- 2 . D A, 4 w " “4 “, LE * n > ” * ., : . mn. 2. À. A? D. e Lite VS Dr AN » = Æ Taratat DE) DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE ILLUSTRE de 959 figures dans le texte, dont 403 en couleurs et de 6 plans coloriés hors texte D. BOIS ASSISTANT DE LA CHAIRE DE Cuzrure au MuSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE dd | PARTIE I A-G se PARIS LIBRAIRIE DES SCIENCES NATURELLES PAUL KLINCKSIECK, Éditeur 52, rue des Écoles (en face de la Sorbonne) 1893-99 Fa Æ < Z Z É Le 4 Q XIICULTURE DIC HO v 2 te We LE : We , k #l (Pe 6 27" DICTIONNAIRE D'HORTICULTUR ILLUSTRÉ de 959 figures dans le texte, dont 403 en couleurs et de 6 plans coloriés hors texte PAR D. BOIS ASSISTANT DE LA CHAIRE DE CULTURE AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE SECRÉTAIRE-RÉDACTEUR DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE D HORTICULTURE DE FRANCE. PRÉFACE LE LIBRARY NEW YORK MAXIME CORNU BOTANICAL PROFESSEUR AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE GARDEN AVEC LA COLLABORATION DE MM. ED. ANDRÉ, CH. BALTET, F. CAYEUX, H. CORREVON, J. DAVEAU, Dr DELACROIX, , A. FINET, J. GÉROME, A. CH. GIRARD, A. GODEFROY, C. GROSDEMANGE, A. GUION, P. HARIOT, L. HENRY, EM. LAURENT, P. MOUILLEFERT, J. NANOT, A. PAVARD, E. PYNAERT, E. ROZE, P. TERTRIN, Dr TROUESSART, D: WEBER, erTc. Dessins par H. GILLET, A. JOBIN et L. PLANET PARTIE I PARIS LIBRAIRIE DES SCIENCES NATURELLES PAUL KLINCKSIECK, ÉDITEUR 52, rue des Écoles (en face de la Sorbonne) 1893-99. » Pen /à Strasbourg, Imprimerie Heitz & Mündel, fondée en 1520. PRÉFACE. ARR Le DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE ne s'adresse pas seulement aux praticiens ; il a une portée plus haute. Il devra prendre place ‘dans la Bibliothèque de tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressent à la science des végétaux. Il sera utile aux horticulteurs, cela va sans dire ; mais il le sera aussi aux curieux, aux amateurs, aux propriétaires éclairés ; à tous ceux qui veulent et savent se rendre compte de ce qu'ils voient ou rencontrent ; les botanistes et les savants y trouveront des renseigne- ments et des documents utiles qu'ils chercheraient péniblement, ailleurs. + On ne peut plus, aujourd’hui, rester étranger à la connaissance des plantes ; elles ont définitivement conquis une place dans nos mœurs ; on ne peut les en exclure. La transformation de nos habitudes à été lente, successive, mais ininterrompue; on .ne peut se soustraire désormais à la nécessité de connaitre plus où moins les végé- taux dont l’importance s’accroit de jour en jour dans les besoins de la vie, Les fleurs et les plantes sont partout dans la maison, et à toute époque de l’année. Il n’y a pas de cérémonie, pas de fète, sans que les arbustes verts ou les fleurs ne viennent figurer à côlé des draperies et des tentures (mariages, enterre- ments, réceptions officielles ou privées). Dans les appartements luxueux ou modestes, on voit aujourd’hui une profusion de plantes et de fleurs naturelles. Les fleurs naturelles sont renouvelées toute l’année; pendant lété on les emprunte aux champs et aux parterres; pendant lhiver on les apporte du midi de la France ou bien on les prépare dans des serres appropriées. Une industrie nouvelle et spéciale s’est créée de toutes pièces, un commerce très important s’est développé, qui expédie à l’étranger d'immenses provisions de fleurs et enrichit nos départements méridionaux. On utilise ainsi les plantes herbacées et les plantes ligneuses, indigènes ou exotiques; la variété en est immense. Les fleurs ne suffisent pas; on emploie les fewillages eux-mêmes. En eflet, la variété des formes et des coloris est vite épuisée. La gamme des couleurs est rapidement parcourue; les contrastes et les oppositions ne sont pas indéfiniment variés. On a trouvé un moyen de les renouveler en employant des plantes — 1903 à feuillage coloré; là, les tons peuvent être rompus et rabattus: les couleurs grises, les reflets métalliques produisent des effets que les fleurs n’atteignent jamais, car elles = n’ont pas des surfaces comparables à celles des feuilles. 1m Ce n'est pas tout; les formes elles-mêmes des feuilles sont mises à profit; la texture solide et compacte est opposée aux formes délicates, légères et profondément 2 PRÉFACE. découpées ; on a recours aux rameaux finement et délicatement divisés, comme des plumes; et l’on voit ‘successivement figurer, mélangées dans, des ensembles, savam- ment groupées, des plantes qui auraient été considérées autrefois comme dépourvues de toute valeur ornementale, La transformation de nos habitudes s’est accomplie d’une manière profonde et cénérale ; elle a retenti sur tout ce que nous touchons. Dans les œuvres d’art dont on s’entoure, dans les publications que lon reçoit, dans les motifs de décoration des vases, des étofles, des tentures, des sculptures, des murailles, le végétal a pris un essor inconnu jusqu'alors. La recherche des effets nouveaux, de plus en plus variés et pittoresques, le désir du détail exact, l'horreur de la convention et de la banalité, ont conduit les regards des artistes, décorateurs, peintres, sculpteurs, etc. du grand art, et de l’art industriel, vers la prodigieuse variété des plantes que nous offre l’horticulture. Cette scrupuleuse étude de la plante vivante et l’importance qu’elle a prise dans les œuvres d'invention, caractérisera peut-être notre époque arlistique. L'adoucissement des conditions d’existence, la diffusion de linstruction, léléva- lion du goût et du sens artistique si vif dans les classes les plus modestes el surtout chez les ouvriers français, ont contribué puissamment à introduire les fleurs et les plantes au nombre des nécessités de la vie journalière. Il semble bien difficile à admettre que ces plantes, après avoir pris une telle place dans nos maisons, puissent jamais en être chassées ; 1l faut done désormais vivre avec elles, ne pas les traiter comme des étrangères : il faut les connaître. Dans peu d'années on s’étonnera que l’on en soit resté aussi longtemps privé et on continuera à les utiliser comme le gaz, les chemins de fer, le télégraphe, adoptés hier et absolu- ment indispensables maintenant. Stmulés par le goût croissant du public, les horticulteurs se sont ingéniés à renouveler les types anciens de plantes admises jusqu'alors ; ils” se sont eflorcés de les mettre à la portée du public; ils les offrent à des prix de plus en plus accessibles à toutes les bourses. Il faut donc se familiariser avec les nouveaux venus. Autrefois, en recevant un bouquet, en admirant un jardin, on en connaissait les plantes, au moins de vue; on les avait entendu citer, on pouvait en parler un peu; le nombre en était d’ailleurs assez restreint; les plantes nouvelles ne sortaient guère du cercle très limité de certains amateurs, peu nombreux. Aujourd’hui, la diffusion en est immense. Un amateur peut être embarrassé par une plante rencontrée dans un salon ; Al peut même ne pas reconnaitre le nom qu’il entend prononcer. On trouve très souvent dans les salons, aujourd’hui, des plantes portant les noms suivants, couramment employés dans la pratique: Aspidistra, Areca, Phœnix, Co- rypha, Kentia, Cycas, Chamærops, Ficus, Latania, Cyclamen, Pteris, Cyperus, Aralia. Ce sont les plus communes et qu’on rencontre à chaque pas; les Curculigo, Peperomia, Himantophyllum, Gloxinia, Cypripedium ne sont pas très rares dans des appartements. On est tenu de savoir ce que ces noms désignent et de pouvoir les écrire exactement. | : | Les changements qui s'accomplissent chaque jour sont tels que bien des per- sonnes, en recevant des fleurs, en voyant des plantes exposées à la vitrine des fleu- ristes de Paris, seraient dans impossibilité de les désigner et d'indiquer ce qui les a le plus frappées. Les botanistes de profession eux-mêmes ne peuvent pas toujours — PRÉFACE. 3 dénommer correctement les parties qui composent les bouquets envoyés du midi de la France : c’est même là, on peut laffirmer, la preuve la plus certaine du chemin parcouru depuis dix ans. Le développement extraordinaire pris par l’horticulture a une histoire curieuse et qui mérite d’être sommairement racontée. Pendant longtemps, la connaissance des végétaux fut le domaine exclusif des bo- tanistes. C’étaient eux qui étudiaient les plantes sèches rapportées par les voyageurs et c’étaient eux seuls qui organisaient de lointains et coûteux voyages, ou qui les inspiralent. Ils recevaient les graines ou les plantes qu’on pouvait sauver de ces expéditions lointaines ; ces voyages étaient rares et ils sont tous restés célèbres. Les végétaux qui en provenaient excilaient une vive curiosité; on ne savait pas les multiplier ; ils de- meuraient dans les jardins des établissements scientifiques. F Ils en sortaient plus ou moins lentement pour se répandre dans la masse des amateurs ou des curieux ; ils recevaient un nom et étaient distribués par les soins des botanistes au nom de la science et par elle. | Ù Les botanistes ont perdu ce privilège ; les horticulteurs le leur ont arraché. Les horticulteurs se sont substitués à eux; ils ont mis au service de leurs elforts des moyens extrèmement puissants et les résultats obtenus ont été considérables. Les expéditions se sont multipliées, se sont étendues ; les voyageurs ont eu à leur disposition des facilités bien plus grandes. Aujourd’hui, les chefs de certaines maisons de commerce ont une petite armée - d’explorateurs qui étudient une région, fouillent les localités riches en plantes, recueillent les graines et les plantes, les préparent et les expédient en Europe, où elles parviennent vivantes à coup sûr. | C’est par milliers que les Orchidées sont importées chez nous chaque année et les enchères les dispersent immédiatement. Les plantes nouvelles décrites dans les journaux et les revues d’horticulture se comptent par centaines ; ces Journaux sont édités parfois avec un luxe extrême et avec toutes les ressources de Part. Les catalogues des horticulteurs sont eux-mêmes publiés, on peut le dire, avec une magnificence qu’on ne retrouve pas dans les ouvrages de science pure. Les Expositions florales mettent sous les yeux du grand public, chaque année, les résultats nouveaux, les introductions les plus récentes. Les plantes mises en vente sont immédiatement multipliées et répandues partout à profusion ; en deux ou trois ans, une espèce absolument inconnue auparavant se trouve distribuée sur toute la surface du globe. À toutes ces Expositions, laffluence des visiteurs montre l'intérêt croissant qui s'attache aux progrès dans cette direction. Ces plantes nouvelles seront utilisées bientôt pour la confection de bouquets ou de corbeilles destinées aux tables luxueuses ; puis, dans peu d’années, elles seront répandues partout et il faudra pouvoir les saluer par leur nom quand elles auront droit de cité chez nous. Si les plantes d'appartement et de serre dénotent des changements profonds, l’horticulture de plein air n’a pas subi des modifications moins considérables. Elle à, comme toutes les autres branches de cet art, pris sa part de transformations. 4 PRÉFACE. x Pendant longtemps la décoration des jardins ne se composa que d'éléments très simples. On y cultivait des plantes vivaces, qui croissaient ét demeuraient invariable- ment à la même place. Parfois, sur de larges espaces, on semait des plantes annuelles qui disparaissalent vers la fin de la saison. Les unes et les autres émettaient une profusion de fleurs vers les mois de juin el Juillet; et quand on rencontre encore ces floraisons dans les Jardins de campagne, où l’ancienne mode subsiste, on demeure ébloui. Tout n’est pas à rejeter dans ces parterres qui ont charmé les veux de nos pères; et on aurait encore de sérieux emprunts à faire à la méthode du vieux temps. Cependant, il faut l’avouer, avant cet épanouissement splendide du mois de juin, le jardin était sans parure, et après la période brillante et trop courte, les parterres restaient longtemps dépouillés. C’est pour éviter ces plates-bandes dénudées qu’on a cherché autre chose. On a ainsi abandonné les Pavots, les Soucis, les Jacinthes et les Tulipes, les Anémones, les Ancolies, la Croix de Jérusalem et tant d’autres plantes délaissées si injustement. On a cherché à fixer, pour la durée de la saison, une ornementation éclatante et correcte, se conservant pendant cinq à six mois, jusqu’aux gelées ; demeurant bien semblable à elle-même, sans qu’on ait besoin d'intervenir et de corriger l’exubérance de la végétation. À cette époque, les plantes non rustiques étaient cultivées et demeuraient inva- riablement dans les serres ; elles y passaient toute leur existence, conformément aux indications des botanistes. Peu à peu, lPaudace des horticulleurs les en a tirées. On les vit figurer dans les Jardins à côté des plantes rustiques, où elles finirent par sup- planter celles qui leur avaient donné lhospitalité. Ce sont elles qui ont pris la place des anciens maitres dës parterres ; les fleurs les plus employées aujourd’hui sont toutes des plantes de serre: Géraniums, Bégonius, Heéliotropes, Fuchsias, Cannas, Lobélias. | Nous sommes habitués à les voir partout autour de nous Pété; ce sont toutes des espèces qu’on a, les unes après les autres, essayé de culfiver en plein air, avec des succès variables, et beaucoup de persévérance, Ce ne sont pas seulement les plantes à demi rustiques que lon emploie ainsi ; on en cultive qui, réellement, appartiennent aux serres chaudes et doivent v faire retour pendant une partie de l’année. Il en est pour lesquelles il faut absolument la serre chaude, soit pour les conserver l'hiver, soit pour les multiplier, soit pour obtenir le départ de la végétation dans de bonnes conditions : les Colocases, Coleus, Achyranthes, Iresine, Alternanthera, et même les Bégonias tubéreuc (dits B. à grandes fleurs). C’est ainsi que les parterres se décorent avec des espèces qui semblaient devoir ètre réservées à embellir les régions tropicales ou les serres; c’est ainsi que chaque jour les jardins s’enrichissent de plantes nouvelles qui s'ajoutent à celles que lon connaissait déjà. Elles ne donnent pas toutes des résultats aussi favorables les unes que les autres. On les multiplie plus ou moins aisément; elles ont leurs qualités propres: les unes craignent la vive lumière, d’autres l’exigent. PRÉFACE. | 5 Les unes sont un peu frileuses et ne veulent paraitre qu’en Juin ; d’autres à cette époque redoutent déjà la trop grande chaleur et la sécheresse de Pair. Il y a, enfin, de nombreuses variétés qui se distinguent entre elles par des caractères aussi tranchés que ceux des espèces. C’est par l’art de conduire toute cette population de plantes que se reconnait l’horticulteur habile. Les dates de ces introductions sont très diverses: on a obtenu aujourd’hui des variétés plus rustiques et plus ornementales que celles qui avaient été primitivement employées. On a reconnu seulement en 1857 que les Cannas, pouvaient se cultiver comme les Dahlias, en laissant reposer le rhizome pendant l'hiver, au lieu de le maintenir en végétation en serre ; aux premiers Cannas délicats et fleurissant mal, on a substitué des races plus florifères. Depuis peu on vient d’en créer d’autres, plus re- marquables encore par l'éclat et la largeur de leurs fleurs. C’est à la suite d’une étude longue et de patientes recherches que la correction des parterres a été obtenue; elle l’a été à l’aide de plantes de serre bien exactement. appropriées; ces plantes conviennent de tout point à notre climat moyen, pour lequel elles ont été choisies une à une avec discernement, cela est si vrai, que si l’on descend un peu vers le Sud, et qu’on aborde une région un peu plus méridionale, à peine plus chaude, immédiatement les espèces dont les tailles relatives ont été respec- tivement étudiées et pour ainsi dire pondérées, se développent irrégulièrement et mon- trent un effet discordant qui n'existe pas chez nous : on a emprunté, sans change- ment, nos variétés du Nord et elles ne produisent plus lPeffet qu’on en attendait. -Les jardins dans les luxueuses villas d’Espagne, d'Italie ou de Portugal donnent très nettement cette impression. Il ya, dans ces pays, une étude spéciale à faire, pour obtenir une décoration ana- logue à celle de nos régions tempérées, ou bien une autre décoration équivalente. Le progrès ne s’est pas cantonné dans les plantes ormementales, quoiqu'il y ait été et soit resté plus facile à constater que partout ailleurs; mais les arbres fruitiers, les plantes alimentaires ne sont point restés en arrière. Il y a eu des modifications profondes dans les anciennes variétés; des variétés nouvelles ont été introduites ou créées ; le verger et le potager se sont enrichis d’un nombre considérable de produits nouveaux, inconnus il y a peu d’années : cultures de luxe, cultures de grande production ont également surpassé toute ce qui se faisait autrefois. Pendant que le nombre des plantes composant les cultures se renouvelait, les méthodes employées subissaient une progression analogue. Les appareils servant aux cultures, serres, thermosiphons, chaudières etc., tout se modifiait; chaque partie recevait sa part d'améliorations. | | Dans la série des articles offerts au lecteur, tout sera passé successivement en revue. Le nombre des questions à traiter dans un Dictionnaire qui comprend lhorti- culture tout entière dans son sens le plus général, exige non seulement des con- naissances exirêmement variées, mais encore une érudition considérable. Il faut, en outre, pouvoir donner sur chaque point des renseignements conformes, d’ailleurs, aux résultats les plus récents des observateurs et des constructeurs. 6 PRÉFACE. Cette tâche est supérieure à lactivité et même aux forces d’un seul homme, dans les conditions actuelles de la Science. M. Bois, Assistant de la Chaire de Culture au Muséum d'Histoire Naturelle, dont les connaissances horticoles sont très étendues, a groupé autour de lui des colla- borateurs précieux. Le choix qu’il a su faire est un sûr garant de la manière dont les questions si diverses seront traitées. Il a l’autorité et le savoir nécessaires pour diriger tous les efforts vers le but commun. Le livre qui paraît remplira une lacune importante dans la Bibliographie fran- çaise: 1l sera un résumé consciencieux de l’état présent de nos connaissances hor- ticoles, L’impression est soignée. Les figures insérées dans le texte sont variées et élé- gantes ; le tirage en couleur est une nouveauté qui rendra un réel service pour reconnaître les plantes, décrites avec exactitude et précision. On le voit, l’éditeur, M. Paul Klincksieck, a fait de véritables sacrifices pour que ce Dictionnaire, œuvre intéressante, riche en documents de toute nature, fût en même temps agréable à feuilleter. | Je souhaite à ce Dictionnaire le succès qu’il mérite et qui certainement couron- nera les efforts réunis de l’éditeur et des auteurs. MAXIME CORNU, Professeur-administrateur au Muséum. AVIS. AU LECTEUR. Le Dictionnaire d’'Horticulture que nous publions, nous semble répondre à une nécessité. Bien que les ouvrages sur l'Horticulture soient déjà nom- breux, nous avons cru combler une lacune, en groupant, dans l’ordre alphabé-: tique, si favorable aux recherches, les choses qu’il est aujourd’hui indispen- sable de connaître pour composer et diriger un jardin, quelle que soit son importance. | Mais il ne fallait faire ni trop vaste ni trop écourlé. Décrire toules les plantes, espèces et variétés cultivables, eut été tomber dans le domaine de la Botanique pure et aurait exigé un grand nombre de volumes. Nous avons cherché, au contraire, à faire un choix, de manière à ne présenter au lecteur | que des choses dont le mérite est bien reconnu, en renvoyant, par des indica- lions bibliographiques, aux ouvrages donnant des renseignements plus complets. Grâce à cela, le Dictionnaire d'Horticullure ne formera qu'un seul volume, d’un format commode, rappelant celui d'ouvrages classiques tels que: Barral, Bouillet, Vapereau, etc. Toutes les branches de l'horticullure sont traitées par des spécialistes autorisés el d’une manière aussi condensée que possible, afin de faire tenir dans les 1250 pages du livre tout ce qu'il est essentiel de connaître. Les plantes de plein air: légumes, arbres fruitiers, fleurs, arbres et arbris- seaux d'ornement ; les plantes de serres: Fougères, Orchidées, Broméliacées, Aroïdées, Palmiers, etc. ; les opérations cultürales : semis, plantation, boutu- rage, grefle, marcottage, arrosage, labours, taille et formes à donner aux plantes cultivées ; l'étude du sol ; les questions d’engrais ; la création des jardins ; le chauffage des serres et les constructions d’abris vitrés de toute sorte; les cultures forcées ; l'outillage horticole: les maladies des plantes; l'étude des insectes et autres animaux nuisibles ou utiles au jardin ; les travaux à effectuer chaque mois de l’année ; la botanique horticole, sont trailés avec tous les dé- veloppements que chaque sujet comporte. | Le même ordre est suivi par tous les collaborateurs pour les descripiions. On peut donc, sans chercher, retrouver loujours à la même place le même genre de renseignements: famille, noms français, anglais et allemands des espèces, leur synonymie, l'indication des ouvrages dans lesquels elles ont été 8 AVIS AU LECTEUR. ligurées, leur patrie, l’époque de leur floraison, leurs emplois, leur culture, leur mode de mulliplication. | Pour plus de concision, nous nous sommes servis d’un certain nombre d'abrévialions faciles à comprendre ; l'explication en sera donnée plus tard dans une liste générale ; pour l'instant on peut se reporler à la page 2 de la cou- verlure où figurent celles qu'il importe le plus de connaîlre. | Les termes scientifiques dont l'emploi n'a pu être évité dans les descrip- tions sont tous expliqués à leur place alphabétique, de sorte que notre livre constitue, on peut Île dire, une véritable Encyclopédie horticole. Les figures en chromolypographie dans le texte sont une innovation. Îl nous a semblé que la reproduction des plantes, par la couleur, mettrait notre ouvrage plus à la portée des amateurs d'horticulture dont le nombre augmente chaque jour, et parlerait mieux aux yeux que les figures noires. Les encoura- gements qui nous ont élé donnés à ce sujet nous ont confirmé l'utilité qu'il y avait à réaliser ce progrès. Nous adressons à nos dévoués collaborateurs et aux personnes qui nous ont aidé de leurs conseils, l'expression de toute notre gratitude. D. BOIS, Assistant de la chaire de Culture au Muséum. Février 1893. Ÿ DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE A A. Placée devant un mot grec ou latin. cette lettre prend lesens privatif: acaulis.acaule, sans tige; apetalus. apétale, sans pétales. Lorsque le radical commence par une voyelle, l’a doit être suivi de l’x euphonique: an andrus (anan- drus), sans étamines. Aaron s Beard. Nom anglais de Hypericum calycinum et de Saxifraga sarmentosa. Abaca. Nom vulgaire du Musa textilis ou Chanvre de Manille. Abat-vent. Voir Brise-vent. ABATARDI. Quiest dégénéré. ABATTRE. Opération qui consiste à renverser à terre les arbres que l’on veut supprimer. On les coupe, à cet effet, un peu au-dessus du sol. puis on arrache ensuite la souche ou culée après avoir creusé le sol autour d'elle. ABEILLES. (Insectes Hyménoptères. — Fa- milles des Andrénides et des Apides.) Les Hy- ménoptères anthophiles ou Mouches à miel, comme on les appelle vulgairemènt, se divisent en deux grandes tribus : les Abeilles à langue courte ou Andrénides, du nom d’un de leurs genres les plus importants (Andrena Fabr.) et les Abeilles à langue longue ou Apides. Celles-ci se subdivisent à leur tour en Abeilles sociales. comprenant les Bourdons, les Mélipones, les Tri- gones, les Abeilles domestiques, et en Abeilles solitaires (Osmies, Mégachiles. Anthidies, An- thophores, Xylocopes, etc.), qui se partagent elles-mêmes en Podilégides et en Gastrilégides, selon que l'appareil collecteur du pollen est placé aux pattes postérieures ou bien sous l’ab- domen. Tous ces Hyménoptères. en introduisant leur corps velu dans les fleurs, afin de récolter le pollen et le miel, concourent puissamment à les féconder. Ils sont même les principaux agents de la fécondation croisée et il existe quantité de plantes (les Orchidées notamment) dont la fécondation est normalement impossible sans leur intervention. E. Lf. ABELIA KR. Br. Abélie. (Caprifoliacées.) Ar- brisseaux très ornementaux. Feuilles opposées. pétiolées, sans stipules. Fleurs axillaires ou ter- H Gill Fig. 1. — ABÉLIE À UNE FLEUR. Abelia uniflora R. Br. minales. Involucre polyphylle; calice bilabié; corolle presque régulière, infundibuliforme. à Abele Tree. Nom anglais du Populus alba. | tube gibbeux : étamines 4, presque didynames : ABIES. — ovaire infère, à 3 loges, dont 2 multiovulées. la 3me renfermant 1 seul ovule. Fruit, baie coriace. 7 ou 8 espèces. A. chinensis R. Br., À. de Chine. [Syn.: À. ru- pestris Hort., non Lindl.]. — 1 m.50"à 1 m. 80. Rameaux velus; feuilles petites, caduques, ova- les, pubescentes. Fleurs roses, ord. par 3; sépa- les teintés de rouge. Flor. sept. Assez rustique sous le climat de Paris. A. floribunda Dene., À. à fleurs nombreuses. — FL, D. $S. Il, t. V. — Mexique, 1842. — 1 m. à 1 m.50. Rameaux divariqués, longs, pendants, pubescents. Feuilles ovales obtuses, persist., co- riaces, crénelées, ciliées, glabres. Fleurs 1-8, grandes, rouge clair. Flor. automne. Très flori- fère. Serre froide. A. rupestris Lindi. non Hort., À. des rochers. — B.R. 1846, t. 8. — Chine. — Rameaux grêles. nombreux. Feuilles persist., ovales, dentées, vert tendre luisant. Fleurs nombr., blanc rosé ou li- lacé. Flor. automne. Serre froide. Très orn. Var. grandiflora alba.— R. H. 1886, p. 488. — Fleurs plus grandes que dans letype, blanc rosé. | A. serrata Sieb. et Zucc. Voir A. uniflora R. Br. À. spathulata Sieb. et Zucc. — B.M.. t. 6601. — Japon 1883. — Feuilles persist., elliptiques lan- céolées, sinuées dentées, glabres en dessus, pu- bescentes en dessous, bordées de pourpre; co- rolle blanche, tachée de jaune à la gorge. Flor. avril. Craint les grands froids. A.triflora R. Br. A.à trois fleurs. — KR. H.1870— 71, p. 511. — Himalaya. — 2 à 3 m. Rameaux pendants. Feuilles persist. étroitement lancé- olées, villeuses, ciliées, entières. Fleurs par 3 ; sépales linéaires, barbellées ; corolle étalée, rose foncé, villeuse extérieurement,. intérieur blanc. Flor. juin. Fruit presque see, obovoïde. 5 côtes. Rustique. A. uniflora R. Br... À. à une fleur. [Syn. : À. ser- rata Sieb. et Zucc.]. (Fig. 1. Voir p. 9) — Chine, 1844. — Petit arbuste à feuilles persist.. ovales lancéolées, acuminées, dentées. Fleurs orandes, solitaires (ou 2. 3) sur les pédoncules ; sépales oblongs-spatulés; bractées 3, ovales, rouges; corolle grande, blanc rosé. Flor. mars. Les Abelia demandent une terre franche. sa- blonneuse ou de bruyère; se cultivent aussi en terreau substantiel, en pots larges. Boutures en été; marcottes au printemps. P. M. Abeliqa Bell. Voir Zelkova. Abelmoschus. Voir Hibiscus. ABERIA Hochst. (Bixinées.) Arbrisseaux ou petits arbres souvent épineux. Feuillage persis- tant. Fleurs dioïques, apétales. Calice à 5—8 sépales tomenteux. Etamines nombreuses. Fruit bacciforme contenant peu de graines. 5 espèces. A. caffra Hook.; angl.: Key Apple. — Afrique australe. — Arbrisseau épineux pouvant servir à faire des baies défensives. Le fruit. qui res- semble à une petite pomme, est très acide, mais néanmoins comestible. Cultivé en Provence. Il est naturellement nécessaire de cultiver les deux sexes pour obtenir la fructification. Les À, tristis Sond., inerme, et Zeyheri Sond., épineux, de la même région, seraient également cultivables dans le midi de la France. ABIES Link., Sapin ; angl. : Fr ; all: Tanne. (Conifères.) Grands arbres des régions froides 10 . _ ABIES. ou tempérées de l'hémisphère boréal. Ramifi- cation verticillée. Feuilles linéaires, planes. subdistiques, marquées en dessous de deux lignes blanches, dues aux groupes de stomates. Pétiole cylindrique, renflé à la base, souvent tordu. Cônes dressés. Ecailles caduques ; graines polygonales, résinifères; ailes adhérentes. En- viron 25 espèces. A. amabilis Forb., S. aimable. [Syn.: Pinus amabilis Dougl.:; Picea amabilis Loud.| — Oré- son, Colombie angl. de 1300 à 1700 m. d’alt. : 30 à 45 m. sur 1 m. 20 cm. de diam. Rappelle l'A. Nordmanniana, mais feuilles un peu plus courtes, plus rapprochées, plus raides, obtuses, quelquefois légèrement bifides. Cône 14 à 18 em.; bractées incluses. Introd. vers 1831 par Dou- glas. Très rustique. A. baboriensis Coss. Voir A. numidica. A. balsamea Mill. S. Baumier de Gilead. [Syn.: Pinus balsamea L.]— Nouv. Dux. v, t. 83 ; Micax. Fr. ArB. FOR. 1, t. 14. — Amér. sept. — 20 à 40 m. sur 60 cm. de diam. Feuilles légère- ment récurvées, de 15 à 20 mm... les unes obtuses ou échancrées, bi-cuspidées, les autres sub- aiguës. Cône 6 em. sur 3 cm. purpurin à l’état jeune, puis violet. Fournit le baume du canada. Bractées incluses, dressées, à peine apparentes. Introd. en 1697 par Bishop Compton. Très rus- tique. A. bifida Sieb.et Zuce.. S. bifide.[Syn.: À. firma Sieb. et Zucc.] — Sres. ET Zucc., FL. Jap., t. 107 à 109. — Japon. — 40 à 50 m. Feuilles 15 à 40 mm... rigides, coriaces., profondément bifides sur jeunes arbres et branches stériles, presque entières sur branches supér. Cône 9 à 18 cm. Bractées longuement saillantes, terminées en pointe aiguë, bords frangés. Introduit en 1871. Craint hivers rigoureux. Beau. À. brachyphylla Max., S. à courtes feuilles. [Syn.: À. Harryana Mc. Nab.; À. Tschonoskiana Regel.; À. Veitchii Hort. non Lindl. et Carr.] — B. M. t. 114. Japon. — 30 à 40 m., rap- pelant l’A. pectinata, mais feuillage plus clair. Feuilles obtuses., 20 à 40 mm. Cône 9 à 12 em. pourpre à la maturité; bractées incluses. Introd. vers 1870. Rustique, supporte bien hivers du N.-0. A. bracteata Hook. et Arn.. S, à bractées, — B. M. t. 4740 ; F1. p. $. XI, t. 899. — Andes de Santa Lucia. — 45 à 60 m. sur 1 m. de diam. Feuilles les plus longues du genre, 6 à 8 cm. très pointues, piquantes. Cône ovoïde, 8 à 9 em. sur 5 em. remarquable par la longueur des bractées, trilobées. à lobe du milieu linéaire at- teignant 4 à 5 em. de long. Introd. en 1853. Très rustique ; très décoratif. A. Brunoniana Lindl. Voir Tsuga Brunoniana. A. canadensis Michx. Voir Tsuga canadensis. A. cephalonica Link. S. de Céphalonie. |Syn.: A. Apollinis Link.; À. Regine Amelie; À: pelopo- nesiaca Haage.] — Céphalonie et Grèce. — 15 à 20 m. Feuilles raides, piquantes, très rappro- chées, à long acumen scarieux, blanchâtre. Cône 12 à 20 em. sur 3 cm... fusiforme ; écailles irrégul. denticulées; bractées saillantes, linéaires, à . pointe raide, denticulée réfléchie. Introd. vers ! 1824. Très rustique. A. cilicica Carr., S. de Cilicie. [Syn.: À. Tschu- ABTES. = gatskoi Laws.; Pinus cilicica Kotsch.] — F1. ». S. XI, p. 67. — Asie Mineure jusqu'à 2600 m. d’alt. Ressemble au précéd. mais feuillage plus sombre ; feuilles plus longues, 3 à 4 cm. sur 5 mm... falquées. Cône 18 à 25 em. sur 4 à 5 cm. Ecailles à bords transparents ; bractées sca- rieuses ; mucronule sétiforme, 2 mm. Introd. au Muséum en 1854. Très rustique, très beau. A. concolor Lindl. S. concolore. [Syn.: À. lasiocarpa Hort.; À. grandis Carr. non Lindl.] — Montagnes Rocheuses, du Colorado jusqu’en Californie.de 1000 à 2300 m. d’alt. — 30 à 40 m.sur 1 m. 20 à 1 m. 50 de diam. Jeunes pousses à écorce jaunâtre; feuillage glauque. Feuilles sub- distiques, falquées, étroites. Cône 12 à 18 cm. sur 8 à 9 cm. Bractées incluses, très petites, plus larges que longues, dentées fimbriées. In- trod. en 1851. Très rustique. A. Douglasii Lindl. Voir Pseudo-tsuga Doug- lasii. A. dumosa Loud. Voir Tsuga Brunoniana. A. excelsa D.C. Voir Picea excelsa Link. À. firma Sieb. et Zucc. Voir A. bifida. A. Fortunei Murr. Voir Keteleeria Fortunei. A. Fraseri Lindl., $S. de Fraser. — Caroline du N. — 18 à 24 m. sur 60 em. de diam. Port rappelant l’A. balsamea, mais feuilles plus pe- tites. Introduit en 1811. Très rustique, mais un des moins beaux. Var. hudsonica. [Syn.: À. f. glauca; A. hud- soni Hort.] Arbuste naïn, étalé. A. Gordoniana Carr. Voir À. grandis Lindi. A. grandis Lindl., S. élancé. [Syn.: À. Gor- doniana Carr.] — N.-0. de l'Amérique du N. — Majestueux. 90 m. sur 1.50 m. de diam. Feuilles distiques, très étalées, obtuses. Cône 12 à 15 cm. sur 6 em. de diam. Bractées incluses, acuminées, rongées. Introd. en 1831. Très rustique. A. Hookeriana Murr. Voir Tsuga Hookeriana. A. lasiocarpa Hort. Voir A. concolor Lindi. A. magnifica Murr., S. magnifique. [Syn.: À. nobilis robusta Carr.] — Californie et Orégon. — 60 à 75 m. sur 2 à 3 m. de diam. Branches très étalées. Feuilles étroites, parfois subtétragones, généralement falquées, les plus longues 4 em. Cône 18 à 21 em. sur 7 à 9 cm. de large. Bords écailles incurvés. Bractées saillantes. Introd. en 1851. Très rustique. A. Mariesii Mast., S, de Maries. — Japon. — Grand arbre, pyramidal. Feuilles 2 cm., régu- lièrement disposées autour des rameaux, obtu- ses, échancrées. Cône cylindrique, 10 à 15 cm. sur 4 à 5 em., noir-pourpre à maturité. Ecailles cunéiformes, suborbiculaires, entières. Introd. en 1879. Très rustique, très ornemental. A.MertensianalLindl. Voir Tsuga Mertensiana. A. nobilis Lindl., $. noble. — De l'Orégon à la Californie. — 60 à 92 m. sur 2 à 3 m. diam. Feuilles cachant les rameaux en dessus, longues de 15 à 35 mm., très épaisses, planes, obtuses, glanques. Cônes très beaux, cylindr., obtus, 18 à 21 em. sur 6 à 9 cm. diam., à longues brac- tées saillantes, réfléchies sur les écailles infé- rieures et à bords lacérés incisés. Introd.en 1831. Très rustique. A. Nordmanianna Spach, S. de Nordmann. — Asie Mineure. — 30 m. et plus sur 1 m.de diam. Branches souvent défléchies. Feuilles nom- Et — APBTES. 21 breuses, planes, obtuses 3 cm. long; celles de l’année vert jaunâtre; les anciennes vert som- bre. Cône très résineux. 12 à 15 cm. sur 5 cm. diam. Ecailles supér. très dilatées, jusqu’à 4 em. de largeur. Bractées linéaires, acuminées, sail- lantes, rabattues sur l’écaille infér. Introd. en 1848. Très rustique. Var. pendula. Branches très pendantes. (Rev. Horr. 1890, p. 440.) A. numidica de Lann., S. de Numidie. [Syn.: A. baboriensis Coss.; À. Pinsapo baboriensis Coss.] — FE. D. S. XVII, t.1717; Mer. TRAITÉ ARB. t. 26. — Kabylie, de 1300 à 2000 m. d’alt. — 15 à 20 m. sur 45 em. de diam. Feuilles cachant les rameaux, plus tard relevées en dessus, carénées en dessous. Cônes par 4 ou 5,rarement solitaires, 12 à 20 em. de long sur 4 à 6 de diam., naissant sur branches de 2 ans. Ecaïlles réniformes-pel- tées. Bractées incluses. scarieuses., denticulées au sommet avec mucronule sétiforme. Introd. en France en 1864. Très rustique. . A. orientalis Poir. Voir Picea orientalis Carr. A. Parsonsii Hort. Voir À. concolor Lindl. A. pectinata DC. S. pectiné, S. argenté. [Syn.: A. vulgaris Poir.; Pinus Abies du Roi.] — Nouv. Duxan. v,t.32. — Europe.— 30 à 40 m. sur 1 à 2 m. de diam. Ramules distiques. Feuilles 2 à 8 cm. sur 2 cm. de large, sillonnées en dessus : arrondies, souvent un peu bifides au sommet. Cône 8 cm. sur 3 cm. Bractées cunéiformes den- ticulées, avec pointe aiguë, réfléchie. Espèce fo- restière de première importance. Très rustique. Nombreuses variétés différant par le port. A.Pindrow Spach..S. de Pindrow.|[Syn. : À. chi- loensis Hort.; À. himalayensis.| — RoyLe, HrmA- LAYA, t. 36. — Bhotan, de 3000—4000 m. d’alt. 20 à 25 m. Feuilles subdistiques, inégales, 2 à 5 cm. sur 2 mm., brusquement rétrécies au sommet. Cône ovoïde, 12 à 15 em. sur 5 em., brunâtre ou violacé; écailles trapéziformes. Bractées in- cluses. Introd. en 1827. Assez rustique, mais pousses souffrent des gelées printanières. À. Pinsapo Boiss..S. d'Espagne.[Syn.: À. hispa- nica De Chamb.] (Fig. 2. Voir p. 12.) — Espagne et Kabylie. — 20 à 25 m. sur 1 m. diam. Très ra- meux. Feuilles solitaires autour des rameaux. 10 à 13 mm., sur 2 mm. souvent un peu fal- quées, raides, piquantes, fortement carénées en-dessous. Cône brun clair, 12 à 15 em. sur 6 à 7 em. diam.; écailles réniformes pelées. Bractées incluses, mucronule sétiforme. 1838. Très rustique, très ornemental. A. polita Sieb. et Zuec. Voir Picea polita Carr. A. religiosa Lindl., S. sacré ou Oyamel. [Syn.: A. hirtella Tindl.; Picea religiosa H. B. K.] — Loup. ARB. BRIT. IV, f. 2257; AT. Contr., t. 25. — Mexique. — 40 m. et plus sur 1 à 2 m. diam. Port rappelant À. bracteata, mais ramules fer- rugineuses, feuilles plus courtes, plus minces, plus elaires, parfois un peu glauques en dessous. Cône ovale oblong, 10 à 15 em. sur 5 em., violet brunâtre; bractées saillantes, très réfléchies, brusquement acuminées. 1833. Gèle à Paris mais résiste à Cherbourg. Var. : glaucescens, hirtella, Lindleyana. A. sachalinensis Mast. — Japon. — Grand et bel arbre. Feuilles serrées, linéaires, falquées, obtuses, 2 1/2 em. à 3 em. sur 2 mm. Cône cylin- ABIES. 12 ABRAXAS." drique, 9 em. sur 21]; cm. Bractées obovales, | trod. vers 1822. Jeunes pousses craignent gelées « serrulées, à Très rustique. A. Schrenkiana Lindi. et Gord. Voir Picea Schrenkiana. A. sibirica Ledeb., S. de Sibérie. [Syn.: Abies Pichta Forb.]— IzL. H.,t. 500; For. PINET., t. 37. — Sibérie et Altaï. 15 à 20 m. Port de l'A, pectinata, mais plus petit dans toutes ses parties. Cône à bractées incluses. Croissance lente. Très rustique. Introd. vers 18%. A. Smithiana Forb. Voir Picea Morinda Link. A. subalpina Engel.. S. subalpin. [Syn.: A. lasiocarpa Hook.,non Hart.| — Du Colorado jus- qu'à l’Orégon. — 20 à 30 m. sur 1 m. diam. Très voisin de À, balsamea. Introd. récente. A. Tschonoskiana Regel. Voir À. brachyphylla. « A es: \ ane NS A A NU Fees NV L / Vase N 419 N EU VA £ UNE PS QE 5 SE QG # Fig. 2. — SAPIN D'ESPAGNE. Abies Pinsapo Boiss. A. Veitchii Lindl., S. de Veitch. [Syn.: Picea Veitchii Gord.; Pinus stenolepis Parlat.| — Vaircn, Conir., f. 27—928. — Japon. — Bel arbre de 30 à 33 m. Feuilles serrées, distiques 11/> cm. à 21/, em. de long, linéaires, planes, clauques en dessus, argentées en dessous. Cône subcylindrique, brun pourpre, 5 à 6 em. sur 3 cm.; bractées les dépassant à peine. Introd. en 1879. Très rustique. \ A. Webbiana Lindl., S. de Webb. [Syn.: À. spectabilis Spach.] — Himalaya. — 25 à 30 m. sur 1 m. diam. Feuilles très denses. linéaires, planes, épaisses, la plupart bifides, 3 cm. sur 2 mm. Cône ovoïde cylindrique, 15 à 18 em. sur 4 à 6 cm., pourpre violet ; bractées incluses. In- mucron réfléchi. Introd. en 1879. | printanières. A. Williamsoni Newb. V. Tsuga Hookeriana. On multiplie les Sapins par graines conservées dans les cônes dans un endroit sec jusqu’au prin- temps. On sème en terrines ou en pleine terre dans du terreau meuble que l’on maintient frais. La germination à lieu quelques semaines après le semis ; l’année suivante on repique, soit en pleine terre, soit chaque plant dans un pot. Les jeunes Sapins redoutent l’insolation directe. On les multiplie aussi par la greffe en fente herba- cée, au printemps, alors que les jeunes pousses sont à l’état tendre, ou encore par greffe en ap- proche, à l’état herbacé. Les arbres greffés ne forment une flèche et ne s’allongent, que si le creffon provient d’une branche ayant déjà une bonne direction verticale. Dans certains cas, le couchage ou marcottage peut servir à multi- plier ces Conifères. Les Sapins ont une croissance moyennement rapide mais bien soutenue et peuvent vivre plu- sieurs siècles. Ils ne font qu'une pousse par an, en même temps qu'ils développent latéralement le verticille de bourgeons qui terminait la pousse de l’année précédente. Ils supportent très bien le couvert. Sans être difficile sur la richesse du terrain, ils demandent des sols assez profonds. pour y enfoncer leurs racines, généralement pi- votantes. La plupart veulent des sols siliceux, cranitiques,feldspatiques,ou tout au moins frais. divisés, tandis que les À. cephalonica, À. cilicia, A. Nordmanniana, À. balsamea, À. numidica et A. pinsapo prospèrent sur terrains calcaires. Les A. cephalonica, À. cilica et surtout l’A. pinsapo peuvent même réussir sur sols crayeux où l'A. pectinata refuse de végéter. Les Abies ne repous- sent pas de souche, ne drageonnent pas et Sup- portent mal la taille. Ils souffrent de l’élagage et cette opération ne doit porter que sur les branches inférieures, mortes. ca à À ABLATION. Opération qui consiste à retran- cher une partie quelconque d’une plante. ABOBRA Ndn. (Cucurbitacées.) Plantes grim- pantes. Souche vivace. Feuilles profondément découpées en lanières étroites. Fleurs dioïques verdâtres.,axillaires, solitaires, à calice en forme de coupe: les mâles à 4 étamines, les femelles à étamines rudimentaires. Ovaire à 3 ou 4 loges. Baie petite, ovoide. Ordinairement 6 graines oblongues. 2 ou 3 esp. A. viridiflora Ndn. À. à fleurs vertes. — R. H. 1862, IIT. — Amérique mérid. — 8 à 10 m. de hauteur. Fleurs à odeur de Prune de Reine Claude. Fruits petits, de couleur rouge carminé. Ornement des murs et des treillages, surtout dans le midi de la France. Exige d’être abrité l'hiver, dans le centre. Multiplication par bou- tures, ou par graines que l’on sème en mars- avril, sous chassis. ABORIGÈNE. Syn. d'indigène, ce dernier mot s'emploie de préférence lorsqu'on parle de. plantes. ABRAXAS Leach., Zerene Tr. (Insectes-Lépi- doptères, tribu des Géométrides, famille des Zérénides.) Papillons à antennes courtes, pubes- centes chez les mâles, à ailes larges, veloutées, traversées vers leur milieu par une ou deux ABRICOTIER. —- rangées de taches noires plus ou moins con- fluentes. Chenilles glabres, courtes, épaisses, vi- vant à découvert sur les arbres et lés arbustes et se chrysalidant entre des feuilles, qu'elles entourent-de quelques fils. A. grossulariata L. ((réomètre ou Phalène des Groseilliers.) Le papillon a le corps d’un jaune fauve tacheté de noir, avec les ailes arrondies, de couleur blanche et marquées de deux bandes d’un jaune fauve entourées de gros points noirs. La chenille, d’un blanc sale, avec une série de taches noires sur le dos, vit. en mai. sur les Groseilliers, principalement sur le Groseillier à maquereau, dont elle dévore les feuilles et les fleurs. Pour s’en préserver, il suffit de ramasser pendant l'hiver toutes les feuilles sèches tombées des Groseilliers et de les brûler aussitôt. E. Lf. ABRICOTIER (Armeniaca vulgaris Lamk.): angl.: Apricot ; all.: Aprikosenbaum. (Fig. 3 L'Abricotier prospère dans une bonne terre de jardin, saine, légère ; il redoute les sols et les sous-sols humides ou argileux, à moins que les racines de son sujet de greffage ne s’y plaisent et que la chaleur extérieure ne vienne favoriser sa floraison et sa fructification. Les vallées froides et brumeuses lui sont donc con- traires ; mais les collines exposées à l'Est ou au Sud, et qui ne sont pas perdues dans les bois, lui conviennent. Les plateaux et la plaine lui réussissent en Provence et en Algérie. à la con- dition que le mistral, le sirocco, les vents de mer n'y pénètrent pas ou passent par-dessus sa tête. Telle est la cause des vergers tenus en basse- tige que l’on y rencontre. Var.: Les meilleures variétés d’abricots sont les suivantes : Alberge. Fruit petit ou moyen, obrond ; faune blème, moucheté brun; chair ferme, jaune d'œuf, de bonne qualité. — Commencement d'août. — Plusieurs sous-variétés. Commun, syn.: blanc. — Assez gros, presque rond; jaune mat vernissé carmin; chair ci- tronnée, assez Juteuse, recherchée pour la fa- brication des pâtes d’abricots. — Juillet. Desfarges. — Assez gros. sphérique, à joues bombées ; jaune d’or foncé lavé purpurin; chair succulente et parfumée. — Juillet. Gros précoce, syn.: de St-Jean. — Gros, ob- long, méplat; jaune cire frappé vermillon pour- pré; chair mielleuse et savoureuse. — Commen- cement de juillet. De Jouy. — Assez gros. ovale allongé; jaune orange marginé ponceau ; chair teintée, juteuse et parfumée. — Fin juillet. Hatif du clos. — Moyen ou assez gros, ovale obtus ; jaune intense nuagé grenat ; chair co- lorée, ‘juteuse. relevée. Juin-juillet. Jacques. — Gros. Hong. à joues plates; jaune ambré frotté de rouge laqueux, maculé sang ; chair ferme, saumonnée, relevée. — Juillet-août. Liabaud. Assez gros. sphéroïco-ovoïde ; jaune pâle nuancé rougeâtre : chair ferme, assez sucrée. — Juillet-août. Luizet. — Gros, ovoïde tr onqué ; jaune in- dien se fondant en cramoisi ; chair teintée aurore, sucrée. Fin de juillet. — Fruit robuste aux voyages ; Son noyau est à amande douce. 15 - ABRICOTIER: Pêche. Gros. sphéroïdal; vert grisaille, passant au jaune fauve bourgeonné rouge franc; chair ferme. vineuse et parfumée. — Août et septembre. Variété très répandue sous le nom d’abricot de Nancy. Précoce. — Petit ou moyen, court et arrondi; jaune soufre ponctué d’incarnat; chair teintée crème et de bon goût. — Juin et juillet. Royal. — Gros, presque rond, comprimé sur les flancs ; jaune canari jaspé chrome et man- darine ; chair safranée, juteuse, relevée. — Fin juillet et août. Les régions chaudes qui exploitent l’Abri- cotier pour la vente du fruit précoce. dans les marchés du Nord, ont des variétés spéciales et locales. telles que : Blanc précoce, Fin rosé, Musqué de Provence, Pêche précoce, Rose hâtif, Royal hâtif ; et d'autres particulièrement ré- clamées par la confiturerie. La récolte des Abricots se fait à la main ou avec le cueille-fruits ; ils sont placés dans un panier et livrés à la consommation ou transpor- tés au marché ou à l’usine de conserves, de con- fiserie, de séchage, etc. Les fruits écrasés ou : meurtris seront réservés pour les pâtisseries, les marmelades, les confiseries. Fig. 3. — ABRICOTIER. Culture. — Tes peuplades de l'Afrique et de l’Asie centrale propagent l’Abricotier par le se- mis ; mais la reproduction identique des variétés ne s'obtient que par le greffage. soit sur son propre sauvageon dans son indigénat. soit sur pêcher, région du vignoble.soit encore sur aman- dier lorsqu'il s’agit de terrain calcaire. ou aride et profond dans cette même région; enfin sur prunier myrobolan, Damas ou St-Julien quand le ABRICOTIER. — 14 sol est irrigué, ou humide, assis sur un bon sous-sol, avec les conditions moyennes de l'Eu- rope centrale. L’écussonnage est le mode de greffer le plus rationnel ; le greffon est inoculé au collet du plant ou à la hauteur projetée du branchage. Si le sujet prunier ne peut s'élever à tige, on aura recours au Damas de Montlignon, à la Reine Claude de Bavay, à la Quetsche, par le surgref- fage. (V. ce mot.) L’Abricotier est un bel arbre par son port, son feuillage et son fruit ; il aime à se développer librement en plein vent ou à étendre ses bras contre un pignon. Un petit jardin, une simple cour d'habitation lui sont souvent affectés; ce- pendant il en existe des vergers homogènes ou composés en pleine vallée granitique de l’Au- vergne ou jurassique de la Bourgogne, ou sur les rives fécondes de la Loire, de la Garonne. du Rhône, et même dans le bassin de la Seine. boisant des coteaux sablonneux déjà consacrés à la production maraïichère de primeur. Une situation aérée pour la santé de son bran- chage et une température non troublée au prin- temps lors de sa floraison sont les bases d'avenir de la plantation. Que l'arbre soit à haute tige ou nain, sa ra- mure n’en sera pas moins touffue., évidée en plein air, ou palissée à l’espalier. La taille des bran- ches, toujours modérée, plus longue que courte, se bornera d’abord à former les grandes lignes de la charpente, et une fois l’ossature établie, à maintenir les écarts de végétation qui viendraient détruire l’harmonie de l’ensemble. Quand l'arbre est en pleine production. il suf- firait de procéder à sa toilette au début de la chute des feuilles. Si la branche d’Abricotier périt par la pléthore, par une sève viciée ou par un coup de soleil, un rameau vigoureux ne tarde pas à paraître au-dessous. Cette disposition naturelle de l’Abricotier lui permettant de renouveler Jui-même ses bras fa- tigués, a certainement guidé l’arboriculteur lors- qu'il donne à son branchage une tournure éva- sée s’élargissant graduellement dans les planta- tions de vergers à tout vent, ou une forme éven- tail, plus ou moins irrégulière, aux sujets qui bénéficient de l’espalier en haute tige ou en basse tige. On sait que l’Abricotier se plait même au nord d'un bâ#fment ou d’une muraille qu'il décore de son beau feuillage. Le fruit, moins coloré, moins savoureux, sera toujours une ressource pour les conserves à l’eau-de-vie et pour les conserves- Appert de fruits entiers ou coupés par quartiers. C. B. Abricotier. —- Culture artificielle et sous verre. L'Abricotier serait beaucoup plus fertile qu'il ne l’est habituellement sous nos climats, si ses fleurs n'étaient pas souvent détruites par les gelées tardives. Sa récolte dans les serres réus- sit d'autant mieux quand on a la chance d’avoir quelques jours sereins durant la floraison. Forçage. — On force l'A. soit en pots ou en vases, soit en pleine terre dans des serres spé- ciales. Voir Pêcher (Forçage du). La méthode la plus avantageuse consiste à forcer sur place des arbres en plein vent à basse — ABRICOTIER. tige. On entretient la forme régulière de la cou- ronne de ceux-ci par une taille annuelle. On plante en rangées distantes de 2 à 3 ou 4 mètres. Fin janvier, on construit autour d’une partie de la rangée une serre volante. Le chauffage se fait au moyen d’un fourneau provisoire et d’un conduit de fumée ou bien au moyen d’un ther- mosiphon mobile. Ce procédé toutefois ne donne des produits assurés qu'à partir du mois de mai. Pour une culture de haute primeur, il est nécessaire de consacrer à l’A. des serres spé- ciales. Variétés. — Toutes les variétés très précoces ne conviennent pas pour le forçage. On doit préférer pour la culture en pleine terre en serres: Abricot-pêche, le meilleur de tous. Tuwr- key, Breda, de Bruxelles, royal. Les A. destinés aux cultures de haute primeur sont greffés de préférence sur Prunier sauvage. Pour les saisons suivantes, on les greffe sur Damas d'Italie. On commence rarement à forcer avant la mi- décembre pour obtenir des fruits mûrs au com- mencement d'avril. Les fruits obtenus par un forcage intempestif manquent de saveur. Les fruits sont aussi meilleurs quand ils ont séjourné une couple de jours dans la fruiterie. après la cueillette. — On trouvera des ren- seignements plus complets à l’article Pécher. avec lequel l’A. a beaucoup d’analogie. Seule- ment, ce dernier exige plus d'air que le Pêcher et il est aussi plus sensible aux variations de la température. Culture sous verre, en serre froide et sous abri vitré. — Le tempérament de l’A. se prête fort bien à ce mode de culture, à la condition que les arbres puissent être exposés à l’air libre pen- dant la saison la plus chaude. Il faut les plan- ter exclusivement dans des serres à châssis mo- biles. (Voir Serres volantes pour arbres frutiers.) Culture retardée. — On peut prolonger de plusieurs semaines la saison de l’Abricot-pêche. A cet effet, on doit cultiver les arbres en pots. Ceux-ci seront enlevés de la serre-verger vers la fin juin ou plus tôt. si la fructification est avancée, et placés au dehors au pied d’un mur du côté du nord. Dans la première semaine de septembre, on les rentre en serre et les fruits mürirontsuccessivement jusqu’en octobre. Les A. ainsi retardés ne sont pas aussi bons que ceux venusensaison normale; ils seront d'autant meil- leurs que le temps aura été plus chaud et le so- leil plus fréquent pendant la dernière période de leur maturation. On taille assez long et simplement pour éviter la confusion des branches. A partir du moment où l’on commence à chauf- fer. on élève graduellement la température de 6 ou 8° jusqu'à 16”. Lorsque le soleil échauffe la serre. le thermomètre peut monter à 20°; s’il dépasse ce degré, il faut ouvrir les ventilâteurs. Arrosements modérés dans le principe, mais bassinages fréquents. Pendant la floraison, il faut modérer la tem- pérature et donner beaucoup d'air, surtout si le temps est couvert et humide. À partir de février, il sera quelquefois nécessaire d’ombrager pen- dant les heures les plus chaudes de la journée. ABROMA. Lorsque les fleurs sont nouées, on donne un arrosement copieux à l’engrais liquide allongé d’eau chaude et l’on chauffe à 14 ou 16°, jusqu'au moment de la formation du noyau. Pendant cette période, on donne moins d'air, on suspend les _arrosements et on ne donne qu’un seul bassinage, le matin. Au besoin, on ombrage la serre et en tous cas on abaisse la température à 10 ou 12°. Après la formation du noyau, il faut procéder à l’éclaircissage des fruits, en ayant soin que ceux conservés soient répartis à peu près égale- ment sur toutes les branches. En haute primeur, on peut laisser de 30 à 40 fruits par mètre carré et 50 à 60 dans les saisons suivantes. Puis on élève la température à 17 ou 19° et on donne de l’air tous les jours. On continue à bassiner ré- oulièrement aussi longtemps que les fruits con- tinuent à s'accroitre. Même recommandation pour les arrosements à donner surtout aux ar- bres cultivés en pots ou en vases. Au moment où les fruits commencent à mürir. il faut cesser les bassinages. Les fruits sont in- finiment meilleurs si, à ce moment, on peut les exposer à l’air libre enlevant les châssis pendant quelques heures durant le jour. Culture en pots. — La culture en pots est sur- tout utile pour retarder la récolte de l'A. L’Abri- cot-pêche est la variété qui convient particulière- ment à ce procédé. Les sujets destinés à être mis en pots ne doivent avoir qu’un an de greffe. L’empotage se fait à l’arrière-saison, dès la chute des feuilles, en terre un peu plus légère que celle destinée äu Poirier et au Pommier. Pendant le cours de la végétation, on pourra donner un arrosement à l’engrais liquide très faible, une fois tous les huit jours, jusqu’en juin. On préférera la forme en buisson et celle en colonne. Vers la fin d’oc- tobre. on cesse les arrosements. Les variétés les plus convenables pour cette culture sont: Gros hâtif, St-Ambroise, Kaïsha, Blenheim, Royal ou Abricot-pêche, Moorpark. L'époque de maturité des A. cultivés en serre est sensiblement la même que celle des arbres mis en espalier au midi à l'air libre. Dès le com- mencement de juin, il est avantageux de mettre les dehors à l'air libre au soleil. On perfectionne ainsi la saveur de leurs fruits. (Pour plus de détails voir le chapitre Arbres frui- hers (culture forcée) et (culture retardée). E. P. Abricotier d'Amérique. Nom vulg. de Mammea americana. Abris. Voir Bâches, Brise-vent, Buttage. Chas- sis, Claies, Cloches. Couverture de feuilles. Kios- ques, Murs. Orangerie, Paillassons. Paillis. Serres, Toiles à ombrer, ete. ABROMA Jacq. (Sterculiacées,) —— Plantes arbustives, à rameaux nombreux; feuilles pal- matilobées ; pédoncules floraux portant 1-2 fleurs rouge foncé. Fleurs à calice à 5 divisions; pétales très dilatés à l'onglet qui est concave. se rétrécit ensuite brusquement et se recourbe à son point d'insertion avec le limbe; 5 éta- mines opposées aux sépales, à filet pétaloïde portant sur ses bords 3-—4 anthères ; ovaire à 5 loges multiovulées ; style à 5 branches ; fruit capsulaire. 2 ou 3 espèces de l'Afrique et de l'Australie trop. 15 ABUTILON. A. fastuosum Jacq., À. fastueux. JAcQ. Vinp. 3. 1. — Tiges hautes de 3 m.. feutrées ; feuilles palmatifides ; fleurs pendantes, rouge brunâtre. Serre chaude. Multiplication de bouture à l’é- touflée: . . RTE ABRONIA Juss. (Nyctaginées.) Herbes viva- ces, rarement annuelles. Tiges rameuses, cou- chées, pubescentes. Feuilles opposées, pétio- lées, un peu charnues, entières. Involucre vert ou coloré, à 3 divisions ou polyphylle, entou- rant de nombreuses fleurs disposées en tête. Périanthe hypocratériforme, à limbe divisé en 5 lobes plissés. 5 étamines incluses, soudées par la base en tube court adhérant au pé- rianthe. Ovaire ovoïde. Style filiforme. Stigmate en massue. Fruit (achaine) renfermé dans la base persistante du périanthe, à 1—3 côtes ou ailes longitudinales. 10 espèces. FAR A. arenaria Menz.. À. des sables. [Syn.: À. latifolia Esch.] — Hook. Exor. FL. t. 193. — Californie. — Vivace. 25 à 50 em. de hauteur. Feuilles arrondies-cordiformes. Pétioles courts. Fleurs en capitules denses, jaune citron, parfu- mées. Fleurit de juillet en octobre. A. fragrans Nutt.. À. odorante, — B. M. t. 5544. — Californie. — Vivace. Dimensions du précédent. Fleurs parfumées, d’un blanc pur. A.umbellata Lamk., À. à fleurs en ombelle. (Fig. 5. Voir p. 16.) —— Californie et Mexique. — Vivace. 1 m.à 1 m.50. Feuilles ovales ob- longues, rétrécies à la base, longuement pétio- lées. Ombelle à pédoncule un peu plus long que les feuilles, formée de 15 à 20 fleurs, rose pur- purin, agréäblement parfumées. Juillet en oc- tobre. Les Abronia, et surtout l’A. wmbellata, sont de fort jolies plantes affectionnant les terres légères et qui, pour prospérer, exigent d’être cultivées à bonne exposition. On les traite habituellement comme plantes annuelles. On en sème les graines en août, on repique en pots bien drainés, on fait hiverner sous chassis et l’on met en place fin mai. ABRUS L. (Légumineuses-Viciées.) Ce genre est peu intéressant pour l’horticulture. Une espèce, l'A. precatorius L.. plante volubile des régions tropicales, produit de petites graines d’un beau rouge corail, avec une tache noire (Pois de bedeau), que tous les voyageurs rap- portent comme objet de euriosité et qui sont employées à faire des colliers, des chapelets, ete. La plante porte aussi le nom de Ziane Réglisse, parce que ses racines sont, dans certaines ré- sions, substituées à celles de la Réglisse, dont elles ont la saveur. Cette saveur se retrouve aussi dans les feuilles. Absinthe. Voir Artemisia Absinthium. Absorption. Voir Nutrition. ABUTILON (Gacrtn. (Malvacées - Malvées.) Plantes habituellement herbacées ou frutes- centes et duveteuses. Feuilles cordiformes., an- œuleuses, lobées. Fleurs axillaires de coloris variable, dépourvues de calicule. Fruit capsu- laire formé de plusieurs coques monospermes s'ouvrant au sommet. Renferme 80 espèces qui habitent toutes les régions chaudes du globe. ABUTILON. A. arboreum (L.), À. en arbre. — Pérou. — Sous-arbrisseau portart des feuilles cordiformes, tomenteuses ; fleurs Jaune pâle. Fig. 4 — ABRONIE À FLEURS EN OMBELLE. Abronia umbellata Lamk. A.striatum Dicks., À. strié. (Fig. 4.) — Uru- gœuay. — Arbrisseau lisse, feuilles cordiformes, à 3 à 7 divisions, acuminées, dentées. Fleurs pendantes,campanulées, longuement pédicellées, jaunes, striées de pourpre. A. insigne Hort., À, remarquable. — B. M. t. 4840. — Nouvelle-Grenade.— Sous-arbrisseau rappelant l’espèce précédente. Fleurs axillaires en bouquets, campanulées, gaufrées aux bords, veinées de carmin. A. venosum Paxt., À. veiné. — B. M., t. 4468. — Mexique. — Sous-arbrisseau haut de 1 à 2 m.; feuilleg"très grandes, profondément découpées. dentées ; fleurs volumineuses plus grandes que dans les espèces précédentes, veinées de rouge sur un fond jaune. A. vexillarium Ed. Morren, À. en étendard. = B. M.,t. 5717. — Amérique mérid. — Arbuste caractérisé par ses rameaux flexibles, très al- longés etgrêles ; feuilles trilobées, sessiles ; fleurs solitaires, axillaires, longuement pédonculées, jaunes, à calice d’un beau rouge carminé. Les Abutilon ont donné naissance dans les cultures. particulièrement les À. sétriatum et venosum., à un assez grand nombre de jolies variétés, parmi lesquelles on en remarque à feuillage panaché, à fleurs doubles ou d’un blanc pur. Parmi ces variétés, la plus remar- quable est l’'Abutilon Thompsoni, KR. H. 1885, p. 324 ; Rev. DE L'HorT. BELGE, 1885, p. 7, qui est 16 ——————_—_—_—_—_—_—__——_—_——————————…—…—.—.———…——…_—_—…—————…————…——…——_—.——.—_—…“—…<“’_<.—<“<>.—dR A ————p2 a ACACIA. à issu del’A.striatuin ct caractérisé par ses feuilles marbrées de taches jaunes. LA. T'hompsoni pré- sente cette singulière propriété, quand on le greffe, d'agir d’une façon réflexe sur le sujet dont le feuillage se panache plus ou moins for- tement. C’est de cette variété que les horticulteurs américains ont obtenu, il y a une dizaine d’an- nées, une très remarquable duplicature, l'A. Thompsoni flore pleno, dans laquelle les éta- mines monadelphes se sont transformées en pé- tales. C’est la première variété double obtenue. Les Abutilon ont une longue durée de florai- son. Serre tempérée ou orangerie l'hiver, pleine terre pendant l’été. Se multiplient de boutures pendant les mois de juin et de juillet, avec des rameaux aoûtés. sur couche chaude ou sous cloche. PE | H. Gillet > Fig. 5. — ABUTILON STRIÉ. A. striatum Dicks. ACGACIAWilld., Mimosa.(Légumineuses-Mimo- sées.) — Arbres et arbrisseaux de l'Australie, de l'Amérique, de l'Asie équatoriale et de l’A- frique. — Rameaux inermes ou épineux. Feuilles caduques ou persistantes, composées-pennées ou réduites à l’état de phyllodes. Stipules tantôt membraneuses, tantôt transformées en-épine, païfois nulles. Inflorescence en capitules soli- taires, en grappes ou en épis. Fleurs jaunes ou blanchâtres, odorantes, régulières, hermaphro- dites ou polygames. Calice gamosépale, à 5 di- visions valvaires, parfois courtes, presque nulles ou formées de cils très fins ; pétales, libres ou plus ou moins soudés ; étamines 10 à 100, à filet ACACIA. — libre, ondulé ; style droit, cylindrique, courbé dans la partie supérieure. Légume très poly- morphe. 400 espèces environ sont connues et près de 50 sont cultivées soit pour l’ornemen- tation, pour leurs fleurs (À. cultriformis, cyano- phylla, dealbata, longifolia, melanoxylon, pyc- nantha et retinoides ou floribunda), soit pour ex- traire des parfums (À. Farnesiana). Toutes sont plus ou moins astringentes et l'écorce d’un grand nombre sert au tannage et même en mé- decine. Les Acacia fournissent aussi des gommes très estimées, notamment celle désignée sous le nom de Gomme arabique, qui provient surtout de l’À. arabica. Le bois de plusieurs espèces est recherché pour les constructions (A. arabica, melanoxylon, hematophylla ou Bois de violette, etc.). 17 — ACACIA. À. juniperina Willd.. À. Génévrier. [Syn.: uli- cifolia Wendi.] — EF. v. Müze. I, t.9.— Australie. — 1 m. 50 cm. à 2 m.; rameaux grêles, angu- leux ; stipules très petites, spinescentes. Phyl- lodes linéaires, subulés, piquants. A. linifolia Hort., À. à feuilles de lin. [Syn. : À. lineata A. Cunn.] — B.M.t.3346. — Australie (1824). — 2 m.; rameaux velus, parfois visqueux. Phyllodes linéaires, 15 à 20 mm. sur 2, arrondis, courtement et obliquement pointus. Capit. par 1 à 3. Très ornemental. A. nematophylla Hort., À. à phyllodes étroits. — Australie. — Arbrisseau touffu. ramifié dès la base; ramules finement striées, glabres. Phyl- lodes linéaires très étroits, 4 cm. sur 1 mm. recourbés au sommet. Capit. très odorants. Lé- gumes longs, recourbés, rouge brun. Fig, 6. — ACACIA À LONGUES FEUILLES. Acacia longifolia Willd. Voici les espèces Les plus répandues, que nous divisons en 4 sections. (Voir aussi Albizzia.) Section I. — Espèces dont les feuilles, sauf les plus jeunes, sont réduites à l’état de Phyllodes. a, — Fleurs en capitules globuleux, solitaires. A. armata KR. Br. À. épineux, Epine de Kan- gourou. — B. M., t. 1653. — Australie (1803). — Petit buisson très épineux ; épines stipulaires fines. Phyllodes petits, mucronés, unilatéraux. ondulés crispés, tordus, de 8 à 10 mm. Légume velouté. Haies. A. exsudans Hort., À. exsudant. — Australie. — Phyllodes 6 à 8 cm. sur 1 em., linéaires lan- céolés, 2-nervés. DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. H Gillet Fig. 4 — ACACIA BLANCHATRE. Acacia dealbata LINK. A. rotundifolia Hook., À. à feuilles rondes. [Syn.: À. obliqua A. Cunn.; À. ovata Hort.] — B. M. t. 4041. — Australie (1842). — Arbris- seau compact; rameaux grêles, retombants, légèrement pubescents. Phyllodes obliquement obovales, velus, 8 à 10 mm. sur 5 à 6. Capit. par 2—3 sur pédicelles grêles. A. saligna Wendl., À. à feuilles étroites. — Australie (1818). — Rameaux anguleux, glabres. Phyllodes linéaires, atténués aux deux bouts, sans nervures apparentes ; pédoneules courts. Capitules solitaires. Légume moniliforme. On trouve encore, parfois, dans les cultures- les espèces suivantes, appartenant à cette sec, tion: À. alata R. Br.; À. cochlearis Wendl.; À. decipiens R. B.; À. diffusa Lindl.; _ dodonei- ACACIA. — folia Willd.; À. éxiophylla Benth.; A. leprosa Sieb.; À. paradoxa DC.; A. platyptera Lindl.:; À. smilacifolia Field. ; À. ver riciflua Cunn. b. — Capitules en grappes ou en corymbes. A. amæna Wendl. Voir A. heterophylla. A. argyrophylla Hook., À. à feuilles argen- tées. [Syn.: À. brach ybotr ya Benth.] — B. M. t. 4384. — Phyllodes obovales ou oblongs, 25 à 80 mm. sur 10 à 12, blanc argenté soyeux ainsi que les ramules. Capit. petits en grappes pauciflores. À. cultriformis A. Cunn., À. à forme de cou- peret. [Syn.: À. albicans Hort.] — Mr. Tr. ArB. t. XIII. — Nouv. Galles du Sud. — 4 à 5 m.. ra- mifié dès la base; rameaux retombants. Phyl- lodes blances,glauques,triangulaires obliques ou cultriformes, 2 à 21/; em. sur 12 à 15 mm. Capit. nombreux, en grappes axillaires ou terminales. Très ornemental. A. cyanophylla Lindl., À. à feuilles bleuatres. — Australie. — 4 à 5 m. Rameaux anguleux. glabres. Phyllodes glauques, longuement lan- céolés, 20 em. sur 4 mm. à 40 ou 45. Capit. de 10 à 20 fleurs, en grappes axillaires, formant une grande panicule feuillée. Légume monili- forme, arqué, 8 à 10 cm. sur 6 à 7 mm. Très ornemental. Très polymorphe. A. floribunda Hort. Voir A. retinoides. A. heterophylla Willd., À. hétérophylle. [Syn.: A. amæna Wendl.] — Ile Maurice. — 1 m. Bien caractérisé par ses feuilles, les unes réduites à l’état de phyllodes linéaires atténués, les autres composées-bipennées, ou à l’état de phyllodes terminés par 1 à 2 paires de pennes. A. melanoxylon R. Br. À. à bois noir. — B. M., t. 1059. — Australie. — 18 à 20 m. sur 1 m. 20 à 1 m. 50 de cire. Rameaux ascendants, feuillage sombre. Phyllodes oblongs-lancéolés, presque falciformes, 10 à 12 em. sur 15 à 18 mm. Capitules en grappes axillaires, pauciflores. Légume liné- aire, arqué. Un des plus beaux. Employé pour avenues. A. oleifolia A. Cunn.. À. à feuilles d'Olivier. [Syn.: À. lunata Sieb.] — B.R.,t. 1352. — 1 m. à 1 m. 50. Phyllodes obliquement oblongs, rétrécis à la base, terminés par un mucron oblique. Ca- pitules en grappes plus longues que les phyl- lodes. A. prävissima F. v. Müll., À. à rameaux re- courbés. — Australie. — Très voisin de l’A, cul- triformis, mais phyllodes plus nettement trian- gulaires, cuspidés à l'extrémité, moins glauques. Rameaux plus réfléchis, plus arqués. A. pycnantha Benth.{Syn.: A. tes is Lehm.] — Australie du Sud. — Glabre. 7 à 8 m.. écorce lisse; jeunes rameaux oh : les florifères lisses, brun-rouge. Phyllodes coriaces, falcifor- mes, 6 à 12 cm. sur 8 à 4 de large. Grandes grappes axillaires, de 15 à 20 capitules, très odo- rants. Très beau. A. retinoides Schlecht.. À. toujours fleuri. [Syn.: À. floribunda Hort.] — F. v. Müzz. Dec. V. — Australie. — 7 à 8 m. Jeunes rameaux an- guleux. Phyllodes oblongs-lancéolés, atteignant jusqu’à 10—15 cm. sur 4 à 10 mm., droits ou lé- gèrement arqués, obtus, 1-nervés. Capitules pe- 18 AUACTAS tits, en panicules rameuses à l’aisselle des feuil- les du sommet. Légume dressé, linéaire. Très florifère, produisant des fleurs pendant la plus grande partie de l’année et faisant l’objet d’un commerce considérable, À. salicina Lindl., À. à feuilles de Saule. — Australie. — Rameaux très anguleux, presque ailés. Phyllodes à peine arqués, linéaires, glau- cescents, 7—9 cm. sur 5—7 mm., mucronés. Ca- pitules petits, en petites Rene axillaires. A. vestita Ker.. À. drapé. [Syn.: À. Ste-Hélène.] — B. KR, t. 698. Australie. — À beaucoup de rapports avec VA cultriformis, mais phyl- lodes plus régulièrement elliptiques, pubescents soyeux, terminés par une longue arête séti- forme. c. — Fleurs disposées en épis. A. ançgustifoha Lodd.. À. à feuilles étroites. [Syn.: À. floribunda Willd,, non Hort.] — B. M. t. 3203, sous le nom de À. éntermedia A. Cunn. — Une des nombreuses formes de l’A. longifolia Willd. A. linearis Sims, À. Uinéaire. — B. M. t. 2156; Lopp., B. C. t. 595. — Nouv. Galles du Sud et Tasmanie. — 1 à 2 m. Phyllodes linéaires, très longs et très étroits, 1-nervés. Epis nombreux. axillaires, ordinairement rameux. A. longifolia Ve À. à longues Jones (Fig. 6. Voir p. 92). 5àa6 m. Rameaux un peu anguleux, glabres. Phyllodes vert sombre, linéaires-lancéolés, très longs, 17 à 18 cm. sur 15 à 17 mm. mucronés ; 2 nervures saillantes. Epis géminés (chenilles). A. longissima Wendl., À. à très longs phyl: lodes. [Syn.: À. linearis longissima.| — B. KR. t. 680. — Nouv. Galles du Sud. — 1 m. 00. Phyl- lodes étalés, linéaires, très longs, très étroits, filiformes, 1-nervés. Epis nombreux, axillaires, généralement rameux. : A. pinifolia Hort., À. à feuilles de Pin. Australie. — Phyllodes aciculaires de 9 à 10 mm. de long, en verticilles rapprochés. Epis denses. terminant les pousses. Très curieux et très Joli. A. Riceana Henslow. À. de Rice. [Syn.: A. setigera Hook.) — Hook., FL. Tasm. t. 106. — Tasmanie. — 5 à 6 m. Port élégant, rappelant le Saule pleureur. Phyllodes linéaires, épars ou verticillés. Epis longs, solitaires, axillaires. A. Sophoræ KR. Br. À. à gousse de Sophora. — Australie. — Variété de l’A. longifolia, à phyllodes moins grands. A. trinervata Sieb.. À. trènervé. — Australie. — Voisin de À. longifolia, mais phyllodes moins longs, relativement plus larges, moins étalés et trinervés. Epis par 2 à 3 à l’aisselle des phyl- lodes. Très beau. A. verticillata Willd., À. verticillé. — B. M. t. 110. — Australie. — Grand arbrisseau, à port de Génévrier; rameaux striés, pubescents. Phyl- lodes verticillés par 6 à 8, subulés, piquants, fortement 1-nervés. Epis denses terminant les pousses. Très joli. Citons encore dans cette section les A.: glau- cescens Willd.; holosericea Don. [Syn.: À. leuco- phylla Hort.|. ACACIA. — 19 — Section II. — Acacia à feuilles pennées. a, — Fleurs en capitules. A. albicans H. ct B., À. à fleurs blanchätres. — Australie. — 1 m. 50 cm. à 2 m. Feuilles 8 à 9 paires de pinnules, ayant chacune de 18 à 22 folioles,oblongues ou linéaires. Fleurs blanches ; capitules par 4 à 5 en grappes à l’aisselle des feuilles. A. arabica Willd., À. d'Arabie. [Syn.: À. vera; A. tomentosa; A. nilotica Del.; À. ægyptiaca ; À. indica.| —- Roxs. Corom., t. 149. — Arabie, Inde, Afrique. — 10 à 14 m. Epines géminées ; ramules et pétioles pubescents. Feuilles 4 à 6 paires pinnules, chacune 10 à 20 paires de folioles, obliques-linéaires. Capitules blancs, axillaires, généralement par 3. Légume moniliforme. Arbre fournissant la plus grande partie de la gomme _arabique. A. capensis Burch. Voir A. horrida Willd. A. Cavenia Bert. — Chili. — 5 à 6m. Rameaux très épineux. Feuilles caduques. 5 paires pin- nules à 9 à 10 paires de folioles. Pédoncules axillaires, soudés. Gousse brun marron de 3 à » cm. long, charnue. Haies. A. dealbata Link.. À. blanchätre, Mimosa; angl. : Silver Wattle.(Fig. 7. Voir p.17.) — MLr.Tr.Anrs. t. XII. — Australie. Tasmanie (1820). — Grand arbre. Jeunes pousses glaucescentes. Feuilles 20 à 40 paires de pennes, portant chacune de 00 à 60 paires de très petites folioles linéaires. Capitules nombreux, odorants, en longues grappes ou en panicules. Fleurit tout l'hiver. Très ornemental, fait l’objet d’un grand com- merce. A. eburnea Willd. Voir A. horrida Willd. A. decurrens Willd.. À. décurrent. -— Diffère de l’A, dealbata par feuillage moins glauque. A. Farnesiana Willd., À. de Farnèse; Cassie. — Nouv. Duxan. IT, t. 28. — Saint-Domingue (1656). — 3 à 4 m. Rameaux glabres; épines séminées, courtes, très piquantes. Feuilles ca- duques. à 5 à 8 paires de pinnules, chacune à 15 à 20 paires de petites folioles pointues. Capitules géminés, assez longuement pédonculés, très odorants. Flor. hiver. Exploité pour le parfum appelé Cassie. A. grandis Henfr. Voir A. pulchella R. Br. A. hispidissima DC. Voir A. pulchella R. Br. A. horrida Willd., À. féroce. [Syn.: À. capensis Burch., À. eburna Willd.] — Afrique australe. — 6 à 7 m. Glabre. Stipules se transformant en longues épines d'un blane d'ivoire, coniques. atteignant 10 à 12 em. sur rameaux âgés. Feuilles caduques, 4 à 6 paires de pinnules à 6 à 12 fo- lioles, oblongues linéaires. La paire inférieure accompagnée d’une glandule. Capitules agrégés, axillaires. Légume linéaire falqué. À.Julibrissin Willd. Voir Albizzia Julibrissin. A. Lebbeck Willd. Voir Albizzia Lebbeck. A. pubescens R. Br., 4. pubescent. —- B. M. t. 1263. — Australie. — 2 à 3 m. Touffu. Ra- meaux cylindriques, velus, ainsi que les pé- tioles. Feuilles 6 à 10 paires de pinnules à 10 à 15 paires de folioles linéaires, mucronées. Capi- tules nombreux, en grappes axillaires et termi- nales. Très ornemental. ACACTA. A. pulchellaR. Br., A. mignon. — B. M. t. 4588. — Australie. — 50 cm. à 1 m.Rameaux flexueux, à épines grêles. Feuilles à 1 paire de pinnules. chacune de 5 à 7 paires de folioles, très petites. obliques, obovales. Capitules solitaires. Var.: À. grandis Henfr.; À, hispidissima DC. A. spectabilis Benth. Voir A. dealbata. A. vera Willd. Voir A. arabica Willd. b. — Fleurs en épis. A. Catechu Willd.. À. cachou. — Roxs. Corom. t. 175. — Inde (1790). — 6 à 12 m.. Ecorce très astringente. Epines comprimées, recourbées. Pinnules 10 paires ; folioles 40 à 50 paires, li- néaires, pubescentes. Fleurs par groupes de 1 à 3, en épis cylindriques. Fournit le Cachou. A. Drummondii Lindl.. À. de Drummond, — B. M., t. 5191. — Australie. — 3 m., inerme. soyeux. Feuilles 2 paires pinnules à 3 à 4 paires folioles, linéaires, obtuses. Epis simples. axil- laires, pendants. Très ornemental. A. lophantha Willd.. À. à épis gémainés. [Syn.: : Albizaia lophanta Benth.] — B.M.,t. 2108; B. R.. t. 5361. — Australie (1803). — Arbrisseau inerme; pousses velues. Feuilles à 8 à 10 paires de pinnules, portant chacune 30 folioles liné- aires obtuses. Fleurs jaunes en épis cylindriques. axillaires, géminés. Très belle plante. Var. Neumannii Hort. Pétiole et fleurs rouges. A. senegalensis Willd.. À, du Sénégal. — Feuilles 5 paires pinnules, 15 à 18 juguées. Fleurs blanches, petites, en épis lâches, solitaires à l’ais- selle des feuilles. Produit de la gomme. A. Verek Guill. et Perrot., À, Verek, (romme Verek. — Feuilles 3 à 5 paires pinnules, 10 à 15 juguées. Fournit au Sénégal la gomme Verek. Culture. — Les Acacia demandent tous, sous le climat de Paris, la serre froide ou tempérée ; les espèces du Sénégal exigent même la serre chaude. On ne peut les cultiver en pleine terre: en France, que dans la région de l’Oranger; ils sont de croissance très rapide: notamment les A. dealbata, À. longifolia, A. cyanophylla. I leur faut des sols assez frais et divisés. pas trop maigres. En serres, ils veulent de fréquents ar- rosag'es, sans excès d'humidité et doivent être placés dans un endroit bien éclairé, sinon ils s'étiolent et n’aoûtent pas leur bois. On doit les sortir à l'air dès que la température extérieure le permet et les rentrer du 5 au 10 octobre. Si la température est suffisante, leur végétation est continue et ils commencent pour la plupart à fleurir en hiver pour finir en avril et mai. Après la floraison il convient de les tailler, afin que leur ramification soit serrée, qu'ils soient plus florifères. Mais c’est surtout comme plantes de pleine terre, quand le climat le permet, que l’on peat le mieux tirer parti des Acacia, pour l’ornementation et la spéculation sur les fleurs. Multiplication facile par graines. semées aus- sitôt leur maturité, en terrines, dans une terre de bruyère sableuse, ou dans du terreau de feuilles, à 6 à 18 mm. de profondeur, suivant leur grosseur, et maintenues à une température de 12 à 17 degrés. On empote les plants quand ils sont suffisamment gros, et on les met sous chassis fermé jusqu’à reprise. ACACIA. us Les Acacia peuvent être aussi multipliés, en ét6, de boutures de bois à moitié lignifié et avec talon, placées sous cloche, pas trop au chaud. LME, Acacia. L'arbre que l’on désigne habituelle- ment sous ce nom n'appartient pas, botanique- ment, au genre Acacia. C’est le Faux-Acacia, voir Robinia pseudacacia. Acacia de Constantinople. Voir Albizzia Juli- brissin. ACÆNA L. (Rosacées.) Plantes vivaces et à tiges généralement sousfrutescentes, étalées. rampant sur le sol ou retombantes, à feuillage sénéralement pennatiséqué, plus ou moins fine- ment découpé ou divisé, rappelant parfois celui de certaines Fougères, toujours très ornemen- tal. Fleurs insignifiantes, mais souvent accom- pagnées d’aiguillons rouge vif qui leur donnent un aspect fort gracieux. Environ 30 esp., ré- parties dans les montagnes de l'hémisphère austral, sur les Andes, dans l’Australasie, aux iles Sandwich et sur les Cordillières de l'Amé- rique sept. A. é&rgentea KR. P. — Andes chiliennes. Petit arbuste rampant et stolonifère, s’élevant à peine à 3 cm. très envahissant, à joli feuil- lage argenté et absolument rustique sous notre climat. *A. ovalifolia R. P. — Andes péruviennes.— Se distingue du précédent par son feuillage d’un vert foncé luisant, et ses longs rameaux retombants. A. sarmentosa Carmich., de Tritan d'Acunha. Espèce très sarmenteuse, à large feuillage ar- genté en dessous. Nous cultivons en outre. au Jardin alpin de Genève, les *A. adscendens Vahl., *lævigata Ait., magellanica Vahl., *myriophylla Lindl., *ovina Cuningh., pinnatifida K. P.. *sanguisorbæ Vahl., *sericea Jacq. et *novæ zelaniæ Hort. qui offrent toutes un mérite spécial pour les rochers et le jardin pittoresque. Sol léger; soleil. Multiplication par éclats. marcottes ou semis. Les espèces marquées d’un * demandent une légère couverture pour l'hiver. 1€ Acajou. Voir Swietenia Mahagoni. Acajou femelle. Voir Cedrela odorata. ACALYPHA IL. (Euphorbiacées.) Herbes, ar- brisseaux ou arbres à feuilles alternes, stipu- lées. Fleurs apétales, très petites, générale- ment monoïques, les sexes diversement groupés dans les inflorescences, selon les espèces. en épis axillaires ou en panicule rameuse à l’ex- trémité des rameaux. rarement en fascicules sessiles axillaires. Fleurs mâles à périanthe à 4 divisions valvaires et le plus souvent à 8 éta- mines, accompagnées de très petites bractées. Fleurs femelles à 3 ou 4 segments imbriqués. sessiles à l’aisselle de larges bractées foliacées. persistantes ; l’ovaire est à 5 loges uniovulées, surmonté de 3 styles, plus ou moins laciniés plumeux. Fruit capsulaire. Plus de 200 espèces. A. colorata Spreng.. À. colorée. [Syn.: À. Com- mersoniana H. Bn.; À. discolor Boj.; À. margi- nata Boj.]. — Ile Maurice, Madagascar. — Ar- brisseau glabre, de 1 à 2 m. Feuilles un peu coriaces, glabres, oblongues, de dimensions très variables (en moyenne de 16 à 20 cm. de 20 — ACANTHACÉES. * long sur 3 à 8 cm. de large), arrondies à la base, entières ou obscurément crénelées, vertes à la face supérieure, à face inférieure con- colore (typica), d'un brillant pourpre clair (A. discolor), pourpre et bordée de vert (A. mar- ginata). A. Commersoniana H. Bn. Voir A. colorata. A. discolor Boj. Voir A. colorata. A.hispida Burm.. À. ispide Burm. — FL. 1Np. 61. — Java.— Arbrisseau velu. Feuilles membra- neuses, rhombées-ovales, cunéiformes à la base, acuminées au sommet. longues de 10 à 15 em. larges de 10 em.; pétiole de 3 à 5 em. de long. Fleurs dioïques, en épis unisexués. Epis femelles de 25 cm. de long, formés de fleurs nombreuses. à styles exserts, d’une belle couleur pourpre. Fleurs mâles en épis pendants. A. Macafeana Hort. Voir À. Wilkesiana, var. A. macrophylla Hort. Voir A. Wilkesiana, var. A. marginata Boj. Voir A. discolor. A. marginata Hort. Voir À. Wilkesiana, var. A. tricolor Hort. Voir A. Wilkesiana. A. triumphans Hort. Voir À. Wilkesiana, var. A. Wilkesiana Müll. Arg., À. de Wälkes.|Syn.: A. tricolor Hort.| — Polynésie. — Arbrisseau plus ou moins velu. Pétiole de 1 à 4 em. de long. Limbe des feuilles de 17 à 20 em. de long sur 10 à 14 de large. ovale, brièvement acuminé, arrondi ou cunéiforme à la base, un peu velu à l’état jeune, glabre à l’état adulte, membra- neux. vert bordé de brun. Il en existe plusieurs variétés répandues dans les collections comme espèces distinctes : Var. Macafeana. — KR. H. 1882, p. 288. Belle plante à larges feuilles vertes, maculées de rouge et de cramoisi foncé. Var. macrophylla. Superbe. Feuilles d’abor d vert jaunâtre, bordées de rouge, puis vert foncé, panachées de rouge, de jaune et de vert pâle. Var. marginata. — FL. Mac., 1875 t. 156. — Feuilles ovales acuminées. dentées en scie. lon- œuement ciliées. La partie centrale du limbe pâle, vert encadrée rouge vif. Var. musaica. Feuilles d’un vert bronzé, pa- nachées de rouge. Var. obovata. Feuilles panachées de vert olive, de rose et de brun. Var. ériumphans. — ILL. H., 5, 35, p. 55, t. 55. — Feuillage ample, panaché de cramoisi, de vert et de brun. Plantes très ornementales, de culture facile en serre chaude. Elles viennent très bien dans un mélange de terre de bruyère tourbeuse et de terre franche additionné d’un peu de sable. On. les multiplie facilement de boutures. ACANTHACÉES (Fam. des). Dicotylédones ga- mopétales. Fleurs hermaphrodites, régulières. axillaires ou terminales, rarement solitaires, en épi. en grappe ou fasciculées, accompagnées d’une bractée et de 2 bractéoles de dimensions variables. Calice à 5 divisions égales ou inégales, distinctes ou plus ou moins soudées entre “elles. Corolle tubuleuse. Limbe généralement à deux lèvres : la supérieure bifide, l’inférieure trilobée. Etamines souvent 4, didynames, la 5° (la posté- rieure) stérile, rudimentaire ou complétement avortée. quekquefois au nombre de 2 seulement. Ovaire supère, à 2 loges renfermant 2 ou un plus ddl Fe ACANTHACÉES. grand nombre d'ovules bisériés, assis sur un prolongement du placentaire. Stigmate indivis ou bifide. Capsule biloculaire et à déhiscence élastique (à une seule loge et indéhiscente., par avortement). Graines souvent comprimées. Her- bes ou arbrisseaux à rameaux noueux et arti- culés. Feuilles opposées ou verticiilées par 3 ou 4, sans stipules. Cette famille se divise en 5 tribus: Thunber- giées, Nelsoniées, Ruelliées, Acanthées, Justi- ciées. ACANTHOLIMON Boëss. (Plombaginées.) — FLor. or. V. 4. — Plantes vivaces, sousfrutes- centes, généralement cespiteuses, à feuillage étroit, pointu et souvent spinescent. Fleurs en épis, accompagnées de bractées ; calice infundi- buliforme, à tube étroit ; corolle scarieuse, quin- quinervée ; ovaire cylindrico-linéaire. J'est un genre essentiellement oriental, dont Boissier décrit 74 espèces dans la Flora Orien- talis. Les seules introduites dans nos jardins sont: A. acerosum Borss.. des Montagnes de l’Ana- tolie sept., de la Galacie et de la Phrygie. A. androsaceum Boiss. [Syn.: Statice echinus L.], des rég. alpines de la Grèce et de l’Anatolie. A. araxanum Boiss., des Monts de la Perse. A. glumaceum Boiss., du Taurus et du Mont Ararat. (Fig. 8.) KA 2.7 À) ES a des 5 h Gilet. : Fig. 8. — ACANTHOLIMON GLUMACEUM Boiss. À. venustum Boss. des rég. alpines du Taurus. Ces cinq espèces diffèrent peu entre elles comme aspect général. Port suffrutescent, feuilles étroites-aiguës, plus ou moins longues, plus ou moins glauques, à fleurs de Statice 21 ACANTHORRHIZA. (corolle persistante) d'un beau rose vif, disposées en épis et se succédant sur la plante pendant les mois de mai-juillet et août. Ce sont des plantes de rocailles ou de plates- bandes, formant des touffes naines et étalées ; il leur faut le soleil, un sol profond et la terre de bruyère mêlée à de la bonne terre franche et à un peu de sable. Division des touffes et semis. H. C. ACANTHOPANAX Dene. et Planch. (Araliac-, cées.) Arbres ou arbrisseaux glabres ou tomen- teux. Tige inerme ou aculéolée. Feuilles palma- tifides ou digitées, à stipules nulles ou peu visibles. Fleurs polygames ou hermaphrodites. en ombelles paniculées ou presque solitaires. Bractées petites ou nulles. Pédicelle non arti- culé. Calice denté. Pétales 5, rarement 4, val- vaires. Etamines 5, rarement 4. Ovaire bilo- culaire, rarement à 3—4 loges. Fruit presque didyme ou anguleux. 8 espèces. de la Chine et du Japon. Les 2 sui- vantes sont introduites dans nos jardins: | À. ricinifolium Sieb. et Zucc.. À. à feuilles de Ricin. |Syn.: Kalopanazx ricinifolium Miq.; Aralia Maximowiczi Hort.] — F1. p. S. 20., t. 2067. — Japon. — Arbrisseau à tige aculéolée. Feuilles portées sur de longs pétioles, palmatifides, plus ou moins profondément 5—7 lobées. A. spinosum Miq., À. épineux. [Syn.: Aralia pentaphylla Thunb.] — ArBoRET. SEGREZ. Ic. ; F1. D. S., 20, t. 2079. — Tige épineuse. Feuilles digi- tées. à 3—5 folioles crénelées. Pédoncules axil- laires, plus courts que les feuilles. Il en existe une variété à feuilles panachées de blanc. Rustiques sous le climat de Paris. Conviennent à orner les massifs des jardins paysagers et les bosquets. Les À. divaricatum Sieb. et Zucc., én- novans Sieb. et Zucc. et sciadophylloides Franch. et Sav., aussi du Japon, méritent d’être recom- mandés. Leur culture est la même que celle des Aralia de plein air. ACANTHOPHOENIX Wendl. (Palmiers-Areca- cées.) Stipe élancé épineux marqué de cica- trices annulaires. Feuilles pinnatiséquées épi- neuses ; segments linéaires lancéolés, écailleux en dessous. 2 spathes comprimées, caduques. Spadice rameux pendant. Fleurs rouges ou jaunes disposées en spirales, les inférieures ternées (2 latérales mâles, l'intermédiaire fe- melle) les supérieures solitaires toutes mâles. Fruit petit, de la grandeur d’un grain de blé. 3 ou 4 espèces des iles Mascareignes. A. crinita Herm. Wendl. [Syn.: Areca crinita Bory.. Sublimia centennina Comm.] — Marr. HisT. NAT. PALM. t. 154; KERCHOVE Pac. t. III. — Palmier très élégant à port d'Areca. Tige pé- tiole et rachis munis d’épines noirâtres longues et grêles. Divisions des feuilles blanchâtres en dessous. Serre chaude; terre substantielle tenue humide ; multiplication de graines. — On cultive aussi l’A, rubra Wendl. {Syn.: Areca rubra Bory.] Grand palmier de Maurice et de la Réunion. J DH ACANTHORRHIZA Wendl. (Palmiers-Cory- phées.) Tige moyenne inerme, revêtue des vieilles gaines, épineuse et hérissée à sa base de racines spinescentes (d’où son nom). Feuilles à pourtour orbiculaire, glauques en dessous, ACANTHORRHIZA. profondément divisées en segments plissés et laciniés à leur extrémité. Spadice rameux comprimé, interfoliacé, portant des fleurs ses- siles hermaphrodites. Environ 2 ou 3 espèces de l'Amérique centrale. A. aculeata Wendl.[Syn.: Chamaærops Staura- cantha Hort. Belg.; Ch. Mocinni Mart.?| — Ker- CHOVE PaLM. t. XXIV. — Port d’un Chamæ- rops, remarquable par les épines qui garnis- sent ses racines adventives et le réseau fibreux des vieilles gaines. Terre franche; serre froide dans le N., pleine terre dans la région de l’Oran- ser. On cultive encore, mais en serre chaude, l'A. Warscewiczii Wendl. del’isthme de Panama. J. D. ACANTHUS L. (Acanthacées.) Acanthe ; angl. : Bear’s Breech ; all.: Bürenklau. Herbes vivaces. acaules, à tige dressée dans une espèce ; feuilles souvent épineuses, découpées. Fleurs grandes, en épis terminaux, munies de bractées ciliées ou épineuses; calice quadripartit, à segments in- térieurs plus étroits; corolle à tube court, à limbe étalé, 3—5 lobé; 4 étamines à anthères ciliées. Ovaire biloculaire. Capsule coriace con- tenant 4 graines planes. Environ 14 espèces. (Inclus Dilivaria Juss.) È= ESSESS \ Ù À \) E- À) — A =] ) \ 4 4 Gill, Fig. 9. — ACANTHÉ ÉPINEUSE, Acanthus spinosus L. A. ilicifolius L., À. à feuille de houx. [Syn.: Dilivaria ilicifolia Juss.| — Wight. Icon. PL. 1IND. OR. 2, 459. — Inde. — Sous-arbrisseau gla- bre; feuilles rappelant celles du houx; fleurs roses, chacune accompagnée de 3 bractées scarieuses; lèvre trilobée. Serre chaude. Très jolie. Se multiplie de bouture sur couche chaude. 22 ACARTENS. A. lusitanicus Hort., À de Portugal. [Syn. : À. mollis L., var. latifolius Hort.| — Europe mérid. — Vivace. Feuilles très grandes, découpées den- tées, persistantes ; épi très long, en août. Plus ornementale que l’A. mollis, mais plus déli- cate ; abriter l’hiver avec des feuilles sèches. Ornement des pelouses, plates-bandes, appar- tements, orangeries. A. mollis L., À. molle. — Europe mérid. — Vi- vace. Feuilles cordées, pinnatifides, non épi- neuses; épi peu serré; fleurs blanc lilacé, en juillet-août. Rustique, de pleine terre. A. spinosus L.. À. épineuse. (Fig. 9.) — Europe mérid. — Vivace; feuilles profondément den- tées. pubescentes. à épines courtes ; épi serré, un peu velu. | Ces 3 dernières espèces sont les plus ré- pandues dans les jardins; on y trouve encore A. hirsutus Boiss., d'Orient ; À. longifolius Host. de Dalmatie; À. spinosissimus Desf.. de Dalma- tie; À. Caroli-Alexandri Hausskn., GARTENFL.. 1886, p. 626, f. 73—75, de la Grèce. Plantes très ornementales par leur feuillage etleurs inflores- cences ; elles aiment les sols profonds et sains: l'hiver il faut les recouvrir de feuilles sèches que l’on enlève après les froids. Ornement des pelouses et parties accidentées des jardins. Multiplication d’éclats au printemps, mars- avril, ou semis de graines en mai-juin. J. G. ACARE (Acarus). — Le nom de genre Acarus, employé par les anciens naturalistes pour dé- signer tous les Acariens en général, n’est plus usité comme nom de genre, depuis que ce groupe de la classe des Arachnides a été élevé au rang d'ordre distinct. Les animaux que l’on plaçait dans le genre Acarus forment aujour- d'hui les genres Sarcoptes, Tyroglyphus et Gly- ciphagus. (Voir ces mets et Acariens.) ACARIENS (Acaroïdea). — Ordre de la classe des Arachnides (voir ce mot) qui comprend des animaux de très petite taille, pour la plupart, et qui se distinguent par les caractères sui- vants: Organes buccaux, au nombre de deux paires, soudés en forme de suçoir ou de rostre ; abdomen largement uni au thorax et g'énérale- ment confondu avec lui. En outre, l’existence de métamorphoses sépare ces animaux des autres Arachnides: le jeune naît sous forme de larve hexapode, passe ensuite à celle de xymphe octopode asexuée, et prend enfin celle d’adulte sexué, mâle ou femelle. Dans un certain nombre de formes constituant la famille des Phytop- tidæ, le nombre des pattes est réduit à quatre. aussi bien chez l’adulte que chez le jeune. Dans toutes les autres familles, l’adulte a constamment huit pattes comme les Arachnides proprement dites. L'organisation des Acariens est assez simple: ils respirent, les uns par des trachées, les autres par la peau. Un grand nombre d’entre- eux sont aveugles: les autres ont généralement une paire d’yeux, simples ou doubles, placés sur les côtés du céphalothorax ; plus rarement un troisième œil impair se voit entre les deux autres. Dans les formes dégradées par le para- sitisme, et ce sont les plus nombreuses, les yeux et les autres organes des sens sont rem- placés par des soies ou poils tactiles placés ACARIENS. sur les côtés du corps ou sur les membres. Les téguments plus ou moins durs, souvent transparents, sont finement et régulièrement plissés, quelquefois renforcés par des plaques lisses, plus dures que le reste, et formant cui- rasse sur le dos ou le ventre. Le canal ali- mentaire est ordinairement court, mais présente des renflements latéraux munis de glandes digestives. Tous les Acariens, qu'ils soient créophages (carnassiers) ou phytophages (her- bivores), se contentent de sucer leur nourri- ture, qui est par conséquent toujours plus ou moins liquide: sang des animaux, sucs des plantes, matières animales et végétales en dé- composition. Chez ceux dont les téguments sont transparents, la nature et l'abondance de ces aliments influent sur la couleur et même sur la forme et les dimensions de l'animal, en dis- tendant plus ou moins les culs-de-sac du canal digestif, qui prennent alors la couleur de ces aliments, modifiée quelquefois par l’action du suc gastrique. Chez ceux qui se nourrissent de végétaux, la couleur est donc très variable suivant l’espèce de plante aux dépens de la- quelle ils vivent. Les organes buccaux forment, comme nous l’avons dit, un suçoir appelé rostre. Le rostre lui- même est formé de deux paires de mâchoires. La première, qui correspond aux chélicères des Arachnides, est un organe pair, à mouvements alternatifs d’avant en arrière, et constitue les mandibules. Chez les Acariens où ces mandibules Sont bien développées, elles sont en forme de pince didactyle comme chez les Scorpions. Chez d’autres Acariens les mandibules sont faibes ou atrophiées, et, dans ce cas, ces organes s’al- longent, s’amincissent, perdent leur mors mo- bile et se transforment en simples stylets poin- tus, qui ne peuvent plus pincer mais seulement piquer. Au-dessous des mandibules se place une se- conde paire de mâchoires appelées maæilles ou palpes maxillares et qui correspondent aux pédi- palpes des Arachnides. Cette seconde paire est plus complexe que la première, car elle se compose de deux parties qui sont: 1° une paire de palpes en forme d'antenne, ou de petite patte, à plusieurs articles mobiles les uu sur les autres; — 2° une paire de mailles ou mâ- choires se touchant sur la ligne médiane en forme de cuiller, de gouttière, et formant, par leur soudure avec la lèvre, le plancher infé- rieur de la bouche ou hypostome. Ces maxilles correspondent aux mâchoires des Arachnides et sont immobiles. Au dessous des maxilles et soudés avec eux par sa base, se trouve la lèvre inférieure ou lèvre maxillaire, organe impair mais souvent divisé en deux moitiés symétriques et plus ou moins développé suivant les genres. Dans quel- ques genres, le rostre tout entier est rétractile à l’intérieur du corps. Les palpes sont les organes qui contribuent le plus à modifier la forme du rostre. Tantôt ils sont grêles et plus ou moins allongés en forme d'antenne, remplissant exclusivement des fonctions tactiles, comme chez les Gamaside, les Bdellide, les Sarcoptide ; tantôt ils sont 23 ACARIENS. courts et robustes, armés d’un ongle plus ou moins recourbé, et sans perdre leur qualité d'organes tactiles, ils servent d'organes pré- henseurs ; ces palpes ravisseurs, comme on les appelle,se montrent surtout chez les Trombidide. Les larves et les nymphes ont ordinairement les organes du rostre conformés sur le même plan que les adultes, bien que leur genre de vie soit souvent différent. Les unes et les autres sont agiles et ne restent immobiles que pendant le court espace de temps que dure la mue. Les larves et les premières nymphes sont toujours dépourvues d'organes génitaux; les secondes nymphes, ayant déjà la taille de l'adulte, présentent souvent des rudiments d'organes génitaux et se distinguent déjà en mâles et femelles. Ces dernières s’accouplent, sous cette forme de seconde nymphe, avec les mâles complètement adultes. L'accouplement dure souvent longtemps. Une fois fécondée, la femelle subit une dernière mue et se montre sous forme de femelle ovigère munie d'une vulve de ponte qui caractérise cette forme. Les mâles : diffèrent souvent des femelles par quelques ca- ractères secondaires (forme des pattes, présence d’épines sur les palpes, etc.). Les œufs, qui se dé- veloppent successivement, sont relativement de grande taille et munis d'une coque résistante: un petit nombre d'espèces sont ovo-vivipares. Quelques genres (Tetranychus, Cheyletiella) peuvent filer une petite toile qui paraît surtout destinée à protéger les œufs et à les fixer de manière que la jeune larve récemment éclose y trouve un abri à proximité de la nourriture qui lui convient. S “ SR s à NON CR ( ITU A0 \ Fig. 10. — TROMBIDIUM HOLOSERIUM. (Trombilidæ.) Femelle, face dorsale. La classification des Acariens est basée sur le mode de respiration et sur la forme des or- ganes du rostre et plus particulièrement des palpes. On peut les diviser en 10 familles de la manière suivante : Ordre des ACAROIDEA. Acarina : abdomen arrondi. A. Trachées s’ouvrant à la partie antérieure du corps (rostre ou thorax): Prostig- mata. a. Palpes ravisseurs: 1. Trombidide. 2. Hydrachnide. 3. Halacaride. 4. Bdellide. Sous-Ordre I. b. Palpes tactiles : ACARIENS. B. Trachées s’ouvränt à la partie posté- rieure du corps (à la base des pattes): Metastigmata. a. Palpes tactiles: 5. Gamaside. b. Rostre armé d’un dard maxillo-labial à dents en rape: 6. Ixodide. c. Palpes fusiformes: 7. Oribatide. C. Pas de trachées : Astigmata. a. Palpes tactiles, adhérents par la base : 8. Sarcoptide. Sous-Ordre IT. Vermiformia: abdomen ver- miforme. A. Quatre paires de pattes, palpes munis de crochets : 9. Demodicide. B. Deux paires de pattes, palpes tactiles, adhérents par la base: 10. Phytoptide. De ces dix familles, les six suivantes: Trom- bidide, Bdellide, Gamaside, Oribatidæe, Sar- 24 ACARIENS. parasites, sont produites par des Acariens d'un autre groupe, les Phytoptide. Ces déformations des feuilles et des bourgeons dans lesquelles l'animal trouve, à la fois, nourriture et loge- ment pour lui et sa progéniture, sont considé- rées par beaucoup d’horticulteurs comme ne produisant qu'un tort insignifiant au végétal attaqué. Si cette manière de voir est fondée lors- qu'il s’agit des feuilles, il ne peut en être tout- à-fait de même lorsqu'il s’agit des bourgeons flo- raux dont ces déformations parasitaires arrêtent plus ou moins complètement le développement. Il ne faut pas oublier d’ailleurs qu’un parasite, habituellement peu répandu, peut, sous l’in- fluence de certaines circonstances, pulluler dans des proportions menaçantes. C’est ainsi qu’en 1886 le Phytoptus vitis, cause de l’Erinose, s’est développé, dans nos vignobles, d’une manière coptidæ et Phytoptidæ, sont les plus intéres- | inquiétante. santes pour l’horticulteur parce qu’elles renfer- ment soit les types qui s’attaquent aux plantes, soit ceux qui font la chasse à ces types phy- tophages, et qui doivent, par conséquent, être considérés comme des auxihaires. Les Ixodidæ et les Demodicide ne renferment que des types parasites des Vertébrés ; les Hydrachnide et les Halacaridæe sont exclusivement aquatiques, vivant dans les eaux douces ou dans la mer. Fig. 11. — DERMANYSSUS GALLINÆ. (Gamasidæ.) Femelle, face ventrale., Les mœurs des Acariens sont encore assez mal connues pour qu'il soit difficile d’appré- cier exactement le dommage que les espèces phytophages peuvent causer aux plantes sur lesquelles elles vivent. C’est généralement par les piqûres qu’ils font aux feuilles et aux bour- seons et dans lesquelles ils déversent une salive irritante, que ces animaux nuisent à la végéta- tion. en amenant la déformation, l’étiolement et la chute prématurée des feuilles, l’atrophie plus ou moins complète des bourgeons. Tel est Le cas notamment pour jes acariens du genre Tétrany- que (Tetranychus) et de la famille des Trombi- didæ, qui produisent l’altération désignée sous le nom de Grise ou de Roussüre sur les feuilles de la vigne et d’autres plantes. Les Galles acariennes ou Acarocécidies, que l’on a longtemps décrites sous les noms d’Æri- neum, Phyllerium, etc., comme des champignons Fig. 12. — CECIDOPHYES SCHMARDÆ. (Type des Phytoptidæ.) Face ventrale. Parmi les Acariens parasites de l’homme, le seul qui s'attaque plus particulièrement aux hor- ticulteurs, est le Rouget, larve du Trombidium holosericum. D'autres, appartenant à la famille des Ixodide, s'attaquent aux animaux domes- tiques, notamment aux Poulets et aux Pigeons. Les espèces que l’on peut considérer comme auxiliaires de l'horticulture sont plus difficiles à indiquer, faute d'observations précises sur leurs habitudes et leur régime alimentaire. Il est probable que beaucoup d’Acariens ont un régime mixte, et se nourrissent indifféremment de proies vivantes, de substances végétales et de matières organiques en décomposition. C’est du moins ce que l’on peut conclure des diver- gences qui existent, à cet égard, entre les divers auteurs. C’est ainsi que les Trombidions adultes sont présentés tantôt comme carnassiers, ce qui semble vraisemblable d'après leurs habitudes ACARIENS. vagabondes, tantôt comme phytophages. De même, les Oribates (Oribatidæ) si communs sous les écorces et dans les mousses, sont donnés par Boisduval comme carnassiers et se nourrissant d’autres acariens, de petits insectes et d'œufs, tandis que Michaël, auteur d’une savante mono- oraphie de ces animaux, dit formellement qu'ils se nourrissent de lichens et de champignons pa- rasites ou de détritus végétaux. Ces deux opi- nions ne sont peut-être pas aussi opposées qu’elles le semblent au premier abord, si l’on admet que le régime de ces animaux est mixte. — En traitant de chaque famille et de chaque genre, nous reviendrons sur ce point, et nous spé- cifierons le genre de vie de ces animaux d’après les observations les plus récentes. Il nous suf- fira de dire ici que ceux qui ont cherché, parmi les Acariens, un auxiliaire contre le Phylloxera, paraissent jusqu’à présent avoir caressé une uto- pie, aucun acarien connu n'ayant des mœurs souterraines qui le mettent à même de s’atta- quer au Phylloxéra des racines, le plus dange- reux de tous. Bibliographie. — A. Railliet, Eléments de Zoologie Médicale et Agricole, 1885. — E. Troues- sart, Considérations générales sur la classifica- tion des Acariens (Revue des Sciences Naturelles de l'Ouest, t. I, 1891 et t. II, 1892). — A. Ber- lese, Acari dannosi alle piante coitivate. Padova, 1886. — G. Canestrini, Prospetto dell’ Acarofauna Italiana, 5 vol., 1885—92. Dr T.- Acarocécidies. Voir Cécidies. : ACAULE. Sans tige. Se dit des plantes dont la tige n’est pas apparente (rhizome souterrain) ou se trouve réduite au collet d’où naissent direc- tement les feuilles et les fleurs: Primevère, Pâ- querette, etc. né ACCLIMATATION. — L'acclimatation, dans le Règne végétal, consiste à introduire et à faire réussir dans un pays donné des plantes d’une autre région dont le climat est différent. En Horti- culture, on ne considère ordinairement comme ac- climatées en un lieu quelconque que les plantes originaires d’un climat plus chaud, mais il est évident qu'il y à également acclimatation quand on cultive avec succès des plantes d’un climat plus froid, des régions arctiques ou des hautes montagnes par exemple. Dans le premier cas, le froid de l'hiver est le principal élément qui s'oppose à l’acclima- tation. Néanmoins si l’on a soin de rechercher les conditions les moins défavorables de climat, d'exposition, d’abri, ete. on est encore étonné du grand nombre de végétaux que l’on peut acclimater. C’est ainsi que nous voyons des Pal- miers, des Dracæna, des Yucca, des Agave, des Eucalyptus, des Acacia, des Mimosa et même des Bananiers résister parfaitement à la gelée dans la région méditerranéenne, tandis que dans les Jardins des environs de Paris on ne peut les conserver à l'air libre qu’en été et qu’il estindis- pensable l'hiver de les rentrer en serre ou en orangerie ou de les protéger à l’aide de paillas- sons. . Toutefois, même dans les meilleures condi- tions possibles, il arrive que des plantes qui pa- raissent parfaitement acclimatées ne peuvent ré- sister au froid de certains hivers; il suffit pour 25 ACCLIMATATION. cela, par exemple, que la gelée surprenne les végétaux par un temps humide ou pendant leur pleine végétation, que le dégel se fasse brusque- ment ou que les plantes soient trop jeunes ou trop peu vigoureuses pour résister. Cependant, par une culture prolongée les plantes exotiques qui résistent tout d’abord plus ou moins au froid, finissent par produire à force de semis ou par les divers procédés de multipli- cation, des variétés ou des races plus résistantes, parfaitement adaptées à leur nouveau climat et par conséquent complètement acclimatées. Tel est le cas de toutes nos plantes de pleine terre introduites d’une région plus chaude depuis un temps plus ou moins reculé. Parmi ces plantes la plupart sont annuelles; dans ce cas, en effet, leur acclimatation est plusfacile, puisque,vu leur courte durée, elles n’ont pas à subir le froid de l'hiver. A ce propos faisons remarquer qu’il faut ranger dans cette catégorie un certain nombre d'espèces, naturellement vivaces dans les ré- gions chaudes, mais qui, une fois cultivées sous un climat plus froid, deviennent annuelles pour mieux s'adapter aux nouvelles conditions cli- matériques; tels sont aux environs de Paris les Capucines, les Belles-de-Nuïit, les Pétunias, le Réséda, etc. Après les plantes annuelles, les plantes herbacées vivaces acclimatées sont les plus nombreuses ; leurs rhizomes, en effet, sont facilement protégés contre la gelée par la terre qui les recouvre. Enfin les arbres et les ar- bustes, dont les tiges ont à supporter toute la rigueur des frimas, sont les moins nombreux ; ajoutons néanmoins que ces derniers, quand ils résistent parfaitement, doivent être considérés comme les mieux acclimatés. Malgré les effets si désastreux du froid sur les végétaux provenant de contrées plus chaudes, leur acclimatation est encore moins difficile que celle des plantes des pays froids ou des hautes altitudes dans un pays relativement chaud. La chose se comprend d'elle-même, car si l’on peut toujours trouver le moyen de protéger une plante contre le froid jusqu’à ce qu’elle soit com- plétement adaptée à un climat nouveau, il est autrement difficile de fournir aux plantes dont nous parlons des conditions d’existence se rap- prochant de celles qu’elles trouvent dans leur pays d’origine. A l’appui de ceci nous ne cite- rons comme exemple que ce fait bien connu: la grande difficulté de cultiver avec succès les plantes alpines, dont quelques-unes, cependant, produiraient de très jolis effets sur Les rocailles ou les rochers artificiels de nos parcs et de nos jardins. Il faut bien se garder de confondré l’accli- matation avec la naturalisation. Une plante simplement acclimatée, même quand elle mürit parfaitement ses graines, ne peut se reproduire indéfiniment sans le secours de l’homme ; que l’on cesse de la cultiver et elle ne tardera pas à disparaître. Au contraire, une plante est dite naturalisée dans un pays où elle à été intro- duite, quand, après y avoir vécu de nombreuses années et y avoir subi tous les écarts possibles de température, elle s'y comporte comme les plantes indigènes ordinaires, de telle facon qu’on pourrait la confondre avec elles si les docu- ACCLIMATATION. ments historiques constatant son introduction n’existaient pas. L’Onagre commune (Œnothera biennis) nous offre en France un bel exemple de naturalisation. À. M. ACCOT. Sorte de petit mur en terre ou en vieux fumier que l’on élève autour d’un coffre ou d’une bâche pour augmenter l'épaisseur des parois. Les Accots ne fournissent pas de chaleur par eux-mêmes, mais ils s'opposent efficacement à la pénétration du froid. L. H. Accoub. Voir Gundelia Tourneforti. ACCRESCENT. Se dit des parties des fleurs qui, au lieu de se flétrir après la floraison, con- tinuent à s’accroitre jusqu’au moment où le fruit est mür. Dans les Coquerets (Physalis), le calice, en se développant, arrive à former l’en- veloppe membraneuse qui renferme la baie. Les cupules du Noiïsetier, du Chataignier sont for- mées, elles, par un involucre accrescent; enfin dans certaines Anémones et dans les Clématites, les fruits sont surmontés de styles accrus, for- mant par leur ensemble des houppettes plu- meuses parfois très élégantes. Accroissement des végétaux. Voir Nutrition. ACER Tourn., Ærable; angl.: Maple; all.: Ahorn. (Acérinées.) Arbres ou arbrisseaux des régions tempérées ou chaudes tempérées de l’hé- misphère boréal, à suc aqueux ou sucré, plus rarement laiteux. Feuilles opposées, caduques, rarement persistantes, simples, lobées, plus rare- ment entières et composées. Inflorescence en vrappes ou en corymbes. Fleurs jaunes ou ver- dâtres, polygames dioïques, régulières; calice 4 à 12 divisions. ordinairement 5. Pétales en même nombre que les sépales ; étamines 8, in- sérées sur le disque annulaire, lobé; ovaire 2-loges, 2-loculaires. Fruit, double samare lon- euement ailée. Bois blanc rosé ou rose grisâtre, homogène, lourd, dur, satiné, bien maillé. sans aubier ni duramen distincts, peu sujet au retrait et à la vermoulure; se travaille bien, prend un beau poli, très recherché pour l’ébénisterie. C’est aussi un assez bon combustible. La plupart des Ærables sont employés en ornementation. Les Æ. Sycomore et Plane sont surtout recherchés pour faire des avenues. Environ 35 espèces. Voici les principales : A. campestre L.. E. champêtre. — Ex. Bor. t. 304; FL. DANIC. VIIL, t. 1287. — Europe. — 15 à 18 mn, Sur 1 m. 20 à 1 m. 50 de cire. Tige verçurée, roussâtre; rameaux bruns, subéreux. Bourgeons petits, bruns. légèrement velus. Feuilles 8 à 5 lobes, sinus des lobes obtus; ces feuilles cordiformes à la base, de consistance faible, légèrement pubescentes, en dessous sur les nervures. Fleurs jaune verdâtre en corymbes pauciflores ; samares opposées en ligne droite, veloutées sur la graine. Bois dur, rosé, très bonne qualité. Feuilles souvent attaquées par un Ærysiphe qui les rend blanches. Il en existe plusieurs variétés différant sur- tout par la forme et la grandeur des feuilles. A. circinnatum Pursh.. E. NES vé. Nurr.. N.-A. SyLzv. t. 45. N.-0. des Etats- Unis. — 7 à 10 m. Ecorce lisse, verte sur jeunes branches, blanchâtre sur le tronc; écailles des bourgeons d’un beau rouge cramoisi. Feuilles 7—9 "lobées. pubescentes en dessous, inégale- 26 ACER. ment dentelées ; nervures en éventail, à aisselles hispides. Samares à ailes étalées. Très joli. Ra- mification retombante et feuillage prenant une belle teinte écarlate vif à l’automne. A. colchicum Hartw., Æ. de la Colchide. |Syn.: A letum C. A. Mey.] — Mr. TrairT. ArB. PL. XIV. — Caucase. — 8 à 10 m. Ecorce du tronc crisâtre, celle des pousses vert-rougeâtre, striée. Feuilles cordiformes à 3—5 lobes pointus. Fleurs en corymbe apparaissant en même temps que les feuilles. Samares en forme d’accent circonflexe. Var. à feuilles pourpre foncé. A. creticum, Æ. de Crète. |Syn.: A. semper- virens L.; À. heterophyllum Willd.] — Iles de Crète et de Chypre. — 6 à 10 m. Ecorce grise, lisse. Branches dressées ; rameaux brunâtres, ponctués. Feuilles ovales orbiculaires, cordi- formes ou arrondies à la base, très glabres, tri- lobées, lobes ovales ou triangulaires, restant vertes jusqu’au printemps dans leur pays, et plus ou moins avant dans l'hiver sous le climat de Paris. Corymbes sessiles, de 7 à 12 fleurs jaune pâle ; ailes cultriformes, rougeâtres, pour- pres avant la maturité. Très recommandable. Vient sur les sols les plus secs. Rustique. Var.: cuneifolium Spach; obtusilobum Sibth. et Sm. A. dasycarpum Willd. V. A. eriocarpum Michx. A. eriocarpum Michx., Æ, à fruits cotonneux, ÆE, blanc. [Syn.: À. dasycarpum Willd.. À. ru- brum pallidum Aït.] — Micux. F. Ars. IT, t. 13. — Etats-Unis. — 18 à 20 m. sur 3 à 4 m. de cire. Ecorce lisse, grise; branches grêles, grisâtres : ramules rouge vineux, ponctuées. Feuilles pro- fondément 5-fides, cordiformes à la base; lobes acuminés ou très pointus, le terminal souvent trifide ; ces feuilles vert gai en dessus, glauques en dessous. Fleurs apparaissant avant les feuil- les, unisexuées, les mâles brunâtres, les femelles verdâtres; ovaire laineux ; fruit cotonneux à ailes conniventes, arquées. Croissance rapide. Très rustique. Affectionne le bord des eaux. Avenues. Var. à feuilles laciniées. [Syn.: À. Wagneri Hort.] — KR. H. 1868, PL. Cor. A. Ginnala Maxim. Voir A. tataricum. A. glabrum Torr., Æ. glabre. [Syn.: À. Doug- lasii Hook.. À, tripartitum Nutt.]| N.-0: des Etats-Unis. — Feuilles vert pâle, arrondies, cor- diformes, profondémenttrilobées ou tripartites. Fleurs vert jaunâtre, en corymbes. A. insigne Boiss. et Buhs., Æ. remarquable. [Syn.: À. velutinum Boiss.] — B. M. t. 6696. — Perse. — Rameaux brun foncé; bourgeons poin- tus, noirs. Feuilles 12 à 15 em. à 5—7 lobes aigus,acuminés-serrés,glabres en dessus, tomen- teuses en dessous. Bractées rouge carminé. Fleurs apparaissant en même temps que les feuilles, po- lygames, vert-pâle,en panicules terminales. Très beau, vigoureux, très rustique. A. japonicum Thunb., .E, du Japon. [Syn.: polymorphum Sieb. et Zuce., A. palmatum Thunb. € — Six. et Zucc. FL. Jap. t. 144, 155, 156. — Ja- pon.l — 3 à 4 m.; rameaux grêles, lisses, verts, 1 Nous réunissons tous les Erables du Japon dans une seule espèce, bien qu'il y aurait peut être lieu d’en faire plusieurs, comme le font généralement les auteurs, ACER. vert-rougeâtre ou rouges. Feuilles très polymor- phes, à lobes plus ou moins nombreux et plus ou moins profondément denticulés ; ces feuilles diversement teintées, depuis le vert jusqu’au rouge le plus varié. Très ornemental. Craint les hivers un peu rigoureux du climat parisien et « … demande lui conviennent le mieux. Var.: cratægifolium $S. et Z.. F1. Jap. t. 197; dissectum Thunb.. S.et Z. FL. Jap., t. 45 ; ILL. H. XIV, t. 593; ornatum Carr., R. H. 1867. PL. cor. ; palmatum Thunb.. F£. p. S.. XII, p. 175, t. 1273 ; pictum Thunb.; septemlobum Thunb.; versicolo- rum H. FL. p. S. XIV, t. 1498. A. lætum C. A. Mey. Voir A. colchicum. A. Lobeli Ten. Æ, de Lobel. [Syn.: À. hederæ- folium.]. — Ten. FL. napoz.. t. 199; Mir. TR. AR8. t. XIV. — Italie. — 12 à 15m. Ramules rougeâtres, vernissées, plus ou moins glauques. Feuilles orbiculaires, subcordiformes,ordinaire- ment à » lobes ovales, triangulaires, longuement acuminés. Fleurs apparaissant en même temps que les feuilles, en corymbes subthrysiformes. vert jaunâtre. Samare à ailes divergentes ou divariquées. Très ornemental. Très rustique. À. macrophyllum Pursh.. £. à grandes feuilles. — Nurr. N.-Am. Syzv..t. 67.— N.-0. des Etats- Unis. — 25 à 30 m. sur 1 m. à 1 m. 20 de circ.; ramules grosses, vert rougeâtre, vernissées ; bourgeons brun-rouge. Feuilles vert sombre, pubescentes rugueuses, grandes, profondément quinquelobées, lobes obscurément trilobés ; gaine entourant presque entièrement les jeunes rameaux. Fleurs en thyrses; ovaires hérissés, Samares pubescentes hispides. Vigoureux et rustique. Avenues. . A.monspessulanum L.. Æ.de Montpellier.| Syn. : À. trifolia Duham. ; À. ibericum Marsh.] — Eu- rope mérid. — 15 à 18 m. Ecorce grise, d’abord lisse, puis écailleuse, brune. Rameaux grêles, gris rougeâtre ; bourgeons petits, bruns, pubes- cents. Feuilles petites. coriaces ; à 3 lobes en- tiers, triangulaires, obtus. Fleurs jaune ver- dâtre, apparaissant avant ou avec les premières feuilles, en corymbes sessiles. Samares à ailes dressées, convergentes. Vient particulièrement bien sur sols ealcaires, secs ou rocailleux. Rus- tique sous le climat parisien. A. montanum Ait. Voir A. spicatum Link. A. neapolitanum Ten. Voir A. opulifolium. A. Negundo L.., Æ. Negondo. [Syn.: Negundo fracinifolium Nutt.] — Micax. Fr. ARB. AM. Il. t: 18; Nom. Duxan. IV, t. 7. — Etats-Unis. — 15 à 20 m.; jeunes branches vert luisant, glau- ques. Feuilles composées de 5 folioles ovales lancéolées, cuspidées ou acuminées, légèrement pubescentes en dessous. Fleurs dioïques ; calice 4—5 dents, inégales; bourgeons mâles aphyl- les; étamines rougeâtres:; fleurs femelles en grappes. Samares glabres, à ailes convergentes. Serait un très bel arbre si sa cime ne s’éclair- cissait trop en vieillissant. Var.: californicum, feuilles à 3 folioles, to- menteuses en dessous, larges, elliptiques incisées dentées, fruit poilu à ailes divergentes ; cissifo- hum S. et Z.. feuilles trifoliolées, plus petites. grossièrement incisées dentées en scie et mu- à être mis dans une situation abritée. Les sols siliceux frais ou la terre de bruyère 1 — ACER. cronées. Effet ornemental considérable ; crispum laciniatum ; variegatum (à feuilles panachées), F1. D. S. XVII, t. 1781, très joli et très curieux : violacea, à écorce violet-bleuâtre, surtout l’hi- ver. A. oblongum Wall. Æ. à feuilles oblongues. [Syn.: À. laurifolium Don.] — Népaul et Hima- laya (1814). — 5 à 6 m., très beau. Feuilles en- tières, ovales lancéolées, cuspidées. glauques en dessous. Fleurs en thyrses racémiformes. De pleine terre dans la région de l’Olivier. A. obtusifolium Lin. Voir À. opulifolium. A. opalus. Voir A. opulifolium Vill. A. opulifolium Vill, Æ. à feuilles d’obier, E. Duret. |[Syn.: À. rotundifolium Lmk.; À. opalus Ait.| — Europe mérid. — 6 à 7 m. Bour- geons arrondis, gris tomenteux. Feuilles assez grandes, cordiformes, à 5—7 lobes courts. larges. à peine acuminés, irrégulièrement crénelés. glauques en dessous, pubescentes aux aisselles des nervures, les jeunes veloutées. Fleurs jaune verdâtre, paraissant avec les feuilles, en corym- bes sessiles, penchés. Samares renflées à la base : ailes dressées, presque parallèles. non étranglées. Très joli et très rustique. Var.: neapolitanum Ten. [Syn.: À. obtusatum Willd.], feuilles plus grandes, tomenteuses gri- sâtres en dessous, pédicelles hérissés ; obtusifo- lium. feuilles arrondies, obtusément trilobées, crénelées serrulées. A. pensyloanicum L. Voir A. striatum Lamk. A. pictum Thunb. Voir A. japonicum Thunb. A. platanoides L.. Æ. plane. — Mascr., Arr. PL. FR. t. 62. — Europe. — Grand arbre à écorce d’abord lisse, striée, puis gercurée. Bourgeons rouges, glabres. Feuilles grandes, minces, pres- que concolores, glabres, cordiformes,. 5 à 7 lobes aigus, bordés de quelques longues dents. Fleurs jaune verdâtre apparaissant en corymbes, en même temps que les feuilles. Samares planes à la base, non rétrécies ; ailes étalées. Très bel arbre. Demande terrains assez fertiles. Var.: aureo-variegatum ; crispum ; cucullatum ; digitatum vel À. Lorbergie Hort.; dissectum ; foliis variegatis ; globosum ; heterophyllum varie- gatum ; lacinatum ; nanum pyramidatum [Syn. : A. pygmæum Hort.];purpureum|Syn.: À.kReichen- bachit Hort.]; Schwedleri Hort.; undulatum. On trouve encore dans quelques collections les va- riétés: columnare, integrifolium nanum, quadri- color, etc., dont lesnomsindiquent les principaux caractères. A. pseudoplatanus L.. Æ. faux Platane, Syco- more. (Fig. 13. Voir p. 28.) — Europe. — 20 à 28 m. sur 3 m. à 3 m. 90 de cire. Ecorce grise. lisse jusqu’à 30 à 40 ans, puis s’enlevant par plaques, comme celle du Platane. Bourgeons vert-jau- nâtre.ovoïdes,glabres,luisants. Feuilles grandes, cordiformes, vert sombre dessus, glauques des- sous, pubescentes sur nervures ;lobes5.arrondis. inégalement dentés. Fleurs apparaissant après les feuilles, vert jaunâtre, en grappes pendantes. Samares rétrécies à la base et disposées en ac- cent circonfiexe. D’avenue et de grande orne- mentation, demande sols assez fertiles. Feuilles souvent attaquées par un champignon parasite. le Rhytisma acerinum, qui produit des taches noires, vers la fin de l'été. — Variétés: albo ACER. variegata ; erythrocarpa, fruit rouge vif: flavo variegata ; Leopoldi, Ir. H. XI, t. III, feuilles au ls mn Le \ | N à \ ) H Gill. Fig. 13. — SYCOMORE. Acer pseudoplatanus L, piquetées de jaune, de pourpre et de vert; pur- pureum ; tricolor ; trilobatum ; Woorlii, beau feuil- lag'e bronzé. Pire L LR CL 72) H Gillet Fig. 14. — Fruit du Sycomore. À. rubrum Michx., Æ. rouge. [Syn.: A. cocci- neum Hort.] — Micux. r. ARB. AM. IL, t. 14. — Amérique sept. — 20 à 30 m. Ecorce grise, celle des pousses brun rouge avec nombreuses lenti- celles. Bourgeons obtus, rouges. Feuilles tron- quées ou cordiformes, les naissantes flocon- neuses en dessous, les adultes glabres, glauques : lobes 5, très pointus, incisés dentés. Fleurs ap- paraissant bien avant les feuilles, écarlates, en corymbes compacts. Samares aplaties, ailes con- vergentes fortement aplaties. Des sols frais et même tourbeux. A. saccharinum Michx. f., Æ à sucre. — Micux. F. ARB. AM. Il, t. 15; Nouv. Dunam. IV, t. 8. — Amérique sept. — Port de l'Erable Plane, 30 à 35 m.Ramules grêles, grisâtres ou brun rougeâ- tre. Feuilles profondément cordiformes, glau- ques en dessous et glabres, excepté aux aisselles des nervures, rougissant à l'automne; lobes 5, acuminés, cuspidés, sinués dentés; sinus pro- 28 ACERBE. fonds, arrondis. Fleurs jaunes, en panicules co- rymbiformes, apparaissant avec les feuilles ; pé- dicelles velus ; samares glabres, à ailes presque dressées. Bel arbre d’avenue. Sa sève est em- ployée aux Etats-Unis pour l’obtention du sucre. Var. nigrum, Micu. Fr. ArB A. II, t. 16; feuil- les presque concolores, pubescentes en dessous et hérissées aux nervures. A. spicatum Link. Æ. à épis. [Syn.: À. mon- tanum Ait.| — Canada 1750.—5 à 6 m. Branches rougeâtres, lisses. Feuilles cordiformes, pubes- centes en dessous, à 3 ou 4 lobes, inégalement incisées - dentés, acuminés ou cuspidés. Fleurs apparaissant tardivement, en grappes rameuses, dressées. Samares glabres ; ailes divergentes. A. striatum Lamk., Æ strié, E, jaspé, E. de Pensylvanie. [Syn.: À pensylvanicum ; A. hybri- dum Bosc.] 6 à 8 m. Ecorce lisse, verdâtre avec stries blanches ou glauques ; jeunes pousses lis- ses, rouges. Bourgeons ovoïdes, pointus, rouges. Feuilles cordiformes ou arrondies, trilobées au sommet, doublement dentées, glabres. Fleurs verdâtres, en longues grappes simples, pen- dantes. Samares à ailes dressées, convergentes. Multiplication de greffe sur Sycomore, au niveau du sol. A. tataricum L.. Æ. de Tartarie. — Nouv. Duxam. IV, t. 9. — Tartarie, Caucase, Mongolie. — 8 à 10 m. Rameaux lisses, brun-rougeâtre. Feuilles cordiformes ovales, acuminées, double- ment dentées, à peine lobées, pubescentes en des- sous aux nervures. Fleurs blanchâtres, appa- raissant avant ou en même temps que les feuilles, en thyrses assez denses. Samares rouges avant maturité, aplaties, réticulées ; ailes conniventes. Var. Ginnala Max., feuilles plus découpées ; pétiole et nervures plus fortement colorés. A.tomentosum Hort> Voir À.eriocarpum Michx. A. van Volxemii Mast. — Forme de l’A. pseudo- platanus, trouvée au Caucase. A. velutinum Boiss. Voir À. insigne. A. villosam Wall. — Himalaya. — 15 m. Feuil- les cordiformes, 5-lobées, velues en dessous et. ax pétioles. Fleurs odorantes, en grappes laté- rales. Samares velues. Serre froide. Sauf les À. monspessulanum et À. creticum, qui peuvent se contenter de sols relativement secs et maigres, tous les Ærables demandent des ter- rains frais, profonds et divisés. Multiplication fa- cile de graines semées en pleine terre au prin- temps. Les jeunes plants sont robustes dès leur naissance. La greffe doit être employée pour les variétés horticoles, surtout pour celles à feuillage panaché. Quelques espèces peuvent être multi- pliées de marcottes. PiM ACERANTHUS Dene. (Berbéridées.) Herbe vi- vace à rhizome rampant. Pétiole bifide, bi- foliolé. Fleurs nombreuses, rappelant celles des Epimedium. Sépales 7 ou 8. Pétales 4, plans Etamines 4. Une seule espèce. MS … À. diphyllus Morr.et-Dene., À. à deux feuilles. — B. M. t. 8448. — Japon. — Plante d'environ 1 décim. de hauteur, ayant la plus grande ana- logie avec les Æpimedium. Les fleurs, petites, blanches, s’épanouissent en avril-mai. Culture et emplois des Æpimedium. ACERBE. Apre au goût. Saveur de fruit non mûr, à la fois acide et astringente. ACHAINE. ACHAINE (Akène). Fruit sec, indéhiscent, à une seule loge, renfermant une seule graine non adhérente aux parois du péricarpe, ce qui le distingue du Caryopse. Les fruits des Com- posées, des Anémones, des Renoncules. des Po- tentilles, du Sarrazin, etc. sont des achaiïines. Achania. Voir Malvaviscus. ACHE. Nom du Céleri sauvage (Apium gra- veolens) qu’on désigne aussi sous le nom de Ache des marais pour le distinguer de la Livèche, Ache de montagne (Livistieum officinale). ACHILLEA.(Composées.) — Plantes vivaces ou suffrutescentes ; capitules multiflores, disposés en corymbes ; fleurs ordinairement blanches ou jaunes, celles de la circonférence femelles, li- sulées, celles du disque hermaphrodites, tubu- leuses, comprimées ; involucre hémisphérique ou ovoide, à folioles imbriquées ; réceptacle pa- léacé, plan ou convexe ; Akènes oblongs, com- primés et lisses. Environ 130 espèces, y com- pris les Ptarmica, qui se distinguent surtout par les ligules blanches, au nombre de 8 à 10, dépassant l’involuere. Les principales espèces cultivées sont: *A. ageratifolia Sibt. (Ptarmica). — Orient. — Cespiteuse. Feuillage tomenteux, d’un gris d'argent. Fleurs grandes, blanches. Mai-juin. Bordures, rocailles. A. Ageratum L. — Rcus., FL. GERM , 16, 1013. — Europe mérid. — Herbacée. FI. d’un jaune vif. Mai-juillet. A. alpina L. — Rcus., FL. GERM., 16, 1015. — Alpes centrales. — Herbacée. FI. blanc de lait. Mai-juin. * À. atrata L. (Ptarmica.) — Roue. FL. GERM.. 16, 1020 ; Jaco., FL. aAusT.. 1, 77. — Alpes cal- caires et Carpathes. — Naine et cespiteuse. très aromatique; entre dans la composition de la Chartreuse, de l’Iva et du Génipi; fleurs blanches. Mai-juin. *A.Clavennæ L. (Ptarmica). — Rcons., FL.GERM.. 16, 1016; B. M. t. 1287. — Alpes d'Autriche ct Carpathes. — Cespiteuse. Feuillage velu soyeux et argenté. FI. blanches. Mai-juin. A. Filipendulina Lam. — Orient. — Herbacée. Tiges dressées. hautes de 1 m. à 1 m. 20 cm. Fleurs jaune d’or, serrées en grande panicule terminale. Juillet-octobre. Superbe plante. * À. Herba Rota AIlL. (Ptarmica.) — Rens. FL. GERM., 16, 1016. — Alpes françaises et piémon- taises. — Cespiteuse. Fortement aromatique. FI. blanches ; mai-juin. A. ligustica All. — Rcus.. FL. GErM.. 16. 1023. — Europe mérid. — FI. blanches. Juillet-août. À. macrophylla L. (Ptarmica). — Rcus.. Fr. GERM.. 16, 1017. — Alpes. — Tiges dressées. hautes de 50 em. à 1 m.; feuilles larges et lâchement découpées ; fleurs blanches. Mai- juillet. A. Millefolium L.. var. rosea Hort. — C’est la Millefeuille de nos prairies, à fleurs plus ou moins purpurines et alors très ornementales. *A. moschata Jacq. (Ptarmica). — Rcus.. FL. 29 | _ ACHILLEA. aromatique, entrant dans la composition du Génipi des Alpes et de la Chartreuse. F1. blanches. Mai-juin. A. tomentosa L. — Rcus.. FL. GERM.. t. 6, 1022; B. M. t. 498. — Europe mérid., Orient, Caucase, Sibérie. — Naïine, cespiteuse,rampante.Feuillage finement découpé, tomenteux. Fleurs d’un jaune très vif, réunies en petits corymbes serrés portés sur des tiges de 5 à 10 em. Excellente pour bor- dures et pour la rocaille ; fleurit d'autant mieux qu'elle est en plein soleil. Mai-octobre. *A. umbellata Sibt. (Ptarmica.) — Orient. — Plante tomenteuse, cespiteuse, à fleurs blanches. Mai-juillet. On cultive en outre les À. ægyptiaca L. asplenifolia Vent. clypeolata Sibt., * Clusiana Tausch, Dumasiana Vatk.. Gerberi Bicb.. *in- termedia Schl., Laggeri Schultz., ngulata W.K.. mongolica Fisch., nobilis L., pectinata Willd.. Ptarmica L. et Ptarmica à fleurs doubles, py- renaica Sibt. *Reichardiana Beck. setacea W. et K. et ianacetifolia All. Les Achillea se divisent, au point de vue cul- tural, en deux groupes: le premier comprend les espèces robustes qu'on peut cultiver comme toute plante vivace, dans un bon sol meuble et Fig. 15. — ACHIMÉNÈS À GRANDES FLEURS. A. grandifiora DC sain, plutôt au soleil. Les espèces marquées d’une * sont des plantes naines, sousfrutescentes. GERM., 16, 1019; JAcQ.. FL. ausTR., 1, 33. — Alpes | à tiges rampantes ou couchées sur le sol, d’ori- granitiques. blanches. Mai. — Plante aromatique, à fleurs | gine alpine ou montagnarde, particulièrement appropriées à la rocaille. Il leur faut une expo- * A.nana L. (Ptarmica). — Rcus., FL. 6ERM.. 16, | sition plutôt sèche, le soleil. la terre de bruyère 1021. — Hautes Alpes. — Cespiteuse, velue, très | mélangée de terreau de feuilles et de bonne terre ACHILLEA. — franche. L’A. macrophylla exige l'ombre et la fraicheur et l’A. tomentosa le sec et le plein soleil. On multiplie les Achillea par semis et divi- sion des touffes. H°C. ACHIMENES P. Br. (inclus. Trevirana Willd., Locheria Reg. Mandirola Dene.) (Gesnériacées.) Plantes velues, rhizome rampant, émettant sou- vent des propagules chargés de squâmes; ra- meaux simples ou à peine rameux; feuilles oppo- sées ; inflorescences axillaires, solitaires ou en cymes ; fleurs blanches, roses, coccinées, lilas ou violacées; corolle à tube cylindrique ou dilaté dans [a partie supérieure, à limbe étalé, oblique. à 5 lobes plans, arrondis, plus ou moins réguliers ; étamines à anthères conniventes par leur som- met ou groupées par 4; ovaire infère. à style allongé. Ce genre ainsi limité renferme une vingtaine d'espèces de l'Amérique trop. du Brésil au Mexique. A. longiflora A. DC. À. à longues fleurs. — B. M.. t. 3980. — Mexique. — Tiges simples, dusirangulaires: feuilles verticillées souvent par trois, dentelées, oblongues ; fleurs d’un pourpre violet, à tube courbé à la base. A donné naissance à un grand nombre de variétés horti- coles:macrantha,rosea,alba, major, flore pleno. etc. A. coccinea Pers., À. cocciné. — Jamaïque.— Tiges peu élevées, rougeûtres, feuillées ; feuilles opposées, ovales; fleurs rouge écarlate, petites. Variétés horticoles : picta, pulchella, pygmeæa, purpurea, violacea, autumnalis, carminata. ete. À produit par croisement avec l'espèce précédente la variété Hendersoni. A. patens Benth.. À. élalé. Mexique. Tiges dressées ; feuilles opposées.inégales, ovales aisuës ; fleurs amples, éperonnées, pourpre-vio- let foncé, à limbe étalé, crénelé. Variétés horti- coles: major, albopurpurea, sanguinea, ete. A. cupreata Benth., À. cuivré. — B. M. t 4312. — Nouvelle Grenade. — Stolons roux ou cuivrés ; feuilles elliptiques, rugueuses.bronzées ; fleurs à lobes ciliés et dentés, rouge écarlate intense. A. ocellata Hook.. À. ocellé. — B. M. t. 4359. — Panama. — Feuilles bronzées en dessous ; fleurs renversées, pointillées de Jaune et de noir. A. grandiflora DC. À. à grandes fleurs. (Fig. 15. Noir p. 29.) — Mexique. — Tiges an- nuclles: feuilles opposées. ronges en dessous : fleurs grandes, pourpres. À donné un certain nombre de variétés. On cultive encore les À. hirsuta, pedunculata, ignescens ,ete. La floraison varie avec la culture et se produit en hiver, au printemps et en été. — Ce sont des plantes de serre ‘chaude qu’on peut multiplier de boutures ou de fragments de rhizomes. PH: ACHRAS LE? (Sapotacées.) Ce genre ne ren- ferme qu une espèce, l’A. Sapota ER Sapotillier. originaire des Antilles, cultivé comme arbre fruitier dans les pays chauds. C’est un arbre à suc laiteux. à feuilles persistantes, alternes, entières, coriaces. Les fleurs, axillaires, sont blanchâtres : calice à 6 divisions disposées sur deux rangs; corolle à 6 divisions ; 6 étamines rouges, 30 Vacier diffère —— ACIER. et 6 staminodes pétaloïdes; ovaire à 10—12 loges. Le fruit est slobuleux, charnu et res- semble à une pomme ; il renferme des graines noirâtres, comme vernissées. Le fruit mûr est re- cherché pour sa pulpe sucrée, fondante, agréa- blement parfumée. _Achyranthes. Voir Iresine. ACICULAIRE. Qui est en forme d’aiguille. Ex.: les feuilles de Pin. ACIDES. Sans entrer dans des détails théo- riques qui intéresseraient peu le praticien, nous appellerons acides les corps qui jouissent de la propriété de rougir la teinture de tournesol et de former, en se combinant aux bases, des com- posés définis appelés sels. Prenons un des acides les plus connus, l'acide sulfurique ou huile de vitriol,versons-en quelques gouttes dans un verre contenant de Peau teintée en bleu par du tourne- sol, nous verrons immédiatement la couleur bleue devenir franchement rouge; puis dans ce même verre ajoutons une solution d’eau de chaux; la couleur rouge disparaîtra bientôt et si l’on éva- pore le liquide, on constaterale dépôt de cristaux de sulfatg de chaux ou plâtre, provenant de la combinaison de l’acide sulfurique et de la chaux. Voilà qui caractérise les acides. Il y a des acides gazeux (a. carbonique, sul- fureux), liquides (a. sulfurique, acétique, ete.) ; enfin beaucoup d'acides affectent la forme solide (a. silicique, oxalique, etc.). Les acides sont très nombreux ; on peut les diviser en deux grandes catégories: les a. miné- raux qui dérivent des minéraux; les a. organiques qui dérivent des matières végétales ou animales. A l’article «Composition chimique des végétaux». nous parlerons des a. végétaux (oxalique. tar- trique, citrique, etc.). Quant aux a. minéraux (sulfurique, azotique.£carbonique, phosphorique. etc.), nous donnerons, aux mots soufre, carbone. phosphore, ete. les détails nécessaires, en étudiant en même temps, parmi les sels auxquels'ils don- nent naissance, ceux qui offrent de l'intérêt pour l’horticulteur. A. C. G. ACIER. Pendant bien longtemps la fabrication de l’acier, presque empirique. restait le secret de quelques usines ; mais les très grands progrès qu'elle a réalisés ont permis l’introduction de ce précieux métal dans la confection des outils et machines agricoles et ont vulgarisé son emploi; aussi s’est-il en partie substitué au fer pour la confection des fourches, des rateaux, des bêches, des pioches, etc. Au point de vue des qualités extérieures, l’a- cier se distingue du fer pur ou fer doux par sa plus grande dureté et par son élasticité; il per- met d'obtenir des parties tranchantes quis’émous- sent moins facilement. Si par sa dureté, l'acier offre plus de durée que le fer, il est par contre plus cassant. Au point de vue de la composition chimique. du fer, en ce qu'il contient du charbon dans la proportion de 0.6 à 1.8 pour 100 ; c’est en réalité une combinaison de fer et de carbone. L’acier s'obtient soit en décarburant incom- plètement la fonte, au moyen d’une insufflation d'air dans la fonte en fusion, en lui laissant as- sez de charbon pour qu’elle conserve les pro- at ‘ou 6 De pe à no PPS 7. ACIER. — 31 — ACONTTUM. priétés de l'acier, c’est alors l'acier de forge; soit, d'or tacheté pourpre foncé; séraminea, jaune au contraire en introduisant du charbon dans | paille pâle, taches peu nombreuses. — Nouv. du fer en fusion à l’abri de l’air; c’est alors l’a-| Grenade. cier de cémentation. Les produits de ces deux| Espèces rares: À. Hrubyana Rchb.. fleurs jau- opérations sont en général peu homogènes; pour | nes; A. sulcata; A. Wrightii Fras [Syn.: La- leur donner une qualité supérieure. on les sou-| cæna spectabilis Rehb.] met à la fusion dans des creusets et on a alors! Le mode de développement des hampes, qui. l'acier fondu, auquel on donne la forme désirée | aussitôt leur sortie à la base des bulbes, plongent par la lime et le marteau. C’est alors qu’on pro-| en dessous, nécessite la culture en paniers à cède à la trempe, opération délicate qui consiste | mailles larges, à travers lésquelles les fleurs peu- à refroidir brusquement dans un bain l'acier | vent se faire jour. Serre tempérée de 8 à 12 de- porté à une haute température ; la trempe com-| grés centigrades. Rempotages aussitôt la florai- munique à l’acier ses propriétés distinctives de |-son, repos absolu dès la formation complète des dureté et d’élasticité et toutes les qualités qui | bulbes. | A. Gy. le font rechercher. ACIOTIS Don.(Inel. Spennera Mart.) (Mélasto- La trempe, surtout quand elle a été trop pro-| macées.) Plantes herbacées simples ou rameuses. longée, donne souvent au métal de l’aigreur.| glabres ou poilues. Feuilles généralement pé- c’est-à-dire qu'elle le rend trop dur et trop cas-|tiolées, ovales ou lancéolées, membraneuses. sant. On fait disparaitre ces défauts. en recuisant | Fleurs petites, disposées en épis dans les rameaux l'acier après la trempe à une température plus | d’une panieule grêle et terminale. Calice glabre ou moins intense, suivant sa destination. ou poilu, à tube globuleux ; 4 pétales, lancéolés, Les qualités de l’acier dépendent à la fois de | aigus; 8 étamines ; ovaire libre, globuleux. bilo- la trempe et des proportions de carbone qu'il! culaire surmonté par un style filiforme; fruit renferme ; plus la proportion de celui-ci est éle-! capsulaire, membraneux, indéhiscent ; graines vée. plus la dureté et la ténacité sont grandes ; | réniformes fovéolées. mais en même temps la malléabilité diminue. 26 espèces des Antilles et de l'Amérique trop. Certains outils n’ont que la partie tranchante| A. paludosa DC. À. des marais. — Brésil. en acier, le reste étant en fer ; les hâches par | — Traçant; tiges grosses, hérissées sur deux exemple, les faux quelquefois, sont constituées | rangs ; feuilles ovales, dentelées, ciliées ; fleurs en majeure partie par du fer doux, auquel on | roses. soude de l'acier destiné à former la partie! A. rubricaulis Mart.. À. à tiges rouges. — coupante. A:,C; G. Guyane. — Dressé; tiges ailées ; feuilles acu- ACINETA Ldl. (Orchidées.) Plantes épiphytes ou | minées ; fleurs blanches ou roses. Floraison en semi-terrestres, croissant sur les branches, au | automne et hiver. Serre chaude ou tempérée. Bou- pied des arbres ou sur les roches en plein so-| turage à l’étouffée sur couche chaude. P. H. leil. Pseudo-bulbes charnus renflés, portant 1! Acis. Voir Leucoium. ou 2, rarement 3 feuilles. lancéolées, membra- Ackerwinde. Nom allemand du Liseron. neuses, nervées ; hampes retombantes, rarement! Acmena. Voir Eugenia. érigées, fleurs globuleuses, à segments charnus.| ACOKANTHERA G. Don. (Toxicophlæa Harv.). à sépales beaucoup plus grands que les pétales, | (Apocynées.) Végétaux arborescents ou arbris- à labelle charnu non articulé. — Sud et centre | seaux, inermes ; feuilles opposées, épaisses et de l'Amérique. coriaces, à nervures pennées ; inflorescences en A. Barkeri Paxt. [Syn.: Peristeria Barkeri.]| — | grappes serrées, sessiles et axillaires ; fleurs B. M, t. 203; PaxrT. Mac. XIV, 145; IL. H., t. 44; BarTem.. ORcH. MEx.. t. 8. — Mexique. — En été. hampes retombantes, fleurs globuleuses, très odorantes, jaune doré avec nombreuses taches rouge foncé au centre du labelle. A. chrysantha Ldl. — Mexique. — Fleurs jau- nes, en épis retombants, odorantes. colonne cra- moisie ; mai-juin. A. densa Ldl. [Syn.: À Warcscewiczii.] — FL. Mac. t. 16; PaxT. FL. GaRD., 1, 91, 63. — Costa Rica. — Fleurs jaune pâle, légèrement tachetées de cramoisi sur la face externe; labelle jaune à la pointe. maculé largement de cramoisi foncé sur les lobes latéraux; épis retombants. très longs. A. Humboldtii Ldl.[Syn.: Peristeria Humboldtii blanches ou roses extérieurement., odorantes, à corolle en forme de coupe, à 5 pétales. Etamines insérées au dessous du sommet du tube; ovaire biloculaire, surmonté par un style filiforme. Fruit bacciforme renfermant 1—2 graines. Ce genre renferme 3 espèces africaines; 1 de l’'Abyssinie, les 2 autres des régions australes. Il a été créé pour le Cestrum venenatum. avec lequel les Hottentots empoisonnent leurs flèches. On cultive particulièrement une dé ces espèces: A. (Toxicophlæa) spectabilis Bnth.. À. remar- quable. — B. M. t. 6359; R. H. 1879, p. 270. — Parties occid. de l'Afrique austr. — Très bel arbrisseau glabre, à feuilles oblongues. acumi- nées ; à fleurs d’un beau blanc, disposées en erappesaxillaires etsubterminales.rapprochées. Reg.. Anguloa superba Humb. et Bonpl.| (Fig. 17.| Plante de serre chaude. introduite en Angleterre Voir p. 32.) — Vénézuela. — La plus belle du | en 1872. Multiplication de boutures sur couche genre, fleurs globuleuses ; sépales très dévelop- | chaude et sous cloche. | PE pés. brun chocolat tacheté de plus foncé. pétales | ACONITUM L.. Aconit. (Renonculacées.) Plan- chocolat rougeâtre très foncé, labelle plus clair | tes vivaces. herbacées ; tige dressée; feuilles pal- avec une zône Jaune foncé sur sa nervure dor-| mées, alternes; fleurs en grappes terminales. à Sale et sur le bord supérieur, colonne blan-|5 sépales colorés. le plus grand concave. en châtre ; mars-avril. — Var.: fulva Hort.. fleurs | forme de casque. les autres ovales ou oblongs: Jaune tan, tacheté de pourpre, labelle jaune | pétales 5, dont 2 développés dans le casque ACONITUM. ER er en longs filets terminés ‘par un limbe en cornet, les 3 autres linéaires, très petits, souvent nuls. Akènes 3 à 5, oblongs, libres, terminés par le style. Environ 20 espèces et un très grand nombre de formes et variétés. A. Anthora L. (Fig. 16.) — Montagnes de l'Europe centrale et Sibérie. — Tige de 30 à 60 cm.; feuilles palmatiséquées, à lanières étroites ; fleurs en grappes oblongues et courtes, d’un jaune d’ocre. Juillet-septembre. A. cernuum Wulf. RcHB.. FL. GERM.. 4, 85. — Alpes. — Tiges de 60 à 80 cm.; fleurs violettes. disposées en une grande panicule dressée. Juin- juillet. A. japonicum Thunb. — Japon. — Feuillage large, d’un vert clair; fleurs grandes, bleu foncé. Juillet-septembre. | Lee AE , HGillet® #_Fig. 16. — ACONXITUM ANTHORA L. A. Lycoctonum L. — JAcQ.. FL. AUSTR..4. 380. — Régions montagneuses de l’Europe. — Tige de 60 cm. à 1 m. 20, rameuse. souvent velue; feuilles palmatipartites, profondément incisées ; fleurs en grappes terminales, petites, à casque allongé. obtus. un peu resserré au milicu. 1’ À. septentrio- nale Koell. est un A. Lycoct. à fleur couleur lie de vin. Juin-août. A. Napellus L. — Mascier. Ars. PL. FR. t. 15. — Europe et Sibérie. 830 à 80 cm. ; feuilles palmatiséquées; fleurs bleu foncé en grappes compactes et dressées; 3 akènes seulement. Juillet-octobre. Nombreuses variétés, dont une à fleurs blanches, très recommandable. A. orientale Mill. — Caucase et Géorgie. — Tiges élevées et paniculées, feuilles amples, ACORUS. palmatipartites ; fleurs jaune d’ocre. à casque étroit-cylindrique.’ allongé ; capsules glabres. Juin-août. A. paniculatum Lam. — HERB. AMAT.. 5,327. — Alpes centrales et occid. — Tiges très rameuses. formant une panicule élevée ; feuilles à lanières plus larges que dans le Napel; fleurs d’un beau bleu. Juillet-septembre. A. rubicundum Fisch. — Sibérie. — Tiges rameuses, de 80 cm. à 1 m.; fleurs couleur lie de vin. Juillet-août. A. variegatum L. — Bois, ArTL. P£. Janp.. t. 12. — Europe mérid. et Orient. — Diffère du Napel par ses tiges paniculées, ses fleurs blanches striées et bordées de bleu et Ia position paral- lèle de ses carpelles à l’état jeune. Juillet-août. | : H Gillet, Fiz. 17. —- ACINETA HUMBOLDTII Ldl. On cultive en outre les À. ambiguum Reich. autumnale Lindl., biflorum Fisch.. delplunifolium DC. Fischeri Reich. Kusnetzowii Reich. pyre- naicum L.. Stoerkianum Reich. toxicum Reich. uncinatum L., volubile Pall. Les Aconits sont d'excellentes et solides plantes vivaces, recommandables pour l’orne- |mentation des plates-bandes, des massifs d’ar- bustes. des parterres, ete. Sol frais, profond, riche en humus; mi-soleil (plein soleil pour l'A. varie- gatum). On les multiplie aisément d’éclats; leurs oraines prennent un certain temps pour lever; en les semant en oct.-nov. elles lèvent en mai- juin. Ce sont des plantes vénéneuses. H. C. Acontias. Voir Xanthosoma. ACORUS L. (Aroidées.) Herbes vivaces, rhi- | ACORUS. zome traçant; feuilles ensiformes; hampe cy- lindrique, terminée en forme de lame. portant sur le côté la spathe, sessile, peu visible. Fleurs hermaphrodites; ovaire à 2—3 loges; fruit en forme de baie, ovoïde; graine oblongue cylin- drique. 2 espèces. A. Calamus IL. ExGL. Bor. 5. 356. Acore odo- rant. — France. — Rhizome très odorant; feuil- les de 80 em. à 1 m. de hauteur; spathe jaune verdâtre; fruits rouges. Rustique. Ornement des lieux humides, bord des eaux. Multiplication au printemps par division des rhizomes. On cultive une variété panachée en long de blanc jaunâtre, plus Jolie que le type. A. gramineus Ait.. Acore à feuilles de graminée. — GuiL. ARC. 1, 3. — Chine. Japon. — Souche grêle ; feuilles très étroites. linéaires. de 15 à 20 em. de hauteur. On en fait des bordures au nord; se multiplie d’éclats; aime un sol frais et la terre de bruyère. La variété panachée a le même emploi; est plus délicate, doit être abritée l'hiver avec des feuilles sèches. J.-G. ACOTYLÉDONE. Sans cotylédons. Les Acotylé- donées constituent l’une des 3 grandes divisions de la méthode naturelle établie par de Jussieu pour le Règne végétal. Cette division correspond aux Cryptogames (voir ce mot). Il existe excep- tionnellement parmi les Phanérogames quelques plantes à embryon dépourvu de cotylédons ; on peut citer comme telles: les Orchidées, les Bur- maniacées, les genres: Cuscuta, Hydnora, Mono- tropa, Rafflesia. ACRIDOCARPUS Guill. et Perr. (Malpighia- cées.) — Arbres ou arbrisseaux, quelquefois grimpants; feuilles alternes, rarement 0ppo- sées, très entières. sans stipules, souvent glan- duleuses en dessous; inflorescences en grappes. quelquefois en corymbes terminaux et latéraux. fréquemment en panicules ; fleurs jaunes très odo- rantes, à pétales inégaux, onguiculés, glabres. à peu près entiers ; 10 étamines ; ovaire à 3 loges. velu, ailé, surmonté de 2 styles larges et diver- sents. Le fruit est une samare dilatée au som- met en une aile droite ou courbée. Graines habi- tuellement anguleuses. 12 espèces de l'Afrique tropic. et centrale, de Madagascar, de la Nouvelle-Calédonie. Plantes de serre chaude; multiplication de boutures. 2, à © à Acroclinium. Voir Helipterum. ACGROCOMIA Mart.(Palmiers-Cocoïnées.) Stipe élevé, épineux, souvent renflé à sa partie moyenne. Feuilles longuement épineuses sur le dos du pétiole et du rachis, pinnatiséquées, à segments étroitementlinéaires lancéolés.longue- ment et obliquement acuminés. 2 spathes: l’in- férieure ouverte à son extrémité, la supérieure fusiforme. ligneuse, hérissée d’épines. Spadice simplement rameux, pédonculé, également épi- neux.Rameaux épaissis, monoïques. fleurs mâles très nombreuses. petites. rassemblées à l’extré- mité des rameaux. les femelles peu nombreuses, srandes, insérées à la base des mêmes rameaux. 8 à 10 espèces de l'Amérique tropicale. A. sclerocarpa Mart. [Svn.: Cocos aculeata Jacq.; Cocos fusiformis Sed.|— Manr. Hisr. Nar. Pam. t. 56. — Arbre de 7 à 10 m. à feuilles lon- gues de 3 à 5 m. Drupe vert olive. pulpe muci- DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 33 _ ACRONYCTA. lagineuse, graine oléagineuse. Bourgeon ter- minal estimé comme chou palmiste. — Serre chaude. J. D. ACRONYCTA Ochsh. (Insectes Lépidoptères ; famille des Noctuelles.) Papillons à antennes courtes, cylindriques, filiformes dans les deux sexes; spiritrompe longue; thorax convexe; ab- domen long, velu latéralement. Chenilles courtes. obtuses, se métamorphosant dans des coques entre les mousses et les écorces. L'Europe en possède une quinzaine d'espèces. A. aceris L. (Noctuelle des Erables.) Cette espèce se trouve dans toute la France. Sa che- nille, de couleur jaune, porte des touffes de poils jaunes sur les côtés et présente sur le dos une série de taches blanches entourées de noir. Elle est commune, en juillet et août, sur les Erables, les Ormes, les Tilleuls, mais prin- cipalement sur les Marronniers d'Inde. Cer- taines années, elle est si abondante sur les Marronniers plantés dans les villes qu'elle les dépouille complétement de leurs feuilles. 2 L NS Z M0 NZ D Ÿ gas L N177 € ‘ F S - , » W => « W \ à ll, : 21 f D as / à \ y LE AXES A ANEE y Es / > j HR ONNANANAERT È ra ED y : £ ES à / À \! den \ 3 LÉ ? A u LES LATE < RS ù ” Q y » te RT \ Perse. = Led Ne as RAA 0 18. ACROSTIC DORÉ. Acrostichum aureum L. Fig. A. psi L. (Noctuelle Psi.) Espèce très ré- pandue aux environs de Paris. Sa chenille, de couleur noirâtre, avec une large bande jaune sur le dos. porte une éminence conique charnue sur le 4° anneau et une gibbosité pyramidale sur le 11°. Elle est couverte de poils fins. implantés sur des tubercules noirs. Très com- mune en automne sur les arbres fruitiers et les Fraisiers : elle est souvent assez nuisible. A. rumicis L. (Noctuelle de la Patience.) Sa chenille commet. dans certaines contrées. beau- 3 ACRONYCTA. — HE — coup de dégats dans les cultures d’Oseille ct de Fraisicrs. Elle est brune, couverte de pe- tits tubercules portant chacun un faisceau de poils roux, et marquée sur le dos d’une bande rouge, avec une série de sept traits blancs obliques sur les côtés. On la rencontre en juin et. en automne. E. Lf. Acropera. Voir Gongora. AGROSTICHUM L., Acrostic. (Fougères-Poly- podiacées.) Plantes vivaces. Frondes cespiteuses, pétiolées. Sores amorphes, les sporanges étant épars, disséminés sans ordre sur toute ou partie de la face inférieure des frondes fertiles et non recouverts d’un indusium. (Inclus: Offersia, Rhi- pidopteris, Hyalolepis.) A. aureum L., À. doré. (Fig. 18. Voir p. 33.) Dans toute la zône tropicale. — Rhizome ascen- dant, court; frondes latérales stériles, pinnées, à pinnules lancéolées, presque entières et ses- siles; frondes centrales fructifères, pinnées, à pinnules allongées, couvertes sur toute la face inférieure de sporanges qui leur donnent une teinte d’un jaune brunâtre. Exige la serre chaude et une terre de bruyère toujours humide. A. cervinum Swartz, Acrostic brun. [Syn. Olfersia cervina Kunze.] — Hookx.Firic.Ex0T., 48. —_ Dansda zône tropicale de l'Amérique. — Rhi- zome court ; frondes latérales stériles, pinnées, à pinnules oblongues-lancéolées ; frondes cen- trales fructifères, bipinnées, à pinnules ob- longues, entièrement couvertes de sporanges et de couleur d’un brun-jaunâtre. Serre chaude. A. crinitum L., Acrostic poilu. [Syn.: Olfersia crinita Presl.]. — KL. p.S$., 9, 936-7. — Antilles, Amérique du Sud. — Rhizome écailleux ; frondes latérales stériles, pétiolées, entières, ovales el- liptiques, fermes, d'un vert brunâtre, à ner- vures pâles, hérissées ainsi que les pétioles d'assez longs poils noirs ; frondes centrales fer- tiles, plus grandes, pilifères et couvertes à la face inférieure, sauf sur les bords, de sporanges très nombreux. Très ornementale. Serre chaude. A. fulvum Mart. et Gal., Acrostic fauve. — Mexique. — Rhizome finement écailleux; frondes stériles pétiolées, lancéclées-acuminées, recou- vertes ainsi que les pétioles de poils squamifor- mes; frondes fertiles linéaires-lancéolées, à pé- tiole et face supérieure pilifères, à face inférieure glabre maïs couverte de très nombreux sporan- ses, s&uf sur les bords. Assez ornementale. Serre tempérée. A. peltatum Swartz, Acrostic pelté. [Syn.: KRhipidopteris peltata Schott.| — Fée, F1L., 5, 2. — Mexique. — Rhizome grêle, allongé ; pétiole grêle, de 3 à 5 em. de longueur; frondes stériles à divisions linéaires, dichotomes ; frondes fertiles peltées, de 1 à 2 cm. de diamètre, souvent bi- lobées. Elégante et curieuse petite plante de serre chaude et tempérée. A. spicatum L., Acrostic en épi. [Syn.: Hyalo- lepis revoluta Kunze.] — Malaisie. — Rhizome allongé ; frondes glabres, atténuées en un court pétiole, lancéolées, terminées par un très long mucron fructifère, écailleux, de couleur jaune orangé à la maturité des sporanges. D’un cu- ricux effet. Exige la serre chaude. ER; ACTEA L. (Renonculacées.) Herbes à souche \, ACTINOLEPIS. pennatiséquées ; fleurs régulières, en grappes ou en épis; 3 à 5 sépales caducs, pétaloïdes ; 4 à-10 pétales petits ; étamines nombreuses. plus longues que-les sépales : carpelle unique, pluriovulé ; fruit bacciforme ; graine déprimée, lisse, à enveloppe dure. 2 espèces. A. spicata L.. Actée à épis. — MasGLer, Arc. PL. FR.,t.17.— France. — Fleurs blanches, en épis ; fr uit noir ; tiges de 50 em. de hauteur. Var:isa “fruit rouge : À, spicata L., var. rubra ; à fruit blanc : À. spicata L., var. alba Floraison en mai. Plantes rustiques. Rocailles humides et plates-bandes, en terre de bruyère tourbeuse. Multiplication par division destouffes, ou par semis en pépinière et en terre de bru- yère. J:26% ACTINIDIA Lindl. (Dilléniacées.) Arbustes de l'Inde, de la Chine et du Japon, quelquefois sar- menteux ou volubiles. Feuilles alternes. Fleurs solitaires, en faux corymbes, axillaires, herma- phrodites ou polygames. Sépales 5, persistants. Pétales 5, contournés. KEtamines en nombre in- défini. Carpelles 20 à 30, unis à. leur partie in- férieure, surmontés d'autant de styles réfléchis. étalés, rayonnants. Fruit charnu, à loges nom- breuses; graines albuminées à testa chagriné. 7Tou8 espèces,3 actuellement cultivées pour leur beau feuillage et pour leurs fleurs. A. Kolomikta Rupr.{Syn.: Trochostigma Kolo- mikta Max.] — Chine sept. — Volubile ou à ra- meaux grèles, flexueux. Feuilles caduques. ovales allongées, cordiformes, longuement acuminées au sommet, finement dentées serrées, pubes- centes scabres sur les nervures. Fleurs blanc pur, sur bourgeons axillaires. Très rustique. A. polygama Planch., À. polygame. Rameaux dressés, verruqueux. Feuilles elliptiques acumi- nées; très régulièrement dentées serrées, spinu- lées, longuement pétiolées. Fleurs petites, en sgrappes axillaires. A. volubilis Lavall. [Syn.: Trochostigma volu- bilis Sieb. et Zucc.] Voisin de À. Kolomikta, mais à tiges tout-à-fait volubiles. Emplois de la Vigne vierge. Tous les terrains semblent convenir aux Acti- nidia ; ils supportent la pleine terre aux envi- rons de Paris. On les multiplie par couchage ou par boutures. PME ACTINOLEPIS DC. (Composées.) Plantes an- nuelles, grêles, étalées. Feuilles opposées ou les supérieures alternes, divisées en lanières li- néaires. Capitules pédonculés, à involucre cam- panulé, muni d’un seul rang de bractées caré- nées embrassant les achaïnes des demi-fleurons. Style à divisions capitées. Aïgrette à l’état de paillettes hyalines, d’arêtes ou nulle. 5 ou 6 es- pèces de la Californie. À. coronaria Gray. [Syn.: Hymenoxys califor- nica Hook.; Bæria coronaria Gray ; Ptilomeris co- ronaria Nutt.; Shortia californica Hort.} = B.M., t. 3828. — 15 à 20 cm. de hauteur. Capitules larges de 2!/; em. Involucre à bractées pubescentes glanduleuses. Demi-fleurons d’un jaune brillant; disque d’un jaune plus foncé. Ornement des cor- beilles. Bordures. Semer: 1° en septembre, en pépinière et repiquer en pots pour hiverner sous chassis, mettre en place en avril; 2° d'avril en vivace ; tiges dressées ; feuilles alternes, 2 à 3 juin sur place. Dans Le 1er cas, la floraison a lieu Li y dite en NO PA nie sé cd NÉE, di gt DSi _.. RÉ da. , - LH L - 4 Le Û ACTINOLEPIS. — en avril-mai. dans le second, de juillet en sep- tembre. ACTINONEMA. Genre de Champignons de la section des Shhérioïdées (voir ce mot), à spores hyalines unisériées. Une espèce (Actinonema Rosæ Lib.) forme sur les feuilles de divers Rosa des taches d’un noir violacé, à bords plus ou moins pourprés. Les dégâts causés sont assez faibles. Les aspersions de bouillie bordelaise faites au début dela maladie en arrêteront l’ex- tension. Dr D ACULEIFORME. En forme d’aiguillon. ACULÉOLÉ. Muni de petits aiguillons. Fig. 19. — FEUILLES ACUMINÉES DU FICUS RELIGIOSA. ACUMINÉ. Se dit des organes (feuilles, pétales, sépales. ete.) dont le sommet se rétrécit brusque- ment pour se prolonger en pointe. (Fig. 19.) ACUTANGLE. Muni d’angles tranchants. ADA Ladl. (Orchidées.) Petit genre composé de 2 espèces de la Colombie. Plantes épiphytes ou demi-terrestres à bulbes petits. aplatis, mo- nophylles ou rarement diphyliles, fleurs en épis érigés. à pétales et sépales linéaires lancéolés, très aigus. s’ouvrant en étoile vers le tiers su- périeur ; labelle étroitement oblong acuminé. avec deux dents courtes à la base. À. aurantiaca Ldl. (Fig. 20. Voir p.36.) [Syn.: Prassia cinnabarina Ldl.; Mesospinidium auran- toacum Rehb.f.] —B.M..t.5435 ; IL. H. 1872, 107; Wizziams ORCH. ALB. I, t. 53. — Colombie. — La description du genre s'applique particulière- ment à cette espèce qui à été longtemps seule connue. Elle fleurit au printemps. A. Lehmanni A. Rolfe. — Colombie. — Espèce distincte par son > We NZ LL NI # << } Z } SA LAN V2 \)22n a 20e re : si V4 02 ZA >, Fig. 21. — ADIANTE PÉDALE. Adiantum pedatum L. A. caudatum L., Adianie prolifère. — Lowr:,. FERXS, 8, 2. — Zône trop. en Asie et en Océanie. — Rhizome pilifère, roussâtre ; frondes pinnées, très allongées, inclinées, terminées par un bour- seon radicellé et portées par des pétioles brunà- tres ; pinnules presque sessiles, oblongues arron- dies, bordées de lobules dentés et dont la dimen- sion s’atténue vers la base et surtout vers le sommet ; indusium arrondi, à peine coloré. Serre ADIANTUM. — À chaude. Se multiplie de lui-même par ses bour- seons terminaux. A. concinnum Humb. et Bonpl., Adiante élé- gant. — LowE, Ferxs, 3, 1. — Zône trop. de l’A- mérique. — Rhizome couché; frondes dressées, tripinnées, délicates, assez grêles, à pétioles noir- cissants, à pinnules cunéiformes, deux ensemble à la base des pétiolules et une seule à leur extré- mité, bordées de lobules incisés, recouverts par des indusies semi-circulaires. D'un trèsjoli effet. Serre chaude. A. cuneatum Langsd.et Fisch., Adiante cunéi- forme. — Hook.. Ic. Fi. 30; Bois, ATL. PL. JaRD. 318. — Brésil. — Rhizome rampant, pilifère ; frondes très frêles, tripinnées, à pétioles d’un beau noir, pruineux, et à pétiolules très ténus portant des pinnules cunéiformes, divisées en 2 à 4 lobules très accusés et recouverts d’une in- dusie lunuliforme. D'un aspect fort gracieux par sa délicatesse et sa légèreté. Serre chaude. A. decipiens Dest., Adiante trompeur. — Java. — Rhizome écailleux, pilifère; frondes pinnées à pétioles plus ou moins pilifères, mais radi- cants à leur extrémité, à pinnules glabres, oblon- oues, obtuses, tronquées à la base, divisées en lobules incisées, recouverts par des indusies lis- ses, Voisin de l’A. cuneatum. Serre chaude. A. F'arleyense. Voir À.tenerum, var. Farleyense. A. pedatum L., Adiante pédale. (Fig. 21. Voir p.37.) — Amérique du Nord. — Rhizome couché. pilifère; frondes bipinnées, digitées, à pétioles fermes, d’un beau noir, supportant des pétiolules rayonnants à leur extrémité, et à pinnules cu- néiformes, oblongues, presque rectangulaires, à lobules incisées ne présentant que de rares indu- sies en forme de lunules. D'un effet très agréable. Serre tempérée l'hiver, et l’été de plein air. A. pellucidum Gall., Adiante pellucide. — Me- xique. — Rhizome rampant; frondes tripinnées, assez grandes, délicates, à pétioles grêles d’un noir pourpre brillant, à pinnules cunéiformes- arrondies, pellucides, divisées en 4 à 6 lobules entiers, parmi lesquels les fertiles sont recou- verts d’une indusie lunuliforme. Très belle es- pèce. Serre chaude. A. pubescens Schkuhr., Adiante pubescent. — Lowe, FErxs, 8, 9. — Océanie. — Rhizome très squameux ; frondes tripinnées, assez grandes, digitées, fermes, à pétioles rigides, hérissés de poilsbrunâtres à la base, supportant des pétio- lules rayonnants à leur extrémité, à pinnules d'un vert foncé, très rapprochées, cunéiformes- rectangulaires, dont le bord est finement découpé en lobules recouverts par des indusies rénifor- mes, velues. D'un bel effet. Se cultive en serre chaude, mais pourrait être essayé en serre tem- pérée. A. reniforme L., Adiante réniforme. — Hook., Fiz. ExOT.. 8. — Iles Acores et Canaries. — Se distingue de toutes ses congénères par son rhi- zome dressé, écailleux, par sa fronde simple, parfaitement réniforme, à pétiole dressé, assez long, pilifère à la base, brunâtre, à limbe pres- que translucide, d'un beau vert, bordé d’indusies très rapprochées, lunuliformes. Très curieux d'aspect. Serre chaude. A.sulphureum Kaulf.. Adiante soufré. — LOWE, New Ferxs.61.-- Chili. Pérou. — Rhizome.écail- \, ADIANTUM. leux, pilifère ; frondes tripinnées, délicates, de grandeur moyenne, à pétioles rigides, noirâtres, à pinnules cunéiformes-arrondies, d’un vert sombre à la face- supérieure et recouverts à la face inférieure d’un pulvérin couleur de soufre; indusies de couleur plus foncée, lunuliformes, bordant les pinnules. D'un effet tout particulier. Serre chaude. A. tenerum Swartz. Adiante délicat. (Fig. 22.) — Amérique trop. -- Rhizome rampant; frondes tripinnées, assez grandes, très légères, à pétioles rigides, d'un beau noir luisant, à pinnules cunéi- formes-rhomboïdales, à bord finement découpé en lobules denticulés, presque tous recouverts par une indusie assez large, réniforme. D'un très gracieux effet. Serre chaude. La variété Farleyense (A. Farleyense Moore) est certaine- ment l’une des plus belles fougères de nos serres. Fig. 22. —- ADIANTE DÉLICAT. Adiantum tenerum Swartz. A. trapeziforme L., Adiante trapéziforme. — Lowe. FERNs.3.,3.— Amérique trop. — Rhizome épais, rampant ; frondes tripinnées, très grandes, fermes, à pétioles épais. rigides, d’un beau noir, pilifères vers la base, à pinnules d’un vert foncé pétiolulées, obliquement rhomboïdales-trapézi- formes, acuminées, assez larges, dont le bord est incisé-lobulé et bordé d’indusies réniformes d’une teinte plus foncée. D'un très bel effet. Serre . chaude. On peut encore citer parmi les Adiantum les plus recherchés pour l’ornement de nos serres: A. macrophyllum Sw., de l'Amérique trop.; À. ©: ADIANTUM. palmatum Moore. du Pérou; À. peruvianum Klotzsch., du Pérou; ete. E. R. Adlerfarn. Nom allemand du Pteris aquilina. ADLÜMIA Raf. (Papavéracées.) Plante bisan- nuelle, grimpante, feuilles très découpées ; fleurs en grappes terminales ou opposées aux feuilles: 4 pétales dont 2 à forme d'écaille et 2 dressés, connivents, bossus à la base ; 6 étamines en 2 faisceaux ; ovaire à 2 placentas multiovulés ; style filiforme., bilobé au sommet. Capsule oblongue. s’ouvrant en 2 valves, incluse dans la corolle marcescente. 1 espèce. A. cirrosa Raf.. À. à vrilles. — Amérique sept. — 3 à 4 m. de hauteur; feuilles alternes; fleurs roses en juillet-août. Ornementation des treil- lages, balcons. tonnelles. Semer en août, en terre légère, abriter le plant l'hiver. mettre en place au printemps. J. G. ADNÉ. Qui est soudé dans toute sa longueur à un autre organe. ADONIS L. (Renonculacées.) Plantes annuelles ou vivaces; feuilles alternes, pinnatipartites, à segments étroits ; fleurs terminales, solitaires ; 5 à 8 sépales colorés, caducs ; 5 à 16 pétales sou- vent maculés à la base, non munis de fossettes nectarifères ; carpelles nombreux, uniovulés ; fruits (akènes) en tête ou en épi, surmontés d’un style court, persistant, terminé en bec. 3 espèces. A. æstivalis L., Adonide d'été, Goutte de sang ; all.: Adonisrüschen. — France. — Annuel. 40 à 50 em. de hauteur; fleurs rouge sanguin, à pétales plans, en mai-juin. Plates-bandes. Se multiplie de semis en place, en septembre ou en mai. A. autumnalis L.. À. d'automne. — ExGz. BorT.…. 3. 808. — France. — Annuel. 40 à 50 cm. de hau- teur ; fleurs pourpre noir, à pétales concaves. avec une tache noire à la base, de mai à juillet. Plates-bandes. Multiplication de semis, en place. en septembre ou en mai. A. vernalis L.. À. printanière. (Fig. 23. Voir p. 40.) — France. — Vivace. Racines fibreuses. noirâtres ; tiges de 25 à 30 cm.; feuilles infé- rieures squamiformes ; fleurs jaunes, grandes, en mars-avril. Ornement des rocailles et plates- bandes. Se multiplie de semis en mai-juin, et d’é- clats en automne. Les deux premières espèces sont peu délicates, viennent en tous terrains, mais se prêtent mal au repiquage ; la troisième, plus jolie, demande un terrain mélangé de terre de bruyère. J. G. ADOS. En jardinage, ce mot a deux accep- tions : 1° Il signifie le plus souvent une bande de terrain rectangulaire dont l’un des grands côtés est plus élevé que l’autre, de telle sorte que la surface présente une pente à bonne exposition. Sur cette manière de talus, on cultive, pendant la saison froide. certaines plantes, et particulière- ment certains légumes qui donneraient de moins bons résultats sur un emplacement horizontal. La culture en ados repose sur ce principe, que le sol s'échauffe d'autant mieux sous l'influence des rayons solaires qu'il les reçoit sous un angle plus rapproché de l'angle droit, De novembre à mars, alors que le soleil ne s'élève pas beau- coup au-dessus de l’horizon, il.est logique de disposer en pente vers l’est, ou mieux vers le midi, les cultures que l’on veut favoriser : en 39 ÆCHMEA. même temps qu'elles profitent ainsi davantage de la chaleur solaire. elles se trouvent abritées contre les vents de l’ouest ou du nord. En gé- néral.on donne aux ados une largeur de 1 m. 30. avec une pente totale de 20 à 30 cm. Quelquefois on dispose de la même manière les plates-bandes ménagées en avant des murs. plates-bandes plus spécialement appelées Côtières. (Voir ce mot.) 20 Le nom d’Ados s'applique aussi, mais moins couramment, à des bandes de terre surélevées, à surface bombée., plus ou moins larges et plus ou moins saillantes. Ex.: lorsqu'on dispose le terrain pour une plantation d’Asperges. on creuse des tranchées dont la terre sert à former des Ados. L'expression dos d’âne est fréquemment employée avec ce dernier sens. L. H. ADOXUS Kirb. { Bromius Redt.|] (Coléoptères- Phytophages. famille des Eumolpides.) Epister- num prothoracique à bord antérieur convexe; prothorax dépourvu de bords latéraux; tibias des pattes postérieures non échancrés; tarses à crochets bifides. A. vitis Fourc. (Gribouri, Ecrivain, Eumolpe de la Vigne, Bête à café, Bête à la forge, Diablotin, etc.) Corps long d'environ 5 mill., noir. couvert d’une pubescense gris-jaunâtre, avec les élytres d’une couleur rouge tirant sur le brun ou le fer- rugineux. Ce petit insecte, répandu dans une grande partie de l’Europe, surtout dans les par- ties méridionales, est des plus nuisibles aux vi- gnobles. Il pond ses œufs sur les ceps. non loin du collet; les larves qui en sortent s’enfoncent en terre et creusent dans les racines de profonds sillons qui font périr les souches. L'insecte par- fait parait au printemps suivant; il ronge le pa- renchyme des feuilles en y traçant des entailles spéciales qui lui ont valu son nom vulgaire d'Ecrivain. On n’a pas encore trouvé, contre les ravages qu'il commet, de remède absolument efficace. E. Lf. ADVENTICE.(Plante.) Qui croitdansunendroit où elle n’a pas été semée à dessein. ADVENTIF. Qui nait sur un organe. dans ure position contraire à la règle normale. Racines adventives, qui se développent soit sur la tige aérienne, comme celles du Lierre, de la Vanille. des Ficus. etc. soit sur une tige souterraine (rhi- zome)., comme celles du Chiendent. Bourgeons adventifs, qui naissent là où rien ne pouvait faire soupçonner qu’il pût s’en développer. Cer- taines opérations horticoles, comme la ligature. les incisions, la torsion. les entailles, la taille. ont justement pour but de faire donner naïis- sance, soit à des racines lorsqu'il s’agit de bou- tures ou de marcottes, soit à des bourgeons nécessaires, par exemple, dans la formation des arbres fruitiers. ÆCHMEA Ruiz et Pavon. (Broméliacées.) Plantes épiphytes. Tige courte ou nulle. Feuilles oblongues, canaliculées ou loriformes, engai- nantes à la base, réunies en entonnoir ou en ro- sette. rigides, coriaces, plus ou moins épineuses sur les bords. Feuilles bractéales souvent grandes et brillamment colorées. Hampe dressée. portant des fleurs petites, à bractéole épineuse, disposées en épi simple, en panicule rameuse ou en capi- tules serrés. Calice à 3 sépales. Corolle à 8 pétales libres, ligulés. 6 étamines à anthères ÆCHMEA. — dorsifixes. Ovaire infère, 3-loculaire; style fili- forme. Fruit d'ordinaire bacciforme., indéhiscent. Graines petites, nues. Environ 125 espèces. en y comprenant les sous-genres Hohenbergia, Piron- neava, Androlepis, Lamprococcus, Platyæchmeu, Pectinaria, Pothuava, Macrochordium, Canistrum et Chevalliera (nous considérons cependant ce wenre comme distinct Cf. Bromel. Andr., p. 7). Amérique mérid. et centrale, Antilles, Mexique. Æ. angustifolia Pœpp.et Endl. Voir Æ.spicata Mart. Æ. amazonica Hort. belge. Voir Karatas ama- zonica Baker. Æ.augusta Baker, Æ. augusta. |Syn.: Tilland- sa augusta Well.; Hoplophytum augustum Beer; Hohenbergia augusta E. Morr.; H. ferruginea Carr. ; Pironneava glomerata Gaud.; Nidularium fragrans Hort.; Guzmania maculata où G. frag- rans Hort.] — R. H., 1881. fig. 104. — Brésil austral. — Grande plante à feuilles loriformes, étalées, longues de 60 à 80 cm., larges de 8 à 10 cm., obtuses, bordées de dents petites, tachées de vert foncé sur fond vert pâle. Fleurs petites, rosées, en petits faisceaux paniculés. a HGllet® Fig. 23. — ADONIS VERNALIS L. 40 — ÆCHMEA. buleux. entourées de bractées rouge orange à l’intérieur. Æ. Bakeriana Ed. André, Æ. de Baker. [Syn.: Hoplophytum gigañteum KE. Morr.; Bülbergia gi- gantea Hort.; Æ. gigantea Baker (non Cheval- lierra gigantea Maury.| — Patrie inconnue. — Feuilles de 1 à 2 m., oblongues, finement épi- neuses. Hampe robuste. Panicule densiflore bipinnée. Pétales blanchâtres. Rare. Æ. Barleei Baker. Æ. de Barlee. —- Hon- duras. — Grande plante à feuilles de 1 m. sur D à 6 cm. de large, élargies au milieu, vert pâle, lépidotes en dessous, bordées d’épines assez fortes. Panicule lâche, rachis pubescent : rameaux simples, à 6-—7 fleurs jaune primevère. Æ. brasiliensis Regel, Æ. du Brésil. [Syn.: Chevalliera grandiceps Griseb.] — GarrTrLz. 1885. t. 1202. — Brésil. — Feuilles en rosette élar- vie, linéaire, très dilatées à la base, beau vert dessus, un peu blanchâtres dessous, coriaces, bordées d’épines noires. Fleurs bleu lilas, à calice rouge, en panicule dense, oblongue, à rameaux distiques et à bractées rouges. Æ. bromeliæfolia Baker, Æ. à feuilles de Bromélia.|Syn.: Tillandsia bromeliæfolia Rudge.: T. vestita Willd. ; Bromelia tinctoria Mart.; B. melanantha Ker.; Billbergia clavata Läindl.; B. tinctoria Mart.; Macrochordium Beer.] — B. R. t. 766, 1068. — Trinidad, Guyane, Venezuela, Brésil. — Feuilles longues de 60 à 90 cm. larges de 3 à 5 em... loriformes, en rosette utri- culaire, acuminées, aiguës, marginées d’épines plus ou moins grosses, vertes en dessus, blanchâtres en dessous. Inflorescence en épi très dense, cylindracé, long de 5 à 8 cm. Fleurs jaune citron. Æ. calyculata Baker, Æ. calyculée. [Syn.: Hohenbergia calyculäta Bak.; Hoplophytum ca- lyculatum E. Morr.; Macrochordium luteum Reg. : M. nudiusculum K. Koch.] — Gant1rz. 1867. t. 544. — Feuilles loriformes, ovales à la base, peu rigides, vertes dessus, un peu fasciées dessous, à sommet obtus, à épines marginales fines. Fleurs en tête terminale compacte, jaunes à bractées rouges. Æ. candida E. Morren. Æ. blanche. — Bré- sil. — Petite espèce. Feuilles blanchâtres. Pa- nicule deltoïde bipinnée. Fleurs et baies blanches. Rare. Æ. chrysocoma Baker, Æ. à fleurs d’or. — Brésil septentr. — [Syn.: Hohenbergia chryso- coma E. Morr.] — Voisin de l’Æ. exsudans. Rare. Æ. Chantini Baker, Æ. de Chantin. [Syn.: Billbergia Chantini Carr.] — R. H. 1878, fig. 22 et 1880, fig. 54—56. — Brésil équator. — : Feuilles de 30 cm., zonées vert et blanc. Pa- nicule dense ovoïde. Fleurs jaune rouge. Rare. Æ. cœlestis E. Morr., Æ. bleu céleste. [Syn.: Hohenbergia cœlestis Baker ; Hoplophytum cœ- leste K. Koch.] — FL. Ser.. t. 2146 ; BerG. Honr. Æ. aurantiaca Baker, Æ. orangée. [Syn. : Ca-| 1862, 97. — Brésil. — Feuilles loriformes, obscu- nistrum aurantiacum E. Morr.; Cryptanthus clavatus Hort.| — BELG. Honrr. 1873, t. 15. — Pernambuco, Brésil. — Plante vigoureuse en rosette large. Feuilles décurves, loriformes, élargies au milieu, tachées de vert foncé dans leur jeunesse, obtuses, dentées. Fleurs jaune orangé, serrées en un capitule pédonculé, glo- rément zonées dessous, bordées de dents fines. Panicule dense bipinnée. à rachis floconneux. Fleurs bleues, petites. Æ. cærulescens Baker, Æ. bleuâtre. [Syn.: Lamprococcus cærulescens Reg.:; Hoplophytum cærulescens E. Morr.; Æ.Luddemanniana Brongt.; Pironneava Luddemanniana K.Koch.]— GanTrL., ÆCHMEA. — t. 694. — Patrie inconnue. — Feuilles en rosette utriculaire., finement dentées. Panicule bipin- née. Fleurs bleuâtres ou rougeitres. Æ. conspicuiarmata Baker, Æ. à épines fércces. [Syn.: Maçrochordium macracanthum Regel.] — GarTrz., t. 886. fig. 37. — Brésil mérid. — Feuilles lancéolées. à large base, à épines marginales grosses, ascendantes. Capi- tule globuleux. rachis cotonneux. Fleurs jaunes. devenant noires. Æ. crocophylla Baker. [Syn. : Chevalliera cro- cophylla E. Morr.] — Brésil. — Très rare. Æ. corallina Brongt. Æ. couleur corail. [Syn.: Lamprococcus corallinus Beer.|] — Brésil. — Très voisin de lÆ. fulgens Brongt. Calice corail. Corolle blanche. Æ. dealbata E. Morr., Æ. blanchätre. [Svn. : Hoplophytum dealbatum E. Morr.]. — Brésil. — Très voisin de l_Æ. fasciata. Æ. discolor. Voir Æ. fulgens Brongt. _. Æ. distichantha Lem..à fleurs distiques. [Syn.: Billbergia polystachya Paxt.: Hoplophytum dis- tichanthum Beer; Hohenbergia distichantha Ba- ker.] — Janp. FL. t. 269; Bor. Mac. t. 5447. — Paraguay.— Feuilles linéaires dressées. armées de fortes épines brunes. Panicule rameuse. courte. à épillets distiques. rouges. Fleurs rouge pourpré. Æ. Drakeana Ed. André, Æ. de Drake. — R. H., 1888, p. 401; Brom. Anpr.. VI. A. — Ecuador. — Feuilles blanchâtres, canaliculées, recourbées, ondulées, finement dentées. Hampe dressée. Epi simple, lâche. Fleurs longuement tubuleuses, bleu d’azur. Bractées et ovaires cou- leur corail rose. Fruits bacciformes, d’abord roses, puis bleus. Æ. eburnea Baker. Æ. blanc d'ivoire. [Syn.: Canistrum eburneum. E. Morr.; Guzmania fra- grans Lind.; Nidularium Lindeni Reg.] — B.H., 1879. t. 13. — Brésil austral. — Feuilles larges. en rosette ouverte. comme un Vidularium. vert pâle tâché de vert foncé. Capitule globuleux. entouré de bractées blanches, ovales, dentées. Fleurs blanc verdâtre. Æ. exsudans Baker. Æ. exsudante. [Syn.: Hohenbergia exsudans E. Morr.; Bromelia exsu- dans Lodd.; B. paniculigera Reich.; Tillandsia exsudans Derf., Æ. capitata Baker; it. Schult.] — Bor. Cas. t. 801; B. H., 1879. t. 18. — Brésil. — Feuilles vertes en dessus, blanchâtres en dessous, finement dentées épineuses. Fleurs en globe densiflore terminal, secrétant une subs- tance blanche mucilagineuse; pétales jaunes. Æ. fasciata Baker, Æ. zonée. [Syn.: Billber- gia rhodocyanea Lem. ; B. fasciata Lindl.; Ho- plophytum fasciatum Beer; Hohenbergia fasciata Schult. f.; Æchmea Leopoldi Hort.] — B. R. t. 1130; FL. D. S.. t. 207; B. M. t. 4883. — Brésil austral. — Feuilles larges, en rosette. dressées- étalées, rubanées de blanc. Pédoncule dressé. Capitule densiflore conique, accompagné de belles bractées épineuses roses. Pétales roses passant au bleu. Æ. Fernandæ Baker. Æ. de Fernande. [Syn.: Bromelia Fernandæe E. Morr.; Ananas Mens- dorffianus Hort.; Chevalliera Fernande Hort.] — L H., n.s..t. 65. — Amazone. — Grandes et nombreuses feuilles fortement armées. Capitule 41 — ÆCHMEA. globuleux densifiore, à port d’Ananas. à bractées mères rouge brillant. Fleurs blanc jaunâtre. Æ. fulgens Brongt.. Æ. éclatante. [Syun.: Lam- prococcus fulgens Beer.] (Fig. 24.) — FL. D. Sen. IT, 38; PLaxcx.. FL. s.. X, 173. — Guyane fran- çaise. — Feuilles loriformes, décurves.luisantes. peu épaisses, vert foncé. finement dentées. Pé- doncule rouge vif. Panicule deltoïde, à rachis rouge. comme les bractées et le calice. Pétales lilas. Var. discolor Brongt.. Æ. bicolore. [Syn. : Æchmea discolor Hook.] — B. M. t.4293 ; Ganv. MA46. Bor..t. 121.— Guvane française. — Feuilles rouge vineux en dessous, souvent zonées fari- neuses en dessus. Fig. 24. — ÆCHMEA FULGENS Brongt. Æ. Fuerstenbergii E. Morr. Voir Streptocalyx Fuerstenbergii E. Morr. Æ. fusca Baker. [Syn.: Canistrum fuscum E. Morr.] — Brésil mérid. — Feuilles larges et courtes; capitule à bractées et à fleurs vertes. Rare. Æ. Germinyana Baker. Æ. de Germiny. [Syn.: Chevalliera Germinyana Caxr.; Bromelia daguen- sis Hort.] — KR. H. 1881. 230 — Colombie. — Diffère de l_Æ. Veitchii par de plus larges bractées et des feuilles plus larges et plus minces. | Æ. gigantea Baker, Æ. géante. [Syn.: Che- valliera gigantea Maury.] — Brésil austral. — Feuilles en aviron. larges et très longues. Pédoncule robuste, dressé. Epi densiflore., d’a- bord globuleux, puis oblong. Bractées mères ÆCHMEA. rouge brillant. Fleur bleu rougeâtre. Rare. Mu- séum de Paris. Æ. Glaziovii Baker, Æ. de Glaziou. — PB. HorrT. 1881. t. 13. — Brésil austral. — Voisin de lÆ. distichantha. Rare. Æ. glomerata Hook., Æ. à fleurs agglomérées. [Syn.: Hohenbergia stellata Schult. f. ; Æ. erythro- stachys Brongt. ; Pironneava roseocærulea K. Koch; P. Morreniana Reg.] — B. M. t. 5668; R. H., 1862, f. 53. — Brésil septentrional. — Feuilles loriformes, à base ovale, bordées d’épines brunes. Panicule étroite à divisions globuleuses, épineuses, écarlate vif. Fleurs lilas. Æ. hystrix E. Morr., Æ. hérissée. — B. H. 1880. t. 13. — Guyane française. — Feuilles dressées, compactes, coriaces, lépidotes-blanchâtres. Ca- pitule oblong, densiflore. Fleurs pourprées, im- mergées dans un {omentum cotonneux. Æ. Lalindei Lind. et. Rod., /Æ. agréable. [Syn.: Æ. gigas E. Morr.| — ILz. H. n.s.,t. 481. — Colombie. — Voisin de lÆ. Marie regine., mais plus vigoureux dans toutes ses parties. Æ. Legrelleana. Voir Ortgiesia Legrelliana Baker. Æ. Lindeni K. Koch, Æ. de Linden. [Syn.: Hoplophytum Lindeni E. Morr.| — B.M..t.6565 ; B. H., 1873, t. 5. — Brésil austral. — Feuilles oblongues, lépidotes, finement épineuses. Brac- tées rouges. Epi oblong, densiflore. Fleurs jaune citron. Æ. lingulata Baker, /Æ. en languette. |Syn.: ZE. Plumieri E. Morr.; Bromelia lingulata L.; Hoplophytum lingulatum Beer; Chevalliera lin- gulata Griseb.| — Antilles et Guyane. — Feuilles larges.lépidotes-blanchâtres.finement épineuses. Panicule ovoide, longue, à 20—40 épis de fleurs pâles. Æ. Mariæ Reginæ H. Wendl., Æ. de la Reine Marie. — FL. Mac. n. s.. t. 8 — Costa-Rica. — Grande et belle plante à feuilles longues et larges, canescentes, cuspidées, à épines margi- nales deltoïdes. Inflorescence en long épi oblong, densiflore. Bractées grandes, rose vif. Fleurs bleues et violacées. Æ. Melinoni Hook., Æ. de Mélinon. [Syn.: Ho- henbergia Melinoni Baker ; Æ. Jenmani Baker]. — B. M.t. 5235; R. Horr., 1880, 390. — Guyane française. — Feuilles longues, à épines mo- yennes. Panicule tripinnée, densiflore. Fleurs es- pacées.#Pétales rouge vif. Æ. mexicana Baker, Æ. du Mexique. [Syn.: Guzmania grandis Hort.; Hoplophytum grande E. Morr.] — Mexique centrale. — Feuilles lon- œues et larges, finement dentées. Pédoncule ro- buste, furfuracé. Bractées-mères lancéolées, pâles. Panicule tripinnée, lâche, longue. Pétales cramoisi brillant. Æ. myriophylla E. Morr., Æ. à feuilles nom- breuses. — B.M..t. 6989. — Très voisin de l_Æ. distichantha. Æ. nudicaulis Griseb., /Æ. à tige nue. [Syn.: Bromelia nudicaulis L.; Billbergia nudicaulis Lindl.; Hohenbergia nudicaulis Baker; Hoplophy- tum nudicaule K. Koch, etc.] — B. R.,t. 1068. — Amérique tropicale. — Feuilles longues et étroi- tes, bordées de dents brunes. Hampe garnie de srandes bractées lancéolées, rouge brillant. Epi souvent pendant, laxifiore. Pétales jaune citron. ÆCHMEA. L’Æ,. Cornui Carr. (R. H., 1885, 36) est une forme à épi court, densiflore. ZE, Ortgiesii. Voir Ortgiesia tillandsioides Baker. Æ. paniculigera Griseb., Æ, paniculée. [Syn.: Bromelia paniculigera, Swartz; Hohenbergia pa- niculigera Baker.] — Rer. Bor., t. 284. -— Ja- maïque, Venezuela, Para. — Grandes et larges feuilles vert gai, à épines moyennes. Très longue panicule à ramilles pauciflores. Fleurs pour- prées. Æ. Pineliana Baker, Æ. de Pinel. |Syn.: Echi- nostachys Pineliana A. Brongt.; Æ. rosea Beer; Macrochordium Pinelianum Lem.]. — B. M. t. 0321. — Brésil mérid. — Feuilles linéaires ob- longues, lépidotes, à épines brunes. Epi simple, densiflore, court. Pétales jaune brillant. Æ. spectabilis Brongt., Æ remarquable. |Syn.: ZE. flexæuosa Baker; Pironneava spectabilis K. Koch; Guzmania spectabilis Hort.| — R. H. 1876, 311. — (ruatémala. — Feuilles longues et larges, à épines petites. Panicule rhomboïdale tripinnée, lâche, longue. Pétales roses. Æ. purpurea Baker, Æ. pourpre. [Syn.: Ca- nistrum purpureum E. Morr.] — Brésil mérid. — Feuilles lancéolées, finement dentées. Pédon- cule dressé. Bractées grandes. Capitule rouge brillant. Rare. Æ. rosea Baker, Æ. rose. [Syn.: Canistrum roseum L. Morr.] — B. H., 1883, t. 14, 15. — Brésil austral. — Feuilles en rosette courte, fine- ment dentées. Pédoncule dressé. Bractées gran- des, roses, dentées. Capitule globuleux. Fleurs vert pâle. Rare. Æ.Schiedeana Schlecht.. Æ. de Schiede. [Syn. : ZE. marcracantha Brongt.| — Mexique central. — Feuilles larges, rigides, fortement armées. Panicule tripinnée à rachis pubescent. Grandes bractées lancéolées, rouges. Fleurs jaune pâle. Rare- | : Æ. Skinneri Baker, Æ. de Skinner. [Syn.: An- drolepis Skinneri Brongt.; Pothuava Skinneri K. Koch; Billbergia Skinneri Hort.| — Guatémala. : — Feuilles lancéolées, ovales à la base, larges au milieu, blanchâtres. Panicule subcylindrique. longue à épillets densiflores. Fleurs jaunes. Æ. tillandsioides Baker, Æ. faux Tillandsia. [Syn.: Æ. vriesioides Baker; Biülbergia tilland- sioides Mart.; B. gracilis Pœpp.| — Amazone. — Feuilles lancéolées. à base ovale, acuminées, à épines moyennes. Panicule rhomboïdale, à épis distiques. Fleurs insignifiantes. Baïes bleues. Æ. Veitchii Baker; Æ. de Veitch. [Syn.: Che- valliera Veitchii E. Morr.] — B. M.,t. 6329 ; B. H. 1878, t. 5; R. H. 1880, 450. -— Colombie. — Belle plante à feuilles gladiées, décurves, d'un beau vert, finement dentées. Epi densiflore, al- longé, durant de longs mois, à bractées rouge écarlate. Fleurs jaune pâle. Æ. virens Brongt., Æ. verdâätre. — Guyane française. — Voisin de lÆ,. lingulata Baker. Rare. Æ. WeilbachiiF.Didr., Æ.de Weilbach. [Syn. : Lamprococcus Weilbachit E. Morr.; L. Lauren- tianus K. Koch.] — B. H., 1861, 305 ; B. M. t. 6435 ; GarTrL., t. 539. — Brésil tropical. — Feuilles en coupe dressée, épineuses à la base, vert foncé, canaliculées, rétrécies au milieu, cus- ÆCHMEA. — pidées au sommet. Panicule bipinnée, ramules 3 à 6 flores. Rachis, bractées, ovaires et calices rouge brillant. Pétales lilas devenant bruns. Var. leodiensis Ed. Andr. — R. H., 1887. 31. — Feuilles violacées. Calice et corolle plus courts que le type. La culture des Æchmea est facile ; toutes les espèces ont un tempérament rustique. Celles du Brésil austral peuvent être tenues en serre froide ou orangerie, et plusieurs passent à l’air libre sur la côte méditerranéenne. Celles qui appartiennent à la serre chaude- tempérée sont également robustes. On les plante en pots ou en paniers, dans un compost de terre franche fibreuse ou de terreau de feuilles, ou encore en terre de bruyère grossièrement con- cassée. A la Plata, on en cultive certaines espè- ces, comme l’Æ. distichantha, en pleine terre franche dans le sol des jardins. Ces plantes fleurissent à des époques très diverses et incertaines, que nous n'avons pas indiquées. Plusieurs, comme les Chevalliera, restent fleuries un an ou 18 mois. D’autres, comme l’Æ. Drakeana, à calice rouge et à lon- gue corolle bleue, ont des fleurs si fugaces que chacune ne reste guère qu’un jour fraiche, mais d’autres les remplacent le lendemain. On les multiplie par graines, qui lèvent très facilement, et surtout par division des touffes, en toute saison, mais mieux au prin- temps. La plupart des espèces endurent bien la sécheresse estivale; on peut même les sor- tir dehors l'été; elles n’en fleurissent que mieux. Pendant l'hiver, on doit suspendre les arrosements, et empêcher l’eau de séjourner dans le cœur des plantes, ce qui les ferait pour- rir. On peut, au contraire, mouiller abondam- ment pendant la période active de la végé- tation. Une recommandation utile est de les rapprocher beaucoup de la lumière pour obtenir plus facilement la floraison. E. A. Fig. 25. — ÆCIDIUM DU PUCCINIA VIOLAE, SUR La FACE INFÉRIEURE DE LA FEUILLE DE LA VIOLETTE ODORANTE. À coupe de la feuille montrant les Æcidium. B. portion d'Æcidium fortement grossi: a. æcidios- pores, b. mycélium. 43 — ÆGOPODIUM. ÆCIDIUM. (Æig. 25.) Une des formes des Uré- dinées qui apparait en général après la spermo- gonie et sur la face opposée de la feuille attaquée par l’Urédinée. L’Æcidium. en général de cou- leur jaune, est constitué par une espèce de cu- pule à bords en général retroussés, remplie de cellules disposées en chapelet, plus ou moins polyédriques par leur pression réciproque et qu’on appelle des æcidiospores. Dans les Urédinées hétéroïques (voir Uré- dinées), les phases suivantes du développement du Champignon, urédo et téleutospores, S'obser- vent sur une autre plante. Tels par exemple les Puccinia du Blé et des Céréales, les Puccinia graminis, rubigo-vera, coronata, dont les Æci- dium viennent, pour le P. graminis, sur l’'Epine- Vinette, quelquefois les Mahonia; pour le P. ru- bigo-vera, sur les Buglosses et diverses Borra- ginées des champs; pour le P. coronata, sur les Rhamnnus. On observe des Æcidium sur beaucoup de plantes: Renoncule, Chèvre-feuille, etc. Nr: AD. ÆGIPHILA Jacq. (Verbénacées.) Arbres ou arbrisseaux quelquefois grimpants, glabres ou recouverts de poils ; feuilles opposées ou verti- cillées, très entières. Fleurs disposées en cymes pédonculées axillaires, les supérieures panicu- lées, plus grandes que dans les Callicarpa, assez fréquemment dimorphes, les unes stériles à éta- mines exsertes, les autres fertiles et à étamines incluses. Corolle à tube droit cylindracé, à limbe étalé à 4—5 divisions. 4 étamines, rarement 5. Ovaire plus ou moins 4-loculaire, à loges uni- ovulées. Le fruit est une drupe supportée par le calice accru, globuleuse, peu charnue, renfer- mant 4 noyaux monospermes. 50 espèces de l'Amérique trop., du Brésil au Mexique. L'une des plus connues est l’Ægiphila grandiflora Hook., B. M. t. 4230, dont les fleurs ont la corolle pubescente, dépassant longuement le calice. Plantes de serre chaude ou tempérée, qui se multiplient de boutures sur couche chaude. PE ÆGLE Correa. (Rutacées-Aurantiées.) Les 2 ou 3 espèces qui composent ce genre sont des arbres épineux à feuilles trifoliolées ; l’une d’en- tre elles: l’Æ. Marmelos Correa, — Rheede, Horr. Ma. 3,37 ; Roxb., Conom., t. 143; Wight., Icon.Ino. or. 1.t. 16, — est un petit arbre origi- naire de l’Asie mérid. Son fruit, gros, globu- leux, à écorce ligneuse, renferme une pulpe qui. avant maturité, est employée comme médica- ment astringent. Mûr, ce fruit est comestible et recherché par les indigènes et aussi par les Européens qui l’emploient dans les sorbets. ÆGOPODIUM L. (Ombellifères.) Plante vi- vace à rhizome tracant. Feuilles bi- ou triter- natiséquées, à segments larges, ovales acumi- nés, dentés. Ombelles composées. à nombreux rayons, généralement dépourvues d’involucre et d’involucelles. Calice à dents oblitérées ; pétales acuminés et à pointe infléchie ; stylopode conique, terminé par 2 styles. Fruit ovale, com- primé latéralement, constitué par des carpelles convexes, relevés de 5 côtes sur Le dos. Carpo- phore bifide. ÆGOPODIUM. _ Æ. Podagraria L.. Podagraire. — Mascrer. ArL. PL. FR. t. 136. — Europe. — Seule espèce connue. 50 em. de hauteur. Fleurs blanches. Ses noms: Podagraire, Herbe aux goutteux. in- diquent qu'elle à été réputée propre à combat- tre la goutte, propriété qui est loin d’être re- connue. Une variété, à feuillage panaché, est assez ornementale. Croit sans soins spéciaux même dans les sols les plus arides. Aelren- Weidenrôüschen. Nom allemand de lEpilobium spicatum. Æonium. Voir Sempervivum. AERANTAHUS IAdl. (Orchidées.) [Voir aussi Angræcum.| (renre qui pourrait n'être consi- déré que comme une section du genre Angræ- cum, dont il diffère par ses fleurs solitaires, à menton proéminent, et à labelle dépourvu d’é- peron. Plantes des régions chaudes des Masca- reignes et des Comores. A. Arachnitis Ldl. [Svn.: Dendrobium Aruch- nitis Thou.] — B. R..t. B. 17. — Madagascar. —— Fleurs verdâtres. Plante sans grand intérêt horticole. A. grandiflorus Ldl. -- B. M. t. 6034. — Madagascar, Bourbon. -- Fleurs grandes, d'un vert jaunâtre, solitaires terminales. Nous considérons les autres espèces: A, Leo- nis, À. Curnowianus, etc. comme de véritables Angræcum. Serre chaude, en paniers ou mieux sur büches, près du verre, peu ou pas de repos. Les fleurs d’'Aeranthus se succèdent sur le même rachis. Il ne faut done pas couper les tiges qui les portent. A. Gy. AÉRATION. Par aération on entend la libre circulation et le renouvellement de l'air; c'est au point de vue des terres et des habita- tions que nous avons ici à l’examiner. La présence de l’air dans le sol est tout à fait indispensable à sa fertilité ; sans air, c’est- à-dire sans oxygène. nous voyons s'arrêter brus- quement un des phénomènes les plus essentiels. celui de la nitrification que nous étudierons spé- cialement,. et alors plus de récoltes possibles ; tous les efforts du cultivateur restent stériles. Le manque d'air peut provenir de différentes causes ; les unes, d'ordre physique. tiennent: la compacité du sol, à sa cohésion tellement grande que les particules ne laissent pas circuler l'air ; 2’ 4 J'imperméabilité du sous-sol qui garde les eaux; celles-ci noyent les couches supé- rieures. Dans ces deux cas, les labours fréquents et les drainages sont le seul remède. Les autres causes, d'ordre chimique, et consécutives de la compacité et de l’imperméabilité, tiennent à la surabondance des matières organiques qui ab- sorbentl’oxygène; des chaulages etdes marnages énergiques doivent alors s ’ajouter au drainage. Les arrosages et les irrigations activent "ja pénétration de l'air dans les sols. Les sols où la circulation de Fair est active (sols sableux, calcaires, caillouteux) consom- ment plus vite les engrais et s'épuisent plus vite. Sous le rapport des habitations. l'aération est une condition essentielle de la salubrité. Dans une chambre close, déposez des plantes vertes ou des feuillages; ceux-ci absorbent l'oxygène: PNR AÉRATION. et dégagent de l'acide carbonique, si bien que l'atmosphère deviendra bientôt irrespirable et que le séjour de cette chambre sera dangereux : c’est là un fait qu'il est bon de signaler aux horticulteurs. Pour une raison analogue, l’ac- cumulation d'un grand nombre de personnes dans un local conduit à vicier l’atmosphère. On a calculé que pour la respiration de l’homme dans une habitation, il faut 15 m. cubes d'air, avec un renouvellement de 6 mc. par heure pour que l’air reste suffisament pur. C’est dans les villes plus que dans les cam- pagnes que le manque d'air se fait sentir dans les habitations humaines. 11 en est au- trement pour les étables d'animaux, où souvent l’on entasse dans des espaces restreints et sans ouvertures un trop grand nombre de bêtes, On compte que pour un mouton de 30kg.ilfaut30àù 70 me. d'air. cheval de500kg. » D40 à 1200 bœufou vache de 400 kg. n 430ù 950 ” 77 22 2? porc de 80kg... , «00: "190 64m Ces chiffres sont rarement atteints. Il faut encore avoir. soin de ménager une ventilation qui enlève les vapeurs ammoniacales dégagées par le fumier et l’acide carbonique dégagé par la respiration; cette ventilation doit être d'environ D m. cube. par heure, pour un cheval 45 # 2 .« bête bovine 8.5 a : » tête ovine 9 ù ; , tête porcine. À. CG. Aération des serres. Opération qui consiste à renouveler l’air intérieur des serres, autant que la saison le permet, afin de combattré l'excès d'humidité, de maintenir la température aussi égale que possible. et de donner plus de vigueur aux plantes que l’on y cultive. On y parvient en ouvrant graduellement de petits châssis disposés à cet effet. de distance en dis- tance, dans la partie la plus élevée de la serre. Il existe des modèles de serres construites ré- cemment, où. par un mécanisme très ingénieux, c'est le faitage même de la serre que l’on sou- lève à volonté dans toute sa longueur, au moyen d'une manivelle placée à l’une des extré- mités; l’air se trouve ainsi renouvelé unifor- mément dans toute l'étendue de la serre. Dans les serres bien aménagées, on dispose de place en place, sous les tablettes, des ouvertures se fermant à volonté, de facon que l’air extérieur introduit puisse s'échauffer en passant sur les tuyaux du thermosiphon, et ne vienne pas frapper trop brusquement sur les plantes. Par ce moyen, on établit un léger courant qu’on peut régler à volonté en combinant l’ouver- ture des châssis du faitage avec celle des venti- lateurs placés sous les tablettes. Dans les serres construites avec des châssis mobiles, on se contente généralement de soulever les châssis par le bas, au moyen de petites calles de bois, mais ce procédé a plusieurs inconvénients: d'abord, l’air froid frappe trop directement sur les plantes; puis, l'excès de chaleur s'emmaga- sine dans la partie élevée de la serre, et ne se trouve chassé qu'imparfaitement. Dans les serres chaudes et tempérées, c'est AÉRATION. surtout au printemps et en été que l’on est dans l'obligation de donner de l'air. quand la température tend à dépasser le maximum qui est pour les premières de 30 degrés centigrades et pour les secondes de 20 degrés. En hiver on ne doit aérer ces serres qu'avec beaucoup de précautions, et seulement dans le cas- où l'air serait vicié par excès d'humidité ou par toute autre cause; on le fera alors au milieu de la journée, et par un temps doux et clair. Quant aux serres froides. on doit aérer en toute saison dès l'instant que la température extérieure s'élève au dessus de 6 à 8 degrés centigrades. Pour les plantes cultivées sous châssis, il suffit de soulever ceux-ci, à la partie supé- rieure, au moyen de crémaillières en bois, munies de plusieurs entailles distantes de 5 em. environ, de façon à donner plus ou moins d’air, selon les besoins. Pour les plantes déli- cates, les jeunes semis ou repiquages. il est préférable de soulever les châssis soit par le haut, soit par le bas. toujours à l'opposé du vent. Fe Pan LS, ÿ NAS) A, , EE | n) 7 ÿ} 4 Gilet. 26 AËRIDES CRISPUM Laäl. Fig. ABRIDES Lour. (Orchidées.) Plantes épiphytes sans pseudobulbes à tiges ligneuses en vicillis- sant, à feuilles caduques à l’état de nature, per- sistantes dans les cultures, portant des racines épaisses, ramifiées, aériennes ; feuilles coriaces. engainantes à la base, en forme de courroies. obtuses ou bilobées à la pointe. Grappes simples AERIDES. courtes ou plus longues que les feuilles, pois- seuses dans certains groupes. Fleurs plus ou moins massées sur le rachis, à labelle érigé. Bractée petite, à la base des pédicelles. Sé- pales étalés, le supérieur plus petit que les la- téraux, soudés à la base de la colonne. Pétales en général plus petits que les sépales latéraux. labelle trilobé. en forme d'éperon projeté en avant. Colonne épaisse. Aerides affine Wall. Voir multiflorum. A. angustifolium Rolfe. — Malaisie? — Fleurs rose clair, sépales et pétales arrondis. obtus. oblongs. arrondis, margine entière. A. Ballantineanum Rchb. Voir suavissimum. A. Brookei Batem. Voir A. crispum. A. crassifolium KRchb. WaARN. SELECT. ORcuip. PL. II, t. 12; Gonerroy. ORCHID. 1885, p. 370; Hook. FL. Brir. Ib. VI, p.46. — Moul- mein, Birmanie, Cochinchine. — Naïne. Feuilles serrées. épaisses comme du cuir, larges. bilobées à la pointe: pédoncules plus larges que les feuilles ; racèmes lâches ; fleurs très grandes, sé- pales oblongs, rose pourpre brillant, pétales de même couleur, labelle trilobé, rouge pourpre, éperon projeté en avant, vert à la pointe. A. crispum Ldil. [Syn.: A. PBrookei Bat.] (Fig. 26.) — B. R. 1842, t. 55; B. M. t. 4427; FL. D. S. V,t.438; ILL. H. 1857, t. 1293; PaxT. Bot. IX, p. 146. — Plante robuste, feuilles épaisses, bilo- bées à la pointe, pédoncules très longs, souvent branchus, fleurs très grandes, très odorantes, sé- pales et pétales rose pourpre. labelle trilobé, les lobes latéraux étalés, le médian ovale, largement étalé, éperon petit. Colonne blanche. — Var. Lindleyanum. Fleurs plus grandes. pétales et sé- pales pourpre clair, lobes du labelle verdâtres, lobe médian marginé de blanc. — Var. Warneri. Tiges plus grêles, plus violacées; feuilles plus étroites et plus courtes, plus distantes ; fleurs plus petites et plus claires: labelle marginé de blanc. A. cylindricum Hook. Voir A, vandarum. A. Emerici. B. M. 6728. — Andaman. — Forme locale de VA. odoratum. à fleurs plus petites sur des racèmes plus longs. A. expansum Rehb. Voir A. falcatum. A. Leoniæ Rchb. Voir A. falcatum, v. Leone. A. falcatum Ldl. [Syn.: À. expansum Rchb.. A. Larpente Hook.. À. Mendeli.| — XEN. ORCH. I. p. 220. t. 92. — Birmanie. Cochinchine. — A produit une foule de var. En général, ce sont des plantes robustes à tiges assez grèles. à feuilles étroites et longues, recourbées, d’un vert plus ou moins glauque; les racèmes sont en général plus longs que les feuilles, rarement branchus ; les fleurs sont peu serrées. rose vif avec teinte pourpre dans le falcatum type avec pointe pourpre foncé. Lobe frontal du labelle en forme de selle et d’un pourpre améthyste vif. — Var. Houlletianum. [Syn.: A. Houlletianum Rehh.. A. Picotianum God. Leb.] — XEx. orcH. IT. t. 204. — Sépales et pétales jaunes ; labelle avec une tache jaune. Une des plus belles du genre. — Var. Leonie. [Syn.: A. expansum Leoniæ Rchb.. 4. Leonie God. Leb.]. ressemble à Houl- letianum. mais de couleur rose et blanche. A. Fieldingii. — OrcH.JExn.t.20 ; Bezc. HORT. ou ramifiées, latérales, retombantes ou érigées, | 1876. t.18—19 : Oncu. Ar. VII, 309; De Puvor. Terme — rh nant tnt te AERIDES. _- Les OrcH.. t. 3. — Indes. — Feuilles épaisses. vert sombre dessus, pourpre dessous. Pédon- cules ramifiés; fleurs massées; segments rose pourpre lavé de blanc; labelle en truelle, pourpre améthyste, maculé de blanc. A. Huttonii. [Syn.: À. Thibauti Hook., Sac- colabium Huttonii Hook.] — Malaisie. — Feuilles de 20 à 25 cm. sur 2 à 3. Racèmes retombants ; fleurs rose pourpre; labelle rose très foncé; sépales et pétales semblables ; labelle à éperon épais, recourbé. A. japonicum Rchb. — B. M. 5798; Izr. H. 1883, t. 461. — Japon. — Naïine; feuilles ovales. oblongues ; pédoncules 7 à 12; fleurs blanches avec lignes roses sur les sépales ; pétales blancs ; labelle blanc teinté d'améthyste. C’est l'espèce la plus septentrionale. Serre froide. A. Lawrenceæ Rchb. — OnrcH. AzB. VI, 270; Tue GarD. XXXV,t.702.— Mindanhao.—Feuilles robustes, longues de 30 em. ; racèmes égalant ou dépassant les feuilles; fleurs blanches, à pointes marquées de rose vif; labelle prolongé en grande corne projetée en avant et munie de 2 cornes parallèles par Ie rapprochement des lobes latéraux. — Var.: Sanderianum. Fleurs à fond chamoïs ; labelle à base maculée rose vif. A. Leeanum Rchb.? Fleurs plates, rose pourpre; labelle pourpre foncé. A.maculosum Ld]. — Indes. Feuilles longues de 18 à 25 cm.; pédoncules branchus; fleurs blanches à la base, pourpre améthyste au centre et aux pointes en dessous; labelle auriculé de chaque côté. — Var.: Schrodere. — B. R. 1845: PAxXTON, MAG. Bor. XII, 49. — Variété plus ro- buste; feuilles moins massées. A. mitratum Rechb. — B. M. 5728. — Moul- mein. — Distincte par ses feuilles à moitié ar- rondies, ses racèmes courts et subérigés. Fleurs orandes; pédicelles courts: sépales et pétales blancs, à pointe mauve; labelle améthyste pourpre; éperon projeté en arrière. A. multiflorum Roxb. [Syn.: À. affine Wall. A. roseum Paxt., À. trigonum Klotsch.| — SErr. OrcH., t. 15; B. M. 4049; DE Puvyor, OrcH. t. 2; Paxre. FL'GañD:.t 60::Icc. EL ET, 1:88 5; Wan. SeLECT. ORCH. IT, t. 22. — Indes, Siam, Cochin- chine. — Très variable; feuilles épaisses, char- nues, à bords relevés en gouttière.très massées ; tronc court et épais. Pédoncules rameux; fleurs orandes-massées, blanches avec nombreuses taches pourpre et une macule améthyste à la pointe. Labelle en truelle, légèrement convexe. rose pourpre. — Var. Godefroyanum Rchb. — Gop. OrcH. 241. — Cochinchine. — Feuilles très longues, épaisses, arquées ; fleurs très grandes, brillamment colorées et maculées de pourpre. Var. Lobbi.— Izz. H.XV,557;OrcH.AL8.1,t.21.— Feuilles très massées ; pédoncule rameux ; fleurs petites, mais très colorées. — Var. Veitchi. — BEzc. Honr. 1881, p. 123; De Puypr, ORCH. t. 4. — Feuilles plus distantes, pourpre en dessous; racèmes courts, ramifiés; sépales et pétales blancs, tachetés de pourpre aux pointes; labelle rose pourpré. A.odoratum. Lour.—Cochinchine. — Feuilles larges de 4 à 6 cm., horizontales; racèmes re- tombants ; fleurs blanches ; sépales et pétales ob- tus, à pointe pourpre. Labelle projeté en avant, 46 — \, ÆSCHYNANTHUS. en forme de cône, blane, parfois rose. ou pointillé de rose. — Var.cornutumRoxb. [Syn.: À. Daya- num. Hort.]— B. R. 1485; B. M. 4139; GARTENFL. VI, t.272. — Racèmes plus longs et moins denses ; feuilles plus étroites. A. quinquevulnerum Ldi. [Syn.: 4. jucun- dum. Rchb.| — Paxr. Mac. Bor. VIT, 241. — Ma- nille.— Feuilles très longues ; racèmes très longs ; fleurs grandes ; sépales et pétales blanc rose, poin- tillés de pourpre avec macule pourpre à la pointe ; labelle trilobé, marqué de pourpre sur les lobes latéraux, éperon projeté en avant. Plantes la plupart des régions chaudes et humides de l’Asietrop., de la Malaisie etdu Japon. épiphytes, sans pseudo-bulbes. à feuilles ca- duques dans leur pays d’origine, mais persis- tantes dans les cultures et constituant un orne- ment recherché. Fleurs de longue durée. Vivent aussi bien sur un morceau de bois qu’en pots, mais on est plus sûr de conserver le port dressé et les feuilles intactes des plantes dans des pots, en compost bien drainé composé de sphagnum frais et de tessons de pots cassés menu. Tempéra- ture 18 à 25°, serre ombrée. A. GYy. Aériennes (racines). Voir Racines adventives. ÆSCHYNANTHUS Jack. (Gesneracées-Cyrtan- drées.) Sous-arbriss. ou arbriss. grimpants ou radicants, glabres ou velus. Feuilles opposées. charnues ou coriaces. Fleurs rarement solit.. brièvement pédicellées, fasciculées on groupées en cyme sur un pédoncule commun, axill. ou terminales, munies de bractées ovales parfois très petites. Calice divisé plus ou moins pro- fondément en 5 lobes égaux. Corolle tubuleuse, plus ou moins arquée et ventrue, à limbe pres- que bilabié, irrégul. 5-fide: la lèvre postérieure bilobée., l’antérieure à 3 divisions. 4 étamines fertiles, didynames. fixées vers le milieu ou dans la partie infér. du tube, souvent sail- lantes, à anthères à loges parallèles, cohérentes par le sommet et réunies par paires. Ovaire su- père, oblong ou linéaire, entouré d'un disque en forme de coupe. Style court ou longiuscule ; stigmate pelté ou concave, indivis. Capsule li- néaire à 2 valves, à 4 loges, à placentas dilatés en lamelles portant de nombr. graines, très.fines, munies aux 2 extrémités de soies capillaires. blanc hyalin. Env. 40 esp. de l’Archipel malais et de l’Asie trop. ZE. Aucklandi Hort. Voir Æ. speciosa. Æ. Boschianus de Vriese. Voir Æ. Lamponga. *Æ, bracteata Wall. [Syn.: Æ, Puæton: Lindi.] -— Jourx. 0F THE Horr. Soc. V. 4. 79. — Hima- lava oriental. — Glabre. Filles coriaces, oblon- œues lancéolées, grandes. Bractées plus longues que les pédicelles. Pédoncules 1 ou plurifiores. Calice à divisions de 2 em. de long, lancéolés. Corolle de 3 à 5 cm. de long, rouge cocciné. FE, cordifolia H. Voir Æ. miniatus, var. cor- difoli 1. La - * Æ. Curtisii Clarke. — Bornéo. — Flles ellip- tiques, glabres, calice de 4 em. de long, glabre. Corolle de 6 em. de long. pubesc. extér., rouge cocciné. * Æ. fulgens Wall. — B.M.t.4871.— Péninsule malaise. — Feuilles lancéolées, étroites. Pédi- celles terminaux, fasciculés. Calice tubuleux. brièvement denté, long de 13 mm., glabre. Co- | Lis che dé Fr "8 ri . ÆESCHYNANTHUS. 17 ÆSCULUS. rolle de 5 à 6 cm. de long, pubescente extér..| Æ. Teysmaniana Miq. Tige pubescente. d’un rouge orangé. : * Æ. grandiflora Spreng. Glabre, sauf la co- rolle. Feuilles lancéolées. Pédicelles terminaux, fasciculés. Calice long de 15 mm. à dents courtes. Corolle de 3 à 4 em. de long, arquée, poilue extér., rouge avec le limbe orangé. ma- culé de noir sur chaque division. — Var.: para- sitica. [Syn.: Æ. parasiticea Lindl.] — B. k. 1841, t. 49. — Fleur plus petite. *Æ. javanica Rollinson.— B. M.t. 4503 ; FL. ». S.. 6, t. 558. — Diffère de Æ. pulchra par son ca- lice pubesce. à base moins ample et sa corolle pu- besc. extér. * * Æ. Lamponga Miq. [Syn.: Æ. Boschianus de Vriese.] — Sumatra, Bornéo. — (labre. Feuilles elliptiques oblongues, un peu acuminées. Ca- lice de 2 à 21}: em. de long, cylindr.. glabre. Co- rolle de 5 à 6 em. velue extér. rouge cocciné. - *Æ, Lobbiana Hook. — B. M. t. 4261. — Java. — Tiges et feuilles glabres, celles-ci petites. elliptiques-oblongues, longues de 5 cm. larges de 1 1/, à 2 em. Fleurs en corymbes terminaux. Bractées pourpres. Calice de 2 à 2 !/, em. de long. cylindr., pourpre noirâtre avec poils étales,. blancs. Corolle de 4 à 6 em., écarlate, pubesc. Pxtér. : Æ. longiflora À. DC. non Wall. — B. M. t. 4328. — Java. — Rameaux robustes. Feuilles grandes. longues de 8 à 15 em. larges de 4 à 6. Fleurs fasciculées, en corymbes terminaux, calice à divisions linéaires subulées. Corolle de 7 cm., étroitement tubul., rouge cocciné. Æ.dongiflora Wall. Voir Æ. superba. Æ. miniatus Lindl. — B. R. 1846. t. 16: F1. p. S.. t. 236. — Java. Bornéo. — Feuilles ovales ou elliptiques, un peu acuminées. de 8 em. de long, sur 4 de large. Fleurs réunies par 3 à l’ais- selle des feuilles. Calice en forme de coupe, de 6 mm. de long, velu. Corolle de 3 à 4 em. de long. rouge vermillon, velue extérieurement. — Var.: cordfolia. [Syn.: Æ. cordifolia Hook.] — B. M. t. 5131. — Feuilles en cœur. ZÆ. parasitica Lindl. Voir Æ. grandiflora. var. parasitica. Æ. Paxtoni Lindl. Voir Æ. bracteata. * Æ. pulchra G. Don. (Fig. 27. Voir p. 48.) — B. M. t. 4264; R. H. 1883, p. 204. — Java. Bor- néo. — Entièrement glabre. Feuilles elliptiques oblongues, longues de 5 em... large de 2 à 3 em. Fleurs en corymbes terminaux. Calice ovale-ey- lindrique, long de 2 em., glabre. Corolle glabre. longue de 5 à 7 em... d’un beau rouge écarlate. * Æ. speciosa Hook. — B. M.t. 4320. — Java. — Rameaux noueux. Feuilles opposées, les su- périeures ternées ou même verticillées, grandes, ovales lancéolées, presque sessiles. Fleurs nom- breuses, terminales, fasciculées. Calice à di- visions linéaires subulées. Corolle de 7 à 11 em. d’un rouge orangé. Var.: splendida. [Syn.: Æ. Splendens Lindl.] Fort belle plante, hybride entre Æ. speciosa ct grandiflora. ee. splendens Lindl. Voir speciosa, v.splendida. Æ. superba C. B. Clarke. [Syn.: Æ. longi- flora Wall] — Bengale orient. — Glabre. Feuilles grandes, oblongues-acuminées. Fleurs en ombelle dense. Calice à divisions longues de 3 em. Corolle de 5 à 7 em. de long, rose cocciné. Lee: ————p—Z Feuilles petites. elliptiques ou ovales, un peu velues à la face inférieure. Calice cylindracé, pubeseent, à dents lancéolées, long de 21/; em. Corolle de 6 à 8 em... rouge cocciné, velue extér. Æ. tricolor Hook. — B. M. t. 5031; Berc. PORT. t. 225 ; ILL. H.1858, t. 169 ; F1. p.S.. t. 1384. — Bornéo. — Feuilles petites, ovales ou ellip- tiques lancéolées, velues à la base. Calice de 7 mm. de long, obconique, velu. Corolle de 2 à 3 em. de long, velue extér., rouge cocciné avec bandes longitud. pourpre noir et jaunâtres. Il existe plusieurs autres espèces qui méri- teralent aussi de prendre place dans nos serres. On peut citer comme telles: Æ, gracilis Parish. ; maculata Lindl.; marmorata E. Moore (zebrina Hort.); Perrottetii À. DC.; purpurascens Hassk. ; radicans Jack.; ramosissima Wall; siphonantha C.B. Clarke. ete. Fort belles plantes (nous avons fait précéder les meilleures espèces du signe *) de serre chaude ou de serre tempérée chaude, humide. De même que les autres épiphytes, on peut les cultiver sur büches, mais elles sont surtout précieuses comme plantes de suspension, en corbeilles ou en paniers garnis de terre de bruyère en motte mélangée de sphagnuni. On doit les bassiner fréquemment pendant la période de végétation. Multiplication très facile par boutures. /ÆFsculine. Voir Composition chimique des végétaux. ÆSCULUS L. Marronnier. Angl.: Horse-Chest- nut ; all.: Rosskastanie. (Sapindacées.) Arbres ou arbustes à feuilles digitées, sans stipules. Fleurs en grappes de cymes simples ou compo- sées, polygames, irrégulières. Calice 3 lobes, imbriqués ; corolle 4 ou 5 pétales ; étamines 6 à 8 en 2 verticilles; ovaire à 3 loges, biovulées, 1 style à extrémité atténuée. Fruit uni ou muri- qué ; capsule loculicide à 1—3 grosses graines; embryon féculent, sans albumen. Environ 14 es- pèces, y compris Pavia., originaires de l'Asie et de l'Amérique boréale. Beaux arbres. Æ. californica Nutt., M. de Californie. [Syn.: Pavia californica Hartw.] — R. H. 1855. — Ca- Lifornie. — 6 à 10 m.; branches un peu pubes- centes ; folioles 4 à 7, oblongues lancéolées, aiguës, denticulées. Fleurs en thyrses très com- pacts, blanches; étamines 6; capsule obovale. Æ. carnea Wat. Voir Æ. rubicunda Lois. Æ. chinensis Bnge.. M. de la Chine. — Chine 1889. — Folioles à lobes oblongs-lancéolés. fine- ment dentés. Æ. glabra Willd., AZ. glabre. |[Syn.: Æ. ohioen- sis Michx.: Æ. pallida Willd.; Pavia glabra Spach.] — Amérique sept. (1821). — 8 à 15 m.; rameaux glabres; folioles 5, très lisses. Fleurs jaune-verdâtre ; 4 pétales, étalés; étamines ex- sertes. Capsule obovée, spinelleuse, 2 à 3 fois plus petite que celle du Marronnier. Æ. hippocastanum L.. M. d'Inde commun. — Mascz. ATL. PL. FR., t. 64. — Grèce ‘et Asie. — 25 à 30 m.; rameaux grisâtres ; bourgeons gros. visqueux. Fleurs blanches, teintées de rouge. Fruit épineux, gros, à 1—3 graines (marrons). Nombreux emplois, comme arbre d’avenue et pour l’ornementation. Nombreuses variétés : asplenifolia, crispa, di- ÆSCULUS. — gitata, dissecta, flore pleno, laciniata (heterophylla). pendula, præcox, pyramidata, variegata, ete. dont les noms rappellent les caractères. Æ. flava Ait. M. jaune. [Syn.: P. flava DC.: P. lutea Poir.; P. neglecta Lindl.| -— Micax. f. Arp. AM. III, t. 2. — Etats-Unis. — 18 à 20 m.. tronc lisse; folioles 5, lancéolées-oblongues, longt. acuminées, assez longt. pétiolées. Fleurs jaune-verdâtre en panicules denses. Capsule presque lisse. — Var. purpurascens Gray. [Syn.: Pavia discolor Pursh.; P. hybrida Spach.|. fleurs jaune-verdâtre teinté de pourpre. Fig. 27. — ÆSCHYNANTHUS PULCHRA G. Don. Æ. indica Coler.. M. de l'Inde. [Svn.: Puvia in- dica Gomb.|]—B. M..t. 5117. — Nord de l'Inde. — 20 à 25 m.. grandes feuilles blanchâtres en des- sous. Fleurs blanches, en grandes panicules. Introduction récente. Très rustique. Æ.parviflora Michx.. A. à petites fleurs. |Syn.: ZT. macrostachya Michx.; Pavia macrostachya DC.; Macrothyrsus discolor Spach.| — Micax. f. AnB. AMÉR. I, t. 9; Mur. TR. Argn., t. XV. — Ca- rolines, Géorgie. — 1 m. à 1 m. 50. touffu, dra- oconnant. Folioles 3 à 7. acuminées dentées. duveteuses en dessus. Fleurs blanches. en longue panicule. Fruit petit, mangeable. Très beau. Æ. Pavia Michx. Paviu rouge. |Svn.: Pavia rubra; P. Michauxii Spach.] — N. Duran. HT. t. 19. — Amér. sept., Ohio. — Petit arbre. Folioles lancéolées obovales, pointues. glabres. excepté aux aisselles des nervures; pétioles et jeunes pousses rougeâtres. Fleurs rouge bril- lant, assez grandes, en grappes paucifiores. 48 ÆTHIONEMA. Æ. rubicunda Lois. M. rouge. [Svn.: Æ. car- nea Willd.] — B. R.. t. 993. — Patrie inconnue. — 15 à 18 m.; branches un peu retombantes ; bourgeons gris-rougeâtre,nonvisqueux.Folioles 7. vert intense, plissées, clliptiques-lancéolées. Fleurs rouge vif. Fruit spinelleux. Très beau. Très rustique. — Var. flore purpureo ; hetero- phylla foliis aureis ; variegata ; Watsoniana. etc. Æ. turbinata Bngc.. M. turbiné. [Syn.: Æ. si- nensis Hort.] — KR. H. 1888. — Japon. — Port de l2Æ. hippocastanum. à feuilles grisâtres en dessous, à fruits turbinés ou obovoïdes, verru- Fig. 28 — ÆTHIONEMA CORIDIFOLIUM DC. | queux et à graines à’hile blanc, très développé. Très ornemental, récemment introduit. Les M. demandent, en général, des sols fer- tiles; ils se multiplient facilement de graines. Les var. horticoles doivent être multipliées de | oreffe. Par |” ÆTHALIUM. (Genre de Champignons Myxo- mycètes. Voir ce mot.) Une espèce présente un in- térêt horticole, lÆthalium septicum (Fuligo va- rians), qui constitue sur la tannée des serrc:. les mousses dans les forêts. des masses pouvant at- teindre la grosseur du poing et même plus. de couleur jaune d’abord, puis grisâtre, qui ren- ferment dans l’intérieur une masse pulvérulente noire constituée par les spores. On a à tort at- tribué à ce champignon un rôle dans la pro- duction de la toile. On a conseillé les soufrages. pratiqués au début de son apparition pour s'en débarrasser, Dr. D. ÆTHIONEMA Rr.B.(Crucifères.) Plantes annu- ÆTHIONEMA elles ou vivaces. suffrutescentes ; pétales entiers; étamines longues. à filets fléchis et portant une dent (ce qui distingue ce genre du g. Thlaspi). sénéralement libres ; silicule orbiculaire. ovale ou obovale. généralement marginée, échancrée au sommet. —— Orient, Europe mérid.. et Bassin méditerranéen; comprend une quarantaine d’es- pèces dont les plus connues sont: Æ. coridifolium DC. (Fig. 28.) — Régions al- pines calcaires du Liban et de la Cilicie. — Pe- tit arbuste à tiges couchées; flles oblongues li- néaires. vert glauque; fleurs d’un beau rose.en srappes serrées et terminales. Mai-juin. Æ. grandiflorum Boiss. et Hohen. — Caucase. — Petit arbuste aux tiges dressées, de 10 à 25 cm. de haut ; feuilles oblongues linéaires, d'un vert vlauque; fleurs grandes, rose vif, en grappes terminales. Mai-juillet. Æ. iberideum Boiss. — Montagnes d'Orient. — Petit arbuste trainant. à larges feuilles ovales, olauques. à grandes fleurs blanches.en grappes. Mai-août. On cultive encore les Æ. Buxbaumii Fisch., græcum Boiss., ovalifolium Boiss.. pulchellum Boiss. et saxatile Z. Les Æ. aiment le plein soleil. la rocaille et un sol léger. Ils se multiplient aisément par semis (boutures chez l’iberideum). H. C. ÆTHUSA I. (Ombellifères-Sésélinées.) wenre ne renferme qu'une espèce : Æ. Cynapium L.. Petite ciguë; Faux-Persil; angl.: Lasser Hemlock; Fools Parsley; all: Hundspetersilie; Gartenschierling. — MaAscLer. ATL. PL. DE FR. t. 152. Plante annuelle d'environ 50 em. de hauteur, vénéneuse et qui cause de fréquents et funestes accidents par la ressemblance de ses feuilles avec celles du Per- sil. On la distingue cependant à sa tige rougeâtre à la base, à ses feuilles qui exhalent une odeur nauséabonde lorsqu'on les froisse entre les doigts. enfin à ses fleurs, blanches et non jaunes. L’odeur particulière des feuilles per- met également de distinguer cette plante du Cerfeuil. AFFAMER. Expression employée en horticul- ture pour indiquer qu'une partie d'une plante, de végétation vigoureuse. se développe au dé- triment d’une autre. qu'elle affame. AFFINES (Plantes). On se sert de ce mot pour indiquer que des espèces ou des genres ont la plus proche parenté. AFFINITÉ. En horticulture. ce mot indique qu'une plante présente une telle similitude o7r- vanique avec une autre plante qu'il est possible de les unir par la greffe ou de les hvbrider l’une par l’autre. AFFOLEMENT. Mot qui désigne l’état dans le- quel se trouvent, à un moment donné. les plantes soumises à l’'hybridation. Les plantes affolées sont susceptibles de varier dans tous les sens et de donner lieu à des modifications inattendues dans leurs caractères propres qui subissent un pro- fond ébranlement. AFFRANCHI.Arbregreffé qui prend racine au- dessus de la greffe. par suite d’une plantation profonde: il vit alors de ses propres forces, S'affranchissant du sujet qui ne tarde pas à dis- paraitre. On peut aider à cette situation au DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, Ce 49 AGAPANTHUS. moyen de petites incisions pratiquées sur le bour- relet de la greffe et d’un apport de terreau. Ch. B. African Lily. Nom angl. de l’Agapanthus um- bellatus. African Marigold. Nom angl. deTageteserecta. After-Kamille. Nom all. de Ghrysanthéemum frutescens. Agalma. Voir Heptapleurum. AGANISIA Lindl. (Orchidées.) Plantes épi- phytes; rhizome rampant; pseudo-bulbes dis- tiques, ovoiïdes comprimés, souvent profondé- ment sillonnés. Feuilles linéaires ou lancéolées. Fleurs généralement grandes, très-ornemen- tales. A. cœrulea Rchb. — Brésil. — Fleurs grandes. d’un bleu violacé. à pétales et sépales concaves, à labelle en forme deselle, maculé de violet. Une variété nommée À. éricolor est à peine distincte. A, cyanea. Voir Warrea cyanea. A graminea. Voir Kællensteinia graminea. A. pulchella. Voir Warrea pulchella. A. tricolor. Voir A. cœrulea. Originaires des régions chaudes du Brésil ct de la Colombie, les A. demandent une abondante humidité pendant la croissance et un repos peu accentué après la fin de la végét. Cult. sur bois ou en paniers plats, près du vitrage. A. Gy. AGANOSMA G. Don (Ichnocarpus R. Br.) (Apo- cynées.) Arbrisseaux élevés, grimpants, tomen- teux ouglabrescents ; feuilles opposées. Fleurs en cymes lâches disposées en panicules terminales et axillaires, petites ou même très petites. Corolle en coupe, à tube cylindrique dilaté à l'insertion des étamines, à 3 lobes larges ou étroits et tor- dus. Etamines à filets très courts; anthères sagittées. Ovaire à 2 carpelles distincts; nombreux ovules. Fruit composé de follicules divergents ; oraines surmontées d'une couronne caduque. 9 espèces des Indes orient., de; l’Asie orient. et de l'Australie trop. Serre chaude ou tempérée. Multiplication de boutures. PE AGAPANTHUS L'Hér.(Liliacées-Alliées.) Plan- tes vivaces non bulbeuses. Feuilles radicales. linéaires, hampe simple.aphylle. portantau som- met des fleurs pédicellées. en ombelle munie de 2 spathes caduques et de bractées intérieures linéaires-sétacées. Périantherégulier;tube court, limbe à 6 segments étalés : les 3 internes un peu plus grands. 6 étamines fixées à la base du limbe, Ovaire sessile, à 3 loges; nombreux ovules. Style filiforme. Fruit (capsule) membraneux. à 3 angles. graines planes. noirâtres, ailées sur l’un des côtés. 3 esp. ou var. bien tranchées. A. umbellatus L’Hérit.. T'ubéreuse bleue ; angl.: African Lily; all.: Doldenblütige Schmucklilie. — B. M. t. 500; Revo. Lazrac. t. 6; Bois. ATL. Pc. sarD.. t. 282. — Cap de Bonne Esp. — Feuilles longues de 75 em... hampe de 1 m. de haut. por- tant 20 à 50 fleurs. inodores. longues de 4 à 5 em. d’un beau bleu. Fleurit en juillet-août. — Var.: florib. albidis, à fl. blanches: ménor (A. minor Desf.). plus réduite; maximus: à fleurs pleines ; à feuilles panachées : etc. Fort belles plantes à files persist.. rustiques dans le midi de la France. Sous le climat de Pa- ris. rentrer pour l'hiver en orangerie ou dans un local quelconque. mais bien éclairé et sec. É 4 : AGAPANTHUS. Un mélange de terre franche et de terre siliceuse et de terreau est le meilleur compost pour les . On peut exposer les A. à l’air libre vers la mi-mai et les faire concourir à l’orne- mentation des corbeilles. Culture facile. Multipli- cation par division des touffes à l'automne. AGAPETES (:. Don.(Vacciniées.) Arbrisseaux à feuilles persistantes. Fleurs grandes, en co- rymbes. rarement en grappes axillaires ou soli- taires. Calice à tube cylindrique, articulé sur la _pédicelle, en forme de grelotsubglobuleux outur- biné. Corolle tubuleuse, d’un rouge éclatant ou rose, souvent d'un jaune verdâtre au sommet, infundibuliforme ou campanulée. 10 étamines épigynes, aussi longues ou plus longues que le corolle. Ovaire à 5 loges. Style filiforme. Ovules nombreux. Baie globuleuse, polysperme. Envi- ron 25 espèces des régions montagneuses de l'Inde; une des iles Fidji. A. arborea DC. [Syn.: Vaccinium Lesche- naulti Wight.] — Inde. — Couvert de fleurs et de fruits pendant toute l’année. Ses fruits sont comestibles et rappellent ceux de la Myrtille. On peut citer parmi les espèces les plus intéres- santes: À, acuminata D. Don. (Thibaudia acumi- nata Wall.) ; À. buxifolia Nutt., B. M.. t. 5012; À. grandiflora Hook. f. (Ceratostemma varie gatum Griff.); À. loranthifolia D. Don.(T'hibaudia loran- thifolia Wall); À. macrantha Hook. (Thibaudia macrantha). B. M. t. 4566; À. pulcherrima Hook.. B. M. t. 4303; A. setigera D. Don. (Thibaudia seligera Wall.): À. variegata D. Don. (Thibaudia variegata Royle). Plusieurs pourraient être cultivées à l'air libre dans le midi de l'Europe; exigent la serre froide dans le centre de la France. Agaric (Agaricus campestris). Voir Cham- pignon de couche. AGARICUS. (Champignons - Basidiomyeètes, section des Hyménomycètes.) Caractérisés par la présence de lames disposées en général radia- lement sous le chapeau. IIS constituent la classe à laquelle le public réserve plus spécialement le nom de Cham- pignons. La partie extérieure: le chapeau avec ses lames et le pied, quand il existe. forment la portion du Champignon destinée à la reproduc- tion. C’est sur les lames qu'on trouve les spores dont Ja germination et le développement ulté- rieurs reproduisent le Champignon. La partie végétative, Mycélium, n'est pas généralement visible au dehors; elle constitue dans le Cham- pignon de couche ce qu’on appelle le Blanc de champignon. Les Agaricinés renferment la plus grande par- tie des Champignons comestibles et aussi des vénéneux. On les a divisés en un grand nombre de sous-genres, en général saprophytes sur le sol, les écorces ou le bois mort. Un surtout est important pour les dégâts qu'il cause : l’'Armil- laria mellea. (Voir ce nom.) Br D: Agathæa. Voir Felicia. Agatlus. Voir Dammara. AGATHOSMA' Willd. (Rutacées -Diosmées.) Petits arbrisseaux dressés, rameux. Feuilles à ponetuations pellucides, généralement très pe- tites et alternes, quelquefois opposées. Fleurs en têtes ou en ombelles au sommet des rameaux. * LOS ER en RS LE SR qe RS SR le ES len deux) dans le bouton de la fleur, plus tard AGAVE. rarement axillaires: pédoncules uniflores sou- vent munis de 2 bractéoles dans leur partie moyenne. sépales ; 5 pétales longuement ongui- culés ; 10 étamines: 5 stériles, pétaloïdes, op- posées aux pétales, 3 fertiles, alternes avec les pétales ; ovaire 2-4 lobé, glabre ; style filiforme. Capsule à 3 coques bivalves, monospermes. Environ 100 espèces de l'Afrique australe. A. acuminata Willd. [Syn.: Diosma acuminata Wendl.] Feuilles ovales-cordiformes, acuminées, ciliées. Fleurs bleu pâle. A. bruniades Loud. [Syn.: Diosma brunia- des DC.] Feuilles très petites, linéaires. Fleurs purpurines. A. ee Link. [Syn.: Diosma ciliata L.] — B. R. 5. t. 366. — Feuilles lancéolées. carénées. ciliées. Fleurs blanches. A. hirta B.ct W.[Syn.: Diosma hirta Poir.| — B. R. 5. t. 369. — Feuilles linéaires-lancéolées ; imbriquées, canaliculérs, hérissées en dessous. Fleurs purpurines, — Var.: purpurea. [Syn.: Diosma purpurea Hort.] FI. de couleur pl. foncée. A.hispida B. et W.[Syn.: Diosma capensis L.] Feuilles triquètres. étalées. hérissées. Fleurs blanches. A. imbricata Willd. [Syn.: Diosma imbricuta DC.; À. vestita Willd.] — B. R. 5, t. 369. — Feuilles ovales, acuminées, imbriquées, ciliées. Fleurs purpurines. A. obtusa Rœm. et Sch. [Syn.: Diosma rugosu Link. ; D. ciliata Lamk.| Feuilles lancéolées, ob- tuses, ciliées. Fleurs purpurines. A. prolifera B.et W. Feuilles en paquets. lan- céolées, poilues, barbues au sommet. Fleurs blanches. A. villosa Willd.. A. Zasiophyla G. Don. | Diosma Wendlandiana DC. Flles en paquets, linéaires lancéol., canaliculées, velues. FI. lilacées. A. virgata B. et W. [Syn.: Diosma virgatu Thunb.| Feuilles alternes, triquètres. obtuses, glabres. Fleurs blanches. Elégantes plantes à port de Bruyère; de serre froide dans le centre de la France; cultiver près des vitrages et pincer pour leur donner un port de buisson. Exigent la terre de Bruyère, une ex- position mi- -ombragée. beaucoup d'air ct des ar- rosements fr équents pendantla végét. Multiplic. par boutures à l’étouffée et de marcottes. P. M. Agathophyllum Juss. Voir Ravensara. Agati Desv. Voir Sesbania. AGAVE L.. Agave. (Amaryllidées.) Plantes vi- vaces. acaules, plus rarement caulescentes, de dimensions quelquefois gigantesques. Feuilles sessiles, disposées en rosette, persistantes, lan- céolées. généralement charnues, de contexture fibreuse. le plus souvent dentées-épineuses sur les bords, et terminées par une pointe rigide ct piquante. Périanthe tubuleux ou campanulé, régulier, à 6 divisions en forme de valves. Etamines 6. insérées sur le tube. filiformes, infléchies (pliées! longuement exsertes. Anthères linéaires, versa tiles. Ovaire infère, triloculaire. Style renfié à son extrémité, trilobé. Capsule coriace, loculi- cide, trivalve. Graines discoïdes, comprimées. noires. Les fleurs, de couleur généralement indécise | | . | tes Me- Date #01 LEE 4 7 AGAVE, — o1 "AGAVE. livide, verdâtre, jaunâtre, ou brunâtre, sont | dents. Hampe florale de 8 à 12 m. de l'auteur: « portées sur une hampe florale, haute de un à plusieurs mètres, et sortant du centre même de la rosette formée par les feuilles. L’inflorescence affecte trois formes différentes, qui ont servi à diviser le genre Agave en trois sections ou sous-genres: 1° Agaves singuliflores (sous-genre Manfreda). Epi lâche, fleurs solitaires à l’aisselle des brac- tées. Ex.: Ag. virginica L.. maculosa Hook., etc. 29 Agaves géminiflores (sous-genre Lattæa). Epi dense, fleurs géminées. Ex.: Ag. geminiflora Gawl.. filifera Salm., heteracantha Zucc.. densi- flora Hook., attenuata Salm.. etc. 3’ Agaves proprement dites (sous-genre Æu- agave). Panicule thyrsoïde, à rameaux multi- flores. Ex.: À. americana L., Salmiana Otto. rigida Haw., mexicana Lamk., applanata Le- maire, etc. Toutes les Agaves sont d’origine américaine. Elles habitent principalement le Mexique, le Sud des Etats-Unis, l'Amérique centrale et les Antilles. Elles ne se rencontrent pas au Sud de l’Equateur. Une espèce (Ag. americana) est na- turalisée depuis trois siècles dans toute la ré- sion méditerranéenne. Le genre Agave renferme plus de cent es- pèces, dont un grand nombre sont cultivées dans les jardins comme plantes ornementales, d’un effet très pittoresque. Leur culture est fa- cile. La plupart d’entre elles se contentent de la serre tempérée ou de l’orangerie. Elles se multiplient par les rejets souterrains qu’elles produisent, ou par graines. Dans leur patrie, certaines Agaves sont d'une utilité immense. Dans l’intérieur du Me- xique, plusieurs grandes espèces (principale- ment |A. Salmiana)., désignées sous le nom de Maguey, fournissent une liqueur fermentée, le Pulque, et sont l’objet d’une culture extrême- ment étendue. Le tronc de quelques autres es- pèces fournit par la distillation l’eau-de-vie commune du pays. le Mescal. La fibre textile de plusieurs Agaves est analogue à celle du chanvre, et forme l’objet d’un commerce consi- _dérable. Le Chanvre du Yucatan (en anglais Sisal hemp) n’est autre chose que la fibre du Henequen (A. rigida) ou de ses congénères, cultivés dans les Terres chaudes du littoral. Sur les plateaux de l’intérieur, la Lechuguilla (A. heteracantha) fournit une fibre plus courte, dont des quantités énormes sont exportées en Europe sous le nom de Tampico et employées en remplacement du crin de cheval pour la fa- brication de la brosserie ou la confection des matelas. Enfin la partie inférieure du tronc de certaines petites espèces (À. heteracantha. A. Saponaria, etc.) fournit le savon du pays, qui se vend sur tous les marchés mexicains sous le nom d’'Amole, et renferme une forte pro- portion de saponine. : var À. americana [. — Bor. Macs 6e 8654 :— Espèce gigantesque; feuilles glauques, lan- céolées, atteignant 2 m. de longueur sur 25 em. de largeur; épine terminale brune, longue de5 em.; dents marginales deltoïdes, implantées Sur une base charnue; les bords des feuilles Sont charnus. et concaves dans l'intervalle des fleurs en panicule ramifiée. Cette Agave est, de toutes, la plus connue et la plus anciennement introduite en Europe. Elle est naturalisée dans le midi de la France, en Algérie, en Italie, en Espagne, où elle est plantée en clôtures. Les auteurs lui ont attri- bué, à tort, toutes les propriétés et tous les usages qui rendent certaines Agaves si utiles dans leur patrie. Var. variegata. (Fig. 29.) — Plusieurs variétés, à feuilles marginées ou striées de jaune, sont fréquement cultivées dans les jardins. Fig. 29. — AGAVE AMERICANA L., VARIEGATA. À. applanata Lemaire, 1861. — HorrT. Bor. Panorm. t. 30. — Espèce de grandeur moyenne, remarquable par l'extrême rigidité et la couleur cendrée de ses feuilles. Hampe florale haute de 2 à 3 m.; fleurs en panicule. Plante très orne- mentale. A. attenuata Salm. 1834. [Svn.: À. glaucescens Hook.] — Bor. Mac. t. 5333. — Espèce caules- cente; la rosette foliaire est portée sur une tige lisse qui atteint jusqu’à 2 m. de hauteur. Feuilles glauques, molles, cnarnues, ovales, non dentées, terminées par une pointe faible. non piquante. Inflorescence en épi dense long de 3 m., recourbé. A. Gelsiana Hook. — Bor. MaAc.. t. 4934. — Acaule; de grandeur moyenne. Feuilles glauques, dentées etterminées par une pointe peu piquante. Inflorescence de 1 !/2 à 2 m. de hauteur; fleurs en épi compact. A. Consideranti Duchartre, Journ. de la AGAVE. — 52 Soc. d’hort. de Paris, 1872. — [Syn.: À. Victoriæ Reginæ Moore, Gard. Chron. 1875.] — ILLUuSTR. HORT., n. s. t. 4138. — Forme une rosette ou boule compacte. de 30 em. de diam. Feuilles 100 à 200, imbriquées, lancéolées ou plutôt triangu- laires, épaisses, vertes, entourées d’une bordure blanche, et terminées par une épine noire, courte, contournée en tir-bouchon, et accom- pagnée à sa base de plusieurs autres épines semblables plus petites. Inflorescence en épi dense, de 3 m. de hauteur. Très curieuse espèce, originaire du N. E. du Mexique, et décrite pour la première fois par M. le prof. Duchartre en 1872. Encore rare dans les collections. Ne donne pas de rejetons, et ne peut guère se multiplier que de graines. A. densiflora Hook. — Bor. Mac. t. 5006. — Espèce de grandeur moyenne. Feuilles vertes, lancéolées, rigides, bordées de dents deltoïdes brunes, et terminées par une pointe piquante. Inflorescence en épi compact. haute de 2 à 3 m. A. filifera Salm, 1834. — ILLUSTR. HORT.. t. 243. — Petiteespèce,formantune rosette touffue, composée de 50 à 100 feuilles rigides, vertes. lancéolées, longues de 20 à 30 em.. larges de 3 cm. filifères sur les bords, et se terminant en une pointe solide grise ou brune. Hampe florale de 2 à 3 m.; fleurs géminées, disposées en épi com- pact; étamines pourpres; anthères jaunes. Cette espèce est une des plus jolies et des plus répandues dans les jardins, en plusieurs variétés plus ou moins filifères, dont la plus connue est l'A. schidigera Lemaire, remarquable par ses filaments plus larges semblables à des copeaux. Elle ne donne que rarement des drageons sou- terrains, mais se multiplie facilement de graines. A. geminiflora Gawl., 1817. [Syn.: Litiæa ge- miniflora Tagl. ; Bonapartea juncea Willd.] — BorT.REG., t. 1145. — Petite espèce. cultivée dès la fin du siècle dernier sous le nom de Yucca Boscii Desfont., ou Dracæna Boscii Hort. Cels. — Désignée plus tard par erreur sous le nom de Bonapartea juncea, sous lequel elle se trouve encore dans beaucoup de jardins. Remarquable par ses feuilles nombreuses, li- néaires, junciformes, flexibles, vertes, quelque- fois filifères sur les bords, terminées par une pointe faible. Inflorescence en épi d'environ 2 à 3 m.,de hauteur; fleurs géminées, à segments révolütés. A. heteracantha Zuccar. 1833. [Syn.: À, Poselgeri Salm. À. Lechuguilla Torrey.| — GARTENFLORA. t. 639. — Petiteespèce.en rosette; 20 à 30 feuilles rigides. ensiformes, longues de 80 à 50 em... larges de 3 à 5 em., vertes ou glau- ques, marquées d’une ligne longitudinale plus pâle. Bordure marginale cornée, garnie de dents rapprochées, crochues, brunes, inégales. Epine terminale droite, subulée. Hampe florale de 2 à 3 M.; fleurs g’éminées, en épi. Cette espèce. à laquelle on peut rattacher les A. lophantha Schiede, cœrulescens Salm., etc. est extrêmement répandue dans le Nord du Me- xique, où elle porte le nom de Lechuguilla. Sa fibre textile est connue en Europe sous le nom du port mexicain T'ampico et remplace le erim de cheval. Son tronc souterrain fournit le savon indigène appelé Amole, dont le principe parait | AGAVE. analogue à celui du bois de Panama. I v a du reste plusieurs autres espèces saponifères. A. maculata Regel, 1856. [Syn.: A. maculosa Hook.]— Bor. Mac. t. 5122. — Texas. — Petite espèce; tige souterraine; feuilles presque her- bacées., lancéolées. ondulées.recourhées, vertes. maculées de taches brunes, bordées de dents cartilagineuses. terminées en pointe molle. Hampe florale d'environ 1 m.;fleurs en épi lâche, isolées, d’un vert purpurescent; segments éta- lés ; étamines courtes, pourpres. A. mexicana Lamarck (Encyclop.) — Espèce très ancienne, voisine de l’Ag. americana, mais plus petite, à feuilles nombreuses, dressées. planes. coriaces, longues de 60 em. à 1 m., d’un vert pâle glaucescent, rougeâtres sur les bords, qui sont garnis de dents serrées, et qui se ter- minent en une pointe brune subulée. Fleurs dis- posées en panicule thyrsoïde de 6 m. de hauteur. A. rigida Miller, 1768. [Syn.: À. Ixtli Karw., angustifolia Haw.. Karwinskii Zucc., ixt- lioides Hook.. sisalana Engelm., Houlletiana Le- maire.etc.|-- Bor.M4G..t. 5893. — De grandeur movenne.-Feuilles ensiformes, longues de 40 à 50 cm., larges de 4 à 6 cm., rigides, glauques, bordées de dents courtes. brunes ou noires, ter- minées par une pointe piquante. Hampe florale de 4 à 5 m.; inflorescence en panicule ramifiée, pro- duisant tantôt des fruits, tantôt des bulbilles. Il existe plusieurs variétés cultivées sur le littoral du golfe du Mexique; les unes ont les feuilles plus longues. les autres sont dépourvues de dents marginales (A. sisalana) et paraissent au premier abord être des espèces distinctes. Cette Agave porte au Yucatan le nom de He- nequen ; elle fournit la belle fibre textile appèlée Sisal hemp ou Chanvre du Yucatan, dont l’expor- tation annuelle se thiffre par une somme supé- rieure à 15 millions de franes. A. Salmiana Otto.1842. — REVUE FORT. 1872. t. 40, 41. — Espèce gigantesque, la plus grande du genre. Feuilles très massives et rigides, atteignant 2 et même 3 m. de longueur, épaisses, surtout à la base, d’un vert sombre grisâtre, dentées sur les bords, sauf à la partie supé- rieure qui est atténuée et munie d’une bordure cornée et se termine en une longue pointe acé- rée, brune. Hampe florale haute de 8 à 10 m., ra- mifiée en forme de candélabre. C’est cette espèce, très différente de l’Ag. ame- ricana. qui est cultivée sur de vastes étendues dans l’intérieur du Mexique. pour la production du pulque où vin d'Agave. Elle y porte le nom de Maguey manso fino. A. Scolymus Karw., 1834. [Syn.: À. Vers schaffelti Lem., Saundersii Hook., crenata Jaco- bi, amæna Lem.| —- ILLUSTR. HoRT.. t. 564; Bor. MAG. t. 5498. — De petite taille; feuillés en roz sette, courtes et spatulées, glauques, épaisses, très rigides; dents marginales très grandes, cornées, deltoïdes, séparées par des crénelures®! profondes ; épine terminale forte, piquante, quel-. quefois tordue en tire-bouchon. Hampe florale! ramifiée; rameaux généralement courts. quel-? quefois très courts; dans ce dernier cas l’inflo- rescence est intermédiaire entre la panicule et l'épi. Cette espèce, à laquelle ilfaut peut-être ratta- très nombreuses. linéaires. rigides, vert-glauque. AGAVE. cher |A. potatorum Zucc.. forme de nombreuses variétés. Elle est une de celles qui sont em- ployées au Mexique pour la distillation de l’eau- ‘de-vie de Mescal. A. striata Zuccar.. 1833. [Syn.: À. stricta Salm.. hystrix Hort. recurva Zucc… falcata Engelm.|— BorT. M1G..t. 4950. — Petite espèce. en rosette touffue.en forme de porc-épic: feuilles striées longitudinalement, nues sur les bords pointe rigide. piquante. Hampe florale de 2 à 3 m.; fleurs géminées. en épi. A.univittata Haw.. 1831. — Bor. Mac. t. 6655. — En forme de rosette; feuilles rigides. ensi- formes, longues de 50 à 75 em. vert foncé avec une bande longitudinale plus pâle. Fleurs jau- nâtres. géminées, disposées en épi dense. — Es- pèce très voisine de l’A. heteracantha. A. virginica L. — Bor. MacG. t. 1157. —— Vir- ginie. Missouri. Texas. — Petite espèce. type des Agaves herbacées, déjà décrite par Linné. Feuilles peu nombreuses. molles, ondulées, re- courbées. vertes. finement denticulées sur les bords, et terminées par un mucron herbacé. In- florescence en épi lâche; fleurs éparses.solitaires. verdâtres, à segments étalés. A. vivipara L. [Syn.: Fourcroya Cantula Haw.. A. Rumphii Hassk. À. Cantula Jac.| Espèce très ancienne. originaire du Mexique ou des An- tilles, naturalisée dans l'Inde. Feuilles vertes, atteignant 1 m., peu épaisses, coriaces; dents marginales crochues ; pointe terminale peu pi- quante. Hampe florale de 3 à 5 m.. ramifée, souvent vivipare. €. à d. produisant des bulbilles au lieu de fruits. A. xylinacantha Salm., 1859. — Bor. Mac. t. 9660. — Feuilles peu- nombreuses, ensiformes, divariquées, longues de 40 à 80 cm.. d'un vert glauque. remarquables par leurs larges dents marginales qui semblent découpées dans du bois. Inflorescence en épi. de 3 à 4 m. Fleurs géminées, jaunâtres. A. yuccæfolia DC. — Repouré. Lir.. t. 328- 29; Bor. M46..t. 5213. — Feuilles vert-glauque. allongées - linéaires, recourbées, canaliculées, denticulées en scie; pointe terminale grêle, brune. Hampe de 2 à 3 m.. terminée par un épi court et dense. Fleurs d’un vert jaunâtre. Dr. W. AGERATUM L.. Agérate. (Composées.) Plantes cultivées commes annuelles, mais vivaces et Suffrutescentes en serre. Feuilles opposées, les Supérieures alternes. Inflorescences en corymbes denses, ou en panicules lâches ; capitules homo- games, de petite taille; fleurs tubuleuses. her- maphrodites. Réceptacle nu ou muni de paillet- tes. Akènes anguleux à 5 côtes saillantes. sur- montés d'une aigrette en couronne, plus ou moins dentée. Environ 16 espèces. (Inclus Cæles- tina, Oxylobus, etc.) À. cœruleum Desf.. Agérate bleu. [Syn.: À. me- æicanum Sims.; À. conyzoides L., var.; À. cœles- tinmum Sims.; À. Wendlandi Hort.] — B. M. t. 1730 et 2524; Bois, ArL. PL. D. JaARD.. t. 131. — Mexique. — Tiges hérissées rameuses dès la base, hautes de 40 à 50 cm.; feuilles velues. ovales ; fleurs bleues de juin en octobre. Bor- ‘dures, corbeilles, plates-bandes, balcons. bou- "AGONTS. quets. ete. Var. à fleurs bleu foncé#bleu clair. blanches, naines, compactes. Précieuses et cul- tivées dans tous les jardins; viennent partout. ne craignent pas la sécheresse. Multiplication par boutures.en serre ou sous chassis, prises sur des pieds hivernés sous chassis, plantation en Mai; ou semis sur couche, en mars-avril, repi- quage sur couche, plantation en mai-juin; ou encore semis en pleine terre en avril, en pépi- nière. floraison à partir de juillet. Le bouturage. plus coûteux que le semis. est surtout utile pour conserver franches les variétés naines, com- pactes ; il donne des plantations plus régulières. A. Lasseauxi Carr. Agérate de Lasseaux. — K. H.1870. p. 90. — Montevideo. — Moins répandu; mêmes emplois. Fleurs roses, très ornementales. Culture de l'A. cœruleum. J. CG. AGGLUTINE. Se dit de parties réunies par une matière collante comme de la glu. AGLAIA Lour. (Méliacées-Trichiliées.) Arbres à feuilles alternes. trifoliolées ou imparipinnées. à folioles opposées. Fleurs petites. en panicules axillaires, rameuses, polygames dioïques ; 5 sé- pales ; 3 pétales: 5 étamines connées en tube subglobuleux ou urcéolé. Ovaire à 1—2 loges 1—2 ovulées. Baie cortiquée. Environ 18 espèces de la Chine. de l’Archipel malais et des iles de l'Océan pacifique. L'une des mieux connues est l’A. odorata Lour.. de 8 à 10 mètres, à fleurs jaunes. odorantes.employées en Chine pour par- fumer le thé. AGLAONEMA Schott. (Aroïdées - Philoden- drées.) Herbes à tige dressée ou couchée. Feuilles oblongues-lancéolées, engainantes presque jus- qu'au sommet du pétiole. Spathe dressée. un peu convolutée inférieurement, à partie supérieure formant un limbe ovale. ouvert ou elos. Spadice de même longueur que la spathe ou plus court. rarement plus long, androgyn. portant les or- ganes des deux sexes sans solution de continuité. sans prolongement terminal stérile. Fleurs sans périanthe. Etamines 2—4 distinctes. Ovaire 1—2 loculaire à loges uniovulées. Baie mono- sperme. A. commutatum Schott. [Syn.: À. marantæfo- lium Blume.] — GarTENFL. 1865, 470 ; B. M. t. 500. — Moluques. — Feuilles oblongues. Spathe jaune-verdâtre. A. costatum N. E. Br. — Perak. — Feuilles largement ovales, d’un vert foncé, ponctuées de blanc d'ivoire. A. Mannii D. Hook. — B. M.. t. 5760. — Afr. trop. oceid. — Tige de 50 à 60 em. de haut. Feuilles coriaces, elliptiques obtuses, longues de 15 à 18 cm. larges de 8 à 10; spathe blanc- verdâtre; spadice !/, plus court que la spathe. à portion inférieure (femelle) rouge; la supé- rieure (mâle) blanche. A. pictum Kunth. — Moluques. — Caulescent. Feuilles brièvement pétiolées, ovales-oblongucs avec des nuances différentes dans la couleur. Spathe plus courte que le spadice qui est renflé en massue avec la partie supérieure (mâle). 8 à 4 fois plus longue que l'inférieure (femelle). De serre chaude. culture des Dieffenbachia. Aglei. Nom allemand de l’Ancolie (Aquilegia). Agnostus. Voir Stenocarpus. AGONIS DC. (Myrtacées.) Arbrisseaux ou pe- AGONTIS. tits arbres; feuilles alternes, serrées sur les ra- meaux, petites, étroites et coriaces, très entières. Fleurs sessiles, en capitules denses, arrondis, axillaires et terminaux, chaque fleur entourée de deux petites bractées. Pétales 5, étalés. Eta- mines 10—20 et plus. Ovaire triloculaire. Fruit capsulaire. 10 espèces de l'Australie occid. Genre inter- médiaire par ses caractères entre les Bæckea, Leptospermum et Melaleuca. Arbrisseaux d’oran- serie susceptibles d’être cultivés comme les autres Myrtacées de la Nouvelle-Hollande. Mul- tiplication de boutures faites à l’étouffée sur couche tiède. PTE Agraphis. Voir Scilla. AGRÉGÉ. Groupé en masse. AGRESTE. Champêtre. Des champs. Plantes agrestes. AGRICULTURE. Agronomie. —- Les définitions qu'on a données de l’agriculture sontnombreuses; celle de Barral nous semble la meilleure: «[/a- criculture est l’art de tirer de la terre, de la ma- nière La plus économique, la plus grande quantité possible des produits utiles à l’homme et dans les conditions qui conviennent le mieux à la con- sommation.» Dans cette définition se trouvent comprises la production végétale et la produc- tion animale ; cette dernière a souvent à tort été mise à part sous le nom de Zootechnie. Pour simplifier l’étude de l’agriculture, on la divise en plusieurs branches; l’horticulture est une des principales, elle peut elle-même se sub- diviser en culture fruitière ou arboriculture, cul- ture maraiïchère, culture florale ou foriculture. «L'horticulture, dit Boitel, diffère de l’agriculture proprement dite par la nature de ses produits qui sont des légumes, des fruits ou des fleurs, par ses procédés qui sont des travaux à main d'homme, et par l’étendue limitée des surfaces cultivées.» Il n’en est pas moins vrai que les principes généraux sont les mêmes, qu'ils’agisse de la production des fruits et des légumes, ou de la production des céréales et des fourrages : il ya un ensemble de règles, de lois, de préceptes et de vérités qui dirigent le cultivateur, quelle que soit la spécialité à laquelle ils’adonne. L’hor- ticulture y obéit comme l’agriculture; elle se con- fond avec elle sous ce rapport; elle ne s’en éloigne que pâr les détails opératoires. L’horticulteur n’a pas besoin, par exemple, de savoir labourer à la charrue comme lagriculteur, mais les prin- cipes du labourage, ceux des fumures ete. sont identiques dans les deux cas ; l’oignon, le rosier, le poirier obéissent aux mêmes règles de phy- siologie végétale, que la betterave, le blé, ou la vigne. L'A. est aujourdhui devenue une véritable science; toutes les pratiques qu’elle met en œuvre sont raisonnées, sont rattachées à une théorie ; pour faire de l'A. rationnelle, on est obligé de se livrer à l'étude très complète des différentes sciences qui concernent la production végétale et animale. Cet ensemble d’études qui com- prend la minéralogie, la géologie, la physique, la météorologie, la mécanique, la zoologie, la bo- tanique, la physiologie, la chimie etc., porte le nom général d’Agronomie. On désigne souslenom d'agronome, l’homme qui s’adonne à ces études D4 AGROPYRUM. si diverses et si complexes, dans le but d'éclairer la voie et de tracer les progrès à réaliser. Le nom d’agriculteur est réservé au praticien qui dirige une exploitation. Celui-ci doit suivre pas à pas les travaux des agronomes et en faire l’applica- tion au profit de ses cultures ; tous les faits ac- quis par les expériences de laboratoire, vérifiés par les expériences en plein champ, doivent lui être connus. Si dans ces dernières années, sous l'influence des conditions économiques créées par la concurrence étrangère, nous voyons notre A. nationale progresser rapidement, c'est à l’empressement qu’elle a mis à suivre les con- seils des agronomes qu'ilfautattribuer ses succès. L'horticulture n’est pas encore entrée dans cette voie scientifique; elle est restée tout à fait en dehors du mouvement agronomique; tout pour elle semble se résoudre à suivre des pratiques léguées par la tradition. Il faut bien reconnaitre que ces pratiques sont arrivées à un très haut degré de perfection; mais il n’en est pas moins vrai qu'il y aurait le plus grand intérêt à appli- quer à la production des fleurs, des fruits, des légumes, les bases théoriques dont l’A. pratique s’est si bien trouvée. Il y a très peu d’horticul- teurs en France qui connaissent l'emploi des en- orais chimiques ; on doit dire aussi que peu de sa- vants ont porté leur attention sur cette triple pro- duction, si intéressante à tous les points de vue. Nous désirerions voir changer cet état de choses; nous serions heureux que l'étude de l'horticulture se rapprochât plus de celle de l'A. et que sous l'impulsion des recherches de nos agronomes, les cultures maraïchère, florale ou fruitière prissent un caractère plus scientifique. Nous sommes persuadé que les jardiniers trou- veraient là une source de nouveaux profits, soit en accroissant leur production, soit en diminuant le prix de revient de leurs produits. A. C. G. AGRILUS Steph. (Coléoptères; famille des Buprestides.) Insectes pour la plupart d'assez petite taille, au corps linéaire, peu convexe, avec la tête verticale, le prothorax eylindroïde, l'écusson triangulaire, les élytres très souvent débordées par l'abdomen et les crochets des tarses bifides ou dentés à la base. Larves vi- vant sous les écorces des arbres et pouvant. quand elles se multiplient, devenir préjudi- ciables aux forêts. A. viridis L. Espèce commune dans l’Eu- rope centrale et dont la couleur varie du vert métallique au bronzé cuivreux. $es larves, sou- vent très nuisibles, vivent dans le chêne, le hêtre et le bouleau. Celles de |A, pré Blanch.. qui n’en est qu'une variété, creusent des gale- ries dans les tiges des poiriers et commettent parfois de grands dégâts. E. Lf. AGROPYRUM Gært. (Graminées.) C’est à ce senre qu'appartient le Chiendent ; angl.: Dog's Grass; all: Quecke; A. repens P. Beauv: [Syn.: Triticum repens L.] — MAsCLEF, ATL. PL. DE FR. t. 392. — Le Chiendent est une herbe d'environ 50 em. de hauteur, trop commune dans les lieux cultivés d’où on a beaucoup de peine à l’extirper., Son rhizome, longuement rampant, est difficile à extraire entièrement. Il est employé en tisane ou en extrait comme adoucissant et apéritif. De = à « AGROSTIS. -- Agrostemma. Voir Lychnis. AGROSTIS L. ((traminées.) Ce genre renferme une centaine d'espèces d'herbes, dont quelques- unes, vivacés, comme les À. alba L.; À. stoloni- fera L.; À. rubra L.; À. vulgaris Withering, croissent en Europe où elles entrent dans la composition des prairies comme plantes fourra- œères. Elles se plaisent dans les sols humides et sont recherchées pour former des gazons (voir ce mot) dans les terrains de cette nature. Une autre espèce, annuelle celle-là: l'A. nebu- losa Boiss.. originaire d'Espagne, est quelquefois cultivée comme herbe ornementale. La plante entière atteint environ 30 em. Les épillets, très petits, uniflores, sont portés sur des rameaux ca- pillaires qui se ramifient de manière à former une panicule allongée, d’une très grande légère- té. On la cultive le plus souvent en pots. Séchée on en forme des bouquets perpétuels. Semer en septembre ou en avril-mai, sur place. Fleurit dans le premier cas en juin-juillet; dans le se- cond en août-septembre. AGROTIS Ochsenh. (Lépidoptères-Hétérocères ; famille des Noctuélides.) Papillons à antennes pubescentes. ciliées ou pectinées chez les mâles: thorax robuste, carré; abdomen plus ou moins déprimé ; ailes supérieures oblongues, ornées de lignes et de taches bien marquées. Chenilles allongées, cylindriques, épaisses, vivant tou- jours cachées près des racines des plantes basses. parfois même parmi ces racines et enfoncées en terre. — Espèces nombreuses de l’Europe et de l'Amérique. A. clavis Hubn., À, segetum Hubn. (Noctuelle des moissons ; the Common Dart, des Anglais.) Espèce de 40 à 42 mm. d'envergure, très répan- due de mai à septembre dans toute l'Europe. Ses chenilles, bien connues des cultivateurs et des jardiniers sous le nom de vers gris ou courts vers, sont un véritable fléau pour les jardins et pour la grande culture. C’est ainsi qu’elles com- mettent parfois des dégâts considérables dans les plantations des betteraves, en rongeant et en creusant les racines. Dans les jardins, toutes les plantes potagères, et les plantes ornemen- tales de l’automne, telles que Dalhias, Reines- marguerites, Balsamines, sont exposées à leur voracité. Nonseulement elles rongentles racines, mais elles coupent les végétaux au collet. Quand un jardinier s'aperçoit qu'une plante est atta- quée, la seule chose qu'il ait à faire est de chercher au pied, à quelques centimètres de profondeur, afin de découvrir le ver gris et de l’écraser. A. exclamationis L. (Noctuelle point d'excla- mation; The Heart and Dart, des Anglais.) Ses chenilles, confondues avec celles de l’espèce précédente sous le nom de vers gris, commettent également des dégâts, en automne, dans les jar- dins-fleuristes et les potagers. Elles rongent les racines de laitue, de chicorée, de scarole, de chou, de rave, des œillets, des reines-margue- rites, etc. E. Lf: Ahorn. Nom all. de l’'Erable (Acer). ‘AIGRETTE. Appendices qui couronnent cer- tains fruits et certaines graines, constitués par des soies ou des poils réunis en faisceau, de Structure très variée. On observe des aigrettes pH) AIL. # dans les Composées. les Asclépiadées, les Apo- cynées, les Onagrariées, etc. Les Aigrettes sont des organes de dissémination: les graines et les fruits qui en sont pourvus se trouvent, grâce à elles, transportés par le vent à de grandes dis- tances. AIGRIN (ÆEgrain). Nom donné fréquemment aux Jeunes Poiriers et aux jeunes Pommiers. issus de graines. destinés à servir de sujets pour le greffage. AIGUILLE. On désigne souvent sous ce nom les feuilles aciculaires des Pins et autres Coni- fères. AIGUILLONS. (Fig. 30.) Organes qui naissent sur diverses parties des plantes. Comme les poils, ils sont une production épidermique. ce qui explique la facilité avec laquelle on peut les détacher de l'écorce. Les épines. au contraire, sont des organes vas- culaires avortés: rameaux. feuilles. bractées. dont ils occupent la place. Les aignillons peu- vent être grèles ou robustes, droits ou en forme de crochet, etc. Fig. 30, — AIGUILLONS (Rosier). AIL. (Allium sativum L.); angl.: Common garlie ; All. : Gerwühnlicher Knoblauch. (Liliacées.) — Europe mérid. — Vivace. Bulbe formé de 10 à 12 caïeux (gousses) rose pâle. agglomérées (tête d'ail) et recouvertes d’une tunique blanche ou blanc rosé. Hampe dressée, cylindrique, de 60 à 70 cm. de haut: feuilles linéaires, canali- culées; fleurs blanc rosé ou verdâtres. en om- belles,accompagnées parfois de bulbilles ovoïdes pouvant reproduire la plante. Graine noire, très rare sous les climats tempérés où l'ail ne fleurit pas souvent. Var.: Aù commun ou ail ordinaire. Plante type. à tunique blanc d'argent, de très longue garde. — Ai rose, plus précoce, mais de moins bonne conservation. On emploie l’ail comme condiment; dans le midi, sa saveur est moins âcre et moins brûlante que dans les elimats froids ou tempérés. Multiplication par graine, mais plus fréquem- ment par caïeux choisis de préférence au pour- tour des bulbes. On plante l'ail en rayons; en mars-avril sous le climat de Paris, ou en octobre-novembre dans le midi, en terre riche, profonde, ameublie par plusieurs labours et surtout bien ég'outtée. AIL. — 5 Il est de coutume, un peu avant la maturité, de nouer en boucle l'extrémité des feuilles pour arrêter la sève au profit de la partiesouterraine. On arrache quand les tiges se dessèchent. Les bulbes mis en bottes et suspendus dans un endroit aéré et sec, se conservent pendant une année. La culture en grand de l'ail laisse de beaux bénéfices à plusieurs contrées qui s’y livrent: Anjou, Auvergne, Poitou, etc. On cultive parfois 2 espèces du genre Ail, dont l'emploi est identique à celui de l’Ail commun. Au rocambole (Allium scorodoprasum L.). Mascz. Arc. PL. FR. t. 318, qui se plante au plus tard en février. Aùl d'Orient (Allium ampeloprasum L.)ou faux- poireau, à bulbes plus gros, de saveur moins forte. BC, AILANTUS Desf. Aante; angl.: Tree of Heaven ; all.: Gôtterbaum.(Zanthoxylées.) Arbres à feuilles composées, imparipennées. Fleurs polyg'ames : mâles à calice 5-fide; pétales 5, étalés, plus longs que sépales; étamines 10, sur 2 rangs; hermaphrodites, calice et corolle comme mâles, mais étamines 2—3; carpelles 3—5, disjoints, comprimés ; styles latéraux ; stismates étalés; samares linguiformes, com- primées, 1-loculaires, graine solitaire. 4 es- pèces : une croit en Chine et au Japon (A. glan- dulosa), une en Australie (A. #mberbiflora) et deux dans l'Inde etaux Moluques (A. excelsu et A. malabarica). A. excelsa Roxb.. À. élevé. — Indes. 1800. — Feuilles de 10 à 14 paires de folioles, grossière- ment dentées à la base. non glanduleuses. Serre chaude. A flavescens. Voir Cedrela sinensis Juss. A. glandulosa Desf. Faux vernis du Japon. [Syn.: À. procera Salisb.] — N. Dunan. I, t. 835. — Chine.— 30 m. Introduit vers 1751 par le R. P. d'Incarville ; il était cultivé au Muséum en 1771et s’est répandu en Europe. Aujourd’hui il est considéré comme espèce forestière. Tronc gris-clair.lisse. En mai. feuilles pétiolées, longues de 30 à 60 cm., à 7—9 paires de folioles plus la terminale, folioles ovales lancéolées, entières, sauf les premières paires, 1—2 lobulées, glan- duleuses à la base, glabres, à odeur désagréable quand'on les froisse. En juin, fleurs jaune ver- dâtre. énlongues panicules terminales et à odeur fade, désagréable; samares oblongues, verdâtres ou rougeâtres avant maturité. Var.: erythrocarpa Carr. Fruit rouge corail vif, feuilles vert luisant. Résiste à des froids de plus de 25 degrés. Ne redoute guère que les terrains trop compacts ou crayeux trop secs. Végétation rapide. Dra- geonne fortement, ce qui le rend précieux pour le reboisement et pour fixer les terrains mou- vants. Assez bon bois de travail et de chauffage. Si ce n’était l'odeur de ses fleurs, ce serait un excellent arbre d’avenue et de square, par- tout où on n’a pas à craindre l’'envahissement de ses drageons. Le suc âcre des feuilles est vénéneux pour les volailles, surtout pour les canards. Ces feuilles nourrissent, au Japon, le Bombyx cynthia, qui donne une soie très solide. Des essais tentés en AIR. Europe pour élevage de ce ver n’ont pas réussi. Cependant il n’est pas rare d'observer cet in- secte sur les plantations. Multiplication facile de graines, de drageons et même de fragments de racines. P. M. AILE. Appendice mince, membraneux. faisant saillie sur certains organes: tige, fruit, graine. que l’on dit alors être ailés. On donne aussi le nom d'ailes aux deux pétales latéraux de*la co- rolle des Légumineuses-Papilionacées. AIR. Par air atmosphérique, on entend la couche gazeuse qui entoure notre globe; couche énorme représentant en poids 581.000 cubes de cuivre, de 1 kilomètre de côté. C’est dans ce milieu que s’épanouissent les végétaux, que vivent les animaux ; aussi convient-il d’en faire une étude approfondie au point de vue de sa composition et de ses relations avec le règne animal et sur- tout avec le règne végétal. Pendant fort longtemps, l’air fut considéré comme un élément simple; c’est à l’illustre La- voisier que revient l'honneur d’avoir découvert sa complexité: il fit le premier l’analyse de l'air et montra qu'il était essentiellement constitué par de l'oxygène et de l’azote. Gay-Lussac et Humboldt, Dumas et Boussingault, Bunsen, Reg- nault, se livrèrent à de nombreuses recherches pour fixer exactement les proportions de ces deux éléments. Oxygène. — La proportion d'oxygène centenu dans l'air est de 20.96 volumes ou en poids de 23 pour 100; cette proportion est à peu près constante sur les divers points du globe. L’oxy- gène est par excellence l’agent de la vie ani- male et végétale; c’est la partie active de l'air; en son absence, toute existence est impossible à concevoir. Tous les organes de la plante respi- rent et par suite ont besoin d'oxygène pour leur entretien; vient-il à manquer dans le sol? les racines ne tardent pas à mourir, la germina- tion des graines devient impossible ; c’est à l’air. et particulièrement à l'oxygène, que les eaux naturelles doivent d’être potables. Ces propriétés sont du reste trop connues pour qu'il y ait lieu d’y insister. (Voir Aération.) Ozone. — Sous l'influence des décharges élec- : triques. l'oxygène acquiert des propriétés nou- velles; il prend une puissance oxydante extrême- ment énergique et affecte une odeur spéciale: c'est l'ozone; on en trouve dans l'air, particuliè- rement par les temps orageux, des quantités infinitésimales (1 à 2 mg. par 100 mc.), qui ont. probablement pour effet de le purifier en brûlant les matières organiques ; mais le rôle de l’ozone n’est pas encore établi d’une façon certaine. Azote. — Si l'oxygène se trouvait dans l’air à l’état de pureté, la vie, par suite d’une combus- tion trop active, serait aussi impossible qu'en son absence. Mais on trouve dans l’air un autre v'az., qui. sans être délétère, empêche la éômbus- tion lorsqu'il est à l’état pur, et la ralentit lors- qu'il est mélangé avec l’oxygène. Ce gaz. appelé azote. existe dans la proportion de 79 pour 100 en volume ou de 77 pour 100 en poids. Quel rôle joue cet azote dans la nutrition des plantes ? Il n’y a pas de questions qui aient plus vivementattiré l'attention des chimistes. M. Bous- singault crut avoir démontré que les végétaux re ATR. n'avaient pas le pouvoir de fixer cet azote; M. G. Ville soutint. expériences à l’appui. une opi- nion opposée. Après des péripéties diverses, MM. Hellriegel et Wilfarth. M. Bréal. MM. Schlæ- sing fils et Laurent. démontrèrent d'une facon décisive que les Légumineuses avaient la pro- priété de fixer l'azote libre par l'intermédiaire de microorganismes contenus dans des tuber- cules qui se développent sur leurs racines. C’est certainement là une des plus belles découvertes qui ait été faite en chimie agricole. L'oxygène et l’azote sont, comme on le voit, les deux principes constitutifs de l’atmosphère, mais outre ces éléments essentiels. il existe dans l'air d’une facon constante d’autres éléments. en proportions très minimes.il est vrai, mais dont on ne doit pas cependant ignorer l'existence, car certains d’entre eux jouent un rôle considérable dans la végétation. Acide carbonique. — Le premier, par ordre d'importance, c’est l’acide carbonique. Qu'on expose à l’air une soucoupe contenant de l’eau de chaux claire, on voit au bout de peu de temps cette eau se couvrir d'une pellicule et se troubler. Ce phénomène est dû à la production du carbonate de chaux. formé par la combinai- son de l'acide carbonique de Flair avec la chaux. Depuis longtemps. les chimistes (T. de Saus- sure, Brunner, Boussingault. Schulze, Reiset) ont déterminé le taux de l’acide carbonique de l'air : nous devons à MM. Müntz et Aubin le travail le plus récent et le plus complet à ce sujet. La pro- portion d'acide carbonique est très voisin de 3 litres pour 10.000 litres d'air; elle est à peu près uniforme, grâce au brassage constant opéré par les courants aériens. Le carbone, qui forme la grosse partie du vé- gétal, a sa source dans l’acide carbonique de l'air ; ce gaz est décomposé par les organes verts sous l'influence de la lumière solaire; il est fixé à l’état de combinaisons organiques complexes. tandis que l'oxygène s’élimine à l'état gazeux. Pendant la nuit, l'effet inverse se produit, les plantes rejettent de l'acide carbonique. Ce gaz joue donc un rôle prépondérant dans les phéno- mènes de la vie, c’est lui qui est la source pre- mière du développement des végétaux et par suite du développement des animaux. La vie n'est possible à la surface du globe terrestre que grâce à l’acide carbonique et si l'atmosphère en était privée, la vie disparaitrait. Mais cette crainte n'est pas à envisager; car, si faibles que soient les proportions d'acide carbonique, si on fait le calcul de la quantité réelle de ce gaz, incessamment restitué par la respiration animale et les combustions. on arrive à des chiffres énormes. Acide nitrique. — La présence de l'acide ni- trique dans l'atmosphère à été constatée pour la première fois par Liebig dans les pluies d'orage ; les acides nitreux et nitrique se produi- sent sous l'influence de l’étincelle électrique. par la combinaison directe de l'azote et de l’oxy- gène. et s'unissent à l’ammoniaque, formant des poussières que les eaux pluviales entrainent dans leur chute. L'apport d'azote nitrique par hectare et par année est de: os — AIR. 4 O0 k. 33 dans l'Est. d'après Boussingault. 2.20 en Provence, le Col. Chabrier. 0.83 en Angleterre, Lawes et Gilbert. M. Müntz a montré que cet apport peut s’éle- ver à 8 kilog. par hectare, dans les régions tro- picales où les phénomènes électriques sont très intenses. Ammoniaque. — Divers expérimentateurs se sont appliqués à doser l’ammoniaque dans les eaux de pluie; les données recueillies par Bous- singault. Barral, Lawes et Gilbert, Müntz et Aubin.sont nombreuses et montrentque l'apport d'azote à cet état varie de 3 k. 5 à 7 k. 2 par hectare et par an. En réunissant l’azote sous forme nitrique et ammoniacale (la forme organique est négli- geable), on voit que l’apport fait gratuitement à l’agriculture par les eaux pluviales est en résumé fort peu élevé et de beaucoup inférieur aux besoins des végétaux. Fig. 31. — AKEBIA QUINATA Dcne. M. Schlæsing s’est attaché à doser, par des procédés extrêmement ingénieux.{l’ammoniaque qui circule dans l'atmosphère à l’état de carbo- nate et il a fixé pour Paris la teneur moyenne de l’air en ammoniaque à 2 mg. 25 par 100 mc.: loin des centres populeux, M. Müntz trouve seu- lement 1 à 2 mg. Des expériences de M. Mayer. de M. Schlæsing., de M. Müntz, il résulte que les parties feuillues et le sol lui-même ont la faculté d'emprunter à l'atmosphère une fraction de cette ammoniaque. Si l’on considère que la cir- culation de l'air à la surface d’un hectare est extrêmement rapide, on voit qu'il y a là une AIR. source gratuite de nourriture azotée pour les végétaux qui est loin d’être négligeable. Vapeur d’eau. — [L'air est toujours plus ou moins chargé d'humidité, le taux en varie in- cessamment; on la mesure à l’aide des hygro- mètres et des psychromètres. En été, la chaleur solaire activant la vaporisation de l’eau, l'air approche de la saturation, tandis que par le froid, l’air est beaucoup plus sec; plus humide au dessus des mers, des lacs et des fleuves, il est plus sec au dessus des plaines arides. Les abaissements de température dans l’air saturé d'humidité déterminent la production de la ro- sée, des brouillards, des nuages, de la pluie, de la gelée et de la neige. Poussières de l'air. — Quand on examine un rayon de soleil pénétrant par une fente dans une chambre obscure, on est surpris d'y voir en suspension un si grand nombre de poussières ; leur existence n’a d’ailleurs pas lieu de nous sur- prendre, le vent suffit à expliquer leur présence. Ces poussières sont minérales ou organiques ; parmi les premières, on constate le sel marin près des mers, le carbonate et le phosphate de chaux, la silice, un peu partout. Bien plus im- portantes sont Îles poussières organiques et parmi elles les germes de microbes et moisis- sûres. Mettons dans un ballon un liquide fermen- tescible, laissons-le exposé au libre accès de l'air, on le verra bientôt entrer en décomposi- tion; si au contraire, on oblige l'air à déposer ses vermes, en le filtrant par exemple à travers du coton, le liquide reste intact. C’est Ià le point de départ des admirables travaux de M. Pasteur. A:1C.1Gr Air (Physiolog. végét.). Les plantes puisent dans l'atmosphère plusieurs gaz qu’elles utilisent comme aliments. On pourrait y faire figurer l'oxygène, dont le rôle sera examiné à l’article Respiration. L’acide carbonique, qui existe dans l’air en si faible proportion ($/16.o00), fournit le carbone né- cessaire à la grande majorité des plantes vertes. Ce gaz est décomposé par les cellules à chloro- phylle sous l’action de la lumière. (Voir Nutri- tion.) La propriété d'assimiler l'azote libre de l’air estheaucoup moins générale; cela paraït étrange, lorsqu'on pense à la grande quantité de ce gaz répandüe dans l'atmosphère. L'azote libre est assimilé par de petites algues (Nostoc) qui vivent à la surface des terres hu- mides ; cette propriété a sans contredit une im- portance réelle pour l’agriculture, particulière- ment pour les terres laissées en jachère. Les Légumineuses sont également capables d'assimiler l’azote élémentaire, mais à la con- dition de porter sur leurs racines de petits tu- bercules ou nodosités, dans lesquelles vit un mi- crobe spécial, le Rhizobium. Grâce à cet orga- nisme, les pois. les trèfles, les vesces, Les lupins, etc, prospèrent dans les sols privés d'engrais azotés; on en à obtenu de très belles récoltes dans du sable calciné additionné de matières minérales. Dès que les nodosités se développent sur leurs racines, on voit les Légumineuses croître avec vigueur, contrairement aux plantes d'autres familles cultivées dans les mêmes con- D8 — ATRA. ditions. Pendant la première période de Ia vé- sétation, des substances albuminoïdes s'accu- mulent dans les cellules centrales des nodosités sous forme de petits corpuscules produits par le microbe. Au moment de la formation des fleurs et des fruits, ces corpuscules sont dissous et consommés par les Légumineuses. Ainsi s'expliquent les propriétés améliorantes de ces plantes observées par les agriculteurs depuis près de deux mille ans. Longtemps con- testée par les physiologistes, l'assimilation de l’a Zote libre par les Légumineuses à été mise hors de doute par les recherches de MM. Hellriegel et Wilfarth,en Allemagne, et de MM. Schlæsing fils et Laurent, en France. | Quant aux plantes supérieures qui n’appar- tiennent pas à la famille des Légumineuses, on leur avaitrécemment attribué la même propriété. mais des expériences de MM. Schlæsing fils et Laurent ont prouvé que diverses espèces de Gra- minées, Crucifères, Solanées, etc. n’assimilent nullement l'azote élémentaire. Dans l’état actuel de la science, on peut admettre qu’il en est ainsi de toutes les plantes supérieures autres que les Légumineuses. Il a été aussi démontré que les sols nus, que ne recouvrent pas des algues superficielles, ne fixent pas non plus l'azote libre. Enfin. on a signalé dans l'air des traces de carbonate d'’ammoniaque, de nitrate et de nitrite d’ammoniaque. Des expériences ont prouvé que les plantes peuvent utiliser ces combinaisons, mais on n'a pas de renseignements suffisants sur l'importance qu’il convient d'accorder à cette intervention. Sans doute.les plantes épiphytes des tropiques (Orchidées, Broméliacées, etc.) trouvent dans les combinaisons azotées de l'atmosphère l'azote dont elles ont besoin. Les mêmes végétaux uti- lisent aussiles poussières qui se déposent sur leurs organes de végétation, afin d'en extraire les matières minérales qui leur sont nécessaires. La vapeur d’eau aérienne a aussi son impor- tance en horticulture, surtout lorsqu'il s’agit de cultures sous verre. Il en sera question à l’article Transpiration. Une humidité excessive peutnuire à la végétation, en réduisant le courant d’eau qui traverse la plante et qui lui apporte ses ali- ments minéraux. Les germes de beaucoup de maladies de plantes (Peronospora, Oidium. etc.) se trouvent en suspension dans l'air. : EE. AIR-LIBRE. Souvent employé comme syno- nyme de plein air. Planter à l'air libre, c'est-à- dire sans abri d'aucune sorte. AIRA L. (Graminées.) Genre renfermant 4 ou 5 espèces qui croissent en Europe. L'une d'elles. l'A. pulchella Willd., Canche élégante; all. : Schmiele, est une gracieuse herbe annuelle de 15 à 20 cm. de hauteur, à épillets nombreux, d’une extrême petitesse, portés sur des rameaux déliés dont l’ensemble forme une panicule de la plus grande légèreté. On peut en faire d’élé- santes potées et employer les inflorescences séchées à la confection de bouquets perpétuels. Semer en septembre ou en avril, en pleine terre ou en pots. La floraison a lieu en mai-juillet dans le 1*° cas ; en juin-août dans le second. AIRE. AIRE. Région limitée dans laquelle croit spon- tanément une espèce. Voir Géographie botanique. AISSELLE. Angle formé par une feuille ou un organe-foliaire avec la partie de la tige située au-dessus de son point d'insertion. Au fond de chaque aisselle nait ou peut naître un bourgeon qui, en raison de cette situation, est dit axillaire. Ajax. Voir Narcissus. Ajonc. Nom vulgaire de Ulex. AJUGA L., Bugle. (Labiées.) Plantes indigènes annuelles ou vivaces. Feuilles dentées, les flo- rales s’atténuant en bractées. Fleurs en grappes terminales denses. Calice à 5 dents égales; co- rolle à tube court, à lèvre supérieure courte, dressée, l’antérieure trilobée avec le lobe mé- dian plus grand; 4 étamines exsertes; nucules ovoïdes, rugueux, réticulés. 30 espèces. A. genevensis L. Vivace, sans stolons; tige de 25 à 30 em. velue sur les 4 faces; feuilles radicales détruites au moment de la floraison ; fleurs bleues, en mai-juin; bractées supérieures plus courtes que les fleurs. Var. à fleurs roses, et à fleurs blanches. Bordures, rocailles. A. pyramidalis L. Vivace, sans stolons; tige 20 à 25 cm.; feuilles radicales persistantes ; fleurs bleu-pâle en mai-juin; bractées toutes plus longues que les fleurs. Bordures. A. reptans L. — MascLer, ATL. PL. DE FR. t. 268. — Vivace, très stolonifère; tige de 20 à 25 cm. velue sur 2 faces opposées ; fleurs bleues ou blanches, en mai-juin. Bordures. La variété à feuilles panachées de blanc jaunâtre est très ornementale. Sols substantiels, meubles et frais; très rus- tiques; semis en mai-juin; éclats à l'automne. J.G. AJUTAGE. Pièce métallique. ordinairement en cuivre, s’adaptant à l'extrémité d’un tuyau conducteur d’eau pour modifier le jet à sa sortie. On donne à l’Ajutage diverses formes, et il pro- duit des effets différents suivant sa disposition. Vissé au bout d’une lance d'arrosage, ou bien il en retrécit l’orifice et contribue ainsi à pro- jeter l’eau avec plus de force, ou bien il étale le jet en nappe. Ajusté sur un appareil automa- tique, il divise l’eau et la fait tomber en pluie fine. Fixé à l'ouverture d’un jet d'eau, il peut, sui- vant sa construction, modifier très diversement la colonne liquide. L. H. AKBBIA Dene. (Berbéridées.) Lianes à feuilles composées digitées. Fleurs monoïques. Calice à 3—6 parties pétaloïdes ; corolle manquant; étamines 6. libres. Fleurs femelles à 3—12 car- pelles, ovules nombreux. Fruit grand, follicule charnu. 4 espèces, dont une seule cultivée. À. quinata Dene. (Fig. 31. Voir p. 57.) — RH) 1855; FL. p. $. X, t. 1000. — Chine et Japon. — Introduite en 1845, par R. Fortune. Rameaux volubiles, grêles. Bourgeons écailleux ; feuilles ne se détachant qu’au printemps suivant. o folioles ovales, obtuses, coriaces, glabres. Fleurs violettes, odorantes. abondantes, en grappes pendantes, longuement pédiculées. Fruit violacé, charnu, pulpe acidulée, cemestible. Flor. mars à mai. . Bel arbrisseau grimpant. Demande des sols siliceux ou des terresifranches, légères, subs- tantielles. Craint l'excès d'humidité, Rustique - ALBIZZIA. # sous le elimat de Paris. Multiplication de bou- tures et par division des touffes. PRE Akeley. Nom allemand de l’Ancolie (Aquilegia). Akène. Voir Achaine. Alambic. Voir Alcool. ALANGIUM L. (Cornacées.) Genre renfermant 8 à 10 espèces de l’Asie et de l'Afrique tropicales. Ce sont des arbres ou arbrisseaux inermes ou spinescents à feuilles alternes, simples ; à fleurs hermaphrodites, en faisceaux ou en corymbes à l’aisselle des feuilles. Le fruit est une drupe con- tenant un noyau osseux monosperme; ceux des A. decapetalum Lamk. et hexapetalum Lamk.. de l’Inde, de la forme et de la couleur de la Cerise, ont une pulpe sucrée un peu âpre. (Sagot et Raoul, Man. des cult. tropicales.) Alaterne, Voir Rhamnus Alaternus. Alauda. Voir Alouette. Alberge. Variété d’Abricot qui se reproduit à peu près par semis. ALBINISME. Monstruosité qui consiste dans l'apparition de taches blanches dans la feuille. La forme en est extrèémement variable. Le fait peut être d’ailleurs normal dans quelques plantes, et la coloration n’est pas toujours d’un blanc pur. Elle peut être jaune et même parfois pour- pre ou rougeâtre. L’anomalie peut être aussi hé- réditaire et on constitue ainsi des variétés hor- ticoles qu'on qualifie de panachées. Les Phalaris picta, Negundo fraxinifolium, Richardia alboma- culata, les Caladium, présentent cette propriété à un haut degré. La cause réelle de l’albinisme est assez peu connue, et on ne sait pas au juste si l’on doit la considérer comme un phénomènemorbide. Dr. D. ALBIZZIA Durazz.(Légumineuses-Mimosées.) Genre très voisin des Acacia, dont ilse distingue par les étamines à filets soudés en tube à la base. Environ 60 espèces de l’Asie, de l'Afrique et de l'Australie trop. et subtrop. A. Julibrissin Benth.. Arbre de soie. [Syn.: Acacia Julibrissin Willd.; Mimosa Julibrissin Scop.|— Perse,1745.— Arbre de8à 10m.,inerme, à tronc lisse, Feuilles vert gai, à 8-12 paires de pinnules, 30 juguées ; folioles cultriformes, poin- tues, ciliolées; pétiole glanduleux à la base, légè- rem. pubescent; capitules pédonculés,en corymbe terminal; étamines très longues, divergentes, rose tendre. Magnifique. Très répandu dans les cultures mérid., aussi de plein-air dans tout le sud-ouest jusqu’à Angoulême, mais d'o- rangerie à Paris. On le multiplie de graines et de boutures. A. Lebbeck Benth. [Syn.: Acacia Lebbeck Willd. — Inde et Antilles, 1823. — 16 à 18 m. Trone lisse, grisâtre ; à port de Sophora. Files ordin. 2 paires pinnules, de chacune 6 à 7 paires folioles de 28 à 30 mm., inégalem. elliptiques- ovales, obtuses aux 2 bouts, légèrem.pubescentes sur nervures. Fleurs verdâtres, en capitules. Très bel arbre d’avenue dans les pays chauds, de serres tempérées à Paris. A. lophantha Bnth. (Fig. 32. Voir p. 60.) Voir Acacia lophantha. A. Nemu Willd. [Syn.: À. rosea Carr.; Acacia nemu Willd.; Mimosa arborea Thunb.] — F1. n. S. XXI, t. 2199. — Japon. — Très voisin de A.Julibrissin; àfieurs rose carminéplus vif, P.M. ALBUCA. ALBUCA [. (Liliacées-Scillées.) Plantes bul- 60 ALISIER. ALCHEMILLA I. (Rosacées.) Plantes annu- beuses originaires de l'Afrique australe et tropi- | elles -ou vivaces. herbacées; parfois stoloni- cale. ayant beaucoup de ressemblance avec les Ornithogalum. On en’ connait une trentaine d'espèces, généralement peu ornementales. Les plus intéressantes sont: A. altissima Dryand., À. élevé, Képales verdâtres. bordés de jaune; pétales blancs munis d’une bande médiane verte. A. fastigiata Drvand.. À. fastigié. — B. R. t. 277; Reno. Lu, t. 474. — Fleurs blanches. A. major L.. À. grand. — Rep. Li. t. 69; B. M. t. 804. — Sépales jaunes en dehors avec une bande verte au sommet, verts en dedans et bor- dés de jaune. Pétales blancs avec bande mé- diane verte. À. minor L., À. petit. — Ren. Lux. t. 21; B. M. t. 720. — Fleurs jaune verdâtre. Les Albuca sont des plantes de serre froide. Ils fleurissent en mai-juin. ALBUMEN. Tissu cellulaire gorgé de matières nutritives, qui accompagne généralement l’em- bryon et dont le rôle est de lui fournir les élé- ments essentiels de sa nutrition. C’est le peri- sperme de Jussieu. nommé aussi endosperme par L. C. Richard. NS SRRQNS PHDTVDO ES =». x EAN HGQllt— va — ALBIZZIA LOPHANTHA Benth. Fig, 32. Albumine. Voir Composition chimique des Végétaux. Alcaloïdes. Voir Gomposition chimique des Végétaux. Alcée, Alcea. Voir Althæa rosea. fères, à feuilles palmées. à fleurs verdâtres, dis- posées en corymbes ou en glomérules. Environ 30 espèces, réparties dans toutes les régions mon- tagneuses du monde. On cultive les: À. alpina. — ExGz. B.. 4. 244. — Régions al- pines de l’Europe, de l'Asie centrale et septen- trionale et de l'Amérique boréale. — Jolie es- pèce à feuillage velu soveux. A. pentaphylla L. — Régions alpines et boré- ales de l’Europe. — Petite herbe à rameaux rampants et à feuillage fin. A. vulgaris. — ExGL.B..9,597.—Régions mon- tagneuses de l'hémisphère boréal. — Feuillage intéressant, gracieux et d'un gris cendré. Ilfaut aux A. un sol léger et le mi-soleil; jolies verdures pour rocailles et jardins pittoresques. Multiplication par semis et éclats. 1: PUR Aletris capensis L. Voir Veltheimia viridifolia. ALEURITES Forst. (Kuphorbiacées-Croto- nées.) Genre renfermant 3 espèces de l'Asie orientale et des iles de l'Océan pacifique, parmi lesquelles deux sont surtout intéressantes comme plantes utiles. Ce sont: A.cordata KR. Br.[Syn.: Ælæococca cordata BI. : Æ. verrucosa A. Juss.; Æ. vernicia Hassk.] — Chine, Japon. -— Arbre dont les graines ren- ferment une huile siccative employée comme vernis au Japon. Pourrait vraisemblablement être cultivé dans le midi de l’Europe et dans le nord de l'Afrique. A. moluccana Willd., Noix de Bancoul ; angl. : Candleberry; all.: Bankul. |Syn.: À. ambinux Pers.; À. triloba Forst.] Grand arbre des îles de la Sonde, de l’Inde et de la Chine mérid., eul- tivé dans les régions trop. Son fruit fournit une huile abondante, estimée. Alexandrian Laurel. Nom angl. du Ruscus racemosus. Alfa. Voir Stipa tenacissima. Algaroba Bean. Nom angl. de la Caroube (Ce- ratonia Siliqua). Algarobia. Voir Prosopis. Algues. Voir Engrais. ALHAGI Desv.(Lésgumineuses-Hédysarées.) Ce genre renferme 6 espèces: sous-arbrisseaux ra- meux, épineux. à feuilles simples, entières et à fleurs rouges, qui croissent dans les parties dé- sertiques de l'Egypte, de la Grèce et de l’Asie mineure. A. maurorum DC. [Syn.: Hedysarum Alhagi L.; Alhagi mannifera Desv.| — Jourx. Bor. 3. p. 120, t. 4. — Produit une excrétion sucrée connue sous le nom de Manne de Perse. M. Hallé. EXCYGLOPÉDIE MÉTHODIQUE, partie MÉDECINE. ar- ticle AGur., pense que cette substance est le Man dont les Hébreux se nourrirent dans le désert. ALIBERTIA A. Rich. (Rubiacées-Gardéniées.) Arbrisseaux ou arbres de l'Amérique tropicale. Ce genre renferme une vingtaine d'espèces. dont l’une, l’A. edulis A. Rich. [Syn.: Gardenia edu- lis L.], de la Guyane, produit un fruit comes- tible connu sous le nom de Goyave noire. Aliboufier. Nom vulg. du Styrax officinalis. Alisier blane. Nom vulg. de Sorbus Aria. Alisier de Fontainebleau. Nom vulg. de Sorbus Aria, var. latifolia. ALISIER. — Alisier des bois. Nom vulg. de Sorbus Tormi- nalis. | ALISMA I. (Alismacées.) Plantes vivaces acaules. Flewrs hermaphrodites, en ombelles ou en panicules verticillées ramifiées, munies de bractées. longuement pédicellées: périanthe double; 6 à 9 étamines; carpelles distinets. in- déhiscents; graine à enveloppe membraneuse. 10 espèces. A. Plantago L.. Plantain d’eau. — MascLer. ATL. PL. DE FR..t.309.— France. — Souche bulbi- forme ; feuilles toutes radicales. dressées. longue- ment pétiolées. lancéolées; inflorescence très ramifiée, de 1 m. de hauteur; fleurs blanches. petites. de juin à septembre. Bassins. pièces d’eau, rivières. ete. Se multiplie d'éclats à l’au- tomne et au printemps, et souvent se ressème lui-même en grande abondance. KE. H Get Fig. 33, — ALLAMANDA NERIIFOLIA Brongn. ALISMACÉES. (Monocotylédones.) Herbes aquatiques ou des terrains marécageux ; feuilles le plus souvent radicales. à pétiole en- gainant: fleurs terminales en verticelles. en grappe ou en épi, hermaphrodites, monoïques ou dioïques ; périanthe régulier, à 6 divisions en deux séries: 3 extérieures. herbacées. persis- tantes ; 3 intérieures, membraneuses. pétaloïdes. Etamines 6au plus.rarement3.Carpelles(ovaires) 6 au plus.rarement 3. uniloculaires. 1-2 ovulés. Carpelles mürs (fruits) distinets on cohérents par la base. Graine sans albumen. 2 tribus: Alismées et Butomées. ALKANNA Tausch. (Boraginées.) Genre ren- fermant environ 40 espèces de l'Europe australe, 61 ALLAMANDA. ; de l'Afrique boréale et de l'Asie occid. Ce sont des herbes velues. vivaces, peu intéressantes au point de vue horticole. L'une d'elles. l'A. tinc- toria Tausch.. qui croit dans les lieux stériles dn midi de la France et de toute la région méditerra- néenne,serten teinture et est bien connue sous le nom d’Orcanette. La matière colorante est con- tenue dans la racine. Alkékenge. Nom vulgaire de Physalis. H Gillet. De 4, — ALLIUM NARCISSIFLORUM Vill. ALLAMANDA L. (Apocynées.) Arbres ou ar- brisseaux fréquemment grimpants.glabres ou pu- bescents. Feuilles verticillées, opposées ou rare- ment alternes. Fleurs disposées en cymes termi- nales peu fournies.élégantes.jaunes ou vielacées. Corolle en entonnoir à 5 lobes tordus dans les boutons. à gorge ciliée fimbriée. Etamines à filets très courts. Ovaire entier. uniloculaire, surmonté d'un style filiforme. Fruit capsulaire comprimé. aisuillonné; graines larges comprimées. ailées ou entourées d’une membrane. Environ 12 espèces de l'Amérique australe et particulièrement du Brésil; l’une d’entre elles a son aire d'extension jusque dans l'Amérique centrale. On rencontre dans les cultures: A. nerlifolia Brongn. (Fig. 33.) — B. M..t. 4594. — Mexique. — Sarmenteux; feuilles ob- longues; fleurs disposées en bouquet terminal. erandes, d'un beau jaune orangé. A. nobilis Masters. — B. M..t. 5764. — Brésil. — Fleurs très grandes et très ornementales. nombreuses et odorantes. ALTAMANDA. _- A. Schottii Pohl. — B. M., t. 4351. — Brésil. _—— Tiges sarmenteuses; feuilles sessiles, ver- ticillées par 3 ou 4, quelquefois opposées, olabres et lancéolées; fleurs très grandes d’un jaune orangé, lavées de rose extérieurement. On connaît encore d’autres espèces du genre, telles que À. Aubletii, B. M.,t. 4411, et À. cathar- lica. t. 338. Plantes de serre chaude fleurissant au prin- temps. Elles réussissent bien quand elles sont pa- lissées et cultivées en pleine terre. LA. nerti- folia se cultive facilement en pots. Multiplication de boutures de jeunes bourgeons sur couche chaude sous cloche. PH. Allées. Voir Avenues. ALLIACGÉ. Dont la saveur rappelle celle de l'ail. ALLIEZ. Nom donné aux Lentilles dans cer- taines parties des Alpes. Alligator Pear.Nom angl. de l’Avocat (Persea gratissima). ALLIUM IL. Au. (Liliacées.) Plantes vivaces. herbacées, bulbeuses, exhalant par la contusion une odeur alliacée; tige simple, nue ou incluse in- férieurement dans les gaines allongées des feuilles, toutes radicales. Fleurs en ombelle, par- fois remplacées par des bulbilles sessiles. Péri- one campanulé, généralement persistant; éta- mines périgynes ; style 1; stigmate simple; cap- sule ovoïde,trigone; loges à2graines anguleuses. Plus de 270 espèces des régions tempérées de l'hémisphère boréal (jusqu'au Mexique et à l’A- byssinie). A. ampeloprasum. Voir Ail d’Orient.. A. ascalonicum L. Voir Echalotte. A. atropurpureum W. K. — Carpathes. Ficurs d’un lilas-violet foncé. Mai-juin. A. Cepa L. Voir Oignon. A. cœrulescens Don (A. azureum Led.) — Ki- bérie. — Fleurs bleuâtres. Mai-juin. A. fistulosum. Voir Giboule. Aflavum L. — B.M..t.1130. — Région médi- terranéenne. — Tige de 30 à 50 cm., glauque ; fleurs jaune fauve, pendantes. Juin-août. A. fragrans Vent. [Syn.: _ othoscordum fra- grans Knth.] — Rep. Luc. 2, 68. — Amér. sept. — Fleurs assez grandes, blanc rosé. odorantes. en ombelles pauciflores. Mai-juin. A. giganteum A. Gray. — B. M. t. 6828. — Régions montagneuses de l'Amérique sept. Très ornementale: formes architecturales ; feuilles très grandes, ‘enroulées. slaucescentes, rappelant un peu celles de la Scille marine; tige dressée, 1,50 à 1.60. portant une forte ombelle sphérique, rappelant celles de l’oignon, mais en beaucoup plus grand; fleurs lilas purpurin, se maintenant de mai en juillet. Sol profond et léger ; mi-soleil. A. globosum Bieb. (A. caucasicum Poir.) — Caucase. — Fleurs rose carné, en ombelle sphérique. Mai-juin. : A. Moly L. (A. aureum Lam.) BALE 499. — Région médit. — Feuilles larges: fleurs grandes, jaune très brillant. Mai-juin. A. narcissiflorum Vill. (Fig. 34. Voir p. 61.) — Europe mérid. — Grandes fleurs rose pour- pre, longuement pédicellées. Mai-juin. A. neapolitanum Cyr, Région médit. — 62 —- ALLOSORUS. Fleurs grandes, blanc pur, en ombelles de 20 à 30. Etamines brun noir. S’expédie de Nice à Paris pour les bouquets d'hiver. A peine rustique sous le climat de Paris, mais passe l'hiver sons couverture. Février-avril. A. oreophyllum (. A. M. Caucase. Fleurs très grandes, d'un beau rose vif. Juin- août. A. Ostrowskyanum kRegel. - Asie occid. Grandes fleurs rose pourpre. presque campa- nulées. Mai-juillet. A. pedæmontanum Willd. — Europe mérid. — Fleurs grandes, violet foncé, retombantes, campanulées, en ombelle irrégulière. Mai-juin. Craint l'humidité. A. Porrum L. Voir Poireau. A. pulchellum Don. — Sibérie. — Petite es- pèce à belles fleurs purpurines. Mai-juin. A. Schœnoprasum. Voir Giboulette. A. Scorodoprasum. Voir Ail Rocambole. À. Ursinum L. — Rep. Lir. 6, 3038. — Eu- rope. — Feuilles longues, à odeur fétide; fleurs grandes, blanc pur. Ombre et fraicheur. A. Victoriale L. — B. M. t. 1222; Rev. Luz. 5, 265. — Régions alpines de l'Europe et de l'Asie. :— Plante curieuse à larges feuilles or- nementales, à fleurs verdâtres. Mai-juin. On cultive un grand nombre d’autres Alium. Tous demandent un sol léger et. sauf les cas mentionnés, le grand soleil. Multipl. par graines ou division. H. C. ALLOPLECTUS Mart. (Gresnériacées.) Arbris- seaux grimpants, à feuilles opposées souvent pubescentes. rouges en dessous. Fleurs agrégées ou solitaires à l'aisselle des feuilles, nues ou munies de bractées. Corolle à tube cylindrique. droit ou incurvé, à limbe étalé, lobé. Etamines incluses, à filets dilatés à la base. Ovaire su- père; fruit globuleux, bacciforme, uniloculaire. 30 espèces de l'Amérique trop. du Brésil à l'Amérique centrale. A. coccineus Mart.. À. carminé. — Guyane. — Fleurs nombreuses, jaunes, g'arnies de bractées rouges. A.repens Hook.. À. rampant. — B.M., t. 4250. — Corolle jaune, marquée de 2 lignes rouges. A. dichrous D.C.. A. discolore. — B. M. t.4216. — Brésil. — FI. rouges ; filles ovales, entières. Les Alloplectus fleurissent en été; ils deman- dent la serre chaude. Ils se multiplient très fa- cilement et très simplement de boutures sous: cloches. sur couche chaude. PH: ALLOSORUS Bernh. (Fougères. — Polypo- diacées.) Plantes vivaces. émettant des frondes bi ou tripinnées, pétiolées. Sores placés à la partie inférieure des segments de la fronde fer- tile et recouverts d’une indusie latéro-margi- nale, bordant chacun de ces segments. A. crispus Bernh. -— Lowe. FERNS. 3. 34. — Europe. dans les régions montagneuses. Rhizome rampant. écailleux ; frondes annuelles, tripinnées. les stériles à pinnules incisées-lobées, | plus ou moins dentieulées. les fertiles à pin=, nulesentières.linéaires-lancéolées. dont la partie : inférieure constitue un sore entouré d’une indu- sie marginale étroite, repliée en dessous; pé=. tioles verdâtres. Jolie Fougère de plein air, aimant l'ombre, mais non l'humidité. E. R ——— | | | l due, dl’ LR Cr) EE 12 eo d - F ; 4 - ALNUS. — Almond. Nom angl. de l’Amunde. Voir Aman- dier. ALNUS Tourn. Aune; angl.: Alder: all: Erle. (Bétulacées.) Inflor. monoïque, en châtons ; fleurs mâles ord. par 3 à l’aiss. d'une écaille 5-lobulée; à -périgone 4-partite; 4 étamines. Chatons femelles à écailles 4-bractéolées, pour- vues de 2 fleurs. Ovaire à 2 loges 1-ovulées, surmonté de 2 styles. Cône ovoïde, à écailles ligneuses, persist. Fruit (vulg. graine) 1-sperme, par 2 à la base des écailles. Bourgeons stipités disposés suivant l’ordre 1/3. Files caduques al- ternes, simples, penninerves. Bois d’abord blanc, puis rouge-ocreux, demi-dur, recherché par les modeleurs. Arbres des rég. temp. ou froides de l'hém. boréal, des bords des cours d’eau et des bois humides. Env. 15 esp. A. cordifolia Ten. — Ten. FL. Nap. Il, t. 99; Mer. Tr. ARB., pl. XX.— Europe mérid. — 18 à 20 m. sur 1.50 à 1.80 de cire.; écorce gris brun. Feuilles luisantes, ovales, cordif. à la base, acu- minées., dentées-serrées ; poils aux aisselles des nervures en dessous. Cône très gros. Résiste à des froids de plus de 220. Le plus ornemental. Beau feuillage semi-persist. Se contente de sols relativ. secs. A. glutinosa Gært., Verne. [Syn.: A. commu- mis Lois.] — N. Duran. II, t. 64; Mascr.. ArTL. PL. FR., t. 307. — Europe et Asie occ. — 29 à 30 m. sur 1.50 à 3 m. de cire. Ecorce brune. Feuilles ovales, tronquées, irrégul. dentées, cré- nelées au sommet, vert brillant, glabres dessus, poilues dessous. glutineuses, ainsi que jeunes pousses. Bords des cours d’eau et bois humides ; redoute les sols secs. Donne des cepées vigou- reuses. Bois le meilleur du genre. ,; Var.: laciniata. [Syn.: À. imperialis Hort.]; très ornemental: eéncisa Willd. [Syn.: À. oxya- canthifolia Lodd.]; quercifolia Willd. ; acutifolia Spach. [Syn.: À. oblongata Willd.; À. barbata C. À. Mey.]; subrotunda Spach. [Syn.: À. denti- culata C. À. Mey.] A. incana Willd. [Syn.: À. hirsuta Turez.; A. alpina Borkh. ; À. lanuginosa Gilib.; À. glauca Michx. f.] — FL. Dan. t. 230. — Europe, Asie, Amér. sept. — 8à10 m. reconnaissable par Pécorce blanc-grisâtre restant lisse et les feuilles ovales aiguës, doublem. dentées en scie, d’abord pubesc., puis glabres dessus, pubesc. toment. dessous, ainsi que jeunes pousses. Se plait dans les vallées, les atterrissements des cours d’eau. Très drageonnant. Très ornemental. Var.: sibirica Spach; laciniata Hort. [Syn.: pénnatifida Spach ; serrata Hort.]; hirsuta Spach. A. japonica Sieb. et Zuce. — Japon. — Feuilles elliptiques ou ovales, dentées aiguës à la base. A. orientalis Dene. — Asie occidentale. — 18 à 22 m. sur 1.50 à 2.50 de circ. Rappelle VA. cordifolia, mais feuilles ellipt. acum., sinuo- lées dentées, à base arrondie, glutin. dans jeune âge, pubesc. rugueuses dessus, barbellées aux aiss. des nerv. dessous. Cônes assez gros, rési- neux. Très ornemental. A. viridis DC. Aunâtre. [Syn.: À. undulata Willd.; À crispa Pursh.] — Europe. — 2 à 4 m.; Jeunes pousses glabres.,anguleuses. Feuilles vert foncé dessus, largem. ovales. légèrem. cordif.. finement dentées, glandes résineuses dessous, 63 ALOCASIA. # poils sur nervures. Châtons mâles formés dès l’automne. Châtons femelles paraiss. au prin- temps. Cônes à écailles à peine ligneuses. Sa- mare à aile membraneuse. Terrains très frais et de bonne qualité. Var.: sibirica Hort.[Syn.: À. suaveolens Regl.] A. serrulata Willd. — Mrcax. r. ARg. III, t. 4. — Etats-Unis. — 6 à 12 m. sur 0.40 à 0.50 de cire. Feuilles lancéol. ellipt.. angul. ou légère- ment sinuées ; dentelures acérées ; côtes et nerv. de la face inférieure pubesc.; jeunes pousses vertes, velues, verruqueuses. Il faut aux A. des terrains frais ou le voisi- nage des cours d’eau. On les multiplie de graines semées au printemps sur terre fraiche que l’on recouvre légèrement. Dès là fin de la 2° année on peut les mettre en place. P. M. ALOCASIA Schott. (Aroidées-Colocasiées.)Tige courte, parfois élevée, épaisse, subdressée. Fles peltées à l'état jeune, souvent sagittées-cordi- formes à l’état adulte, à pétiole longuement en- sainant. Spathe à tube convoluté. Spadice plus court que la spathe, monoïque, à sommet ter- miné par un appendice renflé, stérile ; fleurs sans périanthe, les femelles disposées à la base, les mâles supérieurement. séparées les unes des autres par des organes rudimentaires. Ovaire 1- loculaire ou ceux du sommet à 3—14 loges. Ovules peu nombreux, basilaires, tandis qu'ils sont nom- breux et pariétaux dans les Colocasia. Fruit baie. Spadice fructifère enveloppé par le tube de Îa spathe, persistant. 20 espèces de l’Asie trop. ct de l’Archipel Malais. Ouvrage à consulter : ENG- LER, Araceæ (Monogr. phanerog., Vol. 2). On peut citer. parmi les espèces les plus orne- mentales : A. cuprea C. Koch. [Syn.: Caladium cupreum C. Koch.; Gonatanthus cupreus Hort.; Caladium Veitchi Lindl.; Alocasia metallica Hook.| — B. M. t. 5190; ILz. H.. 1861. 283 ; Bec. H.. 1860, p. 11, t. 8; FL. p. $. 21, 2208, 9. — Bornéo. A. eminens N. E. Br. — Garp. CHR. 1857. 1, 105.— Bornéo. — Belle espèce voisine de À. Thu- bautiana. Feuilles peltées. à face supérieure vert sombre, à face inférieure pourpre. A. grandis N. E. Br. — Archipel indien. — Grand feuillage sagitté cuspidé. Pétioles noi- râtres. Limbe des feuilles vert brillant à la face supérieure, nervures rouges, saillantes en des- sous. Spathes grandes, blanches. A. indica Schott. — Inde et archipel indien. — Tige élevée. Feuilles amples, sagittées, vert vai. Les var.suivantes sont surtout recherchées : var. metallica |A. metallica Schott.; Caladium metallicum Hort. ; À. plumbea Hort.] (F1. D. S.. 21. 2206); feuillage pourpre violacé noirâtre on métallique; — var. variegata | À. variegata C. Koch. et Bché.|; pétioles vert pâle panaché de violet; limbe des feuilles vert foncé à la face supérieure, glaucescent inférieurement avec ner- vures plus pâles. | A. Lowi Hook. f. (Fig. 35. Voir p. 64.) [Syn.: Caladèum Lowi Lem.] —- B. M. t. 5376; FL. D. $., 2204 ; ILL. H. 360. — Bornéo. — Tige courte. Feuilles longuement pétiolées, à limbe sagitté, coriace, à face supérieure vert noirâtre, sauf les nervures, plus pâles, à face inférieure pourpre noir. La var. Veitchi [Caladium Veitchi Hen- ALOCASTA. — 64 — ders.; À. pictu, var. Lowi Hook.: Schott] (B. M.,t pétioles striés de vert à la base, à partie supé- ricure panachée de vert et de rose et à limbe veiné et marginé de blanc. A. macrorhiza Schott. | Colocasia macrorhiza Schott.; C.odora Brongt..e parte; Caladium odo- rum Bot. Reg.] — B. R.. 641. — Inde. — Tige de 2 à 5 m. Feuilles cordiformes, vertes. G rande et belle plante. A. metallica Hook. Voir A. cuprea. A.metallicaSchott. V. À. indica, var. meballicu. A.odora C. Koch.[Syn.: Colocasia odora Brong. eparte.| — Wicur, Icon..3. 797; B.M., t. 3935. — Inde. — Espèce voisine de À. macrorhiza. dont elle diffère surtout par ses feuilles à lobes connés et par le tube de la spathe, ovoïde. La tige est aussi beaucoup plus courte. A. Sanderiana Hort. — Archipel indien. — Belle esp. à feuilles amples d’abord vert brillant, puis ayant un reflet métallique bleuâtre,avec Les nervures principales et la marge blanches. Fig. 35. — ALOGASIA Lowi Hook. f. A. Thibautiana Hort. — Bornéo. — Superbe plante à feuilles cordiformes, vert olive, veinées de blanc grisätre à la face supérieure, pourpres à la face inférieure. | A, variegata Koch. et Bché. Voir À, indica, | var. variegut«. | A. Veichi Schott. Voir À. Lowi, var. Veitch. | A. zebrina (. Koch. et Veitch. | Colocasia ze- brinaHort.]—FÆF£.p.s.,15.,1541.--Philippines. —|+ Feuilles d’un vert gai, à longs pétioles vert bru- nâtre, élégcamment zébrés de blanc. On cultive aussi: À. alba Schott.; Augustiana Hort. (IL. H.. 1886, 598); cucullata Schott.; Graulainii Ed. Andr. (Wiener ILLUSTR. GARTENZ.. 1890, 380) ; ALOE. A. Vetchi | quitatu émperialis (Tr. H.. 1884. 541) ; longiloba t. 5947) présente des feuilles à | Miq. [gigantea Hort.; «mabilis Hort. |; Margari- A Lind. et Rod. (IL. H.. EPS 611); marginata E. Br. (Garp. CHR. 1887, 2, 712): Putzeysi Hot: ; Reginæ Hort. (ILL. H., 1885, 544); reversa N. E. Br. (GarD. CHR., 1890, 8, 38); Villeneuvei Lind. et Rod. (Ice. H., v. 34, p. 59,:pl. 2h). Citons parmiles plus beaux hybrides obtenus : A. Chantrierana (R. H., 1887, 465); Apr e [cuprea + longiloba]|; conspicua (R. H.. 1891, 17 et 367); Lindeni | Thibautiana % Putze, ysi]; 3x ciani (Luz. H. v. 44, 75. pl 27); Mortfontanen- sis: (R. À. 1801. 174); Pucciana (R. H., 1887. 466); Rodigasiana (R. H.. 1891, 174); Sedeni (ILL. H., 292). Plantes de serre chaude très recherchées pour leur feuillage ornemental; de culture facile ; exigent surtout un sol riche en éléments nutri- tifs et des arrosements copieux pendant la pé- riode de végétation. On les multiplie par graines et par boutures de tige ou de rhizome. ALOE L.. Aloës. (Liliacées-Aloinées.) Plantes charnues,acaules ou à tige épaisse, ligneuse, sim- ple ou quelquefois ramifiée. Files en rosette.rare- ment distiques ou éparses, à bords cartilagineux ou munis de dents épineuses. Hampe ou pédoncule simple ou rameux. naissant aux aisselles des feuilles supérieures ou pseudo-terminaux. Fleurs wénéralement pendantes. Périanthe cylindrique, droit ou un peu courbé, à divisions cohérentes ou conniventes en tube jusqu'au sommet ou à extrémité très courtement sub-étalée en limbe. 6 étamines hypogvnes, de même longueur que le tube du périanthe ou exsertes. à anthères dorsi- fixes. Ovaire à 3 loges. Ovules nombreux. Cap- sule coriace. Graines noires On a décrit plus de 80 espèces, de l'Afrique austr. et trop. de l’Asie occid., de la Rég. médit.. des Canaries. (Voir aussi: Aprcra, Gasteria, Ha- worthia.) Beaucoup sont cultivées dans Les collec- tions de plantes grasses. Ouvrages à consulter: Salm Dyck, Monographie des genres Aloe et Me- sembryanthenrum. ct Baker. Journ. of the Linn. society, Vol. 28. p. 152. A. abyssinica Lamk. -—. D. loc. cit., 18, t. 1: DC.. Pr.6r..t.27.—Abyssinie.— Sous- cauleseent. Feuilles en rosette, allongées, insensiblement atténuées, charnues, un peu rudes, concaves à la face supérieure, les jeunes dressées, les vieilles étalées-infléchies, d’un vert gai, à bords sinués- dentés et à dents rougeûtres. Fleurs jaunes, longuement pédicellées, hampe rameuse, nue. A.albocincta Haw.[Svyn.: A. HanburyanaNdn.| Tige peu élevée. Feuilles en rosette dense, ob- longues, acuminées, entières. glauques, à bords cartilagineux. blancs. à face inférieure sans ma- cules. à face supérieure obscurémentstriée longi- tudinalement et ponctuée de vert bleuâtre foncé. Fleurs rouge brillant, en grappe. Hamype nue. arborescens Mill. — DC. PL. 6288 ; 08 M. t. 1306. — Cap. :— Tige ligneuse. Feuilles : pauses, ensiformes, à extrémité infléchie, d’un ertglauque etbordées de dents épineuses.Fleurs ! rouge CoCciné, à extrémité verdâtre, en grappe # dense. A. barbadensis Mill. Voir A. vera. A. cæsia NSalm-Dyck. — Cap. — Tige de plu- sieurs mètres. Feuilles éparses, longuement:lan: ALOE. — 65 céolées, étalées dressées avec l'extrémité inflé- chie, glauques, glabres, sans macules, à face supérieure plane, à bords et à extrémité épi- neux. Epiñes rouges. Fleurs rouges, en grappe dense. | A. ciliaris Haw.— $S. D. loc. cit. 25,1. — Cap. — Tige grêle, ramifiée. Feuilles éparses, espa- cées, largement lancéolées, maigres, un peu con- caves, à gaine plus courte que les entre-nœuds, ciliées-dentées. Fleurs rouge brillant, en grappe. A. Commelyni Willd. Voir A. mitriformis. A. depressa Haw. — B. M, t. 1332. — Cap. -— Presque acaule. Feuilles en large rosette, glauques, ovales, oblongues, à face inférieure tu- berculeuse, cartilagineuses sur les bords et sur la carène, vers leur extrémité, à dentelure blanche. AUS Fig. 36, — ALOE VARIEGATA L. Fleurs rouge ponceau, striées de jaune ;’hampe non ramifiée, munie de bractées. À. distans Haw. Voir A. mitriformis, var. A. echinata Willd. Voir A. humilis, var. A. ferox Mill. — D C., Pc. cr., t. 32; B. M. t. 1975; S. D. loc. cit., 27, 5. — Cap. — Tige ar- borescente, non ramifiée. Feuilles groupées au Sommet de la tige, ovales-oblongues, atténuées ausommet.étalées-récurves épaisses, raides.d’un vertfoncé,un peu glauques, fortement épineuses sur les deux faces et sur les bords. Fleurs jau- nâtres avecl ignes rouge sale et vertes ; étamines longuement exsertes. Hampe rameuse, munie de bractées. À. glauca Mill. [Syn.: À. rhodacantha B. M.] D POMt.1278; DC. Pc. cn., 44. — Cap. — Tige DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. nd ALOE. ' simple, d'environ 30 cm. de hauteur; feuilles oblongues-ensiformes, très glauques, bordées d’épines rouges. Fleurs rouges, à extrémité ver- dâtre ; pédoncule non ramifié muni de bractées. A. grandidentata Salm. D. Voir A. saponaria. A. Hanburyana Ndn. Voir A. albocincta. A. humilis Lam. — DC. PL. GRr., t. 39; B. M. t. 757; S. D. loc: cit., 15, 1. — Cap. — Acaule: Feuilles lancéolées-subulées, d'un vert glauque foncé, très entières inférieurement. à extrémité et à bords garnis d’épines et de papilles. Pé- doncule simple, muni de bractées ; fleurs rouges, blanches au sommet, lignées de vert. Var. echi- nata, feuilles plus épineuses. A. lineata Haw. -— Cap. —— Sous-caulescent. Feuilles en rosette dense, ovales lancéolées, d’un Fig. 37. — ALONSOA LINEARIS Ruiz et Pav. vert pâle, lignées, bordées d’épines rouges. Pé- doncule simple, muni de bractées, portant des fleurs rouges. ,; A. mitriformis Willd. [Syn.: À. Commelyni Willd.; À. spinulosa Salm D.; À. æanthacantha Wild] — DC. P1. 6r., t. 99; B. M. t. 1270. — Cap. — Caulescent. Feuilles éparses sur toute la tige,mais groupées surtoutausommet,courtes, très épaisses, carénées, portant des épines blan- châtres sur les bords et à la face inférieure. Fleurs rouge cocciné, en grappe corymbiforme. Plusieurs variétés, notamment var. distans, feuilles plus courtes, plus espacées. A. purpurascens Haw. Voir A. soccotrina, var. A. rhodacantha B. M. Voir A. glauca. #7 Ji AE ALOE. — 66 A. saponaria Haw. [Syn.: À. umbellata DC.] — B. M. t. 1460; DC. PL. GR., 98. — Cap. — L'un des plus répandus. Subcaulescent. Feuilles oblongues lancéolées.,vertsale, un peu glauques, aveclarges macules blanchâtres,bordées de dents roussâtres. Fleurs rouge safrané, en grappe co- rymbiforme. Il en existe plusieurs variétés, no- tamment: var. grandidentata SaLM. D. Mox.. 23. 4; var. variegata, etc. A. soccotrina Lamk.. À. succotrin. — $. D., loc. cit., 21, 1. — Cap. — Caulescent. Tige d’un mètre au plus.ramifiée. Feuilles très longues, en- siformes.rétrécies au sommet.incurvées, à bords cartilagineux et sinués-dentés, vert glauque. légèrement maculées de blanc. Pédoncule simple, muni de bractées ; fleurs rouge verdâtre; brac- tées roses, comme rongées. Dans la variété pur- purascens. B. M.. t. 1474, ces bractées sont en- tières, violet foncé. A spinulosa Salm. D. Voir A. mitriformis. A. umbellata DC. Voir A. saponaria. A. variegata L.. Bec de perroquet. (Fig. 36. Voir p. 65.) — Cap. — Acaule. Feuilles sur 3 rangs, presque imbriquées. dressées, lancéolées- aiguës, en carène., très concaves en dessus, à bords crénelés cartilagineux, vert foncé avec des macules blanches. en bandes transversales. Fleurs roses sur un pédonceule simple, sans brac- tées. L'un des plus jolis. A. vera L.. Aloës vrai.|Syn.: À. vulgaris Lamk.; À. barbadensis Mill.] — DC., FL. GR. 27. — Récg. médit. — Sous-caulescent. Feuilles ensiformes. longues, molles, vert glauque, ponctué de blanc. à bords sinués-dentés. Pédoncule floral ramifié. sans bractées. Fleurs jaunes. A. vulgaris Lamk. Voir À. vera. A. æanthacantha Willd. Voir A. mitrifor- mis. Citons encore parmi les espèces cultivées: À. africana Haw. (B.M.. t. 2517); aristata Haw. ; Bainesii Dyer. (Zeyheri Hort.); chinensis Baker (B. M., 6301); consobrina Salm. D.; Cooperi Ba- ker (B. M. t. 6377); gracilis Haw.; Hildebrandti Baker (B. M... t. 6981); longiaristata Rœm. et Sch. (SaLM. D. Mon. 15, 7); nobilis Haw.; obscura Mill. ; picta Aït. (Sazm. D. Mon.. 25, 2); plicatilis Mill. (B.M., t. 457 ; SaLM., 928, 1); serra (DC.. PL. GR., 80); serrulata Haw. (B. M.. t. 1415; SaLM.. 20. 1)e” spicata L.; subferox Spr.; supralæevs Haw.; tenuior Haw. (SazM. Mon. 25. 3); trico- lor Baker (B. M., t. 6324); virens Haw. (B. M. t. 1355; SaLm., 15,8), du Cap, etc. Plantes de culture très facile, de serre froide sous le climat de Paris, mais de pleine terre dans la région méditerranéenne. Elles sont or- nementales par leur feuillage et souvent par leurs fleurs, nombreuses et brillamment colo- rées. Quelques espèces, notamment les Aloe vera et spicata, produisent l’Aloès des officines. ALONSOA Ruiz. et Pav. (Serophularinées- Hémiméridées.) Herbes ou sous-arbrisseaux très rameux. Rameaux tétragones. Feuilles la plu- part opposées ou verticillées par 3; les supé- rieures bractéiformes, alternes. Fleurs en grappe terminale, glanduleuse. Pédicelles solitaires, sansbractées. Calice qinquépartit. Corolle sans tube, rotacée, résupinée, rarement munie de petites fossettes.à 5 divisions obtuses.les 2 infé- = ALOPHTA. rieures très courtes, les supérieures très grandes. Etamines 4, à lobes des anthères confluents au sommet. Capsule ovale ou oblongue, bivalve, à valves entières ou bifides. Graines nombreuses, petites, ponctuées rugueuses. 6 espèces des Andes de l'Amérique tropicale. du Pérou au Mexique. A. acutifolia Ruiz. et Pav. — Pérou. — Ar- brisseau de 1m. Feuilles ovales-lancéolées. Rap- pelle l’A. incisifolia, mais feuilles moins décou- pées. Fleurs écarlates. À. caulialata Ruiz. et Pav. [Syn.: Hemimeris caulialata Pers.; H. parviflora Knth.|-— Caracas. — Rappelle |A. éncisifolia, mais feuilles moins découpées et fleurs beaucoup plus petites. A. incisifolia R. et Pav. [Syn.: À. urticifolia Steud. ; Hemimeris urticifolia Willd.] — B. M. t.417.— Chili. — Annuel, vivace en serre. 70 cm. Feuilles ovales-lancéolées, incisées dentelées ; corolle à lèvre antérieure 3-4 fois plus longue que la calice; étamines à anthères 2-3 fois plus courtes que le filet. Fleurs écarlates. Dans la var. Warscewiczii (A. Warscewiczii Regel, Ganr- TENFL. 3, 212, t. 91) les fleurs sont plus grandes et d'un vermillon rosé. A. linearis R. et Pav. [Syn.: Hemimeris coccinea Wild. ; 1. linearis Sm.] — (Fig. 37. Voir p. 65.) — Pérou. — Arbrisseau de 70 em. Feuilles li- néaires, entières ou dentées, verticillées par 3. avec faisceau d’autres petites feuilles à leur ais- selle. Fleurs écarlates, brunes au centre. A. linifolia Rœzl. — Mexique. — 30 à 40 cm. Fleurs écarlate vif. A. myrtifolia Rœzl. — Mexique. — 60 cm. Feuilles étroites, glauques, dentées. Fleurs grandes, rouge écarlate. Var. à fleurs blanches. A. urticifolia. Voir A. incisifolia. A. Warscewiczii. "Voir A, incisifolia, var. Warscewiczit. Plantes à floraison brillante, abondante et pro- longée (juillet-septembre). très propres à orner les parterres. On les cultive habituellement comme plantes annuelles en semant les graines: en mars-avril, sur couche, pour mettre en place fin mai. On peut aussi les bouturer à la fin de l’été et conserver les jeunes plantes en serre froide ou sous chassis pendant l'hiver. ALOPHIA Herb. (Iridées.) Bulbe tuniqué. Feuilles en petit nombre, étroitement linéaires; légèrement plissées quand elles arrivent à être plus larges. Spathes étroites, herbacées, soli- taires.terminales ; exceptionnellement elles sont au nombre de 2-3 à l’aisselle de la feuille florale. Plusieurs feuilles longuement pédicellées, ren- . fermées dans la spathe ainsi que les bractées. Pé- rianthe sans tube, étalé; segments libres, les 3 internes plus courts. aigus, dressés, ou à peine étalés. Etamines à filets soudés en tube cylin- drique; style filiforme, à 3 divisions bilobées supérieurement. Capsule oblongue à 3 valves: graines nombreuses, anguleuses. Les Alophia sont des plantes américaines et comprennent 3 ou 4 espèces. Les plus connues sont les À. cœrulea Bnth. et Hook.[Syn.: Her- bertia Drummondiana Herb.;Cypella Drummondii Grah.] — B. R. 28. 65; B. M. t.3862 ; — et A. pul- chella Benth. et Hook. [Syn.: He rbertia pul- chella Sweet.] — B. M. t. 2862. / ALOPHIA. 67 ALSOPHILA. - . Culture en pleine terre, en abritant pendant | bruyère bien drainée. Exposition aérée, bien les grands froids. Multiplication de semis et de | éclairée. Multiplic. de boutures de pousses demi- cayeux. i 22e © Alouehier. Nom vulg. de Aria vulgaris. ALOUETTE (Ajauda). Les oiseaux de ce genre, placés autrefois parmi les Contirostres, se rap- prochent plutôt des Bec-fins insectivores par leur mode d'existence. Comme les Bergeronettes. dont elles sont proches parentes, les Alouettes vivent à terre, courent, ne sautent pas et font leur nid au ras du sol, ce qui est exceptionnel parmi les passereaux. Les petits quittent le nid de bonne heure et se cachent dans l'herbe ou les sillons ; il y a 2 etmême3 couvées par an. Les Alouettes se nourrissent d'insectes, de saute- relles, de papillons, de larves, etc. C’est seule- ment au commencement de l'hiver, lorsque les insectes sont rares, qu'elles y joignent des graines et de jeunes pousses. On doit done con- sidérer ces oiseaux comme des auxiliaires de l'horticulture, et ce n’est qu'à titre de gibier très estimé pour sa chair, que l’homme peut être autorisé à les détruire. Parmi les espèces les plus communes nous citerons l’Alouette des champs (Alauda arvensis), l'Alouette Lulu (Alauda arborea), ete. Comme tous les oiseaux insectivores, les Alouettes émigrent vers le sud pendant l'hiver. LUE 1 Aloysia. Voir Lippia. Alpenrose. Nom all. du Rhododendron ferru- gineum. ALPESTRE. Qui habite les parties peu élevées des montagnes. ALPINES (Plantes). éternelles (Région alpine). Alpine-Rose. Nom angl. de Rhododendron fer- rugineum. ALPINIA L. (Scitaminées.) Rhizome horizon- tal ou rampant; rameaux dressés, feuillés ; feuilles alternes pourvues d’une forte nervure médiane, lancéolées, à gaîne fendue munie d’une ligule. Fleurs hermaphrodites, irrégu- lières, en panicule ou en grappe; périanthe à 6 pièces sur 2 rangs. Etamines primitivement au nombre de 3, dont les 2 antérieures devien- nent de bonne heure pétaloïdes et forment le labelle ; la troisième est seule fertile. Fruit tri- loculaire indéhiscent. Environ 40 espèces de l’Asie, de l'Australie. À. nutans Smith, À. penchée. — B. M.. t. 1908. — Fleurs blanches, rosées, lignées de rouge sur fond orangé, paraissant au printemps ou en été. Serre chaude. Multiplication par division de souche. PO _ Alpiste. Voir Phalaris. ALSEUOSMIA A. Cunn. (Lonicérées.) Arbriss. de la Nouv. Zélande. Feuilles alternes, presque entières, membran. Fleurs axill.. solit. ou fasci- culées, odorantes, 4—5 mères; corolle infundi- bulif.; ovaire à 2 loges contenant chacune 2 sé- ries d’ovules. Fruit bacciforme, ovoïde, poly- sperme. Pédicélles bractéolés. 4 espèces. A. macrophylla A. Cunn. — B.M..t. 6651. — 2 à 3 m., glabre. Feuilles lancéol. ellipt.. aiguës, rétrécies en pétiole. Fleurs en bouquets pen- dants, rouge sombre ou blanc jaunâtre, strié Qui croissent sur les hautes montagnes, dans le voisinage des neiges | ligneuses, sous cloche. P. M. ALSOPHILA R. Brown. (Fougères. — Polypo- diacées.) Plantes à port arborescent. dévelop- pant sur une sorte de tronc central, parfois assez élevé, des frondes cespiteuses, très grandes. pétiolées, bi- ou tripinnées. Sores dorsaux, ar- rondis, composés de sporanges sessiles insérés sur un réceptacle commun ; indusium calycei- forme. déchiqueté ou nul. Fig 38. — ALSOPHILA AUSTRALIS R. Br, A. australis R. Br.(Fig. 38.) — Lower, FER xs, 8, 63; Hook. Se. Fi. 19. — Nouvelle-Hollande. — Tronc atteignant 10 m. de hauteur, couronné de frondes de plus de 3 m. de longueur, bipin- nées, à pinnules composées de segments oblongs- lancéolés, alternant sur le pétiolule, et d’un vert glauque à la face inférieure où sont insé- rés 2 à 4 réceptacles sporangifères de chaque côté de la nervure médiane. Espèce très orne- mentale qui se contente de la serre tempérée, où elle produit beaucoup d'effet. De pleine terre dans la région méditerranéenne. A. elegans Mart. [Syn.: Trichopteris elegans Pr.] — ManrT. CRYPT. Bras. 38. — Brésil — Fougère arborescente aculescente. Frondes bi- pinnées, à pinnules épaisses et coriaces, lan- céolées aiguës, entières, ordinairement velues et écailleuses à la face inférieure. Sores en 2 ou 8 séries formant une ligne large. inégale, plus ou rouge foncé. F1. fév. Serre froide; terre de , moins interrompue, plus rapprochée de la ner- _ PAPE Ve in AS Ra PRESS us. le. ls AUS ET 7" Sa 1 ALSOPHILA. — 68 — vure médiane que des bords du limbe. Belle es- pèce bien distincte. A. excelsa Br. — BAcKHOUSE. AUSTRAL. ATL.. t. 265. — Ile Norfolk. — Tige et rachis muri- qués; les jeunes rachis revêtus, surtout infé- rieurement., d’écailles de couleur paille et lanu- sineuse. Frondes bipinnées., à pinnules ob- longues lancéolées acuminées, à segments ob- longs. à dents aiguës, coriaces, avec les bords réfléchis ; les inférieurs un peu auriculés à la base, libres et courtement pétiolées, portant des sores dans leur moitié inférieure ou sur toute leur surface; nervure 2 ou 3 fois bifurquées ; capsules entremêlées de poils. A. procera Kaulf. — Brésil. — Arborescente et aculescente. Frondes bipinnées, à pinnules presque sessiles, les supérieures unies et for- mant un sommet pinnatifide et acuminé. en- tièrement glabres. sinuées. pinnatifides, lancéo- lées acuminées, tronquées à la base, les seg- ments courts. arrondis, obliques, obtus, entiers avec des écailles bullées sur le rachis etsur les côtes; sores en 2 séries, situées sur les nervures, à distance égale de la côte et du bord du limbe ; réceptacles élevés avec poils rares. A. Tænitis Hook. [Syn.: À. excelsa Mart.]| - Brésil. — Arborescente et aculescente; frondes bipinnées, à pinnules lancéolées acuminées. gla- bres, plus au moins dentées ou entières ; sores en série ininterrompue placée dans la partie moyenne comprise entre la côte et le bord du limbe. On cultive aussi : dad ; armata Presl.. A. aculeata J. Sm.. Trini- Antilles, Brésil; Gardneri Hook.. Brésil; gigantea Wall., Inde ; paleolata Mart.. Brésil; wlosa Presl. [Syn.: Cyathea villosa H. B. K.; Alsophila tomentosa Presl.], Brésil. E. KR. ALSTONIA R..Br. (Apocynées-Plumériées.) Arbres ou rarement arbrisseaux non volubiles. Feuilles persistantes. verticillées par 8 ou 4, rare- ment opposées. Fleurs en corymbes souvent multifiores, pseudo-terminaux. Corolle hypo- cratériforme, blanche. Etamines insérées pres- que au sommet du tube de la corolle. Ovaire à 2 carpelles distincts. Ovules nombreux, pluri- sériés. 2 follicules linéaires. Graines planes. — 30 espèces de l’Asie, de l'Australie tropicale et des îles dgl’'Océan Pacifique. A. scholaris Br. — Wir. Icon. t. 422. — Asie mérid.. Archipel malais. — 2à 3m. Feuilles verticillées par 5 à 7, ovales-oblongues. glabres. luisantes en dessus, opaques en dessous. “Corolle à préfloraison contournée de gauche à droite. Etamines insérées au sommet du tube de la co- rolle. Ovaire hispide. A. spectabilis Br. — Timor. — Feuilles ver- ticillées par 4. elliptiques oblongues. Corolle à préfloraison contournée de droite à gauche. Etamines insérées vers le milieu du tube de la corolle. Ovaire or À. venenata [Syn.: Æchites venenata Roxb. ; LR venenatus À. DC.] — Lonp. B. Cas. t. 180; Wicur. Icon. t. 456. — Inde. — 2 m. Feuilles verticillées par 4. oblongues lan- céolées, munies de petites glandes à l’aisselle. Corolle à préfloraison contournée de gauche à droite, Ovaire glabre. Charmantes plantes de ALSTRŒMERIA. serre chaude. de culture facile. fleurissant au printemps ; multiplication par boutures. ALSTRŒMERIA LI. (Amarvylilidées - Alstræ- mériées.) Rhizomes fasciculés, tubéreux. Tige dressée, feuillée. Feuilles alternes. Fleurs en ombelle terminale, pedicellées. Périanthe en entonnoir, sans tube. à 2 divisions plus étroites que les 4 autres. 6 étamines insérées au fond du périanthe. Capsule subglobuleuse couron- née d’un anneau, point d'insertion du périanthe, à 3 ou 6 côtes. Graines globuleuses. Ce genre est très voisin des Bomarea, qui présentent des tiges grimpantes. Environ 30 espèces du Brésil et du Chili. Voir BAKER. AMARYLLIDÉES. Certaines epèces sont utilisées pour la fé- cule que l’on extrait de leurs tubercules. (Voir PaizL. et Bois, Le POTAGER D'UN CURIEUX.) A. aurantiaca L). Don. [Syn.: À. aurea Meyen.] B. R.. 1843 ; B. M..3350. — Chili. — 50 em. à 1 m. Feuilles lancéolées. Fleurs 10 à 00 en ombelle. Périanthe jaune brillant de 4 à 5 cm. de long. à segments extérieurs verts à l'extrémité, les intérieurs de couleur plus foncé, avec de nom- breuses ponetuations brun clair. A. aurea. Meyen. Voir À. aurantiaca. A. bicolor Hook. Voir A. Ligtu, var. pulchra. À. caryophyllea Jacq. [Syn.: À. Lightu Curt.] — B.M..t.125. — Brésil mérid. — Tiges stériles de 15 em. de long. à feuilles lancéolées. Tiges florales de 20 à 40 em. à feuilles peu nombreuses. linéaires et très petites. Ombelle simple à 3 ou 4 fleurs. A. Flos-Martini pulchra. A. hbæmantha Ruiz. et Pav.[Syn.: À. pulchella Sims.; À. Simsii Spreng.| — GARTENFL.. t. 264; B. M.. 2354; B. R., 1008. — Chili. — Espèce ré- pandue dans les jardins. Tige florale de 60 à 80 em... feuilles lancéolées. les inférieures larges. les supér. linéaires. Fleurs nombreuses, en om- belle composée. Périanthe de 5 ou 6 em. ‘de long. segments intérieurs rouge brillant à extrémité verte, les intérieurs jaune rougeâtre, ponctués de rouge pourpré. A. Ligtu L. — B. R.. 1839, t. 3. — Chili. — Tige florale de 40 à 50 em. Feuilles linéaires ou lan- céolées. Ombelle à 3 à 8 rayons. Périanthe de 4 à 5 em. de long, à segments extérieurs blan- châtres, lilas pâle ou rouge pâle, obliquement striés de poupre, les intérieurs plus étroits et plus aigus. Var. pulchra |A. bicolor Hook; À. Flos-Martini Ker.], B. M. t. 2421; B. Cas. 1147 et 1497; B. R., 731. à feuille plus étroites. à grandes fleurs de coloris variés. et à seg- ments cuspidés ou aigus. A. Ligtu Curt. Voir A. caryophyllea. A. pelegrina L. — Jis des Incas. — B. M. t. 139 ; Rep. Iur.. t. 46; B. CaB.. 1205. — Chili. — Tige flor. de 15 à 30 cm. Feuilles lancéolées. Fleurs lilas, de 5 à 6 em. de long. aveéé les segments intérieurs ponctués de rouge pourpre. À. psittacina Lehm. Voir A. pulchella Es A. pulchella L. [Syn.: À. psittacina Lehm.] — B. M. t. 3033; B. R.. t. 1540. — Nord du Brésil. — Tiges stériles de 30 cm. munies de feuilles oblongues. Tiges florales de 60 à 80 em. Feuilles lancéolées ou oblongues spatulées. Ombelle simple à 5 à 6 fleurs rouge foncé avec Ker. Voir A. Ligtu. var. ALSTRŒMERIA. _ les segments verts à l'extrémité et ponctués interieurement de brun. A. ychella Sims. Voir A. hæmantha. A. Simsii Spr. Voir A. hæmantha. Fig. 39. — ALSTRŒMERIA VERSICOLOR Ruiz et Pav. A. versicolor Ruiz. et Pav. (Fig. 39.) — Chili. — La plus belle espèce. Tige de 15 em. Feuilles linéaires. Ombelle à 3 à 10 fleurs. longues de 4 em. et plus, jaune ponctué de pourpre. Nombreuses variétés à fleurs blanches, roses et d’un jaune plus ou moins foncé. Jolies plantes fleurissant de juin en août- septembre. Prospèrent surtout dans les sols siliceux, bien drainés. Planter les griffes de ma- nière à ce qu’elles soient recouvertes de 25 cm. de terre, puis. à l’entrée de l'hiver, couvrir les plantations d’une couche de feuilles pour les abriter contrele froid. Multiplication par graines ou par division des racines. en février-mars. Alternance des cultures. Voir Assolement. ALTERNANTHERA Forsk. (Amarantacées- Gomphrénées.) Plantes vivaces herbacées ; tiges couchées ou subdressées, glabres ou pubes- centes ; feuilles opposées, sessiles ou pétiolées, obovales ou linéaires. entières ou obscurément denticulées, diversement panachées suivant es- pèces et variétés; fleurs petites, blanches, ac- compagnées de bractées et de 2 bractéoles, en capitules sessiles, axillaires:; 1-5 étamines hy- pogvnes à anthère uniloculaire ; ovaire uniovulé orbiculaire; graine lenticulaire à enveloppe coriace, lisse. 16 espèces, principalement de l'Australie et de l'Amérique trop. A. amabilis. Voir A. sessilis, var. amabiles. 69 f _ ALTERNANTHERA. A. amæna. Voir À. sessilis, var. unænu. A. Bettzichiana Regel. — Brésil. — Feuilles spa- tulées, panachées de vert et de rouge. Var. spu- thulata (A. spathulata Ch. Lem.) — I:.1. H. 1865. t. 445. — Feuilles panachées de vert, de rose et de brun cuivré. A. ficoidea Rœm. et Sch. [Syn.: Telanthera ficoidea Moq. Tand.| — Brésil. — La variété ver- sicolor (Telanthera versicolor Regel), IL. H. 1865. t. 440, est une charmante plante à feuilles ovales. à pétiole court, panachées diversement de rose vif, de carmin et de vert bronzé. A. paronychioides A.St. Hil. — Brésil. — Feuil- les étroites, dressées, en spatule, panachées de rose saumoné et de jaune, formant une touffe compacte. — Var.: magnifica; coloris plus bril- lant; magnifica major ; etc. Fig. 40, — ALTERNANTHERA SESSILIS R. Br. var. amŒ@na. A.sessilis R. Br. var. amæna. (Fig. 40.) [Syn.: Telanthera amæna Regl.] — IL. H. 1865, t. 447. — Brésil. — Filles ovales, atténuées aux 2 ex- trémités, panachées de rouge brillant et de jaune orange; pétiole égalant presque le limbe. Var. amabilis [Syn.: A. amabilis Hort.] — Gar- TENFL., 1869, pl. 611, f. 1; ILz. H. 15, t. 598. — Feuilles plus larges, vertes, panachées de rouge ou de jaune. À. versicolor. Voir A. ficoidea, var. versicolor. Plantes basses, à feuillage ornemental, très utilisées pour bordures, festons, mosaïques. Ornent le jardin de mi-mai jusqu'aux premières gelées d'octobre, se prêtent admirablement au pincement et à la tonte, ce qui permet d'ob- tenir une parfaite régularité de plantations et de conserver aux dessins toute leur net- teté. Elles sont d'autant mieux colorées ALTERNANTHERA. qu'elles sont plantées à une exposition plus en- soleillée, et qu’elles ont un peu souffert avant la plantation: comme conséquence des terrains trop riches et des arrosages trop copieux, aug- _ mentent l’ampleur du feuillage au détriment de la vivacité du coloris. Associés à des Echeveria, des Pyrethrum au- reum, des Lobelia, de petits Achyranthes et Co- leus, des Begonia, ete. et disposés par taille et par opposition de couleur, les A. produisent les plus beaux effets. Multiplication de boutures, en février-mars ; ces boutures sont coupées sur des potées d’A. relevées des massifs avant les gelées d’automne, conservées en serre tempérée près du verre. En choisissant ces pieds-mères, il convient d’élimi- ner les plantes qui manquent de bonne tenue et de coloris, de manière à conserver bien pures les variétés que l’on utilise. Les boutures faites en serre à l’étoufféc, dans du sable de rivière, à une température variant de 25 à 30°, sont vite enracinées ; on les met en sodets, qu'on place sur couche, où ils restent Jus- qu’à la plantation. Enlever les chassis dès qu’on peut le faire, afin que les plantes exposées à l'air puissent se colorer. On peut aussi bouturer à même le terreau d’une couche chaude et repiquer en pépinière sur couche; mais il est toujours préférable de repiquer en godets. : J. G. ALTERNES (Feuilles). On désigne ainsi les feuilles qui sont situées alternativement d’un côté et de l’autre de la tige, à des niveaux dif- férents. Bien qu’elles semblent, à première vue, disposées sans ordre, les feuilles alternes, dites aussi éparses, sont distribuées symétriquement sur les plantes. En effet, si l’on fait passer une ligne par le point d'attache des feuilles situées sur un même rameau, on arrive, après un nombre déterminé de tours de spire (variant suivant les espèces), à trouver une feuille placée dans une situation qui correspond exactement à celle que l’on a-prise pour point de départ. On exprime le cycle ainsi formé par une fraction dont le numérateur indique le nombre de tours de spire qu’il a fallu faire, tandis que le déno- minateur représente la somme des feuilles ren- contrées dams le trajet. C’est ainsi que pour le cycle ?/;, l’un des plus fréquents, il faut, pour trouver 2 feuilles superposées, que la spirale fasse 2 fois le tour de la tige et rencontre 5 feuilles. ALTHEA LI. (Malvacées.) Plantes Dbis- annuelles ou vivaces, tomenteuses, dressées; feuilles lobées ou partites; calicule à 3-6 brac- téoles connées à la base; calice à 3 divisions ; carpelles en un seul verticille, entourant l’axe floral, indéhiscents; divisions du style égales en nombre à celui des carpelles; graine oblique à la base, puis dressée. 12 espèces. (Inclus Alcea.) A. officinalis L., Guimauve officinale. — Mas- CLEF, ATL. PL. DE FR., t.58. — France. — Vivace; souche épaisse rameuse; tiges élevées, 80 à 150 cm.; feuilles veloutées blanchâtres, ovales ou un peu lobées, celles de la base cordiformes ; fleurs roses, sur un pédoncule multiflore axil- laire, plus court que les feuilles. Floraison en 70 ALTHEA. juillet-août. Communément cultivée dans les jardins comme plante officinale. A. rosea (Cav., Passe-rose; Rose trémière. [Syn.: Alcea rosea L.] — B. M. t. 3198. — Syrie. — Bisannuelle; tige de 1 à 2 m.; feuilles rugueuses, à 5-7 lobes crénelées ; fleurs briève- ment pédonculées, disposées en épi.très long ; corolle très grande, de couleur variable, sou- vent double ou pleine, suivant les variétés Floraisondejuilletà septembre. Plates-bandes, massifs, pelouses, groupes isolés, etc. Outre ces deux espèces, on peut utiliser dans les jardins la Guimauve à feuilles de chanvre, A. cannabina L. Plante vivace de 1 à 2 m.; tiges très rameuses, rudes, feuilles profondément 3-5 lobées ; pédoncules à 1 ou 2 fleurs beaucoup plus longs que les feuilles ; corolle rose assez grande. Plates-bandes, pelouses, endroits accidentés et frais. Multiplication par éclats. La Rose-trémière avec ses nombreuses variétés est une des plus belles plantes d'ornement pour les grands jardins. La fleur s’est modifiée non seulement au point de vue du coloris, mais elle est devenue double et pleine par la transformation en lames pétaloïdes, des étamines réunies en faisceaux. Ces fleurs doubles et pleines, quand la floraison a été assez précoce, produisent néanmoins des graines fertiles qui servent à les multiplier et à les reproduire assez identiquement. Cette plante peutvivre plusieurs années dans le midi de l’Europe, où elle est presque vivace ; mais on a reconnu qu'il y avait avantage, pour le climat de Paris, à la cultiver franchement comme plante bisannuelle, et à la semer tous les ans. Le semis se fait en juin à bonne expo- —————_—_—_—p sition; quand le jeune plant à 2-3 feuilles, on le repique en pépinière à 20 cm. en tous sens, puis en mars suivant on met en place, en ayant soin de tenir aussi en motte que possible. On donne des tuteurs aux tiges, qui sans cela pourraient être ébranlées par le vent. La floraison com- mence en Juin et dure jusqu’en septembre. Vient très bien dans les sols pierreux, dans les décombres, au pied des murs; ne redoute guère que les sols trop humides. Acquiert tout son développement dans un terrain profond, meuble, bien fumé, un peu frais, et dans une si- tuation aérée et bien éclairée. Les variétés délicates de collection, celles que l’on craint de n'être pas reproduites par le semis, se multiplient soit par bouture, soit par greffe, soit par éclat de pied. La greffe se fait en placage ou en fente, à l'automne, sur des racines de Roses trémières simples semées tout exprès pour cela; au prin- temps on peut encore greffer en fente sur racine de Guimauve officinale. L'éclatage des pieds se fait au printemps; après la floraison on coupe les tiges pour que les plantes ne s’épuisent pas inutilement à four- nir des graines, et on rechausse le collet avec du terreau; en avril on éclate, et chaque frag- ment muni de racine et d’une portion du collet est mis en pot jusqu’à la reprise, puis mis en pépinière, ensuite en place. Ce procédé de mul- tiplication ne peut guère être employé dans les pays où les hivers sont longs, froids et humides ; ALTHEA. il réussit mieux dans le midi de la France qu'aux environs de Paris, où les spécialistes et ama- teurs préfèrent le g oreffage. I: ALTISES. (Coléoptères-Phytophages; famille des Halticides.) Insectes en général de très pe- tite taille et ayant la faculté de sauter, quand on veut les saisir, aussi lestement que des puces, d’où leurs noms vulgaires de Tiquets, Puces de jardin, Puces de terre, Pucerolles. Leur corps est ovalaire ou sphérique; leur tête petite avec des antennes filiformes, insérées entre les yeux et très rapprochées l’une de l’autre à la base; Les cuisses des pattes postérieures sont très grosses et les tarses sont terminés par des er ochets den- Fig. 41. — Altise potagère. GRAPTODERA OLERACEA L. a. grandeur naturelle, — b. grossi. Fig. 42. — Altise des bois. PHYLLOTRETA NEMORUM JL, a. grandeur naturelle, — b. grossi, tés. Leurs larves sont linéaires. de couleur blanchâtre ou jaunâtre et pourvues de 6 pattes écailleuses. Elles vivent dans les fleurs ou dans le parenchyme des feuilles, où elles ereusent des galeries en tous sens. Les insectes parfaits, très nombreux en espèces (plus de 400 pour l’Eu- rope seulement), sont répartis dans plusieurs genres, dont les principaux sont: Crepidodera Chevr.; Graptodera Chevr.; Apthona Chevr.: Phyllotreta Foudr.; Plectroscelis Latr.; Thyamis Steph. et Ps ylliodes Latr. Quelques espèces, très communes dans les jardins, font beaucoup de mal aux plantes potagères, surtout à celles de la famille des Crucifères, dont elles criblent les feuilles de milliers de petits trous. Ce sont no- tamment le Graptodera oleracea L. (Fig. 41). entièrement d’un bleu métallique brillant. légèrement verdâtre. et le Phyllotreta nemo- rum L. (Fig. 42), de couleur noire avec les élytres à reflet verdâtre et ornées chacune d’une bande longitudionale jaune pâle. Il est des jardins où ces petits insectes rendent impossible d'élever sur couche les radis, les choux-fleurs, les giroflées. sans qu'une gr ande 71 — ALY SSUM. partie soit anéantie par eux. Ils attaquent éga- lement certaines plantes d'ornement, comme les Juliennes., la Corbeille d’or, les Myosotis, les Résédas, les Œillets, les Roses trémières, ete. On a préconisé plusieurs moyens pour dé- truire ou au moins éloigner les Altises; mais aucun, jusqu'à présent, n’a été bien efficace. Un des meilleurs cependant consiste à faire un mé- lange d’une petite quantité de naphtaline avec 1 il QUES qu LIT NU it . SS VF d Fig. 43. — ENTONNOIR À ALTISES, du sable très fin et à en répandre une légère couche sur les semis. Plusieurs maraïchers se trouvent également très bien de badigeonner l'intérieur de leurs bâches avec du goudron de houille. Dans le midi de la France, où on lutte contre les dégâts commis à la vigne par le Grap- todera ampelophaga Guèr., on se sert d'un en- tonnoir en fer blanc, profondément échancré pour faire entrer le trone du cep (Fig. 43) et au- dessous duquel est attaché un sac en toile. De orand matin, on secoue le cep au dessus de cet entonnoir avec un bâton. Les Altises, encore engourdies, ne peuvent sauter en dehors de l’en- tonnoir. Elles tombent dans le sac. On n’a plus alors qu'à détacher ce dernier et à le plonger dans de l’eau bouillante. On détruit ainsi de orandes quantités d'insectes. E. Lf. Altitude. Voir Géographie botanique. Alumine. Voir Terre. ALVEOLE. Creusé de fossettes comparées aux alvéoles d’un gâteau de miel. ALYSSUM L., Alysse. (Crucifères.) Plantes an- nuelles, bisannuelles, ou vivaces, rarementsous- frutescentes. Feuilles entières, éparses, ou les radicales rapprochées ; fleurs en grappes dépour- vues de bractées; sépales courts, pétales courts entiers ou bifides ; silique très polymorphe mais toujours courte, graines bi-sériées, rarement ailées. Environ 90 espèces. (Inclus Berteroa, Me- niocus, Koniga, Lobularia, etc.) A. maritimum Lamk., Alyssemaritime, Corbeille d'argent. [Syn.: Koniga maritima, R. Br. 1— Bois, ATL. PL. DE JARD., t. 27, B. — France mérid. — Annuelle; tiges ramifiées étalées, de 20 à 25 cm. ; feuilles linéaires oblongues, fleurs blanches odo- rantes en grappes allongées; silicules ovales dressées ; graines ovales ailées d’un côté. Floraï- son de mai à novembre, suivant l’époque du se- mis. Bordures,plates-bandes, massifs, potées, etc. Se multiplie par semis: soit en pépinière sitôt la graine müre, repiquage en pépinière et mise en place à à l'automne ; soit en place pendant tout le printemps ct l'été. Var. à feuilles panachées de jaune et de vert; très ornementale. Bordures, rocailles, mas- ie cn ste ete. Ne se reproduit Das degraines, d’ailleurs peu nombreuses; multiplication par boutures faites à l'automne, et hivernées en serre. A. saxatile L.. Alysse saxatile, Corbeille d’or. — Bois, ATL. PL. DE JARD., t. 27, A; BorT. Mac. t. 199. — Russie, Grèce. — Vivace, presque sous- frutescente à la base.touffue, 25 à 30 cm. ; feuilles blanchâtres, lancéolées; fleurs très nombreuses, jaune d’or, en panicules, d'avril à Juin. Plates- bandes, bordures, rocailles, lieux secs; utilisée quelquefois en massifs comme plante bisannu- elle. Se multiplie de semis en pépinière en mai, repiquage en pépinière, mise en place à l’au- tomne. Variété à feuilles panachées de jaune ; même emploi que l’espèce type, en terrain sain; se multiplie d’éclats ou de boutures. A. spinosum L., Alysse épineuse. — Europe mérid. — Tiges ligneuses diffuses, de 15 à 20 em.; feuilles linéaires, soyeuses, rameaux flori- fères épineux; fleurs blanches très petites en srand nombre, en avril-mai. Rocailles, bordures en terrain chaud et sec. Multiplication par semis sitôt les graines mûres, ou par éclat, marcotte, bouture. Plantes précieuses pour l’ornement, surtout A. saxatile par sa floraison précoce et brillante ; en ne lui laissant pas donner de graines par un rabattage fait après la floraison, on se mé- nage une décoration plus brillante pour l’année suivante. La l'e espèce et surtout sa variété forment de belles bordures autour des grands massifs ; elles viennent en tous terrains, à bonne exposition. La 3° est moins répandue. J. G. ALYXIA R. Br. (Apocynées.) Arbustes ou ar- brisseaux à suc laiteux. glabres; feuilles par -verticilles de trois ou quatre, rarement opposées, coriaces, d’un beau vert brillant, à nervures à peine proéminentes. Fleurs petites, souvent odo- rantes, en cymes fasciculées ou disposées en pa- nicules, axillaires ou pseudo-terminales à l’ais- selle des feuilles terminales. Corolle en coupe, à tube cylindrique dilaté au niveau de l’inser- tion des étamines, à gorgenue.àlobes au nombre de 5 et tordus. Ovaire formé de 2 carpelles dis- tincts; ovules 4—6 placés sur 2 rangs dans chaque carpelle. Le fruit est composé de 2 baies ou de 2 drupes; les graines sont ovales, sillon- nées. Ce génre comprend environ 30 espèces de l'Asie orientale trop., de l’Archipel Malais, de Ceylan, de Madagascar, de l'Australie trop. et des iles du Pacifique. Les Alyxia ne sont que rarement cultivés: les espèces Les plus connues sont: À. daphnoides, B. M..t.3313, et À. ruscifolia, B. M., t. 3312. L’A. stellata Rœm. est usité dans le pays où il croit pour les propriétés actives de son écorce. Même culture que pour l’Acokanthera. PE AMANDE. Graine dépouillée de son enveloppe ou spermoderme. Elle est formée de l'embryon nu ou accompagné d'un albumen. Le nom d’Amande est aussi fréquemment, mais incorrec- tement donné aux graines contenues dans des noyaux. Amande. Fruit de l’'Amandier. Amande d'Amérique. Nom vulg. de la graine du Berthloletia excelsa. ‘aux rameaux AMANDIER,. Amande de terre. Nom. vulg. du tubercule du Cyperus esculentus. AMANDIER (Amygdalus communis L. ); angl. : Almond ; all.: Mandelbaum. L’A. aime les terrains légers, perméables, plutôt secs et profonds; il préfère le calcaire à l'argile. Une situation calme, chaude et cons- tante convient à sa floraison. La région de l'Amandier se concentre au-delà de la Drôme et de l'Aude, en Corse et en Algérie. La florai- son arrive avant la feuillaison, la moindre gelée printanière en détruit les ovaires; les planta- tions faites dans le Centre et l'Ouest ne peuvent donc constituer des cultures commerciales ou de profit; il en est de-même là où les hivers doux. excitent prématurément la végétation. Variétés: Elles se divisent en 2 groupes princi- paux: l°les A. à coque dure; 2° les A. à coque tendre; ces dernières sont plutôt à coque l/» dure, la coque tendre du commerce étant le ré- sultat de décortications, d’étuvage, de grattage et de soufrage. Les variétés cultivées pour la consommation sont à Amañde douce; voici les plus estimées: 1’ amandes à coque dure: grosse ordinaire ; de saison moyenne; grosse verte ; à floraison tardive à flots; très fertile; recherchée comme amande cassée pour dragées ; Matheronne et Molière; bonnes pour la table; coque demi-dure. 2° à coque tendre: à la Dame et Princesse; hâtives ; grosse tendre; tardive ; ronde fine; pour la confiserie. L’Amandier à fruit amer, utilisé sur Îles che- mins fréquentés, n’excite pas au maraudage; son fruit est employé dans Ia médecine, l’in- dustrie du Kirsch, etc. Culture. — La reproduction exacte d’une var. d'A. est due au greffage. On sème des amandes à coque dure, en place ou en pépinière, après stratification; et sur le sujet on greffe en pied ou en tête la variété à propager. L'écusson à œil dormant est préférable sur les jeunes plants ou sur les rameaux de côté. Dans certaines contrées, on greffe en flûte & œil pous- sant, lors de la montée de la sève, sur une ou sur plusieurs branches du sujet, étêtées au mo- ment de l’opération. En dehors de la région de l'A. les pépinié- ristes multiplient l’arbre en le greffant encore sur Prunier de Damas ou de Saint-Julien. Le sujet. élevé par semis ou par cépée, est greffé en tête, au moyen de l’écussonnage ou de tout procédé par rameau. Le Prunier se plaira mieux sous un elimat humide ou dans un sol compacte. Le culture de l'A. réclame peu de soins. L'arbre est planté en plein carré Ou en ave- nues, à un intervalle de 6 à 8 m. Une taille moyenne des branches lui est immédiatement appliquée; il est rare que l’on ait besoin de renouveler cet écimage des rameaux de tête. Dès que l’arbre est en fructification et que le branchage devient touffu, on procède à la toi- lette d'hiver par quelques coups de sécateur diffus et aux branches gour- | La." Æ -4 boeice LE PA Ve y ” .- ad 7: À AMANDIER. mandes, ceci à l'époque de la chute des feuilles. On pourrait ainsi éviter les recepages violents pratiqués en Provence sur les maitresses branches. lorsque l'arbre est vieux, dénudé ou épuisé; néanmoins, l'arbre est dans son élé- ment ; il reconstitue sa couronne assez prompte- ment. Récolte et emploi des amandes. — Les amandes vertessont récoltées dès que l'embryon est formé, et expédiées dans les centres de consommation. Pour les autres, et c’est la majorité, on attend les mois d'août et septembre, suivant la préco- cité de la variété; aussitôt que le péricarpe s'entr'ouvre, l’amande tombe. HGillee. Fig. 44: — Amarante tricolor:. AMARANTUS MELANCHOLICUS L., var. tricolor, LÀ défaut de chute naturelle, une baguette légère comme la canne de Provence (Arundo) viendra faciliter la récolte. Le fruit est aussitôt épluché, la pulpe charnue ou coriace enlevée. pe graine (amande et sa coque) exposée au Soleil sur une claie, puis rentrée au grenier ou ses un hangar sec. Elle est alors triée. mise en tas, puis emballée en sacs, paniers ou tonneaux | et expédiée à destination. À part les desserts, où l’amande figure à | l'état frais ou see, elle est employée à la fabri- cation de sirops, orgeat. pâtisseries, confiseries. nougats, chocolats, loochs, lait d'amande, huile de toilette, etc. On calcule qu'un hectare d'A. rend une moyenne. de 1000 kilogr. d'amandes par an. Le département des Bouches-du-Rhône compte en- iron 6,000 hect. d’Amandiers. Le commerce 13 — AMARANTE. d'amandes représente, pour le seul marché d'Aix — un des plus importants — une valeur annuelle de 3 millions de francs. Œ:E Amandier. Culture en pots. — Le traitement de cet arbre est à peu près le même que celui qu'exige le Pêcher. Une seule variété convient pour la culture en pots: l'A. princesse. L’A. fructific aisément en serre-verger. Ses fruits sont bien plus délicats lorsqu'ils sont frais que lorsqu'ils sont secs. L’'A. exige moins de soins que le Pêcher. Lorsque les chaleurs commencent, on fera tou- jours bien de le mettre à l'air libre, sinon il faut ventiler plus qu'il n’est besoin pour les autres essences. On ne consacre pas de serre spéciale à cette essence. On se contente le plus souvent d’en cultiver quelques pieds dans la serre-verger avec d’autres espèces fruitières cultivées en pots. Pourplus de détails, voir arbres fruitiers (eul- ture en pots) et serres-vergers. KE Amaraboya. Voir Blakea. Fig. 45. — AMARYLLIS BELLADONXNA L. AMARANTACÉES. (Famille des Dicotylédones- Monochlamydées.) Herbes ou sous-arbrisseaux à feuilles opposées ou alternes, sans stipules. Fleurs polygames ou hermaphrodites, générale- ment munies de 3 bractées. Périanthe à 3—5 divisions scarieuses ou herbacées; 3 à 3 .éta- mines hypogynes ou périgynes. à filets soudés en eupule à la base; ovaire uniloculaire, uni ou pluriovulé; style simple ou 2-—3-fide; graine lenticulaire, à testa crustacé ; embryon annu- laire ; albumen farineux. 3 tribus : | ovaire à 2 ou plusieurs + : | ovules. Célosiées. Anthère à 2 loges | ovaire à 1 seul ovule. Amarantées. Anthère à 1 loge Gomphrenées. Amarante. Voir Amarantus. Amarante Crête de Coq. Voir Gelosia cristata. 0 Amarantoide, Voir Gomphrena globosa. AMARANTUS L,.. Amarante. (Amarantacées.) Plantes annuelles dressées ou décombantes. Feuilles alternes, rétrécies en pétiole à la base, ovales lancéolées ou linéaires, entières, rare- ment sinuées dentées. Fleurs petites, le plus souvent monoïques, en glomérules axillaires, ou disposées en panicules compactes terminales. Périanthe à 5, rarement à 1-3 segments. persis- tants, ainsi que les bractées. Ovaire ovoïde, com- primé, uniovulé. Fruits (utricules) dressés, in- clus dans le périanthe; graine à enveloppe dure, lisse, luisante. Environ 45 espèces, originaires de toutes les régions chaudes et tempérées, où certaines d’entre elles sont utilisées comme lé- œume. (Voir Parc. ET Bois, LE POTAGER D'UN cu- RIEUX, 2° éd.) A. caudatus L., Discipline de Religieuse ; Queue de renard; angl.: Lowe - Lies - Bleeding; all. : Fuchsschwanz. — Asie mérid. et orient. — Tige dressée, striée, d'environ 1 m. de hauteur; feuil- les d’un vert gai; fleurs très nombreuses, en pa- nicule peu rameuse de longs épis pendants, cy- lindriques obtus, de couleur amarante ou rouge carmin foncé,quelquefoisjaunes ou blanches; les épis supérieurs plus longs que les autres. Flo- raison de juillet à septembre. Var. à fleurs jaunes ; à fleurs blanches. A. melancholicus L. — Indes orient. — Tige dressée, peu rameuse, de 50 à 70 em.; feuilles glabres, ovales lancéolées, d’un rouge sanguin plus ou moins vif, ou panaché de vert. de jaune et de carmin, suivant les variétés. Fleurs réunies en glomérules axillaires, peu apparentes, sans valeur ornementale. Var.: ruber, à feuilles plus colorées en rouge rosé vif, plus amples; tige trapue très feuillée ; bicolor (A. bicolor Nocc.), tige vert clair; feuilles vert tendre, panachées diversement de jaune clair (Amarante bicolore jaune). ou de rouge coc- ciné ou carmin (Amarante bicolore rouge) ; tri- color (À. tricolor Li.) (Fig. 44; voir p. 73), où les diverses nuances les plus vives du vert. du jaune et du rouge se trouvent associées sur les feuilles, et varient d’ailleurs d’une plante à l’autre. Les variétés bicolor et tricolor sont les plus jolies plantes à feuillage que l’on puisse culti- ver; elles sont plus délicates que l'espèce type et St variété ruber. Il faut les semer en mars- avril sur couche, on repique sur couche, ou mieux en pépinière bien exposée, et on met en place en mai, en levant le plant bien en mottes. Ces variétés demandént un terrain léger, chaud, une bonne exposition, et sont d'autant mieux colorées que l’été est plus chaud, à condition de les arroser suffisamment. L'espèce type, et sa variété à feuilles plus rouges, sont plus rusti- ques, demandent une exposition moins chaude, et peuvent être semées en pleine terre. Elles se prêtent bien au pincement, et, cultivées en masse. forment de beaux massifs uniformes ou de belles bordures. A. paniculatus L., À. paniculée. — Indes orient. — Tige de 1m. à 1.30; feuilles d’un vert pâle ou un peu pourprées sur les bords; fleurs rou- ges, réunies en une panicule dressée, serrée, très rameuse d’épis cylindriques aigus, celui du centre un peu raide dépassant les autres, ceux- AMARANTUS. — 714 — AMARYLLIS. ci plus on moins dressés ou étalés suivant le: variétés. Floraison de juillet à fin septembre. Var. sanguineus, feuilles rouge sanguin, fleurs pourpres, épis latéraux penchés au sommet. Plu ornementale que le type. A. speciosus Sims., À. pourpre, À. pyramidale A. géante, À. élégante. — Népaul.— Tige vigour atteignant 1,50 à 2 m.; feuilles longuement pé tiolées lancéolées-elliptiques pourprées ou roug carmin ; fleurs d’un beau pourpre foncé en longu panicule pyramidale, rameuse, dressée, d’épi cylindriques obtus, le terminal plus long, le latéraux rapprochés, semblables. KFloraison de juillet à septembre. É A. salicifolius Hort.. À. à feuilles de Saules Tige dressée, de 1 m. de hauteur, rouge, garnie à la base de ramifications étalées; feuilles étroites, très longues, retombantes, à bords on* dulées, de couleur brune et rouge vif. Belle plante à feuillage ornemental. Culture et emploi de VA: tricolor. \ Les À. speciosus, paniculatus et caudatus sont des plantes à grand développement, très orne mentales autant par leur port que par le coloris des feuilles et des inflorescences. Elles font très bon effet dans les plates-bandes de plantes mé» langées, ou isolées par groupes, ou pour former de grands massifs avec d’autres plantes à feuils lage décoratif. Leur culture est très facile ; elles. viennent dans tous les terrains, et plus partis culièrement dans ceux qui sont assez riches en. humus. A cause de leur grand développement herbacé et de leur croissance rapide, il leur faut donner beaucoup d’eau pendant les chaleurs; il est utile de leur fournir au pied un épais pails lis, donner des tuteurs aux plus grandes plantes” La multiplication.peut se faire sur puce comme pour les À. bicolor, tricolor, salicifolius, ete. ; mais: les semis de pleine terre, suivis de repiquage: en pépinière avant la mise en place, réussissent très bien, .ainsi que pour JA. melancholicus, et sa variété ruber. : Semer fin mai en place, ou commencement del mai en pépinière, repiquer en pépinière, mettre J.6 | en place en juin. .. AMARYLLYDÉES (Famille des). (Monocotylé- dones.) Plantes vivaces, rarement sous-frutes: centes ou ligneuses, généralement bulbeusess Périanthe souvent muni d’une couronne pétas loïde à la gorge. Ne diffèrent des Lihiacées qu par leur ovaire, infère au lieu d’être supères 5 tribus: Hypoxidées, Amaryllées, Alstroemériées! Agavées, Vellosiées. *. AMARYLLIS L. (Amaryllidées-Amarvylléess Les caractères du genre sont donnés à la des: cription de l’espèce unique qui le compose. A. atamasco L. Voir Zephyranthes atamasco A. aulica Gawl. Voir Hippeastrum aulicum: A. aurea L'Hérit. Voir Lycoris aurea. A. Belladonna L. [Syn.: À. rosea Lamk.; À pudica Gawl.] (Fig. 45. Voir p. 73.) — B.M t. 733; Rep. Luc. t. 180. — Cap.— Superbe plant bulbeuse de pleine terre. Feuilles loriforme de 30 à 50 cm. de long sur 3 de large. Br août-octobre, lorsque les feuilles sont dis parues, hampe de 30 à 50 em., portant 6 à A fleurs en ombelle, de dimensions rappela celles du Lis, délicieusement parfumées, d'u 3 - = AMARYLLIS. e superbe. Pédicelles de 3 à 5 em. de long; ianthe infundibuliforme, penché, à lobes ob- os lancéolés, connivents dans leur moitié in- eure, étalés au sommet; étamines à anthères aires, dorsifixes, versatiles ; ovules fixés sur placenta charnu. axile; capsule subglobu- se; graines irrégulièrement comprimées glo- euses. Ornement des plates-bandes à bonne osition. Affectionne les sols légers ou dans s les cas bien drainés. Au nord de Paris. iter l'hiver avec feuilles sèches ou paille. Mul- ication par caïeux. lar.: à fleurs pâles (A. pallida Reno. Lis. t. 479); nada (A. blanda Gawl.) B. M. t. 1450, à fleurs sgrandes ; purpurascens Hort., FL. p.s. t.911; ra Hort.. KL. D. s. t. 1415. etc. 1. curvifolia Jacq. Voir Nerine curvifolia. 1. equestris Ait. Voir Hippeastrum equestre. 1. formosissima L. Voir Sprekelia formo- sima. 1. Fothergillii Andr. Voir Nerine curvifolia .: Fothergilli. 1. Josephine Red. Voir Brunswigia Josephinæ. 4. longifolia L. Voir Crinum longifolium. 1. lutea L. Voir Sternbergia lutea. 1. purpurea Ait. Voir Vallota purpurea. 1. reginæ L. Voir Hippeastrum reginæ. 1. reticulata L'Hérit. Voir Hippeastrum reti- atum. {. sarniensis Jacq. Voir Nerine sarniensis. 1. speciosa L'Hérit. Voir Vallota purpurea. 4. undulata L. Voir Nerine undulata. {. vittata Ait. Voir Hippeastrum vittatum. \MASONIA L.(Verbénacées-Verbénées.) Sous- risseaux à feuilles alternes. Fleurs en grappe en panicule terminale. Calice campanulé. mbraneux, coloré, à 5 divisions; corolle à le allongé, à 5 divisions, subbilabiée ; à lobes iris, l’antérieur souvent plus grand; 4 éta- nes didynames. Fruit à 4 noyaux mono- mes. Environ 6 espèces de l'Amérique trop. A. punicea Vahl. [Syn.: À. calycina Hook.] D M, t. 6915. Brésil. Charmant it arbrisseau de 1 m. de haut; feuilles ellip- ues acuminées, vert foncé, rouges près des lorescences (bractées), calice rouge brillant : rolle de 4 à 5 cm. de long, jaune soufre. Serre aude ou tempérée chaude. Terre humeuse. rosements copieux pendant la végétation. Mtiplication par boutures de rameaux demi- neux, à l’étouffée. Floraison abondante au mtemps ou en hiver. Amberboa. Voir Centaurea. Ambrette. Voir Hibiscus Abelmoschus et Cen- irea moschata. Ambrina. Voir Chenopodium. Ambroisie. Voir Chenopodium ambrosioides. AMELANCHIER Medik.; all.: Felsenbirne (Po- \ées.) Arbriss. ou arbustes à flles. simples, ntées-serrées, régult. penninerves, ordint. sti- lées. Fleurs en grappes. Ovaire à 2-5 loges, >vulées, séparées chacune en 2 fausses loges ovulées par une fausse cloison membraneuse. uit, petite baie, noire ou rouge. Amélanche Provence. Environ 12 esp. de l’Europe, de sie et de l’Amérique boréale. Plusieurs re- erchées pour leurs nombreuses fleurs prin- nières. mc te 90 PR PEN PR A TR 7 Le LR at Re Te EU Net . 2 DRE rt ve à e 75 ” A AMHERSTIA. A. alnifolia Nutt. [Syn.: À. montana Hort. : A. florida Hort.] — Garp. AND For. 1888, 1], p. 185, f. 34. — 2 à 3 m. Files. ellipt., oblongues. obtuses., dentées au sommet, faiblt. cordif. à la base; grappes courtes, compactes ; bractées linéaires. rose vif; pétales blanc crême, oblique- ment spatulés, pubese. laineux au dehors. Fruit pourpre foncé. FI. mai. Fruct. août-sept. A, Botryapium DC. Voir À. canadensis. À. canadensis Medik. [Syn.: À. Botryapium DC.; Mespilus arborea Michx. f. — Micax. Fr. AR8. III, tab. 11. — 9 à 15 m. Ecorce grisâtre. Filles. ovales-ellipt.. acum., dentelées, à base cordif., glabres à l’état adulte. FT. blanc pur, en grappes de 3—6 em.; bractées linéaires, ca- duques. Fruit subglob., bleu noirâtre. Flor. avril-mai. Fruct. Août-sept. Var: oligocarpa (A. ohgocarpa Rœm.); sanguinea (A. sanguinea DC.) Très ornemental, A. oblongifolia Torr. et Gr. [Syn.: À. ovalis Lindl. ; À. spicata Dene.] Files. ellipt. oblong.. cuspid., profondt. dentelées ; sommet ord.glabre. Styles soudés, longs. Fruit gros, rouge; (juin- juill.); var. foliis purpureis. A. vulgaris Mœnch. [Syn.: Mespilus Amelan- chier L.; Pirus Amelanchier Willd.] — Jaco. FL. AusTr. t. 300. — Europe. — 1 à 3 m. Flles. ovales, ou ellipt.. arrond. aux 2 bouts, dentées, velues, toment. dans jeune âge, puis glabres. Fleurs par 4—5, en grappes simples, feuillées à la base. Fruit globul., noir-bleuâtre, comestible. Les A. sont peu exigents sur la nature du sol. Multiplic. de graines conservées en stratif. l'hiver et semées au printemps, ou de greffes sur Cratægus, Cognassier ou sur franc. P.M. AMELLUS I. (Composées - Astéroïdées.) Genre comprenant 8 esp. du Cap,sous-ligneuses, vivaces, une annuelle, à filles. infér. opposées. les sup. alternes ; à capitules petits, à disque jaune et à rayons bleus; différant des Aster par le réceptacle muni de paillettes entremêlées aux fleurs au lieu d’être alvéolé; à achaines ex- térieurs presque tétragones, scabres, surmontés de soies courtes sur lrang, tandis que ceux du disque, comprimés et lisses, ont une aigrette double. L'espèce la plus cultivée et l’A. annuus Willd., petite plante annuelle, que l’on doit se- mer en mars-avril On peut citer aussi l'A. lychnitis L. (B. R. t. 586.). petit arbriss. velu-soyeux, de 15 à 20 em., d’orangerie sous le climat de Paris. et que l’on multiplie par bou- tures, en été. Amendements. Voir Engrais. Americancress. Nom angl. du Barbarea præcox. Ametz. Nom basque du Chêne. AMEUBLIR. Rendre le sol plus meuble, c’est- à-dire le diviser par des labours, des binages ou des hersages, de manière à ce qu'il subisse mieux les influences atmosphériques. AMHERSTIA Wall. (Légumineuses-Cæsalpi- niées.) Arbre sans épines ; flles. alternes, pari- pennées, à folioles amples et coriaces ; stipules foliacées., caduques. Fleurs en grappes lâches. terminales. penchées. portées par de larges pé- dicelles, d’un rouge carmin superbe et de orandes dimensions. Au dessous de chaque fleur se trouvent 2 larges bractées latérales. lancéo- lées, rouges, formant d'abord une sorte d'étui CR NIET pe De Let" CPE TE | “ AMHERSTIA. — 76 — AMORPHOPHALLUS. autour du bouton et s’écartant ensuite pour laisser sortir la fleur. 1 espèce de la région de Martaban (Indes orientales): l'A. nobilis (B. M. t. 4453), une des plus belles plantes connues. Cult. en serre chaude, Multiplic. de boutures et marcottes sous cloche et sur couche chaude. EE Amidon. Voir Gomposition chimique des végét. AMMOBIUM K. Br. (Composées-Inuloïdées.) Vivaces ; capitules multiflores, discoïdes, homo- games, à fleurs toutes fertiles ; à involuecre hé- misphérique; bractées en plusieurs séries, celles du sommet pétaloïdes, scarieuses, blanches : réceptacle convexe, muni de paillettes ; achaines anguleux couronnés de 2—4 dents dont 2 plus grandes, prolongées en arête. 2 esp. d’Aus- tralie. On cultive l’A. alatum R. Br. (B.M. t. 2459), plante velue blanchâtre, de 50 à 70 em. | de haut., à flles. radicales oblongues, atté- nuées en pétiole, les caulinaires décurrentes et formant sur la tige des ailes longitudinales ; capitules solitaires sur les nombreuses ramifi- cations de la tige florale, à disque jaune et à involucre scarieux, blanc. Fleurit en juillet-sep- tembre. Assez jolie Immortelle. Exige la serre froide ou le chassis, pendant l'hiver, sous le cli- mat de Paris. Multipl. par division des touffes ou par semis en mars, SOUS Chassis. Amimodyte. Voir Vipère. AMOMUM L. (Scitaminées-Zingibérées.) Ce genre comprend une cinquantaine d'espèces de l’Afrique, de l’Asie trop., de l'Australie trop. et des iles de l'Océan Pacifique. —- Ce sont des plantes vivaces de serre chaude. Plusieurs sont connues par les produits qu’elles fournissent. On peut citer comme telles : l'A. Cardamomum L. de l'Inde, dont le fruit figure dans les offi- cines sous le nom d’Amome en grappe; ses oraines renferment une huile essentielle âcre et piquante; elles sont stomachiques et entrent dans la préparation des Carrys indiens; l'A. Melegueta Rosc., Maniguette, Graine de Paradis, Poivre de Guinée. qui croit sur la côte occid. d'Afrique, depuis Sierra Leone jusqu’au Congo. La partie comprise entre le Cap Libéria et Pal- mas a reçu le nom de Côte des graines. en raison de son importance pour la production de cette denrée. Les graines de Maniguette ont une saveur byûlante, très piquante, analogue à celle du oivre; on les emploie comme condiment. Amomum. Nom vulg. du Solanum pseudo- capsicum. AMORPHA L. (Légumineuses - Galégées.) Ar- briss. à flles. composées; nombreuses folioles. Fleurs en grappes spicif. ou fase. termin. Co- rolle réduite à l’étendard roulé en cornet; éta- mines 10, monadelphes à .la base; ovaire 2- ovulé. Fruit comprimé, tuberculeux. subfalci- forme, 1—2 graines. 8 esp. de l'Amérique sept. A. canescens Nutt. Diffèrc de la suivante par toutes ses parties pubesc: blanchâtres et par ses fleurs bleu foncé. A. fruticosa L.. Faux-indigo. (Fig. 46.) — N. Dus. I, t. 36; B. KR. t. 427. -- Carolines. 3 à 4 m. Fleurs pourpre violacé très foncé. Les À. caroliniana. crocea, dealbata, elatior. emarginata, fragrans, Gardneri, glabra, herbacea. Ludoviciana, nana, pubescens et tomentosa, des pépiniéristes, diffèrent si peu de l'A. frutie [qu'ils doivent être considérés comme de si variations individuelles. On ne peut guère ” garder comme variété que l'A. pendula Carr KR. H. 1870-71, p. 378. Fig. 46. — FAUx-INDIGO. Amorpha fiuticosa L. leur conviennent. Multiplic. facile de grain d’éclats de la souche, marcottes ou par boutw coupées au-dessous d’un nœud. Fi niées.) Tubercule parfois énorme. Spadice m noïque, plus long que la spathe. Appendice fus forme, épais, lisse ; les fleurs mâles et les flen femelles en masses contiguës dans la partiel férieure, sans périanthe. Après la floraise feuille unique, triséquée et à limbe très div étalé circulairement en parasol. Environ 25% pèces de l’Asie et de l'Afrique trop.. de l’Areh pel malais et des iles de l'Océan Pacifique, général plus curieuses que belles, souvent odeur repoussante au moment de la floraise Les plus connues sont: 1 A. campanulatus BI. — B.M.t.2812; FL.D4 1602-1603. — Asie trop. Archipel malais” Tuberc. gros comme la tête d’un homme, fée lent, alimentaire. Serre chaude. ÿ A. Rivieri Durieu. [Syn.: Proteinophall Rivieri Hook.] — R.H., 1870,573; 1872 1873, 305 et 344. — Cochinchine. — Tube de 20 à 25 cm. de diam. Inflorescence pour] noir. Flle. haute de 1 m. 50 em. élégamme découpée, à pétiole vert brun, maculé de bla AMORPHOPHALLUS. limbe vert intense. Quelquefois cultivé dans ardins ; résiste aux hivers du centre de la ce. Planter les tubercules en avril; les erver l'hiver au see. dans du sable, à l'abri a gelée. ne var. connue sous le nom de Koniaku. apon,. est cultivée pour son tuberc. alimen- >. (Voir Par. ET Bois, LE POTAGER D'UN EUX, 2e éd.. p. 260.) . Titanum Beccari. — Buzz. DELLA R. Soc. 3. DI ORTICULT. 1878, 271, 291; (ar. CHR. , 781. f. 127. — Sumatra. — Espèce géante. ere. de 50 em. de diam. Pétiole de 2—5 m. ong. Limbe de la flle couvrant une surface 5 m. de eirconf. Pédoncule long de 50 em. m.; spadice de 1 m. 50 cm. de long, jaune ie; spathe de 70 à 80 em. vert blanchâtre r.. pourpre vineux à l'intérieur. Serre ide. Le tubere. doit être tenu au sec dans able pendant la période de repos. planté en iche à l’entrée de la végétation et arrosé eusement ensuite. n cultive parfois dans les jard. bot.: À. du- BL. B. M. t. 5187; bulbifer BL. GARTENFL. , 688 ; B. M. t. 2072 et 2508; À. variabilis Garp. CHR. 1876. 129—130. mourette. Voir Briza. MPELIDÉES (Fam. des). Dicotylédones poly- les.) Arbres ou arbriss. généralt. grim- is; tiges noueuses ; filles. alternes, simples, nées, digitées, imparipennées ou bipennées ; meules souvent changés en vrille. Fleurs es, verdâtres, en grappes. panicules ou ses ; calice à lobes imbriqués ; 4—5 pétales caducs, valvaires ; 4—5 étamines opposées pétales, insérées sur un disque entourant la de l'ovaire ; ovaire à. 2, 3. 6 loges, 1—2 lées. Ovules dressés, anatropes ; fruit, baie ; ne albuminée ; radicule infère. MPELOPSIS Michx.(Parthenocissus Planch.) riss. sarmenteux, à vrilles parfois dilatées entouses. Files. digitées ou palmatilobées. icules dichotomes, divariquées, cimeuses. rs hermaphrodites ; calice à peine denté. les 5, étalés, disque cupuliforme, confondu idné à la base de l'ovaire ; 2-4 ovules. > 1—4 sperme. Une vingtaine d’esp. de l’Asie Amérique sept. . aconitifolia Bnge. [Syn.: À. lucida Carr. ; riloba Carr.; Vitis dissecta Hort.] — Chine. ameaux striés. Flles. supér. 3—5 lobées ou > foliolées cunéif. crénelées dentées. in- es ou inégalemt. subpinnatifides. Baie petite, age pâle. . bipinnata Michx. [Syn.: Vitis arborea Id.] — Caroline, Virginie. — Liane glabre égèrement poilue, à peine cirrheuse; folioles mboïdales, incisées dentées; baie petite. ide, noir violet, 2 graines. . cordata Michx. [Syn.: Vitis indivisa Id.] — Amérique sept. — Sarments glabres. œuds renflés. Filles. subtronquées, légèrt. lées à la base, entières ou légèrt. trilobées. ssièrt. dentées. Baie ponctuée, bleu pâle. + Davidii Carr. [Syn.: Ampelovitis Davidii .] — R. H. 1889, p. 204. — Chine. — Plante ureuse. Feuilles de forme très variable. lif.. lobées on digitées, glauques dessous. 17 AMPHIBLEMMA. Baie assez grosse, sphérique. noir bleuâtre glauque. Très rustique. À. heterophylla Sieb. et Zucc. [Syn.: À. hu- mulifolia Bnge.; Vitis heterophylla Thunb. — N. de la Chine. — Liane grêle à flles. cordées à la base. trilobées ou 5-lobées. sinuées. Cymes corymbiformes. Baie de la gross. d’un pois. molle. bleue. ponctuée. A. orientalis Planch. [Syn.: Cissus orientalis Lmk.; Vatis orientalis Boiss.] — Asie Mineure, Syrie. Arbriss. subsarmenteux, glabre. Flles. bipennées ; folioles ovales ellipt., gros- sièrt. dentées. Cymes corymbiformes. Fleurs vertes, 4-mères. Baie noire. A. quinquefolia Michx.. Vigne vierge. [Syn.: À. hederacea DC.; Cissus quinquefolia L.; Parthe- nocissus Planch.|] — Amérique sept. — Grande liane. Files. ordint. 5-digitées ; folioles ovales ou ovales-ellipt., acum., dentées serrées. subco- riaces. glabres, rougissant à l’automne. Baie noir violacé. Très rustique, convient pour gar- nir murs et berceaux. Var.: hirsuta, laciniata, macrophylla Hort. A. serjaniæfolia Bnge. [Syn.: A. napiformis Carr.; À. tuberosa Carr.] — Chine et Japon. — Tiges glabres. Files. luisantes en dessus, 5-pal- mées, le lobe supér. souvent trilobé ou pinné. Folioles inégalt. dentées ; rachis articulé-ailé. Cyme dichotome. Fruit petit, bleu violet pâle. ponctué. Beau. Racines tuberculeuses. A. tricuspidata Sieb. et Zucc. [Syn.: À, Veit- chii H.; Vatis inconstans Miq.; V.japonica Hort. ; Parthenocissus Planch.] — Japon. — Filles. de forme très variable. entières, crénelées. trilobées et même foliolées, rougissant à l’automne. Vrilles munies de ventouses. Baie noire. prui- neuse. Très rustique, excellente pour garnir murs, etc. A. vitifolia Planch. [Syn.: Cissus vitifolia Boiss.| — Perse, Afghanistan. — Rameaux gla- bres, subglaucese. Filles. orbicul. cordif., souvent 3—4-lobées, grossièrt. incisées dentées; cymes 2—3 chotomes. Baie petite à 2—3 graines apla- ties. Les A. viennent dans tous terrains. Muliplic. de graines ou de boutures en septembre, de bois mûr; au printemps avec du bois tendre, et par marcotte. Pre Ampelovitis. Voir Vitis. Amphibiens. Voir Batraciens. AMPHIBIES (Plantes). Qui peuvent vivre aussi bien dans l’eau que dans un sol non sub- mergé. AMPHIBLEMMA Naudin. (Mélastomacées.) Her- bes ou arbriss. de 1 m.. peu rameux; flles. éparses poilues ; rameaux florifères en cymes subscor- pioïdes ; fleurs à pétales ovales apiculés ; 10 éta- mines inégales; ovaire 5-loculaire marginé au sommet ; fruit capsulaire turbiné, coriace. 3 es- pèces de l'Afrique occid. trop. A. cymosum Naudin. — B. M. t. 904. — Gui- née. — Arbriss. de 2 m., à flles. cordiformes pointues, moirées en dessus. carmin violacé en dessous ; fleurs en cymes terminales, rose clair pourpre en été et en hiver. Culture de serre tempérée avec beaucoup de chaleur. d'humidité et de lumière. Multiplic. de boutures à l’étouffée sur couche chaude. P. H. L PR EN TP CMS CT Se PR El FETE Ds 9 CR 7,17. RSR de > 2 neo 1: Dé he”. - - r AMPHICOME Royle. (Bignoniacées - Téco- mées.) Plantes vivaces à base sousligneuse; à flles.alternes, pennées; calice tronqué ou briève- ment denté ; corolle infundibulif., grande, d’un beau rose, en grappes pauciflores, terminales, à » lobes presque égaux; 4 étamines fertiles ; ovaire 2-loculaire ; capsule linéaire, en forme de silique, à cloison libre; graines nombreuses, oblongues linéaires, munies d’un paquet de poils sur les 2 côtés. 2 esp. de l'Himalaya. A. Emodi Royle. —- B. M.t.4890; Becc. Horr. 6; 175 Fi.n.'s., 11;1109: L'HorTrR O6 — Filles. à segments pétiolulés, dentés; calice à lobes courts, aigus. À. arguta Royle. — Royce, ILL. 72; B. R.] 24, 19; PaxT. Mac. 6, 79. — Files. à segments sessiles, dentés ; calice à lobes subulés. Belles plantes de serre froide ou de chassis, sous le climat de Paris. Multipl. de semis ou par boutures. AMPHILOPHIUM Knth. (Bignoniacées-Bigno- niées.) Grandes lianes velues, rart. glabres ; flles. opposées, persist., à 3 folioles pétiolulées, entières, la terminale quelquefois changée en vrille ; fleurs rouge violacé ou d’abord jaunâtres, en panicule terminale; calice campanulé à la base, à limbe double: l'extérieur à 4—5 lobes largement étalés, ondulés crispés; l’intérieur bilabié, appliqué; corolle à tube court, renflé à la gorge, à limbe bilabié: lèvre supér. grande, en forme de casque, 2-dentée, l’infér. droite, 3-dentée ; étamines 4, didynames. Ovaire bilocu- laire; capsule subligneuse, ovale, bivalve, à 2 loges ; graines sur 2 ou plusieurs séries, planes, à aile membraneuse hyaline. 4 ou 5 esp. de l’Amér. trop.; les mieux connues sont: A. molle Cham. et Schlcht. et A. paniculatum H. B. K. (Jaco. AMER. t. 116). plantes grimpantes de serre chaude. AMPLEXICAULE. Se dit des feuilles dont la base enveloppe (embrasse) plus ou moins la tige. (Fig. 47.) AMSONIA Walt. (Apocynées - Plumériées.) Plantes vivaces à flles. alternes; fleurs en cymes terminales corymbiformes ; anthères ob- tuses ; ovaire à carpelles distincts ; 2 follicules cylindriques; graines tronquées. 4 esp. de lAmér. boréale et du Japon; les mieux connues sont: A. salicifolia Pursh. (B. M. t. 1873); A. Tabernæmontana Walt. [Syn.: À. latifoha Mchx.|, B. R. t. 151; plantes de 50 à 60 em. de haut., de plein air, fleurissant de juin en août, à petites fleurs bleu pâle, assez jolies. Aiment la terre de bruyère et une exposition mi-ombragée. Division des touffes au printemps ou semis. Amygdalées. Voir Rosacées. Amygdalopsis. Voir Prunus. AMYGDALUS Tourn., Amandier; angl.: Al- mond ; all.; Mandelstrauch.(Rosacées: Prunées.) Filles. caduques, lancéolées. Boutons florifères sur rameaux de l’année précéd. Fruit (Amaride), à mésocarpe d’abord charnu, coriace, devenant sec; noyau à surface criblée de perforations étroites, Env. 8 esp. de l’Asie et de l’Europe mérid. A. cochinchinensis Lour. 10 à 12 m. Flles. ovales, entières. FI. blanches. Fruit ovale, renflé. AMPHICOME. TRE ME b ANACAMPSEROS. aigu au sommet, ayant des rapports avec € de A. communis. Serre froide. A. communis L., À. commun. -- N. Du. t. 29; Masce. ATL. t. 94. — Indépendamment" ses variétés fruitières (voir Amandier), VA. co munis fournit à l’ornementation les var. vantes: flore pleno Carr., R. H. 1875: variega Carr.; pyramidata Carr.; striata ; salicifolà persicoides et monstruosa Carr. Fig. 47. — AMPLEXICAULE. (Feuille du Pavot cornu, GLAUCIUM LUTEUM.) A. incana Pall. Voir Prunus incana Dene. A. nana L. (Fig. 48. Voir p. 80.) — Russien rid. — Arbriss. de 1 m. à 1 m. 50 cm. tout tracant. Files. petites, oblongues lancéolées, fi ment dentées, glabres. FL blanches ou ros Fruit ovoïde, velu. Recherché en ornementati Floraison printanière. Var.: flore ‘albo ; flore rubro ; speciosa Ca: R. H. 1874; maicroflora Carr.; georgica ; camp trs et siberica. : A, orientalis. [Syn.: À. argentea Lmk.] Lopop., Bor. ca8. t. 1137. — Asie Mineurem 8 à 4 m. Files lancéol., sinuolées, velues et ble argenté aux 2 faces. FI. rose tendre. Fruit tit, ovale. Amande comestible. Très rustique Les A. d'ornement prospèrent dans tous sols. Multiplic. facile de graines conservées stratification. L’A. nana peut être propagé : drageons; enfin, tous peuvent être greffés ! sauvageons ou sur Pruniers. P.M AMYRIS L. (Burséracées-Amyridées.) Arkb ou arbriss. résineux, glabres, à flles. alter ou opposées, 1—3 foliolées ou imparipenm Env. 12 esp. des Antilles et de l’Amér. trop. Les plus connues sont: À. Plumieri DC. : tilles, auquel on a attribué la production d' sorte de résine élémi; sylvatica Jacq., Antil l’un des bois citron du commerce; toxiÿ Willd. [Syn.: balsamifera L.), Bois Chandeller Antilles. Serre chaude. FE ANACAMPSEROS L. (Portulacées.) Sous* briss. humbles, à flles. charnues, imbriqué fleurs rouges, solit. ou en grappes pauciflor 2 sépales ;5 pétales ; étamines nombreuses, a@ rentes à la base des pétales; style à som trifide; capsule oblongue, 1-locul., s’ouw en 3—6 valves; graines nombreuses. Enr esp. du Cap. Les mieux connues sont: À. am # ANACAMPSEROS. moides Sims. B. M. t. 1368, à flles. ovales acu- minées, vert luisant, couvertes de filaments blancs; À. filamentosa Sims. B. M. t. 1367; flles. ovales globuleuses, couvertes de fila- ments ; À. Telephiastrum DC. [Syn.: À. rotundi- olia Sw.; Portulaca Anacampseros L.], Loop. Bor. Cag. t. 591 ; flles. ovales, à aisselle gar- nie de poils. Culture des plantes grasses. Serre ltempérée froide, sèche. Multiplication de bou- tures. | Anacamptis. Voir Orchis. | ANACARDIACÉES (Famille des). (Dicotylé- \dones polypétales disciflores.) Arbres ou arbriss. résineux ou gommeux, à filles. alternes, rart. Loppos., sans stipules, simples ou composées. FI. hermaphrodites ou unisexuées, souvent ré- loulières; calice à 3—7 divis.; corolle à 3—7 Ipétales, rart. apétale ; étamines le plus souv. en imombre double de celui des pétales, rart. en mombre égal, plus rart. en nombre indéfini, insérées sur un disque périgyne, stériles dans les fl. fem. ; ovaire dans les fl. fem. souv. ovoïde, 1, raremt. 2—5 loculaire, plus raremt. à car- ipelles distincts ; style 1—3; ovule solit. dans chaque loge, ascendant; fruit, drupe à 1 graine. 2 tribus: ovaire 1-locul.: Anacardiées ; ovaire 2 5-locul. : Spondiées. ANACARDIUM Rottb.(Anacardiacées-Anacar- diées.) Arbriss. et arbres à filles. simples, al- ternes ; fleurs petites ; calice 5 partit.; étamines 8-10, inégales; ovaire libre; style filiforme ; noix réniforme sur un réceptacle piriforme, charnu. 6 esp. de l'Amérique trop. À. occidentale L. — Bois ET Maury, LE JaRp. 11889, p. 33 et 34. — Arbre fruitier des pays Ichauds, répandu dans toutes les régions inter- trop. où son fruit est connu sous les noms de Pomme et Noix de Cajou ou d’Acajou; angl. : Cashew Nut. C'est un petit arbre, à flles. co- \riaces. ovales, et à fleurs blanches. Le fruit com- prend 2 parties bien distinctes: 19 la noix, que l'on mange crue ou grillée; crue, il faut se gar- der de briser la coque avec les dents, car elle renferme une essence caustique; ces noix voyagent facilement, se conservent assez bien hetne sont pas rares chez les marchands de produits coloniaux, en Europe; 20 le réceptacle | charnu (pomme où pédoncule renflé), qu'on coupe par tranches à parfaite maturité, et qu'on mange en compote, saupoudré de sucre; il 1 constitue, par sa chair succulente et sa saveur taigrelette, un excellent rafraichissant. En Eu- 1 rope, l’Anacardier exige la serre chaude. ANACYCLUS I. (Composées-Anthémidées.) \ Herbes différant des Anthemis par leurs achaines tplans, comprimés, bordés de chaque côté d’une |aile membraneuse, au lieu d’être relevés de 145 angles ou de plusieurs côtes. Environ 10 hespèces de l’Europe austr., de l'Orient et de l'Afrique sept. | À. Pyrethrum DC. Pyrèthre officinale. [Syn.: | Anthemis Pyrethrum L.] —— B. M.t. 462. — Eu- |rope mérid. — Vivace. Rac. charnues, fusi- formes ; tiges couchées, pubesce.; flles. pennati- | sèquées, glabres; ligules blanches en dessus, |purpurines en dessous. La racine, d’une saveur brûlante, est employée dans les maladies des | dents et pour provoquer une abondante saliva- ds dei, SD ans dir à 5 NS PAT AE SSD Er 79 4 - a. L — ANAMIRTA. tion. Couvrir de flles. sèches pour l'hiver ou abriter sous chassis. A. radiatus Lois., Anthémis purpurin. [Syn. : A. purpurascens DC.] — France mérid. — An- nuelle. Cette esp. est assez ornementale. Ses capitules, assez grands, sont munis de ligules Jaunes en dessus, purpurines à la face inférieure. Flor. juillet-août. Semer en plein air en avril- mai. Anadenia. Voir Grevillea. ANAGALLIS L.. Mouron. (Primulacées.) Plantes annuelles ou vivaces, diffuses ou étalées. Filles. opposées, ou par 3. entières. Fleurs axill.. solit., pédicellées ; calice persistant à 5 sépales : corolle dépassant le calice, à 5 pétales. rotacée.. hypogyne. Capsule globuleuse, s’ouvrant par une fente circulaire. Env. 12 esp. des régions tempérées et subtrop. A. collina Schousb. [Syn.: À. fruticosa Vent.; À. grandiflora Andr.; À. Monelli Desf.] — B. M. t. 831; HERB. AMAT. 1, 35. — Afrique sept. — Vivace; 30 à 40 cm; filles. ovales lancéolées : fleurs très nombreuses, rouge vermillon dans le type. Bordures, plates-bandes, en terrains meu- bles et frais. Multiplic.: 10 de boutures sous cloche en juillet-août que l’on hiverne en serre : 20 de semis sur couche fin février; 3 de semis en août, et hiverner sous chassis ou en serre. Fleurit jusqu'en septembre. Var. à fl. bleues (A. Philipsi Hort.; À. Monelli, var. Wilmo- reana Hook.); à fl. lilacées ou rosées (A. Monelli lilacina Sweet.) — B. M. t. 319 et 3380. On peut aussi cultiver l’A. latifoha L. (B. M. t. 2389), annuelle, de l'Afrique sept. L/A. te- nella L., vivace, indigène, rampante, à belles fleurs rosées, pourrait émailler les gazons du bord des eaux, et orner les rocailles humides et ombragées. JG ANAGYRIS Tourn. (Légumineuses-Papiliona- cées, Podalyriées.) Arbustes à flles. alternes. 3- foliolées, exhalant une odeur désagréable lors- qu’on les froisse; fleurs jaunes, en grappes ; calice persistant, campanulé, à 5 dents ; pétales inégaux, l’étendard plus court; ailes oblong'ues obtuses, plus courtes que la carène; celle-ci à 2 pétales libres; étamines libres; gousse à 1 loge, allongée comprimée, à plusieurs graines. 2 esp. de la rég. médit. A. fœtida L., Bois puant. — France mérid. — Arbuste de 2—3 m.. à fl. assez grandes, jaunes. avec étendard maculé de noir. Fleurit en février- mars. D'orangerie sous le climat de Paris. Peu ornemental. Multiplication de semis. Analyse. Voir Chimie. ANALYSER (Botan.). Analyser une plante, c'est en étudier toutes les parties soit à l’œil nu. soit ense servant d'instruments d'optique gros- sissants (voir Loupe, Microscope)lorsqu'il s’agit d'organes très petits, pour arriver à connaitre exactement sa structure et à l'identifier à l’aide des ouvrages de botanique descriptive: Flores, Monograpluies. ANAMIRTA Colebr. (Ménispermacées-Tinos- porées.) Genre qui ne renferme qu’une seule espèce de l’Inde: l’A. Gocculus Wight. et Arn.. liane à grandes flles. cordiformes, dont le fruit. bien connu sous le nom de Coque du levant. renferme un alcaloïde, la Picroxitine, qui ralen- . ANAMIRTA. — tit les mouvements du cœur, La Coque du levant est surtout employée pour enivrer le poisson et en rendre la capture plus facile. ANANAS Adanson (Ananassa Lindl.). Plantes vivaces. Files, en rosette, ensiformes, coriaces. le plus souvent épineuses. Sépales ovales. libres. Pétales oblongs, libres, écailleux à la base. plus longs que les pétales. Etamines 3 épigynes. 3 fixées à la base des pétales. Ovaire infère. 3-lo- culaire: style filiforme, stigmates linéaires. Fruits connés avec les bractées en un syncarpe charnu ovoïde ou subglobuleux., couronné de bractées foliacées vides et souvent proli- ère à la base. Graines globuleuses, cornues. — Amérique trop. WW HGilétz e Fig. 48. — AMYGDALUS NANA IL. A. sativus (Ananassa sativa) Lindley. [Syn.: Bromelia Ananas Lin.; B. sylvestris Well. (non Willd.)] — B. R. t. 1068. — Amérique trop. — Files en rosette dense, ensiformes. longues de 1 m.àù 1 m. 50 cm. dressées-étalées, aiguës, canaliculées, lépidotes-striées., bordées d’aiguil- lons crochus. Hampe dressée, garnie de filles. Infloressence en strobile ovoïde long de 6 à 15 cm. ; bractées ovales aiguës, rigides, dentées. Fleurs violettes. Syncarpe jaune à la maturité, charnu, comestible, parfumé. | Variétés d'ornement: À. s. variegatus Bojer. Fort compacte ; flles. étalées-décurves, élégam- ment striées de blane, de vert et de rose. Très belle plante. A. s. Porteanus K. Koch. Variété rubanée de blanc et de vert, inférieure à la précédente. h 80 — ANANAS. A. s. subspinosus Hort. (Bromelia subspinos Wendl.) Forme remarquable par ses flles. cen trales teintées de rouge. A. bracteatus (Ananassa bracteata) Lindi. - B. R.,t.1081.; B. M. t. 5025. — Brésil. — Flles longues, aiguës, vertes en dessus, finement lé pidotes en dessous, épines marginales plus grosses et plus éloignées que dans |A. sativus: Feuilles de la hampe d’un beau rouge. Strobiles oblong; bractées ovales, rigides, dentées et scie, rouge vif. Fleurs violettes. Syncarpe ob long, jaune pâle, à bractées épineuses dépass sant les drupes. , A. macrodontes E. Morren. — PB. H. 1878; _ $ an. NS ss Fig. 49. — ANANAS. p. 140. — (Bromelia macrodosa et B. undulata Hort.) — Brésil. — Files. fortes et longues, em gouttière, étalées, élargies au milieu, brun rou: seâtre en dessus, lépidotes en dessous. bordées de très fortes épines crochues. Hampe de 30 cm: robuste. Strobile oblong, gros, à longues bra tées épineuses cuspidées, rougâtres. Pétales purpurins. Syncarpe long de 20 cm., non cou ronné de flles, drupes dépassés de beaucoup par les pointes aiguës des bractées rigides. Ces 3 espèces-sont de serre chaude. On doit mettre très près du verre et du soleil les Vas riétés panachées, notamment l'A. s. variegatus! pour que leur panachure soit bien marquée. Multiplication par drageons. E. À: Ananas (Culture et variétés). La culture de l'Ananas se fait en bâches et en serres. Il faut ANANAS. — 81 — attendre au moins deux ans avant la fructifica- tion. On est arrivé à Ferrières, puis dans d’autres établissements, à remplacer jusqu'à un certain point la terre de bruyère par de la mousse ordinaire ; de là, une certaine économie dans la culture. La reproduction de l’ Ananas a lieu par les œilletons que la plante émet au pied, ou par les couronnes du sommet des fruits. Les œilletons sont préférables: On les laisse, Fig. 50. — ANDROSACE LANUGINOSA Wall. une fois arrachés du pied-mère, sécher 15 jours. puis on empote en godets de gran- \deur appropriée ; ces godets sont enterrés sur couche de fumier dans les bâches. Les œil- letons s’enracinent, et on les met en pleine terre bvers la fin d'avril; au mois d'octobre, on les larrache; on coupe toutes les racines à 1 cm. du trone, on rempote en pots-belges, de 15 à 18 em... et l’on met sur couche jusqu'au mois d'avril de l’année suivante. C’est alors le mo- ment de les rempoter, si on adopte la culture en pots, ou de les mettre en pleine terre ; par cette Wernière culture on obtient de plus beaux fruits. Les À. en pots peuvent être mis sur couche ; | eux.en plein terre doivent recevoir leur cha- leur de fond au moyen d'un thermosiphon dont es tuyaux passent sous un plancher soutenu par des fers à T. formé lui-même de tuiles car- rées ou longues, préférables au plancher de bois, qui pourrit et n'a qu'une courte durée. Un ne serre pas trop les tuiles les unes contre les hutres, pour laisser passer la chaleur. On metune “ouche de tessons, puis une couche de racines lle bruyère, de façon à former un bon drainage. On remplit toute la partie au-dessus du plan- ‘her avec de la terre de bruyère ou avec de la \ ousse, en ne mettant, dans ce dernier cas, que | où 3 pelletées de terre à chaque pied d'A. | endant la pousse, il faut donner beaucoup | au, mais au moment de la floraison et de la haturité il est nécessaire d'arrêter les bassi- LE DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. ANATOMIE. nages sur les plantes. et de mouiller seulement le sol et les chemins si la culture se fait en serre. Les À. plantés ainsi marqueront vers juin et juillet ; ils mûriront leurs fruits en décembre et Janvier, époque où les fruits sont rares et très recherchés. Pour avoir des fruits toute l’année, on échelonne la plantation finale de fa- con à faire 3 ou 4 saisons. La chaleur néces- saire à l’Ananas est de 25 à 30 centigrades et au maximum 390. Pour avoir des plantes et par suite des fruits sains et propres. il faut faire la chasse aux insectes. Pour enterrer les pots, on peut se servir de vieux terreau, de terre de bruyère usée, de tannée ou de mousse. Les meilleures variétés à cultiver nous parais- sent être: d’abord le Cayenne à feuilles lisses. très bon et dont la culture est rendue plus facile par l’absence d'épines aux feuilles ; Charlotte de Rothschild, Princesse de Russie, Comte de Pa- ris, Montserrat, Commun ou de la Jamaïque, Violet de la Jamaïque. le Cayenne épineux, Pro- vidence., très gros fruit, etc. E. B. Ananassa. Voir Ananas. Anas. Voir Canard. ANASTATICA L. (Crucifères-Arabidées.) Rose de Jéricho. — B.M. t.4400. — Genre renfermant 1 seule espèce: l'A. Hierochuntina L..de l'Afrique sept., Syrieet Arabie. C’est une herbe annuelle basse, très rameuse, à petites fleurs blanches, dont les rameaux fructifères, ligneux, ont la curieuse propriété, la plante étant morte. des’étaler sous l'influence de l’humidité et de se redresser de manière à former une masse globuleuse sous l'influence de la sécheresse. ANASTOMOSE. Les nervures des feuilles sont anastomosées lorsqu'elles s’abouchent et deviennent confluentes. Cette disposition est fréquente dans les Dicotylédones; elle est, au contraire, rare dans les Monocotylédones. où les nervures sont généralement parallèles. ANATOMIE. L'application de l’Anatomie à l'étude systématique des végétaux ne date que d’un petit nombre d'années et déjà elle a rendu de signalés services. Elle a indiqué des rap- prochements et des analogies, là où la mor- phologie externe était restée à peu près im- puissante. Toutes les familles ne se prêtent pas, il est vrai, également aux applications de l’Ana- tomie, qui de plus doivent être faites avec soin et méthode. Une bonne étude anatomique est le complément souvent nécessaire d’une bonne observation et d’une description attentive. Dans ce cas, il est fréquemment arrivé que les résultats fournis par la morphologie étaient corroborés et même renforcés par l’Anatomie. Citons quelques exemples: Tournefort, avec sa merveilleuse sagacité, avaitreconnu il y a près de deux siècles, que le Primula Auricula se distinguait des autres Primevères par des ca- ractères suffisamment saillants pour permet- tre de l’en séparer et en constituer un genre distinct. L’Anatomie a pleinement confirmé l'observation du célèbre botaniste. Cette étude étendue aux autres espèces du genre Primula a révélé des faits fort intéressants à MM. Ka- mienski et Van Tieghem et a permis de for- muler une classification aussi exacte que pos- sible des Primevères. 6 ANATOMIE. — 82 — Entreles mains de M. Van Tieghem, les Coni- fères ont livré des caractères anatomiques des plusremarquables qui permettent deséparer avec rigueur et netteté les différents genres de cette famille, une des plus difficiles à classer. Les Abies, les Picea constituent ainsi des genres très distincts et excellents, où les espèces elles-mêmes sont reconnaissables à l’aide d'un fragment de feuille. Les Pinus,bien distincts génériquement. ne le sont pas a contraire au point de vue spécifique ou du moins les caractères des espèces ne sont pas aussi distincts. Les genres Pseudo- Larix, Ketleeria, Tsuga, Pseudo-Tsuga, tantôt admis, plus souvéñt rejetés par les descripteurs, sont admirablemént caractérisés et peuvent tou- jours être reconnus. Ici encore l’Anatomie vient démontrer que leurs créateurs avaient été bien inspirés en les faisant connaître. Les Mélastomacées soumises aux épreuves de l’Anatomie ont révélé une foule de particula- rités intéressantes et leur arrangement systé- matique n’a pu qu'y gagner. Nous pourrions citer bien d’autres familles parmi celles qui ont été étudiées à ce point de vue. La valeur moïphologique des organcs a sou- vent été démonttée par leur structure interne: la fleur des Conifères.les organes foliiformes des Ruscus, etc. Malgré tout, il ne faudrait pas s’exagérer l'importance des services rendus par l’Anatomie: sans doute, ces services sont grands, mais ils ne doivent pas faire oublier et mettre de côté ceux non moins méritants que l’on tire de l’ob- servation pratiquée avec sagacité et méthode. L'étude anatômique est indispensable et ne saurait être remplacée par quelqu'autre que ce soit, toutes les fois qu’il s’agit de la détermi- nation d’un produit industriel ou pharmaceu- tique. Les données fournies par la structure in- time des tissus à la connaissance des drogues d’origine végétale sont inappréciables et ont ouvert à la matière médicale une voie nouvelle. Les falsifications des farines, des quinquinas, des poivresetc.,sont facilement décelées par l’ob- servation microscopique qui semble être entrée maintenant dans le domaine de la pratique jour- nalière. Ef. résumé, l’Anatomie appliquée à l'étude des végétaux a donné déjà d’excellents ré- sultats. Maïs cette application, excellente entre des mains excercées, pourrait être nuisible si elle n’était pas faite avec discernement. L’Anatomie et la Morphologie bien entendues doivent se tendre la main et s’entr'aider mutuellement. Mieux vaudrait ne pas faire d'anatomie que d’en faire de mauvaise. On a voulu chercher dans l’Anatomie des in- dications utiles pour la culture des plantes, mais tout ce qui a été fait et dit dans cet ordre d'idées est prématuré et encore trop peu sûr pour qu'on doive en tenir compte. PL: ANCHOMANES Schott. (Aroïdées- Pythoniées. ) Plantes tubéreuses différant des Amorphophal- lus par le pédoncule et le pétiole épineux. le spadice plus court que la spathe, sans appen- dice terminal stérile. On en connaît 2 esp. de l’Afr. trop. racemosa Aubl.), de la Guyane, dont le bois bruns ANDROGYNE. A, difformis Eungl. [Syn.: À. Hookeri Schott. : Amor ‘phophallus di for misBl.; Caladium petiolatum Hook.] — B. M. t. 3498. — Fille. d’env. 1 m. de long., à pétiole vert maculé de pourpre, à limbe se divisant en nombreux segments tr apézoïdes ; spathe pourpre brun extér., pourpre noir à l’in- térieur. Var. pallida. B. M. t. 5394, à spathe pourpre pâle. Serre chaude. Tenir lestubercules an sec pendant la période de repos. ANCHUSA L., Buglosse.(Borraginées.) Plantes annuelles ou vivaces, hispides ; flles. alternes. Fleurs en grappes terminales. Corolle à tube droit, à gorge munie de 5 écailles, et à lobes obtus étalés. Etamines 5, incluses. Ovaire à 4 loges; nucules rugueux. Env. 30 esp. (Inclus: Caryolopha Fisch. et Traut.) A.capensis Thunb. — B.M.t.1822.— Cap de B. Esp. — Bisannuelle, haute de 40 à 50 em... pubesc. ; flles.lancéolées-linéaires, sessiles ; fleurs bleues: écailles de la gorge blanc pur, tout l'été. Plates- bandes et massifs. Multiplic. de graines; hiverner sous chassis ou en orangerie; craint l'humidité, A. italica Retz.[Syn. : À. azurea Rchb.|— B. M. t.2187.— France.— Vivace; dressée, hispide, de 10 em. à 1 m.; filles. ovales où oblongues lancéo- lées ; fleurs bleues, de mai à septembre. Plates- bandes. Semer au printemps, repiquer en pépi- nière, mettre en place à l’automne. A. sempervirens L. [Syn.: Caryolopha sem- pervirens Fisch.et Trautv.|— Encz. Bor., 1,45. — France et Europe mérid. — Vivace, dressée, his= pide, d'environ 70 em. de hauteur; flles. ovales acuminées, les infér. très amples, resserrées er pétiole; grappes courtes, au sommet de pédon». cules axillaires nus. Fleurs bleues, de mai à juillet. Plates-bandes et lieux accidentés ; aime un solfrais, assez consistant. Multiplic. d’éclats: au printemps ou en automne,ou de semis comme l'esp. précédente. J. G A. versicolor. Voir Nonnea rosea. ANCIPITÉ. Comprimé et dont les 2 bords opposés sont amincis et plus ou moins trans chants. | Ancolie. Nom vulg. de Aquilegia. ANDIRA Lamk. (Légumineuses-Dalbergiéesi Beaux arbres à feuilles alternes, imparipen“ nées. Fleurs roses ou violettes en panicules, term. ou subterm.; calice tronqué ou à dents courtes ; ailes libres : pétales de la carène im briqués par le dos, mais non connés; fruit drupacé, ovoïde, indéhiscent, contenant E, oraine. 17 esp. de l'Amér. trop. existant aussi sur la côte occid. d’Afr. Les plus connues sont A. inermis Kth. Arbre de 10 à 15 m., des. Antilles et retrouvé dans la Haute- Guinée, dont le bois dur et rouge noirâtre est recherché sous le nom de Bois d'Angelin et Bois pal miste; et l’A. racemosa Lamk. (Vouacapouan parsemé de taches blanchâtres, est très dur, in= corruptible, inattaquable par les insectes, et est! connu sous le nom de Angelin à grappes, Epu de Blé, Wacapou. Serre chaude. Andorn. Nom all. du Marrubium vuilgare. ANDROCÉE. Ensemble des étamines. ANDROGYNE.Sert à désigner les inflorescences des plantes monoïques qui portent à la fois des fleurs mâles et des fleurs femelles. ANDROMEDA. — ANDROMEDA polifolia L.(Ericacées.) Sphaig- nes des régions froides de l'hémisphère boréal. Petit arbuste de 20 à 30 cm... à tiges grêles et ra- meuses, à feuilles linéaires lancéolées, coriaces. vlauques en dessous, révolutées sur les bords,per- sistantes; fleurs penchées,réunies par5—8 en une petite grappe; corolle d’un beau rose chair; capsule globuleuse. Juin-août. Cette espèce est essentiellement silicicole et veut la terre de bruyère ou la tourbe sans aucun mélange calcaire. Elle fait un excellent effet dans les rochers, au mi-soleil, ou dans les massifs de Rhododendrons et d’Azalées, comme plante de bordure. H C. Andromeda. Voir les genres Cassandra, Cas- siope, Leucothoe, Lyonia, Oxydendrum, Pieris, Zenobia. ANDROPOGON L. (Graminées - Andropogo- nées.) Genre renfermant une centaine d'espèces, dont plusieurs sont utilisées dans les pays chauds comme plantes fourragères. Les Sorghos en ont été détachés et sont décrits dans ce livre au mot Sorghum. On doit citer parmi les A. les plus inté- ressants : les A. Calamus Royle; citratus DC. angl. : Lemon Grass ; Nardus L., angl. : Citronella; Schœnanthus L., espèces de l’Inde qui fournis- sent des huiles essentielles usitées dans la par- fumerie ; l'A. muricatus Retz. [Syn.: À. squarrosus L.|; Vétiver, all.: Zwarankusa, aussi de l'Inde, dont la racine est très usitée en Europe pour parfumer le linge et en éloigner les insectes. Ces plantes exigent la serre tempérée sous le climat de Paris; elles sont sans valeur au point de vue ornemental. ANDROSACE L. (Primulacées.) Plantes an- nuelles ou vivaces, généralt. cespiteuses, par- | fois stolonifères, à feuilles alternes.roselées ou imbriquées ; fleurs petites, solitaires, ou en om- belle pédonculée ceinte d’un involucre composé de quelques folioles; coroile blanche, rose ou | jaune, à tube court, étranglé à la gorge ;limbe à | 5lobes. ordinairt.entiers; capsule libre, ovoïde ouglobuleuse, s’ouvrant en 5 valves. Environ 50 espèces des régions alpines ou montagneuses de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique arctique. (Inclus: Aretia.) Les plus intéressants sont : | A. carnea L. — Rene. FL. GERM. 17. 1112. — | Alpes et Pyrénées, de 2000 à 2500 m., dans le | terrain granitique. Petite plantetouffue, à feuilles aiguës, glaucescentes en dessus, réunies en ro- sctte ; fleurs petites, d’un rose carné. Mai-juin. | À. chamæjasme Host. — Rens. Fr. GER. ; 17, 1112. — Alpes calcaires et régions alpines du Caucase, de la Sibérie, de l'Europe et de l’'Amé- | | rique arctiques. — Plante cespiteuse,stolonifère, ) à feuilles ciliées, à fleurs blanches, passant au | rose après la fécondation. Juin-juillet. | À. Chumbyi Hort. — Himalaya. — Belle et | nouvelle espèce à rosettes velues, très grosses, à fleurs grandes, d'un beau rose carmin vif. C’est [une variété de À. sarmentosa. Juin-août. | A. ciliata DC. — Pyrénées. — Filles. ciliées sur 1les bords, ramassées en rosettes serrées et for- |Mmant sur le sol des touffes denses ; fleurs presque sessiles, d’un rose carmin très foncé. Mai. | A. foliosa Duby. — Jacquemonr, Inn. 146. — | Himalaya. — Plante touffue, à grandes et larges 83 ANDROSTEPHIUM. flles. longt. pétiolées ; fleurs d’un rose lilas. réu- nies en une large ombelle. Mai-août. A. glacialis Hoppe. — Hautes-Alpes grani- tiques. — Plante à rameaux très nombreux. ser- rés, pressés les uns contre les autres et for- mant pelote sur le sol; se couvre; en avril-mai. de fleurs sessiles, d’un beau rose vif. *A. helvetica Gaud. RnB. FL. GER. 17,1118. — Alpes calcaires. — Plante à rameaux très nombreux, cylindriques, serrés et pressés et formant une pelote dense; fleurs blanches, ses- siles. Mai-juin. *A. imbricata Lam. — Rous. Fi. GEerx. 17,11138. — Alpes granitiques. — Diffère de la précédente par ses flles. imbriquées et d’un blanc d'argent. ; A. lactea L. — Rene. F1. Geru. 17, 1111 ; B. M. 868 et891. — Alpes calcaires, Jura et Carpathes. — Belle espèce à files. luisantes, ramassées en larges rosettes, à belles grandes fleurs d’un blanc pur. Mai-juin. A. Laggeri Huet. — Pyrénées. — L'une des meilleures espèces à cultiver ; flles. étroites. liné- aires aiguës ; fleurs d'un très beau rose, grandes, apparaissant en mars-avril-mai. À. lanuginosa Wall. (Fig. 50. Voir p. 81.) — B. M. t. 4005. — Himalaya. — Plante sarmenteuse, à rameaux couchés et retombants, garnis de flles. velues-soyeuses, argentées; àfleurs lilas rose, disposées en petites ombelles. Mai-octobre. A. obtusifolia All. — Alpes, Pyrénées, Car- pathes.— Filles. oblongues-lancéolées, très briè- vement ciliées ; fleurs blanches. Mai-juin. *A. pubescens DC. — Rens. FL. GEnu. 17, 1113. — Alpes calcaires. Diffère de |’ A. helvetica par sa pubescence, et ses files. plus déve- loppées, ses rameaux plus lâches. Avril-juin. A. sarmentosa Wall. — Wacz. Pr. asia. 206. — Himalaya. — Plante très curieuse, à tiges sarmenteuses retombantes, nues et terminées par une forte rosette de filles. velues qui émet à son tour un certain nombre de tiges semblables et des fleurs roses, disposées en ombelles. Mai- août. A. villosa L. — Rens. FL. GER. 17, 1112; B. M. t. 743. — Régions alpines calcaires de l’Eu- rope et de l’Asie. — Filles. velues-soyeuses, réu- nies en rosettes nombreuses et formant une belle touffe; fleurs blanc rosé. Mars-mai. A.Vitaliaua Lap. — Rcus. Kr.GErM. 17, 1116. — Alpes, Pyrénées. — Plante cespiteuse à petites filles. aiguës, à fleurs d’un jaune vif. Mars-mal. Plantes essentiellement alpines, propres à la décoration des rocailles ; elles veulent le sec, le mi-soleil, un terrain léger et pierreux et se multiplient par éclats ou semis. Ce sont les plus caractéristiques d’entre Les plantes alpines par leur port nain et leurs formes comprimées. La terre de bruyère mélangée de sable con- vient à la majorité d’entre elles. Les espèces mar- quées d’un * sont celles qui exigent la position verticale, c'est-à-dire les fentes des murailles ou des rochers. H. C. Androsæmum officinale. Voir Hypericum An- drosæmum. ANDROSTEPHIUM Torr. (Liliacées - Alliées.) Genre voisin des Brodiæa, dont il se distingue par les étamines à filets dilatés membraneux. “æ NS 4 da Fe 0 y ER Par 44 PA bis À née re à AŸ 4 or - ‘ ANDROSTEPHIUM. — 84 — ANEMONE. connés en tube, au lieu d’être libres. 2 esp. de | tioles brunâtres. Produit un effet anssi curieux l’Amér. sept. A. violaceum Torr. — Texas. — Plante bul- que les Osmondes. Serre chaude. | On cultive aussi: À. hirsuta Sw. [Syn.: beuse de 15 à 20 cm; flles. étroites; fleurs 3—6, en | À. coriacea Griseb.], Amérique mérid.; À. man- ombelle, de couleur bleu violacé. sol biendrainé, meuble, à bonne exposition. |[Syn.: À. la ; etc. Anemidictyon. Voir Anemia. Multiplic. par caïeux ou par graines. ANE (Equus asinus). On a dit avec raison que l’Ane était le cheval du pauvre. Par son prix d'achat moins élevé, sa sobriété et sa frugalité, le peu de soins hygiéniques qu’il ré- clame sous notre climat tempéré, cet animal remplace avantageusement le cheval dans la petite culture, pour porter et trainer les far- deaux. En le traitant avec douceur, il est facile d'en obtenir un excellent service. Tous les herbages lui sont bons, même les plus durs : c'est ainsi qu'il recherche le chardon, plante très nutritive, mais épineuse et que les autres herbivores rebutent. Son fumier est supérieur à celui du cheval. Le lait de l’Anesse est très estimé comme se rapprochant par ses qualités du lait de femme, et prescrit aux malades en raison de ses propriétés reconstituantes. La chair de l’Ane est excellente et ressemble à celle du veau. Dans le sud de la France et en Italie, on en fait des saucissons. La peau, qui est à la fois dure et élastique, est re- cherchée des mégissiers. — On distingue plu- sieurs races, dont les plus importantes sont la race commune et la race du Poitou. L'âne com- mun est généralement de petite taille, gris, avec la croix dorsale bien marquée et quelques raies transversales aux genoux. C’est la race la plus commune dans le Nord de la France. L'Ane du Poitou, originaire du Midi, est plus ogrand, d’un brun noirâtre avec le ventre blanc, son pelage est plus long, touffu, frisé aux oreilles. C’est cette race dont le mâle appelé Baudet sert d’étalon pour la production du Mu- let [voir ce mot] dans le centre et l'Ouest de la France. L’Ane est originaire d'Afrique: c’est ce qui explique pourquoi il ne peut vivre sans de grands soins et dépérit dans le Nord de l'Europe. Dr, T: ANEMIA Swartz. (Fougères - Schizéacées). Plantes vivaces, émettant des frondes bi ou tri- pinnées, dont les segments de quelques-unes sont”les uns stériles, les autres fertiles, c’est- à-dire offrent des pinnules couvertes de sporan- ges nus à déhiscence longitudinale et à anneau apicilaire presque complet. A. adiantifolia Swartz. (Fig. 51.) — Lowe, NEW Fers. 32. — Amérique trop. — Rhizome court; frondes tripinnées. à rameaux stériles, com- posées de segments oblongs-cunéiformes, lobés, à lobules dentés-incisés,et àrameaux fertiles plus réduits ; pétioles d'un vert brunâtre, squameux pilifères. D'un port assez élégant. Serre chaude. A. Phyllitidis Swartz. [Syn: Anemidictyon Plyllitidis Smith. — Amérique du Sud. — Rhi- zome épais, écailleux ; frondes bipinnées, com- posées de trois rameaux, dont l'un stérile à 10—12 pinnules presque sessiles, entières, 0p- posées.avec impaire, ovales-lancéolées, légère- ment acuminées, et les deux autres fertiles à pinnules remplacées par une sorte de panicule de sores couverte de sporanges jaunâtres ; pé- Cultiver en |dioccana Raddi, Brésil ; A. mexicana Klotzch. speciosa Presl.], Texas, Guatéma- E. KR. PR ot ES LE $ NAT PEN EP k H gite ï Fig. 51, — ANEMIA ADIANTIFOLIA Swarlz. Ÿ ANEMONE L. (Renonculacées.) Plantes vi vaces, herbacées, à filles. radicales, souvent 3" caulinaires formant un verticille, à fleurs com posées d’un périgone simple, coloré, à 6 sé pales ou plus, ordinairement caducs; carpelles… nombreux, disposés en capitule. Environ 80 es= pèces. (Inclus: Pulsatilla et Hepatica.) % 10 Espèces alpines. 4 A. alba Juss. — B. M. t. 2167. — Sibérie. =" Plante à flles. palmatilobées; fleurs isolées: grandes, blanches; akènes dépourvus de laine blanche. Juin-juillet. = k A. albana Stev. (Pulsatille.) — Orient. =" Fleurs retombantes, petites, d'un bleu violacé* velues Mai-juin. z é | A. alpina L. — B. M.t. 2007. — (Pulsatille) — Régions alpines de l’Europe et de l'Amérique! sept. — Flles.amples, profondément divisées, les caulinaires brièvement pétiolées ; fleur grande, dressée, isolée sur une hampe de 30 à 50 cm. d’un beau blanc, velue et violacée à l’extérieur! Avril-mai. #4 A. apennina L. — GarTenrr. 1863, t. 419. #. ANEMONE. Europe mérid. — Plante tubéreuse. à filles. pal- matiséquées.velues-pubescentes; fleurs d’un beau bleu, à 10 ou 12 segments étalés. Mars-mai. A. baldenSis L. Rchb. — FL. GERM. 4.50. — Alpes et Pyrénées. de 1800 à 2000 m. — Flles. __ bipennatiséquées. velues ; fleurs d’un blanc rosé. M Mai. A. blanda Schott et Kotsch. Orient. — Très voisine d’apennina; fleurit plus tôt qu'elle. A. decapetala L. — Amériq. sept. — Petite plante à flles. profondément divisées, à petites fleurs dressées, d’un jaune soufre. Mai-juin. | Fig. 52. ee Anemone Hepatica L. HÉPATIQUE. A. Halleri All. — Lopp. Bot. Cas. t. 940. — (Pulsatilla.) — Alpes. — Belle grande fleur bleue, velue extér., à belles étamines d’or au centre. Mai. A. Hepatica L. (Syn.: Hepatica triloba. Big. 52.) — Bois, ATL. PL. DE JARD. t. 5. — Europe..Sibérie et Amérique sept. — Files. coriaces, triangulaires, luisantes, persistantes, trilobées; fleurs bleues. blanches ou roses. isolées hampe grêle et nue de 8 à 10 em. Mars- avril. Plusieurs variétés à fleurs doubles ou simples. A. montana L.(Pulsatilla.) — Valais. — Diffère de la Pulsatille ordinaire par les lanières plus larges de ses flles. et ses fleurs plus petites, d’un violet noir, pendantes. Mars-avril. A. multifida DC. — Amérique boréale. — Files. finement divisées ; petites fleurs roses. Mai. À. narcissiflora L. — B. M. t. 1120. — Régions alpines de l’Europe et contrées aretiques. — 55 ANEMONE. Files. velues; fleurs roses, réunies par 3—7 en ombelles. Mai-juin. A. nemorosa L. — MAscrer, ATL. PL. DE Fr. t. 3. — Europe. Asie et Amérique sept. C’est la Sylvie des bois. bien connue, à fleurs blanches, lavées de rose purpurin à l’extérieur. Mars-avril. On en cultive une variété à fleurs doubles et une autre à fleurs pourpres. A. palmata L. — B. R. 3. 200; B. M. t. 2079. — Europe méridionale. — Plante tubéreuse. à flles. palmées. à fleurs d’un jaune d'or. Avril- mai. nt tes. ce ns © RE tee ee, ME H Gill Fig. 53. — ANÉMONE DU JAPON. Anemone japonica Sieb. et Zucc. A. patens L. — B. M. t. 1994. — (Pulsatilla). — Europe et Sibérie. — Diffère de la Pulsatille commune par ses flles. moins divisées et ses fleurs plus grandes, d’un lilas pâle.retombantes. Mai-juin. A. Pulsatilla L. — MascLer. ATL. PL. FR. t. 2. — Europe et Sibérie. — Belle plante à flles. ve- lues. à lanières linéaires étroites; fleurs dressées avant l’anthèse, grandes, d’un beau violet, ve- lues à l’extérieur, avec une gerbe d’étamines jaunes au centre. Mars-avril. A. ranunculoides L. — RCHB. FL. GERM.. 4, 47. — est une Sylvie à fleurs jaunes. Avril-mai. A. rivularis Buch. — B. R. 28, 8. — Hima- laya. — Grande espèce à tiges élevées de 80 em. à 1 m., rameuses, feuillées, portant de petites fleurs d’un beau blanc. Mai-août. A. sulfurea L. — Alpes. — C’est la forme jaune de l’A. alpina. A. sylvestris L. — B. M. t. 54 — Europe ct SAMIR LEON) Pre ANEMONE. — 86 — Sibérie. — Belle plante à files. palmées, à grandes fleurs blanches isolées, se succédant de mai en septembre. A. vernalis L. (Pulsatilla.) — FLor. pan. 1,29. Alpes granitiques. — Files. velues ; fleurs srandes, dressées avant l’anthèse, blanches à l'intérieur, velues-soyeuses et dorées-violacées à l'extérieur. Mars-mai. On cultive encore les À. angulosa Lam., cylin- drica Gray, dichotoma Li, baicalensis Fisch., inter- media Winkl., magellanica Janc., pensylvanica L., polyantha Don., pratensis L., Robinsoniana Hort, érifoliata L., virginiana L. La plupart des A. demandent le plein soleil, un sol profond et meuble, riche en humus(ter- reau de feuilles et terre franche). Les esp. pu- rement alpines exigent la terre de bruyère mé- langée à du sableet du terreau de feuilles. On les multiplie toutes aisément par semis, mais les graines du groupe Pulsatilla demandent à être semées fraiches. La plupart mettent plusieurs mois avant de germer. H;:C. 2 Espèces ‘des parterres. A. coronaria L. À. des fleuristes. - = PO AT PL: JARv., 1. tubéreuse, noirâtre : flles. longt. VeTee tri- pennées, à segments profondt. divisées en laniè- res divergentes: hampe de 30 à 35 cm., invo- lucre sessile à 3 folioles laciniées. Fleurs solit. dressées, à 5 —8 sépales, grands, obovales, pres- que aigus; doubles ou semi-doubles ; couleur variable pourpre, bleu, violet, lilas, jaune, blané, etc.; tantôt uniformes, tantôt panachées de di- verses facons. Flor. d'avril à juin. L’A. des fleuristes etses var. et l'A. des jardins sont des plantes superbes, autrefois très cul- tivées, précieuses par leur flor. printanière. On en forme des bordures et des massifs. Elles crai- gnent seulement les sols humides; un compost sain, formé de terre franche additionnée de ter- reau de flles. et de vieux terreau de couche bien décomposé leur convient particult.; éviter les fumures fraiches de fumier pailleux. Planter de la mi-septembre à la fin d'octobre. La planta- tion pourrait être retardée jusqu'au printemps dans les climats froids; mais il est préférable de planter à l’automne, et de recouvrir le terrain d’une couche de 10 em. de longue paille, de flles. sèches que l’on enlève quand les froids sont passés. La terre doit être ameublie à une bonne pro- fondeur. La plantation, pour produire tout son effet, doit être faite assez serrée, la distance moyenne est de 15 cm. en tous sens. La profon- deur varie avec le degré de consistance du ter- rain, plus grande en sol léger, moins grande en sol compact: 7 à 8 cm. sont un maximum qu’il ne faut pas dépasser. La plantation se fait en plaçant les pattes, le bourgeon en haut. Après l'hiver, lorsque les couvertures sont enlevées, on tient le sol meuble et frais par des binages et par un petit paillis de fumier court très dé- composé. Si le printemps est chaud, des arro- sages peuvent être nécessaires, mais ils devien- nent mauvais après la floraison. Après la floraison, la végétation se ralentit, les feuilles se dessèchent ; c’est seulement alors qu'il convient d’arracher les pattes. Plus tôt, on ANEMONE. nuirait à la formation de nouveaux tubereules ; on ärrache avec précaution, pour ne pas les rompre, on les laisse ressuyer à l'ombre quel- ques jours et on les rentre dans un local sain et aéré pour les conserver jusqu’à la planta- tion suivante. Certains amateurs plantent de préférence des pattes de 2 ans. Dans le Midi, on peut laisser les tubercules en place; aux en- virons de Paris il se produirait une deuxième floraison qui nuirait à celle du printemps. La multiplie. des A. se fait par la division, au moment de la plantation, des tubercules sc- condaires formés dans le courant de l’année précédentes, et par semis. Les graines sont prises de préférence sur les fleurs semi-doubles (les fleurs doubles sont sté- riles). Le semis se fait en terrine, ou contre un mur bien exposé, en terre légère; ce n’est qu’à la 3e ou 4e année que l’on peut juger de la valeur des plantes obtenues. A.elegans Dene.{[Syn.:A.hybrida.| — Japon. — Belle esp. à flor. automnale, très voisine de l'A. japonica. dont elle se distingue par une taille plus élevée, de 60 à 80 em... un feuillage plus grand un peu pubescent.des fleurs moinsvivement colorées, à pétales arrondis, incarnats ou rose pâle, et une moins grande tendance à tracer. Culture, emploi de l'A. japonica, A. hortensis L.. À. des jardins. — B. M. t. 123. — France mérid. — Files. digitées à 3--5 . lobes en coin et incisées dentées; involuere sessile, à folioles soudées à la base, peu divisées ; 8 à 12 pétales ou plus; fleurs de couleur variable : pourpres, ou rosées, ou blanches, ou violettes. Floraison printanière. Var, fulgens, R. H. 1877, p. 270, à grandes fleurs, 8 à 10 sépales obo- vales en coin, élargis au sommet, obtus, d’un pourpre vif ou rouge éclatant, jaunes près de l’onglet; pavonina, (A. oeil de paon), R. H. 1856, 16; sépales très-nombreux, lancéolés li- néaires aigus. fleurs le plus souventsemi-doubles, quelquefois pleines, d'un rouge écarlate très- vif; stellata, fleurs à 12—15 sépales petits, lan- céolés, obtus, écartés divergents, ordint. lilas, ou rose foncé, avec une tache blanche à la base de l'onglet, formant une sorte d'œil blanc au centre de la fleur. Culture et emploi de l’ÀA. coronaria. A. japonica Sieb.et Zucc.. À.du Japon.(Fig. 53. Voir p. 85.) — Japon. — Souche traçante; tiges dressées ; hautes de 40 à 60 cm. etplus,rameuses au sommet. flles. à segments lobés et dentés; fleurs nombreuses longt. pédonculées, très grandes, à pétales nombreux, d’un rouge vif ou rose car- miné. Flor. en août, septembre et octobre. Var.… très ornementale à fleurs blanc pur: A. Hono- rine Jobert, plus florifère, plus trapue, moins traçante que le type. L’A. du Japon, et sa var. à fi. blanche, ainsi que l’A. élégante, sont très recommandables pour leur beauté, leur flaribondité, et l’époque de. Touffes isolées, massifs, plates- | leur floraison. bandes, ete. Viennent à toute exposition, et à peu près en tous terrains, bien qu'un sol léger meuble et frais leur convienne plus particult. Main- | tenir les touffes dans des limites convenables en. les replantant tous les 2 ou 3 ans, ouen suppri- mant les rejets tous les printemps. Multiplic. us ès] J. facile d'éclats au printemps. eau ! v ANEMONOPSIS. — ANEMONDOPSIS Sicb. et Zuce. (Renonculacées- Helléborées.) Une espèce: l'A macrophylla Sieb. et Zucc. — B. M. t. 6413. — Japon. — PI. vivace. de Lm. de haut, à tige dressée, simple, munie de grandes flles. composées biternées, à folioles ovales ; les fleurs, de 4 em. de diam., au nombre de 4 ou 5 en grappe lâche, ont 8 ou 9 sépales ovales,concaves: 3externes,rouge-brun, - les internes lilas pâle; les pétales, au nombre d’une douzaine, sont linéaires oblongs, plus courts que les sépales. Rustique. Propre à l’or- nement des rocailles. ANENOPÆGMA Mart. (Bignoniacées-Bigno- niées.) Arbrisseaux ou lianes voisins des Adeno- calymna, dont on a décrit une vingtaine d’es- pèces du Brésil, de la Guyane et de la Colom- bie. Les fleurs,en grappes, sont blanches.,jaunes, rarement purpurines, selon les espèces. La plus connue est l'A. racemosum Mart., du Brésil, liane à feuilles infér. trifoliolées, Les sup. 2 fol., à fleurs jaunes, de 6 em. de long. Serre chaude. Aneth. Voir Anethum graveolens. ANETHUM graveolens 1. (Ombellifères.) Aneth ; all.: Dul. Herbe annuelle de l’Europe mérid.. ressemblant au Fenouil. dont le fruit aromatique est employé en Orient comme con- diment. On en extrait une huile essentielle. Angelica officinalis. Voir Archangelica offi- cinalis. Angelika. Nom all. de Archangelica officinalis. Angélique. Nom vulg. de Archangelica offici- nalis. Angélique en arbre. Nom vulg. de Aralia spi- nosa. ANGELONIA H.B. (Serophularinées.) Plantes herbacées en sous-frutescentes ; tiges dressées. couchées ou sarmenteuses ; flles. opposées, celles du sommet alternes ; fleurs axillaires, solitaires ou en grappes terminales; calice quinquéfide; corolle à 5 lobes disposés en 2 lèvres, dont l’in- férieure est dilatée à la base en une expansion Sacciforme; 4 étamines diynames; fruit cap- sulaire déhiscent, plus rarement indéhiscent. 23 espèces de l'Amérique mérid. A. cornigera Hook. — B. M. 3848. — Brésil. — Fleurs pourpre foncé, parsemées de taches veloutées ; partie médiane de la lèvre inférieure munie à la base d’un appendice en forme de | corne. 30 cm. A. Gardneri Hook. — B. M. 3754. -—- Brésil. =— Fleurs pourpres. blanches au centre. ponc- tuées de rouge, par deux à l’aisselle des files. Plante dressée, répandant une agréable odeur de citronelle. À. salicariæfolia H. B. — B. M. 2478; B. R. D, 415. — Caracas. — Fleurs bleu foncé. en | grappes terminales. Plantes de serre chaude ou tempérée, se mul- tipliant de boutures de jeunes rameaux sur couche chaude et sous cloche. PSE ANGIOPTERIS Hoffm.. (Fougères-Angioptéri- dacées.) Plantes vivaces. subarborescentes, à rhizome très épais, souterrain, des articulations duquel partent des frondes bi- ou tripinnées,très grandes, à pétioles très robustes et à pinnules portant à leur face inférieure deux séries longi- tudinales de sporanges capsuliformes soudées, à déhiscence fissurale. LE nu Peel RE ER PSC RS ARE TS Poe a SAT EPA Gr OU LE NT TA hr LAN PT ve y” = L'ECS ge Le à LA “TE $ En a 87 — ANGRÆCUM. A. Teysmanniana de Vriese. -— Lows. Ferns, 8, 76. — Java. — Rhizome épais. charnu ; frondes bipinnées, de près de 3 m. de longueur, à pétiole jaunâtre, dont la base ren- flée est couverte de squames brunâtres. à pin- nules subsessiles, lancéolées-acuminées, denti- culées sur les bords, et presque opposées sur le pétiolule. D'un très grand effet ornemental. Exige la plus grande chaleur de la serre chaude. A. longifolia Gr. et Hk. [Syn.: À. evecta Hoffm.] — Hook, Firrc. Exor. t. 79. — Asie trop. et Océanie. — Tronc de 50 em. à 2 m. de hauteur ; pétiole dilaté et articulé à la base. muni de deux oreillettes larges et coriaces qui pertistentsur le tronc après la chute des frondes ; frondes de 2 à 5 m. de long, bipinnées, à pennes de 30 em. à 1 m. de longueur, étalées, à rachis dilaté à la base; pinnules de 15 à 30 em. de long sur 3 à 5 de larges, linéaires oblongues, ses- siles ou courtement pétiolulées, acuminées au sommet, à bords entiers ou légèrement dentés, à texture subcoriace; nervures presque paral- lèles ; sores formés de 3 à 15 capsules groupés en une ligne marginale. Plante robuste très re- marquable. E. R. Angourie. Nom vulg. de.Cucumis Anguria. ANGOPHORA Cav. (Myrtacées - Leptosper- mées.) G2nre composé de 4 espèces originaires d'Australie. Ce sont des arbres à feuilles aro- matiques, voisins des Eucalyptus, dont ils dif- fèrent par les pétales libres et non soudés pour former un opercule coriace. Les mieux connus sont: A. intermedia DC. qui atteint de 40 à 50 m. et du bois duquel on extrait la résine Xèno; A. lanceolata DC., bel arbre d'ornement déjà cul- tivé en Provence et en Algérie; À. subvelutina F. Muell., à bois recherché pour le charronnage. contenant beaucoup de résine. Ces arbres ont une croissance rapide et méritent d’être répandus dans le midi de l’Europe. ANGRÆCUM Thouars. (Orchidées-Vandées.) Plantes épiphytes de l’Afrique, sauf l’A. falca- tum du Japon. à filles. distiques, coriaces ou charnues. vert bleuâtre ou vert pré. Leur tige, dans certaines espèces, s’èlève à plusieurs pieds de hauteur, ou ne dépasse pas quelques em. Qnel- ques rares plantes sont totalement dépourvues de flles. On en connaït une trentaine d'espèces. Bibliogr.: Du Perir THouaRs. ORCHIDÉES DES ÎLES D'AFRIQUE. EUerl A. articulatum Rechb.. Madagascar. — Es- pèce très polymorphe. A donné naissance à des var. considérées comme des espèces: À. bilobum, A. Ellisi, A. Buyssonti. Toutes ont des fleurs blanc crême, en racèmes distiques, avec des éperons de 15 à 20 cm., en général blanc pur ; blanc teinté de rouge cinabre dans l’A. Buyssonii. Les flles. sont oblongues, nette- ment bilobées dans l’A. bobum; dans l’A. Buys- sonii A. B. R.27—35 (A. bilobum). N.0. A. IV. 162. À. b. Kirkii R. 55. elles sont étroites longues. à peine bilobées ; letronc, érigé, dépasse parfois 40 em. de hauteur. Malgré l'aspect très distinct de cette dernière plante, dédiée par son intro- ducteur. l’auteur de cet article, à M. le Comte du Buysson, nous n’osons la séparer de l'A. arti- culatum. dont elle n’est, à nos yeux, qu’une var, locale. ANGRÆCUM. A. caudatum Ldl. —- B. M,4370; B.R. 1844. 2: Ochidoph. 1887. 0; R. 67; G. x. 1891, 804; — Afrique trop. occid. -— Fleurs verdâtres à la- belle blanc ou verdâtre, éperon vert cuivré, 20 em. de longeur; feuillage en touffe, vert pâle, peu épais. Plante rare, en végetation constante. A. Chaïlluanum Hook. — (Gabon. — Fleurs blanches; éperon dépassant 10 cm.; longues grappes pendantes ; flles. ondulées bilobées, dis- tiques; réclame les mêmes soins que l’A. cau- datum ; belle plante, assez rare. À. citratum Thouars. — I. H. 1886 (92-238). Madagascar. — Tige filiforme; flles. arron- dies, très serrés, légèrt. bilobées, vert sombre; fleurs très nombreuses (20 et plus), blanc jaunâ- tre, à centre parfois violacé, de petites dimen- sions, à grand éperon. Tiges filiformes. Plante naine, très ornementale. w SVOYS = 2 4 MZ. À Fig. 54. — ANGRÆCUM EBURNEUM Pet. Th. s A. eburneum Bory. [Syn.: À. virens. À. super- bum) (Fig. 54.) B, M 4761 et 5170; B. R. 1522 ; W. O. A., 41; O. 1884. r. 72. — Madagascar. Plante robuste; flles. dépassant parfois 60 cm. sur 10 de largeur. Hampes dressées; fleurs blanc ver- dâtre,pétales et sépales verdàtres dans le type, vert clair dans la var. vrens, blanc crême dans la var. superbum, toujours odorantes. La var, superbum dépasse toutes les autres par la vigueur de son feuillage, sa majesté, la di- mension, le coloris, le parfum'et la durée de ses fleurs. A.falcatum Ldil.— Japon. — Fleurs blanc pur à éperonérigé, massées 4 l'extrémité d’un court racème, flles. étroites. canaliculées, épaisses, co- riaces, souvent lignées de blanc pur. Serre froide en paniers ou sur bois près du vi- trage, 88 L (- ANGUILLULE. ‘ A. fuscatum Rchb. — KR. 6. 1234; R. H. 1887, : p. 42. — Madagascar — Plante trapue; grappe pendante très longue; fleurs à pétales et sé- pales blanc jaunâtre, labelle blanc pur. A. Germinyanum Hook. Fleurs blanc pur à | long éperon, à divisions étroites, à labelle bien étalé; hampes uni, rart. pluriflores. Files. ron- des ; tiges grêles, érigées. À. Leonis. —Comores. — Fleurs à l'extrémité de hampes courtes ; labelle en cornet, blanc pur, à divisions courtes et étroites, blanc verdâtre. Files. épaisses, charnues, en forme de 2 crois- sants dont la pointe serait dirigée en bas. Plant très distincte d'aspect par son feuillage. A. modestum Hook. [Syn.: 4. Sanderianum. — KR. H. 1888, 317; R. H. B. 1889, 217. — Ma- dagasear. — Fleur blanc pur en épis très dévelop- pés, retombants; flles. distiques, elliptiques, co- riaces, vert brillant. Une des plus belles et des plus vigoureuses. A. polystachys Thouars. [Syn.: À. Kimbalia- num Hort], Madagascar. — Fleurs blanc verdâtre en épis lâches, flles. distiques ; tiges érigées, sar- menteuses, A. Scottianum — 0.,p. 387; R. X. O., 239, 11 111, 48. Comores. — Fleurs blanc pur; hampes 1—2 flores, rart. pluriflores; éperon grêle très long ; flles. rondes et pointues, irrégult., rangées sur la tige dressée. Plante d'aspect trés distinct. A. sesquipedale Thouars.[Syn.:Aeranthus ses- quipedalis Ldl.] B., M. 5113; W.S. O., 31. F.p.s. 14, 1418.,L..175;R., 14. — Madagascar. — Fleurs blanc d'ivoire, 3 ou 4, rarement plus, sur pédon- cules robustes; sépales et pétales très acu- minés; labelle acuminé à la pointe, très étoilé PRET TS, CS M ET Te à la base; éperon dépassant parfois 40 cm. Flles. vert glauque, ondulées, dépassant parfois « 30 em. de long. Le type fleurit en hiver; une forme appelée æstivale fleurit en été. C’est une des plus belles orchideés connues. Nous engageons les amateurs à Joindre à la liste précédente les À. fastuosum, Grandi- dierianum, Kotschyi. # Le genre Angræcum contient une espèce qui ne paraît pas être introduite: l’A. fragrans, dont les feuilles se vendent sous Le nom de Faham L à Maurice et à la Réunion. C’est le thé dem Bourbon. A l’exception de l’A. japonicum du Japon, qui est de serre froide, tous les A. réclament la serre chaude de l’Inde (189 à 25" centigrades).. Toutes sont épiphytes et pourraient être culti- vées sur des morceaux de bois dur. Toutefois, dans la pratique, on les cultive en paniers, en"_ terrines ou en pots. Ces plantes ayant généralement des racines. très ténues, exigent un compost bien drainé, composé de sphagnum frais. La période de re- pos coïncide en général avec nos hivers, mais” ce repos ne doit pas être absolu. La f#oraison de la plus grande partie des esp. a lieu en hi- ver et dure fort longtemps. A: -G Anguille de haie. Voir Couleuvre. ANGUILLULE. On désigne sous ce nom de pe- tits Vers (voir ce mot) de l’ordre des Nématodes, dont plusieurs espèces vivent en parasites chez les animaux ou les plantes. Leur corps est fili- forme, à téguments lisses, transparents. Ils sont, ANGUILLULE. souventovovivipares et.de plus.lesjeuneslarves présentent le phénomène de la réviviscence, c'est-à-dire que la dessication ne les tue pas. mais les fait passer simplement à l’état de vie latente, de telle sorte qu’elles reprennent leur activité au bout d’un temps plus ou moins long, pourvu qu'on leur rende une humidité suffi- sante. — L'espèce la plus nuisible est l’Anguil- cé Fig. 35. — Coupe transversale d’uu grain de blé niellé (grossi 4 fois) contenant des Auguillules adulles. Fig. 56. — Larves d’Anguillules enchevêtrées grossies 40 fois), Fig. 58. — l'Anguillule (mâle) (grossi 40 fois). lule du blé niellé (Anguillula | Tylenchus] triticr), (Fig. 55 à 58.) qui s’enkyste dans les grains de blé encore verts. et s’y multiplie quelquefois en quantité prodigieuse, produisant la maladie ap- pelée Nielle. Les grains attaqués par ce parasite ne grossissent plus, se raccornissent et prennent un aspect arrondi et noirâtre: on n’y trouve plus qu'un reste de fécule altérée et une masse fibreuse formée d’un amas de petits vers des- Séchés qui sont des larves à l’état de vie latente. Ces grains tombés à terre se ramollissent au contact de la terre humide; les vers reprennent leur activité et s’empressent de grimper à la üge du blé : ils atteignent l’épi, percent un nou- _Veau grain et deviennent adultes pendant qu’il müûrit. Bientôt ils s’accouplent, pondent leurs œufs et meurent. Les jeunes sortis dé ces œufs recommencent le même cycle d'évolution. Une même larve peut passer par plusieurs périodes & vie la tente et d'activité successives, suivant Ne - 89 ANGULOA. que le temps est sec ou humide. On a constaté qu'elles pouvaient revenir à la vie après vingt- sept ans de dessication. L’eau chaude et le vide absolu ne peuvent les tuer complètement. Certaines galles sont produites par des An- guillules, Celles que l’on voit sur des graminées des genres Agrostis, Phleum et Festuca. sur des Composées des genres Achillea et Leontopodium. sont dans ce cas. On en trouve aussi sur les racines, ce qui peut déterminer la mort du végé- tal (Anguilla radicicola). C’est ce qu’on observe dans les genres Poa, Triticum et Sedum (Jou- barbe des toits). Les galles radiculaires de cette dernière espèce sont sphériques et atteignent jusqu’à 1 cm. de diamètre. Une autre espèce, l’Heterodera Schachti, forme des kystes attachés aux radicelles de la Bet- terave, et cause ainsi des dégâts considérables. comme on l’a vu en 1884. La femelle fécondée. et toujours fixée par son suçoir aux radicelles de la plante, se remplit d'œufs au point de prendre la forme d’un citron. La plante ainsi attaquée s'étiole, les feuilles se couvrent de taches jaunes, se flétrissent, et le végétal dépé- rit. — Citons, en terminant, l’Anguillule du Vi- naigre (Anguillula aceti). type du genre, à peine visible à l’œil nu. et qui vit dans le vinaigre et la colle de pâte. Les Vers de ce groupe sont très répandus dans la nature : on en trouve dans les champignons. dans l’eau, dans la terre humide et même dans l'intestin de l’homme et des ani- maux. Dre ANGULOA Ruiz. et Pav. (Orchidées.) Plantes épiphytes ou croissant au pied des arbres ou sur les roches. Fleurs solit., rarem. géminées ; tiges robustes, naissant à la base des jeunes bulbes. Sépales et pétales concaves, charnus, englobant un labelle érigé. Files. 2—3 au som- met des pseudo-bulbes. dressées. lancéolées. larges, à nervures saillantes, dépassant parfois 1 m. de long. Pseudo-bulbes épais, charnus. lisses ou rugueux, parfois très gros. A. Clowesii Ldl. — B. R. 3063; B. M. 4313; L. 161.— Colombie. — Fleurs en forme de tulipe; sépales et pétales jaune clair; labelle blanc. Cette espèce a produit une variété à fleurs plus ograndes, appelée macrantha. A. eburnea Williams. — Colombie. — Proba- blement var. de l'A. Clowesii à fl. blanc pur. A. Ruckeri DC. — Colombie. — Fleurs globu- leuses ; sépales et pétales jaune carminé ; labelle carmin ou acajou. À produit des var. tranchées, dont la plus belle est l’A. R. sanguinea, à fleurs presque complètement rouge sang foncé, plus grandes que celles du type. A. superba. Voir Acineta Humboldtii. A.uniflora R. et Pav. — B. M. 4907; B. R. 3060: L. 100 ; Izr.. H. 1K90, 101. — Colombie. — Fleurs globuleuses, blanc pur, ponetuées de rose sur la face interne. Les À. dubia, et media sont considérés comme des hybrides naturels. L’A. virginalis est une plante voisine de l’A. uniflora Les A. sont des pl. robustes de serre froide. demandant une nourriture substantielle. Il faut les rempoter dès l'apparition des nouvelles pousses, aussitôt la floraison, en compost de terre fibreuse., terre franche. bouse de vache ES mes RSS _N ÿ _nies de laine blanche abondante. Fleurs blanches, desséchée et sphagnum. Repos très accentué aussitôt la formation complète des bulbes. Tous les A. donnent des fleurs très odorantes. À. Gy. ANHALONIUM Lem. (Cactées.) Genre voisin des Mamillaria, remarquable par l’absence ou l’état rudimentaire des aréoles, qui dans les autres Cactées portent les aiguillons. Plantes acaules, subglobuleuses, charnues. Racine napiforme, s’enfonçant en terre comme une betterave, et surmontée d’une rosace de tu- bercules inermes, triangulaires ou arrondis, à épiderme généralement crustacé. Fleurs sortant du vertex laineux de la plante, axillaires ou supra-axillaires, blanches, roses ou pourpres, subcampanulées, à tube court et nu. A. fissuratum Engelm. [Syn.: Mamillaria fis- surata Eng.; À. Engelmanni Lem..TIl. H.]—Texas. — Subglobuleux, 8 à 10 em. diam. Tubercules glauques, rétusés, sillonnés sur leur face supé- rieure,inermes. Aisselles laineuses. Fleurs roses, de 4 cm. diam., supra-axillaires. A. Koischubeyanum Lem. [Syn.: Salm.; Mamillaria fissipedum Monv.|— Mexique, au Nord de Matehuala. — Curieuse petite es- pèce, de 3 à 4 em. diam. Racine en forme de toupie. Tubereules petits. grisâtres, fendus en pied de biche. Fleurs de 2 à 3 em. diam. Pétales pourpres, bordés de blanc. A. prismaticum Lem. [Syn.: A. areolosum Lem.; Ariocarpus retusus Scheidw.] — Horr. univ. I, t. 30. — N. E. du Mexique. — Cette espèce, qui atteint 12 à 15 em. diam. offre une ressemblance frappante avec l’Aloe (Ha- worthia) retusa. Grosse racine pivotante, rem- plie d’un suc blanchâtre, mucilagineux. Tuber- cules glauques, trièdres, rétusés sur leur face supérieure, terminés par un bec corné portant une petite aréole duveteuse ordinairement ca- duque, quelquefois persistante. Aïsselles gar- A. sulcatum A. retusum Salm.; de 5 cm. diam. A.trigonum Weber.— Mexique sept. au Nord de Monterey.— Voisin de l’À. prismaticum, mais ne dépassant pas 10 em. diam.. et très distinct par ses tubercules verts. érigés, acuminés, trian- gulaires, non rétusés, longs de 3 em.sur 1!/; em diam. à la base, terminés en pointe cornée dure aveçune petite aréole très sauge, A. turbiniforme Weber. [Syn.: ÆEchinocactus turbiniformis Pfr.; Ech. helianthodiseus Lem. : Mamillaria disciformis DC.; M. turbinata Hook.]| — B. M..t. 3984. — En forme de disque ou de toupie; épiderme crustacé. Tubercules aplatis disposés en spirales; ceux du sommet portent quelques aiguillons caducs. Fleurs petites blanchâtres. A. Williamsii Engelm. [Sy n.: Echinocactus Williamsianus Lem. ; Peyotl zacatecensis Hernan- dez.| Racine napiforme, molle, longue de 15 em sur 8 cm. diam. Tubercules arrondis, glauques plus ou moins confluents en côtes verticales Fleurs petites. carnées. La plante entière se vend sur les marchés mexicains sous le nom de Peyote, et sert à faire des tisanes ou décoctions émollientes. C’est la racine de guimauve du pays. Les Indiens la font fermenter avec du maïs germé et en font une boisson enivrante, ANGULOA. — 90 — ANIMAL. Web., qui n’en diffère pas au point de vue bota- nique, mais qui est généralement connue sous le nom de Pelecyphora aselliformis. Voir Pelecy- phora. La culture des Anhalonium exige beaucoup de soleil et beaucoup de chaleur, Surtout de la chaleur de fond. Dans leur patrie, ils sont en- foncés dans la terre surchauffée, et exposés à toute l’ardeur des rayons solaires. Dr W ANIGOZANTHOS Labill. (Hæmodoracées Co- nostylées.) Herbes vivaces à rhizome épais; à flles. presque toutes radicales, linéaires où ensi- formes ; à fleurs tubuleuses, laineuses, grandes, brillantes, en épis ou en grappes. à 6 étam. in- sérées à la gorge du périanthe ; à ovaire infère. 3-loculaire. 8 esp. d'Australie. A. coccinea Paxt. — Mac. or BorT.. t. 271. — PL. de 11/» m. ; £ trémité verdâtre. longues de 4 ou 5 em. A. flavida Red. — Rep. Luriac. t. 176; B. M. Ë > 4 On doit également rattacher au genre Anha- lonium une tr ès curicuse plante, l'A. = | { : fl. en grappe, rouge vif avec l’ex- t. 1151. — Fleurs jaunâtres. : A. Manglesii Don.— B.M., t.3875. — Sommet - de la hampe. pédoncules et ovaires rouges ; pé- rianthe vert. 4 A. pulcherrima Hook. — B. M.,t. 4180. — Pa- nicule rameuse, couverte de poils rouges ; fleurs d’un beau jaune. A Jolies plantes de serre froide, prospérant sur- tout en terre légère. bien drainée. On doit les tenir au sec pendant la saison froide qui est celle du repos et les arroser copieusement pen-" dant la végétation. Ils fleurissent de mai à oc tobre. Multipl. par division des souches au prin- temps ou par graines. ja ANIMAL. (Animaux utiles et nuisibles.) La distinction entre lës Animaux et les Végétaux. est si difficile à établir. lorsqu'il s’agit des types. inférieurs des deux règnes (Protozoaires, Mi-… crobes, etc.), que nous éviterons de donner ici une définition de ce que l’on doit entendre par. Animal. La différence consiste surtout dans le” mode de nutrition : les végétaux seuls peuvent se nourrir de matières minérales solubles dans. l'eau. tandis que les animaux ne se nourrissent. que de matières organiques déjà élaborées par les végétaux ou d’autres animaux. Mais cette. loi souffre des exceptions: c’est ainsi que les champignons, qui sont des végétaux. se nour- rissent à la manière des animaux et sans l’in= tervention de la chlorophylle, matière verte des végétaux, qui permet aux autres végétaux de transformer les substances minérales. De même: il existe des animaux inférieurs (Protozoaires) qui possèdent de la chlorophy Ile comme les. plantes. et. même en admettant que le phéno=. mène de la symbiose, c'est-à-dire de l'association de deux êtres qui. dans le cas présent, sont l’un: Animal, l’autre Végétal, est beaucoup plus ré- pandu qu’ on ne le suppose généralement, Om est forcé de reconnaître que le nombre desu êtres qui sont à la limite des deux règnes est encore considérable. On admet généralement | que la présence de la cellulose, dans les parois des cellules qui forment les tissus des végétaux | à l’âge adulte, est ce qui caractérise le mieux ces, végétaux et les différencie des animaux. Nous A ANIMAL. Sie ANISOPLIE. disons à l’âge adulte, parce que beaucoup de végétaux, dans leur jeune âge, ont un protoplasma libre, dépourvu de parois et de cellulose, mo- bile, par suite, comme celui des animaux. Au point de vue de l’horticulture, on peut diviser les animaux en deux grandes classes: les animaux utiles et les animaux nuisibles. Dans la première classe on place les animaux do- mestiques, bien que tous ne soient pas égale- ment utiles à l’horticulteur; il en est même par- mi eux que l’on peut considérer comme de véritables fléaux dans un jardin, et que l’on est forcé de tenir à l’attache, ou dans un con- finement étroit. loin des cultures et des semis. C’est ce que nous examinerons avec soin en traitant séparément de chacun de ces ani- maux. Lorsqu'il s’agit des animaux sauvages, vi- vant librement dans un pays donné, la distinc- tion faite, au point de vue de l’horticulture. entre les animaux utiles et les animaux nui- sibles, est essentiellement basée sur le régime, c’est-à-dire sur le genre de nourriture de l’ani- mal considéré. D'une façon générale, on admet que tout animal herbivore, granivore ou frugi- vore est nuisible, tandis que les animaux utiles, les auxiliaires de l’horticulture, se recrutent exclusivement parmi les carnivores, c’est-à-dire parmi ceux qui dévorent les animaux nuisibles. Mais il est bien difficile d'établir une démarca- | prises. tion tranchée entre ces deux classes, et si l’on dressait deux listes, l’une d'animaux nuisibles à détruire sans pitié, l’autre d'animaux utiles à protéger sans distinction, ou avec une confiance aveugle, on s’exposerait à de singulières mé- Qu'on se rappelle l'aventure de Frédé- ric-le-Grand mettant: à prix la tête du Moi- | neau dans son royaume, parce que cet oiseau | granivore lui avait été représenté comme un pillard nuisible aux céréales. Le résultat ne se fit pas longtempsattendre, et il fut facile de reconnaître quele remède était pire que le mal. C'est que le régime du Moineau est mixte et qu'à côté des quelques grains qu'il glane comme une dime qui lui est due, le nombre des che- nilles, des vers et des insectes qu'il détruit chaque été est incalculable. On sait que le roi de Prusse fut forcé de faire réimporter à grands frais dans ses Etats ces mêmes Moineaux qu'il avait proscrits moins de deux ans au- paravant. On voit par cet exemple célèbre qu'il est sou- vent dangereux de chercher à rompre d'une façon trop absolue, et sans une enquête suffi- sante, l'équilibre de la nature. C'est dans les cas semblables que la nécessité des recherches | d'histoire naturelle et l'utilité qu'elles ont. au point de vue pratique, pour l’agriculteur et lhorticulteur, éclatent à tous les yeux. Le na- turaliste de profession est presque toujours seul en mesure de mener à bien une enquête de ce genre, mais non sans avoir pris des ren- selgnements près des cultivateurs, qui sont les | Principaux intéressés dans la question, et qui constatent les résultats sans pouvoir toujours en discerner la véritable cause. _ La science qui étudie les animaux est la Zoo- | logie. On désigne sous le nom de Zoologie agri- La eh [2 a ——————————————————_—_—_——…—…—…— —…—…——…— —…—…—…—…—…—"—"—" —"—"—"—"—"—…"’"…"—"—"_— —…——……—————— cole et horticole la partie de la Zoologie qui s'occupe plus spécialement des applications de cette science à l’agriculture ou à l’horticulture. c'està-dire quiétudieles mœurs des animaux dans leurs rapports entre eux ou avec les plantes cultivées, et qui enseigne les moyens de dé- truire les animaux nuisibles, de protéger et de multiplier les animaux utiles. La connais- sance de l'organisation et du développe- ment des animaux est la base de la Zoolo- gie agricole : en effet, pour se rendre un compte exact du tort qu'un animal peut faire dans une culture, il est indispensable de savoir quel est son genre de vie, quels sont ses moyens d’at- taque et de défense, comment il se reproduit, quelles sont les métamorphoses que le jeune su- bit depuis le moment où il naît jusqu'à celui où, devenu adulte, il se reproduit de nouveau. etc. Ces notions permettent d'agiravec certi- tude et d'une façon réellement utile sur l'ani- mal nuisible; c’est la Zoologie qui enseigne le moment de l’année où la destruction d’une es- pèce est le plus facile et le plus efficace, qui montre comment l'on doit attaquer, sous sa forme d’adulte, l’insecte qui est surtout nui- sible sous sa forme de larve, etc. Beaucoup de préjugés qui ont cours parmi les cultivateurs au détriment de leurs véritables intérêts sont ainsi réduits à leur véritable valeur. En traitant de chaque classe, de chaque ordre et de chaque genre d'animal, nous indiquerons les applications de la Zoologie à l'horticulture; après avoir décrit les mœurs de chacun d'eux, nous apprécierons jusqu'à quel point ils sont utiles et nuisibles et nous dirons quels sont les moyens les plus pratiques pour détruire les uns, pour multiplier les autres. (Voir Oiseaux, In- sectes, etc.) Le règne animal se subdivise en plusieurs embranchements, comme le montre le tableau suivant : Embranchements. | 1. Vertébrés. Moillusques. Arthropodes. Annélides (ou Vers). Echinodermes. Cœlentérés. | 7. Protozoaires. Nous renvoyons à chacun de ces mots pour la définition de chaque embranchement, sauf pour le cinquième et le sixième (Echinodermes, Caœlentérés), qui ne renferment que des animaux marins et sont, par suite, sans intérêt pour l’horticulture. EE Bibliogr. — A. RarLLieT, Æléments de Zoologie médicale et agricole. Paris, 1885. Animal (noir). Voir Engrais. Anis. Voir Pimpinella Anisum. Anis étoilé. Voir Illicium. Anis-Kerbel. Nom all. du Myrrhis odorata. Anised Tree. Nom angl. de Illicium. ANISOPLIE. (Anisoplia Cast.) Coléoptères- Lamellicornes, du groupe des Anomalides, caractérisés surtout par le chaperon acuminé en avant, relevé en saillie verticale, et par les tarses pourvus de deux crochets très inégaux. Habitent l'Europe et l'Asie occidentale. RÈGNE ANIMAL. NA OUR SN He an ja el urinlonn 2 6 7 à SL di ANISOPLIE. — A. agricola Fabr. Long de 8 à 10 mm. D'un vert bronzé et hérissé de poils cendrés, avec les élytres rousses, bordées et tachetées de noir près de l'écusson. Commun dans toute la France. Souvent très nuisible dans les champs de blé et de seigle, dont il ronge les ovaires. Commet parfois de grands dégâts dans les jardins en dévorant les feuilles des rosiers, des pommiers et des pêchers. Sa larve, très poly- phage, vit des racines de plantes basses. E. Lf. ANNELIDES. Les Annélides ou Vers constituent un embranchement du Règne Animal qui ren- ferme des animaux invertébrés à symétrie bilaté- rale, le corps divisé en nombreux anneaux ou segments semblables, ne portant jamais de mem- bres articulés. Le corps est toujours plus ou moins allongé, cylindrique ou aplati, mou et contractile. La plupart des Vers sont organisés pour vivre dans un milieu humide. Ceux qui sont marins ou parasites subissentordinairement des métamorphoses assez compliquées : le déve- loppement est plus simple (direct) dans les types terrestres et d’eau douce. Les Vers de terre (Lom- brics), les Sangsues, les Anguillules, appartien- nent à cet embranchement, qui se subdivise en plusieurs classes ou sous-classes (Annélides pro- prement dites, Géphyriens. Rotateurs, Hel- minthes). Ces derniers sont parasites ; Les Géphy- riens sont marins; les Rotateurs sont des ani- maux microscopiques qui viventdans l’eau. Les Annélides proprement dites qui vivent dans l’eau ou dans la terre humide, comprennent les Ché- topodes (Vers de terre) et les Hirudinées (Sang- sues). — Parmi les Helminthes, l’ordre des Mé- matodes est le seul qui intéresse directement l'horticulture comme renfermant la famille des Anguillulidés (voir Anguillule), dont beaucoup de représentants s’attaquent à diverses plantes. Les Gordius ou Dragonneaux qu’on rencontre souvent dans les abreuvoirs, appartiennent aussi à cet ordre. Dep: ANNUEL. Qui dure une année. On nomme plantes annuelles. celles qui naissent, fleurissent, fructifient et meurent dans la même année. ANNULAIRE. En forme d’anneau. ANNULÉ. Ce mot s'applique aux organes disparus, surtout aux yeux qui n’ont pu se dé- velopper par une raison quelconque. Employé principalement en Arboriculture. ANŒCTOCHILUS Blume. Orchidées.) Ce genre de plantes, cultivées surtout pour leur feuillage, a des limites encore très indécises et. au point de vue horticole.on confondsous cenom les Anæctochilus proprement dits, Physurus Dossinia, Macodes, et un bon nombre d'autres genres dont les caractères sont mal définis. Nous ferons figurer à leur place chacun de ces genres, mais leur culture étant la même, nous la décrivons pour n'avoir pas à y revenir, A. argenteus. Voir Physurus argenteus. A. conciunus. — Assam. —" Files. ovales, ar- rondies à la base, pointues au sommet, vert jaunâtre,strié et réticulé derouge cuivre brillant. A. Dawsonianus. Malaisie. Feuilles grandes, ovales, veloutées, vert foncé, à ner- vures et réticulations cuivrées. A. Dominianus Hort. Hybride entre le Goo- dyera discolor et l'Anæctochilus xanthophyllus. 92 mm — ANŒCTOCHILUS. A. Frederici Angusti. Voir A. xanthophyllus. A. regalis Blume.[Syn.: A setaceus.]| (Fig. 59.) — B. M. 4123; B. R. 23, 2010; FL. p. s. 5, 215.— Java. — Feuilles vert velouté, réticulé de jaune d’or, une des plus belles espèces connues. A. Roxburghii. Feuilles vert foncé. arrondies. réticulées de blanc d'argent. On cultive encore diverses espèces, toutes rares dans les collections, telles que À. Lans- bergiæ, A. Nevillianum, A. Ordianus, À. Rein- wardtii, À. rubrovenius, À. Ruckeri, À. Turneri, A. æanthophyllus, etc. Fig. 59 — ANŒCTOCHILUS REGALIS Blume. Les A. et plantes similaires croissent sur les montagnes parfois peu élevées des iles de la Sonde, de l'Indo-Chine et de l'Inde. On les ren contre en général sur les roches, dans les clairières, où, pendant la saison des pluies, l’eau coule constamment. tandis que pendant la saison sèche elles sont exposées à toute la force d’un soleil torride. Toutefois les grès sur lesquels en général ces plantes croissent cons servent souvent une certaine dose d'humidité et les rhizomes charnus des A. leur permettent d'affronter plusieurs mois de sécheresse. Ce mode de végétation indique aux cultivateurs qu'il faut à ces plantes üne période de repos très \ accentuée, de la lumière et de l’air. Les opé=" rateurs habiles rajeunissent leurs plantes chaque année, c'est à dire coupent les nouvelles & pousses aussitôt qu'elles sont enracinées, ne se servant des anciens rhizomes que comme plantes mères; ils obtiennent ainsi des plantes plus vigoureuses à feuillage très étoffé. eo y 4 CE M à IE ME ln î MT Cent 0 PHASE % ANŒCTOCHILUS. ee ANONACÉES. Dès que les pousses apparaissent, Les plantes _ doivent être rempotées dans des terrines peu profondes, drainées qu'aux 2/3 à l'aide de tes- sons; sur ce drainage on pose une couche de sphagnum et on met les plantes à plat. en fixant leurs rhizomes à l’aide de crochets en bois. Si ces rhizomes sont très longs, on les sec- tionne par morceaux de 8 à 10 cm. On place les terrines dans un coffre à multiplication, dans lequel la chaleur peut s'élever à 300 sans in- convénients. Quand les jeunes pousses sont développées et ont émis quelques racines, on peut habituer les plantes à l'air etles tenir près du vitrage. Si on se sert des jeunes pousses pour former des potées, on doit les tenir dans le coffre jusqu'à ce que ces divisions soient complétement enracinées. Les A. commencent en général à végéter en mars après s'être re- posés depuis septembre. Il faut supprimer leurs fleurs en général peu ornementales. Ces plantes sont cultivées pour leur feuillage serti d’or, d'argent et d’émeraude, délicieusement peint; ce sont des joyaux aussi brillamment colorés que les insectes et les oiseaux des pays qu'ils habitent. A. Gy. ANOMAL (ANOMALIE). En dehors de la règle normale, monstruosité. Anomatheca, Voir Lapeyrousia. ANONA L. (Anonacées-Xylopiées). Arbres ou arbriss. à flles. alternes, entières, sans stipules ; Fig 60. — CHIRIMOYA. Anona Cherimolia L. presque semblables ou plus petits, manquant rarement; étamines nombreuses ; réceptacle hé- misphérique ; carpelles nombreux, souvent connés ; style oblong; ovule solit., dressé; fruit, baies charnues soudées en une seule masse multiloculaire, ovale ou globuleuse. 50 esp. de l’Amér. trop. 2 ou 3 dispersées dans les par- ties trop. de l’Asie et de l'Afrique. (Voir Bois ET MauRY., LE Jarp., 1889, p. 90 et 124.) A. Cherimolia L . Chirimoya. (Fig. 60.) —Pérou. — 5 à 6 m.; flles. ovales obtuses, velues. Fruit de la gross. du poing, gris brun avant maturité. brun noir étant mûr, relevé de saillies peu prononcées, à chair crêmeuse, abondante, blanche, délicate, très succulente et très sucrée, d'un parfum suave. La meilleure des Anones et l’un des meilleurs fruits des tropiques. On le mange cru, sans sucre. A. muricata L., Corossol: angl.: Sour sop; espagn.: Guanabano. Petit arbre à flles. glabres. Fruit gros, hérissé de pointes molles, à pulpe crêémeuse. . A Fig. 61. Cœur de Bœuf. Anona reticulata DC, A. reticulata DC. Cœur de bœuf, Cachiman, Corossol sauvage ; angl.: Netted Custard Apple. (Fig. 61.) — Antilles. —5 à 8 m.; flles.lancéolées. pubese. en dessous. Fruit ovale-globuleux, à écorce Jaunâtre, à surface réticulée. Chair plus ferme,moins délicate que celle des autres Anones. Se mange surtout cuit. A. squamosa L.. Pomme cannelle, Corossol écail- leux, Atte; angl.: Custard Apple, Sweet-Soap. (Fig. 62. Voir p. 94.) — Amér.équat. et Antilles. — 4 à 6 m.;flles. oblongues, glabres, Fruit de 10 em. de diam., relevé de grosses écailles rap- pelant quelque peu celles d'un cône de Pin, à écorce verte à maturité; chair très succulente, peu abondante, très sucrée, exquise. Les A. sont cultivés comme arbres fruitiers dans toutes les régions trop.; ils ont à peu près le port de nos Pommiers. Malheureusement, leurs fruits, mous, sont difficilement transportables. Le Chirimoya, introduit aux Canaries, à Madère et en Algérie, pourrait probablement être cul- tivé en espalier avec abris, dans le midi de Ia France. Sous le climat de Paris cette dernière espèce est de serre tempérée; les autres exigent la serre chaude. On les multiplie par boutures. pédoneules uniflores, terminaux ou oppositi- |marcottes ou par graines. foliés ; sépales 3, petits, valvaires; pétales sou- vent 6 en 2 séries, valvaires: les extér. charnus, ANONACÉES (Fam. des). (Dicotylédones. Poly- pétales. Thalamifiores.) Les plantes qui com- Concaves, connivents ou subétalés. les intér. posent cette fam. se distinguent des Magno- L ANONACÉES. TRACE ANTHÈRE. | liacées pax leurs feuilles sans stipules, au lieu| ANTENNARIA (iært. (Composées.) Plantes vi- d’être stipulées ; leurs fleurs trimères, à divisions | vaces, herbacées ou sous-frutescentes, distinctes généralement valvaires, au lieu d’être imbri- quées; leurs graines à albumen ruminé. On la divise en » tribus: Uvariées, Unonées, Mitré- phorées, Xylopiées, Miliusées. Anoplophytum. Voix Schlumbergeria et Tillandsia. ANOPTERUS La- bill.(Saxifragées-Es- calloniées). Arbriss. glabres, à feuilles persist., alternes.en- tières, sans stipules ; fleurs en grappes ter- minales ; calice tur- biné, à 6—9 div.; 6—9 pétales imbri- qués; étam. 6—9; ovaire supère, 1-lo- culaire. 2 esp. 1 de Tasmanie, l’autre d'Australie. A. glandulosa Labill. — B. M..t. 4377. — Arbuste à port de Skimmia, à flles. coriaces, dentées, d'un vert foncé, luisantes; à fleurs assez grandes, blanc verdâtre; de serre froide sous le climat de Paris; de plein air dans le midi de la France. Terre de bruyère, mi-ombre. Multiplic. de marcottes ou de boutures. Anoures. Voir Batraciens. | ANREDERA Juss. (Chénopodiacées-Boussin- gaultiées.) (Genre voisin des Poussingaultia, dont il diffère par les bractéoles florales navi- culaires, persistantes, enveloppant compléte- ment le périanthe et largement ailées sur le dos, au lieu d'être oblongues., obtuses, plus courtes que le périanthe. 1 esp. de l’Amér.trop.. du Texas au Pérou. A. scandens Moq. [Syn.: BPaselia vesicaria Lamk.; À. vesicaria Gærtn.; À. vesiculosa Poir. ; A. spicata Pers.] PI. grimpante à’ racine tu- béreuse, de 60 em. à 1 m. de haut, Flles. glabres, entières, ovales cordiformes; fleurs en épis axil- laires plus longs que les feuilles, petites, blanches. Cultivé dans les jardins de l'Egypte et des Philippines. De serre chaude sous le climat,de Paris. ANSELLIA Ldl. (Orchidées.) Plantes épiphytes ou semi-terrestres à pseudobulbes cylindriques, renfiés, charnus:; feuilles linéaires lancéolées aiguës, fortement nervées, grappes de fleurs nombreuses. Afrique trop. Rappellent les Gram- matophyllum. A. africana. — P. M. B. 241; B. M. 4965: R. G. 3, 95. — Fleurs grandes, à. divisions vertes maculées de brun; labelle peu développé. Bulbes atteignant 1 m. Sierra Leone, Gabon, ete. Une variété, À. gigantea, que l’on dit être de Natal, mais que nous avons recue du Congo, est remar- quable par les dimensions de ses bulbes qui dépassent deux mètres. Var.: lutea, nilotica, congoensis, se distinguant par le coloris de leurs fleurs. Plantes à racines nombreuses, à cultiver en pots ou en paniers bien drainés, dans un compost de terre fibreuse et de sphag- num. Ils entrent en végétation en février. A. Gy. ) 0 ELA 62, — Pomme Cannelle, Anona squamosa L. des Gnaphalium par leurs fleurs dioïques et par . les aigrettes, à poils elaviformes chez les fleurs : mâles, capillaires chezles femelles. Une quinzaine d’esp. des rég. montagneuses des 2 hémisphères, A.alpinaReich.(G.. alpinum L.), des ré-. gions alpines et bo-. réales de l’Europe. : À. carpathica Bl. # (Gn.carpat.Wahl.) — Rene. KL. GER. 16. 951. — Des régions alpines et boréales de l'Europe. A. dioica (iært, (G. dioicum L.) — Rene. FL. GERM. 16, 951. — Des régions montagneuses et al-. pines de l’Europe et de la Sibérie. Las“ : * meilleure espèce du genre ; plante naïne, à flles. blanc d'argent, à fleurs roses ou blanches, scarieuses et per- sistantes comme les Immortelles. Soleil; ro- cailles ; bordures. Eclats et semis. H. C. ANTHEMIS L. Herbes annuelles ou vivaces, pubesc. ou glabres. à flles. alternes, incisées dentées, pinnatifides” (Composées - Anthémidées.) - nn ou 2—3 pennatiséquées. Capitules pédonculés," hétérogames. radiés; fleurs ligulées femelles, sur 1 seul rang; fleurs du disque hermaphro- dites, fertiles; involucre hémisphérique, à bractées plurisériées, imbriquées, scarieux; réceptacle convexe, oblong ou conique, muni de paillettes membraneuses hyalines ou raides, carénées ou aristées, entremêlées aux fleurs ; achaines oblongs, à 4—5 angles ou 8—« 10 côtes peu saillantes, à aigrette nulle ou ré- à bords. duite à une couronne entière ou auriculée. On“ en à décrit 80 esp. d'Europe, d'Asie occid. et d'Afrique sept. (Inclus: Maruta, Ormenis« Chamaæmelum, Cota, etc.) A. nobilis L.. Camomille romaine ; angl.: Chamomile ; all.: Rômische Kamille. — France.— Plante vivace de 15 à 20 cm. de haut. Variété\ à fleurs pleines. Flor. de juin en sept. Cultivé pour l'usage de la médecine. Les fleurs, surtout celles de la var. à fl. pleines, sont employées en infusion comme stomachique puissant. | Plusieurs A. pourraient être cultivés comme pl. d'ornement. On peut citer comme tels: les” A. aurea DC., d'Orient, vivace, à fl. jaunes; chia L., annuel à fl. blanches; rigescens Willd., du Caucase, vivace, fl. blanches; éinctoria L., indigène, annuel, fl. jaunes. Les espèces an- nuelles se multiplient par graines semées en août-sept. ou en mars-avril; on propage les. espèces vivaces par division des touffes. _ Anthémis. Voir Chrysanthemum. Anthémis d'Arabie. Voir Cladanthus prolifer. ANTHERE. Partie essentielle de l’étamine (voir ce mot); c'est une poche à une ou quelque. fois 4 loges {par avortement ou par soudure}; mais normalement à 2 loges, renfermant le pollen ou poussière fécondante. L'anthère peut ANTHÈRE. done être uniloculaire ou unilobée, biloculaire ou bilobée, quadriloculaire ou quadrilobée. La partie qui relie les lobes entre eux porte le nom de connectif. L'anthère laisse échapper Le pollen soit par ? fentes longitudinales, soit par deux pores terminaux, soit par des opercules. (Voir aussi les mots extrorse, introrse, versatile.) ANTHERICUM I. (Liliacées.) Plantes vivaces, _ herbacées, à racines fibreuses-fasciculées ; flles. _ plus ou moins linéaires ; fleurs à six divisions périgonales étalées, blanches ; étamines hypo- œynes, à filets filiformes, défléchis; stigmate obtus ; capsule globuleuse, marquée de 3 sillons; graines anguleuses. Environ 60 espèces des deux hémisphères. (Inclus: Phalangium et Para- disia.) A. Liliago L. (Phalangium Liliago Schreb.) — Rep. Iuziac, 5, 269. — Rég. montagn. de l'Europe et de l'Afrique sept. — Belles fleurs blanches, de moyenne grandeur, nombreuses : épi lâche et très fourni; tige de 50 à 60 cm. A. Liliastrum L. (Paradisia, Czakia Laliastr.) —— ATLAS DER ALPENFLORA, t. 454 ; B. M. t. 318. — Lys de St. Bruno. — Belle plante de 30 à 40 cn., fleurs grandes, d’un blane pur, res- semblant en petit à celles du Lis blanc. Ces 2 espèces fleurissent en mai-uin. Soleil ; terrain léger ; semis. A. ramosum L. (Roue. FL. GERM. 10, 511), à fleurs petites et très nombreuses, fleurit de mai en octobre et réussit dans tous les ter- rains, au soleil. H. C. ANTHÉRIDIE. Organe mâle des Cryptogames (Algues, Hépatiques, Sphaignes, Mousses et Fou- gères), ainsi nommé comme jouant le même rôle que l’Anthère des Phanérogames ou Plantes à fleurs. C’est dans l’intérieur de cet organe que se développent les cellules-mères des Anthéro- zoïdes, lesquelles en sortent à l’époque précise de la fécondation. sous l’action dissolvante de l’eau, pour laisser échapper ces agents motiles fécondateurs. E. R. ANTHÉROZOIDE. Agents fécondateurs mâles, qui se meuvent dans l’eau à l’aide de cils vibra- tiles: leur forme est nettement définie suivant les classes de Cryptogames où on les observe. Chez les Fougères, dont on s'occupe plus parti- culièrement dans cet ouvrage, les Anthérozoïdes sont constitués par une spire hérissée de plu- Sieurs cils vibratiles entraînant une vésicule hyaline qui contient plusieurs petites granules d’amidon. Leur mouvement très rapide leur permet de se transporter vers les Archégones etéventuellement d'y pénétrer pour les féconder. E. R. ANTHÈSE. Moment exact où les organes de la fleur s'épanouissent. ANTHOLYZA L. (Iridées-Ixiées.) Genre très voisin des Gladiolus, dont il se distingue surtout par le périanthe à tube long, grêle à la base, incurvé. 14 esp. de l’Afr. australe et trop. Voir Baker, Jourx. Lin. Soc. XVI. 178. A. æthiopica L. [Syn.: À. floribunda Salisb. ; À. præalta Red. ; A. ringens Andr.] — B.M.,t.561. — Cap. — Environ 75 em. de haut. Fleurs en épi distique, penchées, jaune orangé, rayées de Jaune. Fleurit de janvier en avril. A. caffra Ker. [Syn.: Anisanthus splendens # L-s LEA "er + ke + ve ANTHOMYIE,. Sweet.; Gladiolus splendens Herb.] — Cap. — Fleurs rouge écarlate brillant. À. quadrangularis Burm. [Syn.: À. abbreviata Pers.; Gladiolus quadrangularis Ker.; G. abbre- viatus Ker.] — B. M., t. 567. — Cap. — Fleurs panachées de rouge brillant et de jaune. Plantes bulbeuses se cultivant comme les Ixia. ANTHONOMUS Germar. (Coléoptères - Rhyn- chophores, famille des Cureulionides.) Petits cha- rancons au Corps ovalaire, à rostre cylindrique. légèrement arqué; prothorax subconique, très rétréei en avant; cuisses antérieures dentées : ongles des tarses assez grands, souvent appen- diculés. Espèces assez nombreuses se trouvant sur les arbres fruitiers et divers arbustes sau- vages. La plupart, à l’état de larves, se déve- loppent dans les boutons à fleurs et les bour- geons des diverses Rosacées (Aubépine, Pom- miers, Poiriers. Cerisiers, Pruniers. etc.). A. pomorum Linn. Long de 5 à 6 mill. D’un brun noirâtre avec les élytres ferrugineuses. ornées postérieurement d'une fascie blanche bordée de noir. Dès le premier printemps, quand les fleurs des Pommiers et des Poiriers sont en boutons, les femelles, qui ont passé l'hiver sous les feuilles mortes. sous les pierres ou les écorces. se répandent sur ces arbres et percent chaque bouton d’un petittrou, dans lequel elles déposent un œuf. Bientôt nait une larve, qui dévore les étamines et l’ovaire. Dans les années où cet insecte se montre enabondance.il fautsecouerles pommiers, après avoir étendu au-dessous une grande bâche en toile. Les insectes tombent sur cette toile et l’on n’a plus qu’à les ramasser et à les jeter au feu. On arrive ainsi à en détruire de grandes quantités. E. Lf. ANTHOMYIE (Anthomyia Meis.). Petits Dip- tères, du groupe des Muscides, ressemblant beau- coup à des Mouches domestiques, mais en diffé- rant surtout par la petitesse des cuillerons, et l’absence de nervure transversale apicale. Leurs larves sont couvertes d’épines, souvent longues et barbelées. On en connaît plus de 200 espèces d'Europe. A. ceparum Meig. ou Mouche de l’Oignon. Les femelles pondent leurs œufs sur les feuilles des espèces cultivées du genre Alrium (oignons, poireaux, échalottes, ail, ciboule, etc.). Les pe- tites larves qui en sortent descendent à la base des feuilles et pénètrent dans les bulbes, dont elles déterminent assez promptement la des- truction. Les plantes attaquées jaunissent et se flétrissent. Il faut les arracher et les brûler, afin de ne pas laisser aux mouches le temps.de se multiplier. A. acetosæ R. Desv. ou Mouche de l’oseille. Très commune dans les potagers. Ses larves sont mineuses des feuilles de l’oseille, qui blanchissent et qu’il faut enlever et brûler. Il convient de signaler également comme nui- sibles, l’A. lactucæe Rouché ou Mouche des laitues. dont les larves dévorent, en août et septembre. les laitues montées en graines; l’A. brassice KR. Desv., qui cause souvent de grands dégâts dans les plants de choux et de navets; enfin l'A. radicum L., dont les larves rongent les radis et les raves. E. Lf. ANTHOSPERMUM. 96 ANTHURIUM. — ANTHOSPERMUM L. (Rubiacées-Anthosper-| fectué avec lA. ,Veitchi (A. Mortfontanense). mées.) Petits arbustes à flles. opposées ou verti- cillées, à stipules connées en gaine, 1—8 cuspi- dées, à fleurs dioïques, rarement polygames ou hermaphrodites, petites, axillaires, sessiles, bractéolées ; corolle à 3—5lobes valvaires ; étam. 3—D, insérées sur le tube de la corolle, à an- thères exsertes ; ovaire 2 loculaire à loges uni- ovulées. Fruit petit, à 2 coques didymes, crusta- cées, monospermes ; graines à albumen copieux. 25 espèces de l'Afrique austr., quelques-unes de l’Afr. trop. et de Madagascar ; la mieux connue en horticulture est: A. æthiopicum L.— Cap.— Petit arbuste pyra- midal à files. lancéolées, linéaires, glabres, per- sistantes, exhalant l’odeur de l’ambre, d’où le nom d’'Amber Tree qui lui a été donné; les fl. sont jaunâtres. Serre froide dans le centre de la France; pleine terre en Provence. Multipl. de boutures ou de marcottes. ANTHOXANTHUM L. ((Graminées-Phalari- dées.) Ce genre renferme plusieurs espèces d'herbes, dont une, l’A. odoratum L., indigène, bien connue sous le nom de Flouve, est très estimée comme plante fourragère. Elle donne un foin précoce, à odeur aromatique, très re- cherché des animaux. Anthracène Tue Hihaneite | Voir Charbon. Anthriscus Cerefolium. Voir Cerfeuil. ANTHURIUM Schott. (Aroïdées-Orontiées.) Herbes vivaces ou à tige ligneuse, courte ou allongée. Filles. entières, lobées ou divisées, épaisses coriaces, à pétiole court ou allongé, cylindrique ou anguleux, genouillé au sommet, à base engaïnante. Spathe ovale ou lancéolée, coriace, plane ou cucullée, persistante et ac- crescente. Spadice sessile oustipité, cylindrique ou conique, couvert de fleurs hermaphrodites, toutes fertiles. Périanthe à 4 divisions; 4 éta- mines; ovaire biloculaire, chaque loge contenant 1 ou 2 ovules. Baie 2—4 sperme. Environ 160 espèces de l'Amérique trop. (Voir ENGLER, ARACÉES, p. 103 et 637.) A. Andræanum Lind.—ILL. H. 1877,t. 271. — (Fig. 63.) — Nouv.-Grenade — Tige courte ou allongée, presque cylindr. Files. amples, ob- longues, cordif., lustrées, vert clair, à pétiole srêle. Pédoncule raide, 2 fois plus long que les pétiolës. Spathe coriace, cordif., creusée en sil- lons cloisonnés, mesurant parfois jusqu’à 20 em. de long. d’un brillant orangé cocciné ou minium. Spadice dressé ou courbé, plus court que la spathe, blanc avec l'extrémité jaune. Il en existe plusieurs variétés. Cette superbe pl.a été décrite en 1877 sur des échant. récoltés par M. Ed. An- dré ; les premiers pieds vivants sont arrivés à Paris en 1878. Par le croisement de cette es- pèce avec certaines autres, on à obtenu des hybrides de la plus haute valeur ornemen- tale. Le premier connu a été l’A. Ferrierense, issu d’un croisement opéré par M. Bergman avec l'A. nymphæifolium (ornatum) ; dans cet hybride, les spathes sont d’un beau rose; il en existe d’autres, obtenus depuis, dans lesquels cet or- gane est coloré en rose, en violet, en rouge plus ou moins cocciné et en rouge sang veineux; l’un des plus beaux est issu du croisement ef- R. H. 1886, p. 156, Les inflorescences de l'A. An- dræanum conservent tout leur éclat pendant des mois entiers. Fig. 63 — ANTHURIUM ANDRÆANUM Lind. A. coriaceum Endl, — Hook. Exor. F£., t.210. — Brésil. —Acaule. Files. oblongues lancéolées, d'un vert glauque, à côte proéminente sur les 2 faces, à pétiole presque cylindr. ou légèrem. anguleux au sommet. Spathe ovale lancéolée, acuminée, vert pâle ; spadice vert blanchâtre. A. crassinervium Schott. Jacq. — Icon. RAR. 8, 609. — Panama. — Acaule. Flles. grandes, à pétiole très court, 3-caréné en-dessus, à limbe coriace, d'un vert foncé à la face supér., vert: pâle à la face infér., obovale oblong, atténué dans sa moitié infér., aigu au sommet, à côte et ànervures latérales primaires,très proéminentes sur les 2 faces. Pédoncule moitié plus court que la feuille. Spathe lancéolée acuminée, roussâtre à la face intér., verte extér.; spadice ferrugineux. A. crystallinum Lind. et André. — ILL. H. 1873, 128 ; GARTENFL. 1876, 873. — Pérou. — Superbe espèce à grand feuillage ovale cordif., à face supér. d'un vert d’'émeraude, velouté, sur lequel se détachent les nervures primaires et secon- daires, blanches,; jeunes flles. rose violacé. Spathe verte. A. Hookeri Knth. [Syn.: Pothos acaulis Hook.] — Hook. Exor. F1. t.132. — Antilles. — Acaule. Files. très grandes, d’un vert lustré, à pétiole court, canaliculé en-dessus, longt. engainant, à limbe obovale spatulé, cunéiforme à la base, à sommet aigu ou cuspidé; côte épaisse, plane à la face supér., formant un angle aigu à la face infér. Spathe linéaire lancéolée, moitié plus courte que le spadice, qui est violet. ANTHURIUM. A. leuconeurum Lem. — IL. H.. t. 314. — iér. trop. — Acaule. Filles. grandes; pétiole ‘sque cylindrique ou légèrement anguleux ns la partie supér. ; limbe arrondi cordiforme, ace supér. vert foncé. velouté, avec une bande ez large, blanchâtre ou jaunâtre. le long des ôtés des nervures. Spathe et spadice verts. À. magnificum Linden. — BEeLG. Honr. 1865, 8; GaARTENFL. 1866. t. 508. — Colombie. — perbe plante acaule, voisine de l’A. leuco- um, mais à flles. plus grandes, d'env. 60 em. long. à face supér. d’un beau vert olive sur le- ltranchentles nervures principales.blanches; pétiole est en outre quadrangulaire, avec les xles dilatés en ailes courtes dans la partie ér. Spathe petite, verte. |. nymphæifolium C. Koch et Bouché. [Syn.: Lindenianum Hort.. non Koch.; À. cardro- pllum C. Koch.; À. ornatum Schott.] — Gar- FL. 1872, t. 98. — Vénézuéla. — Tige courte. es. à pétiole plus long que le limbe; limbe ondi cordiforme dans les jeunes flles., ovale diforme dans les filles. adultes, brusquement pidées au sommet, à face supér. vert foncé, ce infér. plus pâle, à nervures primaires naïis- t de la base et suivant les contours de la . Spathe oblongue ovale, cuspidée, d’un blanc dâtre, plus longue que le spadice, qui est racé ou d’un pourpre sale. . Scherzerianum Schott. — (GaARTExFL. 1865. DO 2E/0.9..17, 1794;.B. M. t: 5519; R. H. 7.,t. 444. — Gruatémala.Costa-Rica. — Acaule. es. à pétiole presque cylindrique, anguleux sommet, plus long ou de même longueur que limbe; celui-ci oblong elliptique ou oblong céolé, à sommet acuminé ou acuminé cus- é, à base obtuse ou arrondie; nervures laté- es primaires, nombreuses, presque parallèles. loncule un peu plus court que les feuilles. le, vert dans la partie infér., purpurin au som- t. Spathe coriace, largt. ovale. brièvement pidée., à base arrondie, relevée de plusieurs vures longitud. Spadice en forme de chaton. cylindr., plus court que la spathe, cocciné, du en spirale. -- Var. Walliamsii, à spathe à spadice blancs. Guatémala. june des plus belles espèces du genre et si la plus répandue; elle a fleuri pour la ois en Europe, à Kew,en 1862. De nombreuses étés ont été obtenues. différant par l'ampleur par l'intensité du coloris de la spathe. On it citer dans le nombre : l'A. Marie-Eugénie. pathe d’abord rouge carminé foncé devenant let foncé ; l'A. 5. à spathe blanche (Izz. H. 1878. 0); Wardianum, l'un des plus beaux à spathe ge; flavescens. jaune paille; Vervæanum. nc; parisiense, rose pâle ; Marie-Thérèse; Le esne ; Rotscinldianum ; andegavense (FL. p. S.. 23, p.241) ct Devansayanum; ces 5 derniers 97 — ANTHURIUM. allongé. à sommet étroit et à lobes postérieurs obtus, d’un vert bronzé luisant, à nervures sail- lantes à la face supér.; spathe ovale lancéolée. acuminée, coriace. d’un blanc d'ivoire; spadice plus court que la spathe, blanc rosé. Parmi les nombreuses espèces d’A. qui méri- tent de prendre place dans les collections d’ama- teurs, on peut encore citer: À. acaule Schott. [Syn.: Pothos acaulis Jacq.|. JaACQ. srirP. AM.; A. andicola Lieb. et sa var. cucullatum |[Syn.: A. cucullatum C. Koch.|, GARTENFL. 1871, t. 702; A. Bakeri Hook.. B. M. t. 6261; A. Brownei Mast.. Garp. Car. 1876, f. 139 et 148; A. Chamberlaini Mast.. G. CHR. 1888, f. 66. 67; A. cordifolium Knth. [Syn.: Pothos cordata Willd.]; A. cymbi- forme N.E, Br., GarD CHR. 1888, v. 6, p. 68; À. Dechardi, voir Spathiphyllum cannæfolium; A. digitatum Knth. [Syn.: Pothos digitata Jacq.|, JAcQ. Cozz. 4, 119 et Jaco. Icon. 3.. 611; A. fissum C. Koch., GARTENFL. 1867, t. 561; À. floribundum Lind. et And. voir Spathiphyl- lum floribundum; A. Glaziovii Hook., B. M. 6833; A. Gustavi Regel, GARTENFL. 1878, 324 ; A. Harrisii Endl. et ses variétés: Grahami- anum Hook.. Exot. FL. t. 211; Lopp. Bor. CaB. t. 1301; éntermedium, consanguineum, ianthinopodum, assimile|Syn.: À. assimile Schott... A. undulatum C. Koch. et Bché. À. Mandiocca- num], Beyrichianum |Syn : À. Beyrichianum Knth., longifolium Hort.. rubricaule Knth , ete. |; A. insigne Mast., Gran. CHR 1878, f 440; A. lan- ceolatum Knth.;: A. Lindenianum (. Koch et August., ALLG. BERL GanRTENZEIT. 1857, p. 234: A. metallicum Lind ; A. pedato-radiatum Schott [Synr.: À. pedatifidum Rgl. et Lind.], Gan- TEXFL. 1866, p. 66. t. 501; A. podophyllum Knth. [Syn.: Pothos podophyllus Schlehl.. P, laciniatus Mart et Gal., P.membranulifera de Vr., À. pseudo- podophyllum Schott, A. polytomum Schott. À. Ghiesbrechtii Lind.|; A. purpureum N. E. Br. Ganp. CHR. 1887, 1.575; A. regale Lind ; A. signatum Koch et Math. [Syn.: À. trifidum Oli- ver, À trélobum Lind.|. B. M. t. 6339; IL. H. 283; À. Spathiphyllum N. E. Br. Garo. Car. 1877. 652; A. splendidum Hort.. B. M. t. 6578; A. te- tragonum Hook. [Syn.: À. Hookeri Schott]; A. Warocqueanum J. Moore, FLOR AxD Pou. 1878. 101. En parlant de l’A. Andræunum, nous avons cité quelques hybrides issus de cctte belle plante. D’autres hybrides intéressants ont été obtenusavec d’autres espèces; tels sont: À. Chan- trieri (subsignatum croisé par ornatum), denta- tum (fissum>»< crystallinum), Mooreanum (crystallinum < sub- signatum), etc. Les A. sont de superbesplantes de serre chaude ou de bonne serre tempérée., pouvant spathe non contournée, blanc diversement | convenir aussi à l’ornementation des apparte- mtillé de rouge ou de rose et à spadice jaune. isieurs de ces plantes sont des métis issus de ments; les uns sont remarquables par leurs inflorescences brillantes d’une très longue du- isements opérés entre diverses variétés par |rée, les autres par leur feuillage ample et Re Bergman, Bertrand, Bleu, Delavansaye. al. À. Veitchi Mast. — Garo. Car. 1876, p. 775. — uv.- Grenade. — Tige courte. Flles. à pétioleun à plus long que le limbe, eylindr.; limbe oblong | par graines. (Voir Aroidées.) DICTIONNAIRE D 'HORTICULTURE. richement coloré. Tous réclament de l’humi- dité dans l’air et prospèrent surtout en terre de Bruyère tourbeuse grossièrement concassée. On les multiplie par boutures de bourgeons ou = / ANTHUS. — 98 — Anthus. Voir Pipit. ANTHYLLIS I! (Papilioñnacées.) Plantes vi- vaces, rart. annuelles. ordint. suffrutescentes. parfois herbacées. Files. imparipennées : fleurs en capitules; gousse ovale, à 1—2 wraines seulement; graine lisse. Env. 30 esp. réparties surtout dans la rég. méditerr. et l'Orient. A. barba Jovis L. (Barbe de Jupiter.) — B. M. t. 1927. — late Lis méditerran. — Petit arbuste de 60 cm. 1m. à flles. velues-argentées, à fleurs FRA en capitules serrés. Avril-mai. Exige une couverture sous le climat de Paris. A. montana L. — Lopp.Bor. Cas. t. 578. — Eu- rope centr. et mérid. — Plante naine, à rameaux de 10 à 20 em., couchés et étalés sur le sol, à feuillage velu- argenté. à fleurs rose vif, en ca- pitules serrés. Juin-août. Excellente pour ro- note en plein soleil. A. Vulneraria L. (Vulnéraire.) — Europe. — Masczr., ATL. PL. France, t. 74. — Vivace, her- bacée ; fleurs jaunes, en capitules. Mai-juin. Les Anth. réussissent dans tout sol léger. Mul- tiplicat. par semis ou éclats. H. C. ANTIARIS toxicaria Lesch. — ANx. Mus. Hisr. NAT. 16, 22; Hook., Comp. OF THE BoT. Mac. ; BLUME, RumPura, 22, 23. (Urticées-Artocar- pées.) Grand arbre de l'archipel indien, connu à Java sous le nom de Upas antiar.On a attribué au suclaiteux qu'ilexsude des propriétés exagérées. C’est un poison qui agit plutôt lorsqu'on l'in- ocule que lorsqu'on l'ingi ère. Employé pour em- poisonner les flèches. ANTICIPÉ. Bourgeon (jeune rameau) qui se développe trop tôt. dans l’année même de la formation de l'œil ou gemme qui le produit, au lieu d'attendre normalement au printemps sui- vant. Il est rare que cette végétation prématurée constitue de solides membres de charpente. Un été sec suivi de pluies en provoque l’émission. (928 2 ANTIGONON End. (Polygonées- -Coccolobées.) Plantes à tige grimpante, à base ligneuse. Files. alternes. cordiformes. pétiolées. Fleurs fasci- culées ou en grappes, accompagnées de petites bractées. à périanthe accrescent se colorant brillamment; elles sont hermaphrodites à 5 di- visions, à 7—8 étamines, rarement 9; 3 styles. Le fruit est trigone, enveloppé dans le périanthe peristant accru. 3 ou 4 espèces, du Mexique et de l’Amérique centrale, cultivées dans les parties trop. de l'Amérique. A. leptopus Hook. et Arn. GarD. CHR. 1868; B. M. 5816. — Mexique. où elle porte les noms de Rosa de Mayito. Elle se couvre d’un nombre si considérable de fleurs roses, que les feuilles ne sont plus visibles. C’est l’une des plus belles plantes grimpantes des pays chauds. A. quatemalense Meisn. -— (ruatémala. — Diffère surtout de l'espèce précédente par les divisions extér. du périanthe au nombre de 3, ovales, au lieu d’être au nombre de 2 et cordi- formes. A.insigne Mast. — (Garp. Cur.1877. 780, t. 126. — Nouvelle-Grenade. — Très belle plante très voisine du À.guatemalense.,auquelellesera proba- blement rattachée. Les fleurs,extrèmement nom- breuses, sont d’un rose rouge brillant. Sous notre climat,les Antigonon exigent la serre chaude. Chou d’York gros, ; AOÛT. ANTIRRHINUM L. Muflier.(Serophulariacées.) Plantes herbacées, vivaces, bisannuelles ou an- nuelles, distinctes des Linaria par leur co- rolle à tube large, dépourvue d’éperon. Feuilles inférieures opposées, les supérieures alternes. Capsule ovoïde, oblique, à 2 loges inégales.. s’ouvrant au sommet par un trou ‘denté à l’ori fice. Environ 20 espèces. (Inclus Asarina.) | A. Asarina !. (Asarina cordifolia Mœnch., Asarina procumbeus Mill.) — B. M. t. 902. Europe mérid. — Plante vivace. glanduleusc pubescente, à rameaux couchés sur le sol on pendant entre les rocs, à flles. cordiformes, épaisses, larges, d’un vert cendré, grandes, grandes fleurs axillaires, d’un jaune pâle, se sue cédant de mai en octobre. Soleil ; rocaille ; terrain léger ; semis. A. majus L.., Muflier des jardins, Gueule de loup; angl.: Snapdragon ; all.: Lüwenmaul. Europe mérid. — Ars. PLANTES FRANCE, t. 242 — Plante bisannuelle ou vivace, de 50 à 80 cm chez le type, à rameaux nombreux et dressés à flles. oblongues-lancéolées d’un vert foncé, fleurs œrandes, disposées en épis dressés. Nom breuses var. aux fleurs multicolores, à port nain ouélevé. Fleurit pendant tout l'été et jus que tard dans l’automne. Le Muflier des jar dins est l’une des meilleures plantes de plates: bandes ; il réussit dans tout sol léger. Semis ax printemps ou en juillet-août. H. C: ANUBIAS Schott. (Aroïdées - Colocasiées. Genre voisin des Alocasia. renfermant 3 ou 4 espèces de l’Afrique trop. occid. La mieux com nue est A. heterophylla Engl., Garp. Car. 1889 t. 6, p. 67. du Congo, remarquable par se feuilles d'un beau vert, maculées de jaune Serre chaude. - AOTUS Smith. (Papilionacées - Podalyriées Arbriss. à flles. éparses ou verticillées par 8 simples, à bords recourbés ; stipules manquant habituellement ; fleurs jaunes ou lavées de pourpre. axillaires, disposées par 3, courtement pédicellées ; calice à 5 dents inégales ; corolle& pétales longuement onguiculés et à étendart suborbiculaire; gousse ovale, bivalve, comptE mée ou renflée. renfermant 1ou 2 graines. 19 esp A, gracillima Meisn. — B. M. 4146. — Nour velle-Hollande, — Fleurs jaune carminé longs épis serrés, atteignant 30 cm. A. villosa Sm. — B. M. 949. — N.-Hollandes — Fleurs en grappes spiciformes à calice soye Bouturage de pousses aoutées, au printemps sous cloche, sur couche tiède. AOÛT. (Travaux à faire.) — Potager. _ Du les au 15, semer des Navets destinés à la provi d'hiver, arroser si le sol est sec et éclaicir que les plantes ont de 3 à {feuilles ; semer a des Poireaux, afin d’avoir du plant bon à àrepi en septembre. des Epinards et des Mâches la consommation d'automne et d'hiver. Récolter par un beau temps, les Oignons rouges et ja et les graines mûres de Poireau, Persil, Pamt Oignon. Carotte, Laitue, Romaine. Chicorée. &t te Mettre en place les dernières Scaroles et Chi corées. Vers le 25 de ce mois, confier à la pl terre les semences de Chou d York nain hâh Uhou cœur de bœuf. et ee AOÛT. de l'Oignon blanc, dont le plant sera repiqué en octobre. Bassiner fréquemment les semis de Cru- cifères pour éviter les ravages de l’Aféise. (Voir ce mot.) À la fin de ce mois, récolter les Æcha- lottes et les Pommes de terre hâtives, en ayant soin d'exposer les bulbes et les tubereules au soleil pour les laisser bien mürir. Jardin fruitier, Pépinière. — Continuer les pincements et la taille en vert. Palisser, avant leur aoûtement complet. toutes Les branches frui- tières de la Yigne et du Pécher, en laissant tou- jours en liberté les parties faibles qui pourront encorearriver à rattraperleurs correspondantes. Effeuiller avec précaution les fruits qui ap- prochent de la maturité, pour en augmenter la qualité et le coloris. Entrecueillir les poires Du- chesse de Berry, Rousselet de Stuttgard, Häti- veau, etc. ; les prunes Reine-Claude dorée, Reine- Claude diaphane, Kirkes, Perdrigon rouge. ete. ; les raisins Gamay noir hâtif, Morillon hâtif, Madeleine royale, Précoce de Malingre, etce.; les pêches Grosse Mignonne hätive, Grosse, Mignonne, Noblesse, ete. Greffer en écusson, au commence- ment de ce mois, le Poirier sur Coignassier, le Pécher sur Prunier et sur Abricotier, le Pommier sur Doucin. Dresser les jeunes arbres dans la pépinière. Jardin d'agrément, Pépinière. — Mettre en place en les levant en mottes, Balsamine, KRerine- Marguerite, Oeillet d'Inde. Arroser, biner, et tondre les gazons. Repiquer en pépinière Pensées et Roses trémières. Diviser les bulbes de Nar- cisse des poëtes, Narcisse jaune, Lis blanc, Ail azuré, Ail doré, ete.; puis les touffes d’Zris ger- manique, Aubriétie deltoïide, Pivoine de Chine, Pivoine officinale, Oeillet mignardise, ete. Dans la dernière quinzaine de ce mois, greffer en écus- son à œil dormant le Rosier sur Eglantier ou sur Multiflore de la Grifferaie; greffer en in- crustation les Pivoines en arbre sur tubercules de Pivoines herbacées. Serres et Orangerie. —Terminerla réparation des serres, châssis, appareils de chauffage, etc. Repiquer en terrines les semis de Cinéraires, Primevères de Chine, Calcéolaires herbacées, etc. faits à la fin de juin. Bouturer sous cloches à froid, en sol siliceux et poreux, Héliotropes, Gnaphalium, Anthémis, Santoline, Calocephalus (Leucophyta) Brownei, etc.; en godets et en plein air. les nombreuses variétés du genre Pe- . largonium. Bassiner et ombrer avec soin les re- piquages et les boutures. Greffer en placage sous verre en serre les Camellias. Rhododendrons, Magnolias, ete. À la fin du mois, procéder au rempotage des plantes qui en ont besoin. C. Gr. AOUTÉ. Mot fréquemment employé en horti- culture avec le sens de mur et surtout de ligni- fié, par opposition à herbacé ; il sert principale- … ment à désigner l’état de jeunes rameaux qui. _ d’herbacés, sont devenus ligneux après avoir achevé leur évolution annuelle. Apatite. Voir Engrais. APÉTALE. Sans pétales. Tournefort désignait Sous le nom d’Apétales, la 18e classe de sa mé- _ thode: arbres à fleurs dépourvues de corolle. - Ce même nom a été appliqué par Jussieu à l’une _ des 3 sections établies par lui pour les végé- taux dicotylédons. Dans la classification de s! 99 APHIS. De Candolle, ce mot est remplacé par celui de Monochlamydées : plantes à une seule enveloppe florale. APERIANTHEE (Fleur). Sans périanthe. Apfelbaum. Nom allemand du Pommier. Apfelsinenbaum. Nom allemand de l’Oranger. APHELANDRA K. Br.(Acanthacées.) — Arbriss. ou plantes herbacées; flles. opposées, quelque- fois alternes, grandes, membraneuses ou co- riaces. très entières, sinuées-lobées, ou dentées spinescentes ; fleurs généralement jaunes, oran- sées ou rouges, en épis terminaux simples ou rameux, entourées de bractées opposées ou al- ternes, fréquemment colorées; calice à 5 divi- sions inégales; corolle à 2 lèvres; la supér. bi- fide, l’infér. à 3 divisions ; 4 étamines didynames ; ovaire à 2 loges biovulées; fruit capsulaire s’ouvrant par 2 valves et renfermant 4 graines comprimées. Environ 50 espèces de l'Amérique trop. et subtrop. A. aurantiaca Nées. (Fig. 64. Voir p. 100.) — B. M. 4224 ; B. KR. 31, 12. — Mexique. — Feuilles vert foncé, ovales, luisantes ; fleurs jaune orangé brillant. La variété Roezlii introduite en 1867 en diffère par la couleur rouge écarlate des fleurs. (GARTENFL. 1869, 608; FL. D. S. 17, 1741.) A. cristata R. Br. (Justicia cristata Jacq.). — Antilles. — B. M. 1578; B. R. 18, 1477. — Files. orandes, ovales, atténuées en pointe ; en août, fleurs nombreuses, écarlate orangé brillant, longues de 8 cm. en épis rameux terminaux. A. fascinator Lind. — KR. H. B. 1885, p. 85. — Nouv.-Grenade. — Fleurs écarlate riche, en épi terminal ; feuilles vert olive réticulées de bandes argentées. A. fulgens Dene. — Mexique. — Fleurs rouge écarlate, larges de 4cm.. paraissant en automne. A. Leopoldi. — PI. feuil. col. 1, 27. — Brésil. — Feuilles à face supérieure à nervures médiane et primaires d’un blanc pur; fleurs jaune citron. A. Liboniana Lindl. — B. M. 5463. — Brésil. — Feuilles amples, panachées de blanc le long de la nervure médiane; fleurs rouge éclatant. A. Macedoiana Lind. et Rod. — ILr. HorT. 1886. 583. — Feuilles à face supérieure marginée de vert jaunâtre le long des nervures. A. Margaritæ. — B. H. 1883, 319. — Amérique centrale. — Face supérieure des feuilles mar- quée de barres blanches obliques ; fleurs orange vif ou abricot en épis courts. A. nitens Hook. — B. M. 5741. —— Mexique. — Feuilles à face inférieure d’un pourpre vineux sombre; fleurs vermillon écarlate. A. Ræzlii. Voir À. aurantiaca. var. Ræzlu. On cultive encore : À. ornata And., acutifolia Nees., chrysops Hort. Bull. pumila Bull, 51- nitzini. ete. Belles plantes de serre chaude .fleurissant ’niver pour la plupart, qu'on multiplie de bou- tures sur couche chaude et sous cloche à l’au- tomne où au printemps. PF. Aphelexis Voir Helichrysum. APHIS Linné. (Hémiptères-Homoptères, tribu des Phytophtires, famille des Aphides.) Pu- cerons à antennes filiformes, composées de sept articles et plus longues que Le corps Prothorax A RE RE de D ce VI 5 : 1 * l L ' : . mnt “< } , APHIS. — 100 — APICRA. court, transversal; ailes antérieures grandes et | cette maladie étant due à un champignon. Pour irisées, avec un stigma fusiforme, les posté- | atténuer les dégâts qu’ils causent, il suffit d’en- rieures beaucoup plus petites, avec 2 nervures obliques. Les individus aptères ont l'abdomen muni de 2 cornicules cylindriques et terminé par un appendice caudal très court. Le genre compte, en Europe, plus de 50 espèces. HG Fig. 64, — APHELANDRA AURANTIACA Nées. À. rosæ lAinné. ou Puceron du rosier. Long de 2 à 3 mm. De couleur verte. avec les an- tennes, l’écusson et les cornicules d’un noir lui- sant. Très nuisible dans les jardins, où il pa- rait depuis le mois de mai jusqu’en septembre et où ilÿenvahit toutes les jeunes pousses et les feuilles tendres des Rosiers. Pour le détruire. on conseille de badigeonner les jeunes tiges et les feuilles, à l’aide d’un pinceau de blaireau ou d’une petite éponge, soit avec une décoction de tabac ou de feuilles de noyer, soit avec une solution très légère de sulfate de cuivre, soit simplement avec de l'esprit de vin ou de la ben- zine. A. rosarum Kaltenb. Espèce TA égale- ment sur les Rosiers, mais beaucoup moins commune que la précédente. Se tient toujours sous les feuilles, surtout des rosiers forcés en hiver. Jamais à l'extrémité des jeunes pousses, ni le long des pédoncules. Deux espèces du même genre, À. persice Kaltenb. et À. persicæcola Boisd. sont nui- sibles aux Pêchers. On les trouve logés dans les cavités des feuilles.cloquées et attirant beaucoup de fourmis. Mais ils ne produisent pas la cloque. lever les feuilles cloquées et de les brüler. E. Lf. APHROPHORE. (Aphrophora Germ.) Petits Hémiptères-Homoptères, de la famille des Cer- copides, caractérisés par la tête triangulaire, le prothorax trapézoïdal et les tibias posté- ricurs cylindriques, armés de trois fortes épines. Tous sautent avec force. Fig 65. — Cicadeile écumante Aphrophora spumaria L. A.spumaria L. ou Cicadelle écumante. (Fig. 65.) Fait maintenant partie du genre Ptyalus Lep.- Serv. (Philenus Stäal.) Long “de 7 mm. d’un gris cendré ou jJaunâtre, avec les vices ornées de 2 bandes obliques de couleur blanche. Très com- mun partout sur les arbustes ou les plantes her- bacées. Ses larves, molles, de couleur verdâtre, s’enveloppent, pour se protéger contre leurs en- nemis, d'une sorte d’écume blanchâtre. ressem- blant à de la mousse de savon ou à de la salive crachée et appelée vulgairement Æcume prin- tanière, Crachat de Coucou, Crachat de gre- nouille. Ces larves piquent les tiges des végé- taux pour sé nourrir de la sève. Aussi arrive- t-il souvent que les jeunes tiges, chargées d’écume. souffrent et dépérissent. IL faut alors enlever, le matin, toutes ces masses d’écume et faire périr les larves en les jetant dans de l’eau bouillante. E. Lf. APHYLLE. Sans feuilles. APICAL. Situé au sommet d’un organe. APICRA Willd. (Liliacées-Aloïnées.) Petites plantes très voisines des Aloe, auquels certains auteurs les réunissent et dont elles se distinguent par les segments du périanthe, non cohérents ou connés en tube jusqu’au sommet et dont les extrémités sont étalées en étoile, ainsi que par les étamines, un peu plus courtes que le pé- rianthe. Environ 7 espèces de l’Afrique aus- trale. A. spiralis Baker. non Willd. [Syn.: Aloe spiralis Haw.; À. imbricata Haw.; Apicra tm- bricata Willd.] -- Sazu Dyck. MOxOGR. 1, f. 5; B. M. t. 1455. — Caulescent. Feuilles disposées sur 5 rangs, en spirale très apparente, lancéo- léesacuminées,triquètres au sommet.vertes avec la face inférieure couverte de tubercules blancs. Fleurs petites, de 1 à 2 em. de long, d’un blane verdâtre. On cultive encore: À. aspera Haw. SaLM. Dyck. MON0GR. 2, f. 2; bicarinata Haw.; con- gesta Baker, San. D. 2. f. 1.; deltoidea Baker; APICRA. B. M. t. 60, f. 1; fokolosa Haw., B. M. t. 1352; SaALM. D. MON. 2, f. 4: À. pentagona Willd., B. M. t. 1338 ; Sazu. D. Mox. 1, f. 4, et ses var.: bullulata, spirella et Willdenowi. APICULÉ. Dont le sommet est muni d'une pointe courte. filiforme. APION Herbst. (Coléoptères - Rhynchophores, famille des Curculionides.) Insectes de très petite taille (2 à 5 mm.), au corps piriforme, à rostre filiforme, cylindrique, plus ou moins al- longé et courbé ; tête enchâssée dans le protho- rax, qui est large, cylindroïde, tronqué carré- ment à sa base; antennes droites, de onze ar- ticles, dont les trois derniers forment une massue ovalaire; élytres recouvrant compléte- ment l'abdomen. Ce genre est très nombreux en espèces. L'Europe en possède plus de 200, dont 130 environ se trouvent en France. Toutes sont phytophages et se rencontrent en général sur les végétaux aux dépens desquels ont vécu leurs larves. Celles-ci. en général d’un blanc jaunâtre, sont apodes, atténuées en arrière et légèrement arquées. Quelques-unes d’entre elles produisent, sur les tiges ou les feuilles des végétaux, des renflements en forme de salles, dans lesquels elles subissent leurs méta- morphoses. D'autres rongent l’intérieur des tiges de diverses plantes herbacées (Légumi- neuses, Cistacées, Malvacées, Composées, Po- lygonées, etc.) et construisent, avec de petits débris de la moelle, une coque grossière pour leurs nymphes. D’autres. enfin, se développent dans les fruits et les boutons à fleurs de di- verses plantes, surtout de Légumineuses-Pa- pilionacées (Trèfles, Vesces, Pois, Lentilles, etc.). et peuvent être. par cela même très nui- sibles à la grande culture. Deux espèces seule- ment sont signalées comme occasionnant quel- ques dégâts dans les jardins: la première (À. æneum Fabr.), en rongeant les boutons à _ fleurs des Roses-trémières, la seconde (A. vio- laceum Kirby), en creusant des galeries dans les grosses tiges de l’Oseille, à l’époque où cette plante monte pour fleurir. E. Lf. APIOS Mæœnch. (Légumineuses - Phaséolées.) Genre comprenant 8 espèces, dont une seulement cultivée en Europe. A. tuberosa Mœnch. [Syn.: Glycine Apios L.] — Amérique sept. — Plante vivace, glabre, à rhizome renflé de distance en distance et pré- sentant un chapelet de tubérosités d’un curieux aspect; tige volubile de 2 m. de haut.; flles. imparipennées, à 5—7 folioles; en juillet-août, fleurs rappelant celles du Haricot, en grappes courtes et denses, odorantes, pourpre foncé, _ panachées de rose chair. Très rustique. Gar- niture de treillages et de tonnelles. On a pro- posé l’emploi des tubercules comme légume, mais des cultures expérimentales ont démontré que la plante ne présente aucun intérêt sous ce rapport. (Paiz. er Bois, POTAGER D'UN CURIEUX, 2 Ed. p. 23.) APIUM L. (Ombellifères - Amminées.) Genre dont une seule espèce intéresse l’Horticulture : FA graveolens L. Mascr. Arc. PL. FR. t. 138. _ indigène, qui croît sauvage dans les prés salés et qui, par la culture. a produit des variétés 101 Je - * = “pd PAR SE _ APONOGETON. bien connues comme plantes potagères sous les noms de Céleri, Céleri-rave. (Voir ces mots.) Aplopappus. Voir Haplopappus. APUCARPÉS (Fruits). Nom donné par Lindley aux fruits simples ou à 1 seul carpelle, par op- position à syncarpés. fruits composés ou pluri- carpellés. APOCYNEES (Fam. des). (Dicotylédones-Ga- mopétales.) Arbres ou arbriss. dressés ou vo- lubiles, rarement herbes vivaces. Files. simples, entières, sans stipules. presque toujours op- posées, quelquefois verticillées, rarement al- ternes. Fleurs le plus souvent en cymes; co- rolle hypocratériforme., infundibuliforme, rare- ment campanulée ou urcéolée, à 5 divisions. contournées, munie d’appendices à la gorge ; 5 étamines, rarement 4, insérées dans le tube de la corolle; ovaire supère, formé de 2 car- pelles libres, accolés ou soudés par leur sommet ou par leurs styles qui se confondent en 1 seul stigmate ; fruit formé de 2 follicules libres et divergents ou cohérents entre eux, rarement charnu, bacciforme ou drupacé; graines à périsperme souvent corné. 3 tribus : Carissées. Plumériées et Echitidées. Cette famille renferme un bon nombre de plantes ornementales, notam- ment le Laurier Rose et les Pervenches. APOCYNUM I. (Apocynées - Echitidées.) Genre renfermant 5 espèces de plantes vivaces peuornementales. L'une d’elles, l'A. androsæmi- folium L. (B. M., t. 280; Becc. Horr. 1, 67). Amérique sept. est recherchée des curieux pour ses fleurs, petltes, mais dans lesquelles les filets des étamines sont disposées de façon telle, que les mouches qui viennent pour pomper le nectar se trouvent retenues par la trompe, prises comme dans un piège, et meurent sans parvenir à se dégager, ce qui à fait donner à la plante le nom de Gobe-mouche. Cet Apocyn prospère surtout en terre de bruyère, à mi- ombre. Multiplication par division des touffes. APODE. Sans pied. APONOGETON Thunb. (Naïadacées - Apono- gétonées.) Aquatiques submergées, à rhizome tubéreux. Files. longt. pétiolées dressées ou nageantes. Fleurs en épi, composées de bractées pétaloïdes, persistantes, de 6 étamines ou da- vantage, hypogynes, et d’un ovaire à 3-—6 car- pelles distinets,ovoïdes. A maturité. les carpelles piriformes ou globuleux., 1-locul., renferment 2 graines ou plus. Environ 20 espèces d’Asie et d'Afrique trop. et tempérée et d'Australie. A. distachyum Thunb. — Boris. ATL. PL. JARD., t. 305; Parzz. ET Bois, PorTaG. D'UN cur., p. 17. — Cap B. Esp. — Naturalisé à Montpellier et dans les env. de Brest; très recherché pour l’ornem. des pièces d’eau et des Aquarium. Fleurit d'avril en juillet avec une abondance extraord. Ses fleurs en épi bifurqué, de 6 à 12 cm. de long, d’un blanc pur. embaument l’air et ont une très longue durée. Les tubercules sont féculents, comestibles, mais de qualité médiocre. Planter, soit en paniers, soit en pots qu'on plonge au fond de l’eau, soit dans la vase. Sous le climat de Paris, la plante se trouve suffisamment abritée du froid, lorsqu'elle est couverte d’une épaisse couche d’eau. Mul- tiplication par division des souches. APONOGETON. On pourrait encore cultiver les espèces sui- vantes, plus rares et moins rustiques: À. crispus Thunb.. de l’Inde et de la Nouv. Galles du Sud ; A. monostachyus L. f., de l'Inde, aussi à tuberc. comestibles. Appareils de chauffage. Voir Ghauffage. APPENDICE. Prolongement, saillie. APPENDICULÉ. Qui a un appendice Appétit. Voir Ciboulette. Apple. Nom angl. de la Pomme. Voir Pommier. Apricot. Nom angl. de l’Abricot. Voir Abri- cotier. Aprikose. Nom all. de l’Abricot. V. Abricotier. Aprilosenbaum. Nom all. de lAbricotier. Apteranthes. Voir Boucerosia. APTERE. Sans ailes. AQUARIUM. (fig. 66.) Réservoir dans lequel on cultive des plantes aquati- ques ; les rivières artificielles, piè- ces d’eau, étangs, sont donc ou peu- vent. être des aquariums. Plus sénéralement ce nom est réservé aux petits réci- pients de forme diverse, voire même aux c€lo- ches renversées qui servent à la cult. des plantes aquatiques en ap- partement, en même temps qu'à l'élevage des cy- prins;ilestappli- qué aussiaux bas- sins construits en vue de cette des- tination spéciale. soit en plein air. soit dans]. serres. Ces aquariums, ovales, Circu- laires, ou rectangulaires, rondis, ont leurs parois 1%. 66, mais à angles ar- et leur fond bien cimentés; leur profondeur varie avec la na- ture des plantes à cultiver. Leur pourtour est établi en gradins ; un côté, ou plusieurs, peut être arrangé en petits compartiments dis- tincts, pour les petites plantes. Un robinet d’a- menée et un tuyau de déversement entretiennent la pureté de l’eau. Dans bien des cas, un grand pot bouché, un baquet enfoncé dans une plate- bande suffisent pour cultiver quelques plantes aquatiques ou des lieux marécageux. (Voir Plantes aquatiques.) Lesaquariums deserresont installés de telle sorte que l’on puisse chauffer. l’eau qui les remplit. JC Aquarium. (Z001.) Animaux d'Aquarium. La présence d'animaux (Poissons, Mollusques, etc.) dans un bassin où l’on cultive des plantes aqua- tiques, à non-seulement un intérêt décoratif ou d'agrément, mais encore un but utile, surtout lorsque cette eaù n’est pas renouvelée par un 102 b AQUILARIA. courantrapide. Les animaux contribuent à entre- tenir Ja pureté d’une eau stagnante en se nour- rissant des Conferves ou Algues vertes, para- sites qui se développent très rapidement dans certaines circonstances et nuisent aux autres plantes qui vivent dans l’aquarium. Ce sont les Mollusques d'eau douce (Planorbes, Lymnées. Paludines), qui sont surtout utiles SOUS ce rap- port en dévorant ces algues et S'opposant à leur envahissement. Tous Les poissons herbivores, cyprin doré et ses variétés, petites carpes. tanches, ete. vivent bien dans les bassins con- finés. On peut y joindre des épinoches, des SOoUu- jons, des perches de petite taille, qui se nour- rissent de larves, de vers et de petits crustacés. Let qui contribuent ainsi à maintenir l’eau tou- jours pure et transparente. Parmi les Batra- ciens aquatiques, les Tritons et les Axolotls, qui se nourrissent éga- lement de Vers et de petits Mol- lusques, vivent très bien dans un aquarium. Il est très im- portant de pro- portionner cette population ani- male aux dimen- sions du bassin dans lequel elle est appelée à vi- vre, de manière que chaque es- pèce. chaque in- dividu ait à sa disposition la proportion d’o- xygène dissous dans l’eau qui lui estnécessaire. On . évitera ainsi que AQUARIUM. faute d'espace, une trop ardente. compétition ne s’établisse entre les différentes espèces, ce: qui amènerait forcément des luttes meur- trières et la disparition plus ou moins ra- pide du plus faible. Dans un bassin de dimen- sion convenable, chaque espèce peut se can- tonner à sa guise et vivre dans son petit domaine sans trop redouter les incursions des voisins. Les œufs des Mollusques dont nous avons parlé plus haut sont dévorés par les poissons qui vivent dans le même bassin; il sera donc bon de renouveler, au moins tous les deux ou trois ans, ces Mollusques par l'introduction de nou- veaux individus pêchés dans les étangs ou les ruisseaux voisins. Ù D'AR - Aquatique. Voir Plantes aquatiques. Aqueux. Se dit des tissus qui renferment des sucs ayant l'aspect et la consistance de l’eau. AQUILARIA Agallocha Roxb. (Thyméléacées- Aquilariées.) Bois d’aigle, Bois d'aloès. — Inde. — Grand arbre donnant une résine employée en | médecine et comme parfum. _ AQUILEGIA. AQUILEGIA, Ancolie; angl.: Columbine; all.: Aglei, Ankeley. (Renonculacées.) Plantes vivaces, herbacées ; flles. biternées ; calice à 5 sépales péta- loïdes colorés: pétales 5, tubuleux, dressés, pro- longés en éperon à la base; carpelles 5, linéaires- oblongs, soudés à la base. _ Plantestrès polymorpheset variables.à formes, nombreuses et peu fixes. Env. 50 esp. des régions froides et montagneuses de l'hémisphère boréal. _ *A. alpina L. (Ancolie des Alpes.) — MascLer. ArL. DES PLANTES DE FRANCE, t. 14. — Alpes. de 1000 à 1600 m. — Files. grandes, d’un vert clair; tige de 20 à 30 em., portant 1 ou 3 fleurs très grandes, à sépales d’un beau bleu, à pétales azurés. Mai-juillet. * À. arctica Hort. (A. formosa Fisch.) — FL. D. S., VIII, t. 795; Bois, ATL. PL. DE JaRD., t. 9, C. — Des régions boréales. — Esp. curieuse, à tige dressée, de 30 à 40 em.. portant en juin-juillet 1 ou 3 fleurs allongées. retombantes, d’un beau rouge vermillon avec de grandes macules vertes au haut des pétales. - À. atrata Koch. — Rcue. FL. GERM. t. 115. — Europe centrale. — Diffère du vulgaire par ses fleurs d’un brun noir. A. atropurpurea Willd. — B.R., t. 922. — Si- bérie. — Tiges hautes de 80 em. à 1 m., portant de nombreuses fleurs d’un rouge grenat vif. Mai- juin. * À. cærulea James. — B. M., t. 5477. — Mon- t&snes Rocheuses. — Files. glaucescentes; tiges orêles, ramifiées, hautes de 80 cm. à 1 m.. por- tait de 3 à 7 fleurs grandes, dressées, à sépales | d'un bleu intense, à pétales bleu d'azur et munies | lux long éperon dressé, rejeté en arrière. Mai- Juin. | *A californica Hort. Superbe variété de l’A. canadnsis, à tiges grêles et hautes, portant de | 3 à 5 feurs grandes, d’un rouge cocciné vif. à longs éperons. Mai-juillet. A. canadensis L. (Fig. 67. Voir p. 104) — Amériqie septentr. — Espèce de 30 à 40 em. à petit feuillage; fleurs petites, d’un rouge brique. Mai-juin. Var. à fl. doubles et à fl. blanches. | À. chrysantha A. Gray. (A. leptoceras Nutt.) | =B. M. t. 4407; Bois. ATL. PL. DE JaRD.. t. 9, B. — Montagnes Rocheuses. — Tiges rameuses, haites de 80cm. à 1 m. 20, portant de nom- | breuses et grandes fleurs jaune clair, munies de | trè: longs éperons. Juin-août. - &. flabellata Hort. Var. nouvelle à fleurs blaiches très précoces, à tige de 20 à 25 cm. Mas-avril. Bonne pour la culture forcée. 1 À glandulosa Fisch. — Altaï. — Superbe esp. | Moïsne de l'A. cærulea, dont elle se distingue par | la Pibescence glanduleuse de ses tiges et ses | épenns légèrement recourbés en crosse. Mai-juin. À. lactiflora Kar. — Sibérie. — Fleurs d’un blan: pur. Mai-juin. | . À: longicalcarata Rgl. — Sibérie. — Espèce à | tiges basses, 20 à 30 cm.. à fleurs bleues. Mai- Juin. _ A.olympica Boiss. — Orient. — Diffère de l'A. vulgrire parses flles. beaucoup plus grandes, ses belle; fleurs à sépales bleu intense dépassant dé baucoup les pétales (qui sont blancs). Juin. "4. oxypetala Trautv. — Sibérie. — C’est Mütre À.alpina.mais avec cette différence que les 103 ARABIS. pétales sont jaunes, contrastant agréablement avec les grands sépales bleu d'azur. Tige de 15 à 20 cm.; pauciflore. Avril-mai. *A. pyrenaica DC. — Rcue.. FL. GERM.. t. 117. — Alpes et Pyrénées. — Plante basse (10 à 20 cm.), à feuilles petites, à fleurs d’un bleu très foncé. Juin-juillet. A. Skinneri Hook. — B. M. t. 3919; F£. D. s.. 1,6.— Andes du Chili. — Flles. petites, tige grêle. haute de 50 à 60 em. ; fleurs nombreuses, petites. allongées, pendantes, d'un rouge écarlate, bor- dées de jaune verdâtre. Mai-juillet. *A. Stuartii Hort. Superbe variété anglaise à très grandes fleurs d’un bleu intense. Mai-juin. A. viridiflora Pall. — Sibérie. — Petite es- pèce à fleurs d’un brun verdâtre,très odorantes. Mai-juin. A. vulgaris L. — Bois. Arc.P£. DE JaRD..t.9. A. — Europe.— Files.sglaucescentes; tiges dressées. hautes de 80 em. à 1 m. et portant de 3 à 7 fleurs pendantes, ordinairement bleues, Mai-juin. On en possède un grand nombre de variétés. Les espèces marquées d'un * exigent un sdl léger (terre de bruyère et terreau de feuilles avec sable) et une position saine. Au mi-soleil ; elles sont bien dans les rochers Les autres se contentent de tout sol sain et sont un bel orne- ment pour les plates-bandes et parterres. Toutes se multiplient par semis; mais elles sont très variables et il faut éviter avec soin les croise- ments pour conserver les espèces pures. H.C. ARABIS L.. Arabette. (Crucifères.) Plantes her- bacées, annuelles ou vivaces, appartenant aux régions froides de l'hémisphère boréal. Feuilles entières, les radicales formant généralement des rosettes, les caulinaires sessiles ou embras- santes. Fleurs en grappes dressées ; corolle pe- tite ou médiocre; silique linéaire; graines ovales ou arrondies, plus ou moins ailées. Environ 100 espèces. A. albida Stev.. Corbeille d'argent. — Caucase. — Plante stolonifère et à rameaux nombreux. étalés sur le sol, à filles. canescentes, à grandes fleurs d’un beau blanc, odorantes., apparaissant d'avril en juin. On l'utilise pour bordures. À. alpina L. — ATL. DER ALPENFLORA, t. 86. — Régions montagneuses de l'Europe, de l'Afrique septentrionale et de l'Amérique du Nord. — Souche grêle et rameuse; tiges de 10 à 30 cm., rampantes et garnies de flles. dentées; fleurs blanches. Avril-juillet. * À. arenosa Scop. — Europe. — Annuelle. Flles. lyrées. en rosettes ; fl. rose pâle. Mai-août. * À. bellidifolia Jacq. — Régions alpines de l'Europe. — Beau feuillage d’un vert foncé, lui- sant. Fleurs blanches, portées sur des tiges de 20 à 25 em. Avril-mai. * À. blepharophylla Hook. — B. M..t. 6087. — Montagnes-Rocheuses. — La plus belle espèce du genre; flles. larges. en rosette: fleurs d’un carmin vif. Mai-août. Terre de bruyère: * À, bryoides Boiss. — Montagnes d'Orient. — Petite espèce cespiteuse, à rosettes serrées comme celles d’un Draba, à fleurs blanches: propre à décorer les rochers au soleil. Mai. * A. cœrulea Wulf. — ATL. DER ALPENFLORA. t. 37. — Hautes-Alpes. — Files. épaisses. lui- santes ; fleurs petites. bleuâtres. Mai-juin. ARABIS. -- * A. Halleri L. — ATL. DER ALPENFLORA, t. 41. — Plante cespiteuse, touffue; tiges grèles, de 5 à 10 cm. portant des fleurs rose pâle. Mai- juin. * À. japonica Herd. — Japon.— Files. larges. velues ; fleurs blanches, grandes. Mai-août. *A.ovirensis Wulf. — Alpes transylvaniennes. — Touffe étalée sur le sol; fleurs blanches por- tées sur des tiges grèles et courtes. Maï. * À. pumila Wulf. — AïrL. DER ALPENFLORA, t.39.— Alpes. — Petite espèce à fleurs blanches. Mai. HG Fig. 67. — ANCOLIE DU CANADA Aquilegia canadensis L. * À, purpurea Sibth. — Orient. — C’est un A. afbida à fleurs roses. Les espèces marquées d’un * sont celles qui demandent la rocaille, et la terre de bruyère mêlée à du sable et à du terreau de feuilles ; les autres réussissent dans tout sol léger. Toutes, sauf bryoides, aiment la fraicheur et la mi- ombre. Semis ou éclats. H:: C: ARABLE. Labourable. Terre arable. ARACHIS LL. (Légumineuses - Hédysarées.) (tenre renfermant 7 esp. du Brésil, dont une cultivée dans toutes les rég. trop. A. hypogæa L. — Pass. Er Bois, Por.d’ux Cur. p. 26. — Plante annuelle à petites fleurs jaunes. Après fécondation, le jeune fruit se recourbe vers la terre. oùil s'enfonce pour accomplir sa maturation. Ce fruit estune gousse cylindrique, étranglée, bien connue sous les noms de Ara- chide, Pistache de terre; angl.: Ground Nut, Earth Nut; all.: Erdeischel. Les graines, de la 104 \, —— ARACHNIDES. grosseur d’une noisette, dont elles rappellent la saveur, surtout après torréfaction, sont oléa- gineuses et s’importent en grandes quantités, principalement de la côte oceid. d'Afrique, En se- mant en mars-avril sur couche et en cultivant sur couche sourde et sous cloche pendant l'été, les curieux pourront récolter, sous le climat de Paris, des fruits remarquables surtout par leur singulier mode de développement. ARACHNANTHE BI. (Orchidées.) Plantes épi- phytes, à tiges robustes, portant des feuilles dis- tiques, à fleurs en général très belles, à pétales et sépales épais, à labelle vertical. Archipel malais et Himalaya. A. Cathcarthii Benth. — B. M. 5845 ; F1. p. S. 1251—2; G. C. 1870, 1409; I. H. 187; W. O. A. IV,168. — [Syn.: Vanda Cathcartii.| — Hi- malaya. — Hampes de 4 à 5 fleurs, de 8 cm. de diam., sépales et pétales étalés, lègèrement concaves, jaunes avec des bandes rouges ; la- belle articulé, 3 lobé, à lobes latéraux blane strié de rouge, à lobe médian jaune. Feuilles linéaires oblongues de18cm.,légèrementondulés. 2 var. distinctes par leur feuillage et la dimen- sion des fleurs. Pourrait probablement être cultivée en serre tempérée; elle croit à l’état na- turel avec des plantes qui prospèrent dans ces conditions. A. Clarkei Rolfe. de À. Cathcartii. | A. Lowii Benth. [Syn.: Renanthera Lowii] — B. M. 5475. — Bornéo. — Une des Orchidés les plus majestueuses. Files. linéaires, coriaæs, plus ou moins longues suivant les variétés, dun vert sombre. Fleurs en épis retombants, atei- ognant 4 m..très lâches ; fleurs à sépales &'pé- tales coriaces, ondulés, à labelle très petit. Cette espèce présente ün phénomène très curieux: ses fleurs sont de 2 sortes. Les 2 ou 3 prenières fleurs de l’épi. près de la tige, sont de farme et de couleur différentes. Elles sont d'ur jaune pourpre uniforme, tandis que les suivan:es sonb jaunes ou vert pâle, largement maclé de rouge sang. A. moschifera BI. [Syn.: Arachnis moschifrra BL.; Renanthera arachnites Ldn.] — Java. — Plante très rare; fleurs blanches ponctuées |de pourpre, très odorantes. Ces Orchidées superbes exigent la serre chaude et, étant dépourvues de pseudo-bulles: demandent à être tenues constamment en Fé- gétation. A. GY. ARACHNIDES. Classe de l’embranchenbnt des Arthropodes (voir ce mot), qui renfermeles animaux désignés sous les noms vulgares d’Araignées, Scorpions, Acariens, etc. Les Ar ch- nides ont ordinairement 4 paires de pattes ambulatoires et deux paires d’appendices fpnez tionnant comme pièces buccales. Le corps est divisé en deux régions bien distinetes: 1} cé- phalothorax, formé par la fusion de la tête }t du 4 thorax. et l'abdomen. Les Acariens (voir cemot)\ font exception sous ce rapport, le cer | thorax étant chez eux plus ou moins comjlétez | ment confondu avec l’abdomen. Il n’existl pas” d'antennes, mais la première paire de patts en remplit souvent les fonctions et porte alor; des. poils tactiles. L'existence de métamorphos!s : Probablement forme 1e ARACHNIDES. chez les Acariens permet de considérer ces der- | niers comme constituant une sous-classe à part (voir Acariens), ettout ce que nous dirons désor- mais dans cét article se rapportera à la sous- classe des Arachnides proprement dites, où le développement est direct, le jeune sortant de l’œuf sous la même forme que l’adulte. dont il ne diffère que par la taille. Les organes de la bouche sont formés, comme nous l'avons dit, par deux paires d’appendices : les chélicères et les pédipalpes. Les chélicères ou mandibules sonten forme de crochets ou de pinces; les pédipalpes., pattes-machoires ou maxilles sont tantôt en forme de palpes antenniformes, comme chez les Araignées proprement dites, souvent munis de fortes griffes. tantôt en forme de pinces, comme chez les Scorpions. Ainsi armées, les Arachnides sont toutes, sans exception, carnassières (les types herbivores ne se trouvent que parmi les Acariens). En outre, beaucoup d’Arachnides possèdent des glandes à venin logées dans les chélicères chez les Araignées, dans l’aiguillon caudal chez les Scorpions : ce venin leur permet de paralyser leur proie et rend leur morsure ou piqûre plus dangereuse. Les Arachides se contentent de sucer le sang de ‘leurs victimes et n’avalent que des aliments li- quides. La plupart des Arachnides, au lieu de pour- suivre leur proie à la course, les attendent au passage et construisent des piéges appelés toiles et que tout le monde connaït. Le fil dont ces toiles sont tissées, est produit par des glandes appelées filières et situées à l'extrémité de l’ab- domen, où l’on voit 4 à 6 mamelons percés d’un trou à leur sommet. Le fil qui en sort est d’a- bord visqueux, mais se desséche rapidement à l’air et devient assez résistant pour porter le poids de l’animal. Les yeux sont toujours bien développés : ils sont simples et au nombre de 8 à 6, placés généralement sur 2 rangs et diversement dis- posés sur la partie antérieure du céphalothorax. La respiration se fait tantôt par des trachées ou des poumons, tantôt à la fois par des tra- chées et des poumons. La sous-classe des Arachnides propt. dites se divise en ordres de la manière suivante : Ordres. : Tête distincte . . . . . . 1. Galéodes. Abdomen à articles in- | > mn 'lx = a L'FTAETR 2. Aranéides. = US De Quatre paires| 3 TES Z £ s poumons |Abdomen) de poumons | LR Rs UNE articulé } Deux paires | 4 ur | 8 ES de poumons { + Pa PES: 2 IT . 8 Fas de \Palpes didactyles . . . 5. Pseudoscor- z 2 fume, pions. 4 Fo pere LE filiformes . . . 6. Phalangi- E | articulé Pas Les ordres des Galéodes et des Pédipalpes Sont propres aux pays chauds: quelques Galéodes cependant se trouvent en Espagne et en Al- gérie. Les quatre autres ordres ont des repré- Sentants en France. Les Scorpions seuls sont redoutables par leur piqûre: encore cette pigûre PORT Er RES 2e 105 ARAIGNÉES. n'est-elle grave que dans le midi de la France. où ces animaux atteignent une plus grande taille. Les Pseudoscorpions ont pour type les Pinces. Chelifer ou Faux-Scorpions, et les Phalangides les arachnides appelées vulgaire- ment Faucheurs. En raison de leurs mœurs carnassières, les Arachnides doivent être considérées comme des auxiliaires de l’horticulture: elles détruisent une quantité considérable d'insectes. Cependant l'empire des préjugés qui règnent dans le pu- blic et l’aspect peu élégant des toiles que ces animaux tissent dans les parterres ou les mas- sifs, leur fait faire, presque toujours, une chasse impitoyable mais qui n’a rien de raisonné. On sait qu'à l’automne les jeunes araignées qni sont restées jusque-là sous la protection de leur mère, se dispersent, grâce aux longs fils qu’elles lancent en l’air et qu’on désigne sous le nom de fs de la Vierge. L'animal est entraîné souvent fort loin, grâce au vent, et c’est ce phénomène que l’on à désigné sous le nom de vol des arai- gnées : en réalité, ce fil, grâce à la surface con- sidérable qu'il offre à l’air en mouvement, cons- titue simplement une sorte d’aérostat ou plutôt de parachute, éminemment propice à la dissémi- nation des jeunes araignées. Dr Bibliogr. -— E. Simon, Les Arachnides de France, 8 vol. Paris 1874-1884. Fig. 68. on voit les chélicères, un des palpes (le gauche) et la base des quatre paires de pattes, — Arachnide (Aranéides) vu par dessous; Fig. 69. — Céphalothorax et abdomen de Scorpion vu par dessous; on voit les chélicères, la base des palpes et celle des quatre paires de pattes, ARAIGNÉES. Ce que nous avons dit au mot Arachnides de l’organisation de ces animaux. nous dispense de nous étendre ici sur ce sujet. L'ordre des Aranéides ou Araignées proprement dites, se reconnaît à son abdomen globuleux, à articles indistincts, réuni au céphalothorax par un étranglement ou pédicule. Les chélicères sont en griffes, munies de glandes venimeuses, les palpes sont à six articles, en forme de petite patte. On divise les Aranéides en deux sous- eye ee D n ARAIGNÉES. — INDES ordres, suivant le nombre des poumons: les T'étrapneumones, ou Araignées à quatre poumons, ont pour type les Mygales ; les Dipneumones n’ont que deux poumons et quelquefois, en outre, des trachées: ce sont les Araignées les plus communes dans notre pays. On les subdi- vise en vagabondes, c'est-à-dire qui ne tendent pas de toiles et poursuivent leur proie par bonds, comme les Saltiques, ou à la course, comme les Lycoses et les Tarentules; — et en sédentaires, qui filent et tendent une toile et ne se jettent sur leur proie que lorsqu'elle s’est prise dans ce filet: telle est l’Araignée domestique (Tege- naria), les Thomises, les Epeires. etc. Dans ce eroupe, on observe souvent le phénomène du Mimétisme: certaines espèces prennent si bien la couleur et l’apparence du cœur de la fleur où elles se cachent pour guetter leur proie, qu’elles échappent même à l’œil exercé et pré- venu du naturaliste. — Dans ce groupe. les chélicères sont terminées par un onglet mobile percé d’un orifice par lequel s'écoule le venin sécrété par deux glandes situées dans le cépha- lothorax. La morsure des araignées est peu dangereuse pour l’homme : ses effets sont géné- ralement beaucoup moins redoutables que ceux produits par l’aiguillon des Abeilles et surtout le dard caudal des grands Scorpions des pays chauds. Dr EE: ARALIA L.(Araliacées.) PI. vivaces ou arbriss. glabres, pubesc. ou épineux. Filles. alternes, stipulées, digitées, pennées ou décomposées, à folioles dentées. Ombellules solitaires, en grappes rameuses,raremt.en ombelle composée. Bractées petites. Pédicelle articulé sous la fleur. Fleurs souvent polygames monoïques; calice tronqué ou à 5 dents courtes ; pétales 5. ovales, obtus, plus ou moins imbriqués; 5 étamines ; ovaire 2—5 locul. Fruit à péricarpe charnu. comprimé et anguleux à l’état sec, à 2—5 py- rènes. Env. 30 esp. de l’Amér. bor., du Mexique, de l'Asie (Himalaya à la Mandchourie et au Ja- pon), de l’Archipel indien et de la Polynésie. A. cachemirica Dene. — (GarD. AND For. 1888, 1, 820; WieNER ILLUSTR. GART.-ZE1Tr. 1888, 436. — Cachemire. — PI. vivace, herbacée, de 1 m.50 à 2 m. dehaut., à grandes flles. et à folioles his- pides, dentées. Fleurs en grappe terminale. Cul- ture. en plein air sous le climat de Paris, mais couvrir de paille ou de feuilles, l'hiver. A. canescens. Voir A. spinosa, var. canescens. A. Chabrieri. La plante connue sous ce nom est l’Elæodendron orientale. A. chinensis L. [Syn.: Dimorphanthus mand- shuricus Maxim.| — Chine et Japon. — Très curieux arbriss. de 4 à 5 m., inerme. Grandes flles. bipinnées, étalées, par étages. Fleurs blanc jaunâtre, en grande panicule term. Baïe noire. Très rustique. Produit un effet très ornemen- tal, isolé sur une pelouse de manière à bien | faire valoir son port si caractéristique. Multipl. par rejetons ou de tronçons de racines. A. cordata Thunb. [Syn.: À. edulis Sieb. et Zucc.] — Ses. Er Zucc., FL. Jap. I, t. 25; PAILL. kr Bois, PoraG. D’ux Cur.,2*éd.,p.393.— Chine et Japon.— Plante vivace herbacée de 1 m. 50 à 2 m. de haut. Flles. composées, à folioles ovales ou en cœur, pubescentes. Peu ornementale. Cultivée ARALIA. au Japon comme plante potagère, sous le nom de-Oudô. Les jeunes pousses étiolées sous de la litière ont l’aspect de l’asperge, mais ont une saveur aromatique peu agréable. Très rustique. Multipl. par division des touffes. *A. elegantissima Hort. — Iles de l'Océan Pa- cifique. Arbriss. dressé. Pétiole filiforme, brun, marbré de blanchâtre. Files. digitées, à fo- lioles linéaires, dentées en scie, ondulées, in- fléchies, à face supér. vert foncé, avec nervure « médiane blanc rosé et à face infér. gris violacé, Charmante pl. de serre chaude. A. Glesbrechtii. Voir Monopanax Ghies- brechtii. A. gracillima. Voir A. Veitchi, var. gracillima. *A. Guilfoylei F. v. Muell. — Iles de l'Océan Pacifique. — Arbriss. dressé, à tiges brun ma- culé de blanchâtre. Files. à 3—7 folioles; pé-. tiole vert brunâtre; folioles ovales oblongues. elliptiques. ondulées, dentées en scie, vert foncé. marginées de blanc crême. Très joli. chaude. A. japonica. Voir Fatsia japonica. A. Maximowiczi. Voir Acanthopanax ricini- folium. A. nymphæifolia. Voir Oreopanax. A. papyrifera. Voir Fatsia. A. pentaphylla. Voir Acanthopanax spinosum. A. platanifolia. Voir Oreopanax. A. quinquefolia. Voir Panax. A. racemosa L.— Amér. sept. — Peu différenil de À. cordata. Même culture. Serre Fig. 70. — ARALIA VEeITCcæ Hort. A. Schefflera. Voix Schefflera. A. Sieboldi. Voir Fatsia japonica. A. spectabilis. Voir Delarbrea spectabilis. A. spinosa L.. Angélique en arbre, A. épineuses — Amér. sept. et Japon. — Arbriss. de 2 à 3 m à tige presque simple, portant de nombreux aieuillons. Files. très grandes, 2—3 pennées. Fleurs petites. blanchâtres, en ample panieule $ | 11 "| | à Re TARALEL érminale. Dans la var.glabrescens, les files. sont Jaucescentes à la face infér., les nervures un jeu pubescentes et les pétioles aculéolés ; dans a var. canescens (À. canescens Sieb. et Zucc.) es flles. sont tomenteuses en-dessous et les pé- joles inermes. Curieuses plantes rustiques. 107 ARAUCARIA. . ARAUCARIA Juss. (Conifères-Araucariées ) Arbres monoïquestoujoursverts ; ram.verticillés : illes. denses, tantôt planes (Columbea), tantôt squamiformes tétragones (Eutacta). FleursZen chatons dressés oblongs, les © en gros strobiles globuleux. Graine oblongue adhérente à l’écaille. Tême emploi et même culture que À. chinensis. | — Environ 10 espèces. de l'Amérique austr.. de A.splendidissima. I, Panax Murrayi. A. Thibaut. # loir Oreopanax. EE *A, Veitchi Hort. Fig. 70. Voir p. 06.)Arbriss. dres- é,àflles. digitées. folioles linéaires. mdulées, comme rispées, d’abord l’un brun rosé nat; puis vert ronzé luisant. Jette espèce et sa rariété gracilli- na (À. gracillima Tort.), à folioles lus étroites et à iervure cenfrale lance d'ivoire, ont de très élé- antes plantes de erre chaude. A. æxalapensis. loir Oreopanax. | Les espèces pré- édées d’un * sont es plantes de erre chaude pro- res à la décora- \on des apparte- né nents. Elles sont RE emarquables par >ur feuillage lé- er, parfois d’un oloris brillant. On peut citer encore, comme ppartenant à ce même groupe, les À. fili- ifohia Hort., gemma Hort., Kerchover Hort.. lep- phylla Hort., longipes Hort.. maculata Hort.. 1onstrosa Hort., Osyana Hort., quercifolia Hort., sginæ Hort., rotunda Hort.. ternata Hort., tous e la Polynésie. Ces plantes prospèrent surtout n sol léger, mais riche en éléments nutritifs ; les redoutent une humidité excessive aux ra- nes et aiment la chaleur de fond. On les mul- plie de boutures à l’étouffée faites avec du bois emi-aouté. Certaines d’entre elles se bouturent ifficilement: tels sont les A. elegantissima, Es et VW. gracillima, qu'on doit greffer en te ou en placage sur des espèces robustes, omme À. filicifolia. ARALIACÉES (Fam. des). Dicotylédones-Poly- étales-Calyciflores, Famille très voisine des Om- ellifères, dont elle se distingue surtout par le uit, drupacé (sauf de très rares exceptions) au eu d’être sec. | ARANÉEUX. Couvert de longs poils entrecroi- ARATOIRE. Qui concerne le labourage: ins- uments à., travaux a. Fig. 71, — PIN DE NORFOLK. Araucaria excelsa R. Br. s, dont l’ensemble à l'aspect de toile d’araignée, | l'Australie, de la Nile - Calédonie . L des iles australes du Pacifique, (In- clus : Columbea, Eutassa, Altingia, Eutacta.) A. Bidwillii Hook, [Syn.: Co- lumbea Bidivillii Carr.|— Australie orient. Moreton Bay. — Arbre de 40-50: -m:2 dE forme pyramidale, très rameux de la base au sommet. Files. sessiles, el- liptiques lancéo- lées, 4 à 5 em. sur 10 à 15 mm.; atté- Que nuées à la base. coriaces, aiguës, luisantes.d’un vert sombre. Cônes é- normes, parfois de la grosseur d’une tête d'homme ” Graines comes- tibles ; bois dur, veiné. A. brasiliensis A. Rich. [A. Ri- dolfiana Savi, Co- lumbea brasiliensis Carr.| — Brésil mérid. Arbre de 40 à 50 m., se dénudant à la base avec l’âge. Files. de 2 à 5 cm. sur 5 8 mm., décurrentes sur le rameau, terminées par une pointe scarieuse très aiguë. Cônes très gros, subglobuleux; graines comestibles. Bois esti- mé pour la charpente. A. Cookii R. Br., Pin colomnaire. [Syn.: Eu- tassa Cookii Salisb.; Eutacta Cookii Carr.| — Nlle- Calédonie, Nlles-Hébrides. — Arbre de 50 à 60 m., remarquable par sa forme cylindro-conique. Flles. subulées dressées, plus tard squameuses. imbriquées appliquées. A. Cunninghami Ait. [Syn : Altingia Cunning- hami Don ; Eutassa Cunninghami Spach.|— Aus- tralie orientale. — Arbre de 50 à 60 m.. à ra- meaux nombreux. Filles. très raides, éparses. faleiformes, comprimées latéralement, finement acuminées aiguës. Bois prenant un beau poli. A. excelsa KR. Br., Pin de Norfolk. [Syn.: Eu- tassa heterophylla Salisb.; Eutacta excelsa Link.] (Fig. 71.) — Ile Norfolk Grand arbre de 70 m. de haut, en pyramide conique. Branches régulièrement verticillées, à flles. longues de 10 à 15 mm., épaisses, rhomboïdales, d’un vert gai, marcescentes. Croissance très rapide, Très ARAUCARTA. — recherché à l’état jeune comme plante d’appar- tement, cultivé en pots ou en bacs. À. imbricata Ruiz et Pavon. [Syn.: Dombeya chilensis Lamb., Columbea imbricata Carr. Arau- caria Dombeyi Rich.] — Chili austral., Patagonie. — Arbre de forme pyramidale; rameaux étalés défléchis ascendants, à flles. épaisses longtemps persistantes, ovales lancéolées, acuminées cus- pidées ; graines comestibles ; bois facile à tra- vailler ; résine claire à odeur d’encens. Le plus rustique des Araucarias ; craint les terres cal- caires. On cultive encore l'A. Rulei de la Nile-Calé- donie. Culture : Toutes ces espèces sont d’une majJestueuse beauté et servent à l’ornement des parcs du sud de l’Europe; l’A. imbricata résiste bien dans l'Ouest. Il en existe de superbes exem- plaires en Bretagne, notamment aux environs de Brest; ceux de Penandreff sont cités comme les plus beaux représentants de l'espèce en France. Multiplication de graines semées après récolte, de boutures de têtes ou de greffe sur eux-mêmes ou sur espèces voisines, principale- ment sur À. Cunninghami, À. excelsa et À. bra- siliensis. J.-P: ARAUJA Brot. (Inclus Physianthus.) (Asclé- piadées.) Sous-arbriss. volubiles, à flles. fari- neuses en dessous, glauques en dessus, opposées ; fleurs en cymes pauciflores, axillaires, briè- vement pédonculées., de grandes dimensions, roses ou d’un blanc sale; calice 5-partite; corolle campanulée à 5 divisions ; couronne staminale à » divisions charnues, réfléchies; gynostème sessile ou un peu stipité; masses polliniques en massue; ovaire multiovulé; fruits ovales, co- riaces, à graines aigrettées. 13 esp. de l'Amérique trop. et subtrop. À. cericofera Brot. (A. albens Auct.) — B.Rk. 1759. — Brésil. — Feuilles oblongues, ondulées ; fleurs blanches lavées de rose. odorantes. Serre froide. Multiplication par boutures sur couchechaude ou par semis sur couche au printemps. P. H. ARBORESCENT. Qui a les dimensions d’un arbre. ARBORETUM. Lieu où l’on cultive des végé- taux ligreux, arbres et arbrisseaux, en vue de l'étude. RBORICULTURE. Partie du jardinage qui se rapporte à la culture des végétaux ligneux. Elie se divise elle-même en: À. fruitière (culture des arbres fruitiers), À. d'ornement (cult. des arbres d'ornement), Sylviculture(cult. des arbres fores- tiers). Arbor-Vitæ. Nom angl. de Thuya. Arbousier. Nom vulg. de Arbutus Unedo. ARBRE. Végétal ligneux dont la tige acquiert de grandes dimensions: Chataignier, Chêne, Mar- ronnier, Noyer, Poirier. etc. Arbre à beurre. Voir Bassia Djave et Butyro- spermum Parkii. , Arbre à fraises. Nom vulg. de l’Arbutus Unedo. Arbre à franges. Nom vulg. du Chionanthus virginica. Arbre à lait. Nom vulg. du Brosimum Galacto- dendron. Arbre à laque. Nom vulg. danea. du Rhus succe- 108 ARBRES FRUITIERS. Arbre à la vache. Nom vulg. du Brosimun Galactodendron. Arbre à manne. Nom vulg. du Fraxinus Ornus Arbre à pain. Nom vulg. de Artocarpus incisa! Arbre à perruques. Nom vulg. de Rhus Cotinus Arbre aux Anémones. Voir Calycanthus. Arbre aux perles. Nom vule. de Symphoricaë pos racemosus. Arbre aux quarante écus. Nom vulg:. de Ginkge biloba. Arbre aux quatre épices. Nom vulg. de Raven: sara aromatica. Arbre de neige. Nom vulg. de Chionanthus virginica. Arbre de soie. Nom vulg. de Albizzia Julibrissin. Arbre du voyageur. Nom vulg. de Ravenala ma- dagascariensis. Arbres à feuilles caduques. Voir Feuilles ca- duques. Arbres fruitiers. V.: Abricotier, Amandier, Cerisier, Chataignier,Cognassier, Figuier, Fram- boisier, Groseillier, Murier, Néflier, Noisetier, Noyer,Pécher, Poirier, Pommier, Prunier Vigne. V. aussi les articles de culture : Education, Formes, Taille: et les art.: Arbres fruit (culture artificielle ; culture forcée ; culture retardée). ARBRES FRUITIERS. (Culture artificielle.) La culture des arbres fruitiers en plein air, sans intervention de chaleur autre que celle du SO- leil, est la culture naturelle. Toute culture qui se fait en dehors de celle-là, est de la culture artificielle. Celle-ci comprend principalement® la culture forcée proprement dite, dont le but est d'avancer, dans une mesure plus ou moin£ considérable, l’époque de la maturation des fruits, en intervertissant pour eux l’ordre des saisons ; — la culture sous verre, pratiquée su une vaste échelle dans les pays où la vigne né müûrit guère ses fruits en plein air et qui a pris! dans certaines localités, un développement tes qu’elle a donné naissance à de véritables vignobles vitrés, fréquemment chauffés. On com: prend aussi, sous cette rubrique, la culture sous abris vitrés ou des espaliers vitrés, et enfin la cul ture enserre froide ou tempérée, dans lesquelle: la production fruitière ne forme souvent que l’ob: jet accessoire; — la culture retardée, ou l’art di retarder la saison de certains fruits, en dehors de l’époque ordinaire où ils arrivent à matu rité; — la culture forcée des arbres fruitiers @l pots, en vases ou en caisses, considérée souvent mais à tort, comme une culture forcée ; ces arbre ne sont élevés en pots que parce qu’on trouw inutile de leur consacrer des serres spéciales attendu qu'ils peuvent fructifier dans les serre déjà occupées par les vignes ou les pêchers. Arbres fruitiers. (Culture forcée propre ment dite.) — Principes généraux. — La cultur forcée proprement dite a été définie ailleur (ar bres fruitiers, culture artificielle). Ajouton qu'il faut entendre par cette expression, ler semble des opérations que comprend ce mod de culture, tandis qu'il convient de réserver forçage, adopté dans le langage des praticien! pour celles de ces opérations auxquelles le arbres sont soumis pendant leur période végi tative dans les serres, c’est-à-dire pendant tr le temps qu’on les chauffe. ARBRES FRUITIERS. On désigne sous le nom de forceries. les serres | les établissements spéciaux où se pratique culture forcée. Certains auteurs établissent une distinction tre la culture forcée et la culture de primeur. ]le-ei n’a d'autre objet que d'activer la végé- tion des plantes, de manière à les amener à nner leurs produits seulement quelques jours, tout au plus quelques semaines avant l’épo- e naturelle. La culture forcée. au contraire, nd à intervertir l’ordre des saisons. en faisant urir ou fructifier de bonne heure des plantes i n'auraient dû se couvrir de fleurs et de its que plusieurs mois plus tard. (DECAISNE ET (UDIN. MANUEL DE L'AMATEUR DES JARDINS.) Ainsi donc. la culture forcée des arbres à lits a pour but d'avancer leur végétation, c’est- lire de les faire développer. fleurir et fructi- r à une époque aussi éloignée que possible leur saison naturelle. Conditions de succès. — Dans la culture forcée S arbres fruitiers, il y a des conditions qui ercent une influence plus ou moins décisive sur réussite. Ainsi, par exemple, chacun sait que ns les pays tropicaux, la vigne, dont les fruits t cependant besoin pour mürir d’une assez ande somme de chaleur, n’émet que des jets iles. Cette stérilité est attribuable au fait want : tous les arbres fruitiers de nos climats npérés ont impérieusement besoin d’une pé- de de repos pour pouvoir fleurir et donner s récoltes, et cette période de repos est celle e nos hivers leur procurent; or, les hivers xistent pas dans les contrées où. pendant la son la moins chaude, le thermomètre descend rement au-dessous de 12 ou 15°C. Dans la lture des arbres fruitiers en serre. avant de terminer l’activité végétative par la chaleur. ant de commencer le forçage, ce repos doit M" avoir été accordé naturellement ou artifi- lement. La conduite de la température exige spéciale- nt de la part du cultivateur beaucoup d’atten- n dans les forceries d'arbres fruitiers. Elle it différer à chaque nouvelle phase de leur gétation ; la floraison, la formation du noyau. maturation, enfin chaque période distincte ge une température plus ou moins élevée, qui it toujours être en rapport avec la nécessité stimuler ou de retarder l’activité végétative, Si qu'avec la moyenne de l’époque où les its Se développent naturellement à l’air libre. La réussite de la culture forcée des arbres itiers n’est pas douteuse, lorsque le sol où lvent végéter les arbres leur convient et que I croissance y est vigoureuse ; lorsque le cul- ateur ne craint pas de se donner journellement eine d'enlever, de bonne heure le matin. les vertures des serres et de ne les remettre qu'à uit tombante ; lorsqu'enfin la disposition des res est telle que les arbres y reçoivent la me nécessaire de rayons solaires, que le uffage y fonctionne d’une manière régulière roduisant une chaleur modérée etconstante, nfin que l'humidité atmosphérique peut tou- TS y être entretenue dans des proportions con- ables. uelques considérations sur la végétation des 109 — ARBRES FRUITIERS. arbres à fruits, au point de vue de la culture forcée. — Le forcage des arbres fruitiers con- siste à imiter aussi exactement que possible les circonstances naturelles et météoriques, par suite desquelles ces arbres ont l’habitude de se développer, de fleurir et de mürir leurs fruits à l’air libre sous nos climats. Il est done indis- pensable de bien se rendre compte de l'influence des agents naturels et artificiels mis en oeuvre dans les serres à forcer, et de bien connaitre les phénomènes essentiels de la vie des arbres. Pas- sons-les rapidement en revue. Fonctions des racines. — La fonction d’absorp- tion des racines est singulièrement stimulée par l’action de la chaleur, tandis qu’elle cesse com- plétement quand la température du milieu où les racines se trouvent descend au-dessous de zéro. Les racines ne restent jamais inactives, à moins qu'elles ne soient momentanément gelées ; même l'hiver. elles absorbent les sues nutritifs qui s'accumulent à l’intérieur des axes jusqu’au mo- ment où ils serviront à nourrir les jeunes pous- ses en voie de développement. De ce fait, on peut conclure que la vigueur des végétaux soumis à une culture hâtée, doit toujours être proportionnée au temps qu’on leur aura laissé pour se préparer à une nouvelle période active. Ceci explique encore jusqu'à un certain point pourquoi il estsi difficile, surtout chez les arbres à fruits à noyau, d'obtenir un bon résultat, quand on commence à les forcer lorsque la saison active vient à peine de finir, et que la gelée n’a pas en- core déterminé la chute des feuilles, partant le repos de leur végétation. Provoquer la végétation trop subitement, c'est-à-dire exposer, dès le commencement du forçage. les arbres à une température très élevée, est évidemment une mauvaise pratique. d'abord à cause de l’action pernicieuse qu’exerce sur eux le brusque changement de température. ensuite à cause de l'insuffisance de la quantité de sucs nourriciers accumulés dans la tige. Fonctions des feuilles. — Les feuilles ont pour fonction essentielle l'élaboration des sues nour- riciers qui s’accomplit sous l'influence de la lu- mière. Elles font évaporer la plus grande partie de l’eau que renferme le sue nourricier. Cela constitue une des fonctions essentielles pour la santé des végétaux; si elle se trouve arrêtée, par un refroidissement subit ou l’ab- sence prolongée de lumière, par exemple. il doit se produire un grand trouble dans la vé- gétation. Les feuilles mettent aussi les sues nourriciers en contact avec l’air et puisent dans celui-ci cer- tains gaz. tels que l’acide carbonique, qu'elles décomposent, dont elles fixent le carbone en dégageant la plus grande partie de l'oxygène qui en provient. L'inttuence de la lumière est très remarquable dans cet acte vital, qu'on appelle également respiration. La quantité d’a- cide carbonique décomposé est proportionnée à l'intensité de la lumière qui vient frapper les feuilles; le carbone concourant à former le tissu végétal. il s’en suit que la vigueur des arbres dans les serres dépend en grande partie de la quantité de lumière dont ils jouissent dans le cours de leur végétation. ARBRES FRUITIERS. — 110 — Fioruison. L’ époque de la première flo- raison varie selon que l'individu est plus ou moins vigoureux, et aussi selon le degré d’hu- midité du sol où il est planté. La quantité des fleurs développées augmente avec l’âge de l'arbre. La floraison a lieu, pour chaque espèce, à une époque déterminée de l’année, laquelle va- rie cependant en raison de l'élévation de la tem- pérature. C’est dans l'emploi intelligent d’une chaleur artificielle convenable que consiste tout lc secret des cultures. Les fleurs respirent constamment de l’oxygène. mais dans une proportion moindre la nuit que le jour. Elles ne dégagent pas autant d'acide carbonique qu’elles n’aspirent d'oxygène, de: manière qu'une partie de cet acide est assi- milée; les étamines sont les parties qui con- somment la plus grande quantité de ce gaz. C’est surtout pendant la fécondation que cette assi- imilation est le plus active, d'où résulte la né- cessité d’amener autant d'air que possible dans les serres pendant toute cette période. Fécondation. — Ordinairement, une chaleur modérée est favorable à la fécondation, tandis que l’humidité lui est, au contraire, très nui- sible. Si l’arrosement des branches, dans les serres à forcer, n’est pas interrompu pendant quelque temps. le grain de pollen, mis en con- tact avec l'humidité, se déchire, crève avant d'avoir été projeté sur le stigmate, ou est en- trainé par l’eau des bassinages. La fécondation n’a donc pas lieu. De là, la nécessité de dimi- nuer ou même de supprimer pendant la durée de la floraison le seringage des branches fleu- ries. Maturation. — On entend par maturation l’ensemble des phénomènes qui se produisent depuis la fécondation jusqu’au moment où les | fruits atteignent leur maturité complète. Pen-| dant toute cette période, ceux-ci attirent une plus grande quantité de sues nourriciers que les feuilles. Si les fruits sont noués en trop grande quantité sur un arbre, ils ne peuvent naturelle- ment prendre leur développement normal. Il faudra en supprimer une partie quand le noyau sera formé. Dans la culture des arbres à fruits à noyau, il a une période critique de la maturation : c’est la formation du noyau. Un temps d'arrêt se produit dans l’activité végétative de l'arbre tout entier. Elle semble se "concentrer unique- ment sur la formation du noyau dans les fruits, tandis que toutes les autres fonctions sont plus ou moins affectées. Dans la culture artificielle, on diminuera in- sensiblement la chaleur et les arrosements, on donnera un peu moins d'air et l’on ombragera, si le soleil darde trop vivement ses rayons sur la serre. Maturité. — Tant que [es fruits PRÉ à prendre de l'accroissement, ils absorbent l’a- cide carbonique de l'air et dégagent du gaz oxygène et de l’eau. Mais dès qu'ils ont atteint tout leur développement, ils commencent à prendre une teinte plus vive, jaune, rouge ou violette; ils-exhalent de l'acide carbonique et absorbent de l'oxygène. C’est la maturité qui -veur. ARBRES FRUITIERS. commence. La chaleur, la lumière, lh umidit l’état et la composition du sol exercent m orande influence sur la coloration et sur la 8 veur des fruits. | Du sol et des engrais. — Le sol où les arbm fruitiers sont obligés de trouver leur alime tation, doit être d’une nature appropriée a besoins de chaque espèce. Si le sol où les f ceries doivent être établies n’est pas convena s’il est impropre à produire une végétation xuriante, une fertilité inépuisable, il faut P mender, modifier sa composition élémentait le transformer complétement par tous les mu yens. 4 Si le sol est formé d’une argile compacte; faudra y mêler intimement, jusqu’à une pr fondeur d’un mètre au moins. des Li pilés, des cendres, de la terre sableuse, de l mus ou terreau provenant de la décompositic de matières végétales et d’autres engrais. Pot un sol trop léger, ce seront des terres argileust qu'il faudra y ajouter en opérant le défoncemet Les sols profonds, d’une consistance moyenr qui ne sont ni trop légers, ni trop compactes, fril bles, un peu graveleux, contenant une certai quantité de calcaire et environ une proporti égale de silex et d'argile, sont ceux qui, en g néral., conviennent le mieux aux arbres fruits. | L'humus, qui est le produit de la décom} sition des matières végétales, contribue cfficar ment à donner une grande fertilité à la terres Le terreau de feuilles où humus provenaï de la décomposition des feuilles dans les bo mélangé avec une quantité variable de sabl de terre franche, etc., forme la plupart des co posts qui sont d'un usage journalier dans N cultures de serre ; on les emploie beaucoup auk dans les cultur es artificielles. Il est bon de faire entrer dans la-préparatit de ces terres artificielles une certaine quantl de fumier ou d'engrais ayant subi une ass longue fermentation. ñ Les arrosements au moyen de déjectionsl quides des animaux sont aussi pratiqués com tamment dans les forceries. Lorsqu'on n’ampa d’urines à sa disposition. on ajoute à l’eau tièt de la bouse de vache, ou bien on fabrique engrais liquide artificiel. k. . arrosements avec Les engrais liqui tout leur développement, sinon ils aurait pour effet d’altérer la délicatesse de leur Quant aux engrais solides, ils ne conviennel en général aux arbres frui ers que lorsq sont entièrement consommés; le meilleur tous est le fumier de vache. À Les engrais chimiques, depuis quelque t tem en vogue. ont donné des résultats très re quables. surtout en ce qui concerne les vi Voici une formule d'engrais chimique reetl mandable : à 6 kil. phosphate acide de chaux. > , nitrate de potasse, 4 , sulfate de chaux. 15 kil. pour 30 m, carrés. ARBRES FRUITIERS. La formule indiquée par Georges Ville est la même: Superphosphate de chaux . . . 40 kil. — Nitrate de potasse. . : . . : :. 33 , 94 » Sulfate de chaux. . . . . . . .. Et :66 : 100 kil. — Voici deux autres formules qu’on peut em- _ployer indifféremment: Superphosphate de chaux . . . 40 kil. Chlorure de potassium . . . .. 98 y» 99 Salphate de chaux. .,. . . . .. d 04 Sulphate d’ammoniaque 29) Fe-.40 100 kil. — Phosphate précipité. . . .. 25 kil. Nitrate de potasse. . . . .. ME 2 Sulphate de chaux. . . . .. SES 100 kil. Dans les serres à vignes. on peut donner jus- qu'à 500 gr. par pied conduit en cordon verti- cal, et jusqu'à 2 kil, pour les formes espacées. Sauf la vigne.les arbres fruitiers ne supportent pas un excès d'engrais. De l’eau, de l'humidité atmosphérique et des arrosements. — Après le sol, l’eau est l'agent dont l’action est éminemment essentielle et dont Je cultivateur intelligent doit étudier très atten- tivement les effets. L'action de l’eau doit être considérée commeagent principal de la nutrition et. à l’état de vapeur dans l’atmosphère, en rai- son de l'influence utile ou délétère qu'elle peut exercer sur la végétation. La quantité d’eau dont le sol a besoin doit être déterminée en raison de l’état de la végé- tation; elle doit aussi être proportionnée à la température et être d'autant plus abondante que celle-ci est plus élevée. Les qualités du sol doivent aussi entrer en ligne de compte dans l'appréciation du degré d'humidité; les terres légères et poreuses de- vront être beaucoup plus fréquemment arrosées que les terres argileuses ou compactes. | Dans les serres, où les arbres ne subissent pas l'influence si utile des brouillards humides du printemps et de pluies d'orage qui stimulent la végétation, il est indispensable d’humecter de temps à autre l’atmosphère au moyen d’une | petite pompe à main ou d’une seringue. Ces | bassinages doivent nécessairement être en rap- port avec l’état de l’atmosphère extérieure. Il faut arroser et seringuer avec de l’eau dont | la température est aussi élevée que celle de Pair et du sol où les arbres végètent. Les arbres cultivées en pots doivent recevoir des arrosements proportionnés à leur force et | à leur vigueur. | Les eaux pluviales sont les meilleures pour les arrosements, parce qu'elles sesont chargées, | en traversant les diverses couches de l’atmos- phère, de principes favorables à la végétation | et qu'elles contiennent beaucoup d'air et d'acide | carbonique en dissolution. Toutes les eaux. pour | être propres à l’arrosement des plantes culti- vées dans les serres, doivent être bien aé- | rées. Quelle est l’action de l’eau sur la végétation de vapeur invisible ? ARBRES FRUITIERS. On à toujours pensé que la transpiration des plantes atteint son maximum d'intensité quand l’air est sec, et qu’elle diminue à mesure que la quantité de vapeur aériforme augmente. Il semble, au contraire, résulter des expériences faites en Angleterre par M. le D'. Mac Nab. qu'au soleil, les plantes transpirent le plus dans une atmosphère saturée d'humidité ; à l'ombre, la transpiration cesse quand l’atmosphère est chargée de vapeur d’eau.“ L'air contient toujours une certaine quantité de vapeur d’eau, même dans les plus grandes sécheresses. Son humidité, dans les serres. exerce sur la végétation une action très importante. Une serre est plus ou moins bonne, suivant qu'il est plus ou moins facile d'y maintenir le degré d'humidité atmosphérique le plus convenable à la prospérité des végétaux qui y sont cultivés. Dans la culture forcée des arbres fruitiers, un excès d'humidité atmosphérique est le plrs souvent indispensable, parce que ces plantes se trouvent dans un état de croissance très rapide et que, dans ces circonstances, cet excès d'hu- midité favorise la végétation. Même pendant la floraison, lorsque la transpiration n’est pas en- core devenue très active et que le bassinage des rameaux fleuris ne peut pas avoir lieu comme avant, il est très utile de jeter de l’eau dans les sentiers et de seringuer les murs, pour entretenir dans l'atmosphère cette moiteur si favorable. Cependant une humidité atmosphérique abon- dante trop prolongée. surtout lorsque le soleil reste longtemps caché par les brouillards, nui- rait à la végétation, en produisant une sorte d’étiolement, d’affaiblissement. En outre. lors- qu’elle n’est pas proportionnée à la température et que celle-ci est trop peu élevée, l'humidité _ constante favorise le développement de moisis- sures, ce que l’on doit toujours éviter en ouvrant plus ou moins les ventilateurs, lorsque le temps le permet. De la ventilation des serres. — Les plantes cultivées dans les serres exigent, aussi bien que les animaux retenus dans des lieux fermés, le renouvellement continuel de l’air qui les envi- ronne. Celui-ci devrait avoir lieu aussi souvent que possible. ou plutôt, dans le cas spécial qui nous occupe, la ventilation des serres devrait être établie de manière à mettre constamment à la disposition des plantes un air frais, renfer- mant en quantité suffisante de l’oxygène ou de l'acide carbonique, suivant les circonstances. Mais pour atteindre ce résultat, est-il nécessaire et utile, principalement au cours de liver. d'ouvrir des ventilateurs et surtout de produire des courants d’air ? Non. Dans la plupart des serres, Les vitres se joignent et se recouvrent d'une manière impar- faite: l’air chaud devenant beaucoup plus léger que l'air froid, il peut échapper insensiblement et se renouveler assez promptement. pour main- tenir à l’état normal les organes respiratoires. Pendant l'hiver, quand elle produit un courant d'air froid. la ventilation est extrêmement nui- .|sible ; en effet, lorsque l’air extérieur est admis lorsqu'elle se trouve mêlée à l'air sous forme .dans une serre dont l'atmosphère est humide. .cet air, dans les circonstances ordinaires. est _ r AN re F 9 | à < { AR AE et ol de chier CUS GS 4 19: ARBRES FRUITIERS. — beaucoup plus froid que celui avec lequel il vient se mélanger; l’air humide et chaud se »précipite au dehors par les ventilateurs supé- »Tieurs, et un air froid et sec vient prendre »Sa place. Ce dernier enlève rapidement une »partie de leur humidité aux plantes et donne “ainsi à leur constitution un choc soudain qui ,ne-peut manquer d’être nuisible.“ (THÉORIE DE L'HORTICULTURE, par le Dr. LiNDLE y.) IL n’est donc pas permis d'ouvrir, au milieu de l’hiver, les ventilateurs à toutes les heures de la journée. Pour produire le meilleur résul- tat possible, ce renouvellement de l'air devrait être obtenu par l'introduction continuelle d’une certaine quantité d'air chaud, qui fût en même temps chargé de vapeur aqueuse dans une pro- portion convenable. C’est ce qui nous a conduit à imaginer le ven- tilateur à air chaud longuement décrit dans notre ouvrage spécial sur la Culture artif- ciclle et forcée des arbres fruitiers.! Ce ventila- teur est surtout applicable dans les petites ins- tallations pour les forceries de hautes primeurs. Là où un appareil plus puissant devra être mis en œuvre, on pourra employer plus avanta- geusement le ventilateur à air chaud d'Ormson. De la lumière. De la saveur des fruits. — L'absence de lumière diminue l’activité vitale chez les végétaux. Pendant la nuit, les plantes ne transpirent presque pas, ne décomposent | à plus l’acide carbonique, ne s’assimilent plus le carbone. Cette espèce d’assoupissement pério- dique, destiné par la nature à réparer les dé- perditions de la journée, ne porte aucune at- teinte ni à l’action, ni à la force des organes, pourvu toutefois que l’absence de la lumière ne se prolonge pas outre mesure. Faute de lumière, la plupart des végétaux s’étiolent, s’affaiblissent et finissent par mourir. La lumière a une action considérable sur la saveur des fruits, qui est leur qualité essentielle. Lorsque la pêche, l’abricot, le raisin, ete., at- teignent leur maturité sans recevoir directement l'influence vivifiante du soleil. la saveur délicate, parfumée qui les distingue, leur manque en grande quantité. Il faudrait, semble-t-il, planter les variétés de vigne à fruits jaunes ou blancs du côté nord des serres à double versant non directement orientées au levant et au couchant, et les va- riétés à fruits noirs du côté le plus éclairé. C’est uneerreur.! Les raisins blancs exigent, pour bien muürir, plus de soleil que les raisins noirs. La nature elle-même semble appliquer ce précepte: on voit en effet que le feuillage des vignes à fruits noirs ou bleus est beaucoup plus ample et plus dense que celui des raisins blancs. Certains fruits, dont le bouquet est très forte- ment prononcé, les melons par exemple, con- servent toujours plus ou moins de saveur, même dans des circonstances comparativement défa- vorables. Cela dépend, dit-on, de l’habileté du jardinier, mais cette habileté consiste surtout à profiter des circonstances favorables, notam- 1 Voir les SERRES-VERGERS. — Traité complet de la culture forcée et artificielle des arbres fruitiers, Qua- trièm: édition. — Gaul, Au. Hosts. 112 — ARBRES -FRUITIERS. ment de la présence des rayons solaires, T'air, la chaleur et surtout la lumière solaire, donnent le parfum, la qualité aux fruits. Arbres fruitiers. — (Culture en pots.) — On s’imagine que les arbres fruitiers cultivés en pots ou en vases, ne sont élevés de cette façon que pour être forcés et qu'il s’agit par consé- quent d’une culture forcée. On cultive ainsi, il est vrai, quelques pieds de pruniers mirabelle, de cerisiers et de figuiers, dans les serres à forcer, en France et notamment à Versailles ; mais c’est l'exception. Ces arbres ne sont élevés en pots que parce qu'on trouve inutile de leur consacrer des serres spéciales, attendu qu'ils peuvent fructifier dans les serres déjà occupées par des vignes ou des pêchers. Les arbres en pots peuvent être forcés, maïs ne doivent pas l'être. La culture en pots (sans chaleur artificielle) est une culture d’amateur, très simple, à portée de toutes les intelligences comme de toutes les fortunes, et dont le pro-. duit ne constitue pas le seul agrément. Elle n’entraine qu'une dépenseinsignifiante etn’exige pas un long apprentissage. En Angleterre, ce système a été promptement adopté dans ces dernières années. Les Orchard- Houses ou les Serres-Vergers y sont déjà cons- truites en grand nombre. Un horticulteur dis- ting ué, feu Thomas River S de Sawbridgeworth, 15 lieues de Londres, s’est rendu célèbre dans ce genre de culture. Cependant la culture en pots des arbres fruitiers n’est pas à proprement parler une innovation de notre époque. Des la fin du XVIIIe siècle, un savant pomologue allemand, Diel, auteur de divers ouvrages” estimés sur l’arboriculture fruitière, avait jugée digne d'attention. La culture en pots acquiert une haute impor- tance quand on à en vue l’obtention de variétés nouvelles par le croisement. On sait que, pour obtenir des résultats positifs, l'isolement des individus constitue une des conditions essen- tielles de réussite, condition qui ne peut être. réalisée avec facilité que lorsqu'ils sont cultivés en pots. Au point de vue de l’amélioration des races de fruits. ce mode de culture offre encore cet immense avantage, qu'il accélère d’une manière étonnante la mise à fruit des arbres. | Pour ce qui concerne la production,ce nouveau système de culture des arbres fruitiers n’est pas plus une utopie que les formes régulières" et les autres perfectionnements de la taille. Lam culture des arbres fruitiers en pots ou en vases au point de vue ornemental, présente égale- ment le plus grand attrait; très appréciée en Angletere, elle est appelée à jouir de la même vogue sur le continent. En effet, il est possible de “cultiver. en pots et en caisses, des pêchers: des abricotiers, des cerisiers, soiten pyramides: soit à tiges d’un mètre ou d’un mètre ct demi de hauteur, et de leur former une couronne aussi régulière, d’une verdure aussi riche; aussi fraîche que celle des arbustes exotiques dont on décore partout, durant l'été, l’avenue du château ou les allées des par terres. Sous notre climat variable, l'hiver est parfois très rigoureux et, si tous les arbres ne Me | ARBRES FRUITIERS. pas alors saccagés Jusqu'à terre, presque tou- jours le jeune bois est détruit et avec lui toute la récolte future. Le véritable amateur éprouve alors une déception qu'il faut considérer comme un malheur, parce qu’elle mène presque tou- jours au découragement. À cet amateur surtout, il faut recommander la culture en pots, culture artistique, pleine de charmes et qui décu- plera ses jouissances, s’il peut disposer d'une cour vitrée ou mieux d’une petite serre, laquelle d’ailleurs n’exige pas impérieusement un chauf- fage ; alors il dirigera à son gré la fructifi- cation de ses arbres et la récolte sera toujours régulière et certaine. La culture en pots permet de retarder les fruits avec une grande facilité, puisque rien n’est plus aisé que de soustraire les arbres, au milieu de l’été, à la chaleur et à la lumière solaire, pour ne les y remettre que plus tard dans les conditions favorables à la maturation des fruits. Cette culture tardive peut constituer une spéculation tout aussi lucrative que la cul- ture forcée. d'autant plus que par la culture Sous abri vitré ou en serre-verger, on peut toujours compter sur une récolte certaine. inconvénients. Ceux-ci résultent de ce que les racines se trouvent renfermées dans un espace restreint et ne peuvent se développer en liberté. Elles sont dès lors obligées de revenir sur elles- mêmes, en restant appliquées contre les parois du vase et en s’enchevêtrant les unes dans les autres. D'autre part, la quantité de terre mise à la disposition des racines est souvent insuf- fisante. et les principes nutritifs qu’elle renferme Sont rapidement épuisés. On peut combattre cet appauvrissement rapide du sol par des ar- rosements à l’engrais liquide, de même que lon peut aussi diminuer les effets du premier inconvénient signalé, en enterrant à moitié les vases dans le sol d’une plate-bande convenable- | ment préparée. Empotage. — $ I. — Du choix des arbres. — I] faut donner la préférence à de jeunes écussons d’un an. L’emploi d'arbres de quelques années de | développement ne peut donner de bons résultats que lorsqu'ils ont été soumis préalablement chaque année à une déplantation systématique | qui à fait ramifier leurs racines et qui leur a fait produire un chevelu abondant. La taille |annuelle des racines, le raccourcissement de {celles qui sont trop grosses ou trop allongées, la plantation dans un sol poreux, fertile et triche en humus, des arrosements réguliers t durant le cours de la végétation. tels sont les moyens de provoquer cette formation du che- velu. En règle générale, lorsqu'il s’agit de mettre en pots des arbres déjà formés, quoique jeunes, {la première condition de réussite, c’est que les Lracines soient suffisamment subdivisécs, sans \trop s'étendre, car alors il faudrait les rac- tcourcir, ce qui, sans empêcher précisément la treprise, les arrêterait dans leur croissance et re- |tarderait la fructification. | SIL. — De l'époque de la mise en pots. — La plantation doit se faire toujours à l'automne, \lorsque la chose est possible; à cette époque. Fa la faible chaleur que possède encore la terre DICTIONNAIRE D 'HORTICULTURE. ee” | 4 e 113 — ARBRES FRUITIERS. détermine presque immédiatement la naissance de nouvelles racines. Elle peut se faire d’ail- leurs aussi longtemps queles arbres ne sont pas en sève; seulement, il ne faut, dans ce eas. prendre que des sujets bien pourvus de racines et, lors de la pousse, laisser les arbres plus longtemps sous abri vitré. S ILE. — Du sol. — La terre à employer pour l’'empotage doit être substantielle, perméable et un peu argileuse, quoique légère. Ce qu'il y a de meilleur, c’est la pelletée supérieure d’une bonne prairie, retirée quelques mois à l’avance et mise en tas pour que les gazons se décom- posent. Si elle ne contient pas assez d’humus. ou si elle est trop compacte. on y ajoute un peu de terreau de feuilles ou du sable en pro- portion convenable. Cette terre est mêlée d’un tiers de bouse de vache décomposée:; à défaut de celle-ci, on peut, à la rigueur, faire usage de tout autre engrais bien décomposé; il est recommandable de faire avant tout provision d'engrais de vache pour le laisser vieillir. Les engrais concentrés, tels que les os pulvérisés, seront également de puissants auxiliaires. Les arbres à fruits à noyau aiment une terre un Ce mode de culture présente cependant des | peu calcaire; pour eux surtout, les boues de rues pourront être employées avec avantage. Le compost doit être mélangé également, mais pas trop intimement; s'il s'y rencontre des fragments gros comme un œuf de pigeon, cela ne vaut que mieux ; il ne s’agit donc nullement de tamiser la terre, comme le font certains jar- diniers trop méticuleux. S IV. — Des pots et des vuses. — La poterie doit être poreuse. c’est-à-dire laisser suinter lentement l’eau qu'on y verse. Les pots vernis. soit intérieurement, soit extérieurement. ne valent absolument rien, au moins pour y cul- tiver des plantes. La forme des pots a aussi son importance. Il ne faut jamais prendre des pots cylindriques, ceux qui sont plus étroits du bas valent le mieux. Il faut aussi que la paroi in- térieure soit bien régulière, pour que la motte ne se divise pas et qu’une partie des racines ne soit pas arrachée lorsqu'on veut changer un arbre de pot. Le fond du pot doit être percé d’un ou de plusieurs trous pour faciliter l’égouttement et permettre, dans certains Cas, aux arbres très vigoureux d'émettre des racines au dehors. Les pots les plus grands ne doivent pas dé- passer 45:à 50 em. de diamètre; en Belgique. on emploie, au lieu des très grands pots, des cuves en bois de chêne. Il n’est pas recomman- dable d'utiliser des pots de plus de 35 em Les arbustes cultivés dans des vases de dimen- sions supérieures ne sont pas maniables. et perdent ainsi leur caractère essentiel. S V. — De la mise en pots. — Dans les grands pots, il faut mettre une couche de 2 à 5 cm. au moins de tessons, suivant la grandeur du vase, et en fragments assez petits. On peut employer aussi du mâchefer ou des cendres de houille. Il ne faut pas laisser trop longtemps Îles arbres avec leurs racines nues à l’air. Les ra- cines menues, très déliées. s’altèrent rapide- ment au contact de l'air; lorsqu'elles sont dé- truites par l’une ou l’autre cause, l’arbre doit 5 8 Mr € AE pat di ST UE bob is) 2 11 fe ARBRES FRUITIERS. en émettre de nouvelles sur les racines plus grosses et cela se fait au détriment de la crois- sance. Avant de mettre l'arbre dans le pot, il faut examiner les racines, retrancher les mauvaises, rafraichir la blessure de celles qui auraient été endommagées par la déplantation. Le collet de l'arbre doit se trouver à peu près à 3 cm. en dessous du bord du pot. Lorsque le sujet est mis en pot, il faut qu'il reste au dessus du sol un vide suffisant pour un bon arrosement. L’em- potement terminé, on donne immédiatement un arrosement copieux, qui imprègne toute la terre et lui fait prendre corps avec les racines. Les arbres nouvellement empotés peuvent rester dehors sans inconvénient jusqu’à l’arrivée des grands froids; toutefois, si l’arrière-saison était très pluvieuse, il serait de beaucoup pré- férable de les placer sous un hangar éclairé ou bien dans une cour vitrée, et mieux encore dans une serre spécialement destinée à cet effet, que l’on est convenu d'appeler une serre-verger. S VI — De la taille. — Il s'agira ici unique- ment des amputations que lon fait subir aux jeunes arbres nouvellement mis en pots. La taille peut être effectuée pendant toute la durée du repos de la végétation, mais dans Île plus grand nombre de cas, on taillera dès le mois de novembre. Des soins généraux de culture à l'air libre. SI. — De l'emplacement à donner aux arbres. — De l’enterrage des pots. — Les arbres ne seront transportés à leur emplacement définitif qu'après leur floraison. Autant que possible, cet em- placement sera abrité contre les mauvais vents et suffisamment éclairé par le soleil. On n’est pas d'accord sur le point de savoir s’il faut ou non enfoncer les pots à une certaine profondeur dans le sol. IL y à, dans toutes les circonstances, utilité à enterrer plus ou moins les pots, au moins durant la partie la plus chaude de l'été, et ce dans le seul but de prémunir les racines contre l’ardeur desséchante des rayons solaires. L’enterrage des pots produit souvent un effet défavorable sur la qualité des fruits. Ainsi, dans les pays septentrionaux, où la chaleur de l'été est moindre et n’a pas autant de durée qu'en Belgique, par exemple, la saveur des fruits est altérée lorsque les pots sont plus ou moin$ complétement enterrés. S II. — Des arrosements. L'arrosage doit se faire à la main et les pots doivent être arro- sés un à un. Quant à la quantité d’eau à donner à chaque arbre, cela dépend évidemment de leur croissance plus ou moins vigoureuse, de la chaleur du moment, de la saison, ete. Les arro- sements seront d'autant plus fréquents que les pots seront plus petits. En règle générale, les plantes cultivées en pots ou vases doivent être visitées tous les jours, mais on ne doit donner de l’eau qu’à celles qui en ont besoin. De juin jusqu’en septembre, du- rant les chaleurs, il faut arroser de préférence le soir; à l’arrière-saison il faudra diminuer les arrosements. Il est recommandable de recouvrir la surface du sol dans les pots d’une couche de fumier d'écurie à demi décomposé. Cette couche, qui droit, dont la tige ne dépasse pas 1 m. 60; cette L & \ ARBRES FRUITIERS. n'a qu'une faible épaisseur, suffit pour empêcher la surface de La terre de se durcir et y maintient une certaine fraicheur. La meilleure eau à employer est l’eau de pluie; puis vient l’eau de rivière ou des petits cours d'eau, et en troisième lieu, l’eau de puits. \ Quant aux engrais liquides. on en fait un fré- quent usage dans la culture en pots. En général, il vaut mieux les employer trop faibles que trop La forts. Les seringages débarrassent les feuilles de Ia poussière qui les recouvre et rafraichissent les plantes apres une journée de forte chaleur. Règle générale : il ne faut jamais mouiller les feuilles d’une plante frappée par lés rayons du soleil. S III. — Du rempotement et du renouvellement partiel de la terre. — De la taille des racines. —. Le sol des vases s’'appauvrit rapidement. On re- médie à cet inconvénient par un renouvellement partiel de la terre, renouvellement qui se fait tous les ans pendant le repos de la végétation. Cela se fait uniquement pour les arbres ayant déjà une certaine dimension et dont les pots ou caisses ont 40 cm. de diamètre ou plus. Lors du rempotement, il faut supprimer sans. hésiter toutes les racines éenchevêtrées qui con- tournent extérieurement la motte. Il y à aussi utilité à enlever le plus possible de terre à cette motte, c’est-à-dire en grattant celle-ci au moyen d’un bâton pointu ou même plus simplement avec les doigts. S IV. — De la conduite et de la formation des arbres. — Pour réussir dans ce système de cul-« ture, il faut, en général, que les arbres soient élevés en pots dès leur plus tendre jeunesse. La taille que l’on devra opérer la premrèrem année sur des écussons d’un an, dépend de la forme que l’on désire faire prendre aux arbres. On peut les élever en cowronne, en pyramide, en“ colonne, en buisson, en spirale, et même en espaz- lier ; cette dernière forme cependant ést peu re= commandable. | Du fuseau. — C’est tout simplement une tige munie latéralement de productions fruitières ramifiées. Le pincement répété est ici de rigueur pour obtenir des arbres productifs et bien formés: Les pots n'auront pas plus de 20 em. de dia mètre. On choisira des écussons d’un an de 80 cm à 1 m. de hauteur et munis de courtes ramifi= cations, brindilles ou dards. Lors de la mise en. pots, les ramifications latérales sont laissées entières, si elles sont courtes ; les autres seront arrêtées au dessus des deux premiers bons yeux: La tige ne sera raccourcie que d’un quart etseule= ment lorsqu'on craint que les productions laté=. rales ne restent inactives. Durant l'été, on pra: tiquera soigneusement le pincement court et. répété, et, dès l’année suivante, la plus grande | partie des petits arbres ainsi traités marques | ront fruit. La forme en colonne n’est que Le cordon | tige est munie sur toute cette longueur de ra- | meaux à fruits très courts. Les fruits, dans cette | forme, sont mieux exposés au soleil et à l’a | et sont, par suite, plus colorés, plus savoureux que sur les pyr amides. Les pieds destinés à cette | forme pourront être laissés plus longs lors de 1 ARBRES FRUITIERS. première taille que ceux dont on se propose faire des pyramides. On les taillera à 60 70 em. de hauteur. Ceux qu’on laisserait in- cts, sans les raccourcir, se mettront à fruit médiatement. De la pyramide. — Cette forme n'est recom- ndable que pour des arbres d’une certaine nension. La pyramide ne doit pas trop s’élar- : et sa hauteur ne doit pas dépasser 2 m. Les arbres qu'on voudra soumettre à la forme pyramide seront taillés, la première année plantation, à 40 ou 50 cm. de longueur d’a- ès leur force. Pendant le cours de la végé- ion, on veillera à maintenir, à l’aide du pin- ment, la même vigueur entre tous les bour- ons et à conserver la prééminence du bour- on terminal. De la forme en couronne. — Ces arbres doivent ‘e formés à demi-tige. c’est-à-dire qu’on doit sser leur tige s'élever à 1 m. 20 avant de com- ncer la couronne. On formera celle-ci sur 4 » ramifications principales et, durant tout cours de la végétation, on aura fréquemment “ours au pincement. Il ne faut pas forcer les arbres à former trop pidement leur tige, en supprimant tous les meaux latéraux à mesure qu'ils se déve- pent. La tige s’allonge vite ainsi, mais elle prend pas de vigueur et elle reste faible. Du cordon en spirale. — Pour obtenir cette me. on emploie des tuteurs en fer, tournés en rale, que l’on fixe dans la terre du pot. Les is de la spirale ne peuvent pas être rap- ochés de plus de plus de 25 à 30 em.; ils ivent aller en s’élargissant vers le bas, de ‘on à présenter un aspect pyramidal. Les jeunes arbres qu’on veut conduire sous te forme sont plantés dans des pots, et direc- nent attachés au tuteur en spirale, sans qu’il it nécessaire d’en tailler l'extrémité. Tout au ins peut-on leur laisser une très grande lon- eur, notamment aux sarments de la vigne. ns être obligé de les raccourcir de beau- up. Pour former des buissons, il faut tailler sur pt yeux environ; on obtiendra sept branches, à se dirigeront dans tous les sens et qui for- ont la charpente; s’il s’en développe moins. faudra pincer pour les faire ramifier. Des arbres-miniatures. — Sous ce nom, on Signe les arbres fruitiers réduits aux formes plus restreintes, les seuls qui soient propres figurer sur la table. A la fin de l'automne, on ipote des sauvageons de moyenne force et on hiverne à l’abri de la gelée. A l’époque du emier mouvement de la sève, ou plutôt s’il git d’une culture forcée ou avancée, ces sujets né greffés en fente à 7 ou 8 em. de distance L Sol. S'il s’agit de poiriers ou de pommiers, emploie de préférence pour greffons les ex- mités des brindilles ou même des rameaux uronnés. Ce procédé réussit également pour s arbres à fruits à noyaux, en prenant cer- Ines précautions. Dans ce mode de culture, | devra, aussi bien que pour les autres formes, Courir fréquemment au pincement, pour obli- 1 la plante à se ramifier et l'empêcher de ‘endre trop de developpement. 0 dE Le ARBRES FRUITIERS. Les pêchers et abricotiers en miniature s’ob- tiendront en mettant en pots de 10 à 12 em. des jeunes pieds de prunier Damas noir. Lors- qu'ils sont enracinés, l'hiver suivant, on les greffe durant le mois de janvier et on les place. sous châssis, sur une couche chaude. Dès que la plante a quatre feuilles, on en pince l’extré- mité en ne laissant que trois feuilles. Les petites ramifications sont pincées à leur tour sur une feuille et ce pincement sévère ne doit pas dis- continuer aussi longtemps que l’arbre pousse. Vers le mois de mai, on change l’arbre de pot : on lui en donne un de 15 em. environ; quelques semaines après, on le rempote de nouveau et on le met dans un vase de 20 em. C’est le plus grand qui lui sera donné. Les petits arbres v fleuriront dès l’année suivante et pourront por- ter 3. 4 et même 5 fruits. Arbres fruitiers. (Culture retardée). — On en- tend par culture retardée. l’art de prolonger la saison de certains fruits en dehors de l’époque ordinaire de leur maturité. Les espèces fruitières qui se prêtent le mieux à la culture retardée, sont le pêcher. l’abricotier et la vigne. Les essais peuvent être également tentés avec chance de succès sur certaines variétés de cerises et de prunes. Pêécher.—La culture tardive du pêcher présente certaines difficultés. principalement à l’air libre, à cause de la température trop basse (129 en moyenne en octobre, 6 à 70 en novembre), de l'humidité atmosphérique plus abondante, des brouillards fréquents et surtout de la faiblesse de jour en jour plus grande des rayons du so- leil. Quelques-uns de ces inconvénients peuvent être aisément combattus en construisant devant les espaliers une serre mobile, dès que la tem- pérature n’est plus assez élevée. Au moyen d'un chauffage mobile, il sera facile de régler à volonté la température et par cela même d’ac- célérer ou de retarder la maturité des fruits au fur et à mesure des besoins. On pourra de même augmenter ou diminuer à volonté l'humidité atmosphérique. Il n’y a que la lumière solaire dont on ne puisse pas reproduire artificiellement l’action stimulante. Il faudra donc profiter de toutes les circonstances pouvant favoriser cette action. Ainsi les espaliers doivent être toujours expo- sés au plein midi. L’inclinaison des châssis sera autant que possible de 58" pour les variétés dont la maturité a lieu vers la mi-octobre. de 630 lorsque les fruits ne doivent mürir que dans le commencement de novembre, et ainsi de suite. Une autre opération importante, est l’effeuil- lage, qui doit se faire graduellement; on doit la commencer quelque temps après que les fruits ont formé leur noyau. On continue à la prati- quer avec modération, et on l’achève entière- ment quelques jours avant d'établir les serres devant les espaliers. Par ce mode de culture. il devient très facile de retarder la maturité des pêches de moyenne saison, telle que la Double montagne (Nobless), la Madeleine rouge (Royal Georges) et la Grosse Mignonne, ainsi que de toutes les variétés de brugnons et de nectarines de moyenne salson. ARBRES FRUITIERS. — Mais ce sont surtout les pêches tardives, spé- cialement les pavies. quisont propres à ce mode de culture. Les pêches ou pavies américaines: Tardive de Baldwin, Orqueil de l'automne, Tur- dive de Gaither, Thomas’ November.maürissent vers la fin d'octobre, dans leur pays (à Augusta). On pourra les faire mürir à la mi-novembre et même plus tard. Abricotier. — La saison de l'excellent Abricot- pêche peut être également prolongée de plu- sieurs semaines. Cette variété mürit vers le commencement du mois d'août; on peut l'ob- tenirencorerelativement bonne au milieu du mois d'octobre. A cet effet, quelques pieds bien char- gés de fruits peuvent être enlevés de la serre- verger et placés dehors au pied d’un mur du côté du nord. Ceci doit être fait vers la fin de juin. Dans la première semaine de septembre, on les rentre dans la serre et leur fruits muüri- ront successivement jusqu'en octobre. Vigne. — Les variétés de vignes préconisées en Angleterre pour la culture retardée sont: Muscat d Alexandrie, Gros Maroc, Lady Downe’s seedling, Gros Guillaume, Gros Colman, Black Alicante et Raisin de Calabre. Voici la marche à suivre dans cette culture: Les panneaux de la serre sont placés sur la vigne seulement au mois de mai et on ne les y maintient que jusqu’après la formation du raisin. Pendant cette période, la serre n’est pas chauffée; il suffit d'y concentrer la chaleur so- laire en tenant les châssis constamment fer- més. La température peut atteindre jusqu'à 300, sans qu'il soit nécessaire de donner de l'air. Dès que la fécondation a eu lieu, on ouvre peu à peu les ventilateurs ou bien les châssis, pour habituer progressivement les vignes à l’air, et quelque temps après, par une journée couverte, on enlève le vitrage. Celui-ci est replacé en octobre par une jour- née claire. A partir de ce moment, la tempéra- ture doit être maintenue à un degré modéré. Au besoin, il faudra chauffer. Ainsi traités, les raisins atteignent leur ma- turité vers la fin de décembre ou vers lenouvel an. Le fruit, une fois qu'il est bien mûr, se conserve parfaitement sur pied jusqu’en mars. Il suffit d’ergpêcher la gelée de pénétrer dans la serre; il faudra aérer autant qu'il sera possible, pour dissiper l'humidité et enlever les grains qui commencent à se gâter sur les grappes. Le procédé que nous venons de décrire n’est pas celui adopté aujourd'hui par les viticulteurs sous verre en Angleterre. Pour les vignes cultivées d’une facon perma- nente en serre et destinées aux récoltes tar- dives, on préconise des constructions spéciales où l’on peut maintenir une température égale et une atmosphère sèche, une fois la maturité du raisin obtenue. à Sous le climat brumeux de l'Angleterre tous les raisins tardifs doivent être mûrs à la fin de septembre. Ceux qui arrivent à maturité après cette époquenesont plus d’aussi bonne qualité.Le Gros Colman forme exception à cette règle, plus il mûrit tardivement. mieux il se garde. Barron, dans son Livre sur la Culture de la Vigne en 116 — ÊS ARBRES FRUITIERS. Serres ! (4° édition), donne les conseils suivants - sur l'aménagement des serres à vignes tardives. - On ne doit pas tenir le sol trop sec, dit M. Bar- ron, comme on ie faisait généralement autres fois ; les racines des vignes sont toujours actives « et cette sécheresse artificielle leur est nuisible ; sans être avantageuse au fruit, car plus long-. temps on peut garder le feuillage frais et vert. | mieux les grappes se conservent. Il ne faut done pas hésiter à arroser le sol, au pied des vignes, à la maturité complète des fruits; mais il faut donner beaucoup d’air jour et nuit et maintenir par le chauffage une température régulière 4 d'environ 80. ! Arbres fruitiers. (Culture sous verre en serre froide ou sous abris vitrés.) — Généralités. — Len seul moyen efficace pour obtenir, dans les ré gions du nord, des récoltes certaines et régu lières sur la vigne, le pêcher et l’abricotier. con=« siste à cultiver ces arbres sous abris vitrés. Cen sont des constructions en verre de forme va riable, qui ont pour but de favoriser tantôt la fécondation, tantôt la maturation des fruits. Lan protection que ces arbres exigent contre les in tempéries des saisons et spécialement contre celles du printemps, doivent se prolonger jus qu'à ce que les bourgeons aient assez de fermeté pour supporter sans danger les influences ex térieures, Jusqu'à ce que leurs feuilles soient en durcies pour ne plus avoir à craindre les at taques des pucerons. Alors aussi les fruits sont noués et la récolte est pour ainsi dire assurée Abris et constructions vitrés. — Un premie ALIAS T 1 IL SIT WU Ur à JURY] L | es ÉE BEBE SEA NNELELEMEENENTEENNNXS Fig. 72. — Serre portative, == genre d’abris est celui qui a la forme d’une pe- tite serre, dans laquelle il suffirait de placen une couple de tuyaux (Fig. 72) d'un petit ther- mosiphon mobile, pour avancer de plusieurs#ses F 1 Les Serres-Vergers, 4e édition. Un volume gta in-8. Prix 7 fr. 50. _ maines la maturité des variétés hâtives. A l’aide d’une couche de feuilles sèches, on empêchera la déperdition de chaleur à travers la cloison en bois qui supporte les châssis. _ Les grands panneaux vitrés ont 2 m. 50 cm. de longueur et sont larges d’un mètre, de sorte qu'on peut les manier sans difficulté. Ils sont munis, à leur partie supérieure, de 2 crochets, _ au moyen desquels on les suspend à une barre ou tringle de fer. Cette tringle. qui règne sur toute la longueur de l’espalier, est maintenue par une sorte d’équerre, dont les bouts sont fixés dans le haut du mur. Le côté supérieur de ces équerres porte de petits châssis vitrés, que l’on peut soulever lorsqu'un soleil ardent pro- voque dans la serre une température trop élevée. On produit ainsi une ventilation extrèmement favorable à la végétation ainsi qu'à la floraison. On peut modifier la disposition des châssis, de façon que l’espace ainsi enclos ait l'apparence d'une serre, ce sera alors une véritable serre mobile. Dans les circonstances ordinaires, la fécon- dation peut. dans les climats du nord, s’opérer _ parfaitement sans le concours de la chaleur artificielle ; aussi peut-on se passer d'appareil de chauffage, ce qui n'empêche qu'une chaleur modérée ne soit extrémement favorable à la fécondation. En Allemagne, quand on veut obtenir en serre des récoltes abondantes de prunes ou de cerises. on protège les arbres de plein vent à l’aide de constructions vitrées, Une rangée de plusieurs arbres est ainsi enveloppée quelque temps avant que les fleurs ne commencent à s'épanouir. La culture de la vigne en plein air est tout aussi incertaine que celle du pêcher. Comme le raisin supporte une haute température sans qu'il soit besoin d’aérer beaucoup. la concentra- } tion de la chaleur solaire suffit seule pour avan- cer de plusieurs semaines la maturité de ce fruit. On peut cultiver la vigne dans des serres de | toutes formes, pourvu qu’elle y trouve assez de ! lumière et surtout assez de soleil. Les bâches proprement dites peuvent également être utili- sées; il suffit d'y introduire les cordons de vignes. I sera facile d'obtenir de la sorte du raisin mûr } à partir du 15 juin. Depuis une vingtaine d'années, la culture sous verre à pris une grande extension. Beaucoup d'idées nouvelles se sont fait jour, beaucoup de { perfectionnements ont été apportés aux divers Systèmes ; leur description ne peut guère trou- ver place que dans des ouvrages spéciaux. { Soins généraux de culture. — A moins qu’on { ne veuille hâter de plusieurs semaines la ma- { turité du fruit, pour obtenir des primeurs, ce | qui rentre dans la culture forcée. il ne faut pla- { cer les châssis qu'au moment où les Heurs vont Sépanouir à l’air libre. Il s’agit ici des espaliers | de pêchers. Plus tard et jusqu'au moment où les arbres sont mis à découvert, la ventilation de- | vra toujours être suffisante, pour empêcher la | température de trop s'écarter. sous les châssis, | de celle de l'air libre. Parfois il est nécessaire ——— ——— 1 Voir l'ouvrage: Les Serres Vergers, quatrième édi- tion. ARBRES FRUITIERS. — 11 7 — ARBRES NAINS DES JAPONAIS. de mouiller le sol au pied des arbres, puisque le sol sous les abris est à peu près entièrement inaccessible, pendant plusieurs semaines, aux pluies et aux rosées. Le seringage des espa- liers est également recommandable au moment où les bourgeons commencent à se développer: par un temps clair et sec, leur effet sera sur- tout le plus sensible; on seringuera de préférence le matin de bonne heure. Si les pucerons font leur apparition sur les arbres sous abris, on les détruira au moyen de fumigations ou de vaporisations de jus de tabac. En Belgique. les abris placés devantles pêchers sont enlevés dans la première quinzaine de mai; ils servent alors à abriter la vigne, dont la flo- raison n'a lieu que plus tard. L’enlèvement se fera de préférence par une journée pluvieuse. Quant aux vignes nouvellement placées sous châssis, il faut leur donner beaucoup d'air; elles doivent s’habituer peu à peu à l’abri dont on les couvre. Dans la culture sous verre dela vigne, l’éclair- cissage des grappes donne les plus beaux ré- sultats, Rappelons que, parmi les moyens à em- ployer pour augmenter le volume des grappes, il y a. en dehors du pincement et de la suppres- sion des vrilles : 10 l'incision annulaire; 2 le pincement des grappes en fleurs ; 30 le ciselle- ment ou l’éclaircissage des grappes formées. Espèces et variétés recommandables pour la cul- ture sous verre: Pêches anglaises: Alexandra Nobless, Dagmar, Early Albert. Beatrice, Craw- ford, Hole, Louise. Rivers, Victoria, Golden Eagle, Rathripe, Lady Palmerston, Lord Pal- merston, Nectarine Peach, Prince of Wales, Ri- vers early York. Pêches françaises : Pourprée hâtive, Grosse Mignonne hâtive. Chevreuse hâtive, Belle de Vitry. Drap d’or, Têton de Vénus. Brugnons et Nectarines: Albert Victor, Du- chess of Oldenburg, Stanwick, Newton early, Lord Napier, Hunt’s Tawny. Pitmaston Orange, Victoria. Raïisins. (Sans chaleur artificielle) : Franken- thal, Froc Laboulaye. Muscat blane, Muscat d'Alexandrie, Gros Gromier du Cantal. Chasse- las rouge hâtif, Stokwood Muscat, Ténéron, Doré de Stockwood,Golden Hamburgh,Lacryma Christi. La Bruxelloise, De Calabre. (Serres munies d’un appareil de chauffage) : Cambridge Botanic Garden, Chavoush, Milton, Trebbiano, Muscat de Hambourg, Bidwills. Seedling, Lady Downe’s Seedling, Trentham black Vine, Malakoff, Mill Hill Hamburgh. Foster’s white Seedling, Prunella, Mistress Pince’s blaek Muscat, Muscat Escholata, Black Prince. Duchess of Buccleuch. ESE: ARBRES NAINS DES JAPONAIS. Les peuples de l'extrême Orient, et surtout les Japonais aiment les choses contournées, minuscules; ils ornent leurs habitations d'arbres en pots qu'ils s'efforcent par différents moyens de naniser, de manière à leur donner le port très réduit d'arbres adultes ou vieux. Parmi les végé- taux ainsi traités qui ont figuré, en 1889, dans la section japonaise de l'Exposition Universelle. on pouvait voir des arbres âgés de 50 et même de 100 ans. dont le tronc mesurait à peine 4 ou ARBRES NAINS DES JAPONAIS. — 118 — 5 cm. de diamètre et ne dépassait 90 à 60 cm. de hauteur, principalement des Conifères: Pinus japonica et densiflora, Thuyopsis dolabrata. Cu- pressus Corneyana, Juniperus chinensis, Ginkgo biloba, Podocarpus nageia et macrophylla ; des Taxus. des Cephalotaxzus ; puis des Quercus cus- pidata et phylliræeoides, Ficus nipponica, Pitto- sporum Tobira, Ternstræmia japonica. Trache- lospermum jarminoides ; des Acer, etc. Les plantes dans cet état atteignent un prix souvent élevé. allant jusqu’à 600 francs. (VazLor, Buzz. Soc. BOT. DE Fr. 1889, p. 289.) Fig. 73. — ARBOUSIER. Arbutus Unedo, L. Le procédé mis en pratique pour obtenir la nanisation des arbres, consiste à les élever dans de très petits pots, de manière à les gêner dans leur développement: le pivot s’atrophie, les ra- cines se contournent, emplissent les pots, et. comm. elles ne trouvent qu’une très petite quantité de terre autour d'elles, elles ne puisent que juste la quantité de nourriture indispen- sable pour empêcher les plantes de mourir. Quant aux rameaux, on les contourne et on leur donne la direction voulue en les attachant avec des liens. ARBRES RESINEUX. Nom sous lequel on dé- signe souvent les Conifères. ARBRES VERTS. A. à feuilles persistantes. Les arbres et arbrisseaux verts sont très re- cherchés pour la plantation des pares et des bosquets. Les espèces les plus intéressantes sont | page par graine, par marcottes ou par greffe SU. passées en revue aux motssuivants: Abies, Acacia, Araucaria, Arbutus, Arundinaria, Aucubu, Bam- jusa, Berberis, Biota, Bupleurum, Buxus, Ca- melhia, Cedrus, Cephalotaxus, Cerasus, Chamc- cypuris, Chamærops, Cotoneaster, Cratægus, Cryplomeria, Cunninghamia, Cupressus, Daphne, 4. ARCHANGELICÀ éscallonia, Eucalyptus, Evonymus, Fabiana, Garrya, Hedera, lex, Jasminum, Juniperus, Kalmia, Laurus, Ledum, Libocedrus, Ligustrum, Magnolia, Mahonia, Myrtus, Osmanthus, Passi- flora, Photinia, Phillyræa, Phlomis, Picea, Pieris, Pinus, Prinos, Pseudotsugu, Quercus, Rhamnus, Rhododendron, Rosa, Rosmarinus, Sciadopitys, Sequoia, Slimmia, Snulax, Taxodium, Taxus, Thuya, Torreya, Trachycarpus, Tsuga, Veronica, Viburnum, Yucea, etc. ARBRISSEAU. Petitarbre. Intermédiaire entre l’arbuste et l'arbre: Lalas, Noisetier. ARBUSTE. Végétal ligneux de très petite taille et buissonnant: Bruyères, Groseillier. 4 ARBUTUS Tourn.. Arbousier; angl.: Straw- berry-tree ; all. : Erdbeerbaum. (Kricacées-Andro- médées.) Calice à 5 sépales; corolle en grelot à 5 dents réfléchies ; étamines 10; disque circu- laire à 10 lobes; ovaires 5 loges multiovulées; baie globuleuse, à 5 loges. Arbres ou arbustes des régions froides ou tempérées. Files. persist., alternes, coriaces. FI. en grappes ou paniculesM bractéolées. Env. 10 esp. A. alpina L. Voir Arctostaphylos alpina. A. Andrachne L. — N. Dus. I, t. 22; B. R, t. 113; B. M., t. 2024. — Grèce, Asie-Mineure. — Petit arbre de 6 à 8 m. à écorce d’un rouge vineux foncé, s’exfoliant par lames. Files. ellipt. ou oblong.. légèrt., crénelées, glabres, glauques en dessous. Panicules termin. visqueuses ; co- rolle blanc verdâtre. Baie rouge orangé, du vo- lume d’une petite cerise. finement chagrinée Ornement. Résiste assez bien jusqu’à 15° à 18". Var. floribunda, longifohia, magnifica, Rollissoni et rotundifolia. | A. canariensis Lmk.[Syn.: À. longifolia Hott.] — B. M. t. 1577. — Canaries 1796. — Haut 2 à 3 m.; pousses-pubesc., visqueuses. Files lancéol.. denticulées, glauques en dessous ; pé-« tiole pubescent visqueux. corolle blanche our rose. Baie globuleuse rouge. Serre froide. A. Menziesii Pursh. {Syn.: À. procera Lindl.}\ — B.M., t. 1753; PaxrT. M. B., t. 147. — Cal fornie 1827. — Petit arbre rappelant l'A. An“ drachne. Fruit rouge, de la gross. d'un pois Flor. septembre. Rustique. à A. Unedo L.. Arbre aux fraises.(F1g. 73.) — Nu Dux. I. t. 21; B. M., t. 2319. — Europe occid. = lArbriss. ou arbre de 8 à 9 m. à écorce rimeuses jeunes pousses velues glanduleuses. Files. ob= longues-lancéol.. dentelées, glabres, luisantes: Panicules solit. FL blanches. Baie (Arbouse)\ rouge, ayant l’aspect d’une fraise, comestible Arbre d'ornement par son beau feuillage épais, par ses fleurs apparaissant à la fin de l'été, se continuant l'hiver, et par ses fruits Demi-rustique. . 4 Var.: crispa; Croomii ; hybrida (vel. A TES PE É noides Hort.) ; myrtifolia ; quercifolia ; salicifolass flore rubro. Æ r Les À. demandent un sol siliceux. On les pro l'A. Unedo. PE à ARCHANGELICA officinalis Hoffm. (Fam. des Ombellifères.) Angélique ; angl.: Angelica; all Angelika, ÆEngelwurz. |[Syn.: Angelica Archane gelica L.] Plante bisannuelle, des montagnes du Nord de l’Europe. Ses tiges, en COnSCIMES . ARCHANGELICA. sucrées, constituent une confiserie estimée; elles sont aussi très recherchées pour la fabrication de liqueurs aromatiques. stomachiques. La wraine perd rapidement sa faculté germinative: élle doit être semée sur place dès la maturité, c’est-à-dire au commencement de l'été. La plante atteint 1 m. à 1 m. 50 de hauteur. Les feuilles sont grandes. Les fleurs petites, en larges om- belles. ARCHEGONE. Organe femelle des Crypto- games (Hépatiques, Sphaignes, Mousses, Fou- wères, Lycopodiacées et Hydroptérides), chez lesquelles sa forme est déterminée suivant la classe où on l’observe. Néanmoins cet organe présente toujours une cavité basilaire, centre du germe à féconder, surmontée d'un canal de pé- nétration, dans lequel au moyen de l’eau s’in- troduisent les anthérozoïdes fécondateurs. | E. R. ARCHONTOPHŒNIX Wendl. et Drude. (Pal- micrs-Arecinées.) Palmiers inermes à tige soli- taire robuste, marquée de cicatrices annulaires. Files. régulièrement pinnatiséquées à segments linéaires lancéolés acuminés, pétiole canaliculé en dessus, à base très engainante. 2 spathes al- longées comprimées caduques. Spadices sortant de la base des feuilles brièvemt. pédonculés, à ramules grêles flexueuses pendantes, d’une rare élégance, portant des fleurs solitaires ou gé- minées ; les fleurs © éparses plus petites que les À ; 2 ou 3 espèces de l'Australie orientale. A. Alexandrae Wendl. et Drude. [Syn.: Pty- chosperma Alexandre F. Muell.] — FrAGu. PHYT. AUSTR. V, t. 44. — Bords des rivières de l’Aus- tralie orientale. — Tronc dépassant 30 m. Pin- nules des flles. glabres, d’un glauque cendré en dessous. “ A. Cunninghami Wendl. et Drude. [Syn.: Pty- chosperma Seaforthia Miq.; P. Cunninghami Wendl. ; Seaforihia elegans R. Br.]— Marr. Hisr. Nar: Pazm., t. 109; B. M. t. 4961. — Cette belle espèce diffère de la précédente par son one moins élevé, l’indument du rachis des flles. plus dense, les pinnules concolores. Ces beaux palmiers réclament un sol tourbeux. maintenu humide, et craignent les sols calcaires. Rustiques dans le S.-0. de l’Europe (Portugal), plus délicats dans le Midi de la France; serre tempérée sous le climat de Paris. 3 D: ARCTOSTAPHYLOS Adans. Busserole. (Eri- sacées-Andrémodées.) Très voisins des Arbutus. lont ils se distinguent par la baie, lisse, à 5 oges libres, 1-sperme. Arbustes des régions roides de l'hémisphère boréal. A. alpina Spreng. [Syn.: Arbutus alpina L.] — Hautes montagnes d'Europe.— Tige couchée, Elles. membran.. obovales aiguës dentelées. F1. Manches par 2—3. Baie bleu noirâtre. à saveur le cassis. Ornement des rocailles et des lieux humides ombragés. A. Uva Ursi Spreng.. Busserole, Raisin d'ours. — Hautes montagnes d'Europe. — Tiges grêles, ‘ampantes. Files. persist. coriaces, obovales ’btuses. FI. blane rosé, en petites grappes ter- minales. Baies globuleuses, rouges, âpres. Même mploi que la précéd. Multipl., voir Arbutus. C PM ARCTOTIS Gærtn. (Composées-Arctotidées.) Dar “ 119 ARDISIA. | Plantes presque acaules ou caulescentes, plus ou moins toment. ou laineuses. Files. radieales ou alternes, sinnées dentées. Capitules grands. longt. pédonculés, hétérogames: les #. de la circonf. femelles, ligulées, celles du disque her- maphrodites. Involuere hémisphérique, à brac- tées sur plusieurs rangs, les intér. longues, sca- rieuses, les extér. graduellement plus petites. Réceptacle plan ou légèrt. convexe, alvéolé. Achaines ovoïdes. velus ou entourés de longs poils à la base, relevés de 3—3 côtes sur le dos; les côtes latérales prolongées en ailes coriaces : aigrette formée de 2 rangs de paillettes hyalines, les intér. en spirale. 30 esp. de l'Afrique austr. et de l’Abyssinie,quelques-unes pourraient orner les serres froides et les parterres pendant la belle saison. De ce nombre sont: A. acaulis L. [Syn.: À. speciosa Jacq.; À. tricolor Jacq.; À. undulata Jacq.]; B. R. 2, 122 et 131; F£. D. $. 11, 1104; B. M. t. 2182; à ligules jaunes en dessus. pourpres en dessous; A. elongata Thunb. [Syn.: À. tricolor Willd.], à ligules pourpres en dessous, blanches en dessus, avec la base rouge sanguin et la partie médiane jaune; A. lævis Thunb. [Syn.: À. grandiflora Jacq.]; A. aspera L. [Syn.: À. bicolor Willd.; À. arborescens Willd.] ; B.R. 1, 32-34 ; 2, 130 ; A. stæchadifolia Berc:.; à grands capitules. Les espèces ci-dessus sont vivaces, la dernière seule est ligneuse; on pour- rait les cultiver et les utiliser comme les Ga- zani«. ARCURE. Opération qui consiste à courber les branches trop vigoureuses d’un arbre, en en abaïissant l'extrémité vers le sol. de manière à détourner la sève de leur partie supérieure pour en faire porter l’action sur les bourgeons infé- rieurs. ARDISIA. Sw. (Myrsinées.) Arbustes ouarbres glabres ou pubescents ; feuilles alternes, coriaces, entières ou crénelées ; inflorescence très variable. terminale ou bien terminale et axillaire, en pa- nicules, en cymes ou en ombelles; fleurs petites pédicellées, blanches ou roses ; calice à 4 ou 5 divisions ; corolle 4—6 partite ; étamines 5; fruit globuleux renfermant une graine rouge où bleue. Environ 200 espèces répandues dans les ré- sions tropicales du globe. | À. acuminata Willd. — B.M. 1678. — Guyane. — Feuilles entières, glabres, acuminées ; fleurs presque blanches, ponctuées, en panicules ter- minales et axillaires. A. capitata A. Gray. — Iles Fidji — Feuilles longues de 30 cm., réunies au sommet des ra- meaux ; fleurs blanc verdâtre en bouquets axil- laires compactes ; fruit rouge vif. A. crispa A. DC. (Fig. 74. Voir p. 120.) — Inde. Chine. — Petit arbrisseau; feuilles gla- bres. elliptiques, vert foncé; fleurs blanches ; baies rouges. Il existe une variété à fruit Jaune. A. crenulata Vent. — Mexique. — Feuilles coriaces ; fleurs roses en panicules terminales. A. paniculata Roxb. — B. M. 2364 — Ben- vale. — Feuilles amples. longues de 20 à 30 cm. ; fleurs roses, charnues. en panicules terminales. A. macrocarpa Wall. — Népaul. — Magui- fique espèce à fleurs carnées. disposées en erappes corymbifères terminales ; fruit rouge de la grosseur d’une groseille à maquereau: ARDISIA. -- Les Ardisia sont des plantes très ornemen- tales de serre froide ou tempérée, qui se multi- plient facilement de semis ou de boutures. PE Arduina. Voir Carissa. ARECA [,.(Palmiers-Arécinées.) Palmiers plus ou moins élevés, à tiges solitaires ou cespiteuses, marquées de cicatrices annulaires. Files. pinna- tiséquées à segments lancéolés acuminés plis- sés. FI. réunies en spadice paniculé ou simplemt. rameux, monoïque infra-foliacé ; les 4 solitaires ou géminées très nombreuses, les © solitaires à la base des rameaux. 24 espèces de l’Asie tro- picale, de l’Archipel malais, Nouvelle-Guinée. B Gillet D 74, — ARDISIA CRISPA. À. DC. Fig A..alba Bory. Voir Dictyosperma album. A> aurea Hort. Voir Dictyosperma au- reum. A. Baueri Hook. Voir Rhopalostylis Baueri. 120 — ARENGA. A. lutescens Bory. Voir Chrysalidocarpus lu- tescens. A. Nibung Griff. Voir Oncosperma filamen- tosum Bl. A.nobilis Hort. Voir Nephrosperma Van Hout- teana Palf. A. pumila BI. Voir A. triandra Roxb., var. pumula. A. speciosa Hort. Voir Hyophorbe amaricaulis. A. tigillaria Jack. Voir Oneosperma filamen- tosum BI. A. rubra Hort. Voir Dictyosperma rubra. A. vubra Boxry. Voir Acanthophænix rubra. A. sapida Hook. Voir Rhopalostylis sapida. A. triandra Roxb., var. pumila. [Syn.: À. pu- mila Blume.] — FL. pes J'arpixs. t. 10; Bor. MAG. t. 6025. — Archipel malais. — Tige courte à base dilatée, marquée de cicatrices proémi= nentes. Files. de 1—2 pieds, à 5 paires de pinnules larges, oblongues, falciformes. Sol substantiel humide, serre chaude. J: M ARENARIAL..Sabline.(Caryophyllées.)Plantes herbacées, vivaces ou annuelles, généralement naines et rampant sur le sol; flles. entières, étroites, opposées. Fleurs régulières, généralt, blanches, à calice persistant, 4 ou 5 sépales et pétales libres; étamines en nombre égal aux pétales ou en nombre double, insérées sur un anneau périgyne; ovaire libre; styles 2 à 54 capsule uniloculaire s'ouvrant en plusieurs valves. Environ 150 espèces (inclus: A/sine Wahl.; Cherleria L.; Gouffeia Rob.; Merckia Fisch. et Mochringia), répandus sur toute la surface du globe, plus particult. dans les zônes montagneuses. A. balearica L. — Europe mérid. — Plante vivace gazonnante, très naine, à flles. très petites. Fleurs blanc pur. Propre à orner les rocailles ombragées et un peu humides. Déli- cat dans le centre de la France. ; A. biflora L. — Jaco. Icon. 83; Recours. Fr GERM. D, 217. — Alpes. — Plante gazonnante à tiges couchées sur le sol; belles fleurs blanches: Mai-août. | À. ciliata L. — Lonp. Bor. Car. 659; Rour: FL. GERM. 5, 217. — Montagnes de l’Europe. = Touffes très naines, étalées sur le sol. Mai-août: A. grandiflora All. — KRcag. Fr. GERM. 5, 218: — Montagnes de l’Europe mérid. — Plante touffue et naine, à grandes fleurs blanches: Mai-juillet. A. montana L. — B. M..t. 1118; VENT. C£rs: A. Catechu L. Aréquier. [Syn.: À. Faufel|34. — Cévennes et Pyrénées. — Plante naine Gærtn.] — MarT. Hisr. Nar. PALu.. t. 102. — Iles de la Sonde. Malacca. Siam, ete. — La tige de ce palmier atteint 25 m. De l'écorce on fa- brique des cordages et des tissus grossiers. Le fruit connu sous le nom de Noix d’Arec, coupé en petits morceaux, mélangé au bétel et à la chaux, est employé comme masticatoire par les Indiens. La décoction de l’amande fournit une sorte de cachou du commerce et le bourgeon terminal se mange comme légume sous le nom de chou palmiste. A. furfuracea Mort. Voir Dictyosperma fur- furaceum Wendl. et Dr. A. gracilis Aub. P. Th. Voir Dypsis pinnati- frons Mart. et touffue ; belles grandes fleurs blanches. Ma juillet. . À. purpurascens Ram. — Pyrénées. — Plante cespiteuse, à beau feuillage foncé, luisant, à fleurs roses. Avril-juin. | Les A. sont excellents pour la décoration des rocailles et talus exposés au soleil: Terre lés | vère, plutôt calcaire. Multiplication par éclats | et semis. H. CS ARENGA Labill. (Palmiers-Arécinées.) Grands | palmiers à tronc épais couvert d'un réseau de fibrilles. Files. longues, inégalement pinnatisés quées,àsegments linéaires cunéiformes,tronqués | obliquement, laciniés à leur extrémité. Spathes nombreuses. sortant de l'aisselle des feuilles., ARENGA. Spadices grands.monoïques.simplement rameux. 5 espèces de l’Asie tropicale, Archipel malais, Nouv.-(ruinée., Australie tropicale. A. obtusifolia Mart. [Syn.: Gomutus obtusifolia Blume.| — Java et Sumatra. — Pétioles épi- neux, folioles lancéolées-linéaires glauques en dessous. Spadice à rameaux courts, lâches, re- tombants. A. saccharifera Labill. [Syn.: Saguerus sac- charifer Blume.; S. Ragmphii Roxb.; Borassus Gomutus Lour.] — MarT. Hist. Nar. PALM. t. 108. — Parties chaudes de l'Asie. — Feuilles longues de 7 à 8 m.. à pinnules longues. argentées en dessous, mordillées au sommet. On retire du sagou de sa moelle; les fibres qui recouvrent son tronc donnent des cordages, de l’étoupe; un liquide sucré dont on prépare du vin s'écoule _ de ses spadices incisés. Serre tempérée. J. D. __ ARETE. Appendice filiforme. roide, terminal ou dorsal. Les barbes de l’épi de certaines gra- minées : Blé, Orge, Seigle, etc. sont des arêtes. Argalou. Nom vulg. du Paliurus aculeatus. ARGANIA Sideroxylon DC. [Syn.: Sideroxylon spinosum L.] (Fam. des Sapotacées.) — Maroc. — Arbre de 7 à 12 m.. épineux, à feuilles petites. raides, luisantes. Le fruit ressemble à une grosse olive; il renferme, dans l’amande des noyaux, une huile comestible mais un peu âcre. Croit lentement. Rustique en Algérie et dans la rég. méditer. Multiplic. par graines et par rejets. ARGEMONE L. (Papavéracées.) Plantes an- nuelles, voisines des Pavots. Feuilles épineuses dentées. Fleurs grandes terminales; 2 à 3 sé- | pales ; 4 à G pétales; étamines nombreuses. | Ovaire à 4—6 placentas; stigmate à 4—6 lobes rayonnants au sommet aplati du style très court. |} Capsule oblongue s’ouxrant par des valves. En- } viron 6 espèces. À. grandiflora Sweet. — Bois, ArL. PL. JARD.. 16 22. — Mexique. — 1 m. et plus; flles. très erandes sinueuses; fleur blanc pur, en juillet- août. Plates-bandes. Semer en place en mars- | avril ; se resème naturellement; se prête mal au repiquage. A. mexicana L. — Mexique. — 60 à 80 em. | feuilles tachées de blanc; fleurs jaunes. Usage. | emploi de l'esp. précéd. Les A. sont décoratives par leur feuillage glauque et élégant; les fleurs sont grandes, du- rent peu, mais se succèdent; culture des plantes annuelles rustiques ; semer en place. J.G. t Argentine. Nom vulg. de Cerastium grandi- | florum et autres espèces. Argile, Argileux. Voir Terre. Argousier. Nom vulge. de Hippophae rham- noides. ARGYREIA Lour. (Convolvulacées-Convol- | vulées.) Arbriss. généralt. volubiles. à flles. sou- 1 vent amples, à face inférieure soyeuse argentée où tomenteuse. Les fleurs, grandes et belles, ont le calice à 5 sépales ; la corolle infundibuli- Fe plissée anguleuse ou 5-lobée. L’ovaire à 4 loges 4-ovulées. Le fruit. indéhiscent. est | charnu, enveloppé par les sépales persistants. ! Environ 24 esp. de l'Afrique trop.. de l’Inde et | de l'Archipel malais. Parmi les plus or - | ais. P ornemen tales on peut citer: A. cuneata B. R. [Syn.: à Es a. | # | Convolvulus cuneatus Willd.; Zpomæea atro-' ARISTOLOCHIA. sanquinea Hook.) — B.R. 661; B. M. 2170. — Inde. — 1 m. à 1 m. 50. Fleurs nombreuses, pourpre foncé; A. comosa Sw. — Wicxr. Ic. F1. IND. 3, 839. — Inde. — FI. roses; A. poma- cea Chois. — Wicxr. Ic. PL. IND. 3, 388. — Inde. — FIL. roses en cymes multiflores ; A. speciosa Sweet. [Syn.: Zpomæa speciosa Pers. À. ar- gentea Chois.] — Wicar. Ic. FL. 1xp. 3, 851; B. M. t. 2446. — Inde. Java. Ile Maurice. — F1. rouges en ombelles capitées ; A. splendens Sweet. [Syn.: Zpomæa splendens B. M.; Convolvulus splendens Horn.] — B. M. t. 2628. — Inde. — FI. roses, en épis ou corymbes multifiores. Les A. sont de très belles plantes de serre chaude humide, remarquables par leurs grandes feuilles argentées et par leurs fleurs. A part quelques espèces. comme l’A. cuneata. ils sont de grandes dimensions et conséquemment en- combrants. Multiplic. par boutures à l’étouffée. Aria. Voir Sorbus. Aricoma. Nom vulg. de Polymnia edulis. ARILLE. Appendice généralt. charnu qui. après la fécondation, se développe sur certaines graines, en partant du funicule. Il s'étend plus ou moins et s'applique sur le spermoderme sans jamais s'unir à lui. Le macis de la Muscade est un Arille. On observe cette formation sur un bon nombre de graines: Ævonymus, Polygala, Nymphea, Viola. etc. Arion. Voir Limace. ARISTÉ. Muni d’une arête. ARISTEA Ait. (Iridées.) Plantes à port d’Ixia. à feuilles ensiformes, à tige terminale quelque- fois ligneuse, à fibres radicales fasciculées on à rhizome; périanthe à 6 divisions étalées. égales ou quelquefois les 3 intérieures plus erandes; étamines déclinées; style dressé, sur- monté de 3 stigmates en forme de cuiller ; fruit capsulaire, membraneux. triloculaire, déhis- cent. 16 espèces de l'Afrique australe et tropicale et de Madagascar. A. cyanea Sol. — B. R. 10. — Cap. — Fleurs d'un beau bleu. en bouquet terminal. Juillet. A. capitata Ker. — B. R. 160.— Cap. — Fleurs d’un bleu pâle formant une grappe de 1 mètre. Multiplication par semis et divisions. P.H. ARISTOLOCHIA IL. Aréstoloche; angl.: Birth- wort; all: Pfeifenstrauch. (Aristolochiacées.) Rhizome vivace ou tubéreux; plantes herbacées ou plus fréquemment arbriss. volubiles:; files. alternes, plus ou moins pétiolées, entières ou lobées ; fleurs solitaires, fasciculées ou en orappe courte. souvent douées d’une odeur dés- agréable ;° fleurs à périanthe simple inséré sur les bords d’un réceptacle concave, renflé à la base. rétréci puis dilaté en un limbe irrégulier et très diversement conformé; 6 étamines à an- thères sessiles : ovaire infère surmonté d'un style réuni aux étamines qu'il recouvre par ses lobes stigmatifères réfléchis; fruiteapsulaire à graines nombreuses. Environ 180 esp. dispersées dans le monde entier. Parmi les nombreuses espèces cultivées nous €iterons: L A. anguicida L. — B. M. 4561. — Nlle-Gre- nade. — Feuilles cordiformes, acuminées, peu pétiolées ; fleurs blanches maculées de brun, à tube rentlé, dilaté et oblique à la gorge; pédon- cules uniflores. A. Duchartrei Ed. André. — B. M. 5880; Fr. DES S. 18, 1840.— Amazoncsupéricur. — Feuilles cordées réniformes: fleurs en grappes, à tube brun et à limbe jaune crême maculé de pourpre, À. elegans Mast. — B. M.. 6909. — Brésil. — Fleurs solitaires, pédonculées, à tube très long, vert jaunâtre, étalé en coupe, blanc et veiné de pourpre extérieurement, brunâtre et marqué de taches blanches intéricurement. À. Goldieana Hook. — B. M. 5672. — Vicux Calabar. -— Fleurs très grandes, vert pâle, vei- nées de rouge, fétides. Aristolochia — ARISTOLOCHE. Sipho L'Héril Fig. 75. A grandiflora Sw.— B. M. 4368-5700. — An- tilles et Amér.mérid. — Files. échancrées ; fleurs longmes de plus de 30 em., avec un appendice caudiforme atteignant 50 em.; coloris violacé, jaune et brun marron. A. labiosa Ker. B. M. 2545. — Amér. mérid. — Tiges subéreuses; feuilles obtuses. réniformes ; fleurs fétides. très grandes, à 2 lèvres, dont la supérieure rappelle Ia forme d'un casque ; l’inférieure est conformée en la- belle échancré au sommet; coloris jaune pâle avec un réseau noir où brun. À. ridicula N. E. Brown. — B. M. 6934. — Brésil. — Feuilles rondes,cordiformes,couvertes de poils courts ; fleurs de 12 ëm.. à tube blan- châtre veiné de pourpre et recourbé sur lui- meme; limbe prolongé supéricurement ct laté- ralement en 2 lobes de coloris blanc crème maculé et parsemé de poils brun foncé. A. tricaudata Ch. Lem. — F1, DES NS. 20.2111; B. M. 6067. — Mexique. — Fleurs rouge brun, longues de 25 cm., divisées en trois lanières. AT 5 + , 2: té a LE 4 HN LI (2, Dr 1 ‘ AM “' | | # ARISTOLOCHIA. —. 122 — ARMATURE. —_—_——_—_—_—_—_—_—__— ‘teurs. (Voir ce mot.) Suivant les ressources et, Toutes ces plantes sont de serre chaude et vé sètent à la manière des lianes. On les mul- tiplie de boutures un peu aoutées au prin- temps ou à l'automne sur couche chaude € sous cloche. D'autres espèces sont de plein air, comme: A. Sipho L'Hérit. (Fig. 75.) — B. M. 534. = Etats-Unis. — Tiges vigoureuses.très volubiles: feuilles larges, arrondies, cordiformes; fleurs jaunes et noirâtres. Pléfute grimpante très orne mentale. très répandue. A. tomentosa Sims. — B. M. 1369. — Etats: Unis. — Feuilles et tiges soyeuses. Multiplication par boutures, marcottes cl« éclats. PP: ARISTOLOCHIACÉES (Fam. des). (Dicotylé: dones - Monochlamydées.) Herbes vivaces où lianes. Files. alternes. pétivlées. entières ou 3-3 lobées, sans stipules. Fleurs généralement so b litaires, axillaires, hermaphrodites, à une seule enveloppe en forme de cornet, de dimensions … très variables selon les espèces, d’un aspect à bizarre. Les étamines au nombre de 6 à 12 sont épigynes, libres ou soudées au style et au stig= mate qui surmontent un ovaire infère, 4—6 lo= E culaire, à loges pluriovulées. Le fruit est unê F- capsule renfermant de nombreuses graines. ARISTOTELIA L’Hér. (Tiliacées - Elæocar- pées.) Arbrisseaux à flles. souvent subopposéess entières ou dentées. Fleurs en grappes axillairess souvent polygames. Sépales 4 ou 5, valvaire : À 4 ou 5 pétales, 3-lobés, dentés ou presque entiers insérés autour de la base du réceptacle épais | Etamines nombreuses,insérées sur le réceptacle: entre les glandes. Ovaire 2—4 loculaire, à loges 2-ovulées. Style entier. Fruit, baie indéhiscentes 2—4 loculaire. 4 espèces: 1 du Chili, Tasmanie, les 2 autres de la Nouv.-Zélande. A. Maqui L'Hérit., Maqui. — N. Duxam. 1,39" "1 — D if — - 1 m. à 1 m. 50. Feuilles perse is À Pt Demi- RARE et lutôt de serre froide sous | climat de Paris. Multipl. de marcottes ct boutures. A. peduncularis Bnth. et Hook. [Syn.: peduncularis DC.] — B.M., t. 4246. — Zélande. — Charmant arbriss. à filles. persil À Serre froide. Armadille. Voir Cloporte. ARMATURE. Eu arboriculture, on ainsi un assemblage de pièces de bois ou pl généralement de fer, destiné à protéger 1 arbre, à le soutenir ou encore à le condui suivant une forme déterminée. = Les Armatures préservatrices, dites aussi mures, entourages, corsels, cr inolines, ou enco garde-arbres, sont nécessaires pour les jen arbres à tiges exposés aux accidents ou a déprédations : arbres fruitiers plantés le lo des routes ou dans les vergers fréquentés le bétail; arbres d'alignement plantés sur boulevards ou les places publiques, ete. LE outre de leur rôle protecteur, elles rempliss le plus souvent en même temps le rôle de tu ARMATURE. les lieux, on les fait plus ou moins rustiques ou soignées. Quelquefois on se contente de brins d'épines appliqués autour du trone et mainte- nus par des liens d’osier. (Fig. 76 b.) D’autres fois on à recours à des montants en bois garnis de pointes ou non, assemblés au moyen de traverses ou de fils de fer et disposés de diverses facons. (Fig. 76 c.) Pour les plantations urbaines, on LL TELE . CHAN == MALE Fig. 76 b. Fig. 7 Armatures pour arbres. Fig. 76 a, adopte des entourages plus élégants, de forme quelque peu variable, composés de tiges de fer réunies par de petits cercies et s’ouvrant à volonté. (Fig. 76 a.) On adapte parfois des Armatures d'une na- ture spéciale à des arbres intéressants par leur taille, leur rareté ou leur histoire, lorsque ces tarbres sont menacés d'accidents ou atteints de il s’agit alors soit de soutenir le . Soit de maintenir certaines ramifications. Enfin, dans les jardins fruitiers, lorsqu'on veut obtenir des vases, spirales, serpenteaux ctc. bien réguliers, on conduit les branches sur les Armatures, dites aussi charpentes, affectant les formes adoptées. BiÉE ARMENIACA Tourn.. Abricotier. (Rosacées- Prunées.) Réceptacle court. assez large, FL haissant avant feuilles. Pétales blanes ou rosés : De. roses. Epicarpe finement velouté. méso- arpe charnu; noyau lisse ou rugueux. creusé lun sillon sur chaque bord. Flles. caduques. arges. Arbustes ou petits arbres de l'Asie. Tel lue nous le comprenons, le genre se compose l'environ 6 espèces. es Vulgaris Link. Voir Abricotier. En outre 1| CS Var, fruitières, cet arbre à donné naissance ARMILLARIA. salicifolia, pendula, laciniata, variegata et flore pleno. A. Brigantiaca. Voir Prunus Brigantiaca. A. dasycarpa Pers., vulg. À. du Pupe. |[Svn.: PF. dasycarpa Ehrh.| — N. Dux. V, t. 51. — Chine 1800.—3 à 5 m. Files. ovales, acuminées. dentées. FI. blanches, solit. Drupe petite, rouge noirâtre; chair jaune brun, saveur douceître. Var. persicifolia ; N. Du. V. t. 52. A. Mume Carr. {Syn.: Prunus Mume Sieb. et Zuec.] — Sres. er Zucc., EL. Jar. L t. 11;°R. H. 1885. p. 564. — Japon. Chine. — 5 à 6 m.. très ramifié. Files. obovales, dentées serrées. FL rose tendre ou blanches. Drupe de la grosseur et de la forme d’un abricot, jaune pâle ; chair insipide. A. sibirica Pers. [Syn.: Prunus sibirica L.] — Daourie. — 2 à 3 m. Files. ovales ou ovales arrondies, pubese. aux bords. Drupe subsessile, velue, jaune rougeñtre; chair peu abondante. Var. à fl. doubles. blanches et roses. À. triloba. Voir Prunus triloba. Culture, multipl., voir Abricotier et Prunier. EME ARMERIA Willd. (Plombaginées.) Plantes vi- vaces, gazonnantes, à base sousfrutescente, à feuilles linéaires. à tiges simples, terminées par un capitule de fleurs sessiles et serrées, roses. à calice infundibuliforme et scarieux ; corolle à » pétales cohérents à la base; étamines 5; stig- mate filiforme et glanduleux ; fruit membra- neux. Environ 50 espèces (nombre qui pourra être considérablement réduit), réparties en Eu- rope, dans l’Asie septentr. et occident. l’Amé- rique septentr. et australe. A. alpina Willd. (Statice alpina Steud.) — Rcug. FL. GERM. 17, 1150. — Régions alpines de l’Europe centrale. Plante naïine et cespiteuse, à feuilles linéaires, à fleurs d’un rose vif, formant un capitule de grandeur moyenne. Juin-juillet. A. maritima Willd. (Statice Armeria Smith.) Gazon d'Olympe; angl.: Thrift, Sea Pink; all.: Gemeine Grasnelke. — Bois, ATL. PL. DE JARD. t. 174. — Europe. — Espèce plus gazonnante ; fleurs d’un rose carmin très vif, surtout chez sa variété Laucheana. Juin-septembre. Cette es- pèce est très propre à faire des bordures. A. plantaginea Willd. (Statice dianthoides Horn.) — Rene. FL. GERM. 17. 1151. — Feuilles plus larges, touffes moins naïines. fleurs grandes, d’un rose pâle, formant un gros capitule. Mai- octobre. Les À. cæspitosa Boiss. des Sierras espag- noles, et juncea de Girard, des Montagnes corses, sont de miniscules espèces propres à gar- nir les rochers. On cultive encore les À. baltica Boiss.. berlengensis Daveau, brachyphylla Boiss.. juniperifolia Wild. Halleri Boiss. latifoliu Willd.. longiaristata Boiss.. macrophylla Boiss.. Mauritanica Wall. pinifolia Link. sardou Sprel.. sibirica AIL et Welwischir Boiss. Toutes ces plantes exigent le plein soleil, un sol plutôt léger et se multiplient par division ou semis. ELEC ARMILLARIA. Sous-wenre d’Agaricinées dont l'espèce la plus importante est l’Armillariu mellea, reconnaissable à ses chapeaux venant en touffes sur les vieux trones. Le pied porte une col- UX Var. ornementales suivantes: amygdalifolia, ferette; le chapeau estjaune miel ou verdâtre clair. ARMILLARIA. -- plus foncé au centre.’Le mycéjium de ce cham- pignon attaque une foule d'arbres: Vigne, pom- mier, poirier, cerisier, prunier, chêne, houx, pin, mürier, etc.; il se présente en plaques blanches radiées, ou bien sous forme de cordons rhizomorphes (voir ce nom) et il est phosphores- cent dans l'obscurité. Ce n’est que lorsque la plante qu'il à attaquée est morte ou sur le point de périr, que le champignon produit les cha- peaux. On ne connaît pas de remède pour le détruire, et comme le mycélium gagne de proche en proche en se propageant par le sol. il est nécessaire d’arracher et brûler les arbres envahis et de ne pas replanter à leur place des espèces susceptibles d’être attaquées. Dr D. Armoise. Nom vulg. de Artemisia. Armure. Voir Armature. ARNEBIA Forsk. (Boraginées.) Plantes annu- elles ou vivaces à fleurs jaunes ; voisines des Li- thospermum, dont elles se distinguent par le style bifide (non divisé chez les Lithospermum). 13 esp. de l’Afrique sept. et de l’Asie centrale et oCGid. A. echioides DC. (Fleur du prophète.) (Fig. 77.) — B. M. t. 4409. — Plante vivace; feuilles al- longées, ovales-lancéolées ; tige de 20 à 30 cm; nombreuses fleurs disposées en cyme scorpioïde. Corolle grande, d’un jaune brillant, maculée avant l’anthèse de 5 taches noires qui dispa- raissent une fois la fécondation opérée. Mai- juillet. Bonne plante de rocailles et de plates- bandes; il lui faut un sol profond et substantiel, plutôt léger, et Le grand soleil. Eclats et semis. On cultive encore les À. cornuta Led. et Bungei Boiss., qui sont annuels. } à 1 ARNICA L. (Composées.) Plantes vivaces herbacées, à flles opposées (caractère rare dans cette famille); involucre campanulé; fleurs du disque hermaphrodites. tubuleuses, les margi- nales femelles, ligulées et rayonnantes. Akènes oblongs, munis d’une aigrette. Environ 10 es- pèces dispersées dans les régions montagn. de l’Europe, de l'Asie et de l'Amérique sept. A. montana L. — Masczer. ATLAS PL. France pl 175. — Montagnes de l'Europe et de la Sibérie. — Tige dressée. simple ou trifide; feuilles ovales- oblongues, sessiles, entières. les radicales for- mant une rosette sur le sol, les caulinaires (au nombre de 2 ou 4) opposées. Capitules jaune ora#gé, très grands. Juin-juillet. Plante bien connue pour ses usages en médecine. Terre de bruyère ou tourbe, avec adjonction de terreau de feuilles par moitié. Soleil. Se cultive admi- rablement dans le sphagnum. au grand soleil. Semis. MCE AROIDÉES (Fam. des). Monocotylédones. Herbes ou plantes à tige ligneuse, de port varié, ordinairement glabres. à feuilles à nervures en réseau, au lieu d'être parallèles comme dans la sénéralité des Monocotylédones ; à fleurs petites, disposées sur un réceptacle allongé cylindrique (spadice) entouré d’une spathe, hermaphrodites ou constituant un spadice monoïque, rarement dioïque. Périanthe nul ou réduit à 4 écailles membraneuses, imbriquées. Tribus: Arinées, Stilochitonées, Zomicarpées, Pythoniées, Colo- casiées, Philodendrées, Dieffenbachiées, Spathi- carpées, Callées, Zamioculcasiées, Orontices. 124 les plantes les plus vigoureuses et dont les fleurs! AROÏDÉES. * AROIDEES. (Culture) Les Aroïdées de serre exigent beaucoup de chaleur et d'humidité. Presque toutes se contentent d’un peu de terre de bruyère mélangée avec du sphagnum, et au fur et à mesure que les plantes poussent, on garnit leurs tiges de ce même sphagnum qui leur donne une nouvelle vigueur. La multipli- cation s’en fait par boutures. marcottes ou semis. Les deux manières généralement adoptées sont surtout la marcotte et le semis. Pour la mar- cotte, on entoure la tige que l’on veut couper d’un peu de sphagnum pour l’attendrir et l’ex- HGillel= Fig 77. — FLEUR DU PROPHÈTE. Arnebia echioides DC. citer à émettre des racines, puis au dessous d’un œil on fait une incision que tous les huit jours on fait de plus en plus profonde. A mesure que les racines sortent on les entoure de sphagnum: puis au bout de 7 à 8 semaines on peut séparer entièrement la marcotte du pied mère. Si on veut multiplier par graine et si on tient essen- tiellement à avoir la même variété, il faut avoir soin de féconder la fleur avec son propre pollen; si au contraire on veut obtenir seulement ‘de bonnes variétés, on choisit comme porte-graines! sont les plus remarquables. Aussitôt müres, les® oraines sont recueillies, dépouillées de leur en! veloppe et semées de suite dans de petites ter! rines remplies de sphagnum et de terre de bruyère mélangés. On les couvre d’un verre. Au bout de 6 semaines environ, on repique en ter- rines dans le même compost, puis en godets quand les plantes ont 3 flles. Quand ces godets AROÏDÉES. deviennent trop petits, on les met en pots plus orands. Que la multiplication soit faite de bou- tures, marcottes ou semis, il faut y procéder dans une serre chaude, les pots, godets ou ter- rines plongés dans de la mousse, tannée, sciure de bois ou autre matière, avec une bonne cha- leur de fond. Il faut tenir la serre humide et bassiner ou arroser fréquemment. Ces plantes demandant beaucoup d’eau. il est utile de leur donner un bon drainage. Il faut toujours tenir les feuilles propres au moyen de lavages ou de fumigations dans la serre, selon le cas. E. B. Arole. Nom vulg. du Pinus Cembra. ARONIA Pers. Souvent confondu avec les Amélanchiers, mais s’en distinguant, d’après Decaisne, par les dents du calice charnues, an- thères pourpres au lieu de jaunes, styles 4 à 5. libres, ovaires velus au sommet. Fruit petit, noir ou sanguin foncé, œil fermé par dents du ca- lice; chair d’abord amylacée, ensuite succulente, rougeâtre ; endocarpe membraneux. Filles. cré- nelées, pourvues sur nervure médiane de glandules serrées. Arbriss. de l’Amér. du Nord recherchés en ornementation pour nombreuses | fleurs apparaissant en mai, et pour leurs fruits. 8 ou 9 esp., toutes de pleine terre. A. arbutifolia Nutt. [Syn.: Pirus arbutifolia Nutt.| — B. M. t. 3665. — Floride, Nouv. Jersey. — Tige dressée. Filles. ovales oblongues aiguës, | cotonneuses dessous ; corymbes tomenteux, pau- ciflores. Fruit rouge, piriforme. A. densiflora Spach. [Syn.: Cratægus arbuti- folia Desf.| Tige dressée. Filles. elliptiques, ob- | Jongues ou lancéolées obovales, doublement dentées, tomenteuses en dessous. Fruit subtur- biné, noir, pruineux. | A. depressa Lindl. Tige basse, inclinée. Files. oblongues, obtuses, finement crénelées, coton- neuses en dessous. Fruit très petit, piriforme, | pourpre noirâtre. A. floribunda Lindi. — B. R.. t. 1006. — Ra- meaux grisâtres, réclinés, touffus. Files. lan- céolées, aiguës, longuement pétiolées, coton- neuses en-dessous. Fruit noir, sphérique. | A. glabrescens Spach. Tige dressée. Flles. | lancéolées ou elliptiques lancéolées, courtement acuminées, presque glabres en dessous. Fruit subglobuleux, pourpre foncé. A. grandifolia Lindi. — B. R., t. 1154. — Tige dressée; ramules presque glabres. Files. ob- | longues ou obovales aiguës. Corymbe et calice glabres. Fruit sphérique, pourpre foncé. | A. melanocarpa Nutt. [Syn.: Pirus melano- 4 carpa Lindl.; Mespilus arbutifolia melanocarpa Michx.] — Canada, Caroline. — Rameaux pu- bescents. Files. oblongues obovales, pointues, luisantes, très glabres, ainsi que le calice. Fruits Sphériques, gros, noirs, iuisants. A. pubens Lindi. Tige dressée. Ramules co- tonneuses. Filles. oblongues ou obovales ob- longues, les adultes glabres, ainsi que le calice. Fruit sphérique, noir. Les À. demandent la culture des Amélanchiers et se greffent très bien sur l’Aubépine blanche où sur le Cognassier. Très rustiques. P. M. ARPOPHYLLUM Liav. et Lex. (Orchidées.) Plantes épiphytes, à tiges dressées; flles. so- litaires, coriaces, linéaires. souventtrès longues, rm île ÀTT , ARROSAGE. recourbées ; fleurs très petites, en épis denses, cylindriques, dressés, sortant d’une spathe à la base des feuilles. A. cardinale Ldn. et Rchb. — Nouv. Grenade. — Fleurs rose clair en été. Très rare. A. giganteum Hartw. — Mexique. — La plus belle du genre. Fleurs rouge groseille foncé sur des épis atteignant 30 em. durant plusieurs semaines. A. spicatum Clav. et Lex. — B. M. t. 6022. — Mexique, Guatémala.— Fleurs rouges, plante de dimensions moindres que l'A. giganteum. Les À. se comportent bien sur bois ou en pots dans un mélange de terre fibreuse bien drainée. Ils aiment la vive lumière, le soleil même. Serre tempérée. AG: ARQUER. Pratiquer l’Arcure. (Voir ce mot.) ARRACACIA xanthorrhiza Bauer. [Syn.: Ar- racacha esculenta DC.] (Fam. des Ombellifères.) — B.M. t. 3092. — Amérique centrale. — Plante vivace, à racines comestibles. De nombreux es- sais ont été faits en vue d'introduire ce légume dans nos Potagers d'Europe, mais il s’est mon- tré absolument rebelle à la culture sous notre climat. (Voir Paizz. rT Bois, PotaG. D'un Cur.. 2e éd., p. 39.) Arrête-Bœuf. Nom vulg. de l’Ononis repens. Arrhostoxzylum. Voir Ruellia. ARROCHE. (Atriplex hortensis L.) (Chénopo- dées.) Belle- Dame ; Bonne-Dame ; angl. : Moun- tain spinach; all.: Gartenmelde. — Tartarie. — Annuelle. Tiges de 1 m. 75 à 2 m., rameuses. can- nelées ; feuilles grandes, larges, un peu triangu- laires, dentées ; fleurs apétales, petites, vertes ou rouges; graine ailée, aplatie. Durée germi- native 3 à 4 ans. Var.: À. blonde; la plus cultivée, teinte vert jaunâtre. À. rouge foncé; se reproduit identique- ment de semis. Les feuilles de l’Arroche s’emploient à la façon des épinards ; on les mélange également à l’oseille pour en corriger l’acidité. Semer en place à partir d'avril et successive- ment jusqu’en septembre, en pleine terre, en rayons ; éclaircir les plants. Arrosages fréquents pendant l'été. Fe ARROSAGE. (Physiol. végét.) L'eau n’est pas seulement pour les plantes un élément directe- ment utile à leur nutrition; c’est encore le véhi- cule qui charrie vers les feuilles les principes minéraux puisés dans le sol et qui aide au trans- port des produits de l’élaboration. Pour la pro- duction d’une partie de récolte, il faut de l’eau en quantité deux à trois cents fois plus grande. Ceci nous permet de comprendre la splendeur de la végétation dans les régions chaudes et humides, contrastant avec la pauvreté des formes qui vivent dans les régions sèches. Assurément, la quantité d’eau à donner à une plante est proportionnelle à l'énergie de la transpiration. Toutes les causes qui activent cette fonction (chaleur, lumière, ...., voir Trans- piratior), déterminent une absorption d’eau beaucoup plus forte. L'horticulteur doit y faire attention, principalement dans la culture des plantes de serre. Les espèces à feuillage larg'e et mou transpirent beaucoup plus que celles ARROSAUE, — 126 — qui sont adaptées à des climats arides: plantes | srasses, plantes à feuillage laineux ou glauques, à feuilles petites ou coriaces. telles que beaucoup de plantes du Cap et de la Nouvelle-Hollande. La plupart des plantes terrestres redoutent les arrosements trop fréquents qui maintiennent la terre dans un état de saturation permanent. La circulation de Pair s’y fait péniblement, les racines des plantes privées d'oxygène ne tardent pas à se décomposer. Pour ce motif, il est bon de laisser la surface de la terre des pots à fleurs se dessécher partiellement entre deux arrose- ments. Les arrosages avec de l’eau ordinaire ne pré- sentent pas d'autre danger bien sérieux. Il n’en est plus ainsi lorsqu'on y ajoute des engrais très solubles. Une rs dilution est alors nécessaire pour éviter l’altération des radicelles et des poils radicaux sous l'influence de solu- tions trop concentrées. Les feuilles molles de certaines plantes se fanent au bout de quelques minutes, lorsqu'on les AreeE avec des solutions de nitrate de potasse à 2 ou 30/,. E. Lt. Arrosage (Pratique). Arroser , c’est répandre de l’eau sur les plantes et plus particulièrement sur le sol dans lequel puisent leurs racines. Cette opération compte parmi les plus impor- tantes du Jardinage : en général elle est utile pour favoriser la végétation; elle devient néces- saire chaque fois que le végétal ne trouve plus dans le sol et dans l'atmosphè re l'humidité suf- fisante pour assurer la nutrition, pour maintenir la turgescence des tissus et pour fournir à l’éva- poration. On a observé que la végétation est en souffrance dès que la terre ne contient plus que 109/, de son poids d’eau. Il importe alors d’y pourvoir et, autant que possible, de ne pas attendre pour cela que les plantes commencent à se flétrir, car elles ont alors déjà subi un com- mencement d’altération dont elles ne se re- mettent que difficilement. Suivant la quantité d’eau donnée et la manière dont se fait l’opération, on distingue les Arro- sages en Arrosages proprement dits, Bassinages (V. ce mot) et Seringages (V. Bassinages). L'Arrosage proprement dit, appelé souvent Mouillure par les praticiens, consiste en une distribution d’eau assez abondante pour que le sol sait fortement et profondément imbibé. Il se pratfque soit à l’Arrosoër. soit à la Lance. soit au moyen d'appareils automatiques, Batteries ou Chapelets, Tourniquets et Soleils, soit enfin par infiltration où irrigation (V. ces mots). Lorsqu'un Arrosage est reconnu nécessaire, il faut toujours le faire copieusement: un Arro- sage incomplet ne saurait suffire à une plante qui souffre de la sécheresse. .Le sol doit être bien et profondément humecté. Pour être plus sûr d’arroser convenablement une plante qui en a grand besoin, il est bon de s’y prendre à deux ou trois reprises et de verser l’eau en pluie et non en jet: la pénétration se fait mieux ainsi. IL est à remarquer que si une plante, après avoir été pendant quelque temps tenue à l’Arro- sage, vient à être privée d’eau, elle souffre beau- coup plus de la sécheresse qu’une autre non accoutumée à être arrosée. Si les Arrosages doivent être copieux, ils ne ARROSEURS DE GAZONS. doivent pas étreexagérés. L'eau donnée en trop grande abondance entraine, dans les parties profondes du sous-sol, une certaine quantité d'éléments nutritifs que les racines n’ont pas le temps d’absorber. De plus, les plantes qui ont ? leurs tissus trop gorgés d’eau sont peu résis- tantes et, s’il s’agit d'espèces vivaces ou lis oneuses, elles sont exposées à souffrir des gelées pendant l'hiver. Enfin, lorsque le drainage n’est pas suffisant, les racines risquent beaucoup de pourrir. On répand l’eau des Arrosages soit en un jet” unique et plus ou moins fort, soit en pluie. < L’Arrosage au jet a lieu lorqu’on a affaire à. des plantes espacées les unes des autres, qu'il importe de mouiller une à une et qui sont en état de résister à la chute de l’eau ainsi répane due. Avec la lance, il ne se pratique guère que pour les arbres d'un certaine taille. Avec l’arro= soir, on le fait à même le goulot, où au bec (VA Arrosoir), suivant la possibilité de déverser l’eau plus ou moins fortement. Souvent il est. utile de ménager autour des plantes ainsi arro sées une- petite dépression ou Cuvette (V. ce mot), destinée à recevoir l’eau d'arrosage. L'’Arrosage en pluie est employé pour es pez. louses, les semis, les plantes serrées et anssi lorsqu' on a affaire à des plantes isolées que l'eau projetée en Jet pourrait endommager, déraciner ou déranger. Il se fait soit au moy en de l’arrow soir à pomme (V. Arrosoir), soit au moyen de la lance pourvue d’un appareil diviseur, soit” encore au moyen d' appareils automatiques. bat= teries d'arrosage, tourniquets. soleils, etc. * ces mots.) Les effets de l’Arrosage sont plus ou moins favorables, suivant la qualité des eaux (V. ce mot; V. aussi Engrais liquides), et suivant la manière dont l'opération est faite. l Pour les cultures de plein air, il n’est pas in= différent d’arroser à telle ou telle heure de la. journée. En été, les Arrosages faits en pleins soleil et par la grande chaleur sont suivis d’une évaporation rapide ; parc onséquent, ils profitent | peu aux plantes: ils peuvent même leur être, nuisibles à cause du refroidissement brusque qui en résulte, refroidissement d'autant plus consi= dérable que l’évaporation est plus prompte. C'est, pourquoi, en cette saison. il faut arroser de grand matin, ou mieux le soir, de manière à permettre à l’eau de séjourner sur la plante le plus longtemps possible et d’imbiber le sol enle pénétrant lentement. Au printemps et à l’au- tomne, il vaut mieux, au contraire, arroser au milieu du jour, surtout si les nuits sont froides et si le soleil est peu ardent. La température des eaux d’Arrosage a aussi son intérêt: il en sera question à l’ar ticle Eaux d’ Arrosage. = _L. ES ARROSEURS DE GAZONS. L’arrosage des pelouses se fait souvent à la lance (. ce mot); mais lorsqu'on dispose d’une pression suf- fisante, il est avantageux de recourir à des appar eils automätiques: on économise ainsi une main-d'œuvre considérable; on supprime un, travail pénible; on peut pr olonger l'opération à son gré, et l'on obtient très généralement de ra résultats. 44 4 ARROSEURS DE GAZONS. _ Ces appareils consistent en tuyaux conduc- teurs d’eau, se terminant par un système qui di- vise cette eau à sa sortie et la projette en pluie. (Fig. 78.) Les tuyaux sont en cuir,en caoutchouc, en toile, ou bien ils sont formés de tubes en tôle alvanisée reliés par des jonctions de cuir ou de caoutchouc; ils se vissent, par une de leurs ex- hémités, sur la bouche d'arrosage, et portent, à autre bout, soit un tube ou une série de tubes en tôle galvanisée, disposés horizontalement, | troués de distance en distance ou garnis de bouchons pulvéri- sateurs (V. Batteries d'Arrosage); soit un Tourniquet hydrau- lique. un Soleil (V.ces mots). une pomme darrosoir, ou tout autre accessoire des- tiné à iprojeter l’eau en pluie fine. L. H. _ ARROSOIRS. Usten- siles serv. à arroser. | On les fait en cui- vre, en Zinc ou en fer blanc. Les Arro- soirs en cuivre sont de beaucoup les plus solides et les plus urables; mais ce ont aussi les plus her et les plus lourds. Les Arros. en fer blanc durent peu. La forme et les di- mensions des Arros. sunt assez variables. lantôt ils sont ar- rss, cylindriques t plus ou moins ven- xus (Fig. 79); tantôt [pntaplatislatéra- *ement et de section | iaintenir à distance des jambes du porteur, qui est ainsi moins exposé à se mouiller. Fig. 79. — Arrosoir à goulot. Fig. 79), ou d’une anse continue (Fig. 80), beau- joup plus commode que la poignée. ee CLIS Lite | cl et Fig. 58. — Arroseur de gazons. Tourniquet hydraulique. u se déverse par un tube dit goulot, soit| de permettre l’arrosage des pots éloignés. T — ARROSOTRS. directement, soit par l'intermédiaire d'une pomme ou d’un bec. La pomme d’Arrosoir (Fig. S0) se compose d’une sorte d’entonnoir fermé dans sa partie évasée au moyen d’une plaque métallique bombée et percée de trous plus ou moins fins, de manière à diviser plus ou moins l’eau d'arrosage. Un bec -d'Arrosoir (Fig. SI et 83) est un tuyau droitoulégèrementarqué.se rétrécissant à partir de la base, de manière à ne laisser sortir qu'un jet de grosseur va- riable, suivant la orandeur de l’orifice. La pomme et le bee de lArrosoir peuvent générale- ment s’enlever à vo- lonté et se remplacer l’un par l’autre: quel- quefois cependant ils sont l’un ou l’au- tre fixéssur le goulot. La pomme d’Ar- rosoir étant sujette à se déformer et les trous s’obstruant fa- cilement lorsque l’eau tient en sus- pension des corps étrangers, On à ima- ciné de la remplacer par un ajutage spé- cial, dit Bec Kave- neau (F'ig.82), du nom de son inventeur. Le bec Raveneau étale l’eau en large nappe. Il est dun bon usage lorsqu'il n’y a pas d’inconvé- nient à faire tomber l'eau avec une cer- taine force; mais il ne saurait rempla- mer par les chocs, plus faciles à manier et à | répandue en pluie fine. La contenance des Arrosoirs n’a rien de fixe, A RE Fig. 80. — Arrosoir à pomme. Les Arrosoirs sont pourvus d'une poignée | Les Arrosoirs ordinaires sont de six à dix litres. Dans les serres. on en emploie de beaucoup plus petits et on leur adapte un bec très allongé, afin Lors- ARROSOIRS. qu'il s’agit d’arroser des plantes placées sur des P 4 EX | ’ if l=\S y, 4 LU TJ Î LT 7/7 RU m4 11] D /) | ot / | | NY {| LEE AIT M We EE NN Mig, 81. — Arrosoir à bec. tablettes très rapprochées du vitrage, on se sert d’Arrosoirs aplatis de haut en bas. (Fig. 83.) LEP 5 Fig. 83. — Arrosoir aplati pour serre. Arrow Head. Nom angl. des Sagittaria. ARROW-ROOT. Fécule alimentaire fortifiante, convenant aux personnes délicates et aux esto- macs fatigués. L’A. vrai est tiré du rhizome du Maranta arundinacea, mais.on le falsifie fréquemment avec la fécule de Pomme de terre, dont les propriétés sont d’ailleurs équivalentes. ARTABOTRYS R. Br. (Anonacées-Uvariées.) Arbriss. sarmenteux ou grimpants. à flles. al- ternes, luisantes, à fleurs solit. ou fasciculées. Carpelles nombreux, 2-ovulés 15 esp.: 2 ou 3 de l’Afrique trop., les autres de l’Asie trop. L’A. odoratissirus R. Br. [Syn.: Uvaria odora- tissima Roxb.; U. esculenta Rottl.; Anona hexa- petala L.|, B. Hi t.423, de l'Inde, est un arbriss. élégant, sarment., à flles. glabres, persist., ob- — Tige de 40 à 60 em. [3 ARTEMISTA: longues lancéolées, à Aou agréablement par- fumées. Les feüilles de l'A suaveolens BI, égal. de l’Inde, donnent une infusion aroma- tique, que B lume dit propre à combattre L choléra. Les A. sont de serre chaude. ARTANEMA Don. (Scrophularinées - G18$ tiolées.) Herbes dressées, à tige anguleuse, vois sines des Torenia dont elles se distinguent par le calice 5-partit, à divisions herbacées an lieu d’ètre tubuleux, 5-denté; par les étamines an* térieures munies d’appendices courts, obtus ef non dentiformes ou filiformes, etc. 3 esp. affines, de l'Asie trop. etde l'Australie. La mieux connue est : À. fimbriatum Don.[Syn.: Torenia fimbriata Grah.; 7, scabra Grah.] — B. M. 3104; Lorp: Bor. Can. t. 1990. — Australie. — Charmante pl. de 50 em. à 1 m., à filles. pétiolées, ovales lancéol.; fleurs longues de 3 cm. à corolle frangée, violette. Serre chaude ou tempéréé chaude. Semer au printemps, sur couche, re” piquer, tenir sous chässis pendant lété et em serre à l’approche des froids. Fleurit pendant l'hiver. Artanthe, Voir Piper. ARTEMISIAL.. Armoises. (Composées )Planti annuelles ou vivaces, herbacées, frutescentes où sous-frutescentes; involucre ovoïde ou hémis sphérique, à folioles imbriquées ; fleurs toutes tubuleuses, les centrales hermaphrodites, à 5 dents, les marginales ordinairement femelles et filiformes ; réceptacle glabre. Fruits obovales: comprimés, dépourvus d’aigrette. Capitules petits, disposés tantôt en grappe unique, tantôt en grappes nombreuses formant une panieules corolles jaunes, verdâtres ou rougeñtres. De 150 à 200 espèces, répandues dans les régions tempérées de l'hémisphère boréal aux Iles Sandwich et dans l'Amérique du Sud. | A. Abrotanum L. Aurone, Citronelle; angl: Southernwood; all:: Eberreis, Eberraute. — Eu- rope mérid. Tiges frutescentes ; feuillage aromatique très finement divisé. Septembre- octobre. | A. Absinthium L., Absinthe; angl.: Worm-! wood; all.: Wermuth. — MascLer., ATLAS DES PL. DE FRANCE, pl. 178. — Europe. — Tige de 50 cm. à 1 m., paniculées; feuilles canescentes, d'un gris d'argent, profondément divisées, ar0= matiques et contenant le principe amer dont om: fait la liqueur d’Absinthe ; fleurs insignifiantes: Août-septembre. A. annua L. — Asie. — Plante annuelle.à tiges largement paniculées, mesurant de 80 em. à 1 m.. à feuillage très finement divisé, dun beau vert et aromatique ; fleurs verdâtres. Août- octobre. A. camphorata Vill. — Europe mérid. — Tige de 50 à 70 cm. ligneuse à Îa base; feuilles vertes, à segments “très étroits ; fleurs jaunes| Août-octobre. A. chamæmelifohia Vill. —— Alpes occident ligneuse à la base, feuilles finement divisées; "fleurs jaunes. et. capitules assez gros et pendants. Juin-juillet: A. Dracunculus. ‘Voir Estragon. A. gnaphalioides Nutt. — Amérique sept. et Tige rameuse; feuilles glauques. Sept.-octobre A. maritima L. — Europe et Sibérie. — Ra se ARTEMISIA. meaux ligneux, couchés sur le sol et ne s’éle- vant pas à 10 em. ; feuillage gris d'argent, très finement découpé; fleurs insignifiantes. _ A. rupestris L. — Europe centrale et Sibérie. — Plante naine, à rameaux couchés sur le sol, à feuillage d’un vert foncé, très finement dé- coupé. Fleurs insignifiantes. Bonne pour rochers. A. Stelleriana Bess. — Kamtschatka. — Très belle espèce à rameaux couchés sur le sol, garnis de feuilles larges, oblongues-ovales, élé- gamment dentelées et d’un blanc d'argent. Fleurs jaunes. Août-octobre. A. vulgaris L.. Armoise; all.: Beifuss. Indi- gène, vivace. Sans intérêt pour l’ornement des jardins. Les À. Baumgarteni Bess.. glacialis L., gra- nmatensis Boiss. lanata Koch (pedemontana Rchb. ou nitida Best.), Mutellina Vill., spicata Wulf. et valesiaca All. sont de toutes petites espèces naines, à feuillage plus onu moins ar- | genté et très finement découpé, admirablement constituées pour garnir les rocailles ou faire des bordures en plein soleil. Il leur faut un sol léger et bien drainé. Multiplication par éclats, marcottes ou semis. Toutes les autres espèces se cultivent dans une bonne terre franche, au soleil. H:C. ARTHROPODES. Embranchement du règne animal qui renferme des animaux invertébrés à corps formé d’anneaux ou segments plus ou _ moins distincts, mais dont les antérieurs portent _ toujours à l’âge adulte des appendices arti- = € ou articles placés les uns à la suite des autres et qui constituent les organes buccaux, les an- tennes et les pattes, en nombre variable suivant les groupes. Les téguments sont généralement encroutés de chitine, substance dure qui leur | externe. Les Arthropodes se divisent en plu- sieurs classes, qui sont les Arachnides. les In- sectes, les Myriapodes et les Crustacés. (Voir ces mots.) DETTE | fibreuses ; pédomcules simples ou | | 11 | | | lâches à pédicelles articulés vers le milieu; périanthe marcescent à segments distincts; 6 leuse déhiscente. neo-zélandaises). A. cirratum R. Br. — B. M. 2350. — Nouv. { Zélande. — Fleurs blanches en grappe rameuse. | Nouv. Galles du Sud. — Fleurs blanches, réunies ke bouquets. Plantes fleurissant en mai et se tmultipliant par semis et division. Pa | _ ARTHROSTEMMA R. et P. (Mélastomacées.) |Plantes herbacées ou arbustes orêles, à ramifi- cation dichotome, glabres ou ciliés ; flles. pétio- |lées, ovales, dentées en scie; inflorescence en |Cyme terminale ou scorpioïde; fleurs assez grandes, roses oupurpurines, à 4 divisions ; lobes \du calice très petits ; pétales cadues; 8 étamines |inégales, les grandes prolongées inférieurement {| DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 129 culés, formés eux-mêmes de plusieurs segments permet de donner une attache solide aux) muscles, de manière à constituer un squelette | ARTHROPODIUM R. Br. (Liliacées.) Plantes | voisines des Anthericum. Racines charnues ou rameux ; | | feuilles radicales, linéaires ; fleurs en grappes étamines; ovaire triloculaire; capsule globu-. 8 espèces d'Australie (1 calédonienne et 2| A. paniculatum R. Br. — B. M. 1421. — — ARTICHAUT. , en un long appendice ; ovaire 4-locul. ; fruit cap- | sulaire à 4 valves. 6 espèces du Mexique, Pérou. Vénézuéla, Nouvelle-Grenade, Buénos-Avres. Brésil et Cuba. He A. nitidum Hook. — B M.3142. — Buénos- | Ayres. — Tiges ligneuses, à 4 angles, garnies de poils colorés ; feuilles ovales, glabres, bril- lantes en dessus ; fleurs lilas, portées sur des pédonceules axillaires triflores. A. versicolor DC. — B. M. 3678. —Brésil. — Feuilles discolores; fleurs blanches puis rou- geâtres, solitaires, terminales. Arbustes toujours verts, de serre tempérée, se multipliant de boutures de petits rameaux latéraux d'avril à août. ES ARTHROSTYLIDIUM Rupr. (Graminées-Bam- busées.) Bambous originaires de l'Amérique trop. se distinguant des Arundinaria par les épillets groupés en épis disposés eux-mêmes en grappe au lieu d’être simplement en grappe ou en panicule. Il en existe une douzaine d'espèces. entre autres: A. excelsum Griseb. Antilles. Chaumes dépassant 20 m. de hauteur. L'un des plus grands Bambous connus; A. longiflorum Munro. Vénézuéla, à 2000 m. d'altitude; A. ra- cemiflorum Steud. Mexique, à 2500 m. d’alt. Chaumes d’une dizaine de mètres de hauteur; A. Schomburgkii Munro. Guyane,jusqu’à 2000 m. d’alt. Chaumes d’une vingtaine de mètres. MM. Naudin et Mueller, Manuer DE L'ACCLIMATEUR, recommandent ces plantes comme pouvant être introduites dans les parties les plus chaudes du midi de l’Europe. De serre tempérée sous le climat de Paris. Culture des Bambous. Arthrotaxis. Voir Athrotaxis. AM (Lu Fig. 84, — ARTICHAUT DE LAON. ARTICHAUT. (Cynara Scolymus L.) Com- posées ; angl.: Artichoke; all.: Artischoke. — Europe méridionale. — Vivace, mais traité. en culture comme bisannuel. Tige de 1 m. à 1 m.29; 9 DE - re ARTICHAUT. — 130 — . feuilles décurrentes, longues de 1 m. et plus, pinnatifides, cotonneuses et blanchâtres en des- sous. Capitules très gros, composés de fleurons bleus entourés d’écailles, de forme, de coloris et de volume variables suivant les variétés. Ces écailles.membraneuses, charnues à la base, cons- tituent avec le réceptacle la partie alimentaire de ce légume. Graine assez grosse, grise, rayée de brun noirâtre, oblongue, d’une durée ger- minative de 5 à 6 ans. Var. : A. vert de Laon. (Fig. 84. V. p. 129.) Cultivé surtout aux environs de Paris; têtes orosses, à écailles vertes, charnues, bien ou- vertes; à fond large et épais. LH GuelL Fig, 85, — ARTICHAUT CAMUS DE BRETAGNE, A. Camus de Bretagne. (Fig. 85.) Tête arron- die, globuleuse, à écailles vertes, bien imbri- quées, un peu courtes. Cultivé dans tout l'Ouest. A. vert de Provence. étroites, épineuses. A. #iolet de Provence. Pommes colorées en violet à l’étatjeune pour reverdir en vieillissant. Il existe d'autres variétés locales : À. de St. Laud, de Roscoff, de Niort. etc. qui sont peu connues au delà du milieu où on les produit. L’Artichaut se consomme cru ou cuit. Le réceptacle, appelé fond, est la partie la plus recherchée. Pour augmenter le volume de la tête ou pomme principale, on recommande de fendre la tige un peu au dessous du capitule et de tenir la fente ouverte avec un coin en bois. ou de la coiffer avant complet développement d’un capuchon qui l’étiole en interceptant la lumière. — Le capitule terminal est toujours le plus gros. Les rameaux latéraux de la tige. fournissent des têtes plus petites, qui sontmises | en bottes et spécialement destinées aux poi-. vrades. L’Artichaut se multiplie de graines, mais plus | couramment par œilletons qu’il émet en quan-| tité et qui reproduisent plus sûrement la icailles relativement |_éclatés tardivement ou mis en pot pour les faire craindre, on découvre les souches et vers film ARTICHAUT DES TOITS. plante avec les caractères qui lui sont propres. | (Fig. 86.) Les semis de février-mars faits sur couche tiède en rayons ou en godets et mis en place en mai, fructifient pour la plupart à l'automne de la même année. _Les rejets naissent, au printemps, sur les vieux pieds; on déchausse les souches en avril. on éclate les œilletons avec talon et on les met en place, après avoir retranché l'extrémité des feuilles, à 80 cm., sur des lignes distantes de Lim. ou 1 m.20, en sol bien préparé par des labours profonds; arroser pour faciliter la re- prise, puis entretenir la plantation exempte de mauvaises herbes par des binages. Ce C1 4 fl CS L | » | | e \!. "1 L'PRRRCS à L : - (A Fig. 86. — (KILLETON D'ARTICHAUT. 4 Il est de coutume, pour la première année, de contreplanter les œilletons avec de la laitue ou des petits choux précoces. % Les plantations d'avril, convenablement soig= nées, donnent des fruits à l'automne; faites et mai-juin, on risque de ne les voir fructifier que l'été suivant, ce qui arrive lorsque les œilletonsm enraciner, ne Sont plantés en place qu’en juins A l'approche de l'hiver, Les vieux pieds d'A: buttage et une couverture de feuilles ou den longue litière. Quand les gelées ne sont plus à Les plantations d'A. s'épuisent assez vite et il est bon de les renouveler en partie tous les deux ou trois ans. Les sols dans lesquels Iles A. viennent le mieux sont les terres profondes, riches et fraiches, tout en restant saines. Les ticulièrement propices à sa culture, qui, bien comprise et bien conduite, est très rémunéras trice. F. CS Artichaut des toits. Voir Sempervivum tecto= rum. | ads ARTICULÉ. FE — ARUNDINARIA. ARTICULÉ. Composé de parties unies entre — Europe. — MAscLer, ATLAS DES PL. DE FRANCE, elles par des articulations. pl. 351. — Feuilles non striées, d’un vert clair, Artillery Plant. Nom angl. du Pilea micro- phylla. Artischocke. Nom. all. de l’Artichaut. ARTOCARPUS Forst. (Urticées-Artocarpées.) Arbres à suc laiteux, à flles. alternes, nrunies de stipules; à fleurs monoïques, en inflores- cences unisexuées, globuleuses ou oblongues. On en a décrit plus de 40 esp. de l’Asie trop. de poils violets; de l'Archipel malais et des iles du Pacifique. 2 Juin. d’entre elles sont particulières à cette dernière région et sont célèbres par leurs usages. La 1'° est l’A. incisa Forst.; Rumpr. Ame. 1.32. 33, 54; Lau. Excycz. 744; Tuss. ANT. 2, 2,3; Des- COURT., ANT.. 18. 539 Bread fruit; all.: à pain; angl.: des” iles du Pacifique où son fruit constitue la spathe d’un vert jaunâtre. Avril-mai. *A. muscivorum L.[Syn.: Arum crinitum Ait. ; Dracunculus crinitus Schott; Hélicodiceros crini- tus Schott; Æ. muscivorus Engl.] — B. R. 831 ; FL. ». S. 1849, 445. — Europe mérid. — Plante fort curieuse, à large spathe rouge vineux. recourbée en arrière et garnie, à son spadice, elle exhale au moment de sa floraison une atroce odeur cadavéreuse. Mai- Nous cultivons en outre, au Jardin alpin de Genève, les À. atrorubens Aït. (Arisæma). orien- | base principale de l'alimentation des naturels, | et dans un grand nombre de rég. trop. Il en existe plusieurs variétés volumineux, pouvant peser jusqu'à 2 kg. avec ou sans graines. Ce fruit est ovale ou à fruit plus ou moins arrondi, plus ou moins relevé de pointes. La pulpe en est féculente et se mange cuite au four, bouillie ou frite. Les graines ont la gros- seur de la Chataigne, dont elles rappellent aussi la saveur. L'arbre atteint de grandes dimen- sions ; ses feuilles sont profondément lobées. On multiplie cette pl. et ses variétés par marcottes et boutures. L'autre espèce est l’A. integrifolia 1. ou Jacquier. — Rumpr. Amg. 1. 30,31; Tuss. Ar. 2,4; Roxs., Corom.. 250; B. M. t. 2833 et 2834 ;: WicGur. Ic. PL. Ip. 2, 678. — Diffère de la pré- cédente par ses feuilles plus petites. entières. Le fruit, ovoïde, est recherché pour ses graines. Les À. sont deserre chaude sous notre climat. A. Canoni. Voir Ficus Canoni. Arum Lily. Nom angl. du Richardia africaua. ARUM L.. Gouet. (Aroïdées.) Plantes vivaces, herbacées, à racine généralement tuberculeuse ; fleurs monoïques, dépourvues de périgone, dis- posées en épi inclus dans une spathe mono- phylle, les supérieures mâles, les inférieures fe- | melles ; ovaire libre; stigmate sessile. Baie mo- nosperme. 25 espèces (y compris les genres Ari- sarum Targ. et Dracunculus Schott), des régions avoisinant la Méditerranée. *A. Arisarum L. (Arisarum vulgare Targ.) — Europe, méridionale. pétiolées, cordées-hastées ; livide. Novembre-janvier. * À. Dracunculus L. (Dracunculus vulgaris Schott.) — Europe mérid. — Tige herbacée, haute de 80 em. à 1 m.. portant de larg es feuilles profondément divisées et, à son sommet, une grande spathe d’un rouge brun foncé, longue de près de 5 cm. exhalant une odeur cadavé- reuse. Juin-juillet. _ À. italicum Mill — Europe méridionale. — B. M.t.2432. — Très beau feuillage d’un vert foncé luisant, strié de jaune ; spathe d’un jaune clair. Avril-mai. À. maculatum L.. Pied de veau : angl. : Lords 5 Ladies, Cuckoo Pint; all.: Zehr wurz, Aron. fleurs d’un pourpre tale Bieb.. proboscideum L. ringens Thunb. s DicT. sc. NAT. 286 : B. M. | (Arisæma). spectabile Schott. * éernatum Thunb. 9869 et 2871. Bien connu sous le nom d'arbre | | (Arisæma) triphyllum L. et Zelebori Schott. qui of- Brodbaum. | frentchacun un intérêt spécial. Les espèces mar- Originaire de Taïti, mais cultivé dans la plupart quées d’un | et * demandent une position chaude abritée, bien que tous soient des plantes d'ombre. La bonne terre riche en humus leur convient. Multiplication par éclats ou semis. H::C: ARUNDINA BI. (Orchidées.) Genre composé de quelques espèces à tiges ressemblant à des petits roseaux, supportant à leur sommet des orappes de fleurs roses ou violacées. L’A. bam- busifolia Ldl. et l’A. densa sont les plus con- nues, A. Gy. ARUNDINARIA Michx. (Graminées-Bambu- | sées.) Très voisins des Bambous.dontils diffèrent par leurs épillets formés de 2 petites glumes in- égales et mutiques, leurs glumelles petites, lan- céolées aiguës, presque égales, carénées non aris- tées ; glumellules minces etlancéolées, carvopse allongé. un peu arqué. 25 esp. de l’Asie trop. le Japon, Amérique mérid. et sept. Très belles plantes, employées comme les Bambous pour former des touffes sur les pelouses et pour garnir les jardins d'hiver. Voici les plus répandues: À. falcata Nees.[Syn.: Bambusa falcata Hort. ; B. gracilis Hort.] — Népaul. — 2 à 3 m. Tiges buissonnantes, vert foncé. Feuilles linéaires lan- céolées, très aiguës, falquées, vert clair. Plante | formant touffes compactes d’un bel effet sur les — Feuilles longuement | pelouses. Demande à être protégée en hiver. A. macrosperma Michx. [Syn.: Arundo gigan- tea Walt.] — Etats-Unis. — Tiges cylindriques. Flles. grandes, planes, lancéolées, pubese. en dessous; ligule poilue. Paniculessimples, droites, pauciflores. Lieux humides et bord des eaux. Doit être abrité pendant l'hiver. A. Maximowiczii Hort. Voir A. Simonii. A. japonica Sieb. et Zucc.[Syn.: Bambusa Me- take Sieb.; B. japonica Hort.] — Japon 1850. — Tiges 2 à 3 m.. droites, rameuses, touffues. Files. lancéolées aiguës, rétrécies en un court pétiole. denticulées, ciliées ; gaine ample. belles touffes ; très rustique. A. Simonii Riv. [Syn.: À. Maximowiczii Hort.: Forme très : Bambusa Simonii Carr.| — B.M.,t.7146.— Japon 1862. — Tiges 6 à 8 m., simples, droites, ne se ramifiant le plus souvent que la 2° année. Files. lancéolées elliptiques. glauques en dessous, bor- dées de quelques petites dents épineuses ; gaine longue.appliquée:;ligule parfois poilue. Rhizome tr açant. Rustique. Cult. et Mult.. voir Ra PP D'UN 7 Vat ) ' ARUNDO. _ régions chaudes tempérées du globe. A. conspicua Forst. — N. Zélande 1845. — Fleurs en grandes panicules blanches.pendantes. Terrains profonds, siliceux. Demande abri pen- dant l'hiver. de Provence ; angl. : Great Reed. — Europe mérid. — Tiges 4 à 5 m.. simples, droites. Filles. Ilancéo- lées aiguës, glabres, lisses ainsi que la gaine; li- gule remplacée par une collerette de poils. Fleurs rougeâtres, puis blanchâtres. Précieux dans le midi pour fixer les terrains mouvants ; ses tiges sontemployées pour clôtures, paniers.treillages, abrisetc..aussipour ornement. Tiges doivent être abritées dans le nord, sinon, se comporte comme plante vivace. Terre assez fertile et fraiche. Var. À. D. versicolor, plus petite que le type; flles. panachées. A. mauritanica Desf.. À. du Maroc. Voisin du précédent, mais inférieur au point de vue orne- mental. Les À. demandent terrain frais, fertile. Mult. facile par rhizomes ou par éclats de la souche. Le: À Arvicola. Voir Gampagnol. Asa foetida. Voir Ferula. ASARUM L. (Aristolochiées.) Plantes vivaces, herbacées, basses, à rhizome courbé sur le sol, rampant. à racines répandant une forte odeur poivrée. Feuilles orbiculaires, relativement orandes, persistantes ; fleurs peu voyantes, ca- chées sous les feuilles et couchées sur le sol, à périgone campanulé,trifide. régulier, persistant; 12 étamines ; anthères libres ; capsule coriace à six loges ; 13 espèces. réparties dans les régions boisées de l’Europe, de l’Asie tempérée et de l'Amérique sept. On cultive les espèces suivantes: À. arifolium Michx *canadense L.. europæum Li. (Cabaret), grandiflorum Lodd. et wrginicum L. Ce sont d'excellentes plantes à bordure pour les lieux ombragés; elles font également bien, surtout europæum. comme garniture dans les bosquets et les lieux très ombragés ou tournés au nord. On les multiplie par drageons ou semis. H.cC. ASCENDANT. Etalé à la base, puis redressé: c'est le cas des tiges de certaines plantes couchées sur le sol et dont la partie supér. se coude pour prendre la direction verticale. Aschenpflanze. Nom all. de la ,Cénéraire. Voir Senecio cruentus. ASCIDIE. Appendice creux. dilaté en vase, muni d’un orifice bordé ou muni d’un opercule (couvercle). (Fig. 87.) Cette curieuse production résulte d’un développement particulier des feuilles de certaines plantes, comme les Ne- penthes, Sarracenia, Cephalotus, Utricularia, Marcgravia, Dischidia, etc. ASCLÉPIADÉES (Fam. des). Dicotylédones-Ga- INRA Tiges 1 à 2 m.. grêles, formant touffes serrées. Files. nombreuses, coriaces, linéaires, courbées. | masses (pollinies) qu'il y a de loges à l’anthère 132 — ASCLEPTAS. ARUNDO Lin. (Graminées.) Plantes vivaces ou mopétales. Plantes ligneuses ou herbacées. ligneuses. Tiges raides. glabres. Rhizomes tra- cants. Glumes 2, canaliculées.inégales, carénées. enveloppant 2 à 5 fleurs. Glumelles 2, inégales, sans stipules. Calice à 5 dents. Corolle hypo- l'infér. bifide avec arête au milieu, garnie à sa | gyne, régulière, hermaphrodite, pentamère, à souvent volubiles et lactescentes, à flles. op- posées, raremt. verticillées ou alternes, entières. base de poils soyeux, la supér. plus petite et | tube et gorge munis intért. d’écailles. Etamines bicarénée; glumellules 2, charnues. Caryopse | insérées au fond de la corolle, à filets aplatis. libre. Environ 17 esp. des lieux aquatiques des soudées en colonne tubuleuse avec l'ovaire (Gynostème) et à anthères munies sur le dos d’appendices dont l’ensemble constitue une couronne. Pollen agglutiné en autant de pendants, anatropes. Fruit, follicules 2 ou 1 par | (2 à 4). Carpelles 2, distincts ; nombreux ovules l'avortement. Graines c'énéralement munies d’une A. Donax Lin. Koseau à quenouilles, Canne | aigrette. 7 tribus: Périplocées, Sécamonées, Cy- | nanchées, (ronolobées, Marsdéniées, Céropégiées, | Stapéliées. y) L EE: « 1 1172 Lee | RASE mime = Qui 1227 LE “CEE SL fi AP EE ‘ \ |: L'ALLEN = DRE = AC) ATEN EC Ha A =" A = === /x2 g AS = = \=S = QUES . « LES - Îl= » = JHIRE7 = LITE) Æ = 4 S ES ll 5 E Fig. 87, — ASCIDIE DE NEPENTHES. | ASCLEPIAS L. (Asclépiadées.) Plantes her- |bacées, vivaces, dressées, quelquefois multi-« caules ; flles. opposées, verticillées, rarement alternes ; inflorescence en cymes ombelliformes | souvent multiflores, terminales ou axillaires, | pédonculées; fleurs petites, blanches, roses orangées, rouges ou verdâtres; calice à 5 sépales; corolle gamobétale, à 5 divisions éta“ lées puis réfractées; couronne staminale com: posée de 5 pièces pétaloïdes alternant awec« celles de la corolle, en forme de cornet; 5 éta mines à anthères prolongées en appendice aiguillonnés renfermant de nombreuses graines munies d’une longue aigrette soyeuse, 60 es LA > ASCLEPTAS. — pèces environ. des deux Amériques et d’A- frique. A. Cornuti Dene. Herbe à la Ouate. [Syn.: A. syriaca L.]— FL. BaTava 1031. — Amérique du Nord. — Vivace. traçant; tige haute de 1 m. et plus; feuilles ovales; fleurs carnées. charnues, nombreuses. A. curassavica L. — Bois. ATL. PL. JaARD.. t. 187. — Annuel; touffu; tigés de 60 em. ; feuilles oblongues aiguës ; fleurs coccinées. en ombelle. A. Douglasii Hook. — B. M. 4413. — Amé- rique du Nord. — Fleurs plus roses que dans l'A. Cornuti. HGillet- il Fig. 88. — ASCLEPIAS TUBEROSA L. À. incarnata L. — Amérique du Nord. — Vi- vace; non traçant; tige rougeâtre de 1 m.. pu- bescente ; feuilles lancéolées ; fleurs odorantes rose purpurin. A. princeps Bart. — Amérique du Nord. — Diffère de l'A. Douglasii par absence de rhi- zomes traçants. par sa floraison plus abondante et sa taille plus élevée. A. tuberosa L. (Fig. 88.) — Amérique du Nord. — Vivace; non traçant; tige rameuse supé- rieurement; feuilles linéaires ; fleurs jaune sa- frané. Les Asclepias fleurissent de juin à octobre. Ils se multiplient. suivant les espèces. d'éclats, de boutures à chaud au printemps et de semis au printemps. PH. ASCOMYCEÈTES. (Fig. 89.) Famille de Cham- pignons. caractérisée par la présence sur l'hy- ménium d'organes spéciaux qu'on appelle asques ou thèques. constitués par un sac fermé renfermant les spores. L'asque s'ouvre, soit par une sorte de couvercle. l’opercule, soit par dé- 133 — ASIMINA. chirure, soit par gélification de sa membrane. . Les asques sont parfois accompagnés de pa- raphyses: ce sont. presque toujours, des fila- ments allongés qui apparaissent sur l’hyménium avant les asques et qu’on tend à considérer comme renfermant des réserves nutritives des- tinées au développement des asques. F3 A / À | \ nÉ | À | es Ca, | Fig. 89, — ASCOMYCÈTE. {a. asques, — p, paraphyses.) Les Ascomycètes se divisent en 3 groupes: Discomycètes. Pyrénomycètes. Périsporiacées.(Voir ces mots.) Dr D. ASCYRUM L.(Hypericinées-Hypericées.) Sous- arbrisseaux de 50 à 60 em. de haut. à feuilles petites. très entières et à fleurs jaunes. ayant le port des Hypericum. dont ils se distinguent surtout par leurs fleurs tétramères au lieu d’être pentamères. 5 esp. de l'Amérique sept. À. amplexicaule Michx. Filles. ovales, cordi- formes. 3 styles. A. crux-andrae L. Tige cylindr. Files. ovales linéaires. 1—2 styles. A. hypericoides L. Tige cylindr. 3 styles. A. stans Michx. — VENT. Mau. 90. — Tige ailée. 2 styles. Les A. sont d'élégants arbustes. la dernière esp. surtout. Serre froide ou pleine terre avec abri l'hiver. Cult. et multipl. des Hypericum ligneux. Aselle. Voir Crustacés. Ash-Tree. Nom angl. du Frêne. Voir Fraxinus. ASIMINA Adans. (Anonacées-Unonées.) Ar- brisseaux à fleurs solit. penchées. 3 sépales. 6 pét. bisériés. les intér. plus petits. Etam. nombr. Réceptacle subglobul. Carpelles 3 à.15. Ovules nombr. bisériés. Baie oblongue. Graines ren- fermées dans un arille membraneux. 7 esp. de l'Amérique sept.; la mieux connue est l’A. tri- loba Dun. [Syn.: Anona triloba L.] 3 à 4 m. Filles. oblongues cunéiformes. En mai. fleurs rouge brun. paraissant avant les feuilles, De plein air sous le climat de Paris. Multipl. par marcottes oupar boutures de racines, sur couche. 7 4 PORTE ni sS tu 6,8 ASKALLON. Askallon. Nom angl. de l Echalotte. ASPALATHUS L. (Papilionacées - Génistées.) Arbriss. à port de bruyères, épineux ou charnus: flles. simples ou à 3 folioles, sans stipules : fleurs jaunes, rouges. blanches ou d’un pourpre bleuâtre, disposées en épi ou en capitule ter-| minal serré ou bien solitaires et rappelant: ‘alice à dents corolle à carène incurvée; 10 étamines, dont 5 plus longues; ovaire stipité à 2 ovules; gousse renfermant une seule graine. Environ 150 espèces, du Cap. De serre froide et peu cultivés: Carnosa, ciliaris, pedunculata, etc. La culture peut s de terre de bruyère, celles des Genêts et des Cytises ; presque égales ; de terreau et de Moine terre franche, On les multiplie par boutures en | avril dans le sable et sous cloche. As ASPARAGUS L.. Asperge. (Liliacées.) Tige sou- tcrraine ou griffe portant des racines et des tiges aériennes, dressées ou volubiles, rameuses, chargées de ramuseules foliiformes longtemps considérés comme des feuilles (cladodes); fleurs à 6 divisions, verdâtres, sur 2 rangs; 6 éta- mines ; ovaire supère, à 3 loges contenant cha- cune 2 ovules; fruit bacciforme. Environ 100 espèces disséminées dans l’ancien continent. L’asperge est utilisée pour l’alimentation; d’au- tres espèces sont ornementales et de serres. A. officinalis L. Voir Asperge. A. falcatus L. Inde. — Tiges arrondies ; feuilles (cladodes) fasciculées, falciformes; épines solitaires récurvées. A. plumosus Baker. — FI. pes S. 23, 2413, 2414; R. H. B. 1890, p. 252. — Sud de l'Afrique. — Feuilles (cladodes) en touffes. longues de 4 à » mm. très aiguës; tiges lisses, flexueuses, toujours vertes, à branches étalées. A. retrofractus arboreus Lemoine. Feuilles longues de 2 à 3 em.. en touffes. d’un vert gri- sâtre; tiges non volubiles. A. tenuissimus Baker. — Sud de l'Afrique. — Plante demi-grimpante à feuillage encore plus délicat et plus élégant que celui de VA. plumosus. Multiplication par semis et par division des oriffes. Pr ASPASIA [LAdl. (Orchidées.) Genre comprenant quelqueSespèce es épiphytes rappelant par leur port certains Miltonia. Comme dans ce dernier senre, les pseudo-bulbes sont aplatis, ils sup- portent 2 feuilles coriaces. Amérique mérid. A. epidendroides Ldl. — B. M. 3962. — Pa nama. FI. vert tendre, labelle blanc avec taches violettes sur le tablier. A. lunata Ldl. — B. R. 1844. — Fleurs vertes, maculées de brun, sépales et pétales étalés en étoile, labelle trilobée, portant sur le lobe mé- diane une large macule pourpre violacé. On signale encore les À. papilionacea et l’A. variegala. Culture de préférence sur bois ou en paniers tenus près du vitrage serre chaude ou tempérée. À. GYy; Aspen. Nom angl. de Populus Tremula. ASPERGE. (Asparagus officinalis L.) (Lilia- cées.) Angl.: Asparagus ; all. : Spargel. Indigène, vivace, Tiges de 1 m. à 1 m. 50, herbacées, an- A. arancosa, | ’en faire dans un mélange | mais abrités du soleil, en créer une aspergerie ne remplit pas ces condi-… tions, on l’améliorera par des amendements et ASPERGE. nuelles, cylindriques. ’parfois aplaties, très ra- meuses. Feuilles à l’état d’écailles ayant à leur aisselle de petits rameaux fasciculés, filiformes, lisses, pris le plus souvent pour les vraies feuilles. Fleurs hermaphrodites, ordinairement dioï- ques par avortement, petites, verdâtres, penchées et assez souvent géminées. Fruit en baie, rouge vif, contenant 2 à 6 graines noires, assez grosses. Fig. 90.— ASPERGE, (Griffe et Lurions.) Le rhizome souterrain (griffe dans la pratique) porte des racines non ramifiées, assez longues, cylindriques ; il émet des pousses appelées turions (Fig. 90), lesquelles constituent la partie alimentaire avant qu’elles soient passées à l’état. ligneux. On ne compte guère que 3 variétés distinetes. | d'Asperge, mais il existe un nombre assez grand de sous-variétés. « Var.: À. commune (4. d’Aubervilliers, A. verte). Le turion, un peu mince, est vert nuancé violet à la pointe. A. de Hollande. Régulière, Tr plus grosse que la précédente, plus blanche, à extré- mité violette. C’est de cette variété que sont issues l’Asperge hâtive d’ Argenteuil, remarquable par son magnifique développement, et l’Asperge tardive d'Argenteuil, également volumineuse, succédant à la première. A. d'Allemagne ou d’Ulm. Se rapproche beau- coup de l’Asperge de Hollande; turion ordinaire- ment aplati, à extrémité déprimée. rose grisâtre. Chaque contrée qui se livre à la production des Asperges possède pour ainsi dire sa variété - | propre, nedifférant pas essentiellement des sortes décrites ci-dessus. C’est ainsi que l’on trouve parfois mentionnées, comme étant des variétés distinctes, les À. de Besançon, de Connover, de Vendôme, de Grand, de Darmstadt, ete. Culture. — T’Asperge s’accommode de tous les climats et de tous les sols. à l'exception des terres humides. argileuses, mpermE tie Dans … les sôls légers. sablonneux ou calcaires, faciles à s'échauffer, elle fait merveille et acquiert un fort volume. Si l'endroit du potager où on veut des composts. Plus la terre est fertile, fortement fumée avec des engrais azotés, plus les produits 4 obtenus sont beaux, et siles engrais eMpIOYÉS der a à DITES ua , . “À più ne 2” «pd ASPERGE. sont rapidement assimilables, on devra les re- nouveler plus souvent. Une aspergerie bien soignée dure plus de 10 ans en pleine production. L’Asperge se multiplie par graines qui, semées assez clair, en lignes, de mars à Juin, fournissent des griffes utilisables au printemps suivant ou seulement au bout de deux ans, si l’on désire employer des plants plus forts. Les griffes d’un an donnent une reprise plus facile et un résul- tat tout assuré. L’Asperge se cultive de plusieurs facons : 1° en pleine terre ; 2° en primeur (culture forcée sur place ou sur couche). Ces deux procédés étant complétement ditfé- rents, doivent être décrits séparément. 1° Culture de pleine terre. Il existe ici plusieurs modes de plantation. parmi lesquels le meilleur est sans contredit le procédé d'Argenteuil. Par les anciennes méthodes (plantation en fosses ou par planches creusées profondément). les griffes étaienttrop enterrées et par suite sous- traites à l'influence de la chaleur et des engrais. IL importe de ne pas oublier que l'Asperge croit en largeur etaussi un peu en hauteur.,mais qu'elle ne s'enfonce pas dans les couches profondes du sol. En conséquence, les fumures doivent tou- | Jours être superficielles. Elle ne réclame le but- tage qu'au printemps un peu avant la sortie des turions. Le terrain destiné à recevoir les Asperges a ù être défoncé par un fort labour, puis fumé copieusement avant l'hiver. De février à avril dans le nord et à partir d'octobre dans le midi, on procède à la planta- tion. Avant de planter. Le sol est labouré à nou- veau pour le rendre plus meuble et en dresser la surface. On trace alors les rangs, du nord au sud, à 1 m. 20 de distance et, avec la binette, on creuse des fonds de 10 em. de profondeur et de 60 em. de largeur. Entre chaque rang il existe donc un ados de CO em. de largeur à la base. Les griffes sont plantées en quinconce à 1 m. sur le rang. ce qui donne une moyenne de 80 touftes à l’are; à l'endroit de chaque griffe on pratique un trou à la bêche de 25 em. de diamètre et de 10 à 12 em. de profondeur; on mélange un peu de terreau ot au centre on fait un petit monticule sur lequel la griffe est posée, puis recouverte d’un compost | riche et de terre. La place de chaque griffe est marquée par un petit tuteur. Pendant l’été on utilise les ados par des cul- | tures intercalaires (pommes de terre hâtives. haricots. etc.), et on entretient le terrain propre par des binages. A l’automne, on déchausse les griffes et on fume copieusement. Au printemps de la 2° année, on remplace les griffes manquant dans l’aspergerie et on prodigue à læ plantation les mêmes soins que pendant la 1'° année. Fumer à l'automne. À la 3° année, si les griffes ont bien poussé, Si elles sont vigoureuses, on récolte 2 ou 3 tu- rions seulement sur les plus fortes. Dans ce cas. il faut pratiquer un buttage de 30 em. de fauteur, en mars-avril. À partir de la 4‘ année, l’aspergerie est en 155 — ASPERULA. production. Les soins restent constammentiden- tiques ; ils consistent en binages et en fumures répétées. La cueillette est toujours une opération déli- cate, qu'ilest préférable d'exécuter à la main. À Argenteuil et dans toutes les cultures soi- onées, on tuteure les tiges pour éviter qu’elles soient brisées par les vents. Dans les pays vignobles, la culture de l’Asperge est associée à celle de la vigne et dans certains endroits, où les plantations étendues ne permettent pas un travail à la main. on traite l’Asperge à la char- rue. 2e Culture forcée. — L’Asperge se force sur couche ou en place. Sur couche, on produit de l’Asperge blanche ou de l’Asperge verte dite aux petits pois. Pour obtenir la première, il suffit de posséder des griffes assez fortes. préparées spé- cialement, ou encore des touffes d’une aspergerie que l’on veut détruire. de les placer sur une couche donnant 25 à 300,et en une vingtaine de jours, avec des bassinages répétés, on peut ré- colter. Ce forcage de l’Asperge commence en novembre. L'asperge verte. dite A. aux petits pois. se force plus spécialement dans des serres appro- priées. chauffées au thermosiphon, bien qu’on la produise aussi très bien sur couche. On em- ploie, pour obtenir ces longs turions colorés, des oriffes de deux ans. Enfin la culture forcée de l’asperge sur place | se fait en établissant d'avance des plantations 2 en planches qui, au bout de 2 à 3 ans, sont sou- mises au forçage. En creusant les sentiers, les- quels fournissent la terre pour le buttage, en placant des châssis sur les planches et en appor- tant dans les sentiers du fumier chaud, on peut | cueillir des Asperges vers le 25e jour du forcage. | | | Avec des plantations bien comprises et suffi- samment étendues, il est facile d’avoir des as- perges depuis fin novembre jusqu’à fin février. F. €. ASPERULA L.. Aspérule. (Rubiacées.) Plantes annuelles ou vivaces ; rameaux à 4 angles. Files, supér. opposées, sans stipules. Les infér, en verti- cilles plus ou meins nombreux. Fleurs petites, sans bractées où munies d’un involuere de brac- téoles. Calice persistant à 4 dents ; corolle in- fundibuliforme, à 4 lobes étalés : ovaire à 2 loges. Fruit formé de 2 carpelles globuleux in- déhiscents réunis par leur suture. Environ 80 esp. A. odorata L.. À. odorante, Petit Muguet. — Mascz., AT. PL. FR. t. 155. — France. — Vivace, à souche tracante ; tiges hautes de 20° cn. ; |flles. ovales lancéolées, par verticilles de 8. | En mai, fleurs blanches, odorantes, en co- rymbe. Bordures, lieux frais. Multiplic. d'éclats à l'automne ou au printemps. On en utilise à divers usages, comme aromates, les tiges sé- chées à l'ombre. | A. setosa Jaub, et Spach. [Syn.: À. orientales Boiss. et Hohn.] — Bois, ATL. JARD.. t. 128. — Orient. —- Annuelle. Tiges très ramifiées, hautes de 35 à 40 em.; flles. lancéolées, finement dentées. | par verticilles de 5 à 10. De mai à juillet. Fleurs nombreuses, bleu cendré, en glomérules termi- naux; involucre à bractéoles ciliées plus courtes ASPERULA. — que les fleurs. Semer, au printemps en place, ou à l'automne en pépinière, repiquer et hiver- ner sous châssis. Ornement des plates-bandes ; bordures ; belles potées pour fenêtres. J. G. ASPHYXIE DES SEMENCES. Elle tient à des causes, variables avec la nature du sol. Cet accident se produit le plus souvent dans les terres compactes, imprégnées d'humidité, lors- que les graines sont enterrées profondément. Dans ce cas, l'oxygène n'arrive pas jusqu'à la plante et la graine peut pourrir. On y remédiera en ameublissant suffisamment le sol, en le drainant au besoin, en plaçant les graines à une faible profondeur. C’est d’ailleurs une pratique courante en horticulture, de faire les semis dans une terre meuble et bien ta- misée. LR EE E2 ASPHYXIE DE RACINES. On l’observe sur- tout lorsque celles-ci restent longtemps en con- tact avec l’eau stagnante. Il à été prouvé que dans ce cas les cellules des plantes privées d'air se comportent en présence du sucre comme les levures et produisent de l’alcool. Ce fait a été observé sur les pommiers dans quelques cas. La présence de matières orga- niques pourrissantes dans l’eau vient encore compliquer la situation: l'acide carbonique se substitue à l'oxygène, et il se forme aussi par- fois des corps également toxiques pour les plantes, tels que des sulfures alcalins. Dans les plantes cultivées en pots, la maladie | est très commune; on a souvent, en effet, l’ha- bitude de les arroser trop copieusement, et si la terre est un peu argileuse et que le trou du pot se trouve bouché, on réalise les meilleures con- ditions pour que la plante meure. En ameublissant, en assainissant le sol par des moyens appropriés, tels que les drainages. on arrivera à combattre ces inconvénients. Dr D. ASPHODELINE Rchb. (Liliacées.) Plantes vivaces différant des Asphodelus par leur hampe plus ou moins feuillée au lieu d’être aphylle et leurs fleurs jaunes au lieu d’être blanches. Env. 14 esp. de la région médit. et de l'Orient. A. cretica Vis. [Syn.: Asphodelus creticus Lamk.] — Lonn. Bor. Cas. t. 915. — Crête, Grèce. — Tige de 70 cm. à 1 m., simple, nue supést. En mai-juillet, fleurs jaune vif. Plates- | bandes. rocailles, en situation chaude. Couvrir de feuilles sèches, les souches pendant l'hiver. Se multiplie d’éclats en août-septembre ou de graines semées sitôt maturité en terre légère. A. lutea Rchb.. Bâton de Jacob. |Syn.: Aspho- delus luteus L.] — B. M. t. 773; Rep. LiLrac, 4, 223. — Europe mérid, — Tige de 1 m.; fleurs, jaunes, odorantes. Emploi, culture et multipli- | lation du précédent. Variété à fleurs doubles qui ne se multiplie que d’éelats. JG: ASPHODELUS L.. Asphodèles. (Liliacées-As- phodélées.) Plantes vivaces, herbacées; racines fasciculées-fibreuses ; hampe aphylle; flles. lHiné- aires; fleurs en épis; périgone à 6 divisions égales, étalées et à base connivente ; 6 étamines, dont 3 | plus grandes ; ovaire triloculaire; style filiforme ; fruit vert et luisant; 25 espèces appartenant à la région méditerranéenne et à l'Inde. On cul- tive les À, æstivus Brot., albus Willd.. fistulo- 136 — ASPIDISTRA. | sus L., liburnicus Scop., microcarpus Viv.. ra- | mosus L., tauricus Pall., et plusieurs variétés. | Ce sont de belles plantes ornementales, à fleurs blanches, portées sur des tiges de 50 em. à 1 m. 00 em. et se succédant de juin à septembre. Sol profond et sain; plein soleil. Multiplication par. semis ou éclats. HD: Aspic. Voir Vipère. | Aspic. Nom vulg. de Lavandula Spica. | | ASPIDIA Duponch. (Lépidoptères ; groupe des Tortricides.) Papillons au corps mince, à spiri- trompe nulle, à second article des palpes très | large, très velu et spatuliforme. Chenilles vi- | vant en société dans des feuilles réunies en pa- « | quets et se métamorphosant dans un tissu com- « mun recouvert de mousse et de feuilles sèches. A. cynosbana Frül. ou Pyrale des églantiers. Espèce commune partout. Le papillon a 20 mm. d'envergure. Ses ailes supérieures sont pana- chées de noir et de blanc, les inférieures sont d’un gris luisant. La chenille est souvent très nuisible aux églantiers et aux rosiers, dont elle dr des : à | réunit les feuilles en paquet. E. Lf. HG | Fig. 92. ë | £ | Fig. 91. — Aspidiotus nerii sous sa coque ren versée | (très grossi). Fig. 92, — Aspidiotus nerii, coque vue en dessus. ASPIDIOTUS Bouché. (Fig. 91 et 92.) (Hémip- tères-Homoptères; famille des Coccides ; groupe des Diaspides.) Cochenilles, dont les femelles présentent quatre groupes de filières agglomé: rées et vivent cachées sous un bouclier cireu- laire de couleur blanchâtre avec le centre jaunâtre. Les larves sont allongées et jaunes les femelles adultes également jaunes, mais ar- rondies. Le mâle est jaune rougeâtre avec une" bande thoracique plus foncée. On connaît une quinzaine d'espèces de ce genre. 2 A. nerii Bouché. (Kermès, Pou ou Punaise du Laurier rose.) Cette espèce se rencontre géné ralement dans tous les pays où l’on cultive le Nerium Oleander L.. soit en pleine terre, soit en pots ou en caisses dans les orangeries. Elle se fixe en famille à la face inférieure des feuilles, \ le long des nervures. On la trouve également” sur une grande quantité d’autres plantes culti vées dans les serres et les jardins, notamment sur les Aucuba, les Arbutus. la Vigne vierge, di | | vers Cycas et Acacia, les Epidendrum, le Li -gustrum japonicum, les Stapelia, les Yucca, les k Magnolia, ete. Pour s’en débarrasser, les jar | | diniers immergent complétement dans l'eau! les arbustes attaquées. E. LÉ ASPIDISTRA Ker. (Fig. 93.) (Liliacées-Smilas | |cées.) PI. herbacées. acaules. Chine, Japon. | Tige souterraine; feuilles subbifariées ou sols taires, pétiolées, engaïnantes, oblongues-lams | Pt ASPIDISTRA. éolées; pédoncules courts, terminés par une seule fleur qui s'épanouit aussitôt qu'elle atteint à 6—8 divisions étalées; 6—8 étamines, à an- hères dorsifixes; ovaire très petit, subcylin- drique. à 3—4 loges dans chacune desquelles il y à 2 ovules superposés et subamphitropes. Cet bvaire s’atténue en un style, court, épais, ter- miné par une extrémité stigmatique radiée, 3—4 lobée, fermant la gorge du périanthe. Le fruit est une baie subglobuleuse, renfermant un etit nombre de graines. A. elatior Morr. et Dene. — Bois, Arz. PL. Jarp., t. 274. — 2 variétés principales: la verte et celle à feuilles panachées. Cette plante est sans contredit la reine des plantes d’appar- ements, elle y est d’une résistance extraordi- maire, elle y vit et y pousse fort bien. Serre empérée avec de l'humidité et terre mélangée ranche et bruyère. Multiplication d’éclats ou division des touffes. | | | | | Fig. 93. — ASPIDISTRA. ASPIDIUM Swartz, Aspidie. (Fougères-Poly- podiacées.) Plantes vivaces, émettant des frondes cespiteuses plus ou moins longuement pétiolées. Sores arrondis, recouverts par uneindusie peltée. c'est-à-dire fixée au centre dusore par son milieu. À. acrostichoides Sw. — Lowe.FERrxs.6.19.— Amérique boréale. — Rhizome écailleux, plus ou moins dressé; frondes assez hautes, cespi- teuses, pinnées.à pétioles présentant des squames brunâtres, à pinnules d'un vert foncé, subses- siles, deltoïdes-lancéolées, comme auriculées à là base, finement denticulées-ciliées sur les. bords, et fertiles seulement à leur partie supé- rieure. Sores ronds, indusiés et disposés alter- nativement sur deux rangs de chaque côté de. la nervure médiane. D'un bel effet; peut se cul-. tiver fort bien en plein air. À. aculeatum Sw. — Lowe, FErxs. 6. 16. — Europe, Amérique du Nord. — Rhizome dressé, Squameux; frondes grandes, cespiteuses, bi- pinnées, à pétioles chargés desquames brunâtres, à pinnules lancéolées, composées de segments | oVales, bordés de denticules aristées. Sores ar- rondis, indusiés, disposés 1—2 sur chaque seg- 4 la surface du sol, à périanthe coloré. campanulé, ASPIDIUM. ment. Très ornementale; se cultive en plein air, à l'ombre, et ne perd pas ses frondes l'hiver. | À. angulare Kit. (Fig. 94) — Lower, FErxs, 6, 23-24. — Europe, Asie, Amérique. — Rhizome dressé,écailleux, à frondes bipinnées, cespit., d'un vert clair, à pétioles couverts à la base de larges | Squames brunâtres, à pinnules lancéolées, com- | posées de segments ovales, auriculés, denticulés. Fig. 94. — ASPIDIUM ANGULARE Kit. Sores petits, arrondis, disposés sur un rang de chaque côté de la nervure médiane. D'un effet cracieux; se cultive en plein air, mais l'hiver perd ses frondes. Cette espèce varie par la dé- coupure plus ou moins profonde des pinnules. A. capense Sw. — Lowe, FEerns, 6, 40 — Afrique méridionale. — Rhizome épais ; frondes cespiteuses, assez raides, bipinnées, à pétioles squameux à la base, à pinnules composées de | segments laciniés, finement denticulés au som- met et brusquement auriculés à la base. Sores à peu près solitaires sous les segments. Assez élégant, se trouve bien de la serre tempérée. | À coriaceum Sw. — Low, FErxs, 6, 36. — Sud de l'Amérique et de l'Afrique et Nouvelle- Hollande. — Rhizome couché, très squameux ; frondes cespiteuses, assez grandes et larges. tri- pinnées, à pétioles squameux vers la base. à pinnules composées de segments oblongs-lan- | céolés. dentés. Sores disposés en une série paral- | lèle de chaque côté de la nervure médiane. Pro- duit un assez bel effet dans la serre tempérée. A. decursive pinnatum Kunze. [Syn.: Lastrea | decurrens G. Smith.] — Chine. — Rhizome ram- pant. squameux ; frondes pinnées, étroites, à pé- tioles finement écailleux, à pinnules alternes, séparées à la base par un lobe presque arrondi. simulant une décurrence, elles-mêmes lobulées, à lobules entiers. Sores arrondis, disposés pa- rallèlement de chaque côté de la nervure mé- diane de chaque lobule. D'un curieux effet; peut se cultiver en plein air. A. fæniculaceum Hook. (Fig. 95.) — Sikkim. — Rhizome rampant. Belle Fougère de serre tem- pérée. A. falcatum Sw. [Syn.: Cyrtomium falcatum Presl.) — Bois, ArTL. PL. JaARD., t. 313. — Japon. — Rhizome épais. squameux ; frondes grandes, assez hautes, pinnées, à pétioles couverts d’é- cailles brunâtres, à pinnules obliquement ovales- lancéolées, acuminées, à bords peu visiblement dentés ou entiers. Sores très nombreux, dis- posés sur toute la face infér, des pinnules. Fait l’ornement des serres tempérées. A. Lonchitis Sw. — Hook. Brit. FERNS, 9; LowE, FERNS. 6, 22. — Europe, Asie septentr. — Rhizome épais. écailleux; frondes rigides, pinnées, d’un vert foncé. à pétioles couverts de larges écailles brunâtres, à pinnules très rappro- chées,obliquementoblongues-lancéolées,subfal- ciformes, plus ou moins largement auriculées, à bords denticulés-ciliés. Sores indusiés.larges,dis- posés parallèlement de chaque côté de la nervure médiane de la pinnule et parfois sur l’auricule. Très rustique et de plein air. On en connaïitune va- riété bulbillifère très propre à la multiplication. A. trifoliatum Sw. — Lowr, FERxS. 6. 29. — Antilles. Amérique meridionale. — Rhizome épais, squameux; frondes moyennes, d’un vert foncé. à pétioles fermes. légèrement squameux vers la base, et dont l’ensemble parait au pre- mier abord formé de trois parties distinctes. mais qui est composé de 2 pinnules infér., 2 moyennes et une supér.: chaque pinnule pluri- lobée. à lobes d’abord grands, puis atténués vers le sommet. Sores larges, arrondis, disposés sans ordre sur la face infér. des pinnules. De belle apparence ; exige la serre chaude. E. K. ASPLENIUM I. (Fougères-Polypodiacées.) Plantes vivaces, émettant des frondes cespi- teuses plus ou moins brièvement pétiolées. Sores linéaires, pærfois oblongs. à demi recouverts par une indusie membraneuse, latérale, e’est-à- dfre fixée sur un des côtés du sore. À. Adiantum-nigrum L., Capillaire noir ; angl: Black spleenwort. — Europe. Nord de l'Afrique et de l’Asie, — Rhizome très court, assez épais; frondes tripinnées, cespiteuses, peu nombreuses, d’un beau vert, à pétioles noirs, assez longs. à pinnules lancéolées. composées de segments également lancéolés et dentés. Sores linéaires, brunâtres, parfois très rapprochés et confluents. Son port très élégant produit un bel effet sur les fougeraies de plein air. bien ombragées. À. auritum Swartz. — ‘Amérique trop. — Rhizome court, épais. squameux; frondes bi-| pinnées, assez larges. à pétioles noirâtres. assez longs. à pinnules subpétiolulés. longues, lancéo- lées-acuminées, disposées alternativement et très rapprochées les unes des autres, dentées, et présentant à la base un segment libre ovale- denté, formant une sorte d’auricüle, Sores ASPIDIUM. — 138 —., ASPLENIUM. LL oblongs, parallèles de chaque côté de la ner vure médiane. Exige la serre chaude. 21 A. brachyopterum Kunze. — Originaire de, Sierra-Leone., — Rhizome simple, droit; fronden peu nombreuses, d’un vert gai, bipinnées étroites, fort délicates, à pétioles canaliculés brunâtres, à pinnules subsessiles, assez nom: breuses, mais courtes, composées de 7 à 8 sega ments linéaires-arrondis, alternes. Sores étroits. couvrant la face infér. de presque tous les seg ments. Cette jolie fougère, fort gracieuse, est. un des ornements de la serre chaude. Fig 95. — ASPIDIUM FŒNICULACEUM Ho0k. M | A. Ceterach I... Ceterac. |[Syn.: Ceterach offien narum Willd.] — Europe occidentale et méridi® nale; région méditerranéenne. — Rhizon. squameux-fibrilleux, court, assez épais ; frond | assez fermes. cespiteuses, subsessiles, simpli ment pinnées, à lobes oblongs, presque aïr0M dis. disposés alternativement de chaque cotëè ( la nervure médiane, d’un beau vert sur la fac supér. et complément écailleux-jaunâtres St | la face infér. Sores linéaires, peu visibles da les écailles des pinnules. et à indusie SOUVE rudimentaire. Belle fougère de plein air. | A. cicutarium Swartz. — Antilles. Amérigt du sud, — Rhizome dressé, assez court; frond8 de moyenne grandeur. finement découpées. d'u |beau vert, tripinnées, à pétioles assez long |brunâtres, à pinnules subsessiles, oblongue lancéolées, composées de segments alterne | quadrilobés, à lobes ovales-aigus. Sores elli “tiques, couvrant ça et là la face infér. des lobe - ASPLENTUM. — 139 — ASPLENIUM. + fronde. Cette fougère. assez élégante de! A. fontanum Bernh. [Syn.: A. Halleri DC. mes. exige la serre chaude. var. fontanum.|— Europe et Sibérie. —Rhizome + Filix-fæmina Bernh., Fougère femelle. | court. dressé; frondes peu élevées. étroites. lan- in. 96) [Syn: Athiryum Filix - fœmina | céolées. bipinnées. d’un vert gai. à pétioles — Europe. — Rhizome épais, écail-' brunâtres, à pinnules oblongues, divisées en 7 x. robuste: frondes grandes, nombreuses. à 9 petits segments à 3— 5 lobules aigus, acu- pe teuses. d’un beau vert, bipinnées, à pé-|minés, ce qui donne à toute la fronde un as- K- assez longs, brunâtres. couverts d’écailles pect plumuleux d'assez gracieux effet. Sores LE tres surtout à la base, à pinnules lancéo- ! réparties en petit nombre à la face infér. de :s, composées de ces segments de la ments nombreux. fronde. Se plait à ernes, rapprochés + ètre cultivée dans céolés- denticulés. les serres tempérées, humides. res couvrant la se infér. de presque _ A. furcatum Sw. [Syn.: À. præmor- us les segments de fronde et placés sum Hort.| — Mexi- que. Cap de Bonne- us une indusie Espérance, Ile de la »mbraneuse très sible. Cette fou- Réunion. Iles des Cañaries. —-RhE re très rustique it l’ornement des zome dressé, épais. rdins. On en con- noirâtre ; frondes it plusieurs va- lancéolées, assez “tés; les plus re- orandes,cespiteuses, arquables sont: la d'un vert lisse. bi- r. de pauperatum pinnées, à pétioles ppauvrie), à pin- bruns, hérissés ça et iles de la fronde là de poils brunâtres. us courtes. mais à pinnules Jancéo- rutes terminées au lées, composées de mmet par 2 à 5 o à 7 segments cunéi- tbdivisions four- formes. sessiles. al- ternes, découpés en aus. étalées en pe la var. multi- laciniures étroites, allongées. Sores li- um (multifide), à innules de la fronde néaires. disséminées ussi longues que sous la face infér. de ces segments. On en ans le type. mais ubdivisées au som- distingue plusieurs net en 7 à 8 divi- | f Gide variétés. d'après le ions étalées en | plus ou moins de rète ; la var. acroc- ; À" DE, Le largeur des segments (ramifiée). à Fig. 96. — Fousère femelle, variété. (A. laceratum). ou étioles subdivisées ASPLENIUM FELIX FŒMINA Bernh., var. de leur étroitesse plusieurs ra- (À. canariense), COm- eaux alternes, étalées en éventail jusqu'au | binés avec le plus où moins de profondeur des ommet. où les pinnules elles-mêmes subissent | laciniures. D'un gracieux effet dans les serres et k effet de la subdivision. tempérées. | L Lespèce type se reproduit très facilement! A. lætum G. Smith. — Antilles. Amérique du ar le semis de ses spores. Il résulte d’expé- sud. — Rhizome assez fort, dressé. Frondes ces faites en Angleterre, que les variétés se | cespiteuses, d’un vert foncé, simplement pin- oduisent également assez bien au moyen | nées, à pétioles noirâtres. assez longs,squameux spores recueillies sur les parties modifiées | à la base, à pinnules subsessiles cunéiformes- la fronde qui en constituent les variations. deltoïdes. lancéolées. lobées - dentées. Sores Lflabellifolium Cavan. — Nouvelle-Hollande. | brunâtres. oblongs linéaires, obliquement pa- thizome peu épais, dressé; frondes grêles. | rallèles de chaque côté de la nervure médiane. ées, pendantes ou rampantes. simplement Produit assez d'effet dans les serres tempérées. nées, à pétioles brunâtres. courts, à pinnules A. lanceolatum Huds. — Europe occidentale siles, oblongues- cunéiformes. dentées, | et méridionale, et Région méditerranéenne. — ochées à la base du pétiole et très écartées | Rhizome épais. fibrilleux ; frondes bipinnées. à partie supér. de la fronde qui se È lancéolées, à pétioles brunâtres. assez courts, à jet filiforme, à l'extrémité duquel se dé-| pinnules étroitement lancéolées. composées de De. un très petit bourgeon radicifère,| segments alternes, subsessiles, régulièrement ible de reproduire la plante. Sores dentés et rapprochés. Sores oblongs, confluents. où plus ou moins confluents, sur toute | d’un brun foncé, couvrant presque toute la face infér. des pinnules. Produit un curieux | infér. des segments de la fronde. Cette fougère 1 Suspension dans les serres tempérées.| indigène, assez gracieuse, peut se cultiver à ASPLENIUM. — l'ombre de fougeraies de plein air, mais réussit mieux dans les serres ombragées. A. marginatum L. [Syn.: Hemidictyum mar- ginatum Fée.] — Amérique tropicale. — KRhi- zome robuste, dressé; frondes très grandes. simplement pinnées, à pétioles épais. fermes, brunâtres. à pinnules larges, subsessiles, d’un beau vert. entières, présentant un rebord mem- braneux marginal plus ou moins ondulé, érodé. Sores étroits, allongés, formant deux séries de lignes obliques, parallèles, disposées l’une et l’autre de chaque côté de la nervure médiane. D'un effet remarquable dans les serres chaudes. Fig. 97, — ASPLÉNIE NID D'OISEAU. Asplenium Nidus L. A. marinum L. — Europe occidentale et mé- ridionale ; Afrique septentrionale ; Iles Canaries. #- Rhizome épais, fortement squameux ; frondes étroitement lancéolées, pinnées, d’un vert gai, à pétioles assez longs. noirâtres, à pinnules cu- néiformes-rhomboïdales, subsessiles, assez ré- œulièrement dentées. très rapprochées. Sores oblongs, brunâtres, disposés en lignes parallèles obliques de chaque côté de la nervure médiane. Bien qu'indigène, réussit mieux dans la serre froide qu’en plein air. A. monanthemum Smith. — Amérique du sud ; Cap de Bonne-Espérance. — Rhizome épais, dressé; frondes étroites-atlongées, supt. lancéo- lées, pinnées, à pétioles d’un brun rougeûtre, à pinnules rapprochées, entières, étroitement trapéziformes, subsessiles, presque opposées, dentées-érodées supérieurement. Sores oblongs, solitaires ou binaires à la base de la face infé- rieure de chaque pinnule. Rénssit bien dans les serres tempérées. 140 lancéolée : leur bord est parcouru par unes LE ASPLENITÜM. A. Nidus,L., Asplénie Nid-d’oiseau. (Fig.9 [Syn.: Neottopteris vulgaris J.Smith.|— Hindo tan, Océanie. — Rhizome assez fort, dres squameux ; frondes plus ou moins nombr 8m vant l’âge, subsessiles, entières, fermes, Seri couvrant dès leur point d'émission de ma à figurer dans leur ensemble une sorte de gramt coupe d’un beau vert; la forme de chacn d'elles est atténuée à la base et longueme duration marginale, lisse. Sores linéaires. 6 rapprochés, de longueur inégale, disposés HGille D ET Fig. 98. — ASTER AMELLUS L,. deux séries parallèles obliques à peu de.di tance de la nervure médiane, très épaisse. DA effet très ornemental dans les serres chaudes“ A. palmatum Lamarck. — Europe “an trale ; Afrique sept.; Açores et Canaries. —=R zome assez épais, couché; frondes peu mor breuses. d’un beau vert, simples, entières; forme générale triangulaire, à pétioles as longs, fermes, noirâtres, à limbe presque ent ou érodé sur les bords, peu visiblementlo si ce n’est à sa base au point d'insertion pétiole, d’où partent à angle droit les troisn vures principales. Sores rapprochés étroitem linéaires. allongès. disposés en séries parallè obliques de chaque côté de ces trois gran nervures. D'un curieux effet, malgré sap tesse. dans les serres tempérées. A. Petrarchæ DC.— France mérid.; Fontas de Vaucluse; Alpes maritimes. — Rhizo: dressé. fibrilleux ; frondes pen élevées, pu centes, étroitement lancéolées, d’un vert} ASPLENIUM. « &, pinnées, à pétioles noirâtres. rts, à pinnules subsessiles, opposées. décou- s en 3—5 lobes à peu près égaux, entiers. es oblongs, petits. solitaires sous chacun de lobes. parallèlt. obliques à la nervure mé- ne. Cette élégante et charmante espèce mé- d'être cultivée: elle réussirait fort bien s la serre tempérée. |. Ruta-Muraria L. Rue des murailles. — rope. — Rhizome épais, court, fibrilleux ; mdes courtes, d’un vert foncé, bipinnées. à HG: et Fig. 99. — ASTER CORIDIFOLIUS Michx. étioles infért. brunâtres et supért. verdâtres, à ünnules au nombre de 9—12, ovales-lancéo- Ses, entières ou à peine denticulées, Sores ob- jones, souvent confluents. pute la face infér. des pinnules fertiles. Petite pugère indigène qui ne se dévoloppe bien que ur les fougeraies, où elle pourrait être asso- liée à deux autres espèces minuscules, l'A. Sep- entrionale Sw. et l'A. germanicum Weis (A. D. : <- breynii Retz), qui passe pour une hybride des leux précédentes. À. Thelipteroides Michaux. [Syn.: Diplazium | helypteroides Presl.| Rhizome assez épais, touché; frondes lancéolées, simplement pin- Îées, à pétioles jaunâtres assez courts, à pin- Nquamules jaunâtres sur la face infér.. découpées 1nlobes entiers, oblongs, rapprochés. disposés de Le côté de la nervure médiane. Sores li- eares, mais courts, en deux séries parallèles ob- ques sous la face infér. des lobes des pinnules. Spèce fort élégante, qui exige la serre chaude. ph. et couvrant alors |! ules étroitement lancéolées couvertes de fines | 141 assez | — ASPLENIUM A. Trichomanes L.. Capillaire. — Ancien et | même Nouveau-Continent. — Rhizome épais, dressé, fibrilleux; frondes élancées très étroi- tes, simplement pinnées. à pétioles capillaires. noirâtres, à pinnules nombreuses.ovales, infért. arrondies ou cunéiformes, denticulées sur les bords, presque opposées. Sores en deux séries parallèles obliques, de chaque côté de la ner- vure médiane de chaque pinnule. D'un gracieux effet sur les fougeraies ombragées de plein air; 2 réussit également en pot dans les serres froides 100. — ASTER NOVÆ ANGLIÆ Ait. Fig. ou tempérées. On en distingue deux variétés assez curieuses: la var. 2ncisum. à pinnules fortement dentées, comme lobulées, et la var. cristatum. dont l'extrémité est fourchue ou di- visée en deux ramifications terminales. A. viride Huds. — Europe centrale montag- neuse. — Ressemble dans sa forme générale à l'A. Trichomanes; seulement ses pétioles sont verts et les pinnules des frondes d’un vert plus clair sont arrondies et dentées-lobulées. La comparaison de ces deux espèces produit un contraste assez curieux. La culture de celle-ci en plein air exige une humidité presque cons- tante. A. viviparum Presl. — Ile Maurice. — Rhizome rampant, squameux ; frondes d'apparence plu- meuse et de forme générale lancéolée. tripin- nées, à pétioles assez longs, noirâtres, à pin- nules linéaires, étroites, presque filiformes. So- res oblongs. ordt. solitaires sous quelques-unes des pinnules de la fronde. Les extrémités des frondes sont fréquemment garnies de bourgeons ASPLENIUM. ‘ 142 vivipares qui reproduisent très aisément l’es- pèce, laquelle constitue une parure très déli- cate de la serre chaude. Assimilation. Voir Nutrition. E. R. ASSOLEMENT. Les plantes cultivées appau- vrissent presque toujours le sol, en lui em- pruntant les éléments de leur nutrition. C’est pour cela qu'après une récolte, on lui donne des engrais. Mais les engrais, si copieusement et si intelligemment qu'ils soient appliqués, ne suf- fisent pas pour le rendre apte à produire indé- finiment le même végétal dans de bonnes con- ditions. Que l’on cultive à la même place, pen- dant 8 ou 10 ans de suite, des oignons, des hari- cots ou des pommes de terre, on aura beau pro- diguer l’engrais et les soins de culture, la pro- duction ne tardera pas à diminuer, et de plus en plus, en abondance, en beauté et en qua- lité. Le remède consiste cultures. Parce qu’une plante ne trouve plus, sol où elle a longtemps vécu. dans l'alternance des dans un qu'une autre ne puisse y vivre à son tour et y prospérer. L'expérience prouve au contraire qu’en faisant succéder une plante à une autre | et en ne ramenant la même culture au même endroit qu'après un long intervalle: la produc- tion gagne à cette alternance. des conditions | favorables à son existence, il ne s'ensuit pas | surtout si l’on! prend soin, dans la succession des plantes cul-! tivées, de s'adresser à des espèces appartenant à des familles différentes et n’avant pas le même mode de végétation. Cette pratique est désignée, en agriculture, sous le nom de Rotation des Cultures et la suc- cession des cultures dite Assolement. L’alternance des cultures n’est pas moins né- cessaire en jardinage qu’en agriculture propre- ment dite, et les jardiniers soigneux tiennent registre, chaque année, de la nature des végé- taux cultivés dans les différentes parties de leur terrain. de manière à établir une rotation rai- sonnée. L. H. Astelma. Voir Helipterum. ASTER L.. Aster. (Composées - Astéroïdées.) Plantes herbacées, vivaces ou frutescentes, très rement annuelles; feuilles alternes. entières, déntées, quelquefois incisées ; capitules de taille variable, solitaires au sommet des rameaux ou des pédoncules ou bien disposés en corymbe où en panicule; fleurs à rayons bleus, violacés ou blancs, à disque jaune ou bien plus rarement purpurin; fleurs de deux sortes, les périphé- riques femelles et ligulées. celles du centre her- maphrodites et tubuleuses ; ‘involucre plurisérié, imbriqué et vert; réceptacle plan. alvéolé; an- thères appendiculées au sommet; achaines com- primés. à aigrette per sistante. On: ne peut séparer du genre Aster les genres suivants: Biotia Torr. et Gray, composé de2 espèces américaines; Dip- lopappus Cass.. de l'Amérique du Nord et du Cap; Galatella DC. d'Europe et d'Asie, et Cali- | meris Nees., d'Asie et d'Amérique. Ainsi compris. le genre Aster paraît composé | d'environ 200 espèces, qui pour la plupart ha-| bitent l’hémisphère boréale et principalement et petites. dans un ordre donné est | | | nombreuses, glabres, | rymbe, violet clair puis foncé. ASTER. l'Amérique du Nord; il fait complétement me en Australie. Parmi la multitude des espèces nous signalerons les suivantes : A. alpinus L. — B. M. 199; VERLOT. Pi. 145, 1; WEBER, ALp.-PFL. 200 : W00STER. PL. %. E HARTINGER. ALp.-FL. 2, 228. — E rope. -- Radicant; dressé; feuilles radicalt spatulées, caulinaires lancéolées ; fleurs grand solitaires, violettes à disque } jaune. À A. Amellus L. (Fig. 98. V. p. 140.) — Masor AL. 174, — Europe. — Tiges scabres, rameus au sommet : feuilles oblongues lancéolées : ; flen en corymbe, grandes, violettes. À. amelloides. Voir A. bessarabicus. ! À. bessarabicus Bernh. [Syn.: À. amelloid Besser.] — Bessarabie. — N'est probablemes qu'une forme du précédent plus élevée et. capitules d’un violet foncé et plus larges. A. bicolor Hort. Amérique sept. — Mig glabre de 40 em.; feuilles lancéolées aiguë capitules en corymbe blancs, carnés puis rosé A. brumalis Nées. — F1. Bar. 1161, 118.2 Amér. sept. — Tiges dressées, très feuillée feuilles trinervées rudes aux bords, lancéolée auriculées; fleurs blanches ou violettes" r grappe pyramidale très feuillée. L’A. Novi Belgii L. s'en distingue par grappe rameuse corymbiforme, par ses feuill: demi-embrassantes, non auriculées. A. cæspitosus L. — Bor. R. 1571. Tig rameuses ; feuilles ! la céolées aiguës; capitules formant un vaste ef ce A. commixtus (Biotia DC.) — Amériqy sept. — Tige raide; feuilles en cœur. dentelée fleurs bleu “clair en ‘corymbe. A. coridifolius Mich. (Fig. 99. V.:p. 141.) — R. 1487. — Amér. sept. — Tige rougeâtre,… meuse; feuilles linéaires ; capitules en ‘pail cule petits blancs, à disque blanc puis purpur A. corymbosus DC. (Biotia.) — B. R. 1532: Amérique sept. — Feuilles cordiformes, pa fondément dentées ; capitules petits, blanchätre A. floribundus Willd. — Amérique septn Tige élevée. rameuse; feuilles ovales; fleu violettes en pyramide. 12 A. formosissimus Hort. — Amér. sept. | Tige élevée, glabre; feuilles lancéolées, sem amplexicaules ; fleurs violettes en corymbe & longé. A. fruticulosus Less. (Diplopappus.) — & —Arbuste d’un mètre, rameux; feuilles glabr linéaires ; capitules bleus. solitaires, portés pl de longs pédoneules. A. glaucus DC. — Californie. — Tige he bacée, rameuse; feuilles larges, ovales; ca} tules grands, solitaires, à ligules lilas. 1 à A. grandiflorus L. — Amér. sept. "li très rameuse, buissonnante. feuilles entièr très petites. hispides; fleurs grandes. bleu en vaste corymbe. 1 A. heterophyllus Willd. — Amér. sept. Tige purpurine, élevée, rameuse; feuilles | férieures cordiformes, les caulinaires et” supérieures plus étroites et linéaires; panie divariquée à fleurs blanches légèrement il ASTER. ——— de. bleus en vaste corymbe. , A. incisus DC. (Calimeris.) — Sibérie, — Tiges lressées ; feuilles incisées-serrées ; fleurs bleues »n corymbe allongé. À. linifolius Nees. (Galatella.) — Amér. sept. lilas en corymbe. | À. macrophyllus DC. (Biotia.) — Amér. bo- réale. — Tige élevée, scabre; feuilles cordi- sessiles ; fleurs lilas, en vaste corymbe. vapitules petits, blancs, en corymbe allongé. | À. novæ angliæ Ait. (Fig. 100. V. p. 141.) — B. R. 183. — Amér. sept. — Tige élevée, ra- ymbe. s'en distingue que par ses fleurs roses. A. novi belgii. Voir A. brumalis. A. pendulus Ait. — Amér. sept. — Tige élevée, rès rameuse; feuilles très petites; fleurs très abondantes, petites, blanches. puis rosées. | A. Reeversii Hort. — Tige grêle, peu élevée: feuilles linéaires ; fleurs très petites, blanches ou rosées, en corymbe allongé. | À. roseus. Voir À. novæ angliæ. A. rubricaulis Lamk. — Amér. sept. — Tige élevée; feuilles glaucescentes, semi-embras- santes ; fleurs bleues, grandes, peu nombreuses. | À. tanacetifolius Nees. (Machæranthera.) — Mexique. — Tiges très rameuses, pubescentes, #æn buisson; feuilles pernatifides ; fleurs bleues solitaires et terminales. Bisannuel ou vivace. | A. tenuifolius Willd. —— Amér. sept. — Tige élevée, glabre, très rameuse; feuilles linéaires ; allongé. | A. trinervius Roxb. — R. H. 1892, 396. — Asie. — Tige dressée; feuilles ovales, dentées. pubescentes ; fleurs bleu violet, à disque jaune ; bractées de l’involucre imbriquées, recourbées. | À. Tradescanti L. — Amér. sept. — Tige élevée, rougeâtre ; feuilles rugueuses, peu den- iées; panicule pyramidale de fleurs petites blanches, à disque jaune, puis purpurin. À. turbinatus Lindl. — Amér. sept. — Tige élevée, raide, rameuse; feuilles caulinaires étroites ; fleurs violet lilas, à involuere turbiné. Les Aster sont tous d'excellentes plantes pour \Wylaucus fleurit dès le printemps. La multiplica- tion de la plupart des espèces se fait par divi- Sion des souches au printemps ou à l’automne. | LA. fruticulosus, l'A. trinervius et l'A. glaucus se propagent par boutures sur couche tiède. La | | } pendant l’hiver et ne doit être mise en pleine erre que pendant l'été. PER allistephus. | ASTILBE Hamilt. (Saxifragées.) Plantes vi- 1ces à flles. stipulées, 2—3 ternées, à folioles “emtées en scie. Fleurs petites, en grappes ou 4 Wornementation des jardins en automne. LA. | lernière de ces espèces demande l’orangerie | Aster. Nom all. de la Reine-Marguerite. Voir 145 formes. celles de la base pétiolées, les caulinaires ! A. multiflorus Ait. — Amér. sept. — Tige très levée, très rameuse, diffuse ; feuilles linéaires. | meuse. scabre, hispide; feuilles amplexicaules, | auriculées ; fleurs bleues, grandes, en vaste co- | L'’Aster roseus Desf.. de la même région. ne | fleurs très petites, blanches ou roses, en corymbe | | | ASTRAGA LUS. A. hyssopifolius Nées. (Galatella.) Amér. en épis terminaux, paniculés. Calice campanulé, t. — Tiges raides; feuilles linéaires; capi- | à 5, raremt. 4 lobes ovales. Pétales 4, 5 ou 6. linéaires. 10 étamines. Ovaire 2—3 loculaire. | 2—3 lobé ou à 2—3 carpelles connés par la base. | Graines nombreuses, scobiformes. 6 esp. de l'Hi- Malaya, du Japon, de Java et de l'Amér. sept. (Inclus Hoteia.) = Caractères de l’A. kyssopifolius ; fleurs blane- Fig. 101. — HoTEïrA. Astilbe japonica Midq. A. japonica Miq. [Syn.: Hoteia japonica Morr. et Dene.] (Fig. 101.) — Bois. ATL. PL. Jarp. 96. — Japon. — Charmante plante de 40 à 50 cm. de haut. à feuillage léger et à petites fleurs blanches, très nombreuses. Culture en plein air en terre légère et à mi-ombre, ou en pots pour l’ornement des fenêtres et des appartements. Se prête bien à la culture forcée. Var. à flles. panachées. Multipl. par div. des touffes. A. Thunbergii Miq. {Syn.: H. Thunbergü Sieb. etZucc.] Diffère du précédent par ses flles. beau- coup plus grandes. à dents secondaires des fo- lioles subulées, etc. On cultive comme pl. pittoresque, dans les erands jardins, l’A. rivularis Hamilt..du Népaul, à port de Spiræa Aruneus, très rustique. ASTRAGALUS L.. Astragale. (Légumineuses.) Plantes vivaces ou annuelles, herbacées ‘ou sous-frutescentes, à tiges généralement couchées sur le soi, souvent ligneuses et parfois dressées. formant un arbuste; calice à 5 dents égales; carène obtuse; stigmate nu; gousse biloeulaire ou à peu près. Il en existe un nombre très grand d'espèces, surtout en Orient; ce nombre dépasse 1000. Ils sont répandus sur tout le globe et par- ticulièrement dans les déserts. A. alopecuroides L. — Alpes, Sibérie. — E. ASTRAGALUS. — 144 — ASTROCARYUM. M.,t.3193.— Arbuste à rameaux dressés, simples, ; 50 em.; feuilles palmatipartites, d’un vert foncé hauts de 30 à 40 em. ; fleurs jaunes, velues. Mai- | luisant, à divisions oblongues, incisées-dentées* juillet. involucre à folioles linéaires-oblongues, ro: A. aristatus L’'Hérit. — Alpes, Pyrénées. — | geâtres, dépassant les fleurs. Mai-novembre. Plante curieuse, formant des touffes serrées et| * A. minor L. — Alpes et Pyrénées. — Tiges. épineuses de 30 à 50 em. de large et tout-à-fait | grêles, de 20 à 30 em.; feuilles petites, très naines, à feuillage velu, à fleurs d'un blanc | finement palmatiséquées, à segments étroits“ét jaunâtre. Mai-juin. aigus ; ombellules blanches ; involucre très élé- A. depressus L. — Montagnes de l’Europe | gant et fin, d'un blanc verdâtre, atteignant” mérid. — Plante naine, à tiges très courtes, | longueur des fleurs. Mai-juin. 4 scarieuses; feuilles poilues en dessous; fleurs! Nous cultivons en outre au Jardin alpin d'ae jaune pâle, lavées de lilas, en grappes courtes. | climatation les À. bavarica F. Schultz, * c@ Mai-juillet. rinthiaca Hoppe, * carniolica Wulf. 0 A. exscapus L. — Alpes centrales, Carpathes. | Koch. *pauciflora Bert. saniculifolia Stur. “ets Caucase. — Toute petite espèce à fleurs jaunes, | transylvanica Schur. ; agelomérées sur la souche. Les espèces marquées d’un * sont délicates, A. glycyphyllos L. (Fausse-Réglisse.) — Arz.|et exigent la tourbe, la terre de bruyère own P£. France, pl. 82. — Europe. — Plante à longs | tout autre sol léger, avec adjonction d’un pen rameaux courbés, de 80 cm. à 1 m., à fleurs d’un | de terre franche, le mi-soleil et, si possible, blanc jaunâtre. Mai-juillet. la rocaille. Les autres espèces, très propres. A. leontinus Wulf. — Alpes centrales et orien- | garnir les lieux pittoresques, fleurissant souvett tales. — Plantes à rameaux grèles et couchés | tout l'été et jusqu'en hiver, sont précieuses sur le sol, à feuilles petites, à fleurs d’un lilas non seulement pour l’ornementation du jardin” clair. Mai-juin. mais encore comme fleurs à bouquets et pour A. monspessulanus L. — Montagnes de l’Eu- | la garniture des appartements. Tout sol sam rope mérid., Caucase. — B. M., 375. — Souche | leur convient; elles préfèrent l’ombre et rameuse, courte ; feuilles petites, d’un beau vert; | fraicheur. Multipl. par semis ou éclats. H.0« corolle d’un pourpre brillant. Mai-juillet. ASTRAPEA Lindl. (Sterculiacées-Dombeyées:) A. purpureus Lam.— Régions alpines de l’Eu- | Section du genre Dombeya, caractérisée par ses. rope méridionale. — Longs rameaux rampants, | fleurs capitées et la colonne des étamines dé’ de 20 à 30 cm. à longues feuilles composées de | passant longuement l’ovaire. Mais ces carae 20 à 25 folioles, à fleurs purpurines, réunies par | tères ne sont pas constants, Car on les retrouve 10 à 20 en grappes serrées. Mai-juin. dans d’autres espèces de Dombeya. | A. siculus Bivon. (Spinella de l'Etna.) — Si-| Originaires des iles Mascareignes et des Indes cile. — Petit arbuste épineux, à rameaux courts | orientales. 4 et dressés, formant un buisson serré; feuilles A. Wallichii Lindi. — B. M. 2502. — Arbre canescentes ; fleurs roses. Juin-août. atteignant 10 m., très élégant; feuilles grandesu Tous ces Astragales sont des plantes de haute | dentées, cordiformes, stipulées ; fleurs écarlates valeur ornementale pour la rocaille. Il leur faut | en bouquets suspendus à de longs pédoncules! un sol composé de 1/3 terre de bruyère, 1/4 terre | Plante superbe de serre chaude et de culture franche et !/; terreau de feuilles, une position | facile, se multipliant de boutures de bois tendre sèche et en plein soleil et un sol profond et bien | sous cloche et sur couche chaude. P. ES drainé. On les multiplie de semis faits à l’au-| ASTROCARYUM C. W. G. Mey. (Palmiers-0o: tomne ou au premier printemps. H.C. |coïnées.) Palmiers de port peu élevé, parfois ASTRANTIA L. Astrance. (Ombellifères.) | acaules, à troncs épineux, excepté sur les cicas Plantes vivaces, herbacées; feuilles palmées; | trices des gaines foliaires. Feuilles pinnatis fleurs polygames, toutes pédicellées, ramassées | séquées à segments rapprochés équidistanti en ombellules régulières et multiflores; invo-|ou fasciculés, lancéolés acuminés, quelque lucre polyphylle et coloré, formant comme | obliquemt.atténués à leur extrémité, blanchâtres une large collerette concave ou comme une | en dessous. 2 spathes épineuses, l’infér. mem» coupe au dessous de l’ombellule et donnant à | braneuse, caduque, la supér. fusiforme ligneuses la plante un cachet particulier; fruit oblong; | persistante. Fieurs rouges ou jaunes, monoïques carpelles à 5 côtes enflées, convexes, plissées | sur le même spadice, les 4 noyées dans des et dentées; 6 à 8 esp. des montagnes de l’Eu- | fovéoles des ramifications qui les supportent | | rope et de l’Asie occid. les © simplement sessiles. 15 à 20 espèces di A. Biebersteinii Trautv. — Caucase: — Belles | l’'Amér. trop. principalemt. du Brésil. feuilles palmées et tripartites, d'un vert} A. Murumuru. — MarrT. Hisr. Nar. Pam sombre, luisantes : tige de 30 à 40 em... ramifiée ; | 58, 59; KercHove, Paz. t. XXX VIII. — Brésih fleurs blanches; involucre rougeâtre, de la | Amazone. — Très belle espèce à longues feuilles longueur de l’ombellule. Mai-août. pinnatiséquées, à divisions longuemt. linéaire A. helleborifolia Salisb. (4. maxima Pall.) — | lancéolées, argentèes en dessous, celles de lex B. M. t. 1553. — Caucase, montagnes du Tur- |trémité beaucoup plus larges. x. | kestan. — Diffère du précédent par ses feuilles |! A. rostratum Mey. — B. M. t. 4773. — Cet moins divisées, par les folioles de son involuere | espèce diffère des autres par la partie supérieu plus longues que l’ombellule et d’un beau rose. | du fruit très épineux, brusquemt. terminée en + Mai-août. bec. Fleurs Z plus grandes et plus immergée A. major L. — Régions montagneuses de | dans les fovéoles du spadice. Le fruit des, 4 l'Europe et de l'Asie occidentale. — Tige de | acaule Mart.. À. aculeatum Mey., À. vulgare Mar -4 ASTROCARYUM. RAT est oléagineux. Sol substantiel, serre chaude ou tempérée. J. D. ASTROLOMA R. Br. (Epacridées-Styphéliées.) Petits arbustes d'Australie, dressés ou diffus, à | port de bruyère, à corolle tubuleuse, cylindrique | ou ventrue. On en connait 18 esp. notamment: A. humifusum R. Br. B. M.. t. 1439; 4. pini-. folia [Syn.: Stenanthera pinifolia R. Br.]. B. R. 8, 218; FL. D. S. 11, 1162. Fleurs rouges. Cul- ture des Bruyères du Cap. | Astrophytum. Voir Echinocactus. | ASYSTASIA Blume (incl. Mackaya Haw.). (Acanthacées.) Plantes herbacées, dressées ou | grimpantes, sous-arbriss. ou arbriss.; filles. membraneuses, très entières; fleurs blanches, ! bleues ou violacées, très élégantes, disposées | en grappes spiciformes, axillaires ou termi- males; calice à 5 divisions ; corolle infundibuli- forme à 5 divisions presque égales; 4 éta- mines didynames; ovaire à 2 loges biovulées; | fruit capsulaire, biloculaire. déhiscent. 20 esp. de l'Afrique trop. et australe, des Antilles et de la Malaisie. A. bella (Haw). — B. M. 5797. — Cap. —| Plus connu sous le nom de Mackaya bella. Ar- buste de 2 m.; feuilles ovales, dentées; fleurs | lilas pâle, longues de 5 em., à gorge élégamment striée et réticulée de pourpre, à 4 étamines dont 2 stériles, disposées en grappes multiflores. Cette plante de toute beauté fleurit en mai. Elle se multiplie en avril, de boutures de jeunes rameaux dans le sable, sous cloche et avec une bonne chaleur de fond. PSE. Ataccia. Voir Tacca. | ATALANTIA Correa (inclus Severinia Ten.). (Rutacées-Aurantiées.) Arbustes ou arbrisseaux nermes ou épineux; feuilles simples, coriaces, persistantes, très entières ; inflorescence courte et axillaire, en grappe ou en panicule; calice à 35 divisions; corolle 3—5 pétales libres ou mis au tube staminal; étamines, de 6 à 20: ovaire à loges renfermant 1 à 2 ovules; fruit saéciforme contenant 1 à 5 graines. 12 espèces de la Chine, de l’Inde et de l’Aus- cralie. | A. monophylla Corr. — Indes. — Tige épi- neuse; feuilles simples, ovales, émarginées ; pi leurs blanches en grappes axillaires; fruits aune d’or, de la grosseur d’une muscade. | À buxifolia. [Syn.: Severinia buxifolia.| — hine. — F1. blanches, petites, en glomérules ixillaires ; feuilles entières. Culture des Citrus. Les Atalantia se multiplient de boutures routées, dans le sable, à chaud et sous cloche. | PE: | ATAVISME. En Histoire naturelle, on ap- elle atavisme (du latin atavus, aïeul ou ancé- tre), ou quelquefois encore retour, réversion throwing-back des auteurs anglais), le phéno- hène qui se produit quand un être vivant pré- eute en naissant des caractères que n’avaient vas ses parents immédiats, mais que possé- laient ses ancêtres plus ou moins éloignés. Les cas d’atavisme sont fréquents en Horti- alture ; tous les jours on peut en voir des exem- 1le parmi les fleurs d'ornement les plus répan- dans nos parterres et nos plates- bandes, es que les Anémones, les Renoncules.les Hé- Eee D — ATAVISME. patiques, les Giroflées,les Pavots,les Pensées, les Œillets et les Primevères. Comme onle sait, ces plantes, qui ont donné tant de races et de variétés différentes par les divers procédés de la culture, dérivent toutes de types primitifs sau- vages à fleurs simples et d’une coloration sou- vent uniforme. Or il arrive d'observer des phénomènes de retour à ces types primi- tifs chez les espèces que nous venons de citer; en effet, il n’est pas rare de rencontrer, au milieu de nombreux individus à fleurs doubles et de coloration variée, d’autres dont les fleurs sont redevenues simples ou ont perdu leur riche coloris pour reproduire la couleur primitive des ancêtres. On peut également observer des exemples analogues d’atavisme dans les semis nombreux de Reines-Marguerites ; quelques pieds à fleurs simples rappellent la forme primitive telle qu’elle nous a été apportée de Chine par les Missionnaires. Le Dahlia variabilis est dans le même cas. En 1800. quand cette espèce nous | a été rapportée. elle n’avait pas les capitules glo- buleux ni les fleurs enroulées en cornet que nous lui connaissons; or, dans les semis, on retrouve encore de temps en temps la forme primitive, c’est-à-dire à petits capitules aplatis et à fleurs non enroulées et disposées sur un seul plan. De même aussi, dans les orandes cultures de Chrysanthèmes, les races ou les variétés les plus diverses donnent des branches à fleurs jaunes, c’est-à-dire de la couleur primitive de la fleur. D'ailleurs, égale- ment par atavisme, le jaune domine toujours dans les collections de Chrysanthèmes. On pourrait également citer des cas analogues d’atavisme chez les Pervenches, les Jacinthes, les Tulipes. les Pétunias, les Fuchsias, etc. Ce n’est pas d’ailleurs seulement dans les fleurs que l’on observe des phénomènes de re- tour, on en trouve également de nombreux exemples dans les plantes à feuillage coloré ou découpé, les Pélargoniums, les Hêtres, les Frênes, par exemple. Chez les Hybrides, les cas d’atavisme sont en- core beaucoup plus fréquents ; tous les Jours on observe des retours à l’un ou à l’autre des deux parents dans les hybrides de Linaires (Lènaria vulgaris et purpurea), de Pétunias (Peturnia vio- lacea et nyctaginiflora), de Belles-de-Nuit (Mira- bilis Jalapa et longiflora), de Capucines (Tro- pæolum minus et majus). de Primevères (Pri- mula acaulis et officinalis), ete. que la culture s’efforce cependant de maintenir tels quels pour l’ornement de nos jardins. Il est enfin d’autres exemples non moins in- téressants de retour. On sait que certaines plan- tes à fleurs irrégulières, les Linaires, par exemple, se rencontrent quelquefois avec des fleurs parfaitement régulières, c’est-à-dire avec un éperon terminant chaque pétale. On dit qu il y a alors pélorie. Mais les fleurs péloriées ne se reproduisent presque jamais ainsi et le re- tour à leur conformation normale irrégulière est immédiat. Dans quelques cas cependant cer- taines fleurs péloriées ont pu être fixées, grace à des soins assidus de culture; tel est le cas d'une belle variété de Gloxinia. Or dans les se- 10 FE > LE VY PATATE LE v M e , PE *. bn Rte 4 à Pr: Tes, AE LS Vas V4 À TANT : Ÿ PENSE NET ATAVISME. He ee mis de cette variété péloriée, il y a constam- | ment quelques pieds qui font retour au type. A. M. ATHALIA Leach. (Hyménoptères ; groupe des Tenthrédinides.) Antennes de 10 ou 11 articles. un peu épaissies à l’extrémité; yeux conver- gents, tarses à crochets mutiques. Larves al-! longées, cylindriques. pourvues de 22 pattes. A. rosæ L. ou Tenthrède de la rose. Long de, 4 à 7 mm. noir, avec la bouche blanche, les ailes Jjaunâtres et l'abdomen jaune. Ses larves sont souvent très nuisibles aux rosiers, dont elles rongent la parenchyme des feuilles. en lais- sant les nervures et l’épiderme d’un côté com- | plètement intacts. A. spinarum Fabr. Long de 7 mm.; jaune, avec la bouche blanche, la tête, les antennes et les côtés du mésothorax noirs. Ses larves. d’un vert noirâtre, vivent en société sur les choux, ! les navets et les turneps, qu’elles dépouillent | parfois complètement de leur feuillage. E,. Lf. ATHANASIA [. (Composées- Sénécionidées.) | Buissons aromatiques ; feuilles entières. dentées. lobées ou pinnatipartites ; capitules en corymbe ; fleurs jaunes et persistantes ; réceptacle à pail-| lettes ; involucre formé de bractées plurisériées, | scarieuses ou foliacées ; corolle à 5 dents. récu- lière;anthères sans appendices ; achaine à 5 côtes | proéminentes, nue à son sommet ou aigrettée. | 40 espèces de l'Afrique australe. A. capitata L. — Cap.— Feuilles pinnatifides, | canescentes d’abord, puis lisses. A. crithmifolia. — Cap. — Capitules longue- ment pédonculés, réunies au sommet des ra-! meaux ; feuilles digitées. Plantes rustiques dans la région méditer-. ranéenne. Multiplication de boutures sous cloches en été. PEL ATHRIXIA Ker.(Composées-Inuloidées.) Sous- | arbrisseaux à flles, alternes, décurrentes.tomen- teuses en dessous, à capitules solitaires, termi- | naux. 15 esp.; la mieux connue est: A. capensis Ker.—B.R.681.— Cap. — Feuilles | linéaires. Capitules rose lilacé. Serre tempérée. Multipl. de boutures à l’étouffée. ATHROTAXIS Don. [Syn.: Arthrotaxis.| Chatons mâles solitaires, multifiores. Fleurs femelles formées de 3 ovaires renversés. Cônes à écailles lancéolées aiguës vers le sommet. Fruits par 2—3., comprimés. ailés. Filles. petites, en forme d’écailles. Petits arbres à port de Lycopodes où de Cyprès. Esp. 3, de la Tasmanie et de Victoria. A. cupressoides Don. — Tasmanie. — 8 à 10 m.. port dressé. Files. très rapprochées ; stro- biles presque ronds, à écailles cunéaires. A. laxifolia Hook. [Syn.: écartées, plus grosses, charnues, élargies, dé- currentes à la base. À. selaginoides. [Syn.: À. alpina Hort.; À. imbricata Hort.] — Tasmanie. — Diffère du À. cupressoides par ses branches presque pen- dantes, ses feuilles plus longues, plus aiguës étalées; strobile du double plus gros; écailles ovales obtuses. Var.: À. s. pyramidata. Les A. ne sont de pleine terre que dans la (Conifères-Séquoiées.) | A. Doniana Maule.] ! — Tasmanie 1858. — Diffère du suivant, dont il | n’est peut-être qu’une forme, par ses files. plus ATROPA. région de l’Oranger, Demandent terre de bruyèr sableuse on seulement un peu fraiche. Mult. de bouture ou de greffe sur Cryptomeria on $ Cunninghamia sinensis. Croiss. lente. P. M. | Athyrium. Voir Asplenium. | ATRAGENE Lin. (Renonculacées.) Se distingue des Clematis par les fleurs à calice pétaloïde. 4 | 4 sépales et des 5taminodes en nombre indéfin pétaloïdes. Files. caduques. Esp. 2, Rég. mo tagneuses de l'Europe et de l'Amérique. A. alpina L. [Syn.: Clematis alpina Mill] Nouv. Dunam. VI t. 30. — Port du Clematis vis | talba; tiges grèles, renflées aux articulations: Files. biternées, fasciculées par 3—4. Fleurs | grandes. bleues ou violettes. parfois blanche ,— Alpes. Sibérie. Endroits pierreux. — Var.: A sibirica. — B. M. t. 1951. — Fleurs blanches @ | jaune pâle. A. verticillaris DC. — B. M. t. 887. — Diffèr | de la précédente par files. verticillées quaternées et fleurs grandes, pourpre violet. Les A. se culs tivent comme les Clematites (voir ce me et _s’emploient aux mêmes nsages. 4 : ATRAPHAXIS Lin. (Polygonacées. ArbustesdË | l’Asie moyenne et occid.. à rameaux nombreux, divariqués, parfois spinescents. Files. alternes. | coriaces, munies à leur base d’une ocrea pr@ longée des 2 côtés. Fleurs hermaphrodites @ faisceaux axillaires terminaux sur pédicelles | filiformes ; périanthe 4 divisions sur 2 rangs. Etamines 6; ovaire comprimé, non marginé | Akène aplati, renfermé dans les 2 folioles in ternes du périanthe. Esp. environ 17, rechér- chées en ornementation. FA | A. buxifolia Hort. — Sibérie 1800. — [Sy Polygonum crispulum B. M.; Tragopyron buxifo- | iv Hort.] — B:: M. t. 1065. — Haut. 60 cm. | Flles. obovales, courtement mucronées. Fleurs blanches, pendantes, en longues grappes. Juillet. | Fruit rouge. Très rustique. :_ À. spinosa Lin. — Orient, 1732. — Arbuste de | 60 cm. à 1 m., touffu, étalé. Flles. ovales aiguési | glanques. Fleurs blanches, teintées de roses | | |août-sept. Très florifère, très rustique. Les À. sont d'une culture facile, mais demans dent de préférence terre de bruyère ou siliceuses le spinosa vient cependant bien sur sol calcaires Mult. de bouture, de marcotte et même de | P ATRIPLEX L. (Chénopodées -Atriplicées:) Herbes ou arbrisseaux souvent farineux, pe connus en horticulture. Il en existe environ 100 esp. des rég. tempérées et subtrop.; l’une d’elles est quelquef. cultivée comme pl. potagères | A. hortensis L.. sous les noms de Bonne Dai ou d’Arroche (voir ce dernier mot). Une autre esp., l'A. Halimus L.. à files. argem: tées, un peu charnues, constitue un arbrisseal | précieux pour orner les jardins du bord dela mer | dans les sables et les terrains salés, où il vient merveille. On le multiplie avec la plus grabts facilité par boutures. 4 ATROPA Belladona L.. Belladone; all Duwale ; all.: Tollkirsche. —_Masc. Arz.PL.Fn: 231 — Indigène. — Plante vivace de la fam. dé | Solanées, très vénéneuse; les fleurs, en forme € | cloche, sont brun violacé. Le fruit est noir b lan, de la forme d’une cerise, ce qui Din: ATROPA. parfois de funestes méprises de la part des en-! fants. 20 à 30 baies peuvent occasionner la mort d'un adulte. - ATROPHIE. Dont le développement est in- complet. — ATTALEA Humb.. Bonpl. et Kth. (Palmiers- Cocoïnées.) Tige solitaire plus ou moins élevée, inerme, marquée de cicatrices annulaires. Files. terminales pinnatiséquées. à segments équi- distants linéaires lancéolés acuminés. rachis comprimé latéralement, à deux faces; pétiole concave. Spathe fusiforme, ligneuse. Spadices ordinairement très grands sortant de la base des feuilles. 17 espèces de l'Amérique tropicale. “A. compta Mart. — Hisr. Nar. Pac. t. 41. 75. — L'un des plus beaux palmiers brésiliens. Pronc robuste. oïné d’une opulente couronne de feuilles. “A. funifera Mart. — Hisr. Nar. Paz. t. 95.) — Brésil oriental. — D'une rare élégance, ce palmier est aussi des plus utiles. Les faisceaux de la base des feuilles donnent ces fibres noires. dures. flexibles. bien connues sons le nom de Piacaba ou Piassaba, dont on sait l'usage. En outre,les À. excelsa Mart., À. spectabilis Mart. et A. Maripa Mart.. ont l’amande oléagineuse. Serre haude et tempérée. J. D. ATTENUEË. Qui se rétrécit ou s’amincit insen- siblement. Attich. Nom all. du Sambucus Ebulus. Attier. Nom vule. de l’Anona squamosa, dont le früit se nomme Afte. Attrape-Mouche. Voir Dionæa. - Aubépine. N, vulg. de Cratægus Oxyacantha. Fig. 102, — AUBERGINE. | AUBERGINE. (Solanum Melongena L.) (Sola- s.) (Fig. 102.) Melongène, Merinjeane ; angl. : Egg plant; all: Æierpflanze. — Amérique iéridionale. — Annuelle; feuilles ovales, vert. HSätre, à nervures parfois épineuses: fleurs. t pâle, à l’aisselle des rameaux. Fruit idrique, Sphérique ou pyriforme; graine Jaunâtre, aplatie, petite; durée germina- à 6 ans. : À. violette longue. Cultivée dans le l'Asie AUCUBA. midi pour la consommation courante. Sous le climat de Paris, sa sous-variété hâtive mürit plus facilement. À. violette naine très hâtive. La plus précoce de toutes, très fertile: peut donner 10 à 15 fruits par pied. A. monstrueuse de New-York: ; À. violette ronde très grosse ; À. noire de Pékin. Fruits volumineux : ne réussissent bien que sous un climat chaud. L'Aubergine entre dans l'alimentation cou- rante dans tout le midi; là, il n’est point de jar- dinet qui ne possède un carré de ce légume. Le fruit se mange frit ou au gratin. Sous un climat tempéré. on sème sur couche de 20 à 250, en février, et après un ou deux re- piquages la mise en place a lieu, sur couche. en avril. Dans une situation abritée. chaude. on peut aussi confier à la pleine terre les va- riétés précoces. La culture est bien plus facile dans le midi, où elle à lieu entièrement en plein air. Pour avancer un peu l’époque de la récolte. on établit le plus souvent les plantations en avant d'abris de Cyprès. FL AUBIER. On donne ce nom à la zone ligneuse extérieure ou Bois imparfait du tronc des Di- cotylédones, par opposition à Duramen. qui dé- signe le bois parfait ou cœur du bois. Aubour. Nom vule. du Laburnum vulgare. AUBRIETIA Adams. (Crucifères.) Petites plantes cespiteuses, vivaces, à rameaux couchés sur le sol, à feuilles rosulentes, légèrement pu- bescentes ; fleurs lilas, rarement blanches; calice fermé, à base bigibbeuse ; pétales onguiculés. à limbe entier; filaments des étamines dilatés- ailés ; silicule ovale, dressée, comprimée; style subulé. Environ 12 espèces, appartenant aux régions méditerranées orientales. A. deltoidea DC.(A/yssum deltoideum L.)—Bors. ArL. PL. DE JaRp., t. 26. — Les espèces suivantes sont dans les cultures: À. Columne Guss.. des Abruzzes, de l’Europe mérid.-orientale et de mineure; À. erubescens Griseb., du Mont Athos (à 1500 m.); À. gracilis Sprun., de la Grèce ; À. intermedia Held. et Orph., de la Grèce; A.hibanotica Boiss., d'Orient; À.olympica Boiss.. de l’Olympe bythinien; A. parviflora Boissi d'Orient; À. Pinardi Boiss.. de l'Asie mineure. et les formes ou variétés : canescens Boiss., croa- tica Schott., graeca Boiss. Henderson Hort.. italica Boiss., Leichtlini Hort.. purpurea DC. et tauricola Schott. Toutes ces plantes forment de petits gazons touffus, à peine hauts de 5 à 6 em., dotés d’une | jolie verdure et se couvrant de fleurs lilas ou pourpres. ou blanchâtres, pendant les mois de mars, avril, mai et Juin. Elles demandent le grand soleil, un sol léger et se multiplient par division, éclats ou semis. On en constitue d’ex- cellentes bordures et même des corbeilles en- tières. He AUCUBA Thunb. (Cornacées.) Arbustes de la Chine et du Japon. Files. opposées, persist., en- tières. souvent panachées. Fleurs dioïques pe- tites, en panicules axillaires, soyeuses ; calice 4 dents, pétales 4; étamines 4; ovaire 1-locu- laire, 1-ovulé. Fruit rouge, bacciforme, Espèces 3—5. Himalaya oriental. Chine, Japon. Très ornementales. - Else" Lg 2 - RNA EEE 5 t- HE AUCUBA. A. himalaica Hook. — Fr. p. S. XII, t. 1271; I. H. 1859, t. 197. — Filles. vertes, lancéolées acuminées, bordées de grosses dents; axes des panicules très velus. Baies oblongues, jaune orange. Cochinchine, Himalaya. A. japonica Thunb., À. du Japon. — (Fig. 103.) | B. M. t. 1197, 5512; I. H. 1864, t. 399.— Arbriss. vert, 1,50 à 2 m., glabre. Filles, ovales lancéolées acuminées, dentées-serrées, luisantes, maculées de jaune. Fleurs petites ; fruit rouge vif. Nom- breuses variétés différant par la forme et la di- | mension de la panachure chez les deux sexes. Signalons: albo variegata, aurea, bicolor, latima- | culata, longifolia, macrophylla, marginata aurea, ovata aurea, punctata, salicifohia, sulfurea viri- dis. — Exposition ombragée dans sol mélangé de terre franche siliceuse et de bruyère ; vien- nent aussi très bien dans les appartements. Mult. automne ou printemps de boutures ou de | marcottes. Par le semis on obtient souvent de nouvelles variétés. P; M Aulnée, Aunée. Noms vulg. de Inula. Aulne, Aune. Noms vulg. de Alnus. Aunûâtre. Nom vulgaire de Alnus viridis. Aune noir. N. vulg. de Rhamnus Frangula. Auricule. Nom vulgaire de Primula Auricula. AURICULE. Muni d'expansions foliacées désisnées sous le nom d'Oreillettes. Aurikel. Nom all. de Primula Auricula. Aurone. Nom vulge. de Artemisia Abrotanum. AUTOUR. Ce Rapace diurne, de la famille des Falconidés, se reconnaît à ses formes plus ra- massées que celles des Eperviers. Sa taille est celle d’une grosse poule: la femelle est tou- jours plus grande que le mâle. J’Autour des Pigeons (Astur palumbarius), seule espèce que nous ayons en France, est un oiseau incon- testablement nuisible, et qui figure sur toutes les listes de proscription. Il fait la chasse non seulement aux Pigeons, comme son nom l’in- dique, et à tous les gibiers, mais il fond jusque sur les poulets qu'il vient surprendre dans les basse-cours. Il fait son nid sur les élevés, surtout les chênes et les hêtres. Ses œufs, au nombre de 4, sont d’un blanc ou d’un gris azuré sans tachés. Pour éviter ses at- taques et celles des autres rapaces. il est bon de recouvrir le poulailler d’un treillage solide, lor$que cet enclos n'est pas trop étendu. DETTE: AUVENTS. — Sorte d’abris mobiles que l’on dispose au dessus des arbres fruitiers en espalier ou en contre-espalier, pour les garantir des intempéries. Généralement ce sont de petits paillassons d'environ 60 em. de largeur sur 2 à 8 m. de longueur, dont la paille est maintenue entre des lattes superposées deux par deux, clouées en- semble et formant encadrement. La paille peut. être remplacée par des roseaux. Au lieu de pail- lassons, on emploie quelquefois des panneaux de bois léger. Pour les espaliers, les Auvents se mettent en haut des murs, sous le chaperon (voir ce mot); ils sont soutenus un peu obliquement par des consoles où potences (voir ce mot), en bois ou en fer, sur lesquelles on les fixe au moyen de lig'a- tures d’osier ou d’attaches en fil de fer, 148 — faut alors un bien plus grand nombre de arbres | | rayonnement etaux tempéries aussi efficacement | Poirier contre les gelées tardives, les giboulées | février et les laisse jusqu’en mai, alors que es AUXILIAIRES. .On peut aussi employer comme Auvents des paillassons ordinaires, étroits et très longs: s’enroulant et se déroulant à volonté. Mais il po: tences et de ligatures. | HG Fig. 103. — "AUCUBA JAPONICA Thunb. Dans certaines cultures très soignées, on rem: place les paillassons et panneaux de bois par des | bandes de verre, qui ont l'avantage de laisser passer les rayons solaires. tout en s’opposantau que les Auvents ordinaires. On ne peut repro= cher à ces vitrages que leur prix élevé et leur fragilité. | De même que les espaliers, les contre-espas liers peuvent être protégés par des Auvents. On dispose alors un Auvent de chaque côté deda ligne d'arbres, de manière à former un double toit. Des potences spéciales servent à fixer ces doubles Auvents. wi] Les Auvents sont d’une très grande utilité pour garantir les arbres fruitiers et particubès rement le Pêcher, l'Abricotier, la Vigne etle etles pluies froides du commencement du prins temps. Sous le climat de Paris, onkes poser fruits paraissent hors de danger. Quelquefoi on les maintient plus longtemps, dans le butude modérer la végétation d'arbres trop vigoureux en privant partiellement d'air et de lumière sommet de ces arbres. L. 49 Auvier. Nom vulg. de Pinus Gembra. Auxiliaires (animaux) de l'horticulture. Moi Animaux. = AVANT-PIEU. AVANT-PIEU. Barre de fer forte et mas- e dont l’une des extrémités est pointue et utre disposée en poignée. Cet instrument sert ratiquer des trous dans les sols durs où l’on pourrait, sans cette précaution, enfoncer des eurs ou des pieux. BTE AVENA L. (Graminées.) Ce genre ne pré- ite d'intérêt qu'au point de vue agricole. Les A. sativa L. et orientalis Schreb.. Avoine. y]: Oat, all. Hafer, sont bien connus pour rs usages. AVENUE. On désigne ainsi les grandes ées généralement plantées de chaque côté me ligne d'arbres, parfois de deux. En dehors de la question de salubrité, à n’en- ager que l'effet et le coup d’œil, ces longues nes de verdure qui courent tout le long des enues contribuent dans une large mesure à beauté et à l'agrément des promenades. Les essences les plus employées et les plus ommandables pour planter.sous notre climat, 1t les suivantes : L’'Ailante glanduleux (ou Vernis du Japon). ‘cieux à cause de la beauté de son port, de 1 beau feuillage, de sa reprise facile, de sa ide croissance et de sa rusticité; enfin, sur- it à cause de son peu d’exigence relativement a nature du sol; il résiste assez bien à la heresse et à un sol calcaire. Les pieds mâles Jandent une odeur désagréable au moment la floraison. L'Erable sycomore. à feuillage peu exposé aux rages des insectes. préfère les sols légers et is, mais il végète assez bien dans les sols cal- res. Les variétés d'érable sycomore à feuilles urpres et à grandes feuilles sont également ‘ommandables. ; » Erable platane, qui forme un arbre un peu ins grand que le Sycomore, réussit mieux unté sur les allées des pares que sur les boule- rds des villes. L'Erable Negondo est un arbre de 2° gran- ur, à bois cassant et à feuillager pocurant un uvert léger. Le Frêne commun n'est pas très employé pour plantations d'ornement, parce qu'il est rela- ement peu décoratif. Il ne doit pas être placé x voisinages des habitations, parce qu'ilrépand e odeur insupportable lorsqu'il est envahi r les cantharides. Les frênes d'Amérique et à e feuille sont plus décoratifs, be Marronier d'Inde est une essence très écieuse à cause de sa rapide croissance, de la écocité de son feuillage et de la beauté de S fleurs. Il lui faut un sol substantiel et frais des arrosages fréquents. Sa variété à fleurs | ubles, greffée en pied, devrait être préférée ur planter sur les boulevards. car elle ne oduit pas de marrons, qui sont très re- érchés des enfants et qui, pour se les pro- er, lancent des pierres dangereuses pour les ‘omeneurs. Le Marronier rouge. si le sol n’est pas très nm, ne forme pas un arbre d'assez grande le pour être planté sur les voies publiques; est réservé pour les allées des parcs. > Noyer noër (ou N. d'Amérique), essayé sur ques voies de Paris, ne semble pas avoir 7 AVENUE. beaucoup d'avenir. Il réussit mieux sous un eli- mat plus doux. L'Orme commun, et les variétés : à larges feuilles, vegéta, de Clemmer, de Dumont, sont très recommandables. Cette essence prend toutes les formes et se soumet docilement à la taille. L’orme végète bien dans les sols légers et frais. même s'ils ne sont pastrès profonds. Il est malheu- reusement très exposé aux ravages des insectes. A l’intérieur des villes, ses deux grands enne- mis sont le Cossus et le Scolyte. Le Paulownia impérial est un arbre de moyenne grandeur, qui a des tendances à se ramifier à une faible hauteur. Ses grandes flles. Let ses fleurs en grappes bleu lilas sont très décoratives. Il réclame un bon sol assez profond. Aux expositions où règnent de grands vents ses feuilles sont déchirées et ses rameaux brisés. Le Peuplier suisse (ou de Virginie) et sa va- riété dite régénérée, ainsi que les peupliers noër, blanc et de la Caroline. ne sont pas assez déco- |ratifs pour planter à l’intérieur des villes. On |les réserve pour orner les avenues des grands parcs et les rives des cours d’eau. Les peupliers réclament un sol constamment frais et assez profond. Le peuplier d Italie à port élancé cons- titue au voisinage des châteaux de belles ave- nues qui attirent les regards de loin. Le Platane commun est un grand arbre très recherché pour planter les boulevards, à cause de sa rapide croissance et de la beauté de son port. Il ne réussit bien que dans les sols substantiels et profonds et s’il est sou- vent arrosé. Lorsque les arbres sont plantés trop serrés, ils s’élancent et se dégarnissent de ramification. Il faut les espacer de 8 à 10 mètres au minimum. Les sols calcaires et secs ne lui conviennent pas. Le Tilleul ordinaire (ou de Hollande) perd de | bonne heure son feuillage lorsqu'il est planté sur les trottoirs des maisons. IL faut le ré- server pour les parcs. Le Tilleul argenté est un arbre très décoratif et qui parait avoir beau- [coup d'avenir pour planter à l'intérieur des villes. Il réclame un bon sol frais et assez pro- fond. Il ne faut pas faire de larges plaies lors des élagages. afin d'éviter le développement du rouge. Le Robinier commun (vulgairement Aca- cia) et les variétés Decaisne, Besson et à une | feuille (monophylla), forment des arbres très dé- coratifs lorsqu'ils sont en fleurs. Leurs feuilles se développent tard et procurent un couvert léger. Le grand avantage de cette essence, c'est de pouvoir réussir dans des terrains relative- ment secs et peu profonds et de ne pas réclamer de fréquents arrosages. Pour planter les avenues des parcs, on peut aussi recommander les essences suivantes : l'Aune à feuille en cœur. le Catalpa commun, le Hôtre commun, le Cédrèle de la Chine, les Chênes | communs et d'Amérique, le Chicot du Canada, le Févier sans épines, le Planère crénelé, le Ptero- caryer de la Chine, le Sophora du Japon, le Tuli- lpier ou Liriodendron tulipifera, le Virgulia lutea, ete. Les conifères et principalement les Supins, les Æpicea, les -Pinus et les Wellingtonia, à. eo M AR is, -2 VA 1 * À Lucie dé rJ NET 164 à 20 4h17 dés G " 1e 4 À 1 ‘ > Z æ £ À # ; os. f ” h 4 v { ! , vas ? - “ ‘, L « a AVENUE. — 150 — AVENUE. grand développement, constituent aussi de cc dernier résultat, on place le tuteur sur Me belles plantations d’avenues de pares. Dans les fermes et sur les routes, depuis quel- ques années, les plantations d'arbres fr uitiers, poirier, pommier, cerisier Ct prunier, Sont très recommandées. reuses, à grand développement, à branches re-| dressées et qui sont rustiques et fertiles. Pour planter une avenue, il faut choisir une essence qui végétera bien dans le terrain; essence rustique sous le climat et qui s'accom- mode bien de l’exposition et de la situation. On recherche aussi les espèces ou variétés à re- On choisit les variétés vigou- | | | | fer n° 10. | | | | | prise facile, à croissance rapide, à feuillage | précoce, à couvert épais, à belles fleurs, à beau port, etc. Pour orner les boulevards des villes, il faut aussi se préoccuper de rechercher les essences peu sujettes aux ravages des insectes et qui ré-| sistent assez bien à l’air vicié et à la fumée. À l’intérieur de Paris, celles qui resistent le mieux sont les suivantes: Marronier, Orme, Acacia et Erable. Pour obtenir des lignes d'arbres régulières, tion et rajeunissement des arbres, remplacé ment des sujets morts, traitement des maladies Platane Vernis. il est essentiel de les: former avec une seule | essence. Le mélange procure presque toujours des lignes disparates. Lorsqu'on a déterminé l'essence à planter, il d'arrosage. De plus, pour faciliter l’arrivée de faut choisir les sujets d’après les indications : suivantes : Rechercher des sujets bien constitués et assez forts pour résister aux nombreux accidents aux- quels ils sont exposés. Ils doivent avoir: 10 une tige exempte de plaies, bien droite, de 12 à 16 cm. de circonférence mesurée à un mètre du | sol, de 4 à 5 m. de hauteur et dégarnie de rami- | fications jusqu’à une hautenr de 2 m. 50 à 3 m.; 20 une racine bien ramifiée et exempte de plaies | chancreuses. Les arbres contre-plantés en pépi- nière, à 1 m. soins, à écorce dure et ridée ou gelée, doivent être impitoyablement rejetés. Les arbres doivent être plantés à une distance minimum de 1 m. de la bordure des trottoirs, afin de ne pas entraver la circulation des voi- tures sur la chaussée et pour ne pas être exposés | aux chocs des chariots. A l’intérieur de Paris, les place à 1 m. 50 de la bordure et à 5 m. en avant des facades des maisons. La distance à réserver entre les arbres d'une ligne varie entre 7 et 10 m., suivant le dévelop- pement probable de l’essence. Pour réussir la plantation, si le teyrain n’est pas naturellement | bon et meuble, il faut le défoncer à une profon- deur de 1 m., sur une largeur de 2 à 3 m. Les arbres plantés en tranchées continues réussissent mieux que ceux qui sont en trous isolés. Sur les boulevards de Paris, où la terre n’est pas végé- tale, on creuse ordinairement des tranchées de 3 m. de largeur et de 1 m. 20 de profondeur; après avoir enlevé le mauvais sol, on le rem- place par de la bonne terre franche rapportée. Les arbres nouvellement plantés doivent être munis de perches-tuteurs pour empêcher les orands vents de les renverser, pour faire prendre | la tige et pour protéger | l'écorce contre Les coups de soleil. Pour obtenir AE 1 sujets morts. une bonne direction à de distance, sont ordinairement | les mieux conformés. Les sujets déplantés sans | boulevards de Paris, s'élèvent souvent : somme de 260 francs, lorsqu'on est obligé | M. ce. de terre pour | nie [Prix de roi piochage et trans- | l'unité ! port aux décharges ue publiques de la EE mauvaise terre (7 x D CLASSE EX 25 200 | 4 50 exposés aux attaques des animaux ou bien at une | face de la tige qui est exposée au sud-ouest, On fixe l'arbre au tuteur au moyen de fil de Pour empêcher les fils de déchirer lécorce on place entre ceux et la tige des coussinets en paille ou en feutre. Pendant que les arbres sont jeunes, s’ils sont chocs des véhicules, il faut les entourer d’ar mures pour les protéger. La ville de Paris em ploie un corset-tuteur qui se compose de tige en bois ou en fer. recourbées à leur base € réunies par des liens circulaires. A la campagnes on protège les arbres au moyen d'épines plar cées autour du tronc. Les soins d'entretien à donner aux arbres sont les suivants: Elagage, arrosage, entretien © bon état des tuteurs et des armures, restaura: et destruction des insectes. Sur les boulevardk de Paris, lorsque la surface des trottoirs est re couverte de bitume, on place au pied des arbres: une grille en fonte, destinée à maintenir le sol meuble et à permettre l'application des eaï eaux jusqu'aux extrémités radiculaires, on plat à 40 em. de profondeur un réseau de tuyaux 4 terre qui entoure | appareil radiculaire. Les frais de plantation d’un arbre, sur I6s remplacer toute la terre ; en voici le détail pot un arbre plnaté en tranchée continue et aMe un espacement de 7 m. La Même cube de terre végétale à rappor- TER LI TOME 25 200 | 5 — Achat d’un arbre de 22 à 25 cm. de cir- conf. et frais de plantation et de ga- rantie de reprise. . l 10 — Tuyaux d'irrigation (fourniture et pose) 1 15 — Grille en fonte 232 kil. 0 Corset-protecteur en fer élégi, peint à 8 COUCIrEB LEE RAS 20 kil. 0 50 Perche-tuteur de 6 à ve mètres ALES i 3 — Ligatures, tampons | èt tuteuragei. fs j 1 90 Pose de la crille re 1 1:78 Total.” "Mes , ÉTOR 9 À à déduire un rabais moyen de 150/,- . | 474 Reste A e | AVENUE. . Le nombre des arbres d’alignements plantés sur les boulevards et avenues de Paris, atteint presque le chiffre de 100.000, sans compter les arbres des squares, des préaux des écoles et les bois de Vincennes et de Boulogne. J. N. AVERRHOA L. (Géraniacées-Oxalidées.) Petits arbres à files. alternes, imparipennées, sans tipules, cultivés dans les régions tropicales our leurs fruits comestibles. Il en existe 2 esp. wig. de l'Asie trop.: l'A. Bilimbi L., à petits ruits cylindriques très acides, et l’A. Caram- jola L., Carambolier, à fruits de la grosseur Pun œuf de poule, relevés de 3 côtes saïllantes, uteux, d'une acidité agréable. De serre chaude ous notre climat. Multipl. de boutures ou de! raines. AVIVER. Opération qui consiste à supprimer, | \ l’aide d’un instrument bien tranchant, les jarties mortes ou malades d’une plaie, de ma- ière à mettre à nu le tissu vivant qu'on re-| ouvre de cire à greffer, pour le garantir de. action de l'air et rendre plus facile la cicatri- ation. Avocat. Fruit de l’Avocatier. Voir Persea. Avogadobaum. Nom all. du Persea gratissima. . Avoine. Voir Avena. AVORTÉ. Se dit des organes incomplètement léveloppés. AVRIL (Travaux du mois d’).— Potager.—Avril st le mois pendant lequel on sème et on plante nm abondance toutes sortes de légumes. Procé- ler au semis à la volée et en pleine terre des ùgnons: rouge pâle de Niort, jaune paille des | AVRIL. les tubercules de Patates, les diviser et les repi- quer en godets quand les tiges ont de 7 à 8 cm. de longueur, en conservant à chaque plant une petite portion de tubercule. Jardin fruitier, pépinière. — Achever les la- bours au trident et les plantations qui n’ont pu être terminés en mars, ainsi que la taille des arbres fruitiers vigoureux, laissés les derniers, et celle des pêchers dont on aurait pu craindre une floraison trop précoce. Surveiller attenti- vement les arbres fleuris en espalier, surtout les pêchers, et les recouvrir d’auvents (voir ce nom) en planches ou en paillassons ; au besoin, les abriter avant et pendant la nuit de toiles légères qui seront relevées après le lever du soleil. Faire une chasse active aux Anthonomes du Poirier (voir ce nom) et les détruire en les brû- lant. Détruire aussi les chenilles et les pucerons, enlever les feuilles cloquées du pêcher, en con- servant une petite portion du pétiole. Mettre à vit les chancres du pommier et les enduire de mastic à greffer. Commencer l’ébourgeonnement (voir cemot)sur la branche à fruits du pêcher; cette opération se pratique à l’aide du greffoir. Pratiquer l’éborgnage ou ectonage sur les branches fruitières du figuier. Provoquer le dé- veloppement des rameaux faibles, soit par des incisions horizontales, soit par des entailles ou crans, pour établir régulièrement la charpente des poiriers et des pommiers. Greffer activement en fente pour les gros su- jets, et à l'anglaise pour les petits sujets, les ertus et rouge foncé; des carottes, rouge courte | le Hollande et demi-longue de Croissy. Semer n pépinière les choux: plat de St. Denis, de ’oméranie, Milan des Vertus, de Bruxelles, etc.. | jour mettre directement en place en mai. Semer en rayons: Salsifis et Scorzonères, à aison de 100 à 120 gr. de graines à l’are; Pois. xpress, Michaux, de Clamart, d'Auvergne, ridé le Knight, ete.; à la volée, en sol de moyenne onsistance : les Navets.long des Vertus et rond le Croissy; en côtière: à bonne exposition, Les Radis, rose rond hâtif et rose rond à bout )lanc. Œilletonner avec soin les pieds d’'Artichauts, n laissant au jeune plant une portion de col- et munie de jeunes radicelles. Ces œilletons ont ensuite habillés, puis plantés en plein carré le 80 cm. à 1 m. en tout sens et en échiquier. Achever les plantations d’asperges et le rem- acement des pieds manquant dans les carrés léjà établis. Planter en pleine terre les Laitues : Palatine ou rousse, de Versailles, blonde été ou Royale à graine blanche, etc., préa- ablement élevées sur couche, et le Céleri plein lan qui aura été d’abord repiqué en pépi- iière. _Confier à la pleine terre les tubereules de Pommes de terre demi-hâtives, telles que: Mar- olin, Early rose, Flocon de neige, etc. Sur couches, semer Melons, Citrouilles, Con- ombres, Cornichons, qui donneront leurs fruits à la fin de l'été, Cardon de Tours, d'Espagne, plein inerme, dont le plant sera repiqué en go- lets de 8 à 10 em.. dès la sortie des cotylédons. Mettre également en végétation, sur couche, principales espèces fruitières.telles que Cerisier, Prunier, Poirier, Pommier et Vigne. Vers la fin de ce mois, ces mêmes espèces, sauf la vigne, pourront être greffées en couronne. Les greffes de vigne seront buttées avec soin, pour les pré- server de l’action desséchante de l'air. Du 10 au 15, confier à la pleine terre les Noix, les Amandes, et les noyaux de Pêches, d'Abri- cots, de Prunes, ete., qui auront été au préalable | mis en stratification à l’automne. À ce moment, supprimer avec un instrument bien tranchant la pointe des jeunes radicules, pour forcer les plants à ne pas pivoter, et opérer de préférence par un temps couvert. Jardin d'agrément, pépinière. — Amener le jardin d'agrément en parfait état de propreté; ratisser et sabler les allées, découper les bor- dures de gazon, bêcher et niveler les plates- bandes et les massifs. Mettre en place les oignons de Glaïeuls hy- brides, et en végétation sur couche tiède les tubercules de Dahlia et les rhizomes de Cannu variés. Diviser les jeunes plantes dès que. les pousses ont de 20 à 25 cm. de longueur et les mettre en pots de 12 à 15 cm. Semer directement en place : Eschscholtzie de Californie, Pois de senteur, Belle de jour, Pied d’alouette des jardins à fleurs doubles, Résédu odorant à grandes fleurs, etc. Semer en pépinière en rayons sur couche sourde ou en côtière: Reine Marguerite, Zinnia élégant, Œïllet d'Inde, Balsamine, Giroflée qua- rantaine, Œïillet de Chine, vax., Phlox de Drumn- mond, etc. Diviser les touffes de plantes vivaces, telles que: Chrysanthèmes de l'Inde, Pivoines de Uhine. # AVRIL. — 15 Phlox paniculé, Hémérocalle jaune, Soleil multi- flore, Aster, Verge d’or, ekc. Greffer en fente les Frênes monophylle, à bois doré, pleureur, ete, les Robinia de Decaisne, monophylle, pyramidal, inerme, etc.; Iles Ormes pleureur, à feuilles pourpres, panaché, ete. Repiquer en pleine terre les boutures ligneu- ses d'arbres et d'arbustes; notamment celles de Groseilliers à fleurs, Seringat, Spirées, Deut- zia, Peupliers, Saules, Platanes, ete. Semer en terrines ou en pleine terre et en rayons: Xanthoceras, Lilas, Epine - vinette, Troënes, Cotoneaster, Fusains, ete. Confier égale- ment à la pleine terre les semences au préalable stratifiées de Chêne, Aubépine, Symphorine. Pailler et arroser les boutures et les semis toutes les fois qu'il est nécessaire. Transplanter dans la pépinière et mettre en place dans le jardin d'agrément, les arbres rési- | noux etles autres arbres à feuilles persistantes. | Tailler les rosiers tiges et nains. Serres Orangerie. — Pendantce mois. suppri- , SUP] mer le chauffage dans la serre tempérée et ne faire du feu que le soir, lorsqu'on prévoit un abaissement sensible de température. Sortir les Pelargonium de la serre tempérée | pour les placer sous châssis, près du verre, et. obtenir des plantes trapues. Rempoter les boutures d’Héliotropes, d’'Age- ratum, de Coleus, d'Achyranthes, de Bégonia, et | les placer sous châssis sur couche chaude. Mettre en godets les repiquages de Begonia semperflorens et de Verveines. Repiquer en ter- rines les semis de Tabacs, Petunias, Lobelia erinus, etc. Sous le climat de Paris. mettre à l’air libre | dans une position abritée: Azalées de l'Inde, Véroniques, Lauriers-tins, Choisya, Fuchsia, Fu- sains panachés, et autres arbustes de serre tem- pérée ou d’orangerie. Dans la serre chaude, procéder au rempotage des palmiers, cycadées, pandanées, qui‘entrent en végétation et réclament soit une terre nou- velle, soit des récipients plus grands. Surveiller les insectes et particulièrement les pucerons, que l’on détruit au moyen d’une forte fumigation de tabac appliquée le soir. Arroser et bassiner avec précaution les orchidées qui doivênt fleurir. En général, ombrer les serres et tenir les plantes dans un bon état de fraicheur sous le rapport du sol et de l’atmosphère. Ch. G. AXILLAIRE. Qui nait à l’aisselle d’une feuille Axolotl. Voir Aquarium. AZALEA Lin., Azalée. (Ericacées-Rhodorées.) Arbustes généralemt. à flles. caduques, très voi- sins des Rhododendrons, dont ils ne diffèrent guère qu'en ce qu'ils ont 5 étamines au lieu de 10; calice 5-partit; corolle infundibuliforme, irrégulière, 5 lobes; étamines indépendantes de la corolle, Les Azalées sont de très jolis ar- briss. à fleurs diversement teintées. Principales espèces de pleine terre: À. amœna Hook. [Syn.: Rhododendron Planch.| (Fig.104.)—F. p.S.,1X:;t.855 ; B.M..t.4728.—Chine 1852. — Haut. 40 à 60 cm. Files. rappelant celles du Buis, obovales elliptiques, entières, poilues, panulées, duveteuses, rouge feu. Belle plante, visqueuses ainsi que les pousses. Fleurs roug@ vif, présentant 2 corolles emboitées l’une dans l’autre. Très florifère. Nombreux hybrides ob= tenus par le croisement avec l’A. indica. (Kig: | 105. Voir p. 153.) A. arborescens arborescens. A. calendulacea Michx. [Syn.: À. specios® Pursh. Voir Rhododendron | Pursh.; À, canescens Michx.| — B. M., t. 1721 &t 12143, — Virginie. — Haut. 50 à 60 cm. Filess caduques, oblongues,pubescentes sur les 2 faces ciliées. Fleurs en corymbes non feuillés, gran des, jaune orange, tube de corolle velu. Très bellé espèce. Var. nombreuses, dont crocea, B. MA it. 1721; flammea, B. R., t. 145; cuprea Lodd.n B. C., t. 1391; fulgina, B. M., t. 3439; Nouv Dunam., V. t. 88. A. glauca Link. Voir A. viscosa. | Gillet Fig. 104 AZALEA AMŒNA Hook. A. mollis Blume. [Syn.: À. sinensis Lodd.; 4: japonica À. Gr.] — I. H., t. 68. — Chine, Japon: — Haut. 1 m. à 1 m. 830. Flles. caduques, ellipal tiques, pubescentes, bords ciliés, grisâtres en, dessous, molles, bullées, cloquées. Fleurs Came d'ornement, rustique. Var. Dr. Léon Vigne, fleurs blanc carné; Alphonse Lavallée, orange{ vif; Baron Ed. de Rothschild, rouge de Saturne! maculé jaune; Chevalier de Reali, blanc paille ; Comte Papadopoli, rose aurore nuance orange} Comte de Quincey, jaune clair; Æbénézer Pyche,l aurore teinté rose; Isabelle van Houtte, nankin, maculé orange, etc. AZALEA. A. nudiflora L. — B. M. t. 180; B. R.. t. 57. 120 et 1367. — Amér. du N. — Haut. 1 à 2 m. Files. oblongues ciliées, vertes sur les 2 faces, nervure médiane scabre en dessous. Fleurs en grappes terminales, apparaissant avant les feuilles, un peu nues, non visqueuses, couleur variable. Variétés nombreuses. Hybridation fa- cile avec les À. calendulacea. À. pontica, A. vis- cosa, etc. A.pontica L., À. pontique ou du Caucase. (Fig. 106.) — B.R.,t.1253,1559 ; B.M.,t.433,2383. — Asie occid. et Russie mérid.1795. — Haut. 2 à 3 m. Rameaux dressés. subdichotomes, cotonneux dans la jeunesse. Flles. subpersistantes, lancéo- lées oblongues.ciliées,glabres ou presque glabres aux 2 faces, les jeunes pubese.. glauques en dessous. Corymbes 3 à 12 fleurs ; pédicelles pu- | HGilleT Fig. 105. — AZALEA INDICA L. bérules visqueux. Fleurs jaunes; tube de la corolle pubérule visqueux. Variétés très nom- . breuses, à fleurs présentant toutes les nuances. mais ayant le caractère commun d’être fré- quemment striées. A. viscosa L. — Amérique sept. 1734. — Ar- briss. de 1 m. à 1 m. 20; jeunes pousses glabres ou strigueuses. Filles. caduques, lancéolées, ob- longues, ciliées, luisantes en dessus, strigueuses Sur la nervure en dessous. Corymbes 5—12. flores. Pédicelles couverts. ainsi que le calice. le tube et la face externe de la corolle. d’une. | craindre, pubescence glandulifère, très visqueuse. Fleurs blanches, roses ou carnées. à odeur de chèvre- 153 ” #“ LS. = er L > r À .- - AZALEA. la couleur de la fleur; citons : l'A. glauca Pursh.. à flles. glauques, et l’A. ornata, à fleurs jaunes flambées rouges. (Voir aussi Azaées de serres.) PTE AZALEA (Espèces de serres). L’Azalea indica (Fig. 105) fut introduite de Chine en Europe vers 1810.Les premières variétés connues alors furent: l’Azalea coccinea, phœnicea, le lliflora ou indica albqg, le vittata ; puis successivement, par les croisements répétés de ces quelques variétés. et les semis opérés par d’habiles praticiens, sont venues s'ajouter ces nombreuses variétés qui existent maintenant dans le commerce, et qui se surpassent les unes les autres. Parmi les plus remarquables on peut citer les suivantes : Sigis- mond Rucker, Roi de Hollande, Souvenir du prince Albert, Kaœnigin Cleopatra, Souvenir de P Expo- sition, Versicolor, Deutsche Perle, Mn° Van der Cruyssen, Reine des Amateurs, Vervaeneana, ete. Fig. 106. — AZALEA PONTICA L. Ces plantes se cultivent en serres froides très claires, à une température moyenne de-6 de- orés en hiver, et en donnant de l’air abondam- ment toutes les fois que le temps le permet; le chauffage n’est employé que pour combattre la gelée. La terre qui convient aux Azalées est la terre de bruyère riche en humus, et le terreau de feuilles à demi consommé et légèrement sa- blonneux. Cette terre doit être cassée assez grossièrement et seulement débarrassée des plus grosses racines et des mauvaises herbes. Au printemps, quand les gelées ne sont plus à c'est-à-dire ordinairement vers le 20 mai. les Azalées doivent être sorties des serres feuille. Il existe plusieurs variétés, différant par | pour être placées en plein air, soit en pots, soit + en pleine terre. Pour les plantes cultivées en | pots, le rempotage se fait aussitôt après la flo- raison, qui à lieu en mars, avril, et jusqu’en mai pour certaines variétés tardives. La culture en pleine terre est employée pour les jeunes plantes ou pour les fortes plantes languissantes ou fatiguées par le forçage. Elles sont alors plantées en planches préparées à cet effet, où elles végètent vigoureusement pendant tout l'été. Elles sont relevées au mois de septembre et Jjaugées sous châssis pour passer l'hiver. L’Azalée se multiplie par le bouturage et le oreffage. Le semis n’est pratiqué que par les spécialistes, en vue d'obtenir de nouvelles va- riétés. Le bouturage se fait au printemps à AZALEA. — 154 — BABIANA. AZOLLA. (Hydroptéridées - Salviniacées.) Geñre de plantes aquatiques dont une espèce à surtout réussi, depuis une dizaine d’années, à" s'acclimater dans l’ouest et Ie sud-ouest de la. France.C’est l’A.filiculoides Lam. (A.magellanica Willd.), originaire de l'Amérique du Sud. La forme de sa fronde (1 à 5 cm.) représente assez bien celle d’un jeune rameau de Sélaginelle à feuilles engainantes: cette fronde flottante, 1r- régulièremt. pinnée, porte inférieuremt. avec des. racines, la plante étant monoïque, des sores distincts mâles ou femelles. Les sores mâles renferment dans leur enveloppe un bouquet de sporanges sphériques, pédiculés, contenant cha cun un petit nombre de corpuscules celluleux chaud, ou au mois d'août à froid. On choisit | où sont enchassées les spores mâles (micro des pousses de l’année à demi-aoûtées, que l’on coupe au dessous d’une feuille, sur le bois ferme. le plus près possible de l'extrémité des rameaux. spores ou androspores); ces corpuscules Sont en outre hérissés de poils à double crochet (glo=n chidies). Le sore femelle ne contient qu'un spo=« , , > R ” 3 2 * 3 à, 4 Ces boutures sont ensuite piquées près à près | range à une seule spore femelle (macrospore ou« dans des godets de 7 ou 8 em. bien drainés et remplis de terre très sableuse et finement ta- misée. Ces godets sont ensuite enfoncés dans de petits coffres remplis de tannée, préparés dans la serre à multiplication et recouverts de feuilles de verre. La greffe se pratique généralement | au mois d'août; elle se fait en demi-fente avec . » | du bois tendre, c’est ce qu’on appelle greffe her-. bacée ; elle se fait à l’étouffée, en donnant les | soins ordinaires. Les variétés servant de sujets sont l’Azalea phæœnicea et VA. concinna, deux variétés anciennes et reconnues comme étant les plus vigoureuses et se propageant facile- ment de boutures. A: P,. AZARA Ruiz. et Pav. (Bixacées-Flacourtiées.) | Arbriss. à filles. entières ou dentées en scie. | Fleurs odorantes, apétales hermaphrodites, rarement polygames, en grappes ou en épis courts simulant des corymbes ou des ombelles ; 4 sépales, étamines nombreuses en faisceaux ; stigmate entier; baie subglobuleuse. unilocu- laire, polysperme. Env. 12 esp. du Chili et du Brésil austral. A dentata Ruiz. et Pav. — B. KR. 21, 1788. — Chili. — Arbuste toujours vert; flles. dentées, hétéromorphes sur la même paire. Fleurs jaunes en épis court simulant une ombelle. A.Antegrifolia Ruiz. et Pav. — Chili. — Flles. très éntières, hétéromorphes sur la même paire. la plus grande obovale, la plus petite orbicu- laire. Fleurs en épis. A. microphylla Hort. — Chili. — Arbuste élé- want à rameaux d’abord étalés, puis gracieuse- | ment recourbés. Files. petites. persistantes, vert! foncé, irrégulièrement dentées. On trouve encore dans les collections: À. cœlestina Don. Valparaiso; À. Gilliesiè Hook., | B. M. 5178, Chili; À. Fernandeziana Gay... île de | Juan Fernandez; À. intermedia Gay., Colchagua | (Chili). Terre saine et légère ; abri ou orangerie | sous le climat de Paris; pleine terre dans le Midi. Multiplication par boutures. J. D. Azarol-Baum. Nom all. du Crat gus Aza-. rolus. Azedarach. Nom vulg. de Melia Azedarach. Azérolier. Nom vulg. de Cratægus Azarolus. synospore). À la maturité des organes, les cor puscules mis en liberté et rapprochés des Spores femelles s’acerochent aux fibrilles extérieures de celles-ci par leurs glochidies, pendant que leurs spores mâles s'entrouvrant laissent échap-« per leurs anthérozoïdes. Grâce à leurs cils vibra-n |tiles, ces organites motiles se glissent sous la partie supérieure de la membrane du Sporange… qui coiffe les trois corpuscules couronnant la spore femelle, et de là pénètrent jusqu'à Par chégone central du prothalle de cette dernières | pour le féconder. Cette curieuse plante, à fécon dation si compliquée et dont la fronde prend des fort belles teintes variées de rouge et de vert suivant les saisons, a la singulière propriété des se propager très rapidement, lorsque, flottant sur l’eau, ses racipes ne peuvent se fixer dans la vase: elle se multiplie dans ce cas par la segmentation successive de ses frondes, qui des | meurent alors stériles. et arrive ainsi à COUVTIE toute l’eau d’un bassin dans un ou deux mois | d'été. Lorsqu'au contraire ses racines S'En= foncent dans un sol plus ou moins vaseux, cet | | Azolla croît normalement: sa fronde grandit | développe ses organes sexués, et CCUX-C1 ÉUME |bant dans la vase reproduisent la plante-mère | dès qu’au printemps cette vase est recouverte, d'assez d'eau pour que la fécondation puisse s'effectuer. Enfin, l'Azolla exige le plein air; iln ne se trouve bien d’un abri vitré que pour passel M l'hiver. ; 1 Azote et Engrais azotés. Voir Engrais. we - ss ; . Sn BABIANA Ker.(Iridées.) Bulbes pleins ; tiges ! courtes, quelquefois pubescentes ; flles. raides, plissées veinées; inflorescence simple en épi. BABIANA. serré, plus ou moins poilue, cachée dans les rigides, striées où membraneuses; une seule 155 BACHES A PRIMEURS. un rectangle de 1 m. 20 cm. à 1 m. 50 cm. de _ feuilles, ou bien allongée et rameuse; spathes fleur dans chaque spathe, sessile, à bractée membraneuse, binerviée, bicarénée ou bifide ; 6 divisions florales colorées. égales ou bilabiées formant un périgone infundibuliforme., ample ; style filiforme ; trois stygmates indivis; fruit capsulaire, déhiscent par trois valves. Les large et d’une longueur déterminée par le nom- bre de châssis à employer. Les deux murs lon- gitudinaux sont de hauteur inégale de façon à donner de la pente aux châssis pour l’écoule- ment des eaux de pluie et leur permettre de | mieux recevoir la lumière. _ Sétamines ;ovaireovale triloculaire, pluriovulé; fleurs sont dans quelques espèces douées d’une odeur agréable. | …_ Environ 30 espèces de l’Afrique australe (du Cap), sauf une de l'ile de Socotora. B. plicata Ker. (Fig 108. Voir p.156 ) — Cap. D M yESe É ; B. M. t. 576. Tige de 15 cm.; feuilles lancéo- lées. plissées ; fleurs bleu violet pâle, à odeur d’œillet très prononcée. Mai-juin. On cultive d’autres espèces : PB. stricta. B. M. 1. 637 (var. cœrulea, purpurea. ete.) ; sulphurea. B. M. t. 1053 ; désticha, id. t. 626. etc. Multiplication par bulbilles et semis à chaud ; culture en pots ou en plein air en automne; exposition ensoleillée. Pl. Babote. Voir Pyrale. - BACCHARIS Lin., Bacchante; angl.: Plcugh- mans Spikenard. (Composées-Flosculeuses.) Genre comprenant environ 250 espèces herba- cées, des arbustes et des arbres rustiques ou de serre originaires de l'Amérique du Nord.— Ca- pitules dioïques, réunis en fausses ombelles multiflores ; involucre à bractées sèches. imbri- quées sur plusieurs rangs; corolle régulière, tubuleuse, 5-fide, ordinairt. blanche, parfois jaune ou purpurine. Akènes petits, comprimés. . marqués de 10 côtes et couronnés d’une aigrette à soies nombreuses. L'espèce suivante est gé- néralt. la seule cultivée dans les jardins. On attribuait autrefois à ces plantes une action contre l'ivresse, ce que rappelle leur nom de Bacchantes. B. Halimifolia Lin.. Seneçon en arbre ; angl. : Groundsel-tree. — Nouv. Dus. I.t. 60. — Vir- ginie, Carolines. — Arbriss. de 2 à 4 em.; tige Striée, rameuse. Files. couvertes d’une pous- La profondeur des bâches dans le sol est gé- néralemeut d’un mètre et la saillie hors sol de 939 Cm. au bas côté et de 50 cm. au côté haut. g. 107, — Bâche à primeurs. Les châssis se font en bois, en fer, ou bien avec cadre en bois et petits bois en fer pour re- cevoir le vitrage. Ce dernier procédé permet de les construire à bon marché, tout en laissant au verre la plus large place possible. Ils reposent en haut et en bas sur les murettes; la murette inférieure est munie d’arrêts pour empêcher le olissement et latéralement sur des traverses en fer ou en bois, scellées dans les murettes, et qui obturent le vide laissé entre les châssis. Ces traverses portent au centre une rainure for- mant gouttière. Une poignée placée de chaque côté longitudinal sert à manœuvrer le châssis, soit pour l'enlever, soit pour le soulever d’un côté pour l’aération; dans ce dernier cas, on le sière écailleuse, glauques, obovales, grossière- ment dentées dans le haut. rétrécies à la base. les supérieures lancéolées entières. Fleurs blanches au sommet des pousses, Août-sep- tembre. Rustique. … Cult. Mult. Demande terrain un peu frais, se multiplie de boutures. A employer d’une ma- _nière particulière sur les bords de la mer. , 128" Bac. Voir Bacs. maintient élevé avec une pièce de bois en forme de crémaillère. permettant de varier l'ouverture, ou mieux encore avec une barre de fer à char- nière scellée dans la murette et analogue à celle des châssis de serre. Suivant les cultures auxquelles sont destinées les bâches, on les remplit intérieurement à une plus ou moins grande hauteur de terreau et de fumier pour former une couche, ou bien lon y établit un plancher formé de fers à T et tuiles. sous lequel passent les tuyaux de chauffage pour donner de la chaleur de fond; on y installe également des gradins pour les plantes en pots. Les bâches peuvent être employées à des usages multiples et rendent de grands services à l’horticulture. non seulement pour les pri- BACCIFORME. Fruit charnu, en forme de baie. | meurs. mais aussi pour d’autres cultures, pour - BACHES A PRIMEURS. (Zg. 107.) Coffres en | maçonnerie, entôle ou enbois, plus ou moins pro-! _fondément enterrés, n'ayant qu'une faiblesaillie en dehors du sol et recouverts de châssis vitrés » mobiles sous lesquels on cultive les primeurs, Soit en forcant les graines à germer. soit en _ àctivant la végétation de plantes déjà formées _ pour les faire fructifier. … Le meilleur modèle se construit avec des Ni: ettes en briques de 11em.d’épaisseur, formant l’hivernage de certains végétaux. ete. Avec des dispositions spéciales on peut égale- ment y forcer la vigne et les arbres fruitiers très économiquement. La chaleur dans les bâches est obtenue soit en les entourant de couches de fumier et de feuilles mortes, on donne à ces couches 1e nom de réchaud et aux bâches le nom de couches chaudes ;soit en les chauffant au moyen du ther- mosiphon. Ce dernier chauffage est indispen: BÂCHES À PRIMEURS. sable pour les primeurs. Les tuyaux de cir- culation d’un faible diamètre (de 5 à 9 cm.), la surface de refroidissement n'étant pas con- sidérable, se placent généralement sur le côté bas, de façon à ce que la chaleur monte le long du vitrage et à ce qu'ils encombrent le moins possible. Pour obtenir la chaleur de fond, on les place également, comme il est dit plus haut, sous un plancher, en réservant dans celui-ci des ouvertures latérales pour qu'une partie du chauffage serve à combattre le refroidissement à la partie supérieure, si l’on ne préfère dans ce but installer un cours de tuyaux sous le vi- trage; des vannes sont alors placées dans les diverses circulations pour en régler l'emploi. Les bâches à deux versants (bâches hollan- daises) sont de véritables serres très écono-! miques d'installation et rendant également de | orands services. Les bâches biles qui se transportent et s'installent avec facilité partout où besoin est. On en fait de! complètement démontables, dont toutes les par- ties s’empilent et peuvent être remisées dans un espace très restreint. On donne également Ie nom de bâches aux tablettes supportées sur le sol et sur lesquelles sont placées les pots dans les serres. Il en existe de différents genres. (Voir au mot Serre.) A. Gn. Bacilles. Voir Bactéries. BACS. (Fig. 109.) Sortes de vases en bois cer- clés de fer, en forme de troncs de cônes ren- versés, servant à la culture des plantes. * Fig. 108. — BABIANA PLICATA Ker. Les Bacs sont de grandeur proportionnée à la taille des végétaux qu'ils sont destinés à re- 156 volantes sont des coffres mo- Le 2 — BACS. cevoir., Leur diamètre supérieur, égal à leur hauteur, varie depuis 30 em. ou un peu moins jusqu’à 1 m. Ils sont munis de pieds formés par les douves ou de pieds en fonte, de sorte que leur fond ne repose pas sur le sol, Ce fond doit être mobile et composé de planchettes trouées ou laissant entre elles des intervalles suffisants pour permettre l’écoulement des eaux d’ar- | rosage. Les Bacs de grande capacité sont en chêne et pourvus d’anneaux pour la commodité du maniement. On en fait qui s'ouvrent en deux Fig. 109. — Bac. panneaux, ce qui facilite les rencaissages. Leurs | dimensions sont graduées de 5 en 5 cm. Afin de prolonger leur durée, on les peint extérieure- ment; en outre, il est bon de les brûler inté- rieurement. Fig. 110, — Principales formes des Bactéries. (fort, grossies.) — 1. Staphylococceus ; 2. Diplococeus; 8; Coceus cloisonnés; 4, 5, 6, Streptococcus; 7. Zoog- lée; 8, 9, 10. Micrococcus tetragenus; 11. Diplo= ‘bactérie Jlancéolée et capsulée ; 12. Diplobactérie. ovoïde; 14. Bactérie du Choléra des Poules; 45: Bacille du Rouget des Porcs; 16, 17. Bacilles di- vers; 18. Bacille virgule du Choléra; 20, Bacille droit de l’eau; 21. Bacille du foin; 22. Bacille du. Charbon symptomatique; 23. Bacille en baguette de tambour des selles; 24. Bacille sporulé du Char- bon; 23. Bacille de la fièvre typhoïde; 26. Bacille de la Diphtérie; 27. Bacille (Clostridium) spores de la fermentation ‘butyrique; 28. 29. Bacilles ci liés; 30. Bacilles de la tuberculose; 31, 32. Spiro= chètes, etc, (D’après Cornil et Babes). Les petits Bacs sont employés pour remplacer la poterie: dès que les pots atteignent des dis mensions un peu fortes, leur prix, leur fragilité et la difficulté de leur maniement augmentent d’une facon très sensible ; aussi leur préfère-t-0n | BACS. — 1 57. — BACTÉRIES. souvent des Bacs de même grandeur. Générale- ment ces petits Bacs sont en bois blanc et par tailles graduées de 3 en 3 em. jusqu'à 36 cm. _ Des barils. des tonneaux sciés en deux et dont le fond a été percé de trous, peuvent four- mir des Bacs économiques. durables et assez commodes, sinon élégants. On emploie habituel- lement, pour cet usage, des fûts à huile ou à pétrole. (Voir aussi Caisses.) E. Æ BACTÉRIES. (Fig. 110-111.) Famille de végé- taux inférieurs désignés aussi vulgairement sous dans la nature comme étant la cause des putré- factions. des fermentations et d’un grand nombre de maladies qui attaquent l’homme, les animaux et les végétaux. Les Bactéries, considérées par certains botanistes comme des Algues, par d’au- tres comme desChampignons,sous le nom de Sechi- sont la cause de maladies chez l’homme et les animaux ; nous en citerons seulement quelques exemples choisis parmi ceux qui intéressent le plus l’horticulteur. Aïnsi le Charbon, Sang de rate où Pustule maligne est causé par le Bacillus | anthracis, le Choléra des Poules par le Diplo- coccus où Pasteurella choleræ-gallinarum, etc. — La présence de nombreuses espèces de Bacté- ries dans l’eau, et surtout dans l’eau des puits ou des citernes. rend souvent cette eau absolu- us ment impropre à la consommation sous forme le nom de Microbes et qui jouent un grand rôle de boisson. Il est démontré aujourd’hui que ces eaux, trop souvent souillées par des infiltra- tions souterraines provenant des fosses d’ai- sance, servent de véhicule au Bacillus ou Vibrio zomycètes, sont des végétaux microscopiques | d'une organisation très simple, unicellulaires, c'est-à-dire formés de cellules réunies bout à bout comme les grains d’un chapelet: on peut dire que ce sont des Champignons (voir ce mot) dé- pourvus de mycelium et se présentant sous forme de petites cellules arrondies, elliptiques ou allongées et filiformes, droites ou recourbées, quelquefois enroulées en spirale. présentant très ment se fait par division des cellules dans une, deux ou plus rarement les trois directions, et typhosus d'Eberth, cause de la fièvre typhoïde. Lors donc que l’on ne pourra se procurer, comme boisson, une eau courante provenant d’une source, ou à son défaut d’une rivière non em- poisonnée par des égouts, on devra avoir soin non seulement de filtrer l’eau des puits, mais encore de la faire bouillir, avant de s’en servir comme eau potable (voir ce mot) ou pour faire le pain. Les plantes sont souvent attaquées par des Bactéries : c'est ce qui arrive particulièrement lorsque certaines de leurs parties ont été gelées, rarement de fausses ramitications. L’accroisse- | ces cellules forment souvent des colonies plus ou | moins nombreuses appelées zooglées. Ces colo- nies vivent aux dépens des substances orga-| niques, le plus souvent liquides. en décomposi- tion. et leurs cellules sont généralement dépour- | vues de chlorophylle, comme c’est la règle chez les champignons. Dans les liquides, ces cellules présentent souvent des mouvements très vifs. La reproduction se fait par des spores qui se. forment à l’intérieur des cellules. Les Bactéries sont très répandues dans la nature : un très grand nombre d'espèces vivent dans l’eau, la terre humide, les matières orga- voit les Bacilles sous forme de bâtons noirs et les globules du sang arrondies. (Très fort grossis- sement.) (D’après Cornil et Babes.) niques en décomposition (famiers.cadavres,etc.) ei leurs Spores flottent souvent dans l'air. Nous l'aVons pas à nous occuper ici de celles qui ce qui amène la nécrose ou mort partielle de ces parties. M. Béchamp a montré, dès 1869. que dans la sève en décomposition des parties gelées, il se développait des organismes infé- rieurs qu'il désigne sous le nom de WMicrozymas et qui sont des Bactéries. Ces Bactéries, en se multipliant de proche en proche, peuvent en- vahir peu à peu les parties saines et amener la mort du végétal. Il est donc indiqué de reséquer toutes les parties gelées des plantes et de brûler ou enfouir profondément ces débris. — Un cer- tain nombre de maladies des arbres fruitiers ont été décrites comme causées par des bacté- ries. Ainsi la brouissure des poires serait pro- duite par une espèce de cette famille, étudiée aux Etats-Unis par M. Burrill, et qui attaque les poiriers ; le Bacillus ampelopsore (Trevisan) ou Bactérie de la tuberculose de la Vigne. serait la cause de la maladie de ce nom; le Bacillus | radicicola s'attaque aux racines des plantes lé- gumineuses; le B, hkyacinthi aux bulbes et aux feuilles des Jacinthes, ete. Les Bactéries possèdent, en commun avec les Saecharomycètes ou Levüres, la propriété de pro- 'duire des fermentations diverses: ainsi le #1- naigre est produit par le Bacillus aceti.qui oxyde les liqueurs alcooliques et rend le vin acide; les maladies du vin désignées sous les noms de | pousse (vins tournés), de graisse, d’amertume, de | goût de vieux où de bouchon, ete., sont égale- ment produites par la présence de bactéries particulières étudiées par M. Pasteur. La fer- mentation du lait, celles du beurre et du fro- mage, le faisandage des viandes, etc., sont éga- lement le fait de certaines espèces de bactéries. D'une facon générale, on peut dire que toutes les altérations des substances organiques et particulièrement des substances alimentaires qui se produisent sans cause appréciable à l'œil nu. sont le fait de bactéries dont le microscope seul permet de déceler la présence. — Certains L'h 0e | D 7, ns s ; A Tri - RW MITA, BACTÉRIES. pe de ces organismes, Bactéries chromogènes. produisent des colorations variées et quelquefois très vives sur les subs- tances organiques aux dépens desquelles elles vivent; telle est l’altération désignée sous le nom de lait bleu et qui est produite par ia présence | du Bacterium cyanogenum. De même. les pré- tendues «taches de sang», qui se montrent quel- quefois sur le riz cuit, sur le pain et sur la viande conservés dans des endroits humides, frappant de terreur l’imagination des personnes 158 — désignés sous le nom de! peu instruites, sont dues simplement à la pré-| sence du Bactertum prodigiosum. qui se développe | facilement dans un milieu chaud et humide. Environ 70 Une altération très commune sur le pain de qua- lité inférieure et soumis aux mêmes influences. est due aux Micrococcus aurantiacus, qui forme des taches orangées, et dont la présence n’est pas sans danger pour la santé des personnes qui mangent de ce pain. — D'autres bactéries sont phosphorescentes ou Iumineuses dans l'obscurité. DT Bibliographie. — E. Trouessart, Les Mi- crobes, les Ferments et les Moisissures. 2° édition. 1890. (Brbl. scientif. internationale.) BACTRIS Jacq. solitaires ou fasciculées élevées, épineuses. Files. pennatiséquées, à segments allongés, linéaires. Inflorescence perforant la base des pétioles ;2spathes allongées ordinairt. épineuses, l’infér. plus courte que la supér. qui dépasse le spadice. Fleurs jaunes ou verdâtres, les 4 disposées sur toute la longueur du spadice,les © plus petites queles {disposées |( principalt. sur la partie postérieure du spadice. Drupe ovale ou subglobuleuse à chaire molle pulpeuse. Une centaine d'esp. de l'Amérique trop. (principt. Brésil.) Inclus: Gulielma Mart. et Pyrenoglyphis Karst. B. Maraja Mart. — Bahia. — Tige élevée munie, ainsi que le rachis, de grandes épines comprimées. Filles. de 6 à 8 pieds, pinnules falcato-lancéolées THE ciliées épineuses, ainsi que la spathe. B. minor Jacq., Cannes de Tabago. [Syn.: B. minima Gærtn. ; Cocos guineansis L.] — Cartha- œène. — Souche rampante émettant de nom- breuses tiges épineuses de 10 à 12 pieds sur un poueé de diamètre. Frondes à pinnules linéaires ensiformes acuminées, à bords dentés spinuleux, rachis épineux. B. simplicifrons Mart. — Hisr. Na. Paz. 11,73 €. — Para. — Tiges inermes de 1 m. 70 à 2 m., de la grosseur d’une plume de cygne. Feuilles bipartites à divisions divergentes liné- aires oblongues. Serre chaude humide ; terre bruyère tourbeuse, arrosements copieux pendant végétation. JD; Badamier. Nom vulg. de Terminalia Catappa. >adiane. Nom vulg. des Illicium. BÆA Commerson. (Gesnéracées.) Plantes vi- ordinairement peu _ vaces, acaules et laineuses ou bien caulescentes, sous-frutescentes, ou à peu près glabres. 7 espèces de l’Asie orientale, de la Malaisie, de l’Australie et des Seychelles. Port et culture des Streplocarpus. On cultive quelquefois le B. hygrometrica, B, M.t. 6468. P. H. (Palmiers-Cocoïnées.) Tiges | BÆCKEA Lin. (Myrtacées-Leptospermées). Ar bustes éricoïdes très élégants. Files. opposées, souvent ponctuées. Fleurs ordinairt. en petites cymes ombelliformes ou capituliformes. Récep- tacle concave, tapissé d'un disque supportant. » sépales petits persistants, à pétales alterness caducs; étamines 5—10 à filets plus ou moins aplatis à la base; anthères surmontées d’une glande; ovaire situé dans la concavité dn ré céptacle et adhérent avec lui, à 2-5 loges bi- ou pluriovulées. Fruit, capsule à nombre variable de graines. Australie, Nile.-Calédonie, l'Archipel Indien, l'Asie orientle. et méridle espèces, de serres froides ou chaudes. + B. camphorata R. Br. [Syn.: HE camphorasme Lindi.] — B. M.t. 26941; B. R4 | XXVIIL, t. 10. — Australie. — Hant. 2 nm. à 2 m. 50 Flles. linéaires, nervées, sur 4 rangs Fleurs blanc rosé, nombreuses, en cymes, for mant longues grappes terminales très déco= ratives; étamines réunies en faisceaux OPPOSÉE U aux sépales. B. diosmæfolia Rudge. — Lixx. Trans. VIEN t. 12. — Australie 1824 — Haut. 40 à 70 cn Filles. oblongues, imbriquées carénées, aiguës | serrées, ciliées. Fleurs solitaires, axillairesss rapprochées. Flor. été. E. B. frutescens bre — B. M. t. 2802. — Chine — Haut. 60 em. à 1 m. Files. linéaires mutiquess Fleurs solitaires; dents calicinales a nacées colorées. Flor. novembre. D. (a B. parvula DC. — B. R. t. 886. — Nil Calédonie. — Haut. 1 m. à 1 m. 50, tiges grèles. ramules nombreuses Ru Filles. linéaires» lancéolées subsessiles. Fleurs par | \ blanches, légèrement rosées. Cult. Mult. On multiplie les B. de bouturels ] avec jeunes rameaux florifères mis dans du sables 4 chaud sous cloche. Après la reprise, on les em \ pote dans des godets contenant moitié terre franche, moitié terre de bruyère. Plus tard, om .| diminue la proportion de sable et on aug= mente celle de terre franche. Les B. dm à être placés dans les endroits éclairés et aér és. Pincer premières pousses pour modérer vée til tation et augmenter fleurs. P..1PS Beæria coronaria. Voir Actinolepis coronaria. | Baguenaudier. Nom vulg. des Colutea. | Baguenaudier d’Ethiopie. Nom vule. de Suther- | landia frutescens. BAGUETTE. On donne parfois ce nom à is | hampe des Anemones et à celle des T'utipes; | mais il sert surtout à désigner l’état des Tulipes \ de semis, quisont d’un coloris presque uniforme pendant plusieurs années, avant de se carac- | tériser. <: &. | { " “Eu | Fig. 112. — Baie du Groscillier à grappes. BAIE.(#ig.112.) Fruit charnu ou pulpeux, Fm | hiscent, contenant ordinairement plusieurs ! vraines (non des noyaux). Elle peut être formée! d'un ou de plusieurs carpelles soudés, et êti BAIE. uniloculaire (Groseillier) ou à plusieurs loges: biloculaire (Vigne); 3-locul. (Asperge) ; 5-Iocul. (Lierre). L'Orange (Hespéridie) est une baie pluri- loculaire. La Péponide (melon, courges) est une baie à plusieurs carpelles soudés, de même que | la Pomme (Pomme, Poire). BAKERIA Ed. André (Broméliacées.) Plante vivace, acaule, à rosettes nombreuses de feuilles étalées décurves, un peu tordues, ensiformes, | lépidotes et canescentes. acuminées, entières. sur les deux faces. Pédoncule grêle, plus long que les feuilles. Inflorescence en panicule lâche, à rameaux fins. étalés, accompagnés chacun d’une bractée basilaire petite. oblongue-aiguë. Fleurs à pédicelles étalés, grêles ; bractées flora- les petites. lancéolées. Sépales scarieux, aussi longs que l’ovaire.qui estsemi-infère, nu, clavi- forme, trigone et triloculaire. Style et stigmate très courts. Pétales oblongs. violets veinés, plus longs que les sépales. Capsule sèche, claviforme trigone, triloculaire, septicide. Genre intermé- diaire entre les Brocchinia et les Cottendorfia. B. tillandsioides Ed. André. — R. H. 1889. p.84. — Brésil? — Caractères du genre. A fleuri une seule fois en Europe jusqu’à ce jour. en mai 1888. chez M. de la Devansave, au Fresne | (Maine-et-Loire). E. A. BALAIS DE SORCIÈRES. Monstruosité qui. consiste dans la production exagérée de bour- geons adventifs sur un point donné d’un arbre. bourgeons qui par leur développement pro- duisent un amas de petites branches qui se présentent avec l'apparence d’un balai, formé de quantité de petites ramilles. Les Conifères surtout en présentent, mais on en à vu sur le bouleau, le charme, le robinier, Vorme, le Broussonetià papyrifera. le prunier. laubépine, etc. La production des balais de sorcières pro- vient d’une irritation des tissus générateurs dont la cause est la plupart du temps inconnue. Les balais de sorcières si fréquents dans les Vosges sur l’Epicéa sont dus à un parasite de la famille des Urédinées (voir ce mot), l'Æci- dèum elatinum, qui attaque et déforme les jeunes feuilles. Le mycélium pénètre le bois qui s'hypertrophie en formant une petite loupe, d'où sortent de nombreuses branchettes. C’est à l’irritation produite par le mycélium que, dans ce cas, il faut attribuer les petites tumeurs et la production des balais de sorcières. DD: BALANINÜS Sam. (Coléoptères - Rhynco- phores, fam. des Curculionides.) Insectes re- marquables par leurs mandibules insérées côte .à côte sur le sommet du rostre, et se mouvant Yerticalement. Corps subrhomboïdal; rostre extrèmement long et grêle; élytres rétrécies | en arrière, laissant plus ou moins à découvert lextrémité de l'abdomen. Les espèces, au nombre d'une quarantaine, se rencontrent ex- clusivement sur les arbres et les buissons. B. nucum I. ou Charançon des noisettes. Long. 6 mm. sans compter le rostre qui est aussi long que la moitié du corps: D'un brun jaunâtre. avec des marbrures cendrées sur les élytres et. les pattes fauves. Vit sur les noisetiers. La fe- _melle perce les jeunes noisettes avec son long 159 BAMBUSA. | rostre recourbé et dépose dans chacune d'elles un seul œuf. De cet œuf sort au bout de huit | jours environ une larve blanche. courbée en arc, qui ronge l’intérieur du fruit. Quand elle a aquis tout son développement, c'est-à-dire vers le milieu du mois d'août, cette larve perce la coque du fruit d’un petit trou rond par lequel elle sort; après quoi elle s'enfonce en terre, où elle se transforme en nymphe. puis en insecte parfait. Pour arriver à diminuer les ravages de ce charancçon, il suffit de ramasser. au mois d'août. toutes les noisettes véreuses tombées à terre et de les brüler avec les larves qu’elles contiennent encore. E. Lf. BALANITES ægyptiaca Del. (Simarubées.) Arbrisseau épineux de l'Afrique boréale et trop. dont le fruit, de qualité médiocre. est mangé par les indigènes. Balanopteris. Voir KHeritiera. Balantium. Voir Dicksonia. Balayures de rues (Gadoue). Voir Engrais. BALBISIA Cavanilles. (Géraniacées.) Plantes frutescentes plus ou moins velues et blanchâtres : feuilles alternes ou opposées, souvent divisées | en trois parties et dépourvues de stipules; in- |florescence composée de fleurs solitaires, ter- minales, longuement pédonculées. élégantes et de couleur jaune, régulières, hermaphrodites : corolle à 5 divisions, tordue; calice à 5 sépales imbriqués ; 10 étamines hypogynes rangées en deux verticilles; ovaire anguleux. 5-lobé, à 5 loges ; fruit capsulaire, s’ouvrant par 5 valves. contenant un grand nombre de graines. | Une seule espèce, du littoral du Pérou et du | Chili : B. verticillata Cav., B. M. t. 6170. P. H. Baldingera. Voir Phalaris. Baldrian. Nom all. de la Valèriane. Balisier. Nom vulg. des Canna. BALIVEAU. On donne ce nom aux jeunes arbres qu’on réserve lorsqu'on fait les coupes de bois taillis. en vue de constituer des arbres de haute futaie. Sert en horticulture à désigner les Jeunes arbres pourvus d’une tige unique. Balsamina. Voir Impatiens. ._. Balsamine. Voir Impatiens Balsamina. Balsamita. Voir Chrysanthemum Balsamita. | BALTET. Lyé-Savinien (1800—1879). Issu et continuateur de plusieurs générations d’horti- culteurs troyens ; il a créé un établissement con- sidérable de pépinières sur un sol qu'il a dé- friché, assaini, mis en culture. A étudié et | propagé les meilleures variétés d'arbres frui- tiers ou d'ornement. Très serupuleux dans ses cultures, loyal dans les affaires commerciales. Après la cession de sa maison à ses fils Charles et Ernest, qui l'agrandirent encore et reçurent les plus hautes récompenses, il obtint par semis le poirier Beurré Baltet père, qui résiste aux orands hivers, et le pêcher Baltet, produisant la plus estimée des pêches tardives. SCD! BAMBUSA Schreb. (y compris Phyllostachys Sieb.), Bambou; angl.: Bamboocane. (Graminées- Bambusées.) Plantes ligneuses à tige cylin- drique, creuse, divisée en mérithalles, par des nœuds desquels partent les ramifications portant les feuilles et les fleurs; ces tiges at- teignent depuis 1 à 20 et même 30 m. sur quelq. à 60 cm. et meurent généralement centim. Det jte, Le Le Est an die rs à LAN" PUR AT ST NT ro SE .# ve M « * lee" s AE LA *. \ we 27 + LS ATH f x A Ti. EU F à ’ c' ’ ”. LS er . pus ne j HET À le + Ty te | | Ê PANKSITA. — 162 — BARILLET-DESCHAMPS. B. occidentalis R. Br. B.: M. t. 3535 ; B. australis! Barbastelle. Voir Chauve-Souris. R. Br., B. R. t. 787; B. speciosa R. Br., B. M. t.| Ces arbustes exigent l’orangerie sous le climat parisien et réclament pour la culture en pots! une terre légère, celle de bruyère par exemple. | ruber. Is craignent l'humidité stagnante et les sols ‘alcaires. Multiplication de graines. “Sat? Baobab, Nom vulg. de Adansonia digitata. BAPTISIA Vent. (Papilionacées.) Plantes vi- | transporter la terre dans les serres et dans Je races, feuilles alternes, à 3 folioles, on simples ! endroits où l’on ne peut accéder avec la bronett et sessiles. Stipules libres, petites. KEtendard plan égalant presque les ailes: celles-ci ob-! longues; carène légèrement incurve. à pièces | libres ou légèrement soudées au dos. Ktamines libres. (Gousses globuleuses ou ovoïdes, renflées. | Graines arillées. Env, 14 esp. de l'Amérique | boréale. B. australis R. Br. [Syn.: Podalyria australis | Vent., Vexr. CeLs. 56.[ — Caroline, — Vivace. | l mm. de hauteur, files. à 3 folioles oblongues | obtuses, stipules linéaires. Fleurs bleues, en! longues grappes spiciformes dressées ; flor. | en juin, juillet. Plante très ornementale, déco- | ration des pelouses, plates-bandes, ete, ; très | rustique et de culture facile. Aime une terre | profonde et substantielle. Se multiplie assez difficilement d’éclats. Semer au printemps en! terre légère, repiquer en pépinière.-et mettre | en place quelques années après. pee BARBARCENIA Vand. (Amarylilidées.) Tige simple ou dichotome peu élevée dénudée infé- rieurement, couronnée par des feuilles spiralées, semi-amplexicaules, dressées-étalées, dures, aiguës, du milieu desquelles partent des pé- doncules terminés par une grande fleur élé- gante de nuances variées; fleurs régulières, à 6 divisions dressées-étalées, poilues et résineuses extérieurement. nées d’un réceptacle concave:; G étamines à filets tridentés, dont la dent movenne porte l’anthère; ovaire triloculaire inultiovulé; capsule polysperme. 18 espèces du Brésil, de la Guyane. du Véné- zuéla. On connait entre autres: B.purpurea Hook, B. M. t. 2777; squamata. B. M. t. 4156; flava. etc. Culture facile en paniers à Orchidée dans un mélange de terre franche et de terre de bruyère additionné d'un peu de charbon de bojs. DEL. Barbadine. Nom vulg. du Passiflora qua- drangulais. Barbadoes Cherry. Nom angl. de Malpighia glabra. Barbadoes Gooseberry. Nom angl. de Pereskia aculeata. BARBAREA kR. Br. (Crucifères.) Ce genre ren- ferme plusieurs espèces. indigènes, à petites fleurs jaunes, dont l’une, le B. vulgaris R. Br. Herbe Ste. Barbe. a produit deux var.: à fleurs pleines, et à feuilles panachées, assez ornemen- tales. Terrains frais. Vivaces. Multiplic. par div. des touffes. Une autre: le B. præcox R. Br. Cresson de terre; angl.: American Cress; all: Frühzeitige Barbenkresse, est quelquefois cultivée dans les potagers comme garniture de Salade. Culture du Cresson Alénois. qui est à juste titre beau- coup plus recherché | CuS. opèrent chaque année une double migration, @ armés d'un crochet courbe à leur angle apical Barbe de Bouc. Nom vulg. de Spiræa Arun Barbe de Capucin. Voir Chicorée sauvage Barbe de Jupiter. Nom vulg. de Centranthus Barbeau. Nom vulg. des Centaurea. Barberry. Nom angl. des Berberis. BARD. laisse munie de brancards, servant Bardane Nom vulg. des Lappa. Bürenklau. Nom all. de l'Acanthe. BARGE (Zimosa). Genre d'Oiseaux de l’ordr des Echassiers, assez voisin des Bécasses pa son bec, mais à pattes plus élevées. Les Barges comme la plupart des oiseaux de cette famili visitent par grandes bandes les régions voi sines de l'Océan, au printemps et en automne: où dit qu'ils sont de passage. NS se nourrissent de mollusques. de vers, de crustacés et d'autre petits animaux qu'ils cherchent dans l'eau « sur le rivage, et par conséquent ils ne peuvent nuire aux cultures. Leur chair est estimée. en existe plusieurs espèces. D'T, BARIS (Gierm. (Baridius Schünh.) (Coléop tères-Rhyvnchopliores ; fam. des Curculionidé Corps ovale où ovale-oblong, glabre, à téen ments tres durs; rostre épais, cylindrique arqué; pattes courtes, robustes, avec les til interne; ongles des tarses simples. — Espèces nombreuses, vivant pour Ja plupart sur des Crucifères, des Composées où des Chénopodia- cées. ; T B. chlorizans Germ. Long de 4 mm.: dun vert sombre et térne, avec les élytres fineme striées, Parfois abondant dans les potagers, il est très nuisible aux Choux, surtout aux es pèces à haute tige (Choux cavalier, Choux de Milan, Choux de Bruxelles, etc). Ses larvess creusent dans les tiges des galeries longitudi- nales qui s'élèvent de bas en haut et rongent les parties succulentes. Parvenues à toute taille, elles se construisent une loge ovale, dams laquelle elles se transforment en nymphes, puis en insectes parfaits. On peut détruire beauco de ces charancons en arrachant et brülantMes tiges des choux. après en avoir récolté des feuilles ou la tête. 2 B. laticollis Marsh. (B. picina Germ.) Em: tièrement noir. Est également très nuisible am choux, dans les potagers. # | B. cuprirostris Fabr. Corps long et étroit ordinairement d’un beau vert, avec le rostrée les pattes cuivrées. Les larves rongent les tiges des choux pommés et des choux-raves, en pos duisant des excroissances en forme de galles Elles sont surtout préjudiciables “aux je plants de choux-raves. 2. Lf BARILLET-DESCHAMPS. Pierre (1824-18 (Fig. 114.) Né à Saint-Antoine-du-Rocher, prèl de Tours, décédé à Vichy. ; 2 | Fils de cultivateur, jardinier à Mettray, pui dessinateur de jardins à Bordeaux. Là. Haussmann et Alphand ayant apprécié sesl vaux, le firent venir à Paris, lorsqu'ils fur a sr” BARILLET-DESCHAMPX. — appelés, le premier à la Préfecture de la Seine, | le second à la Direction des travaux de la ca-! pitale. Barillet fut chargé de transformer le Bois-de-Boulogne et le Bois-de-Vincennes. d'agrémenter les Champs-EÉlvsées. de décorer! le Parc Monceaux. de créer le Pare des Buttes- Chaumont et différents squares urbains ou sub- urbains. Il s’acquitta de sa mission avec un! véritable talent d'artiste. Un des premiers, il} Sut utiliser, dans un jardin en plein air, les plantes exotiques ornementales par leur port, leur feuillage ou leurs inflorescences. Fig, 114. — PIERRE BARILLET-DESCHAMPS. À Barillet a édifié le Jardin d'acclimatation et lé grands Pares en France, en Belgique, en Autriche et en Égvpte. Par ses conceptions. ieureuses, Barillet à contribué au progrès et Péclat de l’art des jardins à cette belle pé- Kiode de sa renaissance. C. B. BARKERIA Knowl. et Weste. (Orchidées.) Plantes épiphytes du Mexique et du Guatémala. à pseudo-bulbes fusiformes allongés, à feuilles “aduques. Hampes au sommet des bulbes. B: cyclotella Rehb. f. — W. O. A. 148. — lexique. — Sépales et pétales rouge foncé, la- velle blanc marginé de rouge. B. elegans Knowl. et Weste. (Fig. 113. Voir 2.161) — B. M. 4784; F. D. S. 9959. — Mexique. += Fleurs atteignant 5 em. Sépales et pétales rose vif, labelle rouge bordé de clair. Fleurit Lu printemps. B: Skinneri Paxt. — P. M. B. 15, 1. — Guaté- hala..— Fleurs rose foncé à labelle plus foncé, {nu racèmes compactes. Bspectabilis Batem. — Mexique. — Très randes fleurs à sépales et pétales lilas, à la- pelle blanc rayé de carmin. Une des plus belles 165 — BARNADESTA. du genre. Les B. sont réputés de culture ca- pricieuse. Serre froide très aérée en toute saison. Beaucoup de lumière en été. Leurs racines craignent tout contact et il est préférable de les cultiver en paniers suspendus près du vitrage sans aucun compost. Dans ces conditions, pen- dant la période de végétation qui coïncide avec nos étés, les plantes doivent être seringuées plusieurs fois par jour. Aussitôt après la for- mation complète des bulbes, modérer les arrose- ments, que l’on suspend pendant tout l'hiver. jusqu’au moment où les nouvelles pousses in- diquent l'entrée en végétation. À. Gy. BARKHAUSIA Mœnch. (Composées.) Plantes annuelles ou vivaces. Feuilles radicales ou al- ternes. les caulinaires souvent amplexicaules. entières ou grossièrement dentées. rarement pinnatifides. Capitules homogames., pédoneulés. Involucre caliculé, rarement imbriqué. Récep- tacle nu ou muni de paillettes caduques. Fleurs ligulées, hermaphrodites. Akènes presque ar- rondis, contractés à la base, la plupart terminés en bec, et munis d’une aigrette. Environ 15 es- pèces, une seule cultivée comme ornement. B. rubra Mœnch.. Crépide rouge. |Syn.: Crepis rubra L.]— Herr. Auar..t.14.— Europe mérid. — Annuelle. Feuilles radicales en rosettes, rap- pelant celles du Pissenlit; tiges florales de 30 à 39 cm. rameuses, peu feuillées terminées par de grands capitules de fleurs roses, de juin à août, ne s'ouvrant bien qu’en plein soleil Va- riété à fleurs blanches. Jolies plantes: mas- sifs, plates-bandes; tous terrains. situation en- soleillée. Semer: 1° en place ou en pépinière en septembre-octobre, 2° en avril en pépinière. 3 fin avril et mai en place. Jr BARLERIA 1, (Acanthacées.) Plantes her- bacées on frutescentes, glabres, pubescentes ou tomenteuses; feuilles opposées, très entières. fréquemment pourvues aux aisselles des feuilles florales d’épines étalées trifides, qui paraissent n'être que des bractées et des bractéoles modi- fiées; inflorescences axillaires ou spiciformes, munies de bractées, formées de fleurs violettes, blanches, rarement jaunes; calice à 4 divisions inégales; corolle peu nettement bilabiée, infun- dibuliforme, à tube plus ou moins long, à limbe -lobé, le lobe supérieur de beaucoup le plus court; 4 étamines didynames; fruit capsulaire à 2 loges contenant 2 graines. 60 esp. de lAfr. et de l’Asie trop. et australe ; quelques-unes du Mexique ou de Ia Colombie. B. cristata Li -— Indes orientales. — B. M. t. 1615. — Fleurs grandes, rose lilacé; calice francé sur les bords. Fleurit en été. À On cultive aussi les B. flava, B. M.. t. 4115: Gibsoni, id. 5628 ; Mackenii, id. 5866. Serre tem- pérée; multiplication de boutures sur couche chaude. hd à Barley. Nom angl. de l'Orge. Voir Hordeum. BARNADESIA Mutis. (Composées-Mutisiu- cées.) Ce genre peu connu en dehors des jardins botaniques renferme une dizaine d’esp. de l'Amérique mérid. La plus répandue est: B. rosea Lindl., B. R. 29, t. 29 ; B. M. 4232. Arbris- seau buissonnant, épineux, à flles. alternes, ob- ovales: à capitules solit.. ovales cylindriques: à écailles de l’involucre roses et à . pourpres. 2 « | on re bre, hs ONE e et LS mer lea nu NP TR RL N) " VPN, TE 2ANKSTA. He |: s australis | B. speciosa R. Br. B. M. t. B. occidentalis R. Br. B. M. t. 3535 ner, BR. t: 781; 3052 ; etc. Ces arbustes exigent l'or angerie sous le climat | parisien et réclament pour la culture en pots | une terre légère, celle de bruyère par exemple. | Cus. | Is craignent l'humidité stagnante et les sols! ‘alcaires. Multiplication de graines. JD: Baobab, Nom vulg. de Adansonia digitata. BAPTISIA Vent. (Papilionacées.) Plantes vi- vaces, feuilles alternes, à 3 folioles, ou simples | | et sessiles. Stipules libres, petites. KEtendard ! plan égalant presque les ailes; celles-ci ob- longues; carène légèrement incurve. à pièces libres ou légèrement soudées au dos. Etamines libres. (ousses globuleuses ou ovoïdes, renflées. Graines arillées. Env, 14 esp. de l'Amérique boréale. B. australis KR. Br. [Syn. Vent., Ï im. : Podalyria australis Ver, Ces. 56.| — Caroline. — Vivace. de hauteur, filles. à 3 folioles oblongues obtuses, stipules linéaires. Fleurs bleues, en longues grappes spiciformes dressées ; for. en juin, Juillet. Plante très ornementale, déco- | ration des pelouses, plates-bandes, ete, ; très rustique et de culture facile. Aime une terre profonde et substantielle. Se multiplie assez difficilement d’éclats. Semer au printemps en terre légère. repiquer en pépinière, ét mettre en place quelques années après. JC BARBARCENIA Vand. (Amaryilidées.) Tige simple ou dichotome peu élevée dénudée infé- s'ÉALS FES de AE ï A 1 à M. L \ 2 — BARILLET-DESCHAMPS |opèrent chaque année une double migration, € ments très durs; rostre épais, cylindrique arqué; pattes courtes, robustes, avec les tibi armés d’un crochet courbe à leur angle api rieurement, couronnée par des feuilles spiralées, : semi-amplexicaules, dressées-étalées, dures, aiguës, du milieu desquelles partent des pé- doncules terminés par une grande fleur élé- gante de nuances variées; fleurs régulières, à 6 divisions dressées-étalées, poilues et résineuses extérieurement., nées d’un réceptacle concave; 6 étamines à filets tridentés, dont la dent movenne porte l’anthère; ovaire triloculaire multiovulé; capsule polvsperme. 18 espèces du Brésil, de la Guyane, du Véné- zuéla. On connait entre autres: B.purpurea Hook, B.M. t. 2777; squamata. B. M. t. 4156; flava. etc. Culture facile en paniers à Orchidée dans un mélange de terre franche et de terre de bruyère additionné d’un peu de charbon de bois” PEL Parbadine. Nom vulg. du Passiflora qua- drangulais. Barbadoes Cherry. Nom angl. de Malpighia glabra. Barbadoes Gooseberry. Nom angl. de Pereskia aculeata. BARBAREA R. Br. (Crucifères.) Ce genre ren- ferme plusieurs espèces indigènes. à petites fleurs jaunes, dont l’une, le B. vulgaris R. Br. Herbe Ste. Barbe. a produit deux var.: à fleurs pleines, et à feuilles panachées, assez ornémen- tales. Terrains frais. Vivaces. div. des touffes. Une autre: le B. præcox R. Br. Multiplic. par Cresson de terre; angl.: American Cress; all.: Frühzeitige Barbenkresse, est quelquefois ‘cultivé ée dans les potagers comme garniture de Salade. Culture du Cresson Alénois, qui est à juste titre beau- coup plus recherché ruber. transporter la terre dans les serres et dans le choux, dans les potagers. Barbastelle. Voir Chauve-Souris. Barbe de Bouc. Nom vulg. de Spiræa Arun* Barbe de Capucin. Voir Chicorée sauvage. Barbe de Jupiter. Nom vulg. de Centranthus Barbeau. Nom vulg. des Centaurea. 3arberry. Nom angl. des Berberis. BARD. (laisse munie de brancards., servant 4 endroits où lon ne peut accéder avec la brouette Bardane Nom vulg. des Lappa. L Büärenklau. Nom all. de l’Acanthe. Le BARGE (Limosa). Genre d'Oiseaux de l’ordre des Echassiers,- assez voisin des Bécasses pat son bec, mais à pattes plus élevées. Les Barges comme la plupart des oiseaux de cette famille visitent par grandes bandes les régions vois sines de l'Océan, au printemps et en automne où dit qu'ils sont de passage. Hs se nourrisse de mollusques. de vers, de crustacés et d'autres petits animaux qu'ils cherchent dans l’eau € sur le rivage, et par conséquent ils ne peuvétt" nuire aux cultures. Leur chair est estimée, en existe plusieurs espèces. D: TA BARIS (ïerm. (Baridius Schünh.) (Coléop ières-Rhynchophores ; fam. des Curculionide Corps ovale ou ovale-oblong, glabre, à tég interne; ongles des tarses simples. — Espèc nombreuses, vivant pour la plupart sur 4 3 Crucifères, des Composées on des Chénopodia cées. ; æ B. chlorizans Germ. Long de 4 mm.:; dun. vert sombre et terne, avec les élytres fineme striées, Parfois abondant dans les potagers, il est très nuisible aux Choux, surtout aux es pèces à haute tige (Choux cavalier, Choux de Milan, Choux de Bruxelles, ete.). Ses larves creusent dans les tiges des valeries longitudi- nales qui s'élèvent de bas en haut et ronge les parties succulentes. Parvenues à toute leur taille. elles se construisent une loge ovale, dans | laquelle elles se transforment en nymphes, pu en insectes parfaits. On peut détruire beaucolt de ces charancons en arrachant et brûlant tiges des choux, après en avoir récolté S! feuilles on la tête. à B. laticollis Marsh. (B. picina Germ.) En- tièrement noir. Est également très nuisible a B. cuprirostris Fabr. Corps long et étroit. ordinairement d’un beau vert, avec le rostre et. les pattes cuivrées. Les larves rongent les tiges des choux pommés et des choux-raves, en duisant des excroissances en forme de gal Elles sont surtout, préjudiciables aux jeunes plants de choux-raves. E. LE BARILLET-DESCHAMPS. Pierre (1824-18! (Fig. 114.) Né à Saint-Antoine-du-Rocher, pré de Tours, décédé à Vichy. Fils de cultivateur, jardinier à Mettraw, dessinateur de jardins à Pordeaux. Là. ] Haussmann et Alphand avant apprécié ses ta vaux, le firent venir à Paris, lorsqu'ils fui BARILLET-DESCHAMPX. — 163 — BARNADESIA, appelés, le premier à la Préfecture de la Seine, | du genre. Les B. sont réputés de culture ca- le second à la Direction des travaux de la ca-!pricieuse. Serre froide très aérée en toute pitale. Barillet fut chargé de transformer le | saison. Beaucoup de lumière en été. Leurs racines Bois-de-Boulogne et le Bois-de-Vincennes, | craignent tout contact et il est préférable de d'agrémenter les Champs-Elysées, de décorer | les cultiver en paniers suspendus près du vitrage le Parc Monceaux. de créer le Parc des Buttes- | sans aucun compost. Dans ces conditions, pen- Chaumont et différents squares urbains ou sub- | dant la période de végétation qui coïncide avec nrbains. Il s’acquitta de sa mission avec un nos étés, les plantes doivent être seringuées véritable talent d'artiste. Un des premiers, il! plusieurs fois par jour. Aussitôt après la for- Sut utiliser, dans un jardin en plein air, les | mation complète des bulbes, modérer Les arrose- plantes exotiques ornementales par leur port, ! ments, que l’on suspend pendant tout l'hiver. leur feuillage ou leurs inflorescences. Fig. 114. — PIERRE BARILLET-DESCHAMPS. le grands Pares en France, en Belgique, en ieureuses, Barillet à contribué au progrès et à l'éclat de l’art des jardins à cette belle pé- ‘iode de sa renaissance. C. B. | BARKERIA Knowl. et Westc. (Orchidées.) pseudo-bulbes fusiformes allongés, à feuilles aduques. Hampes au sommet des bulbes. MB cyclotella Rchb. f. — W. O. À. 148. — Lexique. — Sépales et pétales rouge foncé, la- elle blanc marginé de rouge. B. elegans Knowl. et Westc. (Fig. 113. Voir 161.) — B. M. 4784; F. p. S. 9959. — Mexique. - Fleurs atteignant 5 cm. Sépales et pétales ose vif, labelle rouge bordé de elair. Fleurit u printemps. | B° Skinneri Paxt. — P. M. B. 15. 1. — Guaté- lala. — Fleurs rose foncé à labelle plus foncé. ù racèmes compactes. randes fleurs à sépales et pétales lilas, à la- elle blanc rayé de carmin. Une des plus belles À 49 ér Barillet a édifié le Jardin d’acclimatation et! Autriche et en Kevpte. Par ses conceptions. Plantes épiphytes du Mexique et du Guatémala, B: spectabilis Batem. —— Mexique. — Très | Jusqu'au moment où les nouvelles pousses in- | diquent l'entrée en végétation. À. GY. ._ BARKHAUSIA Mœnch. (Composées.) Plantes annuelles ou vivaces. Feuilles radicales ou al- ternes, les caulinaires souvent amplexicaules. entières ou grossièrement dentées. rarement pinnatifides. Capitules homogames, pédonculés. Involuere ealiculé, rarement imbriqué. Récep- tacle nu où muni de paillettes caduques. Fleurs ligulées, hermaphrodites. Akènes presque ar- rondis, contractés à la base, la plupart terminés en bec, et munis d’une aigrette. Environ 15 es- pèces, une seule cultivée comme ornement. B. rubra Mœnch.. Crépide rouge. |Svn.: Crepis rubra L.]— Herr. Auar..t.14.— Europe mérid. — Annuelle. Feuilles radicales en rosettes, rap- pelant celles du Pissenlit; tiges florales de 30 à 39 Cm. rameuses, peu feuillées terminées par de grands capitules de fleurs roses. de juin à août, ne s'ouvrant bien qu’en plein soleil Va- riété à fleurs blanches. Jolies plantes: mas- sifs, plates-bandes:; tous terrains, situation en- soleillée. Semer: 1° en place ou en pépinière en septembre-octobre, 2° en avril en pépinière. 3" fin avril et mai en place. LC BARLERIA 1, (Acanthacées.) Plantes her- bacées ou frutescentes, glabres, pubescentes ou tomenteuses; feuilles opposées, très entières. fréquemment pourvues aux aisselles des feuilles florales d’épines étalées trifides, qui paraissent n'être que des bractées et des bractéoles modi- tiées ; inflorescences axillaires ou spiciformes, , munies de bractées, formées de fleurs violettes, blanches, rarement jaunes ; calice à 4 divisions inégales; corolle peu nettement bilabiée, infun- dibuliforme, à tube plus ou moins long. à limbe o-lobé, le lobe supérieur de beaucoup le plus | court; + étamines didynames; fruit capsulaire à 2 loges contenant 2 graines. 60 esp. de lPAfr. et de l’Asie trop. et australe; quelques-unes du Mexique ou de la Colombie. B. cristata |: —— Indes orientales. — B. M. t. 1615. — Fleurs grandes, rose lilacé; calice frangé sur les bords. Fleurit en été. On cultive aussi les B. flava, B. M. t. 4115: Gibsoni, id. 5628 ; Mackenii, id. 5866. Serre tem- pérée; multiplication de boutures sur couche chaude. EP? Barley. Nom angl. de l'Orge. Voir Hordeum. BARNADESIA Mutis. (Composées-Mutisiu- cées.) Ce genre peu connu en dehors des jardins botaniques renferme une dizaine d’esp. de l'Amérique mérid. La plus répandue est: B. rosea Lindl., B. R. 29, t. 29 ; B. M. 4232. Arbris- seau buissonnant, épineux, à flles. alternes, 0b- ovales: à capitules solit.. ovales evlindriques : à écailles de l’involucre roses et à fl. pourpres. $ | 1 à \ PONAR URL à 0 DE DD PEN. ; BARNADESTA. — 164 — Serre chaude bien éclairée. Terre de bruyère. Multipl. par boutures. BAROMÈTRE. Le baromètre est un instru- ment qui donne la mesure de la pression at- mosphérique. Le tube de verre plein de mercure LE É É : SU] KG 27 NK Se. 10 Fig. 115. — Baromètre holostérique. : qui permit à Torricelli de reconnaitre l’existence de cette pression et d’en déterminer la valeur, est encore aujourd'hui le baromètre le plus précis, mais les difficultés qu'en présente l’ins- sallation et la lecture lui font préférer dans la pratique d’autres instruments plus commodes et plus fa- cilement transpor- tables. Parmi ces derniers.le plus par- Fe fait est le baromètre RE n . EE Fortin, le baromètre JISSX ER « "1 EG TO : à syphon de Gay- RÉ Lussac perfectionné nr > | # par Bunten, et le ba- romètre à gouttes d'Eisembræg, qui | BAROSMA. assez rapidement d'être aussi exactes et il est“ nécessaire de le comparer souvent avec un bot baromètre à mercure; on le règle alors aw moyen d’une vis placée à cet effet contre la face postérieure de l'instrument, : Comme ces baromètres anéroïdes ou holostéd riques n’indiquent que la pression au moments de l’observation, et qu’on peut avoir besoin dé constater l'allure générale des variations, on a imaginé d'en conserver la trace au moven d'u enregistrement continu. Des différents systèmes construits, celui de Richard est le plus simple et aussi le plus pratique. (Fig. 116.) C’est un baromètre métallique composé d’une série de boites, dont les mouvements amplifiés par ui levier s'inscrivent automatiquement sur un cy- lindre opérant sa rotation en une semaine. Tous les baromètres doivent être placés dans une chambre autant que possible sans feu. en plein jour, mais à l'abri des rayons du soleils c’est à cette condition seulement que leurs in= dications pourront être précises. Le baromètre est d’un usage précieux poux les agriculteurs, qui observent le temps ét cherchent à en établir la prévision. Nous ferons observer à ce sujet que les indications de cêt instrument sont es sentiellement rela= tives à l’altitude; il en résulte quelesins® criptions: Très see Beau fixe, Beau, etes qu'on a l'habitude. de voir figurer en. regard de la graduas tion et qui ont été” calculées pour une’ altitude déterminée. : perdent en général sont d’un usage fa- toute valeur à une | cile et peuvent don- altitude différente. dl suffit en effet d'élever ! ner de bonnes indi- cations. Tous ces instruments sont à mercure et reposent sur le même principe que le tube de Torri- celli. Il existe un autre genre de baromètres, plus co#fmodes que les précédents, et par suite plus en faveur chez les agriculteurs, ce sont les ba- romètres dits anéroïdes ou holostériques (Fig. 115). très transport. et peu encombrants, mais malheureusemt.moins précis que ceux à mercure et plus sujets à se déranger. Le premier en date est celui de Vidi, qui consiste essentiellement en une boite de cuivre mince, vide d’air et fermée hermétiquement. La base cannelée de cette caisse s’affaisse d'autant plus que la pres- sion atmosphérique est plus grande. Ce mouve- ment est transmis au moyen de leviers amplifi- cateurs à une aiguille qui se déplace sur un ‘adran. Le constructeur gradue ce cadran par comparaison avec un baromètre à mercure, en sorte que l'instrument indique à chaque instant la hauteur à laquelle s’élèverait au même en- droit le mercure dans le tube de Torricelli. Quelque bien construit et bien réglé que soit un baromètre anéroïde, ses indications cessent Fig. 116. — Baromètre enregistreur Richard. ou d’abaisser un ba-! romètre de 95 m1 environ, pour Voir. l'aiguille passer par exemple de variable à pluies ou au beau temps. D'ailleurs c’est moins la was leur absolue des nombres indiqués par le baro=, mètre que leur variation croissante ou décroïs-| sante qu'il est utile de considérer pour prévon le temps. (Voir Prévision du temps.) J.J. BAROSMA Willdenow. (Rutacées-Diosmées:) Petits arbustes. dressés, rameux; files. g'énéralts opposées,coriaces,souventrepliées sur les bords. très entières ou crénelées; fl. axillaires blanches! ou rouges, solitaires, par trois ou sub-corymbi- formes, régulières, hermaphrodites; calice à5! sépales; corolle à 5 pétioles tordus ou imbri qués ; 10 étamines, dont 5 seulement fertiles® ovaire à 5 lobes ; fruit formé de 5 coques déhis centes renfermant chacune 1 ou 2 graines. = # 15 espèces de l’Afrique australe. | B. pulchella L. — Cap. — B. M. t. 13941 Arbriss. de 50 em.; files. alternes, ovales, crénes lées; fleurs purpurines solitaires au pri temps. B. latifolia Roem. et Sch. — Cap. — B. 3413. — Arbriss. de 1 m.; feuilles ovales, cr | Îl Fe $ BAROSMA. L4 #4 terminaux au printemps. Serre froide. Culture facile. boutures à l’étouffée, de marcottes. * Les B. fournissent à la thérapeutique leurs feuilles connues sous le nom de Bucco ou Buchu (B. crenata, erenulata, etc ) EE _dées.) Arbres à files. alternes, sans ponetuations. Fleurs en grappes ou en épis. munies de bractées caduques. Calice à tube ovoïde ou turbiné, à 2— 3—4, rarement 5 lobes. Pétales 4, rarement 5. insérés sur la base des étamines, formant un disque charnu: ces étam. nombreuses et d’un rouge parfois très brillant. Ovaire infère 2—4 oculaire. Fruit, baie fibreuse, anguleux ou cy- lindrique, couronné par le calice persistant, à 1 Multiplication de BARRINGTONIA Forst. (Myrtacées-Lécythi- lées, pubescentes; fleurs blanches en bouquets ! | | loge monosperme. Graine ovoïde à embryon in- | divis. 20 esp. de l'Afrique, l’Asie et l'Australie | intertropicales. (Inclus: Stravadium Miq.) Les esp. les plus répandues sont: B. coccinea H. Bn. (Séravadium coccineum DC.), Cochin- chine; B. racemosa Blume, B. M. 3831. Inde. grand et bel arbre; B. rubra H. Bn. (Æugenia acutangula L.. Stravadium rubrum DC.), Inde: B. speciosa L. f., Bonnet carré, FL. p. $., 4, 409; | Wicar, Icon. PL. IND.°0R.. 2, 547. Inde. Archi- pel malais. Bel arbre à files, un peu coriaces,. lisses, longues de 30 em. et à fruit charnu, té- tragone, qui se mange vert, comme légume. Les B.sont de serre chaude. Multipl. par bou- tures. Partnelle. Nom all. du Dianthus barbatus. Bartonia aurea. Voir Mentzelia Lindleyi. BASE. En botanique descriptive, la base d’un organe, quelle que soitsa direction, est toujours son point d'attache à La partie qui lui sert de support. BASELLA alba [. (Chénopodées - Eubasel- BASSINAGE. Var.: B. grand vert. Plante considérée comme le type de l’espèce. B. grand violet. Tiges et flles. violet brunâtre. B. à feuilles de laitue. Feuilles larges, un peu ondulées ; se ramifie moins. B. fin vert. Variété plus naine. réduite, spé- clale à la culture en pots. | Le Basilic est employé en cuisine comme con- diment. Il se sème sur couche, en mars ou avril. se repique également sur couche et se met en place en mai, à bonne exposition. Arrosages abondants pendant les fortes chaleurs. Cultivé en pot, il fait l’ornement et les délices de la man- sarde, tant par son port et son aspect que par sa forte odeur aromatique. CE Fig. 117. — h, Hymenium; b, Baside; s{, Slérigmate ; sp, Spore. BASSIA L. (Sapotacées.) Arbres lactescents ori- ginaires de l'Inde et de l’Archipel malais, où ils donnent un certain nombre de produits. Les es- lées.) Plante grimp. succulente à files. alternes. | pèces les mieux connues sont: B. butyracea originaire de l'Asie et de l'Afrique tropic.. cul- | tivée comme plante potagère dans toutes les rég. intertropicales. Il en existe plusieurs va- riètés. décrites comme esp. distinctes sous les { noms de B. rubra L., Epinard du Malabar. Brède d'Angola; B. cordifolia Lamk. Leurs feuilles { charnues se mangent cuites comme l’Epinard. à Les B alba et rubra. semés sur couche chaude { en mars, mis en pleine terre en mai et palissés Sur un treillage, peuvent donner sous notre | climat un légume qui n’est pas à dédaigner pen- | | | | | dant l'été, époque à laquelle les Epinards ont disparu des jardins. BASIDIOMYCÈTES. Champignons caractérisés Roxb.. des graines duquel on extrait une huile butyracée employée en pharmacie et dans l’in- dustrie; les B. latifolia Roxb.. Malwa de l'Inde, et B.longifolia L. Ces 2 esp.ontla corolle charnue et sucrée, rappelant assez bien la saveur du raisin sec et donnant par distillation un alcool à odeur forte rappelant, dit-on, le Wzskey irlan- dais. On retire des graines un corps gras nommé Beurre d'Illipé., à consistance de beurre, qui, frais, sert à assaisonner les mets et qu’on em- ploie à la fabrication du savon. Bassia Parki. Voir Butyrospermum. BASSINAGE. Le bassinage consiste à projeter sur le feuillage des plantes de l’eau en pluie fine. à l’aide de seringues (seringage) où d’arrosoirs munis de pommes à trous très fins. Cette opéra- tion se pratique surtout dans les serres chaudes. pendant l'été. à différentes heures de la journée. pour saturer l’air de l'humidité nécessaire à la bonne végétation des plantes, et empêcher le développement des insectes parasites de toutes sortes qui se multiplient très rapidement dans un air sec et aride. Les bassinages pratiqués le soir, pendant la belle saison, dans les serres et sur les plantes de plein air, fortifient celles-ci, en leur resti- tuant une grande partie de l'humidité évaporée par l’ardeur du soleil. ; \ par la présence dans leurs fructifications d’un { organe spécial appelé baside (Fig. 117). consti- {tué par une cellule, en général claviforme et surmontée de petites pointes, 4 en général, les stérigmates. terminées par des spores. | La surface fructifère peut être extérieure: Hy- |ménomycètes, ou enfermée dans une enveloppe: | Gastéromycètes. (Voir ces mots.) Dr D. | BASILIC. (Ocimum Basihieum L.) (Labiées.) | Angl. : Basil ; all. : Basilicum. — Inde. — Annuel. { Plante herbacée, à tiges rameuses, haute de É à 30 em. formant touffe; flles. lancéolées: fleurs blanches on blanc rosé, en grappes ver- | ticillées. Graine noire, petite, de forme oblongue. CL. + 1 1 Æ 6 Né L 5 4 } + Meg CE 20 ï “ D: “HU D GE rt nt. à à De Pa nt di PPS 15 BASSINAGE. -— On bassine également avec une pomme tres fine les semis de plantes faits soit en terrines soit en pleine terre, les boutures de plantes her- bacées, les premiers repiquages dejeunes plantes. Par ces bassinages exécutés avec discernement, on évite de déchausser les graines ou les bou- tures, de durcir la surface du sol. tout en l’entre- tenant dans un bon état de fraicheur cons- tante. AP. BASSINS D'ARROSAGE. Petits réservoirs servant à contenir l’eau destinée aux arro- sages. Les Bassins d'arrosage, appelés aussi, mais improprement, puisards par certains praticiens, sont généralement alimentés au moyen de con- duites d’eau souterraines, et, en ce cas, pourvus chacun d’un robinet permettant de les remplir à volonté. Danslesserres, ils sont habituellement au dessus du niveau du sol; en plein jardin, ils sont enterrés jusqu’à 20 ou 25 cm. de leur bord. On les fait en maconnerie, en briques on en ciment. Quelquefois ce sont des auges en pierre. Souvent, par raison d'économie, on se contente de grands tonneaux défoncés par un bout, ou sclés transversalement aux deux tiers de leur longueur et enfoncés en terre; on prend de préférence des tonneaux ayant contenu des huiles, des pétroles ou des salaisons ; il est bon de les flamber à l’intérieur et de les soudronner à l'extérieur. De quelque nature qu'ils soient, ces Bassins doivent être installés sur un sol ferme et non sujet aux tassements. Il les faut assez larges pour permettre aux plus grands arrosoirs d’y pénétrer facilement. et assez profonds pour que. remplis aux trois quarts, ces mêmes arrosoirs puissent y être immergés. Aux premiers froids, 1l est prudent de vider les bassins d'arrosage, afin que les gelées ne les détériorent pas. Pour plus de précaution, on peut les couvrir de fumier ou de longue paille, L. H. Bastard Acacia. Nom angl, du Robinia pseud- Acacia. Bastard Indigo. Nom angl. de Amorpha fru- ticosa. BATATE ou Patate. Convolvulus Batatas L. (Convolvulacées.) Angl.: Sweet potato. — Amér. — Vivace par ses tubercules mais cultivé comme . annuelle. Racine tubéreuse. de forme variable (arrondie ou allongée), blanche, grise, jaune, violette ou rouge, à chair farineuse, par- fumée, sucrée. Tiges rampantes, annuelles, por- tant des feuilles anguleuses, cordiformes, d’un vert foncé. Fleurs très rares sous le climat de Paris, campanulées, violettes ou purpurines. Graine triangulaire, noire. Les variétés de Batates sont nombreuses ;celles qui suivent, reconnues comme étant les plus hâtives, donnent dans le Nord et dans le Centre | | + 89 à 100. les meilleurs résultats. Var.: B. rose de Malaga; ovoïde, un peu can- nelée, de conservation facile. B. rouge d'Amérique; fusiforme, allongée ; précoce, productive; se conserve difficilement. B. jaune ou blanche ; racine mince, chair fine. B. igname; rustique. volumineuse, très pro- 166 nous conserverons à leur place alphabétique. | » BATEMANNIA. ductive; elle désirer lité. | La Batate se consomme de la même façon que la pomme de terre. Elle se multiplie par division des tubercules et par bouturage des jeunes pousses. : Dans le midi, on la cultive en pleine terre sum ados distants de 1 m. 50 environ; elle est alors laisse à comme qua- Fig. 118. — PATATE. Tubercule du Batatas edulis, * LI Sous Île climat de Pari recours à la chaleur artiiil soumise à l'irrigation. il faut avoir cielle. Les tubereules (Fig. 118) destinés à fournir | les plants sont mis en végétation en serre ou.” sur couche, en mars; les jeunes pousses déta” | chées et repiquées en godets ne sont plantées en place que vers le milieu d’avril. La plantaew tion se fait sous châssis, sur couche chargée” préalablement de 30 em. de bonne terre bien. meuble et donnant de 20 à 25 degrés de chaleur” Un mois environ après la mise en place, les | châssis ox les coffres sont enlevés. A partir de mai, la Batate peut se cultiver sans le secours d’abris vitrés, mais toujours Sur couche sourde faite de feuilles sèches. Il im porte ! dans les deux cas de distancer les pieds de 80 em. à 1 m. L’arrachage a lieu fin septembre ou octobre. | Eviter de casser ou de blesser les tabereules, les | faire sécher au soleil et les rentre#* dans un! endroit où la température se maintiendra entre | F. C= BATEMANNIA. Genre réuni aux Zygopetahu, | de même que les Bollea, Huntleya, etc. que: Les B. sont des plantes épiphytes ou semi-têr- | restres, à pseudo-bulbes peu volumineux, par-| CE ET ) BATEMANNIA. fois absents, généralement complétement enve- loppés dans des feuilles membraneuses plissées, érigées ou gracieusement arquées, d’un beau vert. Les hampes uniflores, biflores, plus rart. étalées en étoile, de longue durée. Ces plantes de l'Amérique trop. croissent dans les endroits ombragés, sur le bord des torrents. Ià où souvent l’embrun des cascades les sature constamment d'humidité. Elles demandent un repos peu accentué et craignent Jes rayons directs du soleil, Sans. ecpendant souffrir de la lumière. IL est donc bon de les cultiver sous les autres plantes, palmiers ou autres habitants de nos serres. Leurs racines très abondantes aiment un drainage copieux. Les B. se com- portent aussi bien sur bois, qu'en paniers ou en pots. | B. Burtii. — Costa Rica. — Fleurs grandes, Lérisées, à pétales et sépales bruns, à la- belle blanchâtre tacheté de marron; serre chaude. B. Colleyi. — Guyane. — Fleurs brun pourpre. à labelle blanc, en grappes pen- Idantes. Plante des régions chaudes de la Guyane anglaise. pales jaunâtre strié de brun, labelle blanc strié de pourpre et lavé de blanc à la base. Es- pèce très distincte de serre froide. 8. Wallisii. — Colombie. — Fleurs grandes, brunes, striées de plus foncé, labelle verdâtre. Espèce très rare de serre froide. A. GY. | Bäton de Jacob. Nom vulg. de Asphodeline lutea. Bâton de St-Jean. Nom vulg. de Polygonum orientale. Baton royal. Nom vulg. de Asphodelus ra- mosus. BATRACIENS. Les Batraciens on Amplubiens. dont les types vulgaires sont la Grenouille et le Crapaud. constituent parmi les Vertébrés Lune classe confondue autrefois avec les Reptiles, mais que l’on en à séparé avec raison. En effet. les Batraciens diffèrent des Reptiles par leur Fig. 119. — Grenouille adulte. Peau nue et non couverte d’écailles, par leurs meétanrorphoses et par des caractères anato- Miques qui les rapprochent des Poissons plus que des Reptiles. Les Batraciens sont ovipares 1etleurs œufs sont pondus dans l’eau où dans Un milieu humide; le jeune qui en sort a la RE Li Rd ES B. grandiflora.— Colombie.— Fleurs grandes, Len grappes dressées, 3—3 flores, pétales et sé- PAR TRS BATRACTENS. forme d’un petit poisson (Fig. 120): bn le nomme {étard ; il est dépourvu de membres et muni d’une longue queue en forme de nageoire Fig. 120, — Meélamorphoses des Batraciens. et de branchies externes servant à ta respira- tion dans l’eau. Le tétard grossit peu à peu: les pattes se développent et la queue s’atrophie (au moins chez les Anoures. tels que la gre- nouille) (Fig. 119): les branchies disparaissent et leur rôle d'organes respiratoires est rempli par les poumons qui se sont développés dans l’intérieur du corps. L'animal devenu adulte sort alors de Peau et mène une vie plus on moins terrestre, conservant souvent, comme Îa orenouille. des habitudes amphibies. d MR nr die à di à ù et. 10 i AUS 4 A Fe té À 10 ; fa L * & 4 BATRACTENS. —" 168 -— BAUERA. Tous les Batraciens, aussi bien sous forme de larve (ou têtard) que sous forme d’adulte, se nourrissent de matières animales et font la chasse aux vers,aux insectes et aux mollusques. On doit donc les considérer comme des auxi- liaires de l’horticulture. Les têtards eux-mêmes dévorent les cadavres qui par leur décomposi- tion souilleraient une pièce d’eau et les ré- duisent, en quelques heures, à l’état de sque- Lette : à ce titre, on peut passer à la Grenouille les quelques œufs ou jeunes poissons qu’elle dévore dans un étang. Le Crapaud (Fig. 121. Voir p. 167) est très utile dans un jardin par le orand nombre de limaces et de vers qu'il détruit. _ On divise les Batraciens en 3 ordres: Les Anoures, qui n’ont pas de queue à l’âge adulte (ex. la Grenouille); les Urodèles, qui ont une queue (ex. la Salamandre, le Triton), et enfin les Cécilies., qui sont vermiformes ou sem- blables à de petits serpents; ce dernier ordre est étranger à notre pays, ses représentants étant confinés dans les régions tropicales du globe. api à BATTE. Les jardiniers donnent ce nom et quelquefois celui de bat- toir ou fou- loir, à une planchette carrée, ou arrondie, ou plus sou- vent rectan- oulaire, ser- L'une des extrémités de lPappareil porte mt demi-raccord femelle, qui se visse sur une boue d’eau. L'autre bout est terminé par un demi raccord mâle, pouvant recevoir une autre Bat terie ou être fermée par un obturateur à vis dit bouchon de raccord. Divers systèmes d’ajutages pulvérisater sont employés pour les Batteries d'arrosage En général, ils comportent une fermeture indé: pendante, ce qui fait que, les orifices étant fer més, ces Batteries peuvent servir de tuyau pour arroser à la lance. L'Æ BAUERA Banks. (Saxifragées.) Petits arbris seaux rameux à petites flles. verticillées ou op posées, sessiles, persist., trifoliolées. FL. petites axill., solit. Calice à 10 lobes, persist. Pétale 4— 10. Etamines 4—10 ou en nombre indéfim bisériées. Ovaire 2-loculaire. 2 styles. Fruit cap sulaire à 2 loges, bilobé et ouvert au sommeb 2 ou 3 esp. d'Australie. B. humilis Sweet. — Lovp. Bor. Cas. 1197 — 30 cm., pubese. Fleurs rouges. ; B. rubioides Andr.[Syn.: B. rubiæfolia Salisb4 — B.M.715; Venr. Mazm. 96. — 90 cm. PédE cule poilus FL roses. Elégant arbriss. de serre (eme pérée à cultiver en terre le bruyère, en situation vant à tas- bien éclai… ser la sur- rée. EL face du sol. BAUHINIA Tantôt la PL Léa Batte est pe- mineuses= tite, légère Bauhinié et munie Arbres d’une poi- arbuste gnée per- Fig. 122. — Batterie d'arrosage. dressés mettant de sarment la manier facilement d’une seule main; tantôt elle est plus grande, plus épaisse et pourvue d’un long manche implanté verticalement ou obli- quement en son milieu. Dans le premier cas, elle “est surtout employée pour certains semis faits en terre légère et sur de très petites éten- dues. Dans le second cas. elle est utile sur des surfaces considérables et plus ré- sistantes, soit pour remplacer le rouleau quand il s’agit de plomber ou fouler des semis, soit pour damer légèrement le sable des allées, etc. L,# BATTERIE D'ARROSAGE. (Fig. 122.) Terme sous lequel on désigne, dans la pratique hortie., un appareil composé de tuyayx d'arrosage sur roulettes (voir Tuyaux d'arrosage),régulièrement : troués de place en place, à droite et à gauche, ou pourvus d’orifices pulvérisateurs. Ces orifices sont espacés de telle sorte que les nappes d’eau pro- jetées se répartissent convenablement, en pluie entre elles aucune partie non mouillée. là la base, tomenteuses en dessous, à fol fine, sur toute la surface à arroser, et ne laissent | ovales obtuses; stipules épineuses. Pédon à tige cy lindrique ou comprimée; rameaux souvent épineux ou quelquefois munis de vrilles; simples, bilobées ou bifoliolées. Fleurs blanche , roses ou pourpres, en grappes terminales, rat axillaires ou disposées en panicule termi ou en corymbe. Calice s’ouvrant latéraleme corolle à 5 pétales plus ou moins égaux; 10 mines libres ou monadelphes; ovaire à 10 style. Environ 130 espèces des régions trop. monde entier. Inclus : Casparea DC., PauletiaO B. aculeata L. — Amérique trop. — Arbriss:\ de 2 à 4 m., à stipules épineuses. Filles. glabres w à 2 folioles ovales obtuses. entièrement soud Fleurs blanches, pétales incisés crénelés. B. forficata Link..— Brésil. — Arbriss. à épineuse. Files. glabres, à folioles soudées qu'à leur milieu, porrigées. Fleurs blanches pétales lancéolées. | B. grandifiora Juss. — Pérou. — Flles. ow us | DÉS ee y 2. es "71 axillaires à 1—3 fleurs, celles-ci nombreuses; à, EE" — 2 : BAUHINIA. _ pétales grands. dressés, d’un blane pur. Rustique dans le Midi, fructifie à Lisbonne. B. parviflora Vahl. — Indes orientales. — Arbriss. sarmenteux, inerme, à flles. presque rondes, bilobées. Fleurs blanches à pétales li- néaires, disposées en grappes apparaissant au dessus du feuillage. HGillee Fig. 123, — BEGONIA FUCHSIOIDES Hook. B. purpurea L. [Syn.: B. Coromandeliana DC.] — Indes orient. Timor.— Arbre de 20 à 30 pieds, ! à rameaux arrondis. Filles. subcordiformes à la base. à folioles largt. ovales obtuses. Fleurs grandes, brièvemt. pédicellées, violet pourpre. disposées en grappes simples. Ecorce tincto-! riale et astringente. Rustique dans le Midi. B. racemosa Vahl non Lamk [Syn.: B. scan- dens Roxb.| — Indes orient. — Liane grim- pante, très vigoureuse. Files. à 2 larges folioles ovales obtuses, soyeuses en dessous. Fleurs blanches, en grappes corymbiformes à calice et corolle soyeux. Pleine terre dans la serre chaude. B. variegata L. — B. M. t. 6818. — Indes orient. — Arbuste de 4 à G m. à stipules épi- neuses. (Grandes fleurs nombreuses de 10 cm. de diamètre, mutabiles, passant suecessivemt. du vert jaunâtre au rose, au jaune, au pourpre. Rustique dans le Midi. Plusieurs de ces espèces fleurissent en pots: terre substantielle, exposition chaude. Semis. Les B. acuminata L.. B. reticulata DC. B. ru- | fescens Lamk.. sont employés dans l’ébénisterie, là menuiserie et à divers usages. JD: 169 jardins. — BEAUFORTIA. Baume Cog. Nom vulg. de Chrysanthemum Balsamita. Baumiwollen-Pflanze. Nom all. du Cotonnier. Voir Gossypium. Bay-Tree. Nom angl. du Laurus nobilis. BDELLE (Bdella). Genre d’Acariens caractérisé par son rostre allongé et ses palpes en forme d'antennes coudées, qui rappellent les Coléop- 124, — BEGONIA REX PUTZEYS, Fig. tères du genre Apion. La couleur est générale- ment rouge ou noire. Les Bdelles sont carnas- sières, et par conséquent doivent être rangées. malgré leur petite taille, parmi les auxiliaires | de l’horticulture. Les Bdella vulgaris et Bdella dans les DE Bead-Tree. Nom angl. du Melia Azedarach. Bean. Nom angl. de diverses Légumineuses. Voir Fève, Haricot. Bean-Tree. Nom angl. du Geratonia siliqua. Bears Breech. Nom angl. de l’Acanthe (Acanthus). Bear’s foot. Nom angl. de l’ Hellebore (Helle- borus) Beaucarnea Lem. Voir Nolina. BEAUFORTIA R. Br. [Syn.: Scuzopleura Lindl.] (Myrtacées - Leptospermées). Arbustes éricoïdes à flles. alternes ou opposées. Fleurs sessiles. disposées en capitules on en épis ter- minaux, très analogues à celles des Melaleuca ; calice turbiné, 5 divisions pointues; pétales 5; étamines réunies en 5 groupes opposés en phalanges oppositipétales; ovaires 3—5, à 2— 5 ovules. Fruit, capsule coriace à 3 loges mono- longirostris Sont assez communes ‘ ‘ BEAUFORTIA. ER 7 AN spermés. Hab, Australie. Très remarquables par l'élégance de leur port et Heurs. Environ 16 espèces connues, de serre tempérée B. Dampieri Cunn. — B. M. t. 3272. — Ar- buste nain, à ramifications Lt à oppo- sées ou subverticillées. Files. petites, recou- vrantes, ovales-elliptiques, obtuses, trinerviées. ordinairement réfléchies. Kleurs rose pale, en verticilles subterminaux; pétales ciliolés, fois plus courts que phalanges d'étamines, Croit sur les dunes sablonneuses et stériles. B. decussata KR. Br. — B. KR. t. 18; B. M. t. 133. — Haut. 15 cm. Flles. décussées, petites, ovales elliptiques, multinerviées. Fleurs grandes, pourpre écarlate, en épis denses couronnés par un bouquet de feuilles. Faisceaux d’étamines longuement onguiculés. For. mai. B. purpurea [ändl. 1-2 m. Klégant., Files. dressées on étalées, ovales lancéolées ou lancéo- lées linéaires, 3—4#4 nerviées. Fleurs rouge pourpre.,en g#lomérules denses. B. sparsa R. Br. [Svn.: B. splendens Paxt.] 1. H. 1886, t. 5911. — Haut. 1—2 m. Tiges U rl 2—5 BEFARIA. : de vers ct de larves d'insectes, qu'ils déterrent: leurs nombreuses ! adroitement en fouillant la terre humide à laide de leur bec revêtu à Pextrémité d’une mem brane très sensible. En dehors des qualités qui les font rechercher comme gibiers, tous ce { oiseaux doivent donc être considérés comme des auxiliaires de l’horticulture, car ils ne touchent jamais aux graines et leur nourriture est exclus sivement animale. D' T2 BÊCHE. (Pig. 125.) Instrument de culture coms. posé d’un fer en forme de trapèze, et d’un manche fixé dans une douille qui surmonte le fer en prolongeant son axe. droits, sert principalement aux labours : dressées, puis retombantes. Files. éparses ovales ! elliptiques. obtuses, multinerviées. Fleurs écar- late vif. Terre de bruvèré mélangée de terreau de feuilles et de terre franche. Multiplic. de graines seméessur terre de bruvèrefraiche.,ou de bouture de bois demi-mür en terre siliceuse sous cloche | avec chaleur de fond. P. M. | 95 cm. BEAUMONTIA \WVallich. (Apocynées.) Arbres : ou arbriss. grimpants; feuilles opposées, mem-! braneuses; fleurs très grandes, odorantes, en evmes terminales ; corolle campanulée, nue à la gorge: » étamines réunies par les anthères autour du stigmate; ovaire à 2 loges pluri- ovulées; fruit folliculé, très grand, contenant de nombreuses eraines poilues à lombilic. 4 espèces de l'Inde orient. et de la Malaisie. On cultive quelquefois le B. grandiflora Wall. du ‘Népaul, B. M. t. 3213, à grandes fleurs blanches. plus où moins nuancées de rose. Serre tempérée., Multiplication de boutures sous cloche et sur couche tiède. PE BEC-CROISÉ (Loxia). Oiseau de l’ordre des Passereaux. famille des Fringillides, caractérisé par ka forme de son bec, dont les deux mandi- bules. recourbées comme celles d’un perroquet, ne peuvent agir qu'en se croisant à droite ou à anche. Cet oiseau, de la taille d’un moineau. se nourrit de graines de conifères qu'il épluche à l’aide des pointes recourbées de son bec, aidant ainsi à la dissémination de ces graines dans les forêts, On le voit rarement dans les jardins, où ses dégâts ne peuvent être bien considérables. Dé Bec d’Arrosoir. Voir Arrosoir. Bec de grue. Nom vulg. de Erodium gruinum. Bécure. Voir Otiorrhynchuis. | BÉCASSE, BÉCASSEAU, BÉCASSINE. Les Oiseaux désignés sous ces noms appartiennent tous à la famille des Scolopacidæ et à l’ordre des Echassiers. On les reconnait à leurf bec droit, en forme de pieu, à leurs pattes plus ou moins allongées. Ce sont des oiseaux migrateurs, de passage dans notre pays. Ils se nourrissent |: Roitelets. à 7 sillons; capsule lobuleuse enveloppée par “Rhodorées.) Arbriss. rameux, La Bêche, appelée Louchet en certains ens c'est lun des plus utiles sinon le plus utile des outils de jardinage. Sa forme varie quelque peu suivant les contrées. Le fer doit être légère- ment cintré dans le sens de la lar- eur, et, pour plus desolidité, pré- senter Jusque vers le milieu de sa long, sut la face convexe,une arête saillante faisant suite à la douille. Ses dimensions sont également variables et en rapport avec le travail à exécuter. En moyenne. le manche à 1 m. de longueur: quant au fer, il mesure habituelle- ment: pour une bêche ordinaire, de longueur (non compris la douille), syr une largeur de 19 em. à la douille et 16 em. au tranchant: pour nne bêche forte de maraicher ou de pépiniériste : 28 à 50 cm. de longueur, sur 20 à 29 em, de largeur à la douille et 18 \ 20 em. au tranchant. E: Æ Bêéche: Voir Adoxus. Bécher. Voir Labourer. BEC-FINS. On désigne sous ce nom, d'une facon générale, tous les petits Passereaux dont le bec est eréle et pointu ou en alène, ce qui indique un régime insectivore. | Les Bec-fins sont done des oiseaux essentielles ment utiles et les meilleurs auxiliaires de, l'horticulture. Tels sont les Fauvettes, les Bosnl signols. les Rouge-Gorges, les Traquets, HeS\ les Bergeronettes, les Pipis où Far louses. ete c'est-à-dire tous les oiseaux que les naturalistes rangent dans les familles 4 Sylviade et des Saxicolide. D: Bédéguar. Voir Rhodytes. Beech. Nom angl. du Hétre. Voir Fagus. Beesha Voir Ochlandra. ss Beet. Nom angl. de la Betterave. BEFARIA Mutis. (Bejaria Juss.) (Er icacées-! à rameaux his-{ pides ou glanduleux; filles. alternes. ovales} très entières, persist. généralt. vlauques infé- rieurt.; inflorescences “corymbiformes où 0m bellées, munies de bractées à leur base; fleurs de grandes dimensions. nr blanches! rouges où jaunâtres ; calice à 7 parties; corolle} à 7 divisions étalées ; 14 PE libres ; ovaire Fig. 125% Bêche. ‘20 BEFARIA. — le calice persistant, 7-loculaire et S'ouvrant par 7 valves. È Environ 15 espèces, la plupart distribuées dans la région montagneuse du Pérou, Mexique. Ménézuela et Guyane; 2 espèces spéciales l’une à Cuba. l’autre à la Floride. | B. æstuans Nutt. — Nlle.-Grenade. — B. M t. 41818.— Feuilles ciliées, ferrugineuses; fleurs rose vif. Serre froide. B. coarctata H. B. K. — Pérou. — B. M. 4555. Plus petit que le précédent, fleurs pourpres. Serre froide. | D’autres espèces demandent la serre tem- pérée : | B. ledifolia, cinnamomea. etc. Ce sont des plantes difficiles à conserver, qui demandent beaucoup d’air et une atmosphère saturée d'humidité. On peut les traiter comme les Bruyères et les multiplier de semis ou de boutures de parties aoutées et encore jeunes sur couche tiède. 15e ! À |} BEGONIA I. (Bégoniacées.) Les caractères sont ceux de la famille. Environ 350 esp. de Amérique, de l'Asie, de l'Afrique trop. et sub- trop. rares dans les îles de l'Océan pacifique. let dont il n'existe encore aucun représentant connu en Australie. (Inclus : Barya KI. Casparya K1.. Grireoudia K].. Lauchea K1.. Mezierea Gaud.. Putzeysia K\.. Wageneria KI. Weilbachia KI. et Oerst.. etc.) B. acuminata Dryand. [Syn.: B. acutifolia Lacq,; B. Hamiltoniana Lehm.| — B. R. 364; PB M. 4025. — Jamaïque. — Sous-frutescent. \Rameaux glabres; flles. cordif. ovales, acu- Iminées, dentées, ciliées. FL blane rosé verdâtre. PB. acutifolia Jacq. Voir B. acuminata. | B. albococcinea Hook, [Svu.: B. Grahamiana IMight.|— B. M. 4172; B.R. 1846, t. 59; WiGur. GO... t. 1811. — Inde. — Acaule; glabre. Files. peltées, réniformes arrondies, coriaces. Hampe de 30 à 40 em. Fleurs à lobes extérieurs rouges : (les intérieurs plus petits, blancs. PB. argyrostigma Fisch. Voir B. maculata. | B. ascotiensis \Vebb. Tiges de 50 à 75 cm. de haut, rameuses, glabres, brunes. Files. ovales, de 4 à 5 cm. de long, vert foncé, bordées de brun. finement dentées. Pédoncules d'env. 10 em. de long, ramifiés, portant une douzaine de leurs à 4 divisions, d'env. 3 em. de diamètre et {lun rouge foncé. B. aucubæfolia Hort Voir B. incarnata. B. hipetala Lodd. Voir B. dipetala. (_B'hboliviensis A. DC. — B. M. 5657 ; KL. p. NS... 1725; Bezc. HonT. 1868. t. 5. — Bolivie. — Introduit en 1867. Tubéreux. Glabre. Pouvant atteindre 1 m. de haut. Files. oblongues lancéo- ilées, acuminées, inéquilatérales, dentées. Pé- Moneules axill., portant 2 fleurs peu ouvertes. house orangé, l’une mâle, à 4 divis. lancéolées, de 5 em. de long ; l’autre femelle, à 5 divis. 2 fois plus courtes. Ovaire rouge. L'une des esp. qui ont donné naissance aux B. tubéreux hybrides. | B. Bowringiana Champ. Voir B. laciniata. PB: bulbiltifera Moxic. Voir B. gracilis, var. Martiana. | | PB, castaneifolia Schott. Voir B. fruticosa. B. cinnabarina Hook.— B. M..t.4433; KL. D.S. ‘ 171 22 BEGONTA. Tige cylindrique de 50 em. de haut. Flles. amples, pouvant atteindre 1 m. de long, ovales obliques. dentées. FT. rouge cocciné; les mâles plus grandes que les femelles. BD. cinnabarina Hort. Voir B. fuchsioides, var. miniata. B. Clarkei Hook. — B. M. t. 5679. — Bolivie. — Espèce voisine de B,. Veitehi, à tige peu ra- meuse, à flles. sans macule rose centrale, plus orandes; à fleurs de couleur moins vive et à divisions obovales, obtuses. B. coccinea Hook. — B. M.. t. 3990. — Brésil. — Introd. en 1841. Sous-frutescent. Tige de 3 à 20 em., rameuse. Remarquable par ses fleurs, en cymes corymbiformes pendantes, très nom- breuses, rouge vif, couleur que l’on retrouve dans l'ovaire. Dans la var. Comte de Limminghe (GARTENFL. 1868) les fleurs sont plus pâles. B. corallina Hort. — Brésil. — Esp. voisine de B. maculata, glabre, à fleurs très abondantes, rouge corail. larges de 2 à 3 em.; les mâles et les femelles constituent des inflorescences dis- tinetes, pendantes. dont toutes les parties sont brillamment colorées. Très belle espèce. BP. cuculleæfolia Hassk. Voir B. semperflorens. B. cyclophylla Hook. — PB. M. 6926. — Chine mérid. — Tubéreux. Acaule. Feuille unique. orbiculaire, poilue sur les 2 faces. Fleurs roses en larges cymes. B. Davisii Hook. — B. M. 6252; BEL. Horr. 1877. 12. — Pérou. — Tubéreux, de 12 à 15 cm. de haut. Files. en cœur, velues sur les 2 faces. rouges à la face infér. Fleurs rouge orangé, une mâle entre 2 femelles sur les pédoncules ; celles-ci plus petites que celles-[à, qui mesurent environ » cm. de diamètre, Charmante petite plante très foribonde, propre à orner les plates-bandes ct les corbeilles pendant l'été. B. dipetala Grah. [Svn.: B. bipetala Lodd.| — B. M. 2849. — Inde. — Frutescent. Files. ovales aiguës, dentées, glabres. Fleurs rose pâle, en cymes dichotomes, pendantes: les femelles à 2 divisions amples, arrondies. B. discolor Ait. Voir B. Evansiana. B. Dregei Otto et Dietr. [Syn.: B. parvifoliu Grah.; B. reniformis Hort.; B. sinuata Hort.; B. caffra Meissn.| — B. M. 3720 et 5751. 219 F7 Afrique australe. — Tubéreux. Glabre. Files. ovales, réniformes, inéquilatérales, anguleuses,. dentées. Fleurs blanchâtres en cymes pauciflores. B. elliptica Knth. Voir B. scandens. B. erecta. Race de B. tubéreux hybrides. {Voir ce mot.) B. Evansiana Andr.[Svn.: B. discolor Blum; B. grandis Dryand.] — B. M. 1473. — Chine et Japon. — Tubéreux. Glabre. Files. ovales acu- minées, inéquilatérales. un peu anguleuses. dentées. rouges en dessous. Fleurs blanches, en eymes dictotomes. Fréquemment cultivé. A produit d’intéressants hybrides, notamment avec le B. kex. | B. Frœæbeli A. DC. — GanrexeL. 1876,t.864 ; [rx H. 1875. t. 293, — République de l'Ecuador. — Tubéreux. Tiges diffuses, velues argentées. en touffe basse. Filles. ovales arrondies. entières. cordiformes à la base. Tiges forifères rameuses. rouges, de 30 à 40 em. de hauteur. portant de nombreuses fleurs de 3 à 4 em. de diam. et d’un rouge orangé éclatant. Charmante plante, très éoribonde. Var. blanche: Montblanc. * B. fruticosa A. DC. [Syn.: B. castaneifolia Schott.| — Brésil. Plante de 30 à 60 em. glabre ; flles. ovales oblongues, fermes, de 4 à D CM. de long sur 3 de large. d’un vert brillant, dentées. Fleurs nombreuses, 4 à 6 par inflores- cence, larges de 2 à 3 em.: les mâles à 4 divi- sions, les femelles, plus petites, à 5 div. roses ou blanc rosé. Très répandue. propre à la for- mation de corbeilles dans les parties ombragées des jardins. B. fuchsioides Hook. (Fig. 123. Voir p. 169.) [Syn.: B. miniata Planch.] — B. M. 4281; FL. D, S. 1847, t. 10 ct 1853. t. 787. — NIle.-Grenade. — PI. de 50 em. à 1 m. et plus de hauteur. très rameuse, Files. nombreuses, petites. glabres. ovales oblongues dentées, vert foncé. Fleurs en cymes dichotomes pendantes, peu ouvertes, de couleur rouge cocciné brillant, ainsi que les pédicelles. Les #. femelles plus petites que les fl. mâles. Recherchée pour l’ornement des par- terres pendant l'été et des serres pendant l'hiver. B. geraniifolia Hook. — B. M. 3387. — Pérou. — Tubéreux. PI de 30 à 50 cm. Flles. réni- formes arrondies, lobées, dentées, luisantes. Pédoneule 1—2 flore: les fl. mâles à 4 divi- sions, les femelles à 5; divisions extérieures rouges, les intérieures de couleur plus pâle B. glandulosa A. DC. [Syn.: B. hernandifolia Seem.; B. nigrovenia Hort.] — B. M. 5256. GARTENEL, 1867, 545. — Mexique. — Rhizome rampant, charnu. Files. obliquement en cœur. presque arrondies, obscurément sinuées dentées. glabres, d’un vert clair, brillant, sur lequel se détachent les nervures qui forment des bandes brun rougeâtre. Le pédoncule.très rameux. porte un grand nombre de petites fleurs blanc rou- seatre, les mâles à 2 divisions. les femelles à 5. B. glaucophylla Hook. — B.M. 7219. — Patrie inconnue. — Tige ponctuée de blanc. Fleurs rouges. Probablement un hybride dont l’un des parents serait le B. maculata. B. gracilis Knth. — Mexique. Tubéreux. 1 m. et plus de hauteur, ramifié. Filles. inéqui- latérales, ovales-acuminées, charnues. souvent accompagnées de bulbilles à leur aisselle. Pre | doncules uniflores. FI. de 4 à 5 em de diam. divisjons intérieures beaucoup plus petites Fr les autres, roses. Il existe plusieurs variétés | très estimées ; notamment: var. Martiana Link et Otto: B. bulbillifera Moric.). | R.'H. 1883, p. 372 ; pl. très ramifiée. compacte. | très ornementale ; var. diversifolia (B. diversi- | folia Grah.). B. M. 2966. B. Grahamiana Wight. Voir B. albo coccinea. | B.grandiflora Kn.et West. Voir B. octopetala. B. grandis Dryand. Voir B. Evansiana B. Griffithii Hook. (B. picta Hort.) — B. M. 4954. — Inde. — Acaule. Rhizome souterrain. | Files. grandes. obliquement en cœur, acuminées, | poilues à la face supér. Cesflles.. élégamment | panachées, ont le centre vert sombre, entouré | d'une bande vert pâle. au delà de laquelle se. retrouve le vert foncé associé à la coloration. rouge pourpre de la marge. La face infér. est | vert pâle. avec le centre et les bords rouges. Fleurs grandes, blanches. BEGONTA. — 172 — Martiana (B.! $ æ: Y N BEGONTA. D. Hamiltoniana Lehm. Voir B. acuminata. -B. heracleifolia Cham. et Schlt. [Syn.:. jatrophæfolia Hort.| — B. M. 3444; B. R. 166 — Mexique. — Rhizome rampant. File palmées à 7—9 lobes sinués dentés. à pers robuste hérissé de longs poils sétacés; à Tim vert sombre en dessus avec nervures vert clai Fleurs assez grandes, nombreuses, roses, & grappes dichotomes portées sur des pédoneule poilus. On en connaît plusieurs variétés: nigricans. B. M. t. 4983; var. longipila (B. long pila Lem.). I. H. t. 307, à poils plus longs et à face infér. des flles. rouge pourpre; var. put tata (B punctata Link et Otto). B. hernandifolia Seem. Voir B. glandulosé B. Hookeri Sweet. Voir B. semperflorens, vai B. humihis Bot. R. Voir B. suaveolens. B. imperialis Lem. — ILL. H. 1860, t. 274. Introduit en 1859. — Mexique. — Charmante p naine. à rhizome rampant. Files. en cœur ob: lique, acuminées. entières. couvertes sur toute leur surface de nombreux poils courts, qui 2 donnent l’aspect du velours. à face supér. bru rougeâtre foncé. avec la partie médiane et | nervures d'un beau vert d’émeraude. Fleti petites. blanches, à 2 divisions. Dans la var. smaragdina. ILz. H. 1860, 262, les flles. sont vert émeraude avec des reflets chatoyants. B. incarnata Link et Otto. [Syvn.: B. Marti Schlcht. non Link. ; ce. insignis Grah.; B. aucuba folia Hort.] — M. 2900; B. R. 1996. = Mexique. — Tige per dressée, glabs Filles. ovales cordiformes, un peu anguleuse dentées ciliées. Fleurs en cymes dichotomes pendantes, roses. Dans la var. papillosa (B. y pillosa Grah.). B. M. 2846, les pétioles sont revêtus de poils épars et les flles. bordées deu pourpre; dans la var.metallica(B. metallica Hot). v la face supér. des flles. est vert bronzé vernissé, et la face infér. vert teinté de rouge. B insignis Grah. Voir B. incarnata. B. jatrophæfolia Hort. Voir B. heracleifolis | B. Kunthiana Walp. [Syn.: B. lucida Km |et Bché.. non Otto et Dietr.] — B. M. 5284. — | Vénézuéla. — Tige frutese.. olabre. Flles. lancéo- lées. oblongues acuminées. inéquilatérale à | dentées en scie. à face supér. vert brillant Cia face infér. rouge pourpre. Fleurs 2—3 sur le | pédoncules axillaires. orandes, blanches. B. laciniata Roxb. "[Syn. : B. Bowringian | Champ.] — B. M. 5021 et 5182. — Inde. — Bel | espèce à flles. en cœur, inéquilatérales, lob | pinnatifides et dentées. d’un beau vert avee@t tache centrale et une bordure pourpre non fl. grandes. plus ou moins pubesc. extért., rosf | B. longipila Lem. Voir B. heracleifolia, | B. Lubbersi Ed. Morr. — B:16. Honr. 188315: :— Brésil. — Voisin de B. maculata, mais _flles. à limbe pelté. vert foncé presqéé noir à | face supér. et maculéirrégult. de blanc arge à face infér. carmin foncé. FI. en cymes di 2 tomes. axillaires. blane rosé. Stipules persist B lucida Knth.et Bché. Voir 8 Kunthiat B. lucida Otto et Dietr. Voir B scandens B. Lynchéana Hook. [Syn.: B. Rezli Regel — B. M. t. 6758: Ganrrenrr. 1876, t. si. à Mexique. — Belle espèce. Tige rameuse, | U nl BEGONTA. 173 BEGONTA. atteignant 1 m. de haut. Filles. obliquement| B. punctata Link et Otto. Voir B. heraclei- arrondies, échancrées en cœur à la base, folia, var. ? entées ciliées, vert foncé en dessus, vert pâle) B. reniformis Hort. Voir B. Dregei. à la face infér: Fleurs très nombreuses pendant | B. Rex Putzeys. (Fig. 124. Voir p. 169.) — une grande partie de l'hiver, rouge écarlate, en | FL. p. S. 1858, t. 1255 et 1956 ; B. M. 5101; Becc. wrandes panicules corymbiformes ; les fl. mâles | Horr. 1859, 259; Bois. Ars. PL. Jarp..t. 116. — dominent; elles ont 2 divisions, alors que les | Assam. — L'une des plantes à feuillage orne- femelles en ont de 2 à 4. | B. maculata Raddi. [Syn.: B. argyrostigma Fisch.] — B. R. 666. — Brésil. — Plante très wlabre, frutescente, de 1 m. et plus de hauteur, vertes, maculées de blanc à la face supér.. à caduques. Fleurs blanches ou carnées, en cymes lusieurs fois dichotomes, penchées. B. manicata Brough. Belle esp. à tiges char- nues, glabres. Flles. obliquement ovales cordi- formes, à bords et à nervures de la face infér. maunis de petites écailles pourpres; à pétiole wlabre, portant au sommet des écailles purpu- rines frangées, groupées en anneaux. Fleurs crandes, blanc rosé,en cymes dichotomes consti- tnant une panicule ample. 1 B. Martiana Link. Voir B. gracilis, var. | B. Martiana Schlcht. Voir B. incarnata. * B. metallica Hort. Voir B. incarnata. B. miniata Planch. Voir B. fuchsioides. B. nigrovenia Hort. Voir B. glandulosa. B. nitida Ait. [Syn.: PB. minor Jacq.; B. spe- siosa Hort.; B. obliqua L'Hér.] — B. M. 4046; GaRTENFL. 1853. t. 59. — Antilles, — Tiges fru- tescentes, rameuses, glabres, de 50 em. Flles. | rès glabres, d'un vert brillant, ovales cordif. tinéquilatérales. Bractées caduques. Pédoncules laxillaires. Fleurs blanches ou purpurines. B. obliqua L'Hér. Voir B. nitida. | B. octopetala L'Hér [Syn.: B. grandiflora Kn. tetWest.] — B. M. 3559; FL. p.S., t. 2056 et 2057; IP£or.Cag. I, t. 25. — Pérou. — Tubéreux. Flles. {très grandes, à pétiole de 30 à 50 em., à limbe réniforme arrondi, mesurant jusqu’à 25 em. de diamètre. Les fleurs, blanches, verdâtres extért.. sont portées au nombre de 8 à 10 sur un pédon- eule de 50 à 60 em. de haut. |} MB. olbia de Kerchove. — Rev. DE L'H. BELGE, 11883. 241. — Brésil. — Tige courte, charnue. Elles. irrégult. dentées, à face infér. rouge foncé. là face supér. d'un vert noirâtre, avec de petits poils rougeâtres et de petites taches blanches. Fleurs blanches. | B. papillosa Grah. Voir B. incarnata, var. ) «B. Pearcei Hook. — B. M. 5545; GARTENFL. 1868, 566. — Bolivie. — Introduit en 1866. Tubé- reux. Files. obliquement en cœur à la base. oVales dans leur contour général, rétrécies en Pointe au sommet, dentées, vertes avec les ner- 1vures vert clair. Pédoncule de 15 à 20 em. por- tant 2 —3 fleurs assez grandes, jaune d’or. L'une des espèces dont sont issus les superbes B. tu- béreux hybrides. B. picta Hort. Voir B. Griffithii. .B. platanifolia Graham. — B. M. 3591. — Bré- Silk — Tige ligneuse pouvant atteindre 3 m. de haut. Flles. palmées, de 25 à 30 em. de large, 125 lobes ovales aigus, dentés. Pédoncule plu- Sieurs fois dichotome, portant des fleurs assez: | ! — Tubéreux. Pubescent poilu. Files. à pétiole 2randes, blanches ou carnées. face infér. plus ou moins pourpre. Stipules eye les plus recherchées pour l'ornement des serres et des appartements. Rhizome ram- | pant. Filles. grandes, gaufrées, obliquement | ovales, acuminées dentées ciliées, poilues, d’un à flles. obliquement ovales oblongues, coriaces, | H Gillet ES Fig. 126. — BEGONIA TUBÉREUX. vert noirâtre métallique. zonées de blanc ar- senté vers la marge. Fleurs grandes, roses. Il en existe un nombre considérable de variétés à flles. diversement panachées. A servi à la pro- duction de plusieurs hybrides. B. Rœzli Regel. Voir B. Lyncheana. B. rosacea Putzeys. — Fr. p. S.. t. 1194. — Nouv. Grenade. — Tubéreux. Files. ovales. ar- rondies, cordiformes, sinuées dentées, vert foncé avec les nervures de la face infér. rouges. Pé- tioles et pédoncules rouges et poilus; ces der- niers portant 4 ou 5 fleurs blanc carné: les mâles à 8 divisions, Les femelles à G. B. rosæflora Hook. — B. M. 5680; Izc. H. 15. 053; Bezc. Horr. 1868, 7. -- Pérou. — Tubéreux. Introduit en 1866. Voisin de B. Veitchi. Files. orbiculaires réniformes. Fleurs nombreuses. larges de 5 à 6 em. d’un beau rose, au nombre de 3 sur chaque pédoncule. B. rubricaulis Hook. — B. M. 4131. — Pérou. BEGONTA. ovales cordiformes. sinuées dentées. Pé- râmifié, portant de nom- les mâles à court. doncule épais. rouge, breuses et jolies fleurs blanc rosé: 4 divisions, les femelles à 5. B. rubrovenia Hook. — B. M. 4689; FL. p. . 8, 839. — Inde. — Rhizome épais, velu. Files, uvales acuminées, cordiformes à la base, den- tées, maculées de blanc à la face supér., pourpres en dessous: pétiole velu; pédoncule glabre, por- tant 6—10 fleurs à 5 divisions blanches, Les extér. striées de rouge, À donné naissance à quelques hybrides. B. scandens Swartz. B. lucida Ott. et [Syn.: Dietr.;.B. elliptica Knth.] — GarTenFL. 1873, 158. — Amérique trop. — Tiges grimpantes. radicantes, pouvant atteindre 2 m. et plus de hauteur, glabres, ainsi que les flles. qui sont d'un vert flustré, ovales acuminées, crénelées dentées. Les pédoncules, à ramifications diva- riquées, portent de nombreuses fleurs blanches. B. Scharffiana Regel.— (ranrixr£. 1888, t. 116: B. M. 7028. — Brésil. — Belle esp. voisine de B. Sclonidtiana. Fleurs blanches, nombreuses. en larges corymbes. B. Schmidti Regel. — R. H. 1883. p. 56 et 57. - Brésil. — Introduit en 1881. Espèce semi- ligneuse à petites flles. et à floraison abondante. La plante, naine et très ramifiée, velue, couvre de mars à octobre de fleurs blanc rosé. Emploi et culture du B. semperflorens. I en existe plusieurs variétés. B Sellowr Klotz. Voir B. semperflorens. B. semperflorens Link. et Otto. [Svn.: B. Sel- lowii Klotz.; B. Hookeri Sweeët.] Car. 1439: B. M. 2920; R. H. 1881. 330; Bois AL. pL. Jamo. t. 118. — Brésil — Introduit en 1828. Espèce précieuse pour la décoration esti- vale des jardins, à floraison extrèmement abon- dante. et ayant le mérite de prospérer à l'ombre, là où un très petit nombre de plantes peuvent étre cultivées. La plante atteint 30 à 40 em. ; elle est ramifiée., compacte. Les files. sont glabres. vert brillant, ovales arrondies. Les fleurs, très nombreuses, naissent au nombre de 2—10 sur des pédoncules axillaires: elles Sont blancnes,. blanc rosé ou rose vif. selon les variétés. B. socotrana Hook. —- B. M. 6555. — Ile de Socotora. — Introduit en 1880. Espèce du même eroupe que le Z. geranioides, à souche munie de bulbilles de structure spéciale. (Voir note de M. Duchaztre. Journaz DE La Noc. Nar. D'Horr. pi Fr. 1885, p. 98.) La plante entre en végéta- tion en automne et sa floraison dure environ pe Loup. Bor. | mois, à partir de décembre, puis reste à l’état ! de repos jusqu’à l’automne suivant. Les flles. sont orbiculaires, peltées, crénelées:; les fleurs sont réunies dans une inflorescence composée de plusieurs fleurs mâles et d’une seule femelle ; les premières ont 4 pétales, les secondes 6: les unes et les autres mesurent de 41/, em. à 4i/: em. de diamètre et sont d'un beau rose. PB. speciosa Hort. Voir B. nitida. B. suaveolens Lodd. [Syn.: B. grandifolia Jacq.; B. odorata Wild] — Bor. Can.; t. 69; B. R., t. 284. — Antilles. — Plante sous-ligneuse à rameaux sarmenteux, glabres. différant du PB, nitida par ses files. manifeste- ment crénelées, les fleurs et le fruit plus petits. BEGONIA. Les fleurs, rose carné pâle, légèrement odo- rantes, se succèdent pendant tout l'hiver. B. Sutherlandi Hook. — B. M. 5689. — Natal. — Elégante esp. sous-ligneuse, de 30 à 50 em. de haut., à tiges et à pétioles rouge vineux; à flles. translucides, vert tendre, ovales lancéolées. inéquilatérales, dentées en scie. Les fleurs, en cymes multiflores, sont de petites dimensions. mais extrémement nombreuses et dun rouge orangé: les mâles à 4 divisions, les femelles à 4 ou à 5. Ornement des jardins, l'été. B. Thwaïitesii Hook. — B. M. 4692. — Ceylan. — Tubéreux. Files. ovales aiguës, cordiformes, crénelées, membraneuses, pourpres à la face infér., ponctuées de blanc en dessus. FI. blanc rosé. B. tubéreux. (Æg. 126. Voir p. 173.) Un bon nombre d'espèces de Begonia sont tubéreux: mais on désigne plus couramment sous cette appellation les variétés et les hybrides issus de quelques-uns d'entre eux et qui constituent de- puis un petit nombre d'années l’un des plus brillants ornements de nos parterres. Les es- pèces principales qui leur ont donné naissance sont: D. boliviensis, Darisii, Dregei. Fræbeli, Pearcei, rosæflora, Veitchi. On distingue plu- sieurs races dans ces hybrides: les B. tubéreux à grande fleur, les 2 erecta superba, les B. flori- bunda. ù B. Veitchi Hook.-—B. M. t. 5663; Izz. H. 15. 991. — Pérou. — [ntroduit en 1865. Tubéreux. Belle espèce, l’une de celles qui a le plus con- tribué à la création des B. tubéreux hybrides. Files. obliquement ovales ou arrondies. cordi- formes à la base. lobées crénelées, Pédoncule de 20 à 25 em. de hauteur, portant 2 fleurs larges de 5 à 6 em. d’un brillant rouge minium,. lune mâle, à 4 divisions, l’autre femelle, à 5, un peu plus petite. B. xanthina Hook.— B.M.4683:; F5. p.$. 1853. 774. — Inde. — Rhizome épais. Filles. amples, obliquement ovales aiguës.sinuées denticulées. pourpres en dessous. Pétiole hispide. Pédoncule olabre, portant plusieurs fleurs jaunâtres. Dans la var. pictifolia. B. M. 5102, les flles. sont ma- culées de blanc; dans la var. Lazuli (B. Lazuli Hort.). les files. sont immaculées, mais colorées en dessus en bleu lapis avec des reflets d’un pourpre métallique.* Le genre Begonia renferme un grand nombre d'espèces ornementales autres que celles que nous venons d'énumérer. On peut citer parmi elles: Le B. echinosepala. Brésil ; arborescens Raddi. du Brésil; Beddomei Hoi B. M. 6767. Assam :; caroliniæfoliu. Regel., GaRTENFL. 1. t.25, Mexique: conchiæfolia Dietr.. Costa -Rica ; crassicaulis Lindl.. B. R. 1842, t. 44, Guatémala; diéchotoma Jacq., Vénézuéla; falcifolia Hook., B. M. t. 9707. Péron: Fischeri Otto et Dalv.. B. M. : 3032, Bré- sil: foliosa Knth.. Nouv. Grenade ; : frigida A. DC. B. humilis B. R.:: B. M. 5160; hydrocotylifotia Hook.. B. M. 3968. Mexique; #neana Lindi. B. R. 1841. Mexique ; Josephi A. DC. Inde; longipes Hook., B. M. 3001. Mexique; micropter a Hook.. B. M. 4974, Bor néo ; | Vos. monoptera Link. et Otto, B. M. 5564. Mexique natalensis Hook., B. M. 4841, Natal: peponifolia Antilles: phyllomaniea Mart., B. M. 5254. Brésil; picta Smith, B. M. 2962, Inde : ramentacea PBEGONTA. Paxt.. Mac. or Bor. 10. p. 73. Brésil: sanguinea Raddi. B. M. 3520. Brésil; wlmifolia Humb., R. Car. 638. GaRTENFL. 1854. 77, Vénézuéla: uro- phylla Hook.. B. M. 4855; witifolia Schott. (reni- formis Hook.). B. M. 3225, Brésil; Wageneriana Hook.. B. M. 4988. Vénézuéla. ete. Principaux hybrides, Parents. Ameliæ (Bruantii et Lynchiana). Bruantii (Schmidtii et semperfiorens). Chelsoni (Sedeni et boliviensis). Clementinæ (diadema et Rex). diadema (Richardsiana et dipetala). Duchartrei (echinosepala et Scharffiana). eximia (rubrovenia et Thwaitesii). Gloire de Lorraine (socotrana et Dregei). hybrida floribunda (fuchsioides et multiflora). Ingramii (fuchsioides et miniata). Leopoldi (Griffithii et splendida). Margaritæ (echinosepala et incarnata metal- lica). Ottoniana (conchæfolia et coriacea). pictavensis (Schmidtiana et semperflorens) prestoniensis (cinnabarina et nitida). ricinifolia (heracleifolia et peponifolia). Sedeni (boliviensis et Veitchi). Verschaffelti (caroliniæfolia et manicata). Weltoniensis (? ?). Worthiana (boliviensis et ?). Au point de vue de la culture. on peut diviser les Begonia en 2 groupes: les B. tubéreux, qui. ainsi que les pl bulbeuses, ont une période de végétation etune période de repos: B.boliviensis, Evansiana, Fræbeli, graeilis, Pearcei, rosæflora, Veitchi, ete.; les B. à végétation continue. B. tubéreux. Les espèces de ce groupe et sur- tout les superbes hybrides qui en sont sortis comptent parmi les plantes les plus précieuses pour lornement des Jardins. Elles sont surtout recherchées pour former des corbeilles dans les parties ombragées.où elles remplacent avan- taseusement les Gérantum (Pelargonium). Au mois d'avril, on plante les tubercules dans de petits pots que l’on met sous châssis ; on arrose de temps en temps, puis fin mai on les met en place, en évitant avec soin de toucher aux ra- cines. Dans la 1° quinzaine d'octobre, on ar- rache les plantes en motte, on les met dans un endroit sec, à l'abri du froid, puis. dès que les tiges et les flles. sont desséchées, on dégage les tubercules et on les dispose dans du sable ou de Ia terre bien sèche, où ils resteront jusqu’en avril suivant (époque de Ia mise en végétation). Il est nécessaire de renouveler de temps en temps les tubercules qui donnent des fleurs moins belles en vieillissant. Le B, socotrana entre en végétation à l'entrée de l'hiver et est propre à orner les serres. On multiplie ces B.: 19 par graines semées de février en mai en serre où sur couche et sous châssis; on repique les jeunes plantes. puis les tubercules obtenus sont traités à l’automne comme cela à été in- diqué ci-dessus. 2? par boutures faites dès le commencement de la belle saison, afin que le tubereule ait le temps de se constituer. B. à végétation continue. Les uns sont exclu- sivement de serres; les autres, comme B. asco- tensis, fruticosa, fuchsioides, Rex Schmidti, BELETTE. - semperflorens, peuvent être livrés à la pleine terre du 15 mai au 1‘ octobre, puis rentrés sous abris vitrés pour l'hiver. Le B. semperflorens et ses var. est très employé dans les jardins. il est surtout précieux pour orner les parties om- bragées, comme d’ailleurs ses congénères. Le B. kex est principalement recherché pour sonsfeuil- lage. Il en existe un grand nombre de variétés. C’est certainement l’une des plus belles plantes d'appartement. Sa culture est facile. Les espèces à tige se multiplient de boutures de tiges, faites pendant la belle saison et ren- trées en serre froide bien éclairée pendant l’hi- ver. Le B. semperflorens. qui produit des graines en abondance, peut être reproduit par semis. Les espèces acaules se reproduisent aussi par graines où à l'aide des feuilles, qu’on dispose la face inférieure appliquée sur le sol d’une ta- blette de serre ou d’une terrine et sur les ner- vures desquelles on pratique des incisions pour faire développer des bourgeons qui donneront naissance à autant de plantes nouvelles. C’est le procédé qu'on emploie couramment pour multiplier le B. Rex. (Voir art. Bouturage.) BEGONIACEES (Famille des). (Dicotylédones- Polypétales-Disciflores.) Herbes souvent suc- culentes, à racine fibreuse ou à rhizome charnu. parfois tubéreux. ou sous-arbrisseaux à tive articulée. Files. alternes, parfois distiques, rart. subverticillées, entières, lobées, digitées, souvent inéquilatérales, dentées. Stipules 2, libres. souvent caduques. Pédoncules axillaires. ramifiés en évmes, uni- ou bisexunées. munis de bractées et de bractéoles souvent opposées. Fleurs monoïques: les mâles à 2 ou à un plus grand nombre de divisions. les extér. (générale- ment 2) sépaloïdes, opposées, valvaires: les intér. pétaloïdes, imbriquées, manquant parfois. Etamines nombreuses, insérées sur le torus plus ou moins convexe, à filets Hbres ou monadelphes: anthères extrorses. à loges adnées au con- nectif,ovaire rudimentaire ou nul;fleurs femelles à 2—5 divis., rart. plus. Ovaire infère., 2—53, rart. 4 ou pluriloculaire, quelquefois unilocu- laire, généralt. 3-locul. trigone ou à 3 ailes. Styles 2—6, libres où connés par la base, très souvent bifides, parfois pluripartits; stigmates en bandes flexueuses ou spiralées sur les branches du style. Fruit capsulaire, loculicide, rart. septicide, déhiscent. rart. baie charnue. 2—4 ou pluriloculaire, renfermant de nom- breuses graines, très petites, à testa réticulé, à albumen peu abondant ou nul. Beifuss. Nom all. de Artemisia vulgaris. Beissbeere. Nom all. du Piment. BELETTE (Mustela) Genre de petits Carnivores à corps allongé et à pattes courtes. qui comprend la Belette, \ Hermine et le Putois. (Voir ce mot.) La Belette commune est le plus petit de nos ‘arnivores, car elle dépasse peu 15 centimètres de long sans la queue : sa couleur est d'un roux jaune avec le ventre blanc. Ses :allnres sont vives et rapides. et ses goûts sanguinaires en font. malgré sa petite taille, un animal des plus nuisibles. Elle attaque les cailles, les perdreaux. les jeunes lièvres et les jeunes lapins. qu'elle saigne en les mordant au cou; elle détruit aussi quelques petits rongeurs (rats. mulots, BELETTE.. — campagnols), mais en trop petit nombre pour! compenser ses autres méfaits. Elle s’introduit | dans les poulaillers et les pigeonniers. égorge | les oiseaux. suce leurs œufs et emporte même des poussins. Comme on voit, c’est un animal | à détruire sans pitié: on la prend à l’aide de! pièges dit traquenards et amorcés avec des œufs ou une petite volaille. Lorsqu'on connaît sa. retraite, on peut l’empoisonner à l’aide d’une pomme bien müre fendue dans son milieu et dont les deux moitiés, enduites de poudre de noix vomique, sont ensuite rapprochées. — L'Hermine ou ÆRoselet a les mêmes mœurs, mais ne se trouve que dans les régions montag- | neuses. DT. Belladone. Nom vulg. de Atropa Belladona. Belle-de-jour. Nom vulg. de Convolvulus tri- color. | Pelle-de-nuit. Nom vulg. de Mirabilis jalapa. BELLIS I, Paquerette. (Composées.) Plantes : annuelles, ou vivaces, acaules. Files. radicales, | entières ou sinuées dentées. Hampe uniflore. | Capitules hétérogames, radiés ; les fleurs de la circonférence (demi-fleurons) femelles, ligulées ; celles du disque (fleurons) tubuleuses, herma- phrodites, fertiles. Involucre hémisphérique, formé de 1—2 séries de bractées herbacées. | Réceptale nu, conique. Akènes comprimés, sans aigrette, ou anneau de poils courts. Environ 8 espèces. B. perennis L.. Petite Marguerite; angl.: Daisy ; all. : Gänseblümchen, Maastiebchen. — Bois, ATL. PL. JaRD. t. 138. — Indigène. Vivace. Files. radicales un peu épaisses. en rosette, hampe de 6 à 8 em.; capitule à disque jaune. et à rayons blancs ou rosés. Var. nombreuses, unicolores ou bicolores. semi - doubles, pleines (soit ligulées, soit: tuyautées) ou prolifères, comme dans la curieuse variété Mère de famille, qui présente autour de son capitule plusieurs autres capitules plus. petits, nés de son involucre, et rayonnant dans tous les sens; il existe aussi une var. à filles. panachées de jaune. Les var. à fl. pleines, le! plus souvent stériles, ne se reproduisent pas. fidèlement de semis ; on les conserve et les pro-| page par division, de même que les formes pa- nachées et prolifères. Toutes sont moins rus-| tiques que la paquerette ordinaire et que les variétés seulement semi-doubles, qui peuvent se propager far semis et n’ont pas besoin d’abri l'hiver. Les paquerettes semi - doubles sont généralement utilisées en bordures le long des plates-bandes, bordures que l’on refait au moins tous ies 2 ans par division des pieds ou par semis; les var. doubles ou pleines à grands capitules sont le plus souvent tenues en pot pour la décoration des balcons, fenêtres, appartements, ou pour en former de petits. massifs à l'époque de leur floraison, et mises ensuite en pépinière. Abriter suffisamment. l'hiver avec des feuilles sèches, où conserver | sous châssis froid bien aéré. Multiplication : 10 par division des pieds en septembre, ou au prin- temps ; 20 par semis au printemps, en pépinière et en pleine terre. Kliminer les pieds à fleurs. trop simples, et ne prendre de graines que sur. les belkes fleurs semi-doubles. JG 176 — BERPBÉRIDÉES. BELLIUM L. (C'omposées-Astéroidées.) Petites herbes à feuilles radicales obovées ou spathulées. Capitules solitaires longuement pédonculés hétérogames ; fleurs de la circonférence fe- melles, à ligule blanche, celles du centre herma- phrodites, tubuleuses, jaunes. Akènes com- primés, marginés, munis d’aigrettes. 3 espèces de la région médit. B. bellidioides L. [Syn.: B. nivale Reg.; Bellis droseræfolia (Gouan.| — Corse et Sardaigne. — Souche grêle émettant des stolons filiformes couchés ou radicants et formant de petits gazons. Feuilles très petites rondes, capitules petits de la grosseur d’un pois. B. crassifolium Moris. — Sardaigne. — Plus vigoureux que le précédent, gazonnant ; feuilles de 7 à 8 mm. de large atténuées en long pétiole. Capitules rappelant ceux de la pâquerette. Eclats ou semis d'avril à juin; hiverner sous châssis. J. D. Bell-Flower. Nom angl. des Campanula. Bell- Pepper. Nom angl. de Capsicum grossum. Voir Piment. BELOPERONE Nées. (Acanthacées.) Arbriss. glabres ou tomenteux, à files. souvent amples et très entières ; fleurs rouges ou bleues, munies de bractées colorées, disposées en inflorescences spiciformes, axillaires ou terminales; calice tubuleux, à 5 divisions colorées; corolle tubu- leuse, allongée, bilabiée à lèvre inférieure trifide. tandis que la supérieure est concave ; 2 étamines ; _anthères à 2 loges non insérées au même niveau. l'inférieure éperonnée à la base; capsule ren- fermant 2 graines colorées. Environ 30 espèces dispersées du Brésil au Mexique. B. pulchella Lindl. — Amér. centr. — Sous-. arbrisseau à feuilles linéaires, un peu pubes- centes, à nervure médiane blanche; fleurs violettes à stries plus foncées. Serre chaude en hiver, époque pendant la- quelle ces plantes fleurissent; pleine terre en été. Bouturage sous cloche et sur couche tiède. P:H: Belsombra. Nom vulg. de Phytolacca dioica. BENINCASA cerifera Savi. (Cucurbitacées.) Plante annuelle de l’Asie orientale, dont le fruit. cylindrique ou ovoïde, revêtu à la maturité d’une abondante exsudation cireuse, peut être consommé comme le Concombre. Ce fruit se conserve bien, et serait certainement apprécié; malheureusement la plante est peu productive sous le climat de Paris; elle exige des soins que la valeur vénale de la récolte ne peut com- penser. Voir Parzz. £T Bois, PoraG. D'UN Cu- RIEUX, 44. Benoite. Nom vulg. des Geum. Benthamia. Voir Cornus. BÉQUILLER. Opération qui consiste à biner superficiellement la terre, pour briser la croûte qui se forme par suite des arrosements ou des pluies, de manière à en faciliter l’aération. BÉQUILLONS. Nom doñné aux étamines des fleurs doubles ou qui tendent à la duplicature. dont le filet se dilate et devient pétaloïde. BERBÉRIDÉES (Fam. des). (Dicotylédones-Po- lypétales-Thalamifiores.) Herbes ou arbriss. à files. alternes ou radicales, simples ou com- posées, souvent sans stipules. Pédoncule uni- Pc Lt BERBÉRIDÉES. flore ou grappes simples ou rameuses., ter- minales, rart. axillaires. Fleurs unisexuées. hermaphrodites ou polygames, très rart. apé- rianthées, à calice à 3--4—6-—8-—9 ou 12 sé- pales pétaloïdes, libres, imbriqués, sur 2—3, rart. 4 rangs. Pétales 4, 6, 8,9 ou nuls. Etamines hypogynes, 4, 6, rart. 8 sur 2 rangs, très rart. 9 sur 3 rangs. opposées aux pétales, libres on parfois monadelphes dans les fl. mâles. Anthères extrorses s’ouvrant par des fentes longitudi- nales ou par des valvules se soulevant de bas HGilet- ee Fig. 127. — BERBERIS DARWINI Hook. en haut. Carpelles 1—3, rart. 6—9, distincts. I-loculaires. Style court ou très court. Fruit, baie ou capsule indéhiscente ou à déhiscence variée, contenant 1 ou plusieurs graines albu- minées. 2 tribus: Fleurs unisexuées ou polygames. Carpelles 3. (rart. 6 ou 9): Lardizabalées. FI. hermaphrodites. 1 carpelle: Berbérées. BERBERIDOPSIS J. D. Hook. (Berbéridées.) Arbriss. glabre, toujours vert. Files. alternes 177 Son serré, 3 à 4 m. Epines longues, 1 tulées, plus ou moins épineuses, : NZ: je à 2 | simples, pétiolées. coriaces, oblongues cordées, à grosses dents spinescentes. Périanthe multi- foliolé (9—15 div.). Fleurs rouges en grappes ombelliformes, penchées, terminales. 3 carpelles unis formant un ovaire 1-loculaire. 1 espèce du Chili. B. corallina J. D. Hook. — B. M.t. 5343. — Chili. — Rameaux légèrt. sarmenteux; flles. nombreuses sans stipules. Fleurs rouges en. JUS dont il se distingue par ses épines presque tou- crappes terminales pendantes. Terre de Bruyère. mi-ombre. Pleine terre dans l'Ouest et le Midi, orangerie sous le climat parisien. J. D. BERBERIS Lin., Æpine-vinette; angl.: Bar- DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. BERBERIS. berry ; all: Sauerdorn. Compris les Mahonia Nutt. (Berbéridées.) Arbriss. à feuilles simples (Ber- beris) ou composées (Mahonia), les primaires se changeant souvent en épines ou en écailles. Fleurs hermaphrodites.jaunes, par petits groupes ou en grappes simples, latérales (Berberis). ou en grappes fasciculées terminales (Mahonia). Invo- lucre 3 petites bractées ; calice pétaloïde. 6— 12 sépales en 2—4 verticilles, trimères; corolle 6 pétales, onguiculés, 2 glandes à la base : éta- mines 6, en 2 verticilles; filets irritables ; gyné- cée unicarpellé, 1 placenta, plusieurs ovules. Fruit. baie charnue, acide, ordinairt. à 2 graines. Bois jaune citron, pouvant fournir une matière tinctoriale (Berbérine). Plus de 100 esp. décrites : une cinquantaine, au plus, distinctes. Les B. habitent les régions tempérées et chaudes du globe, surtout de l'hémisphère bo- réal. Voici les plus cultivées. Section I. -- Feuilles simples. (Epine-vinette.) B. ætnensis Pres]. [Syn.: B. macrantha Guss.] — Mie. Tr. Ars. t. IT. — Sicile. — Presque ar- borescent, se distingue du B. vulgaris par ses flles. plus grandes et ses fruits cylindro-ellip- tiques, rouge pruiné ou pourpre violacé. Italie du sud, Corse, Algérie. Rustique. A. aristata DC. [Syn.: B. chitria Hamilt.| — B. M., t. 2549; B. R.. t. 729. — Népaul. — Buis- 3-fides. robustes, pugioniformes. Filles. oblongues, spa- aristées, se teignant de pourpre à l’entrée de l'hiver, sou- vent demi-persistantes; sépales rouges. Baie sub-fusiforme, apiculée, pourpre-noirâtre. Belle espèce. assez rustique. Var.:B.a. floribundaWall. Files. fortement rétrécies à la base. B. asiatica Roxb. — Der:ss. Icox. IL. t. 1. — Voisine du B. aristata, dont elle se distingue par ses feuilles vert glauque luisant, plutôt fes- tonnées que dentées, ses pédicelles ailongés uniflores ; baies ovoïdes ou arrondies, pruinées ; est aussi plus rustique. PB. belstaniana Hort. Voir B. virescens Hook.f. B. buxifolia Lmk.[Syn.: B.microphylla Korst. ; B. rotundifolia Hort.; B. magellanica Hort.|] —- Patagonie. — Voisine du B. dulcis, mais s’en distingue par son port plus étalé, ses filles. ob- ovoides, spatulées, mucronées, raides, spinulées au sommet; épines plus fines, manquant sou- vent; fruit plus petit. Var.: B. b. nana. Arbuste nain ; rameaux dressés, inermes. B. canadensis Pursh. Voir B. caroliniana. B. caroliniana Lindl. [Syn.: B. canadensis | Pursh.] — Etats-Unis. — Voisine du B, vulgaris ; se distingue par ses tiges plus serrées, pousses plus brun rougeûtre., flles. plus petites, plus coriaces, plus finement dentées, épineuses ; ner- vures plus saillantes. Fleurs plus petites Fruit rouge vineux, un peu pruiné.. B. cratægina DC. — Asie Mineure (1829). — Arbriss. robuste, ayant l’aspect du B. vulgaris, jours simples, ses flles. longues, obovales spa- tulées, réticulées, à peine denticulées. Fruit gros, rouge. 12 1 D Louer ee As é | dE: ! TORRES CI TRE : i tt 1 Le 0 _ 7 BERBERIS. — 178 — B. cretica Lin. -- Sinrn. FL. Gn., t. 342, — Crête; Chypre. — Arbuste très touffu; jeunes tiges brun rouge, glaucescentes. Epines 3—5 fides. Files. petites, entières ou pauci-dentées, luisantes, vert gai en dessus, plus ou moins glauques en dessous. Fruit violet noirâtre. Var.: B. c. serratifolia Poir. (non Hort.) Files. ellip- tiques, dentées serrées. B. Darwini Hook. — (Fig. 127. Voir p. 177.) B. M., t. 4590; FL. p. S. VII, t. 763. — Chili. — Arbriss. de 60 em. à 1 m. 20, formant un buisson toujours vert, très rameunx. Pousses couvertes d’un fin duvet roussâtre et munies de petites épines 3-5 fides. Files. en rosettes, par 3—5, ovales ou oblongues, bordées de 3 à 6 dents spi- nulées, divariquées. Fleurs en grappes. très nombreuses. Fruit bleu azuré. B. dulcis Sweet. — L'Honrr. FRANG. 1847, t. 11. — Patagonie. — Arbuste touffu, 1 m. à 1 m. 50. Rameaux anguleux, cannelés. Filles. persist.. petites, orbiculaires, entières, coriaces, épines 3-fides, robustes. Fleurs solit. ou par petits groupes de 2—53, jaune lavé de rouge. Baies noir bleuâtre, saveur agréable. Rustique. B. empetrifolia Lmk. — Dét. Magellan. — Petit arbuste à rameaux diffus. Epines tripar- tites. Files. roulées sur les bords. Fleurs 1—2, à l’aisselle des épines. Baies noires. Excellent pour garnir les rocailles. PB. floribunda Wall. Voir B. aristata DC. PB. glauca Hort. Voir B. ruseifolia Lank. B. Guimpelii Koch. Voir B. sinensis Desf. PB, iberica Steven. Voir B. vulgaris. B. ilieifolia Forst. — FL. np. S. III, t. 291; B. ML, t. 4508. —— Patagonie (1791). — Buisson de 2 à 3 m.. à files. persist. ou subpersist.. obovées, vert foncé brillant, à bords munis de grandes dents espacées, divariquées, piquantes. Grappes axillaires, subcorymbhiformes. Baie bleu acier foncé, en forme de sourde. Très ornemental. très rustique. B. nepalensis Lodd. (non Spreng.) Voir B. tinctoria. B. Neuberti Hort. — IL. Horr. I. t. 3. — Hy- bride? Grand arbrisseau.. rappelant par son aspect général le B. vulgaris, mais s’en distin- guant par ses feuilles plus grandes, plus co- riaces, plus veinées, glaucescentes. demi-per- sistantes. Plus ornemental que le B. vulgaris. B. ru$tifolia Lmk. [Syn.: B. Lycium Hort.] — Amérique du Sud (1823). — Arbriss. robuste; rameaux gris clair, un peu anguleux. Epines 1—3, longues. Files. ques dents épineuses, très espacées, rappelant un peu celles du Ruseus racemosus. Demi-rus- tique. Var.: B.r. glauca Hort. Klies. très glauques | en dessous. Plus rustique que le type. B. sibiriea Pall., FL'Ross. — ND: IV tie — Très voisin du B. vulgaris. Arbriss. touffu; rameaux diffus, arqués ou décombants. Flles. obovales ; denticules raides. sétiformes, coriaces. Grappes solitaires. Pédoncules 1—-3 fleurs. Très rustique. B. sinensis Desf. — PB. M. t. 6573. [Syn.: BE. Guimpeli Kobh.] — Buisson de 2à 3 m.; rameaux grêles, effilés. cannelés ; épines persist.. linéaires, piquantes, en-| longuement spatulées, | presque lancéolées, entières ou bordées de quel- | BERBERIS. longues, 3--7-fides, comprimées. Feuilles plus Jonot. spatulées que celles du B. vulaaris | 5 et plus ou moins denticulées; les florales en- 'tières. Grappes assez Tâches, réfléchies ; rachis filiforme anguleux. Baies un peu pius grosses et plus violacées que celles du B. vulgaris. Très rustique. B. stenophylla Hort. — KR. H. BeLc. 188, p. 241. — Hybride. -— Buisson de 1 m. 50 à 2 m.: ra- |meaux grèles, gracieust. arqués. Epines 1—53, très acérées. Files. persist., linéaires, épaisses, coriaces, un peu enroulées sur les hords, vert sombre en dessus. Fleurs stériles, en petites | grappes cymeuses. Espèce rustique; considérée comme hybride entre les B, Darrwini et B empe- | trifolia. B. Thunbergii DC. — B.M.t. 6646 ; MLr. Are. t. III. — Japon, 1883. — Haut. 1 m. à 1 m. 50. Filles. caduques, fasciculées par 3-5, obovales ou spatulées, entières, parfois apiculées, en- |tières. Fleurs en petites grappes pauciflores : sépales rouges ; pétales jaune paille. Fruit, beau rouge corail. Très rustique. B. virescens Hook. [Syn.: PB. Belstaniana Hort.] — B. M. t. 7116. — Himalaya. — Ar- buste rigide, divariqué; flles. obovales,entières ou spinuleuses; fleurs jaune verdâtre, fascien- lées. B. vulgaris L., Vainettier. — N. D. IV, t. 4: Masczr. ATL. PL. FR. t. 18; MLF. ARB. t. 3. — Europe et Asie. Arab. — 2 à 4 m.; tiges dres- sées, serrées ; files. spatul., à dents terminées en spinules sétiformes. Grappes simples, sort. des rosettes de feuilles. Fruit ellipt., rouge vif. Es- pèce très rustique, très ornementale, mais donne aux céréales la rouille, produite par le Pucçinia. graminis, dont la première phase se développe | sur les feuilles de l’arbrisseau, où il forme des pustules orangées (Æcidium berberidis), d'où sortent de nombreuses spores qui sont ensuite transportées par les vents sur les céréales. Va- riétés nombreuses ; la plus remarquable est celle à feuilles pourpres. B. Wallichiana DC.[Syn.: B. Hookeri Hort.: B. macrophylla Hort.] — B. M. t. 4656; Leu. Janv. Lr. IIT, t. 287. — Népaul (1820). — Grand arbriss. à branches érigées. Epines à 3 pointes, fines, très divergentes. Files. en rosettes, persist., allongées, régulièrement bordées de fines dents épineuses. Fleurs en glo- mérules ou sorte d’ombelles de 6 à 15 fleurs Fruit gros, globuleux, pourpre noir, pruiné. Une des plus belles du genre. Rustique. Section II. — Feuilles composées. (Mahonia.) B. aquifolium Pursh. [Syn.: AM. aquifolium Nutt.] — Su. Ex.Bor.t.49.— Amér. septle.— Ar- briss. touffu, 2 m. à 3 m. 50. Folioles 7-9. ovales oblongues, presque concolores.uninervées: den- telures prolongées en pointes épineuses. Fleurs beau jaune, en grappes terminales fasciculées. multiflores. Baie pourpre noirâtre. Très pré- cieux pour l’ornementation, pour garnir talus et former sous-bois. Rustique. Var.:B.a.diversifolia, fes. plus épineuses.vert terne, Mexique ; B. «. erecta, tiges et rameaux LE 20" ON | BERBERIS. B. a. fascicularis, inflorescence plus dense ; PB. a. foliis rubris, feuilles plus ou moins rouges ; PB. a. intermedia, moins élevé, plus vert foncé : BP. a. repens, précieuse par ses racines traçantes : PB. a. rotundifolia, fol. ovales arrondies. presque inermes. B. Fortunei Lindi. — Chine. — Haut. 1 m.àù 1 im. 50. Folioles 9-11,linéaires lancéolées, bordées de petites dents spinescentes. Fleurs petites, disposées en nombreux épis formant panicule | 5 dressés ; terminale. Flor. automne. Sol léger, frais. Rustique. B. japonica Lindl. — B. M. t. 4852. — Chine, Japon. — Arbuste vigoureux; tiges gar- nies d’écailles appliquées, brun pourpre. Files. amples, 40 à 50 em. de long. Folioles 9-11, ovales, épaisses, coriaces, bordées de 5 à 6 orosses dents très épineuses, glauques en des- sous. (rrappes faseiculées au sommet des ra- meaux. Baie grosse, noire, pruinée, comestible. Très belle espèce, demi-rustique. Sols frais, légers. Var.: M. Beali, à port plus droit, feuilles latérales plus allongées et fleurs en épis compactes ; M. intermedia, plus petit; folioles ondulées; rachis plus coloré. B. nepalensis Spreng.— Lau. Jar. FL. III, t. | 278.-— Népaul.—Arbriss.de 2m. à 2m.50,robuste. Filles. grandes, pendantes, atteignant jusqu’à 60 em. de longueur. Folioles 11-13, ovales lancéolées, déntées épineuses. Grappes simples. au sommet des tiges, peu nombreuses, allon- œées. Baie pourpre foncé. Rustique. + B. nervosa Pursh.[Syn.: B. glumacea Spreng:.; M. nervosa Nutt.] — B. R. t. 1426 ; FL. pb. S:rr. IT, t. 4. — Amér. septle. 1826. — Arbuste sub- acaule. Files. très longues, Jusqu'à 50 à 60 em. Fôlioles 11-13, sinuées, dentées, épineuses. glauques, réticulées, veines et nervures pro- éminentes. Fleurs en grappes allongées, denses, multiflores. Assez rustique. B. trifoliata Lindl. SeRR. I, t. 56. l BR 10%EL:D. 1845. Charmant arbuste, 1 m. à 1 m. 20. Folioles 3, sessiles, épi- neuses, rie persistantes. Grappes axil- laires petites, à 3 fleurs. Demi-rustique. B. trifurca Lindl. — Chine 1850. — 2 m. Files. glauques, pruinées, persistantes. Folioles supé- rieures bordées de 3 à 4 dents irrégulières de chaque côté. Fleurs en grappes rameuses, divi- sées. Délicate sous climat de Paris. Orangerie. Cult., Mult. Les B. vrais réussissent dans tout terrain et il en est de même du Mahonia aquifolium ; mais les M. japonica, nepalensis, trifoliata Fortunei et tr ifurea demandent des terres franches. On multiplie facilement les B. par graines, qui, semées en automne, germent au printemps suivant. On peut aussi les multiplier par dra- geons, par marcottes couchées en automne et par boutures de bois mûr que l’on plante dans du sable sous châssis froids. PE PBerberitz. Nom all. de l’Æpine-vinette, Ber- beris. Berce. Nom vulg. de Heracleum. Berceau. Voir Tonnelle. BERCHEMIA Neck. (Rhamnées-Zizyphées.) Arbriss. inermes, dressés ou grimpants; flles. alternes, pétiolées, penninerves ; stipules petites, BERTIN. caduques. Fleurs en grappes de cymes axil- laires ou terminales, à 4-5 divisions ; ovaire à 2 styles. Drupe à noyau biloculaire. 8 à 10 es- pèces des régions chaudes de l'Afrique, de l'Asie et de l’Amér. boréale. B. volubilis DC.,J'ujubier sarmenteux.— Caro- line, Virginie. —{[Syn.: Rhamnus volubilis L..J aco. Icox. Rarror. t. 336; Zazyphus volubilis Willd. : noplea volubilis Schult. | Tiges volubiles de 5 à 6 m. Flles. ovales arrondies, à bords ondu- lés. Fleurs dioïques; fruit noir. Sol substantiel et frais; boutures. éclats. Berg-Ahorn. Nem Pseudo platanus. Bergamote. Nom vulg. du Citrus Limetta. BERGERONETTE (Motacilla). Comme tou: les Bees-fins (voir ce mot).les oiseaux du groupe des Bergeronettes et des Lavandières sont in- sectivores et par suite très utiles à l’horticul- marcottes, J:, D all. du Sycomore, Acer ture. Ils se nourissent d'insectes, de vers, de larves et de chrysalides, émigrant vers le midi au commencement de l'hiver, quand cette nourriture leur fait défaut. On distingue plu- sieurs espèces: la Bergeronette ou Lavandière grise, la Lavandière jaune ou Boarule et la Bergeronette jaune. Ces trois espèces ont les mêmes mœurs et ne diffèrent que par les cou- leurs du plumage. Dre Bergnannchen. Nom all. de Anemone Pulsa- tilla. BERKHEYA Ehrb. (Composées - Arctoti- dées.) Herbes ou arbustes à port de Chardon, à flles. radicales, alternes ou rart. opposées, den- tées, pinnatifides on pinnatiséquées, épineuses. Capitules médioc.ou grands, souvent solitaires, radiés ou homogames. Involuere à plusieurs rangées d’écailles épineuses. Achaines velus, inclus dans des alvéoles fendues en lanières étroites. Env. 70 esp. de l’Afr. austr. et trop. La plus cultivée est le B. purpurea (Stobæa purpurea DC.). Plante vivace du Cap de B.-Esp.. à grands capitules d’un beau bleu violacé. De serre froide sous le climat de Paris. Dans Île B. grandiflora Willd., B. M.1844, les fleurs sont jaunes comme dans la plupart des espèces du genre. PA Berrichon. Voir Troglodyte. BERTHOLLETIA excelsa Humb. Bonpl. (Myrtacées-Lécythidées.) Grand arbre à filles. alternes, de l’Amér. trop., où il est cultivé pour son fruit globuleux, ligneux,s’ouvrant au som- met par un opercule et contenant une vingtaine de graines triangulaires, osseuses, dont l’em- bryon huileux est comestible et rappelle la saveur de la noix. Ces graines sont connues en France sous le nom de Noix du Brésil. Amande d'Amérique, en Angleterre sous celui de Brazil Nut.et en Allemagne sous le nom de Paranuss. De serre chaude dans notre climat. BERTIN. Pierre (1800—1891), né à Ris-Oran- vis, mort à Versailles. Elève de Louis Noisette, il épousa la fille de Delahaye, fleuriste à Ver- sailles, ancien jardinier de la Malmaison, com- pagnon du savant de la Billardière et de d’En- trecasteaux envoyé à la recherche de La Pey- rouse. De l'Océanie, Delahaye rapporte l’Euca- Iyptus, d’autres Myrtacées, des Protéacées. Ber- BERTIN. — 180 — tin lui succéda à Versailles en 1828 et se livra | avec ardeur à la culture du Camellia, de l’Azalée, du Rhododendron, de Bruyères et d’arbustes australiens. Il fut un maître dans ce genre de culture et dans les diverses espèces qu’il aborda. telles que Aralia, Araucaria, Dracæna, Ficus. On lui doit plusieurs procédés de multiplica- tion et des systèmes de greffage de plantes de serre ou d'arbres et d’arbustes de pleine terre. Il a obtenu de jolies variétés par le semis. Bon et serviable, dévoué. Pierre Bertin était encore. à l’âge de quatre-vingt dix ans. commis- saire aux expositions publiques de la Société d’horticulture de Seine-et-Oise. C4 BERTOLONIA Raddi. (Mélastomacées-Sonéri- lées.) Herbes souvent humbles, glabres ou ve- lues, à tige simple ou souvent scapiforme. Flles. pétiolées, obovales, cordiformes ou oblongues, entières ou dentées, à 3-5 nervures. Fleurs dis- posées en grappes scorpioïdes, à calice hispide, cilié ou glabre, à tube campanulé, cylindrique, à 3-9 angles ou 3-9 aiïlé, à 5 lobes courts, per- sistants. Pétales 5, obovales,obtus. Etamines 10, égales, à anthères subulées, arquées, à 1 pore; à base du connectif inappendiculée dans la partie antérieure, munie postérieurement de tubereules. Ovaire libre ou semi-adhérent, très glabre, triloculaire. Capsule enveloppée par le calice, 3-gone ou 3-ailée,trivalve.Graines petites. Env. 6 esp. de l'Amérique australe, trop. B. ænea Ndn. Voir B. marmorata var. B. guitata Hook. Voir Gravesia guttata. B. maculata DC.-- B.M. 4551.— Brésil.—Tig'e radicante à la base.Flles. longt. pétiolées, ovales cordiformes, obtuses, très entières, poilues sur les 2 faces et sur les bords. Fleurs 6-7 en grappes courtes, à pétales violets. B. margaritacea Hort. Voir Salpinga marga- ritacea. | B. marmorata Ndn. [Syn.: Æriocnema marmo- | rata Ndn.; B.maculata, var.marmorea Planch.]— | R.H.1848, 381; FL. b.$S. 7.750. — Brésil. — Sub- acaule. Files. toutes radicales, pétiolées, ovales cordi formes, subaiguës, lâchement sinuées cré- nelées, à face supér. verte avec les nervures | blanches, à face infér. purpurine. FL. roses. Dans la var. ænea Cogn. (B. ænea Ndn.; Erioc- nema ænea Ndn.), les flles. sont vert bronzé. B. pubescens Hort. — Ecuador. — Flles. vert | pâle, à f&ce supér. couverte de poils blancs et munie au centre d’une bande longitudinale brun chocolat. Les Horticulteurs réunissent sous le nom de Bertolonia plusieurs genres que nous décrivons | à leur place alphabétique. Ces plantes,au feuil- lage brillamment coloré, comme semé de perles roses et blanches, constituent de véritables joyaux très recherchés des amateürs. Par leur croisement, on à obtenu des hybrides ravis- sants (Fig.128).au nombre desquels on doit citer: Van Houtteana. Fr. p. S. 1874, pl. 2120; su- perba. Legrelleana, et surtout les belles obten- tions de M. Bleu. Ce sont de délicates plantes de serre chaude, pour la culture desquelles nous renvoyons au : senre Sonerila. | BESCHORNERIA Knth. {Amaryllidées-Aga- vées.) Plantes voisines des Agave, dont elles se BESCHORNERIA. * distinguent surtout par leurs ftles. dépourvues d’épines et par leurs’ fleurs à étamines ne dé- passant pas Île périanthe, andis qu'elles sont longuement exsertes dans ce dernier genre. Il en existe 5 ou 6 espèces, toutes du Mexique. B.bracteata Jacobi. — B.M.641.— Files. 20-30 en rosette radicale, de 40 à 50 cm. de long sur 6 cm. de large dans la partie moyenne, plus ou |moins rétrécies à la base, glauques.scabres sur les bords et à la face infér. Pédoncule de 1 m. à 1 m,50 de haut. Panicule de 50 em. de long, à pédicelles de 2 à 3 cm. munis de bractées ovales scarieuses, rouge brillant. Fleurs de 6 cm. de long, rouges. Fig. 128. — BERTOLOXNIA. B. Decosteriana Baker. — B. M. 6768.— Filles. 15-20 en rosette radicale, de 60 à 75 em. de long sur 6 à 8 em. de large dans la partie moyenne. glauques, lisses à la face supér., scabres sur les bords et à la face infér. Pédoncule de 2 m. à 2 m. 50 de haut.. terminé par une panicule lâche munie de grandes bractées lancéolées. B.Toneliana Jacobi.— B.M.6091.— Files 15-20. en rosette, de 5 à 60 em. de long sur 6 em. de large dans la partie movenne. très glauques. es £ scabres sur les bords et à la face infér. Pédon- cule de 1 m. 25 de haut., portant des fleurs à limbe verdâtre, réunies en grappe simple. B. tubiflora Knth.— B. M. 4642; GarrTexeL. t. 851.— Flles.12 ou plus en rosette, ayant enviro: 30 em. de long sur 3 cm. de large dans la plante cultivée. très scabres sur les 2 faces. Pédonceule de 50 em. à 1 m. de haut. portant des-fleurs rouge verdâtre, en grappe simple. Braetécs ovales, scarieuses. ; B. viridiflora Hort. Hanbury. Probablement une variété du B. yuccoides. B. yuccoides Hook.—-B.M.5203.—Flles.environ 20, en rosette radicale, de 50 cm. de long sur 6 cm. de large, glauques, scabres sur les bords | et à la face infér. Pédoncule de 1 m. 20 de haut. | Fleurs vertes, en panicule. hé es 3 1 de dt. 2e BESCHORNERIA. 3 Les B. sont de plein air dans Le midi d2 la France. Pour leur culture, voir Agave.. BESLERIA Plumier. (Gesnéracées.) Arbriss. ou sous-arbriss. simples ou rameux; flles. op- posées, habituellt. amples et membrancuses, vlabres ou velues ; pédicelles floraux fasciculés à l’aisselle des flles. et courts, ou bien allongés et disposés en ombelle au sommet d’un pédon- cule axillaire; calice campanulé ou vésiculeux à 5 pièces; tube de la corolle eylindrique, droit ou oblique; limbe à 5 lobes courts, égaux ou bien l’antérieur quelquefois plus développé que les autres; 4 étamines à loges des anthères confluentes au sommet; disque annulaire ; ovaire supère ovoïde ou subglob.; fruit indéniscent à péricarpe charnu, coriace ou meinbraneux. 50 esp. de l'Amérique trop. de Cuba, du Mexique. B. grandifolia Schott. — Brésil. — Sous- -arbriss. haut de 1 m.. flles. molles, ovales et entières ; panicule de fleurs jaunes en été. On cultive encore B. brcolor, umbellata, etc. Culture en serre tempérée pendant le repos, en serre chaude pendant le reste du temps. Se multiplie de boutures sur couche chaude. PF, EL B, pulchella. Voir Tussacia. BETA L. (Chénopodées.) Ce genre est surtout | connu en Horticulture par les deux plantes utiles qu’il comprend: la Betterave ct la Poirée. (Voir ces mots.) Bête à Bon Dieu. Voir Goccinelle. Bête à Café. Voir Adoxus. Bête à la forge. Voir Adoxus. Bête noire. Voir Blatte. Betel. Nom vulg. du Piper Betie. Betonica. Voir Stachys. Dette. Voir Poirée. BETTERAVE. (Beta vulgaris Li.) Chénopodées; | angl.: garden beet; all.: Salatrübe. — Europe mérid. — Bisannuelle. Plante herbacée à ra- cine charnue, pivotante ou ronde, plus ou moins aplatie. Klles. radicales, grandes, ovales, lancéolées, rouges dans la plupart des variétés potagères. Tige haute de 1 m. 30 à 1 m. 50, très rameuse, portant des épis sessiles de petites fi. verdâtres Fruit gros comme un pois. à plusieurs graines réniformes, d’un noir brillant. Les var. de Betteraves à salade sont nombreu- ses ; parmi les meilleures, il convient de citer: B. rouge grosse longue ; racine allongée, py-. riforme, peau et chair rouge. Cultivée pour l'ap- provisionnement des marchés. B. Crapaudine; excellente variété, pyriforme. à peau rugueuse ; bonne conservation. B. noire plate d'Egypte. racine d’un rouge noir. déprimée, très hâtive. Il existe un grand nombre de var., telles que: D. pyriforme de Strasbourg, rouge de Castel- naudary, rouge naine, rouge ronde précoce, Eclipse, etc. toutes à chair rouge, et B. jaune longue des Vertus, jaune ronde sucrée, dont Le coloris ne plait pas généralt., mais aussi de très bonne qualité. On mange la Betterave en salade après l'avoir fait cuire au four. Culture: Semer d'avril en mai, en lignes espacées de 40 à 50 em., dans un sol riche, la- bouré profondément et bien ameubli. Eclaireir 181 BETULA. les plants à 30 em. sur le rang. Binages ct ar- rosages en été. Récolte fin octobre ou plus tôt pour les sortes hâtives. Après avoir coupé les feuilles, les ra- cines sont mises en silos ou rentrées en cave. F. C. BETULA Tourn., Bouleau; angl.: Birch; all.: Birke. (Cupulifères-Bétulées.) Inflorescence mo- noïque en chatons. Les mâles apparaissant dès l'automne, mais ne s’ouvrant qu'au printemps suivant. Fleurs mâles 3, à l’aisselle de chaque écaille peltée 3-lobée, comprenant 1 invo- lucre 1-foliolé et 4 étamines diadelphes à an- thères 1-loculaires. Les chatons femelles pa- raissent avec les flles., terminant de courtes pousses latérales feuillées à la base; à l’aisselle de chaque écaille trilobée existent aussi 8 fleurs sans périgone, à 1 ovaire à 2 loges 1-ovulées, surmonté de 2 longs styles filiformes; ces cha- tons devenant des cônes à écailles minces, ca- | duques, portant à leur aisselle 3 petites samares, comprimées lenticulaires, bordées de chaque | côté d’une aile membraneuse, transparente. Dis- sémination septembre-octobre. Arbres à écorce | blanche, lisse, membraneuse, s’exfoliant par pellicules minces. Bourgeons écailleux, rési- neux. Ramules nombreuses, grêles, souvent re- tombantes. Filles. simples. alternes, caduques ; stipules très caduques. Bois de dureté et densité moyenne, homogène, blanc, résistant mal sous l’eau et aux alternatives de sécheresse et d’hu- | midité. 30 espèces, des régions tempérées et froides de l'hémisphère boréal; ils sont parmi les derniers arbres que l’on rencontre vers le nord et dans les hautes montagnes. Indépen- damment de leur bois, qui à de nombreux em- plois (saboterie, bobines de filature, modèles pour fonderies, chauffage, ete.), les B. sont re- cherchés pour la gracieuseté de leur port; on retire aussi de leur sève, dans certaines contrées du nord, une boisson fermentée. En distillant l'écorce, on obtient une huile pyrogénée, qui sert à préparer les cuirs, dits de Russie. PB. acuminata Ehrh. Voir B. populifolia. B. alba Lin. B. blanc ou commun. [Syn.: L. verrucosa Ehrh.] — N. D. IIT, t. 50; Masc. ATz. | PL. FR.. t. 306. — Europe et Asie. — Arbre de 22 à 25 m. sur 1 m. 80 de circonf. Branches obliquement ascendantes ; rameaux grêles, plus ou moins pendants, formant une cime arrondie, pyramidale ; jeunes pousses verruqueuses,rudes au toucher, parfois pubescentes. Ecorce des | jeunes tiges brun marron, celle destiges blanche, avec rhytidome épais, noir à la base. Files. triangulaires, à base tronquée ou cordiforme. ou bien rhomboïdales à base cunéiforme, con- tour plus ou moins anguleux, doublement den- tées, couvertes en dessous de glandes résini- fères, glabres, parfois légèrt. pubesc. sur jeunes | pousses ; écailles trilobées. Fruit à ailes 2—3 fois aussi large que lui, et le débordant supérieurt. | Commun dans les forêts des régions mon- tagneuses ou du nord; sans être difficile, pré- | fère les sols siliceux, frais. Un des plus beaux et des plus précieux pour l’ornementation. — |: Var.: B. a. Dalecarlica Lin. Diffère du type par ses flles. plus ou moins profondément pennati- fides ; B. a. fastigiata. Branches redressées contre STE, a 27 Fa" R TNT Tu ee fr ia Là — 0: Æ = 3 | A, Les ; % Ke. à ' 4 LE PT MNMVR PU T Tr PS ER ».. 4 +7 EN D VA Bi De Hz ' ve PT PORN LIT ES Te CAE BETULA. la tige; B. a. laciniata péndula Hort, Rameaux retombants. flles. laciniées. La sous-variété Youngi Hort., à branches plus grêles, plus nom- breuses, est très recherchée; PB. a. nana, très jolie variété ramassée en boule; B. «. pendula Hort. Rameaux grêles, retombants; B. a. pur-! purea Hort. Files. pourpre; BP, «a. fol. varre- gatis, flles. maculées blanc jaunâtre. B. Bhojpathra Wall. [Syn.: B. utilis Don.; B. Jacquemontii Spach.| — Soc. Sc. Nar. 1841. — | Himalaya, Japon. — Arbre de 15 m. Ecorce | rouge cinabre pâle, poilue dans jeune âge. Bour- | seons poilus. Files. ovales lancéolées, un peu cordiformes à la base, pubescentes dans jeune | âge, plus tard seulement sur nervure médiane. Chaton ne se désarticulant que très tard. Hab. | N. de l'Himalaya, où son écorce est utilisée en | guise de papier. Rustique. B. dahurica Pall. [Syn.: B. Maximowiczi Rupr.| — Sibérie. — 9-12 m. Files. ovales, ré- | trécies à la base, inégalement dentées, glabres. Ecailles ciliées; lobes latéraux arrondis. Var.: parviflora, flles. plus petites. PB. excelsa Aït. Voir B. lutea Michx. PB. fruticosa Pall. Voir B. humilis Schr. B. humilis Schr. [Syn.: BP. fruticosa Pall,; B. sibirica Lodd.; B. quebecensis Burg.| — Wars. Denor. Brir. IL, t. 154. — 1 m. 50 à 2 m. Files. très petites, ovales arrondies. presque ré- gulièrement dentées en scie, glabres. Rameaux pubescents verruqueux. Sibérie orientale, 1818. B. lenta Willd. [Syn.: B. carpinifolia Ehrh.| — Micux. f. Ane.Il, t. 4.— Amérique boréale.— 18 à 24m. sur 2 m. 70 à 3 m. 50 de circonf. Ecorce du tronc unie, grisâtre, semblable à celle du Mérisier, s’enlevant aussi tranversalement. Branches divariquées. Rameaux et ramules orêles, flexueux, à écorce luisante, brun châ- taisgne. Flles. ovales lancéolées acuminées, fine- ment'et doublement dentées, arrondies ou cor-| diformes à la base; les adultes glabres ou soyeuses sur la nervure en dessous. Cônes à écailles presque persistantes. Très ornemental. B. lutea.|Syn.: B. persicæfolia Hort.; B. excelsa Pursh., non Ait.] — Wars. Denver. Brir. t. 114.— 25 à 29 m. sur 1 m.20 de diam. Très voisin du | précédent par le port et le feuillage, mais s’en | distingue par son écorce, jaune doré, comme | vernisség se partageant en lanières très minces: par ses cônes plus gros, à écailles pubescentes vers leur base. Lobes pointus et samares moins | largement ailées. | B.nana Lin. Arbriss. de 50 em. à ï m.; branches retombantes ou rampantes: rameaux redressés, | tomenteux, pourpre noirâtre. Files. très petites, orbiculaires, obtuses ou échancrées au sommet, | crénelées, à dents obtuses, arrondies, glabres. Cônes ovoides, à écailles trilobées-palmées. Sommet des hautes montagnes de l’Europe septle. | Convient pour garnir rochers. , | B. nigra Willd. [Syn.: B. rubra Michx.] — Wars. DENDr. Brir. IL, t. 153; Micux. Are. Il, t. 3; N. D.TIII, t. 51. — Amérique boréale. — 18 à 24 m. sur 2 m. 50 de circonf.; écorce rouge | ou brun cannelle sur jeunes individus, profon- dément rimeuse sur vieux troncs; jeunes. pousses glanduleuses, ainsi que pétioles. Files. | février-mars, | graines conservées en lieu see et que l’on en- BIBACIER. d'abord cotonneuses, puis glabres, ponctuées. rhomboïdales, elliptiques oblongues ou ovales acuminées, doublement dentées, pubescentes en dessous sur les nervures; écailles velues à seg- ments linéaires égaux ; samare largement ailée. B. occidentalis Hook. [Syn.: B. papyracea occidentalis Dryall.|— An. N.0.— Voisin du pré- cédent, dont il se distingue par son écorce ca- duque, ses feuilles plus épaisses, plus brillantes en dessus. B. populifolia Ait. [Syn.: B. alba populifolia Spach.; B. acuminata Ehrh.| — Wars. Denon. Brir. II, 8, 151. — 9 à 12 m.; rameaux cylin- driques, flexibles, brun châtaigne. Files. rhom- boïdales, deltoïdes ou subcordif.. ovales acu- minées, inégalt. dentées en scie, très glabres. B. pubescens Ehrh.[Syn.: B. alba. var. pu- bescens Lin.| Rappelle le B. alba, mais se dis- tinguant par sa ramification plus forte, ses branches inférieures plus étalées, ses jeunes ra- meaux dressés et non pendants, son couvert beaucoup plus épais. Files. ovales deltoïdes ou |rhomboïdales acuminées, fortement pubesc.,ainsi que pousses et bourgeons. Vient de préférence dans sols tourbeux, humides. Espèce plus septle. que le B. alba. — Var.: B. p. urticifolia Hort. Filles. plus petites, plus profondt. dentées. B. pumila Lin. [Syn.:B.rotundifolia Hort.| — Wars. Dexpr. Brit. Il, t. 97.— Amér. boréale. — 2 à 5 m.; rameaux dressés, effilés, brun foncé, très tomenteux. Files. petites, ovales ou ellip- tiques ou suborbiculaires, crénelées ou dente- lées; les jeunes cotonneuses, les adultes glabres, slauques en dessous. Convient pour garnir ro- cailles ou flancs des collines. Les B. ne sont pas difficiles comme culture : ils prospèrent à peu près sur toutes sortes de terrains ; quelques espèces seulement deman- dent des sols humides ou frais. Comme arbres du nord, au fur et à mesure que l’on s’avance vers le sud, il leur faut des situations de plus en plus fraiches ou des alti- tudes de plus en plus élevées. On multiplie les espèces communes de sens, en répandant en sur terre bien préparée, des terre très légèrement. Les espèces plus rares sont multipliées par greffe en fente, en écusson sur les types communs ou par marcottes. BAM: Beurre de Galam. Voir: Butyrospermum., Beurre de Karité. Voir Butyrospermum. Beurre d'Illipé. Voir Bassia. BI. Syllabe dérivée du mot latin bés, qui sig- nifie deux fois, souvent employée comme pré- fixe dans la composition de termes scientifiques: bi-ailé, à 2 ailes ; bi-auriculé, à 2 oreillettes, etc. BIBACIER. Petit arbre de la Chine, à tête demi-sphérique et bien ramifiée, couverte d’un feuillage persistant, épais, ayant quelque ana- | Logie avec celui du châtaignier. Vers le milieu de Pautomne,les inflorescences se dessinent et ne tardent pas à s'épanouir ; ce sont des grappes duveteuses d’un aspect rous- sâtre. La fleur est d’un blanc terne et répand un parfum qui rappelle le pittospore, l’oranger ou plutôt l’amande amère. Le fruit, noué en plein hiver, commence à BIBACTER. mürir en avril et mai, — dans son climat, bien entendu, — le climat de la Provence maritime et de l'Algérie Httoralienne. De la grosseur d’une belle prune de Mira- belle, la bibace, dite outures an printemps sur couche tiède. PE BOSSU (sibbeux). Qui présente une bosse. Ce nom s'applique aussi aux éperons des fleurs lorsqu'ils sont courts et obtus. BOTANIQUE. La Botanique est la partie de l'histoire naturelle qui à pour objet l’étude des plantes. Elle nous apprend: à connaitre leur structure anatomique, la forme et les fonctions de leurs organes, à les distinguer, à les déerire | et à les classer, à les considérer dans leur ré- partition à la surface du globe, à utiliser les produits qu'elles peuvent fournir à la médecine, l’économie domestique. l’industrie, etc. On peut grouper ainsi les principales sions de la Botanique: Anatomie végétale. Structure élémentaire des vév'étaux. Organographie. Etude des organes. Morphologie. Etude des formes des organes. Physiologie végétale. Fonctions vitales. Organogénie. Développement des organes. Tératologie végétale. Etude des monstruo- | sités. Pathologie végétale. Maladies des Plantes Botanique systématique. ('lassement. déscrip- tion des plantes. Taxonomie. Classifications. Phytographie. Description des plantes. Glossologie. Langage botanique. Géographie botanique.Distribution des plantes à la surface du globe. Paléontologie végétale ou Botanique fossile. Etude des plantes fossiles. Botanique appliquée. Etude des plantes au point de vue de leur utilité. BOTANISTES. Il serait certainement trop long de citer tous les botanistes qui ont rendu 1 m.: rameaux foliacés : divi- Eee r 1 . 7 . PRE TNT, ENS PA PRO ERP NAT OURS u BOTANISTES. — 196 — BOTTELEUR D'ASPERGE. * | des services à l'horticulture. Bornons nous à en partie de l'Europe.il passe 13 années en Orient signaler quelques-uns: e’esttout d'abordCharles | et en rapporte 1356 plantes en partie nouvelles. | de l’Ecluse (Clusins 1525-1609), qui après La classification à laquelle il a laissé son nom avoir parcouru le midi de la France, le Pié- |! a règné dans la science pendant près d’un siècle. mont, l'Italie, l'Espagne, l'Autriche, etc, intro-! Banister, Sloane, Plumier, Feuillée, Dampier. = duisit dans les jardins impériaux de Vienne, Rheede, Rumphius, Kamel, Kæmpfer, Flacourt. dont il était le directeur, de nombreux végétaux |! Cluyt, Bontius, Thunberg, les Michaux. Dom- © exotiques. C’est lui qui le premier eultiva dans bey.Commerson, Ruiz et Pavon, ete., parcourent les Pays-Bas la pomme de terre. A Ta même en même temps les différents points du globe. époque vivaient (resner, Lobel, Monardes, She- ! dont ils nous font connaître la végétation. Avee rard, Dodoens, Garcia ab Orto, d'Acosta, etc. le 18° siècle apparaissent de nombreux bota- qui ont, les uns recueilli, les autres décrit une | nistes: Dillenius., Scheuchzer, Micheli, Haller, quantité de plantes alors nouvelles. etc.; mais tous doivent s’incliner devant Linné « (1707-1778). Adanson (1727-1754). Bernard et | | Antoine-Laurent de- Jussieu, Lamarck, dont l’œuvre est trop connue pour que nous ayons à y insister, Au 19: siècle: Pyrame de Candolle (1778- 1841), Richard, Tändley, Endlicher, A. Brong- niard, Gaudichaud, Decaisne, Labillardière, Spach, Blume, Siébold, Maximowiez, Desfon- taines, Palisot de Beauvois. Boissier, Reuter, Humboldtet Bonpland.Joseph Banks, W.Hooker. CL Gay.,kR. Brown, Bentham, Weddell, ete. pour ne citer que ceux qui ne sont plus, attachent leur nom à de grands travaux de classification. visitent des régions encore peu connues, ou décrivent les innombrables espèces rapportées par les voyages de circumnavigation. Leurs successeurs en France, en Angleterre, en Allemagne, en Russie, aux Etats-Unis, marchent dignement sur leurs traces et font espérer qu'il y à encore de beaux jours pour la | botanique systématique. P. H° BOTRYTIS.-— Genre de Champignons de la fa-, M mille des Hyphomycètes. Les conidies, hyalines, sont disposées en grappes plus ou moins régu- lières et fournies. B. cinerea. Moisissure grise très commune sur les feuilles pourrissantes, les raisins trop mürs. Elle concourt même à la vinification de certains cépages, le raisin de Sauternes et le raisin de Johannisberg, où on lui donne le nom de pourriture noble (Ædelfaeule). Cette moisis- sure consommant l'acidité exagérée du raisin, permet d'obtenir des produits plus riches en sucre et par suite en alcool. Le B. cinerea peut être, dans certains cas Le Fræhcais Picrre Belon visitait de 1546 à |: d'humidité excessive, un vrai parasite. On l’a 1549 la Grèce, la Turquie, l'Asie Mineure, la | vu attaquer les fleurs de Jacinthe et les bou- Basse-Egypte, le Sinaï, la Palestine et en rap-!tures jeunes de la Vigne. Le mycélium du portait, cn les décrivant avec soin, de nombreux | Champignon peut s’agencer en un sclérote noir 5 matériaux : le Platanus orientalis, V' Acacia vera. | de la grosseur d’un grain de chénevis, sur lequel. és etc. Quelques années plus tard, Prosper Alpin | naît la forme parfaite à asques. qui est le Peziza 31 parcourait avec fruit les mêmes contrées. |: Fuckeliana. 1 De 1541 à 1624, les deux Bauhin tenaient le B. Bassiana ct B. tenella; ces deux espèces # sceptre de la botanique, et Gaspard jetait les sont parasites des insectes. La première est ÿ bases d'une classification naturelle dans son fréquente sur le Ver à soie. sur lequel elle pro- | Pinax, resté classique jusqu'à Linné et à Tour- ! duit la Muscardine. Elles sont susceptibles nefort. e d’être employées pour la destruction dés in- Encore en France, au 17e siècle, Richier de | sectes nuisibles, la seconde surtout. qu'on a Belleval, Magnol, Jean et Vespasien Robin, | trouvée à l’état naturel sur le Ver blanc et que Gui de la Brosse, contribuent puissamment à |! dans certaines conditions on à pu répandre sur la fondation de jardins botaniques ; Cornuti | une grande échelle. DD: décrivait en même temps les plantes du Canada. BOTTELEUR L’ASPERGES. (fig. 139.) Pe- En 1656 naissait à Aix un homme qui devait tit appareil, appelé aussi Moule à botteler les couronner l’œuvre des botanistes du 17° siècle: Asperges, servant, comme son nom l'indique, au Pitton de Tournefort. Après avoir visité une bottelage des Asperges. Il rend ce travail plus sie és DT ed ON Fig. 138. — BORONIA PINNATA Audr. BOTTELEUR D'ASPERGES. facile et plus rapide et permet d'obtenir. sans tâtonnement. des bottes de grosseur uniforme. FE à Bottle de Lagenaria vul- garis. BOTYS Latr. (Insectes Lépidoptères, tribu des Phalénides, fam. des Botydes). Papillons à antennes simples ou ciliées. au corps lisse et Gouw'd Nom angl. Fig. 139 — Botteleur d'asperges, luisant, squameux, avec l'abdomen plus ou moins conique eteffilé; les ailes antérieures ont les nervures 7 et 8 isolées l’une de l’autre dès leur origine. Chenilles de couleur pâle, luisantes. à mœurs très variables. Plus de cent espèces d'Europe. B. nubilalis Hubn. Papillons d’un brun can- nelle chez les mâles.d’un jaune pâle ou d’un jaune d’ocre chez les femelles. Les chenilles vivent dans l’intérieur des tiges du maïs et du chanvre; elles y creusent de longues galeries et s’y trans- forment en chrysalides. Elles causent ainsi des dégâts souvent considérables. Pour à leur multiplication. il suffit de ramasser les tiges attaquées, de les réunir en tas et de les brûler. Ê B. (Pionea) forficalis L. Papillons d'un blanc jaunâtre, avec des taches brunes plus ou moins nombreuses. Chenilles vivant en juin et juillet, puis en sept. et oct., à l’intérieur des têtes de choux, ordinairement entre deux feuilles. Commettent des dégâts dans les pota- vers, mais beaucoup moins que les chenilles du | Mamestra brassicæ L. (V. Mamestra.) Botryodendron. Voir Meryta. BOUCEROSIA Wight. et Arn. (Asclépiadées- Stapéliées.) Plantes humbles, cactiformes, à tige charnue, quadrangulaire, à petites files. squa- miformes sur les angles des jeunes rameaux | qui sont dentés. Corolle campanulée ou presque rotacee, à 5 lobes triangulaires; couronne sta- minale charnue, courte, à 5 lobes appliqués sur | les anthères ou accompagnés de 10 autres, par paires, alternant avec eux, étalés ou dressés. Environ 12 espèces de l'Inde, l'Arabie, l'Afrique sept., l'Espagne et la Sicile. B. europæa. [Syn.: Apteranthes Gussoniana Mikau. — B. R. 1731. Algérie, Espagne, Si- cile. Couronne staminale à 5 dents seulement. Tiges maculées de rouge. Fleurs du diamètre d’une pièce de 50 centimes, ciliées, circulairement de jaune et de pourpre. B. Munbyana Dene. Couronne staminale à 15 lobes. Kleurs petites, noirâtres, pétales li- néaires. PL grasses se cultivant comme les Stapelia. 97 — BOUGAINVILLEA. BOUCHE D'ARROSAGE. (Fig 140 et 141.) Appareil en fonte se posant au ras du sol et fournissant de l’eau amenée par une canali- sation souterraine. Les Bouches d'arrosage. dites aussi Prises s'opposer | panachées | Fig. 140. — Bouche d’arrosage. d'eau. s'ouvrent et se ferment à volonté au moven d'une clef spéciale. Elles portent une vis sur laquelle on adapte soit un Col de cygne.soit. | 4 Lu Fig. 141. — Bouche d'arrosage. au moyen d’un demi-raccord femelle, un tuyau d'arrosage. Lorsqu'elles ne fonctionnent pas.on les recouvre d’un disque en fonte attaché par une chainette. FT BOUCHON DE RACCORD.(#%g.142.)Obturateur en cuivre pouvant se visser sur un demi-raccord Fig. 142. — Bouchon de raccord. mâle, de manière à fermer hermétiquement l’ex- | trémité libre d’une batterie d'arrosage. L. H. Bouchon pulvérisateur. — Voir Orifice pui- vérisateur. Bouclier. Voir Silpha. BOUDER. Les jardiniers emploient souvent ce terme pour indiquer qu'une plante subit un ralentissement dans sa végétation. Boues de villes (Gadoue). Voir Engrais. BOUGAINVILLEA Comm. (Nyctaginées.) Ar- bres ou arbustes sarmenteux ou grimpants. glabres où tomenteux,inermes ou spinescents. à flles. alternes, pétiolées, très entières. Intflores- cences solitaires ou fasciculées.axillaires ou ter- | minales. Fleurs constituées par un tube étroit, | allongé, à 5 dents, inséré au-dessous du milieu d'une grande bractée colorée en rose violet où | jaune, nervée comme les feuilles ; 6-7 étamines : ovaire fusiforme à style court et à stigmate du sud. (Inclus : Josepha Vell.) B. glabra DC. — B. M. t. 4811; Rev. H. 1889, t. p. 276.— Rio-de-Janeiro.— Tige sarmenteuse. olabre, épineuse ; filles. minces, lancéolées acu- minées, glabres. Panicule terminale paraissant de mai en août; bractées rose-lilacé d’abord elliptiques lancéolées, puis elliptiques ovales. Propre pour la culture en pots; fleurit dès la. première année. B. spectabilis Willd. [Syn.: B. bracteata Pers.; B. speciosa Schnizl; Josepha augusta Vell.] — Brésil. — Tiges dressées sarmenteuses, munies d’aiguillons robustes recourbés. Files. a Ne TT , LEA : fs.” BOUGAINVILLEA. — 198: —= BOUQUETS. allongé unilatéral, — 7 à 8 espèces de l'Amér. appropriée aux dimensions du vase qui doit le | recevoir; s'il s'agit d'un bouquet artistique. L’harmonie des couleurs dans un bouquet est primordiale et ne s'improvise pas. c’est avant tout une question de goût naturel, de tact, de finesse, réservée particulièrement à l’intelligente [initiative des Dames. Cependant on peut dire d’une manière générale que les couleurs sui- vantes s’harmonisent bien entre elles, en pre- nant pour base le blane et en observant de ne Jamais faire dominer la couleur la plus vive; ce sont: 19 le blanc, le rouge, le rose et le vert: 20 le blanc. le jaune, le bleu ou le violet et le vert; 30 le blanc. l’orangé, le rouge cerise et le ovales, entières, pubescentes, ainsi que les tiges. | vert, ete. Bractées d’un rose violet éclatant accompag- | nant les fleurs groupées en nombre à l’extré- | mité des rameaux et d’un effet resplendissant. On cultive encore les B. refulgens Hort. Bull. et B. virescens DC. toutes deux du Brésil. | Cuiture: Rustiques dans le midi, on emploie les Bougainvillea à revêtir les murs ensoleillés, qu'ils garnissent rapidement. Pour la culture en pots, dans les serres tempérées, le 8. glabra plus florifère, est préféré. On se trouvera bien de les former en tête. Boutures de racines. de | jeunes pousses (prises sur rameaux florifères). | étouffées sous cloche.ou de marcottes. Fructifie à Lisbonne. RE ne Bouillie bordelaise. | Bouillie bourguignonne. Bouillie sucrée. | Bouillon blanc.Nom vule. sus. Bouleau. Nom vulg. de Betula. Boule de neige. Nom vulg. de Viburnum opu- lus, var. sterilis. Boule d'or. Nom vule. de Trollius europæus. Boulet de canon. Nom vulg. de Gouroupita guyanensis. Boulevard (Boulevart). Voir Avenues. BOUQUETS (Confection des) (leur conserva- tion). Sous ce nom, on désigne en général l’as- semblage de fleurs, soit sous forme de gerbe. c'est-à-dire avec longues tiges. soit avec petites tiges et montées sur jone ou fil de fer, soit sim- Voir Cuivre. de Verbascum Thap- On peut également faire de très jolis bou- quets de toutes couleurs, mais ceux-ci sont d’une confection difficile et doivent toujours être d'assez grande dimension. Ce sont surtout ces bouquets que l’on fait pour le théâtre, les ré- ceptions officielles, les sociétés musicales, ete. Pour confectionner de semblables bouquets, il importe d'observer surtout la différence d’in- tensité des couleurs et d'éviter de placer l’une à côté de l’autre deux teintes dissonantes, par exemple. le violet bleuâtre et le rouge violacé. Pour faire accorder ces deux nuances. il suffi- rait de les séparer par une nuance jaune, qui est la couleur complémentaire du violet. Pour conserver frais un bouquet en gerbe ou artistique le plus longtemps possible. il faut renouveler l’eau du vase chaque matin, bas- siner très légèrement les fleurs et rafraichir la coupe des tiges. On peut aussi mettre un peu de charbon de bois pulvérisé dans le vase, pour éviter la corruption de l’eau. Quant aux bouquets montés dont les fleurs sont habituellement isolées dans de la mousse, il est bon de les humecter chaque soir par en dessous. et de les suspendre pour la nuit dans un en- droit frais. Avec ces précautions, on les con- serve en bon état pendant 8 à 10 jours. B. perpétuels. Il existe un assez grand nombre de plantes qui fournissent à l’industrie des fleurs ou plutôt des inflorescences qui ont la propriété de pouvoir se sécher sans s’altérer sensible- plement piquées ou fichées dans des vases on objets d'art. D'où il importe de distinguer dans la confectjen des bouquets: la gerbe proprement dite, le bouquet monté et le bouquet artis- tique. Dans ces différents cas. il faut suivre invaria- blement la même règle: chercher à obtenir un tont agréable au triple point de vue des con- trastes, de la forme et des couleurs. Lors de la confection des bouquets. il faut avoir soin de mettre bien en opposition les fleurs légères avec les fleurs lourdes, telles, par exemple, les fleurs d’Iris avec celles des Pi- voines de Chine.les fleurs de Gypsophile pani- culée avec celles des Roses. etc. Pour qu’un bouquet soit bien fait, léger et oracieux, il faut que les fleurs qui le composent soient dégagées et laissent voir la tige et les feuilles qui les accompagnent. en se rappelant que dans la nature le vert s’harmonise avec toutes les couleurs ;. et que sa forme soit bien équilibrée. sans être absolument régulière, et ment. et de se teindre. Ces fleurs ainsi pré- parées sont employées en grand pour la con- fection de bouquets dits perpétuels. Pour cet usage. on a surtout recours aux représentants de la famille des Graminées, et particulièrement aux genres et espèces sui- vantes: Avra pulchella: Briza maxima, media et minor; Asprella hystrix; Bromus brizeformis : Gynertum argenteum ; Lagurus ovatus ; Lamarckia aurea; Lasiagrostis Calamagrostis ; Panicum ea- pillare et elegans: Pennisetum longistylum et macrourium ; Phalaris arundinacea; Piptatherum holciforme: Stipa pennata; pour ne citer que celles-là. LE La famille des Composées fournit aussi un certain nombre de plantes recherchées pour la confection des bouquets perpétuels, ce sont: Achillea ægyptiaca et filèpendulina ; Acroclinium roseum:; Ammobium alatum ; Antennaria marga- ritacea et plantaginea; Catananche cœrulea; Echinops bannaticus; Gnaphalium citrinum et Stæchas : Helichrysum bracteatum, macranthum SL sd nf BOUQUETS. et orientale; Podolepis chrysantha et gracuis ; Rhodanthe Manglesii ; Schænia oppositifolia ; Xe- ranthemum annuum; Waitzia aurea et grandi- flora. _ Citons encore: dans les Crucifères, les fruits du Lunaria biennis; dans les Caryophyllées le Gypsophila paniculata; dans les Plombaginées les Statice latifolia, Limonium. etc.; dans les Amarantacées le Celosia argentea et les Gom- phrena coccinea et globosa; et enfin dans les Typhacées les Typha angustifolia et latifolia. Ces inflorescences se récoltent avant com- plète floraison et se font sécher à l'ombre; lin- dustrie les teint des couleurs les plus variées et les plus fantaisistes. Quant aux inflorescences de Gynerium argenteum, que l’on récolte chez soi, pour les obtenir d’un beau blanc soyeux et solides au toucher. il suffit de les faire épanouir artificiellement au dessus d’un brasier incan- descent, sans flamme et sans fumée, et dès que ces inflorescences commencent à sortir de la gaine qui les protège. C. Gr. BOUQUET DE MAI (Cochonnet). Rameaux qui, dans les arbres à fruit à noyau, correspondent aux dards des arbres à fruits à pépins. Ils sont courts et portent un certain nombre de fleurs en rosette avec un bourgeon (œil à bois) au sommet. Bourbonnaise. Nom vulg.du Lychnis Viscaria. zourdaine. Nom vulg. de Rhamnus Frangula. BOURDON. (Bombus L.) Insectes Hyménop- tères., de la division des Apides sociales et du groupe des Bombites. — Les Bourdons se recon- naissent facilement à leur corps gros. hérissé de longs poils dressés qui l’enveloppent comme d'une fourrure épaisse, généralement de couleur noire et entrecoupée. suivant les espèces, de bandes transversalesjaunes, rouges ou blanches. Quandils volent, ils font entendre le bruit mono- tone si caractéristique appelé bourdonnement. Comme les Abeilles. ils sont les artisans conti- nuels, et parfois les auxiliaires obligatoires. de la fécondation des plantes. C’est ainsi, notam- - ment, que le trèfle incarnat n’a donné de graines s Læ] en Australie et dans la Nouvelle-Zélande que depuis l'introduction. dans ces contrées, des Abeilles et des Bourdons. E. Lf. Bourgène. Nom vulg. de Rhamnus Frangula. BOURGEON. Petits corps généralement cons- titués par des écailles qui se recouvrent et qui abritent pendant l'hiver le germe d’une pousse. Leur forme et leur structure varient à ce point. selon les espèces sur lesquelles on les observe (Fig. 143 et 144), qu'ils fournissent des caractères précieux pour la détermination des végétaux lig- neux pendant l'hiver, alors que tous les autres éléments d'identification ont disparu. Tous les Bourgeons ne sont pas écailleux. C’est ainsi que certains arbres et arbrisseaux des pays chauds et quelques-uns des régions tempérées, comme la Mancienne ( Viburnum Lan- tana) sont dépourvus d’enveloppe protectrice. On dit alors que ces B. sont nus. Les B. sont, ou terminaux et destinés à pro- longer l’axe végétal, ou axillaires et donnant naissance à des rameaux qui, par conséquent (sauf de rares exceptions dues à des avorte- ments). se trouvent disposés sur la tige dans le” 199 BOURGEON D'APPEL. même ordre que les feuilles (opposés ou al- ternes). Les B. qui naissent en dehors de cette règle sont qualifiés de B. adventifs. Il existe plusieurs sortes de Bourgeons: Les uns. B.à bois. ne produisent que du bois (pousses couvertes de feuilles). sans fleurs; d’autres, B. à fleurs où B. à fruits. donnent spécialement Fig. 143. — Bourgeons du Frêne. |naissance aux fleurs; enfin une 5° sorte, 2. mixtes, donnent à la fois du bois et des fleurs. Ce dernier cas s’observe sur la Vigne. Les deux premiers sont propres à la plupart de nos arbres fruitiers: Abricotier, Cerisier, Poirier. Pommier, Prunier. On observe une grande diversité dans l’ar- rangement des feuilles à l’intérieur du bourgeon. au moment où celui-ci s’entre-ouvre pour donner naissance à la jeune pousse (Préfoliaison, Pré- foliation, Vernation). (Voir Préfolhiaison) Fig. 1414. — Bourgeons de l'Erable Sycomore. En horticulture, on donne fréquemment Île nom de Bourgeon à la pousse (jeune rameau. scion, ramule) pendant la première année de son développement et l’on désigne alors les B. proprement dits par les qualificatifs d'Œils, de Boutons (voir ces mots). Cette manière de faire peut entrainer de regrettables confusions. Bourgeon anticipé. Mot employé en horticul- ture commesynonyme de Pousse anticipée. (Voir Anticipé.) BOURGEON D'APPEL. Bourgeon laissé pro- visoirement sur un arbre, dans le but d'exciter la sève à se porter vers la partie où se trouve ce Bourgeon. ue 6: de Qi à TT nt à | ZA a), BOURGEON D'APPEL. _ On Jui donne quelquefois le nom de #re-sève. BOURGEON DE REMPLACEMENT. l'out Bour- eon ménagé en vue de fournir une branche destinée à être susbtituée à une autre. Obtenir, dans de bonnes conditions. des Bour- seons de remplacement, est, dans certains cas. l’une des principales préoccupations de l'arbori- culteur. C’est ce qui a lien notamment pour le Pêcher et la Vigne. D PE » À Bourrache. Voir Borago. BOURRE. Terme sous lequel on désigne sou- | vent l’œil de la Vigne, par allusion à l’espèce de duvet laineux qui enveloppe le rudiment du bourgeon chez cette espèce fruitière. Den n Bourreau des arbres. Nom vulge. de Celastrus scandens. BOURRELET. Masse parenchymateuse qui se développe, avant la naissance des racines, sur la section enterrée des boutures. Bien que cette production ne soit pas absolument indispen- | des boutures. elle semble contribuer dans une certaine mesure à nourrir | sable à la reprise celles-ci, et, dans tous les cas. constitue une protection pour le tissu qui avoisine la partie sectionnée. Ce nom s'applique aussi aux épais- | sissements déterminés par suite d’un étrangle- ment pendant la croissance des tiges ou sur les bords de plaies en voie de cicatrisation. BOURSE. En arboriculture fruitière, on donne ce nom au renflement qui, sur le Poirier et le Pommier, existe à l'endroit où était auparavant attaché le fruit. (Fig. 8.) Ce renflement, qui est charnu, tendre et tronqué à sa partie supér. se garnit de petits yeux ayant une grande ten-| dance à se transformer en boutons. Les B. sont! donc précieuses pour la product. fruitière. L.H. Bourse à pasteur. Nom vule. de Capsella Bursa-pastortis. Boursette. Nom vule:. Bouse. Voir Fumier. BOUSSINGAULTIA H. B. K. (Salsolacées.) Le B. baselloides Knth.. du Mexique et du Chili. a été préconisé pour ses tubercules et ses feuilles que l’on considérait comme alimentaires. Les uns et les autres ne sont pas mangeables. La plante pourrait être cultivée pour ses tiges | grimpantes pouvant atteindre 10 m. de haut. garnies d’un feuillage abondant et d’un beau vert. Lesleurs, petites, en épis verdâtres, sont peu ornementales. Cultiver de préférence à bonne exposition. Multiplication très facile par division des tubercules. Dans le midi de Ja Mâche.(V. ce mot.) l'hiver. Dans le centre, arracher les tubereules avant les premiers froids et les traiter comme ceux des Dahlias et des Cannas. BOUTON. (Fig. 145.) Ce nom ne doit s'ap- pliquer qu’à la fleur avant son épanouissement. lorsque les enveloppes florales abritent les or- ganes de la reproduction incomplètement dé- veloppés. improprement, sous le nom de Bouton à fleur, le Bourgeon à fleur, et sous celui de Bouton à bois ou œil, le Bouryeon à bois. (Voir Bourgeon. ‘y Bouton d'argent. Nom vulg. de Achillea Ptar- mica et de Raqunçulus aconitifolius floribus plenis. 2 9 tou le TA 200 de la. France, couvrir de paille ou de feuilles pendant En horticulture, on désigne souvent BOUTURAGE. _* Bouton d'or. Nom vule. bulbosus et Corn . BOUTURAGE._ Procédé de multiplication qui consiste à obtenir. de nouveaux exemplaires d'un végétal par l’enracinement de parties de celui-ci, après leur Séparation d'avec ce végétal. de Ranunculus acris, H Gi — Boutons de Cerisier, 145. Fig. Toutes les plantes ne se prêtent pas égale- ment au Bouturage : chez les unes, l’enracine- ment est facile; chez d’autres il s'obtient plus | difficilement ; enfin, il en est. surtout parmi les | Monocotylédonées, qui-paraissent tout à fait rebelles à ce procédé de multiplication. Diverses conditions sont nécessaires à la réus- site du Bouturage. Les unes tiennent à la na- ture mème du fragment bouturé, les autres se rapportent au milieu dans lequel on opère: température, humidité, lumière, sol, etc. Nature de la Bouture. — Le plus souvent la | Bouture est un rameau ou un fragment de ra- meau, pourvu soit de plusieurs yeux. soit d’un seul œil. Suivant la nature de la plante, le ra- | meau peut d'ailleurs être herbacé ou ligneux. Mais les tiges aériennes ou leurs ramifications ne sont pas les seules parties des végétaux ca- pables de donner de nouveaux individus par le Bouturage. Les tiges souterraines, les feuilles et même quelquefois les fruits (dans quelques Cactées. par exemple) peuvent. chez diverses espèces, se bouturer avec succès. Enfin pour un certain nombre de végétaux dont les racines émettent des bourgeons, c’est aux parties sou- terraines que l’on a recours pour le Bouturage. Le choix des parties à bouturer dépend.des espèces et quelquefois des conditions dans les- quelles on se propose d'opérer. Température. — En général.les espèces indi- œènes et un certain nombre d'espèces exotiques provenant d’un climat analogue au nôtre réus- | sissent de Bouturage à la température ordinaire: tels sont le Peuplier, le Saule, le Sureau., la Vigne, etc. Cependant il en est qui demandent, BOUTURAGE. pour s’enraciner, une température plus élevée: telle est l’'Aubépine. D'ailleurs, une élévation de température de quelques degrés au-dessus de la moyenne né- cessaire à la vie de la plante est toujours favo- rable à l’enracinement. C’est pour cela que l’on a souvent recours aux couches et aux serres spéciales, dites Serres à multiplication. La chaleur artificielle devient indispensable dès qu'il s’agit de plantes venant de contrées plus chaudes que le pays dans lequel on bouture. Humidité. — L'humidité est de rigueur pour combattre le desséchement produit par l’évapo- ration et maintenir autant que possible la tur- sescence des tissus jusqu’an moment où les ra- 201 cines se sont développées. Il n’en faut pas trop. cependant, parce qu'alors la pourriture serait à craindre. Le degré d'humidité à fournir varie suivant. les espèces : celles dont les feuilles sont char- nues et persistantes demandent moins d’eau que celles à feuilles caduques et molles. Lors-! qu’on bouture certaines plantes gorgées de sucs (Opuntia, Cereus,etc.).il est bon de ne les mettre en terre qu'un jour ou deux après leur sépa- ration, afin de leur faire perdre une partie de l’eau contenue dans leurs tissus et de permettre aux plaies de se ressuer, Ces sortes de Bou- tures n’ont généralement pas besoin d’être ar- rosées pour s’enraciner. Atmosphère. — Une atmosphère confinée est utile dans les premiers temps du Bouturage. et cela d'autant plus que la reprise est moins fa- cile. C’est pourquoi l’on bouture souvent sous cloche ou sous châssis. Mais dès que l’enraci- nement est assuré, on aère peu à peu, Jusqu'à enlever définitivement le vitrage. Lumière. — La pleine lumière a pour effet d'activer l’évaporation ; elle n’est donc pas très | favorable à la reprise des Boutures, surtout lorsqu'on les fait dans leur période de végéta- | tion. Aussi opère-t-on souvent à l'ombre ou à une lumière diffuse obtenue au moyen d'écrans. | toiles, paillassons, claies, etc., ou d’un enduit. de blanc d’Espagne appliqué sur le vitrage. Cette privation de lumière, utile au début, doit cesser progressivement, de manière à être rem- placée peu à peu par un éclairage complet, dès que la reprise est assurée. Sol. — Une terre poreuse, légère, s’échauffant | Des branches bien droites et âgées de deux ou facilement, bien perméable à l'air et à l’eau. est ce qui convient le mieux pour les Boutu- rages : Le terreau, la terre de bruyère et le sable siliceux sont dans ce cas. La sciure de bois blane et le sphagnum haché, qui remplissent également ces conditions de porosité et de lé-! wèreté, rendent aussi de grands services dans des cas particuliers. Enfin, certaines Boutures n’ont besoin, pour émettre des racines, d'aucune espèce de sol naturel ou artificiel; tels sont le Laurier-rose, le Saule, le Tamarix, dont on peut provoquer l’enracinement en maintenant simplement dans l’eau la base de leurs rameaux ; tels sont aussi les Nepenthes, qui s'enracinent facilement dans l'air chaud et humide d'une serre, sans substratum d'aucune sorte. Procédés employés pour favoriser l’enracine- _ ment des Boutures. — Les artifices usités pour 2 PBOUTURAGE. provoquer la sortie des racines adventives sur les Marcottes, ont aussi leur utilité pour les Boutures : la décortication, la torsion et les in- cisions sont les préparations auxquelles on a le plus souvent recours. En opérant dans des conditions particulières: en faisant intervenir la chaleur artificielle ; en se servant de cloches, de châssis, d’un sol appro- prié, etc., les spécialistes parviennent à réussir les Bouturages les plus difficiles et à reproduire rapidement Les espèces qu'ils ont intérêt à pro- pager. Ces résultats s’obtiennent dans les serres dites Serres à multiplication. Divers modes de Bouturage. Les modes de bouturage les plus usités et les plus pratiques peuvent être réunis sous quatre titres principaux : 1° Boutures de rameaux ; 2° Boutures d’yeux ; 3' Boutures de feuilles ; . . La 4 Boutures de racines et rhizomes. Ces divers modes de Bouturage se pratiquent soit en plein air, soit en serres. e? Bouturage en plein air. 1° Section. — Boutures de rameaux. On emploie tantôt des rameaux dépourvus de feuilles, tantôt des rameaux feuillés, et on les place en terre. ou plus rarement dans l’eau. I. Bouturage de rameaux dépourvus de feuilles. — Ce mode s'applique exclusivement aux es- pèces ligneuses à feuilles caduques, et particu- lièrement aux végétaux indigènes ou acclimatés. [Il a lieu lors du repos de la végétation à la fin de l’automne, pendant l'hiver et surtout aux premiers beaux jours, alors que la sève est sur le point de se mettre en mouvement, Il peut porter : Sur une forte ramification ou branche. qui prend alors le nom de Plançon ; Sur un rameau ordinaire ; Sur un rameau détaché avec son empattement ou talon ; Sur un rameau portant un fragment de vieux bois, le tout désigné sous le nom de Crossette. A. Boutures-Plançons. (Fig. 146. Voir p. 202.) trois ans sont coupées à la serpe. débarrassées de leurs brindilles et conservées à une longueur de 2.à 3 m. Leur base est taillée en biseau bien net. On les enfonce en terre, soit simplement en les piquant, soit, lorsque le sol est résistant, en faisant d’abord, au moyen d’un avant-pieu, un trou que l’on a soin de refermer ensuite bien exactement en y glissant de la terre on en ap- puyant avec le pied. Ce procédé ne réussit qu'à un petit nombre d'arbres éminemment propres au Bouturage; de plus, il ne donne généralement de bons résultats que si l’on opère dans un terrain assez frais. I est surtout usité pour les Saules, les Peupliers, que l’on plante aux bords des rivières et dans les endroits marécageux; il peut aussi s’appli- quer au Sureau. - BOUTURAGE. 1 B. Boutures de rameaux ordinaires. Choisir des pousses d'un an bien aoûtées et bien saines ; les couper nettement au-dessous d’un œil et tout près de celui-ci. mais sans l’en- dommager; les raccourcir à une longueur pouvant varier entre 10 et 30 em. ou un peu ñ Fig. 146. Fig. 147. Fig. 148. RTS de rameaux dépourvus de feuilles. Fig. 146. — Bouture-Plançon. Fig. 147. — Bouture avec talon. Fig, 148. — Bouture-Crossetle. plus; mettre dans un sol meuble et conve- nablement fumé, en laissant un ou deux yeux au dehors; bien serrer la terre avec le pied ; pailler et arroser chaque fois qu’il en est besoin: telle est, en quelques mots, la manière de bou- turer les rameaux non feuillés. Les rameaux d’un an. c’est-à-dire les pousses de la dernière période de végétation, sont en général les plus propres à l’enracinement, à la condition de s'être développés normalement et d’être bien lignifiés. Il faut se servir, pour faire les sections, d’un outil bien tranchant. En général, la coupe inférieure doit être faite. LOL ir PA LE à me TU BOUTURAGE, Le plus souvent. il convient de faire ces sortes de B. dans un endroit un peu ombragé; ce- pendant cette condition n'est pas indispen- sable ; pour certaines espèces, telles que la Vigne, ilesttout aussi bon, de bouturer au soleil, Pour un bon nombre de nos arbres et ar- bustes indigènes ou acclimatés, les Boutures de rameaux non feuillés peuvent se faire en plein air : c'est le cas de la Vigne, du Groseillier, du Coignassier, du Figuier, “du Platane, du Serin- g'at, du Deutzia, du Daervilla, etc. etc. Pour d’autres telles, que le Rosier. il vaut mieux bou- turer sous cloches. C. Boutures avec talon. — Le renflement de la base des rameaux, à leur insertion sur l& tige ou sur une branche plus âgée. donne plus facilement des racines que les autres par- ties ; aussi, lorsque cela se peut, est-il bon de détacher les Boutures avec ces renflements ou talons (Fig. 147) On les éclate, lorsqu'on ne craint pas de nuire au pied-mère, par la production d’une plaie souvent large et profonde, ou bien. dans le cas contraire, on les détache au moyen du greffoir en entamant le support; il suffit d’ailleurs d’une très faible épaisseur de vieux bois. Il faut avoir soin de parer la plaie avec ‘un instrument bien tranchant. Les Boutures de ce genre, dites à talon. donnent notamment de bons résultats pour le Groseillier et la Vigne. ._ D. Boutures-Crossettes. — Les Boutures-Cros- | settes ne diffèrent des précédentes que par la longueur du talon, qui comprend un petit | tronçon de bois de deux ans. long de deux ou trois centimètres. (Fig. 148.) Le Bouturage en Crossettes est surtout em-. | ployé pour la Vigne, mais beaucoup d'espèces ligneuses s'en accommoderaient également ; dans le Midi. on y a recours pour l'Olivier. IT. Bouturage de rameaux feuillés. — Con- trairement aux Boutures dépourvues de feuilles. les B. de rameaux feuillés se font pendant Ja pé- riode de végétation; elles s'appliquent aussi bien aux plantes herbacées qu'aux plantes ligneuses. : À. Plantes herbacées. — Autant que possible, | il faut choisir des rameaux déjà un peu durcis ; on les coupe de manière à conserver leur bour- geon terminal, à moins qu'ils présentent des | bourgeons latéraux en bon état de développe- | ment, auquel cas on peut les tronconner à diffé- rentes hauteurs. La section inférieure se fait au-dessous d’un nœud; elle doit être bien franche et nette, Supprimer les feuilles sur la partie à enterrer.,en coupant leur pétiole avec le greffoir; si la surface foliacée était trop grande et faisait craindre le flétrissement par excès d’évapora- tion, il serait utile de couper les feuilles d’ex- trémité par le milieu ou au tiers de leur limbe. La longueur des Boutures herbacées (Fig. 149. Voir p. 203) peut varier de 5 à 10 cm. et plus,sui- vant les plantes ; en général, les B. trop longues donnent de moins bons résultats que les courtes. On les met dans un sol poreux et léger. terre de bruyère, sable fin de rivière. terreau, etc., en les enfonçcant de 3 à 4 em. et les bornant | Il | | | | | | soigneusement avee le doigt ou un petit plantoir. En serres. ces Boutüres peuvent se faire toute sous un œil et tout près de celui-ci, sans cepen- | l’année ; autrement, elles se pratiquent pendant dant l’atteindre. Ja saison chaude, de fin mai à septembre. | | BOUTURAGE. A cause de l’évaporation et du desséchement | sistantes : —: 203 — BOUTURAGE. Buisson-ardent. Cotoneaster. Buis. qui en est la suite, on opère généralement à | Laurier-sauce, Laurier-amandier, Laurier-Tin. mi-ombre.par exemple le long d’un mur ou d’un Fusain du Japon, Troène, Houx, (Fig. 151. abri à l'exposition du Nord. Les Boutures sont Voir p. 204.) Aucuba. etc. etc. On réussit égale- mises soit en plein air, soit sous cloche ou sous châssis, c’est-à-dire dans une atmosphère con- ment diverses Conifères, notamment les Thuya et Cryptomeria. Choisir suivant les espèces. soit finée que l’on peut à son gré maintenir humide. | généralement des rameaux déjà durcis à leur | base, soit des extrémités tout à fait tendres. Fig. 149. — Bouture herbacée, Pelargonium. Les cloches sont laissées tout l'hiver sur ces Boutures ; les seuls soins à prendre consistent | à les couvrir de feuilles ou de long fumier en cas de trop forte gelée. et à les soulever de Le Bouturage estival sous eloche à mi-ombre convient à beaucoup de plantes vivaces d’orne- | ment: Verveines. Héliotropes, Anthémis frutes- cent, Œillets. Alternanthera, Lantana. l'oleus, Gnaphalium. etc. A la rigueur on pourrait se passer de cloches pour plusieurs de ces plantes. Un certain nombre d’espèces. telles que Pelar- temps à autre pour enlever les feuilles moisies ou les B. pourries. Au printemps, on les relève pour les mettre en pots ou en pleine terre. IT. Bouturage dans l'eau. — On peut bou- turer dans l’eau certaines espèces qui émet- tent facilement des racines adventives, Pour les Fig. 150. — Bouture simple pourvue de feuilles. unes, telles que le Saule etle Tamarix. on em- ploie des rameaux dépourvus de feuilles ; pour d’autres, comme le Laurier-rose.les Fieus. ete. on se sert de rameaux feuillés. Ces B. se font gonium, Chrysanthèmes d'été, etc. s'enracinent | même en plein air et en plein soleil. Pendant l'hiver. et au commencement du: printemps, on est obligé de recourir à la cha- leur artificielle. (V. Bouturages en serres.) B. Plantes ligneuses. — Les Boutures feuil- lées de plantes ligneuses (Fig. 150) se font tou- jours sous verre, soit à froid vers la fin de l'été. et le commencement de l’automne. soit à chaud pendant toute l’année. (Voir Bouturages en serres.) A froid, il faut opérer sous cloche et à l'ombre, dans du sable fin ou de la terre de bruyère. à même le sol ou en godets enterrés. On peut ainsi bouturer de rameaux feuillés un très grand nombre d'espèces d'ornement à feuilles ca- duques : Rosiers, Fuchsia, Grenadiers, Spirées. Chèvrefeuilles, Negundo. ete. ; on à feuilles per- en serre ou dans un local quelconque. en plein soleil. Quel que soit l’endroit où l’on opère, il faut. dès que l’enracinement est en bonne voie. mettre les B. en terre douce et tenir aux arro- sages. 2° Section.— Boutures d’yeux.— Dans le Bou- turage, la portion de rameau supportant l'œil destiné à se développer peut être extrêmement réduite et ne dépasser qu’à peine la longueur de cet œil. Les B. de cette nature sont dites B. d’yeux. De même que les B. de rameaux, les d'yeux se font soit pendant le repos de la sève. soit pendant la période de végétation. c’est-à-dire qu’elles peuvent ou non être pourvues de filles. A. Bouture à un œil non pourvu de feuille. — Ce procédé s'applique particulièrement à la Vigne. On coupe un troncon de sarment muni d’un œil. de manière à lui conserver environ 1 em. de chaque côté. L'onglet inférieur est taillé en biseau. puis piqué dans un sol bien meuble. # Éér Ua: Le LEX per? Lab PT Erin à ’ » lit 4 BOUTURAGE. NOEL de telle sorte que l’œil soit enterré à moitié on aux deux tiers. Une modification de cette B. consiste à la tailler en biseau de chaque côté. à enlever l'écorce à l'opposé de l'œil et à la mettre à plat. en appuyant de manière à enterrer le bois et à laisser sortir la bourre. Cette B. (Fig. 152 et 153.) est dite Bouture anglaise. Elle est préconisée pour la multiplication rapide de la Vigne. Fig, 151. — Bouture ligneuse pourvue de feuilles. Ces B. de Vigne à un œil se font pendant l'hiver ou au printemps. avec le secours de la chaleur, artificielle. La serre chaude con- vient mienx que la couche ; elle permet d’obte-| nir en très peu de temps des ceps capables de fructifier. Fig. 152. — Bouture anglaise de Ja Vigne. B. Bouture à un œil pourvu de feuille ou bouture-éeusson. -— Le bouturagé à un œil muni de feuille est peu employé; il donne cependant de bons résultats pour diverses plantes. telles que le Rosier.la Pivoine en arbre ‘la Bignone, etc. En juin pour la Pivoine, en juillet et août | pour le Rosier et la Bignone, sur des rameaux bien durcis et bien aoûtés, on lève des yeux AE 2) CREME NOTE TNT LC BOUTURAGE. comme pour l'écussonnage, mais en laissant adhérer une esquille de bois et en conservant le limbe de la feuille, soit en totalité s’il est petit. soit en partie seulement s’il présente une trop grande surface d’évaporation. Chaque fragment ainsi levé est posé à plat sur du sable fin on de la terre de bruyère très Fig. 153. — Bouture anglaise enracinée et poussée. siliceuse, puis recouvert de telle sorte que le | pointe de l'œil soit à fleur du sol ou à peine cachée. Ces B. se font en godets, ou en terrines. ou à mème le sol, sous cloches, à mi-ombre et géné- ralt. le long d’un mur à l'exposition de l'Ouest ou du Nord; elles sont laissées ainsi jusqu’au | printemps, époque à laquelle elles peuvent être | transplantées. Les soins à prendre sont d’arro- ser au besoin. pendant la saison chaude, d’en- | lever les files. moisies et les yeux pourris.-et pendant l'hiver, d’'entourer les cloches d’une couverture de feuilles sèches. Un bourrelet.se forme en-dessous de l'œil. des racines se déve- loppent et l’on obtient des sujets vigoureux. 3° Section. — Boutures de feuilles. (Voir Bou- |turage en serres.) 4e Section.— Boutures de racines et rhizomes. | — Le Bouturage de racines et rhizomes consiste à diviser ces parties souterraines en tronçons d'environ 10 cm. de longueur, à placer les fraoments en terre, soit à plat, soit oblique- BOUTURAGE LR ment, et à les recouvrir d'une épaisseur de 3 à 6 em. de terre meuble. Les rhizemes n'étant autre chose que des! tiges souterraines, leur bourgeonnement n’a rien que de très naturel et de normal; celui: des racines proprement dites, bien que moins! fréquent, n'est pas rare cependant. Un assez grand nombre d'espèces peuvent se multiplier de la sorte; ce sont en général celles qui dra-! geonnent facilement: citons l’Aïlante, le Ce- drela, le Coignassier du Japon, la Bignone de Virginie, le Calycanthe, le Paulownia. etc. Ce genre de Bouturage rend de grands ser- vices quand il s'applique à des espèces qui ne | peuvent se multiplier autrement. Il se pratique | pendant le repos de la végétation.soit en pleine | terre ou mieux sur couche pour les plantes rustiques, soit en serre pour les espèces plus | délicates. ER IL. Bouturage en Serres, Le Bouturage en serres s'emploie générale- ment pour la multiplication des plantes de serres chaude et tempérée. L'époque la plus favorable pour cette opération est du mois de novembre au mois de mai, parce qu'alors on peut obtenir plus facilement une température uniforme au moyen du thermosiphon, on n’a pas à redouter l’ardeur du soleil, puis les plantes sont aoûtées et mieux disposées à la reprise. Les boutures herbacées, celles de plantes délicates ou à re-! prise lente et difficile.,se font en terre de bruyère bien tamisée et très sableuse. Elles sont re-| piquées séparement en petits godets de 3 à 5 em. de diamètre, que l'on enterre dans la tannée d’une serre à multiplication et que l’on recouvre de cloches. Ces cloches doivent être enlevées ! tous les matins. afin de renouveler l'air; elles sont essuyées soigneusement pour enlever la buée formée à l’intérieur; on profite de ce mo- ment pour nettoyer les feuilles gâtées, mouiller les boutures à l’aide d’un petit arrosoir à bec très fin. Si le temps est sombre, on laisse les boutures découvertes pendant quelque temps. afin d'enlever l'excès d'humidité ; si au contraire | le temps est clair, on replace les cloches aussi- | tôt essuyées, on ombre dans le milieu du jour à l'aide de feuilles de papier étendues sur chaque cloche. ou avec des toiles déroulées sur la serre. Dans les établissements marchands, où il est nécessaire de produire une grande quantité de boutures en peu de temps, on emploie des serres à multiplication à double vitrage ; par ce moyen on obtient une température intérieure plus ré- vulière et une atmosphère toujours saturée d'hu- midité ; la main-d'œuvre se trouve ainsi simpli- fiée, en supprimant les cloches ou les petits châssis. On fait alors les boutures à l'air libre de la serre; les soins à donner consistent simple- ment en bassinages fréquents et en nettoyages jusqu’au moment de la reprise. Les boutures sont piquées directement dans le sable de rivière très fin, dans la sciure de bois blane, dans le sable siliceux. dans la tannée consommée ou le poussier de charbon. Ces différents matériaux peuvent s'’employer indifféremment. attendu BOUTURAGE, _ qu'ils agissent surtout comme point d'appui. car | la réussite de boutures dépend en grande partie de l’humidité et de la chaleur distribuées con- | venablement. Comme preuve, il n’est pas rare. dans une série de boutures, d'en trouver quel- ques-unes qui. avant été dérangées. et dont le talon pose à peine sur le sol, forment le bour- relet et émettent des racines quelquefois plus tôt que celles qui sont enfoncées d’un ou deux | centimètres. Dans la plupart des cas, on peut | donner la préférence à la seiure de bois, à la | condition qu'elle provienne absolument de bois | blane. le chêne doit être sévèrement exclu. | | | | comme contenant trop d'acide. Avant d'y placer les boutures, cette sciure est mouillée forte- ment. et remuée à la main en la divisant le mieux possible, puis on recommence jusqu'à ce qu'elle soit bien humectée dans toutes ses par- ties. Il faut alors l’étendre sur le plancher de la | bâche. sur une épaisseur de 8 em. environ, et | la tasser légèrement à l’aide d’une petite plan- chette. afin d'en niveler la surface. et lui donner plus de consistance pour maintenir les boutures. Cette opération préparatoire s'applique égale- ment aux différents matériaux employés comme sol. Le seul inconvénient que l’on peut reprocher à la seiure, c’est de donner parfois naissance à ce qu'on appelle vulgairement la toile : filaments ténus et très serrés qui se développent à la sur- face et détruisent très rapidement les boutures qu'elles atteignent, surtoat les boutures ‘her- bacées. Mais il est facile d'éviter cet inconvé- nient, en avant soin de remuer la sciure de temps à autre, ce qui permet en même temps de se rendre compte de l'état des boutures et d’em- poter celles qui ont des racines. Le sable de rivière peut aussi s'employer avantageusement : Pexcès d'humidité est moins à craindre, mais comme il déssèche plus facilement, un seul mo- |ment d’oubli peut compromettre la réussite de toute une série de boutures. | Uncertain nombre de plantes de serres peuvent se bouturer absolument dans l’eau et émettre | facilement des racines; tels sont les Dracæna. les Ficus, les Nerium. Cyperus, ete. Il est indis- pensable pour le beuturage des plantes deserres, de choisir toujours des sujets sains et vigou- reux. de laver les feuilles, de couper les bou- tures horizontalement et immédiatement au dessous d’une feuille. de faire la coupe très nette avec un greffoir ou une serpette bien affilée pour éviter les déchirures. Les boutures ainsi préparées sont piquées près à près, dans le sol de la serre à multiplication disposé comme il a été dit. en ne les enfoncant que juste ce qu'il faut pour les soutenir. Les p. molles ou herbacées seront enfoncées d’un demi-cm. et celles à bois semi-ligneux de 1 ou 2 cm. Les boutures faites ainsi doivent être empo- tées aussitôt que les racines ont un ou deux cen- timètres de longueur. car elles ne trouveraient pas longtemps la nourriture nécessaire à leur développement. et l’empotage deviendrait plus difficile si les racines étaient par trop longues. On les rempote dans des godets aussi petits que possible, on les laisse quelque temps dans la serre à multiplication pour activer la reprise 1e PENPON Er à." EE x Fr Ÿ EP FR) M RE SR tes à Cousfr 2e à 2 rt à mn v' 2 pk bas Last TR » cf té“ » = ve » L'AURE CN bin. re CAE NT TR ee re US LU . Em Le LEE TSS SU SSA Us e BOUTURAGE. — 206, — et on les passe ensuite dans une serre plus tem- pérée et appropriée à leur tempérament. Cer- taines plantes. comme les Nepenthes, par exemple, reprennent facilement dans Pair chaud et humide, sans autre soutien qu'un tuteur ou un godet vide renversé, dans le trou duquel en introduit la base de la bouture. Le Sphagnum est employé aussi dans certains cas, pour le bouturage d’œilletons de Bromé- liacées, d’Aroïdées, d'Orchidées. et de quelques plantes à bois dur et d’une reprise difficile ; il a la propriété de retenir la chaleur et de se Maintenir constamment humide, Le Bouturage en serre s'effectue de plusieurs facons, selon la nature des plantes qu'il s’agit de multiplier. Les plantes à tiges simples, ligneuses ou semi-ligneuses,et munies de feuilles depuis la base, telles que les Dracæna, Aralia, Ficus, Anthurium., se bouturent par têtes et bouts de tiges munies d’une ou plusieurs feuilles (Fig.150.Noir p.203); chaque partie de tige ainsi N\ n ee — TK NN N LE CL c- ss =— = ag —— ? NS NS N NT 2 ZX _ af | \ D \ Ye S = NA ANNE LA N\ \ Fig. 154. — Bouture de feuilles. bouturée donne naissance à une plante, chaque feuille étant pourvue à la base d’un œil latent qui se développera par l'effet du sectionnement. On fait également des boutures avec des tiges ligneuses dépourvues de feuilles, ou avec des tiges souterraines, appelées rhizomes, que lon coupe par morceaux de 4 à 5 em. de long. et que l’on pose près à près horizontalement sur le sable, ft ne les recouvrant que légèrement, de facon que la lumière et l’air activent le dé- veloppement des veux. On bouture les jeunes pousses au fur et à mesure de leur développe- ment, en les coupant sur le talon tout en lais-! sant les bouts de tiges en place. Ceux-ci donnent naissance à de nouveaux bourgeons qui sont bouturés à leur tour. On obtient ainsi un plus. grand nombre de sujets. jusqu'à l'épuisement des tronçons. Ces boutures dites herbacées sont piquées légèrement dans le sable et sous de,petits châs- sis, le plus près possible du verre: elles émettent des racines en très peu de temps. Quelques plantes de serres chaudes se multiplient de bou- tures de feuilles sans aucune portion de tige; les Begonia, les Gesnériacées. les Peperomia sont dans ce cas. Il suffit de poser les feuilles sur le. sable, en les fixant avec de petits crochets en bois on en jonc. et à la base se développent des BOUVARDIA. racines.et des bourgeons. Pour les Begonia Rex, dont les feuilles sont grandes et fortement ner- vées, on peut même pratiquer sur les nervures des incisions (Fig. 154), où se formeront des ra- cines et de nouveaux bourgeons, qu’il suffit de rempoter séparement quand ils ont développé quelquesfeuilles.Ilarrive pour certaines plantes. que les boutures de feuilles faites de cette facon s'enracinent facilement, mais végètent dans cet état très longtemps sans émettre de bourgeons, malgré des rempotages répétés. Du reste, ce procédé ne s'emploie guère que pour les plantes dont les autres modes de bouturage ne réus- sissent que difficilement, ou bien quand on veut reproduire plus vite et en grande quantité une variété nouvelle. Pour les plantes à bois dur et à reprise difficile, on obtient de bons résultats en bouturant les jeunes pousses non encore aoûtées, c'est ce qu’on appelle boutures her- bacées. Ces boutures, en raison de leur état tendre. doivent être faites sous cloches ou sous petits châssis et surveillées constamment. Pour la réussite du bouturage des plantes de serres. on doit tenir compte du tempérament de ces plantes et du milieu où elles végètent. Ainsi les Azalées, les Aralia Sieboldi, les Arau- caria excelsa. etc, étant de serre froide, exigent bien moins de chaleur pour la reprise que les Dracæna, les Ficus, les Anthurium et autres plantes de serre chaude. On manquerait sûre- ment le but, si dans l’espoir d'aller plus vite. on voulait traiter en serre chaude les boutures de plantes de serre froide. AP; Bouture. Voir Bouturage. BOUVARDIA Salisb. (Rubiacées-Cinchonées.) Arbustes à flles, opposées ou verticillées par 3 ou 4. à stipules connées avec Le pétiole. Fleurs en cymes ou en corymbes de cymes terminaux. Calice à tube subglobuleux. turbiné ou campa- nulé, à 4 divisions linéaires, persistantes. Co- rolle à tube allongé, à 4 lobes valvaires. 4 éta- mines incluses. Ovaire 2-loculaire. Style filiforme entier. terminé par un stigmate bidenté ou bi- fide. Fruit capsulaire renfermant de nombreuses petites graines. Environ 26 esp., le plupart du Mexique. quelques-unes du Guatémala et de la Nouv.-Grenade. B. angustifolia H. B. K. — PaxrT. Mac. 7, 99; FL. p. S. 9, 904. — Mexique. — Rameaux cylin- driques, glabres. Files. ternées, lancéolées. vlabres à la face supér.. un peu velues infért. FL rouge incarnat, en corymbe dressé; corolle | poilue extért. | | B. Cavanillesii DC. [Syn.: B. multiflora Schult.| |— FL p.$. 5, t. 495. — Mexique. — Files. op- posées, ovales lancéolées..un peu velues à la face infér. Corymbes pauciflores. penchés; co- rolle rouge. glabre extért. B. coccinea Link. Voir B. triphylla. Æ _. B. delicata Hort. Hybride de B. longiflora | croisé par B. leiantha. C. flava Dene. — B. R. 1846, t. 32; FL. 0.5. 1. 38. — Mexique. — Filles. opposées. ovales Jancéolées. Fleurs jaune orangé en corymbes pauciflores. pendantes ; corolle glabre extért. B. hirtella H. B. K. — Mexique. — Plante un peu poilue. Rameaux cylindriques. Feuilles verticillées. lancéolées. Fleurs coccinées. en n eo . L os à dc dd. à 6 ds ne ch) in Mraz Én d. hnsaà à e-b-fir he. BOUVARDIA. à corvmbes pauciflores, dressés; corolle poilue extért. B. Houtteana Schlcht. — FL. pb. S. X, 1024 — Mexique. —— Fleurs rouge orangé. B. Humboldti corymbiflora. V.B. longiflora.var. PB. Jacquini H. B. K. Voir B. triphylla. B. jasminiflora Hort. Voir B. longiflora, var. B. lævis Mart et Gal. — Mexique. — Glabre. Flles. opposées. FI. rouge cocciné. à corolle glabre extért,. B. leiantha Benth.— [, m.Jaro. F1. 139; BELG. H. 2,6. -— Mexique. — Flles. ternées, ovales acu- minées, arrondies onu subcordiformes à la base, velues. Fleurs rouge écarlate. en corymbes dres- sés, à corolle glabre extért. Fig. 155. — BOUVARDIA LONGIFLORA H, P. K. B. longiflora H. B. K. (Fig 155.) — Mexique. — Feuilles opposées. glabres. Fleurs blanches. longuement tubuleuses, à odeur de jasmin, Co- rolle glabre intért. et extért. La plus belle es- pèce du genre. Il en existe de superbes variétés. notamment: ÆHumboldti corymbosa (R. H. 1879. p. 30), jasminiflora et Davidsoni (Vreelandi). à inflorescences plus fournies: Alfred Neuner. à fleurs doubles. B. multiflora Schult. Voir B. Cavanillesii. B. scabra Hook. et Arn. Tige velue. FIles. ver- ticillées, ovales acuminées, rudes sur les 2 faces. Fleurs grandes, rouge vifavec gorge blanchâtre. en bouquet serré. B, splendens Hook. Voir B. triphylla. BD ternifolia Schleht. Voir B. triphylla. _B. triphylla Salisb. [Syn.: B. coccènea Lmk. ; B. Jacquini H. B.K.; B. ternifolia Cav.; B. splen- dens Hook.] — B. R. 2, t. 107; B. M. t. 1054 et 3783. — Mexique. — Rameaux trigones. Flles. _ternées, un peu poilues à la face infér.. presque glabres à la face supér. Fleurs rouge cocciné. Gros corymbes terminaux dressés ; corolle poi- lue extért. L'une des espèces les plus rustiques et l’une des plus ornementales. B. versicolor Ker. — B. R. 3. 245. — Mexique. — Flles. opposées, un peu ciliées. Fleurs rouge écarlate, en corymbe pendant. Corolle glabre intért. et extért. T — BOW-WINDOW. On a obtenu des hybrides fort intéressants. parmi lesquels on peut citer: Président Garfield. à fleurs doubles; rappelle le B.longiflora. var. Alfred Neuner, mais à fleurs rosées. Le B. Alfred Neuner croisé par B. leiantha a produit une série de variétés à fl. simples et d’autres à fleurs pleines, rouges, comme: Sang Lorrain, Triomphe de Nancy. V. Lemoine; on peut encore citer, parmi les hybrides obtenus dans ce genre: Brillant, à fl. cramoisi; Duazziler, à fl. écarlates; elegans. rouge vermillon; Ho- garth, à fl. écarlates ; longiflora flammea, à fi. roses; Président Cleveland. f. rouge cramoisi ; Queen of roses, à fi. roses, etc. Les Bouvardia exigent la serre tempérée chaude (10 à 12 degrés), une atmosphère plutôt sèche qu'humide et la lumière. Ils fleurissent pendant l'hiver. On doit les rempoter en février- mars en compost formé de 2 parties de terre de bruyère sableuse et 1 partie deterre franche. Les plantes nouvellement rempotées sont mises sur couche, sous châssis, puis, dès que l'entrée en végétation est bien manifeste. on aère; en mai on les plantera en plein air, à bonne exposi- tion. En août, si les pincements ont été conve- nablement faits. ou peut avoir des touffes de 30 à 40 em. qu'il est prudent d’abriter contre l'humidité excessive. En septembre, on rempote les plantes, puis on les rentre en serre vers la fin du mois. La floraison a lieu 2 ou 3 semaines après. On peut obtenir une floraison plus hâ- tive en mettant les plantes en serre chaude. Multiplication de boutures faites en mars avec les tiges demi-aoûtés sur couche chaude et sous châssis. Pour culture détaillée, voir article de M. Duval, R. H. 1877, p. 197. BOUVREUIL (Pyrrhula). Ce passereau, de la famille des Fringillidés, reconnaissable à son bec court. bombé. à la couleur rouge de sa gorge et de son ventre chez le mâle, ne quitte guère les forêts. où il se nourrit de bourgeons. de oraines et d'insectes. À l'automne seulement, il se mêle aux bandes de moineaux et d’autres frin- villidés qui errent à travers la campagne pour chercher leur nourriture. Sa chair est estimée. On le désigne quelquefois sous le nom vulgaire de Pivoine. qui fait allusion à sa couleur rouge. EYE BOWENIA Hook. (Cycadées-Zamiées.) Genre voisin des Zamia. dont il se distingue par son tronc hypogé au lieu d'être épigé, par ses flles. au nombre de 1 ou 2, bipennatiséquées au lieu d’être simplement pinnées. Diffère des Séangeria par les folioles sans côtes au lieu d'être pour- vues de côtes; par le strobile à écailles super- posées en séries verticales au lieu d’être imbri- quées en séries alternantes. 1 espèce : | B.spectabilis Hook.— B.M.t. 5398 et 6008.— Australie sept. orient. — Feuillage d’un vert gai rappelant quelque peu celui de certains Marattia. Culture des Zamia. Dans la var. serru- lata, les folioles sont un peu dentées. BOW-WINDOW. Mots anglais signifiant fenêtre cintrée et qui ont été appliqués d’une facon générale à toutes les baies largement vi- trées faisant saillie sur les murs extérieurs d’une habitation. Convenablement appropriés. les Bow-windows munis de cloisons Les isolant PANL AS . d2 Vr2 L BOW-WINDOW. — minuscules jar- CGONSCr Ver GCr- surtout si l’on peut y installer de3 appartements, forment de dins d'hiver où il est possible de taines plantes, un petit appareil de chauffage y maintenant | (Voir Serre d'apparle- | une chaleur constante. ment.) À. Bow-wood. Nom angl. BOWIEA volubilis Harv, (Liliacées-Asphodé- délées.) —- B. M. t. 5619. -- Cap. de B. Esp.— Le wenre Bowica ne renferme que cette espèce. plus curieuse que belle. D'un bulbe tubériforme, Gin. épigé. très gros, vert, nait une tige grêle, volu-| bile, de 1 m. à 1 m. 50 de hauteur, très ramifiée et à ramifications dichotomes, manière à donner à l’ensemble un aspect che- velu fort singulier. Les fleurs, petites. vertes. sont monoïques. Serre froide. Box. Nom angl. de Buis. Voir Buxus. Box Elder. Nom angl. de Acer Negundo. BRACHYCERUS Oliv. (Coléoptères-Rhynco- phores,fam. des Curculionides.) Insectes aptères, de couleur noire, au corps épais. gibbeux, ova- laire, à rostre court, épais, défléchi, à hanches intermédiaires contiguës, à élytres soudées, couvertes de rugosités de forme très variable. Espèces nombreuses, répandues surtout dans la région méditerranéenne. B. undatus Fabr. Espèce extrèémement va- riable de dimensions (8 à 20 mil), de forme et de sculpture. Ses larves vivent dans l’intérieur des bulbes de toutes les espèces de Narcisses cultivées dans le midi de la France et causent ainsi de grands dégâts. À Antibes, elles ont dé- truit des collections entières. B. albidentatus Gyll Remarquable par les squamules dont il est revêtu à l’état frais; ces squamules sont de deux sortes: les unes ovales et d’un bleu nacré,les autres plus petites, arrondies, de couleur grise ou testacée. ÿe trouve en Sicile, en Sardaigne et en Corse, où ses larves causent souvent de grands dommages dans les potagers, en attaquant les bulbes de l’Ail ordinaire et ceux de l'Echalotte. E. Lf. BRACHYCHITON Schott. (Sterculiacées.) — Genre compren.quelques arbres etarbr.de PAus- tralie trop. et subtrop.. souvent réuni aux Sler- culia. Fleurs monoïques; calice coloré, 5-fide; fleurs 4: étamines soudées en un tube dilaté au sommet efcune tête à 5—10 lobes anthérifères au dehors; fleurs ©: tube staminal soudé à un axe fructifère entouré au sommet d’un cerele danthères stériles ; carp. 5, au sommet de l'axe. cohérents par leur angle interne. Follicules sti- pités, graines bi sériées. aptères. Files. lobées ou entières. Les 2 espèces suivantes se ren- contrent dans les cultures de pleine terre du Midi ou dans les Orangeries. Beaux arbres. B. acerifolium F. Mull.. Arbre enflanmé des Australiens.— Haut. 15 à 30m. Files. persistantes. srandes, atteignant Jusqu'à 59 à 60 em... dont 30 à 30 de pétiole, 5lobées. digitées. Magnifique inflorescence rouge onu cramoisie. B. Bidiwilli Hook. Voir Sterculia Bidwilli. B. diversifolium. Voir Sterculia diversifolia. B. populneum K. Br. — Arbre de 5 à 6 m..tou- Jours vert; écorce lisse verdâtre. Ramification serrée. Files. des jeunes individus ou des jeunes ramcaux vigoureux trilobées, celles des arbres contournées de | 208 — | herbacées en terre légère et à chaud. de Maclura aurantiacu. | Environ 45 espèces. BRACTÉES. agées ovales, larsement acuminées, ressemblant à celles du peuplier suisse. Follicules à 2 ran- _gées de chacune 6--8 graines jaunes ; testa noir, luisant, coriace. Croissance 1 rapide. Cult: Bonne terre franche. Mult. de graines et par boutures P. M. BRACHYCOME Cass. (Composées.) Plantes annuelles ou vivaces cespiteuses. Feuilles radicales ou alternes, entières ou dentées. Capitules hétérogames, les fleurs de la circon- férence (demi-fleurons) femelles, en 1-2 séries : celles du disque (fleurons) hermaphrodites, fer- tiles, Involucre hémisphérique, formé de deux séries de bractées scarieuses sur les bords. Ré- ceptacle convexe. nu. Akènes comprimés laté- ralement, à bords ailés, et munis d'aigrette. une du nord de l'Afrique. ‘les autres d'Australie et de la Nlle-Zélande. B. iberidifolia Benth. — Bois. ATL. PL. Jarb. t. 138. — Australie. — Charmante plante an- nuelle. Touffes de 30 à 40 em., ramifiées ; files. linéaires découpées; capitules solitaires au sommet des rameaux, à disque brun ou jaune, et demi-fleurons bleus ou roses tachés de blanc à leur base; floraison de mai en septembre, suivant l’époque du semis. Bordures. plates- bandes, massifs. Semer:1°en septembre,repiquer en pot et conserver sous châssis, et mettre en place en avril; 2’en mars-avril sur couche chaude et repiquer en pépinière ou en place. JC BRACHYSEMA R. Br. (Légumineuses-Poda- lvriées.) Arbustes ou plantes suffrutescentes à feuilles simples, alternes ou opposées (Zubra- chysema), quelquefois réduites à de petites écailles, (Leptosema). Stipules subulées. Fleurs terminales ou axillairés, souvent solitaires, quelquefois ramassées sur de petites hampes courtes.radicales.Calices à5 lobes presqu'égaux: corolle à pétales très inégaux, étendard plus court et plus étroit que les ailes.celles-ei étroites, moins longues et moins larges que la carène, laquelle est soudée par son “dos. Fruit ovale allongé. — 14 esp. de l'Australie occid. ettropie. B lanceolatum Meisn. — B. M. t. 4652. Files. lancéolées mucronées. fl. axillaires solit. Plusieurs var. B. latifolium KR. Br. — B. M. t. 2008. — Sar- menteux; flles. ovales planes, soyeuses en des- sous, pédoncules axillaires à 2-3 fleurs rouges. B. undulatum Ker. — Lopbn. Bor. cam. t. 778. _ Sarmenteux; filles. elliptiques ondulées. Pédoncules triflores axillaires ; fleurs jaunâtres. B. Celsianum Lem.[Svn: Pontania Celsiana Lem.| Grimpant; flles. opposées blanchâtres oblongues lancéolées. Pédoncules triflores. Crai- onent les sols calcaires ; terre de bruyère. Semis ou boutures de jeunes pousses à l’étouffée. J 4 Bracken ou Brake Fern. Nom angl. de Pteris aquilina. BRACTÉES. On donne ce nom aux feuilles qui avoisinent les fleurs et qui diffèrent des files. ordinaires par des modifications dans la forme et dans la couleur. Lorsque ces modifica- tions sont peu marquées, ces organes prennent le nom de feuilles florales. Dans certains cas. les bractées sont plus brillamment colorées que nie fie NONTIS BRACTÉES. + 9 les fleurs elles-mêmes, c'est ee qu'on observe dans un bon nombre de Broméliacées, les Bou- gainvillea, le Poinsettia pulcherrima. le Salvia Horminum. etc. Les bractées peuvent se grouper et les divers modes d'assemblage sous lesquels on les ob- serve sont décrits aux mots : Involucelle, Involucre, Spathe. BRACTÉOLE. Petite bractée. BRAHEA Mart. (Palmiers-Coryphées.) Stipes | de moyenne grandeur ; feuilles flabelliformes palmatifides. à divisions bifides filamenteuses ; gaine fibreuse revêtant la partie supérieure de la tige. Spadice allongé pendant, enveloppé de plusieurs bractées. Fleurs hermaphrodites munies d’une bractée et de 2 bractéoles. Baies à 1-3 loges. 4 esp.: du Texas. Mexique et Andes. - B. dulcis Mart. — Par. t. 137. 162. — [Syn.: Corypha duleis H. P. et K.; C. frigida Lodd.]|. — Mexique. — Stipe inerme atteignant 8-10 pieds. Frondes à pétiole tomenteux et bordé | d’épines, limbe filamenteux entre les divisions. glauque en dessous. Fruit comestible, jaune, de la grosseur d’une Cerise. B. edulis. Voir Erythæa edulis. B. filamentosa. Voir Washingtonia filifera. B. Roezli. Voir Erythæa armata. On cultive encore B. calcarea Taiebm.. p. altit.). le B. egregia et B. nitida, Ep. ANDR.. Rev. Horr. 1887, t. p. 344. Toutes ces espèces sont rustiques dans la région de l'Oranger. LS 5" Bramble. Nom angl. de Rubus fruticosus. BRANCHE. On donne ce nom aux principales divisions et subdivisions de la tige petites. BRANCHE À FRUIT. Branche qui a porté. qui porte ou est prête à porter du fruit. Sur les arbres taillés, les Branches à fruit se trouvent sur les Branches Coursonnes ou bien constituent | des Coursonnes par elles-mêmes. L. H. BRANCHES CHARPENTIÈRES. Ce sont les B. qui, dans un arbre fruitier. la charpente, &’est-à-dire en quelque sorte le squelette de l’arbre. Elles portent les branches | fruitières et leur ensemble détermine la forme de l’arbre. aH: BRANCHE CHIFFONNE. Sur les arbres à . fruit à noyaux et en particulier sur le Pê- cher, on rencontre des rameaux grêles, garnis _ dans toute leur étendue de boutons non accom- - pagnés d'yeux à bois, si ce n’est à l'extrémité 6 et quelquefois à la base: ce sont les Branches chiffonnes. dites aussi Rameaux chiffons. Ces | Calycule, Cupule. des | hautes montagnes calcaires du Mexique (2000 | celui de} rameau s'appliquant aux ramifications les plus constituent | BRASSIA. celles-ci. Parmi les Coursonnes. les unes sont à fruit et les autres à bois. Maïs ce dernier état ne doit être que temporaire, les diverses opéra- tions de la taille ayant précisément pour objet la production du fruit sur ces branches. & PÈN » à BRANCHE DE REMPLACEMENT. Les arbori- culteurs appellent ainsi toute branche ménagée pour être substituée à une autre ayant cessé de remplir le rôle qui lui était assigné. EL. H. BRAS. En arboriculture on donne fréquem- ment ce nom aux branches charpentières des arbres cultivés en espalier. BRASENIA Schreb. (Nymphéacées- Cabom- bées.) Ce genre ne renferme qu'une espèce. le B. peltata "Pursh. (Hydropeltis purpurea Mehx. f.) — B. M.t. 1147. — Sorte de petit Nénuphar originaire de l'Amérique sept. de l'Inde et de l'Australie. Cette plante aquatique vivace a les feuilles toutes nageantes. entières, pel- tées. Les fleurs, larges de 3 em... pourpres, sont | formées de 3 sépales.3 pétales. 12-18 étamines et 6-18 carpelles devenant autant de capsules connées, indéhiscentes. A cultiver dans les bas- sins et les Aquariums, en serre tempérée. BRASSAVOLA KR. Br. Ni nous détachons de ce genre deux espèces rangées aujourd'hui parmi les Cattleya : nous pourrons décrire plantes épiphytes à rhizomes grèles géné- ralt. pendants, à pseudo-bulbes courts munis | d’une, rarement deux flles.. charnus, ronds ev- lindriques, canaliculés. FI. grandes, apicu- | lées, labelle en cornet entourant la colonne. Culture sur bois Sans aucun compost, en serre chaude. B. acaulis Sk. — Guatémala. — Fleurs blanc verdâtre à l'automne, tiges courtes, feuilles cylindriques, érigées. B. cucullata R. Br. — Fleur jaune ocre. B. fragrans Ch. Lem. Izz. Horr. p. 180. :— Brésil. — Fleurs blanches ou verdätres, à | divisions très longues, apiculées. Feuilles grêles cylindriques retombantes, très longues. Parait être identique avec B. lineaïa. A. (y. Brassavola elegans. Voir Tetramicra. |: BRASSIA. (Orchidées.) Plantes épiphytes. pseudo-bulbeuses, à feuilles coriaces épaisses, cœénéralt. Jongues acuminées. FI. en ra- cèmes, à divisions extrêmement dévelop- pées, étroites, aiguës, se prolongeant dans certaines esp. en longues queues, formant le plus curieux effet. Les B. sont pour la plu- part des pl. vigoureuses. qui préfèrent la culture sur bois à toute autre. Cultivés en les B. comme des — Amérique centrale. les B. glauca et Digbyan«. Miortes de branches sont beaucoup plus fré-! ù quentes sur les arbres âgés ou de végétation Ë modérée, que sur les arbres jeunes et vigou-! reux. L. H. BRANCHE COURSONNE. On appelle Branches Coursonnes où simplement Coursonnes ou Cour- sons, les branches qui. sur les arbres fruitiers soumis à la taille, sont tenues courtes et desti- _nées à donner du fruit. … Les Coursonnes prennent naissance sur Îles Branches de Charpente; elles sont réparties tussi régulièrement que possible le long de Lé DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. pots. c’est quand leurs pseudo- bulbes ont dé- passé les bords du pot qu'ils FR avec le plus de vigueur. B. antherotes Rchb. -— Colombie. —— Fleurs jaunes, sépales et pétales tachetés de pourpre, ainsi que le labelle. B. bracteata Ldl. — B. R. 1843; P.sc. 31. Guatémala. FI. de 25 em. de dia- mètre, sépales jaune verdâtre, pétales plus petits, verts.tachetés de brun à la base. labelle jaune clair. Syn.: Oncidium bracteatum Rechb. Serre chaude. 14 IN CR PTE) 4 21 als Nage BRASSITA. — B. caudata Ldl. — B. R. 802; B. M. 3451. — Jamaïque. — Ncapes 8—10 flores, sé- pales et pétales verdâtre clair, tachetés de brun à la base, labelle jaune tacheté de brun. Syn.: Onc. caudatum Rechb.; Epidendrum caudatum. Serre tempérée. B. Gireoudiana. Rehhb. — XEx. Oncu, I, p. 79, t. 32. — Costa-Rica. — Scapes 8-10 flores, Sép. verts, tachetés de brun, pét. plus courts, jaune verdâtre à la pointe. bruns à la base, labelle jaune tacheté de brun. Serre tem- pérée. B. Keiliana Rohb. — XEx. Oro. I, t. 45. — Co- lombie. — Sép. et pét. Jaune ver dâtre. tachetés de brun à la base. Labelle blanc,avec quelques taches brunes sur le devant, Serre froide. B. Lanceana Ldl. — Senr. Orcu., t. 6. — Guyane hollandaise.— Sépales et pétales jaune clair, tachetés de bfun à la base, labelle blanc à crête orangée, tacheté de brun. Serre chaude. B. Lawrenceana Ldl. — B. R. 1841 ; FL. Can. 33. — Sépales et pétales jaune clair, tachetés de brun à la base, labelle jaune. Serre chaude. B. L. longissima Rchb. — B. M. 5748. — Fleurs énormes atteignant 30 em. de diamètre ; sépales et pétales orangé, tachetés de pourpre à la base, labelle jaune clair, avec des taches pourpres à la base. Serre chaude. B. maculata R. Br. — Jamaïque. — Sépales, et pétales jaune verdâtre, tachetés de brun labelle crème. Une variété appelée guttata est entièrement tachetée de brun. Serre froide. B. verrucosa Ldl. — Bor. Orcu. Mex. t. 22. — Mexique. — Sép. et pét. verts, avec de nombr. taches vert foncé à la base, la- belle muni de verrues vertes sur le tablier. Serre froide. A. Gy. BRASSICGA L. (Crucifères.) (renre extrême- ment important par les produits alimentaires qu'il fournit à l’homme: PBrocoli, voir Chou- fleur; Choux; Chou de Bruxelles; Chou-fleur; Chou-rave ; Chou-navet; Navet: Pe-Tsaï. (Voir ces mots.) C'est encore à ce genre que se rattachent deux plantes utiles : le Colza (8. Napus L.. var. oleifera) et la Navette (B. asperifolia Lamk. var. olejfera), des graines desquelles on extrait les hes à brûler connues sous ces deux noms. BRAVOA Llav. et Lex. (Amaryllidées-Aga- vées.) Genre comprenant 4 espèces originaires du Mexique. Ce sont des plantes bulbeuses à -port de Glaïeul, de serre froide. L'une d’entre elles est surtout recherchée : B. geminiflora Llav.et Lex. — B. M. t. 4741; FL. DS. t. 520. .— Fl.-en-grappe dé 40 à 30 cm. de large, tubuleuses, rouge bril- lant, très ornementales. RUE dans Île midi de la France. BRAYERA anthelmintica RC (Rosacées. ) [Syn.: Hagenia abyssinica Willd.] Grand arbre des montagnes d'Abyssinie, dont les fleurs, connues sous le nom de ÆKousso, sont très usi- tées comme ténifuge. Brazilian Tea. Nom guayensis. Brazil Nut. Nom angl. de la graine du Ber- tholletia excelsa. angl. de Ilex para- 210 — BRISE-VENT. Bread fruit. Nom angl. du fruit de l’Arto- carpus incisa. Bread-Nut. Nom angl. du Brosimum alicas- trum. BRÈDE. Nom donné à certaines plantes qui, dans les pays chauds, sont consommées en guise d'Epinard: divers Amarantus. Solanum nigrum. Basella. etc. Brehmia Harv. Voir Strychnos. Breitblätterige Platterbse. Nom all. du La- thyrus latifolius. Breitblätteriges Johanniskraut. Nom all. de Hypericum Androsæmum. Breitblätteriges ‘ Riesenrohr. Arundo Douax. Brennende Liebe. Nom all. du Lychnis chal- cedonica. Brennnessel. Nom all. de l'Ortie. Voir Urtica. BREXIA Thouars. (Saxifragées-Escalloniées.) Genre renfermant 1 ou 2 espèces originaires de Madagascar. Ce sont des arbrisseaux glabres. à flles. persistantes. coriaces, alternes ; à fleurs verdâtres, en corymbes axillaires. Le B, mada- gascariensis Ker. est quelquefois cultivé comme plante de serre chaude à feuillage orne- mental, ainsi que sa variété spinosa, indiquée comme espèce particulière, bien qu’elle ne se distingue du type que par ses feuilles dentées épineuses au lieu d’être entières. BRILLANTAISIA Beauv. (Acantacées-Ruel- liées.) Herbes dressées à flles. opposées, pétio- lées, amples. Fleurs en cymes paniculées, à ca- lice 5 partit. à divisions subulées; corolle à tube court, à limbe longuement bilabié ; la lèvre supér. concave, à 2 dents, l’infér. à 3 dents. Etamines seulement 4parfaites:les postérieures ; les deux antérieures rudimentaires à l’état de staminodes. 7 ou 8 espèces de l'Afrique trop. et de Madagascar. On cultive: B. owariensis Beauv.. B. M.t.4717, de Ia côte occid. d'Afrique. Fleurs rappelant celles de certaines Sauges. roses avec la lèvre infér. d’un beau blanc. Serre chaude. BRINDILLE. Rameau grêle et flexible, long de. 10 à 15 em. environ, se montrant sur les arbres à fruits à pépins. Sur les Brindilles, les yeux sont d’abord petits et peu apparents ; mais ils se transforment facilement en boutons à fruits. Il suffit pour cela d’éborgner l’œil terminal, ou bien de rompre ou de tordre l’extrémité de ces « rameaux à l’époque de la taille. L. H. Brokoli. Nom all. du Brocoli. Voir Ghou-fleur. Brombeere. Nom all. de la Ronce. Voir Rubus. BRISE-VENT. Liene d'arbres ou d’arbustes rapprochés les uns des autres et destinés à ga- rantir les cultures contre les vents fr o1ds- et vio-. lents. Les B. sont surtout employés dans les pépi- nières. Ils se disposent alors en lignes paral- lèles. et leur rôle est autant de fournir de ombre aux semis et aux plants jeunes et un peu déli- cats, que de les protéger contre les courants | d’air froids. Ces B., appelés encore Rideaux où plus s'énéralement Abris. sont presque toujours composés d’essences à feuillage persistant; le Biota orientalis. le Thuya occidentalis. 1 V'If et l'Epicea sont celles auxquelles on a le plus sou- vent recours. Le us et le Genévrier de Virgi- Nom all. de BRISE-VENT. — 911 — BROMELTA. nie, dans les pays du centre et du Nord; le Laurier de Portugal et le Cyprès pyramidal, dans le Midi, peuvent aussi fournir de très bons abris. Les sujets destinés à former les B. se plantent à environ 40 em. les uns des autres, en sol bien préparé. Il importe de les tailler soigneusement, chaque année, sur les côtés, de manière à obtenir des rideaux bien réguliers. épais de 30 à 40 em. au plus ; en même temps, on les coupe horizontalement à une certaine hauteur, afin de favoriser leur ramification et d'empêcher qu'ils se dégarnissent du pied. On les élève ainsi successivement jusqu’à la hau- teur désirée, habituellement 3 m. environ. La distance des rideaux entre eux est calculée d’après la hauteur choisie ; en général, elle est égale à celle-ci. Quand à leur direction, elle peut varier suivant les contrées, les situations et la configuration du terrain ; habituellement. elle va de l'Est à l'Ouest. Ces sortes de B. étant presque toujours d’une croissance très lente, on y supplée au besoin par des claies épaisses en roseau ou en paille ou des panneaux en bois maintenus verticale- ment. Lorsqu'il s'agit de protéger une surface plus ou moins vaste contre un vent pernicieux, on plante, du côté d’où vient celui-ci, des rideaux ou des massifs de grands arbres à branchage touffu et à croissance rapide. Pour les terrains de moindre étendue, les jar- dins potagers ou fruitiers par exemple.les murs constituent les meilleurs B. A défaut, il suffit souvent de charmilles ou rideaux d’espèces à feuilles persistantes, tels que ceux en usage dans les pépinières. à L. H. BRIZA L. (Graminées-Festucées.) Herbes an- nuelles ou vivaces que l’on cultive parfois en pots pour l’ornement des fenêtres, mais dont on rigides, ensiformes, bordées de fortes épines confection des bouquets perpétuels. Les! centrales plus courtes, dentées en scie, cuspi- maxima L. et B. minor L. toutes les deux. recherche surtout les inflorescences pour la deux espèces les plus estimées sont les B. indigènes et connues sous les noms vulgaires | de Tremblette, Amourette, ete. Semer sur place. | Etamines insérées à la base des pétales. Ovaire en avril-mai. Drizopyrum. Voir Demazeria. Broad Bean. Nom angl. de la Fève. Brodbaum; Brodfruchtenbaum. Nom all. de l’Arbre à pain (Artocarpus incisa). Procoli. Voir Ghou-fleur. BRODIÆASm. (Liliacées-Alliées.) Plantes bul- beuses à bulbe plein, rarement tuniqué. Flles. . toutes radicales, étroites. Hampe simple, por- tant une ou généralt. plusieurs fleurs en om- belle terminale. Périanthe infundibuliforme, campanulé. Lobes un peu plus longs ou égalant le tube, dressés ou étalés, égaux entre eux. Eta- mines 6 parfaites ou 3 par faites et 3 réduites à l'état de staminodes, à filets libres, très courts ou filiformes. Ovaire à 3 loges pluriovulées. _ Capsule subglobuleuse, enveloppée e dans le pé- _ rianthe marcescent. Envir on 30 espèces, la plu- _ part ornementales, originaires de l'Amérique _ Sept.occid.ou mérid. extr atropicale. (Inclus: Cal- | _liprora Lindl., Hesperoscordum Lindi., Hookera Salisb.. Seuber tia Knth., Triteleia Lindi.) - On peut citer parmi les espèces les plus in- téressantes: B. capitata Benth., Californie, à fleurs bleu lilacé, en ombelle dense; B. cocci- nea À. Gray., B. M. 5857, Californie, à fleurs longuementtubuleuses,rouge cocciné,au nombre de 4—12; B. congesta Smith. (Hookera pulchella Salisb.), Californie; fleurs bleues, en ombelle dense ; B. grandiflora Smith. (Hookera coronaria Salisb.), B. R. 1183; B. M. 2877. Amér. sept. Fleurs 2—7, d’un bleu pourpré; B. hyacinthina (Hesperoscordum hyacinthinum Lindl.), B.R.1293. Amér. sept. Ombelle formée de nombreuses fleurs blanches ; var. lactea (B. lactea, Hesperos- cordum lacteum Lindl.), B. R. 1639; les fleurs sont plus petites ; B. ixioides (Callipror ‘a lutea Lindl.), B. R. 1590 ; B. M. 3588. Californie. Ombelle de 10—20 fleurs jaunes; B. laxa (Triteleia laxa Benth.), B.R. 1685. Californie. Ombelle de 8—20 fleurs bleues; B. multiflora Benth. Californie. Ombelle de 6—20 fleurs bleues; B. porrifolia Benth. (Triteleia porrifolia Pœpp.). Chili. Om- belle de 4—6 fleurs blanc violacé; B. uniflora Benth. (Mila uniflora Grah.; Triteleia uniflora LindL.), B. M. 3327 ; Bois, Ar. PL. Jaro., pl. 288. Buenos-Avyres. Fleurs solitaires, blanches ou bleu pâle ; B. volubilis Baker. Californie. Hampe volubile, portant 15—20 fleurs rose pourpré. Les Brodiæa sont de fort jolies plantes bul- beuses qu’on peut cultiver en serre froide dans le centre de la France et qui supportent le plein air dans les régions méridionales. Le B. uniflora. aujourd’hui bien connu des amateurs, résiste aux hivers du climat de Paris, à la condition d’être planté en sol sain, bien drainé et d’être couvert de paille ou de feuilles sèches pendant lhiver. On en forme d’élégantes bordures qui donnent une floraison successive de mars en mai. Multi- plication par séparation des caïeux,en automne. BROMELIA Linn. (Broméliacées.) Plantes vi- vaces, acaules. Files. en rosette élevée, longues, crochues. Hampe dressée, sortant de feuilles dées, souvent colorées. Inflorescence en pani- cule dense, à bractées épineuses. Sépales libres. Pétales libres ou subconnés à la base, nus. infère, HHrique -trigone ; style filforme ; stig- mates courts, à peine tordus. Fruit gros, bacci- forme, testa jaunâtre. Graines grosses comme un pois, à testa mince. B. chrysantha Jacq. [Syn.: Agallostachys chrysantha Beer.] — Vénézuéla. — Files. vladiées, rigides, longues de 1 m., acuminées, lépidotes-striées en dessous, fortement épi- neuses. Panicule un peu lâche, à rachis pubes- cent, à branches inférieures flexueuses. FI. d’un beau jaune. Baie turbinée, jaune, comes- tible, parfumée. Rare. B. fastuosa Lindil. -[Syn. : : PB. antia- cantha Bertol.; B. Sceptrum Fénzl.; B. Com- meliniana de Vriese; Agallostachys fastuosa, antiacantha, C ommeliniant Beer. Je G ARTENEL., rrande plante à à feuilles nombreuses, ee longues de 1 m.50 em. et plus, érigées, puis arquées, armées de nombreuses épines crochues jau- nâtres. Pédoncule dressé. Panicule de 50 à 60 em. de long, à rachis robuste, pubescent. Brac- BROMELTA. + tées oblongues, scarieuses, à sommet épineux. FI. sessiles, Ovaire pubescent. Sép. oblongs. Pét. violets. Baie jaune, ovoïde, comestible. B. laciniosa Mart. [Syn.: Agallostachys laci- niosus K. Koch; ÆKaratas quianensis Hort.] — Brésil nord. — Esp. interméd. entre les B. Pinguin et B. fastuosa. Grandes files. à très fortes épines. Panicule très serrée. Hampe à bractées rouge vif. FL à pét. lilas terne, un peu | tomenteux. B. Pinguin Linn. [Syn.: Agallostachys Pin- | quin Beer; Karatas Pinguin Mill. ; Ananas Pin- guin Gaertn.; Karatas Plumieri Devans. (non Morr.] — Rev. Ie. t. 396. — Amérique trop. — Plante vigoureuse, acaule, à nombreuses feuilles longues de 1 à 2 m., fortes, rigides, ar- quées, aiguës, armées de forts crochets bruns. Pédoncule robuste,entouré de feuilles centrales souvent rouge brillant à l’anthèse, Panicule dressée, densiflore, longue de 40 à 60 em. Ra- chis et ramules laineux, bractées épineuses-ai- ouës. FI. sessiles. Ovaire cylindrique, pu- bescent. Pét. rougeñtres, tomenteux au som- met. Baie ovoïde, jaune brun, parfumée et co- mestible. Les B. ignea Beer, B. Binoti Hort. et paraguu- yensis Hort., sont des variétés de cette espèce. B. sylvestris Willd. [Syn.: Agallostachys syl- vestris Beer.] — B.M.,t 2392. — Amérique tropi- cale. — Acaule. Feuilles ensiformes. rigides, longues de 1m. 30 cm... larges à la base, aiguës au sommet, vertes et glabres dessus, lépidotes blanches en dessous, bordées de forts crochets piquants. Hampe dressée, à feuilles bractéales réfléchies, les supérieures rouge vif. Panicule courte à ramules écartées, sous-tendues de bractées rouges. Ovaire pubescent. Pétales rou- geâtres, non laineux. Rare dans les cultures. La cult. des B. est très simple. Leurs feuilles coriaces résistent bien à la sécheresse, qui leur est même nécessaire pour qu'ils fruc- tifient en serre chaude à Cactées., Tout terrain leur convient, on peut même les conserver en serre tempérée, où ils ne fleurissent guère. Dans la région nicoise, on voit des B. Pinguin et fastuosa résistant bien aux hivers, Île long d’un mur, au midi; on peut même espérer y récolsér un jour des fruits succulents comme ceux des Ananas. On les multiplie par les dra- seons qui se développent au pied des plantes adultes, et aussi de graines quand un sujet vient à fructifier, ce qui est toujours rare dans les cultures. E. A. BROMÉLIACÉES (Fam. des). (Monocotylé- dones.) Plantes herbacées, épiphytes ou très rart. terrestres, généralement acaules. Feuilles engaiînantes, canaliculées, souvent dentées épi- neuses, formant ordinairement une rosette dense. Inflorescence terminale ou très, rart. latérale: épi, grappe ou panicule. Fleurs accompagnées d’une bractée scarieuse ou colorée, hermaphro- dites, à 6 divisions: 3 extérieures calycoïdes. 3 intérieures pétaloïdes. Etamines 6. Ovaire in- fère, demi-infère ou supère, 3-loculaire, à loges pluriovulées. Fruit, baie indéhiscente ou cap- sule trivalve. Graines nombreuses, albuminées. 3 tribus: Broméliées, Pitcairniées, Tillandsrées. BROMUS L. (Graminées-Festucées.) Ce genre | BROUETTE. comprend plusieurs espèces cultivées en Europe comme plantes fourragères, L'une d'elles, le B. | erectus Huds.. connue vulgairement sous le nom oo cr ————_ de PBrome des prés, est une herbe vivace pré- cieuse pour constituer des gazons dans les sols calcaires et arides, les pentes en plein soleil, là où la plupart des autres Graminées ne peuvent vivre. Une autre espèce, annuelle celle-là, le B. brizæformis Fisch. et Mey.. est quelquefois cul- tivée comme plante d'ornement, pour ses in- Hlorescences qui rappellent celles des Tremblettes (Briza) et qui peuvent servir à former des bou- quets perpétuels. Cette dernière espèce se sème sur place, en avril-maiï. Broom. Nom angl. du Genet. Voir Cytisus sco- parius. Broom Spanish. Nom angl. du Spartium jun- ceum. BROSIMUM Swartz. (Urticées-Artocarpées.) Genre comprenant environ 8 espèces des parties - les plus chaudes de l'Amérique méridionale. L'une d'elles, le B. alicastrum Sw.. Bread nut. de la Jamaïque, produit des graines comestibles. Une autre. le B. utile End. (Galactodendron utile H. B.K.; Piratineira utilis H. Bn.), est un grand arbre dont la sève a, dit-on, les propriétés phy- siques et la valeur alimentaire du lait de vache. d’où les noms de Palo de Vaca, Arbre à la Vache, Arbre à lait. Cow-tree, sous lesquels il est connu. Certains auteurs modernes, M. Marcoy, notam- ment, disent qu'on a beaucoup exagéré la va- leur attribuée à cet aliment. (Voir Tour pu Moxne XII, 167, 216.) BROTOLOMIA Led. (Insectes Lépidoptères: oroupe des Noctuélides., fam. des Hadénides.) Papillons à ailes disposées en toit, au repos. et plissées suivant leur longueur, les supérieures dentées et échancrées dans la seconde moitié de leur bord externe; prothorax pourvu, sur la face dorsale, d'une sorte de peigne longitudinal et tranchant. qui s'élève en arrière en prenant la forme d’une selle. Une seule espèce, commune en Europe. B. meticulosa l.. Noctuelle méticuleuse. Aïles supérieures d’un jaune d’ocre pâle, nuancé de rosé et de vert olive; les postérieures plus pâles. teintées de rose au bout marginal. Chenilles ve- loutées. d’un beau vert ou d’un brun clair, avec une ligne vasculaire blanche, très fine. Ces che- nilles vivent sur un grand nombre de plantes basses et dévorent, pendant l'hiver, les plantes en pot qu'on rentre dans les serres. KE. Lf. BROU. Nom donné au mésocarpe coriace de regia) et de P'Amande. BROUETTE. Véhicule à une roue, se condui- sant à bras au moyen de deux mancherons munis : chacun d’un pied. æ 1 Dans les jardins. on.emploie deux sortes de Broucttes: la B. à Coffre et la B. à civière. Comme son nom l'indique, la Brouette à Coffre caisse dans laquelle on place les matériaux à. transporter: terres, sables, plantes, ete. (Fig. 156. Voir p. 213.) supporte une sorte de … certains fruits, comme celui de la Noix (Juglans … Dans la Brouette à civière, le platean ne. porte pas de planches latérales et il est formé, ainsi que la partie relevée avoisinant la roue. de traverses à claire-voie. Cette Brouette est … 5 Y | jusqu'aux timons, BROUETTE. employée pour le transport des famiers longs, pailles, branchages, etc. Une Brouette à Coffre, dont les côtés sont dé- montables et s ’enlèvent à volonté. peut à la rigueur suffire dans les deux cas. Les Brouettes doivent être à la fois solides et légères, et construites de telle sorte que la charge porte le plus possible sur la roue, ce qui di- minue beaucoup la fatigue. Voiei les dimensions moyennes d'une Brouette de jardin : Fig. 156. — Brouette à coffre. Timons : longueur totale, 1 m. 50; écartement aux poignées, 60 em.; écartement à la roue. 50 em. Roue: diamètre, 50 em. Pieds: hauteur 30 CM.; écartement, 60 cm. Planches de côté: longueur, 60 à 70 em.; hau- teur. 30 em. à l’entrée, 35 em. au fond; écarte- ment en haut. 60 em. à l'entrée, 50 cm. au fond. L'H. BROUGHTONIA. (Orchidées.) Plante épi- phkyte à pseudo-bulbes arrondis, aplatis, che- vauchant les uns sur les autres, soutenant une ou deux feuilles coriaces, épaisses, à fleurs en panicule terminale du plus charmant effet. B. sanguinea. — Jamaïque.— Espèce unique, à fleurs rouge violacé, ressemblant à un Lælia en miniature. Les fleurs du Z. sanguinea appa- raissent en mai. La culture sur bois est la seule qui ait donné de bons résultats. Serre chaude de mai à octobre et serre froide avec repos complet pendant tout l'hiver. A. Gw. BROUILLARD. Le brouillard résulte de la condensation, au sein de l’air, d'une partie de l’eau qui s’y trouve contenue, dans les condi- tions ordinaires, à l’état de vapeur invisible. Il est aisé de se rendre compte de la cause de ce phénomène. Considérons une masse d’air hu- mide qui se refroidit : lorsque la tension maxima de la vapeur d’eau, qui décroit avec la tempé- rature, sera devenue précisément égale à la 213 tension réelle de la vapeur d’eau dans la masse. d'air. celle-ci sera saturée; et si la température continue à décroitre. une partie de l’eau se con- densera à l’état liquide, de facon à rétablir. on tend à clusivement composés de ces dernières. On s’ex- oo he ds ic 7 + n a à BROUILLARD. froidissement et de l'humidité primitive de Pair. Le brouillard est donc constitué par de l’eau liquide, en suspension dans, l'air. Cette eau est à l’état de petites gouttelettes sphériques qu’il est possible d'apercevoir et même de mesurer au moyen du microscope. Ces sphérules sont- elles pleines ou creuses ? Halley a émis l’opinion qu'elles sont creuses. et de Saussure et Kratzen- stein l’ont confirmée par des expériences ; Kæmtz croit cette hypothèse plus fondée que l’autre. mais considère toutefois comme probable que ces sphérules creuses sont mêlées d’une grande quantité de gouttelettes pleines. Actuellement regarder les brouillards comme ex- - BROWALLIA ELATA L. Fig. 157 plique facilement la suspension prolongée des souttelettes du brouillard, en considérant que la résistance de l'air, considérable pour des corps si petits, rend leur chute extrêmement lente et que le moindre mouvement ascendant de l'air pour chaque température, la tension maxima,. qui ne peut être dépassée. La facon dont s'opère cette condensation dépend du mode de refroi- dissement. Si c’est la surface du sol qui, par voie de rayonnement, se refroidit la première, puis communique son refroidissement aux sera sur les objets terrestres et constituera la rosée. Au contraire, si, le sol restant relative- ment chaud, l'atmosphère vient à se refroidir suffisamment, la condensation aura lieu au sein même des couches d’air, et produira un brouil- . lard dont l'intensité dépendra de celle du re- peut suffire à l’annuler entièrement. Cette sus- pension n’est d’ailleurs le plus souvent qu’in- complète, Fréquemment on constate qu'il se dépose de l’eau à la surface des objets exposés au brouillard: on dit alors que le brouillard mouilie. Quelquefois même, la condensation au sein de l'air s’accentuant. un certain nombre de gouttelettes grossissent assez pour devenir vi- couches d'air voisines, l’eau condensée se dépo- sibles dans leur chûte et donner l'impression d’une petite pluie fine. C’est le phénomène de la bruine. Le refroidissement est-il la seule cause qui entre en jeu dans la formation des brouil- lards? Il est certain que non. Les expériences d’Atken semblent même montrer que la pré- sence de poussières dans l'air est indispensable CE me 0: Le Lu te 8 L RP ER st ri dy: sea à mis à EL d'in “ER à la condensation de Ja vapeur d’eau. Le pas- sage de cette vapeur à l’état liquide serait done, dans de l’air pur, susceptible d’éprouver un re- tard, comme la cristallisation dans les dissolu- | tions salines. Le climat des cités manufactu- rières fournit une confirmation remarquable de ce rôle des poussières dans la formation des brouillards, rôle dont le mécanisme d’ailleurs n’est que très imparfaitement connu. L'action prolongée du brouillard sur les plantes est presque toujours nuisible. PK 2 BROUSSIN. Nom sous lequel on désigne les excroissances qui se développent sur le tronc ou les branches de certains arbres et sur les- quelles naissent des rameaux grêles, courts et très ramifiés. BROUSSONETIA Vent. Genre comprenant (Urticées - Morées.) 3 ou 4 espèces d'arbres à suc laiteux ou opalin, de l'Asie orien- tale. Fleurs dioïques. Calice 4 4 sépales val- vaires, libres ou connés à la base; éta- mines 4; calice © membraneux, obconique ur- céolé, denticulé au sommet; ovaire stipité à style exsert; loge unique, uniovulée.Fruit drupe, entouré à la base du calice persistant, méso- carpe peu développé sur les bords, mais épaissi et charnu sur les côtés, de façon à embrasser le noyau comme dans une pince. Filles. alternes, distiques, polymorphes, accompagnées de sti- pules latérales caduques. B. Kæmpferi Sieb. — Kzæmpr. AMOEN.. p 472, Icon. — Japon. — Petit arbre de 6 à 8 m., à branches étalées; rameaux, ainsi que les pé- tioles, rouge violacé. Fles. ovales ou elliptiques, sombres, luisantes, parfois trilobées, presque glabres. Fruit plus petit que dans le suivant et plus rouge orange. B. papyrifera Vent. [Syn Lin.] — Ann. Mus. VIIL, Morus papyrifera D A EM ENS RCE B. M., t. 2358. — Chine à Japon. — Arbre de 6 à 15 m.; cime arrondie; tige lisse, vert grisâtre. Files. entières ou diversement lobées, parfois lyrées, pubescentes, rugueuses ainsi que le pé- tiole et les pousses. Fruits en boules, presque secs. Ecorce très tenace, sert en Chine et au Japon à faire du papier et des toiles. Employé en ornementation isolément ou pour faire bos- quets. Tous les terrains lui conviennent; très rustique.Mult. de graine et de boutures. Var.: PB. p. cucullata, à flles. creusées en cuiller; B. p. ficifolia. à files. de figuier; B. p. laciniata |Syn.: B. dissecta Hort.; B. Biülliardi. R. H. 1878, p. 374], à flles. très découpées ré- duites aux principales nervures; B. p. macro- phylla; B.integrifoha Hort., à grandes flles. en- | tières, et B. p. variegata, flles. _panachées de jaune. Pie: BROWALLIA [. (Solanacées.) Plantes annuelles glabres ou visqueuses pubes- centes. Feuilles pétiolées. Fleurs solitaires pé- dicellées, ou les supérieures en grappes unilaté- | rales. Corolle à tube dressé, allongé, à limbe étalé, presque bilabié ; 4 étamines incluses. Cap- sule membraneuse ou coriace à 2 loges, Graines petites, à surface creusée de fossettes. Environ 6 espèces de l'Amérique trop. B. demissa L. — B. M. t. 1136. — Amérique. mérid,— 35 à 40 cm. ; flles, ovales, pointues, ve- BROUILLARD. — 2 BRUCHUS. lues ; fleurs violet bleuâtre, à lèvre supérieure |tâchée de jaune, de juillet à septembre, Cor- beilles, massifs, plates-bandes. Semer : 1° sur couche chaude en avril, repiquer en place en nai ; 20 en automne et conserver le plant sous châssis d'hiver ; 3° sur place fin mai. B. viscosa H. B. [Syn.: B. elata L.] (Fig. 157. Voir p. 213.) — Pérou. — 40 à 45 cm.; flles. lancéolées, peu velues ; fleurs nombreuses, bleu intense, gorge un peu blanchâtre, de juin à septembre. Variétés: à fleurs blanches; à fleurs bleu foncé avec une tache blanche à la gorge (B. zerwiakowski Warsez.; B. pulchella Hort.). Cette dernière variété est plus trapue, plus flori- fère et plus rustique que le type et que l'espèce précédente. Culture et emploi du B. demissa. Ju BROWNEA Jacq.(Légumineuses-Césalpiniées.) Arbriss. de petite taille, inermes ; flles. pen- nées à folioles amples et coriaces, stipulées ; flcurs élégantes, roses, carminées ou blanches en épis ou en capitules terminaux de toute beauté, chacune à Vaisselle d’une bractée colorée et accompagnées de bractéoles connées qui enve- loppent la fleur avant son épanouissement ; ca- lice à 4 divisions; corolle à 5 pétales à peu près égaux, onguiculés ; 1045 étamines libres ou un peu connées à la base; ovaire stipité, multi- ovulé; gousse plane comprimée, coriace ou sub- ligneuse, bivalve ; graines ovales comprimées. 8 espèces de l'Amérique trop. B. grandiceps Jacq. — Cumana. — B. M.t. 4839. — 5 à 7 m.; 10—12 paires de folioles bronzé-maculé, puis vertes ; bouquets allongés : de fleurs rose vif. Serre chaude. Bouturage sur couche très chaude. B. princeps. Voir Talisia princeps. P.H. BRUANT (Æmberiza). Genre de Passereaux de la famille des Fringillidés qui diffère surtout des moineaux par la présence, à l’intérieur du bec. d'un tubercule allongé dont est armé la mandi- bule supérieure et qui sert à briser les graines. Il se nourrit de graines farineuses, de vers et d'insectes. On en distingue plusieurs espèces, dont la plus célèbre est l’Ortolan, si recherché pour sa chair dans le midi de la France. Toutes les espèces d’ailleurs sont bonnes à manger. Dre BRUCHUS L.. Bruche. (Insectes Coléoptères, fam. des Bruchides.) Corps épais. très convexe en dessous ; tête rétrécie en arrière en forme de cou ; antennes assez longues, graduellement épaissies vers l'extrémité; élytres presque carrées, laissant à découvert le dernier segment de l'abdomen (pygidium); pattes postérieures 'allongées, à cuisses renflées, souvent dentées en dessous; tarses de quatre articles. — Es- pèces nombreuses. — Larves apodes, courtes, charnues, blanches et glabres, vivant dans Les graines de diverses plantes, surtout des LES neuses. B. pisorum L., Bruche des pois. Cosson, Co- chon. (Fig. 158. Voir p. 215.) Long de 5 mm., d'un brun noirâtre varié de gris et de cendré, avec les trois premiers ar- ticles des antennes et les pattes antérieures BRUCHUS. (sauf les cuisses) fauves et Le pygidium blan- châtre, marqué de deux points noirs.Ses larves 215 vivent dans les pois (Pisum sativumL..) de toutes variétés et causent souvent des dégâts comsidé- rables. On n’a pas encore trouvé de moyen effi-| cicatrices produites par l’Oïdium. cace pour les détruire. B. obtectus Say. (B. érresectus Fahr.) Origi- naire de l'Amérique du Nord. Ses larves atta- | quent les haricots, surtout dans le midi de la France. B. rufimanus Bohm. Long de 3 mm.; cou- vert d’une pubescence gris Jaunâtre. avec les élytres tachetées de gris et de noir; pattes antérieures à tibias et tarses fauves. Ses jarves | vivent dans les Fèves de marais. buy SF Fig. 158. — Bruche des pois. Bruchus pisorum L. Insecte grandeur naturelle et grossi. B. lentis Bohm. Long de 3 mm.; noir avec les élytres ornées de deux lignes transver- sales de taches blanches ; pattes antérieures rougeâtres.Ses larves vivent dans les Lentilles. E. Lf. Brugmansia. Voir Datura. Brugnon. Voir Pêther. BRULURE. Action produite sur les tissus des plantes vivantes par les agents corrosifs, solides, liquides ou gazeux. Sur les racines (emploi des engrais en solu- tion trop concentrée), la brûlure se manifeste par le dessèchement de la plante. Sur les feuilles, elles noireisseunt ou jaunissent et se dessèchent. soit totalement, si l’action est intense, soit sur les bords et entre les nervures dans les cas moyens. Les émanations d'usines qui produisent de l'acide ‘sulfureux sont souvent la cause de brûlures, La fumée de houille en renferme une quantité notable. Cet acide sulfureux. dans l’in- timité des tissus. se transforme en acide sulfu- rique. Dans les cas douteux. l’analvse chimique de feuilles brûlées a permis d'y reconnaitre une dose de sulfate supérieure à [a quantité nor- male. L'emploi du sulfate de fer. en solution mème faible (1/; ou 10/4), que l'on contre la chlorose et la tavelure sur les feuilles de poirier, produit souvent des brûlures. traitement est à rejeter d’une facon absolue : il est inactif et nuisible. Les solutions de sels de cuivre sont égale- | ment caustiques. Il faut les neutraliser avec la chaux, la soude ou l’ammoniaque. D'où l’em- ploi des bouillies cupriques., bordelaise ou autres. DEr préconise | Ce | décombantes : — BRUNNICHIA. sur la Vigne. Elle produit sur la feuille une ma- cule brun-marron. d’abord visible seulement sur la face supérieure, puis sur les deux faces. Vi- sible aussi sur les jeunes rameaux, non dépouil- lés de leur rhytidome. elle ressemble 1à aux MM. Viala et Sauvageau l’attribuent à un Champignon Myxomyceète qu'ils nomment Plas- modiophora Vitis. Le traitement en est inconnu, et d’ailleurs, bien que répandue, la maladie ne cause pas des dommages très importants. FF D: BRUME. Brouillard de faible opacité. BRUNELLA ‘I. (Labiées.) Herbes vivaces. filles. entières; fleurs pour- prées, bleuâtres ou blanches. par verticilles de 6. en épis terminaux denses; calice tubuleux. 10 nervié, bilabié; corolle ample, souvent ex- serte, bilabiée; lèvre supérieure dressée en | casque, l'infér. trilobée ; 4 étamines dressées sous la lèvre supérieure; nucules ovoïdes ou oblongs, lisses. 2 ou 3 espèces. des régions tem- pérées, et trop. montagneuses. B.grandifloraMæœnch.—France mérid.—Touffe de 20 à 25 em. de hauteur ; épis serrés, de 8 à 10 em.; fleurs pourpre foncé ou violet purpurin ; corolle 2 ou 3 fois plus longue que le calice. renflée au dessous de la gorge; floraison de juillet à septembre. Var. à fl. blanches. Rus- tique. tous terrains. même secs et calcaires, toutes expositions. Bordures et garniture de ro- cailles. Multipl.: 1° d’éclats de pieds au prin- temps ; 20 de semis, au printemps en pépinière. mettre en place l’année même ou le printemps suivant. AS BRUNFELSIA L, (Incl. Æranciscea Pohl.) (Solanées.) Arbriss. ou arbustes glabres ; feuilles entières, luisantes ; fleurs en cymes terminales serrées ou lâches. quelquefois réduites à une seule fleur; fleurs élégantes, grandes ou moyennes, souvent odorantes; calice campa- nulé ou tubuleux à 5 dents ou à 5 divisions ; corolle hypocratériforme, à tube allongé, droit et peu dilaté au sommet, nue ou munie d'un anneau à la vorge; limbe étalé à 5 lobes larges, obtus. imbriqués. les 2 postérieurs externes : 4 étamines didynames. ineluses ; ovaire 2-locu- laire à nombreux ovules ; capsule coriace ou charnue. 20 esp. de l’Amér. austr.et des Antilles. B. americana Swartz. — Antilles. — B. M. t. 393.— 1 à 2 m.; glabre; feuilles ovales. [uisantes ; fleurs blanches ou jaunâtres. B. eximia Duim. (Fig. 159. Voir p. 216.) — Brésil. — 1 m.; feuilles oblongues ; fleurs par 2-3, larges de 5 à 6 em. violet foncé puis blan- châtres. B. undulata Andr. — Jamaïque. — 6 à 7 m.. mais fleurissant déjà à 1 m.; fleurs jaune pâle. On cultive encore B. Hoppeana, latifolia. ete. Serre chaude ou tempérée en pleine terre, où ils fleurissent en été et en automne. Multipl. !de boutures à l’étouffée. sur couche ch. PVEE Brunnendk:resse. Nom all. du Cresson. Voir | Nasturtium officinale. BRUNISSURE. Maladie récemment observée BRUNNICHIA Banks. (Polygonées.) Genre formé jusqu'iei d’un arbriss. grimpant. de lAmé- rique boréale. Rameaux anguleux. les stériles de. she Le, LT, 2 PART SAC RT MNNLL PA ire PIN pe TD TE, d AL à, nie À. n ; + AIT >] e ut À « \ " LÉ AA CUS RÉ ou #* | ide é Le MA {= Le SO VENT PNEU MUR NET # + L Le : 2 li nl er doi PTS. D ET TAN VR BRUNNICHIA. — prolongés en vrilles ramifiées, terminées par des sortes de ventouses permettant à la plante de s’accrocher aux corps voisins. Files. cordi- formes ; pétiole semi-amplexicaule. Fleurs her- maphrodites,en grappes composées terminales ; calice 5lobes colorés ; 8 étamines; ovaire ses- sile trigone, uniovulé. surmonté de 3 styles. Fruit akène, triangulaire, entouré du calice de- venu coriace, induré et prolongé en aile à la base; graine 1, Hbre. B. cirrhosa. [Syn.: Polygonum claviculatum Hort. Par.|— Caroline. — Haut. 10 à 12 m. Flles. caduques, ovales cordiformes. Fleurs blanc verdâtre ou jaunâtre. Flor. sept.-oct. Très rus- RG FR Fig. 159. — BRUNFELSIA EXIMIA Dum. # tique. Mult.: A défaut de graines, on le multiplie par boutures de racines ou de tiges souterraines que l’on coupe par tronçons munis d'yeux et que l’on fait développer sous cloche. Pa BRUNSWIGIA Heist. (Amaryllidées.) Bulbe tuniqué de fortes dimensions ; seape plein; feuilles tardives. larges, souvent couchées sur le sol, quelquefois scabres ; fleurs nombreuses en ombelles, élégantes, à pédicelles robustes ; bractées jouant le rôle d’involucre au nombre de 2 et larges, les intérieures RUMBEPUREE et petites ; périanthe droit ou incurvé à segments étroits réunis à l’extrême base en un anneau ou tubetrès court; étamines dela longueur des segments, à anthères souvent dimorphes, quel- ques-unes du double plus grandes que les autres; ovaire 3-loculaire, à stigmate étalé 216 — BUCKLANDIA. 3-lobé ; ovules indéterminés, sur 2 rangs ; sule grande, triquètre à arètes saillantes. 7 à 8 espèces de l'Afrique australe. B. eiliaris. Voir Buphane. B.multiflora Hort.—(C'ap.—Bulbes gros comme une tête d'enfant; hampe terminée par une om- belle de fleurs rouge écarlate. B. Josephina Ker. (B. Coburgia Hort.) — B, M. t. 2578. (Var.: striata.) — Cap. — Hamype de 1 m.; ombelle ayant jusqu’à 1 m. de diamètre, avec 50 fleurs ou plus, cramoisies en dedans et pourpres en dehors. Se cultivent comme les Hippeastrum et se multiplient de même. po à À Brustbeerenstrauch: Nom all. du Jujubier. Voir Zizyphus. Bruyères. Voir Calluna et Erica. Bruyère (Terre de). Voir Terres. BRYONIA dioica Jacq. (Cucurbitacées.) Couleuvrée. Navet du diable. Vigne noire. Plante grimpante commune dans les haies et dont les flles., rudes au toucher, rappellent, mais en petit, celles de la Vigne. Les fleurs sont d'un jaune verdâtré, peu ornementales : il leur suc- cède des baies pisiformes, de couleur rouge à la maturité. Quelquefois cultivée pour garnir les tonnelles. Très rustique: La racine est crosse, tubéreuse; son suc âcre et caustique est un purgatif violent. Après fermentation, qui dé- truit le principe âcre et amer (bryonine), on peut retirer de cette racine une fécule dont on a pro- posé l'emploi dans certains usages de celle de la pomme de terre. B. laciniosa erythrocarpa (Bryonopsis luci- niosa Ndn., var. erythrocarpa). — Irz. Horr. t. 431. — Inde. — Espèce annuelle, de 50 em. de hauteur, à flles. palmées, produisant de nom- breux et élégants fruits, rouge carminé, mar- brés de blanc pur. Bryonopsis. Voir Bryonia. BRYOPHYLLUM Salisb. (Crassulacées.) Sous- arbriss. à flles. charnues opposées, différant des Kalanchoe par leur calice et le limbe de la corolle, brièvement 4-fide au lieu d’être 4 par- tit, etc. 4 espèces de l'Afrique trop. dont une répandue dans toutes les parties chaudes du Cap- globe. On cultive parfois: B. calicynum $Sa- Lisb. — B. M. 1409. — Env. 75 cm. de hau- teur. Feuilles crénelées, profondément si- nuées ou pennées, munies d’un petit bour- geon à chaque crénelure, bourgeon qui se développe et donne naissance à une autre plante lorsqu'on applique la feuille sur le sol. Fleurs assez grandes, jaune rougeâtre.en panicule ter- minale. Serre tempérée. Bubania. Voir Limoniastrum. Bubote. Voir Colaspidema. Buche. Nom all. du Hêtre. Voir Fagus. Buchsbaum. Nom all. du Buis. Voir Buxus. Buchweizen. Nom all. du Sarrazin. V. Fago- pyrum. Bucida. Voir Terminalia. BUCKLANDIA FR. Br. (Hamamélidées.) Arbres voisins des Ziquidambar. à fleurs en glomérules capités, polygames ; les fl. hermaphrodites à pétales en nombre variable, linéaires spatulées ; les fleurs femelles à 4 pétales rudimentaires. Feuilles persistantes, alternes,amples, entières : BUCKLANDTA. ren - à stipules très grandes coriaces, décidues, dres- sées face à face et couvrant les jeunes feuilles et les fleuxs. 2 espèces : 1 de l'Himalaya, une autre de Sumatra. On cultive surtout : B. populnea R. Br. — B. M. 6507. — Himalaya à 1200-1800 m. d’alt. Arbre superbe, de 30 m. et plus de hauteur, remarquable par ses grandes flles. persist.. ovales cordiformes, acuminées, coriaces, à pétiole rouge. ainsi que les nervures. Ces flles. sont vertes à l’état adulte, mais d’un beau rouge lorsqu'elles sont jeunes. Aussi sont-ce les jeunes pl. qui sont le plus recher- chées pour l’ornementation. Serre froide. Multi- plic. par boutures. Buckthorn. Nom angl. de Rhamnus. Buckwheat. Nom angl.du Sarrazin. Voir Fago- yrum. BUDDLEIA Lin. (Loganiacées.) Arbriss. et arbustes rustiques et de serre, habitant l'Asie, l'Afrique australe et l'Amérique. Files. opposées, veinées, réticulées. Fleurs en cymes axillaires ; calice 4-denté, corolle à limbe 4-fide à tube long, parfois court. Etamines 4, incluses à la gorge de la corolle; ovaire 2 loculaire, multiovulé. Fruit capsule, à graines nombreuses. Environ 70 espèces. La plupart sont de charmants ar- bustes d'ornement. Voici les plus répandus: B. asiatica Lour. [Syn.: B. neemda Roxb.| — B. M. t. 6323. — Indes 1874. — 1 m. Filles. lan- céolées, finement dentées. FI. blanches, pe- tites, odorantes, en longues grappes dressées. d'env. 80 cm. de long. Très élégante. Serre chaude. B. capitata Jacq. Voir B. globosa Lmk. B. crispa Benth.— B. M.4793; F1. p. Serr. IX, t. 958. — Himalaya occid. — 4 m. Files. ovales lancéol., crénelées. frisées ou crispées. tomen- teuses veloutées sur les 2 faces. FL lilas à œil blanc, en épis faseiculés, nombr.. formant bouquet de 10 à 12 em. long. Flor. mars ; demi- rustique. B. curviflora Hort. [Syn.: B. japonica Hemsl.| — ]LLuS'r. Horr. X VII, t. 25 ; R. H. 1870-71 et 1877 f., 49.— Japon.— 2 m. Flles.elliptiques.grandes. molles, longuement atténuées en pointe obtuse. vlabres. Fleurs petites. lilas pâle, en épis ar- qués, très denses. Corolle à tube fortement coudé. Flor. mai-août. Arbriss. vigoureux, très décoratif. Rustique. Var.: B.c. carnea Carr.: R. H. 1879. pl. col. Fleurs rose pâle. B. globosa Lmk. [Syn.: B. capitata Jacq.] — Icon. El, à. 507;-B: M; t. 176; N. D. I, t. 95. — Chili. — 5 à 6 m., à jeunes pousses cotonneuses, obseurément tétragones. Files. persistantes. lan- céolées aiguës, rugueuses, vert foncé en dessus, réticulées ; Les jeunes tomenteuses.ferrugineuses en-dessous. Fleurs jaune orangé. en capitules globuleux, très denses. Demande sol frais, subs- tantiel. Rustique. B. insignis Carr. — KR. H. 1878. Icon. — Ar- buste nain, vigoureux, compacte, dressé, rappe- lant le Veronica officinalis. Files. caduques 0p- posées ou ternées, étroites, acuminées. Fleurs lilas rougeâtre en épis dressés, simples, fasci- culés. Très décoratif. Issu de semis successifs du B.curviflora.en 1876, par Carrière. au Muséum de Paris. Très rustique. B. Lindleyana Hort. (Fig 160.) — Chine Ÿ 2 PE PO ETES D RES SR 17 — BUDDLEIA. 1844. — 2 m. Rameaux tétragones., grêles. effilés, dressés, puis réfléchis à leur extré- mité, Files. elliptiques, pétiolées, dentées, de consistance molle. Fleurs lilas pâle, par- fois rosées à l’intérieur, en épis réunis en thyrses denses, allongés. Flor. tout l'été. Rustique. Var.: B. L. intermediu Carr.; R. H. 1873. Icox. Filles. subpersistantes. vert plus foncé. Fleurs plus nombreuses, plus fortes, Lilas à l'extérieur, vio- lacé à l’intérieur, œil blanc. Hybride entre les B. curviflora et B. Lindleyana; B. L. salicifolia Hort. (non Jacq.) Files. plus étroites. Fig. 160. — BuDDLEIA LINDLEYANA Hort. B. madagascariensis Link. [Syn.: B. hetero- phylla Lindi.]— R. H.1868.p. 174; B.M.. t.2824; B. R.. t. 1259. — Madagascar 1F24 — 5 à 5 m.. semi-erimpant. longs rameaux flexibles, Files. ovales lancéolées. entières ou peu dentées, vert sombre. rugueuses en dessus, blanches. tomen- teuses en dessous. Fleurs beau jaune en cymes lâches. formant des thyvrses de 15 à 30 cm.. pen- dants. Serre tempérée. Convient pour garnir berceaux. murailles, dans le Midi; sols fertiles. Dans quelques collections on trouve encore les B. americana Lin. du Pérou, à fleurs jaunes (serre tempérée), et le Z Colvillei Hook. f. de l'Himalaya. à fleurs grandes, campanulées, coc- cinées. Demi-rustique. Cult.: Les B. demandent terres riches. légères et redoutent celles trop compactes on trop hu- mides. On les multiplie de semis faits au prin- temps sur couche ou en terrines. On peut les Cut” à “ FE à nu LA da AT SRE 28 Te 1 ‘ vtr A, C5 Liprif 21) TC, tt le 1 ASS en le LD De Ce rt Lui Vs . BUDDLEIA. TIRE multiplier aussi à l’automne de boutures avec | talon sous châssis froid ou sous cloches dans de | la terre légère avec peu d'humidité jusqu’à la ! formation des racines. PME ER Bufo. Voir Grapaud. Bugle. Nom vulg. de Ajuga. Bugrane. Nom vulg. de Ononis. Buis. Voir Buxus. BUISSON. On donne ce nom aux arbustes et | aux arbrisseaux très ramifiés dès la base. Buisson-Ardent. Nom vulg. du Cratægus| Pyracantha. BULBE. Bien que ce mot soit donné comme féminin par le Dictionnaire de l’Académie, les botanistes et les horticulteurs l’emploient géné- ralement au masculin. Le Bulbe, désigné aussi sous le nom d’Oignon. est un corps souterrain, arrondi, composé de bases de feuilles plus ou moins charnues, serrées les unes contre les autres et insérées sur un plateau charnu et convexe de la partie infér., duquel naissent des racines. Lorsque les bases de flles. forment des gaines qui s'emboitent les unes dans les autres, le B. est dit {uniqué (Jacinthe, Oignon, Tulipe). (Fig. 161.) H Gill] Fig. 161. — Bulbe tuniqué. Le B.est écailleux, quand les flles.sont étroites et se recouvrent comme les tuiles d’un toit (Lis). Il est dit solide, et désigné parfois aussi sous | le nom de Cormus. lorsque les bases de flles. sont très serrées et confondues avec le plateau. de manière à former une masse uniforme (Col- chique, Glaïeul, Safran). Les M protègent un bourgeon cen- tral ou qui nait à l’aisselle d’une tunique ou d’une écaille, au dessous du sommet de l’axe. bourgeon qui renferme les feuilles et la tige florifère à l’état rudimentaire. On donne le nom de caïeux aux petits bulbes qui naissent de l’axe du bulbe principal, à l’aisselle des tuniques ou des écailles. et qui servent à reproduire la plante. | BULBEU X. Qui a un bulbe ou qui a les carac- | tères du bulbe. BULBIFERE. Qui porte des bulbes. BULBILLE. Bourgeon de consistance char- nue, bulbiforme. écailleux ou plein. qui naît à la place des fleurs sur divers Alium et qu'on | observe dans d’autres cas à l’aisselle des flles. de certaines plantes, comme le Lis bulbifère. | le Lis tigré, l'Igname. etc. Mis en terre, les B. s’enracinent et donnentnaissance à de nouveaux individus. BULIME. BULBOCODIUM L. ‘(Liliacées-Colchicées.) Genre ne renfermant qu'une seule espèce, le B. vernum LL. — Rep. Licrac, t. 197 ; B. M. t. 153 ; B. M. t. 571. — Petite plante bulbeuse in- digène, qui se distingue des Colchiques par le périanthe à onglets des divisions distincts, très longs, rapprochés en tube au lieu d’être soudés, et par les 3 styles soudés presque jusqu’au sommet au lieu d’être distincts. Le principal mérite de cette pl. est de montrer ses fl. violet purpurin dès février-mars. Les flles. se développent après la floraison. Exige un sol frais et une exposition mi-ombragée. Multiplic. par séparation des caïeux, à l’automne. BULBOPHYLLUM Thouars. (Orchidées.) PI. épiphytes à rhizomes rampants et pseudo-bulbes mono-, rarement diphylles. FI. solitaires, en demi-ombelles ou en racèmes allongés ou massés. B. Beccarii Rchb. — Bornéo. — B. M. 6567. — Une des orchidées les plus extraordinaires. Ses rhizomes grimpent après le tronc des arbres et supportent des pseudo-bulbes courts.surmontés d'une feuille gigantesque rappelant par sa forme l'oreille d’un éléphant. Ces flles. extrême- |ment coriaces ont de 30 à 60 em. de long sur [95 à 50 cm. de | penduleux sont petites, jaune rayé de pourpre. à odeur désagréable. C’est une plante de serre très chaude et très humide. de culture difficile. larg. Les fl en racèmes B. Dearei Veitch. — Philippines (?) — Petite plante munie de pseudo-bulbes gros comme une noisette, monophylles. Pédoncules uniflores. fleurs grandes, jaune tan tacheté de rouge; la- belle articulé sur l'onglet blanchâtre. tacheté de pourpre. Serre chaude. B. lemniscatum Parish. — Moulmein. — PI. très petite. ne dépassant pas 5 cm. Scapes grêles portant des épis penduleux de fleurs pourpre foncé et blanc strié de pourpre; labelle pourpre | bleuâtre. Serre chaude. B. Lobbi Lindil. — B. M. 4532. — Java. — Pseudo-bulbes monophylles. Fleurs grandes. jaune buffle ; labelle jaune. articulé. B. L siamense Rchb. — Siam. — Cette va- riété se distingue du type par ses fleurs veinées et tachetées de cramoisi. B. reticulatum Bat. — PB. M. 5605. — Bornéo. — Plante intéressante par son feuillage en forme de cœur, d'un vert clair abondamment réticulé de vert foncé. Les fleurs sont petites. blanchâtres striées de pourpre. Serre chaude. B. umbellatum Lindi. — B. R. 44; B. M. 4267. | — Népaul. — Petite plante à rhizome rampant supportant des pseudo-bulbes massés;les hampes grèles soutiennent une ombelle de 5 à 7 fleurs. jaune tacheté de rouge. Serre chaude. Les B. sont des plantes à fleurs plus curieuses qu'éclatantes. Ce genre contient les Orchidées les plus mignonnes. ne dépassant pas quelqnes millimètres, et un des géants de la‘famiile, le B. Beccarii, qui s’élance au sommet des arbres les plus élevés. Les espèces courantes demandent à être cultivées en petits paniers ou mieux sur bois, presque sans compost; il faut toutefois éviter de les laisser sécher pendant la période de végétation active. | À; BULIME (Bulimus). Mollusque Gastéropode terrestre, à coquille plus allongée que celle du BULIME. Limacon ou Escargot. Les Bulimes proprement dits sont tous exotiques, mais les Bulimines (Buliminus), placés autrefois dans lemêmegenre, habitent l'Europe et la France. Ce sont de pe- tites coquilles ovales, allongées, que l’on trouve dans les lieux humides, sous les plantes. Ces mollusques ont les mœurs des Limaçons et des Maillots (voir ce mot), mais sont de trop petite taille pour que leurs dégâts soient appréciables. ç à js 2 BULLE. Qui présente des boursouflures. BUNCHOSIA L..C.Rich.(Malpighiacées.)Arbres ou arbustes, à rameaux scabres par la présence de lenticelles, à bourgeons axillaires nombreux ; feuilles des Byrsonima; grappes axillaires; fl. opposées jaunes ou blanches; calice, corolle et étamines des Byrsonima ; ovaire à 2 ou 3 loges; styles rart. distincts; drupe à 2—53 noyaux ‘(rarement un seul) sans crête et distincts à la fin. 22 espèces de l'Amérique tropicale. BURCHELLITA. la variété angustifolium (B. grandiflorum L.), les filles. sont plus longues et plus étroites, les supér. plus longt. acuminées ; les fleurs sont d’un jaune plus vif. B speciosissimum Arduin. [Syn.: T'elekia spe- ciosissima Less.| PI. de 70 em. de haut. Capi- tules moins grands que ceux du B. cordi- folium. Les B. fleurissent de juin en août; ils sont propres à orner les grands Jardins. Prospèrent dans tous les sols et à toutes les expositions. Multiplication par division des touffes à l’au- tomne ou au printemps ou par graines semées en avril-mai. BUPLEURUM Lin., Buplèvre; angl.: Hare’s Ear; all: Hasenohr. (Ombellifères.) Fleurs jaunes disposées en ombelles composées ; calice à limbe oblitéré; pétales suborbiculaires. Fruit comprimé latér alement, à » côtes ailées. Files. entières, subulées, rondes. Le genre comprend environ 60 espèces d'herbes ou arbustes de Comme les Byrsonima, les Bunchosia sont em- | l’Europe, de l'Afrique, de l’Asie et de l'Amérique. plovés pour leurs principes astringents et les qualités tinctoriales de leur écorce et de leurs fruits, dont quelques-uns sont comestibles. pe : BUPHANE Herb. (Amaryllidées.) N'est selon toutes probabilités qu'une section du genre | Brunswigia, dont il a les caractères généraux. Périanthe dressé, infundibuliforme, à tube court, à lobes égaux, linéaires, réfléchis au sommet ; ovaire triloculaire : 2 ovules par loge. 2 esp. bien connues et voisines entre elles, de l'Afrique trop. et australe. B. ciliaris Herb. — B. R., t. 1153. — Cap. — Ombelle hémisphérique à #. nombr. à tube jaune verdâtre et à limbe pourpre; hampe courte. B. toxicaria Herb. — B. M. t. 1277. — Cap. — Ombelle de nombreuses fleurs roses, à odeur de foin frais. Floraison en été et en automne; végé- tation automnale. Culture des Brunswigra. EEE BUPHTHALMUM L. (Composées-Inuloïdées.) Herbes vivaces à flles. alternes, entières ou dentées, à rameaux terminés au sommet par de grands capitules solitaires, hétérogames, radiés, les fleurs de la circonférence femelles, sur 1 où 2 rangs; celles du disque hermaphr odites, fer- tiles. TInvolucre hémisphérique à bractées sur un petit nombre de rangs, un peu inégales. aiguës, coriaces ou les extérieur es plus où moins herbacées. Réceptacle convexe, muni d’écailles enveloppant les fl. Style des fl. femelles rameux, à extrémités arrondies. 4 esp. d'Eu- rope. B. cordifolium Waldst. et Kit. [Syn. cordifolia DC.; T. speciosa Baume. mum speciosum Schreb.| — B. M. t. 3466. — Hongrie. — Superbe pl. atteignant 1 m. 20 de hauteur, à flles. amples, cordiformes, à ca- pitules mesurant jusqu’à 7 à 8 cm. de diamètre, jaunes. B. grandiflorum. Voir B. salicifolium, angustifolium. B. salicifolium L. — Jaco. aus. t. 370. Indigène. — Plante d'environ 50 cm... à capi- tules jaunes, mesurant 3 em. de diamètre. Dans Telekia : qe phthal- var. A ME so L. — Wars. Dexor. Brir. I, t. N. D. VI, t. 34. — Europe méridle. __ Arbuste à ‘a 2 m.. glabre. Files: coriaces, persistantes, glauques, oblongues lancéolées, mucronées uni- nervées ; branches rougeâtres ; ombelles dressées à 6-30 rayons égaux; involuere polyphylle. Habite le $S.E. de la France et l'Europe méridle. Très décoratif par son feuillage et ses fleurs. Rustique. B. gibraltariense Lmk. Arbuste toujours vert, à flles. lancéolées, coriaces, uninerviées. Demi-rustique. Cult.: Très peu difficile sur la nature du sol, Le B. fruticosum est particuliè- rement précieux pour garnir les endroits les plus secs. Mult. de graines semées en pleine terre en mars-avril, par divisions des touffes à l'automne et par boutures. Pi Bupreste du Chêne vert. Voir Goræbus. BURBIDGEA Hook. f. (Seitaminées - Zingibé- rées.) Rhizome rampant; tige dressée ; flles. bril- lantes ; fleurs élégantes rouge orangé, en grappe terminale, brièvement pédicellées, munies indi- viduellement d’une bractée en forme de spathe très caduque; corolle à tube allongé, à lobes latéraux étalés, le postérieur plus large, dressé; pas de staminodes latéraux; labelle dressé, sti- pité. concave, dilaté au sommet en une lame courte cordiforme bifide; filet court; connectif prolongé au-delà des 5 loges de l’anthère en un appendice pétaloïde largement linéaire; ovaire 3-loculaire multiovulé; fruit allongé en forme de silique ; graines à arille lacérée. 1 seule espèce de Bornéo: B. nitida Hook. f B. M. t. 640 5, de serre chaude. P3H: BURCHELLIA R. Br. (Rubiacées-(rardéniées.) Genre renfermant une espèce de l'Afrique austr. B.capensis R. Br.(Fig.162.Voir p.220.) Arbriss. buissonnant de 1 à 2 m. de haut. Filles. opposées. stipulées.brièvement pétiolées.ovales oblongues. obtuses, coriaces. Fleurs en capitules termi- naux, rouge cocciné: la corolle tubuleuse cam- panulée, à gorge poilue, à 5 lobes courts. obtus. mesure 2 à 3 cm. de long. Etamines 5, insérées vers le milieu du tube de la corolle; anthères sessiles. Style court, poilu, épaissi dans la partie moyenne. Fruit, baie 2-loculaire, polysperme. BURCHELLI]JA. _ Superbe plante de serre froide sous le climat de Paris, de plein air dans le midi de la France. Ses fleurs sont abondantes et ont une longue durée. Multiplication facile de boutures. Burlingtonia. Voir Rodriguezia. Burnet. N.angl. de la Pimprenelle.(V.ce mot.) Burrielia gracilis. Voir Bæria. BURSARIA Cav.(Pittosporées.) Arbustes raides à rameaux souvent spinescents. Files. petites entières, souvent fasciculées. Fleurs blanches. petites, 4—5-mères. disposées en panicules ter- minales. Capsule coriace, comprimée, orbicu- laire, subbilobée à 2 valves ; graines réniformes comprimées. Australie. HGilleR — BURCHELLIA CAPENSIS R. Br. Fig. 162: B. spinosä Cav. — B. M., t. 1767. — Arbriss. de 1 à 2 m.. à feuilles persistantes, orné de juin en août de jolies panicules de fleurs blanches. Deux variétés. l’une à grandes flles. (var.: ma- crophylla), l'autre sans épines (var.: 2nermis) ; plus belles que le type. Multiplication facile de œraines. Rustique dans les terres légères de la région méditerr. Orangerie à Paris. ou DE BURSÉRACÉES (Fam. des). (Dicotylédones- Polypétales-Disciflores.) Fleurs hermaphrodites ou polygames-dioïques.Calice 3—5 fide ou partit, à préfloraison imbriquée ou valvaire. Pétales 3—5 imbriquées ou valvaires. Disque annulaire ou en coupe. Etamines en nombre double ou éval à celui des pétales. Ovairelibre à 2 -5 loges. 2-ovulées., 1-locul. dans un seul genre. Fruit dru- pacé, indéhiscent ou pseudo-capsulaire. Arbres ou arbrisseaux balsamiques ou oléifères. 2 tri- bus : Ovaire 2—5-loculaire — PBursérées. Ovaire I-loculaire — Amyridées. 220 by — BUSARD. Bursicule. (Orchidées) Synonyme de Réti- nacle. : BURTONIA K. Br. (Légumineuses-Podaly- riées.) Arbrisseaux ou sous-arbrisseaux origi- naires d'Australie, à flles alternes, simples. digitées on composées pennées, à foliole ter- minale toujours sessile, à stipules très réduites ou nulles. Fleurs axillaires, solitaires ou en œrappes terminales. Calice à lobes beaucoup plus longs que le tube qui est très court, val- vaires, les 2 supér. un peu plus larges. Pétales Fig. 163. — BURTONIA SCABRA R. Br. presque sessiles; étendard orbiculaire ou réni- forme; ailes oblongues ou obovales, souvent falciformes; carène pius large que les ailes. obtuse. Etamines libres. Ovaire sessile ou brièvement stipité, 2-ovulé. Gousse ovoïde ou subelobuleuse à 1—2 petites graines. 7 es- pèces. B. conferta DC. — PB: R., t. 1600. — Files. simples, linéaires subulées. glabres. Fleurs vio- lettes, B. scabra KR. Br. [Syn.: BP. pulchella Meissn.] (Fig. 163.) Feuilles à 3 folioles linéaires su- bulées. à port de Bruyère. Fleurs pourpres. B. villosa Meissn. — B. M.. t. 4410. — Plante un peu velue. Files. à 3 folioles linéaires subu- lées. Fleurs grandes, pourpres avec large ma- cule jaune à la base de l’étendard. Les B. sont des plantes de serre froide et exigent les mêmes soins que les Chorizema. BUSARD (Crcus). Oiseau de proie diurne re- LE. don PAPE SES CES ON “ s FL BUSARDN. connaissable à son bec court et faible. à ses tarses allongés terminés par des serres peu ro- bustes : l’œil est entouré de plumes formant un rudiment de disque facial, comme chez les ra- paces nocturnes. Les formes sont plus élancées que celles des Buses. On en distingue plusieurs espèces. Les busards doivent être considérés comme nuisibles, ear ils détruisent les œufs et les jeunes couvées partout où ils les trouvent. Dr T. BUSE (Bute). Oiseau de proie diurne très commun dans notre pays et qui atteint à peu près la grosseur d’une poule. Les formes sont ramassées, le bec et les pattes robustes, les cou- leurs sombres. On a longtemps discuté pour savoir si l’on devait ranger la Buse parmi les oiseaux nuisibles ou parmi ceux qui rendent - service à l’agriculture. Si le chasseur, qui sait qu'elle se nourrit de lapins, de jeunes lièvres et de perdreaux,ne lui épargne Jamais son coup de fusil, lorsqu'elle se trouve à sa portée, l’hor- ticulteur, mieux éclairé sur ses véritables inté- rêts, doit voir en elle un auxiliaire à protéger. car elle détruit une quantité énorme de ron- weurs (mulots, rats, campagnols, etc.), de sau- terelles et de serpents. Dans ce cas. comme dans beaucoup d’autres, les intérêts du chasseur sont tout l’opposé de ceux de l’agriculteur. qui doivent seuls nous occuper ici. EF 4 1 Busserole. Nom vulg. de Aretostaphylos uva Ursi. Butcher’s Broom. Nom angl. du Ruscus acu- leatus. BUTEA Roxb. (Légumineuses-Papilionacées.) Arbres sarmenteux, tomenteux; feuilles 3-folio- lées, stipulées ; fleurs élégantes, orangées ou couleur de feu.en grappes ou en panicules ; ca- lice. à 2 lèvres,soyeux à l’intérieur; corolle très irrégulière, à ailes falciformes adhérentes à l’'étendard recourbé et à la carène incurvée ; éta- mines diadelphes ; ovaire sessile, bi-ovulé; œousse ailée inférieurement. déhiscente dans le haut par deux valves. 3 esp. de l'Asie trop. Les Butea sont intéressants par deux de leurs espèces : les B. superba Roxb. et frondosa Roxb.. qui laissent écouler un sue rouge. connu - sous le nom de laque, quand la sécrétion en a été modifiée par la présence de certains Coccus. | PicE Buthus. Voir Scorpion. BUTOMUS L. (Alismacées.) Plante à rhizome rampant ; flles. dressées, triquètres ; hampe flo- rale axillaire cylindrique, dressée. Fleurs nom- breuses, roses, en ombelle accompagnée d’un involucre. Périanthe à 6 divisions pétaloïdes marcescentes ; étamines 9. Ovaire à 6 carpelles, ovules nombreuses en placentation pariétale. Capsule s’ouvrant à maturité par une suture ventrale. Graines linéaires à enveloppe coriace sillonnée. 1 espèce ; Europe, Asie mérid.et bor.. Inde orient. B. umbellatus L., Jonc fleuri. (Fig. 164.) Plante des lieux marécageux, à rhizome charnu, sub- mergé ; hampe florale de 1 m. et plus de hau- teur, de juin à août. Variété à feuilles pana- | tées chées. Bords de rivières, pièces d’eau. bassins; en pleine terre ou en bac. Très rustique. très BUTTAGE. ornementale. Multiplication par division de pieds, ou par graines. JG: BUTTAGE. Opération horticole qui con- siste à amonceler la terre en petits tas ou buttes autour ou au dessus de certaines plantes, pour obtenir divers résultats. Le Buttage s'applique : 19 à un assez grand nombre d'arbres. ar- bustes ou arbriss. préalablement recépés, afin d'obtenir l’enracinement des rameaux qui se sont développés. (V. Marcottage par buttes ou cépées) ; 20 à certains légumes, pour avoir, par l’étio- H Gillet Fig. 164. — JONC FLEURI. BUTOMUS UMBELLATUS L.. lement, des produits plus tendres et plus sa- voureux. Exemple: Asperge, Cardon. Céleri à côtes. Chou-marin, Fenouil, etc. ; 3’ à des plantes demandant à être abri- pendant l'hiver : Artichauts, Choux- brocolis, Rosiers en basses tiges, etc.; en ce cas, on peut remplacer la terre par des feuilles sèches. du fumier long, du vieux tan, etc. ; 4' aux espèces tuberculeuses: Pomme de terre. Oxalis, Ulluco, etc. dans le but de favori- ser la production et le développement des par- ties alimentaires souterraines ; 5° à diverses plantes chez lesquelles on veut provoquer l'émission de racines adventives et. par suite, obtenir une plus grande vigueur : Maïs, Choux, Fèves de Marais, Haricots, etc. En général. le Buttage doit se faire par un CE 27 - « ? 5 em. 4 PU: L : 8 > PU UT 0 NOTES PEU RAD LE AE BUTTAGE. — 9222 — temps sec. Quand il s’agit de plantes en pleine végétation, qu'il faut couvrir à une certaine hauteur, on opère à plusieurs reprises, en aug- mentant peu à peu la hauteur de la butte. Li, BUTTE. Se dit, d’une manière générale, d'une petite élévation de terre. En jardinage. on entend plus spécialement, par ce mot, un amoncellement de terre, de fumier, ete. en vue de certaines nécessités culturales. Tantôt. et pour des motifs divers.les Buttes sont faites autour des plantes. (Voir Buttage.) Tantôt elles sont destinées à recevoir des plan- tations et sont établies, soit directement sur le sol. soit sur de petites couches. Dans ce dernier cas. on à en vue de favoriser la croissance de plantes qui demandent une certaine chaleur du sol: Melons, Potirons, Patates, ete. plantes que l’on abrite alors généralement au moyen de cloches. L. H. Butterblume Nom all. du Pissenlit. (Voir ce mot.) Buttereup. Nom angl. de la Renoncule. Voir Ranunculus. Butterfly Plant. Nom angl. de Oncidium Pa- pilio. Button Wood. Nom angl. de Platanus occi- dentalis. BUTYROSPERMUM Kotsch. (Sapotacées.) Ce wenre renferme une espèce bien connue pour ses usages : le B. Parkii Kotsch [Syn.: Bassia Parkii G. Don.]|, arbre de la côte tr ôpicale OCCI- dentale d'Afrique, de la graine duquel on extrait, par ébullition, une substance grasse qui à la propriété de se conserver longtemps sans rancir et que l’on emploie aux usages du beurre sous les noms de Beurre de Galam. Beurre de Karité. BUXUS Lin. Buis; angl.: Box ; all.: Buchs- baum. (Buxacées) Arbriss. ou arbres toujours verts. exhalant de toutes les parties une odeur forte. âcre. Feuilles opposées, entières, coriaces ; ramules quadrangulaires. Inflorescence mo- noïque en glomérules axillaires sessiles, brac- téoLés” calice 4 sépales inégaux. Fleurs 4" étamines 4. Fleurs ÿ: ovaire glabre à 3 loges biovulées ; styles 3, épais. Fruit, capsule »lobu- leuse, tricornée, loculicide trivalve. Graines noires, luisantes. Le genre comprend une ving- taine d'espèces, habitant surtout l'hémisphère boréal et quelques-unes les Antilles. Indépen- damment de leur rôle comme essences fores- tières, les Buis sont très employés en ornemen- tation. Croissance lente. B. balearica Lmk., Buis de Mahon.[Syn.: B sempervirens gigantea.|] — N. D. I, t. 23. — Iles Baléares.— Arbre de grandes dimensions. à tronc et branches droits. Files. plus grandes que celles du B. sempervirens, très épaisses, ovales ob- longues ou elliptiques. rétuses, cunéiformes à la base : pétioles glabres. FI. 5, pédicellées ; an- thères linéaires, sagittiformes. Espèce très or- nementale, mais cr aint hivers rigoureux du N. de la France. Var.: B. b. marginata Hort..à filles. bordées de blanc. B. sempervirens Lin. — Lamk. Exc. t [Syn.: B. arborescens C. Bauh.] LT \ DT BYTURUS. 24. — Europe. Asie. — Arbriss. ou petit arbre de 6-10 m. Files. ovales ou elliptiques, vert foncé en dessus, plus pâle en dessous ; ramules et pétioles plus ou moins pubescents. Fleurs pe- tites, blanchâtres, fétides. Habite l'Europe | méridle, et tempérée, ainsi que l'Asie, jusqu’en Chine, particulièrement sur le calcaire, Le Buis est recherché pour les qualités de son bois, jaune, très dur, très homogène, em- ployé dans la tournerie, la gravure sur bois. etc; ses flles. et parties vertes sont amères et vénéneuses;ses graines renferment un alcaloïde. la Buxine. autrefois très estimée en médecine pour ses propriétés analogues à celles du sul- fate de quinine. Les flles. de B. sont parfois employées dans la fabrication de la bière, ce qui est une fraude très blâmable. Enfin les B. sont recherchés en ornementation. On en ceul- tive un grand nombre de variétés, dont voici les mieux caractérisées: angustifolia, crispa, glauca. marginata, myrtifolia, rotundifolia, rosmarini- folia, tenuifolia (thymifolia), variegata-argentea et aurea, dont les noms rappellent le principal caractère. Citons encore le B.s. suffruticosa ou B. nain. Si employé pour faire des bordures et que l’on multiplie par éclat. Dans quelques col- lections on trouve aussi les B. chinensis Lamk.. de petites dimensions, à feuilles oblongues, et le PB. japonica Mull. à feuillage serré. vert gai. Cult. et Mult.: Les B. prospèrent sur toutes sortes de terrain ; ils ne redoutent guère que ceux trop humides; une situation un peu ombra- vée et fraiche leur convient néanmoins le mieux. On les multiplie facilement de graines par éclat et par boutures étouffées a BYRSONIMARich.(Malpighiacées.)Arbriss.ou arbustes, souvent sarmenteux ; feuilles entières, sans glandes, diversement stipulées ; grappes terminales ; calice à 10 glandes ; pétales on- œuiculés, à limbe concave ; 10 étamines à filets barbus, monadelphes ou à peu près libres; ovaire 3-loculaire à 3 styles distincts ; drupe 8-loculaire à endocarpe osseux ou ligneux. 90 espèces de l’Amérique tropicale. Les Byrso- nima sont utilisés dansleur pays d’origine pour leur richesse en tannin et en matière colorante rouge. Leur bois est dur et de bonne qualité. Les fruits du B. Armeniac:à Rich. sont vénéneux. tandis que ceux de plusieurs espèces brésiliennes sont comestibles. PE BYTURUS Latr. (Insectes Coléoptères ; famille des Dermestides.) Corps oblong, convexe, cou- vert d'une pubescence dense et couchée. 2e et je articles des tarses munis inférieurement cha- cun d’un lobe membraneux très développé; crochets dilatés à leur base en une grosse dent triangulaire. B. tomentosus Fabr. Long de 3 mm. environ, d’un jaune brunâtre assez vif et recouvert d’une pubescence soyeuse, dense et serrée. Se trouve communément sur les fleurs des Rosacées. Sa larve, dont le dernier anneau est surmonté de deux cornes recourbées et dressées, vit dans CABARET. les fruits des Framboisiers. Les jardiniers la désignent sous le nom de Ver des framboises. E. Lf. C Cabaret. Nom vulg. de Asarum europæum. Cabbage. Nom angl. des Choux. Voir Chou. Cabbage-Palm. Nom angl. de Euterpe oleracea. CABOMBA Aublet. (Nymphéacées - Cabom- bées.) Tiges grèles, mucilagineuses, feuillées ; filles. de 2 sortes.les nageantes peltées, les sub- mergées palmatiséquées capillaires; fleurs de pe- tite taille,blanches ou jaunâtres. solitaires sur de longs pédoneules axillaires; 3 sép. pétaloïdes ; 3pét.; 6 étam., 2-3-4 carpelles libres atténués en styles surmontés par un stigmate déprimé. 2 ou 3 esp. des régions chaudes de l'Amérique. Le : Cacaoyer. Nom vulg. de Theobroma Cacao. CACHE-POT. Lorsqu'on met des pl. dans un appartement, les pots ordinaires qui les contiennent étant d’une apparence peu élégante. on les masque habituellt. de quelque façon. On appelle Cache-pot tout ce qui sert spé- cialt. à cet usage, par exemple les entourages en papier plus ou moins orné, les croisillons formés de petites tringles articulées se rappro- chant ou s’écartant suivant la grosseur du pot. etc. Mais on applique plus particulièrt. ce nom à des sortes de vases en porcelaine, en terre vernissée ou quelquefois en bois ouvragé, dans lesquels on place les pots. Ces vases sont plus ou moins riches, plus ou moins décorés et peuvent être de véritables œuvres d'art. Quelle qu'en soit la nature, il importe, au point de vue cultural, de prendre certains soins lorsqu'on les emploie. N’étant pas troués. ils conservent l’eau des arrosages qui s'écoule des pots; si la base de ces derniers séjourne dans cette eau, les racines peuvent pourrir, ce qui amène le dépérissement et la mort de la pl. IL importe donc de retirer l’eau. Pour éviter de répéter trop souvent cette opération, on fait reposer le vase contenant la pl sur de petites cales qui le tiennent à distance du fond du Cache-pot. (Voir aussi Jardinière.) EG: Æ Cachou. V. Acacia Gatechu ct Areca Catechu. CACTÉES. (Dicotylédones - Polypétales - Ca- lyciflores.) Plantes épineuses frutescentes ou ar- borescentes, charnues, à sucaqueux ou laiteux. de structure bizarre et très variée, constituant le type de ce que l’on nomme Plantes grasses. La tige est ordinairt. rameuse, allongée ou courte,globuleuse cylindrique ou plane.cannelée ou mamelonnée. Les feuilles, nulles. rudimen- taires ou en forme d’écaille, sont caduques: seul le genre Pereskia comprend de vrais arbrisseaux _feuillés. Les épines qui naissent en faisceaux — 223 — CÆSALPINIA. sur les bourgeons avortés. nus ou cotonneux. sont fortes ou robustes, lisses ou striées trans- versalement, droites ou en forme de hamecon. Les fleurs sont solitaires. Les sépales colorés et les pétales, en nombre indéfini, ne sont pas dis- tincts, de sorte qu’on ne sait où finit le calice et où commence la corolle. Les étamines sont très nombreuses. L’ovaire est infère.1-loculaire avec plusieurs placentas pariétaux portant de nombreux ovules. Le style est terminé par un | stigmate divisé en lobes rayonnants. Le fruit est , une baie charnue, souvent couverte de faisceaux | d’épines, couronnée par les cicatrices des pièces | du périanthe ; il renferme de nombreuses graines de structure très variée. fournissant des carac- tères précieux pour la détermination. | Sauf une esp. de Rhipsalis. qui croit en | Afrique, les Cactées sont des pl. américaines. Cadelle. Voir Tenebroïdes. |. CADUC. S'emploie par opposition au mot per- |sistant: Feuilles caduques. c’est-à-dire qui se | détachent normalement, à un moment donné. jou se désarticulent à la base. S'emploie aussi | pour désigner les organes appendiculaires: sé- | pales, pétales, etc. lorsqu'ils tombent avant les | organes de même ordre. CÆOMA. Nom donné à un certain nombre d'Urédinées (voir ce mot). qui se rattachent à | la forme Urédo. Un Cæoma, le C. pinitorquum. | attaque les branches de Pins et les déforme. Dh CÆSALPINIA Plum. (Légum.-Cæsalpiniées.) Arbres et arbustes à tige souvent armée d’ai- guillons. Flles.stipulées bipinnées ou 1-pinnées. | FL. axillaires ou terminales, en grappes simples ou ramifiées, jaunes ou rouges, réceptacle cu- puliforme. disque glanduleux. Calice à 3 sé- pales inégaux ; corolle à 5 pétales libres inégaux ; 10 étamines à filets libres. Inclus: Guilandina. Coulteria, Poinciana en partie. Environ 38 esp. des régions chaudes et tempérées du globe. C. echinata L.. Brésillet. Bois du Brésil ou de Fernambouc.[Syn.: Guilandina echinata Spreng.] Epineux. flles. bipinnées, folioles ovales obtuses ; gousse hérissée. C. pulcherrima Sw.[Syn.:-Poinciana pulcher- rima L.]— B. M.t. 995.— Indes orientales. — Ar- briss. épineux de 3-5 m.. à feuilles composées de folioles obovales. Fleurs longuement pédi- cellées très belles, panachées de rouge et de jaune. à étamines longuement exsertes disposées en panicule corymbiforme. C. sepiaria Roxb. — Indes orientales. — Tiges sarmenteuses armées.ainsi que les pétioles desflles..d’aiguillons recourbés.Rameaux atteig- nant 8-10 m. Files. bipinnées. FI. jaune citron en orappes à l’aisselle des flles.; pétales ongui- culés. anthères rouges. Fructifie à Lisbonne. Ornement des pentes et enrochements. Semis sur couche. E Le C Sappan L. de l'Inde. fournit une teinture rouge; les C echinata L., C. vesi- caria L. et C!. ténctoria Domb. (Coulteria tinc- toria H. et B.) donnent un bois de teinture. Ce dernier est cultivé en haies dans le midi de l'Europe et de l’Algérie. Les siliques du C. brevi- folia Benth. (Chili) et du C. coriaria contiennent forte proportion d'acide tannique. JD "SEP "1 dote GE À. D'TÉS de ARE ES NÉTUSIRe Du ut CAFARD:. LEVORRTÉE Cafurd. Voir Blatte. Caféier. Voir Goffea. Caïeux. Voir Bulbe. Caileedra. Nom vulg. du Khaya senegalensis. CAILLE (Coturnix communis). Cet oiseau, de l’ordre des Gallinacés, se distingue des Perdrix par sa taille plus petite et par ses mœurs. En effet, les Cailles ne forment pas de compagnies, ! mais vivent isolées et préfèrent les champs cul- tivés aux lieux arides etmontueux. On les trouve “au printemps dans les champs de blé et de seigle. où elles nichent dans une dépression du sol. Le réc'ime de la caille est omnivore, de sorte qu’elle est plus utile que nuisible à l’agriculture, car elle dévore beaucoup d'insectes et de larves et très peu de grains, La Caïlle est un oiseau migra- | teur, qui nous arrive au printemps et repart à | l'automne, formant alors des bandes de plu-! sieurs milliers d'individus. La Caille s'élève fa- | elle y fait | sa ponte aussi régulièrement qu’en liberté. mais cilement en volière ou en basse-cour : on fait couver ses œufs par des poules de la petite race anglaise. On nourrit les jeunes avee des œufs de fourmis. D: T. Caimite. Fruit du Chrysophyllum Caïmito. Fig. 165. — Caisse à plantes. CAISSE. (Fig. 165.) Sorte de coffre de forme | cubique. servant à la culture des pl. qui ne, peuvent plus, à cause de leurs dimensions, être laissées en pots. Les Caisses à pl. se font ordinairt. en bois de chêne peint à l'extér. 4 montants formant les angles, de 4 panneaux fixés sur les montants, et d'un fond reposant sur 2 barres d&fer fixées à deux des panneaux. Les montants sont généralt. tournés en pomme à leur partie supér., tandis que leur partie infér. repose sur le sol et forme les pieds. Les pan- neaux sont ou fixes ou mobiles. Dans ce dernier cas, le rencaissage est plus facile ; les panneaux mobiles sont maintenus par des barres de fer. s’enlevant à volonté. Quant au fond, il doit tou-| Jours être mobile et disposé de manière à per- mettre le facile écoulement des eaux d'arrosage: ce résultat s'obtient soit en laissant un inter-| soit en à PAU à valle suffisant entre les planchettes, trouant celles-ci. (Voir aussi Bac.) CAISSE WARD. (Fig. 166.) On donne ce nom ou encore ceux de Serre Ward, Serre portative, Serre de voyage, à une sorte de coffre, partie supér. est recouverte de 2 panneaux vi- trés disposés en toit. Les Caisses Ward servent à l'expédition des. pl. vivantes à de grandes distances. Elles rendent | detrès grands services.surtoutlorsque les végé- Elles se composent de! dont la CALADTUM. L faux à transporter doivent rester longtemps en | voyage, et notamment lorsqu'il s'agit deleur faire traverser des contrées très chaudes, les régions tropicales par exemple. Dans ces conditions, elles constituent souvent le seul mode efficace | d'expédition. A cause des chocs, des chutes et des nom- | breux accidents auxquels elles sont exposées lors des transbordements et pendant la durée des transports maritimes ou autres, les Caisses Ward doivent être très solidement construites, Il est nécessaire que leur vitrage soit protégé Fig. 166, — Caisse Ward. par des tringles en fer ou des lattes en bois. I faut aussi que les panneaux vitrés soient vissés et non cloués, afin que l’on puisse au besoin les enlever et les remettre- facilement durant le | voyage. Enfin, il importe que les pl. soient bien |amarrées dans la caisse. (Voir Æmballages.) | 1 Fe à 2 CAJANUS DC. (Lécumineuses-Phaséolées.) Genre comprenant une seule espèce, probable- ment originaire de l’Inde et cultivée dans toutes les régions trop. C’est le G. indicus DC., Cajan ; Embrevade ; angl. Pigeon Pea, arbriss. pouvant atteindre 4 à 5 m. de hauteur, produisant un orand nombre de gousses renfermant . des œraines plus petites que celles du Haricot et qui se consomment en vert ou en sec, comme les Haricots ou les Pois. Il en existe des variétés plus ou moins rustiques. En France, la plante ne | peut müûrir ses graines que sur la côte proven- cale et encore ne constitue-t-elle dans ces con- ditions qu’un simple objet de curiosité. Cajophora. Voir Loasa. | Calabash tree. Nom angl. du Calebassier. Voir | Crescentia Cujete. | | | | CALADIUM Vent. (Aroïdées-Colocasiées.) PI. à rhizome tubéreux. Feuilles annuelles, longne- ment pétiolées, membraneuses, cordiformes ou sagittées, parfois très brillamment colorées ou panachées. Hampe généralt. solitaire. Spathe enroulée, dressée, blanche, accrescente. Spa- dice sans appendice stérile, plus court que la _spathe, monoïque, portant les fleurs mâles et les fleurs femelles sur 2 points espacés avec des organes rudimentaires au dessous des étamines. Ces fleurs, sans périanthe, sont constituées : les mâles par 3—8 étamines; les femelles par des CALADIUM. ovaires légèrement cohérents par le sommet, 2 rarement 3-loculaires, à loges contenant plu- sieurs ovules anatropes ou semi-anatropes à micropyle infère. Les baies, incluses dans la spathe persistante, renferment plusieurs graines ovoides ou subglobuleuses. De nombreuses plantes de jardins décrites sous des noms différents sont rattachées comme variétés à 7 espèces reconnues distinctes par M. Engler (Monographie des Aroïdées). C. bicolor Vent. [Syn.: Arum bicolor Aït.| — B. M., t. 820. — Para. — Pétiole lisse, 3 —7 fois plus long que le limbe de la feuille; celui-ei à face supér. brillamment et diversement co- lorée selon les variétés, à face infér. glau- HG Fig. 167. — CALADIOM HUMBOLDTI Scholl. cescente ; ovale sagitté ou ovale laire, à lobe antérieur semi-ovale, ment cuspidé au sommet, à lobes postérieurs environ le double plus courts, oblongs ovales, triangu- lacé, à limbe ayant le double de la longueur du tube, blanc, cuspidé au sommet. Spadice à partie femelle cylindrique. jaunâtre ou orangé pâle, à partie stérile étroite, de même longueur que la brusque- | | | H. 1860, 257 ; F1. n. S., 2° sér.. t. 1378; var. Leo- 225 partie couverte par Les fleurs femelles, à partie mâle fusiforme, épaisse, le double plus longue que la partie femelle. Cette ravissante espèce |brovenium [Syn.: | pellucidum |Syn.: C. pellucidum DC.]; var. Ket- CALADIUM. Certaines variétés présentent des feuilles dans lesquelles la chlorophylle a presque entièrement disparu, il en est d’autres quisont transparentes comme de la baudruche; on observe dans ces feuilles des couleurs rouges, roses, violacées, Jaune verdâtre, se détachant en taches plus ou moins grandes, en lignes bordant les ner- vures, etc., sur un fond plus pâle ou plus foncé. Parmi les principales variétés citées par M. Engler, on peut citer: var. Vellozianum [Syn.: C. pusillum C. Koch.| Bec. Horr. 1860, p. 169; var. rubellum [Syn.: C. rubellum Hort.]|; + HGille(® Q.* NS Fig. 168. — CALANDRINIA UMBELLATA DC. var. splendens [Syn.: C. splendens Hort.]|; var. Barraquini [Syn.: C. Barraquini Hort.| ILx. | poldi [Syn.: C. Leopoldi Hort.|; var. Brong- obtus. Spathe à tube ovoïde, vert extért.. d'un blanc verdâtre intért., avec le fond souvent vio- niartii [Syn.: C. Brongniartit Lem.] Izz. Horr. 1858, 58 ; Fr. D. S. 185, p. 104, t. 1348; var. ru- C. rubrovenium Hort.]; var. teleri [Syn.: C. Ketteleri Hort.]; var. Chantinr [Syn.: C. Chantini Lem.] ILL. H. 1858, p. 58, 185: 0F 1: p. S., 26-s6r.. 3, t. 1850 et 1351;:B: M. t. 5255 ; variété à laquelle se rattachent les C. Connærtii Hort., amænum Hort., punctatissi- comprend de très nombreuses variétés qui, croisées entre elles et avec d’autres espèces du _ genre.ont donné naissance à de superbes métis. et hybrides très recherchés pour l'ornement des | serres. C’est à Barraquin et à Wallis que l’on doit | C. Neumann: Lem.] ILz H. 1-58, p. 58; Fr. n. — surtout l'introduction de ces belles plantes en | $., 2° sér. 8, t. 1352, 1353; B. M. 5199; var. Ver- nm. Europe. :schaffelti [Syn.: €. Verschagfelti Lem.] ILzz. H. 15 moum Hort, Haageanum Hort.; var. Houlletii [Syn.: ©. Houlletii Lem.]; var. albomaculatum [Syn.: C. Alfred Bleu]; var. æmatostigma [Syn.: C. hæmatostigma Knth.]; var. Neumann [Syn.: DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. ht A2. l'OL CALADIUM: — 296 1558, pe 09, t. 185, Fc. D. S., 28 sér. 3, p. 105; B::M;, 1::9263 ; var. Landes [Syn. : C. Lindeni Hort.]; var. Perrieri [Syn.: CZFerriert| Ti 'ÆE 1861,p.294; var.pæcile[Syn.: C. pæcile Schott.]; | var. argyrospilum [Syn.: C. argyrospilum Lem.| | Ice. H. 1858, p. 59; var. Xochii [Syn.: C. Kochii Hort.|; var. macrophyllum [Syn.: C macrophyl- | lum Lem.] IL. H. 1862, t. 316; var. [Syn.: C. regale Lem.] ILc. H. 1862, t. 316; var. Devosianum [Syn.: C. Devosianum Lem.] It H. 1862, t. 322 f. 1; var. merabile [Syn.: C. mu- rabile Lem.] ILL. H. 1863, t. 354; var. pictum [Syn.: C. pictum DC.; C. bicolor V ent. Var. pic- tum]; ete. | C. edule Meyer. Voir Xanthosoma edule. | C. esculentum Vent Voir Golocasia antiquo- rum, var. C. Humboldtii Schott. [Syn.: C. argyrites Lem.]| (Fig. 167. Voir p. 225.) Petite plante à pétiole ténu, panaché, 2—3 fois plus long que le limbe dela feuille; celui-ci vertavec des taches blanches entre les nervures, ovale oblong, brièvement aigu acuminé, à lobe antérieur oblong ovale, à lobes postérieurs environ le double plus courts, oblongs ou ovales triangulaires, obtus. Il en! existe une forme à macules très petites: var myriostigma |[Syn.: C. myriostigma C. Koch.]. C. Lowi Lem. Voir Alocasia Lowi. C. marmoratum Mathieu.[Syn.: C: tripedestum Lem.; Alocasia Roezlir Hort. Bull.| LEA Pi: À 1858, p. 59. — Ecuador. — Fille. à pétiole ténu, | environ le double de la longueur du limbe panaché ; limbe teinté de vert, avec macules irrégulières grises ou des panachures jaune ver- dâtre ou blanchâtre, d’un vert glauque à la face inférieure, oblong ovale, sagitté, à lobe | antérieur mi-ovale, cuspidulé, à lobes posté-! ricurs du double ou dutiers plus courts. inéqui- latéraux ; pédoncule plus court que le pétiole. panaché; spathe à tube sub-sphérique, verte sur les deux faces. à limbe ayant le double de la. longueur du tube, ovale, cuspidulé; spadice brièvement stipité ; à partie femelle oblongue, plus courte que la partie stérile; la partie mâle cylindrique, atténuée au sommet, le double plus longue que la partie femelle. C. metallicum Hort. Voir var. et À. cûprea. C.nymphaæifolium. Voir Golocasia antiquorum. var. C. odoratum Lodd. V. Alocasia macrorrhiza. C. odorum Bot. Reg. V. Alocasia macrorrhiza. C, pictum Lodd. Voir Dieffenbachia picta. C. picturatum C. Koch. Pétiole verdâtre, panaché dans sa partie inférieure, allongé; limbe de la feuille à face supér. colorée comme dans le ©. bicolor, à face infér. pâle; sagitté lancéolé; à sommet cuspidé; lobe antérieur triangulaire oblong lancéolé, lobes postérieurs moitié plus courts, lancéo- lés, sub-aigus, pédoncule panaché, spathe à tube ovoïde, vert extért., jaune verdâtre intért. sauf le fond qui est pourpre noir, à limbe une fois et demie plus long que le tube, blanc, légèrt. teinté de jaune verdâtre, cuspidé apiculé ; spadice très brièvement stipité, avant le double de la longueur du tube de la spathe, à partie femelle ovoïde, plus courte que la partie stérile, Alocasia indica. | koyi Chant. tiole ténu, — ( ‘ALAMINT HA. la ee mâle en forme de massue,sub-aigué au sommet. M. Engler distingue les variétés suivantes: var. porphyroneuron|C.porphyroneuron C.Koch.. C. cupreum Hort, Alocasia porphyoneura Lem.| ILL. H. 1861, 297; var. elegans ; Var. Lemairea- num |[C. Lemaireanum Barraquin, C. picturatum regule | Var. albinervium et viriaissimum C. Koch.] IL. H. 1862, t. 811; var. Troubetskoyi (C. Troubets- C. Appunianum Hort.] PL D». $. 2° sér.3,t.1379; var. Osyanum ; var. albostriatulum ; var. hastatum |C. hastatum Lem.] Izs. H. 1858 p. 61; var. Belleymii [C. Belleymii Hort.| Izz. H. 1860, +. 252. C. Schomburgkii Schott. [Syn.: Alocasia he- teroneura C. Koch.] — Guyane, Brésil. — Pé- ayant le quadruple de la longueur du limbe de la feuille; celui-ci obliquement elliptique ovale, à base aiguë ou obtuse sub- tronquée ou légèrement cordiforme ou bien légè- rement peltée, sub-cucullée; spathe à tube oblong, légèrement comprimé circulairement, vert, à limbe ayant le triple de la longueur du tube, blanchâtre ; spadice à partie femelle cylindrique, de même longueur que la partie . | stérile, la partie mâle ayant une longueur triple. M. Engler distingue les variétés suivantes : var. marmoreum ; Var. erythræum | Alocasia erythræa C.Koch., Caladium Schmitzii Lem., C. cordatum Hort.|] Izc. H. t. 297,f.-2; var. argyroneurum | Alocasia argyroneura C. Koch, Caladium Scheæl- leri Lem.] Ice. H. t. 297, f. 2; var. pictum; var. subrotundum [C. subrotundum Lem.| Izc. H. 1858 p. 60. | C. Veitchi Lindi. Voir Alocasia euprea. C, Veitchi Henderson. V. Alocasia Lowi, var. C. violaceum Hort. Voir Colocasia antiquo- rum, Var. Nous renvoyons le lecteur aux ouvrages spé- ciaux et aux catalogues d'Horticulteurs pour les nombreuses variétés et les hybrides obtenus dans ce beau genre. Les C. sont des plantes à feuillage superbe, très recherchées pour l’ornement °des serres chaudes. La culture en est facile. Pendantl’hiver, époque du repos de la végétation, on laisse les tubercules en serre tempérée, dans un sol sec et sans arrosements. Après 2 ou 3 mois d'arrêt de végétation (mars-avril), on rempote les tubercules de préférence en terre de bruyère ; on place les pots en serre chaude à atmosphère humide, puis on commence à arroser pour donner une dose d’eau d'autant plus grande que la végétation est plus active et diminuer ensuite progressivement jusqu'à ce que la plante ait diversement cessé de végéter. Il est nécessaire d'ombrer les serres pour garantir les plantes contre l’action directe des Tayons du soleil. Pour multiplier les C., il suffit de détacher, avec une portion du tubercule, les yeux quise développent sur celui-ci au moment de l’entrée en végétation. CALAMINTHA Mœnch. (Labiées-Saturéinées.) (Genre renfermant une quarantaine d espèces des régions tempérées, peu intéressantes pour l’horticulture. L'une d'elles, le C. officinalis Mœnch. (Melissa Calamintha L.), Calament, pl. vivace de 25 à 50 cm,, indigène, dégage de CALAMINTHA. toutes ses parties une odeur aromatique agréable. Elle est quelquefois employée en infu- sion théiforme comme stomachique et sudori- fique. Les GC. grandiflora Mœnch. et Nepeta Link. peuvent être employés de même; la première espèce, à fleurs assez grandes, purpurines, convient à l'ornement des plates- bandes et des -rocailles, elle est vivace et se multiplie par division des touffes. Calampelis. Voir Eccremocarpus. CALAMUS I. (Palmiers-Coryphées.) Stipes orèles, épineux, longuemt. sarmenteux,marqués de cicatrices annulaires. Flles. engaimantes, pin- natiséquées, à gaine épineuse, rachis souvent ter- miné par un filament épineux. Spadice entouré de plusieurs spathes persist. FI. distiques ; les 4 mu- nies au moins de 6 étam.. les © à ovaire trilo- culaire. Baie 1-loculaire le plus souvent mono- sperme couverte d’écailles imbriquées. Environ | 200 espèces des forêts de l’Inde orientale, de l'Australie et de l'Afrique trop — Inclus Deæ- monorops Blume. C. ciliaris Blume. [Syn.: C. tenuifolius Reinw.] — Sumatra, Java, Bornéo. — Tiges grimpantes, | courtes et fines. Files. fort élégantes à pinnules poils blancs. GC. melanochætes Blume sub Dæmonorops. — Manr, Hisr. Paz. I, t. 117. — [Syn.: C. niger Willd.] — Iles de la Sonde, Moluques, Java — Tiges cespiteuses atteignant 150 à 160 pieds de long, grimpantes sur les arbres voisins. — Files. à rachis fauve, tomenteux,munis d’épines | parsemées de soies ainsi que les pinnules. Toutes les espèces ornementales ; on en cul-. tive environ 60, parmi lesquelles : C. asperrimus Blume, C. adspersus Blume, C. fissus Blume, de | Java et iles voisines, C. flagellum Griffith, C. leptospadix Griff., C. Royleana Griff., de l'Hima- | laya et du Sikkim; C. australis Mart. et C. Muel- | leri Wendl.. de l'Australie trop. Culture: Ces Palmiers exigent la serre chaude humide ; terre tourbeuse; bassinages et arrose- ments copieux. Multiplication par divis. des touffes ou semis. JD Calanchoe. Voir Kalanchoe. . Calandre. Voir Alouette. GALANDRINIA H. B. et K. (Portulacées.) PI. vivaces. Files. charnues, alternes ou réunies en rosettes. Inflorescence variable. 2 sép. herbacés, | ovales, souvent persist.; 5 pét.. souvent éphé- mères. Capsule à 3 valves; graines réniformes, glabres, sans arille. d'Australie, les autres de l'Amérique trop. et sub-trop. G. grandiflora Lindil. [Syn.: C. glauca Schrad. Environ 60 esp., 14 ou 15 | bulbes renflés, coniques, munis d’une dépression var.| — B. M t. 3369 ;.B. R. t. 14, 1194. — Chili. | — Vivace. 80 à 40 em. Cultivée comme annuelle ; Flles. spatulées, en rosette; fl. rose-violacé, octobre. Culture, emploi du C. Menziezii. CG. Menziezii Hook et Arn. [Syn.: C. speciosa 227 [l — CALANTHE. d’arrosages. Semer: 1° en place en avril, mai et juin, 2° fin juin en pots, hiverner en serre et mettre en pleine terre en mai. CG. umbellata DC. (Fig. 168. Voir p. 225.) [Syn.: Talinum umbellatum Ruiz et Pav.| — Bois, AT£. PL. JARD. t. 46. — Chili. — Vivace. Tige: .étalée, puis redressée, de 10 à 15 em. Feuilles linéaires aiguës, poilues; fleurs en corymbe ombelliforme au sommet des rameaux, d'un rouge violet foncé très éclatant, de juin à septembre. Lieux secs, en bordures, mas- sifs, ete. Semer sur place en avril ou en sep- tembre ; ne se repique pas. Abriter l'hiver avec des flles. sèches. JG CALANTHE KR. Br. (Orchidées.) PL. terrestres ou semi-terrestres, croissant généralement dans les détritus au pied des arbres. Ce genre se divise au point de vue horticole en deux sec- tions bien distinctes par leur mode de végéta- tion et les soins qu’elles réclament: les esp. à flles. persist., dont le ©. veratrifolia est le type. et celles à flles. caduques, dites des Vestitæ. Les esp. à flles. persist. ont en général des pseudo-bulbes peu développés, des flles. grandes, | plissées, membraneuses, elles aiment l’ombre, équidistantes linéaires aiguës, garnies de longs | Peau en abondance pendant presque toute l’an- née, un compost généreux, bien drainé. Les espèces à flles. caduques, autrefois ap- pelées Preptanthe, ont en général des flles. larges, plissées, membraneuses, mais leurs pseudo-bulbes sont renflés, charnus, dépassant souvent la grosseur d’un œuf de cygne. C. brevicornu Lindl. — Népaul. — Rare esp. à fl. brun pourpré, à labelle rouge pourpre, mar- giné de blanc; files, persistantes. Serre chaude. C. curculigoides Lidl. — Malacca. — FI. jaune orangé. flles. persist. Serre chaude. CG. labrosa Rchb. — Birmanie. — Esp. à flles. caduques, à bulbes renflés, presque coniques anguleux,avecune dépression transversale vers le sommet, fleurs rose pourpré, labelle rose pourpré vif. Serre chaude. G. Masuca Ldi. — Himalaya. — Foc. Orcu., n° 17; B. M. 4541. — Files. persist. oblongues lancéolées, fl. en épis dressés, rose mauve pâle, labelle de même couleur, mais plus foncé. CG. natalensis Rchb. — B. M. 6844. [Syn.: C. sylvatica Hemsley.] — Files. persist., elliptiques acuminées, épi terminal de fl. lilas pâle, à la- belle rougeâtre. Serre chaude. CG. rosea Benth. — Moulmein. — FL. Garb. IT, 81; FL. p. S. XXII, t. 2294. [Syn.: Leimatodes rosea Ldl.] — De la section des Limatodes, à vers le sommet, fl. en grappes gracieusement arqués, atteignant 5 em., rose brillant lavé de blanc. Serre chaude. CG. Textorei Miquel. — Japon. — Très pro- bablement une forme du C. veratrifolia, dont assez grandes, en longues grappes, de juillet à Lehm. ; ©. Lindleyana Hort.] Filles. en rosette, | ovales oblongues, glauques:; fl. pourpre violet, en grappes simples. Var. à flles. rouge pourpre en dessous, à étamines orangées, et grappes ra- meuses (C. discolor Schrad.). Corbeilles et plates- bandes ; exposition chaude ; sol léger; peu POSER bi elle ne diffère que par une tache rouge sang à la base du labelle. C. veratrifolia R. Br. — Indo-Chine, Malaisie, Australie, ete. — B. M., t. 2615; AUSTRALIAN Orcmbs 1, part 4. [Syn.: C. colorans Rechb.; C. Petri Rchb.; C. australis Hort.| — Cette très belle esp., dont le feuillage rappelle celui des Vera- trum, est répandue sur une surface immense. Les fl. en épis érigés sont d’un blane immaculé, ST LE, CALANTHE. — elles sont de longue durée. Les var. macroloba, Kegnieri, bracteata, ne diffèrent du type que par des caract. peu saillants. C’est une pl. de serre chaude, tempérée ou froide, suivant les localités où elle a été ré- coltée ; il sera bon, quand on ignorera sa pro- venance, de chercher la température qui lui convient, en la passant dans une serre tempérée, si elle ne se plait pas à chaud, et au besoin en serre froide. G. vestita Wall. (Fig. 169.) — Indes, Co- chinchine. — FL. p.S. VIII, 1816; Ser. Orcu. J, t. 29; The GARDEN XXIV. [Syn.: Preptanthe 228 vestita Rchb.] — Cette espèce, à pseudo- bulbes renflés, anguleux, munis ou non, d’une dépression transversale, est le type desC. à flles. caduques. Le C. vestita a des fl. grandes bien étalées, à pétales et sépales semblables, à labelle trilobé blanc, muni d’une tache orange ou rouge ou jaune, suivant les var. Une forme appelée gigantea est beaucoup plus grande. dans toutes ses parties. Les hampes qui sou- | tiennent les fl. sont en général robustes et gra- cieusement recourbées. La var. Regnieri se dis- tingue du type par ses bulbes munis d’une dé- pression et par la couleur extrêmement va-| riable de ses fl, absolument pourpres dans le C. Sanderæ, blanc pur dans le nivals. L'époque de floraison plus tardive rapprocherait le C. T'urneri du Regnieri, dont rien ne le distingue. Serre chaude. Les croisements entre les diverses esp. de. I Calanthe (Limatodes., Preptanthe) ont donné naïis- sance à un grand nombre d’hybrides, quel- ques-uns aussi répandus que les types. C. aurorea est le résultat du croisement du C. vw. Regneri pour le C. rosea. C. bella — C. Turneri X C. Veitchi, qui lui- même est le résultat de C. rosea X C. vestita. C. lentiginosa — C. labrosa X C. Vertchi. C. porphyrea, C. Sandhurstiana, C. Sedeni et | enfin C. Veitchi, sont des gains horticoles. Le C. Veitchi, aux fleurs d’un rose délicieux, est cul- tivé en quantités pour la fleur coupée. La section des veratrifolia a donné naissance | au C. Domini, qui est le résultat du croisement du C. Masuca par le C. furcata. Les C*à flles. caduques ont besoin d’un compost généreux, d’arrosages copieux pendant la végét, d'engrais même, mais le repos doit être complet aussitôt la chute des flles. Pendant le repos, les bulbes peuvent être im- punément tenus sur une tablette en serre tem- pérée, il ne faut les rempoter que lorsque leurs nouvelles pousses, qui en apparaissantindiquent l'entrée en végétation, ont émis des racines. Le sol doit être composé d’un tiers de terre franche, bouse de vache desséchée et terre fibreuse. Serre chaude pendant toute la période active. A. Gy. CGALATHEA G. F. W. Mey. (Scitaminées-Ma- rantées.) Genre voisin des Maranta et des Phry- nium, avec lesquels il est souvent confondu en horticulture. PI. herbacées, vivaces, à rhizome tubéreux ou rampant; dressées ou basses; à flles. colorées ou panachées, très ornementales, pétiolées. L'inflorescence est ordinairt. termi- nale, sur une tige feuillée; elle est rarement portée sur une hampe radicale aphylle. Les fi, CALATHEA. :en tête globuleuse ou en épi dense, naissent plu- sieurs à l’aisselle de larges bractées imbriquées. Calice à 3 sépales, Corolle à tube grêle plus court ou beaucoup plus long que le calice, à 3 lobes étalés, de même longueur, le postérieur sou- vent plus large. Androcée à staminodes péta- loïdes, très peu exserts, l’un labelliforme, large, sans crêtes, l’anthérifère portant une anthère 1-loculaire insérée latéralement. Ovaire à 3 loges uniovulées. Style adné avec la base du sta- minode anthérifère. Fruit, capsule ovoïde tron- quée, renfermant 3 graines, rarement 1—2, Environ 60 espèces, 2 de l'Afrique trop.-occid., toutes les autres de l'Amérique trop. 169, — CALANTHE VESTITA Wall. Fiz. G. Baraquini. [Syn.: Maranta Baraquini Ch. Lem.] — Ir. H. 1868, t. 542. — Brésil. — PI. basse à rhizome souterrain rameux. Files. nom- breuses, ovales lancéolées acuminées, inéqui- latérales, à pétiole dilaté en longue gaine à la base; à limbe portant une large bande: vert foncé sur les bords et sur la partie médiane, les parties intermédianes étant occupées par une série de bandes obliques blanc argenté avec nervures vertes. CG. fasciata Regel et Kœrnicke. — GART:NFL. 8, 255. — Brésil. — PL basse. Filles. presque hori- zontales, arrondies obliques, acuminées, avec larges bandes obliques vertes et blanc argenté à la face supér., vert pâle teinté de rouge à la face infér. F1. blanches. sans intérêt. C. hieroglyphica. — ILL. H. 1873, t. 122. — PR on. a CALATHEA. 2 Colombie. — PI. basse à flles. ovales obtuses à face supér., d'un vert foncé velouté avec la partie moyenne d’un brillant vert émeraude et les côtés munis de bandes et de stries blanc argenté ; à face infér. pourpre. C. illustris. [Syn: Maranta ilustris Hort. Lind.] — Icz. H. 1867, 515; FL. n. S. 16, 169i à 1692. — Brésil. — Plante basse à flles. ovales arrondies, longues de 25 cm... larges de 15 em. sensiblement rétrécies au sommet; à face supér. munie de bandes alternatives vert clair et vert foncé. obliques et parallèles aux nervures, la H Gillet: Fig. 170. — CALCÉOLAIRE HERBACÉE (Hybride). partie médiane étant occupée par une large bande vert clair dentelée, bordée par une zone blanche mêlée de rose encadrée à son tour par la marge vert foncé de la feuille; à face infér. purpurine. C. leuconeura. [Syn.: Maranta leuconeura Morr.| Plante basse à feuilles ovales arrondies 29 = — CALATHEA. supér. vert clair. lustré. avec 2 bandes vert foncé occupant chacune environ la moitié de la largeur entre la nervure médiane et le bord : à face infér. rouge pourpre sous les parties cor- respondant au vert foncé de la face supér. et translucides sous les parties claires. Inflores- cence ovoide, presque sessile. Fleurs jaunes. G. Makoyana. [Syn.: Maranta Makoyana Ed. Morr.; M. olivaris.| — Bec. Horr. 1872. 95 ; FL. MA16.1873,t.53.— Amér. mérid. — PI. basse rappelant le C. Veëtchi, mais de dimensions moindres. Flles. ovales arrondies, inéquilaté- rales, acuminées, à face supér. marquée de orandes macules vert foncé qui s'étendent de la côte jusque près des bords, se détachant sur un fond vert jaunâtre divisé en sortes de rec- tangles qu'encadrent des lignes vert foncé, dont les unes suivent les uervures latérales et dont les autres sont dirigées transversalement entre les premières. C. Massangeana. [Syn.: Maranta Massan- | geana Ed. Morren.] — Fr. MAG. 1876, t. 2384. — : Brésil. — Charmante pl. basse à feuilles ovales. veloutées. à centre vert clair encadré de brun s’affaiblissant graduellement vers le bord qui est vert foncc. G. micans Koch. [Syn.: Maranta micans Hort.; — Amér. mérid. — Petite pl. à flles. lancéolées, ondulées, à face supér. vert foncé brillant par- couru par une bande blanc argenté parallèle à la nervure médiane; à face infér. pourpre. G ornata. [Syn.: Maranta ornata Hort.; Phrynium ornatum Lem.]— F1. p. S. 4,413—414. — Colombie. — Files. ovales lancéolées, inéqui- latérales, ondulées, à face supér. vert glauque ligné de vert sombre; à face infér. rouge cuivré. Var. roseo-lineatum, à flles. ornées de bandes roses ; var. albo-lineatum, à bandes blanches. CG. pardina. [Syn.: Phrynium pardinum Planch. et Linden.] — F£. p. S. 11, 1101—1102; | B. M. t. 4973. — Nouv. Grenade. — Filles. vert clair, satiné, couleur sur laquelle se détachent de grandes macules irrégulières brun violacé. Fleurs jaune citron. grandes pour le genre. C. pulchella. [Syn. : Maranta pulchella Lindl.] |— Brésil. — Espèce rappelant le M. zebrina. | €. élégamment teintées. Fleurs blanches en épi. La var. Kerchovei (Maranta Kerchovei Hort.), Bois Arc. t. 259, est une belle pl.. très recherchée. G.leucostachys Hook.—B. M., t. 6205.— Costa- Rica. — PI. de 40 em. de haut, velue sauf à la face infér. des flles.. celles-ci presque sessiles, elliptiques oblongues, vert foncé à la face supér.. rouge pourpre en dessous, longues de 15—20 cm. Inflorescence ovoïde longue de 7—8 cm. Fleurs blanches. C. Lindeniana Regel. — Bec. HonrrT. 1866. p. 200 ; GanTEeneL. 1869, t. 601. — Brésil. — L'une des plus belles espèces. Files. longuement pé- tiolées à limbe ovale, longuement acuminé de 50 em. de long sur 30 cm. de large, à face mais de dimensions beaucoup plus réduites. C. roseo-picta. [Syn.: Maranta roseo-picta Linden.) — Iccz. H. 1867, t. 508; FL. D. $S. 16, 1675—1676. Brésil. Charmante esp. à filles. ovales arrondies, à face supér. vert foncé, ornées d’une bande médiane rose et d’une autre bande marginale sinueuse de même cou- leur; à face infér. pourpre. C. rotundifolia Kœrnicke. [Syn.: Maranta orbifolia Lind.] — GanrTexeL. 1864, t. 452. — Amérique trop. — Esp. voisine de C. fasciata. dont elle diffère par ses flles. entièrement vertes avec des bandes transversales vert clair pen distinctes, ainsi que par ses fleurs blanches. petites, moins ornementales. G. splendida. [Syn.: Maranta splendida Mort.] — ILz. H. 1866, t. 467—468. — Petite plante à flles. ovales. lancéolées au sommet, cordiformes à la base, à face supér. vert foncé luisant avec de larges bandes de lignes vert clair; à face infér. pourpre. G. tubispatha Hook._— B. M.. t. 5542. Amér. JR. Pot UN RSS EAN PS RS : Te 3 F PPT TT RL OS L'DLe. à CALATHEA. mérid. trop. — Très belle esp. à filles. obovales acuminées au sommet, arrondies à la base, à face supér. vert foncé parallèlement à la ner- vure médiane et sur les bords; le reste vert clair avec des taches brun noirâtre. C. Van den Heckei. [Syn.: Maranta Van den Heckei Hort.; Phrynium Van den Heckei Hort.] Filles. à face supér. vert métallique bril- lant avec bandes blanc argenté le long de la nervure médiane et près des bords, à face infér. purpurine. G. Veitchiana Hook. — F1. p. S. 16, t. 1655— 1658; B. M., t. 5535. — Pérou. — L'une des plus belles esp. Files. grandes et superbes, ovales elliptiques, obtuses, à face supér. vert foncé ornée de larges macules vert jaunâtre: les unes confondues en une large zone irrégulière lobée et dentée des deux côtés de la nervure médiane; les autres constituant une série de grands ares dentelés, distants du bord; à face infér. avec ces mêmes dessins en vert, bordés et encadrés de pourpre foncé. C. virginalis. [Syn.: Maranta virginalis Lind.] IL. EH. 10, 1, 900 Brel = "Foules ovales arrondies de 20 cm. de long sur 16 em. de large, à face supér. vert lustré avec 3 larges bandes blanches, à bords comme déchirés : l’une sur la nervure médiane, les 2 autres latérales, à égale distance de la nervure médiane et du bord. CG. Warscewiczii. [Syn.: Maranta Warsce- wiezti Mathieu; Pluynium Warscewiczii K1.] — Amérique trop. — Filles. de 50 cm. de long, à face supér. vert foncé velouté strié de vert Jaunâtre. C.zebrina Lindl. [Syn.: Maranta zebrina Sims. ; Phrynium zebrinum Rosc.] — B. M. t. 1926; B:°R., t. 494; GarT:nrLz. 5, 167. — Brésil. — Superbe pl. à flles. en touffe, de 80 cm. de long sur 20 cm. de large, avec un pétiole d'environ 90 em., à limbe elliptique. obtus; à face supér. vert foncé velouté avec des bandes obliques vert clair; à face infér. pourpre. Fleurs vio- lettes en épi compacte ovoïde. Un grand nombre d’autres esp. ou de pl. con- sidérées comme telles ont été introduites dans les jardins. Citons entre autres: ©. applicata, B. H. 187%18 ; flavescens, B. R. 932; grandiflora, B. R. 1210; Legrelliana ; Leitei ; leopardina; lon- gibracteata, B. R. 1020, B. CagB. 1710; Lucian; nacilenta, B. Can. 1781 ; nitens; princeps; viitata ; Waoti, etc. Les Calathea sont des pl. à feuillage ornemen- tal très recherchées pour la décoration des serres. Tous exigent une atmosphère chaude et humide. On doit les tenir à labri des rayons directs du soleil et les cultiver en terre de bruyère grossièrement concassée et bien drainée. On les multiplie par division des touffes. Calathide. Synonyme de Capitule. (Voir ce mot.) Calcaire. Voir Terres. , Calcaires (Engrais). Voir Engrais. CALCARIFORME. En forme d’éperon (calcar). GALCEOLARIA L., Calcéolaire. (Serophulari- nées.) PI. herbacées ou sous-arbriss.; files. oppo- sées ou bien verticillées,très rart.alternes; pédon- cules axill, ou terminaux ; inflorescence en cyme - — 230 — YALCÉOLAIRES. multiflore, très rart. uniflore; corolles jaunes, blanches ou purpurines; calice 4-partite; tube de la corolle peu développé; limbe concave, bilobé, à lobes entiers concaves ou calcéoli- formes (en forme de sabot), le postérieur plus petit recouvrant habituellt. l’antérieur ; éta- mines 2, très rarement3; fruit capsulaire, ovale- conique, déhiscent par des valves bifides ; graines très nombreuses, striées. Environ 120 esp. de l'Amérique du sud, de- puis les régions magellaniques jusqu’à la Co- lombie et au Mexique; on en connaît aussi deux espèces de Ia Nouvelle-Zélande. C. corymbosa Ruiz et Pavon. — B.R. 723; B. M. 2418. — Chili. — 40 à 60 cm.; tiges couvertes de poils visqueux; flles. radicales ovales, cordiformes ; fl. jaunes. Serre froide. GC. rugosa R. et Pav., C. rugueuse. — Chili. — B. M. 2593; B. KR. 1588. — Tiges sous-frutes- centes, rameuses, hautes de 60 à 70 em. ; files. ovales, oblongues; fl. de petites dimensions. Jaunes, passant à des nuances mordorées ou pur- purines. CG. scabiosæfolia Sims. — Chili. — B. M. 2405. — Tige velue-hispide ; files. découpées en seg- ments dentés ou incisés. C. plantaginea Sm. — B. M. 2805. — Régions magellaniques. — Acaule,pubescent ; files. radi- cales, ovales, rhomboïdales, en rosette, dentées ; fl. jaunes en corymbe paniculé. C. crenatifolia Cav. — B. M. 3255 ; B.R. 1609. — Chili. — Tiges velues, peu feuillées ; files. radicales amples, ovales, crénelées, les cauli- naires sessiles ; fl. jaunes en corymbe lâche, à lèvre infér. pendante, marquée de 3 sillons. C. arachnoidea Grah.— Chili. — B. M. 2874; B. M. 1454. — Tiges rameuses étalées et files. blanches, pubescentes; fl. purpurines portées sur des pédoncules terminaux et géminés. - Les Calcéolaires ligneuses cultivées tirent leur origine du C. rugosa (var. Triomphe de Versailles, Simon Durand, Pluie d'or. etc.) ; les Calcéolaires herbacées (Fig. 170. Voir p. 229) passent pour être issues des C. arachnoidea, co- rymbosa, crenatifolia, etc. La maison Vilmorin a obtenu, il y a quelques années, par croisement des C. herbacées avec la C. Triomphe de Versailles, une race très orne- mentale désignée sous le nom de C. vivaces hybrides variées. | P. CALCÉOLAIRES.— Culture.— Les Galcéolaires herbacées se multiplient par le semis qui doit se faire au mois d'août, en terrines bien drainées et remplies de terre de bruyère sablonneuse, finement tamisée et légèrement appuyée, en te- nant la surface un peu en contrebas du bord des terrines. La terre ainsi préparée . est mouillée à l’aide d'un arrosoir à pomme fine, de façon que toute l'épaisseur soit humide ; on répand alors les graines à la surface aussi ré- gœulièrement que possible, en évitant de semer trop serré. Les terrines sont recouvertes cha- cune d’une feuille de verre et placées à mi- ombre en serre ou sous châssis. Lorsque le semis commence à lever, on soulève les feuilles de terre pour donner un peu d'air, et on les enlève entièrement quand Îles premières feuilles sont développées. On procède alors au repi- les pucerons et la grise ne les attaquent pas; il! CALCÉOLATRE. EEE ARS quage, opération assez délicate, et qui se fait! également en terrines préparées comme pour les! semis. Les plants sont espacés de 2 em., re- placés sous châssis près du verre, et tenus. ombrés., Avant l'hiver on empote séparément les | jeunes plantes en terre de bruyère, mélangée d’un peu de terre de jardin, dans des godets de 6 à 7 cm., puis successivement dans des! pots de plus en plus grands, jusqu’au mo- ment où les boutons paraissent: trois rempotages | suffisent ordinairement. Les plantes peuvent être tenues en serre tempérée ou sous châssis. sur couche tiède, et près du verre. Au printemps on donne de l’air largement, et suivant la tem- pérature ; on ombre, si le temps est elair. Lors-| que les plantes sont en pleine végétation, il! faut soigner les arrosements, et veiller à ce que | est facile d'éviter cetinconvénient, en bassinant les plantes de temps en temps avec de la nico- tine étendue d’eau, ou par des fumigations. | Les Calcéolaires ligneuses se multiplient également par le semis, mais plus souvent. . par le bouturage qui se fait en septembre sous cloches et en serre tempérée. Les plantes sont hivernées sous châssis-ou en serre froide sur les tablettes près du verre, et mises en. pleine terre au printemps. RES GALCICOLE — CALCIFUGE. On donne le qualificatif de calcicoles aux plantes qui se plai- sent particulièrement dans les sols calcaires, et celui de calcifuges, aux plantes qui ne peu- vent vivre ou qui végètent médiocrement dans ces mêmes sols. | Lorsqu'on veut planter un terrain, il est im- portant, d’une part, de se rendre compte de sa composition élémentaire, et d'autre part, de sa- voir quels sont les végétaux qui pourront y prospérer. En ce qui concerne spécialement les terrains calcaires, cette double connaissance est d’au- tant plus nécessaire que certaines espèces se refusent à vivre dans ces sortes de sols. On conçoit d’ailleurs que cette intolérance est d'autant plus complète que le calcaire existe : en plus forte proportion. Parmi les espèces calcicoles, on peut citer le. Buis, le Houx, le Sambucus nigra, beaucoup d'Aubépines, le Cerasus Mahaleb, le Cornus mas, le Noisetier, etc. | Les plantes calcifuges sont beaucoup plus nombreuses et ont, en général, des exigences plus absolues. Citons, parmi beaucoup d’autres, l’'Asimina triboba, l'Ajone, le Cephalanthus. les Chataigniers, les Clethra, le Jamesia. les Maho- mia de la Chine et du Japon, le Nandina, les Magnolia.les Andromeda, Arbutus, Azalea, Erica, Kalmia, Rhododendron, et en général toute la série des plantes dites de terre de bruyère. Un très grand nombre de Conifères sont éga- lement calcifuges. On peut même dire qu'à l'exception de quelques espèces, telles que l'If. commun, le Pin noir d'Autriche, le Pin de, Corse, le Cèdre du Liban, l’Epicea, le Mélèze d'Europe, le Sequoia gigantea, les Thuia, le Ginkgo, qui s’accommodent plus ou moins des. terrains calcaires, la plupart n’y donnent que conçoit l'utilité réelle CALENDULA. des résultats médiocres ou mauvais. ou même n’y vivent pas du tout. Ce n’est pas seulement dans le sol que cer- taines plantes ne supportent pas le calcaire. mais aussi dans les eaux d'arrosage et même dans les poussières qui peuvent se trouver en suspension dans l'atmosphère. C'est en partie pourquoi, au milieu des villes populeuses où la poussière des rues et des places publiques est projetée sur les plantes par le vent, les espèces calcifuges ne viventgénéralement pas longtemps, quelles que soient d’ailleurs les conditions re- latives au sol et aux eaux d'arrosage. Lorsqu'on veut avoir, dans un terrain cal- caire, des plantes calcifuges, il faut leur créer un sol artificiel convenable et ne pas se servir d'eaux calcaires pour les arroser. Le greffage permet jusqu’à un certain point de cultiver, en sols calcaires, des plantes calei- fuges. Il suffit, pour cela, d’avoir comme sujets des espèces calcicoles pouvant être greffées en celles de ces espèces calcifuges que l’on veut cultiver. Exemple: le Pin maritime ne vient pas ou vient mal en terrain calcaire ; il pourra yvivreety prospérer, abstraction faite du climat, si on le greffe sur Pin Laricio. EE Calebasse de pélerin. Voir Lagenaria vulgaris. Calebassier. N. v. de Grescentia Gujete. CALENDRIER DE FLORE. On sait que les plantes, au moins dans les régions tempérées, ont une époque de floraison déterminée. Le Calendrier de Flore, dont l'exactitude ne peut ètre que très approximative, comprend tout simplement une liste d'espèce, classées dans l’ordre où se montrent leurs fleurs. CALENDRIER HORTICOLE Onentend par Ca- lendrier horticoie l'énumération des travaux du jardinage à exécuter chaque mois de l’année, (Voir chacun de ces mois.) Comme ces travaux roulent dans un cercle non interrompu qui n’a pour ainsi dire ni commencement ni fin, on de les indiquer sous forme d’un vocabulaire. Il faut observer que ce calendrier est sur- tout fait pour le climat de Paris, et qu'il ne saurait être appliqué aux régions mérid. et sep- tent. de la France qu'avec les modifications que nécessite la différence du climat. C Gr. CALENDULAÀ L, Souci. (Composées.) Herbes annuelles ou vivaces, légèrt. pubesc. glandul. Flles. alternes ; capitules pédonculés au sommet des rameaux, jaunes ou orangés, hétérog'ames radiés : les fl. de la circonf. ligulées, femelles. fertiles disposées en deux séries; celles du dis- que tubuleuses hermaphrodites stériles; invo- lucre formé de 2 séries de bractées étroites ; réceptacle nu, plan. Akènes incurves, glabres, de formes différentes, en 2-3 séries: les plus extér. allongés, linéaires, les interméd. larges, souvent ailés, les intér. plus courts incurves. Environ 20 esp. d'Europe, de l'Afrique boréale et de l'Asie occid. C. officinalis L, S. des jardins. — Bois, ATL. PL. JARD , t. 160. — Krance mérid. — Annuel. Tiges très rameuses, hauteur de 30 à 40 cm.; flles. infér. oblongues sessiles; capitules très grands, à odeur forte, plus ou moins pleins, et plus ou ‘moins jaunes. Var.: S. à bouquet, y _engaînant à la base. Spadice court, CALENDULA. — 232 — ou prolifère (C. prolifera Hort.) rappelant la! pâquerette prolifère; S. de Trianon, S. de la reine, capitules jaune clair, très pleins, à centre brun ; S. Le Proust, très trapue et très florifère, capitules bien pleins,jaune clair. à ligules bordés | de lilas; S. Météore, ligules bordées de teintes oranges ou saumonées ; S. double à grandes fl. capitules très gr., bien pleins, rouge orange foncé. Magnifiques pl, à floraison brillante et de longue durée, de culture facile. Floraison de mai à octobre. Semer 1" au printemps en pépi- nière de mars à mai, repiquer en place; 2° en septembre en pépinière, repiquer en pépinière bien exposée, abriter le plant des grands froids, | mettre en place en avril. Depuis quelques années, on cultive un Souci (C. suffruticosa Vahl.) à capitules simples lon- œuement pédonculés, jaune vif, se succédant out l'été; pl. à port divariqué. Même culture. J. alice. Voir Galyce. Jalifornie. Nom vulg. de Eschscholtzia cali- fornica. Calimeris. Voir Aster. CGALLA L. (Aroïdées.) Herbe aquatique à rhi- zome rampant; files. distiques et pédonculées, à nervures courbées en arc, pétiole allongé, long't. Stipité, cylindrique, fl. toutes hermaphrodites, sans corolle; spathe ovale elliptique, entièrt. ouverte, blanche, accrescente, persistante. Ovaire uniloculaire; fruits rouges, en baie, po- lyspermes, graines un peu anguleuses. 1 esp. d'Europe et de l'Amérique du Nord. C. æthivpica. Voir Richardia africana. G. palustris L. — B. M.t. 1831. — Tige ram- pante, nageante, files. dressées au dessus de l’eau, toutes radicales ; spathe blanche en de- dans. verdâtre en dehors. Flor. de mai en juillet. Ornement des rivières, pièces d’eau, étangs, des aquariums et des petits bassins: pour ce cas, on la cultive en bac. Multipl. au printemps par division des rhizomes qui s’enracinent d’eux- mêmes. JP € À GALLEUX. À surface munie d'épaississements de consistance ferme. CALLIANDRA tBenth. (Légumineuses-Mimo- sées.) Arbreg ou arbustes, à files. bipinnées, à folioles plus ‘ou moins nombreuses, amples ou petites; stipules persistantes, membraneuses, quelquefois épineuses ; pédoncules floraux axil- laires ou bien fasciculés en grappe terminale ; fl. élégantes, blanches ou rouges, polygames, à 5 ou plus rarement à 6 divisions ; corolle infun- dibuliforme ou campanulée à pétales soudés. jusqu’au milieu; étamines indéfinies,:exsertes, soudées en tube basilaire ou apical ; fruit linéaire, droit ou arqué, déhiscent dans toute sa lon- gueur en deux valves. 80 esp. de l'Amérique trop. ou subtrop., sauf une qui est originaire des Indes orientales. CG. brevipes Benth. — Brésil. — Marr. F. B. 107 ; B. M. 4500; F1. p.S.,6, 549. — Capitules de fleurs cramoisies de toute beauté. Serre chaude ou tempérée. — Bouturage ou marcottage. EH CALLICARPA L.. (Verbénacées.) Arbustes fru- | tescents, tomenteux ou glanduleux; files. 0p- CALLICOMA. posées, simples, serrulées crénelées. FIL. her- maphr. petites, nombreuses, disp.en cymes axil- laires. Calice gamosép. à 4 divis.; corolle ordi- nairt. Ccampan.; 4 étamines; ovaire globulenx 1-loculaire. Drupe colorée, à 4 noyaux. 25 à 30 esp. de l'Asie, de l'Amérique, de l'Australie. C. americana L. [Syn.: Johnsonia americana Mill.| — Sud des Etats-Unis. — Files. lancéolées |acuminées, velues en dessous; fl. bleues très petites, étamines exsertes ; drupes roses. C. cana L. — B. M. t. 2107. — [Syn.: C. to- mentosa Lamk.| — Java, Malacca, Bourbon. - Flles.tomenteuses en dessous.luisantes en dessus. | FL lilacées, en cymes laineuses. Fruits noirs. Lamk. - G. longifolia [Syn.: C. japonica Fig. 17i. — CALLIRHOE PEDATA À. Gray. Thunb.] — Indes orient. Japon. — FI. blanches, en cymes multiflores, divariquées, dichotomes. Files. plus pâles en dessous, parsemées de points résineux jaunes. C. purpurea Juss. [Syn.: Porphyra dichotoma Lour.] — Chine. — Files. ellipt. lancéol. glanss dul., fl. pourpre. Orangerie. sauf pour le C. cana, qui passe mieux en serre tempérée., Pleine terre dans le Midi. Terre légère, boutures sur couche à l'automne; semis. J..D: | Callichroa. Voir Layia. __ CALLICOMA Andr. (Saxifragées- Cumoniét) Genre comprenant 1 seule esp. : C. serratifolia | Andr. Petit arbre d'Australie à files. opposées, dentées, blanchâtres à la face infér., à stipules | elliptiques, membraneuses; à fl. jaunes, petites, formées d’un calice 4-5 5-partit, persistant, sans CALLICOMA. — corolle, de 8-10 étam. hypogynes, d’un ovaire velu, 2, rarement 3-loculaire, pluriovulé; ces fleurs groupées en capitule dense, entouré à la base de bractéoles simulant un involucre. Or- nement des serres froides ; pleine terre dans le midi de la France. Multipl. par boutures. Calliglossa. Voir Layia. CALLIGONUM L. (Polygonées-Eupolygonées.) Arbriss. rameux des terrains désertiques de l'Afrique boréale et de l’Asie occidentale et centrale, qui se distinguent des Atraphaæis et autres genres voisins par leurs fl. à 12-18 éta- mines au lieu de 8, et les styles au nombre de 4 H.Gull Fig. 172. — CALLISTEMON SPECGIOSUS DC. au lieu de 3. Les rameaux en sont grêles, flexueux. les files. alternes. linéaires ou su- bulées. On en connaît une vingtaine d'espèces, dont une, le GC. polygunoides L., est recherchée dans l'Afghanistan, le Punjab etc. pour ses fleurs alimentaires (Bulletin Kew 1889, p. 218) ; d'autres espèces, à fleurs blanches ou roses, pourraient peut-être servir à l’ornement des terrains arides et même salés. Calliopsis. Voir Coreopsis. Calliprora. Voir Brodiæa. Callipteris. Voir Asplenium. GALLIRHOE Nutt.(Malvacées-Malvées.)Herbes très voisines des Mauves (Malva); en différant par les bractéoles qui peuvent être réduites à une, ou nulles, et par les carpelles munis d’un bec ou rostre. Files. presque toutes lobées ou. partites. FI. pédonculées, très belles, en grappes 233 — CALLISTEMON. axillaires ou terminales ; pétales tronqués. sou- vent denticulés ou fimbriés, pourpres, roses ou blanes. 7 esp. de l’Amér. du Nord. (Inclus Nut- talia Bart.) C. involucrata À Gray. [Syn.: Nuttalia Pa- paver Grah.] — Texas.— Vivace. Racine renflée, tiges velues, couchées, peu rameuses; belles fl. grandes, violet purpurin, à centre blanc: étamines à anthères jaunes. Juillet à octobre. Bordures, en crochetant les tiges ; plates-bandes, talus, etc. Se conserve difficilement l'hiver; mieux vaut semer tous les ans 1° sur couche. en terre de bruyère, en mars; repiquer sur couche en pots, mettre à demeure en mai; 2° en août, en pots, hivernés sous châssis. Aime | sols légers et chauds. C. pedata A. Gray. (Fig. 171. Voir p. 232.) " NO Houlete Fig. 173. — CALOCHORTUS VENUSTUS Benth, [Syn.: Nuttalia pedata Hook.] — Arkansas. — Annuelle. Tiges dressées buissonantes, de 80 cm. à 1 m., glabres; fl. violet purpurin à centre blanc, de juillet à octobre. Var. naine. Plates- bandes, massifs. Culture de la précédente. Gr CALLISTEMON KR. Br. (Myrtacées-Leptosper- mées.) FI pourpres ou verdâtres, agrégées en épis ramaires, couronnés du prolongt. de l’axe feuillé. Filets des étam. libres ou à peine réunis en phalange à la base. Capsules ligneuses, for- | mant avec l'axe des sortes de manchons. Graines petites, nombreuses, cunéiformes. Arbres ou arbriss. à filles. alternes, sessiles, coriaces, souvent ponctuées. Une douzaine d’esp. de l'Australie et de la Nouvelle Calédonie. G. lanceolatus DC. [Syn.: Metrosideros lo- phanta Vent.] — N. D. III, t. 56. — Australie. nÉTYCn SE fe | A er —w BCP CN PUR T 1 M PET Pd Tr» CRT OPUS PTE CALLISTEMON. — 234 — — Arbriss. de 3-4 m.; rameaux grisâtres. Files. vert gai, lancéol. acum., fermes, ponctuées, olabres. Epi rouge écarlate, en forme de pa- nache. FI, juillet. G. linearis DC. [Syn.: Metrosideros linearis Sm.| — N. Galles du Sud, 1788. — Haut. 1 m. 50 à 2 m. Diffère du précéd. par ses files. plus lon- œues et plus étroites, mucronées, un peu caré- nées; ramules brun-rougeâtre, anguleuses. FI. écarlates ; calice pubese. velouté. FI. juin. CG pinifolius DC. [Syn. : Metrosideros pinifolia Wendl.] — B.M.t. 3989. — Australie. — Ar- briss. touffu ; sätres. Flles.aciculaires,piquantes, ressemblant assez à celles de certains pins. Fleurs vertes. Fruit très petit. CG. salignus DC.[Syn.: C. lophanthus Sweet.| — B: M. ft. 1821: Lonn. B.C:1:419092%- "Australie: — Arbriss. 2-3 m.; rameaux pubese., anguleux au sommet. Files. lancéol..mucronulées, pubese. dans la jeunesse; ponctuations transparentes. FI. jaune pâle, en épis presque terminaux, serrés ; pétales un peu pubese., ciliés. C. speciosus DC. (Fig. 172. Voir p. 233.) [Syn..: C, crassifolia Hort.; Metrosideros speciosa Sims.] — B. M. t. 1767. — Australie occid. — Arbriss ou petit arbre à rameaux rougeâtres. Filles. lancéol. mucronées, 6-8 cm. de long, pubesc. soyeuses dans le jeune âge, glabres à l’état | adulte. Epis grands, denses ; étam. beau rouge cramoisi ; calice et pét. velus. FI. mars à juillet On cultive aussi les C. rugulosus DC. à files. oblongues linéaires, épaisses, glandul. ru- œueuses ; fl rose carmin; Le C. véridiflorus DC.. à files. linéaires, piquantes, scabres, pubese. et | fl. vertes; le C. brachyandrus Täindi.. à files. étroites, piquantes ; étam. courtes, d’un riche cramoisi avec anthères jaune d’or; enfin, le C. corifolius Vent. à files, de bruyère et fi blanc laiteux. Les C. sont recherchés pour Ia décoration des serres et des jardins d'hiver, et dans le Midi pour l’ornementation générale. Ils demandent des terres franches, mélangées à du sable et de la terre de bruyère Mult. facile par graines et. par boutures mises dans du sable, sous cloche. PM: CALLISTÉPHUS Cass. (Composées.) Plantes annuelles dressées. Files. alternes sessiles. Capitules solitaires au sommet des rameaux, hétérogames, radiés, formés de 1-2 séries de fi. lisgulées, femelles; celles du disque tubuleuses, hermaphrodites, fertiles. Involucre hémisphé- rique, à bractées imbriquées: les extér.foliacées, les intér. scarieuses. Réceptacle plan ou un peu bombé, alvéolé. Akènes comprimés munis d’une | aior ette caduque double, l’extér. à poils courts. soudés en couronne. 1 esp. d'Asie. GC. chinensis Nées., Reine-Margue'ite; angl. : china aster; all. : Chèn. Aster. [Syn.: C. hortensis Cass.; Aster chinensis L.] — Bors, Arz. PL. Janp. t. 137. — Chine. Japon. — Tige dressée, ramifiée. Filles. inférieures spatulées, pétiolées, les caulinaires oblongues lancéolées, sessiles, toutes à grosses dents ciliées. Grands capitules, à disque jaune, à ligules de. couleur variable, bleu, purpurin, rougeûtre, blanc, etc, Var. nombreuses: doubles ou pleines; ramules ct rameaux grêles, gri- | CALLISTEPHUS. |'unicolores, striées, panachées où couronnées ; py- ramidales, où à ramifications étalées; élevées. demi-naines. naines, où très naines; disposition des ligules et forme des capitules variables: KR. M. Pivoine, ligules courbées en dedans, for- mant un capitule en boule; À. M. Perfection. ligules courtes, dressées, non recourbées, capi- tules bien pleins; ZX. M. Chrysanthème, ligules larges, courbéesen dehors, capitules très grands ; À. M. Imbriquée, ligules planes courbées en de- | hors, régulièrement imbriquées ; À. M. Pompon, ligules imbriquées. courtes, capitules petits demi-sphériques; ZX. M. Renoncule, capitules très petits, bombés; À. M. aiguillée, ligules rayonnant en tout sens et terminées en pointe; K. M. tuyautée où R. M. Anémone, ligules de la | circonférence (2 ou 3 rangs) étalées, fleurons du centre tous allongés en tuyaux, ete La diversité des coloris est aussi grande que celle des formes de fleurs, et dans le même groupe, les formes naines, demi-naines, et de taille élevée s’y rencontrent également. Les var. naines et demi-naines sont surtout convenabies pour faire des bordures, des petits massifs, et pour la culture en pots comme plantes de fe- nêtres et de balcons. Les R. M. sont des pl. rustiques; cependant les var. doubles et pleines sont un peu plus délicates et demandent quelques soins, si on ne veut pas les voir dégénérer assez rapidement. Elles aiment un sol substantiel, léger, fumé d'engrais bien décomposés: il leur faut une si- tuation bien ensoleillée, abritée des grands vents ; les années pluvieuses, les climats humides leur sont défavorables. Semer, du 15 mars au 45 avril, en pépinière, soit sous châssis, soit sur une costière bien ex- posée; couvrir de eloches ou de paillassons pen- dant la nuit, si celles-ci sont encore froides. Quand le plant a 2 ou 3 feuilles, environ 15 ou 20 jours après la levée, le repiquer en pépinière à 20 ou 25 cm. de distance en tous sens, dans une planche ou sur une costière ameublie, fumée. terreautée d'avance, et bien exposée. Environ 3 semaines après ce repiquage, déplanter en motte, et replanter en pépinière en augmentant l’écartement; on obtient ainsi des plantes plus trapues, plus florifères. Mettre en place fin mai _etjuin; choisir une journée sombre ou pluvieuse:; lever le plant bien en motte; arroser convena- blement; pailler le sol. Tuteurer les plantes à tiges élevées, que le vent et le poids des fleurs feraient tomber : éviter, en arrosant, de mouiller les fleurs. Floraison en août et septembre. d’au- tant plus belle que l'été est plus chaud. Ré- server un lot de plantes de choix des diverses variétés employées, les planter à parten planche, pour en récolter la graine; la prendre toujours au centre des premiers capitules défleuris. Les var. très naines conviennent à la décora- tion des fenêtres et appartements. Les pl. sont élevées en pépinière, déplantées 1 fois ou 2, | puis empotées dans une terre légère, mais très riche; donner quelques arrosages à l’engrais liquide. Dans les années humides, les petites li- maces grises font gr and tort aux plantations de | R. M. de même qu'un petit puceron grisâtre. Ji CALLISTACHYS. Callistachys. Voir Oxylobium. CALLITRIS Vent. (Conifères-Cupressinées.) _Infloresc. monoïque sur rameaux différents ;cha- tons à à 1-2) étam. opposées imbriquées, à | filet très court; chatons ? term, à 4 écailles soudées après la flor.; les 2 externes plus grandes biovulées ; les internes 1-ovulées. Strobile à 4 écailles se séparant à la maturité qui est an- nuelle; graines 6, bordées de chaque côté d’une | aile membran.; embryon 3-6 cotylédons. Ra- meaux articulés, verts, recouverts des files. op- posées croisées, soudées et confondues avec eux, libres seult. au sommet sous forme d’une petite | écaille glandul. sur le dos. Une esp. forestière en Algérie est cultivée comme pl. d'ornement. Serre froide. CG. quadrivalvis Vent. [Syn.: Thuya articulata Vahl.; Thuya articulé.| — N. D. IT, t. 5. — Ar- briss. ou petit arbre de 5-6 m.;ram. grêles, pres- que dichotomes. Ecorce brune, assez finmt. ger- curée, rugueuse. Croissance lente, longévité con- sidérable. Bois rouge brun, diverst. nuancé à l’état parfait, odorant et très recherché pour l’ébénisterie de luxe (Bois de Thuya). Toutes les parties de la pl. contiennent de la térébenthine laissant après évapor. de l’essence une résine blanche (Sandaraque). Terre franche. légère. Mult. de graines qui germent peu de temps après le semis en terrine, ou par bouture à l'automne, sous cloche. ECM * Callixene. Voir Luzuriaga. GALLOSITÉ. Epaississement de consistance ferme qui se développe à la surface de certains organes, GALLUNA $Salisb., Callune; angl.: Common Ling, Heater. (Ericacées-Euéricées.)Calice péta- loïde, 4-partite; corolle beaucoup plus courte, campanulée, 4-fide, marcescente. Etam. à an- thères aristées, 8; capsules à 4 loges poly- spermes, déhiscence septicide. (Graine ovoïde, sans ailes, réticulée. Sous-arbriss toujours vert. Files.très petites, opposées, imbriquées. FI. axill. ou termin., accompagnées de 6 bractées dis- posées par paires au-dessous du calice. 1 esp. de l'Europe tempérée. CG. vulgaris. [Syn.: Erica vulgaris Lin. ; Bruyère commune.| — Europe. — Sous-arbriss. tortueux. Flles. linéaires lancéol., obtuses, prolongées à la base en 2 appendices subulées. FT roses ; calice scarieux, coloré; capsule globul., velue. Sol sili- ceux. Son terreau mélangé au sable constitue la terre de bruyère. Nuisible dans les forêts, en opposant de grands obstacles aux repeuple- ments, mais employéeen ornement pour former touffes ou bordures. Ne vient pas sur sols cal- caires Multiplic. facile de graines. Var.: alba, Serlii et Hammondii, à fl. blan- ches; carnea, à fl. roses; argentea et aurea, à _ feuillage blanc etjaune; flore pleno. à fl. doubles. (Voir aussi Erica.) Puce GALLUS. Synonyme de Bourrelet. (V. ce mot et Callosité.) CALOCAMPA Steph. (Lépidoptères-Hétéro- cères; groupe des Noctuelles, fam. des Xyli- nides.) Papillons à antennes longues, épaisses et brièvement ciliées ; spiritrompe robuste; ab- domen très déprimé, lisse, velu latéralement ; CALOCHORTUS. [ailes supérieures dentées. Chenilles glabres, cylindriques et très longues. C. exoleta L. ou Noctuelle antique d'Engra- melle (he Sword Grass des Anglais). Papillon de 58 à 62 mm. d'envergure, à ailes supérieures d’un jaune d’ocre pâle, avec de nombreuses lignes longitudinales d’un brun rougeûtre; ailes inférieures grises, Jjaunâtres au bord. Chenille d’un vert pomme, avec une raie Jaune de chaque côté du dos et une raie rouge le long des pattes, vivant sur un grand nombre de plantes basses. Dans les jardins et les potagers elle est par- fois très nuisible en dévorant les laitues, les pavots. les scabienses et Les œillets. KE. Lf. CALOCEPHALUS KR. Br. (Composées-Inuloï- dées.) Herbes annuelles, vivaces ou arbustes de l'Australie, velus tomenteux, rarement glabres, à flles. alternes ou opposées, entières, à capi- tules réunis en glomérules terminaux, sessiles ou pédonculés. Les fleurs, au nombre de 2 ou davantage dans le capitule, sont toutes herma- phrodites et fertiles. 10 espèces d'Australie. dont une seule cultivée. C. Brownei. [Syn.: Leucophyta Brownei Cass.] Petit arbuste trapu, à rameaux divariqués, cou- vert sur toutes ses parties d’un tomentum blanc argenté, à flles. très petites, en forme d’écailles. Fleurs jaunes, sans intérêt. Précieux pour for- mer des bordures et des motifs d’ornementation dans les petites corbeilles dites mosaïques. Sup- porte parfaitement les tontes repétées. Hiver- ner en serre froide ou sous chassis. Multiplica- tion facile de boutures. En un mot, emploi et traitement de l’Æelichrysum petiolatum (Gna- phalium lanatum des jardiniers). CALOCHORTUS Pursh.; angl.: Mariposa. (Li- liacées-Tulipées.) Bulbe tuniqué; flles. linéaires ensiformes, engainantes à la base; tiges sou- vent bifurquées, paucifiores ; f. très belles, dres- sées ou penchées, infundibuliformes ou globu- leuses, bleues. jaunes, purpurines, blanches, etc. Périanthe à 6 segments, les 3 extér. (sépales) plus ou moins verdâtres et figurant un calice, rart. semblables aux intér. (pétales) et de même taille; tous plus ou moins barbus à l’intérieur et garnis de fossettes nectarifères. Etam. 6, soudées légèrt. à la base du périanthe. Ovaire sessile, triloculaire; capsule oblongue arron- die, ou allongée triquètre, à angles très pro- noncés, polysperme, déhiscente en 3 valves septicides qui deviennent bifides. Graines nom- breuses, entourées d’une aile étroite et charnue, ou munies au sommet d'un appendice celluleux, à enveloppes pâles. Environ 24 esp., Amér. du Nord. (Inclus: Cyclobothra Don.) G. luteus Dougl. [Syn.: Cyclobothra lutea inde = tp. R> 191567; Feb. S:2, 40% Tiges flexueuses portant 1-4 fleurs ; sépales lan- céolés aigus verdâtres ; pétales glabres, verts à la base, jaune verdâtre ponctué de pourpre au milieu, jaune vif dans la moitié supérieure. Var. Weedii (C. Weedii Vood.) FI. orangées. G. macrocarpus Dougl. — B. R. 14, 1152. — Sépales lancéolés, verts extérieurement, ponc- tués lilas intérieurement; pétales lilas, de teinte plus foncée dans leur partie médiane. G. splendens Dougl. — B. R. 20, 1676; FL. D. S. 2, 40. — Périanthe lilas violacé intérieurt., CALOCHORTUS. — couvert de poils divariqués, pourpres, à la base des segments, maculés de pourpre. C. venustus Benth. Cr 173. Voir p. 233.) — B. R. 20, 1669 ; F£. p. NS. 2, 40. — Périanthe blanc de crème, avec une bande bicolore pourpre et jaune au milieu de chaque segment et une tache jaune d’or sur chacun. Variétés nom- breuses. Tous ces C. ont les fleurs dressées, in- fundibuliformes ; la capsule triquètre, obtusé- ment anguleuse. On peut encore cultiver les suivants : GC. albus Dougl., à fl. penchées, globuleuses et blanches ; G. elegans Pursh.. à fl. dressées, in- fundibuliformes, en ombelles, blanches ou lilas; et sa variété Maweanus Leitchlin, lilas clair; C. flavus Schult., Ta: GarDEN 1892, p. 115, fl. jaunes penchées; GC. lilacinus Kellog., fl. dis- posées comme C. élegans, mais sépales violacés et pétales lilas; G. madrensis S. Wats., Ganp. Caron. 1890, p. 391, fl. jaunes; C. pulchellus Dougl., B, R. 20, 1662, fl. jaune foncé, penchées ; C. purpureus Baker, fl. d’abord penchées, à sé- pales verts et pétales pourpres, un peu plus délicat que les précédents, etc. Les C. sont de bonnes plantes à eultiver en pot pour fenêtres et appartements, ou pour orner les serres froides et tempérées, mais en pleine lumière; craignent l’humidité ; rempoter en terre de bruyère mélangée, vers février-mars. Se cultivent aussi en pleine terre comme les tulipes, en plates-bandes ou en massifs, en lieu sain bien exposé; planter en octobre, couvrir de flles. l'hiver, relever les bulbes en août. J. G. CALODENDRON Thunb. (Rutacées-Diosmées.) Arbre élevé, à rameaux divariqués, opposés ou ternés; flles. décussées, pétiolées, ovales, ob- tuses ou aiguës, ponctuées, pellucides; pédon- cules floraux terminaux, en panicule rameuse ; fl. de grandes dimensions, couvertes d’un tomen- tum étoilé, parsemées de glandes purpurines, à peu près régulières; sépales 5; pétales 5 al- ternes ; étamines 10, dont 5 oppositipétales sté- riles ; ovaire stipité à 5 loges; capsule à 5 angles et à 5 valves. Une seule espèce du Cap. Culture et multipli- cation des Barosma. PAPE, Calodracon. Voir Cordyline. Calonyction. Voir Ipomæa. CALOPHACA Fisch.(Légumineuses-Galégées.) Calice tubuleux, glanduleux, à 5 lobes presque égaux. FI. jaunes ou violettes, peu nombr., assez orandes, en grappes axill. Etendard muni d’ap- pendices un peu au dessus de sa base; ovaire multiovulé; style grêle, arqué. tousse oblongue, bouffie, mucronée, hérissée de poils. glanduli- fères. Filles. imparipennées, à folioles entières. 6—7 esp. d'herbes, d’arbustes de la Russie d'Asie et des Indes occid. GC. voigarica Fisch. [Syn.: Cytisus volgaricus Lin.] — N. D. V.,t. 48. — Russie et Sibérie. — Arbriss. de 60 cm. à 1 m.. très rameux. Folioles 6—7 paires, ovales elliptiques, veloutées en dessous. FI. jaune d’or. Juin. Greffé en tête sur le Cytisus Laburnum,il produit un bel effet orne- mental. Très rustique. Multipl. de graines. PEL. CALOPHYLLUM L. (Guttiferes-Calophyllées.) Grands arbres à flles. persistantes, penninerves, 236 et d’arbriss. | jamais dans les jardins. CALOTHAMNUS. coriaces ; à fl. en panicules axillaires ou termi- nales, trichotomes ou racémiformes. FI. poly- games, à sépalés et pétales 4-12, en 2 ou ä3séries, imbriqués ; à étamines nombreuses; à ovaire 1-locul., uniovulé ; à stigmate pelté. Fruit drupe. Environ 25 esp., dont 2 sont principalement re- cherchées pour l’ornement des serres chaudes: G.Calaba Jacq.— Antilles. — Files. oblongues. Fournit par incision du tronc un suc résineux Baume Marie, employé comme vulnéraire. C.inophyllum Lamk. — Asie trop. — Le suc résineux que l’on obtient en incisant le tronc est purgatif et vomitif. On extrait de la graine une huile verdâtre comestible. Ces deux plantes sont ornementales par leur feuillage. On les multiplie par bouture à lé- touffée des rameaux à moitié lignifiés. GALOPOGON.(Orchidées.)Petitgenre de l’Amé- rique du Nord à racines tubereuleuses, de plein air sous notre climat. Une seule espèce est cul- tivée, le C. pulchellus, aux fleurs pourpres avec une touffe de poils jaunes sur le labelle. A. Gy. Calosanthes. Voir Oroxylum. CALOSOME (Calosoma L.). (Coléoptères; fam. des Carabiques.) Grands et beaux Insectes, très carnassiers, au corps ailé, avec les mandibules striées transversalement, le 2° art. des antennes très court et le prothorax fortement arrondi sur les côtés. G. inquisitor L. Long de 18 à 20 mm., d’un bronze foncé brillant et bordé de vert, rarement d’un bleu foncé uniforme. Se trouve, quelquefois en abondance, dans les bois et les parcs, mais Yest un insecte très utile, qui détruit beaucoup de chenilles. C. sycophanta L. Long de 25 à 30 mm.. de couleur noire, avec la tête et le prothorax d’un noir bleuâtre et les élytres d’un vert doré à re- flets rouge cuivreux sur les côtés. Même nuance que le précédent, mais toujours plus rare. Sa larve vit dans les nids des Chenilles proces- sionnaires. E. Lf. CALOTHAMNUS Labill. (Myrtacées-Leptosper- mées.) Genre voisin des Melaleuca. FL d’un beau rouge, agrégées en épis serrés, ramaires; étam. à filets réunis sur une grande étendue en 4-5 phalanges très longues, oppositipétales et filets infér. parfois stériles; capsule souvent plongée dans le rachis tuméfié. Filles. éparses, linéaires, cylindr., presque imbriquées, ponc- tuées, rigides. Une vingtaine d’esp. de l’Aus- tralie occid. Les plus répandues sont: C. quadrifida R. Br. —- B. M. t. 1506. — Files. spatulées, mucronées, glabres. FL écarlates 4- fides et 4 phalanges longues de 8 cm. FI. juillet. C. sanguinea Labill. Haut. 2-3 m. Files. nom- breuses, linéaires cylindr., un peu arquées, Îes adultes glabres. FI. 4- fides, pét. scarieux. Pka- langes 4 pourpres, les 2 fertiles soudées, les 9 autres filiformes, stériles. C. villosa R. B. — B. R. t. 1099. — Diffère du quadrifidu par la villosité de toutes ses parties herbacées et par ses fl. 5-fides. On trouve encore le C. gracilis R. Br., à files aciculaires, très longues, fl. écarlates et phalanges à 3 étam. Les C. demandent la serre froide; on les traite comme les Melaleuca et on les multiplie de même. Fe De DÉC 7 a 7 EE he 4 LS EEE Re CALOTHYRSUS. — "2 Calothyrsus. Voir Æsculus. CALOTROPIS R. Br. (Asclépiadées.) Arbriss. ou arbustes glabres ou bien couverts d’ou to- mentum blanchâtre; files. opposées, subsessiles, inflorescence en grappe ou en cyme ombelliforme, terminale ou axillaire ; f. grandes, purpurines, verdâtres extért.; corolle campanulée, rotacée à 5 divisions; couronne à 5 écailles charnues dentées, ou lobées au sommet, prolongées en éperon arqué recourbé dans le haut; follicules courts, épais, acuminés; gr. chevelues. 3 esp. de l’Asie trop., de l'Arabie et de l'Afrique trop. CALPURNIA C. Mey. (Légumineuses-Papilio- nacées.) Arbres ouarbriss.; files. imparipennées, à folioles nombreuses non stipellées;stipules pe- tites ; fl. jaunes disposées en grappes axillaires ou en panicules terminales ; bractées très pe-! tites, pas de bractéoles ;étendard suborbiculaire dressé; dix étamines libres; ovaire stipité, plu- riovulé; fruit linéaire, plan-comprimé, mem- braneux indéhiscent, étroitement ailé le long de la suture ventrale; graines comprimées. 6 esp. de l'Afrique australe. s CGALTHA L., Populage. (Renonculacées.) PI. vivaces herbacées; fl. régulières, à périgone simple, jaune, cadue, portant 5 sépales ou plus; anthères extrorses; carpelles 3-10, sessiles, verticillés. Environ 10 esp. des marécages des régions montagneuses de l’Europe, de l’Asie, de l'Amérique et de l’Australasie. Ê C. palustris L. — Bors, Arc. pr. JanrD.t.7. — Ku- rope, Sibérie, Amérique sept. — PI. glabre et succulente, de 20 à 30 em. de haut.; tige divisée. | ascendante ou trainante ; files. réniformes, lui- santes, crénelées ; fleurs grandes, d’un beau jaune vif. Avril-juin. On en cultive une belle variété à fleurs doubles, C. palustris fl. pl. Les esp. suivantes ont été introduites dans les cultures: C. biflora DC., et parnassifolia Raf., de l'Amérique sept., minor Mill, du nord de l’Eu- rope, et radicans Forst, des marais de l’Ecosse. Tout sol frais et poreux leur convient, mais les Populages sont d'autant plus beaux qu'ils sont plus près de l’eau. Ils font bien dans le voisinage et sur le bord des pièces d’eau. des ruisseaux etc., et même cultivés comme semi- aquatiques. Multipl. par éclats ou semis. H. C. CALYCANTHEES. (Polypétales - Thalamiflo- res.) Petite famille voisine des Wagnoliacées et des Anonacées, dont elle se distingue nettement par le calice tubuleux dans lequel sont logés les carpelles, par l'absence d’albumen dans les oraines, enfin par les files. opposées au lieu d’être alternes. CALYCANTHUS L.. Calycanthe ; angl.: AlU- spice. (Calycanthées.) Arbriss. à files. simples, opposées, caduques, rugueuses. FI grandes, solit., ou par 1-3 à l’extrém. des pousses, régu- lières, hermaphrodites ; réceptacle concave, ur- céolé. Périanthe formé d’un nombre indéfini de folioles colorées, sépaloïdes et pétaloïdes ; étam. en nombre indéfini, les unes fertiles, les autres stériles ; carpelles nombreux, 1-loculaires, à 2 ovules. Akênes 1-spermes, poilus, au fond du réceptacle devenu charnu. Toutes les parties de la pl. sont aromatiques. 2 espèces del’Amérique sept. sont utilisées en ornement. 37 — CALYCE. : GC. floridus L., Arbre aux Anémones. [Syn.: | C. stérilis Walt.] — B. M. t. 5038; N. D. L, t. 47. — Caroline et Floride, 1726. — Haut. 2-3 m.; tiges droites, lisses, grisâtres. Files. ovales ob- longues, cotonneuses en dessous. FI. pourpre noirâtre. Fruit succulent. Akênes plumeux. Flor. mai-juin. . Var.: €. glaucus Willd., C. fertilis Ait. à files. glauques, glabres excepté aux nervures ; C. lævigatus Willd. ; C. oblongifolius Nutt. ; C. ferox Michx., à files. oblongues acuminées, vertes en dessous, glabres, saufsur les nervures ; C. nanus, N. D. I, t. 48, à ram. vert jaunâtre; fl. plus rouges et plus petites; C. ovatus Lavall., Ang. Sec. t. V. XIV, à files. plus larges. Het Fig. 174. — CALYSTEGIA PUBESCENS Lindli, G. occidentalis Hook. [Syn.: C. macrophylus Hort.] — B. M. t. 4908. — Californie. — Diffère du précéd. par sa plus grande vigueur, ses ram. anguleux, son écorce roux clair, ses files. plus orandes, vert brillant sur les 2 faces avec lé- œère pubesc. sur nervures en dessous. FI. beau rouge vineux. Fr. plus gros, réticulés, à nom- breux akènes poilus. Bois très odorant. Très ornemental. Flor. mai-juin. C. precox L. Voir Ghimonanthus fragans. Arbriss. rustiques, demandant bonne terre franche, même un peu humide. Mult. facile d’é- clats de souche ou de marcottes et aussi de oraines semées au printemps sous châssis froid. PM | GALYCE (Calice). Verticille extérieur de la fleur, formé de pièces libres (C. dialysépale) ou » PER 4 ut. PEN. Tics x, “PE à s L.- ! à ‘ | CALYCE. SAT soudées (C. gamosépale), nommées sépales, gé- néralement de couleur verte. GALYCINAL. Qui appartient au Calyce. CALYCIFLORES. On désiene sous ce nom les plantes appartenantau groupe des Dicotylédones- Polypétales, à corolle périgyne ou épigyne (pé- tales libres insérés sur le tube du calyce) : Con- naracées, Légumineuses, Rosacées, Saxifragées, Crassulacées, Droséracées, Hamamélidées, Halora- gées, Rhiznphorées, Combretacées, Myrtacées, Mé- lastomacées, Lythrariées, Onagrariées, Samydées, Loasces, T'urnéracées, P assiflorées, Cucurbitacées. Begoniacées. Datiscées, Cactées, L'icoiïdées, Ombelli- fères, Araliacées. Cornées. f | Fig. 175. — Calyre. GALYCOTOME Link. (Légumineuses-(Grénis- tées.) Arbriss. très épineux, de la région médit., à fl. presque semblables à celles des Genista Calice court, 9 denticulé. Pét, jaunes; étendard dressé, carène recourbée ; te arqué. Gousse comprimée. Files. 3-foliolées; bractées trifides ou tricarénées. 3 ou 4 espèces. C. spinosa Link. [Syn.: Cytisus spinosus DC.] Arbriss. de 1 m. 50 à 2 m.. à tice dressée. tor- tueuse, très rameuse; ram. et ramules glabres, striés, transformés en épines. Folioles subses- siles, pourvues en dessous de quelques poils apprimés. FL assez grandes, solit. ou par 2-4. Gousse glabre. Flor mai et juin. G. villosa Link. [Syn.: C. lanigerus DC.] Se distingue du précéd. par ses files. velues. soyeuses en dessous, ses fleurs fasciculées par 8-15. Gousses très velues, ailées ondulées. Rameaux striés, gris tomenteux, très épineux. FI. avril. Les C: prospèrent sur les sols les plus arides ; peuvent servir à faire des Rates impénétrables. PME CALYCULE (Calicule). On désigne sous ce tituent comme une sorte de calyce immédiate- ment au dessous des fleurs de certaines pl: Mauve, Œillet, etc., deux calyces. CALYPSO L. (Orchidées.) Genre ne contenant qu'une esp.des régions les plus froides de l’hémi- sphère boréal. C’est une des plus ravissantes Or- chidées terrestres. De culture difficile; il faut la tenir à l'ombre, la planter dans de la terre d’ai- nom l’ensemble des petites bractées qui cons-! qui semblent ainsi avoir | bractées amples persist. biles de 2 à 5 m.. œuilles de pin mélangée de sphagnum et la pro- téger en hiver par une couche de rameaux de deux ou quelquefois un grand nombre | fruit bacciforme. On à décrit 73 espèces, toutes CALYSTEGTA. sapins ou la tenir sous châssis froid. La fleur solitaire de l’espèce unique, le Calypso bo- realis, B. M. 2763, ressemble un peu à celle d'un Cypripedium par son labelle en forme de sac. Les couleurs sont rose et brun, le Jabelle est muni d'une crête jaune. À. Gy. CALYPTRANTHES Sw. (Myrtacées.) Arbres ou arbriss. à files. opposées, penninerves; fi. petites, disposées en cymes ou en panicules ac- compagnées de bractéoles caduques, rart. folia- cées et persist.; calice se détachant circulairt. au moment de l’anthèse; corolle nulle ou 1-5 pétale; ovaire bi- ou triloculaire contenant d’ovules ; de l'Amérique trop. P. Calyptraria. Voir Gentronia. CALYPTROCALYX Plume. (Palmiers-Aréci- nées.) Palmier élevé à tige grèle, lisse, annelée. | Flles. nombreuses, terminales, régulièrt. pinna- tiséq.;segmentslinéaires acuminés ou bifides,ner- vuresaillante en-dessous; gaines courtes. Spathe simple, caduque, spadice très long, pendant, longuemt. pédonculé. Fleurs polygames mo- |noïques sur le même spadice; calice à 3 sépales en forme de capuchon. Baie sèchesubglobuleuse. 2 espèces: C. spicatus Blume[Syn.: Areca spi- |cata Lamk.] des Moluques, déjà introduit dans les cultures, L'autre espèce, de l'Australie tro- picale, est le C. australacicus Schef. (Laccospadiæ Wendl. et Drude). » CALYPTROGYNE Wendi. (Palmiers-Aréci- nées.) Palmiers stolonifères à tiges inermes peu | élevées, marquées de cicatrices annulaires. Filles. inégalemt. pinnatiséq. à segments plus ou moins larges, falciformes. longuemt. acu- minés plissés; pétiole court à gaine courte, ou- verte. Spadices longuemt. pédonculés ; 2 spathes étroites. la supérieure s’ouvrant par en haut, l’autre dans toute sa longueur. Fruit oblong. charnu, fibreux. Inclus: Calyptronoma Griseb. 5-6 esp. de l'Amérique trop. PI. voisines des Geonoma, parmi lesquels nous citerons: C. Ghiesbreghtiana Wendl. [Syn.: Geonoma Ghiesbreghtiana Wendl.; G. magnifica et G. Verschaffeltii Hort.]. B. M. t. 5782, du Mexique. C. pulchra Wendl. [Svn.: Geonoma pulchra Wendl.]Caractérisé par les segments des feuilles très longuement acuminés ; spadices brièvemt. pédonculés; fruit turbiné à fibres épaisses. C. synanthera Wendl. [Syn.: Geonoma synan- thera Mart.| Forêts des montagnes du Pérou. C. Swartzii Wendl. (Calyptronoma Griseb.) | Chaume de la Jamaïque. Serre chaude humide. JE Calyptronoma. Voir Calyptrogyne. CALYSTEGIA R. Br. (Convolvulacées.) Her couchées ou volubiles, diffé ant des Convolvuns par l'ovaire uniloculaire * ou imparfaitement biloculaire au lieu d’être biloculaire; par les enveloppant le calice au lieu d’être étroites ou petites. Env. 7 ou 8 esp. des rég. tempérées et subtrop. C. pubescens Lindl., Zaiseron de Chine. (Fig. 174. Voir p. 237.) Vivace. Tiges volu- pubescentes ; rhizomes nom- breux; feuilles hastées : fleurs grandes, rose clair ou rose vif. de mai à septembre. Var. à CR SE ES PO CE CALYSTEGIA. fleurs pleines. Magnifique pl., rustique; orne- ment des treillages, murailles, tonnelles, bal- cons, etc.; trace beaucoup; planter dans un grand pot enterré. et enlever chaque printemps les rhizomes qui vont au dehors. Multiplic. fa- cile, au printemps au moyen de ces rhizomes, et par semis faits en place en avril. G. sepium KR. Br.. Grand Liseron; angl.: Com- mon Bindweed ; all:: Zaunwinde. |Syn.: Convol- vulus sepium L.] — ExGz. Bot. 5,3 3. — France. — Vivace. Tiges volubiles glabres, anguleuses, flles. grandes. sagittées, longuement pétiolées ; fl. srandes, d’un blanc de lait. tout l'été. Var.: à fl. roses, très grandes (Convolvulus repens L.); à corolle allongée tubuleuse (Con- volvulus lucanus Ten.) ;àflles.très grandes(15 cm. de long sur 8 cm. de large) et à fl. rose foncé; C. dahurica Hort., non Chois., FL. p. S. 10, 1075. Cult. et emploi du C. pubescens. CT. CALYTHRIX Labill. (Myrtacées-Chamælau- ciées.) [Syn.: Calytrix et Calycothrix.] Arbriss. éricoïdes, à flles. alternes, semi-arrondies ou à 3-4 angles, articulées à leur base et parsemées de glandes pellucides. FI. blanches ou pourpres, solit. ou réunies en cymes capitelliformes. Brac- téoles scarieuses au sommet des pédicelles ; sé- pales mucronés ou munis d’une longue arête ou soie. Pét. 5, caduques; étam. 10-30, libres : ovaire infère, adné à l’intér. du long réceptacle en forme de bouteille Fruit sec, indéhiscent, 1-Sperme. Près de 40 esp. de l'Australie. GC. tetragona Labill. [Syn.: C. ericoides Hort. ; C. glabra DC.] Haut. 50 à 60 em. Ramules ve- lues; flles. pétiolées, glabres. FI. blanches à bractées une fois plus courtes que le calice. Les autres esp. sont beaucoup moins culti- vées. Les C. demandent un mélange de terre franche et de terre de bruyère bien drainée. Mault. en avril-mai de boutures de jeunes pousses mises dans du sable sous cloche. en serre froide. P. M. CAMASSIA Lindl. (Liliacées-Scillées.) Genre renfermant 2 espèces, de l’Amér. du Nord, très voisin du genre Seilla, duquel il diffère par les. segments du périanthe tri- ou plurinerviés, par. ovaire sessile et les graines en nombre indé- fini. C. esculenta Lindl. [Syn.: Anthericum escu- lentum Spr.; Phalangium Quamash Pursh.) — B. R., t. 1486; B. M. t. 1574 et 2774; PaiLc. ET Bois, Porac. D'un Cur., 2° éd., p. 53. — Amér. nord-ouest. — Bulbe tuniqué, comestible après | cuisson; flles. linéaires, en gouttière; hampe simple, aphylle, haute de 30 à 50 em.; fl. nom- | breuses bleues ou blanches en grappe lâche allongée, accompagnées chacune d’une bractée linéaire scarieuse. Mai-juin. Plates-bandes. Rus- tique sous le climat de Paris; plus au nord, abriter l'hiver, ou conserver quelques bulbes sous chassis. Se multiplie de caieux. Planter en pleine terre en août-septembre, en terre légère. Le G. Fraseri Torr. (Scilla Fraseri A. Gray) est également à bulbes comestibles. FG: CAMBIUM. Tissu cellulaire sans consistance. dont les cellules se multiplient rapidement par division pour donner naissance aux éléments constitutifs du bois et du liber. entre lesquels il se trouve interposé sous forme de couche 239 CAMELLTA. mince qu'on désigne sous le nom de Zône généra- trice. Camélée. Nom vulg. du Greorum tricoccum. CAMELINA Crantz. (Crucifères-Camélinées.) Genre renfermant une espèce bien connue pour ses usages : le GC. sativa Crantz., Caméline ; all. : Leindotter ; de l’Europe et de l’Asie centrale. C’est une plante annuelle dont les tiges donnent une fibre grossière, mais qu'on cultive surtout pour ses graines desquelles on extrait une huile fétide, propre à fabriquer des savons. CAMELLIA japonica L. (Fg.176. Voir p. 240.) | (Ternstræmiacées-(rordoniées.) Camellia; angl. : Japanese Rose; all.: Kamelie. Arbre d’une dizaine de mètres de haut. originaire du Japon. Lesflles. en sont persist. coriaces. dentées. Les fl. à 5-6 sép. inégaux, à pétales imbriqués, à étamines en nombre indéfini, peuvent être simples, doubles ou pleines, et présentent une très grande diver- | sité dans le coloris. La culture du Camellia.sans offrir de difficultés, demande une certaine atten- tion. Dans le midi, et une partie de l’ouest de | la France jusqu’à Cherbourg, il est cultivé en | plein air toute l’année, mais sous le climat de | Paris, l'abri de Fa serre lui est indispensable | pour Phiver. On le cultive soit en pleine terre. | soit en caisses ou en bacs. Les serres destinées | à la culture en pleine terre doivent être à châs- | sis mobiles, qui sont enlevés après la pousse du | printemps. et remplacés par des claies, afin de tenir les plantes au plein air pendant toute la belle saison, pour mürir le bois et favoriser la formation des boutons à fleur. Quant aux plantes élevées en pots ou en caisses, on les sort des serres également après la pousse, c’est-à-dire en juin-juillet, en les plaçant à mi-ombre, dans des endroits bien aérés, en les distançant suffi- samment pour que l’air circule librement entre chaque plante, La rentrée a lieu à l’automne. le plus tard possible, et seulement quand les œelées sont à craindre. Le rempotage se fait généralement après la pousse du printemps. quelque temps avant la sortie, en diminuant l’aération afin d'activer la reprise. La terre de bruyère sablonneuse gros- sièrement cassée et mélangée de terreau de feuilles à demi-consommé est celle qui convient aux Camellia. Les pots ou les caisses doivent recevoir un bon drainage et être relativement étroits. Dans la culture en pots, les arrosements ont une grande importance et doivent être faits avec beaucoup de discernement. Trop d’humi- dité en hiver fait pourrir les racines, et une trop grande sécheresse arrête la végétation et provoque la chute des boutons. Les Camellia demandent beaucoup d’air en toute saison; les serres doivent être aérées largement, autant qué le temps le permet; [a température moyenne en hiver doit être de 6 à 10 degrés et peut être élevée de quelques degrés au moment de la flo- raison et de la pousse. Au printemps, quand le soleil commence à élever la température des serres, on doit bas- siner fréquemment les Camellia, pour fortifier les plantes et combattre le développement des pucerons qui envahissent les jeunes pousses. Le Camellia se multiplie de greffes sur Le Ca- mellia japonica à fleurs simples. | CAMELLIA. Cette greffe se fait au mois d'août en demi- fente ou en placage en serre et à l’étouffée sous cloches ou sous de petits châssis près du verre. ! La reprise en est facile en donnant les soins ordinaires. Le bouturage est employé pour obtenir des sujets porte-greffes. Ces boutures sont prises sur des pieds-mères élevés à cet effet et cul- tivés en pleine terre dans une bâche. On peut également employer les têtes des sujets rabat- tus au moment de la greffe. On prend les ra- meaux d’un an, on coupe les boutures par tron- cons munis de 3 ou 4 bonnes feuilles, on prépare des godets de 7 cm. bien drainés et remplis de terre de bruyère très sableuse et finement ta- HG Fig, 176. — CAMELLIA JAPONICA LI. misée, les boutures sont piquées au nombre de 6 à 8 par pot; ces pots sont enterrés sous cloches dans la serre à multiplication et sur une bonne tannée. avec une légère chaleur de fond. Les boutures sont tenues très ombrées et bassinées tous les jours jusqu'à la reprise, qui a lieu au bout de 6 semaines ou 2 mois. Quand la reprise est assurée, on aère progressivement et les bou- tures sont empotées séparément dans des go- dets de 6 em. Ces boutures sont placées sous châssis froids jusqu’au printemps suivant. Elles sont alors rempotées plus grandement pour être sreffées l’année suivante. A. P. CAMOENSIA Welw. (Légumireuses-Papilio- nacées.) Arbriss. grimpants, à flles. digitées trifoliolées., à folioles amples et coriaces; fl. dis- posées en grappes axillaires ; corolle à 3 pétales onguiculés, à étendard large et orbiculaire. les 4 autres libres largemt. ovales ou étroitemt. cunéiformes; étamines libres; ovaire stipité. pluriovulé ; gousse largemt. linéaire, plan-com- primée, coriace. épaisse, déhiscente par 2 valves: graines comprimées, obovées,. 240 RE do. CAMPAGNOL. 2 esp. de l’Afrique trop.-occid. Le GC. maxima Benth. est de toutes les légumineuses connues celle qui possède les plus grandes fl. Serre ch. AE à 7 Camomille. Nom vulg. de Matricaria Chamo- milla. Camomille romaine. Nom vulg. de Anthemis nobilis. CAMPAGNOL (Ayrwicola). Genre de Mammi- fères Rongeurs de la famille des Rats (Muride), qui se distingue des véritables Rats, des Souris et des Mulots par une queue velue, ordinaire- ment plus courte que celle de ces derniers, et surtout par la forme des dents molaires, qui indiquent un régime plus franchement végétal que celui des Rats. Au lieu d’avoir leur cou- ronne garnie de tubercules comme celle des Rats omnivores,ces dents, chez les Campagnols, ont l’apparence de prismes plissés en zig-zag et une couronne lisse comme chez les animaux herbivores. Les Campagnols sont les Ron- seurs les plus communs de notre pays et sont très nuisibles à l’agriculture en raison de leur voracité et de leur étonnante fécondité. Il est des années où ils pullulent au point de devenir un véritable fléau pour nos campagnes. Trois espèces sont surtout communes dans notre pays. Le Campagnol amphibie (Arvicola amphibius) ou Rat d'Eau, se distingue de tous les autres Campagnols par sa grande taille qui est com- parable à celle du Rat noir. Il habite le bord des rivières et des étangs, où il se creuse un terrier, et se nourrit de plantes aquatiques, d’in- sectes, de grenouilles et de frai de poisson. Il: est rarement assez répandu pour causer des dégâts de quelque importance. Mais il n’en est pas de même des deux autres espèces. Le Campagnol des Champs (Arvicola arvalis ou agrestis) est l'espèce la plus commuüne et celle qui commet le plus de ravages. Ses formes sont plus ramassées que celles des Souris et des Mulots, dont il a la taille, et sa queue velue n’atteint pas la moitié de la longueur du corps. Il se plaît dans les champs cultivés et les prai- ries. où il vit en société. et les trous qui servent d'ouverture à son terrier se rencontrent sOou- vent à chaque pas. En hiver, on en trouve jusque dans les granges et les écuries. Les années de sécheresse sont surtout favorables à sa multi- plication, tandis que les pluies et les inonda- tions qui en sont la conséquence lui sont fatales en noyant son terrier et détruisant les jeunes encore au nid. Ce nid est en forme de boule et placé. non dans le terrier, mais à fleur de terre dans une touffe d'herbe. IL y a six portées par an, chacune de 4 à 6 petits, et ceux-ci sont en état de se reproduire dès l’âge de deux mois. Dans le terrier, qui a plusieurs ouvertures, l’a-. nimal amasse des provisions consistant en grains et en racines. pour s’en nourrir pendant l'hiver. C’est l’espèce la plus nuisible à la grande culture. Le Campagnol souterrain (Arvicola subterra- neus), au contraire, est surtout nuisible à l’hor- ticulture et particulièrement aux jardins pota- œers. Ses formes sont encore plus ramassées que celles du précédent. ses oreilles et sa queue plus courtes, celle-ci n'ayant qu’un tiers de la , rare sé | 241 — us. de tte Jo Pal LL 'ÉÉR té De, A + x CAMPAGNOL. — CAMPAGNOL. longueur du corps: on dit qu'il a une appa- | végétales. et émigrent par bandes innombrables. rence éalpoide, et en effet, ses formes comme ses mœurs rappellent celles de la taupe. Il préfère Lorsqu'une inondation subite les chasse des prairies où se trouvaient leurs terriers, on voit les sols humides et argileux aux prairies sablon- | les levées et les collines voisines couvertes de neuses, c'est pour- quoi il se plait dans les jardins. Il y creuse des galeries très étendues qui lui servent non-seule- ment de gite, mais encore d’abri pour aller,à couvert,cher- cher sa nourriture: c’est ainsi qu’il s’at- taque aux racinés de carotte, de céleri. d’artichaut, dont il fait provision. Il creuse avec rapidité et sort rarement de son terrier. Celui-ci ve est compliqué, muni de quatre à cinq galeries avec deux chambres plus spacieuses qui servent l’une de magasin, l’autre de chambre de repos: le nid, qui est construit sous terre, est distinct de cette dernière. Dans le magasin on trouve quelquefois amassés jusqu’à deux kilogrammes de bulbes de liliacées. Les plantes qu'il attaque par leur racine et le chevelu s’étiolent et meurent. D'autres espèces, telles que le Campagnol des neiges (Arvicola nivalis), vivent dans les montagnes et ont d’ailleurs les mêmes mœurs. D'autres encore, telles que le Campagnol rous- sâtre (Arvicola rubidus), vivent dans les forêts et sont surtout nuisibles par la destruction Fig. 178. — Campagnol souterrain, Arvicola subterraneus. qu'ils font des jeunes plants et des bourgeons, -grimpant même au tronc pour en ronger l'écorce, pendant l’hiver. Certaines années sont restées célèbres dans nos fastes agricoles par la multiplication énorme des Campagnols et les dégâts qui en résultent. C’est ainsi qu’en 18:6 et 1817, le département de la Vendée éprouva, à lui seul, une perte de plus de deux millions du fait du Campagnol des champs, qui dévora presque entièrement la ré- colte du blé et du foin dans ce pays. Pressés par la faim, ces animaux, qui ont besoin chaque jour d’une grande quantité de nourriture, bien supérieure à ce qu’on pourraits’imaginer d’après leur taille, se jettent sur toutes les substances DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. Fig. 177. — Campaguol champêtre. Arvi’ola agrestis. colonnes serrées de ces animaux qui cherchent leur salut dans la fuite et qu'il est facile d’assom- mer au passage. Une foule de moyens ont été mis en pratique pour dé- truire les Campag- nols. Pour le Cam- pagnol souterrain. on se sert surtout des pinces à ressort, du même type que celles usitées contre la taupe. Mais ce moyen ne peut servir lors- qu'il s’agit des autres espèces qui cherchent leur nourriture à la surface du sol, comme le Campagnol des champs. En temps ordinaire, Les labours sont employés pour couper les galeries de ses terriers et on choisit l’époque où les pe- Fig, 179 — CAMPANULA PERSICIFOLIA L. tits sont encore au nid; deux ou trois personnes suivent la charrue pour assommer tout ce qui cherche à s'échapper. On se sert encore des pièges inventés par Thieffries, un des grands propriétaires de la Vendée. en 1816. A l’aide d’une tarière gigantesque dont le cuilleron, ter- miné par une mêche à vis, mesure 244 mm. de 16 LE 210 ©$ CAMPAGNOL. A long sur 135 mm. de large, la tige 812 mm. de | haut et le manche transversal en bois 433 mm. on creuse dans la terre des trous parfaitement | cylindriques et à parois bien lisses de 542 mm. de profondeur. Entre les mains d’un ouvrier) exercé, chaque trou ne demande que trois tours de tarière et deux minutes. Les Campagnols courant à la surface du sol se précipitent d’eux- mêmes dans ces trous et on les y assomme fa- cilement avant qu'ils aient cu le temps de creuser des galeries latérales. — On se sert aussi de mêches asphyxiantes que l’on intro- duit dans certaines galeries des terricrs en bou- chant toutes les autres et que l’on allume aux heures où les Campagnols sont au gite. — Le poison (strychnine, etc.), déposé sur un appât à l'entrée des trous, présente l'inconvénient d’être dangereux pour les animaux domestiques et même pour les enfants. — Plus récemment, M.Læffler a proposé de détruire les Campagnols au moyen d’un microbe spécial qui leur donne une sorte de typhus: des bouchées de pain trempées dans des cultures de ce microbe sont jetées près de l’ouverture des terriers : les Cam- pagnols mangent de ce pain et meurent. D’autres s’infectent en mangeant les cadavres des premières victimes. Ce procédé employé récemment (193) dans la Meuse et le Pas-de- Calais par M. Danysz a donné de bons résultats. Bibliogr. —E. Trouessart. Les Petits Mamimi- fères de la France (Feuille des Jeunes Natura- listes, 1881-82). — Le même, Faune des Mammi- fères de France (Musée Scolaire Deyrolle), 1883. — Danysz, Les Campagnols (Revue Scientifique, 9. sept. 1893, p 338). Dr, CAMPANULA LI. Campanules; angl: Bell flower, Slipperwort ; all. : Glockenblume. (Cam- panulacées.) Plantes vivaces, monocarpiennes ou annuelles, de port varié. FIL. bleues ou jaunes (rarement blanches ou roses}. Calice 5-fide ; corolle en forme de cloche. à 5 lobes, infundi- buliforme, rart. tubuleuse ; étamines libres, à filets dilatés à la base ; stigmates 3-5 ; capsule à 3-b loges s’ouvrant par un nombre égal de trous latéraux. Environ 250 esp. appartenant à l’hémisphère boréal (près de 340, si l’on ajoute les genres Ædraianthus, Platycodon. Sym- phyandra et Specularia). | * C. abietina Griseb. — Transylvanie. — JARDIN, 20 mai 1891.— Vivace; tige grêle. haute de 25-30 cm... dichotome ; files. étroites.ramassées en rosettes ; fl. lilas-poupre, grandes, largt. ou- vertes. dressées. Mai-août. C. alliariæfolia Willd. (C. lamaifolia Bieb.) — Orient. — B. M. t. 912. — Vivace, légèrt. canescente; tiges feuillées, atteignant 50 à 60 m. et portant de grandes fleurs blanches. retombantes. Fleurit tout l’été. + ** C. Allionii Vill. — Rene. FL. 6ErRM. 19, 1591. —- Alpes occid.— Petite plante vivace et cespi- teuse ; files. lancéolées ; #. solit. sur une tige de o à 8 cm. grandes, penchées, à corolle campa- nulée, d’un beau violet. Mai-juin. * C. alpina Jacq. — B. M. 957. — Alpes orientales et Carpathes. — Bisannuelle ou vi- vace ; files. étroites, pubescentes, tige dressée, | feuillée, de 5 à 15 em. ; fl. bleu d'azur, par 8-10 en grappe lâche. Maï-juin. | AMPANULA. * CG. barbata L. — B.M. t. 1258 — Mon- tagnes de l’Europe centrale et mérid. — Vivace. poilue; tige de 30 à 40 cm., simple; filles. oblongues-lancéolées; #. grandes, penchées, lilas clair, barbues à l’intérieur; grappe simple de 3 à 20 fleurs. Mai-juin. C. bononiensis L. — Rour. Fr. 6erm. 19, 1598. — Europe mérid -orientale et Asic-Mineure. - Vivace ct tomenteuse; tige de 60-80 cm. ; . petites, penchées, d’un blew clair. Juin-août. *C_ cæspitosa Scop. — Roue. Fr GEnu. 19, 1604. — Alpes orient. — Vivace, naine, cespiteuse, s’é- levant à 5 ou 8 em. et se couvrant de fleurs re- lativement grandes, retombantes. d’un beau bleu-lilas. Mai-juin. * C. carnica Schiede. — Tyrol. — Reur. Fr. GERM. 19, 1602. — Diffère de l'esp. précédente surtout par ses feuilles linéaires. G. carpathica Jacq. — B. M.t. 117. —- Hon- grie. — Vivace, glabre ; à files. ovales-arron- dies, d’un beau vert; tiges dressées. multi- flores, hautes de :0 à 30 cm.; fl. grandes, en forme de coupe évasée, dressées, d’un beau bleu. On en possède une variété alba, à fleurs d'un blanc très pur. Mai-septembre. #6," cenisia EE Rous. FL. üerm. 19, 1609. — Alpes. — Vivace, très stolonifère; files. entières, cordiformes, glabres, ciliées sur les bords, disposées en rosettes et formant un tapis ras ; fl. d’un bleu clair, très ouvertes, dressées, très nombreuses et presque sessiles. Forme en avril-mai une pelotte de fl. très jolie. * C. coliina Bieb. — Caucase, — Vivace,, pubescente; tige dressée, de 10 à 15 em.; filles. oblongues-lancéolées ; .f. penchées, grandes, d'un bleu très foncé. Maï-juillet. ** C. Elatines L — Roues. FL. Grnm.19,1608. — Alpes piémontaises. — Vivace, enfonçant ses rhizomes entre les fentes des rochers ou des vieilles murailles; flles. petites, crénelées, légèrt. pubescentes ; tiges étalées, appliquées contre les rocs ou sur le sol, longues de 5 à 10 em... dressées, portant en une grappe com- posée de nombreuses fl. d’un bleu intense, à corolle évasée. Juillet-octobre. ** C. excisa Schleich. — RonB. FL. 6er. 19, 1605. — Massif du Simplon. — Naïne et déli- cate, vivace, cespiteuse, stolonifère, voisine du C. pusilla. En diffère surtout par la forme de sa fleur, dont la corolle bleu clair offre 5 échan- crures arrondies et comme enlevées à l’'emporte- pièce. Mai-juillet. ** C. fragilis Cyril. — B. R. 20, 1738. — Ita- lie mérid. — Vivace; à tiges nombreuses. très grêles, rameuses,retombantes, de 10-15 em..etse couvrant, de mai en août, de grandes fi. bleuclair, à corolle largement ouverte. On en fait d’ex- cellentes suspensions. Il lui faut une couver- ture pour l'hiver. ** C. garganica Ten. — B.R. 21, 1768. — Apennins. — Vivace, àrameauxnombreux.étalés sur le sol; files. petites, orbiculaires, d’un vert clair ; fl. très nombreuses, d’un bleu clair, dispo- sées en grappes étalées ou dressées, s’élevant à | 8-12 cm. Mai-septembre. C. grandiflora Jacq. (Platycodon grandiflorus DC.) — FL. ». $. 1877, 141. — Japon. -- Vivace, olabre, à grosse racine tubériforme; tige de vu CAMPANULA. — 40 à 60 cm., peu rameuse; feuilles ovales- aiguës, dentées ; fi. grandes, largt. ouvertes. d'un très beau bleu luisant, formant un épi lâche et terminal. Juin-août. On en possède des variétés à fleurs blanches ou doubles et à port nain (2. Mariesi). Le Platycodon autumnale Dene., du Japon et de la Chine, offre des tiges plus ramifiées, plus feuillées, des fl. légèrt. plus petites et fleurit d'août en octobre. C. grandis Fisch. (C. latiloba DC.) - Gan- TENFL. 7, 230. — Vivace, glabre, à tige dressée, simple, feuillée jusqu’en haut ; files. lancéolées- étroites ; fl. grandes, sessiles, largt. ouvertes, disposées en un long épi étroit de 30 à 35 cm.! Juin-juillet. On en possède une var. à fl. pleines et une autre à fl. blanches. C. lactiflora Bieb. — B. M. 1975; B. R.3, 241. — Caucase. — Vivace; tiges dressées, feuillées de bas en haut, hautes de 50 à 60 em. ; fl. gran- des, campanulées, dressées, d’un blanc azuré et formant une grappe terminale. Juin-août. CG. latifolia L. — Reus. FL. Gi ru. 19, 1590. — Europe et Asie. — Vivace; files. larges et créne- | ées ; garnies de files. jusqu’en haut; corolle bleu clair, profondément divisées en tiges dressées, de 80 em. à 1 m., pur. C’est l’une des esp. les plus décoratives. *C. macrostyla Boiss. - Orient. — er. fleur rougeâtre, largt. ouverte et dressée. * C. Medium L.. Carillon, Violette Marine ; angl. : Canterbury Bells. — Bois, ArL. PL. JanD, t. 164. — Europe mérid. — Bisannuelle, velue, panulées, retombantes: Mai-juillet. Nombr. var. à fl. blanches.roses ou bleues, ** C. muralis Port (C et S.) — B R 23. 1995. très rameuse, une rocaille ; haute d’à peine 6 à 8 em.; se couvre de fl. d’un bleu violet, de mai à septembre C. nobilis Lindl. — B. KR. 32, 65; F1. 3, 247. - Chine. — Vivace, à files. cordiformes, larges, à fl grandes et retombantes, dun violet rougeûtre. Mai-juillet. GC. pelviformis Lam. — Axx. mus. 11,16. — Crête. —- Diffère du C. carpathica surtout par ses fl à corolle très évasée, d’un lilas blanc. Juin-septembre. G. persicifolia L., Cloche. (Fig. 179. Voir p. 241.) — Bois, ArL.pr.JarD t. 166. — Vivace. Indigène. Filles. étroit. lancéolées; fl. en longue et pleines. C. primulifolia Brot. — Portugal. -- PI. monocarpienne, à files. molles ; à tige de clair, en épi dressé. Juin-août. * C. pusilla Haenke. -— Reonn. FL. GER. 19, 1606. — Europe. — Vivace. cespiteuse, à nom- 10 em Mai-août. G. pyramidalis L.. Pyramidale; angl.: Chim- ney Bell-flower. — Bois, À L. PL. Janb.t.165. — Régions méditerranéennes — Vivace; tige de 1 à 2m.; panicule étroite. dressée; fl. bleu ‘clair, largt. ouvertes. sessiles, formant des épis rami- fiés. Juillet-octobre. 243 — fl. dressées, grandes, à | 9 parties. Juin-août. Belle forme à fleurs blanc: - Ann. à | formant une pyramide de f très grandes, cam- simples ou pleines. | Portenschlagiana K. — Dalmatie. - Vivace et | étalée, envahissant rapidement | grappe, grandes, bleu pâle. Var. à fl. blanches B. M. t. 4879. — | oÙ0 à 71 em. ; sessiles, grandes. bleu | ‘breuses fl. retombantes, bleu clair ; tiges de à à | CAMPANULACUÉES. #** C. Rainerii Perp. — Reus FL. GER. 19, 1610. — Alpes lombardes. — Vivace,saxatile, stolonifère, à grandes fl. bleues largt. ouvertes. Mai-juillet. C. Rapunculus L Voir Raiponce. G rhomboidalis L. — Rcus. FL. GEen. 19, 1598. — Europe. Vivace, à tige de 20- 60 cm. ; fl. penchées, bleues. Juin-août. GC. rotundifolia L.; angl.: Blue-bell, Hare- bell. — Europe, Asie, Amérique. — Vivace, à tige flexueuse et ramifiée ; fl. bleues, retom- bantes. Mai-septembre. Var. à fl. doubles et à fl. blanches. G. sarmatica Ker. — B. Mt 2019. — Cau- | case. — Vivacc;flles. velues-canescentes ; tiges de 30-40 cm.; fl. grandes, bleues, retombantes. Juin-août. C. Speculum. Voir Specularia Speculum. G. thyrsoidea L. — B. M. t. 1290. — Mon- tagnes calcaires d'Europe. — Monocar- pienne ; fl. grandes, Jaune verdâtre, très par- fumées, serrées les unes contre les autres en thyrse dressé, haut de 20 à 50 cm. Mai-juin. u turbinata Schott. — Transylvanie. — Dif- fère, peu de carpathica. ** CG. Wanneri Rochel. — Rois. FL. Grnu. 19, 15e — (Symplhyandra, ) — Transylvanie. - PI. | monocarpienne, à filles. crénelées, d’un vert foncé, luisantes; tige de 20 à 30 em, rameuse dès la base et portant de nombr. fl. longues, retombantes, d’un bleu rougeûtre. Mai-juin. Le Symphyandra Hoffmanni Bosnie, est une belle Campanule vivace, à beau feuillage luisant, à grandes fl, blanches retom- bantes. On cultive un grand nombres d’autres Cam- panules, dont les plus importantes sont : ** Bar- relieri Marn.. cymbalaria Sibth.. ertocarpa Bieb., Grossekii Heuf., lacèriata L., Leutweinii Heldr., macrantha Fisch., punctata Lam., * pulla L. sibirica L., * Trachelium L.. Waldsteiniana R S.** Zoysii Waulf et Van Houttei Hort. Les esp. marquées d'une * sont celles qui exigent un sol léger et peuvent vivre dans la plate- -bande, au soleil où au mi-soleil. Celles précédées de deux ** sont les esp. saxatiles et |alpines, d’une culture plus difficile et aux- | quelles il faut la rocaille, une niche bien drai- née, le soleil et une composition de terre de bruyère, sphagnum ou tourbe, sable et terre franche (loam), à laquelle on peut ajouter de petits cailloux. Les autres espèces réussissent comme toutes les plantes vivaces et demandent seulement le soleil ou le mi-soleil. On multiplie les Campanules par éclats, divi- | sion ou semis. H. C. C:MPANULACEES. (Dicotylédones-Gamopé- tales.) Famille constituée par des pl. herbacées, sous ligneuses, rart. ligneuses,souventlaiteuses,. à files. alternes, rart. opposées, sans stipules; à flhermaphrodites,rart. dioïques paravortement, régulières ouirrégulières; à calice adné au tube de l'ovaire, à 5, rart. 3—4 ou 6—10 divisions ; à corolle tubuleuse ou campanulée, régulière ou bilabiée ; à étamines en même nombre que les divisions de la corolle, à filets libres ou | connés en tube à la base ou au sommet, à an- thères connées en tube enveloppant le sommet Panc.!" de CAMPANULACÉES. du style ou libres ; à ovaire infère breux ; ronné par le calice persist. 2 tribus intéressent l'horticulture: les Lobélites, à corolle irrégu- lière; les Campanulées., à corolle régulière. GAMPANULÉ. En forme de cloche. Campêche. Nom vulg. de Hæmatoxylon Cam- pechianum. Camphora. Voir Cinnamomum. Campion. Nom angl. de Silene. comprenant env. 1(0 esp. de l’Amér. trop. Arbres à port de Psidium, quelques-uns à fr. comestible. Campsidium. Voir Tecoma. Campsis. Voir Tecoma. Camptopus Mannii. Voir Gephælis. GAMPTOSEMA Hook. et Arn. (Légumineuses- , semi-infère | ou libre, 2-3, rart. 6-10 Ioculaire, à ovules nom- | 1094. — [Syn. à fruit capsulaire ou bacciforme cou- divis. du rhizome avant végétation. l'Afrique et CANELLA. C. ca: npanra Lamk. — B.M.t 444; Fi. 0. $. t. : Campanula canar iensis L. | Orne- ment des colonnettes : lumièré et arrosements pend. végétation qui dure d’oct. à mai; fleurit en janvier. Terre franche siliceuse ; multiplie. par RENE CANARIUM L. (Burséracées- Bursérées.) Genre renfermant une cinquantaine d'espèces de l'Asie trop. de l’Archipel malais, un petit nombre de une d'Australie. Le G. commune L. | Arbre à baume, est un arbre à files. alternes, per- GAMPOMANESIA K. et P. (Myrtacées.) Genre | 1 Phaséolées.) Genre renfermant une dizaine d’esp. de l'Amér. mérid. G. rubicundum Hook.et Arn. [Syn.: Dioclea glycinoides DC. ; Kennedya splendens Hort.|— B.M. t 4608 ; Leu. Janp. FL. 229; TL 0; La Plata — Arbriss les oblongues elliptiques, obtuses, mucronées ; fl. rouge carminé, en grappes axillaires plus longues que les feuilles, à calice tubuleux. Les 2 lobes supér. soudés en un seul, les infér. étroits ; à étendard ovale ou oblong, auriculé à la base ; à ailes oblongues ; à carène de même longueur que les ailes; à 10 étam. diadelphes ; à ovaire stipité, pluriovulé; à gousse linéaire, plane comprimée. Très jolie pl. de serre tempérée. Multipl. par boutures à l’étouffée. Camptosorus. Voir Scolopendrium. Campylobotrys. Voir Hoffmannia. GANALICULÉ. Plié ou creusé en gouttière. 1 98 12» ee À _surent jusqu'à 39 cm. de longueur ; sistantes, Imparipennées ; à folioles connées. Les fl. sont polygames, petites, en panicule ample. Le fruit est une drupe à une seule graine, par avortement. On extrait du tronc, par incision, une oléo-résine qui a les mêmes usages que le Copahu. Le fruit, vert, est purgatif. Serre ch. CANAVALIA Adans. (Légumineuses-Phaséo- lées.) Ce genre comprend une douzaine d’es- pèces qui croissent dans les r égions chaudes du globe. Les G.-ensiformis DC. et gladiata DC ,ou Pois sabres, sont des pl. vivaces, volubiles. at- teignant de grandes dimensions, cultivées dans — | les régions trop. pour leurs graines comestibles. volubile. Files. à 3 folio- Les gousses, fois plus longues que larges, me- elles ont la suture supér. épaissie et relevée de 2 ailes lon- gitudinales. Cette gousse contient des graines ovales arrondies, “blanches ou rouges. 4 ou D fois plus volumineuses que nos haricots, dont elles peuvent tenir lieu, bien qu’elles soient plus CANARD (Anas boschas). Le Canard est de tous les oiseaux de basse-cour celui qui s'élève le plus facilement et le plus économiquement. pourvu qu’on mette à sa disposition une mare | qui est surtout nécessaire aux jeunes. Cet oi- seau est très avide de nourriture et fait ventre de tout: il convient de lui réserver tout au moins #n enclos spécial séparé du poulailler, et on ne le laissera jamais errer en liberté dans le jardin où il ne manquerait pas de commettre des dégâts. Outre sa chair, il fournit ses plumes, moins estimées cependant que celles de l’oie, et ses œufs. Un mâle suffit à sept ou huit canes. La ponte commence en février et les œufs se succèdent de deux en deux jours: si on les en- lève au fur et à mesure, on peut obtenir d’une seule cane jusqu’à soixante œufs et plus. Ces œufs ont une coquille verdâtre. Ilest préférable de les faire couver par une poule, les canes étant souv. méchantes pend.l'incubation et nui- sant ainsi même à leurs petits. 15 a Canari. Voir Serin. CANARINA Juss. (Campanulacées.) [Syn.: Pernettyu Scop.| Herbe vivace à rhizome tubé- reux. Tige glabre, glaucescente, dressée divari- quée rameuse. Files. opposées-ternées, pétiolées, hastées, d’un vert tendre. FI. pendantes, grandes, campanulées, de teinte terre cuite, un peu char- nues, à » lobes. Baie subglobuleuse, charnue _indéhiscente. 1 espèce des Canaries, Jant, indigestes et de cuisson difficile. Canche. Voir Aira. Candélabre. Voir tiers. Candleberry-Tree. Nom angl. de l’Aleurites mo- luccana. CANDOLLEA Labill. (Dilléniacées.) Arbriss. ou sous-arbriss. glabres, rart. velus, très ra- meux., sarmenteux ou volubiles ; files. très va- riables de forme, planes ou recourbées, alternes, sans stipules; fl. solit., terminales, de couleur Formes des arbres frui- | jaune ; 5 sépales ; 5 pétales; filets des étam. sou- dés-au milieu ou vers le sommet en 5 phalanges | composées de 2 ou d’un plus grand nombre d’é- tamines dans les espèces à 3 carpelles, en 2-3 phalanges (composées d’une seule étamine) dans celles à 3 carpelles; carpelles 3-5. conte- nant 1-2 ou beaucoup plus rart. 8 ovules, secs. ou un peu charnus à la maturité. 16 espèces de l'Australie austro-occid. C. cuneiformis Labill — Nille-Hollande. B. M. 2711. — 1 m.5f'; rameaux cendrés, ru- gueux; flles. cunéiformes, 3-dentées, glabres ; fl. Jaunes. grandes. solit. Mai-juin. Serre froide. Bouturage facile. EP. & Candytuft. Nom angl. des Iberis. Caneficier. Nom vul®. de Cassia Fistula. CANELLA L. Genre constituant avec les Can- namodendron la petite famille des Canellacées, voisine des Bixinées. Une espèce. le GC. alba Murr., des Antilles, petit arbre à files. persis- tantes, produit l’Æcorce de Canelle blanche, qu'il ne faut pas confondre avec la Cannelle vraie (Cinnamomum zeylanicum). La C. blanche est piquante, à odeur de girofle; c’est un stimu- tonique, employé aussi en confiserie et comme condiment. URVT CDR PTIT NU LT, | stile fiat deu said er ni | é , - : CANELLA. : = CGANESCENT. Couvert de poils donnant un aspect blanc ou blanchâtre. Canille. Voir Golaspidema. Canistrum Ed. Morr. Voir Æchmea. CANNA L. Balisier. (Scitaminées -Cannées.) PI. vivaces. dressées. à rhizome souvent charnu, à feuillage ample, ornemental. FI. en grappe ter- minale Périanthe à divisions extér. (sépales) au nombre de 3 ; à div. intér. (pétales) également au nombre de 3. soudées en tube à la base. Au centre de la fl. se trouvent 6 pièces pétaloïdes: celle Fig. 180, — CANTUA BUXIFOLIA (dependens] Lamk. du centre est le style; elle porte un stigmate marginal; les autres sont des étamines modi- fiées (staminodes); une porte sur le côté l'unique anthère fertile. Ovaire infère, 3-locu- laire, à loges contenant plusieurs ovules. Fruit, capsule globuleuse ou ovoïde, tuberculeuse ou muriquée, contenant plusieurs graines globu- leuses, à albumen corné et à embryon droit. Le nombre des esp. connues ne dépasse guère 30, bien qu'il en ait été décrit plus de 100. Les plus répandues dans les jardins sont: GC. Achiras Gillies. — B. R. 16, 1358. — Men- doza. — Env. 1 m.5(. Rhizome tubéreux. Flles. ovales oblongues, brusquement acuminées. FI. colorées en rouge brique et en orangé. G. Anneïi Hort. — Rev. Horr. 1861. 470. — Hy- bride obtenu en 1848 par M. Année, en croisant le C. indica par le C. nepalensis. Les rhizomes sont tubéreux; les tiges robustes, dressées, de 2 m. de haut; les files. dressées, ovales aiguës, d'un vert glauque, de 60 em. de long sur 25 em. de large; les fl. sont abondantes, assez grandes, 245 | B. R. 9. t. | céolées. — CANNA. de coul. jaune saumoné. Var.: C. À. rosea, bicolor, floribunda, fulgida, marginata, discolor, rubra. C. aurantiaca Rosc. — Brésil. — Rosc. Scrr. t.21.— Rhizomes tubéreux.Tige de 1 m. à 1! m.50. Flles. ovales lancéolées, ondulées, vert pâle en- dessous. FL à sépales roses; à pétales rougeâtres, les staminodes supér.jaune orangé. l’infér.jaune pointillé orangé. Var. : À. splendida, A. zebrina. C. Bihoreli. Var. du C. Warscewiczii. C. coccinea Aït. Syn. de C. indica. C. disco'or Lindl, — Amér. mérid. — B.R. 15.,t. 123. — KRhizomes tubéreux. L'une des plus belles esp. par son feuillage ample, vert foncé à la face supér.. rouge en dessous et sur les | bords. FT. à sépales rouge orangé. à pét. rouge vif. G. edulis Ker.— Amér. mérid., — Rosc. Sarr. 5 ; 775; B. M. 2498. — Rhizomes tubé- reux. 2 m.et plus. Files. amples, ovales lan- vertes, teintées de brun. F1. rouge orangé. On extrait des tuberc. une fécule aliment. analogue à lArrow-root. et qu’on désigne sous lenom de Toloman, Toulema, Tulema, Tous les mois. (Pace. 1 T Bois, Por. p’ux Cur., 2e éd.) C.flaccida Rosc. — Amér. mérid. — Rosc. Scir. t. 6: Rep. Laicrac. 2. 107. — Rhizome tubérenx. Filles. ovales lancéolées, d’un vert glauque. F1. orandes, jaune verdâtre. | CG. gigantea Desf. Amér. mérid. — Ren. Lucrac. 6, 331 ; B. M. 2316; B. R. 3, 206. — Rhi- zomes tubéreux. Tige de 2 m. Files. amples. vertes. FI grandes. rouge écarlate. G. glauca L. — Amér. trop. — Ross. Scir. 7; Reno. [uziac. 6, 354. — Rhizomes tubéreux. Tige de 1 m. 59 à 2 m. Files. lancéolées, glauques. FI. jaune pâle. G indica L. — Amér. trop. — Ren. Lirrac. 4, 201; B. M. 454; Rosc. Scrr. 1. — Rhizomes tubéreux. Tige de 1 m. à 1 m. 50. Files. ovales lancéolées. FI. diversement colorées en rouge et jaune. selon les variétés. A cette esp. se rat- tachent les C. coccinea Aït.; lutea Ait.; patens Ait.; speciosa Rosc. C. iridiflora Ruiz. et Pav. — Pérou. — Rose. end: M21906: E:-5.:8.:609 ::FL.:n28,198: 1360; BezG. H. 7,31 ; R:.v.H. 1861,111.—-Rhizomes non tubéreux. Tige de 2 m. Files. amples. ovales. FI. très grandes, pendantes, carminées. L'une des plus belles espèces du genre. Var.: hybrida, rubra. etc. G. lilüiflora Warsc. —Amér. mérid. — FL. p.$. 10,1055 et1(56. — Rhizome non tubéreux, Tice. de 3 m. Filles. oblongues acuminées, vertes sur les 2 faces. FI. très grandes. blanc verdâtre. C. limbata Rose. — Brésil. — Rosc. Scir. 9; B. R. 9, 771. - Souche tubéreuse. Tige de 1 m. Files. lancéolées aiguës. FI. jaune pâle.avecles divisions internes supér. rouges, bordées de jaune et l’infér. rouge réticulée de jaune d'or. Var.: C. major. C. lutea Ait. Syn de C. indica. C. nigricans Hort. Hybride obtenu en 1862. 1 à 2 m. Superbe feuillage rouge cuivré sombre. C. patens Ait. Syn. de G. indica. C. speciosa Rose. Syn. de C. indica. G. Warscewiczii Dietr. — Amér. mérid. — Bezu. H. 2, 48 ; B.M. 4854. — Souche tubéreuse. Tige de 1 m. Files. ovales elliptiques bordées et veinées de pourpre foncé. FI. rouge écarlate. | CANNA. — 246 — L'une des espèces les plus estimées. Var.: Biho- reli. Nain, vigoureux, floribond. Les C. sont de très belles pl. d'ornement, re- marquables par la vigueur deleur végétation et l'ampleur deleur feuillage On en forme dans les jardins des groupesisolés et de superbes massifs. Les anciennes esp ont donnénaissance à des var. intéressantes, mais qui ont été de beaucoup dé- passées comme mérite par les remarquables hybrides obtenus dans ces dernières années, no- tamment par M.Crozy, et qui présentent non seulement un feuillage superbe, mais encore des fl. dé#,.dimensions inconnues jusqu'alors, offrant la plus grande diversité comme coloris. Ces C., dits Gannas à grandes fleurs { Fig. 181), fleurissent du 15 juillet jusqu'aux gelées. Nous ne pouvons citer iei les var. et les hy- brides, dontla liste serait trop longue. Nous ren- voyons aux catalogues des horticulteurs. Voir aussi E. Chaté, Le Canna. | Au point de vue de la culture, les C. se di- visent en 2 groupes: 10 les C. à rhizome tubé- reux ; 29 les C. à rhizome non tubéreux. Gannas à rhizome tubéreux. La plantation des tubercules s'effectue dans la première quin- Zaine de mai, en espaçant plus ou moins les pieds, suivant qu'il s’agit d’esp. ou de var. à dé- veloppement plus ou moins considérable (5° em. pour les var. naines, 1 m. pour les plus grandes). Is exigent un sol humeux et une exposition chaude, Un bon paillis et des arrosements co- pieux sont nécessaires pendant la végétation. Lorsque les premières gelées se font sentir, on procède à l’arrachage On coupe les files. et CANTHARIDE. on rentre les tuberc. munis des bases de tiges dans un endroit bien sec, où la température se maintient à 2 ou 3 degrés au dessus de ‘zéro Les tuberc. se conservent ainsi jusqu'au mois d'avril, époque à laquelle on les fait entrer en végétation, en les enterrant sur une couche ou dans une serre. Les yeux ne tardent pas à se développer et il suffit alors de détacher chacun d'eux avec un tronçon du tuberc., lorsqu'on veut obtenir une multiplication. On plante en- suite soit les tuberc. entiers soit les tronçons dans des pots de dimensions proportionnées, pour leur faire émettre des racines en attendant le moment de la mise en place en plein air. Cannas à Rhizome non tubéreux. Les esp. et var. appartenant à ce groupe, commeles C. 2r- diflora et liliiflora, sont plus délicates et d’une conservation plus difficile que les précédentes. Lorsqu'on les cultive en plein air, il faut les relever soigneusement à l’automne, les rem- poter et les rentrer en serre tempérée. où il est nécessaire d'entretenir leur végétation pendant tout l'hiver. Relevés et plantés en pots à l’automne, les C. tubéreux concourent avec avantage à l’orne- ment des serres pendant l'hiver. On propage les C. non seulement par le procédé indiqué ci- dessus, mais encore par graines qu’on sème en mars-avril sur couche et qui donnent des pl. fleurissant parfois dès la première année. CANNABIS L. (Urticées-Cannabinées.) Genre renfermant une espèce: C. sativa L., Chanvre; angl.: Hemp ; all : Hanf. — Asie centrale, cultivé dans les régions tem- pérées et subtrop. — On connaît les usages im- portants de cette pl. comme textile. Sa graine, Chénevis.est oléagineuse; on l’emploie à la nour- riture des oiseaux ; enfin, les sommités fleuries de la var. indica constituent le Hachiseh, drogue recherchée des Orientaux comme produisant une ivresse particulière. On pourrait cultiver, pour l’ornement des grands jardins, les variétés à feuillage panaché ou pourpré. Dans ce cas, semer les graines en mars-avril. Canne à sucre. Nom vulg. du Saccharum offic. Canne de Provence. N. v. de Arundo Donax. Canneberge. Nom vulg. des Oxycoccos. CANNELÉ. Relevé de côtes longitudinales, laissant entre elles des sillons réguliers plus ou moins profonds. Cannellier. N. v. du Ginnamomum zeylanicum. Canterbury Belis. Nom angl. du Gampanula Medium. CANTHARIDE (Cantharis Geoff.) (Coléoptères ; oroupe des Hétéromères ; fam. des Cantharides.) Corps allongé, cylindroïde; tête triangulaire, fortemént sillonnée au milieu à la base;-an- tennes non épaissies vers Pextrémité; prothorax transversal; crochets des tarses bifides, non pectinés. Espèces nombreuses, répandues sur- tout en Amérique. G.vesicatoria L. (Cantharide officinale, Mouche d’Espagne.) Long de 15 à 20 mm. D’un beau vert métallique, à reflets dorés, parfois un peu cui- vreux, avec les antennes noires. Commun, cer- taines années, dans les parcs et les jardins, où il s'établit en grand nombre sur les Frènes, les Lilas (surtout les Lilas de Perse) et les Troènes, CANTHARIDE. qu'il dépouille parfois presque complètement _de leurs feuilles. Ces jolis insectes exhalent une odeur forte et désagréable. Dès qu’on s'aperçoit de leur présence. il faut les faire tomber, en secouant les branches le matin sur des toiles, et les faire périr en les jetant dans du vinaigre bouillant. E. Lf. CGANTUA Juss. (Polémoniacées.) — B. M. t. 4386, 4582, 4729 ; FL. p.S , t. 343, 383, 650. — Arbriss. pubesc. glanduleux ou glabres; filles. alternes dentées, sinuées. FL grandes tubuleuses | à limbe étalé.ordinairemt.aggloméréesenthyrse | ou en corymbe à l'extrémité des rameaux. 6-7 esp. du Pérou et de la Bolivie. G. bicolor Lem. — Colombie. — Dressé, ra- meux. Files. caulinaires ovales, 1-3 lobées; celles des rameaux petites obovales entières. FL solit. terminales pendantes à tube jaune pâle, | limbe rose et minium. G. buxifolia Lamk. (Fig. 180. Voir p. 245.) [Syn.: C. dependens Pers.] — Pérou. — Files. petites ellipt. lancéolées, acuminées, velues, ex- halantune odeur forte. FIL. en corymbesaxillaires, pendantes, marquées de bandes jaune et carmin. G. pyrifolia Juss. — Pérou. — Files. vis- queuses, elliptiques ou obovées. profondémt. dentées ; fl. jaunes à limbe blanc. Cult.: Serre froide; pleine terre dans le Midi; arrosements modérés. Boutures et semis. J. D. - Caoutchouc. Nom vulg. du Ficus elastica. CAOUTCHOUC. Substance produite par le lait concrété de végétaux de différentes familles et originaires de diverses contrées. Les pl. à caout- chouce les plus connues sont: diverses esp. de Ficus,notamm.les F' elastica et Vogelii ; V Hevea guianensis (Siphonia elastica); le Manihol Gla- ziovii ; divers Landolphia.\ Hancornia speciosa et autres Apocynées ; le Castilloa elastica, etc. Cape Gooseberry. Nom angl. du Physalis pe- ruviana. Cape Jessamine. Nom angl. du Gardenia flo- rida. Caper tree. Nom angl. du Gapparis spinosa. GAPILLAIRE. Mot tiré de capillus, cheveu; fin et délié comme un cheveu. Racines capil- laires. Capillaire. Nom vulg. de Adiantum. _ CAPILLARITÉ. Sous ce nom, on désigne les phénomènes d’adhérence qui s’exercent entre des liquides et les parois de tubes étroits ou de lames très rapprochées. Pour les liquides qui les mouillent, il y a ascension; dans le cas contraire, il y a dépression (mercure dans les tubes en verre). La terre présente une multitude d’espaces ca- pillaires entre les particules; l’eau des couches profondes remonte par cette voie et vient s’éva- porer à la surface (voir Binage). Ces espaces sont beaucoup plus étroits dans les sols formés de particules très petites et l’eau s'y élève à une plus grande hauteur. Les forces capillaires sont en effet inversement proportionnelles aux diamètres des tubes capillaires. La capillarité agit aussi sur l'ascension de la sève dans les plantes, surtout chez les arbres, dont les vais- seaux sont de véritables tubes capillaires. Toute- fois cette intervention, bien que réelle, n’a pas Pimportance qu’on lui avait jadis attrib. [E. Lt.] LC. “ee CAPPARIS. GAPITÉ. Groupé en masse compacte. arron- die, ou terminé par un renflement globuleux., en forme de tête. CAPITULE. Ce mot, ainsi que Anthode. Cala- thide, sert à désigner les inflorescences formées de fleurs sessiles, groupées en tête, à l’ex- trémité d’un pédoncule, de manière à ne sem- bler constituer qu’une seule fleur, ainsi que cela s'’observe dans la famille des Composées. La partie dilatée de axe sur laquelle s’insèrent les fleurs porte le nom de réceptacle. CAPNODIUM.(Genre de Périsporiacées.auquel appartient la forme parfaite du Champignon de la Fumagine (voir ce mot), le Capnodium sali- cinum. Dre GAPOT. Trou que l’on remplit de fumier, puis d’une couche de terre, sur lequel on cultive des plantes à grande végétation qui ont besoin d’une nourriture abondante ou les espèces délicates que la chaleur dégagée par cette sorte de pe- tite couche rend plus cultivables. CAPPARIDEES. (Dicotylédones-Polypétales- Thalamifiores.) Famillecomposée d'herbes, d'ar- . brisseaux ou d'arbres à files. généralt. alternes, simples ou composées digitées, à stipules nulles, sétacées ou spinescentes. Fleurs hermaphro- dites. très rart. dioïques ; sépales 4-8, libres ou diversement connés en calice tubuleux; pétales 4, rarement nuls. plus rarement 2 ou 8, sessiles ou onguiculés, à préfloraison imbriquée ou tordue, rart. valvaire; torus court ou allongé. symétrique ou asymétrique, ou disciforme ou prolongé postérieurement en appendice, ou dé- primé ou atténué en pédicule, quelquefois tapis- sant le fond du calice; étamines insérées à la base ou au sommet du torus, ordinairement 6, raremt. 4-8, souvent en nombre multiple de 6 ou de 8,toutes fertiles ou quelques-unes sté- riles, à filets libres, soudés avec le torus ou monadelphes à la base; ovaire stipité, raremt. sessile, 1-loculaire ou raremt. 2-8 loculaire par de fausses cloisons nées des placentas; style ordint. court ou nul. quelquefois 3 styles cro- chus ; ovules nombreux sur des placentas parié- taux; fruit capsulaire, bacciforme ou raremt. drupacé ; graines albuminées à embryon courbe ou arqué. 2 tribus: Fruit capsulaire, 1-loculaire. herbes souvent annuelles, Cléomées. Fruit bacciforme ou drupacé, arbrisseaux ou arbres, Capparées. GAPPARIS I. (Capparidées.) Arbres ou ar- bustes souvent grimpants. inermes, épineux ou chargés d’aiguillons. glabres, écailleux ou to- menteux;flles. simples. pétiolées, membraneuses ou coriaces, à stipules épineuses ou sétacées ; fl. axillaires, solit. ou fasciculées en grappes ou en corymbes, blanches ; 4 à 5 sépales libres ou connés à la base; 4 pétales alternes; étamines très nombreuses à filets libres; ovaire longmt. stipité à 1-4 loges contenant de nombreux ovules; fruit bacciforme, globuleux ou eylin- drique, allongé, à graines nombreuses. 120 esp. des régions chaudes de l’Europe, de l'Asie, du Mexique. On cultive, pour en recueillir les boutons flo- raux, le G. spinosa L., Caprier; angl.: Caper Tree; all.: Kapernstrauch. — Europe mérid. — tr a UT), 4 CAPPARIS. _ B. M. 291. — Très ornemental, meaux pendants ; files. arrondies, glauques; fi. très grandes, très élégantes, blanches, axillaires à filets staminaux purpurins. PI. capricieuse, à recouvrir pendant l'hiver sous le climat de Paris. Marcottage. P.H. Caprier. Nom vulg. de Gapparis spinosa. CAPRIFICATION. Action d'accélérer la matu- ration des figues. Cette opération, qu'on prati- | quait autrefois dans le Levant, consiste à placer sur les figuiers cultivés, dont on veut avancer la maturité des fruits, des figues sauvages (fruits du caprifiguier ou figuier sauvage) habitées par des Cynips. qui en sortent chargés de pollen et s’'introduisent dans les figues à faire grossir. ne de cette méthode est due, d’après les uns, à la piqüre du cynips, et d'après les autres, à la poussière fécondante apportée par ces insectes. Les fruits piqués par des in- sectes mûürissent plus vite que les autres. En Provence et aux environs de Paris, à Ar- genteuil, on pratique un autre genre de caprifi- - cation. Voici d’après M. Louis Lhérault comment les cultivateurs exécutent ce travail. Cette opération, qu'on désigne à Argenteuil par le terme d’apprêter les figues, consiste à déposer, à la partie supérieure des fruits (œil), une goutte de bonne huile d'olive. Avant d’apprêter les figues, on doit juger si elles sont aptes à l’être ; faite trop tôt, cette opé- ration aurait de gr ands inconv énients. On re- connait que la caprification peut être pratiquée, lorsque les figues commencent à revêtir une teinte jaune clair et que leur épiderme tend à devenir lisse. La caprification, qui avance de 6 à 8 jours la maturité, permet de fixer la quantité de figues que l’on pourra livrer à une époque déterminée. : JN: CAPRIFOLIAGÉES. (Dicotylédones-Gamopé- tales. ) Herbes, sous-arbrisseaux ou arbres,quel- quefois à tige grimpante, à files. opposées, sans stipules. FL hermaphrodites,régulières ou irré- gul.; calice supère, 5-fide ou 5-denté; corolle tubuleuse, infondibuliforme ou campanulée; o étam. Arant. 4, insérées sur le tube de la co- rolie, altérnes avecses lobes ; anthères introrses ; ovaire infère, raremt. uniloculaire, à 2-6 loges uni- ou pluri-ovulées; ovules pendants, ana- tropes. Fruit, baie ou drupe. Graine à albumen copieux. 2 tribus: Corolle rotacée ou brièvement tubuleuse, à limbe régulier; style court 2-5 fide; ovaire à loges 1- ovulées : Sambucées. Corolle tubuleuse ou campanulée, à limbe souvent irrégulier ; style allongé ; stigmate sou- vent capité; ovaire à loges 1 ou “pluri- ovulées : Lonicérées. Caprifolium. Voir Lonicera. GAPSELLA Mœnch. (Crucifères-Lépidinées.) Genre comprenant environ 6 espèces des ré- gions tempérées. L'une d'elles, le C. bursa pastoris Mœnch., Bourse à pasteur, est bien con- nue comme mauvaise herbe; c’est une plante annuelle de 25 à 50 em., à petites silicules trian- gulaires, cunéiformes à la base, disposées en longue grappe. Arracher avant la maturité des graines, pour éviter qu'elle ne se resème. rameux, à ra-| 248 EEE ——Z—Z—Z—Z—— pr CARABE. CAPSICUM L., Piment. (Solanées.) Genre com- prenant une cinquantaine d’espèces décrites, . dont un grand nombre ne sont que des variétés créées par la culture et recherchées comme lé- gumes ou condiments, dans toutes les régions tropicales et subtropicales, Voir le mot Piment. 1 PPT Lo fl 44 (LEE Lil ET Y Fig. 182. — Capsule. {Tulipe.) CAPSULE. (Fig. 182.) Fruit sec, syncarpé, déhiscent, 1 ou pluri-loculaire, contenant g'éné-, ralement plusieurs graines. GAPSULAIRE (Fruit). Fruit en capsule. Capucine. Nom vulg. de Tropæolum. Capueinerkresse. Nom all. de Tropæolum. CARABE (Carabus Lin.) (Coléoptères, fam. des Carabiques.) Corps oblong ou ovalaire, sans ailes; mandibules lisses, 2° art. des antennes allongé; prothorax légèrement arrondi sur les côtés, à peine rétréci en arrière, avec les angles postérieurs plus ou moins saillants. Insectes d'assez grande taille, très carnassiers et parés pour la plupart de belles teintes métalliques. G. auratus L. (Fig. 183.) (Carabe doré, Coutu- rière, Jardinière, Sergent, Vinaigrier.) Long de Fig. 183. — Carabus auratus L. 23 à 25 mm. Dessus du corps d’un vert métallique à reflets dorés; dessous noir; pattes et premiers art. des antennes rougeâtres; élytres avec trois côtes longitudinales bien marquées. Très com- mun dans les champs etles jardins à la campagne. C'est un insecte des plus utiles, qui détruit des quantités de larves nuisibles, ainsi que les es- cargots et les limaces. On devrait mettre à le multiplier autant d’empressement qu'on apporte tion fort inoffensif. CARABE. — d'ordinaire à l’écraser. Comme ses congénères, il sécrète, pour sa défense, un liquide fétide et caustique qu'il éjacule par l’anus. Quant au li- quide noirâtre qu'ils crachent quand on les saisit, c’est simplement un produit de la diges- E. Lf. CARAGANA Link. ; angl.: Siberian Pea-Trec. (Légumineuses-Galégées.) Arbriss. à files. pari- pennées, à pétiole commun terminé par un piquant ou une soie; folioles petites. mucronu- lées ; stipules parfois spinescentes. FL. jaunes, parfois blanches. Pédicelles solit. en fascicules axill., uniflores, rart. en ombelles de 2-3 f.; calice campanulé, 5-denté, gibbeux à la base. Pét. presque égaux; étam. diadelphes (9-1) ; style glabre. Gousse cylindracée, poly- sperme. Env. 15 esp. de la Russie d'Asie et de l'Himalaya. C. altagana Poir. [Syn.: KRobinia altagana Pall] — Daourie. — Arbriss. de 1 m. à 1 m. 50, touffu, dressé Folioles petites, 6-8 paires; rachis terminé par un mucron spinescent; stipules transformées en une courte épine. Pé- dicelles solitaires. Gousses lisses, courtes. KI. mai. — Var.: C. a. microphylla. Files. plus pe- tites et plus pubescentes. C. arborescens Link. [Syn.: Robinia Caragana Lin.| — N D. II, t. 19; B. M. t. 1886. — Sibé- rie. — Petit arbre de 4-5 m.. à tige lisse, jaune verdâtre. Folioles assez grandes, 5-7 paires, sessiles, elliptiques, mucronées ; rachis ter- miné par une pointe sétacée. Pédicelles fascicu- lées par 3-5, longs de 6-7 em., articulés. FI. erandes ; gousses cylindriques, lisses. Flor.avril- mai. Souvent employé comme porte-greffe. Ra- cines traçantes et drageonnantes. Var.: C. a. pendula. Rameaux retombants. C. Chamlagu Link. — N. D. IX, t. 21. — Mongolie chinoise, — Buisson de 1 m. 50 à 2 m. Folioles 2 paires, distantes ; rachis épineux, persist. FL. solit., d’un jaune passant au rouge. Flor. mai-juin. Très ornemental. CG. frutescens DC. [Syn.: €. digitata Link.] — Sibérie, — Arbriss., de 1 m. 50 à 2 m. se recon- naissant facilt à ses folioles au nombre de 4 et comme digitées. G. jubata Poir. (R. Jubata Pall.) — Fi. p. S$. XIX, t& 20138. — Sibérie. — Arbuste de 50 cm. à 1 m., à branches grosses, peu nombreuses, divariquées, étalées et couvertes de rachis per- sist., transformés en épines., donnant ainsi un singulier aspect à cette pl. Folioles 4-5 paires. FI. solit., blanches, teintées de roses à la ca- rène. Sol siliceux frais, même tourbeux; son effet décoratif est augmenté par le greffage en haute tige sur le C. arboréscens. C. pygmæa DC. — B. R. t. 1021. — Sibérie, 1151. — Arbuste couché à branches ténues. Folioles petites, linéaires, 2 paires; stipules trifides, épin. Pédicelles solitaires. F1 jaunes, grandes Flor. avril-mai Curieux effet étant greffé en tête sur le C. arborescens. — Var. : C. p. grandiflora DC. et C p. arenaria Fisch. GC. spinosa DC. [Syn.: Robinia ferox Pall.] — N. D. Il, t. 20. — Kibérie — Buisson touffu, hérissé de longues épines, raides, formées par les rachis persist. Folioles linéaires, 3-4 paires. 249 — CARAGUATA. FI. jaunes. solit. Flor. avril-mai. Convient pour former des haies. Les C. prospèrent sur tous les terrains, sur- tout sur ceux légers. Ils sont très rustiques. Ornemt. des massifs, On les propage par grai- nes, par boutures de racines et par greffe sur le C. arborescens PM CARAGUATA Lindley. (Broméliacées.) PL. vi- vaces, épiphytes, acaules ou subcaulescentes, Files. en rosette g'énéralt. épaisse, linéaires ou lancéolées,aigués,glabres ou lépidotes, inermes. Inflor. en épi, capitule ou panicule, rart. nidu- lante. Sépales dressés, imbriqués,un peu soudés à la base. Corolle gamopétale,tubuleuse, à lobes étalés ou dressés au sommet. Etam. à filets courts, insérés à la gorge de la corolle, à an- thères libres. Ovaire trigone et triloculaire; style long, à stigmates tordus. Capsule oblongue trigone., coriace; graines à funicule divisé en longs fils. Environ 40 esp. divisées en 3 sec- tions, qui sont: I. Caraguata proprement dits, corolle plus lon- oue que le calice. Filets et lobes de la corolle courts. IT. Massangea. Corolle plus courte que le calice. ITT. Schlumbergeria. Corolle plus longue que le calice. Filets et lobes de la corolle plus large que dans la 1'e section. G. Andreana E. Morr. — R. H. 1884, 247 ; B. M.t. 7014. — Colombie mérid. — PI. vigou- reuse. Files. étroites, arquées, aiguës, vert très brillant. Panicule élevée sur une hampe ferme, à divisions entourées de bractées grandes et d’un beau rouge orangé. FI. longues, jaunes, passant au brun terne dans la même journée. Très belle plante. C. angustifolia Baker. [Syn.: Guzmania PBul- liana Ed And.] — Colombie. — Petite pl. à files. linéaires aiguës, courtes. Epi simple, ovale, sur une hampe basse; bractées ovales, rouge vif. FL. jaunes. C. Beleana Ed André. — KR. H. 1891, 114. — Patrieinconnue.— Pl.vigoureuse,àfiles longues, fermes, vert foncé. Hampe dressée, élevée, à épi paucifiore de fl. d’un blanc terne, à corolle ventrue. Très rare. GC. cardinalis Ed. André. — IL. Horr. 1880, t 674; R. H. 1883, 12. — Colombie. — Port du C. lingulata. avec un feuillage plus pâle, et d’ad- mirables bractées étalées sur une inflorescence largt. capitée et du plus bel écarlate. C. conifera Ed. André. — Brou. Anpr., t. 15. — Ecuador. — Superbe esp. à vigoureux feuil- lage canaliculé aigu, vert foncé. Gros capi- tule densiflore, en forme de cône de pin, à brac- tées aiguës étroitement imbriquées, d’un beau rouge orangé. FI, exsertes, jaunes. Rare et nou- velle plante. CG. Devansayana E. Morr. (Guzmania Devan- sayana E. Morr.) — B. H. 1882, t. 8, 9. — Ecua- dor. — Files. longues, étroites, longitudinale- ment striées de lignes brun rouge. Pédoncule plus court que les filles. Epi composé, densi- flore. Bractées ovales aiguës, rouge vif. FI. blanches. pr | | C. Fürstenbergiana Kirch. et Wittm. Voir Guzmania Fürstenbergiana. CARAGUATA. — GC. Lindeni Baker. [Svn.: Schlumbergeria Lin- | deni Ed. Morr.; Massangea Lindeni Ed. André.] — Pérou. — Beau feuillage zébré transversale- | ment de brun rouge sur fond vert. Panicule | lâche à épillets nombreux et dressés. striés ; fl. | blanches. Très belle pl. CG. lingulata Lindl. [Syn.: Tillandsia lingulata Lam.; 7’. latifolia Beer.] — B.R.. t. 1068. — An- tilles, Guy ane.Colombie, Ecuador.—Pl.moyenne | ou petite ; flles. nombreuses, lancéolées. Hampe de 15 à 20 cm. Epi de fl. jaunâtres profondément | immergées dans des bractées falquées, d’un | rouge plus ou moins vif et vertes. C. magnifica Hort. à. H. 1853, 62. — Hy- bride horticole obtenu à Angers. Touffe vigou- reuse. à belles flles. décurves. Panicule grande. à nombreux rameaux dressés-étalés. Bractées rouge orangé. Corolle jaune. Belle pl. G. Melinonis E. Morr. [Syn.: Guzmania Meli- nont Regel.] — Guyane française. — Files. en rosette épaisse, brunâtres en dessous. Pédon- cule plus court que les filles. Epi simple, densi- flore ; bractées oblongues.rouges. Corolle jaune CG. Morreniana Ed. André. — R. H.18:%7, 12. — Colombie mérid. — Magnifique pl. à larges flles. lancéolées aiguës, teintées de violet | rouge, parfois striées longitudinalt. Panicule courtement pédoneulée émergeant des files. bractéales d’un beau. rouge violet; bractées rouge orangé. FI. jaunes. Esp. très rare. GC. musaica Ed. André. [Syn.: Tillandsia et Vriesea musaica Hort.; Massangea musaica E. Morr.] — Colombie. — Très belle pl. par ses files. courtes et étalées, coriaces, transversalt, zébrées de lignes brunes ondulées sur vert foncé. Capitule pédonculé, densiflore; bractées rouge orangé. FI. coriaces; calice jaune; co- rolle blanchâtre. GC. Osyana E. Morr. — B. H. 1885, t. 16. — Y 250 [Syn.: C magnifica Hort.] — Ecuadér. — Flles. larges, en rosette vigoureuse; tête glo- buleuse, densiflore, au centre de bractées écar- lates ; fl. jaunes. Rare et belle esp. CG. Peacokii E. Morr. — Amérique mérid. Flles. peu nombreuses, couleur vin rouge sur les deux faces, striées. Pédoneule couvert de bractééæ rouges. rassemblées en tête autour de l’inflorescence en épi court. C. sanguinea Ed. André. — R. H. 1883. 458: B. M t.6763% — Colombie mérid.— Petite esp. délicate, à files. vertes se colorant complétement de rouge sang artériel au moment de l’anthèse. Inflorescence en petit bouquet central nidu- 4 lant. Corolle jaune à lobes plus pâles. Culture difficile, serre chaude humide. C. Schlumbergerii Baker. [Syn.: Schlum- bergeria Morreniana E. Morr.; Massangea Morreniana Hort.] Rosette dense de files.| longues, deltoïdes au sommet, zébrées de lignes brunes vermiformes. Pédonceule Iong; panicule multifide, d’épillets serrés; bractées brun Corolle jaune pâle. Très belle esp. | G. splendens Bouché. — Fr. n. $S. t. 101. Forme plus colorée du C. lingulata Lindi. G. straminea Baker. FI. jaune paille. Esp. qui parait avoir disparu ee cultures, où elle a toujours été rare. rouge. CARDAMINE. Ed. André. L H. t. 326. — Files. iongues et étroites. ar- C. Van Volxemi — Colombie quées, vert brillant. Pédoncule dressé, bien dégagé, étroitement engainé par les filles. bractéales vertes et rouges. Panicule spici- | forme étroite; bractées rouge orangé, striées. | FL. jaunes. Belle esp. G. virens Ad. Brongt. Forme à bractées vertes du C. lingulata Lindl. C. virescens Baker. [Syn.: Sc chlumbergeria vi- rescens E. Morr.; $S. Rœzlii E. Morr.; Puya wi- rescens Ho0k. : : D itcairnia virescens K. Koch. ] — B. H: 1879, t. 19; B. M. t. 4991. — Pérou. Files. visoureuses, à pointe deltoide cespies Panicule peu rameuse; fl. blanches, peu bril- lantes. C. Zahni Hook. f. — B. M. t. 6059. — Amérique centrale. Flles. dressées, étalées, étroites et pointues, vert très clair strié ou teinté de rose - ou rouge carmin. Pédoncule égalant les flles.. entouré de bractées rouge vif comme celles de la panicule densifiore de f. jaunes. Très jolie esp. dont il existe une var. recherchée, plus colorée que le type. Les C. sont des pl. de serre tempérée., à l’ex- ception du C sanguinea. qui exige la serre chaude humide, de quelques esp. de la section Schlum- bergeria et Massangea et du C. cardinalis, qui aiment bien la chaleur. Ils prospèrent dans un sol de terre de bruyère, de terreau et de Sphag- num, et se multiplient facilement par la sépa- ration de leurs drageons après la floraison. Presque aucune espèce ne donne de graines dans les serres, même en les fécondant artifi- ciellement, à l'exception du C.lingulata. E. A. Carambolier. N. v. de Averrhoa Garambola. CARAPA Aubl. (Méliacées-Trichiliées.) Ar- bres à files. persistantes. composées, paripen- nées ; à petites fl. formées d’un calice 4-5 fide, d’une corolle à 1-3 pétales contournés. de.8-10 étam. soudées en tube, d’un disque épais, hémi- sphérique, d’un ovaire 4-5 loculaire, à loges 2-6 ovulées, Le fruit est sphérique ou ovoïde. charnu ou ligneux, 1-5 loculaire. à loges con- tenant 2-5 graines. 3 ou + esp. des rég. trop. G.guianensis Aubl (C procera DC.) — Guyane. On retire de ses grosses graines une huile amère, dont les Galchis s'enduisent le corps pour se garantir contre la piqûre des insectes. Flles. à 2-10 paires de folioles C. guineensis Don. (C. Touloucouna Guill. Perr.) Sénégal. Probablement la même esp. que la précéd. L’écorce amère est employée comme fébrifuge. L'huile des gr. est utilisée en médecine et dans l’économie domestique. C. moluccensis Lamk. Files. à 3 paires de folioles. Les Carapa sont de belles pl. de ser re ch. à è orandes flles. persist., coriaces.d’un vert brillant. Caraway. Nom angl. du Garum Garvi. Carbonate. Voir Engrais. Carbonique (Acide). Voir Air. CARDAMINE L (Crucifères.) PL. annuelles, bisannuelles ou vivaces ; silique linéaire, com- | primée, à valves planes: graines ovales ou ar- rondies. Env. 70 esp. (inclus Dentaria), des rég. froides ou montagneuses du globe entier. C. pratensis L, Cresson des prés. — Prés maré- CARDAMINE. cageux de d'Europe. de l'Asie, l'Afrique et l'Amérique tempérées — PI. vivace; tige de, 80-40 em. ; à fleurs lilas. Var à fl. doubles. Les C. alpina Wild.. des rég. alpines de l’Eu- rope. asarifolia L., de l'Europe mérid., bellidi- foliaT.., de Scandinavie,olympica Boiss., d'Orient, resedifolia L., des Alpes. et trifolia L.. des rég. montagn. de l’Europe, sont de petites esp. à fl. blanches, à feuillage plus ou moins ornemental, propres à garnir les rocailles dans les endroits frais et mi-ombragés. Terre légère et poreuse. Multipl. par semis ou éclats. Le groupe des Dentaria offre des pl plus grandes, s’élevant de 15 à 30 em, à grandes fleurs blanches, jaunâtres ou lilas, à feuillage digité ou penné., élégant et ornemental, très propres à orner les coins sauvages du jardin paysager, les rocailles, les lieux frais et om- breux. Les espèces les plus recommandables sont: D. bulbifera L, des montagnes d'Europe et de l’Asie centrale, digitata Lam.. des mon- tagnes de l'Europe centrale et mérid., déphylla Michx.. de l'Amérique sept. enneaphylla L.. de l'Europe centrale et mérid . glandulosa W. K..de Transylvanie, pinnata Lam., des montagnes de l'Europe centrale et mérid., polyphylla W. K.. des montagnes de l’Europe centrale et orien- tale, trifolia W. K,. de la Croatie Un sol pro- fond et frais. riche en humus, une position mi-ombragée, est ce qui leur convient le mieux. Multipl. par division ou semis. Fleu- rissent à peu près toutes d'avril en juin H.C Cardamome. Voir Amomum Cardère. Nom vulg du Dipsacus fullonum GARDIANDRA Sieb. et Zucc. (Saxifragées- Hydrangées.) Genre ne renfermant qu’une seule esp. originaire du Japon, qui se distingue facilement de tous les genres voisins par ses flles. alternes au lieu d’être opposées: C. al- ternifolia Sieb. et Zucc. C’est un petit sous- arbrisseau velu, à files. caduques. lancéolées, crossièrement dentées ; à petites fl. blanc lilacé en corymbe lâche. Culture des Hydrangea CARDIOSPERMUM L. (Sapindacées-Sapin- dées.) C. Halicacabum L.. Pois de cœur. Corinde — Indes.— PI annuelle, grimpante., ! m. 50, culti- vée surtout pour ses fruits vésiculeux, membra- neux. enflés, à 3 loges uni-ovulées renfermant des graines noires, grosses comme un pois, avee une tache blanche en forme de cœur. Tiges très rameuses; files. alternes biternées à segments pétiolés, glabres. Inflorescences en grappes ou corymbes axillaires à pédoncule commun muni de 2 vrilles. FI. insignifiantes, blanc verdâtre; calice à 4 sépales, les 2 extér. beaucoup plus petites; 4 pétales. 8 étamines. Fruits d'août à octobre. Semer 10 sur couche. en mars-avril, repiquer sur couche, mettre en place en juin, à exposition chaude ; 2sur place. en avril-mai. LÉ CARDON (Cynara Cardunculus L). (Compo- sées); angl: Cardoon; all.: Carde. — Europe mérid. — Vivace, mais traité comme annuel en culture. Tige de 1 m. 50 à 2 m., blanchâtre, cannelée ; files. à pétioles très charnus, grandes, pinnatifides, vert grisâtre en dessus. blan- 251 CARDUUS. | des var. Capitules très-cros. terminaux, formés de fleurons bleus entourés d’écailles mem- | braneuses, pointues. Graine grise, assez grosse, oblongue. Var.: C. de Tours. Pétioles pleins. très charnus. fermes. Epineux. Se conserve longtemps. C. plein inerme. Complètement dépourvu d’épines; pétioles un peu moins charnus que chez le précédent. On cultive encore : C. d'Espagne ct CG. Pu- vis ou à fléche. Culture: Le Cardon se multiplie par graines. D'un développement très lent pendant le jeune D M = =— 2 4 in, « + re NES s 2 VR N = — Fig. 184. — CARDON. âge. il ne prend guère son essor qu'à la fin de l'été. On utilise le terrain dans les pre- miers mois par des cultures intercalaires de laitue ou de romaine, d’épinard, ete Le semis se fait en avril, sur couche, ou en mai en place. Les plantes doivent être distantes de 1 m. en tous sens. Pendant l'été, le C. réclame de copieux arro- sages. Fin septembre, les pl. mesurent 1 m. 30 à 1 m.70 de hauteur; on les lie, puis on les butte. L'opération de l’étiolage se fait sur place en entourant la pl de paillassons ou de paille d'avoine. Quand viennent les premières gelées, les Cardons sont arrachés, puis enjaugés dans la cave ou la serre à légumes. F. C. CGARDUUS L. (Composées-Cynaroïdées.) Char- don; angl. Distel. À ce genre appartiennent quelques esp. de Chardons: C. crispus, tenui- florus, nut:ns, abondants dans nos régions et qui pulluleraient si on ne les arrachaït avec châtres au revers, épineuses dans la plupart soin avant la maturité des graines. La dernière ET RE Cr CE OT MT CARDUUS. — 2 espèce a des capitules assez volumineux, d’un beau rose, et pourrait être considérée jusqu’à un certain point comme ornementale. CARÈNE. On donne ce nom à la pièce infér. de la fi. des Légumineuses-Papilionacées, cons- tituée par 2 pétales soudés plus ou moins com- plétement et qui affectent alors la forme d’une coque (carène) de navire. CARÉNÉ. Muni d’une Carène; en forme de C. CGAREX L., Laiche. (Cypéracées.) Rhizome souvent longt. traçant, qui donne naissance à des tiges pourvues de files. tristiques, étroites, fréquemment scabres sur les bords; fl. en épis androgynes,monoïques ou quelquefois dioïques (C. dioica, ete.) ; dans les esp. monoïques, les épis mâles occupent le sommet des tiges; f. mâles formées de 2-3 étam. à l’aisselle d’une bractée; fl. | femelles composées d’un ovaire surmonté d’un style bi- ou tri-stigmatique ; fruit (achaine) plan- | convexe ou triangulaire entouré d'un utricule. Environ 1000 esp. répandues dans toutes les régions du globe. C. variegata Vries. — Japon. — (C. Japonica variegata Hort.) Files. linéaires, striées en long de blanc sur fond vert. Excellent pour la garni- ture des jardinières, la bordure des massifs. Doit être rentré l'hiver. On cultive encore C. gracilis R. Br... de l'Inde, de l'Australie, etc.; C. Grayi, des Etats-Unis ; C. riparia variegata, de France, etc. BETETE GAREYA Roxb. (Mvyrtacées-Barringtoniées.) | Arbres élevés ou sous-arbriss., à files. alternes, penninerves, ramassées au sommet des rameaux, sans ponctuations ; fl. élégantes disposées en erappes ou en épis latéraux interrompus; calice à limbe profondément 4-lobé; pétales 4, étalés ; étam. très nombreuses, libres, à filaments lon- | intér. | œuement filiformes, les extér. et les stériles, les intermédiaires seules parfaites; ovaire infère, épais charnu, à 4-5 loges multi- ovulées; baie globuleuse, cortiquée, couronnée par le limbe du calice, à graines nombr. nichées dans une pulpe de consistance charnue. : esp. des Indes orient. et de l'Australie trop. P. H CARICA L. (Passiflorées-Papayacées.) Arbres ou arbusjes à tronc souvent simple, épais,spon- gieux. nu à la base, feuillé au sommet, laissant exsuder par incision un suc laiteux (papaiïne) analogue à la pepsine Files. palmées subpeltées, digitées ou oblongues, alternes. molles, à long pétiole. Racèmes axillaires, fl unisexuées.parfois hermaphrodites. Baie charnue pulpeuse, sil- lonnée, renfermant de nombreuses graines. (In- clus Vasconcella.) 20 esp. de l'Amérique trop. C. Papaya L. — B. R. t. 499; B. M. t. 2898, 2899, — [Syn.: Papaya vulgaris DC.; P sativa, Œuss. FL. Axris ME t 10 SP Papaye-tanel”: FPapawe; all.: Melonenbaum Kllés. términales grandes, 6-9 fois palmatifides. Fleurs jaunâtres ou verdâtres à corolle gamop. dans les fleurs 4, dialypét. dans les ©. Baïes 25 à 50, insérées sur le bois au dessous des feuilles et parfois de,.la grosseur d’une tête d'enfant, ovoïdes, chair co- mestible jaune parfumée. On trouve encore dansles collections : GC. cau- liflora Jacq. [Syn.: Vasconcella cauliflora.| — Caracas. — Files. palmées, largemt. cordées lo- bées.Fruit pédonculé pendant,ovoïde,pentagone, CARLUDOVICA. _ G. quercifolia [Syn : Vasconcella quercifolia S. Hil.] — Brésil, Rio Grande. — Files, hétéro- morphes palmatinerv. ovales ou ovales lan- céolées. Terre substantielle, pleine terre, si pos- sibhle. Serre chaude J “D; CARIE. Maladie du Blé. Le contenu du grain est transformé en une matière pulvérulente noirâtre; le grain est changé légèrt. de forme, il est plus arrondi, son enveloppe est noire. Cette maladie est produite par un champignon de la famille des Ustilaginées (voir ce mot), le Tät- letia caries. On combat la Carie par le chaulage, qui a pour but de tuer les spores adhérentes au grain. et dont le développement se fait en même temps que celui de la céréale. Le chaulage se pratique en traitant pendant plusieurs heures le grain par une solution de sulfate de cuivre à !},ou 1 pour cent; on praline ensuite les graines dans de la poudre de chaux, et on laisse sécher. D:°D Carillon. Nom vulg. du Gampanula Medium. Cariopse. Voir Garyopse. CARISSA L. (Apocynées.) Arbriss. très ra- meux souvent armés d’épines simples et bifur- quées. Files. opposées coriaces. Cymes termi- nales, dichotomes, pédonculées. Corolle à lobes courts terminant un long tube velu intérieurt. Ovaire 3 loc.; baie globuleuse ou ellipsoïde rouge ou violacée. Inclus: Arduina DC. 20 esp. de l’Afrique, de l’Asie et de l'Australie. | GC. Arduina Lamk.[Svyn.: Arduina bispinosa L.] — Afr. austr. — Rameaux glabres pourvus: d’épines bifurquées ; flles. ovales en cœur. A lextrém. des rameaux,"pédone. géminés portant 2-3 fl, petites blanches. Fruit rouge corail. C. grandiflora DC.{Syn.: Arduina grandiflora Mev.] — Natal. — Files. ovales aigués, coriaces ; fl. terminales solitaires; baie ovoïde violacée. Rustique dans Europe mérid. ; supporte ciselage. J: D: CARLINA L.. Carlines. (Composées.) Plantes vivaces, annuelles, bisannuelles ou monocar- piennes, herbacées ; files. très fermes, épi- neuses sur les bords ; involucre à folioles ex- tér, vertes, foliacées, pinnatifides, épineuses. les int. colorées. entières, luisantes. scarieuses. rayonnantes et simulant une corolle. FI. her- maphrodites, de forme égale; réceptacle pa- léacé ; akènes oblongs, couverts de poils ; ai- grette caduque. 14 esp. de l’Europe, l'Afrique sept. l'Asie centrale et occid. C.acanthifolia All. — Europe mérid. — P].mo- nocarpienne; files. grandes,en rosette,soyeuses- argentées; tige nulle ; calathide (capitule) très orande, unique ; folioles rayonnantes de l’in- volucre blanc jaunâtre luisant Juin-août. C. acaulis L. — Europe centrale et mérid. — PI. vivace, à filles. pinnatifides, vert foncé. épineuses ; tige courte, portant une calathide grande, à folioles rayonnantes d’un blanc d'argent, violacées en dessous. Août-octobre. Ces pl, très ornementales, exigent un sol consistant et très profond; le plein soleil et le calcaire. Multipl. par semis. H. C. CARLUDOVICA Ruiz. et Pav. (Cyclanthées.) Herbes ou sous-arbriss. à tige érigée ou grim- pante, ordinairt. courte. Files. alternes ou fas- CARLUDOVICA. CAROTTE. ciculées, rarémt. distiques, bifides. palmatisé-, beaucoup de petits Rongeurs (Rats, Mulots. quées ; segments multinerv.; pétiole à base en- gainante.spadice simple obiong ou eylindr. axil- laire, plus ou moins longuemt pédonculé; 2 spathes cymbiformes caduques. 30 esp. de lPAmér. trop. et des Antilles. C. gracilis Liem. [Syn.: C, angustifolia Seem.] — Pérou. — Acaule, flles. profondt. bifides, divi- sions linéaires acuminées ; pétiole cylindrique; | spathe rose ; baie pourpre. C. humilis Pœp. et Endl. — Yurimaguas. — Acaule, flles. largemt. deltoïdes, bifides, à divi- sions tronquées érodées ; pétiolesemi-cylindr.en- dessous, plan en-dessus, égalant la feuille et 3 fois plus long que les pédoncules. CG. latifolia Ruiz et Pav. — Lonn. BoT. Can. t 1063 ? Hook. Bor. M. t. :950,2951 ? — Filles bi- furquées au delà de leur milieu, à divisions lancéolées ; pétiole canaliculé C. palmatà: Ruiz et Pay. [Syn.: C° ensignis Duchass.; Ludovia palmata Pers.] — Andes du Pé- rou, Nille-Grenade. — Port d’un palmier acaule: flles. flabellif. 3-5-partites. à divisions cu- néif. 3-4-fides, aiguës ; pétiole long, triangulaire Très ornemental. Le limbe divisé en lanières sert à fabriquer les chapeaux dits de Panama. G. Plumieri Knth.{Syn. : Salmia palmifolia W.] — Martinique. — Tige rampante ; flles. bifides, divisions oblongues aiguës ; pétiole canaliculé en-dessus, arrondi en-dessous. C. trigona Ruiz et Pav. — Pérou. — Grimpant, radicant ; flles, courtemt. bifides, à divisions lan- céolées oblongues aiguës; pétiole triquètre en- dessous, canaliculé en-dessus. Culture: Serre chaude humide, ombragée ; terre argilo-siliceuse tenue humide, Multipl. par éclats. FD: CARMICHÆLIA R. Br. (Légumin.-Papilion }) Petits arbustes souvent aphylles, à rameaux .Jonciformes ou comprimés. Files. imparipennées à 3 ou plusieurs folioles, petites, obcordées. FI. roses ou blanches brièvement pédicellées, dis- posées aux nœuds en grappes latérales. Légume comprimé, ovale ou elliptique oblong, à suture épaissie. 9 esp. dè la Nlle-Zélande. (B. R. t. 512.) C. australis KR. Br. [Syn.: Lotus australis An- drews.] — B. M. t. 1365. — Nouvelle-Cambrie. — Filles. obovales cunéiformes. Capitules pauci- flores longt. pédonculés. FL roses Légume cy- lindrique, glabre. Pleine terre dans le Midi; terre siliceuse ; orangerie climat parisien ; semis. J. D. CARNASSIERS, CARNIVORES. On désigne sous Île premier de ces noms tous les animaux qui se nourrissent de chair ou de proies vivantes. Le nom de Carnivores est plus particulièrement réservé à un ordre de la classe des Mammifères comprenant ceux Blaireau. la Marte, \a Fouine, le Putois. la Be- lette, le Chat, le Loup, le Chien. le Renard. ete. (V. chacun de ces mots.) Suivant le point de vue auquel on se place, les Carnivores peuvent | | C. jaune longue, C. blanche des de ces animaux qui se nourrissent de préférence | de chair et plus particulièrement d’autres ani- maux auxquels ils font la chasse. Tels sont le: Campagnols) nuisibles à l’agriculture; nuisibles, parce qu'ils s’introduisent souvent dans les habitations. surtout les basses-cours. pour égorger les poulets et d’autres animaux domestiques. Ils détruisent aussi beaucoup de gibier. De Carnaïion. Nom angl. de l’Œillet des fleuristes. Dianthus caryophyllus. GARNE. Couleur de chair. Carob. Nom angl. de Ia Caroube. Ceratonia siliqua. Carolinea. Voir Paächira. CARONGULE. Excroissance charnue qui s’ob- |serve autour du hile, sur certaines graines: Ricin. Euphorbes, etc. CAROTTE. (Daucus Carota L.) Ombellifères; angl : Carrot; all.: Mühre. — Indigène. -- Bisan- nuelle, mais traitée en culture comme plante annuelle. Racine pivotante, charnue, très variable de formes. de coloris et de développe- ment ; files. très divisées; tiges de 70 cm. à 1 m. 50; fl. en ombelles, blanches ou blanc rosé; graines petites, gris verdâtre, portant des poils recourbés formant obstacle pour le semis. Il est de règle de persiller les graines avant de les confier au sol, c’est-à-dire de les débarras- ser des poils qu’elles portent. Elles conservent leur faculté germinative pendant 3 à 4ans. Var.: On classe en + séries toutes les var. de C. connues: 10 C. courtes, 20 «,.. 1], longues, 39 C. longues, 40 C. fourragères. Les trois 1r° séries comprennent les racines colorées plus ou moins en rouge; Îa + est formée par les sortes plus spécialement agri- coles, de couleur blanche pour la plupart. Carottes courtes: C. courte à chassis, C. grelot ou C. Toupie, C. Bellot ou ‘de St. Fiacre. Très bonnes var. pour les cultures de première saison sous chassis, la racine se formant très rapidement. ©. rouge courte de Hollande, C. ‘y, courte de Guérande. Var, excellentes pour les premiers semis de pleine terre. Carottes !/, longues : C. !|; longue poin- tue, C. 1}, longue obtuse, C. '/: longue de | Luc, de moyenne saison; C.1/, longue nantaise. C. !|3 longue de Carentan, C de Chantenay, également pour la culture d'été. Ces 3 dernières sont très certainement les plus perfectionnées des C. potagères, car chez elles, la partie centrale, appelée «cœur», a presque complète- ment disparu. Carottes longues : C. rouge longue, C. rouge longue obtuse sans cœur, C. de Saint- Valery, C. d’'Altringham., var. à gd. rendement, tar- dives,cultivées pour l’approvisionnement d'hiver. Carottes fourragères: OC. rouge ou jaune longue à collet vert, C blanche à collet vert, Vosges, etc.. sont autant de sortes appartenant plutôt au domaine, de la grande culture et nous les ei- tons ici pour mémoire. Rappelons toutefois qu'elles constituent une nourriture des meil- leures pour les chevaux. La C. est un des légumes employés le plus couraroment; le jus remplace quelquef. le Souci être considérés tantôt comme utiles, tantôt pour colorer le beurre et la graine entre dans comme nuisibles: utiles, parce qu'ils détruisent la composition de certaines liqueurs. FT LA 4 + CAROTTE. La culture de la C. cest très simple; en pleine terre, on la commence à partir de fin février, à bonne exposition, pour la continuer jusqu'au 15 août. Les var. très hâtives s’em- ploient tout d'abord. puis viennent les sortes 1], longues et les longues. Enfin il est bon d’avoir recours aux premières pour les semis tardifs Les racines des var. longues destinées à la consommation d'hiver s'arrachent en oc- tobre et se conservent en silo ou dans la cave aux légumes, On peut aussi hiverner sur place, en sol sain et en couvrant de feuilles où d’une bonne couche de litière les semis de juillet et d'août Les terres destinées à recevoir de la C. doi- vent êtres fumées à l’avance et bien ameublies par des labours profonds. Après la levée, biner une ou deux fois et éclaircir les plants. Quand on désire récolter des C. de bonne heure, il faut commencer la l'° saison sous chassis, sur couche, dans les premiers jours de décembre On obtient des racines propres à la consommation au bout de 4 mois à +4!/; mois, soit fin mars-avril. Avec une 2° saison semée le 15 janvier et une #° le 15 février, on arrivera assez facilement à l’époque où les semis de pleine terre les plus hâtifs commen- | ceront à donner leur produit. REC: Caroubier: Nom vule. du Ceratonia Siliqua. GARPELLES. (Fig. 185.) Pièces qui constituent le vertic. central dela fl. (Gynécée). Le mot Pistil, souvent employé comme synonyme de Carpelle, est plus particulièrt. appliqué au Gynécée ré- duit à un corps unique, cas le plus fréquent. . Les C. ou organes femelles sont formés cha- cun d’une partie infér. renflée, nommée ovaire, qui renferme les ovules, surmontée du style, au sommet duquel est situé le séigmate. CARPENTERIA Torr.(Saxifragacées.) Genre monotypique. Calice et corolle 5-7-mères ; étam. en nombre indéfini; ovaire presque su- père, à 5-7 loges, ovules nombreux. G. californica “Torr. BAG. — Sierra Nevada de Californie, 1880. — Grand arbriss. à files. lancéol , de 65—8 em. de long sur !j> cm, de færge, entières, penninervées, blan- châtres et finem pubesce, en dessous. FI. blanch.. suaves, en éymes terminales, Très ornemental, relativt. rustique. Bonne terre franche. Mult. par racines, marcottes et boutures. Me GARPINUS Tourn., Charme, Charmalle; angl: Hornbeam ; ail : Hornbaum. (Cupulifères-Cory- lées.) FI amentacées. Les À en chatons solit., cylindriques, naissant des bourgeons axill.; cha- cune comprend une écaille concave, supportant l!— 16 étamines presque sessiles et anthères terminées par un pinceau de poils. Les fl. ? en chatons lâches au sommet des pousses termin., feuillées. Chaque bractée porte 2 écailles latérales, à l’aisselle de chacune desquelles se trouve une fleur à périgone 4-5 den- ticulé ct 1 ovaire à 2 loges I-ovulées, sur- monté de 2 styles allongés, rouges. L'écaille latérale s’accroit après là flor., devient une sorte d'involucre trilobé, entourant incomplè- tement le fruit; celui-ci, nuculaine ou petite. noisette. 1-sperme par avortement, à péricarpe crustacé, relevé de côtes ou de stries fongi- CARPINUS. Itud. Arbres ou arbriss. à files. alternes, ca- duques, simples, penninerves., dentées. On en | connait 4-5 esp. des rég. tempérées de l’hémis- phère boréal, souvent utilisées en ornement. GC. americana Michx. — Micux. f Ann. II, t. 8, — Amér. sept. Petit arbre de 6—10 mm. au plus, ressemblant beaucoup au €. conunun. mais s’en distinguant par ses flles. simplt. dentées et à dents plus longt. acuminées, par le lobe terminal de linvolucre, obliqt. ovale- lancéolé, et en général inégalt. denté d’un côté, et par [es divisions du périgone qui sont plus étroites et plus pointues piquantes. Ur | (7 En Fig. 1K5. — CARPELLES en épi sur un réceptacle allongé (Magnolia). G. Betulus L, C. commun. [Syn.: Carpinizza Kit] SIND TE: 67088: Europe et Asie occid. Arbre de 15—20 m. sur 1 m. 2(L1à 1 m. 50 de grosseur, à tige creusée de larges cannelures et recouvertes d’une écorce grise, lissé. Filles. ovales on oblongues, acuminées, doublt. dentées et comme gaufrées; involuere fructifère très grand, à lobes entiers. Bois blane, lourd, dur, très nerveux, convenant pour objets exposés au frottement; excellent combus- tible. Le C., supportant bien la taille, est utilisé | pourfaire des charmiiles,des haies vives,des abris _et pour orner des grandes pelouses. Sol silico- aroileux, frais. Flor. avril-mai. Var.: éncisa, _pendula, pyramidata, quercifolia, purpurea et “uureo-variegqutu. CARPINUS. — G.orientalis Lmk. [Syn.: € Duinensis Scop.]: — Wars. D vor. Brer. 6. 98. — $. E. Europe et Asie Mineure. — Buisson ou petit arbre de 9 -- m., à port étalé, se distingue en outre du C. commun par ses flles. plus petites, ses chà- tons # plus courts; les bractées des épis femelles linéaires lancéolées ; les folioles de l’involucre très inéquilatérales et lobes iné- galt. dentés du côté large; nueules finement striées. On commence aussi à rencontrer le C. Japonica Blume, arbriss. récemment introduit. 255 — G. Ostrya. Voir Ostrya. On multiplie les C. de graines récoltées en automne, conservées en stratification jusqu’au printemps et semées en pépinière. P. M. GARPOCAPSA Treitschke. (Microlépidoptères ; fam. des Tortricides.) Papillons de petite taille, au corps mince, à ailes parées de cou-. leurs métalliques, les antérieures présentant, à leur extrémité intérieure. un écusson ordt. circonserit par une bordure métallique et mar- qué au centre de plusieurs lignes où points noirs. Chenilles vivant, les unes dans l'in- térieur des fruits à pépins, des drupes ou des achaines, les autres aux dépens de la sève des arbres fruitiers, dans lesquels elles creusent des galeries cylindr. entre l'écorce et l’aubier. CG. pomonella L. (Tortrix ou Pyrale des pommes, Fruitière.) (Fig. 187.) Papillon d’en- viron IS mm. d'envergure, à ailes supé- 7 Ld os?" Fig. 186, — Carpocapsa pomonella L. (Papillon.) rieures d’un bleu grisätre, traversées de lignes transversales fines et sinueuses de couleur brune, à ailes postérieures d'un brun rougeûtre, revêtues d’un reflet cuivré et Fig. 187. — Carpocapsa pomonella [. (Chenille } bordées de franges grises. Sa chenille (Fig. 187). improprement appelée Ver des fruits, vit dans lintérieur des pommes (principalement du groupe des Reïinettes) et des poires. Elle est tantôt d’un blanc jaunâtre, tantôt d'un blanc rougeatre ou presque couleur de chair, avec CARTHAMUS. la tête d’un rouge brun luisant Quand elle a atteint tout son développement, elle sort par un trou à la surface du fruit et se retire dans les écorces, où elle se file une coque d’un tissu blanc et serré, dans laquelle elle passe la mau- vaise saison. Sa transformation en chrysalide, puis en insecte parfait, n’a lieu qu’au mois de mai ou de juin de l’année suivante. Pour s’op- poser autant que possible à la propagation de cette espèce nuisible, il convient de ramasser avec soin les fruits véreux avant la sortie de la chenille et de Les détruire aussitôt Ed. Lf. GARPOCORIS Kolen. (Hémiptères - Hétérop- tères, fam. des Pentatomides.) Tête triangu- laire; eôtés latéraux du prothorax non pro- longés en épine; abdomen ordint. terminé par deux ou quatre épines ; pattes assez longues et nues ; tarses de 3 articles. G. baccarum L. (Pentalome des baies, Punaise grise des jardiniers). Long de 10 à 12 mm, d’un brun rougeâtre en dessus, avec les côtés de l’abdomen tachetés de noir et de jaune; dessous du corps et pattes Jaunâtres. Espèce commune dans les jardins, où elle n’occasionne pas de dégâts bien appréciables; mais elle ré- pand une odeur infecte qu’elle communique aux fruits qu’elle a touchés. Elle se tient de préfé- rence sur les framboisiers et les groscilliers. Ed. Lf. GARPOLOGIE. Partie de la botanique ayant pour objet l’étude des fruits. Collection carpo- logique : Collection de fruits. CARPOLYZA Salishb. (Amaryllidées - Ama - ryllées.) Genre renfermant 1! seule espèce du Cap de B. Esp. G. spiralis Salisb, [Syn.: Strumaria spiralis.] — B. M. t. 1383; Jaco. Icon. rar t. 365; ANDr. Bor. Rep. t.92, - Petite plante bulbeuse à files. filiformes, à fl. 2-7, en ombelke, blanches. rouges extért., à tube du périanthe court, à lobes du limbe presque égaux. étalés; éta- mines à filets filiformes et à anthères petites, ovoides. Serre froide. Plein air dans la région mérid Culture des Ixia. CARRE. Mot employé couramment en horti- culture pour désigner un espace de terrain con- sacré à la culture d’une sorte de plante, sans tenir compte de la forme de ce terrain. Un beau carré de choux. ‘arrot. Nom angl. de la Garotte. CARTHAMUS L., Carthame. (Composées.) Files. alternes. Capitules homogames, fl ordint. toutes hermaphrodites. fertiles, ou rart.unñe série de fl. neutres à la circonf.; corolles de couleur variable. jamais bleues. Involucre formé de nom- breuses séries de bractées imbriquées, les intér. sèches, les extér. foliacées et munies d’un ap- pendice épineux. Réceptacle plan, paléacé. Akènes obovoides à + angles. Env. 2) esp.; rég. méditer. C. tinctorius L., Safran batard. Graine de per- roquet — B. R. 2, t. 170. — Egypte. — Annuel. Tige blanchâtre. ramifiée au sommet, haute de 60 à °° cem.; flles ovales embrassantes, un peu épineuses. Capitules terminaux, en panicules, d'un rouge -safrané; graines sans aigrette, blanches. Klor. en août-septembre. Var. à filles. plus divisées: C tinctorius L., var. laciniatus. Plates-bandes, massifs. Semer sur place. an prin- temps, en terre légère, bien exposée J. G. CARUM L. (Ombellifères-Amminées.) Genre constitué par env, 50 esp. en y comprenant, comme le font Bentham et Hooker, un certain nombre de genres, notamment les Petroselinum. jusqu'alors considérés comme distincts et qui sont décrits à part dans ce livre. Une seule esp , le G. Garvi L., Carvi, Anis des Vosges, mérite d’être signalée ici. C’est le Caraway des Angl., le Xümmel des AI. pl bisannuelle, à racine tubéreuse fusiforme. dont | les graines ou plus correct les diakènes, aro- matiques,sontusitées.surtouten Allemagne. par les distillateurs et les liquoristes; on les mêle aussi au pain, à la pâtisserie et an fromage 9-6; étamines 3-6 au lieu de !*-36; par les an- thères poilues, dépassées par le connectif; fl. ? 3, agrégées, au lieu de solit. ou par 2-+ agrégées ou en épis lâches; corolle nulle, au lieu de 4 pétales ; style nul, au lieu de 2; stigmate grand, discoïde, 4 lobé au lieu de recourbé allongé. Drupe (noix) à mésocarpe 4 valve; noyau lisse. parfoissubtétragone au lieu de mésocarpeévalve et noyau rugueux. Enfin, la moëlle n’est pas dis- | posée en disque comme dans les Juglans. Files. imparipennées ; folioles opposées. Env. 12 esp. de l'Amérique de Nord. C. alba Nutt.. Noyer blanc d’ Amérique; angl.: Shell Bark Hickory. [Syn.: J'uglans alba Lin. ; J. squamosa Michx.] — Wars. Dexpr BR. t. 148; Micax. ARrB. AM. L t. 7. — N. E. des Etats-Unis et Canada. — Arbre de 25 à 30 m. sur 2 à 3 m. de cire ; écorce écailleuse, squameuse; bourgeons écailleux. Files. très grandes (60 cm.); folioles 9, vert gai en dessus, fint. veloutées en dessous, oblongues lancéolées, fint. dentées. Noix sphé- | rique, déprimée, subtétragone; noyau mince, | blanchâtre ; amande de bonne qualité. Bois sa- tiné. Espèce ornementale et forestière. CG. afhara Nutt. Noyer amer; angl: Swamp Hickory. |Syn : Juglans amara Michx.] — Ars. A. I, 116, t.38. — E. des Etats-Unis et Ca- nada. — 18 à 24 m. sur |! m. KO à 2 m. de circ.; tronc lisse; bourgeons non écailleux, jaune d’or. Folioles 7-4, lancéolées, oblongues. dentelées, glabres, excepté aux nervures. Noix ovale glo- buleuse, acuminée, à 4 côtes saïllantes, lisse, | mucronée.fragile; amande très sinueuse,amère. * C. olivæformis Nutt, Noyer Pacanier; angl.: Pecan Nuit. |Syn.: Juglans oliveformis.] — Micux. | Aug. IL, t. 3 — E des Etats-Unis. — Arbre de 30 à 50 m. sur 2 à » m. de cire Bourgeons non écailleux Folioles environ 13-15, oblongues lancéolées, peu à peu rétrécies en pointe fine falquée, dentelées-serrées. Noix obovée. tétra- CARTHANUS. — 956 — CARYOPHYLLÉES. de cire. Folioles 5-7, lancéolées ou obovales | lancéolées, glabres aux 2 faces. Noix plus large que longue. obtuse, petite; coquille épaisse, très dure, à cloison ligneuse; amande douce. C. sulcata Nutt.; angl.: Big Shell-Bark. [Syn.: Juglans sulcata Willd.; J. laciniata Michx.] — Micux. Are Au. I t. 8. — O. des Alleghanys. — | Arbre de 24 à 30 m. sur ! m. 80 à 3 m. 50 de cire. à écorce s’écaillant en longues lanières étroites. concaves. Folioles 7-9, grandes (jusqu’à (0 em.), acuminées,dentelées, pubesc. en-dessous ; rachis persist. plusieurs années sur les rameaux, ce qui leur donne un aspect particulier. Noix à brou complètement déhiscent. ovale arrondie, acu- minée. carénée; coquille épaisse, jaunâtre; amande comestible. CARYA Nuti.; angl.: Hickory. (Juglandées )| C.tome2ntosa Nutt.; angl.: Mocker Nut. White 7 Genre voisin des Noyers. S'en distingue par les | Heart Hickory.|Svyn.: Juglans tomentosa Michx.]. # châtons 4 et © naissant d’un même bourgeon | — Micux. f An. I, t. 6. — O. des Etats-Unis. — LC avec les flles.. au lieu de naïtre de bourgeons | Arbre de 20 à 24 m. sur 1 m. 83!) à 2 m. 50 de 4 distincts; par les f. 4 à 2-3-part. au lieu de | cire. Foliolés 7-11, rappelant celles du pêcher, très pubese en dessous. Noix globuleuse ou ovoide, à 6 angles dont 4 proéminents, longue de 6 em. sur 25 à *0 mm. de diam. Brou épais, presque ligneux; coquille épaisse, très dure; cloison très forte; amande douce. Var.: C. t. mazima; noix beaucoup plus grosse. On trouve plus rarement dans les collections: C. myristicæ- formis Nutt. et C. aquatica Nutt. Cult. : Demandent terrains frais, substantiels et divisés. | Les C. sont dans leurs pays des espèces fores- |tières assez importantes et que l’on cultive en Europe dans les parçs d'agrément. On les mul- tiplie au moyen des fruits conservés en strati- | fication dans du sable pendant l'hiver et semés | au printemps. -P. M. | CARYOCAR [. (Ternstræœmiacées-Rhizobo- lées.) Genre renferm. env. 8 esp. de la Guyane |etautres part. de l’'Amér. trop. Ce sont de grands arbres à flles, opposées, digitées, à 3-3 folioles; à fl. blanches, en grappes terminales. Le fruit renfermant 1-£ coques monospermes. La gr. contient un embryon huileux comestible. Tels sont les C. butyrosum W.; glabrum Pers. (Pekea ternata Poir.), nuciferum L., tuberculosum H. Bn. (Pekea tuberculosa Aubl.). la i'° esp a la | chair du fruit, partie qui enveloppe les gr., bu- |tyreuse, employée aux mêmes usages que le | beurre. PI. de serre chaude. Caryolopha. Voir Anchusà. CARYOPHYLLÉES. (Dicotylédones- Polypé- tales-Thalamifiores.) Famille comprenant des herbes annuelles ou vivaces, rart. frutescentes, » à tiges épaissies aux nœuds ou articulées ; à files. opposées, entières. Les fleurs sont ré- œulières, hermaphrodites, rart. incomplètes par avortement; sépales 1-b, persistants. libres onu soudés en calice denté ; pétales soit en même nombre que les sépales, hypogynes ou est subdrupacé, à endocarpe ligneux, muriqué, he £- gone, un peu atténuée aux 2 bouts, apiculée; | subpérigynes. cadues. bifides ou laciniés,soit ré, ‘a amande comestible de bon goût. Lieux frais. | duits à l’état-d’écailles, soitenfin nuls ; étamines ÿ même humides. en nombre double de celui des pétales ou en. 1 7 C. porcina Nuit ; angl.: Pig Nut. [Syn.: J. ob- nombre égal on moindre, insérées avec les_ 1 cordata Lmk.; J. porcina Michx.; J. glabra Mill.] | pétales; ovaire libre, 1-loculaire ou rart. 2-5" 0 — Micux. f. Ar. An. 1,t. 9. — Est et Centre des | loeul. par des cloisons membraneuses plus ou, Etats-Unis. — Arbre de 24 à 30 m. sur 2 m.70 moins complètes; styles 2 —, libres ou soudés} | | | | | | cela s’observe dans le grain de blé et celui des CARYOPHYLLÉES. _en un seul style lobé; ovules 2 ou en nombre indéfini, rart. un seul, à placentation centrale | ou basilaïre ; fruit, capsule membraneuse ou crus- tacée, rart. bacciforme.s’ouvrant par des valves, des valvules ou des dents apicales en nombre égal ou double à celui des styles. Graines nombreuses ou solit. par avortemt. lisses ougra- nuleuses, à albumen généralt. farineux et à embryon plus ou moins courbé. 3 tribus: Sépales soudés en calice 4—5 denté ou 4—5 lobé: Silénées. Styles com- Sépales libres | plètement dis- ou seulemt. sou- tincts : Alsinées. dés à la Styles soudés base avec le disque | en un seul 3-2 fide ausommet: Polycarpées. CARYOPHYLLUS I. (Myrtacées-Myrtées.) Genre réuni aux Eugenia par Bentham et Hooker. Comprend une espèce, le G. aromaticus L., petit arbre des Moluques connu sous le nom de Giroflier; angl.: Clove-tree; all: Gewüre- Nelkenbaum, dont les boutons à fleurs, Clous de girofle, constituent un condiment des plus pré- cieux et des plus recherchés; les fleurs épa- nouies, griffes de girofles. et les fruits, antofles. quoique moins aromatiques, ont le même usage. La médecine et la parfumerie utilisent aussi ces divers produits. Le Giroflier ne prospère que dans les rég. les plus chaudes du globe ; il est cultivé dans l’Archipel indien, les iles Mas- careignes, les Antilles, la Guyane. ete.; c’est un arbre de 10 à 12 m., à files. persist, simples, coriaces, luisantes. CARYOPSE (Cariopse). Fruit sec provenant d'un ovaire contenant un ovule d’abord distinct de ses parois, mais dont le péricarpe se soude ensuite avec le tégument de la graine, comme autres Graminées. CARYOPTERIS Bunge.(Verbénacées.)Arbriss. dressés, souvent odorants, pubérulents, blan- châtres ou tomenteux. Files. opposées, entières ou dentées. Cymes pluriflores, axillaires ou terminales, rappelant les Ceanothus; fleurs bleues, violettes ou rouges, 4 ou 5 esp. C. Mastacanthus Schauer. -- B.M.t.6799; R. Horr.1892, p.324. — Japon. — Arbuste de ! m. 50. à rameaux arrondis, dressés ascendants, tomen- teux ainsi que les files. Celles-ci oblongues lancéolées, largt. dentées. Cymes axillaires de petites fl. serrées, bleu brillant. G.mongolica Bunge.— Chine.— Arbuste atteig- nant 1 m.; files. lancéolées, grisâtres en dessus, blanchâtres en dessous. Cymes nombreuses, portant 6 fl. pédicellées, bleu clair. C. Wallichiana Schauer. [Syn.: Clerodendron odoratum Don.] — Népaul. — Rameaux tétrago- nes, filles. lancéolées, longt. acuminées, ee) duleuses, ponctuées en dessous, à odeur très | agréable. FI. en cymes géminées paniculées. Jolis arbriss. de plein air. Terre légère, ex- posit. chaude, boutures à froid sous cloche. #22 CARYOTA Linn. (Palmiers-Arécinées). Pal- miers inermes, monocarpiques, à stipe robuste. élevé, annelé, parfois sobolifère. Filles. amples, DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 257 -— CARYOTA. | bipinnatiséquées, à segments semi-flabellifor- mes, entiers ou déchiquetés. Pétiole arrondi à la base, engainant. Spadices se développant au dessous des flles., souvent & et alternative- ment, parfois monoïques; pédoncule court, épais, ramificat. allongées, pendantes; 3-5 spathes incomplètes, tubuleuses. FI grandes ; fruit de la grosseur d’une cerise. 12 esp. de l’Archipel Malais, Australie tropicale. Nille-Guinée. Fig. 188. — CARYOTA SOBOLIFERA Wallich. C. Cumingii Lodd. — Bor. Mac. 5762. — Iles Philippines. — Files. à segments unis, luisants cunéiformes, dentés à l'extrémité. G. maxima Blume. — Java. — Tige élevée, pinnules coriaces, sub-pétiolées allongées, demi-lancéolées, très aiguës, les inférieures flabelliformes. G. mitis Lour. — Cochinchine. — Tige mé- diocre (15 pieds). Files. réclinées, pinnules cunéiformes, obliquement laciniées. Le fruit n’a pas la saveur brûlante du C. wrens. C. sobolifera Wallich. (Fig. 188.) -— Malacca. — Ce palmier émet, dès son jeune âge, des re- jetons à la base de son stipe. Pinnules triangu- laires obliquessemi-rhomboïdales,profondément laciniées. C. urens L., Palmier à vin ; angl. Toddy Palm. 17 = S'iton ni My a d'ou ie 2 DÉS. où nr i à ul hd is. Ci Dub DRE ARS OMR LL DAR LES CDR no APS LES, ANAL PES au um fu Ed * AY la ee, Die 7 dd CARYOTA. _ — Mari. H. N. P.t.107; Bor. Mac. t. 5762. — Files. pinnées, folioles sessiles ; spadice pendant. à ramifications longues couvertes de fleurs sessiles, nombreuses,monoïques,ternées, la cen- trale &.1les deux latérales $. Fruit de la gros- seur d’une noisette, de saveur brûlante. L'un des palmiers vinifères. On trouve encore dans les cultures : C. Alberti F. Muell., d'Australie; GC. Blancoi Veitch, des Philippines ; furfuracea Blume, de Java; C.Rum- phiana Mart.. Bornéo. — Quelques esp. pour- raient résister dans le midi de l’Europe. Serre tempérée-et chaude. JAX CASCADES ARTIFICIELLES. La création des C, dans les parcs et les jardins, demande une observation attentive de la nature. Elles se subdivisent en plusieurs catégories: 19 les Cascades, masses d’eau tombant, d’un seul bond, d'nne assez grande hauteur ; 20 les Cataractes, C. brisées par plusieurs sauts successifs ; 3u les Cascatelles, petites C inégales, fré- quentes dans les ruisseaux des montagnes ; 40 les Rapides. eaux descendant sur un plan incliné avec des arrêts formés par des roches roulées ou rompues. Quel que soit le genre adopté, il convient d’approprier la forme des roches et la disposi- tion des eaux à la formation géologique du lieu. On ne doit pas construire des roches en meulière dans un pays de calcaire tuffeau, ni des grès dans les terrains granitiques ou vol- caniques. Avant tout, la vraisemblance est ici de rigueur. Les eaux ne devront pas non plus sortir du sommet de l’enrochement par un trou artificiel, mais s'échapper à mi-hauteur de la paroi ro- cheuse, de manière à sembler sortir tout na- turellement du sol. On fera bien de les faire glisser d’abord sur une roche avançant en table inégale, puis bondir sur des rochers placés un peu au-dessus de la pièce d’eau, où elles pro- duiront, en se brisant, des gouttes éclairées et de l’écume blanche. Pour augmenter l'effet de la lumière sur ces eaux to#bantes, il sera bon d’entourer les roches d'une végétation sombre, de Conifères surtout et d’arbustes à feuilles persistantes. On couvrira aussi de lierre et d’autres plantes grimpantes toutes les pierres qu’on n’aura pas intérêt à dégager pour faire valoir leurs formes pittoresques ou leur teinte moussue. Dans tous les cas, on devra éviter les nappes droites comme celle d’une écitise, à moins qu'il ne s'agisse de bassins réguliers ou de canaux à étages pour la pisciculture. L'aspect des C. tombant dans le fond des grottes est généralement excellent, pourvu qu’on dispose heureusement les effets de lu- mière par l'ouverture de la grotte. On peut citer, dans ce genre, la grande C. du parc des Buttes-Chaumont, à Paris. Les Cascatelles, destinées à accentuer l'effet des barrages des ruisseaux, doivent être aussi variées que possible en hauteur, pour qu’elles ne donnent pas l'impression d’échelles régu- lières ; les barrages seront d’abord formés par un mur fortement engagé dans les berges pour 258 — CASSANDRA. empêcher les fuites d’eau, puis rocaillé sur la partie visible. Les ponts ou gués, traversant ces ruisseaux. seront placés en aval des barrages pour permettre au spectateur de jouir de la vue des cascatelles. On construit les C., comme tous les rochers artificiels, en pierres du pays jointoyées au ciment et à la chaux hydraulique, en lais- sant apparents les parements les plus variés et les plus naturels. Les bassins dans lesquels elles tombent sont faits en béton couvert d'une chape de ciment, ou dans un mélange de ciment et de fil de fer, qui produit des réci- pients très étanches et très résistants. Les robinets d'arrêt à clé, qui sont en rap- | port avec la canalisation générale du pare ou avec des réservoirs, si l’on ne dispose pas d'eaux naturelles à ciel ouvert. doivent être dissimulés dans des «regards» recouverts d’un fragment mobile de roche. On peut aussi enve- lopper les réservoirs de roches, ou simuler des ruines du pied desquelles sortiraient les cascades, mais il faut user de cette décoration avec beaucoup de réserve, sous peine d’en rendre l’aspect trop artificiel et de mauvais goût. E. A. Cascarille. Nom vulg. du Croton Eluteria. Cascavelle. Nom vulg. de Abrus precatorius. Cashew Nut. Nom angl. de Anacardium occi- dentale. CASIMIROA Lliav. et Lex. (Rutacées-Todda- liées.) Genre renfermant 2 esp. du Mexique.. dont l’une, le G. edulis La Llav. et Lex., Sapote | blanco, est un petit arbre, de 4 à 5 m.. à files. persist. grandes, #-foliolées, et dont le fruit. gros comme une orange. très parfumé, a. dit- | on. le goût de la Pêche. Rustique en Algérie et même sur la côte provençale, où il est intro- duit depuis peu. De serre tempérée dans le centre de la France. Casparia Knth. Voir Bauhinia. Casque de Jupiter. Nom vulg. de Aconitum Napellus. CASSAGE ou CASSEMENT. Opération con- sistant à rogner totalement ou partiellement des brindilles fruitières ou des rameaux secon- daires destinés à porter fruit. Plus particulière- ment appliqué au Poirier et au Pommier, le cassage pratiqué au sécateur ou à la serpette a pour but de faire gonfler les yeux placés au dessous de la mutilation et à les disposer ainsi à la fructification. On casse à la taille d’hiver et à la taille d'été, sur des longueurs différentes, complètement ou à moitié, en respectant Îles dards et les ramilles terminées par un'bouton à fruit. C:-B. . CASSANDRA Don. (Ericacées-Andromédées.) Sous-arbriss. toujours vert, à flles. alternes, pé- tiolées, subcoriaces; calice 5-part., accompagné de bractées ; gorge corolle contractée ; étamines 10; disque hypogyne, 5-tuberculé; capsule globu- leuse, déprimée. Epicarpe déhiscent, ? valves. 2 esp. des rég. sept. de l'hémisphère boréal. CG. angustifolia Don. [Syn.: C. crispa Hort | — Caroline. — Haut. 30 à 69 cm. Filles. ellip- tiques oblongues, obseurémt. serrulées, rous- sâtres en dessous. FI. blanches, en grappes ter- minales recurvées, feuillées. CASSANDRA. — G. calyculata Don. [Syn.: Andromeda calycu- lata Ait.] — N.D I, p. 189, t. 41; B.M,t. 1266. — N. de l’Europe, de l’Asie et de l'Amérique. — Haut. 50 cm. à 1 m. Filles oblongues elliptiques. presque entières. ponctuées, écailleuses, rous- sâtres en dessous. F1 blanches. d’un seul côté des rameaux. Flor.avril. — Var.: globuleuse, à flles. larges, à flles. étroites. Cult.: Terre de bruyèreoubonneterre franche. siliceuse. Mult. par semis et par marcotte. P.M. CASSANT (Fruit). S'emploie par opposition à fondant et sert à désigner les fruits dont la chair. sèche au lieu d'être juteuse, se divise sous la dent au lieu de fondre. Casse-lunettes. Nom vulg. de Centaurea Gyanus. CASSIA LL. (Légumineuses - Césalpiniées.) Arbres ou arbustes, parfois pl. herbacées. Flles. pennées à pétiole parfois glanduleux. FI. jaunes, raremt. blanches ou rosées, en grappes axil- laires ou terminales, ou en panicules terminales, ou solit. à l’aisselle des files. Calice à 5 sépales; D pétales presque égaux ; étamines 5-10 ; gousse cylindrique ou comprimée. Plus de 200 esp. de l'Amérique, de l'Afrique, de l’Asie et de l'Océanie (moins la Tasmanie et la Nouv.-Zélande). G. australis Sims. — Nouv.-Hollande. — Ra- meaux anguleux, pubescents; 9-12 paires de folioles linéaires oblongues, obtuses, glabres. FL jaunes à l’aisselle des flles. supérieures. C. coquimbensis Vogel. — B. M., t. 7092. — Chili. — FL de 3 em. de diam. en grappes ter- minales corymbiformes. C.corymbosa Lamk. [Syn.: C. crassifolia Ort. ; C. falcata Dum Cours.] Rameaux glabres; 3 paires de folioles oblongues lancéolées, glabres, obtuses, un peu arquées. En été, fleurs jaunes en grappes axillaires. C. floribunda Collad. [Syn : C.corymbosa Ort. : non Lamk. (Fig. 189. Voir p. 260.) 3-5 paires de folioles oblongueslancéolées. Fleurs nombreuses Jaune brillant, formant panicule par leur en- semble. C. lævigata Willd. [Syn.: C. grandiflora Desf.; C. elegans H.B. et Knth.] — Mexique. — 4 paires de folioles ovales lancéol., acuminées, glabres ; pétiole portant glande oblongue entre chaque paire. CG. marylandiea L. — Amér. sept. — 8-9 paires de folioles oblongues, mucronées ; glande ovale à la base du pétiole. En août-sept., fleurs jaune foncé, en grappes axillaires, multiflores, plus courtes que la feuille. Plein air; éclats et semis au printemps. C.schinifolia DC. [Syn.: C. Barclayana Sweet.] — Nouv.-Hollande. — 6-8 paires de folioles lan- céolées aiguës. Fleurs d’un beau jaune, formant panicule par leur réunion. Fleurit à la hauteur de 25 à 30 cm. C.tomentosa Lamk.[Syn.: C.multiglandulosa.] 7 Jaco. Icon. Ramon IL, t. 72: Bogota. — 6-8 paires de folioles ovales oblongues, obtuses. fortement tomenteuses en dessous. Fleurs abon- dantes l'hiver; gousse pubescente. Pleine terre l'été, orangerie ou serre tem- pérée l'hiver. Résistent dans le Midi. Le C. ma- rylandica résiste sous le climat parisien. Bou- tures aoûtées au printemps ; semis. Fo: 259 CASSIOPE. Le genre Cassia fournit à la médecine la Casse (C. fistula L.), dont les longues gousses ligneuses, cylindriques, contiennent une pulpe sucrée, purgative. et le Séné, gousses membra- neuses (follicules) produites par diverses esp. de la Haute-Egypte, de la Nubie, du Sénégal et de l’Inde, notamment par les C. acutifolia et obovata. Ces pl. sont de serre et sans intérêt au point de vue horticole. Cassie Nom vulg. de Acacia Farnesiana. CASSINE L. (Célastrinées.) Arbuste très glabre à rameaux raides, 4-gones. Filles. opposées. court. pétiolées, coriaces, épaisses, très entières. FI. petites, en cymes axillaires, calice petit, à 5 divisions ciliées glanduleuses, 5 pétales un peu plus grands. Drupe ovoide, 1-3 graines. 1 esp. du Cap de Bonne-Espérance. C. concava Lamk. Voir Celastrus lucidus. C. Maurocenia L. Cerisier des Hottentots. [Syn : Maurocenia frangularia Mill.] Arbre de 4 à à m. Files. d’un vert obscur, jeunes pousses rouge foncé. Bois dur prenant un beau poli. — Tous les terrains; très résistant dans le Midi. Orañngerie, climat parisien. Semis, marcottes. boutures aoûtées à froid. JD: CASSINIA R. Br. (Composées -Inuloïdées.) Genre comprenant une vingtaine d’espèces d'Australie, de la Nouv.-Zélande et de l'Afrique australe. Ce sont de petits arbrisseaux ou rart. des herbes, à port d’'Helichrysum (section Ozo- thamnus). souvent tomenteux, à capitules petits. en corymbes ou en panicules à l’extrémité des rameaux: les fleurs en sont jaunes. Plusieurs espèces, notamment les G. aurea KR. Br.; lepto- phyila R Br, denticulata KR. Br.; rosmarini- folia R.Br , d’Australie.sonteultivables en plein air dans le midi de la France. De serre froide sous le climat de Paris. Terre de bruyère. Mul- tipl. par boutures sous cloche. CGASSIOPE Don. (Ericacées-Andromédées.) Arbriss. éricoïdes, souvent cespiteux, humbles, toujours verts ; rameaux et flles. souvent tétra- gones. Filles. petites, uniformes, imbriquées. rarmt. éparses. entières ou fimbriées-ciliées, triscones canaliculées sur le dos ou planes su- bulées. FI. axill.. solit., blanches ou roses; calice 4-5 sépales, libres. persist., corolle campanulée à 5-6 lobes recourbés; étam. &, 10, 12, à filet subulé; anthères munies dans le dos d’arêtes allongées, refléchies ; ovaire 4-5 loculaire; cap- sule globuleuse. Env. 10 esp. des régions froides de l'hémisphère boréal. C.hypnoides Don.[Syn.: Andromeda hypnoides Lin.] — Laponie, Sibérie. — Très petit sous- arbriss. à port de mousse; tiges nombreuses, filiformes, couchées. Files. imbriquées.subulées. glabres. FI. petites; calice d’un beau rouge; corolle blanche. Une des plus intéress. pl. de rocailles, mais culture difficile. Demande terre de bruyère sablonneuse humide, bien drainée et exposition aérée. Pour faire prendre pos- session du sol, étaler ses tiges sur la terre, les recouvrir un peu, les fixer avec de petits cro- chets en bois et poser cà et là de petites pierres. G. tetragona Don. [Syn.: Andromeda tetra- gona Liän.] Joli sous-arbriss., à tiges droites, ra- meuses, filiformes. Files. disposées sur 4 rangs, très serrés, épaisses, carénées, à bords roulés tue le ot Le nt dis son Th ré dNE ns de die È " bi émun" der. 2b su si. Je nés dd ? is CASSIOPE. — 260 — en dessous, fint, ciliés. Pédoncule axill. FL blanches, rappelant celles du muguet. Terre de bruyère ou terreau de feuilles humides ou presque marécageux; exposition ombrée P. M. GASSIS. Le Cassissier ou Groseillier à fruit noir, angl.: Black Currant, Quincy Berry; all.: Schwarze Johannisbeere (Ribes ni- grum), se multiplie de boutures comme le Groseillier à grappes, Ribes rubrum, et se cul- tive de même, par buisson, soumis à la taille annuelle ou à peu près, et se renouvelle par les jets vigoureux qui émergent au collet de la souche. Les bonnes terres et les sols sablo-argileux, le grand air ou le demi-ombrage ne lui sont point défavorables. Son fruit, base de la liqueur de table, «Cas- sis», est l’objet de spéculations importantes, ce qui à provoqué la culture extensive de l’ar- buste. Le vignoble bourguignon lui fournit un terrain et un climat qu'il semble préférer. Isolé autour d’un champ de Vigne, disséminé au milieu des ceps, groupé en carrés, dressé sur lignes régulières, il fournit dans la région dijonnaise le jus le plus fin, le plus velouté. Les distilleries de la contrée écrasent dans une saison plus de deux millions de kilogram- mes de fruits qui leur arrivent de plusieurs départements. Autour de Paris, de vastes plantations de Cassissiers ont été créées pour la vente du fruit au marché ou pour l’approvisionnement des usines établies à leur proximité. Les cultivateurs vendent jusqu’à des bottil- lons de jeunes rameaux en feuilles aux fabri- cants de liqueurs économiques. CE. CASTANEA Tourn., Châtaignier ; angl. : Ches- nut tree; all.: Kastanie. (Cupulifères -Querci- nées.) Arbres à feuilles alternes, penninerves, dentées, accompagnées de petites stipules fu- gaces. Inflorese. monoïque. Les 4 en longs châ- tons cylindriques, interrompus, dressés, nais- sant à la base des flles. infér. des jeunes pous- ses. Périgone 5-6 divisions, bisériées, 10—12 étam., longt. saillantes. FL © en petits grou- pes à la base des châtons mâles supér., par 3 dans un involucre chargé de bractées et d’ai- guillons. Chaque fl. Q comprend un périgone adhérent, en forme de bouteille et terminé par 6—8 petites dents; au fond est logé un ovaire infère à 3 ou 4—6 loges biovulées et surmonté d’un style divisé en autant de bran- ches qu'il y a de loges. Fruit (châtaigne) par 1—3 dans un involucre péricarpoïde (hérisson) chargés d’aiguillons. Chaque fruit contient 1, rart. 2 graines, à cotylédons très développés, hypogés en germant. Bois assez semblable à celui du chêne, s’en distingue en ce qu'il n’a pas de rayons médullaires visibles à l’œil nu. 2 esp. C. vesca Gærtn., .C. commun. [Syn.: C. vul- garis Link.] — N. D. III, t. 19. — Arbre de 25— 30 m. sur 6—S$S m. de cire. Files. grandes, ob- longues lancéolées, acuminées, dentées-cuspi- dées, fermes, glabres ; autres caractères comme legenre. LeC. occupeuneaire géographiquetrès CASTANOPSIS. étendue dans les parties tempérées de l'Europe, de l’Asie et du N. de l’Afrique, mais c'est une esp. entièrt. silicicole, refusant tout à fait de venir sur les formations calcaires. — Les prin- cip. var. ornementales sont: ©. ww aureo marginatis, à flles. bordées jaune ; C. v. hetero- phylla dissecta, files. découpées en segments filiformes, et C. vw. pendulifolia Lavall., à files. retombantes. Pour les var. fruitières, voir Chätaignier. Le C. americana Sweet. [Syn.: C. wesca americana Michx.|, Micux., Ars. II, p. 156. n’est qu'une var. du C. commun, passant pour plus rustique. Fig. 189. — CASSIA FLORIBUNDA Collad. C. pumila Mill. [Syn.: C. Chincapin Michx.] — Micax, f. Ars. IT, p. 166, t. 7. — Etats-Unis. — Buisson de 2—3 m., parfois petit arbre à files. elliptiques oblongues, pointues, érosées, dentelées, cotonneuses en dessous. Châtons à plus grêles que dans le C. commun. Fr. plus petit, obscurt. -gone ; soyeux au sommet. Sols sili- ceux, maigres. Redoute grands froids du:N. de la France. è Pour Cult. et Mult., voir Châtaignier. P. M. CASTANOPSIS Spach. (Cupulifères-Querci- nées.) Genre formé d’une vingtaine d'espèces : une de la Californie, les autres de l’Asie. Le C. chrysophylla A. DC. la seule espèce améri- caine, est un grand arbre de 40 à 50 m., à port de Chêne, à feuilles jaune d’or à la face infér. et dont les glands sont comestibles comme la Châtaigne. Serait cultivable dans le midi de la France, comme sans doute les C. argentea A. DC. et indica A. DC., de l'Himalaya. CASTANOSPERMUM. _— CASTANOSPERMUM A. Cunn.(Légumineuses- Sophorées.) Arbre élevé. Flles. imparipennées à folioles amples, coriaces. FI. grandes, jaunes, disposées en courtes grappes sur les rameaux de l’année. Légume allongé, un peu courbé. renflé, coriace ligneux ; graines grosses, sub- globuleuses, noyées dans un tissu spongieux. 1 esp. de l’Australie trop. CG. australe À. Cunn. (Moreton Bay). Flles. de 20 à 60 çm. de longueur. Calice grand, à dents larges et courtes ; étendard obovale orbiculaire, Fig. 190. — CATALPA PIGNONIOIDES Walt. recourbé, plus grand que les autres pièces ; gousses pendantes, renfermt. 4 graines comes- tibles de la grosseur d’une châtaigne. Semis ou boutures ; pleine terre dans le Midi ou en serre tempérée; y fleurit difficilement. J. D. CASTILLEJA I, f. (Scrophulariacées-Euphra- siées.) Genre renfermant env. 24 esp. herbacées, rart. suffrutescentes, de l’Amér. du Nord. La plus connue est C. lithospermoides H. B., Me- xique, annuelle ou bisannuelle, tiges dres- sées., de 4! à 50 cm., presque simples, poilues hispides ; files. lancéolées linéaires, obtuses, en- tières, alternes. En maiï-juin, inflorescences en épi, très remarquables: corolle peu visible, blanche, enfermée dans un calice tubuleux. rose. à l’aisselle d’amples bractées obovées, embras- santes, vertes, mais brusquement rouge ver- millon vif dans leur moitié supér. Semer sur couche tiède au printemps, repi- quer de bonne heure en pot; mettre en pleine situation très aérée et éclairée; beaucoup d’eau l’été; peut aussi être tenu en pot sur balcons, ou en serre tempérée. 3: G. 261 Australie. terre l’été, par petits groupes, en terre meuble. | == CASUARINA. (renre comprenant 2 ou 3 esp. de l'Amérique centrale et de Cuba. dont une, le C. elastiea Cervant.. est un arbre lactescent cultivé pour la production de l’une des meilleures sortes de Caoutchouc. Castor-Oil Plant. Nom angl. de Ricinus com- munis. CASTRATION. Opération qui consiste à sup- primer les étamines. lorsqu'on veut empé- cher la fécondation d’une fleur par son propre pollen. en vue de pratiquer des croisements avec le pollen d’autres fleurs pour obtenir des métis ou des hybrides. CASUARINA Forster, Filao; angl. : Beefwood. (Casuarinées.) Curieux arbres ou arbustes de l'Australie, la Nlle. - Calédonie, iles Masca- raignes et différentes iles de l'Océan Pacifique. Rameaux grêles, verdâtres, articulés, rappe- lant ceux des Prêles, cylindriques, striés ou tétragones. Flles. verticillées, par 4—12, sou- dées aux ramules dans leur partie infér., som- met libre sous forme d'écaille scarieuse formant gaine. FI. monoïques ou dioïques. Les à en châtons simples. terminant les ramules et naissant à l’aisselle d’une dent des gaines. Eta- mines 1. FI. @ en châtons coniques,naissant aussi à l’aisselle des dents dela gaine, accompagnées de 2 bractées latérales se fermant.Chaquefl , ovaire à 2 carpelles, surmontés de 2 branches stig- matifères ; 1 loge à 2- 4 ovules orthotrope, dont 1 seul se développe. Péricarpe développé et aminci au sommet fait du fruit une samare. 3ractées latérales devenues scarieuses s’entre- ouvrent à la maturité en 2-4 valves pour lais- ser sortir la ou les samares. L'ensemble de l’inflor. $ forme un cône ou strobile plus ou moins gros. Le bois. dont la structure rappelle celle du Chêne, est d'excellente qualité. L'é- corce est très riche en tannin, ainsi que les jeunes pousses. Les C. sont à croissance rapide. repoussent bien de souche, sont recherchés en ornementation et même comme espèce fores- tière en Algérie. Env. 20 esp., assez mal dé- limitées et demandant pour prospérer le climat de l'Oranger ou la serre tempérée. Voici les plus répandues : CG. equisetifolia Forst. [Syn.: OC. lttorea Rumph.j — Inde, Moluques, Polynésie. — Arbre de 1U—15 m. sur 1 m. 50 à 2 m. de circ. Ecorce gris cendré, gerçurée. écailleuse, noirâtre ; cime ample à rameaux retombants. d'un vert glauque accentué. Verticilles foliaires composés de 1! files. laissant par leur chute une sorte de concavité circulaire. Infloresc. dioïque. Strobiles 3—3 cm. de long sur autant de large; valves tapissées à l’intérieur d’un tomentum fauve. Graine brun rougeâtre. Prospère bien sur litt. méditerr. Les C. qua- drivalvis Labill. C. torulosa Ait. C sumatrana Carr., sont voisins du C. equisetiformis. sinon synonymes. G. tenuissima Sieb [Syn.: ©. stricta Aït.] — — Arbre de 20 m. et plus, à tronc gercuré rugueux, brun foncé. Rameaux très | ténus, cylindr., à 8 stries. Filles. par verticilles de 3. Strobiles petits, 10 -11 mill., agglomérés en grand nombre à la base des rameaux de CASTILLOA Cervant. (Urticées-Artocarpées.) l’année. Samares très petites, 4- 5 mill., à aile _CASUARINA. = roussâtre très clair Bel arbre à port de gigan- tesque bruyère; croissance très rapide, peut atteindre dans le midi de la France 18 à 20 m. en 16—17 ans. Les C. nodiflora Forst., C. afri- cana Lour , C. indica Pers., C lateriflora Lmk., sont voisins du C.tenuissima, s'ils ne sont synonymes. Cult.: Demandent un mélange deterre de bru- yèrecet de bonne terrefranche siliceuse. Enserre, . illeur faut la pleine terre. Mult. de graines semées sur couche tiède, ou de boutures de rameaux demi-aoûtés, en avril, dans du sable, sous cloche. PME Catakidozamia. Voir Macrozamia. CATALOGUES. Dans la pratique de l’horticul- ture, on a souvent besoin de recourir à diverses sortes de Catalogues Les uns, publiés parles maisons de commerce ou les établissements horticoles, donnent la nomenclature des végétaux, des graines, du matériel de Jardinage, etc., mis en vente. Ces sortes de C. sont très généralement imprimés et contiennent, avec les prix, des indications plus ou moins détaillées sur la nature des objets offerts. Les autres sont des listes manuscrites dressées suivant les besoins et au gré de chacun. Fort utiles dès que les cultures sont un peu variées, ces C. deviennent indispensables lors- qu'il s’agit de collections. Si heureuse et si fidèle qu'elle soit, la mémoire ne saurait alors présen- ter assez de garanties. L'étiquetage lui-même n’est pas une mesure suffisante : les étiquettes peuvent s’effacer, se perdre, être déplacées agç- cidentellement, ete. Seul un C. bien fait peut réunir les conditions de certitude et de précision nécessaires pour ces collections, lesquelles n’ont réellement de valeur qu’autant qu’elles offrent toutes les chances possibles d'authenticité. En général, les C. qui répondent le mieux à ces conditions, sont ceux qui indiquent exacte- ment la place respective des plantes, leur espa- cement, le côté où commence la série, la direc- tion de celle-ci, en un mot, ceux qui fournissent des renseignements en quelque sorte topogra- phiques. 4 outre des étiquettes, il est bon de donner aux plantes de collection des plombs nu- mérotés correspondant au C. Mentionnons encore les C. publiés par les Etablissements scientifiques, soit comme énu- mération de leurs richesses végétales, soit comme listes d'offres pour échanges avec d’autres Etablissements. LH GATALPA Scop. (Bignoniacées.) Arbres rus- tiques ou de serre tempérée, à flles. simples, op- posées ou verticillées par 38, oblongues ovales ou largt. cordif. FIL. au sommet des rameaux, en panicules ou en corymbes trichotemes; calice membraneux, plus ou moins fendu en 2 parties. Corolle à tube oblique, très dilatée supért., di- - visée en 2lèvres crispées ondulées, l’infér. bifide, la supér. trifide. Etam. 5, dont3 stériles ; ovaire sessile, multiovulé. Fr. capsule siliquiforme à valve, perpendiculaire, à la cloison, Graines en 4 séries, planes, comprimées, ailées. Env. 6 esp, d'ornement. G. bignonioides Walt. [Syn.: OC. syringæfolia Sims.; Bignonia Catalpa Lin.| (Fig. 190. Voir p. 261,) — Micux, Ans, Au, Ill, t, 6; B.. M, t. 262 — CATANANCHE. 1094, — Etats-Unis. — Arbre de 6 à 12 m., à tige gerçuréc, écailleuse ; cime formant tête ample. Pousses lisses, vertes, cylindr. Feuilles grades, cordif., acuminées, fétides. Pétioles souvent d’un brun violet; glandes cupuliformes, sessiles à l’aisselle des nervures; calice brun violet; corolle blanc vif, à tube ponctué à l'intér. de points pourpres ou violets et marqué de 2 bandes jaunes; capsule rétrécie au sommet, grêle, longue de 15 à #0 cm. Flor. juil- let. — Var.: aurea, à feuillage plus ou moins doré; folis argenteis, flles. maculées de blanc; purpurea, à flles. purpurines. G. Bungei C A. Mey. — Mzrer. AnBr., t. 17. — N. de la Chine. — Diffère du précédent par sa taille moindre, son aspect plus sombre; flles. ovales acuminées, glabres, et fl en grappes simples ou en bouquets, grandes, vert jaunâtre ponetuées de rouge. Fruit très long, jusqu’à 00 cm. ’ C. Kæmpferi Sicb. et Zucc. [Syn.: C. ovata G. Don.] — Lavazz. Ans. SeGr., t. X. — Japon 1849.— Arbre de 6 à 8 m. formant cime ample et touffue. Filles. ovales cordif., brusqt. acu- minées, souvent avec 1 ou plusieurs lobes de chaque côté, garnies à leur base d’un épatce- ment glanduleux ;se distingue du C, bignonioides par sa flor. plus tardive, panicules plus nom- breuses, moins grosses, moins denses, ses fi. blanc verdâtre ou jaunâtre. Fruit plus grêle et oraines à surface cotonneuse, terminées aux 2 bouts par de nombreuses lanières filiformes, d'un blanc pur. G. speciosa Warder. [Syn.: C Chavanon Carr.| — KR. H. 182. — C cordifolia Lois. — N. D. Il, t. 9. — Etats-Unis. — Se distingue du C. bigno- nioides par sa taille plus grande, 20 à 30 m. sur 3 à 6 m de circ., écorce plus rugueuse, s’ex- foliant à peine. Jeunes rameaux verts. Files. orandes, cordif., pointues, glabres en dessus, poilues, douces en dessous, non odorantes. FI. plus grandes, en belles panicules lâches, presque blanches, marquées de points pourpres ou vio- lets. Fruit et graines plus gros. Croissance plus rapide et arbre plus rustique. Plus ornemental. CG. longissima Sims. — Indes occid. — Files. oblongues ou ovales, lancéolées acuminées, on- dulées. FL blanches. Serre chaude. C. microphylla Spreng. — St Domingue, — Files. petites, opposées, obovales. FL. grandes, blanches. Serre chaude. Quant au C. nana [um- braculifera Hort., Wallichiana Hort Brit.], cu- rieux petit arbre à cime en boule, tantôt con- sidéré comme une var. du C. Bungei, tantôt rattaché au C. Kæmpferi, dont il serait la forme chinoise, il peut être aussi, en raison de l'odeur des flles.. considéré comme une var. du C. bigno- nioides, ce que sa flor., qui ne se produit pas, éluciderait. Les C. poussent sur tous les terrains, mais leur végétation est d'autant plus vigoureuse que le sol est plus léger, fertile et frais. Mult par graines, semées au printemps, par marcoties ou par boutures aoûtées, à l'automne. P. M. CGATANANCHE I., Cupidone. (Composées.) Herbes vivaces ou annuelles. Flles. le plus sou- vent radicales, linéaires, entières ou peu dentées. apitules longuement pédonçulés, homogames, CATANANCHE. ligulifiores, Corolles bleues ou jaunes. Invo- lucre conique, formé de larges bractées sca-| Jaunes. Serre chaude, rieuses,appendiculées,multisériées,imbriquées. Réceptacle plan, couvert de poils dressés. Akènes tronqués au sommet, à 5-10 côtes. Aigrette de. ” 5-7 paillettes aristées 5 esp. région médit G. cærulea L.. C. bleue — B. M. t. 291. — France mérid. — Vivace. Tiges menues, pubesc. de 60 em. de hauteur ;flles.radicales très longues, à 2-4 segments linéaires. Capitules solit., très orands, au sommet d’un long pédoncule, fleurs bleues, à disque purpurin, involuere argenté, de juin à octobre. Akènes velus, brunâtres Var. à fleurs blanches et à disque rosé (C. bicolor Hort ). Ornement des plates-bandes en situation ‘chaude, et des rocailles sèches. Périt souvent par les hivers humides; multiplier: 10 par semis en mai-juin en pépinière, repiquer en pépinière, | abriter l'hiver, mettre en place au printemps ; 20 par semis, en mars, sur couche et mettre en place fin mai. Le C. lutea L.. Grèce et Italie, serait aussi une bonne pl. de plate-bande. Cult. du Leg FE: CATASETUM Ladl. (Orchidées.) PI. épiphytes ou semi-terrestres., à rhizome rampant; pseudo- bulbes généralt. renflés, charnus, revêtus sou- vent de tuniques écailleuses ; flles. pliées, ovales lancéolées, à nervures saillantes. FIL. polymorphes suivant le sexe, souvent totalt. différentes, ce qui a trompé les 1ers botanistes qui les étudièrent et qui fondèrent des genres, d’après des exempl.. de la même esp., mais de sexes distincts. On s’aperçut de l'erreur quand on découvrit sur la même pl. des #. & et %, puis un jour on rencont. non plus seult. sur Ia même pl.,mais sur la même grappe, des fl. 4, 9 et, ce qui entraina la suppress. des genres Mona- canthus et Myodes. Les C. sont appelés à jouer un rôle important. Leur cult est encore dans l’enfance, on ne sait pas leur donner le repos qui leur est nécessaire. Certaines esp. sont de toute beauté. Le C. Bun- gerothi, aux fl. blane pur. est au nombre des plus belles Orchidées. C. atratum Ldl — Brésil. — FI. vertes, par- fumées, lignées de brun noir, labelle en casque, cilié sur les bords, le tout passant au jaune beurre en fanant. Serre chaude C. Bungerothi Lind. — Orénoque. — La plus belle esp. Connue au Vénézuéla sous le nom de gallo blanco (le coq blanc), introduit primi- tivement par Chaffanjon, voyageur du Muséum. FL énorme, blanche, à grand labelle cucullé. Serre chaude. Certaines var. ont des fl. plus ou moins jaunes, tachetées de pourpre. G. incurvum Klotz. — Pérou. — Très rare esp. à fl. vertes, à labelle énorme, au sabot jaune verdâtre ; serre tempérée. G. lingua Ldl. — Brésil. — FL. vertes, labelle | blanc, en forme de langue. Rare. Serre chaude. G. longifolium Lidl. - 263 Guyane anglaise. — | Très grande esp. de cuit. difficile, à fl. orange . bor dées de violet, labelle frangé; serre chaude. CG. sanguineum Ldl. — PuscaTonk 0 EM à Colombie. — FI. vertes à labelle brique, cie sur les bords; serre chaude. C. trimerochilum Charles Léon. — AREA dants pendant végét. 6 LL, CHU AN Mo V 0e CATTLEYA. TION, X, pl. 374. — Mexique. -- FI. vert jaunâtre, rayées de pourpre, labelle jaune avec points Les C. croissent souvent en plein soleil, là où les saisons sèches et humides sont très tran- chées Aussi est-il nécessaire de leur donner de l'eau en abondance pendant la période vé- gétat et un repos complet avec le plus de soleil possible pendant l’arrêt qui coïncide avec la saison sèche de leur pays d’origine. A. Gy. Cat Berry. Nom angl. de Ribes Grossularia. Voir Groseillier à Maquereau. Catchfly. Nom angl. de Silene. GATESBÆA L. (Rubiacées.) Arbriss. glabres, épineux, flles. petites et opposées; fl axill. solit., dressées ou penchées, blanches; corolle campanulée, membran , à 4 lobes courts, ovales aigus; étamines 4; ovaire biloculaire; fr bacci- forme, coriace, polysperme. 6 esp. des Antilles. C. spinosa L. — Bahama.— B. M. 131. — Files. ovales, atténuées ; fl. pendantes, jaune pâle; fruit acidule comestible PI. très ornementale ; boutures dans du sable avec chaleur de fond, sous cloches. PH CATHA Forsk. (Célastrinées.) Arbustetrès gla- bre, à rameaux dressés, d'abord rougeâtres, puis cendrés. Files pétiolées, lancéolées, coriaces, dentées. Cymes courtes, axill. dichotomes ; ff. petites, blanches ; capsule trivalve. 1 esp de l’'Abyssinie, Arabie, Port Natal. C. edulis Forsk. [Syn . Celastrus edulis Vahl.] Khat ou Kafta des Ârabes. Outre les qualités ornementales que lui donne son feuillage luisant et toujours propre, les files. sont employées en infusion, comme celles du Maté ou du Coca. Bou- tures. De plein air dans le midi de l’Europe et même sur la côte provençale. JD: CATHCARTIA Hook.f. (Papavéracées.) PI. vi- vaces ou bisannuelles, herbacées ; flles. molles, velues; pétales tous semblables entre eux; éta- mines libres, en nombre indéfini; style épais; fruit capsulaire, déhiscent en haut, panneaux alternes avec les placentas. GC. villosa Hook.f. - Himalaya occidental. — PI. vivace, à flles. ovales lancéolées, dentelées sur les bords, garnies de longs poils pes tige dressée et feuillée. flexible, de 40 à 50 em. fl. retombantes, d’un jaune d’or. Juin-août. Ombre. fraicheur; sol poreux et profond, tourbe et terre franche). Semis. H:C. CATOBLASTUS H. Wendl. (Palmiers-Aréci- nées.) Tige ordinairt. peu élevée inerme, mar- quée de cicatrices annulaires ét souvent sup- portée par les racines aériennes. Files, inégalt. pinnatiséquées, segments trapézo-cunéiformes obliqt. déchiquetés, pétiole court, à gaine al- longée. Spadices subverticillés, simplement ra- meux, portant les fl. 4 géminées, les 9 solit. Plusieurs spathes coriaces Graines de la gros- seur d’une noisette, péricarpe fibreux. 2 ou 3 esp. de la Nouv.-Greuade, du Véné- Zuela, du Brésil trop C. præmorsus Wendl. renflé ; flles. vert foncé, très longues, courts. PI. voisines des Zriartea. Serre chaude humide, arrosements abon- JD: GATTLEYA.(Orchidées.) Superbes pl. àrhizome — Vénézuela. — Tronc à pétioles CATTLEYA. — 264 — rampant, à pseudo-bulbes charnus, à files. épaisses, coriaces, à fl, solit. ou nombreuses, à pétales plus étroits que les pétales, ceux-ci en général très grands, bien étalés, à labelle de grande dimension,souv.très brillamment coloré, étalé ou en cornet. Les C. se rencontrent depuis le haut plateau du Mexique jusqu'aux provinces mérid. du Brésil, depuis le niveau de la mer jusqu’à près de 6000 pieds d’alt : aussi certaines esp. demandent-elles la température la plus élevée de nos serres, tandis que d’autres sont presque rustiques dans la région de l’Oranger. Les C. vivant en épiphytes, peuvent être cul- tivés sur bois ou en paniers suspendus près du verre, la culture en pot leur convient égalt. Toutes les esp. ont besoin d’un repos accusé pendant lequel on doit diminuer ou suspendre les arrosages, tandis que, pendant la période ac- tive, ils ne doivent jamais être privés d’eau. Nous donnerons quelques détails sur la culture des esp. en les énumérant. Les C. nous offrent une section très carac- térisée par la forme et l'ampleur du labelle des var. qui lui appartiennent: c’est la section des CG. labiata. G. Acklandiæ Lindl.— B.R XXVI.,t.48; Paxr. Mac--Bor. IX, :p.:1; Er-nes VI) 672156/B/: 5089 ; Orcu. AB. 11,t. 69. — Brésil. — PL peu élevée; rhizome rampant ; bulbes ronds, sillon- nés, de 10 à 12 em. de haut. Fleurs grandes, à sé- pales et pétales vert olive tacheté de brun rougeâtre, à pointesincurvées,àlabelle presque panduriforme, à lobe médian trilobé, bien étalé, rose vif, colonne triangulaire, pourpre rose vif. Serre chaude, culture sur bois près du verre, presque pas de repos. CG. Alexandræ Lind. Bulbes renflés, ronds, sillonnés, hampe érigée, atteignant 40 em. fi. peu nombreuses à pétales et sépales ondulés, rose frais. Serre chaude. G. bicolor. Lind].— B.M.t 4909.-Bulbes ronds, grêles, érigés, de 40 cm. de haut., uni ou bifoliés, files. oblongues lancéolées, fl. moyennes, pétales et sépales olive, incurvés, labelle réfléchi, rouge cramoisi, parfois bordé de blanc. Serre tempé- rée. C. Bowringiana Veitch. — Honduras.— Tiges en forme de quenouille, renf. à la base,2-3 foliées; fl. petites, très étalées, rose violacé, labelle en cornet, lobe médian peu étalé, marqué de rose vif violacé. Serre tempérée. C. eitrina Ldl. [Syn.: Æpidendrum citrinum Rchb. — B. M. 2742; F1. pus S. XVI, 368-369; R£IGHENBAGHIA 1, p. 45, t. 20. — Mexique. - Bulbes ronds,tuniqués,files.vert glauque, aiguës, hampe pendante, soutenant 1-2 rart. 3 fl. FI. en forme de tulipe peu ouverte, jaune titron, labelle blancoujaune clair,à parfum decitron. Demande à être cultivée sur bois, la tête en bas, en serre froide très aérée. C. Forbesi Lindl., — Brésil. — Peu brillant; fl. jaune olivâtre, à labelle jaune, ligné de pourpre. GC. granulosa Ldl. — FL. pes S. 198, — Brésil. — Tiges raides, noueuses, diphylles. Pédon- cule robuste; fl. de 8-10 cm. de diam.; pé- tales vert olive; labelle trilobé, jaune tacheté de cramoisi. Var.: Schoffieidiana Rchb.; Orcu. ALL. ; Brésil ; très belle var. à pétales et sépales CATTLEYA. beurre frais, tachetés de pourpre; labelle étalé, couvert de papilles pourpre. Serre ch. CG. guttata Ldl. — B. R. t. 14(6. — Brésil. — Tiges érigées, rondes, robustes ; fl. en épis, éri- gés, de 8-10 em. de diam.; sépales et pétales jaune verdâtre, tachetés de brun; labelle tri- lobé rouge pourpre. Var.: Prinzi Rchb.; Brésil. [Syn.: C. amethystoglossa Warner.] Sec. Orcu. 1,t. 2 B. ML t. 5685. Brésil. Serre chaude. La plus belle var de C g Fleurs très grandes, sépales et pétales blancs, tachetés de pourpre sur la moitié apicale ; labelle trilobé, couvert de papilles et verrues rouge pourpre brillant. C. intermedia Grah — Brésil. — Tiges cylin- driques; files. ovales, oblongues. Pédoncule ro- buste, 2-5 flore. FI. 8-10 cm., pétales ct sé- pales blanc rosé, labelle pourpre. C. labiata Ldi. — B. R. 1859; B. M. 3198; Mac. Bor. IV; CenrT. Orcu. t. 28; GanTëNFL. 146 ; Bez Horr. 193; FL.nes $S. 1895, 1896 ; Orcu. JENNING, t. 45; OrcH. AL, 11,t. 88, etc. etc. — Brésil, Pernambouc. — FI. énormes, sortant d’une spathe double; sépales étroits, pétales larges, défléchis à leur pointe, labelle bilobé, le lobe médian bien étalé. Les divisions varient du blanc pur au pourpre foncé, le labelle varie du blanc pur au pourpre intense ligné de plus foncé, avec une large tache pourpre à la base et légèrt. teinté de jaune ou de blanc sur les lobes latéraux. Serre chaude, Septembre-dé- cembre. Introduit au commencement de ce siècle, a été longtemps fort rare, aujourd’hui le plus : commun des C., par suite d’'importations. Nombr. variétés considérées coïme esp. distinctes par certains auteurs, formant une section bien ca- ractérisée par la forme et l’ampleur du labelle. GC. 1. Dowiana Bot. — FL. p:s S. 1709-1710; Izz. Horr. 525; SeczecT. Oncu. 11, t 2/7; BELG. Horr. 193, etc. — Costa-Rica. — Pétales et sé- pales jaune beurre ou nankin, labelle bien étalé, pourpre cramoisi strié de lignes d’or rayonnant du centre vers les bords. Un des plus beaux C. Serre chaude. Août-septembre. Sous-var. aurea, — OrcH As. 11, t. 84; REIcHENBACH 115; Izz. Horr, t. 80; — lignes d’or plus nombreuses sur le labelle; flor, plus tardive. Oct.-nov. C. 1. Eldorado Hort. Lind. — FL. pis S.1826. — Brésil. — FL moins grandes que dans les autres labiata, variant du blanc pur au rose vif, labelle variant du blanc pur, avec gorge jaune, au rose vif marqué de pourpre à la base. Serre chaude. splendens, ornata, Wallisi, originalis, se dis- tinguent par la dimension des fi, et leur coloris. Serre chaude. SF C. 1. Gaskeliana Sand. — Vénézuela. — Forme très voisine du C. labiata type. Juilletaoût. Serre tempérée. PI. très vigoureuse. C.1. Luddemanniana. [Syn.: C. speciosissima, C. Bassetii, C. Mossie autumnalis.] — Orcn. Aus. VI, 211. — Vénézuela. — Bulbes ronds, de gros- seur uniforme, fl. très grandes, très étalées, à sépales étroits, labelle marqué de 2 yeux jaunes sur les côtés, à la base couleur variant du blanc pur (alba) au pourpre intense. Serre chaude. * G. L Mendelii Hort. — Colombie. — Très belle var.; sépales et pétales blanc ou blanc rosé; labelle ondulé sur les bords, bien étalé, bordé de cramoisi et large tache pourpre. De CATTLEYA. nombreuses sous-var. ont reçu des noms dis- tincts. Serre tempérée. Mai-juin. C.1. Mossie Lal. — B.R.1840; B M. 3669; Oren. Aus. VI, 245; FL. pes S.660. — Vénézuela. — FI. grandes, ou très grandes. pétales et sépales co- lorés très différemment suivant les var., passant | du blanc pur au pourpregroseille; labelle énorme, souvent ondulé fimbrié. de couleur variable, ligné de cramoisi ou de jaune vieil or; tous les tons du jaune et du rose se retrouvent sur cet organe. Une des plus belles var. et une des plus communes. Sous-var : candida. fl. blanc Fig. 191. — CATTLEYA LABIATA Trianæi Duchartre. pur, labelle coloré comme dans le type; Rei- neckiana Hort , fl. blanc pur, labelle très intensé- ment coloré de pourpre et d’or; Wageneri, fi. blanc pur sauf la tache jaune d’or du labelle ; vestalis, fl. blanc pur lavé de rose sur la nervure médiane des sépales, labelle rose clair violacé. ligné de jaune vif; variabilis. fl. énormes. d’un rose lilacé très distinct, labelle lilacé, ligné de feu; Percivaliana, Rehb. -- Oncu. As. 111: REICHENRACHIA 1, t. 2. — Colombie. — F1. plus petites que dans les autres labiata, à sépales et pétales rose variable, à labelle superbement lavé de feu ou d'orange intense à la gorge. Les C. Mossiæ fleurissent en mai. en serre tempérée. C. 1 Trianæi Duchartre. (Fig. 191.) — Co- lombie. — Sépales et pétales variant du blanc pur au pourpre, labelle bien étalé, marqué de pourpre à la partie antérieure. PL. très variable. 265 —— CATTLEYA. Flor.janvier-mars. De nombr. var. ont reçu des noms distincts : alba. blanc pur; chocoensis, à fl. en forme de tulipe; delicata, rose très clair. OrcH. Azp. 1,t. 45; Tue GarDEN XXII, t. 541; B. M. 5504. [Syn.: quadricolor Hort., bogotensis Hort.| Serre temp. C 1. Warneri Moore. — Brésil. — PI. dis- tincte par son feuillage presque horizontal très large; fl. très grandes brillamment colorées en pourpre. ne différant du type que par l’époque de la flor. Mai-juin. Serre chaude. C. 1. Warscewiczii. [Syn.: C. Sanderiana Rchb. f; C. gigas Lind. ; C. imperialis Hort.]-XEx.Oncu. 78, t. 31; Izz. Horrt. 1K74, t. 178; FL. Mac. N.S. t. 144; The GARDEN XX, t. 337. — Colombie. — La plus grande fl. du genre. Sépales et pétales rose vif, labelle énorme, presque uniformément pourpre foncé, avec 2 larges taches jaunes de chaque côté de la base du labelle. Serre tem- pérée. Var. à fl. blanc pur (C rochellensis). C. Lawrenceana Rchb. — ReicHENpacuia, 1. — Guyane. — Pseudo-bulbes tuniqués, ronds, can- nelés ; flles. oblongues. de 20-25 cm. Fleurs de 10-12 em ; sépales linéaires, roses ; pétales elliptiques oblongs, 2 fois grands que les sé- pales, rose plus ou moins foncé ; labelle oblong. enroulé au-dessus du gynostème, rose avec une tache pourpre marron. C. Loddigesii Ldl. — Brésil. — Tiges cylindr.. cannelées ; filles. oblongues, épaisses; pédon- cules pluriflores ; fl. 8-12 cm., sépales et pé- tales presqu'égaux, roses ; labelle trilobé, à bords ondulés, rose pourpre vif. Var.: Har- rissoniæ Ldl. [Syn.: C. ovata Ldl., Epidendrum violaceum Ldl., C. Harrissoniæ Ldl.] Tiges plus grêles ; disque du labelle jaune orangé. C. luteola Ldl, — Brésil. — Esp. grêle, à fi. jaune olivâtre, sans grand intérêt horticole. CG. maxima Ldl. — B. M.t. 4902; XEx. Oncu. 1, 225 ; Izz. Horr. 1470. — Pérou, Equateur. — Tiges rondes. cannelées ; fl. en grappes, de8 à5, grandes, à sépales étroits, à pétales larges, à la- belle trilobé. l'ensemble d’un rose plus ou moins vif, le labelle ligné de rose foncé. Splendide espèce de teintes variables: les var. péruviennes sont les plus estimées. G. Rex Lind. — Equateur. — Très belle esp. nouvelle, à fl. blanche, à labelle rose, ligné de jaune d’or et de pourpre ; encore peu “onnue. C. Schilleriana Rchb. — B. M. 5050; F1. pus S. 22-6. [Syn.: C. Regnelli|; S:L1. Oncu. 11, t. 25. — Tiges grêles. rondes, tuniquées, cannelées, pourpre foncé. bifoliées; files. rondes, vert foncé ; pédoncules uni- biflores. FIL grandes; pétales et sépales brun pourpre, tachetés ; labelle trilobé. à lobe médian étalé. fimbrié, pourpre foncé, ligné de blanc. Très belle esp. de. serre ch. à cultiver sur bois. près du verre, C. Skinneri Ldl. - Guatémala. — Orcun. MEx. 13; M. B. XI. 193; B. M. t. 4270 — Tiges fusiformes, très rart. trifoliées ; fl. en bouquets de *-'0. Sé- pales ovales acuminés, pétales ovales oblongs ; labelle ovale oblong, trilobé, les pétales et sé- pales rose vineux. le labelle rose vif, à gorge blanche bordée d. pourpre foncé. FI en mai, dans une spathe formée en décembre et qui se des- sèche presqu'immédiat. Serre tempérée. C. superba Schomb. — M. B. XI; F1. ». S. IX; CATTLEYA. — 926 ; Izz. HorT. 1869, 605. — Tiges fusiformes, cannelées, bi- trifoliées. F1. grandes, à pétales et sépales bien étalés, à labelle pourpre magenta avec disque jaune. FI. très odorante. Serre ch. B. Walkeriana Gawl. -— Brésil. — Cette esp. est le type d’une série de pl. à pseudo-bulbes ronds ou fusiformes, petits, ne dépassant en général pas 10 cm de hauteur, à fl. très grandes, à pé- tales et sépales pr esqu ‘égaux. Labelle trilobé, à lobes latéraux erigés, à lobe médian étalé, rose, ligné de pourpre, à gorge jaune ou blanche. Ces pl se plaisent sur bois et en paniers, en serre ch. ou tempérée près du verre. A. Gy. GAUDICULE. Pédicule ou filament servant de supportaux masses polliniques des Orchidées. CAUDIFORME. En forme de queue. CAULESCENT. Qui est muni d’une tige, par opposition à acaule, Sans tige. Cauliflower.Nom angl.du Ghou-fleur (v.ce mot). GAULINAIRE. Qui appartient à la tige. Qui nait sur la tige. Feuilles caulinaires. CAVENDISHIA Lindl. (Vacciniées) Arbriss. ou arbustes glabres ou pubesc.; files. alternes, persist.,très entières ; fl. en grappes axill. et ter- minales, élégantes, rouges, coccinées, blanches ou carnées, d’abord recouvertes de bractées co- riaces, concaves, imbriquées ; tube du calice ar- ticulé avec le pédicelle ; 3 lobes calicinaux ou o dents connivents après l’anthèse ; corolle tu- buleuse, dressée ou légèrt. recourbée, à à dents ; 10 étamines; ovaire 5 locul.; baie sèche ou charnue, à 5 loges polyspermes. 30 esp. des montagnes de l'Amérique trop. G cordifolia. — Nouv.-Grenade et Equateur. — B M. 55%9,. — Filles. cordiformes. obtuses ; fi. rouge vif, à gorge blanche.,longues de plus de 2 cm., en grappes, formant un bouquet serré. On cultive encore le G. spectabilis H Bull. fl. blanches. lavées froide ou tempérée; multipl. de boutures sous cloche et à froid. P.,EK GEANOTHUS Lin. (Rhamnées.) Arbriss. ou sous-arbriss. inermes, parfois épineux ; files. al- ternes, entières ou dentées, triplinervées, ac- compagnges de petites stipules caduques; pétiole parsemé en dessus de glandules. FL. hermaphr. blanches, roses ou bleues, en grappes termin. composées de cymes et de glomérules; calice souvent pétaloïde, 5-fide,à segments connivents. Pétales 5, longt. onguiculés, défléchis ; étam. 5, saillantes ; l'ovaire, moitié enfoncé au centre d’un disque épais, est à 3 loges 1-ovulées. Styles 3, divergents. Fruit drupacé, à 8 eoques, s’ou- vrant par une fente longitud.; graines luisantes, ovales, trigones. 21-35 esp., des rég. tempérées de l'Amérique sept. Beaux arbriss., précieux pour composition des massifs. La plupart supportent, pendant les hivers ordinaires, la pleine terre sous climat de Paris, mais certaines demandent à être protégées par un paillage ou rentrées dans l'Orangerie. G. americanus Lin. ; angl. : Red root, New J'er- uen BiM LCA SENL D MEN Arbriss. de ! m. à 1 m.50. Files. ovales ou ovales oblongues, glabres dessus, pubesc. dessous. FI. blanches, en panicules subthyrsiformes, pubese. ainsi que les ramules. Fruit brun noirâtre, à coque carénée.Ecorcetrès astringenté; Rustique. 266 de rose. — Colombie. — A Pl L'ATTENTE NS —— CEANOTHUS. Var. glabra Spach;variegata, à files. panachées. C. azureus Desf. [Syn.: C. bicolor Willd.; C. cæruleus Lodd.]| B. R. t. 291. — Mexique. — Arbriss.de2-3 m.,touffu. Rameaux rougeîtres. Ramules cotonneuses. Files. ovales oblongues, acuminées, dentelées, pubérul. en dessus, coton- neuses, subferrugin. en dessous. FL. bleu d’ azur, en thyrses allongés : pédicelles glabres; rachis duveteux. La plus belle esp. du genre, ne résist. pas toujours bien sous le climat parisien. Principales var.: Arnoldi, fl. bleu ciel; axit- laris, R. H. 1876, fl. petites. lilas pâle légèrt. rosé, issu du C. a. grandiflorus ; albida co- rymbosa. f. blanches, en fortes grappes; Bertini, fl. beau bleu clair; Bleu céleste, arbriss. nain ; Ete Carrière, R. H. 1-78, fl. petites, très rap- prochées, bleu clair; Flore alba plena, fi. blanches, doubles, boutons roses; Gloire de Plantitres. R. H. 1891, infi. forte, fl. bleu foncé, très belle; Gloire de Vaise, diffère de Gloire de Versailles par son inf. plus grande, d’un bleu plus intense; Gloire de Versailles, fl. grandes, bleues, très mé- ritantes ; Grandiflora.fi. grande, beau rose; Géant, fl. rose carné, pédicelles roses ; Léon Simon, fl. beau bleu d’azur, tr. florifère; Marguerite Au- dusson, R. H. 1876, voisin du Gl. de Versailles, mais bleu plus foncé, inf. plus compacte ; Marie Simon, fl. grandes, blanc rose carné; Président Reveil (carnea), grandes inf. roses; Théodore Frœbel, beau rouge clair, précoce ; Rose carmin, naine, compacte ; Sceptre d'Azur, bleu ciel. C. Delilianus Spach. [Syn.: C. pulchellus Del.] — Orig. inconnue.— Voisin du C. azureus, dont il est peut-être un hybride; en diffère par ses flles. plus larges, légèrt. pubesc.. et ses fl. d’un bleu plus pâle. Rustique. C. dentatus Torr.et Gray.[Syn.: C. Lobbianus à | Hook.] — Californie. — B. M.t. 1810. — Arbriss. dressé , 1-2 m.. presque glabre. Files. petites, fas- ciculées, oblongues elliptiques, dentées, ondulées ou révolutées. FI. en petites boules allongées, bleu de cobalt. Flor. juin-juillet. Rustique. CG. divaricatus Nutt. — Californie et Oregon. — 1 m. à 1 m. 20; br. divariquées, épineuses. Files. oblongues ovales, glabres. FI. bleu très pâle, cn grappes allongées, simples. Rustique. C, floribundus Hook. — B.M. t. 4806. — Cali- fornie. — Files. moyennes ou pet., rapprochées. oblongues aiguës, réfléchies.serrulées. brillantes. FI. bleu cobalt, en corymbes globuleux, très compactes. Assez rustique. C.Fontanesianus Spach.[Syn.: C ovatus Desf.| — R. H. 1875. icon.) — Amér. sept. Sous-arbr. de 30 à 60 cm., compacte; tiges rougeâtres, olabres. Files. ovales oblongues ou ovales lan- céolées, glabres, luisantes. FI. petites, blanches, passant dans les var. au ‘rose pâle ou rose bleu- âtre, en panicules subthyrsiformes. Assez rus- tique. Var. & fleurs roses et rose bleuâtre GC. papillosus Torr. et Gr. — B. M. t. 4815. — Californie. — Arbriss. à branches nombreuses. dressées, rougeâtres. Files. étroit. oblongues, ob- tuses aux 2 extrémités, serrulées, à dents et face supér. glandul., tomenteuses en dessous. FI. bleu pâle, en glomérules formant grappe courte, à pédoncules nus. FL. juin. Demi-rustique. G. verrucosus Nutt. [Syn.: C. cuneatus Nutt.] —. B. M. t. 4660. Californie. — Arbriss. de CEANOTHUS. 1 m. 50. à 2 m., à ramifications opposées, ayant à chaque nœud des verrues brunâtres. Files. or- biculaires, dentées, coriaces. FL avril-mai, bleu pâle, en petits corymbes. Demi-rustique. On cultive encore parfois Les C. Baumannianus Spach, Amér. du Nord, pubescent; files. lancéo- lées oblongues; fl. bleu ciel vif; C. collinus Dougl., Amér. d. Nord, fi. blanches, . rustique ; C. integerrimus Hook, de ta Californie, files. en- tières, fl. blanches, demi-rustique; C.microphyllus Michx., Am. d. Nord, tiges suffrutesc.. glabres, files. petites, ovales. fl. blanches, mai-juin, rus- tique; C. oreganus Torr. et Gr., Californie, fi. blanches ou blanc verdâtre, demi-rustique ; C: rigidus Nutt., B. M. t. 4664, Californie. fl. bleu pourpre, demi-rustique ; C. velutinus Dougl., Orégon, files veloutées en dessous, fl blanc jaunâtre, demi-rustique; ©. Veitchianus Hook., B. M. t. 5127, Californie, files, petites, épaisses, serrulées, glanduleuses, fl. bleu vif, en bouquets. demi-rustique. Cult. : Sans être difficiles sur le choix du terrain, une terre franche ou légère, fraiche, semble le mieux convenir aux C. ainsi qu’une ex- position semi-ombragée ou au Nord. Il est bon. après floraison, d'enlever les intlor. désséchées. — Mult. par boutures faites à l’automne en terre légère, sous chassis froid, et par marcottes. Le semis peut aussi être employé. P. M. GÉCIDIE. On désigne sous ce nom les galles (v. ce mot), déformations où hypertrophies pro- duites, sur les différents organes des végétaux, par la piqüre de beaugoup d’Insectes ou d’Aca- riens ou par la présence de champignons para- sites (mycocécidies). Ces déformations constituent généralement une loge incomplètement fermée dans laquelle l’animal vit, se métamorphose ou dépose ses œufs. Ce terme s'emploie ordinairt, en composition, et l'on dit Acarocécidies, Coléop- térocécidies, Diptérocécidies, ete. pour désigner les cécidies ou productions 9 galloïdes produites par des Acariens, des Coléoptères, des Diptères, etc., ou des champignons micr oscopiques. DrT. CÉCIDOMYIE. (Cecidomyia Meig.) Diptères- Némocères, fam. des Cécidomyides ) Insectes pour la plupart très petits, à tête hémisphé- rique, dépourvue d’ocelles; yeux semilunaires, antennes en chapelet ; ailes assez grandes, arrondies au bout, ciliées sur les bords et parcourues par trois nervures longitudinales. Beaucoup d'espèces produisent sur les végé- taux des déformations en forme de galles, dans lesquelles vivent Les larves, soit solitaires. soit en société. Quelques-unes sont très nuisibles ; tel est notamment le ©. destructor Say ou Mouche de Hasse, dont les larves vivent entre le chaume et la gaine des feuilles du blé. CG. nigra Meis. (Cécidomyie du poirier.) Long de 1 mm 5. De couleur noire avec l’écus- son gris et les bords des segments del’abdomen d'un : Jaune fauve. Vit sur le Poirier: Au mois d'avril, les femelles déposent leurs œufs dans Les bourgeons à fleurs ; les larves qui en nais- sent pénètrent dans l'ovaire, et les petites poi- res, au lieu de s’allonger. deviennent globu- leuses, noircissent et tombent. Ce sont les poires calebassées des arboriculteurs. Pour em- pêcher l'espèce de se propager, il suffit de ra- CEDRELA. masser et de brûler ces calebasses. lorsqu' elles sont encore remplies de larves. G. buxi Lab. (Cécidomyie du buis.) Long de 2 à 3 mm. En enticr d’une belle couleur jaune, un peu orangée. Les femelles minent les feuilles des diverses variétés de Buis cultivées et causent ainsi de grands dégâts dans les pé- pinières. Pour atténuer autant que possible ces dégâts, on à conseillé d’asperger, dès la fin de mars, les arbustes non encore conta- minés et de les saupoudrer, immédiatement après, avec de la fleur de soufre ou de la suie. Cette opération suffit, dit-on, pour éloigner les insectes et les empêcher de pondre E. Lf CECROPIA LI. (Urticées-Conocéphalées.) Ce genre comprend une quarantaine d’esp. de l'Amérique trop. Ce sont des arbres lactescents, à files alternes, longt. pétiolées, amples, peltées, divisées en 7-13, souvent 9 ou 11 segments ou folioles rayonnantes. Une esp., le G. peltata L, est connue sous le nom de Pois trompette; ses tiges servaient aux caraïbes à faire des trom- pettes ; on en fait des conduites d’eau. Par frottement rapide, on peut en tirer du feu. Cultivé pour son beau feuillage. Serre chaude. Cedar of Lebanon. Nom angl. du Cedrus Li- bani. Cedratier. Nom vulg. du Citrus medica. Cèdre acajou. Nom vulg. du Gedrela odorata. Cèdre du Liban Nom vuleg. du CGedrus Libani. CEDRELA [L (Méliacées-Cédrélées.) Arbres élevés, à bois coloré; files. imparipennées ; fl. petites. paniculées; calice court, 5-partit; 9 pétales dressés ; disque épais ou élevé, 4-6 lobé ; 4-5 étamines insérées au sommet du disque; ovaire, 5-loculaire, à loges 8-12 ovulées ; capsule coriace ou membraneuse, 5-loculaire, septifrage; graines pendantes, comprimées, imbriquées, quelquefois ailées Env. 12 esp. de l'Asie, de l’Amér. trop. une d'Australie. — Australie. — Attcintjus- qu'à FO m. de haut. C’est le Red Cedar des Australiens. Le bois en est léger, d’une belle couleur, se polit bien. Serait probablement cultivable dans le midi de l'Europe. C. brasiliensis A. Juss. — Brésil mérid. et Rép. argent. — Bois léger, beau et facile à tra- vailler. Serre tempérée. G. sinensis À. Juss. — Chine. Introduit par le Muséum, qui en a recu les graines de M. E. Simon, consul de France en Chine. C’est un très bel arbre, rustique sous le climat de Paris, port d’Ailante, mais ayant sur cet arbre l'avantage de ne pas émettre dereje- tons. d’avoir des feuilles à odeur non vi- reuse et des fl inodores, tandis que celles de l’'Ailante en exhalent une très désagréable par son intensité. Multipi par boutures de racines. G. Toona Roxb. — Inde — Arbre de 80 m., à bois rouge, fibreux, à grain fin, à écorce fé- brifuge. Serre tempérée à. cdorata L,. Acajou femelle, Cèdre acajou. — Antilles. — Grand arbre fournissant un bois rougeâtre, odorant, léger, inattaquable par les insectes. Tient dans les pays chauds la place que le bois blanc occupe chez nous. Sert à con- fectionner les boîtes à cigares de la Régie. G. australis Muell. CEDRONELLA. — 268 — CEDRONELLA Mœnch (Labiées-Népétées.) Herbes ou sous-arbriss. à filles. dentées, trisé- quées dans une esp., les florales réduites à de petites bractées sétacées. FI. en glomérules formant grappes ou épis termin. Calice tubu- leux ou campanulé à 13-15 nervures, à 5 dents inégales; corolle à tube exsert et à gorge ample ; limbe bilabié, lèvre supér. dressée, bi- fide, l’infér. étalée, trifide, à lobe médian plus grand. + étam. didynames dressées ou pres- que droites; nucules ovoïdes, lisses. 4 esp. Amérique du Nord, Mexique, Iles Canaries. C. mexicana Benth. [Syn.: Gardoquia betoni- codes Lindl.] — B. M. t. 4618; B.R.t. 49. — | Vivace, de 70 em. à 1 m ; files. Mexique. — ovales cordées dentées, brièvt. pétiolées ; corolle purpurine 3 fois plus longue que le calice. C. triphylla Mœnch. [Syn.: Dracocephalum canariense L.] — B. M. t. 3860. — Canaries. — Arbriss. dressé; files. triséquées crénelées, à segments oblongs; calice tubuleux; corolle blanche ou lilacée, 2 fois plus longue que lui. Jolies pl. de plates-bandes ; pleine terre l’été, orangerie l'hiver. Multiplier la 1re d’éclats de pieds; la 2e de boutures. 7 CEDRUS Link. Cèdre; angl. : Ceder. (Conifères-Abiétinées.) Grands arbres habitant le Liban, l'Himalaya, les Mts. Atlas. Files. persist., aciculaires,subtétragones, raides, piquantes, en fascicules sur les pousses raccour- cies et solitaires sur celles dévoloppées. FI. mo- noïques ; châtons & cylindro-coniques, châtons @ dressés, d’abord pourpres, puis jaunâtres. Cônes solit., dressés, gros, ovoides obtus, à écailles très serrées, lignescentes, amincies sur les bords, à maturité bisannuelle, presque trisan- nuelle, persistant sur l’arbre longtemps après maturité. Déhiscence difficile. On les ouvre en les trempant pendant un certain temps dans l’eau chaude et en les mettant ensuite à sécher. Samares (graines), 2, insérées sur l'onglet de l’écaille, longuemt. et largemt. aïlées, polygo- nales. Bois odorant, aubier blanc, bois parfait rosé. La plupart des botanistes en distinguent 3 esp., tandis que d’autres n’en admettent qu’une et 2 grandes variétés ; au point de vue horti- cole, il est préférable d’en reconnaitre 3. G. atlantica Manctti, C. argenté de l'Atlas. — Algérie. — Grand arbre pouvant atteindre 40 m. sur 4-6 m. de cire., croissant particulièrt. dans l’Atlas, notamment sur le pie de Tougour, près Batna, sur les Mts. Babor et Tababor, où il s'élève jusqu’à !8:0 m. d’alt. Se distingue du C. Libani par son port plus élancé, tige plus droite, files. plus courtes. plus grosses, d’un vert beaucoup plus glauque. Le cône est géné- ralt plus petit. Très rustique. Bois excellent pour constructions. Var. : variegata. à files. pa- nachées de blanc jaunâtre ; glauca, files. gris ar- senté ou très glauques. C. Deodara Loud. (Fig. 192.) — Himalaya. —— Bel arbre atteignant jusqu’à 50 m. de haut sur 6 7 m. de ciréonstance; tige droite, pen- chée au sommet; branches flexibles, réclinées ou retombantes à leur extrémité. Filles les plus orandes du genre, 3-5 em., piquantes, très glau- ques. Cône ovoïde, très obtus. parfois déprimé. 10-12 cm. long sur 5-6 large, brun glauque à la Cedar; all.:| CEDRUS. maturité. Un de nos plus beaux arbres verts d'ornement, surtout quand il est jeune, On lui connait comme var : crassifolia, files. plus courtes, plus épaisses; robusta, branches plus fortes et files. plus longues, jusqu’à 8 cm. ; wi- ridis, files. plus ténues, luisantes, d’un vert gai foncé; et les var.: variegata, argentea, flava. fastigiata, compacta et tristis, dont les noms indiquent le caractère. Le C. Deodara résiste sous le climat de Paris à — 16-18 et même — 20 degrés. N or JL Fig. 192. — CEprus D£obaRa Loud. C. Libani Barrel. [Syn.: Larix Cedrus Mill. ; Abies Cedrus Pers. — N. D. V,t. 79. — Asie occidentale. — Arbre pouvant atteindre 40 m. sur 10-12 m. cire.; cime ovale conique dans jeune âge, aplatie chez individus âgés; feuilles unicolores, vert gai, longues de 12-40 mm. Cône ellipsoïde, X-12 em. sur 5-7 em, brun mat à maturité. Hab. le Liban et le Taurus. In- trod. en 1683. Le plus ancien de France est ce- lui du Muséum de Paris, planté en 173Fpar B. de Jussieu et mesurant actuellement plus de 4 m. de cire. et 30 m d'envergure. Le C. du Li- ban dans le Nord de la France, supporte Jusqu'à _—_ 9292-24 degrés. Var. glauca, foliis argenteis. nana, pyramidata, pendula, stricta et viridis. Cult.: Les C. recherchent terrains chauds, légers et profonds, plutôt secs qu'humides. avecune exposition aérée etensoleillée. — Mult. : les types, par graines semées en mars-avril. suivant quantité en terrines ou en rayons, en terre légère, et les variétés par greffe en ap- proche. Les C. conviennent pour décoration de | ! CEDRUS. grands parcs, et dans certains cas, pour la for- mation de massifs forestiers. PME Celandine. Nom. angl. de la Grande Eclaire. Voir Chelidonium. CÉLASTRINÉES. (Dicotylédomes-Polypé- tales-Disciflores.) Arbres ou arbriss. quelque- fois volubiles, à files. alternes ou opposées, toujours simples, souventcoriaces. Stipules très petites,caduques. FL. en cymes.petites, verdâtres ou blanches, souvent hermaphrodites ; calice petit, 4-5 lobé ou partit. imbriqué, persist.; co- rolle à 4-5 pétales, alternes avec les sépales, insérés sous le bord du disque, sessiles, imbri- qués. Etamines 3-5, très rart. 2 ou 10, insérées à la base au bord ou en-dedans du bord du disque. Ovaire sessile, à 3-5 loges, rart. 1-locu- laire, à loges le plus souvent 2-ovulées, raremt. 1 ou pluri-ovulées. Ovule anatrope. Fruit cap- sulaire, bacciforme, drupacé ou samare. Graine souvent munie d’un arille, albuminée. 2 tribus : Célastrées, Hippocratées. CELASTRUS. (Célastrinées.) Arbriss. très souvent grimpants, inermes ou spinescents. Filles. alternes, pétiolées. Grappes ou panicules axill ou terminales. FI. petites, parfois uni- sexuées. Capsule globuleuse ou oblongue. 18 esp. de l’Asie, de l’Afrique, de l’Amér. du Nord, de l'Australie. 1 de l'Espagne. C edulis Voir Gatha edulis. G. lucidus L. — L'Herrr. Srinp., t 25. — [Syn. : Cassine concava Lamk.]— Cap. — Dressé, rameaux décombants ; files. courtemt. pétiolées persist., ovales, épaisses, concaves Pédicelles axillaires très courts; capsule à 3 valves. G. pyracanthus L. — B. M. t. 1157. [Syn : Putterlickia pyracauthos Endl.] — Cap. — Ra- meaux diffus, légèrt. anguleux, spinescents. Flles. persist. ovales lancéolées, obtuses, su- perft. dentées. FIL. petites, blanches, en grappes de cymes terminales. CG. scandens L. — Dunam. Ann. t. 95. — Ca- nada, Virginie. - Grimpant, glabre; files. ovales oblongues, acuminées ; fl. en grappes terminales; fruit jaune orangé. Pleine terre. terrain frais. Orangerie; pleine terre Midi, pour les 2 pre- mières esp.; indifférentes sur les terrains. Semis, éclats, marcottes. Jah E Cellules. Voir Tissus des plantes. Cellulose. Voir Composition chimique des végétaux. CELERI. (Apium graveolens Li.) Ombellifè- res; angl.: Celery; all.: Sellerie. Indigène, bisannuel. PI. herbacée, à racine fibreuse ou tubéreuse ; files. à pétioles charnus, assez larges, à folioles pinnatifides, très divisées, d’un vert plus ou moins foncé. Tiges de 60 cm. de hauteur, rameuses; fl. petites, Jaune verdâtre, en ombelles. Graine fine, à odeur aromatique. Variété se partageant en 2 catégories. 19 Céleris à côtes. 20 Céleris-raves. | Ces 2 races sont issues du même type; dans l’une, la culture a augmenté le volume et les qualités de la partie pétiolaire; dans l’autre, c’est au contraire la partie souterraine qui a été développée. Monde ue. Li 269 CÉLERI. 19 Céleris à côtes. Le C. Plein blanc, ses sous-var. : C. à grosse côte, C. plein blanc sans drageons, etc., tous méritants, rustiques et productifs. C’est à ces sortes que l’on a recours pour les cult. tardives. Le G. Turc et le G. Pascal sont égalt. des sous-var. perfectionnées du C. plein blanc. Le C. Turc est très vigoureux, à côtes longues, épaisses ; le C. Pascal présente des pétioles plus courts, mais très larges et très épais. Le CG. plein blanc doré, de taille moyenne, offre une teinte blonde très accentuée toute naturelle, sans qu'il soit besoin de l’étioler. Hâtif, vigoureux, il craint cependant l’humi- dité de l’arrière-saison, äe même que les froids. Convient plutôt aux cult. des 1'°° saisons. Le CG. Violet de Tours, de très bonne qualité. le CG. plein blanc frisé, le C. plein blanc d'Amé- rique et le G. plein blanc doré à côte rose, sont aussi cultivés dans quelques potagers d'amateurs. Une curieuse race rentrant dans la catégo- rie des Céleris à côtes. mais en différant beau- coup, tend à se fixer ; il s’agit des Céleris très nains connus sous les noms de C. nain pommé forme de scarole, et C. Corne de cerf. Chez ces 2 var. nouvelles, la pl. ne dépasse pas 15 cm. de hauteur totale et les pétioles, très courts, se divisent à l'infini. L’étiolage se trouve alors singulièrt. facilité. Il convient d'ajouter à cette énumération le C. à couper ou C. à pot au feu, qui est une var. à peine améliorée,très drageonnante, rappelant l’esp.type. On l’emploie comme assaisonnement. Les C. à côte se consomment erûs, en hors- d'œuvre ou en salade et cuits, au jus. La graine entre dans un certain nombre de liqueurs. Culture: Le C. réussit surtout en terre riche, meuble; il réclame de copieux arrosages. On le sème sur couche, de janvier à mars, et à par- tir de cette date, en pleine terre, jusqu’à fin mai pour les dernières saisons. Garantir les semis contre l’ardeur des rayons solaires et bassiner souvent. Eclaircir les se- mis ou repiquer en pépinière d'attente; mettre en place quand le plant est assez fort, à 25 cm. sur des lignes écartées de même distance. Bi- nages et arrosages copieux surtout pendant les chaleurs. Pour faire blanchir le C.. avant la consomma- tion, on le prive de lumière, soit en le couvrant de paillassons ou en le buttant de terre. Enfin, pour conserver le C. pendant longtemps, il est d'usage de le relever en motte et de le planter, à raison de 8 pieds par rangs, dans le fond d’une tranchée large de 1 m.80 cm. creusée à un bon fer de bêche. La terre extraite jetée à droite et à gauche, sert à des buttages succes- sifs. Pendant les grands froids, le tout est cou- vert de fumier sec ou de feuilles ; lorsque la température le permet, on découvre. 20 Céleris-raves. Le Céleri-rave (Fig. 193. Voir p.270.) fournit à la consommation une racine qui se mange cuite ou en salade. Le C-Rave pommé à petite feuille est une F 1 | février; CÉLERI. 2 Jolie var. à petite racine. de bonne forme, bien régulière, mais plutôt hâtive. Le G.-rave d’Erfurt, plus volumineux, est. aussi un peu tardif. Le G.-rave gros lisse de Paris, à grosse racine. trouve toujours un débouché facile sur | le marché. C’est le C.-rave d'hiver par excellence. Culture : Le semis se fait sur couche. en | on repique dans la l'° quinzaine de mai, sur terreau ayant servi à l'éducation d’autres plants ; a lieu fin juin, sur des lignes espacées de 25 à 30 cm. Il est d'usage de contreplanter en C.-rave les planches de choux-fleurs ou autres légumes laissant le sol libre à une époque voulue, Des arrosages copieux pendant la saison chaude et un ou deux buttages contribuent à l'accroissement des racines. On peut. en garantissant le C.-rave du froid, le conserver jusqu’au printemps. #0: CGELMISIA Cass. (Composées.) Genre voisin. des Aster, renfermant une trentaine d’esp. vi- vaces, de Ja Nile-Zélande, souvent velues-ar- œentées Quelques-unes d’entre elles sont de jolies pl. de rocailles malheureusement un pen délicates CELOSIA L.. annuelles. rart. petits arbriss. Flles. alternes, entières ou un peu lobées. FI. en épis denses. terminaux ou disposés au sommet de la tige. en panicules soudées en une crête ondulée, her- maphrodites ; périanthe scarieux ; 5 étam. à anthères biloculaires. Utricule membraneuse incluse où dépassant le périanthe, s’ouvrant par une suture circulaire (pyxide); ovaire bi- ou multiovulé; graines lenticulaires. noir brillant. Env. 3! esp. des régions trop. C. argentea L. — Indes orient. — Tiges de 50 à 6° em... pyramidales, rameuses: flles. lan- céolées ; fl. en épis simples nacrés. Var.: linearis Swect, flles. plus étroites. épis plus SAN rose carmin. Var.: margaritacea Moq. ( (C. margaritacea L.). files. ov épis denses. rose clair. C. cristata L.. OC. crête de coq. Passe-velours ; angl.: Cocks comb; all.: Hahnenkamm. —- Bois. ATL. JanD., t. 286. — Inde. — Tige robuste, in- | flor. aplatie, sinueuse. ondulée. formée par la. fasciation de la tige et l'agrégation des axes floraux. Coloris vifs et nombreux. Paraït être une déformation du ©. plumosa Hort. CG. plumosa Hort.. C. à panache. Tiges ra- meuses, pyramidales, terminées par de beaux panaches de fl., jaunes, amarantes ou écarlates. Dans le langage courant, le nom de Célosie n'indique que les pl. à inflor. non soudées, le! nom de Crête de cog s'appliquant seul aux pl. à inflor. aplatie. Belles pl., les unes et les autres cultivées pour le marché, décorer les balcons, apparte- ments, garnir des plates-bandes, massifs, etc. Semer sur couche en avril; repiquer en pé- pinière quand le plant a 3-4 flles.; place vers la fin de mai. Les var. surtout employées pour faire des potées. . | JG GELS. Jacques-Martin, né à Versailles. 1743; la mise en place, en planches. Célusie (Amarantacées.) Herbes | lisses, | mettre en. naines sont. CELSIA. mort à Paris, 1806. Horticulteur., inspecteur gé- néral des pépinières nationales, membre de l'Académie des Sciences. collaborateur du nou- veau Théâtre d'agriculture d'Olivier de Serres. et du nouveau Dictionnaire d'agriculture ; il im- | porta dans Fétablissement qu'il avait créé au | Petit-Montrouge une foule de végétaux des cinq parties du monde; ilkles devait à ses rela- tions avec Thouin, Desfontaines, Michaux, Bru- guière, Olivier. Bosc, Broussonnet, Banks, Ca- vanilles, les expéditions d’'Entrecasteaux, de Baudin. les serres de la Malmaison. etc. En l’an VIII, son collècue Ventenat. de l’Institut. Fig. 193. — CÉLERI-RAVE. a décrit cent de ces végétaux, avec dessins par Redouté. Le “Jardin Cels», qui possédait déjà l’Eucaiyptus, le Mimosa. le Diospyros kaki, le | Bibacier, le Robinier visqueux. l'Erable à sucre. le Noyer noir, le Chêne rouge, les Pavias. le | Thé. le Casuarina, le Ginkgo et de rares Coni- fères, passa aux mains de Cels fils, puis des petits- fils, enfin à la famille Chantin. (Fig.194.)C.B. CELSIA. (Scrophularinées.) Pl vivaces ou bisannuelles. herbacées ou sous-frutesc. Genre très voisin des Verbascum, dont il se. dis- tingue surtout par sa corolle aux lobes presque égaux et par le nombre de ses étamines, qui n’est que de + (5 chez les Verbascum). Env. 34 esp. (inclus Janthe) du bassin méditerranéen, de l’Abyssinie et des Indes orient. G. Arcturus Jacq. (Verbascum Arcturus L.) — B.M., t. 1962. — Crête. — Vivace; 50 à 60 cm. nombr. fl. jaunes, à filets des étamines garnis de poils violets. Mai juillet. C. bugulifolia Jaub. (Janthe bugulifolia Gris.) | — Macédoine. — Vivace, pubescente, à souche | épaisse; tige dressée, de 20 à 30 em. : flles. ra- fl. d’un x dicales disparaissant à la floraison : CT Te ET ET «4 fo CELSIA. pourpre livide, striées de jaune et à reflets ver- dâtres. parfois couleur de cuivre. Mai-juin. C. eretica L. f. — B. M. t. 954 — Europe mérid. — Bisannuelle, pubescente ; 50 à 80 em; fl. jaune soufre, maculées de pourpre. Mai-août. Il faut aux C. une position ensoleillée, un sol léger et profond. pierreux si possible, Multipl. par semis. Le C. bugulifohia craint le grand soleil et l'humidité stagnante. H. C. CELTIS, Micocoulier (Urticées - Celtidées.) Arbres ou arbriss. généralt. inermes, flles. caduques, distiques, néquilat. triplinerviées, scabres, dentées. FI. petites, verdâtres. hermaphrodites ou polygames., axill. et latérales, fasciculées ou en grappes sur jeunes pousses. Pé- | rianthe caduc, 5 di- | vis.; étam opposées | à celles-ci et en nom- bre égal ; ovaire 1-lo- cul. 1-ovulé. à style bipartit; drupe à peine charnue; noyau 1-sperme. Bois blanc. très souple. très résis- tant, recherché en carrosserie , pour manche d'outils. de fouets, fourches, can- nes, etc. Environ 5 esp. distinctes. des régions tempérécs. U. australis Lin. M. de Provence. MOD: HI, 16. 8; W: D. B.,t. 105. — Europe mérid. — Haut. 20 à 25 m. sur 3-4; tronc lisse, grisâtre. Files. ovales lancéolées. 271 Fig. 194. — JACQUES-MARTIN CELS. De CENTAUREA. rugueux, branches plus retombantes. flles. en général plus larges, plus rugueuses. cordif.; C. o. crassifolia Lmk., Micux. r. H. Ars. Am. ITT, t. 9; tronc beaucoup plus gercuré. écailleux, branches plus dressées, ramilles plus grosses. | non flexueuses ; flles.en général cordif., épaisses, | pubese , scabres en dessus, vert très glauque en dessous; C. o pumila Pursh, petit arbre dé- passant rart. 3% m.; ©. o.reticulata., Torr. flles. ovales cordif., très rudes dessus, fort. réticu- lées en dessous. C. Tournefortii Lmk. [Syn.: C. orientalis Mill. ; C. aspera Hort.] — Arménie, Caucase. — Hit. #-12 m., tronc presque lisse. Bran- ches dressées, très rameuses ; jeunes pousses pubérules. Filles. courtes. très fermes, scabres, pau- cidentées. Drupe obo- vée. pl. grosse, jaune citron Très rustique C. sinensis Willd. [Syn: C. Willdeno- wiana Schult.] — Chine, Japon. — Ht. 6 - : m.; tronc lisse. orisâtre. Flles. cour- temt. acuminées, les naissantes pubérules. ferrugineuses, les adultes lisses, très glabres, peu ru- oœueuses dessus, glau- ques dessous. Drupe petite, Jaune orange. subglob.ou ellipsoïde. Les terrains lé- sers, secs. rocailleux. assez profonds, con- viennentle mieux aux ré CS "ALPINE très longuement et finement acuminées, vert | C. Ils sont rust. sous climat de Paris, mais il foncé, scabres dessus, mollement pubesc. et | est prud. de protéger contre gr. froids les jeunes vert grisâtre en dessous. Drupe globuleuse, | plants du C. australis. Mult. facile de graines taille d’un gros pois, brunâtre; pédoncule 2-3 | conservées en stratification jusqu’au printemps fois aussi long que pétioles. Cultivé en taillis dans le Midi. C. Davidiana Carr. Chine, 1854 — Haut. 6-8 m.; tronc lisse. gri- sâtre, Filles. ovoïdes lancéolées. épaisses, char- nues, vert foncé luisant dessus, plus pâles des- sous, glabres partout.dentées seult dans le haut. G. occident:lis Lin., M. de Virginie : angl. : Nettle Tree. [Syn.: C. cordata Pers. et Desf ; C. mississipiensis Bosc.; C.longifolia Raf| — DD I t..9: Micux. f: Are. Am. IL, t. 8; | Mur. Ara., t. XXV. — Etats-Unis. - Ht. 10 à 15 m. sur 1 m. 80; écorce rugueuse, relevée de lamelles dures. Files. acuminées cuspidées, souvent cordif. à la base, vert foncé luisant, un peu rudes en dessus, vert glauque en dessous. dentelées serrées dans partie moyenne du con- tour. Drupe rouge orange ou brunâtre, obovée ou subglob., gross. d’un pois; pédoneule à peine plus long que pétiole. Var.: C. 0. Audibertiana Spach. [Syn.: C cordata Audib.| Tronc moins R. H. 1868, 300. — | et par boutures aoûtées faites à l'automne. PME Cembrot. Nom vulg. du Pinus Cembra. ,_ Cendres. Voir Composition chimique des vé- | gétaux et Engrais | CENTAUREA. Centaurée, (Composées.) Herbes vivaces ou bisannuelles, très rart. annuelles, | caulescentes rameuses ou presque acaules, sou- | vent tomenteuses blanchâtres. Files. radicales | ou alternes. entières ou souvent incisées-dentées ou 1-2 fois pinnatiséquées. Capitules hétéro- games, souvent pédonculés, solit. ou paniculés. | FI. de la circonf. neutres, unisériées; celles du | disque fertiles. Involucre ovoïde ou globuleux, formé de bractées imbriquées et multisériées,. | munies d’un appendice variable, scarieux ou | épineux. Réceptacle presque plan, charnu, | soyeux. Achaïnes comprimés ou obtusangles, à | 4-5 côtes peu marquées, et munis d’une aigrette. Plus de 30) espèces. (Inclus: Rhaponticum Lamk.. Amberboa DC. etc.) CENTAUREA. — 272 — C. Amberboi Lamk. Ambrette jaune [Syn.:! Amberboa odorata DC. — Orient. — Annuelle. | FI. jaune citron, en juillet-août. G.americana Nutt. — Amér.sept. - Annuelle. Très belle pl, 1 m. et plus de hauteur; gros capitules lilas; août-septembre. G. babylonica L. — Orient. — Vivace. Filles. radicales en touffes; tige ailée de 2 m. et plus, cotonneuse blanchâtre; capitules jaune vif le long de la tige, en juillet-octobre Pelouses. CG. Cineraria L [Syn.: C. candidissima Lamk.]| — Orient. — Vivace. Feuillage blanc de neige, découpé, tomenteux, fl. jaunes C. Clementei Boiss. — Europe mérid. — Vi- vace. Feuillage blanchâtre, élégamt, découpé. CG. Gyanus L., C. barbeau, Bluct; angl.: Blue Bottle; all.: Kornblume. — Mascr. Arc.,t. 163. -- Moissons. — Annuelle. FI bleues de juin à sept. Var. à fl violettes. blanches, roses, etc. G. dealbata Willd. — Caucase. — Vivace. Feuilles pennées, vertes en dessus, blanches en dessous. Fleurs purpurines en juin-juillet. C. depressa Bbrst. — Caucase. Ibérie. — Annuelle, Tiges blanchâtres,couchées rameuses; fleurs plus grandes que dans le Bluet, bleues, centre purpurin, tout l'été. G. gymnocarpa Moris. — Italie mérid — Bis- annuelle ou suffrutescente; feuillage bipenné, satiné blanchâtre, cachant les fleurs purpurines. Var.: plumosa Hort., feuillage plus découpé, moins blanc. GC. macrocephala Puschk. — Orient. — Vivace. Tige simple ; énormes capitules jaunes en juillet- août. CG. montana L.Bluet vivace — Boï:., ATL. PL. JARD., t. 162. — Indigène. — Vivace. PL basse, blanchâtre, FIL. grandes, bleu foncé, centre pur- purin, fin avril, mai et juin. Var. à fl. roses, blanches, purpurines. Plates-bandes. Bordures. GC. moschata DC. Ambrette musquée. [Syn.: Amberboa moschata DC.] — Orient. — Annuelle Rappelle le C. Amberboi, mais fl, pourpre violet; oraines à odeur de muse Var. à fl. blanches. C. Rhaponticum L [Syn.:ZÆhaponticum scario- sum Lan#k.| — Alpes. — Vivace. Tige robuste, 1 m.20 à 2 m.; grands capitules purpurins en juillet-août. C. ragusina L.[Syn.: C candidissima Hort.] Vivace, suffrutese.; fllage. blanc très élégant. On peut encore cultiver les esp. vivaces sui- vantes: ortentalis L., Tauride; rutifolia Sibth. et Sm., Bulgarie; cynaroides, France; Scabiosa L., France, et ses variétés. Les C. Cineraria, Clementei, gymnocarpa. ra- gusina, ne sont pas rustiques; on les multiplie de boutures faites à l’automne, hivernées sous chassis ou en orangerie. Forment de magni- fiques bordures de massifs; aiment une situation bien ensoleillée; supprimer les capitules. Les espèces vivaces rustiques: babylonica, dealbata, cynaroides, macrocephala, montana, orientalis, rutifolia, etc. sont multipliées d’éclats Orne- ment des plates-bandes. Terre ordinaire pro- fonde et fraiche. Le C. montana est précieux pour sa floraison hâtive. Les esp. annuelles sontutilisées dans les plates-bandes, en massifs, pour bouquets, même comme pl. pittoresques (C. americana). Quelques-unes: ©. Cyanus, de- CENTRONIA. pressa, peuvent être semées en pleine terre en place ou en pépinière au printemps; les autres, C. Amberboi, americana, moschata, gagnent à être semées sur couche en mars-avril et re- piquées en pépinière avant la mise en place. J. G. Centauridium. Voir Xanthisma. Centaury. Nom angl. de Erythræa Gentaurium. CENTRADENIA (x. Don. (Mélastomacées.) Plantes herbacées ou sous-frutesc., à rameaux 4-gones ou 4-ailés; filles. lancéolées, inégales dans chaque paire, l’une très grande, l’autre beaucoup moins développée; fl. roses, en co- rymbes; tube du calice 4-gone; pétales arrondis ; 8 étamines inégales, dont 4 plus petites; ovaire 4-loculaire ; fruit capsulaire, 4-valve. 3 esp. du Mexique et du Guatémala. G. floribunda Planchon. — F£. p. S. 5. 458. — Guatémala, — Sous-arbriss ; flles. ovales entières, à nervures rougeâtres; tiges rouges ; fl. en panicule. CG. grandifolia Ldl. — B. M., 5228. — Me- xique. — 1 m.; files. en faux verticilles, noires en dessus, pourpres dessous; fl, en corymbe. On cultive encore le GC. rosea Iändl., du Me- xique. — B. KR. 29, 20. — Serre chaude. Bou- turage sur couche chaude à l’étouffée. P. H. CENTRANTHUS DC. (Valérianées.) Herbes, tantôt vivaces ou suffrutescentes à flles en- tières, tantôt annuelles dressées rameuses à flles. infér dentées, les supér. pinnatiséquées.. Infloresc.en cymes corymbiformes ou paniculées au sommet des rameaux; bractées libres. Co- rolle à tube court, éperonné, à limbe 5-fide, étalé. Etamine 1, rart. 2. Fruit comprimé, à loge creuse, surmonté par un calice accrescent en aigrette plumeuse ciliée. 8 esp.; rég. médit. G. macrosiphon Boiss. — Bois, ATL. PL. JARD.. t. 129. — Espagne. — Annuelle. Tige très ra- meuse, 40 à 45 cm. de hauteur; fl. roses en co- rymbe. Varie par la taille des pl. et la couleur des fl. blanc. carné ou rose. Flor. de maiï à juillet. Plates-bandes. massifs ; bordures avec les formes naines. Terrains légers et chauds Semer: 10 en pépinière en sept,repiquer et abriter l'hiver, mettre en place en avril; 2v en place au printemps. C. ruber DC. Valériane rouge, Lilas de terre; all.: Baldrian. [Syn.: Valeriana rubra L.] Vi- vace.indigène; 90 cm. Fleurs petites, nom- breuses,rouges,rosées ou blanches,en panicules, de mai à juillet. Var. à flles. plus étroites: C. ruber, var. an- gustifolius. Croit dans les lieux secs pierreux, les décombres, sur les vieux murs. Ornement des plates-bandes, des rocailles en plein Soleil. Multiplic. d’éclats ou semis en place en au- tomne ou au printemps. LRU CENTRONIA Don. (Mélastomacées.) Arbres élégants, glabres ou à rameaux tomenteux- ferrugineux; flles. amples, coriaces; panicules de grande dimension, terminales; fl. grandes, purpurines, à tube du calice furfuracé, à lobes confluents en coiffe caduque; pétales 5-7 plus ou moins cohérents à la base entre eux et avec les étamines; 10 étamines; ovaire ovoïde, 3-7- loculaire, à carpelles prolongés dans le haut, entiers ou bifides; capsule à 3-7 valves. CENTRONIA. Ds Ti CEPHALOTAXUS. 9 esp. du Mexique. de la Nouvelle-Grenade, | ou jaunâtres. à corolle tubuleuse s’épanouissant de la Guiane et du Pérou. (Inclus Calyptraria | en un Himbe à 4 lobes. Ndn.) Culture des Centradenia. PE 6 esp. de l’Asie, de l'Amérique et de l'Afrique. CENTROPOGON Presl. (Campanulacées-Lobé- G. occidentalis L., Bois bouton. — HERB. AMAT. liées.) Sous-arbriss. quelquefois grimpants; flies. | 4, t. 272; Rev. HorrT. 1Sh9, fig. 70. — Amér. alternes ; fl. axill. solit. ou disposées en une | sept. — Flles. ovales lancéolées, opposées ou grappe terminale corymbiforme , purpurines, | ternées. Capitules blanc crème, globuleux, long. violacées.rouges ou orangées ; corolle recourbée. | pédonculés, à l’aisselle des flles. supér. Var.: à tube entier ou brièvement fendu sur le dos. angustifolia. Rev. Horr.1889, fig. 71; flles. longt. à limbe dont les lobes supérieurs sont plus | lancéol.; capitules plus petits, mais de plus de développés; tube des étamines adné à sa base | durée. Terre siliceuse. Semis, marcottes. J. D. avec la corolle; 5-anthères, dont 2 munies au | CEPHALOTAXUS $. et Z.; angl.: Cluster- sommet d’un pinceau de soies ; ovaire infère, bi- | flowered Yew. (Conifères-Taxinées.) Arbre à port loculaire; baie globuleuse, indéhiscente. Plus |‘d’If. FL dioïques; châtons À axill, en capi- de SO espèces, disséminées du Mexique au |tules sphériques sur rameaux courts, épais; ces Brésil. châtons se ramifiant en 6-9 autres plus petits. C. cordifolius Benth. — F£. np. S 4, 362. — | naissant à l’aiss. d’une bractée; écailles anthé- Guatémala. — FL axillaires, d'un rouge brillant. | rifères portant 2-3 anthères. Châtons Q® solit. C. fastuosus Hort FIL. rose satiné. ou agrégés au sommet des rameaux, chacun Une esp. horticole, le C. Lucyanus, est consi- | d'eux composé de 1-5 petits châtons involucrés dérée comme hybride du C. fastuosus et d’un |par des bractées imbriquées. Chaque châton Siphocampylus. secondaire à 8 bractées carpellifères, opposées, Serre temp. et pleine terre pendant l'été; bou- | décussées, portant chacune 2 ovules axill. Fruits turage sur couche ch. et sous cloche. PH. drupacés, en pet. nombresur chaque capitule par Centrosolenia. Voir Episcia. suite d’avortements ;endocarpe osseux; graine 1. Centrostemma. Voir Hoya. Flles. raides, linéaires, cuspidées, distiques. par- GEP. Pied de vigne. fois presque opposées, rétrécies en un court CEPAGE. Ensemble de Ceps. pétiole. 3 esp. (qui ne sont peut-être que des var. CÉPÉE. Touffe formée par des tiges naissant | d’un même type) habitant la Chine et le Japon. de la souche d’un arbre coupé au ras du sol. C. drupacea S et Z [Syn.: C. coriacea Hort.; CEPHÆLIS Sw. (Incl. Camptopus Hook. f.)|C. fæmina Hort.] — FL. Jap. IL, t. 140, 131. — (Rubiacées.) Sous-arbriss.; flles. opposées; fl. | Chine et Japon, 18348. — Arbriss. de 1 à6 m. Flles. petites, blanches, en capitules termin. ou axill.. légèremt. arquées. longues de 25 à 3 mm. sur entourées de bractées diverst. disposées ; calice | 4 mm. de cire. vert très foncé en dessus, glau- 4-7 denté; corolle infundibulif. à 4-5 dents | cesc. en dessous. Drupe elliptique, roux brun. courtes ; 4-5 étam ; ovaire à 2-4 loges uniovu- | un peu comprimée sur les faces, 25 mm. sur lées; drupe sèche ou charnue, contenant 2 | 13 à 20 mm. degrosseur. Rappelle le C. Fortunei. noyaux. 70 esp. tropic.. la plupart américaines ; | mais plus compacte, d'un vert plus foncé, plus les autres d'Afrique, d'Asie et d'Océanie. fructifère. Très rustique. PI. rart. cultivées. Le C. Ipecacuanha À. S.! C. Fortunei Hook. [Syn.: C. filiformis Knight.; Hi. du Brésil. B. M. 4063, fournit à la méde- | C. mascula Hort.; C. pendula Hort.] — B. M. cine la racine d’Ipécacuanha. Le C. Mannii Bnth. | t. 4449. — N. de la Chine, 1848. — Arbre at- et Hook. [Syn.: Camptopus Mannii Hook.], B. M. |teignant, dit-on, 20 m. dans son pays, mais t. 5795. de l'Afrique trop, est une fort belle pl. | seulemt. grand arbriss. de 4 à 6 m. dans nos Serre chaude ; bouturage de jeunes rameauxsous | cult. Ecorce fendillée rugueuse. Branches ver- cloche. P. H. |ticillées, longuemt. étalées. Files. longues de 8 CEPHALANTHERA LI. C. Rich. (Orchidées- | à 10 mm. sur 6 à 8 mm. de large chez jeunes Néottiées.) Herbes terrestres, tantôt feuillées, | individus, plus petites chez ceux âgés, récurvées tantôt aphylles. Files. lancéolées ou obtuses. pose coriaces, vert foncé en dessus, glanques nervées. FL en épi lâche, muni de bractées sou- | en dessous. Drupe atténuée, arrondie, 29 à vent foliacées. Sépales connivents. labelle con- | 25 mm. long sur 16 mm. large, roux brun. Très cave à la base, brusquement rétréci au milieu, | rustique. Var: robusta, port plus régulier; flles. à partie terminale indivise. 10 esp. Europe. | plus larges, plus belles. Afrique bor , Asie tempérée et mont.. Amérique | GC. peduneulata $. et Z. [Syn.: Taxus Harring- bor.-oceid. 3 esp. quelquefois cultivées tonia Forb.; T. sinensis Knight.] — Japon 1837. C. ensifolia Rich. Europe mérid. et orient., Chine. — Arbre de6 à 8 m., très touffu ; branches fl. blanches ; G. pallens Rich, également à | verticillées, nombreuses, vert foncé. Files. sub- fl. blanches, et G. rubra Rich.. Masczer., ArL. t. | opposées, réfléchies, arquées, 30 à 35 mm. sur 357, à fl. grandes, d’un beau rose. Ces pl. sont | 4 à 5 mm., légèremt. falquées, nervure princi- indigènes dans nos bois frais. Rocailles, à mi- | pale très saillante, marquée de chaque côté de ombre. Sol assez consistant, argilo-siliceux, | 2 bandes glauques ou glaucesc. Fruit ovoïde, riche en humus. LÉ 25 mm. sur 8 à 4 mm.,longuemt. pédonculé. Les CEPHALANTHUÜS L. (Rubiacées.) Arbriss. | individus mâles beaucoup plus répandus dans dressés; rameaux cylindriques ou obtusémt. | les cult. Très rustique. Var.: fastigiata Carr. tétragones. Flles. opposées ou verticillées par | [Syn.: Podocarpus Koraiaana Sieb.; Taxus japo- 3-4. brièvemt. pétiolées,oblongues ou ovales lan- | xica Lodd.], branches très serrées, strictemt. céolées. Stipules courtes. Capitules terminaux | dressées, flles. très rapprochées. non distiques; et axill. solit. ou paniculés. F1. petites, blanches ‘ sphæralis Mast., fruit globuleux. DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 18 ET TN PT PE TR D on che ee TNT CEPHALOTAXUS. 274 CERASUS. Cult. Mult.: Tous les terrains conviennent | graines réniformes: chagrinées. Env. 100 esp. aux C.. mais ils demandent situation un peu abritée ; le Fortunei même ombragée. Mult. de semis après avoir conservé les graines en stra- tification.et de boutures faites en août-septembre en terre légère, sous cloche et à l’abri du soleil. P;:M: CEPHALOTUS Labill. (Saxifragées.) Genre constitué par une seule esp.: le GC. follicularis Labill. (Fig.195.), B.M, t. 3118et3119 , de l’Au- stralie austro-occid, C’est une curieuse petite pl. vivace à flles. toutes radicales, pétiolées, un peu velues: les unes elliptiques, entières, sans nerv.; les autres ascidiées, en forme d’urne bariolée de blanc et de rouge, à ouverture bordée d’un an- neau crénelé et recouverte d’un opercule. La hampe, grêle, ramifiée au sommet, porte des fi. peu nombreuses, petites, blanches, sans bractées. sans pétales, formées d’un calice à 6 divisions, de 12 étamines insérées sur les bords d’un Fig. 195. — CEPHALOTUS FOLLICULARIS Labill, disque velu: 6 petites alternant avec les 6 plus vrandes ; de 6 carpelles verticillés, ovoïdes, ve- lus, 1-loculaires, contenant chacun 1, rart. 2 ovules basilaires, dressés. Le fruit est constitué par 6 achaïines. L’embryon très petit est situé dans l’axe de l’albumen charnu. Culture du Dionæa muscipula. CEPHUS Latr. (Hyménoptères-Térébrants ; fam. des Tenthrédinides.) Antennes filiformes ou légèrement renflées en massue à l'extrémité ; abdomen sessile, très allongé, étroit et com- primé latéralement ; tibias antérieurs à un seul éperon, terminé par une sorte de membrane fo- liacée. — 20 esp. environ. C. (Phyllæcus) compressus Fabr. Noir avec l'abdomen jaune rougeâtre, les mandibules et les palpes jaunes et les tibias blancs. Ses larves attaquent l’extrémité des rameaux des Poiriers et peuvent causer des dommages sensibles. ; Ed. Lf. CÉRACÉ. Qui a l'aspect, la consist. de la Cire. GERASTIUM L., Céraiste. (Caryophyllées.) PI. vivaces ou annuelles, basses et généralt. cespi- teuses, souvent rampantes et très stolonifères ; fl. blanches, à 5 pétales bifides; étamines 10, rarement 5 ; styles 5; capsule cylindrique, dé- passant le calice et s'ouvrant par 10 dents; de toutes les régions tempérées du globe. On cultive surtout Les esp.suiv.: C. alpinum L.. desrégions alpines de l’Europe; Biebersteinii DC.. du Taurus ; Boissieri Gren., des Sierras espa- gœnoles ; dahuricum Fisch., de la Sibérie; *de- calvans Schloss., des Balkans ; *glaciale Gaud.. des Alpes ; grandiflorum W. K., de la Hongrie; illyricum Ardoin, de l’Europe orient. ; lanatum Lam... d'Europe; *“latifolium L., des Alpes ; *pur- purasçens Adams. du Caucase, etéomentosum DC. de l’'Eufope mérid. Les esp. marquées d’un * sont celles qui pro- viennent des zones alpines et demandent la terre de bruyère, le soleil et une position sèche, dans la rocaille ; les autres réussissent dans tout sol léger, plutôt au soleil; on en constitue des bordures et des gazons. Fleurissent de mai en juin. Multipl. par éclats, divisions, semis. H. C. CERASUS Tourn., Cerisier ; angl.: Cherry Tree; all.: Kirschbaum.(Rosacées-Amygdalées )Arbres ou arbriss. souvent réunis aux Prunus, dont ils se distinguent par leurs fl. en fascicules om- belliformes, en corymbes ou en grappes; leur drupe (cerise) glabre,sans efflorescence glauque. le noyau à bord dorsal à peine caréné, et par leurs files. pliées en long dans le bourgeon. Nous les divisons en 2 groupes: : A. — F1, en ombelles ou en corymbes, appa-. raissant en même temps que les flles.; écorce zonée. G. acida Mill, Griottier. [Syn.: C. Capro-. niana; C. vulgaris Lois. ; Prunier acida Ehrh.| — Europe. Asie. — Arb. 7-8 m.; cime arrondie. Flles. ovales, dentées, glabres, luisantes, plus court. pétiolées que dans le Merisier et le plus souvent non glanduleuses, Bourgeons floraux produisant toujours quelques petites files. Fruit variant du rouge pâle au pourpre noirâtre ; peau se séparant facilt. de la chair, celle-ci ju- teuse acidulée. Racines très drageonnantes. Var.: austera, à rameaux retombants ; flore pleno, sous- var. ranunculiflora, persicæflora, fl. légt. rose; polygyna (griottier à bouquets); pumala ou du- mosa, arbriss. à branches courtes, érigées ; pyra- midalis ; salicifolia, à files. petites, étroites. Pour les nombr. var. fruitières, voir Cerisier. CG. Avium Mœnch., Merisier. [Syn.: Pr. Cera- sus-avium L.; P. sylvestris Pers.] — N. D. V. t. 8-4 et 15-20. — Europe et Asie occid. — 20-25 m. sur 2 m. à 2 m. 50; cime pyramidale; branches divergentes, subverticillées. Filles. el- liptiques lancéolées, doublement dentées, vert mat dessus, légèrt. pubesc. dessous ; pétiole pourvu de 2 glandes au sommet. Drupe (Merise) variant du rose pâle au noir; chair douce. sucrée, adhérente au noyau. Racines un peu drageonnantes. Bois aubier blanc, cœur rosé ou rouge brunâtre clair. Recherché en ébénisterie. Var.: asplenifolia ou laciniata,flles. plus oumoins découpées; flore pleno ou multiplex ; longifolia. files. longues, étroites ; pendula, rameaux re- tombants. Pour les nombr. var. fruitières, voir Cerisier. Le GC. Fontanesiana Spach.(Prunus græcaDesf.) arb. de moyenne grandeur, à port de C. Mahaleb et à fl. de Merisier, passe pour hybride de ces 2 esp. Bel arb. d'ornement que l’on greffe, à défaut de graines, sur C. Ste. Lucie. CERASUS. C. chamæcerasus Lois. [Syn.: C. Ahumilis Hort. ; Pr.fruticosa Pall.] — Russie, Allemagne. — Arbuste nain, 1 m. à 1! m. 20 em., formt. buisson très touffu. Flles. petites, ovales oblon- | œues, très gtabres, luisantes en dessus. FI. en ombelles de 3-4, petites. Fr. de la grosseur des plus petites griottes ; chair rouge foncé, aigre- lette, âpre. Peut être considéré comme une forme du €. acida. Très ornemental. G. Mahaleb Mill. Bois de Ste. Lucie. [Syn.: Prunus Mahaleb Lin.] — N. D. V, t. 2. — Europe. — Arbre de 6-12 m.; cime basse; branches très étalées, retombantes ; ramules et bois très odorants. Feuilles petites, ovales, arrondies, un peu cordif., obtust. dentées créne- | lées, glabres. Fleurs petites, très odorantes, en corymbes feuillés à la base Drupe, grosseur! d’un petit pois. noire,acerbe. Préfère sol calcaire ou erayeux. Très ornemental ; employé comme porte-greffes. Var. à fr. blanc et à fr. jaune. G. persicifolia Lois. [Syn.: Pr. persicifoha Lin. ; C. borealis Michx.] — Am. sept. — Arb. de 8-12 m. ; écorce brun rougeâtre, unie; cime élancée, à branches nombreuses. grêles. Files. étroitemt. ovales lancéolées. rappelant celles du Pècher. FL. petites, odorantes, blanc crème, par eroupes latéraux de 2-3 ombelles. Drupe, gros- $eur d’un pois, rouge foncé luisant ; chair rouge, acide acerbe Mult. par greffe sur Ste. Lucie. CG. semperflorens DC. C. de la Toussaint. [Syn.: P. serotina Wats.] — N. D. V,t 9; R. H.1877. — Orig. inconnue. — Petit arb, de 5-6 m. rappelant le C. acida, mais à branches grèies, retombantes ; fl. n’apparaissant qu’en juin, suc- cessivt. sur des ramules feuillées et formt. par leur ensemble une longue grappe lâche, long- temps fleurie. Drupe rouge, sorte de griotte très acide et mürissant successivt. Arb. très orne- - mental, mais il faut avoir soin de couper ra- meaux florifères qui se sont desséchés. Pro- bablt. issu du C. acida. G. serrulata Loud. [Syn.: C pseudo-cerasus Lindi ; C. Sieboldii Carr.; C. Lannesiana Carr.; Pr. paniculata.] — B. R. t. 800; R H. 1866, p. 371, et 1879, p. 389. — Japon. — Petit arb. ayant l'aspect d’un Merisier, mais files. obovales, plus petites, cuspidées, dentées-ser- rées, glabres et glaucesc. en dessous. FI. par 9-7 en une sorte de grappe subcorymbif., grandes, d’un beau blanc légèremt. tacheté de rose. Drupe de la grosseur d’une Merise sau- vage. Var.: flore pleno ; pleniflora alba, rosea et plena rosea. Le G. Sieboldi pendula flore rosea Hort. [Syn.: C. Herincquiana|, A. LavaLz., Arr. SEG. t. XXXV, évalt. très ornemental, se distin- œue du précédent par ses branches plus grêles, ses files. plus petites, dentées frangées, ses fl. bien plus petites. : B. — Fleurs en grappes apparaissant après les Îlles. Ecorce plus ou moins nettement zon6e. 19 Feuilles caduques: C. Capuli DC., C. capollin. [Syn. : Pr. Capuli Cav.] -- Am. du Nord. — Arb. de 10-12 m ; cime étalée. Flles. elliptiques lancéolées, co- riaces, luisantes en dessus, pâles en dessous, glabres, finemt. dentées serrées. FL. rappelant 275 CERASUS. C. Padus. Fr. noir, globuleux. 26 mm. diam. pulpeux, acidulé, comestible. Très rustique. C. Padus DC. C. à grappes, Bois puant. [Svay: Pr Padus Lin: — ND. V,t. 1; Mason: ATL. t. 98. Europe. — Arbriss. ou petit arb. de 8-10 m.. à rameaux étalés, peu nombreux, subverticillés ; toutes les parties de la pl.exhalt. forte odeur désagréable. Files. grandes, ellip- tiques obovales, fint. dentées serrées, un peu glauques, legèrt. pubese. en dessous. FI. blan- ches, enlongues grappes pendantes, terminales. Fr. noir, de la grosseur d’un pois, très âpre. Espèce commune sur sols siliceux ou grani- tiques. Réussit mal sur ceux calcaires secs. Très ornemental. Var. très nombreuses. Le C. cornuta Wall. ou Padus cornuta Carr. de l'Himalaya, se distingue de C. Padus parses files, pl. grandes, ondulées. dentelures plus grandes. fl. en grappes pl. denses. Rustique. C. serotina Lois. [Syn.: Pr. serotina Erh.; Pr. virginiana Mill] — Etats-Unis. — Arb, de 18-20 m. sur 2 m. 50 à 3 m. 50. Flles. elliptiques oblongues, acuminées ou cus- pidées, finemt. dentées-serrées, à dents cartila- gineuses, glabres, luisantes. FI. pl. petites que celles du €, Padus,apparaisst. dans nos cultures env. un mois pl. tard. Drupe, gross. d’un pois, pourpre foncé. Rustique. 20 Feuilles persistantes (Lauro-Cerasus): G.caroliniana.Michx.[Syn.: Pr. caroliniana Aït.; Lauro-Cerasus carolinianaRœm.] — Etats-Unis. — Haut. 10-12 m.; cime conique. Files. en- tières, oblongues lancéolées, mucronées, lisses, un peu coriaces. Grappes plus courtes que feuilles. Fr. presque globuleux, peu charnu. résiste mal en pleine terre à Paris; bel arbre d'ornement dans le Midi et en Touraine. Sol siliceux ou fertile. GC. ilicifolia Nutt. [Syn.: Pr. ilicifolia Walp. ; Lauro-Cerasus ilicifolia Rœm.] Petit arb. ou or. arbriss à feuillage rappelant celui du Houx. FI. petites, en grappes de4-6 em. Fr. 12-15 mm. ordint. rouge, parfois noirâtre. Délicat sous climat parisien, mais prospère dans le Midi. C. Lauro-Cerasus Lois, Laurier-Cerise, L. Amandier. [Syn.: Lauro-Cerasus Lin | — Ar- ménie, 1576.— Arbriss. de4-6m ou petit arbre. Filles. grandes, ovales oblongues, coriaces, épaisses, luisantes, bordées de dents espacées. Grappes de la long. des files., à odeur d'amande amère. Drupenoire, pointue, de la gross. d’une petite Merise. Repousse très bien de souche. Demande sol fertile, divisé Demi-rustique à Paris. Var.: caucasica, latifolia, foliis varie- gatis, longifolia, microphylla. G. lusitanica Lois. Laurier-Cerise du Portu- gai, Azarero.[Syn.: Pr. lusitanica Lin.] — Ca- naries. — Très voisin du précédent. Files. plus brillantes, légèrmt. cordiformes, dentées ser- rées, dents terminées par un mucron spines- cent, glaucesc. en dessous ; pétiole non glandu- leux, rouge, Fr. ovoïde, pointu. noir. Demande même terrain. Demi-rustique. Var.: azorica, à files. pl. grañdes ; myrtifolia, flles. beaucoup pl. petites ; angustifolia ; Ormistoniensis et folirs variegatis ; toutes très ornementales. Cult. Mult.: Toutes les esp. produisant des CERASUS. — 276 — graines, se multiplient facilemt. de semis. On, conserve, à cet effet, les noyaux pendt. l'hiver en stratificat. dans du sable frais, en cave, et on sème en avril. Les jeunes plants sontrobustes. Les esp. fructifères sont greffées sur le C. Avium, le C. Mahaleb ou le C. Padus. Les esp. du 1° groupe sont indifférentes à la nature du sol ou préfèrt. le calcaire; celles du second, les formations siliceuses ou primitives, ou bien les calcaires frais et riches. PME CERATOLOBUS Blume. (Palmiers-Lépidoca- ryées.) Stipe grêle, allongé (10-12 m.), revêtu par les gaines épineuses des flles.; celles-ci longues de 2 m., régulièrt. pinnatiséq., segments sessiles, cunéiformes, longuemt. acuminés, plis- sés, effilés à chaque extrémité. Rachis trigone. épineux sur le dos, pétiole court, cylindrique. Spadice pendant à l’extrémité d’un long pédon- cule ; spathe unique, siliquiforme. — 2 esp. de Java et de Sumatra. GC. glaucescens Blume. — Mar. H. N. P. INT, t. 115. — Epines jaune clair. Filles. à segments verts en dessus, blanchâtres en dessous. Culture des Calamus. À A à 2 GERATONIA Lin. (Légumineuses - Césalpi- niées.) Genre monotype, à fleurs dioïques ou po- lygames; calice 5-partit, caduc; corolle nulle ; étamines 5, libres; carpelle arqué. Gousse épaisse, coriace, pulpeuse, indéhiscente, poly- sperme. Files. paripennées, persist. G.siliqua Lin., Uaroubier ; angl.: Carob-tree. — N. D.I, t. 58. — Rég. médit. — Arb. ‘e 12- 15 m., trapu ; écorce lisse, grise. Files. 3-10 fo- lioles, coriaces, ovales, obtuses ou échancrées au sommet, entières, vertes luisantes, glabres. FL tr. petites, verdâtres, en grappes cylin- driques ; calice rouge; gousse (caroube) de 10- 70 em. sur 1-2, pendante, épaisse, à pulpe sucrée. Terrains secs, rocaill. de la rég. méd. Esp. forest. précieuse, cultivée aussi pour son fruit mangé par les Orientaux et les animaux domes- tiques. Bois parfait dur, beau rouge vineux, re- cherché en marqueterie. Plein air dans rég. de l’'Oranger, de serre dans le Nord. PM: CERATOPETALUM Smith. (Saxifragées-Cuno- niées.) Genre renfermant 2 esp. d'Australie, de serre froide sous le climat de Paris, de plein air dans le midi de la France. Ce sont des arbres ou arbriss. à flles. opposées, très glabres, co- riaces, ovales lancéolées, dentées. Les fl. pe- tites, d’un blanc rosé, sont disposées en pani- cales terminales ; elles sont formées d’un calice à 5 lobes valvaires, de pétales nuls ou au nombre de 5, petits, linéaires, laciniés ; de 10 étamines, d’un ovaire semi-supère, ovoide, sur- monté de2styles courts. La plus répandue est le C. gummiferum Smith. CERATOPHYLLUM L., Cornifle. (Cératophyl- lées.) Herbes vivaces, aquatiques submergées, très rameuses,; tige et rameaux cylindriques, noueux, articulés ; filles. sessiles, bi- ou tricho- tomes, à segments filiformes ou linéaires aplatis, rigides, souvent garuis de dents écartées. FI. monoïques, axill., solit., verdâtres, sans éclat. Ni calice ni corolle; involucre à 10-12 divisions linéaires, tantôt entières,tantôt incisées persist. ; fl. mâles, 10-20 étamines ; fl. femelles à 1 ovaire libre uniloculaire. Fruit coriace, indéhiscent, v LL. ie , TE 0 ne. de FORTE. 7 8 7 "A à CERATOSTIGMA. monosperme, surmonté du style accrescent, et souvent muni à la base de 2 pointes divergentes. 2 esp.: C. demersum L. et C. submersum L., croissant dans les eaux douces de tous les pays. Pièces d’eau,aquariums d'appartement. J.G. CERATOPTERIS Brong. (Fougères, Polypo- diacées.) PI. vivaces, aquatiques, à frondes bi- ou tripinnées, cespiteuses, de deux sortes, les extér. stériles. les intér. fertiles. Sores linéaires. à indusie s’ouvrant longitudinalement. HGieCT Fig. 156. — CERATOSTIGMA PLUMBAGINOIDES Bunge. G.thalictroides Brong. — Asie et Amérique du Sud. — Rhizome épais, fibrilleux ; frondes sté- riles bipinnées, à segments distants, palmati- lobées, à lobes obtus, assez larges; frondes fer- tiles tripinnées à segments distants, palmatisé- quées, à lobes linéaires, étroits, portant les sores sur leur face infér. Cette Fougère aquatique réussit assez bien à se développer dans les aquariums de serre chaude: elle est élégante et curieuse tout à la fois. E.R. CERATOSTEMA Juss. (Vacciniées - Thibau- diées.) Arbriss. parfois «parasites, glabres, à flles. alternes, coriaces, entières ou obscuré- ment dentées, différant des Thibaudia par leurs fleurs en corymbes ou fasciculées au lieu d’être en grappes. Ces fl. sont en général fort belles et d’un brillant rouge cocciné. Environ 20 esp. des Andes de l'Amérique mérid. ; l’une des plus répandues est le G. longiflorum Lindl. — B. M. t.. 4779; FL. p.S. t. 934. — Pérou. — Bel arbriss. toujours vert, à grandes fleurs tubuleuses. Serre froide. CERATOSTIGMA Bunge. (Plombaginées.) Genre renfermant 3 ou 4 esp., se distinguant me. as bi ar EE Las - CERATOSTIGMA. — 211 — CERCIS. des Plumbago par le calice non glanduleux ;, drique, inerme ; rachis marqué de 2 sillons sur les étamines adnées jusque vers le milieu du la face supér. 30 à 40 folioles longt. lancéolées. tube de la corolle au lieu d'être libres, ete. . très entières, légèrt. arquées. L’esp. suiv. est une fort belle pl. . CG. mexicana Ad. Brongt. — Axx. Sc. ar. III, G. plumbaginoides Bunge., Dentelaire de Chine. \ 5,1. — Files dépassant 1 m., à pétiole cylin- [Valoradia plumbaginoides Boiss.; Plumbago | drique. grêle, épineux, ainsi que le rachis. 80 à Larpentæ Lindl.] (Fig. 196. Voir p. 276.) — Bois, 40 folioles d’un vert gai, larges et longt. lan- ATL. PL. JaRD. t. 179. — Chine sept. — PI. vivace | céolées arquées. à rhizome traçant, formant des touffes denses de! ©. Miqueliana H. Wendl. Pruineux glauces- 30 cm. de hauteur. Les fl. en bouquets terminant | cent. pétiole à aiguillons clairsemés. 10 fo- les tiges, se montrent en septembre-octobre ; | lioles brusquement acuminées, à bords épaissis. elles sont d’un bleu intense. Prospère surtout | révolutés, dentés à l'extrémité. en terrains siliceux, à mi-ombre. Bordures. | On trouve encore dans les collections: C. lon- Rocailles. Multiplication par division des |gèfohia Miq.; C. robusta Miq.; C. latifolia Miq. touffes. Serre tempérée. Semis ; bouture des bourgeons |adventifs. ARE |: CERBERA L. (Apocynées-Plumériées.) Ar- | briss. glabres à flles. alternes, penninerves. FI. grandes. Calice 5-partit ; corolle subinfondibuli- | forme, à tube cylindrique, marquée à la gorge de 5 côtes longitudinales, à 5 divisions étalées, | larges, contournées de gauche à droite; 5 éta- | mines incluses dans le tube de la corolle, à an- | thères lancéolées, apiculées; ovaire à 2 car- | pelles distincts, contenant chacun 4 ovules ;style filiforme; stigmate dilaté en disque épais. | Fruit, drupe souvent solitaire par avortement, |ellipsoïde ou globuleux, contenant 1 ou 2 gr. sans albumen. Env. 4 esp. de l’Asie trop. et des iles comprises depuis Madagascar jusqu’à l'Océan Pacifique. Les mieux connues sont : | C. Ahowai. Voir Thevetia. |. C. fruticosa. Voir Kopsia fruticosa. | C. Manghas L. [Syn.: C. Odallam Gærtn.] |— B. M. t. 1845. — Inde, Nile.-Calédonie. | Taïti. — Arbre de 10 m.. à grandes fl. blanches | en grappes terminales. Le sue laiteux du tronc est purgatif; les graines sont vénéneuses. | ©. nertifolia. Voir Thevetia neriifolia. CG. Tanghin Hook. [Syn.: Tanghinia veneni- | fera Poir.] — B. M. t. 2968. — Madagascar. — | Arbre d’une dizaine de mètres, à grandes fl. roses rappelant celles de la Pervenche de Ma- | dagascar. La graine est un poison violent; après l'avoir râpée, les Malgaches en font uneinfu- H. Gillet sion qu'ils administrent comme épreuve pour déterminer la culpabilité ou l'innocence des |accusés dont le crime ne peut être prouvé Ces | pl. sont de serre chaude humide. Multiplication | par boutures à l’étouffée. CERATOTHECA Endl. (Pédalinées.) Genre! GERCGIS Lin. Gainier ; angl.: Judäs Tree. comprenant 2 esp. de l'Afrique trop. différant | (Légumineuses-Césalpiniées.) Arb. à flles. sim- des Sesamum par leur capsule munie de cornes | ples, entières, caduques, à l’aisselle desquelles au lieu d’être obtuse. L'une d’elles, le C. tri- | on trouve parfois 2 bourgeons superposés. FI. loba E. Mey, GanrenrL. 1889, t. 1305, est quel- hermaphrodites, rouges ou roses, apparaisst. quefois cultivée comme pl. d'ornement. Elle est | avant les files. en fascicules sur le tronc et les annuelle; ses fl. rappellent celles du Sésame | branches de 2—3 ans, même sur le vieux bois ; d'Orient, mais sont plus grandes et d’une jolie | calice urcéolé. 5 dents. caduc ; corolle papilio- couleur mauve. Culture des Sesamum. |nacée à pétales libres; étamines 10, libres; GERATOZAMIA Brongt. (Cycadées.) Dioïque. gousse très comprimée. Bois jaune ou brun Tronc droit, cylindracé.quameux. simples, par- | jaunâtre, marbré. 3 esp. habit. l'Europe, l'Asie et fois bi- ou trifurqué dès la base. Files. pinnées, l'Amérique. Beaux arbres d'ornement, rus- longt. pétiolées. à folioles coriaces. allongées, tiques ou demi-rustiques. sessiles, linéaires lancéolées, entières on den-, GC. canadensis Lin. — Canada 1730. -— Petit tées à la pointe, nervures parallèles. Strobile | arbre de 5-5 m.. se distingt. du C. Siiquastrum glabre, oblong, cylindrique, à écailles bicuspi- | par ses flles. subcordiformes, arrondies, aeumi- dées. 6 esp. du Mexique. nées. pubescentes en dessus ou velues aux ais- G. Kuesteriana Regel. Pétiole demi-cylin- selles des nervures EL. rose pâle. Très rustique Fig. 197. — CERCIS SILIQUASTRUM L. CERCIS. _ C. chinensis Bnge. [Syn.: C. japonicaSieh.| — FL. p. S. VIII t. 849. — Chine. — Ressemble beaucoup au précédent, mais fl roses, striées de blanc. Beaucoup moins rustique. C. Siliquastrum Lin. G. Arbre de Judée. (Fig. 197. Voir p.. 77).— N. D. I,t.7; B. M. t. 1138. — Rég. médit. — Arb. de 6-12 m., à tige irré- gulière,recouverte d’une écorce noirâtre. finemt. serçurée. Filles, réniformes arrondies, glabres, 7 nervées. FI. roses ou blanches. Gousse 7-10 em. sur 15 mm. Rustique. Cult. Mult.: Les G. sont de beaux arbres d’or- nemt., non seult. par leurs fl. très nombreuses, apparaisst. avant les files. dès le mois de février. mais aussi par leur feuillage, Ils sont peu diffi- ciles sur la nature du sol, pourvu qu'il soit sain et assez profond. Mult. facile de graines mises en terre au printemps, mais il est bon d’abriter le jeunes plants contre les grands froids. pendant les 2-3 premières années; ils commencent à fleu- rir dès la 3e ou 4e année. On peut aussi les multiplier de marcottes et de greffes. P. M. CERCLES DE SORCIERES. Nom donné aux lignes circulaires suivant lesquelles apparais- sent les chapeaux de certains Agarics. Le my- célium est vivace et s'étend autour d’un point central, etecomme c’est à la périphérie qu'il donne | ses fructifications, celles-ci naturellement sont disposées en cercle. A la partie extérieure, le vazon est plus vert à cause de l’engrais apporté par la décomposition des chapeaux, tandis qu'au centre, il est en général desséché, tué par le mycélium du champignon. D'aP CERCOSPORA. (Genre de Champignons de la section des Mucédinées, parasites sur les files. des | pl. Les conidies (v. ce mot)sontallongées,grêèles, | arquées, aiguës à l’extrémité, colorées en ver- dâtre plus ou mo'ns pâle. Les C. sont parasites et produisent en général sur les feuilles des macules fauves sur lesquelles on observe les fructifications. Les plus importants sont: G. Apii,sur le Céleri ; G. beticola, sur les feuilles de Betterave; CG. vi- ticola (Cladosporium viticolum), sur la Vigne; CG. odontoglossi sur Odontoglossum crispum, | etc. Les bouillies cupriques sont à conseiller pour les combattre. DD: CEREUS Haw., Cierge. (Cactées.) Le vaste genre Cereus, le plus important de la famille | des Cactées, est très polymorphe, et difficile à circonscrire par des caractères botaniques précis. Il est uni par des transitions multiples aux genres voisins Æchinopsis. Pilocereus, Phyl- locactus, et même au genre Echinocactus. (V. ces mots.) Mais au point de vue horticole, en considérant surtout les on range dans Île genre Cereus toutes les Cac- tées à tige plus ou moins cylindrique, céréi- | forme, érigée ou rampante, simple ou rami- fiée, anguleuse ct sillonnée de côtes verticales garnies de faisceaux d’aiguillons; produisant des fl. latérales, plus raremt. sub-apicales, tubu- | lcuses-allongées, généralt. grandes, quelquefois énormes, diurnes ou nocturnes. Les fruits sont des baies charnues, formées d’une pulpe suc- culente parsemée de petites graines, noires ou brunes. Beaucoup d’entre eux sont comestibles; quelq.-uns sont délicieux et très rafraichissants. 278 formes" extérieures, | ms bd 3 Ph à. 21 — CEREUS. | Les nombreuses esp. du genre C. se trouvent |en Amérique sous toutes les latitudes, depuis le Nord des Montagnes Rocheuses jusqu’au Sud | de la Patagonie. Mais les grands Cierges ar- borescents habitent surtout les rég. trop. Leur culture est en général facile en serre tempérée. Ceux qui sont originaires des pays chauds exigent cependant, pour bien prospérer, une température plus élevée. Leur multiplication se fait par boutures ou par semis. La végétation de certaines espèces délicates est souvent favo- risée par la greffe sur une espèce vigoureuse. Nous diviserons les C., d’après leurs formes extérieures, en trois sections principales : 10 les Æchinocereus, à tige basse et prolifère. Divers auteurs les admettent comme genre | distinct. 2v les Cierges droits, columnaires, quelque- fois arborescents. 3" les Cierges rampants ou grimpants,souvent épiphytes. Quant aux ÆEchinopsis, Pilocereus et Phyllo- cactus, qui au point de vue botanique pur ne sont que des sections du genre Cereus, nous les décrirons, pour nous conformer à l'usage, comme genres distincts. Ire Section: ECHINOCEREUS (Engelmann\. Les Echinocereus forment un groupetrès naturel. Ils sont bien caractérisés par leur tige molle, basse, cespiteuse, par leur ovaire épineux, par leur stigmate vert émeraude, et leurs graines tuberculées. Ils sont tous originaires du Mexique ou du Sud des Etats-Unis. Ils se recommandent [aux amateurs par leur floraison facile et pro- longée, et par la splendeur de leurs fleurs vive- ment colorées. Pour les pousser à fleurir abon- damment.il faut leur donner dès la fin de l'hiver de la chaleur et une bonne exposition au soleil. G. acifer Otto. [Syn.: C. trichacanthus Hort.| Tige verte, prolifère; environ 10 côtes; aiguil- lons aciculaires nombreux. Belle fleur allongée rouge vermillon. . Cet Echinocereus forme pour ainsi dire le type de toute une série d'espèces, dont les fleurs sont d'un rouge foncé cinabre ou cramoisi, et qui ne diffèrent que par le nombre des côtes et des aiguillons, p. ex. C. phæniceus Engelm.. C. gona- canthus Eng., C, Ræœmeri Eng. C. polyacanthus Eng., C. paucispinus Eng. (C.glycimorphus Hort.), C. Leeanus Hook., B. M. t. 4417. (C. pleiogonus Lab., C. multicostatus Cels.) CG. chloranthus Eng. Tige ovoiïde ou cylin- drique, simple ou peu ramifiée; côtes environ 15; aiguillons les uns blancs, les autres pour- pres; fleurs petites, latérales, d’un vertjaurâtre. ‘©. cinerascens DC. [Sÿn.: C Deppei Hort.] Tige molle, prolifère; 7-8 côtes; aiguillons blancs, quelquefois bruns. Fleur en forme de | coupe, d’un rose pourpre violacé Baie de 2-3 cm. diam., verdâtre, comestible, très recherchée au Mexique à cause de sa saveur exquise, in- termédiaire entre la fraise et la framboise, qui l’a fait surnommer /a fraise du désert. “Les C. enneacanthus Eng., à côtes plus nom- breuses. C. corrhiferus Lab.. à aiguillons flexu- eux, C. Ehrenbergii Pfeiff.. à tige plus grêle. etc. ne sont que des variétés de cette espèce. Le C. Fendleri Eng., Bor. Mac. t. 6333, à tige CEREUS. plus grosse et à aiguillons plus longs, se rat- tache au même type. caractérisé par ses fleurs violacées et sa baie comestible. G. ctenoides Eng. Voisin du ©. pectinatus Eng. (voir ce mot); il a comme ce dernier les aiguillons disposés en dents de peigne, mais il en diffère par sa grande fleur jaune. C. Engelmanni Parry. — GARTENFLORA 1885. — Tige ovoïde ou cylindrique. prolifère; 11- 15 côtes ; aiguillons vigoureux, diversement co- lorés, les intér. anguleux. Grandes fi. pourpres. G. pectinatus Eng.[Syn.: Echinocactus pectina- tus Scheidw.; Æ. pectiniferus Lem.] — Icoxocr. Cacr.; Bor. Mac. t. 6669. — Tige ovoide. de 6-8 em. diam. simple, quelquefois prolifère; côtes en- viron 20, peu profondes;aréoles très rapprochées, allongées, linéaires ; aiguillons pectinés, c. à d. disposés de chaque côté de l’aréole en dents de | peigne, blancs à pointe rose, quelquefois entière- ment roses ou pourpres. Fleurs de 10 em. diam. rose tendre satiné. Cette jolie espèce compte plusieurs variétés, à peine distinctes par le nombre et la couleur des aiguillons, p. ex. C. adustus Eng. C. rufis- pinus Eng. C. cæspitosus Eng. (C. pect. texensis Hort.), C. pect. armatus Poselg.. etc. C. pentalophus DC. (#ig.198. Voir p. 280.) | [Syn.: C. leptacanthus DC.; C. procumbens Eng.] — Bon. Mac. t.3651.; R: Horr. 1865, p. 171. — Tige molle, cespiteuse ; 5 côtes; aiguillons | faibles.jaunâtres. Tr. belle fl: en forme de coupe. bien étalée, d’un rose.satiné lilas ou pourpre. On peut rattacher à cette espèce les C. Ber- landieri Eng. et C. Blankii Pos. (R. Horr. 1865. p. 91), dont les fl. sont égalt. d’un beau rose, G. pulchellus Pfeiff, [Syn.: Æchinocactus pul- | chellus Mart ; Echinopsis pulchella Zucc.; Échi- | nopsis amæna Dietr. — Petite espèce. globuleuse | ou obovée, de 5-8 em. diam , d’un vert glauces- cent; 12 côtes obtuses, tuberculées, 4-5 aiguil- lons, petits, sétiformes. FI. de 5 em. diam... d’un blanc carné, ou d’un rose plus ou moins foncé. _C. Scheerii Salm. Tige allongée, grêle, longue de 20 em. sur 3 em. diam.. rameuse à la base; aréoles rapprochées ; aiguillons courts, rigides, Jaunâtres. Fleur longue de 10 em. sur 7 em. diam., d’un beau rose carminé. On peut rattacher à cette espèce les C. Salm- Dyckianus Scheer et C. Salmianus Hort.. dont la fleur est semblable, mais d'une couleur plus . foncée ou plus orangée presque Carotte. G. stramineus Eng. [Syn : C. conglomeratus Hort.] Tige grosse, cespiteuse, touffue:; 11-13 côtes ; aiguillons longs, blancs, ou jaune paille. Fleurs pourpre foncé; baie insipide. G. subinermis Salm. Espèce globuleuse, peu prolifère, analogue au C. pulchellus, mais plus grosse, avec des côtes moins nombreuses et des aiguillons très courts, presque nuls. Remarquable par ses fleurs d’un jaune soufre | brillant, de 6 em. diam. C. tuberosus Poselger. Grosses racines tu- berculeuses, semblables à celles des Dahlias. | Tige grèle, cylindrique. 1 em. diam., rameuse, frutescente; 8 côtes obtuses; sillons presque nuis; aiguillons petits, blanes, pressés contre la tige: Très jolies fleurs, d’un rose pourpre, | abondantes lorsque la plante est greffée. £ + 279 CEREUS. C. viridiflorus Eng. |[Syn.: Echinocereus La- bouretianus Fürst.| Ovoïde, simple ou peu ra- mifiée; ressemble au C. pectinatus, dont il dif- fère par ses aiguillons plus colorés et par ses petites fleurs d’un vert jaunâtre. — Ce joli Echinocereus est le représentant le plus septen- trional du genre Cereus; on le trouve dans les Montagnes Rocheuses jusqu’au 40° degré de latitude. Malgré cette origine, il se montre dé- licat dans les cultures européennes. II: Section: CIERGES COLUMNAIRES. Cette sect. comprend un grand nombre d’esp. très différentes par leurs fl. ; en voiciles principales: C. Bonplandii Parm. — Paraguay et rég. ad- jacentes du Brésil et de la Rép. Argentine. — Tige sub-érigée, quelquefois flexueuse, verte; 4-5 côtes obtuses ; aïiguillons rigides blan- châtres à pointe noire. Grandes fl. blanches, noc- turnes. Fr, rouges, tuberculés, à aréoles tomen- teuses. Le C. tortuosus Otto est une variété à 6 ou 7 côtes ; fleurs identiques. Le C. monacanthus Lem. [Syn.: C. Martinii Lab.| est une espèce voisine, à tige grêle, arrondie, à un seul aiguillon; les fleurs et les fruits sont à peu près les mêmes. C. Bridgesii Salm. — Bolivie. — Tige élevée, élancée. vert bleuâtre; 6-7 côtes larges, arron- dies ; aréoles espacées ; aiguillonsfauves. Grande fleur blanche nocturne, à tube très velu. C. candieans Gillies. [Syn.: C. gladiatus Lem. ; C. Dumesnilianus Monv.] — Cordillères de Men- doza (Rép. Argentine), — Tige basse, charnue, obovée, 13 cm. diam., prolifère à la base, d’un vert jaunâtre; 10 côtes larges. obtuses ; aiguil- lonsjaunâtres,longs et vigoureux.Fleur blanche, à tube velu, longue de 25 em. sur 15 em. diam. C. chilensis Colla. [Syn.: C. Quisco. Gay.] — Chili, où il couvre de grands espaces et porte le nom de Quisco. — Tige élevée, 10 em. diam. ; épiderme velouté; 10-12 côtes arrondies, ren- flées autour des aréoles; aiguillons rigides. jaunâtres. Grandes fleurs blanches, tubuleuses, à tube velu comme les fleurs d'Echinopsis. Var.: C. panoplæatus Monv. [Syn.: pycnacan- tlus Salm.|. C. gilvus Salm.. C. subuliferus Salm... C. fulvibarbis Otto ; etc. GC. cærulescens Salm. — BoT. Mac. t. 3922. — Rép. Argentine, où il porte, ainsi que plusieurs espèces voisines, le nom d'Uclé. — Tige élancée, bleuâtre ; 8 côtes obtuses; aréoles rapprochées, noires; aiguillons rigides, les in- térieurs noirs, les extérieurs noirs ou blanes. Grandes fleurs blanches, quelquefois rosées ex- térieurement, à tube vert bronzé,lisse, nocturnes, très belles, longues de 20 em. sur 15 em. diam. Les C. azureus Parm. (du Brésil)..C. Seidelir Lehm. (du Brésil ?), C. Landbecki Phil. (du Chili). ne sont que des var. de cette espèce. Le C. chaly- bæœus Otto (de Cordova, Rép. Argentine) est une forme du même type, mais plus robuste et arbo- rescente; ses fl. sont à peu près identiques. G. Goryne Otto. — Catamarca (Rép.Argentine). où il devient arborescent. — Les jeunes plantes sont claviformes.vertglauque;8 côtes arrondies ; aiguillons longs de 2-4 em., blancs, et un cen- tral noir. Fleur non observée. C. Dumortieri Salm. [Syn.: C. anisacanthus DC.?] — Mexique. — Tige arborescente., vert UT ST PERS PE, D OU 0) PS ORNE UT PT CU ET PE IV CEREUS. — 280 — Jaunâtre ; 6 côtes aiguës; sillons larges ; aréoles très rapprochées ; aiguillons grêles, jaunes, iné- gaux. Fleurs petites, blanches, longues de 5 em. C. Dyckii Mart. [Syn.: C. stellatus Pfeiff.; C. Tonellianus Lem.|] — Mexique, où il porte le nom de Zoconostle — Tige cannelée, verte, haute de 3-4 m.; rameaux érigés; côtes 10- 15, à crête arrondie, sinueuse; aiguillons gris, rigides, longs de 1-2 cm. Fleurs insérées au sommet de la tige, où elles forment une sorte de couronne apicillaire, longues de 5-5 em. charnues, d’un blanc rosé. Fruit de 4 em. diam. rouge; pulpe carminée, à saveur acidule agré- able Il est comestible et se vend en grande quantité sur les marchés mexicains. C. eburneus Salm. [Syn. ou var.: C. deficiens Otto; C. clavatus Otto; C. resupinatus Salm. ; C. pruinosus Salm.; C. edulis Hort | Cette espèce et ses variétés sont largement répandues dans les Terres chaudes du Mexique, aux Antilles et au Vénézuela, où elles sont cultivée pour leur fruit comestible, un des meilleurs parmi ceux des Cactées. — Tige ramifiée, 3-5 m. haut. glauque, pruineuse dans la jeunesse ; 6-8 côtes, quelquefois seulement 4-5; aréoles espacées ; aiguillons rigides, longs de 1-3 em., éburnés, ou gris à pointe noire, Fleurs blanches, de 12 em. de long. Fruit gros comme un œuf, rouge intérieurement et extérieurement. La pulpe est très rafraichissante; coupée en morceaux etman- gée avec du sucre et du vin, elle est exquise. Ce fruit est vendu sur les marchés mexicains sous le nom de Pitaya. C. exerens Link & O. [Syn.: C. affinis H. berol.; C. tdophorus Pfeiff.; C. virens Hort.| — Brésil. — Tige droite à 5-6 angles; aréoles lai- neuses; l aiguillon central saillant, plus long que les extér. FI. de 9 em. long, sur 6 em. diam., charnue, blanc verdâtre. (C’est à tort que tous les auteurs donnent comme synonyme de cette esp. brésilienne le C. virens DC., esp. mexicaine douteuse et peut-être apocryphe.) Le C.sublanatus Salm. n’est sans doute qu’une variété à 4 côtes. G. Forbesii Otto.[Syn.: C. Labouretianus Hort.; C. hæmaturicus Hort.] — Rép. Argentine, Tu- cuman, Catamarca, où il est arborescent et forme de petites forêts. — Tige élevée, rameuse, vert olive; 4, 5 ou 6 côtes comprimées, plus tard planes; aiguillons vigoureux, aciculaires, noirs ou bruns. Superbe fleur, blanche et rose, nocturne, longue de 25 em. sur près de 20 em. diam., ovaire et tube lisses, sépales rose- pourpre, pétales blancs. Fruit semblable à une grosse prune, comestible; il à la propriété de colorer l’urine en rouge-sang. * C. geometrizans Mart. [Syn.: C. pugioniferus Lem.| — Mexique central, où il porte le nom de Garambouyo. — Très rameux, 2-4 m. haut. ; épiderme bleuâtre; 5-6 côtes; aréoles espa- cées ; + aiguillons rigides, noirs, plus tard gris, dont l'inférieur est beaucoup plus long, sem- blable à un poignard. Fleurs nombreuses, blanches, grandes comme des fleurs d'oranger, sortant au nombre de 4-5 de la même aréole. Fruits semblables à des grains de raisin noir, ou mieux encore aux baies de Myrtilles; ils se vendent en abondance sur les marchés du Me- 2e AA ER. AA 27-197 Ds NE ,.71 CEREUS. xique et sont excellents à manger, soit seuls, soit avec du sucre. CG. giganteus Eng. — Bor. Mac. t. 7222. — Ari- Zona, Sonora. — Atteint 10-15 m. haut. sur 30- 00 cm. diam. Rameaux peu nombreux, dressés ; 18-20 côtes; 12-16 aiguillons extérieurs ; 6 in- tér., plus vigoureux. FI. au sommet de la tige, d’un blanc crème, 10-12 em. long., tube court; fruit ovoïde, vert à pulpe rouge, comestible. Ce géant végétal, lorsqu'il est élevé dans nos serres, est d’une croissance lente et d’une cul- ture difficile. Fig. 198. — CEREUS PENTALOPHUS DC G. Jamacaru Salm. [Syn.: C. glaucus Salim. ; C. cesius Salm.; ©. cyaneus Hort.; C. lividus Pfeiff.; C. Perottetianus Lem. Jconoûr. CauT.| — Nord du Brésil, Vénézuela. — Arborescent, ro- buste ; 4-5m. haut. sur 1° cm. diam.; épiderme glauque, quelquefois azuré, plus tard vert sombre ; 4-5 côtes comprimées, angles profonds. Grandes fleurs blanches, à tube lisse, nocturnes, longues de 25 em. sur-20 em. diam. CG. lamprochlorus Lem. — Mendoza? — Voisin du C. candicans ; tige plus élevée, cylindrique, 8 cm. diam. sur 1-2 m. haut.; épidermé vert luisant; 10 côtes obtusès; aiguillons rigides. Fleur blanche, à tube velu, longue de plus de 20 cm. sur 5 em. diam. Le C. Spachianus Lem. est une espèce très voisine, à tige moins grosse et à côtes plus nom- breuses. Fleurs à peu près identiques. C. lanuginosus Haw. [Syn.: Cactus lanugi- nosus L.] — Antilles. — Tige élevée, robuste, glaucescente; 8-10 côtes émoussées; aréoles rapprochées, laineuses; aiguillons nombr. jau- nâtres,entremêlés de poils blancs. Fl.non décrite. G. macrogonus Otto. — Patrie? — Tige élevée, vert glaucescent; 7-8 côtes arrondies; PUX CEREUS, — aréoles rapprochées ; aiguillons rigides, courts, bruns. Fleur blanche, durant 2 jours, longue de 18 cm., grosse, charnue; tube épais, $Sétigère. CG. marginatus DC. — Mexique central, où il porte le nom d’Organo, et est planté partout en palissades ou clôtures. — Tige simple, droite. haute de 3-5 m., d’un vert foncé;, 6 côtes, ob- tuses ; aréoles confluentes ; aiguillons très courts, rigides, gris. F1. courtes, tubuleuses, charnues, long. de 5 em., sortant en grand nombre le long des côtes, quelquefois deux sur la même aréole, de couleur rouge cerise, d’autres fois rouge brun ou verdâtre. Fruit rouge, non comestible. Le C. gemmatus Zucc. est une variété à aréoles moins confluentes. G. multangularis Haw.— Pérou? — Tige can- nelée, sub-érigée, prolifère à la base; 18-20 côtes arrondies; aiguillons extrémement nom- breux, jaunâtres, courts. Quoique cette espèce soit introduite depuis près d’un siècle, sa fleur n’est pas encore connue. G. nobilis Haw. [Syn. et var: C. Hawor- thii DC.; C. niger Salm.; C. aureus Salm. ; C. lutes- cens Salm.; C. Curtisii H. berol.; C.strictus DC.] — Antilles. — Tige droite, rigide, d’un vert foncé quelquefois noirâtre ; environ 5 em. diam. ; 5-6 côtes; aréoles laïneuses; aiguillons pi- quants, fauves ou dorés. Fleur courte. campani- forme, 4-5 em. long., tube lisse, épais et livide; pétales carnés ; style saillant; baie nue, violacée. C. Olfersii Otto. [Syn.: C. euphorbioides Haw.?| — Brésil. — Tige columnaire, simple. haute de 3-o m., vert pâle; 9 côtes; 3 aiguillons, dont l’inférieur est Le plus long et atteint 3 em. Belle fleur rose charnue, de 4-10 em. long. sur 6 cm. diam.; tube épais, cannelé, limbe recourbé en dehors. La fleur, qui naït près du sommet de la tige, dure près de 24 heures. G. Pasacana Web. — Cordillères du Nord de la Rép. Argentine, où les indigènes lui donnent le nom de Pasacana. — Espèce gigantesque. atteignant 30-10cm. diam. sur 6-10 et quel- quefois 1° m. de hauteur. et se divisant en ra- meaux peu nombreux. verticaux; 17-21! côtes, garnies de faisceaux d’aiguillons fauves, dont les plus longs ont de 12-20 em. de longueur. Grandes fleurs blanches, longues de 15 cm., à tube velu. Les jeunes plantes. élevées de semis en Europe, n’ont que 9-10 côtes arrondies et des aiguillons couleur de cire jaune, de 2-3 em. de longueur. Cet énorme Cereus est le géant des Cordillères argentines, comme le C. gigunteus est le géant des déserts de l’Arizona. C. pentaedrophorus Lab. — Brésil (Bahia). — Tige grêle, cylindrique, bleuâtre ; 5 côtes tuber- culées; tubercules pentagones Fleur courte, longue de +em., verdâtre, répandant une odeur d'ail très prononcée. C. peruvianus Haw., Céerge du Pérou. |Syn. : Cactus peruvianus L.; Cactus hexagonus Willd.; Cereus sirinamensis Trew.] — DC. PL. crass. t. 98.— Tige élevée, rameuse, de 10-15 m. de haut. sur 10-20 cm. diam., vert foncé; 5-8 côtes; ai- guillons rigides, bruns, longs de 1-2 em. Fleurs blanches, nocturnes, charnues, à tube incerme. livide, longues de 15 em. sur 12 em. diam. Cul- tivé et décrit depuis la fin du 16° siècle. C. peruvianus monstruosus DC, vulg. Céerge 281 — CEREUS. rocher. Variété monstrueuse bien connue, affec- tant la forme irrégulière d’un rocher. C. repandus Haw. [Syn.: Cactus repandus L.; C. divaricatus DC.; C. eriophorus Pfeiff.; C. sub- repandus Haw.; C. undatus H. ber.; C: erectus Karw.; C. Tinei H. panorm.| — Cuba, St. Do- mingue. — Arborescent, rameux, à rameaux diverzents. Tige arrondie; Kk-10 côtes, obtuses, sinueuses ; aiguillons aciculaires, fauves. Grande fleur blanche, nocturne; ovaire tuberculé garni de poils blancs. Fruit globuleux, verruqueux, jaune doré à pulpe blanche, comestible, de la grosseur d'une orange. CG. Royeni Haw. [Syn.: Cactus Royeni L.] — Antilles. — Tige érigée, simple, remarquable par sa belle couleur bleu de ciel; 8-9 côtes obtuses ; aréoles rapprochées, garnies de laine et de poils blancs; aiguillons grêles, droits. longs de 1-? em. Fleur non décrite. — Le C. floccosus Otto, de l'ile St. Thomas, est une espèce très voisine; ses fleurs sont d’un blanc rosé, courtes, évasées, à tube squameux, pé- tales dentelés et style saillant. C. strigosus Gillies. — Cordillères de Men- doza. — Tige basse, cylindrique, 6 em. diam., x prolifère à la base; 15-'8 côtes obtuses; ai- œuillons très nombreux, jaunes, bruns ou rou- seâtres, aciculaires. FI. blanches, à tube très velu, longues de 20) em. sur 15 em. diam. — Les C. intricatus Salm. et spinibarbis H. berol., ne sont que des variétés de cette espèce. C. tephracanthus Lab. — Bolivie. — Esp. arborescente; tige cylindrique à 8 côtes obtuses et aiguillons cendrés. Parait être une forme plus robuste et très agrandie des ©. tortuosus et C. Bonplandii; les fl, sont semblables à celles de ces deux espèces. CG. tetragonus Haw. [Syn.: Cactus letragonus L.] — Brésil? — Tige tétragone, verte, érigée, très rameuse ; rameaux s'élevant toujours verti- calement ; côtes comprimées, plissées transver- salement. Fleur non observée. C. Thurberi Engelm. — Sonora. — Tige épaisse, 3-5 m. haut. sur 12-15 em. diam. ; 13-14 côtes ; aiguillons nombreux, bruns. FI. blanches, longues de 10 cm. Fruit de la grosseur d'une orange; pulpe eramoisie, d’un goût délicieux. G. variabilis Pfeiff. [Syn.: C. Pitahaya DC. -— Brésil et Colombie? — Tige grêle, vert clair. articulée ; :-4 côtes. Grandes fi. blanches, noc- turnes. Espèce polymorphe, insuffisamment connue. III: Section: CIERGES RAMPANTS. La plu- part des espèces de cette section sont cultivées pour leurs belles fleurs. C. colubrinus Otto. [Syn.: C. Baumanni Lem.; C. Tweediei Hook.] — Bor. Mau. t 4498. — Rép. Argentine. — Tige cylindrique, flexueuse, rameuse, verte, sillonnée de 12-15 cannelures ; aréoles très rapprochées, brunes; aiguillons fins, nombreux et entremêlés, jaunâtres. Fleurs abondantes, d’un rouge orangé vif, tubuleuses, longues d'environ 6 cm., à limbe oblique. Le type tout particulier de ces fleurs tubuleuses. plus ou moins zygomorphes, a servi à Lemaire à fonder le genre Clerstocactus. Le C. smaragdiflorus Web. est une curieuse variété, dont les fl, présentent uu limbe régulier CEREUS. — 282 — CERFEUIL TUBÉREUX. vert émeraude, et non rouge vif comme dans | diam., pourpres, avec reflets métalliques bleu- l'espèce type. C. flagelliformis Haw. [Syn.: Cactus flagelli- formis L.] — DC. PL. Grass. t. 127; Bor. Mac. t. 17. — Mexique. — Tige rampante, très ra- meuse, grêle, cylindrique, d'environ 2 em. diam. ; 10-12 côtes peu saillantes, tuberculées; aréoles rapprochées, garnies d’aiguillons courts, bruns ou jaunâtres, non piquants. FI. nombreuses, très 8 cm. ; pétales réfléchis en collerettes étagées. Espèce très ancienne et universellement ré- pandue en raison de sa culture facile et de ses jolies fleurs. On en cultive plusieurs variétés, p. ex. C. leptophis DC. C. flagriformis Zucc.. et di- verses formes hybrides, p.ex. C. Mallisoni Hort. C. grandiflorus Haw. [Syn.: Cactus grandi- fiorus L.) — DC. PL. Grass. t. 52; BorT. Mac. t. 3381. — Antilles et Terres chaudes du Me-| xique. — Tige d'environ 2 cm. diam. longue, très rameuse, d’un vert jaunâtre, grimpante, avec racines adventives. 2-7 côtes peu mar- quées; aiguillons faibles et courts. mêlés de! poils. Fleurs nocturnes, admirables, de 20 cm. long. et diam., à odeur de vanille. Tube pileux ; sépales linéaires jaunes ; pétales larges, blancs. Ses belles fleurs, qui ne durent qu'une nuit, l’ont fait surnommer la Reine de la nuit. Les C. Ophites Lem. et C. Uranos Hort. n’en sont que des variétés. Le joli ©. Donkelæri | | fruits de Cactées au Mexique; il se vend sur les Salm, variété brésilienne plus grêle, produit des fleurs à peu près semblables. Le C. Maynardii | Lem. et le C. fulgidus Hook. B. M. t. 5856, sont des formes hybrides à fleurs rouges. Le C. Macdo- naldi Hook. B. M. t 4707, originaire du Hondu- ras, et aussi du Mexique, a une tige plus vigou- reuse et des fleurs énormes qui dépassent 30 cm. de long. et de diam.. et qui sont du même type que celles du C. grandiflorus. G. nyeticalus Link. — Mexique. — Tige ram- pante, allongée, rameuse, vert grisâtre, d'en- viron 3 em. diam., à 4 angles arrondis ; aiguillons très courts rigides, FI. très belles, nocturnes, ana- log. à cel#s du C. grandiflorus, mais plus grandes. env. 25 em. long. et diam. Moins délicat et d’une cult. plus facile que le C. grandiflorus. C.rostratus Lem. [Syn.: C. kamatus Scheidw.] — Mexique, Orizaba — Tige grimpante, très rameuse, d’un vert luisant, 2 cm. diam., à 4 angles, remarquables par les becs charnus ou rostres, qui font saillie sous les aréoles. Grandes fleurs blanches nocturnes, de 25-30 em. long. et diam.; tube vert squameux portant des erins noirs sub-rigides. C. serpentinus Lagasca. [Syn.; C. splendens Salm.| — Mexique central. — Tige sub-érigée, flexueuse, plus tard rameuse, verte, cylindrique- cannelée; aiguillons grèles, d’abord roses, en- suite blanchâtres. Grande fleur blanche noc- turne ; tube garni d’aiguillons eriniformes. Fruit oviforme, rouge, comestible, remarquable par ses graines noires de 6 mm. long. sur 4 mm. larg. les plus grosses de tout le genre Cereus. G. speciosissimus DC. [Syn.: Cactus speciosis- simus Desfont, MÉu. bu Mus. 1817; Cactus spe- ciosus Willd.) — Mexique. — Sub-érigé. très ra- meux, diffus, à 3 ou 4 côtes comprimées, aculéi- fères. Fleurs magnifiques, diurnes, de 15 em. âtres. Plante très florifère. — Dans un article de l'Horticulteur universel, Tome V (1844), | M. Pépin cite un C. speciosissimus, âgé de 30 ans. palissé contre le mur du fond d’une serre, et donnant chaque année plus de 2000 fleurs; il n'était pas rare, dit-il, pendant le mois de juin, de voir 7 à 800 fleurs épanouies en même temps, | qui produisaient, comme on doit le penser, une Jolies, rose pourpre, tubuleuses., longues d’env. | éblouissante tapisserie par l'éclat vraiment mé- | tallique de leurs splendides pétales. Les C. coccineus Salm. et C. Schrankii Zucc. ne sont que des variétés de cette espèce. On cultive aujourd’hui de nombreux hybrides du C. speciosissimus avec divers Phyllocactus. (V. ce mot.) C. triangularis Haw. [Syn.: Cactus triangu- laris 14] — BorT. Mac. t. 1884. — Mexique ct Antilles. — Tige grimpante, radicante; 3 côtes comprimées formant 2 angles profonds et un 3° presque plan; aiguillons courts, rigides, bruns. Fleur énorme. blanche, nocturne, de 30 em. long. et diam.; tube vert ne portant ni |poils ni aiguillons, mais couvert de grosses squames foliacées, vertes. Fruit plus gros que le poing, rouge carmin extérieurement, blanc à l’intér., couvert de tubercules surmontés de squames foliacées.allongées, vertes. Ce fruit, qui atteint quelquefois la taille d’un petit ananas, est le plus beau et le plus recherché de tous les, marchés sous le nom, de Pitahaya; sa chair blanche, parsemée de graines noires, est très rafraichissante. Aussi le C. triangularis est-il cultivé autour des habitations. Il paraît y avoir aux Antilles un certain nombre d'espèces voi- sines, qui diffèrent par la tige plus grêle, plus prismatique, et l'ovaire moins squameux. — Les C. Napoleonis, B. M. t. 3458, C. trigonus Haw.., C. triqueter Haw.. C. Ocamponis Salm.. etc. appar- tiennent à ce groupe. Dr W. Cerf- Volant. Voir Lucane. CERFEUIL. (Scandix Cerefolium L.) Ombeili- fères; angl.: Chervil; all.: Kerbel. — Russie mérid, — Annuel. Tige de 50 cm. ; files. très divi- sées ; fl. en ombelles, blanchâtres, petites; graines longues, noires. Le C. commun est cultivé pour assaisson- nement; il a donné naissance à une var. qui lui est préférable, le C. frisé, qui possède les mêmes propriétés et quia l'avantage d’être plus décoratif. | = Cult.: On sème le C. toute l’année, en planches. en rayons où le plus souvent à la volée. Les semis d'été doivent être placés à mi-ombre et fortement arrosés. La récolte arrive environ six semaines après la date du semis. F. C. CERFEUIL TUBEREUX. (Chærophyllum bulbo- sum L.' (Fig. 199. V. p.283.) Ombellifères ;angl.: Turniprooted chervil; all.: Korbelrübe. - Europe mérid. — Bisannuel. Racine rappel. une pet. Ca- rotte, à épiderme gris, portant, à la prem. végé- tat.. des files. très divisées, incisées, velues. La 2e année, les tiges, de 1 m. à 1 m. 50, portant des renflements au dessous des nœuds, se mon- trent etsont couronnées par des ombelles de fl. blanches. pointue. Gr. longue, légèrement concave, CÉRFEUIL TUBÉREUX. Le La racine est la seule partie comestible de | cet excellent légume; on la consomme cuite. Culture : Le seul mode de reproduction du GC. tubéreux est le semis. exécuté de 2 facons distinctes: 10 à l'automne, ensolsain, bien pré- | paré, bien ameubli; 20 au printemps, après avoir préalablement fait stratifier les graines. Après le semis, il faut toujours tasser le sol. Les soins culturaux consistent en arrosages et sarclages. La récolte a lieu fin juillet, dès que les tiges sont à peu près fanées. A l’ar- rachage, les racines restent un jour ou deux sur la terre, puis on les conserve dans un endroit, sec et sain, à l’abri de la gelée. LA A — CERFEUIL TUBÉREUX., (Racines) Fig. 199. Cerfeuil musqué. Voir Myrrhis odorata. CGERINTHE 1: (Boraginées-Boragées.) Herbes annuelles ou vivaces, glabres ou glaucese. flles. alternes, les caulinaires cordiformes, am- plexicaules. Les fl, en grappes foliacées scor- pioiïdes, ont un calice 5-fide, à lobes lancéolés ou membraneux foliacés; la corolle est tubu- leuse,. droite ou courbée, à gorge nue; les étam.. D, sont incluses ou subexser tes, à filet dilaté à la base, à anthères hastées, souvent appendi- culées à a base. Ovaire à 2 lobes, devenant 2 akènes 2-loculaires. La plupart des esp. ont les flles. tachées de blanc et de petites fl. jaunes. Le GC. aspera Roth. [Syn.: C. major L.], B.M.t. 333, de l’Europe mérid.. a les fl. plus grandes. mi-partie Jaune et pourpre foncé. Dans le GC. re- torta Sibth., B. M. t. 5264. Europe orient. les bractées qui accompagnent les fl. sont violet purpurin. Semer en plein air en mars-avril. Cerise carrée. Nom vulg. de Eugenia Micheli. Cerise des Antilles. Nom donné au fruit de _ diverses espèces de Malpighia. CERISIER ; angl.: Cherry; all.: Kirschbaum. Le Cerisier cultivé se greffe sur le Merisier (C. avium) pour les terres “substantielles, sableuses, profondes ou fraiches, et sur le C. Mahaleb. dit de Ste-Lucie, pour les sols arides. rocailleux et secs ; enfin, sur le Cerisier france, C. communs. pourles terrains siliceux, les alluvions. les terres à vigne, où il croit volontiers à l'état spontané ou drageonnant. Une couche de terre végétale peu pr ofonde ne lui est pas contraire ; les amendements seront de nature terreuse, sablonneuse. légère ou her- bée, plutôt que du fumier de ferme. Il faut de l'air et de la lumière au C.; les plateaux exposés aux brouillards et aux vents froids nuisent à sa floraison. La zône du vignoble est son habitat; les cô- 283 — FER. de PS CS Te nt Big" Céssis 24 Pat st. CERISIER. teaux bourguignons, champenois, provençaux. bordelais ou languedociens en fournissent la preuve. Le climat tempéré de la Lorraine et de la Picardie lui est plus favorable que le voisi- nage de la mer. Variétés. Le genre C. se compose de groupes acceptés en horticulture 19 les Guigniers et les Bigarreautiers, dont la végétation dite «à gros bois» les rapproche du Merisier. 20 les Cerisiers proprement dits et Les tiers. acide. Quelques auteurs admettent le groupe Ama- relle, qui relie le Cerisier au Griottier;la variété | de Montmorency en serait le type bien connu. | Voici les principales variétés de chaque sec- tion. Elles sont utilisées en dessert, à l’état | frais, au séchage ou à la cuisson, ou en confi- | ture, sirops, pâtisserie, confiserie. etc. Guignes : Ambrée. Fr. petit, obrond; jaune |ambré, piqueté fauve; chair douce, juteuse, | agréable. Maturité fin juin. Arbre assez élancé,. assez fertile. | — Beauté de l'Ohio. Moyen, arrondi; co- | loris nacre et incarnat; chair douce. juteuse, | bonne. Première quinzaine de juin Arbre de bonne vigeur, généreux. — d'Annonay. Moyen, arrondi-oviforme ; | pourpre; chair juteuse, acidulée et sucrée. Deu- à | xième quinzaine de mai. Arbre de belle venue, très fertile. — de Lamaurie. Offrant certaine analogie avec la précédente, mais la devancant de quel- ques jours dans sa maturité. — hâtive de Rivers. Assez gros, rond; carmin foncé ; chair sucrée. | et commenct. de juin. Arbre — Précoce. Moyen ou assez forme aplati ; rouge pourpre chair douce et acidulée. bonne. Fin mai. élevé, de bonne production. — Pourpre hâtive. Assez gros, en | pourpre luisant passant au noirâtre douce et acidulée ; bonne. Fin de mai. | vigoureux, ramifié, fertile. Bigarreaux. — Etablissons quatre sections ba- sées sur la couleur de l’épiderme: 19 à fruit blanc : — (Gros blanc. Assez gros, bon ; 2° quinz. juin. — Jaune de Buttner. Moyen, bon ; juin-juill. 29 à fruit rose. Elton. Gros. bon, ou très bon ; juin. - Napoléon. Gros. très bon, juin-Juillet. 30 à fruit rouge : — -Gros rouge. Gros, Griot- proches parents du Cerisier commun ou presque Fin de mai ramifié, productif. oTos, Cordi- passant au noir ; Arbre CŒUT ; chair Arbre bon ou très bon ; juin- juil. — de Mezel. Gros. bon. ou très bon; fin juin. 40 à fruitnoir: — Jaboulay. Assez gros, bon; commenct. | de Juin. — Cœur noir. Gros, bon; juin-Juillet. Tous ces arbres sont vigoureux et fertiles. Les B. jaune et Napoléon ont un branchage plus touffu; le B. Jaboulay. surbaissé. Il existe encore beaucoup d’autres bonnes variétés de Bigarreaux CERISIER. Cerises: Anglaise hâtive. Fruit assez gros, arrondi, rouge foncé devenant pourpre; chair juteuse, à saveur douce et acidulée; de 1" qualité. Maturité successive, pendant tout le cours de juin. Arbre trapu, ramifié, de grande production ; pour toutes formes. Var. indispen- sable dans toute plantation de jardin on de verger; la plus importante pour la spéculation. — Belle de Chatenay. Assez gros, arrondi, un peu comprimé du haut; carmin pourpré, sa- veur acidulée, douce, meilleure; qualité en si- tuation saine. Deuxième quinzaine de juillet. Arbre ramifié, fertile, de haute tige et d’espalier. — Belle de Choisy. Moyen, rond; ambre nuancé rose incarnat; chair douce, de 1° qualité. Cou- rant de juin. Arbre vigour., de fertilité lente. — Franche ou commune. Moyen, rond, rouge cerise ; acidulé; bon. Fin juin et commenct. de juillet. Arbre robuste aux grands hivers, bien fertile; se propageant par le semis ou le dra- œeonnage. Répandu dans le centre de la France. Grobet. Assez gros, arrondi, sillonné ; rouge vif; acidulé doux.Wuillet. Véritable cerise à courte queue. Arbre très ramifié. buissonneux. assez fertile. — (Grosse transparente. Assez gros, arrondi, rouge pâle; doux; bon. Commenct. de juillet. Arbre de vicueur modérée, très fertile. — Impératrice. Gros, arrondi; rouge cra- moisi; chair juteuse, de bonne qualité. Com- menct. de juin. Arbre trapu, court, très fertile, pour formes naines. — Lemercier Gros, presque rond, pourpre noirâtre ; saveur jut., doux acidulé; très bon. Juin et juillet. Arbre trapu, productif, pour fuseau et buisson. — Montmorency. Moyen ou assez gros, ar- rondi; rouge carmin; chair Juteuse, rafraichis- sante. Juillet. Arbre robuste, ramifié, de bonne production. Var. à longue queue. répandue au- tour de Paris. Var. à courte queue, dite , populaire en Champagne. La Cerise d'Olivet.de l’Orléanais. rentre dans cette section. — Raëne Hortense. Gros. ovalaire; rose car- miné; doux; très bon. Juin et juillet. Arbre ramifié, de fertilité lente ; plus généreux, greffé sur Mahalcb et non taillé. Griottes: de Portugal Gros, presque ar- rondi; pourpre foncé; jus coloré, acidulé ; assez bon; l'e quinzaine de juillet. Arbre vi- soureux. robuste ; assez fertile. — du Nord. Gros, arrondi; jus coloré, aci- dulé, s’adoucissant avec l’épiderme ridé. Août Arbreramifié, robuste au froid; de bonne product. — noire. ASSez gros. arrondi; pourpre noi- râtre; Jus. teinté de pourpre. acidulé ; assez bon. Juillet-août. Arbre élancé,robuste; fertilité lente. Le Griottier est répandu dans les pays sep- tentrion. ; l'arbre résiste aux gelées ; Le fruit est employé auxratafias, au marasquin, au séchage. Le Griotticr de Kleparow sert dans les pé- pinières pour le surgreffage des var. délicates. Cerises à Kirsch : Les var. cultivées dans l'Est et préférées pour la distillation, sont la Rouge des Vosges, la Noiredes Vosges, la Marsotte et autres sortes locales «à grand bois». L'arbre est élevé à tout vent, non taillé, et constitue une branche du revenu, soit par la 284 CERISIER. vente du fruit à l'usine, soit par la distillation. faite par le récoltant Le C. à Kirsch, de même que les types à vé- gétation luxuriante et élancée, est propre aux plantations routières, d’avenues ou bordant les cours d’eau. Cult.: Le C., disons-nous, se multiplie par le greffage sur Merisier, sur Mahaleb, sur franc provenant de semis pratiqués aussitôt la ré- colte du fruit; sinon, les noyaux sont stratifiés à l’automne et semés au printemps suivant. Les jeunes plants doivent être mis en pépi- nière. à une distance de 1 m. en moyenne. Les Merisiers seront greffés à haute tige, les C. francs à demi-tige, les Mahaleb en pied. L’écussonnage est le mode préféré; cependant les greffes par rameau réussissent dans les si- tuations aérées, au print. ou à l’automne. Les emplacements froids ou ombragés favo- risent le développement de la gomme et nuisent au succès du greffage. Le C. greffé sur Mahalcb, plus promptement fertile et moins vigoureux, ne pourrait s'élever assez rapidement à haute tige dans un sol mé- diocre, avec une variété à bois court. On y remédie par le surgreffage. Un type élancé de igarreautier ou de Guignier à RE ” ea ass à ” LE EL … : da 77 À Lo de A (de * TT tel j Ur 4 4 CHAMÆCY PARIS. - dalis Rich | — N. D. III, t. 2; Mrcux. Are. IT, t. 2. — Am. sept., 1736. — Arb. dépassant rart. 8-10 m.,pyramidal, à tête arrondie. Br. étalées, très rameuses ; ramilles épaisses, non disposées en éventail et dégageant par le froissemt., une odeur très forte de Sabine. Files, vert tendre, _très petites, fortement imbriquées, munies d’un petit tubercule sur le milieu, non persist. sur les br. adultes. Strobiles sphéroïdaux, très nombr., de la gross. d’un pois, très glauques; écailles ridées, tubereulées ou mucronées vers le centre. Très rustique. Nb — KR EN Qu 4 fi PT = + PAS Ve (57 Op Vel Fig. 203. — CHAMÆCYPARIS SPHÆROIDEA Spach. Var.: atrovirens, vert très foncé brillant ; glauca End. [syn.: C.Kewensis Hort.], plus com- pacte que le type, à parties herbacées très glaucesc.; leptoclada [syn.C.s. andelyensis ; Reti- nospora leptoclada Gord.]; arbriss. de 2-4 m.. très compact; feuilles filiformes ; celles des jeunes fousses linéaires cylindriques vert glau- que clair, celles des ramules squamiformes, imbriquées ; obtenu de semis de C. sphæroidea vers 1850, par M.Cauchois, aux Andelys ; nana. très naine, compacte arrondie. glaucescente ; pyramidata et varriegata. G. squarrosa End. [Syn.: Retinospora squar- rosa S. & Z.; R. ericoides Zucc.] — $. & Z. Fr. Jap. II, t. 123. — Gr. buiss. de 1 m. 50 à 2 m., à ramilles très rapprochées, divar.,éparses. Files. _distantes, longuemt. aciculaires, très étroites, opposées, décussées, vert gai, marquées en des- |. sous de 2 lignes glauques et prenant pendant l'hiver une teinte roux cuivreux. Strobile glo- buleux, de la gross. d’un pois. 10-12 écailles di- latées au sommet en une surface rhomboïdale ; aile de la graine plus longue qu’elle. Hab. prov. de Figo, Japon, l’ile de Kiou-Siou. Très orne mentale, très rustique. Cult. facile ; terre légère et chaude avec sous- sol perméable. Mult. par graines et par bou- tures faites en terre de bruyère en pot dans la serre à boutures. On les greffe aussi sur le Biota orientalis. PRE CHAMÆDOREA Willd. (Palmiers-Arécinées.) 290 — _étamines. Fruit surmonté d’un calice persistant. | droite, très rameuse. Files. serrées, linéaires- _ = à , » + L CHAMÆLAUCIUM. 25 dE Palmiers dioïques à stipes solitaires ou cespi- teux, annelés, rappelant des tiges de bambous. Fllés. simples, bifides ou pinnatiséquées, à seg- ments plus ou moins larges, acuminés, plissés, calleux à la base. Pétiole souvent cylindracé:; gaine tubuleuse. Spadices colorés, à l’aisselle des flles. Spathes 3 ou plus, enveloppant le pé- doncule; fr, noirs ou pourpres. (Inclus : Morenia, Kunthia, Nunnezharia.) Env. 60 esp. de l’Amé- rique trop. occident, du Mexique au Panama. G. desmonchoides Wendi. [Syn.: C. scandens Hort.] — Mexique. — Sarmenteux. Files. pin- nées; segments pourvus de crochets à l’aide desquels la plante s’aide à grimper. | G. elatior. [Syn.: ©. Karwinskiana Wendl.] — Marr. IT, t. 126. — Mexique. — Cespiteux; nœuds très espacés; flles. à segm. lancéolés flexueux, vertsombre.Spadice rouge; baie noire. C. elegans. — Manr.I, t.R. fig. 3; B.M.,t.4845. — Mexique. — Entre-nœuds courts; flles, pin- nées à folioles très élégantes, étroitement lan- céolées, d’un vert bleuâtre. G. Ernesti-Augusti Wendl. [Syn.: C. simplici- frons Hort.] — B. M. 4831-4837. — Guatémala, Nouv.-Grenade. — Tige grêle à nœuds rap- prochés. Files, vert foncé, bilobées, profondémt. échancrées. G. graminifoliaWendi.— Guatémala.— Trone | élancé, dépassant 6 à 8 m.; flles. longues, à fo- lioles graminiformes. F GC. Schiedeana. [Syn.: Kunthia xalappensis Otto et Dietr.] - Mynr. Paz. I, t. IV, V; eë IT, t. 138. — Mexique. — Elevé; frondes courtes à larges pinnules un peu crispées, oblongues lancéolées ; rachis marqué d’une ligne blanche sur le dos. On cultive un grand nombre d’autres es- pèces, parmi lesquelles : G. Arenbergii Wendi. [Syn.: C. latifolia et C. latifrons Hort.|, de Gua- … témala ; G. corallina Hook. [Syn.: Morenia co- rallina Karst.|. du Vénézuéla ; G. fragrans [Syn.: Morenia fragrans Ruiz. et Pav.], Marr. Paz. I, à t. 3, f. 2; B. M. 5492; Pérou, Nouv.-Grenadess G. geonomæformis Wendl. [Syn.: Nunnezharia « Hook.], B. M.t. 6088, Guatémala; G. oblongata Mart. [Syn.: C. lunata Liebm.|, Mexique; GC. Sartorii Liebm. [Syn.: C. mexicana et Hartwegir Hort.]; G. tenella Wendl. [Syn.: Nunnezharia tenella Hook. f.|, B. M., t. 6584, Mexique; G. Wendlandii [Syn.: C. Tapejilote Liebm.], B. M... t. 6030, Mexique. Serre tempérée,solsubstantiel, humide. Fruc- tifient facilement si l’on rapproche les individus. de sexe différent. =D. CHAMÆLAUCIUM Desf. (Myrtacées-Chamæ- lauciées.) Arbriss. éricoïdes, odoriférants, cou- verts de poils pellucides. Files. linéaires, en-. tières, généralement opposées. FI. entourées de larges bractées qui les enveloppent avant l’an- thèse, et situées à l’extrémité des rameaux, de. manière à simuler un épi ou un capitule; 5 sé- pales courts, parfois pétaloïdes, à pétales, 10 L) LR = ms; dé » et sec, indéhiscent, à 1-2 graines. Dix espèces. de l'Australie mérid., la suivante seule cultivée." C. ciliatum Desf. Elégant arbriss. à tige subulées, triquètres,imbriquées. F1 nombreuses, CHAMÆLAUCIUM. blanches, larges d'env. 6 mm. Australie oecid. Cult. en serre, dans terre franche bien drainée. Mult. de semences ou de boutures de jeunes pousses placées dans sable, sous cloche. P. M. CHAMÆPEUCE DC. (Composées-Cynarées.) Arbriss. ou herbes à tiges simples ou ramifiées, à flles. laineuses en-dessous. Capitule formé d’écailles imbriquées, épin. FI. toutes herma- phrodites fertiles. Akène subglobul., sans côtes. Aigrette plumeuse,caduque. Récept. fibrillifère,. 15 esp. de la région méditerr. C.Casabonæ DC. — Morris. FL. Sarpoa, 8$. — Iles de Corse et d'Hyères. — Plante bisannuelle. Tige de 40 à 80 cm., dressée, simple, sillonnée. | Flles. radicales oblongues-lancéolées , blan- châtres ou rousses en-dessous, vertes en-dessus, à nervures prolongées cn épines 3-cuspidées, G. diacantha DC. Annuel et bisannuel. Files. sessiles, linéaires lancéolées, bordées d’épines œéminées, blanches tomenteuses en-dessous. marquées en-dessus de nervures blanches. G. gnaphalodes DC. — Calabre. -- Suffrutes- | cent. rameux, tomenteux. laineux blanchâtre. Flles. longuemt. linéaires. Capitules nombreux à écailles allongées, brièvemt. épineuses. G. stellata DC. Annuelle et bisannuelle. Files. sessiles, linéaires lancéolées, planes, blanches tomenteuses en-dessous. Semer au printemps en terre siliceuse ; expo- sition chaude etsèche. Rocailles au midi. J. D. CHAMÆRANTHEMUM Nees. (Acanthacées.) PI. herbacées à flles. membraneuses quelque- fois colorées ; fl. blanches ou jaunâtres disposées en épis terminaux grêles et interrompus ou ser- rés; bractées habituellement étroites; calice régulier, 5-partit; corolle sensiblement régu- lière, à tube long, peu dilaté à la gorge, à limbe étalé 5-lobé, le lobe antérieur et extérieur un peu plus développé; 4 étamines didynames ; capsule biloculaire contenant deux graines. 2 à 3 espèces du Brésil. On cultive le G. Beyrichii Nees, du Brésil, B. M. 5557, et le GC. igaeum Lindl., du Pérou. GaRTENFL, 598, tous deux remarquables par la beauté et l'élégance de leur feuillage. Serre chaude; semis ou bouturage sur couche chaude et sous cloche. PE: CHAM ÆROPS L. (Palmiers-Coryphinées.) Or- dinairement dioïques. inermes, nains ou de sta- ture médiocre; tiges cespiteuses recouvertes par les débris filamenteux des gaîines. Flles. raides, semi-orbiculaires, profondémt. laciniées à divisions étroites bifides. Pétiole grêle, bicon- vexe, à bords épineux; gaines se déchirant en un tissu réticulé fibreux. Spadices courts, dres- sés, densiflores. Fr. ordinairt. de la gross. d’une prunelle, roux ou jaunâtre. 1 esp. de larég.médit. C. excelsa | C. Fortune C. Khasyana G. humilis L (Fig. 204.) Port trapu, tige par- fois solit., dépassant rart. 2 à 3 m (C. arbores- cens), atteignant par exception 5 à 6 m. Touffe compacte, composée de courtes tiges cespiteuses. Fruit à pulpe douceâtre, fibreuse. On en connaît _ plusieurs var. caractér. par la finesse plus ou moins grande du pétiole ou du limbe (C! ele- Voir Trachycarpus. __ 991 — CHAMPIGNONS COMESTIBLES. plus ou moins tomenteuse (C' tomentosa. C. nivea). par la forme très variable de son fruit (C. ma- crocarpa Ten.), etc. Décoration des appartements ; réclame l’oran- gerie sous le climat parisien. Dans le Midi, or- nement des pelouses, des rochers. sous bois des grands palmiers, ete. 204. — CHAMÆROPS HUMILIS {. Fig. Les feuilles et fibres du tronc sont très utilisés dans l’industrie. C. hystrix. Voir Rhapidophyllum. C. Martiana. Voir Trachycarpus. C. Mocinni. Voir Acanthorhiza. C. Palmetto. Voir Sabal. C. Ritcheana. Voir Nannorrhops. C. stauracantha. Voir Acanthorhiza. J. D. Chamérisier. Nom vulg. de certains Lonicera. Chamomille romaine. Voir Anthemis nobilis. GHAMPIGNONS COMESTIBLES. Si le nombre des C. comestibles est considérable. plus consi- dérable qu’on pense en général, celui des C. sa- voureux, agréables au goût, l’est beauc. moins. Les principaux C. comestibles sont : Le Champignon de couche (Agaricus Psallio- ta campestris.) cultivé en grand nombre. Le Mousseron (Tricholoma Georgii) et quelques autres du même groupe: T. pessundatum, T. nu- dum, T. personatum. Les Clitopilus prunulus et CG. Orcella, appelés aussi Mousserons ; le Mous- seron d'automne (Marasmius Oreades); la Coule- melle (Lepiota procera); le Palomet (Russula virescens); le Délicieux (Lactarius deliciosus): l'Oronge (Amanita cæsarea); la Vineuse (Ama- gans, C, robusta, C. gracilis), par son apparence nita rubescens); la Chanterelle (Gantharellus cibarius), de la famille des Agaricinées. Le -Bo- let orangé (Boletus aurantiacus) : le Bolet scabre de . ! | { H À CHAMPIGNONS COMESTIBLES. — 292 — (B. scaber); le Cèpe (Boletus edulis); le Cèpe | la quantité à bronzé (B. æneus); le Cèpe fauve (Boletus ba- dius),ete. La Fistuline on Langue de bœuf (Fis-. tulina hepatica), de la famille des Polyporées. | Quelques Æydnes : Hydnum repandum, squa- mosum, erinaceus. Un certain nombre de Cla- vaires où Menottes : Glavaria coralloides, ame- | parties sèches et le tas, dressé à bords droits, thystina, etc. La plupart des Vesseloups.quandils sontjeunes | et à chair encore entièrement blanche; et sur- tout la Vesseloup géante\Bovista gigantea);toutes | LE Ce ES LEP CHAMPIGNON DE COUCHE. préparer; toutefois il est difficile sinon impossible de traiter convenablement une quantité inférieure à ! m. cube. Le famier est secoué à la fourche, parfaitement mélangé dans toutes ses parties et toutes les longues pailles ou les matières étrangères sont enlevées. Au fur et à mesure de l’opération, on mouille les bien foulé, reste ainsi une huitaine de jours. Au bout de ce temps. la fermentation s'étant suffisamment développée dans la masse, on re- les Helvelles et les Morilles ; et bon nombre de commence l'opération de Ia même manière en œrandes Pezizes : Peziza acetabulum,vesiculosa, leucomelas, etc. pp; CHAMPIGNON DE COUCHE, Agaric comestible (Agaricus campestris L.\. (Champignons, fam. des | Agaricinées); angl.: Mushroom ; all.: Pilz (Fig. 205.) Indigène. Dans le C. comestible, la partie du végétal livrée à la consommation n’est pas la pl. entière, mais sa fructification formée d’un pied relative- | ment court, supportant une sorte de chapeau blanc-grisâtre ou rosé, garni en dessous d'une! quantité de lames disposées en rayons, roses | d’abord, puis brunes, nommées lames hyméniales. La partie souterraine, végétative, le mycelium. est constituée par nne quantité de filaments bianchâtres. Cette partie, cachée à la vue, qui vit, s’accroit et qui, sous l’action de la séche- resse, suspend sa végétation pour la reprendre lorsqu'elle est à nouveau placée dans des con- | remanie la planchée ure :;° fois ; si, au contraire, [il a perdu à peu près son odeur caractéristique, ditions favorables à son développement, n’est autre chose que le blanc de champignon. Del’ Agariceultivé, on signale 3 var. ou plutôt 3 formes qui n’ont pas des caractères &bsolu- ment constants ; les spécialistes distinguent ce- pendantune var.grise,une blonde etune blanche. La dernière est du reste la plus cultivée. Le milieu qui paraît être le plus propre à la production du C. de couche, est le fumier de cheval ayant subi une préparation assez longue, mais facile en somme. Il importe aussi, pour obtenirsle bons résultats, d'établir les couches | ou meules à C. dans un endroit à température aussi peu variable que possible, ne dépassant pas + 2 à 30 degrés et ne descendant pas au-| dessous de + 10 à 12 degrés. C’est pourquoi on utilise d'ordinaire, pour cette culture, les caves ou les carrières. On peut aussi établir des meules à l'air libre pendant la belle saison, mais celles réclament une surveillance plus grande et la production en est de moins longue durée. Quel que soit ! “emplacement dont on a fait choix, les manipulations à faire subir au fumier restent toujours les mêmes. |: Ce fumier doit provenir d’une écurie de tra- vail où on l’aura laissé séjourner un peu sous les pieds des chevaux; il est ainsi mélangé de crottin et bien imprégné d'urine. Un fumier trop pailleux et sec provenant d’une écurie de luxe serait plutôt à rejeter. Après avoir été enlevé de l'écurie, le fumier, disposé en tas, commence à fermenter ; il et surtout les yeux. Les portions traitées sur les plantes par ce liquide doivent noïcir. Ensuite. il est bon de les ou de les recouvrir DD. ou autres, avec du coaltar, d’onguent de Saint-Fiacre. Chanvre. Voir Gannabis. Chanvre de Manille. Voir Musa textilis. Chapede la Vigne. Voir Pyrale. GHAPELET D'ARROSAGE. On donne ce nom sur des roulettes, et destinés à remplacer les tuyaux en toile, en cuir ou en caoutchouc. Un Chapelet d'arrosage comprend : sée, ayant une longueur de 1 m., plus souvent 2 m.. térieur ; -20 des jonctions reliant les tubes entre eux. de manière à permettre de les rapprocher les uns des autres et de leur faire .suivre, au be-! 1 m. 50, ou sur 35 mm. de diamètre ex- des zigzags d'autant plus nombreux que les | tubes sont eux-mêmes plus courts; ces Jone-| tions se composent de manchons en cuir ou en tubes soit par des Higatures en fil de fer galvanisé, soit au moyen de bagues à vis en cuivre ; 50 à l’une des extrémités, ou caoutchouc, long d'environ 40 cm. et ter- miné par un demi- racord femelle, permettant de .visser l'appareil sur une bouche d'arrosage : tuyau en cuir ou caoutchouc, long de 1 à 2 m., terminé par un demi-racord müle, sur lequel on 294 solution de continuité quelconque (géli-: Ensuite les plaies ainsi faites seront badi-: geonnées à l’aide d’un pinceau ou d’un tampon | de chiffons attaché à l'extrémité d’un bâton avec | de ce liquide corrosif dangereux pour la peau | badigeonner, ainsi que toutes les plaies de taille | à une série de tuyaux métalliques non portés | 19 des tubes en fer étiré ou en tôle galvani- | soin, des contours d'autant plus prononcés et _ caoutchouc, longs de 25 à 30 cm. et reliés aux | L = un tuyau en cuir, 40 à l’autre extrémité, un bout de lunee ou | CHARBONS. peut visser soit une lance (v. ce mot), soit un appareil automatique d'arrosage. Pour la facilité du maniement ct du trans- port, on ne donne pas plus de 10 m. de lon- sueur à chaque Chapelet d'arrosage. Ce genre d'appareil est surtout employé pour les pelouses. LEE CHAPERON. Sorte de petit toit débordant de chaque côté, dont on recouvre les murs dans le but d'empêcher les eaux pluviales de pénétrer dans la maçonnerie et de s’égoutter sur le pied même des aibres plantés en espalier. On emploie à cet effet des tuiles, des ardoises, des pierres plates, du plâtre, etc., selon les res- sources du pays. Souvent, dans [a pratique, on entend par C. la saillie même de ce revêtement. En prin- cipe, cette saillie doit se faire plus ou moins avancée suivant la distance du sol et l’expo- sition. Pour une hauteur moyenne de 2 m. 50, on lui donne 15 cm., s’il s’agit du nord ou de l’ouest. Pour une élévation de mur plus grande, le C. doit déborder davantage, et inversement. On compte 5 cm. en plus ou en moins par 50 cm. de hauteur. D'ailleurs ces chiffres n’ont rien | d’absolu et peuvent varier suivant les condi- tions climatériques de l'endroit où l’on se trouve. La saillie du C. contribue à abriter les espa- liers. Cependant, il ne faudrait pas d’exagéra- tion dans ce petit avant-toit; autrement, les arbres souffriraient de la complète privation d’eau et leur sommet pourrait s'étioler. L’abri formée par les C. se complète au moyen d’au- vents. (V. ce mot et Murs.) EH. CHAPON. Coq châtré dans le but de faciliter son engraissement et de rendre sa chair plus délicate. Dans certains élevages, on lui confie | la garde des poussins. D''T: Char de Vénus N. v. d'Aconitum Napellus. Charançons. Voir Rhynchophores. Charançon des Noisettes. Voir Balaninus. .Charançon du Chou. Voir Geuthorrhynchus. Charançon du Pominier. Voir Anthonomus. Charbon. Voir Combustible. Ustilago. (Voir ces mots.) envahies par des C., plus particulièrt. les Gra- minées, les Cypéracées, les Liliacées. le Colchi- que, les Oeillets, des Polygonum, les Salsifis, ete. CHARBONS. Maladies causées par le parasi- | tisme de Champignons Ustilaginés du genre Un grand nombre de plantes peuvent être. VU Souvent, la fleur entière se trouve détruite, le Champignon commençant son évolution en même temps que la graine de la pl. qui ‘ui sert mêmes de la fleur. Extérieurement, les Chärs | spores apparaissent à l'extérieur au lieu de res- ter enfermées dans lovaire. Les C. des Céréales: Blé, Orge, Avoine, sont. celuié produits chacun par une esp spéciale ; du Seigle, par l'U. Secalis ; celui du Millet, par d'hôte et pr oduisant seà spores dans les organes … bons diffèrent de là Carie par ce fait que les. l'U. destruens ; celui du Maïs, par l’U. Maydis,… qui produit des masses noires pouvant dépas- ser la grosseur du poing: ! Tous ces parasites, {e même que celui de la Carie du blé, et d’autres Ustilaginées encore, sont susceptibles de sc développer dans le jus. CHARBONS. de fumier. Aussi doit-on considérer que dans certains cas il à une influence certaine sur le développement de la maladie dans des semis de graines dépourvues de germes de Charbon. On emploie, pour combattre le Charbon des Céréales, lechaulage comme pour la carie, mais il ne réussit pas en général aussi bien. 5h 1 Chardon à foulon. Voir Dipsaeus. Chardon à l'âne. Voir Onopordon. Chardon bénit. N. vulg. du Cnicus benedictus. Chardon Marie. Voir Silybum. Chardon étoilé. N. v. du Gentaurea Calcitrapa. - Chardon Roland ou roulant. Nom vulg. de l’Eryngium campestre. Chardons. Voir Garduus, Cirsium. _CHARDONNERET. (Curduelis elegans.) Ce passereau, remarquable par ses couleurs vives et variées. et son goût pour les graines des chardons, rend de réels services à l’agri- culture en restreignant la propagation de ces plantes parasites. DT. GHARICLEA Kirby. (Lépidoptères-Hétéro- cères ; groupe des Noctuelles ; fam. des Hélio- thides.) Papillons à antennes simples dans les deux sexes; spiritrompe longue; prothorax pi'oéminent, avec une crête bifide à la base; abdomen muni d’une crête sur le premier an- neau. Chenilles glabres, cylindriques, de cou- leurs vives. C. delphinii L. (Noctuelle du Pied d’alouette.) Papillon de 50 à 52 mm, d'envergure, au corps d’un gris verdâtre. Ailes supérieures d’un rose- tendre, traversées par deux raies sinueuses d’un violet noir, lisérées de rose pâle ; ailes infé- rieures blanches avec les nervures et une bor- dure noirâtres. Chenille blanchâtre, avec deux raies latérales d'un jaune-citron et une mul-| Cette chenille | titude de petits points noirs se rencontre, dans les jardins, sur le Pied d’alouette (Delphinium Ajacis L.), dont elle ronge les fl. et surtout les capsules. Elle n’est pas rare dans les env. de Paris. On la trouve quelquefois sur l’Aconitum napellus L. Le C. delphinii n'existe pas dans Ie midi; il y est remplacé par l'Hecatera Cappa Hubn . de la famille des Hadénides. dont les chenilles vertes rongent également les fleurs et les capsules des Pieds d’alouctte. Ed. Lf. CHARIÆIS (ass, (Composées-Astéroïdées.) Genre comprenant une seule esp. de l'Afrique australe : le G. heterophylla Cass. [Syn.: Kaul- fussia amelloides Nées.| — B. R. t. 490; B. M. 2177. — Herbe annuelle diffuse, poilue, à flles. alternes. Les capitules, longt. pédonculés, ont les rayons bleus et le disque jaune ou bleuâtre. Ces capitules sont multiflores, hété- rogames ; les fl. de la circonférence femelles ; celles du disque hermaphrodites. L'involuere est _campanulé, avec deux rangs d’écailles herba- cées, étroites, à bords scarieux ; les achaines sont poilus, obovales-oblongs, comprimés : ceux des rayons, sans aigrette ; ceux du disque, à aigrette plumeuse, unisériée. Elégante pl. de 251 em. de hauteur, convenant à la culture en -pots ou à former de petites corbeilles. Semer en mars-avril, sur couche Fleurit l'été. CHARIOTS pour le trunsport des Caisses et — 295 — CHARRUE. des plantes. Les horticulteurs en emploient de deux sortes: les diables et les chariots-treuils. Les diables (Fig. 206) servent à transporter les | caisses de plantes. Ce sont des véhicules bas, massifs, solides, portés sur deux petites roues, pourvus d’un timon et présentant à l'arrière un cadre incliné sur lequel on pose la caisse. On les traine à bras, ou bien on y attelle un cheval; dans ce dernier cas, deux hommes maintiennent l'équilibre. Quand on à affaire à des caisses très volu- mineuses et très pesantes, ou quand on veut transplanter en mottes des arbres de forte taille, on est obligé de recourir à des C. spé- ciaux, d’une très grande solidité. Ces C. quisont Fig. 206. — Chariot (Diable). | à quatre roues, se composent essentiellement de fortes pièces de bois formant cadre et pou- vant recevoir deux treuils démontables à vo- lonté. Voici de quelle manière on procède pour ce genre d’opérat. : on enlève le treuil d’arrière et l’on fait reculer le C. de manière à encadrer la caisse ou la motte. On replace ensuite le treuil enlevé. Deux chaines suffisamment solides sont passées sous la caisse on la motte. A chaque extrémité de ces chaines, on attache des câbles, soit en tout quatre câbles. qui, d'autre part, sont accrochés aux |treuils. En faisant manœuvrer ceux-ci, les | câbles s’enroulent, la plante et soulevée est se trouve suspendue. On l’assujettit au besoin par des haubans et on la transporte à l’endroit choisi. Pour la déposer, on fait l’opération in- verse : les treuils sont manœuvrés de manière à dérouler les cordes. les chaînes sont retirées, le treuil arrière est enlevé et le C. avancé. Grâce à ces C. on peut transporter des caisses très lourdes et transplanter en mottes des arbres de grandes dimensions. L. H. Charlock. Nom angl. du Sinapis arvensis. Charme. Nom vulg. des Carpinus. Charmille. Voir Garpinus. CHARPENTE. En arboriculture fruitière, on donne ce nom à l’ensemble des. branches principales qui constituent, en quelque sorte, le squelette d’un arbre. CHARRUE. Bien que la Charrue soit plutôt un instrument de grande culture, elle est dans certains cas employée par les horticul- teurs. Elle sert surtout alors. cela va -de soi, lorsqu'il s’agit de préparer de grandes sur- faces, par exemple des terrains à mettre en pépinières. Les pépiniéristes y ont aussi quel- quefois recours pour les facons d'entretien de leurs carrés d'arbres à haute tige. En ce cas, ils se servent de charrues spéciales et plantent à des distances suffisantes. L L2 de nr vale VS Cor a Ar nn EN du 7 Le Vi ol es de sit Ci ét 7 L pe Ci PTE Lier ; 2. PS Gt mais té c bei. "Ur. to. Au LE, Le < : temps le sable des allées. RÉ ART nb CHARRUE-RATISSOIRE. — 296 — CHARRUE-RATISSOIRE. Sorte de râtissoires pourvue d’une ou deux roues et que l’on pousse à bras devant soi ou qui sont trai- nées par un cheval. Ces instruments sont em- ployés pour le nettoyage des allées dans les parcs et les grands jardins ; elles sont avan- tageuses par la rapidité du travail et l’éco- nomie de la main-d'œuvre. Quelquefois elles sont munies d’un râteau qui dresse en même Li CHARTIL. Abri pour les Charrettes. Chasse-bosse N. v. du Lysimachia vulgaris. Chasselas. Voir Vigne. CHASSIS DE COUCHE. (Zig 207) Chassis vitré servant à recouvrir des coffres en bois dans lesquels se cultivent généralement les primeurs. On donne également ce nom à un ensemble de Fig. 207. — Chassis de couche. chassis où la chaleur nécessaire est obtenue au moyen d’une couche de fumier (voir Couche) se relevant tout autour du coffre. Les chassis se recouvrent de paillassons par les grands froids principalement la nuit, pour éviter la déperdi- tion de chaleur. Les maraïchers ethorticulteurs se servent des chassis de couche, les uns pour avancer les lé- œumes, salades, ete. les autres pour hiverner certaines plantes qui ne demandent qu’une chaleur très modérée. (Voir Bâches à primeurs.) A. Gn. Chaste-tree. N. angl. de Vitex Agnus Castus. GHAT. (Felis.) Le Chat domestique est un commençal attitré de nos habitations rurales, mais dans le jardin son rôle est plus nuisible qu'utilæ"TIl est bon de le dresser, dès son jeune âge, à ne pas s'écarter de la maison, de la grange ou du grenier où son rôle est de faire la chasse aux souris et aux rats. Dans le jar- din, au contraire, lorsqu'on le laisse errer libre- ment, il prend volontiers des habitudes vaga- bondes, gratteles plates-bandes pour y enfouir ses ordures, se roule sur les plantes odorantes telles que la Valériane, grimpe aux arbres fruitiers dont il laboure lécorce de ses griffes et fait tomber les fleurs et les fruits avant qu'ils soient mürs. Dans beaucoup de fermes, les chats mal nourris, sous prétexte que les sou- ris doivent leur suffire, passent tout le jour dans les champs à faire la chasse aux petits oiseaux, à dénicher des nids et à voler des œufs. De là à s'introduire dans le colombier ou le poulailler dans un but coupable, il n’y à qu'un pas. Aussi ces chats maraudeurs,à demi- sauvages, finissent presque toujours mal: ils tombent sous le bâton ou le fusil de quelque | voisin qui ne se fait pas faute de les mettre en crandes | CHATATGNIER. sibelotte. Le chat sauvage n’est plus assez commun dans notre pays, à part certaines ré- sions forestières et montagneuses, pour qu’il soit nécessaire de s’y arrêter ici. D'ailleurs. c'est un voisin dangereux dont il faut se dé- bazrasser à tout prix, car il fait beaucoup de tort non seulement au gibier, mais encore aux petits oiseaux, auxiliaires de l’agriculture, à leurs nids et à leurs œufs, en supposant que son naturel sauvage le tienne toujours éloigné de la basse-cour et du pigeonnier. LR SE 18 CHAT-HUANT. (Syrnium). Le Chat-huant ou Hulotte, appartient: au groupe des Oiseaux de proie nocturnes (Strigidæ), et, comme tous les représentants de ce groupe, est un auxiliaire incontestable de l’horticulture, en raison de la destruction qu'il fait des petits rongeurs (Sou- ris, Mulots, Campagnols) dont il se nourrit. Il y joint des insectes et des larves : dans l’esto- mac d’une Hulotte, Martin a trouvé 75 grandes chenilles avalées dans un seul repas. Dans les pelotes de rejéctions, constituées par les os et les peaux que ces oiseaux vomissent non di- gérées, Altum a trouvé (sur un total de 210 pelotes examinées), 1 Hermine, 48 Souris ou Mulots, 296 Campagnols, 1 Ecureuil, 48 Tau- pes, 48 Insectes et des Hannetons en quantité innombrable, ce qui doit faire pardonner à cet oiseau les 33 Musaraignes et les 18 petits oiseaux (insectivores utiles) qui s'y trouvaient en même temps. Ce chiffre de 300 Campagnols, sans parler des Hannetons, suffit pour démon- trer l'utilité de cet oiseau. DE Châtaigne d'eau. Voir Trapa. Châtaigne de terre. Nom donné aux tubercules des Garum Bulbocastanum et Conopodium de- nudatum, Ombellifères indigènes. Ces tuber- cules sont comestibles, mais surtout recherchés par les enfants. CHATAIGNIER; angl.: Chestnut ; all.: Echter Kastanienbaum. — Sol et climat — Le C. est l’arbre des terres sablonneuses, un peu fraiches, granitiques, même volcaniques, et des sols fer- rugineux où argilo-siliceux, rocailleux et pro- fonds. Il se plait dans le centre montagneux de la France et sur nos massifs alpins ; il abonde en Corse, en Italie, en Espagne. Son habitat est plus froid que celui de la Vigne. Il réclame les points culminants dans les pays chauds. Son altitude extrème est 600 m. sur les montagnes exposées au Nord, et809 m. si l'air chaud et le soleil y pénètrent. Variétés — La nomenclature serait, à dé- brouiller, une lourde tâche. A lui seul, le centre français a des centaines de noms plus ou moins patois, appliqués aux variétés locales. Le Cantal adopte: Verdalo, la plus recherchée; Soboiyo, la meilleure à griller : San Guirale, Obouribe, de 1'° saison; a productive Tsaufa, grosse et bonne; ouno et Lüousine, châtaigne velue, foncée en couleur. Dans les Cévennes : Coulinelle, préfère les co- teaux; Malespine, les plateaux ; Robeyrisque, les vallées : la précoce Pétégrine, la tardive lara- L! done, toutes constituant le pain du montagnard. Marron des Angles; Hätive de . la grosse Matrone; la CE Le Corrèze : mat; la tardive Julliac ; EU CHATAIGNIER. __ 997 — . CHAUFFAGE. - féconde Pellatier ; la Groussaude, pour marron | voie sont exploitées pour l'extraction d’une - glacé; la vigoureuse Ejalado. E | matière acide, contenue dans les parties lig- La contrée qui récolte le plus de châtaignes, | neuses., employée à la fabrication des cuirs et Je Périgord, préfère d’abord les populaires Æxa- | à la teinture «chargée» des soies. C. B. lade et Bourrue ; puis Corive, de longue garde; | Chätaignier d Améri ique. Nom vulg.de Gupania … Piongando, moyenne et duveteuse ; ensuite Eivi- americana. . roulière, pour le séchage; la grosse Bouliaque, Châtaignier de la Guyane. Nom vulg. de Pa- un très bel arbre. chira aquatica. _sette, l excellente Bouchurde, la erosse Clafarde, - du Forez, du Bugey. du Dauphiné et du canton . de Condrieu. vendue sous le nom de marron. La région lyonnaise cultive la fertile Pelou- | Chätaignier du Brésil. Voir Bertholletia. | Le «Marron de Lyon» provient du Vivarais, L'Ardèche produit les marrons de St-Fortunat et ceux de Vesseaux, ceux-ci destinés à la con- fiserie. La majeure partie de ces types sont repro- duits par les paysans, qui les greffent sur place au moyen de la greffe en flûte. Les pépiniéristes en dehors de ces stations, multiplient par la greffe en fente, en couronne, à l'anglaise ou en flûte, les bonnes variétés ré- clamées par les planteurs , Commune. — Type fertile, à fruit moyen, de PE ART MRAEON bonne qualité. Grosse rouge. — Fruit de bonne qualité et de! GHATON. (Fig. 208.) Sorte d'épi formé de bonne garde. Arbre robuste. fleurs unisexuées et dans lesquelles le périanthe Printanière. — Fruit rond, précoce, bon. Arbre | est remplacé par de simples écailles. Les Cha- vénéreux. tons sont articulés à la base; les mâles se dé- Nouzillarde. — Beau et bon fruit du Poitou. |tachent et tombent après la floraison: Cha- | Arbre vigoureux, taignier, Chêne, Noisetier, Peuplier, Pins, Sapins. Verte du Limousin. — Fruit assez gros, bon, | Saules, ete. H£ de longue garde. Arbre fertile. Chätrer. Voir Gastration. Marron de Lyon, du Luc, d'Agen, d'Aubray,! Chaudière. Voir Chauffage. de Lusignan. — Beaux et gros fruits, recher-| GHAUDRON. Lésion du bois de Sapin, carac- chés à la vente. | térisée par un gonflement du tronc très localisé. La Châtaigne se récolte à l'automne; débar- | Il est causé par une Urédinée, l'Ætcidium ela- rassée de son enveloppe hérissée, elle estrentrée | num (voir ce mot), et l’hypertrophie s’observe au grenier, puis soumise au séchage et au blan- | dans la région même où le parasite a commencé chiment. par des procédés particuliers. La Chàâ- | son attaque. L'écorce, par suite du développe- taigne pelée, séchée, se conserve très bien; on | ment anormal de la portion ligneuse, se déchire a calculé que 3 hectolitres de Châtaignes ordi- | et lorsque le mycélium parasite a tué cette der- naires produisent 1 hectolitre de châtaignes | nière, elle ne tarde pas à pourrir. Dr: blanches ou écorcées, du poids moyen de 66 kil CHAUFFAGE (Appareils de chauffage pour les Culture. — Le C. se multiplie par le semis | serres.) On emploie pour les serres divers sys- de la Châtaigne, que l’on fait germer préalable- | tèmes de chauffage; le plus universellement ment à la cave. Le semis en place, immédiat, | adopté pour les bons résultats que l’on en ob- aurait l'inconvénient d'exposer la graine auxra-|tient, est le chauffage par circulation d’eau vages des corbeaux etpies, des souris, mulots ete. | chaude, à basse pression, dit «thermosiphon». Le plant sera repiqué avec pincage de la ra- | C’est en éffet celui qui convient le mieux, l’eau dicule, puis livré à la pépinière jusqu’à ee qu'il | chaude à basse pression ne pouvant être élevée soit monté à tige. | qu'à une température voisine de 1100 cent. au Destiné au boisement, le jeune plant sera mis maximum (dans Ja pratique, la température en place à sa sortie de nourrice. Destiné au ver- | moyenne de l’eau ne dépasse guère 75° cent.), er, il devra être greffé en pépinière ou à de-| ne surchauffe pas l'air des serres, ne le déna- meure, attendu que le semis ne reproduit pas | ture pas et ne lui communique qu'une chaleur les types sélectionnés. douce se rapprochant beaucoup de la chaleur Les opérations de taille sont nulles. L'arbre | naturelle. En outre de cet avantage principal. développe lui-même son branchage ligneux et | la facilité de construction de ces appareils. ie fructifiant. Les parties fatiguées pourront être | peu d'attention nécessitée par leur mise en soumises au recépage partiel. marche et leur conduite, leur régularité de fonc- Un hectare de Châtaigniers comprend de 110 | tionnement, et partant celle de la chaleur ob- à 140 sujets; la production commence à la | tenue, en font des engins de premier ordre avec dixième année de greffe. En plein rapport, un | lesquels aucun système ne peut rivaliser dans arbre produit de 50 à 6) kilogr. de Châtaignes, | leur emploi spécial. et l’hectolitre de ce fruit pèse de 78 à 8. )kilogr. Le chauffage à eau chaude a été employé Les châtaigneraies du Lyonnais et de la Sa-! pour la première fois en France, en 1777, par par le foyer CHAUFFAGE, Bonnemain, architecte au Pecq, pour des cou- veuses artificielles. C’est à l’horticulture pari- sienne que revient l’honneur d’en avoir fait les premières applications aux serres vers 1°30. MM. Gonthier, Luddemann et Rougier firent faire des installations très complètes par Gervais, le fondateur de cette industrie, qui créa un en- semble de dispositions qui sont encore en usage aujourd’hui, n'ayant subi de modifications que dans la construction des chaudières. Le principe est toujours resté le même. Il con- siste dans l’emploi d’une chaudière de forme quelconque entièrement remplie d’eau disposée au dessus dun foyer. Cette chaudière est munie de deux orifices, l’un à la partie supérieure pour le départ, l’autre à la partie inférieure pour la rentrée. Le départ et la rentrée sont réunis par les tuyaux de circulation de façon à former un circuit non interrompu et complètement rempli d’eau. L'eau contenue dans la chaudière chauffée diminue de densité et tend par sa légèreté spécifique à s'élever à la partie supé- ricure de l'appareil; il y à à ce moment rupture d'équilibre entre les colonnes formées par le tuyau de départ et le tuyau de rentrée, et la cir- culation s'établit. C'est-à-dire, que l’eau chaude partant par le tuyau supérieur se rend dans les tuyaux de chauffage, dans lesquels elle circule en abandonnant une partie de sa chaleur, et re- vient à la chaudière pour repartir de nouveau avec plus ou moins d'activité suivant l’inten- sité du feu. À un moment donné, si celui-ci est toujours poussé, l’eau acquiert une telle tempé-| rature qu'elle entre en ébullition et jaillit par les ouvertures ménagées dans les tuyaux et qui ont pour but d'empêcher toute pression de se former à l’intérieur; lorsque ce résultat est at- teint, il est inutile de forcer le feu, on doit le ralentir en modérant le tirage, pour éviter de vider l’appareil et de brûler la chaudière. On règle le tirage comme dans les autres appareils de chauffage, soit au moyen d’un papillon ou d’un registre placé dans la cheminée, soit en réglant l'accès de l'air nécessaire à la combus- tion par la porte de cendrier. Lesouvertures dont il est question ci-dessus sont munies de petits tubes conduisant au de- hors la vapeur produite par l’ébullition et qui, entrainant avec elle une certaine quantité d’eau, détruirait les végétaux sur lesquels elle se trou- verait projetée, si l’on ne prenait cette précau- tion. Ces mêmes ouvertures servent également à laisser échapper l’air contenu dans l'appareil au moment du remplissage, Suivant la gran- deur des serres et la température à obtenir, on multiplie les cours de tuyaux en leur donnant un diamètre approprié, ce diamètre varie entre 75 et 120 mm.; on peut également employer des tuyaux de plus faible diamètre, dans les habi- tations on descend jusqu'à 30 mm., mais pour les serres, 1l est préférable d’avoir dans l’appa- reil une certaine quantité d’eau qui forme ré- servoir de chaleur, Dans Ie cas où le tirage venant à diminuer dans des proportions consi- dérables ou le feu à s’éteindre pour une raison quelconque, les calories contenues dans la masse d’eau continuent à alimenter les surfaces de dé- 298 CHAUFFAGE. perdition des tuyaux pendant un laps de temps assez considérable. Chaudières. — Les chaudières employées pour le chauffage par l'eau chaude à basse pression se font en fer, en cuivre ou en fonte. Le cuivre st plus dispendieux et nioins durable que le fer. et la fonte demande à être employée avec pré- caution, étant sujette à rupiure dès la mise en service. La tôle de fer ou d’acier est le métal qui convient le mieux pour cette construction et qui donne de meilleurs résultats. On donne aux chaudières des formes plus ou moins compliquées. La plus simple et lune des meilleures, malgré Fig. 209, — Chaudière fer à cheval. que son emploi date du début de cette industrie, est la chaudière en forme de fer à cheval ou de tombeau. (Fig. 209.) Sa forme horizontale utilise bien les gaz de la combustion, son foyer muni re porte lar- sement ouverte permet d'y brûler tout com- bustible et d'y faire plus ou moins A feu, sui- vant les bésoins. Le seul reproche qui lui ait été fait, est d’être privée d’un système d’alimen- tation continue de combustible, mais en ces derniers temps, certains constructeurs ont ima- giné de la munir d’un orifice à la partie supé- rieure avec trémie de chargement pour le foyer. Une disposition spéciale de la grille facilitant l’écroulement du charbon complète ces perfec-. tionnements et rend cet appareil Ile mieux com-" pris pour le chauffage des serres, permettant de. réaliser le maximum déchaiohe: en utilisant les. menus et fines de houïille. De cette forme de fer à cheval simple dérive un grand nombre de chaudières, horizontales” également, mais munis soit de bouilleurs, soit" d'une partie tubulaire (Fig. 210), pour en aug- menter la surface de chauffe; quelques-unes ont été faites avec faisceau tubulaire placé soit dans” la chaudière même au dessus du foyer, soit à l'extrémité de eelui-ci verticalement en dehors de la chaudière. Ces faisceaux sont formés de tubes contenant l’eau et entourés par les gaz de. la combustion, tandis que les parties tubulaires faisant corps avec le générateur sont tantôt formés de tubes placés dans les mêmes condi- . tions, tantôt de tubes que l’eau entoure au con. traire ct que la flamme parcoure intérieurement» L'un et l’autre de ces systèmes sont bons lors= qu’ils sont convenablement employés, mais om doit donner la préférence au premier, qui favo= rise vénéralement mieux la combustion. C'est CHAUFFAGE. - sur ce principe qu'est basée une autre chau- —. 299 — CHAUFFAGE. houille grasse, Charleroi, Cardiff, Anzin ou dière horizontale, multitubulaire, complètement | autres, une disposition toute spéciale qui n’est - formée de tubes réunis en faisceaux, lesquels sont assemblés par des collecteurs. C’est l'ap- plication au chauffage des serres du généra- … teur à va- peurgenre Belleville. avec en moins Je réserv. de vapeur:;les faisceaux _ sont aussi légèrt. in- clinés pour faciliter la circul. de l'eau. Ces appareils sont excellents, mais malheu- reusement ils ne se prêtent pas à l'alimentation continue du foyer. Une autre catégorie de chaudières. verticales celles-ci, ont été créées spécialement pour rem- plir ce dernier but et l’ont parfaitement atteint, Elles se composent généralement d’un cylindre avec tube de chargement central et portent, à la partie inférieure, une ouverture pour l’allu- utilisée que dans de rares appareils. On peut donc donner anx chaudières pour chauffage à eau chaude des formes très variées. . — Chaudière ce qu'il im- porte sur- tout, c'est de leur as- surer un bon ren- dement en les con- struis. de facon à utiliser le plus com- plètement poss. les unités de chaleur (calories) contenues dans le combustible employé. On appelle calorie la quantité de chaleur né- mage et l’enlèvement des escarbilles et mâche- fers, et, à la partie supérieure, une autre ouver- ture .pour l’approvisionnement du foyer. Le départ de fumée doit se faire immédiatement _ au-dessus de la couche de combustible qui peut _ être consommé par la grille. sinon les gaz chauds _ traversent, pour se rendre à la cheminée. le char- bon de réserve dont ils diminuent la puissance calorifique. Pour éviter ce grand inconvénient en augmentant en même temps la surface de chauffe, une disposition intéressante à été ima- _ ginée. elle consiste à arrêter le tube de charge- ment au-dessus du foyer à la distance néces- sæire pour que la couche de combustible soit suffisante et à faire passer les gaz par une série de tubes disposés tout autour. (Fig 211 et 212.) Ce mode de construction a le double avantage de réserver au-dessus de la partie du foyer en igni- tion une chambre de combustion et de ne pas faire supporter à la grille tout le poids du char- gement. Pour les installations de peu d'importance. il 1 (Fig. 213.) nécessitent un combustible spécial, coke. an- thracite ou charbon maigre, Les charbons gras se boursoufflent et se collent au contact de la chaleur ct restent suspendus dans le tube de chargement. IL faut, pour pouvoir utiliser la Le foyer est entouré par une chaudière cylin- drique et annulaire et comporte l'emploi d’une _ grille mobile pour faire tomber les cendres Ces _ poêles sont précieux pour les petites serres ct _ Jardins d'hiver attenant aux habitations. ils sont faciles à entretenir et suppriment toute surveillance de nuit. Toutes les chaudières à chargement continu | | a été fait spécialement des appareils dont la forme et les dispositions rappellent les poêles à feu continu Choubersky, Besson. etc. et auxquels on à donné le nom de poëles thermosiphons. cessaire pour élever de 10 un kilo ou un litre d'eau. La houille contient Le coke l 50/0 des calories émises p4 sont utilisées dans les chaudières de construc- 8.000 calories > ir ces combustibles Fig. 211. — Chaudière verticale (Plan). tion moyenne, mais l’on est arrivé avec des ap- pareils perfectionnés à utiliser jusqu’à 5.500 calories par kilo de houille. La puissance des chaudières se caleule d’après le nombre de calories à produire pour alimen- ter les surfaces chauffantes ou tuyaux placés dans les serres, en admettant une production de 3,000 calories par mètre carré de surface de chauffe de la chaudière. Accessoires des chaudières. — Les accessoires des chaudières à eau chaude, en ce qui concerne le foyer, sont les mêmes que ceux des autres appareils de chauffage, se composant d’une porte de foyer pour le chargement lorsque la chau- CHAUFFAGE, dière est horizontale, et pour l'allumage et l’en- lèvement des mâchefers lorsqu'elle est verti- 300 CHAUVE-SOURIS. Près du remplissage, pour se rendre compte du niveau de l’eau dans l'appareil, doit se trou- cale, d'une garniture de foyer avec barreaux, | ver soit un robinet de jauge, soit un niveau d'une cuvette de cendrier que l’on remplit d’eau dont lévaporation ra- fraichit les bar- reaux, d’une porte de cendrier pour le réglage d.l’admiss. de l’air, d’une che- minécavecregistre ou papillon pour régler le tirage et d'une trémie de chargement pour les appareils qui en comportent. Il faut en outre que les chaudières ou du moins Îes ap- pareils soient mu- nis d’un système de remplissage dis- posé généralement sur la conduite de rentrée pour éviter la projection d’eau au moment de l’é- builition. On em- ploie le plus com- munément un vase en forme d’enton- noiravec couvercle l. ? nt I MT [M mm mm |, 2 5 0 | Fig. 212. — Chaudière verticale (Coupe). avec tube en verre ou en cristal. Dans les install. importantes com- prenant plusieurs chaudières pour le même service, les départs et rentrées des chaudières doivent pouvoir ètre isolés en cas de réparations ; on se sert à cet effet de robinets où vannes à fermeture hermé- tique, qui étant fer-- mées, permettent d'enlever Ia chau- dière et de la répa- rer, A. Gn. CHAULAGE. Opé- ration qui à une fréquente utilité en arboriculture frui- tière. Envisagé sous se rapport, il consiste à se ser- vir d’eau dans la- quelle on a fait éteindre de la chaux, de façon à F obtenir une sorte irril In fl nil (LL dont le fond contient une soupape chargée de de lait suffisamment liquide pour être projeté plomb pour l'empêcher d’être soulevée par! facilement au moyen d'une seringue de jardin, l’eau. Quelquefois on remplace cette soupape | soit sur les murs d’espaliers, soit directement Ali AIS . : À Ÿ ASS NE NS SSSS = TETE SNS S=S Fig. 213. — Poêle thermosiphon. par un robinet, Le remplissage se fait aussi par un réservoir remplaçant l’entonnoir et ser- vant de vase d'expansion pour le gonfilement de l’eau qui s’y trouve recucillie au lieu d'être expulsée par les tuyaux d'air. sur la charpente des arbres fruitiers. Dansle premier cas, son butest de maintenir les murs dans un parfait état de propreté; les . murs blanchis ayant aussi pour avantage de. réfléchir la lumière et la chaleur, il s'ensuit que les arbres qu'ils protègent donnent des fruits qui se colorent uniformément. mürissent de. même, et partant gagnent en aspect et qualité. Appliqué directement sur les arbres, le C. à pour autre effet de détruire les mousses, les lichens et une foule d'insectes qui se réfugient sous l'écorce de ces arbres ou encore dans les. interstices des murailles. des treillages, etc. F Son usage en est donc des plus recomman- dables. On l’applique aussitôt après la tailles d'hiver, soit en février ou mars. avant le mou- vement ascensionnel de lasève. Ch;-Gr. } Chaulage des terres. Voir Engrais. i CHAUME. Nom sous lequel on désigne las tige des Graminées. . 3 Chaussetrape. N. v. du Centaurea Calcitrapa.… CHAUVE-SOURIS. Les Chauve-souris sont, pour. les naturalistes. des Mammifères de l’ordre des Cheiroptères. Toutes les espèces de notre pays. sont insectivores ct doivent être rangées parmi les auxiliaires les plus précieux de l’horticul=. ture : aussi le nom d’hirondelles de nuit. qu'on. leur donne quelquefois, est-il parfaitement mé rité. Une vingtaine d'espèces appartenant aux genres Vespertilio, Vesperugo, Plecotus, Rhino= dti — CHAUVE-SOURIS. _lophus, ete... se trouvent en France. Les mieux connues sont la Pipistrelle, l'Oreillard, le Fer- à-cheval. Ce sont des animaux crépusculaires qui se cachent le jour dans les trous des mai- sons et des troncs d'arbres, dans les rochers et . Jes cavernes, d’où ils sortent après le coucher du soleil pour voler à la poursuite des insectes. La quantité de ces derniers qu'ils détruisent en une seule nuit est énorme. Une Pipistrelle captive dans une cage n’est pas rassasiée par un repas de plus de 60 mouches, et cependant le corps de l'animal est à peine gros comme le pouce. Les plus grands papillons ne l’effrayent pas: le - cheiroptère étourdit l’insecte en le frap- pant et l’enveloppant de ses ailes et le dé- pèce aisément avec ces dents aiguës. On doit donc protéger en toute circonst. les Chauve- souris et les défendre au besoin contre les attaques des chats et des enfants: clouer un de-ces animaux à la porte d’une grange, comme on le faisait stupidement, autre- fois, dans nos cam- pagnes, est done un crime de lèse-agricul- ture. Les chauve-sou- ris n’émigrent pas, en général, comme le font les oiseaux: elles échappent à la disette de nourriture, provenant de la disparition des insectes pendant l'hiver, grâce au sommeil hi- vernal. Par les grands froids, et quand la neige couvre la terre, on les trouve réunies et engourdies en grand nombre dans les ca- vernes, les carrières et les souterrains à tem- pérature peu variable, qui sont, en tout temps, la retraite des Rhinolophes (Fer-à- cheval). Les autres Chauve-souris en sortent au premier printemps et se contentent d’un trou d'arbre, de rocher on de muraille pour y dormir le jour, reprenant leur activité aux approches de la nuit, et poursuivant les insectes pendant plusieurs heures lorsque le temps est favorable, c'est-à-dire chaud et sans pluie À Dr: CHAUVIÈRE (Pierre ,1799—1888.) (Fig. 214.) Né dans la Mayenne, décédé à Pantin. Orphelin à l’âge de 6 ans, il apprit à lire et écrire à 20 ans, étant aux pépinières André Leroy, d'An- gers. L'année suivante, il entre à l’établis- sement Bertin, de Versailles, puis à Paris chez Noisette, Fion, enfin chez les Savard. de . Montreuil. En 1829, il s'établit à Paris, et s'associe son gendre Rougier, dès 1852. Amateur pas- Sionné, cultivateur habile, Chauvière visite la 301 Fig, 214. — PIERRE CHAUVIÈRE. — CHEILANTHES. Belgique et l’Angleterre; il introduit les nou- velles importations, les plantes rares, les Orchidées. les arbustes dits de la Nouvelle- Hollande. Ses succès sont nombreux dans la cult, et les semis de Dahlias, de Pélargoniums, de Fachsias, | Verveines, Pétunias, Héliotropes, Lantanas, Cal- céolaires, ete., de pl. de serre chaude ou de serre itempérée. Chauvière était loyal et conscien- cieux dans ses relations commerciales. C. B. Chaux à chaulage. Voir Engrais. Chavica. Voir Piper. Chayote. Voir Se- chium edule. GHEILANTHES Schw. (Fougères - Polypodia- cées) PI. vivaces à frondes bi- ou tripin- nées, à sores plus ou moins arrondis, dis- tincts ou cConfluents, disposés sur le bord des lobes des pinnules des frondes; indusies plus ou moins mem- braneuses, formées par une sorte de repli de ces lobes, et sou- vent simples, subréni- formes. C. capensis Sw. — Lowe, New FErxs, 16. — Afrique mérid. — Rhizome couché, squa- meux; frondes bipin- nées, d’un vert clair. courtes, à pétioles brunâtres, à segments oblongs, obovales-ar- rondis, dentés. Sores presque réniformes, insérés dans les dente- lures du bord des frondes. Se cultive assez bien en serre tempérée. CG. elegans Desv. — Lowe, FEnxs, 4,20. — [Syn.: C. lentigera SW | — Montagnes du Me- xique, du Chili et du Pérou. — Rhizome dressé, squameux ; frondes Jancéolées, tripinnées, à pétioles brunâtres, finement écailleux à la base, puis pilifères au sommet. à segments des pinnules très petits, d’un vert clair, arrondis- piriformes Sores très petits, presque linéaires- ponetiformes, insérés parallt. au bord des pinnules. Très élégante et délicate Fougère, qui exige unsolassez humide dans la serre chaude. Les C. minor et lanuginosa Mart. et Gal., du Mexique, sont voisines de cette espèce. G. farinosa Hook. et Grev. — B. M. t. 4765; Lowe, Ferxs, 4,13. — [Syn.: C. dealbata Don.|— Hindoustan, Java, — Rhizome épais,squameux ; frondes assez grandes, lancéolées, bipinnées, à ace supér. verte et à face infér. blanche-fari- neuse, comme argentée, à pinnules infér. écartées, composées de segments confluents vers la base, à contour lobulé, à pétioles bru- nâtres. Sores presque linéaires, brunâtres, re- couverts par le bord indusié des lobules des pinnules. Prod. un très bel effet dans la serre ch. mn TETE RE DA Pen pi | jh | fl | | À fl Lu | | CHEILANTHES. — 302 — G. odora Sw. — Europe mérid. — Rhizome dressé, squameux ; frondes cespiteuses, courtes, glabres, ovales-lancéolées, tripinnées, à pétioles plus ou moins pilifères, à pinnules lobées, ovales- arrondies, entières. Sores linéaires, contour- nant le bord indusié, réfléchi, des lobules des pinnules. Cette espèce indigène, d’un assez bel | effet, se cultiverait aisément dans la serre! tempérée. GC. spectabilis Kaulf. — Low, FEnns, 4, 15. — (C chlorophylla SW.) — Brésil. Rhizome épais, dressé, squameux ; frondes res grandes, | de plus d’un mètre, vertes, glabres, tripinnées, à pinnules composées de segments alternes. oblongs-arrondis, et à pétioles d’un brun noi- râtre, plus ou moins pilifères à la base. Sores distincts, ponctiformes, insérés ça et là au bord des segments des pinnules sous une indusie suborbiculaire. Cette magnifique espèce est un des ornements de la serre chaude. E. KR. GHEIMATOBIA Steph. (Lépidoptères-Hétéro- cères; groupe des Géométrides; fam. des La- rentides.) pes à peine visibles. Les mâles ont les ailes entières, minces et soveuses; les femelles n’ont que des moignons d’ailes impropres au vol. Chenilles courtes, un peu déprimées, vivant sur les arbres fruitiers ou forestiers, et s’abritant | entre deux feuilles qu'elles appliquent l’une | contre l’autre. GC. brumata L. ((réomètre hyémale ; the Win- ter Moth, des Anglais.) Mâle ayant environ 30 mm. d'envergure, enfumé clair, lignes plus foncées. Femelle à ailes rudimen- taires, d’un gris brunâtre et marquées d’une bandelette noirâtre commune. Chenille d’un vert plus ou moins foncé, marquée de lignes longitudinales plus claires. Elle est commune, en mai, sur tous les arbres fruitiers et cause souvent les plus grands dommages dans les vergers, en attaquant les jeunes feuilles et les bourgeons à fruits. Elle s’introduit même, par l'oeil, dans le cœur du fruit, dont elle détermine la chute aussitôt qu'il commence à grossir. Pour empêcher autant que possible l'espèce de sepro- pager-le meilleur moyen est d’écraser les che-| nilles dès qu'on aperçoit deux feuilles appliquées l’une contre l’autre. Mais ce moyen n’est prati- cable que pour les espaliers et les arbres nains. Quand il s’agit d'arbres à haute tige, on peut entourer, au mois d'octobre, la base de ces. arbres d’une large couche de goudron ou de. glu, afin d'empêcher les femelles, qui sont impropres au vol, de grimper le long du tronc pour aller s’accoupler. Ed. Lf. CHEIRANTHERA A. Cunn. d'Australie. Cesont des arbriss. ou sous-arbriss. à rameaux flexueux ou subvolubiles, à files. étroites, entières. Les pédonceules sont termi- naux, uniflores ou lâchement pluriflores. Les fl. sont bleues, penchées ou subdressées, à sépales distincts, à pétales obovales oblongs Les étamines à filet court, filiforme, ont l’anthère plus longue que le filet et s’ouvrant au sommet par 2 pores. Ovaire 2-loculaire. Fruit indé- hiscent. sec, ovoïde. Papillons à antennes courtes, à pal-! avec les ailes d’un brun. traversées par de nombreuses | place l'hiver ou mettre en pot, se à de (Pittosporées.) Genre voisin des Solya, comprenant 4 esp. | CHETROSTEMON. C. linearis A. Cunn. (C. cyanea Brong.) — B,. R. t. 1719; Fc. p: 8. 8,:2815 GARre rt. A 228 t. 22. — Rameaux dressés étalés ; flles. linéaires aiguës ; fl. en grappes corymbiformes. Elégante plante de serre froide. De plein air dans le midi de la France. CHEIRANTHUS L., Giroflée. (Crucifères.) Her- | bes ou sons-arbriss. pubescents, couverts de poils bifurqués, blanchâtres ou tomenteux. Files. oblongues ou linéaires, entières ou den- tées ; fl. grandes, en grappes; sépales latéraux éperonnés à la base; 4 pétales à long onglet ; | silique allongée, tétragone comprimée, s ouvrant | dans toute sa longueur. à cloison membra- neuse ; graines unisériées,souvent comprimées, | funiculées. Environ 12 esp.; régions tempérées de l'hémisphère nord. C. Cheiri L., G. des murailles ; Ravenelle ; Violier jaune; angl. : Waliflower ; all. : Gold | dak. — Bors, ATL. PL. JaRD. t, 95. — Vivace, indigène, sur les vieux murs; tiges | sousfrutescentes à la base, rameuse; files. persistant pendant l'hiver, vertes. KL. odoran- tes de mars à juin, jaunes plus ou moins veinées de brun (var. hortensis), ou à pétales plus petits complètement jaunes (var. fruticulosus). Dans les cultures, ces deux types ont donné un grand nombre de variations, simples ou doubles, de coloris et de grandeur de fleurs très variables. Les coloris vont du jaune serin au lilas, au brun et au violet foncé, dans les formes simples comme dans les doubles. La variété Rameau d’or est une forme pleine, très ancienne et très remarquable par s& vigueur et sa floribon- dité, du type fruticulosus, à fleurs jaune pur. On la multiplie de boutures, ne produisant ja- mais de graines; elle est surtout cultivée en pot. Les variétés dites Jaunes d'Erfurt, où d'Allemagne, simples ou doubles, sont remar- quables par la grandeur de leurs fleurs. Les Ravenelles sont bisannuelles dans nos cultures ; elles ornent les plates-bandes, les | massifs ; réussissent mieux cultivées en pots ‘bien drainés dans une terre de j jardin mélangée de moitié de terreau consommé. En pleine terre, il leur faut des sols un peu secs, bien. sains l'hiver, peu calcaires. Sans abri, elless fondent souvent. d Multiplication : 19 par boutures sous cloche à froid, ou à l'air libre à l'ombre, en été; hiverner en pots sous chassis froid, ceci pour les variété de choix ; 2° par semis, en pépinière, en avril: mai, repiquer le plant dès qu'il a 3-1 feuilles, mettre en planche à l’automne, abriter sur meure au pr ces ee SE En se STATE par semis et boutures. J Cheiroptères. Voir Ghauve-Souris. * CHEIROSTEMON Humb. et Bonpl (Malvacéese Bombacées.) Genre formé d’une seule espèces _flles. cordiformes 5-7 lobées, tomenteuses à là le C. platanoides H. B.;-B. M, t. 51% Arbre. mexicain à jeunes rameaux cotonneux roux, à CHEIROSTEMON. face infér. Fleurs grandes, solitaires, pourpres, à calice sabcampanulé, profondément 5-fide ; sans pétales; à colonne staminale oblique, 5-fide; ovaire à loges pluriovulées ; fruit, capsule lo- culicide à 5 valves. Arbre à cultiver en pleine terre dans les jardins d'hiver Fleurit rarement. Multipl. par boutures de jeunes rameaux. CHELIDONIUM majus I. (Papavéracées.) Chélidoine, Eclaire, Herbe aux verrues; angl: Célandine. — Masczur, Arz Pr. FR. t. 28. — In- digène. — Plante vivace, vénéneuse, commune sur les vieux murs et dans les lieux pierreux. Il en existe une var. à fl. pleines, qui n’est guère plus ornementale que le type de l'espèce. Toutes les parties de la pl. contiennent un suc jaune, caustique, souvent employé dans les cam- pagnes pour faire disparaitre les verrues. Chélif er. Voir Pince. CHELONE [. (Scrophularinées-Chelonées.) Genre voisin des Pentstemon, dont il se distingue surtout par les graines comprimées, largement ailées au lieu d’être ovoïdes subtriquètres et aptères. 3 esp. de l'Amérique septentrionale G. glabra L. [Syn.: ©. obliqua L.] — Galane. BB. R.. t. 175. — PI. vivace de :30 à 40 cm... à fl. d’un blanc plus ou moins purpurin. Fleurit en avril-septembre. Culture et emploi des Pent- | stemon rustiques. Les C. nemorosa Dougl., B. R. 14, 1211, et Lyonii Pursh. [Syn.: C. major Sims.| Swrer, FL. Garp. 293; B. M. t. 1864, peuvent | également servir à l’ornementation des jardins. | aux ouvertures CHÉLONIENS. Ordre de la classe des Rep- tiles qui comprend les Tortues. (Voir ce mot.) GHEMINÉES. Les jardiniers donnent ce nom qu'ils pratiquent dans les couches, afin que l’exeès de chaleur, dégagé à un moment donné, puisse trouver une issue. GHEMISE. Couche de longue paille que l'on dispose sur les meules à Champignons établies à l'air libre, afin de les garantir de l’action de \ de l’air et la lumière. Chêne. Voir Quercus. CHENEVIS Graine du Chanvre, Gannabis sa- | tiva. CHENILLE. Nom donné particulièrement aux larves des Lépidoptères. (Voir ce mot.) Ces larves ont le corps plus ou moins allongé, cy- lindrique, mou, tantôt nu, tantôt couvert de poils et divisé en 12 segments ou anneaux mo- biles, sur les côtés desquels sont placés 9 stig- | ou vraies pattes et 4 ou » paires de pattes mem- braneuses ou fausses pattes, qui s’insèrent depuis le troisième jusqu’au sixième et dernier anneau de l’abdomen. Presque toutes les C. se nour- {rissent d'aliments d’origine végétale, de feuilles ou de bois. Elles vivent généralement solitaires, \quelques-unes seulement en sociétés plus ou | moins nombreuses. Toutes subissent, dans le [cours de leur existence, plusieurs changements {de peau ou mues ; après quoi, elles se métamor- |phosent en nymphes ou chrysalides. Les fausses |Chenilles sont les larves des Hyménoptères de la famille des Tenthrédinides, Ed. Lf. Chenilles processionnaires Voir Gnethocampa. Chenilles de la République. Voir Dasychira. Chenilles végétales Voir Scorpiurus. Chenillettes Voir Scorpiurus. — 303 — CREVAL. GHÉNOPODÉES. (Dicotylédones-Monochla- mydées.) Herbes annuelles ou vivaces, rart. arbustes à filles. alternes, rart. opposées, sans Stipules. FL. hermaphrodites ou unisexuées, ré- gulières, rart. irrégul.; à périanthe herbacé ou membraneux, généralt. à 3-5 lobes persistants. Etamines hypogynes ou périgynes npposées aux divisions du périanthe et en même nombre qu'elles, ou en nombre moindre, à filets le plus souvent libres. Ovaire à une loge uniovulée. Style simple ou 2-3 lobé ou 2-5 styles. Fruit, utricule indéhiscent. Embryon périphérique, annulaire ou en forme de fer à cheval, entou- rant un albumen farineux. Albumen quelquefois nul. 12 tribus: CHENOPODIUM L.. Ansérine. (Chénopodées.) (Inelus : Ambrina Spach.; Blitum L., ete.) Genre renfermant environ 50 esp. des régions tem- pérées, rart. des parties intertrop., et peu in- téressantes au point de vue horticole. Le GC. capitatum (Blum capitatum L.), Epinard fraise, indigène. et le G.-virgatum (2. virgatum L.), de l’Europe mérid., sont des plantes an- nuelles, curieuses par leurs calices fructifères bacciformes, rouges, formant de petits glo- mérules ayant l’aspect de fraises; le G. Bonus Henricus 1. (Blitum Bonus Henricus Rchb.), Bon Henri, Epinard sauvage, indigène, vivace, peut être mangé comme l’épinard ; le CG. Quinoa Willd., Quinoa du Pérou, annuel, a les flles. comestibles au même titre; les graines sont re- cherchées au Pérou pour la confection de gâ- teaux, de potages, ainsi que pour les divers emplois du Riz. Il en existe 2 var.: l’une à tiges vertes, l’autre à tiges rouge violacé. Les espèces annuelles se sèment en mai-avril. Le Bon Henri se multiple par divisions des toutfes. Chermes. Voir Adelges. Cherimoya. Nom vulg. Cherme. Voir Adelges. Chervil. Nom angl. du Gerfeuil. Cherry. Nom angl. de la Cerise. CHERVIS !Sium Sisarum L.). (Ombellifères.) Berle des potagers, Chirouis, Girole ; angl.: Skir- ret; all: Zuckerwurzel. PI. vivace, rustique, originaire de la Chine, dont les racines tubé- reuses, fasciculées, peuvent se manger comme le Salsifis et la Scorzonère. Quoique vivace, il y à avantage à semer le C. chaque année pour obtenir un légume plus tendre. Semer en terre meuble, le 17 mars ; éclaircir pour laisser un écartement de 10 em. entre les pieds; sareler, biner, arroser; la récolte se fait de novembre jusqu’au moment où les plantes montent. (Voir Paizz. ET Bois, Potag. d'un cur., 2° éd., p. 73.) CHEVAL. Le Cheval, envisagé au point de vue de l’horticulture, est, comme on Pa dit, le moteur animé par excellence. Plus grand et plus fort que l’Ane (voir ce mot), il est aussi plus rapide, et se prête mieux aux différents usages auxquels on le destine. C’est ainsi qu'il passe de la charrue à la charrette et de celle-ei à la voiture ou à la selle, adaptant facilement son allure, s’il est jeune, bien nourri et bien dressé, à ces différents services. Son prix d'achat et son entretien-sont plus coûteux que ceux de l’âne, et il exige aussi plus de soins. Cependant suivant l’usage auquel on le destine, on peut de Anona Cherimoya. CHEVAL. prix d'achat sera très variable; de même un cheval de race commune exigera moins de soins etune nourriture moins recherchée qu’un cheval de luxe; par contre, on ne pourra exiger de lui ni les allures rapides d’un cheval fin, ni la force considérable des chevaux de gros trait. Au point de vue de l'élevage et de la production. le C. est également un animal coûteux, à moins que l’on n’ait à sa disposition de vastes prairies et des fourrages en abondance. La jument porte 11 mois et n’a qu'un seul poulain qui n’est sevré qu'entre 6 et 7 mois. Le dressage ne peut com- mencer avant 2 ans et l’ animal n’atteint toute sa force et toute sa valeur qu’à l’âge de 4 ans. En revanche, il peut fournir un bon service. s on sait le ménager, jusqu'à l’âge de 15. 20 et même 25 ans. Le Mulet et le Bardeau (v. Mulet). métis de l’âne et du C.. tiennent des deux esp. etprésententsur l’un et sur l’autre des avantages que l’on utilise surtout dans le midi. D". GHEVALIER. (Totanus.) Genre d'Echassiers ex, aux Tyroglyphes et aux Glyciphages (les Acares) la famille des Bécasses (Scolopacidæ), qui com- prend des oiseaux intermédiaires généralement par leur taille entre les Bécassines et les Barges. (Voir ces mots.) Leurs formes sont plus élancées que celles des Bécassines, dont ils ont les mœurs. vivant en bandes nombreuses et se nourrissant de vers, d'insectes, de crustacés et de mollusques qu'ils recherchent de préférence sur les rivages de la mer. Ces oiseaux sont de passage au prin- temps et à l’antomne. Nous citerons le C. Guig- nette, ou petite Alouette de mer. qui est une des plus petites espèces, et le C. Gambette, qui est plus grand. Leur chair est excellente. D'T, Chevalliera Voir Æchmeaà. CHEVÈCHE. (Noctua.) La Chevéche est un oï- seau de proie nocturne d'assez petite taille (24em. de long, du bec à l'extrémité de la queue), mais qui n'en fait pas moins une chasse acharnée aux souris, aux mulots, aux campagnols, aux protégée comme un précieux auxiliaire de l’hor- ticulture. Dr Cyevelée. Voir Marcottage. CHEVELU. Ensemble des ramifications les plus ténues des racines (fibrilles, radicelles). Cheveux de Vénus. Nom vulg de Nigella da- mascena et de l’Adiantum Capillus- -Veneris. CHÈVRE. (Capra domestica.) De même que l'âne est le cheval du pauvre, on peut dire que la Chèvre est la vache du cultivateur peu aisé. Il en résulte que cet animal dimi- nue, ou disparait d’un pays à mesure que la culture s’y étend et s’y perfectionne. La chèvre èst surtout répandue dans les pays de montagnes {la Corse par ex.), où l’agriculture est très arriéré. Sa grande sobriété est sa prin-! cipale qualité: mais comme elle recherche les feuilles des arbustes et des plantes et qu’elle grimpe jusque sur les murs pour les atteindre. elle commet beaucoup de dégats dans les lieux cultivés, et doit être soigneusement éloignée des jardins. où elle serait très nuisible, On ne doit la mener paitre que dans les endroits rocail- leux et sauvages où le sol est réfractaire à toute culture, et l'on doit surveiller sans cesse Tu) TE SE LEURS ET PARA re 304 — choisir un animal d’une taille ou d’une race ! plus ou moins relevées et dont, par suite, le! i indique les habitudes carnassières de l’animal. CHICORÉE FRISÉE. ses caprices et ses incartades. Son lait est sur- tout recherché comme un aliment plus tonique que celui de la vache pour les enfants et les malades. On en fait des fromages estimés. Sa chair n'est bonne que lorsque l'animal est : jeune. Plus tard elle prend surtout chezle mâle (bouc) un goût musqué qui la fait rejetter de la consommation au moins dans le nord de notre pays. D'.'T Chèvrefeuille. Nom vulg. de diverses espèces de Lonicera. Chevrette. Voir Platycère. | | GHEYLÉETE. (Cheyletus) Genre d’Acariens appartenant à la famille des Trombididæ et. remarquable par l’ongle ou dent recourbée… en forme de sabre qui termine les palpes et qui A la base de cette dent on voit un ou plusieurs. appendices en forme de peigne représentant la | partie tactile de ces palpes. Ces acariens sont. de petite -taille (un demi-millimètre environ). et ressemblent, par leur couleur blanchâtre, ‘des anciens auteurs), au milieu desquels ils vivent, mais pour leur faire une guerre achar- née. On les trouve dans la poussière des gre- nicrs à foin, dans la farine avariée et les débris. de légumes. dans tous les coins des habitations, faisant la chasse aux autres acariens qu'ils tuent en les transpercant à l’aide de leurs palpess et suçant leur sang On doit donc les consi dérer comme des auxiliaires de Phomme. Dr Ps Chick pea. N. angl. du Pois Chiche. V. Cicer” CHICON. Nom sous lequel on désigne parfois la Laitue Romaine. CHICOR&EE FRISÈE ou ©. Ændive (Cichorium Endivia TL) Composées. Angl.: ÆEndive; all. Endivien. — Inde. — Annuelle et bisannuelles mais considérée en culture comme annuelle Tige creuse, de 60 em. à 1 m., un peu cannelées très rameuse ; files. radicales très nombreuses formant : G. tomeutosa Lamk. — B M. 66,t. 3743. = [Syn.: C. alnifoliu var. tomentosa Mchx ; C. pu- bescens Willd.] — Virginie, Caroline. — Files obovales cunéiformes, tomenteuses en-dessous ‘poils étoilés), grappes spiciformes allongées ver ché IL Feuilles persistantes. | C. arborea Ait. — Venr Mau. t. 40; B M. 1057. — Madère. — Files. oblongues lancéolée |aCUMmIN. ; capies veines en panicule terminal CLETHRA. — 339 — C2 dll ax" CLINTONIA. C.fagifolia H. B. et Knth — Caracas. — Flles. | t. 192. — Pérou. — Superbe pl. à port de Cya- glabres obovales à dents aiguës; pétioles et ra- | : meaux tomenteux ferrugineux, ainsi que les grappes fasciéulées. Terre tourbeuse tenue fraiche, mi-ombre ; éclats, boutures, semis; les esp. à files. caduques résistent à l’air libre sous le climat de Paris, les autres réclament la serre froide. J. D CLEYERA DC. (Ternstroemiacées.) Arbres ou arbustes à feuilles persistantes, coriaces, en- tières et à port de Ternstroemia, dont ce genre est très voisin. Fleurs hermaphrodites. fasei- | culées Fruit charnu indéhiscent. 6 espèces: Inde, Japon. Mexique, Antilles. CG. japonica Thunb. —- Sikr. Jap.t.81. - [Syn. Ternstroemia Thunb.] — Japon. - Arbuste tou- jours vertàfiles. coriaces, lancéolées oblongues. Craint la chaleur et les sols calcaires. Rustique sous le climat de Paris. Boutures à l’étouffée. marcottes. Terre de bruyère. 1.0 CLIANTHUSSoland.'Légumineuses-Galégées.) Sous-arbriss. sarmenteux à filles. imparipennées, à folioles nombreuses, entières. Stipules herba- cées. FI. grandes, rouges, pendantes, en grappes axillaires ; étendard acuminé, plus long que les ailes, réfléchi en arrière; carène égalant l’éten- dard. Bractées persistantes, Gousse renflée, ob- | |pérature moyenne devient insuffisante pour longue acuminée. 2 esp, l’une d'Australie, l’autre de la Nile.- Zélande. : : C. Dampieri Cunn. (Fig. 234. Voir p. 336.) — B. M. 5051; FL. pes serres 6, t. 571, — Austra- | lie. — Herbacé. rameaux retombants, soyeux. | Fleurs grandes, rouges, marquées à la base de | Pétendard d’une macule brun noir. Gousse co- | riace, glabre en-dedans. Var.: marginata elegans, fl. blanches bordées de rouge. GC. puniceus Soland. — B. M t. 3584; B. R. | & 1775. — Nlle.-Zélande. — Suffrutescent, pres- | que glabre, FL en grappes pendantes, axillaires, d’un beau rouge. Gousse faiblement coriace, ve- lue en dedans. Var.: magnificus Hort , moins élevé que le type, plus recommandable. C’est probablement à cette dernière esp. qu'il faut rattacher C. carneus Lindl., BR. 27.,t.51. Culture. Le C. Dampieri réclame un sol sain et bien drainé.une exposition chaude ; sur couche | en fév.-mars fleurit en mai, ou bien en place fin | mai pour fleurir fin juillet. Arrosements très | modérés. Beaucoup plus rustique, le C. puniceus passe l'hiver dans le Midi. Endroit abrité. mi-ombre, J. D. CLIDEMIA Don. (Mélastomacées-Miconiées.) vent amples, pétiolées, à 3-7 nervures. entières. fascicules axillaires. rart. terminales, généralt. petites, blanches, roses ou purpurines, penta- mères. Calice à tube campanulé ou ovoïde, à 3, glabres. Etam. 10, rart. 12, égales. à anthères coriace ou charnue 30 à 40 esp. de l'Amérique équatoriale, du Mexique au Brésil austral. L’esp. suivante est recherchée en horticulture: G. vittata Lind. et André. — ILz. Horr. 1875. |! il . | Arbriss. rameux, velus, rart. glabres; files sou- | nophyllum magnificum. introduite par Roth, voya- seur de M. Linden La tige est robuste, couverte d’un tomentum roussâtre. Les flles., brièvement pétiolées, mesurent de 20 à 30 cm. de long sur 20 em de large; le limbe est elliptique, à-ner- vié; il est bullé à la face supér. et d’un vert métallique avec la nervure médiane blanc d’ar- sent. Les fl.sont rose pâle. Serre chaude. Culture des Cyanophyllum. CLIMATOLOGIE. La elimatologie a pour but l’étude des phénomènes météorologiques et de déterminer pour une région leurs influences sur l’homme, les végétaux et les animaux. De tous les éléments observés, l’un des principaux est la température, laquelle, par ses variations, joue un rôle considérable dans la production même des autres éléments. A son tour, la température est notablement influencée par des causes di- verses, telles que la latitude, l’altitude, la direc- tion des vents. le voisinage des mers et des villes. Au point de vue climatologique, les diffé- rences de latitude modifient la végétation, ceci | s'explique puisque les rayons calorifiques reçus par la terre vont en décroissant de l'équateur aux pôles, dès lors la culture de certaines plantes cesse vers la latitude à laquelle la tem- son développement. Ainsi par exemple pour les climats européens, on remarquera que l'Oran- ser ne dépasse guère le nord de la péninsule ibérique et la partie centrale de l'Italie, lOli- vier à sa limite de culture relevée jusqu'au sud de la France, la Vigne produit dans presque toute la France (sauf la Bretagne et la Norman- die) et l'Allemagne ; enfin l'arbre fruitier à pé- pin est rencontré dans toute l’Europe, excepté | l'Ecosse et le Grœnland. L'influence d'altitude terre légère. Semis, boutures sur couche tiède. | | ” « » . | crenelées ou denticulées. FI. en panicules ou en rart. 6 lobes aigus. Pétales 5, rart. 6, obtus, | {inappendiculées. Ovaire 8-9 loculaire Fr, baie. est aussi notable, car la température décrois- sant à mesure qu'on s'élève, et cela dans la proportion moyenne d’un degré par 180 m. en- viron, il en résulte que la température moyenne sur les montagnes est d'autant plus inférieure à celle des plaines. que les montagnes sont plus | élevées. Si Paris se trouvait placé à une alti- tude de 1800 m., la plupart des arbres n'y pourraient vivre, parce que la température moyenne serait inférieure à celle que ces arbres ont besoin pour végéter, mais par contre on re- marque fréquemment sur les plateaux élevés des régions tropicales des fruits cultivés dans nos pays tempérés. Il reste encore à considérer la fréquence et la rapidité des gels ou dégels, la hauteur et la persistance des chutes de neige, la nébulosité, c'est-à-dire le plus ou moins grand nombre de nuages, et par suite la pureté du ciel, la quan- tité annuelle de pluie et sa proportion avec l’évaporation, les orages, etc. Ce sont en somme tous ces éléments, qui. étudiés et rapprochés, permettent de définir le climat d’une région et d’en déterminer l'influence agricole Dans les différents articles consacrés à chacun de ces éléments. nous en verrons l’action. Ja CLINANDRE. Nom sous lequel on désigne les cavités du gynostème des Orchidées dans Îles- quelles sont logées les anthères. CLINTONIA Rafñfin. (liliacées - Médéolées.) CLINTONTIA. Genre voisin des Tréllièum et des Paris, renfer- mant 6 esp.: 2 de l’Asic et les autres de l’Amé- rique sept. La suivante pourrait être cultivée comme pl. de rocaille: G. borealis Rafin. | Smilacina borealis Gawl.] — B. Mt. 1159 ct 110. — Amérique sept. Canada, Terre-Neuve, ete. — Petite pl. à rhi- zome rampant Files. 3-4 à la base de la tige ; celle-ci de 20 à *0 em. de haut, portant 4-5 fl. de la grandeur de celles de l'Ornithogalum um- bellatum et d’un jaune verdâtre. Le fruit est une baie globuleuse de couleur bleue. Culture des Trillium. H.Gillet= Fig. 234 — CLIANTHUS DAMPIERI Cunn. Clintonia elegans Dougl. | Clintonia pulchella Lindl. | CLITORIA L. (Légumineuses-Phaséolées.) PL humbles ou volubiles, à files. plurifoliolées, mu- nies de stipules persistantes, à fl. généralement srandes, purpurines, bleues, blanches ou rouges, selon les esp., accompagnées de bractées per- sistantes. Calice à tube cylindrique, à à divis.; les 2 supér. ovales, acumin.. les autres étroites. Etendard ample, orbiculaire, dressé, émarginé. Ailes oblongues, falciformes. Carène plus courte que les ailes. Style arqué, velu sur la face intér. Gousse linéaire, comprimée, à sutures épaisses Graines subglobuleuses ou comprimées. 27 esp. des régions chaudes. On cultive surtout le C. Ternatea L. B. M. t. 1532, vivace, à tiges volubiles de 1 m. et plus de hauteur. à fl. grandes, solitaires à l’aisselle des flles., d’un beau bleu avec tache blanche Voir Downingia. 336 CLIVIA. sur le milieu de l’étendard. C’est une charmante pl. de serre tempérée. Les G. arborescens Ait. B. M.t.3165; heterophylla Lamk., B. M. t. 2111; Plumieri Turp., B. R.t. 268; Mariana LJ., mé- ritent égalt. d’être cultivés. Les C. prospèrent surtout en pleine terre dans les bâches des serres et en terre de bruyère humeuse. On les multiplie par graines semées au printemps, par boutures ou par marcottes. CLIVIA Lindi. (Amaryllidées.) (Imantophyl- lum Hook.; Himantophyllum' Spreng.) PI. bul- beuses. Filles. rubanées, à base engainante, dis- posées en éventail. Hampe comprimée, pleine. { H Gillet Fig. 237. — CLIVIA MINIATA Regel. FI. en ombelle, pédicellées. Périanthe tubuleux infundibuliforme ou subcampanulé, droit où courbé, à segments distincts ou brièvt. cohés rents par la base avant l'épanouissement. Bracs tées involucrantes lancéolées, les internes DE néaires sétacées. Ovaire 3-loculaire, contenant un petit nombre d’ovules. 3 esp. delAfrique australe. C. Aitoni. B. M. t. 285". Voir G. nobilis. C. cyrtanthiflora Hort. [Syn.: Zmantophyllum cyrtanthiflorum Van Houtte.] — KL. D. S 1869-70; t. 1°77. — Supposé être un hybride entre les C. miniata et nobilis. Les f., nombreuses, sont peu ouvertes, pendantes, rouge saumoné amec centre plus pâle. G. Gardeni Hook. - B. M.t. 4895 — Hampe de même longueur que les files. FI. 10 à 145à périanthe courbé, long de 6 à 10 cm., rouge orangé Où Jaune. CLIVIA. — 991 — CLOCHES. C. maxima Hort., Rev. H. 18$1, 149. Var. du | ployées dans les serres sont généralement sur- GC. nobilis. , CG. miniata Regel. (Fig. 235.) — GaRTENFL. 1864, 131; B. M. t. 4783. —- Hampe de 4!) em. de hauteur portant de nombreuses fl.. grandes et largement ouvertes, de couleur rouge orangé plus ou moins foncé selon les var. C. nobilis Lindl. — B. R. t. 1182. — Hampe de 40 em., portant une cinquantaine de fi. pen- dantes, tubuleuses. rouge ponceau, à divisions externes plus courtes que les internes. Les C. sont de fort belles pl. de pleine terre en Provence, mais de serre froide dans les autres parties de la France, où elles sont fré- quemment cultivées pour l’ornement des appar- tements. Ils sont recherchés à la fois pour leur feuillage d’un beau vert, très décoratif, et pour leurs fl, qui se montrent habituellement de mars en mai et qui ont une longue durée. Ils exigent une terre riche en engrais, substantielle. Leur végétation est continue, mais il faut ce- pendant observer la période de vie ralentie pendant laquelle les arrosages doivent ètre moins copieux. On multipliè les C. par division des touffes et par graines. Cloche. Nom vulg. de Gampanula persicifolia. Fig. 236. — Clothe maraïchère. GLOCHES. Espèces de grands vases en verre en forme de cloches. servant à abriter les plantes. [On en emploie de deux sortes : les Cloches ordi- nares et les Verrines. Fig. 237. — Verrine ou Cloche à facettes. Les C. ordinaires sont d’une seule pièce, en verre incolore et bien transparent. Un bouton (pu une simple saillie les surmonte. Les C. ser- | ant aux cultures de plein air, dites C. marai- Fhères (Fig. 236.). sont à bords évasés ; il en xiste de différentes tailles; le plus ordinaire- aent elles mesurent 40 em. de diam. inférieur pre hauteur à peu près égale. Les C. em- | | As DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. baissées, cylindriques, plus petites, mais en verre plus épais. Elles mesurent en moyenne 8» cm. de diam. sur 25 em. de hauteur et sont pourvues d’un bouton Les Verrines (Fig. 237), dites aussi G. à fa- cettes, sont polyédriques et composées de petites vitres assemblées sur une charpente métal- lique. habituellement en plomb. L'une des vitres située sur le haut, est aménagée de ma- nière à s'ouvrir et se fermer à volonté Les Verrines sont surmontées d’un anneau; leurs dimensions ordinaires sont de 36 à 40 cm. de . Fig. 238. — Cobéa. COBÆA SCANDENS Cav. diam. intérieur sur une hauteur égale. Elles coûtent beaucoup plus cher que les C. maraiï- chères, et on les considère comme moins favo- rables aux cultures, mais elles durent infini- ment plus longtemps et sont facilement répa- rables. = : Lorsque les C. ordinaires sont fèlées, on en prolonge la durée en maintenant les fragments au moyen de bandelettes de grosse toile for- tement imprégnées d’une sorte de mastic com- posé de blanc de céruse délayé dans de lhuile. Faute de C. en verre, on peut en faire avec du papier blané huilé ou du calicot gommé tendu sur des fils de fer ou des brins d’osier ‘arqués et croisés. Tout imparfaits qu'ils sont, ces abris rendent encore de bons services. 22 dE UT, ECS > Sat 74 PET PET EUR PT DAME etes Le r Dans certains pays du Nord on emploie aussi, avec avantage, des C. d’osier ou de paille pour abriter les plantes délicates pendant la nuit, et pour les préserver de l’ardeur du soleil pen- dant 1e jour. ET Clochette. Nom vulg. de l’Aquilegia vulgaris et du Digitalis purpurea. 4 CLOPORTE. (Oniscus asellus où murarius.) * Fig. 239, — Cloporte. À, grandeur naturelle, B, grossi, (Fig. 239.) Genre de Crustacés Isopodes ter- restres, vivant dans les lieux humides et sur- tout dans les caves, les trous de murs, les cel- liers, les jardins, sous les pierres, etc. et qu'il ne faut pas confondre avec les Glomeris, My- riapodes qui ont à peu près la même forme. Les Cloportes ont sept paires de pattes ct une paire d'antennes assez longues ; leur corps est ovale, tandis de celui des Glomeris a les flancs parallèles et généralement plus de sept paires de pattes. au moins chez l'adulte. Les deux genres d’ailleurs, ont l'habitude de $e rouler en boule dès qu’on les touche. Les Cloportes vivent en petites familles qui restent cachées pendant le jour, et les femelles portent leurs petits at- tachés sous la queue jusqu’à ce qu'ils soient assez grands pour se suffire àeux-mêmes. Elles sont très nuisibles, surtout dans les serres. Dès que la nuit est arrivée, elles sortent de leurs cachettes et se mettent à la recherche de la nourriture végétale qui leur est habituelle : clles s’attaquent à la tige et surtout au collet de la racine, et détruisent ainsi des plantes déli- cates, telles que les Orchidées. Pour s’en dé- barra$%er, il faut leur faire une guerre inces- sante et surtout leur tendre des poèges-repaires que l’on visite pendant le jour et où on les écrase: une tuile plate laissée toujours à la même place dans un endroit frais, un petit tas d'herbe sèche que l’on entretient humide, ser- -viront à cet effet. On ne négligera pas de visi- ter le dessous des pots à fleurs, surtout lorsqu'ils sont bien couverts par les feuilles étalées des plantes et forment ainsi un abri ombragé que recherchent les Cloportes. Ces animaux respi- rant par des branchies, comme les Crustacés. aquatiques, ne peuvent se passer d’une certaine humidité. L DT CLOQUE DU PECHER. Maladie des feuilles du Pêcher produite par un Champignon Asco- mycète, l'Æxoascus deformans. La partie en- vahie de la file. est en général rosée, fortement gaufrée et mamelonnée à la surface, puis elle se poudre de blanc ct finit par se dessécher. Sur la face inférieure de la file., qui à j’en- droit malade est convexe, on trouve en général CLOCHES. 2 Os | post de terre franche et de terre de bruyère.n CNEORUM. de nombreux pucerons ; mais il ne faut pas con- fondre cette maladie avecles déformat. produites par le puceron du Pêcher sur les files., en géné- ral les terminales des rameaux, qui restent vertes et sont simplement déformées. On à proposé contre la Cloque les souffrages, mais ils ne paraissent pas d’une efficacité cer- taine. Ce qui réussit le mieux, c'est une culture entendue et une copieuse fumure, en prenant soin d'enlever et brûler les files. malades dès qu’elles apparaissent, de façon à éviter la dis- sémination des spores du Champignon. Dr D. CLOTURES. l’une manièré générale, on donne ce nom à toute barrière défendant l'accès d'un terrain. Les Clôtures les plus employées pour les jar- dins sont: murs, haies vives, haies sèches, palis- sades, grilles, fils de fer, ronce artificielle et fossés, (Voir ces mots.) LT. Clou de Girofle. Voir Garyophyllus. Clove Pink. Nom angl. de l'Œillet des fleu- ristes, Dianthus Caryophyllus. Clove-tree. Nom angl. du Giroflier. Voir Caryo- phyllus. CLUSIA L. (Guttifères.) Arbres ou arbriss. à suc résineux ; files. coriaces à peine nervées ; fl. terminales, grandes et solitaires ou bien pe- tites et en panicule; fl. dioïques et polygames ; sépales 4-6; pétales 4-9; étamines en nombre indéfini, diversement soudées par leurs filets ou par leurs anthères; ovaire 5-10-loculaire, à ovules nombreux ; capsule épaisse, coriace ou charnue, déhiscente ; graines arillées. 60 esp. de l'Amérique trop. et subtrop. G. flava L. — Jamaïque. — Elevé; racines aériennes; files amples, charnues, persistantes; fl. jaunes, terminales. C. rosea L. — St Domingue. — F1. roses, très. grandes; files. échancrées. : C. alba L. — Amér. mérid. — Files. entières; fl. blanches. : Serre chaude humide. Multipl. de boutures à l'étouffée. PH CNEORUM Lin., Camélée. (Rutacées-Zanthoxy- lées.) Arbriss. ou sous-arbriss. à files. alternes, “ persistantes, entières, simples, ponctuées sur les \ bords. F1, axill.. rapprochées en cymes, herma-« phrodites, 3-4 mères, isostémoncs ; ovaire 3-4 loges souvent partagées en 2 logettes. Fr. dru- pacé, 3-4 coques indéhiscentes, à noyaux osseux. divisés en 2 compartiments par 1 cloison parié- | : tale, oblique. Serre froide. C. pulverulentum Vent. — Ténériffe. — PI. de 40 em. à 1 m., couverte d’une pruine jaune. Filles. linéaires. entières, FI. jaunes, axill., pé- dicelles soudés à la base des bractées. FL avril- septembre. ie CG. tricoccum Lin. — Europe mérid. — Sous-M arbriss. de 50 à 80 cem.; rameaux grêles, verts Filles. oblongues, coriaces, obtuses, mucTONÉCS, glabres, à bords enroulés en-dessous. FI. jaunes, courtement pédicellées, par 2-3 à l’aisselle des £ feuilles supér. Fr. vert, noir à la maturité, tri coque. Lieux secs et arides du Midi. t- Les C. cultivés en pots demandent un con Mult. de graines ou de boutures aoûtées, faites au printemps dans du sable sous cloche. P. M: CNETHOCAMPA. CNETHOCAMPA Steph. (Lépidoptères-Hété- | rocères. fam. des Liparides.) Papillons à Leg thorax très velu, à antennes pectinées dans les | deux sexes ; abdomen de la femelle long, cylin- | drique, terminé par des poils qui recouvrent | la bourre soyeuse dont il est pourvu. Chenilles | garnies de poils longs et peu touffus, quise déta- | chentfacilement et ofcasionnent des démangeai- | sons aussi vives que celle de l’ortie. lorsqu'on les touche sans précaution. Ces chenilles vivent en société sur les arbres, dans des toiles plus on moins vastes filées en commun. On leur à donné le nom de Processionnaires, à cause de! Vordre singulier qu’elles observent dans leur marche, quand elles quittent leur abri commun pour aller prendre leur nourriture ou pour s’éta- blir ailleurs, ce qui arrive chaque fois qu’elles changent de peau. C. processionea L. (Processionnaire du chéne.) Papillons de 39 à 35 mm. d'envergure, d’un | gris Jaunâtre avec les ailes antéricures d'un gris blanc, marquées de trois lignes transverses et sinuées et une lunule centrale d’un brun noirâtre. Chenilles grises avec le dos noirâtre et des taches fauves. Vivent sur les chênes. Se rencontrent parfois abondamment dans les pares, où elles font beaucoup de dégâts en dé- truisant les feuilles du premier printemps. Ed. Lf. CNIGUS L. (Composées.) Nom sous lequel cer- tains botanistes groupent plusieurs genres con- | sidérés comme distincts par d’autres. (Chameæ- | 339 peuce, Cirsium. ete.) Le Chardon bénit appartient ce genre : c’est le G. benedictus L COBÆA Cav. (Polémoniacées.) Arbriss. sou- vent grimpants, glabres. Flles. alternes, pinna- | iséquées, à segments courtement pétiolulés, | terminées au sommet par une vrille trifide. Ca- tice à tube court, à lobes amples, foliacés ; co- tolle très ample, campanulée. Etamines exsertes. Lapsule coriace, s’ouvrant en trois valves au. lommet. Graines comprimées, largt. ailées. 5 | Isp., Amérique trop. Pérou, Mexique. | G.scandens Cav. (Fig. 238. V. p.337.) Cobéa. — BOIS. ATL PL. JARD.. t. 196. — Mexique. — Plante ivace, ligneunse, grimpante, mais cultivée sur- put comme annuelle ; fl. grandes, en forme de loche, violettes, de juillet en septembre. Orne- lent des fenêtres, balcons, tonnelles, murs. etc. lousse très vigoureusement; demande beau- up d’eau l'été, une bonne exposition, un sol euble, léger, bien fumé. Semer tous les ans, 1r couche chaude en mars-avril, mettre en ace en mai. Dans le midi, le Cobæa vit plu: urs années. 3 autres esp., moins belles, peuvent être cul- yées: CG. lutea Don. [Syn.: C. macrostemma | v.]; penduliflora Hook. f., B.M. t.5757; et C. ipularis Benth. F6 \Cobaye. Voir Cochon d'Inde. C’est tout-à-fait proprement que l’on désigne quelquefois cet dimal sous le nom de «Cubiais, qui appartient à | très grand rongeur sud-américain, Dr T. Coburgia. Voir Stenomesson. ’oca. Voir Erythroxylon. ocardeau. Voir Matthiola. LOCCINELLE. (Coccinella L.) (Coléoptères : 1h. des Coccinellides.) Corps plat en-dessous. NW," 4 L DR ele it eu COCCOLOBA. convexe en-dessus, à contour elliptique ou sub- circulaire; antennes de 11 articles; palpes maxillaires à dernier article dilaté et fortement sécuriforme ; tarses de trois articles, le troi- sième ayant à la base un petit nodule à peine distinct. CG. septempunctata L. (Coccinelle. Bête à bon Dieu.) Long de 5 à 6 mm., noir, avec le pro- thorax tacheté de blane sur les bords. et les élytres rouges ayant chacune, outre une tache scutellaire, trois gros points noirs disposés en triangle. — JInsecte des plus utiles, très com- mun partout. Ses larves détruisent une quantité considérable de Pucerons. Ed. Lf. COCCOCYPSELUM P. Br. (Rubiacées-Mussen- dées.) Genre renfermant une vingtaine d’esp. de l'Amérique trop. Ce sont de petites pl ram- pantes, rameuses, glabres ou velues, à files. op- posées, à fl. petites, accompagnées de bractées pourpres ou bleues ; calice et corolle à 4 divi- sions. Ces pl. sont surtout cultivées pour leurs petites baies d’un beau bleu, très nombreuses et conservant longtemps leur fraicheur. Les plus connues sont: CG. campanuliflorum | Cham. et Schlcht., B. M. t. 2840 ; ©. discolor Van Houtte, FL. Mac. t. 187; CG. hirsutum P. Br., B. M. t. 2278; C. metallicum Linden, Bec. Horr. 1865. t. 99 ; C. repens Sw. Pendant l'été. ces pl. se trouvent bien en serre froide, près du vitrage, au soleil; en automne on les met en serre chaude qu’elles embellissent tout l'hiver par leurs fruits. MultipL par bou- tures et par graines. COCCOLOBA I. (Polygonées - Coccolobées.) Arbres ou arbriss. grimpants, à filles. alternes, générait. coriaces, entières, souvent grandes et belles ; les f. sont hermaphrodites : elles naissent entre de petites bractées et sont disposées en épis ou en grappes plus ou moins longs. simples ou paniculés. Périanthe formé de 5 lobes qui deviennent épais et charnus après la floraison ; 8 étamines ; ovaire uniloculaire, libre, surmonté de 3 styles distincts; un seul ovule ; le fruit est un caryopse à 3 angles enve- loppé par le périanthe devenu charnu. Env. 80 esp. toutes de l'Amérique trop. C.acuminata H. B. K.— Nlle-Grenade.— Files. pétiolées, oblongues-lancéolées, acuminées, at- ténuées à la base, de 20 à 30 em. de long sur 6 à 12 cm. de large. FL. rouges, en grappe ter- minale, solitaire, plus longue que les files. C. bullata Hort. Voir G. rugosa. G. caracasana Meisn. — Vénézuéla. — Arbre de 2 m. 50 em. à 4 m., à rameaux gris cendré. Files. coriaces, pétiolées, ovales obtuses, ar- rondies ou cordiformes à la base, glabres à la face supér , un peu hispides sur les nervures à la face infér., de 30 em. de long sur 25 cm. de large. FL en grappes dressées, aussi longues que les feuilles. C. cordifolia Meisn. Voir C. lævis. G. diversifolia Jacq. — Hisr srime. AM. t. 76. — St-Domingue. — Arbrisseau de 2 m., à ra- meaux grêles. Filles. subcoriaces, brièvement pétiolées, aiguës : celles des branches ovales, à base arrondie, de 12 à 12 em. de long sur 6 à 10 cm. de large; celles des rameaux plus pe- tites, ovales oblongues, obtuses à la base. FI. D TU en LAS EU Eee nf, hifi. M , en grappes solit. terminales, dressées, de même longueur que les files. G. excoriata L. Arbre très glabre à rameaux grêles. Files. pétiolées, oblongues acuminées, de 15 à 50 cm. long, sur 15 à 20 em. de large, un peu coriaces et légèrement réticulées, glabres et luisantes. FI. en grappes solitaires, grêles, pendantes, de même long. que les files. C. grandifolia Jacq., Raisinier. [Syn.: C. pu- bescens L.] — B. M. t. 3166. — Guyane, Antilles, Mexique, ete. — Arbre de 2 ! m. et plus, à tronc grêle, ramifié dans sa partie supér. à rameaux peu nombreux, courts, épais. Filles. coriaces, sessiles, très amples, cordiformes suborbieu- laires ou largement ovales obtuses, rugueuses- bullées, hirsutes ou parfois glabrescentes à la face supér., disposées horizontalement et at- teignant 60 em. de diam. Fleurs verdâtres, en grappes terminales dressées, plus courtes que les files. Fruit charnu et comestible, C. grandis Benth. et Hook. Voir G latifolia. G. lævis Casarctto. — Brésil. — Arbrisseau à files. coriaces, pétiolées, ovales ou ovales-ar- rondies, obtuses, subcordiformes à la base, glabres, lisses et luisantes, longues de 10 cm. sur 6 à 7 em. de large. FIL. en grappes beaucoup plus longues que les files. G. latifolia Lamk. [Syn.: C. grandis Bnth. et Hook.; C. rheifolia Desf.] — Guyane, Vénézuéla, Brésil, ete. — Arbre de 15 m. de hauteur, très glabre, à rameaux et à pédoncules sillonnés. Files. coriaces, amples, obovales, subarrond.,ob- tuses tronquées ou émarginées,à nervures un peu proéminentes à la face infér., imprimées à la face supér., longues de 30 à 40 em. FIL. en grappes simples, un peu étalées. presque de même lon- gœueur que les flles. CG. laurifolia Jacq. — Horr. ScHoene. 3, t. 267. — Amér. trop. — Arbre de 8 m. de hauteur, à tronc muni dans sa partie supérieure de ra- meaux diffus striés, glabres. Files pétiolées, coriaces ou à base arrondie, lustrées et très _ légèrt. réticulées, longues de 10 à 13 em., larges | 1 de + à 6 em. FL blanchâtres, en grappes solit., terminales, égalant les files. Œ macrantha Hook. Voir G. rugosa. C' macrophylla Desf. Voir G. rugosa. C. magnifolia Hort. Voir G. rugosa. GC. nitida H. B. K. — Brésil, Nlle-Grenade. — Arbre glabre à rameaux sillonnés. Files. pétio- lées, coriaces, ovales oblongues, aiguës, à base arrondie, légèrt. réticulées, lustrées, longues de 15 à 30 cm., larges de 6 à 15 em. FI. blanches, odorantes, en grappes terminales, dressées, dé- passant parfois les files. C. nymphæifolia Linden. Voir € peltata. C. peltata Schott. [Syn,: Linden.] — Brésil. — Grimpant. Files, coriaces, peltées, ovales arrondies, lisses. FL en grappes dressées. C. platyclada F. Muell. Voir G. Muehlenbeckia platyclada. C. pubescens L. Voir G. grandifolia. C. rheifolia Desf. Voir C. latifolia. CG. rugosa Desf. [Syn.: C. macrophylla Desf. ; C. bullata Hort.; C. magnifolia Hort.| — B. M. t. 4536; FL. p. S. 7, 160. — Antilles. — Petit arbre de 6 à 10 m., très glabre, à tronc presque COCCOLOBA. — 340 — C. nymphaæifolia | COCHENILLES. simple. Filles. coriaces, sessiles, amples, ovales | orbiculaires, bullées, ondulées, à à nervures proé- … minentes à la face infér.. pr ofondément impri- | mées à la face supér.: ces files. longues de 30 em. et disposées horizontalt. FI. en grappes dressées, de 6 em. de long; baies rouge cocciné. C.uvifera L., Raisinier. — Jaco. AuËn. t. 73; B. M. t. 3130. — Antilles et Amér. trop. — Arbre glabre, de 6 à 8m Filles. à pétiole court, coriaces, de 15 cm de long sur 12 de large, suborbicu- laires, légèrement réticulées. FL. blanches, en grappes terminales plus longues que les files... d’abord dressées, puis pendantes après la florai- son. Fruit ovale, rougeâtre, comestible, de sa- veur aigrelette. Son bois contient une matière. colorante rouge; son écorce une résine as-" tringente nommée Xino d'Amérique. Les C. sont des pl. de serre chaude qui exigent pour se développer avec vigueur une terre sub- stantielle et fertile et une atmosphère humide. Ils sont très ornementaux par leur ample feuil- lage. D’autres esp pourraient être ajoutées à la liste ci-dessus comme méritant de figurer dans les collections. Multiplice. par graines semées sur couche chaude ou par boutures à l’étouffées GOCCULUS Bauh. (Ménispermacées.) Arbriss grimpants, volubiles, parfois arborescents. Files: alternes, pétiolées, sans stipules. Pédoncules axill.,raremt. latéraux. FI. dioïques, régulièress sépales 6-12, en séries ternaires; pétales 6, bi sériés, entiers ou bifides. Les À à G étam.; les M, carpelles. raremt. 6 ou plus; ovaires uni loculaires, 1-ovulés. Drupes arrondies ou ovales I-graine. Env. 20-esp. des parties chaudes du globe, sauf l'Europe. | CG. carolinus DC. (Menispermum latifol Lin.) — Am. du N. — Arbriss. pouvant atteindx 3 m. ‘O,tige légèremt. pubescente. Flles ovales cordiformes à la base, entières ou sinuées lobées FI. verdâtres, en grappes axill. ou panicules Fr. rouge. Très rustique. C. laurifolius DC. — Himalaya sub-tropica 1820. — Arbuste dressé, pouvant atteindre 4 m cime étalée, ayant l'aspect d’un Cinnamomum Rameaux vert jaunâtre, flexueux. Files. pe sistantes, oblongues acuminées, lisses, glabres; 3 nervures saillantes, parallèles. FI. petites vertes ou blanches sur pédoncules axill. bran . | ‘| | chus au sommet, plus courts que les pétioles Æ Janv. Magnifique arbuste d'ornement, de ple terre dans la rég. médit., et d’orangerie à Pal G. Thunbergii DC. [Syn. : Menispermum o! culatum Thunb.] — Japon. — Files. ovales « tuses, acuminées, les supérieures qqfois.tria LA laires, les inférieures orbiculaires, pubescent sur les 2 faces. FL. paniculées. Rustique. Cult. Mult.: Les C. se plaisent dans mélam de terre franche ct de terre de bruyère, on mult. par boutures de rameaux demi-aoüb dans du sable sous cloche et à chaud. P.1 COCHENILLES. (Hémiptères - Homo ptère fam. des Coccides.) Insectes remarquables mn seulement par leur aspect extérieur, lus et leurs métamorphoses, mais encore par la férence d'organisation que présentent les ma et Les femelles d’une même espèce. Les 0 donnent naissance à des larves libres, dou d’une grande mobilité et dont le corps, en f0Y | l { COCHENILLES. de bouclier,est pourvu d’un rostre, d’yeux, d’an- tennes et de trois paires de pattes, terminées chacune par un tarse formé d’un seul article. Après avoir subi trois mues successives, elles se transforment en pupes immobiles, d’où sortent _ peu de temps après les insectes parfaits. Les mâles, très petits et dépourvus de rostre, ont le corps nettement segmenté. Leur tête porte deux longues antennes filiformes ou noueuses, composées de 10 à 25 articles. Sur Le thorax s’in- sèrent deux grandes ailes transparentes, par- courues par une ou deux nervures très fines. Les pattes, plus ou moins grêles, sont termi- nées chacune par un tarse d'un seul article. Enfin le dernier segment abdominal présente de chaque côté. soit des houppes soyeuses, soit deux ou quatre filaments blanchâtres, souvent du double au moins plus longs que le corps et sécrétés par des organes glanduleux appelés filières. Beaucoup plus grosses que les mâles, et constamment aptères, Les femelles sont pour- vues d’un rostre très long, d'antennes compo- sées seulement de 6 à 11 articles et de pattes courtes, épaisses, qui manquent dans certaines espèces. Leur corps est le plus ordt. ovoide ou oblong ; la surface est tantôt nue, tantôt revètue d'écailles qui lui donne l’aspect d’une petite ca- rapace ou d’un bouclier minuscule. Enfin, le dernier segment de l’abdomen présente, comme chéz les mâles, des filières qui sécrètent un nombre variable de filaments plus ou moins cadues. Les Cochenilles vivent toutes sur les végétaux. Ce sont, en thèse générale, des insectes nuisi- bles qui épuisent et finissent par faire périr les plantes sur lesquelles elles s’attachent, soit en plein air, soit dans les serres chaudes ou tem- pérées. Les dégâts qu’elles occasionnent sont l’œuvre des larves et des femelles qui, en im- plantant leur rostre sur les racines. sur les feuilles. détournent à leur profit une grande partie des sucs du végétal sur lequel elles vi- vent. Quant aux mâles, il n’ont qu'une existence éphémère et meurent après l’accouplement. Plu- sieurs Cochenilles ont. en outre, la propriété de produire en grande quantité une sécrétion su- crée ou muellée, qui constitue le terrain le plus favorable pour le développement de divers champignons, dont la pullulation forme la fu- magine où maladie du noir. Ed. Lf. Cochenille blanche, C. des Orangers, C. des serres. Voir Dactylopius. C. du F'iguier. Voir Geroplastes. C. du Laurier rose. Voir Aspidiotus C. du Pêcher. Voir Lecanium. C. du Rosier. Voir Diaspis. C. rouge Voir Pulvinaria | GOCHEVIS. Nom vulgaire de l’Alouette hup- pée (Alauda cristata). Voir Alouette. GOCHLEARIA L (Crucifères.) Genre renfer- | mant un petit nombre d’esp Une d’entre elles, le G. officinalis L., indigène, annuel, connu sous | | le nom de Co. Méaria. est recherché en médecine comme antiscorbutique, dépuratif. excitant. Une | autre espèce, le C. Armoracia JL. (Raifort, Cran 341 ! COCHON d'INDE. et en Angleterre, pour ses racines charnues qui, rapées, s'emploient comme condiment et dont la saveur piquante rappelle celle de la mou- tarde. Le Raifort est une pl. vivace très rustique, qui vient pour ainsi dire sans soins et qu’on multiplie facilement par tronçons de racines. Quant au Cochléaria, on doit en semer les grai- nes à l’automne ou au printemps COCHLIODA Ldl. (Orchidées.) Genre composé de pl. épiphytes à pseudo-bulbes petits, légèrt. aplatis. à fl. en épis parfois racémiformes; de serre froide. à cultiver en pots ou en paniers sus- pendus près du verre, comme Les Odontoglossum. CG Noezliana Rolfe. — Lixpexta, V. t. 266. — Pérou. — Jolie esp. nouvelle, racèmes de fl. écar- late brillant, labelle jaune. C. rosea Benth. — B. M. 6084; I. H. XVIIT, 66. -— [Syn.: Odontoglossum roseum.|] — Pérou. — Racèmes de fl. roses, petites, très gracieuses C.sanguinea. — B.M.t.5627. — [Syn.: Meso- spinidium roseum.] — Equateur. — FI. en ra- cèmes lâches, pluriflores, rose groseille. C. vulcanica Benth. [Syn.: Mesospinidium vul- canicum Rich.] — B. M. 6091. — Equateur. — Très belle esp... à fl. grandes, surtout dans la var. grandiflora, d’un rose carminé très vif. La plus jolie du genre. À. Gy. COCHLIOSTEMA Lemaire. (Commélinées.) Su- perbes pL acaules, à files. amples, radicales. engainantes à la base. Les pédoncules, axillaires, presque dressés, colorés, portentune très grande panicule dont les ramifications se terminent par des cymes scorpioides courtes. Les f.. d’un beau bleu violacé, mesurent de 5 à 7 em de diamètre ; elles sont formées de 3 sépales oblongs obtus; de 3 pétales plus longs que les sépales, frangés ciliés ; de 3 étamines: les 2 latérales linéaires, frangées, tandis que la 3° se réduit à unc touffe de poils placée sur le dos de la colonne staminale ; d’un ovaire triloculaire à loges multi- ovulées. 2? espèces de l’Ecuador: | C. Jacobisnum C. Koch. et Linden. — B M.t. 9709, — Superbe pl. introduite par M. Linden, en 1867, atteignant 1 m. 30 cm. de hauteur. Son beau feuillage, rappelant celui de certaines Bro- méliacées, et ses splendides inflorescences, en font une de nos plus belles plantes de serre. G. odoratissimum Lem. — Ir. HorrT. 1854, t. 217. — PL à port de Billbergia. Ses grandes fl. d’un bleu violacé, sont agréablement odo- rantes. Les C. sont de superbes pl. de serre chaude, qui prospèrent surtout en situation un peu om- bragée. Les inflorescences se conserventpendant un très long temps dans toute leur beauté. Mul- tiplication par séparation des œilletons que la pl. émet latéralement COCHLOSPERMUM Kunth. (Bixinées.) Arbres, arbriss. ou herbes à sue jaune ; files. palmées ou digitées; fl. élégantes, jaunes. en grappes panieulées axiles ou terminales; sépales 5-im- briqués, caducs; pétales 5 imbriqués-tordus ; étamines nombreuses; ovaire multiovulé; cap- sule 3-5 valve, imparfaitement 3-5 loculaire. 11 esp. des régions trop., une asiatique, 3 de l'Australie, 2 africaines, les autres d'Amérique. Serre chaude ; boutures à l’étounffée. P.H COCHON d'INDE. Nom vulgaire du Cobaye D PACTE POP ET EN Pen Me 7 COCHON d'INDE. - ou Cavia cobaya. Mammifère Rongeur du groupe des Subongulés, dont il est le seul représentant domestique en Europe. Cet animal est origi- naire de l'Amérique du sud et son introduction dans notre pays ne date, par conséquent, que du seizième siècle ; mais on sait que le Cochon d'Inde était déjà très répandu, comme animal domestique, parmi les peuplades américaines, à l’époque des premières découvertes de Colomb : il présentait déjà le pelage varié de blanc, de roux et de noir que nous Jui voyons aujourd'hui. On a trouvé dans les hypogées d'Ancon. au Pé- rou, des momies de cet animal. Le Cavia aperea, | ou Cobaye sauvage,qui habite le Brésil. est con- sidéré comme la souche du Cobaye domestique, mais il est possible que plusieurs autres espèces sauvages du genre Cavia aient été domestiquées |: simultanément dans l'Amérique du sud, avant l’époque historique. Les anciens Péruviens se | nourrissaient de la chair de cet animal, et dans les premiers temps de son introduction en Eu- rope.on l’élevait également pour le manger. Mais on y a renoncé bientôt: sa chair est fade et bien inférieure à celle du Lapin, qui a sur lui l'avan- tage de la taille. Le Cochon d'Inde n’est remarquable que par sa fécondité : la femelle a quatre à cinq petits par portée et peut avoir Jusqu'à cinq portées par an. Les petits sont déjà couverts de poils et peuvent courir peu après leur naissance, ee qui distingue les subongulés de nos Rongeurs indigènes. On doit tenir ces animaux enfermés dans de grandes caisses doublées de fer blanc pour les empêcher de ronger, et il est impossible de les laisser courir, en raison des dégâts qu'ils commettraient dans les maisons et les jardins. On n’en élève plus guère que pour servir aux ex- périences des physiologistes, ou par agrément. Le Cochon d'Inde du Japon, ou Cobaye Angora, est une variété remarquable par la longueur de son pelage et ses oreilles tombantes. D'T,. Cochonnet. Voir Bouquet &e mai. COCHYLIS Treitsch. (Microlépidoptères ; fam. des Tortricides.) Papillons au corps long et mince, avec les ailes antérieures étroites. ter- muces obliquement; antennes simples dans les deux”sexes; palpes sans articles distincts; spiritrompe nulle. GC. ambiguella Hubn. (C. Roserana Krœæl.) ou Teigne de la vigne, T. des grains où de la Grappe, Pyrale de Roser. Papillon de 10 à 12 mm. d'envergure, d’un jaune pâle avec quelques re- flets argentins sur la tête et le thorax ; ailes | antérieures d’un jaune pâle, frangées à leur ex- trémité et présentant vers leur milieu une bande transversale brune entre deux lignes argentées; | ailes postérieures d’un gris-brun uniforme. La | chenille, appelée vulgt. Ver rouge, Ver coquin. Ver de la vendange, est longue d'environ 8 mm. de couleur rougeâtre, avec la tête et les pattes noires. Elle se trouve dans les fleurs de la Vigne, dont elle dévore les organes de la fructification. en pénétrant exclusivement dans l’intérieur de tous les boutons qu’elle enveloppe d’un tissu de soie plus ou moins serré. Elle commet parfois des dégâts considérables dans les treilles. On n’a pas encore trouvé de moyen bien pratique pour pré- server les Vignes de ses ravages. Ed: Lf. 942 — Cocos. Cockscomb. Nom angl. des Gelosia. Cockspur T'horn. Nom angl. du Gratægus Crus- galli. Cocou-Nut Palin. Nom angl. du Cocos nuci- fera. Coco de mer. Nom vulg. du Lodoicea sechella- rum. L 4 L Fig. 240. — Cocos AUSTRALIS Mart. COCOS L. (Palmiers.) Stipes plus ou moins élevés, inermes, souent en partie recouverts par la base persistante des pétioles. Files. pin | natiséquées, à segments linéaires - ensiformess pliés en toit; pétiole plus ou moins élargi, em= brassant à la base, à dos convexe, concave ens dessus, souvent armé d’épines sur ses bords: Spathe fusiforme, ligneuse, sillonnée, spadices rameux, dressés puis pendants, monoïques, les fl. & à l'extrémité des rameaux, les à la base Fruit de grandeur très variable. (Inclus: Butia Beccari; Syagrus Mart.; Glaziova Mart.) 30 esp: de l’Amér. du sud. A. Stipes élevés; cicatrices annulaires di tantes; pétioles engainants, amplexicaules. — [Syn.: Syagrus Mart.; Atlalea grandis Hort4s — Bahia. — Stipe atteigt. 20 m. de h:-sur piana Glaziou; C. Maria-Rosa Hort.] — Rio de Janeiro. — Stipe de hauteur moyenne; flles x 4 mm. à C. Romanzowiana Chamss. — Janin, 188% f. 229 ; ManT. Par. t. 88, f. 7. — S. Catharina (Brésil). — Stipe de 10-15 m. droit, plus la | à la base etau sommet. Filles. arquées, à pinnull COCOS. — larges, ensiformes, planes. Spathe droite, lig- neuse; spadices pendants; drupes elliptiques, de la grosseur d’une noisette (d’une noix d’après Martius). Fructifie dans le Midi. C'est dans cette section que se rangent: C. _ Mikaniana Mart, ; C. Geriba Barb. Rodr. |Syn.: C. Martiana Drude]; C. oleracea Mart. et pro- bablement aussi C. flexuosa Mart., au stipe flexueux, écailleux. B. Palmiers le plus souvent acaules; cica- trices annulaires très rapprochées; pétioles à base épaissie (non engainante), souvent marces- cente sur le tronc. C. australis Mart. (Fig. 240. Voir p. 342.) — Rev. Honr. 1876, p.155. — Stipe columniforme, mais le plus souvent nul dans les cultures. Pétiole incrme ; segments linéaires, glauques; drupes de la grosseur d’un œuf de pigeon. Fructifie dans le Midi. C.coronata Mart. [Syn.: C. (aertneri Hort. ap Barb. Rodr.] Coqueiro Cabeçudo Pernambuco. Base des pétioles dentée épineuse sur ses bords. persistante sur le tronc; frondes dressées, à pin- nules linéaires, blanches en-dessous. Drupe à peine d’un pouce, jaune rougeâtre, comestible. G. eriospatha Mart.[Syn.: C. Blumenavia Hort. ap. Barb. Rod.| — $. Catharina. — Files. dis- posées en spires de gauche à droite, très arquées reçourbées, vertes; pétioles caduques ; spathe rougeâtre, velue tomenteuse,recourbée,ouverte ; fruit ovoïde. .G. odorata Barb. Rodrig. — Pr. Nov. t. V. — [Syn.: C. campestris Hort. non Mart, ap, Barb. Rod.]| Frondes arquées: glaucescentes, disposées en spire peu sensible de droite à gauche, pé- | tioles persistants , spathe fusiforme, rostrée, lisse; fruit déprimé apiculé, jaune teinté de rose ; pulpe odorante, sucrée acidulée. C. Stipes grêles, segments des frondes blan- châtres argentés en-dessous. G.insignis Mart.[Syn.: Glaziova insignis Hort.] — Brésil. — Stipe de 1-3 m., atteignant à peine la grosseur du poignet, feuilles d’un vert foncé | en-dessous ; drupe de la grosseur d’une bille. | Rustique à Lisbonne où il fleurit et fructifie. 1 C. Weddelliana Wendl. [Syn.: Glaziova ele- à gantissima Mart.; G. Martiana Glaz.; Leopoldina pulchra Hort.| — Brésil. — Voisin du précédent, mais plus délié dans toutes ses parties. D’une| éléganceextrème, il est fort employé pour l'orne- | { ment. des appartements. 1 Les esp. de la section A résistent bien et fruc- | tifient dans quelques parties privilégiées du Midi, { mais celles de la section B sont particulièremt. rustiques, leurs fruits comestibles mürissent {très bien. Les Glaziova réclament une terre plus | légère, les autres sont indifférents sur le sol, | mais tous craignent l’excès de calcaire. Le C. | nucifera, dont on connaît le fruit et les usages, | {demande un air chaud et salin à la fois. avec la | haute serre chaude. Han. | Cocotier. Voir Cocos nucifera. Cocotier des Seychelles. Voir Lodoicea. CODIÆUM Rumph.(Euphorbiacées-Crotonées.) PI. à fl. monoïques, les mâles seules munies de | (pétales. Ce sont des arbres ou des arbriss. fglabres, à flles. alternes, pétiolées, entières. | coriaces. Les fl. sont en grappes à l’aisselle des | 343 — CŒLIA. files. supér.; les mâles €nt un calice à 3-6, gé- néralt. 5 divisions, une corolle à 5-6 petits pé- tales et 13-30 étamines à filets libres ; les fe- melles ont un calice à 5 lcbes, pas de pétales, un ovaire à + loges uniovulées. Le fruit est une capsule globuleuse à coques bivalves. Il en existe une dizaine d'espèces des iles du Paci- fique, d'Australie et de l’Archipel malais. G. variegatum Plume. (Fig. 241. Voir p. 341.) [Syn.: C. pictum Hook.; Croton pictum Lodd.] — B. M. t. 3051. — Archipel malais. — Arbris- seau peu élevé qui, dans nos serres, dépasse rarement 1 m. de hauteur. On le cultive fré- quemment pour son feuillage superbe, panaché de vert, de jaune et de rouge. Il en existe de nombreuses variétés, désignées sous des noms particuliers, qui diffèrent non seulement par le coloris, mais aussi par la forme des filles. Ces filles. amples ou étroites, mesurent en moyenne 20 em. de longueur; elles sont planes ou ondu- lées, simples ou plus ou moins irrégulièrement lobées. On peut citer parmi les var. les plus répandues : Andreanum ; aucubaefolium ; Ba- ronne de Rothschild; Baron Franck Seillière (R. H. 1880, p. 193); Disraeli; elegans; Evan- sianum ; gloriosum; Hookerianum ; il.ustris ; ên- signe ; majesticum ; musaicus (R.H. 1882, p. 240); multicolor ; princeps ; recurvifolium ; superbiens ; tréumphans ; Veitchi ; ete. ctc. | Les C., plus connus dans les jardins sous le nom de Crotons, sont des pl. de serre chaude humide, de culture facile. On les multiplie par boutures dans la serre à multiplication. Lorsque les jeunes pl. ont émis des racines, on les rempote dans de petits pots et dans une bonne terre substantielle composée de terre de bruyère, de sable et de terre franche. On les laisse se développer, puis on les rempote de nouveau et on les taille pour leur faire prendre une forme régulière. On doit toujours les main- tenir dans les parties les plus humides des serres. Des bassinages fréquents doivent leur être prodigués dans le cas où l’atmosphère de la serre serait trop sèche. Il est nécessaire, pour qu’ils acquièrent une grande intensité de coloris, de les placer dans un endroit très éclairé et aussi près que possible du verre, pour qu'ils ne s’étiolent pas. On ne doit ombrer que lorsque le soleil est très ardent et que les plantes paraissent en souffrir. Caœlestina. Voir Ageratum. CŒLIA Ldil. (Orchidées.). Petit genre tvom- posé de 4-5 espèces, toutes de l'Amérique centrale. PI. épiphytes à pseudo-bulbes ovoides ou presque globuleux, à feuilles linéaires ou lancéolées, réclamant la serre aux Catéleyas et se comportant aussi bien en terrines qu'en pots. G. Baueriana Ldl. [Syn.: Æpidendrum trip- terum.| — B. R. 1842, t. 38. — Mexique. — FI. blanches sur des pédicelles courts, à odeur suave d’aubépine. C. Bella Rchb. [Syn.: Bifrenaria Bella Le- maire.] — B.M. t. 6628; Oncu. Acr 11, t 91. — Guatémala. — FI, blanches, labelle à pointe rose, avec lobes latéraux jaune serin, très odo- rantes. G. macrostachya Ldl. — B. M.t. 4712; FL. D. S., &. 900; Rev. H. 1838, p. 210. — Mexique. CŒLIA. — — FI. roses, sauf la pointe du labelle qui est; plus foncée sur des épis aussi longs que les flles. CŒLOGYNE Ldi. (Orchidées) PI. épiphytes ou semi-terrestres, à pseudo-bulbes de formes très variables, à fl. en général grandes et bril- lantes, à cultiver en serre chaude tempérée ou froide, suivant leur habitat, en paniers ou en pots, ou mieux encore sur buches. (Inclus: Pleione.) Ar Fig. 241. — CROTON. Codiæum variegatum Blume. Cœlogyne vrais. C. aSperata Ldl. — Bornéo. — [Syn.:C. Lowii | Psscr. 8; Orcu. Aus. VII, 311.] — Très belle esp. à pseudo-bulbes ovales, légèrement angu- leux, à files. grandes lancéolées, à racèmes pen- dants, composés de 8 à 10 fl. blane crême, à la- belle blanc strié de pourpre; serre chaude. G. barbata Griff. — OrcH. Azg. III. — Inde. Pseudo-bulbes pyriformes,. files. coriaces, lancéolées, longues de 25-30 cm., à pétales courts. Epis érigés soutenant &-10 fl. à sépales plus larges que les pétales. blancs de même que | ces derniers, à labelle trilobé; à marge anté- rieure fimbriée ciliée, de couleur noir de fumée. CG. corrugata Wight — B. M. 5061. — Inde. — Pseudo-bulbes anguleux. files. oblongues, | pédoncules érigés, fl. blanches, labelle jaune | strié de rouge, serre chaude. G. corymbosa Ldi., — B. M. 6955. — Sikkim. — Pseudo-bulbes ovoïdes, files. oblongues Îan- céolées aiguës, fl. en grappes sur les jeunes pousses, blanc crème à labelle blanc nervé de, pourpre. LEA # de <. re RS ut ri PAPER SE SRE ke CH +} Lu Fe ; 3 De 0 344 CŒLOGYNE. GC. cristata Ldi.(}g.242.) — Inde — Pseudo- bulbes ovoïdes, files. linéaires, aiguës, F1, en | grappes retombantes, grandes, à divisions blanc pur, à labelle trilobé, blanc pur, sauf la gorge du labelle jaune orangé. Toutes Les divisions de la fleur ondulées Serre tempérée. Cette délicieuse esp., une des plus populaires, à donné quelques var., telles que celles dites de Fig. 242. — CŒLOGYNE CRISTATA Ldi. Chatsworth, à grappes plus lâches, à pseudo | bulbes plus distants sur le rhizome, à fleurs plus grandes ; Lemonniana, se distingue par la tache jaune citron du labelle; ololeuca [Syn.# C. c. alba), à fl. blanc pur sans trace de jaune sur le labelle, très jolie var. Les C. cristata peuvent être cultivées en pots mais de préférence en paniers ; ce sont des pl® qui peuventtrouver place dans toutes les serres* Elles fleurissent en plein hiver, leurs fl sont de longue durée. 25 C. Cumingii Ldl. — B.M. 4645; FL. n:$S. VIIE 764. Malacca. — Pseudo-bulbes o%äles co* niques, flles. grandes’ érigées, ovales, à pétioles très allongés, épis dressés, fl. blanches à disque du labelle citron. Serre chaude. C. Dayana Rechb. — Orcn. Ars. 247 — Bor néo. — Pseudo-bulbes fusiformes, files ovales lancéolées, à nervures saillantes, épis penduleux atteignant 70 em F1 jaune pâle, labelle brun strié de blanc. Serre chaude. G. elata Ldl. — B. M. 5001. — Népaul. = Pseudo-bulbes distants sur le rhizome, ovoïdes anguleux, flles. longt. pétiolées, ensiformes, épis CŒLOGYNE. — 345 — AP net a di, M LR EE 3-2 PAS PR it CŒLOGYNE. dressés, fl. blanc crême, labelle blanc avec une | Grappes courtes 5-7 flores, fl. grandes à pétales tache jaune orange. Serre chaude. G. fimbriata Ldl. — B. R. 868. — Inde. — Pseudo-bulbes ovoïdes, épis très raremt. biflores, fl. jaune pâle strié de brun, à lobe médian _frangé. CG. flaccida Ldl. — B. M. 3318; B. R. 1841. — Népaul - Pseudo-bulbes massés.,ovales oblongs, angzuleux, flles. coriaces, lancéolées, pétiolées, épis penduleux, de fi. d’un blane crème pâle, à la- belle blanc strié de brun. Serre chaude. G. Færstermanni Rchb. — Mindanao. —- Rhi- zomerampant,pseudo-bulbes distants.fusiformes anguleux, flles. pétiolées, oblongues, longues de H.Gilet= Fig. 243. — CAFÉIER. Coffea arabica L. 30-10 em, pédoncules multiflores, à sépales et pétales blanc, à labelle jaune brun Serre chaude; | pl. délicate, à cultiver sur bois. G. fuliyinosa Ldi. — B. M. 4440. — Inde — Pseudo-bulbes cylindriques, flles. lancéolées, grappes de 2-3 fl. s'épanouissant successivement, à pétales et sépales blane brunâtre, à labelle |trilobé, à lobe médian frangé, de même couleur. Serre chaude. G Gardneriana Ldl. — Mac Bor. VL 73; ORcu. An. IV. — Inde. — Pseudo-bulbes co- (niques, arrondis, légèremt anguleux en vicillis- sant, files. longt. pétiolées, oblongues, grappes légèremt. retombantes, pluriflores, f. blanches, labelle blanc citron. Serre chaude G. graminifolia Parish. —— B M. 7006. — (Inde. — Pseudo-bulbes ovoïdes.flles. lancéolées. (de 30-35 em. de long, hampe portant ? ou 3 fleurs blanc de lait, labelle trilobé, blanc strié de sépia. |Serre chaude. tk G. Massangeana Rchb. -- Fr. Mac. 373; Oncu Aus. 6979. — [Syn.: C. assamiea Hort. Par.| — Bornéo — Pseudo-bulbes renflés, pyriformes, les pétiolées, lancéolées., à nervures robustes. atteignant 10 em., racèmes longt. penduleux, à IL. blane crème, à labelle brun, couvert de verrues 1ombreuses. Plante de serre chaude à cultiver >n paniers. G. ocellata Ldl. — B M. 767. — Inde. — seudo-bulbes arrondis, très ridés en vieillis- et sépales blancs, à labelle trilobé portant un dessin brun elair pourpré sur le lobe médian. Var. : major, fl. plus grandes que dans le type. Serre chaude. G. ochracea Ldl. — B.R. 1816; B. M. 4661. — Inde. — Pseudo-bulbes quadrangulaires, files. étroites aiguës, grappe courte, fl. blanc crème avec des stries rouge brunâtre sur le la- belle. Serre ch. GC. pandurata Ldl. — B M.508:; Xex. Orcu. 1180; FL. p. S XX, 2109 ; Orcu. Aus. Il, t. 63. — Bornéo — Rhizome rampant, épais, portant des pseudo-bulbes ovales aplatis, inclinés, files. oblongues, grappes pendantes, pluriflores, sé- pales et pétales vert brillant, labelle trilobé presque panduriforme, portant des dessins noirs. Serre ch Cultiver sur bois. G Parishii Ldl. — B. M. 5023. — Moulmein. — Pseudo-bulbes quadrangulaires, allongés. Filles elliptiques aiguës. Pédoncules au sommet des pseudo-bulbes, à fl. vert clair, à labelle por- tant des dessins noirs. Serre chaude. G. Sanderiana Rchb.— Mindanao ? — Pseudo- bulbes ovoïdes. distants sur le labelle, filles. ob- longues lancéolées ; épis érigés à fl. grandes blanches, à labelle trilobé strié de rouge brun. Très belle esp. de serre ch. G. Schilleriana Rchb. — B. M. 5072; F£. pus S. XXII. — Moulmein? — Esp. qui paraît relier le Cœlogyne au Pleione. Pseudo-bulbes petits, massés, diphylles, files. lancéolées, brièvement pétiolées, pédoncules uniflores, sépales et pé- tales jaune verdâtre,labelletrilobé, blanc crème ligné de rouge brun et pourpre. CG. speciosa Ldl. — B. R. 1847; B. M. 4889. — Java. — Pseudo-bulbes anguleux, flles. arquées, oblongues lancéolées. Pédoncules grèles, biflo- res, fl. grandes, à pétales et sépales jaune brun clair, à labelle trilobé, très étalé. brun couleur de fumée. Serre ch. CG. testacea Ldl. — B. M. 4785 — Singapore. — Pseudo-bulbes ovales, oblongs. fl. en épis retombants, à sépsles et pétales blancs, à la- belle strié de brun. Serre ch C. tomentosa Ldl, — Bornéo. — Pseudo- bulbes ovoïdes allongés, filles pétiolées, racèmes penduleux, velus, fl jaune orange clair, à la- belle blanc strié de rouge. Serre ch. Sous-genre: Pleione Don. Nous séparons ce sous-genre Pleione, parce qu’au point de vue horticole il demande des soins particuliers. Ilse compose de petites pl. à pseudo- bulbes massés sur le rhizome, de forme variable, maistoujJours petits, peu nombreux. ct à files. ca- duques. I! faut, pour les bien cultiver, les tenir en terrines peu profondes en serre chaude ou tem- pérée, avec abondance d'humidité pendant la végétation et un repos complet dès la formation complète des bulbes. On doit les rempoter tous les ans aussitôt l'apparition es nouvelles pousses, du milieu desquelles sortent les fleurs. CG. Hookeriana Ldl. — B M. 638. — Hima- laya. — Pseudo-bulbes ovoïdes, files. elliptiques lancéolées, fl rose pourpre. à labelle rose pourpre sant. Files. oblongues lancéolées, d'un vert gai. | plus pâle tacheté de brun pourpre. CG. humilis Ldl. — B. M.674; F2. Gano. 11, 51. — Inde. — Psceudo-bulbes cn forme de bou- teille, flles. lancéolées, fl. grandes, à sépales ct pétales blanc lilacé, à labelle oblong, large- ment ouvert sur le devant, longt cilié sur les bords et tacheté et ligné de pourpre. G. Lagenaria Ldl. — B. M. 5070; F4. ». S. 2386. — Inde. — Pseudo-bulbes en forme de boutcille allongée, fl. grandes, à sépales et pétales lilas, àlabelle oblong, marginé rose lilas, ligné et strié de pourpre à l’intérieur, le lobe médian portant des lamelles pourpre pâle. G. maculata Ldl. — B. M. 4691; F£.Ganp. 11 sq.; F£. pes S XIV, 1490. — Pseudo-bulbes en forme de bouteille, files. lancéolées, pédoncules courts, fl. blanches, labelle ovale oblong, trilobé, à lobes latéraux blancs strié de pourpre, à lobe médian étalé, couvert de lamelles érigées, blanc avec de grandes taches pourpre sur les bords et un disque jaune. CG. preæox Ldl. — M. Bor. XIX. — Inde. — Pseudo-bulbes en forme de fiole, pédoncules rarement biflores, fl.à pétales ct sépales roses, à labelle trilobé, rose, à lobe médian frangé, à disque jaune. C. Reichenbachiana Moorc. — B. M. 5753. — Pseudo-bulbes cylindriques à pédoncules uni- rarement biflores, à fl. rose lilacé strié de pourpre, à labelle blane strié de pourpre, à marge ciliée, tacheté de pourpre, sur fond blanc: A. Gy Coeur de Bocuf.Nom vulg.del'Anonareticulata. Coeur de Jeannette. | Noms vulg. du Dicentra Coeur. de Marie | spectabilis. CGOFFEA L. (Rubiacécs-Ixorées.) Arbriss. à fles. opposées, rart. ternées, membrancuses ou un peu coriaces, sessiles ou pétiolées, stipulées. Les fl, en glomérules axillaires, sont sessiles ou pédicellées, blanches, souvent odorantes ; elles sont formées: d’un calice à tube court, sub- cylindrique, oblong ou turbiné, à limbe court, tronqué, denté ou lobulé; d’une corolle hypo- cratériforme ou infundibuliforme, à tube court ou allongé, à gorge glabre ou velue, à limbe à 4-5 Fi oblongs, obtus, étalés; de 4-5 éta- minc$e insérées à la gorge de la corolle, à filet court ou nul, incluses ou exsertes ; d’un ovaire biloculaire à loges uniovulées. Le fruit est une baie globuleuse ou oblongue, renfermant 2 coques accolées par leur facc aplatie. Env. 20 esp. de l’Asie, de l'Afrique trop. et des îles Mascareignes. 2 esp. sont surtout connues comme pl. utiles: CG. arabica L.(Fig.243.Voir p.345), d’Abyssinie, Caféier; angl.: Coffee-tree; all.: Kaffeebaum. Arbriss. de. 2-à 3 m. de hauteur, cultivé en grand dans l'Inde, l’Archipel Malais, la Réu- nion, les Antilles, le Brésil, ete. Le Brésil est le pays du monde où la production de Café est le plus considérable. L'Inde néerlandaise vient ensuite. La production annuelle totale est d'environ 700 millions de kilogrammes. Le fruit du Caféier ressemble à une petite Cerise, comme grosseur et comme couleur ; sa pulpe est sucrée; la graine, dont l’albumen constitue la partie recherchée, renferme des matières grasses, de la glucose, du chloraginate de potasse et de caféine, des huiles essentielles CŒLOGYNE. LT A0 2 “beau ct bon; de maturité plutôt tardive. La COGNASSIER. et aromatiques, de l'acide cafétannique et des matières minérales. La torréfaction donne naissance à une nouvelle substance aromatique, la caféone. CG. liberica Hicrn. — Libéria. — Arbrisseau et même arbre, différant du précédent par les di- mensions plus grandes de toutes ses parties. Les amandes en sont aussi plus grosses, mais de qualité inférieure. Cette esp. résiste mieux aux maladies, notamment à l’ALemileia vastatrix, qui a causé des dégâts considérables, à Ceylan no- tamment, mais elle exige la température élevée. et l'humidité atmosphérique des régions équa- . toriales. On trouvera des renseignements complets sur : le Caféier : espèces, variétés, culture, prépara- : tion, dans: Culture du Caféier, par E. Raoul; Ma- … nuel pratique des cultures tropicales, par MM. Sagot et Raoul. Ces plantes sont parfois cultivées à titre de curiosité dans les serres chaudes ; elles sont d’ailleurs assez ornementales. COFFIN ou COFIN. Sorte de gaine en zinc ser- vant aux faucheurs pour porter la pierre à ai- cuiser leur faulx, en même temps que l’eau des- … tinée à tenir cette pierre mouillée. Le C. est pourvu d’un crochet permettant de le suspendre - à la ceinture du faucheur. LE Coffre vitré. Voir Bâches, Châssis. COGNASSIER. (Cydonia vulgaris Pers.) ; angl. : Quince ; all.: Quittenbaum. Le C. préfère 1es« terrains frais, meubles, de consistance moyenne 5; il prospère dans les sols tour beux, marécages, " les alluvions, et sur-le rivage de cours d’eau La France estson véritable climat; Iles nations voisines au sud lui sont plus favorables que … les autres, placées au nord. En situation chaude, son fruit RTE mieux que sur les plateaux ou sous les vents de Mer Le semis des graines a donné naissance r plusieurs types ; Les principaux ont été propa- gés par le bouturage et sont devenus les Coings poire ct Coing pomme du marché | Le C. ordinaire se subdivise encore en C. dé Doué, de Fontenay où de Vitry, empruntant lcur nom aux localités qui les propagent par le marcottage en cépéc et les fournissent ainsi aux pépiniéristes qui les grefferont plus tard au Poirier. Le C. d'Angers, d'une origine analogue, est cependant resté au jardin, parce que l'arbre s’élance bien et son fr. vient assez gros ct ti Le C. de Portugul est de bonne vigueur et den bonne production ; le fruit est gros, bien fait renflé au centre, jaune citron ; “très rechere dans le midi pour les pr éparations ménagère Le C. Champion, plus nouveau, est également 4) Es = A cœucur de l'arbre ne laisse rien à désirer. & La récolte des Coings (Fig. 244) se pratique après les vendanges “et avant les œelées ; fruit perd son duvet ct devient jaune brilllan Le fruit détaché, muni de son pédoncule, s@ ” placé dans un endroit aér é, Sain, éloigné de tout autre fruit, sur un lit de paille. Le Coing a de nombreuses applications : Li compote, gelée, confiserie, sirop, liqueur, ra- tafia. séchons. tisane. | COGNASSIER. — 347 — COLAX. Culture. — Le C.se multiplie par le boutu- rage à talon, et le marcottage en butte ou cépée. La petite pépinière sera établie dans un sol frais, léger, à mi-ombre. Après une année de végétation, le plant pourra être mis en place ou repiqué en nourrice, à plus grande distance. Les variétés bien caractérisées, comme Cham- pion, Bourgeaut,de Portugal, ete., seront écusson- nées au collet du plant de l'espèce commune, mis en place ou en pépinière. Dans le centre de la France. on greffe le C. sur Aubépine blanche, à ras-terre. Toute taille des branches est iei superflue. 5 2 . Cognassier du Japon. Voir Gydonia. Fig. 244, — CoiNG. Fruit du Cognassier. tranchant, servant, lors de l’abatage des arbres, à couper les racines, à ébrancher. ete. L. H. | COIFFE. Expression employée par les Jardi- niers pour indiquer qu'une plante qui doit pommer : Choux, Laitues, ete, commence à pré- senter des feuilles se recouvrant au sommet et | à former la pomme. | COING. Fruit du Cognassier. (Fig. 244.) Coignassier. Voir Cognassier. GOIX L.(Graminées-Maydées.) Chaumes dres- |sés rameux, files. larges, planes. Epis fasciculés pédonculés de fl. monoïques, les $ au sommet Iles $ à la base. 3 ou 4 esp. des Indes orient GC. Lachryma L., Larme de Job, Herbe à cha- Wpelets, cultivée pour son port, et pour ses sc- Wmences renfermées dans un involucre ovoïde devenant dur, luisant, osseux à maturité, simu- lant des perles. Touffes de 80 em. à 1 m., assez élégantes. Situation chaude, sol léger. Semer | u printemps sur couche chaude, mettre en place en mai. 35G: Coke. Voir Combustible. ? . COGNÉE Instrument en forme de hache à large | COL DE CYGNE. Tube en cuivre recourbé à l’une de ses extrémités, permettant de prendre de l’eau sur une bouche d'arrosage. L'extrémité recourbéc est pourvue d’un robi- Fig. 245 — Col de cygne. net ou d’un bec à clapet (Fig. 245); l'autre est disposée de manière à se visser sur les bouches d'arrosage. LE; COLA Schott. (Sterculiacées.) Genre voisin des Slerculia et comprenant environ 6 esp. originaires de l'Afrique tropicale. L'une d'elles, le C. acuminata, R. Br. [Syn.: Séerculia acumi- nata P. de Beauv.|, est un arbre d'environ 15 m., à filles. entières, ovales-lancéolées, acuminées, qui croit sur la côte occid. d'Afrique: dans le Haut Sénégal, la Guinée, Sierra Léone, le Gabon, ainsi que dans le Soudan; il produit un gros fruit renfermant plusieurs graines de la gros- seur d'une Châtaigne, blanches. roses ou rouges, sans albumen, à cotylédons épais et charnus, et recherchées au Sénégal sous le nom de Xola et au Gabon sous celui d'Ombéné. Ces graines sont employées comme mastica- toire par les populations indigènes de l'Afrique, pour lesquelles elles sont une sorte de panacée. Des études faites dans ces dernières années, notamment par les Dr Heckel et Schlagden- hauffen, il résulte que la graine de Kola, nom- mée aussi Noix de Kola. par sa teneur en Caféine, sonastringence ctsa richesse en principes azotés, est un aliment d'épargne ct un reconstituant énergique, supérieur au Maté et à la Coca. La thérapeutique s’en est emparée ct l’usage s’en répand chaque jour de plus en plus en Europe. Cet arbre intéressant est cultivé dans les serres chaudes du Muséum. COLASPIDEMA Cast. {Coléoptères - Phyto- phages ; fam. des Chrysomélides.) Corps briève- ment ovalaire avec le prothorax transversal et les tarses à’ troisième article cordiforme, ter- miné par des crochets simples. Chez les fe- melles, l'abdomen prend souvent un développe- ment énorme, comme cela à lieu chez beaucoup de Gallérucides. G. atrum Oliv. (Colaspis barbara Fabr.) ou Coluspe noir, C. de Barbarie, Néghit, Canille, Bubote, Cuc. Long de 4 à 6 mm. Entièrement d’un noir proford assez brillant. Ses larves cau- sent souvent, dans le midi, des dégâts considé- rables dans les luzernières, Ed. Lf. Colax. Voir Lycaste. Ne COLCHICUM. — COLCHICUM L., Colchique. (Liliacées-Colchi- cées.) PI. vivaces à souche bulb., à bulbe profon- dément enfoncé dans le sol; périanthe infundi- buliforme, à 6 divisions soudées en un long tube souterrain et naissant au bulbe; étamines in- sérées à la gorge du tube du périanthe; styles 3; capsule ovoïde, enflée, fendue au sommet en 3 lobules; graines globul. Env. 85 esp. de l’Eu- rope, l'Asie centrale et des régions méditerra- | néennes. (Inclus Bulbocodium.) G. alpinum DC. — Alpes. — Diffère du C. au- tumnale par ses files. linéaires-oblongues, et les divisions externes de son périanthe étroites et linéaires. Automne. GC. autumnale L., Tue-chien, Safran des prés ; angl.: Meadow saffron; all.: Herbst-Zeitlose. — Europe. — Files, oblongues, larges au milieu ; fl. grandes, d’un beau rose lilacé, à segments obtus. Septembre-octobre. On cultive des var. dont une à belle fl. blanche. G. Bertoloni Stev. — Région méditer.-— Files. étroites, linéaires-lancéolées ; fl. d’un rose lilas, à divisions clliptiques-linéaires, obtuses. Sept.- octobre. G. lætum Stev. — Caucase. — Files. larges et lancéolées, pointues et dressées ; fl. peu nombreuses (1-3), d’un lilas clair, à divisions ovales-oblongues. Sept.-oct. G. luteum Baker. — Montagnes afghanes et turkestanes. — Files. nombr., linéaires-obtuses, d'un vert foncé luisant; fl. (1-3) d’un beau jaune vif, de grandeur moyenne. Juin-juillet. G. neapolitanum Ten. — Europe mérid. — Bulbe petit; flles. linéaires ; fl. petites, d’un rose franc, à divisions aiguës. Sept.-octobre. C. speciosum Stev. — Caucase et Asie Mi- neure. — Esp. très grande, à larges flles. ob- longues, planes, produisant 1-4 fl. grandes, d’un beau rose pourpre, maculées de jaune à la base des divisions elliptiques. Septembre-novembre. G. variegatum L. (Fig. 246.) — Grèce, Crète. — Curieuse et belle esp. à fl. grandes, roses, maculées et tachetées de pourpre foncé à la facon d'un échiquier. Septembre-octobre. On cultive encore les G. aren:rium W. et K.. de la Hongrie; Bivonæ Guss., de l’Europe mérid.; byzantinum Park. B. M. t 1122, de Macédoine; Bornmülleri Freyn, d'Orient; bulbocodioides Bieb., d'Orient; crocifolium Boiss., d'Orient; Gu- pani Guss., de Sicile; Decaisnei Boiss., d'Orient; hololophum Coss. et Dur., de l’Europe mérid,; latifolium Sibth.. de la Grèce; lingulatum Boiss.. de la Grèce; montanum L, de l'Europe mérid ; orientale Friv., pannonicum (Gr. etS., de Hongrie; Parkinsoni Hook., d'Orient; et persicum Bak,, d'Orient. On à également un certain nombre de formes à fl. blanches ou pleines. , Sol léger, profond. plutôt tourbeux et spon- #ieux ; soleil. Multiplication par semis. H, C. COLEONEMA Barth. et Wendl. (Diosmées ) Arbriss. éricoïdes, couverts de points glandu- leux, pellucides. Files alternes, linéaires, très aiguës, bords ciliés, dentelés, lisses. FL régu- lières, hermaphrodites; sépales 5, ovales aigus ou aristés; pétales 5, obovales, munis à leur face interne d’un canal où est logé un staminode. Androcée diplostemone: les 5 étamines oppositi- sépales fertiles; carpelles 5, à ovaire libre uni- 2 EN | pl. petites, 2 mm. diam. COLÉOPTÈRES. loculaire, 2-ovulé; style soudé en une colonne capitée, quinquélobée. Fr. 5 coques, corniculées, rugueuses, à endocarpe bivalve. 4 esp. du Cap, | jouissant de propriétés digestives et stimulantes, cultivées aussi comme pl, d'ornement dans les serres froides. C. album B.et W.[Syn : Diosma alba Thunb.; Adenandra alba R. et Sch ] 30 à 60 em. Feuilles épaisses, courtes, linéaires, mucronées, par- semées de glandes, glabres. FI. blanches, soli- taires, courtement pédicellées. G. aspalathoides Juss. Pousses finement pu- bescentes Files. linéaires, carénées, subtrian- œulaires et à pointe recourbée. FI. blanche. Sous- arbriss. pl. grêle et à files. pl petites que dans l'espèce précédente. &. Line fl L : PA TL Fig. 246. — COLCHIGUM VARIEGATUM L. Lu lé ab G. juniperinum Sond. [Syn.: Diosma junipez rina Spreng.] Se distingue par ses ramification filiformes. ses files étroites, courtes, 6-8 mm} sur |, concaves en-dessus, luisantes.“ FI. aussh C. pulchrum Hook. {Syn : Diosma angustifoli@l — B. M. t. 3240. — Files. étalées ou recourhbéess linéaires ou linéaires-subulées, courtement mus cronées, bords diaphanes, serrulées. FI. beau rouge, pl. larges que dans le C: album. Cult. et Mult des Diosma P.MSS [0 COLÉOPTÈRES. (Coleoptera L.) Groupe d'amts maux arthropodes, constituant, dans la classe des insectes, un ordre très important, COMmpr , nant notamment les Cicindèles, les Carabes, } D Cu pd ir ag A 3 TE D PO PO se D nt ds Cyr be: COLÉOPTÉRES. — Bouctiers, les Escarbots, les Cerf-volants, les Ha- nnetons,les Taupins,les Vrillettes, les Cantharides, les Charançons, les Scolytes, les Longicornes, les Chrysomèles. les Bêtes à bon Dieu, ete. À peu d’ex- ceptions près, tous les Coléoptères sont pourvus dedailes, mais les 2 supérieures, appelées élytres, sont cornées et, comme des étuis, recouvrent les deux inférieures qui sont membraneuses, pliées transversalement au repos et seules propres au vol. Leur bouche, destinée à la mastication, est pourvue de deux mâchoires munies de palpes. Leurs métamorphoses sont complètes, c’est-à- dire qu’au sortir de l'œuf ils ont la forme d’une larve et qu'avant d'arriver à l’état d’Insectes parfaits, ils passent par l’état intermédiaire de nymphe, analogue à la chrysalide des Papillons Les Coléoptères vivent beaucoup moins long- temps à l’état parfait qu'à l’état de larve. Ils meurent en général après l’accouplement., Leurs larves, que l’on désigne, bien improprement d’ailleurs, sous le nom de Vers, sont les unes lucifages et carnassières, les autres nécrophages ou xylophages, un certain nombre phytophages, et, parmi ces dernières, beaucoup sont nuisibles à l'horticulture, en attaquant les plantes basses ou les arbres fruitiers, ou bien les fruits et les graines alimentaires, Quelques espèces cepen- dant.comme les Cicindèles et les Carabes, rendent de véritables services, en détruisant une foule de larves. de vers, de mollusques et même d’in- sectes nuisibles. Ed: L£. COLEOSPORIUM. Genre d'Urédinées à téleu- tospores multiseptées, formant sur les files. des lignes ou de petites taches orangées, à urédo- spores jaune intense disposées en courts chape- lets, presque comme un Æcidium. Quelques espèces sont intéressantes : telles les | C. campanulacearum, parasite sur les Campa-| nules et les Phytemna ; C. senecionis, qui donne sur les Senecons ses formes Uredo- et Teleuto- spores et sa forme Æcidium sur les aiguilles du Pin sylvestre, forme -Æcidium qui a été quali- fiée Peridermium Pini Var. acicola. Dr D: COLEUS Lour. (Labiées-Ocimoïdées.) Plantes généralmt. vivaces, rart. frutescentes, cultivées pour leur beau feuillage diversement coloré ou panaché. FI. en glomérules plus ou moins denses, rapprochés, ou en longues grappes lâches. Calice ovale campanulé, fructifère, droit ou décliné, à 5 ou 4 dents (par soudure des 2 inférieures). Corolle à tube exsert, genouillé, lèvre supér. courte à 3-14 divisions, l’infér. large, ayant ordi- nairement une grande cavité où sont logés les étamines et le style. + étamines monadelphes, formant un tube fendu, logeant un style bifide au sommet. Akènes lisses, presque arrondis ou comprimés. Env. 60 esp.: Afriq. tropic.; Inde orient. ; Archipel malais ; Australie. G aromaticus Benth. — B. R.t. 1526. — Inde orientale. — Tige fruticuleuse à la base, ra- meaux tomenteux ; flles. très odorantes, char- nues, vertes; glomérules multiflores, denses, subglobuleux. Calice fructifère à peine décliné, à gorge nue. _ GC. barbatus Benth [Syn.: Plectranthus Fors- kahlei Willd.; P. crassifolius Willd.; P. barbatus Andr.; P. comosus Sims.] — Bor. Mac. t. 2036 et 2318; Bor Rep. t. 594. — Abyssinie. — Ra- 349 Re: COLEUS. meaux tomenteux hispides ; glomérules de 6-10 fl., en grappe simple, distincts, distants; calice fructifère réfléchi, gorge velue à l’intérieur. C Blumei Benth. (Fig. 247.) — B. M t.1754; Ec. p. S... VIIT, 141 ; B cc. Horr. 1854, 203. — Java. — Files. ovales, acuminées, dentées, pu- bérulentes sur les 2 faces, les supérieures ma- culées ou ponctuées de pourpre noir; glomérules distincts, lâches, en longue grappe ; calice fruc- tifère décliné, à gorge nue, à lèvre inférieure trifide. Var. nombreuses: pectinatus, BeLG. Horr. 1856, p. 59; Duchesse d'Edimbourg, EL. bp. 5. t. 2287; FLor. Mac 1874, 131, etc. H.Gillel = Ü Fig. 247. — CoOLEUS BLUMEI Benth. C'est l’une des espèces qui a le plus contri- bué à la création des nombreuses formes, va- riétés ou hybrides, cultivées maintenant dans les serres et appartements. G. scutellarioides Benth. — B M. t. 1446; Fc p.$S., XV, 87. — Malaisie, Australie. — Tige fruticuleuse à la base; flles. pétiolées ovales, brièvemt. acuminées, glabres ou à peine tomen- teuses, à nervures proéminentes à la face infér., qui est purpurine; grappes très longues. G Verschaffeltii Ch. Lem. — ILcusrr. Horr. 1861, 293. — Java. — Files. légèrement ondu- lées, un peu aromatiques, quelquefois profondé- ment dentées, d’un beau rouge brun, bords vert tendre ; rameaux pourpres. Nombreuses variétés et hybrides, généralement rustiques, propres à la formation de corbeilles l'été, en plein soleil: Marie Guillot, Mme Bocher, etc. On à aussi introduit dans les cultures les esp. suivantes : G. grandifolius Benth., Ile Timor; G. Persoonii Benth, Madagascar, etc. î 10! 4 1h Il Ù 2 ! 14 4 4: 21 COLEUS. — 350 — Coleus hybrides. — Bois. Arz. Pr. Jarp. t. 229. — On désigne ainsi les belles formes de Coleus, obtenues de croisement à divers degrés entre certaines esp. surtout: C. Blumei, C. scutellari- oides, C. Verschaffeltii, et leurs variétés. Ces plantes. à nom tantôt latin. tantôt français ou anglais, sont des plus recherchées à cause de leur feuillage ornemental, pour la décoration des serres, des appartements, des fenêtres, céc. - Pour Les listes et descriptions des ces var., voir les catalogues spéciaux des horticulteurs. et di- vers journaux: Fr. p. $S., vol. 18, p. 49; REVUE Horr. 1868, p.186; Izcusrr. Horr. 1880, etc. Les C.se multiplient de boutures herbacées faites en hiver et au printemps dans la serre à multiplication, au moyen de jeunes pousses coupées sur des pieds-mères conservés en serre tempérée ; empotage en petits godets, puis rem- potages successifs, fréquents; terre très substan- tielle; pincer pour ramifier la pl. et donner belle forme. S'’accommodent bien d'engrais liquides, surtout azotés, et de chaleur de fond : on obtient ainsi belles pl. pour garnitures d'appartement Pour var.de pleineterre, ne mettre en place, cli- mat de Paris.que seconde quinzaine de mai; durent jusque aux gelées blanches. Former bordures. massifs, mosaïques.cte.; se prêtent à la taille. Dans les serres, les C. sont fréquemment atta- qués par les pucerons et la cochenille. Certaines esp. de ec genre, ct d’un genre voisin (Plectranthus), ont des tubercules alimentaires qui sont très appréciés en divers pays. Voir Matambala, Oumime: Pair. LT Bois, PoraG. D'UN CURIEUX, p. 338 et 396. dd: Colimaçon. Voir Escargot. COLLET. Partic de la plante, située au niveau du sol, comprise centre la tige proprement dite et la racine. COLLETIA Comm. (Rhamnées) Arbustes le plus souvent aphylles, à rameaux opposés, dé- cussés, épaissis, souvent comprimés à chaque article et terminés par de fortes épines. Filles. pe- tites, opposées. FL. fasciculées axillaires, compo- sées d’un calice ureéolé à 4-5 lobes. à étamines. 3 stigmates. Capsule à 5 coques. — 13 esp. de lAmér. #férid. C. cruciata Hook. — Bor. Misc. 43. — [Syn.: C. bictontiensis Lindl., Jourx. Horr. Soc. V. t. 31; Condalia paradoza Spr.] Chili. — At- teionant 2 à 3 m.; rameaux courts, aplatis. extrèémement raides, opposés en croix, terminés par de fortes épines. FI. blanches. G. Ephedra Vent. — Cuors. t.16; Lopr. Car. 18:30, — Pérou.— Curicuse pl. à rameaux dressés verticalement, simulant un Æphedra distachya. | long, à lobes obovales. Etamines souvent ex- _ Fruit bacciforme, pruineux. G. spinosa Lamk. — Jourx. HopnrT. Soc. V, t. 30. — [Syn.: C.horrida Willd. B. M.’65, t. 3644 ; B. R. 21.t.1776.] — Pérou, Chili.— Facies d’un Ajone ou de certains Gencets, rameaux spi- nescents. nombreux, cylindriques, aplatis à la base. Files. petites, obtuses, très caduques. FI. petites, insérées sous les épines et à leur base. Indifférents sur le terrain. Résistent parfois à Paris dans les endroits très abrités. Dans le midi, on pourrait former avec le C cruciata d’in- franchissables clôtures. Boutures, marcottes, semis. J. D. à la même époque, en pot. pour les fenêtres. À COLLOMTA. ice 7 COLLETOTRICHUM. Genre de Mélanconiées à spores hyalines, unicellulaires, à bords du pé-. rithèce largement ouverts, garnis de soies ri- gides, noires. Une esp.est parasite sur les flles. et les gousses du Haricot commun. Le mycélium pénètre jusque sur les graines, qu’il tache au noir. C’est le C. Lindemuthianum. On l’observe sur- tout sur les gousses, sous forme de taches ochra- cées à bords plus foncés, dans lesquelles on voit des ponctuations rougeâtres qui sont les périthèces du champignon. L'application de bouillies’à base de cuivre n’est pas pratique. mais elle serait sans doute efficace. EN COLLINSIA Nutt. (Serophularinées.) Herbes annuelles, glabres ou légèremt pubese. Files. opposées, raremt. verticillées par 3, entières ou dentées. FI. à l’aisselle de bractées fasciculées. Calice campanulé 5-partit; corolle penchée, bi- labiée, à tube court, gibbeux postérieuremt. ; lobe médian de la lèvre infér. bifide. 4 étamines parfaites, didynames. Capsule à déhiscence sep- ticide; graines ovoïdes, lisses. Env. 12 esp., de l'Amérique du Nord. C. bicolor Bnth.-- Bois. ATL. PL. Janp. t. 216. — Californie. — 30 em. de haut; fleurs en épis feuillés longs de 10 à 15 cem.; corolle à lèvre supér. blanche, l'infér. lilas. Var.: alba Hort., fl. blanc faunâtre ; candidissima Hort., fl. blane pur; alba rosea Hort, fl. blanc et rose; mudlti- color Hort., fl. panachées de blanc de violet, de lilas et de rose ; multicolor marmorata Hort., fl. marbrées de blanc et de lilas. Aime les sols légers et sains. Ornement des plates-bandes, massifs; bordures, potées. Semer: 1u de mars à mai, en place ou en pépinière; 2° en septembre, en pépinière, abriter le jeune plant l'hiver pendant les grandes gelées. Ce semis donne la plus belle floraison. J C. verna Nutt. (Fig. 248. Voir p. 392.) — Ken- tucky.— Plus petite que la précéd., fl. mi-partie blanc et bleu vif en mars-avril. Emploi de la précéd. Semer en place en août-septembre et octobre. Le GC. grandiflora Dougl., B. R. t. 1166-1167, de Californie, malgré son nom spécifique, a des fl. plus petites que les deux esp. précéd. Cultivé » et employé comme le C. verna. JG COLLOMIA Nutt. (Polémoniacées.) Herbes annuciles, raremt. bisannuelles. Files. la plu-. part ou toutes altcrnes, souvent incisées ou pin-" natifides. Inflor. terminales, variables. Calice. = campanulé; corolle hypocratériforme, à tube sertes ; capsule obovoïde, à 3 loges uniovulées. Graines non ailées. Envir. 11 esp.; Amérique boréale ct occidentale ; Chili. C. coccinea Lehm. — Bois. ATL. PL. JaRp. t. 194. — Chili. — 25 à 30 cm.; files. sessiles, lan= céolées ; fl. axill., petites, à limbe étalé, en bou- quet au sommet de la tige, écarlates ou cra= moisies. Bordures, plates-bandes, potées. Floor. de juin à sept. Semer: 10 en septembre, en place" ou en pépinière; dans ce cas, on repique le plant en pépinière bien exposée, pour le mettre en place en avril; 20 de mars à mai, en place ; 3° COLLOMTA. C. grandifléra Dougl.— BR. t. 1174.— Cali- fornie, — Plus haute de 1/; que la précéd., fi. plus grandes, mais moins serrées,rouge briqueté. Moins ornemental que le C! coccinea; même cul- ture. À AL € 2 COLOCASIA Schott. (Aroïdées-Colocasiées ). Plantes vivaces à souche tubéreuse ou à tige charnue, épaisse, plus ou moins élevée. Les files. sont longt. pétiolées, peltées, ovales cor- diformes ou sagittées. Les pédoncules, solitaires | ou naissant plusieurs ensemble à la même ais- selle, sont courts, terminés par unespathe à tube | ovoiïde ou oblong, convolutée, accrescente ct} persistante. Le spadice, plus court que la spathe, porte au sommet des f. mâles et à la base des fl. femelles séparées des précédentes par des fl. stériles ; il est genéralmt. terminé par un ap- pendice stérile, fusiforme ou conique. Périanthe nul, Les étamines., 8-5, sont adhérentes autour d'un support épais, sessile, prismatique ou pelté. L'ovaire. uniloculaire, renferme de nombreux ovules fixés sur 8-3 placentas pariétaux. Le | fruit est une baie polysperme. 5 esp. C. acris Schott. Var. C. antiquorum, var. C. antiquorum Schott. Endémique dans les Indes orientales. Cultivé dans la plupart des régiôns trop. et subtrop. PI. acaule à files. peltées ovales, grandes et ornementales. Pé- doncule plus court que le pétiole. Spathe à tube oblong, 2-4 fois plus court que le limbe, padice à appendice stérile, de même longueur que la partie fertile. | M. Engler, Araceæ (Monographiæ Phanero- wamarum), divise cette-esp. en 7 var.: typica [Arum Colocasia L.); euchlora (C. euchlora C. l och.), pétioles violacés, limbe des files. vert, bordé de violet ; Fontanesii C. Fontanesi Schott; | aladium violaceum Hort.), files à pétioles riolets, à limbe vert foncé bordé de violet ; lustris (Alocasia illustris Bull.), Fror. Mac. 1574, t. 107; belle pl.; les feuilles ont les pétioles iolacés et le limbe oblong-ovale, maculé de vert oirâtre ; esculenta {Arum esculentum Li ; Colo- asia esculenta Schott. ; Caladium esculentum Vent.), spadice à appendice tantôt moitié plus tourt tantôt égalant l’inflorescence mâle; nym-| bhæifolia (C. nymphæifolia Kunth.; Caladium | Lymphœifolium Vent.), spadice à append. tantôt | noitié plus court, tantôt égalant l'inflor. mâle ; in plus grande que la précéd. ; acris (Caladium | icre R. Br. ; Colocasia acris Schott.). spadice sans | Ippendice, ayant des fl. mâles jusqu'au sommet. Quelques-unes de ces var. le C. esculenta lrineipalement, produisent un tubercule fari- eux, alimentaire, d’un emploi considérable, | rtout en Océanie, où on en cultive denombreu- | s variétés sous le nom de Taros. (Voir Sagot - Raoul, Manuel pratique des cultures tropicales.) C. esculenta Schott. Voir C. antiquorum. var. C. euchlora Koch. Voir GC. antiquorum. var. CG. indica Engl. (Caladium giganteum Blume ; locasia indica Kunth., pro parte; Alocasia in- | ca Schott, pro parte.) — Cochinchine. —| ante caulescente, à tige épaisse et charnue. S files. ont les pétioles pruineux et le limbe nple, de 30-35 cm. de long, ovale pelté. \C. macrorrhiza Schott. Voir Alocasia macror- | iza. > sd es. LORS TS NT NS AS CUT RS COLUMBINE. CG. Marchalli Engl. (Alocasia Marchalli Hort. ; A. hybrida Bull) — GanTexre. 1878, p. 85. — Hybride entre les C. affinis et antiquorum: les filles. ont le pétiôle vert pâle et Le limbe maculé de vert foncé. C. neogquineensis. Voir Schismatoglottis neo- guineensis. C. nymphæifolia. Voir GC. antiquorum, var. C. odora Brong. Voir Alocasia macrorrhiza et odors. C. zebrina Hort. Voir Alocasia zebrina. Les C. sont parfois cultivés pour l’ornement des serres, mais ils sont surtout recherchés pour constituer des corbeilles ou des groupes isolés sur les pelouses, dans les jardins, pendant | la belle saison. On arrache les tubercules en oc- tobre et on les conserve à l’abri du froid enter- rés dans du sable ou de la terre bien sèche. En mars-avril, on met ces tubercules en végétation en les plantant sur couche et sous chassis. La mise en place en plein air s'effectue à partir du 15 mai, en sol fortement additionné d’engrais et bien meuble. Des arrosages abondants sont indispensables pour obtenir ces plantes dans toute leur beauté. Multiplication par sépara- tion des bourgeons qui naissent sur les tuber- cules. COLOGANIA Knth.(Légumincuses-Phaséolées.) Herbes volubiles voisines des Clitoria, mais à étendard à bords réfléchis au lieu d’être com- plètement étalé, etàcarène obtuse au lieu d’être aiguë. Il en existe 4 ou à esp., orig. de l’Amé- rique trop. Ce sont des pl. de serre à fl violet- tes, peu répandues, que l’on cultive comme les Clhtoria. Les C. angustifolia Knth. biloba Nichols., Broussonetii DC. pulchella H B. K.. sont les esp. les plus connues Colombe. Voir Pigeon. Colombine. Voir Engrais. Colombine plumeuse. Voir gifolium. Colombo. Voir Jateorrhiza Colombo. Colonne. Voir Formes des arbres fruitiers. COLONNE. Synonyme employé parfois pour désigner le gynostème des Orchidées. Coloquinte. Voir Citrullus Colocynthis Courges. Colorado-beetle. Voir Doryphora. COLQUHOUNIA Wall. (Labiées-Stachydées.) Arbriss. dressés ou grimpants, souvent tomen- teux, à files. persistantes, amples, dentées créne- lées. Les fl. sont en verticilles lâches, paucifiores, axillaires ou en épiterminal. Elles sont grandes, de couleur rouge cocciné. Le calice, un peu in- curvé, a les dents égales ; la corolle, à tube exsert, est incurvée, à gorge ample. On en connaît 4 ou 5 esp., de l'Himalaya et de la Birmanie: C. coc- cinea Wall. [Syn.: C. tomentosa Hort.]; Rev. es 109: BA 67 454; Himalaya: grimpant, à files. glabrescentes, à fl. rouge coc- ciné; CG. elegans Wall.; Himalaya; Wazrz., Pr. ASIAT, 268; pl. velue à fl. jaune orangé poin- tillées de sanguin. Ce sont des pl. propres à orner les. pilastres des serres froides. On les multiplie par boutures. Coluber. Voir Couleuvre. Columbia. Voir Araucaria. Columoine. Nom angl. des Aquilegia. Thalictrum aquile- et 2? lié : f ste , D k.\ È ar nt : s d Ver 1 ee TOR : La sa 4 et QReS COLUMNEA. M, 2x COLUMNEA L (Gesnéracées.)Arbriss. ou sous- arbriss. grumpants, radicants ou droits; files. _opposées quelquefois très inégales ; fl. carminées, violettes ou jaunâtres, axillaires avec ou sans bractées ; calice profondément 5-fide ou »-par- tite; corolle à tube de conformation variable, à limbe très oblique ou non, à lobes dressés ou étalés ;étamines à filets soudés; ovaire supère ; fruit bacciforme, indéhiscent, enfermé dans le calice ou finalement bivalve. 60 esp. décrites de l'Amérique trop., du Brésil à Cuba, et de l'Amérique centrale. G. aurantiaca Decsn. — Nille.-Grenade. — FL. 5. 5. 6, 592. — FI. grandes, jaune orangé vif | par une courte fente. Toute la pl est riche en uniforme. CG. crassifolia Hook. — Mexique — B. M. 4330. — Tiges écailleuses ; files. linéaires aiguës ; fl. rouge ponceau, pâles en-dessous, longues de cm. +! LE H.Gilletz Fig. 248. — COLLINSIA VERNA Nutt. C. erythrophæa Decne. — R: Honr. 1867, 172. — F1 rouge vermillon, très longues. C. Kalbreyeri Hook — Colombie. — B.M. 6533. — Tiges courtes, ligneuses ; files. vert foncé tachées de vert gai, rouge violacé infé-: rieurement ; fl velues, jaune vif, marquées de lignes orangées. G. hirsuta Sw. — Jamaïque. - B. M. 3081. — Grimpant ; files. dentelées; fl. pourpre pâle, poilues. | CG. scandens L. — Martinique. — B. R. 10,805 ; B.M. 1614 et 5118.— Vigoureux,; files. ovales aiguës ; fl. écarlates, longues de 3 em. CG. Schiedeana Schiecht. - Mexique, — B. M. 4015. — Tiges rouge pourpre; files velues COLVILLEA. nr. à | soyeuses ; fleurs jaune panaché de brun, longues | de 6 em. | ._ Serre chaude humide, où ces plantes fleuris- « sent en automne; bouturage sur couche chaude « et sous cloche. P. H2 COLUTEA Lin. Buguenaudier; angl.: Blad- « der senna; all. : Blasenstrauch. (Légumineuses-" Papilionacées). Arbriss inermes à files oppo- _sées, imparipennées. Grappes lâches,a xill., pau-" _ciflores; étendard ample, 2 callosités à la base; style muni de 2 lignes de poils à la face posté- | rieure. Gousse stipitée, vésiculeuse, à parois membraneuses, qqfois. déhiscentes au sommet | | | | | fannin. Le genre compr. 4 esp., des régions | chaudes et tempérées de l’Europe et de l'Asie." En sylviculture employées dans les reboise- ments, en horticulture dans l’ornementation. - | __G. arborescens. Lin. — B:M. &t, 31: °N°1n | IT, t. 22; Mscz Arc. PL. FR. t. 83. — Europe | Asie. — Aïrbriss. de 3-4 cm. Folioles 3-6 pai=« res, obovales, glabres en-dessus, glauques. g'ar- | nies de poils rares, apprimés en-dessous. FI: grandes, jaunes, en petites grappes longuement pédicellées, néanmoins plus courtes que 1es« files. Gousse grosse, courte, vert rougeâtre, fermée. FI. mai-octobre; prospère en sols calcaires secs, même crayeux; repousse biem de souche et forme touffes épaisses, forte | ment enracinées. Très rustique. — Var. : alepican Syrie; folioles celliptiques-arrondies, mu | cronées ; pédoncules trifiores, bosse de l’éten* | dard plus saillante ; légume rouge; très rustique. — crispa{Syn.: © a. pygmeæa]; forme naine à files. crispées — melanocalyx Boiss.; Cas [lice et pédicelles couverts de poils bruns €& courts ; Asie Mineure. C. cruenta Aït. [Syn.: C. orientalis Lmk.; O3 sanguinea Pall.] — N D. III, t. 23. — $. E. des l’'Europeet Asie Min — PI petitquele précédent: Filles. plus glauques, plus rétuses. F1 rougess« |étendard tacheté de rouge à la base. Goussé ouverte au sommet. Très ornemental, très ruse tique. FL. été. s* C. intermedia Willd. — Orient. — Files. ob« cordées, glaucescentes, rappelant le C. cruenta mais fl. jaunes lavées de rouge, réunies pa six. Considéré comme hybride entre le C. arb@ rescens et C. alepica. F Cult. et Mult.: Tous les sols, même secs mult facile de graines. P. MA COLVILLEA Boj. Genre ne contenant qu’umt espèce: le G. racemosa Boj., Flamboyant. B. M. t 3325-3326. — Madagascar. — C un arbre à feuilles bipinnées, à folioles pe tites, nombreuses, glabres. Les fleurs, grand et d’un superbe rouge cocciné, sont réun en longues grappes denses et accompag de bractées membraneuses, colorées, caduqt Cet arbre est bien connu dans les pays cha il doit son nom vulgaire à l'éclat de fleurs qui constituent à un moment donné masse éblouissante. Le fruit est une lom gousse bivalve. Le C. ne fleurit malheure ment pas chez nous On le cultive cepend parfois comme curiosité. Il exige la serre cha Il existe un autre Flamboyant, au genre Poinciana. COLZA. 393 COMBUSTIBLE. 1 À _ Coiza. Voir Brassica. Comarum. Voir Potentilla Comarum. COMBRETACÉES. (Dicotylédones - Polypé- tales-Calyciflores.) La famille des C. est consti- tuée par des arbres et des arbriss souvent grim- pants. de la zône intertropicale. à files. simples, sans stipules, opposées, alternes ou raremt. ver- ticillées. Les fl. en épi, en grappe. en panicuie ou en capitule, sont hermaphrodites, rart. poly-| games dioïques ou unisexuées. Le calice est supère, à 4-5 divisions caduques La corolle.| qui manque généralement, est formée, quand elle existe. de 4-3 pétales. Les étamines sont, tion naturelle au sein de la terre des végétaux soit en même nombre que les pièces du calice, soit en nombre double et parfois en nombre. triple. L’ovaire est infère, uniloculaire; il con-| tient 2-6 ovules pendants au sommet de la loge. Le fruit.drupacé ousec.estsouvent relevé d’ailes | variable, suivant l’ancienneté de leur formation. longitudinales, membraneuses ou coriaces; il contient une seule graine sans albumen, à embryon droit et à cotylédons foliacés. enroulés ou pliés. 2 tribus : Combrétées, Gyrocarpées. COMBRETUM L. (Incl. Poivrea Comm.) (Com- brétacées ) Arbriss., fréquemment grimpants, à rameaux quelquefois épineux ; files. opposées ou bien verticillées par 3-4, très rart. alternes. membraneuses, entières; fl. disposées en épis ou en grappes qui eux-mêmes se réunissent fréquemment en panicules ; fleurs polygames- dioïques ; calice à tube 4-6-gûne, resserré au des- sus de l'ovaire ; pétales 4-6 (quelquefois nuls), |petits, insérés entre les lobes du calice ; 8-10 l'Afrique et de l'Amérique; nulles en Australie let dans les iles du Pacifique. C. coccineum Vahl (Poivrea coccinea DC.) — lélevé ; files. charnues, ovales aiguës, glabres, vert foncé en dessus; fl. en épis axillaires, ouge écarlate. foncé ; files. aiguës, un peu échancrées à la base C. Pinceanum Hook — Sierra Leone. — Port | vert métallique ; panicules de fl. coccinées at- teisnant une longueur de 51 cm. | Serre chaude très aérée; l’été en pleine terre; bouture sur couche chaude et à l’étouffée. P. H. COMBUSTIBLE. Tout corps qu’on peut brûler dans un foyer pour produire de la chaleur. | D'une façon générale, on peut dire que tout orps qui, se combinant chimiquement avec un autre corps appelé comburant,.peut produire de la chaleur, est combustible, mais pratiquement bn ne peut adopter comme tels que ceux qu’on rencontre facilement et en grande quantité dans la nature, comme le bois, la tourbe, la houille pu charbon de terre. etc.. et ceux qu’on peut fa- )riquer artificiellement à bon marché. comme le -oke, les briquettes, etc. Les combustibles les plus fréquemment em- loyés pour le chauffage des serres sont le bois, 2 coke, les briquettes, la houille et l'anthracite. ans certains cas particuliers, on emploie quel- uefois la tourbe et la tannée. DICTIONNAIRE D’HORTICULTURE. (étamines sur 2 rangs; ovaire uniloculaire, à 2-6 ovules; fruit coriace, cotelé ou ailé, mo-! Inosperme. 120 esp. des rég. trop. de l’Asie, de. Madagascar. — GARTENFL. 1263, — Grimpant, | G. comosum Don. — Sierra Leone, — B.R.. 14, 1165. — Panicules dichotomes de fl. pourpre de l'esp. précédente ; files. très longues, d’un | Bois. — Ce combustible n’est d’un usage pra- tique que dans les pays deforêts, en raison du prix élevé qu'il acquiert par le transport. On peut en distinguer de deux natures: les bois durs et les boislégers.ces derniers (sapin. bouleau, peuplier, tremble) donnent beaucoup de flamme, mais | brûlent très rapidement et ne peuvent guère être employés Les bois durs (chêne. hêtre,orme, frêne, charme) setiennent mieuxaufeuet laissent dans le foyer un charbon, qui continue à brûler lentement. Houille. — La houille ou charbon de terre est un produit fossile provenant de la décomposi- anciens. On l'extrait au moyen de galeries de mines creusées à des profondeurs plus ou moins orandes. La composition des houïlles est extrêmement Elles sont composées de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, d'azote et de matières minérales, qui restent à l’état de cendres après la combus- tion. La proportion de carbone dépasse celles des autres corps. Cette proportion de Carbone, ou charbon pur, est d'autant plus grande que le combustible est de formation plus ancienne. Aïnsi elle est d’en- viron 60!, dans les lignites ligneux (celle des houilles qui se rapproche le plus du bois), alors que dans l’anthracite elle va jusqu’à 95 0}; La proportion d'hydrogène décroit au con- traire avec l’ancienneté, elle descend ainsi de 6t/, pour les lignites à 20/, pour l’anthracite. C'est de cette différence de composition que dépend l'aspect de la houille au feu. Les houilles riches en hydrogène brûlent avec plus de flamme, mais elles présentent l’in- convénient, soit de brûler très vite. soit de coller aux grilles. Il convient done pour la plupart des appa- reils de choisir des houilles de composition chimique moyenne. Les houilles appelées demi- orasses (type Charleroi) sont celles qui rem- plissent le mieux ces conditions. Anthracite. — L'anthracite est une sorte de houille de la formation la plus ancienne, très riche en carbone et pauvre en hydrogène. C’est un combustible difficile à allumer, qui exige un tirage actif, mais qui a l’avantage de brûler avec une grande régularité, en dégageant beau- coup de chaleur. On l’emploie d'ordinaire dans des foyers spéciaux et à feu continu. Coke.— Le coke s'obtient par la distillation de la houille en vase clos. C’est ordinairement le résidu de la fabrication du gaz d'éclairage, mais on l’obtient aussi par une fabrication spéciale dans des fours. Le premier, dit coke de gaz, est celui qui convient le mieux aux appareils de chauffage, il brûle à peu près dans les mêmes conditions que l’anthracite, ilest cependant plus facile à allumer et peut être employé dans les foyers ordinaires. Dans les appareils à feu con- tinu il dure moins longtemps que l’anthracite, en raison de sa plus faible densité. Le coke de four, plus lourd ét plus compact, est d’un allu- mage plus difficile. Tourbe. — La tourbe est un combustible im- parfait produit dans les terrains marécageux par 23 COMBUSTIBLE. —- la décomposition des plantes herbacées. En rai- son de sa très faible valeur, mité aux pays où on le recueille. IL a besoin son emploi est li-. passage de l’air. d'être desséché préalablement et donne en. brûlant une odeur désagréable. Tannée. — La tannée est de l'écorce de chêne | ayant sérvi au tannage des cuirs. C’est encore un combustible imparfait ayant besoin égale- peuvent boucher ces intervalles. On doit s'at- ment d’une dessiccation préalable; il est d’un em- | ploi difficile dans les foyers ordinaires. Briquettes.— Les briquettes sont des combus- tibles artificiels produits par l’agglomération du poussier de houille Lorsque les poussiers. ‘ proviennent de houilles grasses, l’agglomération | est produite simplement par la compression | dans des moules à une température élevée; lors- qu'elles proviennent «le houilles maigres, on y ajoute un corps agglutinant, argile, goudron ou brai. Bien préparées et convenablement em- ployées, les briquettes peuvent donner de pose résultats. Ces différents combustibles ne produisent pas tous la même quantité de chaleur. Le tableau ci-dessous indique leur puissance exprimée en. unité de chaleur ou calories : Bois . . . . . 2400 à 2500 calories par K. Tourbe 3000 à 3700 > > Lignite . 5 4000 à 6600 > > Houille moy enne. 7500 à 7800 > » Anthracite . 1800 à 83(0 > > COKE = =. 1. 6600 à 7001) > > Tannée 2409 à 2600 > > A. G. COMBUSTION. Combinaison chimique d’un combustible et d’un comburant, ordinairement accompagnée de dégagement de chaleur et de lumière. Le combustible est le corps qui brûle, le comburant est celui qui le fait brûler. Dans les foyers d'appareils de chauffage, le combus- tible est l’un de ceux désignés à l’article Com- bustible, le comburant est l'oxygène de l'air. Pour obtenir un chauffage puissant et écono- VAE) [active qu'à la condition de maintenir bien libre tageuses tant au point de vue de la production cultivée : €. volubile Labill. [Syn.: C. gracile Paxt.] | mique, la combustion doit donner naissance à des flammes aussi longues et aussi claires que Done L'obtention de ce double résultat est | en raison de la facilité avec laquelle l'air est mis en contact avec le combustible. Trois con- ditions sont nécessaires pour assurer une bonne | combustion : 19 Fournir au combustible le volume d’air réticulées, fovéolées ou rugueuses. Env. 90 esp | des rég. chaudes. nécessaire, tout en évitant le refroidissement du | foyer. 20 Diviser le combustible en fragments aussi petits que possible, pour assurer Le” mélange in- time du combustible et du comburant. 30 Maintenir dans le foyer une température | suffisamment élevée. , On satisfait facilement à ces conditions avec plaque, à la condition d’être soulevé légère- ment au dessus de cette plaque à l’une de ses extrémités. Ce légersoulèvement suffit pour que l'air passe facilement et que la combustion se | fasse régulièrement, Il faut avoir soin toutefois | de ne pas laisser s'accumuler les cendres, qui obstrucraient le passage de l'air. Avec les autres combustibles, il faut d’autres dispositions, il est alors nécessaire d’étendre le _le bois, qui peut être brûlé simplement sur une | | Mt. 1431. — pédonculée. Ces fl. sont formées de 3 sépaless nt de bre F2, MIN ARTE OR i COMMELINA. combustible sur une grille formée de barreaux laissant entre eux un espace suffisant pour le La combustion, dans ce cas. n’est entretenue les intervalles des barreaux et par suite d'enlever assez fréquemment les cendres et mâchefers qui tacher à obtenir un feu bien clair sur toute la surface de la grille, les parties sombres in- diquent des points où le passage de l’air est im- parfait et où il est nécessaire de dégager les barreaux. Pour les mêmes raisons, il est impor- tant aussi de charger la grille bien uniformé- ment et sous une faible épaisseur: 10 à 12 cm. pour la houille, 15 à 20 pour le coke. Pour le chauffage des serres, afin d'entretenir le feu toute la nuit, on se trouve obligé à faire le soir un chargement beaucoup plus important, et l’on est ainsi dans des conditions désavan- de la chaleur qu’à celui de l’économie de com- bustible. C’est en cela que sont avantageux les foyers à feu continu, à la condition qu’ils soient bien combinés. A °C COMESPERMA Labill. (Polygalées.) PI. voi- sines des Polygala, dont elles diffèrent surtout pa le fruit (capsule), cunéiforme, à base s’amincis- sant sur une grande longueur, au lieu d'être ovale où orbiculaire. Env. 25 esp. d'Australie, dont une quelquefois! — MAG. Bor. 5. t. 145. — PI. grimpante, glabre;, à files. lancéolées, à fl. nombreuses, bleues, er srappes axillaires. Serre tempérée. Multiplica tion par boutures. COMMELINA L.(Commélinées. ) Herbes à tiges S débiles, ascendantes ou dressées, à files. enga® nantes, ovales, lancéolées ou linéaires. sessiles ou pétiolées. Les fl, g'énéralt. bleues, naissent en cymes dans une spathe turbinée ou cucullée, de 3 pétales plus grands, onguiculés, dont ui plus court, de 3 étamines parfaites et de stamk nodes dissemblables, d’un ovaire à 3 loges cons tenant 1 ou 2 ovules. Le fruit est une capsule" déhiscence loculicide, à 3 loges contenant géné ralement chacune 2 graines noires ou brunes C. africana | L. [Syn.: C. lutea Mœnch.] — Cap. — PI. vivace, de 30 em. à 11 m de hauteur, à fl. jaunes. l C.benghalensis L.[Syn.: C. delicatulaSchleht C. prostrata Regel.] — GarTENrFL. 1954, t. 104 1868, t. 592. — Rég. trop. — PI. vivace, tiges ! rampantes, fleurs bleues. ‘ G. cœlestis Willd. [Syn.: C. tuberosa DC.] = Rep. Liiac. 2, t. 108. — Mexique. — Viva Rustique dans la région méditerranéenne. 4 serre froide dans le centre de la France. bleues. C. communis L. Annuelle, bleues. C. deficiens V. H. Voir G. nudiflora. _ C. deficiens Hook. Voir G. virginica. k. C. delicatula Schlcht. Voir G. benghalensis:. CG. fasciculata Ruiz. et Pav. [Syn.: C. gracns — Chine” ET — L \lant, esp. très rare. COMMELINA. — reuse. FI. bleues C. gracilis Hook. Voir C. fasciculata. COMPOSÉES. : Hook |] — B. M. t. 8047. — Pérou. — PL. tubé-, G. falcata Pœppig et End]. [Syn.: C. rosea | Ldl.] — B. M., t. 4980; Oros. aLB., VIII, t. 259; | F2. pes $. II, t. 6 — Equateur et toute l’Amé- C. lutea Mœnch. Voir G. africana. rique centrale. — Files. lancéolées oblongues, G. nudiflora L. [Syn : C: deficiens V. H] — | fleurs rouge pourpre. Serre froide. Fc. D. S.t. 1824 — Rés. trop. — Annuel. F1 | CG. macroplectron Rchb. — Oncs. azB., IL, bleues. -C. prostrata Regel. Voir G. benghalensis. C. tuberosa DC. Voir C. cælestis. C. tuberosa L. [Syn.: C. undulata Lodd.] — B. Can. 1553. — Mexique, — Vivace, tubéreux. FI. bleues. C. virainica L. [Syn.: C deficiens Hook] — B. M. t. 2544. — Amérique sept. — Vivace. FL. bleues. Rustique. * Les C. sont surtout remarquables par la cou- leur peu commune de leurs fleurs. Ces fl. sont malheureusement très fugaces, saufdans le vergi- | nica ; toutes exigent laserre pendant l'hiver sous Je climat de Paris. Les esp. tubéreuses peuvent | être conservées à sec, comme les Dahlias, pen- dant la saison froide. On peut aussi en semer. les graines sur couche au printemps et mettre le plant en place. en plein air, fin mai. La floraison a lieu à la fin de l’été. Les tubercules des C. cæœ- lestis, tuberosa, etc., sont féculents et comestibles. COMMELINÉES. (Monocotylédones ) Herbes annuelles, vivaces, parfois tubéreuses, à filles. alternes, simples, entières, engainantes à La base, à fl. hermaphr., ou incomplètes par avortement de l'ovaire, solitaires, en fascicules, en ombelles | ou en grappes, munies soit de bractées, soit d’in- | volucres spathiformes ou cuculliformes, mono-| phylles ou diphylles. Périanthe infère, double: | 3 sépales persistants et 3 pétales distincts. Eta- mines 6, rarement 3-5 par avortement, hypo-! gynes, quelques-unes parfois réduites à l’état de staminodes. Ovaire supère, à 3 ou 2 loges contenant des ovules solitaires ou peu nom-| breux, orthotropes. Le fruit est une capsule à 3 ou à 2 loges, à déhiscence loculicide ou. indéhiscent, contenant des graines peu nom- breuses ou solitaires à testa chagriné, à albu- men copieux, farineux. — 3 tribus : Fruit indéhiscent . . . Polliées. ‘ Etamines 3 par- faites, stami- ) Commélinées. Fruit à déhis- cence loculi- : cide podes 3on moins Etamines 6 ou 5 ; Trade - parfaites, pas de ee jrs \ staminodes À Compagnon blanc. Nom vulg. du Lychnis ves- pertina. Compagnon rose. N. vulg, du Lychnis diurna. COMPARETTIA Pœppis et Endl. (Orchidées.) | Comprend quelques esp., toutes de l'Amérique trop. PI. toutes naines, à files. coriaces, pro- | duisant des grappes lâches de fl. souvent très grandes pour la dimension des plantes, A cultiver sur bois, près du vitrage, mais à l'abri des rayons du soleil. C. coccinea Ldl. (Fig. 249. Voir p. 356.) — B. R. 1838. — Brésil — Feuilles lancéolées |aiguës, coriaces, pourpres en-dessous. Epis re- |tombants de fleurs aux pétales etsépales jaunes, bordés de rouge orangé. Labelle écarlate bril- 215; Tue Garnex. XXX, t. 38. — Colombie. — | Bulbes enveloppés d'écailles rudes, flles. liné- aires lancéolées. Epis grêles, pendants, portant de 10 à 15 fl. roses, tachetées de pourpre, à sé- pales latéraux et à pétales de mêmes dimensions et de même couleur; à labelle largement étalé. rose pourpré, réticulé de pourpre. G. speciosa Rehb. — OrcH. azr., V, t. 233. | — Equateur. — Esp. rare, à fl. orange écarlate brillant. A. GY. COMPOSÉES (Famille des). (Dicotylédones- Gamopétales.) Cette famille, la plus considé- rable du Règne végétal. est principalement cons- tituée par des pl. herbacées ; elle ne renferme qu'un très petit nombre d'arbres ou d’arbris- seaux. Les tiles. sont alternes, opposées ou ver- ticillées, sessiles ou pétiolées, sans stipules ou munies d'appendices stipuliformes. Les fl. hermaphrodites, neutres ou uniscxuées, sont insérées sur l’extrémité élargie du pédon- cule floral (réceptacle; et réunies en plus ou: moins grand nombre dans un 2nvolucre commun (péricline) constitué par des bractées, dont le nombre, la forme et la disposition sont variables. Ces groupes de fleurs portent le nom de capi- tules ; ils se montrent sur les pl. tantôt soli- taires, tantôt réunis en épis, en cymes, en grappes, en corymbes. Les caractères communs de la fleur des Com- posées sont: un calice le plus souvent nul, par- fois avorté et réduit à un bourrelet, à des écailles ou à des poils; une corolle gamopétale épigyne ; 5 étamines à anthères connées et for- mant un tube dans lequel passe le style; un ovaire infère, à une loge, contenant un ovule anatrope. Le fruit est un achaine souvent sur- monté d'une aigrette; il renferme une seule | graine à embryon sans .albumen. Les ca)pitules peuvent être constitués très diversement. C’est ainsi que, dans les Chardons (Carduus, Cirsium). ils sont formés exclusive- ment de fl. à corolle tubuleuse, régulière, à 5 | dents, ou fleurons (flosculeuses ou tubuliflores), | tandis que, dans les Chicoracées (Pissenlit, | Laïtue, etc), la corolle est fendue et s'étale au sommet en languette à 5 dents.ou ligule (higu- hflores ou semi-flosculeuses). Dans d’autres cas, | les fl. du centre du capitule sont des fleurons, tandis que celles de la périphérie sont des ligules. Ces derniers capitules sont. dits ra- diés : les fleurs centrales constituent le disque, celles de la circonférence les rayons. Enfin les fl. d’un capitule peuvent présenter des pé- tales inégalement développés. constituant une corolle plus ou moins irrégulièrement labiée (labratiflores). | Les capitules peuvent être hétérogames comme dans les radées, où les fl. du centre sont hermaphrodites, tandis que celles de la circon- férence sont femelles ou neutres ; ils peuvent être homogames comme dans les flosculeuses, les liguliflores. ULTIT RES CR A PO ENS re NT CRU Pre ‘ COMPOSÉES. LR La famille des Composées. qui comprend plus, de 120 ‘0 esp. décrites.est divisée en 13 tribus: Vernoniacées, ÆEupatoriées. Astéroïdées, Inu- loïdées. Hélianthoïdées, Hélénividées, Anthémi- dées, Sénécionidées, Calendulacées, Arctotidées, Cynaroïdées, Mutisiacées, CI ichoracées. COMPOSÉ. On désigne sous le nom de feuilles | composées celles qui, au lieu d'offrir un limbe unique, présentent des divisions distinctes sem- blant constituer autant de feuilles séparées (folioles), attachées à un pétiole commun dont les subdivisions portent le nom de pétiolules. | Lorsque le pétiole commun ne porte sur cha- cun de ses côtés qu’une seule rangée de fo-| lioles. la feuille est dite pennée. Lorsqu’au con-| traire il porte. au lieu de folioles, des pétioles Fig, 249. — COMPARETTIA COCCINEA Ldl. secondaires qui sont pennés, la fille. est bipen- née. Les pétioles secondaires peuvent à leur tour donner naissance à des pétioles tertiaires: | feuilles éripennées. Cette épithète s'applique souvent, par oppo- sition avec simple, à certaines inflorescences : épi, grappe, corymbe, ombelle. Eu. COMPOSITION CHIMIQUE DES VÉGÉTAUX. Si on soumet à la calcination un végétal, on voit qu'une partie s'échappe en vapeur, en fu- mée, en flammes, se volatilise, en un mot, tan- dis qu’une autre partie, résistant à l’action du feu, reste comme résidu. Les substances végé- _tales peuvent ainsise diviser en deux groupes : d'un côté les principes combustibles, matières 306 — COMP CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX. organiques, ! et d’un autre côté les principes fixes, matières minérales. A quelque famille qu’appartienne le végétal, quel que soit l’organe envisagé, feuilles, racines, graines, ete., on y retrouve toujours ces deux groupes d'éléments | organiques et minéraux. Les proportions en sont extrèémement variables, mais la nature en est immuable. On ne peut se contenter d’un examen aussi sommaire; pour pénétrer plus à fond dans la connaissance du végétal, il faut emprunter à la science du chimiste les procédés délicats mis en œuvre dans le laboratoire Ce n'est point ici le lieu de décrire ces procédés; nous de- vons nous borner à exposer ou plutôt à résumer | brièvement les constatations précises auxquelles on à été conduit, en étudiant d’abord le groupe | des principes minéraux, puis le groupe des ma- |tières organiques. I. Principes minéraux. La proportion brute des cendres varie dans les végétaux suivant l’âge, suivant les espèces, | suivant les terres où ils végètent, les fumüres données, suivant aussi les organes; c’est ainsi, par exemple. que Ie taux des cendres est en général beaucoup plus élevé dans l’écorce que dans l’aubier et que dans le cœur du bois.moins élevé au contraire dans les racines que dans les feuilles; mais quelles que soient les pro- portions, nous rencontrons toujours les mêmes éléments que nous allons passer en revue. A ide phosphorique, — C’est de tous les prin- cipes minéraux celui qui offre le plus d’impor- tance pour la pratique; présent dans tous les organes, il semble, au moment de la matu- ration, émigrer des feuilles et des tiges, où il | était disséminé, pour s’accumuler dans les grai- nes et les fruits. Les récoltes quine le trouvent pas à leur portée en quantité suffisante voient sure. Acide sulfurique. — Toutes les plantes con- tiennent du soufre. soit uni à la matière orga- | nique pour former des produits complexes. soit à l’état de sulfate ; celles de la famille des Cru- l’action remarquable que le plâtrage exerce sur les dernières. Chlore. — Ie chlore existe en général dans toutes les cendres végétales; mais on ne peut pas au juste dire s’il est là comme élément in- dispensable ou seulement comme un corps ae cidentel, pénétrant dans l'organisme à côté des autres éléments en solution, sans jouer un rôle vraiment utile. Toutefois c'est surtout dans les plantes marines que nous constatons sa prés sence en quantité notable. Silice. — La silice ou acide silicique domine dans les cendres de certaines plantes; les cendres des pailles des Graminées, par exemple, en rens ferment jusqu’à 65 p.100 de leur poids; dans les Fougères, les Carex, les Equisetum, la pro: portion en esttrès élevée; sur le grand Bambou 1 Nous ne parlerons pas ici de l’eau qui, au point | de vue où nous nous plaçons, n'offre pas d'intérêt leurs rendements diminuer dans une large me- « cifères et particulièrement des Légumineuses Ont une prédilection pour cet élément et l’on sait t des Indes ôn observe de véritables incrusta- tions de silice. On a attribué longtemps au dé- faut de silice la verse des céréales; des obser- vations plus précises ont au contraire montré que cet élément jouait un rôle peu important dans la nutrition végétale. Les corps que nous venons d’énumérer sont des acides qui, à part la silice, n'existent point à l’état libre, mais seulement combinés aux bases suivantes : Potasse. — La plus importante peut-être est la potasse ; c’est elle qui. à l’état de carbonate. communique aux cendres leur alcalinité et qui les fait rechercher pour le lessivage du linge. Pendant bien longtemps, et encore aujourd’hui dans certaines contrées, les cendres des plantes terrestres et marines ont servi et servent en- core de matières premières à la fabrication des sels potassiques. Soude. — Péligot a montré quelle erreur on commettait en considérant la soude comme élé- ment constituant des cendres végétales. Cette base n’existe pas normalement dans la plupart des végétaux de culture ou spontanés ; lorsqu'elle setrouve en tropgrande quantité dans le sol,unie au chlore, sous forme de sel marin, toute cul- ture devient impossible et on est obligé de des- saler la terre par des arrosages. Disons cepen- dant qu'un certain nombre de plantes apparte- nant à la famille des Atriplicées et des Chéno- podées s’accommodent des sels de soude;la Glau- cie et les Sulsolu en accumulent de grandes quan- tités. “ Chaux. — La chaux est, avec la potasse, la base qui domine dans les cendres et. chose re- marquable, sa proportion est abondante non seulement dans les végétaux qui s’accommodent indifféremment de toutes les natures de sol, mais même dans ceux qui se refusent à croitre dans les sols calcaires et que pour cette raison on. appelle caleituges ; tels sont les Genêts, les Bru- yères, la Fougère, le Châtaignier, le Pin mari- time. Cette observation montre que l’examen chimique ne peut seul concourir à établir une opinion définitive sur les besoins des plantes. en éléments minéraux. Magnésie. -- La magnésie est toujours pré-| sente dans les végétaux; elle s’unit volontiers | à l'acide phosphorique dans les graines; on a. cependant négligé son étude et l’on ne saurait dire au juste quel est son degré d'importance | dans l'alimentation végétale. _ Manganèse. — Il en est de même du manga- nèse, qui dans certains végétaux, le Thé, par | exemple, est assez abondant pour donner aux | cendres une couleur verte caractéristique. | Oxyde de fer. — Quant au fer, qui colore les | cendres en rouge, il fait partie constituante de | la chlorophylle. Son absence provoque la chlo- | rose; depuis les expériences de E. et de A. Gris. { de Salm-Holster, l'emploi du sulfate de fer est | entré dans la pratique horticole et agricole. Citons enfin pour mémoire la présence dans | certanis végétaux du fluor, de l’oxyde de zine, | de l’alumine. de la lithine. du cœsium et du rhu- bise on ne considère jusqu'ici, peut-être à | tort, ces corps que comme des curiosités; c’est | COMP. CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX. — 257 — COMP. CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX. peut-être dans la présence de quantités infinité- . simales qu'il faudrait rechercher les secrets de la fertilité. Les faits que nous venons d'exposer serviront de base à la théorie des engrais qui sera ex- posée plus loin. C’est qu'en effet tous les élé- ments minéraux que nous trouvons dans le vé- gétal ont été puisés par lui dans la terre; il est done naturel de conclure que si le sol ne les contient pas en quantité suffisante pour les be- soins de la plante. il est indispensable de les lui fournir sous forme d'engrais. II. Principes organiques. Tandis que les principes minéraux sont tous, sans exception. empruntés au sol, les principes organiques formant la partie combustible du végétal sont (à une exception près puisés dans l'atmosphère. (Voir Air.) L'analyse élémentaire du végétal montre que l’ensemble des principes organiques est consti- tué par 4 éléments simples. le carbone, l’hydro- gène. l'oxygène, l'azote Les trois premiers sont puisés dans l’air et l’eau par les racines et les feuilles ; lequatrième est puisé presqueintégrale-. ment dans le sol par les racines sous forme de nitrate, en petite quantité dans l’air par les feuilles sous forme d’ammoniaque. et par les Légumineuses par les tubercules des racines sous forme d’azote libre. Mais nous serions bien mal renseignés sur cette partie organique qui constitue la masse végétale, si nous nous contentions de connaitre ces 4 éléments constitutifs. Nous demanderons à l’analyse dite immédiate ce que l’analyse élé- mentaire ne pouvait nous apprendre; la pre- mière nous fera connaitre les produits si variés obtenus par la combinaison du carbone, de l’hy- drogène, de l’oxygène et de l’azote. Par le jeu d’une synthèse merveilleuse, dont la plupart des secrets nous échappent encore. le végé- tal fabrique une infinie variété de matières utilisées par l’alimentation ou par l’industrie. Ces principes, appelés principes immédiats, qu'on trouve tout formés dans Ia plante, qu'on peut isoler les uns des autres. qui ont chacun une composition et des propriétés ea- ractéristiques, dont les uns sont acides (acides organiques), les autres basiques (alcaloiïdes), - les autres neutres (sucres, amidon. etc.), quoique infiniment nombreux. comme nous allons le voir. peuvent se rattacher à deux grands groupes : les matières ternaires formées par l’union des trois éléments carbone, hydrogène et oxygène, et les matières quaternaires formées par la ré- union de l’azote aux trois éléments précédents ; c’est dans cet ordre que nous allons les étudier. Matières sucrées. Les matières sucrées qu'on trouve dans les végétaux sonttrès diverses. La dextrose et la levulose se rencontrent tan- tôt séparées.tantôt réunies pour former ce qu’on appelle le sucre interverti ou glucose, ou sucre réducteur. Bien que ces sucres soient surtout abondants dans les fruits. au point de per- mettre souvent la fabrication de l’alcool, on les trouve toujours dans les feuilles, où ils pré- cèdent et accompagnent la formation de l’a- midon. - Le synanthrose est abondant dans le Topinam- J bour; l’énosite dans les feuilles du Noyer, dans cu les arbres à caoutchouc. “af La mannite découverte dans la manne est fré- quente dans les plantes et Les fruits, principale- __ ment dans les Olives, les Figues, l'Ananas, les Varechs, les Champignons; elle prend naissance dans un grand nombre de fermentations défec-. à tueuses, celle du vin, par exemple. | = La dulcite, qu'on trouve dans le Fusain; la sor- 4 bite, dans les fruits des Rosacées; la perseite, dans les fruits de l’Avocatier,se rapprochent des mannites. Le saecharose ou sucre de Canne est de toutes les matières sucrées la plus intéressante; il se 4 forme dans les feuilles pour s’accumuler dans les racines de la Betterave, dans les tiges de la Canne à sucre, etc. L’extraction de ce sucre donne naissance à une des industries Les plus considérables. Complétons cette nomenclature en citant le raffinose, abondant dans les mélasses; le méli- tose, abondant dans le Mélèze et dans la miellée des feuilles. Gonunes. — A côté des sucres, parmi les ma- tières ternaires, on rencontre les gommes, sub- stances mucilagineuses que souvent on voit dé- couler de nos arbres fruitiers ; certains Acacias les produisent en abondance (gomme arabique), ainsi que les Astragales (somme adragante). Les pailles renferment une sorte de gomme ap- pelée xylite: dans les plantes fourragères M. Muüntz a trouvé une de ces matières gommeuses (galactine) qui, en passant dans l'organisme animal, donne naissance au sucre de lait. Les racines de Guimauve. les bulbes de Lis, de Tu- lipe, les feuilles de Bourrache, les Fucus, les graines de Lin, les pépins de Coing cèdent à l’eau chaude des matières muciliganeuses qui par le refroidissement et la concentration se SC prennent en masse. Corps pectiques. — IL existe un groupe de corps, appelés corps pectiques, qui offrent de Panalogie avee les gommes; ils existent en forte -proportion dans les fruits mûrs, Pommes, Poires, Groseilfes, Cerises, dans les Carottes, dans les testas de Légumineuses. L'histoire chimique des et metapectique, etc.) est complexe; nous nel’en- treprendrons pas et nous nous bornerons à dire que les confitures, les gelées végétales qu'on sert sur nos tables, doivent leur bel aspect à la présence des corps pectiques qui, par la con- n centration du jus, se prennent eh masse solide et transparente à la fois. Matières amylacées. — Les sucres solubles qu’on trouve dans le végétal donnent par syn- | We thèse l’amidon, substance blanche constituée par des grains dont la grosseur et la forme va- rient beaucoup d’une espèce à l’autre. L’amidon se rencontre dans toutes les plantes et dans tous les organes des plantes, mais plus parti- culièrement dans les racines, Manioc, Jalap; dans les tubercules, Pomme de terre (fécule:, Topinambour et Dahlia (inuline). Patate, Ig- name, Arroow-root; dans les bulbes, Lis, Tulipes; dans les rhizomes, Iris, Canna. Ce sont là des HAS = S Dés. # RSS - RC EL RL +3 LA =: Sr corps pectiques pectose. pectine, acide pectique: parties souterraines. Dans les parties aériennes, Let 25 p 101). Voici parmi les plantes indigènes * 2 - LA : à COMP. CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX — 358 — ‘ COMP. CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX. c’est quelquefois la moelle qui est le siège de la concentration (sagou), mais presque toujours c'est dans les graines et particulièrement celles des céréales. Tantôt la matière amylacée est transformée en pain ou farine, tantôt isolée par l’amidonne- rie et la féculerie; tantôt transformée en sucre par la saccharification (sirop de glucose), puis en alcool par la fermentation (alcool de grains). L'amidon est parmi les matières premières de l'alimentation une des plus importantes; son histoire est trop connue pour que nous insis- tions davantage. Cellulose. — La cellulose a une composition chimique voisine de l’amidon ; tous les deux dé- rivent du sucre; mais ce qui caractérise la cel- lulose, que Fourcroy appelait ligneux, c'est sa : résistance complète à l’action successive des : acides et des bases énergiques. Elle constitue pour ainsi dire le squelette organique de la plante ; elle éntre pour une part très élevée dans les végétaux ligneux; la lignification n’est pour ainsi dire qu'une accumulation de cellulose. Cette cellulose ne joue aucun rôle dans l’ali- mentation animale; mais nous en tirons large- ment parti sous forme de bois, de liège, de fibres textiles (Lin, Chanvre, Ramie, Coton; Phormium tenax, Jute, etc.), de papier, de carton, etc. La vasculose, qui forme à peu près le tiers du “poids de la paille, est une sorte de cellulose; . mais plus attaquable que celle-là par les alcalis, - elle donne naissance à la pâte à papier et dans le fumier à la matière humique. La cutose, qui recouyre certaines feuilles (Aga- ve). diffère peu de la vasculose et de la cellulose. Matières grasses. — Les matières grasses ou huiles, mélange d’oléine et de margarin: sont caractérisées par leur solubilité dans l'ether. Exceptionnellement elles sont concentrées dans. les fruits charnus (Oliviers, Palmiers, Lauriers) et dans les racines Souchet comestible, C’est dans les graines que se produit l’accumulation; pour certaines, le taux de matière grasse s'élève à 20 | L | | celles dont les fruits ou les graines sont exploi-m tés en vue de l'extraction de l'huile: Olive. Noix Colza.Navette.Cameline, Moutarde, Madia,Tour- nesol, Pavot ou Œillette, Maïs, Lin, Faine, Noi= sette. Amande, ete.; parmi les plantes exotiques" Sésame, Arachide, Béraff, Niger (Guizotia), Cro: ton, Ricin, Coton. Cocotier (Coprah), Palmistes (Elæis), Cacao, etc. L'huile est extraite soit pa pression, à chaud ou à froid, soit par des dissol= vants,benzine ousulifure de carbone ; elle sert à lk consommation, à l’industrie, à la pharmacie. Le résidus de l’extraction, qu’on appelle tourteaux servent à l'alimentation du bétail ou, sie grain original renfermait des principes toxiques, à la fumûre des terres. | 4 Les huiles végétales sont ordinairement lis quides ; il en est cependant qui sont solides ou concrètes, aussi les appelle-t-on souvent beurres (Cacao, Coco, Palme) et s’en sert-on sous le nom d’oléine ou de margarine végétales à la falsifie cation du beurre. nn. Cires. — On peut rapprocher des huiles, les cires. Quelquefois la chlorophylile est constituée, par une sorte de cire; elle est particulièrement | an * COMP. CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX. — 359 — abondante dans la poussière séminale des fleurs. COMP. CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX. du Citron on extrait l'acide cétrique; du saule, On extrait des cires végétales de certains Pal- | l'acide salycilique. ete. miers (Palmiers à cire). ainsi que des baies du Myrica et du Myristica. Résines. — Les végétaux propres à l’extrac- tion des résines ou matières analogues sont, à juste titre, considérés comme très précieux; par- mi eux se place en première ligne Ie Pin mari- time, qui fournit la térébenthine extraite par le gemmage et séparée par la distillation en deux parties, l’essence de térébenthine et la colo- phane. Dans les régions tropicales, le Ficus elastica, le Manihot Glaziovii, l'Hevea laissent écouler des incisions qu’on y pratique un suc laiteux d’où on extrait le caoutchouc, substance précieuse entre toutes. À Java, à Sumatra, Bor- néo, l’Isonandra gutta fournit la gutta-percha, auxiliaire si précieux dans la conduite de l’élec- tricité et dans la galvanoplastie. Les résines ont parfois une odeur suave(baume de Benjoin, de tolu, de la Mecque ou encens. mastic), tantôt âcre et désagréable (Assa fœtida). Elles sont employées surtout par la médecine (Copahu , par la peinture et la teinturerie {sang | dragon. gomme gutte, sandaraque. Le développement de ces arbres résineux et leur exploitation plus rationnelle préoccupent à juste titre les administrateurs de nos colonies. Essences. — Les plantes ont presque toutes une odeur propre qui tient à une essence, sorte d'huile volatile; c'est à ces huiles essentielles que sont dus les parfums si variés des fleurs. Ces parfums, on sait les extraire et les concentrer et leur fabrication donne’naissance dans la région méditerranéenne à des cultures (Géranium. Rose. | Jasmin. Oranger, Thym, Lavande, etc.) et à une | industrie des plus intéressantes. C’est encore l'huile essentielle qui fait rechercher les plantes | Certaines de | telles que la Vanille, le Girofle. | ces essences sont solides ou cristallisées, le camphre, par exemple. Leur couleur varie; il y en a de jaunes (Citron, Cédrat, Menthe, Thym), de rougeâtres (Cannelle, Girofte, Néroli). de vertes (Absinthe), de bleues (Camomiile). On sait tout le parti que la parfumerie. la con- | fiserie, l’art culinaire, la médecine etc. tirent de ces diverses essences. | Tannins. — C’est dans le bois. le plus souvent | dans l'écorce (Chêne, Châtaignier, ete.) quelque- fois dans les feuilles (Sumac) ou dansles fruits (Mi- robalan, Dividivi, Algaroville) que se concentre le tannin, substance astringente que la grande industrie des peaux et des enirs met en œuvre, | soit sous forme d’écorees mêmes, soit fréquem- ment aujourd’hui sous forme d'extraits. c’est-à- dire de solutions très concentrées. On sait aussi | 1e rôle que joue le tannin dans la conserv. des vins. | Acides. — Certaines plantes renferment en | proportion élevée des acides, combinés à des |bases. Ainsi dans l’Oseille, dans la Barille d’Es- |pagne (Batis), dans les Arroches, etc.. nous trou- |vons l’acide oxalique (sel d’oseille); dans presque tous les végétaux, mais plus particulièrement dans les Pommes vertes, Les Coings. le Sorbier des oiseaux, l'acide malique; dans la noix av gaie, l'acide gallique ; les lies de vin sont presque en- (tièrement constituées par l'acide tartrique à l'état de erème de tartre ou tartrate de potasse; | Il En outre de ces acides fixes, on rencontre par- | fois des acides volatils. tels que l’acide cyanhy- drique ou prussique. notamment dans le Laurier- cerise, les amandes des fruits à noyaux, dans le Merisier (kirsch). dans le Manioc; les acides formique (Saponaire). acétique et butyrique {(Ginkgobiloba), valérique (Valériane). Matières colorantes. — Les sucs de certaines plantes ont des propriétés colorantes bien con- nues et utilisées depuis longtemps par l’in- dustrie. On trouve ces matières colorantes.tan- tôt dans les racines (Orcanette, Curcuma, Ga- rance), tantôt dans les tiges (Santal, Campêche, Quercitron), tantôt dans les feuilles, les fleurs (Mauves), les fruits et les baies (Sureau. Hièble). | Elles sont rouges (Garance, Orcanette, Sang-. dragon, Orseille,etc.)oujaunes(Curcuma, Gentia- ne, Fustet, Gaude, Rocou, Cachou. ete.) ou bleues (Indigotier, Pastel, Sureau, etc.) ou brunes (écorces d'arbres) ou vertes (Nerprun. Lichens, etc.). L’admirable découverte des couleurs arti- ficielles dérivées de la houille à fait perdre | beaucoup d'importance à la culture autrefois prospère des plantes tinetoriales. Matières azotées. — A tous ces principes ter- naires répandus dans le végétal se trouvent constamment associés les principes azotés. Une plante sans azote ne peut se concevoir; la plu- | part du temps les efforts de l’agriculteur tendent précisément à la production de cette matière azotée, base de toute alimentation. Quelquefois l'azote prend dans le végétal une forme très simple, la forme minérale; c’est ainsi qu'on y trouve presque constamment des n1- trates. Mais c'est presque toujours à l’état qua- ternaire que l’azote se fixe et principalement à l’état de matières albuminoïdes ou protéiques analogues à l’albumine de l'œuf. Ces matières albuminoïdes sont présentes dans toutes les parties du végétal ; elles forment le protoplas- ma de la cellule; mais elles se concentrent tou- | jours et s'accumulent dans les semences ; aussi | la valeur nutritive des graines est-elle de beau- | coup plus élevée que celles des feuilles, des ra- | cines et des tubercules, et la production grani- | fère beaucoup plus épuisante pour ie sol que la | production ligneuse où herbacée. On leur donne | tantôt le nom de gluten (céréales). de légumine | (légumineuses), de caséine, etc.; mais la com- position en varie peu et d’une facon générale ces matières azotées contiennent 16 °/, d'azote. Corps amidés. — La formation ou la décom- position des albuminoïdes est presque toujours accompagnée de matières azotées solubles, te- | nant pour ainsi dire le milieu entre la forme minérale et la forme organique; ce sont des amides ; tels que l’asparagine, abondante dans | les jeunes pousses de l’Asperge, dans les tiges | étiolées de légumineuses; la leucine et la thy- rosine, qui pendant la germination accompag- nent l’asparagine; la glutamine, qu’on trouve | dans les graines germées de Cucurbitacées. C'est du reste pendant la germination que se forment le plus souvent ces corps amidés, qu ainsi semblent affecter la forme sous laquelle l'azoteinsoiuble dela graineentre en circulation. COMP. CHIMIQUE D. VÉGÉTAUX. Alcaloides. — Enfin nous ne devons pas né-| gliger de parler des alcaloïdes, corps en général | très toxiques, dont la présence caractérise net- tement certaines familles végétales; ainsi la nicotine, abondante dans le Tabac; la solanine, dans toutes les Solanées ; la narcotine et la mor- phine, dans le Pavot;la quinineetla cinchonine. | dans le Quinquina; la strychnine et la bruciné, - dans la Noix vomique; la caféine, dans le Thé et “& le Café; la vératrine, dans le Colchique; l’aco- nitine, la digitaline, ete. etc. C’est à la présence de ces alcaloïdes, dont la médecine saitsouvent tirer parti, que les plantes dites vénéneuses E- doivent leurs propriétés toxiques. Nous n'avons pu qu’effleurer ici un sujet ex- trèmement vaste; faire l’histoire de chacun des corps que nous venons d’énumérer, ce serait faire l’histoire même de la chimie. de la physio- logie, de l’industrie. Nous nous sommes seule- | ment attaché à donner un aperçu général de la nature si complexe du monde végétal. A.-Ch.G. | Composts. Voir Engrais Comptonia. Voir Myrica. CONANTHERA Ruiz et Pav. (Hæmodoracées- ne. Conanthérées.\ (Genre comprenant 3 esp. du Chili. Ce sont de petites pl. bulbeuses, à bulbe plein, à files. linéaires ou linéaires lancéolées. | De. La hampe, dressée, rameuse au sommet, porte De. des fleurs bleues, à périanthe infundibuliforme. | Les étamines. au nombre de 6, sont attachées à la gorge du périanthe ; les filets, courts. portent | des anthères conniventes en cône. L'’ovaire, se- mi-infère, est triloculaire, chaque loge conte-| nant plusieurs ovules. Le fruit est une capsule. | Le GC.bifolia Ruiz et Pav., à anthères jaunes. à bulbe comestible ; le C. Simsii Sweet. [Syn.: C. campanulata Lindl.; Cumingia campanulata D. Don], B. M. 2496. à anthères violettes. sont d’élé- | gantes plantes de 15-20 cm. de haut,., fleurissant enavril-mai. Sousle climat de Paris. elles doivent x être cultivées en serre froide ou sous chassis. Les mi. fleurs, longues de 2-3 cm., sout d’un beau bleu. 4 GONCOLORE. De couleur uniforme. Fig, 250, — CONCOMBRE. CONCOMBRE. (Cucumis sativus L.) (Fig. 250.) Voir Cucumis pour les caractères génériques. — PL annuelle, tiges rampantes, anguleuses, 360 | recouvertes de 2-3 em. de terre; après levée, ne | venues après cette opération (ainsi que toutes celles des générations suivantes) sont taillées àn | après 4 ou 5 jours à 15 em. en tous sens, 8 | la 2°. Des branches venues sur cette taille nais ’ CONCOMBRE 2 NN hispides. munies de vrilles opposées aux files. ; celles-ci rudes, d’un vert intense, à lobes iné- gaux; fl. axillaires, pédonculées, jaunâtres; ovaire oblong ou fusiforme, couvert de tuber- cules épineux; fruit oblong ou long, cylindrique ou un peu anguleux, à écorce mince. épineuse ou devenue lisse, blanche, jaunâtre, ou verte à maturité; chair aqueuse, fade. Suivant va- riétés, le fruit se consomme cuit ou-cru; cueilli avant développement complet et confit, constitue le Cornichon. Principales variétés. C. vert d'Athènes, très rustique,excellent pour culture en pleine terre; ©. à cornichons., hâtif, fruit très vert, mesurant à maturité 20 em. de long, écorce mamelonnée; employé surtout, cueilli jeune, pour les conserves au vinaigre, - bien que les Jeunes fruits des autres variétés puissent aussi s’employer an même usage; C. vert long anglais. tardif, fruit arqué. vert, puis rouge brun à maturité, et long de 50 em. très. cultivé en Angleterre; a produit des sous-va- riétés distinctes estimées : Rollissow’s-Telegraph, Gladiator, Monroc, etc.; C. blanc hâtif de Paris, employé surtout pour culture forcée sur couche; C. blanc de Bonneuil, fruit très gros (1 kg. !/; à 2 kg.), cultivé en grand pour la fabrication de la pommade de Concombre, usitée en pharmacie. et en parfumerie; ©, jaune gros. bonne espèce de pleine terre, fruit obovoide, jaune vif à ma-" turité. un peu épineux. 4 Culture en pleine terre. — Il faut une terre très riche en vieux famier, très légère, s’'échauf- fant bien. On sème: 10 sur couche, le plant s'é-s lève comme celui du Melon. et on met en place en motte; 20 en place, en avril-mai; ouvrir des fosses distantes de 1 m. en tous sens, mettren une pelletée d'engrais recouverte de qq. em de terre et former bassin oùon dépose 1-5 graines laisser que 2 plants,les plus beaux. Quand ils on$ 7-5 feuilles, les étêter à 3 files. ; on obtient ainsi 3 bras qu'on taille à 4-5 files. ; les 12-15 branches 2 files. La récolte a lieu de fin juillet à septem= bre. Pendant toute la végétation, beaucoup plus d’arrosages que pour les Melons. Quelques jardiniers rament leurs Concombres : bon pro cédé, surtout ensituationet lieux humides. Dans le midi, la culture se réduit presque aux arr0s sages et à la récolte. | Pour la variété dite à cornichons, pailler le 3 sol, afin que les fruits ne se saïissent pas, res colter tous les deux jours quand sont gros" comme le petit doigt,.et mettre en conserve. Culture sur couche — On cultive surtout Le blanc hätif et le vert long. Semer au commencez ment de février, sur couche de 250, repig couche ; mettre en place, 3 pieds par pannea 25 jours après le semis; le terreau recouvra la couche est plus léger que pour les Melons Etêter les plants à 2 feuilles, pailler immédiates ment; tailler les bras, quand ont 4-5 flles., SU tront des mailles (fl. femelles): aussitôt bien L CONCOMBRE. nouées, faire une 3° taille, et laisser 2 fruits sur. chaque pied. Quand ils seront aux 3/, dévelop- pés. en conserver encore 2 autres, puis tailler, et faire de même, pour avoir une succession de produits pendant 2 ou 3 mois. On récolte quand le C. a atteint sa longueur, mais pas toute sa grosseur. Un pied donne IU à 12 fr. La mème culture peut se faire, plus tard, sous cloche, au lieu de sous chassis. 361 Culture anglaise. — C'est le C. vert long, et. ses sous-var. que l’on emploie pour cette culture toute spéciale, faite en serre, les tiges des C.. étant palissées sur des tringles dirigées paral- | lèlement au vitrage et à 19 cm. de distance ; les fruits pendent dans le vide. Les Anglais les. Dr a TES T verte. Ces écailles, insérées en plus ou moins veulent absolument droits, très longs (30 em.) et peu gros (4 em. de diamètre). J. G. CONDUITES D'EAU. Terme sous lequel on désigne généralement, en horticulture, l’en- semble des tuyaux amenant et répartissant les eaux d'arrosage dans un terrain. Un système de C. suppose un réservoir situé à un niveau plus élevé que la surface à arroser. | Les tuyaux sont de diamètre variable. En général, les C. principales sont en fonte, et les! ramifications en plomb. Lorsqu'on veut utiliser, pour les arrosages à la lance ou au moyen d'ap-| pareils automatiques, la pression iournie par la différence des niveaux, il est très important de ne pas souder, sur des tuyaux d’un diamètre | moindre, des tuyaux plus gros. Il importe au contraire, sous peine de n’avoir pas de pression, que ‘les tuyaux aboutissant aux bouches d’ar-| rosage soient d’un diamètre un peu plus faible que ceux sur lesquels ils sont branchés. Il les! faut d’ailleurs en rapport avec le diamètre des | bouches d'arrosage. A Paris. dans les jardins publics, sur les places, les boulevards, ete. ce | diamètre est de 41 mm. Aussi. les tuyaux en plomb formant les dernières ramifications des | C. sont-ils de 4i mm Dans les canalisations bien comprises, on installe de place en place, sur les C., des robinets permettant d'arrêter | l’eau lorsqu'il est nécessaire de faire des répa- rations aux tuyaux. L. H. GONDUPLIQUÉ. Plié en deux. longitudinale- ment. | GONE ou Strobile. (Fig.251 et 252.) On donne ce nom au fruit composé de la plupart des Conifères : Pins, Sapins, Cèdre, etc., qui est constitué par es bractées imbriquées, ligneuses, ayant cha- cune à leur aisselle une feuille carpellaire mem- praneuse portant une ou plusieurs graines nues. Lorsque le Cône n’a qu'un petit nombre d'é- ailles, qu'il est globuleux, et que les écailles bnt l'extrémité élar lou, comme celui de Cyprès, il porte le nom ile Galbule. | CONIDIE. Organe qui, chez les Champignons, | rait librement sur une branche de Mycélium. )n rencontre les Conidies surtout chez les Ba- Hidiomycètes, les Ascomycètes et les Péronos- jorées. (Voir ces mots) Par leur germination. | s Conidies peuvent reproduire le.Champigenon | où elles proviennent et si ce Champignon est cause d’une maladie, ils peuvent en être les gents de transmission. D: D. gie et épaissie en tête de} — CONIFÈRES. CONIFÈRES (Famille des). (Dicotylédones- Gymnospermes.) Arbres ou arbriss. ordinairt. résineux, à files. généralt. persistantes. alter- nes, opposées ou verticillées, simples, souvent aciculaires, parfois planes, linéaires, très rart. lancéolées (Dammara) ou obcordées (Ginkgo). Les fl. sont nues et unisexuées et les 2 sexes se présentent. selon les cas, soit réunis sur une même plante, soit sur des pieds diffé- rents. Les fl. mâles, constituées par une ou plusieurs étamines, forment parfois un véritable chaton écailleux. Les fl. femelles naissent à l’aisselle d’une écaille ou bractée, très rarement d’une feuille grand nombre sur un court rameau. disposées en spirale ou en verticilles alternes.constituent un épi terminal, latéral ou axillaire. Fi Fig. g. 251. — Cône d'épices. 252. — Coupe longitudinale. Que l’inflorescence soit uniflore ou plurifiore, la fleur femelle est formée d’un ou de plusieurs |ovules orthotropes, dressés ou renversés, nus, c’est-à-dire non renfermés dans un pistil clos, | dépourvus de style et de stigmate et portés sur une feuille carpellaire indépendante de l’écaille mère ou concrescente avec elle Après la fécondation. l’écaille des fleurs fe- melles devient ou ligneuse et leur ensemble con- Stitue un Cône, d’où le nom de Conifères donné à la famille, ou charnue. comme dans les Géné- vriers et formant alors une masse bacciforme. | Dans l’f, où la fleur femelle est solitaire, la eu- pule charnue qui accompagne le fruit provient | d’un renflement.du pédoncule. Lorsque le péri- carpe enveloppe complètement la graine, le fr uit _L, Grande Ciguë ; ter Schicerling ; MisCLEr. CONIFÈRES. = simule un achaine (Araucaria), si le péricarpe est charnu, le fruit simule une drupe ; lorsqu'il est court ou nul, le fruit se réduit à une ou deux graines sessiles (If, Torreya). Les graines ont un albumen charnu et un embryon à cotylédons souvent nombreux. Dans les Conifères, les phénomènes de la ma- turation exigent un temps souvent très long pour s’accomplir; c’est ainsi que dans les Pins et les Sapins, il s'écoule parfois plus de deux années entre l’époque de la floraison et celle de la maturité complète du fruit. MM. Bentham et Hooker divisent la fam. des Conifères en 6 tribus: Cupressinées, Taxodiées, Taxées, Podocarpées, Araucariées, Abiétinées. CONIOTHYRIUM Genre de Sphérioïdées à spores unicellulaires, ovales, colorées en brun à la maturité. G.concentricum. attaque les feuilles de Yucca. Sur une large macule, on voit de nombreux points noirs qui sont les périthèces du Cham- pignon. C. Hellebori. sur les feuilles des Hellébores, se présente dans le même aspect que le pré- cédent. C. Diplodiella, attaque Iles baies du raisin. L'attaque commence en général sur les râfles qui se dessèchent. Les grains prennent une cou- leur fauve ochracée et se couvrent de points | proéninents d’un blanc jaunâtre, qui sont les fructifications du parasite. le Coniothyrium Diplodiella n’est qu'accessoire- ment parasite et qu'il ne pénètre que par une 362 — paripennées. On a prétendu que | plaie, à la suite d'une grêle, par exemple. Sa | forme parfaite avec asques a été récemment découverte par M. Viala, qui l’a appelée Char- | rinia Diplodiella. D' D. CONIROSTRES. Groupe de Passereaux ca-| ractérisés par un bec court. dique un régime plus ou moins granivore. Le Moineau. le Bouvr euil, le Chardonneret. le Bru- ant, etc. ces oiseaux, loin d’être exclusivement grani- conique et qui in- | loges des anthères et de forme très variable. « sont des Conirostres La plupart de, vores, joignent journellement aux graines dont | ils senourissent une certaine quantité d'insectes | ou de"vers, et surtout, en nourrissent pr esque | exclusivement leurs petits pendant les premières semaines de leur vie et tant qu'ils n’ont pas en- core quitté le nid; sidérer, sans examen, les Conirostres comme des oiseaux nuisibles à l’agriculture. (V. Moi- neau, Chardonneret. etc.) DEÈTEE CONIUM L. (Ombellifères -Amminées.) Genre renfermant 2 esp.. dont l’une. le GC. maculatum angl.: Hemlock; all.: (efleck- ArL. t. 143; grande on aurait donc tort de con- | | chaudes comme plantes ornementales. herbe bisannuelle indigène, est connue comme poison violent. La tige atteint de 1 m 50 cm.! à 2 m. de hauteur; elle est fistuleuse. verte, avec nombreuses taches pourpres à la base. Les files. sont décomposées ennombreux segments dentés. Les fl, sont blanches. Toute la plante exhale, lorsqu'on la froisse, une odeur fétide. Les Athé- niens l’administraient à leurs condamnés à mort. Le principe nocif de la Ciguë, contenu dans toutes ses parties, mais surtout dans les fruits, est un alcaloïde, la Cicutine ou Conicine. L'em- poisonnement, dont les symptômes sont des ver- CONSTRUCTIONS RUSTIQUES. tiges, l'accélération des mouvements respira- toires, des convulsions, un refroidissement géné- ral, se combat par les vomissements. Certaines préparations pharmaceutiques faites avec les fruits sont employées en médecine, notamment dans le traitement des tumeurs scrofuleuses. CONNARACEES (Famille des). (Dicotylédones- Polypétales-Calyciflores.) Famille voisine des Anacardiacées, des Légumin. et des Oxalidées. Elle est constituée par des arbres ou des arbriss. dressés ou sarmenteux, à filles. persistantes ou caduques,alternes, sans stipules, composées, im- Les fl. régulières, rarement sub- irrégulières, ont un calice à 5, quelquefois 4 di- visions ; à pétales ; 5 ou 10 étamines ; ou plus rarement 1-3 carpelles libres, uniloculaires, con- tenant chacun 2 ovules orthotropes. Le fruit est une capsule folliculaire à déhiscence ven- trale, rarement dorsale. La graine, arillée ou sans arille, est. soit albuminée, soit dépourvue d’albumen. 2 tribus: Calice à divisions imbriquées: Connarées. Calice à divisions valvaires: Cnestidées. CONNARUSL.(Connaracées-Connarées.)Genre renfermant unecinquantaine d’esp. des rég.trop. de l'Amérique, de l'Asie, de l'Afrique, rarement de l’Océanie. Cesont des arbres ou des arbriss, à files. persistantes, imparipennées, à petites fl, disposées en panicule rameuse. Quelques esp: pourraient être cultivées en serre-chaude poux la beauté de leur port. On peut citer comme étant de ce nombre: les GC. africanus Lamk.e monocarpus L. CONNÉ. Terme employé quelquefois comme synonyme de soudé ; il sert plus particulières ment à indiquer une adhérence congénitale entre deux organes. On donne le nom de feuilles connées à celles qui. étant opposées, sont soudées l’une à l’autre par la base. CONNECTIF. Partie de l’étamine qui unit les GONNIVENT. $e dit des organes, feuilles, sé pales. pétales, étamines, etc , qui étant opposés se redressent pours ‘appliquer l’un contre l’autre par leur face supérieure. Conoclinium. Voir Eupatorium. CONOSTEGIA Don. (Mélastomacées.) Genre voisin des Miconia. renfermant une vingtaine d'espèces de l'Amérique tropicale Quelques ess pèces. à feuilles amples ou à fleurs relativement grandes, pourraient figurer dans nos serres tylées.) Plantes vivaces d'Australie. hi20M teuses, à fleurs en tête ou en cyme dense. vel tomenteuses Ilen existe une trentaine d’espèc parmi lesquelles les C. aculeata R. Br.. B. M4 2989,;€t setigera R. Br, Fo:0.5: 3408 209, taf, toutes les deux à fleurs jaune pâle, pourrai être cultivées pour orner les serres froides. Mu tiplication facile par éclats et par graines. Conservation des fleurs Voir Bouquets. H, Conservation des fruits. Voir Fruitier et Fr séchés. Conservation des légumes. Voir Serre à lég Consoude. Voir Symphytum. CONSTRUCTIONS RUSTIQUES. Dans les de dins paysagers, les constructions rustique CONSTRUCTIONS RUSTIQUES. — 363 — peuvent jouer un rôle très heureux si elles sont, employées avec discernement. Elles s'appliquent | aux kiosques. vérandas, pavillons, tonnelles, pergolas, abris divers. tables, banes, volières, poulaillers, faisanderies, ponts, lavoirs. em-| barcadères, balustrades, treillages. glacières, portes. barrières, clôtures, etc. On les construit en bois de charpente ouvré ou en bois de grume. Le bois de charpente est très recommandable ; les assemblages sont plus rationnels, plus résistants et plus durables. Le bois de chêne est le meilleur ; on l’équarrit avec soin, en évitant de prendre des morceaux pour- vus d’aubier. Pour alléger et agrémenter les formes, on pratique des chanfreins sur les angles. Les remplissages. treillages, panneaux, ornements divers encadrés dans Le bois de chêne peuvent être en Pitch-pin. plus léger et plus facile à travailler que le chêne. Nous conseillons de proscrire les ornements en bois découpés. qui sont généralement de mauvais goût, même pour les crêtes et les lambrequins de vérandas. De simples planches formant frise avec des mou- lures rapportées en saillie sont généralement d'un bon effet. On peut peindre ces bois de charpente soit d’une nuance uniforme avec des rechampis plus foncés. par exemple en ton brun an Dyck ou brun rouge, soit avec une couleur e fond relevée de filets vermillon sur les chan- reins et le bord des moulures. Les barrières d'entrée sont généralement eintes en blanc, et accompagnées de lisses Ssalement blanches qui produisent Le meilleur >ffet lorsqu'elles se détaéhent sur Le fond sombre es massifs d'arbustes à feuilles persistantes. On peut aussi employer pour les ponts et pour les barrières des parcs pittoresques le er associé au bois. dont il auymente la solidité par des montants peu volumineux. des pen- ures et fermetures apparentes.etc. Dans ce cas. a peinture à conseiller est le ton bois et les errures seront en ton gris de fer un peu sou- lenu. | Le bois en grume s'applique plus spéciale- nent aux kiosques, pavillons, champignons- :bris, ponts, lavoirs. etc. Ces constructions pré- jenteront une grande simplicité de dessin et l’ornement. Les bois qui les constituent doivent ‘tre de dimensions plutôt fortes et lourdes que op faibles. Les assemblages. à tenons, mor- aises, chevilles ou clous. seront faits de ma- mere à éviter la pourriture rapide des bois. | Les couvertures, en paille ou en roseau, se- jont épaisses, unies, sans autre ornement qu'un imple chapeau de zinc au sommet des kiosques, our empêcher les infiltrations de l’eau. Le bois | mn grume fait très bon effet lors de la mise en. |lace, mais il s’altère et devient laid en peu de emps, lorsque l'écorce se soulève et pourrit. Il St préférable d'employer des bois écorcés et assés à l'huile bouillante ou au sulfate de fer t de les teinter avec du goudron brun de ba- Baux ou glu marine. E. A. | CONTINU. Terme employé par opposition à | rticulé, interrompu. | GONTRACTE. Resserré. | GONTRE-ALLÉES. Chemins parallèles aux al- es principales et réservées aux piétons, alors CONVOLVULUS. que ces dernières servent surtout à la circula- tion des voitures et des cavaliers. CONTRE-ESPALIER. Nom donné à un assem- blage d’arbres fruitiers. en basse tige formant rideau, plantés en ligne, non contre un mur, mais également diposés en palmette, candélabre. cordon ou autre forme aplatie. ETES Contre-greffe. Voir Surgreffage. Contreplanter. Voir Intercalaires (Cultures). Contusions. Voir Blessures. CONVALLARIA. Muguet. (Liliacées - Conval- larrées.) PI. à rhizome très court, horizontal; 2 files. ovales lancéolées ; hampe latérale aphylle, anguleuse, naissant à l’aisselle d’une gaine fo- liacée ; | en grappes, penchées. Périanthe sub- globuleux urcéolé à 6 lobes courts recourbés en dehors, et plus courts que le tube; 6 éta- mines insérées à la base du périanthe; ovaire ovoide, globuleux. triloculaire, sessile; baie rouge, graines jaunâtres. Une espèce, des bois de l’Europe et de l’Asie tempérée. GC. maialis L., Muguet de mai; angl.: Lily of the Valley; all.: Maiblume, Maiglückchen. — Masczer, ATL. PL. b£ FR. t. 823. — Remarquable par ses belles grappes simples de fl. blanches odoriférantes. en mai. Ornement des bosquets, sous-bois et lieux ombragés. On a obtenu des variétés à fl. roses et à grandes fl. blanches, simples et doubles, très cultivées pour les bou- quets et le marché, se prêtant bien à la culture hâtée et forcée. RÉ CONVOLUTE. Roulé en cornet. Préfoliaison convolutée : se dit lorsque les feuilles, dans le bourgeon, ont une moitié latérale roulée au- tour de l’autre CONVOLVULACEES (Famille des). (Dicotylé- dones-Gamopétales.) Herbes, arbriss. ou rare- ment arbres, souvent laiteux, rampants, dressés ou volubiles. à files. alternes, sans stipules, en- tières ou lobées. quelquefois réduites à des écailles comme dans les Cuscutes. Les fl. géné- ralement axillaires, sont disposées en cymes qui affectent parfois l'apparence de grappes, d’ombelles ou de capitules; leurs pédicelles souvent munis de 2 bractées. Ces fi. régulières, hermaphrodites ou très rarement polygames par avortement, ont un calice à 5 sépales; une corolle tubuleuse, campanulée, infundibu- liforme. hypocratériforme ou subrotacée, à limbe : entier. plissé ou à 5 lobes, généralement en préfloraison tordue dans le bouton; à étamines | insérées à la base ou sur la partie moyenne du tube de la corolle. avec les divisions de laquelle elles alternent; un ovairesupère formé générale- ment de 2 carpelles. rarement de 4-5,contenant chacun 2, rarement 1 ou 4 ovules anatropes. Les styles sont au nombre de 1 ou 2. rarement 3. Le fruit, ordinairement globuleux, est, soit une baie peu charnuc, soit une capsule. Les graines ont un albumen qui entoure un embryon courbe, à cotylédons subfoliacés, souvent plu- sieurs fois repliés sur eux-mêmes. L’embryon des Cuscutes est dépourvu de cotylédons. Cette importante famille se divise en 5 tribus : Con- volvulées, Dichondrées, Nolanées, Cressées, Cus- cutées. CONVOLVULUS L. (Convolvulacées-Convol- vulées.) PL herbacées ou sousfrutescentes, à à n a" Mod JS lot ER li ie Ée CONVOLVULUS. — 364 fles. entières. dentées ou lobées, à pédoncules des fl. en cymes. à bractées souvent étroites ou petites. Les fl. ont un calice à sépales presque égaux; une corolle largement, rarement étroi- | tement campanulée, généralt. à à plis; 9 ‘éta- mines; un ovaire à 2 loges contenant chacune 2 ovules. Le style, tiliforme. se termine par 2 stigmates. Le fruit est une capsule globuleuse. Env. 150 esp. des régions tempérées et subtro- picales. plus rares dans les rég. trop. G. althæoides L.. Liseron de Provence. — FL. D. S. 10, t. 1021; Rev. H. 164, p. 111. — Rég. méditerr. — Vivace, grimpant, atteignant 1 à 2 m. de hauteur. à files. très diversement décou- pées sur le même pied: les infér. ovales cordi- formes, les supér. à 5-7 lobes entiers ou sinueux. De juillet en septembre, fleurs nombreuses, as- | sez grandes, d’un beau rose avec gorge plus foncée. Charmante pl. grimparte. Il est prudent U RG g, 253. — CONVOLVULUS MAURITANICUS Boiss. F de couvrir les touffes de flles. sèches pendant l'hiver. La var. argyræus [Syn.: C. tenuissimus Sibth: et Sm.]|, B. M. t. 3 9, a les filles. soyeuses argentées, plus finement divisées et les fl. à sorge blanchâtre. C. argyræus DC. Syn. de CG. althæoides, var. C. arvensis L, Liseron, des champs: angl. : Small Bindweed; all.: Ackerwinde. — MascLer, ATLAS, t. 122. — PI. vivace, très répandue dans les moissons, au bord des chemins, etc., à fl. blanches ou roses. Cette pl. assez élégante est une de nos plus mauvaises herbes, par la diffi- | culté qu’on éprouve à la détruire: ses rhizomes axillaires, uniflores ou portant plus rarement | profonds et traçants étant très fragiles et« chaque fragment pouvant donner naissance à « une nouvelle plante. à C. Batatas L. (Batatas edulis Chois.; Tpomæa Batatas Poir.). Batate, Patate. Probablement originaire d'Amérique, mais cultivée dans tous les pays chauds. Tubercule alimentaire d’un usage très répandu. (Voir Batate.) C. cantabrica L. — Jaco , FL. ausrTR. 3, t. 296" — Europe mérid. et orientale. — PI. à tiges. sous-ligneuses à la base. de 15 à 25 cm. de hau- teur. Tiges couchées, rameuses, velues. Flles: linéaires lancéolées. De juin en septembre, fl: nombreuses, d’un beau rose. Sous le climat de Paris, rentrer en serre froide ou sous chassig pendant l'hiver. C. mauritanicus Boiss. (Fig 253.) — Afrique sept. — Jolie plante à tiges sous-ligneuses à la base, couchées ; à files. ovoides ; à fl. de dimens sions moyennes, bleues, produites en grand nombre pendant tout l'été. Pourrait servir à ox ner les parterres pendant la belle saison. Sous le climat de Paris, il est nécessaire de l’abritem en serre froide ou sous chassis pendant l’hiver Multiplication par graines et par boutures. C' sepium L. Voir Calystegia sepium. CU. tenuissimus Sibth. et Sm. Voir C. althæois des. var. , C. tricolor L. Belle de jour; angl.: Dwaïfx | Convolvulus; all.: Dreifarbige Winde — RÉ médit. — Pl. annuelle à tiges décombantes hispides, de 20 à :0 cm. de hauteur. De juillet en septembre, fleurs très nombreuses, larges de + à à cm. bleues au dans la partie médiane et jaunes au fond. Vas riétés à fleurs entièrement blanches. bleu WIO= lacé ou roses, à fleurs doubles. etc. La Belleden jour est une des pl. annuelles les plus recheï | chées pour l’ornement des jardins. On en sènies les graines d'avril en juin, sur place. Le plants supporte difficilement le repiquage. Un certain nombre d’espèces de C. sont com nues comme plantes officinales. On peut citer surtout les C. Jalapa L., de l'Amérique centrale” dont la racine, de la grosseur d’une betterame; est purgative; le & Scammonia L., de la rég; médit. et de l'Asie mineure, de la racine duquel on extrait la résine purgative employéemen médecine sous le nom de Scamonée. PL bulbeuses à files. peu nombreuses. étroites linéaires, à hampe dressée, uniflore._ La fl. mai dans une spathe entière ou bifide; elle a unpes | rianthe hypocratériforme ou infundibuliformel à tube grêle, très. lung. La gorge est nues Li limbe est à 6 divisions ovales, étalées. Bel étamines sont insérées à la gorge du périanthe L'ovaire, triloculaire, est surmonté d’un Styli à trois branches stigmatifères. Les ovuies. mom breux. sont disposés sur deux séries dans chaqu loge. Le fruit est une capsule subglobuleuse il contient de nombreuses graines comprimeéel ailées. On en connaît 2 esp. originaires : Mexiqueet du Texas. les jardins est le C. Drummondii Herb., B. M: 3482, Les fleurs, longues de 12 à 15-cm., ont | LA COOPERIA. v Le sommet. blanches Cookiu punctata. Voir Clausena Wampi. COOPERIA Herb. (Amaryllidées-Amaryllées) La plus répandue dar COOPERIA. tube rougeâtre et le limbe blanc. Culture des Zephyranthes. COPAIFERA L. (Légumineuses-Césalpiniées.: Arbres à files. alternes. paripennées. persis- jantes. originaires des parties tropicales de l'Amérique; 2 seulement sont africains. Les fleurs en sont petites, sans intérêt au point de vue horticole. C’est seulement par leur feuil- lage que ces pl. sont ornementales Il en existe une douzaine d'espèces: entre autres le GC. offi- cinalis L.. du tronc duquel on extrait, par in- cision, une térébenthine qui porte le nom de Baume de Copahu et qui est employée en mé- decine. Les Copaiers exigent la serre chaude. Copalme. Nom vulg. du Liquidambar styraci- [L'u a. COPERNICIA. (Palmiers-Coryphées.) Stipe levé, robuste, inerme, annelé à la base et re- rêtu supérieurt. par les vestiges des pétioles. Flles. orbiculaires. plissées, flabelliformes, à di- risions entières ou fendues. Pétioles robustes. bords souvent épineux. Spadices allongés, portant des fl hermaphrodites; plusieurs spathes incomplètes. Fruits jaunâtres. à espèces e la Nlle-Grenade, Brésil. C. ceriferaMart — Paz. t. 502. —|Syn.: Cory- ha Arruda. Marnr. Paz, 49, 50.] Tige médiocre imbe des files. orbiculaire. palmato-multifide. rlancescent. exsudant une substance cireuse, jarnauba, utilisée à l’égal de la cire d’abeilles; pétioles épineux sur leurs bords. Drupe dela: >rosseur d'un grain de raisin. On pourrait cultiver: en serre: GC. hospita \Hart., de Cuba, et C. tectorum Mart.. de Caracas. serre tempérée ; pleine terre Midi ;semis. J. D. COPROSMA Forst. (Rubiacées.) Arbriss, dio- ques, parfois polygames, à files. lisses, opposées. Stipules aiguës formant gaine par soudure avec la base des pétioles Fleurs insignifiantes. axillaires, verdâtres ou bianchâtres. 3 esp. des iles de l'Océanie. dont les plus onnues sont : | C. Bauerïi Forst. — Expnz. Icox.. t. 111. — Nile-Zélande. — Arbuste dioiïque de 2-3 m. Iles. persistantes, obovales. très obtuses. lui- antes sur les deux faces; rameaux gris pâle. F1, verdâtres ; fruit ordinairt. à 2 noyaux. — — variegata. Filles. bordées de jaune clair. G. lucida Forst — Nile-Zélande. - Diffère u précédent par ses files acuminées. d'un vert oncé. moins luisantes; nervure médiane blan- hâtre. Dans le Midi, emploi de l’Evonymus japonicus. ont ces plantes rappellent Le facies. mais offrent avantage de ne pas prendre d'insectes. Sup- ortent bien la taille. Serre tempérée sous le. HaLE 2 limat parisien. Boutures. semis. Cog (Menthe Coq). Voir Ghrysanthemum Bal- Cog. Voir Poule. Cog d'Inde. Voir Dindon. Coquelicot Nom vulg. du Papaver Rhæas. Coquelourde. Nom vulg. du Lyehnis coronaria. | Coqueret. Nom vulg. du Physalis Alkekengi. Coquette. Voir Zeuzère. CORÆBUS Cast. (Coléoptères, fam. des Bu- restides.) Corps ovale-oblong, peu convexe; rothorax transverse, bisinué en avant avec. CORBEILLES. les angles aigus; écusson dépourvu de carène transversale; pattes courtes. épaisses ; les posté- rieures à premier article des tarses à peine plus long que là deuxième Une quinzaine d'espèces d'Europe. C. bifasciatus Oliv. (Bupreste du chêne vert.) Long de 14 à 15 mm.. d’un vert doré brillant, avec trois bandes transversales d’un bronze doré sur les élytres et l’extrémité de celles-ci d’un bleu foncé. Dans le midi de la France, ses larves commettent de grands dégâts en atta- quant les jeunes ramcaux des chênes verts, des chènes-liège. des chènes rouvres et pédonculés. Ed. Lf. Coral-tree. Nom angl. de l’Erythrina corallo- dendron. CORBEAU. (Genre de Passereaux qui com- prend. dans notre pays. les plus gros oiseaux de cet ordre, et que Cuvier plaçait en tête des Conirostres, dont le genre Corbeau (Corvus) s'é- loigne cependant par son bec comprimé et plus ou moins recourbé. On en distingue plusieurs espèces. Le Grand Corbeau (Corvus corax). qui atteint la taille d’un coq, ne quitte guère les forêts et se voit rarement près des lieux habi- tés; il est omnivore et doit être considéré comme un oiseau nuisible en raison de la chasse qu'il fait aux petits oiseaux, aux perdrix et aux lapereaux; il pille les nids. sans cependant dé- daigner les vers. les insectes. les souris et même les charognes qu’il peut rencontrer. Les espèces de plus petite taille (Corneille, Freux, Choucas, v. ces mots) sont plutôt utiles, car elles se nourrissent surtout d'insectes. Les Pers, Geais et Loriots (v. ces mots), placés autrefois dans le genre Corbeau, sont considérés actu- ellement comme constituant des genres dis- tincts. ie Corbeille d'argent. Nom vulg. des Arabis al- pina et Iberis sempervirens. Corbeille d’or. Nom vulg. de l’Alyssum saxatile. CORBEILLES. On nomme C . en langage jar- dinique. les groupes de fleurs annuelles, vivaces ou de serre, réunies en formes régulières pour l’ornement des jardins. C’est à tort qu'on leur applique trop souvent le nom de emassifs» qui doit être réservé aux groupes compacts des végétaux ligneux. arbres, arbrisseaux et ar- bustes à feuilles caduques ou persistantes. Les C. sont le plus souvent de forme ronde, elliptique ou ovale. Ces deux formes s'appliquent avec la plus grande facilité à l’ornementation des parcs et Jardins paysagers ; elles s'adaptent très bien aux courbes des pelouses dontelles sont des- tinées à orner les bords. Elles accusent ainsi les vallonnements dont elles occupent les sommets. accentuent les tournants brusques et consti- tuent d’agréables points de départ pour les per- spectives. On ne doit jamais les placer dans le milieu des gazons, des vallonnements surtout; elles produisent leur meilleur effet lorsqu'elles ne sont pas placées à plus d’un mètre de la bordure de l’allée. On dispose aussi les C. en tête des massifs d’arbustes lorsqu'on veut augmenter les places fleuries dans les jardins. Dans ce cas. elles épousent à peu près la forme générale du mas- sif à orner; elles peuvent aussi s’avancer sur CORBEILLES. NT hr : CORDIA. les pelouses en pointes, en festons continus ou, La composition des espèces de plantes varie interrompus par des sortes de cabochons ou naturellement suivant l'exposition: par exemple, pendentifs. Parfois ces devants de massifs sont | les Pélargoniums à feuillage zôné iront au s0-« disposés en demi-corbeille en forme de crois- | leil et les Bégonias tubéreux à l’ombre, sant. A la pointe fournie par une bifurcation| On dispose les plantes dans les C. en masses“ d’allée, la corbeille peut devenir obovale, cir- | unicolores ou multicolores, par bandes croisées culaire ou cordiforme, ou par zônes concentriques, etc. Nous répétons Les proportions des C., la longueur respective | que l'effet est d'autant meilleur que les combi des axes, peuvent varier suivant la forme et la | naisons sont plus simples. On a adopté, depuis | superficie de la propriété. Tandis que, dans un | deux ou trois ans, des plantations en mélange jardin de moyenne étendue, 5 ou 6 mètres de | qui produisent aussi de très gracieux effets. longueur suffiront sur 2 m. 50 à 3 m. de lar- Nous ne citerons que pour mémoire la Mosai- geur, ces dimensions pourront atteindre 8 à 10 | culture, dont la mode commence à se passer, mètres pour le grand axe de l’ellipse dans les travail minutieux qui ne produit pas des rés parcs très vastes. | sultats en rapport avec les peines du jardinier, Les bords d’une C. doivent être horizontaux,| Les C. avec entourage de faïence, céramique, . : 1 hi mais le terrain qui se raccorde avec elle peut | fers ornés, sont plus usitées en Angleterre et es être plus ou moins abrupt. Il est bon de ne pas | dans le nord et l’est de l'Eur ope qu’en France” D trop donner de bombement au sol de la cor- | de même que les C. élevées en forme de vasques" ‘à beille, comme on le fait trop souvent; l'effet architecturales. Nous ne les proscrivons pas, 5 serait disgracieux et l’arrosage des plantes de- | mais nous préférons l’entourage du gazon ow p° viendrait difficile sur des talus rapides. du lierre, ou une simple bordure d’arceaux de ci Indépendamment des formes que nous venons | fonte rustique pour les jardins publics. Ce que nous repoussons avec indignation, ce sont les imitations de paniers, de nœuds de cra de signaler, on peut encore imposer aux C, d’autres dessins pour éviter, dans la décoration | … Re La 4 | florale des parcs et jardins, une fatigante uni- | vate, de vases, d'animaux, d'inscriptions et Fe Mormité. autres fantaisies qui ne doivent pas trouve# L. : Sans entrer dans les combinaisons laborieuses | place dans un jardin qui se respecte. E. A. Re. et souvent prétentieuses qu'un jardinage raf-| Corbularia. Voir Narcissus. finé recherche fréquemment, il est permis de! CORCHORUSL (Tiliacées-Tiliées.) PI herba: laisser aux parcs les grandes C. et de dessiner | cées des rég. chaudes, à flles. alternes, à petites des corbeilles à compartiments dans les jardins | fl. sans intérêt au point de vue ornemental, à moyens et petits et dans les parterres sy-|fruit capsulaire, de forme variable. Il en métriques, La C. devient alors partie d’un | existe une trentaine d’espèces. Une d'elles, le tout géométrique. Ses contours peuvent varier | G. olitorius L., Corète, est utilisée comme herbe à l'infini; nous recommandons seulement de | potagère; on mange ses feuilles en guise d'é choisir des lignes aussi franches que possible. | pinard. Cette même espèce et Les C. acutangulus On se souviendra que les contours trop brisés | L., de l'Inde, de l’Afrique et de l'Australie; produisent des déformations de perspective qui | capsularis L., de l'Inde, produisent une fibre souvent ne remplissent pas le but qu’on s'était | textile bien connue dans le commerce sous le nom PRE RES T LES { Pr PE 2 CS A ER QUE ; £ | à proposé et ne présentent qu'un dessin confus. | de Jute. La dernière espèce surtout est cultivée nr Les meilleures formes sont les étoiles à 3, 5, 6, | sur une large échelle dans l'Inde. : ns 8 pointes aiguës ou pourvues de segments ar- Corchorus du Japon. Nom sous lequel on dé: ‘2 rondis; des cercles pleins ou entremêlés de | signe parfois, mais à tort, le Kerria japonica E. Zônes de gazon, de lierre et de divisions simples ; CORDÉ. En forme de cœur (cordiforme). < des croix de Malte ou à 5 branches; des hexa-| CORDEAU. Corde de petit diamètre, plus ou “a goneg#ou octogones à compartiments; des rec- | moins longue, portant à chaque extrémité n “# tangles à bords coupés de parties circulaires, | piquet en bois ou en fer, et servant à tracer des #4 etc., sans parler des plates-bandes pleines ou | lignes droites. Les C. sont indispensables dans $ interrompues, qui rentrent dans un autre genre | les jardins pour les semis etplantations en ligness = d’ornementation. pour dresser les planches, les allées, etc. ‘ On doit grouper les C. principalement autour | Les praticiens savent que, par suite des pro- des habitations, sans arriver à la profusion. Les | priétés hygrométriques du chanvre, les C. ordi plus brillantes fleurs y seront placées, tandis | naires se raccourcissent à l'humidité et s’als que pour les C. destinées aux parties plus | longent sous l'influence de la sécheresse. A 7 _ 4 éloignées, on choisira des espèces moins bril- | lorsque, pour la rapidité et la régularité d Ke lantes et principalement des plantes à feuillage. | travail de plantation, ils ont besoin d'un ( 5 La préparation du sol des C. demande des pourvu de marques, se servent-ils de pr ' ‘soins particuliers. Elle varie selon les espèces | rence de fils métalliques cordelés, généralement >» à cultiver. Le fond doit être bien drainé. Un | de fils de fer galvanisé, moins sensibles aux Vi mélange de terre franche de jardin et de terreau | riations atmosphériques. C’est ce qui a lieu no- de couches convient à la plupart des plantes. | tamment dans les pépinières. L. H. Certaines espèces délicates réclament la terre! GORDIA Plum. (Boraginées-Cordiées.) Arbre de bruyère. Le sol des C. sous-bois est souvent | ou arbriss. à files. alternes, sans stipules, épuisé par les racines des grands arbres; on |tiolées, à limbe de forme variable entier peut en garnir le fond par une grossière macon- | denté. Les fi. parfois polygames ou monoï nerie, en laissant quelques trous pour l’écoule- | paravortement, sont disposées en inflorescencés ment des eaux. | constituées par des cymes unipares sco [es RSS Ld # e" + es LE NAE pie , Lt ‘ { ” CORDIA. ai » …lières et hermaphrodites, ont un calice gamosé- dues dans le bouton ;5 étamines ; un ovaire supère surmonté d’un style à deux branches bifurquées. —L'ovaire est à 4 loges uniovulées. Le fruit est “une drupe ovale ou globuleuse, généralement “les régions tropicales. …— Uneesp..le C. Myxa L.(C. Sebestana Forsk.), B. M. t 794. de l'Inde, estcultivée en Egypte et en Orient; elle produitles Sébestes, fruits employés “autrefois en médecine aux mêmes usages que | les Jujubes. Quelques autres sont de belles plantes qui mériteraient d’être plus répandues “dans nos serres. On peut citer, comme étant de ce nombre: le G. decandra Hook. et Arn., B. M. L%. 6279, du Chili; le C. Gerascanthus, du Mexique ; le C. glabra Cham.. B. M. t. 5774, du Brésil; le IUG. grandiflora H. B. K., de l’Amérique mérid. ; le G. grandifolia DC., de l'Amérique trop.; le C. “grandis Roxb.. de l'Inde ;leC. insignis Cham., du Brésil; le C. ipomæifolia Hook.. B. M.t.5057; le CG. lævis Jacq., Horr. ScnoeBr. 1, t. 40, de la Nlle-Grenade ; le G. macrophyllä L., des Antilles; le G. spectabilis Steud.. de l'Inde, ete. Tous sont de serre chaude. Fig. 254. — Cordiforme. Feuilie du Gainier de Judée. CORDIFORME. (Fig. 254.) En forme de cœur. (Rappelant la forme d’un cœur de carte à jouer.) Cordon horizontal, oblique, vertical. V. Formes CORDYLINE Commers. (Liliacées-Dracænées.) | Genre très voisin des Dracæna. dont il se dis- tingue surtout par l'ovaire, à loges contenant plusieurs ovules (de 8 à 14) au lieu d’un seul. On en connait une quarantaine d'espèces, des régions ropicales du globe. (Inclus: Calodraeon Planch. ; Charlhwoodia Sweet.; Cohnia Knth.; Dracænop- 367 — ou par des glomérules. Ces fl..normalementrégu-, pale à 5 dents; une corolle gamopétale, infundi- mpuliforme ou hypocratériforme, à 5 divisionstor- “entourée ou presque enveloppée dans le calice. persistant, Environ 21 0 espèces, habitant toutes | des arbres fruitiers. | F- | bc CORDYLINE. Dracæna australis Foxrst.] — ILL. Horr. 1870. t. 35; GARTENFL. 1871, 149; B. M. t. 5636. — Nlle- Zélande. — L'une des plus belles esp. du genre. La tige peut atteindre 10 m. et plus de hauteur, et se ramifie. Les files. sessiles, semi-ample- xicaules, de 75 em. à 1! m. de long sur 6 à 10 cm. de large, sont nombreuses, gracieusement réflé- chies et d’un beau vert. Les fl. en sont blanches, en panicule terminale Les fruits sont bleus. Cette esp. abondamment cultivée pour l’ornement des serres froides et des appartements, supporte le plein air dans la région méditerranéenne et ré- siste assez bien aux hivers sur le littoral de la Manche, de Brest à Cherbourg. | C. Banksii Hook. f. — Nile-Zélande. — Tige de 2 à 3 m., couronnée par de nombreuses files. linéaires lancéolées, pouvant atteindre de 1 à 2 m. de longueur, d’un beau vert. L'une des esp. les plus rustiques. | GC. Baueri Hook. f. — Ile Norfolk. — Tige atteignant 10 m. et plus de hauteur. Plus déli- cat que les 2 précédents, mais cependant culti- vable en plein air dans le midi de la France. Belle plante. G. brasiliensis Planch. — FL. p. S. 1850-51, p. 136. — Brésil, — Esp. très ornementale, | mais de serre tempérée. La tige peut atteindre de grandes dimensions. Les files., pétiolées, ca- | naliculées, sont elliptiques, très amples et d’un beau vert. : |. C. cannæfolia R. Br. — Queensland. -- Belle | esp. à tige atteignant une grande hauteur; à filles. portées sur des pétioles longs de 30 à 40 em. et à limbe d'environ 50 em. de long, ellip- tique, d’un vert glauque, à bords enroulés en | tuyau à la face supérieure. Serre froide. G.Casanovæ Lind. et André. — IL. Horr. 1874, 137,t.18!.— Nlles-Hébrides.— Files. elliptiques, acuminées. vert olive, à reflet violacé, bordées de rose. Serre chaude. | C. cernua. Voir Dracæna reflexa. C. congesta Endl. Voir C.stricta. | CG congesta Steud. [Syn.: Charlwoodia congesta Sweet.; Dracænacongesta Sweet | — Australie. — | Tige simple, dressée, pouvant atteindre + m. de hauteur, terminée par un bouquet de files. ses- | siles, amplexicaules, lancéolées, acuminées, lon- | gues de 50 à 60 cm., glabres, d’un vert foncé à la face supér., vert pâle à la face infér., à bords finement dentés. FL en panicule latérale, d’un bleu lilacé. Serre froide. C. ferrea C Koch. Voir G. terminalis. C. gloriosa Lind. et André. Voir C. terminalis. C. Guilfoylei Lind. Voir GC. terminalis. C. heliconiæfolia Otto. et Dietr. Voir C. termi- nalis. C. indivisa Regel. Voir C. australis. G. indivisa Steud. [Syn.: Dracæna indivisa Forst.] — Nille-Zélande. — Tige robuste, simple, rarement ramifiée, de 5 à 6 m. de hauteur, cou- sis Planch.) | Presque toutes les esp. pourraient être cul- tivées comme pl. ornementales. Citons parmi es plus intéressantes : C. angustifolia Kunth. Voir C. stricta. C. australis Hook. [Syn.: C. calocoma Baker; .indivisa Regel, non Steud.; C. lentiginosa Lind. btAndré;C.superbiens C. Koch. ; C. Veitchi Regel ; | | | | ronnée par de longues feuilles sessiles, semi- amplexicaules, ensiformes, de 1 m. de long sur 6 à 12 cm. de large, persist. et pendantes sur la tige lorsqu'elles sont desséchées. Les fleurs sont en panicule latérale pendante. Fruit blanc. Belle esp. rustique dans le midi de la France et qui atteint une grande taille même sur le littoral de la Manche, aux environs de Brest notammenl, ‘VA CORDYLINE. Re ps où nous en avons vu de superbes exemplaires. Il en existe plusieurs variétés. Très recherché pour l’ornement des appartements. C. Jacquini Knth. Voir G. terminalis. C. metallica Hort. Voir C.terminalis. C nobilis C Koch. Voir G. terminalis. C. pumilio Hook, f. — Nlle-Zélande. — Tige courte ou nulle. Files. très étroites. linéaires, | longues de 4'à 60cm. FI. blanches. Serre froide C. reflexa Planch. Voir Dracæna reflexa. C. rigidifolia C. Koch. Voir GC. stricta. C. rubra Hügel. -— Nille-Zélande. — Tige simple, pouvant atteindre de 10 à 15 m. Flles. récurvées étalées. pétiolées. lancéolées acu- minées FI en panicules latérales. subdressées. de couleur lilas. Esp intermédiaire entre les C. congesta et stricta. Fig. 25%. — CORDYLINE TERMINALIS Kunth. C. stricta Endl. [Syn.: C. congesta Endl.. non Steud.; Dracæna stricta Sims.) — B. M.t.257s. — Australie et Nlle-Zélande. — Tige grêle, élancée. Filles. sessiles, amplexicaules. linéaires lancéolées, d’un beau vert.récurvées.scabres sur les bords FI. en grappes solitaires, de couleur lilas. Très belle plante de serre froide. très re- cherchée pour l’ornement des appartements. C. superbiens C Koch. Voir G. australis C. terminalis Kunth. (Fig. 255.) [Syn.: Dra- cæna terminalis Reich.; C. metallica Hort.; C. Jacquini Knth.; C. ferrea C. Koch.; Dracæna ferrea L.] — Asie trop.; Australie; Polynésie. — Tige de 1 à 2 m.., dressée. Files. obovales-lancéo- lées, atténuées aux deux extrémités, pétiolées, présentant des coloris extrêmement variés, avec des panachures blanches. jaunes, rouges, roses et rose violacé, d’un effet tr. ornemental. Ilen existe un nombre considérable de variétés, qui ont été directs du soleil et doivent être placées à mi- a de Clin Alle n'27 PT 2 dis < AC PET r-* . - Vr27 : COREOPSIS. | désignées sous des noms différents ; il en est | |même que certains auteurs ont considérées | comme des espèces distinctes. Les fleurs sont en panicule terminale, dressée. Cette espèce est très répandue sous le nom de Dracæna à feuillage | coloré; c’est une des plantes les plus recherchées « | pour l’ornement des serres chaudes et des appar- tements C. umbraculifera Planch. Voir Dracæna um- | braculifera. C. Veitchi Regel. Voir GC. australis. C. violascens Regel. Voir C. rubra. Les C., comme les Dracæna. sont d’une cul- ture facile. Nous avons vu ci-dessus que cer- taines esp. sont rustiques dans le midi et même dans l’ouest de la France; ces mêmes espèces” exigent naturellement la serre froide ou l’ap- partement en hiver. dans le centre, mais elles | peuvent concourir à l’ornementation des par- terres pendant la durée de la belle saison. | D’autres espèces exigent la serre chaude. Les unes et les autres prospèrent surtout en com- post de terre de bruyère et de terre franche, | maintenu frais par des arrosages fréquents au moins pendant la période de végétation. Les“ | variétés à feuillage panaché redoutent les rayons î | ombre pour se conserver dans toute leur beauté. Elles ont cependant besoin de lumière pour se colorer. Ces pl. se multiplient facilement par boutures de tronçons de tiges sur couche chaude à l’étouffée ou par séparation des turions. Des rempotages fréquents sont nécessaires. COREOPSIS L. (Composées-Hélianthoïdées.) Herbes, rart. sous-arbriss.; files. opposées (rart, alternes) entières, dentées ou découpées Capi- |tules hétérogames radiés, les fl de la circonfé- rence (demi-fleurons; neutres, ou rart. Ç et fer: tiles; celles du disque (fleurons) ?, fertiles, ou stériles au centre. Involucre double, formé des | bractées soudées à leur base, Les extér. étroites, herbacées, souvent étalées, les intér. plus grandes. membraneuses, Achaines plans. à bords nus, ailés ou ciliés, rart. contractés au sommet: (Env. 55 esp. Amér. du Nord, Afrique austrn Iles Sandwich.) (Inclus: Calliopsis Reich., Chry sostemma Less., Leptosyne DC. etc) 3 C. Atkinsoniana Dougl. [Syn.: Calliopsis At kinsoniana Reich.] — Amérique sept. — Vivace cultivé comme annuel; tiges dressées; files. ras dicales bipinnatipartites à lobes entiers. les cau* linaires pinnatiséquées à lobes linéaires presque spatulés ; fl. semblables à celles du C. finctoriæ. G. auriculata L. — Amérique sept. — Vivace; cultivé aussi comme annuel. Tiges grêless dressées. rameuses, 50 em.; files. opposées, en tières ou triséquées à lobes lancéolés aigus, ens tiers, le lobe terminal plus grand; capitulesA jaunes, longt. pédonculés, solit.; ligules 4-fides; tachées de pourpre brun à la base, formant cerele autour du disque. Var. glabrata, à tiges glabres CG. coronata Hook. et Arn. [Syn.: Calliopsis cos |ronata DC.] — B. M. t. 3460. — Amérique Sepi — Annuel. Tiges dressées, grêles, flexueuses | 50 à 60 em., glabres; files. opposées, spatulées; | entières, ou ternatiséquées à segments CNÉICIS | les infér. longt. pédonculées ; capitules jaunes: l COREOPSIS. cerclés de pourpre autour du disque; ligules - à 5 dents au sommet. G. diversifolia DC. (Fig. 256.) [Syn.: Calliop- sis Drummondi Torr. et Gray.] — Caroline. — LuVivace, cultivé comme annuel; tiges courtes, L\ très rameuses, hérissées de poils recourbés ; flles. presque glabres. les unes ovales, les autres à 3 segments, le médian ovale plus grand que les latéraux ; pédoncules très longs; ligules à 4-5 dents, jaunes.tachées de purpurin à la base; disque purpurin. C. elegans Hort. Voir G. tinetoria Nutt. striées ; files. opposées, oblongues lancéolées ou cunéiformes, entières, ciliées à la base, les in- férieures pétiolées; longs pédoncules simples, nus; ligules jaunes, très grandes, à 5 dents. H Gilet Fig. 256. — COREOPSIS DIVERSIFOLIA DC. |A. Gray.] — Californie. — Annuel; tige succu- lente, glabre, très rameuse, haute de 60 em. à 1 m.; files. alternes ou éparses, bipennées, à donculés, floseuleux, jaunes, très larges. Plus délicat que les autres espèces. G.tinctoria Nutt. [Syn.: C. elegans Hort. ; Cal- -145. — Texas. — Annuel, rameux. buissonnant, 0 cm., glabre; filles. radicales pinnatiséquées pu bipinnatipartites à lobes entiers, les supér. | partites multifides à lobes linéaires ; capitules | ongt. pédonculés, en panicules corymbiformes ; | | ourpre à la base, disque purpurin. Var.: atro- DICTIONNAIRE D HORTICULTURE., 369 C. lanceolata L. — Caroline. — Vivace; tiges | C. maritima Hook. [Syn.: Leptosyne maritima | Segments linéaires, entiers ; capitules longt. pé-. Viopsis tinctoria Rech.] — Bois, ATL. PL. JARD.. | igules trifides au sommet, jaunes, tachées de — CORTARIA. purpurea, ligules purpurines ; marmorata, ligules | purpurines lavées dejaune ; naines, ne dépassant pas 20 à 30 em. ; à ligules tuyautées ; semi-doubles, | à plusieurs rangs de ligules, planes ou tuyau- tées, jaunes ou purpurines, etc. | C. Tripteris L. [Syn.: Chrysostemma Tripteris | Less.| — Amérique sept. — Vivace. tiges glabres, luisantes, atteignant | m, peu rameuses ; files. | opposées, pétiolées, les infér. pinnatifides, les | supér. triséquées, à segments lancéolés, entiers. | Pédoncules géminés, monocéphales; capitules à rayons jaunes, disque brun. On peut encore cultiver: C. Douglasii B. H. | (Leptosyne Douglasii DC.), Californie, annuel; | G. Stilmanni B. H. (Leptosyne Stilmanni À. Gray), | Californie, annuel ; G. verticillata L. (C. delphani- | folia Lamk.), Amérique sept, vivace; etc. | Tous les Coreopsis sont de magnifiques pl. pour plates-bandes et massifs. les var. naines | pour bordures. Les esp. annuelles ou cultivées comme telles. (Atkinsoniana, coronata, diversi- | folia, maritima,tinctoria)se sèment au printemps, sur couche ou en pleine terre, et en automne, en hivernant le plant sous chassis ; les esp. vi- vaces (auriculata,lanceolata,Tripteris.verticillata, etc.) peuvent se multiplier de graines, mais le plus souvent d’éclats au printemps; préfèrent terrains un peu frais. . Corète. Nom vulg. du Gorchorus. CORIACE. Qui a la consistance du cuir. Coriander Nom all. du Coriandrum sativum. Coriandre. Nom vulg. du Coriandrum sativum. CORIANDRUM Tournef. (Ombellifères ) Genre renfermant # ou 4 espèces annuelles ou vivaces de la rég. méditerranéenne, d'Orient et de l’Amé- rique sept Une d’entre elles, le C. sativum L., | Coriandre ; all. : Coriander, de la rég. médit., est une pl. annuelle, cultivée pour ses petits fruits globuleux. aromatiques, dont la saveuf rappelle quelque peu celle de l’Anis avec une odeur de punaise., surtout à l’état frais. Ces fruits sont employés comme condiment, dans certains pays; chez nous, ils servent à fabriquer des liqueurs et des dragées. Semer sur place, en mars CORIARIA Lin., Corroyère, Redoul. |Coria- | riées.) Arbriss. à files. opposées. FI. petites, | verdâtres, régulières, hermaphrodites ou poly- | games, 9 sépales, 5 pétales; étam. diplostémones; carpelles 3, alternipétales, 5 loges 1-ovulées. Fr. | sec, à 5 loges indéhiscentes, à 1 graine, restant enveloppées dans la @orolle accrese. devenue charnue, de manière à ressembler à une baie. 4-5 esp. de l’Europe mérid., du N. de l’Afrique, de l’Asie, de la Nlle-Zélande et des Andes. C. myrtifolia Lamk.. Redoul, Herbe aux tan- neurs, Coriaire; angl.: Myrtle leaved Sumach. — Lamx. Exc. t. 822; Wars. Denpr. Brir. I, t. 108. — Rég. médit. — Arbriss. de2 à 8 m., touffu, dra- geonnant, à tiges gris cendré, relevées sur lés rameaux de 4 côtes subéreuses. Files. simples, opposées ou ternées, ovales aiguës, entières, glabres. F1. petites, vertes, en grappes dressées, terminales. Fr. vert, puis noir luisant. baccè- forme. Flor. mai-août. Le Redoul se rencontre dans tout le midi de la France et la-rég. médit., dans les lieux in- cultes ; l'écorce, les files., les jeunes pousses con- tiennent une grande quantité de tannin, que 24 . CORTARIA. l’on utilise pour la préparation des cuirs fins, dits maroquins. La plante, surtout le fruit, con- | tientaussi un principe cristallisable appelé coria- _rine, très vénéneux. Sous le climat parisien, les tiges gèlent le plus souvent pendant l'hiver, mais la souche en émet d’autres au printemps. Précieux pour garnir les terrains mouvants et en pente. On trouve parfois dans les cultures les C. ne- palensis Wall., à fl. brunâtres, hermaphrodites, et C. sarmentosa Foxst., de la Nlle-Zélande, à flles. ovales, cordiformes ‘acuminées. Mult. facile par drageons, marcottes ou par graines. P. M. CORIARIÉES (Famille des). (Dicotylédones- Polypétales-Disciflores.) Arbriss. à files. oppo- | sées. rarement ternées, entières, sans stipules. | Les fieurs, petites, vertes, sont hermaphrodites, | à 5 sépales, 5 pétales, 10 étamines et 9-10 car- pelles distincts contenant chacun un ovule ana- trope, pendant. Le fruit. souvent pourpre, est | formé de 5-8 coques incluses dans les pétales accrus, devenus coriaces ou charnus. CORIS Tournef. (Primulacées.) Genre ren- fermant une seule esp. : le G. monspeliensis L.. | élégante petite pl. bisannuelle de la rég. médi- terranéenne, à port de Thym, atteignant 10 à 20 em. de hauteur, rameuse à la base, pubes- cente, à files. très nombreuses.linéaires,sessiles, éparses. Les fl, rose violacé, en épis terminaux, ont un calice enflé, à 5 divisions formant comme deux lèvres; une corolle grande, à deux lèvres ; o étamines à filets inégaux. Le fruit est une cap- sule à 2-6 valves, contenant 4-6 graines. Semer les graines dès leur maturité et hiverner les jeunes plantes sous chassis, au moins dans le centre de la France. A cultiver en pots. Cork-tree. Nom angl. du Chêne Liège. Voir Quercus suber. Cormier. Nom vulg. du Sorbus domestica. Cormus domestica. Voir Sorbus domestica. CORM (Cormus). Nom sous lequel certains auteurs désignent les bulbes solides. Corn. Nom angl. du blé. Corn-salad. Nom angl. de la Mâche. CORNACÉES (Fam. des). (Polypétales-Caly- ciflores.) Petite famille très voisine des Aralia- cées, dont on la distingue surtout par l’ovule à rap#é dorsal au lieu d'être ventral ; elle com- prend des arbres, des arbrisseaux, où des pl. herbacées, à flles. opposées, rarement alternes, indivises. Cornaret. Nom vulg. des Martynia. Corne d’ Abondance. Nom vulg. du Fedia cor- nucopiae. Corne de cerf. Nom vulg. du Plantago Coro- nopus et du Senebiera Coronopus. CORNÉ. Qui a l'apparence ou la consistance de la corne. CORNEILLE (Corvus corone et C. cornix). On désigne sous ces noms deux espèces du genre Corbeau plus petites et plus répandues que le Grand Corbeau. — La Corneille noire (C, corone) est plus répandue que ce dernier dans nos cam- pagnes,oüelle niche au printemps sur les arbres peu élevés. A l’automne, elle forme des bandes nombreuses qui parcourent les champs la- bourés pour y chercher les vers, les insectes et les petits rongeurs. Bien qu’elle soit omnivore 310 — ,. CORNUS. Shot les Corbeaux.les dégâts qu’elle peut | commettre dans les champs récemment ensemen-. | cés sont largement compensés par les services qu'elle rend en détruisant les larves. notam- « ment celles du Hanneton ou Ver blanc. — La | Corneille grise ou mantelée (C. cornixz) a Ia même taille que la précédente et se mêle sou- ? | vent à ses bandes, mais en diffère par son man-« teau gris cendré, la tête, Les ailes et la queue restant noires. Elle se voit surtout dans le « Nord de notre pays. Son régime est identique à celui de la Corneille noire. — Une troisième espèce, à formes plus sveltes, est Le Freux des moissons (C, frugilegus), reconnaissable à sa face dénudée à la base du bec, par suite de l'habitude qu’ont ces oiseaux de fouiller la | terre. C’est l’espèce la plus commune en France, où elle forme ces colonies nombreuses, nichant sur les grands arbres. dans les bois ou les pares, et s’abattant pendant le jour par gran-* des bandes dans les champs labourés pour ‘à chercher les vers blancs et autres larves d’in-« sectes, qu’elle déterre adroitement en fouillant le sol. — Le Choucas (Corvus monedula) est une espèce encore plus petite, qui niche dans les clochers et Les tours des églises. Ses mœurs 4 sont identiques à celle des précédents, c’est-à-" dire qu’il détruit les insectes et les larves, faitla chasse aux souris et aux mulots et compense ainsi largement les dégâts qu’il peut faire, à dem longs intervalles, en picorant les champs ré- cemment ensemencés ou en pillant les nids des petits oiseaux insectivores. Dr Te Th | Cornel. Nom angl. des Cornouillers. Voir Cornus. Corn Flag. Nonï angl. des Glaïeuls. Voim Gladiolus. Corn-Flower. Nom LnoÉ du Bluet. Voir ces taurea Gyanus. Cornichon. Voir Concombre à Cornichon. CORNIGULÉ. In forme de Corne ou muni d’ap= pendices en forme de Cornes. Cornouiller. Nom vulg. des Cornus. Cornuelle. Nom vulg. de la Chataigne d'eau Voir Trapa CORNUS Tourn., Cornouiller; angl.: Dog wood. (Cornacées.) Arbres ou arbriss., raremf: | herbes, à files. caduques, opposées, parfois al ternes, dépourvues de stipules. FL disposées ex cymes dichotomes, en ombelles axill., en coryms bes ou quelquefois en capitules involucrés. Ces fl. régulières, hermaphrod., tétramères, ont un réceptacle creusé en coupe, portant sur ses bords le calice, les pétales et les étamines Gynécée à 1 ovaire infère, à 2, rart. 3—4 loges | contenant 1 ovule. Drupe à noyau renfermts 1-2 loges à chacune 1 graine, à embryon ento ré d’un albumen charnu. Le fruit de plus. espèces est comestible. Le bofs, en général très dur, esb employé à une foule d'usages. Le genre co prend env. 25 esp. habit. les rég. froides te pérées et chaudes de l'Europe, Asie et Amé- rique. (Inclus Benthamia.) Les C.conviennent pour former des massifs d'ai bustes, et même, support. bien le couvert, p garnir sous les grands arbres; les esp. herl a cées, C. canadensis et C. suecica, conviennent poux garnir en terrains siliceux ou de bruyère CORNUS. andes. w… GC. alba Lin. [Syn.: C. stolonifera Michx.] | Am. du N., 1741. — Arbriss. de 2 à 3 m. à branches étalées, écorce des rameaux rouge sanguin ou poupre violet, glabre. Files. lan- céolées elliptiques, plus ou moins longt acu- | minées, pubescentes canescentes en-dessous. FI. blanches, en corymbes aplatis. disque pourpre violet. Fr. de la grosseur d’un pois, lanc laiteux, peu abondant dans nos cultures. F1. mai-juin. Espèce rustique, très ornementale par ses branches rouges et par ses fleurs. On en distingue plusieurs variétés. G. canadensis Lin. — B. M.t. 880. — Am. septle. — Tiges de 15 à 20 cm., simples, her- | bacées, grêles, tétragones, finemt. pubescentes. l'Flles. pétiolées, verticillées au sommet de la tige, blanches, vert glauque ou rougeâtre en- | dessous FI. blanchâtres, en ombelles terminales. Drupe à noyau ellipsoïde ou ovoïde, à peine comprimé. FI. l'été. G. capitata Wall [Syn.: Benthamia fragifera I Lindi | — Himalaya. — Arbre de3à5 m. … à files. ovales lancéolées, acuminées, courtement pétio- lées, légèrement velues. Les fl. blanches, assez grandes, sont réunies en capitules sphériques. A l'automne, fruits rouges, groupées et rappelant lé fruit de la fraise ou mieux de l'Arbousier. De plein air dans le midi de la France, d’oran- gerie sous le climat de Paris. C.circinata L'Her.{[Syn.: ©. tomentulosa Michx ; Crugosa Lmk.] — Etats-Unis, 1754. — Buiss. de queux. Filles. longues dè 9 à 17 em., elliptiques orbiculaires, brusquemt. acuminées, scabres en- Idessus, cotonneuses incanes ou glauques, pu- bérules en-dessous, FI. blanches. en corymbes. Er. d’abord bleus, puis blancs. FI. jnin. Espèce très ornement. par l’ampleur de son feuillage. °C. florida Lin. — B. M. t. 526; Micax. Ars. EE t. 3. — Etats-Unis, 1731. — Petit arbre de 6 à 10 m., files. ovales, acuminées, vert foncé luisant en-dessus, glauques en-dessous, pubé- [rules aux 2 faces. F1. jaune verdâtre, en ombel- Iles serrées, entourées d’un grand involucre de 4 bract. roses ou blanches, striées, étalées, sub- onguiculées. Fr. ellipsoïde, rouge, du volume Idée celui de l’Aubépine. F1. avril. Espèce rusti- que,recherchée pour l'élégance de sesfleurs avec leurs bractées involucrales. Demande situation ombragée en terre de bruyère. C. Kousa Buerger. [Syn.: Benthamia japonica Sieb. et Zucc.]— FL. Jap. 1, p.38, t. 16. — Japon. Voisin du C. capitata, mais de taille moins élé- vée et à fleurs de couleur orange au lieu d’être lanches. De plein air dans le midi de la France, d’orangerie sous le climat de Paris. (NG/Mas Lin. — N.D. IL, t. 43. — Europe. — Petit arb. pouvt. atteindre 6 à 8 m., cime ovale arrondie ; écorce du tronc brun rougeâtre Scailleuse : jeunes pousses carrées, pubérules olanchâtres. Filles. ovales ou elliptiques acu- % inées. luisantes et un peu scabres, barbues Lux aisselles en-dessous.Bourgeons floraux sub- “lobuleux. à écailles lancéolées, pointues, ca- luques. FL jaunes en ombelles de 12-30 flores, | CORNUS. Jarties ombragées des rocailles ou des plates- | rouge, comestible, de la forme d’une olive. Sol | calcaire et crayeux de la France. Bois très dur, recherché pour manche d'outils, dents d'engre- nage, etc. Var.: fructu luteo.macrocarpa, angusti- folia, crispa, heterophylla, nana et variegata. C. paniculata L’'Her. [Syn. : C. racemosa Lmk.; C. citrifolia Hort.] — Canada et Etats-Unis. — Petit arb. de 3 m., ou arbriss. de 1 m. 50 à 2 m., à écorce rougeâtre ou vert olive. Files. lisses ou un peu scabres. glauques en-dessous, ondulées aux bords, longuemt. acuminées. FI. blanches, en corymbes lâches, souvt. paniculés. Drupe blanche, de la gross. d'un pois. FI. juillet-août. Très rustique. CG. sanguinea Lin.. Sanguin, C. femelle, Bois punais. — N. D. IT. t. 44. — Europe, Asie. — | Grand arbriss. de 3 à 4 m. ou petit arb. de 4 à 6, écorce des tiges grise, finemt. gercurée, celle des pousses rouge sanguin ou vert rougeâtre ; ramules cylindriques ou ellipsoïdales. Files. | ovales ou ovales-oblongues aiguës. pubescentes, | lisse. Bois blanc rosé, à grain | dépourvu d’involuere, vert foncé en-dessus, vert pâle, un peu glauque et scabres en-dessous. FI. blanches, en corymbe apparaisst. après les files. en juin. Fr. pourpre noirâtre, à noyau épais, très fin, sert à | faire d'excellents manches d'outils et les jeunes tiges des tuteurs. — Var.: variegata. G. sericea Lin. [Syn.: C. cœrulea Lmk.; C. lanuginosa Michx.; C. ferruginea Hort.; C. cyanocarpa Mœnch.] — R. H. 1888, p. 441. — Sibérie, Asie sept. Arbriss. de 2 à 3 m., écorce des jeunes branches et pousses pourpre 2 à 3 m.. à branches et rameaux dressés verru- | violet. Flles. entières, ovales-lancéolées, molles, blanchâtres en-dessous, pendantes ; les jeunes soyeuses ferrug. sur la côte et les nervures; pétiole long, grêle, rouge. F1. blanches, en corymbes déprimés, laineux. Fr. en bouquets subsphériques, courtemt. pédicellés, d'un joli bleu turquoise. passant au cobalt à la maturité. FI. juin-juillet. G. siberica Lodd. [Syn.: C. tartariea Mill.] Pe- tit arb. de 5 à 6 m., en buisson à tête arrondie; écorce des rameaux rouge corail. Files. ellip- tiques-lancéolées, vert gai en-dessus, parse- mées aux 2 faces de poils blanchâtres apprimés. FI. blanches, en eymes. Fr. bleu ; noyau lenti- culaire. FI. avril-mai. Espèce assez voisine du C. alba. — Var.: C.s.variegata vel C. Gaudichaulti | Carr.; C. stricta Lamk.,[Syn.:C.fastig giata Michx.] _ EU. 1558. — Petit arb. de 3 à 5 m., à ra- meaux rougeâtres, dressés, Ve TUQUEUX. Flles. ovales-acuminées, glabres, vertes sur les 2 faces, parsemées de poils courts.apprimés dans lejeune âge. FI. blanches, en corymbes lâches, aplatis. Fr. globuleux, bleu, à pulpe blanche. FL juin. — Var. à files. panachées de blane et de jaune. , G. suecica Lin. [Syn.: C. herbacea Lin.] FL. Dax. t. 5; Encec. Bor. t. 310. — Europe arctique, Asie, Am. d. N. — Plante haute de quelques cent. à 25 cm., à racine ligneuse, ram- pante, pluricaule; tiges dressées, tétragones, articulées, feuillées seulemt. dansle haut,garnies inférieurt. de plusieurs paires d’écailles. Files. ovales, parsemées de poils blanchâtres, glau- ques en-dessous. F1. pourpre foncé, en om- tpparaisst. de très bonne heure (mars). Fr. | belle terminale, 12-20 flore. Fr. rouge, du vo- nr Del [N #7 AR ŒE CORNUS. t= lume d'un grain de poivre. Flor. juin-juillet. Hab. les tourbières de l'Europe boréale. Comme le (. canadensis, c'est une curieuse plante d’or- nement. On trouve aussi, mais plus rarement, dans les cultures, le C. alternifolia Lin.. N. D. II, t. 45, de l’Am. septle.; le C. acuminata Hort.. remarquable par ses longues et larges files. acuminées, et le C. Nuttallii Audubon, de l’'Amér. septle. Cult. Sauf le C. Mas, qui peut prospérer sur les sols calcaires. les C. demandt. des terrains de nature siliceuse, frais, et une situation un peu ombragée, ce qui les rend précieux pour lornement. — Mult. facile de graines semées au printemps ou, à défaut de boutures, marcottes ou drageons. PSM CORNUTIA Plum. (Verbénacées-Viticées.) Arbriss. un peu tomenteux. à rameaux souvent quadrangulaires ; à files. opposées, larges, en- tières ; à fl. en cymes constituant de longues grappes terminales, paniculées ou pyramidales. Ces fl. sont formées : d’un calice cupuliforme à 4 petites dents inégales ; d’une corolle à tube courbe et à limbe à + divis. inégales ; de 4 éta-| mines didynames, les 2 antér. parfaites, les 2 postér. rudimentaires ; d’un ovaire velu, à 4 loges, contenant chacune un ovule. Le fruit est une petite drupe globuleuse, entouré à la base par le calice persistant. Le noyau, à 4 loges, est creusé d’une cavité au centre. 6 ou 7 esp. de l'Amérique trop. C. odorata Poepp. PI. à odeur de Sauge, à files. amples, elliptiques, de 30 cm. de long sur 15 de large, longuement pétiolées. FI. violettes en panicule pyramidale. ©. punctata Willd. [Syn.: C. pyramidata Aït.. non L.] — B. M.t.2611; B.R.t. 114. — Ar- briss. de 2m. Filles. molles, ovales. de 16 cm de long sur 8 de large. atténuées aux deux extré- mités, glabres. luisantes à la face supér.. pétiole de 21/, em. à # em. de long. Fleurs bleues, en panicule pyramidale feuillée à la base. C. pyramidata Aït. Syn. de C. punctata. C. pyramidata L. Arbriss. de 2m..àfiles. ellip- tiques, un peu coriaces, de 1 décim. de long _sur 6 à 8 cm. de large, décurrentes sur un pé- tiole de 1 1/, em. de long. à face supér. pubé- rulente avec les nervures tomenteuses. FI. bleues, en panicule pyramidale. Les C. sont de beiles pl. de serre tempérée, fleurissant au printemps. On les multiplie par boutures à l’étouffée. COROLLE. On donne le nom de Corolle à la seconde enveloppe des fleurs complètes, située entre le calice et l’androcée. Elle est souvent. plus brillamment colorée que le calice, bien que, dans certains cas, elle soit de couleur verte comme lui. Les pièces, en nombre va- riable, qui composent la coroîfle, nommées pé- tales (voir ce mot), peuvent rester libres entre elles (fig. 257) (corolle dialypétale où polypétale) ou bien être unies par leurs bords sur une éten- due plus ou moins grande (fig. 258) (corolle gamopétale ou monopétale). Les Corolles dialypétales peuvent être régu- lières, comme dans les Crucifères, les Rosacées, les Caryophyllées, ou irrégulières, ainsi qu'on j'observe dans les Légumineuses-Papilionacées. TS A PE PO PE ne tr: pr ê. J He Cd ENT Fr L'ASIE 872: CORONILLA. Lé #1 Les Corolles gamopétales présentent trois 1 parties distinctes : le tube, partie qui comprend la base des pétales jusqu’au point oùils cessent A d’être unis; le Zèmbe, partie libre des pétales ; … 3) Fig. 257. — Corolle polypétale. e + Lee ! E la gorge, partie qui réunit le tube et le limbe.m Les Corolles gamopétales peuvent aussi être régulières: C. campanulée, infundibuliforme,.\ LE: Fig. 258. — Corolle mouopétale. hypocratériforme, rotacée, urcéolée ou irrégu lière: labiée, personée, ligulée (voir ces mots) COROLLIFLORES. Classe de plantes Dicotylé dones à périanthe double, à corolle monopé= tale hypogyne. Les familles des Apocynées Asclépiadées, Gentianées, Boraginées, Convols vulacées, Solanées, Scrophularinées, Acanthas | nées, Verbénacées, Lahiées, etc. appartiennent ce groupe. CORONILLA I. (Légumineuses-Hédysarées) Plantes herbacées ou frutescentes à files. im= | paripennées, stipulées. Fleurs jaunes, purpus rines ou panachées de blanc, disposées en OMS belles axillaires longuement pédonculées, À pétales onguiculés dont la carène courbée es atténuée en bec. Gousse articulée. 20 esp. & l'Europe, des Canaries, de l'Algérie et-de L’Asi occident. | . GC. Emerus Sibth. — B. M. 13, t. 445. — Va lis du Midi de la France. — Arbuste atteig 1 m., glabre,àtiges toujours vertes. Flles. à #& folioles obovales, vert clair. De mai à juillet fleurs jaunes lavées de pourpre, réunies par D Massifs à l’air libre. | CG. glauca L. — B. M. I, t. 13. — Franc mérid., Espagne & Portugal. — Petit buisson de. 1 m., à feuilles glauques, persist., folioles ob= ovales obtuses, stipules lancéolées. D’avrilmèn = CORONILLA. — sept. ombelles de 5-10 #. jaunes. Rustique dans | Je Midi; chassis froid à Paris. …. CG. montana SCop. — FL. carn. t. 44 — [Syn.: C. coronata L.] — Jaco. Ausr. t. 95. — _ Indigène, endroits boisés. Plante vivace à _flles. glauques, comp. de 4-5 paires de folioles un peu charnues, ovales, mucronées. Fleurs jaunes en ombelles de 15-21 fl G. pentaphylla Desf. — Algérie. — Petit buis- son rappelant le C. glauca, mais à folioles cunéi- formes, émarginées, mucronées, à stipules large- ment ovales. En mars-avril, fleurs jaunes, en ombelles de 6-12 fl. Orangerie. Rustique dans le Midi. C. valentina L — B. M. VI. t. 1885 — [Syn.: C. stipularis Lamk.| — Espagne, France mérid. — Petit buisson à stipules grandes, libres, ré- niformes, orbiculaires. En juin, fleurs jaunes, en ombelles de 6-12 fl. Orangerie. Rustique dans le Midi. PO CG varia L. — B. M. VIII, 258. — [Syn.: Astragalus glaucoides Gmel.] Bois et collines. Indigène Vivace, traçante. Tiges de 40- 50 em. couchées sur le sol. Filles. à 7-12 paires de folioles ovales ou oblongues. De mai à juil- let, jolies fleurs panachées de lilas et de blanc. | On en connaît une variété à fl. panachées de blanc et de rose carminé (C. elegans Call.). 1 On multiplie les C. par semis, éclats ou bou- ! tures, suivant leur mode de végétation J. D. 1 CORONULE. Petite couronne, collerette. à Corossol. Nom vulg. de l'Anona muricata. | GOROZO. Ivoire végétal. (Voir Phytelephas | macrocarpa.) * CORREA Smith. Rutacées-Boroniées.) Arbris- | seaux et arbustes, à pubescence étoilée, très rarement glabres, à rameaux cylindriques, dres- | sés ; feuilles opposées, pétiolées, simples, en- | tières, pellucides - ponctuées; fleurs élégantes, | blanches, jaunes ou rouges, souvent pendantes, | portées par des pédoncules axillaires; calice 4 | denté ou 4 lobé; 4 pétales, allongés, fréquem- | ment connivents ou soudés en tube cylindrique, | libres au sommet, velus; K étamines; ovaire 4 | partit, velu, renfermant 2 ovules par loge; fruit | formé de quatre coques tronquées. 15 espèces de | l'Australie austro-orientale. G. alba Andr. — Nile-Hollande. — B. R. 6, ) 515. — l m.; files blanches avec des écailles | rousses en-dessous ; fl, blanc pur,réunies par 3-1. | G. longiflora Paxt. 1 m.; rameaux à peu près glabres, ponctuées de pourpre; fleurs pendantes Letrouge pâle Cette pl. passe pour un hybride. C. speciosa Andr. (Fig. 260. Voir p. #76.) — INile-Hollande — B.R. 1,26; B.M.1746.— Flles. |tomenteuses et rousses en-dessous; fl. dressées. G. viridiflora Andr. — Nille-Hollande 1B. R. 1,3; B. M. 1901. — Rameaux tortueux; feuilles cordiformes, velues, ferrugineuses à la |face inférieure; fl. vertes, axillaires, solitaires. Les Correa s'accommodent tous de la serre (froide. Ils fleurissent en hiver et au printemps. Ù facilement de greffe sur Le C. alba, quise propage P PH: facilement de boutures à l’étouffée. Corroyère Nom vulg, du Coriaria myrtifolia. | CORTICAL. Qui appartient à l'écorce. | CORTIGIUM. Genre d'Hyménomycètes à hy- |ménium lisse. formant des plaques appliquées | 373 légers, Multiplication par semis. CORYDALIS. sur les écorces d'arbres, la face hyméniale étant extérieure. C. quercinum, sur lesbranches de Chêne, etc. CORTUSA L. (Primulacées.) PL vivaces her- bacées, se distinguant des Primula par les éta- mines, soudées à la base de la corolle par un anneau saillant; style filiforme, saillant, dé- passant la corolle ; capsule ovoïde, dépassant le calice et s’ouvrant au sommet par 5 valves. 2 esp. des régions alpines de l’Europe centrale, de la Sibérie et de l'Himalaya. G. Matthioli L. — B. M.t.987; Rcur. FL. GER. 17, 10*1. — Alpes; Russie arctique ; Sibérie. — Files. ovales arrondies, pubescentes, à 7-9 lo- | bes ; hampe droite et velue, haute de 8 à 10 em., portant 6-9 fleurs longuement et inégalement pédicellées et retombantes ; corolle campanulée, d’un beau rose carmin vif Mai-juin. GC. pubens Schott. — Ronr FL. GErM. 17, 1102. — Alpes de Transylvanie. — $e distingue de l'esp. précédente par sa pubescence plus prononcée, son port plus grêle et plus ramassé. Mai-juin. Rocaille, mi-soleil et sol spongieux. Tourbe ou terre de bruyère et sable; position fraiche. Va bien en plate-bande dans les sols GORYANTHES Hook. (Orchidées.) Plantes voi- sines des Séanhopea, dont elles se distinguent surtout par le gynostème cylindrique, à som- met infléchi, en forme de massue, au lieu d’être muni d’une bordure membraneuse ou de deux ailes au sommet. Elles sont épiphytes, à pseudo-: bulbes munis de deux feuilles amples, plissées. Les hampes, pendantes, portent de grandes fl. de forme bizarre, à labelle très grand, en forme de casque, disposées en grappe lâche. Parmi les 4 espèces qui composent ce genre, on cultive surtout : G. macrantha Hook. [Syn : Gongora macran- tha Hook.] — B. M. t. 3107; B. R.t. 1811. — Caracas. — La plus belle espèce. Les fleurs en sont très grandes, jaune d’or, mouchetées de rouge avec le casque du labelle rouge orangé. Fleurit de mai à juillet. CG. maculata Hook. — B. M. t. 3102 et 3947; B:2:.17%3;.FL. p. S. t. 8, 9 et 107 Oraxipo: PHILE, 1887, p 111. — Guyane anglaise; Véné- zuela. — Hampe de 60 cm. de long, portant des fl. verdâtres, tachées de rouge cramoisi ou de pourpre. Fleurit l'été. GC. speciosa Hook. [Syn.: Gongora speciosa Hook.|] — B. M. t. 3102 et 2755. — Brésil. — Grandes fl. jaune pur, sans taches. Les Coryanthes se cultivent comme les Séan- hopea (voir ce mot). Leurs fleurs,très curieuses, ne durent malheureusement que quelq. jours. GORYDALIS DC. (Fumariacées.) PI. vivaces ou annuelles, à racine parfois tubéreuse, à files. divisées ; fl. irrégulières, disposées en grappe unilatérale et dressée; calice à deux sépales colorés ; corolle tubuleuse, à 4 pétales inégaux, connivents ou libres, le supérieur pro- longé en éperon à la base; étamines 6, soudées en deux faisceaux opposés. Ovaire uniloculaire; capsule polysperme, déhiscente par 2 valves; graines noires êt luisantes. Env. 100 esp., des rég. tempérées et froides de l’Europe, de l'Afrique extratrop. et de l'Amérique. Lx files. glauques, en automne ; soleil. | C. lutea DO. — Eur ope méridionale. — Vivace, V8 os Pr fr RS Lun A SAPIN + D'ART + NT y * = t <, € Av NE CORYDALIS. RE SITES CORYLUS. GC. glauca Pursh. — Canada. — Annuelle; Flles. caduques, simples, larges, munies de finement découpées; petites fl. stipules caduques. Bourgeons écailleux. Inflo-, rose vif, tachetées de vert Juin- octobre. Semer | rescence monoïque en châtons. Les 4 allongés. cylindriques ; chaque fl. comprend une grande formant. entre les fentes des rochers ou des | vieilles murailles, de fortes touffes d’une ver- dure claire, hautes de 10 à 20 em... et se couvrant. de mai en octobre. jaune très vif. C. nobilis Pers. — B. R. t. 5, 393. — Sibérie et acclimatée en Finlande. — Vivace, à racine tubé- riforme., à grandes feuilles glaucescentes ; tige de 20 à 30 cm, portant une grappe courte de fl. jaune clair, tachetées de noir à leur sommet. Avril-juin. G. ochroleuca Koch. — Europe méridionale, — Diffère du ©. lutea par ses files. plus étroites d'innombrables fleurs d’un ! entourées chacune d’un involucre poilu. dans la Fruit, noisette. ‘entouré à la base par l’invo- fr. généralemt. monosperme par avortemt. Les et d’un vert plus pâle, ses tiges dressées, plus élevées (25 à 30 cm.), et ses fl. d’un jaune très pâle. C'est également une pl. de murailles. Les G. bracteata Pers. B. M. 6242; B.R. 1644; Kolpakowskiana Rgl.; Semenowi Rel.; SewerzowikRgl. sont des pl. vivaces, ou turkestanes, à fl. généralement blanc jau- | comest. Bois résiste mal aux intempéries, mais sibériennes ! nâtre, se rapprochant plus ou moins du nobilis et nouvellement introduites dansles jardins. Les CG. bulbosa DC.et tuberosa DC.. indigènes chez nous, portent, en mars-avril, de belles fleurs roses ou blanches et sont propres à gar-| nir les bosquets et lieux ombrés. Les C. lutea | et ochroleuca exigent le soleil et fleurissent d'autant mieux que le sol dans lequel ils crois- sent est plus maigre. Les espèces sibériennes aiment l’ombre et la fraicheur, et exigent un . seul poreux. profond et bien drainé. Multiplica- tion par semis. H. C. GORYLOPSIS $. et Z. (Hamamélidées ) Beaux et intéressants arbrisseaux rustiques, à flles. caduques, ressembt. par le feuillage et les fl aux Noisetiers. FL apparaisst. avant les files., en grappes pendantes ; chaque fl, hermaphro- dite, comprend une bractée engainante, un double périanthe; calice adné, quinqueñfide ; corolle à 5 pétales spatulés ; 3 étamines libres, périgymes ; styles 2, à stigmates subcapités ; ovairé infère, biloculaire, 1-ovulé. Fr. capsule, biloculaire, bivalve; graine étroitemt. ellipsoï- dale, noir luisant. 3 ou 4 esp. de l’Asie centrale, tempérée et orientale. Touffes isolées, massifs. CG. himalayana B. M. — B. M.t. 6679. — Monts du Khasia et du Bhotan. — Haut. 2 m. Files. arrondies, souvt.cordiformes, glabresen-dessus, soyeuses ou tomenteuses en-dessous. FIL. jaunes ou jaune blanchâtre. Mars. minées, irrégulièremt. dentées, souvent pubess centes glanduleuses. Involuere fructifère pl | Indépendamment des var. fruitières, on cultive aussi les C. À. laciniata vel. urticæfolia, C. 2 | Min. — Arb. pouvt. atteindre 15 auxquelles se trouvent interposées 5 glandes | par *-11. Involucre fructifère double : l’intern G. spicataS. et Z. — F1. Jar. t. 19. — Japon, | 1864. — Arbriss. de 1 m. à 1 m. 50, à files. ovales cordiformes, fortemt. penninervées, den- tées sétacées. F1. à odeur agréable, jaune pâle, réunies par 8-12 en grappes pendantes, étroites. F1. février. Les C. demandt. terre de bruyère tenue fraiche. Mult. par marcottes. PM CORYLUS Tourn.. Coudrier, Nousetier ; angl. : Hazel, Cob-nut ; all. : Corylées.) Arbriss. ou petits arb. à pousses et files. couvertes de poils raides ou glanduleux. | Haseistaude. (Cupulifères- | | Files. cordiformes orbiculaires ou cordiformes |indigènes. Bois rosé au cœur. écaille, à l'intér, de laquelle 2 autres latérales et par dédoublemt. de + mamelons simples, 8 étam. à filet très court, support. une anthère unilocul. Châtons @ courts, ovoïdes, gemmif. composés d’écailles serrées ‘les unes contre les autres, Dans l’aïsselle de chacune d'elles 2 fl cavité duquel se trouve un ovaire infère sur- monté d’un style à 2 branches stigmatif. liné- aires allongées ; cet ovaire à 2 loges à 1 ovule: 4 x lucre qui à pris un grand développemt.; ce C habit. les rég. tempérées et boréales de l’Europe et de l’Am. sept. 6 esp. cultivées soit. pour leur fr. comestible, soit pour l’ornements l’amande contient en grande quantité une huile recherché pour un grand nombre d'emplois. C. americana Walt. — Am.sept. — Haut. 1 m» 00 à 2 m. 50. Tiges et branches roussâtre clair. Feuillage vert clair. Filles. arrondies, CO dif. acuminées ; involucre fructif., campanules dépasst. la noisette : celle-ci obovoïde, brune C. Avellana Lin.. N. Avelinier ; N. communs angl. : Common Hazel, Fübert. — N. D. IV,ts à. — Eur ope et Asie tempérée. — Grand arbriss de 3 à 4 m., parfois petit arb. de 6 à 8 m. : tige presque lisse Files. arrondies, orbicuL., act court ou plus long que la noisette, étalé, frangé ou lacinié au sommet ; noisette obovoïde, à coque assez dure. Esp. forestière et fruitière crispa, ©. À. quercifolia, C. A. foliis varie gatis, C. À. pendula et C. À. pumila. C. Golurna Lin., N. de Bysance. Coudrier en arbre. — VW. D. B.t. 93, — $, E. Europe, Asie à 20 m. sur 24 tronc droit, cylindrique, à écorce lamelleuse. Feuillage vert clair 3 m. de circ. ; écailleuse. elliptiques, incisées anguleuses, souvent © dulées ou crépues. Fr. en général fasciculé triparti, l’externe multiparti; segments pal més, dépassant 2 fois la noisette, celle-ci plus ou moins grosse, à coque dure ; amande souveñ vaine, moins savoureuse que celle des: espèce G. rostrata Ait. — Mts. du Canada jusqu’à lé Caroline. — Arbusterameux, ressembt. beaucou] au C. Avellana, mais s’en distingt. par son fruk dont l'involucre est beaucoup plus développé dépasst. une fois la noisette ; par celle-ci, obos vale, obscurémt. triquère, terminée par un es ou rostre allongé, velu; coquille aussi pis épaisse ; amande bonne - 4 G. tubulosa Willd., AN. franc. Port et aspeci du N. commun, mais en diffère par son plus allongé, plus pointu, à coque généralem plus mince ; surtout par la cupule dépasst. d CORYLUS. n eaucoup la noisette et resserrée au-dessus en in tube étroit; enfin, l’amande est souvent ntourée d’une pellicule rouge. Esp. vigoureuse, très productive. En outre des var. fruitières, citons : le C. é. atropurpurea, à feuillage pourpre rougeûtre très foncé. … Les N. prospèrent sur tous les terrains et, en raison de leur volumineuse souche, ils conviennent pour garnir les terrains en pente | t peu profonds. Mult. facile des types par graines conservées en stratification, semées au printemps, et les var. par éclats détachés des souches ou par marcottes. Pour var. fruitières, @! y. Noisetier. ER à £ TIRE SEE ER Fig. 259. — Corymbe. -CORYMBE.(Fig.259.) [nflorescence différant de a grappe, en ce que les pédicelles sont d'autant À Le courts qu'ils sont situés plus haut sur laxe principal. de manière que les fleurs qui la composent sont disposées sur un même plan horizontal: Poirier, Prunier, un grand nombre de Crucifères. Le Corymbe est composé lorsque les pédicelles sont ramifiées ; cette disposition S'observe dans un grand nombre de pl. de la famille des Composées. . CORYNEUM. Genre de Mélanconiées à spores @ brunes, pluriseptées, dont quelques espèces Sont parasites sur les écorces ou les feuilles. GC. Beyerinckii, attaque les feuilles et les fruits du Cerisier, les feuilles et les rameaux du Pêcher. Sur les feuilles, il produit des ma- cules de couleur marron, rondes ou ovales, à contour régulier, qui au bout d’un certain temps Se détachent,. laissant un trou qui parait fait à Pemporte-pièce. Sur les fruits de Cerisier et les } rameaux de Pêcher, on voit destaches brunâtres, Ho | COSMOS. comestible, mais à amande vénéneuse. Cet arbre supporte le plein air sur le littoral de la Pro- vence; on le cultive parfois dans les serres froides pour son feuillage ornemental CORYNOSTYLIS Mart (Violariées) Arbriss. grimpants, files. alternes ; fl. en grappes termi- nales, courtes, élégantes, à pédicelles pourvus de deux bractéoles vers le milieu; sépales égaux, très petits, non prolongés à la base; pétale in- férieur prolongé en un large éperon,. les autres peu développés ; filets des étamines très courts ; capsule coriace à 3 valves non élastiques; graines comprimées, non ailées. 2 esp. de l'Amérique trop. On cultive le C. Hybanthus Mart., B.M. 5960. [Syn.: C. albiflora Linden, GarTexrc. 1874, p. 211 | Serre chaude. | - P.H CORYPHA L. (Palmiers-Coryphées.) Stipe élevé, monocarpique., inerme. annelé. Feuilles orandes, flabelliformes orbiculaires, divisées en segments lancéolés jusqu’à leur milieu. Pétiole allongé.,robuste, concave en-dessus, épineux sur les bords, gaine fibreuse. Spadice rameux ; fleurs hermaphr. Spathes engaint. le pédoneule et les rameaux Fruit du diamètre d’une cerise. 6 esp. de l’Asie trop. et de l’Archipel Malais. C. africana Lour. Voir Rhapis flabelliformis. C. australis R. Br. Voir Livistona. C. cerifera Arruda. Voir Copernicia. !. dulcis H. et Bonpl. Voir Brahea. Les espèces de ce genre sont peu répandues dans les cultures; nous citerons pour mémoire : C. elata Roxb.. du Bengale; CG. Gebanga Blume, Ruvpu. 97, 98, 105, de Java; C. Taliera Roxb., Manrr. Paru. t. 127 [Syn.: Taliera benghalensis Spreng.}, aux frondes orbiculaires rappelant le Borassus flabelliformis, et G. umbraculifera L., R8eepe MaLar. III, t. 1-12, qui diffère du précé- dent par ses frondes suborbiculaires lunées, at- teignant jusqu'à 30 pieds de tour. C.tectorum H. et Bonpl. Voir Copernicia. J. D. Cosmanthus. Voir Phacelia. COSMELIA R. Br.(Epacridées ) Arbriss. dressé, glabre., lisse; files. concaves, dures, piquantes, largement engainantes ; fl. rouges, solitaires au sommet de rameaux ou de pédoneules foliacés, entourées de bractées ; calice 5-sépale; corolle à tube allongé, cylindrique, puis légèrement di- laté, à 5 lobes imbriqués. étalés ; 3 étamines; | ovaire 2-loculaire; capsule ? -loculaire, à 3 val- | portant des ponctuations noires, qui sont les. fructifications à forme Coryneum du parasite. | À Vers la fin de l’été e: à l'automne apparaissent | sur les parties mortes d’autres formes du para- | {site et ensuite la forme parfaite, l’Ascospora Beyerinchii. Les pulvérisations à la bouillie bordelaise ves, polysperme. Une esp. de l'Australie austro- oecid. : G. rubra R. Br. — B. R. 21, 1822. — Buisson toujours vert; fl. tubuleuses, carminées. Serre froide. Bouturage de ramules encore herbacés. sous chassis ou cloches. PSE COSMIBUENA R. et Pav. (Rubiacées-Cincho- nées.) Arbustes de l'Amérique tropicale souvent | épiphytes, à files. généralt, un peu charnues, re- | pratiquées à titre préventif paraissent enrayer. | la marche de la maladie. DD: | GORYNOGARPUS Forst (Anacardiacées.) | Genre renfermant une seule esp.: le CG. læviga- marquables par leurs grandes et belles fleurs blanches, à odeur suave, pouvant atteindre, comme dans les G. grandiflora R. et Pav. et obtusifolia (B. M.t. 6230), jusqu'à 10 em. de dia- mètre. Serre chaude. tus Forst.. de la Nlle-Zélande. C’est un petit. arbre à flles. simples, persistantes, très glabres, | luisantes,alternes ;à f. petites,vertes, en panicules | rameuses. Le fruit est une grosse drupe à pulpe Cosmidium. Voir Thelesperma. Cosmophyllum. Synonyme de Ferdinanda et de Podachænium COSMOS Cav. (Composées.) Herbes annuelles COSMOS. nt ou vivaces, élevées. Files. opposées, entières, lobées ou 2-3 fois pinnatiséquées. Capitules hé- térogames radiés; les fl. de la circonférence (demi-fleurons) neutres, souvent roses ou vio- lacées ; celles dujfdisque (fleurons) 9, fertiles, Fig, 260. — CORREA SPECIOSA ANDR. Var. jaunes. Involucre hémisphérique, double; brac- | tées intér. membraneuses. soudées à la base. les extér. souvent étroites, herbacées. Récep-| tacle plan, muni de paillettes. Achaines glabres, atténifés en bec au sommet. 10 esp.; Amérique trop. depuis la Bolivie jusqu'au Mexique. G. bipinnatus Cav. |Syn.: Cosmea bipinnata Willd.; Georgia bipinnata Spr.|. — Bois, ATL. PL. JARD. t. 145, — Mexique — 1 m. à |! m. 50, annuelle dans nos cultures; files. finemt. et élé- gamment découpées ; capitules simulant un pe- tit Dahlia simple, carmin pourpré, de juin à octobre Var. à fl. roses, blanches, à capitules plus grands. Ornement des grands massifs, des plates-bandes mélangées. Semer en avril en pé- pinière. mettre en place en maï RC COSSIGNIA Commerson. (Sapindacées.) Ar- briss. tomenteux, cendrés, dressés, sans vrilles ; files. alternes. sans stipules, imparipennées, à | folioles opposées. très entières ; fl. en corymbes terminaux; à sépales égaux; 4 pétales; 5 à 6 étamines, libres ; ovaire 3-lobé, 3-loculaire, con- tenant 2-53 ovules par loge; capsule 3-lobée, co- riace, déhiscente. - esp. de l’ile Maurice. C. pinnata Lam. 2 à 5 m.; files persistantes 376 — COTIÈRE. à 7-8 paires de folioles, à nervure centrale do- rée ; fl. insignifiantes ; serre chaude. PR GOSSUS Fabr. (Lépidoptères-Hétérocères ; fa- mille des Cossides.) Papillons au corps épais, avec le prothorax globuleux et l'abdomen très développé. Antennes pectinées chez les mâles, dentées chez les femelles. Chenilles allongées, aplaties en-dessus; pourvues de mandibules très fortes. CG. ligniperda Fabr. ou C. gâte-bois. Papillons de grande taille (65 à 70 mm. d'envergure), | d’un gris cendré avec les anneaux de l'abdomen blanchâtres. Ailes de même couleur que le Corps, parcourues par un grand nombre de rayures noires transverses et ondulées. La che- nille. très grosse, d’un blanc jaunâtre avec le dos d’un rouge vineux, est très nuisible. Elle vit dans l’intérieur des Ormes. des Bouleaux, des Chênes et des Peupliers. où elle creuse des ga- leries très profondes. Elle dégorge une liqueur grasse d’une odeur repoussante. Ed. Lef. Costmary. Nom angl. du Ghrysanthemum Bal- samita. COSTUS L. (Scitaminées.) Tiges feuillées, | dressées, recouvertes de gaines qui quelquefois se prolongent en ligule élargie; limbe sessile ou courtement pédicellé, caduc; fl. élégantes, | carminées, blanches, jaunes ou roses, en épi épais, globuleux ou ovoïde, strobiliforme, sessile au milieu des dernières files. ou bien terminant un scape non feuillé; bractées larges, imbri- | quées: calice 8-fide au sommet; corolle à tube court, à lobes pétaloïdes presque égaux; sta- minodes latéraux nuls, labelle développé, cu- cullé à la base, étaté au sommet; filet pétaloïde | continu avec le connectif qui dépasse longuemt: les loges; ovaire 8-loculaire, multiovulé ; cap- sule globuleuse, à 3 sillons. 25 esp. de l'Amé- | rique, de l'Afrique, de l’Asie et de l'Australie trop. G. igneus N. E. Brown. — B, M. 6821. — Bahia — Files. elliptiques, vert foncé, pâles en-dessous et mêlées de rouge ; fl. larges.étalées, d'une jolie couleur orange rouge. G. speciosus Smith. — Inde. — B. R. 8.669. — Corolle rosée; bractées et calice rouge brillant: Serre chaude humide; division des tuber- cules. PSE CÔTIÈRE. Ce nom. auquel beaucoup de jar“ diniers conservent l’ancienne orthographe et l’ancienne prononciation de Costière, s'appliquer aux plates-bandes ménagées le long des murs; haies, palissades, et en général de toute espèce d’abris, en vue de faire profiter les plantations du voisinage de ceux-ci. Bien qu’il n’y ait aus cune raison pour ne pas l’appliquer aux platess bandes de ce genre moins favorisées commen orientation, on réserve plus spécialement ce nom de Côtières à celles de ces plates-bandes qui se trouvent placées à bonne exposition et; par suite, fournissent des récoltes plus hâtives que le plein air. Suivant la nature, la hauteur et la direction des abris, les C. sont d’ailleurs plus ou moins avantageuses pour les cultures: Leur largeur varie avec l'élévation de l’abrie |aux expositions Est et Sud, pour un mur de 2m: 90 à 3 m., elle peut être de 1 m. 50 à 2 m , … En général. on dispose le sol des C. en plan légèrement incliné. le côté le plus élevé se trou- want contre le mur. LE, H. _ Cotinus. Voir Rhus. COTONEASTER Medik. ; all. : Zwergmispel. Arbriss. ou sous-arbriss.. in- ermes, pubescents. à files. très souvent distiques, entières ou faiblement denticulées, caduques ou persistantes ; stipules linéaires sétacées. FI. pe- | tites. blanches, parfois roses, en corymbes plus ou moins denses; pétales imbriqués dans le carpelles 2-3, contigus bouton; étamines 2; | mais non adhérents entre eux, plus ou moins Les C. habitent l'Europe. l’Asie septentrionale, Bi le Nord de l'Afrique et quelques-unes le Mexique. Excellents arbrisseaux d'ornement par leurs fi. Bi et par leurs fruits souvent longuement persis- tants, avantageusement employés pour garnir | massifs ou rocailles. 22-25 esp. presque toutes rustiques. à CG. acuminata Lindl.[Syn.: Mespilus acuminata Bodd.] — Lonp. B. C. t. 199. — Népaul, 1820. — Arbriss. ayant le port du C. melanocarpa. 1 m. 20 à 1 m. A0; rameaux dressés. effilés, grisâtres, jeunes pousses hérissées Filles. ovales lancéo- lées, acuminées, poilues sur les deux faces. F1. petites, roses, par 1-3 sur pédoncule très court et penché. Fruit rouge orange, persistant la plus grande partie de l'hiver. Rustique. Très ornemental. FL avril-mai. — Var.: Simonsii Hort. Diffère du type par ses flles. plus courtes. pl: serrées, rhomboïdales-orbiculaires, glabres en-dessus, poils soyeux épars en-dessous. Fr. rouge très brillant ; prostrata Hook.. à rameaux couchés. Trouvée par Hook. et Thomps. dans le Sikkim. Népaul — Arbriss de 3-4 m.. à rameaux rouges ou violacés. Files. obovales ou arrondies, gla- bres en-dessus, un peu tomenteuses et rug'ueuses en-dessous. F1. blanches. avril-mai. Fr. petit, |Rustique. Belle espèce. | G. baccilaris Wall. — Himalaya. — Buisson assez élevé, à tiges droites, serrées en forme de &erbes. Filles. oblongues lancéolées, atténuées R la base, laineuses ou poilues en-dessous. F1. en corymbes serrés. multiflores. Fr. noir. F1. (mai. Espèce très voisine du C. melanocarpa. 1Welheri Hort.; C. Royleana Hort.] — Inde — Ar- briss. à rameaux subdressés ou étalés. Filles. persist., elliptiques aiguës ou ovales apiculées, taineuses en-dessous. FL blanches, en cymes 2-5 flores. Fr. assez gros. écarlate, carminé. | G. Fontanesii Spach. [Syn.: C racemiflora Koch.] — R. H. 1X87, p. #3. — Asie boréale — prun noir. Files. longuement ovales elliptiques, ourtement acuminées. cotonneuses en-dessous. "L petites, en corymbes subracémifères. Fr. ‘Tappe courte. serrée. F1. avril-mai. Espèce très fécorative par ses fruits. | G. frigida Lindl. [Syn : u petit arbre de 3-6 m.. à cime étalée, di- angl.: Rose Box; welus au sommet. Fr. drupacé à 2-3 noyaux. G.affinis Lindl.[Syn.: C. himalayensis Hort.] — | noir violacé ou cramoisi, légèrement pubescent. | CG. buxifolia Wall. [Syn.: C. repens Hort. ; C.. Arbriss. de 1 m. 2) à 1 m. 50; rameaux effilés, tphérique, beau rouge corail, en une sorte de. sikkimensis Hort.]. B. R. t. 1229. — Himalaya. — Grand arbriss. : Ve ci te y f Éd Le Le % C 4 = Vrat L _. Le ; CÔTIÈRE. PTIT COTONEASTER.: vergente; écorce lisse, grise; pousses vigou- reuses, vert rougeâtre ou rouge brun, glabres. Filles. presque persistantes. les plus grandes du genre, 10-12 cm. sur 5-6, entières, mucronées, sombres en-dessus, gris cendré en-dessous. FI. en gros corymbes terminaux, denses. Fr. de la gross. d’un pois, beau rouge corail. F1. juin. Esp tr décorative par son feuillage et surtout par ses fruits, qui persistent souvent jusqu'au | printemps. Rustique jusqu'à — 200 à 220, C. horizontalis Dene — KR. H. 1889. p. 348. — Chine. 1880 — Arbriss. à branches horizon- tales. garnies de ramules distiques, étalées, to- menteuses hispides. Filles. petites, ovales ou orbiculaires, mucronées. glabres partout. pre- nant à l’automne les tons rosés et vineux foncé. FI. rosées, solitaires. pétales érosés. denticulés. anthères Jaunâtres. Fr. petits. obovales tron- qués, rouge minium vif; graine d'un beau rouge. Rustique. Introd. de la Chine au Mu- séum vers 18-6 par l’abbé David Une des meil- levres esp. pour garnir les rocailles C. melanocarpa Lodd.[Syn.: C vulgaris var. melanocarpa Led.] — Europe septentrionale et Sibérie, - A des rapports avec le C. vulgaris, mais tiges plus noires, files. plus petites, fruit plus gros et d’un noir intense. C. microphylla Wall. — Népaul. — Petit ar- brisseau toujours vert, à rameaux étalés ou couchés, quelques-uns ascendants. Filles. pe- tites, oblongues ou obovales, luisantes, coriaces, poilues en-dessous. FI. blanches, solitaires, Fr. beau rouge. assez gros, subsphérique, déprimé. F1. juin. Assez rustique. Convient pour garnir rochers et murs G. multiflora Bnge. — Tartarie et rég. de l'Amour, 137. — Bel arbriss. à port du Buis- son ardent; files. caduques. orbiculaires, mu- cronulées, glabres dessus, tomenteuses, gri- sâtres dessous. F1. blanches, en cymes de 3-10 flores. Fr. rouge, peu charnu. C. mummularia Fisch. et Mey. — Asie Mi- neure, Himalaya.— Arbriss. voisin de C. Fonta- | nesii, mais à files. plus rondes ou plus obovales ; à fruits plus gros, moins serrés, pourpres au lieu de coccinés. G. reflexa Carr. — Chine. — Arbriss. de 2 m. à 2-m. 51, à ramification serrée, grêle, retom- bante; pousses effilées,rouge brun foncé, comme vernissées. Filés. ovales, plus ou moins rétré- cies aux deux bouts, longues de 4-5 em. rou- geâtres, soyeuses dans jeune âge. FI. blanches, en petits corymbes denses, dressés. Fr. gros, rouge pourpre, rares. Belle espèce. G.rotundifolia Wall. [Syn. : C. microphylla var. Uva-Ursi ; C. nepalensis Hook.; C. Hookeriana Hort.] — Népaul. — Sous-arbriss. à rameaux réclinés ou diffus. Filles. persistantes, orbicu- laires, obovales, mucronées, glabres dessus, velues dessous. FI. blanches. solitaires, subses- siles. Fr. rouge. subturbiné. FIL. avril-mai. Esp. assez rustique Convient pour rocaille. C. thymifolia Booth. — R. H. 1889, p. 348. — |: Népaul. — Sous-arbriss. bas, tr. petit. trainant. | Files. très petites, ovales, oblongues, argentées en-dessous. F1. petites, rosées. Fr. très petit, sphérique, rose vif. FL avril. Malgré ses faibles | dimensions,très ornementale. — Var.: congesta. RAR er EL dt ed US de è ; ! APAT af. = 7 NON COTONEASTER. Buiss. arrondi, compact. à branches rigides, récurvées, très rapprochées. lates et non penchés, velus dans jeune âge, pu- G. uniflora Bnge [Syn.: C. Uva-Ursi Pall.] — Altaï, 1842. — Buisson de 3! cm. à 60 em. F1. petites, roses, par 1-2. Fr. rouge un peu terne. | FL. avril-maiï. CG. vulgaris Lindi. [Syn.: C. integerrima Mé- | dik.] — Europe. — Arbriss. de 1 m. 30 à 1 m.50, branches tortueuses, diffuses. Files. ovales ou orbiculaires, mucronées au sommet, glabres dessus, cotonneuses dessous. FL. petites, roses, en corymbes subsessiles de 2-5 #. Fr. subglo- | buleux, penché, glabre, luisant, rouge pourpre. FL. avril-mai. On trouve encore parfois dans les cultures, Le C. compta Lem., qui a beaucoup de rapport avec le C. affinis, et dont les fruits sont également | noirs ; le C. lanata Lindl., du Bengale. Les C. se plaisent dans toute terre de jardin ; on les multiplie par graines conservées en stratification et semées au printemps, par mar- cottes faites à l'automne et par greffe sur C. * vulgaris. P: M: ‘ Cotonnier. Voir Gossypium. £ GOTYLEDON LI. (Crassulacées.) PI. vivaces ou sous-arbriss. de port varié, à flles. charnues, opposées ou alternes, sessiles ou pétiolées, épar- ses ou disposées en rosette. à fl. dressées ou pen- épis ou en cymes, parfois très ornementales. Le calice, quinquéparti, a les divisions égales, ou a le tube étroit ou ample. en grelot ou eylin- drique, souvent anguleux. Les étamines sont au nombre de 10, très rarement de 5; elles sont in- | sérées sur le tube de la corolle. L’ovaire est con- stitué par à carpelles libres. pluriovulés. En- viron 60 esp. de l’Europe. d'Asie, d'Afrique et dn | Mexique. (Inclus: Umbulicus, Echeveria. Pachy- phytum etc.) G. agavoides Baker. [Syn : Echeveria agavoi- des Lem.] — Rer. Bor. t. 6%; Izr. Horr. 1863, 78. Mexique. — Acaule. Filles. en rosette, d’un Vert glauque, ovales aiguës, épaisses, ter- | minées en pointe rigide. F1. orange foncé. Port d’un petit Agave. G. canaliculata Baker. [Syn.: liculata Hook.] — B. M. t. 4986. — Mexique. — Tige courte, épaisse, à la surface de laquelle Les tombées ont laissé de larges cicatrices. | Avant la floraison, les files. réunies en rosette ; elles sont oblongues acuminées, canaliculées, . vertglauqueen-dessus.rouge sombre en-dessous. | Les fl. sont rouge minium, jaune orangé à l’inté- | rieur, de 25 mm de long, en longues grappes. G. chrysantha Baker. [Syn.: Umbilicus chry-. santhus Boiss.] — Orient. — PL à port de Jou- EU flles. t- files , tuses ; les caulinaires elliptiques aiguës. Les fl. sont, de couleur jaune crême. G.coccinea Cav. [Svn.: Echeveria coccinea DC | — B. M. t. 2572. — Mexique. — PI. pubescente, d'environ 50 cm. de hauteur. Filles. obovales RES G. tomentosa Lindl. — Europe centr., — Voi-, sin du C.vulgaris, en diffère par ses fruits écar- bescents à la maturité. Esp. très ornementale. dantes, plus ou moins grandes, en grappes, en. plus courtes que le tube de la corolle. La corolle | Zcheveria cana- barbe, pubescente sur toutes ses parties. Les | en rosette, sont oblongues spatulées, ob- | Us a \ 4 LES “L Ce NU ST COTYLEDON. cunéiformes F1 rouge cocciné extérieurement (2 jaunes à à l'intérieur, C. cœspitosa Haw. [Syn.: Echeveria CES pi= tosa DC.T — Californie. — Flles. linguiformes, glauques, en rosette. FI. paniculées, jaunes. C. coruscans Haw. — B. M. t. 2601. — Cap. de Bonne-Esp. — Environ 50 cm. Filles. décus-« sées, oblongues cunéiformes, canaliculées, fari-. neuses au sommet. FI. pendantes, en panicule ombelliforme, rappelant celles du ©. orbiculata, mais de couleur plus pâle et un peu plus longues. CG. curviflora Sims. — B. B.t. 2044. — Cap | - Files. demi-cylindriques, glabres. FL. pers chées, paniculées, jaunâtres. C. fascicularis Ait. — B. M. t. 5602. — Cap. — Tige épaisse, rameuse ; files. grandes, éparses. et groupées au sommet des rameaux, Cunéi- formes ; fl. paniculées, pendantes, à tube Ver=… dâtre et à limbe révoluté, rougeâtre. l | C. fulgens Baker. [Syn.…: Echeveria fulgen s | Lem.] — R£ruc. BOT. t. 64; Jarb. FL. 1893, 2449 : — Mexique. — Tige de L5 à 20 em. Files. en rosette, spatulées, vert glauque. FI. grandes, paniculées, rouge éclatant. Très belle plante trop peu cultivée. _ GC. gibbiflora Moc. et Sessé. [Syn.: Æcheverid | gibbiflora DC] — BR: HIT Mexique. L'une des espèces les plus ornementales et l’une des plus répandues dans les jardins. La tige atteint environ 50 cm. de hauteur ; elle est cou ronnée par de grandes files. planes, cunéiformes. | mucronées. Les fl, en panicule étalée, ont les pétales gibbeux à la base, blancs inférieure: ment, rouge cocciné au sommet. Dans la variété metallica [Syn.: Echeveria metallica Hort.|, Int Horr. 1863, &1.iesfiles. atteignent 20 cm. et plus de largeur et sont d’une belle couleur glauque à laquellé s'associent des teintes rougeâtres métalliques. Cette pl. a donné naissance à un certain nombre de sous-variétés. G. glauca Baker. — R:r. Bor. t. 61. — [Sy Echeveria glauca Hort.] — Mexique. — 20 em. de hauteur. Files en rosette, obovales cunéiformes mucronées, glauques. FI. rouge écarlate. G.lurida Baker. [Syn.: Æcheveria lurida Lind 3 | —B. R. XIV, t. 1; Reruc. Bor. t. 59: — Mexique — Files. glauques. en rosette, oblongues, euné rites les supér. lancéolées. FL en grappes rouge écarlate. G. maculata Salm. Dyck. — Rer. Bor. t. #8, Cap. — 25 à 30 cm. Files. ovales spatulées, un p@ |auriculées à la base, ponctuées de rouge noirâtre FI. en grappe simple ; corolle à tube vert et limbe panaché blanc et rose pourpré. CG. mamillaris L. f. — B. M. t. 6020. — Caÿ — Tige rameuse, de 30 à 60 em. de hauteur, brui clair, “zébrée longitudinalement de rouge ‘bruil | Files. fasiformes, pointues au sommet et rétré cies à la base en court pétiole, vert glauque F1. rouge brun en long épi terminal, retombant C. metallica. Voir C. “gibbiflora. var. G. orbiculata L. — R.H 1857;B. Mt 22% Cap. — Tige pouvant atteindre 1 m. et Du | rameuse. Files. amples, opposées, planes, ob ovales spatulées, acuminées, glauques, ma nées de rouge. FI. rouges, en panicules lé G. Pachyphytum Baker. [Syn.: PachgBiis | bracteosum Klotzsch.] — Link ET or Icon. | [ CS À els Pi NT RES de à SET ET TEA LORS M : COTYLEDON. = F8 RAR. orT, BéroL. p. 108, t. 43. — Mexique. — Flles. enrosette.obovales cunéiformes,glauques. F1. rouge cocciné, en épi penché au sommet. …_ G.papillaris L. — B. M.t 2518. — PL de 50 cm. de hauteur. Flles. opposées, glabres, ovoïdes, blanches. F1. rouge écarlate, en panicules. —… C. Peacockii Baker. [Syn.: Echeveria Peacockii -Moore.] — FLor. np Pomoc. 1875, p.121. — Nou- Veau-Mexique. — Acaule. Filles. obovales spa- ées, concaves, en rosette large d'environ 15 em., glauques. FL. dressées, rouges, en épi uni- latéral, scorpioïce. mosa Cham. et Schlcht.] — B. M. t. 3570. — blanc. FL écarlates, en grappe simple, à pétales acuminés, mucronés. C. retusa Baker. [Syn.: Echeveriaretusa Lindl.! | — Files. allongées spatulées, en — Mexique rosettes moins denses que C. secunda. Tiges flo- rales robustes, portant de nombreuses fl assez grandes, rouge écarlate, se succédant pendant presque toute l’année. Cette pl. et sa var. gran-. diflora sont fréquemment cultivées aux environs : de Paris etse vendent sur les marchés aux fleurs pour l’ornement des appartements et des fe- nêtres. G Salzmanni Boiss. [Syn.: Pistorinia Salz- manni.| — B. M.t 5*01. — Maroc. -- Esp. an- nuelle à files. en touffe, couvertes de poils glan- duleux, d’un vert translucide, marquées delignes rouge sang. Les fl, extrèmement nombreuses, sont d’un jaune d’or que relève çà et là le rouge brun du sommet des lobes de la corolle - C. secunda Baker. [Syn.: Æcheveria secunda Booth.] — Mexique. — PI à port de Joubarbe. Flles spatulées, imbriquées en rosette dense et régulière, glauques. F]. rouge orangé à la base, jaune d’or dans la partie supérieure, disposées en grappes penchées. Il en existe plusieurs va- riétés, entre autres: glauca et glauca major, à feuillage très glauque. Ces pl. sont très re- beilles ; elles fleurissent pendant toute la durée de la belle saison. …C. Sempervivum Bieb. [Syn.: Umbilicus Sem- pervivum DC.] — Orient. — Vivace. Files. en rosette, cunéiformes., ciliées sur les bords. Kl. rouges. en grappes lâches, paniculées, sur une hampe dépourvue de feuilles. G. teretifolia Thunb. d’un beau jaune. pendantes, de 4 à 5 em. de long, verdâtres dans la partie infér., à partie supér. jaune pur avec les pétales bordés de rouge vif. Ces fl. sont ré- Crest RE Vars 319 — “ C.racemosa E Mey. [Syn.: Echeveria race-! Mexique. — Files. en rosette, glabres, glauces- | centes, les caulinaires lancéolées, marginées de B. M. t. 6235. — Cap. | — PI. duveteuse de 20 à 50 cm. de hauteur, à flles. cylindriques. F1. en cyme étalée, grandes, CG. tuberculosa Lamk. — Cap. — Tige de 5. jem. de haut. Flles. presque cylindriques, liné- | aires oblongues. F1 longues de 3 em. et plus, d’un beau jaune orangé, en panicules dressées. | | GC: velutina Hook. — B. M.t. 5681: — Cap. — | (PI. atteignant 1 m. de hauteur. Tige arrondie. glauque. Filles. opposées, obovales oblongues, | lembrassantes et un peu en cœur à la base. vertes | avec les bords bruns vers lesommet. F1. crandes, | COTYLÉDON. unies en grand nombre en panicules à ramifica- tions étalées horizontalement. |. À part le C. Salzmanni, qui est annuel et qu'il faut semer au printemps sous chassis, toutes Les | esp. énumérées ci-dessus sont des pl. viv. ou sous- ligneuses qui, sous le climat de Paris, exigent d’être abritées en serre froide pendant l'hiver, mais qui supportent parfaitement la pleine terre Fig. 261. — Monocotylédone, Maïs en germinatiou. sur le littoral de la Provence; quelques-unes d’entre elles sont très répandues dans les jar- dins de cette région Le C. retusa est une char- mante plante pour la culture en pots; le C. secun- da est précieux pour l’ornement des parterres pendant la belle saison. Les C. se multiplient par semis sous chassis, par boutures ou par sépara- tion des rejets que certaines esp. émettent au- tour des vieilles rosettes. COTYLÉDON. Nom sous lequel on désigne la ou les premières feuilles qui accompagnent l’em- cherchées pour l’ornement des jardins: la mo- Saïculture et la composition des petites cor-. | Fig. 262. — Dicotylédone. Haricot en germination. | |bryon dans la graine et qui, au moment de la germination, fournissent à la Jeune plante les | aliments nécessaires à son dévelopnement. C'est — £ > COTYLÉDON. OR sur l'absence, la présence au nombre de un ou de deux de ces organes dans la graine, que A. L. de Jussieu a basé la division du Règne végé- tal en trois grands embranchements : les Acoty- lédones (sans Cotylédons), Monocotylédones (à un Cotylédon) (Fig.261), les Dicotylédones (à deux Cotylédons) (Fig. 262). Le premier groupe com- prend les Cryptogames; dans lesecondserangent les Graminées, les Palmiers, les Liliacées. les | Amaryllidées, les Iridées, ete. ; le troisième, beau- coup plusimportant, r enferme la grande majorité des plantes que nous cultivons dans les jardins : Renonculacées, Crucifères, Caryophyllées, Mal- vacées, Légumineuses, Rosacées, Rubiacées, Solanées, Scrophularinées, Labiées, rieur à deux; c’est ainsi qu’on en compte jus- qu’à dix et douze, disposés en verticille, chez certaines Conifères Couchage. Voir Marcottage. COUCHES. Amas de fumier, en général de tous débris végétaux pouvant développer, par la fermentation, de la chaleur artificielle utilisée pour certaines cultures. Composées, | de feuilles et De toutes ces matières, c’est le fumier de che- val que l’on emploie le plus, qualités particulières ; avantages. ment et d’une manière peu uniforme. Les feuilles sèches fournissent une chaleur douce et sou- tenue; on les mélange habituelt avec du fumier. La tannée, la sciure de bois, la mousse, les her- | bes, etc., peuvent égalemt servir à faire des C., | mais on n’y a guère recours que faute de fumier. On distingue les Couches en C. chaudes, C. tièdes et C. sourdes. A. Couches chaudes. — On les fait de fumier de cheval frais et leur donne une épaisseur de | 40 cm., 6 em. 60 cm. et même davantage. Elles doivent fournir une température de 15 à 20° au moins, pendant un mois ou deux; cette température diminue ensuite successivement, Les C. chaudes servent pendant l'hiver et le commencement du printemps pour la culture des légumes de primeur, pour l'élevage du plant, pour favoriser le développement de divers vé- gétaux d'ornement, etc. B. Couches tièdes. une température moins élevée. mais plus sou- tenue, les C. tièdes se composent de fumier de cheval frais mélangé à d’autre recuit, c’est- à-dire, ayant déjà séjourné en tas, ou quelque- fois à du fumier de vache pailleux Ce sont celles dont l’emploi est le plus général: elles servent aux cultures hâtées de printemps, aux semis, repiquages, élevages de plants, etc. C. Couches sourdes. — Celles-ci n’ont d’autré objet que de chauffer légèrement le sol à une saison où la température extérieure n’est pas encore suffisante pour permettre certaines plantations ou certains semis en plein carré. Ici, le fumier frais n’est pas nécessaire; on se contente de fumier recuit, employé seul on mé- langé à des feuilles, à du fumier de vache, etc. Habituellement les C. sourdes n’ont guère qu'uné trentaine de centimètres d'épaisseur. — Destinées à fournir à cause de ses! les fumiers d’âne et de! mulet, moins communs, présentent les mêmes | Le fumier de vache fermente lente- | | C de terre ou de terreau sur une épaisseur plus etc. Le nombre des Cotylédons peut être supé-| | du coffre sur le sol. Mais il est bien préférable | toujours dans le nid d’un autre oiseau. cu ce tort par la chasse qu’il fait. sur une p COUCOU. Confection des Couches. La manière de monter une Couche, c'est-à- dire de disposer le. ‘fumier, n’est nullement indifférente. Quels que soient les matériaux employés, ils doivent être” parfaitement secoués à la fourche et bien mé-« langés, s'ils sont de nature variée, Il faut les disposer régulièrement, par lits successifs d'é- paisseur uniforme, les fouler avec la fourche et les pieds au fur et à mesure qu’on les place, les mouiller uniformément, s'ils ne sont pas. suffisamment humides pour que la fermentation. s'établisse, et finalement piétiner fortement toute la surface, en appuyant plus particulière-" ment sur les bords. On recouvre ensuite lan ou moins grande, suivant la nature des cul-M tures; puis l’on place les châssis ou les cloches. Avant de planter. de semer ou d’en-« terrer les pots sur une C., il importe d'attendre ÿ une huitaine de jours qu’elle ait jeté son pre M mier feu; autrement on risquerait de brûler les plantes ou les germinations. a Les C. se font soit sur le sol, soit dans des # fosses ou tranchées préparées à cet effet. On les établit sur le sol, lorsqu'on veut en élever plusieurs côte à côte ; on les dit alors en plan chers: c’est ainsi que procèdent les maraïîchers, Autrement, on les fait en tranchées, de facon à perdre le moins de chaleur possible. » Aux C. en planchers, on donne une largeur” d'environ 2 m.. soit la largeur des coffres augmentée de 30 à 35 em., de chaque côté. Quant aux C. en tranchées, si elles sont destinées à recevoir des Coffres, on les établit souvent de manière à faire reposer les deux grands CÔtés de leur donner sussi une largeur de 1 m. 80 à 2 m., afin que, lors du tassement, le coffre des” cende en même temps que le fumier. e. Si les C.en tranchées doivent être recour… vertes de châssis ou recevoir plusieurs lignes de cloches, on les fait planes ; si au contraire elles sont destinées à porter une seule rangée de cloches, ou les dresse en ados et leur donne une largeur de 1 m. seulement. Pour certaines cultures, par exemple les concombres, melons, potirons, etc, on fait souvent des C. en poquets Pour cela. on creuse des trous profonds de 40 à 0 cm.. larges de & cm. à 1 m., et on les emplit de fumier que l'O fait saillir en buttes et que l’on recouvre en suite de terre, puis de cloches. L. COUCOU (Cuculus canorus). Cet oiseau est bien connu par son chant, dont les deux notes | répétées à à intervalle, imitent les deux syllabes 1 a 1 u'a la femelle de pondre ses œufs un par un € parmi les passereaux insectivores que cette f melle choisitles parents d'adoption auxquels ell confie l'éducation de ses petits. Le régime Coucou est en effet exclusivement insectivore: et si cet oiseau est nuisible par la destruetio qu’il fait des petits passereaux, en jetant ho du nid un ou deux œufs de la couvée légitim pour y substituer le sien, il compense en parti du nom qu’on lui a donné, et par l'habitude COUCOU. périeure, aux insectes, aux larves et aux vers dont il se nourrit. E Ert. Coucou (Fleur de). Nom vulg. des Lyehnis Flos- | Gueuli, Narcissus Pseudo-Narcissus et Primula officinalis. _ Coucou (Pain de). Nom vulg. de l’Oxalis Ace- tosella. . Coudrier. Nom vulg. du Noisetier, voir ce mot | et Corylus. Cougourdette. Voir Courge. Coulant. Synonyme de Filet. (Voir ce mot.) £ Fig.”263. — Couleuvre à collier COULEUVRE (Coluber). Genre de Reptiles lappartenant à l'ordre des Ophidiens et au leroupe des Serpents non venimeux (sous- ordre des Aglyphodontes, ou serpents à dents dépourvues de sillon). Les Couleuvres, en lisses, toutes dépourvues de sillon et ne présen- gr y. ot << DE. Cx aa Re LR AE Le Fig. 264. — Orvet. | | ant jamais l'apparence de crochets. Par suite Hela disposition de l'articulation des mâchoires, ta gueule est très extensible et permet à l’ani- mal d'engloutir des proies d’un certain volume. En outre, la tête n’est jamais triangulaire, c’est- h-dire aplatie, élargie en arrière, présentant { | A . » effet, ont les deux mâchoires armées de dents. 381 — COULEUVRE. cette forme si caractéristique de la tête des serpents venimeux: elle ressemble plutôt à celles des petits carnivores, tels que la Belette. Les Couleuvres sont les serpents les plus communs de notre pays, et ceux qui atteignent la plus grande taille. Elles ne sont jamais dangereuses pour l’homme, qu’elles évitent, et leur morsure n’est pas plus douloureuse que celle d’une sou- ris. Cependant des recherches récentes ont montré que leur salive était venimeuse: mais la morsure seule des dents postérieures peut in- oculer cette salive. Pur contre, ce sont des 5. — Vipère aspic. animaux utiles à l’agriculture par la destruction qu'elles font des petits Rongeurs (Souris, Mu- lots, Campagnols) et des Insectes. Quelquefois cependant elles s’attaquent aux petits oiseaux etsont très friandes de leurs œufs. Dans certains pays, on ne se fait pas faute de les manger sous le nom d’Anguilles de haies. Les Couleuvres de notre pays sont assez nom- | breuses en espèces pour qu’on en ait formé sept genres (Tropidonotus, Cœlopeltis, Rhinechis, Za- menis, Elaphis, Coluber proprement dit, et Coro- nella), renfermant en tout une dizaine d'espèces dont plusieurs ne se trouvent que dans le midi de la France. La Couleuvre à collier (Tropidonotus natrix) est l'espèce la plus répandue. Elle atteint 1 m. 70 cm. de long et se reconnait facilement à son | collier d’un jaune clair avec deux taches d’un noir profond, qui se voient immédiatement en arrière de ce collier. Les couleurs varient du reste beaucoup suivant les individus. Elle se | plait au voisinage des rivières qu’elle traverse volontiers en nageant par ondulations à la sur- face. Elle se nourrit de poissons, de grenouilles, de crapauds et de tritons. (Fig. 263.) La Couleuvre vipérine (Trop. viperinus) res- semble à la Vipère par sa coloration, au point que des herpétologistes exercés ont pu s’y trom- per à première vue. Elle porte sur le dos des taches brunes en zig-zag sur un fond grisâtre. C’est lorsque l’animal est irrité et veut mordre que les joues se gonflent en arrière, donnant à la tête ordinairement allongée, l'aspect trian- gulaire de celle de la Vipère. La taille dépasse A 4 d & de è rh et. ur PTS DR # x A RE + ER COULEUVRE. . — 38 : COURGE. rarement 1 m. Elle n’est commune que dans le Sud et le Sud-Ouest de la France, Encore plus aquatique que l’espèce précédente, elle se tient dans les fossés et les mares, montrant souvent | sa tête au dessus des plantes aquatiques, et vivant en bandes nombreuses. Sa nourriture est semblable à celle de la Couleuvre à collier. La Couleuvre maillée (Cœlopeltis insignitus) | est une espèce du Midi qui ne se trouve qu’à Nice et aux environs de Montpellier. Elle se nourrit de souris, de lézards et de petits oiseaux, La Couleuvre à échelons (Rhinechis scalaris), ainsi nommée de la forme des dessins que porte | son dos et qui figurent les barreaux d’une | échelle, est également du Midi de la France (Montpellier, Toulon, Nice). Elle atteint 2 m. de long et détruit beaucoup de gibier. C’est La seule espèce qui se défende en mordant la main qui veut la saisir. La Couleuvre verte et jaune (Zamenis viridi- flavus) est une espèce élégamment tachetée de | ces deux couleurs, mais qui présente aussi une variété entièrement noire; elle atteint 1 m, 20. Commune dans le Sud-Ouest dela France (Poitou, Vendée,Gascogne), elle se retrouve dansle Jura. Elle habite les lieux secs et rocailleux et se nourrit de petits mammifères, de lézards et d'oiseaux. La Couleuvre d Esculape (Coluber Æsculapis) est une grande espèce d’un brun olivâtre uni- forme avec des taches peu marqués, qui atteint | 1 m. 60 de long, avec la grosseur du bras. Elle habite le Sud de la France, mais remonte jusque | dansles départements du centre (Maine-et-Loire, | etc.), et même jusque dans la forêt de Fontai- nebleau. Elle ne va pas volontiers à l’eau, mais grimpe très facilement aux arbres, et se nour- rit de petits rongeurs et d'oiseaux. C’est à cette espèce qu'il faut rapporter les récits que font les | cultivateurs, de serpents es’étendant d’une haïe à l’autre» en travers du chemin, et que l’on a pris souvent pour des Boas échappés de quel- que ménagerie. Cependant la Couleuvre à collier | atteint et surpasse même en longueur, siron en grosseur, la présente espèce. La,hCouleuvre lisse (Coronella austriaca) est une e$Spèce d'un roux olivâtre marbré de brun, et qui dépasse rarement 80 cm. Elle habite le Sud de la France. dans les terrains calcaires, où elle fait la chasse aux lézards et aux orvets. Elle monte assez haut dans les Alpes. La Couleuvre bordelaise (Coronella girundica) est assez voisine de la précédente, dontelle dif- fère par le nombre de ses écailles. Elle est plus méridionale. ne remontant guère au-delà de la Charente-Inférieure. C’est une espèce tout-à- fait inoffensive et qui ne mord jamais: cepen- dant elle est massacrée impitoyablement par | les cultivateurs, qui la confondent, à cause de ses taches rousses, avec la variété rouge de la Vipère. Son régime est le même que celui de sa congénère. D’après ce que nous venons de dire, on voit que les Couleuvres ont, en général, une taille bien supérieure à celle des Vipères et sont beau- coup plus communes, mais sans danger pour l’homme qu’elles ne peuvent mordre qu'avec les incisives, qui ne sont pas venimeuses, comme nous l'avons dit: ce sont les plus petits serpents. (de 50 à 60 cm. de long) dont il convient sur- tout de se méfier; il est prudent dene jamais essayer de saisir un de ces reptiles sans un. examen préalable, et l’on aura présent à l'esprit la confusion possible entre la Couleuvre vi- périne et la Vipère. Un cultivateur intelligent, d’ailleurs, devra toujours éviter de tuer un ser- pent qui ne l'attaque pas «et qui cherche même - à fuir, avant de s'être assuré qu'il s’agit bien réellement d’une Vipère. Tuer une Couleuvre qui ne fait aucun mal, c’est détruire un utile auxiliaire de l’agriculture. (Voyez Vipère.) E. Trt. Nous donnons trois figures pour permettre de distinguer des types souvent confondus: Ÿ Fig. 263, la Couleuvre à collier, utile ; » 264, l’Orvet, inoffensif ; » 265, la Vipère aspic, venimeuse. Voir pour ces deux derniers les articles spé-« EE ÉRC . Couleuvrée. Nom vulg. du Bryonia dioica. COULURE. La Coulure est le résultat, soit d’une conformation anormale de la fleur, soit de causes accidentelles survenant au moment de la floraison: pluies prolongées, brouillards, abaissements de température, chaleur intense etc., qui entravent la fécondation. Cet accident se produit aussi dans les sols épuisés et dans ceux qui, au contraire,sont d’une fertilité exagérée ou trop humides. . Dans ces différents cas, la fleur tombe sans que le fruit ait pu nouer, ou bien, dans le cas de fécondation imparfaite, le jeune fruit s’atrophie et se détache de la plante, sa mauvaise consti tution ne lui permettant pas de se développer Coumarouna odorata. Synonyme de Dipteryx odorata. Coupe-bourgeon. Voir Rhynchites. F+ | COUPE-BORDUÜRES. Instrument appelé aussi Dresse-Bordures et Coupe-Gazons, servant à dé- couper régulièrement et à dresser le bord des pelouses. U en existe de différentes sortes. Le plus employé se compose d’une lame circulaire tranchante. en forme de disque, tournant autou# d’un axe, et d’une monture bifurquée traversée par cet axe et pourvue d’un manche, (Fig. 266) L. Hs Fig. 266. — Coupe-bordure. Couperose. Voir Cuivre. Coupeur de Vignes. Voir Lathrus. Couque. Voir Pyrale. COURGE. Cenom nes’applique qu'aux espè et variétés du genre Cucurbita (v. ce mot). pas confondre Courge avec Gourde: ce dert nom s'appliquant aux espèces et variétés genre Lagenaria (v.ce mot). Quelques C. 0 mentales sont par erreur appelées Coloquint la vraie Coloquinte est une espèce du ge Citrullus (v. ce mot), et les Courges dont il s’agit ll era os Dar SL pe de Er 1 ré SRE AE RER / A à Lu ST HOUR Se eee ji Rae PAT . [° , ; A PERS AUS | “ul L . | Ê Ï COURGE. —. 383 — ” COURGE. sont que des variétés de la C.'Citrouille (v. neux. race plutôt fourragère que potagère, ci-après. et C. Coloquinelle). chair aqueuse. RE - c | | 20 C. non coureuses. — C. blanche, fr. cy- EA ourges potagéres. lindrique, plus long que celui de la C. à la Quatre espèces sont cultivées: C. Citrouille, mœælle, blanc jaunâtre. à consommer non mûr ; CC: musquée, ©. Potiron, et C. de Siam ou à graines C. d'Italie ou Coucourzelle, fr. de même forme, noires. Les trois premières sont annuelles, ont jaune panaché de vert: Patisson (Fig. 268), produit de nombreuses races et variétés; La ou Bonnet d'Electeur (Cucurbita Pepo L. var. € ernière, dans le Midi, a des tiges persistantes ; Melopepo), vulg.: Artichaut de Jérusalem, singu- l pas encore varié. |lière variété à tiges très courtes, pétioles des —…C. Citrouille (Cucurbita Pepo L.). Espèce très feuilles très longs, vrilles disparues ou changées polymorphe; ses caractères constants sont: en feuilles, fruit à forme d’un cône surbaissé, villes. toujours rudes au toucher, vertes ou à base, au lieu d’être arrondi, présentant un “marbrées de blanc aux angles des nervures ; rebord très saillant formé par 8 à 10 lobes obtus lobes prononcés, plus ou moins aigus; pétioles et recourbés en dedans; peau jaune orangé, et nervures principales munis de poils spines- | blanc jaunâtre, ou panaché de vert sur fond cents ; pédoncule du fruit portant 5 côtes longi- blanc, etc., suivant les races. Ces Patissons sont tudinales saillantes, ne s'épatant pas à son point de très bons légumes, de longue garde l'hiver, d'insertion, souvent ligneux à maturité. Les mais cultivés plutôt comme fruits de fantaisie variations s’observent: sur les tiges, très allon- et d'ornement que comme légumes, gées et rampantes (Courges coureuses), où très courtes, et presque dressées (C. non coureuses). ou grimpantes; le volume du fruit: de celui d’un os Potiron à celui d'une Noix; sa forme et son aspect: allongé. cylindrique, obovoïde ; lisse ou verruqueux ; blanc. vert, jaune, orangé ou rouge; unicolore ou bariolé; à peau tendre ou durcie en coque ligneuse. Ce sont de ces races, à petits fruits à peau colorée et durcie, qu'on cultive sous le faux nom de Coloquinte. (W. Courges ornementales.) Races les plus cultivées comme légume: Files 26%" Fatisson. 10 C. coureuses — Courge à la mæœlle(Fig. 267), (angl: vegetable marrdw). fruit cylindrique, G. Musquée (Cucurbita moschata Duch.). Jaune, peau tendre, lisse, chair blanchâtre, à (Fig. 269.) Tiges longues, rampantes:; files. vert consommer non mûr; C. sucrière du Brésil, fr. foncé, à angles très marqués, marbrées de blanc, oMoïde, un peu verruqueux, jaune orangé à | comme veloutées et douces au toucher dans maturité, chair jaune, très sucrée; race excel- leur jeunesse; pétioles des files. adultes rudes, | garnis de poils ras, non spinescents ; pédoncule | ra | à KW DS Fig. 267. — Courge à la moëlle, Fig. 269. — Courge musquée. | dE À | | ente, peu délicate, très productive, de longue | toujours pentagonal, à angles mousses, et for Barde; C. des Patagons, fr. plus gros que les mant un empatement à 5 lobes à son point (précédents, cylindriques, portant 5 grosses côtes | d'insertion sur le fruit, qui, typiquement, est Paillantes, peau vert foncé noirâtre, chair jaune, | cylindrique, courbé ou non, ordt. renflé à sa qualité médiocre ; C. de Touraine, fr. volumi- | partie supérieure renfermant seule des graines LL COURGE. — 384 — COURGE. (la partie non renflée étant sans cavité); chair d'Espagne; EP. gris de Boulogne; EP. turban L à goût plus ou moins musqué, suivant les va- | (Fig. 271) ou Giraumon, Bonnet turc (Cucurdita riétés. Ces var. sont nombreuses ; outre le goût, | maxima Duch., var.clypeiformis), race curieuse, à elles portent sur la forme du fruit: pyriforme, fr. déprimé et terminé du côté opposé au pédon-w sphérique. et même déprimé; son aspect: peau | cule par trois gros mamelons saillants et arron- lisse, raremt. verruqueuse, verte, blanche, jaune, | dis. de couleur souvent différente du reste; il orangée; lacouleur dela chair: jaune.rougeâtre en existe plusieurs variétés distinctes; Courge ou orangé vif. brodée galeuse, chair orangée, très sucrée; OM La C. musquée et ses var. sont plutôt des lé- | marron. fr. petit, chair rouge vit à ane, C œumes dusud de l'Europe que du climat parisien, | C. de l’Oluo, fr. ovoïde conique, jaunâtre; C. de où on leur préfère les var de Potirons. : Valparaiso, fr. de la forme d’un Citron. écorce | blanc crème, chair jaune orangé, très fine et très sucrée, etc. E C.de Siam (Cucurbita melanosperma A. Braun. C. ficifolia Bouché, Courge de Malabar, C. à | | graines notres. Tiges rampantes, vivaces dans le midi de la France; files. à lobes arrondis 5 fruit sans cavité intérieure, elliptique, ovoïde/M lisse, marbré de blanc sur fond vert, pulpe blanche et douce, filandreuse à maturité, à con sommerâvant maturité; peau devenant ligneuse \ à maturité, préservant longtemps le contenu dem la pourriture. Plante très cultivée en Chine pou 1 la nourriture du bétail; peut rendre de grands services à ce point de vue dans tous les pays chauds à climat pluvieux; est d’un rendement considérable. En Espagne et dans l'Amérique du sud, est cultivée beaucoup comme plante“ potagère; sert à faire les confitures dites dem " Der | Vi TARN CN Nr" bat "f: COUTEAU A ASPERGES. — 386 — CRAN. COUTEAU A ASPERGES. (Fig. 272.) Longue et | Caucase, sont ornementales par leur amplé forte lame tranchante en fer ou en acier, pour- | feuillage et parleurs grandesinflorescences, pou vue d’un manche et servant à récolter les As- | vant atteindre 1 m à 1 m. 50 de hauteur Une perges, c’est-à-dire à détacher ou à couper les | autre, le C tatarica Jacq.. de l'Europe orientale turions. | et de l'Asie occident. a une racine fécu + | lente, comestible, Ce serait, d'après Martens | Plantes alimentaires des anciens. le Chara, dont. se sont nourris les soldats de César. en Albanie" (Voir Paizcreux et Bois, Potager d'un curieux 2° éd. p. 116.) Mais l’esp. la plus utile est: L} PC) | |. C. maritima L.. Chou-Marin ; angl.: Sea-Kale; Fig. 272. — Couteau à Asperges. |all.: Meerkohl. - Europe. — Vivace. Le Crambënl | était un des légumes des Grecs et des Romains Le fer ou lame du C. à Asperges est de forme | les Anglais et les Allemands, les premiers a variable: il peut être droit et coupant seule-|tout. en font usage depuis des siècles: em ment à son extrémité, ou fourchu. ou cintré et France, on le cultive depuis longtemps. mais affectant la forme d’une gouge, ou légèrement | il est confiné dans quelques jardins d'amateurs arqué et denté; dans ce dernier cas, on l'appelle | Ce sont les jeunes pousses. étiolées artificielle quelquefois Scie à Asperges. | ment, que l'on recherche dans cette plantem Théoriquement, l'emploi des Couteaux à As-| Amères et dures, ces pousses ne deviennent perges n’est pas à recommander. L.H. | comestibles que sous l'influence d’une complèten Couteaux. Voir Greffoir. Serpette. |obscurité; on les mange à la manière des AS Couturière. Voir Procrustes. | perges. Leur goût rappelle celui de ce légume COUVERTURE. Se dit des diverses substan- | et du Chou-fleur. 2 ces: paillis, terreau, feuilles, que l’on dispose! On sème les graines du Crambé de mars h: sur les plantations ou sur les chassis. les serres, | mai, en pépinière, et on éclaircit de manière àäm pour les garantir contre la sécheresse, l’humi- | ce que le plant se trouve espacé de 15 em. ei dité, le froid. Les engrais pulvérulents que l’on tous sens. L’année suivante, en février-mars» répand au printemps sur les plantations, sont | on repique en terre bien défoncée et bien fumée dits Engrais en couverture. en espaçant le plant de 50 cm. Au mois de fé COWANIA Don. (Rosacées-Potentillées.) Ar- | vrier suivant, la plantation est en état de sup briss. rameux à files. alternes, petites, plus ou | porter l'opération de l’étiolage. On peut aussh moins divisées, coriaces, plissées, blanches en- | multiplier le C. par boutures de racines faites dessous, à bords révolutés, accompagnées de | à l’aide de tronçons, plantés en petits pots, SuM stipules adnées au pétiole ; à fl. sessiles, soli- | couche et sous chassis. Cette opération se fait taires à l'extrémité des rameaux, amples, for-| en février. 1e d'un calice persistant à 5 sépales ; de 5 pétales | des pots renversés, de 25 cm. de diamètre, dom obovales ; d’étamines en nombre indéfini; de | on a bouché les trous, soit des pots à couvercle 5-12 carpelles, qui deviennent des achaines sur- | comme ceux dont se servent les Anglais, soit ei \ montés d'un style plumeux comme ceux des | fin deseloches opaques. On peut aussi simplement Dryas. 3 esp. de la Californie et du Mexique. | buter les touffes. c est-à-dire les couvrir d'œ Le CG. mexicana D. Don, à fl. jaune d'or, de la | épaisseur de 10 à 15 cm. de terre légère. LB grandeur de celles du Potentilla fruticosa, et le | pousses étiolées se récoltent lorsqu'elles ont C. plicata D. Don, SweerT. Brit. FLow. Garp.|une longueur de 10 à 15 em.. en les coupes d 2° sér.. t. 400 [Syn.: C.purpurea Zucc.|. à fl. | au-dessus du collet. La récolte faite, on découwrel rouge pourpre, rappelant celles de l’Eglantine, | la plantation et l'opération se répète l’an née sont de charmants petits arbrisseaux de serre | suivante, L'exploitation peut durer une quinzaine froide sous le climat de Paris, mais qui suppor- | d'années. Leo teraient la pleine terre dans le midi de la! On peut forcer le C., comme l’Asperge, à l’aide France. Multiplication par graines. de chassis et de fumier; on l’obtient ainsi pe Cowslip. Nom angl. du Primula officinalis et | dant une grande partie de l'hiver. 2: autres espèces. Ce légume est consommé couramment “Æl Crab. Nom angl. du Pommier. | Angleterre et c’est de Londres que le font venk Craie. Voir Terre. | les marchands parisiens. 1 CRAMBE L. (Crucifères-Cakilinées.) Herbes CRAMPONS. Nom sous lequel on désignelek ou pl. sous-frutescentes à tige épaisse, ra- | racines adventives que l’on observe Sur les tige meuse, àfiles.souventtrès amples. parfois pinna- | de certaines plantes, le Laierre notamment,*e tiséquées, à fl. blanches, en larges grappes. Ces | qui constituent pour ces plantes un moyen fleurs ont les sépales larges, égaux à la base; |se fixer aux murs, aux arbres, etc. Les Om les étamines, au nombre de 6, sont libres. Le | servent aucunement à l'absorption de matériau! fruit est articulé, indéhiscent, à deux articles : | nécessaires à la nutrition des plantes. i1 l’inférieur pédicelliforme, dépourvu de graine, CRAN. Petite ouverture en forme de crois le supérieur globuleux, renfermant une seule | sant pratiquée à 1 ou 2 mm. au-dessus d'un ® graine à cotylédons condupliqués. 16 espèces | éteint. latent. paresseux, ou d’un rudiment® originaires de l’Europe, des Canaries, de Madère | bourgeon que l’on voudrait faire développer et de l’Asie occidentale. Cette opération pratiquée avec une certaim Certaines esp .comme le C. cordifolia Stev.. du | habileté, an moment de la faille du Poime Le DA : Ê dd CRAN. Ê la sève. (Fig. 273.) )} «germe> de l'œil supposé. C.B Fig. 273. — Cran. =. Cran de Bretagne. Nom vulg. du Cochlearia Armoracia. Cranberry. Nom angl. de l'Oxycoccos macro- carpa. Cranson. Nom vulgaire du Cochlearia Armo- racia. CRAPAUD (Bufo). Genre de Batraciens Anou- res, à formes lourdes-et portant de chaque côté. du cou des glandes cutanées, qui sécrètent lun liquide irritant. Les mâchoires sont dé- \pourvues de dents. Le Crapaud vulgaire (Bufo vulgaris) est l'espèce la plus commune dans notre pays: il est d’un brun verdâtre marbré de brun et couvert de verrues saillantes. Il ha- mides, ne sortant de sa retraite que la nuit pour faire la chasse aux insectes, aux vers et aux mollusques dont il se nourrit: c’est un grand destructeur de limaces et à ce titre on doit le respecter et même le protéger dans les Jardins. Son cri. formé de deux notes monotones et tristes, se fait entendre le soir au printemps. Au mois d'avril, la femelle se rapproche de l’eau Dour y déposer ses œufs en deux rubans paral- èles qui atteignent souvent 3 m. de long et F'enchevêtrent aux plantes aquatiques : le tétard Qui en sort est plus petit que celui de la gre- pauds pour la culture est telle, que l’on en ex- 20rte, chaque année, en Angleterre, des quan- lités considérables. — On a longtemps discuté jur le venin du Crapaud: des expériences pré- Lises faites par C1. Bernard et Vulpian prouvent [ue le chien qui mord un Crapaud est bientôt bris de vomissements, mais se rétablit rapide- | enin est injecté sous la peau, et provient d’un rrêt des mouvements du cœur en diastole. Vhez l'homme, les accidents ordinaires sont leaucoup moins marqués:sur la peau saine, F liquide des glandes cutanées du Crapaud 1e peut produire qu’un effet insignifiant; sur 4 #4 C L'ouverture du cran varie de 1/, mm. à 2 mm. et se termine en pointe, à droite et à gauche du circonstances. Le Crapaud, d’ailleurs. est inca- (bite les jardins, les caves et autres lieux hu- | nouille et d’un noir foncé. — L'utilité des Cra-. aient La mort survient, au contraire, lorsque le | CRASSULA. ou du Pommier, laisse intact le revers de la | une muqueuse (œil, bouche. etc.) ce venin dé- “branche. de facon à ne pas entraver le cours de termine une douleur assez vive, puis une vé- sication durable, mais il n'existe pas d’e- xemple d'accidents mortels survenus dans ces | pable de laneer son venin à distance: il faut pe contact intime pour que l'effet indiqué se produise. (V. Batraciens) FLSETrt Craniolaria. Voir Martynia. Craspedaria. Voir Polypodium. GRASSULA L. (Crassulacées.) Plantes vivaces, quelquefois sous-ligneuses, rarement annuelles, | à files. opposées, charnues, rarement pétiolées, le plus souvent connées, entières. Les fl. g'éné- ralement petites, sont disposées en cymes rami- | fiées ; elles sont formées: d’un calice à 5 sé- | pales libres ou unis à la base; de 5 étamines | plus courtes que les pétales; de 3 glandes si- | tuées entre les étamines ; de 5 carpelles libres uniloculaires, multiovulés. Le fruit est cons- titué par 5 follicules contenant de nombreuses graines. Env. 120 esp. du Cap de Bonne-Esp., d’Abyssinie et de l'Himalaya. Les plus répan- dues sont: C. arborescens Willd. — B. M. t. 384 — Cap. — Tige de 75 cm. à 1 m.,robuste. tortueuse, ra- | mifiée. Files. épaisses, presque arrondies, mu- | cronées, ponctuées de pourpre. F1 roses en cymes paniculées. | CG. Bolusii Hook. — B. M. t. 6194. — Afr. austr. — Tiges couchées, puis redressées, for- | mant de très petites touffes, atteignant au plus quelques centim. de hauteur. Files. ovales | lancéolées. longues de 1 em. ciliées, portant sur la face supér. 4-5 grosses macules noires disposées en file. FL. petites. blanches.,avec calice | rouge, en cymes terminales. C. coccinea. Voir Calanchoe. C. Cotyledon. Syn. de GC. arborescens. C. falcata Wendl. [Syn.: Rochea falcata DC.] — Bois, ATL. PL. JaRD. t. 38. — Afrique aus- trale. — Superbe plante atteignant 1 m. et plus de hauteur. à feuilles. connées, épaisses, | courbées en faux. glauques, à fl. très nom- |breuses, en ample corymbe terminal, d’un rouge cramoisi brillant, sur lequel se détachent |les anthères jaune d’or. Le Crassula falcata Lest très répandu dans les jardins. C’est une excellente plante de serre froide et d'’ap- Il | partements. Po aetea Aît, — R' M (1771; DC Pro | 97. -- Cap. — Tiges d’env. 50 em., robustes, peu ramifées. Flles. connées, ovales. atténuées, ponctuées sur les bords. En hiver, fl blanc pur, en panicules amples. Variété à files. panachées. | GC. lycopodioides Lamk. — Cap. — Curieuse petite pl. à tiges nombreuses. ramifiées. fragiles, feuillées dans toute leur longueur. Flles. très petites, imbriquées sur 4 rangs, ovales aiguës, concaves à la face supér. FIL très peu appa- rentes. roses, à l’aisselle des files. supér. G. marginalis Ait. [Syn.: C. profusa Hook.] — B. M. t. 6044 — Cap. — Tiges très rameuses, | couchées. Filles. ovales, presque arrondies, |convexes en-dessous, ponctuées de brun mar- iron. F1. très nombreuses, blanches, en cymes | paniculées. G. multicava Lem. — ILr. Horrt. IX, 50. — RAS 2 Pre - Eu PL, be «4j Sr” aies 5? t'T rs SR MP E ST Ÿ Ne : CRASSULA. — Cap. — Tige de 20 em. Filles. distantes, arron- dies, spatulées,convexes, récurvées au sommet, avec nombreuses cavités (stomates) à la face. supér. FI. nombreuses, en cymes paniculées, blanches, roses à l’état de bouton. C. odoratissima. Voir Rochea odoratissima. CG. pellucida L. — Cap. — Tiges nombreuses, ramifiées, anguleuses, allongées, grèles. Files. petites, épaisses. glanduleuses, denticulées, vertes. F1. petites, d’un beau rose, en cymes ombelliformes C. profusa. Voir G. marginalis. C. recurva N. E. Br. — Ganrp. CHRox. 1890, p. 684 — Zululand. — PI. de 50 em. Files. vert | pourpré. FI. rouge cramoisi. G. rosularis Harv. — B. M. t. 5393. austr. — PL. acaule. Flles. toutes radicales, en rosette, oblongues lancéolées, planes, ailées. Pédoncules portant, dans leur longueur, de nombreuses cymes serrées et arrondies de petites fl. blanches. G. rubicuuda E. Mey. — Reruc. Bor. t. 339. — PI. de 25 à 7 cm. Filles. vertes, lancéolées, connées, ciliées, les infér. atteignant 2Ù à 25 cm. de longueur. FI. rouge cramoisi en cymes ter- minales. G. Saxifraga Haw — B. M. t. 6068. — Afr. austr. — Tige de 5-10 cm., portant 2-4 paires de files. charnues, arrondies ou réniformes, créne- lées ; à face supér. vert gai, sur lequel tranchent des nervures rayonnantes blanches ; à face infér. d’un beau rouge. FI. petites, couleur de chair, | en cymes ombelliformes. G. Schmidtii Rgl. — GarTENFL. 1886, t. 1225. — Afr. austr. — Petite miniature, dépas- sant à peine 10 cm. de hauteur. Les files. rosu- lantes, sont linéaires lancéolées, les plus longues de + em. de longueur. Ces files. d'abord vert, t boutures. — Var. : crenulata. Files. plus grandes; clair, deviennent pourpre foncé. F1. rouge vif, en cymes ombelliformes. G. spathulata Thunb.[Syn.: C cordata Lodd.] — Bor. Can. t. 359. — Afr austr. — Tiges sous- frutesc.. retombantes, de 20 em. de hauteur. Files. arrondies, crénelées, glabres. FI. rose chair, en cymes paniculées. C. versicolor. Voir Rochea versicolor. Les C sont de plein air dans le midi de la France ; sous le climat de Paris, ils exigent la serre froide et beaucoup de lumière pendant l'hiver. On les multiplie par boutures, qui s'enracinent facilement. CRASSULACÉES (Fam. des). (Dicotylédones- Polypétales-Calyciflores.) PI. grasses à files. opposées ou alternes, sans stipules, à fl her- maphrodites, régulières. Ces fl. ont un calice persistant, le plus souvent 5-fide ou 5-partit, rarement à divisions plus nombreuses. Les pièces de la corolle sont en même nombre que les sépales: elles sont généralement libres. Les étamines, en même nombre ou en nombre double de celui des pétales, sont libres, à an- thères biloculaires, introrses. Les carpelles, en même nombre que les pétales, sont ordinaire-| ment distincts, à une loge contenant de nom- breux ovules anatropes. Le fruit est formé d'autant de follicules qu’il y avait de carpelles. Les graines, très petites, sont sans albumen. GRATÆGUS Lindl., Aubépine; angl.:. Haw- —_. 388 ‘— | que celles des Néfliers, blanches, en corymbes ; calice campanulé; sépales 3; pétales 5, libres. | Etam. 20-30 ; anthères g'énéralt. pourpre violacé; | ce fruit ne blettissant pas; 1-5 noyaux osseux, contigus, plus on moins soudés, monospermes.n le fruit comestible. cantha Spach.; — R, H. 1883, pl. col.; LavaL. Are. S G:, &. NI CRATÆGUS. thorn; all.: Hagedorn. (Rosacées-Pomacées.) “ Grand arbriss. ou petits arbres ordinairement épineux. Files. simples, caduques ou persist., dentées-lobées, ou pinnatifides. FIL. plus petites ovaire 9-2 loges, 2 ovules, dont 1 avorté; styles 1-5. Fr. pyridion, surmonté d’un hile ou œil plus ou moins ouvert, bordé du calice persist,; Environ 50 esp. des rég. tempérées et chaudes tempérées de l'hémisphère boréale. Beaux vé-" gétaux d'ornement, recherchés pour leurs nom- breuses fleurs printanières, et le plus grand nombre pour les fruits, souvent très décoratifs pendant l’automne et l’hiver. Quelques-uns ont Voici les principales esp., que nous diviseronsM en sections: Pyracantha et Eucratægus. ÿ Sect. I. Pyracantha. r Fi. petites: élamines 20; anthères pâles; styles adnés“ à la base interne des carpelles, libres seulement au dessus ; 2 ovules collatéraux. C. Pyracantha Pers. [Syn.: Cotoneaster Pyra= Pyracantha coccinea Rœm.] Buisson-ardent. — Europe australe et Asie Mi- neure. — Buisson touffu, de 2 à 4 m.; rameaux divariqués, brun-rougeâtre; épines fortes souvent floriferes. Flles. persist., lancéolées. elliptiques, crénelées. FI. nombreuses en mais juin. Fr. rouge coræil, grosseur d’un pois. Esps très ornementale par ses fl. et ses fr. persistant. la plus grande partie de l’hiver. Résiste à 18-20: degrés de froid; supporte bien la taillé. Mult. de profondément crénelées.Fr.serrés,ronds,orangess Orig, du Népaul. Moins rustique que le type. = Lalandei. Fr. plus gros, rouge orange brillant, ennombreux bouquets ; très décoratif. Mult. pa# boutures. £ L Sect. II. Eucratægus. Fi, plus grandes; élamines 50-40; anthères roses où pourpre violacé ; styles insérés au-dessous du som:meb des loges. | a) Filles. dentées ou courtement lobées. G. arborescens Ell. — Etats-Unis. — Arbre de 6 à 10 m. Flles. ovales pointues ou ellipan tiques acuminées, ordinairement pliées en gout tière le long de la nervure médiane, ondulé sur les bords, grossièrement et irrégulièremen lobulés dentés, glabres. Fr. petit, giobuleux, : brun rouge. Rustique. LE: El C.CarriereiVauvel.[Syn.: C. Lavallei Herincq Patrie inconnue. — Haut. 6 à 5 m.; cime en païas sol. Files. grandes, 7 à 10 em. elliptiques lancéos lées, luisantes en-dessus, pubescentes Ms en-dessous, prenant en automne une teinte métal- lique bronzée. Fr. gros, ellipsoïde, d'abord Next jaunâtre, finalement rouge brique avec ponctuas tions roussâtres auréolées de rouge cramoisi. | Une des plus belles esp. du genre. | La CG. coccinea Lin. [Syn.: Mespilus glandulosd. : 1 D? CRATÆGUS Unis, 1683. — Petit arbuste de 4 à 6 m.; rameaux gros, armés d’épines droites, robustes. Files. | rappelant celles de l’Alisier torminal, ovales élar- gies, largement incisées dentées ou sous-lobées, | pubescentes scabres; pétiole glanduleux en- dessus. Fr. assez gros, d’un magnifique rouge temps sur l'arbre. villosa, tiiæfohia, Wendlandi]; viridis. flabel- | lata, ete. C.cordata Ait.[Syn.: C.populifolia Walt.; Mes- | pilus acerifolia Lmk. ; M. corallina Desf.] — Etats- Unis. — Hauteur 9 à 7 m. Flles. ovales cordi-| | formes. tri- ou quinquélobées, beau vert luisant | en-dessus. Fruit le plus petit du genre, d’un beau | rouge corail. persistant longtemps. Terrain sili- | ceux frais, ou le greffer. — Var.: chlorocarpa, à | fruit jaune. C. Crus-Galli Lin. Epine Ergot de Coq. [Syn.: C. lucida Du Roi; W. D. B. t. 56.] — Amérique | du Nord. 1631. — Arbre de 9 à 6 m., trapu; ra- meaux brun grisâtre, armés de fortes épines brunes. ordinairement arquées, longues de 5 à 6 em. Filles. de forme très variable, généralement | lancéolées-oblongues et toujours glabres, lui- | santes. comme vernissées en-dessus. Fruit de la grosseur d’une Cerise. rouge verdâtre ou rouge vineux terne, un peu pubescent. Sol frais, Esp. | très répandue. Var. : Bosciana. Files. plus petites, plus spatu- | \lées. plus finement dentées. — Zinearis [Syn.: C. linearis Desf.; C. horizontalis Hort.] Petit arbre Là cime aplatie, étalée horizontalement; files li- |néaires lancéolées, finement dentées. — ovali- folia [Syn.: C. prunellifolia Bose et Poiret]. Lon- gues épines minces, rouge brun; files. ovales |arrondies, moins luisantes en-dessus. — pruni- \folia Torr. et Gr. [Syn.: C. prunifolia Pers. et | Bosc]. Epines droites, très fortes; files. lancéo- |lées oblongues,subobtuses ; stipules pétiolulées. Fruit ellipsoïde, rouge vineux. — pyracanthi- folia [Syn.: C. salicifolia Med.] Epines fines, très longues : files. oblongues lancéolées, simple- ment et finement denticulées dans la moitié “supérieure. — splendens. [Syn.: C. lucida splen- \dens Hort.] Feuilles spatulées, d’un beau vert | brillant. {_G. cuneata Sieb et Zucc. [Syn.: C. alnifolia 1Hort.; C. spathulata Hort., non Michx.]— LavaL. ARS. SEGR. t. V. — Japon — Arbriss. de 1 m. Là } m. 20, diffus, peu ou pas épineux. Files. souvent par 4-5 en rosettes, obovales-cunéi- formes. dentées et sous-lobulées au sommet, vert luisant, poilues en dessous, vers les nervures. FL. peu nombreuses. Fruit de la grosseur d’une | 4 osse Cerise, rouge vineux, muni vers les deux (tiers de la hauteur d’un appendice bractéiforme ; Mobes du calice très longs, persistants Curieuse esp. par son fruit. Rustique. \ G. Douglasii Lindl. — B. R, t. 1810. — Amé- | ique du N:0.,1750. — Arb. de 5 à 7 m.,épines Htortes, courtes, brun rougeâtre. Files. ovales- arrondies, 5-7 lobules finemt. denticulés, glandu- eux, légèrement pubescentes en-dessous ; pétiole glanduleux. Fruit sphérique, petit, pourpre vi- ineux ou pourpre violacé terne, Esp. tenant du à WE. 0 écarlate. Très ornemental. Fr. persistant long-| Var. : macrocarpa. cordata. mollis [Syn.: C. sub- | 389 CRATÆGUS. Willd.] — B. M. t. 3432; B. R. t. 1957. — Etats- | C. coccinea par son glandulosité et du C. Crus- galli par son fruit. G.elliptica Ait. [Syn.: C. Fontanesiana Spach. ; C. Michauxii Pers.] — Amérique sept., 1765. — | Hauteur 5 à 6 m.: tige nue, verruqueuse. Flles. grandes, elliptiques, rhomboïdales, acuminées, inégalement dentées-serrées, glabres; pétiole glanduleux. Fruit petit ou moyen piriforme, rouge orange ou roux ferrugineux; noyau peu épais. Très rustique. C. flava Aït. [Syn.: C. turbinata Pursh.; Clo- bata Bose.; C. lobata serotina Carr.; M. flava Willd. ; M. Caroliniana Poir.] — R. H. 1869, f.20. — Etats-Unis. — Arbre de 6 à 1( m.. écorce grisâtre. Filles. grandes, épaisses, sombres, ellip- tiques cunéiformes, entières dans moitié infér., puis lobulées-dentées au sommet. Corymbe 2-5 fleurs. Fruit gros, 2 à 5 em., ovoïde globuleux ou turbiné, d’abord vert, puis jaune citron avec nombreuses ponctuations roussâtres. Comes- tible. Très belle esp. bien caractérisée. Rustique. C. grignonensis MIf. — Orig. inconnue. — Arbre de 6 à 8 m.. à cime diffuse. Files. coriaces, épaisses, luisantes, pubescentes sur les nervures en-dessous; celles des rameaux fructifères en- tiers dans moitié inférieure, dentées-lobées et dentées au sommet; celles des gourmands ovales, à lobes divergents accompagnés de grandes sti- | pules persistantes, cultriformes. Fruit obovoïde ou globuleux de 14 à 16 mm., rouge cocciné vif; ponctuations grises, peu visibles, Esp. très rus- tique. Très ornementale par ses fruits restant sur l'arbre jusqu’au printemps. C. mexieana Moc. et Sess. — B.R.t. 1910. — Mexique, 121. — Petit arbre de 9 à 6 m , rappe- lant par son feuillage le Néflier, très épineux sur les mauvais sols. Files. persistantes ou demi-per- sistantes, elliptiques-lancéolées, épaisses, co- riaces, courtement dentées-serrées dans moitié supérieure, finement chagrinées en-dessus. Co- rymbe à 6-8 fleurs. Fruit turbiné, vert jaunâtre, 15 à 20 mm.; chair jaune verdâtre, comestible. Maturité hiver. Demi-rustique. Var, : aurantiaca Koch.. fruit orange ; sylvestris, arbre plus petit, très épineux; fruit aussi plus petit, verdâtre ; Loddigesiana Spach [Syn.: C. stipulacea Desf.] Files. fortement dentelées vers le sommet, celles des pousses terminales pennatifides ou trifides au sommet; stipules grandes, cultriformes, per- sistantes. Fruit jaune verdâtre. C. nigra Waldst. et Kit. [Syn.: C. carpatica Lodd.] — L. B. C.t. 1021; Lavazz. ARB. SEGR. t. XXX. — Europe orientale. — Arbre de 10 à 12 m.; écorce gerçurée. Filles. grandes. ovales allongées, 5-7 pennatilobées,tomenteuses en-des- sous; pétioleetnervurerouge pourpre. Fruit noir, dela grosseur d’un pois. Esp. arborescente, mais demande sol fertile. Rustique. C. parvifolia Ait. [Syn.: C. uniflora Münch. ; C. betulæfolia Hort.; C.tomentosa Linn. non Du Roi.] — Amérique du Nord, 1704. — Arbriss. de 1 m. 50 à 2 m., diffus, à jeunes pousses vis- queuses. Files. petites,obovales cunéiformes, cré- nelées dentées ou subtrilobulées. pubescentes. FI. solitaires. Fr. jaune verdâtre. Esp. peu orne- mentale. C. pirifolia Ait. [Syn.: C. leucophlæos Mœnch.; C. tomentosa Du Roi; C. latifoha Pers.] — La- CRATÆGUS. vaLL. ArB. SeGr. t. 22; B R.1877. — Amérique sept, 1705. — Haut. 5 à6 m., non épineux. Flles. elliptiques, acuminées, décurrentes, sombres, incisées dentées. Floraison tardive. en juin. Fruit rouge orange,sans ponctuations. Très ornemen- tal par ses fleurs. Cette esp. est très polymorphe dans ses files. etdans ses fruits, et a donné,sous ce rapport. plu- sieurs variétés; la plus remarquable est le C. latifolia Pers., souvent considéré comme esp. GC. punectata Jacq. — Wars. D. B. t. 57 étalée. Filles. obovales. cunéiformes, incisées dentées au sommet, à peu près glabres; ner- vures parallèles; corymbes 2-5 flores. Fruit petit. rouge ; dans le type, 10 à 12 mm.. subglobuleux. ciens parcs, tandis qu'il est chez les pé- piniéristes. Peu ornemental. Var.: fructibus rubris intermedia [Syn : Mespilus cuneifolia plus gros que dans le type, 16 à 18 mm. tuations également très rares; Rœm ; aurea Lavall. ; Are. Secr. t. XVI. Fruit gros, 20 à 24 mm., déprimé, jaune ou légèrement vermillon du côté ensoleillé; on connait aussi ponc- ponctué. Rameaux gris très clair; très belle. G. sanguinea Pall. [Syn.: Mespilus sanguinea Spach.] — Pazz. FL. Ross. t. 11; -W. D. BB. t. 69. — Sibérie. — Hauteur 5 à 6 m.; vineux, luisant; épines longues, brunes. Files. ovales ou rhomboïdales, décurrentes, bules pointus,inégalement dentelés. Fruit rouge orange, de la grosseur d’un pois, couronné des restes du calice, C. succulenta Schrad.[Syn.: C. glandulosa var. macracantha.]—B.R,. t. 1912. — Amérique sept. — Très voisin du C. coccinea par son feuillage, mais fruit plus petit, rouge cocciné brillant. en nombreux bouquets, se rapprochant de ceux du C. £rus-Galli. b) Files. pennatilobées ou pennatiséquées, G. apiifolia Michx. — Etats-Unis, 1812. — Ar- briss. de 2 à 3m..épineux. Flles. ovales deltoïdes, poilues. à lés, rappelant le Persil. Fruit petit, rouge foncé. C. Aronia Bosc. [Syn.: C. sinaica Boiss.; C. maroccana Lindl.; À. faux Azeroher.] — B.R. t. 1855. — Rég. médit. — Petit arbre ou arbriss. très épineux, rappelant l’Azerolier, mais files. | petites, rhomboïdales cunéiformes, trifides ou: trilobées, glabres Fruit de la grosseur d’une petite cerise, subglobuleux, rouge écarlate, peu succulent, à 1-2 noyaux. Demi-rustique. G. Azarolus Lin. [Syn.: C.triloba Pers.; C. pontica Koch.] —- NN, D. IV, t. 42; B. R. t. 1897. — Rég. médit. — Petit arbre de 6 à 10 m., à cime arrondie. ou arbriss. touffu; jeunes pousses et corymbes tomenteux. Files. obovales - cunéi- formes, profondément divisées en 3-5 lobes en- tiers ou paucidentés au sommet, vert foncé en- | 390 fortement pubescentes en-dessous, inégalement | — être un hybride; peu ornemental. Etats-Unis, 1746.— Arb. de 8à 9 m.,àcimetouffue. parsemé de rares petits points glanduleux. Cet arbre se trouve encore fréquemment dans les an- | Spach ] Spacu, VEG Puax. t. 10 f. A. Fruit rouge, | æanthocar pa | une sous-variété à fruit rouge, aussi gros. cul- tivée à Ségrez; vivispina Hort. [Syn.: C. Richar- | dir Hort.] Fruit moyen. vert rougeâtre. finement rameaux rouge | 5-7 lo) --7 lobes profondémt. incisés dente- | | rope tempérée. On en fait des haies vives. Sup da Hort.], épines nombr euses, fasciculées : fiici- CRATÆGUS. (Azerole) globuleux, 10 à 15 mm., rouge orange | ou rouge brique luisant; chair acidulée, agré-. lable. Habite les lieux secs de la région médit. Fruit utilisé pour confitures. Rustique. Var.:. fissa Hort. [Syn: C. incisa Hort.] Filles. plus grandes, à 7 lobes dentelés du côté inférieur, - Fruit plus gros, vert jaunâtre, légèrement lavé de rouge etcomme vernis. Maturité plus précoce. C. Celsiana Bosc. Petit arbre à cime étalée, . rappelant par ses files. le C. monogyna et par ses fruits le ©. coccinea, dont il pourrait bien « C. heterophylla Flugge. [Syn.: C. monogyna var. heterophylla.] — Axx Mux. XII, t. 38; B R.« t. 1161 et 1847; Lavazz. ARB. SeGr. t. XVIII. — Caucase. — Ressemble au C. monogyna ou O." | Oxyacantha, maïs files. de forme très variable, tantôt obovales cunéiformes entières, tantôt tri- lobées, parfois quinquélobées, coriaces, glabres, demi-persistantes. FI. par 3-7, corymbes lâches, « pendants ; tube du calice plus long ; style unique, épais, glabre. Fruit ovoide ou oblong, 16 à 18 mm., rouge cerise; noyau unique. Belle 1 moins rustique que C! Oxyacantha. C. florentina. Voir Sorbus. C. Korolkowi Hort. — Asie. — Très voisin du C. pentagyna Waldst et Kit, mais files. presques glabres et fruits plus petits. | C. melanocarpa Bieb. [Syn.: ©, Oliverianæ Bosc.]— B.R. t. 1933. — Tauride, 1820. — Petit” arbre ressemblant au C.Oxyacantha, mais s'en distinguant facilement par la pubescence de ses files. et par ses fruits plus petits, noirs, pubes-" cents. Très rustique. C. orientalis Pall. [Syn.: C. odoratissimæ Lindl.; C. Schraderiana Ledeb.] - B.RKR.t. 189% et 1885; AxDR. B. R. t. 591. — Asie Mineure. — Hauteur 3 à 6 m. Ressemble au C. tanaceti« folia, maisflles.et ramules plus cotonneuses, vis- queuses. Fruits plus aplatis, plus pubescents ;) | pédoncule plus court, noyaux 3-4 au lieu de 1-5" Rustique. Var. Tournefortii Griseb. Flles. plus. | arrondies à la base, sinus des lobes plus ouverts; fruit rouge vineux ou sanguin au lieu de jaune. rougeâtre. 4 CG. Oxyacantha Linn.. vuls. Aubépine, Epine blanche. — MascLer,ArLas,t. 110. — Europe. Asie occid. — Arbriss. de 3 à 4 m.ou petit arbre de 6 à. 9m., àrameaux glabres, grisâtres ; épines fortes Filles. obov ales, “cunéiformes, 3-5 lobes dentés, glabres, luisantes, parfois plus ou moins poilues en-dessous. Fruit rouge vineux, gros, 9 à 15 mm. 1-3 noyaux, Esp. très répandue dans toute l'E porte bien la taille. î Var.: Très nombreuses et très ornementales. À “ Voici les principales: alba plena, fl. blanches, doubles ; aurantiaca. fruit or ange; aurea, fr uit. arrondi, jaune d'or; eriocarpa, °flles. orandes, 1h rameaux très forts, fruit laineux : ; ferox [C. horri- +. ÿ #1 folia, files. profondément découpées ; flore COC= cineo pleno; flore roseo; flore roseo: pléns ; flore 4 rubro pleno; flore punrceo ; flore puniceo pleno; à | Gumperi [Syn.. bicolor], f. bordées de rose; Held= reicli Boiss., files. pubescentes, fruit plus petit; #3 integrifolia, files. entières; laciniata, files. fine- dessus. glauques pubescentes en-dessous. RE ment découpées ; mOnogyna, dimensions js CRATÆGUS. grandes. files: "entières gents, glabres, fruit 1 noyau; pectinata, files. sés dentés; pendula, rameaux retombants; præ- cox. feuillant et fleurissant de très bonne heure; Dteridifolia, fles. profondément divisées ; querci- folia, files. à lobes arrondis crénelés; semper- florens [Syn.: C. Bruantii Carr.],fleurissant tout Vété; sibirica, à feuillaison précoce; séricta, branches redressées. arbre pyramidal; tortuosa [Syn. : flexuosa]., branches grêles, contournées. » C. pentagyna Waldst. et Kit. — Wizo. Sp. IT. t. 1006. — Orient, 1799. — Petit arbre à épines robustes. courtes. Files. ovales cunéiformes, longuement pétiolées, pubescentes sur les ner- vures en-dessous, celles des rameaux stériles, grandes, à 5 lobes divergents. dentés serrés, celles des rameaux fructifères à 4-5 paires lobes plus 1 terminal. finement dentés. Fruits peu nom- breux, ellipsoïdes ou piriformes, moyens, rouge vineux ainsi que la chair, ponctués. gris clair et presque toujours à à noyaux; pédiceile et base du fruit poilus. C. pinnatifida Bnge. [Syn.: C. chinensis Hort.; ©. pteridifolia Hort.. non C. Oxyacantha. var.] — KR. G. t. 366. — Chine boréale. — Arbre de 6 à 8 m.. tige d’abord lisse verruqueuse., puis finement gerçurée ; pousses grêles. retombantes. inermes. Filles. assez grandes, profondément pin- natifides ou pinnatiséquées à 7-11 lobes qgu- ment incisés-dentés, molles. herbacées, presque concolores. légèrement pubescentes. Fruit rouge vif, luisant. ellipsoïde ou ovoïde oblong. 13 à 19 mm. sur 10, côtelé, sans ponctuations, rappelant celui du C. monogyna; novau unique. Esp. très ornementale par son feuillage. Très rustique. C spathulata Michx. (C.maicrocarpa Lindl.) — B. R. t. 1816. — Etats-Unis. 1806.— Arbriss, de 2 à 4 m., à rameaux flexueux armés d’épines | grêles de 3 à 6 cm. Filles. obovales, spatulées ou cunéiformes spatulées. petites, très glabres, tri- lobées au sommet; celles des pousses stériles trifides. Fruit écarlate, très petit, à 5 noyaux. | Peu ornemental. C.tanacetifolia Pers. — B. R. t. 1884; Mr. MRarr. arB t. VII — Orient, 1789. —- Hauteur 9 à 6 m. Rameaux brun pourpre. touffus. to- menteux. Feuilles tomenteuses, grisâtres. 3-5 paires de lobes, profondément incisés den- tés; corymbes multiflores serrés. Fruit globu- leux, gros. rouge brique. légèrement pubescent ; chair jaune verdâtre, comestible. Belle espèce; “rustique. — Var.: Leana; files. moins profon- 391 à la base. lobes diver-! pubescentes, à 3-5 lobes ovales lancéolés, inci- — CRESCENTIA. cantha ou sur le Crus galli, à la fin de l’été, ou on les greffe en fente au printemps. P. M. CRÉCERELLE (Falco tinnunculus). La Cré- cerelle ou Æmouchet est un de nos plus petits oiseaux de proie diurnes, mais elle n’en fait pas moins une chasse assidue aux petits Rongeurs (souris, mulots. campagnols). On la reconnait facilement à ses formes élancées, à son man- teau, roux chez les jeunes. gris cendré chez les adultes. Bien qu'elle s'attaque quelquefois aux petits oiseaux. la Crécerelle doit être rangée parmi les Rapaces plutôt utiles que nuisibles. E. Trt. GRÉMAILLÈRE. Planchette disposée de ma- nière à tenir soulevés par un côté les châssis ou les cloches. pour donner de l’air aux plantes cultivées sous ces abris. Les C portent d’un côté des dents ou crans permettant de donner plus ou moins d'air. Quand elles doivent s’ap- puyer sur le bord d’un coffre, elles présentent à leur base une entaille qui emboite la planche; autrement elles sont terminées en pointe et se piquent dans le sol. Fig. 274. — Crémaillère. Les maraichers emploient souvent, comme C , une simple planchette (Fig. 274). épaisse de 2 à 3 cm... haute de 30 à 4u cm., large de 10 à 12 cm. jusqu'à moitié de sa longueur et de 5 à | 6 cm. à partir de ce point. Ces sortes de C., so- | dément divisées ; fruit plus gros ; monstruosa et | C. glabra. C. triloba. Voir Sorbus trilobata. | Cult. et Mult. — Les C. sont de culture facile, | ils prospèrent en général dans tous les terrains ; | Craignent le couvert, mais supportent la taille. | On les plante, soitle long des allées. soit dans les massifs d’arbustes. Mult. facile des types bota- | niques par semis : à l'automne, les noyaux sont |dégagés de la pulpe et mis en stratification | dans du sable frais jusqu’au printemps ; en mars {ou avril, on les sème en place, en rigole; la plu- | part germent en mai, tandis que la plus petite |partie ne germera qu'au 2° printemps. Quant |aux variétés, on les écussonne sur le C. Oxya- lides, durables et commodes, permettent. par Les différentes positions qu’on peutleurfaire prendre, de donner de l’air à 5 hauteurs différentes. On se sert aussi quelquefois de C. en fer. II est bon. pour augmenter leur durée, de sulfater les C. en bois. EE CRÉNELÉ. Muni de dents arrondies ou cré- nelures. CRÉNULÉ. Finement crénelé. Crepis rubra. Voir Barkhausia rubra. GRÉPU. Chiffonné. froncé. Se dit des organes dont la surface est relevée de saillies irrégu- lières. CRESCENTIA L. :Bignoniacées-Crescentiées.) Genre renfermant une quinzaine d'espèces d'ar- bres de l'Amérique trop. à flles. alternes. soli- taires ou fasciculées au niveau des nœuds. co- riaces ou membraneuses. Les fl naissent entre les fase, de flles ou sur les côtés des rameaux; elles sont d’un jaune pâle. parfois striées de rouge; le tube de la corolle est muni à sa partie antérieure d’un pli transversal qui le rend ven- tru. C’est une esp. de ce genre: le G. Cujete L., Calebassier, qui produit les gros fruits à écorce dure, nommés Calebasses. employés par les nè- gres à fabriquer des vases et divers ustensiles de ménage et dont la pulpe intérieure sert à une multitude de remèdes. De serre chaude. LR ne D SPL D SL ME 1% CRESS. f Cress (American). Nom angl. du Barbarea præcox. Cress (Garden. Nom angl du Cresson alénois. Cress (Water). Nom angl. du Cresson de fon- taine. CRESSON alénois (Lepidium sativum L.) (Cru- cifères.) Vulg.: Passerage eultivé. — Perse. — Annuel, cultivé depuis très longtemps comme | fourniture de salade à l’état jeune; flles. très nombreuses, glabres, vert glauque, déchique- tées ou pinnatifides La plante monte vite à graine, donne de petites fleurs blanches et des siliques échancrées Pour en avoir constam- ment à couper, en semer un peu tous les 15} jours, en ligne, bordure. Quelques pieds laissés fleurir assurent la provision de graines. Outre le type. on cultive des variétés dorées, frisées et à larges feuilles. G. — - 392 CGRESSON de fontaine (Nasturtium officinale R. Br.) (Crucifères.) — Mascrer, ATL PL.DE FR. t. 84. — [Indigène, vivace, croissant au bord, des mares, ruisseaux, rivières, le pied dans l’eau, s’enracinant tout le long de la tige. Con- diment., assaisonnement à saveur piquante et à propriétés antiscorbutiques bien connues, utilisé cru ou cuit. Pour le cultiver, on établit | des Cressonnières artificielles : les premières le furent près de Senlis, en 1811; avant, on obte- nait le Cresson dans des baquets sur lesquels on maintenait une petite épaisseur d’eau, vidée et renouvelée de temps en temps au moyen, d’une cheville placée au niveau de la terre. Les Cressonnières sont des fosses parallèles, | larges de 3 m., profondes de 40 cm. séparées par des plates-bandes élevées où l’on cultive des légumes; ces fosses. alimentées par des. sources naturelles ou artificielles, sont à faible | pente en longueur, disposées de façon à pouvoir être submergées ou asséchées à volonté. Avant la plantation. le fond de la fosse est labouré, et | soigneusement nivelé; on y met l’eau au besoin | pour s’en assurer. On plante par petites pincées tous les 10 ou !2 em., employant soit des jeunes semis, soit des boutures. Quand c’est bien en- raciné, placer sur toute la fosse une légère épaisseur de fumier de vache bien décomposé et l’affgrmir en damant, puis faire arriver de l’eau, 10-à 12 cm. d'épaisseur. En été, sur la | même fosse, on peut cueillir toutes les 3 se- maines; la récolte est faite à la main. facilitée par une planche formant pont, jetée en travers de la fosse. Après la récolte, la fosse est mise à Sec, on apporte du nouveau terreau et on raffermit le tout Les fosses sont refaites à nou- veau tous les ans: on arrache le Cresson. enlève les débris de fumier, laboure, nivèle et replante à neuf. Eviter, en été. l’envahissement des plantes aquatiques (lentilles d'eau, conferves. etc.)\; en automne, enlever toutes les feuilles | d'arbres tombées sur les fosses; en hiver, pré- | venir les dégâts causés par des gelées très fortes et l’accès des eaux bourbeuses provenant des dégels ou d’orages. Je Cresson de Para. N. vulg. du Spilanthes ole- F 2 x tu 4 ; [ES N'ES Tr NEC RARES LÀ * TE Sie Out en - " 4 dm Ex K Ÿ + Ep tt ri de ' A PA OT. RS 1 ee. M ps D A ET 7 TEA ) LS .r - racea Cresson des prés N. vulg. du Cardamine pra- tensis. COS RS DUT 7.74 Cresson de terre. N. vulg. du Berbarea præcox. phetar sl | de petites quantités; quand il s'agit de masses. * CRINUM. Cresson du Pérou. N. vulg. de la Capucine ropæolum majus). Cressonnette. N. vulg. du Cresson alénois, du Barbarea præcox et du Cardamine pratensis. Crétacé. Voir Géologie. | Crête-de-coq. N. vulg. du Celosia cristata. CRIBLES. Instruments servant soit à nettoyer les graines, soit à passer la terre, le terreau, 1e sable, etc. (Fig. 275 et 276.) ; — 7 Fig. 275. — Crible à grosses mailles. Les C. destinés au nettoyage des graines sont dépourvus de poignées et ont généralement leurs bords en bois mince et leur fond en peax percée de trous ou en treillis de fil de fer ou de cuivre à mailles plus ou moins larges. fois ils sont entièrement en tôle de fer Quelque" # -0 Si sous le nom de éamis ou passoires, SOnt CI fil de fer ou en osier et habituellement munis de poignées. On ne les emploie guère que POUL plus considérables, on se sert plutôt des claies (Voir ce mot.) L 4 Crinodendrum Hookerianum. Voir Tricuspis. daria. Crinole. Nom vulg. des Crinum Crinoline. Voir Armatures. CRINUM L., Crinole. (Amaryllidées.) Bulbe de fortes dimensions à tuniques membraneuses;y flles. persist.. généralt, larges ; pédoncule floral. robuste; fl. peu nombreuses ou en ombelle;.\ Lt - LA 44 ' - À 70 | Le C2 re | À courts; spathes à 2 valves, larges; périanthe | hypocratériforme ou tubuleux, à tube long, cylindrique, dressé ou courbé, à segments liné- aires ou lancéolés, presque égaux; étamines à _filets longs, filiformes; ovaire 3-loculaire, ne | renfermant qu'un petit nombre d’ovules; fruit irrégulier, finalement déhiscent. H.Gillet Fig. 277. — CRINUM LATIFOLIUM L. Env. 80 esp. cosmopolites, que M. Baker a distribuées en 3 sous-genres, d’après la forme | du périanthe et des segments, ainsi que d’après | la direction des étamines: 10 Stenaster : Périanthe dressé, hypocratéri- forme ; segments linéaires ; étamines divergentes. CG. asiaticum L. — Asie trop. — B. M. t. 1073, 2381, 2684, 2908. — Pédoncule ancipité; flles. | atténuées en pointe aiguë ; 20-50 fl. en ombelle ; | périanthe blanc. . |. G. amabile Donn. — Sumatra. — B. M. t. 1605. — Fleurs 20-30 en ombelle. très odorantes; | périanthe d’un rouge foncé | C. pedunculatum R. Br. — Australie orien- | tale. — B.R. t.52; Rep. Li. t. 408. — Périanthe verdâtre, non teinté de blanc rougeâtre à la face interne. 20 Platyaster : Caractères du sous-genre pré- cédent, mais segments lancéolés. C. erubescens Aït. — Amérique trop. — Rep. NBin. t. 27; B.M t. 1232. —_ 7-8 fl. én ombelle | dressée, blanches, lavées de pourpre, à tube | purpurin, très suaves d’odeur. Re AR Te e CRINUM. — 393 — CRINUM. blanches ou rouges, portées sur des pédicelles, G. americanum L. — Sud des Etats-Unis. — B. M. t. 1034. — 3-6 fl. en ombelle. portées par des pédoncules très courts ou non pédonculées ; périanthe à segments d’un blanc pur. 80 Codonocrinum : Périanthe tubuleux; tube restant courbé; segments oblongs ascendants ; étamines et styles contigus, recourbés, C. zeylanicum L. (C. Herbertianum Wall.) — Asie et Afrique trop. — B.M.t. 1171. — FI. 10-20 en ombelle, odorantes, accompagnées de spathes rouges, portées par des pédoncules très courts ; tube courbé, teint de rouge ou de vert; segments colorés en rouge foncé à la face ex- térieure. C. latifolium L. (Fig. 277.) — Asie trop. — 10-20 fl. en ombelle, accompagnées de spathes verdâtres; tube courbé verdâtre; segments à | partie centrale de la face extér. teintée de rouge. C. Carreyanum Herb. — Ile Maurice et Sey- chelles. — B. M. t. 2466. — Bulbe à tuniques d'un rouge foncé; fl. 4-6 en ombelles sur des pédoncules très courts; périanthe à tube ver- dâtre. à segments blanc rougeâtre au centre. Probablement variété du ©. latifolium. C. yuccæflorum Salisb. (C. Broussonetii Herb.) Sierra-Leone. B. ..M..t./912E> 0 Liz. t. 62. — Bulbes pourpres; fl. 1-2 en om- belle sessile ; tube du périanthe verdâtre; seg- ments rayés de blanc rougeûtre. C. giganteum Andr. — Afrique centrale et occidentale trop. — Rep. Lis. t. 181; B. Mt. 928. — FT. habituellt. au nombre de 4-6, rart. | 8-12, en ombelle, sur des pédoncules très courts ou non pédonculées, très odorantes, longues de | 21° à 22 cm ; périanthe à tube courbé, à segments | imbriqués, obtus. d’un blanc pur. C. Moorei Hook. f. — Natal et Cafrere. — B. M. t. 6113. — Bulbe de fortes dimensions, produisant des stolons abondants; 6-10 fl. en ombelle, portées par des pédoncules longs de 2 à 5 cm.; périanthe à tube courbé et à limbe tubuleux de même longueur. C’est à la même es- pèce qu’appartient le ©. Makoyanum Carr. Le C' Schmidtii Reg. paraît n’en être qu’une forme à fleurs d’un blanc pur. C. longifolium Thunb. — Cap. Natal. — Rep. Liz. t. 347; B. M. t. 661. — Bulbe atténué au sommet; flles. ensiformes, aiguës et glauques ; 6-12 fl. en ombelle, portées par des pédoncules longs de 2 à 5 em.; tube courbé; segments ai- gœus, habituellement colorés en rouge à leur base. rarement d’un blanc pur. C. longiflorum Herb. — Jamaïque et Antigoa. — B.R.t.308. — Files. rétrécies au sommet, non glauques ; fl 6-8 en ombelle, à peine pédon- culées; tube courbé, verdâtre; limbe tubuleux aussi long que le tube, à segments connivents, colorés en rouge au milieu, mais sans rayons distincts. On connaît en outre un certain nombre d’hy- brides provenant du croisement des C. longi- folium., asiaticum, americanum, zeylanicum. Le C. Powell est un hybride des C. tongifolium et. Moorei. Le C. longiflorum est une plante de plein air; la plupart des autres sont des espèces de serre chaude. Muit au moyen de bourgeons qui prennent naissance à la base des pieds-mères. P.H. CRIOCÈRE (Crioceris Geoff.).(Coléoptères-Phy- tophages, fam. des Criocérides.) Corps oblong ; tête rétrécie en arrière en forme de cou; yeux gros, échancrés ; antennes robustes, écartées à la base; prothorax beaucoup plus étroit que les élytres; crochets des tarses libres à la base. Ces insectes, quand on les saisit. font entendre .une légère stridulation qui leur a fait donner le nom de Cri-Cri. Leurs larves, très délicates, sont toujours recouvertes d’une matière ver- dâtre et gluante. formée par leurs excréments, et qui leur sert d’abri protecteur. Fig. 278. — Cri-Cri. — CRIOCERIS LILI S:0p. a) grandeur naturelle. — b) grossi. C. lili Scop. ou Cri-Cri. (Fig. 278.) Long de | 7 à 8mm., d'un beau rouge corail, avec les pattes noires. Vit sur les Lis (Lulium candidum L.), les | Hémérocalles et la Couronne impériale, dontses | larves rongent les feuilles. Pour empêcher la multiplication de cet insecte, il suffit d'enlever et de détruire les petits tas de matière gluante que l’on voit sur les feuilles et qui cachent cha- cun une larve. CG. merdigera L. (C. brunnea Fab.) De même couleur que le précédent. mais avec les pattes rouges. Vit sur le Muguet. Est parfois nuisible aux plantations de Ciboule, d’Ail et d'Oignon. Fig. 279.— Criocère del Asperge. CRIOCERIS ASPARAGI L | a) grandeur naturelle. — b) grossi. CG. asparagi L. ou Criocère de V Asperge. {Fig. 279.) Long de 5 à 6 mm., d’un bleu d’acier ou bronzé, avec le prothorax rongë et les élytres | ornées chacune de quatre taches d’un jaune clair, souvent confluentes. Vit sur les Asperges montées. C.12-punctata L. Long de 6 à 7 mm. D'un roux ferrugineux, avec six points noirs sur chaque élytre. Vit également sur les Asperges montées. En secouant, le matin, les tiges d’'Asperges dans un parapluie renversé, on peut prendre et détruire un grand nombre d'individus de ces deux espèces. CRIOCÈÉRE. — 394 — CROCOSMA. o . “CRIQUETS. Insectes Orthoptères de la famille des Acridides, que l’on confond le plus ordi- nairement. bien à tort, sous Le nom de Saute- relles (v. ce mot), avec les représentants de la. famille des Locustides ou Sauterelles propre- ment dites. Ils en diffèrent essentiellement par leurs antennes courtes et rigides et par leurs tarses formées de trois articles De plus, les” femelles sont pourvues, à l'extrémité du corps,” de pièces cornées courtes et puissantes, qui leur servent à tarauder le sol pour y enfouir. leur abdomen lors de la ponte et construire des. coques ovigères. Enfin, les mâles font entendre. des stridulations plus ou moins fortes qu'ils pro- duisent en frottant vivement les cuisses des pattes postérieures contre les élytres. Plusieurs. espèces, en se multipliant à certaines époques d'une façon prodigieuse.deviennent un véritable fléau. Tels sont notamment l’Acridium peregri- num L. ou Criquet pélerin et le Séfauronotus maroccanus Thunb., qui ravagent notre colonie Algérienne. Ed. Lf. _ Crispé. Synonyme de Crépu. Crithmum. Voir Perce-Pierre. 4 CROC. Instrument en fer à deux dents, for-" mant avec le manche une sorte de double ero- chet. Tantôtles dents sont cylindriques et pointues, l'outil sert alors au maniement des fumiers débris de branchages, ete. 51 Tantôt elles sont plates, épaisses, pointues ou coupées carrément. Les C. à dents plates.et: pointues sont employés pour cultiver les terres: aurcies ou caillouteyses; ceux à dents plates et carrées servent à l’arrachage des tubercules, notamment des Pommes de terre. L. H, .__ CROCHETS pour le transport des- caisses | Fortes barres de fer recourbées à leurs deux extrémités en sens contraire et disposées d’un côté pour recevoir un support ou brancard em. bois de chêne. et de l’autre, pour saisir les | caisses en-dessous. 4 Fig. 280, — Crochet pour le transport des caisses. Les C. s'adaptent au brancard deux par deux: (Fig. 280.) Lorsqu'on veut transporter une caisse, on emploie deux brancards, un de chaque côté de la caisse, et deux hommes sai | sissent ces brancards, l’un en avant, l’autre en ‘arrière LE CROCOSMA Planch. (Iridées-Ixiées.) Genre renfermant une seule esp.: le G. aurea Plancl Û "AT 7 2e *, | ED + rat — 335 — CROCUS. CROCOSMA {Syn.: Tritonia aurea Pappe.] — Fc. n.S. t. 703; , misc. 81); C. Crewei Hook. f., B. M. t.6168; Maw, B. M. t. 61 et 4335. — Afr. austr. — Belle pl. Moxocr. t. 60; C. Tauri Maw, Moxocr.t.61; C. bulbeuse de 50 à 611 em. de hauteur, différant des | ærius Herb.. B. M. t. 6852 b; Maw, Monocr. t. 58: Tzia par son calice incurvé, à limbe un peu irré- | C. cyprius Boiss. et Kotsch., Maw, Moxocr.t.57; gulier. | G. minimus DC., Ren. Lizrac.t.81 ; Maw, Moxocr. | La pl. forme d'élégantes touffes. Les files. en | t. 19; G. corsicus Maw, Moxocr. t. 21; G. versi- Isont linéaires, planes. La hampe, ramifiée, porte | color Ker., B. M. t. 1110; Maw, Moxocr. t. 16; 15 ou 6 fl. de » cm. de diamètre, d’un brillantjaune G.suaveolens Bertol., B. M.t.3864; Maw, Moxocr. brun avec le centre jaune orangé La floraison | t. 15; G. bannaticus Heuffel, Maw, Moxocr. t. 24; a lieu à l'automne Rustique dans le midi de la | G. vernus All. Rev. Liac. t. 266; Maw, Moxocr. France. Sous le climat de Paris. planter les |t. 26; CG. Tommasinianus Herb., Maw, Moxocr. bulbes en oct.-nov sous chassis ou en avril- t.25 ; GC. Boissieri Maw, MonoGr. t. 20; C. monte- mai en plein air. Après la flor., arracher les | negrinus Kerner, Maw, Moxocr. t. 23; C. Malyi bulbes pour les tenir dans un endroit sain jus- | Visiani, Maw. MoxoGr. t. 18; C. Sieberi Gay, B. qu'au moment de la plantation. Multiplic. par M. t. 6036 ; Maw, Moxocr. t. 33; G. veluchensis Caïeux qui naissent autour des vieux bulbes, ou | Herb., B. R. t. 1847, t. 4, f. 3; Maw, Moxnocr. t. par graines. 132; G. Biliottii Maw. Moxocr. t. 566; C. parvi- | CROCUS L. (Iridées-Sisyrinchiées.) Petites | florus Baker, Maw, Moxocr. t. 67; C. alatavicus plantes acaules, à bulbe solide, àflles linéaires, Rgl. et Semen., GarTExFL. t. 906, f. 1; Maw, Mo- à fl. relativement très grandes, ne se montrant | NoGr. t. 45 ; G. carpetanus Boiss. et Reut., Maw, généralt. pas en même temps que les files. Le Moxocr. t. 41; C. reticulatus M. B., Maw, Mo- périanthe, infundibuliforme, a un tube très long, NoGr. t.35; C. dalmaticus Visiani, Maw, MoxoGr. grêle, et un limbe à 6 divisions égales, dressées | t. 34; C. etruscus Part., B. M. t. 6362; Maw, Mo- étalées. Les étamines, insérées à la gorge du pé- | xoGr. t. 22. rianthe, sont incluses, à filet court, à anthères. 2. Branches du style frangées au sommet ou linéaires sagittées, extrorses. L’ovaire est à 3 seulement fourchues: CG. Imperati Ten., B. R. t. loges pluriovulées; il est surmonté d'un styie à | 1993; Maw, MoxoGr. t. 14; 0. nevadensis Amo et 3 branches stigmatifères dilatées, dentées ou | Campo, Maw.Moxocr. t.42. multifides. Le fruit est une capsule oblongue,, 3. Branches du style à plusieurs divisions ca- membraneuse, loculicide, à trois valves, conte- pillaires: C. Fleischeri Gay, Maw, MoxoGr. t, mant des graines globuleuses à testa un peu | 66; GC. candidus Clarke, Maw, Moxocr. t. 54; charnu et à albumen corné. M. Baker, Handbook | CG. hyemalis Boiss. et Blanche, Maw, Moxocr. t. of Irideæ, décrit 66 espèces de C. originaires de 43; C. Gaillardotii Maw, Moxocr. t. 40. a rég, méditerranéenne, de l’Europe centrale, c u Caucase et de l'Asie centrale. Consulter aussi: x aw, Monogr.of Genus Crocus. superbe ouvrage avec nombreuses figures coloriées. | Les C peuvent se grouper de la manière sui- ante : Espèces à floraison printanière. | a) à fleurs jaunes. 1. Branches du Style entières : G. susianus Ker., BL. t. 652; Reno. Licrac. t, 293; Maw, Movocn.t. 86; C. Mæsiacus Ker. [Syn.: C. aureus Sibth. et 25m.) B. Mt. 652; Revo. Licrac. t. 196; C. stellaris Haw., Maw, Moxocnr. t. 37; C ancyrensis Maw. Moxocr. t. 38; C. gargaricus Herb . B. R. 1847. 6. 16; Maw, Moxoûr. t. 39; C. Korolkowi Maw et Rgl., Maw, Moxocr. t. 56; B. M. t.6852a; C.. Chrysanthus Herb., Maw, Moxoûr. t. 62; C. Dandfordiæ Maw.Moxocr. t. 63; C.lazicus Boiss., Maw, Movocr t. 12. | 2. Branches &u style frangées au sommet ou beulement fourchues : G. Olivieri Gay, Maw, Mo- OGR. t. 53. 3. Branches du style à plusieurs divisions ca- illares : G. vitellinus Wahl, B. M. t. 541 ;; Maw. MonoGr t. 50; C. Balansæ Gay, Maw. Moxocr | | | | 51 | __ b) à fleurs lilas ou blanches. a | 1. Branches du style entières: ©. biflorus Mill, B. M. t. 845; Rev. Luutac. t. 294: Maw, | ONOGR. t. 59 (var.: argenteus, B. M. t. 2991; | sillus, B. Car. t. 1454; Weldeni, B M. t. 6211: | Adami, B. M. t. 3868; nubigenus, B. R. 1813. Espèces à floraison automnale. 1. Branches du style entières: G. sativus L., Reno. LiLrac., t. 173; Maw, Monour. t. 29 (var.: Orsini, Elwesii, Haussknechtii, Pallasii, Cart- wrightianus) ; G. hadriaticus Herb.. B. R. 1847, t. 16 (var. : Saundersianus, chrysobélenicus, pelo- ponnesiacus); G. Gambessedesii Gay, Maw, Mo- | NOGR. t. 13; 0. zonatus Gay, Maw,Monocn,. t 4; C: Scharojani Ruprecht, GanrT xeL.t. 578; Maw. Moxocr. t. »; C. caspius Fisch. et Mey.. Maw, Moxocr. t. 46. 2. Branches du style frangées au sommet ou seulement fourchues : G. longiflorus Rafin., B.R. XXX, t. 3; Maw, Monoër. t. 23; GC. serotinus Salisb., B. M. t. 1267; Maw, Moxoce. t. l; C. Salzmanni Gay. B. M. t 600); Maw, Moxocr. t.9; C. ochroleucus Boiss. et Gaill , B. M.t.5297; | Maw. Moxocr. t. 11; ©. vallicola Herb., B. R. XXXIIL, &. 16, f. 3; Maw, Moxocr. t. 2. 3. Branches du style à plusieurs divisions ca- pillaires : G. Karduchorum Kotschy, Maw, Mo- | NOGR. &. 5; G. CGlusii. Gay. Maw, Moxocr. t. 10°; CG. Boryi Gay, B. R. 1847, t. 15, £. 10; Maw, Moxocr. t 47B (var.: marathoniseus, Tourne- fortit, Maw, Moxocr. 6. 17; B. M. t. 5776 );.0. veneris Tapp , Maw, Moxocr. t. 8; G. læviga- tus Bory et Chaub , Maw. Moxocr. t. 49 ; C. can- cellatus Herb. [Syn.: C. edulis Boiss. et BL.|. B. M. t. 3861; Maw. Moxocr. t. 31 ; G. medius Bal- bis, B. R. XXI, t. 37, f 5; Maw, Moxocr. t. 27; G. nudiflorus Smith, Maw. Moxocr. t. 6; G. astu- ricus Herb., B. M. t. 3998; Maw., MonoGr. t. 7; C. speciosus M. Bieb., B. M. t. 3861; Maw, Mo- v,r $ be - : PT D'ART Me ON PTT OR PRE 7 FPT pren 4 - ° 7 Le LA Ed CROCUS. NÉE CROCUS. soc. t. 64 ; G. pulchellus Herb.. B. R. XXX, t.3;, C.Imperati Ten.—- Italie. — Bulbe à tuniques Maw. Moxocr. t. 65; GC. byzantinus Ker., B. M. | à fibres fines et parallèles. Filles, dépassant lesM t. 1111 et 6141; B. R. 1847, t. 4, f. 5. | f., très étroites, à côte blanche. Tube du péri- Toutes les esp. énumérées ci-dessus sont plus | anthe dépassant peu la spathe à 1-2 valves. Seg- ou moins ornementales; quelques-unes d’entre | ments du périanthe de 3 à 4 em. de long, d’un elles sont très recherchées pour la décoration | lilas brillant ou blancs striés de lilas. Etam. des parterres. On peut citer tout particulière- | à filets glabres, à anthères jaunes. Style à 3 ment, comme étant de ce nombre: | branches jaune orangé, frangées au sommet, | C. Mæsiacus Ker.{Syn.: C. luteus Lamk.; C | aureus Sibth. et Sm.] Bulbe à tuniques formées de fibres parallèles. Filles. plus longues que les fl. étroites. linéaires. Spathe diphylle, la valve intérieure très étroite. Tube du périanthe 2 ou« 3 fois plus long que le limbe. Segments d’un jaune brillant, très obtus, de + ou 5 em. de long. Etamines à filets papilleux, à anthères jaune pâle, plus hastées à la base que celles des autres espèces. celles-ci un peu plus longues que ceux- là Var.: Grand jaune; Petit jaune; Botterghal. G. Sieberi Gay. — Grèce. — Bulbe à tunique formée de fibres entremêlées en masse dense. Filles. de même longueur que les fl, glauques en-dessous, d’un vert brillant en-dessus avec bande médiane blanche. Spathe diphylle. un peu dépassée par le tube du périanthe. Segments" du périanthe oblongs, de 3 à à em. de long, dont la couleur rappelle celle du C. vernus et varie du pourpre au blanc. concolores ou striés ex= térieuremt. Gorge jaune Etamines à anthères oranges, ayant deux fois la longueur des filets: Style à branches entières, rouge orangé. C. Susianus Ker.. Drap d'Or. — Crimée. Bulbe à tuniques formées de fibres réticulées: Filles. très étroites.-Spathe diphylle, dépassée par le tube du périanthe, qui est brunâtre. Seg= ments du périanthe de 3 à 5 em. de long, jaune ; orangé brillant, les extérieurs ordinairt striés de brun. Etamines à filets glabres et à anthères un peu plus longues qu'eux, de couleur 0range#p Style à hranches longues, rouge orangé 4] | C. vernus All. — Europe centrale. — Bulbe« Espèces à floraison printanière. à tuniques formées de fibres nombreuses. rétis culées. Feuilles 2-4, plus longues que les fleurs; C. biflorus Mill. Bulbe à tuniques coriaces, se glauques en-dessous, vertes avec bande centrale détachant circulairemt. à la base. Filles. 4-6, | blanche à la face supérieure Spathe monophylle; plus lgngues que les f., étroites, à côte blanche. | aussi longue que le tube du périanthe. Segments Tube du périanthe dépassant la spathe, qui est | du périanthe de 3 à 3 em. de long, lilas ou blancs diphylle Segments du périanthe de 3 à 5 em. avec ou sans stries pourpres. Gorge pubescentes de long, blancs, rayés extérieurt, de pourpre ou jamais jaune. Etamines à filets blancs plus courts de violet. Gorge jaune. Etamines à filets un peu | que les anthères, jaune citron. Branches du style hérissés et à anthères oranges, celles-ci un peu jaune orangé, entières ou frangées au SOMMEL plus longues que ceux-là. Style à branches en- On peut citer parmi les variétés les plus répans tières, rouge orangé. Cette esp. a donné naiïs- | dues : Albion. fi. très grande, violette. nuancée sance à plusieurs var de jardins; entre autres: de bleuâtre ausommet; David Rizzio, violet rOSO Ecossais.fi. blanches striées de violet extérieurt ; clair, satiné; Grande Vedette, bleu azur; Groots Drap d'argent, fl. violet rose plus pâles et sati- | vorst, blanc; James Watt, bleu foncé;-Me1@ nées au sommet | Comtesse de Morny. blanc légèrement strié de C. chrysanthus Herb. — Asie-Mineure. — gris pâle; Nec plus ultra, bleu lilas, à pointes Bulbe à tuniques raides, se détachant circulairt | blanches; Othello, violet foncé; Prince Albert: à la base. Flles. très étroites. atteignant la | bleu foncé et pourpre; purpureus grandiflorus; longueur des fl. Spathe diphylle, presque aussi | fl. grande, d’un pourpre très foncé; Queen Vic longue que le tube du périanthe. Limbe du pé- | toria, blanc nacré ; Sèr John Franklin. fi. grande; rianthe à segments de 3 à 4 em. de long, jaune | violet d'évêque, satiné; Sir Waiter Scott, gmis orangé dans le type de l’esp.. quelquefois teintés | perle, strié de violet bleuâtre. ou striés de brun, parfois jaune pâle. Etamines| GC. versicolor Ker. — France mérid. — Bulbes. à filets papilleux et à anthères jaune orangé, | à tuniques formées de fibres fines. parallèles: celles-ci deux fois plus longues que ceux-là. | Flles. 4-5, très étroites. de même hauteur que leS\ Style à branches entières rouge orangé. fl. Spathe monophylle ou diphylle, dépassée par RE font cat + rod. Se Fig, 281. — CROSSANDRA UNDULÆFOLIA Ait. f 4 PR) CROCUS. Re" De CRONARTIUN. de tube du périanthe. Segments du périanthe de | soient recouverts de 3 em. de terre. A la fin de 4 à 5 cm. de long, pourpre pâle ou foncé, les | l’hiver,lorsque les bulbes entrent en végétation, extérieurs pourpres infér. et ordinairt. striés de | il est prudent, dans le centre de la France, de plus foncé. Gorge glabre, blanchâtre ou jaune | couvrir les plantations de paillis ou de feuilles, pâle. Etamines à filets blancs, deux fois plus! lorsqu'il survient de grands froids. Lorsque les courts que les anthères, qui sont jaunes. |pl. sont défleuries et les flles. desséchées, on Branches du style jaune orangé. Var.: Albertine, | arrache les bulbes pour les abriter dans un en- f. blanches lavées de violet, striées de violet droit sain jusqu’au moment de la replantation. pourpré; Laurette, fl. blanc violacé, satiné. La multiplication se fait à l’aide des caïeux qui nuancé et panaché de violet bleuâtre. | se développent autour des vieux bulbes. | On peutcultiverles Crocus en pots pour l’orne- Espèces à floraison automnale. ment des appartements pendant l'hiver et en avoir en fleurs pendant plusieurs mois par des C. nudiflorus Smith. — France mérid. et Es- plantations successives. pagne sept. — Bulbe très petit, stolonifère, à| Les Crocus à floraison automnale montrent tuniques membraneuses. Files. se développant | leurs fleurs en septembre-octobre; comme les seulement au printemps, très étroites. Spathe | esp. à floraison printanière, ils conviennent à monophylle, très longuement dépassée par le faire des bordures, à orner les plates-bandes. etc. tube du périanthe. Segments du périanthe lilas, On peut laisser les uns et les autres en place de 5 à 6 cm. de long. Gorge glabre, concolore. pendant plusieurs années. Lorsqu'on veut arra- ÆEtamines à filets blancs, au moins deux fois plus | cher les esp. automnales pour les transplanter, courts queles anthères, qui sontjaunes. Branches | cette opération doit se faire fin mai, quand les du style jaune orangé. files. sont complètement desséchées; on laisse G. sativus L., Safran cultivé. Bulbe gros, de 3 | les bulbes exposés dans un endroit bien aéré et em. de diamètre, à tuniques formées de fibres | sec ; on les replante en août. fines, parallèles Files. 6-10, aussi hautes que | Croisement. Voir Hybridation. les fl. Spathe diphylle, très peu dépassée par le | Croisette. Nom vulg. du Phuopsis stylosa. tube du périanthe. Segments du périanthe ob- | Jongs. obtus, de + à 6 cm. de long. d’un brillant, lilas ou blancs. Gorge pubescente, concolore. Etamines à filets glabres plus courts que les an- thères. qui sont jaunes. Branches du style d’un rouge brillant, très odorantes, constituant le Sa- | fran du Commerce, usité comme assaisonnement | dans certains pays. notamment dans le midi ; de la France. en [talie et en Espagne ; employé aussi en teinture, en confiserie et en pharma- cie. Le S. le plus estimé est récolté dans le Ga- tinais et l'Orléanais. | GC speciosus M. Bieb. — De l’Autricheau Cau- case. — Bulbe gros, non stolonifère, à tuniques membraneuses. Les files ne se développent qu'au | printemps. avec le fruit. Spathe diphylle,longue- | ment dépassée par le tube du périanthe. Seg- ments du périanthe de 4 à 6 em. de long, d’un brillant lilas avec trois veines longitudinales plus foncées. Etamines à filets blancs beaucoup | plus courts que les anthères; celles-ci très! CROISSANT. (Fig. 282.) Lame d'acier très grandes, d’un brillant jaune orangé. Branches | tranchante, en forme de grande serpe recourbée, du style jaune orangé brillant. s’adaptantau moyend’une douillesur un manche Comme la plupart des pl. bulbeuses, les C. | très long, solide et un peu flexible. prospèrent surtout en terre s’égouttant bien,| Cet outil sert à élaguer les grands arbres, à n'ayant reçu comme engrais que du terreau | tailler les avenues, rideaux, haies, etc. Il ne bien décomposé, le fumier frais leur étant très | donne de bons résultats qu’à la condition d’être préjudiciable; une exposition bien éclairée et | manié par une main adroite et exercée. L.H. aérée leur est également favorable. Croix de Jérusalem. | Noms vulg. de Lyehnis | Les Crocus à floraison printanière sont très re-| Croix de Malte. | chalcedonica. | cherchés pour l’ornement des parterres. Ils sont| Croix de St-Jacques. Nom vulg. de Sprekelia 1 d'autant plus précieux que leurs fl. se montrent | formosissima. | en févr.-mars, alors que les jardins sont encore | Crompire. Nom. vulg. du Topinambour. | sans parure. On en fait de ravissantes bordures CRONARTIUM. Genre de Champignons de la eton peut les associer à d’autres pl. basses, fleu- famille des Urédinées. Les téleutospores acco- | rissant à la mème époque, comme les Selles de | lées les unes aux autres constituent une Co- | Sibérie, Tulipes duc de Thot, Bulbocode printanier, | lonne, située au milieu de l'Urédo, visible à À etc, pour former de charmants groupes. On | l’œil nu sous l’apparence d’un poil. te en plante les bulbes de septembre à fin no-|, CG. ribicolum. Parasite sur les files. du Cassis. |vembre, en les plaçant à 5-6 cm. les uns des| C.asclepiadeum. Sur lesfiles du Vincetoxicum |autres, et en les enterrant de manière à ce qu'ils | officinale; produit sa forme écidienne sur les Fig. 282. — Croissant. L' # » SJ 12 L L ee Ps 4 . Ac 2° Pr AT PE #* k ; À ® | " Din D 'Rr [Je . v c M CRONARTIUM. LES DS TP CROWEA. L ‘220 écorces de Pins, où il forme des masses jaunes tèrminaux ou axillaires: bractées imbriquées = d’or (Peridermium Pini corticola). sur quatre rangs; calice à 5 segments très iné- É C. flaccidum. Parasite sur les files. de Pivoine. gaux; corolle à tube grêle, à limbe oblique, #4 D' D. |étalé, présentant 5 lobes larges, imbriqués, | dont les deux postérieurs sont moins dévelop- pés, les deux latéraux extérieurs et l’antérieur fn . recouverts; 4 étamines didynames; 2 ovules dans chaque loge de l'ovaire; fruit capsulaire à 4 graines où moins par avortement. 5 esp, dont une origin. de l'Inde, les 4 autres de l’A= frique trop. et de Madagascar. On cultive le C. undulæfolia Aït. (Fig. 281. Voir p. 396), de Madras. à files. verticillées par 3-4, à fl d’un rouge saturne saumoné. Le C. in- fundibuliformis Nées. en diffère à peine par ses | feuilles et ses tiges pubescentes ou scabres. Culture et multiplic. des Asystasia. P. H. Crossette (Bouture-Crossette). Voir Bouturage. CROTALARIA L (Légumineuses.) Herbes ou arbriss.; flles. simples ou 3-7 foliolées; fl, jaunes, bleues ou purpurines, en grappes ter minales, rart. solitaires ; lobes du calice libres ou soudés ; étendard orbiculaire, plus long que: les ailes, carène incurvée ; étamines soudées en: une gaine fendue; ovaire à nombreux ovules: fr globuleux. bivalve. continu intérieurt. É Env. 120 esp. de toutes les parties chaudes On en cultive plusieurs espèces très ornemen |tales. qui demandent la serre tempérée et se multiplient de boutures au printemps PH. CROTON L. (Euphorbiacées-Crotonées.) Les pl. cultivées sous ce nom pour l’ornement des serres n'appartiennent pas au genre Croton, CROSNE. (Fig. 283.) Nom sous lequel nous | mais au genre Codiæum (voir ce mot). | avons désigné un légume nouveau, originaire de! Le genre C. est sans intérêt pour l’horticul= la Chine septentrionale. et dont les premiers tu- | ture, mais il renferme plusieurs espèces utiles; bereules ont été envoyés de Pékin à la Société | notamment : le C. Tiglium. dont les- graines Nationale d'Acclimatat. par le D'Bretschneider. nommées graines de Tilly. contiennent une huile Le C. (Stachys affinis Bunge); angl : Chinese Arti- | rubéfiante, l'huile de Croton, constituant aussi choke; all.: Knollenziest. est une pl. vivace de 30 | un purgatif des plus énergiques, dangereux; les. cm. dehauteur, très rustique, formant destouffes | C. Elutheria. Cascarilla, etc. dont les écorces: de la souche desquelles naissent de nombreux nommées Cascarilles, sont employées en théra* rhizomes tubéreux, en forme de chapelet. d’un | peutique comme toniques et fébrifuges. blanc nacré, qui constituent la partie comestible. | Crottin. Voir Fumier 4 Cette pl. croit à merveille dans tous les sols! CGROWEA Smith. (Rutacées - Boroniées.) Ar meubles. frais et bien fumés. On plante en mars, | briss. à tiges simples ou rameuses, à rameaux en mettant 2 ou 3 tuberc. dans des trous en | anguleux ou ailés ; à filles. alternes. lancéolées; ligne espacés de 30 em. La récolte se fait à par- | coriaces, entières, ponctuées glanduleuses. Les tir du 15 novembre: avant cette époque, au fl. grandes, sont portées sur des pédicelles moins sous le climat de Paris. les tuberc. sont axillaires, solitaires; elles sont formées: d'un incomplètement formés ; on continue les arra- | calice 5-partit, à divisions amples ; de 5 pétales chages, à mesure des besoins, jusque fin février. | oblongs, persistants, imbriqués; d’un disque Le tubercule se met à cuire sans qu’il soit be- | plus ou moins épais. sous lequel s’insèrent 40 soin de lui faire subir aucune autre prépara- | étamines, dont 5 plus courtes, à filets connivents tion qu’un bon lavage. Sept ou huitminutes dans | en tube, ciliés ou velus, à anthères linéaires; l’eau bouillante un peu salée suffisent à la cuis- | très velues, surmontées d'un long appendie son et on peut ensuite le préparer comme le | barbu. L’ovaire comprend 5 carpelles glabr Flageolet, à la maître d'hôtel ou en salade, le contenant chacun deux ovules et surmonté faire sauter, etc. C’est un légume d’un agréable | d'un style. Les styles sont soudés et constituent aspect, très tendre, d’une saveur douce, qui plaît une colonne portant un stigmate capité. généralement. Le C. constitue un légume frais | fruit est formé de 1-5 coques contenant une Ou pour l'hiver: c’est là son principal mérite. Voir: | deux graines. Parzzreux et Bois, Le Potager d'un Curieux,| 4 esp. d'Australie. Le C. angustifolia Tur 2° édit., p. 132. à flles. étroites. linéaires et à fl rouges, et Je CROSSANDRA Salisb. (Acanthacées.) Arbriss. | saligna Andr. (Fig. 284. Voir p. 400). à flles ou sous-arbriss. glabres ou à inflorescence poi- | lancéolées et à fl. roses, avec sa var. mAcrANE lue; files. très entières ou ondulées; fl. oran- |{ha, sont de ravissantes pl. de serre froide, at sées rongeâtres on ianres. disposées en épis | teionant au plus 1 m.de hauteur. mais ami. nom CIC j 14 sr A Fig. 283. — Crosne. CROWEA. — | prospérer, exigent beaucoup d'air et de lumière. On les multiplie facilement par boutures à froid. Crucianella stylosa. Voir Phuopsis stylosa. CRUCIFERES (Fam des). (Dicotylédones-Poly- _pétales-Thalamiflores.) Pl annuelles ou vivaces, rart. sous-ligneuses. à suc âcre,. à flles. alternes, rart. opposées, sans stipules. Les fl, en grappes | ou en corymbes, rart solitaires, sont herma- | phrodites; elles ont un calice à 4 sépales libres ; une corolle à 4 pétales. rart. O, disposés en croix, onguiculés, alternes avec les sépales égalt. disposés en croix. Etamines généralt. au nombre de 6, tétradynames. En-dedans de la corolle, on observe des glandes dont la disposi- tion est variable. Ovaire formé de deux feuilles carpellaires unies. d’abord uniloculaire avec deux placentas pariétaux. qui plus tard donnent naissance à des fausses cloisons qui rendent l'ovaire biloculaire. Style simple, portant un stigmate entier ou bilobé. Les ovules, nom- breux. rart en petit nombre ou solitaires, sont campylotropes Le fruit est une silique ou une silicule contenant un nombre variable de graines à albumen généralt. nul et à embryon courbé. 10 tribus: Arabidées, Alyssinées, Si- symbriées, Camélinées, Brassicées. Lépidinées. Thlaspidées, Isatidées, Cakilinées, Raphanées. CRUSTACÉS. Classe ou groupe de l'em- branchement des Arthropodes (v.ce mot), com- prenant ceux de ces animaux qui ont une res- piration aquatique (par des branchies ou par la peau). la tête soudée et confondue avec le thorax. munie ordinairement de deux paires d'antennes. et des pattes nombreuses (plus de 4 paires) articulées au thorax et souvent même à l'abdomen. — La plupart de ces animaux habitent la mer ou les eaux douces: cependant œuelques-uns. tels que les Cloportes. sont ter- restres, bien que respirant par des branchies et me pouvant vivre, par conséquent, en dehors des lieux humides. — Les seuls Crustacés qui nous intéressent ici, sont ceux qui habitent les | eaux douces ou sont terrestres: ils appartiennent | aux ordres des Copépodes, Ostracodes, Bran- chiopodes, Isopodes et Décapodes. Les Copépodes sont représentés dans les cours | d'eau. les mares.les bassins d'arrosage et même les tonnes remplies d'eau. par le genre Cyclops. | qui renferme de très petits Crustacés à queue terminée par deux longues soies et qui nagent rapidement dans l’eau. D'autres Copépodes Sont parasites sur les poissons. — Les Ostra- | codes ont leur carapace conformée en forme de coquille bivalve: tels sont les Cypris. — Les Branchiopodes. à pattes branchiales, sont re- présentés par les Cladocères, qui sont de petite taille (Daphnia ou Puce d’eau), et les Phyllo- Podes, plus grands (Apus, Branchipus), qui ha- | bitent les fossés et les flaques d’eau. — Les | Amphipodes ont pour type la Crevette des ruis- | Seaux (Gammarus pulex); les Isopodes, le Clo- porte des jardins (Oniscus murarius) et l'Arma- | dille (Armadillo officinalis), qui sont terrestres. | (Voir Cloporte.) Enfin, les Décapodes n’ont qu'un | Seul représentant dans les eaux douces de notre | pays: c’est l'Ecrevisse (Astacus fluviatilis), dont \k | nous traiterons au mot Ecrevisse. HR TER _CRYPTOCARYA R. Br. Genre de Ia famille 399 CRYPTANTHUS. des Laurinées, comprenant une quarantaine d’esp.. arbres ou arbustes des pays chauds, gé- néralt. aromatiques. à filles. alternes. et dont l'une: le C. moschata Mart., du Brésil, produit la graine connue sous le nom de Muscade du Brésil. Serre chaude. CRYPTANTHUS Otto et Dietr. Sépales en tube campanulé au-dessus de l'ovaire, mu- tiques. Pétales 3 ou 4 fois plus longs que le calice, obscurément connés à la base. étalés. 3 étamines à la base des pétales, opposées aux sépales, les 8 autres situées un peu plus haut. Ovaire infère, oblong, triloculaire; style fili- forme; stigmates linéaires, falqués, non spi- ralés. Fruit capsulaire; graines petites, sub- globuleuses. Files. en rosette, étalées. lancéo- lées, dentées. FI. en capitules subsessiles dans l’aisselle des files. inférieures. — Amérique mé- ridionale. C. undulatus Otto et Dietr. [Syn.: C. acau- hs Beer.; Tillandsia acaulis Lindl.; Madvigia densiflora Liebm.] — B.R. 1197. — Files. ob- longues lancéolées, étalées, aplaties. minces, très ondulées, recourbées, vertes en dessus, finement lépidotes en dessous. FI. blanches, peu ornementales. — Brésil méridional. C. u. Var. rubra Beer. et C. u. var. purpurea Baker. Rer. Bor, t. 287, sont des variétés à files. teintées de brun rouge. Le C. bromelioides Otto et Dietr. (C, diversi- folius Beer.) et le C. discolor Otto et Dietr. (C. acaulis var. argentea Beer.), sont encore des formes du C. undulatus, peu distinctes du type. C. bivittatus Regel. [Syn.: Bilbergia bivit- tata Hook.; Nidularium bivittatum Lemair. ; Tillandsia vittata et T. bivittata Hort.] — B. M: #5 5270. Flles. en courte rosette très stolonifère, oblongues lancéolées., coriaces, on- dulées, recourbées, acuminées, dentées en scie, vertes avec deux bandes longitudinales plus pâles, souvent teintées de rouge brun. FI. blanches, peu apparentes. — Brésil méridional. C. b. var. Luddemanni Baker. Variété plus robuste que le type, f. teintées de brun, bande large au centre du limbe. C. zonatus Beer, [Syn.: Pholidophyllum 20- natum Vis.; Tillandsia zonata et T. zebrina Hort.] Filles. en rosette courte, oblongues lancéolées, élargies au milieu, assez fermes, vert foncé marqué de nombreuses zébrures transversales. onduleuses, lépidotes écailleuses blanchâtres. surtout en-dessous. F1. blanches en petit bouquet central. — Brésil nord-est. C. z. var. fusca Vis. Files. brunes, zonées comme dans le type. Indépendamment de ces trois espèces, on eul- tive encore quelques formes plus ou moins rares : G.suaveolens E Morr.. à longues flles. vertes, ondulées ; à inflorescence centrale. — Brésil? G. Makoyanus Baker. Rosette courte, files. oblancéolées, fermes, bivittées; fl. centrales. — Brésil. C. Lubbersianus E. Morr. Flles. de plus de 30 em. de long. tachées de vert, à bandes peu marquées, — Brésil ? C. Beuckeri E. Morr. — B. H. Flles. en rosette courte. fortemen + bent 00 D, QD + ed 4 > e+ bd a PONT MST D ee D D REA TS PORTE PE COO PR OT I OI EP EI RES CNRS CRYPTANTHUS. — "400: — CRYPTOGAMES. pétioles épineux, vertes ou brunâtres, tachées de points vert sombre en-dessus, blanchâtres dessous. — Brésil méridional. Les Cryptanthus sont des plantes épiphytes dans leur pays. On peut les cultiver sur des) bûches de bois ou des paniers garnis de mousse, en serre tempérée-chaude. Ils sont très robustes et leur culture est facile. On les multiplie par division des stolons. qu’ils produisent abon- damment. Leurs feuilles, ondulées, zébrées comme certaines peaux de serpent, leur prêtent un aspect bizarre, qui contribue à donner aux serres un élément de décoration LE | H.GlltR Fig. 284, — CHOWEA SALIGNA Andr. CRYPTOGAMES. Linné désignait sous ce nom les plantes sans fleurs, dans lesquelles les organes de la reproduction sont difficiles à apercevoir, par opposition à celui de Phané- rogames, qui désignait les plantes pourvues de fleurs, souvent brillantes, dans lesquelles les organes de la reproduction sont au contraire très apparents. Jussieu en forme les Acotylé- dones, l’un des grands embranchements de sa méthode naturelle de classification, tirant ce nom de la différence essentielle qui existe entre les C. et les Phanérogames : l'absence complète de Cotylédons dans les corps reproducteurs, spores des Cryptogames. L’'embranchement des C. comprend des végé- taux de forme extérieure et de structure ex- trêmement variées, dans lesquels on observe | pour ainsi dire tous les degrés de l’organisa- tion, depuis l'être constitué par une cellule uni- | que jusqu'aux Fougères arborescentes. Fr Le mode de reproduction est également très « variable dans ces plantes, dont certaines pas- sent pour être agames, c’est-à-dire sans sexes, et qui semblent alors se reproduire sans fécon- dation; tandis que les autres présentent des sexes aussi nettement différenciés que dans les Phanérogames. On divise les Cryptogames en deux grands embranchements : Les C. à structure complètement cellulaire : C. cellulaires. Les C. à structure cellulo-vasculaire : G. vas- culaires. (Voyez ces mots.) Les Cryptogames cellulaires se subdivisent en plusieurs groupes : Algues, Champignons, Lichens, Hépatiques, Mousses, qu’on trouvera décrits dans leur ordre alphabétique, au moins ceux qui intéressent le plus l’horticulteur. Cryptogames vasculaires. On comprend sous ce titre les Cryptogames de l’organisation la plus complexe, qui se rapprochent des plantes à fleurs par leur mode de végétation, tout en en différant par leur mode de fécondation et de la formation du germe. Elles se fécondent, en« effet, non pas dans l’air au moyen de grains de” pollen, mais dans l’eau à l’aide d’organites mo tiles appelés anthérozoïdes. Le germe n’est pas non plus le résultat de la fécondation : il est 1e« produit indirect asexué de la plante même qui naît d’un prothalle: développement primordial du germe ou spore. Les Cryptogames vascu- laires peuvent se diviser en deux grandes clas= ses, suivant qu’elles produisent une seule sorte de spores, lesquelles sont alors pour ainsi dire neutres, mais donnent naissance à un prothalle sexué, ou deux sortes de spores, dont les unes sont mâles et développent des anthérozoïdes, ou femelles et donnent naissance à un prothaller femelle. La 1° classe comprend: 1° les Prêles ou Equisétacées, 29 les Fougères, 30 les Lyco= podiacées; la 2° classe se compose de: 10 les Hydroptérides ou Rhizocarpées, 20 les Sélagis nelles. Le tableau suivant résumera d’une fa= çon synoptique leur classification : I. Isosporées. (Spores neutres, asexuées.) A. Prothalle non souterrain : a) Tige creuse à feuilles rudimentaires, linés aires, verticillées. — Prêles ou Equisétacées. b) Tige pleine à feuilles complètement déve loppées. — Fougères. B. Prothalle souterrain. — Lycopodiacées. IT. Hétérosporées. (Spores sexuées.) A. Plantes aquatiques. — Hydroptérides ou Rhizocarpées. B. Plantes terrestres. — Selaginelles. (Voir chacun des noms de ces group “ + Cryptogramme. Voir Allosurus. +! < 4 \ÿ "1h CRYPTOMERIA. | CRYPTOMERIA Don. ; angl. Jupan Cedar. (Co- nifères-Cupressinées.) FI. monoïques; châtons & en grappes ou en épis pendants; étamines | imbriquées sur plusieurs rangs; connectif à 5 | Loges. FI. © sessiles, nues, en châtons terminaux; | strobiles globuleux, à écailles cunéiformes, por- | tant chacune à leur aisselle 3-5 graines à tégu- ment coriace et aile membraneuse échancrée aux deux extrémités ; embryon à 3 cotylédons. Maturation annuelle. Files persistant 7 années, alternes, rapprochées, linéaires, falciformes, ri- | gides, aiguës Arbres de la Chine et du Japon; | Jusqu'ici on en connait 2 esp. de pleine terre. | C. elegans Veitch. — Japon, 1867. — Arbre | de 6 m. et plus, à branches nombreuses, étalées ; | ramilles pendantes à l'extrémité. Filles. longues, molles, étalées, distantes, aplaties en-dessus, | terminées par une pointe scarieuse, molle; pre- nant à l’automne, ainsi que les jeunes pousses, lune belle teinte rouge cuivré qu’elles gardent jusqu'au printemps. Très ornementale. — Var. : nana. Arbuste touffu, à feuilles plus rappro- chées. )} GC. japoniea Don. — Japon, 1842. — Arbre de 125-410 m. formant cône allongé. Files. rigides, falquées, subtétragones, longues de 15-20 mm. ; |strobiles solitaires, terminaux, sphériques, d’en- viron 8-10 mm. Habite le Japon, où il consti- tue de vastes forêts dans la partie mérid. entre 1200-400 m. d'altitude. On le trouve aussi en Chine \(ile de Tschouan). Bel arbre d'ornement. surtout dans le jeune âge, car plus tard ses branches se dégarnissent. Très rustique. — Var.: arau- \carioides, files. plus courtes, plus grosses, plus incurvées, d’un vert glaucescent; compacta, forme une pyramide régulière; dacrydioides, ra- imules et ramilles très tenues ; files. subsquam- {miformes ; Lobbii, pl. compacte, files. vert foncé, plus appliquées; lycopodioides. buissonante, com- ipacte, files courtes, appliquées; nana (syn.: [C: pygmæa), buisson trainant, de 6! cm., con- venant pour garnir rocailles ; pungens, files. rai- (des, piquantes, anguleuses. glaucescentes; spi- tralis, files. falciformes, apprimées, enroulées autour des ramules; variegata, ramilles ainsi que les files. panachées de jaune; délicate. | Cult. et Mult. — Le C.elegans demande sols “irais, mais réussit encore sur secs s'ils ont profonds. Le C. japonica prospère dans es sols frais, même tourbeux, réussit mal sur les calcaires secs, redoute aussi l’insolation di- recte. Les C. peuvent être multipliés par grai- nes qu'ils produisent assez communément. On sème en terre de bruyère et en terrine; on peut aussi les multiplier de boutures faites sous cloche et en petits pots. Ce procédé est surtout asité pour le C. elegans, qui fructifie plus rar. 2t pour les var. du C. japonica. La greffe en lemi-fente est aussi employée. P.-M. CRYPTOPS. Genre de Myriapodes de la fa- nille des Scolopendres, représenté en France Jar deux espèces (Cryptops hortensis et C. Sa- gnyi), qui fréquentent les jardins et se cachent sous les pots, les pierres et les feuilles mortes. outes deux sont fauves, avec le corps divisé n 21 segments et long de 4 à 5 centimètres. es Millepieds doivent être signalés :‘omme de Eu auxiliaires de l’horticulture, car ils se _ DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. ap PH HET ; “ ; - CUCUMIS. nourrissent de limaces. de chenilles, de vers de terre et d’autres animaux nuisibles. E. Trt,. CRYPTOSTEGIA KR. Br. (Asclépiadées-Périplo- cées.) Arbriss. grimpants à filles. opposées; cymes terminales trichotomes; fl. pentamères ; corolle infondibuliforme, à tube court et à lobes larges, contournés de gauche à droite, munie à la gorge d’une couronne d’appendices entiers ou bifides. Les étamines, au nombre de 5, ont les anthères connées, entourant le stig- mate. Les fruits sont des follicules divariqués épais, durs, à trois côtes ou à trois ailes ri- gides. 2 esp. C. grandiflora KR. Br. — B. KR. t. 435. — Inde. — Files. très glabres sur les 2 faces. acuminées à la base et au sommet. FL rouge pourpre, gran- des, à lobes ovales arrondis, apiculés. Follicules lisses C. madagascariensis Boj. Filles. arrondies à la base, pubescentes blanchâtres à la face infér. FI. roses. à lobes ovales acuminés. Follicules triangulaires. Les C. sont de belles pl. grimpantes de serre chaude. On les multiplie par boutures à l’étouffée. CRYPTOSTEMMA KR. Br. (Composées-Arcto- tidées.) Herbes tomenteuses à files. radicales ou alternes,dentées ou pinnatiséquées. Les capitules ont le réceptacle alvéolé. FI. de la périphérie stériles. Les achaines, très velus, sont cou- ronnés d’un anneau cartilagineux entourant les écailles (paléoles) courtes, à 2 côtes latérales et à 3 dorsales. 3 esp. de l'Afrique australe. C. calendulaceum R. Br. — B. M.t. 2252. — Afr. austr. — FI. annuelle d’env. 23 cm. de hau- teur ; capitules à disque pourpre Etrun et à rayons jaune pâle, purpurins à la face infé- rieure. Fleurit en mai-juin. Semer en mars. Cubeba officinalis. Voir Piper. Cuc. Voir Colaspidema. Cuckoo-Pint. Nom angl. latum. CUCULLÉ, CUCULLIFORME. En forme de ca- puchon ou de cornet Cucumber. Nom angl. du Concombre. CUGUMIS L (Cucurbitacées -Cucumérinées.) Herbes annuelles ou vivaces, à tiges couchées ou sarmenteuses. à files. palminervées, entières, 3-7 lobées ou laciniées. accompagnées d’une vrille simple ; à f. monoïques.jaunes. L:fl mâles, fasci- culées ou rarement solitaires, ont un calice à 5 lobes, une corolle saubcampanuléeprofondément o-lobée ou 5-partite, 3 étamines libres ayant les anthères oblongues : une uniloculaire, les deux autres à deux loges, surmontées d’un connectif prolongé en appendice papilleux ; pas d’ovaire. Les fl. femelles sont solitaires, à calice et co- rolle ayant un même nombre de divisions que les fl. mâles, mais sans étamines ; contenant par contre un ovaire ovoide ou globuleux nnilocu- laire, avec 3-5 placentas pariétaux, portant de nombreux ovules anatropes. Le style, court. est terminé par 3 stigmates ; le fruit, de forme va- riable, est une baie. Environ 25 esp. de l’Asie et de l'Afrique tropicale; un très petit nombre sont originaires de l'Australie et de l'Amérique. (Voir Naudin. Ann. des sc. nat. sér. IV et V. et Cogn., Monogr. Phanérogam.. vol 3.) Le genre C. renferme des esp. qui ont une 26 de l’Arum macu- v." Me CUCUMIS. : — 402 — ” CUIVRE. ; Ts ES grande importance en horticulture. De ce nom-, , CUDRANIA Trécul. (Urticées - Artocarpées } Eu - bre sont le C. Melo L. (voir Melon) et le G. sa-| Arbriss. rameux, parfois grimpants , épineux, F tivus L. (voir Concombre). D'autres espèces, | surtout dans le jeune âge, à files. alternes, mu Le: comme le CG. flexuosus ou Concombre serpent, | nies de petites stipules latérales, à fl en glo- #0 n’ont guère qu'un intérêt de curiosité; il en est| mérules axillaires, pisiformes. Ces fl. sont dioï _ de même du C. Dudaim L (voir Parzrreux et|ques: les mâles sont formées d’un périanthe à F" Bois, Potager d'un Curieux, 2° éd. p 342; et du | divisions imbriquées, de 4 étamines et d’un ru- À C. anguria L. (même ouvrage, p. 13). diment d’ovaire; les femelles ont les divisions ÿ FR CUCURBITA L. (Cucurbitacées-Cucumérinées.) | du périanthe plus amples, renfermant un ovaire À Herbes annuelles ou vivaces, à tiges généralt. | surmonté d’un style à deux branches égales ou couchées, radicantes.àfiles. lobées, cordiformes inégales. Le fruit est un syncarpe globuleux à la base, à vrilles bi-multifides. Les fl. en sont | constitué par des capsules bivalves. La graine crandes, jaunes, monoïques, toutes solitaires : | est albuminée, à embryon plissé et à cotylédons ‘+ les fl. mâles ont un calice à 5 lobes simples | plissés et tordus. 8 esp. de la Chine, de l’Archi- “à ou foliacés; une corolle campanulée divisée | pel malais et de l’Australie. > jusque vers le milieu en 5 lobes à extrémité, Une esp. : le C. triloba Hance, Journ. of Bot. Tia récurvée; 3 étamines à filets libres, mais à | vol. 6, p. 49, vol. 14, p 365; Fraxca.. Plant@ 2 anthères confluentes : une uniloculaire; les | Davidiane, vol. 1, p 270, est originaire de la« deux autres biloculaires; pas d'ovaire Les | Chine sept. et supporte parfaitement nos hivers 7 È fl. femelles ont un calice et une corolle avec | du centre de la France. C’est un arbrisseau de po: un même nombre de divisions que les fl.!4 à 5 m., buissonnant, à files. trilobées ou en: D. mâles ; mais les étamines n’existent qu’à tières sur le même rameau. En Chine, ces files: * l’état rudimentaire ; l’ovaire est oblong, unilo- ! servent à la nourriture des vers à soie Le C©s culaire. à trois placentas pariétaux portant de | triloba est ornemental par son feuillage. On le nombreux ovules; il est surmonté d’un style | multiplie comme les Muriers. 4 3 court à sommet 2-5 lobé ou bifurqué. Le fruit | CUEILLEUSES ou CUEILLOIRS. Ce nom s’2p= n est une baie renfermant de nombreuses graines | plique à divers instruments servant soit à ré saus albumen. 6 à 9 esp. des régions chaudes | colter des fruits, soit à couper des fleurs. : de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique. (Voir! Les Cueille-fruits (Fig. 285) sont employés 45e Nauix, Ann. des sc. nat., sér. IV, vol. VI, p. 5,! pour les arbres élevés dont on ne peut atteindre 0e vol. XII, p.81, vol. XVIII, p. 178; sér. V, vol. V, | les fruits avec une échelle. Ce sont générale 10 p. 7, vol VI, p.S; et Coux. Monogr. Phanerogam., | ment de petits vases ou paniers formés de 2 vol. 3.) planchettes disposées en forme de volant, ou 1e Plusieurs esp. de C. sont cultivées pour leurs | d’un léger treillis en fil de fer, et portés su 5e fruits alimentaires ; on peut citer comme telles, | une longue perche: Ils sont souvent surmontés - le GC. Pepo DC. (Citrouilles, Potirons); le C.!soit d’un outil tranchant que l’on manœuvre °h maxima Duchesne (Potirons, Turbans) ; le G.!|d’en bas à l’aide d’une ficelle et au moyen du | moschata Duchesne (Courge musquée); le G.!|quel on coupe le support du fruit, qui est recu melanosperma KR. Br. (Courge de Siam). etc.|dans le panier; soit d’une sorte de couronne D’autres sont ornementales par leurs fruits. | métallique profondément dentée: on engage Je “à Pour la description de ces plantes. l’énumération | pédoncule du fruit dans l’une de ces dents, et par F de leurs variétés et leur culture. voir l’article | un mouvement de torsion, le fruit est détaché Courges. é Comme Cueille-fleurs, on emploie des ciseaux GUGURBITACEES (Fam des). (Dicotylédones- | ou de petits sécateurs spéciaux ; ou bien, quan@ 4 Polypétales-Calyciflores.) Plantes généralement | il s'agit de couper les fleurs à distance, des. A herbacées, annuelles ou à racine vivace, sou- sortes de cannes pourvues d’un système pets @ ventstubéreuse; à tiges sarmenteuses ram-|mettant de détacher la fleur et de la prend | pantes ou grimpantes, munies de vrilles; à fl. | au bout de l'appareil. (Fig 286.) L. HS ordinairement monoïques ou dioïques, formées] GUIVRE (Traitements cupriques — Traite d'un calice presque toujours campanulé, à 5 | ments par les sels de). sépales soudés entre eux par la base; d'une! Les sels de C. en solution dans l’eau ont été "#3 corolle à 5 pétales quelquefois libres, mais gé- | employés au début pour le traitement du M LS néralement monopétale, à 5 divisions plus ou | dix Les bons effets obtenus ont engagé 4 moins profondes. Dans les fl. mâles, on trouve | agriculteurs à s’en servir contre d’autres mas Re: normalement 5 étamines. mais le plus souvent | ladies des végétaux. Depuis cette époque(138 -4@ ces étamines sont réduites à 3 par soudure, de | les solutions cupriques ont été conseillées am manière à montrer deux anthères biloculaires et | succès contre la maladie des Pommes: de te une uniloculaire ; on n’y obserxe aucun rudiment | (Prillieux), des Tomates (Jouet), causées to 4 d’ovaire. Dans les fl. femelles, les étamines sont | deux par le Phytophtora infestans, le Black-R 5 à l'étatrudimentaire; il ÿ existe unovaire infère.|la tavelure des Pommes et des Poires et un Et. Le fruit est une baie quelquefois d'un grand | grand nombre d’autres maladies produites paru bi volume, contenant de nombreuses graines sans | les Champignons. à. # albumen ; c'est plus rarement une sorte de cap-| On ne doit pas, comme beaucoup de : sule un peu charnue, monosperme. 8 tribus: | sonnes le pensent généralement, considérerles” Ovules horizontaux : Cucumérinées : Ovules as- | sels de C comme des remèdes curatifs. Ce Sont, Fi. cendants : Abobrées, Elatériées ; Ovules pendants: | exclusivement des préservatifs : Lorsqu'un mje nn: Sicyoidées, Gomphogynées, Gynostemmées, Zano-|célium (voir ce mot) à pénétré dans un ti D 0) nées, Févillées feuille ou branche, il n'existe, ou du mo EE: - | CUIVRE. < nous ne connaissons aucune substance suscep- tible de l'y tuer, sans détruire en même temps les cellules de la plante qui lui donne asile. Fig. 286. | Fig. 285. — Cueille-fruits. Fig. 286. — Cueille-fleurs. , r | Le rôle des sels de C. appliqués en solution 1 étendue est tout différent: Lorsqu'un cham- | pignon a envahi une plante, son mycélium s'y | | développe et produit au bout d'un temps va- | riable avec chaque espèce. des organes de fruc- | tification, conidies ou autres, qui en germant Sur une plante saine, y reproduisent la maladie | primitive. Or, des expériences prouvent que, en présence des solutions cupriques, la germi- {nation des spores de beaucoup de ces parasites ne $se fait pas et on comprend que dans ces Conditions l'infection devient impossible, ou | qu’en tout cas elle est beaucoup moins intense. | Lorsque les surfaces à couvrir sont assez |Testreintes, on peut-se servir de seringues de d'emploi facile. | La solution dont l'usage est le plus général {est la bouillie bordelaise. Pour cent parties d’eau, .elle renferme en général 2 ou 3 kil. de sulfate (ls cuivre, que l’on neutralise avec 1 à 2 kil. si l’on opère sur une grande surface, il est in- dispensable de se servir des pulvérisateurs, dont il existe un grand nombre de modèles 403 Jardinier, qu'on choisira à trous larges; mais _ CUIVRE. de chaux éteinte. La chaux transforme le sul- fate de C. en sulfate de chaux qui se précipite en grande partie, en même temps que l’oxyde deC Lorsque la réaction est terminée, pour que la bouillie soit de bonne qualité, le liquide qui surnage doit être parfaitement limpide et hyalin. En employant des chaux impzres, mal cuites ou déjà carbonatées à l’air, on risque de ne pas décomposer entièrement le sulfate de C., et alors la solution est corrosive et peut brûler les feuilles. On peut d’ailleurs s’assurer à l’aide du papier de tournesol si la bouillie est acide. Le papier de tournesol bleu devient rouge et il convient de faire dissoudre de la chaux dans le liquide jusqu’à ce qu'il n’ait plus d'action sur le papier de tournesol bleu. On a employé d’autres bouillies. ._ Dans la bouillie bourguignonne, les cristaux de carbonate de soude remplacent la chaux. Les | proportions généralement adoptées sont 2 kil. de sulfate de C. et 3 kil. de carbonate de soude pour 100 kil (1 hectolitre) d’eau. Cette bouillie est plus coulante, encrasse moins les pulvérisateurs que la bouillie borde- laise Elle paraît aussi mieux adhérer aux : feuilles. | La bouillie sucrée, imaginée par M. Michel | Perret, se confectionne ainsi: on verse 2 kil. de mélasse dans un lait de chaux fait avec 2 kil. de chaux vive et 50 litres d’eau. On fait dis- |: soudre dans 50 autres litres 2 kil. de sulfate de cuivre et on mélange les deux solutions. La | mélasse s'est combinée à la chaux. formant un | saccharate de chaux, qui est décomposé en pré- sence du sulfate de cuivre. Il se forme un mé- lange de saccharate de cuivre qui colore le liquide en bleu clair, de sulfate de chaux, de saccharate de chaux et d'oxyde de cuivre Cette | bouillie, quand elle est bien préparée, n’altère pas les feuilles, même les plus délicates. et elle a le grand avantage de très bien adhérer aux feuilles. Depuis, M. Perret à proposé de diminuer les doses de moitié et de verser à la fois dans un | hectolitre d’eau 1 kil. de sulfate de cuivre qu’on | a fait dissoudre au préalable dans une faible quantité d’eau, le lait de chaux provenant d’un kil. de chaux vive et 1 kil. de mélasse. On agite le mélange et il se forme un saccharate double de cuivre et de chaux. Ces bouillies sucrées doivent être préparées peu de temps avant leur emploi, pour conserver toute leur activité. | Le verdet (acétate de cuivre). à la dose de 1 ou 2 kil. par hectolitre d’eau est aussi un re- mède efficace et facile à employer. Il résiste à | bien à l’action de la pluie et ne corrode pas les feuilles. Enfin on a proposé de répandre le sulfate de: cuivre sous forme de poudre, 1/,, de sulfate de cuivre, que l’on à deshydraté, ce qui le rend blanc et permet de le porphyriser plus par- faitement, mélangé à 9/;,, de poudre inerte, ou de soufre trituré. Ou bien, comme le fait M. Chef- | debien. déposer du sulfate de cuivre sur de la poudre de talc: c’est ce qu’il appelle la sulfo- stéatite cuprique. % + Rate. Ne Di ET MONO LES TS fi. 10 € rl ae GANT ee EN PTS CE nr 0) er, LA Re Tee COR à ie je EX mL RENE NT SAT "Mc RE Re D Perte D ae re Mo RU PLATE UC TA PET CMS ORNE A0 TR TI EYE RS NE " PE ‘ « \ 4 Ce 1 t + NA R VIN MT 4 L de $ : + ” AFITA “à CS nds . ra. ‘ de L _ Ü LA . CUIVRE. At CUPHEA. 4 Il faut bien retenir ce fait que toutes ces pré- | pétiolées, épaisses, coriaces, 3-foliolées ou à 2-. parations à base de C. sont toxiques. D' D. |3 paires de folioles lancéolées à dents obtuses Cul-brun.\ Voir Lines et glandul.; stipules grandes, oblongues, coria- Cul-doré. | de ces, caduques. FI. blanches, hermaphrodites, CULTRIROSTRES. Nom d’une famille de l’or- | disposées en grandes grappes axillaires, cylin- dre des Echassiers, caractérisée par son bec long, | driques, densiflores. Pédicelles fasciculés. 1 es- comprimé, en forme de couteau, et qui comprend | pèce de l'Afrique australe, 5 de l'Australie et les Hérons, les Cigognes et les Grues. E. Trt. |Nile-Calédonie. X Culture artifieielle. Voir Arbres fruitiers. C. capensis L. — B. KR. X, t. 828. — Cap. — si Culture dans la mousse. Voir Mousse. Superbe plante prenant une forme irréprochable Culture dérobée. Voir Intercalaire (Culture). | et donnant une floraison abondante. Grappes Culture forcée. Voir Arbres fruitiers, Abri- | cylindriques; files. glabres. cotier, Amandier, Asperge, Gerisier, Fraisier,| GC. pulchella Brongn. et Gris — Nile-Calédo- Lilas, Pêcher, Vigne, etc. nie — Filles soyeuses ; fl. en longues grappes « Culture retardée. Voir Arbres fruitiers, Abri- | coniques. blanches. pe < cotier, Gerisier, Péêcher, etc. Espèces à préconiser pour le midi de l'Europe. CULTURE SARCLÉE. On donne ce nom aux | Orangerie. Terre siliceuse, humeuse. Semis, Mar-« plantations faites de telle sorte que les plantes | cottes. J.D. ont entre elles un intervalle qui permet de tra- CUPANIA L (Sapindacées-Sapindées.) Genre vailler le sol, de le sarcler et de le biner, sans | comprenant une trentaine d'espèces originaires nuire aux racines. des régions chaudes du globe. Ce sont des arbres « A Cumin. Nom vulg. du Guminum, Cyminum.|ou des arbrisseaux à files. alternes, compos CUMINUM L. Genre appartenant à la fa-|sées-imparipennées, à fleurs peu Oï'neMEn= mille des Ombellifères, très voisin des Daucus |tales. Une espèce, le C. americana L.. des An- ou Carottes, renfermant une espèce : le G. Cy-|tilles, connue sous le nom de Chataignier d'A minum L.. Cumin; all.: Kreuzkümimel; Kümmel- | mérique, produit des graines qui ont la saveur : rôm; plante annuelle cultivée en Europe, en | de la Chataigne ou plutôt du (land doux; une“ Egypte et dans l'Inde, pour ses fruits aroma- | autre, le G. sapida Voigt [Syn.: Blighia sapidan tiques, employés comme condiment dans cer-| Kænig], de l'Afrique tropicale occidentale, it tains pays et dont on se sert pour aromatiser | troduit dans l'Inde et dans les parties chaudes des fromages, fabriquer diverses liqueurs di- | de l'Amérique, est vulgairement désigné sous I gestives, notamment le Kümmel vrai. Semer | nom de Rtz de veau végétal; c'est un bel arbre en avril-mai. La récolte a lieu en juillet-août. | à fleurs agréablement parfumées et dont le fruit, Cumingia. Voir Conanthera. de la grosseur d’une petite poire, renferme des CUNÉIFORME. Rétréci en forme de coin à | graines munies d’un arille charnu, comestible et fendre le bois. même recherché à la maturité, mais malsain CUNNINGHAMIA R. Br.; angl.: Broad-leaved | lorsqu'il est consommé vert ou dans un État China Fir. (Conifères-Séquoiées.) FI. monoïques | trop avancé. Serre chaude. Po sur différents rameaux; châtons & et ® termi-| CUPHEAR Br. (Lythrariées.) Herbes ou SOUS “| naux, fasciculés, entourés de flles. raccourcies; | arbrisseaux, souvent visqueux, à flles. opposées anthères à 3 loges ; ovaires 3sous chaque écaille; | ou verticillées, rarement alternes, linéaires. strobile à écailles minces, scarieuses, denticu-| ovales ou lancéolées, entières; fl souvent pens lées, dépourvues de bractées. Fr, 3 sur chaque | chées, en panicules ou en grappes terminales écaille, comprimé, crustacé, bordé d’une aile | accompagnées de bractéoles. Calice à long tubes membraneuse. Embryon à 2 cotylédons. Matu- | souvent coloré, bossu ou éperonné à la base, à ration annuelle. Flles.subdistiques, étalées, fal- | 6 dents courtes; pétales 6: les 2 supérieurs not ciformes, longuement acuminées. On en connaît | malement développés, les 4 autres rudimen= une espèce originaire de la Chine. taires ou nuls. 11 étamines, insérées sur la g'Orge CG. sinensis R. Br. [Syn. : C. lanceolata Lamb ; | du calice, incluses ou exsertes. Ovaire sessile à Belis lanceolata Swect.; Raxopitys Cunninghami | 2 loges inégales, la supérieure souvent vides Nels.] —B. M. t. 2743. — Chine, 1804. — Arbre | capsule incluse dans le calice; graines lenticus de 12-15 m. dans son pays; branches subver-|laires, aplanies. Environ 90 espèces Amérique. ticillées, étalées horizontales. Filles. sessiles, | trop. et subtrop. r défiéchies, 3-5 cm. sur 5-7 mm., fortement| CG. cinnabarina Planch. — FL. b. S. 5, 9274. serrulées sur les bords; strobiles par 3-4, de | Mexique. — Sous-arbrisseau poilu gland 4-5 cm.de diam. Découvert en 1702 dans les pro- | leux ; files. opposées, étroites lancéolées ; fl. en vinces australes dela Chine par J. Cunningham. | grappes paniculées; calice rose verdâtre; les 2 | Demi-rustique sous climat parisien, où il est| pétales supérieurs très grands, obovales ob=w souvent endommagé par les vents violents et | longs, crispés, rouge cinabre; les 4 autres plus les gelées qui jaunissent et brälent son feuillage, | petits, même teinte. À mais dans le Bordelais et même dansle Poitou! Var.: atrosanguinea, pourpre noir. il réussit très bien. Il lui faut une terre silico-| C. cordata R. et P. — FL. nes S. 2, 27; BMP argileuse franche et bien drainée. Mult. par|t. 4208. — Pérou — Sous-arbrisseau; iles semis en terrine et sous chassis; le bouturage | ovées entières acuminées en pointe aiguë; pans, donne rarement de belles plantes. On connait | cules terminales de grappes lâches portant ! une variation à flles. glauques. P. M. |chacune 2-4 fl, grandes, rouge brillant OU CUNONIA L. (Saxifragées.) Arbre à rameaux | écarlate, les 2 pétales supér. onguiculés à limbe épais, cylindriques, réguliers. Files. opposées, | arrondi, réfléchi. | | PM Ce ._ CUPHEA. C. eminens Planch. Voir C. jorullensis Kunth. C. ignea DC. Voir GC. platycentra Benth. C. jorullensis Kunth.{Syn.: C.eminens Planch.] —_ B. M. t. 5232; FL. p. 5. 10,994; R.H. 1857, p.151. ) — Nille-Grenade. — Sous-arbrisseau à flles, lancéolées, atténuées en pétiole court; grappes _feuillées au sommet des rameaux, pédoncules ordinairement uniflores ; calice très grand, tubu- leux, ventru, glanduleux, de belle couleur jaune orange; fl. penchées, apétales, dont la beauté réside dans le calice. Serre. C. miniata À. Brong. — F1. pes S. 2,9, — Me- xique. — Sous-arbrisseau; flles. ovales entières. | hérissées sur les 2 faces de poils blanchâtres ; fl. en grappes unilatérales paucifiores ; pétales supérieurs rouge minium brillant; calice de 25 mm. un peu purpurescent. | GC. platycentra Benth. [Syn.: C. ignea DC.] 1Bors. ATL. PL. Jarp., t. 106. — Mexique. — Sous-abrisseau, files. opposées, ovales acumi- nées ; fl. apétales, calice allongé tubulé, renflé au sommet. rouge éclatant, bordé de violet foncé au sommet. C. pubifiora Benth. Voir C. strigulosa. C. silenoides Nées. — Bor. Mac. 4362. — Me- xique. — Annuel. Tiges rameuses dressées ; files. opposées oblongues lancéolées, aiguës au sommet, les supérieures très visqueuses ; fl. pres- que en épi à l’aisselle de rameaux courts, ca- lice allongé, pétales supérieurs pourpres. C. strigulosa H. B. — F1. p. $. 1. 14. — Me- xique. — Sous-arbrisseau visqueux; files. ovales oblongues, glabres en-dessus, rugueuses en-des- isous ; calice jaune et rouge, courbé; corolle 2 grands pétales rouge violacé. { CG.verticillata H. B. — FL p.$. 6, 540. — Pé- trou. — Vivace; files. verticillées par 3-4,ovales toblongues ; fl. solit., pétales supér. violet foncé. ! On pourrait encore cultiver C. lanceolata Ait. Mexique ; annuel, à fl. roses. _ À part les espèces annuelles, les C. sont des ‘plantes de serre tempérée, mais qui peuvent pas- lser tout l'été à l'air libre où certains mûrissent leurs graines: sont pour cela le plus souvent | cultivés comme annuels. Massifs, plates-bandes, “bordures, potées. Semer au printemps sur couche, “sous chassis, mettre en place en mai, en bon terrain, plein soleil ; on peut bouturer sur couche { iède au printemps, ou à froid en été. Les C. jo- rullensis et miniata sont un peu plus délicats; on relève les pieds de pleine terre à l’automne, et on rentre en serre tempérée. PS À | Cupidone. Voir Gatananche. CUPRESSUS Tourn.; angl.: Cypress; all. : Cy- vresse. (Conifères-Cupressinées.) FIL. monoïques sur différents rameaux ; châtons $ cylindriques; Stamines opposées, décussées sur 4 rangs; con- | ectif à 4 loges; châtons ® subsphériques, soli- baires, terminaux. 6-10 écailles ovulifères, por- ant chacune à leur base, en plusieurs séries, de nombreux ovules dressés ;strobilesubsphérique, nguleux, composé d’écailles mucronées, d’a- ord soudées, puis s'écartant à la maturité. | ruits nombreux, anguleux, ailés à la base des -cailles, à tégument cartilagineux, osseux; coty- édons 2, rarement 3-4. Mat. bisannuelle, Arbres Oujours verts à files. squamiformes, opposées, écussées, fortement apprimées. Environ douze 405 CUPRESSUS. espèces de la région méditerr., l’Asie et l’Amé- rique. Très souv. cultivés en ornementation. C. fastigiata DC. [Syn.: C. pyramidalis Targ..; C. sempervirens pyramidalis Hort.] — (Fig. 287, p.496.) Région méditerr. — Au point de vuedes caractères botaniques, diffère très peu du C. horizontalis; l’un et l’autre pour cela même souvent réunis dans une seule espèce, le C. sempervirens Lin. Il s’en distingue par sa forme fastigiée, ses dimensions plus grandes (20-30 m.) et par ses strobiles généralement plus nom- breux et plus irréguliers. On lui connaît un cer- tain nombre de variétés. Résiste à —18 de froid lorsque l’abaissement de température ne se prolonge pas. C. funebris Endl. [Syn.: C. pendula Staunt.; C. amæna Koch.] — F1. ». S. VI, p. 89. — N.E. de la Chine, 1846. — Haut. 12-15 m.. rameaux grêles, retombants, du plus gracieux effet. Files. des jeunes individus aciculaires, les autres squamiformes, opposées; strobile petit, 1 em., d'abord vert; fruit brunâtre Nerésiste pas sous le climat parisien à plus de —10 degrés. Très ornemental. C. Goweniana Gord.[Syn.: C.californica Carr.] — Californie, 1847. — Petit arbre de 5-6 m., cime étalée, diffuse, vert sombre. Ramules qua- drangulaires, courtes. Filles imbriquées, très serrées, obtuses ; strobiles 19-20 mm..très nom- breux, même sur les jeunes individus; écailles luisantes, rhomboïdales, portant au centre un gros mucron cylindrique; graines très petites. Résiste sous le climat parisien à —12 à —14 degrés. — Var.: C. G. cornuta, mucron des écailles très développé. crochu. CG. horizontalis Mill. [Syn.: C. sempervirens ho- rizontalis Gord.; C. patula Hort.! — Région mé- diterr. — Petit arbre de 6-10 m.. vert sombre; rameaux étalés. Files. fortement imbriquées. Strobiles très nombreux, assez gros, à écailles tuberculées, à mucron obtus.Lieux secs du midi de la France. Demi-rustique à Paris. C. Knightiana Gord. [Syn.: C. elegans Hort.] — Mexique. 1840. — Arbre de 15 m. et plus, à cime conique. Branches longuemt. étalées. re- lativemt. grêles, subdistiques; ramules nom- breuses, comprimées.distiques, rappelant celles de certains Chamæcyparis et disposées tout au- tour des ramules, Files, opposées. acuminées aiguës. Strobile 10-12 mm. à 4-6 écailles glauces- centes, puis brunes, luisantes, portant à leur milieu un court mucron tuberculiforme., strié. Gelable à Paris, quoique relativement rustique. Très répandu dans le Midi. — Var : C. cypa- rioides Carr. Branches très rapprochées, rap- pelant par son port le Chamæcyparis nutkaen- sis ; virgata Carr, à branches longuemt. effilées ; glauca Carr., écorce des rameaux recouverte d’une glaucescence violacée. GC. lusitanica Müll. [Syn : C. glauca Brot.; C. glauca pendula Hort.] — Péninsule ind., 1683. — Arbre de 12-15 m., à cime conique. vert plus ou moins glauque; ramilles quadrangu- laires par suite de la disposition des files. lon- guemt. appliquées et décurrentes. Strobiles 17-20 mm. sur 18-15, glauques. pruinés avant la maturité, ensuite gris mat; 6 écailles trapézi- formes, peltées, portant versle milieu un mucron 4 CUPRESSUS. — oblique à base striée ; aile de la graine blanche, scarieuse. Commun dans l'ile de Goa; a été d’a- bord introduit en Portugal et dans le Midi de la France. Gèle à Paris, mais rustique dans la région méditerr. où il très répandu. Très beau. — Var nombreuses; les principales sont: Lindleyi, diffère du type par toutes ses parties ‘beaucoup plus glauques ; strobile plus gros, à 8 écailles ; aile de la graine plus élargie; éristis Carr., tige élancée, grêle, retombante; varie- gata, files, panachées. C. Lambertiuna. Syn. de G. macrocarpa. C. Lawsoniana Murr. Voir Chamæcyparis. C. Macnabiana Murr. [Syn.: C. glandulosa Hook |] — Californie, 1852. — Arbrisseau de 5- m, à branches très nombreuses, dressées, | couvertes d’une écorce rouge foncé, puis brun noirâtre. Aspect général glaucescent., PI. exha- lant de toutes ses parties vertesune forte odeur de | Pomme reinette. Files. courtement ovales, glan- duleuses, fortement imbriquées sur les ramilles, | qui alors sont grosses, subtétragones, marquées sur le dos de 2 lignes glaucescentes. Strobile globuleux 6-S mm.. 6 écailles à mucron obtus.| Habite Nord de la Californie où il s’élève jus- qu’à 1509 m. d'altitude. Introduit en Angleterre en 1852 par J. Jeffrey. Très rustique. C. macrocarpa Hartw. [Syn.: C. Hartwegü Carr.; ©. Lambertiana Carr.] — Californie, 1839. — Magnifique arbre pouvant atteindre 25 m. et. plus de hauteur, et couvrir par ses branches éta- lées plusieurs ares de terrain.! Feuillage vert sombre. Files. squamiformes, étroitement im- briquées. Strobile le plus gros du genre, 35 à 40 mm. sur 30-35 de largeur, gris mat, à 8-10 larges écailles planes avec mucron peu déve- loppé, large; graine brun rougeâtre à aile peu développée Découvert en 1838 par Lambert, aux environs de Monterey ; relativemt. rustique, résiste assez bien sous le climat parisien Jus- qu'à —10 degrés de froid. Var.: Hartwegii [Syn.: C. m. fastigiata.] Dif- fère du.type par ses branches redressées, fastigiées, plus nombreuses, et par ses strobiles généralement plus petits, ressemblant à ceux de C. faStigiata. Plus délicat sous le climat pa- risien. Beau spécimen au Jardin d’Acclimata- tion de Nice.) C. nutkaensis Hook. Voir Chamæcyparis nat- kaensis Spach C. sempervirens Lin. Considéré par certains botanistes comme le type des C. horizontalis et fastigiata G. torulosa Don. [Syn.: C.cashmiriana Royle; C. nepalensis Lind.] — Népaul, 1826. — Arbre de 15-20 m., formant pyramide compacte ar- rondie au sommet, vert sombre; branches rela- tivemt. courtes, ramules et ramilles ramas- | sées, réclinées. Files, petites, pointues, opposées, décurrentes, subglaucescentes. Strobile gris mat, sphérique, 20-22 mm. de diamètre, 8-10 écailles, à tête aplatie, portant au milieu un mucron tranchant, réfléchi; graines couvertes de petits tubercules sphériques. Habite le 1 La cime de celui de la villa Thuret avait, en 1888, 25 m. de diamètre. 1406 — + | Népaul et le Boutan, à 3000 m. d'altitude, Gèle | paris. | P.M CUPRESSUS. à Paris, quoique relativement rustique. . Var.: C.t. Corneyana, petit arbre à rameaux grêles, retombants. Strobiles plus petits. Tete 277 Fig. 287. — CUPRESSUS FASTIGIATA DC. Cult. Mult. — Les C. sont'de magnifiques ar- bres d'ornement, employés pour faire des ave nues ou pour garnir les pelouses. On peut aussk en faire d'excellents brise-vents. Leur bois blane ourose,odorant, d’une longue durée, est recher= ché en ébénisterie et pour en faire des pieux« Malheureusement, il n’y a guère que les C. horë zontalis, fastigiata, Goweniana et Mac Nabiana qui puissent être cultivés en pleine terre sousle: climat parisien; même le plus rustigre, le C? Mac Nabiana, ne résiste pas au delà de —20% Les C. réussissent particulièrement sur terrains calcaires profonds, un peu secs, et redoutent les sols argileux ou trop humides. Le meilleur moyen de les multiplier, est le semis; O1 sème en pots ou en terrines ou même en pleine terre ; mais la reprise étantassez difficile, autant que possible les élever en pots. Le bouturage € le greffage font rarement de beaux arbres | Fig 288. — Cupule (Noisette). l’on ne doit y recourir que pour multiplier les | variétés horticoles. On greffe en fente de cc ou en placage sur le C. fastigiata et même su [1e Juniperus virginiana. Voir aussi Chamæc F CUPULE. . CUPULE.(Fig.288.) Petite coupe. On donne ce | nom aux organes dont la forme rappelle celle | d’une petite coupe, mais plus particulièrement | à l'enveloppe qui entoure la base du fruit dans le gland du Chêne, ou qui revêt complètement | lé fruit, comme dans la Noisette. CUPULIFÈRES (Fam. des).(Dicotylédones-Mo- nochlamydées ) Famille comprenant des arbres ét des arbrisseaux à feuilles alternes, simples, entières, dentées ou rarement lobées, caduques ou persistantes ; à fleurs unisexuées, monoïques, peu apparentes: les mâles en châtons pendants ou dressés.constituées par un périanthe membra- | neux parfois nul et par 2-4 ou un nombre indé- | fini d’étamines ; les femelles, situées à la base des |châtons mâles ou dans leur voisinage, sont for- | mées d’un périanthe annulaire ou denté, parfois | nul, entourant un ovaire à 2-3, rarement 4-6 lo- ges uniovulées. A la maturité, le fruit est cn- |\touré à la base ou complètement enveloppé par le périanthe et les bractéoles accrescents, qui constituent alors une cupule ou une sorte d’in- 1volucre. C’est à cette famille qu’appartiennent le Bouleau. l’Aune, le Charme, le Noisetier, le Chêne, le Chataignier, le Hêtre, etc. 3 tribus : 1 Bétulées, Corylées, Quercinées. CUPULIFORME. En forme de petite coupe. CURATELLA IL. (Dilléniacées.) Petits arbres ‘ou arbriss. grimpants, glabres ou scabres, pu- \bescents ; files, ànervures parallèles ; fl. blanches, en panicules courtes sur lés rameaux anciens Lou sur ceux de l’année; 4-5 sépales étalés ; au- \tant de pétales ; étaminés à filets légèrement di- |latés au sommet; 2 carpelles soudés inférieure- ment, déhiscents ou très charnus et indéhiscents. | 4 esp., dont une largement dispersée dans l'Amérique trop., les autres du Brésil. | Le C. imperidis Hort. n'appartient pas à ce [re —= Chrysophyllum imperiale. Serre chaude. PYE. | 1 | Curcas. Voir Jatropha. |! CURCULIGO Gærtn. (Amaryllidées-Hypoxi- [as PL à rhizome court, charnu tubéreux. ou fibreux, recouvert de tuniques réticulées ; files. ltoutes radicales, longt lancéolées, plissées-vei- - nées en long. Inflorescence en épis pauciflores \sessiles entre les feuilles ou longuement pédon- Iculées, denses récurves; fl. insignifiante; tube [du périanthe nul; ovaire souvent terminé en bec long et mince; style court en colonne, 3 stig- 1mates dressés serrés; fruitsucculent, indéhiscent ; graine subglobuleuse, noire. | Env. 12 esp. Asie, Afrique, Amérique trop. et Afrique australe. Forment des touffes à port d’'Aspidistra ; feuil- lage très ornemental, rappelant celui de certains eunes Palmiers, quelquefois panaché. Plantes de serre tempérée, orangerie, appartements. On cultive surtout C. latifolia Dryand, B. M. t. 2084; B.R. t. 754, de Java, îles Moluques ; C. pli- sata Dryand, Rep. Lis. t. 260; B.R. t. 345; Jaco. AORT. SCHOENB. t. 80 (Gethyllis plicata), du Cap; G. recurvata Dryand,B.R. t. 70, de Java, et une variété panachée. On peut encore noter G. sumatrana Lodd , Bor. AB, &. 443, Sumatra, et C.orchioides Gærtn., B. M, t. 1076. JC. CURCUMA L. (Scitaminées.) Rhizome épais à 407 CUSSONIA. fibres tubérisées; tiges dressées; files. larges ; fl. en thyrses denses, strobiliformes, à bractées développées, concaves ou cucullées, imbriquées, dont les supérieures sont chevelues et élégam- ment colorées; calice à 2 ou 3 dents; corolle à tube court ou allongé, dilaté dans le haut, à lobes ovales ou oblongs, presque égaux ou bien le pos- térieur plus long et brièvement acuminé; sta- minodes latéraux pétaloïdes, plus ou moins sou- dés à la base avec le filet pétaloïde et ressemblant à un pétale trifide; labelle assez développé, di- laté supérieurement, entier ou bifide; ovaire 8- loculaire, à loges multiovulées; capsule globu- leuse, à péricarpe membraneux. Plus de 30 esp. de l’Asie trop., de l'Afrique, de l'Australie trop. et des iles du Pacifique. C. australasica Hook. f. — B. M. t. 5620. — Rhizome cylindrique; fl. en épi allongé orné de bractées roses, transparentes. GC. cordata Wall. — B. M. t. 4435. — Files. cordiformes, pétiolées ; fl. jaunes et roses, en épi cylindrique accompagné de bractées bleuâtres lavées de rouge. Serre chaude ou tempérée hu- mide; multiplication par division des rhizomes. FE Curmeria. Voir Homalonema. Currant. Nom angl. du Groseillier à grappes et du Cassissier. (Voir ces mots.) CUSCGUTA L. (Convolvulacées.) Végétaux dé- pourvus de chlorophylle, sans feuilles ni racines, à tiges filiformes volubiles, parasites sur des plantes herbacées ou frutescentes; fl. petites, blanches ou roses, en fascicules sessiles Le long des tiges. Env. 80 esp. des rég. chaudes et temp. Dans nos pays, les C. densifloraS. W., Bourreau du Lin; G. epithymum Murr.. var. trifolii Chois., Teigne des Légumineuses, parasite sur les Trèfles etles Luzernes ; G. major DC., Cheveux du diable, Mascr, ATL. PL. FR. t. 223, qui vit sur l'Ortie, le Chanvre et le Houblon, sont très nuisibles. Les taches de Cuscute sont détruites en les arrosant avec une dissolution de sulfate de fer dans 10 fois son poids d’eau; des instruments spéciaux, cuscuteurs, permettent d'épurer les graines de Trèfle et de Luzerne. Certaines plantes d'ornement peuvent être attaquées par des Cuscutes: Coleus, Achyranthes, Pelargonium, plantes grasses, etc.; le mieux, si on peut, est de brûler plante et parasite, sinon, bien enlever tous les filaments. Je CUSPIDÉ. Se dit des organes, surtout des feuilles et des bractées qui se rétrécissent in- sensiblement au sommet pour se terminer en pointe roide et piquante. . GUSSONIA Thunb. (Araliacées.) Arbres ou arbustes toujours verts, à rameaux sarmenteux parfois épineux. Files. stipulées, palmatifides ou digitées; folioles dentées ou pinnatif ; stipules axillaires. FL en grappes, épis, ombelles ou pa- nicules. 11 esp. de l'Afrique orient., trop. et australe. C. arborea Hochst. — Ricu. Anvyss. I, t. 96. — Abyssinie. — Arborescent. Flles. longuemt. pé- tiolées à limbe digité 5-partite presque jusqu’à sa base, à lobes ovales oblongs, longuemt. acu- minés, FL en épis. G. spicata Thunb. — Acr. Nov. Urs. IT, t. 15. CUSSONIA. — Files palmées, folioles pétiolulées incisées | dice, s’ouvrant par un pore; ovaire triloculaire.« souvent 3-fides à leur extrémité. FI. en épis. G. thyrsiflora Thunb. — Acr. Nov. Urs. III, t. 12. — Cap. — Files. palmées à folioles sessiles, * cunéiformes, obtuses, tronquées 3-dentées. FI. en grappes. On cultive encore les G. paniculata Eckl.; Cap ; feuilles palmées; fleurs sessiles en pani- cules ; et C. triptera Colla, Horr. Ripur. t. 26, de l'Abyssinie, aux feuilles palmées à folioles ses- siles incisées pinnatif.. 8-fides à l'extrémité. Bou- tures. JD: Custard Apple. Nom angl. de l’Anona squa- mosa. CUVETTE. En jardinage, on donne ce nom à une petite dépression circulaire ménagée autour du pied d’une plantes pour recevoir et conser- ver l’eau des arrosages. Souvent on remplit les C. de paillis, c’est-à-dire de fumier court et à moitié consommé, qui, sans s'opposer à la pé- nétration de l’eau, empêche la terre de se tasser et maintient la fraicheur L. H. CYANANTHUS Wall. (Campanulacées.) PL. an- nuelles ou vivaces, herbacées, généralt. naines et trainantes, très propres à la garniture des ro- cailles. FI. bleu lilas ou blanches, à tube de la corolle allongé, à limbe à 5 divisions ; étamines 5; filets libres; anthères biloculaires; ovaire à 5 loges; un style; stigmate à 5 divisions; cap- sule à5loges polyspermes ; 7 esp. de l'Himalaya ou de la Chine. On cultive les GC. lobatus Wall., RoyLe, ILL. t. 69; B. R. 38, t. 6, et incanus Wall. tous deux à tiges couchées, rampant sur le sol, le dernier à feuilles petites et velues ; fleurs bleues ou lilas, barbues à l'entrée de la gorge. Août-septembre, Il leur faut un sol léger et le plein soleil Mul- tiplication par boutures et semis. HC. CYANELLA L. (Hæmodoracées.) Souche tuni- quée fibreuse, ou rhizome tubéreux charnu; filles. radicales lancéolées ou linéaires, ou en petit nombre à la base de la tige, qui est simple ou peu rameuse. FI. en grappes lâches, violacées, jaunes ou blanches, à segments non en tube, étalés ; Gétamines toutes parfaites, dont 3 dissem- blable ; ovaire triloculaire. style filiforme, cap- sule ovoïde triquètre à déhiscence loculicide. 4-5 espèces. Afrique australe. CG. capensis L. — B. M t.568; Rev. Luiz. t. 873. — Plante bulbeuse; filles. ondulées, lancéolées ; hampe à rameaux divariqués étalés, fleurs vio- lettes, jolies. Culture des plantes bulbeuses du Cap, pleine terre sous chassis. Le C. lutea L. (C. odoratissima Lindl.), B. M. t. 1252; B. R. t.1111, à fl. jaunes sur une hampe pauciflore à rameaux dressés, files. lancéolées elliptiques, exige les mêmes soins. ARE CYANOPHYLLUM Ndn. (Mélastomacées.) Genre considéré par Benth.et Hook.comme ap- partenant à lasection Diplochita du genre Mico- nia Ruiz. et Pav. Arbriss. glabres, files. pétiolées obovales elliptiques un peu aiguës, entières, à 3-5 nervures longitudinales ; fl. en panicules ter- minales multiflores, à rameaux étalés, petites, sessiles, purpurines. Calice à limbe double, l’ex- térieur à 5 dents petites, l’intérieur entier; 5 pé- tales linéaires oblongs, arrondis au sommet; 10 étamines égales, àanthères subulées,sans appen- 408 CYATHEA. 2 espèces. Andes, Mexique. C. metallicum Ndn. — Anxx. Sc. NarT. XVII, 324 (1852). — Vénézuela, Andes. — FIles. de 25 à 30 em. de long sur 13-14 cm. de large, vertes supért., page inférieure bleuâtre à reflets mé- talliques brillants. C. magnificum Lindl. — Rev. Horr. 1859, 359, et 1863, 166. — Mexique. — Filles. très grandes, jusqu’à 1 m. de long. et 0 cm. de large, fine- ment dentées au bord, vert velouté foncé en- dessus, avec les 3 nervures principales blanches, les autres vert clair, face inférieure pourpre bleuitre. Fig. 289. — CYCLAMEN NEAPOLITANUM Ten. Plantes de serre chaude humide et ombragée; surtout belles en jeunes exemplaires; cultivées pour leur feuillage; terre de bruyère mêlée de charbon de bois; bon drainage; légers et fré- quents bassinages. Boutures de tête sous cloche en serre chaude. ÉD CYATHEA Smith. (Fougères - Cyathéacées.) Plantes vivaces, arborescentes, dont:le tronc peut atteindre une hauteur de 6 à 12 m.; fron- des bi- ou tripinnées, très grandes. Sores dis- tincts, entourés d’un involucre calyciforme et insérés sur une nervure dorsale des pinnules de la fronde; sporanges sessiles, disposées sur un réceptacle commun. C. dealbata Swartz. Nlle-Zélande. Tronc ou stipe élevé; frondes glabres ordinai- rement bipinnées, à pétioles pâles, squameux et parfois épineux à la base, à pinnules lancéo- lées, dont la face supér. est verte et la face infér. glauque ou blanchâtre, et qui sont Er So ” dire | CYATHEA. = composées de segments alternes, rapprochés, denticulés. Sores épars ça et là sous les seg- ments des pinnules et entourés d’un réceptacle arrondi. Une des plus belles Fougères connues, qui se cultive assez facilemt. dans les orandes serres tempérées. | G. excelsa Sw.[Syn.: C. arborea Borg.] — Iles Moluques, Maurice. — Tronc ou stipe élancé, très haut; frondes peu nombreuses, mais vastes, longues de près de 8 m., d'un vert gai, al- ternativement tripinnées. à pétioles pâles. à pin- | nules falciformes. entières ou dentées. Sores 3-6 sphériques. de chaque côté de la nervure mé- diane des pinnules fertiles. Très belle Fougère, en forme de Palmier. Haute serre tempérée. C: medullaris Sw. : Fig. 290.) — Océanie. — ronc ou stipe assez élevé; frondes tripinnées, orandes. de près de 3 m.. à pétioles d'un ert jaunâtre,épineux. lisses, à pinnules glabres, | d'un beau vert, lancéolées-atténuées, finement squameuses à la partie inférieure, composées de | segments alternes , lancéolés-falciformes, en- tiers. Sores d’un brun rougeâtre, situés paral- èlement à la nervure centrale, assez loin du bord, entourés d’une indusie orbiculaire, lui- sante. Belle Fougère de serre tempérée, qui de- mande de l'humidité pour bien se développer, mais qui dans l’été supporte très bien le plein air. E. K. CYCADÉES (Famille des). (Dicotylédones-Gym- nospermes.) Plantes vivaces ou plus souvent igneuses, à tronc généralement simple, portant au sommet une couronne de feuilles pennées ou pinnatifides. et dont le port a quelque analogie avec celui de certains Palmiers ou de certaines Fougères. Les fleurs sont dioiques : les mâles Lonsistant en étamines insérées sur des écailles Hformant par leur ensemble une sorte de cône rappelant quelque peu celui d’un Pin; les fe- melles réduites à des ovules sans enveloppes | florales naissant au nombre de deux ou de plu- sieurs sur le bord d’écailles rapprochées et con- stituant aussi une sorte de gros cône. La graine estvolumineuse et contient un albumen charnu, | abondant. 2 tribus : | Ovules insérés latéralement, plusieurs de cha- “que côté, sur une écaille pennée : Cycadées. 2 ovules pendants à la face inférieure d’une écaille peltée : Encéphalartées. CYCAS L. (Cycadées.) Arbre dioïque à tronc. cylindrique, plus ou moins élevé, simple ou ra- meux dichotome.,recouvert par le coussinet per- sistant des pétioles. Filles. pennées subverticillées linéaires oblongues dans leur pourtour ;pinnules inéaires allongées 1-nerv., très entières, les lernières réduites à de petites épines. FL &por- 409 sées sur des écailles nombreuses, imbriquées, à sommet dilaté et terminé par une pointe; les 9 vortées par des écailles épaisses très laineuses, terminées par une lame palmée pectinée. 3-7 »vules sur chaque écaille. — 15 espèces de l’A- ie, l'Australie, la Polynésie. C. circinalis L. — Rumpx. Ams. I, 20, 24; B. M.55, t. 2826-2827. — Ceylan, Malabar. — Tronc le 10-15 m.; files. de 2 m. et plus, flexueuses; lolioles assez espacées, légèrement décurrentes, planes, falciformes, pourvues d’une nervure mé- Mane saillante; pétiole épineux sur ses bords. CYCAS. Serretempérée. Résiste dans le Midi à exposition très abritée. C. inermis Lour. — Mio. Axx. Bor. Il, t. 3-4. — Cochinchine. — Port du C. revoluta, maïs pétioles inermes. Fr. tomenteux. Serre tem- pérée. CG. media R. Br. — Mio. Monocr. Cyc. t. 5. — Nlle-Hollande. — Pétioles et rachis planes en-dessus, convexes en-dessous ; segments nom- breux à bords légèrement révolutés se transfor- mant insensiblement en épines vers le pétiole. Serre tempérée. Fig. 290. — CYATHEA MEDULLARIS SW. G. neo-caledonica Hort. Tronc souvent élargi | à la base; port et flles. du C. circinalis, mais en diffère par ses pétioles inermes, ses pinnules | plus longuement décurrentes. Serre tempérée. G. revoluta Thunb. (Fig. 291.) — Japon. — Tronc atteignant 2-3 m., parfois ramifié dicho- tome;flles nombreuses,vert foncé.gracieusement incurvées ; folioles denses, étroites, à bords net- tement enroulés en-dessous, mucronées, piquan- tes,se transformant insensiblement en épines vers le pétiole. Fruit tomenteux. On ne connaît dans les cultures que les individus © ; les nucules sont donc nécessairement stériles. Résiste à — 100 ou —129 C. avec un simple abri, CG. siamensis Miq. — Rev. Horr. 1881, f. 97. — Cochinchine. — Tronc atteignant 2 m., dilaté à la base, atténué au sommet. Files. d’abord très pubescentes, puis glabres, d’un vert pâle, seg- ments étroits linéaires lancéolés, planes, aiguës, celles de la partie moyenne plus longues, les autres diminuant graduellement, celles de la base se transformant en épines. Cette plante est d’une grande beauté, sa frondaison est plus lé- gère encore que dans les autres espèces, mais elle est d’un développement capricieux. Terre substantielle; boutures de bourgeons adventifs ou de portions de tronc. JD “or, Te Fig. 291. — Cycas REVOLUTA Thunb. CYGLAMEN L.(Primulacées ) Plantes vivaces herbacées, à racine tubéreuse; files. toutes ra- dicales, longuement pétiolées ; pédoncules radi- caux, uniflores, généralement roulés en spirale avant et après la floraison; fleur penchée; ca- lice à 5 parties ; corolle à tube concave, à limbe à 5 parties réfléchies et relevées. Capsule glo- buleuse à 5 valves. 12 à 14 esp. de l’Europe centr, et des contrées avoisinant la Méditer. GC. africanum Boiss. et Reut. — FL. p. S. 8,841. — Atlas. — Diffère du C. neapolitanum , surtout par ses files. plus grandes, à marbrures moins apparentes, apparaissant avec les fleurs, et par ses corolles pl grandes.Couverture pour l'hiver. G. balearicum Willk. — Baléares. — Bulbe aplati; gros ; files. ovales arrondies, d’un vert foncé, maculées de vert clair; fl. d’un carmin vif, odorantes. Avril-juin. Exige abri l'hiver. C. cilicium Boiss. et Held.-- Cilicie. — Petite espècg à bulbe rond; files. presque orbiculaires, d’un vert foncé, maculées de taches plus claires, apparaissant avec les fl, qui sont de grandeur moyenne, d’un beau rose clair allant parfois jusqu’au blanc pur, répandant le parfum déli- cieux du C. europæum. GC. coum Mill. (C. vernium Sweet ) — B. M. t. 4; GarT. 1862, 370. — Orient et Grèce. — Tuber- cule rond, petit, émettant ses racines du centre de sa partie inférieure; flles. cordiformes. peti- tes, d’un vert gai et maculées, apparaissant avant les fl. et se maintenant longtemps après la floraison; fl. petites, d’un cärmin très foncé. légèrement odorantes, apparaissant de janvier en mars. Il lui faut un sol léger (1/; terre bruyère, 1/, terreau de files. bien consommé, 1), sable), le voisinage de pierres et une position légère- ment ombragée et abritée contre Les trop grands froids. On en possède une variété à fl. blanches, C. c. album, et une autre, C. c zonale, dont la file. est pourvue d’un cercle bianc très nettement tracé. G. europæum L. — Jaco. FL. ausrr. 5, 491; MENGL: Bor.. 8,54"; Reuv. FL cEn., 17, 1089. —? nd RÉ RS RO I CYCAS. — AIO — CYCLAMEN. | Europe mérid. et Asie mineure. — Tubercule à | l'aspect de Truffes, de forme et de dimensions très diverses, d’où partent des tiges souterraines qui | portent les files. et les fl; files. réniformes, or" biculaires, d’un vert foncé luisant, maculées de taches pâles, d’un rouge brun en-dessous, per- _sistant toute l’année ; fl. de grandeur moyenne, d'un beau rose carmin, répandant un parfum. pénétrant qu'on utilise pour la parfumerie. Août- octobre. Une variété à fl. blanches. C. e. album est dans les cultures. Elle réussit en plein ombre comme au mi-Soleil; sol léger, riche en humus, si possible calcaire et caïllouteux. On en fait de” beaux tapis dans les bosquets ou des bordures dans les situations très ombragées, où ses files. vert foncé, décoratives et persistantes font un bel effet quand ses fl ont disparu. Le C. Peakia= num (FLor. Mac. t. 262) est une variété an- claise du C. d'Europe. | C. græcum Link. — Grèce — Tubercule gros et aplati, émettant des racines du centre de sa surface inférieure; files. apparaissant après [a floraison, petites, épaisses, cordiformes, légères ment dentées, veinées de blanc à leur surface su“ périeure, d’un rouge brun en-dessous ; fl. gran- des, d’un rose pâle, avec des taches carmin foncé: à leur base, très odorantes Septembre-octobres C. ibericum Stev. (C. caucasicum Willd.) -“ Caucase et Montagnes de la Perse septentr, — Se rapproche du C. coum, dont il diffère par ses dimensions plus grandes, ses files. plus am ples, marquées d’une zone blanche en-dessus ses d’un rouge plus accentué. Janvier-mars Même culture que ©. coum. | Le GC. Atkinsii, Leu. Janv. Fc. 3,297, est uné variété anglaise du C. ibericum. : | C. linearifolium DC. — Europe mérid, — Simple variété du C. neapolitanum, à files étroites linéaires. ES: À C. neapolitanum Ten. (C. hederæfolium Ait.) (Fig. 289. Voir p.40-.) — Europe mérid. — Gros tubercule plat.émettant des racines sur tout son pourtour; files, grandes, triangulaires, rappes lant celles du lierre, vertes et maculées de taches blanchâtres en-dessus, rougeâtres en dessous etapparaissant après les fl. ; fl. grandes, | d’un beau rose clair, foncé à la gorge, ino_ dores, apparaissant avant les files. de sep | tembre à novembre. On cultive les var. album" (très belle), Clementinum, Peastanum et cypriumt | Kotsch. Mi-soleil, sol riche en humus, calcaire Très propre à la décoration des lieux pitto resques, des rocailles. des plates-bandes. C. persicum Mill. (C. latifolium Sibth. et Smith C. aleppicum Fisch.) — Bois, ATL. PL. JaRD 181. — En dépit de son nom, cette espèce n'a 4 jamais été rencontrée en Perse et appartient à l'Europe orientale et à l'Asie Mineure. ri Tubercule gros; files. grandes, réniformes,.\ marbrées de vert clair; fl. grandes, inodoress” rose clair à l’état naturel, à larges et longu divisions relevées, maculées de carmin vif à la gorge. Janvier-mai. + 10 Cette espèce, travaillée par les horticulteurs a donné naissance à un grand nombre de d’une grande beauté, depuis la forme à grand fl. blanc pur (Mont Blanc) jusqu'aux teintes les plus foncées. Certaines variétés offrent même CYCLAMEN. l'avantage de fleurir pendant 3 ou 6 mois. Elle n’est pas rustique sous notre climat et demande la serre froide. Sol riche et léger (terreau de feuilles et terre de bruyère avec adjonction de sable calcaire). Semer les graines dès leur ma- turité. c'est-à-dire en été. Après la floraison, il faut laisser le tubercule en repos pendant quel- ques mois. C. ponticum N. Ailboff. Bull. Herb. Boiss. t I. p. 254. Diffère du C. europæum par ses tuberc très gros, ses flles. plus grandes, plus ou moins régulièrt dentées, enfin ses pétales plus larges st obtus Août-octobre. Cult, du C. europæum C. repandum Sibth. — Swe Tr, Fc. G. 115; Lopp. B. Car, 751. — Région médit. — Bulbe petit, régulier ; files. ovales, crénelées sur les bords, portant une zone claire à leur face supérieure et apparaissant avant les fl.; fl. de grosseur moyenne, très odorantes, d’un beau carmin foncé Février-avril. Position abritée et ombragée; mi-ombre. Sol calcaire. riche en hu- mus. On en cultive une variété à fl. blanches. Tous les C. sont des plantes calcicoles mais qui croissent en terre de bruyère; ils recher- chent l'ombre, mais non la fraicheur, et se mul- tiplient tous par semis ou division des tuber- cules. | H C. CYCLANTHACÉES (Famille des). (Monocoty- lédones.) Famille très voisine des Pandanées, dont certains auteurs en font une tribu. Les gen- res qui la composent comprennent des plantes herbacées acaules ou des arbrisseaux nains, à tige couchée ou grimpante, portant des files. \distiques ou disposées enspirale, pétiolées,flabel- bliformes. entières, bifides ou bipartites. Les fl. lunisexuées, sont groupées en épi monoique, tandis qu'elles sont dioïques dans les Pan- {danées. 2 tribus: | F1. mâles disposées par 4 autour de chaque tfl. femelle : Carludovicées. F1. mâles et fl. femelles disposées en cycles! talternants : Cyclanthées. |! GYCLANTHUS Poit. .Cyclanthacées-Cyclan- \thées.) Genre comprenant 4 espèces qui habitent | les régions les plus chaudes de l'Amérique. Ce sont des plantes presque acaules, à files radicales 4 longuement pétiolées, bifides et un peu plissées. | Deux d’entre elles sont quelquefois cultivées |comme plantes ornementales dans les serres. Ce sont le G. bipartitus Poit., de la Guyane, et le IG. discolor Hort. Gann. Curon., 1883, 1, 311. Leur culture est la même que celle des Carlu- | dovica. | Cyclobothra. Voir Galochortus. _CYCNOCHES Lindley. (Orchidées-Vandées.) | Herbes épiphytes, ayant le port général des Ca- | tasetum.Inflorescence naissant latéralement vers [le sommet du pseudo-bulbe. FI. souvent très | grandes, très polymorphes, unisexuées. Ce der- Inier fait n’a été constaté que depuis peu et à fait longtemps considérer comme appartenant à des espèces distinctes des fl. qui n'étaient que les fl. mâles et femelles d’une même espèce. Les d sont Les plus connues et les plus décoratives. | Le genre Cycnoches se distingue surtout de ses voisins, Catasetum et Mormodes, par la colonne de la fl., grêle, longue et recourbée en col de cygne, caractère qui à valu son nom au genre | H 1 L AT — CYDONIA. tout entier (X27/V0<:, cygne, 49/1Y, cou). 13-14 espèces décrites habitant l'Amérique trop., du Brésil au Mexique. G. elorochilon Klotzsch. — Orcu. ALB. t. 263. — Vénézuela. — F1. 4 de 8-15 cm. de diamètre, d’un vert jaunâtre avec une callosité vert foncé au centre du labelle; très odorante. C. Egertonianum Bateman. — B. R. Misc. p.77. — Mexique — FI pourpres, en longues grap- pes; fl. $ d’un vertolive. solitaires ou géminées, G. Loddigesii Lindley. — B.R. t. 1742; B. M, t. 4215. — Surinam. — F1 Z d’un brun verdâtre, tachées de marron, odorantes. C. maculatum Lindley — SenrT. Orcu. t.33. — Mexique. — FI. en grappes, d’un jaune verdâtre, tachées de pourpre. C. pentadactylon Lindley. — B R. 1843. t. 22. — Brésil. — F1 verdâtres tachées et barrées de brun chocolat; fl. $ beaucoup plus grandes que fl. 4. C. Pescatorei Lindley. — B. M. t. 7123. — Me- xique — FIL. petites, très nombreuses, en grap- pes serrées, de couleur brune et orange. CG. versicolor Reichenb. f. — Garv. Caro. 158, p. 59%. — Brésil — FL © d’un vertsombre, veinées de brun changeant; labelle blanc, lavé de jaune à l'extrémité. Les Cyenoches, pendant la végétation. c'est- à-dire du printemps à l’automne., demandent la serre chaude, beaucoup de lumière et d’eau; en hiver, repos absolu, en pleine lumière, dans la serre mexicaine, avec peu ou pas d'arrosage. Rempoter au printemps, quand les yeux se montrent, et ne mouiller que lorsque les ra- cines sont bien développées. Ach. F. CYDONIA Tourn., Cognassier; angl. : Quince; all.: Quittenbaum. (Rosacées-Pomacées.; Arbre ou arbriss. inerme. FI. grandes. solitaires ou | subfasciculées; étam. 20-40; styles 3, soudés dans le bas; ovaire à 5 loges multiovulées. Fr. |à chair ferme, odorante âpre, renfermant des cellules pierreuses; endocarpe cartilagineux; | loges 5, polyspermes; testa des graines gluti- | neux. Le genre comprend 6 espèces, divisées en 3 sections, habitant l'Europe et l'Asie. Section I. — Eucydonia. | = , ° . . ° | Plantes non épineuses, FL grandes, solitaires ; calice ré- | tréci à la gur je ; sépales denticulés. Fruils gros ou très gros, à odeur de Coiny. CG. sinensis Thouin. — N. D. VI, t.75;B. R.t. 905; R H. 1859. — Chine, 1810. — Petit arbre de 5-6 m.. très rameux, différant du C. vulgaris par ses files. elliptiques oblongues acuminées, finement dentelées, les naissantes cotonneuses rouilleuses en-dessous; les adultes glabres, rou- gissant à l'automne. F1. rosetendrestrié de rouge. Fruit gros. 17-18 em. sur 8-10 de diam. en forme de tonneau. jaune citron, glabre; chair jaune verdâtre, très acerbe. Pleine terre dans le Midi de la France où il mûrit bien son fruit, mais à Paris, serre froide ou situation très abritée. C. vulgaris Pers. — N. D. IV, t. 36. — Asie occid. et Europe. — Petit arbre de 5-7 m., à rameaux étalés, flexueux, brunâtres, ponctués ; ramules cotonneuses. Filles. ovales ou ovales elliptiques, entières, cotonncuses en-dessons, CYDONIA. finalement glabres en-dessus. FL grandes, roses, solitaires, terminales. Fr. coëng, gros, Jaune, odorant, couvert d’un duvet floconneux; chair | les: alba grandiflora plena, atrosanguinea plenas« jaune, âpre. Repousse bien de souche et dra- geonne. Très rustique. A Fig. 292. — CYDONIA JAPONICA Pers, Passe pour originaire de Crête près de Kydon. Fruit employé pour faire des gelées; l’arbre comme porte-greffe de variétés de Poires et pour faire des haies vives. Mult. facile de bou- tures et de marcottes. Sol. siliceux. frais ou si- lico-argileux. Var.: voir Cognassier. Section II. — Chænomeles. Calice court, ltubuleux, campanulé, strié, tr.glabre; étam. env. 40, fond du disque méllifère. F1. latérales par 2-5, subfasciculées. Fr. de forme variée, mais glabre, ainsi que les flles. ; rameaux souvent épineux. CG. japonica Pers. (Fig. 292.) [Syn.: Chenomeles japonica Lindl.; C, lagenaria N. D. Cognas- sier du Japon.|] — Japon, 1796. — Arbriss. de 2-3 m.. buissonnant, à rameaux étalés ou in- clinés, épineux. Filles. ovales ou ovales ellipti- ques,glabres,dentées-serrées,demi-persistantes. F1. naissant aveclesfiles., février-avril, var. du blanc au pourpre vif. Fr. de forme très variable, très odorant, sans emploi. Un de nos plus beaux arbriss. d'ornement. On l'utilise en buisson isolé, en massif d’arbustes, en pallissade le long des murs ou des treillages, ou bien même en haies décoratives. Sans être difficile sur le choix du terrain, ce sont les sols siliceux frais ou subs- tantiels qui lui conviennent le mieux. Mult. de graines qui lèvent facilement, de marcottes, de boutures et par drageons que l’on détache _ des pieds-mères.Très rustique. — Var. très nom- — 412 — CYMBIDIUM. breuses tant sous le rapport de la couleur de la“ fleur que sous celui de la forme du fruit; citons cardinalis, Craujardi,saumon orange; Mallardii, rose bordé de blanc; Moorlosii, blanc taché rose carmin ; Princesse Emilie Soutzo, rouge marron foncé ; rosea plena, rubra grandiflora, cramoisi foncé ; sanguinea plena, versicolor plena, etc. Sous le rapport dufruit: citri pomma. R.H.1876,icon.,« à fruit en forme de citron; Maulei, G. Chr. 1874 icon., fruit gros, elliptique; périformis, umbili-M cata, EL. p. S. V,t. 510-512, vert jaunâtre forte ment ombiliqué. vs: Le genre Cydonia comprend aussi Le C. indica« Spach. [Syn.: Docynia indica Decne.] formant la 3ème section, mais très rare dans les cul tures. P. M CYGNE (Cygnus). Genre de l’ordre des Palmi- pèdes lamellirostres, qui se distingue des Oies par la plus grande longueur du cou, par des habitudes plus franchement aquatiques. Les Cygnes se nourrissent de petits mollusques, de vers et de plantes aquatiques qu’ils vont cher- cher grâce à leur long cou au fond de l’eau. Le Cygne domestique. cependant, n’est guère qu'un animal de luxe et d'ornement sur les grandes 4 pièces d'eau, où sa présence ne peut qu'être | sible au frai et aux jeunes poissons qu’il ne se fait pas faute de dévorer. E: Tri, Cymbalaire. Voir Linaria Cymbalaria. ù CYMBIDIUM Swartz. (Orchidées - Vandées)" Herbes épiphytes, à tiges plus ou moins épais sies en pseudo-bulbes, enveloppées par la base" des feuilles distiques, ordinairement longues et étroites; grappes basilaires, simples, portant des fl. ouvertes, à labelle concave enveloppant la colonne. réfléchi à l'extrémité et portant deux. lames longitudinales saillantes. Colonne non ailée, à une anthère uni-loculaire ; 2 polliniesn profondément sillonnées et fixées à un ap pendice qui les réunit à la glande. Env. 30 esp habitant la Malaisie, la Chine; 2 l'Afrique, uné le Japon, une l'Australie, une la Nlle-Calédonie" C. canaliculatum R. Brown. — B. M. t. 5854 — Australie, — F1. vertes à labelle blanc. C. chloranthum Lindley./— B. M. t. 4907. =" Népaul ? € CG. Devonianum Paxton. — OrcH. ALB. t. 170. — Khassia. — Labelle taché de violet. d C. eburneum Lindley. — B. R. 1847, t. 6%; OrcH. ALB. t. 25; XENIA, t. 224. — Khassia. = Pseudo - bulbes presque nuls; files. longues; étroites ; pédoncule dressé, plus court; fl. blans , ches, de 7-8 cm.; labelle et pétales lavés de jaune. . Finlaysonianum Lindley. — B. R. 1846, kb: | 25; C. pendulum ; B. R. 1844, t. 24; ORCH. ALB: be N 437 ; B. M. t. 5710. — Singapoure. 1 C. giganteum Lindley. — Serrum, t. 4; B.ME t. 4844 ; Orcu. ALB., t. 284. — Népaul. > | C. grandiflorum Griffith. — B. M. t. 5574; C: W Hookerii. — Sikkim. — F1. de 10-14 em. de diam: » CG. Lowii Reichenbach f. — FL. Mac. n.s.K 353. — Birmanie. — Pseudo-bulbes bien formés; files. longues et étroites ; grappes très longues; | pendantes, à fl. vertes avee une tache rouge | brique à l'extrémité du labelle. C. pendulum Swartz. — Roxs. Corom. PL.k. 4 et... | | | Î | CYMBIDIUM. — 44; Epidendrum pendulum ; B. M. t.387 ; E. aloides. — [Syn.: C.aloifolium.] — Sikkim. C. tigrinum Parish. — B. M. t. 3457. — Ten- nassérim. — Pseudo-bulbes bien formés; files. courtes, de 7-15 em. de long; grappes un peu plus longues, portant 3-5 fl. verdâtres ponctuées de rouge. Ces plantes se plaisent dans la serre à Catt- leya. dans une partie éclairée sans soleil direct; elles exigent de grands pots à cause de leurs fortes racines charnues, avec un compost de terre fibreuse. de terreau de feuilles et de sphag- num, sur un bon drainage. Beaucoup d’eau pen- dant la végétation; la diminuer pendant _ re- Ach. F. | | | | Fig. 293, — CYME BIPARE. (Clématite.) tee mme 11 2 CYME. (Fig. 293.) La Cyme est l’un des types principaux des inflorescences définies de fleurs groupées. Contrairement à la grappe, où les fleurs sont latérales, le support commun de l’inflores- “cence se termine par une fleur. Au-dessous de elle-ei, ilse ramifie par dichotomie (Cyme bi- pare) ou par trichotomie (Cymetrichotome).pour donner naissance à des pédicelles secondaires erminés à leur tour par une fleur, lesquels déve- lopperont des pédicelles tertiaires, etc. | Lorsque l’un des rameaux de la Cyme avorte onstamment, on se trouve en présence d’une C. ympodique. Lorsque le rameau avorté est tou- Jours situé du même côté, comme dans le Bour- rache, la Jusquiame, l'Héliotrope, le Myosotis. a Cyme est dite scorpioïde; lorsque le rameau avorté est alternativement situé à droite et à gauche, la cyme est dite hélicoïde. Les cymes peuvent être réunies en grappes, comme dans le Marronnier. etc. ! CYNANCHUM acutum IL. (Asclépiadées.) PI. ivace, du midi de la France. volubile. à files. opposées, pétiolées, en cœur à la base; à fleurs odorantes, blanches ou rosées en grappes axil- laires, dont on tire, surtout de la variété mons- veliense (à files. plus larges), un purgatif, la Sca- onée de Montpellier, du suc laiteux des tiges. e pas confondre ce produit avec la vraie Sca- monée, ou Scamonée d'Alep, autre purgatif plus . Pnergique tiré du Convolvulus Scammonia. J. G. CYNARA L. (Composées-Cynaroïdées.) Genre renfermant une demi-douzaine d'espèces qui ha- itent la région méditerranéenne. Ces plantes 4113 — CYNIEPS. sonttrès voisines des Carduus.dont elles diffèrent surtout par les bractées de l’involucre, larges, coriaces ; le réceptacle muni de soies denses et allongées; l’aigrette des achaines plumeuse. Deux espèces : l’Artichaut et le Cardon. sont bien con- nues comme plantes potagères. (Voir ces mots.) CYNIPS L. (Hyménoptères - Térébrants, fam. des Cynipides.) Insectes de très petite taille, re- marquables par leur abdomen court, comprimé latéralement. Les femelles sont pourvues d’une tarière au moyen de laquelle elles entament les tissus végétaux pour y introduire leurs œufs, en même temps, sans doute, qu'une certaine quan- tité d’un liquide spécial. L'action de ce liquide ! Lis oc ke. Fig. 294, — CYPELLA HERBERTI Herb. et la présence de l’œuf détermine un afflux considérable de sève, qui amène l’hypertrophie des éléments cellulaires et, par suite, la produc- tion d’excroissances très variées, connues sous le nom de Galles, dans lesquelles se développent une ou plusieurs larves charnues, aveugles, dé- pourvues de pattes. C’est ainsi, notamment, que le C. gallæ-tinctoriæ L., produit, sur le Quercus infectoria Willd.. les galles employées en mé- decine et dans l’industrie sous le nom de Galles du Levant ou Noix de galles. Un autre Cymps, le Rhodytes rosæ L.. détermine sur les Eglan- tiers et les Rosiers, la production des galles chevelues. bien connues sous le nomde Bédé- guar. (Voir Rhodytes.) Ed. Lf. eu * « ” CA espèces pourraient prendre place dans les grands CYNODON. — CYNODON Dactylon Rich. (Graminées.) Herbe commune dans les terrains sablonneux qu’elle envahit rapidement. grâce à ses rhizomes qui rampent comme ceux du Chiendent commun et qu'on emploie du reste aux mêmes usages. C'est le Gros Chiendent des pharmaciens. Cynoglosse à flles. de Lin. | y C. printanière | CYNOGLOSSUM Tournef. (Boraginées-Bora- gées.) Genre renfermant une soixantaine d’es- pèces qui habitent les régions tempérées et sub- tropicales Ce sont des herbes bisannuelles ou vivaces plus ou moins pubescentes, à files. al- ternes. radicales, souvent longt pétiolées. à fl. en cymes unipares scorpioides, violettes. rouge violacé, roses ou rarement blanches Certaines oir Omphalodes. jardins, notamment les C cheirifolium L ,de la région méditerranéenne; pictum Aït.; virginia- num L. de l'Amérique septentrionale. Le C. off- cinale L.. commun aux environs de Paris, est employé en médecine comme adoucissant. pec- toral. On doit semer ces plantes sur place, en juin-juillet; elles fleurissent l’année suivante. CYPELLA Herb. non Klatt. (Iridacées-Mo- ræées.) Voisin du genre Maricea, dont il ne diffère que par le bulbe tuniqué au lieu d’avoir un rhi- zome non bulbeux:tiges feuillées, rameuses dans le haut. files. étroites, plissées, veinées ; fleurs très jolies. durant peu. mais se succédant, rap- pelant les Tigridia. C. HerbertiHerb. (Fig. 294 )— Brésil. — Tige de 60-70 cm. fl. jaune orange avec une bande pourpre sur le milieu des sépales. et la partie intérieure concave.ponctuée de pourpre; pétales marqués au milieu d’une tache blanche; août- octobre. Cultiver en pleine terre sous chassis, bien drainer. tenir au sec pendant repos des bulbes. qu'il convient de ne pas déplanter an- nuellement $Se cultive aussi en pot. sous chassis froid C. plurbea Lindl — B.M.t.3%10;'FL. DES t 395. 1466. — Brésil — Fleurs à sépales bleu pâle, pétales jaunes bordés de bleu plus intense; appendices du style violet foncé, jaungs. On peut encore cultiver C. peruviana Baker B.M t. 6213. J. G. CYPERACEÉES (Fam. des). (Monocotylédones. série des Glumacées., Herbes à port de Grami- nées, mais se distinguant de ces dernières: par leurtige généralementtriangulaire etsansnœuds au lieu d’être cylindrique et noueuse: leurs files. à gaine très rarement fendue et presque toujours dépourvue de ligule au point de jonction avec le limbe: Jeur embryon complètement entouré par l’albumen. 6 tribus: Scirpées, Hypoly- trées. Rhynchosporées. Cryptangiées. Sclériées. Caricées. CYPERORCHIS Blume. (Orchidées-Vandées.) Herbes épiphytes très voisines des Cymbidium, |t dont elles se distinguent par les fl. à demi-ou- vertes, le labelle lisse, non réfléchi, et les polli- nies fixées directement sur la glande sans appen- dice intermédiaire Ce genre a été détaché du genre Cymbidium et comprend 2-3 esp. habitant l'Inde orientale et Archipel Malais. C. elegans Blume. — Oncu. Arcu. Ixo.t. 4SC.; étamines | 414 CYPHOMAN DRA B. M. t. 7007 ; SERTUM., t. 14. — [Syn : Cymbidiun elegans Lindi.] — Népaul. — FL en grappe serrées d’un jaune ocre uniforme. C. Mastersii Bentham. — B. R. 1S45, t. 50 PaxT. FL. Garp. II, t. 78; Lino. t. 222 ; : REICHENE t. 66; Oncä. ALB.. t. 140, Cymb. affine ; Fi. MaG n.s. t. 491 et 346. — Assam. — FL d'un blam d'ivoire, à labelle rosé 1 Pour Culture, voir Cymbidium. Ach.F. CYPERUS L. Herbes vivaces, rarement annu: elles. à tiges cespiteuses, ou distinctes. naissant d’un rhizome rampant quelquefois renflé. Flles radicales ou caulinaires à la base des tiges, à gaine fermée Inflorescences entourées d’un in: voluere formé de feuilles inégales; fl. herma phrodites, en épillets multiflores et formant un capitule globuleux onu une cyme anomale Gt fausse panicule. Ecailles florales distiques .nom breuses, toutes florifères ; 3 étamines, raremenf 1-2; 2-3 stigmates glabres, soies hypogynes nulles. Plus de 701 espèces décrites, quelques-unes seulement intéressantes en horticulture C. alternifolius L. — Bis. Arr. PL. Jar. # 406. — Madagascar. — Tige feuillée à la base, haute de 60 em à 1 m.. triangulaire, striée. ter- minée par une inflorescence munie d’une ving= taine de bractées on files. planes. peu écartées quelquefois panachées ou rubanées de blané Aquarium de serre tempérée et d'appartement l'hiver, de plein air pendant l'été. C. esculentus L. Souchet Sultan, Amande de terre. Plante rampante, rhizomes produisant des tubercules ovoïdes, à marques circulaires, bru jaunâtre, blancs en dedans, comestibles, saveur sucrée et huileuse. Très estimée des Espagnols quien fabriquentun orgeat rafraichissant nommé Chufa; on en fait aussi de très bons gâteaux Planter en mai sur vieille couche, après awol fait ramollir les tubercules, récolter en automne beaucoup d’eau. Voir Paicz. et Bois, Potage d'un Curieux. éd. 2, 498. : C. Papyrus L. — Egypte. — Rhizome rame pant; tige haute de 3-9 m. . ayant à la ba des gaines de feuilles sans limbe. Ombeile tre srande.globuleuse.à rayons grêles. Belle plante Aquarium de serre l'hiver, corbeilles en pleï air l'été. C’est avec les fibres des tiges que les Egyptiens faisaient le Papyrus, papier des a: ciens. Voir Anx. Sc. Nat 1832, XVIII, 4 cu CYPHOMANDRA Sendtn. (Solanacées -Sola nées.) Genre voisin des So'anum. dont il diffèr par les anthères à connectif diversement épais sur le dos Ce genre renferme une vingtaine d’ pèces originaires de l'Amérique australe. Lu d'elles, le C. betacea Sendtn. [Syn.: Solanum l taceum Cax.]. est un arbrisseau ou un petit à de 3-4 m. de hauteur, originaire du Mexi de la Nile-Grenade et du Pérou. introduit et tivé dans toutes les parties élevées de l’Amé tropicale, et qui se répand de plus en plus € les autres parties chaudes du globe sous le de Tomate en arbre. Tomate de la Paz. Le frui forme ovoïde. de la grosseur d’un œuf de pint de couleur rouge vermillon. Jaunâtre ou naché. est comestible et recherché pour san veur sucrée acidulée, qui permet de l'emploi D ee ri PP F = re — eur #4 Se ee — he CYPHOMANDRA. aux mêmes usages que la Tomate. Dans les régions subtropicales, la fructification est abon- dante. | Sous le climat de Paris, le C betacea ne donne ide fruits que la seconde année après le semis. et encore ces fruits ne müûrissent-ils qu'en serre. En semant les graines dès février-mars, sur couche, le C. betacea peut être utilisé dans l’ornemen- tation des jardins au même titre que les Solanum. Ses grandes dimensions, son feuillage ample le rendent très propre à cet usage Pour culture ‘et emplois, voir Solanum. Voir aussi PalLL. ET Bois, Le Potager d'un Curieux. | CYPHOSPERMA Wendi. (Palmiers-Arécées.) Mr. inerme ; files. pinnatiséquées à segments co- riaces allongés ensiformes, obliquemt. tronqués imordillés à l’extrémité; nervure furfurescente. rachis robuste, large. convexe sur le dos, lé- wèremt. concave sur la face interne. Spadices à rameaux robustes allongés.subdistiques; graines dans une mince enveloppe conchoïde. CG Balansæ Wendl.[Syn : Cyphokentia Brongn ] Caractères du genre : sépales à base gibbeuse ou éperonnée; fruit globuleux à stigmate latéral: graine profondémt. tuberculeuse rugueuse. C. Vieillardi Wendl. [Syn.: Kentia Brongn.; Kentia robusta Hort.] Diffère du précédent par ses sépales à base arrondie; fruit obtusément 4-9- gone. à stigmate presque terminal; graines à angles aigus. Serre tempérée. J. D. | Cyprès. Voir Cupressus. | Cyprès chauve. Nom franc. du Taxodium disti- chum. | Cypresse. Nom all. du -Cyprès. Voir Cupressus | CYPRINS On désigne généralement sous ce mom, qui appartient en propre à la Carpe (Cy- Wprinus car pro), les Poissons rouges et les autres 1 oissons herbivores que l’on donne pour habi- ftants à l'aquarium d’eau douce et aux bassins d'arrosage ou d'ornement. D'. Trt. .CYPRIPEDIUM Linné. (Orchidées - Cypripé- 0 lées.) Herbes terrestres.vivaces.àrhizome ram- pant.sans pseudo-bulbes Les C desrégionstem- pérées ou froides ont des tiges annuelles engai- mées dans 2 ou plusieurs files. plissées, velues. D lanefois très larges ; Les C. tropicaux ont des Hilles. persistantes, distiques, coriaces; suivant | leur axe s'élève la hampe portant une ou plus d . S'épanouissant ensemble ou successivement. ÆI grande, caractéristique du genre, formée d’un calice comprenant trois sépales. dont les deux inférieurs sont soudés en un seul (excepté dans le C. arietinum) ; d'une corolle, comprenant Ê pétales étalés, horizontaux. et un labelle creux en forme de sabot. La colonne, courte, porte 2 anthères latérales fertiles et une stérile, anté- leïre ou stamincde, pollen granuleux, vis- queux. Stigmate placé en avant du staminode. Uvaire uniloculaire, à placentation pariétale. | e qui distingue le genre Cypripedium du genre Selenipedium, dont l'ovaire est triloculaire. à \placentation axillaire. Le genre C. habite l'Eu- ope, l'Asie tempérée et tropicale, l'Amérique boréale et tropicale. 1h GC. acaule Aït. — FL. pes Serres, t. 1054. — anada. —[Syn.:C humile.] — FI. verdâtres vei- ées de brun; pleine terre. G. Argus Reïchenb. f — B. M. t. 6175. — CYPRIPEDIUM. Philippines. — [Syn.: C. Pitcherianum Manda.] — Sépale dorsal blanc et pétales tachés de points noirs; serre chaude. C. arietinum Brown. — B. M.t. 1569. — Ca- nada. — Caractérisé par ses sépales latéraux non soudés ; serre froide. C. barbatum Lindley. — B. M.t. 4254; B. R. 1942.t 17.— Malacca. — Un des plus répandus ; var.: C. b. Crossi, C. b. majus, C. b. nigrum, ete. ; serre chaude. C. bellatulum Reichenb. f — Lixp., t. 149. — Indo-Chine. — Espèce naine à feuillage foncé et à fleurs crème. pointillées de pourpre; serre chaude. C. Boxalli. Voir G. villosum. C. Calceolus Linné. — OncH. 1887, p 177. t. col. — Europe. — FI. brun pourpre, mar- brée de vert, odorante ; files. orbiculaires; serre froide ou plein air abrité. C. callosum Reichenb. f. — OrcH. 1888, p. 145, t. col. — Siam. — Rappelle en plus grand le C. barbatum; serre chaude. C. candidum Willenow. — F1. pes S2RRES, t. 362 — Pensylvanie. — FI. verte, maculée de brun. à labelle globuleux blanc; serre froide. C. Chamberlainianum O’Brien. — G Curox. 1892, p. 234. — Hampe pouvant donner 15-18 fl. successives, alternes. de forme ramassée, très distincte, à sabct globuleux; serre chaude. C Charlesworthii Rolfe OrcH. Rev. 1893, t. col. — Sépale dorsal très grand, à fond blanc ponctué de violet pourpre; serre chaude. C. ciliolare Reichenb.f. — IzzusT. Horr. 18%4, t. 530. — Philippines. — Serre chaude. C. concolor Parish. — B. M. t. 5513: ILLUsT. HorrT. 1865. t. 444; FL. prs SERRES. t. 2321. — Moulmein. — Plante naine, à fl.épaisse, jaune pâle. rappelant le C. bellatulum; serre chaude et sol calcaire. C. Curtisii Reichenb. f. — OncH. ALr. t. 122. — Sumatra — FL. pourpre foncé, ciliée et tachée de noir; serre chaude C. Dayanum Stone. — XENrA, t. :01; FL DES S'RAr:S, & 15927."— Bornéo. — F1. à fond clair, veinée de vert; sépale dorsal aigu; serre chaude. C. Druryi Beddome. — Iczusrr. Horr 1847, t. 265. — Inde mérid. — Très distinct; fl. jaune citron. rayée de cramoisi foncé; serre chaude. C. Elliotianum O'’Brien. — Oncr. aLB. t. #97; Lixp. t 186. — Philippines. — Multifiore; fl. à fond rayé de pourpre foncé; serre chaude. C. Fairieanum Lindley. — B. M. t. 5024; FL. DES SERR S, t. 1214; OrcH. ALB. t 10; XENïIA. t. 133. — Assam ? — Très rare et de culture diffi- cile; serre chaude. C. Godefroyæ. regardé comme une variété du C. bellatulum. — Onrcu. aLe. t. 177; B. M. t. 6876. — Singapore. — Serre chaude. : C. guttatum Swartz — FL. Les SERRES, t. 973. — Canada. — Porte deux files. elliptiques, velues. entre lesquelles s'élève la hampe portant une fl. solitaire. rosée; serre froide ou plein air. C. Haynaldianum Reichenb. f — ZX:iA. t. 212: B. M. t. 6296. — Manille. — Très voisin du C. Low, serre chaude. G. hirsutissimum Lindley. — B. M. t. 499; FL. ves SERRES. t 1430. — Assam. — Pédoncules et fl. velus ; sépales enroulés en spirale. spathu- CYPRIPEDIUM. lés et tachés de pourpre à l’extrémité; serre chaude. C. Hookeræ Reichenb. f. — B. M. t. 5362; XE- NIA, t. 141. — Bornéo. — Filles. courtes, pana- chées ; hampe grêle et longue; serre chaude. C. insigne Wallich. — Bois, ATL. PL. JARD. pl. 254 — Sylhet. — Le plus répandu; fl. jaune, lavée de vert et tachée de brun ou de violet; sépale dorsal marginé de blanc; nom- breuses variétés, dont les plus belles sont: C. 4. Chantini, Maulei, montanum, punctatum-viola- ceum, etc.; serre mexicaine. Fig. 295. — CYPRIPEDIUM SPECTABILE Swartz. CG. Irapeanum la Llave et Lexarza. — B. R. 1846, t.58. — Mexique. — F1. jaune d'or, velues:; culture difficile ; serre mexicaine froide. C. japonicum Thunberg. — Moxrr. p'Horr. 1884, p. 173, fig. col. — Japon. — Serre froide. C. javanicum Reinwardt. — F1. pes SerRgs, t. 703. — Java. — Serre chaude. C Lawrenceanum Reichenb. f — B. M. t. 6432 ; FL. Des SERRES, t. 2272 ; ORCH. ALB. . 22; IL. Horr., 1883, t. 478. — Bornéo. — Serre chaude. GC. Lowii Lindley. — FL. pes Serres, t. 375. — [Syn.: C. cruciforme ; C. Lowei | — Bornéo. — F1. très distinctes, grandes, de longue durée, - multiples, portées sur une très longue hampe velue ; serre chaude. | chaude. CYPRIPEDIUM. C. macranthum Swartz. — B. M. t. 2938; Izz: HorrT. 1857, t. 147. — Sibérie — Flles. cadu= ques ; pleine terre. 1 C. Mastersii Reichenb. f. — Laixp. t. 1599, M Java. — Serre chaude. 4 CG. niveum Reichenb, f — B. M.t 5922; ILLM Horr. 1871,t. 83. — Moulmein. — Même port que les C. bellatulum et concolor ; serre chaude et terrain caluaire. à C. Parishi Reichenb. f -— B. M. t. 791; ILL« Horr. 1875, t. 214. — Moulmein. Epiphyte sur les troncs de Fougères; craint l’excès d’hu- midité ; serre chaude. er Fig. 296. — CYPRIPEDIUM SPICERIANUM Rchb. C. philippinense Reichenb. f. — B. M. t.5508; 1 FLor. Mac. t. 298. — [Syn.: C. lævigatum, C. Ræz belini.| — Philippines. — Serre chaude. C. præstans Reichenb. f. — Lino. t. 102 Nlle-Guinée. —{Syn.: C. glanduliferum:] — Sexrew C. purpuratum Lindley. — B. R. t. 1991;B:. M.t. 4901; FL. Des Serres, t. 115*. — Hongë4 Kong. — Sépale dorsal curieusement réfléchi latéralement; serre chaude. : C. Rothschildianum Reichenb.f. — R ICHENB:! IT, p. 27. — Nile-Guinée. — Voisin du C. Elhot:| tianum, mais de couleur cannelle; serre chaude. | G. Sanderianum Reichenb. f. — ReEICHENB. I, t. 3. — Malaisie. — Serre chaude. C. spectabile Swartz. (Fig. 295.) CYPRIPEDIUM. B. R. t. 1866; R..v. Horr. 1868, p. 411, fig. col. — Canada — Pleine terre. C. Spicerianum. (Fig. 296.) — B. M. t. 6490; Izz. Horr. XXX, t. 478. — Indes Orientales. — Sépale dorsal blanc avec une ligne médiane violette; serre chaude. | GC. Stonei Low. — B. M. t. 5349; IL. Horr. 11863, t. 359; FL. pes SERRES, t. 1792-93. — | Bornéo. — Serre chaude. |} C. superbiens Reichenb f, — XEnra, t. 103; (FL. pes Serres, t. 1996. — Assam ou Java. — 1[Syn.: C. Veitchii |] — Serre chaude. ) C. tonsum Reichenb. f. — G. ©. 1883, p. 262. |— Sumatra. — FI. très grande à labelle énorme. \de couleur jaune verdâtre presque uniforme ; fles, panachées; serre chaude. C. venustum Wallich. — B. M. t. 2129; Bor. Cas. t. 583; Hook. Exor. FLora, t. 35. — Sylhet. |— Serre chaude. C. villosum Lindley. — ILL.norr. 1857,t. 26; FL. pes Serres, t. 1475. — [Syn.: C. Boxalh.| — Moulmein. — Serre chaude. Parmi les hybrides présentant les caractères des Cypripedium vrais, on peut citer: C. < albo purpureum [Schlimii x Dominia- num]. — Orcs. 1883, p. 204, fig. col. CG. x almum [barbatum x Lawrenceanum|]. Syn. : C. x Cookisoni. — G. C. 1888, p. 512. CG. X Aphrodite [niveum x Lawrenceanum|. — G. C. 1887, p. 512. C. < Arthurianum [insigne X Fairieanum|. ÆG. C. 1874, p. 676; OrcH. ALB., t. 389. | C. < Asburthomæ[barbatum X insigne]. — G. C. 1871, p. 1647; ILL. xorT., 1888, t. 61. — ISyn : C. obscurum. — G. C. 1887, p. 8. | C. X Barteti, syn. : C. Laforcadei. | G. x< Buchanianum [Spicerianum x Druryi]. — G. C. 1890, p. 142 et 73. 1 CG. < calophyllum |barbatum x venustum|. (G. C. 1881, p. 41; OrcH. as. t. 136. | GC. < Canhami [villosum x superbiens]. AG: C. 1887, p. 490. | GC. < Carrierei [superbiens X venustum]. Moxir. n'Horr. 1887, p. 54, fig. col. CG. X concinnum [villosum x purpuratum]. Werrcn, Manuaz, CyPrr., p. 81; OrcH. 1889, p. 13. . GC. X Crossianum [insigne x venustum|]. Hz. HORT. 1888, p. 97, t. 72; G. C. 1878, p. 877. \ GC. x Dauthieri [villosum >< barbatum|. Verrcn, Manuaz, Cypr. p. 86. — Même semis que G. X Harrisianum. _ CG. x< selligerum [barbatum X philippinense]. — G. C. 1880, p. 776; OrcH. ALB. t. 255. GC. >< superciliare [barbatum x superbiens]. — G. C. 1876, p. 795. GC. X< vernizium [Argus X villosum]. — G. C 1879, p. 398. G. < vexillarium [barbatum >< Fairieanum|]. — G. C. 1870, p. 1373; Veircn, Manuaz, CypR.. p. 100, fig. C. x Winnianum [villosum x Druryi]. — G. C. 1882, p. 362. Les espèces tropicales demandent la serre in- dienne. On les cultive en pots bien draïinés, dans un mélange intime de terre fibreuse et de sphag- num mêlé de tessons ; ces plantes étant privées de pseudo-bulbes, ont besoin d’une humidité constante aux racines, abondante pendant la végétation, restreinte pendant le repos.sans ce- pendant jamais laisser sécher le compost. Les espèces tempérées et froides demandent la serre froide ou le plein air abrité, avec un compost additionné de terre un peu forte ;beaucoup d’eau pendant la végétation, presque pas pendant le repos. Les C. se multiplient facilement par division. Les espèces se croisent facilement entre elles ou avec les Selenipedium, et l'on obtient des hybrides qui peuvent fleurir trois ans après le semis. Ach. F. GYRILLA Garden. (Cyrillées.) Genre compre- nant 2 ou 3 espèces qui habitent la partie de l'Amérique comprise entre le Brésil septentrlo- nal et le Sud des Etats-Unis. L'une d'elles, le C. racemiflora L., est un petit arbuste très glabre, à files. persistantes, lancéolées, entières, à pe- tites fl. blanches, réunies en grappes spiciformes, multiflores. Sous le climat de Paris, cette plante exige la serre froide ou l’orangerie. Elle est rustique dans le midi de la France. Multiplica- tion par boutures de racines. 27 CYRILLÉES. CYRILLÉES (Famille des). (Dicotylédones-Ga- | mopétales ) Arbustes ou arbrisseaux à files. per- sistantes, sessiles ou pétiolées, dépourvues de | stipules ; à fl. petites, accompagnées de bractées et de bractéoles, disposées en grappes axil- laires ou terminales. Ces fl. sont régulières, her-| maphrodites; elles sont formées: d'un calice quinquépartite; d’une corolle à 5 pétales hy- pogynes, libres ou soudés entre eux par la base; de 5 ou 10 étamines hypogynes et d’un ovaire entouré à la base d’un disque et surmonté d’un style simple ou à plusieurs branches. Cet ovaire, subglobuleux ou ovoide, a de 2 à 5 loges ren-| fermant chacune un ou plusieurs ovules ana- tropes. tant, est petit, spongieux; il est à 2-4 loges et renferme 1-4 graines oblongues ou fusiformes. Cyrtanthera. Voir Jacobinia. CYRTANTHUS Aït. (Amaryllidées-Amaryl- lées.) Bulbe tuniqué; files. distiques allongées, quelquefois flexueuses ; hampe fistuleuse FI en Le fruit, entouré par le calice persis-| 418: — ombelie multiflore, raremt. 1-2, plus ou moins | courbées en dedans. Bractéesinvolucrantes sou- | vent 3,membraneuses,les extérieures en nombre indéfini, étroites ou filiformes. Périanthe infun- | dibuliforme. à tube long, gorge ample, lobes | courts, dressés ou étalés; étamines incluses; | ovaire triloculaire, ovules en nombre indéfini, | sur 2 séries superposées,sans placenta distinet. Graines comprimées, ailées. Environ 20 espèces: Afrique australe, une d'Afrique tropicale. G. angustifolius Willd. — B. M. t. 271; Revo. Lire. t. 388. — Files. linéaires canaliculées, éta- lées, non persistantes ; fl. penchées, écarlate vif, | jaunâtres au sommet et à l’intérieur des lobes ; mai-Juin. G. carneus Lindl. — B. R.t. 1462. — Filles. dressées, glauques jaunâtres au bord, très lon-| gues ; hampe tordue à 8-12 fl pendantes, couleur chair; août. G. obliquus Ait. — B. M. t. 1133; FL. Des S. 2, 156. — Files. glabres, dressées, ondulées à l’ex- trémité, fléchies obliquement, coriaces ; hampe rougeâtre plus longue que les files.; fl. recour- bées pendantes, à tube écarlate, lobes jaune orange bordé de vert. Cvittatus Desf. — Run. Lis. t. 182. — Files. étroites, linéaires, canaliculées ; hampe à 6-9 fi, blanches avec une bande extérieure rouge sur les lobes; tube grêle, très long. Les espèces suivantes ont aussi de l'intérêt : collinus Ker., B. R. t. 162; Galpini Baker, fl rouge brillant nuancé de jaune; lutescens Herb., B. M. 5374, fl. par 3-4, jaune pâle; helictus Lehm., B. M. 3710, fl. blanc crême avec une bande cramoisie sur chaque lobe; Macowani Baker, GarDp. cnr 1875; O'Brienni Baker, fl. par 7-8, écarlate “pâle, Garp car. 1894, 716; odorus Ker., B. R. 503; pallidus Sims., B M 2471 ; parviflorus Baker, Grp. cu, 1891, 104, fl. par 10-12, rouge écarlate brillant; sanguineus Lind] , FL. D.S$. 14, 1496; B. M. 5218; spiralis Ker., B. R 167; striatus Ker., B. M. 234 et 2534; uuiflorus, B'R.t. 168; B.M.t. 2291. Culture des Hippeastrum. J.-G Cyrtandracées. Famille aujourd'hui réunieaux Gesnéracées (voir ce mot), dont elle constitue une tribu. il faut la serre indienne, du soleil, et de l’eau: | R. 1841, 4. 8; OrcH. az8. t. 176; C. cardiochi Radar de nn ÈS CYSTOPTERIS. Cyrtochilum. Voir Oncidium. Cyrtodeira. Voir Episcia. Cyrtomium Voir Aspidium falcatum. CYRTOPODIUM. (Orchidées-Vandées.) [Syn.: " Cyrtopera Blume; Tylochilus Nees.] Herbes x | terrestres, à pseudo- bulbes cylindriques très allongés, engainés, et portant vers le sommet de longues files. plissées, nervées, caduques ; inflorescence basilaire, sortant des gaines qui enveloppent la jeune pousse. FL ouvertes, à sé- pales latéraux soudés un peu au pied de la co-" lonne. Labelle formant menton avec le pied dé" la colonne et portant en son milieu une callo- sité qui réunit les lobes latéraux et les main- tient dressés. Colonne non ailée, à anthère uni- loculaire, renfermant 2-4 pollinies, fixées à une glande formant la partie antérieure du rostel- lum. 20 espèces, habitant l’Asie, l'Afrique et l'Amérique tropicales. C. Andersoni R. Brown. — B. M. t. 1800: B. lum. — Ile Saint-Vincent. — FI. jaune d’or mu nies de larges bractées concaves. C. punctatum Lindley. — B. M. t. 3507; Sen“ | TUM, t. 12; FL. Des Serres, t. 2352; Linp. tn 344. — [Syn.: C. Saint-Legerianum.] — Cuba Paraguay. — FI jaune verdâtre, maculées de | marron, très ouvertes. , Même compost que pour les Cymbidium ; maïs en abondance pendant la végétation ; pendané£s le repos très long, juste assez ; d’eau pour empê= cher les bulbes 2 rider, et la serre intermé- diaire. Ach. FN CYRTOSTACHYS Blume. (Palmiers-Arécées.) Inermes, tiges grêles marquées de cicatrices annulaires. Files. régulièrement pinnatiséquéesM à segments linéaires, raides, obliquement biden-… tés à leur extrémité et à bords épaissis. Rachis« subtétragone en-dessous, triquètre en-dessusi" pétiole concave en-dessus, convexe en-dessousÿs gaine allongée. Spadice brièvement pédonculé. | 2 espèces "de l’Archipel Malais. C. Renda Blume. — MarrT. PALM. III, t. 316. = Moluques, dans les Marais. — Palmier buisson=\ nant à files. d’un vert foncé, bifides. à l’extré-" mité de chaque segment. Pétioles rouges Spa" dices grands, solitaires, apparaissant sous Les files., rameux, pendants, tomenteux. 5 Serre chaude humide ; terre tourbeuse main- | tenue humide. J. D CYSTACANTHUS T. Anders. (Acanthacées-w Justiciées.) Petit genre voisin des Eranthemumi dont il se distingue par la corolle à tube enflé ! ou ventru à la base, par l’absence de staminodes; k par les ovules au nombre de 4-8 dans chaqueloge ! | de l’ovaire. Parmi les 2 ou 3 espècés connues il en est une, le C: turgidus Nichols. [Syn: Meninia turgida Fua], B. M. t 6040, de Cochin & chine, qui est une élégante plante de serre | chaude, atteignant de 25-40 cm. de hauteur, à | filles. glabres, persistantes, lancéolées, à fleurs : blanches,striées de rose, disposées en épis denses | unilatéraux et terminaux. Multiplication par boutures. | GYSTOPTERIS Desv. (Fougères- -Polypodia- cées. ) Plantes vivaces à frondes cespifens et Î pinnées, à rhizome plus ou moins ram pe 4 CYSTOPTERIS. | Sores distincts. recouverts par une indusiemem- braneuse striée-fimbriée, plus ou moins ovale, fixée latéralement par sa base. C. bulbifera Bernh. — Amérique du nord. | — Rhizome fibrilleux, couché, puis dressé; | frondes lancéolées, bipinnées, de plus de 50 cm., | à pétioles verdâtres, assez courts, à pinnules | Jancéolées acuminées, composées de segments Sessiles, ovales-lancéolés, lobulés-dentés. Sores assez petits, insérés parallèlement de chaque | côté de la nervure médiane des segments. Les | pinnules développent parfois, sous leur face inférieure, des bulbilles foliées qui peuvent se | détacher et reproduire aisément l'espèce. Fou- | gère d'un assez bel effet, de serre froide ou de | plein air. : * C. fragilis Bernh. — Europe, Asie et Amé- À rique du nord. — Rhizome fibrilleux, presque | dressé ; frondes très délicates et fragiles, bipin- | nées, lancéolées, dépassant à peine 25 em. à pétioles verdâtres, courts, mais bruns et présen- tant de rares squames près du rhizome, à pin- | nules lancéolées-atténuées, d’un vert clair,com- posées de segments écartés, oblongs, lobulés dentés. Sores brunâtres, petits, insérés parallè- lémert de chaque côté dela nervure médiane des { segments. Cette espèce se plait sur les fouge- raies ombragées, fraiches, en plein air. Elle perd ses frondes l'hiver. On en cite plusieurs varié- tés d’après les découpures plus ou moins pro- lfondes et la diversité du développement des frondes. | C. montana Link. — Europe et Amérique du nord. — Rhizome très rampant, assez grêle; Ifrondes bipinnées ne dépassant pas 20 em., d’un beau vert, de forme triangulaire, à pétioles as- Isez longs, d’un vert brunâtre, présentant quel- ques squames, à pinnules irrégulièrement lan- Icéolées, composées de segments oblongs, forte- iment découpés en lobules dentés. Sores petits, lorbiculaires, peu nombreux, épars sur les lo- lbules des segments. Elégante Fougère de plein lair, mais de culture difficile, comme plusieurs espèces montagnardes. G. regia Presl. — Centre et sud de l’Europe. Rhizome cespiteux, fibrilleux ; frondes bipin- * nées, parfois tripinnées, petites, ne dépassant ère 10 em. de forme lancéolée, à pétioles d'un vert brunâtre, à pinnules d’un vert gai, as- sez écartées, composées de segments oblongs, ortement découpés en lobes incisés-dentés. bores assez nombreux, petits, orbiculaires, si- ‘ués sur les lobes des segments. Petite Fougère l'un joli effet sur les fougeraies fraiches et om- ragées, mais assez délicate. E. K. | CYSTOPUS. Genre de la famille des Péronos- orées; les conidies hyalines sont disposées en hapelets et forment des amas blancs sur les es. atteintes. C. candidus, sur un grand nombre de Cruci- res: Iberis, Arabis, Thlaspi, Cresson, Choux, adis, etc. - | C. cubicus, sur les files. de Salsifis et de Scor- )nère. D: D. CYTISUS Lin. ; all. : Geisklee. (Légumineuses- énistées.) Arbriss. ou petits arbres inermes, très _bisins des Genêts, dont ils se distinguent par le lice persistant à 2 lèvres divariquées : la su- || 24 419 CYTISUS. périeure 2-lobée, l’inférieure 3-dentée; étendard ovale redressé; carène arquée; stigmate ca- pitellé, barbu. Files. ordinairement trifoliolées. Tel que nous le comprenons, ce genre est com- posé d’une cinquantaine d'espèces, habitant les régions tempérées et chaudes de l’Europe, ainsi que les parties de l'Afrique et de l’Asie avoisi- nant la Méditerranée. Voici les principales, que nous diviserons en 4 sections. Section I, — Spartocytisus. Calice campanulé à tube court. FI. blanches, G.albus Link.[Syn.: Spartocytisus albus Webb. ; Genista multifiora N. D.; Sarothamnus albus Presl.] — N. D. II, t. 23. — Presqu'ile ibérique et Afrique du Nord. — Arbriss. ayant le port du Genét à balais; ramules verticales, effilées, striées, soyeuses. Flles. trifoliolées, pliées en gouttière, argentées. F1. blanches, solitaires. Gousse velue, à 2 graines. Prospère sur terrains calcaires secs. — Var. : C, a. incarnatus. fl. cou- leur chair; C. a. robustus Carr., buiss. arrondi; ramif. robuste. l C. fragrans Lmk. [Syn. : Spartium nubigenum Ait.] — Canaries. — Arbre à port de Genista purgans, peu cultivé. Section II, — Laburnum Griseb. Calice court, campanulé; graines non caronculées ; fl. en grappes denses. C. Adami Poit [Syn.: L. Adama Hort.] — B.R. t. 1965. — Origine horticole. — Port du C, Labur- num, mais feuillage plus sombre et files. plus petites. FL les unes jaunes, les autres plus ou moins pourpres, et cela sur la même grappe ou en grappes différentes, Hybride obtenu, assure- t-on, en 1826, par un nommé Adam, de Vitry, par le croisement des C. Laburnum et purpu- reus. Rarement fructifère. très ornemental., Mul- tiplication par greffe sur le C. Laburnum. C. alpinus Mill. [Syn.: L. alpinum Griseb.] — Alpes. — Gr, arbrisseau ou petit arbre, 8-10 m., se distingue du C. L. par ses files. d’un vert plus jaune, glabres ; fl. plus petites, en grappes plus longues, 3-carénées. Floraison un peu plus tar- dive. Espèce aussitrès ornementale.très rustique, mais demande sol plus fertile. — Var.: Alschin- geri. files. plus grandes, plus brillantes ; floraison un peu plus tardive; encore plus ornementale que précédentes; annularis, files. roulées en anneau; pendula. CG. Laburnum Lin. [Syn.: Laburnum vulgare Griseb.; Faux Ebénier.) — N. D. V,t 44.— Eu- rope centrale. — Grand arbriss. ou petit arbre de 6-8 m.; tronc lisse, grisâtre ou verdâtre, ra- meux, vert gris. Filles. fasciculées, longuement pétiolées, 3-foliolées; folioles elliptiques, vert sombre en dessus, couvertes de poils appliqués en dessous. FI. grandes, jaunes, en longues orappes pendantes. Gousse 50-60 mm. sur 8; bosselée, velue,non ailée. Graines assez grosses, réniformes, brunâtres. Très commun dans toute l'Europe centrale. Précieux arbre forestier et d'ornement, grâce à sa faculté de pouvoir venir sur les sols calcaires secs; repousse bien de souche. Floraison avril-maiï. Var. nombreuses: bifera, florissant 2 fois; bullata, files. bullées: Zeucantha, fl jaune très LA CYTISUS PAUSE pâle ; monstruosa, ram. gros, anguleux; pendula, ram. retombants ; quercifolia. files. lobées ; sessi- hfola. files. sessiles plus petites; variegata, files. tachetées de blanc. C. Weldeni Vis. [Syn.: L. Weldeni Griseb ; C. | ramentaceus Sieb.; Petteria ramentaceu Presl.] — B. R. t. 46. — Dalmatie. — Arbriss. ou petit. arbre de 2-3 m.; cime ovoïde. Folioles 3, ob-| ovales arrondies, glabres. FL jaunes, en grappes terminales ; pédicelles poilus, visqueux ; lobes du calice tomenteux ct ciliés. Gousse plate, poin- | tue. Floraison juin-juillet. Rustique. Section III. — Lembotropis Griseb. Calice court; graine caronculée, CG. Ardoini Fourn. — Région Médit. — Sous- arbrisseau de 60 cm., velu, hérissé; files. lon- œuement pétiolées, linéaires, oblongues, pu- bescentes. FL. par 1-3. Floraison mars-avril. C. decumbens Walp. [Syn.: Genista prostrata, Lmk.]— France. — Sous-arbrisseau de 10-20 em. à tige couchée et fl. solitaires. Convient pour garnir rocailles. C. nigricans Lin. [Syn. : Lembotropis nigricans Griseb.] — N. D. V, t: 46; B. R. t. 802. — Eu- rope australe. — Arbrisseau de 1-2 m., rameaux droits, divisés, files. noircissant par la des-| siccation. Files. vert glauque, pubescentes. F1. par 2-4 en longues grappes terminales feuillées. | Etendard teinté au centre de jaune rougeûtre, ainsi que les ailes au sommet, d’un effet orne- mental considérable. Floraison mai-juin. Très rustique. — Var.: leucanthus, fi. jaune pâle; re- | flexa, à rameaux retombants. C. proliferus Lin. f. — Ver. Horr. CELS., t. 13; B K.t. 127. — Canaries. — Grand arbris- | seau de 2-5 m ,toujours vert, àlongues branches étalées; rameaux tomenteux, grisâtres, ainsi que les files. FI. blanches, en glomérules cy- meux formant par leur ensemble une longue grappe feuillée. Une des plus belles espèces du genre Floraison février-mars. Orangerie à Paris. | Aux Canaries, désigné sous le nom de Tagasate, | est cultivé comme plante fourragère et pourrait l'être aussi en Algérie et dans le Midi. CG. sessilifolius Lin. — N. D. V,t. 45; B. M t. 299. —#Europe. — Arbrisseau de 1-2 m., touffu, multicaule, glabre. Folioles orbiculaires ou el- liptiques, apiculées, vert glauque. FL. jaunes, par 4-6, en grappe terminale. Floraison mai-juin ; très décoratif, très rustique. Convient pour sols calcaires en pente. C. triflorus L’Hérit. [Syn.: C. wilosus Pour.] — N. D. V,t. 46. — Région médit. — Ar- brisseau de 1-2 m. à rameaux nombreux, étalés. pubescents. Flles. noircissant à la maturité; fo- lioles obovales elliptiques, mucronées, couvertes de longs poils roussâtres. F1. jaunes, par 3, for- | mant par leur ensemble une sorte de grappe feuillée terminale. Etendard strié de brun à sa base. Assez rustique. Section IV. — Chamæcytisus Lmk. Calice allongé, tubuleux; graines caronculées, C. austriacus Lin. — Autriche. — Ressemble au C. capitatus, mais rameaux redressés et files. lancéolées, couvertes sur les deux faces de poils couchés, blanchâtres. FL. aussi en capitules. Très * CYTISUS. cornemental. — Var.: leucanthus Wald..à fl.blanc hâtres. C. biflorus L'Hérit. [Syn : C. ratisbonensis | Schoeff ] — N. D. V,t. 45. — Autriche. — Ar- briss. de 1 m. 50, à files. glabres. FL. géminées, | précoces. Avril-mai. G.canariensis Desf. [Syn. : Genista canariensis Hort.} — Canaries, 1696. — Si voisin du C. race- mosus Mornock, qu'il doit être considéré comme identique. Se cultive et se multiplie de même. C. capitatus Jacq. — Europe, France. — Sous- arbriss. de 50 em. à 1 m., à tiges effilées, striées, couvertes de poils. Folioles 3, mucronulées, velues. FL. jaunes, formant une sorte de capi- tule au sommet des axes; étendard jaune orange. Espèce très florifère, formant de belles touffes. Floraison juin-juillet. Très rustique. C.caramanicus Lavall.[Syn.: Podocytisus cara- manicus Boïiss.] — Asie occidentale. — Arbris- seau rappelant le C. purpureus, mais plus vi- goureux F1. d’un beau jaune d’or, en très longue grappe, rappelant ainsi le C. nigricans. A Paris, ses tiges gèlent assez souvent, mais repoussent de souche et rejetent. Sont très florifères. C. elongatus Wald. et K. — Europe, France, etc. — Arbriss.de 1m à 1 m.50; rameaux grêles, allongés. Filles. pétiolées, à fol. obovales allon- gées, couvertes de poils appliqués. F1. laté- rales, jaune pâle, par 2-4; étendard taché de rouge brun. Floraison avril-mai. Très ornemen- tal; espèce des sols calcaires. C. hirsutus Lin. [Syn.: C. Tournefortianus Lois.] — Europe. — Voisin du C. elongatus, maïs fol. plus larges; flles., jeunes pousses et gousses hérissées de poils dressés. C. purpureus Scop. — B. M t. 1176. — Europe centrale. — Sous-arbrisseau de 50-60 cm.,; ra- meaux grêles, retombants. Folioles ovales ou obovales, glabres. FI. panachées de rose et de pourpre, solitaires, axillaires. Très ornemental ; il fait surtout très bien étant greffé en tige sur le C. Laburnum. Floraison mai. Rustique. Var.: éncarnata [Syn. : atropurpurea KR. H.], fi. | violacé vineux; pendula, superba, fl. d’un rouge intense; versicolor, fl. teintées de blanc, de roseet | de rouge. C. racemosus Mornock.[Syn.: Genista formosa | Hort.] — Canaries ? — Arbrisseau nain, formant | petit buisson de 1 m. au plus. Rameaux tenus, velus argentés. Files. persistantes; folioles el- liptiques obovales, pubescentes argentées. FI, très nombreuses, beau jaune franc, rapprochées en longues grappes terminales, odorantes. Flo- raison juillet. Très belle plante d’orangerie dans le Nord et de pleine terre dans le Midi. — Var.: | C. Everestianus Carr. ; R. H. 1873, 1coN.; fleurs plus foncées en couleur. re C. supinus Jacq. — Europe. — Voisin du C. | capitatus, dont il diffère par ses tiges couchées, sauf les florales, et par ses capitules moins four- nis. Convient pour garnir rochers. Voir aussi Genista, Retama, Sarothamnus et Spartium. | Cult., Mult. — Les C. sont d’une culture fa- | cile, ils se contentent d'à peu près tous les sols et sont surtout précieux pour l’utilisation de | terrains calcaires secs qui conviennent à pres- ‘quetoutes les espèces. Mult. très facile de graines, CYTISUS. 421 DACUS. et par greffe des variétés: sur le C. Laburnum | ferment et déposent leurs œufs. Les larves qui pour celles à grand développement, sur le C. ni- | en sortent restent, pendant quelques jours, dans gricans pour celles peu élevées. P. M. Czakia. Voir Paradisia. D DABŒCIA D. Don. Œricacées.) Genre ne ren- fermant qu'une seule espèce, le D. polifolia Don. [Syn.: Andromeda Daboecii L.; Erica Da- boecii L.; Menziesia polifolia Juss.] C’est un petit arbuste indigène ; à racine lon- gue et rampante; à tige haute de 20 à 50 cm. -glabre, divisée en rameaux ascendants et hispides, surtout au sommet. sont éparses, ovales elliptiques. d'environ 10 mm. de long sur 4 à 6 de large; elles sont courtement pétiolées, coriaces, entières, à bords roulés en dessous, d’un vert brillant à la face supérieure, blanches tomenteuses à la face inférieure. Les fleurssont réunies au nombre de 3-12 en grappe terminale; le pédoncule, court, est poilu glanduleux; le calice a 4 divisions lancéolées, ciliées ; la corolle est ventrue, vio- lette, à 4 dents; les étamines, au nombre de 8, sont d’un violet noir. La capsule est à 4 loges | ‘et à 4 valves. Ce joii petit arbuste a les mêmes emplois que nos Bruyères indigènes. (Voir Erica.) Dachwurz, nom allemand du Sempervivum tectorum. | DAGRYDIUM Sol. (Conifères-Taxinées.) Genre renfermant une dizaine d’espèces originaires de la péninsule Malaise, de l'ile Fidji, de la Nile-Calédonie, de la Nile-Zélande, de Tasmanie et du Chili austral, Ce sont des arbres ou des arbustes à rameaux souvent pendants. garnis de feuilles persistantes, en aiguille ou imbriquées ; à fleurs ordinairement dioïques : les mâles en châtons terminaux, solitaires, ovoïdes onu cylindriques, formées de nombreuses éta- | mines ; les femelles, solitaires ou au nombre de | 2 à 10, en épi lâche. Le fruit est sec, dur. On peut citer parmi les espèces les plus inté- ressantes : D. cupressinum Soland, — Nlle-Zélande, — | Arbre pouvant atteindre 60m., à branches lon- gues et retombantes. D. Franklini J. Hook. — Tasmanie. — Arbre d'environ 30 m. de hauteur, à bois très estimé. D. Kirkii F. v. Mueller. — Nlle-Zélande. — Arbre pyramidal d'environ 25 m dehauteur. Les Dacrydium exigent la serre sous le climat | de Paris; ils prospéreraient sans doute en plein air dans les vallées un peu humides du sud-ouest de la France. DACTYLOPIUS Sign. (Hémiptères-Homop- tères; famille des Coccides.) Antennes de huit articles chez les femelles; anneau génital vi- sible, pourvu de filières sécrétant une substance cireuse d'aspect cotonneux; abdomen terminé par deux ou quatre filets allongés. Quand le mo- ment de la ponte est venu. les femelles se réu- nissent et forment une sorte de nid ressemblant à un flocon de coton, dans lequel elles se ren- Les feuilles | le nid à côté du cadavre de leur mère, puis sor- tent, courent avec agilité et se dispersent sur les plantes. D. Adonium L. (Pou blanc des serres, Pu- | ceron cotonneux des serres, Cochenille blanche, | C. des serres.) Très commun dans les serres chaudes, où il cause de grand dégâts. Vit à peu | près indistinctement sur presque toutes les plantes. Pour s’en débarrasser, on conseille de laver les plantes avec un pinceau imbibé d’al- cool à 350. D. citri Boisd. (Cochenille des Orangers.) Très commun en France. Vit sur les Orangers, les Citronniers, les Bigaradiers, dont il couvre les | branches, les feuilles et les jeunes fruits de son revêtement cotonneux. Il cause ainsi des dé- oâts considérables et favorise, en outre, le dé- veloppement de la Fumagine. Ed. Lf. DACUS Meig. (Insectes-Diptères; famille des Muscides.) Petites mouches caractérisées par le front nu; le troisième article des antennes trois fois plus grand que le deuxième et la cellule anale des ailes allongée. Une seule espèce: D. oleæ Fabr. (Mouche des Olives; Keiron ou Keiroun des Provençaux.) Long de 4 mm.; tête d’un blanc jaunâtre avec un point noir de chaque côté; prothorax de couleur cendrée, traversé par trois lignes noires; abdomen fauve, avec trois bandes noires interrompues; pattes | Fig. 297. — Dahlia à fleurs simples. | jaunes. Très commun en Provence, ce petit Dip- tère est un des insectes les plus nuisibles à l'Olivier. Au mois de juillet, les femelles pon- | dent leurs œufs dans les jeunes olives, deux ou trois par fruit. Ces œufs donnent naissance à | des larves vermiformes, d’un blanc jaunâtre, qui | creusent de nombreuses galeries dans le fruit | etcausent ainsi de grands dégâts. Dans certaines années, ses ravages sont tellement considé- DACUS. rables que la majeure partie de la récolte est perdue. Les olives piquées müûrissent beaucoup plus vite que les autres. Aussi conseille-t-on de les récolter de bonne heure et de les brûler aussitôt, afin de détruire le plus grand nombre possible de larves et par suite d'empêcher la multiplication de l’insecte parfait. Ed. Lf. Dæmonorops. Voir Galamus. Daffodil. Nom anglais des Narcisses. DAHLIA Cav.; Dahlia. (Composées.) PI. viva- ces ; tiges tantôt très grandes presque frutes- centes, tantôt radicales, plus humbles. Files. opposées, 2-8 fois pinnatipartites, rart. verti-| cillées, Capitules très grands, longt. pédonculés, hétérogames, radiés. F1 de la circonférence (demi-fleurons) neutres ; celles du disque (fleu- | rons) tubuleuses, ©, fertiles, mais devenues, | par la culture, ligulées et neutres pour la! plupart. Involucre formé de 2 séries de brac-| tées, les intér. membraneuses, brièvt. soudées à la base, presque égales; les extér. plus pe- tites, herbacées. Réceptacle plan, muni de grandes paillettes membraneuses ; plans, glabres, non ailés, sans aigrette. 4 ou 5 esp. du Mexique et de l'Amérique centrale. D. arborea Hort. par. Très forte pl.; tige lig-| achaines | 129 — DAHLITA. — Vivace, tige herbacée non glauque, pouvant atteindre 2 m.; racines tubéreuses charnues. Capitules solit. longt. pédonculés, simples à l'origine, à ligules rouge sombre et disque jaune. Introduit en 1802 au Muséum. A énormément varié dans les cultures, par la transformation des fleurons du disque en li- gules tuyautées ou planes ; par la disposition plus ou moins régulière et la longueur relative de ces ligules, donnant ainsi une forme diffé- rente aux capitules qui sont plus ou moins aplatis ou globuleux; par la couleur et la grandeur des capitules; par la longueur rela- tive et la rigidité des pédoncules qui font que les fl. se montrent et se tiennent plus ou moins neuse de 4 à 5 m.; fleurissant rart. Capitules | simples, assez petits, rouge sombre. Mettre. l'été les plantes en pot sur couche sourde, et les rentrer en serre tempérée bien éclairée l'hiver. Assez rare dans les cultures. Multipli- cation de boutures, en serre. D. coccinea Cav. Vivace; tige herbacée, glauque; port du D, variabilis, mais taille plus élevée. Capitules longt pédonculés, rouge cra- moisi, simples, quelquefois doubles ou demi- pleins. Culture et emploi du D. variabilis. D. Decaisneana Hort.par.— Rev. Hort. 1864, 31.— Tiges dressées, vigoureuses, 2 m. à 2 m. 50 ; port pyramidal ; files. bipennatiséquées à seg- ments lancéolés aigus. Capitules simples, à| fleurons rose violet, disque purpuresc.Introduit en 1860. Culture du D. arborea. D. imperialis Ortgies. — Mexique. — Superbe | plante de 2 m. de haut, peu ramifiée; feuilles bi-, tri-, même quadripennées. F1. nombreuses, | en panicules terminales, très grandes, en forme | de cloch€ renversée, larges de 20 à 25 em.; li- gules longues de 10 à 12 em., larges de 3 à 4, blanc nacré, et violet rosé à la base; disque Jaune. Introduit en 1463. Peut fleurir en plein air dans le midi de la France. Sous le climat de Paris, il faut le cultiver comme le D. arborea, ou le tenir constammenñt en serre tempérée bien éclairée, très aérée. Plante rare dans les cul- tures. D. Merkii Lehm. [Syn.: D. glabrata Lindl.] — B. M. 3878; B. R. 26, t. 29. — Vivace, végétation à peu près continue, racines peu‘ renflées; pl. presque naine, 40 à 60 cm. de haut, très rami- fiée; files luisantes. Capitules simples, très longt. pédonculés, lilas. Var. à fl. jaunes (D. intermedia Jacq.) etc. Introduit en 1840. Plates- bandes. Conserver en végétation en serre pen- dant l'hiver D. variabilis Desf.. D. commun. [Syn.: D. pur- purea Poir.; D. pinnata Cav.; Georgina pinnata Willd.]— Bois, ArL.PpL. Jap. t. 146 — Mexique. bien; par la taille des pl; la panachure des files., etc. Ces var., très nombreuses, rentrent plus ou moins bien dans l’une ou l’autre des races sui- vantes : 19 D. Cactus, D. Etoile du diable (D. Juare- zù) ; capitules pleins, mais non globuleux, les ligules étant planes et diminuant insensiblement de grandeur à mesure qu’elles se rapprochent du centre du capitule. Varie pour le coloris, et la longueur du pédoncule. 20 D. à grandes fleurs doubles ; capitules glo- buleux, ligules tuyautées ; toutes couleurs, sauf le bleu, soit unicolores, soit panachés, maculés, striés, etc. 30 D. Lilliput ou pompon; capitules globuleux, | très petits, de 4 à 5 em. de diamètre, de nuances diverses, très convenables pour bouquets. 49 D). nains ; taille ne dépassant pas 50 à 60 cm. capitules grands ou petits, suivant les variétés. 50 D). simples (fig. 297. Voir p. 421); plantes très élégantes, plus gracieuses que les D. dou- bles, de coloris les plus vifs et les plus variés. Les D. fleurissent depuis la fin de juillet jusqu'aux gelées; ils ornent les plates-bandes, et l’on fait des massifs, des corbeilles et des bordures avec les var. naines. Les fl. simples sont très estimées pour faire des bouquets. PI. de premier ordre. Il leur faut une terre pro- fonde, un peu légère, substantielle, parfaitement ameublie. et à bonne exposition. Trop d’arro- sages et un sol trop riche donnent une végéta- tion foliacée exubérante aux dépens de la flor. | En massifs, les pl. peuvent être en touffes; en plates-bandes, en pieds isolés, il vaut mieux ne planter qu’une seule tige. Avoir soin de tuteu- rer convenablement. Dès les premières gelées, couper les tiges à 20-25 em. au dessus du sol; puis, par un beautemps, arracher les tubereules, les laisser se ressuyer et les rentrer dans un lieu sain, aéré, à l’abri de la lumière, de la chaleur, du froid et de l'humidité. Placés sur lé sol à nu, ou recouverts de terre très sèche, ou disposés sur des tablettes etc., les tubercules se conservent très bien. \ En avril, mettre les tubercules sur une petite couche, les recouvrir de terreau léger, et placer des chassis; quand les jeunes pousses se sont montrées, les séparer, chaque fragment muni d’un bourgeon, les planter sous chassis à même le terreau ou mieux en pot jusqu’au moment de mettre en pleine terre, c'est-à-dire vers la fin mai. DAHLIA. Si l’on n’a -que peu de pl., on peut les planter en pleine terre plus tôt. à condition de les recou- vrir tous les soirs d’un grand potrenversé, pour les préserver des nuits froides. Même précau- tion à prendre si on met directement les tu- bereules en pleine terre, sans les placer sur couche. Ne pas oublier que c’est du collet seul, et non de la racine que naissent les bourgeons ; par conséquent les tubercules doivent être munis d’une portion du collet. Sitôt la plantation, faite un peu en cuvette, dans un sol bien préparé, donner un bon arro- sage et un paillis; tuteurer dès que la tige prend de la force. Chez les horticulteurs de profession, le D. se multiplie souvent de boutures herbacées : faites sous cloche en petits godets dans une serre à multiplication. Sitôt reprises, les bou- tures sont mises en pots plus grands, puis habituées graduellement à l’air jusqu’au mo- ment de les mettre en pleine terre. Faites de bonne heure au printemps, ces boutures don- nent des fleurs plus belles et plus grandes que par le premier procédé, plus primitif, mais plus à la portée de tout le monde. Le greffage du Dahlia sur tubercules est peu employé; il est plus simple de bouturer. Le semis est un moyen de reproduction usité sur- tout par les spécialistes, dans le but d'obtenir des variétés nouvelles. J. G. DAIS L. (Thyméléacées ) Arbustes à feuilles alternes rassemblés à l'extrémité des rameaux. Fleurs en capit. dense, pédonculé, terminal ; 2-6 bractées courtes, larges, scarieuses. Fleurs hermaphr. à périanthe longuemt. tubuleux, soyeux velu, à 5 lobes étalés. 10 étam., style allongé filiforme, ovaire velu. 2 espèces de l'Afrique austr. et Madagascar. D cotinifolia L. — Tue GarbeN 1891, p. 398; Bor. Mac. V, t. 147. — Natal. — Files. opposées, obovales obtuses, glabres. Au printemps, fleurs soyeuses, très élégantes, d’un blanc rosé. Fleu- rit facilement en pot; pincements successifs, terre substantielle peu ou point calcaire. Bou- tures de racines. Serre froide d: À: Daisy. Nom anglais de la Päqueret.e (Bellis perennis). DALBERGIA L. (Légumineuses-Dalbergiécs.) Arbres ou arbustes, grimpants; feuilles alternes, imparipennées, sans stipules, à folioles pour, la plupart alternes ; fleurs petites, nombreuses, | pourpre-violacées ou blanches, en cymes ou en panicules axillaires ou terminales ; calice à dent inférieure allongée, les 2 supérieures plus larges; étendard orbiculaire, ailes oblon- gues, carène obtuse; étamines soudées en une. gaine fendue à la face supérieure, ou bien disposées en deux groupes ; ovaire stipité, pauciovulé ; gousse en forme de samare, ob- longue ou linéaire, plane. grêle, indéhiscente ; graines réniformes planes-comprimées. 64 espèces d'Amérique, d'Afrique et de l’Asie tropicales ; 2 australiennes. Serre tempérée; semis; boutures à chaud sous cloche. Po. DALIBARDA L. (Rosacées.) Plantes vivaces. à tiges sous-frutescentes, couchées, s'élevant à | peine à 10 cem.; feuilles arrondies-cordiformes, 423 = DAPHNE. formant des touffes compactes sur le sol; fleurs blanches. disposées par une ou deux sur un pédoncule dressé; calice à 5-6 divisions, dont 3 sont plus développées que les autres; éta- mines nombreuses; 5-10 ovaires. On en compte | + espèces, appartenant à l'Amérique septentrio- nale et boréale et à l'Himalaya. D. repens L.— Amérique septentr. — Petit ar- | buste rampant, à fleurs blanches apparaissant de juin en août. Sol riche en humus; mi-ombre Multiplication par division ou semis. H. C. Dame de onze heures. Nom français de l’Or- nithogalum umbellatum. :. Damier. Nom français du Fritillaria Melea- | gris. DAMMARA Rumph. (Conifères.) Arbres rési- neux à feuilles persistantes, opposées ou al- ternes, de forme elliptique ou linéaires Ce genre appartient à la tribu des Araucariées et a pour caractères distinctifs: des anthères à plusieurs loges et des écailles sans bractées. Le fruit est libre. On en connaït sept ou huit espèces originaires des Moluques et de la Nile- Zélande. L'une des plus connues est le D. australis Lambert, ou Kauri des Néo-Zélandais. C’est un arbre superbe, capable d'atteindre 50 m. de hauteur, dont le bois est d'excellente qua- lité et d’une longue conservation. A l’état de jeune plante, cet arbre est propre à la dé- coration des serres froides. DANAEA Smith, Danéa. (Fougères-Marattia- cées.) Plantes vivaces à frondes simples, pinnées, Sores hypophylles, couvrant la surface entière des frondes fertiles et composés de sporanges sessiles, réunis et soudés, sans anneau, à dé- hiscence apicilaire, poriforme. D. nodosa Sm., Danéa noueuse. — Antilles, Amérique du Sud. — (Pruuier, pl. 108.) — Stipe noueux, dressé, assez robuste. Frondes d’envi- ron 1 m. de long sur 50 cm. de large, à rachis nu et à 12 pinnules assez coriaces, dont les in- férieures sont brièvement pétiolées et les supé- rieures sessiles, cunéiformes à la base et acu- minées au sommet, à veinules simples ou four- chues. Fougère curieuse. Serre chaude. E.R. | Danae racemosa. Synonyme de Ruscus race- | MOSus. È Dandelion. Nom anglais du Pessenlit. DAPHNE IL. (Thymélées.) Petits arbustes à tiges et rameaux feuillés au sommet; à feuilles entières, éparses ; à fleurs odorantes, fascicu- lées ou disposées en grappes courtes. Périgone libre, tubuleux,gamosépale, infundibulif., régu- lier, à 4 lobes ; étamines 8, insérées sur le tube du périgone ; anthères introrses. Ovaire libre, | uniloculaire, portant un seul ovule ; 1 seul style; stigmate capité; fruit drupacé, mou ov coriace. Environ 80 espèces, répandues dans l’Europe, l'Asie tempérée et subtropicale. *D. alpina L.— Alpes.- Arbrisseau rabougri, haut de 50 à 80 cm... à rameaux tortueux, diffus, noueux, feuillés à leur extrémité supérieure ; feuilles petites, caduques, obova:es, d’un vert | cendré ; fleurs petites, d’un blanc sale, velues, ramassées en petits capitules. Mai-juin. *D. Blagayana Freyer. — Alpes orient.-méri- dionales.— Petit arbuste à tiges couchées, ram- ‘ DAPHNE. pant sur le sol et mesurant parfois près de 50 m., mais ne s'élevant pas à 20 em au dessus du sol. Feuilles larges, ovales, épaisses, glauces- centes, persistantes ; fleurs d’un blanc crême, très grandes et formant des capitules très odo- rants qui apparaissent au premier printemps, dès la fonte des neiges. Février-mai. * D. Cneorum L. (Fig. 298.) (Thymélée des Alpes.) —Montagnes calcaires de l'Europe mérid. — Petit arbuste couché,àrameaux nombreux et grêles, feuillés sur une bonne partie de leur longueur et s’élevant de 10 à 20 em. (ou même à 50 dans les cultures); feuilles oblongues-liné- aires, obtuses, mucronées, glabres et persis-| tantes ; fleurs d’un beau rose tendre, très odo-| rantes, réunies par petits bouquets fasciculés au sommet des rameaux; fruit petit, d’un jaune brun. Mai-juin. Il lui faut le grand soleil, la terre de bruyère additionnée de terre franche et un sol profond, si possible calcaire. On en possède une variété à fleurs blanches et une autre à grandes fleurs (D. C. major), enfin une 3e à feuilles panachées. D.collina Smith. (D.sericea Vahl.) — Europe. mérid. et orient. — Arbuste de 50 à 60 cm... très rameux dans sa partie supérieure, qui porte. des feuilles persistantes, de forme ovale-0b- longue, d’un vert luisant, glaucescent ; fleurs Fig. 298. — Thymélée des Alpes. DAPHNE CNEORUM L. d’un rose violet, formant de petits capitules très odorants. Mars-mai. Il résiste à peine à nos hivers et exige une légère couverture. Une variété: D. c. albolineata. * D. Fortunei Lindl.—Ile Tschu-san.—Port du précédent ; feuilles plus grandes, plus allongées; fleurs très odorantes, d’un lilas pâle. Juin-sep- tembre. Légère couverture pour l'hiver. 424 _ DARWINIA. D. Gnidium L. (Thymelxa Gnidium AIL) Garou ou Sainbois. — Régions médit. — Arbrisseau de 50 cm. à 1 m., à feuilles linéaires-lancéolées, fermes, d’un vert foncé; fleurs blanches; pani- cules terminales. Juillet-septembre. D. indica L. — Himalaya et Chine. — Arbris- seau de 50 em. à 1 m., à fleurs blanches, très odorantes. Février-mars. Serre froide. D. Laureola L. — Europe mérid. et régions médit. — Arbuste de 50 em à 1 m. de haut, à rameaux dressés, épais, à feuilles ovales- lancéolées, persistantes, luisantes, d’un vert foncé; fleurs jaune verdâtre, légèrement odo- rantes. Mars-avril. Ombre et sol calcaire. D. Mezereum L., Bois-gentil. — Europe et Asie tempérée. — Arbuste de 50 à 80 cm, à feuilles caduques ; fleurs rose purpurin, très odorantes. Février-mars. On en cultive plusieurs var. dont une à fleurs blanches et une autre à fleurs automnales. D. odora Thunb. (D. sinensis, Lam.) — Chine et Japon. — Arbuste de 50 cm. à 1 m, et même plus, qu’on cultive en serre pour ses fleurs odo- rantes, d’un rose pâle ou lilas, qui se succèdent tout l'hiver. ._. *D.petræa Leyb.— Alpes du Tyrol. — Arbuste petit et tortueux, à fleurs rose clair. Mai-juin. .. D.striata Tratt. — Alpes orientales etocciden- tales. — Très voisin du D. Cneorum, dont il se distingue par un port plus grêle ct ses fleurs sessiles. Mai-juin. | On cultive encore les * D. buxifolia Vahl. de Sibérie; *altaica Pall., de Sibérie; *cauca- | sica Pall , kybrida Hort., neapolitana Lodd., d’I- | talie ; oleoides L., d'Orient ; pontica L., d'Orient; Phillippi, des Pyrénées; *rupestris Leyb., du Tyrol; et *Verloti Gren. et Godr., du Dau- phiné. Les espèces marquées d’une * préfèrent le rocher et le soleil, mais viennent également en pleine terre dans un sol léger. Les D. Lau- reolu, Mezereum et pontica recherchent l’ombre et le terreau de feuilles. Tous redoutent qu'on blesse leurs racines:une fois en place, ils aiment : à être en repos. On les multiplie par semis, bou- | turage à froid, marcottage ou greffe sur les D. Mezereum et Laureola. °C: DARD. Chez les arbres à fruit à pépins, ra- meau très court terminé par un œil pointu accompagné d’une rosette des feuilles. Le Dard est du nombre des rameaux à fruits. Il n’a besoin, pour arriver à produire, d'aucun traitement spécial. Au bout de deux, trois ou quatre ans, à moins d'accident, il se transforme de lui-même et donne un bouton: il prend alors plus spécialement le nom de Lambourde, L. H. DARLINGTONIA Torr. (Sarracéniées } Genre renfermant une seule espèce, le D. californica Torr., de la Californie: C’est une plante très voisine des Sarracenia, dont elle se distingue par son ovaire en cône renversé, à 5 lobes op- | posés aux pétales; son style à 5 branches; ses graines en forme de massue et couvertes d’as- pérités. Les feuilles sont ascidiées. Culture des Sarraceni«. DARWINIA Rudge. (Myrtacées.) Genre com- prenant une vingtaine d'espèces originaires de l'Australie. Ce sont des arbrisseaux de serre froide et tempérée, à fleurs formées d’un calice DARWINIA. à 5 divisions généralement larges, entières ou un peu ciliées. Les étamines, au nombre de 10, alternent avec des staminodes; elles portent des anthères globuleuses ou accolées par deux, s'ouvrant au sommet par deux pores ou deux fentes courtes. Le D. macrostegia Benth. [Syn.: Genetyllis tulipifera Schau.], Bor. Mac. t. 4858, est cultivé dans les serres froides. C’est un élégant arbris- seau à rameaux grêles, portant des feuilles ellip- tiques linéaires, épaisses, d'un vert foncé et, pen- dant tout l'été, de nombreuses petites fleurs réunies dans des involucres formés de5 à 7 larges folioles ovales oblongues. constituant des sortes de clochettes brillamment colorées en rouge carminé. | Cette belle plante exige la terre de bruyère ou un mélange de terreau de feuilles et de sable si- | liceux. On la multiplie par boutures faites à l’étouffée. sur couche tiède. DASYCHIRA Steph. (Lépidoptères-Hétéroce- res ; famille des Liparides.) Papillons à antennes courtes, pectinées chez les mâles, dentées chez les femelles ; palpes courtes. très velues; ailes ob- longues, propres au vol dans les deux sexes; Fig. 299. — DASYLIRION ACROTRICHUM ZucCc. _ pattes antérieures étendues en avant dans le re- pos. Chenilles pourvues de brosses de poils ser- rés sur les anneaux du milieu et d’un pinceau de poils sur le onzième. Espèces peu nombreuses. D. pudibunda L. Papillon de 50 à 55 mm. d'envergure, d’un gris blanchâtre, avec les ailes marquées de points noirs et de lignes transver- sales brunâtres. Commun au printemps dans toute la France. Les chenilles, de couleur verte ou brune, avec des bandes transversales d’un noir velouté, sont ornées de quatre brosses de poils jaunes ou blancs et d’un pinceau de poils 425 1 DATURA. roses ou violets sur le onzième anneau. Ces che- nilles se rencontrent, en septembre et en octobre, sur divers arbres ou arbustes. Elles se multi- plient parfois en quantités prodigieuses. C’est ainsi que, dans l’automne de 1848, elles dévas- tèrent les bois des environs de Phalsbourg, de Saverne et de Sarrebourg. Les paysans leur avaient donné le nom de Chenilles de la Répu- blique. Ed. Lef. DASYLIRION Zucc. (Liliacées.) Genre com- prenant une dizaine d'espèces originaires du Mexique ou du Texas. Ce sont des plantes à tige ligneuse. dressée, couronnée par des feuilles longues et étroites, rigides, planes ou concaves, à bords dentés épineux. Les fleurs sont dioïques, en panicules denses: les mâles ont un pé- rianthe à 6 divisions libres; 6 étamines libres, à filets un peu renflés dans leur partie moyenne; les femelles présentent des étamines avortées, dépourvues d’anthères, et un ovaire sessile, uni- loculaire, surmonté d’un style très court à 3 stigmates. Le fruit est sec, trigone, à angles pro- longés en ailes ; il contient une seule graine glo- buleuse ou ovoïde. Les D. acrotrichum Zucc. (fig. 299.); gracile | Zucc. (Bonapartea gracilis Hort.); glaucum Carr. B. glauca Hort.); longifolium Zucc., sont des | plantes d’un très beau port; la première à tige | courte; la troisième à tronc épais, de 1 à 2 m. de hauteur. Elles sont rustiques dans le midi de la | France, ou elles sont couramment employées | à la décoration des jardins. On les multiplie par la séparation des rejetons ou par graines que l’on sème en mars-avril. DATISCA L., Datisca. ( Datiscées.) Herbes vi- vaces, glabres, à port de Chanvre. Files. trisé- | quées ou imparipennées, entières au sommet, | à folioles lancéolées, grossièrt. dentées. 2 espè- | ces; Asie occid., Himalaya, Mexique, Californie. | (nelus : Tricerastes Presl.) | D. cannabina L. — Crète, Asie mineure. — PI. | de 2 m.et plus, utilisée dans les grands jardins | comme plante décorative. Floraison insigni- | fiante, de juillet à septembre. Pleine terre, toute | exposition. Se multiplie d’éclats à l'automne et ‘au printemps. J:50 | Dattier. Voir Phœnix | DATURA L. (Solanées.) Herbes élevées, arbris- | Seaux ou arbres; flles. amples, entières ou si- nuées dentées ; fl. grandes, solitaires, blanches ou colorées. dressées ou penchées. Calice tubu- leux, [a partie supérieure caduque, la base per- sistant et s’accroissant avec le fruit; corolle in- | fundibuliforme à gorge ample, limbe plissé, lobes souvent acuminés ; 5 étamines toutes par- faites, incluses, à filets linéaires. Capsule her- bacée ou charnue, quadriloculaire, s’ouvrant | par 4 valves ou indéhiscente, épineuse ou lisse; graines comprimées, élargies. Env. 12 esp. pays des régions tempérées et chaudes. (Inclus : Brug- mansia Pers. et Ceratocaulos Pers.) | D. arborea L. (Brugmansia candida Pers.) — | Nouv. Du. 7, 1. — Pérou. — Arbre de 2-3 m.; flles.entières pubescentes; fl.blanches,pendantes, très grandes ; calice cylindrique.pubescent; limbe | de la corolle-découpé en 5lanières longues ; fruit _indéhiscent. D. Ceratocaulos Jacq. — Mexique. — An- DATURA. nuel; tige fistuleuse, grosse, décombante ; files. farineuses en dessous; fl. odorantes, blanches, violacées extérieurement ; calice fendu, formant une spathe; corolle à limbe étalé, à 10 dents aiguës; capsule penchée, lisse, un peu charnue. D. fastuosa L. — FL. D. $. 14, 1457. — Egypte. — Annuel; tige robuste, pourpre noir; files. si- nuées dentées; fl. obliques, dressées, blanc-jau- nâtres, violettes en dehors, longues de 18-20 cm., à simple ou double ou triple corolle emboitées ; capsule penchée, tubercuieuse. — Var. kumaulis, FL. p. Serr. 10, 972, à fleurs jaunes, doubles. D. Metel L. — B. M. t. 1440. — Annuel;tiges dichotomes, tomenteuses, ainsi que les files., qui sont entières ou dentées; fleurs dans la bifur- cation des tiges, blanc pur, odorantes ; capsule épineuse. D. meteloides DC. (D. Wrightii Rgl.) — FL. D. S. 12, 1266 ; GARTENFL. 1859, t. 260. — Texas. — Annuel, vivace en serre; souche tubéreuse ; diffère du Metel par fl. plus grandes, à tube plus long, blanc violacé. D. suaveolens Humb. et Bonpl. (Brugmansia suaveolens Don.) — Pérou. — Arbre rappelant le D. arborea, mais flles.et calice glabres, celui-ci anguleux ; lobes de la corolle courts; fl. blanches, très grandes. D. sanguinea Ruiz et Pav.(Brugmansia sangui- nea Don.; B. bicolor Pers.) — B. R. t. 1739; FL D. S. 18, t. 101, 148; Bois, ATz. PL. JaRD. t. 205. —Pérou.— Arbre;flles. pubescentes,acuminées ; fl. jaunâtres au début, se colorant ensuite peu à peu rouge sang, très grandes; corolle portant 15 côtes saillantes, rouges; var. entièrement jaune. On peut encore cultiver D. cornigera Hook. (Brugmansia cornigera Hort.), B. M. 4252; D. chlorantha, B. M. 5128; D. albidoflava Lem.. ILL. Horr. 1857, 131. C’est aussi à ce genre qu'appartient la Stra- moine ou Pomme épineuse, D. Stramonium L. Mascr.. ATL. P. Fr. t. 237, indigène ou natura- lisée chez nous ; plante vénéneuse, très dange- reuse. Les D. du groupe Brugmansia(arbres, fl. pen- chées, fruit indéhiscent) exigent la serre tem- pérée l'hiver; ornent le jardin pendant l'été; demañdent sol riche et arrosages copieux; se multiplient de boutures de tiges demi-ligneuses, au printemps, sur couche. Les D. annuels peuvent être semés en place au printemps; conviennent pour les grands jardins. Le D. fastucsa est plus délicat que les autres. JG: Daucus. Voir Carotte. "2e. Dauphinelle. Voir Delphinium. DAUVESSE (Denis-Germain). Né en 1807, à Bu- zançois (Indre), décédé le 16 janvier 1870 à Orléans. ; Fils d’un jardinier, le jeune Dauvesse vint à Orléans et entra de suite à l'Etablissement hor- ticole en renom de Transon-Gombault. Son apti- tude aux travaux de pépinière, son esprit de méthode et d'ordre dans les multiplications de végétaux et aux écritures commerciales ne tar- dèrent pas à lui faire obtenir un poste de con- fiance. Son patron l’associa aux affaires et, en 1841, il lui cédait sa maison. Dèslors, Dauvesse donne plus d’extension à ses cultures, qui ne 426 DAVALLIA. tardent pas à atteindre 60 hectares. Pour écouler les millions de jeunes plants d'arbres fruitiers, forestiers ou d'ornement, il créa des débouchés en Russie, en Turquie, en Australie, aux Etats- Unis, etc. Cette initiative profita à l’horticul- ture orléanaise qui se développa davantage encore, même après les inondations dévasta- trices de la Loire en 1846, 1856, 1866. La modestie de Dauvesse,le pépiniériste connu dansle monde entier,letint constamment éloigné des fonctions publiques et des honneurs; il re- fusa toujours de prendre part aux expositions et concours, ne voulant pas, disait-il, contrarier ses confrères. | Ch. B. DAVALLIA Smith, Davallie. (Fougères, Dickso- niacées.) Plantes vivaces, émettant des frondes pinnées ou bi-tripinnées. Sores plus ou moins orbiculaires, terminaux ou marginaux, renfer- més dans un indusium concave et composés de sporanges pédicellés, insérés sur un récep- tacle ponctiforme, peu apparent. D. canariensis Sw. — Portugal, Espagne, Iles Madère et Canaries. — Tronc assezrobuste, ascendant, finement squameux. Frondes tripin- nées, d'environ 40 cm., de forme subtrian- gulaire, fermes, à pétioles assez longs, ver- dâtres, à pinnules découpées en lobules dentés. Sores infundibuliformes, terminant les lobules des pinnules de la fronde. D’un effet assez or- X! TEE ( LA ECS TO Vers (£ NE sent SN NT A RE 2 A LS DN ATX S AS ee >. s\ TR NZ DIN CSS A f D PE LEE VIS % ù : BND A de 12 | LA ÉL LA PER ee j N" [REX Fig. 300. — DAVALLIA CANARIENSIS SW. nemental. Serre tempérée. (Fig. 300.) D. pectinata Sm. — Hindoustan. — Rhizome rampant. Frondes d’environ 20 em., fermes, de forme ovale oblongue, glabres, lisses, pec- tinées-pinnatifides jusqu’à la nervure, à pétioles écailleux et à pinnules composées de segments linéaires,obtus, presque entiers. Sores disposés comme une file de points rapprochés, entre la nervure et le bord des lobules. Serre chaude. DAVALLIA. 427 DÉCEMBRE. D. pellucida Desv. — Ile de la Réunion. — | capucin en cave, en rentrant à l’abri et au préa- Tronc dressé, glabre. Frondes tripinnées, d’en- viron 30 em., à pétioles parfois ramifiées, à pinnules glabres, ovales-oblongues, découpées au sommet en lobules subsubulés-sétacés. Sores _submarginaux, entourés d’un indusium presque orbiculaire. terminant la nervure des lobules de la fronde. Serre chaude. D. pilosa Roxb. —- Hindoustan. — Rhizome épais, fibrilleux, rampant. Frondes alternative- ment bipinnées, pilifères, d'environ 30 cm., à pinnules alternes, nombreuses, découpées en segments, arrondies et crénelées, et à pétioles presque droits, d’un vert pâle. pilifères. Sores insérés près du bord des segments des pinnules fertiles, etentourés d’un indusium membraneux, réniforme, cilié Serre chaude D tenuifolia Sw. — Asie méridionale, Iles de l'Océan pacifique — Rhizome couché puis re- dressé, squameux. Frondes de près de 50 em. tripinnées, fermes, de forme ovale-lancéolée, d’un vert clair, à pétioles verdâtres, à pinnules composées de segments cunéiformes-allongés. Sores insérés au sommet des segments des pin- nules fertiles et entourés d’un indusium subor- biculaire, membraneux Très ornemental. Serre chaude. E. KR. DÉCAPODES Ordre de la classe des Crus- tacés (v. ce mot), caractérisé par le nombre des pattes propres à la marche qui est de 5 paires, et qui comprend les Homards et Iles Crabes. Cet ordre est représenté dans les eaux douces de notre pays par l'Ecrevisse. (V. ce mot.) Trt. DÉCEMBRE (Travaux du mois de). — Pota- ger. — Il y a peu de choses à faire à la pleine terre pendant ce mois. On peut cependant, quand le sol du Potager est de nature forte et que la gelée ne s’y oppose pas, labourer gros- sièrement la terre des carrés vides. Les gelées, en pénétrant le sol, le rendront plus friable et plus facile à s’échauffer au printemps. et à cette époque les plantations y prospéreront d'autant mieux. Achever la mise en place des Choux précoces, dans des rigoles profondes dirigées de préfé- rence de l’est à l’ouest; et le semis du Pois Michaux, si on n’a pu le faire dès le mois pré- cédent. Pendant les pluies ou le froidrigoureux, faire des paillassons; raccommoder les outils, les coffres et les châssis; nettoyer les graines; vi- siter les légumes rentrés en cave, etc. La besogne principale de ce mois, dans le Potager, consiste dans la culture sur couches. Il faut en faire successivement et pour de nou- veaux semis, et pour repiquer le plant de ceux faits dans le mois précédent, Repiquer pour la seconde fois, sous cloches rangées sur des ados à l'exposition du midi, du plant de Laitue crêpe et gotte, de Romaine et de Choux-fleurs. Semer sur couche de la Laitue à couper, des Radis, des Laitues et Romaines destinées à pommer; les premiers Melons qui devront être mis en place trois semaines après _ Sur une autre couche neuve. Forcer des griffes d'Asperge soit sur place, Soit sur couche, pour obtenir de l’Asperge verte et de l’Asperge blanche. Faire de la barbe de lable des racines de Chicorée sauvage. Jardin fruitier, pépinière. — Planter et tailler quand la température le permet, telles sont les deux opérations capitales à poursuivre en Décembre, dans le jardin fruitier. Tailler seulement les branches fruitières du Poirier et du Pommier; laisser les prolonge- ments de ces arbres pour une date ultérieure. Ne pas toucher aux espèces à noyau ni à la Vigne. Avant la taille, dépalisser la charpente de l’arbre, enlever les nids de chenilles et les feuilles mortes qui servent de refuge aux in- sectes, Enlever sur le Poirier et le Pommier, notamment sur les arbres non palissés, les mousses, les lichens, les branches souffrantes ou mortes, les vieilles écorces; puis enduire la tige et les branches de ces arbres d’un lait de chaux. Surveiller le fruitier qui fournit alors à la consommation des Poires et des Pommes des meilleures variétés ; en ayant soin de le garan- tir contre le froid. Dans la pépinière, déplanter les arbres, tailler ceux qui ne doivent pas être vendus et les su- jets porte-greffons. Ceux-ci sont détournés avec soin et enterrés au pied d’un mur à l'exposition du nord. Défoncer et fumer les carrés que l’on se pro- pose de replanter. Etêter les sujets écussonnés et principalement les espèces robustes au froid. Jardin d'agrément, pépinière. — Continuer l’élagage soit pour obtenir des points de vue nouveaux,soit pour diminuer le développement des arbres. Quand il ne gèle pas, procéder à la plantation des arbres et arbrisseaux, et dé- foncer pour renouveler les gazons. Procéder, s’il y a lieu, aux rechargements d’allées en- foncées ou dégradées. Dès que le froid apparait sérieusement. couper les tiges de Chrysanthèmes, puis couvrir les massifs de feuilles sèches ou delitière. Protéger les Rosiers délicats en buttant les francs de pied et en enterrant la tête des tiges. Dans la pépinière, par les grands froids, pré- parer les étiquettes, mettre en ordre la comp- tabilité, confectionner les tuteurs, abris, paillas- sons, claies, etc. Transporter les terres et les engrais; exécuter les drainages et les amen- dements. È Serres, Orangerie. — Dans l’Orangerie, la serre froide et la serre tempérée, l’objet princi- pal des soins du jardinier est d'empêcher la gelée d'y pénétrer. Pendant ce mois, ilconvient donc de chauffer, mais avec modération, d'éviter l'humidité dans l’air et sur le sol, d’arroser avec ménagement et enfin d’aérer toutes les fois que la température le permet. Ilimporte de même, à cette époque de l’année, de ne pas dépoter, tailler ou pincer les plantes. Celles-ci doivent avoir une période naturelle de repos, et pour l’observer, il suffit de 2 ou 3 degrés au-dessus de zéro pendant la nuit et 6 à 80 au plus pendant le jour. | Procéder avecsoin au nettoiement des plantes et à la destruction des insectes: cochenilles, pucerons, etc. C. Gr. DÉCHAUSSAGE. DÉCHAUSSAGE. Action de déchausser, c'est- à-dire de mettre à nu les racines de certains arbres, en vue d'en modérer la vigueur; cette opération consiste à enlever la terre qui envi- ronne la souche sur une profondeur plus ou moins grande. DÉCHAUSSEMENT. Le D. se produit sur- tout dans les sols calcaires ou qui retiennent l'humidité pendant l'automne et l'hiver. Après les alternatives de gel et de dégel, les plantes cultivées dans les terrains de cette nature finissent par avoir une partie de leurs ra- cines à nu. Il est nécessaire, pour prévenir les inconvénients de cet état de choses, de plomber le sol dès que les gelées ne sont plus à craindre. DÉCIDU. Qui se détache après avoir acquis un développement complet. DÉCLIVE. Qui va en pente. Terres déclives. DÉCORTICATION. On désigne sous ce nom l'opération qui consiste à enlever la vieille écorce des arbres pour la destruction des para- sites végétaux (Lichens et Mousses) ou animaux dont le développement pourrait être nuisible. DÉCURRENT. On applique ce nom aux feuilles dont le limbe se prolonge en forme d'ailes, sur la tige, au dessous de leur point d'insertion. DÉGUSSE. Ce nom s'applique aux feuilles, lorsqu'elles sont opposées et groupées de telle manière, que chaque paire coupe à angle droit | la paire la plus rapprochée et que leur ensemble affecte une disposition en forme de croix. DÉFONCEMENT. Nom sous lequel on désigne l’opération qui a pour but de diviser ou d’ameu- | blir le sol sur une grande profondeur (40 à 60 cm.), lorsqu'on veut créer un Jardin, planter des arbres ou des plantes à longues racines pivotantes. Déjections. Voir Fumier. DELPHINIUM L.(Renonculacées.)Angl.: Lark- spur; all.: ÆRittersporn. Herbes annuelles ou à souche vivace, dressées, rameuses; files. palmati- lobées ou disséquées; fl. en grappes lâches ou en panicules, bleues, purpurines ou roses, rare- ment jaunes ; 5 sépales pétaloïdes, inégaux.sub- cohéyents à leur base, le postérieur redressé en cornet ou en éperon; pétales 2 ou 4, petits, qqfois. soudés en un seul: les 2 supérieurs ou l’unique prolongés en un cornet pointu inclus dans celui du calice, les 2 latéraux non éperon- nés, ou nuls. Carpelles 1 à à, sessiles, distincts, pluriovulés, s'ouvrant en follicule à la maturité ; graines presque charnues, Env. 70 espèces. Eu- rope, Asie, Amér. boréale, Abyssinie. D. Ajacis L, Pied d’alouette des jardins. — Bois, ATL. PL. JarD t.10 A. — Europe australe. — An- nuel; tige de 30 cm à 1 m., pubescente, à ra- meaux ouverts; files. de la base pétiolées, tri- pennatifides, les sup. sessiles, décomposées en longues lanières linéaires ; fleurs en grappes ter- minales ; pétales supérieurs soudés en un seul; carpelle unique, pubescent, atténué en un style court. — Var, nombreuses, formant 2 groupes au point de vue de.la taille: D. Ajacis majus, tige de plus de 60 em., un peu ramifiée ; D. Ajacis mi- nus,tige simple, dépassant à peine 30 çm.; coloris variés: blanc, carné, rose, pourpre, carmin. très violet, bleu, etc, unicolore ou panaché; fi. 428 DELPHINIUM. simples, doubles ou pleines. Belles plantes, mais durant trop peu. Les var. naines sont uti- lisées en bordures, les autresen corbeilles; semer en place, de février à mai, pour obtenir des floraisons successives. Sol léger, bonne expo- sition; se repiquent mal, ou doivent être repi- | quées très jeunes. D. elatum L, Pied d’alouette vivace. (D. inter- medium Ait.) — B.R. 28, t. 1963, 1969, 1984, et | 24, t. 38,52; FL. D. 5.12, 1287. — Indigène, vivace; tiges de 1 à 2 m., dressées, peu rameuses, ro- bustes; files. palmatilobées, à5-7lobes trifides, in- cisés dentés ; fl. bleues, panachées de blanc ; sé- pale supérieur à long éperon; 4 pétales, les 2 in- férieurs barbus au sommet; carpelles 8-5, glabres ou pubescents (D. montanum DC) — B R.95, t. 1936. — Plante superbe; inflorescences longues de 40 cm. et plus ; fl. azurées ou plus ou moins bleues, simples ou doubles. Ornementdes grands jardins, en massif, en plates-bandes ou en pieds isolés. Se multiplie de graines semées à la fin de l'été, juillet-août ; aussi par divisions du pied. Floraison de mai à août; convient pour bou- quets d'appartement. Rustique; demande sol. riche, profond. D. formosum Hort., Pied d’alouette indigo. — | FL. D. S. 12, 1185 ; Bec. noRT. 6, 13; GARTENFL, Fig. 301. — DELPHINIUM GRANDIFLORUM L, 6, 199 et 8, 253. — Caucase. — Vivace ; tige del 40 à 60 em. et plus; files. palmatipartites, à seg-! ments inégaux, les sup. sessiles, tripartites ; fi. bleu indigo très vif nuancé de bleu foncé; sépale, supérieur à long éperon bifide, chiffonné ; + pé-! tales : les 2 inférieurs blanc à la base, arrondis dentelés au sommet et à poils jaunâtres. D. grandiflorum L. — B. M. t. 1686; B. R. 6, t. 472. — (Fig. 301.) — Sibérie. — Vivace; tiges! grêles, rameuses, de 50 à 60 em.; files. palmati- | Le DELPHINIUM. | partites, à lobes linéaires, distants ; fl. grandes, bleu d’azur ; 4 pétales : les 2 inférieurs barbus, |} jaunâtres au sommet, ovales, entiers, à limbe obliquement infléchi, les 2 supérieurs dressés, _ blancs à la base, bleus au sommet. — Var. à fl. doubles et à fl. simples, blanches et violettes. D. hybridum Hort., Pied d’alouette vivace hy- bride. — Bois, ATz. PL. JaRp. t. 11. — Sous ce nom, on cultive un nombre très grand de formes de D., variétés ou hybrides des espèces vivaces | citées ci-dessus, dont la plupart ont recu des noms distincts de variété, latins ou en langue vulgaire. Ce sont des plantes magnifiques, de . culture très facile, d’un grand effet dans les jar- | dins. Cult. et multip., voir D. elatum. D, orientale Gay., Pied d’'alouette à bouquet. (D. ornatum Bouché.) — Bois, Arc. PL. Jan. t. 10 B.—Orient. — Annuel; tige de 50 em. à 1 m. 20; | rameaux dressés ; files. inférieures pétiolées, tri- | pennatiséquées, les supérieures sessiles décom- posées en longues lanières linéaires; grappes terminales plus ou moins serrées ; fl. violettes, blanches ou roses, simples ou doubles ; carpelle unique, pubescent visqueux, s’ouvrant par une ouverture à bords renflés. Emploi et culture des grandes formes du D. Ajacis; se repique plus facilement que ce dernier. On cultive encore: D. cardinale Hook., B. M.'t. 4887; FL. p. S. 1105-1106; GARTENFL. 6,208; Californie; vivace; fl. rouge écarlate ; D. cash- mirianum Royle, Himalaya, fl. bleu pâle; D. cardiopetalum DC., annuel; D. nudicaule Torr. et Gray, vivace, de Californie, à fl. rouges, etc. A ce genre appartiennent aussi la Dauphinelle des morssons (D. Consolida L.), Mascz., ATL. PL. Fr. t. 13, et la Staphysaigre, Herbe aux poux (D. Staphysagria L.), indigène, bisannuelle, médi- cinale. JL DELTOIDE. Se dit des organes dont la forme est telle qu'ils présentent quatre angles dont les deux latéraux sont plus rapprochés de la base que du sommet. Fig. 302. — À, Fieuron. — B. Demi-fleuron. _DEMATOPHORA. Champignon Hyphomy- cète à mycélium agrégé qui produit sur un cer- tain nombre de plantes, en attaquant leurs ra- _ Cines, la maladie appelée pourridié. Deux es- pêces décrites : 429 7 CS, ut: Te DENDROBIUM. D. necatrix. Forme des plaques veloutées, blanches, puis des plaques ou des cordons qui infiltrent les tissus. Sa forme à asques, qui n’a été vue jusqu'ici que par M. Viala seul, ne doit pas être séparée du genre Rosellinia. D. glomerata. Se rencontre qafois. sur la Vigne, dans les sols sableux. D: D. DEMI-FLEURON. (Fig. 302. B ) Ce nom sert à désigner les fleurs qui. dans les plantes de la famille des Composées, présentent un tubefendu et étalé en limbe plan (ligule), par opposition à celles qui présentent un tube non fendu, ayant la forme d’un cornet, connues sous le nom de fleurons. (Fig. 302. À) Dans la Pâquerette, Les fleurs du disque, partie centrale jaune du capitule, sont des fleurons, tandis que celles de la périphérie, à aspect de pétales, sont des demi-fleurons. Demi-raccord. Voir Raccord. Demoiselles. Voir Libelulles. DENDROBIUM Swartz. (Orchidées-Epiden- drées.) — (ÿevôpov, arbre, et froc, vie.) — PI. épiphytes à rhizome rampant, à tiges dressées ou retombantes. engainées par la base des feuilles alternes, caduques ou persistantes; in- florescences latérales ou pseudo-terminales. Fleurs moyennes, quelquefois grandes, rarement petites, solitaires, géminées, en grappes ou en épis. Sépales égaux, semblables; les latéraux soudés obliquement au pied de la colonne et formant avec lui un menton, un sac ou un épe- ron ; pétales variables de forme et de dimension; labelle étranglé à la base, ordinairement con- cave, soudé ou articulé avec le pied de la co- lonne. Colonne courte, munie d'ailes, de dents ou de bras; clinandre incliné en arrière, à ros- tellum saillant en avant; anthère operculaire, 2 loculaire, renfermant 4 pollinies libres, com- primées et plus au moins adhérentes l’une à l’autre. Genre comprenant plus de 300 espèces décrites, répandues sur une grande partie du globe : Japon, Chine, Indo-Chine, Inde, Océanie, Australie et Nlle-Zélande. D. aduncum Wallich. — (B. R. 1846, t. 15; B. M. t. 6784.) — Bengale. — FI. petites, à labelle globulaire terminé en pointe aiguë; s. ch. D. æmulum KR. Brown. — (B. M. t. 2906.) — Australie. — Espèce naïine à fleurs blanches et roses; S. Ch. D. aggregatum Roxburgh. — (B. KR. t. 1695; B. M. t. 3643.) — Birmanie. — $S. brésilienne. D. albo-sanguineum Lindley. — (B: M. t. 5130; FLSERRes, t. 721; Paxr, FL. G: IL t. 97.) — Moulmein. — S.ch. D. amboinense Hooker. — (B. M. t. 4937 ; FL. D. SERRES, t. 1211.) — Amboine. — $. ch. D. amethystoglossum Reichenb. f, — (B. M. t. 5968.) — Philippines. — F1. blanches à labelle marginé de lilas ;s. ch. D. amœænum Lindley. — (B. M. t. 6199) — Népaul. — $. ch. D. anosmum Lindley. Voir D. superbum. D. Aphrodite Reichenb. f. — (B. M. t. 5470; FL. ». Serres, t. 1582.) — Moulmein. — Syn.: D. nodatum Lindley; s. ch. d D. aqueum Lindley. — (B. R. 1843, t. 54; B. M. t. 4640.) — Nilgherries. — $. ch. D. Arachnites Reichenb. f. — (G. Caron. 1874, DENDROBIUM. p. 354.) — Moulmein. — FI, d'une couleur cinabre uniforme, à labelle veiné de pourpre; s. ch. D. aureum Lindley. — (B. M. t. 4708; Fr. D. SERRES, t. 842.) — Assam et Népaul. — Syn. : D. heterocarpum Wallich. — Plante de 25 à 30 cm. de haut, portant sur ses pseudo-bulbes des groupes de 4-5fleurs jaune paille, à labelle jaune maculé d'orange et de brun; s. ch. D. barbatulum Lindley. — (B.M.t. 5918.) — Inde méridionale. — FI. d’un blanc rosé en grappes serrées ; s. brésilienne. D. Bensoniæ Reichenb. f. — (B.M. t. 5679; FL. Ma4G.t.355.) — Birmanie. — Espèce basse, à jolies fleurs blanches avec le disque du labelle jaune orangé; culture difficile; s. ch. D. bigibbum Lindley. — (B. M. t. 4898; F1. p. SERRES, t. 1143 ; OrcH. Aus. t. 38.) — Australie. — Fleurs roses en grappes dressées, rappelant par leur forme celles des Phalænopsis; s. in- dienne. D. binoculare Reichenb.f. — {G. Caron. 1862, p. 785.) Birmanie. — $. ch. D. Boxalli Reichenb. f. — (XEn A, t. 194; Fr. Mac. t. 114.) — Birmanie. — Voisin du D. Wardi, mais à fleurs plus petites; s. ch. D. Brymerianum Reichenb. f. — (B. M. t. 6383; FL. Mac. x. s. t. 459.) — Birmanie. -- FI. jaune d’or, remarquables par leur labelle extra- ordinairement frangé ; s. ch. D. Calceolaria Carey. Voir D. moschatum. D. cambridgeanum Paxton. Voir D.ochreatum. D. canaliculatum R. Brown. — (B. M.t.5537.) — Australie. — Périanthe blanc, ainsi que le labelle dont la marge seule est mauve; s. mexi- caine. D. capillipes Reichenb.f. —(G. Caron. 1867, p. 997.) — Birmanie. — Espèce naïne, en touffe, à fl. brunâtre, remarquable par les longs poils d’un jaune verdâtre qui hérissent le labelle ; s. ch. D. cariniferum Reichenb.f. — (B.M.t. 6715.) — Birmanie. — Voisin du D. formosum; s. ch. D. chrysanthum Lindley. — (B. R. t. 1299.) — Syn.: D. Paxionii, Lindley. — Bas-Hima- laya. — FI. jaune d’or avec une large macule brune sur le labelle; s. ch. D. cärysocrepis Parish. — (B. M. t. 6007. — Moulmein. — F1. jaune d’or; s. ch. D. chrysotoxum Lindley. — (B. R. 1847, t. 20:0B. M. t. 5033 ; Ir. HorTe t164:-XENra St. 202.) — Birmanie. — Syn. : D. suavissimum Rei- chenb. f. — Pseudo-bulbes dressés, en massue, portant au sommet 5-6 feuilles persistantes, de l’aisselle desquelles sortent les grappes de fleurs jaune d’or à labelle plus foncé; s. ch. D. ciliatum Parish. — (B. M. t. 5430.) Moulmein. — $, ch. D, clavatum Lindley. — (B.°M.t. 6993.) — Assam. — Grappes pendantes de fleurs jaunes à labelle taché de pourpre. D. compressum Lindley. — (B. R. 1844, t. 53; XENIA, t. 251.) — Bornéo, Ceylan. —- Pseudo- bulbes ovales, très plats, portant 2 feuilles cour- tes et des fleurs fasciculées, presque fermées, d’un jaune pâle où blanches; s. ch. D. crassinode Reichenb. f — (B. M. t. 5766; Orcu. As. t. 1592.) — Moulmein. — Voisin du D. Boxalli; s. ch. 480 — DENDROBIUM. “D. crepidatum Lindley. — (B. M. t. 4993 et t. 011.) — Assam. — Petites fleurs d’un rose jaunâtre, se fécondant facilement elles-mêmes ; s. ch. D. cretaceum Lindley. — (B. R. 1847, t. 62; B. M. t. 4686.) — Khasia. -- Voisin du D. pri- mulinum ; S. ch. D. cruentum Reichenb. f. — (ORcH. Azs. t. 174.) — Australie. — F1. d’un blanc verdâtre avec une callosité rouge sang sur le labelle, ce qui lui à fait donner le nom; s. ch. D. cucumerinum Mac Leay. — (B. R. 1843, t. 37.) — Espèce naine dont les pseudo-bulbes ont la forme de cornichons, aphylles; fl. blanche, veinée de rose; s. ch D. erystallinum Reichenb. f. — (XEnia, t,. 193 ; B. M. t. 6319.) -- Moulmein. — $, ch. D. cumulatum Lindley. — (B. M. t. 5703.) — Moulmein. — FI. d’un rose clair,réunies en bou- quets le long des pseudo-bulbes; s. ch. D. Dalhousieanum Wallich. — (B.R. 1846, t. 10; F1. p. Serres, t. 698; ILL. HorrT. 18941, t. 423.) _ Bengale. — Tiges de près de 1 m. , feuillées dans toute leur hauteur. portant vers le sommet des grappes de larges fleurs d’un rose jaunâtre, avec 2 taches pourpre foncé sur le labelle pu- bescent et en forme de sabot; s. ch. D. Dearei Reichenb. f. — (Oncu. ALB. t. 120.) — Philippines. — FI. blanches, veinées de vert à la base, grandes, réunies en bouquet presque au sommet des pseudo-bulbes hauts de 40 à 50 cm., grêles et raides;s. ch. D. densiflorum Wallich, — (B. KR: t. 1828: B. R. t. 1828; B. M. t. 3418; FL. D. SERRES, t. 1397.) — Népaul. — Port du D. chrysotoxum : larges grappes pendantes de fleurs jaune orange. Le D. thyrsiflorum n’est qu’une variété à périanthe blanc, quelquefois un peu rosé; s. ch. (Fig. 3038. Voir p. 432.) D. Devonianum Paxton. (Fig. 304. Voir p.432.) — (B. M. t. 4429 ; FL. D. SERRES, t. 647; ILL. Horr. t. 1457, 1857.) — Khasia. — Tiges longues et grêles, se couvrant, après la chute des feuilles, de nombreuses fleurs d’un blanc rosé, à labelle finement frangé, avec une tache mauve à l'extrémité et 2 taches jaunes à la base ; s. ch. D. Draconis Reichenb. f. — (OrcH. aLs. t. 103; B. M.t. 5459.) — Moulmein. — FI. blanches, à labelle rouge à la base ; s. ch. | D. Falconeri Hooker. — (B. M. t. 4944; FL. D. SERRES, t. 1197; FL. Mac. x. s. t. 226.) — Bir- manie — A cultiver sur bûche ; s. ch. D. Farmeri Paxton. — (B. M. t. 4659; Pes- caT. &. 4; FL p:SERRes, t. 741.) — Khasia. — Port du D. densiflorum, mais plus humble; pseudo-bulbes plus renflés au sommet ; Trappes moins serrées de fleurs rosées, à label é jaune à la base; s. ch. D. fimbriatum Hooker. — (Exor. FL. t. 71 Paxr. FL. Garp. II, t. 84.) — Népaul. — Port rappelant celui du D. Dalhousieanum ; fl. jaunes dans l’espèce ordinaire, portant 2 macules d’un pourpre brun à la base du labelle dans le D. f. oculatuin ; syn.: D. Paxtonii Paxton; s. ch. D. Findleyanum Parish. et Reichenb. f. (B. M. t. 6438.) — Birmanie. — Nœuds des tiges très accentués ; s. ch. D. formosum Roxburgh. — (B. R. 1839, t. 64; BMD cupreum, B. R. t. 1779; 1 blanches, lavées &\ tache violet foncé sur le labelle; s. ch. DENDROBIUM. — FI. blanches, peut-être les plus grandes du genre, avec une seule tache jaune sur le la- belle; s. ch. | L D. fuscatum Lindley. — (B M. t. 6226.) —. | Sikkim. — $. ch. D. Griffithianum Lindley. (Izz Horr. n. s.t. 258.1 — Birmanie. — Syn.: D. Gui- berti Hort.; port du D Farmeri; s. ch. D. heterocarpum Wallich, v. D. aureum. D. Hookerianum Lindley. — (B. M. t. 6013.) — Sikkim. — Syn.: D. chrysotis; voisin du D fimbriatum ; s. ch. D. infundibulum Lindley. — (B. M. t. 5446 ; Izc. HoRT. 1874, t. 172.) — Moulmein. — Syn.: D. Jamesianum, D. moulmeinense ; fl. très voi- sine de celle du D. formosum ; mais les pseudo- bulbes sont beaucoup plus grêles et plus longs et recouverts d’un duvet brun ; s. mexicaine ou tempérée. D. Jamesianum. Voir D. infundibulum. D. japonieum Lindley. — (B. M. t. 5482.) — Japon. — $. brésilienne. D. Jenkinsii Wallich — (BR. 1839, t 37.) — | Assam.— Voisin du D aggregatum, mais de s. ch. D. Kingianum Lindley. — (B. R. 1845, t. 61; B. M. t. 4527.) — Australie. — Espèce naine à pseudo-bulbes pyriformes allongés ; fl. rosées ; | s brésilienne. D. lituiflorum Lindley. — (B. M t. 6050.) — Assam. — Voisin du D. nobile, mais le labelle est très étranglé à la base ; s. ch. D. Loddigesii Rolfe. — (Bor. Cas. t. 1935 ; B M t.5037.) — Sylhet. — Syn.: D. pulchel- } Jum Loddiges; s ch. D. Lowii Lindley. — (B. M.t. 5303.) — Bor- Mnéo. — S. ch. D. Mac Carthiæ Thwaiïites. — (B. M. t. 4886.) M_ Ceylan, — FL rappelant celle du D. Dal- | housieanum, mais avec le labelle étalé; s. ch. D. macrophyllum A. Richard. — (B. M. t. 5649.) — Java. — Syn.: D. Veitchianum Lind- Pley ; s. ch. D. macrophyllum Lindley. Voir D. superbum. D. moniliforme Swartz. — (B. R. t. 1314; B. MM. t. 4153.) — Chine et Japon. — Syn.: D. Linawianum Reichenb. f. ; s. ch. D. moschatum Wallich — (B. M. t. 3837; Hooker, Exor FL. t. 184; OrcH. aLB.t. 165.) — Birmanie — Portdu D Dalhousieanum. S. ch. D. moulmeinense Low. Syn.:D.infundibulum, D. nobile Lindley. — (SERTUM, t. 3, t. 18; ciennement connus et des plus florifères; fl. de rose violacé, avec une D. nodatum Lindley. Voir D. Aphrodite, D. ochreatum Lindley. — (PaxrT. Mac. Bor. | NI, t. 265; B M. t. 4450.) — Moulmein. — 22] Syn : D. “| d'or, ordinairement géminées, avec une tache -U! cramoisi foncé sur le labelle, beaucoup plus grandes que celles du D. chrysanthum, quoique _ de forme analogue ; s. mexicaine froide. | D. Parishi Reichenb. f. — (B. M. t 5488; Petites fl. blanches, lavées de rose, à labelle _ XExia, t. 152.) — Moulmein. — Pseudo-bulbes plus foncé; s. ch. cambridgeanum Paxton; fl. jaune 431 DENDROBIUM. | PL. D. SERRES; t. 226 et t. 1633, 1634.) — Khasia. | en touffes, à feuilles caduques, gros et courts, portant de nombreuses fleurs roses ; s. ch. D. Paxtonii Lindley. Voir D. chrysanthum. D. Paxtonii Paxton. Voir D. fimbriatum. D. Phalænopsis Fitzgerald. — (OrcH. aLe. t. 187; B M. t. 6817.) — Australie. — Port du D biggibum, maïs fleur plus grande du double: s. indienne. D. Pierardi Roxburgh. — (B.R t. 1756: F2. p.S:RR:S, t. 955 ; Hooker, Exor. FL. t. 9) — Birmanie — Périanthe rose et labelle blanc, frangé ; s. ch. D. primulinum Lindley. — (OrcH. aLB. t 286: B. M t. 5003.) — Népâl. — Voisin du D. Pie- rardi ; S. ch. D. rhodopterygium Reichenb.f — (OrcH. ALB. t. ip — Birmanie. — Syn. : D. polyphlebium ; s. ch. D. rhombeum Lindley. — (B. R. 1843, t. 17.) — Philippines. — Voisin du D aureum Lind- ley, mais non identique ; s. ch. D. secundum Wallich. — (B. R. t 1291; B. B. M +t.4352.) — Sumatra, Indo-Chine, Bir- manie. — Epis pseudo-terminaux de petites fleurs rose vif, à labelle jaune, serrées et ran- gées sur une seule face ; s. ch. D. senile Reichenb f — (Xenia, t. 155 ; B. M. t. 5520.) — Moulmein. — Espèce naine remar- quable par ses pseudo-bulbes et feuilles recou- verts d’un long duvet gris; fl. jaune; s. ch. sur bûche. D. speciosum Smith. — (B. M. t. 3074; B. R. t. 1610.) — Australie — Plante vigoureuse, à feuilles coriaces, au nombre de 3-4, au sommet du pseudo-bulbe conique ; grappes axillaires, portant de nombreuses fleurs à divisions étroi- tes, jaune crême avec des taches pourpre noir ; s. mexicaine l'hiver, plein air l'été. D. stratiotes Reichenb f. — (G. caro. 1886. p. 266 et 177 cum il. xyl.) — Archipel malais. — Périanthe de couleur crême et labelle blanc veiné de pourpre ; S. ch. D. superbiens Reichenb. f. — (ReicHENBACHIA, I,t. 39; FL. Mac. x. s. t. 294.) — Australie. — Voisin du D. bigibbum et D. Phalænopsis ; s. indienne. D. Calceolaria. D. superbum Reichenb. f. — (OrcH. ALB. t. 42 ; SERTUM, t. 35; PESCATOREA, t. 40 ; B. M. t. 3970.) — Philippines. — Syn.: D. anosmum ; D. macrophyllum Lindley; tiges pendantes, longues de plus de 1 m., à feuilles caduques, | portant de nombreuses et grandes fleurs roses | | ou mauves avec une macule plus foncée sur le 21 Orcx. Az. t. 214.) — Birmanie. — Syn.: D. cœrulescens Lindley ; un des D. les plus an- labelle pubescent ; s. ch. D. taurinum Lindley.— (B. R. 1843, t. 28; FL. D. SERRES, t. 1904.) — Grande espèce à feuilles | persistantes; fl. à sépales blancs ; pétales mar- rons, récurvés et dressés comme des cornes de taureau ; labelle rosé ; s. ch. D. thyrsiflorum Hort. Voir D. densiflorum. D. tortile Lindley.— (B. M. t. 4477.) — Ténas- sérim. — FI. rappelant celle des D. primulinum Let D. Pierardi, mais avec les sépales et pétales roulés et ondulés ; s. ch. D. transparens Wallich. — (B. M. t. 4663; | Paxr. FL. Garp. I, t. 27.) — Bas-Himalaya. — DENDROBIUM. — D. Wardi Warner. — (IL. Horr., 35, t. 277 ; FL. M6. x. s. t. 212 ; ORCH. aLB. 113; REICHrN- BAGHIA, I, t. 9.) — Birmanie. — Espèce flori- fère ayant le port du 1). nobile ; fl. grandes, à fond blanc ; périanthe lavé de rose aux extré- mités, ainsi que le labelle; gorge jaune d’or; s. ch. Parmi les hybrides les plus tranchés, on peut citer : D. x Ainsworthi [aureum x nobile]. (Fr. MAG. x. s. t. 126; Orcu. ae. t. 20), vigoureux et florifère. D. * chrysodiscus [| Ainsworthi >< Findleya- num]. (G. CHRON. 1887, p. 414.) D.x Cybele[Findleyanum x nobile].(G.CHRrox. 1887, p. 778.) D. X Endocharis [japonicum x aureum]. (G. Caron. 1876, p. 298.) D.x Leechianum|{nobile < aureum].(G.Curox. 1882, p. 256.) D. =< splendidissimum [aureum %x nobile]. Veircn, Maxuaz, cum il. xyl.) 432 — DENDROCHILUM. le rempotage, ménager les arrosements, jus- qu'à ce que les racines nouvelles soient bien développées et éviter soigneusement l’eau sur les jeunes pousses, autrement celles-ci noir- cissent et pourissent en quelques jours. Pen- | dant la pleine végétation, on peut mouiller lar- | gement en plongeant le pot ou le panier dans un seau et bassiner le feuillage. Il ne faut om- brer que pendant le grand soleil, pour donner aux plantes le plus de lumière possible et on ventile largement. Lorsque les pseudo-bulbes sont arrivés à maturité, on diminue l’eau pro- gressivement et pendant le repos hivernal on n’en donne que juste la quantité nécessaire pour empêcher les bulbes de rider. Cependant les es- |pèces à feuilles persistantes: D. densiflorum, Farmeri, chrysotoxum, etc., ne doivent jamais sécher complètement. La plupart des espèces sont de serre chaude. Les D. australiens: bi- gibbum, Phalænopsis, superbiens, etc., deman- dent toute l’année la serre la plus chaude. Le D. infundibu!um réussit bien à l’ombre en serre Presque toutes les espèces de Dendrobium froide, avec les Odont. crispum; de même, le croissent sur les arbres et les rochers, exposés au soleil; aussi ne demandent-ils en culture Fig. 303. — DENDROBIUM DENSIFLORUM Wallich. qu'un ombrage modéré et il leur faut?des pé- riodes bien marquées de végétation et de repos. On les cultive sur bûches ou en pots, terrines ou paniers, très bien draïinés, recouverts d’une couche mince d’un mélange de sphagnum haché, de très peu de terre fibreuse et de petits tes- sons. Le rempotage a lieu à la fin de l'hiver ou au printemps, dès que les pousses se mon- trent, Il est avantageux de renouveler le com- post au moins tous les deux ans, en le dé- barrassant de toutes les racines mortes et du | de la seconde le g. Plutyclinis (v. ce mot). Lew terrain ancien. Pendant quelque temps après D. speciosum, que l’on peut laisser en plein air l'été. | | | | 1 | Les D. se multipliènt par séparation ou bien par tronconnement des pseudo -bulbes, qu | donnent d’ailleurs très souvent des pousses ad-\ | ventives. Ach. F, | DENDROCHILUM Blume. (Orchidées-Epiden-! drées.) — (devd00v, arbre, et yerkoc, lèvre.) — Ce genre, fondé par Blume, comprenait deux sec- tions. Bentham et Hooker ont conservé à la première le nom de Dendrochilum et ont fait g. D. diffère du g. Platyclinis : par les sépales Fig. 304. — DENDROBIUM DEVONIANUM Paxton. 4 DENDROCHILUM. latéraux soudés au pied de la colonne, qui s’ar- | ticule lui-même avec le labelle ; par les polli-. nies, qui sont distinctes et à peine cohérentes par leur extrémité visqueuse Le g. D. ainsi restreint, comprend 2-3 espèces malaises, sans intérêt horticole, de même port que les Platy- clinis. Ach. F. D. Cobbianum Reichenb. f. Voir Platyclinis Cobbiana. D. filiforme Lindley.Voir Platyelinis filiformis. D. glumaceum Lindley. Voir Platyelinis glu- macea. D.uneatum Reichenb.f. Voir Platyelinis uncata. DENDROLOGIE. Science qui a pour but l'étude des arbres. DENTIROSTRES. Groupe de Passereaux (v. ce mot) qui comprend tous les Oiseaux de cet ordre dont la mandibule supérieure est armée de chaque côté d’une dent, ou plutôt 433 d’une échancrure en arrière de la pointe. Tels. sont les Pies-grièches, les Gobes-mouches, les Merles, les Loriots, les Fauvettes, les Berge- ronettes, les Farlouses, etc. qui constituent ce groupe dans la classification de Cuvier. Tous ces Oiseaux sont insectivores, et par conséquent doivent être considérés comme des auxiliaires de l’horticulture. Le groupe des Dentirostres est considéré comme artificiel par les ornitholo- gistes modernes. Dr Trt Dent de chien. Nom français de l’ÆZrythro- nium dens canis. Dentaria. Voir Gardamine. DENTÉ. Muni de dents ou découpures. Dentelaire. Voir Geratostigma et Plumbago. DENTICULE Muni de petites dents. DEPARIA Hook. (Fougères — Dicksoniacées.) Plantes vivaces à frondes bipinnées. Sores renfermés dans un indusium calyeiforme pédi- culé, composés de sporanges pédicellés, insérés sur un réceptacle ponctiforme, D. prolifera Hook. et Grév. — Océanie — Rhizome robuste, couché, squameux. Frondes » bipinnées, grandes, longues de plus de 50 em, à pétioles d’un vert foncé, couverts inft. d’écailles rousses, de forme largement lancéolée et se bifurquant parfois au sommet où elles sont prolifères, à pinnules lancéolées., com- posées de segments alternes, plus ou moins réguliers, lobulés. Sores terminant les lobules | des pinnules des frondes fertiles, à l'extrémité de leurs nervures. D'un effet assez curieux dans semble incommoder l'oiseau que dans des cas | l ] 1 LE. | E. R. (Microlépidoptères ; les serres tempérées. DEPRESSARIA Haw. _ famille des Tinéites; groupe des Géléchides.) Petits Papillons à antennes filiformes, à palpes labiaux allongés, arqués et relevés au dessus. de la tête; ailes planes, les antérieures tron- quées ou arrondies en arrière, les postérieures largement frangées ; abdomen dilaté et aplati. Espèces nombreuses, DESMODIUM. blanc. Vivent sur les Ombellifères et causent parfois de grands dégâts dans les potagers, en rongeant les fleurs et les jeunes fruits des Ca- rottes et des Panais. Elles sont également très nuisibles, en Allemagne, aux plantations de Cumin. Le meilleur moyen d'empêcher la pro- pagation de l’espèce consiste à couper les om- belles couvertes de toiles par les chenilles et de les brûler aussitôt. Ed Lf. DERMANYSSE. (Genre d’Acariens (v. ce mot) de la famille des Gamasidés (v. ce mot), caractérisé par des mandibules styliformes, ar- ticulées chez le mâle, très grêles chez la femelle, — Ces Acariens sont parasites des Oiseaux, dont ils sucent avidement le sang, mais on ne les trouve pas toujours. au moins pendant le jour, sur leurs victimes. Dans les poulaillers, les pigeonniers, les volières et les cages, ils se cachent dans les nids, la paille, le fumier, les planchers, les cannes creuses servant de per- choirs. dans tous les coins sombres, et ne mon- tent sur les Oiseaux que pendant la nuit. Quel- ques-uns, cependant, s'installent à poste fixe sur l'hôte qu'ils ont choisi. — Leur piqûre pro- duit un prurigo qui pousse les Oiseaux à se rouler dans le sable ou la poussière. Lorsque ces parasites sont en grand nombre et tour- mentent l’oiseau nuit et jour, celui-ci maigrit et peut finir par mourir d’anémie, comme on l’a observé sur des poules et des faisans. Plus rarement des chevaux, et même des filles de basse-cour, ont été passagèrement incommodés par ces parasites, qui ne s’acclimatent pas sur les Mammifères. — Le Dermanysse des pou- laillers (Dermanyssus gallinae) est un Acarien de moins d’un millimètre de long, ovale, d’un rouge de sang foncé quand il est repu. — Le D. hirundinis, qui vit dans les nids d’hirondelles, est plus grand (un millim. et demi) : il habite les greniers et visite quelquefois les mansardes. — Le D. avium, intermédiaire pour la taille entre les deux précédents, est très commun dans les cages habitées par des serins ou d’au- tres oiseaux d'agrément, se cachant pendant le jour dans l’intérieur des perchoirs. — L'eau bouillante, la poudre de pyrèthre, le sulfure D. daucella Treitsch. ou Teigne de la Carotte, T. du Cumin. Long de 20 mm. environ; dernier article des palpes annelé de noir; ailes anté- rieures d’un brun rougeâtre, avec les nervures Saupoudrées de noir; les postérieures d’un brun grisâtre. Chenilles d'un noir bleuâtre avec des lignes orangées latérales et deux rangées dor- Sales de points verruqueux noirs, cerclés de DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, x 7 | | | | | | | | | de carbone constituent les moyens propres à dé- truire ces parasites, — Une espèce d’un genre voisin (Rhinonyssus) vit dans les narines de l’'Oie domestique, dont elle pique la muqueuse, produisant une inflammation locale qui ne assez rares, lorsque le parasite pullule d’une facon exagérée. DE Pere Dérobée(culture). Voir Intercalaire (culture). Désespoir des peintres. Nom français du Saæi- fraga umbrosa. DESMODIUM Desv. (Légumineusés-Papilio- nacées.) Ce genre comprend plus de cent espèces dispersées dans toutes les régions tropicales, sauf dans l'Amérique méridionale. Ce sont des herbes,des arbrisseaux,rarementde petits arbres. Les feuilles en sont composées pennées ou ré- duites àuneseule foliole Les fleurs, généralement petites,sont pourpres, bleues, roses ou blanches, disposées en grappes, rarement en ombelles. Le fruit est une gousse sessile, comprimée, arti- culée, glabre, velue ou relevée d’aspérités, à 28 DESMODIUM. articles se séparant à la maturité et ordinaire- ment indéhiscents. Deux espèces sont surtout connues dans les jardins : D. canadense L. — Amérique septentr. — Plante vivace d'environ 50 cm. de hauteur; à tige un peu velue; à feuilles à trois folioles ob- longues. Les fleurs, en grappe allongée, sont purpurines et s’épanouissent en juillet. Cette espèce est rustique; elle convient à la décoration des grands jardins. On la multiplie par division des touffes ou par graines que l’on sème au printemps. D. gyrans DC, Plante télégraphe, Sainfoin os- | cillant. — Inde. — Plante bisannuelle pouvant | attendre 1 m. de hauteur, portant des feuilles à 3 folioles oblongues, la terminale beaucoup | plus grande que les latérales, présentant toutes | la remarquable particularité d’avoir des mouve-| ments oscillants spontanés, surtout sousl'action | d’une vive insolation. Cette espèce célèbre exige la serre chaude et une exposition éclairée; on! la multiplie par graines ou par boutures que | l’on fait au printemps, sur couche chaude. | | DESMONCUS Mart. (Palmiers-Cocoïnées.) Pal- miers épineux à tiges grêles fasciculées flexu- euses, décombantes ou grimpantes. Flles. pin-| natiséquées, sub-sessiles, souvent réclinées, à segments acuminés, ciliés sur leurs bords; ra- chis terminé en appendice cirriforme, épineux ; pétiole longt engaïînant. 2 spathes ouvertes. par le haut. Spadices petits, solitaires, formés de ramules grêles et flexueuses portant les fl. à sur la partie supér. et les © solit. à la partie inférieure des mêmes rameaux. Drupes rouges. 25 espèces del’Amérique tropicale, dont les plus | répandues dans les ouvrages et dans les cultures sont: D. intermedius Mart.; D. lophacanthos Marr. | Paz. 165; D. macroacanthos Mart, WaLLacE | Picus. 27, Brésil; D. major Crüg.. Trinité; D. orthacanthos Mart., Paru. 68, 98, Brésil; D.! oxyacanthos Mart., PAzm. 88, Brésil; D. polya- | canthos Mart., Paru. 68, Brésil; D. pycnacan-| thos Mart., Brésil; etc. Ces Palmiers, très jolis | à l’état jeune, réclament la serre chaude humide, | de fréquents bassinages et une terre tourbeuse | maintenue fraîche. (> cle | Deutsche Mispel. Nom allemand du Néflier (Mespilus germanica). | DEUTZIA Thunb (Saxifragées.) Genre voisin | des Seringats (Philadelphus), dont il se distingue par les fleurs ayant 10 étamines au lieu de 20- 40, lesquelles ont les filets dilatés et à 3 dents au lieu d’être plans et en forme d’alène. Il com- prend une dizaine d'espèces, originaires des par- ties tempérées de l’Inde, de la Chine et du Japon, dont quelques-unes sont au nombre des arbris- | seaux les plus recherchés pour l’ornement des jardins. D. discolor Hemsl. Enum. pl. sin. (Journ. soc. Linn 1886, p. 275.) À cette espèce se rattache un petit arbrisseau introduit du Yunnan par le R. P Delavy, qui en fit parvenir les graines au Muséum, en 1888. Cette pl., que M. Franchet a nommée D. discolor, var purpurascens (R. H. 1995, p. 6t; Jar, 1894, p. 147), a les ra- meaux grêles, infléchis d'env. 1 m. de hau- teur; les feuilles, à court pétiole, sont ovales, 434 DEUTZIA. finement dentelées, à face inférieure vert pâle et couverte de petites écailles blanchâtres. Les fleurs, réunies par 6-20 en grappes axillaires, ont environ 15 mm. de diamètre; elles ont le calice persistant. les pétales ovales obtus, blancs, lavés de rose à l’intérieur; les étamines ont les filets très larges, pétaloïdes, largement bilobés au sommet. Cette plante est rustique. D. crenata Sieb. et Zucc. (Fig.305.) — Japon. — Espèce voisine du D. scabra et souvent con- fondue avec lui. On la distingue par ses feuilles plus dentelées, à face inférieure plus lisse; par les bractées plus longuement pédicellées; les éta- mines à filets dentelés. Y Fig. 305. — DEUTZIA CRENATA Sieb. et Zucc. D. gracilis Sieb. et Zucc. — Bois, ATLAS Pu. Jap. pl. 95. — Japon. — Arbuste de 1 m. à 1 m. 50 de hauteur, formant buisson; à ra- meaux dressés, grêles, portant des feuilles lancéolées, finement dentelées, pétiolées, poi- lues. Les fleurs, en grappes simples, ont les. dents du calice acuminées. Les étamines ontles filets tridentés. Il en existe une variété à fleurs pleines. D. parviflora Bunge. — Rev. Horr. 1892, p.222. — Bords du fleuve Amour (Chine sept.). — Ar- | buste de 1 m.50 à 2 m de hauteur, à branches dressées, couvertes d’une écorce brunâtre. Les feuilles sont elliptiques ou lancéolées, dentées. Les fleurs, disposées en grappes corymbiformes dressées, sont blanches, en forme de coupe, au lieu d’être en clochette comme celles des autres espèces du genre. D. scabra Thunb. [Syn.: D, canescens Hort.] — Japon. — Arbrisseau de 2 m. de hauteur, 4 à branches robustes, dressées, portant des files. ! ovales lancéolées, crénelées, très rugueuses ! sur les deux faces qui sont couvertes de poils . _on en à décrit 4 espèces, dont une seule est _mines soudées entre elles par les filets, de ma- _ Voir très facilement les différences qui existent LR ne dE DEUTZIA. étoilés. Les fleurs, en thyrses pañiculés, sont blanches ou teintées de rose, selon les variétés. Il en existe des variétés à fleurs doubles. Dans cette espèce, Les filets des étamines sont à peine dentelés et le fruit est toujours couronné du calice persistant. M. Lemoine, habile horticulteur de Nancy, a obtenu par croisement des D. parviflora et gracilis, un hybride qu’il à désigné sous le nom de D. Lemoinei (Rev. Horr. 1895, p. 448; Jar. 1895, p. 234), d'une remarquable floribondité. | Les Deutzia sont des arbrisseaux appréciés, fleurissant en juin-juillet. Cultivés en pots et soumis à la culture forcée, les D. gracilis et Lemoinei sont de ravissantes plantes d'appartement. La première espèce, plus répandue, figure dans les boutiques des fleuristes parisiens dès la fin del’hiver et jusqu’à l’époque de la floraison normale en plein air. On multiplie les Deutzia par boutures faites au printemps sous chassis ou en serre à multi-. plication. DÉVIDOIRS. En jardinage, on emploie sous ce nom divers appareils servant à enrouler et dérouler des tuyaux, cordeaux, fils de fer, etc. Les Dévidoirs pour tuyaux d'arrosage sont des sortes de cylindres portés sur des roues et destinés à recevoir et à transporter des tuyaux, surtout ceux de toile. C'est sur des Dévidoirs de construction très | simple que l’on enroule la ronce artificielle. Enfin, on a imaginé, pour les cordeaux, des Dévidoirs servant en même temps de piquets. raidisseurs, Dextrine. végétaux. Diable. Voir Chariot. Diablotin. Voir Adoxus. DIACRIUM Lindley.(Orchidées-Epidendrées.) Voir Composition chimique des — (da, à travers,et axpte, pointe, allusion à la du | hampe florale, qui sort de la pointe pseudo-bulbe.) — Le g. Diacrium se distingue du g. Epidendrum par le labelle étalé, non on- guiculé, dont les callosités très prononcés pré- sentent la forme de 2 cornes creuses en dessous; cultivée. D. bicornutum Hooker. — B. M. t. 3332 ; Mncu."ALB. t. 197 — La Trinité. — Pseudo- bulbes fusiformes, à feuilles courtes et coriaces, creux, donnant naissance au sommet à des grappes de 10-12 fl. blanches, d'aspect cireux, maculées de pourpre sur le labelle. Cette plante, de culture difficile, réussit, dit- on, sur bûche, sans compost, avec beaucoup d’eau et de lumière pendant la végétation. Ach. F. DIADELPHES. Ce nom s'applique aux éta- nière à constituer deux faisceaux. DIAGNOSE. Enumération succincte des carac- tères qui servent à différencier une plante. DIAGRAMME. Le Diagramme d’une fleur est le plan de cette fleur, c'est-à-dire, le schéma des parties qui la constituent, projetées sur un plan horizontal. Les diagrammes permettent de 435 NOTE 7 c DIANTHERA. comparaison facile, en indiquant la position res- pective des organes constitutifs de chaque fleur. DIALYPÉTALE. À pétales libres. S’emploie, par opposition à Gamopétale (pétales soudés) ou monopétale, pour désigner les corolles dans lesquelles les pétales n’ont aucun point d’adhé- rence entre eux et que l’on peut détacher de l'axe qui les supporte sans déterminer la moin- dre déchirure. Ce mot à pour synonyme poly- | pétale; il sert à désigner une des grandes divi- sions du Règne végétal (voir p. 328). DIANTHÆCIA Boisd. (Lépidoptères - Hété- rocères ; tribu des Noctuélides; famille des | Hadénides.) Papillons ornés de couleurs vives et de dessins bien tranchés ; antennes simples dans les deux sexes; ailes antérieures festonnées; abdomen caréné, avec un oviscapte plus ou moins saillant chez les femelles. Chenilles cy- lindriques, glabres, vivant sur les Caryophylla- cées, dont elles mangent les graines. Espèces assez nombreuses. D. compta Hubn. (Noctuelle parée.) Papillon de 31 mm. d'envergure, à tête et prothorax variés de noir et de blanc; ailes antérieures d’un noir bleuâtre traversées par une bande blanche irrégulière ; les postérieures d’un gris noirâtre avec un point jaunâtre près de l’angle anal. Espèce commune dans les jardins des en- virons de Paris et du centre de la France. Sa chenille est, dans certaines années. très nuisible aux diverses espèces d’'Œillets cultivés (Œ. des fleuristes, Œ de poëte, Œ. de Chine) et même au Lychnis chalcedonica L. Elle se cache pendant le jour au pied des plantes. Le soir, elle grimpe le long des tiges et perce d’un petit trou rond |le calice, puis les capsules dont elle ronge les graines. Ed. Lf DIANTHERA L. Incl.: Justicia p. p.. Porphy- rocoma, Beloyerone p. p.) (Acanthacées.) Plantes herbacées de port variable, glabres ou poilues; feuilles habituellement entières ; fleurs longues, | moyennes ou petites, solitaires ou fasciculées axillaires, réunies en épi, en thyrse ou en pa- nicule et munies de bractées; calice divisé pro- fondément en 4-5 segments subulés ; corolle à tube grêle, dressé ou courbé, à peine dilaté dans le haut, à limbe bilabié, à lèvre postérieure dressée ou courbée, concave, entière ou biden- tée, l’antérieure étalée, à 3 divisions presque égales ; 2 étamines; pas de staminodes ; 2 ovules par loge; capsule oblongue, longuement sti- pitée, contenant quatre graines. 80 espèces, toutes de l'Amérique tropicale ou extra-tropi- cale, à l'exception de 2 ou 3 de l’Afrique ou de l'Asie tropicales. D. flava(Vahl.)— Arabie.— B.M.4113.— Flles. oblongues, iancéolées, acuminées, très entières; fleurs jaunes, en épi imbriqué et ovoide. D, lanceolata Hort. (Porphyrocoma.) — EL. M. 4176. — Files. lancéolées, entières ; fleurs en épi terminal tétragone, violettes ; bractées pourpre foncé. (Fig. 306. Voir p. 436.) D. iucida Vahl. (Justieia.) — Barbades — B. M. 1014. — Filles. aiguës, très entières ; fleurs écarlates, en grappes composées arrondies et terminales. entre telles ou telles plantes ; ils rendent la Serre chaude ou tempérée; boutures sous cloche et sur couche tiède. Pr EE NV UN © e7 DIANTHUS. — DIANTHUS L., Œüllet. (Caryophyllées.) Herbes | souvent vivaces, quelquef. suffrutescentes. FIles. | étroites; fl. terminales solit., ou en cymes pa-| niculées, accompagnées de bractées. Calice tubu- leux, à 5 dents, couvert d'un très grand nombre | de petites nervures. Corolle de 5 pétales à long onglet, à limbe plus ou moins profondt. divisé; 10 étamines. Ovaire uniloculaire; capsule cylin- drique, oblongue, dentée au sommet. Graine or- biculaire, attachée au placenta par le centre de. l’une de ses faces. Env. 70 esp. Europe et Asie tempérées ; Amérique boréale et occid , Afrique boréale et australe. Espèces propres à l'ornement des parterres. D. barbatus L, Œ. de poëte, Bouquet parfait, Jalousie. Nom angl.: Sweet William; nom all.: Bartnelke — Bois, ATL. PL JaRD. t. 37. — Indi- gène. Bisannuel et vivace. Tige droite, de 40 à 50 cm. ; files. oblongues lancéolées, les caulinaires soudées à la base en une gaine aussi large que longue; fl. petites, inodores, brièvt. pédonculées, en larges corymbes involucrés et dépassés par les files. florales.Pétales roses, ponctués de blanc, Fig. 306. — DIANTHERA LANCEOLATA Hori. ou tout à fait blancs, à limbe irrégulièrt. denté. | Flor. en juin-juillet.— Var. : à ‘fl. roses, rouges, | pourpres, violettes, etc.; striées, cerclées, ponc- tuées, marginées, ete ; simples ou doubles. — Plates-banaes, corbeilles, massifs. Bonne terre de jardin bien fumée, arrosages fréquents l'été, Refaire les pl. tous les 3 ans au moins, Multi- plier: 19 par semis, en pépinière, de mai à juillet, repiquer en pépinière, abriter l'hiver, mettre en place en avril; 20 (pour les variétés de choix) par éclats de tiges, après la floraison. D. Caryophyllus L. (Fig. 307), Œ.des fleuristes. 436 [Syn.: D. coronarius Lamk.] Nom angl.: Carna- DIANTHUS. tion;nom all.: Gartennelke. — Bois, ATL.PL.JARD. t. 38.— France, vieux murs de la région de l'Ouest, — PI vivace, glauque; souche ligneuse, donnant des tiges couchées, stériles, couronnées par une rosette de files. imbriquées, qui deviennent dres- sées, ligneuses la 2e année, hautes de 50 à 60 cm.. et portant au sommet des rameaux des fi. solit., purpurines, de juin à août. Filles. un peu épaisses, linéaires, pliées en gouttière, à forte nervure dorsale. Calice cylindrique, atténué au sommet, à dents lancéolées acuminées. Corolle (dans les fleurs simples) de 5 pétales contigus, à limbe arrondi cunéiforme, irrégulièrt. denté; très odorante. Varie, à l’état spontané, à f{. blanches ou panachés. — Dans les jardins, à donné une multitude de var.: doubles ou semi- doubles; à pétales entiers ou fimbriés; unico- lores ou diverst. panachés, striés, flammés, ru- banés etc. des couleurs les plus vives sur un fond lui-même très variable. Ces var. rentrent dans les groupes suivants: 19 Œ,. grenadins, ou à ratafia; fl. unicolores, Fig. 307. — (EILLET DE FLEURISTES. Dianthus Caryophyllus L,. simples ou doubles, roses, rouges ou violacées, à pétales dentelés; très odorantes et estimées surtout pour la parfumerie et les bouquets. 20 Œ. de fantaisie; fl. doubles ou pleines, à pétales entiers ou dentelés, et de coloris les plus variés. Ces Œ, de fantaisie se divisent en 3 grou- pes : a) à fond blanc: à pétales entiers ; ou frangés (Œ. anglais), diverst, poudrés, striés, lignés, bordés de couleurs très vives (rose, carmin, | rouge, pourpre, violet, etc.) sur le fond. b) à fond jaune: jaune pur (ŒÆ. saxons), ou ! jaune plus ou moins saumoné (Œ,. avranchins), DIANTHUS. présentant des variations de couleurs comme les précédents c) à fond ardoisé (Œ. allemands). 30 Œ, flamands ; à fl. grandes (4 et 5 em. ou plus de diamètre), doubles ou pleines, bombées au milieu; pétales entiers, régulièrement imbri- | qués en cocarde; fond blanc pur rubané d’une seule couleur {Œ. flamands vrais) ou présentant 3 ou 4 couleurs différentes sur le fond blanc (Œ. bizarres). 40 Œ. bichons ou de dames; à pétales entiers ou dentés, de coloris délicat, apparaissant seule- ment sur la face supér.; très odorants. 50 Œ. remontants ; peuvent, sous le rapport, de la disposition des couleurs et la forme des ‘fl. rentrer dans les groupes précédents; mais présentant ce caractère, de fleurir d’une manière | continue pendant l'été, en plein air, eten hiver, si on les rentre. La race dite tige de fer et le Œ. Marguerite appartiennt à ce groupe. 60 Œ. crevards. prolifères, à carte ; on a nommé ainsi, et autrefois beaucoup cultivé des variétés ayant la fl. tellement pleine que le bouton se} fend sur un côté et qu’une partie des pétales tombe en dehors; ce à quoi on remédiait par l'emploi d’une carte trouée dans laquelle on en- gageait le calice avant sa floraison, ou mieux par une ligature avec un fil métallique mince et souple. Ces var. sont aujourd’hui peu estimées. L'Œ. des fleuristes se cultive plutôt en pots bien drainés qu'en pleine terre; il est plus facile ainsi de le garantir de l'humidité du sol (pro- franche argilo-siliceuse amendée un an à l’a- vance de fumier de vache; ou une bonne terre de jardin additionnée d’un peu de terreau. Le grand soleil et le grand air lui sont indispen- sables, dans les climats du nord surtout. où. à l'ombre, sejoint souvent l'humidité qu'il redoute particulièrement. Aussi, sous le climat de Paris, il faut l’abriter l'hiver, plus dans ce but que contre le froid; les potssont conservés sous chas- sis froid. les belles var., un peu plus délicates, en orangerie, mais près du jour, et tenues aussi sèches que possible. Même utile, à l'automne pendant les saisons pluvieuses, avant la rentrée des pl., de disposer momentanément sur les planches des pots ren- versés, supportant des chassis vitrés. Pendant l’hivernage, conserver les pl vi-| vantes, mais en évitant une humidité exagérée. Au printemps, dès le 15 mars, rempoter les Œillets (boutures et marcottes de l'automne), favoriser la reprise en les étouffant quelques jours sous chassis ombrés, et dès avril. mettre. les plantes dehors. Généralement on enterre les pots en planche et on recouvre d’un léger pail- lis; on tuteure à mesure du développement, et au moment de la floraison. Les Œ. en pot sont _ placés où il convient, soit en massifs, soit dans les plates-bandes, près de la maison, etc. On plante en pleine terre les Œ. remontants. _ et les Œ. de fantaisie utilisés comme pied mère . pour le marcottage, ainsi que les variétés rus- _ tiques dont on à beaucoup d'exemplaires; la. … floraison en est plus abondante et plus belle. 137 DIANTHUS. Les Œ. remontants peuvent donner une belle floraison l'hiver; pour cela. les mettre en pleine terre l'été; puis, dès fin septembre, les relever | avec motte, les mettre en pot que l’on rentre | alors en orangerie ou en appartement, à une température de 12 à 150; enlever les tiges flo- rales à mesure de la défloraison. Au printemps, remettre les plantes en pleine terre dans le jar- din. Dans les climats du Midi, ces Œ. remon- tants sont cultivés beaucoup pour l’expédition des fleurs L'Œ. des fleuristes peut se multiplier par se- mis; moyen assez long, demandant beaucoup desoins, employé plutôt par les spécialistes pour l’obtention de nouvelles variétés. Le bouturage et le marcottage sont plus communément usités. Bouturage En mai-juin, sur des pieds ayant passé l’hiver sous chassis et mis en pleine terre, couper de jeunes pousses, enlever nettement avec un canif 2 ou 3 paires de feuilles à la base, piquer les boutures, en les bornant bien, dans un terrain préparé d'avance (mélange en par- ties égales de terre de bruyère. terreau de couche, et terre de jardin); arroser légère- ment, recouvrir d’une cloche barbouillée de blanc à l’intérieur, et recouverte encore d’une toile claire si le soleil est trop chaud. Donner de l'air de temps en temps. surtout dès que les boutures commencent à végéter. Un mois, 5 semaines après, on peut empoter individuel- lement chaque bouture. Bien soignées, abritées l'hiver, elles fleuriront l’année suivante. Ce. venant des pluies d'automne, de la fonte des. neiges, etc.), qu'il craint beaucoup, ainsi que des verglas, des gels et faux dégels. Aime une terre bouturage peut se faire à toute époque de l’année. Marcottage. On le fait ordinairement en pleine terre, en août; on courbe les pousses latérales sur le sol, et on les y maintient à l’aide de quel- ques crochets de bois, après avoir fait préala- blement une incision longitudinalesous chaque tige au point de courbure et à partir d'un nœud. La marcotte est recouverte de quelques centi- mètres de terreau léger, tenu frais par des bas- sinages légers. Après la reprise, 6 semaines à 2 mois, on sèvre les marcottes, quelques jours après on met en pots. Les jeunes plantes sont abritées l’hiver, et fleurissent l’année d’après. Le marcottage en l’air, soit à l’aide de godets, soit à l’aide de cornets de plomb, est usité dans certains cas, quand on ne peut pas faire autre- ment et qu on craint de ne pas réussir par bou- ture. É D. chinensis L., Œ. de Chine. — Bois, ATL. PL. JARD., t. 39. — Annuel ou bisannuel: tiges ra- meuses, de 30 à 40 em. ; files. linéaires lancéolées, | aiguës, glauques; fl. grandes, solit., à pétales dentés, purpurins ou blancs, tachés de pourpre, de juin à septembre. — Var. : naines (19 em.): à très grandes fleurs ; simples ou doubles ; unico- | lores ou panachées : blanches, roses, rouge pon- | ceau, pourpre, violet, etc. Le D. Heddewigir Rgl. (Syn. : D. giganteus), à très grandes fleurs, et le D. laciniatus Hort., à pétales très déchiquetés, laciniés, sont deux formes très méritantes de l'Œ. de Chine. Aime surtout lies sols légers, humeux, une si- tuation chaude, en plein soleil. Plates-bandes, massifs, bordures. potées. Semer: 19 en mars. ! sur couche sous chassis, repiquer en place fin an LE ml DIANTHUS. — avril, floraison fin juin; 20 en place et en pépi- nière de mars à mai, floraison juillet-septembre ; 30 en plein air en août, repiquer en septembre au pied d'un mur au midi ou sur couche froide, | recouvrir de chassis l'hiver. D. deltoides L. — Masczer, ATL. PL. DE FR. t. 51 B. — Indigène. — Vivace; pl. pubesce., ga- zonnante : tiges fertiles dressées, de 30 à 40 cm. ; files. molles, planes, lancéolées linéaires sur les tiges florifères, plus ovales sur les tiges sté- riles. FL solit.; calice cylindrique, pubescent, à dents étroites, longues et pointues; pétales roses, à limbe ovoïde, crénelé, portant à sa base une tache purpurine en forme de delta (A). Flor. de fin mai à août. Var. : à fl. blanches. Bordures, rocailles, en terrain léger, sablonneux, et plein soleil. Multiplication : 10 d’éclats après la floraison; 20 semis en pépinière de mai à juillet, repiquer en pépinière, mettre en place au printemps. D. fruticosus L., Œ. à bois; Œ. en arbre. — Orient. — PI. vivace ou sous-arbriss.: tiges demi-ligneuses, diffuses, pouvant, quand on les soutient sur un treillage, atteindre 1 m.; filles. lancéolées, un peu épaisses ; fl. d’un beau rose, toute l’année. — Var. : à fl. blanches, saumonées, | pourprées,etc.Cultivésurtouten potou en caisse | pour balcons, fenêtres, appartements ; doit être rentré l’hiver. Multiplic. par marcotte et par bouture, comme pour l'Œ des fleuristes. D. hispanicus Hort., Œ. badin, Œ. d’Espagne. Origine incertaine ; peut-être hybrideentre l’Œ. des poëtes et l'Œ. de Chine. — Vivace, taille de 20 438 à 25 cm.; files. larges; fl. toujours doubles ou pleines, grandes,d’un beau rouge oulilas carminé, avec un cercle plus foncé autour du centre, en grappes allongées au lieu d’être en corymbes. — Var. : à fl. toutes blanches, ou roses carminées ; ou à fond marbré de rose ou de carmin; se trouvant quelquefois réunies sur un même pied. Flor. de mai à juin. Multiplication par division | des touffes, au printemps ou à l’automne D. plumarius L., Œ. Mignardise.[Syn.: D. mo- | schatus Desf.] Nom angl.: Garden Pink; nom all.: Federnelke — Bois, ATL. PL. JARD., t. 40. — Patrie fhcertaine. — Vivace, glauque; tiges g'a- zonnantes, courtes, en touffes épaisses; files. linéaires ; fl. simples, réunies par 2-3, en mai- juin; pétales odorants, rose pâle, laciniés, bar- bus. — Var.:à fi. doubles, roses, blanches ou carmin clair; unicolores ou piquetées et bordées de différentes couleurs sur fond blanc ; à pétales frangés ou entiers. (Œ. Cyclope.) Rev. Hort. 1894, 180. Les Mignardises d’ Ecosse ont les pétales fran- gés, les fleurs grandes, blanc rosé et centre purpurin; les Mignardises anglaëses ont les pé- tales entiers, les fl. plus grandes que les précé- dentes, et des coloris très variés sur fond blanc. PI. très rustiques, pour bordures, rocailles à exposition chaude; lieux légers, meubles, bien fumés. Refaire les bordures tous les 3 ou 4 ans. Multiplier: 1° pour les variétés simples, par semis en place ou en pépinière, d'avril à juillet ; 20 pour les variétés doubles, par éclats de touffes et par marcotte. D. semperflorens Hort., Œ. Flon. — Origine incertaine; peut-être hybride entre l’'Œ,. de poëte _— DIANTHUS. et l’Œ. des fleuristes ou l'Œ. en arbre. — Vivace, demi-ligneux; touffes épaisses, étalées; tiges fertiles dressées, de 40 em., portant des fl. pleines, odorantes, pourpres, en corymbe lâche. Flor. remontante, de maiaux gelées. Ne produit pas de graines. Var. accidentelles de coloris, blanches ou diverst. panachées, conservées par le bouturage. L’'Œ, Marie Paré est une variété | blanc pur; il en existe beaucoup d’autres de coloris variés. Rustique; tout terrain, pourvu qu'il soit meuble et non humide; cultivé souvent en pot comme plante de balcon et de fenêtre. Multiplier : 1° par divisions des pieds à la fin de l’été ou au printemps; 2° par boutures en mai-juin. D. superbus L., Œ,. superbe. [Syn.: D. fimbriatus | Lamk.]— France.— Vivace, souche gazonnante; tige fertile haute de 40 à 50 cm., subtétragone; flles. linéaires, trinerviées ; fl. solit., en pani- cules lâches. Pétales roses, très odorants, à limbe étroit, oblong, très profondément lacinié dans tout son pourtour en lanières capillaires multifides. Flor. de juin à octobre.— Var.:à fleurs blanches, à fl. carnées. Plates-bandes, bouquets; tous terrains meubles et un peu frais. Multipl.: 1° par divisions des pieds ; 20 par semis en pé- pinière au printemps et en été. JE DIANTHUS L., Œällets. (Espèces propres à l'ornement des rocailles.) *D. alpinus L. — Alpes orientales. — Plante naine et touffue, cespiteuse, à feuilles d’un vert foncé luisant, étroites-linéaires ; fleurs solitaires, grandes, acaules, häutes de 3 à 6 cm., d’un très beau rose vif avec une zône plus pâle au bas des pétales qui sont barbus à leur base. Mai-juin. D. arenarius L.— Europe etSibérie.— Plante cespiteuse, formant de larges touffes étalées sur le sol, hautes de 15 à 20 cm. à feuilles glauques, à fleurs solitaires, d’un rose pâle, très odorantes, à pétales laciniés. Mai-août, D. atrorubens All. (sanguineus Vis.)— Europe méridionale et orientale.— C’est le D. carthusia- norum, à fleurs d’un rouge très vif. D. cæsius Smith. — Montagnes de l’Europe. — Petite plante cespiteuse, à souche traçante, à verdureglauque,formant delarges touffes naines et tapissant le sol; fleurs d’un beau rose clair, solitaires et portées sur une tige de 10 à 15 cm. Mai-juillet. * D. callizonus $. et K. — Transylvanie. — (GARDEN, 10 oct. 1891.) — Surpasse en beauté le D. alpinus, son voisin; fleurs très grandes, d’un beau rose, avec un cercle de teinte foncée en- tourant la gorge de la corolle, Mai-juin. D. capitatus DC. — Orient. — Tige suffrutes- cente; feuilles étroites-linéaires ; fleurs petites. d’un rose vif, réunies en capitules serrés au sommet de tiges dressées, de 40 à 50 cm. Mai- juillet. D. carthusianorum L., Œallet des Chartreux.— Montagnes sèches de l’Europe.— Tiges de 20 à 40 cm., portant un capitule de fleurs petites, d’un rose vif. Mai-août. D. caucasicus Bieb, (D.montanus Bieb.)— Cau- case. — Feuilles vert foncé; tiges légères et flexibles, rameuses, portant de 5 à 12 fleurs so- litaires, grandes, d’un beau rose pourpre, pé- | Griseb., d'Orient; furcatus Balb., du Midi; fim- | OR CP MP NO VE Me PURE. DIANTHUS. 439 DICENTRA. tales laciniés. Juin-octobre. briatus Bieb., du Caucase; *frigidus Koch, des D. cinnabarinus Sprün. — Grèce. — Plante. | Alpes ; *Freynii Vahl., de l'Herzégovine; gi- d'aspect grêle, peu feuillée, d’un vert jaunâtre ; | ganteus d'Urv., de Transylvanie ; *gelidus Schott, tiges de 5 à 15 em., raides, portant un capitule | de Transylvanie; hirtus Vill., du Midi; hunga- de fleurs serrées, à corolle d’un rouge cinabre | ricus Gris., des Carpathes; énteger Vis., d'Orient; ou brique vif. Grand soleil; sol profond; si, Xnappii Asch., des Carpathes; longicaulis Ten... possible, rocher. Mai-août. du Midi; Lburnicus Bartl., du Midi; mæsiacus D. dentosus Fisch. (versicolor Fisch.) — Sibérie Panc.. de Serbie; multipunetatus Ser., d'Orient; orientale.— Tiges rameuses et feuillées ; feuilles *nitidus W. K., des Carpathes; petræus W. K., relativement larges, se rapprochant de celles d'Orient ; parnassicus Boiss., d'Orient; pinifolius du D. barbatus ; fleurs de grandeur moyenne, | Sib. et Sm., de Macédoine; pratensis Bieb., du réunies en gros capitules, d’un rose très vif et Caucase; pelviformis Heuf., de Serbie; Requieni portées sur des tiges de 15 à 20 em. de haut. Gr. et God., du Midi; rupicola Bivon, d'Italie; Mai-octobre. On en possède plusieurs variétés. sabuletorum Willk., d'Espagne; serotinus W. et D. fragrans Bieb. — Caucase et Sibérie. — Plante cespiteuse, à feuillage glauque, formant de larges touffes étalées sur le sol et portant de grandes fleurs isolées sur des tiges de 10 à 15 cm.. d’un rose lilas, à pétales laciniés et très odorantes. Juin-septembre. D. gallieus Pers. — France mérid.et occident. — Plante à rameaux très stolonifères, à tiges couchées, hautes de 15 à 20 em.; fleurs d’un lilas vif, grandes, solitaires et très odorantes. Juillet-novembre. * D. glacialis Haenk. — Alpes occidentales. — Très petite espèce à fleurs acaules, d’un rose vif, que les feuilles dépassent en hauteur. Mai- uin. , D. monspessulanus L. — Europe méridion. — Plante formant des touffes d’une verdure fine et molle, à tiges nombreuses, dressées, hautes de 10 à 15 em... et portant 1 à 3 fleurs d’un rose lilas, très odorantes et à pétales laciniés. Juillet- octobre. * D. neglectus Lois. — Alpes françaises. — Plante naine et formant des touffes serrées; tiges de 10 à 15cm., portant 1 ou 3 fleurs. grandes, d’un carmin très vif, à pétales jaune cuivré verdâtre en dessous. Mai-juin. D. Seguieri Vill — Europe et Sibérie. — Plante touffue, à tiges légères, de 10 à 25 em. dressées, portant des panicules de fleurs degran- deur moyenne et d’un rose vif. Mai-septembre. *D. subacaulis Schur. — Transylvanie. — Toute petite espèce à port ramassé, à petites fleurs roses, s’élevant à peine à 5 cm. Mai-juillet. D. sylvestris Wulf. - Europe mérid. — Belle. espèce à feuilles étroites linéaires, à tige très | ténue, haute de 10 à 15 cm., portant 1 à 3 fleurs grandes, isolées, odorantes, d’un beau rose carné. Juillet-octobre. Une variété à fi. blanches est cultivée au Jardin alpin d’acclima- _ tation à Genève. D. viscidus Bory. — Grèce. — Charmante pe- tite espèce naine, à fleurs très nombreuses, d’un beau rose et se succédant sur la plante de Juin en septembre. Propre à faire des bordures. On cultive en outre les D. alpestris Hoppe, des Alpes; ambiguus Panc., de Serbie; anatoli- cus Boiss., d'Orient; arboreus L., de la Crête; aridus Gris., d'Orient ; attenuatus Smith, du Midi ; aristatus Boiss., d'Orient ; Balbisii Ser., d'Italie ; Eannaticus Heuf., de Serbie; bicolor Bieb. d'Orient; calocephalus Boiss., d'Orient; campestris Heuf., de Hongrie; ciliatus Guss., d'Italie; coli- nus W. et K., de l'Europe orient.; cruentus D K., des Carpathes; serratus Lap., des Pyrénées; | spiculifolius Schur., de Transylvanie; spinosus | Desf, d'Orient; squarrosus Bieb., du Caucase ; tymphresteus Heldr., d'Orient; vaginatus Chaiïx, | d'Italie, etc. etc., et un grand nombre de formes et variétés. Les espèces marquées d’une * sont celles qui exigent la terre de bruyère mélangée d’un tiers de terre franche; il leur faut une exposition sèche et le mi-soleil, si possible la rocaille. Les autres espèces réussissent dans tout sol léger, au soleil. Toutes les espèces appartenant au groupe des Plumarius (arenarius, anatolicus, attenuatus, calocephalus, parnassicus, petræus, squarrosus, etc.) constituent d'excellentes bor- dures. Ils sont propres à garnir les talus en- soleillés, les rochers arides, les murailles, etne demandent aucun soin. Tous les Dianthus se multiplient aisément | par semis ou division. EE | DIASPIS Costa. (Hémiptères-Homoptères; fa- mille des Coccides.) Voisin des Aspidiotus (v. ce mot); en diffère par le bouclier des mâles, allongé, caréné et généralement de couleur blanche. On en connaît une dizaine d'espèces. D. rosæ Sandb. (Pou ou Punaise blanche des Rosiers; Kermès du Rosier.) Les femelles, de couleur rougeâtre, deviennent peu à peu, après qu’elles se sont fixées, des coques lenticulaires, | blanches, un peu bombées au centre. Très nui- sible à certaines variétés de Rosiers, dont il couvre les branches d’une croûte pulvérulente, écailleuse, constituée par l’agglomération des boucliers des générations qui se succèdent. Pour s’en débarrasser, il faut couper de bonne heure les branches attaquées et procéder -ensuite au brossage des tiges avant l’évolution des bourgeons. D. ostreiformis Curtis. Remarquable par ses boucliers qui ressemblent à des coquilles d’huitre en miniature. Est très nuisible aux Poiriers et à leurs fruits. Sa multiplication est parfois tellement rapide qu’il envahit complétement les arbres et les fait périr. Le seul moyen de s’en débarrasser est de supprimer les branches infestées. Ed. Lf. DIGENTRA Bork. (Diclytra et Dielytra DC.) (Fumariacées.) Plantes vivaces herbacées, à feuillage glabre et divisé, à fleurs irrégulières, à deux corolles dissemblables, disposées en grappes rameuses ; pédicelles portant 2 bractées; pétales alternes avec les sépales et dissemblables, les deux extérieurs munis chacun CS TPS DICENTRA. d’un éperon, caractère qui distingue ce genre des Fumeterres. Etamines 6. soudées en 2 faisceaux opposés; ovaire uniloculaire; capsule poly- sperme, déhiscente, contenant 10-20 graines noires et luisantes; 13 espèces, appartenant à l’Asie centrale et orientale et à l'Amérique sep- tentrionale. D. canadensis DC.(Corydalis canadensis Gold.) — Amérique sept. -- Plante presque succulente. à racine un peu tuberculeuse; feuilles finement divisées. d'un vert glaucescent; fleurs d’un blanc rosé, à parfum de Jacinthe, disposées en grappes simples et pauciflores. Avril-mai. D. cucullaria DC. (Corydalis cucullaria Pers. Fumaria cucullaria 1.) — Amérique sept. — Diffère peu du précédent; fleurs d’un blanc crème. Avril-mai. D. eximia DC. — Amérique septentrionale. — Plante à souche traçante et épaisse, écailleuse. Feuilles très finement divisées, d'un vert glau- que. Fleurs d’un rose pâle, en grappes élégantes. Mai-août. D. formosa DC. —Amérique septentrionale. — Diffère de la précédente surtout par ses fleurs plus petites et plus nombreuses,d’un rose plus vif, par ses feuilles d’un vert tendre et la forme de son stigmate. Mai-juin. On en possède une va- riété alba. D. spectabilis DC Cœur de Jeannette, Cœur de Marie; nom all.: Herzblume. — Bois, ATL. PL. JarD., t. 23. — Chine. Tiges fistu- leuses, rameuses, de 50 cm. à 1 m. de haut, por- tant de belles feuilles élégamment divisées, d’un vert glaucescent ; fleurs d’un beau rose vif, pendantes, formant de longues grappes arquées, à corolle curieusement disposée et formant un cœur de cartes à jouer. Fleurit d'avril en juin-juillet. C'est l’une de nos meil- leures plantes vivaces ; on en cultive une belle variété à fleurs blanches, D. s. alba. Sol profond, léger; soleil. Multiplication par division Les autres D. recherchent la fraicheur et la mi-ombre et un sol riche en humus ; se di- visent aisément. H°°C: DIGHLAMYDÉES. Grande division du Règne végétaf, comprenant des plantes Dicotylédones angiospermes, dont les fleurs ont deux enve- loppes florales : calice et corolle. (Voir Classi- fication, p 328.) DICHORISANDRAMikan.(Commélynées.)Genre comprenant un trentaine d'espèces originaires du Brésil. Ce sont des plantes herbacées.vivaces, rarement sous-frutescentes, à feuilles entières, engainantes; à fleurs en grappes terminales. presque régulières, ayant 6 divisions libres : 3 extérieures, persistantes, constituant une sorte de calice ; 3 intérieures pétaloïdes, plus grandes. Les étamines, au nombre de 6, de 5 par avortement, ont les filets glabres. L’ovaire est à 3 loges ; il estsurmonté d’unstylefiliforme, un peu renflé en tête au sommet. Le fruit est une capsule à 3 valves. Ce genre renferme plusieurs espèces orne- mentales par leur feuillage élégamment panaché. De ce nombresont les D. albo-marginata Linden, GarTexrL. 1868, t. 569; leucophthalmos Hook., B. M.,t. 4738 ; mosaica Linden (Syn.: D. musaica Koch et Linden), Bezc. Hort., 1567, p. 103; — 440 — DICKSONIA, picta Lodd, B. M, t. 4760; Saundersii Hook.. B. M. t., 6165 ; thyrsiflora Mikan. (Fig. 308.) Les Dichorisandra sont des plantes de serre chaude qui prospèrent surtout cultivées dans un compost de terreau de feuilles additionné de terre franche, en pots bien drainés.Les arrosages, copieux pendant la période d'activité végéta- tive, doivent être réduits pendant le repos. La multiplication se fait par division des souches. Fig. 308. — DICHORISANDRA THYRS!IFLORA Mikan. DICHOTOME. On donne ce nom aux axes: tiges ou pédoncules, qui se divisent en formant des bifurcations successives. DICKSONIA L’Hér., Dicksonie. (Fougères, Dicksoniacées.) (Compris Balantium, Cibotium, Dennstedtia.) Plantes vivaces, souvent arbo- rescentes, à frondes bipinnées, couronnant un tronc ou stipe plus ou moins élevé. Scres mar- oinaux, renfermés dans une indusie formée d’un repli cystiforme bivalve du limbe de la fronde, et composés de sporanges pédicellés insérés sur un réceptacle peu apparent. | D. antarctica Bill. [Syn.: Balantium antarcti- cum Presl.] — Nile-Hollande, Nlle-Zélande. — Tronc ou stipe noirâtre, s'élévant de- puis m. jusqu’à 20 m. de haut, et portant une couronne de frondes bipinnées, d'environ 2 m. de long; d’un beau vert, ovales-lancéolées, à pétioles d’un jaune verdâtre, à pinnules lancéo- lées, composées de segments alternes, oblongs, fortement dentés. Sores disposés dans le repli d'une des dents des pinnules. Très ornementale et de facile culture dans les serres tempérées, assez élevées pour prendre tout son dévelop- pement. D. domingensis Desv. — Haïti. — Tronc peu élevé, d’un brun noirâtre. Frondes bipinnées, à | ll — Les 2 DS ét > RO —! DICKSONTA. pétioles distincts, à pinnules lancéolées-acumi- nées. alternes. cunéiformes à la base, les supér. soudées, les infér. subpétiolulées et subauricu- lées, composées de segments lobulés. Sores dis- _ posés dans le repli bivalve des lobules de la fronde qui est crénelée-denticulée. Serre ch. D. obtusifolia Willd.|Syn.: Dennstedtia obtusi- folia Moore | — Amérique du Sud. — Tronc peu élevé. Frondes rigides. d’un vert foncé, subtri- pinnées, de forme oblongue-lancéolée, à pétioles tomenteux et à pinnules confluentes, alternes, ovales-trapéziformes, composées de segments dentés-laciniés. Sores dressés, entourés d’une indusie subhémisphérique. Serre chaude. D. Schiedei Sm. [Syn.: Cibotium Sehieder Schlecht.] — Région montagneuse du Mexique. — Tronc de 3 à 4 m. de haut, brunâtre, couvert d'assez longues squames piliformes, lisses, Jau- nâtres. Frondes bipinnées, longues de plus de 2 m.. d'un vert glauque, de forme ovale-lancéo- Fig. 309. — DICKSOXiA SQUARROSA SW. lée, à pétioles allongés, jaunâtres, squameux, à pinnules lancéolées, alternes. confluentes, for- tement dentées. Sores saillants en dehors du! bord des pinnules, entourés d’une indusie co-. _riace, orbiculaire. Très ornementale dans les. serres tempérées D. squarrosa Sw. [Syn.: Balantium squarro- sum Pr.] — Nlle-Zélande. — Tronc très peu élevé. Frondes grandes, de forme longue- ment lancéolée, bipinnées, à pétioles assez longs, brunâtres, à pinnules lancéolées-acuminées, composées de segments alternes, confluents, lo- bulés. Sores marginaux, entourés d’une in- dusie suborbiculaire. insérée sur le bord des segments des pinnules. D'un port très élégant. Serre tempérée. (Fig. 309.) E. KR. __& DICLIPTERA Juss.(Acanthacées.) Genre com- renant plus de 60 espèces, originaires des ré- 441 DICTAMNUS. gions tropicales. Cesontdes herbes, rarement des sous-arbrisseaux à tige anguleuse. Les fleurs sont groupées en capitules ou en épis disposés en ombelles axillaires et terminales, entourées de bractées, disposées sur plusieurs rangs for- mant des involucres. Le calice est à 5 divisions régulières; la corolle est renversée, à deux lèvres: la supérieure à 5 dents, l’inférieure à deux. Les étamines, au nombre de deux. ont les anthères superposées, non appendiculées. Le fruit est une capsule à 2 valves, comprimée, contenant 4 graines. Les D. Pohliana Nees. du Brésil, et Tweediana Nees (fig 310), de l'Uruguay. sont parfois cul- tivés. Ce sont des plantes vivaces, qui exigent la serre chaude. : Diclytra. Voir Dicentra. Fig. 310. — DiICLIPTERA TWEEDIANA Nees. _ DICOTYLÉDONES. Cenom sert à désigner l’un des grands embranchements du Règne végétal, comprenantles plantes à embryon (jeune plante enfermée dans la graine) présentant deux coty- lédons (premières feuilles). DICTAMNUS L. (Rutacées.) Herbes sous-fru- tescentes ; tiges. rameaux et inflorescences cou- verts de glandes; files. alternes, imparipennées à 9-13 folioles ovales, dentées, marquées de points transparents. F1. en grappes terminales, blan- ches ou roses; irrégulières ; calice 5 partite, à 2 divisions inférieures plus longues, caduques ; corolle à 5 pétales, les 4 supérieurs dressés, l’inféricur décliné ; 10 étamines déclinées ; ovaire | brièvement stipité, à 5 loges cohérentes à la | base, hérissées ; style décliné et dépassant les | pétales ; fruit formé de 5 coques munies d’un ‘bec; graines subglobuleuses, noires, luisantes ME. bb Cr, can Dit DICTAMNUS. 1 espèce. Europe australe, Asie, du Caucase à la Chine boréale. D. albus L. (Fraxinelle.) Tiges fermes, 50 à 60 cm. de hauteur; on cultive surtout la variété à fl. roses (D. Fraxinella Pers.), Bois, ATL. PL. JarD.,t.64,très rustique. Plante curieuse, secré- | tant abondamment une huile volatile, qui, à certains moments, peut s’enflammer à l’air, à la flamme d’une bougie. Le DICTYOSPERMA Wendl. et Drude. (Palmiers Arécacées.) Palmiers élégants, inermes, à stipe annelé. Filles. régulièrement pinnatiséquées, à | segments linéaires lancéolés, acuminés ou bi-| fides. Rachis et pétiole furfuracé, trigone ; gaine allongée, entière. 2 spathes comprimées sur le dos. Spadice monoïque, courtemt. pédonculé et | simplemt. rameux. | 3 à 4 espèces des iles Mascareignes. | D. album Wendl. et Dr. [Syn.: Areca alba) Bory ; Marr. H. N. Paz. 154-155.] — Maurice et | Bourbon.— Stipe atteignant 7-10 m., dilaté en bulbe à la base. Filles. atteignant 4 m. de lon-. sueur. Drupe jaunâtre, de la grosseur d’uneolive. | D. rubrum Wendl. et Dr.[Syn.: Areca rubra Hort.,non Bory.]— Maurice.— Pétioles, nervures et bord des segments des feuilles rouges. On cultive encore D. aureum Wendl. et Dr. [Syn.: Areca aurea Hort.]|, des Iles Rodriguez, et le D. furfuraceum Wendl.et Dr. [Syn.: À. purpurea Hort.; À. pisifera Lodd.], de Maurice. Serre | chaude, culture des Acanthophoeniz. J. D. DICTYOXIPHIUM Hook.(Fougères-Polypodia- cées.) Plantes vivaces à frondes simples, à ner-| vures transversales formant un réseau par leurs anastomoses. Sores constituant une ligne con- tinue sur les deux bords marginaux des frondes | fertiles ; indusie linéaire, peu visible, D. panamense Hook. — Nile-Grenade. — | Rhizome dressé, robuste. Frondes d’un beau vert, simples, entières, les stériles oblongues- lancéolées, les fertiles ensiformes, à pétioles courts, squameux, brunâtres. Sores formant un | bourrelet linéaire d’un jaune brunâtre. D'un assez curieux effet dans la serre chaude. E.R. Didiscus. Voir Trachymene. DISYMOCARPUS Wall. (Gesnéracées-Cyrtan- drées.) Plantes herbacées à port variable; feuilles radicales ou opposées, rarement al-| ternes ; fleurs violettes, bleuâtres ou jaunes, por- tées sur des pédoncules axillaires, ou sur des scapes 1-3 flores ou disposées en cyme lâche; calice campanulé, 5-denté ou 5-partit ; corolle à tube dilaté dans le haut, allongé, court ou largement ventru, à limbe étalé, 2-labié, à lèvre | postérieure 2-lobée, l’antérieure 3-lobée; éta- mines fertiles 2, plus rarement 4, à anthères | conniventes ou soudées ; ovaïre libre, incom- plétement 4-loculaire; capsule linéaire, bivalve, à graines nombreuses. 52 espèces, de l’Inde orientale, de la Malaisie, de l’Asie orientale; une seule espèce aberrante à Madagascar. D. crinita Jack. — Inde, Malaisie. — B. M. 4554; FL. D. S. 631. — Filles. alternes, velues sur les 2 faces, lancéolées, dentées en scie; pé- doncules axillaires; corolle longue de 4 cm. blanc-pourprée extérieurement, lignée de jaune | . à l’intérieur. — 442 — DIEFFENBACHIA. D. Humboldtiana Gardn.— Ceylan. — B. M. 5161 ; FL. ». $. 9,916. (D. primulæfolia Gardn )— Fleurs en cymes pauciflores, pourpre pâle. Serre chaude; semis et bouturage de feuilles. P.H. DIDYMOCHLÆNA Desv. (Fougères — Polypo- diacées.) Plantes vivaces, presque arborescentes, à frondes bipinnées. Sores elliptiques, presque marginaux, à indusie latérale. D. lunulata Desv. — Asie, Amérique tropi- cale, Antilles. — Tronc ou stipe de près d’un mètre de haut, couronné de frondes grandes ‘parfois de 1 m. 50), bipinnées, de forme lan- céolée, à pétioles brunâtres, écailleux, à pin- nules oblongues, presque trapéziformes, d’un vert foncé. Sores distants, peu nombreux, insé- rés parallt. au bord des pinnules, recouverts d'une indusie membraneuse, à déhiscence lon- gitudinale. D’un bel effet dans la serre chaude, DIDYMOSPERMA Wendl. et Dr. (Palmiers Arécacées.) Palmiers de hauteur médiocre, à feuilles inégalemt. pinnatiséquées, argentées ou pointillées de brun en dessous, à gaine courte, 4 fibreuse ; segments cunéiformes, tronqués éro- dés à l’extrémité, opposés ou alternes, Les. infé- rieurs fasciculés. Spadice à pédoncule court et épais, ainsi que les ramilles. Spathes nombreuses, entourant le spadice. 6 espèces de l'Inde et de l’Archipel Malais. D. distichum Hook. fils. [Syn.: Wallichia dis- ticha Anders.] — Sikkim, Himalaya.— Remar- quable par ses feuilles distiques, comme chez les Strelitzia, Ravenala, etc. D. porphyrocarpum Wendl. et Dr. [Syn.: Wallichia; Mart. H. N. Paz. t. 157; Orania regalis Blume ; Rumps. IT, t. 85, 95.] — Java. — Segments des feuilles sinués pandurifor- mes, Fruits lisses, de la grosseur d’une olive, rouges. On connaît encore: D. nanum Wendl. et Dr. [Syn.: Harina nana Griff.; Paz. Brit. Ip. t: 238]; Assam; D. tremulum Wendl. et Drude, des Philippines; D. Reinwardtianum Wendls et Dr. Comme chez les Caryota, dont on peut leur l'appliquer la culture, ces Palmiers, qui ont le. port des Wallichia, des Arenga, perdent leux stipe après la floraison et repoussent du pied: J. D DIDYNAMES. On applique ce nom aux éta= mines lorsque, étant au nombre de quatre dans » une fleur, il y en a deux plus longues que les autres. = DIEFFENBACHIASchott (Aroïdées.) Les Dief- | fenbachia (fig. 311) sont des plantes herbacées ou à tige sous-ligneuse; à feuilles oblongues ou oblongues lancéolées ; à inflorescence formée d'une spathe étroite, persistante, accrescente, enveloppant un spadice plus court qu’elle. Ce spadice, non appendiculé, porte au sommet des ! fleurs mâles, à la base des fleurs femelles: les unes et les autres sans périanthe ; les premières ! constituées par des étamines soudées en corps « sessile; les secondes ayant 4-5 staminodes en-, tourant un ovaire globuleux à 1-3 loges con- tenant chacune un seul ovule. Ce genre renferme une demi-douzaine d’es- ! pèces originaires de l'Amérique tropicale, tre, | DIEFFENBACHIA. chaudes, et qui sont remarquables par leur feuil- lage élégamment panaché, marbré oumaculé de ) blanc ou de jaunâtre sur un fond d’un vert plus | ou moins intense. |} On peut citer parmi les espèces Les plus \répandues : D. imperialis Lind. et André [Syn.: D. Parlatorii Lind. et André. ILL. 2677, t. 291], Izz. Hont. 1871, t. 85, Pérou; latimaculata Lind. et André, ILL. Horr. 1873, t. 112, du Brésil; magnifica Lind. Let Rodigas, ILL. HorT. 1853, t. 492, du Vene- )zuela ; picta Schott. [Syn.: D. lancifolia Lind. et André, ILz. HorrT. 1874, t. 167; mirabilis .; Schuttleworthiana Regel, GARTENFL., 1878, 313; antioquensis Lind. et André, Ir. | [Syn.: D. Baraquiniana Versch. et Lem., IL. Versch., ILL. Horrt. 1866, 470-471; Leopoldi Hort. Bull.; maculata Sweet.; nobilis Versch. ; variegata Hort.; Verschaffelti Hort.; Wallisii tropicale. Pour leur culture, voir Aroïdées (culture). Dielytra. Voir Dicentra. originaires de l’Asie orientale et de l'Amérique septentrionale, caractérisés par des feuilles op- posées, entières ou dentées ; des fleurs disposées un calice à 5 divisions aiguës ; une corolle tu- liers ; 5 étamines, un peu saillantes ; un ovaire linfère, à 2 loges, contenant de nombreux ovules et surmonté d’un style long et grêle terminé par un stigmate capité. Le fruit est une cap- sule renfermant de nombreuses graines. Iflora Lem., ILL. HortT. 1863, t. 283; Weige- É lia floribunda Hort ; hauteur, à feuilles brièvement pétiolées, pres- 4 que sessiles sur les rameaux vigoureux, ovales Æl acuminées, bordées de dents aiguës ; à jeunes Klrameaux, face inférieure des feuilles, pédoncule, {calice et fruit poilus. La corolle a le limbe pres- {que bilabié + D grandiflora Sieb. et Zucc. [Syn.: D. coræ- ensis DC.; Weigelia coræensis Thunb.; D. Lamabilis Carr., Rev. Horr. 1853, p. 305.] — F1. D. SERRES VI, t. 855 ; x11, t. 1189; x1v,t. 1445, 1446, 1447. — Japon. — Cette espèce diffère de la précédente par ses feuilles à face inférieure |munie de poils seulement sur les nervures Let par ses fleurs plus grandes et plus réguliè- ‘res. Nombreuses variétés : à feuilles panachées ; Î à fleurs panachées ou versicolores. _ D. hortensis Sieb et Zuce, — Chine et Ja- Pon. — Arbrisseau à feuilles pétiolées, ovales acuminées, bordées de dents aiguës ou crénelées, jun peu velues à la face inférieure. La corolle ‘inférieure. Cette espèce à donné naissance à des Toutes ces plantes exigent la serre chaude. Rev. HorrT. 1874] — Japon. — Arbrisseau de 1 m. 50 à 2 m.de. à les lobes presque égaux et letube brusquement |dilaté sous la gorge, pubescent dans la partie 443 Horr. du | DIGITALIS. recherchées pour l’ornementation des serres, variétés à fleurs roses, rouges ou blanches et à feuilles panachées. D. rosea Herincq.[Syn.: Weigelia rosea Lindl.] (Fig. 312.) — L'HorT. FRANCAIS, 1, t. 21. — Chine. — Espèce à rameaux, pétioles et nervures de la face inférieure des feuilles poilus; à feuil- les très brièvement pétiolées, oblongues aiguës, glabres à la face supérieure, acuminées, à base arrondie, bordées de dents aiguës. Les fleurs ont la corolle pubescente, à tube obconique et à limbe régulier, divisé en lobes arrondis. Le D. rosea est très répandu dans les jardins ; on en connaît de nombreuses variétés à fleurs blanches, roses, rouges, maculées ou tachetées d’une couleur sur un fond différent. etc. Il en existe Horr., 1875, 192], du Brésil; Seguine Schott | Horr. 1864, 387; decora Hort. Versch. ; gigantea Lind., IL. Horr. 1870, t. 11], de l'Amérique | aussi une variété à feuilles panachées. D. trifida Mœnch. [Syn.: D. canadensis L. ; D. lutea Pursh.] — Amérique septentrionale. — Arbrisseau à feuilles très courtement pétiolées, ovales aiguës, glabres sur les deux faces; à fleurs jaunes. D. versicolor Sieb. et Zucc. [Syn.: D. japo- niea DC.; Weigelia japonica Thunb.] — Japon. . — Cette espèce est voisine du D. hortensis, dont elle se distingue par la corolle moins brusque- ment contractée sous la gorge et à lobes irré- guliers constituant un limbe très obliquement DIERVILLA Tournef. (Caprifoliacées.) Genre | comprenant une dizaine d'espèces d’arbrisseaux | tronqué. Il en existe plusieurs variétés. Les Diervilla sont des arbrisseaux de premier mérite pour la décoration des jardins, remar- quables par leur abondante floraison qui à lieu en bouquets axillaires ou terminaux, présentant Lbuleuse, en forme d’entonnoir, découpée au sommet en 5 lobes réguliers ou presque régu- en juin-juillet. Ils sont d'autant plus précieux que leur rusticité est absolue et qu'ils s’accom- modent de tous les terrains. On les multiplie facilement par boutures herbacées ou par mar- cottes. DIGITALIS L. (Scrophularinées.) Herbes sou- | vent vigoureuses, rarement frutescentes à la base; tige dressée, simple ou rameuse à la base; flles. alternes, Les inf. souvent ramassées et allongées, entières ou dentées ; fl. en longues D. floribunda Sieb. et Zucc. [Syn.: D. multi- grappes terminales, souvent très belles, pour- pres, jaunes ou blanches, à corolle maculée en dedans et barbue à la gorge. Calice 5-partit ; corolle déclinée, à tube ventru ou campanulé, à lèvre supérieure étalée ; 4 étamines didynames plus courtes que la corolle; loges des anthères confluentes au sommet; style brièvement bilobé; capsule ovale, déhiscence septicide; graines. nombreuses, petites, oblongues, rugueuses. 18 esp. Europe, Asie oceid. et centr. D. grandiflora All. — Indigène. —Vivace;tige de 60 em. à 1 m., velue glanduleuse; flles. très poilues sur les nervures; fl. jaunes ou blanc jaunâtre. D. purpurea L., Gantelée, Gant de Notre-Dame. — Mascc., ATL. PL. Fr.,t.229.— Indigène. — Bis- annuelle; tige presque simple, 1 m.à 1 m.50; flles. légèrement cotonneuses; fl. purpurines, ponctuées de pourpre brun à l’intérieur; var. rose clair, blanche, ponctuées de jaune brun ou non ponctuées. Ornement des grands jardins, en groupes, ou en plantes isolées; aime terrain siliceux, pierreux, plutôt sec qu'humide. Semer en pépinière, én mai, repiquer en pépinière, mettre en place avant l’hiver ou au printemps. C’est une plante médicinale en même temps | que très ornementale, vénéneuse à haute dose. DIGITALITS. On pourrait encore cultiver D. ferruginea L, B. M. t. 1828, de l’Europe australe, vivace, et D. lutea L., B. R. t. 251,indigène. JE DIGITÉ. Se dit des organes qui sont disposés comme les doigts par rapport à la paume de la main ou qui divergent d’un point commun comme les rayons d’un éventail. Digraphis arundinacea. Synonyme de Phalaris arundinacea. DILOPHOSPORA. Forme spermogonie d’un Champignon pyrénomycète qui attaque l’épi de | quelques Graminées, le Blé Hickling, et trans- forme cet épi en une masse noire, dure, char- bonnée, stérile. C’est un parasite peu répandu en France. On ne connait pas de traitement pour le com- battre. DrD: DILLENIA L. (Dilléniacées ) Arbres; feuilles développées, à nervures pennées, parallèles ; fleurs élégantes, latérales, fasciculées ou soli- taires, blanches ou jaunes; 5 sépales étalés ; 5 Fig. 311. —- DIEFFENBACHIA MAGNIFICA Lind. pétales développés ; étamines à peu près libres, à anthères linéaires, s'ouvrant par deux fentes, les internes dressées, introrses, les externes recourbées, extrorses; -20 carpelles cohérents le long de l’axe, pluriovulés, indéhiscents à la maturité, soudés pour former un fruit globuleux enveloppé par le calice; graines sans arille, non pulpeuses ou rarement, nichées dans une pulpe. 9 espèces de l'Afrique tropicale. D. speciosa Thunb. — Inde orientale. — B. M. 449, 5016. — Arbre toujours vert, à port de Châtaignier; rameaux cendrés, glabres; flles. longues de 40 em., dentées en scie, obtuses, glabres ; fl. très grandes, solitaires, rappelant celles des Magnoha. D. volubilis Vent. Voir Hibbertia. Serre chaude; bouturage à l’étouffée avec du bois aouté. PEL DILLÉNIACÉES (Famille des). (Dicotylédones- 444 DILLWYNIA. Polypétales-Thalamifiores.) La famille des Dil- Ë léniacées, voisine des Renonculacées et des Ma- gnoliacées, comprend des arbres et des arbris- seaux parfois grimpants, rarement des plantes herbacées, à feuilles alternes, entières ou den-« tées,exceptionnellement pinnatifides ou trifides, stipulées ou sans stipules. Les fleurs, générale-* ment jaunes, quelquefois blanches, sont herma- phrodites ou polygames, rarement dioïques; elles ont un calice à 5 sépales, rarement 3-4 ou un nombre indéfini, persistants. Les pétales, au mines, généralement en nombreindéfini, rare- ment en nombre de 10 ou moins, sont attachées sous l’ovaire, libres ou plus ou moins soudées entre elles par la base. Le pistil est formé de 1 ou plusieurs carpelles libres ou plus rarement. cohérents. Les ovules, solitaires ou en nombre Fig. 312. — DIERVILLA ROSEA Hérincq. indéfini, sont anatropes. Les graines sont mu" nies d’un arille. DILLWYNIA Smith. (Légumin.-Podalyriées) Arbrisseaux à port de Bruyère, à files. alternes: simples, étroitemt. linéaires ou cylindr. canali cul. en dessus. Fleurs jaunes ou rouge orangé en grappes corymbiformes. Calice à tube court Pétales onguiculés, à étendard aussi long que large. Légume subsessile, ovale ou orbiculaire renflé, 4 10 espèces, toutes australiennes. D. acicularis Sieb. Filles. droites, aciculaires! 10-12 fleurs en grappes nues, terminales. | D.cinerascens R. Br. — B. M. t. 2247.— [Syn. D.juniperina Sieb.] — Filles. filiformes, courtemt, mucronulées, étalées. Fleurs en corymbes term naux, sessiles, D. ericifolia Smith. — Exor. Bor. t. 25. — [Syn.: Pultenæa retorta Wendl.] — Rameaux pu bescents, feuilles subulées, ponctuées, divark nombre de 5 ou moins, sont décidus. Les éta- > un LL | DILLWYNIA. |quées, à mucron piquant. Fleurs en corymbes terminaux, sessiles. | D. floribunda Smith. — Exor. Bor. t. 26; | Lopn. Bor. cas. 305; B. M. 37, t. 1545. — Feuilles |subulées, mucronées, tuberculeuses, scabres. | Fleurs jaunes, géminées, axillaires. D. glaberrima Smith. — B.M.24,t.944. — Filles. filiformes, lisses, à mucron recourbé, non pi- quant, corymbes terminaux, pédonculés,légume pubescent. D. parviflora R. Br. — B.M.t. 1527. — [Syn.: D. microphylla Sieb.] — Filles. courtes, denses, dé- | cussées, étalées. Fleurs en corymbes subcapités, termin., pauciflores. D. speciosa Paxt. — B. M. VII, t. 27. — Filles. linéaires aiguës. Fleurs en corymbes terminaux, à étendard jaune orange et à ailes pourpres. |} Terre de bruyère siliceuse, pincements répé- | tés. Semis, boutures au printemps, sur couche | tiède ou à froid. 3. D: DILOBA Boisd. (Lépidoptères-Hétérocères, fa- , mille des Notodontides.) Papillons à ailes an- | térieures dé \ 1 . ; dépourvues de dent au bord interne; |par les conquérants Espagnols. antennes pectinées chez les mâles, finement crérelées chez les femelles; palpes grêles, hé- rissées de longs poils, à dernier article cylin- | drique et nu. Chenilles courtes, cylindriques, paresseuses, garnies de points tuberculeux sur- | montés chacun d’un petit poil court. Une seule | espèce européenne. | D. cæruleocephala L. (Bombyx tête-bleue.) Pa- gris brunâtre, avec les ailes antérieures pour- vues de deux lignes médianes noires et de deux grandes taches jaunâtres, superposées, imitant avec trois raies longitudinales d’un jaune citron et de nombreux petits tubercules noirs, sont trèscommunes en France. Elles vivent, en mai, les Cerisiers, les Pruniers, les Pommiers, les . Amandiers et les Abricotiers. Elles sont quel- quefois assez nombreuses pour être très nui- per les branches avec un bâton sur un parapluie renversé; on les fait ainsi tomber facilement et l’on n’a plus alors qu'à les écraser, Ed. Lf. Dimorphanthus. Voir Aralia. DIMORPHE. On applique ce nom aux organes Qui, Sur un même individu, présentent deux for- | mes différentes. Ce genre de variation porte le nom de Dimorphisme. + DIMORPHOTHECA Mœnch. (Composées.) PI. annuelles, vivaces, ou sous-arbrisseaux ; files. cisées ; capitules longt. pédonculés, hétéroga- mes, radiés. Involucre large; bractées bi-sé- riées, linéaires, à bord scarieux; réceptacle 4 à . \ 2 . | alternes ou radicales, entières, dentées ou in- | | | plan ou à peine convexe, nu; fl. radiées uni- sériées, femelles, à corolle ligulée, étalée, entière | Ou tridentée au sommet; fl. du disque herma- phrodites, régulières, tubuleuses, à limbe 4-fide : les fleurs radiées ainsi que les plus extérieures du disque fertiles, celles du centre le plus sou- !| ventstériles. Achaines des fl. radiées triquètres, Tugueux, ceux du disque plans-comprimés, à | rebord ailé, tous nus, glabres, dressés. Env. | pillon nocturne, de 37 mm. d'envergure, d’un | sur tous les arbres fruitiers, pringipalement sur Sibles. Pour les détruire, on conseille de frap-| D — DINDON. 20 espèces. Afrique australe; une seule fré- quemment cultivée. D. pluvialis Mœnch., Souci pluvial. Annuel, tiges de 30 à 40 em., faibles, feuillées ; filles. étroites lancéolées sinuées dentées ; fl. blanches en dedans, violettes en dehors, se fermant dès qu'il menace de pleuvoir, ou quand le ciel est couvert. Semer en pleine terre an printemps. On a cultivé aussi D. aurantiaca DC, B. M. t. 408, 1991; VENT. Mac. 20 (flaccida); D. chry- santhemifolia DC., Vent. HorT. Mazu. t. 56; | B. M. 2218 ; tous deux vivaces, à fl. jaunes; et D. fruticosa DC., sous-arbrisseau à fl. blanches, à peu près disparus des cultures. JG DIOIQUE. On désigne sous ce nom les plantes qui présentent des fleurs unisexuées, mâles et femelles portées sur des pieds différents. DINDON. Le Dindon (Meleagris gallopavo), | oiseau de l’ordre des Gallinacés (voir ce mot), est originaire des forêts del’Amérique du Nord, où on le trouve encore à l’état sauvage. On suppose que, domestiqué déjà par les anciens Mexicains, cet oiseau fut importé en Europe Pierre Belon dit que les Cogs d'Inde étaient déjà communs | dans les fermes en 1530. On sait que l’on dé- signait à cette époque, sous le nom commun d’Indes occidentales. les Antilles et le continent voisin d'Amérique. De Cog d'Inde on a fait suc- cessivement Cog Dinde, puis Dinde et Dindon. — Les Dindons ne supportent pas d’être enfer- més dans une basse-cour, et comme ils com- mettraient des dégats dans un jardin, il faut les envoyer chaque jour pâturer dans les champs sous la conduite d’un enfant. Par suite, l'élevage en grand est seul profitable. Un mâle 2 . . 1 ° A | deux 8 réunis. Ses chenilles, d’un blancgrisâtre, | suffit pour six ou huit femelles. Les œufs sont gros et blancs, bons à manger. On doit sur- veiller la ponte qui commence en mars, car la | femelle cache ses œufs. Pendant la saison de la ponte, il convient de séparer les mâles, à cause de leur caractère querelleur. La femelle couve en mai et juin : l'incubation est de trente jours et une seule femelle peut mener à bien une vingtaine d'œufs. On nourrit d’abord les | petits avec de la mie de pain, de l’ortie hachée et du lait caillé, le tout formant une pâtée qu’on leur donne quatre à cinq fois par jour; puis on y ajoute du grain et de la salade. Au bout de huit jours, on peut les laisser sortir pen- dant quelques heures. A trois mois, ils prennent le rouge (les caroncules;; c’est une période cri- tique, à laquelle beaucoup succombent, surtout si le temps est humide. On les tonifie avec du pain trempé dans du vin et des oignons crus. La crise passée, les dindonneaux sont plus rustiques et on peut les mener aux champs ou aux bois, car ils se nourrissent aussi bien de glands, de faînes et de chataignes que d’in- sectes, d'herbes et de racines. On les engraisse avec des grains et des pommes de terre cuites, généralement vers l’âge de huit mois. La fa- rine d'orge et de maïs, délayée dans du lait caillé, convient pour cet engraissement: on donne cette ration supplémentaire le soir, au retour du pâturage, On termine en gavant l'oiseau, pendant les dix derniers Jours, avec des pâtons de farine de maïs.. L’engraissement DINDON. 446 D Ve 1 n. ue _ th 21 SAS BST, © À DIOSCOREA. est lent, exigeant près de deux mois, à cause [ cils disposés de manière telle que, sous l’exci- de l'impossibilité de séquestrer le nee DIOMYZA Steph. (Diptères-Hématocères; fa- mille des Cécidomydes.) Tête sphérique avec les deux articles des palpes épais, en mas- sue, et les antennes de 14 à 24 articles; ailes velues, frangées; premier article des tarses allongé. Espèces peu nombreuses. D. obfuscata Meis. (Mouche des Framboisiers.) Long de 2 mm., de couleur brunâtre, avec les antennes, la tête, le prothorax noirs, et l’ab- domen bordé de poils blancs. Produit, dans les jardins, le long des tiges des Framboisiers, des renflements en forme de galles, dans lesquels sont renfermées un grand nombre de larves rou- seâtres. Il faut enlever ces excroissances et les brûler. Ed. Lef. Fig. 313. — DIONÆA MUSCIPULA Ellis. s DIONÆA Ellis. (Droséracées.) Genre com- prenant une seule espèce, le D. muscipula Ellis (Fig. 313), plante vivace, originaire des marécages de la Caroline du Nord, où elle est assez rare. La Dionée est célèbre par la pro- priété qu'ont ses feuilles de rapprocher leurs deux moitiés supérieures bordées de long cils. pour emprisonner les insectes qui, par des excitations même légères, ont provoqué leur irritabilité. Cette remarquable: particularité a fait donner à la plante lenom d’Attrape-mouche. La Dionée attrape-mouche,angl.: Venus Fly- trap ; all.: Venus’ Flhegenfalle, est une petite herbe vivace. à feuilles toutes radicales, étalées en rosette, divisées en deux parties séparées par la nervure médiane un instant isolée (voir fig. 313): la partie inférieure à limbe long, se rétrécissant à la base, échancrée au sommet ; la partie supérieure, beaucoup plus courte, à deuxlobes arrondis, bordés de longs et robustes tation causée par la présence d’un insecte, les — lobes se rapprochent comme les valves d’une « coquille, la nervure médiane remplissant le rôle de charnière. Ces cils s’engrènent étroitement pour former une sorte de piège dans lequel l’insecte se trouve emprisonné, Du centre de la rosette de feuilles naît une tige florale de 15 à 25 em. de hauteur, portant de 5 à 10 petites fleurs, ayant un calice à 5 divi- sions oblongues linéaires, aiguës; une corolle à 5 pétales ovales oblongs, obtus., concaves, blancs ; 10-20 étamines hypogynes, libres; un ovaire à une seule loge, contenant de nom- breux ovules. Le fruit est une capsule subglo- buleuse. L1 Dionée attrape-mouche est fréquemment cultivée comme curiosité : On doit la planter en pots, en terre de bruyère tourbeuse mélan- gée de sphagnum vivant et placer les pots la base plongeant dans une soucoupe pleine d'eau que l’on renouvelle fréquemment pour la maintenir limpide. Ces pots doivent être recouverts d’une cloche surélevée pour que l’air puisse circuler facilemment au-dessous. Cette installation doit se faire sous chassis en serre froide ou en serre tempérée et l’on doit, pendant l'été, la garantir des rayons du soleil par des ombrages. La multiplication se fait par graines ou à l’aide des rejetons qui naissent autour des vieilles plantes. DIOON Lindi.(Cycadées.) Végétaux monoïques à tronc court, d’abord ovoïde, puis cylindrique, épais, raremt. bifurqué, recouvert par la base laineuse des anciennes feuilles; celles-ci nom- breuses, se développant simultanément en cou- ronne. Strobiles grands, cylindriques; laineux; le 4 cylindracé, le Q ovoide. 2 espèces du Mexique. D. edule Lindl. (Fig. 314. Voir p 447.) Flles. à pétiole court, Jancéolées allongées dans leur pourtour, planes, poilues dans leur jeunesse, puis glabres, à segments étroits, très rapprochés, raides, très acuminés, piquants, les inférieurs s'atténuant en épines. Rustique dans le Midi de l’Europe. Culture” des Cycas. Ornement des rochers. Boutures de bourgeons adventifs qui se développent à la base du tronc. JE DIOSCOREA L., Igname ; angl. : Yam. (Diosco-… réacées.) Plantes vivaces à souches (rhizomes) tubéreuses, féculentes, ordinairement volumi- neuses, de formes variables, produisant des tiges annuelles, volubiles à gauche, grimpantes, iner- mes ou épineuses, rondes ou anguleuses et re= levées d'ailes membraneuses; rarement tiges humbles., flexueuses et couchées; files. alternes, | qqfois opposées, variables de forme, le plus sou- vent entières, cordiformes, non dentées, mais dans quelques espèces composées palmées, à 3, 5 ou 7 folioles. Fleurs unisexuées, sur des pieds différents (dioïques), rarement en grappes dis- tinctes sur le même pied (monoiques); les fl. & ont un périanthe à 6 divisions, 6 étamines fertiles entourant un rudiment de style, quelquefois 3 étamines parfaites et 3 staminodes ; les fleurs ® ont un même périanthe, 6 ou 3 staminodes, un ovaire triloculaire devenant une capsule à 8 _ b … en ” min hotte ns «mm DIOSCOREA. angles développés plus ou moins en ailes mem- | 447 D PR EP RER OT A QE TE : “s DIOSMA. SAC, FLORA ANTILLARUM, t. 28; D. Berteroana braneuses, etrenfermant des graines comprimées, Kunth (D. cayennensis Lamk.); D. bulbifera L. ailées sur le dos (samares), surtout dans les es- pèces asiatiques ou entourées entièrement d’une aile membraneuse (ou non ailées dans quelques _ espèces: D. pyrenaica). Environ 200 espèces, surtout des régions in- | Ruupx., HERBARIUM AMBOINENSE, Vol. 5, t. 121, tertropicales; quelques autres en dehors des tro- piques : Chine, Japon, Cap. Australie, Chili; il | en existe même une dans les Pyrénées. Genre peu intéressant au point de vue horti- cole ; quelques espèces parfois cultivées dans les serres comme plantes grimpantes,notamment les | | D. illustrata, Garp. Cu. 1873. p. 1:30; D. multi- | color Hort. Izz. Horr. 1871, 53; D. vittata Hort. | Bot. mac. t. 6409; esp. brésiliennes à feuillage brillamment panaché; il leur faut chaque année une période de repostrès accentuée. dans laquelle Wicar, loc. cit. 3, 878; D. globosa Roxb., WiGur, loc. cit. 3, 812; D. pentaphylla L., Wicxr, loc. cit. 8, 814; D. sativa L., DEsc. FLORE MED. DES ANTILLES, 9, 537; D. triloba Lamk. etc Pour quelques-unes des espèces ci-dessus, voir aussi: 124, 125. 126, 127 et 180. Pour plus de détails sur ce sujet, consulter SaGoT ET RaOUL, MANUEL | DES CULTURES TROPICALES, p. 63, et PAILLIEUX ET Bors, loc. cit, p. 209 à 246. J. G. DIOSMA Lin. (Rutacées-Diosmées.) Arbriss. à | port de Bruyère, glabres ou poilus, couverts de glandes ponctuées-pellucides, renfermant de l'huile volatile odorante. FIles. persistantes, al- ternes, carénées ou triquètres, ciliées sur les bords ou finement dentées. Fleurs solitaires ou les tubercules sont tenus au sec. Comme plantes RSS ÈS D NS LATE See M = K A: RTC SCT SEE A URSS 13 /, A) YA RS « NN 22 1 NET 4 Fig. 314. — DIOON EDULE Lindl. potagères, les D. japonica Thunb., D. Batatas } Dene. ont un moment attiré l’attention sous les noms d'Igname du Japon et Igname de Chine (Fig 315); la difficulté d'arrachage des tubercules et le peu de rendement les ont fait | abandonner ; une forme du D. japonica, àtuber- cule court, d’arrachage facile (D. Decaisneana Carr.), a été aussi recommandée et cultivée. Voir Paizzieux ET Bois, POTAGER D'UN CURIEUX, 2° éd., p. 427 et suiv. _ Les Ignames sont surtout intéressantes comme plantes alimentaires dans les pays chauds, sur- : tout en Océanie (Java, Malaisie, Ile Fidji, ete.), où elles sont l’une des bases de l’alimentation ; . on les cultive aussi beaucoup aux Indes orien- tales, à la Nlle-Calédonie, à la Guyane, au Vé- nézuela, etc. Les espèces les plus fréquemment cultivéessont surtout: D. aculeata L., WiGunrT, Ic. PL. IND. or. : 6, 2060; D. alata L., Wicur, loc. cit. 3, 810; Tus- | tes Fig. 315. — IGNAME DE CHINE. Dioscorea. Batatas Dcne. en cymes peu fournies à l'extrémité des rameaux, pentamères. Fruit,5 coques,rugueuses transver- salement, corniculées au sommet. Le genre com- prend une dizaine d'espèces de l'Afrique australe. Presque toutes ont des propriétés stimulantes aromatiques ettoniques. Plusieurs sont cultivées comme arbustes d'ornement en serre froide. La suivante est la plus répandue : D. vulgaris Lin. Arbuste de 30 cm. à 1 m. de hauteur; branches grêles, pubescentes. Flles. linéaires, convexes, carénées, subulées, acumi- nées, serrulées, scabres. Fleurs en bouquet sub- corymbiformes; pétales blancs en dessus, rouges en dessous. Var.: D. v. rubra. [Syn.: D. ericifohia, B. R. t. 541 ; D. ericoides, B. M.t. 2332.] Plante à branches plus dressées, files. plus rigides; pédoncules presque glabres. FI. rougeÂâtres. Cult. et Mult. — Les Diosma demandent serre froide sous climat de Paris, mais sont d’une cult. DIOSMA. facile Terre de bruyère riche en terreau ; expo- | sition semi-ombragée avec arrosages fréquents et pincements répétés pour les faire buissonner. Mult. de boutures à l’étouffée sur couche de sable non chauffée ; par marcottes et aussi par greffe s. espèces vigoureuses. PM: DIOSPYROS Lin., vulg. Plaqueminier. (Ebena- | cées.) Arbres ou arbriss. à files. alternes, cadu- ques ou plus rarement sub-opposées. FI poly- games-dioïques, le plus souvent tétramères ; corolle hypogyne, gamopétale, urcéolée, à4 pé- tales ; étamines 8 sur deux rangs; ovaire à 4 loges, surmonté d'autant de styles, chaque loge à 2 ovules. Fruit, baie contenant de 1 à 8 graines, parfois aussi stérile. Graines comprimées, enve-| loppées chacune d'une pellicule diaphane qui est l’endocarpe. Le genre comprend env. 150 espèces habitant les parties chaudes du globe, surtout l’Asie et l'Afrique. Plusieurs sont cultivées en ornementation pour l'élégance de leur port et leur feuillage. Le fruit de certaines espèces est recherché comme comestible, surtout quand il est blet, car il est auparavant d’une extrême âpreté. Onestime tout particulièrement celui du D. Kaki (voir Plaqueminier), cultivé en Chine, au Japon et aux Etats-Unis. Le bois de ces arbres est très dur, à grain très fin, souvent d'un beaunoir etconnu sous le nom de bois d’ébène. Celui du D. Ebenum et du D. Ebenaster. croissant aux Indes, à Ceylan, aux Moluques, à Maurice et à Madagascar, est particulièrement estimé. D. Kaki L. fils. (Voir Plaqueminier.) D. Lotus L. — Paz. FL. Ross. t. 58; N. D. VI t. 27. — Vulg. Plaqueminier commun — Eu- rope australe. — Arbre de 10—20 m,, à branches et rameaux horizontaux, à écorce longtemps lisse, grise, puis grossièrement ger- curée. Flles. ovales elliptiques ou oblongues- lancéolées, pubescentes, glandulifères en des- sous, douces au toucher. FI. dioïques, rose ver- dâtre. Baie, vol. d’une petite mirabelle, brun jau- nâtre à la maturité, acerbe. Croit spontané- ment dans l’Europe mérid. Bel arbre d’or- nement, assez rustique pour résister aux hivers ordinaires du climat parisien, mais croissance lente. D. virginiana L — Wars. Denver. Brit. II, t. 146; Micu Ans. A. II, t. 12. — Etats-Unis. — Arbre de 15 à 20 m. de haut. sur 1 m. 80 de grosseur, se distinguant du précédent par ses files. moins grandes, plus allongées, presque concolores et glabres ou à peine pubescentes en dessous. FI. dioïques, à corolle blanche. Fr. plus gros, du volume d’une Prune de Monsieur, rougeâtre ou jaunâtre à la maturité, comestible | Employé aux Etats-Unis pour faire des con- serves et des confitures. Plus rustique que le précédent; des froids de 259 ne l’affectent pas. Var.: angustifolia, glabra, càlycina, lucida, microcarpa. (Syn.: D. pubescens Pursh.; D. s1- nensis (voir Plaqueminier). Cult. et Mult. — Les Diospyros que l’on ren, contre dans nos cultures se plaisent dans toutes | sortes de terrain,pourvu qu'ils soientun peu pro- fonds. Mult, facile de graines semées de bonne heure, dès janvier ou février. On peut aussi mult. par la greffe en fente ou en écusson. | ee 448 DIPLADENTA. DIPHYLLEIA Mich.(Berbéridées.) Plantes vi- vaces herbacées, glabres, à souche épaisse et horizontale, émettant chaque année ou bien une feuille radicale peltée ou lobée, en forme d’ombrelle, ou bien une hampe florale portant deux feuilles semblables, mais plus petites et al-. ternes sur la tige, qui se termine par une cyme de fleurs blanches. Deux espèces appartenant à l'Amérique septentrionale et an Japon. D. cymosa Mich. — Amérique septentr. —- Très grandes feuilles lobées et à lobes dentés ; fleurs blanches; baies bleues, Mai-août. Terre de bruyère tourbeuse; mi-soleil. Di- vision par éclats. H. C. Diplacus. Voir Mimulus. DIPLADENIA A. DC. (Apocynées.) Sous-ar- brisseaux ou arbrisseaux d'abord dressés puis grimpants ; feuilles opposées, penninerviées; fleurs élégantes, roses ou pourpres, en grappes terminales ou àla fin pseudo-axillaires, simples ; calice b-partite muni intérieurement à sa base de petites glandes ou écailles; corolle in- fundibuliforme, à tube cylindrique dilaté à la sorge ; 5 lobes étalés tordus, larges ; étamines insérées au sommet du tube ; anthères prolon- gées à leur base en petits appendices obtus; 2 carpelles distincts, à ovules nombreux; folli- cules divergents ou divariqués, cylindriques ; graines pourvues d’une aigrette chevelue, ca- duque. 24 espèces de l'Amérique tropicale, particu- lièrement du Brésil et de la Guyane. D. atropurpurea DC. — Brésil. — FL. p.$. 1,29. — Volubile; flles. petites, ovales, glauces- centes à la face inférieure ; fl. grandes, pourpre noir, rouge orangé extérieurement. D. boliviensis Hook. — B. M. 5783. — Fru- tescent ; files. ovales oblongues; fleurs: réunies par 3-4, à tube dilaté, à pétales rose vif. D. crassinoda DC. — Brésil. — B.R. 30, 64; FL. p. S. 2310. — Sarmenteux ; files épaisses, M lancéolées ; fleurs rose pâle, rappelant celles du Laurier-Rose et agréablement parfumées. D. Harrisii Purdie. — B. M. 4895 ; FL. ». S. 1404. — La Trinité. — Grimpant; files. très | développées, ovales; fl. larges atteignant 9 cm. de diamètre; jaune nuancé d'orange, très 0d0- rantes. É D. nobilis Lem. —— Brésil. — FL. p. $S. 5, 437. — Tiges dressées naissant d’un rhizome tu- berculeux ; files. petites, ondulées, coriaces ; épi terminal de fleurs larges, d’un rose frais un peu plus accentué à la gorge. (Fig. 316. Voir p. 449.) D. Rosa-campestris Lem.— Amér. trop. — FL. p. S. 3,256. — Rhizome tuberculeux,; files. on- dulées ; f.en épiallongé,très grandes, rose pâle; marquées d’une macule carminée à la base de chaque division, à gorge verte. D. splendens DC. Brésil. — FL.:02 1, 30. — Volubile; files. grandes, coriaces ; fleurs superbes, rose pâle, odorantes, D. urophylla Hook. Brésil. B. M. 4414 ; FL. np. $S. 5,425. — Frutescent; caractères généraux du D. boliviensis mais à tube moims dilaté, à fl. rose carminé, tachées de jaune à la gorge. | Serre chaude ; boutures de jeunes pousses ou DIPLADENTA. couche chaude. F6 Diplazium. Voir Asplenium. Diplopappus. Voir Aster. Diplopodes. Voir Myriapodes. DIPLOTHEMIUM Mart. (Palmiers Cocoïnées). les pennatiséquées, gaine ouverte, fibreuse, pé- tiole concave, segments lancéolés ou ensiformes lancéolés, glauques ou argentés en dessous. 2 spathes. Fleurs 4 et © sur un même spadice simple. 4 à 5 espèces du Brésil. D. ceampestre Mart. — H. N. Par. t. 76-78. — Acaule, frondes à pinnules raides, glauques en dessous. D. caudescens Mart. — PaLm.t. 70-77 — [Syn:: Ceroxylon niveum Hort.] Tige atteignant 15-20 pieds : pétiole et dessous des segments blanc de neige. Comme dans toutes les espèces du genre, les frondes sont entières dans le premier âge. D. maritimum Mart. — H. N. Paz. 75-77. — Acaule, frondes atteignant 2 m. 50, à segments | un peu étroits, glauques en dessous. Serre chaude humide. Le D. caudescens, plus rustique, est aussi le plus cultivé, 1-1 Fig. 316. — DIPLADENIA NOBILIS Lem. Diporidium. Voir Ochna. DIPSACÉES (Famille des). (Dicotylédones- Gamopétales.) Plantes annuelles ou vivaces, ra- rement sous-ligneuses. Feuilles opposées, rare- ment verticillées, sans stipules. Fleurs groupées en capitules denses entourés d’un involucre comme ceux des Composées ; rarement disposées en verticilles à l’aisselle des feuilles supé- rieures. Ces fleurs ont un calice supère, en forme | de coupe ou divisé en 5-20 soies constituant | une aigrette. La corolle est supère, tubuleuse. | à 2-5 divisions, quelquefois bilabiée. Les éta- munes, au nombre de 2-4, sont insérées sur le DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 449 de branches aoutées, suivant les espèces, sur, Palmiers inermes,acaules ou peu élevés. Feuil- | rachis comprimé latéralemt., la tête; antennes tantôt très longues, — DIPTÈRES. tube de la corolle; elles sont souvent inégales. L'ovaire est infère, à un seul ovule. DIPSACUS L.(Dipsacées.) Herbes rudes, bisan- nuelles ou vivaces, portant des soies rigides ou piquantes; files. opposées, dentées ou pin- natifides, à lobe terminal plus grand. Infiores- cence en gros capitules oblongs ou ovoïdes, ra- rement globuleux, terminaux, pédonculés; bractées de l’involuere et paillettes du réceptacle souvent herbacées, rigides, subulées ou spines- centes au sommet; fl. bleues ou bleu pâle; co- rolle 4-fide: 4 étamines ; achaines marqués de 8 | côtes, couronnés par le limbe persistant du ca- lice. 12 espèces. Europe, Asie tropicale et occid. Afr. boréale. Plantes à grand développement, rappelant le port des Æchinops ou des Onopordon; orne- ment des grands jardins. On cultive surtout: D. |azureus Schrenk. Songarie, bisannuel, glabre, |inerme, capitule ovoïde, bleu d’azur, tige at- teignant 2 m.; D. laciniatus L., filles. infé- rieures pennatifides, fleurs blanchâtres. Le Char- don des bonnetiers, Cardère, plante industrielle | dont les capitules à aiguillons recourbés servent à carder le drap, appartient à ce genre (D. ful- | lonum Mill.). —-Mascz. Arc. PL. FR.t.158. J.G. Dipteracanthus. Voir Ruellia. DIPTERES. Ordre d'Animaux Arthropodes, de la classe des Insectes, dont les représen- tants, en général de petite taille, sont bien con- nus sous le nom vulgaire de Mouches. Tête mo- bile, unie au thorax par un ligament court et grêle; yeux très grands, surtout chez les mâles, où ils envahissent souvent presque a: formes et multiarticulées (Mémocères), tantot courtes et formées seulement de trois articles, dont le dernier, souvent très développé, porte | une sorte de soie plus ou moins allongée,nue ou plumeuse, appelée style (Brachycères); appareil buccal transformé en une trompe de forme et de longueur variable, qui renferme un Suçoir constitué par 2, 4 ou 6 soies généralement tres | étroites, fines et aiguës; ailes antérieures mem- braneuses, nues, en général transparentes et accompagnées de deux petites pièces blanches appelées cuillerons ; ailes postérieures rempla- cées par deux appendices membraneux et Mo- biles, auxquelles on donne le nom de balanciers; abdomen fréquemment pédiculé, pourvu, chez les femelles, d’un oviducte rétractile; pattes longues et grêles, terminées par des tarses de cinq articles, dont le dernier porte des griffes souvent accompagnées d'organes de fixation paticulières, sortes de ventouses qui permettent à ces insectes de marcher sur les corps les plus lisses. Les Diptères sont pour le plus grand nombre ovipares; quelques-uns cependant sont ViVi- pares et sortent du corps de leur mère Soit à l’état de larves (comme cela a lieu chez les Cécidomyiées, le Sarcophaga caniaria L., etc. soit à l’état de nymphes {Pupipares). Tous Su- bissent des métamorphoses complètes. Les larves apodes et vermiformes (Asticots, Vers, se transforment le plus ordinairement, Sans changer de peau, en nymphes immobiles, aux quelles on donne le nom de pupes; mais quelque- 29 DIPTÈRES. fois elles donnent naissance, après plusieurs mues consécutives, à des nymphes mobiles, vi- vant librement à la surface de l’eau (Cousins, Moustiques, etc.). Les Diptères sont très nombreux en espèces et répandus par toute la terre jusque dans les régions polaires. Leurs larves se nourrissent, les unes de sucs ou de tissus végétaux, les autres de matières animales ou végétales, dont ils hâtent la décomposition par suite de leur pro- digieuse multiplication et de leurs générations répétées à courts intervalles. Tous ou presque tous sont nuisibles à l’état parfait. C’est ainsi que les Cousins, les Moustiques ou Marin- gœuoins, les Simulies rendent presque inhabi- tables certaines régions du globe. D’autres, en orand nombre, tourmentent l'homme par leur bourdonnement, leur habitude de se poser sur la tête ou les membres et par leurs piqûres tou- jours désagréables quand elles ne sont pas dan- gereuses. D’autres, comme les Hématopotes, les Chrysops. les Taons, harcèlent les bestiaux et les chevaux. D’autres, enfin, notamment les Cécidomyées, les Chlorops, les Oscines, les Anthomyes, sont des plus nuisibles à l’a- griculture et à l’horticulture. Ed. Lef. DISA Berg. (Orchidées-Ophrydées.) Etymo- logie inconnue. Herbes terrestres, à tuber- cules entiers, à tiges dressées plus ou moins feuillées, et portant à leur sommet des fleurs grandes et peu nombreuses, ou petites et mul- tiples, en épis plus ou moins serrés. Fleurs caractérisées par: des sépales très grands, dont le dorsal est concave et diverse- ment éperonné à la base ; par des pétales pe- tits et dressés et un labelle réduit souvent presque à une simple languette ; par l’anthère et le clinandre rejetés en arrière de la colonne à leur sommet et formant avec elle un angle variable. L’anthère est biloculaire et chaque loge renferme des pollinies insérées sur un caudicule qui les réunit à une glande visqueuse distincte. Le genre D. comprend plus de 60 espèces décrites, habitant l'Afrique tropicale et awStrale, principalement la colonie du Cap. D. Barellii, variété du D. grandiflora. D. Cooperii Reichenb. f. (B. M. t. 7256); fleurs roses, odorantes. D. cornuta Swartz. (B. M. t. 4091); fl. jaune à s. dorsal brun. D. crassicornis Lindley. (B. M. t. Syn.: 1). megaceras. Hooker f. D. graminifolia Banks (Orcu. azB. t. 399); fl. bleues. D. grandiflora Linné. (B. R. t. 926 ; SERTUM, t. 49: TLinpenia., t. 308); le plus beau et 6529}; le plus anciennement connu ; grande fl. à sé-| pales latéraux écarlates, et s. veiné de vermillon. D. racemosa Linné. (B.M. t. 7021; Oncs. ALB. t. 306.) D. tripetaloides N. E. Brown. (OrcH. ALB. t, 462 ; B. M. t. 7206.) Les Disa sont réputés pour être de culture difficile. On les rempote en décembre dans des terrines basses avec un mélange de terre fibreuse, de sphagnum et de tessons sur un bon drainage. On arrose modérément: jusqu’en dorsal blanc, 450, — DISTEGANTHUS. mars, puis abondamment jusqu’à la floraison, 2 et 3 fois par jour pendant les chaleurs de l’été. La fleur passée, on diminue les arrose- ments, sans jamais laisser sécher. Beaucoup d'air et de lumière, sans soleil, s. froide. Ach. F. DISCIFORME. En forme de disque, Discipline de religieuse. Nom français de l'Amarantus candatus. DISCOIDE. En forme de disque. DISCOLORE. De deux couleurs. DISCOMYCÈTES. Une des 3 grandes divisions du groupe des Ascomycètes, caractérisée par la forme de la surface fructifère, le plus sou- vent largement ouverte et qui peut être plane, convexe, plus ou moins concave, ou former des replis plus ou moins sinueux et irréguliers, comme dans les Morilles. Quelques espèces sont parasites. Disemma. Voir Passiflora. DISCOCACTUS Pfeiffer. (Cactées). Genre in- termédiaire entre Melocactus et Echinocactus, composé de quelques espèces brésiliennes rares et imparfaitement connues. Tige sub-globu- leuse aplatie, presque discoïde, sillonnée de 10 à 14 côtes, couronnée par un cephalium brD; laineux entremêlé d’aiguillons, d’où sortent les “ fleurs tubuleuses, éphémères, nocturnes, odo- rantes, blanches ou rosées, longues de 6 à 1 cm. Espèces décrites : D. insignis Pfr., de Rio Janeiro ; D. placentiformis Web. (Syn. D. Leh- manni Pfr., Melocuctus placentiformis Lehm.), du Brésil austral; D. tricornis Monv. (Syn.:« D. alteolens Lem.) de Cuyaba, Brésil central ; D. Besleri Web. (Syn.: D. Linkii Pfr., Melo-« cactus Besleri Lk. et O.), du Brésil austral. D: W. Disisocactus Lindl. — Voir Phyllocactus bi- formis. Fig. 317. — DISQUE. 1 DISQUE. On donne ce nom à la partie centrale du capitule des Composés-Radiées constituée park des fleurs régulières ou fleurons qu'entourent. des fleurs ligulées ou demi fleurons. On désigne: aussi sous le nom de disque (Fig.317), des pro-. tubérances confluentes ou distinctes, quinaissent: entre les différents verticilles de la fleur et qui! ont l’aspect de bourrelets, d'anneaux ou de. glandes. DISTEGANTHUS Lemaire. (Broméliacées): Genre monotype comprenant une espèce ter- | .DISTEGANTHUS. _restre, originaire de la Guyane française. Rhi- zome rampant, produisant des fascicules de feuil- les et des groupes de fleurs. Feuilles pétiolées, ovales-lancéolées, spinescentes, vertes en des- sus, lépidotes en dessous, par rosettes de 6 à 10, Inflorescence en épi strobiliforme subglo- buleux, large de 6 à 8 cm. couvert d’écailles ovales, imbriquées, dentées, rougeâtres. Fleurs hermaphrodites, sessiles, longues de 35 mm. Calicetriangulaire, en tube surmontant l'ovaire, à segments arrondis, avec une pointe termi- nale. Pétales oblongs-onguiculés, libres, d’un beau jaune brillant, sans ligules à la base, à lobes étalés, aigus. Etam. incluses, à filets courts, anthères oblongues, dorsifixes. Ovaire infère, sessile, triloculaire, velu; style allongé, stigmates linéaires, spiralés. Baie oblongue, sèche. D. balilateralis Lem. — FL. Ser. 1847, t. 227. — Serre chaude. Confondu à tort avec l’Ananas macrodontis; Disteganthus Moensis Hort. Makoy. (Voir Distiacanthus Moensis Morr.) E, A. Distel. Nom allemand des Chardons. DISTIAGANTHUS Hort. (Broméliacées.) Genre composé de deux espèces du Brésil septen- trional. Se distingue des Bromelia proprement dits par des feuilles pourvues de pétioles dis- tincts et canaliculés, et l'ovaire ainsi que les sépales épaissement couverts d’un long tomen- tum brun. Le docteur Mez (Mon. Bromel. p. 18) n’en fait même qu'un sous-genre des Bromelia. D. scarlatinus Hôrt. Lind. [Syn.: Bromelia scarlatina Ed. Morr.] — Para. — PI. acaule. Flles. contractées en pétiole canaliculé, épineux, à limbe oblong-aigu, acuminé, vert teinté de brun, denté. FIL en capitule cen- tral dense, à demi couvert par les feuilles centrales, courtes, rouge brillant. Pétales vio- lets, blancs à la base, dépassant de moitié le calice et égalant les étamines. D. Morrenianus Baker. [Syn.: Bromelia Moensis Morr.; Cryptanthus Morrenianus Regel; Disteganthus Moensis Hort. Makoy.] Filles. plus nombreuses, épineuses, à limbe brusquement contracté, lancéolé-aigu, longues de 30 cm., larges de 5 à 7, vertes teintées de brun, glauques en dessous. F1. en capitule cen- tral sessile, court, pauciflore, entouré de feuilles florales petites, tomenteuses, brunes; calice brun, velu ; pétales longs de 4 cm, à limbe arrondi, blancs, à dos brun. Serre chaude, culture facile, même dans la mousse ou sur des souches d’arbres. E. A. DISTINCT. Mot employé comme synonyme de libre, par opposition à soudé, DISTIQUE. Disposé en deux séries opposées, le long d’un axe commun. DIURIS Smith. (Orchidées-Néottiées.) — dc, deux, et 0voa, genre, allusion à l'aspect des 2 Sépales latéraux, pendants et allongés.— Herbes terrestres, à bulbes entiers, dont le port rap- pelle un peu celui d’un Crocus; hampe dres- Sée portant quelques fleurs écartées, à lon- gues bractées. Sépale dorsal et pétales pres- que semblables ; s. latéraux herbacés, longs, DOLICHOS. D. alba Brown. (B. M. t. 6201); fl. blanches à s. latéraux verts. longs de 6 à 7 cm. D. aurea Smith. (Exor. Bor. I, t. 8); fi. jaunes maculées de rouge orangé. D. maculata Smith. (Exor. Bor. I. t. 30; Hoo- KER, FL. TASMANIAE, t. 104; B. M. t. 3156); voisin du D. aurea. Culture des Disa. Ach. F. DIVARIQUÉ. Se dit des organes qui, par- tant d’un support commun, s'étendent dans tous les sens pour s’écarter d'autant plus les uns des autres qu'ils s’éloignent davantage de leur point d'insertion. DIVISER. Diviser le sol, c’estle travailler par des labours pour le rendre plus perméable, plus meuble (voir Ameublir). Ce mot sert aussi à désigner un procédé de multiplication des plantes vivaces, consistant à fractionner les touffes en un certain nombre de parties munies de bourgeons accompagnés de racines et capables de constituer autant d'in- dividus nouveaux. DODECATHEON L. Herbe aux 12 Dieux, Gyroselle. (Primulacées.) Plantes vivaces herba- cées, à racines fibreuses, à feuilles molles, à hampe simple, nue et dressée, portant une ample ombelle de fleurs pendantes, à pétales déjetés et à pédicelles grêles; calice pro- fondément découpé en 5 dents, à divisions lan- céolées et réfléchies ; corolle rose ou blanche, à tube très court, à limbe réfléchi et formé de 5 divisions étroites. Filets courts; anthères longues et linéaires. Trois espèces, appartenant toutes 3 à l'Amérique septentrionale. D. integrifolium Mich.— Etats-Unis et Canada. — Feuilles oblongues lancéolées, d’un vert foncé brunâtre ; hampe florale de 3 à 10 em., portant 5 à 8 fleurs d’un rose carmin très vif, maculées de bleu et d’or à leur base. Mai-juin. D. Jeffrayi Hort. Plante à grandes feuilles ovales dressées, à hampe mesurant parfois jusqu’à 80 em. de haut, à fleurs lilas foncé ou carmin, très grandes. D. Meadia L. — Amérique sept. Feuilles ovales-lancéolées, amples, d’un vert clair; hampes de 23 à 30 cm.; fleurs d’un rose lilas clair marquées d’une tache jaune à la base, réunies en une ombelle gracieuse. Mai- juin. On cultive en outre les var.: Jeffrayr alba, Meadia superba, Clevelandi elegans, giganteum, splendidum et violaceum. Il leur faut un sol léger et spongieux, riche en humus (terreau de feuilles et terre franche), une exposition fraiche et au mi-soleil. On les multiplie par éclats ou semis. an EU Dog's grass. Nom anglais du Chiendent. Doigtier. Nom francais de la Digitale. Dolic (Dolique). Voir Dolichos, Pachyrrhi- zus, Vigna, DOLIGHOS L. (Légumineuses - Phaséolées.) Genre très voisin des Phaseolus, surtout carac- térisé par une carène non spiralée, incurve et terminée en bec, et par un style filiforme et subulé au sommet. Herbes ou plantes suffrutes- centes, volubiles, rampantes, ou un peu dressées ; étroits et pendants. Labelle trilobé. Environ | flles. pinnées, à 3 folioles accompagnées de sti- . ISespèces australiennes, peu connues en culture. | pelles; fleurs violacées, carnées, jaunâtres ou DOLICHOS. blanchâtres.tantôtaxillaires et solitaires,tantôt en sorte de grappes axillaires. Environ 20 espèces des régions chaudes: Afrique, Asie, Australie, quelques-unes du Sud de l'Amérique. Nombreuses espèces cultivées pour leurs graines alimentaires dans divers pays, à la façon des Haricots secs; deux seulement ont un intérêt horticole. D. Lablab L. (Lablab vulgaris Savi., D. pur- pureus L., D. sanguineus Jacq., D. benghalensis Jacq.) — BorT. MA5. 896; Bor. Rec. 830; Jaco. Ven. 124; Jaco. FRaG. 5. — Plante annuelle très cultivée en Egypte pour son grain; est une belle plante ornementale pour les fenêtres, treillages, balcons ; var. à fl. violettes, purpu- rines, ou blanches; semer en place. D. lignosus L., de l'Inde; tige vivace et li- gneuse, fleurs roses ou pourpres; belle espèce de pleine terre dans le midi de la France, en situation chaude et sèche; serre tempérée l’hi- ver, plein air l'été à bonne exposition pour le climat de Paris. JC D. Catiang L. Voir Vigna Catiang. D, bulbosus L. Voir Pachyrrhizus angulatus. DOMBEYA Cav. (Sterculiacées.) Arbrisseaux ou arbustes ; feuilles palminerves, cordiformes ; fleurs disposées en cymes axillaires ou termi- nales, lâches ou serrées; calice 5-partite, ré- fléchi; 5 pétales persistants, inégaux; étamines réunies en colonne cupulée ou allongée; 10-20 anthères ; 5 staminodes ligulés; ovaire 2-5 lLo- culaire, à loges biovulées; capsule déhiscente à loges contenant 1 à 2 graines. 24 espèces d'Afrique et de Madagascar. On cultive quelquefois les D. mollis Hook., B. M. 4578, et D. Ameliæ Guill. FL. ». S. 6, 605, à fleurs blanc rosé de toute beauté. (Cfr. Astra- pæa.) Serre chaude ou tempérée; boutures sur couche à l'étouffée. F8 DOODYA R Brown.(Fougères-Polypodiacées.) Plantes vivaces, à frondes simplement pinnées. Sores plus ou moins oblongs et recouverts d’une indusie marginale, disposés en 1-2 séries con- tinues le long de la nervure médiane des pin- nules# D. aspera R. Br. — Nile-Hollande. — Rhi- zome couché puis redressé, assez fort. Frondes moyennes, pinnées, de forme lancéolée, d’un beau vert, fermes, à pinnules alternes, con- niventes à la base, très rapprochées, légt. falei- formes-lancéolées, à bord denticulé, à pétioles lisses, noirâtres. Sores oblongs-arrondis, dis- tants, d’un brun noirâtre. Fougère assez élé- gante. Serre tempérée. D. caudata R,. Br. — Nile-Hollande. — Rhi- zome peu épais, rampant. Frondes pinnées, de forme étroitement lancéolée, à pétioles légt. squameux, d’un vert jaunâtre, à pinnules écar- tées, à base pius large, et oblongues-falciformes, à bord denticulé, Les fertiles plus grêles. Sores oblongs-lancéolés, continus, brunâtres. Fougère assez gracieuse. Serre tempérée. D. lunulata KR. Br. — Nile-Zélande. — Rhi- zome couché puis redressé, assez court Frondes longues, pinnées, de forme lancéolée, à pé- tioles lisses, brunâtres, à pinnules écartées et oblongues à la base, allant en s’atténuant vers ‘le sommet, rapprochées, alternes, oblongues- DORSTENIA. lancéolées, falciformes, toutes à bord denticulé. Sores assez larges, continus, obovales, d’un brun rougeâtre. D’un joli effet. Serre tempérée. E. k. DORONICUM L. (Composées.) Plantes vivaces, herbacées, à feuilles molles, à fleurs jaunes ; involuere à folioles égales, étalées; fleurs du disque hermaphrodites, tubuleuses, les margi- nales femelles. ligulées et rayonnantes. Fruits oblongs, côtelés, ceux du disque aigrettés, les marginaux nus ou presque nus; 15 espèces, appartenant à l'Europe et à l’Asie tempérée. D. austriacum Willd. (Arnica austriaca Ant.) — Montagnes del’Autriche. — Plante à rhizome articulé, non stolonifère; tige polycéphale; feuilles toutes caulinaires, cordiformes, den- telées (les radicales manquent). Grands capitules jaune d’or. Juin-août. D. caucasicum Bieb. (D. orientale Willd.) — Boris, ATL. PL. Jan. pl. 157. — Caucase et Orient. — Plante glabre, à rhizome horizontal, articulé et stolonifère; tige généralement mo- nocéphale, haute de 40 à 50 cm.; feuilles radi- caleslonguement pétiolées, orbiculaires-cordées, crénelées sur les bords; grand capitule penché, d'un jaune vif. Mars-avril-mai. D. cordifolium Sternb. (D. Columnæ Ten.) — Europe mérid. etorientale. — Plante glabre, |à racines fibreuses, à feuilles aiguës-dentées longuement pétiolées, à tige monocéphale, de 20 à 30 cm.; capitules dressés, d’un beau jaune. Mai-juin. D. hungaricum Reich. (D. longifolium Gris.) Racines à tubercules globuleux; feuilles en- tières, glabres, lancéolées-oblongues, atténuées en pétiole; tiges nombreuses, monocéphales, de | 20 à 25 cm., dressées et portant un beau capitule jaune à ligules étroites. Mai-juin. D. macrophyllum Fisch.— Caucase et Orient. — Racine fibreuse, non stolonifère ; feuilles in- férieures longuement pétiolées, à limbe ample tige glanduleuse, haute de 80 em. à 1 m. et Juin-juillet. D. Pardalianches Willd. — Europe. — Racine charnue et traçante; feuilles molles et pubes-« centes; tige de 40 à 60 em., portant 1 à 8 ca= pitules jaune clair, dressés. Maiï-juin. Draytonense des Jardins anglais. | Sol léger, riche en humus; ombre, mi-soleil chers, comme aussi pour la fleur coupée. Multi- plication par division ou semis. H, Ce DORSTENIA L. (Urticées.) Herbes vivaces ou petits arbrisseaux, à suc laiteux; rhizomes outiges fréquemment épaissis; feuilles naissant du rhizome ou caulinaires, entières ou lobées, pétiolées ; réceptacle floral pédonculé, axillaire, très variable dans la même espèce, concave ou plan, orbiculaire ou quadrangulaire, entier ou même lacinié; fleurs monoïques, serrées sur le réceptacle; périanthes mâles et femelles réunis en une couche charnue qui recouvre la surface du réceptacle, | 45 espèces, dont une asiatique, les autres et profondément cordé, dentelées sur Les bords;. portant plusieurs capitules jaune clair, dressés, «« On cultive encore les D. Carpetanum Boiss.,« d’Espagne, oblongifolium D C., du Caucase, et ou soleil. Excellentes plantes pour la plate, bande, les sous-bois, les talus, les grands ro = © ee = > _ beetle des Américains. DORSTENTA originaires de l'Amérique et de l’Afrique tro- picales. Les Dorstenia ont été autrefois employés comme antidotes contre les poisons et les venins. D. brasiliensis Lam. Flles. en cœur, arrondies, crénelées, blanchâtres et duveteuses en dessous, coriaces ; hampes pubescentes ; réceptacle épais, orbiculaire. D. Contrayerva L. — Mexique. Antilles. — B. M. 2476. — Rhizome noueux, écailleux; files. pinnatifides, rudes au toucher; réceptacle qua- drangulaire, aplati, ondulé ou anguleux. On cultive quelquefois le D. maculata Lem., Il. Hort. B. 1863, 362. Serre chaude humide et ombragée; semis, division des rhizomes, boutures des espèces arborescentes, à chaud et sous cloche. P. H. DORYANTHES Correa (Amaryllidées.) Genre très voisin des Agave et des Fourcroya, dif- férant des premiers par des feuilles beaucoup plus nombreuses, ensiformes, non charnues ni épineuses au bord, les inférieures recourbées, les supérieures dressées; des derniers, par les fleurs réunies au sommet de la hampe florale en un gros capitule formé d’épis serrés, accom- pagnés chacun d’une grande bractée concave et colorée. Périanthe à tube court; étamines plus courtes que le périanthe, avec la base du filet un peu charnue ; hampe florale très forte, portant des feuilles éparses, linéaires lancéo- lées ; inflorescence entièrement colorée en rouge carmin plus ou moins vif. 3 espèces d'Australie. Le D. excelsa Correa BorT. Mac. t. 1685: GaARTENFL. 1864, 421; R. H. 1891, p. 548, fig. noire, est l’espèce la plus anciennement in- troduite ; de serre tempérée sous le climat de Paris, où il fleurit quelquefois ; de pleine terre dans la région de l'oranger; le D. Palmeri W. Hill, Bo1 Mac. t. 6665; R. H. 1890, p. 325 et 1891, p. 549, fig. col., est d'introduction as- sez récente; paraît plus rustique que le précé- dent, et fleurit en plus jeunes exemplaires. On connaît aussi le D. Guilfoylei Bailey, Tu Garp. 1893, 22 juillet, non encore introduit. À défaut de graines, les Doryanthes se multi- plient par l’éclatage des rejetons qui naissent à leur base. d:G: Doryopteris. Voir Pteris. DORYPHORA. On désigne vulgairement sous ce nom le ZLeptinotarsa decemlineata, Co- léoptère-Phytophage de la famille des Chry- somélides. C’est le Potato beetle ou Colorado Il est long de 9 à 11 m., d’un brun de poix clair avec des taches noires sur la tête et le prothorax et cinq bandes longitudinales de même couleur sur chacune des élytres. Le 1e article des palpes maxillaires est plus court et plus étroit que le 3e, la face externe des tibias est pourvue d’une gouttière qui atteint le milieu de leur longueur et le mésosternum est tronqué car- _rément en avant. Depuis une trentaine d’an- nées, cet insecte a acquis une triste célébrité dans l’Amérique du Nord par les'ravages con- Sidérables qu'il commet dans les plantations de Pommes de terre, dont ses larves dévo- _ rent les feuilles. Sa présence a été signalée en Hollande, en Suède, en Saxe et dans plusieurs 453 es Cha re NE pen ont Las ÈS 4 à AM, "ES ah o a + PET ue Te , ; DOWNINGIA. localités de l'Allemagne, notamment à Mul- heim, près de Cologne, mais on ne l’a pas en- core trouvé en France. Ed Lef. DOSSINIA Morren. (Orchidées-Neottiées.) — Genre dédié au botaniste liégeois Dossin.)—Her- bes ayant le même port et presque les mêmes fleurs que les Anæctochilus. La fleur se dis- tingue cependant par un appendice en forme de lame double, placé longitudinalement en avant de la colonne, au dessous du stigmate et à l’intérieur du labelle. Une seule espèce. trou- vée en Malaisie. D. marmorata Morren. — (AxN. HorT. (ann, IV, p. 171, t. 193.) — Bornéo. — Feuilles brunes et bronzées, réticulées de vert; grappes termi- nales de fl. blanches, petites, à bractée rosée. — Culture des Anœctochilus. Ach. F. DOUBLE (Fleur). On désigne sous le nom de fleurs doubles, celles dont le périanthe est double ou multiple, modification due à la trans- formation d'étamines et même de carpelles en pétales. Les fleurs doubles sont fertiles. Lorsque toutes les étamines et les carpelles sont devenus pétaloïdes, la fleur est dite pleine: elle est alors stérile. Doucette. Voir Mâche. DOUCIN. Type spécial de sujet de Pommier destiné à recevoir le greffage d'arbres dressés en demi-tige, en pyramide, en vase, buisson ou cordon, et qui doivent vivre dans un terrain sec. Le Pommier doucin porte un fruit tendre, à maturité précoce. Toute variété greffée sur ce sujet deviendra promptement féconde tout en gardant une bonne vigueur modérée. On le multiplie par le marcottage en cépée; buttée en temps voulu, la souche peut fournir à l'automne de bons plants à mettre aussitôt en pépinière. Une fois en végétation, ils seront écussonnés au mois d'août; sinon, greffés par rameaux à l’anglaise ou sous écorce au prin- temps de l’année suivante. Une de ses formes, le Doucin d'Angers, con- serve assez longtemps sa sève et convient dans les terrains arides et aux écussonnages tardifs. Ch. B. DOUGLASIA Lindl. (Primulacées.) Plantes vivaces et herbacées, cespiteuses, à souche sto- lonifère et à rameaux couchés sur lesol; plantes absolument naines et à port ramassé, formant comme des pelottes serrées, à la surface des- quelles apparaissent les fleurs; feuilles petites, entières ; fleurs sessiles, à tube de la corolle al- longé, dilaté près de l'insertion des étamines; limbe à 5 lobes; capsule à 2 graines. Genre très voisin des Androsace. 4 espèces, apparte- nant à l'Amérique boréale et à la chaîne des Alpes. | D. lævigata Lindl. — Amérique nord-ocei- dentale. — Fleurs grandes, d’un beau lilas. Avril-mai. D. nivalis Lindl. — Amérique boréale. — Fleurs blanches. Mai. Sol léger; rocaille; soleil. Multiplication par éclats ou semis. ANG DOWNINGIA. Torr. (Lobéliacées.) (Clintonia Dougl., non Rafin.) Herbes annuelles, ra- meuses, diffuses, glabres; files. entières; fl. axil- laires sessiles; calice à tube linéaire allongé, à DOWNINGIA. — lobes inégaux; corolle oblique, à tube court, limbe à 2 lèvres, la sup. étroite: bipartite, l’inf. large trilobée ; étamines non adhérentes à la corolle, cohérentes entre elles; ovaire unilocu- laire par destruction de la cloison; stigmate bilobé; ovules bisériées, capsule linéaire, infère, couronnée par les lobes du calice; graines nom- | breuses, petites, oblongues, fusiformes. 3 es-. | par éclats ou semis, Tous fleurissent de mars pèces. D. pulchella Torr. (Clintonia pulchella Lindl.) — (Fig. 318. Voir p. 456.) B. R. t. 1909; FL. D. SER. 11, 1092. — Californie. — Corolle bleue, plus longue que les lobes du calice; lèvre supér. a er DRACÆNA. sept.; tomentosa Wahl., Rous. FL. GERM. 2, 18. des Alpes; Wahlenbergi Host, de Laponie. Une seule espèce à fleurs roses est dans la culture, c’est le ravissant Draba pyrenaica L. (Petrocallis pyrenaica R. Br.) Ilfaut à tous les Draba un sol léger, une exposition fraiche quoique non ombragée et la rocaille; le nord leur convient. Multiplication en juin. LG. DRAGÆNA L., Dragonnier. (Liliacées-Dracé- nées.) Dans le langage horticole, beaucoup de | plantes désignées sous le nom de Dracæna sont divergente, l'inf. à lobe médian plus grand, marquée à la gorge d’une tache dorée bordée | de blanc. Convient surtout pour faire des potées; réussit moins bien en pleine terre. A exposition mi-ombragée et en terre légère, fait de belles bordures. Semis en mars sur couche ou en pot; | ou à l’automne, en hivernant sous chassis. Le D. elegans Torr. (Clintonia elegans Dougl.) B. R. 1241, peut aussi être cultivé. J. G. DRABA L., Draves. (Crucifères.) Petites | plantes vivaces, rarement annuelles, générale- | ment cespiteuses, à feuilles entières ou quelque- fois trifides, à tiges simples, rarement rameuses, | à fleurs petites, blanches ou jaunes, plus ra-| rement roses; silicule ovale ou oblongue-lan- | x céolée, comprimée, à valves faiblement con- vexes et veinées; graines ovales, comprimées | même ovales; sessiles (à base plus ou moins et dépourvues d'ailes. On en compte 170 espèces appartenant toutes | aux régions froides de l'hémisphère boréal. Ce sont des plantes naines, formant des touffes de verdure serrées, à feuilles ramassées en ro- settes et à fleurs disposées en grappes. On en cultive un grand nombre, dont les espèces sui- vantes sont les plus répandues: Espèces à fleurs jaunes: D. aizoides L., B. M. t. 170, des régions alpines de l'Europe; D. aizoon Wahl.. Rens. EL. des mêmes régions; D. affinis Hort., du Tyrol; alpina L., Rene. FL. GERM. 2, 15, des régions arctiques; athoa Boiss, d'Orient; aurea Vahl. du Groënland; bruniifolia Stev., du Caucase; cuspidata Bieb., du Taurus; imbricata C.A.M. du Caucase; lasiocarpa Rochel, d'Orient; olym- | pica Sibt., de la Grèce; repens Bieb., du Cau- case; tridentata DC., du Caucase; Natolica Boiss.. d'Orient; vesicaria Desv., d'Orient; Sau- teri Hoppe, du Tyrol; Spitzelii Hoppe, du Ty- rol; Zahlbruckneri Reich., des Alpes orientales. Parmi Les espèces à fleurs blanches, on cul- tive : D. arabisans Mich., de l'Amérique septen- trionale; altaica Bunge, de Sibérie; borealis DC., de l'Ile St. Paul: carinthiaca Hoppe, Rcus. FL. GErM. 2, 13, Scop., RonB. FL. GERM. 2. 14, d'Autriche; contorta Reich., des montagnes d'Europe et de l'Amérique septentr.; Fladnizensis Wulf, Rens. FL. GERM. 2. 13, des Alpes; frigida Saut. Rens. FL. GERM. 2, 13, des Alpes; gigas Stur., d'Orient; glacialis Adams., de Si- bérie; hirta L,. JAco. FL. ausrr. 5, 482, des régions arctiques; incana L, Rens. FL. GERM. 2, 14, des Alpes; Johannis Hort., des Alpes; lactea Adams, Lee. [ao 200. de la Sibérie; scandinavica Lindb., del’ Europe GERM. 2, 19, | du Tyrol; ciliata, des Cordyline, genre très voisin (voir ce mot) mais bien distinct : Dracæna: un seul ovule dans chaque loge de l'ovaire; souche ne produisant pas de stolons . ou rejets; racines jaune orangé. Cordyline : 8-14 ovules dans chaque loge de l'ovaire; souche produisant d’épais stolons; ra- cines blanches. L'aspect des Dracæna est très variable sui- vant les espèces: tige unique, simple ou ra- meuse, basse ou arborescente, même colossale; ou plusieurs tiges grèles partant de la même souche; files. ordt. réunies et serrées au sommet des tiges et des branches, quelquefois en lignes spiralées le long de la tige, ou en faux-verti- cilles épars. toujours indivises, glabres, ordt. lancéolées étroites, parfois un peu larges ou amplexicaule), ou munies d'un pétiole de lon- gueur variable, canaliculé ou arrondi et sil- lonné en dessus ; à limbe de couleur uniforme ou marginé ou panaché diversement, présentant une côte médiane très apparente (tantôt sur les 2 faces, tantôt sur l’inférieure seulement), rarement sans côte médiane ; inflorescences ter- minales, en grappes simples ou ramifiées ou en têtes ; périanthe infundibuliforme ou campa- nulé ; ovaire à 3 loges, ne renfermant chacune qu'un ovule dressé. Environ 45 espèces; dans toutes les régions chaudes. (Voir REGEL, GaR- TENFLORA, Mai, 1871, Tableau des espèces con- nues; d’autres espèces ont été introduites de- puis cette date.) I. Espèces anciennes les plus cultivées. D. Draco L., Sang-dragon, Dragonnier des Ca- naries. — B. M. 4571; FL. ». S. VI, 613. — Iles Canaries. — Atteint des dimensions colossales : 14 m. de diamètre à la base du tronc, hauteur totale de 20 m., et vit plusieurs siècles, à l'é- tat naturel; tige ramifiée, tronc volumineux, flles. sans côte médiane, sessiles, 50-60 em. de long, 2-3 cm. de large, un peu épaisses, épl- neuses au bout, plus où moins dressées, lâches | ou retombantes, suivantles variétés (strictifolia, laxifolia, pendulifolia Hayne). Serre tempérée. D. fragrans Gawl. — Rep. Luc. t. 117; B. M. 1081; JAco. FraGm. t.2 et 28.—(Aletris fragrans L.) — Guinée. — Tige robuste, simple ou ra- meuse; files. sessiles, entièrement vertes, à côte médiane saillante sur les 2 faces, ondulées, ser- rées et divergeant horizontalement, 40-65 cm. de long, 6-8 em. de large; fl. blanches, odo- rantes, en panicules courtes et serrées, presque en tête. Serre tempérée. DRACÆNA. D. reflexa Lamk. (D, cernua Hort., non Jacq.) — Rep. Lis. t. 92; Lamx. Encc. II, p. 324. — Indes orientales, Madagascar. — Tige grêle, simple ou rameuse; files. serrées au sommet, 15-20 cm. de long, 2-3 em. de large, sessiles, retombantes, élargies à la base, mais n'entou- rant pas entièrement la tige, côte médiane à | peine visible en dessus ; fl. odorantes, jaune verdâtre, en panicules dressées. Serre chaude. — Le D. cernua Jacq. non Hort., Jaco. Horr. ScHoœŒNB. I, 96, lui ressemble beaucoup, mais flles. bordées de rouge, etinflorescence penchée. D. umbraculifera Jacq. — HorrT. ScHoEns. I, t. 95. — Ile de France. — Tige courte, simple, épaisse; filles. en touffe dense au sommet, ses- | siles, vert foncé uniforme, à côte médiane sail- lante sur les 2 faces, de 1 m. de long, 2-4 em. de larges, retombantes et formant parasol; fi. inodores, purpurines en dehors, blanches en de- dans; serre chaude. II. Espèces moins répandues.! Morr.; D. bicolor Hook., B. M. 5248., Afr. trop., filles. pétiolées, ovales, coriaces, limbe long de 15 em., pétiole canaliculé, tige peu ra-| meuse, bractées colorées; D. elliptica C. Koch, var, maculata, B. M. 4787, tige très grêle, files. oblongues, lancéolées ou elliptiques, 13-15 em. de long sur 4-5 cm. de large, à pétiole canaliculé et limbe maculé vert clair; D. ovata Sims, B. M. 1180. pa-. trie? du même groupe que le précédent, files. vert clair, pointues, elliptiques, ondulées, avec 5-7 nervures longitudinales proéminentes; D. phrynioides Hook., Afr. trop., B. M 53952, _ tige basse, files. ovales pointues, à long pé- tiole cylindrique sillonné; D. surculosa Lindl., Afr. trop. occid. B. R. 14, 1169, à plu- sieurs tiges grêles (simulant des chaumes de Bambou) naissant sur la même souche, et à flles. courtement pétiolées, de 8-11 em. de long, 2-4 em. de large, en faux verticilles; et sa var. maculata, B. M. 5662, filles. maculées de blanc jaunâtre; D, thalioides £. Morr. (D. Au- bryana Brongnt.), — B:Lc. HorT. 1860, 24; Fr. D. S. 15, 1522-1593, du Gabon, tige robuste, simple, chargée sur une grande longueur de feuilles d’un vert très vif, disposées en 2 lignes spiralées, à limbe de 30-50 cm. de large, pétiole long de 15-25 cm. On pourrait encore citer, parmi les espèces à files. sessiles : D, arborea Link.; D. concinna H. Berol., Garrenrz. 1964, 441; D. margi- nata Lamk.; D. ensifolia Wall, Ganrrenrc. 1864, 451; D. stenophylla C. Koch; D. salici- folia Goepp (syn.: Ainifolia, flexilis et flexuosa Hort.), etc.; et parmi les espèces à files. pétio- lées: D. javanica Kunth., et sa var. maculata. ITT. Espèces plus récemment introduites. Citons, par ordre alphabétique: D. aurora Lind. et André, ILLz. Horr. 1878, 26, t. 304; D. Coullingii, Tue Ganrn. 1862, p. 430: D. floribunda Baker, B. M. 6447; D. Godseffiana Hort. Sander., Garp. Car. 1894, XVI, p. 212; D. Goidieana Hort. Bull. (Fig. 319, Voir p. 456). B. M. 6630; D. marmorata Baker, B. M. 7078; D. Madagascar, | 455 DRACONTIUNM. Sanderiana Hort. Sander, Garp. Car. 1882, XI, p. 731 ; 1893, XII, p. 442, f.65 ; D. Saposchnikowi |Rgl., GARTENFL. 1871, t. 705; B. M. 6534; D. Smithii Baker, B. M. 6169; etc. LS DRACOCEPHALUM JL. (Labiées.) Plantes her- bacées, vivaces ou annuelles; fleurs bleues, en épi court et terminal; calice tubuleux, à 5 dents, la supérieure plus large que les autres. Corolle à lèvre supérieure voûtée, l’inférieure trilobée, à lobe médian échancré, grand et plan; éta- mines 4, à anthères divergentes, s’ouvrant par une fente longitudinale commune. 30 espèces appartenant à l’Europe méridion., à l'Asie mi- neure et à la Sibérie. D. argunense Fisch., de la Tartarie. Plante vivace, à tige de 20 à 30 cm, à fleurs d’un très beau bleu. Juin-août. D. austriacum L. — Jaco. Icox. 112. — Eu- rope mérid. et Asie mineure. — Plante multi- caule, à tiges simples et dressées, pubescentes. D. japonicum A. Gray. — Japon. — Grande Let belle espèce qui n’est peut-être qu’une va- D. Auoryana Brongnt., voir D. thalioides E. riété à grandes formes de notre D. Ruyschianum. Mai-juin. D. grandiflorum L. — B. M. t. 1009. — Sibérie. — Plante naine, de 10 à 15 em., à feuilles d’un beau vert, à très grandes fleurs, d’un bleu in- tense. Mai-juin. Excellente pour rochers. D. moldavica L. — Europe orientale et Asie. — Plante annuelle, à tiges rameuses, de 20 à 30 cem., portant des grappes de fleurs d’un beau bleu. Mai-octobre. D. nutans L. — B. R,. 10, t. 841. — Sibérie. — Belle plante vivace, à tiges de 20 à 30 em. Juin- juillet. D. Ruyschiana L. — GarTExFL. 1861, 317 ; CoRrREv., FL. COLOR. DEs MONT., pl. 114. — Europe et Asie mineure, — Plante multicaule, à tiges dressées, hautes de 10 à 20 cem., à feuilles de romarin, à belles fleurs bleues formant de courts épis terminaux. Juin-août. On cultive encore les D. alpinum Rel., de Si- bérie; altaicense Laxm., de Sibérie; canariense L., des Canaries ; canescens L., d'Orient; lamiifolium Desf., d'Orient ; peregrinum L., B. M. t. 1084, de Sibérie, et sibiricum L. Ce sont de bonnes plantes d'ornement, ex- cellentes pour les bouquets, l’ornementation des jardins, de rocailles et de la plate-bande. Soleil ; sol profond et léger. Multiplication par semis ou éclats. EG DRACONTIUM L. /Aroïdées.}) Plantes tubé- reuses ; files. triséquées ou pinnatifides ; pétiole verruqueux, engainant à la base; spathe dressée voûtée, oblongue, en cornet à la base; spadice cylindrique plus court que la spathe, courte- ment stipité; fl. toutes hermaphrodites; péri- anthe à 4-8 segments distincts; ovaire à 2-8 loges uniovulées ; ovule fixé à l’angle interne de la loge; fruit en baie; graine arrondie ré- niforme. Env. 10 espèces. D. polyphyllum L., Chou diable. — B. KR. t. 700. — Martinique. — Tubercule produisant 1-2 feuilles à long pétiole taché ; files. décom- posées, à segments pinnatifides, distants, à lobes oblongs, aigus; spathe grande, pourpre. Le tu- bercule est vénéneux. Serre chaude, terre sub- stantielle ;multipl. par séparation destubercules. DRACONTIUM. On cultive encore dans quelques jardins D. asperum C. Kock., du Brésil (Amorphophallus nivosus Lem., ILL. Horr. 1865, t. 424); D. Car- deri Hook.. B. M. t. 6523; D. fœcundum Hook., B. M. t. 6808 ; et D. Gigas Engl., B. B. t. 6048; FL. p. S. XXI, t. 2244-2245. 5 EM € à Dracopis. Voir Rudbeckia. Dracunculus. Voir Arum. DRAGEON. On donne ce nom aux pousses qui naissent souterrainement sur les racines de cer- | taines plantes, dites drageonnantes, et cela par- fois à une grande distance du pied-mère. Ces | pousses, une fois enracinées, peuvent être Is0- | lées pour constituer des individus distincts. DRAGONNEAU. On désigne vulgairement sous ce nom des Vers de l’ordre des Némathel- minthes (voir Vers) que les naturalistes placent dans le genre Gordius. Ce sont des Vers à 456 DRAINAGE. nombre d’Insectes et en sortent lorsque le temps est humide. Les Gordius et les Mermis pa- raissent sans danger pour l’homme et les ani- maux domestiques: on n’en à pas encore ren- contré dans l'intestin des Mammifères. | Dr, :T, Dragonnier. Voir Dracæna. Dragun. Nom allemand de l Estragon. | DRAINAGE. Il a pour but d'enlever du sol l’eau qui y est en excès, qui ferait pourrir les racines, rendrait les travaux pénibles; pour effet, de réchauffer les terres humides, de les aérer, d'empêcher ainsi qu'elles s’acidifient, et de favoriser les nombreuses réactions chimiques qui mettent les substances minérales et orga- niques du sol et des engrais en état d'être ab- sorbées par les plantes. Ces effets, plus en pe- tit, se font sentir dans les cultures en vases : corps grêle et très allongé, ayant l’aspect d’un Fig..318. — DOWNINGIA PULCHELLA Torr. ” élastique de jarretière en caoutchouc noir, en- tortillé en forme de nœud gordien (d'où le nom de Gordius), et que l’on rencontre quelquefois dans les fontaines, les bassins d'arrosage, les abreuvoirs, etc. C’est le Gordius aquaticus Linné. Au sortir de l’œuf, l'embryon muni d’un apparei! perforateur conime celui des sangsues, s’enkyste dans le corps des larves d’Insectes aquatiques (Ephémères,Tipules, etc.). Ces larves sont mangées par des Poissons ; les jeunes vers, devenus libres, s’enkystent alors dans la mu- queuse de l'intestin et passent ainsi l'hiver, Au printemps. ils quittent leur kyste et arrivent dans l’eau avec les excrèments de leur hôte. L'animal est bientôt adulte et se reproduit en été. — A la suite des pluies d'orage on voit souvent, sur les feuilles des arbres. dans les jardins, un grand nombre de vers blancs, fili- formes, beaucoup plus petits que le Gordius. Ce sont des Mermis, vers du même ordre que celui-ci, qui vivent dans l'intestin d’un grand | Fig. 319. — DRACÆNA GOLDIEANA Hort, |pots, bacs, caisses, etc.; mais dans ces cas, on | vise surtout à un écoulement régulier de l’ex- |cédent des eaux d'arrosage, et on l’obtient en | plaçant au fond de ces vases, préalablement | troués, une couche de tessons, ou débris de po- |teries. En pleine terre, on draine un terrain pour |l’assainir, lui enlever l’excès d’eau qu'il con- tient, eau qui provient des terres supérieures, jou de nappes souterraines sur un fond imper*, méable, ou de sources; ces eaux sont, au moyen | de tranchées, amenées au poiut le plus bas de |la propriété, ou dans une voie d'écoulement | quelconque La profondeur et la quantité des tranchées, qui rejoignent un ou plusieurs col- lecteurs suivant la disposition du terrain, Va- | rient avec la quantité d’eau à enlever; ces | tranchées peuvent être à ciel ouvert, ou cou- vertes; dans ce dernier cas, peuvent être €om- blées de pierrailles entre lesquelles l’eau s'é- smart de ei 1 | byssus et forme des agglomérations considé- ur an ré En | cidentale. Bien que ce mollusque soit de pe- 8m me —m à le filet épaissi au sommet. La gynécée est À 18 ‘ DRAINAGE,. — coule, ou présenter des conduits àsection triangu- laire,en pierres plates, recouverts de pierrailles, ou être garnis de drains, tuyaux spéciaux de terre cuite, de faible diamètre (10-12 cm. en- _viron), placés bout à bout, et reliés par des tuyaux plus courts dans lesquels ils s'emboîtent, manchons, en laissant des interstices par où se fait l'introduction des eaux. Les terres drainées demandent plus d'engrais que les autres; ceux-ci doivent être donnés à propos et en quantité raisonnée. Certaines sub- stances solubles. notamment les nitrates. sont entrainées par l’eau des pluies et s’écoulent par les drains. Cet inconvénient est moins prononcé pour les engrais azotés sous forme de sulfate d'ammoniaque. Voir TRAITÉ DU DRAINAGE, par er dec a Fig. 320, — DURANTA PLUMIERI Jacq. DREISSENSIE (Dreissensia). Genre de Moules d’eau douce, représenté dans nos cours d’eau par le D. polymorpha, espèce originaire de l'Europe orientale et qui à envahi peu à peu les fleuves et les rivières de l’Europe oc-. tite taille, il se développe quelquefois en as- sez grand nombre pour boucher les conduites d'eau jusque dans les villes. Il se fixe par son rables qui nécessitent le nettoyage fréquent des canaux où il s’est ainsi multiplié. Dr. T. DRIMYS Forst. (Magnoliacées.) Arbres ou ar- brisseaux à feuilles persistantes, alternes. glabres, aromatiques, munies de ponctuations pellucides. Les fleurs sont hermaphrodites ou rarement polygames-dioïques. Le calice est à 2-3 sépales membraneux. Les pétales, au nombre de 6-12 ou davantage, sont disposés en 2 ou plusieurs séries. Les étamines, nombreuses, ont 457 — DROSERA. formé d'un ou de plusieurs carpelles renfer- mant chacun un on plusieurs ovules. Le fruit est constitué par une ou plusieurs baies indé- hiscentes. Ce genre comprend 5 espèces. dont les plus connues sont : le D. aromatica F. Muell. Syn.: Tasmania aromatiea R. Br.) — Australie. — Arbre à feuilles oblongues, atténuées à la base. Les fleurs sont blanches. Le fruit, globuleux, a la saveur du poivre. — Le D. Winteri Forst. Syn.: Wüntera aromatica Willd.), B. M. t. 4800. Arbre de 15 à 20 m., originaire du Chili, à feuilles ovales lancéolées, entières, à fleurs blanches. C’est cette espèce qui fournit l’E- corce de Winter. employée en médecine, à sa- veur âcre, brûlante et poivrée. Ces deux plantes sont quelquefois cultivées dans les serres tempérées. On les multiplie par le marcottage. DROSERA L.. Rossolis (Droséracées ) Plantes des marais, à feuilles toutes radicales, en ro- settes, portant sur le bord et sur la surface supérieure du limbe une série de segments ou | de lobes filiformes. renflés en massue au som- met. secrétant un liquide visqueux, et doués d'irritabilité et de mouvement: sous l’influence d’un léger contact, d’un insecte par exemple, ces segments,qui simulent des poils glanduleux, s'inclinent, se recourbent vers le point irrité. en même temps que le limbe se reploie et de- vient concave supérieurement: l’insecte est pris comme dans un piége, et englué. Certains bo- tanistes. notamment Curtis, Darwin, Hooker. etc. ont attribué au liquide visqueux et acide secrété par ces corps glanduleux la propriété de dissoudreles matières animales, et à la plante la faculté de les absorber et de les faire servir à son alimentation : c'est la théorie des plantes | dites carnivores, dont les Drosera feraient partie en compagnie des Dionæa, des Sarracenia, des Nepenthes. et même des Utricularia. Mais d’autres botanistes. notamment Ed. : Morren. M. Bataline, Nordstedt, etc. ont mis en doute cette propriété. et n’ont vu dans cette prétendue action digestive que le phénomène de la putréfaction activé par la présence de nombreuses bactéries et de microbes dans le liquide visqueux qui recouvre les feuilles; il n'y aurait, d’après Ed. Morren, «aucune rela- tion entre la nutrition des plantes carnivores, et le nombre d'insectes qui ont péri sur leurs feuilles», et sur le Drosera., eni digestion ni absorption des produits de la décomposition ». Ce genre Drosera est intéressant surtout pour la question scientifique indiquée ci-dessus ; il renferme près de 100 espèces; 3 sont indi- sœènes et se rencontrent dans les marais tour- beux des terrains siliceux, parmi les Sphag- num; ce sont les D. rotundifolia L., Mascr.. Art PE Er:t.44 À: D. longifolia L. ; D, in- termedia Hayne. Dans la 1re espèce le limbe est arrondi; dans les deux autres. allongé et |insensiblement amincé en pétiole; la hampe flo- rale de la 2° espèce est dressée dès sa base et sort du milieu de la rosette, tandis qu'elle est courbée à sa base et naissant latéralement dans la dernière espèce. Les fleurs. dans chacune. sont blanches. en grappe simple terminant la DROSERA. hampe. On les voit souvent se développer dans les cultures, sur les pots, dans le Sphagnum vivant; à titre de curiosité, en dehors de ces | espèces, on cultive quelquefois les D. capensis et D. cistiflora. JG DROSOPHYLLUM Link. (Droséracées.) Tige frutescente, quelquefois ramifiée, atteignant 80 à 40 cm. Flles alternes, simples,longues, étroites couvertes de nombreux poils glanduleux. En avril-juin, fleurs grandes, jaunes; 5 sépales, 5 pétales, 10 étamines, 5 styles surmontant un ovaire uniloculaire. Une espèce, localisée dans la Péninsule ibé- rique et le N. 0. de l'Afrique (Maroc, Algérie) et Ténériffe. D. lusitanicum Link.—B. M. t. 5796. — [Syn.: Drosera lusitanica L.; Spergula droseroides Brot.] En portugais : Pinheiro baboso (— Pin baveux); | Herva pinheira orvalhada (= Pin en herbe cou- | vert de rosée). Plante fort remarquable par ses belles fleurs jaunes et par les glandes capitées dont elle est | couverte. Ces glandes secrètent un liquide lim- | pide qui englue les insectes. Culture difficile. | Semer en septembre en terre silico-quart- zeuse; ne supporte pas le repiquage. J. D. . — DRUPE. Fruit du Prunier et coupe longitudinale. DRUPE. (Fig. 321) On désigne sous ce nom les frwîts indéhiscents, charnus, contenant un ou plusieurs noyaux: Cerise, Abricot, Pêche, Cornouille, Nèfile. DRYANDRA KR. Br. (Protéacées.) Genre très | voisin des Banksia, s’en distinguant surtout par un involucre de bractées sessiles, imbriquées, entourant les inflorescences en têtes denses. sortes de capitules terminaux ou latéraux, et par le réceptacle ou rachis plan ou à peine convexe au lieu d’être très élevé. Petits arbris- seaux à files. alternes, incisées ou pinnatifides, à segments souvent épineux ; environ 47 espèces, toutes d'Australie occidentale extratropicale. D. armata KR. Br. (D. favosa Lindl.) — Bor. M16G. 3236. — Rameaux glabres, flexueux, écorce brune; files. sessiles (5-8 cm. de long, 6-8 mm. de large) découpées en lobes triangulaires pi- quants; capitules terminaux gros comme un gland, bractées de l’involucre linéaires, fleurs jaunes, très serrées. D. floribundaR. Br. — Bor. MA4G. 1581. — Tige dressée, poilue; files. sessiles (6-8 cm. de long, 2-3 cm. de large) dentées et piquantes dans leur 458 DRYMOGLOSSUM. moitié supérieure; capitules terminaux rappe- lant ceux des Centaurées; bractées ovales aiguës. D. nervosa Mackay. — Bor. MAG. 3063. — Ra- “meaux tortueux, tomenteux; files. pétiolées (25-35 cm. de long, 4-5 cm. de large), découpées jusqu’à la nervure médiane en lobes allongés aigus, opposés ou alternes, et couvertes sur- | | tout dans le jeune âge d’un duvet rouge; bractées et fleurs velues. D. nobilis Lindl. — Bor. M6. 4639 ; Len. J'aRD. FL. 236; FL. ves Scrr. 728. — Rameaux dressés, cotonneux, blanchâtres; flles. pétiolées (15-20 cm. de long, 6-15 mm. de large), découpées jusqu’à la nervure en lobes triangulaires, D. pteridifolia R. Br. — Bor. Mac. 3500. — Voisin du 2). nervosa, mais files. de 23-30 cm. de long, 8-10 mm. de large, divisées dès la base, (sans pétiole) et à segments plus longs et plus écartés: : - D. tenuifolia R. Br. — Bor. Mac. 3513. — Rameaux glabres, très feuillus; files. linéaires 15-29 de long, 4-5 mm. de large, pétiole grêle, limbe découpé de chaque côté, en dents de scie; bractées de l’involucre rouges, orangées et jau- nâtres; fleurs violacées. Outre ces espèces, on peut encore citer: D. Arctoditis R. Br. Bor. Mac. 4035; D. cardua- cea Lindl., var. angustifolia, BorT. Mac. 4317; D. falcata (Hemiclidia Baxteri R. Br.), Bor. Rec. t. 1455; D. formosa R. Br., Bor. Mac. 4102; D. longifolia R. Br., Bot. MAG. 1582; D. nivea R. Br.; D. obtusa KR. Br.; D. plumosa R, Br., etc. Culture et emplor des Banksia. J.:G: DRYAS L, Dryade, (Rosacées.) Plantes vi- vaces, cespiteuses, formant de petits arbustes rampants et couchés sur le sol, s’élevant à peine à 10 cm. et très propres à la garniture des ro- chers, des talus et à la confection de bordures. Fleurs solitaires, plus ou moins longuement pé- tiolées; calice à 8-9 divisions égales, unisériées;. pétales 8-9; carpelles nombreux, secs, terminés. par le style allongé après la floraison en queue plumeuse. Trois espèces appartenant aux ré-… gions alpines de l'Europe et de l’Asie et à l’A- mérique arctique. D. Drummondii Rich. — B. M.t. 2972. — Mon- tagnes Rocheuses. — Plante très rameuse et éta-. lée, à rameaux de 30 à 50 cm., à feuilles élé- sgamment crénelées sur les bords; fleurs jaunes, penchées. Mai-septembre. D. octopetala L. — CorREv., FLORE COLOR. DES MONT., pl. 44. — Europe, Asie et Amé- rique boréale. — Thé Suisse. — Arbuste ab- solument nain, à souche tortueuse et rameuse, à feuilles oblongues, d’un vert luisant en des- sous, crénelées sur les bords; fleurs blanches, grandes, dressées. Mai-juin. IL faut aux Dryades un sol léger et poreux. et le plein soleil. Multiplication par éclats, bou- turage à froid et semis. H. C. DRYMOGLOSSUM J. Smith. (Fougères-Poly- podiacées.) Plantes vivaces, à frondes simples. Sores non recouverts par une indusie et con- | fluents en un seul sore linéaire, marginal. D. lanceolatum J. Sm. [Syn. : Nevrodium lan- ceolatum Fée.] — Antilles. — Rhizome couché, assez fort, émettant latéralement des frondes nd a. DRYMOGLOSSUM. simples, assez longues, étroitement lancéolées, à pétiole court, verdâtre, à limbe d’un beau vert, parfois ondulé sur les bords. Sores con- tinus. formant un rebord épais sur les deux marges de l'extrémité de la fronde. Fougère assez curieuse. Serre chaude. E. R. DRYMONIA Mart. | seaux couchés, radicants ou grimpants ; feuilles | dentés au nombre de 5, larges, presque égaux, | | étalés, étamines incluses ; ovaire supère; fruit. opposées, épaisses, un peu inégales; fleurs grandes, blanches oujaunâtres portées sur des pédicelles axillaires, courts, souvent solitaires ; calice ample, 5-partite, à segments foliacés; co- rolle à tube ventru, décliné, bossu ou sacci- forme en arrière à la base, à lobes fimbriés- | charnu, à la fin coriace, bivalve. 14 espèces de l'Amérique tropicale. D. bicolor Lindl. — Brésil. — B. R 24, 4. — Flles.lancéolées, dentées,rouge-pourpre à la face ! inférieure; fleurs blanches nuancées de Jaune plus ou moins fané. D. Turrialvæ Hanst. — Colombie — KR. H. 1869. 388. — FIles. d'un vert foncé avec des reflets blanchâtres chatoyants, rouges ou roses à la! face inférieure, gaufrées, crénelées, cordiformes ; fleurs disposées en grappe, à corolle d’un beau blanc sur lequeltranche agréablement la teinte rouge brique du calice. ) Serre chaude ou tempérée; multiplication | ) de boutures. PE DRYMOPHLÆUS Zippel. (Palmiers-Arécacées.) | Palmiers monoïques,inermes, à tige grêle. Filles. L | Vintermédiaire ©, les supérieures géminées, | régulièremt.pinnatiséquées.àsegments linéaires oblongs ou cunéiformes et à gaine allongée. Spadice monoïque, rameux. Fleurs ternées, | toutes 4. 12 espèces de la Nlle-Guinée, de l'Australie | tropicale, des Moluques. D. jaculatorius Mart. [Syn.: Péychosperma | appendiculata Blume, Ruwpu. I, t. 84] — Molu- ques. Sonde. — Pinnules flabellées cunéiformes, | érodées, lobées. Fruit rouge brique. D. olivæformis Mart. [Syn.: Ptychosperma ) Rumphii Blume; Rumru IL. t,83.] Pinnules élar- | gies, cuneiformes, aiguës, dentées à leur extré- | _ mité, la terminale deux fois plus large. Fruit * ments linéaires acuminés; baies oliviformes, rouge pâle. D. punicens Mart.|[Syn.: Seaforthia Rumphiana Mart.] Tige de 20-30 pieds ; feuilles à seg- | rouge corail. D. singaporensis Hook. f. [Syn.: Péychos-| | perma singaporensis Hort.] Feuilles gracieuse- | ment arquées, à segments linéaires, très étroits. | | A Serre chaude humide. Terre légère et fertile. | Fe: Drynaria. Voir Polypodium. .DRYPIS spinosa L. — Europe mérid. — Pe- tite Caryophyllée vivace et touffue, à feuilles aciculaires et épineuses, à rameaux nombreux | et diffus, à petites fleurs blanches formant de Srands et légers corymbes, haute de 20 à 40 em. d'elle-même. La seule espèce du genre. H. C. DUBREUIL (Alphonse) (1811—1890). Fils du L | 1 F4 439 (Gesnéracées.) Arbris- DUHAMEL DU MONCEAU. jardinier-chef au Jardin des plantes de Rouen, il ne tarda pas à donner ses premières leçons d'horticulture et à se lier avecle professeur Gi- rardin pour la publication d’études sur l’agri- culture et sur les arbres à cidre. En 1818, il vint à Paris. ouvrit un Cours d’arboriculture fruitière. Plus tard, le Ministère lui confia une chaire d’arboriculture au Conservatoire des Arts-et-Métiers, puis lui facilita de nombreuses tournées en France, où le professeur, appelé par les départements, les villes ou les sociétés, démontrait la création et l’entretien des ver- gers et des jardins fruitiers; c'est alors qu’il imagina les plantations rapprochées de jeunes arbres fruitiers disposés en cordons verticaux, obliques, sinueux ou horizontaux. Enfin la ville de Paris lui confia la direction de son Jardin d’arboriculture à St. Mandé, où des leçons publiques étaient données aux ama- teurs et à des ouvriers jardiniers de la ville. Dubreuil est l’auteur des : Cours élémentaire théorique et pratique d'arboriculture. — Cours d'arboriculture — Instruction élémentaire sur la conduite des arbres fruitiers. — Manuel d'arbo- riculture des Ingénieurs. — Culture perfectionnée et moins coûteuse du vignoble. — Principes géné- raux de l’'arboriculture. — Culture des arbres et ar- brisseaux d'ornement. — Culture des arbres et arbrisseaux à fruits de table. — Culture des vignobles, des arbres à fruits à cidre et à fruits oléagineux et des arbres et arbrisseaux écono- miques. Il est mort à Avranche, où il s'était retiré. Ch. B. DUG ou GRAND-DUC. Le Duc est le plus grand de nos Oiseaux de proie nocturnes, celui que les naturalistes désignent sous le nom de Bubo maximus. Sa taille égale ou dépasse celle de la Buse, et on le reconnait facilement aux longues aigrettes de plumes quisurmontent ses oreilles. Sa force et sa voracité le rendent redoutable aux Oiseaux de basse-cour, aux Faisans, aux Perdrix, aux Lièvres et aux Lapins. Aussi n’a-t-il pas trouvé grâce, comme l'Effraye, par exemple, aux yeux des natura- listes, chargés de dresser la liste des Oiseaux utiles ou nuisibles, et on le range avec raison dans la catégorie des oiseaux franchement nuisibles. Comme les autres Rapaces nocturnes, il ne chasse qu'à la nuit tombée. Pendant le jour, il se tient caché dans quelque trou, et, s’il en sort par hasard, sa présence est bientôt signalée par les cris des petits oiseaux qui s’assemblent en foule autour de lui. Aussi, on | s’en sert quelquefois comme appeau pour atti- rer ces oiseaux et les prendre au filet. Dr. T. Duchesnea. Voir Fragaria. | DUHAMEL DU MONCEAU (Henri-Louis), (1700 -1782), membre de la Sociéte nationale d’agri- culture et de l'académie des sciences. Propriétaire des vastes domaines du Monceau et de Denainvilliers dans le Gâtinais, il a réuni | | d'importantes collections d'arbres et d’arbustes d'utilité ou d'ornement, comprenant les an- &t propre à garnir les rochers ou lieux arides | Situés au soleil. Se sème facilement et parfois ciennes espèces et les importations récentes ; |il s’y livra à de nombreuses expériences agri- coles et dendrologiques. | . ‘Ses principaux ouvrages, presque tous publiés ts LS DUHAMEL DU MONCEAU. sous un grand format et en plusieurs volumes, ont trait aux grandes cultures, à l’art forestier, aux pêcheries, à la garance, à diverses indus- tries aux constructions navales Ceux qui nous touchent le plus particulièrement sont : Traité des arbres et arbustes qui se cultivent en France en pieine terre, 1755; La Physique des arbres, 1758; Des semis et des plantations des arbres et de leur culture, 1760; Eléments d'agriculture, 1762; De l'exploitation des bois, 1764; Traité des arbres fruitiers, 1768, ouvrage précieux, où la plume et le crayon du savant abbé Le Ber-| | Filles. de 30 à 50 cm., aiguës, dentées, forte- Duhamel du Monceau est considéré comme le | riays se laissent deviner à chaque page. premier novateur de l’agriculture au XVIIT € siècle. Ch B. DURANTA L. (Verbénacées.) Genre voisin des | Citharexylon, s’en distinguant par son fruit (drupe) à 4noyaux renfermant chacun 2 graines, au lieu d’être à 2 noyaux. Arbrisseaux souvent | munis d’épines axillaires; files. opposées ou ver-| ticillées, entières, souvent dentées, ponctuées en dessous ; inflorescences en grappes terminales ou axillaires, souvent fasciculées et courtes; fleurs petites, sur des pédicelles munis de brac- tées, et alternes sur le rachis ; 4 ou 5 espèces, de l'Amérique du Sud, depuis la Bolivie jusqu’au Mexique. D. Plumieri Jacq. (Fig. 320. Voir p. 457.) (D EllisiaL., D spinosa L., D. inermis L.. D. micro- phylla Desf.) — Jaco. Ic. 502; Bor. Rec. t. 244; Hoñe Avar. 4,270 Bor.Mac11997 JAco Vixpo 3,t. 99. — Antilles. — Arbrisseau très rameux, filles. obovales elliptiques, courtement | pétiolées, persistantes, dentées ou non, acumi- nées ou obtuses, rameaux tétragones; fleurs lilas, en grappes, drupe Jaune orangé; plante de serre tempérée ; supporte le plein air l'été; multiplier de boutures de rameaux jeunes, en serre, au printemps, sous cloche AAC DUVAUA Kunth. (Anacardiacées.) Arbres et arbustes à rameaux souvent spinescents. Filles. persistantes,alternes,simples, coriaces. Grappes axillaires. solitaires ou fasciculées. Fleurs pe-. tites, jaunâtres, polygames. Drupe noire. 4 espèces de l'Amérique du Sud, D. dependens DC. — B.R 19,t.1576. — [Syn.:. Amyris polygama Cav., Ic. II, t. 239; Schinus dependens Ort.] — Chili. — Arbuste de 2-3 m. Files. lancéolées ovales, à bords ondulés. D. longifoiia Lindi. — B.R. XV, t. 59. — Bué- nos-Ayres. — Filles. linéaires oblongues, très entières. Corymbes axillaires, sessiles. On pourrait encore cultiver D. ovata Lindl., B. R. t. 1568, du Chili. Ces arbustes, peu bril- lants, résistent bien dans le Midi. Semis ou bou- tures sur couche. 3 JD. DYCKIA Schult fil. (Broméliacées. — Plantes acaules, à rhizome subbulbeux ou rampant.. Filles. en rosette courte, épaisses, rigides, forte-. ment épineuses. subtriangulaires-aiguës. FI. en épi simple où paniculé, hermaphrodites ; sépales ovales, libres, coriaces ; pétales libres ou un peu connés àla base. ovales-onguiculés, larges, épais, rouge orangé ou Jaunes. Etamines hypogynes. Ovaire supère. ovoïde; style court. »7 espèces du Brésil, de l’Argentine, de la Bolivie, du Paraguay et de l'Uruguay, dont 5 — 460 — DYPSIS. ou 6 seulement sont introduites dans les cul- tures européennes. D. altissima Lindl. [Syn.: D. princeps Lem. ; D. laxiflora Mart.; D. ramosa Hort.; D. gi- gantea K. Koch.; Garrelia encholirioides Gaud.] — Jarp. FLeur., t 224-225. — Brésil, prov. Minas Geraes. — Files. très nombreu- ses, longues de 25 à 30 cm., amincies en pointe aiguë, vertes rayées de blanc, à fortes épines brunes; hampe dépassant 1 m.; fleurs jaune brillant. D. argentea Mez. — Brésil, Minas Geraes. — ment lépidotes blanchâtres, à épines féroces; hampe de 50 cm.; fleurs orangées, pétales obo- | vales, dressés. D. brevifolia Baker. [Syn.: D. princeps Hort.] — Regr. Bor. IV.t. 236. — Brésil. — Feuilles courtes. blanchâtres en dessous, à épines petites. Hampe de 30 à 50 em. FL. en épi, jaunes. D. floribunda Griseb. — Argentine. — Voisin du rariflora, avec une longue panicule, une | hampe plusforte. àrameaux ascendants, éloignés les uns des autres. FIL. orangées. Rare. D. frigida. Hook. fil. [Syn.: D. regalis Hort.; Pourretia frigida Hort.| — B. M. t. 6294. — Brésil central. — Flles. nombreuses, ensiformes, aiguës, longues de 1 m., épineuses, glauces- | centes ; hampe forte, panicule ample de fleurs jaune orangé, à pétales arrondis. Voisin du D. altissima. D. leptostachya Baker. — Brésil, prov. Pa- rana. — Flles. arquées, aiguës, élargies à la base, rayées en dessous,armées d'épines brunes. Epi vert, lâche, pubescent; sépales rougeûtres; corolle écarlate orangé D. rariflora Schult. fil. nec Grah. [Syn : D. tuberosa Beer; D. Lemaireana Hort.; Tillandsia tuberosa Vellozo.] — Brésil central. — Feuilles courtes, à base large, à pointe aiguë, épincuses, rayées de blanc et de vert en dessous. Hampe de 40 à 59 cm.; épi lâche, pauciflore; sépales, ovales ; pétales arrondis, orangés. Espèce assez répandue. Les variétés nommées remotiflora, Cunninghami et montevidensis, appartiennent, les deux premières au D remotiflora Otto et. Dietr.B M.t. 3349, la troisième au D. monte- vidensis K. Koch. À D. sulfurea K. Koch. [Syn.: D. rarifora Wittm nec D. gemellaria Morr.) — Uruguay - Feuilles en rosette courte, rayées au dos, à pointe féroce, à épines petites. Hampe de 30 à 40 cm. Epi simple, lâche, de fl. ascendantes, jaune pâle, à pétales spatulés. Les Dyckia sont de serre tempérée ou froide. Ils ornent bien les rocailles etredoutenit l'excès d'arrosage ; ils fleurissent bien à la sécheresse: Leurs épines sont redoutables, mais ils portent de jolies fleurs. E. A. DYPSIS Noronha (Palmiers Arécacées.) Tronc. | grèle, dressé, vert brillant; files. parfois en: tières. à pointe bifide, le plus souvent pennées, | disposées sur 8 séries; pétiole à gaine triangu- | laire; seoments allongés, réunis par 6-8 le long du rachis. Spadices allongés. lâches, monoïques: Port dés Chameædorea h-6 espèces de Madagascar. D. forficifolia Mart. — PaLu. 143. — Frondes ts à ee 0 ON De 7 = …. DYPSIS. subsessiles, pinnatipartites, à segments oblongs lancéolés. acuminés, le terminal bilobé. D. pinnatifrons Mart. — Pam. 158. — [Syn.: Areca gracilis A. Pet. Th.] — Frondes de 4à 6 pieds, à segments pliés, linéaires, déchiquetés | ou mordillés à leur extrémité. On connaît encore D. Hildebrandtii Hort. V. Houtte et D. madagascariensis Hort. [Syn.: Areca madagascariensis Lodd.] Serre chaude; terre substantielle, mais lé-| ère. JDE. | DYSSOCHROMA Miers.(Solanées,) Sous-arbris- | seaux grimpants ou arbustes glabres, àrameaux | chargés de cicatrices noueuses provenant de) la- chute des feuilles; files. entières membra- neuses ou coriaces; fleurs grandes, d’un vert. jaunâtre, pendantes, portées par des pédicelles | solitaires ; calice ample, plus ou moins profon-| dément 5-fide ; corolle infundibuliforme,ventrue ou campanulée dans le haut, à limbe plissé, par- tagé en 5 lobes égaux; 5 étamines; ovaire bi- loculaire contenant de nombreux ovules; baie renfermée dans le calice persistant. 2 espèces | du Brésil. Serre chaude ou tempérée, jardins d'hiver; bouturage sur couche tiède ou chaude. P.H. is EAU. Au point de vue chimique, l’eau est une combinaison d'Hydrogène (2 volumes) et d’'Oxygène (1 volume); mais ce n’est pas l’eau | chimiquement pure qui doit nous intéresser. L'eau qu'on trouve à la surface du globe est. toujours accompagnée d’une proportion plus! ou moins forte d'éléments minéraux, organi- ques, ou gazeux, en dissolution, Ces éléments minéraux ou gazeux commu- niquent souvent aux eaux des propriétés spé- ciales, qui les font rechercher pour le traitement de certaines maladies, ce sont les eaux miné- rales proprement dites; alcalines (Vichy), | acidules (Seltz ou St. Galmier), chlorurées (Salies), sulfatées (Carlsbad), sulfureuses (Ba- règes), ferrugineuses (Orezza), magnésiennes _(Sedlitz), etc. L'eau de mer est en quelque sorte | une eau fortement minéralisée par le chlorure _de sodium, le sulfate de magnésie, des sels de potasse, des bromures, etc., et l'on sait, grâce Surtout aux travaux de Balard, retirer ces diffé- rents sels par cristallisations successives dans des établissements appelés salines. Ces eaux minérales que nous ne pourrions nous dispenser de citer, n’offrent aucun intérêt . pour l'usage agricole. Les eaux ne doivent re- tenir notre attention qu’au point de vue des | usages domestiques (eaux potables), des usages industriels, de l'irrigation et de l’arrosage ; nous allons l’étudier successivement à ces | différents points de vue. Eaux potables. — Les eaux destinées à la con- Sommation de l’homme et des animaux pro- | viennent des sources, des rivières, des puits, des | dacs, de la pluie; elles doivent toutes, quelle 461 EAU, que soit leur origine. présenter un ensemble des caractères généraux : 19 Elles doivent être limpides; quand elles tiennent en suspension des matières boueuses, on doit craindre qu’elles soient également souillées | par des matières organiques. Cependant l’ab- sence de limpidité n’est pas forcément un indice d’impureté. M. Schloesing a montré que les eaux qui restaient longtemps troubles étaient des eaux dépourvues de sels calcaires; la présence de ces derniers entraîne très rapidement le dé- pôt des matières minérales en suspension ; c’est là même un moyen de clarifier les eaux; on peut aussi les filtrer sur du sable, du charbon, ete. 20 Elles doivent être incolores et inodores; etelles réunissent ces deux qualités lorsqu'elles sont dépourvues de matières organiques; la pré- sence de ces derniers amène, par phénomènes de réduction, la formation d'hydrogène sulfuré. d'ammoniaque; de là, l’odeur infecte de cer- taines eaux dites eaux saumâtres. 3 Elles doivent être d’une saveur agréable, à peine sensible; on perçoit très bien dans une eau la saveur alcaline, salée, ferrugineuse, même quand les substances qui communiquent le goût sont en quantité extrêmement faible; | par contre, une eau tout à faire pure (eau distil- lée) est fade et désagréable à boire. 40 Elles doivent être aérées; cette condition est presque toujours remplie; l’absence d'air ne provient que de la présence des matières orga- | niques qui s'oxydent aux dépens de l'air dis- sous dans l’eau et finissent par l’absorber. 50 Elles doivent être peu chargées de matières minérales, de 0,1 gr. à 0,5 gr. par litre; ces ma- tières minérales, particulièrement la chaux, | jouent un rôle utile dans l'alimentation, mais de plus grandes quantités rendent l’eau indi- geste; on les appelle eaux crues ou lourdes quand les carbonates dominent, séléniteuses quand ce sont les sulfates ; nous savons ce qu’on entend par eaux minérales. — Nous insiste- rons tout à l’heure sur les inconvénients que présente l’excès de sels calcaires.5£s 69 Les eaux doivent être absolument exemptes de matières organiques. Ces matières orga- niques sont nuisibles pour plusieurs raisons; elles colorent l’eau, lui communiquent par leur putréfaction une odeur mauvaise; elles en- lèvent, pour s’oxyder, l'air dissous dans l’eau. Mais bien plus encore ces matières organiques, souvent apportées par des infiltrations de fosses à fumier ou de fosses à vidanges, sont accom- pagnées de microbes pathogènes, de germes de maladies infectieuses. C’est la plupart du temps par les eaux souillées d'infiltration que se pro- pagent les épidémies telles que la fièvre ty- phoïde. On voit l'intérêt de premier ordre, au point de vue de l’hygiène, à rechercher dans une eau les matières organiques. C’est. là, du reste, une recherche très délicate et difficile; nous en indiquerons seulement le principe. - Les matières organiques absorbent l’oxy- œène de l’eau et font disparaître cet élement, dont l’absence., facile à constater par un dosage, constitue déjà un commencement de preuve. EAU. Puis, après avoir absorbé l'oxygène de l'air, elles absorbent l’oxygène des nitrates et les ré-| duisent à l’état de nitrites, dont la présence est mise à Jour par un réactif spécial très sensible, dit réactif de Tromsdorff. Enfin la réduction se poursuivant, l’ammoniaque apparait et le ré- actif de Nessler permet d'apprécier cette for-| mation à l’état de traces. Les matières organiques elles-mêmes ont la propriété de décolorer le permanganate de po-. tasse; en absorbant son oxygène, elles lui font perdre immédiatement sa belle coloration rosée. Il y a donc là un moyen de déceler et de doser les matières organiques. Ajoutons enfin que les matières organiques d’origine animale sont accompagnées très géné- ralement de chlorures; un taux élevé de chlore dans l’eau, décelé par le nitrate d'argent, per- met déjà de suspecter la pureté d’une eau. En réunissant toutes ces indications : absence d'oxygène, présence de nitrites, niaque, du chlore, décoloration du permanganate de potasse, le chimiste peut conclure d’une fa- con nette et précise à la contamination d'une eau. Le microbiologiste doit ensuite intervenir pour faire la numération des microbes et sur- tout pour en faire en quelque sorte le triage, c'est-à-dire spécifier les microbes dangereux des microbes anodins. Examinons rapidement les eaux d’origines différentes. Les eaux de pluie passent en-général pour. des eaux extrêmement pures; c’est là un préJugé qu’il faut abandonner, Après avoir balayé l’at- mosphère et les toits d’où elles vont s’écouler dans les citernes, elles sont chargées de pous- sières organiques, aussi est-il souvent per- mis de constater qu’elles sont colorées et qu’elles se corrompent rapidement. Elles sont par contre : bien aérées et très peu chargées de sels miné- Taux. Les eaux de mare sont essentiellement mau- vaisess la mare est en quelque sorte un égoût collecteur et il est étonnant que les animaux s'en contentent et les consomment sans danger. Les eaux de rivières tiennent, au point de. vue des matières minérales, des terrains qu’elles | ont traversées; tantôt elles sont claires, lim-| pides et légères (terrains granitiques), tantôt lourdes ouséléniteuses (terrains calcaires etgyp- seux). Quant aux matières organiques, Teur présence n’est pas douteuse à à priori et d'autant plus à redouter qu'on est plus près des villes ou des centres habités; là, en effet, pour l'alimentation humaine devienne de plus en plus restreint. La qualité des eaux de puits dépend essen- tiellement de l’absence des infiltrations; si le puits est situé près des habitations, on est sûr que, au bout d’un temps plus ou moins long, l’eau sera contaminée et alors éclatera soudai- nement une épidémie chez les consommateurs, qui oblige souvent les municipalités. sous l’in- jonction des Conseils d'hygiène, à ordonner la fermeture des puits, 462: — de l'ammo-| c'est la ri-| vière qui recoit les immondices, et l'on conçoit | combien il est à désirer que l'emploi de ces eaux | | Les eaux de source sont en général les plus pures, les meilleures et les plus saines, quand elles ne sont pas trop chargées de sels calcaires empruntés aux terrains traversés ; les eaux des régions granitiques sont particulièrement pures et agréables à boire. Eaux au point de vue des usages industriels et ménagers. — Les eaux servant aux diverses industries doivent correspondre à des qualités“ très spéciales ; pour certaines, c'est l’absence du fer qu'on 1echerche plus particulièrement, pour. d’autres, l’absence du chlore, etc. Nous ne nous occuperons que de l'alimentation des chaudières et du blanchissage dulinge, qui intéressent tout le monde. Pour ces deux usages, c’est l'abondance ex- cessive de chaux qu'on recherche. La chaux existe surtout à l'état de bicarbonate de chaux; quand l'excès d’acide carbonique, qui tient en dissolution la chaux, est parti, le carbonate de“ chaux se dépose. C’est ainsi que se produisent les incrustations naturelles. les stalactites et les stalagmites. Quand on soumet l’eau à l’é- bullition, l’acide carbonique s’en va très ra- pidement;c’estainsiégalementquese produisent les incrustations dans les chaudières ; cet acci- dent si fréquent amène des obstructions, une surchauffe, souvent des explosions, soin de procéder à des nettoyages très fré- quents. On peut corriger ce grave inconvénient en versant dans l’eau un peu de carbonate den soude (cristaux) qui effrite la chaux. Les eaux très calcaires offrent au point de vue du lessivage une infériorité très grande. Le savon qu’on emploie se combine d’abord si l'on un’ avec les sels calcaires pour former des oléatesM et margarates de chaux et il ne commence à agir efficacement pour le blanchissage, qu'après. avoir ainsi saturé la chaux. Il y a donc de ce fait une immobilisation de savon, une dépense inutile d'autant plus considér able que la quan- tité de calcaire est plus élevée. On a calculé de l’Ourceq entraine une perte de savon qui re- | L'’excès de chaux explique un phénomène in téressant pour les horticulteurs ; cuisson deslégumes et particulièrement de ceux qui sont riches en légumine, haricots, fèves. lentilles. etc. La chaux forme avec la légumine une combinaison qui durcit et s’op- pose à la cuisson. - Eaux d'irrigations et d'arrosage. Les eaux agissent à la fois par l'humidité qu’elles ap- portent au sol, le raffraichissant 6ù le ré- chauffant suivant lés cas, et fournissant aux | cipes fertilisants dont elles enrichissent le sol et les cultures. Ces principes fertilisants sont l'acte l'acide que pour Paris l’usage des eaux de la Seine et présente annuellement 5 à 6 millions de francs il entrave la. pois, plantes leur eau de végétation, et par les prin | oo la potasse et la chaux. Toutes ! | les eaux ne sont pas également riches et leur | eaux pluviales ne donnent guère que des ni- trates fournis par les phénomènes atmosphé- |riques ; à ces nitrates provenant de la même | source et de l’égouttage de terres de culture s'ajoutent, pour les eaux de sources et de ris. richesse varie surtout suivant leur origine. Les | vières, de la potasse empruntée aux roches granitiques. L’acide phosphorique n’est Jamais abondant; cet élément, en effet, fortement fixé | par le sol et les roches, n’entre pas en solution dans les eaux. Quant à la chaux, nous en avons parlé longuement plus haut; nous considérons que dans les sols maraichers, où les matières organiques sont toujours très abondantes, l’ap- port de chaux est toujours utile comme agent de la nitrification. Les qualités essentielles de l’eau potable, limpidité et absence de matières organiques, n'entrent pas en considération quand il s’agit d’eau d'arrosage. Plus l’eau est boueuse et li- monieuse, plus elle est souillée de matières or- ganiques en suspension ou en disolution, plus ses qualités fertilisantes seront grandes. Les eaux du Nil si célèbres sont des eaux chargées de limon qui, répandues sur les champs, lais- sent déposer ce limon en couche mince formant ce qu’on appelle le colmatage. On ne peut ici que formuler le désir de voir l'attention se porter sur les immenses ressources que pour- rait produire une utilisation meilleure de nos cours d’eau. A côté de ces eaux naturelles se placent les eaux résiduaires, c’est-à-dire provenant des in- dustriés diverses qui tantôt renferment des proportions élevées de principes fertilisants, tantôt au contraire renferment des principes nuisibles. Les eaux de distilleries, de féculeries, d’amidonneries, de sncreries, de dégraissage des laines, de tanneries, ete., sont des eaux riches | et qu'on doit se garder de laisser perdre. Eaux d'égoût. — Mais de toutes les eaux rési- duaires les plus importantes sont les eaux d’'é-| goût, qui intéressent d'autant plus l’horticulteur qu’on les emploie particulièrement à la fumure des récoltes maraïchères. Elles contiennent une foule de détritus de ménage, une grande partie des urines, et. de- puis que la doctrine du tout à l’égoût a triomphé, une quantité de plus en plus élevée de matières de vidange. Voici la moyenne de composition trouvée par |} M. Durand Claye dans une période de 10 ans: Matières minérales: kg. 1.622 contenant: Acide phosphorique kg. 0.018 par mètre cube. Pobasse .. . . . . > (0.037 > D. .: 5° 0:350 » Matières organiques: kg. 0.773 contenant: Azote . . . . . kg.0.045 par mètre cube. Lancées dans les rivières, les eaux d’égoût infectent les cours d’eau et laissent échapper en pure perte leurs matériaux fertilisants. On voit donc quel intérêt immense il y a pour l’hy- giène et pour l’agriculture à épurer ces eaux d'égoût, à les débarrasser de ces matières en dissolution ou en suspension qu’elles renferment. On a proposé et essayé bien des procédés; la précipitation par agents chimiques est au- Jourd’hui abandonnée et c'est à la filtration à travers le sol qu’on à donné exclusivement la préférence. En circulant lentement à travers un sol per- , méable, les eaux se dépouillent de leurs ma- tières en suspension qui restent acquises à la terre ; quant aux substances en dissolution, les Lt 1: Le 463 EBOUTONNER. | matières minérales sont en partie fixées par le | pouvoir absorbant du sol et les matières orga- niques sont brûlées par les ferments et passent à l’état de nitrates, si bien qu’en analysant les eaux qui s’écoulent après filtration, on les trouve dans un état de pureté remarquable. Pour opérer par ce procédé une épuration complète, il faut observer certaines règles et agir sur des sols spéciaux; nous n’avons pas à entrer dans ces considérations. Rappelons que le système est appliqué en grand à Genne- | villiers et prend de jour en jour une extension plus grande. C’est qu’en effet il y a, au point de vue agri- | cole, un intérêt de premier ordre à étendre les surfaces d'irrigation. Pour épurer simplement les eaux d’égoût de Paris, 2000 hectares suf- fisent, tandis que, pour utiliser rationnellement | ces eaux à la fumure, 40.000 hectares de ter- rains seraient nécessaires. | C’est surtout à la culture fourragère que con- | viennent les irrigations par l’eau d'égoût et les rendements qu’on obtient sont extrêmement | élevés; mais on les applique aussi à Ja culture | maraïchère, et même à la culture des plantes à parfum. On prétend que les légumes obtenus par cette fumure sont plus aqueux et moins fins; on a même exprimé la crainte de voir se propager par leur usage les maladies in- | fectieuses dont l’eau d’égoût a pu laisser les | germes à la surface. | La question de l’épuration et de l’utilisation des eaux d’égoût est certainement une de celles | qui préoccupe au plus haut degré à la fois les | hygiénistes et les agriculteurs. À) C2@ | EBENACEÉES (Famille des.) (Dicotylédones- | Gamopétales.) Arbres ou arbrisseaux généra- | lement à bois dur; à feuilles alternes, rarement | opposées ou verticillées par 3, entières, sans | stipules ; à fleurs axillaires ou en cymes, régu- lières, généralement dioïques ou polygames, | parfois hermaphrodites. Le calice et la corolle sont divisés chacun en 3-8 lobes. Les étamines sont en général en nombre égal ou double de celui des lobes de la corolle; elles sont parfois, - cependant, en nombre indéfini. Les fleurs fe- melles ont les étamines rudimentaires. L’ovaire est supère, à 2-5 loges contenant chacune 1 ou 2 ovules ; il est surmonté de styles en nombre égal à celui des loges. Le fruit, presque tou- jours couronné du calice persistant et accres- cent, est coriace ou charnu. ÆEberesche. Nom allemand du Sorbier. Eberraute. Nom allemand de l’Aurone. EBORGNER. Supprimer des yeux (bourgeons), soit parce qu’ilssont inutiles, soit pour favoriser le développement de certains autres. EBOURGEONNER. Supprimer des jaunes pousses (bourgeons des horticulteurs) dont le développement serait inutile ou nuisible. Cette opération s'applique surtout aux arbres frui- tiers cultivés en espaliers, les jeunes rameaux qui naissent en avant des murs devant seuls être conservés. (Voir Taille des arbres fruitiers.) EBOUTONNER. Supprimer des boutons à fleurs sur les arbres fruitiers, en vue d’obtenir un nombre de fruits en rapport avec la vigueur. du sujet. EBRANCHER. Ebrancher. Voir Elaguer. Ebranchoir. Voir Emondoir. ECCREMOCARPUS Ruiz et Pav. Eccrémo- carpe. (Bignoniacées.) Sous arbrisseaux souvent orimpants Feuilles opposées, bipinnatiséquées, terminées en vrilles. Fleurs en grappes laté- rales lâches. Calice amplement membraneux, coloré, campanulé; corolle à tube allongé. limbe presque bilabié, à 5 lobes courts, arrondis, éta- lés; 4 étamines incluses; ovaire uniloculaire. Capsule courte, s'ouvrant en 2 valves. Graines planes, comprimées, munies d’une aile à stries rayonnantes. 3 espèces. Amérique australe et occident. E. scaber R. et Pav., E. grimpant. [Syn.: Calampelis scaber Don.] — Bois, ATL. PL. JARD. pl 223. — Tige ligneuse, de 5 à 6 m.; feuilles pennées; fleurs tubuleuses, rouge écar-| late, en grappes axillaires, de juin à octobre. Sous le climat de Paris, doit être rentré en oran- serie l'hiver ou abrité sur place; rustique dans le Midi. Ornement des treillis, balcons, fenêtres, etc. Exposition chaude, bien éclairée; terre substantielle, légère, bien drainée, non calcaire. Se multiplie de rameaux enracinés, ou de se- mis ; 10 semis enjuillet-août, repiquage du plant, hivernage sous chassis, mise en place au prin- temps ; 2° en mars-avril sur couche, repiquage en pot sur couche, plantation en mai. J.G ECHALOTTE (Allium ascalonicum L.); ang Schallot ; all. : Schalotte. (Liliacées.) — Orient. — Plante condimentaire, vivace; bulbes formés de 5-6 caïeux ovoïdes, agglomérés sur un pla- teau commun,recouverts d’une pellicule épaisse, rouge cuivré; hampe cylindrique; files cylin-| driques, fistuleuses subulées, nombreuses; om- belle globuleuse; fl. lilas, très rares dans nos pays. ainsi que les graines. Var.: Æ. ordinaire, bulbes pyriformes, de la erosseur d’une noix, caïeux en nombre variable | suivant les races ; flles. petites, d’un beau vert; de très bonne garde. E. de Jersey, bulbes courts ou arrondis, files. glauques; peut fleurir et donner de la graine; bulbes se conservant moins que ceux de l'E. or- dinaire, On plante de fin février à avril, à la main, en bordure ou en planche, en terre meuble. lé- gère, riche de vieux fumier, bien saine. Les soins se bornent à sarcler les planches, et à déchausser avec la main les bulbes qui jau- nissent et pourriraient. On récolte quand toutes les files sont desséchées; les .bulbes laissés quelques jours au soleil sont rentrés en lieu aéré et sec; ils se conservent d’une année à l’autre. nd 320 ECHASSIERS. Ordre de la classe des caractérisé par des pattes plus ou moins hautes, dégarnies de plumes jusqu’au dessus du tarse; le bec est également plus ou moins allongé. Les Echassiers se nourrissent généralement de proies vivantes, vers, mollusques, reptiles, etc. Ils sont donc utiles à l’horticulture, et dans certains pays on à coutume de garder dans les jardins des Cigognes, des Courlis ou d’autres Echassiers, auxquels on à soin de couper les —— 464 — ANS Oiseaux ECHENILLOIR. ECHELLES. En outre des Echelles ordi- naires composées de deux montants parallèles et de traverses ou échelons, distants d'environ 30 cm., les arboriculteurs emploient d’autres sortes d'Echelles. Pour les murs d’espaliers, ils adaptent souvent à l’Echelle ordinaire, à l’ex- trémité supérieure de chacun des montants et perpendiculairement à ceux-ci, une tige en bois ou en fer s'appuyant contre la muraille. Cette disposition a pour objet d'empêcher le haut de l’Echelle de reposer contre les arbres et de les endommager. Pour les pyramides, fuseaux, demi-tiges, etc. les Echelles doubles sont d’un usage indispen- les besoins. Dans certains pays, notamment dans ceux où l’on cultive le Cerisier à kirsch, on se sert, pour récolter les fruits des arbres à haute tige, | d’Echelles-composées d'un seul montant avec traverses débordant de chaque côté. Pour qu’elles présentent une stabilité suffisante, on munit ces Echelles d’un pied massif en forme d'arc surbaissé. LE ECHENILLAGE. Destruction des nids de Che- nilles qui existent dans les arbres ou les haies vives, pour s'opposer à la propagation de ces insectes si nuisibles aux cultures. La loi oblige les propriétaires et locataires d’écheniller pen- dant l'hiver les arbres situés sur les terrains sur le champ les bourses ou nids enlevés. Les maires sont autorisés à faire écheniller aux frais des propriétaires et des fermiers, Lors- que ceux-ci ont négligé d'exécuter ce travail en temps voulu. Cette loi n’est malheureusement pas appli- quée d’une manière rigoureuse. ECHENILLOIR. Instrument tranchant fixé au bout d’une longue perche et au moyen du- quel on peut couper des menues branches à d’un sécateur dont le crochet serait très allongé et recourbé; on les fait fonctionner d’en bas à l’aide d’une ficelle. (Fig. 322.) Fig. 322. — ECHENILLOIR. Les Echenilloirs servent non-seulement à couper les branches portant des nids de che- sable. On les fait de longueur variable, suivant. qu’ils possèdent ou qu'ils cultivent, et de brûler distance. Il existe des Echenilloirs de différents systèmes. En général, ils rappellent la forme |nilles, mais aussi à récolter des greffons, et même, au besoin, à tailler ou supprimer des grandes plumes des ailes pour les empêcher de | branches éloignées et hors de la portée des s'envoler. Drir échelles. . ECHEVERIA. Echeveria. Voir Gotyledon. Echinacea. Voir Rudbeckia. ECHINOCACTUS Lk.et O0. (Cactées.)(Fig.323.) Ce vaste genre comprend les Cactées à tige plus ou moins globuleuse, sillonnée de côtes verticales ou spirales, entières ou tuberculées, dont la crête dorsale est garnie d’aréoles ar- mées d’aiguillons biformes, les uns extérieurs radiants, les autres intérieurs plus forts. Fleurs sortant ordinairement des aréoles voisines du sommet, ouvertes en plein soleil, jaunes, blanches, rouges; tube court, squameux, glabre ou sétigère. Baie plus ou moins charnue, quel- quefois presque sèche, garnie d’écailles imbri- quées, nues ou laineuses, Les fruits de quelques E. sont comestibles. Les nombreuses espèces de ce genre habitent principalement les régions tempérées des deux } Amériques, d’une part le Mexique et les contrées limitrophes, d'autre part le Brésil austral, l’U- ruguay, le Paraguay, la Rép. Argentine et le Chili, Dans les zônes équatoriales, ainsi qu'aux Antilles, elles paraissent manquer. ! Fig. 323. — ECHINOCACTUS TENUISPINUS, Var. OTTONIS. | IL en résulte que leur culture ne demande | généralement que la serre tempérée; mais elles | aiment de la chaleur de fond et une bonne ex- | position au soleil; arrosements l'été et séche- | resse l'hiver, | Dans l’énumération des esp. nous diviserons 1le genre E. en deux sections: 10 les esp. de | l'Amérique du Nord, 29 celles de l'Amérique du | Sud. Cette division géographique correspond | parfaitement à leurs affinités naturelles. ï I. Espèces NokDp-AMÉRICAINES. _ E. acanthodes Lem. [Syn.: Æ. cylindraceus | Eng.; Æ. Leopoldi Hort.] — Californie, Arizona. .— Bien connu dans les collections françaises. plil y à 40 ou 50 ans, sous le nom d’Æ. acanthodes. -K) Réintroduit plus tard sous le nom d’Z. cylin- draceus — D'abord globuleux, plus tard cylin- 4! drique, jusqu’à 90 em. de haut. sur 30 em. diam ; 18 à 20 ou 25 côtes, obtuses. renflées autour des DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, À | | | 2? 465 ECHINOCACTUS. aréoles; aiguillons nombreux, entremêlés, longs de 3 à 6 cm., rougeâtres, annelés, recourbés ou flexueux; 12 à 18 extérieurs, celui du bas cro- chu, et 4 ou 6 centraux plus forts. plus ou moins aplatis. FI jaunes, 6 em. long. Baie squameuse, glabre. E. agglomeratus Karw. [Syn.: Æ. robustus H. ber.] — Mexique, environs de Tehuacan. — Sub- globuleux, d’un vert luisant, d'abord simple, plus tard très prolifère. Forme dans son pays natal des agglomérations de 1 à 2 m. diam. composées de plusieurs centaines de boules grosses comme des pommes. Côtes 8 à 10, épaisses; aiguillons droits, pourpres ou bruns, 10 à 14 extérieurs, 4 intérieurs plus vigoureux. FL jaune d’or, 4 em. diam.; fruit jaune, 2 em. diam., portant des squames arrondies, glabres. ÆE. asterias Zuce. Voir E. myriostigma. E. bicolor Gal. [Syn.: Æ. rhodophtalmus Hook.] — Bor. Mac. t. 4486. — Nord du Me- xique. — Tige verte, ovoïde, environ 10 em. diam.; 8 côtes obtuses, tuberculées; aiguillons bigarrés, rouges et blancs, 9 extérieurs. 4 inté- rieurs, ceux du haut érigés, aplanis. Grandes f., 6 à 8 cm diam., rose pourpre avec une ma- cule centrale rouge vif. Fruit rouge brun, squa- meux, comestible. Var.: Æ. b. Schottii Eng., E. b. montemorela- nus Web., Æ. bolansis Hort., Æ. castaniensis | Hort., £. tricolor Hort., etc. E. californicus Monv. — Basse Californie. — Esp. voisine de l’Æ,. ÆEmoryi. Tige subglobu- leuse, 30 cm. diam., vert glaucescent; sommet | déprimé, tomenteux. Côtes 15 à 20, droites, ob- tuses, renflées, grandes, ovales, prolongées en | dessus. Aiguillons vigoureux, cylindriques, an- nelés ; 7 à 9 extérieurs, 4 intérieurs, tous droits, jaune de corne, longs de 4 em., sauf le central inférieur qui est pourpre, long de 6 em. et ter- | miné en crochet, Les plantes plus jeunes, de semis, n’ont que 8 aiguillons dont, un seul cen- |tral. Fleurs jaune soufre, 6 em. diam.; squames tubaires glabres, vertes, imbriquées ; étamines carmin foncé. E. capricornis Dietr. Voir E. ornatus. E. coptonogonus Lem. [E. interruptus | Scheidw.| — IcoxoGr. CacT. — $. Luis Potosi. — Tige oblongue, 6 à 8 cm. diam.; côtes 10 à 14, épaisses, aiguës ; aiguillons 5, dont 8 supé- rieurs érigés vigoureux, et 2 inférieurs petits. FI. semblables à celles des E. crispés ; pétales pourpres. bordés de blanc. E. cornigerus DC. Voir E. latispinus. E. crispatus DC. [Syn. ou var.: Æ. obvallatus DC., E. dichroacanthus Mart., E. anfractuosus Mart., Æ. phyllacanthus Mart., Æ. grandicornis Lem., E ensiferus Lem., E. pentacanthus Lem., E. lancifer Dietr., E æxiphacanthus Miq.. E. ar- rigens Lk., Æ. heteracanthus Mühl., Æ. acifer Hopf.,, etc.] — Mexique central. — Espèce po- lymorphe, décrite sous plus de 40 noms diffé- rents, variant beaucoup selon les diverses lo- calités où elle croît, ainsi que par les semis. Caractérisée par ses côtes nombreuses, com- primées, quelquefois presque membraneuses, ondulées ou crispées. Il y a généralement 8 ai- cuillons supérieurs, érigés en forme de trident, plus ou moins aplatis, quelquefois foliacés ou 30 xt AT TT TNT CO TN ge eg Cr nn Re à 5 - ECHINOCACTUS. vlumacés, avec ou sans aiguillon central. Les aiguillons inférieurs ou extérieurs sont grêles et blancs. Fleurs médiocres, à tube squa- meux. glabre; pétales lancéolés, jaunes, roses, blanchâtres. ou violacés bordés de blanc. E. echidne DC. [Syn.: Æ. dolichacanthus Lem.. E. Vanderayi Lem., £. gilvus Dietr.] — Mexique central. — Globuleux, environ 20 cm. diam. ; côtes vigoureuses, renflées autour des aréoles; aiguillons bruns, longs de 5 à 6 em., 1 central et 7 à ‘extérieurs. FI. jaunes. L’E. Pfersdorffii Hort. est une variété plus petite dans toutes ses parties. E. electracanthus Lem. Voir E. Hystrix. E. Emoryi Eng, — Arizona, Sonora, Califor- nie. — Ovoïde, atteignant des dimensions con- sidérables, jusqu’à 1 m. de haut.; 13 à 20 côtes obtuses, tuberculées ; aiguillons tous vigoureux, de 3 à 6 cm. long... rougeâtres,annelés, sub-an- culeux ; 7 à 9 extérieurs et 1 central plus long, plus ou moins recourbé en crochet. Grande fl. bigarrée de pourpre et de jaune; sépales rouge brun; pétales rouges bordés de jaune; tube imbriqué glabre. E. flavovirens Scheidw. [Syn.: £. poliocentrus Lem.]— Tehuacan. — Tige globuleuse, environ 10 cm. diam., prolifère, vert jaunâtre; 12 à 13 côtes vigoureuses, aiguës ; aiguillons longs de 5 à 8 cm., blanc jaunâtre, annelés, 8 extérieurs, 1 central plus fort. F1. orangées; baie rouge, recouverte de squames linéaires ciliées. E. glaucescens DC. [Syn.: Æ. Pfeiffer Zucce. E. theiacanthus Lem.] — Mexique central (To- liman:.— Globuleux.,30 em.diam., vert glauque; côtes 12à 15 ; aiguillons 6, droits, jaune soufre, longs de 3 à 4 em. FI. petites, jaunes. E. Grusonii Hort. — Mexique central. — Glo- buleux, déprimé, 30 à 40 em. diam.; sommet laineux ; 20 côtes vigoureuses; aréoles rappro- chées; aiguillons jaune soufre, plus ou moins aplatis, annelés, un peu recourbés; 10 exté- rieurs, + intérieurs. Cette plante est remar- quable par ses aiguillons jaune soufre qui la couvrententièrement. Fleur jaune; fruit laineux. E. hæmatacanthus Monv. [Syn.: Æ. electra- canthus var. hæmatacanthus Salm.. Æ. Gerardi Web.] — Entre Puebla et Tehuacan. — Esp. voisine des Æ. electracanthus et piliferus, avec lesquels elle est souvent confondue, quelquefois sous le nom d’Æ. piliferus var. Stainesii. Elle s’en distingue par l'absence de poils, par ses aiguillons rouge sang, et par ses grandes fleurs pourpres. Tige toujours simple, allongée, at- teignant 50 cm. de haut sur 30 em. diam. côtes 12 à 20, droites, vigoureuses; aiguillons droits, rigides, rouge sang à pointe jaune, 6 extérieurs, +centraux,longs de 3 à 6 cm. Fleurs longues de 6 em., pourpres. Fruit ovoïde, 3 cm. long., pourpre, garni de squames arrondies pourpres bordées de blanc. E. heterochromus Web. — Nord-Est du Mexique, Coahuila. — Tige hémisphérique, 12 à 15 cm. diam... glauque jaunâtre : 8 côtes larges, convexes, composées de larges tubercules sub- hexaèdres séparés par des sillons transversaux; 11aiguillons rigides, légèrement recourbés vers la plante; 7 extérieurs cylindriques, longs de 1 à 2 cm.; 4 intérieurs aplatis, longs de 2 à 3 cm.; — 466 — ECHINOCACTUS. tous bigarrés, c'est-à-dire jaunâtres à la base et à la pointe, rouge sang au milieu ; les 3 supé- rieurs seuls sont entièrement jaunâtres. FL non observée. Cette esp. paraît se rapprocher de l’Æ. bicolor. E. hexaedrophorus Lem. [Syn. ou var.: Æ. fos- sulatus Schdw., Æ. Labouretianus Cels.] — Ico- NoGR. CacT. — Mexique, S. Luis Potosi. — Tige simple,sub-globuleuse,vertglauque,tuberculée,. Tubercules larges, hexaèdres, distincts ou sub- « confluents. Aréoles prolongées en une fossette « d’où sortent les fleurs. Aiguillons annelés, ri-. gides, droits, 1 à 2 cm. long.; 6 à 7 extérieurs, i central FL blanches, roses dans une Var., « 6 cm. diam. Baie squameuse, glabre. « E. horizonthalonius Lem. [Syn.: Æ. equitans « Scheidw.| — IcoxoGr. CacTr. — Nord-Est du Mexique, — Tige simple, hémisphérique, vert cendré ; sommet laineux ; 8 à 10 côtes, larges,“ épaisses, -convexes; aréoles rapprochées; 7 aiguillons subulés- rigides, annelés, bruns, 2 à 3 cm. long., chevauchant sur ceux des aréoles voisines. Belles fleurs roses, 6 cm. diam. Baie laineuse. L’'E. Parryi Eng. parait être peu différent. E. horripilus Lem. — Nord du Mexique. — A tout à fait l'aspect d’un Mamillaria. Tige mamelonnée, 6 à 8 cm. diam.; sommet laineux;« À tubercules coniques ; 14 à 15 aiguillons exté-« rieurs, rayonnants, rigides, entremêlés, blan=« châtres, et 1 central érigé. Fleurs rose violacé, s | 3 cm diam.; ovaire nu. < L'E, erectocentrus Web. [Syn.: ÆE. Beguini Web., Mamillaria Beguini Hort.] est une forme à tige toujours simple et aiguillons plus nOM-= breux, érigés. ; | E.Hystrix DC.[Syn.: Æ. electracanthus Lem. E.oxypterus Zuce.] — Mexique centr — Tige sub globuleuse, vert glauque, 50 à 60 em. diam. ; 15 à 25 côtes droites, épaisses. Aiguillons vigoureux, droits,annelés,jaunâtres ; 8 à 10 extérieurs, longs de 4à 6 cem,1 central, plus fort. Fleurs jaunes; 3 à 4 cm. diam. Fruit comestible, 2 à 3 cm long., vert pâle, couvert de squames triangu= laires frangées : pulpe molle, blanchâtre. V4 Les E, hystrichacanthus Lem. et pycnoxiphus Lem. ne sont que des var., avec 4 aiguillonss centraux plus vigoureux. x E. ingens Zucc. [Syn.: Æ. Karwinskii Zuccs E. helophorus Lem.. E. minax Lem., E. awlaco® gonus Lem., E. corynacanthus Scheidw., E. GA leottii Scheidw., Æ. Visnaga Hook., E. platya | canthus Lk. et O., E. platyceras Lem.. etc.] = Commun sur les hauts plateaux mexicains. = C’est le géant du genre Echinocactus. Il à 0x dinairement 1 m de haut., mais il atteint jJus= qu'à 3 m. de haut. sûr 1 m. de diam. Sommet laineux. Côtes nombreuses. Aiguillons vigous W reux. subulés, noduleux à la base, cornés, amn= nelés, quelquefois aplatis, longs de 4 à 6 cm»; 4 à Gextérieurs, 4 centraux plus forts. Fleurs. jaunes, sortant de la laine du sommet. Fruit sec,4cm.long..enveloppédelaine densejaunâtre. | La substance charnue de ces masses végé- | tales est employée par les confiseurs mexk ! cains ; découpée en petites tranches et confite | dans du sucre, elle est vendue partout sous le | nom de « Dulce de Visnaga ». ne | if Sa mp — ECHINOCACTUS. E. intertextus Eng. et sa var. dasyacanthus Eng., du Mexique septentrional., sont voisins des Æ. horripilus et Simpsoni. Tige ovoïde, tuberculée, à sommet laineux, entièrement re- ) couverte d’aiguillons, dont 20 à 25 extérieurs et 4 centraux. Petites fleurs roses. Baie squa- | meuse sèche. L'E. unguispinus Eng. [Syn.: Æ. Trollieti Hort.] est une forme voisine; aiguillons plus forts et recourbés en griffe. E. latispinus Web. [Syn. : Æ. cornigerus DC., Cactus latispinus Haw.] — Mexique central. — Tige globuleuse, aplatie, 15 à 20 em. diam., vert | glauque; environ 20 côtes aiguës, épaisses; 10} à 13 aiguillons extérieurs rayonnants, grèêles, blancs ; 6 intérieurs rouges, striés, aplatis, dont très voisine, à 8 côtes beaucoup plus aplaties ; 3 dirigés en haut, 2 en bas. et 1 central très | large, se terminant en crochet pointu. Fleurs rose violacé, + cm. diam.; pétales lancéolés. Fruit couvert des quames serrées, triangulaires, | ciliées. Var.: E. 1. flavispinus Web.; aiguillons inté-| rieurs jaunes; fl. jaune soufre. E. Lecontei Engl. Voir E. Wislizeni. E. leucacanthus Zucc.[Syn.etvar.:Æ£.porrectus [l 467 Lem., Æ. subporrectus Lem., E. Maelenii Lab. Æ. Ehrenbergii Pfeiff., Cereus tuberosus Pfeiff.]. — Mexique central. — Tige claviforme, proli-| fère; 8 côtes composées de tubercules mammi- formes sub-confluents ; aiguillons blanchâtres, 7 à 10 extérieurs et 1 central, longs de 1 à 2 em. | Fleurs jaunes ou rougeâtres, 4 cm. diam.; tube squameux glabre. à E. longihamatus Gal. [Syn. ou var.: E. \hamatocanthus Mühl., Æ. flexispinus Eng.| | — Nord-Est du Mexique. — Tige subglobuleuse, | verte, 20 à 40 cm. diam.; environ 13 côtes ob- tuses, renflées autour des aréoles; aiguillons longs de 6 à 10 em., rouges ou pâles; 8 à 12 lui du bas défléchi, flexueux, terminé en long erochet. Fleur jaune, 6 à 8 cm. diam. Baie ovoïde, 3 em. diam., squameuse, rouge brun, comestible. | Les Æ. sinuatus. Dietr. et Treculianus Lab. Sont des formes peu différentes, et de dimen- sions moindres. | E.lophothele Salm. — Mexique septentrional. |— Tige déprimée, grisâtre, ayant l’aspect d’un Mamillaria ; sommet laineux ; côtes tuberculées ; | LS ; à Là 3 em. FI. jaune soufre, rougeâtres en dehors, |6 em. diam. ; baie squameuse, glabre, E. macrodiscus Mart. [Syn.: Æ. campylacan- thus Scheidw.] — Mexique central (Queretaro). 1— Tige aplatie, discoïde, 15 à 25 em. diam., 'rougeâtres : 8 extérieurs, 4 centraux un peu re- courbés Fleurs rougeâtres, ovaire écailleux im- R briqué. glabre. E. minusculus Web. — Voir Echinopsis mi- nuscula. inermis Scheidw.] — Len. Icox. Cacr.; B. M. t. 4177. — Mexique central, S. Luis Potosi. — Cette espèce, par sa forme caractéristique, sem- blable à une Astérie ou Etoile de mer, à fourn x . Lextérieurs ; 4 intérieurs anguleux, annelés, ce-| —— ECHINOCACTUS. à Lemaire le type du genre Astrophytum, groupe très naturel dans lequel viennent se ranger aussi les Æ. asterias, ornatus et capricornis. Tige hémisphérique, plus tard columnaire, 30 em. diam. sur 50 cm. haut, Côtes 5 à 6, larges et épaisses; sillons profonds, aigus. Epiderme d’un vert cendré, parsemé d'innombrables petits points blancs pileux Aréoles rapprochées. Ai- gœuillons nuls ou rudimentaires, remplacés par un faisceau de sétules brunes. Fleurs de 7 à 8 em. long. et diam., jaunes; pétales lancéolés aigus ; tube couvert de petites squames mem- braneuses, linéaires, aiguës, brunes, mêlées de poils blancs très fins. L'E. Asterias Zucc. [Astrophytum asterias Lem.], du Nord-Est du Mexique, est une espèce sillons peu marqués; points blancs plus gros et moins nombreux, disposés en séries transver- sales. FL identiques. E. ornatus DC.[Syn.: Æ. Mirbelii Lern., E ho- lopterus Miq., Æ. tortus Scheidw.. Astrophytum ornatum Web.] — Mexique central, Zimapan. — Tige claviforme, plus tard columnaire, attei- | gnant plus d’un mètre de haut. sur 30 cm. diam. ; 8 côtes très profondes, comprimées; sillons très algus. Epiderme vert grisâtre, parsemé de points blancs comme l’Æ. myriostigma, mais moins nombreux. Aréoles plus ou moins éloi- gnées, garnies de duvet brun et d’aiguillons Jjaunâtres, quelquefois méplats, rigides, longs de 3 à 5 cm.; 7 à 8 extérieurs, 1 central. Fleurs jaune pâle, semblables à celles de l’Æ, myriostigma. Var.: Æ. 0. glabrescens Web. [Astrophytum glabrescens Web.]; épiderme vert foncé; points blancs moins nombreux, disparaissant sur la plante adulte. L'E. capricornis. Dietr. [Astrophytum capri- corne Web.], du Mexique Nord-Est, est une esp. très voisine, remarquable par ses aiguillons flexibles, recourbés en cornes de bélier, bientôt caducs, de sorte que les vieilles aréoles sont inermes. Très belle fleur jaune pâle, avec large aiguillons 4, rigides, dressés, bruns, longs de 2. vert clair; 15 à 20 côtes. Aiguillons annelés, | E. myriostigma Salm. [Syn.: Astrophytum \myriostigma Lem., Cereus Callicoche Gal., Cereus | macule centrale rouge carmin. De nombreux ybrides ont été obtenus en France dans ces derniers temps (par l'abbé | Béguin) entre l’Æ. ornatus et l'E. myriostigma. E. Peninsulae Web. — Basse-Californie. — Tige simple, ovoïde, plus tard cylindrique. Atteint jusqu'à 2 m. haut. sur 50 cm. diam. Côtes 12 à 20, renflées autour des aréoles. Aiguillons vigoureux, rougeâtres à pointe jaune, extérieurs 11, rayonnants, droits, cylindriques; intérieurs 4,annelés, disposés en croix, les trois du haut droits et cylindriques, celui du bas aplati, étendu horizontalement, terminé en cro- chet; ce dernier est long de 5 à 7 em.; tous les autres ont environ 3 em. Fleurs jaune d’or extérieurement; pétales intérieurs jaunes avec ligne médiane rouge; étamines rouges; tube imbriqué, glabre. E. piliferus Lem. [Syn.: E. pilosus Gal, E. Stainesii Hort.] — $. Luis Potosi. — Tige ovoïde ou claviforme, atteignant 50 em. haut., simple, plus tard prolifère à la base; 13 à 20 côtes, vi- œoureuses; sillons profonds aigus; aiguillons irobustes, annelés, rouge sang, longs de 8 à lei Pre AT 3 hate RL pie: dt 4 à 5 die ar, Dre 4 ' APP ST A ' hs ere | d hi 5 On Lil. “4 LS ee. : nés, EM : ECHINOCACTUS. 5 cm, 4centraux, 4 extérieurs, entourés de poils | Æ. platycephalus Mühl.] — N.-E. du Mexique, blancs frisés de 2 à 3 em. long. Fleurs oran- gées, peu ouvertes. Fruit jaune, ovoïde, 2 em. diam., glabre, garni de squames arrondies. ÆE. polyancistrus Eng. Voir E. Whipplei E. polycephalus Eng. — Arizona, Californie. — Tige ovoïde, 15 à 25 cm. diam., plus tard cylindrique et prolifère; sommet laineux; 18 à 20 côtes; aiguillons vigoureux, anguleux, an- nelés, recourbés, rougeâtres ; 4 à 8 extérieurs, 4 centraux Fleurs jaunes, distinctes par leur ovaire laineux E. Pottsii Salm. — Chihuahua. — Globuleux, 20 à 30 cm. diam. ; 12 côtes obtuses ; aiguillons jaunes, droits, longs de z à 3 cm., 5 extérieurs, ] central. Fleurs jaune paille, rougeâtres en dehors; ovaire squameux, vert, glabre. E, recurvus Lk et O.[Syn: Cactus recurvus Mill, Cactus nobiis Willd., E. spiralis Karw.….. E. solenacanthus Scheidw.] — Oajaca, Tehua- can. — Tige simple, globuleuse, 20 à 25 em. diam, plus tard cylindrique, jusqu’à 50 cm. haut.; 13 côtes aiguës, épaisses, d’abord verti- cales, plus tard obliques et tordues en spirale sur la plante adulte Aiguillons vigoureux, aplatis, annelés. rougeâtres; 7 à 8 extérieurs droits et 1 central très large, terminé en crochet pointu. Diffère de l’Æ. latispinus ou cornige- rus par l’absence d’aiguillons fins rayonnants. La fl. et Le fr. sont semblables à ceux de cette dernière esp. E. Saussieri Web. — Matehuala, — Tige sub- globuleuse, déprimée, 15 à 20 cm. diam, por- tant des mamelons tétraédriques, disposés en séries spirales. Aréoles nues. Aiguillons exté- rieurs 9, d’un blanc argenté, rayonnants, longs de 15 mm. ; intérieurs 4, aciculaires, bruns ou gris, longs de 3 à 4 em. Fleurs pourpres, + cm. diam. ; tube écailleux, glabre ; pétales lancéolés étroits ; étamines et style jaune safran. E: Scheerii Salim. — N.-E. du Mexique, Mon- terey. — Petite espèce, ovoïde, 5 à 8 cm. diam ; 13 côtes tuberculées ; aiguillons extérieurs 15 à 18, rayonnants, blanchâtres, intérieurs 8 à 4, plus forts, anguleux, bigarrés blanc et noir. dont 1 central crochu. F1. petites, 2cm. diam. vert jaunâtre. Baie squameuse, verdâtre. L’E. brevihamatus Eng. parait être une esp. ou var. très voisine, à fleurs rosées. E.setispinus Eng.[Syn.: Æ. Cachetianus Monv.. ÆE. hamatus Mühl., Æ. Muhlenpfordtii Hort.] — N.-E. du Mexique, Texas. — Jolie espèce. très florifère, ovoïde, 10 à 15 em. diam., vert jau- nâtre; 13 côtes aiguës; aiguillons grêles, jau- nâtres; extérieurs 10 à 16, sétacés ; 1 intérieur plus fort, crochu. Fleurs jaunes avec macule centrale rouge, longues et larges de 6 cm. Baie pisiforme, rouge, très caractéristique; graines tuberculées, noires. E. Simpsoni Eng. — Montagnes Rocheuses, Colorado, Utah, Nevada. — Tige simple, sub- globuleuse, 8 à 12 cm. diam., mamelonnée; aiguillons nombreux ; 20 extérieursrayonnants, fins, blanchâtres ; 8 à 10 intérieurs plus robustes. Fleurs 2 à 3 cm. diam., vert jaunâtre lavé de pourpre; baie petite, presque nue. E. sinuatus Dietr. Voir E. longihamatus. E. texensis Hopf. [Syn.: Æ. Lindheimeri Eng. — 468 — ECHINOCACTUS. Texas. — Tige aplatie, 15 à 20 cm. diam., vert grisâtre; sommet laineux ; environ 15 côtes, larges; aiguillons vigoureux, annelés, rougeâ- tres, longs de 2 à 4 cm.; 7 extérieurs, et 1 central défléchi, plus long. Belles fl. rose pour- pre, 6 cm. diam.; tube laineux, pétales frangés laciniés. ÆE. turbiniformis Pfeiff, Voir Anhalonium tur-… biniforme. E. uncinatus Gal. [Syn.: Æ. ancylacanthus Monv., Æ. Wrigthii Eng.] — Nord du Mexique. — Ovoïde, vert glauque, 10 à 15 cm. diam.; 18 côtes renflées autour des aréoles; aiguillons longs, cylindriques, 8 extérieurs, 1 à 4 centraux; un des centraux et les 3 inférieurs sont pourpress et crochus ; les autres sont droits et jaunâtres. FI. petite, pourpre noirâtre. L’E. crassihamatus Web. [Syn.: Æ. Mathsoni Hort.]. de Queretaro, est une forme plus trapue; à aiguillons plus épais et beaucoup plus courts: E. unguispinus Eng. Voir E.intertextus. E viridescens Eng. — San Diego, Californie — Tige globuleuse, 20 cm. diam. ; 12 à 20 côtes; aiguillons vigoureux, un peu aplatis, annelés;« légèrement recourbés, longs de 1 à 3 cm.; 12 à 20 extérieurs, 4 centraux plus forts, anguleux: Fleur jaune verdâtre, 4 em. diam. ; baie squazn meuse, glabre. E. Whipplei Eng. — Arizona, Utah. — Ovoïde,… 13 à 15 côtes tuberculées; aiguillons aplatisi« blanchâtres; 7 extérieurs rayonnants; 4 Cen= traux, plus larges, dont inférieur crochu. FE rouge verdâtre. © L'E W. polyancistrus Eng. dela Haute-Cali=M fornie et du Nevada, est une forme à aiguillons ‘plus nombreux, dont plusieurs erochus. EE. Williamsianus Lem. Voir Anhaloniumu Williamsii. { E. Wislizeni Eng. — Arizona, Utah, Cali fornie. — De grande taille; ovoïde, plus tard cylindrique, atteignant 1 m. de haut. sur 50 cm diam. Sommet laineux; 20 à 25 côtes plus ou moins tuberculées. Aiguillons nombreux; 4 centraux très vigoureux, rouges, annelés, dont l'inférieur aplati et crochu; plus de 20 extésn rieurs, dont 6 en bas et en haut, annelés, Vigousn reux, rouges, et 10 à 12 latéraux jaunâtres plus” fins, quelquefois flexueux. Fleurs jaunes, 5 6 cm. long.; fruit écailleux, jaune, quelques fois sec et durei. L'E. Lecontei Eng., de la Sonora, est un res présentant plus occidental de la même esp., OU une simple var. d’après Engelmann lui-même;s taille plus élancée, aiguillons latéraux moins! nombreux. Forme encore douteuse. II. Espèces SUD-AMÉRICAINES. E. acuatus Lk. et O.[Syn.et var : Æ. Sellowuar nus Lk et O ; E. tephracanthus Lk. et O.; E. 0°) rynodes Zucc.; Æ. sessiliflorus Hook.; E. tebrar canthus Lem.; Æ. erinaceus Lem ; Æ. Courant Lem.; Æ. Martini Cels ] — Bor. Mac. t. 35695 t. 3906. — Brésil austral, Uruguay. — Toutes! les variétés ci-dessus énumérées ont été long” temps considérées comme des espèces distinctes, dont Salm a formé le genre Malacocarpus. Tige. globuleuse aplatie, sommet laineux, côtes, . 4 ; ECHINOCACTUS. —— aiguës, aiguillons courts, rigides, jaunâtres. | Fleurs jaunes; stigmate pourpre; baie molle, lisse avec quelques poils laineux. E. acutissimus Lk. et O. ISyn.: Æ. thrincogonus | Lem.] — Chili. — Tige allongée; environ 18 côtes crénelées, tuberculées. Aiguillons rigides, droits, 10 à 12 extérieurs, 3 intérieurs. Fleurs roses, 6 cm. long.; pétales intérieurs dressés, non étalés. Fleurit en automne, ainsi que ses congénères Æ. exsculptus, villosus et castanoides. E. castanoides Cels. — Chili (Copiapo). — | Voisin de l'E. villosus. Globuleux ; 15 à 20 côtes : | couvert d’aiguillons grisâtres divergents, qui le font ressembler à une grosse châtaigne. Pe- | tites fleurs roses. | E. centeterius Lehm. [Syn. ou var.: Æ. hybo- centrus Lehm.; E. pachycentrus Lehm.; E. ma- mullarioides Hook.] — Chili. — Tige subglobu- | leuse, ombiliquée, 10 à 15 em. diam.; environ | 15 côtes obtuses, composées de tubercules con- fluents; aiguillons rigides, bruns, divergents, 10 à 12 extérieurs, intérieurs plus forts. Fleurs d’un jaune rougeâtre, 6 em. diam.; tube squa- meux, peu sétigère. E. concinnus Monv. [Syn.: ou var.: E.tabula- ris Cels.; Æ. Joadii Hook.] — Leu. IcowoGr. Cacr.; B. M. t. 4115. — Montevideo. — Très jolie petite espèce, à tige déprimée, ombiliquée ; 15 x 20 côtes arrondies; aréoles rapprochées, immergées; aiguillons faibles, blanchâtres, ap- primés. Très belle fleur orangée, rougeâtre en | dehors, 6 à 8 cm. diam.; tube lanigère; stigmate pourpre. E.Cummingii Salm. — Bolivie (Cochabamba) | — Tige subglobuleuse, 10 em. diam., tubercu- | lée. Tubercules disposés en une vingtaine de séries spirales. Aiguillons nombreux, grêles, di- vergents, longs d'environ 1 em.; 20 extérieurs, 16 à 8 centraux. Fleurs abondantes, 3 cm. diam., jaune orangé brillant; tube squameux. glabre. E. denudatus Lk. et O. [Syn.: Gymnocaly- Icium denudatum Pfeiff.] — Brésil austral. — | Subglobuleux, déprimé, vert clair, 10 em. diam. ; )7 à 5 côtes arrondies. larges, peu renflées entre les aréoles ; 5 à 8 aiguillons jaunâtres, appliqués sur la plante. Fleurs allongées, blanches ou roses, 6 cm. diam., à tube floral glabre et squa- | meux. t E. ebenacanthus Monv.{[Syn.: Æ fuscus Mühl.] 1— Chili? — Voisin de l’Æ. gibbosus. Tige de lcouleur brune; côtes tuberculées; aiguillons 5 tà 7, d’un noir d'ébène. Fleur blanche à tube {squameux, glabre. | BE. echinoides Cels. [Syn. ou var.: Æ. bolivia- puus Pfeiff, Æ. Bridges Pfeiff.] Globuleux, \plus tard columnaire; sommet laineux; côtes \droïtes, vigoureuses; aréoles rapprochées, to- |menteuses ; aiguillons très rigides. Petites fleurs \Jaune soufre, à tube laineux. Cette espèce et plusieurs autres très voisines, {par ex. E. marginatus Salm. [Syn. : EÆ. columnaris 1Pfeiff, Æ. melanochnus Lem.], Æ. Pepinianus \Cels., Æ. coquimbanus Cels.. Æ. streptocaulon 1Hook.. Æ. cinerascens Salm. [Syn. : E. copiapensis |Pfeiff.], Æ. Malletianus Cels.. ete., habitent le lit- {toral du Chili et de l’ancienne Bolivie. | Æ. exsculptus Otto. — Chili. — Très voisin l 4 1! 469 ECHINOCACTUS. de l'E. acutissimus. dont il se distingue par sa tige columnaire, ses côtes comprimées et inter- rompues, et sesaiguillons plus nombreux. Jolies fleurs roses. E. gibbosus DC [Syn. : Cactus gibbosus Haw.., Cactus nobilis Haw., Cereus gibbosus Pfeiff., Ce- reus reductus DC., Gymnocalycium gibbosum Pfeiff., ete | — Lex. Icoxocr. — Rép. Argen- tine; côte orientale de la Patagonie, et îles adjacentes. — Une des espèces les plus ancien- nement connues. Tige oblongue, devenant cy- lindrique avec l’âge, 10 à 15 cm. diam., d’un vert foncé; 12 à 20 côtes, gibbeuses entre les aréoles; 9 à 13 aiguillons divariqués cornés. Grandes fleurs blanches, longues de 7 à 8 cm. sur 5 à 6 cm. diam., à tube écailleux, glabre. Baie squameuse. Plusieurs variétés ont été reçues par Cels des iles de la Patagonie : Ech. Towensis, Leonensis, ferox, Schlumbergeri, Celsianus Lab.; mais par la culture elles reviennent au type primitif. L’'E. gibbosus, en raison de sa fleur allongée, à tube écailleux. glabre, a fourni à Pfeiffer le type du genre Gymnocalycium. E. Haynii Otto. — Pérou (à 3500 m. d'altitude). — Tige cylindrique; 20 à 30 côtes ; aréoles rap- prochées ; aiguillons très nombreux, entremêlés, longs, grêles, jaune paille ou grisâtres. Belle fleur allongée, longue de 8 cm. : tube nu formé par les sépales inférieurs; pétales rouge orangé brillant bordés de violet. E hyptiacanthus Lem. — Uruguay.? — Voisin de l'Æ. gibbosus; taille plus petite; aiguillons plus grêles, recourbés contre la plante. Fleurs blanches, identiques. Les variétés eleutheracanthus Monv. et me- galothelus Monv., sont peu différentes, ainsi que l'E. Leeanus Hook. ISyn.: E. hypt. strictus Cels.] E. Jussieui Monv. [Syn.: Æ. niger Hort.] — Chili. — Globuleux, brun foncé noirâtre; 13 à 15 côtes gibbeuses; 10 aiguillons bruns, dont 1 central, érigé. Fleur jaune paille, à tube lai- neux. E. mammulosus Lem. [Syn. ou var. : Æ. kypo- crateriformis Otto; EÆ. submammulosus Lem.] — Montevideo. — Subglobuleux, 8 à 10 em. diam.; 18 à 20 côtes mamelonnées ; aiguillons courts, jaunâtres, 10 extérieurs, 1 central. Belle fleur jaune, hypocratériforme, 5 cm. diam.; tube sé- tigère; stigmates pourpres. E. microspermus Web. — Rép. Argentine (Catamarca, Tueuman). — Petite espèce, dis- tincte par ses aiguillons erochus. Tige simple, subglobuleuse, 5 à 10 cm. diam., mamelonnée. Tubercules subsoniques, à peine confluents, presque séparés, disposés en 20 côtes ou séries spirales. Aiguillons extérieurs 11, blancs, rayon- nants, longs de 4 à 6 mm. Aiguillons intérieurs 8 à 4, rougeâtres, longs de 5 à 10 mm., dont l’inférieur étendu ou défléchi, crochu. Fleurs nombreuses et très jolies, 3 à 4 cm. diam., va- riant de couleur, jaune orangé ou jaune d’or. Style et stigmates jaunâtres. Baie pileuse. Graines remarquables par leur petitesse ex- trême., presque pulvérulentes. E. Monvillii Lem. — IcoxoGr. CAcT. — Para- guay. — Une des plus belles espèces. Tige ro- dés tlte A à ni ECHINOCACTUS. buste, 20 à 30 em. diam., d’un vert gai luisant; | Lehm. : ; E. Linkii Lehm. ; Z. tortuosus Lk. et O.]." environ 15 côtes larges, tuberculées; 10 à 12 ai- 470 guillons vigoureux,rayonnants, jaune d'ambre. Fleurs blanches, tube squameux, glabre. E. muricatus Lk. et O. — Brésil austral. — Tige ovée, 10 cm. diam. ; 20 à 25 côtes obtuses; aréoles rapprochées ; aiguillons sétiformes fins, apprimés. Fleurs jaunes, semblables à celles de l'E. Ottonis. E. Netrelianus Monv. — Uruguay. ? — Espèce très voisine de l’Æ. hyptiacanthus, mais plus pe- de 8 à 10 cm. diam.; tite. Se distingue par ses fleurs d’un jaune ci-| tron brillant. E. Neumannianus Monv. [Syn.: Pfeiff.;, Æ. Kunzei Fôrst.] — Chili. — Voisin de l’Æ. centeterius, dont il diffère par ses aiguil- lons beaucoup plus longs, plus nombreux, et couvrant toute la plante. Fleurs de 4 cm. diam, couleur pelure d’oignon; baies squa- meuses, sétigères. E. Odierianus Monv. [Syn. : Æ. araneifer Lem.]| — Chili (Copiapo). — Tige petite, globuleuse, d’un vert rougeâtre, quelquefois tout à fait rouge,tuberculée ; tubereules mammiformes,dis- posés en séries spirales, gibbeux; aréolesimmer- gées dans une fossule; aiguillons petits, rayon- nants,apprimés contre la plante. Fleurs blanches, lavées de rose, 5 em. diam., à tube laineux. E. Oursellianus Monv. [Syn. Hook.] — Bor. M. t. 4181. — Uruguay. — Voi- sin de l'E. Monvilli, mais plus petit; 11 à 12 côtes tuberculées; 5 aiguillons jaunâtres, ap- primés. Fleurs nombreuses, blanches. E. pumilus Lem. — Uruguay.?— Remarquable par sa petitesse. Ne dépasse pas le volume d’une noix. Très prolifère. Côtes nombreuses, mame- lonnées ; aiguillons très petits, sétacés, entre- mêlés. Fleur petite, jaunâtre, très éphémère. Baie tomenteuse. L’E. gracillimus Lem. est une variété à tige | plus allongée ; fleurs identiques. E. Saglionis Cels. [Syn. : Æ. hybogonus Salm.] — Cordillères de la Rép. Argentine (Catamarca, Tucuman). — Tige hémisphérique, aplatie, vert grisâtre; 10 à 15 côtes composées de larges tu- bercules hexaèdres séparés par un sillon trans- versal. Aiguillons grêles, bruns ou rougeûtres, longs de 2 à 3 em., plus ou moins recourbés vers la plante; 7 à 8 extérieurs, 1 central. Fleurs blanc carné, 3 em. diam. ; pétales larges, obtus, blancs; squames tubaires arrondies, glabres ; étamines rouges. E Schickendantzii Web. — Catamarca. Espèce voisine de la précédente. Pas d’aiguillon central; 6 aiguillons extérieurs, recourbés, an- guleux-aplatis, canaliculés sur leur face supé- périeure. Fleurs peu différentes. E. Scopa Lk. et O. [Syn.: Cereus Scopa DC.] — Brésil. -— Belle espèce, remarquable par ses nombreux aiguillons blanes. Tige allongée, plus tard cylindrique ; 30 à 35 côtes peu saillantes ; aréoles très rapprochées. Aiguillons innombra- bles recouvrantentièrement la plante; extérieurs 30 à 40, blancs, argentés, brillants ; intérieurs 3 à5,rouges, quelquefois blancs. Fleurs jaunes, 4 em. diam.; tube laineux; stigmate qourpre. E. tenuispinus Lk. etO,. [Syn. et var, : E.Ottonis E. supertextus | : E. multiflorus | | bandes, orands massifs, ECHINOPSIS. B. M.3117 et 3963. — Brésil austral , Uruguay.— Jolie espèce, très florifère répandue dans les jar- dins sous le nom d'£. Ottonis. Tige globuleuse, environ 10 em. diam... prolifère, quelquefois sto-" lonifère; 12 à 13 côtes convexes; aiguillons fins, presque sétiformes, jaunâtres ou rou- geûtres, longs de 1 à 2 cm. Fleurs belles, grandes, 6 à 8 cm. diam., jaune brillant; tube tomenteux; stigmate pourpre. E. villosus Monv. [Syn.: Æ. polyraphis Pfeiff.] — Chili (d’après Cels). — Voisin de l’'Æ. acu- tissimus. Tige allongée, vert noirâtre; 13 à 15 côtes tuberculées; aiguillons nombreux, grish ou noirs, grêles, droits, les extérieurs presque capillaires. Petites fleurs roses, peu ouvertes; tube vert jaunâtre, portant de petites squames à pointe carmin avec quelques poils blancs ; pé- tales rose carmin à onglet blanc. D: W. Echinocereus. Voir Gereus. ECHINOPS L., Echinope. (Composées.) Herbes vivaces à port de chardon. Feuilles alternes, pinnées, dentées, ou 2-3 fois pinnatiséquées, à lobes épineux. Capitules uniflores, nombreux, réunis en glomérule globuleux, dense et serré, sur un réceptable commun. Involucre commun formé de bractées réfléchies sous les capitulesn extérieurs. Fleurs toutes tubuleuses, à limbe« divisé en 5 lanières linéaires, hermaphroditess… fertiles. Achaïines allongés, velus, munis d’une \ aigrette. Environ 70 espèces. Europe austr., Afrique boréale, Asie tempérée et subtropicale E. bannaticus Rochel. — Hongrie. — Tigeu dépassant 1 m.; feuilles vert foncé en dessus, cotonneuses argentées en dessous; capitulesm bleus, solitaires, en juillet-août. E. cornigerus DC., Æ. cornu. — Asie cen= trale. — Tige de 1 m. environ, feuilles blansw châtres, très divisées, très épineuses ; capitules. | blancs en juillet-août. E. persicus Steph. et Fisch., Æ. de Perse. = Caucase. — Tige dépassant 1 m.; très gros ca pitules bleu violacé en juillet- août, E. Ritro L., Boule azurée. — Europe mérid — Tiges duveteuses, de 1 m. de haut, feuilles coriaces, pennatifides ; fleurs en jolies boules. bleu azuré. E. ruthenicus Rchb., Æ. de Russie. Tige peu“ élevée, 80 cm. feuilles profondément décous \ pées, capitules ‘bleu vif, en juillet-août. E. sphærocephalus 1 E: à tête ronde. — EU rope mérid. — Tige dépassant 2 m., en fortes! touffes, feuilles larges, presque molles; capi- tules bleu clair, gros comme un œuf de poule. | | Plantes très rustiques, sauf Æ. Ritro, qui l’est l moins; tous terrains, surtout ceux. secs ebl chauds, même arides. Ornement des plates-, sites accidentés, pe-! louses sèches, ete. $e multiplient d'éclats de! pied en septembre ou en mars, et par semis, En! pépinière en mai. J ECHINOPSIS Zucc. (Cactées.) Au point de vue botanique pur, le genre E. ne peut pas être séparé du grand genre Cereus, auquel il est uni! par des transitions insensibles. Il comprend les. esp. dont la tige est plus ou moins globuleuse, comme celle des Echinocactus, mais dont les fleurs sont semblables à celles des Cereus. c'est- PL "- à} 1 FE ECHINOPSIS. se à-dire tubuleuses, allongées, et sortent généra- lement des aréoles anciennes. Tous les E. sont originaires de la zône tem- | pérée de l'Amérique méridionale, c’est-à-dire |} du Brésil austral, de l'Uruguay, du Paraguay, de la Rép. Argentine et de la Bolivie. Leur | culture est facile; quelques-uns sont très rus- tiques et recherchés dans les jardins pour leurs belles et grandes fleurs, blanches ou roses, en forme de trompettes. Le plus souvent ils sont très prolifères et se multiplient faci- lement.sauf 3 ou 4 esp., dont la tige reste simple. E. aurata Salm. Voir E. rhodacantha. E. Bridgesii Salm. Voir E. Salmiana. E, candicans Web. Voir Gereus candicans. E. campylacantha Pfeiff. Voir E. leucantha. E. catamarcensis Web. [Syn.: Cereus cata- marcensis Web.] — Rép. Argentine, Catamarca. — Tige ovoïde, allongée, toujours simple, at- teignant jusqu'à 1 m. de haut., vert grisâtre. 13 à 17 côtes (sur les jeunes plantes), larges, sub-aiguës. renflées autour des aréoles. Aréoles nues, éloignées de 2 à 3 cm. Aiguillons acicu- laires, rigides, droits ou légèrement recourbés; environ 10 extérieurs, fauve clair, quelquefois blancs, longs de 2 em.; 4 intérieurs, superposés sur une ligne verticale, fauves ou brun-brillant. Il paraît que la fleur est jaune, mais elle n’a pas été examinée. Cette esp. se rapproche évi- demment de l’Æ. formosa. E.cinnabarina Lab.[Syn.: Æchinocactus cinna- barinus Hook.; E. Chereaunianus Cels.] — B. M. 4326. Bolivie. — Tige globuleuse, déprimée, 10 à 15 cm. diam., vert luisant; 20 à 25 côtes com- posées de tubercules obliques, distincts, disposés en spirale; aiguillons grêles, fauves, longs de 1 cm., 8 à 10 extérieurs, 1 à 3 intérieurs. F1. plus ou moins latérales, larges de 6 à 8 em.,d’un rouge éclatant, carmin pur plutôt que cinabre; à tube très court légèrement velu; s’ouvrant le matin et se refermant le soir pendant deux jours. Par ses fleurs, cette plante appartient plutôt au genre Echinocactus. E,. cristata Salm. Voir E. obrepanda. E. Eyriesii Zucc. [Syn.: Echinocactus Eyriesii Turp.; Cereus Eyriesit Pfeiff.] — Bor. Mac. 3411; Bor. REG. t. 1707. — Rép. Argentine. — Tige d’abord globuleuse, plus tard cylindrique, haute de 30 à 40 em. sur 16 em. diam., proli- fère ; 11 à 18 côtes verticales, subaiguës ; aréoles tomenteuses, grisâtres. Aiguillons nombreux, courts, quelquefois très courts, longs de 2 à 5 mm., bruns ou noirs, rigides et piquants ; 10 à 12 extérieurs, 4 à 8 intérieurs plus gros. Grande fleur blanche àtube allongé, velu, longue de 20 à 25 em., sur 10 à 12 em. diam., à odeur de jasmin; étamines insérées en 2 séries dis- tinctes, les unes au milieu du tube, les autres à la gorge. Les fl. s'ouvrent le soir et restent ou- vertes environ 48 heures. Les E. turbinata Zucc., Schelhasii Pfeiff., De- caisneana Lem., Jamesiana Monv., ne sont que des var. de cette esp. Il y à en outre de nom- breux hybrides à fl. roses ou à fl. demi-pleines. E. formosa Salm. [Syn.: Echinocactus formosus Pfeiff. ; Melocactus Gilliesii H. angl.; Cereus Gil- liesii Web.] — Rép. Argentine, Mendoza. — Tige oblongue, vert pâle, 30 em. haut., toujours 471 — ECHINOPSIS. simple; côtes nombreuses, de 15 à 35, verti- cales, renflées autour des aréoles; aiguillons aciculaires rigides, longs de 2 à 4 cm.; 8 à 16 extérieurs fauves; 2 à 4 intérieurs bruns. FI. jaune d’or brillant, 8 cm. de long, et diam.; tube court velu ; pétales étalés en coupe; éta- mines insérées par gradins sur toute la hauteur du tube, disposées en entonnoir autour du style. E. formosissima Lab. [Syn.: Cereus formosis- simus Web.] — Bolivie, Chuquisaca. — Clavi- forme, vert clair, plus tard columnaire; côtes 10, plus tard plus nombreuses, verticales, ar- rondies; sillons aigus; aréoles rondes, sail- lantes, tomenteuses, plus tard nues. Aiguillons fauves, recourbés vers le sommet; extérieurs 10, longs de 1 à 2 cm.; centraux 3 à 4, longs de 4 cm. N’a pas encore fleuri. Cette esp. semble former la transition au Cereus Pasacana Web., qui atteint des dimensions colossales. E. Huotii Lab. [Syn.: Æ. apiculata Lk.; E. Verschaffelti Hort.; Echinocactus Huotii Cels.; Cereus Huotii Cels.] — Bolivie. — Tige céréi- forme, prolifère à la base, vert luisant; 30 cm. haut. sur 8 em. diam.; 10 côtes verticales, ren- flées aux aréoles. Aiguillons bruns, rigides; 10 extérieurs rayonnants, longs de 1 à 2 cm.; in- térieurs 4, longs de 2 à 4 cm. Grandes fl. blanches ou légèrement rosées, longues de 20 cm., inodores, à long tube vert olive, velu; du même type que celles de l’'Æ, Eyriesu. Forme avec l’Æ. Salmiana, dont il n’est pro- bablement qu’une var., la transition aux Ce- reus lamprochlorus, candicans, Spachianus, etc., dont les fleurs sont à peu près identiques. E. Lamprochlora Web. Voir Gereus Lampro- chlorus. E. leucantha Zucc. [Syn.: Æ. campylacantha Pfeiff. ; Echinocactus leucanthus Gill.; Cereus leu- canthus Pfeiff.] — Rép. Argentine, Mendoza, Catamarca. — Tige globuleuse ou conique, de 30 à 80 cm. haut.; 12 à 15 côtes, verticales, épaisses ; aiguillons très rigides, subulés, fauves; 8 à 10 extérieurs, longs de 2 à 3 cm., 1 central long de 3 à 5 cm., tous plus ou moins recourbés vers le sommet de la plante. FIL blanche, longue de 20 cm. sur 10 em. diam., à long tube vert olive et velu. Etamines insérées par gra- dins et formant un entonnoir autour du style. Les Æ. salpigophora Monv. et polyacantha Monv. ne sont que des var. peu distinctes, ainsi que les Æ. 1. stylodes Monv. et Yacutulana Web. E. minuscula Web. [Syn.: Æchinocactus mi- nusculus Web.] — Rép. Argentine, Tucuman. — Très petite espèce, vraie miniature, remar- quable par sa floraison précoce et par l’abon- dance de ses jolies fleurs. Globuleux, 2 à 6 em. diam., vert luisant ; côtes tuberculées com- posées de mamelons coniques, courts, à large base, disposés en 16 à 20 séries spirales. Aï- œuillons petits, blanchâtres, courts, presque sé- tacés, flexibles, longs de 4 à 8 mm., augmentant de nombre avec l’âge de la plante, depuis 10 jusqu'à 25 ou 30. Fleurs de 3 à 31/2 em. long. et diam., rouge carmin, naissant de la base de la plante sur les aréoles les plus rapprochées de la terre. Elles durent plusieurs jours, épa- nouies en plein soleil, s'ouvrant le matin et se refermant le soir. Ovaire et tube nus, portant . ECHINOPSIS. quelques petites squames charnues, rouges; di- visions périgoniales environ 15, lancéolées, ai- gués, les extérieures violacées. les intérieures | rouge vif carminé; étamines 15 à 80, insérées sur le tube, jaunes; stigmates 5, blancs. Baie petite, squameuse, glabre. D’après les fl, cette jolie petite plante serait or un Æchinocactus. E. multiplex Zucc. [Syn.: Echinocactus multi- | plex Hook.; Cereus multiplex Pfeiff.| — Bor. Mac. t. 3189. — Brésil austral. — Subglobu- | leux, 20 à 30 em. haut. sur 20 cm. diam. tendre, très prolifère; 13 à 14 côtes verticales, | aiguës. Aiguillons aciculés, rigides, jaunâtres, | longs de 2 à 3 em. rieurs. Grande fl. d’un beau rose, longue de} 20 à 25 cm., sur 12 à 15 cm. diam., jasmin, du même type que celle de l'E. E. obrepanda Web. [Syn.: Æ. cristata Salm. ; E. obliqua Cels.; E. Misleyi Lab.; Echinocactus obrepandus Salm.|] — Bor. Mac. t. 4521. — Bo-| livie. — Tige subglobuleuse, déprimée, vert Hyriesir. Fig. 324. — ECHINOPSIS PENTLANDII Salm. luisant olivâtre, 15 à 18 côtes aiguës, quement interrompues ; aréoles immergées ; ai- guillons rigides, fauves, longs de 2 à 3 cm.; 10 extérieurs ; 2 intérieurs superposés, recour- bés vers le haut. Grandes fl. blanches, sem- blables à celles de l'Æ. Eyriesii — Dans la var. purpurea Hook., elles sont d’un rose pourpre vif; et dans une var., reçue de Cochabamba, elles sont d’un beau rouge orangé, violacé en dehors. E, oxygona Zucc. [Syn. : © Échinocactus 0Xyg0- nus Lk. et O.; Cereus oxygonus Pfeiff.| — Brésil austral — Subglobuleux, 20 à 30 cm. diam., glaucescent, pr olifère : 13 à 15 côtes aiguës ; ai- guillons bruns, longs de 1 à 2 cm., piquants; 6 à 8 extérieurs, 1 à 2 intérieurs. Grande fl. rose clair, à odeur faible, du même type que celles des Æ. Eyriesti et multiplex. obli- | 472 — ECHINOPSIS. E. Pentlandii Salm. [Syn.: Æchinocactus Pent- landii Hook.] — Bor. MAG. t. 4124, — (Fig. 324.) — Bolivie. — Tige subglobuleuse, 10 à 15 cm. diam., prolifère à la base : 12 à 15 côtes aiguës, |interrompues par des crénelures obliques; 10 à 11 aiguillons effilés, fauves ou bruns, de 2 à 5 cm., dont un supérieur et quelquefois un cen- tral plus longs et ascendants. Très jolies fleurs, de nuances extrêmement diverses, rose, carné, saumoné, orangé, violacé, carmin, écarlate, vert | fauve, etc. Tube v elu, long de 2 à 4 cm.; : corolle large de 3 à 4 cm. M. Cels en avait réuni jadis plus de 40 variétés, reçues par lui de Bo- 9 à 10 extérieurs, 4 inté- | livie, et remarquables par la diversité de leurs fleurs. Quelques autres var. ont été décrites à odeur de comme espèces distinctes, par ex. les Æ. Scheerii, | tricolor, Maximiliana. FE. pulchella Salm. Voir Cereus pulchellus. E. rhodacantha Salm. [Syn.: Æchinocactus rhodacanthus Salm. ; Cleistocactus rhodacanthus Lem.; Cereus rhodacanthus Web. ]— Mendoza, — Globuleux, 15 em. diam., plus tard colum- | naire; 15 à 20 côtes verticales. épaisses, obtuses, | | sinuées : ; aiguillons rigides, recourbés, rouges, | | courts étroits ; — ECHITES RUBROVENOSA Linden. Fig. 325. longs de 8 à 4 cm., 8 à 10 extérieurs, 1 central. Fleurs tubuleuses, rouge vif, longues de 6 cem., sortant du sommet, sur lequel elles sont disposées en couronne apicillaire. Tube couvert de squames charnues, lancéolées, imbriquées, avec quelques poils blancs laineux. Pétales limbe dressé, fermé; étamines disposées en 2 séries; l’une au fond du tube, l’autre à la gorge. L'E. aurata Salm. [Æchinocactus auratus Pfeiff., Æ. Dumesnilianus Monv.] est proba- blement une forme de l'E. rhodacantha. E. Salmiana Cels. [Syn.: Æ. Bridgesii Salm.; Echinocactus Salmianus Cels.; Cereus Salmianus Cels]. — Bolivie. — Tige allongée, prolifère à la base, vert luisant; 12 à 14 côtes, obtuses, renflées aux aréoles; aiguillons bruns, ensuite ECHINOPSIS. cendrés ; très rigides, longs de 2 cm.; 9 à 11 ex- térieurs, 4 intérieurs en croix. F1. semblables à celles de l'E. Huotii. E. Schickendantzii Web. [Cereus Schicken- _dantzii Web.] — Rép. Argentine, Tucuman. — Tige oblongue ou cylindrique, haute de 15 à 25 em., sur 6 cm. diam. vert clair. drageonnant à la base et formant des touffes à plusieurs têtes ; 14 à 15 côtes verticales, subaiguës, peu profondes ; aréoles rapprochées, nues. Aiguil- lons jaunâtres, grêles, faibles, pointus, longs de 5 à 10 mm.; d’abord 9 extérieurs et 4 centraux, plus tard beaucoup plus nombreux. La fleur n’est pas encore connue; boutonapicillaire, cou- vert de laine noire. Fruit comestible et agréable. E. tubiflora. [Syn. : Æ. Zuecarinii Pfeiff.; Eclu- nocactus tubiflorus Hook. ; Cereus tubiflorus Pfeiff.| — Bor. Mac. t. 3627. — Subglobuleux, Fig. 326. — ECHIUM FASTUOSUM Jacq. |} 15 à 20 em. diam., vert foncé luisant, moins | prolifère que les autres esp. ; 10 à 14 côtes ver- ticales, aiguës ; aiguillons aciculaires.jaunâtres, noirs à la base et à la pointe, longs de 2 à | 8 em.; 7 à 9 extérieurs, 1 à 3 centraux. F1. | blanches, semblables à celles de l'E. Eyriest, à odeur faible de jasmin. 1l y à aussi des hy- | brides à fl. roses, par ex. E. t. Rohlandüi. E. valida. Monv. [Syn. : Æ. Forbesii H. angl. ; | Cereus validissimus Web.] — Paraquay. — Esp. _ voisine de l’Æ. eucantha, dont elle se distingue | par sa tige columnaire et ses aiguillons droits. Tige très vigoureuse, simple, claviforme, plus tard cylindrique, dépassant 1 m. de haut. Sur 20 cm. diam.; côtes 10 à 14, épaisses, ob- tuses. Aiguillons rigides, fauves; 7 extérieurs | longs de 2 em., 1 central plus vigoureux. hori- Zontal, long de 3 à 4 cm. F1. blanche, du même type que l’Æ, leucantha. Dr W. ECHITES P. Bor. (Apocynées-Echitées.) A 473 — ECHITES. Plantes volubiles à feuilles opposées, entières; à fleurs assez grandes, souvent odorantes. dis- posées en cymes ou en grappes axillaires. Ces fleurs ont un calice à à divisions munies d'é- cailles ou de glandes à l’intérieur; une corolle en forme d'entonnoir ou de patère, à tube plus ou moins allongé. presque cylindrique, à 5 divisions contournées de gauche à droite, à gorge sans écailles. Les étamines sont insérées vers le milieu du tube de la corolle. Le pistil | est à 2 carpelles. surmonté d’un style filiforme à sommet épaissi ou 5 lobé. Les carpelles con- tiennent de nombreux ovules et deviennent des follicules presque cylindriques, divariqués. Ce genre renferme une quarantaine d'espèces, dont quelques-unes seulement sont recherchées comme plantes ornementales. E. nutans Anders. [Syn.: Hæmadictyon ve- nosum Lindl.] — B. M.t. 2473. — Amérique tropicale. — Cette espèce a les feuilles ovales- | acuminées,vertes, veinées-réticulées de pourpre. longues de 12 à 15 cm, larges de 4 à 6. Les fleurs disposées par 9-8 en grappes axil- laires plus courtes que les feuilles, sont d’un jaune terne. E. rubrovenosa Linden. — BELG. Horr. 1867. 103. — (Fig. 325. Voir p. 472.) — Brésil. — | | | | Fig. 327. — EDGEWORTHIA GARDNERI Meissn. | | Plante plus vigoureuse que la précédente, à feuillage superbe, d'un vert métallique, sur le- quel se détache un réseau de nervures d'un rouge carminé. E E. stellaris Lindl. — B. R. t. 1664. — Brésil. — Tiges volubiles atteignant 3 m. et plus de hauteur. Feuilles ovales-oblongues, acumi- nées, glabres à la face supérieure, un peu ve- lues en dessous, longues de 7 à 8 em., larges de 2 1/2 à 3 1[2 em. Fleurs roses, disposées par 10-12, en grappes. E. umbellata Jacq.— Hisr. SiRP. AMÉR. —An- tilles. — Plante glabre. pouvant atteindre 5 m. et plus de hauteur. Feuilles ovales, obtuses, mucronées, longues de 5 à 8 cm., larges de 3 à 5 em. Fleurs blanches, disposées par 8-7. Les Echites sont des plantes de serre chaude propres à la garniture des colonnettes. On doit les cultiver en compost léger et suspendre presque les arrosements pendant la période de ECHITES. repos de la végétation. On les multiplie facile- ment par boutures. ECHIUM L.(Boraginées.) Plantes herbacées ou arbrisseaux souvent velus scabres; à feuilles alternes ; à fleurs disposées en épis contournés souvent groupés en ample inflorescence ra- meuse. Le calice est quinquépartite. La corolle, nue à l'intérieur, est en forme d’entonnoir, à gorge ample, à limbe découpé en 3 lobes. Les étamines, au nombre de 5. sont insérées dans la moitié inférieure du tube de la corolle; elles | sont inégales, à anthères souvent exsertes. Les | carpelles sont au nombre de 4, distincts, ovoïdes | ou acuminés, non contractés en col à la base, insérés sur le réceptable par une surface plane. Ce genre comprend une vingtaine d'espèces, dont une, l'E. vulgare L., Mascrer, AïTLas, pl. 228, bien connue sous le nom de Vipérine., est très répandue dans les lieux arides de toute la France, sauf dans le Midi, où elle est plus rare. C'est une plante de 25 à 50 em. de hauteur, dont les nombreuses fleurs, en petites grappes réunies en longue panicule dressée. sont dans la même inflorescence, les unes bleues, les autres violacées, rouges ou roses. Cette plante est commune, c’est la raison | pour laquelle on la dédaigne, à tort,selon nous. Le genre Echium renferme un certain nombre d'espèces ligneuses originaires de l’Afrique bo- réale et des Canaries, désignées sous le nom de Vipérines frutescentes, qui sont de superbes | x arbrisseaux à tige peu ramifiée, pouvant at-| et plus de hauteur, portant de. longues grappes de fleurs dont la couleur va-| teindre 2 m. rie du rose au bleu. De ce nombre sont les E. candicans L., B. KR. 11, t. 44, de Madère, à fleurs bleues ou blanchâtres; l'E. cynoglos- soides Desf., des Canaries, à fleurs roses de-| venant bleues; l'E. formosum Pers. [Syn.: Æ. grandifiorum Andrew.|, B. R. 2, t. 124, du Cap, à grandes fleurs roses, longues de près de 3 ém., en superbes épis; l'E. fastuosum Jacq., Rev. Horr. 1876, p. 10, de Madère (Fig. 326. Voir p. 473), à fleurs purpurines, puis bleues; etc. Less Vipérines frutescentes sont rustiques dans les parties chaudes et bien éclairées du midi de la France. Ce sont de superbes arbrisseaux de pleine terre qui croissent pour ainsi dire sans soins. Sous le climat de Paris elles exigent | la serre froide ou l'Orangerie. On les multiplie par graines. ECIMER. Synonyme d’étêter. ECLAIRCISSAGE. Opération culturale qui con- = £ siste à enlever un certain nombre de végétaux | ou des parties d’un même végétal, de manière | à donner plus d'espace à ce qui reste et à en) favoriser ainsi le développement. Cette opération est souvent nécessaire dans la pratique horticole, notamment pour les se- mis. Elle est également indispensable pour les plantations faites trop rapprochées. Lorsque l’Eclaircissage s'applique à des! plantes très jeunes, il se fait à la main, le plus souvent en arrachant les exemplaires supertlus. Il importe alors que le sol soit suffisamment humide pour que la plante s’enlève facilement en la tirant et pour que les racines ne se 474 EDGEWORTHIA. .rompent pas dans le sol. Quelques précautions que l’on prenne, ce travaïl ébranle ou dérange | presque toujours les plantes laissées sur place. | Aussi convient-il de raffermir le sol en le tas- Sant légèrement avec les doigts, et souvent « même de mettre en même temps un peu de ter- reau ou de terre fine. Si les jeunes plantes sont « très fragiles, il peut être avantageux, au lieu | d’arracher, de couper entre deux terres les pieds à enlever; on se sert pour cela de ciseaux à longues lames. L'Eclaircissage se pratique aussi sur les fruits, soit pour en ôter lorsqu'il en existe en” surabondance, soit, quand il s’agit du raisin, pour retirer un certain nombre de baies. Ap- pliquée au raisin, l'opération prend plus spécia- lement le nom de Cisellement. Enfin il peut être utile d'enlever une certaine quantité de feuilles sur un arbre fruitier, dans le but de favoriser la coloration des fruits. Cet Eclaircissage spécial est plutôt appelé Effeuil- lage. LE Etclaire. Nom français du Chelidonium majus. ECLAT. On désigne sous ce nom les parties munies de racines, que l’on détache de la souche d’une plante vivace, en vue d'obtenir des indi- vidus nouveaux. Un grand nombre de végé-" taux peuvent être multipliés par éclatage ou division des touffes. : EGOPE ou ECOPPE. Sorte de pelle creuse ser-« vant à rejeter l’eau. Cet instrument est quel- quefois utile dans un jardin, pour épuiser l’eau d'un bassin, d’un réservoir, etc. L. H° Ecorce. Voir Tige. Ecrivain. Voir Adoxus. Ecusson, Ecussonner. Voir Greffe. Edelweiss. Voir Leontopodium alpinum. : EDGEWORTHIA Meissn. (Thyméléacées.)« Genre très voisin des Daphne, caractérisé pal des feuilles alternes; des fleurs réunies en ca- | pitules denses; un involucre formé de bractées | unisériées, étroites, décidues. Les fleurs, her maphrodites, ont le périanthe infundibuliformenh | velu tomenteux extérieurement, glabre à l'in térieur, à 4 lobes étalés; elles ont 8 étamines« et un ovaire sessile, très velu, uniloculaire surmonté d’un style cylindracé, longuement linéaire à son extrémité stigmatifère, Le fruit est une baie. 4 Ce genre comprend vne seule espèce: l'E | Gardneri Meissn. [Syn.: Æ. chrysantha Lindiis E. papyrifera Sieb. et Zucc.], de l'Himalaya de la Chine et du Japon. C’est un petit arbris=… seau à port de Daphne, atteignant 1 m..50 cm de hauteur, à rameaux flexibles, portant des feuilles groupées au sommet. Ces feuilles sont, caduques, oblongues lancéolées, d’un vert foncés \ Les fleurs se montrent avant les feuilles ; elles. | forment des bouquets très denses et sont d’une. 4 couleur jaune d’or, couvertes extérieurement d’un duvet soyeux, blanc. (Fig. 327. Von | p. 473.) Cet arbrisseau est fréquemment cultivé au Japon, où son écorce sert à fabriquer un pas pier commun, très solide. Son nom Japonais est Mits mata. L’E. Gardneri n’est que demi rustique SOUS le climat de Paris. Ce n’est que planté à très EDGEWORTHIA. bonne exposition et en terre de bruyère qu'il résiste à nos hivers. Il est plus prudent de le tenir en serre froide pendant la mauvaise sai- son. On le multiplie par le bouturage des jeunes pousses. ECREVISSE. L’Ecrevisse (Astacus fluviatilis) est le plus grand de nos Crustacés (voir ce mot) d’eau douce, et le seul que l’on recherche pour l’alimentation. Elle vit dans les eaux cou- rantes, s’abritant sous les racines des arbres et les pierres. Sa nourriture consiste en ani- maux aquatiques, Mollusques, Crustacés, In- sectes, Poissons, cadavres de toute espèce, et même en substances végétales. Ce dernier ré- cime, appliqué d’une facon exclusive aux Ecre- visses tenues en captivité, leur donne, dit-on, une chair plus blanche, plus ferme et plus déli- cate. — La femelle porte ses œufs fixés aux fausses pattes de l'abdomen. Le jeune, à sa naissance, a déjà la forme de l'adulte et lil, em. de long: il reste quelque temps abrité sous le ventre de la mère. L’accrois- sement est très lent, de telle sorte que les Ecrevisses emarchands», ayant au moins 10 em. de long, ont de 8 à 10 ans d'âge. Les plus belles viennent de la Meuse, de l'Yonne, de la Nièvre. On pêche l’Ecrevisse au carlet amorcé avec un morceau de viande avancée ou arrosée d’es- sence de térébenthine : cette pêche se fait le soir. On la pêche encore au fagot, qui remplace le filet, et que l’on retire vivement, quand les Crustacés attirés par l’appât se sont logés dans les fascines. La morue salée peut servir d’ap- pât. On se sert aussi de balances, surtout la nuit en pêchant à la lumière qui attire les Ecre- visses. L'Ecrevisse à pieds rouges (A. fluviatilis), la plus grosse de toutes, n’est pas la seule que l’on trouve en Europe. L’Ecrevisse à pieds blancs (A. pallipes) est également recherchée. La pre- mière ne se plait que dans les eaux calcaires ; | la seconde peut vivre dans de l’eau siliceuse, pourvu qu’elle se renouvelle fréquemment. Pour faire des élevages, il faut disposer d’un étang, alimenté par une eau courante, et fermé par un grillage assez étroit: le fond doit être de gravier et les berges, formées de pierres irré- culièrement assemblées, doivent offrir de nom- breux refuges. Le peuplement se fait en avril au moyen de six reproducteurs (mâles et fe- melles) âgés de 4 ans, par 30 m. carrés de vi- vier. Au bout de cinq ans, on peut commencer la pêche, qui s'opère le plus souvent à l’au- tomne en faisant écouler l’eau de l'étang et capturant les Ecrevisses à la main ou avec des _ pinces en fouillant les trous où elles se cachent. Lorsque le vivier est en plein rapport, on peut pêcher chaque année de 15 à 20 écrevisses marchandes par mètre carré, ce qui donne un revenu de 8 à 10,000 francs par hectare d’eau. On peut utiliser les viviers à écrevisses en y cultivant du Cresson. L’Ecrevisse étant noc- turne, il faut lui donner sa nourriture surtout le soir: elie consiste en vers de terre, larves d'insectes, détritus de légumes et de cuisine, etc. Dr. Trt. Bibliographie: P. Carronnier, L’Ecrevisse. Paris, 1869. EDUCATION DES PLANTER. Ecrivain. Voir Adoxus. ECUREUIL. L’Ecureuil n’est guère nuisible qu'aux forêts; il s’aventure rarement jusque dans les jardins. Il se plaît surtout dans les fu- taies de Pins, se nourrissant de semences et de bourgeons, de Conifères, de glands, de faines, de noix et de noisettes. IL fait, dans un trou d'arbre où se trouve son nid, des provisions pour l'hiver et les jours de pluie ou de vent, pendant lesquels il évite de sortir de son gîte. À l’occa- sion, il saccage les nids d'oiseaux, dévorant les œufs et les petits. Malgré sa petite taille, sa chair est assez bonne pour qu’on le considère comme gibier, notamment dans le Bordelais, et sa peau n’est pas sans valeur. Dre TEr EDRAIANTHUS A. DC. (Campanulacées.) Plantes vivaces herbacées, à feuilles linéaires, à fleurs bleues, réunies en capitules; calice 5 fide ; corolle 5 fide, tubuleuse-campanulée ; éta- mines libres ; style velu; 2 ou 3 stigmates. On en cultive 8 espèces, qui appartiennent toutes à l'Orient ou à l’Europe orientale-méridionale. Ce sont : E. caricinus Schott. croaticus Kern.. dal- maticus À. DC., Dinaricus Kern., graminifolius A. DC., Kitaibelii A. DC., serpyllifolius A. DC., Pumilio A. DC. Ce sont des plantes absolument naines, sa- xatiles, très propres à l’ornementation des ro- cailles. Il leur faut le soleil, la terre de bruyère et le rocher. Multiplication par semis. H. C. EDUCATION DES PLANTES. Elle comprend l’ensemble des soins que réclament les plantes dans leur jeune âge jusqu'au moment, variable suivant l’espèce, où assez fortes, elles ne de- mandent plus que les soins ordinaires de cul- ture. Elle commence au semis et même avant, car il y a lieu de s’enquérir si la graine réunit certaines conditions indispensables : 10 appar- tenant à l'espèce ou variété que l’on veut mul- tiplier ; 20 provenant d'individus (semenceaux) bien typiques ; 30 récoltée bien mûre, choisie avec discernement sur le porte-graine, conser- vée en local convenable, possédant encore ses facultés germinatives ou ayant été mise en stratification (voir ce mot). Le semis (voir ce mot) est fait dans les con- ditions les meilleures pour favoriser la germi- nation (voir ce mot), conditions variables avec la rusticité des plantes ; il a lieu à des époques très variabies suivant les espèces, et de façons très diverses suivant les cas (voir semis) ; pour une même espèce, l’époque et la manière de faire le semis varient aussi beaucoup suivant le but visé, suivant l’époque déterminée d’a- vance à laquelle on désire obtenir tel légume ou telle plante d'ornement. Les semis successifs d’une même plante, semis combinés, raison- nés, de facon à obtenir tel produit aussi long- temps que possible, sont l’âme du jardin; une planche de légumes, une corbeille défleurie, doi- vent être remplacées par d’autres. Les jeunes plantes de semis sont très déli- cates: il y à à les garantir des coups de soleil, de la sécheresse, de l’humidité excessive, de l’at- teinte des insectes; il y a lieu de les garantir contre les mauvaises herbes, ou contre elles- mêmes: ce sont des sarclages et des éclarrcis- sages. Les espèces semées directement en place EDUCATION DES PLANTES. ne demandent rien autre; nombre d’autres, ont besoin d'être repiquées en pépinière en pleine terre, une ou plusieurs fois, après les semis, d'être ensuite déplantées en motte avant leur plantation définitive ; d’autres repiquées en pé- pinière sur couche sont élevées en petits pots placés sur couche, ou en serre, jusqu'au moment de les employer au jardin. Le pincement des jeunes tiges pour les faire ramifier, divers tu- teurages sont nécessaires pour l'éducation de quelques espèces. Les plantes obtenues par bouturage, marcot- tage (voir ce mots), dès qu’elles sont enracinées sont identiques à des plantes de semis de même espèce, et sont élevées pareillement. JÉ Education des plantes dans la pépinière. — L'éducation des végétaux ligneux, c'est-à- dire l’ensemble des soins à leur donner, com- prend une série d'opérations commençant à | partir du moment où le végétal obtenu soit par semis, soit par bouturage ou marcottage, est devenu apte à la transplantation. Bien qu’elles varient avec les différents caté- gories de végétaux, et même, pour une espèce | donnée, avec la destination des plantes, ces opérations peuvent cependant être résumées ainsi: Repiquage et transplantations — Greffage (quand il y à lieu). — Formation : taille, dres- sage, élagage, tuteurage, etc. — Soins à donner au sol: labours, binages, ésherbages, arrosages, fumures etc. Ces divers travaux constituent à eux seuls une partie très importante des occu- pations du pépiniériste; ils feront l’objet d’ar- ticles spéciaux, et ce n’est point ici le lieu d'en parler avec détails. Mais il ne sera pas super-| flu de les résumer en les rapportant aux quatre catégories principales de végétaux ligneux cultivés dans les pépinières : 10 Espèces frui- tières arborescentes ; 20 Espèces fruitières ar- bustives ; 30 Arbres et arbrisseaux d'ornement; 40 Arbustes d'ornement. 19 Espèces fruitières arborescentes. — Dans la très grande majorité des cas, les arbres culti- vés pour leurs fruits sont greffés. Ce n’est qu’excaptionnellement qu'on les élève directe- ment de semis {les Pêchers dits de Vigne et sou- vent les Noyers sont äans ce cas) ou de dra- geons (ex. les Pruniers Mirabelliers et Quet- schiers en certains pays). Il importe donc, avant tout, de préparer des sujets pour le gref- fage. Ces sujets, Amandier, Aubépine, Cerisier de Ste-Lucie, Coignassier, Doucin, Merisier, Paradis, Poirier franc, Pommier franc, Pruniers divers, etc. sont, plantés en lignes espacées de 60 à 70 em., préférablement 70 em. La distance conservée dans le sens des lignes varie avec la nature des plantes et leur destination, Pour ceux qui doivent être élevés à haute tige, on admet généralement la même distance sur les lignes qu'entre celles-ci. A 70 em. en tout sens, cela donne, à peu de chose près, deux plants par mètre carré; soit, en chiffres ronds et en tenant compte des allées et sen- tiers, 20.000 plants à l’hectare. Pour les sujets destinés à donner des grandes formes en espalier et contre-espalier ou des pyramides dont on veut préparer le commence- 476 IS Le Le EDUCATION DES PLANTES. ment sur place, on laisse ordinairement 45 em. | sur les lignes; cela fait environ trois plants | par mètre carré, soit 30.000 à l’hectare. | Enfin, pour les formes tout à fait réduites et | quand on veutne laisser que très peu de temps | le plant en pépinière, on se contente d’une | distance de 35 cm. sur les lignes, celles-ci étant toujours espacées de 70cm. Cela permet d’avoir quatre plants par mètre carré, soit 40.000 à l’hech. Cette distance de 35 em. est celle que l’on observe ordinairement pour le Poirier franc et l’Amandier, sauf à éclaircir par la suite, Il va de soi qu'avant d’être emplanté, le terrain a été, au préalable, convenablement ameubli et fumé. La reprise assurée et la plantation en | bonne voie, on prépare les sujets pour le gref- en pied ou en tête, les plants sont maintenus bas et greffés de bonne heure, ou bien élevés sur tige, et greffés lorsqu'ils ont atteint une hauteur convenable. Pour le greffage en tête. il faut amener peu à peu les tiges à la hauteur | voulue. On y arrive par des élagages successifs. Afin d'obtenir des exemplaires bien droits, il est souvent utile de tuteurer. Il importe de ne pas aller trop vite dans l'établissement des tiges, et, lors des élagages, de procéder avec discernement et méthode. Une tige qui aurait été élevée trop rapidement et élaguée trop ri- goureusement resterait très longtemps grêle, et risquerait même de ne pas donner de bons ré- sultats : il faut, pour qu'elle grossisse et de- vienne suffisamment forte, lui conserver des bourgeons en assez grand nombre, sauf à les pincer et les tailler à une certaine longueur. On les supprime ensuitesuccessivement à laser- pette, en commençant par ceux du bas et alors | que la partie du sujet qui les porte a atteint 3 cm. de diam., soit 7 à 8 cm. de circonférence. Une fois greffés, les arbres sont traites diffé- suit celle du développement de la greffe, on | commence habituellement à leur faire prendre la forme sous laquelle ils seront conduits: py- ramide,palmette, vase, tête, etc.(Voir ces mots.) C’est l’arboriculteur proprement dit qui entre alors en scène. Afin d'assurer la réussite dela transplantation définitive, il peut être bon de faire subir aux jeunes arbres en pépinière une ou plusieurs déplantations préalables. Cette opération à pour effet de favoriser la production du che- velu, et, en amenant des arrêts dans leur crois- sance, d'obtenir des exemplaires plus trapus et mieux fournis en branches. IL va de soi que, pendant la durée deleur séjour en pépinière, les jeunes arbres sont labourés, binés, ésher- bés suivant le besoin. 20 Espèces fruitières arbustives. — Contraire- ment à ce qui a lieu pour les arbres, le gref- fage est ici l'exception. Les plants sont obte- nus soit par bouturage, soit par marcottage. Leur séjour en pépinière est généralement très court. et les soins à donner, en outre des façons culturales, se bornent à une ou deux tailles destinées soit à provoquer la ramification des touffes, soit à obtenir des pousses vigoureuses. sr. fage (voir ce mot). Suivant qu’il doit être fait remment, suivant leur destination. L’année qui - TA P 1% k AS . 1 2 1 é, La z né 42 4 EDUCATION DES PLANTES. 30 Arbres et arbrisseaux d'ornement. — Ceux de ces arbres qui doivent être élevés sur tiges se traitent de la même manière. ou à pen près, que les arbres fruitiers. Mais pour un certain nombre d’autres, notamment pour les Conifères, il est indispensable de conserver les branches sur toute la longueur de la tige ; aussi importe- t-il de leur donner de bonne heure tout l’es- pace nécessaire au développement de ces ra- mifications. Lorsque ces mêmes Conifères doi- vent êtres transplantés déjà grands, il convient, pour en assurer la reprise, de les lever en motte,et pour cela, soit de les cerner à l'avance, soit d’envelopper la motte d'un bac, d'un pa- nier ou de tout autre entourage construit sur place. 49 Arbustes d'ornement. — Les soins à don- ner varient beaucoup suivant les espèces. Pour les unes, telles que Deutzia, Philadelphus, Ribes, | etc., il suffit d'appliquer quelques tailles dans le but d'obtenir des touffes bien ramifiées et ré- gulières. Pour d’autres, notamment pour les arbustes dits de terre de bruyère, etsurtout les | Azalées et Rhodendrons, le traitement n’est pas aussi simple, et souvent il comporte le greffage et des rempotages successifs. Enfin il est un genre d’arbustes, Les Rosiers, qui demandent des | soins particuliers et spéciaux. L. H. Edwardsia. Voir Sophora. EFFEUILLEMENT,. L’effeuillement est la sup- pression calculée de feüilles sur un vés de soleil. 19 Sur un rameau, lorsqu'il s’agit de modérer sa végétation, d'arrêter son grossissement ou | son élongation, aussitôt qu'il semble disposé à prendre trop de développement aux dépens de son voisinage. L'effeuillement a, sur le pin- cement, l'avantage de ne point exciter la rami- fication du scion opéré. Le retranchement des feuilles se pratique graduellement et successi- vement sur le limbe ou sur le pétiole des feuil- les les plus absorbantes en sève. Ainsi travaillé, | le rameau gourmand ou voleur perdra de sa prépondérance. 20 dans le voisinage des fruits; il s’agit de. faire pénétrer sur le fruit la lumière et les rayons solaires. afin d’accentuer le coloris de l’épiderme et l'élaboration intérieure des sues et des parfums de la pulne. Prudente, successive et graduée, l'opération ne doit être ni préma- turée, ni radicale; elle débutera lorsque le fruit, se dispose à «prendre couleur» ; onretran- chera quelques feuilles partiellement ou totale- ment, dans les parties agglomérées, autour, au-dessous et au revers du fruit; plus tard, on continuera avec modération, suivant la vigueur de l'arbre et la rigueur du elimat ou de la température, tout en conservant au dessus du fruit des feuilles formant écran ou parasol et y appelant la fluide nourricier. _ La poire, la pêche, — même la pomme, — et le raisin blanc ont toutà gagner à l’effeuillement | rationnel. L’épamprement est la réduction à une feuille des jeunes pousses anticipées qui se dévelop- pent, en été, sur les sarments de la Vigne ; avec un cépage vigoureux, ces «faux bourgeons» 477 rameau | vigoureux ou dans le voisinage des fruits pri- EICHHORNTA. pourraient être utilisés lors de la taille d’hi- ver. C. B. EFFRAIE. (Strix flammea\, comme tous les Rapaces nocturnes de moyenne et petite taille, est un oiseau utile par la destruction qu’elle fait des petits Rongeurs (souris, mulots, loirs, etc }, dont elle se nourrit. Depuis longtemps, en Allemagne, dans le Holstein, les paysans res- pectent l’Effraie et lui accordent un asile dans leur grange et même lui bâtissent un nid formé d’une caisse de bois placée dans le grenier, sur | le pignon de la maison, et s’ouvrant au dehors | par une ouverture comme celle des pigeonniers. Dans les pelotes de rejections de l’Effraie, La- taste a trouvé les débris de 8-6 rongeurs four- nis par 17 lots de ces pelotes. L'Effraie se re- produit en avril-mai, plus rarement une se- conde fois, en octobre-novembre. L'espèce abonde partout où il y a de vieux châteaux, des tours. des clochers, des murs et des mai- sons en ruine, Elle est sédentaire et nous reste | toute l’année. Trt. | Egg Plant. Nom anglais de l’Aubergine. | Eglantier. Voir Rosier. | Eglantine. Nom français des diverses espèces Fig. 328. — EGOHINE. EGOHINE. Petite scie à main, généralement fermante, et à lame effilée, pouvant s’introduire entre des branches très rapprochées. (Fig. 328.) C’est l’un des outils indispensables à l’arbori- culteur. L..H: ÆEibenbaum. Nom allemand de lV’If (Taxus baccata). Eïibisch. Nom allemand de (Althæa officinalis). Eïich. Nom allemand des Chênes (Quercus). EICHHORNIA Kunth. (Pontédériacées) Ce genre renferme un très petit nombre d'espèces. Ce sont des plantes aquatiques, à souche ram- pante. Les fleurs ont le périanthe à 6 divisions soudées en tube à la base, étalées au sommet et disposées de manière à former comme deux lèvres. Les 5 divisions intérieures du périanthe sont plus larges que les extérieures et la posté- rieure plus développée que les autres. Les étamines, au nombre de 6, sont inégales. L’o- vaire est à loges multiovulées. Deux espèces sont recherchées pour l’orne- ment des bassins des serres chaudes et des aquariums dans les appartements bien éclairés. L'une, l'E. azurea Kunth, Bois ATLAS PL. LE JARD. t. 295, est originaire de l'Amérique mé- ridionale; c’est une plante aquatique flottante ; les racines, munies de radicelles plumeuses, la Guimauve EICHHORNIA. plongent dans l’eau; les feuilles, en rosette, sont ovales arrondies, glabres, à pétiole enflé vésiculeux dans sa partie moyenne; les fleurs, orandes, d’un beau bleu, sont disposées en épi dressé. 478 — ELÆAGNUS. Env. 25 espèces; une bonne partie sont des rég. tropic. et n’ont qu’un intérêt purem. bo- tanique. Les plus intéressantes pour les jardins L'autre, l’E. speciosa Kunth [Syn.: Æ. crassi- pes Solms. Pontederia crassipes Mart.] se dis-| tingue par ses feuilles plus anguleuses, à pé-! tiole plus ventru, et par ses fleurs moins nom-| breuses, bleues, à fond jaune. Ces deux plantes sont très curieuses. Leur culture et facile. On les multiplie à l’aide des rejets que leur souche émet en grand nombre, Eïerpflanze. Nom allemand de l’Aubergine. Eïisenhut. Nom allemand de |’ Aconit. Eïisenkraut. Nom allemand de la Verveine. EKEBERGIA Sparrm. (Méliacées-Trichiliées.) Arbres à files. imparipennées, à folioles oppo-| sées. Fleurs petites, disposées en panicules axillaires; 5 sépales, courts, imbriqués, 9 pétales oblongs, dressés, imbriqués. Etamines soudées en tube campanulé, 10-denté. portant 10 an- thères exsertes. Disque en anneau, Style très court. Baie coriace, indéhiscente, à 2-5 1ioges monospermes; graine dépourvue d’arille. 8espèces de l’Afrique tropicale et australe. E. capensis Sparrm. [Syn.: Trichilia capensis Pers.] — Laux.ILzusrr. t. 358.— Cap.— Feuilles imparipennées, à 5 paires de folioles elliptiques | légers et sains, exposition découverte et enso- acuminées, glabres. Peu connue hors des Jard. botaniques. Orangerie, boutures. On connait encore E. Petitiana Rich., Apyss. t. 24, de l’Abyssinie, et E. senegalensis Juss., Guizc. SENEG. 31, du Sénégal. J. ELEAGNÉES (Famille des). gés de poils écailleux peltés, rarement étoilés, se distingue par ses rameaux non épineux, ses . | files. plus larges et plus amples, molles, blanc (Dicotylédones- | Monochlamydées.) Arbres ou arbrisseaux char- | à feuilles alternes ou opposées, entières. Les | fleurs, de petite taille, sont hermaphrodites, unisexuées ou dioïques; leur périanthe est tu- buleux, à 2 ou 4 lobes. Les étamines. fixées à la gorge du périanthe ou à la base. dans les fleurs mâles. sont, soit en même nombre que les divisions du périanthe et alternes avec elles, soit en”nombre double et dans ce cas alternes Sont : E. angustifolia Lin. [Syn.: Æ. argentea Mœnch. non Pursh.; Æ. hortensis Bieb.; Æ. orientalis nn: E. incana Lam.; E. tomentosa Mœnch.] . Rica. Moxocr.,\t. 24; Bor.' Rec... #4 ue — Chalef à feuilles étroites, vulg. Olivier de Bohême. — Europe mérid., Asie min. et Asie centrale, — Petit arbre, pouvant atteindre jus- qu'à 8 et 10 m. de hauteur, ne dépassant guère 3 à 4 m. dans la rég. paris.; très ramifié ; jeunes pousses argentées, ram. le plus souvent épi- neux. Flles. caduq., entières, pétiolées, ovales- lancéolées-aiguës, luisantes et grisâtres en des- sus; revers argenté, lustré et miroitant au so- leil. FI. en juin, par 2-3; argentées extérieur., jaunâtres intérieur. petites, limbe 4 fide, disque proéminent, très agréabl. odor. surtout à dis- tance. Fr. rougeâtres, consommés en Orient. Espèce très méritante au point de vue orne- ment. par son feuill. argenté ; ; parses fleurs d’une odeur suave, et jusqu’ à un certain point, par ses fruits ; ; peut servir à former des haies. Sols _— leillée. Multiplic. par graines stratifiées, surtout par marcott. et drageonnage. Un peu sensible au froid dans la jeunesse. L'E. angustifolia est polymorphe; l’une de ses formes les plus intéressantes est VE. orien- talis L., répandu dans le Turkestan et la Perse; mat sur les 2 faces ; ses fruits plus gros, côtelés, brunâtres, devenant farineux, comestibles. E. glabra Thunb. [Syn.: Æ, tenuiflora Benth. et Hook. Kew. Jourx. 1853, 197.] — FL. Jap. 67. - Japon. — Espèce voisine de l’Æ. angustifolia ; s’en distingue par ses files. moins argentées et plus arrondies, par ses fl. plus petites, mais plus » nombreuses, à épanouisseni. plus précoce, jau- et opposées avec ces divisions. Les anthères | ont deux loges. L’ovaire, sessile au fond du pé- rianthe, est uniloculaire; il contient un seul ovule, anatrope, dressé; il est surmonté d'un style simple. Le fruit est un achaine enveloppé par la base du périanthe, persistante, accrescente et devenue charnue. L’embryon est dressé, en- veloppé d’un albumen peu épais; sa radicule est infère. ELÆAGNUS. Lin., arbres, arbriss. ou arbustes, épineux ou non, Files. alternes, simples, caduq. pourvues d’écailles diversem. colorées. hermaphr., quelquefois polygam., gone coloré, tubuleux à la base, pourvu à la gorge d'un disque plus ou moins loppé; limbe campanulé, 4 ou plus rarem. 6 lobes; sions; 1 ovule anatrope, ascendant; simple; stigm. latéral. Fr. achaïne ovoïde re- couvert de la base du tube du périg. qui est accrescente, s’épaissit et devient charnue, sou- vent comestible. EL Chalef. (Eléagnées.) Petits ou persist., axill.; péri- | déve-| 4 ou 6 étam. altern. avec les divi-| style | Thunb.; Æ. edulis Hort.; nâtres à la partie supér. jaune-brunâtre à la base; par ses fr. égalem. comestibles, Arbrisseau peu épineux, bien rustique sous le climat de Paris, où il atteint facilem. de 4 à 5 m. Culture et multipl. de l’Æ. angustifolia. E. longipes Asa Gray. [Syn.: Æ. multiflora =1PBoT. MAG 14 1841 _ Goumi. — Japon, — Arbuste buisson. ne dépas-… Î sant guère 1 m. 50, très ramifié dès La base; ram. noirâtres, finem. pointillés brun sur fond TOUX, | pousses argentées, piquetées roux. Flles. caduq., courtem. pétiolées, entières, ondulées, obovales, | vert foncé et satinées en dessus, argentées avec ponctuat. rubigin. en dessous. FI. en avril, em même temps que les files., axill., solit., petites; longuem. tubul., longuem. et finem. pédoncu- | lées : limbe 4- fide : d’abord blanches, puis jau- nâtres. piquetées rouille extérieur ; inodores ou peu odorantes. Fr. rappelant celui du Cornus mas, rouge briq. pointillé jaunâtre ou jaune orangé pointillé brun, comestible, saveur aci- dul. agréable, pouvant servir à faire des confi- tures. Sols argilo-siliceux un peu frais. Multi- M: * mais d’un coloris moins vif, fortement pointillés gris. À E. rotuntifolia Hort.] el Chalef à fruits doux. … inermes ou très peu épineux; jeunes | ne “il ai Ke A L 4 | | Perrottetii Schlecht, Iles Philipp.; E. rigida L . ELÆAGNUS. — plic. par graines stratifiées, par couchage (en- | racinement lent) et par boutures demi-ligneuses. en août. SOUS verre. E. reflexa Dene. [Syn.: Æ. umbellata Thunb.; E. padifolia Hort.; E. parvifolia Wall.] — Buzz. Acap. Brux. III (1836), 171. — Chalef refléchi. — Japon. — Arbrisseau atteign. 6 à 8 m. Ram. diffus, très longs, flexibles, peu branchus, deve- nant réfléchis à l'extrémité; général. inermes, plus rarem. pourvus de quelques épines courtes | et fortes ; écorce brun grisâtre ou brun rubigin., ponct. brunes très fines et tr. serrées. Flles. persistantes,entières, courtem. pétiolées ; ovales- allong. ou lancéol., bords ondulés, épaisses, co- | riaces, vert foncé luis. en dessus; face infér. à reflets métall. d’abord argenté roussâtre, puis: prenant une teinte plombée, nombr. ponctua- tions brunes, nervures brun roux. FI. en octobre, 4 fid. solit. ou par 2-3, très petites, Jaunâtres, faiblem. odorantes. Fspèce intéressante par son beau feuill. persistant; plutôt d’orangerie sous le climat paris. ; y résiste cependant quelque- fois à l’exposit. du nord, en terrain sain et lé- ger. Peut servir à garnir des murs; se palisse bien. A donné plusieurs var, intéressantes : Æ. r. fol. marginatis, pictis et variegatis. On cultive sous le nom d’Æ. Simonii Carr. une forme bien _ distincte par son port buissonnant, sa végéta- tion plus régulière, ses ram. plus courts et, érigés, ses files. à revers vieil argent, ses fl plus blanches et sa rusticité sensiblem. plus grande. | Introduit de Chine au. Muséum vers 1862 par M. Eug. Simon. Très bonne plante pour mas- sifs. Multiplic. de boutures mi-ligneuses, en août, sous cloches, à froid, en sol léger. E. argentea Pursh. (non Mœnch). — FL. Am. SEPT. t. 114. — Chalef argenté. — Amér. sept. — Arbrisseau stolonifère, non épineux. Files. blan- châtres sur les deux faces, caduques, ovales- oblong., lancéol ou presque elliptiq. finement ta- chetées de rouille en dessous. FI. axill. recour- bées en arc. jaunâtres. odor. Fr. ovoïde globu- leux, grosseur d'une petite cerise; à 8 sillons, devenant farineux et comestible. Ne pas le con- fondre avec le Shepherdia argentea Nutt. qui s’en distingue nettement par ses feuilles et ses ramifications opposées. Parmi les espèces non rustiques : Æ. caudata Schlecht., Ind. or.; Æ. dulcis Roxb., Ind. or.; E. Gaudichaudiana Schlecht., Cochin. ; E. javanica Blume, Java; E latifolia Lin., Asie tropic.; EÆ. Blume, Java; etc. ELÆIS Jacq. (Palmiers-Cocoïnées.) Palmiers inermes à feuilles amples, pennatiséquées et à segments ensiformes acuminés. Pétiole court, épais, à gaine courte, ouverte. 2 spathes. Spa- dices courts, épais ; rameaux denses, les mâles Spinescents à leur extrémité à bractées très im- briquées. Fleurs femelles secompagnées de bractées lancéolées, spinescentes, dépassant les | fleurs. 8 espèces (inclus Barcella) de l'Afrique et de l'Amérique tropicale orientale. E. guineensis Jacq. — Hisr. sriRp. AMËR. 237; Dsscourrizz, FL. AnrTirces, VI, 408; Marr. Paru. 54, 56 Z. — Tronc épais, annelé: feuilles | pinnées à pétiole denté épineux. Fleurs mo- eu 479 ÉLAGAGE. noïques sur spadice ramifié sortant de l’aisselle des feuilles. Drupe monosperme, ovale, de la | grosseur d’une noix, jaune ‘doré à sarcocarpe huileux. Fournit l'huile de Palme. Côtes de Gui- née : serre chaude. On cultive parfois E. melanococca Gaertn., MarrT. Paru. 83, 53, de la Nouvelle-Grenade. 1» ELÆOCARPUS L. (Tiliacées.) Arbres; files. habit. alternes., entières ou serrées; fl. axil- laires, en grappes, quelquefois polygames; pé- tales glabres ou soyeux, laciniés, lobés ou en- tiers, au nombre de 4-5; étamines nombreuses; ovaire 2-5 loculaire, 2 ou multiovulé; drupe à un noyau osseux, 3- loculaire ou uniloculaire par avortement. 50 esp. de l’Asie trop.. d'Australie et des îles du Pacifique. E. cyaneus Sims. — Nlle-Hollande. — B. M. 1737; HéRe. AMAT. 4, 237; B.R. 657. — 4 m.; tige brune; files. persistantes. lisses, oblongues, à nervure médiane rouge ; fl. blanches ; fruit bleu. E. grandiflorus Sm. — Java. — B. M. 4680; JaRD. FL. 339; FL. D. s. 817. — 2-5 m.; très élé- gant ; files. vert glauque en dessous, crénelées ; fl. blanches, à calice rouge. E. serratus L. — Indes orient. — Kleurs vio- lacées. Serre chaude ou tempérée; boutures à l’étouf- fée et marcottes. PE ELÆODENDRON Jacq. (Célastrinées.) Arbres ou arbrisseaux glabres, à rameaux arrondis ou anguleux ; files. opposées ou alternes, entières ou crénelées, coriaces, souvent persistantes ; stipules petites, caduques; fleurs ordt. poly- games ; calice 4-5 partite; corolle à 4-5 pétales étalés; 4-5 étamines à filet court, subulé, et à anthère subglobuleuse, insérées sur le bord d’un disque épais; ovaire pyramidal se con- fondant avec le disque. souvent à 3 angles, à 3. rarement 2-5 loges renfermant chacune 2 ovules dressés; le fruit est une drupe sèche ou pul- peuse; graines sans arille, à testa membraneux ou spongieux et à albumen charnu; cotylédons plans. Environ 30 espèces: Asie, Australie, Afr. austr., Amér. trop.; un petit nombre seulement dans les cultures. L'E. australe Vent. Mazu. t. 117, d’Aus- tralie. et l'E. croceum DC., du Cap, sont tous deux de grands arbres d'orangerie, à files. per- sistantes, coriaces, opposées, ovales-elliptiques, un peu dentées, le 1‘ à fleurs blanches, le 2e à fleurs jaune safran, de culture très facile; une autre espèce, l'E. orientale Jacq., Ile Maurice, Madagascar, Jaco. Ic. rar. t. 48; Lamx. Excycez. 132, est de serre chaude, et souvent cultivée sous le faux nom d’Aralia Chabrieri (R. H. 1891, p. 224, fig. 93); files. alternes, étroites. linéaires. lancéolées, veinées de rouge. L'E. sphærophyllum Presl., var. pubescens N. E. Br... est aussi quelquefois cultivé sous le faux nom de Guevina Avellana (Protéacées) LE. | capense Eckl. et Zey, B. M. 3835. plante d’oran- gerie, et l'E. æylocarpum DC. de l'ile St-Thomas, serre chaude, sont moins connus. J. ÉLAGAGE, C’est une opération qui consiste à supprimer totalement ou partiellement cer- VER TP TI TS À ÉLAGAGE. -- taines branches, afin de faire prendre aux arbres une forme particulière ou de les conserver en bon état. Quand la charpente des arbres est | complètement formée, la taille des branches, qui a pour but de conserver au houppier (ensemble des branches) une forme spéciale, est souvent appelée émondage. La forme qu’on fait prendre varie, suivant qu'on traite des arbres cultivés soit pour leur bois, soit pour leurs fruits, soit pour l’ornemen- tation. L'élagage doit commencer dès la jeunesse des arbres, un ou deux ans après la plantation, lorsque la reprise est parfaite. Les élagages doivent être répétés souvent, par exemple tous les 2 ou 3 ans, de manière à n'avoir à couper chaque fois que des branches peu nombreuses et peu développées. Il convient d’élaguer lorsque la végétation est en repos, pendant les mois de novembre, décembre, janvier et février. Il faut éviter d'opérer lorsque le bois est gelé et cassant. Les arbres forestiers sont soumis à l’élagage complet, l’élagage belge ou en forme de colonne, l’élagage en forme de cime et enfin l’élagage progressif ou en tête. Les arbres fruitiers sont élagués en forme de pyramide ou de gobelet. Quant aux arbres d'ornement, on les élague en forme de rideau | droit ou surbaissé, de gobelet et de cime. EN Elder. Nom anglais du Sureau (Sambucus nigra). : ; | ÉLECTRICITÉ ATMOSPHÉRIQUE. Les expé-| riences de Franklin et du physicien français Dalibard démontrèrent définitivement en 1752! l'identité complète de la foudre et de l’élec- tricité. Les orages sont des phénomènes élec-| triques qui ne diffèrent de ceux qu’on produit dans les laboratoires que par la quantité et la tension du fluide mis en jeu L’électricité que les nuages orageux contiennent souvent en pro- portions énormes est ordinairement de l'élec- tricité négative, mais il n’est pas rare de cons- tater en deux nuages voisins des électricités | de noms contraires. L’inégale répartition du fluide dans les masses nuageuses y rend possible | des étincelles de décharge: ce sont les éclairs et le tonnerre en est le bruit. Mais ce n’est pas seulement en temps d'orage que l’air est le siége de phénomènes électriques. Lemonnier découvrit dès 1752 que même par un ciel pur, une tige métallique isolée, dressée verticalement dans un lieu découvert. donne des signes d’électrisation et parfois même des étin- celles. Les observations postérieures ont con- firmé ce résultat, mais la question reste encore obscure sur plus d’un point. Ce qu’on mesure, c’est le potentiel et par suite la force électrique au voisinage du sol. On poursuit actuellement cette étude par divers procédés dans plusieurs observatoires. Voici queis en sont les résultats principaux. En un point déterminé, l'éclat électrique varie continuellement dans le cours de la journée; en moyenne, le maximum à lieu vers 9 heures du soir et le minimum vers 3 heures du soir. Dans le cours de l’année, l’élec- tricité atteint son maximum en janvier, puis 480 :— ELODEA. décroit progressivement jusqu’au mois de juin, où elle présente un minimum. La valeur est alors 13 fois moins grande qu’en janvier. Quant à la distribution réelle des masses élec- triques dont les instruments ne permettent d'enregistrer que l'influence, elle n’est pas encore actuellement connue avec certitude. De ce que le potentiel croît en général avec l'altitude, on conclut que le sol terrestre est chargé habituellement d'électricité négative, « Telle serait, d’après Peltier, l’unique cause des phénomènes observés. Mais il est naturel d’ad- mettre que l’air lui-même contient de l’électri- cité en plus ou moins grande quantité, et le phénomène des aurores polaires amène à pen- ser que cette charge électrique peut atteindre dans les hautes régions de l’atmosphère une valeur considérable. à Quoi qu’il en soit, Le rôle de l'électricité dans les phénomènes atmosphériques est très grand, … et il parait être aussi fort important en ce qui se rapporte à la végétation. On avait remarqué depuis longtemps que les orages favorisent la végétation, mais on pouvait attribuer ce fait à des causes accessoires. M. Berthelot, montra par des expériences restées célèbres, que l’écou- lement lent et insensible de l'électricité du sol,- même par les temps sereins, était susceptible de déterminer la fixation de l’azote dans les substances organiques. Tel doit être le méca-« nisme principal de l’action de l’électricité Sur les plantes. J. J. ELETTARIA Maton (Zingibéracées.) Genre très voisin des Gingembres (Zingiber), renfer- mant une seule espèce, l'E. Cardamomum Maton, plante vivace originaire de l’Inde, dont le fruitM (vrai Cardamome officinal) contient des graines recherchées en médecine pour leur saveur aro- D! matique très prononcée. LE Elleborine pour Helleborine (Eranthis hye- malis). É %: ELLIPSOIDE. Corps dont la coupe longitudi- nale a une forme elliptique. 7% ELLIPTIQUE. En forme d’ellipse. “partis - diffère de l’ovale par ses grands côtés parais=« sant presque parallèles et les extrémités plus obtuses. 1 Elm. Nom anglais de l’Orme (Ulmus). g. ELODEA Michx. (Hydrocharidées.) Genre de p'antes aquatiques submergées d’eau douce, renfermant environ 8 espèces américaines, dont \ une, E. canadensis Michx., Anacharis Alsinas\ strum Babingt, introduite en Europe assez rés | cemment, s’y est à tel point naturalisée et as climatée, qu'on l'y croiraitindigène ; dans cers tains cas, elle prend un développement tel, « qu’elle détruit tous les autres végétaux aqua=w tiques, et entrave la navigation des rivières et l des canaux. D. |! C'est une plante à tiges allongées et tres feuillées ; files. opposées à la base, les autres 4 verticillées par 3 ou 4; fleurs polygames ou, unisexuées, insignifiantes. 4 On avait espéré, au moment de son intro: : duction en Europe, il ya une cinquantained’an- | nées, en tirer parti comme engrais à enfouir; ! en horticulture, l'E. canadensis peut servir pour | garnir des petits aquariums d'appartement, | « { Œt. £ 4 om LE ELSBEERBAUM. — 481 — EMBALLAGE DES FRUITS. mais c’est une espèce à proscrire, et à ne pas | Entre les tiges de ce premier lit, sont placés introduire dans les pièces d’eau, bassins, rivières les pots de plus petit volume, en procédant de artificielles où elle n’existe pas encore. J. G. | la même facon, pour arriver à former une py- Elsbeerbaum. Nom allemand de l’Alisier (Sor- | ramide; quelques tours de ficelle bien serrés et bus Aria). | passés dans les mailles du panier retiennent le EMARGINÉ. Légèrement échancré au sommet. tout, On enfonce ensuite dans le tour du panier EMBALLAGE DES PLANTES ET DES FLEURS. de forts tuteurs liés solidement ensemble dans Pour expédier les plantes, on a recours à le haut, et recouverts de toile, de paille ou de l'emballage, qui se pratique de différentes fa- nattes. Pour les expéditions à grande distance cons. On emploie pour cet usage des bour- et par navires, les emballages se font en caisses; | riches, des paniers ronds et peu profonds, des les plantes sont couchées par lits dans les caisses en bois léger. Les bourriches servent à caisses, et chaque lit est retenu par un petit emballer les jeunes plants herbacés et de petit tasseau cloué sur les parois. (Fig. 330.) volume, et levés en mottes. L’emballage en pa- niers exige certaines précautions, surtout quand les plantes sont destinées à faire de longs tra- jets. Il faut d’abord relever les feuilles de cha- que plante les unes sur les autres, par étages, en évitant les plis, et en commençant par celles du haut; les attacher avec du jonc fin ou du raphia. en les serrant légèrement de façon à ne pas les froisser et éviter le frottement. Les plantes à feuillage tendre sont en outre tuteu- Fig. 330. — Caisse contenant des plantes. rées et enveloppées chacune de papier qu’on laisse ouvert par le haut. Quant les plantes sont robustes et bien enracinées, on peut retirer les pots afin de diminuer le poids du colis; chaque motte est alors entourée de mousse retenue par quelques tours de ficelle fine. Les plantes fleuries sont emballées de la fa- çon suivante : La tige florale est attachée sur un tuteur placé au milieu du pot; quatre tu- teurs sont enfoncés en croix sur le bord, chaque lextrémité supérieure est coudée et ramenée sur le tuteur opposé, de facon à former deux por- |tiques croisés fixés sur le tuteur central excé- dant un peu l'extrémité de la fleur. (Fig. 329.) Le tour des pots et les vides sont garnis de mousse sèche; les têtes sont isolées les unes des autres. Quelques trous percés sur les côtés de la caisse laissent pénétrer l'air. Les fleurs coupées s'emballent dans de petites boîtes de bois blanc, garnies à l’intérieur de ouate ou de papier brouillard. Pour faire voyager les plantes rares et déli- cates, on se sert de caisses vitrées ayant la forme de petites serres et appelées Caisses Ward (voir ce mot), du nom de l'inventeur, dans lesquelles les plantes sont placées en pots ou en pleine terre, de facon à pouvoir végéter |. sans interruption. ; ASE | EMBALLAGE DES FRUITS. Les fruits à em- baller seront récoltés sains, peu avancés en maturité, la veille ou plusieurs heures avant l'opération; cueillis en dehors du plein soleil chaud, ils seront alors reposés ct voyageront | mieux. Eviter de réunir des échantillons trop | mûrs ou déjà fatigués aux autres fruits, bien conditionnés. Les principales précautions à prendre pour l'emballage sont subordonnées à la durée du trajet, à l'état des fruits, à leur degré de maturité et à leur destination. Les fruits de consommation réclament plus de soins que les | fournitures à l’industrie des confitures, confise- Fig. 329. — Pot avec tuteurs. ries, pâtisseries, distillation. Récipients paniers, 12 corbeilles, caissettes et accessoires d'emballage R devront être propres, de nature non fermentes- Autour de ces tuteurs est placée une légère | cible. La fibre ligneuse ténue, dite «laine de feuille de ouate pour éviter le frottement, et le | bois», réunit ces conditions. pour la garniture Lout est enveloppé de papier. On procède aussi intérieure. de.cette façon pour les plantes à feuilles cas-| L'Abricot et la Pêche, auxquels les moyens Santes et ne pouvant se relever facilement, | paniers suffisent pour le fruit bel ordinaire, ré- comme les Aroïdées, les Begonia Rex, les Gloxi- | clament une caissette pour le fruit de choix. Le ma en végétation, etc. | groupement vise à ce que la belle face du fruit Les plantes ainsi préparées sont mises en | apparaisse de suite au déballage. Fig.331et332.) Pamiers, en garnissant d’abord le fond avec les Papier ordinaire, papier de soie, papier den- L us hautes tiges et les plus gros pots, en ayant telle, poussière de liège et surtout les fibres de soin d'intercaler entre chaque pot de la mousse bois, servent aux enveloppes, garnitures et vu de la menue paille, afin d'éviter les chocs. tampons. *% DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, 31 EMBALLAGE DES FRUITS. EN ABUS La Prune est dans les mêmes conditions, mais elle accepte de plus grands paniers, surtout pour Prunes à conserves. La feuille d’Ortie a la Fig. 331. — Emballage de l'Abricot en caisse. réputation de respecter la «fleur» de l’épiderme. Les envois aux usines à séchage réclament plus de précautions que s’ils'agissait de con- fitureries ou de dis- tilleries. Il en est de même avec la Cerise; le mode d'emballage en paniers rectangu- laires, tapissés de feuilles d'arbre et d'une feuille de pa- pier, ou en caissettes de bois blanc garnies de papier, est le plus usité. L’arran- œement du fruit, la queue en dessous, # on prend des Sacs, aide à parer la mar- TE TS des tonneaux, “den SE ; : | F sa grandes . CAÏSSES chandise. (Fig. 333.) Plus résistantes, la Poire et la Pomme se contentent deton- neaux, de sacs, de grands paniers pour l'ordinaire; de cor- beilles de 25 kilogr. pour le choix, alors que lesurchoix exige un panier, banne ou caissette de 10 kil.; la fibre, Le regain, la menue paille d’Orge, la balle d’'Avoine, sont, ici d’un bon usage pour com- bler les vides. Au Raisin de marché suffit le panier tapissé de Fougère ou de fine fibre ligneuse; le beau Chasselas de treille frais ou conservé, le Raï- sin forcé font mieux en caissette, le pédoncule de la grappe rentré au dedans (ce que l’on obtient en commençant l'emballage par le fond de la caisette qui deviendra couvercle) (Fig. 334); avec Les fibres, papiers et rognures, eM- ._ployer la poussière de liège. Fig. 332. — Caisse à Pêches. Fig. 334. — Caisse de Raisin. ” EMBOTHRIUM. Les Oranges, Citrons, Mandarines et similaires sont transportés comme les espèces ci-dessus SSSR S Fig. 335. — Corbeille à Fraises. par grandes caisses, à nu, ou empaquetés en caissettes avec pa- pier de soie, coquet- tement alignés. Les Figues, les Gro- seilles, les Fraises,les Framboises sont de manipulation déli- cate, exigeant de pe- tits paniers ou cais- settes, garnis de feuillages frais cueil-\ lis et STOUPÉS En CA-« geots. (Fig. 335.) Quant aux fruits secs : Amandes, Noix, « Noisettes, Chataignes, «M sans accessoires Ob-\ ligatoires. à Emberiza. Voir Bruant. - EMBOTHRIUM À Forst. (Protéacées.)M Arbres ou arbris- seaux à files. éparses, entières, COriaces; fl. hermaphrodites, sur des pédicelles 2 géminés formant des orappes denses, ter minales, sans InNVOs lucre, ou entourées seulement de | quelques brac= M tées; périanthe à | tube cylindrique, | fendu dun CÔté glandehypogyne unique, semi-an= nulaire,charnue; ovaire longue: ment stipité,muls tiovulé, devenant un follicule oblong, coriace, presque ligneux, renfermant des graines sur 2 séries, imbriquées et en forme de samare. 4-5 espèces d’Amér: austr. ét extratrop., et des Andes. Les plus cultivées sont: E. coccineum Cav, lc. t. 65; Lawx. Excyoz. 55; BOT. Mac. 4896; v | OT EMBOTHRIUM. ginaire de Magellan; files. ovales oblongues, bourgeons écailleux, fleurs rouge cocciné; rus- | tique dans le midi de la France, de serre froide à Paris; et E. lanceolatum R. et P.. FL. P£e. t. 96, du Pérou; files. linéaires lancéolées, obtuses, | bourgeons non écailleux, fleurs rouges; égale. | de serre froide bien éclairée. Multipliment de | marcottes, au printemps. Culture des Hakea. | EE. salicifolium Vent. Voir Hakea saligna. | Æ sericeum Sm. Voir Grevillea sericea. J. G. Embrassant. Synonyme de Amplexicaule. | Embrevade. Nom vulgaire du Gajanus indicus. EMBRYON. On désigne sous ce nom la plante rudimentaire renfermée dans la graine. (Fig. 336.) L’Embryon ou plantule se compose d’une Fig. 336. — EMBRYON. BERBERIS. Graine coupée longitudinalement. petite pointe conique qui deviendra la racine : radicule; d'un rudiment de tige: tigelle, qui porte des ébauches de feuilles constituant une sorte de petit bourgeon: gemnule. La gemnule lest accompagnée, soit de deux lames plus ou imoins épaisses: cotylédons, attachés vis à vis lune de l’autre sur la tigelle (plantes Dicotylé- Idones, c’est-à-dire à deux cotylédons), soit d’un seul cotylédon (plantes monocotylédones). | L'Embryon constitue parfois à lui seul l’a- imande de la graine ; dans d’autres cas, il est plus jou moins réduit et accompagné d’un albumen, tissu contenant des matières de réserve: ami- don, albuminoïdes, graisses, sucres, destinés là alimenter la jeune plante pendant la germi- nation. Lorsque l’albumen n'existe pas, les ma- | ières de réserve sont accumulées dans les co- tylédons épaissis: Amande, Haricot, Gland, etc. | La forme de l'embryon, l'absence ou la pré- sence de l’albumen, la situation de l'embryon melativement aux autres parties de la graine, Lonstituent des caractères d’une grande im- Portance au point de vue de la classification des plantes en familles. EMERILLON. Le petit rapace du genre Fau- on (voir ce mot), que l’on désigne sous ce nom ulgaire, est le Falco regulus des naturalistes. E L’'Emérillon ou Faucon rochier, type du genre æsalon, est un oiseau de la taille d’un merle, ux formes élancées, gris, varié de roux. Très ‘ourageux pour sa petile taille, il s'attaque aux Pigeons, aux Perdrix, aux Cailles, aux Merles, | | | | ux Alouettes. On le dressait autrefois pour la fauconnerie. On le range parmi les oiseaux {ranchement nuisibles. D T° | ÆEmouchet. Nom vulgaire dela Cresserelle.(Noir 1e mot.) Emonder. Voir Elaguer. - + 483 ILc. Horr. 1858, 172; BELG. norrT. 852; F1. D.| EMONDOIR. Instrument servant à SER. 13, 1311; GarTENFL. 1891, pl. 1340; ori- | à distance, d'assez fortes branches que l’on EMPHYTUS. couper, n’atteindrait que difficilement au moyen des autres instruments d’élagage. La forme des Emondoirs est très ‘variable. IL en est en forme d’S, d’autres à simple ou double tranchant, d’autres à crochet.(Fg.337.) Fig. 337. — KEmondoir. Tous ces outils se fixent à un manche long et solide. On les appelle quelquefois Æbranchoirs. L. H. EMOUSSER. Enlever la mousse. Cette opéra- tion à pour but de débarrasser le tronc des arbres des Mousses et des Lichens qui s’y déve- loppent et qui peuvent servir d’abri aux in- sectes ; on se sert à cet effet d’un outil spécial désigné sous le nom d’émoussoir (voir ce mot). L’emoussage se pratique en hiver. Le nettoyage des gazons pour détruire la mousse qui s’y dé- veloppe porte aussi le nom d'émoussage. EMOUSSOIR. Lame de forme variable, pour- vue d’un mancheet servant à enlever la mousse des arbres. (Voir aussi Racloir.) LE EMPAILLER. Opération consistant à couvrir de paille certaines plantes, soit pour les garan- tir du froid, soit pour en obtenir l’étiolage en les soustrayant à l’action de la lumière, comme cela se fait pour le Cardon. EMPÂTEMENT. Les Arboriculteurs désignent sous ce nom le point d'attache des ramifications sur la tige. EMPETRUM L., Camarine. |(Empétrées.) Ar- bustes à rameaux traiïnants, à bois dur, à croissance lente, à feuilles petites et étroites res- semblant assez à la Bruyère. Fleurs régu- lières ; calice persistant à 8 divisions; pétales 8; étamines 8; ovaire à 3 ou 6 loges uniovulées, inséré sur un disque charnu; style 1; stigmate divisé en rayons. Deux espèces, appartenant aux régions froides et montagneuses du monde entier. E. nigrum L. — Se rencontre dans les mon- tagnes du monde entier. — Petit arbusterameux, couché, de 10 à 20 cm. de haut, à feuilles étroites, persistantes, d’un vert foncé luisant; fleurs roses, axillaires ; baie noire et luisante, de la erosseur d’une myrtille. — L'E.rubrum Vahl., de l'extrême Sud américain, s’en distingue par ses baies rouges. Il leur faut la terre de bruyère etle mi-soleil. Semis ou éclats.’ He EMPHYTUS.Les Emphytes sont des Hyménop- tères dugroupe des Tenthrèdes (voir ce mot), dont les femelles percent les bourgeons avec leur ta- É Qt rt ah hi On TR de dre SRE Ru bn dat FÉES "Ar is rt MR nn >; aire ol ir F" EMPHYTUS. rière pour y pondre leurs œufs. Les larves (faus- ses-chenilles), remarquables parles attitudes sin- gulières qu’elles prennent, relevant leur ab- domen en l'air, ete., sont très nuisibles, mais sont attaquées par d’autres Hyménoptères en- tomophages qui deviennent ainsi les auxiliaires de l’homme. Ces chenilles vertes, noires, brunes, doivent être écrasées ou détruites par les on- secticides (voir ce mot). Les espèces Les plus nui- sibles sont: l’Emphyte ceinturé (Æ. cenctus), dont les larves vivent dans la tige des Rosiers: la mouche est noire avec les pattes rousses, l'abdomen ceinturé de blanc. — L’Emphyte di- dyme (Æ. didymus) s'attaque aussi aux Rosiers. — L'Emphyte à ceinture rousse (Æ. rufocinctus) est dans le même cas: la mouche est petite, noire, les jambes rousses, l'abdomen à anneau rouge. La larve au repos s’enroule en spirale sur les feuilles et les bourgeons — L’Emphyte du groseillier (Æ. grossulariæ) s'attaque au oroseillier à maquereau. DT Empotage, Encaissage. Voir Rempotage. ENCEPHALARTOS Lehm. (Cycadées-Encé- phalartées.\ Arbres dioïques de 2-3 m., à tronc cylindrique ou renflé vers le milieu de sa hauteur, recouvert par la base persistante des pétioles. Feuilles nombreuses, étalées, re- courbées, pétiolées, linéaires oblongues, pin- nées. Pinnules spinescentes, épaisses, coriaces, à nervures parallèles ; les inférieures réduites à des dents spinescentes. Strobiles parfois géminés ou ternés, gros, ovoides-oblongs ou cylindracés. Les mâles à squames munies en dessous de loges pollinifères très nombreuses; les femelles à squames peltées, épaisses, portant 2 ovules. 12 espèces de l’Afrique tropicale et australe. E. Altensteinii Lehm — Puis. VI,4,5;0Orro, GaRTN. ZT. 1884, 4-5. — Feuilles raides, ar- quées, dé 1 m. 50 à 2 m.. à folioles lancéolées, d’un vert luisant. — Variété spinosior (E Wromi Hort.). à folioles munies de 4-6 dents épineuses de chaque côté. E. caffer Lehm. (Fig. 338.) [Syn.: Zamia caffra Thunb.] — Rev. Horr. 1880, fig. 99. — Tige cylindrique atteignant 2-4 m. Feuilles dé- passant 1 m 50, à 30 paires de folioles et plus. E. cycadifolius Lehm. [Syn.: Æ. Friderici- Guilhelmi Lehm., Puc. VI. t. 1-3; Æ. villo- sus Lehm.; Zamia cycadifolia Jacq., FRaGu. t. 25, 26.| — Tronc garni d’un tomentum cendré, couronné par de belles feuilles de 1-2 m. de longueur, à pétiole et rachis couverts à l'état jeune d’une villosité blanchâtre; 40-50 paires de folioles linéaires, parfois dentées épineuses sur leurs bords et bi-tridentées à leur sommet, (E. Hildebrandi H Chantin., Rev. HonT. 1880, fig. 93, 94, 95.) à E.borridus Lehm.— Hosvex, Tinscur. VI,8-4. [Syn. : Zamia horrida Jacq.] — Tige ovoïde ou cylindrique. Feuilles souvent arquées, révolu- tées à leur extrémité. longues de 50 em. à 1 m., glauques ; 25-80 paires de folioles coriaces, ovales lancéolées, bi-trifurquées, à dents très larges, terminées par une pointe acérée. E Lehmanni Eckl. — Orro, GarTx. ZEir. 1836, 1. [Syn.: Æ. lanuginosus Lehm.] — Tige ovoïde cylindrique Feuilles dépassant 1 m., munies de 80-40 paires de folioles ordinairement glauques. — 484 — + ' ù D £ sé. i à 1" ” “ TA = Le dans : | ENDOCARPE. On cultiveencore: E.pungens Lehm., LIXNAE4, XIX, fig. 4; E. tridentatus Lehm., Miquez, MoxoG. AD t. 6; E. elongatus Lehm., MIQueL,« Cowx. PayT. t. 16; Hoeven, Tiunscur., IV, t. &s E. longifolius Lehm.; etc. | Culture. Toutes ces plantes, hautement orne- mentales, se contentent (sauf Æ. cycadifolius. plus délicat) de l’abri d’une bonne orangerie et résistent en pleineterre dans le Midi de l'Europe“ (région de l'Oranger). Dans cette région, elles font l’ornement .des parties accidentées, enro-« chements, talus bien éclairés plutôt secs qu'hu- mides, etc. Dans le nord, la culture en caisse réussit très bien. Terre substantielle; multipli- cation par bourgeons adventifs. ENCHOLIRION Martius. Genre de Broméliasu cées brésiliennes, comprenant trois espèces (ES spectabile Mart., Æ. subsecundum Mez, et Æ Glaziovii Mez\, dont aucune n’est introduite dans les cultures. Les plantes que les hortict teurs rapportent au genre Encholirion, sont 4 Vriesea. Leurs noms doivent être rectifiés ans Encholirion corallinum Hort. (Fig ‘839. Von p. 485.) Synonyme de Vriesea platynema Gaü: dichaud. | E. roseum Hort. — V. platynema var. 108€ Mez. # | E. Libonianum Hort. = V. pl. var. Liboni MezW E. Jonghei Libon. = V. Jonghei MyESS a | Endive. Voir Chicorée frisée, Ghicorée sau-W vage, Chicorée scarole. | Endivie. Nom allemand de la Scarole. Voir, Chicorée Scarole. ; | Endocarpe. Voir Fruit. ENDOPHYLLUM. ENDOPHYLLUM. Genre de Ja famille des Champignons-Urédinées, dont on ne connait. que les formes spermogonie et celle à téleutos- pores disposées comme un æcidium. (Voir ces | mots.) Deux espèces importantes : | feuilles des Joubarbes. E. Sedi, sur les Sedum. Dr D. Fig. 339. — ENCHOLIRION CORALLINUM Hort. ENFUMER. Produire dans les serres ou sous es châssis de la fumée de tabac ou de la va- eur de nicotine, pour détruire les insectes pa- asites, tels que pucerons, thrips, cochenilles, | tc.,quienvahissentassez rapidement les plantes tultivées sous verre. Pour produire la fumée le tabac, il suffit de faire brûler sur un réchaud bèrement humides, jusqu’à ce que la serre soit ttendue d'eau par moitié; ce système n’a pas Vinconvénient de dessécher l'air des serres et te fatiguer les plantes ; la vapeur se condense tentement en se déposant sur toutes les parties Les végétaux et atteint plus sûrement les in- lectes. On emploie à cet effet un appareil com- Losé d’un récipient placé sur un fourneau ad leaux de fer ou des briques placés ensuite {ans des plateaux dans lesquels est versée de | nicotine par petites quantités. Ces opérations oivent être faites le soir, de préférence par un Emps calme, après avoir couvert les serres (vec des paillassons. On peut quelquefois opérer {2 l'extérieur. en adaptant au récipient un cou- {Prele muni d’un tuyau passé à l'intérieur par E. Sempervivi, qui attaque et déforme les. le charbon enflammé, des déchets de tabac lé- tutièrement remplie de fumée. Il est préférable d'employer la vaporisation de nicotine pure ou. 10e. À défaut d'appareil spécial, on obtient le. hème résultat en faisant rougir au feu des mor- HN © - ETAT En < 3 7 #57 Cr ENGRAIS. un carreau du vitrage. On évite ainsi les éma- nations des gaz produits parle charbon du four- [neau. , AE | ENGAINANT. Se dit surtout des feuilles dont le pétiole se dilate sur une certaine étendue pour former une gaine ou une sorte de fourreau qui embrasse la tige. ENGELMANNIA Torr. et Gray. (Composées- Hélianthoidées.) Genre ne renfermant qu'une espèce, du Texas : | £. pinnatifida Torr. et Gray. Vivace. Tiges | dressées, scabres, ainsi que les flles., hautes de | 70 em. à 1 m.; files alternes, pennatifides; les inf. | longuement pétiolées, les sup. presque sessiles, s’atténuant en bractées presque entières. Capi- tules terminant les rameaux d’une inflorescence très légère. F1. jaune vif, larges de 3 à 4 em., de | juin à fin septembre. Involucre formé de 2-8séries | debractées à base large et coriace.terminées au sommet par un appendice herbacé étroit; récep- tacle plan ; demi-fleurons (1 rangée) femelles, fer- tiles, à ligule plane; fleurons (disque) herma- phrodites, mais stériles, jaunes. Achaines peu nombreux, plans-comprimés, non ailés. Belle plante pour plates-bandes ; très florifère et tres rustique. Tout terrain en plein soleil. Eclats au printemps, ou semis. J. G. | Engelwurz. Nom allemand de l’Angélique. | ENGOULEVENT. Cetoiseau (Caprimulgus euro- | pœus) qui appartient au groupe des Fissirosires, | peut être considéré comme un Martinet ou une | Hirondelle de nuit, revêtue du plumage mou et de couleur neutre qui caractérise les Rapaces nocturnes. C’est un auxiliaire à protéger, car il détruit beaucoup d'insectes: papillons noc- turnes, sphinx, hannetons, bousiers, tout lui est bon, son large bec fendu jusqu’en arrière des yeux lui permettant d’avaler des proies de forte taille. Dès que la nuit est complète, l’En- goulevent commence sa chasse; repu,il se re- pose et digère pendant une heure ou deux ; mais il se remet en chasse avant le jour, de telle sorte que la quantité d'insectes qu'il dé- vore en une seule nuit doit être considérable. D: T. ENGRAIS. A propos de la composition chimique des végétaux (voir p. 356), on à montré que les végétaux contenaient d'une fa- | çon constante un certain nombre de principes minéraux; tous n’ont pas la même 1mpor- tance, soit que le végétal en contienne de tres faibles proportions, ou bien que le sol en Soit toujours abondamment pourvu. On donne donc | spécialement le nom de principes fertilisants aux matières qui, étant le plus nécessaire aux récoltes, se trouvent en moins grande abondance dans le sol, et on donne le nom d'engrais aux substances qui fournissent les principes fertili- sants. Leur nombre peut se réduire à 4: AZote, Acide phosphorique, Potasse et Chaux. | L'engrais par excellence, c’est le fumier de ferme, que nous étudierons à part avec les en- grais naturels (matières de vidange, tourteaux, engrais verts, composts). Le fumier apporte au sol tous les éléments à la fois; mais il n'est pour ainsi dire que le reflet du sol, il donne à celui-ci en plus forte proportion ce dont il na | pas besoin et en moinde proportion ce dont il TE dd ARE Ve nd Le Dre ë Ÿ. se mt Mr, L és: di jonc AE es À ENGRAIS. a manque. Si par exemple un sol manque d'acide phosphorique., les fourrages et les pailles, ma- | tières premières du fumier, seront eux-mêmes pauvres en cet élément et le fumier ainsi pro-| duit ne saurait enrichir en acide phosphorique | la terre, qui restera ainsi dans un état d'infério- rité persistante. D'autre part, le fumier pendant sa fabrication subit des pertes importantes; une ferme qui n’est soutenue que par les engrais qu'elle pro- duit, voit forcément sa fertilité décroitre, à la | fois par le fait de ses déperditions et par le fait de l’exportation des principes produite par la vente des denrées. Enfin l’on a souvent besoin pour les exigences d'une culture intensive, même dans les exploi- tations à nombreux bétail. de forcer la dose de matières fertilisantes ou de donner celles-ci sous une forme plus rapidement utilisable par les végétaux. Ces diverses conditions ont conduit l’agricul- teur à l'emploi d'engrais artificiels dits engrais chimiques. Ceux-ci, d’après ce que nous venons de dire, sont dès lors considérés comme le com- plément du sol et comme l’adjuvant du fumier de ferme. Aux avantages primordiaux que nous venons de signaler s'ajoutent les suivants: Les engrais chimiques sont constitués en gé- néral par des composés définis, dont chacun renferme l’un des éléments de la fertilité à l’ex- clusion des autres; on peut ainsi donner à la terre ce qui précisément lui fait défaut, sans être obligé, comme avec le fumier par exemple, de donner à la fois les autres, ce qui est un gaspillage et surtout un danger. Les engrais chimiques sont des engrais con- centrés qui sous un petit volume renferment une dose élevée de principes fertilisants; 100 kilogr. de sulfate d'ammoniaque contiennent par exemple autant d’azote que 4000 kilogr. de : fumiér ; leur maniement, leur transport, leur manutation sont donc très commodes. Enfin l’action des engrais chimiques est en. général très rapide et très sûre; la plupart d’enÿre eux n'’exigent, pour manifester leurs bons effets, qu'une quantité d’eau suffisante; ils n’ont pas besoin, comme le fumier et la plu- part des engrais naturels, d’une sorte d’élabo- ration préalable au sein de la terre, ce qui re- tarde souvent considérablement leur effet. Il à fallu du temps pour que ces idées si simples et si précises soient admises couram- | ment par les agriculteurs et pour que l’emploi des engrais se généralisât dans nos campagnes. | Grâce aux travaux des chimistes, grâce aux, expériences des praticiens, de orands progrès | sont aujourd'hui réalisés. De tous côtés ont s’est mis à ia recherche des matières pouvant servir à la nutrition de nos récoltes; l’ancien continent, épuisé par une cul- ture séculaire, expédie ses bateaux dans les nouveaux continents pour chercher la fertilité sous forme de nitrates, de guanos, etc. ; on fouille la terre, la mer elle-même, pour en extraire l’a- | cide phosphorique, la potasse, la chaux; des produits autrefois perdus sont aujourd’hui soi- | gneusement recueillis et transformés en un en- grais précieux. Le prix des engrais,autrefois très grand développement dans l’agriculture propt. ENGRAIS. élevé, s’est dans ces dernières années abaïissé considérablement. Enfin, une législation sévère et une surveillance active ont à peu près af- franchi les cultivateurs des vols éhontés dont “ ils ont été si longtemps victimes. Si l'emploi des engrais chimiques a pris un dite. il n'en est pas encore de même pour l'hor- ticulture. Là encore, c’est le fumier, c’est l’en- orais naturel qui est seul en faveur, et l'usage des engrais artificiels est encore tout à fait exceptionnel. Depuis quelque temps, quelques. essais timides sont tentés dans cétte voie: ilM n’est pas douteux pour nous que d'ici à peu d'années de grands progrès seront réalisés. Dans Ilcur ouvrage sur les Engrais, M. A Müntz et A. Ch. Girard classent les engrais" chimiques, ou pour employer un terme plus… général, les engrais commerciaux que l’in- dustrie fournit à la culture, en 5 catégories: 19 Engrais azotés comprenant : les nitrates les sels ammoniacaux, les débris animaux, les ouanos. 20 Engrais phosphatés comprenant : les phos- phates minéraux. phosphates d'os, guanos, su perphosphates, phosphates précipités, scories de déphosphoration. 30 Engrais potassiques comprenant: les sels potassiques divers extraits de l’eau de mer ow des cendres végétales, des gisements salins. 49 Engrais calcaires comprenant: les chaux marnes, tangues, cendres. plâtre. 50 Engrais divers comprenant : les composés. magnésiens, sels de soude, sels de fer, etc. C'est dans cet ordre que nous allons em faire une rapide nomenclature. I. Engrais azotés. — Les engrais azotés, tant à cause de leur prix élevé que de leur action énergique sur la plupart des récoltes, sont considérés comme les plus importants: IS fournissent l’azote sous trois formes bien dis” tinctes: 19 Azote nitrique; 2° Azote ammonia cal; 80 Azote organique; les 2 premières, dites minérales, sont immédiatement solubles et as* similables, la 3° ne le devient qu'après avoir subi par le fait des microorganismes du so des transformations qui la ramènent à l’état de nitrate ou d’ammoniaque. Nitrates. L’azote nitrique, produit de l'OxyEM dation des matières organiques par le ferment b | nitrique découvert par MM. Schloesing ein Müntz, existe dans le sol et les nitrières l’état de nitrate de chaux principalement; 1 nitrates naturels se sont accumulés en certains points du globe et par double réaction avec | les eaux salées ont, formé dans le Chili ef | Pérou d'immenses gisements de nitrate de | soude, activement exploités pour les besoins l’agriculture ; en d’autres endroits, Egypte, | Indes, le nitrate du sol se combine à la po-! tasse et vient affleurer à la surface à l’état de nitrate de potasse Nitrate de soude. Extrait des sels bruts dit | Caliches, ie nitrate dit Salpêtre du Chili eon-4 tient de 15 à 16 p. 100 d'azote; c'est un Sell très hygroscopique qu’on doit conserver à l'abri de l'humidité; quelquefois falsifié avec du sel! | marin; il ne doit & acheter que d’après Sa. “| 1 M. | ENGRAIS. chesse en azote. Le prix de cet élement qui. il y a quelques années, s’est élevé à 2 fr. le kilogr., est aujourd’hui descendu à 1 fr. 30 en- viron. Pour montrer l'importance de cet en- grais, nous dirons seulement que la consom- mation en France dépasse actuellement 100 000 | tonnes par an; c’est à Dunkerque surtout que | se trouve le centre d'importation et le grand marché du nitrate. Nitrate de potasse. Sans entrer dans les dé- tails de sa production, disons seulement que le nitrate de potasse est ordinairement obtenu par double décomposition entre un sel de po- tasse (cendres) et le nitrate de soude, d’où cette conclusion immédiate que son prix doit être plus élevé que celui de la matière pre- mière. abstraction faite, bien entendu, de la va- leur de la potasse. Le nitrate de potasse est en effet un engrais à la fois potassique et azoté, contenant ordi- nairt. 13 p. 100 d’azote et 44 p. 100 de po- tasse; il est falsifié souvent par mélange avec le nitrate de soude qui force la dose d’azote, mais diminue celle de potasse. Le nitrate de potasse n’est pas employé pour la grande culture, à cause de son prix élevé et de l'obligation où se trouve l’agriculteur qui. l'emploie de donner en même temps deux éléments, alors que le plus souvent la potasse n'est pas n’est nécessaire. Pour les plantes d'ornement, pour les cul- | tures en pots, il est assez recommandé à cause | de sa pureté. ” | Les nitrates sont très solubles et circulent librement dans le sol sans être fixés par lui, | d’où la nécessité de les soustraire à l’action | des eaux pluviales et de les employer exclusive- | ment comme engrais de printemps; leur ra- | pide solubilisation en rend l’action très ma- | mifeste et permet l’'épandange en couverture. Sels ammoniacaux. Les sources d'ammoniaque | Sont principalt. les eaux vannes provenant | de la fermentation des matières de vidange et lles eaux d'épuration du gaz d'éclairage. Ces Leaux, riches en ammoniaque, sont distillées en présence de la chaux et l’alcali dégagé est saturé par un acide pour former par évapo- ration des sels. Sulfate d'ammoniaque. C’est presque toujours Vacide sulfurique qu'on emploie pour la satu- ration et l’on obtient du sulfate d’'ammoniaque, \sel plus ou moins blanc, soluble, contenant, | lorsqu'il est bien préparé et non fraudé, de 120 à 21 p. 100 d'azote. t Les sulfates d'ammoniaque extraits des eaux \dépuration du gaz, surtout ceux d'origine an- Iglaise, contiennent souvent du sulfocyanure |dammonium, qui à une action néfaste sur les récoltes, même à dose très faible (10 kilogr. lpar hectare). On doit donc s'assurer, en même ltemps que de la richesse en azote, de l’absence Ide sulfocyanure dans le sulfate d’ammon. du commerce. | | La production de ce sel a pris une impor- (tance considérable, surtout dans ces dernières jannées. La seule Compagnie du gaz à Paris fabrique annuellement près de 10 millions de kilogr. En Angleterre, on extrait aujourd’hui 487 — ENGRAIS. l’'ammoniaque dégagé par les fumées des usines, et cette fabrication est devenue si importante, que les prix de l’azote ammoniacal se sont abaissés à un taux jusqu'ici inconnu, au grand bénéfice de l’agriculture. Nous ne parlerons pas des autres sels am- moniacaux, chlorhydrate, nitrate, phosphate, dont l'emploi est tout à fait exceptionnel. Le sulfate d’ammoniaque introduit dans la terre subit une série de réactions dont la plus importante incontestablement est la trans- formation en nitrate; cette nitrification, lors- que les conditions de sol, d'humidité, de cha- leur sont favorables, est extrêmement rapide; de sorte que d’une façon générale, on peut dire que donner au sol de l’azote ammoniacal. équivaut à lui donner de l'azote nitrique. Aussi les conditions d'emploi des deux sels sont- elles les mêmes et le prix de l’un sert en quelque sorte de régulateur au prix de l’autre. Engrais à Azote organique. Les végétaux pro- duits par la ferme servent en partie à la nourri- ture du bétail; une partie des éléments qu’ils renferment est restituée sous forme de fumier; l’autre partie se fixe dans l’organisme des ani- maux pour faire retour au sol après leur mort. Cette simple notion suffit à expliquer le parti qu’on cherche à tirer comme engrais de tous les débris animaux, sang, viandes, peaux, poils. cornes, etc.; s'adressant même aux animaux marins et aux déjections des oiseaux nourris de ces poissons. Mais de tous ces produits, l’a- zote affecte la forme organique, bien distincte des deux formes précédentes dites minérales par son insolubilité et par son impuissance à servir directement d’aliment aux plantes, sans avoir au préalable subi dans le sol une transformation qui la ramène à l’état d’ammoniaque et surtout de nitrate. Sang. Le sang à l’état frais contient environ 30/, d'azote; un bœuf de 600 kilogr. fournit environ 20 kilogr.; un mouton 2 kilogr.; les abattoirs de la Villette produisent à eux seuls près de 3.000.000 de kilogr. de sang, soit 90.000 kilogr. d'azote. Le sang à l’état liquide ne saurait être em- ployé facilement; sa placeen cet étatest dansles composts. Pour en faire un engrais commer- cial, on dessèche le sang ; après l'avoir coagulé par la chaleur ou par des produits chimiques. puis égoutté, on le dessèche à l'air libré ou dans des étuves, pour le broyer ensuite et fina- lement le réduire en une poudre fine livrée au commerce sous le nom de sang desséché, qui contient en moyenne 10 à 12 p.100d'azote. Il se présente tantôt sous la forme de petits grains noirs, tantôt en poudre fine. | Chair et Viande desséchées. La chair des ani- maux contient à l’état frais environ 3 p. 100 d'azote; dans les ateliers d’équarrissage, on re- tire du cadavre des animaux abattus la chair en faisant bouillir les quartiers dans de grandes chaudières ; la graisse surnage, au fond tombent les os ; au milieu se trouve la chair cuite qu’on recueille isolément, qu’on dessèche et qu’on broye. On obtient ainsi une matière de couleur grise ou brune, contenant environ 10 p. 1(0 d'azote. | PAS | Er PORC RS CEE TD EN RUSSE ES AV US ee eat ue Cr PA ed rs É EN PATES PAT, CAR EN A 2 LE La * d nl: fi La 7: Vos t = _ PUR AP FPT CRI TTL 2 Sn 6 a HT Ptil sr AAA Ent 7 PÉNTE sie Lee ei OC « ii die sd); 68 - 1, SR EN. … : 4 ENGRAIS. L'Amérique du Sud, où se pratique en grand dans les Saladeros la fabrication des extraits tels que l’eextrait Liebig», expédie en Europe des quantités importantes de résidus de cette fabrication, formés par un mélange réduit en poudre de viande et d'os; c’est un engrais à la fois azoté et phosphaté, connu sous le nom de Guano de Fray Bentos. Les cadavres d'insectes, tels que les hanne- tons ou les sauterelles, dont on détruit parfois d'énormes quantités, doivent être utilisés au même titre que les précédents engrais. Matières cornées. Les parties cornées des animaux, cornes,sabots, ongles, etc., après avoir servi à la fabrication de divers objets (peignes, boutons, etc.), fournissent des râpures, rognures ou frisures que l’agriculture utilise parfois à l'état brut comme engrais riche en azote (12 à 140j,). Mais le plus souvent, dans le but de les rendremoins encombrants etplustransportables, l’industrie transforme ces déchets, en les torré- fiant ou en les soumettant à l’action de la va- peur surchauffée, en une poudre plus ou moins fine, à 13 ou 14 p. 100 d’azote. Déchets de cuir. Les vieux cuirs hors d'usage, les débris et rognures,contiennent une quantité élevée d'azote, qu’on concentre encore en les soumettant à une torréfaction. Ces produits, contenant de 8 à 9 p 100 d'azote, sont vendus comme engrais sous le nom de cuirs torréfiés. Enfin, citons les déchets des industries lai- nières, laine, chiffons, tontisses, ete. Les poils, cuirs, plumes, etc.; pains de cretons et dégras, déchets de boyaux, morceaux de colle, etc., dont la richesse en azote varie suivant l'état d’hu- midité et de pureté. Engrais de poissons. Les poissons existent en abondance sur certaines côtes, Terre neuve, mers polaires, côtes de Norvège, littoral de l'Océan, où on les pêche pour la préparation des salaisons et des conserves: morues, harengs, - sardines, etc. Ces pêcheries laissent des déchets importants qu’on à songé à transformer en engrais et même, allant plus loin dans cette voie. en cemtaines régions (Norvège) on pêche les poissons uniquement en vue de la préparation des engrais. Les procédés de préparation sont plus ou moins perfectionnés: ils se résument presque tous à faire bouillir le poisson et à le presser fortement pour en séparer l'huile; puis à dessécher le tourteau ainsi obtenu et enfin à le moudre. Ces sortes de guanos, riches en azote (6 à 99/,) et en acide phosphorique (6 à 140/;), peu utilisés en France, sonttrès appréciés en Belgique eten Angleterre. Guanos. Les gisements de guanos proprement dits résultent de l’accumulation, en certains points du globe, des déjections d'oiseaux de mer, auxquelles se sont mélés des poils, des plumes, des cadavres d’oiseaux et de poissons. Nous ne décrirons pas ces immenses gisements, ni leur mode de formation, ni leur distribution géographique; disons simplement qu'autrefois les guanos dits du Pérou étaient d’une richesse extrèémement élevée; ils contenaient jusqu'à 15 et 16 p. 100 d’azote, avec 20 à £0 p. 100 de phosphate de chaux. C’étaient des engrais de — 488 — ENGRAIS. ler ordre, dont la réputation à été grande et. légitime. Ces gisements primitifs étant épuisés, on exploita des gisements de plus en plus pauvres, en conservant au début la prétention exagérée de vendre ces nouveaux produits au prix des anciens. Actuellement on trouve 3 types de guanos: Guanos contenant de 7 à 90/, d'azote et 12 à 150/, d’ac. phosphorique. 5à 70% » 15à 200), » » 3àa59/,. > 20à250/, » > Ces guanos se vendent, non comme autrefois aux 100 kilogr.sans garantie, mais comme tous - les engrais, d’après leur teneur en principes fertilisants; ajoutons qu'on peut attribuer à l’azote et à l'acide phosphorique la valeur la plus élevée, car leur assimilabilité est très grande. On vend très souvent aussi des guanos dits guanos dissous, c’est à dire traités par l'acide sulfurique. C’est en quelque sorte du super- phosphate de guano. Le nom de Guano, autrefois synonyme d’en- grais puissant, à été attribué à des produits sans nombre et le plus souvent sans valeur; la loi interdit aujourd’hui formellement l’attribu- tion de ce nom à tous les produits artificiels. Tous les engrais que nous venons d’exami ner contiennent l'azote sous forme organique,“ c'est à dire non immédiatement utilisable par les végétaux, comme les formes nitrique et: ammoniacale ; il semblerait que cet azote doiye par conséquent avoir une valeur commerciales moindre; par une sivgulière anomalie, c’est le contraire qu’on constate ; c’estseult. depuis très peu de temps que les prix tendent à s’égali- ser, tout en conservant encore une petite supé= riorité. Tous les engrais organiques sont loin d’avoir la même action fertilisante ; les uns agissent très rapidement, d’autres très lente-« ment, certains même pas du tout; dans la 1" catégorie se placent les guanos, la chair, les cornes, le sang; dans la seconde, les poils, plu- mes; laines, etc.; dans la 3°, les cuirs bruts où torréfiés. | Les engrais organiques peuvent être eme ployés comme engrais d'automne; il n’y a pas à redouter, comme avec les engrais azotés mis néraux, l'entrainement par les eaux pluviales II. Engrais phosphatés. — L’acide phospho= rique n’existe dans beaucoup de sols qu’en pros portion insuffisante pour les besoins des rés coltes ; et c’est un des éléments que l’agricul: ture est le plus souvent obligé de demander au commerce. L’emploi des engrais phosphatés qui date à peine de 50 ans, à pris une IMPOTS tance considérable, dont on peut se rendre compte par les transactions du commerce Ein des syndicats agricoles. b 4 Les sources auxquelles l’agriculture EM prunte l'acide phosphorique sont du reste non» 4 breuses, variées et pour ainsidire inépuisables. Phosphates naturels. Dans plusieurs formations, | géologiques, le phosphate de chaux existe En, » gisements, tantôt à l'état de roches dures €b, | cristallines (apatites), tantôt à l’état de rognons, , amorphes (nodules), de sables ou de craless, | tantôt à l’état de fossiles (coprolithes), tantôt | avec la texture de débris osseux. 12 j = | ENGRAIS. Le territoire français est particulièrement favorisé ; il contient de nombreux et impor- tants gisements, faisant l’objet d'exploitations actives et que nous passerons rapidement en revue en les groupant par étapes géologiques. L'étage albien (sables verts, Gaize et Gault), | est un des plus riches en phosphates ; il com- | prend dans la Meuse,les Ardennes et le Pas-de- | Calais, et aussi dans le Cher, l'Yonne, l'Ardèche, la Drôme et le Vaucluse, d'importantes étendues où les nodules abondent : Meuse et des Ardennes alimentent une partie 489 les phosphates de la | de l’agriculture de l’Est et de l'Ouest et sont. très estimés pour l'emploi direct. Les nodules exploités par puits et galeries sont lavés, con- cassés et réduits en poudre par des moulins. C’est d’après leur richesse en acide phosphori- que déterminée par l'analyse scientifique qu’on | doit les acheter, en tenant compte de leur état de finesse qui joue un rôle important dans leur assimilabilité. L'étage néocomien contient dans le Gard de bons gisements de phosphates riches et pré- cieux pour l’agriculture du Midi. L'étage sénonien, exploré activement depuis hs tn c 0; Mis ENGRAIS. cherche-t-il à acquérir et à exploiter nos gise- ments. Nous ne nous occuperons pas des phosphates de l'étranger, nous dirons seulement que l'Espagne, l'Allemagne et le Canada ren- ferment d'énormes amas d’apatites; la Bel- gique est riche par ses craies de Ciply; la | Russie surtout est riche en nodules, plus riche peut-être que tous les pays du monde. L’Angle- terre assez mal dotée emprunte ses phosphates à l'Amérique du Nord (Canada, Caroline), à l'Amérique du Sud et aux Antilles (Guanos en roches). Phosphates d'os. Mais ce n’est pas seult. aux phosphates extraits de la terre que l’agriculture emprunte son acide phosphorique. C’est aussi au phosphate concentré dans le squelette des animaux, aux 0s sous leurs différentes formes. Les os bruts ou verts contiennent avec 5 à 69/9 d'azote environ 20 p. 100 d'acide phospho- rique; ils font surtout retour à l’agriculture après que l’industrie en a retiré la graisse et la gélatine et les a réduits en poudre très fine. | Ces os dégélatinés contenant 6U à 700/, de phos- 1886, fournit des gisements groupés dans la Somme,le Pas-de-Calais, le Nord et l'Oise, dont lexploitation a été pour ces départ. une source | de grande richesse. Ils fournissent le phosphate tantôt sous forme de sables, tantôt sous forme de craies. posés dans des sortes de poches, ont une très grande richesse en acide phosphorique ; peu es- | |timés pour l'emploi direct, ils sont très recher-| phate, forment un engrais phosphaté dont l’em- ploi direct est très avantageux. Enfin, l’agriculture utilise le noir animal, les noirs de sucrerie et de raffinerie. Les produits d'os ont été les premiers en- grais phosphatés utilisés par l’agriculture et il nous souffira de rappeler que c’est à leur em- Les premiers, dits phosphates arénacés, dé-. | chés au contraire pour la fabrication dessuper- phosphates. | Les craies phosphatées sont peu riches (30 p. 100 au maximum) et c'est à obtenir leur enrichis- sement par des procédés mécaniques ouchimiques que l’industrie exerce ses efforts, non sans | succès ; il y à là, dans ces gisements qui sont |éonsidérables en Belgique (Ciply), une source l'énorme d'acide phosphorique. L'étage liasique comprend dans la Côte-d'Or Surtout, les Vosges et la Haute-Saône, des gîtes de nodules qui sont estimés à l’égal des Iphosphates de l’albien pour l'emploi direct. Dans les terrains oolithiques, on rencontre en filons puissants, s'étendant dans le Lot, WAveyron, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, des phosphate, connus sous le nom de phospho- rites du Quercy, en roches dures et compactes, \qui alimentent la région du Sud-Ouest. | Nous nous garderons d'oublier les impor- \tants gisements des phosphates de l'Algérie et de la Tunisie, qui ont donné lieu à de si re- |tentissants débats : il y a là dans les environs de Tébessa et de Gafsa, des gites d’une richesse :et d’une importance très grandes. On s’est ému jà juste titre de voir ces phosphates prendre le ‘chemin de l'étranger, au lieu de rester entre = mains pour faire la fortune de notre indus- trie et de notre agriculture. Ce coup d’œil rapide montre combien notre nation est bien dotée sous le rapport des gise- |ments phosphatés ; aussi l'étranger, moins bien Ipartagé, nous fait-il de nombreux emprunts et LCI ploi qu'est due l’amélioration profonde et ra- pide des terres granitiques. Scories de déphosphoration. À ces phosphates uaturels sont venus récemment se joindre les phosphates métallurgiques, produits lorsque, | pour enlever le phosphore, qui rend l'acier cassant, on insuffle dans la fonte en fusion un courant d'air et on y projette de la chaux. La scorie qui se forme englobe tout le phosphore à l’état de phosphate. Ces scories, au début délaissés, sont devenues, à la suite de nom- breuses expériences agricoles, un des engrais phosphatés les plus recherchés et les plus estimés par l’agriculture, surtout pour l’amé- lioration des terres acides et tourbeuses ; elles contiennent en effet de la chaux libre et de l’acide phosphorique, leur apport constitue à la fois un phosphatage et un chaulage. Tous les produits phosphatés que nous venons d’énumérer contiennent l’acide phosphorique à l'état de phosphate tribasique, c’est-à-dire à l’étatinsoluble. Certains de ces phosphates (apa- tites) sont presque inattaquables par le végé- tal ; d’autres tout en étant assimilables (nodules, ne le sont pas assez rapidement pour les be- soins d’une culture intensive. Aussi a-t-on cherché des procédés permettant de donner à l’acide phosphorique des phosphates naturels une forme soluble, qui facilite leur diffusion dans Le sol et leur absorption par les racin es. C'est par des procédés chimiques qu’on à atteint ce résultat Superphosphates. Si on traite du phosphate na- turel par de l’acide sulfurique, une réaction très simple se produit, qui a pour résultat de trans- former le phosphate tribasique en phosphate monocalcique soluble. Less 0e" Fer” pie Se ha a ur ENGRAIS. 3 CaO, Ph0O5 + 2 S03, HO = + Ca0, 2 HO, PhO3. Le produit ainsi obtenu, mélange de plâtre très soluble, hygroscopique, vendu d’après sa et de phosphate soluble, porte le nom de super- phosphate ; en réalité, ce mélange est plus com- plexe; on y observe un phénomène particulier. Une partie de l’acide soluble devient à la longue insoluble ; le titre baisse; il y a rétrogr adation. Cette partie rétrogradée, insoluble dans l’eau, | est soluble dans le citrate d'’ammoniaque. Sans insister sur les discussions chimiques, physio- logiques et commerciales auxquelles a donné lieu ce phénomène, disons qu’actuellement il est admis que la forme soluble et la forme ré- trogradée, l'acide phosphorique soluble dans l’eau et l’acide soluble dans le citrate, ont la même valeur fertilisante et partant Ja même valeur agricole, et l'usage s’est établi d'acheter les superphosphates d’après leur titre en acide soluble dans le citrate d'ammoniaque, qui com- prend à la fois l’acide soluble et l’acide rétro- ie Suivant la matière première employée à la fabrication, l’on observe dans la composition des superphosphates des différences assez erandes dans la richesse. La fabrication a pris un développement extraordinaire dans ces der- nières années; la découverte de gisements abondants de phosphates. le bas prix de l'acide 490 2 CaO, S03! communément usité; il contient ordinairement lement supérieur, que rarement l’on pourra uti-" sulfurique, l’active consommation par l'agri- culture, la concurrence entre les divers pays, ont amené une baisse de prix très heureuse pour l’agriculteur; c'est ainsi que le kilogr. d'acide, phosphorique, qui valait, il y a dix ans environ, 1 fr. 10 c. le kilogr., s'est abaïissé à 40 cent. Phosphates précipités. A côté des super- phosphates, il y a lieu de citer un produit con- centré, obtenu comme sous-produit de la fabri- cation de la gélatine. C’est le phosphate préci- pité, poudre blanche très fine renfermant, lors- que la fabrication a été bonne, jusqu’à 40 p. 100 d'acide phosphorique insoluble dans l’eau, mais soluble dans le citrate d’ammoniaque. III. Engrais potassiques. — La présence de la potasse dans le sol est une condition indispen- sable au développement des plantes ; si cet élé- ment est en quantité insuffisante, il faut im- périeusement avoir recours aux engrais potas- siques. L’agriculteur n’est du reste point em- barrassé pour se les procurer. Dans les cendres végétales elles-mêmes, la po- | tasse se trouve concentrée; la fumure par les cendres de bois ou de varechs, les suies de cheminée, les salins de betteraves, etc. est un moyen de restituer au sol la potasse. Les eaux de lavage des laines, les eaux d’osmose des su- creries, îles vinasses, les lies èt les marcs de vins ne doivent pas être perdus; ce sont comme les cendres des engrais où la potasse domine. Mais c'est généralement sous forme de sels concentrés que le commerce des engrais met la potasse à la disposition des cultivateurs; ces sels sont extraits soit des eaux-mères des ma- rais salants, soit des salins de betteraves, soit des cendres, et en majeure partie des mines de Stassfurt, en Allemagne; on les rencontre à di- vers états de combinaisons. Chlorure de potassium. Le chlorure est le plus marnage a des effets moins intenses que le ENGRAIS. de 50 à 54 p. 1C0 de potasse. C’est un sel blane, teneur en potasse, à raison de 40 à 50 cent. le kilogr. de potasse. Sulfate de potasse. Le sulfate vient après le chlorure comme importance; il contient or- dinairement 80 à 90 p. 100 de sulfate pur, soit. 44 à 48 p. 100 de potasse; il livre sa potasse à un prix plus élevé. Maïs il offre sur le chlorure l'avantage d'apporter au végétal de l’acide sul- furique au lieu d’acide chlorhydrique, et l’on sait que les chlorures ne laissent pas que d'être caustiques, et lorsque leur solution se trouve en contact direct avec desgrains, des jeunes racines" ou des jeunes végétaux, on à crainte des brû- lûres qui vont jusqu'à la destruction de la ré-« colte. Carbonate de potasse. Le carbonate, très préconisé par certains auteurs, a en effet une action énergique sur la terre; par sa puissante alcalinité, ce seljoue, en même temps que le rôle d'engrais, celui d’amendement ; il désagrège les matières organiques et minérales et peut, en ce sens, avoir une action plus marquée que les“ précédents sels; malgré cela, son prix est tel lement conseiller son emploi. Nous nous sommes expliqué au sujet du ni trate de potasse, engrais à la fois azoté et po-" tassique. IV. Engrais calcaires. — Aux engrais calcaires, à chaux et marnes, on. donne plus souvent le nom d’amendements; c’est qu’en effet, outre leur rôle« d’aliment, ces matières ont sur la nature phy- sique et chimique des terres une action très marquée et qui est tout à fait prépondérante. % Tout le monde connaît la chaux, et sait qu'on distingue des qualités différentes sous le nom del chaux grasses, maigres et hydrauliques ; c'est aux premières qu “il faut, au point de vue agricole, donner la préférence. Cette chaux introduitem ci dans le sol a pour premier effet de désagrégerm les matières organiques, de hâter la formation" d’ammoniaque,puis celle de nitrate de mobiliser, en un mot, l’azote organique, jusqu'à épuiser le sol, si on n’avaitsoin de fumer en même tCMpS qu'on chaule. Le second effet est de mettre cs liberté certains éléments minéraux, la potasse notamment. Mais l'effet le plus précieux et le plus appréciable est de modifier profondément | les qualités physiques du sol, en donnant aux terres compactes et argileuses une perméabilité plus grande; l’air et l’eau y circulent. les ins-. truments y pénètrent plus facilement, la nitri= | fication y devient possible. Dans les terres tour. beuses, la chaux a une action encore aussi mar- quée en neutralisant l’acidité. Ce que nous disons de la chaux, s'applique à la marne ou carbonate de chaux. Mais le car=" bonate de chaux a une action moins rapide, moins énergique que la chaux vive; mais si le ” . 100 chaulage, le résultat final est le même. On chaule ou on marne à des doses très Vas riées, suivant l’état du sol, suivant le prix des matières premières, suivant la durée qu’on as- signe à l'opération. Fu moyenne, On chaule à nn = à um { comme engrais semble tout à fait effacé et nous autrement qu'àtitre expérimental. _d’ammoniaque et le phosphate de potasse. — .. ENGRAIS. raison de 5 à 6 hectolitres par hectare et par an (le double pour la marne); tantôt pour une. période de 3 ans, tantôt pour 10ans, tantôt on fait un apport massif pour 20 ou 80 ans. Il y a. intérêt, tant au point de vue des avances à. faire qu’au point de vue des effets sur le! sol, à employer des quantités de chaux ou de. marne modérées et à en renouveler l'emploi plus souvent. A la marne on substitue dans certaines régions les faluns. et près de la mer les tan- gues, les trez, les merls, les calcaires marins de toutes sortes; ailleurs, les écumes de déféca- tion des sucreries, les cendres lessivées. V. Engrais divers.—Signalons en premièreligne le plâtre, dont l'action sur les plantes de la fa- tes de prairie, est si remarquable et si bien établie. Le plâtre ou sulfate de chaux agit-il par sa 491 Lx SA 7e  ME Nic. “tés tr ‘Ud RENE E Te LA à = 7 De do LA, F7 re ENKIANTHUS. vantage d'être, lorsqu'ils sont purs, débarras- sés des produits accessoires (acide sulfurique ou chlorhydrique. etc.). qui ne seraient pas sans éffet nuisible sur les plantes des jardins, plus délicates que celles des champs; ajoutons à côté de cet avantage problématique, l’inconvé- nient sérieux de leur prix extrêmement élevé. Nous avons développé cette question des en- grais sans nous inquiéter en apparence de l’ap- | plication spéciale à l’horticulture; c’est qu’en effet nous pensons qu'il n’y a pas lieu d'établir de différence essentielle à ce point de vue entre l’agriculteur et l’horticulteur; la production des fleurs, des légumes et des fruits obéit aux mêmes lois générales que la production des mille des Légumineuses, du moins pour les plan- chaux, par son acide sulfurique, par la mobili-. sation de la potasse du sol ? il y a, sur ces points, matière à discussion ; mais son action est cer-|. taine, et chose remarquable, elle se borne aux: Lévgumineuses. Engrais magnésiens. On s'est préoccupé, et à bon droit, de savoir si la magnésie, partie constituante de tous les végétaux.ne devait pas jouer unrôlecommeengraiset sionne devait pas la fournir au sol sous forme de sels magnésiens solubles, tels que sulfate, ou de sels insolubles, | tels que carbonate ou dolomie; nos connais- sances sur ce pointsoht assez limitées, il y a là matière à recherches nouvelles. Engrais marin. On s’est beaucoup occupé, il y a longtemps, de l’action du chlorure de so- dium comme engrais, et la question semble toujours préocuper les esprits ; il est cependant acquis que la soude n'entre pas normalement dans la constitution des végétaux etne joue par conséquent aucun rôle dans l'alimentation des récoltes, et de plus, il a été expérimentalement établi que, à l'exception des doses élevées qui sont nettement préjudicables aux végétaux, le sel. n'avait à petites doses aucune action. Sulfate de fer. Plus récemment, on a préconisé les sels de fer et surtout le vitriol vert comme engrais. Ce que l’on sait bien, c’est qu'il agit comme remède contre la chlorose : mais son rôle ne saurions actuellement conseiller son emploi Nous avons passé en revue brièvement les différents engrais fournissant isolément azote, acide phosphorique, potasse et chaux ; on peut, en combinant ceux-ci de multiples facons, ré- pondre à tousles besoins, et c’est ce que nous con- Seillons à l’agriculteur de faire, plutôt que d’ache- | ter des engrais composés qui offrent bien des in- convénients.entre autres celui de coûter beau- coup trop cher.Cependantilest bon dans cette no- menclature, de signaler quelques sels complexes dont l'emploi à été particulièrement recom- mandé tout récemment pour l’horticulture; tels Sont notamment: le phosphate et le nitrate Ces deux sels apportant deux éléments à la fois, ont, d’après ceux qui les préconisent, l’a- à céréales, des plantes industrielles ou fourra- gères. Le premier soin de l’horticulteur qui voudra faire usage de ces précieux auxiliaires sera de s’enquérir des ressources naturelles du sol qu'il cultive; il arrivera à cette notion préliminaire, à laquelle nous attachons une importance capitale, soit par l’analyse chimique, soit par l’expérimentation directe. Puis il aura à se préoccuper des exigences particulières de chaque plante ; si sur ce point les documents accumulés par la science sont encore peu nombreux, il est permis par analo- gie d’avoir des notions générales; on saura par exemple que les Légumineuses sont insensibles à l’action des engrais azotés; que les plantes à racines et tubercules sont en général exi- geantes en engrais phosphatés rapidement assimi- lables, quesur les plantes à feuillage comestibles ou d'ornement les engrais azotés seront certai- nement favorables ; etc. etc. Il n’est pas douteux que les beaux résultats obtenus par la grande culture ne soient éga- lement obtenues par l’horticulture ; nous pen- sons même que, pour cette dernière, où l’on est plus maitre des conditions extérieures, chaleur. humidité, propreté et ameublissement du sol. etc.,les résultats seront plus beaux et plus sûrs. Mais c'est par une marche méthodique et scien- tifique qu’on arrivera à tracer des règles pré- cises pour l'emploi des engrais chimiques. Donner à tort et à travers, comme on est trop enclin à le faire, des formules variées, c’est faire de l’empirisme, c'est marcher en aveugle, c'est à plaisir embrouiller une question,alors que pour l’éclairer il suffit de s'inspirer des résultats pré- cis et scientifiques obtenus par la grande cul- ture. A., Ch:°G ENJAUGER. Mettre en jauge. ENKIANTHUS Lour. (Ericacées-Andromé- dées.) Arbrisseaux glabres, rameaux subverti- cillés, bourgeons accompagnés de bractées ca- duques; files. pétiolées, alternes, rassemblées ausom metdesrameaux.coriaces et persistantes, ou membraneuses et caduques, entières ou den- telées ; fl. en ombelles corymbiformes terminales, penchées ou pendantes, blanches, coccinées ou roses. Calice persistant, à 5 lobes courts, aigus ou obtus ; corolle subglobuleuse, campanulée ou urcéolée, avec ou sans bosses à la base, et à lobes entiers ou lacérés; 10 étamines incluses, à filets dilatés à la base; anthères oblongues, ob- 0 ENKIANTHUS. — 492 — tuses, portant au sommet et en arrière deux éperons; ovaire à 5 loges; capsule dressée ou penchée, à 5 angles, renfermant des graines ailées. 5 ou 6 espèces, de Chine, Japon et Himalaya oriental. La plus cultivée est E. quinquæflorus Lour; files. longt. pétiolées, oblongues, aiguës aux 2 bouts, bordées de rouge; fleurs rosées et rouges, par 5-7, pendantes; Chine; B. M. 1649; B. KR. t. 844, On cultive aussi E.reticulatus Lindl.; Chine; B.R.t. 815; E.hymalaicus; B. M.6460; L'Horr. FRANC., 1855, t. 5; E. japonicus ; B. M. 5822. Culture des Ericacées de serre froide, en terre de bruyère; tailler après la floraison, qui a lieu ordt. au printemps. 15062 Enothère. Nom vulgaire des Onothera. ENSIFORME. En forme d'épée, de glaive. Feuille des Zris, des Glaïeuls, etc. ENSILER. Mettre en silos ENTELEA Brown. (Tiliacées.) Arbres à port de Sparmannia, couverts de poils étoilés. Feuilles 5-nervées, dentées. Cymes ombelliformes ter- minales, accompagnées d’un petit involucre formé de bractéestrès courtes. Fleurs 4-5-mères ; ovaire à 4-6 loges polyspermes. Capsule épi-| neuse. 1 espèce de la Nile-Zélande. E. arborescens R. Br. — Bor. Mac. 2480. — Arbre de 5-6 mètres, à feuilles cordiformes, lo- bées, pubescentes surtout à la face inférieure. Fleurs blanches, en été Orangerie. Multiplication de graines. D Ente, Enter. Synonymes de Greffe, Greffer (voir Greffe). ENTIER. Sedit des organesindivis.Les feuilles sont entières, lorsque leur limbe ne présente aucune dentelure ou découpure. Entomostracés. Voir Crustacés. Entourage. Voir Armature. Entre-cueillir. Voir Récolte des fruits. ENTRE-NOEUD. Portion de tige ou d’un axe quelconque, comprise entre deux nœuds. On lui dore aussi le nom de mérithalle ENTYLOMA. Genre de la famille des Cham- pignons-Ustilaginées. Forme des taches noires sous-épidermiques à la surface des feuilles. Ca- ractérisé par la formation des spores de place en place sur les rameaux mycéliens. Ces spores serment comme celles des Tilletia, en donnant un promycélium qui produit à son extrémité des sporidies allongées, qui s'unissent par une anastomose latérale. Ce sont ces sporidies qui, en germant par un filament qu’elles produisent, amènent l'infection. : E. Calendulæ, attaque les Soucis. E. Ranunculi, envahit les Renoncules et la F- carre. , DD: EPAGRIDÉES. (Dicotylédones-Gamopétales.) Famille de plantes très voisine des Ericacées, dont elle se distingue par les anthères unilocu- laires au lieu d’être à deux loges. EPACRIS Cav. (Epacridées.) Arbriss. dressés ou couchés ; flles. sessiles ou pétiolées, éparses, serrées ou imbriquées, à pétiole articulé avec la tige; fl. solitaires à l’aisselle des feuilles su- périeures, à ramules florifères disposés quel- PR AE OP PO ET CORDES ET ot Li : L | : re EPACRIS. quefois en grappes, sessiles ou courtement pé- donculées, blanches ou roses; calice à 5 sépales, accompagnés de bractées nombreuses; corolle à tube cylindracé ou campanulé, à 9 lobes im- briqués, étalés; 5 étamines à filets soudés au tube; ovaire 5-loculaire, à ovules nombreux; capsulaire, 5-loculaire, s’ouvrant par 5 valves. 26 espèces, en grande partie de l'Australie extra-trop. orientale, 4 de la Nile-Zélande et une de la Nlle-Calédonie. E. campanulata Lodd. — Nile-Hollande. — Lopp. Car. 1925, 1931. — Très rameande. — ovales,échancrées, cordiformes ; fl. camux ; files. dressées, rose intense. panulées, E. hyacintiflora Hort. Issu d’un semis dE. longiflora. Port élégant; rameaux vigoureux; flles. ovales, petites, piquantes ; fl. grandes, tu- buleuses, nombreuses, blanc pur. . Fig. 340, — EPACRIS LONGIFLORA Cav. Li VE E.impressa Labill. — Nlle-Hollande, — BOIS, ATL. PL. JARD., pl. 172.; B. M. 3407; B. R.25, 19 — 1 m.; rameaux pubescents; files. sessiles;, pointues, étalées; fl roses, pendantes, à tube long, déprimé à la base, à corolle cylindrique E. longiflora Cav. (Æ. grandiflora Willd.) (Fig. 340.) — Nlle-Hollande. — B. M. 982; Lonn Cag. 21; Hire. AuarT. 3, 185. — Longs ramules rougeâtres; files. ovales, pointues; fl. en guir- lande, pendantes, rouge carmin ou violacées, à sommet panaché. E. paludosa R. B. — Nlle-Hollande. — Lonp. Cam. 1226. — 1 m.; rameaux pubescents; files. lancéolées, piquantes, étroites, à bords rudes, rapprochées ; fl. en épi feuillé, rosées ou blanches, ! à tube court. . | RE, pungens Sims. (Æ. purpurascens R. Br.) = » | , 4 « x ! EPACRIS. — Nile-Hollande. — Lonn. Car. 237. 876; Her. AMAT. 3, 199; B. M. 844, 1199. — Tiges courtes; files. ovales, cucullées, pointues; fl. en entonnoir, purpurines, puis blanches ; corolle à lobes pour- vus d’une pointe sétacée. Serre froide en pleine terre de bruyère; sir. libre de mai en octobre ; bouturage d’extrémités de jeunes rameaux herbacés, sous cloche; semis et marcottage. 22 © à Fig. 341. — EPERON, CAPUCINE. Coupe longitudinale de la fleur. Épamprement. Voir Effeuillage. EPAULÉ. Les arboriculteurs désignent sous. ce qualificatif les arbres, et surtout les espaliers, dont une partie latérâle a été détruite par suite d'accident. Epeiche. Voir Pic. Fig. 342. — Epi. CHATAIGNIER. ÉPERON. On donne ce nom aux proéminences | creuses, longues et généralement pointues, que portent certaines parties de la fleur, calice et | Corolle. (Fig. 341.) L'’éperon est presque tou- Jours libre; cependant celui que l’on observe dans les Pelargonium a contracté une adhé- ce 493 — PAPERS ET 7 at a eu LAN ir 3 sue Pr EPHESTIA. | rence si intime avec le pédoncule, qu'il semble faire partie intégrante de cet organe. . EPERVIER. Cerapace, type du genre Aceipiter des naturalistes modernes (A. nisus), est de taille moyenne (33 em. de long) et diffère des vrais faucons par ses ailes courtes, obtuses. Il est d’un gris foncé dessus, blanc dessous. avec des taches de rouille. Malgré ses ailes courtes, son vol est facile. Il s'attaque aux petits oiseaux depuis la taille de la perdrix jusqu’à celle du | roitelet. Sa hardiesse est extrême, mais il chasse surtout à l'affût. L'Épervier détruit beaucoup d'oiseaux insectivores et doit être rangé dans | la catégorie des animaux franchement nuisibles. DE Fig. 343 — PIDENDRUM NEMORALE Lindley. Epervière. Nom français des Hieracium. Ephémère. Nom français du Tradescantia virginica. : EPHESTIA. Genre de papillons nocturnes de la famille des Teignes (voir ce mot), dont les che- nilles vivent surtout dans les matières végétales préparées et conservées. Telles sont l'Æ. elutella, espèce commune en France, et dont la chenille se trouve dans le chocolat, le pain d'épices, Les dattes. les raisins, etc. L'E. Kuehniella est une espèce récemment importée et qui s’est rendue célèbre par les ravages qu’elle commet dans la farine, dans les moulins, les minoteries, les gre- niers à grains, etc. Cette chenille se loge dans les sacs de farine et sillonne cette substance de galeries tapissées de soie blanche en forme de toiles d'araignées enchevêtrées. La Pyrale du Daphné, qui s'attaque à cette plante dans les jardins, appartient aussi au genre FHRNAEAEE r ALORS PR EE RP Me L'or vd is. LÉ EPHEU. cu Epheu. Nom allemand du Lierre (Hedera Helix);. EPI. (Fig. 342.) Inflorescence constituée par un axe indéfini portant des fleurs (épi simple) ou des glomérules de fleurs (épi composé) ses- siles ou à axes secondaires presque nuls. Epr de la vierge. Nom français de l’Ornitho- galum pyramidale. Epiaire. Nom français des Stachys. ÆEpicarpe. Voir Fruit. Epicea. Nom francais du Picea excelsa. EPICHLOE. Genre de Pyrénomycètes, dont une espèce, l'E. typhina, attaque les Graminées de prairies: Dactyle, Houlque, ete.; il enveloppe le sommet des gaînes et l’inflorescence dans un stroma jaune d’or, qui empêche le développe- ment de la fleur. Au début, le stroma, d’abord blanc, porte des conidies (forme Sphacelia); ïl jaunit bientôt en se couvrant de petites pointes qui sont les extrémités des périthèces (voir ce mot). Les spores sont très longues et étroites. Il parait que les chevaux qui consom- ment les fourrages infestés par ce parasite sont. pris d'accès de toux assez intenses. Peut-être doit-on attribuer ce phénomène à l’action irri- tante produite par les spores sur la muqueuse pharyngienne. DD; EPIDENDRUM Linné. (Orchidées-Epiden- drées.) — (et, sur, et àev0pov, arbre.) — Herbes épiphytes, à tiges, ou épaissies en pseudo-bulbes et terminées par 1-3 feuilles, ou cylindriques, dressées, à feuilles alternes. Inflorescence ter- minale, pseudo-terminale et quelquefois basi- laire. Fleurs médiocres ou petites ; pétales et. sépales libres; labelle libre ou soudé en partie à la colonne et formant alors un canal paral- lèle au canal ovarien ; + pollinies, cireuses, mu- nies chacune d’une bandelette, sans glande pro- | prement dite; anthère 2-loculaire, chaque loge divisée en deux par une cloison complète, et chaque logette renfermant une pollinie. Un des genres les plus anciennement cultivés, auquel on a réuni les g. Nanodes et Barkeria; comprend plus de 4! 0 espèces, la plus grande partie sans intérêt horticole, originaires de l'Amérique tropicale, du Brésil au Mexique. E. amabile, Voir E. dichromum. E. arachnoglossum André. — Rev. Horr. 1882, p. 554. — Nile-Grenade, — Très voisin de Æ. evectum. E. atropurpureum Willd. — B. M. 3554; OrcH. ALB. t. 149. — Mexique. — FI. à large labelle rose ou blanc ; périanthe pourpre foncé ; | var. Randi, à labelle veiné de rose. E. aurantiacum Bateman. — OrcH. MEN. GuaT. t. 12. — Guatémala. — FI orangées, presque capitulées, à labelle rayé de brun. ÆE. bicornutum. Voir Diacrium bicornutum. - E. Brassavolæ Reichenb. f. — B. M. t. 5664. | pyramidale | de larges fleurs jaune brunâtre, à labelle blanc — Guatémala. — Inflorescence lavé de rose à la pointe. t. 63. — [Syn.: Æ. cuspidatum Loddiges.] — Vénézuéla. — FI. blanches, odorantes, à lon- gues divisions étroites et labelle frangé. E. cinnabarinum Lindi. — B.R. (1842), t. 25. — ‘Brésil. — Portetfl. voisins de ceux de Æ. evectum. 494 » — EPIDENDRUM. | E. cochleatum Linné. — B. M. t.572;B. R. t. 50. — [Syn.: Æ. lancifolium.] — Mexique et Amérique centrale. — Un des plus ancienne- ment connus; périanthe verdâtre ; labelle en - cuiller, fond jaune strié de pourpre sombre. . E. Cooperianum Bateman., — B. M. t, 5654. — Brésil — Tiges cylindriques, élancées, à feuilles distiques; grappes terminales ou pseudo-terminales, et fl. roses, petites. E. dichromum Lindley. — B.M. t. 5491. — Syn. : Æ. amabile Reichenb.] — Brésil. — Petite « espèce à fleurs roses. E. elegans Reichenb. £. — FL. Cag. II, t. 49; B. Mt. 4784; FL. serres, t. 959; ILL. HORT. I, t. 23; PescarTorca, t.10; FL. MAG. ns. t. 394 — [Syn.: Barkeria elegans.] — Jolie espèce à fl. « rose-lilacé. . 4 E. evectum Hooker. — B M. t. 5902. —" Nlle-Grenade. — Tiges hautes, cylindriques, flexueuses, à feuilles alternes, terminées par une longue hampe portant à son extrémité un capi-m tule de fl. roses, à labelle frangé. E. falcatum Lindley. — B. M. t. 3778. [Syn.: Æ. Parkinsonianum, Hooker.] — Mexique. — Espèce à pseudo-bulbes très courts, terminés « chacun par une feuille charnue; à l’aisselle de cette feuille, grappe 2-3 fl. à divisions jaunâtre et labelle blanc, trilobé ; lobe médian aigu. long et étroit. Î E. fragrans Swartz. — B. M.t. 152 et 1669; B.R t.1898. — [Syn.: Æ. æmulum Lindley.] — Guyanes, Brésil et Vénézuéla. — Forme voi sine de Æ. cochleatum; labelle blanc, veiné de rose. 4 E. Frederici-Guilielmi Reichenb. f. — Xexra, t. 51; ILL. HORT. (1871), t. 48. — Pérou. —ÆFP en épi lâche, d’un rose carmin éclatant. # E. glumaceum Lindley. — B. R. (1840), t, Go — Brésil. 4 E. Hanburyi Lindley. — REGEL, GARTENFL t. 898. — Mexique. — Voisin de Æ. dichromum;« mais de plus grande taille. 2. E. Lindleyanum Reichenb. f, — B. M. t. 6098. FA —. [Syn.: Barkeria Lindleyana.] — FI. rosées ; var. cyclotella, à fl. violet magenta. M! s @ \ E. macrochilum. Voir E. atropurpureum. M E. Medusæ Benth. — B. M. t. 5723; EE SERRES, t. 1771. — [Syn.: Nanodes Medus@& Reichenb. f.] — Equateur. — Espèce à tiges res tombantes, à feuilles distiques, charnues, termi=«« nées 1-2 fl. d’un pourpre sale, à large labelle frangé. E. nemorale Lindley. — B. R. (1844), t. 51; | B. M.t. 4606. — [Syn.: Æ. verrucosum Lind=, | |ley.] (Fig. 343. Voir p.495.) — Mexique. — EL à périanthe mauve et labelle blanc veiné den | pourpre violet. 4 E. nocturnum Linné. — B.R t. 1961; B. MA t. 3298. — [Syn.: Æ. discolor Ach. Richard E. tridens Pœpp.] — Amérique, du Pérou au Brésil. — Belle espèce à tige dressée, terminée par grappe de fl. rappelant celles de Æ. falcaz | tum | E. polybulbon Swartz. — Hook, Exor. FLt: ‘112; B. M. t. 4067. — [Syn.: Dinema polybule | | bon.] — Mexique. — Espèce naine à fl. .jaune, « | pâle et labelle blanc, à odeur citronnée. -_ E. prismatocarpum Reichenb. f. — XENI4, es | +2 EPIDENDRUM. de pourpre foncé. E. radiatum Lindley. — B.R. (1842), t. 45. — | Mexique et Amér. centr. — Voisin de Æ. coch- leatum et E. fragrans. E. radicans Pavon. — OrcH. az. t. 161. — Guatémala. — Port de Æ. evectum, capitules de fl. d’un ronge cinabre. E. Skinneri Bateman. — B. R. t, 1851; B. M. t. 3951. — [Syn.: Barkeriu Skinneri.| — Guaté- mala. — Voisin de Æ. elegans et Lindleyanum. mais à labelle aigu et non rhombique. E. Stamfordianum Bateman. — B. M. t. 4759. —[Syn.: Æ.basilare; E. cycnostalyx.] — Inflores- cence naissant à la base du pseudo-bulbe; pé- lrianthe jaune tacheté de pourpre; labelle blanc, Itrilobé, frangé. E. syringothyrsus Reichenb. f. — B. M. t. 6145. — Bolivie. E. variegatum Hooker. — B. M. t. 3151 et 3095 ; B. M. (1839), t.11. — Brésil et Amér. centr. | — Petites fl. verdâtres tâchées de brun. E. vitellinum Lindley. — Segrruu orcH., t. 45; B. R. (1840), t.35; B. M. t 4107; ILL. non. t. 4; Fc. Serres, t. 1026; OnrcH. aus. t. 4. — (Fig. 345. Voir p.496.) — Mexique — FI. rouge et pseudo-bulbes d’un vert glauque argenté. E. Wallisii Reichenb. f. — Orcu. ALB. t. 74. — à l’aisselle des feuilles alternes. E. xanthinum Lindley. — B. R. (1844) misce., \de Æ. evectum. | Les Epidendrum demandent beaucoup de lu- imière en tout temps; beaucoup d’eau pendant la saison de végétation et un repos bien marqué; cependant Æ. witellinum réclame une humidité constante, ainsi que Æ. Meduse. Presque tous sont de serre intermédiaire, sauf Æ. Frederici- Guilielmi, syringothyrsus. Meduse, Hanburyi, etc., qui s’accommodent bien de la serre froide à Orchidées. Ces plantes étant épiphytes, ne de- | mandent que peu de compost et un drainage abondant. Ach. F. |} EPIDERME. Couche de tissu cellulaire qui re- couvre et protège les divers organes des plantes. Les végétaux cellulaires : Aloues, Champignons, etc. sont dépourvus d'Epiderme. |. Généralement l'Epiderme n’est constitué que d’une seule assise de cellules aplaties, à con- ttours variables. | L'Epiderme présente de petites ouvertures {{stomates) (voir ce mot) bordées chacune de deux cellules arquées. Ce sont les cellules de l'E. qui se développent pour constituer les pro- ductions désignées sous le nom de poils. | EPIERREMENT. Opération qui consiste à dé- varrasser le sol des pierres qui pourraient gêner D ourement des outils ou le développe- ment des racines des plantes. | EPIGÆA IL. (Ericacées.) Laurier terrestre. (Petits arbustes trainant sur le sol, à feuilles ovales, persistantes. rappelant celles des Pyro- pis axillaires; corolle tubuleuse. en forme de 4e, À t. 123; B. M. t. 5336. — Amérique centrale, — Port de E. Brassavole ; fl. plus petites, tâchées orarigé éclatant, à labelle jaune d'œuf; feuilles INlle-Grenade. — FI. jaunes tachées de violet, à | labelle blanc, veiné de violet, naissant par 8-4 a, mais velues: fleurs roses, formant de petits | | véque. Plantes vivaces herbacées, à souche si TA: s > EPIMEDIUM. , coupe, velue intérieurement; 10 étamines; style | aminci; 2 espèces, appartenant à l'Amérique et au Japon. | E. repens L. — Amérique septentrionale. — Arbrisseau minuscule, à larges feuilles ovales, | cordiformes, à rameaux dressés, hauts de 5 à | 15 em... à fleurs roses, très odorantes. Mars-avril. Terre de bruyère; mi-soleil. Multiplication | par éclats. C: :_ EPIGYNE. (Fig. 344.) On applique ce quali- ficatif aux parties de la fleur: calice, corolle, | étamines, lorsqu'elles semblent naître du som- met d’un ovaire qui, lui, est dit alors énférieur ou simplement énfère, pour indiquer sa position par rapport aux autres organes floraux. Fig. 3414. — EPIGYNE. Fleur à ovaire infèrz du Groseillier, |p. 18. — Brésil. — F1. d’un jaune orangé; port | | EPILOBIUM IL. Æpilobes. (Onagrariées.) | Plantes annuelles ou vivaces, herbacées; calice | à long tube, dépassant l’ovaire; fleurs pédon- | culées, à 4 pétales ; 8 étamines insérées avec les | pétales; capsule quadrangulaire, Hnéaire,longue et grêle; graines nombreuses,surmontées d’une |aigrette de longs poils soyeux, blancs. Environ 60 espèces, répandues dans les régions froides et tempérées du globe. E. alpinum L. — Alpes. — Toute petite plante | vivace, à feuilles luisantes, à fleurs roses. Mai- juin. Mi-ombre. E. abyssinicum Hort. — Afrique. — Belle | plante à tige dressée, haute de 1 m. à 1 m. 50, rameuse dès la base, garnie, de juin en octobre, de belles et grandes fleurs d’un rose vif. Soleil. E. angustifolium L.— Europe, Asie, Amérique. — Grande et belle espèce à feuilles de Saule, à tiges dressées, hautes de 1 m. à 1 m. 25, garnies dans leur partie supérieure de belles grandes fleurs d’un rose vif, réunies en épis étroits et dressés. Mai-septembre. Soleil. On cultiveencore les Æ. luteum Pursh. (à fleurs | jaune paille) et obcordatum Pursh., d'Amérique, rosmarinifolium Haenk., palustre L. et roseum Schreb., indigènes. En outre, la Nlle-Zélande |nous envoie, depuis quelques années, de fort jolies espèces rustiques et qu'on utilise dans la décoration des rocailles. Belles plantes | propres à l’ornementation dujardin pittoresque. Semis et divisions. HS EPIMEDIUM L. (Berbéridées.) Bonnet d'E- re a nt ad Lt SE EPIMEDIUM. épaisse et dure, rampante ou traçante. à feuilles , longuement pétiolées, toutes ou presque toutes radicales, composées, à fleurs réunies en grappes simples ou ramifiées; calice à 4 sépales bibrac- téolés ; 4 pétales; 4 étamines; ovaire oblong'; style capité; capsule bivalve. Environ 15 es- pèces, appartenant aux régions méditerra- néennes et à l’Asie tempérée. E. alpinum L. — HER. Amar. 5, 302. — (Fig. 346.) — Montagnes de l’Europe méridion. — Plante à souche extrêmement traçante. à feuilles caduques, d’un beau vert gai, rougissant à l’au- tomne; tiges de 20 à 30 em.; fleurs petites, d’un rose purpurin, à intérieur jaunâtre, dispo- sées en grappes élégantes. Avril-mai. E. colchicum Hort (Æ. pinnatum var. colchi- cum Boiss.) — Caucase. — La pubescence des tiges et la forme oblongue des pétales le dis- tinguent surtout du pinnatum. ig, 345. — EPIDENDRUM VITELLINUM Lindley. E. diphyllum Grah. [Syn : Aceranthus diphyl- lus Morr. et Dene.] — Bor. Mac. t. 3448. — Ja- pon. — Petite espèce ne s’élevant pas au des- sus de 15 em., peu traçante, à feuilles bifoliées, à fleurs blanc pur. Avril-mai. E. discolor Hort. — Japon. — Feuilles élé- gantes, caduques; fleurs bigarrées de rose pourpre et de jaune formant de gracieuses grappes sur des tiges de 20 cm. Mai-juin. E. lilacinum Mack. — Chine. — Petite espèce à feuilles persistantes, à fleurs petites, d’un li- las clair, portées sur des tiges de 10 em. Avril- mai. E. macranthum Morr. et Dene. — Bor. Rec. c C : PER. += . s à : 22. 1906. — Japon. — Espèce gracieuse. à feuilles élégantes, persistantes et d’un vert pâle, à fleurs blanches, munies de 4 éperons opposés: Avril- mai. LR AGE EPINARD. | E. ochroleucum Dcne. -- Japon. — C'est le macranthum à fleurs jaune paille. E. pinnatum Fisch. — Bec. Honr. 1853, 6; Bor. MAG. 4456. — Orient. — Superbe espèce de 15 à 30 cm. de haut, à feuilles fermes et lui santes, persistantes, hautement décoratives, à fleurs d’un jaune d’or, en épis dressés. Avril-mai: On cultive en outreles Æ. Munbyanum Morr. et4 Dene.. du Japon; niveum Hort., du Japon; pur= pureum Hort.. du Japon; violaceum Morr. et Dene., BorT. Rec. 26, 43; BorT. Mac. 375!, du Japon, et d’autres encore, Les Epimedium sont de superbes et excellentes plantes décoratives, précieuses pour la décoration des lieux ombrés et qui n'exigent aucun soin. On les multiplien par division ou éclats. H.:@ EPINARD. (Spinacia oleracea L.); angl.: Spi4 nach; all: Spinat. (Chénopodées.) — Masur: ATL. PL. Fr. t. 275. — Asie mineure. — Plante Fig. 316. — EPIMEDIUM ALPINUM L, bisannuelle, tige presque simple; files. pétiolées hastées ou ovales oblongues, en rosette dans la plante jeune; fl. dioïques, peu apparentes: fruit renfermé dans le calice endurci, et devenu ou non épineux, suivant que les sépales dela fi. femelle se sont on non développés en épine. On consomme les feuilles comme légume:©n les récolte tant qu’elles sont encore en rosette, avant le développement de la tige et des fleurs: Races et variétés. Il y a 2 races distinctes 1° à fruits épineux (S. spinosa Mœnch.), à files. hastées aiguës : elle renferme l'£. commun ou piquant, et l'E. d'Angleterre, plus cultivé, "à files. plus larges; bonne variété pour les cul-# tures d'été, surtout sa forme dite : lent à monter;t 2° à fruit rond (S. inermis Mœnch.), à files.4 ovales oblongues; cette race renferme l'Æ des ‘Flandre, très productif, convenant pour cultures D EPINARD LOST — EPIPHYLLE. “l'hiver et pour celles d'été, l'E. de Hollande, ou | durer 4 ans, 5 au plus. On sème ordinairement PF. rond. le plus cultivé, il fond moins que les celle de 2 ans; la graine de l’année donnerait - LB: à la cuisson; l’'Æ. de Viroflay ou de Ver-: des plants montant plus vite. J.-G. sailles, très estimé des cuiseurs pour conserve; Æpinard de la Nlle-Zélande. Voir Tétragone on cite encore l'E. à feuille de Laitue, etc. | (Tetragonia expansa). 4 Culture. 1'(pour récolter l'automne et l'hiver). | ÆEpinard de Malabar. Voir Basella. mOn sème en terrain sain, pas trop humide l'hi- Æpénard fraise. Voir Chenopodium virgatum. _wer, à partir du 15 août au 15 septembre, en sol | rasfermi à la volée, assez clair; le semis est. ensuite marché, et on terreaute. Arroser ou bassi- | ner, suivant le temps, pour faciliter la levée qui doit être prompte, faite en 7 ou 8 jours. Vers fin septembre, commencement d'octobre, il faut. » faire au couteau une récolte de feuilles, pour. que celles du centre puissent se développer; faire suivre d'une mouillure. La cueillette se fait ensuite successivement tout l'hiver, à la. Fig. 348. — Epine. EPINE. (Fig. 348.) On désigne sous ce nom des organes piquants, généralement robustes et ri- gides, qui ont une structure fibro-vasculaire et qui continuent le corps ligneux des plantes, ce qui les distingue des aiguillons, formés de tissu cellulaire et naissant de l’épiderme, Les Epines peuvent être le résultat de la transformation d'une branche ou d’un rameau, Epine noire (Prunus spinosa), Févier (Gle- ditschia) ; dans d’autres cas. elles résultent d’une modification de la feuille; c’est ainsi que, dans l’Epine-vinette 'Berberis), les nervures endur- cies persistent seules: dans le Houx, l’Agave amerieana, les Chardons, elles sont constituées Fig. 247. — EPIPHYLLUM RUCKERIANUM Paxt. par les nervures qui se prolongent au-delà du limbe. Les stipules peuvent aussi se transformer en main, feuille à feuille, jusqu'à fin avril, on épines; c’est ce qu’on observe dans le Faux- peut même cueillir par la gelée, mais sans frois- | Acacia (Robinia pseudo-acacia). ser les feuilles et en les jetant de suite dans! Æpine du Christ. Nom français du Paliurus l’eau froide. aculeatus 2 (pour récolter Le printemps et l'été). On Æpine noire Nom français du Prunus spinosa. sème en pleine terre, en sol un peu frais, souvent | Epine-vinette. Nom francais du Berberis. lans d’autres cultures, de février jusqu’ à la fin! EPIPHRONITIS. Nom donné aux hybrides le mai, en rayons distants de 25-30 cm.; les bigénérique issus du croisement des plantes rariétés employées sont l'E. d'Angleterre etlE. appartenant aux genres Æpidendrum et So- leHlandre. Rechausser le plant, ce qui lui donne phronitis. plus de fraîcheur. Ces E. montent vite, onnefait| EPIPHYLLE. On donne le nom d'inflorescences ère que deux récoltes de feuilles, une seule épiphylles à celles qui semblent naître directe- \ême à la fin de la saison, 3 ou 4 semaines après ment sur le limbe d’une feuille, mais qui en > semis. réalité ont leur pédoncule soudé, dans une Porte-graines. On laisse monter à graines un plus ou moins grande étendue, avec la côte out de planches dusemis d’août,enne gardant | médiane de la feuille à l’aisselle de laquelle ii | "a plants les mieux feuillés, les plus vi- est né Le Tilleul présente une inflorescence eux; les pieds mâles sont arrachés quand | | épiphylle, mais, dans ce cas, la soudure du pé- fécondation est faite; les pieds femelles mû- doncule, au lieu de se faire avec une feuille, ssent leur graine en août: cette graine peut se pr oduit avec une bractée. - DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 32 EPIPHYLLUM. — 498 — EPIPHYLLUM Pfeiff. (Cactées.) Le genre E., établi par Pfeiffer en 1837, n’est qu'un démem- brement de l’ancien genre E. de Haworth, qui. comprenait toutes les Cactées à tige aplatie, ailée, foliacée (Cerei alati), dont la plupart sont aujourd'hui rangés daas le genre Phyllocactus ou dans le genre Rhipsalis, (Voir ces mots.) Les E. sont des Cactées épiphytes à tige arti- culée. aplatie, très ramifiée. divisée en un grand nombre de petits articles foliacés.inermes. lisses, : ovoides, plus ou moins denticulés ou crénelés, et tronqués au sommet. Fleurs très jolies, ter- | minales au sommet des articles, hivernales, tu- buleuses. rouges ou roses, à sépales réfléchis, à limbe plus ou moins oblique quelquefois sub- bilabié. La disposition des étamines est carac- téristique; elles forment deux séries distinctes ; la série extérieure est insérée sur le tube; celles de la série interne sont soudées à leur base en un tube monadelphe entourant le style. Les E. sont tous originaires du Brésil; ils sont cultivés sur une grande échelle en raison de leurs jolies fleurs, très recherchées pour appartements ou pour bouquets pendant les mois d'hiver. Leur culture et leur multiplication sont faciles; mais pour obtenir rapidement des exemplaires vigoureux et très florifères, il faut les greffer, soit sur Pereskia aculeata, soit sur Cereus nycticalus, rostratus, triangularis ou es- pèces voisines. L'espèce la plus anciennement connue est VE. truncatum Haw. (Bor. Rec. t. 696 ; Bor. MAG. t. 2526), caractérisé par ses articles den- | ticulés sur les bords et au sommet, ainsi que par ses fleurs zygomorphes: l'ovaire est ar- rondi, obconique, rosé, et forme un coude avec le tube; le limbe est oblique, presque bilabié ; les étamines sont blanches, les anthères jaunes, et le style carmin foncé Un grand nombre de var. été introduites du Brésil : elles diffèrent par la nuance des fleurs, pourpres, violacées, saumo- | nées, bordées de blanc, etc. ; mais elles présen- _tent, toutes, les caractères spécifiques distinc- tifs de l’Æ. truncatum., énumérés ci-dessus. Ce! sont les Æ. Altensteinii Pfr., E. salmoneum Cels. [Syn.: Æ. aurantiacum Hort.|, ÆE. spectabile Cels., Æ. elegans Cels., color Hort., etc. L'E. truncatum et toutes ses var. fleurissent dès le commencement de l’hiver, en oct.-nov. L’E. Russelianum Hook. [Syn.: Cereus Rus- selianus Gard, Schlumbergera epiphylloides Lem.], Bot. Mac t. 3717; Horric. univ. t. 5, est une esp. distincte, introduite du Brésil vers 1840, caractérisée par ses dimensions beaucoup | moindres, par ses articles ovés,obtus, non den- | ticulés, et par son limbe régülier, non oblique ; ses fleurs roses sont également diadelphes, mais elle fleurit difficilement et est toujours restée rare. Lemaire à fait de cette espèce, « bien à tort, le type du genre Schlumbergera, fondé sur une observation incomplète. Enfin une 3° esp. est l'E. Ruckerianum Paxton (Syn.: Æ. Bridgesii Lem.|, Bois. PL. DES JaRD. t. 123. (Fig. 347.) Son origine estinconnue(quoi- | que Lemaire la dise originaire de Bolivie). et elle n’est peut être qu'un hybride. de cette esp. ont | E. violaceum Hort.. E.tri- | : | ganteus Schott ; a | À ” LES 443 <" PE RE ‘ AIRE a Ce. | LA FATF EE PR NE 7 _ : EPIPREMNUM. Elle semble tenir le milieu entre l'E. trun- catum et l'E. Russelianum, au point de vue de la forme des articles et des fleurs ; mais elle l'emporte sur ces deux esp. par sa rusticité beaucoup plus grande. Mise dans le commerce vers 1850, elle a aujourd’hui presque complé- tement détrôné l’ancien Æ. truncatum ; les trois quarts des Epiphylles qui se vendent sur les | marchés sous le nom de éruncatum, ne sont À autre chose que des Æ. Ruckerianum. Quoi qu'il en soit, l'E. Ruckerianum se dis- tingue facilement par ses articles ovés, obtus, non denticulés, de la même grandeur que ceux de l’Æ. truncatum, d'un vert luisant plus jau- | nâtre, par sa fleur rose pourpre presque régu= lière, par sa rusticité plus grande et par l'é-4 poque de sa floraison (janvier-février). Son. ovaire est anguleux, généralement pentag'one,4 toujours vert (non rosé); le tube se trouve à# peu près dans l'axe de l’ovaire ; le limbe n’estl pas bilabié, mais presque régulier : les éta-! mines ne sont pas apprimées contre la lèvres supérieure du tube; les anthères sont PourpES | (non jaunes). Enfin, dans ces derniers temps, l'horticulture s’est enrichie d’un certain nombre dE. hybri- des, obtenus principalement par le croisemer des diverses var. de l'E, truncatum. On cultive également depuis quelques anné sous le nom d’'Æ. Russelianum Gaertneri E. Gaertneri, E. Muckoyanum, une Cactée bré- silienne, qui par ses caractères botaniques n’€ pas un E., mais appartient plutôt au gent re | Ph yllocactus. — — Voir Phyllocactus Gaer “r D: | EPIPHYTES. On désigne sous ce nom les” plantes qui croissent sur d’autres végétaux, ÿ sans cependant puiser en eux leur nourriture» Ces plantes sont donc de fausses parasites; ell vivent aux dépens de l'atmosphère dans quelle leurs racines puisent les éléments nutri nécessaires à leur subsistance. Les familless des Orchidées, des Broméliacées, des Aroïdées, etc. renferment de nombreuses plantes ar phytes. #4 EPIPREMNUM Schott. (Aroïdées-Callé Genre voisin des Rhaphidophora, auxquels £ tains auteurs l’ont réuni et dont il se disting surtout par l'ovaire à une loge contenant de ovules seulement, au lieu d’être sub-bilocu avec la ou lesloges pluriovulées. Dans Les & phidophora, le fruit est à deux loges contenant e nombreuses graines de forme cylindracée, & dis que, dans les E, le fruit est uniloculaïre monosperme, la graine en forme de rein On connaît plusieurs espèces: æ E. giganteum Schott. [Syn. : scintapeull ] ; Monstera gigantea C. Koch. Indes orientales. — Feuilles très entières pétiole de 30 à 60 cm. de long et à limbéif de même longueur et de 10 à 40 cm. de largeur: E. medium Engl. [Syn.: Scindapsus me Zoll. et Mor. ; Rhaphidophora Huegeliana Sch R. Kor thalsiana Herb.] — Java, Philippines Feuilles à pétiole long de 20 em. à Dm même longueur, sinué, cordé à la base, in lement pinnatipartite et percé d'ouvertures | dimensions irrégulières. x ; + TL P: EPIPREMNUM. ; E. mirabile Schott. [Syn.: Rhaphidophora cera Hassk. ; Scindapsus decursivus Zollinger.] — Java. — Feuilles à pétiole de 30 à 40 em. de large, percé de petites ouvertures, ges de 5 à 7 cm. L’'E. moluccanum Schott., d'Amboine, et l'E. aobile Schott. [Syn.: Anthelia nobilis Schott.], % es Célèbes, constituent avec les espèces précé- dentes. l’ensemble du genre tel que le comprend M. Engler, dans les Monographie phanerogamo- um, VOL. 2, Aracee. …_ —_ Les ÆEpipremnum sont des plantes de serre L chaude, à cultiver comme les Scindapsus. - — EPISCIA Mart. (incl. : “centes, rarement glabres; racine | tige dressée, ou rampante stolonifère ; | opposées; _Jées, blanches, purpurines ou carminées ; calice libre, pr ofondément 5-fide ou 5-partit; à tube droit ou courbé, égal à la base, gibbeux rampante ; flles. à 40 em. de Jong ; à limbe de 50 à 60 em. de long sur 30 à, Cyrtodeira, Centroso- b lenia. Drymonia. (Gesnéracées.) Herbes pubes- fl. axillaires, solitaires ou fascicu- | RE TEE | corolle | ou éperonné, cylindrique ou dilaté dans le. lets à limbe oblique, 5-lobé et étalé; étamines à | ets aplatis à la base, plus ou moins soudés une membrane ; fruit à 2 valves coriaces. 30 esp. de l'Amérique trop. LAN. bicolor Hook. — Nlle-Grenade. — ovaire supère ; B. M. 92; B. R. 4. — Décombant, hérissé ; files. ova-| | es, cordiformes, serrées : pédoncules axillaires, D: tube blanchâtre taché de pourpre, | Himbe blanc avec large bordure pourpre. | | DE. cupreata Hook. — Nlle-Grenade. — B. LM 4312 (var. wiridifolia, 5195); FL. ». s. 260. — Rampant, stolonifère, hérissé; flles. elliptiques, | serrées, rugueuses, réticulées, colorées ; pédon- | cules axillaires, solitaires ; fi. écarlates, tube | hérissé. jaune, tacheté de rougeñtre. …E. fulgida Lindl. — Nile-Grenade, — B. M. | 6136 : Icz. HORT. 131. — Rampant; poils étalés ; îîles. elliptiques. arrondies à la base,aiguës, er é- nelées, réticulées, bullées, convexes ; fl. solitai- res, rouge vermillon brillant, à tube velu. ke. glabra Benth., SRETRES, — La Guayra. | =B. M.4552; F1. D. S. 638.— Flles. dissemblables, a plus grande obovale, serrée, glabre, sauf sur snervures et les pétioles ; l'opposée petite, lan- se : corolle pubescente. blanche, laciniée. | E. melittifolia Mart. — Am. centrale. — B. 1M°4720. — Tétragone, blanc-pubescent; files. ovales, aiguës, pubescentes, crénelées, réticu- lées. rugueuses et pâles en dessous ; pédoneu- re axillaires, sub-paniculés ; fleurs craimoisies. . picta_ Hook. — FL. D». S. 701 ; B. M. 4641; B. . 1227. — Filles. égales, ovales pubescentes, reloutées, bijgarrées de vert pâlesur vert sombre ; :orolles hérissées, roses et blanches, à lobes rénelés ; tiges charnues, tracantes et décom- 1 Y 1 LE: villosa Hook. — Surinam. — B.M. 4886. “Velu, laineux; files. réticulées, veinées, ru- pue euses, acuminées, serrées ; fl. axillaires par | ; Corolle velue, blanche, à tubeligné de pourpre PI dedans. Serre chaude humide. Boutures. RER _ EPISPERME. On désigne sous ce nom l’en- Herbe terrestre, à à bords découpés en lobes irréguliers, lar- | grométrique. ERANTHEMUM. semble des parties qui constituent l'enveloppe de la graine. EPISTEPHIUM Lindley. (Orchidées - Néot- tiées.) — (£T!, Sur, et GTEwuc, couronne.) — à tige dressée, cylindrique, feuilles alternes ; inflorescence terminale. en épi lâche ; fl. à périanthe étalé; labelle en entonnoir, sessile à sa base, étalé à son ex- trémité ; colonne dressée; anthère presque 4- | loculaire ; 4 pollinies sans caudicule. Environ une seule cultivée en Eu- du Brésil, Pérou et Nile- 6 espèces connues ; rope; originaires Grenade. E. Williamsi Hooker. — B. M. t. 5485. — Brésil. — Belle espèce à large fleur; disque blanc, veiné de violet et marge violette. Culture des Cypripedium tempérés, en terre franche et fibreuse, bon drainage et copieux arrossements. Parmi les espèces décrites: E. amplexicaule Porpp, Expz. t. 91; E. Friderici Augusti RxI- CHENB. f. XENIA, t. 1;:. FE. elatum H. B. K. Nov. GEx. 7, 632; E. monanthum Poepr. et Enr. t. 92, Ach. F. Episoaires ou ÆEpizoïigues (Animaux). Voir Parasites. EQUISÉTACÉES ou Préles. Cette famille ne comprend qu'un petit nombre d'espèces bien reconnaissables à leur rhizome vivace, à leur tige creuse, articulée, à leurs feuilles rudimen- taires, linéaires, articulées et verticillées, à leur fructification apicale, oblongue, composée de | sporanges elypéiformes, renfermant des spores verdâtres, entourées d'une double lanière hy- Ces spores germent à leur sortie immédiate du sporange et produisent un pro- thalle plus ou moins dressé et lobé ; la féconda- tion des archégones par les anthérozoïdes donne naissance à la plante adulte, comme chez les Fougères. La plupart des Prêles croissent dans nos prés, nos marécages ou nos étangs. La plus ornementale est la Préle des Bourbiers (Equise- tum Telmateia), dont la culture peut réussir au bord des pièces d’eau ou des ruisseaux, au moyen.de ses rhizomes qu'il suffit de planter assez profondément dans le sol humide pour l'y voir développer tous les ans ses tiges annuelles de plus d’un mètre de hauteur. Une autre es- pèce, la Prêle des forêts (Eq. silvaticum), très ornementale également, mais plus rare, pour- rait se cultiver dans les parties humides des parcs. Enfin, la Préle géante, du Brésil (Æq. gi- ganteum), de plus de 7 à 9 m. de haut, ferait cer- tainement un grand effet décoratif dans les serres chaudes. E. R. Erable. Nom français des Acer. ERANTHEMUM L. (Acanthacées.) Arbres, sous-arbrisseaux ou herbes. dressés, inermes ; files. entières. rarement munies de grosses dents : fl. blanches, roses, rouges ou lilacées. soit soli- taires ou ternées, subsessiles à l’aisselle de bractées opposées, soit en épis terminaux denses ou interrompus, simples ou rameux, soit au sommet de pédoncules axillaires subternés, pédicellés ; corolle à tube cylindrique, souvent allongé, mince, à 5 lobes plans et étalés ; 2 éta- mines à filets courts, anthères biloculair es, et 2 staminodes ; capsule ‘oblongue, contractée à la ONE" a SERA SUIS se | | | PRE LES ps PAT 5 PM D PS Re AN À 1 | (a : 1 | | | | L: | 2 hs re (4 ERANTHEMUNM. — base en un long pied; 2 ovules dans chaque loge; 4 graines. Environ 80 espèces. Afriq. trop. et australe, Indes orient., Malaisie, Australie, iles du Paci- fique, et Amér. trop E. Andersoni Masters. (Æ. elegans Masters non Brown.) — B. M. 5771; The Ganrn. 1894, pl. 943; Garp. car. 1868, p. 1234 ; 1869, p. 184. — Inde. — Plante très glabre, rameaux arrondis, épais- sis aux nœuds ; files. obl. lancéolées acuminées, à court pétiole, fl. en épisrigides, dressés, formant des fascicules floraux denses.presque verticillés ; blancs, l’antérieur maculé de pourpre; anthères exsertes, pourpres. E. albiflorum Hook.— B. M.4225. — Brésil. — Files. sessiles, obovales oblongues. subpanduri- formes ; grappes terminales dressées, allongées, multiflores, de fleurs blanches à court pédicelles, à tube courbe, renflé au sommet et à lobes obtus, presque égaux, plissés striés, et laciniés à l’ex- trémité. E. aspersum Hook. f (7. punctulatum.) — B. M. t. 5711. — Iles Salomon. — Files. pétiolées, un peu sinuées; cymes axillaires. à pédoncules plus courts que les feuilles, à fleurs nombreuses et serrées, à tube très grêle, blanc, à limbe plan, à 4lobes blanc ponctué de pourpre; gorge et lobe inférieur pourpre sanguin et ponctué sur le bord; filets des anthères ciliés. Fleurs très jolies. ayant l'apparence d'Orchidées. EE, Beyrichi Nees. Synonyme de D DE mum Beyrichii. E. bicolor Schrank. — B. M 1423. — Iles ne con, Java. — Inflorescences axillaires, trifiores, à pédoncules plus courts que la feuille; fleurs blanches, avec quelques points carmin sur 4 lobes et une forte tache carmin sur le 5° lobe; tube mince, très long, glanduleux E. cinnabarinum Nées. — Wars. PLaxT. As. Rar., vol. 1, t. 21. — Files. pétiolées,oblongues, lancéolées acuminées ; grappes terminales, com- posées à la base, recourbées étalées; fleurs presque sessiles, en fascicules, sur 2 rangs ; co- rolle coccinée, à tube grêle, et à lobes inégaux ; anthères bleues. — Var. ocellatum, B M. 5921; feuilles portant des macules rosées, orbicu- laires ou oblongues, rappelant celles des Anœc- tochilus. | EE. coccineum Lem. Voir Thyrsacanthus Le- maireanus. E. Cooperi Hook. — B. M. 5467. — Nlle-Ca- lédonie. — Rameaux tétragones; files. linéaires lancéolées, incisées-lobées, courtement pétio- lées; fleurs axillaires, géminées, plus courtes que les feuilles ; corolle blanche, à tube grêle, allongé, à dian de sa lèvre inférieure maculé de lignes pourpres. | E. crenulatum Lindi. — Bor. Rec. t 879: B. M. 5440. — Himalaya. — Files oblongues acu- minées, crénelées ; grappes terminales.formées de fascicules de fleurs comme verticillés et sur 2 rangs, rose lilacé, à tube très long et à lobes égaux, laciniés; var. grandiflorum, à files. plus larges, et fl. plus grandes. E. hypocrateriforme R. Br. (F9. 349.) — B. M. 6181. — Afr. trop. — Tige quadrangulaire; 500 D guinolenta corolle à tube légèrement incurvé, à 4 lobes | limbe ample, comme bilabié, lobe mé- | ERANTHEMUM. files. ovales aiguës, pétiolées ; épis terminatil pubérulents ; fleurs rouge orange, avec, sur chaque lobe, des taches formées de points rouges et noirs : anthères exsertes, brunes. _Æ. igneum Linden. Synonyme de Chamæran- themum igneum. Æ. nervosum R. Br. Synonyme de Dædalacan- thus nervosus. : ÆE. pictum Mast. Synonyme de Chamæran-! themum igneum. | ÆE. sanguinolentum Veitch. Voir Hypoestes san! ÆE. strictum Roxb. Synonyme de Dædalac thus strictus. | EE, suffruticosum Roxb. Synonyme de Dæda:t lacanthus suffruticosus. : | | | | Fig. 349. — ERANTHEMUM HYPOCGRATÉRIFORME R. BI SI E. tuberculatum Hook. f. — B. M. 5405. 2. | Origine? — Arbrisseau très rameux; ; rameaux) arrondis, hérissés de points tuberculeux; files. | petites, très nombreuses, comme verticillées, elliptiques obovales, obtuses ou émarginées; pé- tiole très court ; fleurs nombreuses, solitaires, axillaires, presque sessiles, blanc pur, à tube. droit, élargi au sommet, et à limbe oblique, comme bilabié, à lobes ovales; “anthères à peine exsertes. En outre des espèces Drécédet qui sont| les plus jolies et les plus répandues, on ES encore dans les cultures les suivantes: E | cundum Ldl., B. R 18, 1494, du Brésil, peu flori- fère, corolle violacée : E. hispidum Nees.. d'Afr.. trop., voisin de Æ. bicolor, à fleurs d’un blanc immaculé; E. laxiflorum A Gr. B.M. 6336, desl iles Fidji, “fleurs pourpres en cymes axillaires! pauciflores, à pédoncules plus ‘courts D + | feuilles; E. leuconeuron Rgl., GaRTENFL. 1 6, t. 174, du Brésil, à files. nervées de blandie] palatiferum Hook. (EE crenulatum Nees), B. M 5957, Wazz. PL. As. Rar., vol. I, t 92, fleurs en is terminaux en fascicules sur 2rangs, corolle cée ou écarlate, à limbe bilabié, anthères eues, files. souvent panachées de blanc jau- tre laissant des ilots verdâtres : E.racemosum FR oxb., des îles Moluques, à fleurs bleues ; E re- “ticulatum Hort, GarD. cHr. 1873, I, 619, de la . Polynésie; FE. variabile R. Br., ANNALES DE nGar, 1846, 87, d'Australie, à fl. pourpres en Srappes terminales lâches, etc. etc. | — A part la dernière espèce citée, qui peut se contenter de la serre tempérée, tous Les Æran- | L prnementales par leurs fleurs, quelques-unes par L Jeur feuillage; ils sont faciles à multiplier de boutures sous cloche dans la serre à multipli- cation ; pincer les jeunes plantes pour les faire ramifier et avoir des potées bien étoffées; beau- | coup d'arrosage et une bonne nourriture: ra- battre après la floraison. VC ERANTHIS Salisb., Eranthie.(Renonculacées ) Herbes peu élevées, vivaces, à souche tubéri- | forme. Feuilles radicales palmatiséquées, une “caulinaire unique, amplexicaule sous la fleur, à segments simulant les folioles verticillées d’un involucre. Fleurs solitaires, Jaunes; sépales étroits, 5-8, réguliers, pétaloïdes, cadues; pétales | petits, nectariformes; carpelles distincts, stipi- tés, s'ouvranten follicules à la maturité. Graines ovoides ou subglobuleuses, à enveloppe lisse, crustacée. 2 espèces. Europe, Montagnes d'Asie. … E. hiemalis Salisb., Helleborine d'hiver. — France. — Souche épaisse, noire: hampe de 10) L 215 em. ; fleurs jaune vif, en février-mars, avant | | ledéveloppement des feuilles. Tous terrains ; bor- | dures, tapis, potées ; cultivé seul ou associé à des | Perce-neige etla Scille de Sibérie. Multiplication | par semis, qui se font d'eux-mêmes si on tarde à | récolter les graines, et par éclat de souche en | juillet-août. - On cultive, plus rarement, E. cilicica Schott et | | Kotschy, de Cilicie, à floraison plus As 1 = Brdapfel. Nom allemand du Topinambour |} ŒMelianthus tuberosus). | « Erdbecrbaum. Nom allemand de l’Arbousier | (Arbutus Unedo). … Erdbeere. Nom allemand du Fraisier. — Brdeichel. Nom allemand de la Pistache de terre [Arachis hypogæa). à = Frdmandel. Nom allemand du Souchet comes- à tible (Cyperus esculentus). reuse (Lathyrus tuberosus). …EREMOSTACHYS Bunge. (Labiées.) Herbes | Mivaces; tiges dressées peu rameuses : files. ra- | dicales amples dentées, pinnatifides ou dissé- | quées, les caulinaires plus petites, les florales | réduites à des bractées ; glomérules denses, mul- | amplement tubuleux, ou à très grand limbe di- inelus ; lèvre supérieure voñtée, barbue en de- | médian plus large; 4 étamines dressées sous le Casque; style bifide au sommet: nucules ob- oMoïdes triquètres, couverts de poils serrés. En- ron 27 espèces. rs je , 2 CIN ERANTHEMUM. MITA EREMURUS. |, On cultive surtout E. laciniata Bge. — B.R. | 31, 52; GarTENFL. 8, 249; F£. D. SERRES, 22, t. | 149. — Orient. — Racines très pivotantes, tige laineuse de 1 m. 50 à 2 m., terminée par un très long épi de glomérules de fleurs rose | pourpre, en août; files. radicales élégammentla- | ciniées ; et sa variété E. iberica (Fisch. et Mey., à fl. jaunes. Plantes à port pittoresque, rustiques en sol profond, riche, et bien exposé, sain; mul- tiplication par semis en pépinière en mai-juin, repiquer en pépinière, planter au printemps. À …_ themum sont des plantes de serre chaude, très | Fig 350. — EREMURUS HOBUSTUS Rgl. EREMURUS Bieb. (Liliacées.) Plantes vivaces — Erdnuss. Nom allemand de la Gesse tubé-! | tiflores, en épi long, distants ou resserrés; calice | laté, avec 5 dents ou mucrons:; corolle à tube | dans, l’inférieure étalée, à 3 lobes arrondis, le | | à rhizome court, souvent couronné par les gaines membraneuses ou fibreuses des vieilles | feuilles ; racines fasciculées, minces ou charnues ; files. radicales, nombreuses, longues, linéaires ; hampe très élevée, aphylle, simple. terminée par | une longue grappe très floribonde et serrée de fleurs blanches ou jaunes, solitaires à l’aisselle de bractées souvent scarieuses, sur des pédi- celles articulés au sommet ou en-dessous. Pé- rianthe campanulé, marcescent, persistant ou | caduc tardivement, à segments distincts ou un peu connés à la base, étalé à 1 ou 8-5 nervures, 6 étamines souvent plus longues que le périanthe et à filets filiformes: ovaire sessile, à 3 loges contenant chacune 4-6 ovules ; capsule subglo- buleuse, lisse ou rugueuse transversalement, à déhiscence loculicide; graines à 3 angles aigus, à enveloppe charnue et souvent développée vers | les angies en une aile étroite Environ 18 espèces: Orient, Russie d’Asie et | Indes orientales; la plus jolie est E. robustus Rel. (Fig. 350); GarrTexrL. 1872, pl. 169; Bor. Mac. t. 6726, d'Asie centrale; très longues | feuilles vertglauque et hampe florale atteignant Be PT à { L “ : e En “S] | | : | À . | LA 1: | | 14 | | (à (1 EREMURUS. 2 m.50 de long avec de jolies fleurs rose pâle sur une longueur de plus d’un mètre; la plus rustique est E. turkestanicus Rgl., Gar- TENFL. 1880, pl. 997, à hampe de plus d’un mètre de longueur, et fleurs jaunes ethrunâtres ; peut résister l'hiver en pleine terre, sans abri. D'autres très belles espèces sont aussi cultivées, notamment ÆE. aurantiacus Baker, GARTENFL. 1884, pl. 1168 f. g. h., de l’Asie centrale, fl. oran- gées; E. bucharicus Regel, GaRTENFL. 1890, t. 1315, f.1,1896, p.12, de Bouchara, fleurs blanches avec une ligne médiane rouge sur chaque seg- ment du périanthe; E. Bungei Baker, GARTENFL. | 1884, pl. 1168, de Perse et de Bouchara, fl. jaune | d'or,anthères safranées ; E. OlgæRgl., GARTENFL. 1881, pl. 1048, superbe espèce d’Asie cen- trale, à fleurs blanches, teintées de rose, brun- roussâtre avant épanouissement. On peut encore citer E. altaicus Stev., E. caucasicus Stev., E. spectabilis Marsch. Bieb., Bot. M4c. 4870, et E.! tauricus Stev. A part l'Æ. turkestanicus, qui est un peu plus rustique, toutes ces plantes doivent étre cul- tivées en pleine terre dans une situation chaude et doivent être abritées l'hiver, tout autant contre l'humidité que contre le froid. Multipli- cation par graines. 7: CE Ergot. Voir Claviceps. Ergot. Mot parfois employé comme synonyme d'Onglet (Arboriculture). ERIA Lindley. (Orchidées-Epidendrées.) — éotoy, laine, allusion à presque toutes les par- ties de ces plantes, qui sont pubescentes.) — Herbes épiphytes, à tiges pseudo-bulbeuses ou cylindriques; inflorescence latérale-terminale ou pseudo-terminale ; fl. à grande bractée, or- dinairement pubescente; périanthe peu étalé; labelle continu ou articulé avec la colonne ; anthère 2-loculaire, renfermant 8 pollinies fixées au rostellum par un peu de matière vis- queuse, — Environ 80 espèces, habitant l’Inde, la _ Chine australe, la Malaisie. Plantes peu décora- tives. E. convallarioides Lindley. — B. R. (1847) t. 63. — Népâl. — Courtes grappes serrées de petitgs fl blanches. E. Dilywynii Hooker. — B. M. t. 4163. — Philippines.— Epis de fleurs d’un blancjaunâtre, munies de longues bractées de même nuance. E. floribunda Lindley. — B. R. (1844) t. 20. — Bornéo. — KEpis serrés de petites fleurs roses. E. myristicæformis Hooker. — B. M. t. 5415. — Birmanie — Epis dressés de fl. moyennes, à périanthe blanc et labelle jaune. E. obesa Lindley. — B. M. t.5391. — Bir- manie. — Pseudo-bulbes courts; terminés par des grappes dressées de fl. moyennes, blanches E. stellata Lindley. — B. M. t. 3605; B. R. t. 904. — Java. — Longues grappes pendantes de fl. assez grandes, étoilées, blanchâtres. E. vestita Lindley. — B. R. (1845) t. 2; B. M. t. 5807. — Philippines. — Tiges, feuilles, hampes et fl. pubescentes ; fl. en longues grap- pes pendantes, d'un jaune orangé, à bractée rouge, très développée. Culture des Æpidendrum ; quelques-unes, sont traçcantes ou presque grimpantes, Ach. F. — 502 — ERICA. ERIANTHUS Michx. (Graminées.) Plantes vivaces très voisines du genre Saccharum, s'en distinguant par les inflorescences en panicules plus étroites, recouvertes de longs poils soyeux 4 involutés, et par les glumes munies d’arêtes ou terminées en pointe. Environ une douzaine d’es- pèces, dispersées dans les régions tempérées et l chaudes des divers pays: Europe australe, ! Chine, Japon, Amér. sept. | E. Ravennæ Beauv., de l’Europe méridio- nale, est fréquemment cultivé dans les jardins 4 du sud de la France comme plante pittoresque, à port de roseau ; il passe même l'hiver cultivé en pleine terre, et sans abri, au Jardin des | Plantes de Paris. J. GG ERICA L. (Ericacées.) Bruyère; angl.: Heath, Lall.: Heide, Heidekräuter. Arbrisseaux . ou sous-arbrisseaux toujours verts, très rami-! fiés; bourgeons non écailleux; files. verticillées w par 3, 4,.5 ou 6, plus rarement opposées ou al= ternes, entières, sessiles, coriaces, sans stipules, 4 ordinairement aciculées et à bords roulés en dessous, souvent ciliés. FI. souvent très belles, ! tantôt solitaires, axillaires ou terminales, tan- tôt rapprochées en inflorescences variables; hermaphrodites, régulières; calice gamosé-" pale, à 4 divisions, persistant, quelquefois et pétaloïde; corolle gamopétale, « scarieux campanulée, tubuleuse ou urcéolée, à 4 divis« sions, régulière ou un peu irrégulière, ordinai=\ rement marcescente ; 8 étamines à filets libres dans toute leur étendue, dressées ou inclis nées; anthères basifixes ou dorsifixes, incluses ou exsertes, s’ouvrant par deux pores au sOmM= A imet; style filiforme; ovaire quadriloculairen devenant une capsule à 4 loges polyspermes; à déhiscence loculicide. Plus de 400 espèces, … presque toutes d'Afrique australe; les autres 4 d'Europe septentrionale et de la région médi=u terranéenne. f | Bentham. dans le Prodrome de De Candolle, à. groupé les nombreuses espèces de Bruyères en 49 sections, réparties en 4 sous-genres, qui SOn£ : # 10 Ectasis {anthères basifixes), anthères ter minales ; corolle de forme variable; ex: es | Banksii, E. carnea, etc. #1 20 Syrirgodea (tubiflores), anthères latérales: corolle tubuleuse dépassant un centimètre de« long, à limbe dressé ourecourbé en dehors; eXÈ E. Bowieana, E. mammosa, Masson, perspicuds vestita, etc. # | 30 Stellanthe (fl. en étoile), anthères latéras les; corolle hypocratériforme, à limbe plans étalé en étoile; ex: Æ. Aitoniana, me ulefloras | ventricosa, etc. SR 40 Euerica (f. courtes), anthères latérales, corolle urcéolée, ovée, campanulée ou globus 4 leuse, à limbe dressé ou recourbé non étalé en, L étoile ; ex.: Æ. melanthera, persoluta, etc. # | Au point de vue horticole, on distingue les. | Bruyères en espèces ewropéennes, qui Sont de | plein air ou d'orangerie, et en espèces du Caps W qui sont de serre; ces dernières, très nOME breuses, sont ordinairement classées en 5 gros | pes : fleurs en tube, fleurs campanulées, fleurs en | grelot, ce qui correspond à peu près au class | sement ci-dessus. ‘ f + I. Espèces de plein air ou d'orangerie. € E. arborea L. — Sigru. FL. Gr. t. 351. — Eu- = rope mérid. — Arbuste de 3 à 5 m.; files. par _ Jes uns très courts, simples, les autres longs, _ ciliés ou plumeux; fleurs en bouquets termi- L maux, formant une longue panicule; corolle rose ou blanche, non resserrée à la gorge, à étamines incluses; calice non cilié. Var.: lusi- tanica, rameaux couverts de poils toussimples, | corolle un peu resserrée à la gorge. Orangerie. E. carnea L. — Alpes. — Jaco. FL. AUsTR. 1, t. 32. — Plante basse, en touffes très fournies, | glabre ; files. par 4, raides ; fl. à pédoncule plus court que la corolle, en grappes unilatérales; corolle ovoïde, rose ou blanche ; calice glabre; étamines exsertes ; fleurit à la fin de l'hiver. Var.: mediterranea, BorT. M46G. 471, étamines peu saillantes. … E. ciliaris L. — Bor. MAG. 484. — Ouest de la France.— Arbuste de 40 à 60 cm.; rameaux ve- lus ; files. ovales, ciliées ainsi que le calice ; corolle tubuleuse, purpurine ou blanche, grande; anthères incluses, sans appendice. E. cinerea L. — France. — Arbuste de 80 à | 70 em. ; files. par 3, rameaux pubérulents, non cotonneux, dressés; fl. en grappes terminales, | pendantes, en grelot, roses, violettes ou blan-| | ches. Var. : corsica, files. par 4, rameaux glabres, fl. roses. | | E. multiflora L. — Rég. médit. — Arbuste de. à 40 à 80 cm.; filles. par 4; nombreuses petites | | fleurs roses, longuement pédonculées, réunies à | | l'extrémité des rameaux; sépales ciliés; éta- mines exsertes, à loges soudées entre elles dans toute leur longueur. « E. scoparia L. — France mérid. — Arbuste | de 50 em. à 1 m., à rameaux dressés, glabres, | ainsi que les feuilles placées par 4; fl. petites, | merdâtres, axillaires. formant de longues grap- | pes terminales. t | E. tetralix L. — France. — Arbuste de 40 à 60 em.. des lieux tourbeux; tiges grêles, poi- | lues; files. longuement ciliées, allongées, placées à par 4; fl en grelot, pendantes, en bouquets ter- | minaux, purpurines ou blanches ; sépales lon- | guement ciliés. + : E. vagans L. — France sud-ouest. — Arbuste, 40 em. à 1 m.; fl. roses, en grelot, pendantes, | en grappes allongées surmontées d’un rameau | 1 : | feuillé; pédoncule plus long que la corolle; | Galice non cilié; étamines exsertes ; anthères à | loges séparées l’une de l’autre dans leur partie | Supérieure, | , À part les Æ. arborea et E. lusitanica, qui | demandent l’orangerie, les autres espèces sont | de pleine terre; on peut en faire des massifs, | en terre de bruyère, ou s’en servir comme bor- | dures d’autres plantes demandant le même sol. | L'E. tetralixæ peut être planté dans les endroits | humides; les autres espèces affectionnent | plutôt les lieux secs; toutes ces plantes, sauf l'E. Carnea, redoutent les sols et les eaux calcaires. II. Espèces de serre. 3 E. Aïtoniana Masson. (Stellanthe.) — B. M. 429; Lopp. Bor. Car. 144. — Rameaux effilés al- F 3-4, étroites; rameaux velus cotonneux, poils o* dire y n ne A É-E) . + V, = À ! 7 À ERICA. _— 503 — ERICA. tuses, carénées, glabres ; corolle visqueuse, rose | pâle, à tube grêle, presque cylindrique ou un | peu contracté à la gorge, de 30 à 35 mm.; limbe | blanc pur, large de 20 à 22 mm. E. Bowieana Lodd. (Syringodea.) (Æ. Baue- rana Andr.) — Lonp. Bor. CaB. 842. — Rameaux dressés; peu nombreux; files. étalées par 4. courtes, raides, obtuses, glabres ainsi que le | pédicelle ; f. blanches, pendantes, verticilléesau | sommet des rameaux en infloresc. axillaires; | corolle un peu renflée, cylindrique ou un peu à 4 angles à la base. Novembre-décembre. E. cubica L. (Euerica.) Plante basse; files. glabres, très petites, par 4, vert bleuâtre ; nom- | breuses fleurs, en bouquets terminaux; calice très grand; corolle en cloche,courte.très ouverte, violet foncé. Juillet-août. E. gracilis Salisb. (Euerica). Petit buisson, à rameaux dressés; filles. par 4, triangulaires, dressées; fl. petites, très nombreuses, réunies | par 4 en ombelles terminales, rosées ou vio- lettes, en forme de grelot; hiver et printemps ÆE. Linnæana Andr. Voir E. perspieua. E. mammosa L. (Syringodea.) (Æ. vertreillata Andr.) — Lopp. Bor. Cas. t. 125, 145, 951; HER&. DEL'AMAT.t. 148. — Arbrisseau dressé, de 50 em. ; tiles. glabres, un peu aiguës, par 3; fl. pendantes, en longs épis terminaux, ponrpres, coccinées, violacées ou blanchâtres ; corolle de 15-20 mm., cylindrique, un peu enflée, marquée de 4 fos- |settes à la base; limbe dressé. Var.: albiflora (£. gelida Hort. non Andr.), à corolle blanche, épaisse; pallida, corolle plus courte, 12-15 mm., et d’une teinte pâle. E. Massoni L. (Syringodea.) (Æ. lycopodifolia Salisb.) — Bor. MAG. 356; Lonp. Bor. Cag. 1069. — Tige rameuse au sommet; files. quaternées, courtes, linéaires-oblongues, obtuses, dressées, longuement ciliées, celles des jeunes rameaux imbriquées et plumeuses; inflorescences en ver- ticilles au sommet des rameaux; corolle très visqueuse, un peu renflée, tubuleuse, arquée et à limbe court, longue de 20-22 mm., coccinée à la base, souvent jaunâtre au milieu et verdâtre au sommet; limbe quelquefois étalé en étoile; fleurit au printemps. Var. : cylindrica (E. cylindrica Andr.), Lonp. BorT. Cas. t. 1734, fl. rouge vif; minor Hort. (E. gemmifera Lodd.), Bot. CaB. 457, B. M. 2266, à corolle plus courte ;translucens (E. translucens Andr., fl. rouge écarlate vif, et un grand nombre d'autres variétés ou hybrides d’origine incer- taine, E. melanthera L. (Euerica.) (Æ. lysimachæfo- lia Salisb.) — Bois. Arz. PL. JaRD. t. 170.,— Ar- brisseau de 30 à 50 cm.; files. par 5, linéaires-ob- tuses, épaisses, sillonnées en dessous, luisantes, glabres, scabres-clanduleuses dans leur jeune âge; fleurs réunies par 3 au sommet des ra- meaux; corolle en cloche, rosée, longue de 3 à 5 mm., anthères brun noirâtre; fleurit l’hiver. E. metulæflora Curt. (Syringodea.) — Bor. MAG. 612; Lonn. Bor. Car. 1703. — Hybride horticole, issu de l'E. Massoni; files. linéaires, planes en dessüs, dressées, étalées à angle droit ou un peu recourbées, aristées, ciliées sur les bords; inf. en ombelles terminales; corolle d’un A ngés ; files. ternées, appliquées, courtes, ob- | rouge intense, à tube ovale, enflé, glabre, long cg MM re D Le AT GLS Es Ps, SAR : e PAT LT UE PR TONI SE ER ORNE L : ES | on #T ae 3 : FY ERICA. — 504 — L de 12-15 mm., resserré à la gorge; limbe un peu étalé en étoile. port pyramidal; fl. tubuleuses, longues, à tube E. persoluta L. (Euerica.) — B. M. t. 342. — | courbé et à limbe étalé, disposées en épis cy= Arbuste vigoureux, touffu ; rameaux grêles ; | lindriques terminaux; couleur jaune soufre ; 0-1 files. quaternées, linéaires, trigones, dressées | raison automnale. ou étalées, hirsutes ou glabres, espacées ; infl,| E. tubiflora Willd. (Syringodea.) Arbuste à en ombelles au sommet des rameaux; corolle | port pyramidal, laineux; rameaux effilés ; flles.… campanulée, de 2 à 3 mm. de long, pendante, | quaternées; fl. solitaires, pendantes, à tube de blanche ou rose vif; fleurit au printemps. Va-|2-3 cm., arqué, velu, rouge sombre, formant, riétés nombreuses : des épis terminaux; fleurit au printemps. Var. hispidula, rameaux bhispides ; files. scabres, longues de 5-6 mm., rudes au toucher. corolle blanche, anthères presque ovales. Les E, strigosa Wendl., Ë. cafra Andr. non L., Æ. assurgens Link., Æ. congesta WendI non Lodd., E,. regerminans Hort., E.eburnea Hort., etc.,ren- trent dans cette variété. | Var. lævis, rameaux presque glabres; flles. plus courtes, plus obtuses, souvent appliquées; | anthères subglobuleuses. Les Æ. læœvis alba, Hort, Æ. paniculata alba Wendi., etc., appar- tiennent à cette variété. Var. subcarnea, lobes de la corolle plus dé- veloppés: considérée comme hybride entre X, persoluta et Æ. pelviformis [Syn.: Æ. regermi- nans Lodd., Bor Cas. 1728, non L.] | E. perspicua Wendl. (Syringodea.)(Æ. Linnæ- | ana Andr.) — Axpr. Euic. t. 79; Lono. Bor. Cas. t. 102 — Arbuste à rameaux allongés; files. par | 4, linéaires, trigones, ciliées ; fl. solitaires ou par 3, courtement pédicellées, formant de longues grappes; corolle tubuleuse, un peu renflée au sommet, conique, pubescente ou velue, longue de 20 mm., rose à la base, blanche au sommet, | souvent toute blanche. | Var. latifolia, files. plus larges, linéaires, hir- | sutes; fleurit au printemps. | 7 On rattache à cette espèce l'E. linnæoides. E. ventricosa Thunb. (Stellanthe.) Æ. venusta Andr., à files. plus pressées, plus longues et plus Salisb. (Fig. 351.) — B. M. 350; Loop. Bom grandes. [Syn.: Æ hirsuta Lodd., non Thunb,, Cau. 431; HErB. DE L'AMAT. t. 62. — Arbusté [ Bor. Cas. 754; E. Linnæana superba Andr., nain; files. quaternées, étalées, linéaires, aiguës, Loop. Bor. Car. 1778; Æ. perspicua major | les supérieures un peu larges, planes, poilues Klotzsch.] sur les bords; inf. terminales, en grappes; cos | Les horticulteurs ont d’ailleurs obtenu. entre | rolle ovoïde, un peu conique, très renflée à lan l'E. perspicua et l'E. colorans Andr., espèce très | base, longue de 12-15 mm., limbe assez larges voisine, un grand nombre d’hybrides. Var. grandiflora (E. prægnans Andr., Lopn. Bor. | E.spræstans Andr. (Stellanthe.) — Loop. Bor. Car. t. 945), corolle de 19 mm., blanche, à Himbe Car. 169». — Plante buissonnante; flles. qua- rose teinté de rouge au centre. "| ternées, vert foncé, luisantes; fl. sessiles, par. Les horticulteurs ont obtenu de cet E: ven A 2-6 à l'extrémité des rameaux, longues de 1 cm., éricosa beaucoup de formes différant par les enflées à la base, à limbe étalé, blanc rosé na- feuilles, la grandeur et le coloris des fleurs: cré; étamines rouges. Variétés nombreuses: brevifolia, Juliana, minor, porcellina. princeps, 1 daphnoides, hyacinthoides, laxiflora, mirabilis, | purpurea. tenella, tenuiflora, tricolor Hort, etes etc. Fleurit au printemps. | E. vestita Thunb. (Stellanthe.) — Lo. BOT E. pyramidalis Ait. (Euerica.) — Bor. Mac. Can.t.217,243, 1696, 1716; Bor. Mac. 706; AxDe. | 865; Loov. Bor. Ca8. 319.— Arbuste à port pyra- Ericacëes t. 96, 97,98, 147,198, 246, 24% (En midal; files. étalées, linéaires, placées par 4,1é- géfolia carnea Bot Mag ; E pinifolia Salisb.) gèrement pubescentes; fleurs un peu velues, Arbuste à files. velues, allongées, linéaires SU obconiques, longues de 1 cm., roses à la base, bulées et serrées, longues de 12 à 20 mm. # en blanc jaunâtre au sommet, groupées par 4 en épis denses; corolle cylindrique, peu courbée; épis coniques; nombreuses variétés : campanu- | renflée en massue au sommet, un peu sillonnée y lata, hyemalis, vernalis, ete Espèce très cultivée; de côtes, glabre, pubescente ou un peu visqueuse, floraison hivernale. longue de 20-25 mm., de couleur très variables « E. scabriuscula Lodd.(Euerica } — Loop. Bor. | rarement jaunâtre ; ovaire très velu au sommets \ CaB. 317. — Arbuste très robuste et très ra- | Variétés principales: alba Andr., blanda Lodd., mifié; files. courtes, quaternées, velues glandu- | carnea Lodd., coccinea Wendl., formosa Mende leuses; nombreuses fleurs blanches en grelot, fulgida Andr., incarnata Andr., lutea Andr:, PUIE glabres ; floraison hivernale. | durea Andr , rosea Andr., etc. LS ERICA. Fig. 351. — FRISA VENTRICOSA Thunb. ! L ha mar. À. …_E. Wilmoreana Knowles et West. (Euerica.) fig. 352.) — Bois, ATL. PL. JaRo.t. 169. (Æ. odo- “rata Andr., var.) — Arbrisseau de 50 em.. pyra- dal, à rameaux laineux ; files. par 4. linéaires, “rigides, obtuses, sillonnées en dessous; fl. axil- Ja es, ou presque terminales ; corolle tubuleuse- € dindrique renflée, resserrée à la gorge, rouge, “àlimbe court, dressé, discolor ; fleurit l'hiver. nn | ‘ + E D. | L | 12 Fig. 352. — Enxica WILMOREANA Knowles et West. En dehors de ces 18 espèces, les plus cultivées dans chaque section. delpha Curt., E. fragilis Salisb.), Bor. MAG. 1370. …Sect. Syringodea — E. blanda Andr., Loop. Bor. Cas. t 13, files. ternées, fl. roses, penchées, molle en tube, écarlate, visqueuse; E. colorans Andr.. Bor. Rec. t. 601, corolle diaphane, blanche, puis rosée; E. cylindrica Andr., Lonn Bor. Cas. t 1734, fl. rouge; E. exsurgens Andr.. Lopv. Bor Ca. t. 83», fl orangées ; E. grandiflora L.. Bor. Mac. 18), flles. verticillées par 6; fl clavi- Hormes très longues, 4 em., jaune orangé; E. brinceps Andr., Lonn. Bor. Car. t. 647, fl. rouges, pendantes ; E. speciosa Andr., files. ternées, f. Lerminales, par 3, de 20-25 mm. de long, rouges à a base, verdâtres au sommet, et ses variétés: artella (E. hirta Andr.), Lono. Bor. Car. t. 1116, Let calycina, Lonn. Bor. Cag. t. 575; E. trans- parens Andr., Lonn. Bor.Car.t. 117 (E.diaphana Dprencs.), fl, pendantes, de 20mm., d'un rose trans- parent, à limbe blanc verdâtre, ete. R Sect. Stellanthe. — E. ampullacea Curt., Bor. Aa. t. 303, files. et fl. quaternées, corolle car- née d’un coloris plus vif au sommet et à la base, Monnée de lignes rouges, ovoïde, renflée à la F rétrécie vers le milieu; E. aristata Andr. 00 TAG par les fleuristes, on en trouve de nombreuses | autres dans les collections; nous allons citer les | principales, en les groupant alphabétiquement | LSect ÆEctasis — E. Banksii Willd. (Æ. mona- ‘très longues; E. cerinthoides L., B. M. 220, co- M'A. 4 4, : xt D A DAT ue, 507 des plantes vivaces rustiques, de pleine terre, a décoration des plates-bandes ou des bor- trale, sont très estimés des amateurs de plantes alpines et alpestres. L’E. canadense L. est sont couvertes de boursouflures dont l'intérieur | culaires ; capsule biloculaire, polysperme. s'ou- Les arbres fruitiers, et particulièrement les Ceri- —- ERIOPHORUM. par sa tête renflée; elle a vingt pattes; après chaque mue, elle est verte, mais noircit bientôt; ayant atteint toute sa taille, elle s'enfonce dans la terre et s’y transforme en insecte parfait. Cette larve a commis de grands dégâts dans ces dernières années sur les Cerisiers plantés au bord des routes. DATE Fig. 354. — ERIOCGAMPE. Larve limace sur une feuille de Poirier. Eriocnema ænea et marmorata. Voir Berto- lonia. ERIODENDRON DC. (Malvacées-Bombacées.) Arbres épineux ou inermes; files. digitées, à 3-7 folioles entières; pédoncules 1-flores, axill. ou subterminaux, solit. ou fasciculés ; fl, moyennes, roses ou blanchâtres, à pétales oblongs, pubes- cents ou laineux; colonne staminale nue ex- tért.. divisée dans le haut en 5 rameaux dont 2 ou 3 portent des anthères; ovaire à 5 loges multiovulées ; capsule ligneuse ou coriace, à loges laineuses intért.; graines enveloppées par la laine de l’endocarpe. 8 esp. trop., une asia- tique ou africaine, toutes les autres américaines. E. leiantherum DC. — Brésil. Arbre à tronc hérissé d’épines; files. glabres, à 7 folioles lancéolées ; fl. écarlates, laineuses à l’intérieur. Serre chaude; boutures à l’étouffée. P.H. ERIOPHORUM L., ZLainaigrette. (Cypéra- cées.) Plantes vivaces, herbacées, à feuilles étroites-linéaires, à glumes ovales-lancéolées, réunies en épis et auxquelles succèdent des soies blanches formant une houppe plus ou ime, de l'arbre ainsi attaqué dépérit et se dé- | larve limace ressemble à un tétard moins épaisse, dressée ou retombante. Ce sont des plantes marécageuses, dont on compte 13 espèces. appartenant aux lieux humides de l'Europe. de l’Asie et de l'Amérique septen- trionales. 7 ; £ Êtr va L ré * Dar re FA NT SR RE : F > ERIOPHORUM. | _ Les E. angustifolium Roth., latifolium Hoppe, et gracile Koch., des marécages européens, pos- sèdent plusieurs épis terminaux retombants, et formant une ombelle à rayons inégaux, ceinte de bractées vertes, de houppes soyeuses, d’un beau blanc, grandes et ornementales. Les E. alpinum L., capitatum Host., et vaginatum L., appar tenant plutôt aux régions montagneuses, ont une seule houppe, dressée et plus ou moins fournie. Ces plantes, propres à être conservées pour l'hiver et rentrant dans la catégorie des Gra- minées à bouquets, peuvent se “cultiver dans tout sol humide, au soleil. C0: ERIOPSIS Lindley. (Orchidées-Vandées.) (ép:a, nom d’un genre de plante, et ote, RTS — Herbe à pseudo-bulbes al-| longés, engainés à leur base, portant 2-3 feuilles | à leur sommet ; inflorescence basilaire ; fl, à pé- rianthe étalé; labelle trilobé, concave, crêté, articulé avec le pied court de la colonne non ailée; anthère presque uniloculaire, renfermant 4 pollinies fixées à une glande unique, carrée. 8-1 espèces environ, du Brésil, des Guyanes et de la Colombie. E. biloba Lindley. — B. R. (1847) t. 18. — _ Brésil — FI. moyennes, d’un jaune orangé, en eœrappe dressée; labelle cordiforme, bilobé. E. rutidobulbon Hooker. — B. M. t. 4437. — Nlle-Grenade. — Grappe pendante de grandes fl. écartées; périanthe jaune extérieurement, orangé intérieurement, labelle blanc taché de violet Culture des Cattleyas tempérées; serre in- termédiaire. Ach. F. ERIOSEMA DC. (Léguminewses-Phaséolées.) Herbes ou sous-arbrisseaux dressés ou couchés, rart, grimpants ; files. à 3 folioles, souvent sans stipelles, marquées en dessous de points ré- sineux moins nombreux que chezles Rhynchosia ; stipules lancéolées, libres ou connées ; fl jaunes, à étendard obovale ou oblong, auriculé à la base, soyeux villeux, à ailes étroites, à ca- rène incurvée légèrement au sommet et ob- tuse, disposées en grappes axillaires, solitaires ou $éminées; étamine vexillaire libre; ovaire sessile, bi-ovulé; légume comprimé, bivalve, continu intérieurement, di ou monosperme; graines comprimées, sans strophiole. 40 esp., de l'Amérique australe, de l'Asie, de l’Afrique trop. et de l'Australie. Serre chaude ou tempérée; multiplication par bouturage. «+: PE ERIOSTEMON Smith. (Rutacées-Boroniées.) Genre voisin des Crowea, ayant comme eux les étamines en nombre double des pétales, et inégales, mais s’en distinguant par les anthères cordées, néaires. très velues et surmontées d'un long appendice barbu; aussi par les fleurs, souvent solitaires, réunies par feuilles. Arbustes très fréquemment glabres, quelque- glabres, apiculées, au lieu d’être li- 2-3-4 à l’aisselle des! fois couverts de poils étoilés, rarement écail-| leux; files. alternes, simples, entières, glandu- leuses; pédoncules le plus souvent axillaires ; fleurs petites, blanches ou rose pâle, rarement bleues. “6 | 3180. — Australie. — Files. étr oitement lancéo: étroites lancéolées, fl. rouges, solitaires, axil | Ross Environ 28 espèces, une de Nile-Calédonie, les autres d'Australie. E. buxifolium Smith. — Bor. Mac. 4101. Australie. — Filles. ovales, glabres, mucronées, fl. solitaires, sur un pédoneule court; bouton | rose. 1 E. cuspidatum Cunn. — Lonn. Bor. Cas 1247. — Australie. — Filles. oblongues larcéo | lées, glauques, cuspidées; fl. par 4-5, en bou D | quets. E. intermedium Hook — Bor. Mac. 4439; DES SERR. 9, 448 — Considéré quelque comme variété de l’Æ. myoporoides ; filles. a longues, glaucescentes, mucronées, glande leuses; fl. solitaires et axillaires, très no breuses, blanches intérieurement, rose vif æ. | térieurement. — — E., myoporoides DC. (Fig. 355.) — Bor. Ma. | lées,mucronées, ponctuées, glabres; fl. blanche par 2-8 sur un pédoncule axillaire.. + | E. salicifolium Sm. — Bor. Mac. 854. — Files: laires. | On cultive encore: E. densiflorum et linifo- lium, Rev. Horr. BELG. 1894, p 97, pl co | pulchellum Lem., Jarp. FL. 4, 396: E. lineaï folium DC. etc. {| Plantes de serre froide, demandant la même | culture que les Correa, et se multipliant St tout par greffe en placage sous verre, au prin- | temps, sur Correa alba. JG. ERITRICHIUM Schrad. (Boraginées Boragées: Genre comprenant env. 70 espèces, origine des montagnes de l’Europe, de l'Asie eee 6 ad a a Cp TEE ES ERITRICHIUM. Amérique. Ce sont des herbes généralement fivaces. cespiteuses, diffuses ou rampantes, à feuilles alternes., rarement opposées. Les fleurs, emgrappes simples ou rameuses, ont un calice quinquépartite, une corolle à tube court, à sorge fermée par à petites écailles, à limbe di- visé en 5 lobes. Les étamines, au nombre de 9, sont incluses. Les carpelles sont au nombre de fils sont triquètres, à face externe plane, à angles latéraux entiers ou dentés, à angle in- terne obtus, portant à sa base un ombilic ponc- tiforme et fixé à la colonne centrale, | “Une espèce croît sur les crêtes élevées des Alpes; c’est l'E nanum Schrad. CcORREVON, FLore coLORIÉE D£s MoxTaGnes, pl. 107. Cette ravissante miniature, que l’on désigne sous les noms de Myosotis nain, Mousse d'Azur, forme n gazon serré, nain, qui, en juillet-août, dis- parait sous le nombre des fleurs d’un superbe bleu d'azur. Brie. Nom allemand de l'Aune Voir Alnus. | ERODÉ. Se dit des organes dont les bords Isont irrégulièrement dentés, comme rongés. L ERODIUM L'Hérit. (Géraniacées.) Plantes annuelles ou vivaces, herbacées ou suffrutes- lcentes ; feuilles stipulées, pennatiséquées; fleurs Wdisposées en ombelles; corolle plutôt irrégu- lière; sépales et pétales au nombre de 5; an- thères 3 (10 chez le genre Geranium); ovaire libre, à 5 carpelles biovulées ; à stigmates. Cap- Isule pentagone, à 5 carpelles oblongs-cunéi- Hormes, monospermes, pourvus d'une arête bparfois très longue, poilue sur la face interne let enroulée inférieurement en spirale lors de la ldéhiscence des coques. (Chez les Geranium, | larête est roulée en cercle.) Environ 160 espèces, réparties sur toutes les parties du monde. | E. alpinum L’Hérit. — Italie mérid. — Petite Pnte vivace, touffuc, à feuilles glabres, divi- sées, à fleurs roses, réunies par 6-10 en ombelles portées sur des tiges de 15-20 cm. Mai-octobre. | Æ: cheilanthifolium Boiss. — Sjerras espa- gnoles. — Plante vivace, cespiteuse, à feuillage canescent etgrisâtre, très finement divisé; tiges tde 10 à 12 em. portant 3-4 fleurs blanches, ma- leulées et striées de pourpre foncé. Mai-octobre. 4| Æ: chrysanthum L'Hérit. — Orient. — Plante vivace, cespiteuse, à rhizome épais, à feuillage argenté et finement divisé, à tiges grêles, de 7 à 10 em, portant 4-6 fleurs jaunes. Juin-sep- tembre | E. daucoides Boiss. — Sierras espagnoles. — Plante vivace, touffue, haute de 20 à 30 em. à tieuilles très finement découpées, ayant l’appa- rence et l'odeur de celles de la Carotte, à fleurs trose purpurin, très nombreuses. Mai-novembre. | E. glandulosum Willd. | Il : | Jolie espèce vivace, à fleurs lilas clair, maculées de violet noirâtre. Juin-octobre. Æ gruinum L. — Du Midi. — Planteannuelle à | eurs roses et à carpelles munis d’une très \longuearêtedontonse sertcomme d’hygromètre. | E. Manescavi Boub. — GarTENFLORA, 4, 124. | Pyrénées. — Belle plante touffue, de 30 à 140 em., à très grandes fleurs d’un rose pourpre. \Juin-novembre. | _E olympicum Boiss. — Orient. — Plante | ne { Ÿ : NA — 509 — ERYNGIUM. vivace, cespiteuse. à feuillage canescent et for- tement découpé, à fleurs couleur mauve. Juin- novembre. On cultive encore les Æ. corsicum D.C, gutta- tum Led, de l’Altaï, aymenodes L'Hérit., de l’At- las, petreum Willd., des Pyrénées, Reichardi DC., de la Corse, romanum Willd., de l'Europe mérid.,, et érichomanifolium L'Hérit. du Liban. Les Erodium aiment le plein soleil, une position plutôt chaude et le rocher. Sol profond et léger. Multiplication par boutures etsemis. H.C. ERUCA Tournef (Crucifères.) Genre très voi- sin des Brassica, dontil nese distingue que par la silique oblongue, cylindrique, enflée, surmontée d’un large bec qui ne renferme pas de graines. L’Eruca sativa Lamk., ou Roquette, est une plante annuelle, indigène, d'environ 50 em. de hauteur, autrefois cultivée pour ses jeunes feuilles que l'on mangeaiïit en salade. La fleur est de couleur jaune pâle, veinée de violet noi- râtre. La Royjueite a une saveur peu agréable et sa culture est aujourd'hui abandonnée. Ervum. Voir Lens et Lentille. Fig. 356. — ERYSIMUM PETROWSKIANUM Fisch. et Mey. ERYNGIUM L., Panicaut. (Ombellifères.) LE | (E. macradenum | Plantes vivaces herbacées, àtiges dures, à feuil- LHérit.) — Sierras espagnoles et Pyrénées. — |les coriaces; fleurs sessiles, accompagnées de bractées et disposées en capitules compac- tes, ceintes d’un involucre polyphylle et entre- mêlées de paillettes dures etspinescentes ; calice à dents foliacées et aiguës; pétales obovales- oblongs, dressées, connivents, terminés en une longue pointe infléchie ; fruit écailleux. Environ 100 espèces. appartenant aux régions froides et tempérées du globe. E alpinum L, Chardon bleu — Corrrvox, FLORE COLOR. DES MONTAGNES, pl. 64. — Alpes. ré > NT. ON PTT TE, que )d + ‘ bat, 1 dite de éd 7ar sé É Lo à L 14 » sd D Gé date #4: y cal: ke >: & TT ERYNGIUM. -— D10 — ERYTHEA. — Plante à tige robuste, simple ou peu divisée, haute de 50 à 80 cm.; feuilles cordiformes, crandes, entières, crénelées sur les bords, d’un beau vert foncé luisant, veinées de vert clair; fleurs réunies en un gros capitule cylindrique muni d'un très grand involucre, élégamment et finement, découpé, dépassant le capitule. Toute la partie supérieure de la plante, mais surtout l’involucre et la tige, prennent, à l'é-| poque de floraison et jusqu’à la maturité des. graines, la teinte bleu foncé. Mai-juin. E. amethystinum L. — Alpes orientales. — Plante vivace, à nombreuses tiges dressées, di- visées, hautes de 30 à 50 em... à feuilles linéaires- | lancéolées, découpées; involuere à folioles étroi- tes, dures, peu découpées ; le tout bleuit pen-| dant l’anthèse. Mai-août. E. Bourgati Gouan. — CoRREYON, FLORE co- LOR, DES MONTAGNES, pl. 65. — Pyrénées. — Dif- | fère de l'E. amethystinum par ses feuilles à pour- | tour arrondi et profondément divisées, par ses. tiges moins divisées et plus courtes, et par la moins grande intensité du bleu. Mai-août. Un certain nombre d’autres Æryngium, ayant | tous des involucres spinescents et bleuissant, sont cultivés dans les jardins. Citons les Æ. cœæru- leum Bieb, du Caucase, creticum Lam., falcatum Lar., de Palestine, giganteum Bieb., du Caucase, | glaciale Boiss., des Sierras espagnoles, mariti- mum L., indigène, planum L., d'Orient, spina- alba Vill., des Cévennes. Tous sont d’excellen-. tes plantes vivaces, propres à ornementer les jardins pittoresques et n’exigeant aucuns soins, mais préférant le grand soleil. — Æ. alpinum fait | exception. il lui faut un sol poreux et la mi- ombre. L’Æ. glaciale est une espèce de rocailles. | L'Amérique nous a donné de curieux Æryn- gium, qui diffèrent totalement des espèces pré- citées ; ce sont les E. à feuilles étroites, cana- liculées, nervées parallèlement et rappelant les Monocotylédones. Les Æ. bromeñæfolium Laroche, eburneum Dcne. Lasseauxi Dcne.. pandanifolium Cham., platyphyllum, sont les plus recommandables. Ce sont de gr andes plan- tes aux formes architecturales et qu’on isole dafs les pelouses. Il leur faut un abri pour nos climats. Les Panicauts se multiplient facilement de graines. H. C. ERYSIMUM L.(Crucifères.) Plantes herbacées, annuelles on vivaces; feuilles indivises ; silique linéaire, tétragone, à valves convexes marquées d’une nervure saillante; graines ovoïdes ou oblongues, à radicule dorsale. Environ 125 es- pèces, répandues dans les régions tempérées de l'hémisphère boréal. *E. helveticum DC. — ‘Alpes. — Plante à racine pivotante; tiges de 30-40 cm., ascen- dantes ; feuilles linéaires-lancéolées, légèrement dentées; corolle jaune pâle, de grandeur moyenne ; fleurs disposées en une grappe ob- longue. Mai-juillet, E. Marshallianum Andr. — Sibérie et Rus- sie. — Plante bisannuelle et vivace, rameuse, à souche presque ligneuse à la base, à tiges de | 15 à 20 cm.; feuilles lancéolées étroites, d’un beau vert; fleurs grandes, d’un jaune ‘orangé, en grappe large et belle. Mai-juillet. :_ E. ochroleucum DC. (Æ. lanceolatum R. Br.) — CORREVON, FLORE COLOR. DES MONTAGNES, pl 16. — Montagnes calcaires d'Europe. — Plant vivace, à souche couchée et rameuse, à ti de 10-20 em., ascendantes et feuillées : feuil linéaires- lancéolées, faiblement dentées : fleur. grandes, odorantes, d’un jaune pâle très pur. Mai-juin. E. Petrowskianum Fisch. et Mey. (Fig. 356.1 Voir p. 509.) — Caucase. — Plante annuelle ou bisannuelle, à tiges dressées, de 40 à 50 em. ‘haut; feuilles étroites lancéolées : fleurs d’ beau jaune orangé, réunies en grappes courtes. Mai-septembre. *E. pulchellum Willd — Orient. Joe petite plante touffue, à fleurs d’un j jaune d'or. | Mai-juin. * E. Wahlenbergi Simonk. — Monténégro. à — Plante vivace, à feuilles d’un vert sombre, | dentées- et ondulées, à fleurs d’un jaune très | pâle. Mai-août. On cultive en outre les * Æ. pumilum Gaud,,| des Alpes, * rupestre DC., d'Orient, et * Waits manni Zavadsk, de la Bukovine. Sol léger, exposition plutôt ensoleillée; | plupart font très bien en plates- -bandes comme | bordure; les espèces marquées d’une * sont des plantes de rocailles. 4 | .. Multiplication par semis ou éclats. H. ce | ERYSIPHE. Genre de la section des Périsp | À riacées (voir ce mot). Le périthèce ne possè pas de pore et les spores des asquess "échapper par une déchirure irrégulière du périthèce. Les maladies qu'ils produisent portent le nom géné ral de blancs. Le mycélium blanc floconneux! | donne une première fructification (Conidies, voi | | ce mot) de la forme Oÿdium (voir ce mot) etes | périthèces apparaissent comme des points noirs très petits sur une surface blanche qui est Je) | mycélium épiphylle. |. E. Graminis, sur les feuilles céréales, Graminées de prairies. E. communis, espèce très répandue sur une, foule de plantes : Légumineuses, Boracintiil Verveines, Cucurbitacées, etc. Commun sur les Pois. E. Martii, sur les Ombellifères. 2 E. horridula, sur les Consoudes, etc. DD: ERYTHEA Wats. (Palmiers-Coryphées.) St à inerme, robuste, annelé à la base, garni da | sa partie supérieure par les restes des gaines. foliaires. Feuilles tomenteuses à la préfoliaison | puis glabres, orbiculaires, en éventail multifidel à divisions lacérées entremélées de filaments | ligule allongée; pétiole robuste, à bords lisses} | ou épineux. Spadice allongé, blanc tomenteux{ portant des fleurs hermaphrodites. Plusieurs | spathes tomenteuses enveloppant le pédononle| 2 espèces du Sud de la Californie, 1 | E. armata Wats. — GanrrenrL. 1887, fig 14/ — {[Syn: Brahea glauca Hort., B. Roezli "Wendl.| — Feuilles d’un glauque bleuâtre- argenté ; pé| tioles épineux. Spadice tomenteux, paniculé| Fruits ovoïdes, orangés, à péricarpe. libre. | Croissance lente, terrains secs EXPOSÉS. a | midi, rustique sous le climat de l’Oranger. | E. edulis Wats. — Rev. Horr. 1893, ne dE, — Ile de tee (Mexique). — Tige 2 10 :| | de Graminées! 1 L À me — ERYTHEA. nt 1 m. 50, arqués. tomenteux à l’état jeune; mbe atteignant 1 m.80 de diamètre, un peu lamenteux. Fruits de 2-3cm , noirs; pulpe su- rée, épaisse, adhérente aux graines déprimées, J. D. | ERYTHRÆAL (Gentianées.) Plantes annuelles ou vivaces, dressées rigides ou très humbles k très rameuses; files. opposées, sessiles ou 1. Dsubsessiles le long des rameaux simulant des pis, roses, jaunes, rarement blanches. Calice pubuleux, 5-4 fide, à lobes carénés; corolle ro- ée ou hypocr atériforme à D, rarement 4 lobes Stalés ; 5-4 étamines à anthères souvent exsertes, lu pollen; ovaire uniloculaire ; style filiforme ; stigmate à 2 lamelles ovales oblongues; capsule jivalve ; graines nombreuses, réticulées. Env. 30 espèces; surtout rég. temp. et sub- ropic. de l'hémisph. nord. La Petite Centaurée, E. Centaurium Pers., Wascz.. Arc. PL. Fr. t. 219; angl.: Centaury; all. : Kleines Tausendgüldenkraut ; licinale ayant les propriétés des Gentianes, lver comme plante ornementale l'E. diffusa Moods. des iles Acores, à tiges cespiteuses, t à belles fleurs roses en panicule dichotome. Aime surtout les situationsfraiches, à mi-ombre, *t un air humide. J..G: ERYTHRINA L. er cs Phaséolées.) Arbres et arbustes élevés, rarement sous-her- bacés, à rameaux sOuv ent munis d’aiguillons. Feuilles e-foliolées, à pétiole portant 3 stipules slanduliformes. Fleurs très belles, ordinaire- ment rouge cocciné, en grappes terminales leuillées ou axillaires aphylles. Etendard beau- toup plus grand que les aïles et la carène. 9 à 10 étamines. | 25 espèces des régions chaudes du globe. \ E. Corallodendren L. — D scourT. ANTILL. [v. 298. — [Syn. : aibes. — Arbre de 4-5 m.; épineux. Feuilles à béfioles inermes ; 2 paires de folioles largement pvales rhomboid.- -aiguês. Fleurs très rouges, en grappes axillaires. Graines arrondies, rouge vif hvec large tache noire. 1 E Crista-galli L. (Fig. 357. Voir p. 512.) — 307. REG. IV, 313; Bor. Mac. 2161. — jSyn.: E. laurifolia Jacq.. Ons. t. 51 .] — Brésil. — Arbre bouvant atteindre4-5 m. dans le midi de l’ Europe, ameaux gros,aiguillonnés, ainsi que les pétioles, olioles ovales. Fleurs d’un rouge foncé intense, | ) grappes terminales. | E: herbacea Linn. — Bor. Mac, 877. — Ca- line. Floride. — Souche vivace; rameaux ee. herbacés, glabres ; folioles rhomboï- lales. Fleurs écarlates, en longue grappe. On trouveencore dans les collections les types uivants espèces, variétés ou hybrides) : E. Bel- angeri Hort.; E. Bidwilli H., PaxT. Mac. XV, 51: Por. R:c. 33, 95E. caffra Thunb.., Bor. REG. IX, pe Bor. Mac. 2431: E. carnea Ait, Bor. Rec. > X VI, 1327; E. ‘fulgens Hort., Hers. AMAT. + 262; E. mitis Jacq., SCHOENBR. II, 216; Région del’Oranger.Multiplication de graines. | E. Spinosa Mill] — Iles Ca-| amplexicaules ; cy mes tantôt floribondes en co- bes denses, tantôt lâchement divariquées, ou | JUNE Fons -ERYTHRONTIUAL. . Feuilles d’un vert tendre, pétioles attei-, E. poianthos Brot., Trans. Lixx. Soc. 10, 11; | Bor. REG. XV, 1246, etc. Culture. Isolés sur pelouses ou groupés en massifs ; terre nutritive, Hiverner les souches à la facon des Dahlia, Brugmansia, etc. Certaines variétés (E. ornata, E. compacta) fleurissent bien en pots. Pleine terre, région de l’Oranger. J. D. Erythrochæte. Voir Ligularia. ERYTHROCHITON Nees. et Mart. (Rutacées- Cuspariées.) Arbrisseaux glabres, rarement ra- mifiés; files. alternes, rassemblées au sommet des tiges. très longuement obovales lancéolées, unifoliolées, entières; fleurs soit hypophylles | (naissant vers le milieu et en dessous de la côte médiane) [E. hypophyllanthus Planch. et Lin- den], soit portées par un pédoncule axillaire, 'anguleux. souvent très allongé [E. brasiliensis lressées, se tordant en spirale après la sortie | Nees. et Mart, BorT. Mac. 4742; Bor. Rec. 29, 47]. Fleurs très belles, à grand calice tubuleux- campanulé, rouge, à 5 angles ou côtes, et pres- que bilabié; corolle blanche ou rose, à tube | droit ou courbe, égalant ou dépassantle calice. plante mé-| à lobes étalés, égaux; 5 étamines parfaites ou 1-3 sans anthères; ovaire à 5 loges; style ter- minal, simple, exsert; stigmate capité, à 9 lobes; capsule formée de 5 coques bivalves; graines | réniformes, à enveloppe coriace, rugueuse, mu- st l'espèce la plus connue; on pourrait cul- | riquée, opaque. 4 espèces: Brésil, Guyane, Nlle-Grenade L’E. brasiliensis est l’espèce la plus connue; plante de serre chaude, très ornementale par | Lindeni Regl.|, GARTENFL., | angl. : son port et ses belles fleurs, qui se montrent presque toute l’année, toujours sur le même pé- doneule, que, pour cela, il faut éviter de couper. L’E. hypophyllanthus [Syn.: Hypophyllanthus 1866, pl. 507, p. 132, est des plus curieux pour la place occupée par ses fleurs. Ces plantes mûrissent facilement leurs graines en serre et se multiplient de graines. ERYTHRONIUM JL. (Liliacées.) Dent de Chien ; Dog's-tooth Violet; all.: Hundszahn. Plantes bulbeuses, à feuilles peu nombreuses, à fleurs portées sur des pédoncules peu éle- vés; périgone réfléchi; sépales libres, conni- vents à la base; 3 étamines hypogynes et 3: périgynes, alternantes; filets lancéolés-subulés ; anthères attachées au filet par la base; 1 style; 8 stigmates; capsule trigone et polysperme. On en compte 8-10 espèces, appartenant à l’Eu- rope, à l’Asie centrale et septentrionale et à l'Amérique du Nord, et un certain nombre de variétés horticoles. E. americanum Smith. — Bor. MAG. t. 113. — Etats-Unis, — Feuilles larges, maculées de brun; fleur grande et penchée, jaune, solitaire. Mai. E. dens-Canis L. — CorreYoN, FLORE cOLO- RIÉE DES MONTAGNES, pl. 140. — Europe et Si- bérie. — Tige uniflore, feuilles larges, macu- lées de brun; grande fleur rose. Mai-avril. Va- riétés à fleurs blanches ou roses. E. grandiflorum Pursh. — Bot. Rec. 21, t. 1786. — Amérique boréale, — Hampe multi- flore; fleurs blanc crême, grandes. Mai-juillet. On cultive, en outre, les Æ. albidum Nutt., aureum Link. carolinianum Walt. giganteum Lindl, Nuttalianum Schult., Hendersonni Gray, et plusieurs variétés. : ERYTHROXYLON. Sol riche en humus; mi-soleil. Multiplication ! par semis. s HEC ERYTHROXYLON L. (Linées-Erythroxylées.} Ce genre est peu intéressant au point de vue, horticole. Par contre, il renferme une des plantes officinales les plus vantées de nos jours: la Coca du Pérou (E. Coca L.). Le principe actif, de la Coca est la Cocaïne, alcaloïde analogue | à la caféine par ses propriétés. ESCALLONIA L. fils. (Saxifragées) Arbres et arbrisseaux glabres ou glanduleux pubescents, | souvent résineux. Feuilles alternes, persistantes. | Fleurs blanches, roses ou pourpres, disposées | en grappes ou en panicules terminales, rare- ment axillaires. Calice à tube soudé à l’ovaire. 5 pétales linéaires spatulés; 5 étamines; ovaire | infère, 2-8 loculaire, soudé à un disque épigyne. | Style simple; stigmate capité, 2-3 lobé. Inclus: Stereoxylon et Vigiera. | 35 espèces de l'Amérique méridionale (excel. Brésil et Guyane). Fig. 357. — ERYTHRINA CRISTA-GALLI L. E. floribunda H. B. et K. — Lopp. Car. 1291. — Nile-Grenade. — Arbrisseaux de 2-3 m., à rameaux d’abord glanduleux, puis glabres. Files. oblongues, finement crénelées, d’abord luisantes.visqueuses, puis lisses. Fleurs blanches, en corymbes très rameux, terminaux. E. macrantha Hook. et Arn. (Fig. 358.) — Bor. Mac. 4473; Lemaire, J'arp. FL. 99; FL Des | SLRRES, VI, 632. — Ile Chiloe. — Arbrisseau à rameaux touffus. Flles. vert foncé. luisantes en dessus, plus pâles en dessous, obovales, créne- lées. Fleurs assez grandes, rose carminé foncé. | en panicules terminales. E. revoluta Pers. — Bor. MAG. 6949. — [Syn.: Stereoxylon revolutum Ruiz et Pav., FL. PERUV., t. 236 a.] — Chili. — Arbuste très rameux, d’a- bord hirsute, puis glabre à l’état adulte. Filles. brièvement pétiolées, révolutées, obovales ai- guës, cuspidées, dentées dans leur moitié supé- — 512 — et à limbe court. | Tous sontherbivores etse nourrissert de feuilles, ESCARGOT.,. Ne. F2. - ‘Ari rieure. À l’automne, fleurs en grappes thyr-« soïdes, blanches ; corolle àtubelong, cylindrique E. rubra Pers. — Loop. Ca. 1659; Bor. Ma 2890. — |Syn.: Stereoxylon rubrum Ruiz et Pav.] — Chili. — Arbrisseau à tiges dressées, puis réclinées et s’enracinant en touchant le sOlA Files. dentées, luisantes, ponctuées résineuses. en dessous. Fleurs rouges, réunies par 5-7 su chaque pédoncule,. | On cultive encore: E. montevidensis DO: Paxr. Mac. 11,51; Bor. Rec. XVII, 1467, à fleurs. blanches, en panicules terminales; E. organensis,\ Bor. MAc. 4274, du Brésil, à fleurs roses: E. discolor, VExT. Cuoix 54, de la Nlle-Grenade.A Ces plantes sont rustiques dans le Midi,4 mais elles réclament un sol frais et une expo sition à demi-ombragée. Multiplication de bou tures ou d'éclats. J. D. Fig. 358. — ESCALLOXIA MACRANTHA Hook. et Al} | Escarbot. Voir Hister. 1 Escarole. Voir Chicorée Scarole. | ESCARGOT. Les Escargots, mollusques ter restres du groupe des Gastropodes (voir ce mot)W constituent pour les naturalistes la famille-des Hélicidés, du nom du genre Helix (Escargot)} de fruits et de bourgeons qu'ils dévorent à l'aide de leurs mâchoires (radula), armées de dents dures et aiguës. Ils sont surtout nuisibles au} printemps lorsqu'ils s’attaquent aux Jeunes bourgeons, à l'automne lorsqu'ils dévorent el! quelques heures les plus beaux fruits. L'ESCar/M got de Vigne ou de Bourgogne, ou Hélice vigne} ronne (Helix pomatia), est l'espèce la.plu grande, commune surtout dans les lieux sablon neux, et celle qui rachète ses dégâts en fou M nissant un aliment que beaucoup de personne, à recherchent à l’égal des huîtres. Cette espèc| Ÿ E 7 A Re. (I D TT * -ESCARGOT. très vorace ; elle exerce ses ravages du prin- ps à la fin de l'automne. Pendant l'hiver, les Escargots s’enfoncent d’un pouce dans la terre, Je préférence sous la mousse, et ferment leur soquille avec un couvercle calcaire (épiphragme) secrété pour cet usage; ils y restent endormis usqu'au printemps. A ce moment.ils seréveillent streprennent leur activité. Les œufs, blancs, à oque calcaire, de la grosseur d’un pois, sont léposés en masse dans des creux de terre pré- arés par le mollusque. On sait que ces animaux sont hermaphrodites, de telle sorte que chaque Scargot pond ses œufs, au nombre de 60 à 80, lans l’espace de deux jours. Après cette ponte, Escargot nivelle la terre au-dessus, de sorte jue le nid est très difficile à découvrir. Au bout le 26 jours, les jeunes sortent de l’œuf, ne diffé- ant de leurs parents que par la taille. ! L'Escargot chagriné ({. aspera) remplace H. nomatia et se mange aussi dans le Sud-Ouest {le la France. L'Escargot des arbustes (Helix arbustorum) | iffère du précédent par ses couleurs : lacoquille | l'un brun marron est mouchetée de stries irré- ulières jaune paille ; l'ouverture est bordée de lanc. Le corps de l’animal est d’un noir bleuâtre vec le pied plus clair. C'est une espèce com- aune dans les jardins, les haies, à la lisière des Lois, surtout dans les lieux humides, où elle se tient sur les plantes basses. à : lig: 359. — Escargot des buissons. HELIX NEMORALIS. | À { L'Escargot des buissons (A. nemoralis) varie Raucoup par les couleurs de sa coquille qui Gt ordinairement d’un jaune citron ou brun pugeâtre avec des bandes noires et l'ouverture bnstamment foncée. Il est très nuisible dans ls Jardins, où il attaque les fruits (Pêches, loires, etc.). | | | | | | | | lg. 360. — Escargot des jardins. HELIX HORTENSIS. | LE LL LJ L : Escargot des jardins (A. hortensis) à la co- e plus mince avec l'ouverture d’un blanc . Toutes ces espèces ont les mêmes mœurs, L. _ DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 513 — ESCARGOT.. sont très voraces et sont comestibles, bien que l’'Hélice vigneronne, plus délicate, soit seule re- cherchée. On a proposé de nombreux moyens pour s'opposer aux dégâts des Escargots. Le plus simple est de leur faire la chasse en les décou- vrant dans leur retraite, surtout en hiver, et de les écraser avec soin, ainsi que leurs œufs. En été, cette chasse doit se faire le soir ou de grand matin, car les Escargots redoutent la chaleur et la sécheresse du jour. Les petits Escargots peuvent être donnés en pâture aux poules qui en sont friandes; mais il ne faut pas trop les gorger de cette nourriture animale, qui les dé- goûte rapidement et donne mauvais goût à leur chair et à leurs œufs. Les matières pulvérulentes mises en cordon au pied des arbres et des murs paraissentarrêter Fig. 361. — Eschscholtzia de Californie. ESCHSCHOLTZIA CALIFORNICA Lindl. les Escargots, en engluant leur pied qui trans- sude sans cesse un mucus collant indispensable à leur progression. La chaux, la sciure de bois, la cendre, le sable fin, Les débris de forges ou de verrerie pulvérisés, remplissent ce but, mais il faut renouveler souvent ce cordon. surtout par les temps humides, ou quand il fait du vent. Le goudron, le coaltar peuvent être employés. Mais la chasse méthodiquement faite matin et soir donne des résultats bien préférables. On y emploie des enfants qui visitent soir et matin le dessous des cuves et des tonneaux d'arrosage, les espaliers, les caves, les haies, les amas de pierres, les buissonS, les bordures de buis. Ces der- nières, placées dans un endroit humide, loin des plates-bandes, constituent d'excellents pièges. M. Noël conseille les moyens suivants: 1° placer sur plusieurs points du potager de petites bras- 33 ESCARGOT., sées de rameaux verts (cytise surtout), les lima- cons s’y cachent pendant le jour et l’on s’en empare; 2° conserver une planche de poireaux porte-graines que les petits Escargots recher- chent: on les y prend en nombre incroyable ; 8° lâcher les poules au jardin, en automne, ce qui vaut mieux que de leur donner les Escargots dans le poulailler, car elles en laissent échapper un grand nombre et refusent ceux qui sont écrasés. — Parmi les autres animaux que l’on peut placer dans un jardin pour détruire les Escargots, il faut signaler au premier rang le Hérisson. puis la Tortue. [a Mouette, le Vanneau, les Dindons; mais ces derniers sont encore plus nuisibles que les poules dans un jardin en plein rapport, et ne peuvent être utilisés qu’à l’arrière- saison. Si l’on veut employer les Escargots comme aliment, il faut d’abord les laisser jeûner quel- que temps dans un vase couvert placé à la cave. Les empoisonnements par les Escargots ne sont pas rares; ils se produisent surtout chez les personnes qui ont la digestion lente ou des affections de l’estomac. Ce mets doit être très cuit. C’est surtout dans le midi (Aube) que l’on voit des escargotières pour l'élevage de ces mol- lusques ; on les tient dans un enclos où l’on cul- tive du Thym,de la Menthe. de la Sarriette, du Cerfeuil. du Persil. etc. et d’où l’on bannit avec | soin les plantes vénéneuses, telles que la Bella- done, la Ciguë, etc. EE Esche. Nom allemand du Frêne. ESCHSCHOLTZIA Cham , Eschscholtzie. (Papa- véracées.) Herbes bisannuelles ou vivaces, gla- bres, glaucescentes ; feuilles multiséquées, à lobes linéaires.Fleurs jaunes, longuement pédon- culées. Sépales soudés, caducs, en forme de coiffe; 4 pétales. Etamines en nombre variable. virsn à espèces. Californie. E.californica Cham... Æ. de Californie (Fig.361.) {Syn. : Chryseis californica Lindl.] Bisannuel dans les cultures. Tiges couchées redressées, de | 40 à 50 em. ; fleurs comme un petit pavot, jaune d’or, de juin à septembre. Var.: à fieurs blan- ches et roses. Plates-bandes, massifs ; exposition chaude, terre légère. Semer en place, à l'automne et au printemps ; ne se prête pas au repiquage ; se re- sème naturellement dans les jardins. E. tenuifolia Benth., Æ.. à feuilles menues. — Californie. — Annuel ; tiges grêles, peu éle- vées, 15 em.; feuilles finement découpées; pé- doncules uniflor es ; fleurs petites, jaune pâle, en juin-juillet. Moins ornemental que la précédente. Même culture. J. G. Eselsdistel. Nom allemand du Chardon à l'âne (Onopordon Acanthium). Esherber. Synonyme de Sarcler. Esmeralda. Voir Arachanthe. ESPALIER. On dit qu'un arbre est en espalier, lorsque son branchage est adossé ou appliqué contre un mur, un bâtiment, une cloison ou toute autre construction pleine; ainsi abrité, ses tissus se lignifient, ses bourgeons fleuris- ve 514 | | dus qui retournent au type originel à fle Style court ; stigmate divisé en 4-6 boles liné-| aires, divergents. étalés. Capsule linéaire, dure, | munies de 10 sillons, s’ouvrant à maturité jus- | qu'à la base. Graines non munies de crête. En- | ETAMINE. sent et son fruit mürit. Cette situation ss donc applicable aux espèces d’origine méri- dionale cultivées dans le nord; par exemple. sous une latitude relativement ‘septentrional 4 le Figuier réclamera un coin ou un angle d'e s- palier où se concentre la chaleur, le Pêcheret la Vigne exigeront les façades Est, Sud et Oues alors que lé Poirier, le Pommier, le Griotti er se contenteront des expositions peu ou pol int visitées par le soleil. A l’espalier, le palissag ge des branches est nécessaire, et il devient fa de les abriter contre les intempéries au mo de paillassons, claies, toiles, auvents, etc. Æa production est donc plus certaine, le fruit plus fin d'aspect et d’une qualité supérieure aux productions de plein vent, sauf cependant en ce qui concerne l’Abricot. C. EM Éspe. Nom allemand du Tremble (Populus! Tremula). ! ESPÈCE. «L'espèce, dit A. P. De Candolle, est la collection de tous les individus qui se semblent plus entre eux qu'ils ne ressemblent à d’autres; qui peuvent, par une fécondation. réciproque, produire des individus fertiles qui se reproduisent par la génération, de sorte qu'on peut, par analogie, les supp tous sortis originairement d’un seul individ Essbare Platterbse. Nom allemand de la (Lathyrus Sativus). ESSENCE. En sylviculture, ce mot est ployé comme sÿnonyme d'espèce d'arbres Chêne est une des principales essences den0s forêts. | Essence. Voir Composition chimique des vé- gétaux. | ESSIMPLER. Supprimer, dans un semis. plantes à fleurs doubles ou pleines, les in simples. ESTIVAL. D'été. Estivation. Synonyme de Préfloraison. ESTRAGON.(Artemisia Dracunculus L.); angl Tarragon ; all.: Dragun. (Composées.) — Sibk rie. — Plante vivace, condimentaire, aroma& tique, cultivée dans tous les potagers; ge dressée, rameuse, files. lancéolées étroites, Œu vert gai; capitules en petites grappes dressé graines très rares. Se multiplie facilement clats. Cultiver en bordure, et pincer à mes des besoins. Il est bon. pour l'hiver, de co la souche d’un peu de litière; la plante geler par les grands froids. Quelques suffisent pour la provision d’un ffénage sont les jeunes feüilles que l’on prend de férence, pour les fournitures de salade € conserves de Cornichons. J. ETAMINE. Organe mâle des végétaux nérogames. (Fig. 362.) L'Etamine se com de deux parties : 19 du filet: ou pied, sup plus ou moins grêle, de longueur variab) qui manque parfois complètement (étan sessiles); 20 de l’anthère, sorte de sac qui ferme le pollen ou poussière fécondante. semble des Etamines constitue l’Androcée. une même fleur, les Etamines peuvent ‘ gale dimension ou inégales. Dans Île l'androcée comprend 4 Etamines, sou grandes et deux petites; on les dit alor D Mi Fa : _ ki ETAMINE. — 515: — ETIQUETTES. mes. Dans la Giroflée, il en existe six, dont | Les Etiquettes sont peut-être, de tous les ob- uatre grandes et deux petites (Etamines tééra- | jets qui composent le matériel horticole, ceux lynames). qui ont donné lieu aux inventions les plus es Etamines peuvent être simples ou ra- | nombreuses; aussi les modèles en sont-ils ifiées (Ricin, Tilleul); elles peuvent aussi |très divers. Cependant on ne trouve pas tou- résenter certaines adhérences entre elles. Dans | jours des E. complètement satisfaisantes pour la Mauve, les filets soudés dans toute leur lon-|les différents cas où elles sont nécessaires. “ueur forment un tube qui entoure le pistil. | Les qualités qu'on leur demande généralement Dans le Pois, elles sont soudées en deux fai- | sont, tout en restant d’un prix peu élevé, aux: l’un d’une Etamine, l'autre de neuf. | d’être solides, durables, résistantes soit aux in- ne les Orchidées, les Etamines soudées en- tempéries du dehors, soit à l'humidité chaude ièrement avec le pistil constituent un corps | des serres. unique nommé Gynostème. Au point de vue de l'emploi, on peut distin- À guer les Etiquettes en Æ. à planter et E. à Ls suspendre. suivant qu'elles sont destinées à être fichées dans le sol ou à être attachées aux plantes. Au point de vue de leur nature, ci- tons, parmi les plus employées : Etiquettes en papier et parchemin, en celluloïd, en bois, en verre, en terre cuite, en ardoise; E. émaillées et E. métalliques. “ Fig. 362. — Etamine (Cornouiller mâle.) D j qu de ll Lil Le? ÆTENDARD ou Vexillum. On donne ce nom upétale supérieur, impair, en général plus ë que les autres, dans la corolle des Lé- imineuses-Papilionacées. ETÊTAGE. Ecimage. Cette opération consiste Supprimer la partie terminale d’une tige ou une branche, dont on veut favoriser la Ta- ification latérale. EMIOLEMENT. Phénomène caractérisé par e décolorati on et l'allongement des organes sgétatifs, lorsqu'ils sont placés à l'abri de la mière et aussi dans une certaine humidité. moonble est arrêtée dans son dévelop- ment, et les grains chlorophylliens ont une mension plus faible et peuvent finir par dis- waitre. L'exposition à la lumière ramène les es à l’état normal. Les plantes étiolées Bons aqueuses, les tissus vasculaires et ieux moins incrustés. Aussi a-t-on employé | procédé en horticulture pour produire cer- s variétés tendres de salades. D: D. ETIQUETAGE. L’Etiquetage des plantes 2, rticulture, une grande importance. Il de- indispensable pour peu que l'on cultive se ollections. Nous avons vu, à l’article Cata- que, combien il est nécessaire d'établir la liste st odique et raisonnée des végétaux que l’on | : réunir. Il n’est pas moins utile d'étiqueter X-ci, de telle sorte qu’on ne soit pas obligé recourir à chaque instant au catalogue. Les jardins scientifiques, un Etiquetage — === = il pub ii] | l Fig. 363. Fig. 361, Fig. 365. Etiquettes diverses, E. en papier et parchemin. — Les E. en papier ne peuvent être que provisoires; elles ne sau- raient durer longtemps, à moins qu'il s'agisse d'échantillons conservés à l’abri desintempéries, ce qui est le cas pour les herbiers, les graines, etc. Dans la pratique horticole et surtout dans les jardins botaniques, on emploie souvent, pour la récolte d'échantillons verts, de petites E. rec- tangulaires en papier fort ou carte. On découpe S ‘impose. Les établissements horticoles | soi-même ces étiquettes dans de grandes feuilles, « s'attachent,eux aussi, à bien étiqueter | et on les perce d’un trou dans lequel on passe oduits, soit dans les expositions, soit | un fil. En leur donnant 8 em. de longueur sur envois, et l’on peut dire que c’est là | 24 mm. de largeur, il n’y a pas de perte dans S caractéristiques de ces établissements. | le découpage. [es L. H. Pour les fruits, tubereules, bocaux, etc., on ETIQUETTES. (Fig. 363, 364, 365.) Lames, | emploie souvent des E. gommées que l'on colle s ou feuilles, de nature et de dimensions | sur les objets. Celles-ci se vendent en boîtes ès, sur lesquelles on inscrit le nom des | ou en feuilles. Les E. de parchemin sont fort commodes | k Ep dl dv«<1 LT Pet Ve A a QT LU NT PR 8 QT 0e 2e à Le MSN RQ PRE GE PROS CAR RSS RER RS Re ETIQUETTES. pour les expéditions; elles portent un œillet métallique et s’attachent aux ballots, paniers, etc. En général, elles portent imprimés le nom et l’adresse de l'expéditeur. Æ. en celluloïd. — Ces E., d'invention récente, paraissent devoir rendre de bons services. Elles sont durables, légères, peu coûteuses. et l’on peut les avoir de couleurs variées. Elles se gravent aisément en relief et reçoivent égale- ment bien soit l'écriture, soit l'impression. Le principal reproche qu’on peut leur faire, c’est de s’enflammer facilement et d’exposer ainsi à des accidents. ÆE. en bois. — Bien qu'elles soient d’une durée généralement très limitée, celles-ci sont fréquemment employées. En général, on les fait en bois blanc et l’on prépare un côté pour recevoir l'inscription : cette face, bien lisse, est le plus souvent peinte en jaune ou en blanc. Elles sont, ou pointues d’un côté, pour être fichées en terre, ou pourvues d’un fil métal- lique, pour être suspendues. Dans beaucoup de jardins, on se sert de grandes E en bois des- tinées à rester longtemps sur place. On les fait larges et épaisses, en ayant soin de ne pas, trop amincir la partie à enterrer. Une fois peintes soigneusement en blanc ou en vert, ces E. sont ou imprimées ou éerites en gros caractères. Le Robinier faux-Acacia est l’un des bois qui conviennent le mieux pour ces Eti- quettes. ÆE. en verre. — On a imaginé de faire des E. en verre épais, dont une face est dépolie, sauf à l'endroit des caractères, qui apparaissent ainsi très nettement. Ces E sont très peu em- ployées, à cause de leur prix élevé. On trouve aussi des Etiquettes composées d’un petit cadre métallique, dans lequel on à placé une feuille de papier recouverte d'une lame de verre. E. en terre cuite. — Ces E. sont assez coùû- teuses et durent peu. Les alternatives de gel et de dégel les détruisenr assez rapide- ment. Elles sont gravées en creux et géné- ralement recouvertes d’une sorte d’émail. E. en ardoise. — On rencontre quelquefois des E. formées simplement de morceaux d’ar- doise plus ou moins réguliers gravés à la main, au moyen d’un poincon. Ces E., très économiques, durent assez longtemps et ren- dent de bons services. E, émaillées. — Celles-ci sont des E. de luxe. Elles sont formées d’une plaque en métal, faïence ou porcelaine, recouverte d’une couche vitrifiée, laissant voir l'inscription par trans- parence. Plus ou moins durables et très coû- teuses, on ne les rencontre que dans les pro- priétés où l’on ne regarde pas à la dépense. ÆE. métalliques. -— Il en est de bien des sortes. Les plus employées sont des lames de zinc sur lesquelles on écrit soit au crayon dur, soit au moyen d’une encre spéciale. (Voir Encre zinco- graphique.) Lorsqu'on se sert du crayon, il vaut mieux employer des E. assez minces, pour que la pointe du crayon produise les caractères en creux : il suffit pour cela de poser l'étiquette à écrire sur un corps offrant une certaine sou- plesse en même temps qu’une résistance suffi- 516 \\-nAENSIRS EUCALYPTUS. sante, un carnet de poche, par exemple. Suivant le besoin, ces E. sont ou pointues et se fichent. en terre, ou rectangulaires et pourvues d’un‘fil" de fer galvanisé ou d’un fil de cuivre passan dans un œiilet de cuivre. Dans ce dernier casM elles sont à suspendre. a Récemment, on a imaginé de graver les E,en zinc, en se servant de poinçons portant de lettres en relief. On obtient ainsi, à des prix” modérés, des E. très lisibles et d’une grande durée. | Citons encoreles E. en plomb, qui se frappent en creux au moyen de poincons; les E. métal=4 liques gravées à l’aide d'acides; et les E -cou4 lées avec caractères en reliefs. Ces dernièress sont, pour ainsi dire, inusables ; à l'Ecole ma tionale d'Horticulture de Versailles, on a trouvé, depuis peu, le moyen de les fabriquer assez at pidement et à des prix modiques. 7.1 Mentionnons enfin les Etiquettes en fer, sun tiges, dont on se sert dans beaucoup de jard scientifiques. Celles-ci sont imprimées au moy de caractères à jour. Pour cela, il faut, avam tout, enlever la rouille ou l’ancienne peintures ce qui s'obtient en les brûlant à la forge;«om les peint ensuite au minium, puis on Jesme: couvre d’une double couche de peinture ventes blanche, jaune. etc. L'encre que l’on emploie est de l'encre d'imprimerie à laquelle on ajouté de l’huile siccative. L. An Etoile de Béthléem. Nom français de l'Orni thogalum arabicum { ETOUFFÉE (Boutures à l’} On-appelle ans les boutures tendres faites sous cloches ou sous de petits châssis dans un espace aussi restrem que possible, de facon à les priver entièremen! d'air, tout en leur donnant la plus grande somme de chaleur nécessaire à la prompte émissiol des racines Les plantes de serre chaude à prise difficile, les boutures herbacées, se font | l’étouffée. .-E1 ns. { ETOURNEAU. L’Etourneau ou Sanson» (Sturnus vulgaris), type de la famille des St nidæ (Passereaux conirostres), est un OlSte migrateur qui nous arrive au premier printem} et nous quitte à l'automne, allant passer Phivé en Afrique. C’est un insectivore des plus util à l’horticulture; il détruit des quantités énorm | d'insectes, de vers et de limaces. Aussi da certains pays, on l'attire en lui préparant nids artificiels formés de bûches creuses de 4 à 50 em. de long avec une ouverture de5} 6 cm. de diamètre près du sommet, ou de petit caisses de même dimension en forme decaba que l’on suspend aux arbres, à des perches, 4 faîte des toits. Pendant que ces oiseaux élèv@ leurs petits, Lenz a calculé qu’ils détrus( 360 limaces chaque jour, et comme il y a,de£ couvées de 5 à 6 petits par an, cette famille } douze membres doit détruire par jour plus [ 800 limaces. «J'ai dans mon jardin, dit Lef 42 nids artificiels toujours occupés, ce qui} donne 504 étourneaux pouvant détruire chac année plus de 55.000 limaces.» C2] EUCALYPTUS L'Héritier. (Myrtacées-Lep} spermées.) Arbres ou arbrisseaux Souvent gl | ques, contenant des principes aromatiques, 4 résines et du tannin. Dans les Jeunes arb cru VE 4 74 EUCALYPTUS. os feuilles sont souvent opposées; elles sont gé- éralement alternes, coriaces, entières et pen- inerves dans les arbres adultes. Les fleurs aissent sur des pédoncules axillaires, courts, et ont ordinairement groupées en ombelles ou en lapitules trifiores ou plurifiores; elles sontrare- nent solitaires. Ces fleurs ont un calice à tube urbiné ou campanulé, adné à la base avec ovaire ; à partie libre entière ou 4-dentée. La lorolle est transformée en une sorte de coiffe md'opercule coriace qui se détache d’une seule ièce au moment de la floraison. pour laisser {bres les étamines qu'il recouvrait et qui sont nnombreindéfini, disposées sur plusieurs rangs. lovaire est infère, à 3-4 loges qui contiennent hacune de nombreux ovules. Le fruit est une lapsule renfermée dans le calice devenu plus umoins ligneux ; il s'ouvre par 3 ou 4 fentes our laisser échapper les graines, petites, sou- tent anguleuses ou linéaires-cunéiformes. Ce enre renferme environ 150 espèces, toutes ustraliennes, à l'exception de quelques-unes qui abitent les Philippines, les Moluques, la Nlle.- ruinée et autres iles des mêmes régions. ! Dans son ouvrage, ÆEucalyptographia, M. le taron Ferd. von Mueller, botaniste du Gouver- tement à Victoria (Australie), a figuré et donné à description de cent espèces de ce remarquable tenre. Nous suivrons dans cette note la classi- cation établie par le savant auteur, mais nous {mitons notre étude aux espèces Les plus inté- tessantes pour notre climat de la France méri- ionale et de l'Algérie, qui ont fait l’objet d’un Lans la région méditerranéenne», par M. Ch, Nau- Win, de l'Institut, Directeur de la Villa Thuret, | Antibes. Voir aussi article ÆEucalyptus, dans L Manuel de l'Acclimateur, par MM. Ch. Naudin L Ferd. von Mueller. | Section I. Renanthereae. | Anthères ordinairement plus larges que lon- lues, en forme de rein (ou de haricot), s’ouvrant | la face ventrale par des fentes divergentes, tonfluentes en haut. Les fleurs sont générale- hentdisposées en ombelles solitaires. Les graines Crüles et les graines stériles sont ordinairement lEmblables. | E amygdalina Labillardière. — B. M.t. 3260. - Australie méridionale orientale et Tasmanie. - Arbre d’une taille colossale, dépassant même la hauteur le célèbre Wellingtonia gigantea, de i Californie, considéré comme le plus grand bre du globe. Un ÆEucalyptus appartenant à ette espèce, mesuré par M. G. W. Robinson, nspecteur des forêts, avait 145 m.; un autre Mait 21 m. de circonférence au niveau du pl; 4m. 25 de diamètre à 3 m. 50 du sol; 2 m. 44 4m. de hauteur; 1 m.53 à 64 m. Les vuilles en sont minces, linéaires lancéolées, acu- unées, d’un vert uniforme sur les deux faces, arsemées de nombreuses glandes oléifères bansparentes. Les fleurs sont petites, en om- Îles solitaires 6-8 flores; elles ont un oper- le presque hémisphérique, plus court que le { | | 1 = (ES | ice. Le fruit, de la grosseur d'un pois, est ovale | onqué, à bords de l’orifice déprimés et à valves | luses, Cette espèce est l’une des plus rustiques v : L 4 1émoire intitulé 0-m. de hauteur; feuilles ovales lancéolées, ai- vuës, d’un vert beaucoup plus pâle à a face in- érieure, penninerves; ombelles 4-5 flores, pa- hiculées, à pédicelles allongés ; opercule en forme fle-patère, très court et moins large que le ca- (ice; à suture large et irrégulière. Fruit gros, tisse, ovale, en forme d’urne, à bords de l’orifice pomprimés et à valves incluses; graines fertiles Lrès grandes, noirâtres, sans membrane termi- hale. Aussi rustique que l’Æ, globulus et plus or- nemental, mais de croissance moins rapide. Pournit en abondance la résine Xno. | E. cornuta Labillardière. — Australie méri- (ionale occidentale. — Grand arbre à feuilles finéaires lancéolées, d’un vert uniforme sur les eux faces ; ombelles solitaires, à pédoncule cy- ü idrique et à pédicelles souvent nuls; opercule très Long (cinq fois plus long que le calice), cy- lindrique au sommet; étamines à filets jaunes, tongs, droits dans le bouton; fruit campanulé, “ILemi-ovale, à bords de l'orifice déprimés et à Halves très longues, en forme d’alène, cohérentes. Répandu en Provence, où il se montre aussi Fustique que l’Æ. globulus. |, E:corynocalyx Ferd. von Mueller. — Austra- tie-méridionale. — Arbre atteignant 40 m. de hauteur, à feuilles luisantes, d’un vert un peu blus pâle à la face inférieure; ombelles ordi- airement solitaires; opercule presque hémi- sphérique, débordant légèrement l’orifice du ca- hice, fruit ellipsoïde, en forme d’urne, strié, à bords de l'orifice comprimés et à valves in- uses, Ce bel arbre est rustique en Provence; va croissance est un peu lente et c’est l’un des Moins aromatiques du genre. | E° ficifolia Ferd. von Mueller. — Australie Méridionale occidentale. — Petit arbre à feuilles | ès grandes, rappelant celles du Ficus elastica, bennmerves et d’un vert beaucoup plus pâle à la face inférieure; ombelles paniculées; pédi- elles allongés; opercule en forme de patère, | 1oins large que Le tube du calice, à suture large tirrégulière; fruit grand, lisse, ovale, en forme Fine, à bords de l’orifice comprimés et à valves LOL 519 EUCALYPTUS. incluses; graines fertiles pâles, terminées par une longue membrane. L'une des espèces les plus ornementales. E. globulus Labill. (Fig. 366.) — Victoria et Tasmanie, — L'un des plus grands arbres du genre et le plus connu. Dans les jeunes plantes, les feuilles sont opposées, sessiles, oblongues, glauques ; dans les arbres adultes, elles devien- nent alternes, pétiolées, lancéolées-falciformes, d’un vert uniforme sur les deux faces. Les fleurs, généralement solitaires, ont le pédoncule ou le pédicelle souvent nuls ; l’opercule est double : l’intérieur en forme de couronne; le fruit est gros, hémisphérique, verruqueux, anguleux, à bords de l’orifice larges, déprimés et à valves exsertes, convergentes. LEE S 77/7 Fig. 366. — EUCALYPTUS GLOBULUS Labill. On connaît l'importance de cet arbre dans la région méditerranéenne, en Europe comme en Afrique. Des régions marécageuses, dévas- tées par la fièvre, sont devenues saines et peu- plées, grâce à des plantatiogs d’Eucalyptus qui assèchent le sol. Son feuillage à odeur bal- samique renferme d’ailleurs un principe fébri- fuge dont l'effet est incontestable. Le bois est comparable, comme qualité, à celui du Chêne. L'Eucalyptus globulus est remarquable par la rapidité de sa croissance; il n’est pas rare de le voir atteindre 15 m. de hauteur en 7 ou 8 années. Cette espèce à été découverte en Tasmanie, le 6 mai 1792, par Labillardière, botaniste fran- çais, envoyé à la-recherche de La Pérouse; mais on peut dire que, jusqu’en 1860, elle est restée inconnue en dehors des jardins botaniques. C’est en 1852 que M. Ferdinand Mueller, en étudiant les plantes de la Colonie de Victoria, eut l’idée que cet arbre pourrait rendre de EUCALYPTUS. grands services pour le reboisement du midi de l’Europe et commença à faire des envois de graines. M. Ramel aida puissamment à sa pro- pagation, en faisant connaître ses propriétés dans de nombreuses publications. C’est seule- ment vers 1862 que les premiers ÆZucalyptus globulus furent plantés en Algérie et aujour- d’hui on évalue à environ huit millions le nombre des arbres de cette espèce qui existent dans notre colonie. (Félix Sahut, Le centenaire de la découverte des Eucalyptus.) E. gomphocephala DC. — Australie méridio- nale occidentale. Arbre de 830 à 40 m. de hauteur, à feuilles épaisses, luisantes, d’un vert un peu plus pâle à la face inférieure ; om- belles solitaires, à pédoncule largement com- primé et à pédicelles nuls ; opercule plus large que le tube du calice, généralement hémisphéri- que; fruit en forme de toupie, à bords de l’ori- fice larges, convexes, à valves exsertes, con- fluentes. Cette espèce est d’une rusticité égale à celle de l’Æ. globulus ; sa croissance est rapide; elle est cultivée en Provence. E. goniocalyx F. von Mueller. — Nlle.-Galles du Sud, — Grand arbre à feuilles d’un vert uni- forme sur les deux faces ; ombelles solitaires, à pédoncule comprimé et à pédicelles très courts; opercule hémisphérique-pyramidal ; fruit ovale tronqué, anguleux, à bords de l’orifice étroits, déprimés, et à valves à peine incluses. Cette espèce est répandue en Provence. E.GunniiJ. Hook.— Nlle-Galles du Sud, Vic- toria, Tasmanie, — Arbre de 40 à 50 m.,à feuilles pétiolées, épaisses, largement lancéolées, d’un vert uniforme et luisantes sur les deux faces; ombelles solitaires, à pédicelles très courts; oper- cule luisant, hémisphérique, terminé en pointe courte ; fruit en forme de toupie, semi-ovale, à bords de l’orifice déprimés et à valves pe- tites, légèrement exsertes. Cet Æucalyptus est l’un des plus rustiques du genre; il est très répandu en Provence et l’on pense que sa culsure serait possible dans les landes de Bordeaux et peut-être même plus au nord. E. longifolia Link. — Australie orientale ex- tratropicale. — Arbre pouvant atteindre 50 m. de hauteur, à feuilles longuement lancéolées acuminées, d’un vert uniforme sur les deux faces ; ombelles solitaires, à pédicelles allon- gés; calice d’un vert pâle; opercule conique, aigu, plus long que le calice ; fruit assez gros, campanulé, semi-ovale, anguleux, à bords de l’orifice ascendants et à valves incluses. Cette espèce est cultivée en Provence. E. occidentalis Smith. — Australie occiden- tale. — Arbre de 30 à 40 m. de hauteur, à feuilles épaisses, d'un vert uniforme sur les deux faces; ombelles solitaires, 7-flores, à pé- doncule largement comprimé et à pédicelles courts ; opercule cylindrique conique plus long que le calice; étamines droites dans le bou- ton ; fruit campanulé, semi-ovale, à bords de l’orifice déprimés et à valves exsertes, termi- nées en pointe. Arbre de croissance rapide, cultivé en Algérie et en Provence. E. resinifera Smith. — Queensland méridio- nal et Nlle.-Galles du Sud. — Grand arbre 520 rieures droites dans le bouton; frait à partiel EUCALYPTUS. que l’on a souvent confondu avec l'E. rostrata et qui est caractérisé par des feuilles ovales. lancéolées, longuement acuminées, d’un vert « beancoup plus pâle à la face inférieure etäw nervures latérales prolongées jusqu'aux bords … où elles deviennent marginales ; par des om-4 belles solitaires, à pédoncule comprimé; par l'opercule conique aigu. deux fois plus long que le calice. Le fruit est semi-ovale, à bords à valves exsertes, - OU CS em de l’orifice déprimés et à pointues. m' E. robusta Smith. — Nile.-Galles du Sud. = Arbre pouvant atteindre 35 m. de hauteur, à | tronc massif, à feuilles abondantes, épaisses, ! larges, ovales, lustrées, d’un vert un peu plus pâle à la face inférieure; ombelles solitaires: pédoncule largement comprimé; calice de couleur pâle; opercule semi-globuleux conique, plus large que le calice et de même longueur que lui; fruit ovale tronqué, à bords de lof fice comprimés et à valves cohérentes, à peines incluses. Bel arbre, aussi rustique que l’Z. got bulus, cultivé en Provence et en Algérie, où il est précieux pour la plantation des parcs et dest avenues. SAS E.rostrata Schlcht. — Australie méridionaleM — Arbre à cime pyramidale, atteignant jus- | qu'à 60 m. de hauteur, à feuilles pétioléesM lancéolées falciformes, d’un vert uniforme Sur les deux faces ; ombelles solitaires, à pédoncule plutôt allongé et à pédicelles presque nulss opercule génératement allongé conique; éta-* mines extérieures droites dans le boutons fruit à partie inférieure semi-globuleuse,à bords de l’oritice convexes et à valves exser- tes. Espèce répandue en Provence et en Al série. | E. saligna Smith. — Nlle-Galles du Sud- Grand arbre à feuilles linéaires lancéolées, d’un vert beaucoup plus pâle à la faces inférieure. penninerves; ombelles solitairesn fleurs petites ; pédoncules comprimés et pèse | celles très courts ; opercule de même longueur que le calice, hémisphérique, terminé en pointen courte ; fruit semi-ovale, très étroit, à bords.des l’orifice déprimés et à valves petites, exsertesi E. tereticornis Smith. — Queensland. Arbre pouvant atteindre 50 m. de hauteurs voisin de l’Æ. rostrata, à feuilles pétiolées,lan-« céolées falciformes, d'un vert uniforme surles deux faces; ombelles solitaires, plurifloressaà pédoncule plutôt allongé conique, lisse, toi fois plus long que le calice; étamines exté“ LUS 2 OU Ce … D E 7 ee © DJ © Nr ET 2 ES 2 © DE" = | > FF A À inférieure demi-globuleuse, à bords de l’orifices convexes et à valves exsertes. Cette espècelesl très répandue en Provence et en Algérie. «+ E. viminalis Labill. — Australie méridionale} orientale. — Arbre pouvant atteindre jusqu'àt 100 m. de hauteur, à feuilles pétiolées, linéar-Y res-lancéolées, falciformes, d'un vert uniforme sur les deux faces ; ombelles solitaires, géné ralement triflores, à pédicelles nuls ou presne) nuls; opercule de même longueur que le calice, semi-ovale, ordinairement terminé en pointe) courte; fruit semi-ovale, à bords de l'orifice souvent convexes et à valves incluses. Cette espèce, très répandue en Provence; est l 1 | 1 EE OS ET OL" pm OS, SF MS SA D 2 D =" 0 PEL: EUCALY PTUS. 521 | June des plus rustiques du genre; sa culture ) peut être tentée dans les landes de Bordeaux | et jusqu’en Bretagne. On l’a vue survivre à des froids de 9 à 10 degrés au dessous de zéro. | = On peut encore citer, comme appartenant à | ce dernier groupe: les Æ. citriodora Hook., du Queensland, quin’est peut-être qu'une variété de VE. maculata et dont le feuillage renferme une huile essentuelle à odeur rappelant celle du ci- tron; Æ. corymbosa Smith., du Queensland, de | grandes dimensions ; maculata Hook., de la Nile.- L Galles du Sud, arbre de 40 à 45 m. de hauteur ; punctata DC. de la Nile.-Galles du | Sud; redunca Schauer, de l'Australie occiden- | tale, arbre de très grandes dimensions ; salu- à bris Ferd. von Mueller, de l'Australie centrale let occidentale, arbre de 30 à 35 m. de hau- teur ; Stuartiana Ferd. von Muell., de l'Australie 4 méridionale orientale, arbre de taille moyenne, { à branches pendantes et à feuillage dense. | Les Eucalyptus sont des arbres précieux pour { Passainissement des pays marécageux ; ils crois- sent avec une extraordinaire rapidité, et leurs tieuilles, parsemées de glandes remplies d’une | huile essentielle, imprègnent l'air d'émana- tions balsamiques. Nous avons indiqué, en par- tlant de chaque espèce, les particularités les plus { dignes d'être signalées ; il nous suftira d'ajouter | lqu'on multiplie ces arbres par graines, qui, vu | 1leur extrême ténuité, doivent être semées en |terrines et légèrement recouvertes. Ces terrines 1sont mises sous chassis et la germination a lieu | au bout d'une dizaine de jours. Lorsque le plant la développé ses deux premières feuilles, onle re- | “pique en godets, pour le rempoter en pots plus grands lorsqu'il atteint 15 à 20 cm. de hauteur. La mise en place en pleine terre a lieu lors-| que les jeunes Æucalyptus ont environ 60 cm. Sous le climat de Paris, les Eucalyptus doi- Ivent être cultivés en pots ou en bacs et ren- \trés l'hiver, soit en serre froide, soit en serre tempérée, selon qu'ils exigent une température plus ou moins élévée. L’E. globulus, à l’état de (jeune plante, sert souvent à orner les parterres pendant la durée de la belle saison. EUCHARIDUM Fisch. et Mey., Æucharidie. (Onagrariées.) Plantes annuelles, peu rameuses, presque glabres. Feuilles alternes, pétiolées, entières. Fleurs grandes, axillaires, solitaires, Isessiles, rouges. Calice à tube linéaire à 4 angles, latténué au dessus de l’ovaire, le dépassant lon- guement;, limbe 4-partit, caduc. Pétales 4, tunguiculés, trilobés. 4 étamines, ovaire à 4 jéses. style filiforme, stigmate 2-4 lobé. Capsule loblongue, loculicide, polysperme, Graines nues, ‘entourées d’un rebord ailé, ponctué, souvent roulé en dedans. 2 espèces. Californie. _E. concinnum Fisch. et Mey. (Fig. 367.) E. télégante. — Californie. — Tige de 25 à 30 cm., peu amifée, feuilles ovales. Fleurs nombreuses, à pétales rouge foncé, en grappes feuillées, juin- Juillet. Var.: grandiflorum, tige diffuse, fleurs {plus grandes, rose purpurin, marquées delignes et de taches blanches; feuilles ovales-aiguës. Bordures, corbeilles; exposition chaude, Semer 1°. en automne, repiquer, abriter le plant sous chassis, mettre en place en mars-avril; 2° au Printemps, en pépinière ou en place. J. G. _ EUCHARIS. EUCHARIS Planchon. (Amaryllidées.) Bulbe tuniqué; filles. pétiolées, allongées, d’un vert foncé; fl. en ombelle d’un blanc pur; périanthe à tube cylindrique droit ou recourbé, briève- ment dilaté en gorge au sommet; à segments subégaux, étalés; étamines fixées à la gorge, plus courtes que les lobes, à filets dilatés à la base en membranes pétaloïdes; membranes tantôt soudées en une couronne dentée ou tron- quée, tantôt distinctes ou très réduites; ovaire triloculaire; fruit trilobé, déhiscent à la fin; graines bulbiformes. 5 espèces de la Nile.-Grenade. E. candida PI. — F1. p. S. t. 788. — FKlles. co- lorées en vert foncé, atténuées aux deux extré- mités; pédonecule subcomprimé, glauque; fi. 6 à 10 en ombelle centripète, pédicellées: tube courbé; segments oblongs; couronne subcampa- nulée divisée dans son tiers supérieur en 6 par- Fig. 367. — EUCHARIDUM CONCINNUM Fisch. et Mey. ties, à divisions larges subbilobées ou dentées au sommet etstaminifères entre les dents; partie libre du filet subulée, dressée ; 2 ovules dans chaque loge. E. grandiflora PI. (Æ. amazonica Hort. Lind.) (Fig. 368. — KL. p. S. 957, 1216-17; B. M. 4971. — Distin)ct du précédent par ses fl. du double plus grandes, ses files. cordiformes à bords re- levés en gouttière profonde, son ovaire oblong, ses ovules au nombre de 16 à 18 par loge. E. Mastersii Bak. — B. M. 681. — Ombelle ne renfermant que deux fleurs sessiles. Dans les Æ. Sanderi Bak., B. M. 6676, et su- bedentaia Bak., B. M. 6289, les membranes pé- taloïdes forment une couronne soudée avec le tube du périanthe. Serre chaude pendant la végétation, tempérée pendant la période de repos; plein air en pots enterrés, en plein soleil en juillet et août; mul- tiplication de caïeux et de graines. P:H: Eucnide. Voir Mentzelia. EUCOMIS. EUCOMIS L'Hér. (Liliacées-Scillées.) Plantes voisines des Scilla. Bulbe tuniqué, souvent très grand ; files. radicales oblongues ou allongées ; bampe simple, aphylle, charnue, de longueur variable, terminée par une grappe dense.longue, de fleurs accompagnées de bractées courtes et plus ou moins longuement pédicellées; cette hampe est terminée au dessus de la grappe par une sorte de chevelure formée de bractées non accompagnées de fleurs, plus grandes que les autres, herbacées ou colorées. Périanthe persis- tant, à 6 divisions étalées, presque égales, un peu soudées à la base ; 6 étamines à filets dilatés vers le milieu. libres entre eux, fixés à la base des segments du périanthe et plus courts qu'eux, à anthères linéaires oblongues, dorsifixes; ovaire | sessile à 8 angles obtus; ovules en nombre in- défini sur 2 séries dans chaque loge. Fig. 368. — EUCHARIS GRANDIFLORA PI | | australe. Les 3 plus connues sont E. punctata L'Hér., Bor. Mac. t. 913; Rep. Lx. t. 208, du Cap, files. oblongues lancéolées, canaliculées, ponc- tuées de pourpre sur le dos, celles de la cou- ronne courtes; var. striata, B..M. 1539, dos des feuilles strié de pourpre en long; E. regia Aït., Dize. Horr. ELru. t. 92, f. 108; t. 98, f. 109, aussi du Cap, files. linguiformes, obtuses, un peu on- dulées, tachées denoirâtre ; bractées inférieures de la couronne écailleuses; E. undulata Ait., Bor. MAG. 1083; Rep. Luz. t. 175, du Cap, files. recourbées contournées, oblongues lancéolées, ondulées et à bords crénelés; bractées de la couronne plus grandes que la grappe. Plantes d’orangerie, en terre substantielle, ou en pleineterreensituation chaude, et abri l'hiver. Les espèces suivantes sont moins connues : Environ 10 espèces, d'Afrique tropicale et E. bicolor Baker, Bor. M4G.6816; E. bifolia Jacq,, 522 var. Milligani Hook f., FL. Tasm. I, t. 8; Bo: | ses parties. CRETE # ( Le EUGENIA. Ic. Rar. 449; B. M. 840; E. nana L’Hér., Jaco Horr. ScHons. t. 92; Bor. Mac. 1495; E, palli: diflora Baker, Ganrp. Car. 1887, pars. 2, p. 154 E. purpureo-acaulis Andr., Bor. Rep. t. 369; E. robusta Baker, Garn. Car. 1894, pars. 2, p. 562 ; E. zambezica Baker, Garp. Car. Fe p. 9: Gi EUCRYPHIA Cav. (Rosacées-Quillajées.) Ar- bres résineux, glabres ou tomenteux, à rameaux opposés, arrondis ; files, opposées, coriaces, tous jours vertes, simples ou pinnées, entières, der tées ou crénelées; fl axillaires, solitaires blanches et très belles, accompagnées de brat, tées; 4 sépales oblongs coriaces, 4 pétales ams ples obovales arrondis; étamines en nombre indéfini, à filets filiformes ; ovaire libre, ovoïde, conique à 2-12 loges et à 5-12 côtes, devenant une capsule s’ouvrant par déhiscence septicide en 5-12 valves; chaque loge renfermant peu de graines ailées totalement ou sur le dos seule ment. 3 ou + espèces, d'Australie, Chili, Tasmanie E. Billardieri Spach. (Carpodontos lucida Las bill.) — Lapizz. Voy. 2, p. 16,t. 18. — Tasmanie — Arbuste buissonneux, files. simples à court pétiole, oblongues, obtuses, coriaces, entières, glauques en dessous; grandes fleurs blanches ( Mac. t. 7200, plus petit que le type dans toutes E. cordifolia Cav. — Ic. t. 372. — Chill. = Filles. cordiformes.-crénelées, duveteuses. E. pinnatifolia Gay. — KL. Cri, t.8; GARD: Car. 1891, p.613; Bor. Mac. t. 7067. — Chili Flles. pennées, vert sombre, glabres; grandes fleurs blanc pur, odorantes. 4 Plantes de serre froide, qui pourraient être rustiques dans le midi de la France; multiplier par boutures de jeunes pousses, à la Nr | EUDEMIS. Genre de Papillons nocturnes delle famille des Tortricides, dont une espèce, l’'Ew mis botrana où Pyrale viticole, commet des dk gâts surtout sur les treilles des jardins, tandis que le Cochylis ambiquella ou Pyrale de la grappe et l'Œnophthira Pilleriana ou Pyrale de la Vigne plus répandue encore, attaquent surtout les M gnobles. L'Æudemis botrana, appelée aussi 20 trix des vignes marquée d'une croix, à cause la couleur des ailes du papillon, doit être dét par les mêmes moyens que les autres Zeig (Voir Cochylis et Tortrix.) “D EUGENIA L. (Myrtacées.) Arbres où arb seaux glabres, rarement tomenteux 6 VOS files. opposées, coriaces ou membraneuses 0 florescences variables: tantôt pédonceules un flores, solitaires ou disposés en grappes cem pètes (Eueugenia, Plinia), tantôt cymes dens paniculées, bi- ou trichotomes (Jambosa, 5% gium, Caryophyllus, Acmena, etc.). Calice tube leux, ovoïde turbiné ou allongé, limbe à 4,1 rement 5 segments distincts, de grandeur riable; pétales 4, rarement 5, ou en nombre ï défini, ou nuls; distinctement étalés, ou comm vents et formant une coiffe plus ou moins” dée. Etamines indéfinies, multisériées, libr un peu soudées par phalanges dans le b filets filiformes, anthères versatiles ; oValre” = re © * {J° Æ LS ÆÆ LE ET EUGENIA. rarement 3 loges renfermant chacune un nombre indéfini d’ovules; baie ou fausse drupe, cou- ronnée par le limbe persistant du calice; fruit ordt. globuleux, renfermant 1-4 graines sans albumen ; cotylédons épais, charnus, radicule | très courte. Environ 700 espèces, surtout de VAsie tropicale, l'Amér. trop. et subtrop., plus rares en Australie et en Afrique. Genre très vaste, de limites incertaines, se re- liant à beaucoup d’autres par de nombreux ca- ractères. et ne se distinguant guère des Myrtes et genres voisins que par la graine. E. acris W. et Arn., Voir Pimenta acris. E. australis Wendl. (Æ. myrtifclia Sims., Jam- bosa australis DC.) — Bot. MAG. 2230 ; Bor.Rec. 267; Lonp. Cas. t. 625. — Australie. — Arbre d'orangerie; files. elliptiques, lancéolées aiguës ; fleurs blanches, par 3 au sommet de pédoncules axillaires, solitaires ou terminaux, et presque paniculés. E. aromatica. Voir Caryophyllus aromaticus; c’est l'arbre qui donne les Clous de girofle. Ë. Jambos L. (Jambosa vulgaris DC.) — Bor. Mac. 1696, 3356; Desc. ANTizL. 5, 315; HEerB | Amar. 2, 77 ; JacQ. Horr. ScHoENB,. 4, 402 — Asie tropicale. — C’est le Jambosier, cultivé dans les divers pays chauds pour ses fruits de cou- eur abricot, au parfum de rose, et à saveur agréable, dont on fait une excellente limonade; plante de serre chaude, pouvant aller dehors pendant la belle saison. E. Luma Hort. Voir Myrtus Luma. | … E. Micheli Lamk. (Æ. uniflora Willd.) — Bor. Mac. t. 473 ; R. H. 1889, p.532, f. n. 135. — Guyane, | ) Brésil. — Arbuste connu sous le nom de Cerisier | | de Cayenne, dont les fruits aromatiques et ra- | 1 fraichissants sont de plus très jolis, rouge vif à { maturité ; fleurs blanches, solitaires sur des pé-| doncules axillaires. Cultiver en serre tempérée; à l’air libre ensi- | ! tuation bien abritée dans le midi de la France. E. myrtifolia Sims. Voir E. australis. E. Pimenta DC. Voir Pimenta officinalis. “E. Smithi Poir. (Acmena floribunda DC.) — | MenrT. Mar. t. 75. — Australie. — Filles. ovales | lancéolées, acuminées aux deux extrémités, en- tières, fl. blanches en cymes triflores, disposées en thyrses ou en panicules terminales. Serre tempérée. 1" E. Ugni Hook et Arn. Voir Myrtus Ugni. | = On peut encore citer: E. amplexieaulis Roxb.. PBor. Mac. 5790; Bor. Rec. t. 1033, de l'Inde, {serre chaude; Ë. brasiliensis Lamk., Bor Mac. 14926; Leu. Jar. FL. t. 141, du sud du Brésil; LE: compactiflora Spreng., GarTenrL. 8, 251; E. | malaccensis L., Bot. MAG. 4108 ; F1. D. sER. 5, t. 429; Tuss. FL. Anr. III, t. 25, très estimé pour ses fruits, également très ornemental; E. obs- Leura DC. Bot. Rec. 13, t. 1044, du Brésil; E‘oleoides Planch. et Lind.;E.orbiculata Lamk.. | Bor, Mac. 4558 ; Len. Jarp. FL. t. 83, etc. | À part les espèces alimentaires ou condimen- | taires, cultivées dans les serres comme plantes |intéressantes, le genre Æugenia ne renferme guère que 2 plantes d'ornement: Æ. australis | et Smithi. ; Eulalia japonica Trin. (Graminées-Andropo- S0nées.) — Japon. — Vivace. Belle plante à 023 _ EUPATORIUM. feuillage ornemental, très voisine du genre Sac- charum, et comprise, par Bentham et Hooker, dans le genre MISCANTHUS Anders. sous le nom de M. sinensis. Cultivée pour ses belles touffes de feuilles planes, dressées, retombantes supé- rieurement. Fleurit assez rarement; grandes panicules terminales à ramifications étalées, couvertes de longs poils soyeux. Deux formes existent dans les jardins : E. japonica zebrina, feuilles panachées par lignes transversales de blanc et de vert jau- nâtre ; ÆE japonica variegata, feuilles panachées dans le sens de la longueur. Touffes atteignant 1 m. 50 à 2 m.; ornement des pelouses, jardins paysagers. Abriter l'hiver comme pour les Gynérium. Multiplication à l’au- tomne par éclats mis en pot sur couche. J.G. EULOPHIA Rob. Brown. (Orchidées-Van- dées.) — (£d, bien; Avvoc, crêté; allusion aux lames saillantes du labelle.) — Herbes ter- restres à pseudo-bulbes fusiformes, terminés par des feuilles plissées; inflorescence latérale ou terminale; fl. étalées, à labelle éperonné, dressé ; colonne courte, ailée ou non; anthère quelquefois munie d’appendice, 2-loculaire; 4 pollinies, fixées au rostellum par une caudicule et une glande circulaire. Environ 50 espèces, de couleur ordinairement assez terne. habitant lP’Afriquetropicale et australe, l'Asie, et une seule espèce Le Brésil. E. euglossa Reichenb. f. — B. M. t. 5661. — | Vieux-Calabar. — Epi latéral dressé def. vertes à divisions aiguës ; labelle blanc rayé de brun à la base. E. guineensis Lindley. — B. M. t. 2407. — Sierra-Leone. — Périanthe vert; large labelle veiné de violet. E. macrostachya Lindley. — B. M.t. 6246. — Ceylan. — FI, verdâtres, à labelle jaune clair rayé de brun rouge; éperon très court. E. virens Sprengel. — B. M. t. 5579; Rox- BURGH, FL. CoroM. t. 38. — Indoustan. — Pé- rianthe jaune, veiné de pourpre; labelle blanc portant4rangs parallèles longitudinaux de dents violettes. Culture des Catasetum, Cycnoches et Mor- modes. Ach. F. EULOPHIELLA Rolfe. (Orchidées-Vandées.) Genre créé pour une espèce unique de Mada- gascar. E.Elisabethæ Rolfe, — Lixpenta, I, t. 825; JarD. 1893, IL, fig. — Madagascar. — Pseudo- bulbes presque cylindriques, courts, portant les cicatrices circulaires très marquées des gaines disparues, terminés par 2-3 feuilles, longues, étroites, très plissées, d’un vert rougeâtre. In- florescence basilaire rappelant, avec des fleurs plus grandes, celle de l’Odontoglossum citros- mum. Ach. F. Eumolpe de la Vigne. Voir Adoxus. EUPATORIUM IL. (Composées-Eupatoriées.) Plantes herbacées, suffrutescentes ou frutes- centes, à feuilles opposées ou rarement alternes. Fleurs rouges, bleuâtres ou blanches, en capi- tules tubuliflores, disposés ordinairement en co- rymbe ou en panicule. (Inclus: Conoclinium et Hebeclinium.) EUPATORIUM. Environ 400 espèces des régions chaudes et tempérées du globe, la majeure partie de l’A- mérique. E. adenophorum Spreng. — Linpz. Bor. REG. 17238. [Syn. : Æ. glandulosum H. B. K. Nov. GE. ANER. IV, 346.] — Mexique. — Tige herbacée, suffrutescente à la base, velue-glanduleuse au sommet, atteignant près de 2 m. Feuilles oppo- sées, pétiolées, dentées, ovales aiguës, atténuées en coin à la base. Fleurs blanches en corymbe. Orangerie. Serre froide. E. ageratoides L. — Amér. sept. — Tige at- teignant 1 m.; files. opposées, largement ovales aicuës, dentées.!Inflorescence en corymbe. Pleine terre. E. aromaticum L. — Amér. sept. — Vivace; tiges cylindriques, pubescentes, de 80 cm. à 1 m. Files. pétiolées, cordiformes, longuemt. acumi- nées, dentées. Inflorescences très nombreuses; calathides allongées, rapprochées, blanc pur, à styles brièvement exserts. Pleine terre. E. deltoideum Jacq. — Horr. Scnoëngr. III, 369. — [Syn. : Æ. triangulare Moc.] — Mexique. — Tige sous-ligneuse, rameaux herbacés at- teignant 2 m., cylindriques, pubescents. Filles. opposées, pétiolées, pubescentes en dessous, hastées triangulaires, à lobes aigus, dentés. Fleurs rouge pâle ou blanches, en corymbe. Orangerie. E. glechonophyllum Less. — Chili. — Suffru- tescent. Tige herbacée, rameuse, de 40 à 50 em., pubérulente au sommet. Files. opposées, ovales lancéolées., aiguës, dentées. Capitules blancs ou rose pâle, en corymbe peu dense. Orangerie. E. ianthinum. [Syn.: Conoclinium ianthinum Hook.] — Mexique. — Tige épaisse, à feuilles opposées, pétiolées,arrondies cordiformes,lavées de rose violacé en dessous. En avril, large co- rymbe de fleurs bleu violacé. Serre froide. E. macrophyllum L. — Jaco. Ecz. pl. 162. — [Syn.: Hebeclinium macrophyllum DC.] — Amé- rique mérid, — Tiges arrondies, pubescentes, feuilles pétiolées, en cœur ou deltoïdes, créne- lées dntées. Fleurs lilas, disposées en un large corymbe, Serre tempérée. E. purpureum L. — ScH. Hanps. 237. — Amér. sept, — Tige cylindrique dépassant 1 m. 50 ; feuilles verticillées par 4-5, ovales lan- céolées, aiguës, dentées. Fleurs lie de vin, en corymbe étalé, Pleine terre. On cultive encore les espèces suivantes : E. Aya-pana Vent.; MAL. t. 3; TRATT. THES. t. 16. [Syn. : Æ. triplinerve Vahl.]; E. azureum DC., du Mexique; E. cordatum Walt, de la Caro- line; E.læve DC. du Brésil;,E. micranthum Less., du Mexique; E. omphalifolium Kunth., R:GEL, GARTENFL. II, 39; E. Urolepis (Hebecli- nium DC.), du Brésil. Culture. — Plantes très voraces réclamant pleine terre ou rempotages fréquents; arrose- ments abondants. Multiplication d'éclats pour les espèces de pleine terre, de bouture pour celles de serre. J:Dir} EUPHORBIA L. (Euphorbiacées.) Herbes, arbrisseaux ou arbres, à tige souvent épaisse, charnue; files. indivises, entières, rarement dentées, alternes ou opposées ; fleurs :monoï- ques, les mâles en nombre indéfini, constituées 524 EUPHORBIA. par une seule étamine, entourant une fleur | d’un involucre caliciforme de manière à simu- ler une fleur unique, hermaphrodite (c'est d’ail- leurs ainsi que beaucoup de botanistes consi- dèrent ces fleurs); ovaire triloculaire, loges uniovulées, capsule tricoque, graines albumi- nées, cotylédons larges, plans. (Inclus : Poin- settia Gréh9} 740 Plus de 630 espèces, dans presque tous les pays des régions tropicales et tempérées® toutes contiennent un latex abondant, blanc | laiteux, âcre, très vénéneux dans quelques es- pèces, et utilisé en médecine, à l’état concret, | Sous le nom d’Euphorbium. É Les Æ. antiquorum, canariensis, officinarum, resinifera, etc. sont les plus intéressantes à c@ point de vue Fig. 369. — EUPHORBIA PULCHERRIMA Willd. Au point de vue purement horticole, les espèces cultivées de ce genre très polymorphe peuvent être rangées en 3 groupes : 19 les Æ. cactiformes, à tiges chaïrnues et succulentes, souvent épaisses et courtes, SOU» vent aussi très élevées, plus ou moins ramifiées; arrondies anguleuses, ou à côtes saillantes épineuses, inermes ou mamelonnés, aphylles ou portant seulement quelques feuilles promp: tement caduques vers le sommet; épines de plus souvent au nombre de deux, de nature stipulaire, quelquefois une seule épine produite par le durcissement du pédoncule floral per: sistant, très rarement 3 épines. : Ces plantes présentent les formes les plus variées, ayant une grande ressemblance avec de nombreuses Cactées. | 20 les Æ. arborescents à tiges non épaissies; grêles, épineuses ou non, feuillées dans le haut, À , femelle unique, centrale, le tout accompagné "] pus UE ie 2 1 pre Æ = = me 6— LE prod D OT LE LS pr LT | EUPHORBIA. dont le mérite ornemental réside dans la belle | couleur que possèdent les bractées ou l’involucre ) accompagnant les fleurs. | 30 les Æ. herbacés ornementaux, d’ailleurs | assez rares. Ier GROUPE. | E. abyssinica Rausch. — Abyssinie. — Tige | robuste, atteignant plus de 3 et 4 m. dans les | serres, peu ramifiée, à 6-8 côtes saillantes et | épineuses,; port et aspect du Cereus peru- | dianus. E. alcicorne Hort. Par. Plante très voisine | de Æ. grandidens, n'en différant que par ses | rameaux aplatis rappelant les tiges du Le- | pismium anceps, au lieu d’être triangulaires. E. antiquorum L. — Egypte. — Espèce as- : sez voisine de l’Æ. canariensis, épineuse, très rameuse, tige de 1 m. 50 à 2 m., à 3-4 angles; 1 latex très vénéneux. Î LL } | ‘ : j | L A } 4 | | | Fig 370. — EUPHORBIA SPLENDENS Bojer. E. canariensis DC. — P£.cr. t. 140 et 140 bis. | Canaries. — Tige atteignant 2 m et plus, 5-6 angles, 4 dans le haut, branches éparses, |allongées, ascendantes, à angles aigus, tuber- culeux et épineux. | E.cereiformis L. — Cap. — Tige peu ramifiée, de 1 m. et plus, à 8-10 côtes mamelonnées por- |tant quelques épines solitaires. | E. cærulescens Haw. — Cap. — Arbuste de | 80cm. à 1 m., très ramifié, rameaux enchevêtrés, 1 4-5 angles épineux, aphylles, et à épiderme | bleuâtre ; épines de 1 cm., assez fortes. E. globosa Sims. Bor. Mac. 2621. ap. — Petite plante à tige courte, rameuse dès le bas, comme formée de masses cylin- driques globuleuses, non épineuses, grosses | Comme une prune et rassemblées bout à bout | comme en chapelet ; feuilles très caduques. | ra e D25 | | | | EUPHORBIA. E. grandicornis Hort. Par. Tige ramifiée dès la base, grands rameaux étalés à 3 ailes très larges (6-8 cm.), interrompues et irrégulières, sinuées, portant de très fortes épines (4-5 cm.), très divergentes. E. grandidens Haw. — Cap. — Arbre à tige vigoureuse, dressée, arrondie, 3-4 m. de haut, relevée de 5 rangées d’épines courtes, portant au sommet de nombreux petits rameaux trian- gulaires et ramifiés, contournés, étalés et enche- vêtrés; épines à peine de 1 em. de long. (L’E. alcicorne parait être une forme de cette plante ; des rameaux triangulaires se voient quelquefois, mêlés aux autres, sur des pieds d'Æ. alcicorne cultivés au Muséum } E. helicotele Lem. Arbuste très voisin de E nerüfolia, mais tige presque arrondie au lieu de 5-6 angles, et mamelons comme disposés en | spirale. E. Hermentiana Lem. — Gabon. — Arbuste très ramifié, haut de 80 em. à 1 m., ayant le | port de Æ. cœrulescens, mais rameaux trigones, plans, épineux, élégamment marmorés de blan- châtre. RANCE | LE7 2 S # À = \ {(\ ELA Fig. 371. — EUPHORBIA MELOFORMIS Ait. E. macroglypha Lem.— Cap? — Arbrisseau de 1 à 2 m., rameaux étalés, trigones, à faces bombées, luisantes; côtes découpées en gran- des dents très écartées, donnant l'aspect d'une lame de scie à dents très fortes et distantes. E. mamillaris L. Petit arbrisseau de 1 m. et plus, à rameaux cylindracés peu épais, sans côte saillante, mais couvert de petits tubercules hexagones placés sur 7-10 rangées régulières; épines rares, solitaires. E meloformis Ait. (Fig. 371.) DC. PL. GR. 6.139: Ann. pe Mus. 1, p. 20, t. 16, f°25 Bor. Cas. t. 436. — Cap. — Tige courte, épaisse, non épineuse, grosse comme le poing, de la forme d'un melon, à 8-10 côtes arrondies. E. neriifolia L. — DC. PL. Gr. t. 46. — Cey- lan. — Tige de 1 m. 50 à 2 m, à 5 angles tu- berculeux et épineux, rameaux nombreux, por- tant au sommet de longues feuilles (10-12 cm.) sessiles, consistantes, vert sombre, durant de l'automne au printemps suivant. E. polygona Haw.— Cap. — Tige dressée de 50-86 cm., peu ramifiée, non épineuse et EUPHORBIA. a. aphylle, à 7-9 côtes en forme d'ailes amincies un peu spiralées. E. triangularis Hort. Par. — Cap. — Tige atteignant 1 m.50 et2 m., trigone; nombreux rameaux dressés appliqués, à face bombée, vert sombre, angles en aile courte dentée en scie, | et épineux. On peut encore citer: E. caput Medusae L.; DC. Pc. 6r. t. 150 et 150 bis: Bor: Cas. #& 1315; du Cap; tige courte (15-20 cm.) obconique, portant au sommet de nombreux rameaux char- nus nonépineux, mamelonnés, dirigés dans tous | les sens ; E. Houlletiana, à tige de 1 à 2 m.,| arrondie cylindrique non épineuse, rameaux | étalés feuillés dans le haut; E. hystrix Jacq., Honr. Scnoxs. t. 207; E. tuberculata Jacq. Horr. Scnoœxes. t. 208; E. lophogona Lamk,. DC. P. Ge. t. 124; E. officinarum L., DC. PL. GR. t. 77 Ces plantes se cultivent comme les Cactées, en caisses ou en pots, suivant leur tailie, bien 526 — drainés, en terre légère bien que substantielle : | arrosages presque nuls en hiver, modérés pen- dant la végétation ; beaucoup de lumière, d'air BoT. M16. 1747, de la Louisiane; espèce am et de chaleur l'été; peuvent passer l’été dehors, | en situation chaude, mais doivent être ren- trées dès qu'arrivent les nuits fraiches de sep- tembre, ou couvertes de chassis. ITIe GROUPE. E. atropurpurea Brouss. — Bor. M16. 3321 : sont bordées de blanc pur, et d'autant plus blanches, sauf la nervure médiane d’un beau WEB. Can. 207. — Ténériffe. — Tiges iner- | mes, dichotomes dans le haut; files. ramassées vaises herbes annuelles qui infestent la plupan au sommet des rameaux, sessiles, lancéolées | allongées ; infl. en cymes ombelliformes, in-| volucres entourés de 2 grandes bractées ar- rondies, soudées, rouge pourpre intense. E. Bojeri Hook. — BorT. Ma4c. 3527. — Ma- dagascar. — Tige épineuse grêle, cylindrique, à rameaux dressés, de 1 à 2 m. de haut ; files. coriaces, obovales obtuses, inf. en cymes axil- | laires dichotomes. involucre de 2 bractées rougæ ponceau très vif, étamine à filet simple. E. fulgens Karw. (Æ. jacquiniæflora Hook.) — Bor. MA1G. 3673. — Mexique. — Tiges grêles, flexueuses, non épineuses ; files. molles, pé- tiolées, pendantes, lancéolées linéaires; inflo- rescences unilatérales sur la partie supérieure | bractées rouge minium; très, contact de plaies vives ou de muqueuses sen des rameaux ; belle espèce. E. pulcherrima Willd. (Poëinsettia pulcherrima Grah.) (Fig.369.) — Bor. Mac. t. 3493; L'Horr. FRANC. 1864, 8. — Mexique. — Arbrisseau très rameux, de 2 à 3 m.; branches grêles, effilées ; grandes filles. ovales-elliptiques, vert foncé ; fleurs en ombelles terminales, jaunâtres, en- tourées de 10-15 à 30 bractées aussi grandes que les feuilles, d’un rouge éclatant éblouis- sant; variétés à bractées blanches, et à bractées jaunâtres. Superbe espèce. E. punicea Jacq. — Ic. Rar. t. 484; Bor. MA46. 1961; B. R. 190. — Jamaïque. — Tiges cylindracées, assez fortes, non épineuses, bran- ches trichotomes, feuillées à l’extrémité, les supérieures colorées en rouge ponceau, comme ‘les bractées de l’involucre. | E. splendens Bojer. (Fig. 370.) — Bor. Mac. | dance ou d'union sont également très M 2902; Bor. Ca. t. 1713. — Madagascar. — | La corolle, souvent nulle, est ordinaireme purgatif, mais dont il faut user avec précaution EUPHORBIACÉES. Très voisin de Æ. Bojeri, mais plus vigoureux files. moins coriaces, bractées moins vivemen colorées et filets des étamines fourchus; wa Preoni Hort., à #. plus grandes. On pourrait encore citer, comme plantes d ce groupe: E. heterophylla L., Bor. Mac. 765, et sa variété cyathophora Jacq., Ic. Rar. 480! E. mellifera Ait., Bot. MAG. 1305; Ver. Ma t. 30. Les Æ,. atropurpurea., Bojeri, punicea, splen dens, sont de serre tempérée, et s’accommodent bien du traitement des espèces cactiformess les Æ. fulgens (jacquiniæflora) et pulcherrim (Poinsettia) sont de serre chaude, mais sèche et bien éclairée ; ces deux dernières espèces demandent à être pincées et rabattues souveni pour les faire ramifier, et à être souvent rajeu* nies par le bouturage. IIIe GROUPE. Ne comprend guère qu'une espèce ornemel: tale: E. variegata Sims. (E. marginata Pursh:}; nuelle de pleine terre, à tige de 60 à 80 em dichotome, dont les flles., à partles inférieures qu’elles sont plus près des bractées, entièremenm vert; plante surtout belle à l’arrière-saisom plantée en situation chaude; semer sur couche au printemps. + C’est à ce groupe qu'appartiennent 2 mau des jardins, et s'y répandent d'autant plus fæ cilement qu’elles ont déjà laissé tomber leur graines alors qu’elles sont encore très verte et qu’on ne songe pas encore à les extirper;€ sont E. helioscopia L. et E. Peplus L.. souvent confondus sous le nom vulgaire de Réveil-Mat l'E Lathyris L., vulg. Epurge, plante bisannuelle subspontanée autour des villages, curieux pat la disposition en croix de ses longues feuille sessiles, ovales lancéolées, étalées : produit de graines usitées en médecine populaire comm En sarclant. on est exposé à avoir du late de Réveil-matin plein les mains; on devra rappeler que ce lait blanc produit des inflam mations très douloureuses quand il est mis“ A mnt à sibles, telles que celles des yeux, par exem ?l 3 j108 . EUPHORBIACÉES. (Dicotylédones-Monochl mydées.) Grande famille comprenant des arbre des arbrisseaux, des herbes vivaces Ouai nuelles, et aussi des plantes cactiformes, à 8 laiteux ou incolore, parfois très vénéneux.Æ feuilles sont alternes, rarement opposées verticillées, presque toujours accompagnées. stipules qui se transforment parfois en épines Les fleurs sont unisexuées, monoïques OU ïques ; elles sont, soit solitaires, soit groupé très diversement en épis, ou en grappes de €y n elles ont un calice présentant un nombre variable de divisions dont la forme, la dispe tion, le degré plus ou moins grand d’indép RE — pe ne … 15 4 + NRA de. 5. de ds EUPHORBIACÉES. ‘ou plusieurs faisceaux. L’ovaire est libre et or- dinairement à 3 loges contenant chacune un ou, ldeux ovules anatropes, descendants, avec le | micropyle en haut, en dehors; il est surmonté | d'un style qui est divisé en autant de branches Lqu'il y à de loges à l'ovaire. Le fruit, généra- [em ent capsulaire, est alors formé de trois co- souvent en demi-coques; mais il peut être in- cest une drupe ou une baie. Les graines ont ne un albumen, plus ou moins abon- | elles sont ordinair ement munies d'un. arille ou appendice charnu qui se développe au- tour du micropyle et que l’on désigne sous le nom de Caroncule. ÉUPITHECIA. Genre de Papillonsnocturnes du groupe des Phalænide, dont les chenilles, appe- lées Géomètres ou Arpenteuses,sontremarquables par leurs formes grèles et l’habitude qu ‘elles | ont d'avancer en se pliant en deux comme les branches d’un compas. Aurepos, elles setiennent raides et simulent une petite branche d'arbre rectangulata est une espèce fort nuisible par le. tort qu'elle fait en dévorant l'ovaire des bour- Igeons des Poiriers et des Pommiers, tuant le fruit avant qu'il soit développé. — L'Eupithecia | signata ou Phalène de la Centaurée, est un élé-! Sa chenille verte ou d’un jaune verdâtre porte mourrit des fleurs et des semences encore vertes dé la Centaurée et d’autres plantes. La plupart des Chenilles de ce genre se nourrissent indiffé- remment de feuilles d'arbres, surtout de Coni- fères, d'arbustes et de plantes herbacées. D: T. I EUPTELEA Sieb. et Zucc. (rangé dans les. Uimacées par Sieb. et Zucc. ; dans les Magnolia- | tées par Benth. et Hook., et ‘dans les Hamaméli- | dées par Brongn. et plus tard par H. Bn,, Mouil- lef., ete.) Ce genre ne comprend jusqu’à présent Arbriss. à bourgeons écailleux. Files. alt., ca- dug., simples, non stipulées. FI. nues, fascicu- lées, sur un réceptacle un peu concave. Etam. en nombre indéfini. Fr.multiple, membran.-ailé, Samaroïde ; ovaire uniloc., conten. 1-4 graines. E. polyandra Sieb. et Zucc. — FL, Jap. I, 133, (E02. — Japon sept. — Arbriss. de 3 à 4 m., appelant l’Aulne par son feuillage, son port et son aspect. Ram. érigés, altern.-distiq ; écorce ticelles ferrug:., s ’exfoliant comme celle du Noi- setier. Files. longuenit. pétiolées, fortement ner- ées, bullées ; ovales élargies, pointe longuemt. Acuminée, base plus ou moins cunéiforme ou Pxrondie ; irrégul. dentées-serrés; pétiole à base 'enflée, ‘contournée canaliculée et entourant le bourgeon, FI. polygames, nues, portées Fur des pédoncules longs de 1/> à 1 cm. et h iSposés circulairemt. par 5 à 10 autour du bour- he dont les jeunes files. , d’abord bronzées.ne ommenc. à se montrer que sur la fin de la flo- | | son. Celle-ci a lieu mi-avril ; elle estinsignif. ; 527 ques qui se séparent à la maturité et se divisent | déhiscent, sec ou charnu: dans ce dernier cas, | ou une épine de pin desséchée. — L’Æupithecia | gant papillon blanc à taches rouges et noires. | lune bande rougè et des chevrons roses: elle se | que 5 espèces apparten. à l’Asie centr. etorient. | brune ou brun roux, pourvue de tr. nombr. len- | EURYCLES. Aypétate (dialysépale), mais peut être monopé- | toutefois les fl. mâles sont assez apparentes par le (gamopétale). Les étamines, en nombre in- | leurs étam. brun rougeâtre, en petites houppes. défini, sont tantôt libres, tantôt soudées-en un | Espèce de peu de valeur décorat., intéress. au | point de vue botanique. Terre argilo-siliceuse, | fraîche et même humide. Multiplic. par cou- | chage. Enracinemt. très lent. Deux autres espèces ont été décrites, mais ne figurent pas encore dans les cultures : E. pleiosperma Hook. f. et Thoms. — Jourx. Lin. Soc. VII [1864], 243. — Rég. Himalaya. E. Davidiana H. Bn. — ADaNsONIA, XI [1873- | 76]. 305. -— Thibet. EE EURYA Thunb.Ternstræœmiacées.) Genre voi- | sin des Cleyera, maïs fleurs dioïques au lieu d’être hermaphrodites; anthères glabres au lieu de poilues, fleurs plus petites, munies de bractées, et étamines en petit nombre, 15 ou moins. Ar- brisseaux à files. coriaces, souvent crénelées | dentées, tomenteuses ou glabrescentes; fl. en | fascicules axillaires, rarement solitaires. | On cultive l'E. chinensis R. Br. Lopp. Bor. | Car. t. 1213, files. coriaces, ovales cunéiformes, | rameaux pubescents au sommet, et l'E, japonica | Thunb., FL. Jap. t. 25; La. "ExcyeL. t. 401 ; CLEy. Jap. t. 49; tous deux de serre froide, et demandant le traitement des Camellia. L’arbuste introduit vers 1861, et cultivé sous le nom d'E. latifolia variegata Hort. (GARD. CHR. 1861, p. 753), à files. panachées de jaune et de blanc dans le jeune âge, est le Cleyera Fortunei Hook. f., BorT. MA. 7434: Garo. car. 1895, p. 10, is IcL. Horr. 1895, p. 43. J26 EURYALE Salisb. (Nymphéacées. ) Genre mo- notype, très voisin du Victoria regia, ne s’en distinguant guère que par les étamines toutes fertiles (dans le Victoria, les intérieures sont stériles) et les feuilles épineuses en dessus et en dessous. Une espèce, de l’Inde et de-la Chine, E. ferox Salisb., BoT. M4G. 1447; FL. D. SERR. 8, 778-779, dont les grandes files. orbiculaires at- teignent souvent 1 m. de diamètre; fleurs vio- lettes. Culture du Victoria regia, mais un peu | plus rustique, peut fleurir à l’air libre dans le midi de l'Europe. T6 Eurybia. Voir Olearia. EURYCLES Salisb. (Amaryllidées.) Plantes à bulbe tuniqué ; files. pétiolées, larges, ovales oblongues ou orbiculaires cordées,; belles fleurs “blanches, en ombelles, assez nombreu- ses, mais plus petites que dans les Pancratium, accompagnées de bractées linéaires en nombre variable, et de 2-3 bractées lancéolées formant involucre. Périanthe infundibuliforme, à tube | mince et à lobes peu élargis, dressés étalés ; étamines fixées sur la gorge, plus courtes que le périanthe, à filets élargis et réunis à la base, et | formant une sorte de coupe plus ou moins den- tée au sommet; ovaire à 3 loges biovulées, | capsule g olobuleuse, un peu succulente, ordi. à 3 graines par avortement. 2 ou 3 espèces, Australie et Malaisie. On cultive surtout: E. sylvestris Salisb. (E. amboinensis Herb., Pancratium amboinense L., P. nervifolium Salisb. ), HERB. AMAYRLL. t. 33; B. M.1419; Rep. Liz. 384; Le Jar. 1887, p. TER 68: des îles de la Malaisie ; files. en cœur, plus larges que longues, ombelle de f1. blanches. inodores dépassant les feuilles. Piante EURYCLES. ——- de serre chaude, culture des Pancratium à files. persistantes. L’E. australis Schult. (Æ. austral- asica Herb., Pancratium australasicum Ker.), HERB. AMARYLL. 84; B. R. 715, considéré comme une variété du précédent, et l'E. Cunninghami Ait, BorT. R. t. 1506; B. M. 3399, tous deux d'Australie, sont moins connus. J,6. EURYDEMA. (Fig. 372) Genre d'Hémiptères- : Hétéroptères de la famille des Pentatomides, dont le type est la Punaise potagère (E. oleraceum), insecte d’un vert bleuâtre avec des taches rou- ges chez la femelle, blanches chez le mâle. Elle est très unisible aux Choux, Navets, Raves, Gi- roflées, dont elle crible les feuilles de petits trous qui les rendent rugueuses et les font se dessécher. Une seconde espèce, la Punaise des Choux (E. ornata), est noire variée de rouge et Fig. 372, — Punaise des Choux. EURYDEMA ORNATA. répand une odeur infecte. Elle pond ses œufs, en forme de petits barils, en les alignant à la face inférieure des feuilles. Ces deux Punaises sont d'assez grande taille et de couleurs assez remarquables pour qu'on puisse les récolter et les tuer ; il faut aussi visiter la face inférieure des feuilles pour détruire les œufs avant que les larves en soient sorties. On plaçait autre- fois ces deux Punaises dans le genre Strachia. D'T. EURYGANIA Klotszch.(Vacciniacées.) Arbriss. glabæes ou pubescents ; files. alternes, épaisses, coriaces, persist., entières ou un peu serrées ; fl. grandes, en grappes ou en corymbes axillai- res, quelquefois solit., penchées ; calice urcéolé ou campanulé, à limbe coriace, court et denté; corolle cylindrique, tubuleuse, à 5 lobes de pe- tite dimension, dressés ; 10 étamines à filets soudés en un tube anthérifère; ovaire à 5 loges, à ovules nombreux; fruit globuleux, bac- ciforme 12 espèces, des Andes de l'Amérique australe. Culture des Thibaudia. ; PSE: EUSTREPAHUS RK. Br. (Liliacées-Luzuriagées.) Tiges grêles, ligneuses à la base, très rameuses, flexueuses et souventgrimpantes ; files. persis- tantes, alternes, presque sessiles, ovales ou lancéolées linéaires et plus étroites, multiner- vées; fl petites, en fascicules axillaires ; rianthe à segments distincts, étalés; 6 étamines plus courtes que le périanthe, à filets courts et soudés en tube à la base; anthères dressés, basifixes; ovaire sessile, à3 loges multiovulées ; baie subglobuleuse, indéhiscente, à pulpe rare, graines nombreuses, noires, opaques,rugüueuses. 2 espèces d'Australie. E. latifolius R. Br., B. M. 1245 ; Expz. Icon. D28 pé- | — EUTERPE. 4; et E. angustifolius R. Br.; belles plantes | toujours vertes, de serre froide, se multipliant facilement d’éclats. J..6 Eutassa Voir Araucaria. EUTAXIA R. Br. (Légumineuses - Papilio 1 cées.) Genre très voisin des Pultenæa, dont il se distingue surtout par ses files. opposées k. croix, au lieu d’être alternes ou verticillées 4. par FA par l'absence de stipules, et par Les brac= | 12 L téoles distantes du calice ou nulles, au lieu de les avoir comme soudées au calice et persiss tantes. Arbrisseaux souvent glabres; files. pen tites, simples, concaves ou à bords roulés em dedans ; fleurs axillaires, solitaires ou par 24, | souvent serrées au sommet des rameaux. ; 8 espèces, toutes d'Australie. On cultive surtout : E. myrtifolia R. Br., Bof. MAG. t. 1274, petit arbuste de serre froide à files. lancéolées, et à nombreuses fleurs jaune orange maculé de mordoré, groupées par 2" sur des pédicelles axillaires; à citer aussi E. Baxteri Knowl., etE. obovata Turez. , plantes 4 de serre froide ou d’orangerie bien éclairées | à cultiver comme les Chorizema. J. GS EUTERPE Gaertn. (Palmiers-Arécées.) Pal- | miers élevés, inermes,à tronc annelé. Flles. ter minales penniséquées, à segments étroitemtu linéaires lancéolés, à rachis trigone, convexe en dessous, gaine très allongée, cylindracéé, en" tière. Spadice en panicule rameuse; 2 spathes lancéolées, l’inférieure plus courte, fendue seu- lement à l'extrémité, mi-carénée. Fleurs petites blanches; fruits rouges. ! 8 espèces. de l'Amérique tropicale et des îles ! l !l 1 } 1" | L { | | 1 adjacentes. E, edulis Mart. — PaLM. t. 32; KercH. | Pam. t. XI. — Brésil. — Tronc élancé, at teignant 30 m., renflé à la base, couronné par une touffe de frondes à 70-80 paires de pinnules;u fleurs lâches; baie globuleuse. Serre tempérée E. ensiformis Mart. — Pau. t. 31. — [Synx Martinezia ensiformis Ruiz et Pav.] — Pérou — Tronc élancé, frondes à pinnules longuement acuminées ; fleurs lâches; baie globuleuse, peu charnue, bleuâtre. Serre tempérée. | E, montana Grah. — Bor. MAG. 3874. — [Syn.: | Areca montana Lodd.; Æuterpe antioquensisk Hort.] — Nlle. -Grenade. — Tronc de 10 à 20, pieds, épaissi à la base. Frondes à pourtour ovale elliptique, pétioles squameux en dessous; pinnules gracieusement étalées, linéaires lancéo=# lées, acuminées. Spadice glabre, d'abord blan- | châtre puis devenant rougeâtre; fleurs ne | | baie globuleuse. Serre chaude. E. oleracea Mart. — Paru.t. 28, 29,300 [Syn.: Æ. globosa Gaertn.] — Brésil. — Tronc} élancé de 30-40 m.. droit ou flexueux supérieu-# rement. Frondes de 3-4 m., glabrescentes; es # jeunes frondes sont comestibles. Serre chaude. } | On pourrait, dit-on, cultiver dans le midideé l'Europe: E. andicola Brongt., E. Hænckeana et E.longevaginata Mart.. des "hautes montagnes || de la Bolivie (3000 m. d’alt.) ; les autres | | réclament l'abri d’une serre. J.D Euterpe caribæa Spreng. — Oreodoxa oleracea | Mart. Eutoca. Voir Phacelia. Evansia. Voir Iris. EVAPORATION. | . | EVAPORATION. L'évaporation est la trans- formation d’un liquide en vapeur s’effectuant d'une facon invisible à une température plus basse que le point d'ébullition. C’est l’évapora- tion des nuages liquides ou simplement humides qui fournit à l'atmosphère l’eau qui forme les nuages et alimente les pluies: Tel est le pre- mier rouage du mécanisme de la circulation des eaux sur le globe. | Le phénomène de l’évaporation, considéré comme s’effectuant dans un air calme et à l'ombre, est régi par des lois assez simples. La juantité d’eau évaporée en un temps donné par une surface liquide déterminée est proportion- nelle à la sécheresse de l’air et inversement proportionnelle à la pression barométrique. Mais en dehors des dimensions de la surface évaporante, la quantité du liquide quis'évapore intervient aussi dans l’évaporation, on ne sait au juste comment. De plus, si on veut étudier l'évaporation telle qu’elle se produit dans la nature, il y a lieu de tenir compte de l'influence Hu vent et de celle des rayons solaires, qui pntrent presque toujours en jeu. Sur ce point, tes lois sont plus complexes et moins bien sonnues : d’une facon générale, le vent active l'évaporation; cet accroissement apporté par le vent à l’évaporation paraît être maximum quand on passe de l'air calme à l’air animé Wune vitesse d'environ } m. par seconde. Si la Vitesse de l’air continue à s’accroitre, l’évapo- ration s'accroît aussi, mais de moins en moins apidement. Pour une vitesse de 7 m. par se- ponde, l’évaporation est dix fois plus forte que bar un air calme. i | On a comparé aussi le pouvoir d’évaporation ! une surface d’eau stagnante et d’une terre hu- Mmide et on a pu déterminer que le sol humide Évapore plus par une température élevée, ou un temps humide, que l’eau stagnante; la vitesse (l uvent etune température en baisseaugmentent hu contraire l’évaporation de l’eau stagnante. | Sans insister plus sur les lois de l’'évaporation, Mmentionnons un phénomène qui l'accompagne tten est la conséquence: il s’agit du refroidis- lement, qui est dû à ce que l’eau, pour se ré- luire en vapeur, absorbe de la chaleur ; c’est Linsi que les linges mouillés mis à sécher se re- | oidissent énergiquement et peuvent même se Louvrir de glace par unetempératuresupérieure 4 zéro. Ce refroidissement dû à l’évaporation | été appliqué à la mesure de l'humidité de l'air, |ans l'instrument appelé psychromètre. J.J. | Bventail. Voir Formes à donner aux arbres lruitiers. | Evergreen Oak. Nom anglais du Quercus Ilex. | Evergreen Thorn. Nom anglais du Cratægus yracantha. | Everlasting Pea. Nom anglais du Lathyrus 1 | Bve’s Cushion. Nom anglais du Saxifraga ypnoides. |EVONYMUS Tourn., Fusain; angl.: Spindle Lree; all. : Spindelbaum. (Célastracées.) Arbriss. essés, parfois grimpants. Filles. opposées, -Tsistantes ou caduques, accompagnées de pe- tes Stipules caduques. FI. en cymes axillaires, [rucifiores, régulières et hermaphrodites, 4-5- 1.76 | _ — DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. L. 529 — EVONYMUS. mères, ovaire plus ou moins enfoncé dans le disque auquel il est soudé, à 3-5 loges 2-10 ovulées. Fruit capsule loculicide, anguleuse. Graine enveloppée d’un arille coloré. Bois blanc, tr. homogène. Environ 45 espèces, habi- tant les rég. temp. de l'hémisphère boréal. a) Espèces à feuilles caduques. E. alatus Thunb. [Syn.: Æ. Thunbergiana ; E, amurensis Hort.] — Chine, Japon. — Arbriss. sereconnaissant facilement à ses rameaux garnis d’excroissances subéreuses très développées, les rendant 4-ailés. Filles. finement dentées. Très rustique. E. americanus Lin. [Syn.: Æ. alternifolius Mœnch.] — N. D. 3,t.9. — Etats-Unis. — Ra- meaux vert foncé, tétragones,retombants.Flles, ovales, presque persistantes, finement dentées- serrées. Fr. rouge sanguin, hispide, verruqueux, Fig. 373. — EXACUM MACRANTHUM Arnoldé. à 5 côtes saillantes, ce qui lui donne’un peu l’aspect du fruit de l’Arbutus Unedo. Gr.blanches. Rochers et bois humides des Etats-Unis. Cult. dans les sols frais etombragés. — Var.: obovatus, tige trainante et drageonnante, files. obovales, obtuses; angustifolius [Syn.: Æ. rosmarinifolius Hort.]|, files. allongées, légèremt. falquées. E. atropurpureus Jacq.[Syn.: Æ. macrocarpus Hort.] — Etats-Unis. — Pet. arbre de 6-8 m., à rameaux lisses, rayés de vert. Flles lancéolées- oblongues, pubescentes en dessous; pétales pourpre-noirâtre. Capsule aptère, mais profon- dément sillonnée. E. europæus Lin., Bonnet de Prêtre. — Lux. Enc. t. 131; Mascu., ATz. PL. FRANC. t. 67. — Europe. — Arbriss. ou pet. arb. à tige gris clair, lisse, rameaux verdâtres, souvent munis de 4 nervures, les rendant tétragones. Files. ellip- tiques acuminées, glabres, finemt. dentées. FI. verdâtres sur pédoneule comprimé. Capsule rose, à 4 angles obtus. Gr. blanches, enveloppées d’un 34 EVONYMUS. — arille orangé. Bois et haies de toute l’Europe, surtout sur sols frais et fertiles. Souvent attaqué par la chenille de l’Hyponomeuta evonymella, qui lesalit considérablement. — Var.: ardens, fr. d'un rouge plus vif; atropurpurea, à files. pourpre; leucocarpa, à fruit blanc; Maacki, files. plus vertes, plus coriaces; monstruosa, à rameaux courts, gros; nana, Syn.: pumila, nain, touffu, pyramidal; ovata, files. plus grandes, ovales acuminées ; variegata, files. panachées. E. latifolius Scop. — Jaco. FL. AUSTR. t. 289; N. D. 3,t. 7. — Europe. — (tr. arbriss. de 4-5 m. Rameaux gros, cylindriques, rouge brun foncé. Flles. grandes, elliptiques, coriaces, glabres ; capsule rouge, à 4-5 côtes tranchantes. Très or- nemental par son feuillage et par ses fruits. Souvent cultivé. E. verrucosus Lin. — N.D.8, t 8. — Arbriss. de 1 m. 50 à 2 m., à cime très serrée, touffue. Rameaux grêles, couverts, ainsi que les ramules et les pétioles, de nombreuses petites verrues brun foncé, de nature subéreuse. Cymes 3-7, fleurs brun pourpre, divariquées, sur pédicelles grêles. Capsule rose, petite. Gr. noire, luisante. Europe centrale. b) Espèces à feuilles persistantes, E. fimbriatus Wall. — FL. ». Serr. VII, p. 70. — Indes orientales. — Gr. arbriss. de 3-4 m. ou pet. arbre. Rameaux cylindriques, grêles, glabres. Flles. ovales-lancéolées, acuminées, à bords élégamt. frangés de dentelures étroites. FI. blanches, sur longs pédoncules. Capsule grande, turbinée, déprimée, munie de 2-5 ailes étalées. La plus belle des espèces à files. per- sistantes et même du genre, mais demande oran- gerie sous climat parisien. E. japonicus Thunb. — B. R. t. 6. — Japon, Népaul, 1804. — Gr. arbriss. ou pet. arbre de 5-6 m., glabre. Rameaux cylindriques, verts. Filles. obovales-arrondies, dentelées crénelées supérieuremt., luisantes, charnues. FI. blanches, en cymes triflores. Capsule jaune orange, sub- globuleuse, obscurémt. 3-4 lobée. Gr. blanche. Esp. tr. belle, tr. décorative par son beau feuil- lage. Résiste jusqu'à env. 18-20 deg. de froid. Var.: calamistrata, à files tourmentées, comme crispées; fasciata, rameaux plus ou moins aplatis; latifolia, files. plus grandes que le type, larges et longues; sous-var.: aureo maculata; foliis albo variegatis ; foliis albo mar- ginatis; macrophyla, syn.: ÆE. robustus Hort., files. gr. vert foncé, arrondies, très brillantes. Sous-var.: pyramidalis, foliis aureo varriegatis, vulg. duc d’ Anjou; tricolor, foliis luteis, vulg. E. aureus Hort.; foliis albo marginatis, E. elegan- tissimus Hort.; pallens, Syn. flavescens, flavida, sulphurea, à files. jaune beurre; microphylla, syn. pulchella Hort., sous-arbriss. nain, com- pact, à files. tr. petites, ovales. E. nanus Bieb. [Syn.: Æ. angustifolius Hort.; E. linifolius Hort.] — Caucase. — Sous-arbriss. diffus, même un peu trainant, rappelant le Ge- nista linifohia; rameaux anguleux, grêles, sub- tétragones. Filles. souvent alternes, linéaires, entières. F1. rouge verdâtre, très petites; cap- sules rouges; gr. brunes Convient pour garnir rocailles et former dés tapis de verdure. 030 EXACUM. F1 E. radicans Sieb. et Zucc. [Syn.: E. crispa | Hort.] — Japon. — Arbriss. à tiges étalées ram=4 pantes et même grimpantes. Jeunes pousses” courtemt. pubescentes. Files. elliptiques, 14: l Lg chemt. dentées, ondulées crispées. F1 et fr. à peu près inconnus. Les tiges rampantes peuvent s’enraciner ; les grimpantes émettent des cram-" pons et atteignent une grande longueur. Très 4 rustique et très ornemental, & | Var.: Carrierei, tige plus robuste, souvent! dressée. Files. coriaces, courtemt. dentées. FI; vertes Fr. rond, de la gross. d’un pois, à peine côtelé. Probablemt. le type de l’espèce. Var. foliis argenteis, files. panachées de blanc; ro5e0 marginatis, files. roses, marginées. 1 Cult. et Mult. — D'une manière générale, les « Fusains se plaisent dans tous les terrains et sont\ peu exigeants sur la richesse du sol; indifférents aux expositions, ils supportent assez bien l’om-! brage et le couvert. Les Æ. japonicus et radicans\ supportent particulièrement bien la taille. Les« esp. à files. caduques sont surtout multipliéest par semis, tandis que le japonicus et le repens! se multiplient aisément de boutures de som-! mités feuillées. Celles à files. caduques peuvent être aussi multipliées de boutures de rameaux aoûtés. | P. M EXACUM L. (Gentianées.) Herbes annuelles tantôt humbles, tantôt dressées, souvent ra meuses paniculées ; files. sessiles amplexicau- les ou à court pétiole ; fl. très petites ou gran des et belles, violacées, roses ou blanches, “en cymes dichotomes floribondes, sessiles ou pédi-t cellées, quelquefois unilatérales le long desu jeunes rameaux, rarement solitaires ou en pet tit nombre au sommet des tiges. Corolle à tube court, subglobuleuse, rotacée, à 4 lobes! ovales; étamines 4, raremt. 5, à filet très court, dilaté à la base; anthères oblongues,0b« tuses, dressées, biloculaires ; ovaire biloculaïres stigmate en tête, entier ou à peine didyme# capsule globuleuse, septicide, bivalve; graines nombreuses, petites, réticulées. Environ 3 Où 4 espèces ornementales. Ind. orient., Archipes malais. à: E. macranthum Arnoldt. (Fig. 273.) — B:3h 4771; FL. pes Serres 11, 1078; Bezc. Horw 1854, 20. — Ceylan. — Annuel. Tiges arron\ dies, peu ramifiées ; files elliptiques, ordinairt} trinerviées, atténuées aux deux bouts; fleur bleues, larges de 6 cm.; lobes de la corolle larges, ovales, aigus. Introduit en 1852. | E. tetragonum Roxb., var. bicolor. — B: My t. 4340. — Bengalé. — Annuel. Tige quadrangur laire ; files. ovales aiguës, à 5 nervures;.c0 rolle blanche, bleue au sommet, à lobes ellip tiques oblongs, cuspidés ; fl. grandes, en cymey terminales contractées. | E. zeylanicum Roxb. — DB. M.t. 4493; p. S. 435; Lem. Janv. FL. 43; L'Honr. Fr. 1860 5. — Ceylan. — Annuel. Tige tétragone; pe ramifiée; flles. elliptiques oblongues, acuminée! trinervées, très grandes, lisses ; corolle bleut à lobes ovales obtus. Introduit en 1848: … Ornement des serres tempérées et des jardir d'hiver. Semer en mars, en terrine reposa, dans un vase rempli d'eau, pour que l’arrosaf} se fasse par imbibition; ne pas enterrer W 17 EXACUIM. LE L B- 0 po A ar cer sous chassis ombré, sur couche tiède. NMarroser que modérément, les tiges pour- raient pourrir; donner pendant l'été plusieurs rémpotages août de magnifiques potées. On peut aussi mul- äiplier par bouturage herbacé en été; le semis réussit bien aussi, fait sur les pots d’Orchi- lévs, dans Le sphagnum. EXOASCUS. Genre de Champignons Asc omy- lire à asques libres, non disposés sur un carpo- jour produire des thèques groupées à côté les nes des autres. E. Pruni produit les pochettes du Pru- ablement. E. deformans produit la Cloque du Pêcher. Voir ce mot.) Dr D. lue dissocié, les basides à peine renflées et es spores sont presque sessiles et en nombre hdéterminé sur les basides. Elles germent à leonnantes et non un filament. LE. Vitis attaque les feuilles de Vigne et fs raisins. Sur les feuilles, il les dessèche ou !s rougit par places. LB. Vaccinii attaque les feuilles de Vaccinium & les déforme en les gaufrant. Dr D. blées. F1 polygames-dioïq., en grappes simples; ice hypog. décidu, à 5 divis.; 5 pétales; 1CEp he formant bourrelet; 15 étamines groupées 1.3 à la base des pétales ; 5 carpelles adhé- nts, autour d’un axe commun; styles libres; aires bi-ovulés. Fr. secs, paraissant capsu- res, déhiscents, de consistance très dure, rbinés, et pourvus de 5 ailes épaisses, en forme masses d'armes; graines ovales oblong., niformes, comprimées, ailées. E. grandiflora Lindl. (Fig. 374) — Ganro. | | | | | D.-XI et XII. — [Syn.: Spiræa grandiflora : ok, Bor. Mac. tab. 4795; Amelanchier pemosa R. Fort. et Lindl, Bor. Recisr. (ET, &. 38.] — Chine sept. — Arbriss. 3 à 4 m. im. diffus, grêles, souvent arqués ; écorce }n, roussâtre, lenticellée, s’exfoliant. Files. Ÿ ptiq. ou obovales, entières, mucron. glabres, “ : » | . . . 241 4 en mai, blanc pur, avec disque intérieur 4 dlez longuemt. pédonculées, en grappes termin. Mhes; long. de 7 à 8 cm. (5 à 8 .), arquées penchées. | Î | l | HRON. 1858, p. 925; Lavazz. ARBOR. SEGREZ., | 031 ètes de la section des Gymnoascés, c’est-à-| »hore. Les filaments mycéliens se développent lans le parenchyme des organes de la plante, euille ou fruit, puis ils traversent l’épiderme ier et déforme les fruits en les allongeant no-| EXOBASIDIUM. Genre de Champignons Basi- | tiomycètes. L’hyménium est filamenteux, pres-| feu. différentes des filaments du mycélium. façon des levûres, en donnant des spores bour- tacle concave évasé. bordé d’un large dis-| ! EXPOSITIONS. faines qui sont très fines; mettre tout près du | espèce, d'introd. récente, se distingue de la pré- jur, en serre tempérée; empoter en tout petits cédente assez nettement, par les caract. sui- rempoter plus grandement en mai et vants: Vigueur plus grande. Ram. plus forts, brigides, dressés. Filles. moins promptement caduq., plus grandes, ovales-lancéol., parfois |faiblemt. et irrégul. sinuées sur les bords ; successifs. On obtient ainsi en d’un vert plus intense; pourvues, sur les pous- ses terminales jeunes, de 2 stipules foliacées, situées à la base du pétiole, se desséchant et tombant au bout de quelque temps. FI. sessiles, | d’un blanc moins pur; pétales plus étroits, plus | distants, chiffonnés; inflor. dressées. E. Korolkowi Lavall. — ARBor. SEGREzZ. 39. | — Turkestan. — Trouvé en 1878 par le gé- néral Korolkow; parait peu distinct de l'E, Alberti; encore très peu répandu. E. serratifolia S. Moore, Hook. — Ic. Pr. t. 1255. — Chine sept. — Non introduit, ou au , moins encore fort rare dans les cultures. E. Davidiana Baïll. — Anaxsonra IX (1868-70), 149. — Syn: Nuttalia cerasiformis. (Voir Nut- talia.) Les Exochorda sont de très jolis arbrisseaux complètemt. rustiq. sous le climat de Paris; mais ils exigent une terre siliceuse, ou mieux silico-argileuse, un peufraiche, etune situation un peu ombragée. Multiplic.: Semis; greffage sur racines; boutur. demi-herbacé à chaud; marcottage; enracinemt. lent et difficile. L. H. EXOSTEMMA Rich. (Rubiacées-Cinchonées.) Arbriss. et arbres à rameaux cylindriques; files. | opposées, à stipules caduques; fl. blanches, axillaires, solit. ou en panicules terminales; calice à 5 lobes persistants ou caducs; corolle | hypocratériforme à tube quelquefois très long. glabre ou poilu à la gorge, à 5 lobes étalés im- | briqués, dont 2 extér.; 5 étamines insérées tout ÉXOCHORDA Lindl. (Rosacées.) Démembre- | à fait à la base du tube; ovaire biloculaire à ent du genre Spiræa. Arbrisseaux asiatiques. | ovules nombreux, capsule cylindrique, bilocu- és. alt. simples, entières ou dentées, pé- |laire, bivalve, polysperme. 20 esp. de l’Amé- rique trop. et principalement des Antilles. Culture des Cinchona. 20 5 EXPOSITION (Orientation). L’exposition, c’est-à-dire l'orientation par rapport aux quatre | points cardinaux, joue en horticulture un rôle |important. Les diverses expositions présentent en effet des conditions différentes, surtout au | point de vue de l’insolation et des courants | atmosphériques, et l’on conçoit que, pour une contrée déterminée et dans un même sol, tel végétal se plaira mieux à telle exposition qu’à telle autre Mais il n’est pas toujours aussi simple qu’on pourrait le croire, de donner à chaque espèce l'exposition qui lui convient. Certaines plantes ont, sous ce rapport, des exigences qui, à première vue. paraissent en contradiction avec le raisonnement. Il existe | par exemple des espèces originaires de régions | | | | | plus chaudes que le climat parisien, qui se comportent beaucoup mieux à l’exposition du Mtclair, glauq. en dessous, non stipulées. | nord qu’en plein soleil. C’est notamment le cas du Phillyrea Vilmoriniana, de divers Troènes à neverdâtre, inodores, 25 à 35 mm. de diam., | feuilles persistantes, des Aucuba, etc. Aussi importe-t-il, lors d’une plantation, de tenir grand compte de ces particularités. EEE EXPOSITIONS (Exhibitions). Les Exposi- V- Alberti Regel. — Acr. Horr. Perror. VIII |tions, aujourd’hui si fréquentes et si variées, A 696. — Asie centr., Turkestan. — Cette | sont d'institution toute moderne, En ce qui con- EXPOSITIONS. — 032 — FABIANA. à LA qu'elles jouent un rôle des plus utiles et des rattachent, il n’y à guère qu’une cinquantaine | plus louables. L, He d'années que l’on est entré dans cette voie.| EXSERT. Mot que l’on emploie par opposition. Mais quel chemin parcouru depuis cette époque! | à inclus. On dit que les étamines sont exsertes,* D'abord rares et exclusivement réservées aux | que le style est exsert, lorsque ces organes sont grands centres, elles sont devenues de plus en | saillants hors de la corolle. Fe ü | plus fréquentes, de plus en plus nombreuses, à | EXTRORSE. On applique ce nom aux étamines« mesure que les Sociétés d'Horticulture se sont | dont l’anthère a la face, c’est-à-dire le côté par multipliées et que les concours ont été encou- | lequel se fait la déhiscence, tourné du côté ex # ragés plus largement par les pouvoirs publics. | térieur de la fleur au lieu de regarder en dedans: Actuellement, il n’est guère de départements qui ne fassent chaque année, tantôt sur un point, tantôt sur un autre, des exhibitions de fleurs, de fruits et de légumes. Mais les Expositions n’ont pas seulement augmenté en nombre, elles ont gagné en impor- tance, en intérêt. en attraits, par la quantité, Faba. Voir Fève. ; . ON la variété et la beauté des produits exposés. | FABIANA Ruiz et Pav.(Solanacées-Cestrinées)} En même temps, elles ont progressé comme | Arbrisseaux à port de Bruyère, dressés, très ra | meux, souvent visqueux; files. petites, rappro" | chées; fl. souvent nombreuses, courtement pé« | 1! cerne l’art horticole et les industries qui s’y FE Fig. 374. — EXOCHORDA GRANDIFLORA Lindl. | Fig. 375. — FABIANA IMBRICATA R. et P. organisation, et comme art de présentation, à | dicellées, terminales ou oppositifoliées; calice! ce point que telles d’entre elles sont de véri- | tubuleux campanulé, à 5 lobes obtus ou dentés;4 tables merveilles de bon goût et d’arrangement. | corolle à tube étroit, allongé, dilaté au som D'autre part, grâce à un étiquetage de plus en met ou ventru, quelquef. reserré à la gorge, à} plus soigné, les visiteurs ont trouvé des faci- | limbe court, étalé après l’anthèse, formé de 5} lités nouvelles pour apprendre à connaître les | lobes ; 5 étamines incluses, inégales, à filets fili-) plantes. formes; ovaire biloculaire, multiovulé; Style Toujours instructives, toujours utiles pour |filiforme, à stigmate dilaté; capsule oblongue stimuler les efforts individuels, les Expositions | s’ouvrant au sommet en deux valves, parAdé: sont un puissant élément de progrès. En ce qui | hiscence septicide; graines nombreuses, # touche particulièrement l’horticulture, on ne | globuleuses. peut nier qu’elles aient contribué pour unelarge | 11 espèces, dont 3 du Brésil, les autres.du part au magnifique essor que cette branche de | Chili et de la Bolivie; une seule est fréquem l’agriculture à pris dans la dernière moitié de | ment cultivée dans le midi et le sud-ouest de ce siècle. Non seulement elles agissent par France, où elle est rustique, tandis que sous l’émulation entre horticulteurs ; mais,enattirant | le climat de Paris elle est d’orangerie: clestle et charmant une grande affluence de visiteurs, | F. imbricata R. et P. (Fig. 375), FL. P£R: t. 122 elles répandent dans le publie le goût du jar- | B. R. 25, 59; Hook. Ic. PL. 4, 340, du Pérouet, dinage. A ce double point de vue, on peut dire | du Chili; arbuste de 1 à 2 m. visqueux, éri ‘+ , Ep FABIANA. coide; files. toujours vertes, sessiles, ovales. oncaves, imbriquées, très petites. et un peu épaisses ; fleurs blanches, tout l'été, axillaires, à l'extrémité des rameaux. Se multiplie faci- lement de boutures sous cloche, sur couche. d. G, Fabricia. Voir Leptospermum. FAÇON. Ce mot sert à désigner, d’une ma- mière générale, les divers travaux du sol: bi- nage, labours, sarclage. Donner une bonne ÿfa- çon. FADYENIA Hook. (Fougères-Polypodiacées.) tdusie large, membraneuse, réniforme. : | {LL mais atténuée vers la base. Sores grands, se co- orant en brun rougeâtre à la maturité des spo- ER: Fagara. Voir Zanthoxylon. FAGELIA Neck. (Légum.-Phaséolées.) Herbe molubile, vivace, sous-ligneuse à la base. Feuilles ez grandes, disposées en grappes axillaires. Bractées ovales très caduques. 1 espèce de l’Afrique australe. F. bituminosa DC. [Syn.: Glycine bituminosa + Laux. Izzusre. t. 609, fig. 2; Bor. Rec. t. 261 ; rissée sur toutes ses parties de poils visqueux >landuleux. Fleurs longuemt. pédicellées, à tendard réfléchi, en grappes plus longues que es feuilles. Semis. Orangerie. FE | FAGOPYRUM Tournef. (Polygonées.) Ce genre st surtout connu par deux espèces qu'il ren- erme et qui sont l’objet d'importantes cultures Lomme céréales. L'une est le F, esculentum œnch. (Sarrasin ou Blé noir; angl. : Bucku eut; all. : Buchweizen) ; l’autre est le F. tata- icum ou Sarrasin de Tartarie On évalue la uperficie consacrée à la culture du Sarrasin, mn France, à plus de 600.000 hectares, dont les eux tiers environ en Bretagne et en Normandie. e Sarrasin de Tartarie est réservé pour le bé- ail et la volaille. | FAGRÆA Thunb. (Loganiacées ) Arbres ou ar- rustes, souvent épiphytes; files. opposées. en- 1ères, coriaces, à pétiole dilaté à la base; f1. lanches ou jaunâtres, en cymes terminales, co- ymbiformes ou réduites; calice fendu ou di- lisé; corolle infundibuliforme, à tube cylin- rique ou dilaté supérieurement, à 5 lobes tor- us; 9 étamines exsertes ; ovaire biloculaire ou ICa, tahitensis, etc. pour l'ampleur de leur fuillage et de leurs fleurs. Serre chaude ; bou- res Sur couche chaude et sous cloche. P.H. | l'agus. Voir Hêtre. 533 Plantes vivaces à frondes simples. Sores orbi- )culaires, insérés en série parallèle à la nervure Imédiane de la fronde, et recouverts d’une in-| * F. prolifera Hook. — Antilles. — Rhizome, tdressé. épais, émettant des frondes assez courtes, | isimples, à peine pétiolées, de deux sortes : les stériles, de forme irrégt. lancéolée, mais sou- | tent prolifères au sommet par de petits bour-| eons radicifères; les fertiles, de forme ligulée | anges. Curieuse Fougère de serre chaude. | rifoliolées, à stipules striées. Fleurs jaunes, as-: lycine viscosa Mœnch.] — Cap. — Plante hé-| FARAMEA FAISAN. Cet oiseau (Phasianus colchicus), de l’ordre des Gallinacés, est originaire des bords de la mer Caspienne; introduit très ancienne- ment dans l’Europe occidentale, il s’y est accli- maté, dans les forêts gardées, ainsi qu'une espèce voisine, originaire de l’Asie centrale, le |Faisan à collier (Phasianus torquatus). Les clairières couvertes de bruyères et de brous- sailles sont les endroits que préfèrent les Faiï- sans pendant le jour; pour la nuït, ils se retirent | dans le fourré et perchent sur les branches | basses des arbres. La chair du Faisan est très | estimée, aussi a-t-on cherché à l’introduire dans les basses-cours. Son caractère farouche ne | permet guère de le laisser mêlé aux coqs etaux pouies. On le tient dans des enclos séparés, appelés faisanderies. Nous ne décrirons ici que celles désignées sous le nom de faisanderies domestiques. On doit les tenir éloignées des habitations et les enclore de murs assez hauts. On y établit des parquets ou grandes volières de 3 à 4 m. de long et autant de large et de 2 m. de haut, contigus ou isolés, mais contenant du sable, du gazon et de petits buissons. Ils | sont fermés dessus etsur les côtés paruntreillage en fil de fer. On y dispose un perchoïir et une | loge où la femelle fait sa ponte, qui commencée au printemps dure jusqu'en juin; cette ponte est de 12 à 15 œufs par femelle. Comme la fai- sane est mauvaise couveuse, on retire les œufs | chaque soir et on les fait couver par une poule de petite race, car la coquille est très fragile. Au bout de 24 jours. les faisandeaux éclosent ; on les retire aussitôt et vu leur délicatesse extrème, on les met dans une boîte garnie de duvet. On leur donne des œufs durs hachés menu et des œufs (larves) de fourmis, dont ils sont friands, en leur distribuant cette nourriture souvent et peu à la fois, ainsi que l’eau claire destinée à leur boisson et que l’on place dans un vase peu profond pour éviter qu'ils se mouillent. Généralement on met les fourmis et les œufs de fourmis dans un sac, au four, avant de les donner aux faisandeaux. A l’âge d’un mois, on commence à varier leur nourriture (petit blé, millet. criblures de grains). Au mo- ment de la mue (deux mois), on donne une nourriture animale {vers, larves, viande cuite séchée au four et hachée). Cette époque passée, on les nourrit comme les poules. Les jeunes sont très délicats, le moindre accident les fait mourir: il faut éviter de les toucher sans né- cessité. Malgré cela, cet élevage est très rému- nérateur, partout où l’on peut se procurer fa- cilement des œufs de fourmis. DEF FAHAM. Nom indigène de l’Angræcum fra- | grans. Orchidée originaire de l’île Maurice, où ses feuilles, à odeur de vanille, sont employées en infusion théiforme, digestive. FAINE. Fruit du Hêtre (Fagus sylvatica). FALCIFORME En forme de faux. Faluns. Voir Engrais calcaires. FAMILLE. Groupe formé par la réunion de genres présentant un certain nombre de carac- tères communs. Fanes. Voir Fumier. FARAMEA Aublet. (Rubiacées.) Arbuste ou arbriss. à rameaux anguleux ou comprimés ; à FARAMEA. flles. opposées, coriaces, à stipules intrapétio- laires, persist., rart, soudées et caduques ; inflo- rescence terminale de petites fl. blanches; calice à tube cylindrique ou tétragône, à limbe cupulé, persistant; corolle infundibuliforme ou tubu- leuse, nue à la gorge, à lobes étalés ou recourbés, quelquefois repliés aux bords; 4 étam. insérées à la gorge ou à la base du tube; ovaire unilo- culaire à ovules géminés; fruit coriace, cylin- drique ou côtelé, uniloculaire, monosperme. 40 esp. de l'Amérique trop. et surtout du Brésil. Culture des Cephelis. PE Fürberrôte. Nom allemand de la Garance (Rubia tinctorum). F'arfugium. Voir Ligularia. FARINEUX, Qui est couvert ou constitué par une substance ayant l’aspect ou de l’analogie avec la farine. On désigne parfois sous ce nom, l’ensemble des Légumineuses à graine comestible: Pois, Haricots, Fèves, Lentilles. Fig, 376. — FATSIA JAPONICA Decne. et Planch. FASCIATION. Monstruosité caractérisée sur- tout par l’aplatissement de la tige de certaines plantes, dans lesquelles la sélection peut l’éta- blir à l’état de caractère héréditaire (Celosia cristata). Elle est due parfois à La soudure anormale de plusieurs tiges. DEP) FASCICULÉ. Assemblé en faisceau. FASTIGIÉ. Se dit des tiges et des inflores- cences dont les rameaux, dressés et serrés, forment,parleüur ensemble, une pyramide étroite et élancée. FATSIA Dene. et Planch. (Araliacées.) Ar- bustes inermes ou épineux à feuilles amples, palmatifides, glabres ou laineuses. Pétiole en- gaînant, muni de stipules. Fleurs à 4-6 pétales en ombellules disposées en panicules ou en grappes. Fruit bacciforme. 534 nisés des Rapaces diurnes, en raison devlas FAUIX. 3 espèces, dont une de la Chine, une du Japon.… et la 3e du Japon et de l'Amérique septen- trionale. 2 | F. horrida Bnth. et Hook. [Syn.: Panax hor-… ridus Smith., Hook., FL. BOREAL. AMER. t. 1854 Echinopanax Dene. et Planch.; Aralia occidenta= w his Willd] — Japon et Amér. nord-ouest. 4 Tiges très épineuses; feuilles simples, cordées, » palmatilobées à nervures armées d'épines. \ Fleurs 5-mères, en grappes ombelliformes his=w pides. Î F. japonica Dene. et Planch. (Fig. 376) [Syn. Aralia japonica Thunbg., KaEMPFER, JAPON 10; Araha Siboldtii Hort.] Feuilles à 7 lobes“ ovales, dentés au sommet, tomenteuses à l’étatu jeune, puis glabres et d’un beau vert luisant Fleurs blanches, en panicules terminales. Re" commandable pour appartements, en pleine“ terre touffes ramifiées d’un bel effet. Rustique même à Paris. Terre légère. Graines. Boutures.M F. papyrifera Benth. et Hook. [Syn.: Araliaw papyrifera Hook., Kew. Jourx. IV (1872), % | 1,2; Bor. Mac. 4897; FLORE DES SERRES Le | p. 806-807 ; Tetrapanax Koch.] — Ile digne) à | k: L 74 | — $Sous-arbriss. laineux tomenteux, atteignant. 3-4 m. Feuilles très grandes, à long pétiolen (1 m. 50 à 2 m.) cylindrique, laineux. Fleurs té tramères, en petites ombelles disposées Men grande panicule laineuse, ornementale. Superbew plante à isoler sur pelouses. Rustique dansu région de l'Oranger. Multiplication de boutures | de racines. La moëlle sert à fabriquer le papier de Chine. J. FAUCHEUR. (Fig 377) Nom vulgaire des Pat langides, Arachnides de l’ordre des Opiliones;w ainsi nommées à cause de leurs longues pattes grêles. Elles ne filent pas de toile, mais fontMla chasse aux petits insectes et sont par consé: | quent utiles à l’horticulture. Elles sont toutà, fait inoffensives pour l’homme et les animaux, domestiques. D' En | FAUCILLE (Fig. 378). Instrument à lame! étroite. recourbée en forme de croissant, trèss finement dentée et très coupante. | | La Faucille était autrefois très employée, Sur: tout pour la moisson des Céréales. Aujourdhuis elle est presque partout remplacée par des ins: truments beaucoup plus expéditifs : sape, faulx,! moissonneuse, etc. Les jardiniers s’en servent, encore quelquefois pour couper des herbes, pour récolter certains porte-craines, ete. BH FAUCON. Les Faucons sont les mieux 0r9a"; puissance de leurs serres et de leur bec recour-} bés, et de la forme de leurs ailes, aiguës} comme celles des hirondelles; c'est pour cette|| raison qu’on les dressait autrefois pourla chasse. Le véritable Faucon (Falco con à n’est pas assez commun en France pour être. redoutable pour les Pigeons, les Poules etMles autres Oiseaux de basse-cour. Cependant iles} classé parmi les Oiseaux nuisibles, ainsi. que l'Emerillon (Falco aesalon), espèce plus en | mais qui à les mêmes mœurs. DE | FAULX. (Fig. 379.) La Faulx ou Faux, insttuy ment connu de tout le monde, est indispensah el dans presqué tous les jardins comprén Er pelouses. Re | D si x] 11 1 première coupe, et chaque fois que, pour une * quelcon- que, le gazon est devenu trop grand pour être coupé à la ton- deuse. C’est en- core de la Faulx que l’on se sert , pour les bords desgrandes pelouses, pour le voisinage des ar- bres et arbustes, pour les endroits piétinés et foulés, pour faire dispa- traître les bavures que, parfois, la ondeuse laisse après elle. Enfin, on l’emploie dans Mes grands parcs fauchés seule- ment à de longs | : en qu’elle devienne d’un usage de plus en plus général et malgré les bons résultats qu'elle burnum. donne pour l'entretien des gazons, la tondeuse | ie peut suppléer complètement la Faulx. On | tite Ciguë (Æthusa Cynapium). est enfin obligé de recourir à celle-ci dans cer- tains cas, par exemple après l'hiver, pour la | colchica. 1 FAUVETTES. Passereaux dugrouped L ostres de Cuvier, à régime insectivore, les Hauvettes sont des oiseaux très utiles à l’hor-! Î iculture, car elles détruisent énormément d’in- | “sectes. Les espèces sont assez nombreuses dans Fig. 378. — Faucille. d'aux Acacia. Voir Robinia. — 535 — | f | } Fig. 377. — Faucheur. Faux-Ebénier. Nom français du Cytisus La- Faux-Persil. L'un des noms français de la Pe- Faux-Pistachier. Nom français du Staphylea Fayard. L'un desnomsfrançais du Hêtre (Fagus sylvatica). Feather Grass. Nom anglais du Stipa pennata. Fécondation. Voir Reproduc- tion et Hybrida- tion. Federgras.Nom allemand dusStipa pennata. Federnelke. Nom allemand de l'Œillet Mignar- dise (Dianthus plumarius). FEDIA Mœnch., Fédie. (Valéria- nées.) Herbe an- nuelle, rameuse, di- ou trichotome, glabre. Feuilles entières ou den- tées. Cymes den- ses, pédonculées intervalles, et dont l'herbe est destinée à être! au sommet des rameaux; pédoncules sou- L. H. |vent renflés et dureis. Calice à limbe court; es Denti-! 2 étamines; corolle rouge, à tube éperonné, | x limbe bilabié; lèvre inférieure trifide, la su- Fig. 379. — Faulx. } tête noire (Sylvia atricapilla), la F. des jardins | périeure bifide, Fruits renfermés dans des loges S. hortensis), la F. babillarde (S. garrula), la | creuses, renflés, presque tous fertiles. Achaines - Snsette (S. cinerea), etc. La plupart de ces | à enveloppe membraneuse. Une seule espèce; Ispèces nous quittent à l'automne et vont passer | région médit. ’hiver sur les bords de la Méditerranée, DrT.| F. Cornucopiæ DC.. F. corne d’abondance, Va- lériane d'Alger. Haute de 15 à 30 cm., feuilles FEDIA. opposées, sessiles, épaisses; fleurs rougeâtres, de mai à septembre, suivant l’époque du semis. Corbeilles, bordures, plates-bandes. Terre saine, exposition chaude. Semer : 1° en place. le prin- temps et l'été, fleurit 2 mois après; 20 en pé- pinière, fin septembre-octobre, repiquer en pé- pinière abritée, mettre en place en avril. J.G. Feigbohne. Nom allemand des Lupins. Feigenbaum Nom allemand du Figuier. Feidmohn. Nom allemand du Coguelicot (Pa- paver Rhæas). FELICIA Cass.(Composées-Astéroidées.) Genre très voisin du genre Aster, auquel certains botanistes le rattachent, s’en distinguant seu- lement par l’aigrette des akènes formée d’une seule série de poils très ténus et caducs ; il ren- ferme 45 espèces. dont 2 d’Abyssinie, les autres du Cap. Arbuscules ou petites herbes annuelles très rameuses dès la base. files. alternes, en- tières ou dentées ; capitules petits. souvent lon- guement pédonculés, à disque jaune et à rayons bleus ou blancs. (Inclus: Agathea Cass., Muny- chia Cass., etc.) Le F. capensis Benth. et Hook. capensis Less, Agathea amelloides DC. Ag. cæœlestis Cass. Cineraria amelloides L. Aster rotundifolius Thunb.), Bot. Mac. t. 249, du Cap, est l’espèce la plus cultivée, et surtout connue sous le deuxième synonyme ci-dessus. C’estune petite plante arbustive, haute de 40 em., très ra- | mifiée, rameaux herbacés, files. petites. épaisses, entières, arrondies; capitules nombreux,se suc- cédant toute l’année, bleus. Bon pour bordures ou pour tapis en plein air l'été; conserver en serre tempérée, très éclairée, des vieux pieds ou des boutures faites à l’au- tomne, et propager par boutures herbacées sur couche au printemps. Quelques petites espèces annuelles, notam- ment F. Gymbalariæ Benth. et Hook. (Munychia Cymbalarie Nées.) et F.tenella Nées.(F. gracilis Cass.), BorT. MAc.t.33, sont quelquefois cultivées dans les jardins scientifiques ou d'amateurs. Onsa aussi cultivé F. angustifolia Nées. (Aster angustifolius Jacq.. HorT. ScHoEx8. 8. t. 870), F hirsuta Benth. et Hook. (Cineraria hirsuta Vent., Mazu. t. 95) et F. reflexa DC. (Aster reflexus Tr, BorT. M1G. 881). d:.G: Felsen-Steinkraut. Nom allemand de la Cor- beille d'Or (Alyssum saxatile). Fenchel. Nom allemand du Jenouil (Fœni- culum). Fennel. Nom anglais du Fenouil. Fennel Flower. Nom anglais de la Nigelle. FENOUIL DOUX (Fœniculur duice C. Bauh.) (Ombellifères), vulg. F. d'Italie. (Fig.380) Tiges comprimées aplaties à la base, files, radicales presque distiques, très finement découpées. On consomme les pétioles, crus ou cuits, après les avoir fait blanchir par un buttage; légume très estimé en Italie, très peu en France, à sa- veur d’Anis. On sème en février et mars, en pépinière, sur couche et sous chassis, et plustard en pleine terre. On repique en place en pleine terre, ou mieux | il faut beaucoup d'arrosages, Le F. est butté - sur vieille couche, à 35 cm. en tous sens ; (Aster | 536 | | | courts ; FERRARIA. quand il a 20 em. de haut, on récolte quand le pétioles sont blancs. Voir Paz. Er Bois, Pc TAGER D'UN CURIEUX, éd. 2, p. 177. Le F. officinal, et le F. commun; angl.: Fen: nel; all.: Fenchel, sont quelquefois cultivés pour leur graines aromatiques. *. 4 G. Fenu-grec. Nom français du Zrigonella fœnu græcum. Fenzlia. Voir Gilia dianthiflora. Ferdinanda eminens. Voir Podachænium. FERRARIA L. (Iridées.) Tige feuillée, simple ou terminée au sommet par des rameaux flles. ensiformes ; fl. très fugaces, for: mées d'un périanthe à 6 divisions inégales. oblongues, ondulées sur les bords, étalées ré- fléchies ; de 3 étamines à filets soudés en un tube d’où sort un style à 3 branches aplaties, péts loïdes, conniventes, fendues en 2 lobes multi i fides et fimbrillés-poilus au sommet et sur Je dessus. 6 espèces du Cap; 2 sont surtout cultivés t \ Ses RTS EX DNS A KT SR TS ZEN . SR SR ANS SE Fig. 380. — Fenouil doux. FŒNICULUM DULCE C. Baub. À FE. Ferrariola Thunb. (F. antherosa Ke: F. viridiflora Andr.. Moræea Ferrariola Jacqd FE. minor Pers.) — BorT. Mac. 751; ANDR. BOI Rep.t. 285; Jaco. HoRT. SCHOENS. t. "450. — 18e simple ; flles. étroites ; fl. presque solitaires; pièces extérieures du périanthe sont verdâtr à la base, panachées ailleurs de jaune etd vert avec des ponctuations violettes ;-les pi intérieures plus étroites, non ponetuées, au nâtres, avec des lignes pourpre violet. 4 F. undulata L. (F. punctata Pers, Morea undulata Thunb.) — Bor. MA16.t. 144; Ben: p 1,t.28; Jaco. Horr. Vixpos. t. 63. — Tige meuse ; “files. plus larges ; fleurs par 2-3 aus met des rameaux, pourpre-brunâtres vi0 veloutées avec un cercle blanchâtre; pièce périanthe ondulées crispées, toutes maculée points jaunâtres. Plante de serre tempérée, en pleine & 1 franche légère; multiplication par caieux; 3 16 conserver à sec pendant la période de re végétation. FERULA. _ PERULA L. (Ombellifères.) Herbes vivaces, wlabres, souvent glauques, à files. très amples, técomposées pinnées, les dernières ramifications souvent très petites ou filiformes ; tiges annu- 2lles, simples ou peu ramifiées, robustes, très éle- ées ; ombelles terminales, à rayons nombreux, \ecompagnées de bractées multiples formant ivolucre et involucelles ; fleurs jaunes, sou- rent polygames ; fruits le plus souvent glabres, lans comprimés, à bords épaissis. Environ 60 spèces, de l’Europe australe, le nord de l’Afri- ue. l'Asie occidentale et centrale. Plantes à port pittoresque, très ornementales ar leur élégant feuillage, à cultiver dans les ands jardins paysagers surtout de la région aéditerranéenne, en touffes isolées sur les pe- uses ; les plus cultivées sont: E.communis L. (F. nodiflora Sibth.), Ress. FL. | rès décomposées, d’un vert opaque, à lanières néaires sétacées et lâches. E. Ferrulago L. (#, nodiflora Jacq.), Ron. FL. ERM. 21, t. 1948; Jaco. FL. AusTr. 5, 5, de Æurope australe, Afr. boréale ; tige arrondie. labre ; flles. luisantes, à folioles divariquées, néaires, mucronulées. EP: tingitana L, BoT. Mac. 7267; Lam. Way. 205; Afrique bor.; tige arrondie, ra- heuse; files. luisantes, à folioles ovales lan- solées incisées, et à lanières tridentées. LE: glauca L., Ronr. FL. GERM. 21, t. 1944; lcile, Grèce; tige et pétioles arrondis, fer- es ; flles. glauques, à folioles linéaires allon- £s, un peu charnues, trifides. On pourrait en- bre citer : F. suleata Desf, FL. Arr. 67 [syn.: & Barrelieri Ten , FL. Nar. t. 133]; F. sylvatica esser, Rens. FL. GER. 21, t. 1947; F. thyrsi- ra Sibth., FL. GRzæc. t. 280, etc. \ Ces plantes s’obtiennent de semis de graines laïches, les jeunes plants mis en place de bonne Pure en sol riche et profond ; pour le elimat * Paris, couvrir les souches, pendant l'hiver, tec des feuilles sèches. D'autres F. sont très intéressantes pour di- vrses gommes-résines tirées de leur souche, | employées en médecine, notamment l’Assa- ftida, produit par le F. Assa-fœtida L., de vrse (voir Guis ET PLANCH., HisT. NAT. S DROGUES SIMPLES, éd. 6, vol. 3, p. 341); divers Wilbanum, produits par les F.erubescens Boiss., #mmosa Boiss, rubricaulis Boiss., de Perse, LE. Schair Borszez. du Turkestan. (La gomme-ammoniaque est fournie par une es- ce d’un genre voisin (Dorema ammoniacum bn.) Voir Guis. ET PLancH., loc. cit, p. 246, |. noire 631. J. G. FEUILLE. La feuille est un organe appendicu- | re formé de deux parties essentielles : 1° une qne verte ou limbe; 20 le pétiole ou queue, par Aluel le limbe est attaché à la tige. Lorsque $ deux parties existent, la feuille est dite pé- Uée; mais, parfois. le limbe existe seul et est 116 directement sur la tige; on dit alors que la Juille est sessile ; dans ce dernier cas, elle peut ( e amplexicaule, connée, engaînante, décurrente, foliée (voir ces mots). | Selon la disposition que les feuilles présentent L | | À | | N_ In | L! | IR 537 reRM. 21, 1945-1946 ; Siera. FL. GRz&c. t. 279, de | Europe australe ; tige rameuse, arrondie; files. | FEUILLES. sur la tige, on les distingue en alternes, distiques, fasciculées, opposées, verticillées (voir ces mots). Les feuilles qui se développent au niveau du sol ou un peu au dessous etqui semblent naître de la racine, sont dites radicales, tandis que celles qui sont fixées sur la partie aérienne de la tige sont dites caulinaires. Les feuilles qui avoisinent les fleurs et dont la forme et la cou- leur sont souvent modifiées, prennent le nom de bractées (feuilles florales). Les feuilles présentent des formes très va- riables ; elles peuventêtre très amples, réduites à l’état de petites écailles, transformées en vrilles, etc. Pour la description des principales formes qu'elles présentent, de leur substance, de leur couleur et de leur revêtement, nous renvoyons aux mots: aciculaire, acuminé, bullé, charnu, | cilié, composé, cordiforme, coriace, crénelé, crispé, cunéiforme, denté, digité, elliptique, émarginé, ensiforme, entier, glabre, glauque. hasté, hispide, lacinié, lobé, linéaire, lancéolé, maculé, mucroné. oblong, oboval, obtus, orbiculaire, ovale, panaché, palmé, pédalé, penné, pubescent, réniforme, ru- gueux, sagitté, scabre, scarieux, sinué, tomen- teux, tronqué, velu, etc. Le pétiole est souvent accompagné de gaînes ou de stipules. Enfin, suivant leur durée, les feuilles sont dites caduques ou persistantes. (Voir ces mots.) La feuille est constituée par un parenchyme formé de cellules contenant des grains de Chlo- rophylle (voir ce mot), qui leur donne la couleur verte; le parenchyme est parcouru par les nervures. Le tout est enveloppé par l'épiderme ou enveloppe protectrice qui présente des ouver- tures ou stomates. (Voir ce mot.) Pour le rôle des feuilles dans la végétation, voir les mots Nutrition, Respiration et Transpiration. FEUILLES comme couverture pendant l'hiver. Une simple couverture peut. dans certains cas, protéger efficacement, contre le froid. les plantes un peu délicates: c'est le cas pour les Rosiers- thés en basses tiges, les Artichauts, certains autres légumes conservés l'hiver en pleine terre, diverses plantes bulbeuses d'ornement. etc. Les Feuilles recueillies etemployées dans de bonnes conditions constituent la meilleure des couver- tures. Les Feuilles conviennent parfaitement aussi pour entourer les cloches et les coffres abritant des plantes, et pour la confection de couches donnant une chaleur douce et soutenue. Pour ces différents usages, il convient de ramasser les Feuilles par un temps sec et de les conserver à l’abri de la pluie et de l’humi- dité. Celles que les jardiniers préfèrent sont les Feuilles assez larges, fermes, à décomposition lente: platane, marronnier, sycomore, érable plane, châtaignier. chêne, etc. Les aiguilles de pin et autres conifères, d’un usage peu connu, fournissentune couverture recommandable pour les petites plantes; elles ont surtout l'avantage de ne pas trop se coller les unes aux autres et de laisser pénétrer l’air. Par leur décomposition, les Feuilles donnent un terreau qui présente des propriétés spéciales de légèreté et de porosité. (Voir Zerreau) L. H. Feuilles. Voir Engrais. FÊVE. es FÈVE, Vicia Faba L. [Syn.: Faba vulgaris Mœnch.] (Légumineuses.) Fève des marais; angl.: Broad Bean; all.: Saubohne, Puffbohne. — Mascz. Ar. PL. FK.t.46. — Origine inconnue ; plante annuelle, cultivée dès l’antiquité ; tiges carrées, creuses, dressées, peu rameuses; files. alternes composées imparipennées, à rachis ter- miné par une petite pointe, à folioles ovales arrondies, glauques ; fl. axillaires par grappes courtes de 2-5, à corolle grande, blanche avec une tache noire sur les ailes; gousses dressées ou courbées, charnues, devenant noires à ma- turité; graines séparées, munies d’un arille à l’un des bouts, consommées le plus souvent à l'état vert, quand la gousse a atteint le quart de son développement, et aussi à l’état sec, mais formant alors un mets plus grossier. Ce légume est surtout répandu dans le midi de l’Europe,où onlesème en novembre-décembre pour récolter en mars-avril. Dans le nord de la France, on fait des semis successifs de février au commencement de mai, en pleine terre; on le cultive aussi comme primeur, en semant en, janvier sur couche, et en repiquant en février sur costière au midi. Variétés: Fève des marais commune, grain long, plus long que large, tige de plus d’un mètre; Fèvede Windsor, à grains jaunes, larges, arrondis, cosses larges ; Fève de Windsor verte, plus hâtive que la précédente; Fève à longue cosse ou de Séville, à cosses très longues ren- fermant 4-5 grains très allongés, variété propre au midi; Fève juiienne, grains petits allongés, variété précoce, très cultivée; et pour les cul- tures de primeur: Fève naine hâtive, grains petits jaunâtres, et Fève très naine rouge, très précoce, grain rouge brun. Les Fève wiuleite et Fève à fl. pourpres sont peu cultivées au potager. En grande culture, sous le nom de Féverolle ou Fève de cheval, on cultive des variétés fourra- sères issues aussi du Vicia Faba L. La F, de marais se plante en touffes formées de 3-4 pieds, distantes de 40 cm. environ, en planches ou en bordure ; il faut plusieurs binages dans le jeune âge; quand la moitié des fleurs sont épanouies, on pince l'extrémité de la tige, pour concentrer la sève sur un petit nombre de gousses, et enlever en même temps les pucerons noirs qui attaquent souvent cette plante; ces jeunes pousses, quand elles ne sont pas recou- vertes de pucerons, peuvent être consommées comme légume vert. A JG: F'évier. Voir Gleditschia. FÉVRIER (Travaux du mois de).— Potager.— Dans ce mois, les travaux commencent à prendre plus d'extension. Lorsqu'il ne gèle pas, on peut planter en pleine terre de l’Ail, de l’'Echalotte et de la Civette; semer des Pois hâtifs, des Carottes hâtives, des Epinards, des Fèves de marais et des graines stratifiées de Cerfeuil bulbeux; et à bonne exposition en côtière, des Laitues pom- mées de printemps, des Romaines hâtives, des Radis hâtifs, du Céleri à côte, ete. On donne de l'air aux Artichauts chaque fois que le temps est doux, et on les recouvre si le ciel menace de gelée. C’est aussi le moment de remanier les plantes vivaces rustiques, officinales. ou d’orne- ment, qu'on cultive souvent dans le potager. 38 — ‘ries. FÉVRIER. Par le mauvais temps, continuer la confections des paillassons et la réparation des instruments! de culture. | Les couches doivent être aussi l’objet d’une grande attention pendant ce mois: on réchauffel celles garnies de semis ou de plantes déjà repi- quées et on en fait de nouvelles sur lesquelles! on repique à demeure des Concombres, des Me“ lons, des Laïtues crêpe, gotte et Palatine; dela! Romaine blonde et verte maraïichère. On sème” encore sur couche des Choux d'York et de Milan! hâtifs, des Melons Cantaloup Prescott, des Ca rottes courtes à châssis, etc. Continuer aussi! la mise en cave dans l’obscurité des racines de! Chicorée sauvage, pour obtenir la Barbe-de-ca+ pucin ; la plantation d’Asperges sur couche, poux remplacer celles dont le produit est épuisé:Mlal mise en végétation des Fraisiers destinés àlal culture hâtée. On doit encore planter des #u bercules germés de Pommes de terre précoces! et semer des Pois et des Haricots naïns à châssis” des choux-fleurs et des Aubergines, dont le plan À sera bon à être planté en mars sur couche oul sur côtière. | Jardin fruitier, pépinière. — Continuer la taille des Poiriers et des Pommiers ; terminer pendant ce mois celle de la Vigne, pour éviter les pleurs4 Nettoyer les lignes de Framboisiers, que l'onra* bat à 80 cm. du sol pour en augmenter la fructiA fication. C’est le moment aussi de songersi elle n’a été faite en décembre ou janvier, à4al récolte des greffons de Poiriers, Pommiers, ru niers ct des boutures de Vigne et de Groseilliers! Les premiers seront détachés s0ignensee par variété, étiquetés et enterrés par leur base dans du sable frais, à l'exposition du NordMles! secondes, préparées à bref délai, puis misesMen petites bottes et complètement enterrées àMla même exposition, mais la tête en bas. Activer et terminer les plantations, surtout danses sols légers. Après la taille, on entreprend labour général, de manière qu’il soit termine pour les hâles de mars. nl Dans la pépinière, on peut commencer les se. mis de pépins de Poirier et de Pommier, poux obtenir des sujets propres au greffage. Iesl trop tôt pour les noyaux mis en stratification) Continuer les déplantations et les expéditions, Jardin d'agrément, pépinière. — IL importe, dans ce mois de visiter les massifs d'arbres. e| d'arbrisseaux et d'enlever le bois mort et} branches nuisibles ou mal placées. BêcherMenf suite au trident dans les bosquets et au pie( des arbres isolés sur les pelouses. ;= Le | Si l’état du sol et la température le permet, tent, on peut semer en pleine terre: Pois. d | senteur; Pavots doubles grands et nains ; Pied} d'alouette; Bleuet; Coréopsis élégant, etes,0}, sur couche sous châssis: Wigandia, Pétum Torenia Fournieri, Verveines hybrides; Re | venche de Madagascar, Lychnis de HaageMl | bride, et la plupart des plantes annuelles don} on veut avoir de bonne heure des potées 4 C'est le moment aussi, dans les sols légers, d| refaire les bordures de Buis, de Mignardises| de Pyrèthre gazonnant, d'Aubrietia, ic | Activer les plantations d'arbres et d'ar FÉVRIER. Ibustes à feuilles persistantes, surtout dans les terrains secs. Rafraichir les bordures de gazon. - Dans la pépinière d'agrément, récolter et préparer les boutures de Peuplier, Platanes, IPhiladelphus, Chamécerisiers, Spirées, etc.; se- Imer en pleine terre les graines stratifiées de Marronniers et de Pavia, qui entrent de bonne theure en germination. ) Serres, Orangerie. — Enraison de l’augmenta- tion de chaleur dans les serres et l’orangerie par les rayons solaires qui prennent plus de pratiqués avec intelligence, en tenant grand compte de la nature et de l’état de vigueur plus Me même aussi large que possible, surtout dans lorangerie, et les plantes seront entretenues flans la plus grande propreté, en leur enlevant Brattant le dessus des pots ou des caisses. Ch. Gr. 4 Ficoïde. Voir Mesembryanthemum. Whémées | (Dicotylédones-Polypétales.) Cette fa- Mille comprend un petit nombre de genres \ternes ou en faux verticilles, généralement bharnues. Les fleurs. en inflorescences très va- rames-dioïques ou unisexuées ; elles ont un ca- lice à 4-5 sépales ou à 4-5 divisions, persistant touvent sur le fruit; une corolle à pétales nom- preux dans le genre Mesembryanthemum ; nuls Qu petits dans d’autres genres. Les étamines, {tn nombre indéfini ou égal à celui des sépales, qont généralement périgynes. L’ovaire, le plus labituellement libre, est à 2 ou plusieurs loges, jurmonté de branches stylaires dont le nombre Rire, parfois charnu; c’est quelquefois une trupe. Les graines, solitaires ou nombreuses, kenferment un embryon périphérique et courbe. | FIGUS L. (Urticées-Artocarpées.) Figuier. trbres ou arbrisseaux pourvus d’un latex lanchâtre, à files. alternes, rarement opposées, Mtières, dentées ou lobées et très variables Quant à la forme et à la nervation; bourgeon Prminal enveloppé par une gaîne stipulaire vrmée de deux pièces, ou soudées en une, promp- {catrice circulaire caractéristique. Fleurs non lisibles, enfermées dans une figue, constituée par {n réceptacle charnu, creux et à bords rappro- nés, de facon à former une cavité entièrement 108€, sauf une très petite ouverture terminale Pul ombilic), garnie de petites écailles et de actéoles; les fleurs mâles, placées sous la vûte de la figue, près de l’œil, ont un calice 12-6 divisions, pas de corolle, 1-2, rarement 16 étamines ; les fl. femelles, qui occupent [reste du réceptacle, ont un ovaire supère, un pie excentrique ou latéral, et un stigmate de + TR bonstitués par des plantes annuelles ou vivaces | bu par de petits arbustes, à feuilles opposées, tiables, sont hermaphrodites, rarement poly- ontenant un ou de nombreux ovules; il est! eut atteindre jusqu'à 20. Le fruit est capsu-| ment caduque, et laissant sur la tige une. les feuilles mortes, les insectes nuisibles, et en, FICUS. euilles caduques et celles de Rosages et d’ar- | réceptacle, qui n’augmente plus de volume, de- vient dur, sec, commie crustacé, ou pulpeux ex- | térieurement, ou rarement totalement charnu. | Les Figues sont ordinairement par deux, ou solitaires par avortement, courtement pédon- culées, placées à l’aisselle des feuilles, ou aux nœuds de rameaux âgés dépourvus de feuilles, souvent aussi serrées ou en grappes sur des rameaux distincts, non feuillés. Plus de 650 espèces, des pays tropicaux et subtropicaux ; quelques-unes seulement ont un | intérêt horticole, de 1‘ ordre ; d’autres sont force pendant ce mois, l'humidité est moins à | curieuses ou utiles. craindre ; mais les arrosements seront toujours | Le latex abondant du Æ. elastica donne le | caoutchouc de l'Inde; une espèce africaine, | F, Vogeli, donne aussi un caoutchouc très estimé bumoins grande des plantes. L’aération sera | (caoutchouc de Lagos) ; les Æ. endica L., de | l'Inde, et F. columnaris Muller, de l'ile Lord | Howe, sont surtout curieux par leur mode de végétation : de leurs branches étalées naissent des racines adventives qui atteignant le sol, grossissent et deviennent autant de colonnes | simulant des troncs véritables ; Le F. Sycomorus FICOIDÉES (Famille des). [Syn.: Mésembryan- | | L., d'Orient, vit plusieurs siècles ; le Æ. Carica produit des fruits délicieux, les figues ; beau- coup d’autres espèces produisent aussi des fruits comestibles; certaines espèces, dans les pays chauds, sont utilisées comme arbres d’om- brage, soit pour les avenues, les places publi- ques, soit pour protéger des ardeurs du soleil des cultures plus délicates, etc. F. Carica L. Voir Figuier. F. Canoni N.E. Br. (Artocarpus Canoni Hort. Veitch.) — Iles de la Société. — Espèce vigoureuse; files. alternes, longuement acuminées au som- met, eten cœur à la base, lobées et pinnatifides à l’état jeune, ovales ou ovales oblongues à l’état adulte, de couleur rouge bronzé intense en dessus, ou vert bronzé avecune teinte-pourpre et les nervures rouges; uniformément de cou- leur pourpre vineuse en dessous; serre chaude. F. Gooperi Regel. — Amér. tropic. — Tige robuste. Grand arbre, à files. alternes, pétiolées, lHimbe ovale oblong un peu acuminé au som- met, long de 20-25 cm., large de 10-12, à ner- vure médiane, surtout des files. jeunes, rose violacé supérieurement, très saillante et ferru- gineuse en dessous ; serre tempérée. F. elastica Roxb., Caoutchouc; angl.: India rubber plant ; all.: Gummibaum. (Fig. 381.) — Wiçur. Ic. PL. Inp. or. 2, 663; Bois, ATL. Pr. JARD. ft. 240. — Indes. — Arbre pouvant at- teindre 8 m, et se ramifiant; utilisé surtout en horticulture à l'état de jeune plante à tige simple. pourlesgarnitures d'appartements; files. alternes, ovales allongées, arrondies à la base, acuminées au sommet, ponctuées transparentes sur les bords, coriaces,glabres, luisantes ; bour- geon terminal entouré d’une gaine stipulaire rose, tombant d’une seule pièce; une des meil- leures plantes d'appartement, cultivée très en grand pour les marchés aux fleurs. Rustique en Algérie, aussi en Provence, sur le littoral, mais en situation chaude; dans ces conditions, en pleine terre, est très décoratif. Utilisé dans l'Inde pour le caoutchouc que donne son latex, rme variable ; ces fl. deviennent des achaïnes, d’où son nom vulgaire Caoutchouc. | acquièrent tout leur développement dansle | F.macrophylla Desf. — Australie. - Ressemblt. FICUS. = beaucoup à FF. elastica, mais files. plus vertes, en forme de cœur à la base, atténuées plus en pointe au sommet ; gaîne stipulaire tombant en 2 pièces ; plus rustique que le précédent ; uti- lisé de même. E. Parcelli Veitch. (F. Pearcee Hort., par erreur.) — Océanie — Arbuste à files. oblongues obovales, en cœur à la base. dentées en scie sur les bords, acuminées au sommet, de texture mince et herbacée, longues de 20-25 em. au plus, maculées de blanc crémeux sur fond vert foncé. F. Roxburghi Wall, — Himalaya, Birmanie. — Grand arbre ramifié en cime arrondie; files alternes, très pétiolées, rappelant comme forme et plus gran- des, celles du Paulownia imperialis, duveteuses à l’état jeune, vert bronzé supérieurement, à nombreuses réticulations rose-violacé en des- sous ; vert foncé en dessus, grisâtre en dessous à l’état adulte ; serre tempérée à Paris. 4 #%ig. 381. — Caoutchouc. FICUS ELASTICA Roxb. F. rubiginosa Desf. (F. australis Willd. ; F. ferruginea Hort., non Desf.) — VENT. MAL. t. 114; BoT. Mac. 2939. — Australie. — Ar- buste à rameaux dressés ; files. pétiolées, ova- les obtuses, longues de 10-12 cm. larges de 6-8 cm., vert foncé luisantes supérieurement, couvertes d'un court duvet ferrugineux en dessous ; emploi et culture du Caoutchouc ordi- naire. 4e. F, repens. Voir F. stipulata. , F. stipulata Thunb. (F. scandens Lamxk.: F, repens Hort. non Roxb.) — Garp. Car. 1880, p. 716; Rev. HorrT. 1891, 448, pl. col.; Bor. MAG. 6657. — Chine et Japon. -- Tiges grêles, nombreuses, très nombreuses et rameuses, rampantes, s'’accrochant aux murailles, à la facon du Läerre, par de nombreux crampons; files. des rameaux jeunes subsessiles, petites, longues de 2-3 cm., en cœur à la base, et très orandes, cordées, longuement | 540 — |tiplient de boutures terminales, ou de tronçon FICUS. serrées; celles des rameaux adultes pétiolé elliptiques, de 7-10 cm. de long, plus dista et coriaces, Utilisé, sous sa forme jeune, dans presque toutes les serres pour tapisser les mu railles. 4 En outre des 8 espèces ci-dessus, le genre F'icus en renferme bien d’autres cultivées pour l'ornement des serres chaudes; citons, entre autres, les suivants: F. Abeli Miq., Asie o tale, l’une des espèces dont les figues nais sent à la base du tronc. sur des rameaux spé- ciaux etaphylles ; F. Benjamina L., Rare. Horm MazaBar I, 26, grand arbre de l’Asie trop à rameaux retombants produisant de nombre | | l | | | ses racines adventives, petites feuilles pétiolée elliptiques acuminées,.luisantes ; et sa variété co mosa (Æ. comosa Roxb.). Wicuar. Ic. PL. IxD. OR.2% 658; Roxs. PL. Coron. II, 14, t. 125 ; Bot. Mäci 3305 ; F.brasiliensis Cels., très grand arbredu! Brésil, à longues files. elliptiques, rameaux files jeunes couverts d’un court duvet brun ferrugineux; F. cerasiformis Desf., ILL. HORr* 1858, 168, de la Malaisie, arbre à files. ovales elliptiques très acuminées, longues de 20 larges de 10-12, trinervées à la base, veiné en dessous, pubescentes; espèce curieuse Sur tout pour ses fruits plus gros qu’une Ceriset roux jaunâtre à maturité; F. Dæmona Roxb Wicar. PL. on. 2, 663, de l'Inde, l’une deses” pèces à files. opposées, rugueuses ; latex érès âcre, vénéneux ; F. ferruginea Desf., Amér mérid.. arbre dressé, à files. elliptiques ob* longues obtuses, 20-25 cm. de long, 12-15 cm large, luisantes supérieurement, vert clair infél rieurement, et couvertes, ainsi que le pétiolee les jeunes rameaux, de poils ferrugineux épais F. Porteana Rgl. (F. nobilis Lind.), GARTENEL 1862, 372, arbre des Philippines, files. longues de 60 cm., larges de 30, en forme de hallebarder épaisses, vert foncé, lisses et glabres, pendant tes à l’état adulte; serre chaude humides F. rigida Desf. (F. Neumanni Cels.), Amén mérid. tige dressée, arborescente, files. pét tiolées, rigides, largement elliptiques, 12-15 cm4 de large, très glabres, trinervées, réticulées er! dessous, à nervures proéminentes, distantes,pés tiole charnu, déprimé au sommet. long de D 15 cm.; EF. Suringari Hort., d'Océanie, files. lo: pétiolées, orbiculaires, échancrées en cœu El la base, avec nervures principales rouge if{ etc., etc. | A part les F.elastica, macrophylla, rubiginosal cultivés très en grand pour les utiliser à Éd jeune à la décoration des appartements, et li) F, Roxburghii, qui est de serre tempérée, alnsy que le F comosa, toutes les autres ‘espèces ci tées sont des plantes de serre chaude. Se mul de tige munis d’un œil accompagné dune feuille, faites sous chassis, dans la serre à mul tiplication, dans de la sciure ou du sable Jus! qu'à enracinement, mises ensuite en godets] Pour l’approvisionnement des marchés, les cul tivateurs de Caoutchouc possèdent des pied! mères sur lesquels ils prennent, dès novembre tous les sommets qui, bien soignés, cultivés sul couche et sous chassis l'été, sont bons à vendr( > | en automne. ni | " ! | e » E FICUS. M © Dans les appartements, la beauté que l’on emande surtout aux Caoutchoucs est d’être rarnis de feuilles de la base au sommet; ils sup- sortent bien l’air souvent vicié et trop sec des labitations ; les soins à leur donner consistent m lavage des feuilles avec une éponge bien nouillée pour les débarrasser de la poussière, mrempotage tous les ans, au printemps, avec le la terre de bruyère additionnée d’un tiers le terreau de feuilles et de terre de jardin, dans les pots bien drainés; des arrosages faits de açcon à tenir la terre fraiche sans la détremper ; ine température aussi régulière que possible, le descendant pas au dessous de 102; dans ces londitions, un Caoutchouc peut vivre et être eau longtemps. S'il est dans des conditions noins bonnes, qu'il se dégarnisse et jaunisse, est plus simple d’en acheter un autre quand nn’a pas les moyens à sa disposition pour le efaire en le rebouturant de tête, sur couche, u en serre, sous cloche. JG ia Ficus-indica. FIGUIER. — Culture. — Le Figuier, arbre de 1récion méditerranéenne par excellence, ré- ame des soins particuliers sous le climat de aris, pour le conserver en hiver et l’amener à me fructification régulière. Il a produit un assez grand nombre de va- étés, qui se distinguent entre elles par la brme, la couleur et l’époque de maturité des ruits. Les unes sont spéciales à la région du hidi, les autres au centre, à l’ouest et au nord e la France. Parmi ces dernières, nous citerons : Blanquette tu blanche d'Argenteuil ; Dauphine; violette ronde & violette longue, comme les plus estimées. 1 Le Figuier prospère dans tous les terrains, ais donne cependant les meilleurs résultats fans un sol sain, argilo-siliceux, à sous-sol tais, s’'échauffant facilement. | On le multiplie par semis, drageonnage, gref- hge, marcottage et bouturage. | Les trois premiers procédés sont peu usités, n leur préfère en bonne culture le marcottage t le bouturage. | Be marcottage se pratique en mars-avril, en ouchant dans le sol des branches de deux ans, pat on retranche les rameaux latéraux. L’en- hemement se fait dans le courant de la végé- Won et on peut sevrer dès l'automne suivant. Be bouturage est le mode de propagation le lus employé. En février-mars, on choisit les tranches dont on veut se débarrasser. Les ra- eaux sont ensuite détachés avec une mince prtion de vieux bois, et coupés à une longueur 1 20 à 25 cm., puis mis en pépinière par rangs stants de 40 em. et à 25 cm. sur le rang. La lupart des boutures, si elles ont été bien soi- nées, c’est à dire paillées et arrosées copieu- ment, sont suffisamment enracinées dès no- mbre suivant. | Plantation. — Se pratique en février-mars à heexposition chaude et abritée, etsur le bord k fosses profondes de 40 cm. à raison de 2 lants par fosse, dirigés un à droite et l’autre à uche, mais un peu obliquement, de manière à ciliter l’enfouissement des rameaux dans le ‘le Pique d'Inde, Figue de Barburie. Voir Opun-| FIGUIER. sol. Les fosses sont établies en échiquier à 5 m. l’une de l’autre en tout sens. Les sujets étant plantés, on ménage à leur | pied une cuvette de 25 em. de profondeur, desti- | née à recevoir les eaux pluviales, et on les laisse pousser librement pendant la première année. Mise en terre. — Pour résister à la rigueur de nos hivers, sous le climat de Paris, le Figuier | doit être complètement enterré Cette opération se pratique par un beau temps, vers la mi-no- vembre, en ayant soin, une quinzaine de jours avant, d'enlever toutes les feuilles restantes. Mode de fructification. — Pour bien com- prendre le traitement de cet arbre, il importe d’en saisir le mode particulier de fructification. Les bourgeons fructifères portent des figues | qui arrivent inégalement à maturité. En effet, celles situées sur la moitié inférieure du bour- geon grossissentnormalement et peuvent mürir en septembre-octobre. Elles sont appelées pour | cette raison figues d'automne. Celles de la moitié supérieure, au contraire, restent stationnaires à l’aisselle des feuilles, elles passent l'hiver sur l’arbre enterré, continuent à se développer au printemps, pour mäûrir en juillet. Ce sont les | figues-fleurs. Taille et ébourgeonnement. — À la seconde année de plantation, on taille les jeunes ra- meaux au dessus du troisième œil, ce qui per- met d'obtenir plusieurs pousses latérales qu’on laisse végéter librement, à la troisième année ; même taille que la précédente sur les rameaux obtenus, de manière à lui faire prendre la forme en cépée, basse et maintenue horizontalement près du sol. Il va sans dire qu’en novembre de chaque année les Figuiers seront mis en terre. A la quatrième année, peu de temps après le déterrage, on procède à l’ébourgeonnement. Cette opération se fait avec la pointe de la serpette et consiste à retrancher tous les yeux pointus qui se trouvent à l'extrémité des rameaux. Œilletonnage. — Dès qu’on peut distinguer, au printemps, sur les rameaux du Figuier, les bourgeons normaux des petits fruits, on pra- tique l’œilletonnage. Cette opération, de première importance dans la direction de cet arbre, à pour objet d'enlever, soit avec l’ongle, soit avec la pointe de la serpette, chaque œil qui accom- pagne directement le fruit. On laisse à la base de chaque rameau et le plus près possible de la branche mère, à droite et à gauche de celui-ci, jamais dessus ni dessous, un ou deux bons yeux destinés à fournir le ou les rempla- cements pour l’année suivante. Chaque année, la même série d'opérations recommence. Coulure, Effeuillage, Caprification, etc. — Au moment de la floraison du Figuier, au commen- cement de mai, les pluies accompagnées de forts coups de soleil et les nuits fraiches peuvent oc- casionner l’accident connu sous le nom de cou- bure. On ne saurait donc trop recommander à cette époque de ne pratiquer aucun binage au pied des Figuiers. A l'approche de la maturation des figues- fleurs, en juin-juillet, il importe d’enlever les feuilles situées dans le voisinage des fruits, parce qu’elles peuvent les noireir et Les dépré- cier par le frottement. % FIGUIER. Pour obtenir des figues mûres à époque fixe, dès que celles-ci ont acquis tout leur dévelop- pement, on recommande de déposer une goutte- lette de bonne huile d'olive sur la partie supé- rieure ou œil du fruit. Cette opération, appelée | caprification ou encore toucher ou appréter les! figues, avance sûrement de huit à neufjours leur parfaite maturité. A la fin d'août, après la récolte des figues- fleurs, on procède à l’épluchage des rameaux, en rabattant ceux-ci sur les bourgeons de rempla- cement. Le Figuier a à redouter un insecte : le Kermès (Chermes Caricæ), qui vit sur les branches, les feuilles et les fruits. Contre cet ennemi, il n’y a pas d’autres moyens de destruction, que de râcler avec précaution les branches et les ra- meaux. Ch. Gr. FIGUIER. — Culture forcée. — On commence le | forcage en janvier; le Figuier ne demande pas une serre spéciale. On peut le planter contre le mur du fond dans une serre permanente, où l’on force, en deuxième saison, des pêchers, des. abricotiers ou des vignes; malheureusement, dans ce cas, les plantes ne recoivent pas tou- jours assez de lumière. D’après les spécialistes, il est préférable, pour les hautes primeurs, de les cultiver en pots. Ils aiment une terre légère, | riche en humus et un peu calcaire; on leur donne un sol composé comme suit: 2 parties de. terre franche légère, 1 p. de terreau de fumier de vache, 1 p. de terreau de feuilles et 1}, p. de | sable. On emploie les variétés à fruits violets et à | fruits verts. Les quatre variétés les plus estimées en Angleterre, pour la culture sous verre, sont: Brown Turkey, White Marseille, Grosse verte et | Bourjassotte grise. Les touffes doivent avoir au moins 3 à 4 ans, avant d'être mises en pots de 25 à 35 cm. La transplantation doit avoir lieu au printemps. Pendant l'été. il faut enterrer les pots à une ex-| position découverte et donner de fréquents arrosements. On taillera avec discernement; il est bon de recouvrir toutes les parties de mastic à greffer. La température la plus convenable dans les serres est de 17 à 18° pendant le jour, et 12 à 149 pendant la nuit. Le soleil peut faire monter lethermomètre jusqu’à 23 ou 249, sans qu'il soit nécessaire d'ombrager la serre; mais chaque fois que les rayons solaires frappent directement le vitrage, il faudra donner de Pair. Au commencement du forçage, arroser sou- vent et copieusement avec de l’engrais liquide attiédi avec de l’eau chaude; lorsque les fruits sont près d'atteindre leur volume normal, on n’emploiera. que de l’eau pure et en moindre quantité. ‘ a Veiller à l’araignée rouge; bassinages et hu- midité convenable de l'atmosphère doivent être = surveillés; quand les fruits commencent à mûrir, on passera sur les feuilles avec une | chaudes, humides et ombrées, pour la beauté éponge mouillée et y répandra de la fleur de | de leur feuillage; elles font de magnifiques bor+ soufre, ainsi que sur les conduits de chaleur. Les figues exigent quatre à cinq mois de cul- ture en serre, avant d'arriver à maturité. Culture en serre-verger.— Les fruits du Figuier mn: Lrn , : calice linéaires-sétacés; corolle à tube T'RTAI à FITTONIA. peuvent acquérir d'excellentes qualités da une simple serre-verger, où la température maintenue à un degré assez élevé par la conce | tration des rayons solaires. 4 Le Figuier demande un sol fertile et, pendant sa végétation, de fréquents arrosements. Qn l'élève en petits buissons, dont la taille et là conduite n’offrent aucune difficulté. On conseille de ne jamais laisser un bourgeon développer plus de cinq feuilles, sans l’arrêter par le pin-A cement. Il en résulte que les buissons se rami-4 fient parfaitement et que l’on obtient deux ré- coltes successives, au lieu d’une seule. Æ Dans la serre-verger, les racines étant tenues à sec et les rameaux ayant été bien aoûtés: le | Figuier résiste parfaitement aux gelées etne doité nullement être protégé, ni par une chaleur arti- | ficielle, ni par des couvertures. DA En Angleterre, on trouve des serres exclu se | vement consacrées à la culture du Figuiere un choix de variétés offrant une succession + interrompue de récoltes, depuis juin jusq Noël. Les amateurs qui voudront se restreindre à quelques variétés seulement, se contenteront! des meilleures et des plus fertiles qui ont été! recommandées plus haut pour la culture forcée % n € | | Filao. Nom vulgaire des Casuarina. Filaria. Voir Phillyrae. | GR Partie de l’étamine qui supporte l'an | thère. 1 FILET. Synonyme de Coulant. Rameau feuillé! qui se développe à la base d’une tige et qui s'étale sur le sol en s’enracinant de distance. en distance. (Frajisier.) 4 FILIFORME. Qui a l'épaisseur d’un fil Filipendule. Nom francais du Spirea Hili- | pendula. | Fimbrié. Voir Frangé. | Digitale (Di ns F'ingerhut. Nom allemand de la gitalis purpurea). 4 Fir. Nom anglais de Conifères appartenant, aux genres Abies, Larix, Picea, Pinus. FISSIROSTRES. Groupe de Passereaux établis par Cuvier et qui comprend tous ceux dontMles bec est large et fendu jusqu'en arrière des yeux Tous sont insectivores et par suite utiles à l'hor: |ticulture. Tels sontles Hirondelles, les Martin | l'Engoulevent. (Voir ces mots.) D'T FISTULEUX. Se dit des organes: tige, feuille etc. cylindriques et creux. & | FITTONIA Cœm. (Acanthacées.) Herbes tiges humbles, couchées, peu rameuses, m ment velues; files. grandes, cordées,élégammt veinées de blanc ou de rouge; fl. jaunes pé culées, solitaires à l’aisselle de bractées sess et disposées en épis terminaux; segments. lèvre allongée, étroite, lobée au milieu; 28 | mines ; Style filiforme; ovaire biloculaire à loges biovulées. | “4 | + LOU 3 espèces du Pérou, cultivées dans les se dures pour les dessous de tablettes ; sont aussi} utilisées pour les garnitures de jardimières d'appartement. | Voir FL. ». Serr. XV (1865), p. 185. Les.es4 Là DJ E FITTONIA. É &- - pèces cultivéessont: F. argyroneura Cœm.. files. vertfoncé, réticulées de blanc; F.gigantea Lind., 2. H. 1869. 186, fig. noire, files. réticulées de rouge pâle, et F. Verschaffelti E. Cœm. (Fig. 292), GarTenrL. t. 629, files. réticulées de vert foncé. [On les multiplie facilement de boutures her- bacées faites en serre. , | FITZROYA Hook. (Cupressinées.) Arbres rési- 1eux toujours verts; feuilles linéaires, verti- illées par 3-4 ou opposées décussées, plus ou moins imbriquées. Strobile globuleux, graines munies de 2-3 ailes larges. + | 2 espèces, l’une des mont. duS du Chili et de la Patagonie, l'autre de la Tasmanie. | F.Archeri Hook. (Diselma Hook , FL. Tasma. L 1:98; Microcachrys tetragona Arch.) — ont. de la Tasmanie (1500 m. d’alt.). — Arbuste le 3-4 m., à rameaux et ramules tétragones. Meuilles squamiformes, verticillées sur 4 rangs, es supérieures divariquées. Graines à 8 ailes. Fig. 382. — FITTONIA VERSCHAFFELTI E. Cœm. | F. patagonica Hook. — Bor. Mac. 77, p. 4616; IL. Des SERRES 7, p.180; LeMaIRE, ILLUSTR. 1854, %. 99. — Mont. du S. du Chili et de la Patagonie. L- Arbre de 25-30 m.; rameaux cylindriques, lendants; feuilles opposées, linéaires, planes. | raines à 2 ailes. Terres humides et maréca- teuses. Bon bois de charpente. Orangerie sous limat parisien. Semis, boutures. ÿ éventail. t FLABELLIFORME. En forme d t Flachs. Nom allemand du Lan. Î EFLAGELLIFORME. Se dit des organes longs, éliés et souples comme un fouet. | Flambe. Nom français de certains Jris. | Flamboyant. Nom français du Colvillea race- hosa et du Poinciana regia. \ Flammenblume. Nom allemand du Phlox. | + Nom anglais du Lin (Linum usitatissi- ‘lum). | | FLÈCHE. En arboriculture, on désigne sous ce | om la partie terminale de la tige des arbres, (ul est verticale et qui prolonge le tronc. 8 — FLINDERSITA. Fléchière. Nom français de la Sagittaire. (Voir Sagittaria.) FLEUR. On désigne sous ce nom l’ensemble des organes destinés à former le fruit, lequel ren- ferme les graines. Parmi ces organes, il en est qui sont essentiels, comme les éfamines (organes mâles) et le pistil (organe femelle). Les autres. comme le calice et la corolle, sont accessoires ; ils constituent le périanthe et ont surtout un rôle de protection. Les fleurs peuvent être hermaphrodites ou unisezuées, dichlamydées où monochlamydées, doubles, pleines, etc. (Voir ces mots.) Fleur de Jupiter. Nom français du Lychnis Flos-jovis. Fleur de la Passion Nom du Passifiora cœrulea. Fleur de veuve. Nom du Scabiosa atropurpurea. Fleur du prophète. Nom de l’Arnebia echioides. Fleur du St-Esprit. Le Peristeria elata. FLEURISTE. On désigne sous ce nom les jar- dins réservés à la culture des végétaux d’orne- ment. On applique aussi le nom de jardinier fleuriste, ou simplement fleuriste, aux jardiniers qui ont pour spécialité la culture des plantes à fleurs. Fig. 383, — Fleuron. FLEURON. (Fig. 383.) On désigne sous ce nom les fleurs tubuleuses r égulières, généralement à 5 dents égales, des capitules des Composées; les demi-fleurons (voir ce mot) ont le tube de la corolle fendu latéralement et le limbe étalé en languette ou ligule. Ftieder. Nom allemand du Zalas (Syringa). FLINDERSIA Brown. (Méliacées-Cédrelées.) Arbres et arbrisseaux à écorce aréolée. Feuilles opposées ou alternes, simples, 1-3 foliolées ou imparipennées ; folioles coriaces entières, ponc- tuées en dessous. Fleurs pentamères, disposées | en panicules terminales. 4 à 5 espèces, de l’Aus- tralie tropicale et sub-tropicale et des Mo- luques. F. amboinensis Poir. — Rumpx. Ame. IIT, 129. — Iles Hitoe et Cérama. — Feuilles impari- pennées, à 3-7 paires de folioles. Fleurs le plus souvent solitaires ; fruit ovale oblong, atténué aux deux bouts, F. australis Brown. — Lam. Excycz. 954. — Nlle-Holl.,, Nile-Galles et Queensland. — Arbre de 45-50 m., feuill. imparip., à 1-8 paires de folioles ponctuées pellucides. Fleurs paniculées. fruit ovale obtus. Excellent bois dur et solide. F. Fournieri Panch. et Séb. (vulg. Manoué). — Nlle-Calédonie. -- Grand arbre à files. alternes, à 2 paires de folioles obovales oblongues. ob- % FLINDERSIA. tuses. Fleurs petites, en panicules étalées. Bois de charpente et menuiserie. On connaît encore deux espèces ornementales et fournissant bois d'œuvre: F. Bennettiana F. Müll. et F. Oxleyana F. Müll., également de l'Australie. J. D: FLORIBOND. Qui produit de nombreuses fleurs. FLORICULTURE. Partie du jardinage qui se rapporte à la culture des plantes d'ornement. FLORIFÈRE. Qui produit des fleurs. FLOSCULEUSES. On désigne sous ce nom les plantes de La famille des Composées, dont les ca- pitules ne comprennent que des fleurons.(Voir ces mots.) Ces plantes sont dites aussi tubuliflores. Flouve. Nom français des Anthoxanthum. Fœniculum. Voir Fenouil. Fôhre. Nom allemand des Pèns. FOLIACÉE. Qui est de la nature des feuilles ou qui en a l'aspect. FOLIOLE. Nom sous lequel on désigne les divisions des feuilles composées, c’est-à-dire formées de limbes distincts attachés à un pé- tiole commun. (Trèfle, Acacia.) Fig. 384. — Follicules de la Pivoine en arbre. # FOLLICULE. (Fig. 384.) Fruit sec, contenant plusieurs graines et s'ouvrant par une seule fente (suture ventrale) FONTANESIA Labill. (Oléacées-Fraxinées.) Arbuste à port de Ligustrum ou de certains Phillyrea; files. opposées, indivises, entières ; fl. petites, disposées en grappes ou en panicules courtes, axillaires et terminales, calice à + dents inég'ales, 4 pétales, 2 étamines fixées à la base de 2 pétales ; fruit ovale ou orbiculaire, en- touré d’une aile biloculaire,.non déhiscent, ren- fermant 2 graines. 2 espèces : Syrie Chine. On cultive surtout le F. phillyreoides Labill., PL. Syr. Dec. I, 9,t. 1; Turpin, Dicr. Sc. Nat. IV,t. 37 ; arbrisseau très rameux, rameaux opposés. files. lancéolées, scabres et ciliées sur les bords; fl. blanches; pédoncules des grappes en cymes axillaires plus courts que les feuilles. Rustique, pleine terre franche légère, pierreuse et sèche. A cette espèce se rattache le F. Fortunei Carr, R. H. — 514 — FORMÉS DES ARBRES FRUITIERS-M DA 1859, p. 45, fig. 9, de Chine, plus vigoureux. dans toutes ses parties. Le F. chinensis Hance est peu connu des horticulteurs. J. GI FONTE. Les jardiniers disent des jeunes! plantes, qu’elles fondent, lorsqu'elles se fanent. et meurent sans cause déterminée. JR Forcerie. Voir Arbres fruitiers (Culture forcée). . | FORCES. Sortes de ciseaux servant à tondre les animaux. Cet instrument peut être employé avec avantage pour tailler et dresser les borA dures tout à fait herbacées, pour régularise les tapis de plantes basses, pour entree mosaïques, etc. L. EI FORESTIER (Arbre). Qui entre dans la com position des forêts. | FORFICULE. (Fig. 385) Insecte de l'Ordre des Orthoptères, désigné vulgairement sous le nom de Perce-oreilles, qui vient, non pas des habitu* des propres à l'espèce, qui est sans danger pou) l’homme, mais de la ressemblance qui existe entre la pince dont l'abdomen est armée l'instrument qui servait autrefois aux joailliers pour percer le lobe de l'oreille avant d’y intro: duire un anneau. — Par contre, ces Insecter sont très nuisibles à l’horticulture. Le Grant Perce-oreille (Forficula auricularia), commun dans les jardins, ronge les boutons de Pêcher: | | Fig. 385. — Forficule, | en espalier, les tiges à fleur des Œillets etde: Auricules, les jeunes pousses des Dahlias: L attaque les fruits mûrs, Abricots, Pêche: Prunes, Poires, et s’introduit jusqu’au noyau, il n’est pas rare, en ouvrant une pêche, dW trouver un Forficule. On leur tend des piège] consistant en cornets de papier, tiges creuse} de roseau ou du grand Soleil (Helianthus)s se, petits fagots formés de paille ou de brindilles que l’on tient humides et qui attirent Cesam sectes. On suspend ces pièges, le soir, le om des espaliers ou dans les plates-bandes. AM pointe du jour, les Forficules, qui sont esser tiellement nocturnes, viennents’y réfugier: ilsu fit de ecouer le piège pour en faire tomber le insectes, que l’on brüle. Il existe d’autres espu ces plus petites et les jeunes de la grande.ef pèce se trouvent souvent dausle fumier. D'} Forget-me-not. Nom anglais du Myosotis: || FORMES DES ARBRES FRUITIERS. L| forme d’un arbre fruitier est la direction in posée à son branchage par le praticien. E |: a pour but d'entretenir l'existence du SuJetsoU), une apparence gracieuse et correcte, de le fair bénéficier de l’action des agents atmosphérique | ne | | bienfaisants et de l’amener à fruits tous les } ans, sans le fatigue. —… Les formes se divisent en deux groupes: _ formes arrondies ou buissonneuses, 2° formes ates ; celles-ci réclament un treillage qui en permette le dressage et le soutien; en pleine | ructification, elles résistent mieux à l’action des vents. « Dans les deux groupes, il est des tormes éga- lement applicables aux sujets dressés à basse Mise ou élevés sur haute tige; le détail de la charpente du branchage reste le même. |: Nous indiquerons les formes principales; toutes sont modifiables suivant l'inspiration de leur auteur ou les nécessités de la situation; | V'arboriculteur appréciera. En dehors du grand verger où l'arbre à tout \ventse développe à volonté.les formes moyennes t sont préférées aux grandes et aux petites ; elles offrent l'avantage d’une construction rapide et d'un remplacement non moins rapide en cas d'accident. En outre, elles permettent de réunir, sur un emplacement modeste, un assez grand {nombre de sujets on de variétés. En tout cas, pour arriver à leur construction en conditions normales, il faut agir par la taille et le dressage. La taille, avec ses accessoires {de cran, incisions, éborgnage, force la branche Lase ramifier, à fournir ainsi des membres de {charpente et des brindilles fruitières. Le dres- \sage comprend les opérations «d'été» pratiquées | pendant la sève : ébourgeonnement, pincement, | taille en vert, effeuillage, palissage. ayant pour effet d'amener l équilibre entre les diverses par- | ties de l’arbre et de régler sa mise à fruits, | celle-là étant toujours obligatoire, celle-ci ne {devant jamais être prématurée. | En général, il ne faut pas se hâter de réaliser {une forme projetée; le point de départ consiste | à bien asseoir le branchage du sujet, parce que pasère, ayant une tendance à monter, néglige {ou abandonne les parties inférieures. | Si le sujet est faible, si la végétation n’a pas Lété suffisante, si l’assise laisse à désirer, il vaut lmieux consolider ce qui est commencé etajourner Ala continuation de la charpente. | En toute circonstance, il convient de tenir compte, non seulement de l'influence des mi- (lieux, mais encore de la nature du sujet, plus jou moins vigoureux, se ramifiant librement ou par la force, et paresseux ou précoce à la fructi- ication. Formes arrondies ou buissonnantes. — Le Buisson est pour ainsi dire la forme naturelle laissée à l'arbre ; les branches se développant Awolonté, il n’y aurait, à la taille, qu’à rectifier pe écarts de végétation ou éclairer les bran- Fhages trop diffus. Le buisson est plutôt appli- | able au Pommier, au Cerisier, au Prunier, parmi les variétés quise ramifient d’elles-mêmes Pt conservent une végétation retenue et assez Végulière. Monté sur tige, le branchage prendra pa disposition naturelle, buissonneuse, arron- | le, aplatie, élancée, pyramidale, à sommets Iressés, divariqués ou retombants en toute li- berté. Le Vase (Fig. 386) est un buisson évidé, éclairé ans son branchage. Les membres de charpente, DICTIONNAIRE D 'HORTICULTURE. obtenus par l’étêtage de la tige centrale, suivent une direction préalablement tracée par un bâti quelconque et dessinant la silhouette d’un vase, soit gobelet, urne ou entonnoir, plus où moins ouvert, fantaisiste, élégant. Les branches recti- Fig. 386. — Vase. lignes, tourmentées ou contournées en spires, partent à la même hauteur du tronc et restent simples ou sebifurquent par une taille calculée, de telle sorte, que la périphérie du vase soit garnie avec des brindilles fruitières. Le Pommier se prête à cette forme; puis le Poirier, le Cerisier, et même l’Abricotier, Lors- que le climat favorise la santé du branchage. Le vase peut être dressé à basse tige ou monté sur tige nue. Dans ce dernier cas, il est moins à la portée des soins du jardinier. Fig. 387. — Pyramide. Sous lenom de Pyramide (Fig.387), on entend un arbre doté d'une tige centrale, ramifiée de bas en haut; le branchage, plus large à la base, se réduit graduellement vers le sommet, de facon à présenter un aspect conique dans son ensemble. 39 0 FORMES DES ARBRES FRUITIERS. — 546 — La distance réservée entre les branches char- pentières estréglée sur le mode de fructification de l'espèce; par exemple, de 15 à 25 cm. pour les Cerisiers et les Pruniers, de 20 à 30 om. pour les Poiriers et les Pommiers; ces données ne sauraient être absolues, les bourgeons de l'arbre étant alternes et non opposés. Les branchages trop larges ont l'inconvénient d'occuper un grand espace et d’obstruer la pé- nétration de la lumière sur la tige et les brin- dilles de l’intérieur, Une base de 1 m. à 2 m. de diamètre est la plus généralement adoptée. Au dessous de cette dimension, la pyramide prend le nom de Fuseau. Les branches latérales peuvent y être plus rapprochées et les pro- ductions fruitières, réparties même sur la tige, bénéficient de l’action de l'air et du soleil. L'arbre peut encore profiter de cette double action par la disposition étagée régulièrement de ses branches, c’est alors la Pyramide giran- dole. Au lieu d’étages transversaux, on peut ou- vrir le branchage par tranches longitudinales ; ce qui constitue la Pyramide ailée, à 3, 4, 5 ou 6 ailes, suivant la vigueur de l’arbre et la place disponible. Des tuteurs étant placés à chaque tranche, les branches y sont palissées un peu obliquement et parallèllement entre elles. Une fois terminée et en pleine fructification, les branches-nervures de chaque aile pourront être soudées l’une à l’autre par le greffage en ap- proche de leurs extrémités. Le cordon spirale composé d’une tige simple garnie de ramifications fruitières et se contour- nant par le palissage, autour d’un treillage disposé en cylindre ou en Vase, s'adapte à la Vigne,aux variétés de Poiriers ou de Pommiers riches ensève, ayant de longues tiges flexibles, et à la culture des arbres élevés en caisse ou en pot. Le bâti étant établi à l'avance, la tournure de la tige y gagnera de la régularité. On comprend que cette forme ne puisse être établie directe- ment à l’espalier, ni en treille à l’air libre. Formes plates. — Le Cordon est, de toutes les formes taillées, la plus simple à obtenir, la plus facile à gouverner. À peu près tous les arbres fruitiers s’y soumettent; cependant on doit pré- fértr Les variétés qui ont une végétation modérée ou des dispositions fructifiantes, soit par leurs aptitudes naturelles, soit par l'influence du sujet porte-creffe. Le cordon se compose généralement d'une seule tige, portant de basen haut des branches à fruits et jamais des branches dites de char- pente. Do La longueur de ces ramifications est calculée sur le mode de fructification afférent à l’espèce; ainsi la branche à fruit du Poirier est plus. courte que celle du Pêcher, et le sarment fructi- fère de la Vigne est plus allongé que la lam- bourde du Cerisier, Leur développement réglé par l’arboriculteur est la base de la distance à réserver entre les sujets formant espaliers, contre-espaliers ou rideaux dans leur ensemble. Le cordon est dit vertical, oblique, horizontal, sinueux ..., d'après la direction imprimée à la tige de l’arbre et guidée, par précaution, sur un treillage. Le cordon est dit double ou triple, quand, au lieu d’une simple tige, il en existe fruitières, aux espaliers et contre-espaliers FORMES DES ARBRES FRUITIERS: \ deux ou trois semblables observant entre elles « une direction parallèle. 4 La distance réservée entre les deux tiges est 4 basée sur le mode de fructification de l’espèce. Ainsi un écart minimum de 25 cm. suffit au « Cerisier, au Prunier, à l’Abricotier; de 30 cm. au Poirier, au Pommier; de 50 cm. au Pêcher, de 75 cm. à la Vigne. i- | Les cordons verticaux ou obliques conviennent ! à tous nos genres fruitiers, choisis, de préférence, « parmi les variétés fertiles, de végétation trapue 4 et ramifiée. Fig. 388. — Cordon horizontal. | Le cordon horizontal (Fig. 388) ou parallèle ! au sol, à sa place en bordure des allées et des plates-bandes du jardin rectiligne ou à peus près. Le Pommier s’y soumet volontiers, greffé! sur P. doucin ou sur P. paradis. La tige cou! dée est abaissée à 40 cm., au moins, du sol. Le” Poirier, greffé sur Cognassier, de variété fé-L conde, accepte cette disposition, mais formeran son coude à 50 em. de terre, à cause dé sont mode de fructifier. \ Fig. 389, — Cordon vertical double. Au lieu du cordon simple, on pourrait créen un cordon à deux bras. (Fig. 389.) Par l'étè4 tage du sujet, au point prévu de l’horizontalité! on obtiendra deux branches qui, dos à dos, Se ront palissées l’une à droite, l'autre à gauche, ou l’une en avant et l’autre en arrièréêt toujours parallèlement à la'‘surface du terrain. Le Le cordon sinueux est réservé aux variétés vigoureuses, rebelles à la ramification, plu: ou moins lentes à fructifier. La jeune tige dois être palissée en sève sur un guide — baguettt flexible ou fil de fer — formant ligne brisée). avec sommets curvilignes. La Palmette est une forme aplatie destiné( aux plates-bandes, aux rideaux ou charmille!, Elle nécessite l'installation d’un treillage destin FORMES DES ARBRES FRUITIERS. 4 au palissage des membres de charpente et des | Bndilles fruitières. _ Latige de la palmette est simple ou double, nous préférons la tige simple; elle porte à droite } “et à gauche, et dans un ordre régulier et bien ) équilibré, plusieurs séries de branches dirigées dans un sens horizontal ou oblique. La forme prend le nom de Palmette-candélabre (Fig. 390), ou >) LAN 40 CRU NS re) { [ À à 2 | AL CS LE ture du dessous est inutile aux lignes de petites n 047 — FORMES DES ARBRES FRUITIERS. palmettes à un ou deux étages, avec ou sans flèche, de plantation rapprochée et constituant des à fruit blanc. longé, rouge pourpre. Belle de Meaux, assez gros | fruit, conique, rouge. {tu sous-groupe des variétés ou sous-variétés ds améliorées se rattachent les Fraises Belle AMontrouge, à fruit rouge ou à fruit blanc; Liger, Gloire d'Orléans, Janus, La Généreuse, D dame Béraud, Triomphe de Hollande, Reine p2 > ong, carmin foncé; et les fruits blancs : Belle Mont-Cenis, Belle d'Orléans. joutes ces variétés, formes plus ou moins dables de la race remontante, sont à filets dStolons feuillus et racinés qui servent à la Müplication de la plante. ic Fraisier remontant de Gaillon reste buis- neux et ne trace pas; il en est à fruit rouge, aires à fruit blanc, mais toujours petit et de ne qualité. sa Série du Fraisier Capron ou Capronnier . elatior), égalemt. à filets, produit la Fraise ÿenne au coloris foncé, rouge luisant, à la eur musquée. La principale variété est la n Fi] De Bordelaise. rrosses Fraises. (Fig. 399.) Sous ce nom, nous dignons les variétés issues des races améri- — re depuis la fin du siècle dernier. Le fruit, > ST0S, ne remonte pas comme celui du jupe précédent, quoique, accidentellement, jarément une seconde récolte se manifeste. è semis ne reproduisant pas son type, il en ï| lie, chaque année, l’arrivée de nouvelles -{eS m1 plus belles ni meilleures, en général, l leurs ainées, mais rajeunissant les col- 102$ trop disposées à dégénérer. | Tariétés. — Conformément à l'usage, nous di- Quatre-saisons, à fruit rouge; Duru, fruit nes (Fragaria chiloensis), importées en Eu- 595 FRAISIER. Cependant, quelques-unes ont persévéré dans leurs qualités, et nous pouvons recommander la nomenclature suivante; la plante en est ro- buste et fertile; le fruit assez gros, coloré et fort apprécié dans la consommation. Le choix est combiné de façon à réunir une succession de maturités différentes pendant deux mois environ. Aglaëé de Bernet; Fraisier robuste et pro- ductif; fruit gros, bon, hâtif. Ambrosia; plant rustique et fertile; fruit gros, arrondi, saveur framboisée. Ananas; sujet vigoureux et productif; fruit gros, blanc rosé, parfumé, très bon. Belle de Croncels; Fraisier robuste; fruit à chair rouge, de saveur relevée; très bon. Berthe Montjoie; plant vigoureux, fruit gros, de maturité prolongée, bon. Yagaria vesca) comprend d’abord la Fraise Imarché dans quelques localités où l’on à pu ctionner un type à maturité précoce; sa, Htification ne se renouvelle pas dans la même ée. En général, les variétés remontantes, > rouge améliorée, à fruit al- | British Queen; fruit gros, ferme, à chair fine parfumée ; très bon. Capitaine; robuste et vigoureux; fruit gros, conique, bon. Cérès; fertile; fruit gros, forme irrégulière ; de maturité tardive, très bon. Docteur Morère; fruit très gros, convenant pour la pleine terre et la culture forcée; très bon. Docteur Veillard; très hâtif et très productif; fruit assez gros, bon. Duc de Malakoff ; Fraisier productif, fruit très gros, excellent. Eleonor; plant rustique et fertile; fruit gros, très bon, de demi-saison. pour lagrande culture. Général Chanzy; hâtif; fruit gros, allongé, brun noirâtre, chair rouge, juteuse; très bon. Jucunda; fraisier très productif, maturité | prolongée; fruit gros, arrondi, convenant pour le marché; bon. (A planter à grande distance dans les sols marécageux.) La Châälonnaise; plante productive ; fruit gros, de première qualité. Louis Valmorin; se prête bien au forçage; beau et bon fruit. Lucas; fruit gros et très bon. Maréchal Mac-Mahon; de maturité prolon- gée; très gros, beau et bon fruit. Marguerite; une des plus belles et des plus productives ; se force très bien; précoce en ma- turité. May queen; plante rustique, très fertile ; Fraise moyenne bonne; la plus hâtive de toutes. Noble ; très fertile et très précoce; beau fruit rond, régulier; très bon. Président Carnot; variété vigoureuse et fer- tile; beau et bon fruit; maturité prolongée. Princesse royale ; très fertile, fruit gros; va- riété cultivée pour le marché. Sharpless; plante vigoureuse, très fertile ; fruit trèsgros et très bon pour les sols humides. Sir Joseph Paxton; gros, et très bon fruit; robuste aux pluies. Triumph; fruit très gros, bon, de maturité tardive. Vicomtesse Héricart de Thury; Fraiïsier ro- buste, très productif, cultivé en grand pour l’approvisionnement des halles et des confitu- reries; beau et bon fruit, précoce à mürir. gros, tardif; très FRAISIER Victoria ; bonne plante pour forcer; joli fruit, arrondi, très bon; assez précoce à mürir. Wilson’'s Albany; robuste et fertile; beau et bon fruit, populaire aux Etats-Unis. Wonderful ; fruit gros. d'excellente qualité; maturité tardive et prolongée. Citons encore: Britannia, Comte de Lamber- tye, Doctor Hogg, Ken's seedling, La France, - La Prodigue, Le Tsar, Lucie, Sabreur, Samuel Bradly, Sir Charles Napier, Sir Harry, etc. Gulture et Multiplication du Fraisier. 556 FRAISIER. Le repiquage du jeune semis se pratil vers la fin de juin, et sous chassis froid. | lignes de 12 sur 12 cm.; arroser, ombragé qu’à parfaite reprise. Au commencement d'août, le plant sera qué à nouveau, mais à l'air libre, à 20 cm les plants; encore une fois, ombrager'et ai par bassinage. L'arrosage excite la form des racines et prédispose la plante à la” dité. . Enfin, la plantation définitive se ferai Le Fraisier des Quatre-Saisons étant capable | septembre au 15 octobre, par un temps c@ de se reproduire par le semis, — ce quine peut | ou immédiatement après une pluie; less être obtenu avec le Fraisier américain ou à gros | est que le plant se lie au sol avant Pa fruit, — nous établirons deux systèmes de cul-| Fig. 399. — Fraisier à gros fruits. jure, par le semis ou par les filets, appropriés à chacun de ces groupes. 19 Culture du Fraisier des Quatre-Saisons, par | le semis. — Les Fraises que Loi mettra de côté pour graines seront choisies les plus belles. | bien faites, bien colorées et les mieux remon- | tantes. En août, il est facile de faire ce choix. Dans la pratique, on nomme «fruit» le ré-| ceptacle charnu, comestible, et «graines» les pe- tits corps qui le o garnissent à l'extérieur. Les fruits cueillis et exposés au soleil ne tardent pas à sécher, on les frotte alors entre les mains pour en isoler ‘les graines; celles-ci, mises de côté, seront semées au 1°‘ mai suivant, dans une bonne terre préparée, en terrine, sous | cloche ou sous chassis. La graine est semée. mélangée de terre fine ou de terreau; on plombe | lévèrement le sol et on couvre de mousse la. terre qui contient les graines. Si l’on opère en plein air, on recouvre le tout avec une feuille de verre. La germination à lieu de quinze à vingt jours après ; bassiner, sarcler, aérer avec précaution. des premiers froids. | | | er 400. — Fraisier des Quatre-Saisons” Fig. Le terrain préparé, fumé, recevra lesf | siers par planches de quatre rangs espa 35 em. les plants étant à cette même di entre eux. Le sentier aura le double de larg Opérer le soir ou par un temps couvert. En plantant, on coupe les filets que semis aurait pu produire; on rafraichit cines et on enlève les feuilles malades. Date sera scellée au pied du plant, un paillissi diat le préservera des coups de soleil et le descellement de la terre au colet à siers pendant l'hiver. Une bonne mouillur [indispensable au moment de la plantatio! Sur le paillis. Dans ces conditions, on peut être as voir une superbe récolte l'année suiv cela pendant deux années. Alors il com de répéter ce semis tous les ans, pour p renouveler ia fraiseraie et ne jamais Mar | beaux fruits. Les cultivateurs minutieux ne consert même le plant fructifère que pendant née; les filets en sont rigoureusement Per € ‘Fréte l'une. à RS | + tèer A A CAC FRAISIER. 5, chaque plant forme alors une belle touffe se charge de fruits. Toutefois, on les con- eur laissera donner des filets; les coulants nés seront repiqués, en juin-juillet, dans la mère d'attente et pourront être mis en e du 15 septembre au 1°: octobre, qu'ils tété ou non soumis à un second repiquage. nes plantes ne laissera rien à désirer; l’éle- epar filets a l’avantage d’être plus facile 'éviter les lacunes ou les insuccès dela cul- par semis. ous sommes satisfaits des deux systèmes vulture. nous les recommandons. Fig; 401. — FREMONTIA CALIFORNICA Torr. &) avec le semis immédiat des graines récol- ©, en première saison, premier repiquage en Met, deuxième en septembre ; mais alors le | te qu'au printemps suivant. Lorsqu'on est suffisamment pourvu de plants, peut mettre deux sujets faibles dans le même me, à la condition que leur collet ne se touche : À ec une espèce rare, on pourrait élever les P paillis de fumier consommé, ou de feuilles “es. sera placé à l'automne; il aidera à l’hi- Mage de la plante contre l’action des grands 211$ Sans neige. Il est prudent de rechausser dierrer le plant avec des terreaux consom- à terres douces ou débris de vieilles couches ; ? Opération est également nécessaire après “pnte des neiges, alors que le collet du frai- 1 L déchausse et donne prise aux intem- a i y l païllis du printemps, composé de paille ‘ À | t hiverne en châssis et ne peut être mis en | 202$ en pot avant de les livrer à la pleine | era en place pendant encore une année, et. première année de fructification de ces. | | FRAISIER. propre. a pour but d'empêcher le fruit de se salir. Il est de bonne précaution de préparer chaque année, sinon tous les deux ans, de nouvelles plantations pour que la récolte ne chôme pus. Un carré épuisé sera bêché, fumé et livré à une autre culture, en attendant que la terre soit «refaite». Le Fraisier des bois se multiplie de la même facon. Le Fraisier de Gaillon. à buisson, se propage par division ou éc'ats. Quant aux Capronniers et autres types bota- niques, la culture par semis ou par filets leur est également applicable. he 4 Fig. 402. — Couronne impériale. FRITILLARIA IMPERIALIS L. 20 Culture du Fraisier à gros fruit par filets. — Dans ce groupe, le procédé naturel, le se- mis, ne reproduisant pas fidèlement la va- riété, il conviendra de la multiplier par section- nement, c'est à dire par les stolons, filets ou | coulants racinés. Les coulants destinés à la plantation sont choisis sur des plantes rustiques et fertiles ; on. les détache de la mère, en mai, avant la matu- rité des fruits, et on les repique à 12 cm. sous châssis froid, ou en plein air, à mi-ombre. En septembre, on les met en place si les plants sont assez forts; sinon, on les soumet, en août, à un second repiquage à 25 em. Dans ce cas, leur plantation définitive sera retardée au mois de mai suivant. La culture par planches de quatre rangs, à 39 cm. d'intervalle, est généralement adoptée. Dans un sol généreux, un espacement de 40 cm. sur 60 cm. ou de 50 cm. partout donnerait d’ex- cellents résultats. Il est préférable d’espacer davantage les va- riétés vigoureuses, touffues, à feuillage étofté, ou plantées dans un sol généreux, plutôt frais. FRAISIER. De simples lignes distantes de 75 em., avec des plants à 50 cem., constituent encore un bon procédé. Le sentier pourrait être plus large (1 m.), avec des doubles lignes à 50 cm. entre les deux rangs. La suppression des filets qui tendent à se dé- velopper est indispensable; mais il n’y a pas d’inconvénient dans les plantations à grande distance, et la première année seulement, à semer dans les intervalles quelques plantes an- _nuelles à faible végétation, par exemple des Laitues, qui auront l'avantage d'attirer sur leurs racines les vers blancs gi nuisibles aux Fraisiers. 1 devient alors facile de détruire cette larve du hanneton. Une plantation de Fraisiers, binée, paillée, sevrée de ses coulants est, pendant trois années, en bon état de production. Il convient donc de prendre ses précautions, en replantant chaque année ou tous les deux ans, un nouveau carré avec des stolons conservés dans ce but, et mis préalablement en nourrice dans la pépinière d'attente. A chaque replantation, il faut opérer par un temps couvert, sur un sol amendé et ameubli, avec des plants racinés, appropriés, et soumis à l’arrosage immédiat pour leur éviter le des- sèchement. Toute plante dégénérée doit être rigoureu- sement supprimée. Pendant la végétation, les arrosages faits à l’arrosoir à pomme sont utiles aux Fraisiers, surtout dans les temps de sécheresse et lors du grossissement du fruit. Aux Etats-Unis, la culture intensive est pra- tiquée sur billons, le plant à 35 em. d’écarte- ment, au faite du billon, tandis que l'accoste- ment sera consacré, la première année seule- ment, à une emblave de petits Maïs ou de lé- œumes. Après une année ou deux de récoltes de Fraises, la charrue détruit les champs de Frai- siers, et l’on recommence le billonnage du sol et sa fumure au guano, sans alternance d'espèce végétale. Récolte des Fraises. — La récolte des Fraises est préférable le matin, avant la grande chaleur; de,grandes exploitations y procèdent dès la vêille, au soir; les paniers remplis passeront la nuit dans un endroit frais et couvert. La Fraise doit être mûre à point, pour être livrée à la consommation. Trop mûre ou écrasée, elle approvisionne les confitureries, pâtisseries, etc. Les corbeilles et les paniers, tenus propres, seront tapissés de feuillage fraîchement cueilli; contrairement à ce qui se passe avec la grosse Fraise, la petite est cueillie sans pédoncule ni calice. Les srandes cultures ont à leur service des paniers, bannettes et corbeilles de petite ou moyenne dimension, de grands cageots à étages et des voitures à rayonnages pour les recevoir et aider à leur transport. La Fraise entre dans la consommation, seule ou associée au vin, au lait, aux liqueurs. Elle a son emploi dans les confitures, la pâtisserie, les conserves, les compotes, le vin de Fraises. CRE, Fraisier. — Culture forcée. — Le Fraisier | peut être, sous verre, l’objet de deux sortes de — 558 — porté de Fraisiers ; 1/3 terreau fait et nonuse FRAISIER. cultures : {a culture forcée proprement dite, culture hâtée ou simplement avancée. L Préparation des plants. — Les plants destin à l’une ou l’autre de ces cultures se prépare différemment suivant les cas. À Le procédé le plus généralement emplos consiste à choisir des filets jeunes, bien venan pris sur des Fraisiers ayant fructifié, et à repiquer en sol bien ameubli, en pépinière, les espaçant de 15, 18 à 20 cm. en toutéer suivant les variétés, et à raison de 2 plantesp touffe. Cette opération se fait au plus tard 15 au 20 juillet, pour que les filets aient Le tém de se développer suffisamment. Il importe bassiner fréquemment jusqu’à complète repri et d'éviter toute altération des plants par manque d'humidité. Un autre procédé recommandable, quie surtout usité par les jardiniers très soigneu a pour objet de planter des pieds-mèrese printemps, dans le milieu d’une planche 1 1m. 20 de largeur et à 30 em. d’intervalleM uns des autres. Pendant la végétation, on a 0 de supprimer les hampes florales et de fav riser l'émission des filets. En juillet, on emph des pots de 20 cm. de diamètre avec de lat bonne terre préparée à cet effet. Sur cespor enterrés jusqu'aux bords, à droite et à gaucl des pieds-mères, on dirige les filets, et l'onm nage 3 plants dans chaque, en les disposant triangle. Lorsqu'ils sont assez forts, on Les Sèwn Ce procédé pourrait être modifié enr ployant au début des godets de 8 cm. ‘au de z0 cm., et à raison d’un seul filet par gode Le sevrage se fait alors au bout de 15 à 20j0u% et l’on rempote dans des pots de 16 cm. "4 Variétés. — Suivant l'opinion de feu M. Hard, à qui nous empruntons ces renseignements pra cis, le nombre des variétés de Fraisiers à foret esttrès limité; il comprend les suivantes : Pr cesse Royale; Marguerite; Docteur Morère Victoria, et Sir Harry. M. à Terre et empotage. — Le Fraisier destinés la culture forcée demande une terre sub$ta tielle et légère, dont la composition variesu vant les cultivateurs et les pays. n. A l'Ecole nationale d'Horticulture de We sailles, où cette culture est faite sur une Wasl échelle, la terre à Fraisiers se composedel 2|3 bonne terre de jardin, prise au premielMfe de bêche, et surtout dans un sol qui n’a jamañ | | | | et, si ce mélange est trop compacte, on y ajou 1/10 de terre de bruyère sableuse. D’autresem ploient 1/; terre franche et 1/2 terreau nonusél ou 1/, terre franche, 1/, bon terreau et 1/4#ter j de bruyère. a L'empotage, squs notre climat, se faitf septembre-octobre, en pots de 16 cm. de die mètre, en observant de pratiquer un bon draf nage. Afin d'enlever facilement le plant de pépinière, on le mouille; les touffes s’enlèven à la houlette, en mottes de 10 em.; on enot les filets et les feuilles desséchées, | | Les pots se mettent ensuite en un endrok bien découvert et bien aéré, posés simplemem sur des tasseaux dans des coffres ordinaires Au moment des grands froids, on couvre | FRAISIER. — âssis et de paillassons et on remplit les sen- rs soit de feuilles, soit de fumier sec. Forçage au thermosiphon. — Ce forçage se itle plus généralement en bâches spéciales inies de gradins, disposés parallèlement à la rface du verre. Les Fraisiers nouent leurs urs mieux là que partout ailleurs. Entre l’époque de la mise en végétation et celle : la récolte, on compte 70, 75,80 et jusqu’à 90 urs, plus ou moins, suivant que la culture est as ou moins hâtive. Si elle commence dans s premiers jours de novembre, elle donne des sultats au bout de 90 jours; au 15 janvier, il fit de 70 à 75 jours. Trois périodes successives sont à observer s du forcage du Fraisier. La première comprend le temps qui s'écoule : la mise en végétation jusqu’à la floraison. ndant cette période, donner 5 à 6° dès le prin- be, pour arriver à 8-10° à l'épanouissement de fleur, et bassiner fréquemment mais peu abon- mment, en se servant d’eau à la température la serre. La deuxième période comprend la durée de floraison. Il faut alors chauffer à 15-160 au as pendant le jour et 120 pendant la nuit, On mie Le plus d’air possible. ÿa troisième période s'étend de la défloraison amaturité. Il faut alors élever successivement température à 189, 209, 220 au plus pendant jour et de 149 à 180 pendant la nuit. Il y au- it danger de dépasser ces limites. On pousse peu aux arrosages, en évitant soigneusement Keès d'humidité. À Les saisons successives ont lieu dans les èmes conditions. Toutefois on ne se sert guère 1 thermosiphon que pour les toutes premières Sons. Pour les suivantes, on emploie le fu- ler de préférence. Rendement. — Il peut s'évaluer à 10-12 fruits r 1 ce qui représente 2 godets à 2 go- (US - /2. ILfaut avoir soin, à l’époque de la formation fruit, d'enlever les hampes non fleuries et |tuteurer les autres. Culture hâtée. — Elle se fait sur couche tiède ns les premiers jours de février; on donne à couche une épaisseur de 40 em.; et l’on met 120 à 25 pots par châssis. Il faut très peu de aleur, mais beaucoup d'air, et d’abondantes uillures. La récolte commence vers le 19 Mil, et dure une quinzaine de jours. Un peut modifier cette culture de la manière Lvante : Paire une plantation comme pour la pleine e, en juillet, septembre au plus tard, soit en ‘in carré, soit mieux sur des vieilles couches. 1met 20 plants par châssis; ces plants doivent fe visoureux, afin de mieux résister à l'hiver. S le 15 février, on recouvre la plantation de üres ; on la nettoie, puis l’on pose Les châssis. Létablit des acots au moyen de terreau ou (feuilles ; on mouille quand la terre est trop Le, en ayant soin de ne pas donner trop au. On donne de l’air, suivant que la tempé- ture le permet. Pendantla floraison, on donne ind air; on diminue l’aération lorsque le 1$ est noué. On mouille alors abondamment no 099 FRAMBOISIER. après avoir au préalable paiïllé Le sol; le plant résiste ainsi, mieux qu’en pots, à l'humidité. La maturation commence dans les premiers jours de mai. Le rendement est assez élevé; on peut l’éva- luer à moitié en plus de celui que l'on obtient dans la serre à forcer ; il est souvent égal, et même supérieur à celui de la pleine terre. Ch. Gr. FRAMBOISIER (Rubus Idæus L.) ; angl. : Rasp- berry; all. : Himbeere. — Terrains et situations. — Le Framboisier, originaire des pays froids, vient à peu près partout, sauf dans les sols arides, desséchés. Une bonne terre ordinaire lui suffit. et mieux encore une terre franche humi- fère. L'ombre ne lui est point contraire, pourvu que l’aération soit suffisante. Le nord d’une muraille, où ne se plaisent guère les arbres fruitiers, est souvent attribué au Framboisier; les fruits y durent plus long- temps qu’au soleil. Il y aurait exception en fa- veur des espèces remontantes ; leurs guirlandes de fruits, à l’arrière-saison, y mâûriraient moins facilement et l’acidité de la pulpe serait plus prononcée. On plante le Framboisier en plein air ou sous les arbres du verger, en évitant de mélanger les variétés. Variétés. — Le genre Framboisier se par- tage en deux catégories principales : 19 Les Framboisiers ordinaires, fructifiant une seule fois; 20 Les Framboiïsiers bifères ou remontants, fructifiant au moins deux fois dans l’année. Chaque groupe comporte des variétés : A fruit gros ou moyen; A fruit arrondi ou ovoïde; A fruit rouge, rose rouge ou pourpre; A fruit jaune, blanchâtre ou aurore. Främboises ordinaires, fruit rouge. — Ordi- naire, à gros fruit; variété la plus répandue; Fastolf; fruit assez gros, allongé; De Hollande; fruit assez gros, ovoïde ; Hornet; fruit assez gros, ovoïde,rouge foncé, tardif, recherché pour la distillation; Royale de Herrenhausen; fruit assez gros. oblong, rouge foncé ; Gambon, fruit oblong; Pilate; de maturité précoce; populaires aux environs de Paris; Fill Basket, tardive, et les fertiles Princesse Alice, Superbe d'Angleterre; beaux fruits d’ama- teur ; rouge carmin plus ou moins foncé. | Framboisiers ordinaires, fruit jaune. — Ordi- naire, à gros fruit; jaune pâle; la plus répandue de cette série; De Hollande; fruit ovoïde, jaune paille; Orange de Binckle; fruit conique, coloris orangé; | Aurore; fruit arrondi, coloris aurore; Souchet; fertile, fruit couleur de chair; fruit de la région parisienne ; 4 César; beau fruit d'amateur; coloris Jaune clair. Framboises remontantes, fruit rouge. — Mer- veille des Quatre-Saisons; fruit moyen, presque sphérique, rouge violacé; panicules bien four- nies ; Belle de Fontenay; fruit assez gros, presque FRAMBOISIER. rond, pourpre foncé; hampe ramifiée modé- rément ; Surpasse Fastolf; fruit assez gros, conique, rouge grenat; panicules abondantes ; Perpétuelle de Billard ; fruit assez gros, sphé- roïdal, rouge foncé; panicules allongées. Framboises remontantes, fruit jaune. — Sur- passe Meroeille; fruit moyen, arrondi, jaune crémeux; hampe paniculée; Surprise d'automne ; fruit presque gros, ovoide, jaune soufre, plus accentué en müûrissant; longue panicule ; Sucrée de Metz; fruit assez gros, oblong, jaune d’or; sommités bien paniculées à l’au- tomne. de Fig. 403. — Fuchsia à fleurs globuleuses, FUCHSIA GLOBOSA Lindi. Culture du Framboisier. -—- Multiplication. — La multiplication du Framboïsier se fait par la voie naturelle du drageonnage; le plant d’un an est Le seul admissible, puisque la tige meurt après une année de végétation sui- vie d’une année de fructification, pour se trouver immédiatement remplacée par un nouveau jet qui partira du collet ou de précédente. Un drageon bien raciné constitue un bon plant; s’il est faible, on en placera deux dans le même trou, lors de la plantation. La fructification du Framboisier ordinaire à lieu sur les bourgeons qui se développent &u sommet de la tige; leur existence est annuelle. Sur l'espèce remontante, la seconde fructifica- tion se présente à l'extrémité des rejets. la racine de la tige 260 — FRAMBOISIER à 1 Plantation. — La plantation du Framboïsiet se fait par carrés, en planches, par lignes doubles.’ Les lignes ont l'avantage d’aérer la plantas tion, d'accroître la fructification du plant, etd@ faciliter le va-et-vient pour les travaux deu ture et d'entretien. | La distance de 1 mètre suffit d’un plant à autre. Les rangs simples seront écartés de Imk 25 ou 1 m. 50; les doubles rangs seront 75 cm. l’un de l’autre, avec 1 m. 50 entre chaque double ligne. 1 Le plant, mis en terre, sera taillé à 50kex Le sol doit être purgé des pierres et surtou des mauvaises herbes à racines tracantes mu Fig. 404. — FUCHSIA TRIPHYLLA L. 1 suibles au développement des drageons di Framboisier; un bêchage préalable suffira mais pour la plantation par lignes, on peu ouvrir des tranchées à la bêche ou à la charrue La terre, mise en ados sur le sentier, sera rejetét plus tard dans le champ des Framboisiers\ Lorsqu'on plante plusieurs variétés, il est.di toute nécessité de les éloigner les unesdei autres ; sans quoi, leur drageonnement soubers rain finirait par les mélanger et par anéantis les espèces moins envahissantes. Fort souvent on enfonce sur le bord des sentiers une laweon une planche sulfatée, posée sur champ,-qu s’opposera à l’extension des racines. . Un champ de Framboisiers sera entretent par l’édrageonnage annuel et l'épandage d'en! grais liquide tous les quatre ou cinq ans. Quant il dépérit, on le supprime, et on replanteur autre champ sur un nouvel emplacement. La tannée, en paillis, est ici d’un bon effet. | FRAMBOISIERS. Taille des Kramboisiers ordinaires ou non emontants. — Chaquetouffe de Framboisier se omposera detrois ouquatre brins ou tiges ; avec une plantation rapprochée, deux brins suffisent. es rejets faibles ayant été extirpés dès l’au- omne ou dans le cours de l’hiver, on taillera, u printemps, à 1 m. ou 1 m.50 de haut, les iges conservées. Si l’on taille quelques belles tiges à deux nètres, il faudra, à la pousse, pincer les jets de x base de cette tige jusqu'à 80 cm. du sol pour avoriser les bourgeons fructifères de la tête. | Si l’on redoute l’action des vents, une taille 1 60 em. sera préférable. La taille des touffes à une hauteur moyenne le 1 m., qu'elles soient isolées, en massifs ou mlignes, est la plus généralement adoptée. | Les brins que l’on garde seront attachés | un paisseau ou bien à un fil de fer tendu ho- izontalement dans le sens de la ligne des Fram- oisiers. En abaissant et en palissant les rejets onservés et destinés à porter fruits, on excitera émission des jets de souche, pour le remplace- ent des branches fructifères l’année suivante. us est nécessaire en toute saison, particulière- ent au moment du fourchetage d'hiver et es binages d'été. Taille des Framboisiers bifères ou remontants. On:peut, avec le Framboisier bifère, obtenir eux récoltes, l’une en juin, l’autre en septembre; | serait préférable de cultiver les deux types ar carrés distincts, le Framboisier ordinaire jour la récolte de juin, le Framboisier remon- Ant pour la récolte de septembre. La double scolte sera plus copieuse et le plant sera moins itig'ué. La plantation du Framboisier remontant ant faite comme. nous l'avons dit, il suffira erecouper les plants, au printemps, à 20 cm. u 30 em. du sol. En avril-mai, on extirpera S rejets faibles ou trop rapprochés; onrecom- encera l’'édrageonnage en juin eten juillet, de lle sorte qu'il reste, à chaque touffe, quatre ou nq pousses vigoureuses et bien placées. Il est indispensable de palisser ces brins sur es treilles ou sur des tuteurs assez élevés, car ur végétation est vigoureuse, et la tête btombe vers La terre par le poids de ses pani- ules de fruits. Afin d'éviter un drageonnage excessif, on urra tous les deux ans laisser çà et là quel- ues belles tiges et les tailler à 1 m. 50, comme PSpèce ordinaire. | Récolte. — On récolte les Framboises par un au temps, lorsqu'elles sont bien mûres, mais ant qu'elles se désagrègent, tombent ou hent victimes des insectes. Il convient de les amer avec précaution, évitant de les empiler L de les tasser, sauf lorsqu'elles sont destinées (là bassine ou à l’alambic. |Ce fruit est délicat à faire voyager ; on l’em- rie dans un panier plat, tapissé de feuillages ; transport au marché se fait par le groupe- ent de petits paniers de Framboises étagés ns un cageot à compartiments. Destiné aux usines, le fruit est expédié ut enfutaillé ou porté en cuveau. DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. Lasuppression des drageons inutiles ou super- | | 1 — FRANC. Emploi. — En dehors de son rôle dans les desserts, en consommation directe, lefruit à l’état nature ou saupoudré de sucre, la Framboise, seule ou associée à la Fraise, peut être transfor- mée en gelées, compotes, confiseries, glaces, pâtes et conserves. Le jus de Framboises entre dans la fabrica- tion des vins de table, des bonbons, des sirops, du ratafia, marasquin de Zara. Dans les emplois industriels, la Framboise rouge est plus recherchée que la jaune, et la récolte d’arrière-saison, moins chauffée par le soleil, n’a plus la même valeur. C. B. Framboisier.— Culture forcée. — Pour obtenir des Framboises en hiver, quand on opère grand, on les plante par touffes de 3 ou 4 tiges, en pleine terre dans la serre, dont on enlève les panneaux pendant l'été. La plantation se fait au printemps dans une terre légère et subs- tantielle ; on espace les touffes de 75 à 80 cm. On choisit les variétés remontantes, notam- ment large fruited monthly. Pendant l'été, ar- roser modérément; on empêche de fructifier et en automne les bourgeons radicaux fleurissent. On remet alors les panneaux sur la serre et on chauffe progressivement jusqu’à 16 et 182. Le mois suivant, les fruits qui étaient déjà noués, arrivent à maturité et La fructification se prolonge jusqu'en janvier et même plus tard. Culture du Framboisier en pots. — Les touffes de quatre rameaux sont plantés au printemps dans des pots de 25 à 30 cm. de largeur et de hauteur; les touffes faibles sont trans- plantées en pleine terre, à bonne exposition, dans un terrain bien préparé et fumé; on ne les empote que vers la fin d'octobre. Les plantes nouvellement empotées ne peuvent être forcées que vers la fin de février et fruc- tifieront en mai. Beaucoup d’eau pendant la végétation ; se- ringuer fréquemment, ventiler intelligemment. Pas de chaleur trop élevée: 14 à 150 avant la floraison ; 12 à 130 pendant la floraison ; 15 à 189 jusqu'à La maturité. Les pieds qui ont été soumis au forçage ne sont plus bons qu’à être jetés. Lorsqu'on veut obtenir des Framboises hors saison, sans en faire une culture spéciale, il suffira, au printemps, de placer quelques pieds élevés en pots dans l’une ou l’autre forcerie, De même. à l’arrière-saison, on prolongera la récolte jusqu’en décembre, en transportant en serre tempérée, dans la serre à Vignes tardives, quelques Framboisiers remontants en pleine production. Dans les deux cas, les Framboisiers doivent pouvoir jouir de beaucoup de lumière et il faut même les rapprocher autant que pos- sible du vitrage. Les variétés Perpétuelle à gros fruit jaune et Perpétuelle à gros fruit rouge sont particuliè- rement appropriées à ce mode de culture. Pare FRANC. En arboriculture fruitière et d’or- nement, ce mot sert à désigner les végétaux ob- tenus de graines,-ou plutôt non greffés, par Op- position à greffé. os Le mot frane s'emploie aussi par opposition 36 FRANCISCEA. — à dégénéré, pour indiquer qu’une plante est exactement semblable à celle qui lui a donné naissance et qu'elle représente alors le type bien pur d’une espèce, d’une race ou d’une va- riété. Franeiscea. Voir Brunfelsia, FRANCOA Cavan. (Saxifragées-Francoées.) Herbes vivaces poilues glanduleuses ou to- menteuses, à rhizome épais. Feuilles nom- breuses, lyrées, pinnatifides ou pinnées, réticu- lées, dentées, glanduleuses. Fleurs blanches ou roses, tétramères, très rarement pentamères, disposées en grappes allongées, dressées. 4 espèces du Chili. F. appendiculata Cav. — Icow, VI. 596; Bor. REG. 19, 1645; Bor. MAG. 59, 3178. — Ile Chiloe. — Subacaule; inflorescence lâche, unilatérale ; sépales lancéolés aigus; lobes du stigmate ovales. F. ramosa Don. Bor. Mac. 67, 3824; SWEET. FL. G. II, 223. — Caulescent, rameux ; flles. pétiolées. Epis dressés, sépales lancéolés obtus, sans nervures, lobes du stigmate en coin, bilobés. F. rupestris Poepp. Caulescent, ligneux à la base, files. sessiles, grappe dressée, sépales ovales acuminés, trinervés; lobes du stigmate en coin. F. sonchifolia A. Juss. — Bor. Mac. 61, 33C9; Lopp. Cas. 1864: Ann: Sc: mar. I, 120 (Panke, sonchifolia Willd.) Caulescent, feuilles sessiles. Epi penché, sépales lancéolés aigus, trinervés; lobes du stigmate obovés et en coin à la base. Rocailles à l'ombre; terre de bruyère; graines. EME: Franz Zurgelbaum. Nom allemand du Mi- cocoulier (Celtis). Frauendistel. Nom allemand du Chardon Marie (Silybum Marianum). Frauenflachs. Nom allemand de la ZLinaire (Linaria vulgaris). Frauenhair. Nom allemand des Capillaires (Adiantum). Frauenschuh. Nom allemand du Sabot de Vénus (Cypripedium Calceolus). Fraxinelle. Nom français du Dictamnus Fra- æimella. FRAXINUS L., Frêne; angl.: Ash; all: Esche. (Oléacées.) Arbres à fleurs polygames ou dioïques en panicules latérales ou termi- nales naissant sur le vieux bois. Calice nul ou très petit, quadrifide; pétales nuls ou 2-4, libres; étamines 2; ovaire à 2 loges de cha- cune 2 ovules; fruit, samare comprimée per- pendiculairement à la cloison et ordinairement à une graine par avortement. Feuilles oppo- sées, imparipennées, caduques. comprend de 25 à 30 espèees, répandues dans les régions tempérées et chaudes tempérées de l'hémisphère boréal. Ce sont de beaux arbres rustiques, précieux en sylviculture et pour l’or- nementation. Ils donnent un bois blanc ou blanc rosé, satiné, très souple, très recherché pour le charronnage, la carrosserie et pour diverses in- dustries ; l'écorce de ces arbres est fébrifuge et les feuilles sont légèrement purgatives. Plusieurs espèces fournissent une manne, substance su- 062 — Le genre FRAXINUS. crée à propriétés laxatives que l’on extrait du tronc au moyen d’incisions faites pendant l! C’est aussi sur les Frênes que l’on récolte Vin: secte appelé Cantharide, à propriétés vésicantess et excitantes, F. acuminata Lmk. Syn.: F. americana L. FF. alba Marsh. Syn. : F. americana L. F. americana L. [Syn.: F. acuminata LmkA F. canadensis Gærtn.; ÆF. epiptera Michx.;M lancea Bosc.; F. discolor Muhl.] — Micux. Ane. ITT, t.:8: Torr. FL. N. York, II, t. 89. — Vulgs F. blanc. — Etats-Unis. — Arbre de 20-30. n | de haut sur 3-4 m. de grosseur, rameaux gris sâtres. Feuilles grandes, 5-9 folioles ovales au minées, dentées-serrées ou érosées-crénelées® fermes, d’un vert plus ou moins foncé en desi sus, blanches glauques en dessous, les naissantes pubescentes, les adultes pubérulentes seulement aux nervures. Panicules grandes, ramifiées Fleurs munies d’un calice: samare lancéolée oblongue obtuse, comme stipulée, J-5 cm. long: finalement brune. Une des espèces les plus pré cieuses des Etats-Unis par son bois roseMou rougeâtre, très estimé; croissance rapide;se plait dans les sols frais. — Var.: F. a. micro carpa, Syn.: Æ. Curtissii Vasey. FF", angustifolia Vahl. Syn.: gustifolia. F. caroliniana Lmk.Syn.: F. platycarpa Michl F. dimorpha Coss. et Dur. — MLr.Trair. ARph t.18. — Algérie. — Arbriss. ou petit arbre des à k 10 m. à branches nombreuses, dressées. Feuill petites, suborbiculaires, crénelées-denté6 paires folioles oblongues- lancéolées. Fleurs àcas lice petit, scarieux, persistant : samare oblongues Originaire des montagnes de la Kabylie. Eu rustique et très ornemental. F. excelsior Lin.— FLor. Dax. VI, t. 969; Luk. t. 858; N. D. IV, 14; Masczr. ATL. t. 214. = Eu rope moyenne et septentrionale. — Haut. 20% 30 m.; 2 à 4m. de grosseur; tige droite gercurée, rugueuse. Folioles 9-13, ovales-lant céolées, pubescentes en dessous aux aisseller des nervures, bourgeons noirs ou brun moin Fleurs nues, apparaissant avant les feuilles, el, panicules latérales dressées. Anthères pourpre noirâtre. Samare arrondie à la base, tronqués ou échancrée au sommet. Se plait le longer cours d’eau ou dans les parties humides des bois, se reproduit facilement de semence, tem pérament vigoureux. Fournit un excellent boi. de charronnage et de carrosserie. L'arbreess aussi employé dans la grande ornementation pour avenues ou en massifs. Variétés : angustifolia, australis, atroviens aurea, cucullata, foliis vuriegatis, heterophyllol laciniata, longifolia, monophylla, pendula, pyras midalis scolopendr ifolia, verrucosa (Syn. fun) dont les noms rappellent les principaux care tères. FF. floribunda Wall. Syn.: F. Ornus ne | F. juglandifolia Lmk. Syn.: F, viridis Mich F". lentiscifolia Desf. Syn.: F. oxyphylla v| | difolia. F. nigra Du Roi. Syn.: F. pubescens Î Lml F. Ornaus L., Fi à fleurs 400 marne [Syn.: Ornus europæa Pers] — N. D IN (A 13: FLor. GRÆcG. I, t. 4 — Europe mé Ve | F. excelsior an. FRAXINUS. jdionale. — Arbre de 7 à 10 m., à cime ovale, talée, à tige grise, lisse. Feuilles ordinaire- sent à 7 folioles ovales ou elliptiques, acumi- hées. vert clair en dessus, plus pâle en dessous, bubescentes ferrugineuses sur les nervures, fine- nent dentées-crénelées. Bourgeons grisâtres. Méurs odorantes, à périgone double, en thyr- tes terminaux; corolle blanche, à 4 pétales Wroits linéaires; samare échancrée au sommet, très rustique. FKlor. mai-juin. Produit la anne en Sicile et en Calabre.— Var.:Æ. 0. ar- tentea, à feuilles blanchâtres argentées; F. hon Wall); #. mannifera Hort. Habite aussi 6 midi de l'Europe et produit également la hanne. Le F. floribunda Wall. est un Ornus| {lus beau mais encore rare dans les cultures. Ÿ P. oxycarpa Willd.[Syn.: Foxyphylla Bieb.; | Lrostrata Guss.] — Région méd.— Ressemble | &sez au F. commun, mais moitié moins grand; blioles souvent moins nombreuses, cunéifor- 263 biundifolia Lmk., syn. F. floribunda Hort.| FREESTA. americana, Var. juglandifolia Brown.; F. novæ-angliæ Koch] — NN, D. IV, t. 16. — Etats-Unis. — Hauteur 15 à 18 m. sur | 1 m. 50 à 1 m. 80 de grosseur, à rameaux cendré clair, très glabres, ainsi que le pétiole commun. Folioles ordinairement 7, grandes, rappelant un peu celles du Noyer, courtement pétiolulées, ovales acuminées, larges, dente- lées, glabres en dessus, glauques en dessous, ftténuée à la base. Espèce très ornementale | et légèrement pubescentes aux aisselles des principales nervures. Très bel arbre d’orne- ment. Cult. et Mult. — Les Frênes sont d'une ceul- ture facile, ils se plaisent sur toutes les forma- |tions géologiques, et ne demandent guère que de la fraicheur. Leur croissance est rapide, ils supportent mal la taille et ne drageonnent pas, mais repoussent bien de souche. On multiplie hes à la base, plus longuement acuminées ; knts très aiguës, réfléchies vers le sommet; bourgeons brun jaunâtre; samare lancéolée Méaire, arrondie ou mucronée au sommet. — ar.: F. parvifohia Lmk. et F. lentiscifohia esf. Arbrisseau de 2-3 m. Folioles 3-4 paires, étites, cunéiformes, dentées dans leur moitié ipérieure, pubescentes en dessous. F. platycarpa Michx., F. de la Caroline. [Syn.: © carolhiniana Mill.; Æ. pallida Bosc.; F. hiptera Nutt.]. — Micux. Ars. III, t. 12. — fats-Unis. — Petit arbre de 9 à 12 m, sur 9 em. de grosseur. Folioles 2-3 paires, sub- bssiles, elliptiques lancéolées et dentées-ser- Les, 5 em. long sur 25 mm. large. Fleurs jaune- rdâtre ; samare largement ailée, aiguë aux bux extrémités. LE. pubescens Lmk. [Syn.: F. pensylvanica larsh.; F. nigra Du Roi; F. longifolia Bosc. ; %. tomentosa Michx.| — Etats-Unis. — Arbre & 12 à 15 m. sur 1 m. 50 à 1 m. 80 de gros- ur. Rameaux cylindriques et couverts d’un avet cotonneux, court, cendré, qui les rend pux au toucher. Folioles ordinairement 7, étiolulées, ovales-elliptiques, molles, pubes- mtes aux deux faces,irrégulièrement et fine- lent dentées-serrées ; samares étroites lancéo- 2 F. quadrangulata Michx. [Syn.: F. tetra- æ Cels.; F. nervosa Lodd.] — Micex. fils, Be III t. II. — Etats-Unis. Arbre de ÿ à 25 m. sur 1 m.50 à 1 m.80 de grosseur, * reconnaissant facilement à ses rameaux mu- & de 4 expansions subéreuses qui les rendent dés. Folioles 2-4 paires, elliptiques lancéo- +s, finement dentées au sommet et pubes- tes en dessous. \F.sambucifolia Lmk. [Syn.: F. nigra Marsh. ; | crispa Hort.] — Micax. Ars. IL, t. 12. — ats-Unis. — Arbre de 25 à 30 m. sur 1 m. 50 | m. 80 de grosseur. Folioles 3 paires, ovales hcéolées, aiguës, dentelées, glabres, ridées | dessus, de manière à rappeler un peu celles | Sureau. F. viridis Michx. f [Syn.: F. juglandifolia ïlld, et D.; F. expansa Willd.; ?F. Fig. 405. — FREESIA REFRACTA Klatt. facilement les types botaniques, de semence; cependant les graines récoltées en octobre ne doivent pas être semées en place de suite; on doit les garder en stratification dans du sable frais jusqu’au 2° printemps, époque où on les sèmera en pépinière dans un bon terreau, en les recouvrant de 20 à 25 mm. de terre. Les jeunes Frênes sont robustes dès la 1e année et demandent des repiquages fréquents. Les variétés horticoles sont greffées en fente sur l’espèce commune. BEM FREESIA Klatt. (Iridées.) Plantes à bulbes tuniqués. fibreux ; files. planes, étroites, rigides ; inflorescences simples ou peu rameuses,formées de spathes unilatérales, courtes, ovales, naïs- sant au sommet des rameaux, renfermant cha- cune une fleur sessile dont le périanthe est en tube courbé et mince à la base, élargi en une FREESIA. gorge longuement campanulée, et à limbe un/|les champs récemment ensemencés, ce peu oblique formé de 6 lobes ovales, étalés, | passe inaperçu à côté des services immenses presque égaux; 3 étamines fixées à l’intérieur de la gorge, à anthères linéaires sagittées ; ovaire ovoide, triloculaire, à loges multiovu- lées ; style filiforme, dépassant les étamines, à stigmate bifide. 2 espèces de l’Afrique australe. On cultive surtout le F. refracta Klatt. (Fig. 405.) (Gladiolus refractus Jacq., Tritonia re- fracta Ker., T. odorata Lindi.) — Jaco. Ic. 241; Rep. Luz. 7, 419; Bor. Rec. t. 135; Lopo. Bor. Cas. 1820; Tac Garp. 1882, pl. 347. — Très belle plante à épis flexueux de fleurs réfléchies brus- quement à la base après l’anthèse, blanches ou teintées de jaune, agréablement odorantes ; es- pèce très cultivée dans le midi de la France pour fournir des fleurs coupées pendant l'hiver. — Le F. Leitchtliniana Regel, GARTENFL., t. 808, FLor. M4G. 1876, pl. 217, en est une variété à fleurs maculées de jaune sur fond blanc. Le F. xanthospila Klatt. (Gladiolus æantho- | virginica. spilus DC., Tritonia xanthospila Ker.), Rep. Liz. 3, 124, est moins cultivé; ses fleurs sont réunies par 5-6, en épis; corolle campanulée, à divisions obtuses, ponctuée de jaune. Culture des Ixia. Voir Jour. Soc. n'Horr. DE FRANCE, 1891, p. 152 et 215. note de M. Du- chartre; R. H. 1889, p. 126; Le Jarpin, 1890, p. 92 et 1893, p. 149. 3.4, FREMONTIA Torr. Genre d’abord classé dans les Maïvacées-Bombacées, puis dans les Stercu- liacées; réuni par certains auteurs aux Chei- rostemon, dont il se distingue par le calice mem- braneux, pétaloïde, au lieu d’être épais; les éta- mines à loges arquées, recourbées en-dedans; la capsule presque globuleuse. On n’en connaît qu’une seule espèce: le F. californica Torr. (Fig. 401.) — B. M. t. 5591. — C’est un arbrisseau originaire de la Californie, de 3 à 4 m. de hauteur, pubescent, à feuilles cordiformes, 3-7 lobées, à fleurs larges de 5 à 7 em., nombreuses et d'un beau jaune, s’épa- nouissant au printemps. Le F. californica a été introduit en Europe par M. Veitch, chez qui il a fleuri pour la première fois en 1866; il n'est œe demi-rustique sous le climat de Paris, où il souffre des hivers un peu rigoureux. French Bean. Nom anglais du Haricot. French Marigold. Nom anglais de l'Œllet d'Inde. (Voir Tagetes patula.) Frêne. Nom français des Fraxinus. Frêne à fleurs. Nom français du Fraxinus Ornus. Frenela. Voir Gallitris. Frésillon. L'un des noms vulgaires du Li- gustrum vulgare. FREUX. Le Freux (Corvus frugilegus) est le plus commun de nos corbeaux, celui que l’on rencontre le plus ordinairement dans nos cam- pagnes; on le reconnaît facilement à ses habi- tudes sociables. Il forme des bandes de 30 à 50 individus et plus, qui pendant l'hiver s’abattent sur les champs labourés pour y faire la chasse aux vers blancs ou larves de hannetons, et à tous les insectes en général. On doit donc le considérer comme un oiseau très utile. S'il est vrai qu'il peut commettre quelques dégâts dans 064 et charnue, atteignant plus d’un mètre dehau’ vif. Mars-avril. On en cultive plus de 12w FRITILLARIA. rt Lori qu’il rend en détruisant des quantités énormes d'insectes. Dr FREYCINETIA Gaudichaud. (Pandanées.) Ars briss. ou arbustes grimpants,à souche simple ov rameuse, radicante, annelée; files. linéairesah longées, engainantes à la base, carénées, très entières ouserrulées ; spadices terminaux, fasci. culés ou subombellés, dioïques, les femelles can ducs ou persist. longtemps après l’anthèsen files. florales courtes,souvent colorées, quelques fois charnues, disposées eninvolucre; staminodex des fleurs femelles hypogynes ; ovules nombreux dans chaque loge. }l Espèces de la Malaisie, de l'Australie, desiles du Pacifique; 1 seule espèce de la Nouvelle} Zélande. ni Culture des Pandanus. P. EN Fringe Flower. Nom anglais des Schizanthus Fringe-tree. Nom anglais du Chionanthuk FRINGILLIDES. Famille de Passereaux qu comprend la plupart des Conirostres (voine mot) et particulièrement ceux que l’on désigns sous le nom de Gros-becs, tels que les Moineau À les Pinsons, les Bouvreuils, les Linotes, ete. Dou! sont granivores. D] FRISOLÉE. Maladie de la Pomme de terre mal caractérisée quant à sa cause et ses effets et qui produit une crispation avec chang'emer dans la couleur des feuilles. D: D. FRITILLARIA L., ÆFritillaire. (Liliacées Plantes bulbeuses; tige feuillée ; périgone cam panulé, caduc > sépales libres, creux à la base étamines périgynes ; 1 style; stigmate trifide capsule ovoïde, trigone. Environ 50 espèces appartenant aux zônes tempérées et froides l'hémisphère boréal. F. armena Boiss. — Orient. — Tigeum flore, feuillée jusqu'au milieu, haute de 15 20 cem.; fleur petite, penchée, d’un jaune we* dâtre purpurin. Mai-juin. 4 F. aurea Schott. Tige grêle et courte; 5 à 10 em., uniflore; fleur petite, penchée, d'u beau jaune, carrelée de pourpre à l’intérier Mai. | F. imperialis L., Couronne Impériale; angl Kaiserkrone. (Fig. 402.) — B. M. t. 194 et 1216 Rep. Li., 8 181. — Orient. — Tige robusy sarnie de feuilles serrées dans sa partie inf rieure, nue dans sa partie supérieure et porta à son sommet une houppe de feuilles étroite} sous laquelle pend une couronne de feu, srandes, retombantes, d’un beau rouge briq riétés à fleurs diversement colorées ou à feu lage panaché. Il lui faut un sol riche eë pri fond et le plein soleil. | F. Meleagris L. — Bois, À 291. — Europe. — Damier; angl: | Head ; all.: Sehachbrettblume. — Tige de 80 ! 40 em., uni-ou pluriflore; feuilles linéaire fleur grande, pendante, d’un violet pourp| panaché de lilas clair en carrés alternatifs, à | facon d’un damier. Avril-mai. On en pe) | plusieurs variétés, dont une à fleurs blanche M} » n ATL. PL. JARD:, | [ Eds | "7 à » L FRITILLARIA. F persica L..— Ren. Luz. 2, 67; B. M. t. 57 et 1537. — Orient. — Tige élevée, de 50 à © em., garnie de feuilles glauques, et portant son sommet une grappe de fleurs pendantes, otites, et d’un brun noir. Mai-juin. | On cultive encore les F. Bornmulleri Haussk.. lOrient; PBucharica Rgl., d'Orient; Burnati lanch., du Midi; delphinensis Gren., des Al- >s; græca Boiss., B.M.t. 5052, de Macédoine ; tifolia Willd., Rev. Luz. 1, 51; B. M.t. 853, 07 et 1538, d'Orient; lutea Bieb.. BEL. orT. 1, 49, du Caucase; messanensis Raf., BELG. lonr. 1.49, de l'Europe mérid.; minor Led. | M. t. 3280, de Sibérie; Moggridgei Boiss., Midi ; oranensis Baker, d'Algérie; mon- ma Hoppe, d'Orient; palhidiflora Schrenk, hrTenRrL. 6, 209, de Sibérie; pudica Sprgl., Espagne; pyrenaica L., B. M. t. 664; recurva, > Californie ; ruthenica Wiks., de Russie; üstis Boiss., d'Orient; tulipifolia Bieb., du hucase, et Sewerzowi Rgl., de Sibérie. Les Fritillaires aiment un sol frais, léger, tofond. A l’état de repos. il leur faut une sé- Leresse absolue et il est bon, alors, de les re- buvrir d’un pot renversé, d’une cloche ou lun verre. H, ©, FROID. Ilserait inutile de chercher à définir mot froid, mais il est bon d’insister sur la \ture de ce qu'il représente ; ce n’est à pro- ement parler qu'une sensation qui exprime nsuffisance de la température extérieure re- | ivement à l'état de notre organisme. està ce terme de comparaison forcé que se Ipportent en général nos. appréciations sur la mpérature des corps et particulièrement nos bements sur le chaud et le froid. Notre corps t spécialement adapté à un certain intervalle température, dont les unités varient d’ail- ars un peu avec la race et le genre de vie; delà de ces limites, nous éprouvons une sen- tion de malaise qui peut aller jusqu’à la uffrance: ainsi se trouvent caractérisés pour lus, d'un côté, la chaleur, de l’autre, le froid. ais au point de vue purement physique, la use de ces deux phénomènes est la même. “uns les corps froids comme dans les corps auds, se manifeste l’agent physique qu’on à -1pelé fluide calorifique, calorique, ou simple- nt chaleur ; ce qui distingue les premiers des conds, c’est qu'ils en renferment une moindre \antité. D'après ce qui a été dit précédemment, on mprendra qu'il est impossible de fixer sur chelle thermométrique le point où commence se faire sentir le froid. Il n’y à notamment une raison de considérer comme tel le de- Zéro, point de fusion de la glace, et d’appe- degrés de froid les températures affectées Signe moins ; c’est une locution vicieuse il faut rejeter. En réalité, la sensation de bid présente, abstraction faite de l'élément (ysiologique dont on à parlé, une certaine épendance vis-à-vis de la température, et a dans des limites assez étendues. Un vent > et violent à 100 paraît souvent plus pid qu’un air calme à zéro ; mais c'est sur- & pour les températures un peu basses que te indépendance se manifeste le plus nette- ï sé 969 FROID. ment : la sensation de froid dépend alors bien plus de l’humidité et de l'agitation de l'air que de la température. Le capitaine Parry af- firme que l’homme peut supporter facilement à l'air libre un froid de —489, à condition qu'il n’y ait pas de vent; dans le cas contraire, la peau est rapidement brûlée. La température la plus basse que l’on ait observée jusqu'à ce jourest de — 630,9 à Work- hojansk en Sibérie. En France, on n’a pas vu descendre le thermomètre au delà de — 319, 3 (Pontarlier 1846). Le minimum moyen de la température pendant l’année est à Paris (Ob- servatoire) de + 19,5. Les froids exceptionnels, aussi bien que l’a- baissement périodique de la température qui caractérise l’hiver dans nos climats, ont pour cause générale le rayonnement calorifique. C’est par cette voie que notre globe et l’at- mosphère qui l'entoure laissent échapper la chaleur fournie par le soleil. Suivant que de ces deux actions inverses l’une ou l’autre vient à dominer, il se produit une diminution ou un accroissement de température. Le premier cas se présente pour nous après le solstice d'été: les nuits devenant plus longues et les jours di- minuant en proportion, l’échauffement diurne devient insuffisant à compenser les pertes de chaleur dues au rayonnement. Il en résulte une baisse graduelle de température qui se con- tinue jusqu'au moment où la radiation solaire arepris de la force. Cette marche de la tempé- rature se trouve d’ailleurs compliquée par l’in- fluence perturbatrice des vents et de la nébu- losité qui, agissant tantôt dans un sens, tantôt dans un autre, donne à chaque hiver une phy- sionomie particulière. Au point de vue de la végétation, le froid exerce une action d'autant plus pernicieuse qu’il est plus intense; cette action détermine la congélation des suces, lesquels contiennent beaucoup d’eau, et par suite, ceux-ci augmen- tant de volume, font alors éclater les cellu- les ou vaisseaux qui les renferment, J. J. FROID (Action du). Elle est variable sur les plantes et dépend de conditions multiples, tenant à la nature de la plante, à l’état d'humi- dité du sol, à l’intensité du froid, à la rapidité du dégel; d’un autre côté, la présence de la neige diminue notablement l'influence nocive du froid sur les plantes, en empêchant la perte des radiations calorifiques emmagasinées par le sol. On sait en effet que les surfaces blanches réfléchissent la chaleur aussi bien que la lu- mière et l’'emmagasinent beaucoup moins que les surfaces noires. Il y à peu de chose à dire de l’action du froid sur les plantes non acclimatées. Le pre- mier effet de la gelée, et même parfois d’une température qui n’atteint pas le degré de con- gélation de l’eau, est la mort du protoplasma et par suite celle de la plante. Pour les plantes indigènes ou acclimatées dans un pays où la température descend au-dessous de O0 en hiver, l’action de la gelée a été établie par les tra- vaux de M. Ed. Prillieux. Sous l'influence du froid, la cellule végétale se contracte, elle ex- pulse une petite quantité de l’eau intimement FROID. mêlée au protoplasme cellulaire, et cette eau, qui a filtré en travers de la membrane, se con- gèle dans les méats, et à mesure que le froid augmente, le glaçon ainsi formé s’épaissit; ce glaçon écarte les cellules, les détache par 1lots, et on en retrouve la place plus tard sans diffi- culté. Si le dégel est lent, le glacon fond lentement et les cellules reprennent peu à peu l’eau qu’elles ont perdu, et le protoplasme, en même | temps qu'il récupère sa teneur primitive en eau, recommence de fonctionner comme aupa-| ravant. Si le dégel survient rapidement, que le sol soit découvert, dépourvu de neige, les glaçons interposés entre les cellules fondent rapidement, | valvicide), par des fentes verticales et dansk l’eau coule, le protoplasma ne peut la reprendre, | la plante se flétrit définitivement, meurt et pour- rit. D'où l'utilité de cette pratique, qui consiste à abriter et entourer les plantes qui ont gelé | inopinément, de facon à les empêcher de dégeler trop vite. PER: Fromager. Nom vulgaire des Bombax. FRONDE. Nom sous lequel on désigne les feuilles des Fougères. Froschlüffel. Nom allemand du Plantain d’eau | (Alisma Plantago). FRUCTIFÉRE. Qui porte des fruits. FRÜGIVORES (Animaux). Les Animaux fru- givores sont très nombreux. Parmi les Mammi- fères, il faut citer au premier rang les Loirs (Lérot et Muscardin), l’Ecureuil et même la Fouine et la Marte; parmi les Oiseaux, les Grives, les Moineaux, les Pigeons, la Tourte- relle et beaucoup d’autres qui ne sont frugi- vores que par occasion ef font rarement beau-| coup de tort aux arbres fruitiers. Mais ce sont surtout les Insectes qui, sous forme de larves et de chenilles, détruisent une quantité énorme de fruits, en s'introduisant jusqu'au cœur ou au noyau, alors qu'ils sont encore verts. Il sera traité des dégâts que commettent ces animaux à l’article qui s'occupe de chacun d’eux. D°T. FRUIT. Dans les Phanérogames, l'ovaire dé-| veloppé après la fécondation prend le nom de fruit, tandis que l’ovule devient la graine. #a paroi de l'ovaire transformé en fruit est désignée sous le nom de péricarpe. Elle est for- mée: 10 dans les fruits secs, par des cellules dont le protoplasma disparait de bonne heure et qui meurent et se dessèchent, leur membrane seule devenant plus ou moins épaissie et ré- sistante ; 20 dans les fruits charnus. par un pa- renchyme dont une partie ou la totalité des cellules sont à membrane mince et contiennent un protoplasma aqueux qui accumule, pendant la maturation, des produits divers: amidon, | | matière étrangère: sucre ou alcool. La conser matières grasses, acides, qui se modifient sans cesse jusqu'au moment de la complète matu- rité. C’est ainsi que dans le début de la forma- tion du fruit, l’amidon abonde de même que les acides tannique, malique, peetique, qui donnent aux fruits verts leur âcreté; puis, dans certains cas, l’amidon et le tannin disparaissent, les acides se transforment pour faire place à des substances mucilagineuses et sucrées. Les fruits secs prennent des noms différents, suivant le nombre des graines qu'ils con- l mode de déhiscence s'opère d’une manière ou4 fruits d’une inflorescence tout entière, réunis, FRUITS. tiennent; c’est ainsi que l’on désigne sous le nom d'achaines, ceux qui ne renferment qu’une seule graine et qui sont indéhiscents : Renon- cule, Tournesol. Le caryopse diffère de l’achaïine en ce que la graine remplit exactement la cavité du péricarpe avec lequel ellesemble soudée (Blé, Maïs, Avoine). Les fruits secs qui contiennent plusieurs graines et qui s'ouvrent à la maturité“ pour les laisser échapper, sont des capsules: ils peuvent être à une ou plusieurs loges Æt4 s'ouvrir par des trous (déhiscence poricide} par des sortes de petits panneaux (déhiscencew une partie plus ou moins grande de leur lon- gueur (déhiscence longitudinale). Ce dernier d'une autre (voir Follicule, Gousse, Silique) Lorsqu'une capsule à plusieurs loges s'ouvre verticalement, suivant la ligne dorsale desh loges, elle est dite Zoculicide; elle est septicide,t lorsque les cloisons qui séparent les leges“sen dédoublent; septifrage, lorsque les cloisons “sel déchirent le long des deux lignes situées près! des bords, de manière à présenter chacune3s parties: une valve médiane ne portant pass de graines, et deux cordons placentaires Sur# lesquels sont fixées les graines. L Les fruits charnus sont généralement indé-\ hiscents et les graines qu'ils renferment “es deviennent libres que lorsque leur substances s’est décomposée. On les divise en deux groupes! principaux: les Baies, ou fruits entièrementx charnus, contenant une ou un nombre plus ous moins considérable de graines: Raisin, Gr0n seille, Tomate; es Drupes, à partie externen du péricarpe charnue et à partie interne épais-h sie et dure, constituant ce que l’on désigne sous le nom de noyau. À ce groupe se rats tachent les fruits de la Cerise, de la Prune, de la Pêche, etc. Le noyau de la drupe peu être à une ou à plusieurs loges; enfin, il peut exister plusieurs noyaux dans une drupe Les fruits peuvent encore être composésy comme dans l’Ananas, la Figue, le Cône des, Conifères, la Müûre, qui représentent des de manière à ne sembler en former qu’un seul | Pour plus de détails, voir les mots misen italique dans cette note, ainsi que : Cône, Folh cule, Gland, Gousse, Samare. | . FRUITS (Séchage des). La conservation des, fruits par dessiccation n’exige aucune Con naissance spéciale et peut être pratiquée avec} succès par tout homme soigneux et intelligent C’est de beaucoup le procédé de conservation le plus économique. Ilne demande aucun acces soire : récipients de verre ou de métal; aucune vation du produit préparé est presque indé* finie lorsqu'il est maintenu à l'abri de l'humiditék Le goût naturel du fruit n’est pas altéré. Pa suite de la réduction du poids et du volumey les fruits secs peuvent atteindre tous Les mar chés, même les plus éloignés, grâce aux faible prix de transport qu'ils ont à supporter Ur exemple: 100 kilogr. de fruits secs mis en boites de 25 kilogr. coûtent pour le transport de New! York à Liverpool, 6 fr. 50. La même et tx #7 0 C3 FRUITS. e fruits frais, expédiés en barils, coûtera 55 fr. uëlle que soit la longueur du trajet, les fruits tes arrivent intacts; les fruits frais, au con- taire, risquenttoujours de s’altérer et de pourrir. Vels sont les avantages particuliers que pré- ente le procédé de conservation des fruits par fessiccation. Pour les faire mieux ressortir encore, il à dernier procédé, il faut d’abord se procurer des boîtes en fer-blane, et remplir ces bocaux lu fruit se trouve modifiée par la liqueur né- essaire à sa conservation. Le poids des fruits tilisables se trouve accru de tout le poids hente singulièrement le coût du transport. Ynfin, le moindre accident, la plus impercep- ble fissure dans l'enveloppe, la plus petite mperfection dans le bouchage, suffit pour com- lromettre la conservation. Un auteur allemand, qui a écrit un ouvrage fur la dessication des fruits. et dont les vues and propagateur de cette industrie au delà tu Rhin, prétend que, par une dessiccation bien Mmtendue, on peut améliorer notablement la tualité du fruit et augmenter sa teneur en sucre, farfois de 290/,, grâce à la transformation ‘de famidon en glucose, sous l’action de la chaleur des acides du fruit. eur solaire seule ; 2° par un procédé mixte, dans quel la chaleur artificielle complète l’action du Le séchage à l’aide de la chaleur artificielle 1anipulation. Le fruit conserve toute sa saveur tout son parfum. Les appareils dont on se sert portent le nom ” . | ons sont très variées, mais tous possèdent, en rncipe, une chambre de séchage, dans laquelle erse un courant d'air chaud. La température e ce courant d'air est toujoursinférieure à 1000, fin que les fruits ne soient pas cuits, car la usson altère toujours plus ou moins le goût. ur ce point, il importe d'apporter la plus vi- | uelque habile qu’il puisse être, ne saurait resti- er le goût perdu par le fait d’une température rop élevée. l aque propriétaire exploitant, chaque fermier, tossède son évaporateur, comme il possède sa |harrue. La grosse masse des fruits desséchés Fé traitée chez le producteur lui-même. Cepen- {ant il s’est créé de grosses usines de séchage, me les propriétaires achètent aux cultivateurs insuite. | Les évaporateurs sont des appareils très ples et faciles à conduire. Aux Etats-Unis, | | | | | | | | | tuffira de signaler les inconvénients des con-. erves en boites. Pour préparer les fruits par es flacons en verre, des bocaux en porcelaine | ‘un liquide spécial, sirop ou alcool. La saveur 1ort du liquide et de l'enveloppe, ce qui aug- | bnt autorité en Allemagne. Henrich Semler, le. { La dessiccation des fruits peutse faire de trois 1anières différentes : 19 sous l’action de la cha- oleil; 30 à l’aide de la chaleur artificielle seule. | eule, tel que l’ont compris les Américains, ne lrésente pas les inconvénients du séchage au oleil. La dessiccation se fait rapidement sans FRUTESCENT. Pour répondre à tous les besoins, il y a des évaporateurs construits pour travailler ur hectolitre de fruits frais par jour, comme il y en à qui peuvent suffire au traitement de 100 hectolitres. Avec un appareil capable de traiter + hecto- litres par vingt-quatre heures, on peut faire aussi bien et aussi économiquement qu'avec les plus puissantes installations. J. N: FRUITIER. Local où l’on conserve les fruits et que l’on désigne aussi par le mot Fruiterie. Pour conserver les fruits d'hiver. récoltés avant leur maturité, il faut les placer dans un milieu où les phénomènes de la maturation s’accom- plissent lentement. L’air, la chaleur, l'humidité et la lumière, étant les éléments qui favorisent ces phénomènes, doivent pénétrer dans un frui- tier en faible quantité Les conditions qu’un bon fruitier doit remplir, sont les suivantes : 10 L'atmosphère ne doit être renouvelée que lors- qu'il est nécessaire d'enlever un excès d'humi- dité. En supprimant les courants d'air, on ob- tient plus facilement une température constante, on évite l'introduction de l'air chargé d’humi- dité etenfin l’on conserve dans le fruitier l’acide carbonique dégagé par les fruits; lorsque cet acide est accumulé en assez grande quantité, il retarde les phénomènes de la maturation et les fermentations. — 20 La température à l’intérieur d’un fruitier doit se maintenir de + 4 à + 8 degrés centigrades et varier très peu. Dans ce milieu à basse température, les phénomènes de maturation s’accomplissent très lentement. Une température trop basse. au dessous de 00 par exemple, congèlerait les tissus des fruits, qui seraient irrémédiablement perdus; une tempé- rature trop élevée ferait mürir les fruits trop vite, et enfin. une température variable ferait éprouver à la substance des fruits des con- tractions ou des dilatations qui accéléreraient leur maturation. Pour avoir une basse tempé- rature, il faut établir le fruitier au rez-de- chaussée. — 30 Dans un bon fruitier. l'atmosphère ne doit pas être humide en excès L’hygromètre évaporateurs. Leurs formes et leurs disposi-! m introduit les fruits à dessécher et que tra- ante attention; aucun traitement postérieur, | doit y marquer de 65 à 75 degrés La vapeur d'eau dégagée par les fruits ou par les murs, favorise la pourriture lorsqu'elle est en excès. Pour enlever l'excès d'humidité, on peut em- ployer le chlorure de calcium, la chaux vive en pierres ou, enfin, ouvrir les fenêtres pour renou- veler l'air. Le chlorure de calcium, sel déli- quescent, est étendu sur une tablette circulaire ayant la forme d’un entonnoir très évasé, dont les parois sont garnies de zinc et le fond terminé par une tubulure, dont l’orifice supé- rieur est recouvert d’une toile métallique. — 40 Les avis sont très partagés sur la question d'éclairage du fruitier. Les uns recommandent l’obscurité complète et les autres un éclai- rage moyen. Tant que des expériences sé- rieuses n'auront pas été faites, nous pensons | que le fruitier doit être éclairé très modérément. IN FRUTESCENT.Dontla tige estligneuse comme celle des arbrisseaux. Les plantes dont la base est lignifiée, mais dont l'extrémité de la tige et {h - Q > | Ë . » . {Ps fruits frais, pour les dessécher et les revendre | des ramifications restent herbacées, sont dites | sous-frutescentes. FUCHSIA. FUCHSIA L. (Œnothérées.) Arbrisseaux ou sous-arbrisseaux glabres ou poilus, à files. simples, entières ou dentées, solitaires ou agré- gées, rarement en grappes, plus rarement en panicules, de couleur rose cocciné ou pourpre, souvent très belles, longuement pédonculées, pendantes ou penchées, le plus souvent poly- games. Calice adhérent à sérés en haut du tube, convolutés, étalés ou ré- fléchis, rarement nuls; formes; style très long, stigmate en tête ou en l’ovaire, se prolon- geant en un tube dti campanulé ou in-| fandibuliforme, dont le haut est divisé en 4. lobes caducs après la floraison; pétales 4, in-! 268. : ‘1844 à 1875 (près de 220) sont classées en6. 8 étamines à filets fili- | massue, entier ou à 4 lobes; baie oblongue ou ovaleglobuleuse,quadriloculaire, indéhiscente, renfermant de nombreuses graines réniformes, à enveloppes membraneuses. Environ 50 espèces, du Mexique, Pérou. quel- ques-unes de l'Amérique australe (Nile-Zé- lande). Endlicher a fait dans ce genre 3 sections : 19 Eucliandra, fl. polygames, pétales étalés, | 23; Rev. "Horr., nombreuses variétés, etc. étamines très courtes, baies contenant très peu | de graines, réniformes ou anguleuses (Æuclian- dra Zucc. Myrinia Lilja, Brebissonia Spach et | filles. ternées, ovales oblongues acuminées, très | Lyciopsis Spach). 20 Fuchsia, fleurs hermaphrodites, pétales convolutés (roulés en cornet) ou nuls, étamines exsertes. baie polysperme (inclus Xirschlegeria Spach, Schufia Spach, Spachia Lilja). 30 Skinnera. fl. hermaphrodites, pétales très petits, graines très petites; espèces de la Nlle- Zélande; ex.: F°. procumbens., FF. excorticata. Dans les jardins. la 1e section n’est guère représentée que par 2 espèces : microphylla et thymifolia; la 3° section, par une seule: F. pro- cumbens. Les nombreuses espèces cultivées de la 2° sec- tion sont, au point de vue pratique, classées en deux groupes : F. breviflores, partie tubuleuse du calice plus | L pétiole, nervures purpurines; pédicelles axil Ê laires, plus longs que la fleur et pendants; 4 courte que les lobes, ou égale; ex. : F. globosa, gracilis, macrostemma, etc. F. longiflores, partie tubuleuse du calice deux ou trois fois plus longue que les lobes; ex.: F. fulgans. Dans les collections, ce sont les espèces, formes et variétés du groupe des bréviflores qui sont les plus cultivées; le nombre des variétés nommées en est immense, nous ne pouvons les citer ici, renvoyant pour cela aux ouvrages spéciaux, tel Porcher, Hist. et cult. du Fuchsia, éd. 4, 1574, aux catalogues des spécialistes, et aux publications périodiques; notons seulement que ces variations nombreuses portent: | sées; aigus. ouverts, réfléchis ; leurs. longues de 12 | Lamk. ; F. pendula Salisb.) — ON. Dus.lI, 15; R. H. 1894. p. 470, fig. noire. | de 10, nervure “médiane violacée : grappes réfléchis ; pétales de nuance plus viveque le ca=# 19 sur la disposition des fleurs, pendantes ou | dressées (F°.erecta. voir R. H. 1891, p. 495, fig. n.); 20 sur la forme des fleurs, qui sont simples, | ou doubles, ou pleines, et plus ou moins grandes; 39 sur le coloris, qui se fait sentir sur le ca- lice et sur la corolle; il y a des fleurs à calice rose, rouge, Carmin, jaune pâle, blanc; la co- rolle présente ces mêmes couleurs avec le violet petites, à tube rose vif, de 1 cm. de long; sé- en plus ; tantôt; dans les 2 verticilles, les cou-| leurs se rapprochent, tantôt elles s étoignent | oblongs aigus, plus courts que le calice; éta-: l’une de l’autre ; enfin, la corolle peut être pa- nachée. | l — FUCHS]IA. C’est en se basant sur ces diverses considérz À tions qu’on peut grouper méthodiquement le : innombrables variétés horticoles nommées et. décrites. Voir Porcher, ouvrage cité plus haut . 105, où les plus belles variétés obtenues r groupes : 1° calice rouge ou rose, corolle bleue, rouge À ou rose; ‘ 90 calice plus ou moins blanc. corolle bleue, | rouge ou rose; | 30 corolle double, violette, bleue ou rouge; « 40 corolle blanche, simple où double : ‘| 50 corolle panachée; 60 feuillage panaché. Comme iconographie de variétés horticoles, voir notamment : FL. pb. SERRES, 9, 875; 10, 973, 1004 ; 11, 1156, 1165; 12, 1198; 13, 1332, 1337, 1338; | BELG. HORT. A 47 : 9, 15; 1863, 8; JOURNAL, | D'HORT. 2, 17, 24; 3, 4, 18: L'Horr. FRANC. 1863, Espèces botaniques cultivées. F. arborescens Sims. (bréviflore). — Mexique. 1 — BoT. MA46. 2620; Bor. R:6. 943. seau de ( — Arbris- « 1-2 m., rameaux glabres, purpurins; h entières, longues de 7-14 cm. ; fl. roses ou car- min violacé, en panicules trichotomes. dres- | calice infandibuliforme, à lobes ovales à 14 mm.; étamines peu saillantes. re! On cultive surtout la variété syringæflora Van Houtte, FL. D.sERREs, 1848, pl. 416, MM R. H..1873, p. 31E FF, coccinea Curt. Voir F. macrostemma. \ F. coccinea Ait. (bréviflore). (F. magellanica k Laux.Excycc. 282; Amér, mérid. — Plante naine, 60 cm. à 1 m4 rameaux diffus, glabres; files. opposées ou ternées, ovales aiguës, denticulées, à cou rouge pourpre foncé, tube mince et court; lobes, du calice de 18-20 mm. de long ; pétales vio-\ lets, involutés, longs de 10 mm. ; bonne plante pour massifs et pour suspensions. F, conica Lindi. Voir F. macrostemma. F. corymbiflora R et P. (longiflore). — Bon. ! Mac. 4000; Bor. Rec. 26, 70. — Pérou. — At buste de 2-3 m., files. longues de 20 cm. larges { rales pendantes, atteignant 30 cm. et plus ; f. rouge carminé, àtube de 8 cm. de long, à sépales ! lice. — Var. alba, à tube blanc teinté de rose; FL. D. ser. 6, 947. : F. decussata R. et P. (bréviflore). — FL. PËR. | t. 323 ; Bor. Mac. 2507. — Pérou. — Arbusté de k ] m. rameaux opposés en croix, parfois ter- nés, Toute files. lancéolées, denticulées, n: | | bescentes ; pédoncules axillaires, pendants ; pales de 20-25 mm. ; corolle ponceau, à pétales mines peu saillantes. F. fulgens Moc. et Sessé (longiflore). — BOIS: ‘4 FUCHSIA. 7. ‘1 Arz. PL. Jarp.t. 111: BorT. Mac. 380. — Mexi- que. — Racines tubéreuses; tiges suffrutes- entes ; rameaux glauques; files. amples, pétio- tées, opposées, subcordiformes, à dents écar- ées, d'un vert jaunâtre, longues de 12-14 cm., larges de 6-8 cm.; fl. pendantes, en longues wrappes terminales; tube rouge vermillon tlair, cylindrique, mince, s’élargissant dans Le haut ; limbe à lobes verdâtres, corolle ver- Mmillon plus vif que le tube, à pétales ovales moins longs que les sépales. Var. fulgens d’Arck. les. à nervures purpurines, et fleurs à colo- is plus vif. * E. globosa Lindl. (bréviflore). (Fig. 403.) — por, Az. PL. Jano. t. 110 A ; Bor. Mac. 3364; Bor. Rec. 1956. — Mexique. — Arbuste peu élevé; rameaux diffus, pendants; files. ternées, betites, ovales aiguës, glabres ; fl. axillaires, tube presque nul, arrondi; lobes du calice larges, écartés, à pointe infléchie formant avant flo- aison un bouton globuleux; corolle petite, ftyle allongé A produit de très nombreuses variétés. 4 F. gracihis Lindl. Voir F. macrostemma. | E. macrostemma R. et P. (bréviflore). — FL. PER. 111, p. 58, t. 324; B. M. t. 3521; B. R. 10, 847; ANNALES DE Gap, 1815, 36; 1847, 430. — Chili. — Rameaux glabres; files. par 5, ovales aiguës, denticulées, à court pétiole; bédicelle axillaire, pendant, plus long que la fleur ; tube peu renflé, long de 15 mm. ; lobes du talice oblongs, étroits, aigus, longs de 25 mm.; étales obovales, ouverts, plus courts que le ca- ice; étamines exsertes. A cette espèce, on rattache les suivantes, somme variétés : A" coccinea Curt., B. M. t. 397; F, conica Hindi, Bor. Rec. 13, 1062; F gracilis Lindl., 301S, ATL. PL. JaRD. t. 110B; Bor. Rec. t. 1052; E: multiflora Lindi., Loop. Bor. Cas. t. 934; F, Riccartoni R. H. 1877, 397; 1896, p. 30; LL. Horr. 1596, p. 111: F. tenella DC. F. miniata Planch. et Lind. (/ongiflore). — FL. ameuse ; flles. par 3 ou 4, oblongues lancéolées, hcuminées ; pétioles et nervures purpurins ; fl. axillaires par 6-12 à l'extrémité des rameaux, vendantes, à tube vermillon pourpré clair, illongé et élargi vers le haut ; sépales lan- minium éclatant. F. microphylla H. B. K. (Eucliandra). — BOR REG. 1269; H. B. K. Nov. Gen. 534. — Mexique. — Petit buisson de 80 em.; rameaux relus; filles. opposées, petites, oblongues ellip- nques aiguës, dentées, glabres; pédicelles nxillaires plus courts que la fleur; tube très petit, rouge carminé ; sépales ovales acumi- nés. infléchis, peu ouverts; corolle à pétales ilobés, de même nuance que le calice; éta- nines incluses. ÆE. multiflora Lindl. Voir F. macrostemma. Æ. migricans Linden Voir F. triphylla. | PF. pendula Salisb. Voir F. coccinea Ait. | E: procumbens R. Cunn. (Skinnera). — Bor. - 1 ad EC téminées ou ternées. rouge pourpre clair, à. | F. magellanica Lamk. Voir F. coccinea Ait. Moins longue que le calice ; étamines exsertes; | FUCHSTA. Rec. t. 1849; Hook, Ic. pr. t. 421. — Nlle- Zélande. — Plante grêle ; rameaux retombants; petites files. alternes. orbiculaires, peu dentées : fl. axillaires, à tube orangé ; sépales marqués de vert pourpre; pétales très petits. A cultiver en suspension; serre tempérée. F. Riccartoni. Voir F. macrostemma. F. serratifolia R. et Pav. (longiflore). — Fr. PER. 3, t. 823; B. M. 4174; Bor. Rec. t. 41; FL. D». skr. V, pl. 447. — Pérou. — Rameaux glabres, sillonnés, de couleur purpurine, ainsi que les pétioles et les feuilles, qui sont par verticilles de 3-4, les inférieures pendantes, oblongues lancéolées, acuminées aiguës, à den- telure espacée et glanduleuse, d’un vert foncé à reflet bleuâtre ; f. axillaires, solitaires, pen- dantes, rose carminé vif, beaucoup plus lon- oues que les pédicelles; calice renflé à la base, à lobes triangulaires, verts au sommet; pétales ovales, ondulés, vermillon clair; nombreuses variétés. F. spectabilis Hook. (longiflore). Bor. MAG. 4579 ; EL. D». serR. t. 399, 360. — Quito. — Arbrisseau peu élevé; rameaux glabres, rouge sanguin ; files. ovales elliptiques, longues de 15-20 cm... vert velouté dessus, pourpres dessous ; fl. solitaires, purpurines; tube du calice de 10 cm., renflé à la base, rouge pourpré; sépa- les étalés, ovales acuminés ; pétales orbicu- laires, étalés, rouge vermillon. À cette espèce se rattache, comme variété ou hybride, le F. Dominyana Hort., FL. D. serr. t. 1004, qui est intermédiaire entre FF. spectabilis et F. ser- ratifolia. F. splendens Zucc. (longiflorei. — Bor. Mac. 4082 ; Bor. Rec. 1842, t. 67 ; FL. D». ser. V, t. 458, — Mexique. — Rameaux trigônes; pétio- les pubérulents visqueux, odeur désagréable de fleur d’'Æpine-vinette ; files. opposées ou ter- ‘nées, longt. pétiolées, ovales cordiformes acu- D. SER. 8, pl. 754, — Nlle-Grenade. — Tige. éolés, à pointe verte; pétales petits, rouge. minées, denticulées, crispées et à nervures saillantes ; tube du calice comprimé à la base, rouge pourpré vif, à lobes triangulaires, ver- dâtres ; pétales petits, étalés, ovales aigus et vert jaunâtre; étamines et styles saillants. FE. syringæflora Hort. Voir F. arborescens. F". tenella DC. Voir F. macrostemma. F. thymifolia H. B. K. (Æucliandra:. — Nox. GEx. 539; B. R. t. 1284. — Du même groupe que microphylla. mais rameaux pubescents, poilus, files. opposées, presque entières. ovales arrondies, velues en dessus, glabres en dessous, pédicelles axillaires plus longs que les fleurs. F.triphylla L. (bréviflore). (Fig. 404.) — Nille- Grenade. — Espèce ayant un intérêt historique, Il aière du genre connue, décrite par Plu- mier en 1704, peu cuitivée; on a pourtant, ces derniers temps, essayé dela remettre en honneur. Les filles. sont par 3, oblongues acuminées, très entières; pédicelles plus courts que les fleurs, les supérieurs rameux ; on rattache à cette espèce le Æ° nigricans Lind., FL. pb. SERR. V, pl. 481; R. H 1849, p. 366. F. venusta H. B. K. (longiflore). — FL. D. ser. V, pl. 388, — Nile.-Grenade. — Rameaux légèrement velus; files. opposées ou ternées, elliptiques aiguës, à long pétiole. bords sinueux, | un peu dentées, glabres; fl. axillaires au sommet FUCHSIA. des rameaux, plus longs que les pédicelles ; tube ; rouge vermillon clair, sphérique à la base, élargi au sommet, long de 5-6 em., cannelé ; lobes du calice ovales aigus, à pointe verte : corolle vermillon à pétales ondulés, lancéolés, un peu plus longs que le calice. Culture. — Les Fuchsia aiment l’eau, de- mandent des arrosages fréquents, se plaisent | de faire avec ces plantes des ornementations surtout dans une atmosphère humide, et en situation mi-ombragée. Comme terrain, un mé- lange de i/4 terre franche. 1/3 terre de bruyère siliceuse, mélangé, auquel on ajoute de la poudrette ou du guano, ou du terreau de couche très con- sommé. forme un compost très bon. En février-mars, les KF. conservés en oran- gerie, sont rempotés ; dès que les jeunes pousses 1/; terreau de feuilles, le tout bien ont 4 à 6 feuilles, on pince le bourgeon termi- | nal, pour les faire ramifier; les rameaux qui naissent aux aisselles des feuilles sont aussi pincées un mois plus tard; quelquefois un 8 jusqu’à 30-40 cm. pincement est nécessaire pour les variétés vi- | goureuses; mais 1l ne faut pas en abuser, pour | culteurs ne donnent qu’un rempotage en godets, | ne pas retarder la floraison. (C'est aussi à ce | let mettent ensuite peu après les jeunes plantes moment de la première pousse qu’on multiplie | | | immédiatement dans des pots de 30 à 40 cm le F. par boutures, comme il sera dit plus bas.) La sortie des serres ou orangerie à lieu vers la mi-mai; les K. sont placés “dehors, par une journée couverte où pluvieuse de préférence, | en situation convenable, mi-ombragée; forme des massifs d’une seule variété, ou en collection, en se guidant dans ce cas sur la taille et les coloris. Les F. sont rentrés fin octobre, avant les on en | | premières gelées; onleur fait subir un rabattage: | les arrosements sont diminués progressivement, pour arriver peu à peu à la période de repos, dans laquelle la terre est tenue humide stricte- ment ce quil faut pour maintenir la vie dans les plantes; pendant cette période de repos, on peut tailler les plantes, modifier leur forme, supprimer les branches mal placées, etc. A} la fin de l'hiver, l’époque du rempotage ar- rive, et le cycle recommence comme ci-dessus. C’est le traitement donné dans la culture en pots. Dgns bien des jardins, on ne tient en pots que la collection, et on garnit les massifs avec des variétés très florifères; les pieds sont mis en pleine terre: ce sont ou des pieds hivernés en serre, ou de jeunes boutures faites au prin- temps, sur couche, sous cloche; à l'automne ; ces plantes sont relevées avec soin, mises à re- prendre quelques jours dans une serre tempérée, et hivernées à l’orangerie. Les nombreuses variétés de F. bréviflores | s’'accommodent bien de cette culture.et donnent tout l’été une abondante floraison. Les espèces et variétés du groupe de F. lon- É étendue d’eau, additionnée d’un peu (20) d'al- | cool dénaturé, ou du liquide suivant: giflores ont une floraison plus tardive; ils ne sont guère employés (si ce n’estle Æ. fulgens, plus rustique) à la décoration des jardins l'été, mais ils peuvent fournir, par une culture appropriée, une belle floraison en serre tem- pérée, pendant l'hiver, de novembre à mars. En mai, on met en pleine terre des boutures faites au printemps; pendant l'été, on leur fait subir un ou deux pincements; en septembre, les | sence d’un enduit noir sur les feuilles, accom- \ |pas dans les tissus ; la fonction chlorophyllienne. | pignon, une moisissure du genre Fumago, dont sure du possible, ce qui est une condition défa- " FUMAGINE. plantes sont relevées, mises quelques semaines en serre chaude pour faciliter la reprise, puis replacées en serre tempérée. Ce traitement, quil réussit bien à ces espèces à longues fleurs. -4 aussi employé avec succès pour le Fr. Syringe= flora, et aussi pour les variétés vigoureuses et. un peu tardives des F. bréviflores, ce qui permet de serres très jolies. Voir, pour ce sujet, R. HS 1891, p. 81, et l’ouvrage de F. Porcher, cité His haut, p. 50 à 95. Le bouturage des F. se fait au printemps, s. | petits godets remplis de terre de bruyère sa bleuse tamisée, dans lesquels on pique de jeunes \ pousses, trapues et vigoureuses, le tout mis SuEn couche, sous cloche; les plantes sitôt racinées sont rempotées, remises Sur couche, rempotées. un mois après plus grandement, et progressive ment, pendant le cours de l’été, reçoivent 3 ou 4 rempotages successifs. toujours plus grands, de diamètre; c’est le mode” À | | d'élevage le plus usuel, bien que certains horti= et obtiennent ainsi de très bons résultats. | Des F. élevés en tiges et conservés en caisses w forment une décoration très ornementale; on peut aussi en former des haies fleuries. Voir R. H. 1889, p. 311. J. GR Fuchsschwanz. Nom allemand de la Queue de | Renard (Amarantus caudatus). Fucus. Voir Engrais. « Fugace. Synonyme de Caduec. FUMAGINE. Maladie caractérisée par la pré= + pagné d'insectes hémiptères: nilles, chermès, ete. | L’enduit noir est constitué par un Cham- pucerons, coche- la forme parfaite est un Capnodium. Ce Champignon trouve dans les déjections et l les sécrétions des insectes commensaux ou pas! rasites sur les plantes un excellent milieu de 4 culture. Les Fumago ne doivent pas être com sidérés comme parasites, car ils ne pénètrent W ils gênent les fonctions nutritives de la plante, en bouchant les orifices W des stomates et en empêchant la respiration et La Fumagine se trouve aussi bien sur les U plantes de plein air: Orangers, Oliviers, Vigne, etc. que sur les plantes de serre. Pour la combattre, on élaguera dans la mes # vorable pour la moisissure, qui affectionne l'air | confiné, et on cherchera à détruire les- insectes | par des brossages répétés combinés avec des ! pulvérisations de liquides insecticides, nicotine ! Savon noir Lab, Carbonate de soude 2 kil. Eau chaude 100 litres, Pétrole à 2 litres. Faire dissoudre le savon noir dans l'eau { chaude et ajouter le pétrole en agitant €on- tinuellement. Dr | 7 FUMARIACÉES. -FUMARIAGÉES. MM. Bentham et Hooker réunissent cette famille aux Papavéracées, omme simple tribu caractérisée par des fleurs rrégulières ayant 4 ou 6 étamines, tandis que avec un grand nombre d’étamines, FUMÉE. — Son action contre la Gelée. — On à atilisé les fumées abondantes et épaisses dé- par exemple, pour produire ce qu’on a appelé des nuages artificiels, qui atténuent la radia- tion exagérée du sol et diminuent l’action no- live du froid sur les plantes. Action des fumées sur les plantes. — Les fu- mées d'usines, celles particulièrement qui ré- isultent de la combustion de la houille, pro- fduisent, sur beaucoup de plantes, des phéno- imènes de corrosion, dus à l’acide sulfureux. Ues jeunes feuilles et tiges y sont beaucoup tet les intervalles qui séparent les nervures, lainsi que sur les jeunes rameaux. À EE à À FUMIER. C'est le mélange des excréments des animaux et de leurs urines avec les ma- tourbe, etc.) et que l’on nomme litière. 4 C’est l’engrais par excellence, en raison de Isa composition qui suffit presque toujours à W'alimentation complète des récoltes, et à l’a- Mmélioration progressive du sol par la réserve lsidérable sous lequel on l’emploie est aussi | Pet à s tune cause d'amélioration de la terre, car il son industrie. Malheureusement, sa valeur et Sa richesse ne sont pas toujours constantes; conditions très diverses, telles que la richesse son entretien ou son développement; l’abon- -Idance des litières, et leurs qualités au double tances fertilisantes, Sorbant; les soins apportés dans la prépara- d'empêcher ou de diminuer la déperdition des principes fertilisants, liquides ou vola- tils; la nature du sol où on l’emploie; l'état plus ou moins décomposé sous lequel on l’uti- lise, etc. [1 L'examen détaillé de toutes ces diverses con- sidérations nous entraînerait trop loin; il ne peut l'être iei que d’une facon sommaire; voir au mot Engrais; voir aussi Muxrz Er Giraro, L£s Excrais, tome 1; BaRRAL, DIGTIONNAIRE D'A- GRICULTURE, articles Fumier, Fumure, Litières, Engrais ; JOIGNEAUX, LIVRE DE LA FERME ET DES MAISONS DE GAMPAGNE, tome 1, etc. Nous rattacherons à cet article « porc 89 » cheval 82 » bêtes à cornes 922 Mais c'est surtout au point de vue de leurs propriétés physiques que ces fumiers sont de valeur différente; c’est cela qui les a fait classer par les cultivateurs en fumiers chauds et en fumiers froids. Par fumier chaud, on entend ceux qui contiennent le moins d’eau, et qui développent une chaleur intense par leur fermentation. Ce sont ceux de mouton, de chèvre,de cheval, d'âne et de mulet; par fumier froid, on entend ceux qui contiennent le plus d’eau et développent beaucoup moins de chaleur que les précédents ; ce sont les fumiers de vache et de porc. «Les fumiers de chevaux et de mouton sont. généralement secs, peu consistants et perméa- bles à l'air; ils fermentent avec une grande énergie, et sont pius difficiles à conserver; un fort tassement et des arrosages copieux leur sont nécessaires. Leur décomposition dans le sol et leur effet sur la végétation sont plus rapides ; on doit de préférence les donner aux terres argileuses et fortes, où les phénomènes de combustion sont moins accentués.» On peut ajouter aussi : les terres légères, mais froides. | «Le fumier des vaches est en général très aqueux, il fermente moins activement, sa dé- composition dans le tas et dans le sol est plus lente, son action est moins énergique, mais plus durable. Ce fumier s’agglomérant facilement, est plus difficile à répandre d’une facon uniforme et se met en mottes dans la terre. Celui des porcs estégalementtrès aqueux et d’une décomposition assez lente. Ces deux engrais conviennent plutôt aux terres légères, où la combustion des matières organiques est activée, et aux terres sèches, dont ils entre- tiennent la fraicheur.» (MunrTz ET GiraRp, loc. cit.) Poids. — Un mètre cube de fumier mélangé, moyennement décomposé au tas, pèse environ 700 kilogrammes ; le fumier frais sortant des étables est beaucoup moins lourd ; il pèse par mètre cube, chiffres moyens : fumier de cheval 350 à 400 kilogr. » » bêtes à cornes 550 à 000 » moutons 400 à 450 » porc 900 à 550 » À Composition et valeur moyenne. — La teneur moyenne de seize échantillons de fumier de ferme de diverses provenances, donnée par MM. Muntz et Girard, est la suivante : > » » » Azote 0,47 Acide phosphorique 0,30 Potasse 0,92 Si l’on donne aux principes fertilisants qu'ils contiennent les prix auxquels se vendent ces mêmes principes dans le commerce des en- CRUE FUMIER. grais, on trouve que les 1000 kilogr. de fu mier vaudraient environ : fumier de mouton 19 francs + À | >» porc 16 à 17 fr. “0 » » cheval 16 fr. » » bêtes à cornes 9 fr. A ce sujet, il faut rappeler ce qui à été dit au début de cet article sur les causes qui font « | varier la valeur et la richesse des fumiers; par conséquent, en évaluant en poids la fu « mure donnée à un sol, on n’a qu'imparfaite= « ment la notion de la quantité de substances fertilisantes apportées ; le seul moyen de s'en rendre un compte exact, est l’analyse du fu* mier employé. Jusqu'à présent, en Horticulture, le besoin de cette précision ne s’est pas encoré” bien fait sentir ; il n’en est plus de même en Agriculture, où les analyses du sol et du fu- mier dont on dispose, permettent de savoir exactement la quantité de tel ou tel engrais complémentaire qu’il faudrait utiliser pour ob= tenir un rendement plus rémunérateur de telle ou telle culture, dont les exigences dans les conditions données sont connues, Emploi du fumier comme engrais. — On emploie. : le fumier plus ou moins décomposé, selon Ian « nature des terres que l’on à à fertiliser; six à. huit semaines de séjouret de soins au tas suffi= sent pour préparer l’engrais destiné aux terres fortes et imperméables; mais la fermentation" doit se prolonger d’autant plus que les terres sont plus sèches et plus perméables ; cependant il est bien rare que l’on puisse avoir intérêt à attendre que la masse du fumier ait entière ment pris une teinte noire, une consistance plas= tique, et que les litières ne puissent plus être distinguées ; il est difficile de l’amener à cet état (qualifié de beurre noir) sans qu'il ait sen- siblement perdu de sa richesse. | Le famier est trop décomposé pour des terres fortes lorsque les litières se confondent à peu près avec le reste des matériaux; il ne l’est pas assez, au contraire, pour des terres légères, ! lorsque la paille conserve encore une partie | de sa consistance. | Le Les fumiers frais sont facilement solubles » les fumiers très décomposés présentent leurs | principes fertilisants à un état presque inso- | luble. Dans les sols argileux, les fumiers palleut | agissent en les soulevant, et en augmentant. leur perméabilité; il n’y'a point à craindre; dans ces conditions, la perte des principes gas zeux de l’engrais, puisque les terres argileuses 4 Let les matières organiques qu’elles renferment ! | ont la propriété de les retenir et de les fixer; des fumiers très décomposés mis dans ces terres sont au contraire très peu solubles et .n’agissent que très lentement. | Dans les terres légères et très perméables; des fumiers frais perdraient une partie m0; table de leurs principes fertilisants volatils, avant que les récoltes aient eu le temps de les utiliser ; ces fumiers pailleux auraient encore | l'inconvénient de soulever le sol, et d'exagérer à ainsi ses défauts. $ | Le fumier ne peut être employé en #0p 4 grande quantité, excepté pourtant pour quel- | 17 ere ST Port TO 2 = AS - AT. FUMIER. t » + es cultures dont il développerait à l’excès la | végétation herbacée au détriment de la pro- duction des graines, comme c’est le cas \ les plantes cultivées pour leurs graines, aussi | pour les Oignons, les Echalottes, etc. La fréquence des fumures dépend des cultures \ faites; mais il y a lieu de tenir compte égale- ment de la nature du sol: dans des terrains | très légers et très perméables, il vaut mieux faire les fumures plus petites et les répéter \ plus souvent, afin d'éviter des pertes impor- tantes d'engrais; dans des terrains de forte et même de moyenne consistance, et qui ne pré- sentent pas de trop fortes pentes, il vaut mieux appliquer à la fois des fumures plus im- |portantes, plus abondantes, destinées à plu- sieurs récoltes ; ces plus fortes fumures agis- |sent dans ce cas comme amendement, que le fumier est utilisé; il faut avoir soin de le répandre et de l’enterrer d’une façon | bien uniforme. Dans certains cas, on l’emploie Len couverture; il sert à la fois d'engrais, de | paillis, et s’oppose à une trop grande évapo- ration du sol. Soins à donner au tas de fumier. — Dans un grand nombre de cas, les fumiers employés comme engrais n’ont pas toute la valeur qu'ils devraient posséder, par manque de soins bien | simples et faciles à donner pendant qu'ils sont en tas. | où dans une fosse, il doit être à proximité d’une | fosse à purin bien cimentée.munie d’une pompe, et assez vaste pour recueillir tous les purins | qui s’écoulent. Les eaux de pluie qui ont tra- | versé le tas doivent seules pénétrer dans la fosse; on établit avec soin, autour de l’empla- cement qu’occupe le fumier, des rigoles desti- | nées à retenir et à détourner toutes les eaux | qui viennent de l’extérieur. | Les soins nécessaires à la bonne confection du fumier peuvent se résumer ainsi: | 19 L’engrais, àmesure qu'on l’apporte au tas, doit y être étendu en couches assez minces, d’é- g'ale épaisseur et fortement tassées. 20 Le tas ne doit jamais s’échauffer assez | pour que la fermentation s’y produise trop acti- |vement; autrement il y aurait par évaporation une perte très sensible de sels ammoniacaux. Pour éviter cet échauffement, il faut arroser très fréquemment, mais sans excès, avec le pu- tn pris dans la fosse, et au besoin avec de l'eau ordinaire. En été, selon la sécheresse et là température de l’air, deux ou trois arrose- ments par semaine peuvent être nécessaires ; dans d’autres saisons, un seul suffit; pendant l'hiver et pendant les temps pluvieux, on peut n'arroser qu'une fois par quinzaine et même moins. 3 Toutes les eaux qui ont traversé le tas et qui en découlent doivent arriver dans la fosse à purin; ces eaux renferment une forte partie des matières fertilisantes solubles du fumier que les arrosements doivent lui restituer. Les fumiers qui n’ont pas recu les premiers {Soins dont il vient d’être parlé, ont certainement Ordinairement., c'est au moment du labour | Que le fumier soit placé sur une plate-forme | 73 | | — FUMIER. perdu, au moment où on les emploie, plus de la moitié de leurs principes utiles, autant par l’é- coulement du purin que par l’évaporation des | pour les Haricots, les Pois, et en général toutes | gaz ammoniaeaux, évaporation due à un tas- sement insuffisant, et à la violente fermentation qui s’y produit faute d’arrosements. Les fumiers de chevaux de cavalerie que l’on peut dans certaines circonstances se procurer à des prix très avantageux (0,08 c. à 0,10 c. par jour et par cheval), a surtout besoin d’être arrosé et tassé, car il contient naturellement un faible poids d’eau (70 pour 100), il se soulève beau- coup, fermente et moisit facilement. 49 Le tas de fumier doit être élevé avec ré- gularité, présenter des surfaces bien verticales, et bordées avec un certain soin pour éviter la dessiccation de la masse et la circulation de l’o- xygène de l’air. 50 Si le fumier doit être conservé plusieurs mois avant d’être utilisé, il faut calculer le vo- lume et le nombre des tas que l’on élève, de fa- çon à ne point les laisser trop longtemps en construction, la grande surface évaporante d’un tas non terminé étant une cause de perte des principes fertilisants. 60 Quand un tas est terminé, on couvre sa surface d’une couche bien battue de terre, de boue ou de gazon, qui s'oppose au dégagement des vapeurs et des gaz produits par la fermen- tation. 19 Si l’on fait usage de phosphate de chaux pour la fertilisation du sol, c’est au tas de fu- mier qu'il faut mélanger la poudre de phosphate fossile, à raison de 20 à 25 kilogr. par mètre cube. 80 S'il est possible que l’emplacement du tas de fumier soit ombragé par des arbres, ce sera une bonne condition. Quand les fumiers n’ont pas reçu les soins énumérés ci-dessus, il arrive qu'il s’en dégage des vapeurs ammoniacales très désagréables et qui diminuent d’autant sa valeur; pour les re- tenir, on a souvent conseillé d’incorporer au tas de fumier diverses substances pouvant fixer l'ammoniaque, notamment le plâtre, le sulfate de fer, etc. En théorie, ces corps fixent bien l’ammoniaque, et si, dans le fumier, il n'y avait que ces corps en présence, ce serait parfait; mais il intervient d’autres agents chimiques, il se produit des combinaisons ultérieures qui an- nulent l’action du plâtre et du sulfate de fer. Des études sérieuses ont démontré que ces moyens de s’opposer à la déperdition de l’am- moniaque étaient d'une efficacité douteuse. «On arrive plutôt, disent MM. Muntz et Girard, à empêcher la déperdition de l’ammoniaque par une pratique simple et peu coûteuse, qui con- siste à couvrir le tas de fumier, à mesure qu’il s'élève, d'une mince couche de terre sèche qui joue le rôle d’absorbant, sans entraver la pro- duction et l’action de l’ammoniaque.» La perte d'ammoniaque la plus sensible est celle qui se produit dans les fosses à purin incomplètement closes, ou à ouverture béante trop large; on l’évite en versant dans la fosse une dissolution- de 5 à 6 kilogr. de sulfate de fer ou 1 litre de goudron par mètre cube de purin. On peut aussi employer les acides chlor- FUMIER. hydrique et sulfurique étendus de 8 à 10 fois , Carottes, etc., planches de Salsifis), les abris leur volume d’eau, et bien mélangés à la masse; | divers pour préserver les conduites d’eau, r0@M mais ces produits sont d’une manipulation dé- licate et même dangereuse, qui demande cer- taines précautions. Autres emplois du fumier. — En dehors de l’em- ploi comme engrais, l’Horticulture tire un grand parti du fumier comme source de cha- leur artificielle. C’est l’âme de la culture ma- raîchère et des cultures forcées sur couche. ou des forçages en tranchées. Dans quelques cas, Le thermosiphon a bien remplacé les couches au fumier; il n’en reste pas moins que l’em- ploi du fumier comme producteur de chaleur est l’un des plus importants pour le jardinage. Voir Couches, Réchauds, Poquets, etc. C'est le fumier de cheval qui est employé presque exclusivement pour cet usage, tantôt entièrement à l’état frais, pour les couches auxquelles on veut faire produire une très forte chaleur, tantôt mélangé en proportion plus ou moins grande de fumier recuit, de feuilles d'arbres, ou de fumier de vache, pour les couches devant former une chaleur modé- rée de longue durée. Par fumier recuit, on en- tend du fumier de cheval emmagasiné pendant l'été jusqu’au moment de l'emploi, mis en tas ou meules, de telle façon que la fermentation s’y produise le moins activement possible. Pour cela, on place dans le tas des cheminées d'appel en bois, qui retardent l'échauffement. Il faut éviter d’enfermer dans ces tas des objets en fer ou en acier; ils peuvent (la fermentation étant très forte) déterminer l'incendie spontané des famiers. Les maraïchers des grandes villes utilisent une énorme quantité de fumier de cheval, qu'ils se procurent le plus souvent par abonnement, à tant par jour et par cheval, dans les ca- sernes, les entreprises de camionnages, com- pagnies d’omnibus, etc.; le prix moyen est de 0,10 à 0,15 c. par jour et par cheval, fumier pris à l'écurie par l’acheteur, les frais de trans- port en plus à sa charge. Le fumier qui à servi à faire les couches sert, l’année suivante, à pailler le sol pour de nombreuses plantations; s’il est mis en tas et remué une paire de fois, il est vite transformé en terreau de couche, employé journellement dans les jardins, pour la composition des di- verses terres à semis, à rempotage, etc. Cet usage du fumier sous forme de résidu n’est pas le moins important. Dans la culture du Champignon de couche (voir ce mot), le famier est en quelque sorte le sol artificiel dans lequel on fait se développer le mycélium de l’Agaric; c’est. on le voit, un emploi tout spécial du fumier. Pour la manière | de le préparer, nous prions le lecteur de $e re- porter au mot Champignon. Enfin, à l’automne et à l’entrée de l'hiver, le jardinier utilise du fumier pailleux, le plus sou- vent du fumier recuit, secoué à la fourche et renfermant le moins de crottins possible, à des usages très variés: le blanchiement sur place du Céleri, du Cardon, le paillage des planches de Fraisiers,les abris pour de nombreux légumes mis en jauge pendant l'hiver (Choux, Scarolles, Sir | faudrait. FUMIER. | | binets, bassins, etc.; les elochées de jeunes pla: Ci repiqués sur ados, les couches déjà couvertes, de paillassons, mais recouvertes de fumier pen dant les grands froids, ete., etc. L'énumération… pourrait être augmentée; il suffit de l'indiquer ici, pour se convaincre de la nécessité qu'ily. a, dans un jardin, de pouvoir disposer de fumier presque à volonté, et en toute saison; lésiner« sur l'acquisition de fumier n’est pas d’une bonne" économie. | Urines et Purin. — La partie liquide des dé- jections animales représente un poids consi-* dérable de matières fertilisantes; ces urines sont, à poids égal, beaucoup plus riches que le 4 fumier, en azote et en sels alcalins : mais elles sont, presque toutes, très pauvres en acide phos- phorique. 1 Les litières n’en absorbent qu’une partie, le reste s'écoule au dehors des étables et n’est pas toujours recueilli aussi soigneusement qu’il le Selon la taille des animaux, et suivant leur mode d'alimentation, ceux-ci peuvent donner k annuellement les poids suivants d'urine, chiffres ll moyens : À Cheval de 1200 à 1700 kilogr. Vache 83000 à 4500 » Porc 900 à 1000 » Mouton 250 à 300 » L'homme adulte en fournit environ 400 kilogx. | Chaque kilogramme d'urine renferme € moyenne : J Eau Azote celle de l’homme 952 gr. 14,5 gr. du cheval 905 17.5 de la vache 914 10,8 du bœuf 910 15,2 du mouton 894 16,8 du porc 982 2,5 Par ces chiffres, on voit qu’un kilogr. d'urine | contient autant d'azote que 2 à 3 kilogr. de bon | fumier; sa richesse en sels alcalins n’est pas! moindre; on peut donc se faire une idée des! pertes subies tous les ans par l'Agriculture par ! la non utilisation des urines et purins dans un! trop grand nombre d'exploitations, | Le purin est le liquide qui s'écoule des tas! de fumier; il est plus riche que l'urine, parce W qu'il contient beaucoup plus de matières orga-W. niques et de phosphates enlevés aux déjections l solides. Tout le purin qui s'écoule du tas des fumier, de même que l'urine qui s'écoule des! étables et n’est pas retenue par les litières,# doit être amené dans une fosse à purin, bien étanche, couverte, et suffisamment grande. On estime qu’à un mètre cube de fumier cor- respond un hectolitre de purin (ne représentantk pas moins du tiers au quart de la valeur totales du fumier), en admettant qu'aucune eau étran-| gère ne se trouve mêlée au purin, sauf les eaux! de pluie qui ont traversé le tas. | Quand le purin a subi une certaine fermen-! tation dans la fosse, il peut être employé sans! danger dans les arrosages; s’il n'a pas subi cette fermentation, il est plus alcalin, et doit. être mélangé à un plus grand volume d’eau. Qt FUMIER. Répandu sur.des terres nues, avantun labour, le purin constitue une excellente fumure; em- ployé en arrosages pour les plantes cultivées en pots, il leur fait acquérir une très belle vi- loueur. à la condition d’être très dilué. D'ailleurs, tous les engrais liquides, quels qu’ils soient, fréussissent mieux employés faibles que trop Wforts et trop concentrés; dans ce dernier cas, lils peuvent être mortels pour les plantes. Dans {le même ordre d'idées, les arrosages au purin peuvent être suivis de très mauvais effets, s'ils (sont faits par des temps secs et chauds. \ Matières de vidange. — Dans une ferme, dans un établissement horticole, là où on n’a qu’à place, la manière la plus recommandable con- Isiste à disposer les cabinets d’aisance au dessus ou à proximité de la fosse à purin. Si l’on fait usage de fosses d’aisance ordi- maires, on peut désinfecter leur contenu à me- sure de la production, en y répandant assez fréquemment des matières absorbantes: terre sèche, terreau, tourbe, sciure, tannée, paille ha- hée, etc. etc. Ces diverses substances per- nettent de manier et de pouvoir porter sur le sol pour les enterrer, ou sur les fumiers, ou dans les composts, les matières fécales sous une forme qui n’est plus repoussante; de plus, elles servent à fixer l’ammoniaque qui se pro- duit dans les fosses. | Au lieu des substances absorbantes indiquées Li-dessus, qui ont le défant d'augmenter con- sidérablement la masse des matières à mani- puler et à transporter, où emploie souvent des désinfectants : du sulfate de fer, à la dose moyenne de 30 gr. par jour et par personne, du sulfate de zinc, etc. | MM. Muntz et Girard donnent la formule sui- vante, se rapportant à un hectolitre de ma- ières fécales : Plâtre 2 kilogr. Sulfate de fer F2» Matières absorbantes: (tourbe, sciure, tannée, charbon, etc.) 5 à 10 kg. Ils recommandent aussi d'éviter l'emploi des sels de cuivre et de plomb, le savon, le gou- _[ron et l'huile qui, mélangés aux vidanges, pourraient être préjudiciables aux plantes. | Quand l'installation des fosses d’aisance per- net d'utiliser à part les parties solides et les arties liquides, ces dernières sont tout indi- juées, après avoir été désinfectées, pour être >mployées soit comme engrais liquide au même utre que le purin, soit pour arroser les fu- miers, ou les composts. | Dans quelques pays, notamment en Flandre, n Alsace, les matières de vidange sont utili- ées d’une manière générale par les cultiva- eurs, après leur avoir fait subir une fermenta- on de quelques mois dans des citernes où on es étend de plus ou moins d’eau. C’est ce que On appelle l’engrais flamand, qui se répand sur là terre nue au moyen de tonneaux distribu- ‘eurs rappelant ceux dont on se sert dans les k ands jardins publics pour l’arrosage des | ées. Si les matières de vidange sont mélangées 75 irer parti des déjections humaines produites sur | FUMIER. | à des matières absorbantes, et ne sont pas in- corporées au fumier, leur consistance plus grande permet de les employer comme celui- ci, avant le labour, ou en couverture avant l'hiver. Comme tous les engrais riches en azote fa- cilement assimilable, les matières de vidange augmentent la production foliacée, au détri- ment du fruit et de la graine; leur emploidans les cultures de plantes cultivées en pots con- vient surtout pour les plantes dites à feuillage, et pour toutes celles dont l’ampleur, même l’excès du développement foliacé est une qua- lité. On leur reproche de communiquer aux légumes et aux fruits un goût particulier; et, à ce point de vue, les opinions sont divisées; en tout cas, pour les plantes dont les feuilles constituent la partie alimentaire, il faut éviter le contact direct de ces substances. Près des villes, les horticulteurs peuvent trouver des matières de vidange sous forme de poudrette : les déjections humaines recueil- lies dans les grands centres sont rassemblées dans des dépotoirs, grands bassins à l’air libre, où elles fermentent; la partie liquide, nommée eaux-vannes, est employée à la fabrication du sulfate d’ammoniaque; la partie solide est séchée, et constitue la poudrette, dont la com- position et la valeur fertilisante sont très va- riables. C’est un engrais agissant très vite, mais dont l'effet est de courte durée; on l’uti- lise souvent en Horticulture pour les plantes en pots, soit mélangé au sol, soit en arrosages. Doues de villes. Gadoues. — On donne ce nom à l’ensemble de tous les déchets et ordures en- levés tous les jours dans les villes par des en- trepreneurs spéciaux: ce sont des débris vé- gétaux, déchets de cuisine, de ménage, d'’ate- lier, balayures des rues, des halles, des mar- chés, et débris de toutes natures: faiences, porcelaines, verres, papiers, écailles d’huitre, cendres, etc. A l’état où ces substances sont ramassées, elles sont dites gadoues vertes; mises en tas, elles fermentent, diminuent beaucoup de volume, et noircissent : ce sontles gadoues noires, qui sont employées par les cultivateurs. La valeur moyenne de cet engrais, au point de vue de la richesse fertilisante, est un peu inférieure à celle du fumier, et il y a intérêt à l’employer quand on peut l’obtenir à bon marché. Pendant la fermentation qui transforme les gadoues vertes en gadoues noires, la chaleur qui se dégage des tas est très élevée et peut être utilisée directement pour des cultures sous châssis ou sous cloche ; à défaut de fumier, on peut même en faire des couches. En général, l'emploi des gadoues comme en- grais est le plus avantageux quand elles sont à un degré de décomposition un peu avancé, et transformées pour ainsi dire en terreau; ce ré- sultat est obtenu, enlaissant fermenter pendant 3 mois, et en remuant le tas plusieurs fois à la pelle pendant ce laps de temps. La composition des gadoues, d’après MM. Muntz et Girard (Buz- LETIN DU MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, 1886), est par 100 kilogr. : FUMIER. — 5 Gadoue verte Gadoue noire Azote 0,38 0,39 Acide phosphorique 0,41 0,45 Potasse 0,44 0,29 Chaux 2,57 2.92 Eaux d’égoût. —Encoreune catégorie d'engrais | bien encombrants, produits dans les grandes villes, et dont quelques-unes se débarrassent en les conduisant directement à la mer ou dans une rivière qui est, de ce fait, souillée sur une certaine longueur. L'utilisation agricole des eaux d’égoût est basée sur leur épuration, qu’on obtient en les faisant filtrer à travers un sol meubleet aéré : le sol agit d'abord comme un filtre, en retenant les matières en suspension, il agit aussi en fixant, par suite de ses propriétés absorbantes, les matières dissoutes; de plus, en divisant l’eau et en multipliant ses contacts avec l’oxy- gène, il favorise la combustion des éléments | organiques. On pourrait craindre que l’abondance des | matières organiques déposées empêche à un moment donné le filtre naturel qu'est le sol de bien fonctionner; cela n’est pas à craindre quand le sol irrigué est bien aéré, et que le drainage fonctionne bien. La plaine de Gennevilliers, où la ville de Paris fit ses premiers essais d'épuration des eaux en 1869, présentait en 1886, d’après M. Berthault, 616 hectares arrosés, presque exclusivement occupés par des cultures ma- raichères très prospères et dont les produits sont remarquables. Voir BARRAL, DICTIONNAIRE D'AGRICULTURE, tome 2, p. 696. Engrais verts. — Ce sont des substances vé- gétales que l’on enfouit dans le sol; soit qu'elles aient été cultivées sur le sol où on les enfouit, soit qu'on les ait apportées du dehors. La fertilisation du sol au moyen des en- orais verts, assez fréquente en Agriculture, tance, les uns comme substance alimentaire l’est moins en Horticulture; cette méthode pour le bétail, les autres comme engrais. | d'apporter de la matière organique au soil les animaux sont mieux utilisés ainsi qu'à le peut rendre des services là où le fumier fait défaut ; c’est même sur l'emploi exclusif des en#rais chimiques et des engrais verts qu'est basée certaine théorie agricole, rejetant l’éle- vage du bétail et l'emploi du fumier de ferme; c'est la théorie de la sidération. (Voir Muxrz | ET GiIRARD, Les EnGrais, tome I, p. 477 et suiv.; BARRAL, DICTIONNAIRE D'AGRICGULTURE, tome 4, p. 669.) Les engrais verts fournissent au sol de la matière organique dont une partie des éléments, le carbone surtout, ont été fournis par l'air. Si les plantes cultivées pour engrais sont à racines pivotantes, elles enrichissent en outre la surface du sol arable de toutes les matières minérales et azotées que leur végétation à re- tirées du sous-sol. C’est à ce déplacement de la matière nutri- | de terre de diverse nature employés pou tive des récoltes que sont dus en partie d’ail- leurs les effets fertilisants si remarquables des prairies artificielles. (Voir Plantes amélio- rantes.) On emploie de préférence, comme engrais verts, des Légumineuses (Trèfle rouge et in- | | | | distinctes. Généralement, dans le langage ho! engrais les tourteaux d’Arachnide, de Cotonsd | | Sésame, et de diverses plantes oléagineuses exo ’ FUMTER. carnat, Lupin jaune et blanc, Vesce, Fèverol parce que ces plantes prennent rapidemen grand développement, et surtout parce qu’elle _. la faculté précieuse d’absorber l’azoten air. Pour rendre ces cultures plus abondan par conséquent plus profitables, on peut appliquer tout ou partie des engrais qu’on" propose de consacrer à la récolte qui st c'est un placement à gros intérêt. ; Les plantes cultivées pour engrais vert sont | enfouies quand elles ont atteint leur plus grand développement, c’est-à-dire quand elles sont'em floraison. ra Les engrais verts réussissent mieux dans de régions du Midi que dans celles du Nord, da les terres légères que dans les terres compa [ils font bon effet dans les terres sècheset# | chaudes. PE 2 En jardinage, il est assez rare. qu’on cultive | des plantes rien que pour les enfouir; les en: grais verts utilisés ou qui pourraient l'être comme tels, sont surtout les divers débris yé gétaux provenant des tontes de haies, de gazons,t les herbes des sarclages, les déchets deMlé… gumes, les feuilles, les marcs de raisins, de | pommes, les résidus de diverses industries (fé culerie, distillerie, brasserie, sucrerie), et ous les autres déchets de provenance végétales | Quand ces substances ne sont pas enfouies! directement, on les fait entrer dans la comp |sition des composts. | Dans quelques cas, celles qui sont suscep+ tibles de donner un peu de chaleur par fer4 | mentation sont-employées à la confection de. | couches sourdes et de poquets pour la cultur de plantes n’exigeant pas une très grande cha leur de fond. ne. | Tourteaux. — Parmi les déchets industriels d'origine végétale, les tourteaux, résidusde la fabrication de l’huile, ont une grande ue à + (| Tous ceux qui peuvent être consommés pa fumure des terres ; on emploie surtout comme tiques. à | Les tourteaux les plus pauvres en huile sOn les meilleurs pour engrais; on les réduite} poudre fine et ils sont employés à l’état pulvés rulent, en couverture, avant un binage. Ils n’agissent que très peu dans les terre} très fortes et dans les terres acides ; c'est les sols calcaires qu'ils agissent le mieux;- sont surtout riches en azote, avec 2-à 3 0/ d'a cide phosphorique. 1 Composts, — Ce mot à deux acceptions biel ticole. il sert à désigner les mélanges artificiel} culture des diverses sortes de plantes (ex pour les Orangers, la terre employée est ü} compost formé de . .. etc.) (Voir Sols artit} ciels.) “1 Dans le langage agronomique, le mot. con post sert à désigner les mélanges de iébe5n FUMIER. : ER m£eTals. Tous les débris animaux (chair, sang, cornes, oils, plumes, chiffons de laine, vieux cuirs, louvoir être réduits en terreau (herbes des xrelages, tontes de gazons, feuilles mortes, dé- hets de légumes, sciure, tannée, mares de di- erse provenance, tourbe, etc.), toutes les or- ures des cours, les balayures, les curures de »ssés, d’étang, la matière solide du fond des »sses à purin, les débris de démolition, en un Lot, tout ce qui n’est pas porté au tas de fumier pit être réuni en tas, mélangé à de la terre, es cendres, de la chaux vive, des vieux plâtras, ar couches superposées, et doit être arrosé avec | { Fig. 406. — FUNKIA SIEBOLDIANA Lodd. | Le tas, arrosé suffisamment pour que toute masse soit imprégnée, se décompose petit à >tit; on le remue plusieurs fois à la pelle, pour 1 bien mélanger les diverses parties et avoir - he masse homogène; après une année, le com- -pstest bon à employer; on l'utilise comme le “mier. -| On conçoit que la composition des composts t très variable, suivant la nature et l’abon- nce des débris qui les composent, suivant on y incorpore ou non du fumier ou des en- - ais minéraux, et que le liquide qui sert à les oser est plus ou moins riche. La massse d'engrais qu’on peut faire ainsi _ hnuellement dans une exploitation est très lande ; et sa valeur n’est pas à dédaigner, d’au- nt plus que sans cela beaucoup de substan- DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. 577 | Le.), tous les débris végétaux susceptibles de. purin ; on y jette aussi toutes les eaux ména- | ères ; l’action de la chaux est prépondérante. FUMIER. vaniques de toutes sortes avec de la terre ou|ces seraient inutilisées, au détriment de la matières minérales, qu'on emploie comme | propreté et de l’hygiène. La chaux vive à l’état de pierre entre pour une bonne part dans la fabrication des com- posts renfermant beaucoup de débris animaux, lents à se décomposer, ou de ceux qui sont destinés à des terres argileuses, compactes ; tandis que pour des terres légères, calcaires, on augmentera la proportion de vases d’étang, de curures de fossés, de tourbe, etc. Ces com- | pots jouent ainsi à la fois le rôle d'engrais et d’amendements. En Normandie, on prépare des composts spé- | ciaux pour les herbages ; on les appelle tombes. Ce sont des mélanges de terre, de fumier et de | chaux, dans les proportions suivantes : | Chaux 4 parties en volume Terre 16 à 20 » » Fumier 10 > » Fig. 407. — GAILLARDIA ARISTATA Pursh. Le tout est remanié plusieurs fois, réduit en terreau et répandu sur les prairies. | Des composts de cette nature peuvent être facilement préparés dans les jardins, pour les répandre, à l’entrée du printemps, sur les pe- louses et sur les gazons. | Les bons résultats donnés par les composts formés de débris qui, pris isolément, sont | presque sans valeur fertilisante, sont dus sur- | tout à l’action de la chaux, au phénomène de la nitrification (voir ce mot), qui transforme pres- que tout l'azote de ces diverses substances en nitrates assimilables, et à l'état de terreau, sous lequel se trouvent réduites les matières organiques employées. | En mélangeant aux fumiers les substances indiquées pour faire des composts, on n’obtien- 37 FUMIGATEUR. drait pas un aussi bon résultat qu'avec ces derniers. Consulter, pour des détails plus complets, MuxTz ET GIRARD, Les ENGRais, tome 1. FUMIGATEUR. Appareil dont se servent les horticulteurs pour produire et projeter de la famée de tabac sur les plantes, dans le but de faire périr les insectes. Fig. 408. — Soufïlet Fumigateur. Un Fumigateur se compose essentiellement d'une boîte dans laquelle on met du charbon allumé, que l’on recouvre de feuilles ou de débris de tabac. Cette boite est adaptée soit à un soufflet (Fig. 408 et 409), soit à ur ventila- teur, et elle porte d’autre part un tuyau. Lorsqu'on produit un courant d’air, la com- bustion est activée et la fumée lancée au dehors; on la dirige à son gré sur les points à traiter. Fig. 409. — Fumigateur, Le plus souvent, au lieu de se servir d’appa- refls spéciaux. les horticulteurs se contentent, pour les serres, de brüler le tabac sur un ré-| chaud, après avoir calfeutré les issues. On emploie aussi, dans les mêmes conditions, | le jus de tabac réduit en vapeurs. (Voir Vapo- risateur ) L. Fumigation. Voir Enfumer. Fumure. Voir Fumier. Funfblätteriger Reberich. la Vigne- Vierge (Ampelopsis). FUNICULE. Filet ou cordon ombilical, par lequel les ovules sont attachés au placenta, dans | l'ovaire. Lorsque l’ovule est devenu graine, le. Funicule se détache, laissant à la surface de la graine mûre une cicatrice qui porte le nom de Hile où Ombilic. FUNKIA Spreng. (Liliacées. \ Genre très voi- | s’en distinguant par la sin des Æemerocallis, hampe simple et non rameuse, les fleurs pen- dantes ou penchées. au lieu d’être dressées, les étamines hypogynes, les feuilles pétiolées, 578 Nom allemand de | "4 LA | É y L. € « : s -, GAILLARDIA. amples, oblongues-lancéolées ou ovales ou co diformes, au lieu d’être allongées et étroite très belles fleurs bleues ou blanches. 4 ou 5 espèces, du Japon et de la Chine. F. lancifolia Spreng. (Hemerocallis lancifoli Thunb.); Bois, Ar. PL. JarD. t. 276; files. owa és. | lancéolées, fleurs bleues, penchées. Variété à files. marginées de blanc. (F. albo-marginati a Hook., Bor. Mac. 3657.) F. ovata Spreng.(Hemerocallis cœrulea Andr) s [ Rev. Lis. t. 106; VENT. MaL. t. 18; Bor. 1 G. | t. 894; HEers. AMaT. 3, 206; files. ovales, fleur bleues. pendantes. La F. Sieboldiana Lodd. (F. Sieboldi Lindl.) : (Fig. 406. Voir p. 577); Lop». Bor. Cas. t. 1869 1 Bor. Mac. t. 3663; Bor. Rec. 25, t. 50; mn ovales, glauques en dessous, hampe co te, | fleurs blanchâtres un peu teintées de rouge uge | pourpre, pendantes, accompagnées de bractées décroissant de longueur de la base de l'inflo- | ! rescence au sommet, celles de la base plus | longues que les fleurs : var. à files. panachées| de blanc. F. subcordata Spreng. (F. grandiflora Sieh.; | Hemerocallis japonica Thunb.; H. alba Andr);, | Ren. Liz. t. 3; BoT. Mac. t. 1433 : FL. D. SERR. | 158-159; files. presque en cœur, vert pâle; blanc de lait, penchées, à tube allongé; ver de fleur d'oranger, | Ces plantes forment de magnifiques tox es | ou bordures dans les situations fraiches. ombragées des jardins, en terre légère, fraîche sableuse; se cultivent aussi bien en pots. si tiplier par éclats; diviser et refaire les touffes es |tous les 3 où 4 ans. Les escargots sont très | friands des feuilles de ces plantes, surtout € la dernière espèce. 3, GG. Furcræa. Voir Fourcroya. _ FURFURACÉ. Qui semble couvert de So1 (furfur, en latin). Furze. Nom anglais de l’Ajonc (Ulex). Fusain. Nom français des Evonymus. |: Fuseau. Voir Formes des arbres fruitiers. L | FUSICLADIUM. Genre de Champignons AScow mycètes imparfaits du groupe des Hyphomy| | cètes. Les F. apparaissent comme des taches brunem | veloutées, limitées sur les feuilles ou les fruits F. Angelicæ, sur les feuilles d'Angélique. 4 F. Cerasi, sur les fruits du Cerisier. F. pirinum, sur les feuilles et fruit du Poirier où il produit la éavelure (voir ce mot). F. dendriticum, sur les feuilles et fruits di | Pommier et de l’Eriobotrya japonica. D": FUSIFORME. En forme de fuseau, c'est-à-did dont les extrémités vont en s’amincissant. | Fustet. Nom français du Rhus Cotinus. | : ; | | | a. Û l | | | G Gadoue. Voir Engrais. GAILLARDIA Fouger. (Composées.) Herbes\ | tiges dressées, rameuses dès la base et souvew | dures, sous-ligneuses ; files. alternes ou tou | l 4 : ; % GAILLARDITA. — 579 — GALEANDRA. dicales, entières, dentées ou pinnatifides; | p.246; Rachelie, Else, Tne GARDEN, 1891, p. 243, ands capitules hétérogames, radiés, solitaires et quelques autres espèces: G. Elvesii D. Hook., : sommet d’une hampe aphylle; involucre B. M. 6166, d’Asie Mineure, et ses variétés ro- wmé de 2-3 séries de bractées coriaces à La | bustus, GanrD. cHR. 1893, 226; unguiculatus, se, herbacées au sommet, étalées; réceptacle Garp. HR. 1895, I, p. 361, f. 47; G. latifolius mvexe ; fl. ligulées neutres, rarement femelles Rupr., GaRTENFL. 1868, pl. 578; G. Ikariæ “fertiles. souvent bicolores, étalées en lame Baker, etc. ldentée ou trifide, rarement irrégulières; f.| Ne pas confondre le Perce-neige (Galanthus \ disque hermaphrodites, fertiles, régulières. | nivalis) avec la Nivéole de printemps (Leucoium tube court, à à dents ; achaines très velus sur- | vernum\, qui a la hampe fistuleuse, et les seg- sutés d’une aigrette de 6-10 paillettes hyalines, ments du périanthe égaux. (Voir Leucoium.) | inervées et aristées. | J, G. 18 espèces. de l'Amérique boréale et australe! Galatella. Voir Aster. . pulchella Foug. — Amér. sept. — Herbe | comprenant le seul G.aphylla L., des Etats-Unis. ace, velue, rameuse ; files. alternes, amplexi- Plante suffrutescente naine et rampante, à iles, lancéolées, obtuses, dentées; fl. pédon- feuilles persistantes, rondes-cordiformes, cré- lées, rayons oranges, sanguins à la base: nelées et dentées sur les bords, d’un vert foncé que pourpre noir. luisant, veinées et rougissant l'hiver. Rameaux ette espèce, très cultivée, a produit denom- | florifères hauts de 20 à 30 cm. portant une euses formes ou variétés; on y rattache aussi grappe de fleurs blanches, à calice 5-fide, per- s espèces qui avaient été décrites comme dis- sistant; 5 pétales; étamines hypogynes; style etes, notamment: G. bicolor Lamk., B. M. court; stigmate trilobé; capsule ovoïde, à 3 ltratropicales | GALAX L. (Diapensiacées.) Genre monotype 1 | ( » : EE ed NO 24 Sa oo 8/0 02, et sa variété éntegerrima, BoT. Mac 3551; valves. Mai-juin. Drummondi DC., B.M.3368: G. picta Sweet., C'estl’une des meilleures plantes pour l'ombre ow. Ganp. Il, 267, et ses variétés. FL. p. S. 6, ou l£ mi-ombre; elle redoute le calcaire et il 3,12, 1183; ILc. Horr. 1857, 139 (grandiflora) ; | lui faut la terre de bruyère ou l’humus. Excel- Ms, ArL. PL. Jap. t. 150 (Lorenziana), etc. | lente pour rocailles. Multiplication par dra- ns la dernière variété, les ligules sont rem- | geons, division ou semis. H. C. icés par des fleurs en cornet; les fl. du disque! GALBULE. Nom sous lequel on désigne par- ia développées, l’ensemble du capitule simu- | fois le cône sphérique, en forme de baïe, des htune Scabieuse. Ornement des plates-bandes ; Génévriers et des Cyprès. liter comme plante annueïle, semer en mars- GALE. Maladie de la Pomme de terre, carac- il sur couche, mettre en place en mai; n’est térisée par des excoriations superficielles, mais s rustique dans le climat de Paris. quipeuvent s'étendre parfois en largeur, à bords Un cultive encore: G. amblyodon J. Gay, B. un peu déchiquetés et tuméfiés; elle est due à 6081, du Texas, annuelle; G. aristata une bactérie qui vit en parasite dans les tissus sh. (Fig. 407. Voir p. 577), B. M. 2940: B. R. superficiels du tubercule, dont elle ne paraît pas M. 56; G.lanceolata Michx., d'Amérique du Nord; enlever les qualités comestibles. On conseillera races et rustiques. J.G. de ne pas employer ces Pommes de terre pour Gainier. Nom français du Cercis Siliquastrum la plantation et d’alterner la culture dans les Arbre de Judée. | places où se sera montré la maladie. - Dr D. Galactodendron. Voir Brosimum. : GALEANDRA Lindley. (Orchidées-Vaudées.) _ (Galane. Nom français des Chelone. | (Galea, casque, et 410, mâle, étamine, allusion SALANTHUS L. (Amaryllidées.) Bulbe tu- | à la forme de l’anthère.) Herbes épiphytes à tige “ué; files. peu nombreuses, linéaires ou lan- légèrement épaissie en pseudo-bulbe conique, ne: hampe pleine; fl. blanches, pendantes, très allongé, portant des feuilles distiques “urtement pédicellées, naissant d’entre une linéaires, aiguës, plissées. Inflorescence termi- Jctée spathiforme dressée, étroite; périanthe | nale; grappe lâche de f. assez grandes ; s. et p. #is tube, segments extérieurs ovales oblongs, | égaux; labelle infundibuliforme, éperonné, dont êlés ; les intérieurs bien plus courts, obovales, | les lobes latéraux enveloppent la colonne courte jarginés ou bilobés, dressés; 6 étamines; | et apode: anthère imparfaitement 2-loculaire, @ ire globuleux, triloculaire, multiovulé. renfermant 4 pollinies fixées au rostellum par “nViron 7 espèces, d'Europe et d’Asie occi- | un rétinacle très court. — Environ 6 espèces, Atale. À habitant l'Amérique tropicale, du Brésil au F- nivalis L, Perce-neige; angl.: Snowdrop; Mexique. +: Schneeglückchen ; MascL. ArL. PL. FR. t.332;) G. Batemanii Rolfe. — Bor. Rec. 1840, t. 49; + om 200; indigène; fleurs blanches en | Orcu. azs., t. 267. syn.: G. Baueri Lindl. — Re clochettes pendantes. Sa variété à fl. F1. d’un jaune-brun ou verdâtres, à labelle Hs ee G. plicatus M. Bieb., Bor. Mac. | plus foncé et éperon jaune; s. ch. | S OT. REG. 7. 545; GaRTENFL. 400, du Cau-| G. Baueri Lindley. — Bauer, ILLUSTR. ORCH. 1se, à files. plissées longitudinalement près | PL. t. 8; B. M. t.4701. — FI. à périanthe ver- . bords, Sont aussi cultivés dans les jardins | dâtre et labelle carminé; s. ch. J1r la précocité de leurs fleurs; se plaisent) G. Devoniana Lindley. — Serr Orck. t. 37; S'tout dans les bosquets; se multiplient de | B. M. t.4610; Izz. Horr. 1874, t. 176; Lixn, t. 30. — La plus belle plante du genre; gr. fl. à De 1 À le md encore diverses variétés du G.niva- | périanthe vert, lavé de brun; labelle blanc, mn "otamment Afkinsi Hort. Garrexrz. 1891, | veiné de pourpre; s. ch. {| |! | GALEANDRA. A4 G. nivalis Hort. — ILL. HORT. 1885, t. 555. — Périanthe vert clair, labelle blanc avec une tache pourpre au centre; s. ch. Culture des Catasetum. Ach. F. GALEGA, (Papilionacées.) Herbes vivaces, dressées, glabres; tiges souvent flexueuses; feuilles imparipennées, à folioles entières ; sti- pules semi-sag'ittées. Fleurs blanches ou bleues, en grappes axillaires ou terminales, multiflo- res. Calice à dents presque égales ; étendard obovale oblong ; ailes oblongues, soudées légè- rement à la carène, qui est obtuse, légèrement incurve. Etamines monadelphes. Ovaire ses- sile, multiovulé, Style glabre, en forme d’a- lène; gousse arrondie, continue en dedans, s'ouvrant en 2 valves obliquement striées. Graines oblongues, sans arille, — 3 espèces: Eu- rope mérid.; Asie occid. (Inclus : Callotroprs G. Don. [ Accorombona Endl.]) G. officinalis L., Rue de chèvre; all.: Gemeine Geisraute. — Bois, Ari. PL. jarDp.t 69 — Europe mérid. — Touffes atteignant 1 m.50 de hau- teur ; feuilles à 17-21 folioles lancéolées, mu- cronées. Fleurs petites, nombreuses, en grappes plus longues que les feuilles, bleu pâle, en juin-juillet. Var. à fl. blanches. Tous terrains, toutes expositions ; plates-bandes, pelouses. Division des souches au printemps. G. orientalis Lamk. — Orient. — Diffère du précédent par tiges moins rameuses et moins hautes (1 m.); par folioles beaucoup plus gran- | des, ovales acuminées ; par fleurs bleues plus belles et plus hâtives (mai-juin). Même emploi, même culture; un peu plus délicat. JG GALERUQUE (Galeruca). Genre de Coléoptères phytophages caractérisé par un front lisse, des | palpes maxillaires acuminés, le prothorax trans- versal et les crochets des tarses bifides. L’es- pèce la plus répandue, la Galéruque de l’Orme (G. xanthomelæna ou G. cratægi), longue de 6 mm., d'un jaune verdâtre avec une bande noire sur chaque élytre, est très commune sur les feuilles de l’Orme,. dont elle se nourrit sous forme de larve aussi bien qu’à l’état d'insecte parfait, et qu’elle ravage au point de dépouil- ler complètement cet arbre de son feuillage, ainsi qu'on l’a observé dans certaines années. — La Galéruque de l’Aulne appartient à un autre genre (Agelastica). DE GALES des Végétaux. Les altérations ou déformations des feuilles, des fleurs, des bour- geons, etc. désignées vulgairement sous ce nom, et plus scientifiquement sous celui de Cécidies (voir ce mot). sont produites par des Insectes, des Acariens ou des Champignons pa- rasites, et l’on en trouvera la description aux articles traitant de chacun de ces ani- maux ou végétaux. {Voir Phytoptes, etc.) DÉFI GALIPEA Aubl.(Rutacées-Cuspariées.) Arbres ou arbriss.; files. alternes, 1-7 foliolées, pétio- lées, à folioles entières, pellucides-ponctuées, glanduleuses ou non ponctuées ; fl. grandes, en grappes ou panicules axillaires, odorantes ou non; calice court, entier ou divisé; pé- tales 4-5, linéaires, pubesc., connivents en tube ; 5 étamines accolées aux pétales, rart. libres, quelques-unes sans anthères ;'ovaire pro- 280 GAMASES. CA fondt. 4-5 lobé, 4-loculaire, à ovules g nés dans chaque loge; fruit formé de coques bivalves, 1-dispermes. ? 20 esp. de l'Amérique trop. centro-orient, L'une d'elles, le G. Cusparia St. Hil., fournit à la pharmacopée l'écorce d’'Angusture wraie, Tous les Galipea sont des plantes de serre chaude qu’on multiplie de graines et de bou tures. | P. EE GALLINACES. Ordre de la classe des Oiseaux qui comprend les Genres: Coq, Dindon, | tade, Faisan, Perdrix, Caille, etc. Tous oiseaux sont granivores et par conséquent les espèces domestiques étant mises à part doivent être considérés comme nuisibles“à l’'horticulture. Leur chair, d’ailleurs, est excel lente et ils constituent la plus grande païtie du gibier-plume de notre pays. D: GALPHIMIA Cav. (Malpighiacées.) Arbriss el sous-arbriss. à files. petites, opposées, glauces centes, entières ou obscurément dentées, glan | duleuses à la base et aux bords ou au somm : | | du pétiole ; stipules libres, connées par paires | quelquefois réunies en gaine ; fl. jaunes ouxow geâtres,en grappesterminales, à pédonculecoux ou nul; calice 5-partite, à pétales onguiculés glabres ; 10 étam. parfois libres ou monadelphe | à la base; ovaire 3-loculaire; fruit tricoque 10 esp. de l’Amér. boréale trop. et subtro} et du Brésil. | G. glauca Cav. — Mexique. — Cav. Ic. 484 | — 3 m.; grimpant; files. ovales-obtuses ; grappe de fl. jaunes très ornementales. Serre ten pérée; boutures à l’étouffée. P. FEI GALTONIA Dene. (Liliacées-Scillées.) Vivacs Bulbe tuniqué; feuilles radicales, peu mo breuses, longues, élargies; hampe simple,ne feuillée. Fleurs blanches, pendantes, en bells grappes lâches etallongées ; bractées lancéolée | membraneuses scarieuses. Tube du périants élargi, arrondi à la base ; lobes étalés, presq égaux, ou les intérieurs un peu plus longs# étamines; ovaire sessile, triloculaire. Capsu incluse dans le périanthe persistant, membx neuse, à déhiscence loculicide. Graines mo: | breuses, ovales, noires, anguleuses. 2 espèc Afrique australe. | G. candicans Dene.. Jacinthe du Cap. [SY4 Hyacinthus candicans Baker.] — Afrique a trale. — Espèce d'introduction récente 8! très ornementale; hampe atteignant 1 m:-pa tant en juillet de 30-40 fleurs blanc pur. Path bandes, pelouses, en pleine terre; ou feneth et balcons, orangerie et serre froide, en.}f Multiplier par semis en terrine, au printemy en sol léger, sablonneux, hiverner les jeu# plants sous chassis, mettre en: pépinière #l printemps et en’ place à l’automne. Couvre feuilles sèches pendant l'hiver. Faire un S0R tous les ans. Ne se multiplie guère de caiek et les gros bulbes que l’on relève ne durent quelques années. J. 0 Gamander. Nom allemand de la German! Petit Chêne (Teucrium Chamædrys). | GAMASES (Gamasus). Acariens très C4 muns dans le fumier et la bouse de vach P qui ont l'habitude de s’accrocher au Corps Insectes coprophages (Bousiers, etc.), pou | | (l GAMASES. jre transporter d’un lieu à un autre. Les unes seuls (larves et nymphes) vivent dans le imier, et ce sont les nymphes que l’on trouve tr le corps des insectes, auxquels elles ne \ftaquent pas, les considérant comme de Mmples véhicules. Les adultes vivent librement, ant dans la mousse à la recherche d’autres tits insectes dont ils se nourrissent, et se \chent pendant le jour sous les pierres, dans Inde paire de pattes très grosse et armée d’é- Mes. — Ces Acariens ne sont que très excep- | nnellement nuisibles à l’homme ou aux ani- aux domestiques. Le prétendu Gamasus auris, de Leidy, trouvé Ins l'oreille d’un Bœuf, était vraisemblablement mbé du fourrage, pendant le séjour de l’ani- 1 à l'étable. Cependant G. Neumann a cité | cas, où des Gamases, provenant probablement hn grenier à fourrage, ont causé des déman- faisons rebelles chez une femme dont le lit li it situé près de ce grenier. — Les Gamases dritablement parasites et qui sucent le sang, nt en réalité des Dermanysses (voir ce mot), nt la bouche est différemment constituée. | DUT. GAMOLEPIS Less. (Composées.) Genre de l’A- que âustrale renfermant une douzaine d’es- ces, ordinairement arbustives, à flles.alternes, tières ou disséquées, et capitules jaunes, ra- 5s, au sommet de pédoncules rameux. On Itive surtout le G. Tagetes DC., plante her- cée annuelle, très rameuse dès la base, haute 15-20 cm ; files. pinnatiséquées; ligules en- res, jaune vif, femelles, sur un seul rang, ltourant un disque jaune foncé de fl. herma- rodites, fertiles. Forme de magnifiques bor- “res et potées; semer à l’automne, hiverner | pots sous chassis bien éclairé, ou semer 4 printemps en place. 16: GAMOPÉTALE. Synonyme de Monopétale. On signe sous ce nom les corolles dont les divi- “ins (pétales) sont plus ou moins soudées tre elles par leurs bords, de manière à consti- br un tout continu. Ce caractère a servi à “hstituer un des grands embranchements du -œupe des végétaux Dicotylédones. (Voir Clas- « “cation.) -« FAMOSÉPALE. À sépales soudés entre eux. …. Hänseblümchen. Nom allemand de la Pâque- -kte (Bellis perennis). frant de Bergère, Nom francais du Digitalis Jrpurea. 1 ant de Notre Dame. Nom français du Gam- j ula Trachelium et du Digitalis purpurea. antelée. Nom français du Digitalis purpurea. | arance. Nom français du Rubia tinctorum. ne Nom espagnol du Pois Chiche cer). TARCINIA. (Clusiacées.) Genre comprenant > trentaine d'arbres à feuilles persistantes, ‘1aces, presque tous originaires de l'Asie tro- lale, 6 ou 7 espèces seulement habitant l’A- ljue tropicale. Ce sont des plantes de serre ude, dont une surtout estcélèbre comme pro- Sant l’un des meilleurs fruits des régions \picales : le Mangoustan. Le G. Mangostana L. à 1 [el * | allées des jardins. Ils sont d’un rouge-brun Ksant et les mâles ont ordinairement la se-| 581 — GARDENTA. est originaire de la Cochinchine, où il est cultivé. C’est un arbre de 20 à 25 m. de hau- teur, de forme pyramidale, à feuilles opposées, coriaces, longues de 15 à 20 cm., larges de 7 à 10 em. Le fruit est sphérique, de la gros- seur d’une orange, à pulpe blanche, demi-trans- parente, exhalant un délicat parfum de Fram- boise et de Pêche et de saveur très agréable, légèrement acidulée. En Cochinchine et dans l’Archipel malais, ce fruit est mangé soit à l’état frais, soit en marmelade. (Voir D. Bois ET MAURY, Journal Le Jardin, année 1888, p. 1887.) Garde-arbres. Voir Armatures. Garden Cress. Nom anglais du CGresson Alénois. Gardener’s Carter. Nom anglais du Phalaris arundinacea picta. GARDENIA L. (Rubiacées-Gardéniées.) Ar- briss., très rart. arbres, glabres, pubescents ou tomenteux, inermes ou armés d'épines droites, opposées, à rameaux lisses, les nouvelles pousses Fig. 410. — GARDÉNIA FLEURI GARDENIA FLORIDA L. fréquemment brillantes-vernissées ; files. varia- bles, opposées, rarement verticillées par 3, ou bien alternes par avortement de l’un des pétio- les, membraneuses ou coriaces; stipules in- tra-pétiolaires, triangulaires, aiguës ou acu- minées, souvent soudées à la base; fl. grandes ou moyennes, axillaires et solit., quelquefois terminales ou disposées en corymbe, jaunes ou blanches ; calice à tube ovoïde, à limbe tubu- leux, divisé, persistant; corolle hypocratérif., campanulée ou infundibulif., à tube dépassant longt. le calice, glabre à la gorge, à lobes au nombre de 5-9, étalés ou recourbés, plus ou moins allongés, tordus; 5-9 étam. insérées à la gorge de la corolle, à filets souvent nuls; ovaire uniloculaire ou rarement et accidentellement biloculaire, à nombreux ovules; fruit sessile, oblong, piriforme, lisse ou marqué de côtes, coriace ou charnu et à déhiscence irrégulière, contenant de nombreuses graines. Le genre Gardenia est extrêmement voisin GARDENIA. des Randia, Genipa, Amaralia et Mitriostigma, qu'il n’est pas toujours facile d’en distinguer. 60 esp. des régions trop. et subtrop. de l’an- cien continent et des îles du Pacifique. G. amœna Sims. — Cap. — B. M. 1904; B. R. 785. — Buiss.; files. caduq. glabres, ovales, acuminées au sommet; fl. blanches mêlées de rose, à odeur de jasmin, G. citriodora Hook. — Natal. — Toujours vert et peu élevé; files. lancéolées, elliptiques ; | fl. à odeur d'oranger, nombreuses, axillaires et blanches. G. florida L., G. fleuri, vulg. Jasmin du Cap (G. jasminoides Sol.) (Fig. 410. Voir p. 581.) — Chine. — B. M. 2627, 3349; B. R. 449, 32, 43; Fc. D. s.177. — 1 m.; files. coriaces. elliptiques, atténuées à la baseetau sommet; fl, blanc-crême puis jaunâtres, terminales, très odorantes. On en cultive une variété à fleurs pleines, ainsi qu'une autre à fleurs plus grandes (var. For-| tuner). G. globosa Hochst. — Natal. — Petite taille, élégant, en buisson bien ramifié; fl. blanches, | très odorantes. G. Maruba Siebold, — Japon. — Feuillage persist. très ornemental ; fl. larges de 3 em. et très odorantes. G. radicans Thunb. — Japon. — B. KR. 73; B. M. 1842. — 50 cm. au plus, en buisson ; files. lancéolées; fl. blanches, souvent terminales, solit., odorantes. On cultive une variété varie- gata, à files panachées de blanc jaunâtre. Les G. Devoniana et Sianleyana sont des Randia; le G. Sherbourniae appartient au genre Amaralia. Serre chaude bien éclairée et humide, bien aérée pendant la période de repos; multiplica- tion par bouturage ou par greffe sur G. florida et radicans. On peut encore marcotter de vieux | pieds de Gardenias laissés en pleine terre et obtenir ainsi des individus susceptibles d’être greffés. EH GARDOQUIA Ruiz et Pav. (Labiées.) Ar- brisseaux rameux à petites feuilles ordinairt. entières, les supérieures réduites à des bractées. Værticilles pauciflores, corelles grandes, rouges ou jaunes. 26 espèces des Andes, localisées du Chili au Mexique. G. betonicoides Lindi. Voir Cedronella me- xiCana. G. elliptica Ruiz et Pav. [Syn.: Stachys speciosa Hook.| — Mont du Pérou. — Feuilles un peu rugueuses, verticilles à 6 fleurs coccinées, corolles pubescentes, iongues de 4 cm. G. Gilliesii Grah. — Bor. REG. 1812; Paxr. MAG. VI, 223. — [Syn.: G. chilensis Bnth]| — Chili. — Feuilles oblonguecs linéaires, corolle pubescente, purpurine. G. mexicana Benth. — Mexique. — Feuilles largemt. ovales aiguës, corolle pubescente, 5 fois plus longue que le calice. G. multiflora Ruiz et Pav. — Bor. MAG. 3772; PaxT. MaG. 6223. — Chili. — [Syn.: Rizoa ova- tifolia; Cav. Icon. RAR. VI, t. 578.] — Feuilles pétiolées, ovales obtuses, corolle rouge, 3 fois plus longue que le calice. On pourrait encore cultiver: G. grandiflora GRR > GARUG:A. Knth., de Quito, à fl. jaunes ; G. obovata R.etP L du Pérou; G. pulchella Kunth, du Pérou. Bou ! | tures. Orangerie. J. DIN Garlic. Nom anglais de l’Ail. 1 Garou. Nom français du Daphne Gnidium. GARRYA Dougl. (Cornacées.) Arbustes de 2" à 3 m., à feuilles opposées, persistantes, et"àn pétioles connés à la base. Fleurs petites, dispo sées en élégants chatons dioïques, grêles, axil-\ laires, ordinairemt. pendants. L 8 esp. : Californie, Mexique, Jamaïque, Cuba. G. elliptica Lindl. — Bor. Rec. 1686. — Ca lifornie. — Rameaux pubescents dans leur jeux nesse, feuilles blanchâtres en dessous, brièvemt, pétiolées, ovales oblongues aiguës, à bords on" dulés. Fleurs ternées à l’aisselle de bractéesop posées et connées. Chatons pendants, se mon- trant en mars-avril. Très rustique sous le clin mat parisien. ‘4. G. Fadyenii Hook. — Icon. PLANT. IV,338.—" [Syn.: Fadyenia Hoolerii Griseb.] — Jamaïque: — Diffère des autres espèces du genre parses bractées allongées et son style oblong, étalé ou« réfléchi. Feuilles glabres. Chatons plus courts que les feuilles: les mâles pendants, les femelles dressés. * | G.laurifolia Bnth. — Bor.MaG. 1840. — [Syn.» | G. Lindleyana Hartw.; Fadyenialaurifolia Endl. — Mexique. — Feuilles oblongues elliptiques“ | pubescentes en dessous, très finement dentées” Chatons courts, de la longueur du pétiole. G. macrophylla Bnth. [Syn.: Fadyenia macros | phylla Endl.] — Mexique. — Feuilles ent ovales elliptiques, légèremt. bullées, glabreser dessus, plus ou moins laineuses en dessous! Grappes courtes, en panicules dense, mn | G. Thuretii Carr. — Rev. Horr. 1879.84 33-34 — [Syn.: G. elliptico x Fadyenii Hort Thuret.] Hybride obtenu par pollinisation dt G. Fadyenii par le G. elliptica. 4 Multiplication de graines ou de boutures:01 a réussi la greffe sur Aucuba. J.0 | Gartenkresse. Nom allemand du Cresson Alé’ nois. | Gartenmalve. Nom allemand de la Rosetre mière (Althæa rosea). Gartenmelde. Nom allemand de l’Arroch: (Atriplex hortensis). Gartenmohn. Nom allemand du Papaver som: miferum. à | Gartennelke. Nom allemand de l'Œillet de, fleuristes (Dianthus Caryophyllus). k Gartenschierling. Nom allemand de la Petits Ciguë (Æthusa Cynapium). a GARUGA Roxb. (Burséracées). Arbres tomen teux; files rassemblées au sommet des.r2 meaux, alternes, imparipennées, à folioles op posées, subsessiles, dentées en scie; fl grande! en panicules serrées, rameuses, multifiores; pe lygames; calice campanulé, 5-fide; pétales al nombre de cinq, étalés, récurvés, insérés a dessus du milieu du tube du calice; 10 étam égales et libres; ovaire ovoïde, sessile, 4210 culaire, à ovules géminés; drupe globuleusl charnue, contenant 1-5 noyaux osseux, rugueu” monospermes, indéhiscents. 10 espèces de l'AS et de l'Amérique trop., une de l’Australasie: Serre chaude ou tempérée. . À 0 mn. d L + sub ro à LCA DRE Mibis AVR EE GASTERIA. — | \ _ _ GASTERIA. Duv. (Liliacées-Aloïnées.) Genre rès voisin des Aloe vrais; mais fl. pendantes, à tube courbe, ventru infért., et étamines incluses. ige très courte; files. en rosette, charnues, Spaisses, en forme de langue, ou oblongues, bntières, souvent maculées; hampe allongée, simple ou peu rameuse; fl. brièvement pédicel- holitaires à l’aisselle de bractées. | Baker, in Jourx. Linx. Socrer., XVIII, 182, numère 42 espèces, dont quelques-unes sont Bazm Dyck, MONOGRAPHIE DES ALOE, 29, t. 1 à 38. | G. acinacifolia Haw.; Sacm Dyck, loc. cit. | 11; files. très longues, distiques, en forme de “abre, à bords cartilagineux, ponctuées de blanc. G. candicans Haw.; S. D. loc. cit., t. 13; files. lus courtes mais plus larges que dans G. aci- vacifolia, trigones, tuberculeuses aux bords, bonctuées-marmorées de blanc; fl. roses. G. decipiens Haw.; $. D. Loc. cit.,t. 16; petite Ispèce à flles. tres aiguës, vert noir luisant et mtièrement lisses. 65; plante caulescente; files. allongées, sub- pstiques, linéaires, à 3 angles inégaux, entières, fbtuses, couvertes de taches confluentes. “ G. nigricans Duv. (Aloe obliqua Jacq.; À. qut- ata Sahn.); Jaco. HorT. Schoœns. 4, 418; tige imple; files. exactement distiques, convexes achées de blanchâtre ; bords tuberculeux. | G. pulchra Haw. (A. obliqua DC.; À. pulchra | eq.) (Fig. 412); S. D. loc. cit., t. 2; DC. pr. GR. | 91; Jaco. HorrT. Scnoexe. t. 419; tige presque ngles inégaux, glabres, très entières, acumi- lées cuspidées, distinctement maculées. ! G. verrucosa Duv. (Aloe carinata DC.; À. in- media Haw ); S. D. loc. cit. t. 21, 25: DC. PL. rt 63; B. M. 837; Here. Amar. 3, 174; files. tiques, linéaires ensiformes aiguës, couvertes, nsi qu'aux bords, de gros tubercules blancs. | En outre de ces espèces, plus communément l ltivées, on trouve dans les collections: G. fayfeldii Baker, S. D. Loc. cit., t. 14; G. brevi- -olia Haw. (Aloe brachyphylla), S. D. loc. cit., t. ; G. carinata Duv., B. M. 1331; S. D. t. 20; G. xcavata Haw., S. D. t. 22; G. glabra Haw., S. D. 19; G. lætepunctata Haw.; G. mollis Haw.. $. "0:98; G. nitida Haw., S. D. t. 17; B. M. 2304; obtusifolia Haw., S. D. t. 37; G. picta Haw. loe Bowieana Schult.), S. D. t.3; G. scaberrima | V.. S. D. t. 26; G. sulcata Haw. (Aloe inguæ- mis), DC. PL. GR., t. 68 ; etc. Culture et emploi des Aloe. J. G, WGASTROPODES ou Gastéropodes. Ordre ou asse du groupe des Mollusques, dont les repré- ntants terrestres sont les ÆEscargots, les Li- ces, etc. (Voir ces mots.) Ces animaux sont | ytophages et par conséquent nuisibles à l’hor- “ulture. ET \Gasionia. Voir Trevesia. GASTROLOBIUM R. Br. (Légumineuses.) 'bres à files. opposées ou verticillées par 3-4, | éparses, simples, souvent rigides, planes, à | rds roulés en dessous ou en forme de carène ; | pules sétacées, rarement nulles; fl. jaunes ou ” 083 tées, éparses sur la hampe, en grappes lâches, | ‘les hybrides ou formes horticoles. Voir aussi | G. maculata Haw.; S. D. loc. cit., t. 1; B. M. les 2 côtés, très rigides, très épaisses, vert noir, | ichotome; files. subdistiques, linéaires, à 3. an GAULTHERIA. rouge pourpre, en grappes axillaires ou termi- |nales, ou en fascicules denses et contractés; calice à 5 grandes dents ou à 2 lèvres; pétales munis d’onglet; étendard orbiculaire ou réni- forme ; ailes oblongues; carène plus large que les ailes, et souvent plus courte; étamines libres; ovaire stipité,rarementsessile, uniovulé; gousse renflée, à 2 valves coriaces, renfermant 1-2 graines arillées. 32 espèces, d'Australie occidentale; quelques- unes cultivées en serre froide, pour leur belie floraison hivernale, et se traitant comme les Chorizema. On cultive surtout G. bilobum R. Br. B. M. 2212; B. R. 5, 411, filles. sessiles, verticillées, spatulées, échancrées bilobées au sommet, soyeuses; fl. jaunes, en grappes; G. villosum Benth., B. R. t. 45; Leu. Jaro. FL. 4, 341, files. opposées, ovales cordées, obtuses, ondulées crispées au bord, un peu velues en dessus; grappes denses, terminales, de f. rouge orange. On peut encore citer G. polystachyum Meisn. | (Oxylobium batillum), Hook., Ic. PL. 612; G. pyra- midale T. Moor. (Oxylobium ovalifolium) Lind. | et Paxt., FLow. Garp. t. 85; LEM. JARD. FL. t. 324; G. spinosum Paxt., PaxT. MacG. 11,171; G. trilobum Benth, etc. JF Gâte-bois. Voir Cossus. Gatilier. Nom français des Vitex. Gaude. Nom français du Reseda luteola. GAULTHERIA L. (Ericacées-Andromédées.) Arbrisseaux dressés ou décombants, souvent poilus hispides. Feuilles coriaces, persistantes, |alternes ou très raremt. opposées. Fleurs pe- tites, pentamères, ordinairemt. disposées en grappes axillaires ou terminales. Fruit bacci- forme, comestible. 90 espèces, la plupart de l’Amér. boréale ou des Andes de l’Amér. du Sud; les autres de l'Inde, Archipel malais, Océanie; une seule du Japon. G. fragrantissima Wall. [Syn.: G. fragrans Don; Arbutus laurifolia Hamilt.] — Népaul. — Arbrisseau dressé, atteignant 2 m.; rameaux subtriquètres; feuilles elliptiques oblongues, aiguës, coriaces. Fleurs roses, très odorantes, en grappes axillaires dressées, de moitié plus courtes que les feuilles. G. procumbens L. — Bor. Mac. 1966; An- DREWS, Bor. REP. 116; Lamk.ILL. 367. — Vir- ginie. — Tiges couchées, subradicantes, feuilles obovales aiguës, dentées, luisantes en dessus, rougeâtres en dessous. Fleurs rose clair, en petites grappes penchées, fruits rouges, co- mestibles. G. Shallon Pursh.— FL. por. AMÉR. t. 12; Bor. Mac. 2843; Bor. R:6G. 1411; Lonp. Cas. 1872. — Colombie. — Rameaux cylindriques, hispides ; feuilles courtemt. pétiolées, ovales sub-cordées, aiguës, dentées. Fleurs visco-glanduleuses, en grappes paraissant à l'automne; fruit charnu rouge, comestible. On pourrait encore cultiver G. Myrsinites Hook., FL. Au. Bor. t. 129, voisin du G@, pro- cumbens, et dont les fruits sont, paraît-il, dé- licieux. Terre siliceuse, fraîche, à l’exposit. nord. Eclats ou graines. J. D. GAURA. GAURA L., Gaura. (Onagrariées.) Herbes an- nuelles ou vivaces, rarement suffrutescentes. Feuilles alternes, sessiles ou pétiolées. Fleurs de grandeur variable, en grappes spiciformes, ou en têtes, du blanc au rose. Tube du calice obconique ou allongé, se terminant en massue, longuement prolongé sur l'ovaire, à limbe 3-4 lobé. Pétales 3-4, souvent inégaux. Etamines 6-8, conformes, courbées en arc. Ovaire à 4, ra- rement 3 loges; style filiforme, recourbé; stig- mate 4-partite. Fruit indéhiscent, à 3-4 angles, coriace ou ligneux, renfermant de 1 à 4 graines oblongues ou ovoïdes, à enveloppes membra- neuses. Environ 20 espèces. Amérique boréale. Fig. 411. — GAURA LINDHEIMERI Engelm. G. Lindheimeri Engelm. (Fig. 411.) Bors, AntePL JanD t. 112. 2 Amiér. sept. Vi vace; touffes de 70 em. à 1 m., très rameuses; feuilles lancéolées; fleurs en longues grappes au sommet des rameaux, blanches, rosées ou purpurines à l'extérieur. Plates-bandes, mas- sifs, corbeilles. mélangé à des plantes plus basses ; effet gracieux obtenu par ses rameaux grêles et ses longues grappes; peu joli, vu in- dividuellement. A l'automne, relever quelques pieds pour conserver sous chassis froid ou en orangerie. Se multiplie aussi par semis en pé-! pinière, en mai-juin, repiqueïr en pépinière,abri- ter l'hiver, et planter au printemps. J. GAUSSIA Wendi. (Palmiers.) Stipes épais- sis à leur base et très atténués au sommet. Feuilles pinnatiséquées, pinnules étroitemt. li- néaires étroites aiguës, parfois bifides à leur extrémité. Pétiole gros, charnu. Spadice lon- guemt. pédonculé, à rameaux étalés ou recour- bés. Plusieurs spathes cylindracées, aiguës, en- gainantes. Fruit petit, corné, d’un pourpre brun. 1 espèce de Cuba. 584 GAZANTIA. | | | | | | "4 3 ,_ G. princeps Wendl. [Syn.: G. Glesbreght Wendl.; Oreodoxa ventricosa Hort.] Feuilles at- teignant 1 m.65 de long. ; pétioles de 55 em. des long. sur 5 cm. de larg. Pinnules de 45 em. &* 5 em., portant une gibbosité cireuse à leur point. d'insertion sur le rachis. Rare dans les cul: tures. J. DEN GAZANIA Gærtn. (Composées.) Herbes an-" nuelles ou vivaces, diffuses ou presque acaules, 4 tomenteuses blanchâtres ou presque glabres. Feuilles inermes, radicales ou alternes, entières ou pinnatiséquées. Capitules grands, longuement pédonculés, hétérogames, radiés; une rangée de fleurs extérieures ligulées, neutres; celles dt | Fig. 412. — GASTERIA PULCHRA Haw. | disque hermaphrodites. fertiles, ou souvent stériles au centre. Involucre urcéolé, rarementy élargi, formé de bractées multisériées, imbxi- quées, soudées à la base, libres, linéaires et non épineuses au sommet. Achaïines très velus | munis d’une aigrette. Environ 24 espèces. Afrique. austr. pb N G. splendens Hort. — Bois, ATL. PL. JARDI" t. 161. — Cap. — Vivace. Tiges étalées SUN le sol; feuilles entières, ovales lancéolées, glabres et vernissées en dessus, blanches es dessous. Capitules ne s’ouvrant qu'au soleil, longuement pédonculés (10-15 em.), de couleur safrané avec disque jaunâtre entouré d'une cous ronne purpurine. Bordures et tapis, en lieu Sal, et chaud, où il fleurit de juin aux gelées. cor server l’hiver en orangerie, près du jour, Sal | trop mouiller. Se multiplie bien de boutures et d’éclats. "| Les espèces suivantes sont un peu plus déliy cates et sont tenues en orangerie, ou l'été de hors, mais en pots: G. pavonia Ait. feuilles] pinnatiséquées à segments elliptiques; G.rigen PC 4 Le GAZANTIA. S , Mœnch, feuilles entières subspatulées. rétrécies vers la base; G. speciosa Less , feuilles pinna- iliées épineuses ; pédoncule hispide. Citons aussi: G. bracteata N E. Br. (G. nivea Hort.), THE Ganp. 1895, t. 1011 ; Wien. ILL. GaRT. Zeir., 1894. p.620, de Natal, à files. entières, argentées en dessous. à fl. blanches en dedans, à revers des igules teintées de rose. emidi de la France, plutôt que pour la région parisienne. 3:6: |} GAZON. On désigne ainsi les tapis de verdure Qui constituent les pelouses (voir ce mot). Le ga- von est l’un des principaux ornements du jar- Ües qualités dépendent des soins apportés à »t à l’entretien de ce gazon. | Préparation du sol — Pour établir un gazon, e 1ablement à l'avance par plusieurs labours et 1ersages, puis purgé de toutes les pierres et des débris de toute nature qui peuvent exister | sa surface. } En automne, répandre sur le sol à mettre n gazon, du fumier d’étable déjà bien décom- osé et l’enterrer par un labour ordinaire, à ER hars suivant, labourer à nouveau, mais moins brofondément, herser plusieurs fois pour ameu- ir la surface et la rendre plus unie, suivant > mivellement au râteau fin. En terrain léger, n passe le rouleau pour l’affermir, ou on se mnt a lu’au contraire, dans un sol de moyenne con- istance, il suffit d'attendre quelques jours que LC lemis. mtièrement la surface à semer en gazon; il st bon de le faire chaque fois que rien ne y opposera. “lépoque la plus convenable pour semer le ga- lon est le mois d'avril et le commencement le mai; en semant à cette époque, les jeunes lantes sont déjà fortes pour l'été, et peuvent apporter les fortes chaleurs. Les semis faits h fin mai, en juin, ou plus tard, demandent de Lpieux arrosages, et ne réussissent bien que ans les situations un peu ombrées. as de bons résultats dans les terres fortes et umides : les plantes ne s’y développent que ntement et ne sont pas assez résistantes pour apporter les intempéries de l'hiver; dans les rrres légères, la levée est plus rapide. le jeune 2ZOn y acquiert en peu de temps un bon dé- >loppement; mais, dans ces sols légers, les unes herbes sont exposées à être déchaussées déracinées par suite des gels et dégels suc- sifs, ce qui les détériore beaucoup. En résumé, l'époque la plus favorable pour {| Semis est avril-mai, d'autant plus tôt que | sol est plus léger. | 4: iséquées, pétiolées, à segments linéaires, planes, p. 81; Garp. Caron, 1894, XV, Toutes ces plantes sont à recommander pour | 4 é 5 Ë | La préparation du sol, au choix des graines, | sol de la pelouse doit être préparé conve- | la bêche ou à la charrue, suivant le cas; en. a disposition donnée à la pelouse; compléter | ert de la batte, si l’étendue est petite; tandis | terre soit suffisamment tassée pour faire le! | Il n’est pas ee. possible de terreauter | Epoque des semis. — D'une manière générale, Ceux d'automne ne donnent généralement | GAZON. : Choix des graines. — Le mélange de graines à employer dépend de la nature du sol, et de son exposition. Les marchands-grainiers ont des compositions toutes faites pour les différentes sortes de terrain; il suffit de s'adresser à une maison sérieuse, d'indiquer la nature du sol: (argileux, siliceux ou calcaire), et son expo- sition, (à l’ombre mi-ombre, ou au soleil). pour recevoir un mélange de graines approprié au cas indiqué. Les gazons composés uniquement de Ray- grass (Lolium perenne) sont les plus beaux et les plus fins; ils demandent des soins minu- tieux de tonte et d'arrosage, et doivent être renouvelés souvent. Ils conviennent surtout pour les pelouses situées près de l'habitation. (5 in, quand il est bien vert, garni, et tenu court. Fig. 413. — GEISSOMERIA LONGIFLORA Lindl. Cependant le Ray-grass entre toujours pour une forte proportion dans les divers mélanges employés ; il pousse vite, et cède la place aux espèces plus résistantes qui sont d’un dévelop- pement plus lent. Les Graminées lies plus convenables pour former des gazons sont celles qui possèdent un feuillage serré, bien vert, et qui sont très rus- tiques, sans être trop envahissantes. Les plus généralement employées dans les terres ordinaires, sont: Paturin des prés (Poa pratensis,, Flouve odorante (Anthoxanthum odoratum), Agrostide vulgaire (Agrostis vulgaris), Cretelle (Cynosurus cristatus), Fétuque à pe- tites feuilles (Festuca tenuifolia), mélangées chacune en proportions égales avec du Ray- grass (Lolium perenne) formant moitié de mé- lange. Pour des terres légères, sèches et sa- blonneuses, la Fétuque ovine (Festuca ovina), le Paturin des prés et l’Agrostide traçante GAZON. (Agrostis vulgaris) doivent former la base du, ÆFlacage du gazon.— On ne sème pas toujor rs | mélange; pour des terres calcaires, le Brome des prés (Bromus pratensis) donne de bons! résultats ; pour des endroits ombragés, le Pa- turin des bois (Poa nemoralis), la Flouve odo- | rante et la Fétuque hétérophylle (Festuca Le- terophylla) conviennent plus particulièrement. Siles gazons, surtout ceux qui sont loin de l'habitation, sont établis en vue de donner une récolte de fourrage en même temps qu'un tapis de verdure, on ajoutera aux espèces ci- tées les plantes suivantes: Avoine élevée (Avena elatior), Houque laineuse (Holcus lanatus), Avoine jaunâtre (Avena flavescens), etc. Les espèces qui produisent des touffes compactes, comme le Dactyle pelotonné (Dactylis glome- rata), et la Fiéole des prés (Phleum pratense), sont d’un emploi peu recommandable ; le pre- mier donne d’ailleurs un fourrage très grossier. Certaines personnes, au lieu d’un tapis uni- forme de gazon bien vert, et tondu, préfèrent | des gazons fleuris, soit au moyen de petites plantes basses et vivaces, soit au moyen de plantes annuelles variées. Voir R. H. 1891, p. 321 et 428. Ajoutons qu'on a cherché un orne- | ment de plus dans la couleur rouge. donnée artificiellement, à l'automne, aux herbes des gazons. Voir Gazons rouges, R. H. 1890, 131. Dans les terrains secs et arides, les ga- zons faits avec les plantes indiquées ne sont pas toujours très beaux; on peut obtenir des tapis de verdure avec d’autres plantes, telles: la Millefeuille (Achallea Millefolium), qui donne un gazon bien serré et bien vert, à la condi- tion de ne pas le laisser fleurir ; le Pyrethrum | Tchihatcheff ; les pentes nord sontutilisées avec de Pervenche ( Venca minor), etc. etc. Dans les climats du Midi de la France, une Graminée | vivace del’Uruguay, Stenctaphrum americanum, forme à elle seule de magnifiques gazons éta- blis par plantation de jeunes éclats. Dans les serres et les grands jardins d'hi- ver, on trouve aussi des pelouses garnies d’un magnifique gazon, obtenu avec le Selaginella Kfaussiana A. Br. (S. denticulata Hort., non L.), vulg. Lycopode, pelouses que l’on refait tous les ans, par plantation de boutures en place. D'autres espèces de serre pourraient aussi être employées dans ce but. Semis du gazon. — On sème à‘la volée sur le sol préparé d'avance ; la dose moyenne est de 1 kil. 500 à 2 kil. par are; les gazons semés trop épais demandent à être beaucoup plus arrosés que les autres, et tondus plus souvent. Les graines sont enterrées légèrement au ra- teau ou à la herse; on répand ensuite une pe- tite couche de terreau très fin et bien con- sommé; un roulage termine l'opération. Bassi- ner fréquemment, sila saison est sèche; après la levée, dès que les plantes ont atteint 10-12 cm., affermir le sol par un roulage, suivi d’un arro- sage. Quelques jours après, le gazon est coupé à la faux ; la tondeuse, employée avec avan- tage pour les gazons établis, ne convient pas pour les premières coupes. À partir de ce mo- ment, les gazons ne demandent plus que les soins ordinaires d'entretien. SE He | | | [avoir lieu de telle façon que l'herbe ait pus | avantage par des tapis de Lierre (Hedera Helix), | { sur les gazons une couche bien uniformedes | la soirée, et la nuit entière si c’est Ft : GEAT. le gazon en place, soit qu’on craigne le rai: « nement des semis dans un terrain en pente, soit qu’on veuille un effet immédiat, ou pour” toute autre cause. Dans ces cas, on à préparé une sorte de pépinière de gazon, dans les con-" ditions indiquées plus haut, et c’est dans ce semis, âgé au moins d’un an, qu’on taille à la bêche des bandes régulières de gazon. qui sont placées régulièrement côte à côte,à. l'endroit voulu, et bien appuyées avec Aa batte. En tout cas, il est bon d’avoir toujours à sa disposition une réserve de gazon, pour parer aux accidents qui peuvent se produire dans une pelouse. 3 Entretien des gazons. — Qu'ils proviennent,dew semis ou de placage, les gazons doivent être tondus souvent, tous les 8 ou 10 jours pendant les mois de mai et juin; en juillet et août, la végétation est moins rapide, les coupes sont Ê plus espacées; mais elles redeviennent plus# fréquentes pendant septembre jusqu’à la mi! octobre. La dernière coupe de l’année doits repousser de quelques centimètres avant l’arri-h vée des froids. Les arrosages doivent être fréquentsets copieux pendant la saison chaude; on éviterai de lés donner en plein soleil; la soirée estlen moment le plus favorable, et, si l’on peut dis-# poser d’une installation d'arrosage automa- tique (voir art. Arroseurs de Gazons), on fera fonctionner ces appareils pendant la matinée, A l'automne, bien enlever les feuilles mor tes tombées des arbres. | Chaque année, à la fin de l'hiver, répandre terreau bien consommé, sur une épaisseur.de, un centimètre, si possible; faire suivre dun! hersage, et d’un roulage énergique. L'apport de terreau, et autres travaux sur les pelou+ ses, sont à éviter quand la terre est fortement gelée. Quand les pelouses se garnissent de mousse, du sulfate de fer, des cendres de | bois, du phosphate de chaux, sont employés avec succès pour la faire disparaitre, etre: donner de la vigueur aux herbes. E Un sarclage minutieux des herbes adventices} doit être fait chaque printemps, notamment des, Pâquerettes, Plantains, Pissenlits, Reno: cules, etc. Dans l'emploi des engrais, éviter l'excès, qu# donnerait lieu à une végétation trop Iuxuw riante. 4 Des gazons bien soignés peuvent durer.dt} nombreuses années ; dans quelques cas partis |culiers pourtant, on les refait à neuf tous les ans. à | Gazon d'Espagne. Gazon de Hollande. ; Gazon d'Olympe. | Gazon turc. Nom français du Saxifraga hyP! noides. 4 GEAI. (Garrulus glandivorus.) Passereal, de la famille des Corbeaux, bien reconnaissable à ses teintes d’un roux vineux, à sa huppee au miroir de plumes bleues qui pare ses alkè} Noms français de l'Arl meria maritima. | pa. | | GEBLERA. Il habite de préférence les forêts de Chênes, | où il se nourrit de glands, de graines, de baies et même d’Insectes. Dans les plaines, il n’est jamais assez commun pour être considéré | comme un oiseau nuisible. DEP : Geblera. Voir Securinega. | Gefeckter Schierling. Nom allemand de la | Grande Ciguë (Conium maculatum). (Lonicera periclymenum). |} GEISSOMERIA Lindl. (Salpixantha Hook. ; \Zranthemum p. p.) (Acanthacées.) Arbrisseaux; \flles. très entières; fl. rouge foncé, disposées en épis ou en panicules rameuses; calice pro- fondt. 5-fendu ou 5-partite ; corolle à tube cy- \lindrique, à peu près égal au limbe, dressé-étalé Isub-bilabié, à 5 lobes, dont l’antérieur est fréquemment plus développé ; 4 étam. didy- names; 2 ovules par loge; capsule à 4 grai- nes. 10 espèces, dont une de la Jamaïque, les autres du Brésil ou de la Guyane. G. coccinea Hook. — B. M. 4158; FL, p. s. 16. 240. — Robuste; files larges, lancéolées, acu- brillant. Cette plante, qu'on rencontre quelquefois sous le nom d'Eranthemum, de même que le “.G. nitida, demande la serre chaude ou tempé- lrée et se multiplie de boutures sous cloche et sur couche chaude. Le G. longiflora Lindl. (Fig. 413), du Brésil, est un sous-arbrisseau de 1m. de hauteur, à fleurs écarlates, longues de « 2 à 3 cm., disposées en..épis. AE - . GEISSORHIZA Ker. (Iridées.) Genre “des Ixia, à tube du périanthe court, cylindrique -Let à divisions oblongues, presque égales, éta- ; lées. Les étamines, insérées à la gorge du pé- “ rianthe, ont les filets filiformes, libres et les “anthères linéaires, basifixes. L’ovaire est à 8 loges pluriovulées. Le style est subulé, plus … long que le tube du périanthe, à branches - courtes, étalées. Il existe une trentaine d'espèces - du Cap de Bonne-Espérance ou de Madagascar. | Les plus répandues sont: G. humilis Ker., B. -L. t. 1255, à fleurs jaunes ; secunda Ker.. B. M. 1. 997, à fleurs rouges, blanches ou roses dans la variété pusilla Klatt., B. M. t.1105; Rochen- - sis Ker., B. M. t.598 (var. spithama Ker.), à fleurs - violet pourpre; inflexa Ker., Brir. FLow. Garon. t. 138, à fleurs jaunes avec une tache pourpre - à la gorge; grandis Hook. f., B. M.t. 5877, à fleurs blanchâtres; excisa Ker., B. M. t. 584, à | ons internes blanches, les externes pourpre clair. | Les Geissorhiza ont les mêmes emplois que les Zxia et exigent la même culture. | GELASINE Herb. (Tridées.) Genre de la tribu _ides Cipurées. renfermant une espèce quelque- 01S cultivée dans les jardins, le G. azurea Herb., .B. M. t. 3877. C’est une plante bulbeuse, origi- . haïre de l’Uruguay et du Brésil méridional, de (30 à 60 em. de hauteur, à feuilles plissées; à hampe portant plusieurs fleurs fugaces, bleues, . mesurant 3 em. de long, à tube très court et à segments égaux, obovales. Les étamines, insé- _|rées à la base des divisions du périanthe, ont Les filets soudés en colonne cylindrique et les anthères basifixes. Sous le climat de Paris, cette + \n- Un. [l Iminées, ondulées; fl. d’un rouge carminé très. voisin | — 587 — GELÉE BLANCHE. jolie plante bulbeuse doit être cultivée en serre froide ou sous chassis, comme les Zxia. Gelbe Taglilie. Nom allemand de l’Héméro- calle jaune (Hemerocallis). Gelber Enzian. Nom allemand de la Grande Gentiane ((rentiana lutea). Gelber Hartriegel. Nom allemand du Cor- | mouiller (Cornus Mas). Geissblatt. Nom aïlemand du Chèvrefeuille | GELÉE. La gelée est caractérisée par la transformation de l’eau en glace, à la surface du sol. La solidification de l’eau tranquille s’ef- fectue dès que la température atteint 00 sur le sol; il n’est pas nécessaire pour cela que la tem- pérature de l’air soit aussi basse, car sous l’in- fluence du rayonnement, par les nuits claires, le sol se refroidit plus que l'air. Pour bien con- naître le moment où il gèle à la surface du sol, on se sert d’un thermomètre dont la boule-ré- servoir à été peinte en vert, qu’on pose sur le gazon. On se rapproche ainsi le plus possible des conditions où se trouvent placés les végé- taux. L'action de la gelée est défavorable aux plantes, mais ce sont surtoutles gelées tardives, appelées aussi gelées printanières. qui sont les plus nuisibles. L'influence pernicieuse de ces gelées qui se produisent au printemps et d’une façon pour ainsi dire anormale, porte à la fois sur les pousses aériennes et sur les racines; la sève, en se congelant, désorganise les tissus de la plante, et d'autre part, la couche supérieure du terrain, en se gonflant par la gelée, se soulève et arrache les radicules qui se trouvent ainsi mises à nu,lorsqu’au dégel la terre se pulvérise. L'excès d'humidité du sol augmente encore l’in- fluence funeste des gelées; aussi plus le sol est humide, plus les gelées sont à redouter. Prévision des gelées. — La prévision des gelées nocturnes est de celles qui intéressent au plus haut point l’agriculture. En fait, si l'on n’est point encore parvenu à les prédire à coup sûr et longtemps à l'avance, on a pu du moins poser quelques règles générales qui permettent de le faire la plupart du temps avec succès à quelque 24 heures de distance. Les dates cri- tiques paraissent être du 23 au 25 avril et du 9 au 13 mai. En général, à partir du 25 mai, il n’y a plus rien à redouter; cependant on à observé quelquefois des gelées au mois de juin : le 1er juin 1890, au Parc Saint-Maur, le ther- momètre posé sur l'herbe est descendu à — 39,5. Déjà en 1881 on avait vu dans la même sta- tion de la gelée blanche le 10 juin. Quant aux circonstances météorologiques où les gelées tardives ont chance de se produire, elles sont, d’après M. Plumandin, les suivantes : 10 lorsqu'une dépression qui est passée sur l'Angleterre et s’est fait ressentir en France, s'éloigne vers l’Est ou encore en précède une autre qui abordera l'Europe par les côtes de l'Océan ; 21orsqu'une dépression atmosphérique existe sur la Méditerranée. JA GELÉE BLANCHE. Ainsi nommée à cause de la belle teinte blanc-brillant qu’elle donne aux champs herbacés, ce météore a les plus grandes analogies avec la rosée. Ce qui l’en distingue, c'est que, se produisant à une température inférieure à zéro, la gelée blanche dépose sur les objets des ‘particules glacées au lieu de GÉLIVURE. RE ae gouttelettes liquides. Quant à la théorie du! phénomène, elle est la même que celle de la rosée. J. J. GÉLIVURE. Rupture longitudinale qui s’ob- serve sur les arbres par suite de l’action du froid, surtout dans les parties inférieures de la tige. Elle résulte de ce fait, que le bois étant mauvais conducteur de la chaleur, les couches centrales se refroidissent moins rapidement que les couches périphériques, celles-ci se con- tractant en même temps qu’ellesse refroidissent, d’où la rupture. La gélivure est parfois accom- pagnée d’un bruit sec au moment où elle se produit. Elle se referme souvent après le froid, | sans laisser de traces, mais elle peut aussi être le point de départ de maladies diverses, dues à la pénétration des germes de parasites, GELSEMIUM Juss.(Loganiacées.) Arbrisseaux volubiles, glabres, à feuilles opposées. Fleurs pentamères, assez grandes, jaunes, disposées en cymes terminales, trichotomes ou axillaires. Ovaire, à 2 loges 3 espèces, une de l'Amérique boréale, une de la Chine. la 3° de Sumatra. G. elegans Bnth. et Hook [Syn.: Medicia ele- gans Gardn.| — Chine. — Diffère de l’espèce suivante par les cymes trichotomes, pluriflores, disposées en corymbe dense. G. nitidum Michx. — Poir. HERB. AMaT. t. DD. | ou soyeux, inermes ou épineux; files. simples 169. — [Syn.: Bignonia sempervirens L.; (Gelse-| mium sempervirens Ait.] — Amérique septen- trionale. — Sous-arbrisseau volubile à feuilles opposées, lancéolées, luisantes. Cymes toutes axillaires, parfois réduites à une fleur, plus ra- rament à 3-5 fleurs jaune d’or, odorantes. Graines, boutures de racines. J, D. Gemeine Bohne. Nom allemand du Haricot Gemeine Geissraute. Nom allemand de la Rue de Chèvre (Galega officinalis). Gemeine Grasnelke. Nom allemand du Gazon d’Olympe (Armeria maritima). Gemeine Gurke. Nom allemand du Concombre. | Nom allemand du! Gemeine Heckenkirsche. Lonicera Xylosteum. Gemeine Myrte. Nom allemand du Myrte. Gæmeine Waldrebe. Nom allemand du Cle- matis Vitalba. Gemeine Wegwarte. Nom allemand de la Chicorée sauvage. Gemeiner Weizen. Nom allemand du Blé. Gemeiner Ahorn. Nom allemand du Sycomore (Acer pseudo-platanus). Gemeiner Bohnenbaum. Nom allemand du Faux-Ebénier (Laburnum vulgare). Gemeiner Hafer. Nom allemand de l’Avoine. Gemeiner Lauch. Nom allemand du Poireau. Gemeiner Lorbeer. Nom allemand du Laurier- sauce (Laurus nobilis). Gemeiner Roggen. Nom allemand du Seigle. Gemeiner Wuchholder. Nom allemand du Ge- névrier (Juniperus communis). GEMINE. Se dit des organes rapprochés par paires à un même niveau. GEMNULE. Bourgeon de l'embryon. (Voir € mot.) Gendarussa. Voir Justicia. Genethyllis. Voir Darwinia. Genét, Voir Genista. tantôt petites et caduques, tantôt foliacées et | persistant longtemps. Calice campanulé, à 5 | GENISTA. Genêt d'Espagne. Voir Spartium junceum. Genévrier. Voir Juniperus. GÉNICULÉ. Courbé comme un Génipi. Voir Artemisia. genou fléchi, { } À jé 4 * GENIPA L. (Rubiacées-Gardéniées.) Arbres de: petite taille, glabres, à rameaux cylindriques: files. sessiles ou légèrement pétiolées, opposées, amples, coriaces, obovées ou lancéolées, Ii: santes, pubesce., à la face infér.; stipules intra « pétiolaires, ovales aiguës, caduques; fl. dé grandes dimensions, en cymes axillaires pau: flores, brièvement pédicellées, blanches puis jaunes; calice à tube campanulé, à limbe dilaté, prolongé au dessus de l'ovaire, tronqué ou à 5-6 dents obtuses, persistant; corolle rotacée ou hypocratériforme, à tube et à gorge velus intért., à limbe 5-6 lobé, coriace; 5-6 étam. in- sérées aux bords de la corolle ; ovaire 1-2 locu- laire, à loges glabres ou sétuleuses à l’inté- rieur, à ovules nombreux; baie ovoïde, épaisse, pulpeuse, polysperme, de grandes dimensions, de saveur aigrelette et comestible. Le genre Genipa est à peine distinct du genre | Gardenia. 8 esp. de l'Amérique trop. et des Antilles. Culture des Gardena. P. GENISTA L. (Légumineuses-Papilionacées). « Arbrisseaux, raremt. sous-arbrisseaux, glabres ou nulles, rarement. digitées trifoliées; stipules petites ou nulles. FI. jaunes, rarement blanches; en grappes, ou en têtes, ou en fascicules laté- raux et presque solitaires tantôt réunis vers le W sommet des rameaux; bractées et bractéoles lobes: les deux supérieurs libres ou un peu soudés, les 38 inférieurs soudés en une lèvre tri | dentée ; étendard ovale ; ailes oblongues; carène oblongue, droite ou incurve, souvent recourbée ! en arc après l’anthèse ; onglet des pétales infé- | rieurs soudés au tube des étamines, qui ne M forment qu’un seul faisceau, à tube fermé; an- thères alternativement courtes, versatiles, et : plus longues, basifixes; ovaire sessile, bi- ou | multiovulé; gousse subglobuleuse, ovale, 0b-, longue ou linéaire, bivalve ou indéhiscente, W x non cloisonnée en dedans, à valves convexes ou renflées, rarement planes; graines sans, arille (celle des Cytisus ont un arille). Environ L 70 espèces, Europe, Afrique sept., Asie boréale et occidentale. G. alba Lamk. Voir Spartium album. G. Andreana. Voir Sarothamnus scoparius, | var. Andreanus. | G. arborea. Voir Spartium arboreum. G. canariensis. Voir G. Spachiana. G. elegans Hort. Voir Genista Spachiana. G. hispanica L. — Lonp. Bor. Cas. t. 1738; JAco. Ic. 557; Rev. HorrT. 1888, p.36. — France et Europe mérid.; Algérie. — Sous-arbrisseau très bas, 20-80 cm., dressé, très rameux; Na: ! W | meaux âgés non feuillés, couverts de noMm- breuses épines grêles, rameuses et étalées; rameaux jeunes souvent épineux et portant Il des feuilles oblongues, linéaires, très velues; | fl. jaune d’or, presque en capitules; très belle plante pour lieux agrestes et chauds; incom: W SEA € OP 7 = = er, | D JE 2 : er = à : GENISTA. GENTIANA. v réunissant des espèces qui présentent des ca- ractères communs. GENTIANA L.,, Gentianes; angl.: Gentian; all.: Enzian. (Gentianées.) Plantes vivaces ou annuelles, herbacées, à racine contenant un principe amer fort usité en médecine, à feuilles glabres, amères, entières et opposées; calice persistant, à 4-6 lobes ou membraneux; corolle régulière, hypogyne, à 4-6 lobes; étamines in- sérées sur le tube de la corolle, en nombre égal à celui de ses divisions et alternant avec elles; ovaire 1; style court; 2 stigmates; capsule ob- longue, acuminée; graines insérées sur les bords infléchis des valves. Environ 180 espèces, réparties sur toutes les régions froides et montagneuses du globe, ‘plètement rustique à Paris.Semis, bouture demi- tligneuse sous cloche, greffe sur Ajonc d'Europe. * G. juncea. Voir Spartium junceum. | G. monosperma Lamk. (Retama monosperma Boiss.) — Bor. Rec. t. 1918; Weps. Oria. 17; Bor. Mac. 683. — Région médit. — Arbrisseau lde 2-4 m., à rameaux dressés, anguleux, velus, leffilés. flexibles; files. peu nombreuses, bientôt | 1caduques, linéaires-oblongues, pubescentes; fl. blanches, en grappes paucifiores ; gousse ovale, frenfée, membraneuse, ne renfermant qu'une foraine. Plante utilisée comme fourragère dans le nord de l'Afrique; d'ornement et d’orangerie | sous le climat de Paris. | G. purgans DC. Voir Spartium purgans. | G. radiata Scop. — Bor. Mac. 2260. — Dau-| phiné, Italie. — Arbrisseau de 1 m à 1 m. 50, rameaux très nombreux, grêles, comme verti- lcillés, portant des files. peu nombreuses, à 3 folioles étroites, allongées, qui tombent de bonne | heure, mais lerachis persiste et devient ligneux; leurs jaune clair, en capitules terminaux. Rus- tique à Paris; ornement des rochers, rocailles, | lieux agrestes. | G. scoparia. Voir Sarothamnus scoparius. G. Scorpius DC. — Swxer. FL. Ganrp. IT, 63. — Rég. médit. — Arbrisseau de 1 à 2 m. et plus, rès ramifié ; petites filles. glabres, spinescentes, accompagnées de 2 stipules épineuses; pas de, rameaux inermes ; fl. jaunes, en faisceaux axil- laires, nombreux et rapprochés. Orangerie. G. Spachiana Webb. (G. canariensis L.. var. legans ; Cytisus elegans; C.racemosus; C. Everes- tianus Hort.) — Bois, Arc. PL. Jar. t.68; Bot. Mac. 4195; Rev. Horr. 1873, p. 390. — Canaries. Arbrisseau de 1 m. et plus; files. trifoliées, | velues; fl. jaune d'or,très nombreuses, en longues | wrappes terminales, d’odeur agréable. Très. - cultivé comme plante de marché et plante d’ap-. partement; se force bien. Orangerie ou serre. froide bien éclairée, Boutures des jeunes ra-| meaux demi-ligneux, sous cloche, sur couche. RE k Lori a 4 G. tinctoria L. Indigène: arbrisseau de 30 Fig. 414. — GENTIANE ACAULE. GENTIANA ACAULIS L. Rà80 em., àtiges dressées, rameaux cylindriques, mon ailés ni épineux; files. lancéolées, sessiles, | labres ; fl. jaunes, en grappes terminales plus G. acaulis L. (Fig. 414.) — Bois, ATL PL. u moins serrées. Plante commune, que l’on |JarD., pl. 188. — Montagnes d'Europe et Si- eut utiliser dans les grands parcs. |bérie. — Plante vivace, à souche rameuse; Le G. Spachiana est l'espèce la plus cultivée. tiges uniflores de 5 à 6 em.; feuilles coriaces, nu dehors des espèces d’orangerie citées déjà, | d’un vert foncé luisant; fleur très grande, dres- n en cultive encore d’autres, notamment G. sée; corolle campanulée, d’un bleu très intense, thnensis DC., du Mont Etna, Bor. Mac. 2674; | maculée de vert à la gorge et à 5 lobes courts. « Moris. FL. Sarp. t. 28; G. corsica DC., Moris. Mai-juin. Mi-soleil; sol léger, riche en humus; - Fu. San. 31; G. ferox Poir., Afrique sept., Desr. | excellente pour bordures. FL. ATL. 182; Bor. Rec. 368; G. ramosissima G. adscendens Pall. — B. M: t. 705 et 723. — Poir., Algérie, Desr. FL AnL. 178; G. umbellata Sibérie. — PI. vivace, à feuilles radicales allon- Poir., Afr. sept., Corse, Desr. FL. ArL. 180, etc. gées, trinerviées, à tiges dressées, feuillées, | | | 0 } } - | Pour la décoration des grands parcs, en outre des espèces rustiques indiquées, on pourrait atiliser les espèces indigènes suivantes, au sujet desquelles les flores françaises donneront des - enseignements : G. anglica L., Masci. ATL. PL. | R. &. 72; G. germanica L., FL. pan. 2, 1826; s G. horrida DC., Sipru. FL. DE Grèce, 674, tous _[r01S épineux, le dernier moins rustique ; et les [5 pilosa L., Jaco. Fr. Ausrr. 3, 208; G. sagit- _talis L., tous deux à tiges non épineuses. J. G. !| GENRE. Groupe d’ordre supérieur à l'espèce, hautes de 25-30 em., et portant à leur sommet 3-7 fleurs grandes et d’un bleu foncé. Mai-juin. Cult du G. Pneumonanthe. G. affinis Gris. — Montagnes Rocheuses. — Plante vivace, à tiges de 25-30 cm., arquées, feuillées, à fleurs bleu foncé, grandes, axillaires et formant de longues grappes. Mai-juin. Cult. du G. asclepiadea. | G. alba Mülbg: (G. Saponaria L.) — Amérique sept. — Plante vivace, à tiges dressées, hautes de 25-30 m., donnant en août une grappe de GENTIANA. — fleurs blanches, grandes et dressées. Cult, du G. Pneumonanthe. G. alpina Vill. — Alpesgranitiques. — Diffère du G. acaulis par ses feuilles petites, incurvées et rosulantes, par sa souche plus stolonifère et sa fleur d’un bleu clair, plus courte et plus large, enfin par son calice à lobes ovales Terre de bruyère; rocaille; mi-soleil. Mai. G. Andrewsii Griseb., — Etats-Unis. — Plante vivace à tiges dressées, hautes de 30-40 cm. feuillées et terminées par des fascicules de fleurs grandes, d'un beau bleu, à corolle campanulée, fermée. Août-septembre. Culture du G. lutea. G.angustifolia Michx.— Montagnes Rocheuses. — Plante vivace à tiges dressées, feuillées, hautes de 50-60 cm.; feuilles étroites, luisantes ; fleurs d’un jaune rougeâtre, en faisceau terminal. Mai-juin. Cult du G. purpurea. G. asclepiadea I. — CorREevON, FL. COLOR. DES MONT. p. 105; B. M. t. 1078. — Europe centrale et mérid. et Caucase, — Plante vivace à tiges arquées, feuillées jusqu’enhaut, hautes de 50 cm. à 1 m., fleurs axillaires, grandes, en grappes ter- minales serrées, d’un bleu très foncé. Juillet-sep- tembre. On en possède une variété à fleurs blanches. Sol profond, spongieux, frais; expo- sition mi-ombragée; multiplication par division ou semis. G. bavarica L. — CorrEYOx, FLORE COLOR. DES MONT., p. 101; FL. D. SERRES, 7, 651. — Hautes- Alpes. — Plante vivace touffue, à feuilles ob- ovales, obtuses, d’un vert clair, serrées les unes contre les autres autour de la tige; celle-ci courte, haute de 5 em. à peine et portant une fleur solitaire d’un bleu intense; corolle à tube cylindrique et étroit, à limbe étalé, à 5 lobes ovales. Mai-juin. Terre de bruyère tourbeuse; mi-soleil; rocaille, G. Clusii Perr. et Song. — Alpes calcaires. — Diffère du G. acaulis par la forme de son ca- lice et la couleur plus foncée de sa fleur. Cult, du G. acaulis. G. cruciata L. — Jaco. Fr. AUSTR. 4, 472. — Régions montagneuses calcaires de l'Europe et de l'Asie. — Plante vivace à tiges ascendantes, de 20-30 em., à feuilles oblongues-lancéolées ; fleuzs sessiles, fasciculées ou formant un capi- tule terminal, d’un bleu clair, à 4 lobes ovales. Juillet-septembre. Soleil ; sol calcaire. G. frigida Frœl. — Alpes orientales. — Plante vivace à tiges de 8-10 em., feuillées et portant un fascicule de 3-5 fleurs blanches, striées de bleu. Mai. Cult. du G. bavarica. G. lutea L., Grande Gentiane; all. : Gelbe En- zian. — CORREYON, FLORE COLOR. DES MONT., p. 102. — Montagnes calcaires de l’Europe cen- trale et méridionale. — Belle plante vivace aux formes architecturales, à tige robuste et dres- sée, haute de 1 m. à 1 m. 50, feuillée; feuilles radicales très grandes, nervées, d’un vert glauque; fleurs jaunes, réunies en fascicules axillaires dans le haut de la tige et en un capi- tule terminal, le tout formant un long épi roide et fleurissant de juin en septembre. Sol profond et sain; soleil; multiplication par semis. G. Olivieri Griseb. — JauB. ILLUSTR. 234. — 590. Plante vivace à tige flexueuse et faible, de 20-30 cm., à feuilles spatulées lancéolées, à GENTIANA. 1 — fleurs d’un bleu d'azur, grandes et réunies en * un corymbe terminal. Juin-août. Cult. du G." acaulis. G.ornata Wall. — Himalaya. — Toute petite espèce vivace, formant une touffe moussue, à feuilles très petites, à port comprimé, à belles fleurs bleues; corolle longue et campanulée, lé- gerement ventrue, ondulée sur les bords. Maï- juin. Cult. du G. bavarica. G. Pneumonanthe L. — B. M. 1101. — Maré- | cages de l’Europe montagneuse et du Caucase. — Plante vivace à tiges dressées, hautes de 40-60 cm., à feuilles étroites, à fleurs bleues, ses- siles, grandes, disposées en panicules terminales et dressées. Juillet-septembre. Sol profond, spongieux, riche en humus et humide; soleil. Multiplication par éclats ou semis. G. punctata L. — Jaco. FL. ausre. 5, 28. = Alpes. — Plante vivace à tige robuste, haute de 20-40 em.; feuilles nervées, elliptiques-lan* « | céolées; fleurs sessiles, grandes, à corolle cam= 4 panulée, jaunes et ponctuées de pourpre. Juillet. 4 Cult. du G. purpurea. G. purpurea L. — CORREVON, FLORE COLOR. | DES MONT. p.103. — Régions alpines de l'Europe. « — Diffère de la précédente par un port plus ra « | U massé et ses fleurs d’un pourpre foncé, ou rouge brun, très odorantes. Juillet. Sol très riche en : humus (terreau de feuilles et terre franche), 4 profond; exposition au Nord Multiplication par L semis. 2 | G. septemfida Pall. — B. M. t. 1229, 1410;0 FL. D. S.8,765 — Asie froide. — Plante vivace à tiges gracieuses, feuillées jusqu’en haut, hautes de 13-20 cm., à feuilles petites, étroites; \ fleurs d’un bleu intense, grandes, réunies par 8-12, en un bouquet terminal. Mai-août. On en cultive plusieurs var. Culture du G. acaulis. G. tibethica Wall. — Tibet, — Belle plante \ ornementale à grandes feuilles ovales-lancéo- lées, veinées, à tiges feuillées, de 10 à 30 cm4! de haut, à fleurs blanc bleuâtre, petites, réunies ! en fascicules formant un bouquet terminal serré. Juin-septembre. Cult. du G. lutea. G. verna L. — Corr:vox, FLore MONT. p. 105 ; B. M. t. 491.— Montagnes calcaires de l’Europe; Caucase. — Petite plante vivace à W souche grêle et rameuse, à tiges courtes et uni- flores (2-5 cm.dehaut);feuilles elliptiques-lancé- olées, fermes, rosulées ; fleur solitaire, d’un bleu ! céleste, dressée, de grandeur moyenne, à 5 lobes ! ovales. Avril-mai. Sol léger; soleil; excellente ! pour les rocailles, les tapis gazonnés, les pentes ensoleillées et les bordures; c’est une plante ab-! solument naine et cespiteuse. On en cultive une « variété à fleurs blanches et une autre à teinte h. d'azur très claire. G. Walujewi Rgl. — Sibérie. — | vace à feuilles étroites-lancéolées, d’un vert! foncé luisant, à fleurs grandes, blanches striées 4 de bleu, disposées par 3 ou 4 en un fascicule bu terminal sur des tiges faibles et penchées, de 10-20 em. Juin-juillet. Cult. du G. acaulis. On | en possède plusieurs variétés, introduites d'Asie par le D' Regel. On cultive en outre les Gentiana angustifolia Vill. (non Michx.), des Alpes calcaires françaises; | altaica Pall. de Sibérie; brachyphylla Will. à. | À | COLOR. DES | Plante vi-! | L GENTIANA. Ce 1 Les Alpes granitiques ; brevidens Rel., d'Asie ; alycosa Griseb., des Montagnes Rocheuses ; Yharpentieri Thom. des Alpes; ciliata L., Europe; coerulescens Rgl.. de Sibérie; crenita Vrœl., des Etats-Unis ; depressa Don., de l'Hi- nalaya; dinarica Beck, des Montagnes d’Au- riche; Fetisowi Rgl., de la Sibérie; Frœlichii lan., des Alpes orientales ; Gaudini Thom. des pes; gelida Bieb, du Caucase; 2mbricata Vræœl.. des Alpes; Kesselringii Rgl., de la Sibé- ie; inearis Frœl., des Etats-Unis ; macrophylla all., de Sibérie; ochroleuca Frœl., des Etats- nis ; puberula Michx..des Etats-Unis ; pumila L, les Hautes-Alpes ; pyrenaica L., des Pyrénées; cabra Bunge, de la Sibérie; sceptrum Griseb, les Montagnes Rocheuses ; Thomasii Hall, des lpes, et Weschniakowi Rgl., de la Sibérie, qui - ont toutes des espèces vivaces. Il est un certain ombre de Gentianes annuelles qu’on cultive our la beauté de leurs fleurs; ce sont les G. + marella L., des régions montagneuses de l’Eu- ope et de l'Amérique boréale, à fleurs lilas ; urea L., du Caucase et de la Laponie, à fleurs Lunes ; campestris L., des régions montagneuses ke l'Europe, et des régions arctiques, à fleurs “las; caucasica Bieb., à fleurs lilas; germanica . Wild. idem; glacialis Vill., des Alpes, à fleurs -lauve; nivalis L., des Alpes et de l'Amérique - Lréale, à fleurs petites, d’un bleu intense ; ob- usifolia Willd., des montagnes de l’Europe, à - eurs violettes ; prostrata Haenke, des Alpes. à eurs bleues, saxosa L., de la Nouvelle-Zélande, - L'utriculosa L., des Alpes, à grandes fleurs bleu ncé. Les (Gentianes sont très recherchées pour ù ! ornementation des rocailles, des plates-ban- -«. Lset des jardins naturels. Les espèces à tiges levées sont précieuses pour la composition s bouquets, et plusieurs, en particulier les spèces du groupe acaulis, s'adaptent admira- ement à la décoration des gazons et pelouses elles émaillent de leurs superbes corolles Leues. On multiplie généralement les Gentianes ar le semis pratiqué de suite après la récolte » bs graines. Chez certaines espèces, la levée it très capricieuse et peut avoir lieu de suite mme aussi plusieurs mois après le semis. H.C; GENTIANÉES Famille de plantes Dicotylé- )nes-Gamopétales, comprenant des plantes rbacées ou vivaces, rarement sous-frutes- - tntes, généralement glabres. Feuilles oppo- 1 Les, quelquefois verticillées, rart. alternes, mn itières (excepté dans latribu des Ményanthées, L elles sont parfois trifoliolées ou dentées). ipules nulles. Inflorescence ordinairement en mes di-ou trichotomes, terminales, paniculées | axillaires. Fleurs hermaphrodites, régu- res. Calice infère, à tube campanulé souvent . ES court ou nul, à 4-10 divisions imbriquées brolle infundibuliforme, hypocratériforme, . |mpanulée ou rotacée, à 4-12 divisions, à pré- nm ?TalSon contournée de gauche à droite, rare- ent de droite à gauche. Etamines en même mbre que les divisions de la corolle avec . quelles elles alternent, à filets filiformes. _ISque nul, en anneau ou à 5 glandes. Ovaire … père, uniloculaire, à placentas pariétaux por- | | à do 591 GEOGRAPHIE BOTANIQUE. =" tant de nombreux ovules. Style simple, portant un stigmate capité, bilamellé ou bifide. Fruit capsulaire membraneux, rarement un peu charnu, s’ouvrant par deux valves, renfermant de nombreuses graines albuminées. Cette fa- mille se divise en quatre tribus: Exacées, Chiro- niées, Swertiées, Menyanthées. GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. La Géographie botanique a pour objet l'étude de la réparti- tion des végétaux à la surface du globe et des lois qui régissent cette répartition. A part quelques rares exceptions, une es- pèce ne se développe à l’état spontané que dans un espace plus ou moins étendu (aire de dispersion), où elle trouve les conditions favo- rables à sa croissance, ainsi qu'à celle d’autres végétaux dont l’ensemble donne au pays un aspect caractéristique et constitue sa flore naturelle. On considère comme le centre de créa- tion d’une espèce, le point où elle croit avec le plus d’abondance et d’où elle rayonne en di- minuant de fréquence à mesure qu’on s’en éloigne. L’habitat est la localité où croit la plante. Dire qu’une plante se trouve aux environs de Paris, de Marseille, c'est désigner son habitat. La station est l’ensemble des conditions spé- ciales qui déterminent la présence d'une es- pèce en un lieu donné. Dire qu’une plante croit dans les bois, dans les prés, dans les mares, c'est indiquer sa station. L'étude de la Géographie botanique est liée à celle des climats. c’est-à-dire des con- ditions atmosphériques: chaleur, lumière, hu- midité, ainsi qu'à celle du sol: de son relief et de sa constitution (calcaire, siliceux, etc.). On sait que la surface de la terre présente des inégalités physiques telles, qu'une zône géographique formée par les parallèles de la- titude est loin de présenter un climat iden- tique sur tous ses points. Il arrive en effet que. sous le même parallèle, il y à des terres voisines de grandes masses d’eau, tandis que d’autres en sont très éloignées ; que certaines présentent de hautes montagnes ou de basses altitudes; des vallées ayant des directions di- verses, etc.; conditions qui modifient la tempé- rature et l’état hygrométrique de l’atmos- phère. Alex. de Humboldt a imaginé de tracer sur une mappemonde des lignes qu'il nomma #so- thermes, passant par tous les points du globe ayant une égale température moyenne an- nuelle. Ces lignes, loin d’être parallèles avec les cercles de latitude et d'indiquer une dimi- nution de température régulière en rapport avec l'éloignement de l'équateur, sont très si- nueuses et présentent, dans certains cas, des localités distantes de 10 et même 15 degrés de latitude. Pour mieux établir l'influence de Ia température sur la végétation du globe, Hum- boldt a ajouté aux lignes précédentes, les lignes isothères et isochimènes,les premières passantpar les points ayant la même température moyenne estivale, les secondes par ceux qui possèdent la même température moyenne d'hiver. Les grandes masses d’eau ont une influence considérable sur les climats. L'on sait, en ef- GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. fet, que pendant l'été, le sol réfléchit la cha- | conditions qui rappellent le plus possible cell leur et que ce rayonnement contribue à élever | du milieu où elles croissent dans leur pays di la température de l’atmosphère, tandis que |rigine. l’eau ne rend pour ainsi dire pas de chaleur. En hiver, au contraire, le sol reçoit peu de) 7: chaleur et n’en rend pas, tandis que l’eau dé- | ce nom les Chenilles des Papillons des Hibernia, Oporabia, Cheimatobia, ete., apparte gage une partie de celle qu’elle a accumulée pendant l'été. IL en résulte que, dans les con- tinents (climats continentaux), les climats sont excessifs, chauds pendant l’été, froids pendant l'hiver, alors que les pays situés dans le voisi- nage de la mer (climats marins) ont une tem- pérature uniforme, que les vents de la mer rendent moins chaude pendant l'été et adou- cissent pendant l'hiver. L'’altitude ou hauteur absolue du sol au des- sus du niveau de la mer a aussi une influence très grande sur la végétation. On sait en ef- qui sont toutes très nuisibles aux végétaux. Ce“ nom vient de l'habitude qu'ont ces chenilles“ fet que la température de l'atmosphère s’abaisse | à mesure que le niveau du sol s'élève. Humboldt a calculé que 102 mètres d’altitude équivalent à un degré thermométrique, comme diminu- tion de la chaleur atmosphérique, de telle sorte qu’en s’élevant sur une haute montagne, la tem- pérature s’abaisse comme lorsqu'on s'éloigne de l'équateur en se dirigeant vers les pôles. Les plantes qui croissent au sommet des mon- tagnes, dans le voisinage des neiges éternelles, trouvent là des conditions de végétation très spéciales ; humidité abondante par suite de la fonte incessante des neiges; lumière intense, les rayons solaires n'ayant à traverser qu'une couche d’air peu épaisse; neige constituant un manteau protecteur contre les froids. Ces plantes, dites alpines, sont en général difficiles à cultiver dans les jardins. On désigne sous le nom de plantes alpestres, celles qui croissent à des hauteurs moindres. C’est dans le voisinage de l'équateur, dans la zône torride, comprise entre les deux tropiques, que la végétation atteint son maximum de puis- sance. C’est là que croissent de nombreux Pal- miers, des Fougères arborescentes, des plantes épiphytes appartenant aux familles des Orchi- dées, des Broméliacées, etc. etc. Dans cette on les écrase ou on les brûle; en automne (oc zône, les phases de la végétation sont liées à la régartition de la pluiesuivantles saisons, comme elles le sont avec l'été et l'hiver de la zône tem- pérée, la saison sèche correspondant à l'hiver, la saison des pluies étant celle de l’activité de la végétation Dans certaines régions, les pluies tombent pendant presque toute l’année; dans. d’autres, la saison sèche est accompagnée de quelques averses et la saison humide présente | de temps à autre des journées ensojleillées ; enfin, | il est des pays où la saison sèche est très pro-| longée, avec une saison pluvieuse insuffisante | pour entretenir une végétation aussi brillante que dans les cas précédents. Ce sont là des par- | ticularités dont l’étude a une importance capi-| 2 spathes caduques. Spadice simple ou en tale, lorsqu'il s’agit d'introduire la culture d'une plante dans une région autre que celle où elle croit à l’état sauvage; on ne saurait assez in- sister sur ce point. Il est indispensable pour l’horticulteur de tenir compte de toutes ces considérations pour arriver à connaître les besoins des plantes,et à les cultiver d’une manière scientitique,dans des 3 fleurs (1 entre 2 4) immergées dans les,can ’ GEONOMA. Géologie. Voir Sol. | D GÉOMÈTRES ou Arpenteuses. On désigne nant au groupe des Phalènes (voir ce mot}, et L] B Y Fig. 415. — GÉOMÈTRE EFFEUILLANTE. A, Mâle, B. Femelle. papillon se montre à l’arrière-saison, s’attaques aux arbres fruitiers. Les chenilles se trouvent! sur ces arbres en mai-Juir; le Papillon en mo vembre. La femelle, complètement privée d'ailes} pond ses œufs sur les bourgeons où ils passent l'hiver ; les jeunes chenilles éclosent au prin temps ; en juin, elles s’enfoncent dans Ia terres pour se changer en chrysalide. Pour s’en dés barrasser, on emploie les moyens suivants :en, été, on fait tomber les chenilles sur une toileet tobre), pour empêcher les femelles sans ailes. qui viennent de se transformer dans la terres de monter sur les arbres pour s’y accoupler,eb} y pondre, on entoure le tronc d’un large collie de goudron gras. On peut aussi placer surdes toiles posées à terre des lanternes alluméesqu pendani la nuit, attirent les femelles: on es détruit chaque matin. (Pour la Géomètre h 4 | male, voir Cbeimatobie; la Géomètre du G@n0 | seillier, voir Abraxas.) :: DÉS | GEONOMA Willd. (Palmiers.) Palmiers grèles) inermes, à tige bambusiforme, annelée. Fronde à limbe tantôt entier, bifide au sommet, tanto plus ou moins irrégulièrement penniséqué; pe tiole cylindrique. à base tubuleuse, engainante} pal | nicule rameuse, portant des glomérules. vités du spadice. Environ 100 espèces del'A mérique tropicale. ne. | G. baculifera Knth. — Kercnove, Pazm.t1l0 — [Syn.: G. acutiflora, Mat. PALM. t. 95, nestum baculiferum Poit. ] — Guyane, Brésil. à L : GEONOMA. RP e— GÉRANTACÉES. Ondes cunéiformes, bifurquées, parfois di-|les Géophiles viennent s’abriter. On dit que le isées en 4-6 lobes; racines aériennes naissant | Géophile longicorne s'attaque aux Vers de terre tes anneaux du stipe. et les tue par sa morsure venimeuse, qui d’ail- * G. deversa Kunth. [Syn.: Gynestum deversum, torr. Mem. Mus. Hisr. NAT. t.3.] — Guyane ançaise. — Dioïque. Tige de la grosseur d’une Hume d'oie. Frondes longuemt. pétiolées, à -3 paires de pinnules oblongues lancéolées, cuminées cuspidées, recourbées à leur ex- Fig. 416. — GÉOPHILE. fémité. Spadice pendant. G. Ghiesbreghtiana. Voir Galyptrogyne. {Ginterrupta Mart. — Paz. 8, t. 7. — [Syn.: | Jeurs est sans danger pour l’homme, en raison Lartinezia interrupta Ruiz et Pav.] — Mont. de la petite taille de l’animal. D: T. [1 Pérou. — Frondes penniséquées atteignant Georgine. Nom allemand du Dahlia. \m., à pinnules falciformes, acuminées. GÉRANIACEES. Famille de plantes Dicotylé- G: macrostachys Mart. — Pam. 18. t. 4 et 19. | Gones-Polypétales comprenant des herbes, des Brésil. — Touffes composées de plusieurs | arbustes ou des arbrisseaux, très rarement des zes courtes, presque acaules. Frondes atteignt. | arbres, à feuilles opposées ou alternes, ordinai- arfois 2 m., toutes radicales, arquées recour- | rement stipulées, dentées, lobées ou composées, es, à large limbe lancéolé, bifide au sommet | exceptionnellement entières. Fleurs souvent à pétiole long de 60 em. axillaires, solitaires ou en sorte d’ombelles Gpaniculigera Mart. — Pazu. 11, t. 10. — | multiflores, rarement en cymes ou en grappes ésil. — Tige atteignant 3 m. Frondes penni- | Calice persistant, à 5 sépales généralement quées, spadices hispides. libres, le postérieur parfois éperonné. Pétales 5. GPohliana Mart. — Pazm. 142, t. 6 A. — ésil. — Frondes dépassant 2 m.. irrégulièremt. nniséquées, pinnules largemt. lancéolées fal- formes. G. Schottiana Mart. — Pam. 148. t. 11 À. — ésil. — Frondes dépassant 2 m., régulièremt. nniséquées, à pinnules linéaires, rapprochées. G. pulchra Wendl. Voir Calyptrogyne. AG. Spixiana Mart. — PaLu. 15. t. 15, 16. — yn:: G. baculum Hort.] — Brésil. — Très >gante espèce atteignant parfois 2-3 m. Frondes 1m. 35, de longueur, simples, lancéolées, bi- rquées au sommet, atténuées à la base. G. synanthera Wendl. Voir Galyptrogyne. "\G: Verschaffeltit Hort. Voir Calyptrogyne. . Willdenowi KI [Syn. : G. simplicifrons Hd] — Marr. Paru. 8, 14. — Brésil. — Tiges 3-4 m. Frondes de 50 à 60 cm. lancéolées, ‘énuées à la base, bifides à l'extrémité ou ir- zulièremt. penniséquées. Un cultive encore entre autres espèces : . Cuneata Wendl; G. magnifica Lindl. et “Endl; G. obovata Wendl.: G. Porteana H. endl. ; G. pumila Lindl. et Wendl.; G. Riede- "ma Wendl. [Syn.: G. gracilis Lind. et André. 14 Paz. t. XX], du Brésil. Demis; terre tourbeuse; serre chaude humide. Fig. 417. — GERANIOM MACRORHIZUM L, € | J D. ALT NIUM ] : 3ÉOPHILE. (Geophilus.) (Fig. 416) Genre de "urriapodes de l’ordre des Chilopodes (voir ce | At), à corps effilé, filiforme, formé d’anneaux | Etamines 10, rarement 15, libres ou brièvement F nombreux et semblables ; les antennes sont | soudées à la base. Ovaire 3-5 lobé, à 3-5 loges Asus et effilées, les pattes {150 paires et plus) | uni- ou biovulées, surmonté de 5 styles soudés 15 courtes. Ces animaux, dont le régime est | à l'axe floral prolongé en bec et terminé par Wt0t carnivore, tantôt frugivore, vivent dans | 5 stigmates. Fruit constitué par les 5 carpelles, serre et s’attaquent aux racines des plantes | libres entre eux, verticillés autour de l’axe au- Wrottes, Panais, Pommes de terre), les faisant | quel ils adhèrent par le bord interne jusqu’au urir en creusant des galeries dans leurs tu- | sommet de l’arête linéaire qui les prolonge; À cules charnus ( Geophilus longicornis, dont la | celle-ci, d’abord fixée dans un silion longitudi- Cileur est blanchâtre). Une autre espèce, le | nal dont l’axe floral est creusé, s’en détache à phile des fruits (G. carpophagus), s'attaque | la maturité avec le carpelle en se roulant sur à Pêches, aux Abricots et aux Prunes. On elle-même, Graine solitaire dans chaque car- sa débarrasse en plaçant près des fruits à pro- | pelle. 7 tribus : a des feuilles de chou pliées en quatre, où Géraniées. (F1. régulières ; sépales imbriques ; | _ PICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, 38 y Na si G x 11 GÉRANIACÉES. glandes alternes avec les pétales ; étamines | anthérifères en nombre égal. double ou triple de celui des pétales). — Pélargoniées. (FL. irré- | sul. ; sépale postérieur éperonné; glandes nul- les. — Limnanthées. (F1 régul.; sépales valvai- res; glandes alternant avec les pétales ; étami- nes en nombre double de celui des pétales ; carpelles sans bec, indéhiscents ; ovules soli- taires). — Viviamiées. (EL. régul.; calice à sé- pales valvaires; glandes alternant avec les pétales; étamines en nombre double de celui des pétales ; capsule à déhiscence loculicide ; ovules géminés). — Wendtiées. (F1. régul.; sé- pales imbriqués; glandes nulles ; $tigmate li- gulé ; ovules 2 ou plus nombreux; feuilles sou- vent opposées, petites, entières ou à 2-5 seg- ments). — Oxalidées. (FI. régul. ; sépales imbri- qués ; glandes nulles ; stigmate capité ; ovules 2 ou plus nombreux; feuilles composées, — Balsaminées. (FI. irrégul.; sépales colorés, le postérieur éperonné, les 2 antérieurs très pe- tits ou nuls; pétales hypogynes; étamines 9, courtes, soudées au sommet par leurs filets et ceignant l'ovaire). GERANIUM L. (Géraniacées.) Plantes vivaces ou annuelles, herbacées; feuilles palmées; tige le plus souvent bifurquée ou dichotome ; pédoncules ordinairement biflores ; corolle ré- gulière; 10 étamines, rarement 5; carpelles monospermes, ovoides et munis d'une arête glabre sur sa face interne et courbée en cercle lors de la déhiscence. Environ 110 espèces, ré- parties dans toutes les régions montagneuses et tempérées du globe. G.aconitifoliuml/Hérit. — L'HÉRriT. GÉRANIAC. 40. CoRREvON., FL. COLOR. DES MONT. p. 86. — Alpes granitiques. — Plante vivace, à feuilles divisées; tige de 30-50 em., dichotome et por- tant des fleurs blanches, veinées de pourpre. Mai-juin. G. albanum Bieb. (Syn.: G. cristatum Stev). Caucase. FI. vivace, hispide, étalée, à rhizome épais, à tiges diffuses. Feuilles réniformes orbi- culaires. Fleurs rose violacé. Mai-septembre. G. argenteum L. — B. M. t. 504; Sweer, Gran. 59; Cav. Diss. 77. — Alpes. — Plante vivace, à souche épaisse, d’où s'élèvent de nom- breuses feuilles radicales, à pourtour orbicu- laire, pétiolées, à limbe divisé, couvertes de poils soyeux, d’un blanc d'argent; fleurs grandes, solitaires, d’un lilas clair, portées sur de faibles pédoncules de 8 à 10 em. de haut. Mai-juin. Rocaille ; soleil; terre de bruyère. G. armenum Boiss. — Rev. Hort. 1891, p. 890. — Orient. — Plante vivace. à feuilles palmées, rougissant à l'automne; tiges dicho- tomes, de 80 cm. à 1 m.; fleurs d’un rose car- min vif, maculées et veinées de noir. Juillet- septembre. G. cinereum Cav.— Pyrénées. —Plante vivace et basse, à feuilles caulinaires, d’un gris cendré, et se rapprochant du G. argenteum. Même culture. G.Endresii Gay.— Pyrénées. — Plante vivace touffue, formant de fortes masses de verdure, à feuilles pubescentes, peu divisées ; fleurs de grandeur moyenne, d’un très beau rose vif. Mai-septembre. | | | ao GERME. G. ibericum Cav. — B. M. t.1366; Cav. Drss. 124. — Orient. — Plante vivace, à feuilles molles, très longuement villeuses; tiges dres sées, hautes de 25-30 cm. ; fleurs grandes, d beau violet, disposées en corymbe. juillet. | G. Lancastriense With. (G. prostratum CaX.) — Angleterre. — Forme naine et ramasséel du G.sanguineum, à grandes fleurs couletrA rose tendre, veinées de pourpre. Mai-août, G. macrorhizum L. (Fig. 417. Voir p. 593.) Alpes etOrient.—Plante vivace.à souche épaisse, | à tiges sous-ligneuses, divisées à leur sommet: | feuilles épaisses, d’un beau vert, aromatiques, | persistantes et rougissant à l'automne. Fleurs. rose carmin. Mai-juillet. | G. palustre L. — Cav. Diss. 84. — Europes et Caucase. — Plante vivace; feuilles incisées,# à très longs pétioles; fleurs d’un beau bleut violacé, grandes, disposées en corymbe sur des tiges de 50-60 cm. Juin-juillet. 37 À gnes | : Re URL sad G. phæum L, — Cav.Diss. 89, — Monta de l’Europe. — Plante vivace, à tiges dresséesh et bifurquées, häutes de 30-70 cm. à feuilles molles, à fleurs d’un violet noir. Le G. Hividumi Willd. a des fleurs de couleur plus claires Mai-septembre. . 4 G. platypetalum F. et M. — Bois, ArL.“L. JARD. pl. 59. — Orient. — Belle plante vivaces haute de 50 à 60 cm., garnie de longs poils, fins et produisant de grandes fleurs d’un beau | bleu violacé à reflets veloutés. Mai-juin. G. sanguineum L. — Cav. Diss. 76. — Eu« rope. Plante vivace, à tiges couchéeset diffuses, de 30-60 cm., à fleurs d’un rose pourpre vif, Mai-septembre. ni G. Traversii Hook. f. — Nouv. Zélande Belle plante aux feuilles argentées, élégamen* divisées et digitées, avec grandes fleurs rose clair. — Juillet-sept. On cultive en outre les G. affine Led.» albiflorum Led., B. M.t. 3124, de Sibérie… anemonæfolium L’Hérit. B. M. t. 206,“den régions méditerranéennes, qui n’est pas absolu ment rustique à Paris; asphodeloides Burmy d'Orient; erianthum DC., B. Rec. 28, t. 52; à l'Amérique boréale ; nepalense Sweet, de LE | malaya; pratense L., Cav. Diss. 87, d'Europe, sibiricum L., Cav. Dirss. 77; subcaulescem, L'Hérit., d'Orient; sylvaticum L., d'Europe, tuberosum L.. Cav. Diss. 78, d'Orient et. di Midi; Wallichianum Sweet, du Népaul,et Wla sovianum Fisch, B. M. t. 2377, de Sibérif, Ce sont, en général, de bonnes plant vivaces, très propres à garnir les parterres & les plates-bandes et fournissant de la fleur co pée pour les bouquets. Un bon sol léger,” exposition ensoleillée, leurconvient admirab ment. On les multiplie d’éclats et de Be | # # {' | Géranium. Voir Pelargonium. Gerbe d’or. Nom français des Solidago. : Gerfaut. Voir Faucon. À Germandrée. Nom français des Teucrium. | GERME. Synonyme d’embryon. Se dit au! parfois des pousses qui se développent Sux M bulbes et les tubercules. Une Pomme dete | couverte de germes. | | + A a ina ét À GERMINATION. C’est le développement de | embryon de la graine en plante. La graine doit ître normale, c’est-à-dire, bien constituée ; ses béserves doivent se trouver à un état tel hu’elles puissent être assimilées; enfin, elle ne Joit pas avoir perdu son pouvoir germinatif. La durée de la vitalité des graines varie avec h nature spécifique et la nature de leurs ré- lerves nutritives. D'une manière générale, ce lont celles qui ont des réserves amylacées qui lésistent le plus longtemps; on a vu des se- hences de Légumineuses germer après Soi- tante et même cent années de conservation. u contraire, les graines oléagineuses meurent eaucoup plus rapidement. Celles qui ont un Ibumen corné (Caféier, Ombellifères) sont en- bre plus délicates ; il en est qui meurent après uelques semaines de conservation. | Le mécanisme de l’altération des graines stencore très obscur: la longue durée des raïnes des tombeaux gallo-romains, de celles ai se développent à la suite du défrichement es forêts, permet de supposer que c'est l’oxy- ènede l’air qui les tue insensiblement en agis- int sur leurs embryons et leurs réserves. aoi qu’il en soit, on prolonge le pouvoir ger- inatif en mélangeant les graines avec de la re assez humide (stratification). La germination exige aussi des conditions > milieu déterminées. Comme tous les phéno- ènes de la vie des plantes supérieures, elle a >soin de l’action de l'air. Dans le vide, dans 1gaz inerte (azote, hydrogène), aucune graine > se développe. La chaleur est aussi indispen- -Lble : il est des espèces (Moutarde blanche, -resson alénois) dont les graines commencent -germer à une température très peu supé eure à 0°. Une température trop élevée em- che la germination. IL existe une tempéra- re intermédiaire entre ce minumum et ce aximum où la germination se fait le plus rapi- ment possible; c’est l’optimum. Pour beau- up d'espèces, il est compris entre 20 et 330. -\s températures varient pour chaque espèce. Sans eau, la germination estimpossible; elle | ; ines, en provoquer la déchirure et permettre - transport des aliments de réserve vers l’em- - mation et provoque la pourriture des graines. . La lumière a une influence favorable sur irmé depuis longtemps, mais ce n’est que -emment que le fait a été bien démontré. ntes, les graines sont tuées par une tempé- Lure trop élevée et sont sensibles aux anes- | e premier phénomène de la germination est Trropyle; la radicule s’allonge par la fente êse courbant vers le bas et constitue la ra- & co ter | “\cotylédons se séparent, rejettent les tégu- L 1 emmule se développe et produit des feuilles Ivelles, Si la tigelle ne s'accroît pas aussi- & nécessaire pour ramollir les enveloppes des - ÿon. Une humidité excessive nuit à la ger- germination de certaines graines ; on l'avait 4 De même que tous les organes vivants des bsiques et aux poisons. Méchirure des téguments dans la région du Si terminale. Bientôt la tigelle s’allonge, Pnts sur le sol et enfin s’épanouissent; puis IR: la gemmule, les cotylédons souvent "0 ‘ne GERMINATION. — 595 — GESNERA. ne se séparent pas et restent souterrains (hy- pogés), tandis que dans le cas contraire, ils sont étalés au dessus de Ia surface du sol et son dits épigés. Pendant la germination, la jeune plantule qui se développe vit en parasite aux dépens des réserves accumulées lors de la formation de Ja graine dans l’albumen et les cotylédons. Cesréserves setrouvent en grande partie à l’état insoluble et il est nécessaire qu’elles soient dissoutes par des réactifs spéciaux appelés zymases ou diastases. La mieux connue est l’amylase, qui transforme l’amidon en maltose et dextrine; une autre zymase dissout les pa- rois des cellules de l’albumen et il y en a aussi qui transforment les matières albuminoïdes en peptones. Les produits de la digestion des ré- serves sont transportés de proche en proche vers les organes en voie de croissance, Pendant la germination, il y a une absorption abon- dante d'oxygène et un dégagement correspon- dant d’anhydride carbonique, qui se fait aux dépens des réserves hydrocarbonées. Sitôt que la plante a produit dela chlorophylle, elle com- mence à décomposer l’anhydride carbonique de l'air et vit à la facon des plantes adultes. E. Lt Gerste. Nom allemand de l'Orge (Hordeum). GESNERA Mart. (incl.: Rechsteineria. Dircæa.) (Gesnéracées.) Herbes souvent mollement ve- lues, à rhizome tubéreux aplati; tige simple, dressée, robuste, rart. nulle; files. opposées; pédicelles solit., axill. ou fasciculés, les sup. dis- posés souvent en grappe terminale par avor- tement des files. florales réduites à des brac- tées; corolle rouge, orangée ou nuancée; calice campanulé, légèrt. soudé avec l'ovaire à la base, 5-fide; corolle à tube allongé, plus ou moins ventru, souvent courbé, et gibbeux à la base en arrière; limbe étalé, oblique ou bilabié, à lèvre postérieure plus longue, dres- sée ou incombante, entière ou émarginée bi- lobée, l’antérieure courtement trilobée, à lobes droits ou étalés; étam. à la fin exsertes, à filets filiformes; ovaire ovoïde ou conique; capsule à 2 ou 4 valves. 00 esp. la plupart du Brésil; quelques-unes de la Guyane, de la Colombie, du Pérou; une seule s’avance jusqu’au Mexique. {Voir aussi Negelia.) G. aggregata Hook. — Brésil. — B. R. 329, 1032; B. M. 2725. — Pubescent, velu; files. ovales; pédoncules floraux, 2 à 4, uniflores, ag- orégés; fl. d’une belle couleur écarlate. G. bulbosa. Ker — Brésil. — B. R. 343; B. M. 3041, 3886, 4240; FI. d. S. 1122. — Pubesc. vil- leux; files. ovales cordiformes; cymes multi- flores disposées en thyrse terminal ample; fl. écarlates, rouge brique ou blanches. G. Cooperi Paxt. — Brésil. — Elevé, velu; files. ovales cordiformes, aiguës, tomenteuses- blanchâtres en dessous; cymes disposées en grappe; fl. rouges. G. Douglasii Lindl. (G. verticillata Cav.) — Brésil. — B.M. 2776, 3612 ; B. R. 1110. — Filles, verticillées par 4 vers lemilieu de la tige, ovales. crénelées, pubescentes; fl. penchées, pubesc., à l’aisselle des feuilles supér., purpurines, avce GESNERA. des ponctuations disposées en raies vers lesom- met. G. elliptica Hook. — Nille-Grenade. — B. M. 42492 ; FL. p.S.168. — Velu-pubesc.; files. ellip- tiques ; pédoncules axill. ou terminaux, en grappe; fl. jaunes ou rouge brique. G. fascialis Lindl. — Rio. — B. M. 3659; B.R. 1785. — Herbacé; files. cordiformes, oblongues, tomenteuses; grappe terminale; fl. écarlate velouté. G. Leopoldi Scheidw. — FL. p. S. 704-705. — Herbacé, pubescent; files. verticillées par 4, ovales acuminées, pourpres à la face inférieure ; fl. écarlate brillant, en grappe terminale dense. G. Lindleyi Hook. — Brésil. — B.R. 1279; B. M. 3602. — Élevé, pubesc.; files. ovales, ru- sueuses; fl. en longue grappe, verticillées, écar- late brillant. Fig. 418. — GESNERA TUBEROSA Mart. G. lobulata Lem. — Brésil. — F1, p.S. 1042. — Mollement tomenteux ; files, amples, arrondies, cordiformes ; panicule ample, formée de cymes pluriflores; corolle coccinée, à lèvre infér. ornée d’une macule violacée. G. polyantha DC. — Brésil. — B. M. 3995. — Herbacé; files. amples,cordiformes ; panicule ter- minale très rameuse ; fl. pendantes, écarlate riche avec raies jaunes. G. purpurea Paxt. Très voisin sinon identique à G. Douglasti ; selon quelques auteurs, hybride des G. Douglasii et Cooperti. . G. Sceptrum Mart. — Brésil. — B. M. 3576. — Elevé; mollement velu; flles.ternées, oblongues, subcordiformes ; fleurs en verticilles peu fournis; corolle velue, jaune rougeûtre. G. tuberosa Mart.(Fig 418.) — Brésil. — B. M. 8664. — Tiges courtes tubériformes ; files. ovales Ne | dité. On la cultive sous le nom de G. coccineumk juin. Régions alpines de l’Europe. — Plante vivao GEUM. pubesc.; pédoncules nombreux, dressés, 18 flores, rouge sang, à tube plus clair. l Culture de serre chaude humide et tempérée: multiplication de boutures ou de fragments de rhizome. _ ET | P. Ha GESNÉRACÉES. Famille de Dicotylédones-Ga: mopétales, très voisine des Scrophularinées,dont. elle se distingue surtout par l'ovaire à placen-« tas pariétaux, multiovulés, uniloculaire ou im-# parfaitement biloculaire. Deux tribus: Gesté- rées (ovaire plus ou moins infère); Cyrtundré (ovaire supère). Gesse. Nom français des Lathyrus. | | vi- 1 à GEUM L., Benoîte. (Rosacées.) Plantes vacés, à souche courte et épaisse, à feuillesi radicales pinnatiséquées, à segments supé- | rieurs amples, souvent confluents ; feuilles cau-4 linaires réduites ; fleurs terminales, longuement! pédonculées; calice à 5-6 divisions; pétales 5-6: carpelles secs, poilus, nombreux, réunis en ca” pitule et terminés par une arête ou une queue plumeuse, Environ 30 espèces, répandues dans les régions tempérées et froides du globe. | G. chiloense Balb.— Bois, ATL. PL. JARD., pl 90. — Andes de l'Amérique du Sud. — Plantes vivace à feuilles molles, velues, divisées et pen+ nées, d’un beau vert; tiges de 30-40 cm., divisées! fleurs grandes, d’un rouge cocciné très vif, avec. étamines jaunes au centre. Mai-septembreIh faut à cette plante et à sa belle variété mmatum Hort., un sol léger, profond et bien drainé, une position au soleil et abritée contre les véntsdu nord. Elle craint les trop grands froids et l’humis qui appartient à une plante différente. G. montanum L — Jaco. FL. ausre. 4, 318! Correvon, FL. coLor. DES MONT. p. 45. — Mon tagnes d'Europe. — Plante vivace, à port bas, souche épaisse, à feuilles fortement incisée d'un beau vert etluisantes; fleurs grandes, jaun! brillant, bien ouvertes, ordinairement solitaire! sur des tiges de 10-20 cm. Mai-juin. we | G. pyrenaicum Ram. — Pyrénées. — Plant vivace beaucoup plus développée que le Gl montanum, à fleurs plus petites, portées surde) tiges multicaules, hautes de 30 à CO cm. Ma: G. reptans L. — Jaco. FL. AUSTR. 5,2: Correvon. FLor. coLor Des Monr. p. 464 à souche rampante et stolonifère, émettant, longs sarments filifères dans le genre des files du Fraisier; feuilles lyrées, à limbe A poilues, d’un vert grisâtre. Fleurs très grande généralt. solitaires, d’un beau jaune, et aus quelles succède une aigrette soyeuse-et plumeu | S'N très développée. Mai-juin. Réclame un soblége la rocaille et le soleil. ; G. triflorum Pursh. — Amérique septentrl — Plante vivace touffue, haute de 19-20 6m: grandes fleurs rougeâtres dressées, auxquel | succèdent des aigrettes plumeuses blanche d’une grande valeur ornementale. | On cultive en outre les G:. atlanticum Des de l'Atlas ; ntermedium Ehrh.. de l'Europe c4 trale; magellanicum Comm., de l'Amérique 2 strale; molle Panc., de Serbie; rhætieur Brü des Alpes; Roylei Wall., de l'Himalaya ; 82602054 ; | | # | ENS à Ds * GEUM. ét urbanum L., d'Europe et d'Asie. ét léger, au soleil ou au mi-soleil. ! Multiplication par éclats et semis. H. C. | ier (Caryophyllus aromaticus). | Gibbeux. Synonyme de bossu. acées, rarement sous-frutescentes, très poly- a couleur des fleurs, caractérisées par un calice 5 divisions, une corolle longuement tubuleuse éguliers ; 5 étamines insérées toutes à la même auteur dans la partie supérieure du tube de à corolle, non déclinées. Fig. 419. — GILIA A FEUILLES DE CORONOPUS. GILIA CORONOPIFOLIA Pers. On rapporte maintenant à ce genre Gilia, Lusieurs groupes de plantes autrefois considé- a, Ipomopsis, Leptosiphon, Linanthus, Nava- tiia, etc. Ainsi compris, renferme environ 70 spèces, des régions extratropicales des deux nérique. | Feazlia; pl. annuelles: files. presque toutes ou Dutes opposées, étroites, indivises ou à 3-5 di- ISions profondes ; corolle campanulée ou ro- cée, à tube court, filets grêles. | Gilia (vrais); pl. annuelles, rarement vivaces : es. alternes, pinnatiséquées ou incisées; fi. Jarses, en panicules ou en tête; corolle cour- 1ment infundibuliforme, campanulée ou rota- 6; étamines fixées sur le sinus, et dépassant :S lobes de la corolle. | Ipomopsis pl. bisannuelles, dressées; flles. |tèrnes, pinnatifides ; belles fleurs souvent coc- 597 norphes quant au port, à l’inflorescence et à. GILIA. \]b., du Caucase; tyrolense Kern., des Alpes; | cinées, en panicules thyrsoïdes ; corolle longue- ment infundibuliforme (en entonnoir), calice à { Les Benoïtes réussissent dans tout sol frais | tube très allongé; étamines fixées à la gorge de la corolle et plus courtes que les lobes. Leptosiphon; pl. annuelles, humbles, délicates ; Gewürz-Nelkenbaum. Nom allemand du Giro- | files., opposées étroites, à 3-7 divisions très pro- fondes ou rarement (vers l’inflorescence) indi- vises et plus larges; corolle hypocratériforme GILIA R. et P. (Polémoniacées.) Plantes her- | (en coupe), à tube mince, allongé; étamines fixées sur la gorge Linanthus; pl. annuelles, files. opposées, liné- aires filiformes à 3-5 divisions profondes ou in- u à tube court. divisée au sommet en 5 lobes. divises; corolle en coupe; étamines incluses. Navarettia; pl.annuelles, souvent visqueuses ; files. alternes, pinnatiséquées, à lobes pointus; fl. agglomérées en tête, accompagnées de brac- tées rigides ; corolle en entonnoir, grêle, à lobes très petits. G. androsacea Steud. (Leptosiphon.\ — Bois, | Arc. PL. Jar». t 192; B. M. 3491: B. R. 1710. — | Californie. — Haut de 25-30 cm., tige très ra- Fig. 420. — GiLia DIANTHOIDES Endl. meuse ; files. supérieures très divisées, ainsi que les bractées qui accompagnent les fleurs, qui sont réunies en bouquets, purpurines, bleues ou blanches ; tube de la corolle 2 fois plus long que les lobes. G. capitata Dougl. — B. M. 2968; B.R. 1170. — Californie. — Plante de 35-40 cm., glabre; Ps comme formant des genres distincts : Fenz- | fl. bleues ou blanches, en têtes globuleuses, lon- guement pédonculées. G. coronopifolia Pers. (Ipomopsis elegans Michx.; I. picta Paxt. ; Cantua coronopifolia Willd., etc.) (Fig. 419.) — Bois, Ar. PL. JARD. t. 193 A; F2. p S. 10, 1022; 11, 1098; B. R 1281. — Amér. sept. — Bisannuelle, haute de 75 em. à 1 m.; simple ou rameuse, à rameaux dressés; infi. terminales ; fl. penchées, très nombreuses, rouge écarlate, rouge vif, jaunes, ponctuées ou non. G. densiflora DC. (Leptosiphon.) — B. M. 3578; B. R. 1725. — Californie. — F1. blanc rosé, puis bleuâtre ; tube de la corolle plus court que les lobes; var. à fl. blanches. G. dianthoides Endl. (Fenzlia.) (Fig. 420. — B. M. 4876; Er. D. S. 11, 1119. — Californie. — PI. GILIA. rameuse, très touffue, haute de 10-15 cm.; fl. | rose pâle présentant 5 taches violet foncé sur les lobes, et le centre blanc. G. micrantha Steud. (Leptosiphon aureus | Benth.; L. luteus Benth.; L. parviflorus Benth. ; L. hybridus Hort.) — B. M. 4876 et 4735; R. H. 1862, 211; FL. p. S. 9, 894 — Californie. — Plante très basse et compacte, formant gazon, haut de 10 em. feuillage très divisé; nombreuses petites fleurs très brillantes, de coloris variés: jaune pâle, jaune d’or, mordoré, saumon, orangé, rouge, rose, etc. G. tricolor Benth. — Bois, Arc. pL. Jan. t. 193 B.; B. M. 3463; B. R. 1704. — Californie. | — PJ]. annuelle; 30 em. de haut, rameaux cou- | chés redressés, un peu velus; filles. pinnées; fl en petits bouquets terminaux, à tube jaune, gorge purpurine, lobes blanc lilacé; variétés | unicolores, roses, bleuâtres ou blanches. | On cultive aussi le G. dichotoma Benth. (Z4-| nanthus) ; voir R. H.1894. p.198; et quelquefois, | les G. achilleifolia Benth., B. M. 3440 ; B. R. 1682; G. californica Benth., FL. D. S. 11. 1114. Le G. capitata est l’espèce la plus rustique; le G.tricolor, ceux des groupes Leptosiphon, Fenzelia, Linanthus, sont un peu délicats; ils prospèrent dans les sols légers, bien exposés; on en fait de magnifiques potées (surtout G.mi- | folium. 2 crantha) ; pour la décoration des jardins, il faut les semer en place en mars-avril. Le G. coronopifolia (Ipomopsis) redoute sur- tout l’excès d'humidité ; semer en août; repiquer | jeune, en godets; conserver les jeunes plantes | sous un chassis froid, bien éclairé et aéré; mettre | en place au printemps; forme de très belles | corbeilles. JE | GILLENIA Mœnch. (Rosacées.) Genre très voi- | sin des Spirées, renfermant 2 espèces de l’Amé- | rique du Nord: G. trifoliata Mœnch. (Spiræa | trifoliata L.), B. M. 489, et G. stipulacea Mœnch. Ce sont des herbes vivaces dressées, poilues, à filles. presque sessiles, formées de 3 folioles | allongées, doublement incisées dentées, à fi. rose pâle ou blanches, en larges panicules co- rygrbiformes; plantes rustiques, mais deman- dant la terre de bruyère tourbeuse et fraîche, une exposition mi-ombragée; à multiplier d’éclats. La deuxième espèce se distingue du Gr. trifoliata par ses stipules foliacées, ovales, incisées dentées, au lieu d’être linéaires et en- tières. d.°G Gingembre Voir Zingiber. GINKGO Linn. (Conifères-Taxacées ) Grand | arbre dioïque, non résineux, à cime pyramidale, | originaire de la Chine et du Japon, introduit en Europe en 1754, et appelé communément Arbre aux quarante écus. Feuilles caduques, à longs pétioles, alternes et isolées sur les pousses de l’année, réunies en rosette de 3 à 5 | sur les rameaux plus âgés; cunéiformes, bilo- bées; à limbe plus ample et plus échancré sur les individus mâles que sur les individus fe- melles. Fleurs mâles en très petits chatons | jaunâtres. Fleurs femelles en groupes portés sur de longs pédoncules.Fruit charnu, drupacé, monosperme, de la grosseur d’une Prune de Damas, ordinairement solitaire par suite de l'avortement des autres fleurs du même groupe. 598 PRISES COOP — GIVRE. Amande de la graine comestible en Chine et a Japon. ; Une seule espèce constitue ce genre : L G. biloba Linn. [Syn.: Salisburia adiantifoli Smith.; Péerophyllus senilis Nelson.] — Fr: JaPpox,t. 136; Denproc. Brir., t. 168; Lo. B C. XVI, II, 506; Bec. Horr.,t. 3, 293. —Ce arbre très rustique, remarquable par la forme de ses feuilles et les caractères génériques pré cédemment décrits, se plait surtout dans wn terre fraiche, légère et suffisamment profonde. Il est d’une croissance très rapide et repr | facilement lorsqu'on le déplante. On le mx plie de graines et par la greffe en écusso œil dormant ou encore par la greffe de côté sous écorce. Ce dernier procédé permet de réunir les deux sexes sur le même individu. Le bouturage avec talon et le marcottage son également possibles. mais cependant peu us tés de nos Jours. | A signaler les variétés suivantes, que Von greffe sur le type: un! G. biloba laciniata Hort. 1850 ; G. a ER | | | dula Hort. 1862; et G. biloba variegata Hort \ qui demande l’abri contre le grand soleil" Ch. Gr. : Ginseng. Nom vulgaire du Panax quinque-« Ginster. Nom allemand des Genêts. Giraumon. Nom de certaines variétés Potiron (voir Courges). : 4: Giroflée Cocardeau. Voir Matthiola. | Giroflée de Mghon. Voir Malcolmia. w | Giroflée grecque. Voir Matthiola. Giroflée jaune. Voir Cheirantaus. Giroflée Quarantaine. Voir Matthiola. Girofher. Voir Garyophyllus. | GIVRE. Il faut entendre par givre ces amas de cristaux de glace qui se déposent en a ver sur les branches des arbres, les buissons” et en général tous les objets exposés au plems air. Le givre ne tombe pas des hauteursudel l’atmosphère, comme la neige; il prend naiss sance à la surface même des corps, comme ù la rosée et la gelée blanche. Mais par Den semble de ses autres caractères, il se Mdiss tingue bien nettement de ces deux météoxese Ce sont précisément les conditions les plu} défavorables à leur formation, c’est-à-dire l® vent et le brouillard, qui sont nécessaires, celle du givre. Dans les pays de plaines, iless rare de voir ces deux conditions réunies: aussy le givre y est assez peu fréquent et peu a00NY dant. Au contraire, dans les contrées mOny tagneuses, où pendant la mauvaise saison f vent roule le long des pentes des nuages.d# brouillard plus ou moins mouillés, on Moit# leur passage se déposer le givre dès qu la température s'abaisse au dessous de ZéTO| Ce givre est susceptible d'atteindre à surface des corps qui font obstacle au Mem une épaisseur considérable. Au sommet. Puy-de-Dôme, on l’a vue être de 10 cm. SUE | sol, 30 em. sur les fils télégraphiques, 80 x | et même 1 m. au mât et à l'échelle de l'anémo} mètre placé sur la tour de l'observatoire. t Le mécanisme de la formation du gINI6 M, doit pas être différent de celui de la cris di | » 1 1 1 " | _ L PSN PO PAR GIVRE. ion qui se produit sous l'influence d’un choc lans une dissolution sursaturée. Les particu- tes d’eau qui constituent le brouillard, restées nn surfusion à une température inférieure à téro. se solidifient brusquement en heurtant hn objet froid. Il faut joindre à cette cause les forces encore mal connues qui font que ces betits cristaux s’attachent de préférence au vivre déjà déposé et se groupent en figures ré- vulières du plus bel effet. LE | GLABRE. Dépourvu de poils. | Glaciale. Nom français du Mesembryanthe- mum crystallinum. | Gladdon. Nom anglais de l’Jris fœtidissima. 1 Gladié. Synonyme d'Ensiforme. t GLADIOLUS L., (Glaïeul; angl.: Corn Flag; Ml: Schwertel. (Iridées.) Bulbe tuniqué ; Ü 00e distiques, linéaires ou ensiformes; in- lorescence en épi; fleurs solitaires, munies d’une pathe à valves linéaires ou lancéolées, très va- iables comme coloris et comme dimensions; érianthe à tube habituellement infundibuli- orme, à segments du limbe plus ou moins iné- aux, oblongs, spatulés ou onguiculés, le supé- ieur du rang externe généralement plus large; tamines à filets courts et libres ; ovaire à 3 loges ; apsule oblongue, 3-loculaire, à déhiscence locu- icide; graines globuleuses ou discoïdes. Environ 140 espèces d'Europe, de l'Asie oc- identale, du Cap, de l'Afrique tropicale. | G: aurantiacus Klatt. — Natal. — Hampe de ? pieds ; 12 fleurs ou plus, en épi lâche; spathe valves lancéolées, vertes; périanthe jaune rangé foncé, quelquefois teinté de rouge. G. blandus Ait. — Cap. — B. M. 625, 3680, 9. — Hampe de 1 pied à 1 1/2 p ; 4-8fleurs,en pilâche; périanthe blanc teinté de rouge ou ilas; limbe plus long que le tube. | G. byzantinus Miller. — Rég. médit. — B. M. )T4 — Périanthe à segments d’un pourpre noir; es 3 supérieurs contigus à la floraison; fleurs n épi lâche, multiflore. "Gcardinalis Curt. — Cap. — B. M. 135; Rep. LIL. 122. — Bulbe large, globuleux; feuilles en- formes, d’un vertglauque, molles ; hampehaute Le 2 à 3 pieds, fleurs 12-20, en épi lâche, sub- .ressé; valves des spathes vertes, lancéolées ; -bérianthe écarlate foncé, à tube à peu près droit; eoments supérieurs oblongs spatulés,subaigus, es 8 inférieurs plus courts et plus étroits, tachés le blanc à la gorge. pl G: communis L. — Europe. — B. M. 86, 1575; MED: LIL. 267, — Epi lâche à 4-8 fleurs; segments u périanthe pourpre brillant, connivents lors e la floraison parfaite, les 3 inférieurs avec {ne ligne blanche centrale. | G: floribundus Jacq. — B. M. 610. — Cap. — -12 fleurs, en épi lâche; périanthe blanc teinté e rose, à tube légèrement courbé, de même ngueur que les segments spatulés obtus, G. grandis. Voir G. tristis G. oppositiflorus Herb. — Cafrerie. — B R. 8 Très voisin du G@. floribundus : fleurs 1% nombreuses, 30 à 40, en épi dense et dis- que; périanthe blanc à tube étroit et courbé; egments subaigus. | G:psittacinus Hook. — Cap,Natal, Transvaal. B. M. 3032; B. R. 1442. — Bulbe large, dé- — — 599 — GLATEUL DE GAND. primé globuleux; feuilles, ensiformes, rigides ; hampe longue de 2 à 3 pieds; fleurs nombreuses, en épi très lâche, à spathe verte, oblongue lan- céolée ; périanthe à tube courbé; limbe de même grandeur, abondamment sablé de rouge sur un fond jaunâtre; segments supérieurs obovés, cucullés, les 3 inférieurs beaucoup plus petits, réfléchis. G. purpureo-auratus Hook. — Fleurs 10 à 15, en épi lâche long de 1 pied; périanthe jaune gai, à tube courbé ; les 3 segments supérieurs obovés spatulés ; les 3 inférieurs obovés-ongui- culés, les 2 internes étant parsemés de taches rouge-brun sur le fond. G. Saundersii Hook. — Cap, Natal. — B. M. 5873. — 6 à 8 fleurs, en épi très lâche; périanthe écarlate foncé, à tube courbé; les 3 segments supérieurs concolores, spatulés, subaigus, con- nivents, les 3 inférieurs plus étroits et plus courts, tachés de blanc à la gorge et mouchetés d'écarlate. G. sericeo-villosus Hook. — Cap. — B. M. 5427. -—- Hampe couverte de poils blancs, cré- pus et divergents ; 20 à 30 fleurs, en long épi; valves des spathes velues, scarieuses dans la moitié supérieure; périanthe jaune foncé. G. segetum Ker. — Europe. — B. M. 719. — Voisin du G.byzantinus, mais à graines non ailées. à fleurs pourpre foncé, dont les 3 segments supérieurs ne sont pas contigus lors de la com- plète floraison. G. tristis L. — Cap. — B. M. 272; Ren. Lis. 35; Jaco. Ic. 243. — Feuilles au nombre de trois, munies de 3 à 5 côtes; hampe grêle, longue de 1 à 2 pieds; 3 à 4 fleurs, en épi très lâche, odo- rantes ; tube courbé, plus long que les segments qui sont aigus, oblongs, d’un blanc jaunâtre, à peu près égaux; graines ailées. Le G. porrectus Salisb., B. M. 1098, en est une variété à fleurs blanches ou jaune pâle. Le G. grandis Thunb., B. M. 1042, n’en est proba- blement qu’une sous-espèce à fleurs plus nom- breuses, à segments aussi longs que le tube et teintés de pourpre foncé sur le dos. Certaines de ces espèces ont donné par croi- sement naissance à des hybrides : Le G. gandavensis Hort. est issu des (@. psit- tacinus et cardinalis; le G. ramosus Paxt., des G. cardinalis et oppositiflorus; le G. Vulmorea- nus FI. d.s., des G. gandavensis et floribundus ; le G. Colvillei Sweet., des G.cardinalis et trstes v. concolor ; le G. Lemoinei Hort., des G&. gan- davensis et purpureo-auratus ; le G. nanceianus Hort., des G. Lemoinei et Saundersii; le G.tu- ricensis Frübel, des G. Saundersi et gandaven- sis. PE Gladwyn. Nom anglais de l’Iris fœtidissima. GLAIEUL DE GAND, Gladiolus gandavensis Hort. (Fig. 421). — Bois, ArL. PL. Jap. t. 266 ; FL. pes s.r., vol. 2. t. 20 et 21. — Hybride horti- cole obtenu en 1837 par M. Bedinghaus, et mis au commerce par la maison Van Houtte, issu du croisement des G. psittacinus et @. eardi- nalis. Par la sélection, et l’hybridation avec d'autres espèces, notamment les @. blandus et G. ramosus, M. Souchet, de Fontainebleau, et d'autres, ont créé toute une série de magni- fiques variétés désignées sous le nom général GLAIEUL DE GAND. de Glaïeuls hybrides, remarquables par la gran- deur des fleurs, la richesse et la diversité du coloris, qui comprend toutes les nuances entre le rouge, le rose, le violet, le jaune et le blanc; ces fleuxs, qui forment par leur ensemble un magnifique épi unilatéral, à floraison succes- sive et de longue durée, sont panachées, ma- culées, flammées ou striées de tons plus clairs et plus foncés, rarement unicolores. Voir ILz. HORT. 1857, 154; 1859, 227 ; BeLc. HorT. 9, 23; 11, 13; F1. nes S., 12, 1246, etc. Pour le choix à faire parmi ces variétés, voir les catalogues | des horticulteurs spécialistes. Fig. 421. — GLAIEUL DE GAND. ” Les G. viennent surtout bien dans les ter- rains sains et bien ameublis, fumés de vieux, avec du terreau ou du vieux fumier décom- posé ; ils redoutent le fumier frais, et ne doi- vent pas être plantés deux années de suite au même endroit; si on le fait, il faut changer la terre avant de planter. A part cela, la cul- ture est des plus faciles. On plante des bulbes en mars-avril, et même jusqu’à fin mai, pour prolonger la floraison; les bulbes sont enter- rés de 7 à 8 cm., et distancés de 20 cm. en- viron. On en fait des massifs entiers, des plates-bandes, ou on les dissémine dans di- vers points du jardin. Il est bon d’en réser- ver des planches entières, pour fournir des fleurs pour les vases d'appartement. La plan- tation est recouverte d’un bon paillis; pen- dant les grandes chaleurs, il faut des arro- sages copieux. Après la floraison, à moins que l’on ne tienne aux graines, il faut cou- per l’inflorescence, mais laisser les feuilles. Quand celles-ci jaunissent, on arrache les 600 | GLEDITSCHIA. A + bulbes qu’on laisse ressuyer, et qu’on rentx re et conserve au sec, et à l'abri de la ge jusqu’à la plantation suivante. On multi les G. au moyen des bulbilles, séparés | bulbes adultes, qu’on cultive en pépinière, en planche, comme ces derniers, jusqu'à ce qu'ils. soient de force à fleurir, ce qui a lieu au bout de 2 à 4 années. Le semis n’est guère usité” que pour l’obtention de nouvelles variétés. Deux nouvelles races de Glaïeuls, issues ‘du | G. gandavensis, ont été obtenues par M. e- | moine, de Nancy; l’une, G. Lemoinei Hort. | provient d'un croisement, fait en 18%5, entre : le G. gandavensis et le G purpureo-auratus. Hook, et à figuré à l'exposition universelle 4 de 1878 ; l’autre, G. nanceianus Hort., provient, d'un croisement, fait en 1885, entre le G: Del moinei et le G. Saundersii Hook. f. (Voir R. H. 1891, p. 338 et p. 568, fig. col.) Ces races nouvelles ont de très grandes fleurs, à bril: lants coloris, portant dans le fond de la gorge | de grandes macules ou ponctuations velou- tées, de couleurs variées, entourées d'un cercle jaune d’or; on les cultive comme les G. de Gand, et on les dit plus rustiques. J. @ Glaïeul bleu. Nom vulgaire de l'Iris ger manica. Glaïeul jaune. Nom vulgaire de l'Jros psell | acorus. GLAND. Fruit du Chêne. C’est un achaine | provenant d’un ovaire à 3 carpelles, ayant 3. placentas constituant 3 loges biovulées, mais qui, par suite d'un avortement constant, nes développe qu’une carpelle et une graine, Len base de ce fruit est enchassée dans une cupule (voir ce mot). | GLANDES. Cellules spéciales sécréil des liquides remarquables par leur odeur, leur âcreté ou quelque autre propriété, qui se grou- pent sous forme de petits corps en rappo 1 avec l’épiderme ou qui se rattachent à des poils nommés pour cette raison Pois glanduleux.w GLANDULEUX. Qui porte des glandes. = GLAUCESCENT. Un peu glauque. ii | GLAUCIUM Juss. (Papavéracées.) Herbesk glauques, à suc incolore; files. lobées où dis- séquées; grandes fl. jaunes ou vermillons longt. pédonculées, formées de 2 sépales; 4 pétales: étamines en nombre indéfini; capsule linéaire allongée, courbée, en forme de silique s'ouvrant en valves jusqu’à la base. 5 ou 6 es pèces, de la région méditerranéenne. On cultive quelquefois, dans les grands jardin le G. flavum Crantz (Pavot cornu) {G. fuloum. Sm., G. luteum Scop.], et le G. corniculatu Curt.. le premier à fl. jaunes, le second à 1 rouge vif tachées de violet foncé sur chaqut pétale. Ces plantes aiment les terrains sableux! semer en place, au printemps ; nese repiqeer as. GLAUQUE. bleuâtre. Glaziova. Voir Cocos insignis et Weddel! liana. Glechoma. Voir Nepeta. GLEDITSCHIA L. Æévier; angl.: Hone Locust ; all. : Gleditschie. (Légumineuses-Oésalp} niées.) Arbres à rameaux souvent transformé En ‘Dm ee SE = De CD LL Er D . De couleur vert blanchâtre à | # 4 er LL PO CTP RE ee 1e 4, GLEDITSCHIA. n puissantes épines simples ou ramifiées. les. caduques, simplement ou doublement omposées et cela sur le même arbre. Fleurs. eu apparentes, jaune verdâtre, polygames- ioïques, en grappes simples ou ramifiées; à à sépales et autant de pétales imbriqués; éta- hines 10, en 2 verticilles. Gousse grande, ndéhiscente, plus ou moins aplatie, à méso- farpe charnu pulpeux, divisé en logettes sé-| jarées par les graines. Le genre comprend 6 tu 7 espèces, habitant l'Amérique septentrio-. hale et l'Asie tempérée. La plupart sont cul-| fivés comme arbres d'ornement pour la majesté le leur port, l'originalité de leurs épines et. our. leur feuillage. On peut aussi faire, avec. ks espèces épineuses, de puissantes et impéné- rables clôtures que l’on tient à la hauteur vou- e par la taille qu’ils supportent très bien; ils | epoussent aussi très bien de souche et ont l’a- antage de ne pas drageonner. Leur bois, dont : cœur est rouge ou rosé, peut être employé Hans l’ébénisterie. | G. caspica Desf. — Perse. — Arbre de 8-15 m. cime étalée; tronc lisse, grisâtre; rameaux berculeux et verruqueux. Epines du tronc, ouvent nulles, brunes, 8-12 cm long, 2 fois ra-| neuses, grêles: celles des rameaux ordint.,. ourtes, 5-6 cm , pourpre noir, robustes, peu ou as aplaties, 1-2 petites ramifications. Feuilles : -12 paires de folioles ovales-oblongues. longues | e 10-15 mm., larges de 5-8, crénelées, pubes- | lentes au bord. Gousse tortillée subfalciforme, a ranchante aux bords, acuminée. Habite les bords me la mer Caspienne, notamment les forêts du ord de la Perse ; très rustique, mais moins beau lue le G. triacanthos. | “| G. ferox Desf. [Syn.: G. orientalis Bosc.] — -Vhine? — Ressemble comme port au G. tria- «nthos, mais cime plus étalée, épines brun-roux, beaucoup plus grosses, aplaties: les caulinaires | tteignant jusqu'à 25 et 30 cm., les ramaires 9, très fortes et garnies à la base de 2 rami-| ications subopposées, presque aussi longues “ue l'axe principal. Feuilles 8-15 paires de fo- oles; rachis subtétragones. Fruit inconnu. -asse pour originaire de la Chine, très rustique, | ais moins ornemental que le G. triacanthos. | G: japonica Miq. — Japon. — Diffère du G. riacanthos par ses ramifications plus grêles, es Jeunes pousses pubescentes et purpurines ; les épines ramaires très gréles, souvent double- nent ramifiées, pourpres, longues de 3-6 em. 'euilles élégantes, 10-15 paires de folioles ellip- ques, mucronées et légèrement enroulées en essous. Fruit très contourné, stipité, terminé usquement par un court mucron, 20 em. long ur 25 mm, de large. Se trouve au Japon, mais eulement dans les cultures. G. macracantha Desf. — Chine. — [Syn.: G.. ‘ontanesii Spach.; G.sinensis, var. macracantha | _Roch.] — Espèce voisine du G. sinensis; il s'en iStingue par ses épines grosses mais brun-roux, (ourtes, 3-5 cm. au lieu de 6-9 pour les ramaires ; euilles aussi plus petites. Gousse presque cylin- rique au lieu d’être aplatie et très charnue. Tand arbre à tronc lisse et branches érigées:; " 3 601 _Nriginaire de la Chine. Peut être détruit pendant 8 grands hivers du climat parisien. — GLEDITSCHIA. G. monosperma Walt. — Etats-Unis. — [Syn.: G. triacanthos, var. monosperma Aït | — Micax. Are. III, t. II. — Se distingue du G. triacanthos par ses dimensions moindres (12 à 15 m.), ses épines plus petites et par ses gousses ramassées en bouquets, comprimées, coriaces, mucronées, longues de 3-4 em. et à 1 graine. D'ailleurs rare dans nos cultures, où il ne fructifie pas. G. sinensis Lmk.[Syn.: G. horrida Willd.] — Chine. — Bel arbre à cime arrondie et tige lisse, grise ; se distingue du G. macracantha, avec le- quel il est souvent confondu, par ses grosses épines extra-axillaires, jaune verdâtre, non com- primées. Feuilles plus grandes, gousses non tordues, droites ou en forme desabre.longues de 20 à 30 cm. sur 35 mm. d'épaisseur, très pruinées. Très belle espèce, plus ornementale que le G. triacanthos, mais moins élevée. — Var.: G.s. inermis Tronc et ramifications ordint. dépour- vues d'épines. Fig. 422, — GLEICHENIA DICHOTOMA Willd. G. triacanthos Lin. [Syn.: Acacia triacan- thos. Févier à trois pointes.]| — Micax. ARs. III, t.10; N. D. IV, t. 25.— Etats-Unis. — Grand arbre de 25 à 30 cm..à cime ample, obovale-étalée. Tronc se gercurant largement et platement chez lesindividus âgés. Epines très longues, 8 à 30 cm., brun-rouge ou pourpre, aplaties à la base, Surtout abondantes sur les individus vigoureux et sou- vent très ramifiées. Feuilles amples, doublement composées.Gousse rougeâtre, plus ou moins con- tournée en corne de bélier, aplatie, peu pulpeuse, 20 à 25 em. long sur 3-5 em. de large. Habite la région des monts Alléchany aux Etats-Unis. Arbre très rustique et très décoratif. Variétés: G. t. inermis, sans épines, et G. £. pendula. [Syn : G. Bujoti Hort.] Arbre franche- ment pleureur, mais rarement vigoureux et beau. GLEDITSCHIA. Cult. et Mult. — Les G.,sans être difficiles, de-, mandent en général des sols frais ou tout au moins profonds; sur ceux maigres et secs ils dépérissent de bonne heure. On les utilise avan- | tageusement pour faire des avenues ou pour être plantés isolément sur les pelouses. Leurs. fleurs, qui apparaissent en juin, sont insigni- | fiantes au point de vueornemental.Leursfruitsne mürissent bien aux environs de Paris que dans les années chaudes. On les multiplie facilement de graines semées de bonne heure au printemps, ou mieux, aussitôt leur récolte, en novembre; on les sème en pépinière, en rayons, dans une bonne terre meuble ou dans un terreau et en les enterrant de 30 à 35 mm. La croissance des | jeunes plantes est lente pendant les 2-3 pre- mières années, mais après ils végètent vigoureu- | sement. | Les variétés se multiplient ordinairement par la greffe en fente sur le G. triacanthos. P. M. GLEICHENIA Smith, Gleichénie (compris Mer-| tensia). (Fougères-Gleichéniacées.) Plantes vi- vaces, à frondes plus ou moins palmées ou ramifiées - dichotomes, simplement pinnées.| Soresnon recouverts par une indusie, composés | de 3-4 sporanges nus, munis d’un anneau mé- | dian horizontal. | G. dichotoma Willd. (Fig. 422) Rég. trop. et subtrop. de l’ancien et du nouveau monde. G. furcata Sm. [Syn.: Mertensia furcata Sw.]| — Antilles, Amérique du sud. — Rhizome| épais, dressé. Frondes pinnées, grandes, de plus d’un mètre, à pétioles lisses, d’un jaune bru-| nâtre, terminées par deux ramifications four- | chues, d'ensemble palmé, à pinnules composées de segments alternes, rapprochés, entiers, lan- | céolés, d’un vert sombre. Sores d’un jaune ocracé, en 2 séries parallèles à la nervure mé- diane de la face inf. des segments des pinnules. | D'un très bel effet dans la serre chaude. G. microphylla R. Brown... — Nouvelle-Hol-| lande. — Rhizome délicat, fibrilleux. Frondes pinnées, assez grandes, de près d’un mètre, à pétioles d’un brun rougeâtre, pilifères. terminés par,une seule ramification fourchue, à pinnules étroites-allongées, composées de segments d’un vert gai, alternes, connivents à la base, oblongs. Sores peu nombreux, insérés près du bord re- plié des segments des pinnules. Gracieuse Fou- | gère de serre chaude. E. R. Globe Flower. nom anglais des Trollius. GLOBBA L. Herbes vivaces à rhizomes noueux et à rameaux annuels peu élevés ; flles. lancéolées, rarement ovales, souvent terminées par une pointe étroite en forme de queue; in-| florescences. en grappes simples ou -ramifiées, | lâches, terminant des branches feuillées; fi. hermaphrodites, irrégulières; réceptacle con- cave; calice tubuleux; corolle gamopétale, de 3 pièces, à tube allongé; androcée formé de! 3 étamines : la postérieure seule fertile, à filet | allongé et nu, avec une anthère nue ou appendi- culée à la base ou sur les côtés ; les 2 étamines postérieures stériles, changées en staminodes pétaloïdes soudés en un grand labelle ovale semblable aux pétales; ovaire uniloculaire, à 3 placentas pariétaux. | 24 espèces asiatiques et de l’archipel malais; | Fa régulières ; calice tubuleux, persistant, à 5 par lilacé. Mai-juin. bleu clair. Mai-juin. GLORIOSA. on cultive surtout le G. marantina L., Ro: SciT. t. 111; Lonp. Bor. Car. t. 110, à files. Ia céolées, atténuées aux deux bouts; et 4 G. atrosanguinea Teijsm., B M. 6626, et Schomburgkii Hook., B. M. 6298; plantes « serre chaude; tenir à sec pendant la périoded repos. 4 G. nutans Willd. Voir Alpinia nutans. l G. saltatoria Rose. Voir Mantisia saltatoria: J.G GLOBULARIA L. Globulaires. (Globula=« riées.) Plantes vivaces, herbacées, sous-frutes centes ou frutescentes; feuilles généralement spatulées, glabres, coriaces, d’un vert sombre; tige florifère simple; fleurs sessiles, petite disposées sur un réceptacle globuleux et for mant un capitule terminal compacte; fleurs ties ; corolle bleue. hypogyne, tubuleuse, bi biée; 4’étamines insérées sur le tube de corolle ; anthères à loges confluentes, s’ouvrai par une fente commune; ovaire libre, unile laire; style 1; fruit sec, monosperme, indé cent, inclus dans le calice. Environ 13 esp appartenant à l’Europe centrale et occident et aux régions méditerranéennes. G. Alypum L.— Régions méditerranéer — Arbuste à tiges ténues, à rameaux dre et divisés; feuilles éparses, glauques; longues, mucronées; fleurs d’un beau ble capitules denses. Fleurit toute l’année, caille, sol léger, pierreux; plein soleil. pour l’hiver sous, notre climat. G cordifolia L. CoRREvON. FLORE DE POCHE 128. — Montagnes de l'Europe mérid. ei“ régions méditerranéennes. — Plante à ramea suffrutescents. radicants, étalés sur le so peine hauts de quelques centimètres, à feuilles petites et formant un tapis court et rassSurs le sol, qui couvre souvent sur un espace dun mètre carré; tiges florales nues, à peine hautes | de 8 em. et portant un capitule de ‘fleurs bleu lilas clair. Mai-juillet. EH | G. nana DC. — Pyrénées et Sierras espasy gnoles. — C’est un minuscule G. cordifoliasà fleurs presque imperceptibles, très propre à. garnir les fentes des rochers en pleim soleil. G. nudicaulis L. CorREvON, FLORE DE POCHE T. 128. — Montagnes calcaires de l’Europes mérid. — Souche courte et dure; tiges flo de 15-20 cm.; feuilles radicales oblong grandes, atténuées en pétiole, d'un beau M foncé luisant; capitule grand, d’un beau Diet rl L 4 G. vulgaris L. (G. Wilkommii Nym.) 3. M. t. 2256. — Europe centrale et méridse Orient. — Souche courte et dure; tiges loi de 15-30 cm.; feuilles radicales obovalesü dentées ou échancrées au sommet, d'un. où sombre, nervées et luisantes; capitules @un Les Globulaires demandent le calcaire.un sol sain et le plein soleil. Multiplication pat division. éclats ou semis. - 20 | Glockenblume. Nom allemand des Campanules: GLORIOSA L. (Liliacées). Rhizome tnbéreux} tige dressée, grimpante, rameuse Supérieure ment, portant des feuilles éparses, alternes;ot GLORIOSA. — ar verticilles de 3, sessiles, oblongues lan- éolées, se terminant par une vrille spiralée ; belles fleurs plus ou moins rouges ou jaunes, terminant de longs pédicelles axillaires unifio- ves. Périanthe marcescent, persistant, à seg- ments distincts jusqu'à la base, étroits, pres- n f ' ' } Î ) étamines plus courtes que le périanthe ; bvaire sessile, oblong, triloculaire ; style al- tongé, filiforme, trilobé au sommet, et se blaçant horizontalement (perpendiculairement bu sommet de l’ovaire); capsule ovoïde, co- liace, un peu charnue, à déhiscence locu- ücide. ON PER 603 ob ie. a TS GE 0 Do NÉE RC CE — GNIDIA. très nourrissant; se consomme frais, écossé.Voir Paz. ET Bois, Por. D’ux Cur. éd. 2, p. 502. G. Apios. Voir Apios tuberosa. J.:G Glycine. Voir Wistaria. GLYCYRRHIZA Tournef. (Légumineuses-Pa- pilionacées.) Genre comprenant une douzaine d'espèces sans valeur ornementale, mais dont quelques-unes, et notamment les G. glabra L., echinata L, et glandulifera, ces deux der- niers n'étant que des formes de la première espèce, produisent un rhizome et une racine à saveur sucrée, connus sous le nom de Réglisse et fréquemmentemployés en médecine. La Ré- ghsse; angl.: Liquorice; all.: Süssholz-Strauch, | que égaux, étalés ou réfléchis, ondulés erispés ; « 3 espèces d'Afrique et Asie intertropicales. | est originaire de l’Europe orientale et méridio- On cultive surtout, comme plante grimpante | nale ; c’est une plante vivace, rustique sous e Serre chaude, le G. superba L.,, Ren. Lu. t. | notre climat et que l’on multiplie par division | 6; B. R. t. 129; Izz. Horr. 1895, p. 56 et 95, . e Malabar, et le G. simplex L. (Methonica vi- scens Kunth, M. grandiflora Hook, M. Leo- oldi Lem., M. Plantii Hort.) (Fig.423), B. M. 539 et 5216; FL. D. S. 1846, 163, 164; 1853, 69, ILL. Horr. 1861, 273; Sénégal; vrille, es feuilles plus courte que dans l'espèce pré-| édente. Plantes de serre chaude; mettre en végéta- on dès février ; conserver les tubercules à sec à nu pendant la période de repos ; multiplica- on par tubercules. J. G- Gloxinia. Voir Sinningia. | GLUME. Ensemble de bractées qui, dans les raminées et les Cypéracées, jouent vis-à-vis es fleurs, le rôle du ‘périanthe des autres lantes. La Glume comprend généralt. deux. ractées, qui sont situées à la base de l’épillet ntier auquel elles forment une sorte d’en- ‘eloppe. GLUMELLE. Bractées de second ordre re- Ltivement à la glume, portées sur l’axe propre | e la fleur, né de l’axe commun de l'épillet. La lumelle constitue la Balle du grain de Blé, lOrge, d'Avoine, etc. | GLUTINEUX. Visqueux. | | GLYCINE L. (prononcez glyciné, ne pas con- ndre avec Glycine, nom vulgaire du Wäistaria - Inensis). Genre de Légumineuses-Phaséolées, »rmé d'herbes volubiles ou grêles, peu élevées, Les. pinnées, à3 rarement 5-7 tolioles stipellées ; -L petites, pourprées ou pâles, en grappes axil- res ou solitaires ; 2 lobes du calice soudés - Ans une partie de leur hauteur, étendard sub- rbiculaire, étalé ; étamines en un seul faisceau ; ousse linéaire ou en faux, comprimée, bivalve, 0isonnée intérieurement entre les graines, qui nt sans arille. Inclus Soja Savi. | 12 espèces, d'Afrique et d'Asie intertropica- S et d'Australie ; 1 seulement a un intérêt orticole. G. Soja Sieb. et Zuec. (Dolichos Soja L., Soja spida Mœnch; G. hispida Miq.) Jaco. Icon. 5; nom vulg. Soya. — Japon. — PI. annuelle, aute de 1 m. 20 environ, ressemblant à un laricot demi-nain ; mais gousses velues, graines Couleur très variable; espèce très cul- Vée au Japon, où son grain est la base de ombreuses préparations culinaires spéciales. | En France, comme plante potagère, on cul- *e Surtout la variété dite d'Etampes ; grain dium alpinum. des touffes. GLYPHIPTERA. Genre de Papillons noctur- nes du groupe des Pyrales, synonyme de 7'e- ras, et qui renferme deux espèces nuisibles aux arbres fruitiers. La Pyrale blane de Cé- ruse (Gl. cerusana ou Boscana), ainsi nommée de la couleur de ses ailes marquées de trois taches grises, pond ses œufs au printemps. En mai, les chenilles attaquent les bouquets de fleurs des Cerisiers, Pommiers et Poiriers. Le papillon se montre enjuin-juillet, mais ilyaune | seconde génération en septembre, dont les che- |nilles vivent entre les feuilles qu’elles lient avec leurs fils: la chrysalide hiverne pour éclore en avril. Cette espèce est commune sur les Ormes des haies et avenues. — La Pyrale contaminée, espèce voisine (T'eras contaminata), attaque les Pruniers, Arbricotiers, Pommiers et surtout les Poiriers, dont elle lie et plie les feuilles avec ses fils. IL faut couper et brûler les paquets de feuilles qui renferment des che- nilles. DE Glyptostrobus Voir Taxodium. Gnaphalium Leontopodium. Voir Leontopo- GNIDIA L. (Thyméléacées.) Arbrisseaux éri- coïdes rameux, feuilles souvent très petites, étroites, opposées ou éparses. Fleurs blanches, | jaunes, roses ou violettes, ordinairemt. soli- taires à l’aisselle des feuilles. Plus de 40 espèces; 2-3 de l'Afrique tropicale, toutes les autres de l'Afrique australe. G. carinata Thunbg. [Syn.: G. polystachya Berg.; G. imberbis Dryand., Bot. Mac. 1463; G. simplex Andr., Bot. REPOS. 70; HERB. AMAT. 2, 128.| — Cap. — Ramules légèremt. poilues; feuilles linéaires obtuses, glabres, les florales lancéolées oblongues. Capitules formés d’au moins 6 fleurs à calice légèremt. poilu, à lobes courts, obtus. G. juniperina Lamk. [Syn. : G. viridis Berg; G. pinifoha L.] Rameaux allongés ; ramules pu- bérulentes etsubquadrangulaires à leur sommet. Feuilles opposées, lancéolées linéaires aiguës, glabres, les florales pluslarges, ciliées, légèremt. poilues en dessus. Capitules à 2-4 fleurs, à ca- lice presque glabre, lobes ovales aigus, deux fois plus courts que le tube. G. pinifolia Lamk. -- Excycu. 291; Bor. Mac. 2012; Bor. Rec. 19. — Cap. — Ramules glabres couvertes de feuilles étalées, linéaires aiguës, GNIDIA. mucronées, glabres, celles de l’involucre lancéo- lées oblongues. Capitules multifiores ; calice tomenteux blanchâtre. Var. ochroleuca Edw., Bor Rec. 624. [Syn. : | G. ochroleuca Lodd.]; Bor. Cars. 1184; plante plus grêle. Calice à tomentum jaunâtre. G. subulata Lamk. [Syn.: G. biflora Wikstr.; G. simplex L.] — Cap. — Ramules tétragônes pubescentes au sommet, feuilles linéaires, glabres, les supérieures acuminées subulées. Capitules à 2-3 fleurs, calice presque glabre. On cultive encore : G. denudata Lindl., Bor. R:G. 757; G. imbricata L., Lopo. Cas. 890; G.| lævigata Thunb. Axor. rep. IL. 89; G. oppositi- folia L., Apr. Rep. IV, 225; Bor. Mac. 1902; G. tomentosa L., Bor. Mac. 2761. kb Pincements et taille après floraison. Terre | de bruyère humeuse. Serre froide. J. D Fig. 423. — GLORIOSA SIMPLEX L. Goats Beard. Nom anglais du Spiræa Aruncus et des Salsifis. Gobéa. Pour Cobéa, voir Cobæa. Gobelet. Voir Formes des arbres fruitiers. GOBETER. Dans la culture du Champignon de | couche, l'opération du Gobetage consiste à battre la terre qui couvre la surface des meules lardées | (voir Champignon de couche). Gobeter double la | consonne # devant un e muet: Je gobette. GODET. Sorte de petit pot en terre cuite sans rebord, c’est-à-dire à parois lisses et unies sur toute la hauteur. On fait des Godets de différentes dimensions, depuis 2 cm. jusqu'à 15 ou 16 cm. de diamètre, mesure prise intérieurement dans la partie supé- rieure. Les dimensions varient de centimètre en centimètre, et même pour les modèles les plus petits, de demi-centimètre en demi-centimètre. Les Godets sont presque indispensables en jardinage, pour peu que l’on ait des plantes à 604 en DS Le GŒTHEA. élever sur couche ou en serre et à repiquertr jeunes. À Pour faciliter le marcottage, on à imaginé des Godets fendus sur le côté, de manière“ permettre de faire passer, dans l’intérieur dm | vase, le rameau à marcotter. Une fois ce rameau introduit, on remplit de terre ou de mousseet l’on bouche la fente au moyen d’un tesson, d'une lame de bois, etc. (Voir aussi Pot). L. He Godetia. Voir Œnothera. dE : GOËLAND. Ce palmipède longipenne que l’on capture souvent dans les régions ma times ou même dans l'intérieur des terres, est quelquefois lâché dans les jardins où l’on utilise son appétit carnivore pour faire la chasse aux | | Fig. 424, — GŒTHEA STRICTIFLORA Hook. | 1 | limaces, aux escargots et aux insectes. Il fauts avoir soin de lui couper les grandes pennesde l'aile et même de le tenir à l’attache pendant les premiers jours. Dès qu'il est accoutumé à son nouveau séjour, on peut le laisser errerà sa guise dans toute l'étendue de l’enclos du jardin, où il rendra les mêmes services quel Cigogne. Ù D' T. GŒTHEA Nees et Martius. (Malvacées-Uré- nées.) Arbriss.; flles. entières ou à dentsdis- tantes les unes des autres ;fl. habituellt. disposées en fascicules qui sortent directement de latige plus rart. solit. aux aisselles des flles.; calice 5-fide, enveloppé par des bractéoles amples.et colorées, au nombre de quatre à six; pétales courts; colonne staminale 5-dentée au dessous ï du sommet; ovaire à cinq loges uniovulées; cars pelles nus se séparant de l'axe, arrondis au ommet, obtus, indéhiscents. ! | à espèces du Brésil. à À + e] = . NT 2 # « mi. L2 . (GŒTHEA. Les Gæœthea ressemblent beaucoup aux Pavo- ja, dont ils se distinguent par le mode d’inflo- escence, par les proportions différentes des ractéoles, des sépales et des pétales. Ÿ G. strictiflora Hook. (Fig.424.Voir p. 601.) — >résil. — B. M. 4577; FL. p. S. 814. — Flles. Ipaisses, ovales et dentées ; fl. petites ; calicule ongt. persist., entourant la fl, rouge-carmin reiné. \ Serre chaude humide; bouturage. P.:H 4 Goldapfel. Nom allemand de la Tomate. | Gold Cup. Nom anglais du Ranunculus bul- LOSuS 1 À Gold Dust. Nom anglais de la Corbeille d'Or Alyssum saxatile). ondes dorées. | Gold Knots. Nom anglais du ÆRanunculus cris. Gold-Orange. Nom allemand de l’Aucuba. Golden Chain. Nom anglais du Cytise (Labur- ‘um vulgare). dago). Goldfussia. Voir Strobilanthes. Or (Ranunculus). Goldlack. Nom allemand de la Giroflée jaune heiranthus). | Goldregen. Nom allemand du Cytise ou Faux- tbénier (Laburnum vulgare). | Golärute. Nom allemand de la Verge d'or Solidago Virga-aurea). | Gombo. Nom vulgaire de l'Hibiscus escu- nus. | GOMMES. Substances quis’épanchent dansles ssus végétaux ou s’échappent au dehors par - &s Amygdalées en particulier. | La production de Gomme s’observe souvent “| la suite de blessures, mais elle peut recon- aître d’autres causes, la présence de parasites .jarexemple. | La Gomme est une production pour ainsi ire normale chez certains Acacia qui donnent L gomme arabique, des Astragales qui pro- _luisent la gomme adragante. - | Elle est pathologique dans les Amygdalées, LL Vigne, la Canne à sucre, etc. D: D. - | Gommier d'Australie. Nom vulgaire de l'Eu- klyptus Globulus. | GOMMOSE BACILLAIRE. Maladie de la Vigne écrite par MM. Prillieux et Delacroix, et ca- \ctérisée par la présence de la gomme et celle e bactéries dans les tissus de la Vigne. Elle _teconnait particulièrement par un piqueté . P1r, quelquefois confluent sur la coupe trans- sale des sarments et des altérations très ariées des organes plus jeunes et des feuilles. es Sarments peuvent présenter des érosions | de véritables chancres allongés. C'est à _ Ptte forme que MM. Foex et Viala ont ap- que très improprement le terme de géli- re. Les feuilles présentent souvent des dé- | CA +. | Gold Fern. Nom anglais des Gymnogramme à | Golden-Rod. Nom anglais des Verge d'Or (So- Goldknüpfchen. Nom allemand des Boutons -\es ouvertures artificielles et sont produites par “me modification de la membrane cellulaire, la | - loïson intérmediaire des éléments plus spécia- - tment, ainsi que l’a établi M. Ed. Prillieux pour | . runier, Cerisier, Pêcher Abricotier, etc. ; dans | GOMPHOLOBIUM. | formations, quiconstituent le symptôme nommé roncet ou aubernage. D'année en année. le cep | atteint s’affaiblit et finit par périr ; letraitement consiste dans le recépage des portions atteintes | et l’enduit des plaies ainsi faites, avec une solu- tion de sulfate de fer à 50 /,, aiguisée de 10}, d'acide sulfurique, suivi, lorsqu'ii est sec, | d’une application de coaltar ou d'un emplâtre isolant quelconque. Dr:B: | GOMPHIA Schreb. (Ochnacées.) Arbres ou ar- | brisseaux glabres ; files. alternes, persistantes, | simples, coriaces, luisantes, finement dentées et à nervures très apparentes; stipules libres dans les espèces américaines, connées dans les autres. FI. jaunes, sur des pédoncules articulés à la base, en panicules ou en grappes termi- nales ou axillaires. Calice de 5 sépales sou- vent colorés, persistants ou caducs ; 5 pétales obovales, munis d’onglet ; 10 étamines, insérées à la base du torus, dressées, conniventes, à filets courts ; ovaire à 5-6 divisions profondes, se changeant en 5 drupes ou moins, par avorte- ment, sessiles sur le torus élargi. Environ 80 espèces, presque toutes d'Amérique australe tropicale quelques-unes d’Afrique, très peu d’Asie. On cultive surtout le G. Theophrasta Hook., B. M. 5642; Garrenrz. 1865, t. 471 (Wolken- steinia Theophrasta Rgel.); G. gigantophylla Ehrard ; voir Le Jardin, 1889, p. 268; et G. oli- væformis St. Hil., B. M. 5262; Leu. Jarp. FL. 415 (G. decorans Lem.). Ce sont de magnifiques plantes de serre chaude, à port de Theophrasta, et exigeant la même culture. T6 GOMPHOCARPUS RBr. (Asclépiadées.) Herbes vivaces ou suffrutescentes à feuilles opposées. Fleurs pentamères, à ‘corolle rotacée ou cam- panulacée ; couronne à 5squames, Cymes ombel- liformes, le plus souvent pédonculées. Environ $0 espèces, de l'Afrique austro-tropi- cale, Arabie, Amérique boréale et centrale. G. arborescens R. Br. [Syn.: Asclepias arbo- rescens Li. ; Jaco. ScnœnBr. t. 50 ; À. pubes- cens L.]— Cap.—Suffrutescent. Feuilles glabres, ovales oblongues, mucronées, courtemt. pétio- lées. G. fruticosus R. Br. — Bor. Mac. 1628. [Syn.: Asclepias fruticosa L.] — ComMmiL. RAR. t. 25. — Arabie. Eur. austr. — Tige suffrutes- cente; feuilles linéaires acutiuscules, atténuées en pétiole. Pédoncules à 8-12 fleurs. On utilise dans certains pays les aigrettes des graines comme succédané du Coton. JE GOMPHOLOBIUM Sm. (Légumineuses.) Arbris- seaux à files. alternes, composées-digitées pin- nées, à 3-5 folioles, la terminale toujours sessile, ou simples; fl. terminales, rarement axillaires, solitaires ou en courtes grappes, jaunes ou rouges, sans bractées ni bractéoles. Calice à tube court et à lobes bien plus longs, sem- blables; pétales subsessiles; étendard réniforme ; ailes oblongues ou en faulx; carène obtuse; éta- mines libres; ovaire stipité, devenant gousse subglobuleuse, oblongue, renflée, renfermant des graines sans arille avec un funicule épais, allongé. —24 espèces, toutes d'Australie, à culti- ver en serre froide, comme les Bruyères, mais — GOMPHOLOBIUM. de préférence en pleine terre, en lieu bien éclairé. Se multiplient de boutures faites à froid sous cloche. Les plus répandues sont : G. barbigerum DC. B. M. 4171, petit arbris- seau à tiges anguleuses; files. à 3 folioles liné- aires aiguës; fl. solitaires, jaune d’or; G. capi- tatum À. Cunn. B. R. 1563, à rameaux grêles, poilus ; files. à 7-9 folioles linéaires subulées mucronées, lisses en dessus ; fl. jaunes, en capi- tules, l'été; G. hirsutum Paxt., Mac. 16, 55, files. composées de 11-17 folioles linéaires, cou- vertes de longs poils soyeux ; en hiver, fl. jau- nes ou pourprées, en corymbes terminaux; G. polymorphum R. Br.,B. M. 1533, rameaux volubiles ou couchés ; files. à 3-5 folioles linéaires, à bords roulés,glabres ; au printemps, fl à grand étendard pourpre en dessus, écar- late en dessous, et marqué d’une tache jaune; ailes purpurines; G. venustum R. Br., B. M. 4958,20-24 folioles linéaires, glabres; fl. pourpre violet tachées de jaune, en corymbes multi- flores. On pourrait encore citer: G.grandiflorum Sm., B. R. 484, files. trifoliolées, linéaires, grandes ; fleurs jaune d’or, l'été; G. Knightianum Lindl, B. R. t. 1468 (G. heterophyllum Don), files ter- nées et pennées, à 2-4 paires de folioles ovales arrondies ou linéaires ; fl. bleuâtres, tachées de jaune, en cymes terminales; G. marginatum k. Br. B. R. 480, files. trifoliolées, marginées; fl jaunes, en grappes terminales; G. tomentosum Labill., Nov. Hozr. t. 134; B. R. 1474, 5-9 folioles étroites, linéaires subulées; fl. jaunes, souvent solitaires, etc. 2 EEE GOMPHRENA L, Amarantine. (Amarantacées- Gomphrénées.) Herbes dressées ou couchées, rameuses, hirsutes ou velues ; articulations sou- vent renflées ; feuilles opposées, sessiles ou cour- tement pétiolées, entières; fleurs hermaphro- dites, munies de bractées et de bractéoles sca- rieuses et colorées, réunies en têtes globu- leuses au sommet des rameaux, rarement dis- posées en épi. Périanthe 5-fide, sessile entre les bractées, souvent laineux. Etamines soudées en#tube allongé. Fruit (utricule) indéhiscent, ovoïde ou oblong, comprimé Graines lenticu- laires, à enveloppes coriaces, lisses. Environ 70 espèces. Amér. trop. et subtrop., Australie et Asie. G. aurantiaca Dene. — Mexique. — Annuel; tige rameuse, articulée, ferme et dressée, haute de 35 à 40 cm.; capitules ovoïdes; bractées orangées; fleurs jaunes; var. coccinea, fleurs rouge écarlate. G. globosa L. Amarantoïde; Immortelle vio- Jette; all.: Nagelkraut. Bois ATL. PL. JarD. 239. — Inde orient. — Annuel; haut de 40 à 50 .em.; inflorescences globuleuses, pourpre violet luisant. Var. roses et blanches. Les G. sont de belles plantes, mais un peu délicates; très recherchées pour bouquets perpétuels. Semer successivement en Mmars- avril, sur couche chaude et sous chassis, re- ‘piquer en pépinière, mettre en place, dans les plates-bandes, ou en petits groupes, à expo- sition chaude et en terre saine, légère, for- tement mélangée de vieux terreau de couche .décomposé. MARAIS ES 606 — GOODENTA. GONGORA Ruiz et Pav. (Orchidées-Way: dées.) — (Dédié à don Ant. de Gongor vice-roi de la Nlle-Grenade.) — Herbes épi" phytes ; pseudo-bulbes à côtes saillantes, portant | 2-3 feuilles veinées-plissées ; inflorescence 14: dicale, en longue grappe dressée ou retom- | bante; fl. écartées; s. postérieur soudé à la | colonne, ainsi que les pétales; s. latéraux larges et réfléchis. Labelle replié longitudinas lement, onguiculé, diversement muni de cornes. dents ou soies; continu avec le pied allongé de la colonne. Colonne ailée; 2 pollinies pyri- formes allongées, fixées à un rétinacle linéaire à glande petite. Anthère uniloculaire. — En viron 20 espèces, habitant l'Amérique tropia cale, du Brésil au Mexique: on a réuni 3264 genre le genre Acropera Lindley. Li G. atropurpurea Hooker. — B. M.t. 3220.04 — Fleurs d’un pourpre foncé uniforme." Trinité. | G. aurantiaca Reichenb. f. — B, M. t. 550.4 — Syn.: Acropera aurantiaca Lindley. — Grappes dressée de fl. oranges. | G. Buffonia Lindley. — B. R. 1841, t. 2. FI. jaunes, tachées de pourpre foncé. — Brésil. G. Loddigesii Reichenb. f. — B. M. t. 3563).4 — Syn. : Acropera Loddigesii Lindl. — Grappesk courtes, tombantes de fi. jaune-cuir, pointil-* lées ou non de pourpre foncé. | G. maculata, Lindley. — B. M. t. 3687: 8. R.t. 1610. — Syn.: G. tricolor Reichenb. f — | Voisin du @. atropur purea; fl. d’un jaune rou-* geâtre, maculées de pourpre foncé. — Guyane. Î … D e- = G. odoratissima Ch. Lemaire. — F£, sn] | t. 229. — F1. rougeâtre, maculée de cramoisi" très foncé, — Vénézuéla. ; G. portentosa Linden et Reichenb. f. —"B" M. t. 4284. — Equateur. \ G. truncata Lindley. — B. R. 1845, t. 50. — Mexique. Ces plantes épiphytes demandent de la lu-" mière sans soleil direct; un compost très léger, très bien draîné; elles s’accommodent très bien. du traitement des Miltonia. Comme les g'enres voisins à feuilles veinées plissées: Houlletias Stanhopea, Catasetum, etc., elles craignent\les insectes et surtout l’humidité dans les jeunes! pousses. Très avides d’eau pendant la végéta: tion, on ne les arrose pendant le repos que pour empêcher les pseudo-bulbes de rider: Ach. EF. M Goniophlebium. Voir Polypodium. Goniopteris. Voir Polypodium. GOODENIA Sm. (Goodéniacées.) Herbes suf frutescentes, rarement arbrisseaux; files. al« ternes ou radicakes; fl. jaunes, pourpres ou bleues, sur des pédoncules axillaires uniflores formant des grappes ou des panicules au som! met des rameaux; calice à tube très court soudé à l'ovaire, et à limbe à 5 divisions pros fondes; corolle à tube bossu ou éperonné fendu, et à limbe oblique; anthères libres; styl indivis ; capsule globuleuse, ovoïde ou oblongue!. biloculaire, s’ouvrant parallèlement à la cloi son; graines comprimées. Environ 70 espèces toutes d'Australie. | On cultive surtout le G. grandiflora Sims B. M. 890; B. R. 31, 29; files. inférieures ly 14 DT ET | . GOODENTA. — ées, les supérieures ovales cordiformes, acu- rinées, dentées, couvertes, ainsi que les jeunes iges, de poils glanduleux; fl. jaunes; et le G. (vata Sm.. VENT. Jar. Ces. t. 3; Ann. Mus. 8,1; Cav. Ic. 506 ; sous-arbrisseau pulvérulent; lles. ovales aiguës, dentelées, barbues aux isselles ; pédoncules axillaires trifides; fl. aunes: segments du calice subulés. Plantes ‘orangerie; en terre légère ou de bruyère; nultiplication de boutures, de marcottes, d’é- llats et de graines. | G. radicans Pers. Syn de Selliera radicans. | ME? | GOODENOVIÉES. Famille de plantes Dico- ylédones-Gamopétales très voisines des Cam- lanulacées (tribu des Lobéliées), dont elles dif- brent surtout par l'absence de suc lactescent. | GOODIA Salisb (Légumineuses-Génistées.) letits arbrisseaux à feuilles 3-foliolées. Calice ilobé, à lèvre supérieure bidentée, l'inférieure 3 dents étroites presqu'égales. Fleurs pana- -hées de jaune et de pourpre, disposées en grap- es terminales. | 2 espèces de l'Australie. G. lotifolia Salisb. — Bor. Mac. 958; Lonn. ag. 696; HERB. AMAT. V,347.— Arbrisseau sar- -lenteux ou buissonnant. Folioles ovales, - labres, glaucescentes. Fleurs jaune pâle avec - (taches rouges à la base de l’étendard. |G. pubescens Sims. — Bor. Mac. 1310. — rbrisseau buissonnant atteigt. env. 2m.; fo- bles cunéiformes, pubescentes ainsi que les -imeaux et les pédoncules. Fleurs maculées - & rouge. Printemps. Multiplication de graines, - butures au printemps à l’étouffée. de D: GOODYERA Rob. Brown. (Orchidées-Neot- ées.) — (Dédié à J. Goodyer, botaniste anglais.) Herbes terrestres à rhizomes rampants, cul- vées pour leur feuillage coloré etvelouté. Port >s Anœctochilus. Inflorescence terminale; fi. 1 grappes dressées ; s. postérieur contigu aux t., formant une sorte de casque; labelle :ssile, concave, ascendant. Colonne courte. - nthère terminale, renfermant des pollinies fra- . (les, se prolongeant en une caudicule et ter- - (inée par une glande fixée au rostellum. — nviron 25 espèces, habitant l'Europe, Madère, - Asie tropicale et tempérée, l'Amérique boréale | les Iles Mascareignes. | Parmi les espèces cultivées : G. discolor Ker. — B. R. t.271; B. M. t. 2055. : Fleurs blanches avec une tache jaune sur le belle; feuilles d’un vert foncé velouté, rayées mgitudinalement. — Amérique du sud ; s. ch. IG. pubescens, R. Brown. — B. M. t. 2540; ppD. Bor. Cas. t. 972. — Feuilles vertes, vei- tes de blanc. — Amérique boréale; s. temp G. repens R. Brown. Espèce européenne, à Iles d’un vert velouté et fleurs blanc-rosé, orantes. Ces plantes, qu’elles vivent en serre tempé- e ou chaude, exigent une forte humidité et Ach.F. Gooseberry. Nom anglais dela Groseille à Ma- ereau. _\Gordius. Voir Dragonneau. 1 Con 607 GOSSYPIUM. GORDONIA Ellis. (Ternstræmiacées.) Arbres à files. persistantes, entières ou crénelées ; pé- doncules unifiores, très courts et axillaires, ou serrés au sommet des rameaux ; fl. souvent très belles, accompagnées de 2-4 bractées, et rap- pelant, comme organisation, la fleur des Camel- lia. 5 sépales très inégaux; pétales libres ou un peu soudés à la base, ceux du centre plus orands que les autres; étamines nombreuses, en » faisceaux à la base, ou soudées en un anneau adhérent aux pétales; anthères versa- tiles ; ovaire à 3-5 loges multiovulées; style allongé, stigmate charnu; capsule souvent oblongue, déhiscente; graines munies d’une aile au sommet. Environ 10 espèces, dont 2 de l'Amérique du Nord, les autres de l’Asie tropicale et de l’Ar- chipel Indien. On cultive surtout les espèces américaines: G. Lasianthus L., B. M 668; N. D. 2, 68; Mes. pu Mus. 16,16; Micax. Ans. 3,1; vulg. Alcée de la Floride; arbre d’orangerie; files. lancéolées, atténuées à la base, étroitement dentées, coriaces, glabres, luisantes; pédon- cules allongés ; fl. jaunes ; calice soyeux tomen- teux ; fruit acuminé; et G. pubescens Lamk. VENT. Man. 1; HErB. AMAT. 4,236 ; Micxx. Ars. 3. 2; filles. spatulées lancéolées, pubescentes en dessous; fl. presque sessiles, solitaires à l’aisselle des anciennes pousses, grandes, blan- ches, odorantes ; espèce presque rustique. Terre de bruyère ; situation éclairée pendant l'hiver; boutures à l’étouffée, au printemps; marcottes et semis. GORGE. On désigne sous ce nom la partie su- périeure des calices gamosépales et des corolles gamopétales où le tube s’évase pour passer au limbe. Gorse. Nom anglais de l’Ajonc (Ulex euro- paeus). GOSSYPIUM L. Genre de la famille des Mal- vacées, voisin des Hibiscus, renfermant plu- sieurs espèces des régions intertropicales de l’ancien et du nouveau continent, cultivées de- puis la plus haute antiquité pour la production de la substance textile désignée sous le nom de Coton. Les espèces les plus estimées sont : le G. bar- badense L., la plus répandue en dehors des tro- piques, abondamment cultivée aux Etats-Unis, introduite dans l'Europe méridionale, l'Algérie, etc. — Le G. herbaceum L., annuel. sous-ligneux dans les pays chauds. Espèce cultivable dans le midi de l’Europe et le nord de l'Afrique. — G. arboreum L., grand arbrisseau ne différant guère de l'espèce précédente que par sa taille plus élevée et sa tige ligneuse. Il en existe des variétés à longue et à courte soie, cultivées à la Nlle.-Orléans. Ce dernier G. serait, dit-on, originaire de l’Asie et de l’Afrique. Le semis du Cotonnier se fait en Asie, en Al- gérie et aux Etats-Unis, du 15 mars au 15 avril. La récolte des capsules a lieu en septembre et octobre. La culture de cette plante occupe en- viron 8 millions d'hectares aux Etats-Unis. L'Inde les Antilles, l'Amérique du Sud, l'Egypte, sont ensuite les principaux pays de production. GOSSYPIUM. - Les fleurs des Cotonniers sont grandes, jaunes ou pourprées. Le fruit est une capsule à 3-5 loges contenant de nombreuses graines, des- quelles on extrait une huile utilisée dans l’in- dustrie. Les graines sont enveloppées de fila- ments blancs ou jaunâtres, qui sont produits par les cellules du tégument superficiel hyper- trophiées et prolongées en tubes plus ou moins longs (coton courte soie ou longue sonic). Gouet. Nom français des Arum. Gouge à Asperges. Voir Couteau à Asperges. Goulot. Voir Arrosoir. Goumi. Nom vulgaire de l’ÆElæagnus edulis. Gourde de pélerin. Nom vulgaire des Lage- naria. GOURMAND. Nom sous lequel on désigne | les rameaux trop vigoureux qui se développent | au détriment des autres rameaux. (Voir Taille.) | GOUSSE. Fruit capsulaire provenant d’un car- pelle unique, déhiscent en deux valves, dont chacune ne porte de graines que le long de l’un de ses deux bords. (Haricot, Pois, Acacia.) Goutte de sang. Nom français de l’Adonis æsti- valis. Gozell. Nom anglais du Groseillier à maque- reau. GOVENIA Lindley. (Orchidées-Vandées.) — (Dédié à Goven, horticulteur anglais.) — Herbes terrestres à rhizomes épaissis quelque- fois en pseudo-bulbes; tiges peu feuillées, dressées. Inflorescence terminale; fl. médiocres à s. égaux et connivents, les latéraux formant menton avec le pied de la colonne. Pétales semblables. Labelle articulé avec le pied de la colonne, concave, entier. Colonne incurvée, ai- lée; anthère uniloculaire, renfermant 4 polli- nies! fixées à un large rétinacle terminé par une glande. — Environ 10 espèces, habitant l'Amérique tropicale du Mexique au Brésil. G. Gardneri Hooker. — B. M. t. 3660. — FI. blanches, maculées, en longue grappes dressées. — Brésil. — Serre temp. G. utriculata Lindley, — B. M. t. 4151. — Jamaïque. @es plantes se cultivent comme les Bletia, avec un repos prolongé, sans cependant cesser les arrosements, et avec beaucoup de lumière et d’eau pendant la végétation. Ach. F. Goyave, Goyavier. Voir Psidium. GRABOWSKIA Schlecht. (Solanées.) Arbris- seaux à rameaux divariqués, armés à chaque nœud, d’épines courtes, égalemt. divariquées, et de feuilles obovées oblongues, très entières. Pé- dicelles parfois solitaires à chaque nœud, par-, fois réunis en corymbe à l'extrémité des ra-. meaux. Fleurs pentamères, d’un violet pâle. Ovaire à 2 loges. | 4-5 espèces de la partie extra-tropicale de! l'Amérique du Sud. On trouve parfois dans les jardins les espèces suivantes: G. boerhaaviæfolia W. Arn. [Syn.: Lycium L.], du Pérou; G. duplicata W. Arn., BoT. M4c. 3811, du Brésil; G. Schlechtendalii Sendtn. [Syn.: G. boerhaaviæfolia Schlecht.], du Brésil. Ornement des rocailles ensoleillées. Boutures. | | | | | | | | | | 608 | brûler dès le mois de mai les feuilles attaquéess | espèce (Gracilaria juglandella) produit des 4 . | enveloppes : l’une externe, ferme (Testa), Pau GRAINE. syringella) est un Papillon nocturne très pet et très grêle, dont la femelle pond au premi printemps sur les jeunes feuilles du Lilas. Æ chenilles qui sortent de ses œufs minent feuille qui se boursoufle, se fane et noircit: mai, on trouve dans chaque feuille toute un famille de chenilles : elles lient plusieurs feui les ensemble par des fils de soie. En juin, elles se dispersent, se suspendant par leurs fils, “et vont se transformer au pied de l’arbuste da de petites coques soyeuses. Il y a jusqu’à trois générations par an et la dernière hiverne Sous forme de chrysalide. On trouve aussi l'espèce. 4 sur le Troëne et le Jasmin. Il faut couperet L on peut encore écrasser les jeunes chenilles noissantes en serrant entre les doigts les premières taches des feuilles. — Une autre gâts sur les Noyers, dont elle roule les feuilles en cornet. D'T L nie ds! ni Ya: Le | | ? . : A 0 ; l 4- k re Fig. 425, — GRAMMATOPHYLLUM SPECIOSUM 1 = [ GRAINE. La Graine est le résultat de Pévos lution de l’ovule après la fécondation. Ellemesf formée : 1° d'un Tégument ou enveloppe prote trice ; 20 de l’Amande. Le Le Tégument où spermoderme comprend L î interne, mince (Tegmen). +4 Le Testa, lisse, granulé, relevé de lignes.ssall lantes ou de stries, présente généralement.n | petit enfoncement au centre d’une petitense lie (micropyle), et la cicatrice laissée funicule en se détachant à la maturité Ombilic). C’est ordinairement par le mk J. D. GRACILARIA. La Teigne du Lilas (Gracilaria que sort. la radicule de l'embryon au moMme | de la germination. 15 |: : GRAINE. — r- D >. | Les graines présentent parfois extérieurement Les formations quien modifient l’aspect: Arilles, Saroncules, Strophioles, Poils, Aigrettes (voir es mots). L'Amande renferme toujours un Æmbryon woir ce mot) ou plante rudimentaire à l’état te vie ralentie. Dans certains cas, cet embryon wnstitue à lui seul l'amande (Gland du Chêne, raine de Haricot, pépin de Poire). La graine t alors dite Exalbuminée ou sans albumen. es Cotylédons (voir ce mot et Embryon), très | serve nécessaires au développement de la tune plante pendant la germination, Dans mntient en outre l’Albumen, tissu gorgé de velopper: amidon, matières grasses, matières ndant (Betterave, Belle de nuit), c'est le con- aire qui à lieu et l’albumen est central. Il y a fin des graines qui possèdent un second al- imen (périsperme). Graine d’ Avignon. Fruit du Neryrun des tein- iers (Rhamnus infectorius). tGraines de Perroquet. Achaines du Carthamus ctorius. IGRAINIER. Collection de graines. GRAINETIER. Qui vend des graines. GRAMINÉES. Famille de plantes Monocotylé- mes comprenant des herbes annuelles, vi- ces ou ligneuses (Bambous), à tiges nou- ses et creuses (Chaumes). Feuilles alternes, à rtie supérieure étalée en limbe et à base rmant une gaine fendue dans toute sa lon- - eur, insérée au niveau d’un nœud et entou- - ntl’entre-nœud supérieur, munie au point de union de ces deux portions, d’une lame sail- hte ou ligule. Fleurs hermaphrodites ou uni- Kuées, ordinairement disposées en épillets ; 1 (d'une ou de plusieurs fleurs alternes et dis- lues. Ordinairement les fleurs sont constituées r: deux ou trois écailles, dont l’extérieure est -licée plus bas que l’autre (glumeüles); des étami- 15 généralement au nombre de 3, rarement en -1mbre moindre ou en nombre plus grand, hy- Bynes, libres; un ovaire supère, uniloculaire, Le fruit est : est un Caryopse (voir ce mot). 13 tri- . Panicées, Maydées, Oryzées, Tristéginées, “. Avénées, Chloridées, Festucées, Hordées, imbusées. "RAMMANGIS Reichenb. f. (Orchidées-Van- 0.) — (jpauua, écriture, allusion aux ma- Ces des fleurs.) — Herbes épiphytes, vigou- -SéS; tiges épaissies en pseudo-bulbes termi- | Par 2-5 feuilles carénées, coriaces. Inflo- fus radicale; fl. charnues, remarquables, ‘érant de celles du genre Grammatophyllum P! le menton double que forment les sépales la- Lux; par le labelle fixé à la base de la co- ln e ailée; ï°es à une Ê es, l’une |: à … I} anthère uniloculaire; 2 pollinies glande en forme d’écaille. — 2 es- de Madagasear, l’autre de Java. TIONNAIRE D'HORTICULTURE. -(1x-ci formés de deux bractées alternes (glume) | 609 Sveloppés, renferment alors les matériaux de | tautres graines : Blé, Maïs, Ricin, etc. l’'amande »serves nutritives que l'embryon utilise pour se | buminoïdes. Généralement l’albumen entoure | C’est une petite herbe annuelle, haute de 8 à mplètement l'embryon; dans certains cas ce- | Atenant un seul ovule, surmonté de deux, Vandées.)—( Lement 5 styles parfois soudés en un seul. | — Herbes épiphytes à tiges épaissies en pseudo- — GRAMMATOPHYLLUM. G. Éllisii Reichenb. £ — B. Mt. 5179. Syn. : Grammatophyllum Ellisii Lindley. — Grandes | grappes retombantes de fleurs assez grandes, à | fond jaune, barrées transversalement de raies | brun foncé et verdâtre. Labelle blanc, rosé aux extrémités des lobes latéraux; lobe médian veiné de pourpre. Madagascar; s. ch. G. Huttonii Benth. — B. M. t. 5676. Syn.: Cymbidium Hutionii Lindley. — Périanthe à | divisions acuminées ; sépales bruns; pétales et labelle à fond jaune moucheté de pourpre brun. Culture des Aerides et Saccolabium, avec un repos un peu plus accentué. Ach. F. GRAMMANTHES DC. (Crassulacées.) Genre ne renfermant qu'une espèce, originaire du Cap: :G. gentianoides DC.; FL. D. S. 5, 518; BeLc. | Horrt. 1, 66; B. M. 4607; Leu. Jarp, FL. 205. 10 em. à tiges glauques, rigides, à ramifications dichotomiques; files. opposées, oblongues ou li- néaires, entières, charnues ; fl. très nombreuses, en cymes paniculées, jaunâtres ou orangées, à calice campanulé,quinquéfide; corolle à 5-6 lobes étalés et à tube égal au calice; 5-6 étamines; 5 à 6 styles ; graines très fines. La plante entière est couverte de fleurettes de couleur très vive, qui ne s'ouvrent qu'au soleil, et se succèdent tout l’été. On en fait de très belles potées; craint l'humidité; demande un sol léger, sain, bien draïiné, une exposition chaude. Semer en mars sur couche; repiquer en godets. J.G. GRAMMATOCARPUS Presl. (Loasées.) Genre très voisin des Loasa, et des Blumenbachia; s’en distinguant par sa capsule étroite, droite, s’ou- vrant longitudinalement en 5 valves, au lieu de s'ouvrir seulement au sommet, ou d’être tordue en spirale. | G.volubilis Presl. (Scyphanthus elegans Don.) — B. M. 5028. — Herbe vivace, annuelle dans les cul- tures,volubile, pubescente.à files. opposées, bi-ou tripinnatiséquées ; fl. axillaires, sessiles, Jaunes, non accompagnées de bractées; ovaire allongé. Garniture detreillages, balcons, palissades ; de- mande sol léger et sain, redoute l'humidité et le grand soleil. Semer sur couche, en mars- avril, repiquer en pot, mettre en place e ne GRAMMATOPHYLLUM Blume. (Orchidées- yoapua, écriture, etwukhov, feuille.) bulbes; feuilles distiques, peu nombreuses, longues, carénées, loriformes. Inflorescence ra- dicale; fl. grandes, charnues ;s. et p. semblables, libres ; labelle fixé au dessus du bas de la co- lonne. concave; lobes latéraux enveloppant la colonne non ailée. Pollinies 2, cireuses, sphé- riques, fendues, fixées à une glande en fer à cheval. — Environ 3-4 espèces, habitant la pé- ninsule et l’archipel malais. re G. Ellisii Lindley. Voir Grammangis Ellisii Reichenb. f. :G. multiflorum Lindley. — B. R. 1839, t. 65; 1843, t. 69. — Manille. | G. speciosum Blume. (Fig. 425. Voir p. 608.) — B. M. t. 5157; FL. sernes, t. 1386. — Larges fleurs de 15 cm. de diamètre; jaunes, mouchetées ! de brun. 39 GRAND-DUC. —— Culture des Aerides, avec compost un peu, plus substantiel et repos plus accentué. Ach.F. Grand-Duc. Voir Duc. GRAPHIOLA. Genre de Champignons de la! famille des Ustilaginées, qui attaque les feuilles | de Palmiers, Chamærops, Phœnix canariensis, | etc., y produisant des réceptacles en forme de) petites cupules qui renferment des chapelets de très petites spores hyalines, portées sur des sté- rigmates grêles. | Cette maladie porte vulgairement le nom de pou. Pour l’atténuer et même la faire dispa-| raître, il y a lieu de placer les Palmiers dans une atmosphère aussi sèche que possible, les arroser peu et les bien exposer à la FE Le Ék ss sé B Fig. 426. — PYRALE DES PRUNES. GRAPHOLITA WEBERIANA. (A. Insecte grossi. B. Grandeur naturelle.) GRAPHOLITA. (Fig. 426.) Genre de Papillons | nocturnes, dont le type est la Pyrale des Prunes | (Gr. Weberiana), dont la chenille se tient sous | l'écorce des Pruniers., Cerisiers, Pêchers, Abri- cotiers, Amandiers, y ereusant des galeries et | déterminant une sécrétion gommeuse. En sep- | tembre, sans quitter l’écorce, elle se chrysalide | et passe ainsi l’hiver. Le Papillon se montre en juin-juillet et la femelle pond ses œufs dans les fentes de l’écorce. Pour s’en débarrasser, il | faut enlever l'écorce et goudronner les parties attaquées qui intéressent l’aubier. | La Pyrale des Pois (Gr. pisana) est une autre | espèce du même genre, dont la chenille se trouve dans la gousse des Pois, en juin-juillet, passant | d’un Pois à l’autre. En septembre, elle en sort | pour se filer dans la terre une coque de soie où elle passe l'hiver, se chrysalidant seulement au printemps. Le Papillon se montre en juin. Il en résulte que les Pois véreux par le fait de cette | espèce sont ceux de l’arrière-saison, tandis que la Bruche des Pois (qui est la larve d’un Coléoptère) passe l'hiver dans les pois de semences eten sort | moins profondt. trifide ; 2 étam. à filets dilats au printemps pour piquer les Pois précoces. — | à la base, décurrents; 2 ovules par loge; ca On devra brûler les gousses attaquées, puis, pen- | sule stipitée, contenant deux graines. dant l'hiver, jeter de l’eau bouillante sur le ter- rain infecté pour détruire les jeunes chenilles. La Pyrale des boutons de Rose (Gr. tripunc- | (Justicia picta L.) — 1 m. 50; files. oblongue tata), dont la chenille vit dans les boutons FE Rose, se chrysalide dans le bouton ou dans le \eth rte + LE nd hf: hrs à à FEUAC & de. Met 1: . , ” 4 ' 4 PL" A # L Ce « Lys 4 à “ " 610 | bana est une autre espèce qui roule les feuilles « 0 fs ‘ ‘24 nr # GRAPTOPHYLLUM. sol : le Papillon vole en juillet. Il faut couper - et brûler les boutons attaqués. — La Gr cynos- des Rosiers. Dr TN + Fig. 427. — GRAPPE. (Cerasus Padus.) GRAPPE. (Fig. 427.) Inflorescence qui diffèrt de l’épi par les fleurs pédicellées au lieu d'être sessiles sur l’axe commun. Lorsque les pédM celles sont ramifiés, la grappe est dite composée. Grappin. Voir Fourche crochue. Fig. 428. — Grappin. . ï « ï . ' 5 pas = 7 GRAPTOPHYLLUM Nees. (Acanthacées.) A brisseaux glabres ; files. opposées, très entièr® ou épineuses-dentées, fréquemment colorée fl. rouges, en cymes ou fascicules disposés eh thyrse terminal dense ou axillaires ; calice cou 5-partit; corolle à tube oblique ou incurvé, «t laté dans le haut; limbe bilabié, à lèvre posté dressée, concave, bilobée, l’antér. étalée, plusc 2 | + esp. de l'Australie ou des iles du Pacifiqu) G. hortense Nees. — B. R. 1227; B. M: 18% vertes, maculées de jaune; fl. écarlates, tn belles. Serre chaude ; bouturage. P.H. . e 1: 4 £ + GRASLAUCH. E 3 Graslauch. Nom allemand de la Ciboulette. | “ Grassette. Nom francais des Pinguicula. | GRATIOLA L. (Serophularinées.) Genre ren- 1 toutes les régions tempérées des deux hémi- ticole. La seule espèce européenne, G. officinalis L., Herbe au pauvre homme, est une plante des marais et lieux humides, à souche rampante; tige glabre, dressée, simple ; files. lancéolées. sessiles, embrassantes, denticulées au sommet; f. blanc rosé, sur des pédicelles axillaires plus Lcourts que les feuilles: calice quinquépartit; mines. dont 2 stériles; capsule ovale, subglobu- leuse. biloculaire. EÉtait très réputée autrefois Grattoir. Voir Racloir. GRAVESIA Naud. Genre de la famille des Mélastomacées, très voisin des Bertolonia, dont il diffère surtout par le ealice turbiné, prolongé lau dessus de l’ovaire qui est à 5 loges au lieu d’être en grappes scorpioides. 2 espèces, origi- uttata Triana [Syn. : Bertolonia guttata Hook.; )lante vivace de serre chaude, comme les Ber- bolonia; ses tiges quadrangulaires, hautes de 0 centimètres, portent des feuilles assez trandes, ovales, parcourues par 5 nervures lon- Hitudinales dans l'intervalle desquelles se déta- hent, sur un fond vert gai, des séries de gros loints arrondis, roses. Le dessous des feuilles st rouge carmin. Les fleurs sont petites. roses. :! GRAVIER. Dans le sable extrait des rivières - L trouvent de petits cailloux arrondis, sorte de lalets très petits qu’on appelle gravier. Ce sable assé à l’aide de claies de différents calibres one du gravier de différentes grosseurs. En “hrticulture, le gravier est employé à divers sages: il sert à sabler les allées des jardins, s bâches et les sentiers des serres, à drainer fond des pots ou des terrines de semis. Ad- is dans les allées des parcs, il empêche dans 1e certaine mesure la croissance des mau- ‘ma herbes pendant la belle saison ; mais à wpproche de l'hiver, ilest utile de le mettre | tas, avec une râtissoire, sur le côté des {ées, pour éviter son mélange avec le sol par lite des gels et dégels. Ch. Gr. | Great Burnet. Nom anglais de la Pimpre- | REFFAGE. Tel que le pratiquent les hor- lulteurs, dans la grande majorité des cas, le ‘ilage n'est pas un véritable procédé de MUtiplication des végétaux, mais l'association ‘ deux plantes différentes, dont l’une, le sujet, St à la nutrition minérale, et l’autre, le gref- J, remplit les fonctions d’assimilation. Il { évident que cette association ne peut être £ Lt - 611 { fermant une vingtaine d'espèces croissant dans sphères, peu intéressantes au point de vue hor-. \Jimbe de la corolle à 4 lobes inégaux; 4 éta-. comme plante officinale (purgatif drastique); quelquefois cultivée dans les collections de plantes aquatiques amphibies; très De d'être triloculaire; la capsule prolongée au. dessus du tube du calice au lieu d'être incluse; 'infldrescence en ombelle de cymes au lieu aaires de Madagascar. La plus connue est le G.. 8. M. t. 5524 ; FL. D. S. XVI. pl. 1696]. C’est une — GREFFAGE. À priori, il n’est pas possible de déterminer cette affinité, qui ici, comme pour les phéno- mènes d’'hybridation, n’est pas toujours en rapport avec la similitude des espèces. Aïnsi, il en est de très voisines, comme le Poirier et le Pommier, qui peuvent difficilement être greffées l’une sur l’autre, tandis que la greffe du Poirier réussit sur le Cognassier, l’Aubépine et le Sorbier. L'expérience seule peut done déterminer l’affinité pour le greffage. D'une manière générale, on ne peut rappro- cher par la greffe que des plantes de la même famille. Mais dans une même famille, l’aptitude des différentes espèces à s'associer entre elles est très différente : le Poirier se greffe bien sur le Cognassier, mais l'opération inverse est difficile. Les plantes à feuilles persistantes présentent encore une particularité: tandis que les es- pèces à feuilles persistantes peuvent être greffées facilement sur des espèces à feuilles caduques de la même famille (Photinia sur Co- gnassier, Laurier-Cerise sur Merisier-à-grappes et Merisier-des-oiseaux), on ne parvient qu’ex- ceptionnellement à greffer les arbres à feuilles caduques sur ceux à feuilles persistantes. Quoique associés par la greffe, le sujet et le greffon gardent chacun leur nature spécifique et il n’y à aucune union interne des éléments cellulaires de l’un et de l’autre. La démarca- tion des deux est bien nette chez les arbres greffés lorsque le sujet et le greffon ont des bois de couleur différente. | Jusqu'ici on ne connaît d'influence réelle du greffon sur le sujet que chez les Abutilons | panachés greffés sur Abutilons verts : la pa- nachure se transmet au sujet; cette particu- larité n’est pas expliquée. Quant à l'influence du sujet sur le greffon, elle est évidente et: s'observe facilement dans les pépinières et les Jardins. La vigueur, la durée et même la qua- lité des fruits de nos Poiriers et de nos Pom- miers varient avec la nature des sujets sur les- quels ils sont greffés. Ce fait n’a rien d’éton- nant, puisque c'est le sujet qui fournit à l’asso- | ciation toute sa nourriture minérale. Pour que la greffe réussisse, il faut que les tissus de cicatrisation du sujet et du greffon se confondent intimement et rétablissent la continuité des faisceaux fibro-vasculaires (li- | béro-ligneux) de l’un et de l’autre. C’est la rai- son pour laquelle les végétaux pourvus de cambium, dont les plaies se cicatrisent | par bourrelets, peuvent seuls être greffés. Tels | sont surtout les Dicotylédones et les Gymmo- spermes. Il est aussi nécessaire que les deux zones génératrices du greffon et du sujet soient juxtaposées aussi bien que possible, afin que les deux tissus cicatriciels se touchent dès l'origine et se réunissent. On comprend de même l'utilité des sections nettes et des liga- tures qui fixent le greffon. La production des tissus de cicatrisation est favorisée par l'humidité, tandis que la dessic- cation est nuisible. C’est pour ce motif que toutes les fois que les plaies faites au sujet et usée que si les deux plantes mises en con- | à la greffe pourraient être exposées à l’air, on tp ésentent certaine affinité physiologique. | les enduit d’un mastic onctueux. 4 E. Lt. Ÿ “a LÉ ER } 4 à | UE ne -j Qi Ee s° + Mara 4 : à | ' pe A de 5 Re si nn in LA “ ue à : Le RARE L i Li Lé GREFFE. — 612 — GREFFE. GREFFE. Le greffage est une opération qui, consiste à souder un végétal ou une portion de | végétal à un autre qui deviendra son support, et lui fournira une partie de l’aliment nécessaire à sa croissance. L'opérateur se nomme greffeur ; l’opération dans son ensemble, greffage, et le travail ter- miné constitue la greffe. Le végétal qui reçoit la greffe est généralement complet et doit puiser sa nourriture dans le sol pour la transmettre à la partie greffée; on l'appelle set. Quelquefois cependant, le sujet est un simple fragment de branche, de rameau ou de racine, en un mot, une bouture ; mais il est de nature à développer lui-même des racines aussitôt le oreffage ac- compli, aussitôt sa mise en nourrice, sa plan- tation en pépinière ou en place. L'autre végétal on le fragment de l’autre vé- gétal,que l’on greffe sur le sujet, devra posséder | au moins un bourgeon ou un œil vif ou latent, etse trouver en bon état, c’est-à-dire ni desséché, ni moisi, ni pourri, ni pénétré d'humidité étran-| gère. On lui à donné le nom de greffon; on l'appelle vulgairement «greffe». Tout en unifiant leur existence, le sujet et le oreffon conservent chacun ses qualités origi- | naires, ses propriétés caractéristiques, enfin une constitution propre, leurs couches ligneuses et corticales continuant à se développer sans | délicate produirait un arbre chétif. Si, au que les fibres et les vaisseaux de l’un viennent s'entremêler avec les fibres et les vaisseaux de l’autre, C’est en quelque sorte l’unité fédérative laissant aux intéressés leur autonomie. Avec des soins tout particuliers, presque tous |tion si nécessaire à l'existence normale delle les végétaux dicotylédones peuvent être soumis | au greffage. Jusqu'ici les plantes monocotylé- dones ont été essayées sans succès. Serait-ce parce que leur structure, où manquent la couche cambiale et le parenchyme cellulaire, n'offre pas la moindre prise à l’agglutination de frag- ments ainsi rapprochés? Or, sans cette liaison intime, le greffage est impossible. Le greffage à pour but: 10 De changer la nature d’un végétal en mo- difiant le bois, le feuillage, la floraison ou la fructification qu’il était appelé à donner; 20 De provoquer l’évolution de branches, de fleurs ou de fruits sur les parties de l’arbuste qui en étaient privées ; 30 De restaurer un arbre défectueux ou épuisé, par la transfusion d’une sève nouvelle, d’élé- ments sains et vigoureux ; | d'abord sur le sujet une variété de vigueur n température. Si la science ne peut formule: ces conditions d’une manière précise, le tacti greffeur doit savoir y suppléer. Les lois d’affinité spécifique sont presqu inconnues. Les faits acquis ne peuvent ê que l’objet d’une constatation; aucune théo ne saurait encore en être déduite. Il est cepe dant admis que ces lois d’affinité ont une ct rélation avec les familles naturelles; les ge res qui peuvent être rapprochés par la gr doivent appartenir à la même famille b nique. Il ne s'ensuit pas cependant que #0 les genres, toutes les espèces d’une même fami puissent être greffés l’un sur l’autre, mais, : pétons-le, les espèces à rapprocher par la gr doivent être de la même famille. 4 En principe, il est préférable de rapprocher. par le greffage des sujets ayant entre eux que que analogie de vigueur, d'entrée en vég éte tion, de robusticité. | S'il y avait discordance, il vaudrait miet | à que le greffon eût une végétation moins pré- coce que le sujet; dans le cas contraire, privé de la nourriture du sol, il s’affamerait vite... Les espèces ou variétés qui sont habituel volontiers d’un sujet de vigueur moyenne. Avec un sujet faible, le greffage d’une traire, le sujet était fougueux en sève, ler tat pourrait être le même, la greffe étant « l'impossibilité d'absorber toute la nourri | fournie par les-racines; l'équilibre de végéta! plante serait rompu. Lorsqu'il s’agit de vigueur, les inégalitél trop saillantes peuvent être réduites au moyer d’un double greffage ou surgreffage, On g eff termédiaire; plus tard, c’est elle qui \. tera le greffage de la variété que l’on propager. | Toutefois, le sujet doit être assez fort por! recevoir la greffe. S'il est chétif, le grefto. se soudera, mais l'arbre futur restera délica A son tour, le greffon doit sortir de rac pure. Sain, robuste, le végétal qui le fournit 1} transmettra la santé, la rusticité. Pour toute sorte de greffage, il est indisp sable que les deux parties greffées aient. { communication intime, non pas leur épidern) ni la moelle, mais leur zone génératrice, . ces 40 De rapprocher sur la même souche les deux sexes des végétaux dioïques, afin de faci- liter la fécondité de l’espèce, ou de rendre sta- minée la plante pistillée et réciproquement; 50 De conserver, de propager un grand nombre de variétés d'arbres d'utilité ou d'agrément qui ne sauraient être reproduites par aucun autre procédé de multiplication. Conditions de succès du Greflage. — L'ha- bileté de l'opérateur compte pour beaucoup dans le suecès de la greffe. Mais il est d’autres conditions essentielles à la réussite, et qui sont en quelque sorte les règles du greffage. Telles sont l’affinité entre espèces, la vigueur des deux parties mises en contact, leur état de sève, leur rapprochement intime, la saison, la à-dire les couches nouvelles et vives dili | et de l’aubier, dans le tissu desquelles Gran) Le la sève. La liaison ne s’accomplit bien CURE de cette condition. : | La multiplicité des points de contactfe rise une soudure plus complète, qui Ed encore par la similitude de contexture em | greffon et le sujet, principalement en ce ( regarde la nature herbacée ou RS à tissus. En: | Une précaution à prendre, et qui a sa 1f ï son d’être, consiste à ménager un ®il au SU} et un œil au greffon, à leur point de joncti| Il en résultera des bourgeons d'appel teront l'union des De et des 5 posées. 0 ECS | | .. GREFFE. PE. : ). Enfin, la prompte agglutination des parties lest une conséquence de l’habileté del’opérateur, qui saura éviter les plaies ou les aviver et les soustraire à l’action des agents atmosphé- riques. | Saison du Greffage. — En principe, le gref- ti ise doit être pratiqué pendant que la sève lest en mouvement. Lorsqu'on opère au prin- temps, on a soin de choisir le moment où la sève se réveille; à l'automne, c’est avant qu'elle entre en léthargie. Pendant l'été, on évitera la phase où le liquide séveux est trop actif. Pour toute sorte de greffage, avons-nous dit, L est bon que le sujet et le greffon soient ans un état de sève à peu près analogue, la formation du tissu cicatriciel ou de soudure en sera mieux assurée. | La saison du greffage en plein air est de- buis le mois de mars jusqu’en septembre. Nous parlons en général; dansles pays chauds, a végétation commence un mois plus tôt. Aïl- leurs, certains végétaux conservent leur sève | met de retarder quelque peu le greffage d'au- omne. | Une atmosphère calme, sans hâles dessé- Chants, plutôt chaude que pluvieuse ou froide, est avantageuse au succès de l'opération. La thaleur dans certaines limites, excite le fluide | ourricier; le froid l’engourdit. | Pendant les gelées d'hiver, la greffe — nous | ntendons la greffe avec soudure immédiate — m'est possible qu’à l’abri d’un verre protecteur. | a chaleur factice et les combinaisons de l’hor- liculteur y excitent et entretiennent la végéta- ion au degré voulu. Le greffage sous verre, pratiqué dans la serre à multiplication, ou sous loche, ou dans une bâche, se fait habituel- ement de janvier en mars et de juillet en ponte | Sous les tropiques, où la végétation est pour -insi dire permanente, le greffeur devra éviter a période des grandes pluies et, si possible, la )eine saison des chaleurs excessives. | Matériel du greffage. — Des outils simples, 1ommodes, tenus en bon état de propreté. pour- us de lames bien acérées, seront préférés aux anstruments compliqués, à plusieurs lames, ou érissés de parties saillantes qui peuvent blesser larbuste et l'opérateur. | L'outil à lame fixe présente plus de fermeté ‘ans le manche; mais un instrument à lame fer- Jante est plus facile à transporter. | Le couteau-greffoir, la serpette, le couteau à rreffer, le sécateur, la scie, sont indispensables É travail du greffage; nous passons sous si- nce les instruments de second ordre ou de intaisie : gouge, métro-greffe, machines com- nées, etc. Les outils doivent être entretenus avec soin, fl bon état de service et de propreté. | Il ne faut pas négliger d’affiler souvent les mes tranchantes: les coupes vives et saines Yorisent la cicatrisation des plaies. | Presque tous les systèmes de greffage exigent ne ligature qui rapproche les tissus écartés et yS écorces soulevées, qui resserre les parties {ndues et fixe le greffon sur le sujet. AL ë 4 lusqu’en octobre et en novembre, ce qui per-. ’ Et CP SRE DE TR lait der LE TT bé h Ébahér Let PER PUS. | or LS ANE Pr UP EME nS LOUIS v € de ad MA Vsbx ÿ on PDO EN 7 ONE Ter ni tas Ve De te Eds k n, ù Cf at: / L 1e Cry > * 613 — GREFFE. On emploie généralement la laine filée, Le co- ton filé, le raphia, lorsqu'il s’agit d'opérations délicates par l’état de tendreté ou de ténuité des parties rapprochées. Le feuillage des Typha- cées, Spargaine ou Massette, préparé, séché à l'ombre, puis mis au frais au moment de son emploi, est utilisé dans les exploitations où l’on recherche l’économie de la dépense, par exemple lorsqu'il s’agit d’écussonner de grands carrés de pépinière à écussons. Les lanières de raphia, enatte du Brésil ou de Madagascar», ou du liber de Tilleul, dit enatte de Russie», conviennent aux greffages par rameau, aux opérations pra- tiquées sur de fortes tiges. En résumé, les meilleures ligatures sont celles qui ne peuvent s’allonger ni se retirer sous les influences hygrométriques, et qui sont douées d’une certaine élasticité leur permettant de se prêter à l'accroissement en diamètre du sujet. Plus le sujet sera gros, plus solide devra être le lien. Dans les greffages où l'écorce seule a été soulevée, il suffit de rapprocher les couches corticales et de brider le greffon sans le com- primer et sans couvrir l’œil ou bourgeon de la greffe. | L'application du lien se fait avec les deux mains. On le roule en spirale autour de la par- tie greffée, en serrant le lien à chaque tour, surtout au premier et au dernier, plus disposées à se relâcher. Les spires sont plus ou moins rapprochées; l’essentiel est qu’elles main- tiennent ferme la greffe. La force de tension s’accroit avec des spires rapprochées et dimi- nue si l’on superpose plusieurs tours de liga- ture. Le lien qui vacille quand on passe le doigt dessus n’est pas suffisamment tendu; alors on le serre à nouveau. Dans le greffage, le rôle de la ligature est provisoire ; il cesse quand la soudure est suffi- sante pour le développement du greffon. Pour compléter le greffage, il est nécessaire de recouvrir les plaies et les coupes avec un mastic onctueux, qui n’ait pas le défaut de des- sécher la plaie, ni de la brûler, ni de couler ou de se fendre par l’action de l’air ou par une mauvaise composition. Il faut engluer copieusement, sans économie, les plaies, l'extérieur des points de contact ou de rapprochement, et des fentes du sujet ou du greffon, quand la greffe est posée. Les greffes qui n’offrent aucune partie tran- chée exposée à l’air, l’écussonnage par exemple, ne réclament aucun onguent. - Les paysans qui opèrent sur de gros arbres ont généralement recours à l'Onguent de Saint- Fiacre, se composant de deux tiers de terre glaise et d’un tiers de bouse de vache. On le maintient sur le moignon greffé au moyen d’une ficelle ou d'un brin d’osier fendu et d’un linge formant poupée; il sera facile d'y mélanger de l'herbe hachée menu, pour en augmenter la con- sistance. ; | Le public horticole préfère les mastics chauds ou froids plus facilement applicables. Depuis longtemps, les pépiniéristes fabriquent eux-mêmes leur mastic chaud. La composition GREFFE. en est variée; elle a généralement pour base une combinaison de poix blanche, de poix noire, de cire jaune, de suif et de résine. On y ajoute parfois de l’ocre, du saindoux, des cendres fines; le tout sera fondu sur le feu, dans un vase de fer, et l’on attendra que la composition soit attiédie pour l'employer. Voici une composition employée dans les! pépinières d'Angers, d'Orléans, de Troyes: 19 D'abord faire fondre ensemble : Résine! he EPA 20 Poix blanche JEUN: »° 0790 20 En même temps, faire fondre à part: BULLE 1, kg. 0.250 30 Verser le suif fondu bien liquide sur le premier mélange, en ayant soin d’agiter for- tement; 40 Ajouter ensuite 500 grammes d’ocre rouge, | en le laissant tomber par petites portions, et en remuant longtemps le mélange. Quelle que soit la composition, il faut tou- jours que le mastic soit onctueux, malléable, exempt de mordant; il sera employé tiède, plutôt froid que chaud, plutôt liquide encore que déjà solide. On l’entretient à ce degré sur un fourneau portatif chauffé au bain-marie ou avec la lampe à esprit-de-vin ou par les pro- cédés vulgaires. Pour l'appliquer, on se sert d’un pinceau- brosse, ou d'un bâton tamponné par un chiffon; le plus souvent, on prend une spatule de bois. Le mastic chaud, convenable aux opérations printanières, est à préférer pour le greffage | d'automne, parce que la gelée a moins d’action sur lui. Le désagrément de fabriquer ou d'employer des engluements chauds a donné la vogue aux mastics froids, qui se ramollissent à la chaleur de la main ou restent onctueux par. la nature de leur composition. Le mastic froid est livré par le commerce dans des boîtes en fer-blanc, en pots ou en flacons à pommade, où il se conserve malléable même étant entamé. ut s’en servir, on l’étend avec une spa- tule; et, s’il faut mettre le doigt, on mouille ce- lui-ci avant de toucher le mastic. Une fois exposé à l'air, cet onguent durcit un peu; il ne gerce pas au froid et ne coule pas au soleil; c’est jusqu’à ce jour le meilleur engluement à employer. Un mastic manqué sera remis sur le feu; on y ajoutera suif ou axonge s’il est cassant, ré- sine s'il coule trop, alcool si la consistance nuit à la malléabilité. Remuer constamment le mélange et éviter d’y introduire l'essence de | térébenthine qui brûle les tissus ligneux. Il est important que le mastic ne reste pas onctueux sur l’arbre et qu'il -s’affermisse à l'air ou sèche assez vite, car la gelée, ayant dela prise sur une substance molle, pourrait fatiguer les tissus du sujet couverts d’onguent insuffisamment durci. Choix des sujets et des greffons. — Le sujet destiné au greffage est habituellement un végétal complet, portant tige, branches et racines; et exceptionnellement une simple boutüre, un fragment de rameau ou de racine. — 614 — | mité de son sujet. nu, GREFFE. Le sujet complet relève du travail de la pé- pinière, où l’on multiplie les végétaux par se mis, marcottage, cépée, bouturage. Le plant.» issu du drageonnage aurait l'inconvénient d'être lui-même trop excité au bourgeonnement.# des racines. 2: Le sujet, de nature saine et vigoureuse, doit, | être assez bien constitué pour recevoir ka | oreffe etfaciliter son développement, Il recevra w le greffage, laissé en place, ou mis en jauge ou rentré à l'abri — mais replanté aussitôt = suivant les circonstances. Quand le sujet doit. « être un simple fragment, bouture de rameau. ou de racine, ce fragment sera bien choisi, pré=« paré à l'avance et tenu provisoirement en. jauge, jusqu’au jour du greffage. 1 Le greffon, qu'il soit arbre, rameau ou bour- geon rudimentaire, c’est-à-dire œil ou gemme, ! doit être de bonne qualité, sain, rustique, en. un mot, parfaitement constitué. | Un greffon vicié propage le mal qu’il possèdes le mauvais choix répété sur plusieurs généra- tions amène une détérioration de la variété. Il convient encore de prendre des greffons k ayant les caractères spécifiques suffisamment W accentués, provenant d’étalons ou repères de qualité indiscutable. | mi Le greffon-arbre est un végétal complet; ce ns plant-greffon, planté depuis une année au M moins, doit naturellement se trouver à prox- e Le greffon-œil sera isolé du rameau quilew porte au moment même où l’on se dispose à l'appliquer sur le sujet. | Le greffon-rameau pourrait comprendre deux! sections : : | 19 Le rameau qui est détaché de son arbre! étalon pendant la sève pour les greffages d'été, et d'automne ; | 20 Le rameau qui est détaché de l'arbre au, repos de la sève, pour les greffages d’hiverMets de printemps. de | Les rameaux-greffons de la première section seront coupés sur l'arbre étalon au moment dus greffage, et effeuillés aussitôt, la feuille étanta coupée sur son pétiole. On les placera aussitôt! à l'ombre, la base entourée de mousse fraîche! ou baignant dans une eau dormante, en atten| dant leur emploi, qui ne saurait tarder Es danger pour la qualité du greffon 4 | Les rameaux-greffons destinés aux greffages d'hiver et de printemps seront recueillis Sur, l’étalon dans le courant de l’hiver, avantques la sève se soit mise en mouvement. On choisit, une température sèche et pas trop froide; lors- qu'il gèle fort, une partie du cämbium ef, retire des jeunes rameaux et ils ne se remets tent pas facilement. Pour les conserver en bon état jusqu’à l’époque du greffage, on les enterre aux deux tiers de leur longueur, à l'ombre d'un arbre vert, ou au nord d’un bâtiment dans un sol sec et sain. Il suffira d'ouvri® un trou ou une rigole ; on y placera les greffons un peu inclinés et l’on recouvrira la base awec de la terre ameublie; on pressera légèrement} Le sommet hors jauge bourgeonnera peut & être, mais les yeux inférieurs à utiliser 16510 /M.M ront endormis. à ve sé 4 4 ... GREFFE. — Dans les grands établissements de greffage, où, la conservation prolongée des greffons est | indispensable, et lorsque l’action des gelées d'hiver est à craindre sur ces rameaux de ré- | serve, on les assemble en petits bailots bien étiquetés ; le pied est formé par les extrémités de coupe laissées à nu, tandis que l’on entoure de paille la partie supérieure. Ces bottillons sont ensuite placés par leur base sur une. couche de sable sec et fin comme le sable à pavage, dans une cave modérément humide, hermétiquement fermée et non éclairée. Iei une lacière serait d’une grande ressource. En amé- hageant une chambrette contiguë, au niveau Mu sol, on y conservera intacts les greffons, l ssez tard dans la saison, sans que le mouve- ment de la sève se fasse sentir dans leurs tissus. | A défaut de glacière, nous avons pratiqué sous terre, à 20 centimètres, une retraite en- bourée de planches épaisses ; c'est en quelque porte une caisse sans fond couvrant les gref- tons déposés à même sur une terre meuble ou an lit de sable. Le couvercle est une planche implement posée sur le cadre; on lève pour rendre des greffons, il faut le replacer aussi- tôt, si l’on veut éviter le desséchement des ra-| meaux. | Les greffons privés d’air et de lumière, pla- | és là pendant le repos de la sève, se con- | erveront sains pendant toute l’année. Cette privation de l’air extérieur est rigoureusement hécessaire. Une trop forte épaisseur de gref- ons aurait l'inconvénient de provoquer Ja fer- nentation au cas où la fraicheur du sol se fe- ait sentir sur EUX. | L'état léthargique des greffons, si l’on peut Lexprimer ainsi, en permet l’utilisation de hai en août, pour les greffages par rameau ou jar œil ; ils se prêtent ainsi aux voyages, le tied dans la glaise, le corps dans la mousse n peu fraiche. A leur arrivée, ils seront plon- “és pendant quelques heures dans l’eau ou te- us quelques jours en terre, et même ilsseront ouchés tout en long dans le sol ou à la cave, endant deux, trois ou quatre semaines, s'ils nt l'écorce ridée; aussitôt revenus à l’état -ormal, ils pourront être utilisés au greffage. | Les rameaux-greffons cueillis en sève et À hamp et transportés par voie rapide. Le ra- eau aura la base piquée dans un tubercule U un tampon de mousse fraiche, tandis que | surplus sera entouré de sciure bien sèche | d'un papier parcheminé ou d’une toile ommée, substances qui ont la propriété de con- 2Iver intacts les rameaux-greffons lorsqu'ils nt exposés à rester assez longtemps en route Les greffons des espèces à feuilles persis- lates sont coupés sur la plante-étalon au |oment même de leur emploi. | Procédés de greffage. — Les procédés de gref- |ee Sont très nombreux. Ils varient à l'infini, Uvant les conditions où l’on se trouve; le plus Auvent, le hasard ou la fantaisie leur ont {Pnné naissance. Le classement méthodique des systèmes de lage devient difficile en présence de leur ltiplicité. Les lignes insaissisables de démar- estinés aux voyages, seront effeuillés sur le 1 h] 14 « Sr PS < GREFFE. cation, les noms consacrés par l'usage s’op- posent à l'agencement d’une classification irré- prochable. Toutefois on s'accorde à grouper les procédés de greffage en trois grandes divisions. I. Les greffages en approche. IT. Les greffages par rameau détaché. IIT. Les greffages par œil ou bourgeon dé- taché. Nous donnerons dans la partie descriptive à chaque subdivision de greffage, un titre qui rappellera le genre d'opération à pratiquer. Voici d’ailleurs l’ordre dans lequel nous ins- crivons les divers procédés connus : I. Greffage par approche. Greffage par approche de côté. Greffe par approche en placage, Greffe par approche en incrustation, Greffe par approche à l’anglaise. Greffage par approche en tête. Greffe en tête à l'anglaise. Greffage par approche en arc-boutant. Greffe en arc-boutant avec œil, Greffe en arc-boutant avec rameau. II. Greffage par rameau détaché. Greffage de côté sous écorce. Greffe sous écorce par rameau simple, Greffe sous écorce avec embase, Greffe sous écorce à l’anglaise. Greffage en couronne. Greffe en couronne ordinaire, Greffe en couronne perfectionnée. Greffage en placage. Greffe en placage ordinaire, Greffe en placage à l’anglaise, Greffe en placage en couronne, Greffe en placage avec lanière. Greffage en incrustation. Greffe en incrustation en tête, Greffe en incrustation de côté. Greffage dans l’aubier. Greffe dans l’aubier en tête, Greffe avec biseau plat, Greffe avec biseau de biais ; Greffe dans l’aubier de côté, _ Greffe avec entaille droite, Greffe avec entaille oblique. Greffage en fente. Greffe en fente ordinaire, Greffe en fente simple, Greffe en fente double, Greffe en fente terminale, Greffe terminale ligneuse, Greffe terminale herbacée, Greffe en fente sur bifurcation. Greffage à l'anglaise. Greffe anglaise simple, Greffe anglaise compliquée, Greffe anglaise au galop, Greffe au galop simple, Greffe au galop double, Greffe anglaise à cheval. dt np der EE GORE CRT Éd On ES favorisant l'adhésion intime des deux parties mises en contact. | Les travaux complémentaires seront indi- yués plus loin. Nous arrivons ainsi à l’un des plus anciens procédés : la greffe en fente. Greffage en fente. — Le greffage en fente bst employé à la propagation de la majeure bartie des végétaux ligneux à feuilles caduques. bonné définitivement au moment de l'opération, au point destiné à recevoir la greffe ; une coupe fraîche se prête mieux à la juxtaposition. | Si la tige est de moyenne grosseur, on ne lui pplique qu’une greffe, alors on établit l’aire de l’'amputation dans un sens légèrement ob- lique; mais si la force du sujet exige plusieurs b ‘effons, on fait la coupe sur un plan horizontal. à Le greffon est un fragment de rameau muni un œil ou de plusieurs yeux. Plus le sujet est lleune, plus court sera le greffon. Prenons pour Lerme moyen deux ou trois yeux; le greffon a les em. à 10 cm. de longueur. Pour le préparer, par taillons la partie inférieure de la greffe Re deux faces, en biseau presque triangulaire. Nous disons presque, attendu que les deux côtés taillés en s’amincissant, ne se rencontrent à vive arête-que vers la pointe. A l'opposé de Lette arête est le dos du biseau laissé intact par l'outil; il commence immédiatement sous lun œil et se termine en pointe à l'extrémité in- férieure du greffon. Dans quelques circonstances, “nous verrons qu'il est possible de ménager un Hbourgeon sur le dos du biseau; et dans certains procédés de greffage en fente terminale, le greffon est taillé sur les deux faces, en bec-de- ane au lieu d’être en coin triangulaire. | Quand on veut faire asseoir parfaitement le lameau-greffon sur le sujet, on ménage au sommet du biseau, en tête de chaque paroi amincie, une légère entaille horizontale ou ob- ba dans le sens de la coupe de la tige. | La préparation du greffon s'obtient plus ai- pement en tenant le rameau couché sur la main Bauche, allongé sur l’index. La main droite ar- mée d’un greffoir, taille le biseau en lissant {-hacun de ses côtés, la moindre inégalité s’op- pas à sa coïncidance avec le sujet; la pointe egeérement émoussée en facilitera le glisse- |. Greffe en fente simple ou en demi-fente. — | e sujet est de moyenne grosseur; nous le tron- {onnons obliquement, le sommet de la coupe nt horizontal ; puis y plaçant la pointe de et procédant, par secousses légères et Li | | | | 621 le l'outil de haut en bas, obliquement, sans al- — GREFFE. brusques, il en résulte une fente verticale ayant la longueur approximative du biseau du gref- fon. Le talent du greffeur consiste à ne pas fendre diamétralement Le sujet. Ce mouvement saccadé de la main qui tient l'outil a d’ailleurs Fig. 436. — Greffe en fente, simple. Po suiet. étêté à l tron. | POUT but de trancher l'écorce et les premières puLesujet, étété où non à l'avance, SeTa LTON- | Couches d’aubier, pour que le greffon ait son chemin tracé; si les parois du sillon étaient irrégulièrement séparées, il faudrait s'abstenir de les lisser avec un couteau. Fig. 437. — Insertion du greffon de la greffe en fente. Avant que cette fente partielle soit finie, de l’autre main nous prenons le greffon et nous l'y insérons par l’orifice supérieur, en le faisant descendre à mesure que l’'incision s'agrandit. Nous retirons même l'outil assez tôt pour que le greffon, se trouvant poussé par la main; achève de préparer son logement. Nous faisons glisser le biseau dans sa position défi- nitive, de façon que son écorce coïncide avec celle du sujet, sans saillie et sans cavités ac- centuées. Si La tige avait une écorce épaisse, nous inclinerions faiblement le greffon dans la fente, rentrant au sommet, sortant à la base, le croisement des couches de liber et d’aubier des deux parties amènerait inévitablement quelque point de contact. L'engluement est indispensable. La ligature, même en cas de fente partielle, retient les tissus. (Fig. 436.) GREFFE. — Greffe en fente double ou en fente complète. — Le sujet étant plus gros, recevra deux gref- fons. La coupe est horizontale, et nous fendons diagonalement le sujet. Dans ce but, nous pla- cons l'outil sur la tranche du sujet, la lame parallèlement à l’étui médullaire. Nous appu- yons des deux mains ; si le bois est résistant, le maiïllet sera utilisé; les greffons sont placés entre les lèvres de l’opérateur ou dans un vase contenant de la mousse fraîche. Quand la fente | est aux deux tiers finie, nous retirons l'outil Fig. 438. — Greffe en fente, double. sur un bord, tout en maintenant l’incision entre- | -baillée ; nous plaçons un greffon à l’autre bord et, en employant l'outil ou un bâtonnet aigu | comme un levier, nous faisons pénétrer le gref- fon complètement. L'insertion de l’autre gref- | fon n’est pas plus difficile ; peut-être faudra-t- il encore placer la lame de l'outil ou un coin de buis dans la fente, et forcer un peu l’ouverture pour faciliter le glissement de la deuxième, greffe. — Ligaturer ; engluer copieusement. Greffe en fente avec œil enchâssé. — En tail- lant le greffon, on ménage, sur le dos du bi- seau, un œil qui se trouvera enchâssé dans la fente du sujet; cet œil doit produire un scion vigoureux; on le palissera d’abord contre le sommet du greffon, et, plus tard, sur un tu- teur. — Ligaturer, engluer. asaison des différents modes du greffage en fente est au printemps, au réveil de la sève, ou à l'automne, avant sa léthargie. Le Cerisier et le Prunier préfèrent cette dernière période. Greffe en fente terminale. — Les Conifères, dont la tige s’'augmente chaque année d’un ver- ticille de branches et d’une flèche non ramifée, peuvent être propagés à l’aide de ce système. On le pratique à l’air libre, en avril-mai, quand les bourgeons du Sapin commencent à gonfler. Le greffon, choisi au sommet d’une branche, est un rameau ligneux, de l’année précédente, couronné de ses yeux terminaux. Son biseau légèrement aminci en dedans, est taillé unifor- mément et sans languette; on l’inoculera au sommet de la flèche du sujet, dans une fente pratiquée entre deux yeux de la couronne, à leur jonction vers l'œil central ; cette incision sera partielle ou totale. L'insertion étant faite, on ligature avec de la laine ou du coton, et on couvre d’onguent; on entoure ensuite la greffe avec une feuille de papier gris, afin de la préserver, à son début, de l’action du hâle et du soleil. 622 — GREFFE Au lieu d'un greffon ligneux qui s'adap aussi bien à certaines essences autres que de Conifères, on peut se servir d'un greffon #e bacé; nous avons plus partieulièrement app qué cette greffe au Pin. | Lors des premières évolutions de la sa e en mai-juin, — les jeunes pousses de Pin ayant déjà 3 cm. à 5 cm.. avant que les nouvel feuilles soient développées, — c'est l'inste propice au greffage. Le greffon est une de ces jeunes pousses, | l’état presque rudimentaire, munie de son œil terminal; on le cueille sur une branche de l’arbre- étalon, choisie au sommet ou de côté. On le taille en double biseau régulièrement aminci aux deux faces, avec un greffoir bien af- filé. Des précautions sont nécessaires à cause | de la contexture délicate du greffon. Le sujet est tronqué au sommet de la sèche | | immédiatement au dessous du groupe d’yeux terminaux. On enlève les feuilles autour du” | sommet, sauf quelques-unes conservées à Ja. tête qui devront y attirer la sève. L’incision sera diamétrale ou partielle, suivant la différence | de calibre entre le sujet et le greffon, maïsil” est préférable que leur diamètre soit identique. ! Le greffon est engagé assez profondément! dans cette ouverture, jusqu’à ce que le sommet! du biseau pénètre à 1 cm. au dessous de la’ tranche. Le dos du biseau doit coïncider avecl'é-| corce du sujet. Un tuteur serait indispensable pendant une année ou deux au moins. | On ligature avèc de la laine et on englue les coupes vives exposées à l'air; puis on entoure! la greffe avec un cornet de papier, que l’on maintiendra jusqu’à ce que les bourgeons gref-! fés soient entrés en végétation. 'f | vs - | ] D] an | \ 1 R Fig. 439. — Greffe en fente, sur bifurcation. | + Greffeen bifurcation. (Fig.439.) — Le greffon] âgé de deux ans, est enclavé sur le sujet al rencontre des deux branches. Le biseau du gref fon est taillé en double coin aminci sur vieux | . bois. La fente du sujet ne dépasse guère Les deux tiers du diamètre de l'arbre, de telle sorte d que le greffon s’y trouve bridé. Ligaturer ei! engluer le greffon complètement. æ | - GREFFE. bi On taillera assez long les branches; plus tard on réduira leur longueur, à mesure que le gref- fon se développera, de facon que les deux cour- sons puissent être enlevés à l’automne. L Greffage à l'anglaise. — La greffe anglaise comprend un sujet étêté et un greffon qui sont wénéraiement du même calibre. On les taille en biais, l’un dans un sens, l’autre dans un sens opposé, mais sous le même angle, pour qu'ils | oïncident par leur rapprochement. On aug- mente leurs points de contact par des languettes et des craus qui s’agrafent réciproquement. \ Le moment de greffer arrive avec mars et avril; l'opération réussirait encore en août- Septembre, quand la sève se ralentit. 1 Elle est nommée Greffe anglaise simple, lors- que le sujet et le greffon, de semblable dia- Mnètre, sont tranchés de biais sur biseau assez Long, et sans encoche sur la coupe. | On fait en sorte de conserver un œil au som- met du sujet et un autre à la base du greffon. | Les deux parties sont assemblées aussi par- faitement que possible; c’est donc une greffe par application pure et simple. Ligature souple, aine, spargaine ou caoutchouc; tuteurage et surveillance aux ligatures. Fig. 440. — Greffe anglaise compliquée. il !| Elle devient Greffe anglaise compliquée, quand, lur le biseau, taillé en bec-de-flûte très allongé, n pratique vers le tiers de la plaie, entre la roêlle et la pointe, une fente longitudinale, en 1énageant un œil à la base. Cette fente s'obtient tar un simple coup d'outil; on n’enlève aucune squille de bois. | Le sujet est soumis à une opération ana- pgue, tronçonnement en biais et fente au tiers apérieur avec bourgeons d'appel; cette fente (era ouverte, comme celle du greffon, entre le entre et la pointe de la tranche. | Une fois les deux biseaux préparés, on les pplique l’un sur l’autre de façon à se toucher 1 tous points; puis, faisant pénétrer la dent ans le cran, ils setrouvent intimement agrafés. | Si le greffon est moins large que le sujet, on | Tameêne au bord de la coupe, pour que les {Pidermes ou le liber se confondent au moins {1r un côté dans la même périphérie. Ligature Mastic. (Fig. 440.) 7 — _623 — GREFFE. ,. Ce mode de greffage est pratiqué à l'abri pour la reconstitution actuelle du vignoble. Dans leurs pépinières de Pommiers, les An- glais ont souvent secours à la greffe anglaise au | galop. Le sujet est étêté horizontalement ou à peu près avec la serpette ou le greffoir, on produit au sommet du trone et sur le côté une plaie longue de 5 em. à 6 em., commençant à l'écorce, finissant un peu dans l’aubier. Au tiers environ, d'un coup d'outil de haut en bas, sur cette écor- chure on obtient une petite encoche. Le greffon long de 10 cm. à :2 cm. aura sa moitié infé- rieure taillée en biseau plat; aux deux tiers du biseau, de bas en haut, l’outil produira la coche ou languette. Il reste pour finir à enchevêtrer les deux parties, à ligaturer et à engluer les points de contact ou mis à nu. Avec un gros sujet, on place deux greffons à chaque rive de son entaille. Enfin, la Greffe anglaise à cheval. — Le sujet est taillé au sommet en double biseau régulier. Le greffon est ouvert ou fendu à sa base et placé à cheval sur le sujet qui s’y enclave. Ligaturer et couvrir de mastic froid. Le choix d’un greffon trapu, terminé par un bouton floral, produit avec le Camellia et le Rhododendron un sujet immédiatement en fleurs. III. Greffage par œil ou bourgeon., L'œil ou bourgeon accompagné d’une cer- taine portion d’écorce, détaché d'un rameau, est le greffon de cette troisième division du greffage. Le lambeau d’écorce qui supporte l’œil doit comprendre toute l'épaisseur de la couche cor- ticale jusqu’à l’aubier exclusivement. Si Le gref- feur ne peut y arriver d’une façon rigoureuse, il vaudrait mieux entamer un peu de bois que d'oublier le moindre feuillet du liber. Le frag- ment cortical représente un écusson d’armoirie ou prend une forme tubulaire. De là, deux groupes; le greffage par écusson d’abord, puis le greffage en flûte. Le sujet est un arbre en végétation, alors son écorce doit s’isoler facilement de l’aubier pour y permettre l'introduction du greffon. Les rameaux qui auraient pu gêner le travail de l’application du greffon ont été retranchés assez de temps à l'avance. Le fluide séveux doit être en pleine activité plutôt qu’en décroissance. Greffage par écusson inoculé. (Fig. 441.) — Le mot écusson provient, disons-nous, de la forme du lambeau d’écorce qui accompagne l'œil; ce- pendant le dessin en est variable: elliptique, carré, triangulaire, obtus. La désignation hé- raldique, écusson, n’en persiste pas moins. En général, les greffons sont pris sur des ra- meaux de l’année courante, si le greffage est fait en été, et de l’année précédente, s’il est fait au printemps. Un rameau-greffon de grosseur moyenne est préférable aux rameaux trop forts ou trop faibles; les yeux doivent être bien formés. Le sujet doit se trouver en sève pour rece- voir le greffon. On s’en assure en soulevant l'écorce avec le greffoir; l'écorce s'isolera de “ s # CORAN ER Por QAR TT ji 2 Re +": ” - 1 GREFFE. _ l’aubier, sans déchirure, et laissera voir une légère humidité qui facilitera la soudure de l’'écusson. Il est assez important que les deux parties soient à un degré analogue de végétation; s’il y avait inégalité, il vaudrait mieux que le sujet fût plus avancé en sève que le greffon. Les rameanx à greffer, qui ne sont ici que des porte-greffons, ont quitté leur phase her- bacée et sont déjà ligneux. Leur état de sève est à point, si, avec l’outil ou l’ongle, on isole facilement l’écorce de l’aubier; on en reconnaît encore l’aoûtement à la nuance bien accusée de l’épiderme, à la formation de l’œil terminal, à la fermeté des tissus sous la pression des doigts. Fig, 441. — Greffe en écusson. De tous les systèmes de greffage, l’Ecusson- nage ordinaire est le plus répandu dans les pé- pinières et les jardins. Les rameaux-greffons étant choisis fd’après les recommandations précédentes, on les pré- pare en rejetant ce qui est inutile à l’écusson- nage. Disons d’abord que les yeux situés au milieu du rameau sont généralement conve- | nables au greffage en écusson; ceux de la base et du sommet ont souvent le défaut d'être in- complets, mous, herbacés, éteints ou trop dis- posés <à fleur». Ici, un greffon de choix serait un œil bien constitué, ni latent, ni fructifère, ni avarié en aucune façon; les rameaux antici- pés, les rameaux trop florifères seraient au con- traire de mauvais porte-greffons. Toutefois quand on n’est. pas suffisamment approvisionné d'éléments de choix, on peut employer les yeux douteux en les doublant sur le sujet, Il y a des bourgeons qui paraissent incertains, mais qui fournissent une bonne vé- _ gétation, les soins de l’'ébourgeonnage aidant. Les bourgeons saillants, éperonnés, ne sont pas à dédaigner, ni ceux qui se trouvent accom- pagnés de plusieurs feuilles ; l'œil bruni par l’insolation est mieux aoûté que l’œil verdâtre privé de soleil. Le rameau étant choisi, on retranche les ex- trémités impropres au greffage, et l’on coupe les feuilles sur leur pétiole, à 1 em. de l’œil ou gemme de la partie conservée, de façon qu'il en résulte le rameau-greffon multiple. Les scions ainsi préparés devront être immé- ’ PAT EU TRE RER TE ou à 624 “+ Us ï “ = GREFFE. diatement placés à l'ombre et au frais, leur ex- trémité inférieure plongée dans un vase d’eau ou plutôt dans la mousse humide. Dans l’eau, « le rameau ne doit pas rester au delà de cing à six heures, à moins qu'il ne soit ridé ou dessé- ché; alors on pourrait le laisser pendant une. journée le pied dans l’eau, à l’ombre, et une nuit dans la mousse ou un sol frais, pour lui. rendre l'humidité naturelle qu’il aurait perdue. k Le pépiniériste qui prépare dès la veille les « greffons pour le lendemain, leur fait passera ; nuit entourés d'herbe fraiche ou d’un linge mouillé. Si l'on manquait d’eau dans la pépi- nière, on enterrerait les rameaux de toute leur. longueur, en attendant qu’ils soient employés. | Cet état transitoire ne saurait durer plus de vingt-quatre heures. D Les greffons d'arbres à feuillage persistants ne seront pas effeuillés ; généralement on coupe“ les feuilles à la moitié du limbe. | Chez certains arbres, tels que le Bouleau,, l'Erable, le Hêtre, le Marronnier, le Févier, l'0-* ranger, on peut utiliser pour l'écussonnage, d'été des yeux saillants, assez courts, que lon rencontre sur des rameaux de l’année précé- dente. 1 Pour lever l’écusson, nous prenons le rameaur d’une main et le greffoir de l’autre; nous mar quons les bords supérieur et inférieur de lé“ cusson: par un coup de greffoir à 10 ou 15 cms au dessus de l’œil qui tranche les couches de l'écorce, et par un trait semblable à 15 à 20 em au dessous de l'œil sur le fragment du rameaus Maintenant nous plaçons la lame de l'outil. au dessus du trait supérieur et, l’inclinant, nous la faisons pénétrer jusqu’à l’aubier; puis, en la, faisant glisser sous l'écorce, nous arrivons au! trait inférieur, après avoir observé l’inflexion coudée du rameau sous l'œil. | Au revers, il reste un peu de bois sous bourgeon; ce fragment ligneux est son germe, pour ainsi dire; sans lui, pas de végétation possible. S'il était accompagné d’une esquilll d’aubier, en haut et en bas, nous pourriom l'enlever en la détachant vivement par la som» mité; car, en la soulevant par la base, il } aurait à craindre d’arracher ce germe, e l’œil ainsi vidé serait impropre à la végétation Toutefois, quand le sujet est en grande sève; M n'y aurait aucun inconvénient à laisser MM mince parcelle de bois sous l’écorce'; là JONC.X “ tion serait tout aussi intime. Dans la plupai} des cas, un greffeur retranche rarement ce m0} ceau d’aubier; s’il n’a pu l'éviter, il craindrail par cette extraction, de fatiguer: Pœil ou & l’exposer trop longtemps à l'air. L’écusson étant détaché du rameau, mou ouvrons l'écorce du sujet avec le greffoir, ef pratiquant, sur toute son épaisseur, deux 1! | sions représentant T; avec la spatule en ivoi nous soulevons les bords du trait longitudin! à son point de jonction sur le trait transvers | En même temps, la main qui tient l'écuss | par le pétiole, le glisse dans l’incision, asst} vivement pour que les parties internes 1 souffrent point de l'action de l'air. On au) donc soin de lever l’écusson juste au momey où il doit être inoculé. Il faut éviter qu’auct| N°4 em : 7 - GREFFE. torps étranger ne vienne s’introduire en même temps dans l’incision, et ligaturer im- Mmédiatement. 1 Les meilleures ligatures pour l’écussonnage ‘ont la laine, le raphia, la feuille de massette vu de spargaine, le coton filé. | Avec la ligature, on fait plusieurs tours rs en spirale autour du sujet. En com- Hençant par le haut, il n’y a pas à craindre de pire remonter l’écusson et de le faire sortir Le l'incision, ce qui pourrait arriver avec des treffons gros et larges. On placera un bout de k ligature sur le trait du T, et on le croisera vec deux ou trois tours du lien, en continuant |le rouler autour de la partie greffée par des pires rapprochées, jusqu’à la pointe du trait pngitudinal. Le second bout de la ligature sera assé sous l’avant-dernière spire, et serré nvenablement. Les points à brider plus ferme sont le som- let et la base de l’incision, la gorge de l’œil ; son coussinet. Cette tension du lien a des mites ; elle ne doit pas aller jusqu’à écailler greffe. Une ligature bien faite ne bouge pas and on passe le doigt dessus. | Si l’on rencontrait sur le greffon de trop gros eux pour le diamètre du sujet, par exemple ux du Sorbier, du Marronnier d'Inde, on ne Lurait les faire tenir dans l’incision qu’en don- ant à celle-ci une forme cruciale. Les deux pups de greffoir trancheront alors l'écorce Hau lieu de T), et le sommet de l’écusson sera On applique la ligature, soit en commencant di le milieu de l’incision pour finir aux deux trémités, soit d’après la méthode ordinaire; à le soin de bien fermer les écorces. Quand la sève du sujet est trop abondante, mme chez les Erables dans les pays froids, -, chez les Orangers dans les pays chauds, |ÿ aurait à craindre que l'exubérance de li- ide séveux ne vint enoyer» l’écusson, On y t alors obstacle en ouvrant en sens renversé “haision Sur le sujet (1 au lieu de T). Dans l’incision, l’inoculation du bourgeon- usson se fera donc de bas en haut. Le gref- 1, taillé en pointe au sommet, pénétrera eux dans lincision et s’y maintiendra par sa se coupée carrément et s’adaptant au trait nsversal du’... est bien entendu que l'incision du sujet sera ‘1e en sens inverse, l’œil-greffon aura tou- Jirs Sa position habituelle. tn ligature en commençant au bas de la plaie uit finir à la tête. En agissant autrement, on "larrait faire sortir l’écusson de sa loge. " | 2CUSSOnnage par placage. — Un sujet d’un f Le relativement petit, ou d'une écorce lisse et difficile à soulever, un greffon bossu, \'ourgeons rapprochés, suffisent pour motiver “placage de l'œil. HeeuSson à été levé par le procédé ordi- 416 OU par un moyen plus primitif. Les 1itre côtés du lambeau d’écorce attenant au AH8e0n sont d’abord cernés avec une lame Steffoir ; on saisit ensuite le bourgeon à 14 9 Ll p" ‘a Le # N DICTIONNAIRE D’HORTICULTURE. # 625 — GREFFE, la base du pétiole et, par un mouvement de la main imprimé habilement, on le détache de son rameau. Si l’on craignait de vider l’œil, on s’aiderait de la spatule simple que l’on ferait glisser entre l’écorce et l’aubier. Nous plaçons le greffon sur le sujet, à l’en- droit qui doit le recevoir. Avec l'outil greffoir ou métro-greffe, nou; y tracons la silhouette de la plaque d’écorce; il reste à enlever les couches corticales, et à y plaquer le greffon, On ligature avec précaution. Au lieu d’enlever la plaquette d’écorce sur le sujet, on peut se contenter de l’abaisser pour le relever ensuite sur l’écusson, avant la li- gature, Laissant un peu d’aubier sous l’écorce du greffon, on obtient l’écusson boisé qui sert à la multiplication sous verre de divers végétaux Azalea, Camellia, Rhododendron, Aucuba, etc, Epoque de l’'Écussonnage. — Toutes les fois qu'un sujet est en sève, son écussonnage est possible ; mais deux époques distinctes carac- térisent le greffage en écusson : 1° au prin- temps, à la montée de la sève, et lorsque l’on désire que la greffe entre immédiatement en végétation, c’est l’écussonnage à œil poussant ; 20 dans le cours de l'été, et lorsque la greffe ne doit végéter qu’au printemps suivant, c’est l’écussonnage à œil dormant. Incontestablement, le second système est pré- férable ; il est d’ailleurs le plus employé. Nous reviendrons sur les soins généraux réclamés par ces deux méthodes. En tout cas, il serait imprudent d’écusson- ner à œil dormant quand le fluide séveux est trop abondant, l'œil serait noyé. L’insuccès est encore à redouter, si l’on attend que la-sève soit moins active, alors que l'écorce des ra- meéaux ne s'isole plus de l'aubier et que les matinées deviennent fraiches. En écussonnant de la mi-août à la mi-sep- tembre les espèces à végétation prolongée, on prendra ses précautions pour favoriser la sou- dure de la greffe. Au moment d'écussonner, on réunira les branches du sauvageon en les liant. Aussitôt le greffage terminé, on coupera l’ex- trémité de ces branches aux trois quarts de leur longueur ; le mouvement de la sève éprou- vera un temps d'arrêt et l’agglutination de la greffe en sera la conséquence. | Deux ou trois semaines après le vreffage, on passe en revue les écussons, et l’on re- commence à greffer les sujets quand l’écusson a manqué, ou s'il est resté avec une écorce noire ou ridée. Mais la circulation de la sève est déjà ralentie ; il faut, pour ainsi dire, en chercher les derniers courants à la gorge d’une branche latérale ou sous l’empâtement d'une branche vigoureuse. Greffage en flûte. (Fig. 442.) — Le nom de sreffage en flûte ou en sifflet a été donné à ce système en raison de la ressemblance que l’on trouve, quant au mode de détacher le greffon, avec la manière d'obtenir des flûtes rustiques, des chalumeaux, au moyen de tubes ou de tuyaux d'écorce enlevés sur une branche en sève. Quoiqu’on ait remplacé cette greffe dans les 40 GREFFE. — pépinières par des systèmes plus expéditifs, il est cependant des personnes qui l’emploient encore pour multiplier le Châtaignier, le Noyer, le Mûrier, le Figuier, le Cerisier, l'Amandier, le Saule, le Peuplier, etc. L'époque de greffer en flûte est au prin- temps, dès la première évolution de la sève. On pourrait encore opérer vers la fin de l'été, avant que les nouvelles zones génératrices fussent séchées par le ralentissement de la vé- gétation. Fig. 442. — Greffe en flute, ordinaire. Il y a deux modes principaux d'opérer ; ils se ressemblent quant à la préparation du greffon ; la greffe en flûte ordinaire est la plus ré- pandue. Le greffon est une portion d'écorce de forme tubulaire, portant au moins un œil. On l’isole du rameau-greffon en pratiquant d'abord avec le greffoir une incision circulaire à 3 cm. au dessus de l'œil, et une autre au dessous. Ces deux traits limitent la hauteur du greffon, on les relie par une incision longitudinale ; alors on prend le greffon par le coussinet, et, avec dextérité, on détache la partie d’écorce com- prise entre les incisions Si l’on craignait d’ar- racher les fibres des bourgeons, on s’aiderait de la spatule du greffoir. Le greffon sera rapporté sur le sujet, à la place d’un cylindre d’écorce semblable en hau- teur, que l’on détache au même instant. Il convient de fonctionner avec habileté, par un temps calme, pour éviter de fatiguer les couches internes mises à nu. L’étêtage préalable du sujet, pour faciliter l’'emmanchure du greffon, donne souvent de bons résultats, mais il est plus rationnel de greffer sur le corps de la tige et de l’étêter plus tard, quand la soudure sera un fait ac- compli. Un sujet jeune et vivace se prêtera mieux au greffage en flûte que s’il était vieux ou en- durci. Un sujet trop gros sera greffé sur ses branches plutôt que sur le corps de la tige. En ménageant des lanières d’écorce sur les parties non. recouvertes par le greffon, il est rare que l’on ait besoin d'employer la cire à greffer. On peut même conserver toutes les la- nières et les relever sur le greffon, fût-il d'égal calibre ; c'est la greffe en flûte avec lanières. Travaux complémentaires du greffage. — Surveillance des ligatures. — Au moins huit jours 626 LE | h — GREFFE. apr ès le greffage, on veille à ce que la ligature è | n'étrangle pas la plante. Si elle pénètre dans l'écorce par l'effet de la croissance du sujet, l on se hâtera de donner un coup de greffoir | en travers de la ligature, à l'opposé du bour- : geon inoculé ou des jointures d'écorce ; le lien, ainsi coupé, tombe sans qu'on y prête la main. Il vaut mieux enlever le lien à l'automne, avant l'hiver, les épidermes et les points de“ jonction Ss ‘acclimater ont graduellement. On« laissera jusqu’au printemps la ligature dés È greffes sensibles au froid, sauf dans les situa-4 tions exposées au verglas. La tille, la laïne,4 le raphia enlevés assez tôt, permettront à lé corce de supporter la température et aux re- plis de disparaitre. Dans les premiers jours qui suivent le gref- fage, on pourra rencontrer plus fréquemment: des liens qui se relâchent; il faudra les renou- veler. En même temps. on rafraichira le mastic des engluements gercés ou tombés. | On profitera de cette première surveillance pour recommencer les greffes non réussies et pour enlever les cornets de papier, feuilles et autres écrans, placés sur le greffon pour Le pré- server de l’action du hâle et de la sécheresse. Etêtage du sujet. — Il s’agit ici des greffages en approche et de côté. Les arbres greffés par approche seront sou: mis au sevrage. Ainsi que nous l’avons indiqué. cette opération comprend l’étêtage du sujet eis la séparation de la mère;son but est de localisen la sève dans le sujet et dans le greffon réunif| et soudés. Les sujets greffés latéralement, soit par écus son, soit par rameau, — en placage, Sous écorce. dans l’aubier, en flûte, — seront écimés de suiti, ou après l'hiver, suivant le mode de greffage : œil poussant ou à œil dormant : | 19 Si le greffage est à œil poussant, c'est: à dire pratiqué assez tôt en saison pour per mettre au greffon de végéter avant l’hiver, lé cimage du sujet sera commencé plusieurs jour après le greffage ; on coupera les sommités de branches et de la flèche; huit Jours après, 0 les taillera encore plus court, et ainsi de suitt à mesure que le greffon se développera. jusqu 10 em. au dessus de la greffe. On ménagera de rameaux sur l'onglet pour aider le greffonàa tirer la sève; enfin. l’onglet sera enlevé aura de la greffe vers la fin de la végétation. Désox mais l’arbre est complet. 20 Si le greffage, au contraire, est à œil do. mant, c'est-à-dire sile greffon ne doit pas poussé avant le printemps suivant, on attendra qu l'hiver soit passé, et l'on étêtera le sujet| 10 cm. au dessus de la greffe. Lorsqu'il y aura des greffes sur plusieul branches, chaque branche sera tronçomn comme les tiges greffées. Le moignon conservé au dessus de la gret prend le nom d’onglet, de chicot. On le tiend} plus court, si le greffon est douteux où mu d'yeux peu saillants : si, au contraire, l’ongl est ramifié, on l’élague : il suffira de deux : trois bourgeons pour attirer la sève vers greffe. : GREFFE. Ébourgeonnement du sujet. — Quand la végé- ation commence, il faut ébourgeonner sévè- ement; plus tard, on agit avec plus de précau- tions. Nous abattons avec la serpette ou avec la main les bourgeons du sujet situés entre le sol et la greffe; on pourrait conserver quelques- uns de ces derniers, sur les tiges chétives et on pincer les jeunes pousses, elles y attireraient le fluide nourricier. “Les bourgeons quise développent sur l'onglet, | utour de la greffe, seront littéralement sup- rimés ; toutefois, au dessus de ce point, et afin le ne pas diminuer l'aspiration de la sève in- Mispensable à la soudure, on conserve un ou | Fig. 443. — Dressage du rameau de l’écusson, contre l’onglet, mce. On les conservera plus longtemps sur les - tpèces dont l'onglet se dessèche vite; ils se- nt élagués lorsque le jeune scion pourra se _rsser d’auxiliaire. Des sujets greffés en tête, sur tige ou sur janches préalablement tronquées, seront ourgeonnés jusqu'au sol, sur la tige et sur V5 branches greffées. Ça et là, on ménagera ovisoirement quelques petites ramifications ! des bourgeons, dans le but d'appeler le fluide veux vers la greffe ou vers les parties faibles. En tout temps, on extirpera soigneusement, squ’à leur naissance, les drageons et les rejets luterrains qui affameraient 1a greffe. Westruction des insectes. — En même temps 1e lébourgeonnement, aura lieu la surveil- 1e à l'égard des insectes, des escargots, li- Les, etc. et leur destruction. Ce sera d’ail- « LS un soin continuel, attendu que le mal est JEmanent; la greffe s’y trouve généralement 11S exposée que le sujet. a . sù LA ‘Du A ALERTE uxb à titre d’appelle-sè >ux bourgeons à titre d’appelle-sève, et on les Eli. d ” GREFFE. Palissage de la greffe. — (Fig. 444 et 445). Sur les arbres écimés avec onglet, dès que les rameaux de la greffe atteignent 10 cm., nous commençons à les palisser en les accolant contre l’onglet. Pour les espèces d'arbres où l’onglet ne suf- firait pas, on ajouterait un tuteur qui serait d’abord lié au collet du sujet, puis à la greffe. Les arbres susceptibles de se «décoller» à la greffe, ceux qui donnent des tiges fortes et tourmentées, ont besoin d’un tuteur dès leur début. ———————_—_—Z—ZEZE Fig. 444. — Palissage Fig. 445. — Palissage d’une greffe latérale de la greffe sur une contre le tuteur. jeune tige. Pour un jeune arbre greffé en tête, sans onglet, une baguette flexible réunie par les deux bouts sur la tige servira au palissage des ra- meaux de la greffe. | Si la tige porte plusieurs greffons, il faudra un support à chacun d'eux, soit une latte ou un petit bâton plus ou moins ramifié attaché au tronc par deux liens. Les sujets greffés en basse tige seront ac- compagnés d’un tuteur ayant une dimension calculée sur la végétation de la greffe en pre- mière année. Dans les pépinières, on conserve sur les arbres greffés Les lattes et les baguettes pendant au moins une année. Les jeunes scions de la greffe sont palissés avec du jonc. Les baguettes et les tuteurs sont attachés au sujet avec deux osiers, au moins; un seul osier ou plusieurs liens en jonc ou en paille ne seraient pas assez solides. Quand le rameau de la greffe devient ligneux, on peut l’accoler avec du gros jonc, de l’osier, avec de GREFFE, la tille, du raphia, de la spargaine, de la paille mouillée, avec des lanières d’écorce ou de jeunes tiges de lin ou de chanvre résultant d’un semis dru. On palisse avec soin en évitant de trop com- primer le rameau, d’en froisser l’épiderme ou d’en tourmenter les feuilles. Les tuteurs sont en bois arrondi plutôt qu’en brin fendu, le sulfatage en augmente la durée. On place l’échalas de préférence à la face nord du sujet; de cette façon, il ne gênera point l’action des rayons solaires sur les tissus de l’arbre. Un tuteur placé contre un arbre à haute tige doit toujours être assez élevé pour dépasser le point greffé. Trop court et attaché à la tige sans soutenir la greffe, il exposerait davantage cette dernière à être brisée par le vent; il se- rait préférable alors de ne pas mettre de tuteur, mais disons encore que le sujet et la greffe ré- sisteront mieux aux bourrasques avec l'appui d’un support commun. Au moment des orages, on redoublera de vi- gilance et, si des greffes étaient trop agitées par le vent, on chercherait à y remédier par de nouveaux supports et même par l’écimage ou l’effeuillage des rameaux les plus allongés. Suppression de l'onglet. — Après une année ou une saison de végétation, on retranche l’onglet de la greffe; en le laissant plus long- temps, il meurt et la carie attaque le sujet. Si on le coupe à l’époque du déclin de la sève, la plaie se cicatrise, et le coude formé au point de jonction ne tarde pas à disparaître. Cependant, il n’y aurait aucun danger à conserver pendant deux ans l’onglet d’une greffe faible en végé- tation. L'application de boue, d’onguent sur la plaie, est favorable à la cicatrisation. En même temps qu’on supprime l'onglet, on retranche les scions complémentaires résultant d'un greffage multiple. La solidité de la greffe y gagnera; et l’on peut inciser en long les bour- relets trop saillants, de manière à y faciliter le cdurs de la sève et rétablir l'équilibre entre le sujet et la greffe. Greffage sous verre. — Tous les procédés du greffage sont applicables au plein air, à la pépinière, au jardin, au verger, à la roseraie, à tous les arbres et arbustes fruitiers, forestiers ou d'ornement; quelques-uns ont même leur entrée au jardin fleuriste et au potager, pour les plantes herbacées. Nous passons sous silence les Cactées et autres végétaux dits charnus, dont le rappro- chement et la vie commune constituent plutôt une juxtaposition cellulaire de tissus plus ou moins succulents. Toutefois,nous parlerons deces divers systèmes de greffage pratiqués sous verre, c’est-à-dire avec le concours de cloches, de serres et bâches vitrées, tenues à froid ou chauffées, lorsqu'il s’agit de braver les saisons inclémentes, et de multiplier rapidement les végétaux délicats ou nouveaux, les Conifères, les arbustes verts, d'appartement ou d’orangerie. Dans les pays chauds, aux colonies, c’est ainsi que l’on propage les Quinquinas et autres 628 GREFFE. espèces dont les variétés ne se reproduisent ni par le semis ni par le bouturage. 1 L'égalité dans l’état de végétation et dans lé degré de température, la privation d'air du sujet greffé — situation que l’on nomme étouffée w — et l'absence des influences contraires faci- « litent singulièrement la soudure de la greffe, - «." Le sujet est un jeune plant que l’on met en pot à l’air libre, où il végète pendant une sai- * son environ. On le rentre à l’abri lorsqu'il sa " git de le greffer. On rencontre cependant un certain nombre d’arbrisseaux qui peuvent être greffés lors de la mise en pot du sujet: les Houx, les Rhododendrons, les Biotas et la ma- jorité des arbustes verts, dont les racines 8e! groupent volontiers pour former une motte, = « Nous aurons également à signaler les cir- constances où le plant servant de sujet reste à racines-nues. Parfois aussi il est greffé dans cet état et rempoté après reprise de la greffe. s En outre du plant enraciné, le sujet pourrait | être une racine munie de son collet ou un. simple fragment radiculaire et souvent un ra-! meau-bouture non raciné. Comme le plant, complet, la racine-sujet pourrait être nue, ou mise en pot, et légèrement chauffée pour ex-, citer son fluide séveux au moment du greffage. | Quant au mode de greffage, l'opérateur dé- cide s’il appliquera la greffe en fente, dans. l’aubier, en placage, à l'anglaise ou en face! d’un œil. On opère sur une partie semi-lig-! neuse, au dessous ou en face d’un œil. Si le! sujet est à racihe nue, la greffe en placage! conviendra parce que le plant conserve des! bourgeons appelle-sève, Avec un sujet élevé: en pot, ou greffé sur tige, l'absence du bour- geon d'appel a moins d’inconvénient. Un sujet! trop allongé ou effilé serait écimé de suite, à 15 cm. au dessus de la greffe de côté. Le greffon est généralement un petit rameau muni de deux ou trois yeux, déjà visibles,ses tissus étant demi-ligneux, demi-herbacés. S'il était d'espèce à feuillage persistant, on cou: perait les grandes feuilles à moitié du limbey et l’on ne toucherait pas aux autres. Avec les Conifères, la réussite est plus cer# taine lorsque le greffon a une longueur de 10 à 15 cm, son œil terminal étant conservé. . Deux saisons conviennent au greffage SOU“ verre: de janvier en mars, de juillet en sep: tembre. Les espèces à feuilles caduques Serony greffées assez tôt en juillet pour qu’elles pus, sent se souder avant l'automne, la feuille ayant été conservée au greffon, ou faiblemen, tronquée. 2e 4 À Les espèces à feuillage persistant seronterel, fées en août-septembre, ou de janvier en mar” La ligature de la greffe est la laine cu | raphia ; l’engluement n’a pas sa raison d'être La multiplication se fait à froid, sans l concours d'aucune chaleur forcée ; il suffira dy l'abri concentré du verre. Quelques espèce}, comme le Camellia et l’Azalée, peuvent êtih creffées plus tard et réclament un peu de che leur à ce moment. | Pendant les grandes chaleurs, 0n bad geonne le vitrage extérieurement awecde couleur verte, dite vert anglais, à la colle a Va è . ee 7 GREFFE. ditionnée de blanc d'Espagne délayé dans de l'eau et du lait ou un peu d'huile. On pourrait l'ombrager encore avec des paillassons, des nattes, des toiles ou des claies en ramilles lé- wères ou de bruyères; les accessoires imprégnés de sulfate de cuivre se détériorent moins vite let ne sont pas attaqués par les insectes et es rongeurs. ; * Nous n’entrerons pas dans les détails com- blémentaires. Après la période d’étouffée, les “eunes plants greffés sont insensiblement ame- hés à l’aération, mais toujours abrités, succes- fivement rempotés, soumis à une nourriture de plus en plus substantielle, avec des allures les tablettes de la serre; puis transportés de- 1ors, protégés par des rideaux de verdure ; enfin, acclimatés graduellement jusqu'à ce qu’ils soient assez forts et robustes pour être onduits à leur situation définitive, Groseillier aussi bien dans le jardin fruitier 5 le verger que dans le parc d'ornement et la rande culture. Il n'est guère d’endroits où ne puisse pros- rer le Groseillier, par sujets isolés ou en Snes, en plates-bandes, en carrés ou en lassifs homogènes, à l'air libre ou abrités ar de grands Cerisiers ou Pruniers, ou dis- ersés dans un champ de vigne. Planté au nord d’un mur, il retarde la ma- ration de son fruit. Choix des meilleures variétés. — Le genre Gro- uer comprend deux divisions d'espèces ait comestible : S Groseilles à grappes; angl.: Currant; IL: Rote Johannisbeere. | Les Groseilles à maquereau; angl. : NÉE all. : Schwarze Johannisbeere. ID « à Goose- 633 ‘tuation demi-ombragée lui est plus favorable | — GROSEILLIER. Groseilles à grappes (Fig. 450). — Le Gro- seillier à grappes ou à rateau se subdivise en Fruits rouges; Fruits blancs; Fruits roses; Fruits noirs. | Il suffira de choisir, dans chaque groupe, les | types les plus avantageux pour la vigueur et la fertilité de l’arbuste, la beauté et la qualité du | fruit. | On connait plusieurs sortes de belles et bonnes | Groseilles; les plus recommandables sont : | Blanche hätive de Versailles; blanc ambré:; bon fruit. De Hollande; à longue grappe, blanche. La Versaillaise; à gros grain, rouge. F'ertile ; rouge clair, d'une grande production. | Hâtive de Bertin; rouge foncé, précoce. Cassis ordinaire; fruit noir, bien productif. Cassis dit de Naples; à gros fruit, noir. Fig. 451. — Groseille à maquereau, | Parmi les fruits rouges, la Groseille Cerise flatte par sa grosseur, mais la fertilité laisse à désirer; la Gondouin est assez tardive et aëi- dulée. La Groseille Rose, fruit d’amateur, a cepen- | dant son emploi économique; on l’associe aux confitures de Groseilles blanches, qu’elle sou- tient par son acidité naturelle. Groseilles à maquereau (Fig. 451.).— Le groupe du Groseillier à maquereau, ou épineux, se sub- divise en : Fruits ronds ou fruits oblongs; Fruits lisses ou fruits poilus ; Fruits blancs, verts ou jaunes; fruits roses ou rouges. | La nomenclature des variétés en est fort étendue, particulièrement en Angleterre. Multiplication. — Le Groseillier se multiplie par la voie du bouturage et du marcottage. On prépare les boutures en hiver, lors de la | taille, au moyen de rameaux bien constitués et coupés sur une longueur de 20 à 30 cm.; ce sont des boutures. Il convient de les mettre en jauge, à l'ombre, pour les planter au printemps. | provisoirement en pépinière ou définitivement en place. POP PONS Te OU PM IN © VEN NT OT TNT : "1 GROSEILLIER. — En plantant le rameau-bouture,on luiéborgne les yeux souterrains pour éviter leur transfor- mation future en drageons, et on l’enfonce en terre de façon qu'il reste un ou deux yeux de- hors. Une plantation définitive se fait à la distance de un mètre entre les plants et de deux mètres entre les lignes d’un plein carré. Taille. — La forme buisson est celle qui s'adapte le mieux au Groseillier. On l’établit à 25 cm. du sol, au moyen de trois premières branches; taillées à deux yeux, elles fournissent, à leur tour, six secondes branches qui consti- tueront le buisson. La taille se pratique ensuite, chaque année. On coupe les rameaux de prolongement à la moitié ou au tiers de leur longueur; les bour-! geons latéraux qui sortiront au dessous de l'œil terminal seront pincés à trois feuilles, en avril- mai, et se mettront à fruit. Le rameau de pro- longement ne sera pas pincé Une branche qui fructifie depuis trois ou quatre ans pourrait être renouvelée par son recépage; un rameau se développe à la base et la remplace. C'est par ce moyen qu’on entre- tient la vigueur et la fructification du Gro- seillier. Le Groseillier à grappes annonce sa caducité par une végétation chétive, quelquefois des champignons au tronc, et toujours par une maigre fructification. Aux premiers signes de cette défaillance, il faut procéder à une planta- tion nouvelle, sur un autre emplacement. Les espèces trop fertiles sont celles qui s’é- puisent le plus vite. Le Cassissier se taille comme les précédents; | les brindilles non taillées se couvrent de fruits; | toutefois on lui conserve des rejets de souche pour remplacer les branches qui, généralement, disparaissent après quelques années de fructi- fication. Le Groseillier à maquereau est soumis à un traitement analogue. Il est moins docile à la symétrie de la forme. Les rameaux flexibles re$tent libres ou se soumettent à la taille et au palissage. Cette espèce réussit au greffage sur tige du Groseillier palmé, Ribes palmatum., arbuste d’or- nement à fleurs jaunes, robuste en tout terrain et à toute température. On peut ainsi le cultiver dans le jardin sous un aspect plus svelte, ou l’élever en pot pour le servir tel sur les tables d'apparat. Cultures traditionnelles. — La taille du Gro- seillier n’est pas difficile, et cependant elle à suscité et entretenu des méthodes tradition- nelles. Nous en signalerons quelques-unes. À Sannois, banlieue de Paris, le Groseillier à fruit rouge est plus productif que l’espèce à fruit blanc. La plantation est faite sur le pied de trois mille plants à l’hectare, plantation combinée avec des vergers de Pruniers, de Pommiers, de Poiriers, de Cerisiers. | On plante des rameaux couchés dans le trou, la bouture coupée à deux yeux. Le forme de l’arbuste est un vase ou cépée plus ou moins buissonneux. 634 GROSEILLIER. Par la taille dite en crochet, on coupe le rameau terminal au tiers de son développe- ment; les autres, placés au dessous, sont taillés à leur naissance et donneront une rosette dé * bouquets de mai destinés à porter fruit. Les brin dilles conservées fructifient et durent trois ans“ Enlever soigneusement les rejets du pied sauf lorsqu'il s’agit de renouveler l’arbuste, Une touffe de Groseillier, par ce système, vit trente ans et produit trois ou quatre kilogram- mes de fruits par année. Aux environs de Sceaux, affectés à la culture du Groseillier à fruit blanc et du Cassis, On plante dans le même trou, trois boutures, à | 16 em. l’une de l’autre, les trous étant à un mètre de distance en tous sens. À La touffe du Groseillier est tenue en vase où cépée ; la taille de première année se fait à 30 cm. Chaque année, on taille le rameau terminal de chaque branche à 7 em.; les brins | latéraux sont laissés intacts et deviennent lam=« bourdes ; ils fructifieront, et on les retran- chera l’année suivante. L La taille des branches est la taille en cro-! chet, un courson et un long bois. Les branchesk épuisées sont rapprochées et renouvelées par! de jeunes scions développés à leur base. On déchausse le pied à l’automne et on re-# chausse au printemps. Tous les deux ou trois, ans, on fume entre les ados | Un plant de Groseillier, dans ces conditions, vit 25 ans et même 40 ou ?0 ans. Son pro“ duit moyen est-de deux ou trois kilogr. dew fruits chaque année. | Dans la région de Lille, de grandes exploita- tions sont consacrées au Groseillier à grappes} particulièrement aux fruits rouges, plus recher-h chés par le consommateur ou l’économie do-X mestique et industrielle. Le Groseillier de Hollande est le plus ré» pandu, l’arbuste est très fertile, il réclame peu d'engrais et son fruit et de première qualité. La Groseille Anglaise vient ensuite! A trente ans. les touffes de Groseilliers sont encore vivaces et fertiles, Leur distance esten moyenne de 1 m. 50 entre elles. ln | Les soins d'entretien se bornent à la taill annuelle, modérée avec l’âge et complétée par un écimage en vert des rameaux secondaires, au rajeunissement partiel des branches et, Ou les deux ou trois ans, à une fumure légère. Employer la fourche, jamais la bêche, & biner en été. 200 Autour de Dunkerque, le Groseillier à mal. quereau est tenu en bordure de carré ou dhé ritage; on ne le taille guère que dans sa Jeu, nesse ; plus tard, il est abandonné à lui-même ou à peu près. À Recolte du Fruit. — La récolte des Grosels, les se fait par un beau temps, lorsqu'elles S0% bien mûres. On pourrait retarder la cueïlleti du fruit en couvrant l’arbuste, au mois d'aoû avec un capuchon de paille de seigle où ur toile à grande mailles. | | Au fur et à mesure de la récolte, les Grosel les sont consommées on portées au marché, © livrées à la bassine, au pressoir; ce n’est p# un fruit de garde. ee -GROSEILLIER. Pour la récolte du Cassis, à Dijon, le panier ni sert à la cueillette est généralement le pa- ïer à vendange; une fois plein, on le verse ans un autre panier plus grand; celui-ci sert transporter le fruit dans une sorte de cuveau ppelé balonge, placé sur une charrette à un heval ; le Cassis est ainsi conduit chez le li- oriste. Fort souvent, on se passe de la ba- bnge, la charrette recoit les grands paniers 5 transporte directement la récolte à l'usine. ün importance culturale en plein champ ou ässéminé dans le vignoble. \ L'emballage de la Groseille se fait en plein nier. \ Emploi des Groseilles. — Voici les, princi- aux emplois de la Groseille, en dehors de son ÿle d’aliment sain, agréable, hygiénique : Sirop de Groseilles pur ou framboisé; sirop es trois fruits (groselle, cerise, framboise) ; onserve Appert de Groseilles à hes ou rouges ; pise, Cerises, Cassis), vin de groseilles ; tisane e groseille ; Suc de Groseilles conservé ; Groseilles glacées lu perlées ; glaces à la Groseille; ratafia de roseilles framboisées ; confiture de Groseilles ; | Gelées de Groseilles nues, ou en robe et épé- inées, façon Bar-le-Duc. Avec la Groseille noire, on fabrique le rata- a appelé liqueur de Cassis, et la conserve des - trains à l’eau-de-vie, en carafe dite cousine ou ame-jeanne. L’infusion des feuilles de Cassis produit une -Loisson salutaire et économique, appelée, en ormandie, le thé des familles. | On sait que la feuille et le jeune bourgeon ù Groseillier noir sont employés par les fabri- ants de Cassis aux abois. A cet effet, Sarcelles. - Lontmorency, etc., vendent à la Halle de Paris - es botillons de rameaux ou «tailles de Cassis». - La Groseille à maquereau est plus goûtée en - ngleterre qu’en France. Ici, on se borne à la “pnsommer à l’état frais. Là-bas, on la fait - aire dans la gelée de Groseilles à grappes ; -n en fait des conserves en bouteilles, le fruit “une y est plus agréable à l'œil que le fruit puge. Bien mûre, elle est utilisée en conti- -hres, en tartes. Enfin, au lieu de verjus, la grosse Groseille» sert à assaisoner les sauces - © poisson, particulièrement le maquereau; de 1 Son nom populaire. Ch. B. Culture forcée. — Le Groseillier à grappes le Groseillier épineux peuvent être cultivés ec facilité dans les serres utilisées pour le for- - age des Cerisiers, des Pruniers et des Abrico- |ers à tige ou demi-tige. Le Groseillier à grappes surtout présente de . [lutérêt comme culture ornementale. Les pieds |eStinés à être mis en pots et qui doivent être ; 3és de cinq ans au moins, sont conduits en ramide, en tête ou vase, sur tige de 30 à Cm., Soit en espalier. | La transplantation se fait une année d'avance | our les sujets à forcer de bonne heure; ceux #@ ont le forçage aura lieu en février, peuvent | ‘re empotés à la fin d'octobre. | On connait la réputation du Cassis de Dijon, grappes blan-| GUÊPE. L'empotage se fera avant l'hiver dans une terre assez légère et surtout très substantielle. Ne pas épargner le terreau bien consommé dans la préparation du sol; de temps à autre, un arrosement à l’engrais liquide pendant leur végétation active. En été, ne pas les laisser fructifier et les placer dans un endroit pas trop ombragé. En août, raccourcir les rameaux à bois ou mixtes d’un tiers environ; toute autre taille devient, par suite, inutile lors du forcage. On introduit les premières plantes dans la serre vers la fin de décembre. Au printemps, la feuillaison se fait par une température de 5 à 60 ; la chaleur de la serre sera donc tempérée avant la floraison. La fécondation opérée, on élève graduellement la température jusqu'à 15 et 160, et, à mesure que la maturation avance, elle peut monter jusqu'à 18 et 19. Avec ce traitement, il faut environ quatre mois depuis le commencement du forçage, pour que les fruits atteignent leur maturité complète. Sauf pendant | Ratañia dit des quatre fruits (Groseille, Fram- | la floraison, on doit seringuer deux ou trois fois | par jour; l’atmosphère doit être aussi humide que possible. Arrosements assez abondants et proportion- nés à la vigueur des plantes, une fois que celles-ci se mettent à pousser. Pendant la floraison et vers la maturité, ouvrir journellement les ventilateurs pendant quelques heures. Les Groseilliers peuvent servir à remplir les vides dans les serres à Cerisiers, à Vignes, etc., pourvu que la vigne n’y soit pas trop diffuse. Culture en pots sans forçage. — Les Gro- seilliers à grappes, et plus particulièrement les Groseilliers à maquereau ou épineux, con- viennent le mieux pour ce mode de culture. Parmi les groseilles à grappes, on donnera la préférence à la G. de Hollande à longue grappe et à l’Impériale blanche. Les Groseilliers se plaisent dans un sol subs- tantiel et plutôt argileux que sablonneux. On peut les élever en buissons, mais il est préfé- rable de les conduire sur petites tiges. Il faudra seulement avoir soin de supprimer, au fur et à mesure qu’elles se présentent, les pousses qui ne manquent pas de sortir du pied et des ra- cines et qui affameraient la tête. E. Guano. Voir Engrais. À GUATTERIA Ruiz et Pav. (Anonacées.) Arbres ou arbriss.; files. à nervation pennée; pédon- cules flor. uniflores, axill. ou latéraux, solit. ou fasciculés ; fleurs soyeuses à l’intérieur, ve- lues ou villeuses, d’un blanc jaunâtre, verdâtres ou brunâtres; sépales au nombre de trois; 6 pé- tales disposés sur deux rangs, les extér. un peu imbriqués, mais moins que les intér., étalés pen- dant l’anthèse, à peu près égaux; étam. en nombre indéterminé; carpelles très nombreux, contenant un seul ovule; baie stipitée, à graines sans arille. 50 esp. environ, des régions les plus chaudes de l'Amérique. Serre chaude; boutures à l’étouffée. P. H. Guelder Rose. Nom anglais de la Boule de Neige (Virburnum Opulus). 4 GUÊPE (Vespa). Genre d'Hyménoptères bien GUÉÊPE. pi reconnaissable à son abdomen attaché par un pédicule étroit, à ses couleurs qui sont ordinai- rement le jaune et le noir disposés par larges bandes transversales. La Guêpe vulgaire (Y. vulgaris) et la Guêpe germanique (V. germa- nica) sont les espèces les plus communes. Elles font leur nid dans la terre, et l’on en voit sou- vent l'ouverture dans les allées battues. Elles sont très nuisibles aux fruits qu’elles n’at-| taquent d’ailleurs que lorsqu'ils sont avancés | ou crevassés par le bec des Oiseaux, leurs man- | dibules étant assez faibles. A l’automne, elles s’introduisent dans les maisons, recherchant avidement les fruits et toutes les substances sucrées, dépeçant même les viandes crues à | l’étal des boucheries. On leur sacrifie généra- lement un foie qui les attire de préférence, à cause de la substance sucrée qu'il renferme. Dans les appartements, on les prend dans les mêmes pièges que les mouches. Pour détruire les nids, on y injecte de l’eau bouillante ou du pétrole. Au printemps, on devra rechercher les femelles fécondes, qui seules ont passé l'hiver, | les capturer au filet ou par tout autre moyen et les écraser. Le Frêlon (Vespa crabro) est une (ruêpe qui teaux vermoulus, les vieux murs. sous les toi- que celles de la Guêpe vulgaire, mais sa piqûre est encore plus redoutable. On sait que cette piqûre, comme celle de l’Abeille (voir ce mot), est produite par un ai-| Jaunes, formés d’un rang de fl. ligulées, femelles! | fertiles. ainsi que celles du disque qui sont her* guillon que porte l’extrémité de l'abdomen et qui déverse dans la blessure un liquide sécrété par des glandes spéciales, et qui n’est autre que de l’acide formique. Lorsque l’on fait la cueil- lette des fruits ou lorsque l’on en mange à table, il faut prendre garde de ne pas saisir en même temps une Guêpe ou un Frêlon caché dans une fente du fruit et qui piquerait la main pour se défendre. Il faut veiller à ce que les enfants n'introduisent pasimprudemment dans la bouche urmde ces insectes avec le fruit qu'ils mordent, car la piqûre serait beaucoup plus dangereuse, surtout dans la gorge, en raison de l’enflûre que provoque ce venin. C’est seulement dans ces oc-| casions que l’on à constaté des cas de mort, qui sont d’ailleurs assez rares. IL faut éviter éga- lement d'attaquer sans précaution un nid de Frêlons, car ces insectes sortent en masse pour le défendre, et les piqûres deviennent alors dan- gereuses par leur nombre. — Toutes les fois que l’on est piqué, il y a lieu de chercher à neutraliser l’acide formique par une solution d’ammoniaque, mais il faut le faire 2mmédia- tement, l'acide produisant l'effet d’une brûlure instantanée, de telle sorte qu'au bout de deux ou trois minutes il est déjà trop tard pour ob- tenir un résultat utile, et l’on ne fait qu'aug- menter la douleur par la cautérisation du li- quide basique. Dr T. GUETTARDA L. (Rubiacées.) (Fig. 457. Voir | p. 611.) Arbustes ou arbriss.; files. opposées, rart. verticillées par 3, subsessiles ou pétiolées, membraneuses ou coriaces, à stipules intrapé- tiolaires et caduques ; fl. en cyme fourchue, très rart. solit. ou disposées par 2-3, petites ou de 636 | gaires du Muflier (Antirrhinum majus), | sativa Roxb.) ; construit son nid dans les arbres creux, les po- | | mentaire et industrielle (analogue à celle du tures, etc. A partcela, ses mœurs sont les mêmes | fermant qu'une espèce, originaire d'Asie Mi mètre, longuemt. pétiolées, orbiculaires rér GUNNERA. grandes dimensions; fl. hermaphrodites ou po: lygames-dioïques ; calice à tube ovoïde Qu globuleux, à limbe tubuleux ou campanulé.M trozqué ou denté, caduc, rarement persistant” corolle hypocratérif., à tube allongé, droit ou recourbé, nu à ia gorge, à lobes obtus, imbri- qués, dont 2 extér.; 4-5 étam. insérées sur Je. tube, souvent sessiles ; ovaire à 4-9 loges am ovules solitaires, suspendus au sommet; dr je petite ou de taille moyenne, globuleuse Où" anguleuse, peu charnue, à noyaux ligneux où osseux, lisse, anguleuse ou marquée de sillons, 4-9 loculaire, perforée au sommet des loges. 45 esp. de l'Amérique trop., excepté une qui habite la région littorale de tous les pays trop. Culture des Gardenia. Æ: À Gueule de Lion, Gueule de Loup. Noms vul-t Gui. Nom français du Viscum album. Guignier. Voir Cerisier. Guilandina Voir Cæsalpinia. Guimauve, Voir Althæa officinalis. GUIZOTIA Cass. (Composées ) Genre formé de 3 espèces d'Afrique tropicale, dont une,le G. abyssini:a Cass. (G. oleifera DC. ; Verbesina B. M. 1017; vulg. Ram-Til, est très cultivée en Abyssinie pour l'huile ali: Sésame) qu'on retire de ses achaïines; la plante est annuelle, d’une croissance très rapide; tiges pubescentes scabres ; files. opposées, alter nes au sommet, entières ou dentées ; capitules pédonculés à l’aisselle des feuilles supérieures, l, 4 maphrodites, à limbe campanulé; achaines pew tits, à 4 angles, sans aigrette. Quelquefois cultivé comme plante d'ornement. J. GR Guilielma. Voir Bactris. Gumi. Nom vulgaire de l'Elæagnus edulis: \ Gummibaum. Nom allemand du Caoutchour (Ficus elastica). GUNDELIA L. (Composées.) | Genre ne ren neure: G. TournefortiiL (Accoub de Syrie); c'es une herbe laiteuse, à port de Cardon ou di Scolyme; files. radicales pinnatifides, à lobe bordés de dents épineuses, les caulinaires altexl. nes, sessiles, semi-amplexicaules ; inflorescene rappelant celle des Eryngium. Plante alimentaire en Syrie, et qui a étér commandée pour le Midi de la France. Wor Paizz. Er Bois, Por. n’ux Cur., 2° éd. p. 1, ets fig. noire. Le JS GUNNERA L (Haloragées.) Herbes vivace atteignt souvent de grandes dimensions, 4 rhizome rampant. Feuilles toutes radicale, pétiolées, simples ou lobées crénelées, soumex rugueuses. Fleurs très petites, verdâtres, he! maphrodites ou monoïques, en épi spadicifo D souvent volumineux, très serré. 11 especes | l'Afrique australe, Abyssinie, Java, Tasman Nile.-Zélande, Iles Sandwich, Amér. austr:. G. chilensis Lamk. IL. t. 801. [Sy G. pilosa Knth.; G. scabra Ruiz et Par. V..R PÉRUV. JL. t. 41] (Fig. 452.) — Amériquem ridionale. — Feuilles de 40 à 50 em. de di L& L - GUNNERA. yrmes, à lobes ovales aigus, irrégulièremt den- 5s, rugueuses scabres en dessus, fortement erviées en dessous. Serre froide. | G. manicata Lind. — Brésil. — Feuilles ré- liformes orbiculaires, atteignt. 1 m. 50 de iamètre ; pétiole gros, couvert d'épines. Serre empérée. G. umbraculifera Lind. — Mont. de la Co- liamètre, à pétiole rouge brique. Serre tem- rérée. Fig. 452. — GUNNERA CHILENSIS Läamk. | On pourrait encore cultiver: G. insignis DC. Syn.: Pankea insignis Oerst.] de Costa-Rica ; r. macrophylla Blume. BENNETT, Java, 15; ScHizL, Icon. 2, 94, des hautes montagnes le Java et Sumatra. Ces plantes des hauts plateaux craignent les xtrêmes de température et réclament la pleine erre. Parties fraîches et humides tle la région le l'Oranger. Terre tourbeuse humide. Multipl. l’éclats, J. D. Gunthera. Voir Xanthocephalum. Gurkenkraut. Nom allemand de‘la Bourache. Borago officinalis). . | GUTTIFÈRES. Famille de plantes Dicotylé- - lones-Polypétales-Thalamifiores, comprenant Larement verticillées, coriaces, indivises, non - tüpulées. Fleurs unisexuées ou polygames, erminales ou axillaires, solitaires ou le plus - brdinairement en cymes trichotomes ou pani- ulées. Sépales habituellement au nombre de -6. Pétales au même nombre que les sépales. - “tamines en nombre indéfini. Ovaire bi- ou )luriloculaire, rarement à une seule loge, con- enant 1 ou plusieurs ovales. Fruit souvent ‘harnu, bacciforme ou drupacé. | 5 tribus: Cusiées, Moronobées, Garciniées, alophyllées, Quiinées. | GUZMANIA Ruiz et Pav. (Broméliacées.) enre fondé surtout sur les étamines que l’on TOYait connées et quine sont que conglutinées ; éduit d'abord à quelques espèces, il a été tendu par le D' Mez (Brom. p. 890) jusqu’à - smprendre toutes les espèces de l’ancien genre . “Wraguata, qui disparaîtrait de par la loi de Momté, pour ne plus constituer qu’un sous- ‘enre des Guzmania. Comme nous avons traité {C2 le genre Caraguata avant l'apparition du LD ll ‘0 L Hmbie. — Feuilles de 1 m 50 à 1 m. 70 de, 637 | | les arbres à suc résineux, à feuilles opposées, | GYMNOCLADUS. livre de M. Mez, nous limiterons le genre Guz- mania aux espèces adoptées par M. Baker (Handb. Brom. p. 152). G. monostachya Rusby. [Syn.: G. tricolor | Ruiz et Pav.; G. sympaganthera Beer; G. eo- mosa Roem. et Sch.; Tillandsia monostachya Lin.; T. heliconioides Griseb. (non H. B. K.); T. elavata Lam. ; Pourretia sympaganthera Ruiz et Pav.; Renealmia clavuta Plum.] — Bor. Cas. t. 462; B. M. t. 5220. — Très répandu dans les Andes, en terre chaude, sur les arbres, | depuis Panama jusqu’au Pérou. — Petite plante épiphyte acaule, d’un port régulier, à feuilles glabres, lisses, d'un beau vert, ensiformes, ca- naliculées aiguës, longues de 25 à 40 cm. Hampe plus courte que les feuilles; épi fusi- forme, couvert de bractées apprimées, imbri- | quées, vertes rayées de brun et rouges au sommet. Fleurs blanches, tubuleuses. dressées, | à segments arrondis. G. erythrolepis Brongt. — Cuba. — Diffère de | la précédente espèce par des bractées d’un beau rouge violet uniforme; ses fleurs sont blanches. La culture de ces deux jolies plantes est fa- cile en bonne serre tempérée-chaude, où elles fleurissent facilement dans un compost de terre de bruyère et de sphagnum. On les multiplie de graines ou de division des rejetons que les plantes produisent après la floraison. E. A. GYMNOCLADUS Lmk. Chicot; angl.: Kentu- cky coffee-tree; all. : Geweihbaum. (Légumi- neuses-Cæsalpiniées.) Genre formé de 1 ou 2 espèces d'arbres rustiques, à feuilles bipen- nées, caduques. Fleurs polygames-dioïques par avortement, en grappes terminales simples ou ramifiées. Gousse oblongue, à péricarpe dur, épais, indéhiscent. Graines grosses, obovées. G. canadensis Lmk.. Syn.: Guilandina dioica Lin. — Micux. Ans. II, t. 23; N. D. VI, t. 19. — Amér. sept. — Arbre de 25 à 30 m. sur 2 m. à 2 m. 50 de circonférence, àécorce raboteuse écail- leuse, cime arrondie, peu fournie de branches. Rameaux grisâtres glaucescents, gros et don- nant à l'arbre dépouillé de ses feuilles un port tout particulier, le faisant ressembler à un arbre mort, d’où le nom de Chicot qui lui a été donné par les Canadiens. Moëlle abondante, rouge- orange. Feuilles très grandes, bipennées, at- teignant souvent près de 1 m. de longueur. Fo- lioles nombreuses, ovales pointues. Fleurs blan- châtres, en juin, en grosses grappes, à l'extré- mité des pousses. Gousse rouge brun, large de 6-8 cm, se produisant rarement dans les cul- tures européennes. Introduit en 1748; arbre très rustique et peu difficile sur la nature du ter- rain, croissance lente. Par ses grandes feuilles, c'est un très bel arbre d'ornement, auquel on peut seulement reprocher de feuiller un peu tard et de se dépouiller de bonne heure. Il con- vient comme arbre d’avenue ou pour les plan- tations isolées. Son bois rouge ou rosé au cœur est à grain grossier et n’est pas très estimé. L'emploi de ses graines en guise de café, par les premiers colons anglais, lui a aussi valu son nom de Coffee-tree. On le multiplie, à défaut de graines, très facilement par les drageons qu'il produit de bonne heure en abondance. On à signalé dans ces dernières années une deuxième GYMNOGRAMME. espèce croissant en Chine, mais non encore in- troduite (G. chinensis H. Baillon.) PTE GYMNOGRAMME Desv., Gymnogramme (com- pris Grammitis). (Fougères-Polypodiacées.) Plan- tes annuelles ou vivaces, à frondes bipinnées. Sores oblongs ou linéaires, intra-marginaux, distincts, composés de sporanges non recou- verts par une indusie. en LE > ae eee Fig. 453 — GYMNOGRAMME CALOMELANOS Kaulf. G. calomelanos Kaulf. (Fig. 453.). — Antilles, Amériqne du sud, — Rhizome dressé, squa- meux. Frondes bipinnées, assez grandes, à pétioles longs, écailleux, d’un très beau noir, et d'ensemble lancéolé-acuminé, supt. vertes, inft. blanches et couvertes d'un pulvérin ré- sinoïde très blanc, à pinnules sessiles, rap- prochées, lancéolées, lobées-dentées. Sores li- néaires, peu visibles, rapprochés des bords des pinnules. Très belle fougère de serre- chaude. G. chrysophylla Kaulf. — Amérique tropi- cale, Antilles. Rhizome dressé, écailleux. — 658 | tite; corolle à tube grêle, à limbe étalé, bilabié GYNANDROPSIS. et d'ensemble ovale-lancéolé, à pinnules 35 10bées, alternes, les frondes fertiles plus éta lées, à pinnules trilobées. Sores linéaires, parfois confluents. Cette espèce indigène se distingueh de toutes les autres par son peu de durée, qui V1 exige tous les ans sa reproduction par le semis de ses spores. Exige la serre tempérée et un sol toujours humide. L G. peruviana Desv. — Amérique du Sud. = Rhizome dressé, assez épais. Frondes bipinnées. supt. d'un vert foncé, inft. blanchâtres et cou- vertes d’un pulvérin résinoïde d’un beau blanc, à pétioles d’un beau noir, également couvert ça et là d’une efflorescence blanchâtre, et d'en- « semble ovale-lancéolé, à pinnules sessiles, al. ternes, ovales-oblongues, à lobes obtus-arrondis.! Sores oblongs, groupés près des bords des lobes des pinnules. Fougère très élégante, d’un bel effet dans la serre chaude. G. sulphurea Kunze. — Antilles. — Rhizome. dressé, fibrilleux. Frondes bipinnées, supt. d’un beau vert, inft. jaunes et recouvertes d'un! pulvérin résinoïde jaune de soufre, à pétioles! brunâtres, et d'ensemble lancéolé, à pinnules! sessiles, alternes, ovales-oblongues, lobées-den-! ticulées. Sores linéaires, épars, plus ou moins! rapprochés du bord des lobes des pinnules. Produit un bel effet, comme ses congénères,! dans la serre chaude. E Re, GYMNOSPERMES. Grand embranchement du Règne végétal (voir Classification), comprenant les végétaux à ovules nus, c’est-à-dire non ren- fermés dans un pistil clos et recevant directe- tement l'influence du pollen. GYMNOSPORANGIUM. Genre d’Urédinées. dont les téleutospores à deux loges et à pédi4 celle gélifié viennent sur les rameaux des Ge:} névriers, en Europe. Ils y forment des corn: cules jaune d’or, gélatineuses. | Leurs Æcidiums appelés autrefois Rœstelia (voir ce mot). Se rencontrent sur les feuilles ex parfois les fruits d’un certain nombre de Rosa! cées de la section des Pomacées. D'on] GYMNOSTACHYUM Nees (Acanthacées.) Her bes dressées, subacaules ou élevées ; files. çau! linaires ou subradicales entières ou sinuées! fl. en cymes, en panicules ou en épi simple.in terrompu: calice profondément 5-fide ou 5-pan. C Li à lèvre postér. plus ou moins bifide, l'antél, trifide ; 2 étamines; pas de staminodes ; 6 OVu les et plus par loge; capsule linéaire cylin drique ou tétragone, biloculaire. 14 espèces, dl Frondes bipinnées, assez grandes, à pétioles longs, squameux à la base, d’un noir bru- nâtre, et d'ensemble lancéolé, supt. d’un vert pâle, inft, jaunes et recouvertes d’un pulvérin résinoïde d’un beau jaune, à pinnules oblon- gues-lancéolées, presque pinnatifides, plus ou moins lobées-dentées. Sores ponctiformes, rous- l'Inde orientale et de l’Archipel malais. G. ceylanicum Arn. et Nees. — B. M. 470€ — Files. ovales, obtuses, pétiolées,légt. pubes en dessus, marquées de blanc en dessous, L long des nervures ; corolle pubescente, blanchi teintée de vert et de jaune. Culture de Eranthemum. PE. | sâtres, insérés non loin du bord des lobes des pinnules. D'un très bel effet dans la serre chaude. ; G. leptophylla Desv. [Syn.:.Grammitis lepto- phylla Sw.] — Europe mérid., Afrique sept. — Plante annuelle, à rhizome petit, fibrilleux, émettant 3-4 frondes d’un vert clair, délicates, bipinnées, à pétioles assez courts, brunôâtres, Gymnothrix. Voir Pennisetum. GYNÉCÉE. Ensemble de l'organe femelle de fleurs. Voir Pistil. : |: GYNANDROPSIS DC. (Capparidées.) Gem. très voisin des Cleome, mais s’en distingual par ses étamines insérées au sommet d’un fl rus très allongé et sa capsule presque cylül drique. Herbes annuelles, glabres, ou gland *., GYNANDROPSIS. euses ; files. à 5-7 folioles ; belles fleurs blanches ju pourpres en grappes feuillées. |} On cultive surtout le G. pentaphylla DC., B. L. 1681; tige rameuse, ‘nerme, glanduleuse-vis- tueuse supérieurement; files. de la base et du lommet à 3, les moyennes à » folioles; silique tude, linéaire lancéolée, plus grande que son port: et G. speciosa, pl veloutée au sommet, Îles. à 5-7 folioles. } Culture et emploi des Cleome. "6: , T4 AB L GET ‘ ee de LME MEN ‘* «+ Fig. 454 — HERBE A PLUMETS. Gynerium argenteum Nees, “| GYNERIUM Humb. et Bompl. (Graminées - Arundinées.) Genre voisin des Arundo et des » Phragmites, renfermant 4 espèces de l’Amér. -lrop. et subtrop., dont une, le G. argenteum Wees, Herbe à plumets, Herbe des Pampas (Fig. - 54), est très répandue dans les jardins. Plante rivace, en touffes dressées de 1 m. et plus de “auteur; souche presque ligneuse à la base; euilles étroites, très longues, rapprochées en ouffes à la base de la tige, retombant gracieu- ement au sommet. Hampes florales paraissant : l'automne, de 2 m. et plus, terminées par des banicules soyeuses ou argentées très ornemen- 4 ales, utilisées pour les bouquets perpétuels. La lante est dioïque; les pieds mâles donnent des blumets plus volumineux et plus légers que les - rieds femelles. Var. à panicules roses. Ornement les pelouses, en plante isolée, dans les sols légers |t sains; à la fin de l’automne, enlever toutes es feuilles sèches; relever les autres, les lier, _W& recouvrir la touffe d’un capuchon de paille Wormant pain de sucre, entourer de feuilles _Lèches à la base; craint plutôt l'humidité que le roid. Décapuchoner au printemps. Multiplication : 10 par division des souches, à _| automne de préférence, mettre en pot, sous t “hâssis et sur couche, mettre en place en mai- un; 20 par semis, si on a pu se procurer des Iÿraines. SN % \ }? L 639 GYPSOPHILA. GYNOSTÈME. (Fig. 455.) Organe de la fleur des Orchidées, formé de l’androcée et du gyné- cée qui adhérent l’un avec l’autre et forment une seule masse. On lui donne aussi le nom de Co- lonne. GYNURA Cass. (Composées-Senécionidées.) Herbes ou plus rart. sous-arbriss., glabres ou hispides-pubesc.;files.alternes, entières, dentées ou pinnées-lobées ou bien encore disséquées; capitules moyens solitaires ou disposés en co- Fig. 455. — GYNOSTÈMES DE CYPRIPEDIUM ET D'ORCHIS. rymbe aux sommets des rameaux; corolle jaune ou purpurine; fl. homogames, discoïdes, toutes fertiles, plus rart. quelques-unes de la circonfé- rence mâles ethétérogames ; involucre à bractées unisériées, étroites, égales; réceptacle plan, fovéolé ou brièvement fibrilleux; corolle tubu- leuse, à limbe un peu dilaté, à sommet 5-fide ; achaines glabres, striés, à soies nombreuses, disposées sur plusieurs rangs, grêles, habituel- lement blanches. 20 espèces des régions chaudes de l'Afrique et de l’Asie, une seule australienne. G. bicolor DC. — Moluques. — B. M. 5123; B. R. 140. — Glabre, dressé; rameaux terminés par une seule fleur; feuilles lancéolées, violettes en dessous, auriculées à la base; fl, orangées. On cultive aussi G. aurantiaca Blume de Java. Serre chaude; boutures. Ps GYPSOPHILA L. (Caryophyllées.) Herbes an- nuelles ou vivaces, la plupart glauques, un pe- tit nombre pubescentes glanduleuses, ou his- pides ; files. planes, rarement terminées en pointe piquante; fl. petites et nombreuses, en panicules ou solitaires dans la dichotomie. Calice turbiné- tubuleux ou campanulé, à 5 dents; 5 pétales sans appendice formant couronne à la gorge; 10 étamines; 2 styles; ovaire uniloculaire, cap- sules’ouvrant profondément en 4 valves ; graines réniformes, rugueuses. GYPSOPHILA. — Environ 50 espèces, surtout d'Europe australe, région méditerranéenne, Asie extratropicale; une en Australie et en Nile.-Zélande. On cultive surtout, comme espèces annuelles, les G. elegans M. Bieb.; Caucase ; — Bois, ATL. PL. JABD. t. 36; haut de 75 cm.; nombreux rameaux grêles; fl. blanches en grand nombre; et G. viscosa Murr., se distinguant du précédent par ses tiges visqueuses, ses fleurs plus petites, blanc rosé; et, comme espèce vivace, le G. pani- culata L .Jaco. FL. AusTr. 5, 1; Rens. FL. GERM. 6,212; Œillet d'amour, Brouillard ; haut de 70 cm., touffe très ramifiée, inflorescence d’une très grande légèreté, de très petites fleurs blanches. Ces 3 plantes sont très employées dans la con- fection des bouquets, pour leur donner de la lé- gèreté. Culture très facile. Les G. repens L., B. M. 1448; Jaco. FL. AUSTR. 5, 407; Rens. FL. GER. 6, 240, et le G. arenaria W. et K., PL. rar. Hu. t. 41, sont quelquefois employés comme plantes de rocailles, où elles forment de beaux gazons. LR CS Gyroselle. Nom vulgaire des Dodecatheon. FE HABENARIA Willd. — (Orchidées-Ophrydées.) — (De Habena, rêne, courroie, allusion à la forme de l’éperon.) — Herbes terrestres ayant le port des Orchis indigènes, à tubercules en- tiers ou digités.Tige annuelle feuillée, terminée par un épi de fleurs, grandes et peu nombreuses | ou petites et multiples. Sépale postérieur et pé- tales contigus et concaves, formant casque. La- belle divisé. Anthère 2-loculaire; pollen gra- nuleux, à longue caudicule terminée par une glande visqueuse nue; stigmate ordinairement 2-lobé, chaque lobe affectant la forme d’une corne faisant saillie au dessus de la base du labælle. On a réuni sous le genre Habenaria, les genres Gymnadenia, Nigritella, Tinea, Leucor- chis, Perularia, Deræmeria, Peristylis, Genna- ria, Benthamia, Cybele, Cœloglossum, Platan- thera, Centrochilus, Rœperocharis, Barlea, etc. Environ 400 espèces, habitant toutes les régions tempérées et chaudes. Parmi le petit nombre des espèces cultivées, on peut citer: H.carnea N. E. Brown; jolie espèce à grande fl. rose-chair, avec les extrémités stigmatiques vertes ; feuilles d'un gris cuivré,tachées de blanc. — Singapour. — Serre chaude. — Var. mi- vosa, à fl. absolument blanches et feuillage vert légèrement velouté. H. militaris Reichenb. f.; fl. à divisions ver- dâtres et labelle écarlate. — Cochinchine. — Serre chaude. H. Susannæ, Bentham (Orchis gigantea, Suiru, ExorT. BorTany, t. 500.) — Grande espèce à large fleur blanche et labelle profondément divisé. — Nepaul. -— Serre tempérée. Les H. se cultivent en pots remplis de tessons brisés et de sphagnum, très bien drainés, les tubercules placés à peu de distance de la sur- face et au dessous du bord du pot. Après la flo- 640 — HABLITZIA. raison, c’est-à-dire vers octobre, on cesse peu à. peu les arrosements, les feuilles tombent et on laisse sécher presque complètement jusqu’au. mois de février; mais en ayant soin cependant « de ne pas laisser rider les tubercules. Ach. EF, HABERLEA Frivalü. (Gesnériacées.) Genre monotype, dont la seule espèce connue, le H,# rhodopersis Frivald (Fig. 456.) Frivaz, BALK.M 1; ÆExps. IconoGr. 69, habite -les Balkans. Plante vivace herbacée, à feuilles épaisses et molles, veloutées, oblongues-spatulées; hampe villeuse, de la longueur des feuilles, c’'est-à dire de 10 à 15 cm., portant 2-5 fleurs en ombelle,« munies de bractées linéaires-sétacées ; calice quinquéfide, garni de poils noirâtres ; corolle! violacée, infundibuliforme, bilabiée ; 4 étamines ! didynames ; stigmate capité; ovaire libre;! capsule obconique, biloculaire. Mai-juin, Cette belle et curieuse espèce est une plante! de rochers, propre à garnir les vieilles mu- railles tournées aulevant ou au couchant, aimant: la position perpendiculaire et semultipliant par! division ou semis. . Qi HABILLAGE DES ARBRES. L’habillage est une opération par laquelle on prépare un arbre, en coupant certaines extrémités de ses! racines et de ses rameaux. 1° L’habillage de la racine consiste à retran-# cher avec un instrument bien tranchant (Ser-! pette) l'extrémité inférieure des quélques! grosses racines présentant l'aspect de pivots, et les parties des ræcines brisées ou chancreuses, En supprimant l’extrémité des grosses raci- nes, on .en arrête l'allongement, et il en résulte! le développement d’un grand nombre de radi-w celles, qui augmentent la puissance d’absorp- tion. La suppression des parties brisées ou chan- creuses a pour but de remplacer ces plaies par des sections parfaitement nettes et planes; qui se cicatrisent rapidement, au lieu de de- venir un foyer de désorganisation pour le système radiculaire. 20 L’habillage de la tige consiste à raccour« cir les extrémités des rameaux qui composent la tête. En le pratiquant, on donne à la cime la forme d’une pyramide élancée, pour favoriser l'accroissement de la flèche. 0 M En réduisant parallèlement à la surface ab: sorbante desracines, la surface qui évapore, on permet aux cellules du végétal de resten turgescentes, état qui favorise leur divisionet leur accroissement ; en négligeant l’habillage de la tête, l’arbre peut languir pendant plusieurs années. J. À. ! HABLITZIA Bieb. (Chénopodiacées-Chéno* podées.) Herbe dressée grimpante, à racinef, vivaces ; tiges glabres, non articulées ; feuilles alternes, longuement pétiolées, triangulaire, cordées, acuminées, entières. Fleurs herma phrodites, munies des bractées et de bractéoles petites, vertes, disposées en cymes paniculées axillaires. Périanthe herbacé à 5 segments ob: longs. Fruit (utricule) membraneux, presst dans le périanthe étalé en étoile, s'ouvran! circulairement. Graines réniformes arrondies comprimées, à enveloppe crustacée, no1re; Jui sante. 1 espèce, Caucase. ù DICTIONNAIRE | D'HORTICULTURE ; : ts 1? eo Le ge Lrd PER 2 hs (are re 4 … qe rt ù dede L à jué- FT : e VIT NE AA > 4 mn 4 - =» + ” - . … : L Aie L E we L°1 A » . 4e : - - - F à 7 : : L : + es D N , LL LA . SAS. del ER ? Ds | FEES "A Li ri pes ne L-A (a à x Fa % L » DICTIONNAIRE D'HORTICULTUR ILLUSTRÉ de 959 figures dans le texte, dont 403 en couleurs et de 6 plans coloriés hors texte PAR BOIS ASSISTANT DE LA CHAIRE DE CULTURE AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE SÉCRÉTAIRE-RÉDACTEUR DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE D'HORTICULTURE DE FRANCE. LL LL PRÉFACE LE IBRARY MAXIME CORNU EW YORK PROFESSEUR AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE AVEC LA COLLABORATION DE . | MM. ED. ANDRÉ, CH. BALTET, F. CAYEUX, H. CORREVON, J. DAVEAU, Dr DELACROIX, | A. FINET, J. GÉROME, A. CH. GIRARD, A. GODEFROY, C. GROSDEMANGE, A. GUION, P. HARIOT, L. HENRY, EM. LAURENT, P. MOUILLEFERT, J. NANOT, A. PAVARD, E. PYNAERT, E. ROZE, P. TERTRIN, Dr TROUESSART, Dr WEBER, ETC. Dessins par H. GILLET, A. JOBIN et L. PLANET SLLSLISS PARTIE II SLSLSSIS PARIS LIBRAIRIE DES SCIENCES NATURELLES PAUL KLINCKSIECK, ÉDITEUR 52, rue des Écoles (en face de la Sorbonne) 1893-99. “ ss 0 s $ r e ——— Strasbourg, Imprimerie Heitz & Mündel, fondée en 1520. N HABLITZIA. H. tamnoides M. B. Racine renflée, napiforme; iges volubiles, annuelles, pouvant atteindre 4 15 m.; végétation très vigoureuse. Garni- ure de tonnelles, berceaux, murailles ; beau euillage vert; plante très rustique, mais peu le souche au printemps, et par semis J, G. | Habranthus. Voir Hippeastrum et Zephy- ‘anthes. |: Habrothamnus. Voir Cestrum. Hahnenlamm. Nom allemand de l’Amarante rête de Coq. (Voir Celosia cristata.) } HACQUETIA Neck. (Dondia Spreng.) (Ombel- lifères.) Genre monotype, dont la seule espèce Fig. 456, — GREVILLEA ALPINA Liudl. lurope centrale. C’est une plante vivace her- -Lcée, à feuilles palmées, dentées, glabres, d'un rt foncé luisant; fleurs jaunes, courtes, en pitule compacte, ceint d’un bel involuere po- “\phylle dépassant les fleurs, d’un vert gai | luisant et porté sur une tige de 5 à 10 cm. ; -ars-avril. Excellente plante pour la décora- bn des rochers, la confection de bordures et _} Sous-bois. Sol frais, riche en humus; position mi-ombra- e. Multiplication par division des touffes ou ._ (MIS. EH: CC! » | Haden. Nom allemand du Surrasin (Fagopy- _|m esculentum). HADENA Lin. (Lépidoptères, famille des ctuélites.) . oleracea Lin., Noctuelle potagère ; ailes su- . Heures d’un brun rougeâtre, avec une ligne -|nSversale blanche, dentée, formant dans son lieu un M; ailes inférieures blanc jaunâtre. DICTIONNAIRE D'HORTICULTUREF, nn ' 641 onnue. Pleine terre. Multiplication par éclats onnue est le H. Epipactis DC., Srurm, FLora, 424; Recours. FL. GErMm. 21, 1842; habitant HADENA, La chenille est lisse, verte, pointillée de blanc, avec une bande latérale jaune, bien distincte, située le long des pattes; la tête est rousse. Elle s’accommode de toutes les plantes basses, a une prédilection pour les Dahlias; se tient cachée sous les feuilles pendant le jour. Cette espèce a deux générations par an, la pre- mière en mai, la seconde en août; elle se mé- tamorphose en terre dans une coque, H. chenopodii Hubner, Noctuelle du Cheno- pode ; ailes supérieures d’un gris pâle, ayant à l'extrémité une raie dentée d’un gris blanchâtre formant un M. Ailes inférieures d’un gris blan- châtre, avec une bordure noirâtre. La chenille est verte, avec une raie latérale d’un rouge minium, lisérée de blanc des deux Fig. 457. — GUETTARDA SPECIOSA L, côtés; la tête est d'un vert jaunâtre. Elle se nourrit indistinctement de toutes les plantes basses, sans préférence marquée. Elle a deux générations par an, en mai et à la fin d'août, et se métamorphose en terre. H. atriplicis Lin., Noctuelle de lArroche ; ailes supérieures d’un joli vert olivâtre, tra- versées par deux lignes sinueuses, noirâtres ; ailes inférieures d’un blanc grisâtre. La chenille est brun-verdâtre, avecune bande longitudinale assez large, d’un jaune fauve, le long des pattes; elle se nourrit de toutes les plantes basses, et recherche particulièrement l‘Oseille. On la trouve de juillet jusqu’en sep- tembre; elle se métamorphose dans la terre sans former de cocon proprement dit, et n’a qu’une génération par an. On peut détruire les Hadena, en grandnombre, par des labours répétés pendant l'hiver : en octobre, en novembre, en janvier et en mars ; gi HÆMANTHUS. ils ramèneront, chaque fois, des chrysalides à la surface de la terre, où elles seront dévorées par les oiseaux ou détruites par les intempéries. HÆMANTHUS L. (Amaryllidées.) Bulbe tuni- qué; feuilles larges, obtuses, minces ou char-| nues ; pédoncule floral robuste et plein; fleurs rouges ou blanches, en ombelle serrée; spathe à plus de deux valves, dressées ou étalées, mem- | braneuses ; périanthe dressé, à tube subcylin- drique, à segments égaux, linéaires ou lancéo- | lés, étalés ou ascendants; étamines insérées à | la gorge du tube du périanthe, à filaments fili- | formes; ovaire globuleux, 3-loculaire; ovules sessiles ou disposés par paires collatérales au centre du placenta; baie globuleuse, Environ 40 espèces de l'Afrique tropicale et occidentale, 10 Feuilles membraneuses : H. cinnabarinus Decsne. — B. M. 5314; FL. D. S. 1195. — Gabon, Cameroun. — 4 feuilles oblongues, à pétiole canaliculé ; spathe à valves réfléchiés; périanthe cramoisi foncé; filaments rouge foncé. H. Katherinæ Baker. — Natal. — B. M. 6778. — 4 à 5 files. oblongues, à pétiole court tacheté; | périanthe rouge foncé; filaments de même cou- leur. H. magnificus Herb. — Natal. — B. R. 1841; Misc. 153; B. M. 3870 et 4745. — 6 à 8 files. ob- longues, ondulées, courtement pétiolées; brac- tées florales d’un vert foncé, imbriquées, ascen- dantes; périanthe ascendant et filaments d’une nuance écarlate brillant. H. multiflorus Martyn. — Afrique tropicale. — B. M. 961, 1995, 3870; Rer. ui. 204; FL. D. S. 52,23877 ; ILL. Horr. 354. — 3 à 4 files. naissant d’une tige courte, oblongue, courtement pétio- lée ; périanthe couleur de sang; filaments rouge brillant. — Var. flore pleno. H. puniceus. — Cap. — Rep. Liz. 320; B. M. 1315. — 2 à 4 files. oblongues, courtement pétio- lées; périanthe écarlate pâle, rarement blanc. à segments ascendants ; filaments rouge brillant. #29 Feuilles charnues : H. coccineus L. Cap. — B. M. 1075; Rep. Liz. 139. — 2 feuilies se développant pendant l'hiver, non maculées ; pédonculecomprimé,avec de petites taches rouge foncé; spathe rouge brillant, ainsi que le périanthe. Le H.tigrinus Jacq., H. Sox. t. 56; B. M. 1705, se distingue par ses feuilles naissant après les fleurs, et maculées de rouge foncé, son périanthe rouge pâle. Serre chaude et tempérée; multiplication de caïeux et de graines. . . H. HÆMARIA Linden. (Orchidées-Neottiées.) — De «14, sang, allusion à la couleur des veines des feuilles.) — Herbes terrestres à rhizomes rampants, terminés par des tiges dressées, gar- nies de feuilles multiples. Hampe terminale de fi. petites,ordinairement blanches et odorantes. Sé- pale postérieur et pétales contigus, concaves, formant casque; labelle 2-cgibbeux, concave ; colonne courte, à stigmate circulaire saillant; anthère inclinée renfermant une masse polli- nique allongée, sectile, pulvérulente, fixée laté- ralement au rostellum par uneglande visqueuse, Environ 4 espèces, habitant la Chine, la Co- | pas à former un massif compacte impénétra’ 642 HATES VIVES. chinchine et l’Archipel Malais. Une seule espèce. ordinairement cultivée : | | H. discolor Lindley (B. R. t. 271; B. M4 2055 ; Syn.: Goodyera discolor); et sa var. H. 4. Dawsonii, plus connue sous le nom d’Anœæec- tochilus Dawsonii, à feuilles presque noires, | veinées de rouge foncé. 4 Culture des Goodyera et Anæctochlus. | Ach. F. HÆMATOXYLON L (Légumineuses-Cæsal-W piniées.) Genre voisin des Cæsalpinia, ne ren-« fermantqu'une seule espèce, le H.Campechianum L., arbre de l'Amérique tropicale, à feuilles com- posées, pennées ou bipennées, alternes; à fleurs. régulières, disposées en petites grappes axill laires. C’est cet arbre qui donne le Bois de Cam-t | pêche, d'un si grand usage en teinture. On le cul- tive dans les serres chaudes des jardins bota-… | niques comme plante utile. Hafer. Nom allemand des Avoines. Haferwurz. Nom allemand des Salsifis. Hagedorn. Nom allemand de l’Aubépine. Noir Gratægus Oxyacantha. Hahnenfuss. Nom allemand des Renoncules.k Hahnenkopf-Klee. Nom allemand du Sainfoin! d'Espagne. Voir Hedysarum coronarium. HAIES VIVES. Clôtures, brise-vent, sujet d'ornement ou de dissimulation dans les pares | Les haies vives peuvent être, en effet, défensives} | protectrices ou ornementales. Dans tous les cas, | suivant le but à obtenir, comme aussi suivant la nature du solæt du climat, on a recours, poutk | la composition de haies vives, aux espèces naw turellement buissonnantes. à racines peu enva- bhissantes et se prêtant bien à une tonte am | nuelle régulière. | Haies défensives. — Elles ont pour objet den garantir les pares et jardins des déprédations de toute nature. Pour remplir ces conditions# | il faut qu’elles soient régulières, assez épalssesk | suffisamment hautes et composées d’arbrisseau» robustes, autant que possible épineux. Une bonne haie défensive doit avoir en moyemm £0 em. d'épaisseur et 1 m. 50 de hauteur: Ce: dimensions peuvent d’ailleurs être augmentéem ou quelque peu diminuées, suivant les circons tances. La forme la plus gracieuse qu'il con vient de donner à ces sortes de haies, MérM | tables clôtures, est celle dont la section esixee tangulaire, c’est-à-dire dont les plans latérau s'élèvent verticalement. | Pour mener à bien les plantations dec genre, il importe que le sol soit au préalabl convenablement ameubli, fumé et. au besoiÿ, amendé, c’est-à-dire approprié à la natu même de l'espèce choisie, suivant une largeu d'au moins 1 m. et une profondeur de 60 4 à 80 cm. La plantation se fait ensuite à l’au tomne, plutôt drue que trop écartée, em 2 ou lignes parallèles. à 30 ou 40 cm. en tous ser, eten quinconce. Comme plant, on choisit d préférence de jeunes semis de 2 ou 3 ans aÿa% été repiqués en pépinière. A la deuxième anne, après complète reprise, les jeunes plants. S0/ recépés à 25 ou 30 cm. du sol, de manière à le faire ramifier. Chaque année ils subissent : même opération, de sorte que la haie near "2 | ï HAIES VIVES. . Les espèces qui nous paraissent les meilleures | pour la confection de haies défensives sont sur- | tout les suivantes : l'Aubépine commune, Cratæ- N gus Oxyacantha ; l'Aubépine de Virginie, Cra- : 4 région parisienne et le Nord de la France; le | Clavalier à épines planes, Zanthoxylum planis- \ pinum ; l'Oranger des Osages, Maclura auran- 643 | tægus Crus-galli; le Prunellier, Prunus spinosa ; | l'Epine-vinette, Berberis vulgaris, etc., pour la | tiaca ; le Paliure, Paliurus aculeatus ; le Châlef | d'Orient, Elæagnus orientalis; le Limonier à 3 | feuilles, Citrus triptera, etc. dans la région de | l'Ouest et du Sud-Ouest; le Houx commun, Zlex | Aquifolium, et Le Juniperus communis, deux es- | pèces à feuillage persistant, dans les terrains | siliceux un peu frais. — HALESTA. files. cordées ou réniformes cordées, un peu on- | dulées, denticulées, distinctementréticulées, co- riaces, sessiles, concaves; fl. rose vif, très | belles, en fascicules axillaires; H. dactyloides Cav. (Conchium dactyioides Vent.), VENT. MAL. 110; Bot. Mac. 3760 ; Cav. Ic. 535 ; files. obo- vales oblongues, s’atténuant à la base en pé- tiole, entières, triplinerves, veinées ; rameaux anguleux ; fleurs blanches; H. ferruginea Sweet, BoT. MAG. 3244 ; Lonp. Bot. Cas. 1501 ; SWEET. AUSTR. 45; files. ovales acuminées, ses- siles, entières; rameaux et jeunes bourgeons ferrugineux ; fl. blanches; H. florida R. Br. BoT. Mac 2579; files. étroites lancéolées, | épineuses-dentées, ponctuées, à bords très scabres ; rameaux pubescents ; fl. très abon- | Haies protectrices. — Ces sortes de haies, ap- pelées aussi brise-vent, abris, servent à proté-| | Meisn., Bor. Mac. 4643; Le. JarD. FL. 3, t. 272; files. courtes, obovales oblongues, mucro- ger les jeunes plantes ou les plantes délicates | contre les rayons du soleil, le froid ou les vents violents. Elles rendent de grands services aux horticulteurs-pépiniéristes et s’établissent d’a- près les mêmes principes que les précédentes, avec cette différence cependant, que la planta- tion se fait sur un seul rang et qu'on ne leur | donne que 30 à 40 cm. d'épaisseur. Leur hau- teur'peut aller jusqu’à 3m. 20; on les distance -{d’au moins une fois leur élévation et on les dirige autant que possible de l'Est à l'Ouest. | Les espèces à préconiser pour cet usage {doivent être rustiques, à feuillage dense et persistant; les meilleures sont le Thuya d'Orient, |Biota orientalis ; le Buis, Buxus sempervirens ; les Thuya du Canada et de Lobb, Thuya occi- dentalis et Lobbii; le Genévrier de Virginie, | Juniperus virginiana. et V'If, Taxus baccata. Les Cyprès et beaucoup d’autres Conifères plus dé- licates, pourraient, dans les régions du Sud ou du Sud-Ouest et dans des sols appropriés à leur nature, remplacer avec avantage les espèces précédentes. Jardin, le potager, par ex., de la partie paysa- gere, ete. Elles s’établissent absolument de la mème manière que les haies défensives, mais on leur donne moins de hauteur et d'épaisseur. Suivant les climats et les terrains. les végétaux employés pour cette destination sont : l'If, le |Charme, le Lilas, le Fusain du Japon et ses va- rlétés, le Laurier-cerise, le Laurier du Portu- _1gal, etc. Ch. Gr. Hainbuche. Charmes |(Carpinus!. | HAKEA Schrad. (Protéacées.) Arbres, rare- nent arbrisseaux, à files. alternes, très diverses ide formes, coriaces, rigides, arrondies ou pla- . nes, entières ou dentées ou diversement dissé- _jquées ; fleurs organisées comme celles des Gre- _villea, mals disposées en fascicules axillaires, : ee lieu d'être en épis terminaux; graines en | rme de samare, avec une longue aile termi- male. Environ 95 espèces, toutes d'Australie; quel- ques-unes ont été autrefois très cultivées et recherchées, notamment : H. cucullata R. Br., Bot. Mac. 4528 ; Lex. ARD. FL. 45; rameaux très velus, ferrugineux ; Nom allemand des L ; « . L nn: rà » il 14 | Haies ornementales. — Elles ont surtout pour | objet de séparer les diverses parties d’un même | dantes, blanches ; H. microcarpa R Br, Lopr. Bor. Cag. 219; Bor. Rec. t 475 ; H. myrtoides nées coriaces, sessiles, uninervées; nervure poilue ; rameaux pubérulents ; fleurs rose vio- lacé, jaune orangé au sommet; Æ. pectinata Dum. Cours, voir H. suaveolens; H. pugioni- formis Cav., Ic. 533; à files. toutes filitormes, indivises, glabres ; H. saligna R Br. (Em- bothrium salignum Andr.), Vexr. Horr. CELs. t. 8; Anor. Bor. Rep t. 215; files. entières, apicu- culées au sommet, très longues (10-12 cm.), lan- céolées, atténuées un peu à la base; fl. blanches ; H. scoparia Meisn.. Bor. MAG. 4644 ; files. allon- gées, filiformes et arrondies, acuminées mucro- nées, à » côtes velues, dilatées vers la base; fleurs en capitules, jaune pâle ; H. suaveolens R. Br. (H. pectinata Dum. Cours); grand arbre à rameaux pubescents dans le jeune âge,glabre, ainsi que jes feuilles, à l’état adulte ; files pec- tinées, à segments arrondis, rigides, terminés en pointe piquante, simples ou eux-mêmes pec- tinés. Plantes d’orangerie bien éclairée; doivent être en sol très bien drainé; peu de chaleur l'hiver, peu d’eau, et un local sain; les sortir dehors l'été, les pots enterrés dans une plate-bande; beaucoup d’eau pendant la végétation; au rem- potage, qui se fait au printemps, dans un sol formé de terre franche, terre siliceuse et ter- reau de feuilles, ne pas trop déranger les racines, ni trop les enterrer Les Hakea sont de pleine terre dans la région méditerranéenne. LE HALE. Action combinée du soleil et du vent, qui dessèche le sol en lui enlevant son humidité et qui fait faner les plantes. HALESIA Linn. (Pterostyrax Sieb. et Zucc.) (Styracées.) Arbrisseaux de 3 à4 m. de hauteur, originaires de l'Amérique boréale et du Japon; à feuilles grandes, obovales ou ovales, acu- minées, denticulées, courtement pétiolées, al- ternes et caduques; à fleurs blanches, fascicu- lées ou en grappes subcorymbiformes, latéra- les, infléchies etnaissant de bourgeons aphylles, le long des ramales de l’année précédente, et à fruits secs ailés ou soyeux. Trois espèces sont surtout répandues dans les cultures : H. tetraptera Linn., Halésia à 4 ailes. [Syn.: H. carolina L.; H. parviflora Michx.] — Bor. HALESIA. — Mac. t. 910. — Joli arbrisseau de 4 m. de hau- teur, rustique, originaire de la Caroline, à ra- meaux étalés et jeunes pousses pubescentes. Feuilles ovales ou elliptiques, denticulées, vert foncé et glabres en dessus, vert pâle et plus ou moins pubescentes en dessous, Fleurs fasci- culées. Calice pubescent, à peine denté. Corolle infundibuliforme, à 4 lobes obovales, obtus, plus courts que le tube, presque dressés. Fruit en forme de noix, long de 3 cm., tétragone, à angles ailés, alternativement pius larges et plus étroits. H. diptera Linn., Halésie à 2 ailes. [Syn.: H. reticulata Buckl.] Arbrisseau originaire de la Fig. 458. — HABERLEA RHODOPENSIS Frivald. #” Pensylvanie, se distinguant du précédent par | son port plus vigoureux et plus étalé; par ses fleurs en grappes subcorymbiformes, à corolle | de 4 pétales distincts, insérée au disque; et par | son fruit diptère. H. hispida Mast., plus connu sous le nom de Pterostyrax hispidum Sieb. et Zucc. — FLor., JAP [, 94 t. 47. — Arbrisseau vigoureux, originaire du Japon, remarquab'e par son feuillage ample, à nervation saillante; par ses fleurs en grappes légères, ‘pendantes, subco-! rymbiformes, présentant les mêmes caractères que l'espèce précédente ; minés par le style. On signale encore les H. corymbosa Nichol- son, du Japon, H. stenocarpa C. Kock, de. l'Amérique boréale, comme rares dans les col- lections dendrologiques. Culture. -- Les Halesia réclament un sol si- liceux, un peu frais et une situation pas trop insolée. On les multiplie surtout de graines et parle marcottage avec incision pratiqué en juil- let. Les marcottes, généralement lentes à s’en- 644 mais très distinct. par le rachis et ses petits fruits hispides ter-| HALLERITA. | raciner, ne le sont convenablement qu’au bout de 2 ans. Ils fructifient mieux en Touraine et. en Anjou que sous le climat parisien. Par leur port, l’ampleur de leur feuillage et leurs fruits, ces arbrisseaux doivent être admis, isolés ou groupés, dans les sites agrestes des jardins | paysagers. Ch. Gr. Halimium. Voir Cistus. HALIMODENDRON Fisch., Halimodendre; | angl.: Salttree; all.: Salzstrauch.(Légumineuses- Galégées.) Genre formé d’un arbrisseau asia- tique, dont les fleurs papilionacées donnent naissance à une gousse enflée en vessie ovoïde, ! dure, déprimée à la section séminifère. Fig. 459. — HALIMODENDRON ARGENTEUM DC. - H. argenteum DC. [Syn.: {. speciosum Carr. ; | Caragana argentea Lmk.] — Parc. FL. Ross.t. 46; B. M.t: 1016; R. H. 1876. (Fig. 4599 Sibérie. — Buisson de 1 m. 50 à 2 m., à ra-4 meaux grêles, blanchâtres, armés d’épines pé-l ” tiolaires et stipulaires. Feuilles à 1-2 paires de folioles, longuement obovales ou spatulées,{… soyeuses-argentées en dessous. Fleurs roses assez grandes. Habite les déserts de la Sibé-4. rie méridionale de la Songarie. Très rustique. venant très bien sur les sols calcaires secs. Pa ses fleurs rosées et ses feuilles satinées, il est. d’un bel effet ornemental. On peut le planter, dans les massifs d’arbustes ou en touffes isolées A défaut de graines, on le multiplie par grefe sur les Caragana altagana et frutescens. Floral, son mai-juin. ML | HALLERIA L. (Scrophularinées.) Arbrisseaux glabres à feuilles opposées, lisses et luisantes: entières ou dentées. Pédicelles souvent réunis en un pédoncule commun, rarement solitaires! Corolle rouge. 5 espèces d'Abyssinie, de Madagascar et de l'Afrique australe. | < og oo _ posées, pétiolées, taires ou agrégées en grappes paniculées ou | de périgynes, HALLERIA. à dents aiguës. Fleurs axiilaires ; calice à4 lobes, | Corolle presque droite, à limbe peu oblique. H. lucida L. — Bor. Mac. 1744. — Abyssinie | et Afr. australe. — Feuilles pétiolées, ovales. aiguës, serrées crénelées; calice à 3-5 lobes; co-. rolle incurvée, à limbe oblique. H. ovata Bnth. — Cap. — Feuilles pétiolées, ovales crénelées, à base arrondie ou tronquée. Calice à 5 lobes; corolle presque droite à limbe peu oblique. J. D. HALORAGÉES. Famille de plantes Dicotylé- dones-Polypétales, voisine des Onagrariées, comprenant des arbrisseaux ou des plantes her- bacées annuelles ou vivaces, aquatiques ou terrestres, à feuilles opposées, alternes ou ver- ticillées. Fleurs généralement axillaires, soli- « Fig. 460. — HAMAMELIS VIRGINICA L. en corymbes. Ces fleurs sont hermaphrodites |ou unisexuées, petites, souvent incomplètes. Calice à tube adné à l’ovaire, à 2, 3 ou 4 lobes. | Pétales 2, 4 ou nuls, concaves, valvaires. Eta- mines 2-8, rarement 1 ou 3, grandes, à filets courts. Ovaire ovoïde oblong, comprimé ou à 12-8 angles ou côtes, rarement 2-4-ailé, à 1-4, rarement 3 loges contenant chacune un ovule Surmonté de 1-4 styles à stigmate papilleux ou plumeux. Fruit sec, indéhiscent ou drupacé. Graines albuminées. HAMAMÉLIDÉES. Famille de plantes Dicoty- lédones-Polypétales, voisine des Saxifragées, Comprenant des arbrisseaux et des arbres glabres Où pubescents, à feuilles alternes, rarement op- ‘ caduques ou persistantes, sti- \pulées. Fleurs unisexuées ou hermaphrodites, en Srappes, en capitules ou en épis, régulières ou régulières, à périanthe simple ou double, quelquefois nul. Etamines 4 ou en nombre in- à anthères déhiscentes par panneaux. Ovaire infère ou es fentes ou des ‘645 H. elliptica L. — Cap. — Feuilles brièvemt., pétiolées, ovales elliptiques, en coin à labaseet | — HAMAMELIS. demi-infère, rarement supère, formé de 2 car- pelles souvent libres par le sommet, à deux loges contenant chacune un ou plusieurs ovules anatropes et pendants. Fruit capsulaire, ligneux. HAMAMELIS Lin. ; angl.: Watch-hazel. (Hama- mélidées.) Genre comprenant deux beaux arbris- seaux de l'Amérique et du Japon, à feuilles al- ternes distiques, caduques. penninerves. Fleurs jaunes, naissant pendant l'hiver de bourgeons défeuillés, hermaphrodites ou polygames. Calice 4-fide; pétales 4, linéaires; étamines 8, dont 4 fertiles ; ovaire à 2 loges 2-ovulées. Fruit, cap- sule ligneuse à déhiscence loculicide, à 2 valves. Graines 2 à 4, à tégument osseux. Maturité en été ou automne qui suivent la floraison. 461. — HARDENBERGIA MONOPHYLLA Bnth. H. japonica Sieb. et Zucc. [Syn.: H. arborea | Mast.] — B. M. t. 6659; R. M. 1891. — Japon. — Voisin du Æ. virginica, mais s’en distingue par ses dimensions plus grandes. C’est souvent un petit arbre de 4-5 m. Fleurs aussi plus grandes et surtout remarquables par le contraste formé entre les lobes du calice, rouges, veloutés, et les pétales, jaunes, allongés en lanières. Les feuilles sont également plus grandes, à 7-9 paires de nervures. Il fleurit enfin plus tard, en février, toujours sur des rameaux défeuillés. Croit au Japon, dans les montagnes du Nippon et du Kiousou. Introduit en Angleterre en 1862 et en France en 1874 àl’arboretum de Segrez, où il à fleuri pour la première fois en 1885. H. virginica Lin. [Syn.: H. androgyna Walt.] — Lux. Excycz. t. 88; B. C. t. 598; N. D. VII, t. 60 ; B. M. t. 6684. (Fig. 460.) — Amérique du Nord. — Arbrisseau de 2-3 m., à port de Noise- tier. Bourgeons petits, pubérules. Feuilles obo- vales ou oblongues-obovales, 5-7 paires de ner- vures irrégulièrement crénelées, légèrement pu- bescentes en dessous. Fleurs en petits capitules HAMAMELIS. — axillaires, dans un involucre de 3 bractées, co- tonneuses-ferrugineuses. Chaque fleur est, en outre, munie d’un involucre de 2 bractéoles ; sépales roussâtres ; pétales en longues lanières tordues ou ondulées. Floraison d'octobre à fé- vrier; capsule de la grosseur d’une petite noi- sette ; graines comestibles, huileuses. Dans les hivers doux, les feuilles peuvent encore se trou- ver sur les branches en même temps que les fleurs. Habite l'Amérique du Nord, du Canada à la Floride, dans des situations fraiches, parfois aussi sèches et pierreuses. Introduit en France en 1743 par Clayton, savant irlandais. Cult. et Muit. — Ces beaux arbrisseaux se plaisent dans toute bonne terre franche siliceuse ou mieux dans la terre de bruyère fraiche, mais ils dépérissent rapidement en sols calcaires, On les recherche pour leur beau feuillage et surtout pour leurs nombreuses fleurs jaunes qu'ils émettent pendant l'hiver, à une époque où les fleurs sont rares. Ils font très bien en massifs, ainsi qu'isolément. On les multiplie de marcottes, qui demandent environ 1 an pour s’enraciner, et par graines en terre de bruyère, qui ne germent qu'à la 2e année. PME HAMELIA Jacq., Duhamelia Pers. (Rubiacées- Haméliées.) Arbustes glabres ou pubescents; feuilles opposées ou verticillées par 8-4, pétio- lées, membraneuses, ovales-oblongues, acumi- nées ; stipules intra-pétiolaires, caduques; fleurs jaunes, rougeâtres ou carmin, sessiles ou briè- vement pétiolées, petites ou assez grandes, dis- posées en cymes terminales rameuses; calice à tube ovoïde ou turbiné, à cinq lobes dressés, per- sistants ; corolle tubuleuse ou subcampanulée, à tube marqué de cinq ailes, resserré à la base, à sorge très glabre; limbe de la corolle à cinq di- visions triangulaires,imbriquées ; cinq étamines, insérées à la base du tube de la corolle, à filets courts, à anthères incluses; ovaire à cinq loges contenant de nombreux ovules; baie de petites dimensions, ovoïde, couronnée d’un disque épais. &-8 espèces, qui habitent l'Amérique tropicale et subtropicale. On cultive quelquefois les FH. patens Jacq. et ventricosa Sw., de la Jamaïque et du Mexique. Serre chaude. Bouturage. GE 0 HAMILTONIA Roxb. (Rubiacées-Pædériées.) Arbrisseaux hispides ou glabres, rameux ; feuilles opposées, pétiolées, fétides au toucher, ovales-lancéolées, nerviées; stipules intrapétio- laires, larges, persistantes; fleurs blanches ou bleues, odorantes, munies de bractées et de bractéoles, subombelliformes ou disposées au sommet des rameaux en panicules rameuses ; calice à tube ovoïde, à limbe 5-partite persis- tant; corolle infundibuliforme, à tube allongé, droit, à limbe formé de 5 lobes courts, oblongs ; cinq étamines, insérées à la gorge de la co- rolle, à filets courts, à anthères incluses; ovaire marqué de 5 sillons, à exocarpe séparé de l’en- docarpe par la destruction des cloisons; ovules solitaires dans les loges. 3-4 espèces, des Indes orientales tropicales etsubtropicales, dela Chine et de l’Archipel Indien. On rencontre dans les cultures : H. odorata Roxb. Fleurs blanches, très odo- rantes, sessiles, en capitules terminaux. 646 HANNETON. H. suaveolens Roxb. (H. scabra Don.) Feuilles rudes au toucher; fleurs bleues, très odorantes. Le H. spectabilis Carr. est probablement sy- nonyme du H. suaveolens. Serre chaude, en terre de bruyère; bouturage, P ‘1 v | HAMPE. (En latin Scapus.) Les anciens bota- nistes donnaient ce nom aux axes (tiges) flo- rifères des plantes bulbeuses, lorsqu'ils étaient dépourvus de feuilles. De nos jours. l'application de ce mot est beaucoup plus vague; on l’étend : parfois non seulement aux axes florifères feuil-\ lés des Monocotylédones, mais quelquefois même ! à des Dicotylédones. En langage horticole, el ñ {| mot Hampe est souvent remplacé par le mot Scape. | HAMSTER. (Cricetus frumentarius.) Ron-! geur de la famille des Rats, de la taille du. Surmulot, mais avec une queue très courte et poilue; la couleur du pelage est d'un brun jaune clair avec des taches blanches sur la tête. Le Hamster habite l'Europe orientale,! s'étendant jusque dans la province de Liége,en* Belgique, et sur le versant alsacien des Vosges; il est commun dans la plaine du Rhin, mais ne se trouve pas sur le versant français des Vos- ges, ni dans le sud de l’Europe. Ce rongeur est! très nuisible par l’habitude qu'il a d’amasser“ dans son terrier des provisions pour l'hiver. On a trouvé dans un seul terrier jusqu’à 100% kilos. de ces provisions, consistant en grains de” blé, seigle, pois, fèves, racines de toute espèce. On doit donc rechercher et détruire ces terriersh ainsi que l’animal, partout où sa présence est signalée. D HANCORNIA Gomez. (Apocynées-Carissées.) Arbrisseaux à rameaux lâches et pleureurs:h feuilles opposées, penninerves; fleurs en cymes. terminales, brièvement pédonculées; calice non glanduleux, à cinq divisions; corolle hypo cratériforme, à long tube cylindracé, sans ap- pendice à la gorge; lobes étroits, tordus, se" recouvrant; étamines incluses au dessous du sommet du tube; ovaire 1-loculaire, pourvu de deux placentas pariétaux ; ovules nombreuxW" baie globuleuse, remplie d’une pulpe charnue où sont disséminées les graines. 1! 3 espèces, originaires du Brésil. Culture des Allamanda, dont ils diffèrent surtout par Le! forme de la corolle et le fruit bacciforme. | ie Hanf. Nom allemand du Chanvre (Cannabif sativa). “€ 1 HANNETON. (Melolontha.) (Coléoptère, de I Section des Pentamères, famille des Lamellicor nes, tribu des Scarabéides de Fabr.) Ces in sectes ont pour caractères: antennes term nées en massue, de 7 feuillets dans les mâles. de 6 dans les femelles ; labre apparent; corp convexe; abdomen terminé par une pointe di,” rigée en bas, au moins dans les mâles. 14 Les Mélolonthides, extrêmement nombreux €; espèces (plus de 400 pour l’Europe), causen, les plus grands dégâts, dans les jardins, Len champs, les prairies et les forêts, en dévoran! les jeunes feuilles des arbres, surtout les lai ves, qui coupent les racines des plantes et le font périr. | eu | à L e- 3 HANNETON. H. commun, Melolontha vulgaris (Fabr.). Longueur 20 à 27 mm.; noir; velu; élytres marron-rouge, portant quatre côtes élevées ; ab- | domen avec des taches triangulaires blanches, | sur les côtes. La plaque anale est prolongée en pointe dans les deux sexes. L’éclosion a lieu le soir, elle se prolonge du mois d'avril à la fin de mai; l’insecte vole sur les arbres, où il reste accroché aux feuilles pendant le jour; la femelle fécondée s’enterre à 15 ou 20 em. de profondeur, pour pondre 20 à 40 œufs, blanc |jaunâtre, de la grosseur d’une graine de radis, qui éclosent au bout de cinq à six semaines; les larves, connues sous les noms vulgaires -Lde Vers blancs, Mans, Turcs, Metis, Meuniers. etc, sont oblongues, charnues, courbées | en deux, elles ont 6 pattes ; elles se nourris- sent de la racine des plantes, qu’elles coupent sous terre. Aux premiers froids (fin septembre), elles cessent de manger, s’enfoncent en terre, jusqu’à 40 à 60 cm. de profondeur. y pratiquent 647 une loge pour y passer la mauvaise saison. Au printemps, elles se rapprochent de la surface du sol pour se nourrir, et ainsi de suite. Tout leur accroissement, y compris la nymphose jus- qu'à la sortie de l’insecte, exige trois années en France, 4 années en Allemagne et les pays plus froids. Les ravages causés par les vers blancs sont incalculables. M. Grandeau, dont la compé- tance en la matière est incontestable, évalue à \trois cents millions de francs les pertes cau- sées annuellement par les hannetons. Tous les moyens préconisés jusqu'ici pour détruire les vers blancs n'ont été que de bien légers palliatifs. Il n’existe qu’un procédé pra- tique, pour combattre cette bestiole: le han- netonnage opéré avec ensemble, le matin, d'avril à la fin de mai, pendant une douzaine d'années, c’est-à-dire durant quatre généra- - tions. Un insecte, gros, qui pond en moyenne - [20 à 30 œufs et demande trois années pour - |être apte à se reproduire, ne saurait résister - {au hannetonnage fait sérieusement dans toutes t les communes. Il y résistera d'autant moins, 14 law a un assez grand nombre d’ennemis naturels de toutes sortes: les petits oiseaux A [diurnes et les oiseaux de proie nocturnes, ‘] 1 1 engoulevent, l’étourneau, les grives, les mer- m (les, l'alouette, les corbeaux freux (Corvus fru- . gilegus), qui suivent les charrues pourramasser les larves de hannetons qu’elles mettent à jour en retournant la terre. Le renard, la martre, . {la fouine, la belette, le hérisson, s’en nouris- _ (Sent à l’occasion. Les taupes, les carabes et bien d’autres le guettent sous toutes ses formes. Si on ajoute les intempéries, l'humidité, les maladies naturelles à tous les insectes, on peut S étonner que l’homme ait laissé multiplier et envahir ses récoltes par un ennemi aussi facile à combattre. 1 existe plusieurs moyens préventifs pour éloigner les vers blancs d’une récolte qu’on veut protéger; les plus sûrs sont: ‘La fleur de soufre répandue surla terre et enterrée ensuite à | la bêche ou à la charrue; le chiffon ou la mousse _Ide tourbe, imbibés de 100}, de pétrole et enfouis | Somme engrais à raison de 4 à 5000 kil. à l'hectare. | | HARDY. H. du Marronnier, Melolontha hippocastani (Fabr.), ressemble au précédent en plus petit. Le corselet est rougeâtre; le prolongement anal est plus obtus. Ses mœurs sont les mêmes, il est moins répandu et ne se trouve qu’à la lisière des bois. Hanneton de la St-Jean. Voir Phyllopertha. Hanneton de Juin. Voir Rhyzotrogue. HARDENBERGIA Bnth. (Légumineuses-Pha- séolées.) Herbes ou arbrisseaux volubiles à feuilles uni-trifoliolées. Fleurs petites, en longues grappes axillaires ou en panicules ter- minales. 4 espèces de l’Australie. H. Comptoniana Bnth. [Syn.: Kennedya Comp- toniana Link.; Glycine; Bor. Rec. 298.] Feuilles trifoliolées, à folioles ovales-oblongues, obtuses, mucronées; la terminale plus large et plus longue. Stipules ovales, aristées acuminées. Fleurs bleu pourpré, tachées de blanc au milieu de l’étendard,en grappes multiflores, compactes, plus longues que le pétiole. H. macrophylla Bnth. — PaxrT. Mac. 8, 267. — [Syn.: Kennedya macrophylla Lindl.; Bor. RG. 22, 1862.] — Feuilles trifoliolées, largement ovales, rétuses, égalant le pétiole. Fleurs bleu violacé, en panicules multiflores. H. monophylla Bnth. (Fig. 461.) — Maur. Bor. 2, 84; Bor. Rec. 16, 1336. — [Syn.: Ken- nedya monophylla Vent.; Mazm. t. 106; Lopp. Cag. 1658; Glycine bimaculata Cmt.; Bor. Mac. 263.] — Tiges volubiles atteignant plusieurs mètres, feuilles simples, réticulées, glabres, lan- céolées-oblongues, parfois échancrées en cœur à la base; stipules lancéolées. Fleurs d’un rouge violacé, en grappes axillaires. Var. alba. à fleurs blanches. Var. longeracemosa; Bor. REG. 1336. [Syn.: Kennedya longeracemosa Lindl.]; Lonp. Bor. Cas. 1940. H. ovata Benth. [Syn.: Kennedya latifolia Lindl.; X.ovata Sims.] — Bor. M6. 2169 ; Lonp. Ca8.1009. — Feuilles simples, ovales aiguës ; sti- pules lancéolées; fleurs pourpre violacé, en orappes axillaires de la longueur du pétiole. Var. à fleurs roses et blanches. Ces plantes fleurissent l'hiver. Orangerie et serre froide. Pleine terre (terre légère) sous le climat de l’Oranger. Multipl. graines ou eou- chages. JER HARDY (Julien-Alexandre). Né le 23 mai 1787 à Brus (S.-et-0.), décédé le 15 septembre 1876, à Soisy-sous-Etiolles, même départe- ment. Fils de jardinier, il travailla d’abord chez un maraïicher et un fleuriste de la banlieue parisienne, puis à l’établisst. Cels, de Montrouge, où il resta trois années. À 19 ans, il fut appelé sous les drapeaux; sergent et blessé à la ba- taille de Dresde (1813), il fut décoré. Tour à tour jardinier et soldat pendant les Cent-Jours, il rentra une 8° fois chez Cels; celui-ci le fit admettre garçon jardinier au Luxembourg en 1815, et le 1er janvier 1817 il acceptait le poste de Jardinier en chef, dignement occupé par son oncle Michel-Christophe Hervy, dont le père avait été jardinier aux pépinières des Chartreux. Hardy put rassembler et augmenter les col- HARDY. — lections fruitières et viticoles des Chartreux, déjà recueillies et mises en lieu sûr par Hervy et Thouin, sous les ordres des ministres Chaptal et Rolland. En 1839, sous l'inspiration du duc Decazes, grand référendaire à la Chambre des pairs, il reprit le cours de taille confié à Hervy par le Directoire, et interrompu par les évé-| nements. Hardy sut pratiquer ce cours avec. succès jusqu’au 1e' juillet 1857, date de sa mise à la retraite. A l'Exposition de 1867, il reçut la rosette d'officier de la Légion d'Honneur. Amateur pas- sionné des Roses, Hardy importa d’An les premiers Rosiers thés, et ne tarda pas à ob- tenir des variétés hybrides, par fécondation. | La collection des Rosiers, aux Jardins du Lu- | xembourg, était minutieusement tenue. Hardy père est l’auteur de l'excellent ouvrage : Traité d'arboriculture fruitière, publié avec la A ration de son fils Auguste Hardy. Ch. HARDY (Auguste- François), né le’ 4 sal 1824, à Paris, décédé le 24 septembre 1891, à | Versailles. Fils du précédent et devenu, comme lui, un maître de l’horticulture par le caractère, le talent et les services rendus. Brillant élève (n° 1) à l'Ecole d'agriculture de Grignon, audi- teur assidu des cours du Muséum et du Conser-| vatoire des arts-et-métiers, puis chargé d’une mission en Algérie, Auguste Hardy seconda son père au Luxembourg et devint Jardinier- en-chef des Parcs et de l’Orangerie de Com- piègne. De là, en 18149, il fut appelé à la di- rection des Jardins de l’Institut agronomique de Versailles, créé, l’année précédente, par le Ministère Tourret. A la suppression de cet Institut, Hardy resta à la tête du Potager de Versailles, construit, de 1679 à 1683 par la Quintinye, jardinier de Louis XIV; il y déve- loppa et perfectionna les cultures et les col- lections fruitières, arbustives, florales, légu- mières et de primeurs. Nommé Directeur de l'Ecole nationale d'Horticulture, instituée au vaste et célèbre Potager de Versailles par un vête du Parlement, le 16 octobre 1873, Hardy ouvre les classes le 1‘ octobre 1874 et, jusqu’à sa mort, Ssecondé par un personnel choisi, il forme des élèves distingués dans l’art pratique et théorique du Jardinage. 648 lies avant la formation des graines; geterre | HARICOT. courbé, plus ou moins aplati, bivalve, poly- sperme ; graines de forme et de couleur variées. ; Nombreuses formes cultivées, naines ou à ra-. mes, à parchemin (ou à écosser) ; cosses munies * à l’intérieur d’une membrane parcheminée et. devenant coriace à maturité, et sans parchemin « (ou mange-tout). Les botanistes ont classé au- ! trement ces variétés. Pour l'usage horticole,s les groupes ci-dessus sont plus pratiques. On consomme les haricots à parchemin : 10 en. H. verts (aiguilles) ou en cosses jeunes cueil-« 20 en! H. écossés, en grains frais ou en grains secs.k Les H sans parchemin fournissent aussi de bons® H. verts; mais à un état plus avancé, ils sont: Secrétaire-général de la Société d’hortic. de, S.-et-0., premier vice-président de la Soc. na- tionale d’hortic. de France. il en dirige mora- lement les travaux. Collaborateur de son père, de l'Encyclopédie de l'agric., du Dictionnaire de l’'agric., etc., il fut chargé d'organiser l'Hortic. aux Exposit. univers. de 1878 et de 1889. Auguste Hardy était membre de la Soc. na- tion. d’agric., officier de la Légion d'honneur et de l’Instr. publique. Ch. B. Hare-Bell. Nom allemand des Campanules. Hare’s Tail. Nom anglais du Lagurus ovatus. HARICOT ; angl.: Dwarf Bean, French Bean; all.: Bohne. (Phaseolus vulgaris L.) (Légumi- neuses.) Plante annuelle, d’origine incertaine ; racines fibreuses; tiges herbacées, souvent vo- lubiles ou naines, dressées; files. à 3 folioles ovales acuminées, rudes; fl. axillaires, de couleur variée, en grappe; pédicelles uniflores ou géminés, fruit (cosse) pendant, droit ou | colore et rouge : H. beurre ou d'Alger ; Hd utilisés entièrement, cosses et grains (mange-\ tout). | Le marché, pour les H. écossés, demande cer | taine couleur et certaine forme de grains plu- tôt qu'une autre, ce qui influe sur le choix des” variétés de grande culture; pour l’usage d’une maison, le choix est moins restreint. Principales variétés. — Nains à parchemin « H. de Soissons nain, H. flageolet, et ses nom breuses sous var. (fl. nain hâtif de Hollande, fl. très hâtif d'Etampes, fl. à grain vert, Æ Chevrier, H. à files. graufrées, H. Bonnemain, etc.), très cultivés pour grains frais; H.des Bagnolet ou Suisse gris, flageolet noir, pou haricots verts ; H. nain hâtif de Chalindrey, Hw Chocolat, ete, pour haricots verts de primeur etc. | Nains sans parchemin : H. prédome nains princesse nain, beurre blanc naïin, etc. ete à rames à parchemin : H. de Soissons blanc à rames, H. de Liancourt; H. sabre à rames H. de Chartres, etc , pour grains frais et secs. à rames sans "parchemin : H. prédome, H. prin, cesse à rames; H. de Prague et ses s. v. bi. Villetaneuse, etc., et pour grain sec. Ilya bien d’autres variétés décrites dan les ouvrages spéciaux et plus ou moins culti. vées. Voir VizmoriN-ANDRIEUX, Les Plantes pt tagères. Culture. — Le H. ne résiste pas aux gelée blanches, les chaleurs trop fortes et prolom gées font couler les fleurs ; les brouillards et le! pluies de la fin del’été lui sontnuisibles ; en u,. mot, il est assez délicat à cultiver. Il demand un sol meuble, léger, substantiel, un peu frais # l'exposition est très chaude, fumé de vieu) riche en vieux terreau, en substances potan, siques et phosphatées. IL est très épuisant, SU tout cultivé pour grain. En pleine terre, le semis se fait depuis £ | avril jusqu’à fin mai pour les var. à rames écosser ; il se continue successivement jusqu fin juin, et même 15 juillet, pour récolter € vert. On sème en planche, surtout pour 1 var. à rames ; les nains quelquefois en plel. carré. Le terrain est bien ameubli par des | bours préparatoires; les haricots sont Sem en lignes distantes de 40 em., un à un, écart. sur la ligne de 15-20 cm., et recouverts ‘ 2-3 em. de terre, ou groupés par 5-6 en SE -4 disposés en échiquier; la levée a Leg 18 à consommer en mange-tou + fFuccessivemeut en février et en mars. * LL nl Snbl HARICOT. ours après le semis, suivant la saison et le emps ; quand les H. ont 3 ou 4 feuilles, on bine ton les rechausse en même temps ; un deuxième inage est donné plus tard avant la floraison; es H. à rames sont ramés, aussitôt que les tiges ommencent à filer, avec des gaulettes non ra- ifiées, ordt. en Châtaignier (en Arundo Donax ans le Midi), longues de 2 à 3 m.50, suivantles variétés. Un butage accompagne souvent le ramage; dans une même planche, les rames des rangs extérieurs sont penchées vers le rang u milieu. | La récolte des haricots verts se fait dès que les cosses sont bien formées, et souvent; il -h'en faut pas laisser sur le pied; éviter en cueillant de froisser les tiges, et de faire la « 649 HAWORTHIA. Hartheu. Nom allemand du Müillepertuis (Hy- pericum). Hartstongue. Nom anglais de la Scolopendre (Scolopendrium officinarum). Hartwegia. Voir Chlorophytum. Haselnuss-Staude. Nom allemand de l’Aveh- nier (Corylus Avellana). cueillette par la rosée ou par la forte chaleur, Les H. à écosser pour grain frais se cueillent uand le grain est bien formé; les H. mange- out à toute époque. On prolonge à l’automne la récolte des hari- cots verts, en recouvrant de coffres et de châs-. bis les semis faits fin juillet, de même qu'au, printemps on l'avance en semant en pleine erre, sur une costière bien exposée et recou-. verte de coffres et de châssis, en employant es races naines et précoces. | La culture forcée se fait, chez les spécialistes, | bn bâches à forcer, chauffées au thermosiphon; si on a des serres, on peut cultiver des H. en. bots placés sur des tablettes près du vitrage ; le forçcage sur couche est plus à la portée de. tous. On sème en fin janvier sur couche don- nant 20 à 250 de chaleur ; le plant est repiqué 2 fois, puis mis en place à raison de 24 poquets | par châssis. Pour que cette culture réussisse, il faut de la lumière, du soleil, afin de pouvoir donner de l’air et combattre l'humidité ; lestiges | les H.. quand elles ont 20-25 em., sont courbées avec un bâton à demeure) parallèlement au vitrage et en montant, pour mieux exposer les. “eurs à la lumière ; toutes les files. jaunies sont | enlevées. Une même couche peut produire des F: verts pendant 5-7 semaines; on en établit ———— - | Les conserves des haricots verts pour la pro- vision d'hiver sont une précieuse ressource our la ménagère. Ces conserves se font de di- rerses manières ; après avoir fait blanchir les . à l’eau bouillante, on en remplit des bouteil- les bien bouchées, placées ensuite au bain- marle ; ou on en fait des sortes de chapelets que ’on Sèche au four et à l'air, et conservés en- suite en lieu sec; ou on en remplit des réci- vients quelconques, pots de grès, ete., avec un veu de sel, le tout recouvert de beurre fondu pour empêcher l’accès de l'air; ou on en fait ne sorte de choucroute, etc. Les porte-sraines doivent être cultivés à art, et non comme on le fait trop souvent, en alssant pour graines les dernières cosses, alors Uon à cueilli les premières venues. La urée germinative est assez longue: 5-6 ans, t plus. J. Haricot d Egypte. Voir Dolichos Lablab. pt d'Espagne. Voir Phaseolus multi- us. | Harpalium. Voir Helianthus. Fig. 462. — HASTÉ. HASTÉ. (Fig. 462.) En forme de fer de_halle- barde. Hauslauch. Nom Voir Sempervivum. allemand des Joubarbes. e\ 4 | | 3 EE | 3 3 5 = Fig. 463. — HAWORTHIA MARGARITIFERA Haw. HAWORTHIA Duv. Genretrès voisin des Aloe, s’en distinguant par les étamines qui ne dé- passent pas le périanthe, et celui-ci à 2 lèvres enroulées en dessous. Tige ou souche feuillée très courte; files. en rosettes ou imbriquées, étalées, courtes, sur 3 ou plusieurs séries, épaisses, charnues. Pédoncules simples ou un peu rameux. FL plus petites que dans les Aloe vrais, éparses sur une longue grappe, Souvent écartées, dressées ou un peu obliques, courte- HAWORTHIA, ment pédicellées. Près de 60 espèces, une, d'Angola, les autres de l'Afrique australe. | Voir Sazm. Dycex, MoxoGr. DES ALOE, $ 3 à 13. H. arachnoidea Duv. (Aloe arachnoiïdea Thunb.); | B. M. 756, 1314, 1361, 1417; DC. PL. Gras. t. | 50; files. dressées, lancéolées, striées, trigones | au sommet, dentées et couvertes de petites soies. | H. atrovirens Haw. (Aloe atrovirens DC.); D. C. Pc. Ge. t. 51; Sac. Dycx. 10, 2; files. étalées, | lancéolées, trigones, couvertes de tubercules | serrés, dentées aux bords et sur le dos, dents très courtes, subulées. H. cymbiformis Duv. (Æ. planifoliu Haw.; Aloe cymbiformis Haw.) ; B. M.t. 802; Sam. Dyck. 11, 2; filles. entières, non dentées, ovales, con- caves (en forme de nacelle), glaucescentes, ca- | rénées au sommet et terminées par un petit mucron obtus. H. lætevirens Haw.;S$. D.10, 3; files. linéaires | lancéolées, concaves en dessus, lignées de vert, très finement denticulées aux bords et sur le dos, et terminées par une longue soie. H. margaritifera Haw. (H. granata; Aloe, margaritifera Mill.) (Fig. 463); B. M. 815 et 1360 ; DC. PL. Gr. 57; files. dressées, ovales acu- minées,trigones au sommet etmucronées, planes supérieurement, couvertes sur toutes les faces de tubercules blancs semblables à des perles. ! H. recurva Haw.; B. M. 1353; Sam. Dvyox. 7, | 3; files. subulées, charnues, dressées recour- bées, concaves supérieurement, calleuses tuber- | culeuses à la face inférieure et aux bords. H. reticulata Haw.; Sazm. Dyck. 10, 1; files. triangulaires, étalées, obtuses, glaucescentes, un peu réticulées, dentées sur les bords et la} carène. H. retusa Duv. (Aloe retusa Haw.); B.M. 455; vuls. Pouce écrasé, Pouce de Savetier; files. en- tières, sur à rangs, triangulaires et aplaties au | sommet, lignées de vert à la face supérieure. H.rigida Haw. (Aloe rigida Jacq.); B. M. 1337; | SALM. Dyck. 4,3; DC. PL. GR. 62; pl. caules-| cente; files. étalées, lancéolées, rigides, cuspi- | dées, convexes des deux côtés, couvertes d’as- pérités, bords charnus. H. tessellata Haw. (AH. parva Haw.); Sazm. Dycox. 8, 1 et 2; files. orbiculaires aiguës, den- tées et garnies de tubercules aux bords, cou- vertes de charmantes macules carrées rappe- lant les cases d’un damier. H. turgida Haw.; Sazm. Dyck. 9, 5; voisin de IH. retusa; files. ovales, renflées légèrement en dessus et en dessous, lignées de vert. H. viscosa Haw. (H. concinna); DC. PL. Gr. 16; Sazm. Dyck. 3,4 ; pl. caulescente; files. par 3, dressées étalées, ovales, trigones, carénées et ‘aiguës, glabres, recurves au sommet. Citons encore les espèces suivantes : H. asperula Haw..S. D. 9, 2, et H. mirabilis Haw. B. M. 1354, du même groupe que H. retusa et I. turgida (files. rétuses); H. cymbifolia Ha. S. D. 11, 1; H. altilinea Haw.. et sa variété den- ticulata, S. D. 11, 3; H. setosa, S. D. 12, 3; H. translucens Haw., S. D. 12, 1, toutes deux voi- sines de H. arachnoidea; H. attenuata Haw., S. D. 6,12, et sa var. clariperla ; H. coarctata Haw.., S. D. 6, 17; H. Reindwarti Haw., $S. D.6, 16, 11; H. fasciata Haw.,S, D. 6, 15, et sa var. major; 650 pèce annuelle, H. dentata L.. B. M. 483; Here. | des, tribu des Hadénides.) | | bande brune transverse, sinuée ; l’extrémité.de HECHTIA. H. Radula Haw. (Aloe Radula Jacq.), S. D. 6, H. rugosa Baker, S. D. 6, 9; H. subulata Bake S. D. 6, 10; du groupe des espèces à feuille couvertes de tubercules sur les 2 faces ; H. gla- brata Baker, $. D. 6, 13, et ses var. perviridisets concolor; H. subattenuata Baker, S. D. 6, 11,16 portant de tubercules qu’à la face inférieure feuilles, etc. 3] Culture des Aloe. J. GR Hawthorn. Nom anglais de l’Aubépine. Voir! Cratæqgus Oxyacantha. | Heart'sease. Nom anglais du Viola tricolor. ITeath. Nom anglais des Bruyères. Voir Erica, Hebeclinium. Voir Eupatorium. "A , 1 - HEBENSTRETIA L. (Sélaginées.) Genre ren fermant environ 20 espèces de l'Afrique aus“ trale, représenté dans les cultures par unes ÿ AMAT. D, 310, et sa var. tenuifolia Schrad., ReBe. Horr. t. 133. Plante de 30 à 40 cm. de haut,æa meuse dès la base et dressée, glabre, pubes* cente supérieurement, à files. alternes, linéaires entières, crénelées dentées; fl. petites, blanches en longs épis terminaux ; calice fendu en spathes corolle à tube court et à limbe postérieurement unilabié, étalé et à 4 lobes; 4 étamines didy« names, à anthères uniloculaires; ovaire biloeu« laire. Plante plus curieuse que jolie, peu cultn vée; semer en avril, sur couche, et mettreen place en mai, dans les plates-bandes; ou cul tiver en potées.…. J.n HECATERA. (Lépidoptères, famille des Noctuis H. Dysodea (Hubner), Noctuelle dysodée. 26% 28 mm. d'envergure. Ailes supérieures dur blanc grisâtre ayant sur le milieu une larg@ l'aile est mélangée de blanc et de grisâtre. Aiïle# inférieures blanchâtres avec une bordure n0i* râtre assez large. La chenille, d’un vert Tous. sâtre, a les stigmates d’un noir intense, elle. vil en petites sociétés sur les porte-graines a laitue et de romaines ; elle dévore souvent Ou les boutons avant leur épanouissement et om l® trouve collée le long des rameaux florifères: 2 la fin de juillet et en août, elle entre en ter et se change en une chrysalide allongée, d'un rouge ferrugineux. L’insecte parfait éclôtres juin de l’année suivante. En visitant de temps en temps ses porte craines, l’horticulteur détruira ces petites che nilles. Ou par des labours successifs, fait en octobre, en novembre, en janvier ete mars, il ramènera chaque fois des chrysalide, à la surface du sol, où elles seront dévorée: par les oiseaux ou détruites par les intempt ries. HECHTIA Klotzsch. Genre de Broméliacée! voisin des Dyckia et des Rhodostachys. —Me xique et Texas. — Feuilles en rosette, décus ves, linéaires-subulées, épineuses. Fleurs € épi composé,subdioïques ; sépales distincts, 1m! briqués; pétales libres, obtus, étalés, 210 plus longs que le calice. Etamines plus courte que les pétales, à filets subulés, à anthèr basifixes. Ovaire supère, 3-loculaire ; gxam oblongues, marginées. H. argentea Baker. — B. M.t. 7740. — M | 7... HECHTIA. fique central. — Flles. longues, nombreuses, hrosette épaisse, feutrées argentées, striées h dessous, passant au rouge, à épines fortes. Kcendantes. Fleurs en panieule lâche, haute > 60 em. à 1 m., blanches. \H. glomerata Zucc. — B. M. t. 5842 (sub H. hiesbreghtii Lem.; Dasylirion pitcairniæfolium uec.) — Flles. enrosette plus courte, décurves, brtes et glabres en dessus, argentées ruba- * ‘ + tite panicule de fleurs blanchâtres. — Mexique ntral. 1H. longifolia Hort. Rosette de feuilles lon- hes de 1 m. et plus, élargies au milieu,arquées, brtes dessus. lépidotes dessous, à aiguillons äles. Fleurs et patrie inconnues. Rare dans les pllections. H. stenopetala KI. — B. M t. 6554. [Syn.: . cordylinoides Baker ; H. Besseriana Hort] Mexique central. — Feuilles nombreuses, en )sette épaisse, longues de 40 à 60 cm., vertes glabres en dessus, blanches striées en des- - bus, bordées d’aiguillons ascendants, deltoïdes, ispidés. Hampe robuste, haute de 1 m. 50 à m., avec la panicule oblongue, très rameuse, à sis cylindracés de fleurs blanches. -H. rosea E. Morr., est une plante du Texas, jourd’hui introuvable, que l’on dit à feuilles jutes rouges en été, et qui pourrait être le [. Roezlii Hort. Deux autres espèces, A. +1 Wats., du Texas, n’ont pas été encore intro- ps dans les cultures. On cultiveles Hechtia en serre tempérée sèche, loute terre leur convient. On les multiplie par éparation des souches. Ils redoutent l’humi- ité. E. A. - HEDERA Lin., Lierre; angl.: Ivy; allem.: h . 2 espèces d'arbrisseaux sarmenteux ou “impants à l’aide de crampons ou de petites . L hermaphrodites ou polygames, en ombelles mmples groupées en panicules terminales. 5 - Cp. et 5 pét. caduques ; étam. 5 ; ovaire 5 loges ovulées. Fr. baie à 5 loges à 1 graine albu- \inée. | H. australiana F. v. Muell. — Australie. — et. arbuste glabre, à files. composées d’un . ktit nombre de folioles ovales oblongues, dé- assant souvent 15 cm. de long. Serre froide. H. Helix Lin., L. commun., L. grimpant. F ND. V, t. 84; FL. Dan. VI, t. 1027; Masczr. “(ru PL. Franc. t. 147. — Europe, Asie et frique nord. — Arbriss. bien connu, grimpant A rampant, à files. coriaces, luisantes : celles _ LS rameaux stériles ou rampants, à 3-5 lobes, Iles des rameaux fructifères entières, ovales, L rhomboïdales, acuminées ; ombelles de fleurs Tayons nombreux, couverts de poils étoilés ; | Pt. Jaune verdâtre ; baie noire, müûrissant 1 avril-mai de l’année qui suit la floraison. — > Lierre est abondamment répandu dans toute | ‘urope tempérée et méridionale, sur les ruines, ans les forêts ombragées, où il rampe sur le _blou grimpe sur les arbres qu'il étouffe par- Lis de son couvert. Au point de vue forestier, EE + est nuisible et sans utilité. mais en ‘ f ] L à “ | h. fe: t 651 es en dessous, armées d’aiguillons crochus; | Lhottii Baker, du Yucatan, et H. texensis pheu. (Fam. des Araliacées.) Genre formé | cines adventives. Files. persistantes, alternes. | _— HEDYCHIUM. çornementation il est au contraire précieux pour garnir les murailles, les ruines, les treil- lages, ainsi que les terrains en pente et les talus. Variétés. — Le Lierre a donné naissance à un grand nombre de variétés différant entre elles par la forme et la grandeur de leur files. ou par leur coloris. Il existe aussi des variétés de formes et de couleur du fruit. Voici les < principales de ces variétés: algeriensis, à filles. grandes, un peu ondulées ; | arborescens, forme arbustive, files. entières ; canariensis, files. ordint. à 5 lobes, grandes; ex- |cellent pour former des tapis de verdure sous | bois ou pour couvrir rapidt. les murailles; sous- | var. : arborescens grandifolia; chrysoearpa, syn. | H. poetarum, à fruit jaune ; dentata, à files. bien | dentées ; digitata, files. digitées et nervures | blanchâtres ; donerailensis, files. petites, brun | pourpre en hiver; hibernica, syn. L. d'Irlande, files. plus grandes que celles du type; Zuteola, files. bordées de jaune crème ; maderensis va- | riegata, files. marginées blanc crême, nervures | rouges, plusieurs sous-variétés; marmorata, files. marbrées blanc crême; palmata. files. à :3-o lobes palmés; purpurea, files. pourpre ; | Rœgneriana, syn. L. du Caucase, port dressé, | grandes files. cordiformes subentières, très | belles; rhombifolia; sagittæfolia, les 2 lobes latéraux prolongés en forme de V; tessellata, files. réticulées; Wiliseana, syn. H. nigra, files. vert foncé en été et presque noires en hiver. Cult. et Mult. — Le Lierre se contente des sols les plus maigres ; il résiste facilt. à plus de 22 degrés au dessous de zéro. On le mult. de boutures ou par segmentation des rameaux | rampants dont les crampons se sont transfor- més en racines. P. M. HEDYCHIUM Koen, Gandasuli. (Zingibéra- cées.) Rhizome horizontal, tubéreux; tiges dressées, feuillées ; feuilles nues ou stipulées; thyrse terminal, spiciforme, très ornemental, dense, à bractées allongées, imbriquées ; fleurs solitaires ou plusieurs sous chaque bractée et plus longues que les bractées; calice tubuleux, tridenté; corolle à tube allongé, à lobes étroits, égaux, étalés ; staminodes latéraux semblables aux lobes de la corolle ou plus étroits, quelque- fois plus longs, pétaloïdes; labelle pétaloïde, ample, émarginé ou bien entier ou bifide; filet allongé, étroit, canaliculé ou filiforme ; anthère linéaire, à connectif non crêté au sommet, ni éperonné à la base; ovaire 8-loculaire, à loges multiovulées ; capsule trivalve, 25 espèces de l’Asie tropicale. H. aurantiacum Rosc. — Indes or. — B. M. 2078. — Files. lancéolées, étroites, velues sur la côte et au sommet, purpurines en dessous; in- florescence un peu penchée, serrée, à rachis velu; fleurs orangées, fasciculées par trois, à odeur délicieuse. H.carneum Carey. — Indes or. — B. M. 2637. — Files. lancéolées, pâles en dessous, poilues aux bords et sur la côte; inflorescence terminale, lâche, très longue; fl. couleur chair. H. coccineum Sm. — Népaul. — B. R. 157. — Filles. lancéolées, aiguës, glauques ; fl. écarlates, fasciculées et axillaires., HEDYCHIUM. _ H. chrysoleucum Hook. — Indes or. — B. M. 4516; Le. JaRD. FLEUR. 31. — Flles. oblongues, acuminées; fl. en épi lâche, à divisions inté- rieures blanc-pur relevées sur le labelle d’une macule orangé vif H. flavum Wall. — Indes or. — B. M, 3039. — Files. larges, lancéolées; fl. en épi terminal, imbriquées par 4 sous chaque bractée et d’un jaune brillant. G. Gardnerianum Wall, Æ. de Gardner. — nd. or. — B M. 6913; B.R. 774. — Filles. larges, lancéolées; fleurs en épis terminaux très al- longés, jaune-citron, à odeur de Jonquille. H. coronarium Koen. — Bengale. — B. M. 708 ; Rep. Li. 486. — Files. velues en dessous ; inflorescence dressée et terminale; fl. axillaires, fasciculées par 4-6, blanches. Serre froide; plein air l'été; division des souches. Fig. 464. — HEDYSARUM CORONARIUM L. HEDYSARUM L., Sainfoin. (Papilionacées.) Herbes vivaces suffrutescentes ; feuilles impari- pennées, folioles entières; stipules scarieuses. Fleurs en grappes axillaires pédonculées; éten- dard obovale, à base étroite ; ailes plus courtes que l’étendard ; carène souvent plus longue que les ailes, obliquement tronquée au sommet; étamine vexillaire libre. Gousse plane com- primée, formée d’articles nombreux, indéhis- cents, se séparant à la maturité. Environ 5C espèces; Europe, Afrique boréale, montagnes de l'Asie tempérée, Amérique du Nord. H. coronarium L., Sainfoin d'Espagne (Fig. 464), Sulla ; all.: Hahnenkopf-Klee. — Italie. — Vivace. Tiges de 60 à 80 em. et plus; feuilles à 7-9 folioles; fleurs nombreuses, en grappes ser- rées, rouge incarnat, en juin-juillet. Var. à fi. blanches. Gousses aiguillonées, glabres. Plates- 652 mettre en place au printemps suivant. multiplinerviées, à fleurs paniculées, blanch A nn PS A dl Sr + :. HEINSIA. bandes. Très rustique dans le Midi, moins dans le Nord, où il faut l’abriter de feuilles sèches ow sous châssis. Terrains meubles et frais. Semer en mai-juin en pépinière, repiquer en pépinières Utilisé quelquefois comme plante fourragère H. obscurum L. — Alpes. — Vivace. Tige flexueuses de 30 à 50 cm.; feuilles à 15-19Mfor lioles; fleurs violettes, rarement blanches, œousses lisses. 4 Même emploi ornemental que le précédent, même culture. J. @ HEDYSCÈPE Wendl. (Palmiers.) Palmier inermes, à tiges robustes. Feuilles denses, régu’ lièremt penniséquées, à segments nombreux linéaires lancéolés, acuminés. Spadice rameux monojque, Fruits rouges. | 1 espèce de l’ile de Lord Howe. H. Canterburyana Wendl. et Drude. — Kwr! CHOVE, Paz. t. VIIT — [Syn.: Kentia Canter buryana Müll.; Rev. Horr. 1873, f. 24; Veitchi, Hort.] Feuilles à pourtour ovale, d’un vert bris lant; pétioles gracieusemt. arqués, brun-rov geûtre. | Ce joli Palmier, très employé pour la décors, tion, demande la serre froide, il résiste dans Les parties très abritées de la région de lo J.9.1 HEERIA Schlcht. (Mélastomacées-Osbeckiées, Genre comprenant 4 espèces du Mexique et of Guatémala. Ce sont des plantes herbacées &@ des arbrisseaux à feuilles penninerviées (| ou roses, à calice ayant les lobes égaux à tube, à 4 pétales, à 8 étamines dont les anthèr\ inégales, linéaires oblongues, ont le grandco nectif prolongé en long appendice claviforme le petit connectif à base munie de deux tube cules. L’ovaire est 4-loculaire. | L'une des espèces les plus connues est le subtriplinervia Triana (Heterocentron subt plinervium A. Br. et Bouché; Heterocentronn xicanum Hook. et Arn., non Naudin, GaRITENN 1862, 354), du Mexique; arbrisseau de se) tempérée, à fleurs roses. Multiplication F boutures. On cultive aussi H. rosea Triana (Heteroce tron mexicanum Naudin), B. M. t. 5166; H.n crostachya Triana (Heterocentron glandulos#. Schenk), GaR1ENEL. 5, 169; H. undulata Tri (Heterocentrum undulatum Naudin), tous ginaires du Mexique. | A Heide. Nom allemand de la Bruyère (Ericab Calluna). 1. Heidekraut. Nom allemand de la Bru commune (Calluna vulgaris). | Heidelbeere. Nom allemand (Vaccinium Myrtillus). 14 Heiden. Nom allemand du Sarrasin (Fan pyrum esculentum). :1 1e Heilwurz. Nom allemand de la Gurmalen (Althæa officinalis). | -Heimia. Voir Nesæa. ll HEINSIA DC. (Rubiacées-Haméliées.) Arb} seaux à rameaux effilés, opposés ; feuilles op} sées, acuminées, brièvement pétiolées; Stiplè persistantes ; fleurs grandes, blanches, pédifs lées, solitaires ou disposées en cymes terminys vs UT . Min Cul - RS, Me ee MS LA HEINSITA. 6 flores ; calice à tube campanulé, à lobes au mbre de cinq, subfoliacés, persistants ; corolle fundibuliforme, à tube soyeux, très velu à la rge; lobes 5-6, pubescents, ondulés aux bords, « lrdus ; 5-6 étamines insérées à la gorge; ovaire . loculaire, à loges polyspermes ; fruit unilocu- ire, 3-4 espèces de l’Afrique tropicale. H. jasminiflora DC. Sierra-Leone, — B. , 4207. — Feuilles ovales, acuminées; fleurs ir 3-4, terminales. Serre chaude. FE HELENIUM L. (Composées.) Herbes dressées, abres, pubérulentes, glabres ou soyeuses lai- - uses au sommet; files. alternes, souvent dé- rentes, entières ou avec quelques grosses 8 sa fr Le ver vis Mercerie go I 653 HELIANTHEMUM. les Soleils vivaces, dont elles ont le port et la couleur des fleurs; les 2 dernières sont un peu plus délicates. Comme espèce annuelle, on cultive H. tenui- folium L., de la Louisiane; plante de 40-50 cm. de‘haut, à nombreuses ramifications dressées. à petites files. linéaires, sessiles, et à nombreuses fleurs jaunes formant comme un vaste corymbe au dessus de chaque plante,ornement des plates- bandes et des corbeilles; semer en avril sur couche et mettre en place fin mai; for. en août- octobre. FE HELIAMPHORA Benth. (Sarracéniacées.) Genre ne renfermant qu’une espèce du Véné- zuela, H. nutans Benth., Linx. TRansacr. 18, 29; Fig. 465. — HELENIUM AUTUMNALE L. | nts; capitules pédonculés, tantôt moyens. en rymbes lâches ; tantôt grands, solitaires ou 1 petit nombre, formés de fl. toutes jaunes, hé- rogames, radiées. Involucre formé de 1-2 sé- »s de bractées étroites, réfléchies après l’an- {se; fl. ligulées en une seule série, © et fer- *$, Où neutres par avortement du style; fl. du que tubuleuses, hermaphrodites et fertiles; anches du style tronquées ; achaines turbinés. trqués de côtes, velus ou soyeux, rarement :rbres, Surmontés d’une aigrette de 5-8 pail- tes hyalines, acuminées et aristées. Env. 18 Dèces de l’Amér. boréale et centrale. . on cultive Surtout, comme plantes vivaces : H. umnale L. (Fig. 465), B. M. 2924, de l'Amér. | Nord; H. Bolanderi A. Gray, R. H. 1891, p. Nutt. (H. atro- de Californie; H. nudiflcrum WPureum Kunth. et Bouch.), Izz. Horr. 1868, ; €t H. Hoopesi A. Gray. Les deux premières £ces sont très rustiques, et employées pour éCoration des plates-bandes:; ne valent pas LE LA P * Fig. 466. — HELIANTHUS MULTIFLORUS L. BorT. Mac. 7091, voisine des Darlingtonia et des Sarracenia, dont elle se distingue par l’absence de corolle, l’ovaire à 8 au lieu de 5 loges, le style entier, obtus, les graines ailées, et l’in- florescence en grappe pauciflore. Comme dans ces deux genres, les feuilles sont ascidiées. Culture des Sarracenia. J..G. HELIANTHEMUM Pers. (Cistinées.) Herbes ou plantes suffrutescentes à rameaux souvent décombants. Fleurs à 5 pétales, étamines nom- breuses. Ovaire à 3 loges. Environ 30 espèces, de l'Amérique boréale ou centrale, de l'Amérique du Sud, mais surtout de la région méditerr. et de l’Asie occident. H. pulverulentum DC.— Wiczx.Icon.PL.Hise. II, t. 137-138. — [Syn.: H. polifolium et I. apen- ninum DC.] — Europe. — Tiges sous-ligneuses ; feuilles ovales lancéolées ou linéaires oblongues, à bords roulés en dessous. Fleurs d’un blanc pur, en grappes lâches, unilatérales. H. vulgare Gærtn. — Sweet. CisT. 34. — [Syn.: HELTIANTHEMUM. H. variabile Spach. p. p.; Cistus Helianthemum L.] Tige suffrutescente, procumbente-rameuse, à rameaux allongés. Feuilles oblongues ou ovales elliptiques, à bords souvent roulés en dessous, vertes en dessus, blanchâtres en dessous, sti- pules ciliées, plus longues que le pétiole. Cette espèce varie à pétales jaunes (Æ1. grandiflorum DC. Rens. Icon. 4549) [Syn.: Æ. vulgare var. virescens Gren.] et à fleurs roses (ZL. roseum DC., SWEET. CisT. t. 55) [Syn.: Cüstus roseus All. FL. pen. t. 45, fig. 4]. On en cultive plusieurs variétés à fleurs plus ou moins doubles et à co- loration variant du rouge sang à l’orangé et au jaune, avec les teintes intermédiaires. LH. amabile est une des plus remarquables par ses fleurs doubles, coccinées. On cultive encore, mais plus rarement, sous le nom d’H. umbellatum Mill., Sweer. Cisr. 5; WiLLk. Icon. PL. nisp. II, t. 100, une espèce in- digène, buissonnante, à feuilles linéaires et à fleurs blanches disposées en cymes ou en ver- ticilles ombelliformes, qui rentre dans la section Halimium du genre CISTUS. Ornement des rocailles, des lieux accidentés bien ensoleillés. Terre légère, plutôt siliceuse. Multiplicat. par semis pour les espèces à fleurs simples. Bouturage pour reproduire les variétés à fleurs doubles ou les couleurs. J, D. HELIANTHUS L. (Composées.) Herbes an- nuelles ou vivaces, le plus souvent dressées, à tiges rudes, pubescentes scabres ou couvertes de poils blancs, rudes; files. opposées ou al- ternes, pétiolées, entières ou dentées, souvent triplinerves. Capitules souvent très grands, ra- rement petits, pédonculés, solitaires ou en co- rymbes lâches. Involucre hémisphérique, formé de plusieurs séries de bractées herbacées, ob- tuses, ou foliacées acuminées, à pointes serrées les unes sur les autres ou hérissées; fl. ligulées stériles, rarement neutres, en une seule série, jaunes; celles du disque tubuleuses hermaphro- dites, fertiles, jaunes ou pourpre violacé au sommet; achaines oblongs ou obovales, épaissis. omprimés, presque à 4 angles obtus, sans aile; aigrette à 2 arêtes très caduques. Env. 50 espèces, presque toutes d’Amér. du Nord, quelques-unes du Pérou et du Chili. (Inclus Harpalium Cass.) I. Espèces annuelles. H. annuus L. (Grand Soleil, Tournesol ; angl. : Sunflower; all.: Sonnenblume.) — Pérou. — Tige gigantesque, pouvant atteindre 4 m.; files. presque toutes alternes, ovales acumi- nées aiguës, dentées, triplinerves, hispides, très amples; capitules très volumineux, pen- chés, terminant la tige ou les rameaux, et pouvant atteindre 40 cm. de diamètre. On cul- tive plusieurs variétés de cette espèce: tige simple, terminée par un seul capitule (uniflore), ou tige ramifiée (multiflore); capitules simples, ou doubles ou pleins (dans ces 2 derniers cas, les fleurs du disque, qui sont tubuleuses nor- malement, sont partiellement ou entièrement changées en fl. ligulées) ; il existe aussi des va- riétés portant sur la hauteur des tiges, la gran- deur des feuilles, leur panachure et sur le coloris des fleurs (jaunesoufre,jaune pâle,jaune orangé, 654 l'été; donner de solides tuteurs. Convient Sur* HELIANTHUS, il etc.). C’est l’une des plantes les plus cultivées: elle est peu délicate, et très ornementale. Semerk en avril-mai en place, ou mieux en pépinières repiquer en place en juin; arroser copieusements tout comme plante à isoler. H. argophyllus A. Gr. (Soleil du Texas.) =" Bois, ArL. Jan. t. 144. — Belle plante à tigesk d'environ 2.m., portant des filles. alternesk ovales en cœur, couvertes d’un abondant duvet blanc argenté et soyeux; capitules très nom breux, d'environ 10 em. de diamètre, à ligules jaunes et à disque purpurin noirâtre, veloutén Variétés à fl. pleines. Ornement des grandes plates-bandes et des grands massifs. Cultivé dans le voisinage d’autres Soleils annuels, se croise facilement avec eux, et donne des plantes moins recommandables, | H. cucumerifolius Torr. et Gray. Petite espèce à tiges très ramifées et buissonnantes, à petites feuilles cordées, aiguës, acuminées, et à petits capitules de 8-10 cm. de diamètre, à ligules jaune orange et disque brun foncé. Plante très florifère. On la rattache comme simple variétc à l’H. debilis Nutt., B. M. 7432; Tue Garp. 18964 pl. 1064, p. 326. L'H. lenticularis Dougl., B.R. t. 1266, quelques fois cultivé, paraît devoir être rapporté à VE! annuus. | IT. Espèces vivaces. À H. lætiflorus Pers. (1. atrorubens Lamk.nor L.) Magnifique espèce d'Amérique du Nord, rhizomes très allongés, rampants ; tiges scabrei ramifiées supérieurement; files. ovales lancéos lées, graduellement acuminées, dentées, com tractées à la base, à court pétiole, triplinerves et très rudes ; celles du sommetsouvent et et entières; capitules solitaires terminaux; Su de longs pédoncules rigides, formant un gran, corymbe de fl. jaune orangé vif (disque brun C’est l’une des meilleures plantes vivaces pou plates-bandes, à floraison automnale, août-se]! tembre-octobre, et pour la confection de gerbl et de bouquets. À pris en quelques années ur très grande extension, et a déjà fourni des M. riétés à coloris plus vif encore, à capitules pli orands. C1 Son seul défaut est d'être trop envahissan. H. multiflorus L. (Fig. 466.) — Virginie. 1 Lam. Izz. t. 706: B. M. 227; Le JArD 189 fig.noire, p. 298. — Souche compacte, non el « vahissante comme le précédent; tiges 1 m4 au plus, peu rameuses, formant bwisson; (6 inférieures cordées, les supérieures ovales; © pitules ordinairement doubles, peu sortis feuillage; même à capitules simples, cette e} pèce, la plus anciennement cultivée, esiMOM ornementale que l'A. lætiflorus. 1 H. orgyalis DC. Grande plante pouvan atteindre 3 à 4 m., à files. alternes, sessil linéaires recourbées, uninervées ; capitules il tits, par 5-7 en corymbe, longuement pédoneul Curieuse plante par son port, mais Se dégi. nissant trop de ses feuilles à la base. H rigidus Desf. (Harpalium rigidum Cas — B. M. 2668 et 2020 (var. diffusus)5B: li 508. — Amér. sept. — Tige de 1 m. 50,502} t » VA LEE 4 TRS D. HELIANTHUS. es. un peu blanchâtres ; capitules jaunes, à lisque brun ; se distingue nettement des précé- lents par les bractées de l’involucre, qui ont obtuses, non foliacées au sommet; fleurit n août-septembre, avant les précédents. rmement des plates-bandes. D’autres H. vi- À collections ; mais comme plantes ornemen- [ itons entre autres: H. atrorubens L., decape- Jilld.. etc., tous cultivés dans les jardins bo- niques. Culture des plantes vivaces rustiques; refaire |s touffes assez souvent. C’est à ce genre qu'appartient le Topinam- - our; angl. : Jerusalem Artichoke ; all.: Knollige - pnnenblume, Erdapfel (H. tuberosus L.), qui peu d'intérêt au point de vue horticole, jen que ses rhizomes soient quelquefois em- laces pourraient être cultivés, à titre de plantes | les, ils n'égaleront jamais les précédents. hlus L., H. doronicoides Lamk., H. giganteus ., H. Maximiliani Schrad., H. trachelifolius 655 — HELICONTIA. en bas. Semer en mars-avril sur couche, ou en plein air, en terrain bien exposé et abrité, pour repiquer en place en mai. H. orientale Gærtn. (Gnaphalium orientale L) — SiBTH. FL. GRrEcAa, 958. Immortelle à bouquet. — Asie-Mineure. — Vivace ; tige sous- ligneuse ; rameaux dressés, entièrement tomen- teux blanchâtres; files. soyeuses, laineuses, les supérieures linéaires lancéolées aiguës, les inférieures obtuses ; capitules petits, en corym- bes composés, longuement pédonculés. Plante cultivée industriellement dans le Midi de la | France, en situation chaude et sèche, pour ses | beaux capitules jaunes, qui, cueillis avant ma- loyés comme légume ; c’est surtout au point. vue agricole et industriel ‘pour la nourri- re du bétail et la fabrication de l'alcool) 1e cette plante a de l'importance. Voir BARRAL, CTIONNAIRE D'AGRICULTURE, et les divers ou- m… tages agricoles. De même, le H. annuus est Lrfois cultivé en grand, pour la production s graines dont on tire une huile comestible timée, et qui sont aussi très recherchées rur l'élevage des volailles et des perroquets. Hélice. Voir Escargot. turité et séchés à l’ombre, sont utilisés à la fabrication des couronnes funéraires, bouquets, etc. H. petiolatum D. Don. (Gnaphalium petrola- tum L.) — Burm. PL. Arr. 76. — Afrique aus- trale. — Plante sous-ligneuse à la base, à ra- meaux divariqués, plus connue des jardiniers sous le nom de Gnaphalium lanatum Hort.; files. pétiolées, ovales-cordées, entières, charnues, couvertes en dessus, ainsi que les rameaux, d’un | épais tomentum laineux blanchâtre; capitules HELICHRYSUM Gærtn. (Composées.) Herbes - Sous-arbrisseaux à port très variable, sou- mt tomenteux blanchâtres ou laineux, à Petite plante es. entières, alternes, rarement opposées ; Ipitules de taille variable, solitaires au som- pt des rameaux ou ramassés en corymbes mses, très rarement axillaires et solitaires, rmés de fleurs toutes tubuleuses: celles du ur femelles, sur un seul rang’; celles du centre mmaphrodites ; involucre formé de plusieurs | hgs de bractées non étalées à maturité, riaces, scarieuses, colorées ou pétaloïdes, L nches ou Jaunes, rarement roux sale, rose | Sanguin ; réceptacle nu ou alvéolé; achaines { bres, sans bec, couronnés par une aigrette joies placées sur un seul rang, quelquefois rbelées au sommet, mais jamais plumeuses ‘eur partie inférieure. Environ 2%0 espèces: Europe, Asie, Afrique, Stralie, NIle-Zélande. 4. bracteatum Willd. (A. macranthum Benth.) 89-467.) — Bois, ATtz. PL. JarD. t. 142: 1T. Rec. 24, 58; GARTENFL. 5, 115. — Im- 1 telle à bractées. — Australie. — Annuel; CM. à 1 m. de hauteur; tiges dressées, des ; flles. velues ; grands capitules solitaires LE des rameaux, de 3-4 em. de dia- [re à bractées luisantes, jaunes dans le De; de coloris très variés dans les nombreu- variétés : Jaune orangé, blanc nacré, rose _ |numé, violet, saumoné, jaune cuivré, etc. que plante, peu délicate à cultiver 1 md Fi des plates-bandes, et pour la dir n des bouquets secs avec les capitules "1$ Jeunes, et séchés à l'ombre, la tête # J j T4 * jaunes, en corymbes. Cultivé surtout comme plante à feuillage, pour bordures, mosaïques, etc. Se prête bien à la taille, à la tonte, et gar- nit bien le terrain si on a soin de le crocheter de place en place. Bouturer à l’automne ou fin de l’été, à froid ; conserver les jeunes plantes en serre froide bien éclairée. H. rupestre DC. (Gnaphalium lanceolatum Hort.) — Rens. FL. GER. 16, 952; R. H. 1895, p. 460, fig. n. — Région méditerranéenne. — sous-ligneuse très ramifiée; rameaux dressés; files. très étroites, lancéo- lées spatulées, à bords repliés, blanches ainsi que les rameaux; employée pour la déco- ration des plates-bandes et des mosaïques pour son feuillage. Se multiplie en boutu- rant au printemps, sur couche, des rameaux coupés sur des pieds hivernés en orangerie bien éclairée. En dehors de ces espèces classiques, les H. graveolens Boiss. et H. plicatum DC., de l’Eu- rope orientale, GARTENFL. 1877, pl. 889, peuvent être utilisées comme les Immortelles à bractées : et les capitules des H. apiculatum DC., Austra- lie; H. frigidum Willd, Corse, B. M. 6515; H. Stæœchas DC., Région médit., Sir. FL. Gr. 887; Ress. FL. GERMAN. 16, 950; H. vestitum Less. Cap., Buru. FL. arr. 66 (Immortelle du Cap), sont utilisés pour la confection des couronnes et bouquets comme l'A. orientale, qui est de beaucoup le plus cultivé. JC Helicodea. Voir Billbergia. Helicodiceros crinitus. Synonyme d’Arum mus- civorum. HELICGONIA L. (Scitaminées-Musées.) Plantes vivaces herbacées, à files. longuement pétiolées, à limbe très ample, et dont les gaines, par leur réunion, forment une sorte de tige plus ou moins élevée. comme dans les Musa. Infi. ter- minales, formées de plusieurs grandes spathes membraneuses, alternes, distiques, à l’aisselle desquelles se trouvent les fleurs; suivant les espèces, ces spathes sont très brillamment co- HELICONITA. lorées des diverses nuances du rouge, du jaune et de l’orangé. Les fleurs sont formées de 3 sé- pales linéaires, libres ou un peu soudés à la co- rolle, dont le tube est court, élargi, quelquefois globuleux et à limbe allongé, concave, envelop- pant les organes sexuels; 5 étamines parfaites et un staminode plus ou moins pétaloïde ; ovaire à 3 loges multiovulées; fruit indéhiscent. Environ 25 espèces, de l'Amérique tropicale ; les plus classiques sont: H. angustifolia Hook. — B. M. 4475; FL, D. S.9,b29,— Brésil. — Filles. allongées,oblongues- ligulées,acuminées aux deux extrémités, longmt. pétiolées, munies d’un duvet pulvérulent sur la gaine, le pétiole et la face inférieure de la côte médiane; rachis de l’inflorescence, bractées et base de la feuille supérieure colorées en beau | rouge; fleurs à ovaire orangé, à périanthe blanc, vert aux extrémités. / Fig. 467. — HELICHRYSUM BRACTEATUM Willd. H. Bihai L. — Bor. Rec. t. 374; Apr. Bor. Rep. t. 640; Rous. Exor. 101. — Antilles. -- At- teint 4 m ; filles. longuement pétiolées, fermes, très glabres, longues de 1 m. 30 sur 40 cm. de large; pétiole épais. canaliculé en dessus ; hampe dressée; spathes raides, cordiformes, acuminées, rouges, jaunes au bout, caçhant les fleurs à co- rolle comme bilabiée. H. brasiliensis Hook. — Exor. FL. 190; Paxr. M6. 3, 193. — Brésil. — Haut de 3 m.; files ovales lancéolées, en cœur à la base, aiguës au sommet, glabres, vert foncé en dessus, plus pâles dessous, longues de 30 à 60 em. ; pétiole cylindrique, luisant; hampe garnie de 5-6 spathes étalées allongées, acuminées, rouge foncé, pourvues (sauf l’inférieure) à leur ais- selle de 7-8 fleurs accompagnées de bractées rougeûâtres. H. caribæa Lamk. — Désc. AxtiLz. 4, 260. — Port d’un Bananier ; peut atteindre 4m. et la tige 1 m. 50; files. à long pétiole, oblongues, arron- 656 HELICONIA. dies aux deux bouts, glabres, de 2 m., de long | sur 50 cm. de large; hampe portant de grandes à spathes colorées en rouge vif, ainsi que le ra-# chis; fleurs verdâtres. ; H. humilis Jacq. — Horr. Scnos. 1, 48, 49; Rev. Liz. 7,382, 383. — Plante naine, à rhizome" |horizontal; tige de 5C cm., dressée; files, 0b-" longues, acuminées, de 40 à 60 cm. de long sur“ 15 cm. de large; hampe à rachis flexueux, rouge! luisant, à spathes rouge vif en dehors, jaunert orangé en dedans, verte à l'extrémité, blanchek et verdâtre sur les bords; fl. blanches, vertes au“ sommet. ‘| H. pulverulenta Lindl. — B.R. 19, 1648; B.\ M. 4685. — Jamaïque. — Tige couverte d’une poussière glauque; files. oblongues, en cœur à! | Fig. 468. — HELICONIA METALLICA Planch. et £ind.\ | la base. aiguës au sommet, vert gai en dessu et bordées de rouge, garnies en dessous d'un abondante poussière glauque, longues de 50à 6 cm., larges de 20-95; inflorescences portant 5: spathes enroulées,acuminées, rouge vif; fl.verte | H. psittacorum L. — Rep. Li 3, 151; AND! Bor. Repos. t 124. — Jamaïque. — Tige 0» 60 em. à 1 m., arrondie, lisse; files. radicales ph. tiolées, longues de 35-40 em., les caulinaire sessiles ; inflorescence flexueuse, spathes aurore fl. jaune aurore, zonées de brun noirâtre à l'@ trémité. | En outre de ces espèces les plus connues, 0. cultive : 10 H. aurantiaca Ghiesbr., ILz. Horr. 1862, 83, du Mexique. | L H. bicolor KI. Rgl., Garrenre. 5,172, de Guyane anglaise. 4 H. brevispatha Hook., B. M. 5416, du Mexiqu H. hirsuta L. (H. psittacorum Sw.), B. M°50 HErB. AMAT. 5, 336. til HELICONIA. 6 les de la mer du Sud; files. ovales lancéolées, à nervures roses, et à pétiole et tige rose bril- —… belles feuilles rouge bronzé et à reflets métal- | tiques ; H.spectabilis Lind. et Rodig., IL. Horr. … 1892, pl. 256, d’Asie tropicale; files. vert foncé, es la nervure médiane rose saumoné. Îles. vert clair strié de vert noirâtre. À signaler encore: H. aureo-striata Hort. | Watson, du Guatémala; H. densiflora Hort. t t î ’olombie ; H. viridis Rgl., patrie ? etc. | | | | Fig. 469 .« — HELIOTROPIUM PERUVIANUM L. | | Les H. sont de magnifiques plantes à feuil- ë de serre chaude humide, demandant beau- up d'espace, de grands pots et de préférence pleine terre de la serre; beaucoup d’eau ndant la période de végétation. On les mul- lie par la division de leurs rejets. J.G. HELIOPHILA I. (Crucifères.)Plantes herbacées 1 SOus-arbrisseaux rameux, glabres ou pu- PF + à files. alternes, entières ou laciniées. | à fl. en grappes terminales, blanches, rosées, - ou bleues; sépales tous semblables, non | sac à la base; siliques en chapelet, linéaires 1 iancéolées. Environ 60 esp., toutes de l'Afrique australe. On cultive quelquefois en orangerie les es- ces Suivantes : H. incana Ait. (H. frutescens mk.); petit arbrisseau à files. obovales ob- illustris Hort. Bull. et sa variété rubri- - 1896, p. 36, fig. col.; ILzz. Horr. 1896, p. 46, des | lant; H meridensis K1., de Colombie; H. metal-| “lica Planch. et Lind. (Fig. 468), B. M. 5315, à * H. triumphans Lind., patrie ? Izz. Horr. 1895, | Iles. vert foncé strié de jaune; H. chiconiana ’ar., R. H. 1869, 274, de la Guyane; H. glauca °oit., R. H. 1869, 112, de l'Amérique du Sud; I. nitens Hort., du Mexique; H. villosa KI., de. 57 HELIOPSIS. ainsi que les rameaux; fl. violacées; siliques linéaires et tomenteuses; H. scandens Harv., Tes. Cap. 2, 166; GarD. cHR. 1891, p. 252, de Natal; tiges grimpantes; fl. blanches parfois teintées de rose. | Parmi les espèces herbacées annuelles, sig- nalons surtout : H. pendula Willd. (H, pinnata VENT. Mar. 113); plante glabre; files. pinnées, à segments li- néaires filiformes; fl, jaunâtres; siliques en cha- | pelet, pendantes; H.pilosa Lamk (H. arabidioides Sims.), Lamk. | Excycz. 563; B. M. 49,6; files. linéaires, trifides ; | belles fleurs bleues; siliques linéaires ; H. pusilla L.; files. linéaires, subulées, en- tières ; fl. blanches. Ces 3 dernières espèces se sèment au prin- temps, sur couche, et demandent une situation | chaude; les 2 premières doivent être hivernées | en orangerie. JG Fig. 470. — HELIPTERUM MANGLESII F. Muell. HELIOPSIS Pers. (Composées.) Genre renfer- mant 7 espèces d'Amérique du Nord, assez voi- sin des Zinnia comme organisation florale, s’en distinguant surtout parlesachaines,chauves et épaissis, et le port d'Helianthus. Herbes vi- vaces ou annuelles, rameuses, velues-scabres ou glabres; files. pétiolées, opposées, ou ra- rement alternes au sommet; capitules solitaires, longuement pédonculés au sommet des rameaux; pédoncules souvent épaissis au sommet; fl. jaune pâle. On cultive surtout: H. buphthalmoides Dun. (Anthemis buphthalmoides Jacq.), HoRT. SCHOENS. 2,151; pl. annuelle du Mexique, Pérou; files. ovales acuminées, dentées, pubescentes en des- sous; achaines à 4 angles; et H. lævis Pers. (Sil- phium solidaginoides, Rudbeckia oppositifoha, PEUR, un peu charnues, velues blanchâtres DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE : Helianthus lævis, Buphthalmum helianthoides L.), 42 HÉLIOTROPE. B. M. 3372; Amér. sept.; espèce vivace, ayant trop l'apparence des Soleils vivaces, sans en avoir les qualités ornementales. JE Héliotrope. Nom français des Heliotropium. Héliotrope d'hiver. Nom vulgaire du Petasites (Nardosmia) fragrans. HELIOTROPIUM L. (Boraginées.) Herbes ou sous-arbrisseaux, rarement arbres, velus ou scabres, rarement glabres; files. alternes, ra- rement subopposées; fl. souvent petites, tantôt en cymes scorpioides unilatérales roulées en crosses au sommet des rameaux, tantôt toutes axillaires ou en grappes simples, feuillées. Ca- lice à 5 divisions linéaires ou lancéolées; co- rolle à tube cylindracé, à gorge nue en dedans; limbe à 5 lobes séparés par des sinus repliés, simples ou portant une dent; 5 étamines in- cluses ; style terminal, pelté; fruit à 2 ou 4 sil- lons ou lobes, renfermant + noyaux distincts ou réunis par paires et se séparant ensuite à maturité, monospermes. Plus de 170 espèces décrites, pouvant être | réduites à 120; régions tempérées et chaudes des 2 hémisphères ; une espèce (H. europzum L..) est assez commune en France; et les H. curas- savicum L. et H. supinum L. se rencontrent voisin des Helichrysum, dont il se distinguepa dans la région méditerranéenne. En Horticulture, on ne cultive guère que les trois suivantes, et plus particulièrement la der- nière et ses variétés. H. anchusoides Poir. [Syn.: Tournefortia he- hotropioides Hook.] — B. M. t. 3096. — Plante vivace, originaire de la République argentine. | Tiges d'environ 30 cm. de hauteur. Fleurs rap- | pelant celles de l'Héliotrope du Pérou, maïs in-| odores. Ornement des plates-bandes. Fleurit | de juillet en septembre. Exige une couverture de feuilles sèches pendant l’hiver, sous le celi- mat de Paris. Multiplication par division des touffes ou par graines que l’on sème en mars- avril. H. corymbosum R. et P. — Fr. Peruv. t. 107; B°M. 1609; Reus. Exor. 162. [Syn.: H. grandi- florum Schrank.) ; Her. AuaT.2, 131. — Pérou. — Arbrisseau à files. oblongues lancéolées, cour- tement pétiolées, atténuées à la base, aiguës et courbées en arc; inflorescences formées d’épis rassemblés en corymbes; tube de la corolle deux fois plus long que le calice; plus vigou- reux dans toutes ses parties que l’espèce sui- vante, mais moins cultivé: ses fleurs, de coloris plus clair, étant bien moins odorantes. H. peruvianum L. — (Fig. 469.) — B. M. 141; Bors, ATz. PL. JArD. t. 198. — Pérou. — Ar- brisseau pouvant atteindre 2 m., mais restant toujours plus bas dans nos cultures; tiges ra- meuses, étalées, hérissées; files. persistantes, ovales, entières, rugueuses, velues blanchâtres inférieurement, pubescentes scabres supérieu- rement; épis scorpioides terminaux, rameux ; fleurs bleu plus ou moins violacé, à odeur de vanille; tube de la corolle égal au calice. On en cultive un certain nombre de variétés, dont les plus connues sont: H. p. var: Volterræ Hort., Paxr, MaAc: 16, 99, fl. d'un blèu wio- lacé très foncé, à gorge blanchâtre; H. p. var. Triomphe de Liège, à fl. gris-pâle, très grandes, et H. p. var. Ror des noirs, à tiges noirâtres, et TROT 7 |. Env. 50 espèces, d'Afrique australe et d'Aus | tralie, Inclus : Rhodanthe Lindl.; Acroclinium À à à 4 NY HELIPTERUM. à fleurs violet foncé; ces 3 variétés sont # odorantes. 2 À Les Héliotropes sont très recherchés pour a décoration des jardins comme plantes de mas-# sifs, de corbeilles, et aussi pour les garnitures d'appartements, de balcons et de fenêtres, On peut les obtenir de semis; mais dansda majorité des cas, c’est par boutures qu'on lese conserve d’une année à l’autre, et qu’on se pro- | cure la quantité nécessaire chaque année danst le jardin. Bouturer sous cloche à froid, en sep- tembre, avec des rameaux bien aoutés; con-| server pendant l'hiver les plantes près duwi- | trage, en serre froide; mettre en place fin mais | sans trop déranger la motte, ce quinuirait beau- coup à la reprise, et ferait tomber les feuilles: On hiverne également en orangerie des Hé- liotropes élevés en caissettes, et pouvant, avec une taille appropriée, durer de très longues: | années, et donner de beaux exemplaires à isoler l'été dehors (surtout Æ corymbosum). Voir, pour renseignements culturaux plus complets, F. pu Buysson, PLANTES MOLLES“DE | PLEINE TERRE (Culture pratique des). JG. | HELIPTERUM DC. (Composées.) Genre très l’aigrette des achaines, plumeuse de la base jusqu’au sommet, au lieu de l'être seulement | au sommet. Herbes annuelles ou vivaces, rare: ment arbrisseaux divariqués ; flles. alternes, ot opposées dès la base, entières, planes, ou & bords recourbés. Capitules de grandeur variablen solitaires, ou en corymbes, ou en paniculesat sommet des rameaux, Involucre formé de plu. sieurs séries de bractées membraneuses. es sèches, imbriquées, à lames colorées et pétas loïdes, serrées ou un peu rayonnantes. | | Gray; Astelma R. Br., etc. 4 On cultive surtout: H. Manglesii F. Muel (Rhodanthe Manglesii Lindl.) (Fig. 470), Bo Arc. Pc. Jar. t. 140; Bor. Rec. 1703; B°M 3483 ; FL. p. S. 6, 622, d'Australie; pl. annuell de 25 em. de haut; tiges grêles, dressées;ré mifiées; files. ovales, glauques, à base“en brassant la tige; capitules nombreux, pen chés; bractées inférieures blanc satiné, lesst périeures d'un beau rose ; fl. du disque Jaun d'or; et H. roseum Benth. (Acrocliniuwm nostu Hook.), Bois, ATL. PL. Jar. t. 141; FL.D SM 963: Buzc. Horr. à, 7; B. M. 4801, d'Australie pl. annuelle à tiges rameuses, gatnies desfiles, étroites allongées, glauques ; capitules penché puis dressés, entourés de bractées sèches, col. rées en beau rose satiné. Var. à capitules blanc et doubles (par l'augmentation du nombre di bractées). 4 Magnifiques plantes pour faire des potée très cultivées pour approvisionner les march aux fleurs ; non seulement on les utilise àl'éb vivant pour la décoration des appartement fenêtres, balcons, mais aussi à l’état Sec, » bouquets perpétuels. Elles ne viennent pas bo} jours bien en pleine terre; la culture en pot est préférable; le semis a lieu, soit à l’autom | soit de préférence au premier printemps; $, couche. . TE le, Fr HELIPTERUM. _ On cultive quelquefois, mais plus rarement, les H. eximium DC. (Astelma eximium KR. Br.), Hook., Bor. Mac. 5350; les deux premiers Cap, les deux derniers d'Australie. 6 Hellébore. Nom français des Helleborus. Hellébore blanc. Nom vulgaire du Veratrum album. Helléborine. Nom vulgaire de l’Eranthis hye- _malis. HELLEBORUS L., Hellébore. (Renonculacées.) | Plantes vivaces, à feuilles divisées, généralement épaisses et coriaces; 5 sépales pétaloïdes, per- *(sistants; 2-10 pétales, tubuleux, petits, ordi-. nairement bilabiés, cachés sous les étamines et * {dans le centre de la fleur où ils constituent des nectaires ; carpelles 3-10, oblongs, sessiles, co- riaces, terminés en pointe subulée et disposés en verticille. Environ 15-17 espèces, habitant l’Europe et l’Asie centrale-occidentale. H. abchasicus A. Br. — Caucase. — Plante glabre, à feuilles profondément incisées, co- riaces, d’un vert foncé, à 5-7 folioles dentelées en scie sur les bords; fleurs de grandeur moyenne, d’un blanc rosé, inclinées, apparais- sant avant les feuilles. Mars-avril. On en cul- tive un grand nombre de variétés, dont les meilleures sont: albus- Hort., lævigatus pur- pureus Hort., luteus Hort., metallicus Hort., ro- lseus grandiflorus Hort., ruber Hort. H. antiquorum A. Br. — Jour. p'Horr. 2, 7. — (orientalis Bot. Reg.) — Orient. — Plante à feuilles nombreuses, glabres, coriaces, persis- | tantes, à 3-7 divisions oblongues-lancéolées, dentéessur les bords; fleurs grandes, d'un blane osé, légèrement globuleuses et réunies par -7 sur la hampe. Mars-avril. H. atrorubens W. et K. (Fig. 472.) — B. M. t. avril. H. caucasicus Koch. — Garrenrz. 1863, t. 00. — Caucase. — Plante très glabre, à feuilles phovés-lancéolés, à fleurs petites, d’un jaune verdâtre et purpurin, et réunies par 3-4 au Fultive les variétés giganteus Hort., angustifo- us Hort. et punctatus Hort. H. colchicus Rel. — GarrexrL. 9, 293. — Col- “hide. — Belle plante à feuilles glabres, profon- lément divisées, d’un vert très foncé, coriaces ur des tiges de 10 à 20 em.; corolle pourpre tuivré foncé, à reflets métalliques. Mars-avril. Dn en cultive plusieurs variétés, dont les plus _(Mportantes sont: coccineus Hort., à fleurs pen- _(lantes et d’un rouge plus accentué: formosus dort., et punctatus Hort. | Æfœtidus L. — Ron». FL. cer. 4, 103; angl. : Pears Foot; all.: Stinkende Nieswurz. — Eu- x [ES mérid., dans les lieux calcaires et ombra- fS. — Plante vivace glabre, à odeur fétide, Yant le port d'un petit palmier; tige de 50 à a ee à St |Bor. Rec. 7, 352; H. speciosissimum DC. (4s- - \telma speciosissimum D. Don.); H. corymbiflorum -Schlecht., GarTENFL. 1864, 430; H. Sandfordii du 581. — Croatie. — Plante à feuilles tri- ou uinquéfides, d'un vert pâle; tiges de 10 à20cm., ortant 1 à 3fleurs rougeâtres, penchées, qui ap- . paraissent avant les feuilles, en février. Mars- oriaces et digitées, à 5-7 segments bipartites, | sommet des hampes de 20-30 em. Avril-mai. On | bt persistantes ; fleurs grandes, réunies par 2-3. HÉMÉROPRE. 60 cm, permanente, monocarpienne, nue infé- rieurement, portant de belles feuilles persis- tantes, d’un grand effet ornemental, à formes architecturales, d’un vert foncé luisant; fleurs jaune-verdâtre, pourpres sur les bords, peu ap- parentes. Mars-avril. H. guttatus À. Br. — OTTo, GARTEN-ZEIT. 1658, 2. — Caucase. — Plante à feuilles larges, co- riaces, profondément incisées, à 7 segments | oblongs lancéolés ; tige élevée, portant 3-5 fleurs orandes, d’un blanc verdâtre, tachetées de pourpre à l'intérieur. Mars-mai. H. niger L., Rose de Noël; angl.: Christmas Rose; all.: Schneerose, Christrose, Weihnachtsrose. — Masccer, ATL. PL. FR. pl. 13. — Plante très estimée en horticulture; feuilles persistantes, larges, d’un vert sombre, profondément divisées en 9-7 parties, et portées sur des pédoncules charnus, de 10 à 25 cem.; fleurs grandes, d’un blanc rosé, disposées par 2-3 au sommet de hampes charnues, épaisses et rougeâtres, de 10 à 20 cm. Fleurit de décembre en mars. On en possède plusieurs variétés, dont les meil- leures sont: aitifolius Hayne, angustifohius Hort., maximus Hort., qui sont trois belles et orandes formes de la Rose de Noël. H. orientalis Lam. — B. Rec. 28, t. 34. — Orient. — Feuilles coriaces, non persistantes, légèrement pubescentes en dessous; fleurs d’un rose clair, disposées par 3-5 sur des hampes de 20-40 cm. Mars-mai. Nombreuses variétés. | H. olympicus Lindl. — B. Rec t. 28. t. 58. — Orient. — Plante glabre, à feuilles coriaces et persistantes, à fleurs d’un blanc jaunâtre, disposées par 3-5 sur une tige de 25-30 cm. Mars-avril, H. purpurascens W. K. — B. M.t.3170. — Europe orientale. — Feuilles d’un vert cendré, Là 6-9 divisions; tiges de 15-20 cm., portant 1-2 fleurs penchées et de couleur lie de vin. Mars-mai. Plusieurs variétés. On cultive encore les Æ. Bocconi Ten. de l'Europe mérid., corsieus Willd., chinensis Hort., cupreus Host., graveolens Hort., laxus Host., livi- | dus Ait., odorus W. K., occidentalis Reut., palli- dus Host. et wiridis L. En outre, il a surgi depuis quelques années toute une série d’hybrides et de variétés horticoles, dont il serait oiseux de | donner ici la liste, mais dont plusieurs sont de belles plantes. Les Hellébores sont précieux, soit pour l’or- nementation des jardins, soit à cause de leurs fleurs qui, venant à une époque où la nature est morte, font d'autant plus de plaisir qu’elles sont toutes, belles et grandes, et font bon effet dans les bouquets. Il faut aux H. l'ombre ou la mi- ombre, un sol riche en humus, profond, et une position abritée contre les vents froids du Nord. Multiplication par éclats ou semis. H"C HÉMÉROBE. (Hemerobius Lin.) (Névropteres de la famille des. Planipennes, tribu des Hémé- robiens (Latr.) (Fig. 471.) Insectes ayant pour caractères: un corps très mou, des yeux glo- buleux, saillants, à reflets dorés; des ailes éga- les, grandes, transparentes comme une gaze très fine, voilant légèrement le corps, d'un joli vert ou vert jaunâtre. Les œufs, au nombre d’une douzaine par ponte, sont blancs, ar- HÉMÉROBE. — 660 — HEMEROCALLIS. rondis, gros comme des têtes d’épingles, , blanche, où elles se changent en nymyphes: et supportés à l'extrémité de petites tiges longues d'environ deux centimètres, de la gros- seur d’un cheveu. La singularité de la ponte mérite d’être remarquée: La femelle, au mo- Fig. 471. — HÉMÉROBE. ment de déposer un œuf, appuie sur uue feuille l'extrémité de son abdomen et présente l'œuf enduit d'une matière très visqueuse, extensible, siccative à l’air; elle relève son ab- domen sans lâcher l'œuf; la liqueur s’allonge, forme un filet délié, et quand celui-ci a aquis la longueur convenable, elle abandonne l’œuf à lui-même et il reste balancé sur la tige qui le porte. On les trouve toujours sur les feuil- les attaquées par les pucerons. Les larves, aus- sitôt nées, se dirigent au milieu des pucerons qu'elles sucent ne laissant que les peaux. Ces larves, que Réaumur a appelées Lions des puce- rons, ont le corps aplati, velu, ridé en dessus, terminé en pointe à l'extrémité; elles ont six pattes et leur bouche est composée de deux crochets fistuleux,recourbés, avec lesquels elles saisissent les pucerons pour les sucer. En quinze jours les larves ont pris toute leur crois- sance, elles se retirent dans les plis des feuilles, filent une petite coque, arrondie, d’une soie | sommet du tube, plus courtes que le périanth Au bout de 20 à 25 jours, on voit apparaître l’insecte parfait. Il à plusieurs générations « par an. Les larves métamorphosées en sep- tembre, passent l'hiver à l'état de nymphe, pour éclore au printemps. Le nom d'Hémérobe k vient du grec et signifie qui ne vit qu'un jour, 4 ce qui n’est. pas exact; cet insecte peut vivre 4 à 6 jours. H. perle. (Hemerobius perla Lin.) Corps ét tête vert pomme, avec les yeux couleur d'or, dans l’insecte vivant; ailes couchées sur Je corps et le dépassant de moitié, transparentes, ! avec les nervures vertes; antennes filiformes,! de la longueur du corps; très commun aux environs de Paris. H. aux yeux dorés. ({1. chrysops Lin.) Coxpsw et tête mélangés de vert et de noir; antennes# fauves; ailes diaphanes, azurées, avec les ner-1l vures longitudinales vertes, et les trans- versales noires; yeux dorés, dans l'insecteu vivant. | Moins répandue que l'espèce précédente. Law larve porte sur le dos un vêtement informe composé des peaux des pucerons qu’elle a vidés;m si on lui enlève cette couverture, au bout des quelques heures elle à réparé cet accidentw a SE n ee — — on HEMEROCALLIS I. (Liliacées) Plantes M vaces à rhizome court, à racines nombreuse, fasciculées, un peu renflées, charnues ; “ile toutes radicales, allongées et étroites, rappelal M celles de certaines Graminées; fl. grande dressées, en petit nombre et disposées en U sorte de panicule au sommet d’une hampe RON feuillée, Périanthe infundibuliforme, à tul cylindracé et à lobes bien plus longs que tube, oblongs-spatulés ; 6 étamines, fixées HEMEROCALLIS. à déhissence loculicide. | 5 espèces, de l'Europe centrale, l'Asie tempé- rée et du Japon H. flava L. (Lis jaune.) (Fig. 473.) — B. M. 19; ED. Jar. 1, 15; Masccer, ATL. PL. FR. t. 320. Europe, Asie tempérée. — Forme de grosses souffes ; files. longues de 60 em, larges de -{\ cm.; hampe atteignant 1 m.; fl. odorantes, l'un beau jaune; segments du périanthe aigus >t plans, avec des nervures indivises; var. ongituba Maxim., GARTENFL. 1835, pl. 1187. H: fulva L.; Rev. Li. 1, 16; B. M. 64; des êmes pays que le précédent, et de même port; dore. jaune pâle ; segments du périanthe sbtus, à nervures rameuses; var, Xwanso, RARTENFL. 1866, pl. 500 ; var. disticha Don. . M. 1435. à graminea Andr. (4. minor Mill.) — B M. 573. — Asie boréale. — Plante de 20-25 cm. ; les. très étroites; fl. petites, jJaunâtres, un eu odorantes ; les 3 segments internes du pé- janthe ondulés, tous à nervures indivises. On cultive aussi H Dumortieri Morren, BELG. Horr. 1834, t. 43; THE Garp. 1887, pl. 589, . 280, du Japon. | Plantes très rustiques, ne demandant pour ‘insi dire d’autres soins que la réfection des | puffes tous les 4 ou 5 ans; garniture des ‘lates-bandes ou en plantes isolées sur les pe- Duses. Pour les H. alba, cœrulea, cordata. japonica. Wncifolia, voir art. Funkia. | Hemidyction. Voir Asplenium. HEMIGRAPHIS Nees, (Acanthacées.) Herbes puchées, velues; files. opposées, très entières u dentées; fleurs petites, solitaires, rarement sminées à l’aisselle de bractées, disposées en is courts et terminaux; calice profondément -fide ou 5-partite; corolle à tube grêle, dilaté à » gorge, à limbe étalé, à 5 lobes à peu près zaux; 4 étamines didynames, fréquemment udées entre elles à la base ct avec le stami- ode, quand il existe; 3 ovules ou plus par loge; +psule linéaire cylindrique ou légèrement com- “imée, contenant 6-10 graines. 20 espèces de [Inde orientale, de la Malaisie, de la Chine et Japon. Serre chaude ou tempérée; bou- Tage. PL HEMIONITIS Linn., Hémionitis. (Fougères, olypodiacées.) Plantes vivaces, à frondes en- e- Sores linéaires, ramifiés, intramargi- Lux, composés desporangesnus,non recouverts ir une indusie. } û & Fe fibrilleux; frondes entières, oblongues- rdiformes, obtuses, à face supér. lisse, à face iér. légèrement velue, à pétioles assez longs, nces, canaliculés, pubescents, d’un brun urpre ; les frondes fertiles plus petites, plus gt. pétiolées ; sores en petites ramifications aires sur la face infér. des frondes. Curieuse ugere de serre chaude. E. palmata Linn. — Antilles et Amérique du % — Rhizome assez épais, fibrilleux; frondes 38, obtus, lobulés sur les bords, à pétioles pez longs, minces, brunâtres, plus ou moins (Eee 661 ovaire triloculaire, multiovulé; fruit capsulaire, 1H. cordifolia Roxb. — Hindoustan. — Rhi-. éres, palmées, à cinq segments ovales-ob- HEMITELIA. pilifères ; sores formant sous la face infér. des frondes fertiles un réseau de sores linéaires, d’un brun rougeâtre. Peut se multiplier par des bulbilles assez fréquents sur les frondes fer- tiles. Très belle Fougère de serre chaude. L j E. R. HÉMIPTÈRES. (Hemiptera Lin.) (Troisième ordre des Insectes de Linné.) Ils ont pour ca- ractères principaux : quatre ailes, dont les su- périeures sont coriaces à la base, avec l’extré- mité membraneuse, et les inférieures tout à fait membraneuses; leur bouche consiste en un bec ou suçoir formé par la lèvre inférieure. Celui- ci est composé de quatre articles, et forme une sorte de gaine renfermant trois soies inti- |mement réunies. C’est à l’aide de ces soies ou styles déliés, que ces insectes percent le tissu des plantes ou des animaux pour pomper les sucs nutritifs. Les Hémiptères sontextrêèmement nombreux en genres et en espèces; ils ont été partagés par les entomologistes en deux grandes sections. |. Les Hétéroptères, dont les élytres ou ailes supérieures sont composées de deux parties de consistance différente, l’une coriace du côté de la base, et l’autre membraneuse à l'extrémité. Leur bec paraît naïtre du front. | Les Homoptères ont les quatre ailes sem- | blables, membraneuses, de la même consistance | partout. Leur bec naït de la partie la plus infé- rieure de la tête, presque de la poitrine, entre les deux pattes antérieures. | Les Hétéroptères sont subdivisés en deux grandes familles: Les Géocorises ou punaises | vivant sur terre, et les Hydrocorises ou punaises d’eau. Les Homoptères ont aussi été subdivisés en plusieurs familles : Les Cicudaires, les Aphidiens ou pucerons, et les Coccides ou Gallinsectes, | tous très nuisibles aux plantes. Dans la section des Hétéroptères, les insectes les plus nuisibles aux cultures appartiennent aux genres : Cydne, Pentatome, Lygée et Tingis. | Tous les Hémiptères ont, en sortant de l’œuf, la forme qu'ils conserveront toujours; leurs métamorphoses consistent dans des changements | de peau et le développement des ailes, jusqu’à | l'état d’insecte parfait. | | HEMITELIA R. Brown., Hémutélie. (Fougères, Cyathéacées.) Plantes arborescentes, à frondes grandes, bipinnées ou bipinnatifides. Sores glo- buleux, distincts, renfermés dans une indusie semi-circulaire, à bords réfléchis, persistante, |et composés de sporanges subsessiles insérés sur un réceptacle commun, qui s’est développé sur une nervure dorsale. H. cordata Desv. — Madagascar. — Tronc ou stipe arborescent; frondes grandes de près d’un mètre, bipinnées, à pétioles brillants, dis- | colores, supért. pubescents, à pinnules de 10 cm. de longueur, lancéolées-acuminées, subcordées et subauriculées à 1a base. denticulées au som- | met; sores insérés en série continue près de la nervure médiane des pinnules. Belle Fougère de serre chaude. H. horrida R. Br. — Antilles, Vénézuela. — | Troncoustipearborescent; frondes très grandes, longues parfois de près de 3 m., bipinnées, d’un HEMITELIA. — beau vert, infért. tomenteuses, à pétioles héris- sés d’épines et de squames, à pinnules lancéo-| lées-acuminées, légèrt. dentées, rapprochées et conniventes à la base; sores insérés sous la face infér. des frondes en décrivant une ligne en zigzag continue, parallèlemt. à la marge non interrompue des pinnules de la fronde. D’un très grand effet dans les serres chaudes. E. R. Hemilock. Nom anglais de la Ciguë. Hemp. Nom anglais du Chanvre (Cannabis sativa). Henné. Nom vulgaire du Lawsonia alba. Hepatica. Voir Anemone. HEPTAPLEURUM. (Araliacées-Panacées.) Ar- brisseaux ou arbres glabres ou tomenteux, à feuilles alternes, digitées ou diversement décou- pées, rarement simples, à folioles coriaces, en- tières ou exceptionnellement dentées, stipulées. Fleurs en ombellules (rarement en capitules), en grappes amples, en panicules courtes, ra-| rement en ombellules presque solitaires. Pédi- celle inarticulé. Calice à bord légèrement pro-| éminent ou finement denté. Pétales 5 ou en nombreindéfini,souvent5-6,valvaires. Etamines enmême nombre que les pétales. Disqueconvexe ouconique,concave dans les fleurs mâles. Ovaire à loges en même nombre que les pétales et uni- ovulées. Fruit subglobuleux, drupacé, relevé de côtes lorsqu'il est à l’état sec, à noyaux com- primés latéralement, crustacés, Environ 60 espèces, de l'Asie, de l’Afrique, de l'Australie tropicale et des iles de l'Océan paci- fique. Les H. sont en général des plantes à feuil- lage ample, persistant, très ornemental, qui exigent la serre chaude ou tempérée. Les plus connus sont: H. elatum C. B. Clarke; Mannii Benth. et Hook. [Syn.: Sciadophyllum Manni Seem.|, Afrique trop.; rigidum Seem. [Syn. : Paratropia rigida DC.], de Java; tomentosum Hassk. [Syn.: Paratropia farinifera Hort. Linden, Séadophyllum farinosum Blume], Archipel ma- lais; venulosum Seem. [Syn : Paratropia venu- losa Wight. et Arn., P. digitata Voigt., P. ellip- tica Miq |, de l’Asie et de l'Australie tropicales HERACLEUM L.(Berce.)(Ombellifères. Plantes bisannuelles ou vivaces, de grandes dimensions, à feuilles amples, pétiolées, profondément lo- bées ou pinnatiséquées; à fleurs blanches ou d’un blanc verdâtre, en larges ombelles. Calice à 5 dents. Corolle à 5 pétales obovés, avec un petit lobe infléchi en dedans, les extérieurs souvent rayonnants, bifides. Fruit ovale ou or- biculaire, comprimé par le’ dos, entouré d’une bordure plane. Les H. sont recherchés comme plantes de grands jardins pour orner les parties acciden- tées des parcs, pour isoler sur les pelouses, etc. Les H. pubescens Bieb., de l'Asie mineure, per- sicum Desf., d'Orient, et sibiricum L., de l’Eu- rope et de l’Asie boréale, sont les plus recher- chés. Ils forment des touffes qui atteignent jusqu’à 2 m. de hauteur. On les multiplie par graines que l’on sème en mars-avril. | HERBACÉ. S'emploie par opposition àligneux, pour désigner les plantes ou les tissus de con- sistance molle, verts, 662 | nicus. a HERNIE DU CHOU. Herbe à chapelets, le Coix Lachryma. Herbe à éternuer, l'Achillea Ptarmica. : POS le Sedum Tele- Herbe à la coupure ; : Herbe aux charpentiers | Phium etl’Achillea | Millefolium. Herbe à la ouate, l'Asclepias syriaca. Herbe à la vierge, le Narcissus poeticus. Herbe à plumets, le Gynerium argenteum. Herbe au musc, le Mimulus moschatus. Herbe au pauvre homme, le Gratiola offici- ! nalis. Herbe aux chats, le Nepeta Cataria et le Va- * leriana officinalis. Herbe aux cors, la Joubarbe (Sempervivum tectorum). Herbe aux gqueux, le Clematis Vitalba. Herbe au vent, l'Anemone Pulsatilla. Herbe aux turquoises, l’Ophiopogon japo- “ Herbe de St. Christophe, l'Actæa spicata. | Herbe des pampas, le Gynerium argenteum. Herbe du vent. l'Anemone Pulsatilla. Herbe Ste Barbe, le Barbarea vulgaris. Herbertia. Voir Alophia. Herbst-Zeitlose. Nom allemand du Colchique w (Colchicum). HERISSON (Ærinaceus europæus), Le Hérisson, w que tout le monde connait, est un Insectivorem répandu partout et des plus utiles à l’horticul-u ture. Ilse nourrit de chenilles, de limaces, de: taupes-grillons et de tous les insectes qu'il ren-w contre : il tue même et mange les serpents,# | dont il sait éviter les morsures grâce à son ar-h mure de piquants. Ces habitudes font du Héris-# son un très utile auxiliaire dans un jardin: | mais on ne peut le garder que dans un Ne entouré d’un mur très élevé, car il grimpe forth bien et s'échappe en se laissant tomber, roulé» en boule, quand il est arrivé au sommet. Dans, tous les cas, on doit combattre le préjugé qui pousse les paysans à l’assommer à coups de bêche, comme tous les animaux sauvages qu'ils rencontrent dans leurs champs, car cette exé: cution non motivée ne peut que nuire à leurs véritables intérêts. On l’apprivoise aisément en le tenant quelques jours à l’attache et le nourrissant de débris de cuisine. D’ HERMAPHRODITE. Qui possède les deux sexes. On désigne sous ce nom les fleurs dant lesquelles on observe à La fois étamines et pistil HERNIE DU CHOU. Maladie qui sévit su les Choux, les Navets, Les Ibéris, caractérisé! par des renflements digitiformes des racines Elle est produite par le parasitisme d'un Chan pignon voisin des Myxomycètes, le Plasmodio!. phora Brassicæ. Les spores en germant don nent une zoospore mobile qui s’introduit dan. les cellules des radicelles et y détruit le plasm en s’en nourrissant. Le tissu irrité réagit € augmentant le nombre de ses cellules, do, l'hypertrophie. La pourriture des racines m0? tes met en liberté les spores, qui restent dam le sol à l’état dormant, prêtes à infester de nou veaux plants, Il est nécessaire, pour en atténuer Les 12, vages: î L | | 10 d'arracher et détruire par le feu lespiet malades avant qu’ils se putréfient ; t ül HERNIE DU CHOU. — 663 — HERRANIA. |} 22de surveiller les jeunes plants au repiquage, | H. denudata L., Jaco. Scnons. 6,122; H. flam- ‘en éliminant tous ceux qui présentent quelque | mea Jacq., Scnoner. 1, 129; B. M. 1349; H. trace de renflement ; plicata Willd, (altheifolia Jaeq.), Rens. Mac. 54; 30 d'éviter pendant plusieurs années de cul- Jaco. Scnone. 2, 218, etc. tiver des plantes susceptibles d’être attaquées,! Elles mûrissent leurs graines dans nos pays, aux endroits où à sévi la maladie. et peuvent se multiplier de semis, sur couche ; On a assuré récemment qu’en plaçant un également de boutures et de marcottes faites peu de chaux éteinte dans le trou de repiquage, | en été. Jr on évitait la maladie, quand même les germes! Hermione. Voir Narcissus. existeraient dans le sol. | Hermodactylus. Voir Iris tuberosa. On devra éviter de confondre la Hernie avec! HERNANDIA L. (Laurinées-Hernandiées.) les galles produites sur le collet et les grosses Arbres à feuilles alternes, amples, entières, racines du Chou par un coléoptère curculionide, ovales ou peltées, marquées de 3-7 nervures; le Ceuthorrhynchus sulcicollis. Les galles sont | fleurs en panicule lâche, dont les derniers ra- * arrondies, tandis que les renflements de la Her- | meaux sont terminés par un involucre formé nie sont allongés, et en ouvrant les galles on de 4-5 bractées, renfermant 3 fleurs, la centrale dE: fl. hermaphrodites, jaunes, rarement | ? à ) y ” { ‘ y trouve les larves de l’insecte ou les traces de | sessile et femelle, les deux latérales mâles; in- leur présence. D'D. |volucres fructifères dilatés, colorés, entiers HERITIERA Aït. (Sterculiacées-Sterculiées.) ou bifides; fleurs monoïques, à segments her- Arbres atteignant de grandes dimensions; bacés au nombre de 6 dans les mâles, de 8 à feuilles entières, coriaces, écailleuses à la face | 10 dans les femelles; étamines opposées, en inférieure, penninerves ; fleurs petites, disposées même nombre que les segments; staminodes >n panicules axillaires, unisexuées ; calice à 5 également disposés dans les fleurs femelles; lents ; pétales nuls; étamines en colonne grêle | ovaire infère, charnu; style court; stigmate vortant les anthères au nombre de cinq. sou- | dilaté, denté ou lobé; fruit renfermé dans un lées en anneau; ovaire à cinq carpelles uni- | involucelle charnu ou membraneux, accrescent pvulés; style court; 5 stigmates; carpelles | et épaissi; graine à enveloppe épaisse et dure. ûrs ligneux, indéhiscents, ayant une carène | On a décrit environ 6-8 espèces d'Hernandia, orsale ailée. | tous originaires des régions tropicales de l’an- Cinq espèces d'Asie, d'Afrique et d'Australie. | cien et du nouveau continent. Le genre Her- | H: littoralis L. — Indes or. — Raerpe, H. | nandiopsis Meiss., de la Nouvelle-Calédonie, - Wa. 6, 21. — Gros arbre atteignant 7 mètres ne peut en être séparé. PE le hauteur; files. ovales, glabres, blanches en! HÉRON (Ardea). Genre d'oiseaux de l’ordre essous ; fl. rouges, petites. des Echassiers bien reconnaissables à leur bec | H-macrophylla Wall. — Indes or. — Feuilles | conique, long et pointu. On trouve, en France, “mples, longues de 60 em. sur 25 de largeur, | plusieurs espèces, dont les plus répandues sont vndulées, à nervures secondaires saillantes, | le Héron cendré, le Butor, le Bihoreau et le lanches-argentées en dessous ; fl. blanc ver- Blongios, le premier ayant presque la taille âtre. Serre chaude, en terre substantielle ; d’une Cicogne, le dernier ne dépassant pas trosements fréquents en été; marcottes et | celle d’un Merle. Au point de vue de l’horticul- outures sur couche et sous cloche au mois de | ture, tous les Hérons doivent être considérés In, P.H. comme des animaux utiles, car ils détruisent HERMANNIA L. (Sterculiacées.) Petits sous- | beaucoup d'insectes et de petits Rongeurs. C’est rbrisseaux hirsutes, couverts de poils étalés, surtout pour l'élevage des jeunes que les Hé- larement glabres; files. alternes, dentées ou | rons font la chasse aux insectes. A l’âge adulte, ces oiseaux se nourrissent aussi de Reptiles, ouges, sur des pédoncules axillaires, formant | de Batraciens, de Poissons, et ils sont très nui- es sortes de grappes pauciflores, terminales ; |sibles dans le voisinage des cours d’eau et des lalice quinquéfide ; 5 pétales obovales, marces- | étangs, dont ils détruisent les jeunes poissons. ents; 5 étamines opposées aux pétales et EE oudées à la base, à filets oblongs ou dilatés | HERPESTIS. Genre de la famille des Scrophu- u sommet; pas de staminodes; ovaires à 5 | larinées. On a introduit et cultivé pendant long- ges multiovulées; graines réniformes ; em- | temps dans les aquariums, sous le nom d’Her- yon courbé. pestis reflexa, une plante aquatique à feuilles ) | 17 espèces, dont 3 du Mexique ou du Texas, | élégamment découpées, qui est le Myriophyllum de l'Afrique tropicale et de l'Arabie, toutes proserpinaeoides. (Voir Myriophyllum.) S autres du Cap et de l'Afrique australe extra-| HERRANIA Goud. (Sterculiacées-Buttnériées.) ropicale. Genre comprenant 5 esp. originaires de l’Amé- ! On a autrefois cultivé bon nombre de ces | rique trop. Ce sont des arbres à feuilles digitées, lantes, aujourd’hui trop délaissées ; c'était sur- | en bouquet au sommet du tronc. Les fleurs nais- put les espèces du Cap, que l’on conservait en sent sur le tronc; elles sont petites et rap- _ Fangerie. Leurs fleurs sont assez belles pour | pellent par leurs dimensions et leur structure u’on les cultive encore. Les plus intéressantes | celles du Cacaoyer (Theobroma Cacao), mais ont: H. altheifolia Willd. (Æ. aurea Jacq.), B. | avec le limbe des pétales longuement linéaire - 307; Rens. Mac. 50, 51; H. alnifolia L., B. | au lieu d'être spatulé. On cultive quelquefois L 299; Jaco. Scnœwer. 3, 291; Rou. Mac. 61; | dans les serres chaudes les A. albiflora Gou- L eandicans Ait., Jaco. SCHOENBR. 3,291 ; Roue. | dot, aspera Karst., Marie Goudot, pulcherrima "AG. 99; H. cuneifolia Jacq., ScHOEN&. 1, 124; | Goudot. 7 CPR B. HERZBLUME, Herzblume. Nom allemand du Dielytra specta- | bilis. Herzkirschenbaum. Nom allemand du Bigar- reautier. Voir Gerisier. HESPERANTHA Ker. (Iridées-Ixiées.) Genre voisin des Jia, dont il se distingue par le style : court, à branches longues, au lieu d’être long et à branches courtes; les spathes herbacées au lieu d’avoir la spathe externe membraneuse ou chartacée. On en connaït environ 23 espèces, originaires du Cap de Bonne-Espérance, de Natal, de Cameroun et de l’Abyssinie. Les plus connues sont: H. cinnamomea Ker. (Ixia cinna- | momea L. f.), B. M. t. 1054, du Cap, à divisions externes des fleurs rouge pâle, les internes blanches; H. falcata Ker. ({xia falcata L. f.), JAGoQ. Icon. t. 276; B. M. t 566, du Cap, à divi- sions externes des fleurs rouge pâle, à divisions | internes blanches; H. graminifolia D. Don., B.| M. t 1255, du Cap, à divisions externes des. fleurs rouge brun, à div. internes blanches; A. pilosa Ker., B. M. t. 1475, du Cap, à fl. blanches 664 files. linéaires ou subulées, paraissant après Les | avec les divis. externes rouge pâle; 4. radiata Ker. (Ixia radiata Jacq.), Jaco. Icon. t. 280; B. Mt. 575; Rep. lis. t 441, du Cap, blanches avec les divisions externes rouge pâle. | Emploi et culture des Ixia. Hespéridie. Voir Baie. JULIENNF DES DAMES. Hesperis matronalis DC. Fig. 474. HESPERIS L., Julienne. (Crucifères.) Herbes dressées, bisannuelles ou souche vivace à la base, poilues. Feuilles caulinaires éparses, en- tières. Fleurs grandes en grappes lâches. Sé- pales dressés, les latéraux à base gibheuse, pé- tales onguiculés, étamines libres : stigmate à lobes elliptiques dressés. Silique allongée pres- que arrondie outétragone, cloison membraneuse. Graines nombreuses, funicule libre. Environ 20 espèces : Europe, Asie mineure, Sibérie. H. maritima Lamk. Voir Malcolmia maritima. à fleurs | Imhofia Herb. HÉTÉROPHYLLE. | + H. matronalis DC. (Fig. 474.) Girarde, Ju- | lienne des dames; angl.: Damask Violet; all.: - Nachtviole. — Indigène. — Souche vivace: tiges | dressées, de 50 à 60 cm.; feuilles ovales lancéo- lées, dentées, un peu rudes. Fleurs ordinairemt. ! odorantes, surtout le soir, en longues grappes L au sommet de la tige et des rameaux, pourpre violet dans le type; var.: à fl. blanches, blane | |lilacé, à fl. doubles ou pleines, à fl. inodores. Plates- bandes ; tous sols ettoutes expositions;de ! préférence à mi-ombre en sol profond, argileux, | frais. Multiplier les variétés simples par semis; les variétés doubles par éclat de pied, au prit, temps. J. G. HESSEA Herb. (Amaryllidées.) Bulbe tuniqué; | fleurs ou en même temps; hampe pleine; fl en ombelle multifiore sur des pédicelles égaux, | étalés; périanthe sans tube, à segments égaux, | étalés en étoile; 6 étamines fixées à la base des" segments, et à filets renflés à la base; anthères basifixes : ovaire triloculaire devenant une cap-. sule globuleuse s’ouvrant en 3 valves, et con-# tenant 2-3 graines dans chaque loge. Inclus:! 7 espèces de l’Afrique australe. On cultive surtout H. crispa Kunth. (Amaryl-. lis crispa Jacq., Strumaria crispa Ker.); JA00. : ScHoENB. 1, 72; HERB. AMAT. 1, 32; B. M..1365;! files. linéaires filiformes. lâches : ombelles pauci-\ flores; segments du périanthe très étalés, ob-. longs ‘obtus, très ondulés ; fl. roses, inodores, en. automne ; serre tempérée ; et plus rarement H.. stellaris Kunth. (Amaryllis stellaris, JAco ScHoENB. 1, 71); files. linéaires, dressées; om belles multiflores ; corolle très étalée. J.G # Heterocentron. Voir Heeria. | HÉTÉROGAME. On désigne sous ce nom les, capitules qui présentent à la fois des fleurs her- maphrodites et des fleurs femelles ou neutres. Fig. 475. — HÉTÉROPHYLLE. HÉTÉROPHYLLE. (Fig. 475.) Se dit des perte qui portent; sur le même pied, des feuilles forme différente. HETEROPTERYS. HETEROPTERYS Kunth. (Malpighiacées-Ba- nistériées.) Arbrisseaux quelquefois grimpants ; feuilles opposées, entières, glanduleuses à la face inférieure; fleurs petites, en panicules ou en grappes, à pédicelles articulés à la base ou ovaire 3-loculaire, à lobes gibbeux sur le dos; ‘styles 3, recourbés au sommet; stigmates en - (forme de crêtes; samares ailées sur le dos, à aile | lépaissie au bord inférieur. | 80 espèces de l'Amérique tropicale et extra- tropicale centrale; quelques-unes de l'Afrique - loccidentale tropicale. On rencontre dans les * tcultures les Æ. chrysophylla, cœrulea, purpurea, sericea, etc. : Serre chaude, boutures étouffées. P:EH | HETEROSPATHA Scheff. (Palmiers.\ Palmiers lièrement penniséquées, à segments nombreux, lancéolés, atténués aux deux extrémités, acumi- Gaïîne courte, fibreuse. Spadice rameux, mo- moïque. | 1 espèce d’Amboine. | Metroxylum elatum Mart., Paz. t. 102,] Palmier des plus gracieux; filles. longues, arquées, pen- antes, à segments terminés par une pointe su- ulée. Serre chaude très humide. J: D: HETEROSPORIUM. Gènre de Champignons clair, en général un peu hérissées, à deux ou pédicelles dressés. | Ils sont en général parasites sur les feuilles, Les tuent par places en y produisant des ma- pe jaunes sur lesquelles ils fructifient. On peut les combattre par l'emploi de la bouillie bordelaise en pulvérisation. H. Allii sur les feuilles de Poireau. H. gracile sur les feuilles d’Iris H. variabile sur les feuilles d'Epinard. | H. echinulatum sur les feuilles des Œillets. DD. . HETEROTOMA Zucc. (Lobéliacées.) Genre de ol. mexicaines renfermant 5 espèces, dont une seule est cultivée: . H. lobelioides. — Enr. Icox. t. 53; FL. D. S. 4, 1454. — C’est une plante vivace dressée, “uffrutescente à la base, à files. alternes, pétio- ées; à grandes fleurs bicolores, jaunes et oran- sees, en grappes lâches, terminales, non feuil- ées, fleurs que l’on a comparé, pour leur cu- ieuse forme, à un oiseau | La corolle est très oblique, insérée sur un olongement du réceptacle en long cuilleron resque horizontal, qui porte à son extrémité Segments du calice, les 3 autres étant à l’autre xtrémité du réceptacle; la base de la corolle, ecouvrant entièrement ce prolongement du ré- eptacle, forme ainsi une sorte d’éperon; le este de l’organisation de la fleur rappelle celui es Lobelia. | C'est une très belle plante de serre froide Ver, passant l’été dehors, en situation bien clairée; se bouture très facilement. J.G. | HÈTRE (Fagus L.); vule. Fouteau. Fayard ; | au milieu ; pétales onguiculés ; 10 étamines par- | faites, inégales, à filets monadelphes à la base; inermes à feuilles longuement pétiolées, régu- nés, uninerviés et à bords épaissis. récurvés.| H.-elata Scheff. [Syn.: Sagus elata Reinw.; | Hyphomycètes dont les conidies brun-olivâtre | rrois cloisons, sont solitaires à l'extrémité de, 7 HÊTRE. angl.: Beech; all.: Buche. (Cupulifères.) Fleurs monoïques, solitaires ou groupées en capitules ; | les mâles, à l’aisselle des feuilles inférieures, ont un calice gamosépale à 4-8 lobes, un nombre | égal ou double d’étamines; les femelles, à l’ais- selle des feuilles supérieures, sont réunies par 2 (parfois 1 ou 3) à l’intérieur d’un involucre 4-lobé et chargé à sa surface de nombreuses | saillies plus ou moins longues. L’ovaire, infère et surmonté d’un calice à six lobes, est à 8 loges biovulées. A la maturité, l’involucre accru forme un faux péricarpe hérissé de pointes raides, et s'ouvre en 4 valves pour laisser sortir ordinai- rement 2 fruits trigones (faînes), qui sont des |achaïines, contenant une (parfois 2) graine à cotylédons épais, charnus, oléagineux. Les feuilles sont alternes, caduques. Le genre Fagus comprend une quinzaine d'espèces habitant les régions tempérées des deux hémisphères, mais l'espèce commune est de beaucoup la plus importante. F. sylvatica Lin., H. commun; angl. : Common | Beech; all.: Rothbuche. — Lux. ExcyeL. t. 782; IT, t. 24; Mascr. ArL. t. 296. — Europe et Asie occidentale. — Grand arbre pouvant atteindre 30 m. et plus de hauteur, sur 4 à 5 m. de gros- seur; tige droite, cylindrique, à écorce grise, lisse, mince et sèche. Files. distiques ou ovales oblongues, entières ou sinuées-denticulées sur la moitié supérieure, coriaces, glabres à l’état | adulte, ciliées sur les bords. La faine müûrit en septembre-octobre. Le H. occupe une aire géo- graphique très étendue depuis l’Europe moyenne et les hauts sommets de l’Europe méridionale, jusqu’au 600 de latitude, au delà de Christiania, en Norwège; de l’ouest à l’est, il s’étend depuis l'Océan jusqu’en Afghanistan, probablement aussi dans toute la Chine tempérée, pour $e re- trouver au Japon. Il fructifie assez tard, vers 40 à 50 ans, et sa fructification est généralement périodique tous les 3, 6 ou 9 ans. Les fainées sont d'autant plus rares que l’arbre est plus au nord ou élevé en altitude, mais en revanche les faînées partielles sont plus importantes. Le jeune plant lève avec deux feuilles coty- lédonaires réniformes, blanches en dessous. Le jeune Hêtre est très délicat, il redoute l’in- solation directe, et cela d'autant plus qu'il est plus au sud de son aire géographique. La croissance de cet arbre est moyenne et il peut vivre plusieurs siècles.Il se reproduit facilement de semence, mais il repousse difficilement de souche et ne drageonne pas. Le bois du Hêtre est rosé, lourd, dur, sans aubier ni bois parfait distincts ; il se fend bien, et sa souplesse est grande, surtout après avoir été exposé à la va- peur d’eau ; il ne résiste pas aux alternatives de sécheresse et d'humidité, mais dans les endroits au sec, sa durée est pour ainsi dire indéfinie. Celui-ci est peu employé en charpente, en re- vanche il est recherché pour une foule d’usages, notamment pour sciages, bois de travail divers et même pour traverses de chemin de fer après avoir été injecté; enfin, ce bois fournit un des meilleurs combustibles. La faine est comestible, avec goût rappelant la noisette, et contient de 20 à 220/, d'huile comestible, mais rancissant rapi- HÊTRE. dement. Le H., qui est un de nos principaux bois indigènes par son abondance dans nos fo- rêts, et par son utilisation, est aussi un arbre de premier ordre pour la grande ornementation. Grâce à son couvert épais et à son port ma- jestueux, il convient comme arbre d’avenue, pour orner les grandes pelouses, ainsi que pour la formation des grands bosquets. Mais ses qua- | lités ornementales ne peuvent être utilisées que sous les climats tempérés ou froids, sous ceux trop chauds il ne prospère pas. Il ne supporte pas la taille et très mal l’élagage. Variétés. — Le Hêtre possède un grandnombre de variétés, dont voiciles principales : cristata, | à feuilles ondulées crispées; — foliis variegatis, à feuilles panachées; — laciniata (syn.: asple- nifolia), à feuilles découpées; — pendula, à ra- meaux longuement retombants; — purpurea, feuillage pourpre; sous-variétés : pendula et cu- prea; — pyramidata, à branches redressées le long de l’axe; — retroflexæa, arbre naïn et à branches arquées retombantes ; — tortuosa, arbre peu élevé et à branches tortueuses. Parmi les autres espèces botaniques du genre, on trouve encore dans les cultures : F. ferruginea Dryand. [Syn.: F. americana Wang.) — Micax. Ars. Am. Il,t. 9. — Amé-| rique du nord. — Arbre de 24 à 30 m. de hauteur sur 2 m. 50 à 3 m de circonférence, se distinguant facilement du précédent par ses feuilles plus longues, plus minces, ovales acu- minées, fortement dentées-serrées et duveteuses en dessous. Egalement très rustique ettrès beau. | F. antarctica Mirb.. de la Terre de Feu. Arbrisseau ou arbrerustique,àfeuilles caduques | glabres et doublement dentées. — F. betu-| loides Mirb., de la Terre de Feu. Arbre rustique | toujours vert, à feuilles ovales elliptiques, ob- tuses, crénelées. — F. obliqua Mirb., du Chili. Grand arbre rustique à feuilles caduques, ovales- oblongues, obliques et doublement dentées- serrées. QGült. et Mult. — Le H. commun prospère sur tous les terrains, surtout sur ceux calcaires; il ne redoute guère que ceux trop maigres ou par trop humides. Par contre, le H. d'Amérique ne vient bien que sur les sols siliceux ou grani- tiques. Les exigences des autres espèces sont en-. core mal connues. On multiplie facilement les Hêtres par le semis des faïnes au printemps, après Les avoir conservés en stratification dans du sable frais pendant l'hiver. On sème en pé- pinière, en lignes, dans un endroit abrité du so- leil et en enterrant les faînes de 25 à 80 mm. on repique plusieurs fois avant la mise en place des brins. Les variétés horticoles se propagent par la greffe en approche sur le type, ou en fente, au printemps. PM HEUCHERA L. (Saxifragées.) Plantes vivaces herbacées, à fleurs petites, réunies en grappes; calice campanulé, à 5 divisions; pétales 5, spatulés, entiers et étroits ; étamines 5; styles 2; capsule polysperme, uniloculaire, à deux placentas pariétaux; graine ovale, — 15 à 20 espèces appartenant à l'Amérique septentrio- nale. 666 HIBBERTIA. H. americana L. — Amérique septentrionale. « | — Plante vivace, pubescente, à feuilles pétio-« lées, lobées et dentées, à petites fleurs ver- dâtres, d’où s'échappent 5 étamines saillantes orangé vif; panicule haute de 30 à 40 em. avec la tige. Mai-juin. | H. micrantha Dougl. — Amérique boréale, ! — Plante glabre, à feuilles cordiformes, très légèrement lobées ; fleurs très abondantes, d'un blanc verdâtre, à étamines jaune orange. Mai: Juin. H. sanguinea Engelm. — B. M. t. 6929, — Cordillières du Mexique. — Superbe plante à ! souche épaisse, à feuilles velues, d’un vert clair, cendré, lobées; fleurs d’un rouge écarlate ou sanguin vif, petites, très nombreuses, formant une panicule légère de 30-50 em. et se suc-! cédant sur la plante pendant tout l'été. C’est # l’une des meilleures d’entre les plantes vivaces; ses fleurs sont une excellente ressource pour la confection des bouquets. Il lui faut un sol léger et le plein soleil On la multiplie aisément | de semis ou par division. On en possède une variété à fleurs blanches. | On cultive encore le H. himalayensis DO, hispida Pursh., pubescens Pursh., Menziesh l Hook., et willosa Michx. | | Les Heuchera réussissent dans tout sol lé-« ger et, sauf l’H. sanguinea, préfèrent l'ombre # au soleil. On les multiplie par semis ou ir h HEVEA Aubl. (Euphorbiacées-Jatrophées:)4 Genre comprenant une dizaine d'espèces origi-h naires de la Guyane et du Brésil septentrio-k nal. Ce sont des arbres à suc laiteux abondant, à feuilles alternes, digitées. Les fleurs, petites, | sont dioïques et apétales, en grappes de cymes. Le fruit est une capsule à trois coques. 1 Ce genre renferme plusieurs espèces exploi- | } tées pour la production du Caoutchouc, notam-! ment l'H. guianensis Aubl. (Syn.: Siphoniai | elastica Pers.), de la Guyane et du Brésil sep-| tentrional. Le Caoutchouc de Para, produit par l’Hevea, est l’une des sortes les plus estimées! dans l’industrie ; on l’obtient en pratiquantsur le tronc des arbres des entailles par es- quelles s'écoule le latex ou suc laiteux, qui s'épaissit à l'air et que l'on chauffe doucement pour lui faire prendre la consistance voulue: De nos jours, on traite le suc par une solution d’alun pour précipiter le caoutchouc, quiest ensuite comprimé sous l’action d’une presses Les Hevea, comme d’ailleurs toutes les plantes) à Caoutchouc, ont été exploités d’une mamieres irraisonnée et l’on a à déplorer leur disparition | presque complète de localités où ils étaient autrefois très abondants. Hexacentris. Voir Thunbergia. 1" HIBBERTIA Andr. (Dilléniacées.) Buissons OÙ sous-arbrisseaux rameux, parfois sarmenteux) volubiles ; files. entières, rarement à grosses dents écartées, petites, souvent éricoïdes, fl. florales souvent rassemblées sous les fleurs! celles-ci solitaires, terminales, ou à l’aisselle de rameaux florifères très courts et peu feuil: lés ; 5 sépales ; 5 pétales, jaunes; étamines EI nombre indéfini, en 2 séries ou plus, libres OL |à peine soudées à la base, à filets filiformes HIBBERTIA. >u en follicules ; graines arillées. keignes, 3 de la Nille-Calédonie, toutes les utres d'Australie. _ H. volubilis Andy. (Dillenia volubilis Vent.; . speciosa Curt. non Thunb.} — Vexr. Caoix, t. Australie. — Tige volubile; files. obovales ancéolées, mucronées, presque entières, pubes- res, jaune brillant, à odeur peu agréable. Orne- ment des colonnes des serres froides et des jardins d'hiver. Calédonie, B. M. C053, est un magnifique arbris- F5 em.)sessiles,lancéolées,et portant des grappes | À citer aussi dans ce genre : H. Cunninghami it., B. M. 3183, très curieux avec ses rameaux livariqués, enzig-zag ; H, dentata KR. Br., B. R. . 482; B. M. 2328; Here. Amar. 5, 306, tige rolubile, jeunes pousses, nervures et rameaux Salisb., B. M. 1218 ; B. R. 472, tiges décom- antes, rouges ainsi que les nervures; H. pe- plexicaules, perfoliées; fl. jaunes avec une ande blanche sur le bord extérieur des Détales. Plantes d’orangerie, ou de serre tem- vérée; se multiplient de marcottes et de boutures à l’étouffée. A7 | HIBERNAL,. D'hiver. HIBISCUS L. (Malvacées.) Genre dont les li- livers auteurs. Tel qu'il est admis par Bentham et Hooker, !1 renferme environ 180 espèces, des régions empérées et chaudes, en en excluant les espèces le la section Pentaspermum DC. (Pro. 1, 447), qui Me l’Amérique tropicale, et 2 espèces, l’une de ‘ile Norfolk, l’autre d'Australie, qui rentrent ee le genre Lagunaria G. Don (voir ce mot), ten y comprenant les genres suivants, autre- 1o1S considérés comme distincts : joitens Cav. (Triguera Cav.), renfermant d etes Tree, tee r-o > ou d espèces dont les bractéoles sont petites bu à peine visibles, et les graines glabres ou >ourtement poilues ; Trionum Medik., renfermant 2 espèces répan- ues dans toutes les régions chaudes, caracté- :sées par leur calice enflé vésiculeux ; _ Abelmosehus Medik. (Hymenocalyx Zenk.), enfermant environ 12 espèces, toutes d'Asie, l'Afrique et d'Australie tropicales ou subtro- cales, caractérisées par un calice conique cy- indracé, légèrement 5-denté, se fendant irré- ulièrement d'un côté vers l’époque de la flo- alson;, graines glabres ; Paritium St. Hil., renfermant 3 ou 4 es- )eces intertropicales, grands arbres, à files. mples, cordiformes, entières ou denticulées ; Jractéoles soudées à la base, Plus de 70 espèces, dont 2 des iles Masca-| >entes en dessous; fl. presque sessiles, solitai- dents ou nulles; calice quinquépartite ou quin- lunculata R. Br.. B. M. :672; B. R. 1001, aspect ‘un Helianthemum ; H. perfoliata Hugel, var. dore pleno, GarrTenrz. 1873, pl. 764, files. am- | rentrent dans le genre Kosteletzkia Presl., 667 ou 5 carpelles ou plus, s’ouvrant par 2 valves | seau glabre, robuste, à très longues feuilles (30- ixillaires, penchées, de très nombreuses et très | belles fleurs jaune citron; espèce peu connue. | HIBISCUS. Ainsi compris et limité, le genre Hibiscus est constitué par des herbes, des arbrisseaux ou des arbres, tantôt élevés, hispides ou to- menteux, tantôt plus humbles, glabres; filles. variables de forme, souvent partites ; fl. ordi- nairement belles, de coloris variables, à péta- les souvent marqués de taches d'une autre cou- 11 Anpr. Rep. t. 126; Spacu. SuiTes, t. 59.) leur; bractéoles persistantes ou caduques, mul- tiples, rarement 3-5, souvent étroites, libres ou soudées entre elles. très rarement en forme de quédenté ; colonne staminale tronquée au des- sous du sommet ou à 5 dents, à filets multiples; | ovaire à 5 loges renfermant 2 ou plusieurs L’'H. Baudoini Brong. et Gris, de la Nlile.- ovules; style divisé en 5 branches stigmatifères étalées, dilatées ; capsule loculicide s’ouvrant en » valves; carpelles ne se séparant pas ; grai- nes réniformes, glabres, tomenteuses ou velues. Près de 180 espèces, presque toutes des pays tropicaux, quelques-unes de l'Amérique du Nord, de l’Europe et de l’Asie, un plus grand nombre en Amérique du Sud, Afrique et Aus- tralie. Endlicher subdivise ce vaste groupe en 4 | sections, non compris les espèces rentrant dans pourpres, fl. jaune safran; H. grossulariæfolia. le genre Abelmoschus Medik. (Voir plus haut.) Furcaria DC. Calice à nervures pourvues d’une petite glande linéaire; graines glabres; folioles du calicule souvent fourchues ; Ketmia Endl. Calice sans glande, non renflé après la fécondation; folioles du calicule | simples ou très rarement fourchues, distinctes ou soudées entre elles à leur base. (Inclus les sections Cremontia DC., Ketmia DC., Sabdariffa DC., Polychlæna Don., DC. Propre. I, 446.) Trionum DC. Calice sans glandes, finissant | par se renfler et devenir vésiculeux; graines | glabres; folioles de l’involucelle nombreuses. mites ont été étendues ou resserrées, suivantles | Bombicella DC.Calice ni glanduleux ni renflé; graines revêtues de poils laineux; calicule | formé de 5-10 folioles. Espèces ornementales. H. Cameroni Kn. et W. — B. M. 3936. — Madagascar. — Petit arbrisseau ; files. cordi- formes, pubescentes ; fl. grandes, jaunes, macu- lées de rouge à la base des pétales. H. coccineus Walt. (AH. speciosus Ait.) — B. M. 360. — Amér. sept., Caroline. — Vivace; tige herbacée, inerme; feuilles glabres, palmati- partites, à 5 divisions lancéolées, acuminées, dentées au sommet ; grandes fleurs rouge coc- ciné; pédoncule articulé; involucre formé de 5 folioles égales; calice foliacé; capsule lisse; graines glabres. Flor. en octobre. Pleine terre dans le midi de la France; abriter l'hiver sur place, ou cultiver en pot et rentrer en orange- rie sous le climat de Paris. H. Cooperi Hort. — F1, np. $. 15, 1556; ILL. Horr. 1864, 412; L'HorT. Franc. 1864, 14. — Nile.-Caledonie ? — Arbuste de 2-3 m.; files. lancéolées aiguës, longuement pétiolées, ondu- lées-dentées, panachées de diverses couleurs: vert pâle, blanchâtre, rose tendre, rose vif. Cul- tivé pour son feuillage, en serre chaude. On le dit être une variété de l’H. Rosa sinensis. H. lilacinus. Syn. de Lagunaria lilacina. H. lilüflorus Cav. — Diss. 57,f. 1. — Iles HIBISCUS. Mascareignes. — Arbrisseau peu ramifié; filles. oblongues-lancéolées, atténuées à la base, triner- viées, glabres, indivises ou trifides; pédoncules terminaux en corymbes; calicule de 5 folioles; calice cupuliforme; corolle convolutée, cylin-| drique, rouge écarlate. Serre chaude. H. Manihot L. — B. M. 1702; 3152. — Indes orientales et occidentales. — Arbrisseau; files. | palmatipartites à 7 divisions glabres, lancéolées, | et munies de grosses dents; calicule de 5 fo- lioles plus courtes que le calice; celui-ci fendu en spathe ; corolle étalée, jaune; fruitpyramidal. Serre tempérée. H. militaris L. — Cav. Diss. 198, f. 2; B. M. 2385. — Amér. sept. — Du même aspect que H. coccineus, mais à graines laineuses; tige herbacée; files. hastées, à 3 lobes aigus, dente- lés, glabres ; involucre à folioles linéaires éga- lant le calice; fl rose foncé. H. Moscheutos L. — Cav. Diss. 198, f. 2; B20738,7; EL. p.9.121993,/1254.:—""Amér. sept. — Voisin de Æ. coccineus, mais feuilles ovales acuminées, presque à 3 lobes aigus, den- tées, blanches en dessous; calice tomenteux ; fl. blanc rosé, tachées de purpurin. Sept-oct. H. mutabilis L. — Cav. Diss. 62; B. KR. 7, 589. — Indes orientales. — Arbre inerme, at- teisgnant 4-5 m.; files largement cordées, à 5 lobes aigus et à dents espacées; fl. blanches, devenant roses et violet clair en vieillissant. Serre tempérée. H. palustris L. — Cav. Diss. 65; B. M. 882; B.R. 17, 1463. — Amér. bor. — Voisin de H. Moscheutos et de H coccineus ; tige simple ; files. ovales aiguës, presque trilobées, dentées, blanchâtres en dessous; pédoncule axillaire, genouillé ; fl, blanches, tachées de pourpre à la base. H. Patersoni. Voir Lagunaria Patersoni. H. pedunculatus Thunb. — Cap. — Petit arbrisseau rameux; files. ovales, à 3-5 lobes obtus, crénelés, couvertes ainsi que les rameaux de#poils soyeux, étoilés; pédoncule axillaire, 2 fois plus long que les feuilles; fl. roses. H. Rosa-sinensis L. — Bois, ATLz. PL. Janrp. 51: Chine méridionale. Arbrisseau inerme, de 3 à 4 m.; files. persistantes, ovales aiguës, dentées, glabres, d’un vert très vif; pédoncule plus long que la feuille; involucre étalé, à folioles lancéolées plus courtes que le calice ; grandes corolles très ouvertes, mesurant 10 cm de diamètre et plus, d’un rouge éclatant. Plusieurs variétés, de coloris plus ou moins vif. ; H. roseus Thore. — Res. FL. GERx. 5, 182; Bois, Arz. P£. JaRrp. t. 50. — Espagne. — Dif- fère surtout de 7. palustris par la tige rameuse, les feuilles plus cordiformes, tomenteuses en dessous. et les fleurs rose pâle, très grandes. H. speciosus Aït. Voir H. coccineus Walt. H. splendens Fraz. — B. M. 3025. — Australie. — Arbuste épineux; fl. rose pâle, maculées de pourpre. H. syriacus L. (Fig. 476.) Mauve en arbre, Althea, Ketmie en arbre. — B. M. 83; Rens. FL. Geru. 5, 181; N. D. 6,27. — Arbrisseau inerme, formant buisson; files. caduques, glabres, ovales, en coin, à 3 lobes dentés; pédoncule plus court 668 HIBISOUS. ; que le pétiole des feuilles; fl. pourpres, à la fin de l'été. Nombreuses variétés, simples où : doubles, ou pleines et de divers coloris; woixr Mouicz., TRAIT. Des ARBr. p. 814. et les cata: logues des pépiniéristes. H. Trionum L. — B. M. 209; Sipru. FL. GRM 666. — Italie, Grèce. — Annuel; tige hirsute;« files. supérieures tripartites,glabres, à segments 4 lancéolés et à grosses dents, le médian beau- coup plus long; involucre plus court que le ca-# | lice qui est membraneux, renflé; fl. jaune nan-\ kin, avec une tache pourpre foncé à la base desk pétales. | H. vesicarius Cav. — Diss. 64, f. 2, — Cap." Diffère de H. Trionum par les feuilles à 5 lobes 4 oblongs obtus, dentés, le médian trifide; fl. un « peu plus grandes. | Fig. 476. — MAUVE EN ARBRE. Hibiscus syriacusL. En outre de ces 16 espèces, on rencontre en- core dans les jardins et les collections les sui-4 vantes : H. californicus Kellog., Wien. 121. GarT. Zeir. 1891, p. 486; H. calycinus Wilid L. Garp. cr. 1891, p. 462, de l'Ile Bourbon; H4. elatus Sw. (Paritium elatum Don.), B. M. sus IzL. norr. 1861, 309; BeLc. norr. 1862, 3; Inde). occidentale; H. Hamabo Sieb. et Zucce., FL. Jar. t. 93, du Japon; H. Huegeli Endl., Tue Gap. 1892, v. 42, p. 430; B. M. 5406, d'Australie; H. insignis Mart., Gartenrz. 1876, pl. 868, pi. 163; H. marmoratus Ch. Lem., FL. ». S:11, 1189; B. M. 5702, du Mexique; H. radiatus Oav.,) u B. M. 5088, d'Asie et d'Amérique tropicales; H\ schizopetalus D. Hook., B. M. 6524, d'Afrique tropicale; H. suratensis L., Garp. car. 1891, V: 9, p. 529, f. 105 ; H. tiliaceus L. (Paritium tiha- . ceum St. Hil.), B. R. 3, 232; Desc. AnriL.2, 148, Wicar. Ic. PL. Inn. or. 1,7; H. venustus Blume, B. M. 7183, des îles Tahiti, etc. . à 1 ! RS Sr (l l : 1: rès usitées en parfumerie pour le parfum de, muse qu'elles contiennent. . H. esculentus L., Gombo. — Amérique du Sud. “oltée — Espèce annuelle, dont les capsules | ‘it bien dans le midi de la France. Voir PaiLL. sr Bois, PoTAG. D'UN CURIEUX, éd. 2, p. 185. | H. Sabdariffa L., Oseille de Guinée, Ketmie | scide. — Asie et Afrique tropicales. — Plante .nnuelle, dont le calice et les sépales sont acides ‘onnue sous le nom de Sorrel. Voir PAILL. ET | HIBISCUS. Espèces utiles ou intéressantes. H. Abelmoschus L. (Abelmoschus moschatus œnch.), grand arbre des Indes orientales et Egypte, à files. relativt. petites, cordiformes, 7 lobes acuminés, dentées, velues, et dont les aines connues sous le nom d’Ambrette sont H. cannabinus L. — Asie, Afr., Australie. — spèce annuelle, dont le liber des tiges sert à réparer un textile assez estimé; voir NaAUDIx, ANGEL DE L'ACCLIMAT. - écoltées jeunes sont un excellent légume; réus- t employés comme l’Oseille, ou en gelée comme es Groseilles; sa tige donne une fibre textile Bois, loc. cit. p. 287. | . Culture et emploi. I. Plein air. | L’H. syriacus est la seule espèce ligneuse | cui soit rustique en pleine terre sous le climat | Le Paris; elle peut supporter des froids de —18 —20 degrés centigrades. | Très florifère, se formant bien, se prêtant . la taille et constituant des formes très régu- [êres, cette plante est l’un des plus beaux or-| ements des jardins à la fin de l’été et l’au-| omne; convient surtout pour la plantation des | lates-bandes dans les jardins du style régulier, ù on la soumet à des formes en pyramide ou n boule. Dans les jardins paysagers, on en prme des massifs, et on la dispose en ‘ussons isolés. Se multiplie facilement par Tainés, ou par bouture, pour les variétés à fi. oubles ou pleines, ou d’un coloris différent du ÿpe. Il est bon de tailler après la floraison, et l'enlever les pédoncules des fleurs passées pour © pas fatiguer inutilement cet arbuste par la roduction des graines. Les H. coccineus, moscheutos, militaris, pa- “stris, roseus, surtout les 3 derniers, forment, ous le climat de Paris, des plantes vivaces par ur souche, à rameaux herbacés, annuels, don- ant en septembre-octobre une très riche flo- he Elles n’y sont pas absolument rustiques, l, repiquer en pépinière une fois ou deux, ettre en pleine terre en mai, dans un bon sol. L'H. esculentus (Gombo) est quelquefois cul- ve par les amateurs comme plante potagère: us le climat de Paris, il lui faut de la chaleur 669 HIERACIUM. de fond, il doit être cultivé sur couche, et sous cloche; de cette manière, le fruit müûrit ses graines au Jardin des Plantes de Paris. II. Espèces de serre. L'H. rosa-sinensis est l'espèce classique, la plus cultivée, la plus florifère, et presque la plus belle. Elle fleurit abondamment dans les serres tempérées pendant tout l'hiver, où on la tient en pots, en petits buissons, ou si elle est plantée en pleine terre et le long d’un mur assez éclairé ou d’une cloison, en la tenant palissée ; les A. liliüiflorus, pedunculatus, splendens, forment également de beaux arbustes fleurissant tout l'hiver dans les serres. Ces espèces peuvent aussi servir l'été à la décoration des jardins de plein air, de fin mai à la fin septembre, en les mettant en situation abritée, et en les pla- çant en pots, sur des poquets, pour leur donner un peu de chaleur de fond. Les H. Cameroni et Cooperi exigent une serre | plus chaude et ne peuvent, à Paris du moins, être employés dehors, l'été. Quant aux grandes espèces, telles que Æ. ela- tus,tiliaceus, mutabilis, Manihot, etc..,ce sont des arbres ou de grands arbriss. de collection, in- téressants pour leur port, leur feuillage, mais d’effet bien moins décoratif que l'A. rosa-sinen- sis et ses variétés, qui est la plante la plus cul- tivée de ce genre. Ces grandes espèces sont éle- vées en bacs ou en grands pots dans la serre tem- pérée. Le bouturage de ces divers Hibiseus de serre est le moyen le plus ordinairement usité pour les multiplier, quand on n’a pas de graines. HIBOU (Asio). On désigne sous ce nom le Moyen-Duc et le Hibou brachyote ou Grande Chouette, deux espèces de Rapaces nocturnes répandus dans toute l’Europe et pourvus de plumes aux oreilles, comme le Grand-Duec, ce qui les distingue des Chouettes proprement dites, dont ils ont les mœurs. Ces oiseaux se nourrissent surtout de petits Rongeurs, Mulots et Campagnols, et doivent être, en raison de ces habitudes, considérés comme des Oiseaux utiles à l’horticulture et qu’il convient de pro- téger. DiYF; Hickory. Nom vulgaire du Carya alba. | Hièble. Nom français du Sambucus Ebulus. HIERACIUM LL. Æpervière. (Composées.) Plantes vivaces à feuillage très divers et géné- ralement couvert de poils; corolles générale- mentjaunes,rarementsafranées ou rougeâtres; involucre imbriqué ; fruits cylindracés, atténués à la base, tronqués au sommet, marqués de 10 côtes; aigrette blanchâtre et fragile. Environ 200 espèces, appartenant aux régions tempérées et froides des deux hémisphères, l'Australie exceptée. La plupart des Hieracium sont de nulle va- leur au point de vue horticole. Les espèces très stolonifères renfermées dans le groupe Prlosella, sont bonnes à garnir les talus arides et exposés au soleil, ou les grands enrochements, ou bien encore les graviers. Le Æ. aurantiacum L., Eper- vière orangée, CORREVON, FLORE COLOR. DES MonrT. pl. 87, des Alpes, est la seule espèce ré- ellement ornementale; ses fleurs, disposées en HIERACIUM. Bouquets terminaux, d’un rouge orangé vif, réunies en petits capitules dressés au nombre de 5-10 au sommet de tiges velues de 10 à 50 cm. de haut, font un bel effet. Elles se suc- cèdent pendant tout l'été. Plante très stoloni- fère etenvahissante, qu’on peutemployer comme les espèces du groupe Pilosella. Les A. lanatum Vill. et villosum L., des montagnes de l’Europe, sont, à cause de leur beau feuillage velu, très appréciés pour les rocailles, L’Æ. stoloniferum W. K. est une belle esp. à gros capitule ter- minal, solit., rouge orangé. Multiplication par division ou semis. Higginsia. Voir Hoffmannia. HILE ou Ombilic. On donne ce nom à la cica- trice que le funicule laisse sur les graines lors- qu’il se détache à la maturité. HILLIA Jacq. (Rubiacées-Cinchonées.) Genre comprenant 5 esp. de l'Amérique trop. et des HA; Antilles. Ce sont des arbrisseaux souvent épi-| phytes, glabres, à feuilles opposées, un peu charnues, pétiolées, stipulées, à grandes fleurs blanches, terminales, solitaires, odorantes. Le calice, ovoide ou cylindrique, est dépourvu de limbe ou à 2-14 lobes herbacés, caducs. La co- rolle à un long tube cylindrique, renflé à la gorge, et un limbe à 3-7 lobes étalés. Les éta- mines, au nombre de 3-7, sont insérées au dessous de la gorge de la corolle; elles sont incluses. L’ovaire est biloculaire, chaque loge | contenant de nombreux ovules. Le fruit est une capsule cylindrique contenant des graines com- primées, couronnées par des filaments disposés en pinceau. H. longiflora Hort. Voir Fagræa zeylanica. H. parasitica Jacq. [Syn : Æ. longiflora Sw.] — B. M. t. 721. — Jamaïque. — Arbrisseau rampant, parasite, à fl. d’un blanc jaunâtre, longues de 15 em., ayant 6 étamines. H. prasiantha Lem. Voir Fagræa zeylanica. H. tetrandra Sw. — SwarTz. Icox. IND. occip. 1}* — Jamaïque. — Arbriss. à fl. blanches, ayant + étamines. H. tubæflora Cham., du Brésil. Les Hillia sont des plantes de serre chaude que l’on multiplie par marcottes et par bou- tures. Himbeere. Nom allemand du Framboisier (Ru- bus Idæus). HINDSIA Benth. (Rubiacées-Cinchonées.) Ar- brisseaux glabres ou poilus ; feuilles ovales, pé- tiolées ; fleurs de grandes dimensions, violettes, disposées en cymes terminales, sessiles, subfo- liacées; calice à tube turbiné, anguleux, à limbe persistant; corolle infundibuliforme, à tube al- longé, dilaté à la gorge, à 5 lobes persistants; 5 étamines,incluses ou à anthères exsertes; ovaire 2-loculaire; ovules nombreux dans chaque loge; capsule cornée, coriace, biloculaire. 3 espèces originaires du Brésil. H. violacea Benth. — B. M. 4135; B. R. 30, 40; FL, D. S, 1, 7. — Pubescent; files. ovales, ar- rondies à la base; fl. bleu violacé, en cymes ter- minales. | H. longiflora Benth. Pubescent dans le haut; files. lancéolées, aiguës; fl. pourpre bleuâtre, odorantes, en paniçules. Serre chaude; bou- turage. PH 670 ra HIPPEASTRUM. HIPPEASTRUM Herb. (Amaryllis p. p.) (Ama ryllidées.) Bulbe tuniqué; files. étroites ou assez larges; hampe fistuleuse; fleurs plus ou moins | nombreuses, en ombelle, rarement réduites. une seule, pédicellées, de grandes dimensic | bractées involucrales souvent au nombre deux, les internes linéaires ou filiformes, n breuses; périanthe en entonnoir, à tube très. court ou allongé, dilaté en gorge, à lobes à: | près égaux, étroits à la base, dressés-étalés dansé le haut; squamules fréquents au niveau dela gorge, entre ou autour de la base des filets;é étamines à filets libres; ovaire 3-loculaire,à# nombreux ovules disposés sur deux rangs dansé chaque loge; capsule à 3 sillons, déhiscente par 3 valves; graines planes compriméesMet! | noires. 4 Environ 40 espèces de l'Amérique tropicale et australe. | Presque toutes les espèces cultivées appark tiennent aux sous-genres Omphalissa, Aschamia | Lais, caractérisés extérieurement par de larges feuilles non linéaires. n | _ H. aulicum Herb., — Brésil. — B. M. 431; B. R. 444, 1038. — Pédoncule cylindrique; om belle de 2 fleurs pédicellées; tube court, awec | une couronne distincte, verte, à la gorge; segw ments cramoisi brillant, verts à la base; filets rouge brillant. n'| H. Cybister Renth. — Bolivie. — B. R. 33; B: | M. 3872; FL. ». S. 4556.— Hampe rouge sangle | base; 4 à 6 fleurs à spathe rougeâtre, à segments | eramoisi brillant teinté de vert; filets verdâtres, H. equestre Herb. — Amér. trop. — Jaco:Sca 63; B. M 305; B. R. 234; Rep. Liz. 32. ="P6Y doncule cylindrique ; ombelle à 2-4 fleurs; #tubl vert avec une coronule peu marquée à la gorges segments vert jaunâtre à la base, à parties, | périeure d’un rouge brillant. | H. Leopoldi Dombrain. — Pérou. — FL. Mac, 475-6. — Limbe très régulier; tube court; sans | couronne distincte; segments obovés, roug | brillant au milieu marqué de blanc et de ert | filets blancs. | | H. pardinum Dombr. — Pérou. — FL.MA 844; B. M. 5645. — Pédoncule glauque; ombelh de 2 fleurs pédicellées; tube cylindrique; ave | unecouronne fimbriée, jaune verdâtre; segment | oblongs, tachetés de rouge, non rayés. H. procerum Lem. — Brésil. — B. M:5884 IL. Hot. 408: FL. p. S. 2077-8. — Feuillesdi® tiques, falciformes, fermes, cartilagineuses al bords; pédoneule très comprimé; 4-12 fleurs | périanthe à tube très court et à limbe lilas: | H. psittacinum Herb. — Brésil. — B. RM: — Files. glaucescentes ; pédoncule robuste; 2%. fleurs; périanthe à tube très court, cylindrique avec une couronne rouge verdâtre; Segmel bordés de cramoisi, rayés de vert et decr, moisi. | H. Reginæ Herb. — Mexique, Cuba, | Pérou. — B. M. 453; Reo. Lux. 9. n de 2-4 fleurs ; périanthe à limbe rouge bxillan, tube cylindrique, marqué à la gorge d’unelars | étoile blanc verdâtre D. | H. reticulatum Herb. (Fig. 477.) — Brésil. l |B. M. 657, 2475: Reno. Lir. 424. — Ombelle 3-5 fleurs; périanthe à limbe allongé; à D! 4 — Brés mbel k «1 HIPPEASTRUM. - brillant. réticulés et veinés. H. rutilum Herb. — Brésil. — B. R. 23, 226, 534, 1188; B M. 1943, 2475, 2273 (formes). Bulbes stolonifères; pédoncule comprimé; )-Afleurs ; tube vert, à peine couronné à la gorge ; segments cramoisi brillant, avec une carène verte. — Var.: citrinum, fleurs jaune brillant; 7) Q D04 lus robuste ; acuminatum, rose pâle. H. solandriflorum Herb. — Amér. trop. — B. VW. 2578, 4771. — Pédoncule comprimé; 2 à 4 fi; imbe tubuleux; tube verdâtre, cylindrique: egments blanc verdâtre. H. vittatum Herb. — Pérou. — B. M. 129; Rep. Liz. 10. — Ombelle de 2 à 6 fl.; tube cy- indrique, à peine couronné à la gorge; seg- nents blancs, rayés de lignes purpurines, ver- lâtres et roses. On connaît de nombreux hybrides d’'Hippeas- um: en 1799, Johnson croisa l'A. vittatum vec l'H. Reginæ; on en connaissait une cen- atum, vittatum, aulicum, solandriflorum, ont été réquemment croisés; les 1. equestre, psittaci- um et rutilum l'ont été plus rarement. Les 7. rardinum et Leopoldi ont été hybridés en 1870 t ont depuis fourni à M. Veitch de remar- - {uables produits; il en est de même des hy- - brides obtenus par le même expérimentateur - Intre les H. Leopoldi et des formes dérivées robablement de l’H. Regine. empérée ou chaude; multiplication par graines It par cayeux. LH. wittatum résiste à Paris ous chassis ou en planche, à condition qu’on lit le soin de le recouvrir de feuilles sèches endant l'hiver. EH, ‘enre que se rattache le Mancenillier (H. Man- anella L.), arbre des Antilles et de l'Amérique lentrale, dont les diverses parties sont dange- euses à l’état frais, mais dont les voyageurs nt considérablement exagéré les propriétés, eux qui s’'endorment dans son voisinage. IL : Sanddorn. (Fam. Eléagnacées.) Genre com- ‘ameaux souvent épineux; fl. précoces, soli- ulles dans les fl. femelles: réceptacle con- ave, tubuleux dans les fl. femelles; ovaire bre, inclus dans le réceptacle; style exsert; vule 1, anatrope ; fruit sec (achaine drupacé), uvent épineux et toutes les e poils étalés écailleux. NOYGL- &. 5; FLor. Dan. IT, t. 265; Mascer. free PL. D. FR. t. 283. — Europe. — Arbriss. de [à 3 M. ou petit arbre de 4-5 m., à port irrégu- er, très rameux. épineux ; bourgeons ferrugi- Des, linéaires-lancéolées, uninervées, vert more en dessus, gris argenté en dessous, par- Ê ee d’écailles ferrugineuses. F1 jaune ver- Le n disant par exemple qu'il produit la mort de HIPPOPHAE, Argousier ; angl : Swallon Thorn; aires, dioïques, à périanthe 2-mères; étam. 4, leux, obovoïdes. Files. caduques, presque ses- | D SIM | | rocatum, safrané; fulgidum, écarlate brillant, | aine de formes en 1830. Les H. Regine, reticu- - { Culture en pots ou en pleine terre en serre HIPPOMANE L. (Euphorbiacées.) C’est à ce. HIRONDELLE, png, sans coronule ; segments d’unrougemauve , Se rencontre dans toute l’Europe et le centre de l'Asie: ses stations sont le bord des eaux ou les parties humides des hautes régions. C’est une esp. de quelque importance au point de vue forestier ; elle sert dans les reboisements à fixer les berges des rivières, les atterrissements des torrents et les sables mouvants des bords de la mer; mais son bois grisâtre, assez mou, a peu de valeur. En ornementation, l'H. est re- cherché pour son feuillage et surtout pour ses nombreux fruits qui persistent assez longtemps sur l'arbre. On le plante de préférence dans les endroits frais ou humides des parcs; il réus- sit aussi très bien au bord de la mer. L’H. salicifolia Don., du Népaul. ne diffère œuère du précédent que par sa taille plus grande (8 à 10 m. de hauteur), son port plus élancé et ses files. d’un vert plus brillant. Mult. — On mult. très facilemt. les H. de boutures, à la manière des Saules, par mar- cottes et par graines. Croissance rapide; sont de la plus grande rusticité. P. M. HIPPURIS L. (Haloragées.) Genre renfermant une ou deux espèces de pl. aquatiques d'Europe, d'Asie boréale et centrale, d'Amérique du Nord et du Sud ; plantes très glabres, à tiges simples, robustes, dressées, garnies de feuilles linéaires ou oblongues, entières, placées par verticilles de 4, 6 à 12, et rappelant l’aspect de certaines Prêles (Equisetum). KL petites, à l’aisselle des feuilles, à calice tronqué; corolle nulle; 1 étamine; ovaire uniloculaire; style subulé. Le H. vulgaris L., Mascz. Arc. PL. FR. t. 119, indigène, peut servir à orner le bord des aqua- riums de plein air, le bord des rivières artifi- cielles, etc. Est absolument rustique. J.G. HIRONDELLE (Hirundo). Les Hirondelles sont au nombre des Oiseaux les plus utiles à l’hor- ticulture.en raison deleurrégimeexclusivement insectivore. Les quatre espèces Les plus répan- dues dans notre pays sont: l’'Hirondelle de Che- minée (Hirundo rustica), l'espèce qui se rap- proche le plus des habitations de l’homme et que l’on rencontre jusque dans les grandes villes: on la reconnait à sa gorge de couleur marron, à son dos d’un noir ininterrompu et bleuâtre. L’Hirondelle de fenêtre (Hirundo ur- biea) se plait surtout au bord des eaux : elle a renant deux espèces d’arbres à files. caduques. | | la gorge et le dos, en arrière des ailes, blancs comme le ventre. Enfin, l’Hirondelle de rivage (Cotyle riparia) et l'Hirondelle de rochers (Co- tyle rupestris), dont le plumage est gris, se ren- contrentseulement dansles régions sablonneuses et rocheuses, particulièrement dans le midi de la France, et leurs habitudes sont plus sauvages mtouré du réceptacle devenu charnu ; rameaux | que celles des deux autres espèces. On sait que parties couvertes | les Hirondelles nous arrivent au premier prin- temps et qu'elles nous quittent à l'automne, H. rhamnoides Lin., Saule épineux. — Lux. époque où les insectes, qui forment leur nour- 'riture, disparaissent presque complètement. | Elles vont passer l’hiver dans les régions méri- dionales, étendant leurs migrations jusque dans le sud de l’Afrique. Toutes les espèces d’hirondelles sont d'’infa- tigables chasseurs d'insectes, surtout à l’époque de l'éducation des jeunes. Elles ne capturent les insectes qu'au vol, mais le nombre de diptères, Fr. de la gross. d’un pois, jaune orange. | de lépidoptères et même de coléoptères qui sont HIRONDELLE. ainsi détruits est immense. Par contre, elles ne s’attaquent jamais aux Abeilles ni aux autres insectes pourvus d’un aiguillon. On peut donc considérer les Hirondelles comme le type des Oiseaux utiles à l'Agriculture et on ne saurait trop les protéger. Dans beaucoup de pays, on les attire au moyen de nids artificiels consistant en pots à fleur largement ouverts, que l’on ac- croche sous le toit des maisons. Mais l’on ne saurait trop blâmer l'habitude qu'ont certains chasseurs de tirer sur les hirondelles au vol pour faire montre de leur adresse. Cette prou- esse est un véritable crime de lèse-agriculture. Dr TE, Hirshezunge. Nom allemand du Scolopendrium officinarum. Hispide. Hérissé, hirsute. Revêtu de poils roides comme ceux d’une brosse. # Fig. 477. — HiPPEASTRUM RETICULATUM Herb. HOBEREAU. Espèce de Faucon de petitetaille. (Voir Faucon.) HOCHE-QUEUE (Motacilla). Les Lavandières ou Hoche-queues sont au nombre des Becs-fins (voir ce mot), qui se nourrissent exclusivement d'Insectes. C’est un des Oiseaux que l’on voit le plus souvent suivre la charrue pour dévorer les larves d'insectes que cet instrument met à découvert. Elles cherchent les insectes, leurs larves et leurs chrysalides dans la vase, le fu- mier, sous les pierres et jusque sur le toit des chaumières. La Lavandière grise ou Hoche- queue propremt. dite, la Lavandière jaune et la Bergeronette jaune, sont les espèces les plus répandues. PE HOFFMANNIA Swartz. (Higginsia Pers.) (Ru- biacées-Haméliées.) Plantes herbacées ou ar- brisseaux; files. opposées ou verticillées par — 672 — HOLCUS. 1 v) L: 2-4; stipules intrapétiolaires, caduques ; fleurs. petites, disposées en cymes axillaires, pauti… flores, quelquefois unilatérales, pédonculées ow subsessiles, sans bractéoles, de couleur blanche jaune, ou rouge; calice à tube de forme wa riable, lisse ou sillonné, à limbe cupulé, 4 ou& partite, persistant; corolle infundibuliforme,à tube court, à gorge très glabre; lobes 4-5, @b= tus, oblongs, imbriqués, dont deux sont exté- rieurs; étamines 4 (rarement 5), insérées à gorge ou au bord de la corolle, à filets aplatiss à anthères exsertes; ovaire 2 ou #-loculaires style filiforme; stigmate bilobé; ovules nom“ breux. multisériés, insérés sur des placentas membraneux; baie oblongue, petite, sillonnées polysperme, 20 espèces de l'Amérique tropicale. | H. discolor Planchon. — Mexique. — B.M: 4580 ; F1. D. S. 3, 2605. — 1 m. 50; rameaux-etl | pédoncules pourpres; feuilles à face supérieure) vert sombre, veloutée et brillante. | H. Ghiesbreghtii Hemsl. — B. M. 5383; Gar: TENFL. 1864, 433. — Files. vert velouté foncéàla face supérieure, rouge pourpre infér.; fl. jaunes! | à limbe ponctué de rouge. | H. refulgens Hemsl. — B. M. 5346; Horr. rs 1863, 8. — Face sup. des filles. vert foncé teinté | de rouge; rameaux pourpres; fl. rouge pâle | H. regalis Hems!. — B. M. 5280; BeLc. Horn 1862, 6. — Filles. à face sup. vert foncé luisant | à face inf. rougeâtre. | Serre tempérée; boutures sous cloche, sux couche chaude. 1 | Les Campylobotrys Lem. n’en diffèrent ps P. EH L | Hohenbergia. Voir Æchmea. Hoitzia. Voir Læselia. HOLBOELLIA Wall. (Berbéridées-Lardizaba, lées.) Grandes lianes à flles. alternes, pétiolées digitées, formées de 8-9 folioles entières, ovales acuminées, pétiolulées; fleurs monoïques: el orappes axillaires, corymbiformes, verdâtres ok violacées, formées toutes de 6 sépales pétan loïdes, disposés en deux séries (simulant una lice et une corolle de 3 pièces), de 6 pétalesré duits à l’état de glandes; les fl. mâles ont 6éta mines libres et un ovaire rudimentaire; les f femelles présentent 6 petites étamines stériles. 3 carpelles à stigmate oblong ; ovules en nombr 4 indéfini. Le fruit est bacciforme, indéhiscent, & nombreuses graines nichées dans un endocar}s pulpeux. 2 espèces de l'Himalaya. On cultive surto l'H. latifolia Wall, Tewt. FL. Nep. 23,4410f Bor. Rec. 32, 49; Leu. J'ann. FL. 144; RENHORS 1890, p. 348 (fig. col. du fruit) (AH. acts Lindl., Stauntonia latifolia Wall}, utiliséan Népaul pour ses fruits comestibles; lianewré vigoureuse qui sert à garnir les murs, les 6rei, lages, les colonnes des serres froides; fieur très odorantes, en avril-mai; parfum des fl.d'On ranger. Rustique dans la région méditerra néenne (voir R. H, loc. cit.), où le fruit atrive maturité. J.G. | HOLCUS L. (Graminées-Avénées.) GenreÆco1s prenant des herbes fourragères vivaces;dol deux sont communes aux environs de Par! L'une d'elles, l’H. mollis L., a donné nalssalu HOLCUS. une variété dont les feuilles panachées sont ssez ornementales. Holly. Nom anglais des Houx. Voir Ilex. Hollyhock. Nom anglais de la Rose-trémière Althæa rosea). Holm Oak. Nom anglais du Chêne vert (Quer- | us Ilex). | HOLMSKIOLDIA Retz. (Verbénacées-Viticées.) xenre comprenant une seule espèce, le H. san- uinea Retz. [Syn. : H. rubra Pers.; H. scandens weet.] — B. Rec. 9, t. 692; Rene. ExorT.. 149; ACQUEMONT, Inn. 140. — Arbrisseau originaire PT on »Ipposées, caractérisé par le calice fructifère à tlerodendron. | Holzbirnen. Nom allemand des Poiriers sau- ages. HOMALONEMA Schott. (Incl. Curmeria Lind. André.) (Aroïdées-Philodendrées.) Plantes erbacées, à rhizome épais, à tige courte ou nervures atteignant les bords, à pétiole al- lindracée ou enroulée inférieurement,formant persistant, spadice inclus dans la spathe, uvent stipité; inflorescence mâle cylindracée fusiforme, la femelle plus courte et plus rfaites, les mâles et les femelles étroitement ntiguës ou à peine séparées ; pas de périanthe ; - lamines 3-4, quelquefois 5-6, distinctes, 3-4- ones, prismatiques; fleurs femelles à stami- des disposés en spires alternant avec les aires, claviformes ou capités, rarement nuls; aire oblong, resserré au sommet, plus ou loins 3-4-loculaire; stigmate sessile, orbicu- re, entier ou 3-4-lobé ; ovules nombreux; baies nfermées dans la spathe, de forme variable, 4-loculaires, polyspermes. Fe espèces de l’Asie et de l'Amérique tropi- iles. . 1H. insignis N. E. Br. — Bornéo. — IL. Horr. 189, 560. — Flles. longues, de 30 em. sur 15, lrpurines en dessous; pétioles fauves, cana- tulés ; spathe verte, longue de 10 em., carénée, . nflée au sommet ; spadice blanc. H. peltata Mast. — Colombie. — Gap. cHr. (TT 273. — Feuilles pubescentes, cordiformes, igues de 60 em.; spathe acuminée, rosée, ta- ée de vert intérieurement; spadice de même gueur, Jaune crême. H. Wallisii Regel. — Colombie. — B. M. 6571. * Feuilles bordées de blanc, tachetées de jaune )r à la face supérieure; spadice rouge, de me longueur que la spathe. On caltive encore H. picturata Reg. Roezlii 12.; rubra Hassk.; Siesmeyeriana, Wendiandii noft., etc. La culture des Homalonema est la me que celle des Caladium. PH. HOMERIA Vent. (Iridées.) Bulbe tuniqué; 1 illes peu nombreuses, longues, étroites; “athes striées, longues et terminales ; fleurs pé- ‘'ellées, entourées par la spathe, à bractées DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, Ile; files. ovales, triangulaires ou lancéolées, | ngé et louguement engainant; spathe droite, | _broite; fleurs monoïques, disposées sur un spa- | ce non appendiculé, habituellement toutes | — 673 — e l'Inde, très voisin des Clerodendron, à feuilles | be très court, renfermant le fruit, et à limbe rès ample, coloré en rouge, étalé autour de i. C’est une jolie plante de serre. Culture des | HOPLIE. internes hyalines ; périanthe campanulé, à tube très court, dilaté en gorge; 6 lobes égaux, dres- | sés-étalés, entiers; étamines fixées à la base de la gorge, à filaments soudés en tube; ovaire li- néaire, 3-loculaire, à loges multiovulées; style à 3 branches bidentées ou fimbriées, chargées de papilles au sommet; capsule linéaire, mem- braneuse, obtuse, à 3 valves. 6 espèces de l'Afrique tropicale. H. elegans Sweet. — Cap. — Jaco. H. Sc. 12; B. M. 1983. — Filles. simples, linéaires ; périanthe à segments jaune brillant, l’externe largement taché au milieu d’orangé foncé ou de verdâtre. H. collina Vent. — Cap. — B. M. 1035, 1612, 1103; Rep. Luz. 250, 171. — Segments du pé- rianthe rouge brillant, orangé, jaune pâle, sans macule à la base. Culture des Ferrara. Pi HOMOGYNE Cass. (Composées.) Plantes vi- vaces, stolonifères, à feuilles persistantes, à tiges monocéphales, distinctes des très voisins | Petasites par leurs capitules discoïdes, isolés au sommet de la tige. Trois espèces, appartenant aux régions montagneuses de l’Europe. H. alpina Cass. (T'ussilago alpina L.) — Cor- REVON, FL. COLOR. D. MONTAGNES, pl. 17. — Ré- | gions alpines de l’Europe. — Plante vivace, à la partie supérieure un limbe enroulé, droit, feuilles orbiculaires-réniformes, persistantes, crénelées sur les bords, d’un vert foncé luisant, réticulées; fleurs rose chair, en capitule étroit et serré, isolé sur une tige de 15-25 cm. Mai- juin. H. discolor Cass. — Alpes orientales. — Dif- fère de l'espèce précédente par ses feuilles plus petites, blanches canescentes en dessous. Mai- juin. H. sylvestris Cass. — Alpes d'Autriche. — Feuilles lobées, à lobes médians tridentés. Maiï- juin. Jolies plantes de rocailles; mi-soleil; sol léger. | Multiplication par éclats ou semis. H. C. Honesty. Nom anglais de la Monnoyère. Voir Lunaria. Honey-berry. Nom anglais du Celtis australis. Honey-locust. Nom anglais du Gleditsehia triacanthos. Honey-suckle. Nom anglais des Chèvrefeuilles (Lonicera). Hookera. Synonyme de Brodiæa. Hop. Nom anglais du Houblon (Humulus Lu- pulus). Hopfen. Nom allemand du Houblon. HOPLIE. Hoplia \lIlliger\ (Coléoptères de la section des Pentamères, famille des Lamellicornes tribu des Scarabéides)i. Insectes de taille moyenne, reconnaissables par les écailles mé- talliques dont leur corps est couvert. Leurs larves vivent aux depens des racines des Gra- minées dans les prairies ; toutes leurs métamor- phoses s'accomplissent en une année. H. cœrulea (Drury) couvert d’écailles bleues en dessus et d’écailles argentées en dessous. H. farinosa (L.) couvert d’écailles jaunâtres en dessus et d’écailles or et vert en dessous. Ces insectes sont du Midi et du Centre de la France, ils sont employés comme objets de luxe pour la toilette des dames. 43 HOPLOPHYTUM. — Hoplophytum. Voir Æchmea. HORDEUM L. (Graminées-Hordéacées.) Genre renfermant plusieurs céréales connues sous le nom d'Orge; angl.: Barley; all. : Gerste; dont les nombreuses variétés se groupent dans les espèces principales suivantes : H. vulgare L,, H. distichum L. ou Orge à 2 rangées d’épillets, H. hexastichum L. ou Orge à 6 rangs. L'Orge est cultivée non seulement comme céréale, mais aussi pour la fabrication de la bière. Une espèce, l’H. jubatum L., de l’Amérique boréale et australe, est quelquefois cultivée pour la confection de bouquets perpétuels. Ses épis, garnis de longues barbes, ont un aspect très élégant. Cette plante est annuelle et doit être semée en place, en avril-mai. La floraison a lieu en juillet-août. HORMINUM IL. (Labiées.) Genre monotype comprenant le seul H. pyrenaicum L, répandu dans les montagnes de l’Europe méridionale. Plante vivace, à feuilles sessiles, épaisses, bos- selées, d’un vert foncé, mat, grandes, cordées- orbiculaires et disposées en rosettes; fieurs res- semblant à celles de la Mélisse, grandes, vio- lettes, sessiles et disposées en grappes étroites et dressées; tiges de 20-30 em., divisées. Mai- août. Plante bonne pour les rochers artificiels et le Jardin alpin. Mi-soleil; sol léger. Multiplication par éclats ou semis. EC; Hornbeam. Nom anglais du Charme (Carpinus Betulus). Hornelkirschenbauin. Nom allemand du Cor- nouiller (Cornus Mas). Horse-Chesnut. Nom anglais du Marronnier (Æsculus Hippocastanum). Horse Gram Nom anglais du Pois Chiche (Cicer arietinum). Horse Radish. Nom anglais du Raifort (Coch- learia Armoracia). Hortensia. Voir Hydrangea. HORTICULTURE. L'H. est l’art de cultiver les jardins, soit pour l'agrément, soit pour entirer la plus grande somme possible de produits utiles. HORTILLONNAGE. Ce mot s'employait autre- fois pour désigner la culture maraïchère. Au- jo&rd’hui il ne s'applique plus qu'au mode de culture des marais tourbeux des environs d’A- miens pour la production des légumes. Les tourbières cultivées sont partagées par des ca- naux communiquant avec la rivière, et par les- quels accèdent les bateaux dont les Aortillons se servent pour le transport des récoltes et du fumier. Les produits de l’hortillonnage sont apportés chaque jour par bateaux sur le mar- ché d'Amiens, d’où ils sont expédiés principa- lement en Angleterre. Hoteia japonica. Voir Astilbe. | HOTTE. Sorte de panier en osier qu'on porte sur le dos au moyen de bretelles. La Hotte est d’un usage fréquent en culture potagère et ma- raichère, où elle remplace la brouette. Elle sert surtout au transport des fumiers dans les car- rés de couches, On l’emploie aussi pour le trans- port et la vente des légumes, tels que choux- fleurs, Cresson de fontaine, Artichauts, salades, etc. dans les rues des grandes villes comme Paris. Ch. Gr. 674 ” HOULLETIA. LS | HOTTEREAU. Petite hotte appelée Hottriau par les jardiniers, à dossier beaucoup moins dé-« veloppé que celui de la hotte. De même que“ celle-ci, le Hottereau remplace la brouette dans 4 les jardins maraïchers, où il est surtout em-" ployé pour le transport du terreau. Ch. Gr. HOTTONIA L,. (Primulacées.) Genre renfer- « mant 2 espèces aquatiques d'Europe, de la Si. bérie orientaleet de l'Amérique nord-est; plantes nageantes, à files. submergées pectinées pinna- tiséquées; pétiole souvent renflé aux nœuds;4 hampe dressée; fl. sur un pédicelle grêle, ets réunies en grappes de verticilles. Une espèce indigène, H. palustris L., Mascz. Arz. Ps. FR 210, à très belles fleurs roses, est un remarquable 4 ornement du bord des ruisseaux; elle pourrait être utilisée dans les pièces d’eau. J, GI Houblon. Voir Humulus. és Fig. 478. — Houe. HOUE. (Fig. 478.) Sorte de binette, largeet, recourbée, suffisamment renforcée et mumie! d’un manche court. Cet instrument est très em-! ployé dans la campagne pour l’ameublissement! superficiel du so, où il remplace la bêche. On: l'utilise aussi, dans certaines contrées, pourla! défonce du terrain et tout particulièrement pour la défonce à deux jauges. Son emploi nécessite! une certaine habitude. Ch. Gr. | Houille. Voir Gombustible. SR Fig. 479. — Houlettes. — Fig. 480. HOULETTE. (Fig. 479 et 480.) Petit instrument appelé aussi éransplantoir à main, main deferd en forme de petite bêche concave, indispensabl l pour la plantation des Géraniums, Vervelmesy Héliotropes, etc., élevés en godets; et surtoub pour la transplantation avec motte de terre des, plants élevés en pépinière, tels que : Reinesy Marguerites, Zinnias, Tagetes, Balsamines, Roses-Trémières, etc. Ch. Gr. ! HOULLETIA Ad. Brongn. (Orchidées-Vans dées.) (Genre dédié à Houllet, ancien chefide serres du Muséum de Paris.) Herbes épiphytes : pseudo-bulbessillonnés, terminés par une feuille veinée-striée, pétiolée. Inflorescence radicaie dressée, portant de larges fleurs étalées, à 1 F HOULLETIA. belle continu‘avec le pied de la colonne; lobes sous; lobe médian étalé, articulé; longue, légèrement incurvée, terminée par une anthère 1-loculaire, renfermant 2 pollinies al- _Jongées, fixées au rostellum par une bandelette plane et une glande presque nulle. Environ 5 espèces, habitant le Brésil et la Colombie. H. Brocklehurstiana Lindley. — LixpLrey, SERTUM, t. 43; B. M. t. 4072; P£escaToREA, t. 36; |. Orcu. Aus. t.337; LinDENrA, V, t. 214.) — Grande espèce à fleurs brunes, à labelle strié de violet, à odeur de girofle. H. chrysantha Lind. et André. — ILLUSTR. HORT. 3e sér. t. 71. — Très voisine de la pré- | cédente. H. odoratissima Linden. — P:scaTorea, t. | 3; Lixpenia, VII, t. 324. — Espèce moins grande, à fl. d’un pourpre pâle, marquées de bandes | transversales plu; foncées ; labelle blanc. 6305. — Plante robuste à fleurs de couleur can- nelle, quadrillées de jaune à leur partie infé- rieure; labelle jaune, tacheté de pourpre. H. tigrina Linden. -— ILL. Honr. t. 612. — Fleurs à sépales verdâtres, barrés de brun; pé- tales jaunes; labelle blanc, ponctué et rayé de | pourpre. | Ces plantes poussent dans les herbes des - | prairies humides et ombrées ; elles exigent beau- coup d’eau pendant la saison de végétation et un compost de sphagnum et terre fibreuse bien drainé. Au repos, ne donner que l’eau néces- | saire pour empêcher les bulbes de rider. Ach F. Houseleek. Nom anglais de la Joubarbe (Sem- pervivum). F HOUSTONIA L. (Rubiacées.) Plantes vivaces Où annuelles, cespiteuses, herbacées, de petite - |'taille, à tiges grêles et feuillées, à feuilles pe- tites, verticillées, à fleurs solitaires ou réunies en cymes ; calice persistant, à 4 lobes ; corolle à tube allongé, à 4 lobes; 4 étamines ; ovaire bi- \locul.; capsule étroite; graines petites, 4-20 dans chaque loge. — 20 espèces, appartenant à l'Amérique centrale et septentrionale. H. ciliolata Torr. — Etats-Unis. — Plante vi- vace, à feuilles ovales-arrondies, ramassées en rosettes, ciliées ; fleurs petites, rougeâtres. Mai- août. | H:.cœrulea L. — B. M. t. 310. — Etats-Unis. b'- Plante glabre, cespiteuse et basse, à feuilles Petites, ovales-spatulées; fleurs bleu d’azur, à cercle d’or près de la gorge, à long tube, por- Lées sur des pédoncules filiformes et dressés. est l’une des plus gracieuses d’entre les plantes AMéricaines Elle fleurit tout l'été et jusqu’en bctobre-novembre. On en cultive une variété à _ Heurs blanches. On cultive encore les H. serpyllifolia Michx., 8. M. t. 2822, et rotundifolia Michx. | Il faut aux H. un sol léger, poreux (tourbe à Sable avec terreau de feuilles) et le mi-soleil. PONS pour la rocaille. La cult. dans le Sphag- | We: au grand soleil, leur convient admirable- | Ë H C. Multiplication par division ou semis. PU. 679 latéraux en forme de cornes arquées en des-| colonne | H. picta Linden et Reichenb. f. — B. M. t. *“ HOVEA. HOUTTEA Dene. {Gesnéracées.) Arbrisseaux peu rameux, à pubescence apprimée; files. oppo- sées, épaisses, crénelées, tomenteuses en des- sous; pédicelles axillaires, solitaires et calices blanchâtres; fleurs carminées ou tigrées; calice à tube adné, 5-cotelé, à 9 lobes; corolle à tube cylindrique, peu ventru, à limbe 5-lobé; éta- mines à filets libres, légèrement dilatés à la | base; ovaire plus ou moins infère; capsule in- fère, bivalve, à sommet souvent incurvé. 3 es- pèces du Brésil. H. Gardneri Dene. — B. M. 4121; FL. p. $. | 145. — Herbacé, glabre;flles. elliptiques, aiguës, | à nervures saillantes; fl. pourpres, solitaires et axillaires. ; H. pardina Dene. — B. M. 4348. — Herbacé, | rameux ; files. elliptiques, dentelées, un peu réti- culées en dessus, très veinées en dessous; fl. |jaune-orang'é. Culture des Gesnera. PE HOUTTUYNIA Thunb. (Pipéracées.) Herbes | vivaces, émettant des rejets ou des coulants à | la base; files. alternes, larges ou oblongues, à | base souvent cordée; fl. en épis terminaux pé- donculés, denses, accompagnés par 4-6 bractées | pétaloïdes formant involucre; ces fleurs sont sessiles et légèrement enfoncées dans un rachis | charnu; le périanthe est nul; 3-6 étamines à | filets soudés à l’ovaire, qui est formé de 3-4 car- pelles uniloculaires, soudés entre eux. | On cultive surtout H. cordata Thunb., B. M. 2131; espèce asiatique; files. souvent toutes caulinaires, cordées; involucre de 4, rarement 5-6 bractées. Ornement des pièces d’eau, cultivé en bac, Rustique. Le H. californica Benth. et Hook. (Anemiopsis californica Hook. et Arn.) a les feuilles presque | toutes radicales, étroites, un peu cordées à la base et les rameaux rampants; involucre formé de 6 bractées; moins ornemental que le pré- cédent. Le H. chinensis Benth. et Hook. (Gymnotheca sinensis Dcne.), Ann. Sc. NAT. 1845, 100, t. 5, rappelle le H. cordata par le port et la forme des feuilles, mais son épi est plus lâche, sans involucre. Même emploi. ë Houx. Nom français de l’Ilex Aquifolium. Houx (Petit). Nom français du Ruscus acu- leatus. HOVEA R. Br. (Légumineuses-Genistées.) Ar- bustes inermes, rarement spinescents. Feuilles alternes, simples, souvent tomenteuses en des- sous. Fleurs bleues ou purpurines, le plus sou- vent fasciculées à l’aisselle des feuilles. 11 espèces, toutes de l'Australie. H. Celsii Bonpl. — Mau. t. 51; BorT. Mac. 2005; Bor. Rec. 280. — Rameaux poilus, ainsi que le calice et les bractées. Feuilles lancéolées subrhomboïdales, obtusiuscules, mucronées. Pé- doncules axillaires, muitiflores ; carène violette; étendard bleu, taché de blanc. H. chorizemæfolia DC. — Bor. Rec. 1524; Mauxp. III, t. 130. — Feuilles lancéolées ob- longues, sinuées, épineuses, mucronées,coriaces, glabres. Stipules spinescentes ; calice velu. . H. elliptica DC. (Fig. 481.) — Lopp. Ca. 1450. — Feuilles elliptiques oblongues, émar- ginées, réticulées, subpubescentes en dessous, HOVEA. — 676, — …. « HOYA luisantes en dessus. Pédicelles géminés, trois | doncules fructifères (vulg. fruit), qui rappelleA fois plus courts que les feuilles. | la saveur des raisins secs, est très estimée au H. lanceolata Sims. — Bor. Mac. 1624. — | Japon. Plante d’orangerie sous le climat de Feuilles lancéolées, mucronées, pubescentes en Paris. J,G@ dessous. Fleurs axillaires, géminées. |: HOWEA Beccari. (Palmiers.) Palmiers élancés, - Var. linearis R. Br. BorT. Rec. 1427. |inermes, à tige robuste, annelée. Filles. nom- H. latifolia Lodd. — Bor. Car. 30. — Feuilles | breuses, régulièremt. penniséquées, à pinnules elliptiques, oblongues, aiguës, glabres, ainsi que | étroites, acuminées, à gaine fibreuse. Spadices les rameaux. Pédicelles solitaires, axillaires, à monoïques (dichogames), simples, cylindracés; peine plus longs que les pétioles. Fleurs à grand dressés. Spathe unique. s’ouvrant latéralemt. étendard bleu et à carène pourpre. | Fleurs par glomérules de 3, les deux latérales w H. linearis Brown. — Bor. Rec. 463; Lonp. mâles, la centrale femelle, ne s’ouvrant parfois + Cag. 1222; PaxT. Mac. 12, t. 79. — [Syn.: Porre- | que l’année suivante. tia linearis Smith.] — Feuilles linéaires, mucro-| 2 espèces de l'ile de Lord Howe. nées, légèrement poilues en dessous. | H. pungens Bnth. — Paxr. Mac. VI, t. 101 et X,t. 51; Maunp. Bor. IV, t. 164. — Plante | couverte de longs poils; feuilles lancéolées, pi- quantes, à bords enroulés. Fleurs solitaires, à étendard bleu ; carène et ailes pourpres. H. Belmoreana Beccari. (Fig.482.)[Syn.: Ken- L tia Belmoreana F. Müll.; Grisebachia B. Wendl. Let Drud., Kercu. Paz. pl. IX ] Très usité pour | | l’ornementation des appartements. On le dis-\ tingue de l’espèce suivante par les segments W , L des feuilles assez étroits et la teinte légèrement W Fig. 481. — HOVEA ELLIPTICA D C. |rougeâtre du pétiole. | H. Forsteriana Beccari. [Syn.: Kentia R.! On pourrait encore cultiver: H. lanigera Müll.; Grisebachia F. Wendl. et Drud., KERrGH. Lodd. [Syn.: H. pannosa Cunn., B. M. 3053]; | Paz. pl. VIL.] Très voisine de l'espèce précé.W H. longifolia R. Br.. Bor. Rec. 614 ; H. Manglesii dente, dontelle n’est qu’une forme pour quelques | Lindl., Bor. Rec. t. 62; H. purpurea Sweer. auteurs; s’en distingue à peine par les segments, Ausre. 13: B. Rec. 14293; Lonn. B. Cas. 1457. | des feuilles plus larges et les pétioles d’un WertW Serre froide bien aérée; terre de bruyère. | luisant. | Graines ou boutures au printemps. J. D. La serre chaude n’est recommandable que, HOVENIA Thunb. (Rhamnées). Arbres de | pourlesjeunes plantes. A l’état adulte, ces beaux! moyenne taille, à files. alternes, presque disti- | Palmiers prospèrent en serre tempérée et même | ques. pétiolées. amples, ovales, un peu obliques | en serre froide. Pleine terre dans la région de. à la base, entières ou dentelées en scie, triner- | l'Oranger; fleurit et fructifie à Lisbonne. JD. vées, glabres; inflorescences en cymes dicho-| HOYA R. Br. (Asclépiadées-Marsdéniées.) ! tomes rameuses, multifiores. axillaires, dans | Plantes volubiles ou bien rampantes et radi-| lesquelles les pédoncules deviennent charnus. | cantes; feuilles opposées, charnues ou corlaces;| sucrés et comestibles, tandis que l'ovaire ne | fleurs ombelliformes, axillaires, sessiles ou pé-| constitue qu’une capsule sèche. Fleurs consti- | donculées, médiocres ou larges, rarement.pe-y tuées comme celle äes Ceanothus. tites ; calice 5-partite, pourvu intérieurement eth 1 espèce : Japon, Chine. Himalaya. à la base de 5 glandes, à segments ovales ou. H. dulcis Thunb. (H. acerba Lindl.; H. inæ- lancéolés; corolle rotacée, charnue, profon-W qualis DC.) — Sie. Er Zucc. F1. Jap.t. 73, 74; | dément fendue, à lobes étalés ou réfléchis pen-! Bor. Mac. 2360; Bor. Rec. 501.— Très bel arbre, dant l'anthèse; écailles de la couronne au# atteignant 10-12 m. de haut. rustique en Pro- nombre de 5, charnues, soudées au tube sta- vence. où il mürit ses graines; la pulpe des pé-! minal, étalées en étoile; étamines fixées à la —— | LE er . HOYA. ir HUMIDITÉ. base de la corolle, à filets connés en un tube | charnues; fleurs en larges ombelles, pourpre court; anthères conniventes au dessus du stig- | foncé. mate, terminées par une membrane dressée ou! H. viridiflora R. Br. — Indes. — Wicur, Ic. infléchie; pollinies solitaires dans chaque loge, |ixp. or. 2, 586; Rene. Honr. 238. — Feuilles dressées ; follicules grêles ox épais, acuminés, | molles; fl. verdâtres, à segments aigus. hsses. | On cultive encore: Æ, cinnamomifolia, Cu- 950 espèces, répandues dans l’Asie orientale, | mingiana, lacunosa pallidiflora, linearis, impe- PAustralie tropicale et subtropicale et surtout | rialis, Paxtoni, ete. Serre tempérée ou chaude, l’Archipel malais. | peu ombragée ; boutures au printemps de pousses H. australis R. Br. — Australie — B.M. 5820. | de l’année ou marcottage de rameaux vigoureux. — Files. coriaces, vert foncé; fleurs blanc-rosé, | On peut aussi greffer les espèces délicates sur à odeur de Chèvre feuille. d’autres plus robustes. PER H. bella Hook. — Indes. — B. M. 4402; Paxr. Mac. 15, 243; FL. D. S. 4, 399. — Feuilles pe- tites, vert foncé; fleurs blanches, roses cra- moisi au centre. Fig. 484. — Hoyau. |. HOYAU. (Fig. 484.) Instrument à 2 dents, de | même forme que la houe. Le Hoyau a surtout son utilité pour l’ameublissement des sols com- pacts, où la houene pourrait être employée avec facilité, Ca. Gr. Huegelia. Voir Trachymene. Hülinerdarm. L'un des noms allemands du Mouron (Stellaria media). Hulotte. Voir Chat-Huant. Hülsen. Nom allemand du Houx (Ilex Aqui- folium). Humble Plant. Nom anglais de la Sensitive (Mimosa pudica). HUMEA Smith. (Composées.) Herbes dressées ou petits arbrisseaux pubescents glanduleux ou glabres, rarement tomenteux; files. alternes, très entières; capitules petits (renfermant de 1 à 4 fleurs) et formant une ample panicule ou Fig. 483. — HOYA CARNOSA R. Br, B. carnosa R. Br. (Fig. 483.) — Australie. — | corymbe; involucre étroit; bractées scarieuses B. M. 788; Jaco. BEL. pl. 2, 101: Her. AMaT. 3, ou pétaloïdes, apprimées etimbriquées; fl.toutes 200. — Feuilles charnues, acuminées; fleurs hermaphrodites, fertiles; corolle régulière, tu- blanc rosé, charnues, papilleuses en dedans, à | buleuse; achaine sans aigrette, bords recourbés, disposées en ombelles serrées. 4 espèces, d'Australie. | pendantes, portées par des pédicelles pubes-| On cultive surtout H. elegans Sm. (Calomeria > est l’espèce la plus anciennement con- | amarantoides), VENT. JaRD. MAL. t.73; SM. Exor. | nr Re ia 1802. N Bor. 1; plante bisannuelle; tige simple, atteig- (BE. 96 Le nn . Manille. — B. M. 4518; | nant2m.; files. amplexicaules,oblongues, aiguës, pe Res Les run Jaunâtre, charnues, un peu rugueuses; panicule très rameuse de onaris Blu Dee fleurs (capitules) pendantes et rougeñtres. RL eluec : me. à Java. — B. M. 4969. Plante à élever en pots, et à placer par petits | . Velues inférieurement ; fi. Jaunes. groupes ou en pieds isolés sur les pelouses, ou : de noi Hook. f. — Bengale. — B. M.) dans les endroits où son port très spécial peut * _., "Tmpant; files. lancéolées ; f. larges, | être bien mis en évidence. Semer en pot en juil- | - Tou : éy] s « | | [à ge vif extérieur ément, parcourues intér. par | let-août; élever en godets, en serre froide bien n | es à ES : bandes roses et jaune pâle. éclairée et très près du verre; rempoter au H. lacunosa Blume Archi indi : - | Archi RP VOr r : M. 4826. — F1 FRE pel indien B. | printemps, successivement, et mettre en place, | ] 1 | erdâtre, en ombelle apla- | en mai, en pleine terre ou en pot. Terre ordi- | ‘ue à l’intérieur de poils veloutés. |naire, mélangée de terre de bruyère. J.G. 1887 598 olia Wall. — Sikkim. — GaRTENFL. HUMIDITÉ. L’évaporation fournit constam- AO, —— Fr ne linéaires, allongées et pen- ment à l'air des quantités considérables de va- H.multiflora ts ! | peur d’eau, si bien que celui-ci est toujours plus PME de chan ume.— Bornéo. — F1. blanches, ou moins humide. La vapeur, qui s'y trouve détpoils blancs 01S F3 sommet, marquées intér. | dissoute à l’état invisible, y est décelée par sa or. “HE un anneau. pression dite tension de vapeur, qui s'ajoute à 3425: Leu. J usca Hook. f. — Java. — B.M. celle de l’air sec pour constituer ce qu'on ap- APM 2ARD. EL. 30; EL. p. S. 6,579. — Filles. | pelle la pression barométrique totale. HUMIDITÉ. Cette tension proportionnelle au poids de va- peur contenu dans l'air, ne peut dépasser une certaine limite; il existe en effet pour chaque températureunce tension maxima, dont la valeur est d'autant plus forte que la température est plus élevée. Quand cette tension est atteinte, la capacité d'absorption de l’air pour la vapeur d’eau devient nulle, on dit qu’il est saturé. D'après ce qu’on vient de dire des tensions maxima, il est facile de voir que la quantité de vapeur nécessaire pour saturer l'air est d'au- tant plus faible que la température est basse. Ce fait donne pour ainsi dire la clef de tous les phénomènes atmosphériques où l’eau entre en jeu. Considérons, en effet, une masse d'air humide qui se refroidit, La tension de la vapeur, infé- rieure à la tension maxima correspondant à la température primitive, y est, en vertu de la loi précédente, précisément égaie à la tension maxima qui correspond à une certaine tempéra- ture plus basse. Si cette température vient à être atteinte, la masse d’air sera done devenue par cela même saturée. Le refroidissement se pour- suit-il? alors l'excédent croissant de vapeur d’eau se condensera au fur et à mesure, et si c'est une portion de l'atmosphère elle-même qu’on considère, on aura, suivant les cas: de la rosée, du brouillard, ou un nuage. On voit par là qu'il est nécessaire de dis- tinguer : l'humidité absolue, mesurée par la quan- tité absolue de vapeur d’eau que contient l'air, de l'humidité relative, la plus intéressante, qui est le rapport entre la quantité précédente et la quantité maxima de vapeur que peut conte-| nir l'air dans les mêmes conditions. On mesure l'humidité relative par les deux tensions cor- respondantes et le nombre obtenu est appelé état hygrométrique. Il existe de nombreux instruments destinés à mesurer l’état hygrométrique de l’air. Nous ne ferons que citer l’hygromètre de Leroy per- fectionné par Regnault : c’est un instrument de laboratoire, très précis, mais délicat à manier. L'instrument le plus employé et le plus com- mode est le psychromètre: il se compose de deux thermomètres identiques, placés côte à côte. Le réservoir de l’un d’eux est enveloppé d’un linge que l’on maintient mouillé. A cause du froid produit par l’évaporation, le thermo- mêtre mouillé indique en général une tempéra- ture plus basse que l’autre. Cette différence de température est d'autant plus grande que l'air est plus sec; on en déduit facilement l’état hy- orométrique. Dans le cas où, sans se préoccuper de faire des observations précises, on se pro- pose de suivre commodément les variations de l'humidité de l'air, on s’adressera avec fruit aux hygromètres d'absorption, l’hygromètre à cheveu, par exemple. On a alors l’avantage de pouvoir construire :soi-même son instrument. L'humidité atmosphérique suit en moyenne une marche inverse de celle de la température. C'est vers 3 heures du soir qu'elle atteint son minimum; elle croît ensuite jusque vers le lever du soleil, où a lieu le maximum. — Pendant l’année, elle décroit de décembre à juin et augmente ensuite régulièrement. J.J — 678 — HUTCHINSIA. HUMULUS L. (Urticées-Cannabinées.) Tiges très longues, volubiles de droite à gauche, gar- nies de poils renversés; files. opposées, pétio- lées, membraneuses, dentées, à 5-7 nervures tantôt cordées-indivises, tantôt palmatilobées à 3-7 lobes; fl. dioïques, pendantes: les mâles en panicules, les femelles en sortes d’épis strobili- formes formés de bractées membraneuses imbri” quées et peu serrées. 2 espèces, dont l’une, H. Lupulus L., Houblon. Mascz. ATL. PL. Fr. t. 294, est une plante vivace indigène qui fait l’objet d’une culture industrielle très importante. pour la production des cônes ou inflorescences femelles; la poussière jaune (lupuline) qui se trouve entre les écailles en est la partie utile; la fabrication de la bière utilise une quantité considérable de ces cônes. Voir BarRaL, DICTIONNAIRE D'AGRICULTURE, 3, p: 225. Le Houblon est aussi utilisé en horticulture pour la garniture des treillages, des tonnelles, etc. — L'autre espèce, du Japon, H. japonicus S. et Z, est annuelle, s'obtient de semis et se ressème d'elle-même. Il en existe une variété panachée.Ornementdestreillages et des balcons: Humus. Voir Fumier, Sol, Terres. Hundspetersilie. Nom allemand de la Petite ! Ciguë (Æthusa Cynapium). Hundszalhn. Nom allemand de l’Erythronium dens canis. Hunileya. Voir Zygopetalum. HURA L. (Euphorbiacées-Crotonées.) Genre renfermant 2 ou 3 espèces originaires de l'A: mérique tropicale. Ce sont des arbres à suc laï- teux, à feuilles alternes, pétiolées. Les fleurs sont monoïques, apétales: les mâles, accom- pagnées d’une bractée formant une sorte d'in- volucre, disposées en épis pédonculés, simples ouramifiés ; les femelles,solitaires, pédonculées; insérées dans l’aisselle des feuilles ou à la base ou sur le côté des épis mâles. Les fl. mâles ont un calice en forme de coupe et 8-20 étamines monadelphes. Les fl. femelles ont un calice ap- pliqué sur l’ovaire qui est à 5-20 loges conte- nant chacune un seul ovule. Le style est long, | élargi en entonnoir au sommet et divisé en. nombreux lobes, amples et étalés en étoile. Le fruit est une grosse capsule ligneuse, à côtes nombreuses représentant chacune une coque qui, à la maturité, se détache et s'ouvre élasti- quement avec fracas pour laisser sortir la graine L qu'elle contient. : | L'espèce la plus connue est le H. crepitansL, Sablier, du Mexique et des Antilles. C’est un arbre superbe, de hauteur moyenne, à feuilles | orandes, en forme de cœur, dentées en scie età nervures saillantes. Le bruit produit par la déhiscence de son fruit est, dit-on, comparable à un coup de pistolet: Sous nos climats le Sablier exige la serre chaude. On le multiplie par ! graines. Hurrburr. Nom anglais de la Bardane(Lappa). Hurtsickle. Nom anglais du Bleuet (Centaurea , Cyanus). | Hurtleberry. Nom anglais de la Myrtille (Vac: | cinium Myrtillus). En | HUTCHINSIA R. Br. (Crucifères.) Ce genre diffère des Lepidium, dont il est très voisin, par HUTCHINSIA. les loges de la silicule portant 2 graines au lieu d’être monospermes comme dans les Lepi- 'dium. Ce sont de petites plantes annuelles ou vivaces, à fleurs blanches réunies en grappes Iserrées et dressées. On en compte 2 ou 8 es- pèces,quiappartiennentàla région montagneuse et calcaire de l’Europe et de l'Himalaya. H. alpina R. Br. — CorREvoON, FL. COLOR. DES MONTAGN., pl. 20. — Montagnes calcaires de l’Europe. — Petite plante saxatile touffue, à tiges nombreuses, simples, de 5-10 cm., à feuilles finement divisées, d’un vert gai, luisant, petites et nombreuses; fleurs d’un blanc pur, petites, disposées en une grappe oblongue. Avril-oc- Semis. H>C HYACINTHUS L. (Liliacées.) Plantes à bulbe tuniqué; files. radicales linéaires ou loriformes ; hampe simple, non feuillée; fl. pédicellées, en - 2rappe simple, lâche ou dense, dressées, étalées -lou pendantes; bractées scarieuses, étroites, ouvent petites. Périanthe infundibuliforme ou - (campanulé, non resserré à la gorge,avec 6 lobes égaux au tube, rarement plus longs, dressés, étalés ou recourbés; 6 étamines fixées sur le tube ou à la gorge, plus courtes que le pé- rianthe, à filet filiforme ou dilaté à la base; ovaire sessile, ovoïde, à 3 loges renfermant 2-6 enveloppe noire. Environ 30 espèces, dont 3 d'Afrique australe ou tropicale, toutes les autres de la région mé- diterranéenne ou d'Orient. 2425; B. R. 398. — Pyrénées. — Filles. linéaires, canaliculées, flasques; fl. campanulées, d’un beau bleu, àtexture mince; pédicelles aussi longs que le périanthe; espèce rustique, de pleine erre. Var. à fl. blanches. H. orientalis L. (Fig. 485.) — B. M. 937; B.R. 99; Ren. Liz. 465; Bois, ATL. PL. J'arp. t. 285; Fu S. 12, 1226-1229; 14,1460-1462. — Orient. — Jacinthe (voir ce mot). — FIles. larges, ob- suses ; fl. campanulées, de couleur variée, à tex- ture charnue, épaisse, et à pédicelles très courts. Très nombreuses variétés cultivées. H. romaaus L. — Rep. Lis. 384; SiBrx. FL. Gr. 40; B. M. 939; Rex. FL. GER. 458; B. R. 394, 1085.(Bellevaliaromana Rchb.) — Flles. épaisses, sanaliculées ; hampe plus courte que les feuilles; 1. en cloche, blanches, ou bleuâtres, en grappe lressée conique; étamines insérées à la gorge, à filet aplati à la base. Indigène dans le sud de à France. On cultive plus rarement les 3 espèces sui- rantes : { H. corymbosus L., Anpr. Bor. Rep. 345; 3. M. 991; Jaco. Cor. 3, 19 (Massonia co- ‘ymbosa Ker.), du Cap, à fl. en corymbe, à pé- lanthe à lobes dressés, étroits; H. pallens M. 3., Rox. Ic. crir. 4, 331, du Caucase, à files. lan- éolées; fl. en grappes dressées, à corolle cylin- nique; H. spicatus Sm., B. R. 1869. du Pélopo- :èse; flles. linéaires lancéolées, un peu plus ongues que la hampe; fl. presque sessiles (en _|pis); étamines à filets dilatés, membraneux. Tr | | | HYBRIDATION. Lorsque l'organe mâle et 679 tobre. Il lui faut le rocher calcaire et le Nord. vules; graines obovoïdes ou globuleuses, à | H. amethystinus L. — Rep. Lar.. t. 14; B, M. HYBRIDES. l’organe femelle appartiennent à deux espèces différentes, il y a hybridation, tandis qu’il y à autofécondation quand les cellules sexuelles proviennent de la même plante, et métissage, si elles sont fournies par deux plantes différentes de la même espèce. Dans la nature, l’autofécondation est relati- | vement rare, le métissage très fréquent et l’hy- bridation exceptionnelle. C'est grâce au croisement que les horticul- teurs ont obtenu d'innombrables variétés de plantes diverses (Bégonia, Gesnéracées, Orchi- | dacées, etc.). Le plus souvent, les produits du métissage et de l’hybridation sont intermédiaires entre | les deux formes qui leur ont donné naissance ; leurs caractères se trouvent fusionnés d’une | manière à peu près égale chez les descendants. | Cependant pour plusieurs genres (Vigne, Gloxi- nia, Broméliacées) on a constaté une influence prépondérante des caractères paternels, sur- tout sur le feuillage et le port des plantes. Chez le Cytisus Adami, considéré comme un | hybride du ©. Laburnum et du C. purpureus, les caractères de ces deux espèces sont tantôt | intimement mélangés, tantôt nettement dis- | tincts et même, séparés sur des rameaux diffé- rents, comparés aux produits de l’autofécon- | dation. Les plantes provenant de métissage sont gé- |néralement plus vigoureuses, plus fertiles et présentent une grande tendance à varier. Les vrais hybrides peuvent participer des mêmes avantages; assez souvent ils sont stériles, et lorsqu'ils donnent des graines (hybrides de Pé- | tunia), leur descendance finit presque toujours par perdre les caractères intermédiaires et par reprendre ceux des espèces originelles Ce n’est pas cependant une règle absolue. M, Millardet a obtenu des hybrides de Vigne d'Europe et d'Amérique qui sont fertiles et conservent indé- finiment leurs caractères propres lorsqu'on les produit par semis. Très rarement, l'influence de la fécondation croisée se produit sur le fruit provenant de la fleur qui à été pollinée. On a vu des ovaires de Vigne à raisin blanc fécondés par du pollen de Vigne à raisin noir donner des raisins à suC co- loré. On peut rapprocher de ce fait, l’altération parfois signalée de la forme du péricarpe des fruits à la suite d'hybridation et même de mé- tissage. Ce sont des faits complètement inex- pliqués. | Le plus souvent, les variétés d’une même es- pèce peuvent se féconder les unes les autres. Il n’en est pas toujours ainsi des espèces d’un même genre : on en connait qui refusent de se laisser hybrider, d’autres qui donnent rarement des graines capables de germer, d’autres enfin qui se croisent avec la plus grande facilité. On ne peut aujourd’hui donner une explication de ces prédispositions, analogues à l’affinité signa- lée lors du greffage (voir p.611) et que l’expé- rience seule peut faire connaître. E. Lit. HYBRIDES (Animaux). On désigne sous ce nom, qui est synonyme de métis, les animaux qui ont pour parents deux espèces distinctes. Ainsi le Mulet a pour père un Añe et pour mère HYBRIDES. une Jument ; le Bardeau, ou petit Mulet, a pour père un Cheval et pour mère une Anesse. Ordi- nairement les hybrides ne sont pas capables de se reproduire, mais cette règle souffre des ex-| ceptions : ainsi la Mule est quelquefois féconde | et le produit de son union avec le Cheval se. rapproche beaucoup, par ses formes, de ce dernier. Dir HYDRANGEA Lin (Fam. Saxifragacées.) Sous- arbriss. à files. opposées, généralt. persistantes. FI. en larges corymbes terminaux. ordinairt. di- morphes, les extérieures stériles, à calice formé de 4-5 sépales pétaloïdes très développés, les intérieures plus petites, fertiles ; étam. 8-10, bi- sériées ; ovaire infère, à 2-4 loges plus ou moins complètes, pluriovulées; style divisé en 2-4} branches. Fr. capsule surmontée du calice et du style, à 2-4 loges; gr. nombreuses. H Gillet: Fig. 485, — JACINTHE. Hyacinthus orientalis L. Le genre comprend une trentaine d’esp. habi- tant les rég. tempérées des deux Amériques, de l’Asie orient. centr. et Java. On en cultive en- viron une quinzaine, assez rustiques pour sup- | porter la pleine terre à Paris, moyennt. un léger. abri. Voici les principales : H. arborescens Lin. — Lux. Excycz. t. 370; B. M. t. 437. — Pensylvanie 1736. — Sous-ar- briss. de 1 m. à 1 m. £0, presque herbacé. Flles. ovales-cordiformes, plus ou moins tomenteuses grisâtres en dessous. FI. blanches, petites, odo- rantes, en corymbes plans de 9-12 em. de dia- mètre, les stériles nulles ou peu nombreuses. Habite la Pensylvanie, dans les endroits om- — 680 — ! H. involucrata Sieb. et Zucc. — HYDRANGEA. | bragés et frais. Rustique. Flor. été. — Var. :Æ a. discolor ; flles. veloutées, blanchâtres en des- | SOUS. H. cordata Pursh. — Wars. Dexpr. Brir. t. 42. — Filles. ovales-elliptiques cordiformes, pâles en dessous, mais glabres; fl. blanches, non 0do- rantes, à cymules fastigiées. Très voisin du pré- | cédent. H. hortensis Sm. [Syn.: H. Hortensia Sieb.: Hortensia opuloides; vulg. Horiensia, Rose du Japon.] — N. D. III, t.24; R. H. 1865. — Chine! et Japon 1790. — Sous-arbriss. de 60 em. à 1m... à rameaux à peine ligneux, cylindriques, dres- sés. Files. ovales-elliptiques, acuminées, dente-! lées, très glabres. FL roses ou bleues, pâlissants en vieillissant, presque toutes stériles, en gros! corymbes terminaux. Flor. tout l'été et l'au- tomne. Très belle espèce, mais redouteles grands! froids du climat parisien, aussi doit-on la pro téger en recouvrant sa tige principale et sal souche de paille ou de feuilles. On lui connaît un grand nombre de variétés. les unes bota- niques, et les autres d’origine horticole, toutes! très belles : Variétés. — H. h. acuminata A. Gr. [Syn. : Æ. | Buergeri Sieb. et Zucc.] — Ses. er Zucc EL. Jap. t. 56 et 57; R. H. 1874. — Filles. elliptiques. longuemt. acuminées. F1. roses, les stériles à grands sépales elliptiques, dentés incisés: ori- ginaire des forêts humides du Japon. | | H. h. angustata Yranch. et Sav. Filles. lancéo- lées aiguës, pubescentes aux nervures. H. h. Azisai À. Gr. — Sie. er Zucc. FL. Jar! t. 51. — FI. comme dans le type, mais pédicelles des fleurs stériles plus longs et dents des files. recourbées en dedans. | H. h. Belzonti Franch. et Sav. F1 presque blanches, sépales des fl. stériles, très grands rhomboïdaux et entiers. Filles, longuemt, pétio! lées, verticillées. | H. h. japonica Maxim. — Sies. Er Zucc. FL | Jap. t. 33. — Filles. pluslargemt. ovales-acumi nées, finemt. dentées-glanduleuses, sépales dei, fleurs stériles, souvent dentés ousinués.— Sous, var : cæœrulescens, à fl. stériles; Impératrice Eu, génie, R. H.1868 icon., à fl. nombreuses, rose vif, Rosalba(Fig. 486),FL.D serr. XVI, t. 1649-1650, R. H. 1866, fl. blanches, rayonnées de carmin | Thomas Hogg, fl. d’un beau blanc, très serrées, H. h. Otaksa À. Gr. — Sieg. £T Zucc-FL.Jke.i 50: — F1. stériles, nombreuses, à sépales aigul bi- ou trisériées, roses ou bleues. — Sous-var. | prolifera, f. d'abord vert-jaunâtre, puis roses | jusqu’à 3-5 verticilles de sépales. H. paniculata Sieb. et Zucc. [Syn. : H. grand flora Hort.] — FL. Jar. t.61; FL. D. ser XVI 1665. — Japon 1874. — Sous-arbriss. de 1m.n. 1 m. 50, à rameaux brun noirâtre: Flles. ni tiques acuminées, finemt. dentées-serrées, pu | bescentes scabres en dessus, poilues en des sous, souvent verticillées par 3 au sommet: F blanches ou blanc-verdâtre, en panicules P bescentes, les stériles nombreuses, larges ë 25 mm. Une des plus belles espèces et des plu rustiques. — Var.: H. p. grandiflora; grosse panicules presque entièremt. composées de À grandes et blanches. FL. Jar. t. 6 HYDRANGEA. t 64. — Sous-arbriss. de 1 m. à 1 m. 50, à tiges rubigineuses., scabres, villeuses dans les parties herbacées. Flles. caduques, ovales-acuminées, andes (12-15 cm. sur 7-12), rugueuses en des- - sus, glauques et villeuses en dessous; cymes incluses avant l’anthèse dans 4 larges bractées. - Ml roses, lilas ou jaunâtres, les stériles peu nom- breuses. Flor. juillet-août. Très belle espèce des hautes montagnes du Japon. Rustique. — Var. : Hi. flore pleno ; FL. D. serre. IL, t. 157; fl. sté- riles doubles, roses. Il existe aussi des variétés à fleurs lilas et carnées. | H. nivea Michx. [Syn.: A. radiata Walt.; H. Wlauca Hort.) — Wars. Dexor. Brit. I, t. 45. Géorgie et Virginie 1786. — Sous-arbriss. peine ligneux, à feuilles ovales-elliptiques, cordiformes, denticulées, couvertes en dessous d’un tomentum très blanc. FI. blanc jaunâtre, - en corymbes plans, les stériles peu nombreuses; sépales obovales, ne se touchant pas. Flor. juil.- sept. Très rustique. — Var.: H. p. sarmentosa; 5; 1e pl. grandes et files. pl. arrondies. ni Las Fig. 486. — HYDRANGEA JAPONICA Maxim. . H quercifolia Bartr. — B. M.t.975; N. D. VI, | 18. — Floride 1803. — Sous-arbriss. de 1 m. , 1 m. 50; jeunes pousses couvertes d’un to- sentum ferrugineux, épais. Filles. grandes. 1 A e = blanc verdâtre, en panicules subthyrsiformes, es stériles très grandes, Flor, été. Très belle Sp. mais demi-rustique. iculata. demandent une terre fraiche, même un eu humide ou substantielle, siliceuse ou de ruyére, avec une exp. ombragée. Le H. pani- ieux de terrains plus secs et de l’exp. au so- il. Ce sont des plantes tr. décoratives que l’on ploie pour l’ornement des serres froides, des irdins d'hiver, des balcons, etc., elles con- ennent aussi pour former des massifs en plein 681 vales, 5-lobées, cunéiformes : les jeunes ferru- Hneuses, les adultes floconneuses en dessous. | | Cult. et Mult. — Toutes les esp., sauf l'A. pa- | laia et sa variété grandiflora s’accommodent | — HYDROCHARIS. air; on recherche les formes ayant beaucoup de fl. stériles qui sont pl. décoratives, surtout celles dérivées de l’Hortensia. Les sols ferrug. ou de simples arrosages contenant un peu de sulfate de fer favorisent l’apparition de la nuance bleue des fleurs. Il en est de même des sols schisteux ou des débris d’ardoises mélangés à la terre. Les H. de Chine et du Japon sont aussi très souvent cultivés en pots pour la vente. On mult. aisémt. ces végét. par boutures que l’on peut faire. soit au printemps, soit en août. Dans le prem. cas, on choisit des pousses stériles que l’on place séparément dans des godets mis sur une petite couche étouffée, en les y enterrant; pendant l’été on les endurcit. Dans le 2e cas on prend les boutures en août, demi-aoûtées, au sommet des pousses vigoureuses, que l’on place aussi sur couche, mais sans les étouffer; lors- qu'elles sont enracinées, on les endurcit gra- duellement; ces boutures d'automne peuvent fleurir l’année suivante et devenir de jolies plantes florifères pour la vente en pot ou la mise en pleine terre. Dans beaucoup de cas on peut aussi multiplier les H. en détachant des fortes touffes, des drageons enracinés. P. M. HYDRIASTELE Wendl. (Palmiers.) Palmiers élancés, à tige annelée. Feuilles penniséquées, à segments alternes. linéaires. déchiquetés, fendus à l'extrémité. Spadice monoïque, courtement pé- donculé, rameux dès la base; rameaux allongés, orêles, pendants; 2 spathes comprimées, ca- duques. 1 espèce de l'Australie tropicale. H. Wendlandiana Wendl. et Drude. [Syn.: Kentiana Wendlandiana F. Müll.] Feuilles à nombreux segments déchiquetés à l’extrémité, les plus longs mesurant 50 cm., les supérieurs contluents à la base. Serre chaude humide. j J. D. HYDROCHARIDEES. Famille de plantes Mo- | nocotylédones, aquatiques, caractérisées par des fleurs unisexuées, rarement hermaphro- dites, régulières, renfermées dans une spathe avant l’anthèse, Le périanthe est à 6 divisions : 3 extéricures herbacées ; 3 intérieures, plus grandes et pétaloïdes. Les fleurs mâles, réunies plusieurs dans une spathe, ont le périanthe à divisions libres et renfermant des étamines au nombre de 3, 6. 9 ou 12. Les étamines sont ra- rement réduites à 1-2 par avortement. Les fleurs | femelles ou hermaphrodites sont solitaires dans une spathe; elles ont les divisions externes du | périanthe soudées en tube à la base et à tube soudé avec l'ovaire qui est infère, à 3-6 car- pelles uni- ou pluriloculaires, à loges multiovu- | lées ; les étamines sont ordinairement réduites à des filets sans anthères. Le fruit müûürit sous l’eau; il est charnu, indéhiscent; il renferme de nombreuses graines à albumen nul. | HYDROCHARIS L. (Hydrocharidées.) Genre ne renfermant qu’une espèce, indigène, H. Mor- | sus-Ranæ L., Mascz. ATL. PL Fr. t. 847; Roue. F2. Ger. t. 162; plante flottante dans les eaux douces; souche émettant des stolons allongés, | pourvus, aux nœuds, d’un faisceau de feuilles | et de fleurs ; files. longuement pétiolées, à limbe | orbiculaire. réniforme; fl. dioïques, renfermées ‘dans une spathe avant l’anthèse; périanthe à 6 HYDROCHARIS. divisions, 8 extérieures herbacées, 3 intérieures, pétaloïdes, plus grandes ; fl. mâles pédicellées, renfermées par 8 dans une spathe membraneuse, | bivalve. brièvement pédonculée; fl. petites, so- litaires dans une spathe univalve, longuement pédonculée; 12 étamines; ovaire à 6 loges mul- tiovulées. Plante assez commune dans les mares et les étangs; fleurs blanches en juillet-août; peut servir à décorer les pièces d’eau. 2 NC HYDROCLEIS Rchb. (Alismacées.) tiges nageantes, rameuses et s’enracinant aux nœuds; files. fasciculées, nageantes, ovales ou orbiculaires cordées, à nervures convergentes au sommet; pétiole épais; côte des feuilles ren- flée. Fleurs hermaphrodites, solitaires, grandes, sur un long pédoncule épaissi ; périanthe double, à segments extérieurs (sépales) dressés et persistant après l’anthèse; les inté- rieurs bien plus grands, très ténus, cadues, jaunes; étamines nombreuses; 2-6 carpelles dressés. étroits; style allongé. 3 ou 4 espèces, d'Amérique australe tropicale. On cultive surtout H. Humboldtii Endl. (Læm- nocharis Humboldti Rich.), B. M. 53218; B. R. 1640, d'Amérique australe; belle plante aqua- tique flottante, à grandes fleurs jaune doré clair. Ornement des bassins et aquariums de plein air l’été; immerger peu profondément, 20-25 em. au plus; rentrer des rhizomes enra- cinés à l’automne, et les conserver pendant l'hiver en serre, dans un aquarium ou dans un grand baquet, JG HYDROLEA JL. (Hydrophyllacées.) Herbes ou sous-arbrisseaux glabres ou poilus-glanduleux, inermes ou pourvus d’épines axillaires; files. al- ternes, très entières; fleurs bleues, en cymes ter- minales ou en grappes courtes; calice à seg- ments lancéolés; corolle campanulée, large, à cinq divisions imbriquées; à étamines; ovaire 2-loculaire, rarement à 3 loges, à placentas charnus ; 2 ou 3 styles distincts ; ovules nom- breux; capsule globuleuse, à déhiscence va- riable, 2-8-4 valvaire ou irrégulière. 14 espèces, de l'Amérique boréale et australe, del'Afrique tropicale, des Indes orientales, de l’Archipel malais et de l'Australie tropicale. H. caroliniana Mich. (H. quadrivalvis Walt.) — Caroline. — Tiges herbacées, épineuses ; files. glabres, très aiguës; fl. bleues, solitaires ou axillaires par 5. H. spinosa L. — Amér. mérid. — B. R. 7, 566; PaxT. Mac. 18, 247. — Tiges très épineuses; files. ovales, pubescentes; fl. bleu-pâle, en co- rymbes terminaux. Serre chaude ou tempérée (1° espèce); bou- ture ou séparation des touffes. Pl. 2% Hydroléacées. Tribu de la famille des Hy- drophyllées. Hydropeltis. Voir Brassenia. HYDROPHYLLÉES. Famille de plantes Dico- tylédones-Gamopétales-hypogynes, caractéri- sées par des feuilles généralementalternes, quel- quefois opposées; des fleurs hermaphrodites, régulières, disposées le plus souvent en cymes unipares scorpioïdes ; le calice à 5 ou un plus grand nombre de divisions imbriquées, égales 682 Herbes | aquatiques, très glabres, stolonifères, laiteuses; | herbacés, | : HYGROMÈTRE. ou les extérieures plus grandes, munies d’ap pendices dans les sinus ; la corolle infundibu liforme, hypocratériforme, campanulée ou ro- tacée, à 5 ou un plus grand nombre de lobes imbriqués, rarement contournés; les étamines en même nombre que les divisions de la co“ rolle et insérées à la base du tube de la corolle exsertes ou incluses, à anthères ovales, oblom | gues ou linéaires, versatiles ; un disque légères | ment proéminent ou nul; un ovaire supère, à une ou deux loges contenant 2 placentas sur chacun desquels sont insérés 2 ou un plus grand nombre d’ovules anatropes ou amphi- tropes. Le fruit est une capsule bivalve, conte” nant des graines à testa rugueux, tuberculeux ou réticulé, rarement lisse. 4 tribus: Hydros phyllées, Phacéliées, Namées, Hydroléées. HYDROPHYLLUM L. (Hydrophyllées.) Plantes vivaces, à feuilles amples, pétiolées, à fleurs blanches ou d’un bleu pâle, disposées en cymesw calice à 5 parties; corolle campanulée, à 4! lobes ; à l’intérieur du tube de la corolle s@ trouvent 5 appendices linéaires formant lei! |nectaires; étamines à filets barbus; anthères linéaires; ovaire entier, uniloculaire, veluw capsule uniloculaire contenant 1-4 graine# sphériques. 5 à 6 espèces, appartenant à l’Amés rique septentrionale et boréale. H. canadense L. — Amérique septentrionales — Plante peu velue, de 30 à 40 cm. de haut, à feuilles palmées (5-7 lobes), à pourtour orbicu: laire ; fleurs blanc bleuâtre. Juin-août 4 H. macrophyllum Nutt. — Etats-Unis, —" Plante très velue, à feuilles oblongues, pen» nées ou pinnatifides (9-13 divisions); fleurs | blanches. Juillet. Ï On cultive encore les H. virginicum Li: e* appendiculatum Michx. Sol profond, rich" en humus; mi-soleil. Multiplication par divi sion ou semis. . GR HYDROPTÉRIDES (ou Rhizocarpées). Cl groupe comprend 3 familles de plantes aqua tiques ainsi caractérisées : 1. Sporanges mâle ou femelles dans l’intérieur de la base des feuim les, Isoétées; 2. Sporanges id. dans l’intérieu d’un sporocarpe (ou faux fruit), Marsiléacées, 3. Sporanges id. dans des sporocarpes distinct Salviniacées. Les Isoétées ne sont représentée que par les espèces du genre Jsoetes, plus e rieuses qu'ornementales. Les Marsiléacées rer. ferment les genres Pulularia et Marsilea: 0! pourrait obtenir, avec la Pilulaire (2. globul fera L.), de petits gazons à demi aquatique, d’un agréable effet, et le Marsilea quadrifohai, L.ne manque pas d'élégance au bord des pièc® d’eau, avec ses longues tiges submergées et se feuilles à 4folioles, Les Salviniacées comprenne deux genres: Salwinia et Azolla (voir ces de noms|. ; E. R HYGROMEÈTRE. Instrument qui sert à my surer le degré d'humidité de l’air. Il existe dé Hygromètres de plusieurs genres, qui S0W construits sur cette observation que certain substances, exposées à l’air libre, changent, p | la seule influence de l'humidité, dans leur poi® et dans leurs dimensions. Mais, pour pouvo ES d’'H., il faut que les substances choïsi se modifient progressivement et proportionnel hent à mesure que la quantité de vapeur nue dans l'air augmente ou diminue. | LH. d'absorption, dont la construction repose bur l'allongement que subit un cheveu sous ‘influence de l'humidité et nommé pour cette taison H. à cheveu ou H. de Saussure, est \elui dont l'usage est le plus simple. Les opti- liens vendent des H. montés dans des cadres Lomme les Baromètres anéroïdes. | MHygromètre est surtout utile aux Horticul- - eurs. pour entretenir dans les serres un degré - l'humidité atmosphérique en rapport avec les n effet que les plantes de la région équato- Andis que d’autres, provenant de pays chauds _hosphère sèche. inant les chemins, le dessous des bâches, les hurs. Selon M. A. Bleu, qui s’est livré à des xpériences sur la somme d'humidité atmosphé- que réclamée par les Orchidées, la majorité - Les représentants de cette famille de plantes igent, pendant leur végétation, 75 à 90 degrés endant le jour et 85 à 95 pendant la nuit. Hyla. Voir Rainette. HYLOBIUS Germ.(Curculio Lin.) (Coléoptères e la section des Tétramères, famille des Khyn- hophores.) Insectes ayant pour caractères: un rps ovoïde, rétréci en avant, embrassé la- état de larves dans les souches et les troncs alades des Conifères ; leur corps court. blanc, harnu, apode, est courbé en forme de croissant. es métamorphoses s’accomplissent en une. née. Ces Charançons portent en horticulture ecmare Le 111 , de Béche, etc. - boints des séries élytrales grands et profon- H. piceus Deg. [Syn.: H. pineti K.] Longueur #ncé; mouchetures élytrales, bien fournies de oils jaunes. Dans Les forêts fortement attaquées par ces _ISectes, on doit couper, en hiver, quelques — paifères, mal venues et sacrifiées, qu’on aban- -bnne dans les clairières. Les Hylobius femelles tendront sûrement en juin déposer leurs œufs 1 ces arbres pièges; en les brûlant pendant {ll : aver Suivant, ainsi que les arbres contaminés 15 pied, on empêchera la reproduction d’un ombre considérable de ces insectes nuisibles. |EXLOTOME (ou Tenthrède du Rosier). Hy- Voma Rosarum Fabr. (Hyménoptères de la Iction des Térébrants, famille des porte-scies.) bngueur ? à 10 mill.; corps jaune, avec les an- | eme la tête, le dos et la poitrine d’un brun 1. En mai, cet insecte voltige, matin et soir, (Nour des Rosiers. Lorsque la femelle est fé- besoins des plantes qui y sont cultivées. On sait | “hiale exigent un air chargé de vapeur d'eau. | lus ou moins désertiques, réclamentune at- On obtient l'humidité dans les serres en bas- - éralement par des élytres convexes, recouvrant | -+s ailes; une tête se terminant en un rostre ou | e, aussi long que la tête et Le corselet réunis. _Lrtant deux antennes coudées, terminées en | hassue; dessous des tarses muni d’un duvet - burt formant des pelottes. Les espèces les plus | pandues, Æ. piceus Deg. et abietis L., vivent à #s noms vulgaires de ZLasette, de Becare, de à 18 mill. ; noir; fémurs subdentés en dessous. | , -H abietis L. Longueur 8 à 14 mill.; marron | 683 HYMENÆA. d’eau | condée, elle se promène sur les branches du Rosier, écarte les deux valves qui cachent sa tarière, pratique une petite entaille en faisant jouer ses deux lames de scie; elle y dépose un œuf enduit d’une liqueur âcre qui empêche les fibres de l'écorce de se rejoindre et détermine un gonflement noirâtre des lèvres de la plaie. Elle recommence cemanège sur lamême branche ou sur d’autres Rosiers, Jusqu'à épuisement de | sa ponte. C’est le matin qu’elles se mettent à tra- | vailler; à partir de dix heures, elle se reposent sur les Ombellifères, pour revenir vers cinq heures du soir continuer leur ponte. (Fig. 487.) Fig. 487. — Hylotome de la Rose. Les œufs éclosent au bout de huit à dixjours, et les petites larves se répandent sur les feuilles, qu’elles dévorent; ces larves, que l’on prendrait facilement pour des chenilles, changent quatre fois de peau. Elles ont dix-huit pattes; leur tête est jaune, avec des yeux noirs. Ces larves croissent rapidement ; elles quittent les feuilles en juin et s’enfoncent à 6 ou 10 em. dans la terre, où elles restent 28 à 30 jours. L’insecte parfait éclôt en août, pour s’accoupler et pro- duire une nouvelle génération de fausses-che- nilles, que l’on trouve sur les Rosiers jusqu’en octobre; elles passent l'hiver en terre, sous forme de nymphe. Les larves de l’Hylotome sont souvent atta- quées par un petit Chalcidien (Pteromalus Hy- lotome) qui en fait périr un grand nombre. Les oiseaux et les guêpes en détruisent aussi des quantités. Le jardinier peutaider ces auxiliaires naturels, en plantant quelques pieds d'Ombelli- | fères: Persil, Panais, Carottes, Céleri, dans ses cultures ; les Hylotomes viendront se poser sur les fleurs pour senourrir; il luisera alors facile d’en tuer des quantités. En outre, par des labours successifs, faits en octobre, en novembre, en janvier et en mars, on ramènera chaque fois des nymphes à la surface de la terre, où elles seront dévorées par les oiseaux ou détruites par les intempéries. | HYMENÆA L. (Légumineuses-Amherstiées.) Arbres inermes; feuilles à 2 folioles coriaces; stipules caduques de bonne heure; fleurs blanches, médiocres ou assez grandes, disposées en panicules corymbiformes serrées et termi- nales; tube du calice campanulé; sépales au nombre de 4, coriaces et imbriqués ; à pétales, sessiles, à peu près égaux, le plus intérieur quelquefois un peu plus grand; 10 étamines libres et glabres; ovaire un peu stipité, ne ren- fermant qu'un petit nombre d’ovules; gousse obliquement ovoïde ou oblongue, coriace, li- gneuse, indéhiscente; graines de forme diverse, à testa osseux. 8 espèces de l'Amérique tropicale. " HYMENÆA. — On connait surtout l’Hymenæa Courbaril L., Lan. Excyc. 330; Desc. Ar. 5, 359, dont la ré- sine entre dans la préparation des vernis. Haute serre chaude; multiplication de semis. | P> EE HYMÉNIUM. Nom donné à la surface fructi- fère des Champignons en général et plus spé- cialement des Hyménomycètes. Ds: HYMENOCALLIS Salisb.(Amaryllidées.) Bulbe tuniqué; feuilles étroites ou assez larges, con- tractées en pétiole ; fleurs en ombelle, 1-2 ou nom- breuses, sessiles ou portées par de très courts pédicelles, blanches, odorantes ; 2 bractées invo- lucrales, membraneuses, presque scarieuses : les internes linéaires ; couronne staminale tron- | quée, denticulée ou ondulée dans l'intervalle des filaments, quelquefois prolongée en lames pétaloïdes. plus rarement 1-2 lobée comme dans les Paneratium; périanthe à tube allongé, à peine dilaté, à lobes linéaires, longs, à la fin étalés; étamines à filets filiformes, réunis à la base ou dans le haut par une membrane péta- loïde largement cupulée, cyathiforme; ovaire triloculaire contenant 1-2 ovules par loge; cap- sule un peu charnue, à la fin fendue latéra- lement; graine souvent conique, verte. Fig 488. — HYMENOCALLIS SPECIOSA Salisb. 31 espèces de l'Amérique tropicale et boreale. 19 Hymenocallis. Coupe staminale relative- ment petite; partie libre des filaments longue. H.caribæa Herb,— Cuba. — B. M. 826; Jaco. Hort. Vino. III, 11, t. 10: Rep. Li. 414 — Flles. douze ou plus, sur plusieurs rangs, at- ténuées aux 2 extrémités, sessiles ; pédoncule à angles aigus; fl. 6-12 en ombelle sessile, à seg- ments linéaires, à tube court; coupe staminale conique. H. littoralis Salisb. — Amér. trop — Jaco. H. V., loc. cit. 750. — Pédoncule ancipité; fleurs 684 . HYMENOPHYLLUM. : 6 à 8 en ombelle sessile; périanthe à tube teinté de vert; segments linéaires, recurÿés coupe staminale tubuleuse. a H.ovata Rœm. (H. amæna Herb.) — Cuba. B. R. 43; B. M. 1467. — Files pétiolées; pédor cule comprimé; fleurs 6 à 10 en ombelle ser sile; périanthe à tube court, verdâtre, presqu cylindrique; segments linéaires; coupe rég lièrement tubuleuse. | | H. speciosa Salisb. (Fig. 488.) — Cuba. | Files. 10 à 12 atténuées en pétiole court; ps doncule glauque, comprimé; fl. 10 à 15 à tul verdâtre, à segments aussi longs que le tabl tube staminal canaliculé. un 0 | 20 Ismene (Salisb.) Coupe large; extrémil, libre des filets courte, incurvée. n __ H. Amancaes Mich. — Pérou. (Amancaes) + B.R 660; B. M. 1224. — Filles. 4 à 5; pédoneus | ancipité; fleurs 3 à 6, sessiles, jaunes; tube c} périanthe jaune verdâtre ; segments linéaire) jaune brillant; coupe obconique, jaune, ray | de vert. H. calathina Mich. — Pérou et Bolivie. = R 215; B. M. 2685; Ren. Liz. 358. — 6 à 8‘lle subdistiques; pédoncule à 2 côtes; 2 à 54€ _ombelle; tube vert; segments lancéolés, blanc coupe obconique, blanche, rayée de verts « _ H. nutans Bak. — Brésil. — B. M. 1561. « Tube courbé et vert; segmentslinéaires, blanc coupe tubuleuse. 3 | BH. | Serre chaude et tempérée; culture des | peastruin. k PE. _ HYMENOMYCÈTES. Famille de Champignok de l’ordre des Basidiomycètes, dont l'hym nium est externe, par opposition aux Gast romycètes, où il est renfermé dans un réce | tacle. 1 La forme du réceptacle fructifère varie si vant la tribu; il peut être: | Gélatineux, chez les Dacryomycées; Uni, chez les Exobasidiées, les En À les Théléphorées, les Clavariées; Disposé: sur des dents, dans les aydsl dans des tubes, chez les Polyporées, sur & lames. chez les Agaricinées. Dr D. .. HYMENOPHYLLUM Smith, Hyménophy (Fougères, Hyménophyllacées.) Plantes vivac à frondes entières ou composées, dont le dim membraneux (d’où le nom) est parcouru pars fines nervures. Sores marginaux, à inwolué urcéolé, bivalve. Columelle centrale inclu, portant des sporanges sessiles, à déhiscer verticale. Fougères très délicates, simulant P. fois des Mousses, exigeant toutes une humid constante, ce qui ne s'obtient qu'en les en? mant hermétiquement sous des cloches bass reposant sur du Sphagnum imbibé d’eau. # H. cruentum Cavan. — Chi. — Rhizof. très grêle, portant des frondes simples, entièr lancéolées-dentées, d’un beau rouge, à RErMU* | parallèles, à pétioles ténus, assez longs; 50 latéraux, à involucre arrondi, enfoncé à 0e dans la marge de la fronde qui simule unepe feuille d'Orme. Très curieuse petite Roug! de serre tempérée. | | H. asplenioides Swartz. — Amér. 6r9pit® — Rhizome très grêle, portant desfionÿ pendantes, à limbe de forme oblonges pin} : HYMENOPHYLLUM. ipale. les supér. rhomboïdes, les infér. oblongs- néaires ; sores terminant les lobes, à involucre biculaire, libre. Délicate petite Fougère de >rre chaude. | H.flabellatum Labill. — Australie, Nouv.-Zé- inde. — Frondes assez grandes, de forme ovale- uminée, tripinnatifides, à pétioles dressés, ssez longs, à pinnules cunéiformes, composées » segments presque linéaires; sores nombreux, rminant les segments latéraux, à involucre ivisé profondément en deux valves arrondies. ntières. Curieuse Fougère de serre tempérée. H dilatatum Smith. — Java, Tahiti, Nouv. lélande, — Rhizome lisse, d’un brun pâle; ondes grandes, hautes de 50 cm., de forme longue-lancéolée, tripinnatifides, à pinnules involucre orbiculaire divisé en 2 demi-valves bord entier. Belle et curieuse Fougère, d’un rt pâle; une des plus grandes espèces du nre; à cultiver en serre chaude. H.ciliatum Swartz. — Amér.tropicale., Afrique Sud, Madagascar. — Frondes assez grandes, forme oblongue-acuminée, tripinnatifides, à nnules oblongues, composées de segments éaires, ciliés, ainsi que les pétioles et les ner- involuere suborbiculaire, divisé en 2 demi- aude. E. tunbridgense Smith. — Europe, Asie cen- ale, Afrique mérid., Chili, ete. — Rhizome irâtre, filiforme, ramypant; frondes assez fides, à lobes n’atteignant pas lanervure prin-, ncéolées, composées de segments largt. li- aires, et à pétioles dressés; sores terminaux, | res principales ; sores terminant les segments, lves ciliées. Fougère d’un joli effet en serre | 685 — teignant 10 à urtes, transparentes, d’un vert sombre, pin-| mme palmés, et à pétioles brunâtres, fili- valves urcéolées, presque libres, aplaties et ipt. denticulées. Très curieuse Fougère de re tempérée, qui exige l'ombre et presque )bscurité. E. KR. | Hymenoxis californica. Voir Actinolepis. IHYMENOPTÈRES (Hymenoptera Linné.\. L'un +s ordres d’Insectes les plus intéressants tant 1r leurs différents genres d'industries que par ntérêt qu'ils peuvent avoir pour l’homme, aisqu'ils renferment les insectes qui nous vanent la cire, le miel, la noix de Galle, les _Wrasites utiles à l’agriculture, etc. . . . Il com- divisé en deux grandes sections: Les Téré- tants et les Porte-aiguillons, subdivisées en un bre considérable de familles et de tribus, rtagées elles-mêmes en un très grand nombre * genres. à première section comprend la famille res; les Zchneumons. Chalcidiens, Chrysts. Wiérogynes ou les Fourmis et les Mutilles ; les sseurs ou les Sphex, Scolie, Bembex et Cra- ons ; les Diploptères ou les Guêpes ; enfin, les tellifères ou les Abeilles, Bourdons, etc. . . . es Hyménoptères ont pour caractères prin- AUX: Quatre ailes nues, transparentes, e itifides, divisées en segmentslargemt. linéaires, rmes; sores placés à la base des segments, à. HYOSPATHE. couchées horizontalement. parcourues par des nervures formant des cellules inégales; des ailes inférieures plus petites que les supé- rieures ; une tête globuleuse. munie, outre le yeux ordinaires, de trois petits yeux lisses, placés en triangle ; une bouche à lèvre supér. composé de deux mandibules cornées, de deux mâchoires et à lèvre inférieure tubulaire à sa base, terminée par une languette rétractile, propre à conduire les subtances liquides ou demi fluides. Les Hyménoptères ont des métamorphoses complètes. A l'état parfait, ils vivent sur les fleurs. Le plus ordinairement leurs larves sont sans pattes et vermiformes ; quelquefois elles en ont de 18 à 22 et ressemblent à des chenilles (Tenthrèdes). HYOPHORBE Gærtn. (Palmiers.) Palmiers inermes. à stipe robuste. annelé, renflé à la base. Filles. régulèrt. penniséquées ; pinnules subop- posées, linéaires lancéolées, acuminées, plissées nerviées; pétiole subcylindrique, à gaine grande et ventrue, entière. Spadices brièvemt. pédon- culés, à rameaux grêèles, étalés. Spathes nom- breuses, imbriquées, distiques. 3 espèces des iles Mascareignes. H. amaricaulis Mart. Icz. Hont. XIIL 462. — |Syn.: Areca speciosa et Hyospathe amaricaulis Hort.] — Tronc pouvant atteindre 20 m., renflé à la base et muni de feuilles de 3 m. de longueur; segments vert foncé ; pé- tioles brun foncé. H. indica Gærtn. [Syn.: H. Commersoniana Mart, Paru. III, t. 154] Stipe simple, at- 15 m. sur 15 cm. de dia- mètre. Frondes à segments mesurant environ 1 m., à nervures saillantes. Fruit vénéneux. H. indica Hort. (non Gærtn.). Voir Chrysa- lidocarpus (excel. synonym.). H. Verschaffeltii Wendi. — KErCHOYE. PALM. XVII. — [Syn.: Areca Verschaffeltii Hort.] — J 1 Izz. HorrT. 462. — Pinnules à nervures média- nes jaunes, très saillantes en dessus; pétioles fortement carénés à leur base engainante, ce qui donne à la tige des jeunes plantes un as- pect triangulaire, bien que le tronc soit cylin- drique. end une innombrable quantité d'espèces et a Serre tempérée. J:, D: HYOSPATHE Mart.{Palmiers.) Palmiers bam- busiformes, à stipe inerme, annelé, soutenu par un faisceau de racines épigées. Feuilles peu nombreuses,inégalemt. penniséquées,àsegments larges et obliquemt. lancéolés, très longuemt. es Porte-scies. qui sont les Tenthrèdes. les Uro- les Gallicoles ou les Cynips : les Pupivores | acuminés. Pétiole à gaine allongée. 2-3 spadi- ces brièvemt. pédonculés, d’abord érigés. puis pendants. 2 spathes. 3 espèces du Brésil. H, amaricaulis. Voir Hyophorbe. H. elegans Mart — Pau I, t. 1,2. — Stipe de 75 cm. à 1 m.. dressé, cylindrique, de la gros- : seur du pouce. Feuilles de 1 m. à 1 m. 30: les La Seconde section renferme les familles des ! jeunes entières, ovales, bifides à l’extrémité; les adultes bi-trifides ou pinnées. Segments de 60 cm., largement lancéolés ou linéaires, lon- guement acuminés. Spadices rameux, nais- sant sous les feuilles. On connaît encore les H. antioquensis Hort. et H. chiriquensis Hort. ‘HYOSPATHE. H. pubigera Gris et Wendl. Voir Prestæa. Je HYPÉRICINÉES. Famille de plantes Dicoty- lédones-Polypétales-Thalamiflores, caractéri- sées par des feuilles opposées ou rart. verti- cillées, simples; les fleurs régulières, herma- phrodites, à 5, rarement 4 sépales imbriqués; la corolle à pétales en même nombre que les sépales, hypogynes, souvent en préfloraison tordue; les étamines en nombre indéfini, hy- pogynes, souvent soudées par leurs filets et formant 3-5 phalanges, à anthères versatiles; l'ovaire, à 3-5 carpelles confluents, est quel- quefois uniloculaire, mais généralement à 3-5 loges plus ou moins parfaites; il est rarement constitué par un seul carpelle. Chaque loge de l’ovaire renferme de nombreux ovules ana- tropes. Le fruit est, soit capsulaire à déhis- cence septicide ou loculicide, soit charnu et indéhiscent. Les graines ont l’embryon sans albumen. HYPERICGUM L. (Hypéricinées.) Herbes, sous- arbrisseaux et arbrisseaux à feuilles opposées, le plus souvent subsessiles, entières ou ra- remt. subserrulées, souvent ponctuées. Fleurs jaunes, printanières. solitaires ou disposées en cymes corymbiformes ou panicules. Inclus: Androsæmum, Élodes, etc. Environ 160 espèces dispersées sur toute la terre. H. ægyptiacum L — AuoniT. VIII, 8; Bor. REG. 196. — [Syn.: H. maritimum Sieb.] — Egypte. — Tige frutescente, cylindrique ; feuilles petites, ovales, denses, non ponctuées ; fleurs sessiles, peu nombreuses. H. Androsæmum L. — Curr. Loxp. II, 127; ExGL. Bor. 18, 1225. — [Syn. : Androsæmum offi- cinale AIL., Rens. FL. GERM. VI, 852.] — Europe. — Suffrutescent; feuilles grandes, sessiles, ovales, entières. Fleurs assez grandes, termi- nales. Fruit bacciforme, rougeâtre, puis noir. H. balearicum L. — Bot. MAG. 137. — Ma- jorque. — Tige suffrutescente, quadrangulaire, verruqueuse; feuilles amplexicaules, petites, coriaces, ovales obtuses, à bords crispés, glan- duleux. — Boutures. H. calycinum L. — Bois, Arc. pl. Jarp. pl. 47. #aco. Frac. 6; BorT. M4G. V, 146; ExG6L. Bor. 29, 2017. — [Syn.: H Aseyrum Mill.] — Orient. — Plante très stolonifère radicante, à grandes feuilles coriaces, ovales, persistantes. Très gran- des fleurs terminales, d’un beau jaune d’or, ainsi que les étamines. Garnitures de talus, de dessous de massifs, sous bois, etc. H. canariense L. — Lopo. Cas. 953. -- [Syn.: H. corymbosum Mœnch.] — Tige suffrutescente, obscurémt. quadrangulaire; feuilles ovales lan- céolées aiguës, H. Coris L. — Bor. Mac. V, 178; Sigrn. FL. GRÆCA 777. — [Syn. : H. multicaule et H. verti- cillatum Lamk.] — Orient. — Tiges suffrutes- centes, ascendantes, cylindriques. Feuiiles ver- ticillées, linéaires, à bords révolutés. H. elatum Ait. — Wars. Denpr. Il, 87; Juss. Axx. Mus t.17. — Amér. boréale. — Arbrisseau à tige ailée, rougeâtre; feuilles ovales obiongues, aiguës au sommet, élargies à la base, à bords légèremt. enroulés. Fleurs en corymbe. — 686 — HYPERTROPHIE DES RACINES. H. empetrifolium Willd. — Wars. Denpr.] 141; Sigrn. FL. Græca 774. — Région méd — Tige suffrutescente, cylindrique, à ramear subailés. Feuilles linéaires, ternées, à bords e roulés. Corolle non glanduleuse. H. grandifolium Chois. — Hypre. t. 3; Rom FL. GERM. VI, 352. — [Syn.: Androsæmum We bianumSpach., WezB Canar. 4.] — Canariés.« Tige frutescente, cylindrique, rubescente. Keuï les ovales oblongues, cordées, amplexicaule aiguës au sommet, réticulées, pellucides. Fleu* en corymbe. \ H. hircinum L. — Soux. Haxps. 213; Wan Dexpr. II, #6, #7; Sipru. F1. GRÆCA MB [Syn.: Androsæmum futidum Spach.] — Ré! médit. — Sous-ligneux, à rameaux ailés. Feuille sessiles, ovales-lancéolées, aiguës, subémare nées à la base, glanduleuses sur les bords. Ets mines dépassant la corolle. : À H. Kalmianum Lamk. — Torr. New-York 1 — {Syn.: H. Bartramieum Mill.| — Virginie: Tiges suffrutescentes, tétragones. Feuilles néaires lancéolées. 3-7 fleurs en corymbewe minal. » | H. monogynum L. — Bor Mac. X, 334 + [Syn. : H. chinenseL., TRrew PL. RAR. 21] pon, Chine, Inde et Cap. — Tiges ligneuses; ar rondies. Feuilles elliptiques obtuses, parsemét, de petites glandes noires. Styles soudés. = H. oblongifolium Chois. — Hyper. t # À Népaul. — Tiges suffrutescentes. arrondies, | ment ponctuées pellucides. , | feuilles rapprochées, elliptiques lancéolées, fin, H. patulum Thunb (Fig.490.) —Icox. Jap: —[Syn.: Æ. uralum Don., Bor.MA6G. Re à pon et Népaul. — Tige rougeâtre , suffrutescen Feuilles ovales lancéolées, aiguës, atténuées} la base, à bords enroulés, obscurément ponetuél pellucides. Fleurs en corymbe. | H. prolificum L. — Couxx. Goux. III, 7; L& Excycz 648; Wars. Den: II, 88. — |Syn.: l foliosum Jacq., H. Scnosner. ILE, 299 ; Myriandi prolifica Spach.] — Amérique du Nord. —4igl suffrutescentes, cylindriques. Feuilles linéairQ, lancéolées, ponctuées, pellucides, à bords € roulés. Fleurs en corymbe pauciflore; étamin} | très nombreuses. | Multiplication de graines et d'éclats M: 1 HYPERTROPHIE DES RACINES. Elle eco, naît la plupart du temps pour cause le para, tisme d’un insecte (Galle du Ceutorhynehl sulcicollis, chez le Chou), ou d’une anguillu (Heterodera Schachtii de la Betterave, Heter dera radicicola, Bégonias), ou d’un Champignq. (Hernie du Chou, voir ce mot), ete. DD HYPHÆNE Gærtn, (Palmiers Borassées, Palmiers inermes, à stipe robuste, Ventru; P| riforme, simple ou rameux dichotome. Front orbiculaires ou ovales orbiculaires, palmés flabelliformes, plissées, multifides, à divis10! ensiformes, aiguës ou bifides. Pétiole robusi biconvexe,légèrement aplati en dessus; parfo 4 spinuleux sur les bords. Inclus: Doumwa Ce fera. 9 espèces, de l'Afrique tropicale, de VA | [Syn.: H. crinita Gærû bie, de Madagascar. Manr, Paz. 131-133; Corypha thebaica L:3 0! H. thebaica Mart. cifera thebaica Del., EGvypre, t. 1-2; Douma t | | % VU 7 FT baica Poir., Lauwx. ILL. t. 900.] — Egypte, Nubie, Arabie, Abyssinie. — Stipe de 15 à 20 m. sou- vent simple, parfois 3-4 fois divisé par dicho- tomie. Caractères du genre. Pots très profonds. Serre chaude. APE HYPHOMYCÈTES. On désigne ainsi les formes primaires des Ascomycètes, lorsque leur appareil filamenteux, mycélium, donne naissance à des spores naissant librement sur les filaments, pores auxquelles on applique lenom de conidies. Au point de vue de leur origine et de leurs fonctions, ces conidies peuvent, jusqu’à un cer- hanérogames. D: D. | HYPOCALYMNA Endl. (Myrtacées.) Genre très oisin des Bæckea, mais étamines en nombre ndéfini, soudées à la base en un court anneau; ‘erme 12 espèces, d'Australie, Ce sont des arbres »labres ou pubescents, à files. opposées, souvent petites, mais plus grandes que dans les Bæckea, ni- ou trinerviées ou penniveinées; les fl., ses- iles ou très courtement pédonculées, sont axil- aires et groupées par 2, 3 ou 4. La plus connue est H. robustum Endl!, B. R. 29, 8 Culture et emploi des Bæckea. d.,@; HYPOCHILE. Partie inférieure du labelle de >ertaines Orchidées. HYPOCRATERIFORME. En forme de patère u de coupe. On désigne sous ce nom les co- in tube long, droit, et dont le limbe, brusque- ent étalé, est plan. “ | HYPOCYRTA Mart. (Gesnéracées.) Tiges ram- pantes ou grimpantes, radicantes, souvent re flles. opposées, entières ou subden- ées, petites, fréquemment charnues; fleurs | xillaires, carminées, calice et anthères des volumnea ; corolle très ventrue en avant, à gorge ES à lobes petits; fruit à la fin bivalve. | 10 espèces du Brésil. une seule de Costa Rica. | H:glabra Hort. — B. M. 4346; FL. D. S. 238. — Elles elliptiques. obtuses; fl. écarlates, par } à 8 à l’aisselle des feuilles. ignons Pyrénomycètes, tribu des Hysté- acées; à périthèces semblables à ceux du genre [ystérium, à spores allongées, pluriseptées. L H. Mmacrosporum et H. nervisequum attaquent -S aiguilles d'Epicéa et en amènent la dessic- ation et la chute. D' D. HYPODERMÉES. Terme qui désigne les deux milles de Champignons, Urédinées et Ustila- inées, qui ont pour caractère commun de pos- er un mycélium parasite dans l’intérieur des ssus des plantes Phanérogames, en dessous des ‘SUments, épiderme en particulier. D’ D. HYPOESTES R. Br. (Acanthacées.) Herbes ou brisseaux de port variable; files. très entières u dentées ; fleurs en capitules sessiles ou pédi- llés, axillaires, disposées en cymes ou en pa- ain point, être comparées aux bulbilles des. vule solitaire dans la loge, ou 2 collatéraux, | rarement 3 ou un nombre plus grand. Il ren- olles gamopétales régulières qui présentent LHYPERTROPHIE DES RACINES. — 687 — HYPONOMEUTE. ou lancéolées ; 2 bractées soudées à la base; ren- fermant de 1 à 3 fleurs ; calice court, 5-fide; co- rolle à tube grêle ou légèrement dilaté au som- met, dressé ou infléchi, à limbe longuement. bilabié, dont la lèvre postérieure dressée, con- cave,estentière ou bifide.tandis que l’antérieure, plus large, étalée ou recourbée convexe, est à peine ou bien jusqu’au milieu partagée en trois. divisions; deux étamines à anthères unilocu- laires, sans staminodes; 2 ovules par loge; cap- sule oblongue, stipitée, contenant 4 graines. 40 espèces, de l’Afrique tropicale et australe, de l'Inde orientale, de la Chine. de la Malaisie et de l’Australie. Culture des Eranthemum. P. H: HYPOGE. Qui est situé sous terre. Fig. 489, — HYPOGYKE. (Coupe de la fleur du Tilleul.} HYPOGYNE. (Fig. 489.) Qui est inséré sous le pistil. Corolle hypogyne. Etamines hypogynes. HYPOLEPIS Bernh., Hypolepis. (Fougères, Polypodiacées.) Plantes vivaces, à frondes tri- pinnées. Sores arrondis, disposés en 2 séries parallèles continues, avec sporanges recouverts d’une indusie marginale. H. repens Presl., Hypolepis rampant. — An- | tilles, Amér. tropicale. — Rhizome rampant ; frondes grandes, de 1 m., tripinnées, d’un beau vert, à pétioles longs, d’un vert brunâtre, à pin- nules composées de segments oblongs-lancéolés, lobulés-dentés ; sores distincts, jaunâtres,insérés sur 2 lignes parallèles de chaque côté de la nervure médiane et à la base de chaque lobule des segments. Un des ornements de la serre chaude. E. R. HYPONOMEUTE du Pommier (Hyponomeuta Cognatella Treitsch). (Lépidoptères, famille des | Nocturnes, tribu des Tineites, établi par Latreille aux dépens dugenre T'inea de Linné.) Envergure 10 à 12 mill., ailes supérieures blanches, avec trois rangées de points noirs. Ailes inférieures gris de plomb, bordées d’une frange blanche ; tête, thorax, abdomen et pattes blancs. Ce petit lépidoptère cause un tort considérable aux Pommiers.. Après l’accouplement, vers le 15 juillet, la femelle pond ses œufs, disposés par petits tas de 20 à “0, à la base d’un bouton à fleur ou d’un bouton à bois; elle prend soin de les recouvrir d’une substance gommeuse, qu'elle étend avec l'extrémité de son abdomen. Vers le 20 octobre ces œufs éclosent, et on peut trouver les chenilles vivantes sous l’écaille;. l'hiver les engourdit; au printemps, elles s’in- sinuent dans l'épaisseur d’une feuille, qu’elles minent en dévorant le tissu cellulaire sans. attaquer l'épiderme. Lorsqu'elles sont assez fortes i elles viennent au grand jour filer le pre- Cules lâches; bractées involuecrales, linéaires mier nid qui doit recevoir leur sociét é. HYPONOMEUTE. Ce nid se compose d’un amas de toiles irré- gulières, transparentes, à travers lesquelles on les aperçoit formant une masse; ce nid renferme un certain nombre de feuilles dont elles font leur nourriture. Le nombre des habitants varie de 20 à 100. Lorsqu'elles ont rongé les feuilles, elles abandonnent ce nid pour aller en construire un nouveau à quelque distance; toutes tra- vaillent en commun. chaque société fait ainsi sept à huit nids, souvent davantage. Comme toutes les toiles de chaque nid persistent, l'arbre est défiguré. Les Cerisiers et les Fusains sont attaqués par d’autres Hyponomeutes. Au mois de juin elles ont acquis toute leur croissance. chaque chenille s’enferme dans un cocon, placé à l’un des bouts de leur dernier nid, et vingt jours après, le papillon voltige le soir sur les arbres. Fig 490. — HYPERICUM PATULUM Thunb, # Destruction. — Le mieux serait d'enlever les nids avec un balai de feuilles de houx et de les brûler avec les chenilles ou les cocons qu'ils renferment. Les arrosages avec des pluies to-| xiques peuvent être tentés. Le papillon étant nocturne, il reste engourdi vers le milieu du, jour (du 5 juillet au 15 août). On détruira un grand nombre de femelles avant la ponte, en. battant les arbres au maillet, sur une toile. HYPOXIS L. (Hypoxidées). Petit rhizome tu- béreux, entouré de tuniques membraneuses ou fibreuses ;files.radicales, tantôt linéaires souvent subulées.lisses, tantôt élargies, courtes ou allon- gées, à rervures souvent proéminentes. Hampes | naissant entre lesfeuilles.tantôtgrêles,unifiores, tantôt plus élevées, portant plusieurs fleurs en grappe ou presque en ombelle. Tube du pé- rianthe nul, 6 segments libres jusqu’à la base, étalés, presque égaux ; 6 étamines fixées à la base des segments; ovaire sans bec; style — 688 — court, columnaire, portant 3 stigmates dressés charnus, distincts ou réunis en une masse ©} longue. Capsule s’ouvrant au sommet par un fente circulaire. Inclus: Janthe Salisb., Spiloxen Salisb , Niobea Willd. et austr., Amér. bor. et austr. fait deux sections distinctes : Janthe. Plante très glabres; hampes uniflores, sauf dans um seule espèce, où les fleurs sont en ombelle* stigmates le plus souvent distincts. velues ou tomenteuses; hampes bi-ou multiflores stigmates le plus souvent (pas toujours) ré unis. espèces suivantes, toutes de l’Afrique australe! Andr., REP. 3, 171 (Janthe linearis Salisb.), f rouge orangé, à extérieur verdâtre; H. ovat L., B.M. 1010 (Janthe ovata Salisb.), fl. blanches! filles. ovales lancéolées ; H. serrata L. (Janth serrata Salisb.), B. M. 709, 917, files. ciliée® dentées aux bords, fl. jaune d’or verdâtree dehors ; H. stellata L. (Spiloxene stellata SalisbA Rev. Li. 3, 169; 1027, fleurs jaunes, tachées de brun foncé à M base de chaque segment, et :formant une belh étoile à 6 pointes, etc. espèces suivantes, toutes de l’Afriqne australes à files. laineuses en dessous, fl. en grapp { jaune doré, velues en dehors; H. Reno. Luz. 6, 355; B. M. 710, hampes portar 4 fleurs jaune vif; H. longifolia Baker, B:M 6035, très longues feuilles (50-60 cm.), hamp | velues au sommet, portant 2-4 fleurs jaune H sobolifera, Jaco. Ic. 372; B. M. 711; REn Lic. 3, 170, fl. jaunes, à segments obtus, Mel dâtres en dehors, 4 par hampe ; files. et hampe hirsutes; H. stellipilis Ker., Bor. Rec. 8,664 files. portant des poils étoilés à la face infé rieure; hampes portant 2 fl jaune d’or ; His losa L., Jaco. Ic. 370, très velu, hampe portan 3-4 fl. jaunâtres en dedans, brun verdâtree. dehors, etc. ne cultive plus assez; sont très florifères; doiwen être cultivées en terre de bruyère tourbeusee en pots bien drainés et tenues au sec pendan le repos de la végétation. Se multiplient facs lement par division des rhizomes. Aiment un situation très éclairée; quelques-unes peumer passer l'été dehors, en plein air. Tige ligneuse à la base, rameuse, brièWemer pubescente ; files. vertes, glabres ou pubescente glanduleuses, sessiles ; fl. bleues, en glomérule rapprochés en épis terminaux ; calice tubt leux, à gorge nue, à 5 dents presque corolle bilabiée, à lèvre supérieure trilobée, L lobe moyen plus grand et échancré; 4étà mines saillantes. très variable : H. officinalis L. Jaco. FL. AUS?! 3, 254; Srur, D. FL. 1, 3; RcuB- EL F1 HYSSOPUS. 51 espèces, Asie trop., Australie, Afr. trop Baker (in Jourx. Laixx. Soc. XVII 98) Euhypoxis. Plantes plus ou moins poilues Du premier groupe on cultive surtout le H. elegans Poir., fl. blanches; H. lineari | | B. M. 662, 1293: FL. p. 84 Du deuxième groupe on cultive surtoutles H elata D. Hook., B. M. 53690, robuste plants erecta I Ce sont des plantes de serre tempérée quo HYSSOPUS L. (Hysope.) (Labiées-Saturéinées}. | k Fr 1 seule espèce de la région méditerranéenne | À ; CA HYSSOPUS. 1259, qui a donné lieu à la création de nom- reuses formes. Les formes les plus distinctes en France sont “aristatus Godr., des Pyrénées orientales, “et canescens D. C. du sud-ouest. | L'Hysope à été et est encore frequemment usitée en médecine. EP: HYSTERIUM. Genre de la famille des Cham- llongée du périthèce qui s’ouvre en une fente | ilabiée, étroite, dirigée selon le grand axe du _Ipérithèce H. Pinastri, attaque les aiguilles de Pins -Lylvestres sous sa forme à pycnide et Ed chleifenblume. (Crucifères.) Herbes annuelles u sous-arbrisseaux glabres. Feuilles entières rrappes ou en corymbes, les extérieures rayon- antes ; les 2 pétales extérieurs sont plus grands ue les 2 autres ; étamines libres. Silique plane u ailées. Graines solitaires dans la loge. Environ Europe australe et de l'Asie mineure. I. amara L., Thlaspi blanc. Indigène. — | Tiges herbacées, de 20 à 25 em. de aut;, feuilles oblongues-obtuses, dentées au mmet ; fleurs blanches, odorantes, en grappes or& (Thlaspi Julienne), fleurs plus belles, en pngues grappes mieux fournies; var. à fleurs ioletti S. W. | Ornement des plates-bandes, en touffes ou en gnes, et des massifs. Semer en place, ou mieux h pépinière, de mars à mai, pour prolonger la raison. Protéger les jeunes plantes contre les ltises. | Lgibraltarica L. (Fig. 491) — Espagne. — 1vace; tiges sous-ligneuses, rameuses, dressées, lues, hautes de 20 à 830 cm. Feuilles larges, üères, éparses ; fleurs lilas, en grappes om- elliformes, celles du pourtour de l’ombelle à ocailles ensoleillées, talus, plates-bandes, en 1rain léger, bien sain; mais surtout potées nservées sous chassis, pour décoration d’ap- 'tements, Culture et multiplication de I. sem- rflorens. L. pinnata L. — Europe austr. — Annuel, haut 25 à 30 cm.; feuilles pinnatifides; fleurs lies, en Mai, juin, juillet. Culture etemploi de amara. I. semperflorens L., I. de Perse, Thlaspi vi- €. — Europe mérid. — Vivace; tiges frutes- ntes, formant buisson dressé (50 em. et plus); illes spatulées, entières, glabres; en automne _ DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. + o 689 ignons Pyrénomycètes, caractérisé par la forme | IBERIS L., lbéride; angl.: Candytuft; all :| u pinnatifides, souvent charnues. Fleurs en. omprimée, ovale à la base, entière ou émar-| inée au sommet, à valves carénées, marginées | espèces, presque toutes des montagnes de! lindriques, de juin à août. — Var.: hesperidi- | et à feuilles supérieures entières: J.| | tales très inégaux, celles du centre plus pâles. | anches ou violettes, en larges corymbes, très | ICHNEUMON. et en hiver, fleurs en corymbes, blanches, odo- rantes. Délicat sous le climat de Paris, où il faut l’abriter l'hiver; plante de rocaille très belle pour les climats marins du midi et du sud-ouest. Très cultivé, dans le Nord, comme plante d'appartement, pour sa floraison hiver- inale. Se multiplie presque exclusivement de | bouture. I. sempervirens L., Téraspic, Corbeille d’ar- | gent. — Europe mérid. — Vivace, à tiges frutes- | centes, rameuses, à feuillage persistant, for- | mant touffes basses et arrondies ; feuilles planes un peu épaisses, rapprochées au sommet des tiges non fleuries ; fleurs blanc pur éblouissant ; d'avril à juin. Très rustique ; vient en tous ter- rains et toutes expositions. Forme de magni- fiques bordures, surtout en compagnie de la Corbeille d'or ; tondre après la floraison. Garni- tures de rocailles. tapis, etc.; de jeunes pieds, |mis en place à l’automne, forment de beaux | | | Fig. 491. — IBERIS GIBRALTARICA L. | massifs temporaires. Multiplier, soit par sépa- ration des touffes, vers la fin de l'été, soit par | boutures, soit par graines que l’on a laissé mürir, au lieu de tondre après floraison, sur les | pieds les plus beaux. | I. umbellata L., Thlaspi violet. — Europe mé- rid. — Annuel. Un peu plus grand que I. amara. | (40 cm.); feuilles lancéolées acuminées: fleurs carnées, lilas, pourpres, violettes, violet-pur- | purin, etc., quelquefois blanches, en corymbes ombelliformes. Culture et emploi de /’J. ee JG Ibisch. Nom allemand de la Guimauve (Althæa officinalis). Ice Plant. Nom anglais de la Glaciale (Mesem- bryanthemum erystallinum). ICHNEUMON L. (Hyménoptères-Térébrants.) Le nom Ichneumon peut s'appliquer à tous les nombreux hyménoptères qui composent la fa- mille des Ichneumonides. Ces insectes ont été 44 ‘ICHNEUMON. nommés Mouches à trois soies, à cause de la forme de leur tarière qui, à première vue, semble composée de trois pièces : deux filets ou valves et un filet central ou tube propre de la tarière ; mais ce dernier comprend en réalitétrois parties (tube externe ou gorgelet et deux soies ou spi- cules). Réaumur les appelait Mouches vibrantes, parce que leurs antennes sétacées et multiar- ticulées {18 à 60 articles) sont animées d'un mouvement vibratoire presque continuel. Les Ichneumons ont la tête reliée au thorax par un court pédicule, l’abdomen sessile ou très étroitement pédiculé, tantôt cylindrique, tantôt | comprimé latéralement et terminé par une tarière plus ou moins longue. Les ailes anté- rieures sonttrès nervulées et présentent notam- ment un stigma, deux nervures récurrentes et, le plus souvent, trois cellules cubitales, dont l'intermédiaire très réduite. Les Ichneumons (Fig. 492) sont essentielle- ment entomophages et rendent de grands ser- vices à l’agriculture en contribuant à la des- truction des insectes nuisibles. Fig. 492. — Ichneumon. À l’état adulte, les Ichneumons volent entre les herbes, les taillis et courent sur les talus, palissades, murs, parfois même dans les mai- sons. Les femelles qui n’ont qu’une courte ta- rière, poursuivent les larves ou chenilles qui vivent à découvert; elles percent le corps de ces larves et y déposent leurs œufs; celles qui, au contraire, ont une tarière démesurée, re- cherchent les proies cachées sous les écorces, dans les branches, les galles., etc. Lorsqu’elles ont découvert une fente, une cavité où peut se trouver une chenille, elles y introduisent le bout de la tarière pour y déposer leur ponte. Les femelles des Ophions ont un autre mode d'opérer: elles pondent sur la surface du corps un œuf entouré d’une sorte de glu; les larves n’entrent pas en entier dans le corps des che- nilles. Dans les deux cas. les larves vivent aux dépens des tissus de leurs victimes. les rongeant petit à petit, tout en ayant soin de respecter les organes essentiels de la vie ; par suite, l’ani- mal parasité peut se chrysalider. Les larves d’Ichneumons se transforment en nymphes, soit à l’extérieur, soit à l’intérieur des chenilles, | d'où elles ne sortent alors qu’à l’état d'insectes parfaits. 690 celui des pétales, et adhérentes au tube de. D De ILEX. | | | | Ÿ Certaines espèces exhalent, quand on Je saisit, des odeurs variées rappelant celles d l’acide acétique, du cuir de Russie, de la Ros de la Jacinthe. | La famille des Ichneumonides comprend nt tamment les genres: Ichneumon L., Amblyta Werm., Cryptus Grav., Ophion Fab., Anomal Grav, Banchus Fab., Pimpla Fab., Ephialte Grav., Rhyssa Grav. P.'Tn1 IDESIA Maxim. (Bixacées.) Genre formé ju qu'ici d'une espèce d'arbre à fl. dioïques, longues panicules axillaires ou terminales. C# lice à 3-6 sépales, ovales-oblongs, tomenteu* jaune clair; corolle nulle; étamines en nom indéfini; ovaire globuleux, 1-loculaire, mult: ovulé; styles 8, libres. Baie de lagross.d’unemt rise, jaune-orange à la maturité, renferma une pulpe acidulée, comestible, dans laquéll sont nichées de nombreuses petites graine ovoïdes, lisses, à testa scarieux. | L. polycarpa Maxim. [Syn. : Polycarpa Max mowicziù Lind.] — Rev. Horr. 1872; LavALl Arg. SEGR. t. XIII. — Japon 1866. — Arbrec 12-15 m. de haut s. plusieurs mètres de cireon* à cime ample et port rappelant celui du € talpa. Jeunes pousses épaisses, charnues. Elle! ovales-cordiformes, 8-12 em. sur 6-8, caduque bordées de dents acérées, peu profondes ete! pacées, garnies à leur base d'un épais duv blanchâtre; pétiole aussi long que le limbe pourvu de 2 glandes discoïdes au sommet. « Trouvé par Maximowiez au Japon, en 186% Fréquemment cultivé dans Les jardins de Yedd* Introduit en Europe vers 1866, il à fleuri pot la première fois en France en 1872, chezM.L, roy, à Angers.” Arbre rustique, supportant tre bien le climat parisien. Ce sont surtout les so siliceux frais qui paraissent lui convenir. Muh facile de semis, de boutures et de marcotte! Arbre d'ornement de premier ordre qui er appelé à se propager. P. |: If. Nom français du Taxus baccata. | Igname. Nom français des Dioscorea. ILEX L. (Ilicinées.) Arbres ou arbrisseaux! files. alternes, le plus souvent persistantes, lu santes, entières, dentées ou épineuses; inf € cymes axillaires pauciflores; fl. blanches, so. vent hermaphrodites; calice 4-5-fide, petit,pe sistant, corolle rotacée, formée de 4, rareme: 5-6 pétales soudés à la base en tube court; on tus au sommet; étamines en nombre égal A. CA | | | corolle; anthères oblongues ; ovaire sessile, Su globuleux, à 4-6, rarement 7-8 loges biovulées style nul ou court, épais, rarement along! stigmates en nombre égal à celui des Loge distincts ou confluents. Drupe globuleuse;rer fermant un noyau à 4-5 loges, où 4-8 noyau, osseux ou crustäcés. (Inclus : Prinos LI K Plus de 145 espèces, la plupart d'Amériq | du Sud, les autres éparses dans les région tropicales et tempérées de tous les pays; tt rares en Afrique et en Australie; uneseus. en Europe. 1 | I. angustifolia Willd. Voir I. Dahoon. = 4 I. Aquifolium L., Houx commun; angl. : 4019 all.: Hulsen. — Nouv. Dus. I, t. 1 ; SPACH/SUME) t. 16; Masccer, ATL. PL. Fr. t. 68. ==ÆEU ILEX. mord de l'Afrique. — Arbrisseau pouvant at- Uéindre 10 à 19 m., à port pyramidal, à files. persistantes, vert luisant, ovales et atténuées aux deux bouts, sineuses, ondulées, dentées- épineuses ; fl. ordt. dioïques, presque en om- Welle, sur des pédicelles courts, axillaires; pé- tales arrondis; baies rouges, contenant 5 _Igraines. | + Cette espèce a produit un très grand nombre |de variétés, portant : 10 sur le port de l'arbre : rameaux fastigiés, rameaux pendants, etc.; | 90 sur la couleur des fruits: rouges, jaunes, lanes, ou même noirs; 1 très pâle, jaune-pâle, uniformément colorées, ou anachées, marginées de différentes façons de lanc ou de Jaune; tantôt non ondulées, mais toujours dentées- « Épineuses; tantôt planes et entières, non épi- _heuses; 50 sur la force, le nombre et la situation des jguillons : tantôt étalés, horizontaux, ou ré- échis. plus ou moins abondants, placés sur es bords, ou se montrant aussi sur tout le imbe des feuilles [(var. ferox) Houx hérisson], ic. Au point de vue de la forme des feuilles, es nombreuses variétés du Houx commun ont Sté groupées en 3 séries par Decaisne, dans la - Ez.n. S. IX, p. 183; voici les plus importantes _ He chaque groupe: 19 Feuilles ondulées, épineuses : | calamistrata; crassifolia, GarD. car. 1874, 791; | vi et ses sous-variétés panachées ou margi- 1ées de jaune ou de blanc, GarD. cHR. 1876, 44, - b16; latifohia, Garp. cur. 1874, 435; latispina, « raRD. CHR. 1874, 813; Me Briot, Rev. Horr. .866; monstrosa, GARD. cHR. 1874, 731; revoluta, pic. | 20 Feuilles non ondulées, épineuses : | œhata (ciliaris Van Houtte), F1. D. serr. XVII, . 1811; Donningtoniana, GarD. cr. 1874, 687; yrüfolia, Garp. cHR. 1876, 369; nigricans; ecurva, GarD. cr. 1874, 813; serratifolia, TARD,. CHR. 1874, 687. 1 Files. planes, entières ou presque entières: heterophylla, GarD. car. 1874, 519 ; integrifolia, FARD. GER. 1874, 813; laurifolia, GaRD. CER. 376, 91; polymorpha; rotundifolia, etc. _ Pour l'énumération des autres formes et va- étés, consulter LAVALLÉE, ARBORETUM SEGRE- ANUM, et les catalogues des pépiniéristes ; pour description des formes citées ci-dessus,outre la ibliographie indiquée, voir FL. D. sERR. IX, p. 3-184, et Mouiccr. TRAITÉ DES ARBr. p. 778. Le Houx est très estimé en ornementation, Dur Son port, ses feuilles diversement pana- ées et persistantes, et pour ses fruits très Mmémentaux, durant tout l'hiver; les variétés orticoles ne se multiplient que par greffage, autant que possible, il faudrait surtout Wultiplier les pieds femelles, en gardant quel- {ES pieds mâles pour assurer la fécondation et _ 691 30 sur la couleur des feuilles : vert luisant, vert | 40 sur la forme des feuilles: tantôt ondulées, | ILEX. la production des fruits. On emploie les Houx comme plantes isolées, ou en massifs, avec d’autres arbres à feuillage persistant; on peut aussi en former des haies défensives, se tail- lant bien, mais assez longues à venir. Viennent partout; plus particulièrement dans les sols granitiques et siliceux, non calcaires. I. balearica Desf. (1. maderensis Willd.) —Iles Baléares, Acores. — Houx de Mahon. — Klles. planes, ou subconcaves dans la plante adulte, ovales-aigués, entières ou très peu épineuses, coriaces, peu brillantes en dessus; var. cordata, files. ovales, entières. Orangerie à Paris. I. caroliniana Mill. Voir I. Cassine. I. Cassena Michx. Voir I vomitoria. I. Gassine L. (I. caroliniana Mill. ; I. castanæ- folia Hort.) — Loupon, Encycz. p. 162, f. 227. — Caroline, Floride. — Files. rappelant celles du Chätaignier, bisannuelles ou trisannuelles, ovales oblongues et acuminées, à dents presque épineuses. Orangerie. I. castunæfolia Hort. Syn.: I. Cassine. I. conquin Hort. Voir Villaresia Conghona. I. cornuta Lindl. — Bor. MAG. 5059 ; FL. ». SERR. t. 895. — Chine boréale. — Files. ovales oblongues, obtuses à la base, tronquées, mu- nies de grosses dents sineuses épineuses (dans les individus vigoureux), à trois cornes (dans les individus adultes), glabres des deux côtés ; drupe à 4 noyaux. Incomplètement rustique ; orangerie, serre froide. I. Dahoon Walt. (1. Dahoon Michx., I. lauri- folia Nutt., I. phillyreæfolia Hort.) — Wars. Dexor. 2, 144; Lounox, Excyce., fig. 230, 231. — Floride, Caroline. — Arbre de 6-8 m. ; files. lancéolées elliptiques, obtuses ou acuminées, entières ou dentées, planes, lisses et luisantes en dessus, pubescentes en dessous, ainsi que les jeunes rameaux; fl. en panicules corymbifor-. mes latérales ou terminales. Demi-rustique; orangerie. Var. angustifolia Torr. et Gray. (I. angusti- folia Willd., I. ligustrina EIl, I. Cassine, var. angustifolia Ait.), Nouv. Dunam. 1, t. 3; Wars. Dexpr. 1,t.4; et var. myrtifolia Sarg, (I. ros- marinifolia Lamk., I. myrtifolia Walt.) I. glabra A. Gray. (Prinos glaber L.) — Nouv. Dünam., 3, 54: Lam. Encyoz. 255; Wars. Dexve. 1, 27; Lonp. Bor.Cas. t. 450. — Canada. — Arbrisseau de 1-2 m ; files. coriaces, lan- céolées-cunéiformes, glabres, luisantes, dentées au sommet, persistantes ; fl. à 6 divisions, axillaires, groupées par 3-6; fruit noir; rus- tique. I. Gonghona Mart. Syn.: Villaresia Gonghona. I. latifolia Thunb. (I. macrophylla Blume.) — BoT. Mac. 5597. — Japon. — Arbre de 5-6 m.; filles. ovales oblongues, atténuées au deux extrémités, coriaces. brillantes en dessus, dentelées, à bords recourbés; pédicelles supra- axillaires de la longueur du pétiole. — Var.: Tarajo Hort. (I. Lauro-Cerasus Hort.), files. inclinées, opaques sur les 2 faces, glabres, dentées à la base; dents écartées, doubles, l’une plus petite; pétiole violet. Orangerie. I. laurifolia Nutt. Voir I. Dahoon. I. Lauro-Cerasus Hort. Voir I. latifolia, var. Tarajo. ILEX. I. ligustrina EIl. Voir 1. Dahoon. I. ligustrina Jacq. Voir I. vomitoria. I. lucida A. Gray. (Prinos atomarius Nutt., P. coriaceus Pursh.) — Géorgie, Caroline. — Arbrisseau de 2-3 m.; files. persistantes, ovales, | en coin à la base, entières ou dentelées au som- met, coriaces, luisantes, ponctuées en dessous; fl. unisexuées ; corolle à 8 divisions ; fl. femel- les solitaires, les mâles, à 8 étamines, en co- rymbes subsessiles ; fruit noir. Rustique. I. maderensis Willd. Voir I. balearica. I. maderensis Lamk. Voir L Perado. I. marginata Vent. Voir I. Perado. I. myrtifolia Walt. Voir I. Dahoon. I. opaca Ait. — Micx. Ars. 2,11; Wars. DENDR. 1, 3. — Pensylvanie, Caroline. — Grand arbre à port pyramidal, à rameaux non verticillés; files. ovales aiguës, sinuées dentées, comme | celles du Houx commun, opaques sur les deux faces; fl. unisexuées: les femelles solitaires, les mâles en cymes axillaires pédonculées; fruit rouge. Orangerie. I. paraguayensis A. St. Hil., Thé du Paraguay, | Maté, Yerba-Maté. — Bor. M16. 3992; Exoc. FL. | BR. 28, t. 19, 20; Spacu, SuiTES, t. 16. — Brésil, | Paraguay. — Arbre de 4-6 m ; files. lancéolées, cunéiformes ou ovales, un peu obtuses, à peine et irrégulièrement dentées, très entières à la | base, de 9-10 cm. de long sur 4-5 de large; fl. en grappes axillaires paniculées, simulant | une ombelle, Var. à files. obovales, à files. plus petites, et à files. plus longues, dentées. Plante de serre chaude, dont les feuilles sont. au Bré- sil et dans toute l'Amérique du Sud, employées en guise de thé. I. Perado Ait. (I. platyphylla Webb.; I. margi- | nata Vent.) — Nouv. Du, 1. 2; Lonp. Bor. Cas. | 049; Bor. Mac. 4079; Wi:gr. Caxar. 68; PaxrT. | FLow. GarD fig. 257. — Madères, Açores. — | Arbre à port d'Oranger; files. planes, ovales arrondies ou échancrées au sommet, très en- tières, à bords enroulés en dessous, ou den- tés à dents aigus; limbe décurrent sur le pé- tiole; fl. axillaires, solitaires ou ternées, pédi- cellées; fruit rouge, gros comme une merise. Orangerie. I. phillyrexfolia Hort. Voir I. Dahoon. #T. platyphylla Webb. Voir I. Perado. I. verticillata A. Gray. (Prinos verticillatus L. ; PF. prunifolia Desf.) — Wars. Dexpr. 1, 80; Lamk, Excycez. 255; Dunam. Ars. t. 23. — Ca- nada. — Arbrisseau de 1-2 m.; files. caduques, obovales ou oblongues lancéolées, dentées fine- | ment en scie, duveteuses sur les nervures infé- rieures ; fl. unisexuées, en ombelles axillaires; demi-rustique. Arbre de 4-6 m.; files. planes, glabres, plus pâles en dessous, ovales obtuses, denticulées, à den- ticules aiguës; fl. axillaires, en cymes sessiles. Les feuilles, employées à faible dose, servent en Amérique à préparer une infusion théiforme tonique, vomitive à dose plus élevée. Orangerie. Outre ces espèces, qui sont les plus connues, on trouve encore dans les cultures les suivantes : I. Betschleriana Goepp. (I. mexicana Hort.), let les confiseurs pour aromatiser divers plos I. vomitoria Ait. (I. Cassena Michx.; I. ligus- | trina Jacq.) — Lam. ILz. t. 1731; Jaco. Ic. t.| 310. — Caroline, Floride. — Thé des Apalaches. | — 692 — | jaunâtres ou purpurines; 3-6 sépales membra, :à filets charnus; carpelles multiples, en mi la Chine: L. religiosum, Sier. Er Zucc. FL: 14P0 1; Bor. Mac. 3965, plante sacrée au I. floridanum Ellis, Bor. Mac. 439; Nou 18, 47, et I. parviflorum Michx., VENT: Ces. t. 22; Here. AuaT. 5, 330, tous deux, W ILLICIUM | | . 4 | GarTENFL. 3, 102, du Mexique; I. brexiæfolis Gæœpp, d'origine inconnue, assez voisin de PZ Cassine, mais à nervures rouges; I. canariensis | Poir., Wegg. Canar. t. 69, grand arbre d'orans gerie ; I chinensis Sims , Bor. Mac. 2043; I. cu* neifolia Hook., Ic. PL.t. 294, de la Jamaïque: M cymosa Blume, de la Malaisie; I. dipyrena Walt (I. Cunninghami Hort.), W ALL. PL. AsIAT. RAR: b 292, de la Tartarie chinoise; I. Doniana DO! (I. elliptica Don.), du Népaul; I. lævigata A: Gray. \ Prinos lævigatus Pursh.), de la Caroline files, caduques, rustique ; I. leptacantha Lindl! de la Chine boréale; I. microcarpa Lindl., Paxn | FLow. Garp. 1, f. 28; FL. p. S. VII, p. 2164. Chine, orangerie; I. prinoides Ait. (I. æstivalis Lamk.,S 1. decidua Walt, Prinos deciduus DC.) Wars. Dexpr. 2,115, Etats-Unis, files. caduques orangerie; I. Reevesiana Fortune (1. Fortune Lindl.), Garp. car. 1#51. p. 3, et 1857, p. 588, de la Chine; I rotunda Thunb., du Japon; I. ser: rata Thunb., aussi du Japon, etc. etc. J.G@! ILICINÉES. Famille de plantes Dicotylédones# Polypétales, comprenant des arbres ou des arbrisseaux à fleurs régulières, hermaphro4 dites, polygames-dioïques ou unisexuées. Lo calice est 3-6-nartite, à divisions imbriquées! souvent persistantes. Les pétales, au nombre de 4 ou à, rarement plus, sont libres ou légè | rement soudés entre eux à la base; ils sont hypogynes, caducs imbriqués. Les étamines, hy pogynes, sont en même nombre que les pétales” rarement plus; elles sont libres ou légèremenw adhérentes aux pétales, à anthères oblongues, | cordiformes, introrses L'ovaire est globuleux or ovoide, supère, 3-4-5 loculaire, rarement à ur plus grand noïbre de loges. Le style estnu ou terminal. Le fruit est drupacé, légèremen! charnu, à 3-18 noyaux crustacés, monospermes) ILLICIUM L. (Magnoliacées.) Arbres ou ar, brisseaux à filles. persistantes, glabres, ponc, tuées glanduleuses et aromatiques ; pédonenle, uniflores., axillaires, rassemblés en faisceaux à l’aisselle des feuilles; fleurs hermaphrodites | neux, distincts. uni- ou bisériés; pétales mul, tiples, imbriqués, tri- ou multisériés ; étaminet seul verticille, uniovulés, coriaces ou presque ligneux à maturité, comprimés; graines I santes, à enveloppe coriace. L 5 ou 6 espèces, Asie orientale, et Amér boréale. Les fruits l'IL. verum J. D. Hook., B. Lt 7005, Chiue mérid., sont la vraie Badiane CU Anis étoilé, et sont utilisés par les liquoriste! duits, notamment l'Anisette de Bordeaux. K Les I. sont de beaux arbustes‘d'orangerlé sous le climat de’ Paris, de pleine terre danÿ la région méditerranéenne. » 1 On cultive surtout l’I. anisatum L., Badiané, Anis étoilé ; angl.: Anisedtree ; all. : Sternanis, Al Japon v. Dur a he. | | A \ l À la Floride. Te ILLICIUM. — 693 — IMPATIENS. | Imantophyllum. Voir Clivia. I. Espèces de serre. IMBERBE. Synonyme de glabre. Ê : IMBRIQUÉ. Ce terme s'applique aux organes | I. hr Has. MER EE RE, sl nise recouvrent les uns les autres comme les Rs ea D US DIS SEE “iles d’un toit ou les écailles d’un poisson. . Jaune orangé, striées de rouge Rte | Tmhofia, Voir Hessea portées sur des pédicelles dressés; éperon EE “ïün. Nom allemand de la Pervenche | ÈS Court et tronqué. Serre tempérée. és D I. bicolor Hook. f — Fernando-Po. — B. M. A Hoche. N d du Chêne | 9366. — Tige ligneuse à la base; files. longues D Ouercus Mes) trie basis de 12 cm. ; fl. à pétale supérieur blanc, l’infé- Minmortelles à bractées. Nom français de |'ieur pourpre; gorge blanche; éperon arqué, . q © . \Helichrysum bracteatum. Se ER ARS | Immortelle blanche. Nom francais de l’Anten- La LR NE lé ee for Et — #1./Car- aria margaritacea. » à peron bifide et blanc. | Immortelle de Belleville. Nom francais du| 1 Chinensis L. — Chine. — B. M. 4631. — Ceranthemum annuum. | Immortelle bleue. Nom francais du Séatice Limonium. | Immortelle des Alpes, Edelwerss, Leontopodium lpinum. ! Immortelle j Lin orientale. | Immortelle rose. C’est l’Helipteruw (Acrocli- lum) roseum. | Immortelle violette. C'est le Gomphrena glo-| )sa. | aune. Nom français de l’Helichry- : | | Fig. 494. — IMPATIENS SULTANI HooKk. f. Files. à dents aiguës ; fl. rouges, solitaires ou géminées. Serre froide. I. Hawkeri. — Iles de la Sonde. — Rev. Fig. 493. — IMPARIPINNÉ Hort. B. 1886. 21: ILzLz. Horr. 5, 2, — Plante PPuille.dé Frêne). rameuse, à port d’I. Sultan; files. longues et larges, acuminées; fl. grandes, solitaires ou en | À 1 corymbe, de couleur rouge foncé; éperon très 1IMPARIPENNÉ ou IMPARIPINNÉ. (Fg.493.) | long, recourbé. Serre tempérée. » dit des feuilles pennées, terminées par une| I. Jerdoniæ Wight. — Indes orientales. — liole impaire. (Feuille de l’Acacia, etc } B. M. 4739. — Tiges renflées, peu élevées; fi. LIMPATIENS L., Balsamine. (Géraniacées-Bal- | grandes, rouge vif, avec sépales latéraux jaunes. minées.) Plantes herbacées. glabres, rarement | Serre chaude. lues ; feuilles dentées, sans stipules; pédon-| I. Sultani Hook. f. (Fig. 494.) — Zanzibar. — Mes axillaires, solitaires ou agrégés; fleurs | B. M. 5237; R. H. 1884, 8. — Dressée, rameuse, lurpres, Jaunes, roses ou blanches, irréguliè- | vivace, à floraison presque continuelle ; fl. apla- 5; 3 sépales colorés, le postérieur prolongé | ties, carminé vif, à éperon très long, grêle et | éperon creux ; 3 pétales, l’antérieur concave, | arqué. Rustique pendant l'été. — L’I. Episcopi 5 latéraux bifides ; ovaire à 5 loges renfer- | Hort. en est une variété à fl. pourpre brillant. nt de nombreux ovules; capsule s'’ouvrant| I. Walkeri Hook.f. — Ceylan. — B. M. 5237. _ {x cinq valves, à déhiscence élastique. Envi- | — Flles. à dents ciliées au sommet; fl. écarlates, n 135 espèces de l'Amérique boréale, de l’Eu- | à l'exception des deux pétales extérieurs qui _ pe, de l'Asie boréale, de l'Afrique. sont verts. DUR IMPATIENS. Serre chaude, tempérée ou froide; multipli-| cation de boutures qui s’enracinent facilement ou de graines en terrine et sur couche chaude. Pi II. Espèces de plein air. I. Balsamina L. [Syn.: Balsamina hortensis Desf] Balsamine. — Inde. — Annuelle. Tige dressée. succulente, rameuse, ne dépassant pas 50 em. ; fleurs axillaires, très irrégulières, épe- ronnées, rouge vif dans le type de l'espèce, mais s'étant beaucoup modifiées par la culture, au point de devenir semi-doubles, ou doubles, ou pleines, ou régulières (B. Camellia), et de co-| toris les plus variés, soit unicolores, soit striées ou panachées de blanc pur, blanc jaunâtre, rose, cramoisi, gris ardoisé, violet, etc. Plantes tan- tôt pyramidales, rameuses, tantôt naines et] compactes, où toutes les variations indiquées dans la forme et la couleur des fleurs se re- trouvent. La Balsamine des jardins est une des plus jolies plantes annuelles, des plus riches en va- riétés, et des plus faciles à cultiver. Doit se trouver dans tous les jardins: en bordures, en plates-bandes, en massifs, en groupes isolés sur pelouses, en pots pour fenêtres et appar- tements, etc. Vient partout, pourvu que le sol soit de moyenne qualité, bien fumé d’engrais décomposé, paillé, et abondamment arrosé pen- dant l'été. Se déplante aisément; peut être tenue en pépinière jusqu'à floraison, et mise en place en motte avec un bon arrosage. Semer au prin-| temps, avril-mai, sur couche, ou en pépinière | abritée; repiquer en pépinière, et transplanter | sur place pour obtenir plantes plus trapues et ayant plus de chevelu. Veiller à la récolte des graines: trop mûres, les capsules s'ouvrent avec élasticité et projettent les graines au loin; ré- colter ces capsules quand elles ont couleur vert- | jaunâtre. Les variétés doubles sont peu proli- fiques, mais se maintiennent bien de graines, I. glanduligera Royle. — Bois, ATL. PL. JARD., pl. 63. — Inde. — Annuel. Plante rameuse, très vigoureuse, à pétioles glanduleux; fleurs rouge violacé, en panicules corymbiformes. A cultiver en pieds isolés dans les plates-bandes, sur les pe- | logses, etc.,en terre substantielle, fraiche. Semer | en avril, en pépinière; se ressème fréquemment dans les plates-bandes. J. G. INCANE. Couvert d’un duvet court, grisâtre. INCARVILLEA Juss.(Bignoniacées-Técomées.) | Genretrès voisin des Amphicome, s’en distinguant surtout par les graines, entourées d’une aile en- tière au lieu de porter des poils sur les côtes; plantes herbacées, bisannuelles ou vivaces. 10 espèces, de Chine, du Yunnan et du Thibet. I. Delavayi Bur. et Franch. — KR. H. 1893, pl. Col. p. 544; GaRTENFL. 1894, pl. 1398; B. M. 7462. — Yunnan. — Introduit de graines au Mu- séum où elle a fleuri pour la 1° fois en 1892. PI. vivace presque acaule, à souche cylindrique charnue; files. en rosette, vert foncé, glabres, pinnatipartites, à nombreux segments alternes, décurrents et rapprochés ; hampes dressées, ter- minées par une grappe pauciflore de grandes fleurs en entonnoir, rose vif, rappelant la forme de celles du Tecoma radicans ; plante très belle, | 694 ce qui explique les effets de cette opération. |toute la portion située au dessus de la plaie h | INCISION ANNULAIRE. LA mais insuffisamment rustique en plein air; doit être hivernée sous chassis froid, ou en orangeries l'hiver, et tenue en repos de végétation. à I. Olgæ Rgl. — GarTenFL. 1880, pl. 1001, p.83. — [Syn.: I. Koopmanni.| — Asie centrale, Tur- kestan. — Plante à souche vivace, à tiges an- nuelles dressées, hautes de 1 m. 20 à 1 m. 50 ramifiées ; files. opposées, pennées; fl. en pani cules terminales, légères, de couleur rose, en* juin-juillet. Rustique; se conserve l'hiver sanss abri dans le climat de Paris; ornement dess plates-bandes ou des pelouses. Multiplications par graines qui mûrissent bien à Paris, ou pa éclat de souches. I. sinensis Lamk. — Excyc. t. 527; Bur. Mo NOGR. B1Gx. t. 23. — Chine — Bisannuel; tige dressée, rameuse, glabre; files. alternes ou tri- pennées, à segments étroits; grandes fleurs. rouges, en grappes terminales. Semer en juin-4 juillet, en pépinière ; repiquer en pots, hiverner sous châssis; mettre en place en pleine terreent mai, en bonne situation chaude, et dans un bor sol. On peut encore citer: I. compacta Maxim. GarTenrL. 1882, pl. 1068, p. 1, de Chine, intro-v duit de graines à St. Pétersbourg ; plante” acaule, à feuilles pinnatiséquées, à hampe flo-« rale très courte, portant 8-10 grandes fleurs” roses. J.G | INCISÉ. À bords découpés en lobes étroits, aigus et inégaux. 1 INCISION ANNULAIRE. — C’est ainsi que lon! désigne d'habitude l'enlèvement d’un anneau d'écorce à un arbre; on devrait dire plutôt dé-* cortication annulaire. Les tissus enlevés com-h prennent, outre Fécorce proprement dite, leliber,* Elle entrave Le transport des matières plastiques: les plus utiles, des substances albuminoïdes et aussi des substances hydrocarbonées, qui ses dirigent des feuilles vers les bourgeons en woie: de croissance, les fleurs. les fruits et aussi Wers! les racines. | Les effets de l’incision annulaire varient Sui- vant l'endroit où elle a été pratiquée. Aïnsik lorsque, au printemps, on détache un anneau, d’écorce sous un bouton floral de Lilas commun, qui va s'ouvrir, on empêche l’arrivée des ma“ tériaux de réserve; la grappe florale reste pe-* tite et les fleurs sont peu colorées. Au contraire, si l’on fait la même opération: sur un rameau de Vigne au dessous dela grappe,e on favorise le développement de celle-ci etlas maturation a lieu huit ou dix jours plus#ôt. Enfin, si c’est un arbre tout entier qui est SOU mis à la décortication, elle peut avoir des con- séquences beaucoup plus importantes Si lables-s sure ne se cicatrise pas pendant l'été suivant peut mourir d’inanition l’année suivante; ilsse: forme une couronne de rameaux au bourrelets de cicatrisation inférieur (Marronnier) | Chez la plupart des arbres, la partie terminale | continue à vivre longtemps, même si la Clca-, trisation n’a pas lieu; mais elle se couvre/des boutons floraux. Aussi, c'est un moyen de faire, produire les arbres fruitiers stériles. CeMfait} s'explique par l'accumulation des produits de ‘4 4 LL LS. par le trouble apporté dans la nutrition des racines. Souvent le bois se dessèche au niveau sffets de la suppression de l'écorce. | Appliquée à une seule branche d’un arbre, ncision n’a pas les mêmes conséquences, parce jue les racines continuent à recevoir des ali- ments organiques des autres branches; souvent même la branche décortiquée devient par la suite beaucoup plus vigoureuse. E. Lt. INGLUS. Ce terme s'applique surtout aux Stamines et au pistil, par opposition à exsert, orsque ces organes ne dépassent pas la corolle. n dit aussi qu'un fruit est inclus, lorsqu'il est. enfermé dans un calice persistant et accru. INCURVÉ. Courbé, avec la concavité en de- lans. INDÉFINI. On dit que les étamines sont indé- inies, lorsque, dans une fleur, elles sont en nombre supérieur à une douzaine et pouvant | _Hevenir beaucoup plus grand. Une inflorescence est indéfinie, lorsque le sommet de son axe général donne naissance à n épanouissement successif des fleurs. INDÉHISCENT. S'emploie par opposition à dé- - hiscent, pour désigner les fruits qui ne s'ouvrent as à la maturité. Indian Blue. Nom anglais des Nymphæa yanea et stellata. |} Indian Corn. Nom anglais du Maïs (Zea Mays). | Indian Cress. Nom anglais de la Grande Ca- ucine (Tropæolum majus). Indian Fig. Nom anglais de l'Opuntia Ficus- ndica. Indian Pink. Nom anglais de l'Œillet de ine (Dianthus sinensis). © Indian Shot. Nom anglais du Canna indica. . Indische Blumenrohr. Nom allemand du Canna ndica. . Indische Feige. Nom allemand de l'Opuntia Ficus-indica. |} INDIGENE. S'emploie par opposition à exo- _lique, pour indiquer les productions naturelles LR ee LL d’un pays. INDIGOFERA Lin. (Papilionacées.) Herbes et ous-arbrisseaux de l’ancien continent et de ‘Australie, à tiges dressées, peu ramifiées, hautes de 1 à 2 m., à feuilles imparipennées ou juelquefois unifoliolées. Fleurs en grappes axil- aires ou en panicules terminales, roses ou ourpres, plus rarement blanches. Calice petit, :ampanulé, urcéolé, à 5 divis. presque égales. ttendard arrondi, échancré. Carène éperonnée u gibbeuse à la base. Gousse cylindrique, ectiligne ou arquée, polysperme ou rarement Onosperme; graines cubiques. Ce genre renferme environ 200 espèces, la lupart indigènes de la zone équatoriale, seu- ement rustiques dans le midi de l’Europe; de erre tempérée et d’orangerie dans le Nord de a France. 3 espèces cependant sont, à l’aide de quelques HS, presque rustiques sous le climat de Paris ; e Sont les suivantes : L Dosua Don. Arbrisseau du Népaul, pouvant Aiteindre 1 m. 30 de hauteur, à tiges droites, TER INFÈRE. duveteuses, portant des feuilles pennées, de 8 à 12 paires de folioles ovales, petites, échancrées | | | | | | | | | | | | | ! au sommet, et des fleurs d’un rose pourpre, dis- posées en grappes droites et grêles à l’aisselle des files. supérieures. Floraison en mai, I. decora Lindl. Arbrisseau touffu, de 1a Chine, à tiges glabres, glaucescentes, à filles. pennées composées de 3 à 8 paires de folioles pubescentes. Fleurs nombreuses, en longues grappes, d’un rose tendre taché de pourpre. Flo- raison durant tout l'été. I. alba Lindl, Espèce originaire de la Chine, à tiges rameuses, glabres. Feuilles pennées, à folioles ovales lancéolées. Fleurs en grappes axillaires, d’un blanc de neige. Floraison en août-septembre. Dans la région méditerranéenne, on peut en outre recommander la culture des I, australis, Roylei, coccinea, rubra, rosea, macrocarpa, vio- lacea, atropurpurea, juncea, macrostachya, etc. Culture et usage. — Sous le climat parisien, la terre de bruyère additionnée d’un quart de | bonne terre franche, est le sol qui se prête le mieux à la culture des Indigotiers. On les pro- page par semis et par éclats des touffes, notam- ment pour les Z. decora et alba. Ces deux es- pèces pourraient aussi se greffer en fente sur collet de jeunes plants d’I. Dosua. Plusieurs espèces d’Indigofera sont cultivées très en grand dans toute la zone torride, no- tamment aux Indes orientales, aux Antilles, au Brésil, à la Guadeloupe, à la Martinique, etc., comme plantes industrielles. C’est en effet des | feuilles et des tiges des I. tinctoria, Anil, argen- tea, caroliniana et polyphylla, que l’on extrait par macération dans l’eau, la matière colorante dite endigo. Ch. Gr. INDIVIS. Qui est entier, non divisé. __ Fig. 495. — INDUS1IE. (Cyathea.) À. Portion de fronde avec fructification. B. Sore vu de face. C, Indusie ouverte, montrant les sporanges. INDUSIE ou INDUSIUM. (Fig. 495.) Sorte de membrane celluleuse, plus ou moins trans- parente, qui recouvre les Sores (réunion de sporanges) et qui affecte différentes formes ca- ractéristiques, suivant les divers genres de Fougères qu’elle a servi à constituer systéma- tiquement. INERME. Dépourvu d’aiguillons ou d’épines. INFÈRE. Situé au dessous d’un autre organe. INFERE, Ce qualificatif s'applique surtout aux ovaires | qui se trouvent placés plus bas que tous les autres organes floraux. Ces ovaires sont qua- lifiés d'adhérents par certains auteurs qui les considèrent comme constitués par le calice, dont | la partie inférieure, en tube, serait soudée avec les parois ovariennes et ferait corps avec elles. INFLORESCENCE. On désigne sous ce nom: 1° l’ensemble des fleurs groupées sur une portion de plante; 20 la disposition des fleurs sur la plante. Les fleurs peuvent être solitaires : [à l’aisselle des feuilles (axillaires, voir ce mot) ou termi-| nales] (Infi. uniflores); elles peuvent aussi être. croupées (Infl. multiflores ou pluriflores). Les inflorescences multiflores sont: 10 éndé- finies, c’est-à-dire à support commun ou axe dépourvu de fleur au sommet et capable de s’allonger pour donner naissance, latéralement, à des fleurs qui s’'épanouissent successivement; 20 définies, c'est-à-dire à axe commun terminé par une fleur et ne pouvant par conséquent se développer que par des axes secondaires qui! naissent latéralement. Inflorescence indéfinies. — Le type de l’inflo- rescence indéfinie est la grappe simple (voir ce mot), dans laquelle le support commun porte latéralement des fleurs pédicellées (Groseillier | à grappe). Lorsque les pédicelles sont ramifiés, | la grappe est dite composée. La panicule est une. grappe composée à pédicelles nombreux et in- égaux. L’'Epi est une grappe à fleurs sessiles ou à. pédicelles très raccourcis (Plantain lancéolé. Dans le Blé, l’épi est composé, car les pédicelles | latéraux, d’ailleurs très courts, ne portent pas. seulement une fleur, mais un groupe de fleurs ou épillet. Le Chaton est un épi constitué par des fleurs unisexuées et présentant des écailles à la place du périanthe (Noisetier, Chêne, Peuplier). Le Spadice est un épi constitué par des fleurs ordinairement unisexuées, enfoncées dans la substance de l’axe commun (Aroïdées, Pal- miers). Le Corymbe est une grappe dans laquelle les | pédicelles sont d'autant plus courts qu'ils s’in- sèrent plus haut sur l’axe commun, de telle sorte que toutes les fleurs sont au même plan. (Poirier). Lorsque le corymbe présente des pé- dicelles ramiñés, on le dit composé (Millefeuille). L'Ombelle est une inflorescence dans laquelle l'axe commun est tellement raccourci, que les pédicelles s’attachent au même point et s’al- longent de telle sorte que les fleurs constituent une surface plus ou moins convexe (Lierre, Astrantia). Lorsque les pédicelles ou rayons se ramifient à leur extrémité en pédicelles secondaires, rayonnants, portant chacun une petite ombelle (ombellule) dont l’ensemble constitue l’inflores- cence générale, l’ombelle est dite composée (Ca- rotte, Persil, Cerfeuil, Panais, Fenouili. Le Capitule diffère de l'Ombelle par l'absence de pédicelles. Les fleurs, sessiles, sont insérées | côte à côte sur l'extrémité un peu élargie de 696 nom de cyme bipare ou dichotome; mais il d’un même côté, la cyme est dite unipare SCOr-. | Epiphylle.] rement la source de maladies, au moins dans # | peu nombreuses, d'assez grandes dimensions, à | l'axe commun (réceptacle), et sont entourées de bractées constituant un énvolucre (Panicauts, — INGA. 2: Dahlia, Aster! | ’ Scabieuse, les Composées: Reine-Marguerite, Soleil, etc). | Inflorescences définies. — Dans la cyme, lesups port commun de l'inflorescence porte au som“ met une fleur, au dessous de laquelle naissent un ou plusieurs axes secondaires terminés égas lement par une fleur, lesquels se ramifient à leur tour pour donner naissance à des axe“ de troisième ordre, et ainsi de suite. Lorsque la cyme présente des axes produits par! suite de bifurcations successives, elle prend Jeu ee © = arrive, dans certains cas, que l’un des axesde la dichotomie avorte d’une manière constante A l'inflorescence porte alors le nom de cyme umi-! pare. Lorsque l’avortement se produit toujours L pioide (Bourrache, Consoude, Héliotrope, Myo- sotis). Lorsque l’avortement se produit alter nativement à droite et à gauche, la cyme est, dite héliçoide (Hémérocalle, Alstrœmeria). Infloresences mixtes — On désigne sous ce nom la combinaison des différents modes d'inflores- cences que nous venons d'étudier. Le Marron- nier et la Vipérine (Echium vulgare) présen-\ tent des grappes de cymes scorpioïdes; le Jonc fleuri (Butomus umbellatus) une ombelles de cymes, etc. Inflorescence anormales. — Elles sont pro-! duites par des phénomènes d'entrainement. C'est ainsi qu'il arrive dans certains cas qu’une fleur ou une inflorescence, au lieu de naitre à l’ais-" selle d’une bractée ou d’une feuille, se trouve. entraînée et se développe dans un entre-nœud.\ Dans d’autres cas, il y a soudure de l’axe der linflorescence axec le pétiole et la nervure mé-!t diaine d’une feuille [Petit Houx (Ruscus)] ou, avec la nervure d’une bractée (Tilleul.) [Moir\ INFUNDIBULIFORME. Ce qualificatif sert à. désigner les corolles gamopétales dont le tube, ! droit et cylindrique dans la partie inférieure, s'évase peu à peu dans la partie supérieure pour prendre la forme d’un entonnoir (Volu-! bilis). | INF USOIRES. On désignait autrefois sous ce! nom tous les Animaux microscopiques ou Pro- tozoaires vivant dans l’eau, et qui constituent, aujourd'hui, pour les Naturalistes, les classes! des Infusoires ciliés, ou Infusoires proprement dits, des Flagellates et des Tentaculifères. Le nom d’Infusoires vient de ce que ces animaux 4 abondent dans les infusions de matières ani-\ males et surtout végétales. Il ne faut pasles confondre avec les Microbes ou Bactéries, Qui sont des végétaux, souvent très nuisibles 1Ors- 4 qu'ils pullulent dans les eaux de boisson non L. filtrées. Les infusoires, au contraire, SOnt Ma: « les pays tempérés comme l’Europe. D'4 INGA L. (Légumineuses-Ingées.) Arbres Ou | arbrisseaux inermes; feuilles pinnées, à folioles k pétiole habituellement ailé; stipules caduques et petites, ou grandes et persistantes; pédon- cules solitaires ou fasciculés, axillaires Ouen | panicule; fleurs assez grandes, en ombelles Ou en épis; étamines nombreuses, à tube libre on, INGA. koudé à la ba sions, rarement’6, la plupart hermaphrodites ; corolle tubuleuse ou infundibu ollen aggloméré en 2-4 loge; ovaire sessile, multiov yone ou cylindriqu 140 espèces de l’ trale subtropicale. \ JL. ferruginea Planch. — Brésil. — FL. 0. S. 3.773. — eloutés jan 4. purpurines, en aigrettes réunies en épis ter- minaux. * I. pulcherrima Cerva MEL. ». S. 1,10. — breuses ; fl. écarlates, \rrosages fréquents l’ boutures à chaud et sous cloche en été ou printemps. CE Fig. 496. — INGA PULCHERRIMA Cervant. | | { | INSECTES. Classe de l’embranchement des Lrthrropodes (voir ce mot), qui renferme les ani- haux désignés sous les noms vulgaires de pa- | visé en trois régions bien distinctes: la tête, > thorax et l'abdomen. La tête porte deux an- >nnes, des yeux composés, souvent des ocelles “ yeux simples et un certain nombre d'appen- ices qui constituent l'appareil buccal. Le tho- ax se subdivise en trois parties : le prothorax, orte la première paire de pattes; le mésothorax poire paire d'ailes et la deuxième paire e pattes; le métathorax la deuxième paire ailes et la troisième paire de pattes. L’ab- men est formé de segments ou anneaux ustés bout à bout; son extrémité est appelée ugidium ; le dernier anneau est souvent muni appendices ou cerques ou de diverses saillies Tapportant aux organes de reproduction alice tubuleux ou campanulé, denté ou lobé;. illons, mouches, etc. Le corps des insectes est. * mésothorax et le métathorax. Le prothorax INSECTES. se de la corolle; fleurs à 5 divi-| (appareils de ponte, tarière, aiguillon, ete.). Il a recu le nom de post-pygidium. Les organes de la bouche comprennent, chez liforme, à pétales | le type le plus normal, c’est-à-dire chez un in- oudés jusqu’au milieu ou au-delà; anthères à secte broyeur (coléoptère, orthoptère) : un labre masses dans chaque ou lèvre supérieure, deux mandibules, deux ulé; gousse linéaire, mâchoires, supportant chacune un palpe (palpes ressée ou légèrement incurvée, plane, tétra- | maxillaires) : lv 0 e, coriace, à peine déhiscente. | palpes (palpes labiaux). Mais cet appar eil se Amérique tropicale ou aus- modifie profondément chez les insectes suceurs et une lèvre inférieure avec deux | (diptères, hyménoptères). Les pièces buccales | s'allongent démesurément pour former des Flles. et rameaux veloutés jaunâtres ; trompes. des suçoirs ou des languettes. Les organes de locomotion sont les pattes et les ailes. Les pattes se composent de la hanche nt (Fig. 496.) — Mexique. ou coxa qui s'articule entre le sternum et les Flles. à pinnules nom- | flancs, du trochanter, du fémur, du tibia et enfin penchées Serre chaude; | du tarse formé de plusieurs articles dont le der- été; multiplication par | nier se termine en griffe. Les trois paires de au | pattes sont semblables chez un insecte coureur | (carabe, etc.) ; mais elles se modifient chez ceux | qui sont fouisseurs, nageurs ou sauteurs et | s'adaptent à leur mode d'existence. Les ailes présentent au point de vue locomo- teur une importance capitale. Ce sont de larges palettes membraneuses, le plus souvent trans- | parentes, formées de deux cuticules maintenues par des nervures solides de nature chitineuse. Les ailes antérieures ont parfois une consistance coriace et forment de véritables étuis qui re- couvrent presque toute la partie postérieure du corps; elles prennent alors le nom d’élytres (co- | léoptères). Lesinsectes sont ovipares ; dans quelques cas, | vivipares; dans d’autres. la reproduction a lieu |par parthénogenèse, c'est-à-dire que la pré- | sence du mâle n’est nullement nécessaire pour | la fécondation des œufs (pucerons). | Le corps est formé d’une enveloppe tégu- | mentaire consistant essentiellement en une peau ou hypoderme et en un épiderme ou cuticule, de consistance plus ou moins épaisse, constitué | par la présence d’une matière spéciale nommée | chitine. C’est en réalité un squelette cutané externe. L'appareil respiratoire est composé de tra- chées, tubes fins et déliés se dilatant en poches profondes et dont l'extrémité vient s'ouvrir à l'extérieur par des ouvertures latérales du corps | nommées stigmates. Les stigmates sont situés sur les côtés du thorax et sur ceux de l’abdomen. En ce qui concerne leur développement, les | insectes subissent, avant d'arriver à l’état adulte, des modifications de formes. C’est ce qu’on appelle des métamorphoses. Les divers formes ou états ont reçu les noms de larves ou | chenilles et de chrysalides ou nymphes (voir ces mots). Les métamorphoses sont dites complètes ou incomplètes. Dans le premier cas, les larves n’ont aucune ressemblance avec l’insecte adulte, tandis que dans le deuxième cas, les larves ont déjà revêtu leur aspect définitif, à l'exception des ailes et de certains caractères secondaires. La classe des Insectes est subdivisée en un certain nombre d'ordres: Coléoptères. Orthop- tères, Névroptères, Hyménoptères, Lépidop- tères. Hémiptères, Diptères, Strepsitères, Thy- sanoptères, Anoploures, Aphaniptères. Ces di- : INSECTES. visions, que les zoologistes ont fait varier sou-, vent, sont basées sur des caractères tirés prin- cipalement de l’appareil buccal, des ailes et des métamorphoses. Les Insectes sont répandus sous toutes les | latitudes. On les rencontre partout, sur la terre comme dans les eaux, sur les plantes, ete. Quel- ques espèces sont utiles à la médecine, comme les Cantharides, les Mylabres, les Meloë; aux arts et à l’industrie, comme les Abeilles, les Vers à soie, la Cochenille, le Cynips de la galle à teinture, Un certain nombre sont entomo- phages et contribuent à la destruction des es- pèces nuisibles: ce sont des auxiliaires dont il faut tenir compte. Mais ils sont surtout phyto- phages au moins sous l’un ou l’autre de leurs états; aussi ces animaux causent-ils des dégâts énormes à l’agriculture. Des économistes ont) estimé les pertes subies à des centaines de mil- lions de france par an. Leur destruction s'impose donc; malheureusement cette destruction s’0-. père dans des conditions très défectueuses. La petitesse de ces êtres, leur fécondité extraordi- naire, leur vitalité prodigieuse, sont des causes 698 prompt rapport, tels que : Poiriers en fuseau sur qui empêchent trop souvent les procédés em- ployés de produire tout l'effet désirable, surtout | en n’endommageant pas les végétaux sur les-| quels ils vivent. Enfin, d’autres insectes s’at-| taquent aux denrées, aux fourrures, aux bois | ouvrés, au papier, aux animaux, à l’homme. La destruction des insectes nuisibles à l’a- oriculture est règlementée par une loi du 28 dé- tiges. Mais dès que ceux-ci atteignent une cer les cultures intercalaires. cembre 1888, complétée par la circulaire mi- | nistérielle du 13 février 1889. Jusque-là, l’é-| chenillage (voir ce mot) était seul prescrit par la loi du 26 ventôse an IV. D’après la nouvelle. législation, les préfets, lorsque les dégâts de- | viennent importants, prennent des arrêtés, après | avis du Conseil général, à moins qu'il ne s’a- gisse de mesures urgentes ou temporaires. Ils déterminent l’époque à laquelle il doit être pro- cédé à l'exécution des mesures, la localité dans laquelle elles sont applicables; ces arrêtés ne deviennent exécutoires qu'après l’approbation | P du Ministre de l’agriculture, qui prend, sur les procédés à employer, l’avis d’une commission | technique spéciale. Une amende de 5 à 15 francs, poyvant être doublée, et même l'emprison- nement pendant cinq jours, sont les pénalités qui peuvent être appliquées pour contravention à la loi. Pin INSECTIVORES (Animaux). Tous les Animaux Insectivores doivent être considérés comme utiles à l’horticulture, en raison de la quantité considérable d’Insectes qu'ils détruisent pour leur nourriture. Parmi les Mammifères, toutes les Chauve-souris de notre pays, le Hérisson, la Taupe, les Musaraignes, sont insectivores. Parmi les Oiseaux, beaucoup de Rapaces diurnes et nocturnes, surtout ceux dé petite taille, l'En- goulevent, la Corneille, le Freux, tous les Becs-fins (Merles, Fauvettes, Alouettes, etc.) sont plus ou moins exclusivement insectivores. | Enfin, presque tous les Reptiles et Batraciens (Lézards, Tortues, Crapauds, etc.) sont dans le même cas. Tous ces animaux sont à protéger ou à respecter comme des auxiliaires précieux et que l’on ne saurait remplacer, car ils jouent V LA: INULA. | | " un rôle considérable dans l'équilibre de la A ture en s’opposant à la multiplication illimitée des Insectes. Dr a INTERCALAIRES (Cultures). Par cultures in” tercalaires, on entend l’opération qui consiste à tirer tout le bénéfice possible d’un terrain dont la plantation définitive ou temporaire, faite à des distances plus ou moins grandes, permet d'utiliser les intervalles avec des produits qu* feront patiemment attendre les premiers, ov remplaceront immédiatement ceux-ci. | Elles ont surtout leur utilité en arboriculture! fruitière et en culture potagère. Dans le premier cas, lorsqu'il s’agit par exemple de la plantation d’un Verger propre” ment dit, où les jeunes arbres à hautes tiges se! plantent habituellement à 8-10 ou 12 m. de! distance les uns des autres, et font généralement! attendre leurs premiers produits pendant 3-4 ou! o ans, on doit recommander l'usage des cul: tures intercalaires. Dans ce but, on utilise less intervalles jugés trop considérables en les garA nissant d'espèces de petites dimensions et de! Cognassier; gobelets de Pommier sur paradis, etc., ou encore de légumes à racines peu enva- hissantes, comme : Haricots, Choux, Pommes de! terre, Fraisiers, etc. dont les produits feront at tendre avec patience ceux des arbres à hautes taine force, on doit abandonner définitivement; En culture potagère, au contraire, ces der- nières remplacent le plus souvent les premières. C’est ainsi que dans une plantation de Pommes! de terre, par exemple, on peut, entre les rangs,k planter, soit des Choux de Bruxelles, soit des! Choux pommés, dont la culture suivra et rempla-\ cera celle de la Pomme deterre. D’autres fois en-* fin, ces cultures intercalaires sont ici ne à celles que nous venons d'observer pour des arbres fruitiers. Ex. les salades, Fraïsiers, ete.,n que l’on peut planter et récolter sur les ados) des jeunes plantations d'Asperges. Ch. Gr INTRORSE. $e dit des étamines dont l’anthère: a la face tournée vers le centre de la fleur. } INULA L. (Composées.) Plantes vivaces, an- nuelles ou bisannuelles, herbacées ou sous-fru-4 tescentes, à fleurs jaunes, à feuilles entières; m-W, volucre hémisphérique ou ovoïde, à folioles4. imbriquées; fleurs du disque hermaphrodites,s tubuleuses, les marginales femelles, ordinai- rement ligulées et rayonnantes ; achaïnes cylin-! driques, côtelés; aigrette poilue. Environ 60 espèces, réparties dans les 3 continents de l'an-. cien Monde. “ ! I. britannica L. — Europe et Asie centrale. — Plante paludéenne, vivace, croissant dans less. lieux inondés, à tige velue, de 30-50 cm. ; feuilles #. lancéolées-aiguës, velues en dessous; capitules | solitaires, en corymbe très lâche. Août-Sep-# tembre. Re. I. glandulosa Willd. — B. M. t. 1907; B. Rec. t. 4, t. 884. — Caucase. — Plante vivace à tiges dressées, hautes de 50-60 cm., très velues, | |: garnies de feuilles glanduleuses, dentées Sur W. les bords, embrassantes; capitulestrès grands, ÿ d’un beau jaune brillant, à fleurons ligulés et À D: «e ( ! INULA. étroits, longs de 3-5 cm., formant autour du {disque une couronne élégante et souple. C'est June des meilleures plantes vivaces pour la plate-bande et la fleur coupée. Sol profond, mi- soleil. Fleurit en mai-juin. 1. Helenium L. — Europe méridionale, Orient “let Sibérie. — Plante vivace, à tige robuste et à ie, haute de 20-60 cm.; feuilles grandes, . linégalement dentées; capitules grands, d’un . [beau jaune. Juin-août. “| J salicina L. — Europe. — Plante vivace, - {clabre, à tiges nombreuses, de 50-60 cm., gar- Inies de feuilles lancéolées; capitules moyens. {Juillet-août. On cultive encore les I. hirta L., d'Europe, Imontana L., d'Europe, oculus christi L., de l’Eu- [Yi de l'Europe méridionale. Culture facile; multiplication par division ou semis. H”C. Inuline. Voir Composition chimique des vé- gétaux. INVOLUCELLE. Petit involucre. On applique ce nom à l’ensemble des bractées qui accom- pagnent les ombellules dans les ombelles com- osées. INVOLUCRE. Collerette. Ensemble des brac- tées qui embrassent, soit une seule fleur (Hépa- ique, Nigelle), soit un groupe de fleurs (capi- tules des Composées, ombelles des Ombelli- lfères, etc.). INVOLUTÉ. Enroulé de dehors en dedans. -s RS OS nd de à Te me ADS sit me raremt. glabres. Feuilles entières membrana- . lcées. Fieurs géminées ou fasciculées en sortes d'ombelles, longuemt. tubuleuses, à 5 lobes courts. Calice brièvemt. 5-fide. Fruit bacci- _ Worme. Inclus: Chænesthes, Cleochroma. | 15 espèces de l’Amér. tropicale occident. | LT ealycinum Benth. — Bor. REG. 31, t. 20 verso. ISyn.: Cleochroma ealycina Miers.|] — Guyane et Colombie. — Flles. blanchâtres en dessus, jaunâtres en dessous. Calice grand, renflé à la base; corolle longuemt. tubuleuse, à limbe très court, 5-denté. I. coccineum Scheidw. Filles. oblongues, on- dulées, longuemt. acuminées. Fleurs fasciculées, Loccinées. Eté-automne. L fuchsioides Miers. [Syn.: Chæœnesthes Mers; Lycium H. B. K., PL. æquin. t. 42; Hook. Bor, MAG. 4149.] — Colombie et Ecua- F Hor. — Rameaux sillonnés-anguleux, glabres; ramilles pubérulentes. Flles. pétiolées, entières, itténuées en coin à la base. Fleurs coccinées, onguemt. tubuleuses, en ombelles extra-axil- aires. L.gesnerioides Miers.[Syn. : Chæsnesthes Miers; ycium H. B. K.] Nlle.-Grenade, Pérou. — Rameaux tomenteux blanchâtres; flles. rvales aiguës, presque glabres en dessus, pu- érulentes en dessous. Corolle tubuleuse, oran- ee, pubescente. L. lanceolatum Miers.[Syn. : Chænesthes Miers. 07. Mac. 4338; Fr. pes Serres, IV, 309. Nlle.-Grenade, Colombie, Ecuador. — Ra- éaux couverts d’un duvet blanchâtre subfer- | 'nÉR - : + É-. — = , rope centrale, orientalis Willd., du Caucase, |squarrosa L., de l'Europe mérid., et Vaillantii | IOCHROMA Benth. (Solanées.) Arbres ou ar-| brisseaux inermes, plus: ou moins tomenteux, | 699 — IONOPSIS. rugineux. Filles. lancéolées acuminées, tomen- teuses en dessous. Ombelles multiflores ; corolle: coccinée; anthères presque exsertes. I. tetradynamum Dunal. Probablemt. variété de l’espèce suivante, dont elle diffère par sa corolle plus longue, d'un bleu violacé, à limbe:- moins étalé, à peine lobé; par ses feuilles blanchâtres et ses étamines inégales (tétrady-- names). I. tubulosum Benth. (Fig. 497.) — Bor. Rec. 31, t. 20 ; FL. pes Serkes, I, t. 22. — [Syn. :. Habrothamnus cyaneus Lindi.] — Pérou. — Ra- meaux tomenteux blanchâtres. Filles. verdâtres,. ovales oblongues, acuminées. Fleurs fasciculées. par 6-8, violet foncé, à limbe 5-denté. On cultive encore I. aurantiacum Lind]. et. I. Regeli Planch. Ces plantes, indifférentes sur la nature du sol, se montrent en pleine terre dans toute leur beauté. Rustiques dans la région de l’Oranger. | Serre tempérée sous climat parisien. Boutures. de rameaux très aoûtés. J+-D: IONOPSIDIUM Rchb. (Crucifères.) Genre ren- fermant 2 espèces, l’une de Portugal, l’autre. | de Sicile et d'Algérie. Herbes très petites, annuelles, glabres, à petites fleurs violacées, blanches ou carnées, solitaires sur des pédon- cules uniflores dans l’I acaule Rchb. (Cochle- aria acaulis Desf.), BorT. REG. 32, 51; FL. D. S. 4, 389 ; BELG. HORT. 3, 21 ; R. H. 1856, p. 351, du Portugal; fl en grappes et munies de. bractées dans l’Z. albiflorum Durieu, ExpL. ALG. t. 72; siliques comprimées, oblongues, à valves subcarénées, renfermant 2-3 graines. rugueuses. L'I. acaule, fréquemment cultivé, est une-: très petite plante haute de 7-8 em. au plus, qui fait de magnifiques potées émaillées de petites. fleurettes cachant entièrement le feuillage ;. semer en terrines en août-septembre, repiquer en pots placés sous chassis ou en serre froide, très près du vitrage. Floraison hivernale. J:0 _.JONOPSIS Kunth. (Orchidées - Vandées.} [de tov, violette, et ob!c, apparence, allusion à la. forme de la fleur.) Herbe épiphyte, naine; tige très courte, non pseudo-bulbeuse; feuilles. étroites, coriaces, peu nombreuses, distiques. Grappes grêles, à fleurs peu serrées, médiocres. et longuement pédicellées. Sépales dressés, plus petits que les pétales, les latéraux soudés à leur base en forme de sac au dessous du la- belle. Pétales dressés, puis récurvés. Labelle plus grand que les pétales, parallèle à la co- lonne, entier, à peu près obcordiforme, fixé: à la base de la colonne. et muni de 2-4 callosités. à sa base rétrécie et formant onglet. Colonne non ailée; clinandre incliné en avant, et ter- miné par un rostellum canaliculé contenant la glande et le rétinacle du pollinaire. Anthère rostrée, incombante, uniloculaire ; pollinies 2. fendues en arrière, fixées à un rétinacle mem- braneux, attaché lui-même au rostellum par une glande visqueuse comme dans les gen- res Oncidium, Odontoglossum, Brassia, etc. En- viron 10 espèces décrites, habitant l'Amérique tropicale, du Brésil au Mexique. Les plus ré- pandues en culture sont : ,; JONOPSIS. — I. paniculata Lindley, — Bot. Rec. sub t. 1904 ; Bor. Mac. t. 5541; FL. sERREs, t. 2333 — Grappes relativement longues et érigées de fleurs médiocres, blanches, à labelle échancré et portant une tache violette à son centre. Brésil. I. utricularioides Lindley. — CoLLECTANEA BOTANIGA, t. 89; BorT. Rec. t. 1904. [Syn.: I. tenera Lindley.] — Espèce très voisine de la précédente, à fleurs plus petites et plus pâles, d'une très longue durée. Les Inopsissont extrêmement florifères ; on les cultive en serre chaude, sur bûche, avec très peu de compost de sphagnum et de fibres au collet de la plante; près du verre, mais à l’abri des rayons directs du soleil, Ach. F, IPOMÆA L. (incl.: Convolvulus p. p., Ca- lonyction, Exogonium, Quamoclit, Mina, Pharbi- tis, Batatas.) (Convolvulacées.) Herbes volu- biles, rampantes ou presque dressées, glabres ou tomenteuses, annuelles ou vivaces, à souche Fig. 497. — IOCHROMA TUBULOSUM Benth. fréquemment tubéreuse; feuilles alternes, en- tièfes, lobées, palmées ou pinnées; pédoncules axillaires, uniflores ou pluriflores, disposés en cymes ou en panicule; fleurs pourpres, violacées, carminées, roses, bleues, blanches ou jaunes, élé- gantes; sépales égaux ou inégaux; corolle hy- pocratériforme, infundibuliforme ou campanu- lée, à limbe marqué de 5 plis, et souvent de 5 angles, plus ou moins 5-fide ; étamines exsertes ou incluses, souvent inégales, à filets filiformes, dilatés à la base et souvent poilus; ovaire 2-4- loculaire, avec 4 ovules, ou 3-loculaire, avec 6 ovules; capsule globuleuse où ovoïde, membra- neuse, rarement un peu charnue, s’ouvrant par 4 ou 2 valves à partir du sommet, ou bien operculée, ou bien à rupture irrégulière; 4-6 graines, glabres, pubescentes ou soyeuses-ve- lues. Plus de 400 espèces des régions chaudes du globe, rares dans les régions tempérées nord 700 et sud, nulles en Europe; une seule dans l'Asie russe. Va — IPOMÆA. Les espèces du genre Zpomæa peuvent êtr disposées comme suit : 10 Corolle hypocratériforme ; étamines exserte Calonyction bona-nox L. — Amér. mérid — B. M. 752; B.R. 889. — 3 m.; flles. cordi formes aiguës; fl. larges, violet-satiné, s’épa. nouissant la nuit. Exogonium Purga Choisy. — Mexique. — B M. 4280. — Flles. cordées acuminées, très en: tières ; pédoncules 2-3 flores ;limbe à lobes 0b* tus, pourpre-rouge. C’est le Jalap des pharma cies, Quamoclit coccinea I, — Caroline, Cuba: À — B. M. 221. — 1 m ; files. cordiformes aiguës fl. coccinées ou jaunes (Q. iuteola Desf.), odo-+ rantes. Fig, 498. — MINA LOBATA Llav. et Lex. Q. sanguinea Ker. — Amér. mérid. — B.R.. 9; B. M. 1769. — Files. amples, cordées, has-\ tées, 8-9 lobées; fl. en cymes, rouge sang. | Q. vulgaris Choisy. (Ipomæa Quamoclit L.) = \ Indes orient. et Amér. mérid — B. M. 244 — 4 1 m.; grêle; files. en lanières linéaires ; fl. écar- late vif, blanches ou roses. Mina lobata Llav. et Lex. [Syn. : Zpomæa wer- sicolor.] (Fig. 498.) — Mexique. — B:R. 1842, | t. 24. — 4-5 m.; files. cordiformes, entières; fi. | jaune-orangé, en longues grappes frifurquées | sortant bien du feuillage. DE | 20 Corolle infundibuliforme ou campanulée; W étamines incluses. Pharbitis hederacea Choisy. — Amér. sept. — B.R. 85. — Flles. 3-5 lobées; fl. azuréess à | gorge blanche. : P, hispida Ch. (Convolvulus purpureus L:) Wo- £ lubilis; all.: Winde. — Amér. mérid. — B:M L 113, 1005, 1682, 5720 (v. limbata). — 3-4; velu-hispide; files. cordées; fl. larges, de 0: F7 IPOMÆA. - Horis variant du blanc au bleu en passant par — le rouge, le violet, quelquefois panachées ou _bordées. P Learii Lindl. — Mexique, Ceylan. — B.R. 1841. t. 56; B. M. 3998. — Files. cordées, à 3 fo- ioles, velues soyeuses en dessous; corolle très large, campanulée, pourpre bleuâtre; cymes multifiores, lâches. IP Nil Ch. — Amér. mér. — B. M. 188. — Flles cordées trilobées ; fleurs bleu d'azur, por- tées par des pédoncules 2-3 flores. | Batatas. Voir Patate. | Ipomæa alatipes Hook. — Colombie. — Files. acuminées, à oreillettes très obtuses; pédoncules | 1-4 flores, ailés; corolle large, couleur saumon. | lilacé. | I. bignonioides Lindl. — Cayenne. — B. M. Fig. 499. — IPOMÆA DIGITATA. l | Î | 2645. — Files. trilobées; pédoncules penchés, pluriflores ; corolle violet foncé, tubuleuse. L. digitata L. (Fig. 499.) — Régions trop. — Flles. à 7 lobes lancéolés obtus, glabres; co- “olle infundibuliforme, pourpre. | L filicaulis Blume. — Régions chaudes du Globe. — B. M. 5426. — Dressé; flles. linéaires oblongues, acuminées ; fl. blanches, à gorge pur- Durine, _ L Horsfalliæ Hook. lollande. D. M. .647. — Files. ‘digit (I. pendula Br.) — Nlle.- 2049:P. R:-032::EL.:.p;'$8. D ées, quinées, à folioles en- Jeres, ondulées ; fl. rose éclatant, en cymes di- ‘hotomes ; var. alba, à fleurs blanches et à tige 'ouge pourpre. | L muricata Cav. — Mexique. — B. M. 4301. [ Flles. 5-lobées; fl. pourpres, solitaires et xillaires. I. bonariensis Hook. — B. M. 3665. — Files. | trilobées ; pédoncules 3-flores ; corolle pourpre- | 701 | — IRESINE. xique. — Glabre; files. cordées acuminées ; pé- doncules 3-4 flores, en grappe; fleurs épanouies d’un joli bleu purpurin. I. Robertsoni Hook. — Queensland. — B. M. 6952. — Velu; files. ovales, en cœur, entières, pubescentes; fl. superbes, solitaires, à corolle blanche, marquée de 5 rayons roses. I. paniculata Br. — Indes orient, — BR. 62. — Filles. à 5-7 lobes obtus ; fl. pourpres. Les Ipomæa, tels que nous les comprenons, sont des plantes de plein air, de serre tempérée ou même de serre chaude (section Ipomæa). Les espèces qui appartiennent aux anciens genres Pharbitis, Calonyction, Mina et Quamoclit, se multiplient de graines semées sur couche ou en place définitive (sous cloche ou à l’air libre); les Ipomæa proprement dits se propagent par boutures sous cloche et sur couche chaude ou dans l’eau. LR: Tpomopsis. Voir Gilia, Tpreau. Nom vulg. du Peuplier blane (Populus alba). Ipsea. Synonyme de Pachystoma. IRESINE L. (Amarantacées-Gomphrenées.) Plantes ornementales par leur feuillage ; tiges | dressées; filles. opposées, pétiolées, entières ou dentées ; fl. insignifiantes, en amples pani- cules à ramifications très grêles; anthères uniloculaires ; 2 stigmates subulés. Environ 18 | espèces, d'Amérique tropicale et subtropicale, | dont quelques-unes cultivées en grand, comme plantes de garnitures de corbeiles pendant la | belle saison. Les Iresine sont presque toujours désignées, et à tort,sous le nom d’Achyranthes, qui ne peut . | pas leur être appliqué. (Aucune des espèces du genre Achyranthes n’est cultivée pour l’or- nement; et leurs fleurs ont des étamines à an- thères biloculaires.) Les Alternanthera et les Telanthera sont très voisins des Zresine, mais leurs fleurs sont en capitules sessiles et axillaires, au lieu d’être en panicules très ramifiées. Par suite du mode d'emploi de ces plantes, les fleurs, déjà très | petites, sont rarement observées, ce qui contri- bue à la confusion des genres indiquée ci-dessus. I. Herbstii Hook. (Achyranthes Verschaffelti Ch. Lem.) — B. M. 5499; Izz. Horr. 1864, 109; FL. D». S. 1601. — Brésil — Tiges dressées, anguleuses,succulentes, colorées en rouge ; files. opposées, ovales, obtuses ou un peu échancrées au sommet, pourpre marron à la face supérieure, plus foncées à la face inférieure, ordinairement cloquées, et à nervures rose violacé. Var.: acuminata, Bois, AT. PL. Jann. t. 237 À ; files. non cloquées acuminées ; plante plus vigoureuse que le type. Var.: aureo-reticulata, Bois loc. cit. t. 237, B ; filles. rappelant celles du type, mais vertes au lieu d’être rouges, et nervures jaunes; pourrait bien être plus proche de la plante typique que celle qui à été décrite sous le nom d’'Z. Herbstii. I. Lindeni Van Houtte. — FL. D. SERRES, t. 1737. — Ecuador. — Files. oblongues lan- céolées, rouge sang foncé avec nervure mé- diane violacée. Outre ces 2 types, on cultive | L rubro-cœrulea Hook. — B. M. 3297. — Me- * encore I. Wallisis Ortg., GaRTENFL. 1878, 50, et IRESINE. diverses formes horticoles, notamment I. Co- Anesst. Les Iresine (Achyranthes des jardiniers, mais à tort) sont surtout employés pour les grandes mosaïques, et pour faire des bordures de cor- beilles et de massifs, à la facon des Coleus. On les multiplie de la même façon que les Alter- nanthera et que les Coleus (voir ces mots). J. G. IRIARTEA Ruiz et Pav. (Palmiers.) Palmiers | inermes, dressés, à stipe annelé, cylindrique ou ventru vers le milieu desahauteur, soutenu par un faisceau conique de racines épigées. Feuilles irrégulièrement penniséquées, à segments sub- trapézoïdaux-cunéiformes, souvent déchiquetés- -érodés. Pétioles canaliculés, à gaine allongée, cylindrique ; spadices naissant sous les feuilles ; spathes nombreuses 5 espèces de l'Amérique tropicale, On connaït dans les cultures: I. deltoidea Ruiz. et Pav. [Syn.: I. robusta Hort.] et I. gi- gantea Wendl. — K:RCHOVE, PAL. fig, 155. — Serre chaude très humide. TI. andicola Spreng. Voir Geroxylon. I. exorrhiza Mart. Voir Socratea. I. præmorsa Klotz. Voir Gatoblastus. I. setigera Mart. Voir Iriartella. JD IRIARTELLA H. Wendi. (Palmiers.) Palmiers -soyeux,àstipe bambusiforme, tomenteux, sobo- lifère, à cicatrices annulaires espacées, à ra- cines hypogées. Files. penniséquées à segments rhomboïdaux-cunéiformes, mordillés-érodés, pubescents en dessous. Pétiole soyeux, à gaine allongée cylindrique. Spadice long de 30-35 cm. à 5 spathes. 1 espèce des rives de l’Amazone. I. setigera Wendl. [Syn.: Jriartea setigera Mart., Pau. 39, t. 37.] Caractères du genre ; ‘serre chaude très humide. REX IRIDÉES. Famille de plantes Monocotylé- dones, voisine des Liliacées et des Amarylli- dées,; différant des premières par l'ovaire, in- fère au lieu d’être supère ; des secondes par les étamines au nombre de 3 au lieu de 6, la graine à albumenr corné au lieu d’être charnu. 3 tri- bus : Morées, Sisyrinchiées, Ixiées. IRIS EL. (incl.: Gynandriris. Hermodactylus, Evansia, Xiphion.) (lridées-Moréées.) AIL : -Scprwerthilie. Rhizome ou bulbe plein; tiges so- litaires ou fasciculées, simples ou rameuses: feuilles basilaires, linéaires ou larges, pliées en deux, distiques, les caulinaires peu nombreuses : fleurs plus ou moins nombreuses dansla spathe, rarement solitaires, plus ou moins pédicellées; segments du périanthe onguiculés, dressés, con- tractés à la base, connés en un tube ‘court ou assez allongé, les 3 extérieurs à limbe plus ou moins dilaté, étalé ou réfléchi, les 3 autres plus étroits, dressés, quelquefois peu marqués ; 3 éta- mines insérées à la base des segments exté- rieurs ; ovaire triloculaire à loges multiovu- lées ou uniloculaire (Hermodactylus) : 8 styles pétaloïdes; capsule oblongue, cylindrique, an- suleuse ou côtelée, triloculaire, excepté dans les Hermodactylus; graines globuleuses ou “aplaties-anguleuses par pression réciproque. Environ 160 espèces, répandues en Europe, dans le nord de l'Afrique, dans l’Asie tempérée et dans l'Amérique du nord. IRIS. 19 Iris à rhizomes. I. arenaria W.et K. — Hongrie et Russie, — | B. R. 549; Wazpsr. ET Kir. 57. — 8 à 10 cm files. linéaires; fl. jaune brillant, striées brun pourpre à l’onglet, au nombre de 1-2 su des hampes grêles et dressées. I, aurea Lindl. — Himalaya. — B. R. 33,59 — Filles. étroites, longues de 60 cm.; hampb | épaisse ; fl. jaune brillant, à segments externes ondulés aux bords. I. biflora L. — Europe méridionale. — B.M. 5806. — Files. étroites, glauques; spathe biflores fl. pourpre violacé; segments externes couvert de poils jaunâtres. | I. chamæiris Bertol. — Midi. — Rep. Lu 263. — Filles. peu nombreuses, vert pâle ; tige de 10 cm.; fl. solitaires, inodores; segmenti} externes jaunes, teintés et nerviés de brune barbus; segm. internes jaune pâle, ondulét! aux bords. L’I. olbiensis Hén. n’en es | qu'une variété à onglet blanc et pourpre. | I. cristata Ait. — Etats-Unis. — B. M. 4124 Rep. 111.76. — Tige très courte ; files. linéaires! fl. lilas pâle; segments externes à gorgehet crête jaunes. I. flavescens DC. — Midi et Asie occiden* tale. — B.R. 1545, 39; R:D. LIL. 375; SWEET FL. G. 2,56. — 1 m.; glauque et rameux infé-| rieurement; files. étroites; fl jaune citronw segm. externes à onglet nervié de brun pourpre I. florentina L. — Midi. — B. M. 273, 671% Reno. Lir.. 23; Rens. FL. G. 339. — Rhizome très odorant ; hampes de 1 m.. rameuses se] rieurement; fleurs odorantes, blanches, teintées! de bleu pâle, à‘onglet veiné de brun; segm: internes blancs. Il existe une variété blanc pur. I. fl. albicans. I. fœtidissima L., vulg. Gigot. — Europe Rev. Liz. 354; Excz. Bor. 596; Ron. Er 3471. — Tige de 60 cm., de même hauteur a les feuilles ; fl. violet pâle ou bleuâtres ; graines! rouges, très élégantes. Il existe une variété à feuilles panachées. un | I. fulva Muhl. — Etats-Unis. — B. M. 1496) Tige de 1 m., fourchue près de la base; filesh. étroites ; fl. brun fauve; segments externes carénés, veloutés, pubescents, I. germanica I. — Europe. — B. M. 6%; Rep. Liz. 309; Rens. Fr. G."958 Tige! atteignant 1 m. et fourchue, glauque; filles! glauques, peu nombreuses ; fleurs en grappes composées de 4-5, odorantes, violet-bleu. vei-! nées de brun sur l'onglet, marquées d'une, barbe jaune brillant; segments intérieurs lilas! plus ou moins foncé. } es C’est Iris des jardins, Iris d'Allemagne, Cul-{ |tivé en nombreuses variétés dont lé coloriswest! extrêmement variable. À I. Guldenstædtiana Lepech. — Sibérie. + Rev. Lis. 310; Roms. Ic. crir. 909. AI) blane pur ; segm. externes orangés à la 201964. les internes de même couleur et bordés de, jaune. ï I. hybrida Retz. — Obtenu dans les culture} et provenant probablement de l’I. squalensss-\ Rep. uir. 336. — Filles. pourpres à la base;"S68: 4 ments externes à sommet pourpre, blanc pur \ A a base, qui est veinée de pourpre; segm. in- ternes blanes ou lilacés. T japonica Thunb. (Fig. 500.) — Japon et { Chine. — (ris chinensis Curt.) — B. M. 3873; Byp. is. 192. — Panicule lâche occupant envi- lron les 2/3 de la tige; fl. lilas; segments externes - | ondulés et frangés, à crête pétaloïde, tachés au centre de blanc etdejaune ; segm.internes lilas. 1. Kæmpferi Sieb. (Fig. 01.) (I. lævigata F. et M.) — Japon et Sibérie. — B. M. 6132 ; B:R. 442, — Tige glauque ; files. étroites, vert pâle; f. solitaires, pourpres; segm. externes maculés dé jaune à la gorge. On possède de cette espèce de nombreuses formes. dont quelques-unes de toute beauté. très variées de coloris, et à fleurs atteignant jusqu'à 25 cm. Les variétés dites (doubles ne le sont qu’en apparence, par suite (de l'élargissement qu'ont subi les segments in- _|ternes. L. Lortetii Barbey. — Liban. — Bor. M. 7251. | — Filles. glauques, étroites ; fl. à segm. externes [lilacés, striés et maculés de brun; segm. in- ternes de même couleur. | I. luteseens Lamk. — Europe méridionale. — ….B. M. 2861; Roue. FL. G. 327. — Tige glauque, . Isimple; flles. étroites ; fl. jaune pâle, teintées de pourpre. | 1 Monnieri DC. — Crête. — Rep. Li. 256. . — Filles. fermes; À. odorantes, jaune citron, réunies en fascicules. 1. neglecta Hort. — Origine inconnue. — B. M. 2435. — Segm. externes lilas et striés sur fond blanc; segm. internes de même couleur, . {mais non striés. — Plante voisine de l’Z. ger- mamica et qui a fourni plusieurs variétés. » { I. ochroleuca L. — B. M. 61; Re». riz. 350. |— Filles. larges; tige de 1 m., épaisse; segm. - externes blancs sur les bords, jaune-orangé à la base, à onglet jaune supérieurement, vert sur I. pabularia Naud. — Kashmyr. — Filles. atteignant 80 em. de hauteur ; fl. pourpre li- lacé, à segm. externes maculés de jaune à la . gorge. — Sous le nom de Xrishum, on a conseillé la culture de cet Zris comme plante fourragère. Ce n’est probablement que l’Z. ensata Thunb. I. pallida Lamk. — Midi. — B. M. 685 ; Ren. LIL. 366; Rens. FL. G. 340. — Filles. étroites ; Hi. couleur de lilas ou pourpres ; segm. externes veinés de lilas sur blanc. L plicata Lamk. — Origine horticole probable. 5 B. M. 870. — Flles. glauques ; fl. odorantes ; esm. externes blancs au centre, veinés de lilas . faux bords et sur l'onglet; segm. internes lilas ux bords et à centre blanc pur. I. pseudo-acorus L. (vulg. Jris des marais). — Europe, Asie. — FL. D. 494; ExcL. B. 578; RED. ui. 235. — Filles. larges, glauques; fi. andes, inodores, jaune-orangé, plus foncées à la gorge. I pumila L. (vulg. Jris nain). — Midi. — B. 9; Rer. LIL. 261; Jaco. PL. AUSTR. 1, 1; SpacE, UITES 95. — 10 cm.; files. étroites, peu nom- reuses; fl. petites, solitaires, pourpre lilacé, leu brillant ou jaunes. LE sambucina L. — Europe, Asie mineure. — ile dos. | I. olbiensis. Voir I. chamæiris. IRIS. — 103 - IRIS. FL. G. 335. — Flles. larges; fl. à odeur de su- reau; segm. externes pourpre-vineux, les in- ternes jaunes, nuancés de pourpre. I. sibirica L. (I. pratensis Lamk.) — Europe, Sibérie. — B. M. 1163; Rep. Li. 239, 490, — Files. linéaires, côtelées ; fl. fasciculées, bleu-li- lacé; segm. externes à limbe veiné de violet. I squalens L. — Europe, Asie. — B. M. 787; Rous. FL. G. 336. — Files. glauques, étroites; tige rameuse, élevée ; fl. fasciculées, sentant un peu le sureau; segm. externes poupre-lilacé supérieurement; les internes lilas et jaunes, I. Susiana L. (vulg. Zris deuil). — Orient. — B. M. 91; FL. D. S. 1067, 1068; Savi, FL. 1TaL: 9, 74. — Plante remarquable par sa grande fleur solitaire maculée et rayée de noir sur fond blanc et teintée de lilas; les segm. externes sont velus à la base de l’onglet et pourvus de poils noirs: les internes sont maculés, lilas et striés. I. tectorum Maxim. (I. éomiolopha Hance.) — B. M. 6118; FL. p. S. 22, 2282. — Japon. — FI. lilas brillant; segm. externes ondulés, lilas foncé sur lilas pâle, à limbe marqué d'une crête lilas et blanc. I. tuberosa L. (Hermodactylus tuberosus Sa- lisb.) — Midi. — B. M. 531; Re. Li. 48; FL. D. S. 1083; HERB. AMAT. 1. 58. — Souche tuber- culeuse ; fl. solitaires, à segm. externes pourpre livide concolore, à onglet verdâtre; spathe dé- passant souvent la fleur. I. unguicularis Poiret. (1. stylosa Desf.) — Algérie. — B. M. 5773. — Acaule; files. liné- aires; fl. odorantes, solitaires, lilas brillant; segm. externes carénés, jaunes, à gorge blanche striée de lilas. Il en existe plusieurs variétés. I. variegata L. — Europe orientale. — B. M. 16; Rep. LIL. 292. — FI. brun vineux dans le haut, à centre jaune veiné de brun; segm. in- ternes jaune citron. I. versicolor L. — Amérique du Nord. — B. M.21; Rep. Liz. 339. —. F1. pourpre vineux, fas- ciculées. 20 Iris à bulbes. I. alata Poiret. — Espagne, Algérie. — B.R. 22, 1876; Desr. FL. Arc. 6; Rep. LIL. 211. — Files. dressées, lancéolées ; fl, à tube cylindrique, pourprelilacé très brillant, à gorgejaune; spathe longue de 10 cm. I. caucasica Hoffm. — Caucase, Perse. — SWEET. FL. G. 255. — Tige très courte; files. falciformes; fl. inodores. solitaires, lilas pâle maculé de jaune ou jaunes bordées de bleu; stigmates larges, jaune pâle et crêtés. I. persica L — Asie mineure, Perse. — HER. AMAT. 1,48; PaxT. MG. 10,77. — Tige presque nulle ; files. linéaires, recourbées ; fl. à odeur de violette, violet pourpre ou lilas jaunâtre maculé de pourpre au sommet. I. reticulata Bieb. — Caucase. — B. M.5577; Rev. H. 1890, 133. — Flles. longues, linéaires ; fl. odorantes, pourpre violacé; segm. externes à carêne ponctuée de violetet marquée dans son milieu d’une ligne jaune. Espèce très variable d’ailleurs comme coloris. I. Sisyrinchium L.(Gynandriris Sisyrinchium -M°187; Reno. Liz. 338; Jaco. Vino. 2; Reus. | Parlat.) — Midi. — B. M. 1407, 6096; Cav. Ic. IRIS 193; Sinra. FL. Gr. 42, — Files. glauques, liné- aires, striées ; fl. bleu-lilacé, très fugaces ; segm. externes pourvus d’une ligne jaune à l'onglet; spathe à 2-3 valves membraneuses, 2-3 flores. I. xiphioides Ehrh. |vulg. Iris d'Angleterre). — Pyrénées. — B. M. 687; Rep. ir. 212; Ker- ner Horr. 313; HErg. AuarT. 3, 166. — Files, linéaires, canaliculées ; tige de 60 em. portant 2-3 fleurs; fl. sans tube, pourpre-lilacé; segm. externes à base maculée de poupre. On connait de nombreuses formes de cette plante, à coloris des plus variés. I. Xiphium L. (vulg. Iris d'Espagne). — Midi. — B. M. 686; Rep. ui. 337; HkRB. AMAT. 2,110. | — Tige 1-2 flore; fl. plus petites que dans l’J. xæiphioides; tube presque nul; segm. externes orbiculaires, pourpres au centre; segm. internes | pourpres et dressés. Cette plante a également produit plusieurs variétés. 500. — IRIS JAPONICA Thunb. Fig. # On cultive encore d’autres Iris et particu- lièrement des espèces d’origine asiatique intro-| duites depuis quelques années. Les Iris peuventse cultiver en pleineterre, hor- mis les I. Susiana et tuberosa, et quelques autres espèces bulbeuses, qu'il faut tenir sous châssis pendant l'hiver, sauf dans le Midi de la France. En général, ils sont robustes et ne craignent guère les variations de température. Ils de- mandent aussi pour fleurir à n'être transplantés que le plus rarement possible. On peut multi- plier à l’automne les espèces à rhizomes en di- visant les touffes; les espèces bulbeuses se pro- pagent en détachant les cayeux qui fleurissent habituellement dès ja seconde année. Le semis donne également, pour toutes les espèces d’Iris capables de fournir des graines, de bons résul- tats, mais la floraison n’a guère lieu avant la quatrième ou la cinquième année. ER l’aide de puits, d’où on l'élève dans des réser-W. mettant l'adaptation de batteries d'arrosage} # LL] IRVINGIA. L 4 IRRIGATIONS. En horticulture, les rriga tions ont pour objet l’arrosage en grand du 80] elles s'appliquent surtout aux cultures pota gères et maraichères, et parfois aussi aux cul tures d’arbres fruitiers et d'ornement. C’est principalement dans les régions chaude du midi et de l'Algérie que les irrigations som employées et rendent de signalés services au! cultivateurs. Dans ces localités. elles fournissen” aux plantes l'humidité qui leur est absolumen” nécessaire pour croitre et se développer. En prévision de cette importante opératior on conçoit qu'il y ait tout intérêt à établir Len cultures dans le voisinage soit de sources, soi de cours d’eau, dont le captage ou la dérivatioi permettront les irrigations dans les meilleure! conditions possibles. (l Pour l'exécution, on procède au nivellemen“ du sol qui est alors sillonné de rigoles à des dis! tances plus ou moins grandes, suivant les cul tures adoptées, et dans lesquelles l’eau peu! Fig. 501. — IRIS KÆMPFERI Sieb. circuler lentement. Dans le midi, il y a aWan- tage que le pied des végétaux ne trempe pas dans l’eau et que les irrigations se fassent par | imbibition progressive du sol. À Sous les climats plus septentrionaux et dans4 les maraicheries des environs de Paris notam-4. ment, l'irrigation du sol se pratique d'une autre, manière. L'eau est tirée du sein de la terre à! voirs plus ou moins spacieux. De là, elle est; distribuée dans des tuyaux de grès ou de fonte, aboutissant soit à des tonneaux enterrés dans le sol, soit à des bouches d’eau spéciales per: Dans le premier cas, l’eau est épandue surlesh. végétaux avec les arrosoirs, dans le second | avec la lance. Ch Gr. | IRVINGIA gabonensis H. Bn. Arbre de la fa- [ mille. des Simarubées, tribu des Picrammiées, 4 PU | h er PV UC re com Le À D 'Y nv - Ismene. Voir Hymenocallis. | | 1S0LOMA Benth. (incl. : IRVINGIA esgraines Dika. cu aria. Voir Botrytis. ISATIS tinctoria L. Nom latin du Pastel, Jante de la famille duquel on extrait le beurre et le pain nte bleue. ie. Synonyme de Ghrysanthemum. ISOLEPIS R Br. (Cypéracées-Scirpées omme genre distinct. 705 naire de l'Afrique tropicale occidentale, et. des Crucifères, autrefois | ultivée pour l'extraction d'une matière colo- en | points rouges. ) Le | ventre Jsolepis, maintenant réuni aux Scirpus et | Fe Ficinia, peut à la rigueur être conserve. | Il est formé de plantes erbacées, généralement grêles, à épillets au, ISOPOGON. I. picta Benth. (Fig. 502.) — Mexique. — B. M. 4431 ; FL. D. S. 586: — Tiges poilues, dres- sées, hautes de 50 em. ; feuilles cordiformes, opposées ou ternées, tachetées de macules blanches ; fl. rouge en dessus, jaunes en dessous, à lobes supérieurs au nombre de deux, colorés en rouge, les 3 inférieurs jaunes, parsemés de I. pardina L. et PI. (Tydæa.) — Nlle.-Gre- nade. — ILL. HorT. 152. — Fleurs écarlates, à limbe blanc, pointillé et marqué de lignes noires ; gorge jaune. I. Warscewiczii Regel. (Sciadocalyx.) — Nlle.- Grenade. — B. M. 4843; FL. D». S. 941. — Sto- lonifère, villeux, hérissé ; files. opposées, plus ombre de 1-3, petits et sessiles, quelquefois | ou moins cordiformes, crénelées ; ombelles axil- bus élevées et à inflorescence composée. La | ractée inférieure est dressée et continue la ige; elle dépasse souvent l'inflorescence qui! araît latérale. Rex Les Isolepis se distinguent des Scirpus prin-| tipalement par l'absence de soies hypogynes. | On cultive fréquemment l'I. gracilis Nees. (Fi- | inia gracilis Schrad.), petite plante de l'Inde, | jui forme un gazon tres fin Souvent utilisé | jour garnir les suspensions et les corbeilles. Multiplication par division des pieds. P. H. Gesnera p. p.; Achi- lenes p. p.; Zydæa DC.; Sciadocalyx Regel; | Kœhleria Regel; Moussonia Regel.) (Gesnéra-| ées.) Genre très voisin des (resnera, dont il se| ‘istingue par le rhizome non tubéreux, par les | y= postérieures du disque distinctes, par | > stigmate plus dilaté ou bilobé, par la corolle ! gorge habituellement resserrée, à 9 lobes ré- ‘uliers. Di : | Environ 60 espèces, de l'Amérique tropicale | \ccidentale, du Pérou et de la Bolivie jusqu'au Texique. À | | I. amabilis PL. et Lind. — Nile.-Grenade. — ÿ. M. 4999; Fc. D. S. 1070; ILL. HORT. 160. — 'oilu, laineux ; feuilles ovales, acuminées, rou- \eâtres en dessous; fl. rose carminé, à tube plus âle, marquées d’un réseau. . I. elongata H. B. K. — Amér. mér. — B. M. 725. — Fruticuleux, élevé, rameux ; files. op- ‘osées, lancéolées, ovales, acuminées, pubes- entes en dessus, tomenteuses à la face infé- æ* : ombelles axillaires, 4-flores ; corolle ve- 1e, écarlate. | I. digitaliflora L. et André. (Sciadocalyx.) — Île.-Grenade. — ILc. norT. 1870, pl. XVII — ouvert de longs poils blancs; panicule de eurs qui rappellent la Digitale; tube blanc, sinté de rose; limbe ponctué de pourpre. Avec I. pardina L. et PL. a donné le S. Lueiani ndré, Izz. norr. 1874, pl. 183. | I. magnifica Dene. — FL. ». S. 1013. — Nlle.- | renade. — Tiges colorées, pointillées de ane sur un fond carmin; files. rougeâtres à la ce inférieure, ovales acuminées ; fl carmi- es, réticulées. I. mollis H. B. K. — Nlle.-Grenade. — B. M. 15. — Rhizome écailleux; files. opposées, ales, acuminées, velues en dessus, soyeuses 1 dessous; fleurs pédicellées, en ombelles 3-5 res ; corolle tubuleuse, rouge, à limbe marqué taches orangées. DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. E 4 laires, 3-6 flores ; corolle velue, écarlate, à tube jaune à la base, à lobes jaunes ou jaune-ver- dâtre, ponctués de rouge et de brun. Culture des Gesneru. Isoloma J. Sm. Voir Lindsaya. EE Fig. 502. — ISOLOMA PICTA Benth. ISOPLEXIS Lindl. (Scrophularinées-Digita- lées.) Arbustes à feuilles alternes, entières, per- sistantes; fleurs jaunes, en grappe dense au som- met des rameaux; calice à 5 divisions imbri- quées; corolle incurvée, à tube ventru; limbe dressé-étalé, bilabié; la lèvre supérieure émar- ginée, dépassant la lèvre antérieure; 4 étamines didynames, ascendantes; stylebilobéau sommet; ovules nombreux; capsule à déhiscence septi- cide. 2 espèces originaires des Canaries: ZI. cana- riensis Lindl., à fleurs jaune d’or, et Sceptrum Steud., à fl. brun jaunâtre. Le genre Zsoplexis est très voisin des Digitales et devrait pro- bablement y être réuni. Serre froide; boutures de rameaux mi-aoûtés sous cloche et au prin- temps. £ PE ISOPOGON R. Br. (Protéacées-Protéées.) Ar- 45 ISOPOGON. — bustes à feuilles rigides, coriaces; fleurs soli- taires à l’aisselle d’une bractée, formant des ca- pitules ou des épis serrés de forme variable ; écailles imbriquées, caduques ; bractées invo- lucrales persistant longtemps; fleurs herma- phrodites, régulières ; périanthe grêle, fendu circulairement après l’anthèse, à partie supé- rieure caduque, à segments linéaires, à partie inférieure persistante sur le fruiten se fendant ou caduque à la fin; anthères élargies; ovaire sessile ; style dilaté ou claviforme ; stigmate petit, terminal; un seul ovule inséré latéra- lement près du sommet ; le fruit est une noix velue ou chevelue, ovoïde-conique, à peine comprimée, non ailée. 30 espèces, toutes australiennes. I. anemonifolius Knight. — B. M. 697 ; Lopo. Ca. 1837, — FI. jaunes, poilues au sommet, en cônes globuleux, terminaux ; files. pinnatifides, à segments linéaires. I. attenuatus R. Br. — B. M. 4372. — FI. jaune pâle à limbe velu, à tube glabre, en cônes terminaux ou axillaires; files. pétiolées, ob- longues ou linéaires, acuminées ou crochues. I. Baxteri R. Br. — B. M. 3539. — F1. roses. très velues; filles. entières ou lobées. I. cuneatus R. Br. — B. M. 3421. — F1. pourpre pâle, glabres ou légèrement poilues; files. très variables, entières. I. roseus Lindl. — B. M. 4037. — FI. roses, glabres, avec quelques poils au sommet; files. ternées ou pinnées. On cultive encore les I. formosus, longifolius, axæillaris, sphærocephalus, etc. Culture et multiplication des Protea. Pate ISOPYRUM L.,, Jsopyre. (Renonculacées.) Plantes annuelles ou vivaces, à souche grêle et | fibreuse; à sépales coiorés et caducs; pétales 5, très petits, tubuleux à la base et terminés en languette; carpelles 1-3, petits, sessiles, à bec subulé, Environ 17 espèces, appartenant aux régions froides et tempérées de l'hémisphère boréal. I. thalictroides L. — JAco. FL. AusTR. 2, 105; RcHg. FL. GERM. 4, 118. — Europe méridionale. — Petite plante vivace et glabre, à souche tra- çante et fibreuse; tige de 20 à 25 cm., grêle; feuilles ressemblant à celles des Ancolies, mais plus petites ; fleurs blanches, délicates, solitaires, réunies par 4-6 en une petite panicule. Mars- avril. On cultive aussi le I. grandiflorum Fisch., de la Sibérie. Sol caillouteux, poreux; mi-ombre. Multipli- cation par division ou semis. H. C. ISOSOMA. Genre d'Hyménoptères de la fa- mille des Chalcididæ, caractérisé par des an- tennes velues, filiformes et en massue, compo- sées de onze articles chez Les mâles et de douze chez les femelles. La tête est de grosseur moyenne; les palpes maxillaires ont quatre ar- ticles; l’abdomen est cylindrique. Les Chalci- didæ auxquels appartient le genre Zsosoma, sont des insectes entomophages. Cependant quelques représentants de cette famille sont signalés comme phytophages. L'un d'eux, l’Isosoma or- chidearum Westw. ou «mouche des Orchidées», 706 D L attaque les Catileya. Cette espèce est noire; e. mesure quelques millimètres de longueur; lesa tennes du mâle et de la femelle sont très dif rentes, de même que la forme de l’abdomen, «! est beaucoup plus ovoïde chez le premier. Le larves détruisent les bourgeons floraux et # taquent aussi les tiges et les feuilles. | On préconise, pour détruire ces larves, del atteindre dans leur retraite au moyen d’une # guille très fine. Par cette méthode, on tue larves sans qu'il soit nécessaire de les extrai j . Ta) ISOSTEMONE. On désigne sous ce qualifica, les fleurs dans lesquelles les étamines sont * même nombre que les sépales ou les pétales.. ISOTOMA Lindi. (Lobéliacées.) Plantes he bacées, à files. alternes, tantôt entières, tantôt grosses dents ou même pinnatifides. Fleu axillaires ou disposées en grappe termina présentant: calice en entonnoir, à 5 division corolle à tube cylindrique terminé par un lim” b-fide, à divisions à peu près égales. 8 espèces de l'Australie et des Antilles. I. axillaris Lindl. -- B. R. 964; Lonp. C4 1528. — [Syn. : I. senecioides DC.; Lobelia sen cioides Sims., B. M. 2702.] — Australie. — R' mifications étalées, puis dressées. Filles. a! ternes, irrégulièrement pinnatifides. Fleurs ax! laires, d’un beau bleu à l’intérieur, blanches e: térieurement, à long tube et à pédicelle dress plus long que les feuilles. Plante rameuse, formant de jolies touffs propres à former des bordures, à orner les rl cailles, etc. Û | I. longiflora Presl. [Syn.: Hippobroma long! flora G. Don.; Lobelia Willd.] — Jaco. H. Vin t. 27; B. Rec. t. 1200. — Antilles. — Plante pi bescente, herbacée, rameuse, à files. lancéolét aiguës, dentées. Pédicelle égalant la feuille fil rale. Corolle à tube très long. On cultive encore : I. Browni G. Don. Sal) Lobelia hypocrateriformis Brown., B. Mac. 807% |et I. petræa F. Müll., de l'Australie. Je | ITEA L. (Saxifragées-Escalloniées.) Arbri seaux à flles. alternes, pétiolées, sans stipu les; fleurs en grappes simples, terminales | axillaires, allongées ; calice adné avec l'ovai à sa base ; pétales 5, périgynes, linéaires, éti lés, dressés ou réfléchis, petits, blancs; 3éte. mines dressées., insérées sous le rebord d disque périgyne; ovaire supère ou sem supère, biloculaire, contenant peu ou beaucou d’ovules; capsule supère, marquée de deu sillons longitudinaux, polysperme. 5 espèces, de l'Amérique boréale-orientale, d Japon, de la Chine, de Java, de l'Himalaya: I. virginica L. — Etats-Unis. — B. M. 2409, Nouv. Dus. 6,9; Lam. Encvor. 147%. — Elles oblongues, aiguës, dentées; grappes de fleu | blanches, terminales. P .E. | IULE (Zulus). Genre de Myriapodes de loxdr, des Chilognathes (voir ce mot). Le genre Jule type de la famille des Iulides, est caractérisé pal un corps allongé, sub-cylindrique, formé de plu de cinquante anneaux. Le premier anneau Sl, distingue par une plus grande dimension €, constitue la tête, munie de deux courtes gen) nes; il porte des amas de points oculaire IULE. ( 1 LE 1 D | IULE. Les pièces bueçales sont disposées pour la … dépourvus d’appendices locomoteurs. L’anneau - inal est recourbé. Ces animaux sont répandus “ur tout le globe. On les trouve sur le sol, Jans les lieux humides, sous les pierres, dans … «es rochers. Au moindre danger, ils s’enroulent n spirale, la tête repliée au centre. | Julus sabulosus L. (Fig. 503.) Très commun en lrance, pénètre dans les pots de fleurs et ronge | e collet des racines. + | Un autre Iulide, dont on à fait un genre spé- “ al caractérisé par l’absence des yeux, est le “ Slaniulus guttulatus, ou oles et horticoles; enfin, il rentre en France, à ’amnistie générale. _ Auteur et publiciste infatigable; depuis la Revue agricole et industrielle de la Côte-d'or, de ‘ Feuille du Village, fondée en 1849, jusqu’à a Gazette du Village, qui a reçu ses dernières Spirations, à combien de journaux périodiques l'a-t-il pas collaboré (par exemple Le Siècle); ù combien il en a dirigé, tels que le Bulletin des Vonférences dans le Luxembourg belge, la Feuille lu cultivateur. le Journal de la Ferme et des Maisons de Campagne, Les Chroniques de l’agri- uliure et de l'horticulture ? | Et quelle importante collection de volumes: /auseries sur l’agricult. et l'horticult.; Engrais Lt amendements; Dictionnaire d'agriculture pra- que; Conseils à la jeune fermière; Les arbres ruters; L'art de produire des bonnes graines ; es Choux; Le Jardin potager; Le Jardin de imstituteur; Les veillées de la ferme de Tourne- ride; Conférences sur le jardinage et les arbres uitiers; Traité des graines de la grande et de : petite culture; Petite Ecole d'agriculture ; isciculture et culture des eaux; Les cultures laraichères pendant le siège de Paris 1870-1871; e Livre de la Ferme et des maisons de campagne ; î 723 — JUBÆA. Toutes ses œuvres, devenues promptement populaires, marquées au coin de la science et de la pratique, sont écrites d’un style imagé, pittoresque, aimé du paysan, tenant le lecteur en garde contre les faiseurs et les routiniers. Pierre Joigneaux à toujours aimé les faibles et les travailleurs; il a payé de sa personne la franchise et l'indépendance de ses opinions pa- triotiques et humanitaires. Ch. B. Jolibois. Nom vulgaire du Daphne Mezereum. Jonc. Voir Liens pour attacher les plantes Jonc de la passion. Nom vulgaire des Typha. Jonc-fleuri. Voir Butomus. | JONCÉES. Famille de plantes Monocotylé- dones, voisines des Liliacées, dont elles diffèrent principalement par leur périanthe scarieux, leurs graines à testa membraneux et à radicule épaisse, rapprochée du hile. Les tiges sont nues ou portent des feuilles graminiformes, planes, canaliculées ou cylindriques. Les fleurs, her- maphrodites ou unisexuées par avortement, ont le périanthe petit, à 6 divisions. Les étamines, au nombre de 3-6, sont insérées à la base des divisions du périanthe et plus rarement hypo- gynes. L’ovaire estsupère, à une ou trois loges, contenant chacune 3 ou un grand nombre d’o- vules. Le style est simple, surmonté de 3 stig- mates. Le fruit est une capsule. JONCTIONS. Se dit de l'endroit où deux choses se joignent. En horticulture, ce terme s'applique surtout aux douilles en cuivre qui servent à relier les batteries d'arrosage. (Voir ce mot.) Celles-ci, constituées par un assemblage de tuyaux en zinc d’une longueur de 2 m., avec des bouts de tuyaux en cuir longs de 28 cm. forment à l’endroit où chacune de ces longueurs viennent s’emboiter, autant de points de Jonc- tion. On donne aussi ce nom aux raccords de ces batteries lorsqu'ils sont assemblés Ch. Gr. Jonquille. Nom français du Narcissus Jonquilla. Joubarbe. Nom français des Sempervivum. JUANULLOA Ruiz et Pav. (Solanées.) Ar- brisseaux dressés ou épiphytes.souvent sarmen- teux, glabres ou tomenteux. Files. très entières, coriaces. Calice coloré, tubuleux ou campanulé, à à divisions. Corolle tubuleuse, contractée à la gorge, à limbe petit, 5-lobé. 5 étamines à filets velus à la base; fruit bacciforme. 6 espèces de la Colombie, du Pérou.du Mexique. J. aurantiaca Ott. et Dietr. [Syn.: J. parasi- tica Hook. (non R. et Pav.), B. M. 4118; J. Hookeriana Miers.] — Mexique. — Arbrisseau à rameaux charnus, glabres; files. brièvemt. pétiolées, irrégulières, épaisses, obtuses, ellip- tiques lancéolées. Fleurs terminales; calice renflé, à 5 angles. Corolle cylindracée, jaune orangé ainsi que le calice. Terre légère. Boutures sous cloche.. Serre tempérée. “D: JUBÆA H. B. et K. (Palmiers-Cocoïnées.) Palmier dressé,inerme, àstipe atteignant 20 m., très gros (dépassant 4 m. de circonf.) et marqué de cicatrices fusiformes. Flles. penniséquées, à segments linéaires, pliés en toit; rachis arrondi sur le dos, aigu sur la face supérieure; pétiole élargi à la base, peu engainant. Spadice mo- noïque, sortant de l’aisselle des feuilles, sim- plemt. rameux, fastigié. Spathe fusiforme, ca- *. JUBÆA. _ rénée, atteignant 1 m.30 de longueur. Fruit comestible, jaune, de la grosseur d’une prune. (Inclus Mierococcos et Molinæa.) 1 esp. du Chili. J. spectabilis H. B. K. (Fig 509.) — Nov. Gex. I,t. 96; MarT. Pac. t.3; Le J'arpix, 1889, f. p. 102. — [Syn.: Cocos chilensis Molin.] Coquito. — Caractères du genre. Le tronc donne une sève sucrée dont on fait mélasse, sucre et boisson alcoolique. Noix oléagineuse. Rustique dans la région de l’Olivier; dans l’ouest avec abri. Croissance très lente, Fruc- tifie à Lisbonne. Craint l'humidité du sol. J. D. Judas tree. Nom anglais du Cercis sili- quastrum. Judenbart. Nom allemand du Saxifraga sar- mentosa. JUGLANDÉES. Famille de plantes Dicotylé- dones-Monochlamydées, comprenant des arbres en général de grandes dimensions, à feuilles composées, imparipennées, non stipulées. Les fleurs, monoïques, sont groupées: les mâles en châtons lâches, pendants; les femelles termi- Fig. 509. — JUBÆA SPECTABIL!IS H. B. K. nales, souvent peu nombreuses, quelquefois réynies en panicule avec les épis mâles. Les fleurs mâles sont adnées à une bractée-écaille: elles ont un périanthe à 3-6 lobes; 3 à 40 éta- mines à filets très courts et à anthères dressées, à loges adnées à un connectif prolongé au- dessus d'elles. Les fleurs femelles sont accom- pagnées de bractées de forme et de dimensions variées, elles sont souvent bibractéolées. Le périanthe, adné à l'ovaire, est libre seulement au sommet qui est quadridenté ou brièvement 4-lobé. L'ovaire est infère, uniloculaire, conte- nant un seul ovule orthotrope. Le style est court, il porte 2 stigmates frangés plumeux. Le fruit estune drupe dont la partie extérieure, peu charnue (brou', enveloppe un noyau conte- nant une graine prolongée à la base en 2-4 lobes, sans albumen, à embryon pourvu de cotylédons épais, charnus, oléagineux. C’est rarement un fruit sec, accompagné de bractées et de bractéoles caduques ou persistantes cons- tituant un involucre avec lequel il est adné à 724 JUGLANS. la base ou dans une plus ou moins gran partie de sa hauteur. JUGLANS Lin. Noyer; angl.: Walnut tree all.: Wallnussbaum. Genre d'arbres à # monoïques, Les mâles sur partie supérieure def pousses d’un an, en châtons cylindriques, com posées chacune d’une écaille bractéolée cor fondue avec un périgone de 2-6 divisions et d'u grand nombre d’étamines à filets très courts FI. femelles au sommet des jeunes rameaux! chacune formée d’un involucre 4-fide, soudé : un périgone à 3-4 divisions. Ovaire infère ad hérent, 1-ovulé, surmonté de 2 styles très courte! Stigmates 2, larges, papilleux. Fr. noix, mono sperme. entourée d’une enveloppe charnuw (brou), formée de l’involucre et du périgone de venus accrescents ; noyau ou noix à 2 valve” ligneuses, déhiscentes plus ou moins rugueuses! irrégulièremt. sillonnées. Graine grosse, à cotyn lédons féculents, huileux, 4 lobes au sommet es plus ou moins bosselés. Files. alternes, com» posées, caduques ; bourgeons extra-axillaire! par série linéaire de 3, le plus élevé étant Im principal ; moëlle brun-noirâtre contractée ei, disques régulièremt. espacés. Le genre com prend 6 ou 7 espèces, habitant les régions tem pérées de l’Europe, de l'Asie et de l'Amériqu! du Nord. Arbres à couvert épais, utilisén fruits comestibles, = — Leur bois est excellent, surtout celui del’espèct commune, pour l'ébénisterie et un gran nombre d’autres emplois. Beaux arbres d’orne. ment pour la plantation d’alignement ou isolé ment sur les pelouses | J. ailantifolià Hort. [Syn.: J. Sieboldianc Maxim. J. cinerea Lin.; J. cathartica Michx.! — B. M. t. 247. — Amérique sept 16959. =, Arbre pouvant atteindre 18à 24 m. sur 2 m.à 2 m. 70 de circonf., formant une tête anni] touffue. Filles. à environ 15 folioles lancéolées ou oblongues-lancéolées. sessiles, dentées, co! tonneuses en dessous. Fr. ovale oblong, Jon oœuemt. pédonculé, retréci au sommet, pubest cent visqueux ; noyau oblong, terminé par une! longue pointe raide et profondémt. anfractuosé, amande partagée par une épaisse cloisor) ligneuse au milieu. Ce Noyer abonde dans tou le Nord des Etats-Unis et dans le Bas-Canada Onl’appelle Butter Nut. c'est-à-dire Noix à beurre parce que l’amande est très huileuse. L’extrail aqueux de son écorce est employé comme pur, gatif. Bois rougeâtre, résistant bien aux alter natives de sécheresse et d'humidité. J. intermedia Hort. [Syn. : J. regia intermedic Cas. DC ; J. pyriformis Carr.; J. hybrida Hort.» — Rev. Horr. 1868, f. 4, 5, 7, 8; ‘Tue GARD! 1876, p. 565. — Origine hybride ? — Le port, et l'aspect rappellent le J. regia, mais filles: 4-5 paires de folioles ovales oblongues, à pétiole et rachis glabres. Fr. oblong ou ovoïde. lisse ou finemt chagriné; noyau ovoïde allongé, assez longuemt. mucroné et fortemt. anfractuose: Cloison ligneuse, comme dans le J. nigra: Arbre rappelant le J. regia par son aspect et le dE ni gra par son fruit. Passe pour être né dans les jardins de Trianon. | J. nigra Lin., Noyer noir d'Amérique; angl. s1h JUGLANS. Wainut. — Lux. IL. t. 780; Micxx. f. | M Ans. An: I, t. 1; N. D. IV, t. 48; W.| .B. IL t. 158. — Etats-Unis 1656. — Grand arbre de 30 à 45 m. de haut. sur 5 m.50 à9 m. de circonf., à cime ample, ovale ou ovale arron-| die. Ecorce gerçurée, noirâtre ; ramules grosses, “ pubescentes. Filles. à 13-17 folioles ovales- “ llancéolées, pointues, dentelées, légèremt. pu- “ tbescentes en dessous. Fr. globuleux, chagriné, … |ponctué. sur pédoncule court; noyau peu com-| » |primé, brusquemt. mucroné, finemt. et profon- “ démt. anfractuosé. Cloison interne ligneuse, “ (très épaisse ; amande comestible, à goût parti- | “ (culier. — Croît aux Etats-Unis, dans les Monts 4 tAlléghanys, sur sols meubles, frais, profonds. - Bois parfait violet passant au noir, recherché jpour l’ébénisterie même en Europe, où il enaïrrive de grandes quantités; résiste bien aux alternatives de sécheresse et d'humidité. Bois récieux aussi pour constructions civiles et na- vales. D'autre part, le N. d'Amérique est l’un de nos plus précieux arbres d’alignement. Son port est majestueux, sa croissance rapide; ilest. très rustique et son feuillage est propre, jamais attaqué par les insectes. Tout en donnant les. meilleurs résultats sur les sols frais, la vé- gétation estencore fort convenable sur ceux. secs, un peu profonds. J regia Lin. — N. D.IV, t. 47; Lux. Icc. t. 42%; Mascz. ATL. PL. FR. t. 295. — Europe orient, Asie. — Arbre dépassant raremt. 20 m. de haut., mais son tronc pouvant atteindre. 3-4 m.. et plus de grosseur, se partage bien- tôt en grosses branches pour former nne cime basse ample, touffue, étalée. L'écorce, blanchâtre, ‘reste longtemps lisse. Filles. 6-9 folioles, ovales | aiguës, entières ou sinuées, coriaces, glabres en dessous aux aisselles des nervures Fr. globu-| eux, lisse; noyau peu pointu, peu profondémt. . {sillonné; cloison interne mince, membraneuse, - non ligneuse ; amande blanche. — Sa patrie pri- mitive est actuellemt. considérée comme s’éten- dant depuis l’Europe tempérée orientale jus-| | ‘qu'au Japon, mais on ignore la date de son in- ‘troduction en Europe sud et occidentale où il est cultivé depuis fort longtemps Ce Noyer réus- | sit sur des terrains de nature très différente, | même peu profonds, grâce à ses nombreuses | . {racines superficielles, mais supporte mal l’état de massif. Ses fleurs sont très exposées à être. détruites par les gelées printanières, ainsi queses | Jeunes pousses, tandis que l’arbre lui-même peut résister à plus de 20 degrés de froid. La noix comestible se mange fraiche ou desséchée. Son huile, siccative, est propre à la consommation lorsqu'on l’obtient à froid et qu’elle est fraîche. Son bois est l’un des plus précieux pour l'é-| bénisterie, la saboterie, l’armurerie et la gai- nerie; son écorce, qui contient de l'acide tan- | nique, est employée en teinture et il en est de | même du brou de la noix. Le Noyerest souvent. planté en avenue ou isolément sur les grandes | pelouses ; il est aussi très souvent cultivé à la fois pour son fruit et pour son bois, notam-| ment dans la vallée de l'Isère et dans le Poitou. | Variétés. — dura, fruit à coque épaissie, très | dure, anguleuse, mucronée; elongata [Syn.:| Bartheriana.] Fruit très allongé, gros, coque | JUILLET. tendre; fructu minimo, fruit de la grosseur d’une grosse noisette ; keterophylla, feuilles à folioles les unes entières, les autres plus ou moins la- ciniées, noix petite, ellipsoïde ; /aciniata, ne diffère de la précédente qu’en ce que toutes ses folioles sont laciniées. longirostris, fruit curieu- semt. allongé en bec; macrocarpa[Syn.: maxima], noix à bijou, noix très grosse, utilisée par les bijoutiers pour écrins ; Mayotte, beau fruit de dessert. Parisienne. bon fruit de table; macro- phylla, curieuse variété à 1-3 folioles ; præpar- turiens [Syn.: fertilis], folioles 4-juguées, noix petites, nombreuses; racemosa [Syn.: N. à grappes], épis allongés, multiflores ; rugosa, feuilles coriaces, noix grosse, 6-7 em., ovale oblongue, très rugueuse, à coque épaisse ; sero- tina, N. tardif, N. de la St-Jean, var. ne fleu- rissant que vers la fin juin; tenera. fragilis, N. à coque tendre, N. mésange. facile à briser entre les doigts, amande d’excellent goût ; variété pour dessert et fabrication de l'huile. J. Sieboldiana Maxim. [Syn.: J. ailantifolia Hort.; J. mandschurica Miq.\ — LavaLL. ARB. Sec. t. 1-2. — Japon. — Petit arbre à cime étalée presque horizontalement; rameaux an- guleux, jaune châtain, couverts d’un épais to- mentum fauve. Files. à 6-7 paires de folioles elliptiques ou oblongues, à bords serrulés-ciliés, pubescentes, glanduleuses en dessous. Fruits ovales-arrondis, disposés par 15-20 sur un long | pédoncule commun, pendant; ces fruits, sessiles, tomenteux, fauves, visqueux ; coque épaisse, dure et peu striée; cloison subosseuse et lacuneuse ; amande incomplètemt. divisée par les cloisons. Croit au Japon dans les montagnes de Kiousiou. Introduit par Siebold. Espèce très belle comme feuillage et très rustique. J.Vilmoriniana Carr. — Orig. hybride ? — Ce Noyer a beaucoup de rapport avec Le J. enter- media ; il ressemble aussi comme aspect général ‘au J. regia, sauf que les folioles sont un peu plus petites tandis que les fruits sont analogues à ceux du J. nigra. Le sujet type, semé à Ver- rières en 1815,chez M. de Vilmorin, est un bel arbre de 25 m. de haut; les sujets issus de semis présentent une grande fixité. Cult. et Mult. — Les Noyers demandent en gé- néral des sols assez substantiels, et à part le J. nigra, ils supportent mal l’état de massif; c’est l'isolement qui leur convient. Mult. facile de semis. À cet effet, les noix récoltées à complète maturité sont conservées en stratification dans du sable frais, en cave, jusqu’au printemps, époque à laquelle on les sème en rigole, en les enterrant de 4-5 cm. Les variétés fruitières sont ordinairemt multipliées par greffe en couronne ou en flûte sur le Noyer commun, en temps de sève. On peut aussi greffer le Noyer en bifurca- tion. Le Noyer ne supporte pas la taille. Voir aussi Carya et Pterocarya. PME JUILLET (Travaux du mois de). — Potager. — Pendant ce mois, tous les semis se font en pleine terre, Semer toutes sortes de salades et fourni- tures, des Haricots pour manger en vert, des Carottes hâtives, des Pois et Fèves dans les en- droits où le blanc ne les prend pas en Sep- tembre; des Radis noirs, des Choux-fleurs d’au- tomne, Brocolis, Epinards, Navets, Pissenlits, JUILLET. Raiponce pour l'hiver, etc., c'est-à-dire tous les légumes dont le produit peut être obtenu en moins de quatre mois. À la fin du mois, semer aussi, pour passer l'hiver: des Poireaux. des Scorsonères, des Choux de Vaugirard et de Milan (1'e quinz.); de la Chicorée sauvage et améliorée; de l'Oignon blanc hâtif de Paris, etc. Soigner et tailler les Melons, Concombres, Aubergines et Tomates. Préparer les plants de Fraisiers à gros fruits, tels que Docteur Morère, Marguerite Lebreton,etc., pour leforçage. Butter le Céleri tous les quinze jours, pour en avoir constamment de prêt à La consommation. Mettre en place des plants de Chicorées, Scaroles. Lai- tues, Romaines, Choux de Bruxelles, Poireau d'hiver, etc. Récolter les graines au fur et à mesure de leur maturité. Arracher l’Ail et les Echalottes dès que les fanes sont desséchées, et les laisser plusieurs jours exposées au soleil. Jardin fruitier, pépinière. — Continuer les pincements et le palissage sur la Vigne et le Pêcher. Pincer aussi le Poirier, le Pommier et les autres espèces dont les bourgeons n’ont pas besoin d’être palissés. Au commencement du mois, terminer la greffe en approche pour gar- nir les vides sur les branches charpentières du Pêcher et de la Vigne. A la fin du mois, com- mencer l’effeuillage sur les Pêchers etles Vignes précoces, et l’écussonnage à œil dormant sur les sujets qui perdent rapidement leur sève, tels que : Pruniers, Aubépines, Pommiers paradis et Poiriers francs, surtout dans les terrains légers. Pratiquer l'incision annulaire sur la Vigne et la caprification sur les Figues, dans le but de hâter la maturation de ces fruits. Récolter: Fraises des 4 saisons, Figues, Ce- rises, Framboises, Groseilles à grappes et à maquereau; Prunes, Pêches Poires hâtives, et premiers Raisins. Jardin d'agrément, pépinière. — Ratisser les mauvaises herbes dans les chemins, arroser les plantes et les pelouses, tondre les haies d’or- nement, tuteurer les grandes plantes: tels sont les principaux et les plus dispendieux travaux du mois. Semer en place les plantes annuelles d'une croissance rapide, telles que: Agrostis élégant, Chrysanthème à carène; Julienne de Makon; Phlox de Drummond, etc., qui fleuriront encore en septembre-octobre. Semer en pépi- nière une quantité de plantes bisannuelles ou vivaces, comme: Ancolie des Jardins ; Digitales; Fraxinelle; Giroflée Quarantaine; Gypsophile; Lychnis Croix de Jérusalem; Mufliers ; Myoso- tis ; Œillets des fleuristes et de poëte; Pensées ; Phlox vivace ; Roses Trémières, Silènes,etc., etc. Terminer dans les premiers jours du mois, les semis de Primevères de Chine, Cinéraires hybrides et Calcéolaires hybrides herbacées, en terrines, sous châssis, en situation peu insolée. 726 Marcotter les Œillets et commencer le boutu- rage des Pélargoniums vers la fin du mois. Récolter les graines au fur et à mesure de la maturité Dans la pépinière, commencer le greffage en écusson à œil dormant des Lilas, Aubépines et Sorbiers, etc., et le bouturage mi-herbacé sous châssis, en plein soleil, sans air et sans ombre, JUIN ’ 1 mais en bassinant fréquemment, du Rosier, di Lierre, du Forsythia et de toutes les plante arbustives décoratives. 4 Serres, orangerie. — Arroser, aérer aussi lar sement que possible, ombrer quand le soleil es trop ardent, sont ce que les plantes restées el serre exigent indispensablement pendant «et mois. Quant aux végétaux en caisses ou en pots sortis des serres ou de l’orangerie pendant I# belle saison, ils n’exigent guère que des arro! sements et des bassinages jusqu'au mois pros chain, qui est l'époque normale du rempotage CES JUIN (Travaux du mois de). — Potager. — Sex mer en pleine terre des Haricots et des Pois di vers pour récolter en vert, des Choux d'York,de Milan, de Bruxelles, des Choux-fleurs hâtifs ef tardifs, des Epinards à l'ombre, des Fraisiere des quatre saisons, des Laitues pommées et des! Romaines d'été et d'automne, des Pissenlits, des, Poireaux, etc. Tailler les Aubergines, Melonsk Concombres et Tomates. Continuer la culture, du Champignon en cave. Planter les derniers! Melons sur couche sourde en ados et sous! cloches. Récolter : Artichauts, Pois, avec prés caution pour ne pas arracher une partie des. plantes, dernières Asperges, Haricots, Fèves des marais, Romaines, Laitues, etc. 2 Arroser de plus en plus abondamment à me- sure que la chaleur devient plus intense, Récolter vers la fin de ce mois les graines de Cerfeuil, de Mâches et de Navets. | Jardin fruitier, pépinière. — Pincer, ébour-b geonner, évriller, palisser et soufrer la Vignek avant la floraison. Pincer et palisser les branches! fruitières du Pêgher, surveiller les remplace- ments. Continuer les pincements sur le Poirier” et espèces analogues. Vers la fin du mois, ciseler! le raisin, éclaircir les pêches sur les espaliers.. et commencer le greffage en approche mi-her-\ bacé pour remplacer les branches fruitières qui pourraient manquer sur le Pêcher ou sur la Vigne. j! Dans la pépinière. entretenir la propreté. env sarclant et binant, veiller à ce que les arbres! se forment bien; accoler les bourgeons sur les onglets, les diriger et les maintenir sur les\ paisseaux au moyen de ligatures en paille as-" souplie et humidifiée ou en jonc. Jardin d'agrément, pépinière. — Continuer la 4 mise en place des plantes délicates, telles que: Achyranthes, Begonia, Caladium, Coleus, Dahlia, | Pelargonium, Petunia, Solanum, Verveines, ete. | qu'on n'aurait pu planter le mois précédent. Récolter les oignons de Safran d'automne, de Tulipes, de Jacinthes, les griffes d’Anémones | et de Renoncules et autres bulbes, tubercules W et rhizomes qui sont déjà mûrs et qui peuvent | être déplacés sans inconvénient. Procéder au semis en pépinière d'un bon nombre de plantes à bisannuelles ou vivaces, telles que : Campanules, Pâquerettes, Phlox vivaces, Pieds d’Alouette vivaces hybrides, etc. Semer aussi en terrines, W sous châssis, près du verre et à l’ombre : Bégo- nias tuberculeux, Calcéolaires herbacées et Oi- | néraires hybrides, Primevères de Chine, Bague- naudier d’Ethiopie, etc. Pailler et arroser les massifs, faucher les gazons, ratisser les allées, se ST ne 2 OT. …. UR JUIN. _ kuteurer les plantes grimpantes ou à grand dé- eloppement. Dans la pépinière, on peut greffer tous les Rosiers. en écusson à œil poussant, bien que l'opération à œil dormant soit de beaucoup pré- férable. per ge “ | Serres, orangerie. — Mettre en plein air les - {Azalées de l'Inde, et sous abris, claies ou toiles - légères, les Camellias, Dracænas, Araucarias, - Fougères et genres analogues. Cesser le chauf- fage dans les Serres, mouiller et ombrer, quand “ lle soleil est trop ardent, les plantes laissées dans ces locaux. Biner et pailler au besoin le sol des pots ou des caisses des végétaux mis _ (dehors. 1° Ch. Gr. s ! Jujubier. Nom français du Zizyphus Jujuba Lamk. | Julienne. Nom francais de l’Hesperis matro- … malis. | | Julienne de Mahon. Nom français du Malcol- mia maritima. ! JUNGUS L. (Joncées.) Genre comprenant de nombreuses espèces, sans intérêt pour l'Horti- - Lulture. L’une d’entre elles. le Juncus glaucus - Ehrh. Jonc des jardiniers, angl.: Rush; all. : . PR Binse, est une plante vivace, indigène, » fréquemment cultivée dans les Jardins. Les feuil- les constituent d'excellents Liens (voir ce mot) pour attacher les plantes. | Juncus zebrinus. Nom sous lequel on a dé- signé à tort une variété à feuilles panachées - Hdu Seirpus Tabernæmontani. Voir Scirpus | JUNIPERUS, Genévrier; angl.: Juniper ; all. : + (Wachholderbaum ; (Conifères-Cupressinées.) F1. . Hioïques, plus raremt. monoïques, en chatons; Îles mâles axillaires, presque terminaux, nus, lovoïdes, jaunâtres ; étamines nombreuses, verti- lcillées sur l'axe ou imbriquées sur 4-6 rangs, à filet très court, terminé par un connectif pelté, élargi en écaille, portant sur le bord inférieur lune anthère 4-loculaire s’ouvrant par une fente longitudinale. Infloresc. femelles verdâtres, axil- aires, term. ou solit. sur les rameaux latéraux, ‘se composant le plus souvent de 6 écailles sur 2 verticilles, plus ou moins soudées, et dont les inférieures sont stériles, les supérieures portant chacune une fleur formée d’un ovaire unilocu- laire, béant, à un ovule dressé, nu. Les écailles devenant charnues et soudées, forment une lfausse baie ou galbule bacciforme, indéhiscent, :globuleux, sur lequel on distingue encore très bien les sutures des 3 ou 6 écailles qui ont con- couru à sa formation. Graines dressées, géné- l'alemt. 3, anguleuses, à tégument osseux, libres [eu soudées, accompagnées de glandes conte- nant de l'huile essentielle. Embryon droit, ren- versé, au milieu d’un albumen charnu ; cotylé- dons 2, exceptionnellement 3. Flor. printemps ; jrai. d. fruits généralemt. bisannuelle. Les G., dont on connaît environ 25 espèces, | sont des arbres ou arbrisseaux à files. persis- tantes, linéaires épineuses ou décurrentes, ad- nées, opposées-croisées ou verticillées, ternées. Hab. les rég. tempérées et froides de l’hémi- Sphère boréal, ou les mont. des deux mondes dans les régions tropicales. Plusieurs esp. four- Mssent des principes employés en médecine. Le fruit de certaines autres sert à préparer des 727 JUNIPERUS. liqueurs ; le bois, à grain très doux, aromatique, est recherché pour un grand nombre d'emplois : bois de crayons, etc. Enfin, la plupart des Ge- névriers, sinon tous, sont recherchés en orne- mentation, soit dans la composition des bos- quets, soit comme arbres isolés sur les pelouses ou pour garnir les rocailles. Supportant bien la taille, on peut aussi les employer à former des haies vives, des brise-vent. Mais plusieurs es- pèces peuvent être attaquées par un cham- pignon parasite, le Podisoma Juniperi, formant sur les branches ou les tiges, au printemps, des amas gélatineux, jaune orange, d’où s'échap- pent un grand nombre despores allant produire la rouille sur lesfiles. des Poiriers des environs, parfois à plus de 1 kilom. de distance. Voici les principales espèces. Fig. 510. — GENÉVRIER COMMUN. JUNIPERUS COMMUNIS L. Section I. Oxycèdres. Rameaux anguleux. Filles. toutes linéaires aciculaires, verticillées, dépourvues de glandes. Bourgeons écailllleuæ, J. communis Lin., &. commun. (Fig. 510). — FL: Dax:t:1119:; N. D.IV, &. 15; Mr. Tr.-Anre. t. XXXI,f. A. — Europe. — Tantôt buisson touffu, étalé, tantôt petit arbre de 5-6 m. sur 1 m. de circonf.; écorce composée de feuillets lamelleux fibreux. Files. étalées, 7-14 mm.,ternées, atté- nuées en pointe très aiguë, carénées en dessous, blanches glauques en dessus ; jeunes pousses triangulaires. Galbules nombreux, de la gran- deur d’un pois, d’abord vert sombre, noirs à la maturité, beaucoup plus courts que les files. Espèce très répandue dans toute l’Europe sur les sols sablonneux et pierreux, surtout cal- caires, des plaines, des collines et même des montagnes. S’avance beaucoup vers le Nord; on la retrouve en Asie et dans toute l’Amérique du Nord. Très rustique et très ornementale, sur- tout quand elle ne se dégarnit pas; supporte JUNIPERUS. bien la taille et s'emploie souvent pour faire des haies ou des abris. Son bois, au cœur jaune brunâtre'ou rougeâtre, esttrès tenace, compacte, durable, Ses fruits sont employés pour faire le gin, liqueur très estimée des habitants du Nord, passant pour antiscorbutique et obtenue par la macération des galbules dans de l’eau-de-vie de grain. Ce fruit sert aussi à assaisonner cer- tains mets. Variétés. — J. c. compressa, syn.: J.c. hiber- nica compressa — J. cracovica Hort.. syn. : J. c. suecica Loud. — J. c.fastigiata Hort. Robuste, dressé, bien garni de files., à rameaux termi- naux quelquefois pendants. — J. c. hemisphærica | Parl., syn.: J. c. echiniformis Hort. Europe mérid. Curieux petit arbuste par sa cime com- pacte. arrondie. — J. c. hibernica Gord, (syn. : J. c. stricta Carr. J. c. pyramidalis Hort.) Arbriss. très pyramidal, d’une teinte glauque argentée. Se trouve souvent en mélange avec le type. Sous-var.: J. c. h. compressa. Hautes | rég. des Pyrénées. — J. c. pendula. Branches étalées, grêles, pendantes. — J. c. variegata au- rea. Extrémité des rameaux et des ramules d’un | beau jaune, ainsi que ça et là sur les feuilles. J. drupacea Labill. [Syn.: J. latifolia Tourn.] — Lagizz. PL. Syr. t. 8. — Asie mineure, Grèce. — Grand arbriss. ou petit arbre de 10-12 m., à cime fusiforme, compacte. Files. grandes 8 à 15 mm. sur 2-3 de large, ovales-lancéolées, ter- minées en pointe fine, marquées en dessus de 2 lignes glauques séparées par une bande verte, carénées en dessous. Bourgeons écailleux ; pousses cylindriques, striées. Fr. très gros, 20 à 25 mm., formé de 6-9 écailles en 2-3 verticilles distincts, quoique soudés; bords tuberculeux, recourbés au dehors, le tout recouvert d’une glaucescence farinacée; au centre un noyau très dur, 2-3 loculaire par avortement. — Très belle espèce, très rustique, convenant particulièremt pour l’ornementat. des pelouses. Vient très bien sur sols secs.-calcaires. J. macrocarpa Sibth., G. à gros fruits. [Syn.: J. C. macrocarpa Spach. ; J. sphærocarpa Ant.; J. neaboriensis Laws.] — Rich. Cox. t. 6; Rercu. FL. GERM. t. 1146; ANT. Cox. t. 10. — Europe mérid. — Arbriss. de 2-4 m., rappelant le J. communs, mais à branches plus ou moins dressées étalées; file$. plus grandes, planes, glauques en dessus, vertes, carénées en dessous. Galbules solitaires, sphériques, lisses, d'env. 12 mm., denticulés au sommet, vert glaucescent, puis roux foncé plus ou moins glaucescent. Graines libres. Habitant la région méditerranéenne; craint les grands froids du climat parisien. J. nana Willd. [Syn. : J. alpina Clus.; J. com- munis nana Lind.; J. montana Hort.] — Europe, Asie, Amérique — Sous-arbriss. très nain, sou- vent couché; branches et rameaux courts, cou- verts de files. épaisses, linéaïres, parfois incur- vées, brusquemt. mucronées, glauques dessus, vertes dessous. Habite régions alpines, sub-al- pines de l’Europe, l’Asie, l'Amérique. Très rus- tique; convient pour garnir rocailles. J. Oxycedrus Lin., G&. Cade. [Syn.: J.rufescens Link |] — Riou. Cox. t. 6; Reicus. FL. GERM. t. 537; N. D. VI, t. 15. — Rég. médit. — Arbriss. ou petit arb. de 6-8 m. sur 2 m. et plus de cir- 728 fruits rouge-brun ou rouge-orange, plus gross en dessus. | reuse du J. reflexæa. dioica Hort.; Sabina-chinensis Ant.] — Sie. EL: . LA + JUNIPERUS. confér. Rappelle le J' communis, mais s’en dis tingue par ses files. très glauques, aigumt. cas rénées, non sillonnées en dessous, et par se“ plus ou moins pruinés. Croît sur les mauvais sols surtout calcaires de la rég. méditer. Res doute les grands froids du climat parisien. « On extrait par distillation de ce G. une huile empyreumatique, appelée huile de Cade, très utilisée en méd vétérinaire. Sa résine fournitle Sandaraque. Variétés. — J.0.echiniformis ; tige et branches ramassées en boule compacte ; J.0. macrocarpa! fruit ausssi long ou plus long que les filesh ombiliqué. entièremt couvert d’une efflores- cence glauque. | J. reflexa Hort. [Syn.: J. communis reflexa Carr.; J. caucasica Fisch.] — Europe septentr. efs Caucase — Arbriss à tige relativement faible} réclinée au sommet; branches étalées, déclinées! ramules grêles, triargulaires Filles. très étalées,k 12-25 mm., longuemt. atténuées en pointe ai- guë, scarienses, fortement carénées, Convexes! en dessous et profondémt. concaves, sillonnéess Galbules nombreux, globuleux,. de la grosseur d’un gros pois, formés de 3-6, écailles renflées au sommet, vert glauque ou vert rouge, puis brun-rougeâtre. Variétés : Jr. rigida, Syn.: J. rigida Sieb. et Zucc.; J. com" munis Thunb. Ce G., dont on fait souvent une: espèce, n’est qu’une forme un peu plus vigou-* Section II. — Sabina. Rameaux et ramidles non anguleuæ. Flles. adnées, dé-« currentes; les unes aciculaires, les autres squamiformes imbriquées, souvent pourvues d'une glande sur le dos. Bourgeons nus. , | J. Bermudiana Lin [Syn.: J. barbadensis L.}\ Vulg. Cèdre des Bermudes et des Barbades. =, Iles Bermudes et Canaries, 1683. — Arbre at-L teignant 20 m.; cime pyramidale. Files. acicu- laires, très rapprochées, opposées-décussées On ternées. linéaires, les squam. épaisses n’appa- raissant que chez les individus déjà âgés. Gal bules sphériques, rouge pourpre. Bois employé à faire des crayons. Espèce très gelable às Paris. | J. californica Carr. — Rev. norT. 1854, p: 353. — Amér. septentr, 1854. — Arbre de, à 12 m. Filles. squam., très rapprochées, 1m, briquées. Fruits ovoïdes, un peu allongés, lou», geâtres, secs, 12-13 mm., lisses ou légèremt. Eu: berculeux, pruinés, renfermant 1 noyau tres, dur, à 1 graine Hab. en Californie les monts! de la Mercedès à 500 m. d'altitude Rustique. W J. chinensis L. [Syn.: J. démorpha Roxb.; de 4 sn Jar. t. 126, 127. — Chine, 1804. — Grand ar! briss. de 5-6 m. Les individus mâles forment | une pyramide étroite, à branches nombreuses, # compactes. Flles., les unes aciculaires, opposées, W ternées, glauques, longues de 6-12 mm, brac- | tées, celles du haut des pousses squam., 0 W temt. imbriquées et rendant les pousses tétra | gones. Les femelles à branches plus longues, , plus étalées, plus espacées. Flies. toutes A6, JUNIPERUS. Lulaires, glauques dans le jeune âge, puis aci- Vlulaires à la base des rameaux, squamif. au ommet et toutes squamif. chez les individus un certain âge, sauf ça et là sur quelques _ lares petites ramilles. Galbules peu nombreux, | lbovales ou gibbeux, d’abord vert glauque, puis - Lois. ordinairemt. à 3-4 noyaux. Habite la - l'hine et le Japon. Espèce très décorative, sur-. out les individus mâles, et très rustique. — Va-| étés : J. c. albo-variegata, pousses terminales lanc pur et files. parsemées de points blancs; . ©. aurea, files. suffusées de jaune d'or; J. RS OS + — lauques en dessous, puis écailleuses. Très onvenable pour garnir les rocailles. Sous-var.: [urea variegata et pyramidalis, syn. J. Jacobi | convenable pour orner les pelouses. [ort. J. davurica Pall. — Pazz. FL. Ross. I, t. 55; Dr. Bor. Rep. 2,534. — Sibérie. — Arbriss. eu élevé, + turbinés, bleus, renfermt. un petit noyau lance. Voisin du J. Sabina, dont il pourrait être our garnir rocailles. L on Willd.; J. bacciformis Hort.] — Amér. pt. 1839. — Arb. ondie; branches dressées, puis étalées. Files. ciculaires, ternées, épaisses, subulées, étalées, salées, non appliquées, ce qui rend les rameaux ades au toucher. Ces ram. à odeur désagréable. 'rès rustique. | J. excelsa Bieb. [Syn.: J. Sabina var.: tau- ca Pall. ; J. fœtida excelsa Spach.; J. ex- lsa glauca Hort.; J. fæœtidissima Willd. ; M. ne © HS dé ci ie hs. Dé. Dés e ne LS D © SR St dt - int — mr VOBURN. t. 64. Asie Min. 1836. Gr. rbriss. ou petit arb. de 6-12 m,, plus auque, à forme pyramidale; branches nom- reuses, dressées. Files. ternées à la base des let, courtes, épaisses, carénées, glanduleuses, ‘usquement acuminées, recouvertes d’une aucescence pubérulente, très glauque. F1. onoïques. Galbules sphériques, 12-15 mm. am, lisses, légèremt. tuberculeux, noir vert auque, puis noir violet très pruiné ; noyaux 6. Hab. l’Asie Min. Très belle esp., très dé- ratlve par son aspect glauque;très rustique. alt. de préférence sur sol siliceux. — Var. : J, ana Endl. Arbriss. nain, dressé, habitant s régions les plus froides de l'Himalaya. — | €. pyramidalis. Rameaux et ramules stric- mt. dressés. — Le J. religiosa Royle, de l'Hi- alaya, West aussi qu'une forme du J. excelsa Lune espèce très voisine, également rustique. | flaccida Schlecht.; Mexique 1828. Arbriss. 6à 10m. de haut; cime pyramidale, lâche; mules grêles, réfléchies Flles. aciculaires. cd souvent couché. Files. squamif. | pposées-décussées, très rapprochées, rendant >s rameaux tétragones. Galbules petits, pres- | À P | ne variété naine. Toutes ses parties exhalent ussi une odeur vireuse accentuée. Hab. les. haines les plus élevées de l’Altaï. Convient ou arbriss. à cime ar-| auques, les squam. opposées-ternées, petites, | 29 JUNIPERUS. squam. opposées décussées. Galbules sphériques rouge foncé, glaucescents. Gelable à Paris, mais résistant sous climat d'Angers. J. mexicana Schlecht. [Syn.: J. sabinoides Humb.] — Mexique 1841. — Arb. de moyenne grandeur formt. pyramide assez étroite. Files. aciculaires, rares, les squam. opposées-décus- sées, toutes glaucescentes. Galbules pyriformes, tuberculeux au sommet, glaucescents, puis noirs, Demi-rustique. J. occidentalis Hook. [Syn.: J. Hermann. ; | J. andina Nutt.] — N. O0. Amér. sept. — Arb. | japonica, Syn.: J japonica Carr.; J.c. nana, ochst ; J. procumbens Sieb , sous-arbr. couché, | ltalé, à flles. longtemps aciculaires même chez | >s femelles, concaves et marquées de 2 lignes. (dans son pays) de 10-15 m. sur 3 m.60 à 6 m. de circonf. Files. étroitemt. imbriquées sur 4 rangs, ovales-arrondies, fortemt. convexes, glauques, pourvues en dessous d’une glande résinifère d’où s'écoule une résine limpide. Fr. petit, pourpre-foncé, pruiné. Hab. les bords de la rivière Colombia et l'Orégon. Esp. rustique très J. phœnicea L. — Paz. FL. Ross. t. 57; Reicu. FL GcRru. t. 537; N. D VI, t. 17. — Rég. médit. — Arbriss. de 5-7 m., touffu, pyramidal. Files. aciculaires, étalées, ne se développant en général que dans le jeune âge, vert glauque, les squam. ovales, très rapprochées, opposées-dé- . fragrans Knight.] — Orient. — ForBes, PiNET. unes pousses et opposées décussées au som- | | min. J. dealbata Loud. [Syn.: fœtidissima Hort.. cussées, très bombées., sillonnées sur le dos, vertes. Fruit solitaire, globuleux, formé de 6-8 écailles, rouge luisant à la mat. Hab. ro- chers et collines de la rég. médit., en Asie Belle plante d'ornement; rustique. Var.: J. p. lycra. Fruit plus gros, 12-15 mm, lisse, à peine tuberculeux. J. procumbens. Syn : J. sinensis, var.: pro- cumbens Endlich. J. prostrata Pers, Syn.: J. Sabina, prostrata. J. pseudo sabina Fisch. Syn.: J. Sabina var. J. recurva Hamilt [Syn : J. repanda Hort.; J, nepalensis Hort.] — Himalaya 1822. — Ar- briss. de 1 m. 50 à 2 m., dioïque; branches |étalées, défléchies; ramules grêles, récurvées, DT |quantes. Fruit de la gross. | posées ou ternées, étroites, concolores, les | poivre, ovoïde-globuleux, formé de 4-6 écailles, pendantes. Files. ternées ou opposées, vert gri- sâtre, 6-8 mm. long, ténues, rudes, longts. persi- stantes {marcescentes). Galbules 6 à 10 mm. diam.,noirs, à | graine.Belle et gracieuse plante, mais demande terrain frais; la forme mâle, ordint. appelée J, densa, a des files. plus courtes, plus petites que les femelles, — Var.: J. r. squamata Parl., syn.: J. squamata Don. ; J.r. dumosa Wall. Arbriss. longuemt. rampant sur le sol, formt. comme un gazon de verdure qui peut parfois atteindre plus de 10 m. de diam. Filles. rapprochées, ternées, aciculaires, longuemt. arquées vers le rameau, vert glau- cescent, marcescentes. Convient pour garnir rochers et les terrains en pente. J. Sabina L. [Syn.: Sabina officinalis Garcke ; J. fœtida.] — Paz. FL. Ross. t. 56; R.1cH. KL. GERM. t 536. — Europe, Asie, Amérique. — Arbriss. monoïque, étalé, diffus, de 2-3 m., mais pouvt. devenir un arbre de 8-12 m. sur 2-3 m. de circonf Flles. aciculaires, rares, ternées, slauques en dessus, les squam. sur 4 rangs, rhomboïdales-convexes avec glande résinifère concave, jaune brillant sur le dos; celles des ramilles plus âgées linéaires-lancéolées, pl- d'un grain de — : JUNIPERUS. d’abord vert-rougeâtre glauque, puis noir bleu! à la matur. Toute la plante exhale une odeur | l’ornementat. ; vireuse désagréable. Hab les Alpes, le Tyrol format. de massifs d’arbustes et pour faire de et se rencontre aussi en Grèce, le Caucase et abris. Ils redoutent en général les terrains trot l’Amér. du Nord. Se plait surtout sur les sols humides ou trop compactes et se plaisent à un calcaires. Esp. très rustique et très ornemen- exposition chaude. Toutes les espèces bota tale par son port et son feuillage vert sombre. niques sont multipliées par le semis des gah Surtout recherchée pour garnir les rocailles et | bules que l’on garde en stratification jusqu les sols secs. — Var.: J. S. nana, syn.: J. S. | prostrata Torr. Arbuste étalé, arrondi, naïn. J. S. tamariscifolia Aït. syn. le type et feuillage vert plus clair. Flles. plus rapprochées. J. S. variegata. Files. panachées jaune blanchâtre, les portent. J. sphærica Lind.{Syn.:J. Fortunei V. Houtte; J. chinensis Smithii Loud.] Ne diffère pas sen- siblemt. du J. Hort. est une sous-variété glauques. J. thurifera L. [Syn.: J. hispanica Lmk.; G. à encens, Espagne, Grèce. — Gr. petit. arb. de 8-10 m., ches ascendantes. Files. briquées. mucronées, vert glauque. Galbule 6-10 mm. diam, lisse ou légèrement tubercu- à files. plus chinensis. Le J. s. Sheppardi 730 J sabinoides | bien aoûtées, mises dans des godets que oi Griseb. Arbuste buissonneux, Fu vigour. que | place sous chassis ou dans une serre froide ainsi que les ramilles qui. leux, vert pâle glaucescent avant la mat., pas- | sant plus tard au noir pruiné. Très ornemen- tal, très rustique. Vient bien sur sols cal- caires. 3. virginiana L. [Syn. : J. arborescens Mœnch.]| Vulg. Cèdre rouge, C. de Virginie. — Micuax. f. | Moto NPD.-VE, 416; Mir -TRh:PARE ME XXXI. — Etats-Unis, 1664. — Arbre pouvt. at- teindre 24-30 m. sur 3-4 m de circonf. et de forme très variable; ramilles grêles, défléchies ou pendantes. Flles. aciculaires, étroites, glau- ques chez les jeunes individus de semis, plus | tard squam., imbriquéess, obtuses ou mucro- nées, sauf sur quelques rares branchettes, où il peut encore se produire des files. aciculaires. Fr. très petits, ovales-oblongs, passant du vert herbacé au violet foncé et très pruiné. Mat. la 2e année. Espèce très répandue dans tout le Nord des Etats-Unis, très rustique et une des plus ornementales. Bien qu’elle ne soit pas très exigeante sous le rapport du sol, il est préférable de la placer dans les terrains un peu fertiles, grande ornementation et pour les plantations d’alignement. Bois d’abord cramoisi, passe au rouge vi- neux, jaunâtre en se desséchant; recherché pour la fabrication de crayons et il s’en im- porte de gr. quantités à cet'effet. — Var.: Les formes de ce G. sont très nombreuses; citons parmi les principales : J. v. cinerascens, d’un, gris argenté non glauque. J. v. dumosa arbriss. buissonneux, pyramidal, compacte. — J. v. glauca, d’un beau gris bleuté. — J, v. hu- milis, arbuste très nain. — J. v. monstruosa, remarquable par la quantité de broussins qu'il émet sur ses tiges et ses branches. — J. v. pendula, rameaux retombants, très gracieux. — J, v. pyramidalis, branches très nombreuses, dressées. — J. v. variegata, ramilles ça et là panachées de blanc jaunâtre. surtout frais. Convient pour la, nerviées; fl. jaunes, à 4 sépales ovales, acu: | minés. J. repens L. — Amér. du nord. — B.M 2122; Wicar. ILz. 40. — Tiges velues, liers | plante sous le nom de J. grandiflora Mich.! | axillaires, solitaires; calice à tube allongé, nor arbriss. ou. à tiges dressées et bran- | squam, opposées, im- | — Files. linéaires, crénelées; Le JUSTICIA. Cult. et mult. — Tous les G. sont propres # ils sont surtout précieux pour la 2e année. La mult. par bouture se fait a printemps au moyen de pousses terminale! recouverts d’une cloche. L’enracinement se fais ordinairement après 3 mois. La greffe se fai, aussi au printemps, en fente ou en placage e! sous cloche. C’est le G. de Virginie qui ser! le plus souvent de porte-greffe; quand ce pro! cédé réussit, il donne des plantes utilisable, bien plus tôt que le semis. P.. 1 JUSSIÆA L. (Onagrariées.) Herbes, raremen arbustes; files. alternes; fl. jaunes ou blanches prolongé au dessus de l’ovaire, à 4-6 lobeh persistants; 4-6 pétales étalés, insérés au des sous du bord du disque épigyne; 8-12 étar mines insérées avec les pétales; ovaire 4-50 culaire; nombreux ovules; capsule cylindrique ou anguleuse, ou côtelée, à 4-6 loges, cou, ronnée par le disque et les sépales persis tants, s’ouvrant par 4-6 valves. Environ 40 espèces, des régions tropicales du globe surtout de l'Amérique. J. frutescens Jacq. — Amérique tropicale. fl. jaunes, à 2 sépales ovales-aigus. J. natans H.*B. — Nlle.-Grenade. — Hu! PL. æouix. 3. — Racines à vésicules; files. or” biculaires ; fl. jaunes. | J. ovalifolia Sims. — Madagascar. — B.M 2530. — Rameaux | files. MU © bacées ; flles. oblongues; fl. jaunes, très grandes à 5 sépales aigus. on connait encore cette elle est naturalisée dans le Lez à Montpellier, Serre chaude ou tempérée; semis ou division des pieds. P- JUSTICIA L. (vulg. Carmantine) (inclus Gen darussa, Amphiscopia p. p., Rhaphidospora. (Acanthacées.) Caractères généraux des Di. anthera et des Jacobinia. Il se distingue du premier par ses anthères à loge inférieure! toujours prolongée à la base en un petit épes ron blanc, et de tous les deux par le connectis plus développé. Le connectif est d'äilleurs de plus polymorphes dans les Acanthacées et ne permet pas toujours de déterminer avec Gers titude les espèces ambiguës. | Environ 100 espèces disséminées dans toutes les régions chaudes du globe. J. campyloneura Anders. — Natal. — 60 cm.; files. ovales, acuminées, vert gai, Edo 07 À sauf à la face inférieure sur les nervures; | blanches, à lèvre infér. tachée de pourpre. | G. Gendarussa Burm. Indes. — JUSTICIA. 1635; Loop. Can. 1595; Jaco. Ice. PL. 11. — Files. ancéolées.glabres; épis terminaux defleurslilas. J.peruviana Cav — Pérou. — B. M. 430; Caw. [c. 28. — Flles. velues en dessous; fl. violettes, lèvre inférieure veinée de blanc, axillaires. On cultive encore: J. marmorata Hort., à - feuillage panaché de blanc; ventricosa Wall. Fe l'Inde et de la Chine, B. M. 2766, à fl. roses ormant des épis terminaux. Le J. velutina est un Jacobinia. {| La plupart des Acanthacées cultivées ont sté désignées sous le nom de Justicia. | Serre chaude ou tempérée; chassis pendant l'été;bouturage sous chassis au printemps. P.H. ‘6 Justicia. Voir aussi: Dianthera, Jacobinia, 4 Peristrophe, Schaueria, Thyrsa- a f | | l ! 7 7 nthus. Jute. Nom vulgaire de Corchorus divers. Kaddig. Nom allemand du Genévrier (Juni- »erus communis). KADSURA Kæmpf. (Magnoliacées-Schizan- rées.) Arbrisseaux grimpants à files. coriaces, arement membraneuses; fl. unisexuées, soli- aires, axillaires, blanches ou purpurines; sé- rales et pétales au nombre de 9-15, les exté- ieurs plus petits, les autres grandissant gra- - luellement et devenant pétaloïdes; étamines + in nombre indéfini dans les fleurs mâles ; car- belles multiples, en tête, bi-triovulés, bacci- Lormes à maturité, libres entre eux, formant ne tête globuleuse au lieu d’être placées de thaque côté du torus, en un long épi, comme lans les Schizandra. 7 espèces, des montagnes d’Asie tropicale et rientale. On cultive surtout, en serre tempé- lée et serre froide, le K. japonica L., Sites. F1. ab. &. 17, arbuste sarmenteux, toujours vert, filles. alternes, sans stipules. pétiolées, épaisses, vales-lancéolées, glabres ; jeunes rameaux rou- be ainsi que le dessous des feuilles; fl. runes, en juillet-août, sur des pédoncules pen- ants. Pousse peu, cultivé en pot; mieux vaut pleine terre. JG | KÆMPFERIA L. (Zingibéracées.) Fibres ra- icales souvent tubéreuses-épaissies; feuilles aulinaires peu nombreuses; tige courte; fleurs isposées en épis terminaux sur la tige ou sur n scape radical écailleux; calice membra- eux, tubuleux, 2-3 denté, fendu dans le haut; vrolle à tube allongé, exsert, à lobes lancéo- S, aigus, égaux, étalés ou réfléchis; stami- odes latéraux, pétaloïdes, étalés; labelle bifide bipartite, rarement entier, de même forme e les staminodes ou maculé à la base, quel- uefois très large; anthère dressée sur un filet ès court, à lobes séparés, placés sur les rds d’un connectif concave prolongé au delà >s loges en une crête pétaloïde, entière ou ntée; ovaire 3-loculaire; stigmate cilié au mmet; fruit à péricarpe mince; graines mu- les d'un arille déchiré en lanières. K. angustifolia Rose. — Bengale. — Re. L. 389, — Files. lancéolées, glabres, ner- | 731 — KALANCHOE, viées longitudinalement ; fl. blanc pur, à labelle pourpre foncé. K. Galanga L. — Bengale. — Revo. Li. 1H; Loop. Caz. 980; B. M. #50. — Files. ovales-ar- rondies, glabres en dessus, glauques et pubes- centes en dessous; tige très courte, engaïinée; fi. blanc pur, à limbe intérieur maculé de pourpre. K. Xirkii. [Syn.: Cienkowskya Kirkii Hook.] (Fig. 508.) — B. M. t. 5994. — Afr. austr. — Superbe plante à grandes fl. d’un beau rose. K. pandurata Roxb. — Sumatra. — Lopp. Cas. 387; B. R. 173. — Files. lancéolées, glabres ; fl. à limbe externe purpurin, l’interne rose, à 3 segments; labelle panduré, rayé et bordé de pourpre. K. rotunda L. — Indes. — B. M. 920; Fr. D. S. 1041; Wicnr. Ic. 2029; PaxT. Mac. 125. — Files. lancéolées, pourpres et velues en des- sous; fl. odorantes, blanches, striées de rouge sur le limbe interne. naissant avant les feuilles. On cultive encore les X. atrovirens N. E,. Br... à fl. pourpre violacé; ornata N. E. Br., à fl. jaunes; Gibertii Bull, à files. marginées de blanc. etc. Les X. Galanga et rotunda ont été employés dans la médecine et dans la parfumerie. Serre chaude, avec beaucoup d’eau jusqu’à ce que les feuilles commencent à se dessécher; multiplication par division des rhizomes. P. H. Kaffeebaum. Nom allemand du Caféier (Coffea). Kaffenhirse. Nom allemand du Sorgho (Sor- ghum vulgare). Kaiserkrone. Nom allemand du Fritillaria imperialis. Kakaobaum. Nom allemand du Cacaoyer (Theobroma Cacao). Kakerlacs. Voir Blatte. Kaki. Voir Plaqueminier. KALANCHOE Adans. (Crassulacées.) Genre très voisin des Cotyledon, mais calice quadri- partite au lieu de quinquépartite. Herbes ou sous-arbrisseaux robustes, dressés; filles. op- posées, charnues, sessiles ou pétiolées, entières, crénelées ou pinnatifides; très belles fleurs en cymes paniculées, multiflores, blanches, jaunes ou pourprées; calice à 4 divisions linéaires ovales, obtuses, plus courtes que le tube de la corolle; corolle hypocratériforme, à tube ur- céolé et à limbe étalé, quadripartite; 8 étamines soudées au tube de la corolle, sur 2 séries; ovaire formé de 4 carpelles multiovulés, deve- nant des follicules membraneux, polyspermes. Environ 20 espèces: Asie tropicale, Afrique tropicale et australe, une du Brésil. Jolies plantes, à cultiver comme les Cras- sula, mais en serre plus chaude. Les plus in- téressantes sont: K. ægyptiaca DC. PL. Gr. 64, files. spatulées ovales, un peu crénelées, panicules dichotomes à branches opposées, fi. jaune orange; K. crenata Haw., DC. PL. Gr. 176. files. obovales, doublement crénelées, fl. jaunes, en cymes paniculées; K.laciniata DC. PL. Gr. 100, files. laciniées pinnatifides, les su- périeures très entières, fl. jaunes. On peut encore citer: K. earnea N. E. Br. Garv. car. 1886, p. 298; K. farinacea Balf. GarTENFL. 1884, pl. 1143; K. grandiflora Wall. Bot. M1G. 5460; K. marmorata Baker, B. M. KALANCHOE. 7333; GARTENFL. 1893, pl. 1394; K. spathulata DC. PL. Gr. 65; K. teretifolia Wall, PL. AsrarT. 166, etc. 3 A € KALMIA L. (Ericacées-Rhodorées.) Arbustes ou arbrisseaux dressés, inodores, à bourgeons nus; files. alternes, opposées ou verticillées par 3, ovales-oblongues ou linéaires, entières, per- sistantes ou caduques; grandes fleurs en grappes corymbiformes axillaires ou termi- nales, rarement solitaires et axillaires; calice quinquépartite, à segments foliacés; corolle campanulée; 10 étamines, hypogynes, en une seule série, à filets allongés, les anthères ve- nant se loger dans une petite dépression creusée dans la corolle, d’où elles s’échappent subi- tement au moment de l’anthèse et projettent leur pollen. Ovaire à 5 loges, devenant une capsule s’ouvrant par 5 valves en déhiscence septicide. Fig. 511. — KALMIA LATIFOLIA L. # 5 espèces, une de Cuba, les autres de l’A- mérique du Nord, depuis la Floride jusqu’en Californie, et jusqu'aux régions arctiques. K. angustifolia L. — B. M. 331. — Amér. septentr. — Files. pétiolées, ternées, oblongues obtuses, un peu ferrugineuses en dessous; co- rymbes latéraux; bractées linéaires; pédon- cules ainsi que le calice pubescents-glandu- leux; fleurs rouge foncé. K. glauca Ait. — B. M. 177; N. D. I, 45. — Amér. sept — Filles. opposées, presque ses- siles, oblongues, glabres, à bords révolutés, glauques en dessous; corymbes terminaux munis de bractées; pédonceules et calice glabres ; fleurs roses. K. latifolia L. —(Fig. 511.) B. M. 175; — Micux. Ars. III, t.5; N. Dus. I, t. 44; Spacu, Suires, 139 ; Herg. Amar. 151. — Amér. sept. — Filles. lon- guement pétiolées, presque ternées, oblongues, glabres, de même couleur sur les 2 faces; co- 132 W KARAT AS. rymbes terminaux, pubescents visqueux; # blanches lavées de rose; plusieurs variétés Se prête bien à la culture en pot, pour le fon çage des fleurs. Beaux arbrisseaux, culturs des Rhododendrons. J. GA Kalmus. Nom allemand du ÆRoseau aroma tique (Acorus Calamus). | Kamelie. Nom allemand du Camellia. Kampferbaum. Nom allemand du Camphrien Kankrelats. Voir Blatte. | Kannenträger-Pflanzen. Nom allemand des Nepenthes. | Kapernstrauch. Nom allemand du Caprien (Capparis spinosa). | KARATAS Adanson. Feuilles en rosette, très longues, dentées-épineuses, dures. Sépaleh libres. 3 pétales connés en tube, puis étaléss 6 étamines plus courtes que les pétales, fixées au tube de la corolle. Ovaire infère, 3-locu! laire; style filiforme; stigmates courts et ul peu tordus. Fleurs en capitule terminal plu ou moins serré, entourées de feuilles florale (bractéales\ inégalement étroites et spathacées souvent brillamment colorées. Fruit oblong fu, siforme, charnu, parfois comestible et parfumé — Amérique tropicale et australe, Antilles Nous séparerons des Karatas proprement dit, le genre Nidularium, que quelques auteurs \ réunissent et dont M. Mez, dans sa récente mo, nographie des Broméliacées, a fait les genre, Aregelia et Nidularium. | K. Plumieri Ed. Morr. [Syn.: Bromelia Ka ratas L.; Nidularium Karatas Lem.] Feuille, rigides, longues de 1 à 2 m., larges de 4 6 cm., ensiformes, vertes et glabres en dessus lépidotes et striées en dessous, bordées d. grosses épines crochues. Fleurs en capitulecen. tral serré, entourées de feuilles florales rouge, et de bractées scarieuses oblancéolées. Pétale, rougeâtres. Ovaire tomenteux, brun. Fruit fu, siforme, de 6 à 10 cm. de long, jaune pâle, ik chair blanche, comestible. | K. Legreliæ Ed. Morr. — B. H. 1872, t. 11: 13. — Feuilles en gerbe épaisse, ensiformes, rigides, étalées, longues de 1 m. 50 à 2 m., Su, 4 à 5 cm. de large, vertes en dessus, blan châtres striées en dessous, bordées de forte, épines marginales crochues. Capitule centra, sessile de 100 fleurs au moins, recouvert par d nombreuses feuilles florales rouge vif, bLinehel à la base; bractées lancéolées, aussi longues quf le calice. Pétales bleu-lilacé, bordés de blanc lingulés, en tube court à la base, dépassant ' calice. Filets plus courts que les anthères Ovaire cylindracé-trigone. —Amazone. — For belle espèce. MT K. agavefolia Devans. [Syn.: Bromeli& 490}, vefolia Brongt.]. Feuilles en rosétte, lancéo lées, longues de 60 cm., larges de 25 à 35 mm, élargies au milieu, vertes en dessus, lépidote, et striées en dessus, armées de grandes épine! marginales. Capitule central presque Ses$l® entouré de feuilles florales réduites, rouge ME bractées florales étroites, scarieuses. Mo blancs, deux fois plus longs que les sépale ; dressés, qui égalent en longueur l'ovaire cyln drico-trigone. — Cayenne. | K. humilis Ed. Morr. — R. H. 1878, p.190) Œu de. ; | KARATAS. Æ [Syn.: Bromelia humilis Jacq.; B. hemis- hærica Lam. (ex parte); Madwigia humihs Liebm.] — Plante acaule, stolonifère. Rosette paisse de feuilles étalées, ensiformes, coriaces, ongues de 30 em., larges de 25 mm., vert clair in dessus, bordées de forts aiguillons crochus. Sapitule central de 30 fleurs environ, recouvert le feuilles florales réduites, écarlate clair; brac- ées lancéolées, scarieuses, atteignant le som- net du calice. Pétales rougeâtres; ovaire cou- bert d’un éomentum brun. — Mexique et Co- ombie. LL db _r u X. Legrelle. \ Les Karatas sont très décoratifs par leurs - Euilles centrales richement colorées à l’époque le l'anthèse. Ils se cultivent en serre tempérée : in peu sèche, et en terre légère, de manière à | | Fig. 512. — KERRIA JAPONICA D C. - brofiter des engrais liquides qu’on peut leur lonner lorsqu'ils sont en pleine végétation. On - es multiplie par drageons. Le seul reproche - {u'on puisse leur faire, est d’être terriblement pineux. J'ai vu. dans la vallée du Cauca (Co- . lombie), faire des haies impénétrables avec une - tspèce nouvelle que j'ai décrite sous le nom de F- Nidus puelle (Ed. André, Brom. Andr., p. 1) fé qui n’a pas encore été introduite vivante. | Ed. A. | Krtoffel. Nom allemand de la Pomme-de- 'erre. | Kastanienbaum. Nom allemand du Châtaignier. KAULFUSSIA Blume, Xauifussie. (Fougères. ’anæacées.) Plantes vivaces, à frondes digi- (ées; sores concrétés en une sorte de capsule Due sessile, largemt. ombiliquée, au pour- Our de l'intérieur de laquelle se trouvent des | F oblongues. K. æseulifolia, — Iles Philippines. — Frondes All 733 + Le Bromelia Karatas var. caulescens, de Re- | louté, semble n'être qu'une forme caulescente | —- KENNEDYA. assez grandes, digitées, à 3-5 pinnules assez épaisses, la centrale plus large, de forme ob- longue, spatulée, à nervures pinnées, reliées par des veinules aréolées; sores nombreux, épars, brunâtres. Très curieuse Fougère de serre chaude. E. R. Kaulfussia amelloides. Voir Chariæis hete- rophylla. Kauri Pine. Nom anglais du Dammara aus- tralis. Kawa. Nom polynésien du Piper methysticum. Kechenrose. Nom allemand de l’Eglantier. Voir Rosà. Kefersteinia. Voir Zygopetalum. KENNEDYA Vent. (Légumineuses-Phaséolées.) | Herbes vivaces volubiles ou rampantes, files. 3 | foliolées,rarement 1-5 fol. Stipuleslarges. Fleurs | rouges, violacées ou noirâtres, réunies à l’ex- | trémité de pédoncules axillaires, parfois soli- | | | | | Fig. 513. — KENNEDYA RUBICUNDA Vent. taires; étendard muni de deux appendices à sa base. Inclus : Zichya et Physolobium. 11 espèces de l'Australie. K. coccinea Vent. — MaLm. t. 105 ; B. M. 2664. — [Syn.: Zichya Mart.] — Filles. à 3 folioles poi- | lues, obovales lancéolées ; stipules lancéolées. | 3-6 fleurs coccinées, portant une tache jaune sur l'étendard et disposées en ombelles. K. glabrata Lindl. — B. R. 1838: B. M. 3956. —[Syn.: Zichya glabrata Bnth.] — Tiges grêles, ramifiées. Filles. à 8 fol., cunéiformes, mucronées, luisantes. Fleurs d'un pourpre foncé, fasciculées par 6 au sommet d’un long pédoncule; étendard orange, taché de jaune. K. inophylla Lindl. — B. R. 1421. — [Syn.: Zichya Benth.] — Filles. à 3 fol. cunéiformes échancrées mucronées, poilues en dessus, soyeuses en dessous. Pédoncules portant 15-20 f. à étendard rouge vermillon, taché de jaune KENNEDYA — 734 à la base, échancré au sommet; ailes rène pourpres. K. Maryattæ Lindl. — B. R. 1790. — Plante vigoureuse. soyeuse blanchâtre. Filles. à 8 fol. ovales oblongues,obtuses,ondulées, longuement pétiolées. Stipules cordiformes. mucronées. Fleurs écarlates, en fascicules de 3-5 ; étendard maculé de vert. K. nigricans Lindl. — B. KR. 1715; B. M. 3692. — [Syn.: Glycine nigricans B. M.] — Filles. à 3 fol., largemt. ovales. obtuses, parfois 1-fol. Fleurs en grappe dressée, pauciflore, d’un poupre violacé, étendard maculé de jaune. K. pannosa Hort. [Syn.: Z2chya Paxt., Mac. 8, 147.] Tiges velues; files. à 3 fol. oblongues arrondies, couverte de poils courts en dessus et de poils blanchâtres en dessous, sauf sur les nervures. où ils sont bruns. Fleurs écar- lates, longuement pédonculées, tachées dejaune sur l’étendard. K. prostrata KR. Br. [Syn.: Glycine coccinea, B. M. 270.] Filles. à 3 fol. obovales, velues soyeuses, ondulées; stipules et bractées cor- dées, apiculées. Pédoncules axillaires, à 1-2 fleurs ; étendard cocciné, taché de vert; carène dépassant les ailes; légumes pubescerts. K. rubicunda Vent. (Fig. 513.) — Mazn. 104; B. R. 1101. — [Syn.: Glycine Curt., B. M. 268.] — Filles. à 3 fol. oblongues, obtuses, soyeuses en dessus. Fleurs grandes, d’un roux purpurin foncé; carène égalant les ailes; lé- gumes velus. K. stipularis Desv. [Syn.: X. prostrata major DC.] Tiges velues blanchâtres; files. à 3 fol. ovales oblongues, émarginées; stipules largemt. cordées; pédoncules biflores, plus courts que le pétiole. K. sericea Don. [Syn.: X. dilatata Cunn., B. R. 1526; Zichya sericea Bnth.] Filles. à 3 fol., ovales, en coin à la base, mucronées au som- met, soyeuses en dessous. Stipules ovales ai- gués. Pédoncule filiforme, à 9-10 fi. X. Stirlingii Lindl. -- B. R. 1845. — [Syn.: Physolobium Stirlingii Bnth.] — Files. à 3 fol. obovales orbiculaires, rétuses, mucronées. d’a- bord poilues soyeuses, ainsi que les rameaux, puis presque glabres ; stipules et bractées ovales cordées. Pédoncules plus courts que les feuilles ; carène plus courte que les ailes. n cultive encore : K. Bsumanni Meisn.; K. bracteata Gaud.; K. eximia Lindl.. Paxr. MA16. 16-35: K. Makoyarna Hort. (fleurs en longues grappes, bleu violacé); K. splendens Paxt. (fi. écarlate foncé) ; K. villosa Lindl. [Syn. : Zichya], B. R; 6. 28. 68 ; Leu. Jarp. FL. IV, 417. Serre froide ; colonnettes des jardins d'hiver. Large aération et bassinages fréquents. Terre légère, mais nutritive. Graines ou couchages. Jr D: KENTIA Blume. (Palmiers.) Palmiers inermes. à stipe dressé, annelé. Flles. régulièremt. pen- niséquées, à segments subopposés, linéaires lan- céolés, acuminés ou bidentés, insérés sur une callosité. Rachis arrondi sur le dos, aigu en dessus, pétiole concave, gaine cylindracée. Spa- dices étalés, à pédoncule comprimé, à rameaux allongés, pendants; 3 spathes; fleurs blanches; fruits rouges. et Ca- de | KERMÉS. 3 espèces de la Nlle.-Guinée et des Moluqnes parmi lesquelles 2 sont surtout cultivées: ct sont: K. costata Beccari et K. elegans Brongns ISyn.: À. Luciani Wendl.] Ce dernier, aux frondes finement divisées, est orig. de la Mlle. Guinée. | K.moluccana Beccari, de l’ile Ternate. atteins 25 à 30 m. et croit jusqu’à 1000 m. d’altitude Serre chaude. K. Belmoreana Muell. Voir Howea. K. Canterburyana Muell. Voir Hedyscepe. K. Forsteriana Muell. Voir Howe:. | K. gracilis Lind. Voir Kentiopsis divaricata K. Joannis F. Muell. Voir Veitchie. K. Lindeni Hort. Voir Kentiopsis macrocarpa K. macrocarpa Vieill. Voir Kentiopsis. | K. monostachya Muell. Voir Linospadix. K. ohvæformis Brongn. Voir Kentiopsis. K. paradoxa Mart. Voir Nengella. | K. polystemon Panch. Voir Kentiopsis divaris cat». | X. robusta H. Lind. Voir Cyphosperma Vieil- lardi. { K. sapida Mart. Voir Rhopalostylis. K. subglobosa F. Muell. Voir Veitchie. | K. Vieillardi Brongn. Voir Cyphosperma. K. Wendlandiana Muell. Voir be | D; | . A Al KENTIOPSIS Brongn. (Palmiers.) Palmiers inermes à stipe dressé. robuste, annelé. Flles. ré gulièrement penniséquées, à segments linéaires ensiformes, atténués aux deux extrémités, très coriaces, à nervures saillantes et àbords épaissis. Rachis obtusémt. trigone ou quadrangulaire: Spadices grands, épais, à rameaux allongéss Fleurs assez grandes. 3 espèces de k Nile.-Calédonie. | K. divaricata Brongn. — KERGHOVE, PALM. t, IV. — [Syn.: X. polystemon Panch.; K. graciis, Lind.] — Palmier très gracieux, à frondes d'un beau vert clair, à segments linéaires étroits et pendants, d'une grande légèreté. K. macrocarpa Brongn. — KkrcHoOvE, PALM: EL VI. — [Syn.: Kentia Vieill.; KX. Lindeni Hoït.] — Frondes rougeâtres dans leur jeunesse, puis d'un vert foncé; rachis trigone, brun foncé. At. teint 8C0 m. d’altit. K. olivæformis Brongn.[Syn.: Kentia Brongn: et Gris.] Files. à 12 paires de pinnules dispo sées régulièremt., les jeunes feuilles colorées en rouge-brun au moment du développemt.;!. rachis presque cylindrique. pointillé de brun.4. Serre chaude. JD. Kerbel. Nom allemand du Cerfeul. Kerchovea floribunda. Synonyme de manthe Porteana. KERMÈS Amyot et And. Serv. (Hémiptères- Homoptères de la famille des Coceidæ.) Les}. Kermès ont un corps globuleux, dôñt chaque segment porte plusieurs épines. Les femelles sécrètent une sorte de pellicule qui les abrite avec leur ponte; un sac feutré blanc recouvre les mâles. À Le Kermès vermilio PI., vulgairement appelé! le Kermès des teinturiers, est employé pour la/. teinture. La femelle est rouge. globuleuse, lisse. Kermès des Aurantiacées. Voir Lecanium. K.des Vignes de treille.Voir Pulvinari?. P.fn. | : Stro-!. KERRIA KERRIA DC., Corète.(Rosacées-Spirées.)Genre lomprent. 1-2 espèces, caractérisées par les Leurs à réceptacle cupuliforme. peu pro- bnd, portant sur ses bords le calice à à sé- tales, la corolle à 5 pétales orbiculaires, les tamines saillantes, au nombre d’une vingtaine, Lt un gynécée à 5 carpelles libres, 1-ovulés. Fr. \chainé multiple. Files. simples, alternes, stipu- ées. L'espèce suivante seule se trouve dans es cultures : | K. japonica DC. (Fig. 512.) [Syn.: Corchorus aponica Thunb.; Rubus japonicus L.] — B. M. . 1296; Ano. B. Rep. t. 587. — Japon 1701. — rbriss. de 1 m. à 1 m. 50., touffu, à ramules ffilées, vert brillant, finemt. striées, divergentes. TIles. caduques, ovales-lancéolées. acuminées, lentées-serrées, légèremt. velues en dessous. DFI. orandes, jaunes, terminales, abondantes, le succédant pendant tout l'été. — Var.: X. k flore pleno, fl. grandes, jaunes, doubles; - blante pl. vigoureuse, pl. ornementale que le sype. — À. 7. grandiflora, à fleurs simples, mais lus grandes que dans le type. — X. j. ramu- is aureo-vittatis, curieuse variété, à rameaux aune doré, mais assez délicate. — Ce sont de eaux arbrisseaux rustiques, précieux pour la CD to des bosquets, où ils se comportent srès bien. On peut aussi les employer à ta- pisser les murs où ils peuvent s'élever à plus de 3 m. * Cult. et Muilt. — Le K. et ses variétés se plaisént dans toute bonne terre fraiche et dans des situations un peu ombragées. On les mul- tiplie facilemt. par éclat de souches, par dra- geons qu'ils émettent en abondance et par bouture de jeunes pousses, sous cloche. Ils sup- portent aussi la taille. ‘ EM : Keteleeria. Voir Abies. | Keimie. Nom vulgaire des Hibiscus. : KHAYA senegalensis A. Juss. Arbre de la famille des Méliacées originaire du Sénégal, - !connu sous le nom de Caïlcedra. Son bois est . utilisé en ébénisterie: c’est l'Acajou du Sénégal; . {son écorce est tonique, fébrifuge. Kieper. Nom allemand du Pin sylvestre (Pi- nus sylvestris). Kiku. Nom japonais des Chrysanthèmes d'au- .tomne. 735 KLEINIA. K. artieulata Haw. — Succ. pl. 315. — [Syn. : Cacalhia L., L'HÉr. Srinp. 83; C!. laciniata, J'Aco. Icon. 168; DC. PL. Grasees, 18.] — Cap. — Tige charnue, dressée, glabre; rameaux arti- culés ; feuilles pétiolées, planes, charnues. glauques, roncinées laciniées, à lobes acuminés. le terminal plus grand. Fleurs blanchâtres. K. ficoides Haw. — Succ. pl. 313; Com. RAR. t. 40. — [Syn.: Cacalia L. DC. PL. GRASSES 90.] — Cap. — Tiges charnues, dressées, ra- meuses, glabres. Filles. charnues, comprimées latéralemt., acuminées. glauques. Pédoncules terminés par un corymbe de 9 à 15 fl. blan- châtres, à anthères jaunes. K. fulgens Hook. — Bor. M46. 5590; Rev. HorT. 1877, p. 350. — [Syn.: X. quercifolia Hort.] — Port Natal. — Plante sous-frutes- cente (atteignant à peine 1 m.). glaucescente pruineuse, ramifiée. Files. charnues, obovales Fig. 514 — KLEINIA ANTEUPHORBIUM D C. King-Pine. Nom anglais du Pinus Webbiana. | oblongues, sinuées dentées dans leur moitié | Kirganelia. Voir Phyllanthus. | Kicher-Erbse. Nom allemand du Pois Chiche , (Cicer arietinum). . Kiefer. Nom allemand des Pins. Voir Pinus. | Kirsch-Lorbeer. Nom allemand du Laurier- _ | Cerise (Cerasus Laurocerasus). J | Klaischrose. Nom allemand du Coquelicot (Pa- . paver Rhæas). | Klee. Nom allemand des Trèfles (Trifolium). 7! KLEINIA Haw. (Composées-Senecioidées.) 3 | Arbrisseaux ou plantes acaules, souvent glau- | ques, à files. alternes, souvent entières, char- es Fleurs blanches ou jaunes, rarement | rouges. Environ 25 espèces, toutes africaines. KE Anteuphorbium DC. (Fig. 514.) [Syn.: Cacalia L.] — Cap. — Tige charnue, dressée, Slabre ; capitules solitaires, courtemt. pédon- Culés, supérieure. Fleurs rouge vermillon, en corymbe lâche longuement pédonculé. K. Haworthii DC. [Syn.: X. tomentosa, Haw. SuCc. pl. 314; Cacalia canescens Willd.; C. Ha- worthii Sweet; C. tomentosa Haw.] — Cap. — Tige charnue. entièrement couverte d’un. to- mentum blanc, abondant. Filles. cylindriques, atténuées en pointe aux deux extrémités. K. neriifolia Haw., Succ. pl. 812. [Syn.: Ca- cealia Kleinia L., DC. PL. GRasses 12.] — Ca- naries. — Tige frutescente, charnue, glabre, dressée, à rameaux marqués de cicatrices. Files. lancéolées, allongées, planes, très entières. Fleurs en corymbe axillaire, blanchâtres, à anthères jaunes. K. radicans DC. (non Haw.) [Syn.: Cacalia L.] — Cap. — Tiges nombreuses, très glabres, herbacées, filiformes,subanguleuses, rampantes. Filles. cylindriques ovales, subpétiolées, char- KLEINIA. nues, dressées. Pédoncule solitaire, monocé- phale. Ornement de rocailles, suspensions. K. repens Haw. — Succ. pl. 313. — [Syn.: Cacalia L., DC. PL. Grasses, 42.] — Cap. — Tiges charnues, dressées, très glabres. Flles. glauques, charnues,oblongues acuminées, dépri- mées, concaves en dessus. 15-16 fleurs en co- rymbe longuemt. pédonculé. Plus glauque et, plus nain que ÆX. ficoides, dont il est voisin; s’en distingue surtout par ses feuilles dépri- mées en dessus et non latéralement. pots bien drainés. Serre tempérée et pleine lumière. Boutures. JE. Klopstochia Krst. Voir Ceroxylon. KLUGIA Schlecht. (Gesnéracées-Cyrtandrées.) Herbes radicantes ou ascendantes, à feuilles alternes, membraneuses; fleurs en grappes ter-| minales ou opposées aux feuilles, de couleur bleue, assez grandes et penchées; calice mem- braneux; corolle à tube cylindrique, dilaté dans le haut et au dessous de la gorge qui. est. à demi-close; limbe bilabié, à lèvre posté- rieure très courte, l’antérieure très dévelop- pée, sinuée ou trilobée; 4 étamines parfaites; pas de staminode; ovaire supère; capsule en- fermée dans le calice, déhiscente en 2 valves | membraneuses qui portent les ovules. Jar. FL. 168. — Filles. d'un vert pâle, longue 736 6716. — Souche tubéreuse; végétation ar nuelle; files. étroites, trigones, Pleine terre l’été, rempotage en septembre, 8-4 espèces, de l'Inde, de Ceylan, de la Ma-. laisie; une du Mexique, de l'Amérique cen-| trale. K. Notoniana A. D C. — Indes. — Wicur. | Eccusrr: 159. bis: B: M. 4620: 1EL.. p;. S. LE 449; BELG. HORT. 2, 53; Leu. Jan. FL. 212. — | Tige charnue portant des poils unisériés; files. dentées, inégales et cordiformes; fl. bleues, en grappe. Serre chaude humide; bouturage. P. H. KNIPHOFIA Mœnch. (Zritoma Ker.) (Lilia- | cées.) Racines fibreuses-charnues ; feuilles nom- breuses, dures, étroites, triquêtres, tantes; fleurs jaunes ou coccinées, en grappes denses; périanthe gamophylle, longuement tu- mines hypogynes, à filets inégaux; ovaire sessile, oblong, à ovules nombreux, bisériés; capsule dure, trivalve; graines châtain-foncé. nviron 20 espèces de l'Afrique australe, tro- picale et de Madagascar. K. aloides Mœnch. (X. uvaria Hook.) — B. Mé708: 4,816: Rep Liz. 291:7 FL "m5: 199%) Bois, ATL. PL. JaRD. pl. 277. — Cap. -- Filles. | linéaires, glauques ; hampe de 1 m.; grappe très serrée, conique, composée de fl. nombreuses pas- sant du corail à l’orangé, puis au verdâtre. Parmi les formes il faut signaler: maxima, B. M. 6553; nobilis, GaARTENFL. 1885, p. 369; R. H. 1885, 252, à épi ovale; Saundersii, R. H. p. 504 (1882), à épi cylindrique. ‘ | Avec le X. Mac Owani, cette espèce a donné par croisement le Æ. media Del. (non Gawl.). K. Burchellii Kunth. — Cap. — B. KR. 1745. — Files. vertes, lisses, de même grandeur que la hampe; grappe serrée; fl. coccinées à la base du tube, carminées au sommet, à limbe verdâtre ou jaune clair. persis- | | pinambour (Helianthus tuberosus). buleux, légèrement courbé, à segments très) petits, deltoïdes, à peu près égaux; 6 éta-| ponctuées, cules terminales ; | | corolle 3-4 pétales inégaux, étalés, unilatérau» KŒLREUTERIA. K. caulescens Bak. — Cap. — B. M. 59% R. H. 1887, 132. — Feuillage d’un Yucca: f jaune paille, avec pointe rouge-foncé. K. foliosa Hochst. — Abyssinie. — B.M 6742. — Acaule; rosette basilaire de feuillé ensiformes,acuminées, larges de 12 cm., longue de 1 m., recourbées; fl. en épi érigé longd 20 à 30 cm., jaune d’or. K. Leitchlinii Bak. — Abyssinie. — B.7} canaliculée! lisses; hampe grêle, lisse, pruineuse; inflé rescence obovale; fl. petites, rouge brique, « K. Mac Owani Bak. Cap. — R. mA 1879, 390; B. M. 6167. — Nain; files. ténue hampes peu élevées; inflorescence d’un trà beau rouge. | K. præcox Bak. — Cap — Saunpers Re! Bor. 169. — Filles. scabres aux bords, lisse sur la carène, vert pâle; grappe très serréh rouge brillant passant au jaune brillant teint: de rouge à l'ombre. K. Quartiniana Rich. — Abyssinie. — Gar TExEL. 1877, 907. — Filles. scabres aux bord” plus courtes que la hampe et recourbées grappe serrée, conique; fl. orangées. | K. Rooperi. — Cafrerie. — B. M 6116; Le de 2 pieds, scabres aux bords, plus longuc! que la hampe; grappe serrée de fleurs roug orangé. | à Hivernage en serre froide, sous châssis o sous cloche entourée de feuilles sèches; pleiï air en mai; multiplication par division. P, Knoblauch. Nom allemand de l’Ail | Knollen-Sellerie. Nom allemand du (Célert rave. Knollenziest. Nom allemand du Crosne (Sta chys affinis). | Knollige Fetthenne. Nom allemand de l'Orpi | | à (Sedum Telephium). | Knollige Sonnenblume. Nom allemand du Ze Knotenblume. (Leucoium). Kobäa. Nom allemand du Cobea. KŒLREUTERIA Laxm., Savonnier. cées) Arbres à fl. polyg., jaunes, calice valvaire, Nom allemand des Mavéole (Sapinda en pan 5-partite avec une tache rouge ; étamines 5-8, inséréessu un disque charnu, crénélé; ovaire à3 loges bio vulées ; capsule vésiculaire, triloculaire. Grain globuleuse. Flles. alternes, simplement ou doul lement composées, imparipennées. Le genr comprend deux espèces habitant la Chine le Japon. Ce sont de beaux arbres d’ornemen fleurissant dans le courant de l'été. Ë K. bipinnata Franch. — Franc. PLantT Ds. LAVAYy. t. 29, 30; R. H. 1888, f. 93. — Yunnan!. 1888. — Très bel arbre de 25 à 28 m8, distinguant du X. paniculata par ses files. plu) grandes, 60 à 70 cm. de long, régulièremt: bi pinnées, à 8-10 fol. pétiolées, ovales-lancéo] lées, brusquement acuminées et bordées di dents fines, glabres, coriaces. FI. en large panicules de 30-40 em., denses ; capsule ovale el, liptique, pl. grande que celle du X. paniculatol ai | LA KŒLREUTERIA. qu'à 7 em. de long sur 4 de large, obtuse, urine. Graines de la grosseur d’un petit is. Découvert dans les montagnes du Yun- n central par Delavay, à 1800 m. d'altitude. sp. plus belle que l’ancienne; mais à en juger r les jeunes individus obtenus de semis, pro- lablement moins 1ustique. … paniculata Laxm. — L'Her. Serr. t. 19; Me Excyce. t. 308; N D. I, t. 36; B. R. t. 30. — Chine septentr. 1750. — Arbre de 6-8 m. rmant une large tête. Filles. à 9-15 folioles. bsessiles, ovales-lancéolées, acuminées, iné- talement dentées, parfois subpinnatifides, labres ; rachis très renflé à la base FI pe- e la grosseur d’un gros pois. — Hab. le N. s [° là Chine; d’abord introduit en Russie, puis n Angleterre en 1763; il arriva en France eulement vers 1789. Arbre tr. rustique et tr. rnemental, auquel on ne peut guère reprocher jue sa croissance un peu lente. IL convient entat. des pelouses. Son bois, blanc rosé, est M tr. dur et tr. tenace. — Var.: K. p. japonica - Hort. Diffère du type par sa cime plus ra- par ses fruits plus petits. Cult et Mult. — Toute terre fertile et fraiche eur convient, On les mult. de graines, par outures de jeunes pousses au printemps et à ‘automne ou de marcottes. PM Kœniga. Voir Alyssum. Koh. Nom allemand du Chou. Kohi-Rabi. Nom allemand du Chou-Ravwe. Kohlrübe. Nom allemand du Chou-Nawet. Kohiravi. Nom allemand du Chou-Rare. du Cocotier (Cocos nucifera). | Kola. Voir Cola. - petite taille, à rhizome avec racine rampante; - liles. opposées, molles, pubescentes; fl. petites, fblanches teintées de rose, en grappe lâche terminale ou alternes à l’aisselle des feuilles - Supérieures; calice à 5 lobes étroits; tube » ide la corolle court, large, un peu gibbeux en - jarrière; limbe bilabié, la lèvre postérieure | \dressée, bifide, l’antérieure plus grande, étalée, _!3-fide: étamines à filets un peu dilatés à la base; ovaire et capsule semi-infères. 1 espèce, dispersée du Pérou à l'Amérique australe. 1 K: argyrostigma Hook. — B. M. 4175; F1. 0». 1S 36. — FIL. roses et blanches, striées de rose à la gorge. 1 Serre chaude; bouturage et division de rhi- zomes. P.H. Koloquinte. Nom allemand de la Cologuinte 1( Citrullus Colocynthis). À Küniglicher Traubenfarn. Nom allemand de Osmunda regalis. Künigskraut. Nom allemand du Solanum ! Pseudo-capsicum. Kopfkohl. Nom allemand du Chou pommé. Kopfsalat. Nom allemand de la Laïtue. KOPSIA BI. (Apocynées-Plumériées.) Genre très voisin des Cerbera, mais files. opposées (au - DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 737 lites, en grandes panicules lâches. terminales, | n juin-juillet. Capsule ovoïde, pendante; graine our la plantation d’alignemt. et pour l’orne- massée, ses folioles pubescentes rugueuses et | Kokosnussbaum où Kokospalm. Nom allemand | : KŒLLIKERIA Regel. (Gesnéracées.) Herbe de | — KORTHALSIA. lieu de alternes); corolle en tube long et étroit, | brusquement dilaté en un limbe plan, et dont les lobes se recouvrent de droite à gauche (au lieu de corolle en entonnoir évasé et à lobes contournés de gauche à droite). Arbres ou ar- \brisseaux glabres; files. penninerves, mem- | braneuses ou un peu coriaces ; fl. blanches ou roses, en cymes courtes, terminales, bi- ou tri- fides, multiflores, ou lâches et pauciflores. | 4 espèces de l’Archipel malais. | Fig. 515. — KOPSIA FRUTICOSA À. DC. On cultive surtout le K. fruticosa A. DC, (Fig. 515) (Cerbera fruticosa KEr.); B.R. 391; B. M. 4220 ; grand arbre de serre chaude, dont les feuilles atteignent 15-20 em. de long sur 6-10 de largeur, et dont les fl. rappelant celles de la Pervenche de Madagascar comme forme et comme couleur, mais plus grandes, en co- rymbes terminaux presque sessiles; floraison | de longue durée, et presque continue. Très belle | plante, un peu vorace, mais très florifère, et | facile à multiplier. Voir R. H. 1893, p. 36. J. G. Korallenkirsche. Nom allemand du Solanum pseudo-capsicum. | Korbweide. Nom allemand du Saule des Van- iniers (Salix viminalis). | Korkeiche. Nom allemand du Chêne liège | (Quercus suber). | Kornblume. Nom allemand du Bleuet (Cen- | taurea Cyanus). KORTHALSIA Blume. (Palmiers.) Palmiers igwrêles à stipe allongé, flexueux, grimpant; files. penniséq., à segm. alternes, trapéziformes, | érodés; rachis trigone, terminé en appendice filiforme, épineux; pétiole court, cylindrique, à gaine cylindrique. Spadice pendant; bractées | plus larges que longues, membranacées. 47 KORTHALSIA. — 16 espèces, de l’Archipel malais et de Nile.-Guinée. K. debilis Blume. — Sumatra. longuemt. pétiolées, à segm. cunéiformes lan- céolés, blancs en dessous. K. rigida BI. [Syn.: X. Lobbiana Wendi.] — Bornéo, Sumatra. — Fr. courtemt. pétiolées, à segments cunéiformes lancéolés, vertes des deux côtés. © K. robusta BI. — Sumatra Bornéo, Java. — Fr. longuement pétiolées, à segm. rhomb.- trapéziform. acuinin., bleuâtres en dessous. K. rostrata BI. -- Bornéo. — Fr. longuemt. pétiolées, segm. cunéiform. cuspid., blancs en dessous. K. Zippelii Bl. [Syn.: Ceratolobus BI; C. plicatus Zipp.] — Nlle.-Guinée. — Frondes très courtemt. pétiolées, à segm. sessiles, cu- néif. oblongs, acuminés ; soies épineuses, abon- dantes à l’ouverture de la gaîne. Serre chaude humide. 1. 0, Krapp. Nom allemand de la Garance (Rubia | tinctorum). Kratzdistel. Nom (Carduus, Cirsium). Krause Endivie. Nom allemand de la Chi- corée frisée. Kraut. Nom allemand du Chou et de diverses plantes potagères et vulgaires. allemand des Krebsblume. Nom allemand des Héliotropes (Heliotropium). Kreuzkraut. Nom allemand du Seneçon {Se- necio vulgaris). Kreuz-Kümmel. Nom allemand du Cumin (Cuminum Cyminum). Kreuzdorn. Nom allemand du Rhamnus ca- tharticus. Krokus. Nom allemand du Safran (Crocus sativus). Krullfarn. (Adiantum). Krullfarnblatt. Nom allemand de l’Arbre aux quarante écus (Ginkgo biloba). Kuckucks-Blume. Nom allemand du Lychnis Flos-cuculr. Nom allemand des Capillaires Kudzu. Nom japonais du Pueraria Thunber- | iana. ? Kugeldistel. Nom allemand des Echinops. Kugelstrauch. Nom allemand du Cæsalpinia BÜünduc. Kukummer. Nom allemand du Concombre. Kummel. Nom allemand du Carvi (Carum Carvi). Kumquat. Nom vulgaire du Citrus japonica. Kunthea Deppeana. Synonyme de Chameæ- dorea elegans. KUNZEA Rchb. (Myrtacées.) Genre compre- nant une vingtaine d'espèces toutes originaires de l'Australie. Ce sont des arbrisseaux, sou- vent à port de Bruyère, très voisins des Cal- Listemon, dont ils diffèrent par le calice ordi- nairement persistant, l'ovaire à 2-5 loges con- tenant des ovules disposés sur 2 ou plusieurs rangs, les graines ascendantes. Les feuilles sont alternes et les fleurs solitaires ou grou- pées en capitules. Comme les Callistemon et les Melaleuca, ce sont des plantes de serre froide sous le climat de Paris. Chardons | 738 — Frondes| du sol, sur une profondeur variable. | LABOUR. Kurbis. Nom allemand des Courges et à Potirons. LABELLE. (Fig. 516.) On désigne sous nom l’une des trois divisions internes du pé rianthe de certaines Monocotylédones, mos tamment des Orchidées. Le labelle est antérieu et descendant dans les Orchidées à fleurs résus “.Fig. 516. — 1. LABELLE D'OPHRyS. — 2. LABELLE D'ORCuIS. pinées; il revêt des formes spéciales et a sou: vent une coloration particulière. bien que, dans certains cas, il ne diffère en rien des autret divisions internes du périanthe. Le mot Table est souvent employé comme synonyme de La” belle. | LABIÉES. Famille de plantes Dicotylédones! Gamopétales, comprenant des plantes herbacée® ou ligneuses caractérisées par des tiges qua drangulaires, des feuilles opposées, une &ot rolle à deux lèvres, 4 étamines didynames, parfois réduites aux deux inférieures par ie 2 tement, un ovaire quadrilobé à 2 carpellef ayant chacun deux logettes uniovulées, un frui constitué par 4 achaïines situés au fond du ca lice persistant. 8 tribus: Ocimoïdées, Saturéinées| Monardées, Népétées, Stachydées, Prasiées, Pros: tanthérées, Ajugoïidées. | Lablab. Voir Dolichos. LABOUR. Opération culturale qui consiste à diviser et retourner la partie superfciell Le labour à pour objet: 10 en ameublissant. la terre arable, de la rendre plus perméable à l'air, ainsi qu'aux eaux de pluies et dar rosages, et d'en faciliter la pénétration pa: les racines des végétaux; 20 en retournant cette terre, de ramener à la surface la coucht inférieure qui s’est chargée d'éléments de fer! tilité entrainés par les eaux, mais qui a be soin d'être aérée et soumise à l'influence def agents atmosphériques; 30 d’enfouir les en: grais et les amendements, et aussi les mau vaises herbes; 40 d'extirper certaines plante: envahissantes et certains corps inertes eb ge: nants, les pierres par exemple. Dans la grande culture, la charrue est l'instrument de labour par excellence; en Nu ticulture, la pioche plus ou moins modifiée est souvent employée; en horticulture, on à presque exclusivement recours soit à la bêche soit au trident, à moins qu'il s'agisse d’un( LABOUR. jour la pépinière et pour la culture légumière le plein champ, auxquels cas on se sert gé- 1éralement de la charrue. | Labour à la bêche. — Dans le Labour à la sèche ou béchage, on commence par ouvrir in sillon appelé plus spécialement jauge, d’une argeur de 25 em. environ, et d’une profondeur Sgale à la longueur du fer de l'instrument. Dette jauge doit être bien droite et bien nette. La terre qui en est extraite est portée à l’en- Aroit où l’on finira le travail. L'ouvrier attaque ensuite le sol par bêchées successives, qu'il rejette devant lui, en les ren- versant et les retournant de telle sorte que la terre du dessous se trouve à la surface, et que celle de la surface se trouve au fond du sillon. En même temps, il brise les mottes avec le fer de la bêche et les pulvérise le « corps inutiles et gênants, ainsi que les racines lou les rhizomes de certaines plantes envahis- santes, et il nivelle la surface bêchée. Il a soin de tenir toujours la jauge bien ouverte, bien mette et bien régulière, et d'éviter que la par- {tie labourée présente des inégalités et des différences de niveau. S'il y a des engrais ou {des amendements à mément au fond des jauges, et, si leur na- dans la jauge précédente, Les mauvaises herbes sont enterrées soigneusement, à l'exception des Liserons, du Chiendent, de l’Achillée Mille- feuille, et autres espèces dont les fragments, s'ils restaient dans le sol, l’infesteraient de plartesnouvelles. La dernière jauge estcomblée avec la terre extraite de la première. au lieu de la bêche lorsqu'on a affaire à un | compacte et tenace, qui se laisserait diffici- . {lement entamer par un fer plein. IL est éga- lement d’un bon usage pour les terrains em- | plantés de végétaux dont les racines se trouvent à une faible profondeur et doivent être ména- gées, par exemple pour les plantations frui- _|tières. On risque beaucoup moins de couper ou de blesser les racines avec le trident qu'avec la bêche. Labour en billons. — Labourer en billons, | c'est disposer en ados successifs et parallèles la terre qu'on a levée avec la bêche, de ma- | nière à ce qu’elle se trouve exposée le plus | complètement possible aux influences atmos- | phériques. C’est en général aux terres fortes que l’on applique ce mode de labour. On le | pratique au commencement de l'hiver, pour favoriser l’action des gelées. Les bêchées sont | laissées en mottes, et placées de telle façon | que l'air circule entre elles aussi librement | que possible. Après l'hiver, les billons sont éta- | lés, et la terre est nivelée par un labour or- | dinaire. | Le Labour en billons est à recommander surtout lorsqu'on a quelque difficulté à obtenir 4. 4 mieux possible ; il extrait les pierres et autres enfouir, il à fallu préa-| lablement les répandre sur le terrain d'une. facon bien régulière; on les répartit unifor-| ture: le permet, sur la partie inférieure du {talus qui vient d’être formé en rejetant la terre | Labour au trident. — On emploie le trident | sol rempli de pierrailles ou à une terre très. 739 LACHENALIA. lameublissement du sol. Il présente en outre l’avantage de favoriser grandement l'action des agents atmosphériques. Labour à deux fers de bêche. — Quand on veut donner plus de profondeur au labour, on pratique un second bêchage au fond de chaque | jauge, soit en rejetant la terre par-dessus le premier labour, soit en se contentant de la re- tourner sur place. Cette sorte de défoncement très imparfait ne peut, dans le premier cas, donner de bons résultats qu'autant que le sol est profond et le sous-sol de bonne qualité; encore faut-il attendre que la couche ramenée à la surface ait eu le temps de subir l’action des agents atmosphériques. Dans le second cas, c’est-à-dire quand on veut laisser le sol et le sous-sol dans leur situation respective, il vaut mieux recourir au procédé suivant. Labour à deux jauges. — Le but est de re- muer complètement le sous-sol sans le mé- langer avec le sol et sans le ramener par- dessus celui-ci. Pour cela, on procède de la manière suivante : La surface du terrain est divisée en bandes parallèles, tracées au cordeau et larges d’en- viron 40 em. On enlève, à la profondeur d’un fer de bêche, le sol des deux premières bandes et on le porte à l’autre bout du terrain. A part, on enlève et transporte de même, sans le mélanger, le sous-sol de la première bande. A la place du sous-sol de la 1° bande, on jette le sous-sol de la 2° bande; par-dessus, on jette le sol de la 3e bande. On jette ensuite le sous- sol de la 3e bande à la place de celui de la 2e; puis le sol de la 4e à la place du sol de la 2e, Et ainsi de suite, de manière à ce que le sous-sol reste en dessous du sol. Dans l’opération, il faut avoir grand soin de tenir les jauges bien nettes et bien droites. S'il y a des engrais à appliquer, on les étend entre les deux couches de terre. Le Labour à deux jauges est une opération très recommandable, surtout pour le cas de sous-sols un peu compacts et de médiocre qua- lité, dont le mélange avec le sol, par un dé- foncement ordinaire, serait jugé peu avanta- g'eux. EE Laburnum.(Fig. 517. Voir p.740.) VoirCytisus. LACGÈRE. À découpures profondes et inégales, comme déchirées. LACHENALIAJacq.(Liliacées-Scillées.) Bulbe tuniqué; files. radicales en petit nombre, 2, 3 ou D, épaisses, oblongues ou en lanières linéaires ou presque arrondies (rarement maculées ou garnies de pustules); hampe simple, sans feuille; fl. en épi ou en grappe, dressées, étalées ou pen- dantes; périanthe tubuleux ou un peu campa- nulé, à segments un peu soudés à la base, dres- sés ou étalés au sommet, les extérieurs souvent libres, les intérieurs plus longs, soudés sur une partie de leur longueur et étalés au sommet; 6 étamines à filets filiformes, à anthères dorsi- fixes, introrses; ovaire sessile ou courtement stipité, à 3 loges renfermant chacune de nom- breux ovules en 2séries; capsule membraneuse, incluse dans le périanthe persistant, et à dé- hiscence loculicide; graines obovoïdes ou glo- buleuses, à enveloppe noire. LACHENALIA. Environ 30 espèces, d'Afrique australe. L. luteola Jacq. — Ic. 395; Rep. Liz. 5, 297; Hers. AMaT. 1,96; BorT. Mac. t. 1704et 907. (L. quadricolor lutea, L. lutea.) — Files. lancéolées, inégales, non tachées; hampe dressée; fl. pen- dantes, périanthe tubuleux, d'abord rouge avant épanouissement, puis jaune orangé pour les sé- pales qui ont le sommet vert, et jaune pâle pour les pétales qui sont 2 fois plus longs que les sé- pales. L. pendula Jacq. — Ic. 400; B. M. 590; Rep. Liz. 1, 52. — 2 feuilles oblongues lancéolées; hampe tachée de rouge, pourprée au sommet; Fig. 517. — Cytisus LABURNUM L. (Voir p. 419.) fi. en grappe serrée, pendantes, jaunes, avec les sépales verdâtres au sommet, et les pétales pourpres au sommet; périanthe tubuleux, cy- lindrique; les sépales presque aussi longs que less pétales. L. quadricolor Jacq. — Ic. 396; B. M. 588. — 2 files. linéaires lancéolées, tachées, moins longues que la hampe; fl. en grappe lâche, pendantes; périanthe cylindrique; les sépales, | qui sont bien plus courts que les pétales, sont rouges à la base, jaunes vers le milieu, verts à l'extrémité; les pétales sont verdâtres avec la | partie inférieure rougeâtre, et la supérieure noire. On en cultive une variété très méritante, fleurissant en décembre. L. q. var. præcox Spreng.; GARTENFL. 1889, t. 1312, fig. 1. L. tricolor Jacq. (Fig. 518.) — Ic. 61; B. M. 82, 1020; Revo. Lis. 1, 2. (L. aurea.) — Files. ob- longues-lancéolées, recourbées, tachées de pourpre; hampe tachée de rouge; fl. penchées, à court pédoncule, périanthe allongé, tubuleux, avec 3 angles, plus long (3-4 fois) que le pé- 740 | costale des ailes antérieures prend naissance à, l'extrémité d’un stigma linéaire, la nervure b LACHNÆA. doncule, les sépales jaune citron bordés de vert plus courts d’un tiers que les pétales, qui son verdâtres avec le bord rouge pourpre. On cultive encore d'autres types, notamment L. reflexa Andr., Bor. Rep. 296; L. rubida Jacq. Ic. 398; B. M. 993; L. x Regeliana (L. reflexa X L.tricolor), GARTENFL. 1891, p. 356, fig. noire 76; L. x Comessi (L. reflexa x L. quadricolor GARTENFL. 1891, p. 358, fig. 77, etc. Fig. 518. — LACHENALIA TRICOLOR Jacq. | Ce sont de belles plantes, à floraison printa- nière, à cultiver en pot, en serre tempérée ou, mieux en serre froide, près du verre, dans un, mélange de terre très légère; pendant le repos, de la végétation, de juillet à novembre, con-, server les pots à sec; replanter en octobre, mul-\. tiplier par caieux. . Ge | LACHNUS Illig. (Hémiptères-Homoptères ma | la famille des Aphidæ.) Les Lachnus sont les plus grands et les plus trapus des pucerons. Hs) ont des antennes de six articles; la nerwure sous-costale est trifurquée. Les Lachnus éja- | culent un miellat abondant qui attire les in- sectes, principalement les Hyménoptères. Pour les détruire, on emploie des fumigations de tabac ou des aspersions de nicotine addi- tionnée d’eau. L'emploi du liquide composé de 2 kil. de savon noir, 1 kil. de carbonate de soude, 1 litre de pétrole et 100 litres d'eau,, donne d'excellents résultats. | | L'espèce la plus répandue est le Lachnus| Quercus Dup., ou puceron du Chêne, qui Vit Sur, les feuilles de Chêne. 14 Le Lachnus punctatus Burm., se trouve au, printemps sur les bourgeons des Saules. | Le L. fasciatus Burm. sur le Pin D 4 . PE | LACHNÆA L. (Thyméléacées.) Arbustes del * LACHNÆA. _ etite taille, à port de Bruyères, très rameux ; les. opposées ou éparses, petites, corlaces ; u involucrés; périanthe soyeux extérieu- lobes étalés, l'extérieur souvent plus grand que esautres, à gorge nue au dessus des étamines; . & étamines soudées au sommet du tube, entre- mêlées d’écailles ou de glandes qui alternent avec elles ; ovaire sessile, uniloculaire; fruit sec, rianthe ; graines à albumen charnu. 18 espèces de l'Afrique australe. L. buxifolia Lamk. — Cap. — B. M. 1657, 58; Anpr. Rep. 8, 524. — Rameux; files. | 16 des capitules blancs et laineux. * L. conglomerata L. — Cap. — Filles. linéaires, pointues et glabres; fl. formant de petits capi- tules terminaux, purpurins. Rep. 2, 104; HerB. AMAT. 4, 234, — Files. liné- aires, disposées sur quatre rangs; fl. blanches ou roses, en capitules veius, terminaux. | 18: purpurea Andr. — Cap. — Apr. Rep. 1,, | 1293; B. M. 1594; Lonp. Cas. 273. — Files. tri- ! | | ; sones, glabres, sur 4 rangs; fl. purpurines, t formant des capitules glabres. Serre froide, en terre siliceuse, à l’ombre; boutures de jeunes pousses sous cloches. P. H Lachougo. Nom provençal des Laitues. * LACINIE. Mot employé parfois comme syno- uyme de division du périanthe. Fig. 519. — Feuille laciniée. | LACINIÉ. (Fig. 519.) Se dit des organes pro- . fondément incisés et à lobes étroits, aigus, iné- gaux. LACTESCENT. Qui contient un suc laiteux. _LACTUCA L., Laitues. (Composées.) Plantes YIWaces, annuelles ou bisannuelles, à feuilles glabres, souvent épineuses sur la nervure et au bord, les caulinaires embrassantes et auricu- lées; capitules nombreux: involucre devenant 741 Meurs solitaires ou en capitules terminaux nus. kement, poilu, rarement glabre à l’intérieur, ube grêle à la fin fendu circulairement, à 4 petit, enfermé dans la base persistante du pé- ‘ovales, entières, sessiles et glabres ; fl. formant | * L. eriocephala L. — Cap. — B. M. 1295; Ann. — LACTUCA. ovoide-lancéolé à sa maturité, à folioles iné- gales etimbriquées. Fruits oblongs-cunéiformes, aigus, comprimés. Environ 70 espèces, y compris les Mulgedium. L. alpina Benth. — Rous. FL. GeRM. 19, 1415. — (Sonchus alpinus L.) — Europe et Amérique septentrionale. — (Mulgedium alpinum Cass.) — Plante vivace robuste, à tiges simples, hautes de 80 em. à 1 m., garnies de feuilles lyrées, auri- culées, glaucescentes en dessous ; fleurs bleues, en capitules petits et nombreux, formant une orappe allongée. Juin-août. Bonne plante pour l’ombre et l'humidité; sol riche en humus. Fig. 520. — LÆLIA ANCEPS Lindley. L. perennis L. — Europe méridionale. — Plante vivace, à tige de 30-50 cm., rameuse et corym- biforme; feuilles très glauques, pinnatifides, inermes, à lobes dentés; capitules grands, lon- guement pédonculés, à corolles ligulées, d’un | bleu rougeâtre. Fleurit abondamment de maien octobre. Plein soleil ; rocaille ou graviers arides. . L. Plumieri Benth. (Sonchus Plumieri L.; | Mulgedium Plumieri Cass.) — Rene. FL. GER. | 19,1416. — Montagnes de l'Europe méridionale. | — Plante vivace robuste, à tiges élevées de 1 m. à 1 m. 20; feuilles grandes, pinnatifides, à seg- ment terminal hasté, dentées sur les bords; co- rymbe glabre, ample et lâche; fleurs bleues, formant des capitules de moyenne grandeur, | étalés au soleil, se fermant le soir. C’est une | belle plante aux formes architecturales et propre à décorer les pares, les grands rochers, les jar- dins pittoresques. Mai-septembre. Il existe encore un certain nombre de Lactuca à “leurs jaunes, qui peuvent être considérés | comme de belles plantes d'ornement et qu'on | cultive dans les grands rochers ou les terrains | graveleux et arides. Le L. chondrillifiora Bor., |: des Alpes de l’Europe mérid., est une excellente | | Rs LACTUCA. — 742 — LÆLIA. plante à recommander pour ses capitules nom-| L. cinnabarina Lindley. — Serrum, On b breux et d'un jaune brillant. Les Lactuca se | 28; Bor. Mac. t. 4302; GanTENFLORA, t. 559 multiplient aisément par semis. Pour les es-| Pseudo-bulbes piriformes très allongés ; longues pèces potagères, voir Laitue. H. C. | hampes de fleurs d’un rouge vermillon intense Ladies-Hair. Nom anglais des Capillaires | de très longue durée, à divisions linéairese (Adiantum). | labelle fortement crispé et récurvé à l'extrémité Ladies-Thistle. Nom anglais du Chardon-Ma- | — Brésil. À rie (Silybum Marianum). L. crispa Reichenb. f. — Bor. Rec. t. 1192. Lady Fern. Nom anglais de la Fougère fe-| Bor. Mac. t. 3910; GaRTENFLORA, t. 574 melle (Asplenium Felix-fæmina). Pseudo-bulbes claviformes, comprimés, terminés Ladyÿs Bower upright. Nom anglais du Cle- | par une feuille unique, loriforme, obtuse; por« matis Vitalba. . | du Cattleya labiata, maïs plus élevé; inflorese Lady's Cushion. Nom anglais des Armeria.|cence courte, de 3-6 fleurs larges, blanches,à Lady's Slipper. Nom anglais des Cypripedium. | labelle aigu, crispé, veiné de violet foncé LÆLIA Lindley.(Vandées-Epidendrées.) [Ety- | Brésil. | mologie non donnée par Lindley.| Herbes épi- L. Digbyana Bentham. — Bor. Rec. (1846)# phytes à rhizome rampant, quelquefois très-!53; FL. serres, t. 237; Bor. Mac. t. 4474; One court; tiges épaissies en pseudo-bulbes allon- | pe. t. 241, — [Syn.: Brassavola Digbyana Lind! gés et claviformes-comprimés, ou piriformes, ley.]. — Plante basse, à pseudo-bulbes couts! ou ovés, ou ancipités, terminés par 1-3 feuilles | comprimés-cylindriques, terminés par une feuille coriaces. Inflorescence terminale, fleurs résu- unique, charnue, rougeâtre. Fleur unique> pinées, ouvertes, à labelle enveloppant plus ou | divisions linéaires-larges, verdâtres; labellé moins la colonne et ordinairement très déve- | étalé, blanc, profondément frangé-crispé..— loppé. Sépales et pétales libres, les pétales Hondüras. La ordinairement plus grands. Labelle dressé,! L, Dormaniana Reichenb. f. Hybride natus étalé à l'extrémité, plus ou moins trilobé. Co- | rel supposéentre Cattleya bicolor et L. pumilan lonne longue, claviforme, incurvée, plus ou pseudo-bulbes cylindriques, allongés, grêlest moins concave en avant ou ailée; clinandre | terminés par 2 feuilles elliptiques ; grappe courte concave, bordé irrégulièrement, à rostellum | de 2-3 fleurs à périanthe brunâtre et labelle demi-cireulaire, membraneux, muni inférieu- pourpre violet. — Brésil. rement d’une glande visqueuse. Anthère incom- L. elegans Reichenb. f. — De Puypr, Oncn, bante, operculaire, fixée à la dent postérieure +, 21; Bor. Mac. t. 4700; P£scaTOREA, t. 28; [ue du clinandre, bi-loculaire; chaque loge divisée | norr. (1864) t. 402. — Grande espèce à pseudo: en quatre cellules plus ou moins complètes par bulbes allongés, cylindriques, terminés par 1-4 2 cloisons perpendiculaires l’une à l’autre; pol- feuilles elliptiques; grappe dense de larges’fleursk linies 8, réunies 2 à 2 par une bandelette polli-| dont la couleur varie du blanc pur au rougelie nique élastique, et 4 par loge; quelquefois 2 de vin foncé. Hybride naturel présumé entre! sont presque complètement atrophiées et le | Cattleya intermedia et Lalia purpurata. es! pollinaire se trouve ainsi réduit à six masses principales variétés sont : | polliniques. (Ex. L. eleguns, etc.) — Plantes à, JL. e. alba Hort. (Orc#. AL. t. 30.) l fleurs souvent grandes, richement colorées et| JL. e. prasiata Reichenb. f. (Orcu. AB. t. 974 très appréciées en horticulture. Environ 20 es-| L.e, Schilleriana Reichenb. f. (FLor. er Powoz pèces, habitant l'Amérique tropicale, du Bré:il | (1859) t. 153.) Syn.: L. Warneri. | au Mexique. : L.e. Stelzneriana Reichenb. f. (FL. SERRES L. albida Lindley. — Bor. Rec. (1839), t. 54; | t. 1494, 1495.) » | Bor. Mac. t. 38957 ; OrcH. ALB.t. 138. — [Syn.:L.| JL. e. Turneri Warner. (SELECT. oRc8. 5, t 12. bella Hort.] — Pseudo-bulbes piriformes, termi- | Variété à fleurs plus petites et de couleur foncé! nés par 2 feuilles linéaires; longue inflorescence| L. flava Lindley. — Bor. Rec. (1842) t. 62:— dressée, portant à son extrémité des fleurs Port et fleurs du L. cinnabarina, mais plus bl:mches, à labelle lilas, de 5 em. de diamètre. humbles. FI. jaune soufre. — Brésil. | — Mexique. | L. furfuracea Lindley. — Bor. Rec. t. 26! L. anceps Lindley. (Fig. 520.) — Bor. R:G. | Bor. Mac. t. 3810. — Pseudo-bulbes courts; pi- t. 1751; Bor. Mac. t. 3804; Orcu. aLB. t. 75. — | riformes, terminés par 1-2 feuilles courtes, liné+ Pseudo-bulbes à section rhomboïdale, émettant | aires-obtuses, canaliculées, charnues-coriaces: entre les 2 feuilles terminales de longues hampes | Fleurs rappelant celles du L. autumnalis, mais, florales, terminées par des fleurs de 10-12 cm. | à divisions moins longues et plus larges, 2-3 à de diamètre, dont la couleur varie du blanc l'extrémité d’une longue hampe dressée; oValred pur au lilas foncé; labelle trilobé, veiné de | pédicelle et surface extérieure des sépales cou: violet sur fond jaune à la base, avec une | verts de petites verrues brunâtres qui ontfait macule pourpre foncé à l’extrémité du lobe mé- | donner à la plante .son nom spécifique. — Me dian. — Mexique. ù __ |xique. { L. autumnalis Lindley. — Bor. Rec. (1839). L. glauca Benth. — B. R. (1840) t. 44; BameM4 t. 27; Bor. Mac. t. 3817; BaTEMaN, ORCH. MEX. | Orcu. Mex. ET Guar. t. 16; B. M. t. 40381 ET GUATEM.t. S; ILL. HORT. (1854) t.17. — Pseudo-| [Syn.: Brassavola glauca Lindl.] — Port du L. bulbes courts, cylindriques. atténués au sommet; | Digbyana, mais le labelle est entier, blanc. très pétales et sépales lilas pourpre, plus clairs à | étalé, avec une petite tache, rouge à la base; leur base; labelle violet pourpre, plus foncé à | pseudo-bulbes et feuilles glauques. Mexique: l'extrémité ; fl. larges de 12 em. — Mexique. L. Gouldiana Reichenb. f. Hybride nature, - { 1 1 | LÆLIA. ‘e rapprochant beaucoup de ce dernier, dont il x'est probablement qu'une variété. D. grandiflora La Llave, syn. L. speciosa. GarrenrLora, t. 698; FL. s£RRES, t. 2473; Orcn. Aus t. 123. — Port du ZL. crispa, mais plus .| : fleur médiocre à périanthe jaunâtre ; abelle roulé en cornet, blanc, strié de rose { L. Jongheana Reichenb. f. — Bor. Mac. t. 038; Fcor. Mac. n. s. t. 177. — Brésil. LL. Lindleyana, syn. CGattleya Lindleyana (Reich. f. "MD Jobata Hort. (XEN14, t. 91.) — [Syn.: L. = |Boothiana Reichenb. f.; Cattleya lobata Lindley.] . |— Espèce voisine du L. crispa. L. majalis Lindley, syn. L. speciosa. L. monophylla N. E. Brown. — Bor. Mac. t. Trigonidium monophyllum Grisebach.] — Espèce maine, à pseudo-bulbes grêles, cylindriques, ter- .{minés par une feuille unique; fl. solitaire, écar- Atrilobé. — Jamaïque. L. Perrinii Lindley. — Orcu. aug. t. 60; Bor. leya Perrinii Lindley.| — Port du L. crispa, mais . ! plus grêle; pseudo-bulbes et feuilles rougeâtres ; fleurs à divisions linéaires-aigués ; labelle aigu, blanc, avec une tache pourpre foncé à l’extré- mité. id: t. 3656; Bor. Rec. (1844) t. 5; THE FLorisr (1850) t. 34; id. (1851) t. 44; FLor. Mac. t. 249: "ORCH. -ALB. t. 132; ILL- HORT. t. 193; XENIA, t. | HÆ — [Syn.: L. præstans Reichenb. f.; L. | Dayana Reichenb. f.; Cattleya pumila Hooker; | C: marginata Paxton; C. spectabilis Paxton; 143 16683. — [Syn. : Octadesmia monophylla Bentham ; [late, rappelant celle du Sophronitis grandiflora, | quoique un peu plus petite; labelle très petit, - | REG. (1838) t. 2; Bor. Mac. t.3711. —[Syn.: Catt- L, pumila Reichenb. f. — Bor. Mac. t. 5498; | C: Pinelii Lindley.] — Plante naine, à pseudo-. 1h bulbes fusiformes, courts, terminés par une | feuille unique ; fleur solitaire, violet magenta. _| foncé, très étalé, portant 5 lames saillantes se prolongeant presque jusqu'à son extrémité; L. — Variétés: L. p. Dayana, fleur à large labelle | } p. præstans, labelle enroulé autour de la co-. lonne et ouvert seulement à son extrémité; 4 portant à sa base seulement trois lames sail- lantes qui ne dépassent pas le milieu du labelle. | | que par son labelle barbu et membraneux. Une — Brésil. L. purpurata Lindley. — IL. norT. (!856) t. 83, FL. S&RRES, t. 22; PESCATOREA, t. 37. — [Syn.: - Cattleya Brysiana Ch. Lemaire.] — Port du L. erispa, mais plus élevé; grappes de 3-7 fleurs larges de 15-18 em.; divisions blanches ou lilas clair; labelle enroulé à sa base autour de la colonne, puis ouvert et étalé; veiné de violet à la base et bordé d’une large bande de même Couleur. — Brésil. | L. rubescens Lindley. — Bor. Rec. (1840) t. 41; id. (1841) t. 24; id. (1845) t. 69; FL. SERRES, & 042; Bor. Mac. t. 4099; Orcu. aLB. t. 163. — [Syn.: L. acuminata Lindley; L. peduncularis Lindley.] — Petite espèce à pseudo-bulbes len- ticulaires, terminés par 1-2 feuilles elliptiques, Coriaces. Hampe grêle portant 6-7 fleurs au sommet; fl. médiocres, rosées, avec une tache | LAGENARITA. résumé entre L. anceps et L. autumnalis, mais | violet foncé, presque noir sur le labelle. — | — Améri que centrale. L. speciosa Kunth. — Bor. Rec. (1844) t. 30; BATEMAN, Orcu. Mex. ET GUAT. t. 23; Bor. Mac. L Lgrandis Lindley. — Bor. Mac. t. 5553; t. 5667. — [Syn.: Bletia speciosa Kunth; B. grandifiora La Llave; Lælia majalis Lindley.] — Pseudo-bulbes presque sphériques portant 1-3 feuilles ; fleur solitaire, de 15-17 cm. de dia- mètre, lilas-clair ; labelle large, étalé, échancré, muni de 3 lames saillantes s'étendant de la base à la naissance du lobe médian. — Mexique. L. superbiens Lindley. — BaTemanx, ORcH. | Mex. £T GuATEM. t. 38; Bor. Mac. t. 4090; FL. SERRES, t. 1198-99 ; OrcH. ALB. t. 244. — La plus grande plante du genre, que son port et son. inflorescence rattachent plutôt au genre Schom- burgkia. Pseudo-bulbes fusiformes, sillonnés, terminés par 2 feuilles coriaces, elliptiques, très allongées. Hampe dressée. robuste, pouvant at- teindre 3 m. et plus au pays d’origine, termi- née par de larges fleurs roses, de 12-15 cm. de diamètre, à divisions linéaires obtuses; la- belle trilobé, bordé de pourpre foncé, parcouru par à lames saillantes, jaunes. — Mexique. L. tenebrosa Hort. — Lixp. t 290. — Belle espèce, dont le port et la fleur rappellent ceux du L. purpurata; périgone de couleur cannelle, à labelle blanc, veiné de violet à la base et bordé de lamême couleur, mais plus foncé sur le bord. — Brésil. L. xanthina Lindley. — Bor. Mac. t. 5144; FL. serres, t. 2418; OncH. ar. t. 23. — Espèce peu décorative, voisine du L. grandis, à fleurs encore plus petites; périanthe jaune. labelle blanc, roulé, à peine ouvert à l'extrémité. — Brésil. Les Lea exigent la même culture que les Cattleya. Cependant les ZL. albida, autumnalis, furfuracea, speciosa, vivent mieux sur bûche, en pleine lumière, à peine abrités en été, avec seu- lement un peu de sphagnum à la base des pseudo-bulbes. Le L. monophylla se trouve bien à l'ombre, avec les Miltonia et les Stanhopea, près du verre. Le L. superbiens fleurit quand on le laisse pendant l'été presque en plein air et en plein soleil, sans abri. Ach.F. LÆLIOPSIS Lindley.{Orchidées-Epidendrées.) (de Lælia, et 6!<, ressemblance.) Genre très voisin du genre Cattleya, quoique possédant 8 pollinies ; il ne s’en distingue, suivant Lindley, seule espèce cultivée. L. domingensis Lindley. Paxr 0 Frowr | GarD. I, t. 105. — [Syn.: Cattleya domingensis Lindley ; Broughtonia lilacina, Henfrey.] — Pseuäo-bulbes fusiformes obtus, terminés par 2 feuilles coriaces, elliptiques, aiguës. Inflores- cence terminale ; hampe longue et grêle, portant à son extrémité 3 à 7 fleurs; périanthe dressé et labelle infundibuliforme, parcouru par cinq rangéeslongitudinales de poils raides. Périanthe lilas ; labelle blanc, bordé de rose. — Haïti. Culture des Cattleya. Ach.F. LAGENARIA Ser. (Cucurbitacées.) Gourde. Genre ne renfermant qu’une espèce, d’Asie et d'Afrique tropicale, cultivée dans toutes les régions chaudes, très polymorphe au point de vue de la forme du fruit, qui est connu sous les LAGENARIA. _— noms vulgaires de Gourde bouteille, Cougourde, Courge massue, Courge siphon, Courge pèlerine.. Courge poire à poudre, etc. Voir Vizmorin, LEs PLANTES POTAGÈRES. Fig. GOURDE. LAGENARIA VULGARIS Ser. 521, — Le L. vulgaris Ser. (Fig. 521) est une plante grimpante à végétation rapide, pubescente ; files. ovales ou réniformes cordées ou presque orbi- culaires, dentées; pétiole muni de 2 glandes au sommet; vrilles bifides; très grandes fleurs blanches, monoïques, rarement dioïques, soli- taires, les mâles longuement pédonculées; fruit de formes très diverses, ligneux, indéhiscent, renfermant beaucoup de graines comprimées marginées. Cette plante n’a d'intérêt chez nous que comme plante grimpante, et aussi comme plante de curiosité pour ses fruits très variables de formes, employés fréquemment dans les pays chauds pour le transport des liquides. J. G. LAGENIFORME. En forme de bouteille. LAGERSTRŒMIA L. (Lythrariées.) Arbres et arbfsseaux; rameaux opposés ou verticillés; branches tétragones: files. opposées, distiques | ou alternes au sommet, pétiolées. entières, sou- vent glauques en dessous; très belles fleurs en panicules axillaires et terminales, souvent ra- meuses trichotomes; calice à tube campanulé, divisé en 6 lobes aigus; 6 pétales munis d’un onglet, chiffonnés, ondulés crispés, obovales ; éta- mines en nombre indéfini, à longs filets exserts; | ovaire sessile, non entièrement inclus dans le tube du calice, à 3 ou 6 loges, devenant une capsule loculicide s’ouvrant par 3 ou 6 valves; | graines oblongues comprimées, ailées au som- met. Environ 14 espèces, d'Asie orientale tropi-| cale et subtropicale. On cultive surtout en orangerie le L. indica 744 b LAITUE. t. 122, de Chine, Cochinchine et Japon; très be arbuste fleurissant abondamment sous le clima* de Paris; fleurs roses, à pétales crispés; files ovales aiguës ; et en serre chaude, le L. Regina: Roxb., PL. Coromaxn. t. 65, de Java, à files. b plus grandes, oblongues, et à pétales ondulés Multiplier sur couche tiède au printemps pa boutures, à l’étouffée, de bourgeons bien aoûtés" J. GI Fig. 522. — LAGERSTRŒMIA INDICA L. | LAGURUS L. (Graminées.) Genre renfermant | une espèce, L. ovatus L.. Bois, Arc. PL. Janp. t. 810 B., de la région méditerranéenne, cultivée * surtout comme plante pour bouquets secs, etu connue sous le nom vulgaire de Gros minet;l c'estune herbe annuelle, molle, atteignant 50 em. k de hauteur, velue;: tige terminée par un épie | ovoïde, garni de longs poils mous, blanc soyeux. 4 | Fait très bon effet dans les bouquets secs. à l’état ! naturel; quelquefois employé teint. Semer sur | place, en avril-mai. J. Gi LAGUNARIA Don. Malvacées.) Genre voisin des Hibiscus, dont il se distingue par un cali- ! cule à 3 folioles ou nul, un ovaire à à loges multiovulées, un style à stigmates libres et rayonnants. Une espèce, le L. Patersoni G. Don. | (Lagunæa Patersonia), B. M.t. 769, est originaire W de l'Ile Norfolk. C’est un arbre à feuilles per- sistantes, oblongues lancéolées, entières, à fleurs axillaires, grandes, d'un rouge pâle. Serre froide. Multiplication par boutures. Laîche. Nom français des Carex. Laichkraut. Nom allemand des Potamogeton. ! LAINEUX. Couvert de poils longs, assez | fermes, ayant l’aspect de la laine. Laiteron. Nom français des Sonchus. 1 Laitier. Nom français du Polygala vulgaris. | LAITUE ; angl.: Lettuce; all.: Lattich. Kopf- salat. (Lactuca sativa I.) (Composées-Chicora- | cées.) — Origine inconnue. — Feuilles ordé.en | rosette, glabres, lisses, dépourvues d’aiguil- lons surlanervure médiane, oblongues, obovales | ou suborbiculaires, obtuses, à bords non ciliés L. (Fig. 522), BorT. Mac. t. 405; HerB. AMar. 2, entières, sinuées ou irrégulièrement dentées! - 27 | ail é LAITUE. Kyplatie ou allongée, compacte ou peu dense, fuivant les variétés. Dans certaines. les files. s 2: icule corymbiforme terminale. jaune-pâle.rart. istinctes : tata, files. suborbiculaires, très concaves, plus arrondie, déprimée au sommet. |} 20 L. romaine, Romaine (vulgt. Chicon), L. sativa romana, pommes élevées à 30 ou 40 cm. au dessus du sol, files. oblongues, peu ondulées. varénées concaves, formant une pomme moins ferme et moins dense que dans la précédente. _ 30L. frisée, ou L. non pommée, L.sativacrispa, iles. ne formant pas pomme, étalées eu rosette, pinnatifides sinuées, fortement ondulées ceris- pées Race moins cultivée que les 2 autres. Laitue pommée. Variétés principales. — Nous les classerons ici . ten 2 groupes : A, pour cultiver sous verre; B. pour culture à l’air libre, en ne citant que les principales ; il en existe près de 150. | À. — L. crèpe à graine notre, ou petite noire, très estimée, peut pommer sans air, pomme pe- tite, blonde; L. crèpe à graine blanche. plus pré- 1coce que la précédente, mais moins estimée, pomme plus petite; L..gotte ou gau, à graine _ {blanche, aussi précoce que la crèpe et pomme plus grosse quand on la cultive à chaud. plus tardive cultivée à froid; une sous-var. à graine noire est moins estimée; L. gotte lente à monter, _ {graine noire, var. rustique, hâtive, de bonne qualité; pomme petite, mais ferme; L. Georges, | Var. rustique, convenant comme la précédente pour les cultures de printemps, pomme bien ronde, régulière; etc. ! B: — Z. Palatine, ou L. rousse, ou L. petite brune, pomme un peu aplatie, grosse, ferme, ronde, de couleur bronzée. tachetée de brun; gr. noire; var. rustique, très productive, se cul- UVant presque en toute saison, depuis le prin- temps jusqu’à la fin de l'automne; L grise, ou | grosse grise, ou grosse brune paresseuse, gr. noire, îles. d’un vert grisâtre, tachetées de brun. \ \ . + pomme grosse; L. de Versailles, gr. blanche. | Var. rustique, précoce. mais un peu amère, } | royale. gr. blanche, var. rustique, tenant bien | la pomme ; celle-ci serrée, moyenne; L. Batavta, | gr: blanche, var. rustique, résistant très bien | aux sécheresses, files. crépues. pomme énorme | (peut peser 700 gr.); L. Bossin, lente à venir, | Mais encore plus grosse que ia précédente (jus- | pomme très dure, montant difficilement, res- semblant à un chou de Milan la (2. Bossin en SEE Sous-variété); L. sanguine, gr. blanche, tu ou lisses, s’étalent sur le sol, et ne, omment pas. Tige atteignant de 60 em. à 1m. »jabre, rameuse, pleine, cylindrique; fl. en pa-| slanches ; graines (achaïines) aplaties, blanches, noires, rouges ou rousses, portant 5 stries de. >haque côté. Cette espèce comprend 3 races bien | | 10 L. pommée (vulgt. Laitue), L sativa capi- bu moins ondulées, formant une pomme ferme. Var. rustique, résistant bien à la sécheresse, | pomme grosse, allongée; L. blonde d'été, ou { qu'à 800 gr.); L. Chou de Naples, or. blanche. LAITUE. s ou moins ondulées, planes ou carénées- | files. tachetées de rouge brun, cloquées; var. loncaves dans quelques races; formant, avant | rustique. tardive. tenant peu la pomme, bonne la montée de la tige, une pomme plus ou moins pour la fin de l'automne; L. Morine, var. culti- vée surtout dans le Centre et le Midi; dans le Nord, on lui préfère la L. Fassion, très rustique, pommant bien; elle a produit plusieurs sous- var., dont une à files. frisées., meilleure que le type. à pomme plus grosse et résistant mieux à l'hiver. Ces 2 dernières var. (Morine et Pas- sion) sont des laitues d'hiver; les autres sont d'été et d'automne. Les Laïitues aiment un sol profond. riche en vieux terreau; pendant l'été, elles aiment à avoir le pied frais ; un peu d'ombre est utile dans les . années très sèches. Culture sous verre. — Le semis se fait en sep- tembre et octobre. suivant les variétés, sur un bout de planche terreautée ; la graine est recou- verte d’un peu de terreau, et recouverte d’une cloche; la levée est rapide (4 ou 5 jours) et sui- vie bientôt d’un repiquage au doigt. sous cloche, sur ados inclinés au midi. à raison de 19, 24 ou 30 plantes par cloches, selon les variétés. Ce repiquage est délicat et minutieux à faire. veiller surtout à ne pas replier la racine. à ne pas trop borner, et surtout à ne pas trop enfoncer le plant; le rang extérieur de la elochée doit être assez éloigné du verre pour que les feuilles ne soient point abimées l'hiver. Ce sont ces ados qui fourniront le plant nécessaire aux planta- tions successives, il faut done. pendant l'hiver, placer du fumier sec entre les cloches, jusqu'aux 2/; de la hauteur pendant les grands froids; ombrer au contraire s’il est nécessaire, donner de l’air, du côté opposé au vent, au plant de certaines variétés, etc. La L. crèpe, cultivée à froid, est semée dans les 1ers jours de septembre, mise en place un mois après,soitsous cloche.sur ados inclinés au midi, soit sous chassis, sur une vieille couche, le ter- reau parallèle au vitrage. et distant de 10 à 12 em. seulement; cultivée à chaud, cette va- riété est semée vers le 8 ou 10 octobre. repiquée 8-10 jours après. à 24 plants par clochée. puis mise en place fin novembre sur couche donnant 15 à 189 centigr.au plus. Une autre saison, com- mencée fin Janvier, peut être faite sur couche portant 3 rangs de cloches, celles-ci laissant entre elles un petit intervalle; on plante sous chaque cloche 3 Laitues et une Romaine au centre; quand les L. sont aux */; venues, on plante entre chaque cloche une Romaine déjà forte que l’on recloche quand la 1ère est récol- tée. Les L. de cette saison se récoltent fin fé- vrier, les 1ères Romaines en mars. Rappelons que cette L. crèpe pomme sans qu'il soit besoin de lui donner de j’air. La L gotte à graine blanche est semée vers le 25 octobre: elle doit être repiquée très jeune, quand les cotylédons sont bien développés; ce repiquage est fait sous cloche et sur ados comme pour la L. crèpe; on aère un peu du côté opposé au vent, 2-3 heures par jour quand le temps le permet. pour raffermir le plant sans le durcir; il doit être mis en place quand il à 3-4 cm. de diamètre ; plus developpé, ïl pomme moins bien; ceci exige des semis suc- cessifs. On plante ces Laitues sous cloche, à LATTUE. chaud, ou sous châssis, à chaud, depuis le commencement de janvier, en faisant suivre les saisons à 8 semaines d'intervalle; en fin février et mars, on peut planter sous cloche ou sous châssis, mais à froid, sur une côtière. C’est également ainsi qu’on cultive la L. gotte lente à monter, et la L, Georges, qui peuvent aussi être cultivées à l’air libre. Culture à l'air libre. — IL y a lieu de faire 2 divisions : A. les semis d'automne, B. les semis faits pendant le printemps et tout l'été. A. — La L. Passion est semée fin août, commt. de septembre, assez clair, on ne repique pas; le plant est mis en place quand il à 4 feuilles, vers fin octobre, dans une côtière au pied d’un mur à bonne exposition. Cette salade passe les hivers ordinaires sans couverture; s’il est né- cessaire, on la couvre de grande litière; il y a surtout lieu de la préserver de l’influence mau- vaise des faux dégels. Au printemps, on re- chausse, et on donne un bon binage; la récolte a lieu fin mars et avril. La L. Palatine est semée sur ados vers le 15 octobre, repiquée sous cloche, sur ados, à 19 plants par clochée, et on donne autant d’air que possible, surtout si le temps est doux; en fin février on peut, pour fortifier le plant, le dé- clocher pendant le jour, et reclocher la nuit; on arrive bientôt à le laisser tout-à-fait à l'air libre. Une plantation est faite en cotière en. mars; fin mars, commt. d'avril, on peut planter en plein carré, à 30 cm. sur 40 cm. B. — A partir de fin mars, et successivement à 15 jours, 3 semaines d'intervalle, jusqu’en août. on peut semer de la L. Palatine, de facon | à pouvoir en récolter toute l’année; le plant est mis directement en place sans être repiqué. La | L. grise est essentiellement d’été; on la sème depuis mars et tout l'été, à 15 jours d'intervalle; le plant non repiqué est mis en place quand il a 2-8 feuilles, dans une planche terreautée si c'est au printemps, paillée si c'est en été; on plante en rangs distants de 25 cm. et à 45 cm. sur le rang pour pouvoir contreplanter. Au printemps, on mouille le matin; en été, matin et soir; ne pas mouiller en plein soleil. Les se- mis d’été sont faits avec avantage à mi-ombre; si on les fait en plein soleil, il faut les tenir frais par des arrosages. La L. blonde se cultive comme la L. grise, mais est semée plus tard; la L. Batavia se sème fin avril, courant de mai; demande à être plantée plus écartée; met env. 2 mois !/, pour se développ.; les précéd. sont récolt. 7, 8 ou 9 semaines après la plantation. Variétés principales. — Faisons encore 2 groupes: À. pour culture sous verre; B. pour. culture à l’air libre. A. — K. grise maraïchère, précieuse pour. culture de primeur, et venant bien aussi en plein air au printemps; sa sous-var. À. plate, est aussi très estimée ; À. verte maraichère, sur- hâtive, plus rustique que les autres. B. — R. blonde maraïichère, très estimée; R. grise, déjà citée; R. Ballon, pour l'été et l’ar- 746 les faire sous châssis, mais mieux vaut Sous! rière-saison, pomme énorme, mais longue à ve- | | ee jour avec de la grande litière; on peut même Laitue romaine. (Romaine ; all.: Rômischer Salat.) J DE. 4 P de R. grise semé à l'automne comme la were tout employée pour culture forcée sous cloche; | u LAITUE. nir, 2 mois ‘/s, tandis qu’il ne faut que 46 maines aux autres; À. verte d'hiver, se coif mal, passe l'hiver en plein air dans le Mid le Centre, peu cultivée dans le Nord; R. pa chée améliorée, variation de la R. blonde, ple d'amateur ; À, alphange, etc. , Culture sous verre. — On sème la R, verte mar raîchère dans les premiers jours d'octobre, em ados, sous cloche, comme pour la L. crèpe; “or repique 15 jours après aussi en ados, sous cloches à 24 ou 30 par clochée; quand la reprise es faite (4 ou 5 jours après), il faut donner le plus d'air possible, surtout au milieu du jour, pour que le plant reste trapu; si malgré cela il s'al* longe trop, on déplante la R. et on la rechanget vers fin novembre, sur un ados préparé das vance, en ne mettant plus que 19 plants par clochées ; après la reprise, donner de l’air, même pendant la nuit si le temps est doux. Pendan | les grands froids, les cloches sont entourées de fumier sec comme les autres Laitues. C’est ce plant ainsi élevé qui servira aux diverses sai: sons de primeur. La culture à chaud sur couche, sous cloche! commence fin décembre, et se continue succes sivement en janvier jusque fin février. Les couches doivent donner au moins 259 centigre (la R. aime à avoir le pied chaud); on la re- couvre de 18 à 20 cm. de terreau, pour quelles racines n’atteignent pas le fumier; on plante une R. sous chaque cloche; si la couche esten+ core très chaude à ce moment, on peut faire dus côté du Midi, avec le poing ou le plantoir, unes ventouse, petite ouverture dans le terreau, à lan circonference de la cloche, et par où l’air entre; cette ventouse est bouchée quand la tempéra+, ture de la couchen'’est plus trop élevée. Au bout, de 6 semaines, la R. commence à se coiffer; on, la lie légèrement avec un jonc vers les ?/, desa, hauteur, eton enlève en même temps les feuilles flétries de la base; la récolte a lieu environ 2, mois après la plantation. Le terreau de + couche étant remué, on peut refaire une se conde plantation de Romaines. | Les saisons commencées en février demandent des couches moins chaudes, 18v au plus; on peut! cloche. Comme il est dit au sujet de la L. crèpes on plante sous chaque cloche 3 laitues et unes Romaine, et quelque temps après, une Romaine entre les cloches, laquelle sera couverte quand les autres seront récoltées. A cette saison, les soins consistent surtout en aérage, et en ombrage dans le milieu du badigeonner l’intérieur de la cloche avec du} blanc d'Espagne délayé et mêlé à un peu def terre; sans ces précautions, la R. serait mou chée (résultat d'un coup de soleil) et très dé“ préciée. ” Culture à l'air libre. — Pendant qu’on cultives sous verre, il faut continuer à soigner le plant, maraîchère; ce plant a dû être très aéré On: peut planter en côtière vers fin février; Sur, le terrain labouré, äressé, on sème d’abord.des. Carottes et quelques Radis, on herse ensuite ef, on terreaute; ensuite on plante la Laïtue à LAITUE. La ce en place des Choux-fleurs demi-dur. Il + lier la R. au 3/, de sa hauteur, quand elle mois après la plantation. La À. blonde est semée fin octobre, premiers tours de novembre; le plant est élevé sous loche, sur ados, ou bien repiqué sous châssis froid à 200 par châssis; dans ce cas, il se tire Javantage. On plante au commt. de mars, à temps sec, et de ne pas enfermer d'humidité. |} Les saisons suivantes se font avec du plant semé au printemps. On peut semer dès fin février faire des semis successifs tous les 15 jours (on les fait souvent dans d’autres cultures), et mettre - (en place directement, à 30 em. sur 50 cm. Pailler la plantation si l’on ne sème rien entre les R. elle est plus tendre et plus jaune. La récolte a lieu 2 mois après la plantation, La ÆR. verte | d'hiver se cultive comme la L. Passion. Laitue frisée. | Les variétés de ce groupe, telles que L. chi- corée, L. chicorée anglaise, L. à flles. de chêne, | ete. se cultivent comme salade d'hiver. On leur réunit, sous le nom de L. à couper, un certain | nombre de variétés hâtives de L. pommée. telles {sème clair, à la volée, parmi d’autres légumes, | et que l’on récolte avant qu'elles ne pomment. Pour les races cultivée: sous verre. on replante 747 . sur 40 em.; quelquefois on ajoute de] ya plus qu’à donner les arrosages nécessaires ommence à se coiffer, on récolte environ 3. B5 cm. sur 50 em.; avoir soin de lier par un. sur couche froide, et mettre en place sans repi- quage; puis à partir de fin mars jusqu'en août, Arroser matin et soir, jamais en plein soleil. On peut ne pas lier la À. blonde; si on le fait, — LAMBOURDE. Lakritzenholz. Nom allemand de la Réglisse (Glycyrrhiza). LAMARCKIA aurea Mœnch. Graminée de la région méditerranéenne, annuelle, basse, pous- sant en touffe; feuilles planes; panicule très élégante, formée d’épillets serrés, penchés, tour- nés tous du même côté; espèce très recherchée pour la confection des bouquets perpétuels, où la couleur jaune dorée de ses inflorescences pro- duit un agréable effet; semer en place, en avril- mai, en terre légère et sèche; on peut en faire des bordures. eds 6 Lambert s Filbert. Nom anglais du Noisetier d'Espagne (Corylus tubulosa). Lambertsnuss-Strauch. Nom allemand du Co- rylus tubulosa. LAMBERTYE (comte Léonce de), né le 14 février 1810, à Montlucon., décédé le 30 août 1877, à Chaltrait (Marne). Botaniste par instinct, il parcourt le Bourbonnais., puis se marie en Champagne ; là, il donne carrière à ses goûts, fouille tout le département, la boîte au côté, et publie, en 1846, le Catalogue raisonné des plantes vasculaires de la Marne, comportant 105 ordres, 130 genres, 1040 espèces et 156 variétés ; il en offre l’herbier à la Soc. d’agric. de la Marne; =) ? notre ardent botaniste, vigoureusement taillé, | passe ensuite ses vacances à herboriser dans | que L. George, L. gotte, L. crèpe, etc., que l’on. Porte-graines de Laitues et de Romaines. — | . { sur un bout de couche et sous cloche les plus. _{ belles pommes en levant bien en motte ; après la L | bientôt à l’air libre ; pour les races cultivées à Vair libre, les porte graines doivent avoir été | repiqués; il est utile de les tuteurer. reprise, on aère progressivement pour laisser. La graine mürit successivement Le mieux | | serait de la récolter à la main, à mesure qu'elle | | mürit; souvent on coupe ou on arrache le pied | entier, qu'on dresse le long d’un mur au sec. Les graines peuvent durer 4 et 5 ans; les meil- leures sont celles de 2 ou 3 ans. Animaux nuisibles, Maladies. — I1 y a à re- ES SE secticides employés dépréciant les feuilles. Où meunier, produite par le Peronospora glanglii- | | une sorte de rouille; à signaler aussi la fonte, Où pourriture du collet, favorisée par l'humidité _ Cédant à une averse. J. G. les Alpes et les Pyrénées et correspond avec les maitres de la science. En même temps, de Lambertye transforme le parc et les jardins de Chaltrait au moyen de plantations, de collections de végétaux utiles ou d'ornement; un jardin fruitier, un potager, des serres, des bâches à primeurs, rien n'y manque. Il s’adonne aux cultures de rapport et démontre à tous les visiteurs et à ses garçons jardiniers les bénéfices de la culture forcée par le thermo- siphon des fruits et des légumes de primeur ; il en fait l’objet d’une brochure devenue prompte- ment populaire, et continuée par des fascicules consacrés au Melon. à la Vigne, au Fraisier, au Haricot, à la Tomate. Ses Conseils aux habitants des campagnes sur la culture des fleurs, des légumes. des arbres frui- hers, et sur les semis des légumes et des fleurs de pleine terre, écrits d’une façon simple et précise, La maladie principale des Laitues est le banc : la fête des jardiniers. formis ; les Romaines sont souvent atteintes par | se propagent avec la même rapidité. Un autre petitlivre, Les plantes à feuilles ornementales, dé- dié à Barillet-Deschamps, dénote l’amateur en- thousiaste; mais son œuvre capitale est Le chercher les vers blancs (Hannetons) et les vers gris (Noctuelles). Plusienrs pucerons : celui du Pavot, qui est vert, celui des Laitues, qui est. noir, s’attaquent aux feuilles; le puceron blanc | attaque surtout la Romaine au collet: des! Mouillures copieuses en ont vite raison; les! autres pucerons sont difficiles à détruire, les in- Fraisier, dédié au comte Le Lieur. Léonce de Lambertye créa l’école du village, fit des cours à l’école d'agriculture d'Etoges et organisa le domaine de Chaltrait en école de jardinage, où chacun venait écouter les lecons du maitre et remporter des semences, des boutures, etc. Il fonda la Société d’hortic. et de viticulture d'Epernay, dont il fut le laborieux président et décédait le même jour où la Société ot LAMBOURDE. Nom sous lequel on désigne, en Arboriculture fruitière, tout dard qui est et l'obscurité, et qui détruit beaucoup de jeunes | plants, et la moucheture, altération des tissus terminé par un bouton. L’écorce de la lam- bourde est généralement ridée, parce qu'elle a mis plusieurs années à se développer et que les | SurVenant après des coups de soleil ardent suc- | rides correspondent aux séries de feuilles. Ce- ! pendant, sur les arbres très fertiles, on ren- LAMBOURDE contre des lambourdes qui se sont développées. en un an et qui ont, par suite, l'écorce lisse. Les lambourdes comptent parmi les productions | fruitières les plus assurées. BR Lamb's Lettuce où Corn salad. Nom anglais de la Mâche (Valerianella olitoria). LAME. Synonyme de ZLimbe. La lame d’un pé- tale, d’une feuille, etc. LAMELLE. Appendice de la corolle. C’est. l’ensemble des Lamelles qui, dans la fleur de certaines Caryophyllées, des Narcisses, du Lau- rier-rose, constitue la Couronne ou Coronule. Lampette. | Noms vulgaires du Lychnis Flos- Lamprette. | Cuculi. Lamprococcus. Voir Æchmea. LANCE D'ARROSAGE. Tube en cuivre, en forme de tronc de cône très allongé, s'adaptant, au moyen d’un raccord, à un tuyau alimenté | soit par une pompe, soit par un réservoir supé- rieur, et servant aux arrosages. Fig. 523. — Lance d'arrosage. L’'orifice libre de la Lance d'arrosage est d'un diamètre très faible par rapport au calibre | du tuyau, de manière à donner plus de force au jet d’eau. Il est, dans certains cas (Fig. 523 À), pourvu d’un robinet qui permet, soit de le fermer, soit de l'ouvrir plus ou moins complè- tement. Souvent aussi, il peut recevoir un aju- tage qui rétrécit ou qui brise, divise ou étale le jet à sa sortie, queuede carpe où éventail (Fig. 523 B), brise-jet, pomme d’arrosoir (Fig. 523 C), bec Rave- neau, etc. Par le moyen de cet accessoire, l’eau est projetée, soit en jet étroit, soit en pluie plis ou moins fine. Le jet plein ou jet droit ne convient que dans un petit nombre de cas. Fante d’ajutage brise-jet, on peut obtenir la division de l’eau en pluie, en mettant le doigt à l’orifice de la lance. LE Fig. 524. — Feuille lancéolée. LANCÉOLÉ. (Fig. 524.) En forme de fer de lance, c’est-à-dire étroit ct atténué en pointe aux deux extrémités. Lande. | Noms vulgaires de l’Ajonc (Ulex Landier. | europæus). 748 hs — LANTANA. ' D | : Langue de bœuf. Nom vulgaire de l'Arumm | | culatum. | Langue de cerf. drium officinarum. Languette. Synonyme de Lamelle et de Ligu | (voir ces mots). LANTANA I. Nom vulgaire du Scoloien l pédonculés, souven! contractés en un court capitule, rarement Cy lindracés; fl. rouges, orangées, blanches, lilacée! | OU versicolores, peu grandes, solitaires à Pais! selle de bractées; calice petit, membraneux tronqué ou sinué denté; corolle à tube cylin dracé, mince, régulier ou un peu enflé par les Fig. 525. — LANTANA CAMARA L, étamines; limbe étalé, régulier ou à peine bi- labié, à 4-5 divisions profondes, larges, obtuses. etrétuses ;,4 étamines didynames,incluses, fixées! sur le milieu du tube ; ovaire à 2 Loges uniovu- lées ; style court; fruit drupscé, à péricarpe plus! jou moins charnu, avec un noyau dur, bilocu- laire, Environ 50 espèces, presque toutes d'Amé- [rique tropicale et subtropicale, très peu en | Afrique et en Asie. La plus cultivée est le L. Camara L. (Fig. 526), | Bois, ArL. PL. Jano. t. 226, des Antilles; arbris-d seau de 1 m. 50 à 2 m., à rameaux étalés, épi-! |neux, files. ovales acuminées, rugueuses en | dessus, blanchâtres en dessous; f- groupées! en une sorte d’ombelle, ordinairement jaune orangé brillant; très bonne espèce pour la dé- | coration des parterres en plein soleil pendant# la belle saison, soit en plantes basses. formant! tapis, soit en forts exemplaires. | | Est aussi employé pour l’ornement des jar-| dins d'hiver, et des serres tempérées; s'allongel trop en serre chaude, y fleurit peu, etsyl couvre toujours d'insectes. LANTANA. Aune orange, jaune citron, blanches. . | Les autres espèces n'ont qu'un intérêt mé- lioére: à citer les suivantes : L.lilacina Desf., Expz. Bras, 10, 44, à corolle ‘las: L. involucrata L., files. ternées, fl. lilas, sntourées d'involucres écailleux rouge violacé; L. nivea Vent, Mazm. 8; B. M. 1946, 3110, fi. Fun beau blanc de neige; L. Selloviana Link. B. M. 2981, 3941, fl. violet foncé ou lilas, etc. | Ces espèces sont de serre tempérée; pour- lardins l'été. | Multiplication par boutures, couche chaude, sous cloche. PA € 2 { Lanterne. Nom vulgaire de l'A/kekenge (Phy- salis Alkekengi:. ! LANUGINEUX. Couvert d’un duvet ressem- blant à de la laine. sur 4 7 + } u | | | 1 Il | Fig. 526. — LAPAGERIA ROSEA R. et P. : LAPAGERIA Ruiz et Pav. (Liliacées ) Souche vivace à racines fasciculées. Tiges suffrutes- + centes, rameuses, volubiles, glabres, Filles. al- ternes, lancéolées, ovales, subcordées à la base, | acuminées, coriaces, réticulées. à 3-5 nervures ; pétiole court, articulé. Fleurs le plus souvent |Solitaires, très belles, pendantes à l'extrémité | des rameaux ou à l’aisselle des feuilles. * l'espèce du Chili. | L: rosea R. et P. (Fig. 526.) — FL. Peru. III. 1t.297; FL. pes Serres, V, 491; B. M. 4, 447 et 1 4892; BeLc. Horr. III, 41. — Forêts du Chili. — | Le type présente des fleurs d'un rose plus ou Moins foncé, pointillé de blane à l’intérieur. | Fruits comestibles, de la orosseur d’un œuf de | poule. — Var.: alba. [Syn.: L. alba CI. Gay, | BELG. norr. III, 41.] | Terre substantielle, arrosements copieux | pendant période végétative; expos. demi-om- | bragée. Semis, marcottes. Serre froide. J. D. F4 749 À produit de nombreuses variétés à fleurs | voisin des Jxia, en différant surtout par les vaient aussi être utilisées pour la garniture des | LA PIN. LAPEYROUSIA Pourr. (Iridées.\ Genre très branches du style, bifides, les stigmates en de- dans de la partie supérieure, et des Freesia, dont ils diffèrent par une spathe herbacée (et non membraneuse scarieuse), par le tube du pé- rianthe droit ou légèrement incurvé, avec une gorge courte (au lieu d’un périanthe à tube courbé et à gorge longuement campanulée). | Bulbe tuniqué,. solide; port de la plante très variable: files le plus souvent petites; une seulc fleur dans chaque spathe, sessile; tantôt ces spathes sont sessiles et serrées entre les feuilles, tantôt elles sont disposées en inflores- cences plus ou moins écartées. 18 espèces. Afrique australe et tropicale. In- clus : Anomatheca, Ovieda. Voir BakER, JOURN. Lin. Soc. XVI, 154; KLaï1rT, in LixxÆa, XXXII, 176. On cultive surtout les 4 espèces suivantes: L. grandiflora Baker. (Anomatheca grandi- | flora ) — B. M. 6924. — Grandes fleurs (4-10) sur une hampe en épi unilatéral; tube très long; segments d’un beau rouge, 3 dressés,les 3 autres plus courts, réfléchis, tachés de rouge foncé. L cruenta Baker. (Anomatheca cruenta Lindl.) — Bor., Rec. 1369. — FI. en sorte de panicule; limbe comme bilabié, rose L. corymbosa Ker-Gawl B. M. 595. — Hampe rameuse, corymbiforme; fl. bleues, avec le centre décoré d’une étoile blanche entourée d’une tache bleu foncé. ._ L. juncea Pourr. — B. M. 606; Ren Liz. 141. — FI. roses, par 3-9, en épi unilatéral. Culture des Zæiu. J. G: LAPIN (Lepus cuniculus). Le Lapin sauvage est, au point de vue de l’horticulture, un ani- mal essentiellement nuisible, gros mangeur, gaspilleur et se multipliant très rapidement. On sait que dans certains pays, où l’on n’a pas restreint son envahissement par la chasse pra- tiquée en toute saison, ce Rongeur est devenu un véritable fléau et que l’on a dû avoir recours à des moyens spéciaux (clôtures de fils de fer, maladies microbiennes, etc.) pour s’en débar- rasser. Dans notre pays, le fusil et le furet suf- fisent généralement, et l’on ne doit pas oublier qu'un lapin, qui se vend 1 fr. 50 au marché, commet pour 20 fr. de dégâts annuels. Dans les jardins qui ne sont pas clos de murs élevés, les lapins pénètrent facilement et com- mettent, pendant la nuit, des ravages considé- rables, s’attaquant aux prairies artificielles, aux céréales, aux légumes, aux racines, à l’é- corce même des jeunes arbres. Pour préserver ces derniers, surtout pendant l'hiver, on recom- mande un mélange de bouse de vache, de chaux éteinte et d’ocre (un tiers en poids de chaque), que l’on arrose de sang de bœuf étendu d’eau, de manière à former uue pâte demi-liquide que l’on étend au pinceau et qui s'applique. en au- tomne, à la base des jeunes arbres. On peut em- ployer dans le même but le coaltar. Le Lapin domestique, au contraire de son con- génère sauvage, est un animal utile et que l’on | a nommé le «cheptel du pauvre». Il est facile à nourrir, car tout lui est bon: épluchures de lé- igumes, mauvaises herbes, ctc. On peut dire LAPIN. — 1 qu'une fois les premiers frais d'installation payés, un clapier ne coûte presque rien et rap- porte chaque année une somme assez ronde. La lapine est adulte à cinq ou six mois, elle porte un mois, produit chaque fois de 4 à 12 lapereaux (7 en moyenne) et les allaite cinq semaines, de telle sorte qu'elle peut faire six portées par an. Le clapier, ou logement des lapins, consiste en étables où des loges sont alignées; elles doivent être adossées autant que possible à un mur ou à une cloison et un peu élevées au des- sus du sol, à claire-voie grillagée seulement sur le devant et formant porte; le plancher doit être incliné et percé de trous pour l’écoulement des urines. Les loges des mères lapines doivent avoir 80 cm. q.de surface, celles des mâles 70 cm. ; chacune est munie d’un ratelier et d’un vase à boire. On remplace quelquefois les loges car- rées par des tonneaux couchés la bonde en bas, et dont l’un des fonds a été remplacé par une porte grillagée, l’autre étant simplement percé de trous pour l’aération : un plancher à claire- voie sur deux tasseaux permet l’écoulement des ordures. Il faut surtout éviter l'humidité, source de toutes les maladies dont peuvent être at- teints des animaux ainsi confinés. On renouvel- lera souvent les litières faites de paille ou de feuilles sèches. Le fumier d’ailleurs est chaud et convient aux jardins légumiers. La nourriture doit être abondante et variée, calculée chaque jour à raison de 6 pour cent du poids de l’animal; on la donnera par repas réglés, car le lapin rebute toute nourriture souillée. L’herbe verte,la Luzerne, le Trèfle, le Plantain vert ou fané, leslégumes et les racines, un peu d’Avoine lorsqu'il s’agit de reproduc- teurs, sont les aliments qui conviennent le mieux. On évitera de donner l'herbe mouillée par la pluie ou la rosée, qui peut provoquer des diarrhées mortelles. On engraisse les lapins vers l'âge de cinq mois: on peut même châtrer les mâles à 3 mois. Pour les engraisser, on les isole dans des caisses étroites qui les forcent à un repos absolu : on leur donne à manger trois fois par jour. La ration journalière peut être ainsi composée: Luzerne verte ou Sainfoin 400 gr.; Avoine verte 300 gr.; Persil ou Céleri, 10 gr.; farine d’Orge ou de Maïs, 100 gr. Au bout d’un à deux mois de ce régime, un lapin de #8 à 7 mois pèse 2 à 3 kilogr. et se trouve bon pour la consommation. EE LAPPA Tournef. (Composées.) Genre compre- nant plusieurs espèces indigènes connues sous le nom de Bardanes. Une variété du ZL. major Gærtn., le Z, m., var.edulis (L. edulis Sieb.), est cultivée au Japon pour ses racines fusiformes que l’on utilise pour la table comme les Salsifis et les Scorzonères. C’est le Gobô des Japonais. (Voir Paizzieux ET Bots, LE POTAGER D'un Cu- RIEUX, 2e éd. p. 37.) Comme légume, le Gobô est inférieur au Salsifis. ‘ Larch. Nom anglais du Mélèze (Larix euro- pæa). Larche. Nom allemand du Mélèze. LARDER. Introduire dans une meule à Cham- pignons des morceaux de blanc appelés galettes ou mises (fumier contenant le mycelium). (Voir Champignon de Couche.) duits qu'ils fournissent. Ce sont aussi de beaux s La LARIX. LARDIZABALA Ruiz et Pav. (Berbéridi Lardizabalées.) Arbustes grimpants ; ses | ternes, bi- ou triternées, à folioles entières ou sinuées dentées; fi dioïques, violacées ou. vides, sur des pédoncules axillaires, ceux des fleurs & en longues grappes pendantes, des fleurs @ uniflores; ces fleurs sont to formées de 6 sépales épais, de 6 pétales plus petits; dans les &, il y a 6 étamines soudées en un faisceau par leur filet, et "un rudiment d'ovaire; dans les Q, 6 étamines stériles, 3 carpelles devenant des baies al! longées-oblongues, renfermant beaucoup de graines insérées sur les parois en 8 séries. ! 2 espèces. du Chili. L. biternata KR. et P ARCH. DU Mus. 1 t. 11; B. M. 4051: : 2 HORT. 3, 51: Tu Tarn. FL, 2h Files. (biternées) à 3 pétioles secondaires, chacun portant 3 folioles, qui sont entières. L. triternata Deless. — Ic, t. 91. — Flles. (triternées) à 3 pétioles secondaires, qui en: portent chacun 3 tertiaires trifoliolés ; folioles sinuées dentées. Cultivées pour la garniture des colonnes et des treillages, dans les serres tempérées, en pleine terre; dans la région au Midi, peuvent, garnir des murs et des berceaux en plein air. J. @ LARIN, Larinus Germ. (Insectes Coléoptères. de la famille des Curculionidæ.) Les Larins sont caractérisés par un corps ovoïde, épais et court, à téguments très durs; un rostre ar-W rondi, un peu arqué; des antennes courtes, insérées un peu en avant du milieu du rostre;! un prothorax moins long que large, avec deux! sinuosités à la base; un écusson petit; des | élytres plus larges que le corselet. l Les larves construisent des coques en fibres | végétales agglutinées. Le Larinus cynaræ Fab. attaque les têtes et tiges des Artichauts. Pl. Ta | LARIX, Mélèze; angl. : Larch; allem. : Lärche. (Conifères-Abiétinées.) Genre d’arbres à feuilles | caduques, linéaires obtuses, solitaires ou fasci- culées sur de courts rameaux avortés. Fleurs! monoïques, en chatons : les mâles petits, jaune-#» verdâtre, sur detrès courtes ramilles dépourvues | de feuilles, au centre de bractées rougeâtres; # les chatons femelles dressés, rouge violacé, à! bractées membraneuses.Cônes petits, 10-23:mm., W dressés, à écailies peu serrées, minces, persistant k après la chute des graines ; celles-ci petites, an-! guleuses, à aile membraneuse : embryon à 6-7. cotylédons. Floraison au printemps. Maturité | des cônes annuelle. On en connaît 6 à 7 espèces ! habitant les régions froides de l'hémisphère bo- réal. Ce sont des arbres forestiers importants par les situations qu’ils occupent et par les pro- | arbres d'ornement qui conviennent pour l’orne- { mentation des grandes pelouses ou pour former » des avenues. L. europæa DC. (Fig. 527.) [Syn. : L. decidua | Mill. ; Pinus Larix Linn.]—N.D. V, t.79;MasoLr. | AL. PL. FRANC. t. 395. — Europe et Asie. — Grand | arbre pouvant atteindre 30 m. et plus de hauteur | sur plusieurs mètres de circonférence, à LARIX. lonique allongée.Ecorcelargement gerçurée cre- assée. Flles. des pousses de l’année solitaires, 751 LASIOCAMPE. | où il s'élève à une grande altitude. Il s’avance jusque sous le 48e degré de latitude. Nolles des rameaux plus âgés fasciculées, ces | L. Kæmpferi Hort. Voir Pseudolarix Gord. Luilles, linéaires, vert tendre. Cônes ovales, | L. Lyalli Parlat. — Montagnes rocheuses. — lressés, longs de 3-5 cm, d’abord violacés, puis | Voisin du L. euTopæa, dont il peut être considéré bLertet brun jaunâtre à la maturité. Habite les comme une variété locale. Arbre de 12 à 15 m. \autes régions des Alpes de l’Europe. Fournit à port pyramidal. Flles. arquées, carénées par inbois rouge-vineux au cœur, résineux, très s0- | 40 à 50 sur le même fascicule. Jeunes pousses à _Loteaux télégraphiques, mâts, etc. Par son port _(jancé. majestueux, le Mélèze est un bel arbre SR D nn — Fig. 527. — MÉLÈZE. LARIX EUROPÆA DC. |d’ornement convenant pour orner les grandes [pelouses et former des avenues Il vient sur toutes les formations géologiques ; il demande seulement une terre assez profonde pour lui permettre d’enfoncer son pivot très développé. Variété. — L. e. sibirica Ledeb., syn. L,. da- hurica Turez. Petit arbre tortueux, rabougri, représentant l'espèce dans les hautes régions {sibériennes, aux limites de la végétation fores- tière. Peu ornemental. Il existe aussi une variété | à rameaux retombants. _ L. Griffithii Hook., L. pendula. — FL. D. SERR. XL, t. 1267-1268. — Himalaya. — Petit arbre | de 12 à 15 mètres, peu branchu et à rameaux retombants. Filles. glaucescentes, brusquement terminées en une pointe courte. Cônes pédoncu- | lés, atteignant jusqu’à 7 em. de Longueur sur 2 de aïge, pourpre rougeâtre lorsqu'ils sont jeunes et remplis de résine blanche. Pas très rustique Sous le climat parisien; d’ailleurs peu élégant, L. japonica Carr. [Syn.: L. leptolepis Gord; Abies leptolepis Sieb. et Zucc.]| — FLor. Jap. t. 103. — Japon. — Arbre voisin du L. europæa, | Mais plus petit; cônes plus arrondis, à écailles plus nombreuses, plus minces et repliées sur les bords. Croît au Japon dans les régions froides ide, recherché pour les grandes constructions. boutons couverts d’un duvet roussâtre. Cônes de 5 em. long sur 25 mm. de diamètre. Habite à une grande altitude dans les Montagnes Ro- | cheuses. | L. microcarpa Forbes. [Syn.: L. americana | Michx. f.; L. pendula Salisb.; L. rubra Marsh.] — | Micux. Fr. ARBR. AN. III, t. 4; LamB. PIiNET, édit. 2, t. 39. — Amérique du Nord. — Arbre de 25 à | 80 m., formant une pyramide élancée à branches étalées, puis défléchies, et rameaux longuement | effilés, souvent pendants. Files. plus courtes et plus grêles que celles du L. europæa. Cônes très | petits 10 à 12 mm. Croit au bord des marais. | Dans les cultures, généralement moins vigou- reux que le L. europæa. Variété. — L. m. brevifolia, syn. L. occiden- talis Nutt. — NorTH. AMER. syLv. II, t. 170. — Arbre pyramidal, à files. très courtes ; cônes plus larges. Croit dans les montagnes du Nord- Ouest des Etats-Unis, à 2000 mètres d'altitude. Cult. et Multiplic. — Les Mélèzes sont peu difficiles sur la nature du terrain, pourvu qu'il soit profond pour permettre à leur puissant en- racinement dese développer. Quoique des hautes montagnes, ils prospèrent aussi en plaine. On les multiplie de graines semées en terrines ou en terre légère fine. P:E Larkspur. Nom anglais des Pieds d’Alouette (Delphinium). Larmes de Job. } Noms vulgaires du Coix La- Larmille. \ chryma. Larmise. Nom vulgaire de la Tanaisie. LARVE. On donne le nom de Larve à l’insecte venant d’éclore, Les Larves de certains Insectes ressemblent aux adultes, moins les ailes. Celles du plus grand nombre sont au contraire fort différentes et présentent plus ou moins l’appa- rence de vers. Parfois, elles sont privées de pattes. d’autres fois, elles possèdent trois paires de pattes thoraciques, ou bien encore, en sup- plément de celles-ci, des pattes abdominales. Ordinairement la tête est cornée, munie de man- dibules permettant de broyer les aliments. Avant d'arriver à se transformer en nymphes (voir ce mot), les Larves subissent plusieurs mues. Les Larves vivent sur les feuilles, sur les ra- cines, dans l’intérieur des tiges des plantes, dans les matières animales, dans les tissus des animaux vivants, dans les étoffes, dans l’eau. C'est sous la forme larvaire que les insectes sont surtout nuisibles à l’agriculture. P. Tn. Larve-Limace. Voir Eriocampe. Lasiandra. Voir Pleroma. LASIOCAMPE. (Lasiocampa Boisd.) (Lépi- doptères de la famille des Bombycidæ.) Papii- lons de grande taille, dont les ailes sont éten- dues au repos, en forme de toit, les inférieures débordant les supérieures. Les antennes sont pectinées dans les deux sexes, moins fortement chez les femelles. LASIOCAMPE. ‘ Les chenilles, allongées, sont pourvues de. chaque côté d’appendices pédiformes, hérissés de poils. Deux des premiers segments portent. un ou deux colliers d’un bleu foncé ou Jaune d’or. Les cocons sont soyeux, mous, allongés. Les chenilles du Lasiocampa pini Linn. (Bom-| byx du pin) attaquent les sapins, les pins syl- vestres et les pins maritimes. Les dégâts causés dernièrement par cette espèce dans les planta-. tions résineuses de la Champagne ont été con- sidérables. Pour détruire ce Bombyx. il faut recueillir les chenilles en secouant les branches; re- chercher celles qui hivernent au pied des arbres; enlever les cocons. Un autre procédé consiste à creuser, autour des groupes d’arbres attaqués, des fossés de 50 cm. de profondeur et de 50 cm. de largeur. Les chenilles tombent dans ces. fossés. | Les chenilles du Lasiocampa quercifolia Linn. ou Feuille morte. ainsi nommé à cause de sa très grande ressemblance, à l’état de papillon, avec un paquet de feuilles sèches, attaquent presque tous les arbres fruitiers, Le meilleur moyen de destruction est évi- demment de ramasser les chenilles et les co- cons. P.'Tu: LATANIA Comm. (Palmiers.) Stipe inerme,. dressé, solitaire, robuste. annelé. Filles. amples, longuemt. pétioiées, suborbiculaires, palmées flabelliformes, plissées, multifides; pétiole tri-! gone, concave en dessus. Spadices très longs, enveloppés par les spathes imbriquées. Fleurs dioïques. | 8 espèces des Iles Mascareignes. L. borbonica Lamk. Voir Livistona chinensis. L. Commersonii L. — ManT. PALM. 154, 161 et W.— [Syn. : L. rubra Jacq., FRraG. 40, t. 8.]. — Filles. d’un vert foncé en dessus, plus pâle en dessous, avec une teinte rougeâtre plus foncée sur les nervures, les bords des lanières et du. pétiole. | L. Loddigesii. — MarrT. PALM. 161. — [Syn.:. L. glaucophylla Hort.] — Feuilles semblables au précédent, mais à limbe glauque; nervures lé-. gèrement tomenteuses et teintées de rouge. L. Verschaffeltii Lem. [Syn.: L. aurea Hort.] Pétiole jaune orangé brillant, limbe vert pâle, à segments lésèrement teintés de jaune et to-. menteux sur les bords. Ces splendides Palmiers demandent la serre chaude humide et de fréquents arrosages. Terre argileuse très riche. JD: Lastrea. Voir Aspidium. LATEX. Liquide opaque, laiteux, jaune ou verdâtre que l’on observe chez certaines plantes (Euphorbes, Figuiers, Laïtues, Eclaire, Arti-| chaut, diverses Apocynées et Asclépiadées,etc.), parfois très abondant, ayant dans certains cas des propriétés dues à son état physique et chi-| mique; c’est le cas du suc de certains Ficus, de l’'Hevea, de plusieurs espèces de ZLandolphia, qui, concrété à l’air, constitue le Caoutchouc. La Gutta-Percha, l'Opium, sont aussi tirés du. Latex. | LATHYRUS L. (Légumineuses-Papilionacées- Viciées ) Gesse. Herbes tantôt basses, humbles, tantôt grimpantes au moyen de vrilles. Filles. 752 brebis, Lentille d'Espagne, etc., Sisra EL. GR:b: sous la cendre; ont le goût de châtaigne. terige Platterbse, du Sud de la France; plante} vivace, glabre; tiges grimpantes,‘ailées, at. |blanchâtres, en gros bouquets sur des pédon- L LE LATHYRUS. paripennées, à pétiole ordt. terminé en vrille ra meuse, quelquefois élargi foliacé et dépourve de folioles et de vrilles ; stipules le plus souven semi-sagittées; nervures des folioles naissan* ordinairement toutes de la base des folioles comme parallèles (caractère qui sert à dis“ tinguer facilement les Gesses et les Vesces in digènes : dans ces dernières, les folioles ayans une nervure médiane d’où naissent les nervuret secondaires); fl. rappelant celles des Pois, mat le style est aplati comprimé d'avant en arrière ensiforme ; il devient dur, rigide, et porte del poils sur toute sa face supérieure. Environ 17 espèces décrites, des divers payé de l'hémisphère Nord, et de l'Amérique du Sud» Genre très important au point de vue agricole et économique, surtout pour les espèces indik gènes suivantes : | = = EN | | L. sativus L., vulg. Gesse cultivée. Pois del Fig. 528. — POIS DE SENTEUR. LATHYRUS ODORATUS L! 695, excellente plante fourragère, et utilisée. aussi comme grain alimentaire dans certaines! parties du Sud de la France; L. tuberosus L, vulg. Macusson, Gland de terre, Bot. Mat 111, dont les nombreux petits tubercules sont estimés dans le Nord-Est de la France, euiis Au point de vue horticole, les Lathyrus inté, ressants sont: : L. latifolius L., Pois wivace, Gesse à bou quets; angl.: Everlasiing Pea; all. : Breitblät-| teignant 1 m. 50 à 2 m.; files. très amples, à 2 folioles munies de nervures saillantes et blan- châtres ; fl. inodores, rose purpurin, rarement cules plus longs que les feuilles. 0 | Très rustique; ornement des treillages, pied! des murs, base des arbres, etc. | L. odoratus L., Gesse odorante, Pois de sen: | teur, Pois fleur; (Fig. 528); angl. : Sweet Pea:\ LATHYRUS. ]1. : Spanische Wicke ; Wohlriechende Platterbse. Bois, Arc. PL. Janv. t. 72. — Europe méri- jonale. — Plante annuelle, grimpante, velue; eurs très grandes et agréablement parfumées, bn grappes dressées naissant aux aisselles des euilles, et de coloris variés: roses, rouges. jolettes, brunes. blanches, panachées, etc. Il bn existe des collections nombreuses, par noms. ‘est l’une des plantes les plus populaires, es plus cultivées; ornement des balcons, fe- êtres. treillages, etc.; semer en place, de mars à mai. Le L.grandiflorus Sibth. et Smith., FL. GRæca, | . 698, d'Italie et de Grèce, pl. vivace. à fl. plus randes que dans les précédentes, mais inodores t moins abondantes, est quelquefois cultivé. | A citer aussi L. pubescens Hook.et Arn.. R H. 1895, p. 40, fig. col., et L. rotundifolius Willd., B. M. 6522, de la Russie méridionale et d’Asie Mineure. J:.œ Lattich. Nom allemand de la Laitue. Lauch. Nom allemand des Allium. . | Lauréole. Nom francais du Daphne Laureola. . { Laurier-Amande. , Noms vulgaires du Cera- | Laurier-Cerise. sus Laurocerasus. - ! Laurier d'Apollon. Nom vulgaire du Laurus _ mobilis. . ! Laurier de Portugal. Nom vulgaire du Cerasus _ lusitanica. . ! Laurier de St. Antoine. Nom vulgaire de l’E£- _ pulobium spicatum. t Laurier-Palme. Nom vulgaire du Cerasus Lau- | [rocerasus. | Laurier-rose. Nom français du Nerium Ole- _ lander. | | Laurier-sauce. Nom français du Laurus nobilis, | Laurier-Tin. Nom français du Viburnum Tinus. | LAURINÉES. Famille de plantes Dicotylé- dones-Monochlamydées, caractérisées par des feuilles alternes, très rarement opposées, sans Istipules, persistantes, entières, coriaces, munies de ponctuations glanduleuses; des fleurs régu- ‘lières, hermaphrodites, polygames ou dioïques ‘par avortement, à périanthe à 4-6 lobes dispo- sés sur deux rangs, alternes; des étamines ou des staminodes en nombre égal aux divisions externes du périanthe, ou multiple, les fertiles alternant avec les stériles, toutes ou en partie lextrorses, à anthères à 2 ou 4 loges s’ouvrant par des panneaux; un ovaire sessile au fond du . {réceptacle, supère, excepté dans les Hernandia, où il est infère, à une seule loge contenant un . seul ovule. Le fruit est une drupe, plus rarement . [une baie, à graine sans albumen. 4 tribus : Per- .séacces, Litséacées, Cassythées. Hernandiées. Laurocerasus. Voir Cerasus. LAURUS L. (Laurinées.) Genre comprenant deux espèces. Ce sont des arbres à feuilles al- ternes, persistantes ; à fleurs blanchâtres, grou- pées dans les aisselles des feuilles, fasciculées Ouen grappes courtes. Ces fleurs, dioiques ou hermaphrodites, en ombelles incluses dans un imvolucre globuleux avant l'anthèse, ont le pé- ranthe à 4 divisions presque égales, 8-12 éta- Mmes ou plus (dans les fleurs mâles), des sta- Minodes, généralement au nombre de 4 (dans les fleurs femelles), un ovaire de Laurinée. Le fruit est une baie ovoiïde. ] DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. : ‘ « 753 LAVAGE DES PLANTES. L nobilis L., Laurier d’ Apollon, Laurier sauce, Laurier commun; angl.: Laurel; all.: Gemeiner Lorbeer. — Nouv. Dunam. IL, t. 32. — C'est un arbre originaire de la région méditerranéenne, à port pyramidal, pouvant atteindre 10 mètres de hauteur, aromatique dans toutes ses parties, Fleurit en mars-avril. Fructifie en octobre-no- vembre. Le Laurier estcultivé comme arbre d’or- nement et comme condiment,; on extrait de ses fruits l'Huile de Laurier, usitée en médecine. Il est très répandu dans le Midi de la France ; on le cul- tive en plein air, même sous le climat de Paris. mais dans ces dernières conditions il est in-: dispensable de le planter à une exposition abri- tée et de l’envelopper de paille pour l'hiver; dans les régions plus septentrionales, on le cul- tive en caisses ou en bacs. pour l’abriter en orangerie pendant la mauvaise saison. Le Lau- rier a donné naissance à plusieurs variétés : angustifolia, crispa, regalis, salicifolia, variegata. Le Laurier affectionne les sols substantiels et frais; ses racines sont drageonnantes et il repousse facilement de seuche, ce qui permet de le multiplier aisément. Fig. 529. — LAVATERA TRIMESTRIS L. Laurus Benzoin. Syn. de Lindera Benzoin. Laurus Camphora. Voir Cinnamomum. Laurus canariensis. Synonyme de Apollonias canariensis. Laurus glauca. Voir Litsea. Laurus Persea. Voir Persea. Laurus Sassafras. Voir Sassafras. LAVAGE DES PLANTES. Dans la culture des plantes à feuillage, comme les Dracæna, An- thurium, Palmiers, Broméliacées, etc., une des conditions essentielles pour obtenir des sujets sains et vigoureux, est de tenir les feuilles dans un parfait état de propreté. Il est indispensable de laver fréquemment les feuilles et les tiges, afin d'enlever la poussière qui s'y amasse et les insectes qui s’y développent assez rapi- 48 LAVAGE DES PLANTES. dement. Cette opération se fait à l’aide d’une éponge fine ou d’une petite brosse en crin avec laquelle on peut atteindre les plis et les ner- vures des feuilles. On lave soit à l’eau claire, soit avec une solution d’eau de savon ou de ni- cotine, afin de détruire les œufs ou les insectes même que les fumigations ne détruisent pas toujours complètement. ASUË Lavande. Nom français des Lavandula. LAVANDULA L. (Labiées.) Herbes vivaces ou arbrisseaux à filles. entières ou pinnatifides. Fleurs en épis cylindracés-souvent couronnés par des bractées colorées; verticilles de 1-10fleurs présentant: calice multinervié, à 5 dents, corolle bilabiée, étam. didynames. 20 esp. de la rég. médit., et de la péninsule indienne. L. dentata L. — B. M. 400; GinGixs. Mon. 15. — [Syn.: Stæchas dentata Mill] — Rég. médit. — Suffrut. Filles. oblongues, linéaires lancéo- lées, pinnées-dentées, pubescentes, blanchâtres en dessous, à bords révolutés. Epi longuemt. pédonculé, surmonté de bractées stériles. On en connait 2 hybrides avec L. Spica et L. latifolia. L. lanata Boiss. — Voy. Esp. t. 135. — Mont. de Grenade. — Files. oblongues, lancéolées, li- néaires, spatulées, entières, à bords révolutés, entièremt. couvertes d’un feutrage blanc; épi allongé, interrompu. L. latifolia Vill. [Syn.: L. Spica DC-'etE. Spica, var. B. L., Gixcixs Mo. 7 71.| — Bassin mé- dit. occ. — Files. linéaires lancéolées, longuemt. atténuées à la base; bractées très étroites, ac- compagnées de bractéoles semblables. Plein air. L. multifida L. — GixGins Mox. 11. — Rég.méd. occ. — Plante débile, faiblemt. ligneuse, à files. bipinnatifides, lobes subcunéiformes aigus. Fleurs bleues, en épis denses. L. pedunculata Cav. — GixG. Mon. 4. — [Syn. : L. Stæchas, var. B.L.; Stæchas pedunculata Mill.] — Esp., Port. et Madère. — Très voisin du Z. Stæchas ; il en diffère par son épi longuemt. pé- donculé, long de 15-20 em., et son calice cylin- dracé et non ovale. Sol siliceux. L.Spica L. (non DC.) — Lamx.ILe. 504, f. 1. — [Syn.: L. vera DC.; L. officinalis Chaix.] — Eu- rope mérid. occ. et Afr. bor. — Tiges frutes- centes, dressées, rameuses. Files. linéaires. atté- nuées à la base, obtuses, glanduleuses en des- sois, entièremt. duveteuses. Fleurs en épi grêle, lâche, longuemt pédonculé. Bractées membra- neuses, brunes. rhomboïdales, acuminées; pas de bractéoles. Plein air. L. Stæchas L. — Sipra. ET Su. FL. Gr. 6, t. 949; GiNG Mo. 3. — [Syn.: Stæchas purpurea Tournef.] — Tiges dressées, très rameuses; files. blanches, toment. sur les deux faces, linéaires oblongues, roulées sur les bords, fasciculées aux nœuds. Fleurs en épi dense, anguleux, très des iles Canaries, brièvemt. pédonculé, surmonté de grandes brac- | tées stériles colorées d’un blèu violet; bractées. fertiles larges, rhomboïdales, mucronées. Sol si- liceux. On cultive encore L. pubescens Dene., Jus. ILL. 375, de l'Asie Mineure; L. abrotanoides Lamk., Giv6. Mon. 10 [syn.: L. canariensis Mill.], et L. pinnata L,, JAcoQ. Icon. RAR. 1, t. 106; B. M. t. 401, qui ont le port du L. multifida. 754 Ê LAYA, Sol bien drainé; exposit. chaude bien éclair Climat de l’Olivier. Orangerie. d. D LAVATERA L. (Malvacées) Herbes, arbustes ou arbres tomenteux ou velus, à files. a leuses ou lobées. Fleurs présentant un involue ré à 3-6 divisions soudées entre elles, ce qui dis tingue ce genre des Malva, qui ont les bractées libres 18 espèces de la rég. médit. et de l'Eur.0cs cid., sauf 1 de l'Australie, 2 des Canaries, 1 de l'Asie moyenne. L. acerifolia Cav. — Lois, Hers. Amar. 322) — Ténériffe. — Arbrisseau atteignant 2-3 m! Filles. quinquélobées, glabriuscules ; pédicels solitaires, uniflores ; fleurs assez grandes, d’un lilas pâle. Orangerie. L. arborea L. — Cav. Diss. 139; Sipra. FL. GR 665; ExcL. BoT.26, 1841. — Rég. médit, , Canaries! — Annuelle ou bisannuelle, suffr utescente, at- teignant 2-3 m. Files. mollemt. tomenteuses. on- dulées sur les bords, à 7 lobes. Fleurs petites. violettes ou pourpres. Semer en place avril: mai ou automne, hiverner orangerie. L. maritima Gouan. — Icz.21; Cav. Diss. A Rens. Ic. FL. GERM. V, 178, t. 4856. — [Syn el hispanica Mill.; L. rotundifolia Lamk.] — Rochers! marit. rég. médit. occid. — Tige frutescente,| tomenteuse ainsi que les feuilles, celles- -Ci pres-| qu'arrondies, à lobes peu accusés. Fleurs d'un, rose pâle, à pédicelles axillaires, solitaires. Oran serie. | L. Olbia L. — J1co. H. Vino. 73; Cav. Diss. 32: Lanux. ExcycL. 582. — Rég. médit, — Tige suf. frutescente, atteignant 2 m., rameuse dèsMla base. Files. supérieures à lobes latéraux pres- que nuls. Fleurs subsessiles ; corolle grande rose, ou rouge; carpelles tomenteux. Le L. unguiculata Desf., d'Algérie et Orient, est très voisin de cette espèce, mais ses fleurs sont plus nettemt. pédonculées et les carpelles non! tomenteux, légèremt. scabres. Semer pépin4! mai-juillet. Rochers exposit. chaude. L. phœnicea Vent. — Mar. t. 120; KERNER\ Horr. 208. — Ténériffe, Madère, Afr. bob} Tige suffrutescente; files. à 5 lobes aigus, den-W tés; pédoncules axillaires, solitaires, à 5 fleurs grandes, rouges. L. trimestris L. (Fig. 530.) — Jaco. H. Vin. 72; Cav. Diss. 31; Bor. MAc. 109; Reus. FL. GERM:, D, ie — Rég. médit. — Mollement velue. Tige atteignt. près d’un mètre. Filles. infér. réni- formes, les supér. à 3 lobes. Pédoncules axil-\ laires, dressés, unifiores. Calicule plus court que: le calice; corolle large de 5-6 cm., d’un beau, rose veiné. avec une tache bleuâtre à l’onglet.! Variété à fl. blanc pur. Semer en place awril- mai. Ne D: _ Lavendel. Nom allemand des Larmes Lavender. Nom anglais des Lavandes. Lavender-Cotton. Nom anglais de la Santolène (Santolina). Lavender thrift. Nom anglais du Statice Li | monium. LAYA Hook. et Arn. (Composées.) Herbes | souvent annuelles, pubescentes ; à capitules pé-| | donculés et à fl ligulées, jaunâtres ou ban châtres. 4 | | | LAYA. 12 espèces, d'Amér. sept. Inclus: Callichroa, aroglossa, Calliglossa, Oxyura. : On cultive surtout: L. Calliglossa A. Gray (Calliglossa Douglasii Hook. et Arn., Oxyurachry- santhemoides DC.); B. R. 1850 ; Fiscx. Er Me. grr. Perrop. 6; Jar. PETR. 7; L. platyglossa A, Gray (Callichroa platyglossa F. et M.), Janv. Per. t. 8; B. M. 3719; L. glandulosa Hook. et Arn.. B. M. 6856; L. Douglasi Hook. et Arn. (Coltichroa Douglasii Torr. et Gray); L. elegans (Dorr. et Gray (Madaroglossa elegans Nutt.); L. heterotricha Hook. et Arn. (Madaroglossa hete- rotricha DC.). | Plantes d'ornement d’un intérêt secondaire ; - (à semer sur couche, en mars, pour mettre en place fin mai; massifs et plates-bandes. J, G. Leadwort. Nom anglais des Plumbago. | Leather-Flower. Nom anglais du Clematis Vi- orna. -! ZLeather- Wood. Nom anglais du Dirca pa- {lustris. Lebensholz. Nom allemand du Guaiacum offi- | cinale. Leberbalsam. Nom allemand de l'Ageratum cœruleum. Leberblume. (Anemone Hepatica). - | LEBERRYAIS (Abbé) (1722-1807), né le 31 mai 11722 à Brecey, près d'Avranches, décédé le 7 janvier 1807, au Bois-Guérin, de cette contrée. Il a rédigé de nombreux mémoires et ouvrages, Lentré autres Le Nouveau La Quintinye. Il a été Le collaborateur de Duhamel du Monceau pour le {Traité des Arbres fruitiers, ouvrage dans lequel lil à décrit et dessiné 357 variétés de fruits. On . {lui doit l'importation de la Pomme de terre dans {sa région, et la fondation d’une école de jardi- _|miers à Tirepied. Il passait pour être le plus sa- {vant agronome et pomologue du 18° siècle. Ch. B. LECANIUM Illig. (Hémiptères-Homoptères de _ {la famille des Coccidæ.) Les Lecanium, confon- {dus avec d’autres espèces sous les noms de [Poux, Punaises, Tigres des écorces ou des {feuilles, ont un corps aplati, nu, en forme de bateau dans le jeune âge; la couleur varie du | blanc pur au brun foncé; les larves courent avec agilité. Le L. hesperidum Linn. vit sur les Aurantia- _| cées, surtout sur les Orangers, dont il infeste la [face inférieure des feuilles. Attaque de préfé- rence les arbres d’une végétation déjà languis- sante et détermine par sonabondance une grande perte de sève. 4 En grande culture, on le détruit au moyen de | projections de lait de chaux phéniqué, de fumi- Sations de goudron, ou bien de pulvérisations d’un liquide composé de 2 kilogr. de savon noir, de 1 kilogr. de carbonate de soude, d’un litre de pétrole et de 100 litres d’eau. | D'autres espèces de Lecanium attaquent les | Pèchers (Lecanium persicæ Geoff.), les Oliviers JS oleæ Bern.),le Chêne (Lecanium quer- Lecamium Vitis Linn. ou de la Vigne. Voir ulvinaria. BL Tr . LÉPIDOPTÈRES (Lepidoptera). Groupe d’Ar- thropodes de la classe des Insectes, connus sous Nom allemand de l’Hépatique | 705 LEDUN. le nom de Papillons. Pendant longtemps on le- a divisés en Diurnes, Crépusculaires et Nocturs nes. Les Lépidoptères sont des insectes à méta- morphoses complètes: au sortir de l’œuf, ils ont la forme d’une larve, désignée sous le nom de Chenille (voir ce mot); après plusieurs mues, cette chenille se transforme en chrysalide (voir ce mot). À l’état adulte, ce sont des suceurs: les pièces buccales sont représentées parune trompe, plus ou moins longue, roulée en spirale et cons- tituée par les mâchoires formant deux demi- cylindres. Les autres pièces de la bouche sont peu développées. La tête est arrondie, plus étroite que le thorax; les antennes, composées d’un grand nombre d'articles, sont parfois den- tées ou pectinées; les pattes, grèles, sont recou- vertes de poils; l'abdomen est presque toujours cylindroïde, plus mince chez les mâles que chez les femelles. Ce qui distingue le plus les Lépidoptères des autres insectes, ce sont les ailes: Au nombre de quatre, les antérieures plus grandes que les postérieures, ces organes du vol sont recouverts d’écailles de couleurs variées, disposées comme les tuiles d’un toit, formant des dessins élégants et cachant la plus grande partie des nervures. Les Lépidoptères à l’état adulte causent peu de dégâts; mais les chenilles, par suite de leur grand nombre et de leur voracité, sont très nui- sibles à l’agriculture. Le seul papillon rendant de véritables services, est le Bombyx mori Linn., dont la chenille produit la soie. Les Lépidoptères sont répartis dans un cer- tain nombre de familles, dont les principales sont les Papilionides, les Ptérides, les Nympha- lides, les Saturnides, les Hespérides, les Lycæ- nides, les Sphingides, les Bombycides, les Noctué- lides, les Phalénides, les Tortricides les Pyra- lides et les T'inéides. P. Tn. LECYTHIS OLLARIA L. (Myrtacées-Lécythi- dées.) Arbre originaire de l'Amérique tropicale et dont le fruit, très gros, ligneux, déhiscent par un opercule, porte le nom de Marmite de Singe. Ce fruit contient des graines allongées, grosses, oléagineuses, comestibles, dont la saveur rap- pelle quelque peu celle de la Noix. LEDUM L.(Ericacées.) Petits arbrisseaux dres- sés, humbles, rameux, à bourgeons écailleux couverts d’une sorte de résine odorante; files. alternes, à court pétiole, linéaires ou oblongues, à bords entiers et révolutés, ferrugineuses en dessous, coriaces et persistantes; petites fleurs blanches. en ombelles terminales multiflores ; ca- lice petit, persistant, à 5 dents; 5 pétales obo- vales obtus, étalés; 3-10 étamines exsertes, à anthères s’ouvrant par un pore terminal; ovaire écailleux, ovoïde, à 5 loges, devenant une cap- sule s’ouvrant en 5 valves; graines nombreuses, très petites. 4-5 espèces; régions froides et arctiques de l'hémisphère Nord. On cultive surtout L. latifolium Ait., HERB. AMAT. t. 241, à files. elliptiques oblongues, ar- rondies aux deux bouts, tomenteuses ferrugi- neuses en dessous, ainsi que les rameaux; fl. ordt. à 5 étamines; var. canadense, Lopp. Bot. CaB 1049; et L. palustre L., Nouv. Dus. I, 67, LEDUM. files. linéaires, à bords roulés en dessous; fl. à 10 étamines. Culture des arbrisseaux de terre de bruyère, en situation un peu fraiche, exposition Nord; marcottage et bouturage, JL LEEA L. (Ampélidées.\ Petits arbres ou ar- briss. à rameaux sillonnés ou striés, rarement épineux; files. alternes, 1-3 pinnées, à pétioles dilatés à la base en stipules engainantes; pé- doncules rameux, jamais transformés en vrilles ; fleurs rouges, jaunes ou vertes; calice à 5 dents; 5 pétales réfléchis, soudés entre eux et avec le tube des étamines; tube staminal conique ou globuleux, entier ou 5-partite, à gorge nue ou fermée par un anneau membraneux; ovaire 3-6 loculaire, à ovules solitaires; baie à 3-6 loges. 20 espèces de l’Asie, de l'Afrique, d'Australie. L. macrophylla Roxb. — Indes. — Wicur. Ic. 1154. — Tiges anguleuses ; files. pennées, à fo- lioles larges, dentées et glabres; fl. blanc ver- dâtre, en corymbe. L. sambucina Willd. — Indes. Rumrx. As. 4,11. — Tiges de 3 m., sillonnées, glabres; flles, bipennées ; fl. jaunes, en corymbe. On cultive encore les L. pinnata, hirta,adnata, robusta. Serre chaude, sauf L. macrophylla, qui est de serre tempérée ; boutures sous cloche, sur couche chaude. PE Leek. Nom anglais du Poireau. LÉGUME. Quelquefois employé comme syno- nyme de (rousse. Léqgumine. Voir Composition chimique des végétaux. LÉGUMINEUSES. Famille de plantes Dicoty- lédones-Polypétales comprenant des herbes, des arbrisseaux ou des arbres à feuilles alternes, rarement simples, presque toujours composées- pennées et munies de stipules. Les fleurs sont, soit irrégulières et généralement hermaphro- dites, soit régulières et, alors, souvent poly- games. Dans les fleurs irrégulières, le calice est ordinairement à 5, parfois 4, rarement 3 ou 6 sépales, imbriqués ou valvaires, soudés dans une plus ou moins grande partie de leur hau- teur pour constituer un calice denté ou lobé. La corolle est à 5 pétales ou un nombre moindre, imbriquée ou valvaire, papilionacée ou non pa- piliônacée, irrégulière ou régulière; les pétales sont généralement libres, mais quelquefois sou- dés en corolle gamopétale (dans les Mimosées, la corolle est gamopétale et régulière). Les éta- mines sont ordinatrement au nombre de 10 et diadelphes : 9 d’entre elles formant un faisceau, la dixième restant libre; elles peuvent aussi former deux faisceaux de 5, être monadelphes ou entièrement libres; leur nombre peut être réduit à 2; elles sont au contraire nombreuses et en nombre indéfini dans certaines Mimosées. 756 .graine est généralement sans albumen, à Les anthères sont biloculaires et introrses. Le. pistil est presque toujours formé d’un seul car- pelle; l’ovaire est uniloculaire, à loges conte- nant généralement plusieurs ovules. Le fruit est une gousse, c’est-à-dire, sec, polysperme et déhiscent en deux valves par deux fentes ; il est rarement monosperme et indéhiscent; dans les Detarium, il prend l'apparence d’une drupe. La | la résidence des Etangs Gobert, où il s’est éteint \ LE LELIEUR. | € n- bryon courbe ou droit. On divise les Légumineuses en 23 tribus, parties en 3 sous-familles. LE | re " Sous-famille des Papilionacées. Fleur irrégulière; calice gamosépale le plus souvent bilabié; corolle papilionacée ; étamines® habituellement fasciculées, en nombre indéfimi:s embryon très généralement courbe : Podalyriées,* Génistées, Trifoliées, Lotées, Galégées, Hédysa- rées, Viciées, Phaséolées, Dalbergiées, Sophorées,! Swartziée.s Sous-famille des Cæsalpiniées. Calice gamosépale à divisions profondes, égales ou à peu près; corolle non papilionacée,! irrégulière ou régulière, à pétales imbriqués:! étamines libres, en nombre défini; embryon gé-l néralement droit: Sclérolobiées, Eucésalpimées,l Cassiées, Bauhiniées, Amherstiées, Cynométrées, | Dimorphandrées. Sous-famille des Mimosées. U Fleurs régulières, petites, à préfloraison val-! vaire, quelquefois gamopétales; étamines ent nombre défini ouindéfini, libres eumonadelphes:# Parkiées, Adénanthérées, Eumimosées, Acaciées,\ Ingées. | Lein. Nom allemand du Lin (Linum usitatis- simum). Leindotter. Nom allemand de la Caméline (Ca-& melina sativa). | Leinkraut. Nom allemand de la Linaire (Bi- | naria vulgaris). S | LEIOPHYLLUM Pers. (Eriacées.) Genre très! voisin des Ledum, mais calice à 5 divisions pro-t fondes au lieu d’être à 5 dents; capsule s’ouvrant | au sommet seulement au lieu des’ouvrir jusquà la base; étamines s'ouvrant par une fente irré-L gulière au lieu de Le faire par un pore terminal. Petits arbrisseaux, à filles. elliptiques, tres! glabres sur les deux faces, luisantes, entières,| alternes, rapprochées, à court pétiole; petites! fleurs terminales, en corymbes, blanches on roses. 2 espèces, Amérique du Nord. | On cultive surtout: L. buxifolium Ell. (Ledum bucifolium Berg., L. thymifolium Lamk., Ammyr-\ sine buxifolia Pursh.), Lauk. ILz. t. 363; B. R: 531,et sa variété panachée. — Massifs et plates- | bandes de terre de bruyère, en situation rs | LELIEUR (Jean-Baptiste Louis), né le 5 n0-4 vembre 1765, àVillesur-Arce (Aube), décédéle28 : mai 1849, à Versailles. Elève à l'Ecole militaire" de Brienne, il en sortit officier au régiment de # l'Ile-de-France etfut dirigé versles Antilles etles | côtes américaines ; à son retour, incorporé dans l'armée de Condé, il émigre en 1790 et s’em-! barque comme simple matelot pour New-Yoïk, # où il se marie et devient défricheur, planteur, & distillateur. Il rentre en France au 18 brumaire; alors le consul Bonaparte, son condisciple de | Brienne, le nomme Intendant général des Pares, l Pépinières et Jardins de la Couronne. En sup- | primant ce poste, en 1818, le roi offre à Lelieur | | LI 1 k " VE Te RE —- | | | | | | : LELIEUR. Outre les variétés remarquables de Rosier et de Dahlia obtenues sous son administration, + outre sa collaboration aux journaux et annales, Lelieur a publié d'intéressants travaux sur le. Rosier, le Dahlia, la Pomme de terre, le Fraisier, | Ja Wigne, les maladies des végétaux, le Maïs importé d'Amérique. Son principal ouvrage, La | Pomme française, «Traité de la culture et de la | faille des arbres fruitiers» (1816), tiré à plu-| | sieurs éditions, est son œuvre capitale, à ce point que le comte Léonce de Lambertye. en lui * dédiant son livre rbacées, celles qui sont lignifiées, c’est-à dire {LIGULARIA Cass. (Composées.) Genre que. lautres, dans le genre Senecio; il comprend en- iron 20 espèces herbacées, du Japon, d'Asie et. 6 Z.; Senecio japonicus Sch. Bip.) — GARTENFL. | 869,492. — Vivace ; files. palmatifides longuemt. | trappe allongée de grands capitules oranges; larfugium C Koch.; Farfugium grande Lindi.; étiolées, grandes, réniformes, avec de grandes | ents,. d'abord cotonneuses, puis vert brillant, vec de larges macules jaunes ou blanc un peu ?lante cultivée pour son feuillage; incomplè- | ement rustique sous le. climat de Paris; de! On. onne ce nom: 1° à la petite membrane, plus | u moins translucide, qui est située au point de | éunion de la gaîne et du limbe, dans la feuille | lesGraminées, et qui semble continuer la couche nterne de la gaîne. 20 à la corolle de certaines | lantes de la famille des Composées : Chicorée | sauvage, Salsifis, Soleil, ete., ete. La ligule, dans | vétale, dont le tube, fendu d'un seul côté, est | #talé de manière à constituer une languette à. >xtrémité dentée. Les fleurs des Composées qui »resentent ce caractère portent le nom de demi- | le demi-fleurons, ce qui leur a fait donner le) _Romde liguhflores ; mais, chez beaucoup d’autres | Aster, Soleil, ete). Le mot rayon est, dans ce | LIGUSTRUM. | Ligustrina. Voir Syringa. LIGUSTRUM Tourn., Troëne ou Troène; angl. : Privet; all. : Rainweide. (Oléacées.) Arbrisseaux ou quelquefois petits arbres. Files. opposées, très entières, caduques ou persistantes. FI. her- maphrodites, petites, à odeur plus ou moins forte, en grappes composées, terminales ou axil- laires, feuillées à la base; calice persistant, court, 4-denticulé; corolle infundibrliforme, à limbe 4-fide et à tube plus ou moins allongé; 2étamines saillantes; style très court; stigmate bilobé; ovaire biloculaire. Fr. bacciforme, glo- buleux, ou ellipsoïde, noir ou noir bleuâtre, contenant 4 graines, ou moins par avortement. Ce genre comprend une vingtaine d'espèces, dont la moitié seulement sont intéressantes | pour l’ornementation. L. vulgare L. — Nouv. DunameL, III, t. 49. — Troëne commun, vulg. Frésillon, Sauvillot, etc. — Indigène. — Arbrisseau très ramifié, buis- sonnant et touffu, atteignant 2-3 m. Rameaux grêles, flexibles, à extrémités finement et cour- tement velues. Bourgeonnement très précoce, souvent dès le commencement de février. Files. petites, ovales-lancéolées, glabres sur les deux facés, en partie persistantes dans les hivers doux et les situations abritées, prenant alors en hiver une teinte bronzée rougeûtre. FI. en mai-juin; inflor. terminales, petites et denses; odeur très forte. Fr. globuleux, noir bleuâtre luisant, du volume d’une baie de Houx, per- sistant tout l'hiver. Espèce très répandue et très employée pour la plantation de sous-bois, pour garnir des massifs, pour former de jolies haïes, etc. Plusieurs variétés. parmi lesquelles : L v.2ta- | lica (L. italicum Mill), files. coriaces et plus franchement persistantes que dans le type; L. v. glauca. files. glauques et d'aspect blanchâtre; L. v. foliis variegatis, files. panachées de blanc ou de jaune; se rencontre souvent à l’état spon- |tané; L. vw. erecta, rameaux érigés; L. v. pen- dula, rameaux pendants; L v. chlorocar pa, fruits verdâtres, d'un volume supérieur à ceux du type; L. v. leucocarpa, fruits blanchâtres, etc. L. Ibota Sieb. — Done. RÉvis. TROEN. CULT. ; GarD. aAnD ForesT, 1893, p. 495, t. 64 — [Syn.: L. ciliatum Sieb.; L. obtusifolium Sieb. et Zucc.; L. amurense Carr. (non Maxim.); Rev. HORT. 1861, p. 352, icon; L. Regelianum Hort.; L. nepalense Hort (non Wall.).| — Chine, Japon. — Arbrisseau de 1 m. 50 à 2 m., buissonnant. Rameaux érigés, gris cendré, à extrémités brunes et légèrement velues. Bourgeonnement très précoce. Files. ovales, obtuses, vert foncé et luisantes en dessus, glabres; presque com- plètement caduques; celles qui persistent prennent en général une teinte bronzé rou- geâtre en dessus, rouge violacé en dessous. FIL. en juillet, d’un beau blanc ; infl. terminales pe- tites, mais nombreuses; belle et abondante flo- raison. Fr. atteignant de 1/3 à 1/, du volume de ceux du L. vulgare, subglobuleux ou obovés, noir violacé terne. Espèce très rustique, d'une bonne tenue et très ornementale. | L.sinense Lour. — Doxe., loc: cit.; GARDENAND | ForesrT, 1890,213.f. 86. —[Syn.: L.chinenseCarr., Rev. norTic. 1868. p. 88; L. villosum May., REv. LIGUSTRUM. —- gorT. 1875, p. 299; L. frondosum Hort.; tunei Hort., etc.] — Troëne de Chine. — Arbris- seau de 4-5 m., très ramifié. Rameaux grêles et fins, gris verdâtre, à extrémités brun roussâtre ou violacé, très tomenteuses. Bourgeonnement très tardif par rapport au L. vulgare. Files. pe- tites, ovales-elliptiques ou ovales-lancéolées, obtuses, luisantes en dessus, plus ou moins pu- bescentes en dessous, surtout sur la nervure médiane; presque complètement persistantes et | restant bien vertes l'hiver; pétiole très court, velu. Floraison en juillet, très abondante et très belle; fleurs très petites. blanc pur, à étamines jaunâtres, en thyrses petits, mais très nom- breux. Fr. globuleux ou presque, noir violacé ou bleuâtre, très légèrement pruineux, très pe- tits, persistant l'hiver. Espèce des plus belles et des plus ornementales par son feuillage per- sistant et sa riche floraison. — Var. à étamines lilacées, fort jolies. L. Quihoui Carr. — Rev. HoRT. 1869, p. 377; Dexs., loc. cit. — Aïnsi appelé du nom d’un an- cien Jardinier du Jardin d’Acclimatation qui. dit-on, à reçu cette plante de Chine. Voisin du L. sinense; s’en distingue par sa taille plus ré- duite,sa végétation plusirrégulière,sesrameaux gris verdâtre, plus forts et moins tomenteux; par ses feuilles également persistantes, mais plus épaisses, plus fermes et même coriaces, non velues, luisantes en dessus et d’un vert beaucoup plus foncé, ce qui donne à l’arbuste un aspect plus sombre; par sa floraison moins riche, mais tardive et plus prolongée, par ses inflorescences terminales plus amples. Cette es- pèce est également très ornementale; elle se | prête bien à la taille et convient surtout dans la plantation des massifs. L. ovalifolium Hassk. — Donr:., loc. cit. [Syn.: L. japonicum Var. ovalifolium BI.; FRancu. ET Sav. ExuM. PL. Jap. p. 313; L. amurense Carr. (non Maxim ), Rev. norT. 1861,p.392,t.85; L.ca- lifornieum Hort.] — Troëne à feuilles ovales, vulge. et faussement 7°. de Californie. — Japon. — Ar- brisseau de 4-5 m. formant des touffes régulières, à port érigé. Rameaux grisâtres, à extrémités gris verdâtre ou jaunâtre, glabres et lisses Bourgeonnement aussi précoce que dans le L. vulgare. Files. très courtement pétiolées, ovales, grandes sur les pousses jeunes et vigoureuses ; épaisses, mais non coriaces; glabres sur les deux faces, d’un beau vert intense luisant, plus ou moins persistantes, suivant les circonstances de climat, de température et d'exposition, ne tombant généralement qu'après l'hiver, lors du bourgeonnement. Floraison en Juin-Juillet; in- florescences terminales peu développées; fl. blanc crêémeux. Fr. de la grosseur d'un grain de poivre, subglobuleux, noir bleuâtre, très finement piquetés de blanc. Espèce bien dis- tincte, très belle et très répandue, précieuse pour la composition des massifs et pour former des rideaux, des abris, etc. Var.:1lLo. fous variegatis. Rev. HorT. 1877, p. 353, à feuilles panachées de jaune, passant ensuite au blanc. L. japonicum Thbg.—Ftc.Jar.p.17,t.1; Done. loc cit. [Syn.:.L.lucidum Hort. ei (non Ait.): L. Kellerianum Vis.; L. syringæflorum et L. sy- L. For- 766 |taille, par la grandeur des feuilles, par leur 1313. (L. coriaceum Noisette, Rev. Horr. 18744 | relativement long. Inflor. terminales, grandes ramifiées et bien fournies ; floraison successive | | pendant l'été. Fr. oblongs où plus souvent 6bo! Ê LIGUSTRUM. ringæfolium ‘Hort.; L. Roxburghii Blume: gustridium japonicum Spach, Suires À BurFon VIII, p. 272.] — Troëne du Japon. — Chin Japon. — Arbrisseau de 1-4 m.; végéte touffue. Rameaux divariqués et arqués, cendré avec extrémités olivâtres et tout à glabres. Bourgeonnement précoce. Files. Æ à fait persistantes, ovales, ou ovales-oblong acuminées, plus rarement obtuses, épaisses riaces, très lisses, glabres, luisantes et ver foncé en dessus, vert pâle en dessous; pétiolé | A | | vales, noir bleuâtre terne, légèrement pruineux« Espèce très décorative. Il en existe des formes assez nombreuses, différant surtout par leur port plus ou moins élevé. Les deux suivantes sont les plus répandues. L. 3. var. macrophylla (L. macrophyllum Hort). Files. beaucoup plus amples et beaucoup plus larges que dans le type, plus épaisses, plus-co+ riaces, plus arrondies, souvent un peu ondulées! et à bords relevés. | L. j. var. coriacea BI, Mus. Luc. BAT. pe p. 418, f. 56, et 1888, p. 449.) Files. plus petites) et plus arrondies, mais plus épaisses, plusco-! riaces, et d’un vert encore plus foncé que dans le type, très rapprochées, souvent con tournées et cucullées ou à bords repliésen dessous. Arbuste très nain et compet où L. lucidum Ait. — Dons. loc. cit. — [Sy L. japonicum Hort. (non Thunb. 34 macr GE) Lum Hort.; L. magnohiæfolium Hort.; L.robustumk Hort. (non Hook. et Thom.); L. str ictum Hort.: Phillyrea paniculata Roxb., FL. In. 1, p. 100; Ligustridium japonicum Spach., loc. cit., etc.l — Troëne luisant. — Chine, Thibet oriental: — Superbe espèce, souvent confondue avec, le L. japonicum ou baptisée faussement de ce dernier nom et vice versa. Bien qu’en réalité. assez voisin du L. japonicum, le L. lucidum S'en. distingue nettement par les caractères suivants Taille notablement plus élevée (jusqu'à 6-8m.! dans nos cultures; devient un petit arbre dans! les régions plus chaudes) : port plus érigé; wé- gétation plus vigoureuse; rameaux plus gr05\. et plus forts, dressés : files. plus grandes, plus allongées, moins coriaces, tombant plus tôt après l'hiver; jeunes pousses et pétioles rou- geûtres ou bronzés; inflorescences notablement, plus grandes et plus belles, mais floraison moins! prolongée. Fr. de la grosseur d'un grain de poivre, globuleux ou subglobuleux. Rusticité. un peu moindre. Les emplois sont les mêmes! que pour le L. japonicum; c'est en exemplaires! isolés, sur les pelouses, que le L. lucidum pro- duit le plus bel effet. Var.: L. 1. foliis variegatis. Indiqué souvent, et à tort, comme une variété du L. japonicum. Flles. relativement étroites, un peu ondulées, | vert blanchâtre glauque, panachées jaune. L. compactum Hook. et Thom. — Dons. loc.! cit. — [Syn.: L. longifolium Carr.; L. ed Carr.:; L, Simonii Carr.; L. lineare Hort., ete] — Troëne compact. — Himalaya. à 800-1 LIGUSTRUM. itude. — Arbrisseau ou petit arbre, de6-8 m. auteur ; végétation touffue, vigoureuse. eaux gris cCendré, à extrémités compri- hées et finement pubescentes. Bourgeonnement ardif. Flles. tout à fait caduques, ovales-lan- Golées ou linéaires-lancéolées, longuement at- Snuées en pointe, glabres, vert pâle, avec ner- ure principale blanchâtre, ayant une tendance |selober. Inflor. rameuses. Fr. oblong, noir. …| | halheureusement des hivers rigoureux. Peu épandue. | L'insulare Dene.. loc. cit. — [Syn.: L. ensulense ; ort; L. Stauntoni Hort. (non DC.); L. angusti- ohium Hort.; L. linearis Hort.; L. longifolium ; ort] — Patrie ignorée. — Arbuste de 1-2 m. -Lameaux arqués, gris jaunâtre à extrémités Iplaties, très tomenteuses. Bourgeonnement - Ardif Flles. de forme variable, en général troites et lancéolées. glabres, vert pâle jau- nflorescences grêles et peu fournies. Fr. glo- uleux, de la grosseur d’un grain de poivre, loir pruineux. Espèce un peu délicate, peu ré- _bandue. | L. Massalongianum Vis.— Doxe., loc. cit.[Syn.: . myrtifolium Hort.; L. spicatum Hort. (non Espèce très vigoureuse et très belle; souffre 767 Lâtre, souvent pendantes, tout à fait caduques. | Don); L. longifolium Hort.; L. angustifolium Hort.; L. rosmarinifolium Hort.] — Troëne à eurlles étroites. — Bengale sept. — Espèce de rès petite taille, atteignant rarement 1 m. Ra- neaux grisâtres, jeunes pousses très tomen- leuses. Filles. étroites, presque linéaires, lon- ruement atténuées aux deux extrémités, glabres, vert glauque sur les deux faces. Infil. petites et hères lilacées. Fr. noirs, oblongs. Ce Troëne notées. | Les espèces suivantes sont encore citées dans | | zrêles, mais bien fournies ; fl. très petites, à an- ; | | es ouvrages spéciaux : | L. Stauntoni DC., Doxx., loc. cit.; souvent ._ Wonné comme syn., soit du L. Ibota, soit plutôt Au L:. sinense; paraît cependant distinct. — Chine. L: nepalense Wall. (non Hort.), Roxec. FL. ND: TL, p. 151 [syn.: L. spicatum Don., FL. N£paL. * 107; L. vestitum Hort.]. du Népaul. | L. Hookeri Dene.. loc cit. [Syn.: L. nepalense Hookeri, Bor. Mac. 2921; L. Waliichii Vis.] — Népaul. — Espèce très distincte par son calice et son ovaire violacés. L. strongylophyllum Hemsl. — Chine. D'une manière générale, les Troënes comptent Wparmi les plantes ligneuses les plus ornemen- Lales et les plus communément utilisées. A part Ile L. Massalongianum, qui réclame l'Orangerie, les autres espèces sont ou très rustiques, ou uffisamment rustiques sous le climat de Paris. Loute espèce de sol leur convient, mais sur- out les terres profondes et un peu fraiches. Multiplication facile par bouturage, surtout Igreffage et par semis, Lilas, Voir Syringa. Lilas de terre. Nom français du Muscari co- rest pas rustique sous le climat de Paris: on. e cultive sous verre, et il donne de forts jolies | — LILIUM. Lilas des Indes. Nom français du Melia Aze- darach. LILIACEES. Famille de plantes Monocotylé- dones, généralement bulbeuses, rarement li- sgneuses, ayant souvent de grandes et belles fleurs à périanthe double, ordinairement péta- loïde, comprenant 6 divisions le plus souvent régulières: 3 externes et 3 internes. Les éta- mines sont habituellement au nombre de 6, sur deux rangs. L’ovaire, le plus souvent à 3 loges, est supère. Le fruit est une capsule ou une baie. 20 tribus : Smailacées, Asparagées, Luzuriagées, Polygonatées, Convallariées, Aspidistrées, Hémé- rocallées, Aloïnées, Dracénées, Asphodélées, John- soniées, Alliées, Scillées, Tulipées, Colchicées, Anguillariées, Narthéciées, Uvulariées, Médéo- lées, Vératrées. LILIUM L. (Vulg. Lis; angl.: Lily; all: Lailie.) (Liliacées-Tulipées.) Bulbe variable, ha- bituellement composé d’écailles épaisses, char- nues, imbriquées; tiges dressées, feuillées, simples ou rarement rameuses au sommet; feuilles étroites ou ovales, sessiles, éparses ou subverticillées, sauf dans la section Cardiocri- num, où elles sont ovales-cordiformes, pétio- lées; fleurs larges, élégantes, solitaires ou ras- semblées en petit nombre au sommet de la tige, rarement en grappe rameuse, étalées ou penchées, rarement dressées; périanthe ca- duc, infundibuliforme ou campanulé, à seg- ments distincts, plus ou moins rétrécis en on- glet, dressés-étalés ou connivents en tube lâche, étalés-récurvés ou réfléchis à partir du milieu ou seulement au sommet, à onglets fréquem- ment pourvus à la base d’un sillon plus ou moins nectarifère; 6 étamines hypogynes, plus courtes que la fleur; anthères versatiles; ovaire sessile, 4-loculaire, à style souvent claviforme, à stigmate épais, capité, quelquefois trilobé; | ovules nombreux; capsule coriace ou papyra- cée, à déhiscence loculicide, contenant des . graines nombreuses, planes-comprimées, obo- vales ou orbiculaires, brunes ou pâles. Quoi- que le genre Lilium ait été divisé par les uns en 4, par M. Baker en 5 sous-genres. on peut n'en retenir comme M. Elwes, que la sec- tion Cardiocrinum. Les Lilium Thomsonia- num Lindl. et Hookeri Baker. tous deux de l'Himalaya, qui constituent le genre ou la sec- tion Notholirion et qui ont été réunis par M. Baker aux Fritillaria, seraient mieux placés dans une section spéciale des Lilium avec le L. polyphyllum Don et le Fritillaria Gardne- riana Baker, également de l'Himalaya. L. auratum Lindl. — Japon. — B. M. 5338; Ben 991926% RS EH011867,.371; ELw. biz. 15; Bois, ATL. PL. JaRD. pl. 287. — Tige élevée; files. linéaires-lancéolées, nombreuses, étalées ; f. blanches, rayées au centre de chaque seg- ment de jaune d’or et maculées de pourpre, larges de 0 cm. en grappe fournie. Il existe des variétés à bande rouge cramoisi, L. a. rubro vittatum ou eruentum, et à fleurs tout à fait blanches, L. «a. virginale ou Witter. L. Browni Poit. — Chine. — ELzLw. Liz. 8; FL. p. $. 2248. — Tige maculée de pourpre; files. éparses, réfléchies; fl. blanches rappelant celles du L. longiflorum, teintées extérieurement LILIUM. de brun violet. Espèce polymorphe, distincte par la présence de poils papilleux sur les or- ganes de la fleur L. bulbiferum L. — Europe. — B. M. 1018; Ezw. Liz. 23. — Tige sillonnée, pubescente; files. très nombreuses, linéaires, dressées-éta- lées, portant à leur aisselle des bulbilles noirs; fl. dressées, rouges, un peu laineuses exté- rieurement, en grappes de 12-18. L. canadense L. — Canada. — B. M. 800; FL. p. S. 1174; ELzw. Liz. 27. — Bulbe rhizo- mateux; files. oblongues, étalées, en verti- cilles par six à quinze; fl. pendantes, jaunes, ou rouges, maculées de pourpre inférieurement. L. candidum L., vulg. Lis blanc. — Europe méridionale. — B. M. 278; Ezw. Lis. 9; Bois, ATL. PL. JARD. pl. 289 — Files. en grand nombre, dressées-étalées, linéaires ; pur en thyrse comprenant habituellement de 5-10 fleurs. Parmi les variétés les plus inté- ressantes, il faut signaler : striatum, à fl. striées de pourpre; variegatum, à files. panachées; spicatum, forme monstrueuse à hampe ter- minée par des bractées pétaloïdes disposées enVépl. L. Gatesbœæi Wall. — Amérique du Nord. — B. M. 259; Ezw. Liz. 25. — Files. ascendantes, lancéolées-aiguës, s'atténuant de la base au sommet et verticillées ; fl. rouge orangé, longues de 10 cm., tachées de macules pourpres. L. chalcedonicum L., vule. Lis écarlate. Grèce. — B. M. 30; FL. p. S. 2160; Ezw. lu. 43; ReD. Liz. 266. — Tige de 1 m., striée; files. nombreuses, linéaires, celles de la base étalées, les autres dressées ; fl. écarlates, pendantes, en coryrnbe. L. concolor Salisb. — Chine. — B. M. 1165; FL. D. $. 1206; Ecw. Liz. 185. — Tige pubes- cente, élevée; deux extrémités : fl. formant un corymbe de 4-6, écarlate brillant. Connu également sous le nom de L. sinicum Lindl. Il varie, comme coloris, L. cordifolium Thunb. — Japon. — FL. p.S$. 216 B::M. 6637: ELweliz 1.1 Filles: cordi- formes, à long pétiole : fl. blanc jaune et pourpre, en entonnoir, disposées en grappe par 4-10. L.-croceum Chaix., vulg. Lis orangé. — Eu- rofe. — B. M. 36: ELw. Luz. 22; Bois, ATL. PL. JARD. pl. 288. — Tige purpurine ; files. étalées, glabres, fermes, linéaires : fl. jaune-safrané, dis- posées en grappe ombelliforme. On en connaît des variétés à segments ponctués de pourpre ou orangé vif. L. elegans Thunb. — Japon. — Paxr. M. B. 127 ; B. R. 1839, 38; Ezw. Lie. 19, 107. — Plante des plus variables, dont les fleurs varient du rouge écarlate à peine maculé, à l’orangé et au chamois avec des macules rouges, pourpre noir ou jaunes; tige portant de 1*3 fleurs, larges de 15 cm.; files. larges. lancéolées. Une variété naine et une autre à fleurs doubles. L. giganteum Wall. — Himalaya — B. M. 4673; F1. D. S. 771; Ezw. Lis. 21. comme une pomme : tige élevée et robuste; fÎles. pétiolées, ovales-cordiformes, longues de 80 à 40 cm., les supérieures presque sessiles et moins fl. blanc | files, lancéolées, atténuées aux | du jaune brillant au rouge écarlate | avec des macules plus ou moins prononcées. | -— Bulbe gros | 768 brillant; ‘tige un peu pubescente; files. verticil* | lées par 3-9, connue sous le nom de Las des Bermudes ou de | M. 893, | Li, 29. — Tige de 2 m.; files. verticillées pan | 3-15, lancéolées, longues de 15-20 cm..; fi. rouge: Wa LILIUM. longues ; fl. En entonnoir, longues de 15 em. segments étalés au sommet, blanches, teint de vert et de pourpre, disposées en grappes six à douze. L. Harrisii Hort. Voir L. longiflorum. L. Hookeri Baker. — Sikkim. — B. M. — Tige de 15 cm ; f. lilas pâle, longues de2"i à cm., campanulées, en grappe terminale. Port, | d'un Fritillaria L. japonicum Thunb. — Japon. — B. M. 1591 FL. ». $. 876; Ezw. Lie. 14. — Files. lancéoléest étalées; fl. blanc pur, quelquefois teintées de pourpre, longues de 15 cm., solitaires ou dis- posées par 2-3 Espèce délicate. L lancifolinm Thunb. Voir L. speciosum. L. longiflorum Thunb. — Japon et Chine. B. R. 560; FL. p. $S. 270; Ecw. Liz. 7; GaRTENEL] 1886, 1, 556. — Tige arrondie : files. nombreuses! fasciculées, linéaires, dressées- étalées ; fl. blanc pur, longues de 15-20 em. en long entonnoir! solitaires ou naissant par deux, odorantes. … : Parmi les formes, il faut signaler : eximium à fl. plus grandes; Takesima, à boutons lawés de violet, et Harrisii Hort. Cette dernière plante! | JL | Pâques, est remarquable par sa vigueur, ses fleurs plus nombreuses et sa floraison plus pré“ coce L. Martagon L. (Fig. 534.) — Europe. — Bu 1634; Rep. Liz. 146; Ecw. Liz 33; MascLer, AL. PL, DE Fr. pl. MAÉ LEE Bulbe jaune oblongues, aiguës; fl, rouge: pourpre, maculées de pourpre foncé, pendantes | à segments récurvés, disposées en pyramide | Il en existe une variété blanche et une axtre à fl. doubles. + | L. mon:delphum Bieb — Caucase. — B: M. 1405; Ecw. Liz. 36. — Filles. nombreuses, dres: sées, linéair es aiguës, ciliées aux bords ; fl.jaune pâle. teintées de rouge vineux.en bouquet pyra- midal. Le L. Szowitzianum F. et Lall. n’enest qu'une forme à segments plus larges. | L. nepalense Don. — Himalaya. — | 7043. FI. longues de 10 cm., en grappe, étroite, au nombre de six environ, blanches! teintées de pourpre à l’intérieur. L. pardalinum Kellog. — Californie. — EM orangé brillant, à centre plus clair et maeu- lées de pourpre inférieurement, penchées, x réu- nies en grappe ou en verticille, Plusieurs Va riétés remarquables, à fl. cramoisi, vermillon, jaune citron, jaune orangé, maculées ou non | L. Parryi Wats. — Californie. — ELw. LL! 12; IL. nonr. 1886, 595. — Files. linéaires, al- ternes ou verticillées ; fl. jaune paies odorantes maculées de rouge brun. L. polyphyllum Don — Himalaes — Eu! Liz. 48; ILL. HoRT. 1885, 565. — Files. ascen+ dantes, linéaires, aiguës ; f. blanc de cire marginées et marquées de taches pourpres, pendantes, par 4-6 en grappe. Espèce de serre. tempérée. L. Pomponium L. — France. — B. M. 971 : Ecw. Liz. 46. — Vulg. Lis turban. — Flles: très nombreuses, dressées, atténuées de la base au LILIUM. . “ss en long thyrse. Une variété à fl. Se 4 j L. pseudo-tigrinum Carr. — Chine. — R. H. 11867, 410. — Flles larges, étalées, recourbées; fl. rouge écarlate, marquées intérieurement de petits points noirs, disposées par 4-6 en grappe. | L. pyrenaicum Gouan. — Pyrénées. — ELw. - (Lin. 47. — Port du L. Pomponium ; fl. jaunes, _[ponctuées de rouge, en grappe de 8-10, à seg- ments recourbés. L. Ræzlii Regel — Californie. — (GARTENFL. 667. — Filles. glabres, linéaires, aiguës, plus. ‘ou moins enroulées; fi. rouge orangé, à divisions ‘jaunes en dessous ou ponctuées de pourpre, réu- nies par 1-10 en corymbe. L. roseum Wall — Indes, — B. M. 4725. — Flles. linéaires, acuminées, les supérieures 'bractéiformes, les inférieures atteignant 50 cm.; : {fl. couleur lilas, grandes, pendantes, formant } =— L. speciosum Thunb.— Japon. — B. M. 3785; BR. 2000; F£. p. S. 276; Bois, ATL. PL. JARD. Mp290; Ezw. Liz. 12. — Tige de 1 m ; files. étalée par 3-10. On en cultive des variétés à fl. blanc pur non maculé, rose tendre, rouge L. superbum L — Amérique du Nord. — B. M:396, 2280; Rep. Liz. 103; Ezw. Luz. 26; Lonp. Cas. 339. — Tige élevée, robuste, purpurine ; files. verticillées par 4-8, lancéolées, aiguës; fi. A | 10 em., en large panicule. L. testaceum Lindl. — Hybride probable des L. candidum et chalcedonicum. — B. R. 1843, û ue ee - 5-10 em. inférieurement en forme de coupe, dis- posées par 1-6 en thyrse. L. tigrinum Gawl., vulg. Lis tigré. (Fig. 534.) — Chine. — B. M. 1237; Rev. Li. 395, 475; | Ezw. LL. 38; Er. np. S. 1932. — Tige pourpre | noir, bulbillifère ; flles. linéaires, dressées ou | ———- à | ë Variétés à fl. doubles, à fl. plus nombreuses et plus larges. EL. Wallichianum Schult. f. — Himalaya. — BJ. 4561 ; FL. p. S. 612; Ecw. Lux. 4. — Filles. nombreuses, linéaires, étroites. blanches, odorantes, tachées de vert à la base et extérieurement. L. Washingtonianum Kellog — Californie. ELp..S. 1975, 1976; Ezw. Lis. 10, 11. — Tige en une longue et large grappe. La var. pur | presque noires, disposées en ombelle. La plupart des Lis sont rustiques et sup- espèces exotiques demandent au contraire la DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. L Pureum est remarquable par ses fleurs pourpres, | Portent parfaitement la pleine terre. Quelques | 769 une grappe. | | | | ovales, longues de 20 em. sur 5 de largeur, les supérieures plus étroites ; fl. blanc pur dans le type avec quelques macules rouge vineux, longues de 10 cm. environ, disposées en grappe cramoisi, rose pourpre, plus ou moins maculées. rouge-orangé, avec des macules, longues de. DE D.5. 39; PaxT. M. B. 221; Ezw. Lis. | 44, — Tige élevée et striée; files. rapprochées, nombreuses, linéaires ; fl. isabelle, longues de étalées; fl. rouge orangé foncé, ponctuées de pourpre noir, en longue grappe de 8 à 20. LILIUM. ni et, enroulées aux bords, ciliées; fl. rouges | serre froide ou tempérée. Il en est d’autres, comme les ZL. tigrinum, speciosum et auratum, qui ne doivent être placés en pleine terre qu’au printemps. La terre de bruyère, ou bien le sable et le terreau de feuilles, convient à la culture des Lis. Quelques-uns recherchent cependant la terre franche et forte. comme le Lis Martagon et le Lis blanc. D’une facon générale, il ne faut pas laisser exposés trop longtemps à l'air les bulbes de Lis, dont les écailles se flétrissent facilement en raison de la grande quantité d’eau qu’elles contiennent. On fera donc bien de les planter de suite, autant que possible à l’automne, à l’époque où se fait la séparation des caïeux. Le Lis blanc, grâce à son mode de végétation tout différent, devra être planté au commencement du mois d'août. La culture en pots est nécessaire pour les espèces qui ne Fig. 534. — Lis TIGRÉ. LILIUM TIGRINUM Gawl. peuvent s’accommoder de la pleine terre. Il en est de même de quelques espèces qui, tout en supportant le plein air pendant la belle sai- son, sont recherchées pour la vente et pour l’ornementation des jardins d’hiver. Les ZLa- dressées; fl. robuste et élevée; flles. lancéolées, verticillées | par 12; fl. blanches, teintées de pourpre, pen- | Chées, odorantes, longues de 5-10 em., réunies | lium speciosum, Harrisii et auratum, sont dans ce dernier cas. La multiplication des Lis se pratique. sur- tout par la séparation des caïeux qui se dé- veloppent en abondance autour des bulbes. La séparation devra autant que possible se faire à l'automne, Quelques espèces se propagent directement par bulbes importés. C’est le cas des espèces chinoises et japonaises. Les bulbilles que développent certaines es- pèces à l’aisselle des feuilles conviennent aussi à la multiplication. On les recueille quand la tige se fane, on les stratifie et on les plante au printemps suivant. Les écailles détachées du bulbe avec un peu de talon peuvent aussi reproduire de nouvelles 49 LILIUM. plantes, qui fleurissent vers la quatrième an- née. Le semis est très rarement employé, car les graines ne germent habituellement qu’au bout de 6 mois et la floraison se fait attendre trop longtemps. On sème les graines en terrine et en terre de bruyère. ne sb Lailie. Nom allemand des Jäs. Lily. Nom anglais des Lis. Lily of the valley. Nom angl. du Muguet (Con-| vallaria maialis). LIMACES. D'une facon générale, on peut dire que les Limaces sont des Escargots sans co- quille ou à eoquille rudimentaire interne, ca- chée sous les técuments. La plupart sont her- bivores et par conséquent nuisibles au même titre que les Escargots : mais il faut faire une exception pour la Testacelle, qui est carnivore et par conséquent utile et que nous décrirons avecsoin à la fin de cet article, afin que l’on puisse la reconnaitre et la respecter comme un auxiliaire de l’horti- culture. Les véritables Li- 770 $ b LIMACES, est de très grânde taille, car elle atteint jus 15 et 20 em. de long. Elle est grise ou jaunâtret avec des taches d’un brun foncé. Au contra des Arions, qui sont diurnes, les Limaces nocturnes et fuient la lumière. Celle-ci se ré dans les caves (d’où le nom de /:mace des c qu'on lui donne quelquefois) et s'attaque | légumes qu'on y serre; mais elle sort la nuitet. s'attaque aux légumes et aux végétaux du jar- din, auxquels elle fait beaucoup de tort. | La Limace des caves ou Limace tachetée\ qu'il ne faut pas confondre avec la précé- dente, est plus petite: elle dépasse rarement: 10-12 cm. Elle est rousse avec des taches claires | (et non foncées comme la précédente). Elle mes s’engourdit pas pendant l'hiver, de telle sorte qu'elle commet des dégâts considérables auxt dépens des légumes déposés dans les cavesh pour les protéger de! lagelée Cette espèce! pond à l’automne et dissémine ses œufs! dans tous les trous! de murs: lorsqu'on! les aperçoit, il faut\ les détruire en les. aspergeant d'eau où * de lessive bouillante, « maces, que nous al- La Limace agreste. lons passer en revue, se divisent en Ày- ions et Limas ou Li- maces proprement dites. Les Arions ont l'orifice de la res- piration en avant du bouclier qui re- couvre la coquille, représentée ici seu- lement par quelques grains calcaires. L’Arion roux, ou Li- coche, est bien re- connaissable à sa couleur d’un orangé vif: ilatteint jusqu’à 12 ou 15 cm. de long dans l'extension complète. On le trouve très communément dans les bois, les prairies humides et les po- tagers, surtout après les averses. On en con- nait une variété brune et l’on trouve tous les intermédiaires. Il s'attaque aux Carottes, aux. Choux, aux Radis, aux salades et même aux fruits, qu'il ronge avidement, commettant des dégâts en rapport avec sa grande taille. L’Arion des Jardins, ou Limace à tête noire (Fig. 535), est plus petit (4 em. de long): la! tête est noire avec le reste du corps roussâtre, nuancé de gris ou de verdâtre. C’est un ennemi acharné des salades et des chicorées, qui se cache sous les pierres, les feuilles mortes, dans les bordures de buis, et qui se multiplie beau-| coup plus que l'espèce précédente. | Les Limas ou Limaces propt dites ont l’ori-| Fig. 536. — Limace cendrée ou grande limace grise. Vanneaux à ailes coupées ou éjointées, voire | fice respiratoire en arrière du bouclier. La Limace cendrée ou grande limace grise (Fig. 536) ll | d’une pointe d'acier en forme d’épée ou dx mace, est de toutes! les espèces la plusk commune et la plus. répandue dans les! jardins. Elle dépasse | rarement 4-5 cm. Sa \ couleur est grise, ! sans taches bien: marquées. Elle pond | plus de 700 œufs en | une seule fois et! recommence cette | ponte à plusieurs re-. prises pendant toute la belle saison. C'est elle qui commet le! plus de dégâts dans les jardins, surtout. dans les planches de | salades, d'Epinards, de Chicorées, rongeant les | Choux jusqu'au cœur et vidant en une nuit les | fruits tombés. Elle grimpe aux arbres et espa- liers, ce que ne font pas les autres espèces. = Les moyens de protection que l’on possède « contre les limaces sont peu efficaces : grâce au « mucus qu'elles sécrètent et qui est un moyen : de protection, ces animaux se débarrassent fa- | cilement de la chaux ou des cendres. Il est pré- l férable d'entretenir dans les jardins des Héris- sons, des Crapauds, des Goëlands, Mouettes où Loche ou petite Li- | | même des Canards, qui dévorent les jeunes à loches, et de détruire les œufs partout où lon { en trouve. Il est plus pratique encore de leur faire une chasse régulière tous les matins, dès l'aube, avant que ces animaux se soient retirés W dans leur retraite. On les embroche à laide LIMACES. le les jeter sur le fumier, car elles survivraient hcilement à leurs blessures. On peut encore lisposer des pièges-abris, consistant en feuilles Je chou, branches feuillues, plaques de mousse, iles ou planchettes humides, où les limaces se - lotirent le matin en grand nombre: on visite es pièges chaque jour, on les retourne et on Le les limaces, ou on les donne à manger _hux poules, aux canards et aux dindons qui en sont friands. \u ras du sol. de manière à empêcher les li- maces de passer par dessous: les pointes les »mpêchent de passer par dessus. On doit distinguer avec soin des Limaces la Testacelle qui est carnassière et par consé- juent très utile à l’horticulture. On la recon- _ hplatie, ovale, qu'elle porte à l'extrémité posté- rieure du corps : elle est d’un gris jaunâtre. Sa bouche est dépourvue de mâchoires, mais sa angue, en gouttière, est hérissée d’épines qui uiservent à piquer et sucer les Vers de terre >t les autres proies dont elle se nourrit. Elle vit dans la terre. s’enfonçant plus ou moins pro- fondément suivant la température et la sé- cheresse. Elle y fait une chasse active aux Lom- brics qu’elle peut avaler complètement, car on en trouve d’entiers dans son estomac. Ses œufs utiles. D°T, | Limaçon. Voir Escargot. _ | Limatodes. Voir Calanthe. - ! LIMBE, On donne ce nom à la partie étalée . [en lame, le plus souvent membraneuse, de cer- [tains organes : feuilles, sépales. pétales, etc. ê - hé Nom anglais des Tilleuls (voir Ti- ia). Limettier. Nom vulgaire du Citrus Limetta. { LIMNANTHEMUM Gmel. (Gentianées - Mé- _Iplantes aquatiques d’eau douce. nageantes ou le marais et rampantes, des régions tropicales et tempérées. Une espèce indigène, L. nymphoides Hoffm. et Link., Rcue. FL.GERM., 17.t. 1042 peut être uti- lisée pour la décoration des pièces d’eau et des Wivières artificielles; elle est vivace; files. na- geantes, rappelant par la forme, en petit, celles des Nénuphar ; fl. jaunes, en juin, très jolies. _ Dans les serres, on cultive quelquefois L. Hum- boldtianum Griseb., FL. p. S. 11, 1128. d'Amér. ausér., aussi à fl. jaunes (et qu'il ne faut pas Lonfondre avec une autre plante aquatique de Berre ayant presque même nom, Limnocharis Humboldti Rich., de la famille des Alismacées, USSI à fl. jaunes). J. G | LIMNANTHES R. Br. (Géraniacées-Limnan- 'thées.) Herbes annuelles, diffuses, glabres; files. 3 es, disséquées, sans stipules ; fl. blanches, nyanthées.) Genre renfermant 24 espèces de. | On a inventé divers appareils pour empêcher les limaces d’envahir les semis : tel est la bande- | hérisson, consistant en cordons ou planchettes | 1érissées de pointes métalliques que l’on place | LINARITA. hette à dents affilées, et on Les fait tomber | jaunâtres ou rosées, sur des pédicelles axillaires un panier. Lorsque la récolte est terminée, uniflores; elles sont régulières et pentamères ; intue les limaces par l’eau bouillante avant | calice à préfloraison valvaire; pétales contour- nés, alternant avec 3 glandes placées sur un torus dilaté; 10 étamines ; ovaire à 5 lobes pro- fonds, à 5 loges uniovulées; carpelles indéhis- cents, durcis, rugueux, non surmontés d’un bec | et se séparant de l’axe à maturité. 3 espèces, de Californie; L. alba Hartw.; L. Douglasii R. Br.; L. rosea Benth. | - La plus cultivée est L. Douglusii, B. R. 1673; | B. M. 3554; pour bordures, corbeilies, rocailles. | Semer en mars-avril, sur place. J. G. Limnocharis. Voir Hydrocleis. Limon. Fruit du Citrus Limonum. LIMONIA L. (Rutacées-Aurantiées.) Arbris- seaux souvent épineux; files. alternes, trifolio- | lées ou imparipennées avec un petit nombre de | paires de folioles opposées, entières ou créne- lées; pétiole ailé ; fl. fasciculées ou en grappes naît facilement à la petite coquille blanche, feuillées, régulières, hermaphrodites; calice à 4-5 lobes ou 4-5 partit; 4-5 pétales oblongs, im- briqués ; 8-10 étamines libres ; ovaire à 4-5 loges ; style caduc; baie globuleuse, renfermant 1-4 graines. 2-3 espèces, d'Asie tropicale. Le L. spectabilis Miq., de Sumatra. à belles fleurs rose-violacé.est quelquefois cultivé comme arbuste de serre chaude. J. Lin. Voir Linum. Lin de la Nlle.- Zélande. Nom francais du Phor- | mium tenax. assez gros sont en forme de citron allongé. C’est | un animal à protéger ou même à introduire. dans les jardins comme un auxiliaire des plus LINA Redt (Genre de Coléoptères de la fa- mille des Chrysomelidæ.) Ce groupe est carac- térisé principalement par les antennes élargies et comprimées vers l’extrémité, Le corselet étroit et les pattes plus courtes que chez les espèces du genre Chrysomela. Les jeunes plantations de Peupliers, de Trembles, sont attaquées par les larves des deux espèces suivantes, qui dévorent le paren- chyme des feuilles. L. populi Lin., ou Chrysomèle du peuplier, atteint une longueur de 11 mm. La tête, le des- sous du corps et le corselet sont d’un vert bleu noirâtre, les élytres rouges avec une petite tache bleuâtre à l'extrémité. L. tremulæ Fab. Plus petit, de coloration analogue; mais les élytres ne possèdent pas à l'extrémité de tache bleuâtre. Les larves des deux espèces sont peu agiles, d’un gris blanchâtre et couvertes de tubercules noirs. Pour détruire ces insectes, il faut, au prin- temps et à l’automne, battre les branches au dessus d’un parapluie renversé, d’une toile, ou les secouer sur l'appareil propre à l’Eumolpe de la Vigne. PA Linaigrette. Nom francais des Æ£riophorum. LINARIA Juss., Linaire. (Scrophularinées.) Plantes annuelles ou vivaces, herbacées, à souche généralement traçcante; calice à 3 di- visions; corolle à tube renflé, éperonné à la base; limbe à gueule fermée; lèvre supérieure bifide, l’inférieure trilobée; étamines 4; capsule ovoïde, s’ouvrant au sommet par deux orifices ou par plusieurs valves. Environ 130 espèces LINARIA. appartenant aux deux Hémisphères, l'Australie 1 sistantes ; fl. élégantes, en cymes terminales. exceptée. *L. alpina L.— CoRREYON, FL. COLOR. DES MONT. pl. 108. — Régions alpines de l’Europe mérid. — Plante glabre, glauque, multicaule; tiges de 10-20 cm., couchées ; feuilles ovales-lancéolées, souvent verticillées par 4; corolle d’un bleu violet, généralement marquée d’ane tache sa- franée sur ses lèvres; fleurs en grappe courte et dressée, Mai-septembre. Rocailles; soleil. Nous en cultivons, à la Linnæa., une forme à fleurs d’un blanc pur. Le L. petræa Jord. est une variété jurassique de ZL. alpina, dont les tiges sont plus élevées, plus effilées et les feuilles plus étroites. L. anticaria Boiss. et Reut. — Sierras espa- gnoles. — Petite plante vivace ou bisannuelle, à tiges dressées, hautes de 25-30 cm., à feuilles très glauques, oblongues-lancéolées; fleurs d’un blanc jaunâtre, avec une tache d’un bleu foncé sur les lèvres et disposées en une grappe lâche. Mai-septembre. Cult. L. alpina. *L, Cymbalaria Mill. — Æuine de Rome. — Angl.: Toadflax ; all : Zimbelkraut. — Europe mé- rid. — Plante exclusivement saxatile, à tiges rameuses, sinuées, tombantes, à feuilles réni- formes, glabres, geûâtres en dessous; petites fleurs d’un violet foncé, à lèvres d’un jaune clair. Mai-octobre. Murailles, graviers à l'ombre, rocailles tournées au Nord. * L,hepaticæfolia Duby. — Corse. — Forme minuscule de l’espèce précédente; grand soleil. * L, pallida Ten. — Italie méridionale. Plante très stolonifère, à feuilles épaisses-ar- rondies, pubescentes, à fleurs grandes, odo- rantes, d’un beau bleu avec une tache orangée sur les lèvres. Maï-octobre. Rocaille et plein. soleil. L. triornithophora Ait. — Espagne et Portu- gal. — Plante annuelle ou bisannuelle, à tiges de 30-40 em., portant de très grandes fleurs li- las. ou rouges, ou brun clair, avec taches foncées sur les lèvres. Mai-novembre. Soleil. On cultive encore les L. * æquitriloba Spr. de la Corse; dalmatica Mill., d'Orient; genistæ- linifotia Willd.. de lEurope mérid.; * origani- fola DC., de l’Europe mérid. ; plosa DC.. idem; purpurea Mill. idem ; reticulata Desf., de l'Atlas: | striata DC., de l'Europe mérid. et centrale; ma- cedonica Griseb., d'Orient; peloponesiaca Boiss., d'Orient; tristes Mill., d'Espagne, et plusieurs variétés; bipartita Willd., Bois, ATLAS PL. JARD. pl. 215. Les espèces marquées d’un * sont celles q qui ne s’accomodent que du rocher et sont propres à garnir les rocailles ; les autres réus- sissent dans tout sol léger et au soleil. On les. multiplie par semis ou divisions des touffes. 15 9 Con Linde. Nom allemand des Télleuls (Tilia) Linden-Tree. Nom anglais des Tilleuls (Tilia.) LINDENIA Benth. (Rubiacées-Rondéletiées). Arbrisseaux glabres ou pubescents; feuilles op- posées, linéaires-lancéolées; stipules intrapé- tiolaires, courtes, cuspidées, soudées en une gaine, ou allongées, subfoliacées, libres, per- élégamment trilobées, rou- | | (Benzoin sericeum S.etZ.); L.hypoglossa Maxim. | L. obtusiloba Blum., Garp. axD For. 1893, 295 folia Mill, de l’Europe orientale; etalica Trev.; | : ÊR LINDSAYA. fournies, blanches, munies de bractées ; calice? tube turbiné, côtelé, à 5 sépales persistants: €0+ rolle hypocratériforme, à tube allongé, à 56” tales étalés, tordus; 5 étamines ; ovaire 2-Igeu laire à nombreux ovules; capsule biloculaïre” polysperme. | 2 espèces du Mexique; Nile.-Calédonie. ! L.rivularis Benth. — Mexique. — B. M. 5958 — 1 m.;files.lancéolées, en fascicules; fl blanche à 5 lobes et à tube rouge atteignant 12 em. « L. vitiensis Sims. — Fidji. — Pétiole purpu: rin; fl. jaune-crême. soyeuses. Serre chaude; boutures sous cloches. sur couche chaude. P.1 LINDER À Thunb. (Laurinées.) Genre très vois sin des Laurus, s’en distinguant par les fl. di oïques avec un limbe à 6 segments et 9 étas mines, au lieu de fl. polygames groupées par 4 avec un limbe à 4 segments et 19-20 étamines! Arbres; files. alternes ou presque opposées, pen! ninerves ou à 3-5 nervures, coriaces et persisl tantes, ou plus minces et annuelles. Env. bU esp d'Asie trop. et orient., Japon, Amér. du Sud! Inclus: Benzoin Nees.. Euosmus Nutt., Daplhmit dium Nees., Polyadenia Nees., Aperula Blume, ete L. Benzoin Blume (Benzoin odoriferum Nees. Laurus Benzoin L., Laurus æstivalis L.) — Ca nada, Floride. — Arbrisseau de 3 m.; files.ob. longues ou elliptiques cunéiformes aiguës, tom. bant chaque année; fl. en mars-avril, en om belles agrégées et pédonculées; baies rougewif. Les files. et le bois possèdent une odeur, balsa, mique très prononcée, d’où la croyance qu c'était de cette plante qu’on tirait le Benjoin résine balsamique solide à odeur de Vanille, dont la teinture sert à faire le Luik vérginal, e, qui en réalité est produit par une espèce di genre Styrax. | Rustique dans le Nord de la France; demad terrains humides, bord des eaux. | On cultive aussi, en plein air, les: L. præcor Blum. (Benzoin præcox S. et Z.); L. sericea Blum) 1 des Fidji et dés f. 42; tous originaires du Japon. J.@ | LINDLEYA H. B. K. (Rosacées-Quillajées. Genre monotype, voisin des Eucryplhia, mais : files. alternes : étamines en nombre défini (12 : 20) ; capsule ligneuse à déhiscence loculicide, à : valves ; arbre à port de Pommier, toujours Mert très rameux, glabre; files. éparses, pétiolées simples, coriaces, crénelées ; fl. blanches, odo0 rantes, pédonculées, solitaires au sommet de rameaux, hermaphrodites ; calice persistant, : tube turbiné et à 5 lobes; 5 grands pétales ses, siles ; 15-20 étamines en une seule série ; 5 Caï! pelles soudés en un ovaire à 5 angles et à loges biovulées. L. mespiloides H. B. K. — Montagnes di Mexique. — B.R. t. 27; FL. D. S. 1848, t. 894, R. H. 1854, t. 5. — Orangerie, ou en pleimail palissé contre un mur exposé au Midi, pour Il climat de Paris. Ve | LINDSAYA Dryand. (Fougères, Po/ypodiactes.\ Plantes à frondes plus ou moins coriaces, 0W, pellucides; sorcs marginaux, recouverts pa! LINDSAYA. hne sorte de valve membraneuse et par le re-| ord de la fronde. L. cultrata Swartz — Inde, La Réunion, Ma- Mawascar. — Rhizome rampant, assez court. rondes pinnées à stipe flexueux, longues de rès d'un décim., à pinnules étalées, membra- heuses, à marge plus ou moins recourbée, re- couvrant le sore qui est continu, ou parfois in- errompu par les lobes de la fronde. Serre tem- érée. re _ | L. trapeziformis Dryand. — Amérique tropi- cale. — Rhizome rampant, court. Frondes pin- - nées, de plus d’un décim., à stipe rigide, dressé, . à pinnules presqne imbriquées, pellucides, à marge recouvrant le sore qui forme une ligne non interrompue. Serre chaude. L. stricta Dryand. — Amérique tropicale. — hizome rampant, fibrilleux. Frondes pinnées, (de 2-3 décim.. à stipe rigide, dressé, à pinnules . (luisantes, coriaces, lobées, dont la marge re- - (couvre le sore qui suit les découpures de la fronde. Serre chaude. _ L. (Isoloma Smith) trichomanoides Dryand. | Océanie. — Rhizome rampant, fibrilleux. Frondes bipinnatifides, oblongues, à stipe bril- lant, grêle, à pinnules lancéolées, plus ou moins obées. avec marge recourbée sur le sore qui forme une ligne continue, Serre tempérée. et Océanie. — Rhizome rampant, court. Frondes peu élevées, pinnées, à stipe dressé, à pinnules L'URSS. ls dé n |: À { ram marge recourbée sur le sore qui suit les découpures des lobes. Serre chaude. | L. (Schizoloma Gaud.) ensifolia Swartz — Inde et Afrique australe. — Rhizome rampant, 'écailleux. Frondes d’un'décim., pinnées, à stipe flexueux, à pinnules non pellucides. linéaires- lancéolées. les stériles légt dentées, les fertiles CC TT à ee US PT | E. R. —————— Fig. 537. — Feuille linéaire. pr — ou — | LINÉAIRE. (Fig. 537.) Se dit des organes al- | longés et étroits, à bords parallèles, comme, | par exemple, les feuilles de la plupart des Gra- | minées. _ LINÉES. Famille de Dicotylédones-Polypé- tales, comprenant des plantes herbacées ou li- Sneuses à feuilles alternes, très rarement oppo- sées, munies ou non de stipules. Les fleurs, ré- gulières, hermaphrodites, ont un calice à 5, ra- rement 4 sépales imbriqués, libres ou un peu soudés à la base; une corolle à 4-5 pétales gé- néralement tordus; des étamines en même nombre que les pétales, souvent en nombre L. (Synaphlebium Smith.) lobata Poir. — Inde transparentes, étalées, plus ou moins lobées, | à marge recourbée sur le sore. Serre tempérée. | 773 double, rarement en nombre triple; 5 stami- ” — LINOSYRIS. nodes; un ovaire supère, à 3-b loges contenant chacune 1 ou plus généralement 2 ovules ana- tropes. pendants. Le fruit est une capsule à dé- hiscence septicide ou une drupe. 4 tribus: ÆEu- linées, Hugoniées, Erythroxylées, Ixonanthées. LINGUIFORME. En forme de langue. LINNÆA Gronov. Genre monctype, compre- nant la seule L. borealis L., CorREvON, FLORE co- LOR. DES MONTAGNES, pl.67., des régions boréales et septentrionales de l’Hémisphère nord et se re- trouvant en quelques endroits des Alpes et des Carpathes. Elle appartient à la famille des Ca- prifoliacées et forme un petit arbrisseau nain, rampant, ne s’élevant pas à 5 em. du sol et dont les longs rameaux grêles, diffus, radicants, me- surent parfois un mètre de long; ils sont gar- nis de petites feuilles opposées, ovales-arrou- Fig. 538. — LINUM GRANDIFLORUM Desf. dies, crénelées sur les bords et portent des tiges florales dressées, très fins et grêèles, hautes de 3-8 cm., terminées par deux fleurs retombantes, fortement odorantes, d’un rose tendre et en forme de cloche. Mai. C’est une des jolies plantes des Alpes et qu’on cultive sous bois ou dans un rocher ou une plate-bande tournée au Nord. Il Jui faut un sol spongieux, formé de mousse, de terreau de feuilles, de sable et de terre franche. H. C. LINNÆA. Jardin botanique alpin situé à 1690 mètres d'altitude à Bourg-St-Pierre, dans les Alpes du Valais, sur la route du Grand St-Bernard. Il appartient à un comité interna- tional de 25 membres et a été fondé par l’Asso- ciation pour la protection des plantes, avec la coopération du Club alpin suisse et du Gouver- nement fédéral suisse, en 1889. IL est ouvert au public moyennant un droit d'entrée de cinquante centimes. H;:C: LINOSYRIS Cass. (Composées.) Plantes her- bacées, autrefois réunies au genre Chrysocoma, LINOSYRIS. dont elles diffèrent par les aigrettes formées de 2 séries de soies; Benth. et Hook.les rapportent au genre Aster, sect. Galatella. Le L. vulgaris Cass. (Chrysocoma Linosyris L., Aster Linosyris Bernh.), indigène, à tiges simples, | grêles, dressées, terminées par de nombreux capitules jaunes, en corymbes terminaux; pour- rait être cultivé comme plante vivace, de la même façon que les autres Aster du groupe Ga- latella (À. hyssopifolius, linifolius, etc. J.G. LINOTTES. Oiseaux de la famille des Frin- gillidés, dont plusieurs espèces se trouvent en France, où elles nichent pendant la belle sai- son, surtout dans les contrées accidentées. A Tautomne, elles se réunissent en grandes bandes qui, pendant l'hiver, descendent dans les plaines pour chercher les grains nécessaires à leur nourriture. DU Linse. Nom allemand de la Lentille. LINUM L. (Linées.) Herbes, quelquefois sous- arbrisseaux glabres, rarement pubescents; files. entières, alternes, très rarement opposées. étroites, à 1 ou plusieurs nervures; fl bleues, jaunes, rose sanguin ou blanches, en cymes ter- minales ou axillaires, construites sur le type 5; sépales entiers; pétales contournés, fugaces; étamines munies d’anthères, en même nombre que les pétales et opposées aux sépales; les ñ autres réduites à un court filet, toutes réunies par leur base; 5 glandes égales placées en de- hors et au pied des grandes étamines ; 9 styles; ovaire à loges biovulées devenant ensuite (par le développement ultérieur de 5 fausses cloi- sons) un ovaire à 10 loges uniovulées; capsule induviée par le calice, s’ouvrant par déhiscence septicide en » ou 10 pièces. Environ 100 espèces; régions tempérées et chaudes extratropicales de tous les pays. L. grandiflorum Desf. (Fig. 538.) — B. M. 4956 ; FL. p. S. 9, 963; Bezc. HORT. 4, 17; Bois, ATL. PL. JanD. t. 54. — Algérie. — Annuel; haut de 25-30 cem.; grandes fl. rouge éclatant, larges de 3 cm., nuancées de stries noires; var. | à fl. rose violacé. Plates-bandes ou culture en pot; semer en place en avril-mai; ne se repique pas. à L. perenne L (L. sibiricum DC. L. Lewisi Pursh.) — B.R. 14. 1163. — Sibérie. — Vivace; haut de 40 em. ; belles fleurs bleues plus grandes quescelles du Lin ordinaire. Massifs et plates- bandes ; très rustique, Se multiplie par division des pieds, et par semis. Le L. usitatissimum L., Mascz. Arc. PL. Fe. t. 06, est une plante de grande culture, utilisée de- puis quatre ou cinq mille ans au moins, pour ses fibres textiles détachées après un rouissage, et pour ses graines oléagineuses et médicinales. Voir BarRaz, DICTIONNAIRE D'AGRICULTURE; | JOIGNEAUX. L1VRE DE LA FERME, etc. Linum trigynum. Voir Reinwardtia trigyna. Lion des pucerons. Voir Hémérobe. Lions foot. Nom angl. du Leontopodium al- pinum. LIPARISOchs., Boisd. (Genre de Lépidoptères de la famille des Bombycidæ.) Les Liparis (Fig. | 539) n’offrent en général que des couleurs peu brillantes. L'abdomen des femelles est gros et 774 Ê LIPPIA. laineux et leurs antennes courtes, seulem | : dentées, deviennent fortement pectinées chezles® mâles. 41 Les chenilles vivent souvent en société, dé vastant les arbres fruitiers et d’avenue. L. dispar Linn., connu sous le nom de zigzag, commun en juillet et août. Les grises, traversées de raies plus foncées chezles mâles, sont beaucoup plus grandes chez lesfe | mêmes dessins. La ponte a lieu par paquets Su | les troncs des arbres. On empêche l’éclosion en! goudronnant ces paquets d'œufs. L 1: 7À ERA Si Re + 7 A S e Es Fig. 539. — Le Zig-Zag. — LiPARIS DISPAR L: 1. Mâle. — 2. Femelle. — 8. Chenille. L. (Porthesia) chrysorrhæa Linn., ou cul brun, a les ailes et le corps blancs, à l'exception des, derniers anneaux de l’abdomen d’un brun obs-, eur, garnis chez la femelle de poils qui lui. servent à couvrir ses œufs. Ces poils sont doués de propriétés urticantes. Les chenilles pase | l'hiver en commun sous d’épaisses toiles. Clest” à ce moment qu'il faut procéder à l'opération: de l’échenillage. (Voir ce mot.) 4 | L.salicis Linn., ou l’Apparent, est entièrement, blanc et pius grand. Sa chenille vit sur des Saules. L] L. monacha, ou Nonne, est gris blanchâtre, avec l’abdomen rosâtre, cerclé de noir. Gratter! les plaques d'œufs ou mieux procéder comme) pour le L. dispar. 7 PS LIPPIA L. (Verbenacées.) Arbustes, arbxris- seaux ou herbes à, files. opposées ternées.ra- remt. alternes. Fleurs petites, en épi allongé, grêle ou dense, cylindrique ou contracté en car! pitule. Calice comprimé, bicaréné ou bi-ailé! 2-4 fide. Corolle à tube cylindrique, limbe sub-# bilabié, 4-fide; 4 étam.; ovaire 2-loculaire: In-! clus: Aloysia Ort. LI 90 espèces, la plupart américaines, les autres | africaines. Ce où | | LIPPIA. nom Spr.); L. nodiflora Cham] — Pérou. — Tise suffrutescente, radicante; filles. spatulées. obovales, oblongues, lancéolées-aiguës. L'citriodora H. B. K. [Syn.: Aloysia Ort.; | a triphylla L'Hérit., Srire. t. 11; B. M. 36%; Zapania citriodora Lamk.] Verveine odo- trante; Citronelle ; all.: Zitronenkraut.— Uruguay. Chili (eult. au Péroui. — Rameaux striés ; files. lwerticillées par 2-4, lancéolées, brièvemt pétio- Mées. atténuées aux deux extrémités, ponctuées. (olanduleuses en dessous. Epis verticillés, axil- laires ou en panicule terminale. Plante peu or- . Inementale, mais à odeur très agréable, | L:nodiflora Rich. — Bec. noRT. I, 17. — [Syn.: - Verbena L.; Zapania. Laxk. ILL. t. 17. fig. 3.] — Littoral des zônes torrides, chaudes et tempé- rées. — Tiges herbacées, filiformes, rameuses, - (procumbentes ou ascendantes ; files. cunéiformes. Ispatulées, obtuses. L.repens. [Syn. : L. repens Spr.; Verbena Savi; V. nodiflora SixTs. FL. GR. t. 598.] — Marais de l’Europe mérid. — Bractées obtuses peu ou pas mucronées, à bords légèremt. érodés. Les espèces rampantes sont souvent em- / p rO sous le climat parisien. k: TE LIQUIDAMBAR L, Copalme. (Balsamitluées.) Arbres à sucs propres balsamiques. FI. mo- |noïques ou polygames-dioïques, dépourvues de . {périanthe, disposées en chatons coniques ou glo- buleux. Files. alternes, pétiolées, stipulées en- tières ou lobées, bordées de dents glanduleuses. Fr. capsules bilobées au sommet, renfermées . ! dans des sortes de cônes et ne contenant, par suite d’avortement, qu'un petit nombre de _| graine$. Trois espèces sont cultivées. LE. styraciflua L. — Dünam. ARR. Eb. Nov. VOL: IT, t. 10; Mice. riz. ArB. vol. III, p. 194. | — Vulg. Copalme d'Amérique. — Ktats-Unis et Mexique, lieux humides. — Bel arbre de 15 à 20 et jusqu’à 25 m.; tronc gros, souvent ramifié à peu de distance du sol; rameaux rougeûtres. | anguleux; bourgeons bruns, pointus; racines | pivotantes. Files. caduques, longuemt. pétiolées, à 5 lobes aigus, cordiformes à leur base, fermes, . { luisantes, vert foncé en dessus, plus pâle en | dessous, velues à l’aisselle des nervures, deve- | nant rouge terne à l'automne, exhalant par le h _froissement, ainsi que les jeunes pousses, une _{ odeur balsamique agréable. FL en mars-avril. | peu apparentes. Capitules fructifères globuleux, | cependant des hivers rigoureux; reste à l'état | d'arbrisseau dans les pays plus septentrionaux. { — Multiplic : semis et surtout marcottage avec | InGISion; abriter les jeunes plants de semis pen- férence siliceux et frais. Icoxes, tab. 1019. — [Syn..: L. imberbe Ait, Horr. | M. — Copalme d'Orient. — Asie mineure et Ypre. — Espèce voisine de la précédente. ER. plu: dressée, plus ramifiée et plus resserrée ; ses branches inférieures étalées ou pendantes ; ses Le d'a ce sescens Kunth [Syn.: L. repens Hort., - {ployées dans le Midi pour bordures, gazons, |, talus, etc.; résiste en terrains secs; léger abri longuement pendants. Espèce ornementale, as- | Sez rustique sous le climat de Paris; y souffre. dant les premières années. Sol profond, de pré-| L. orientale Mill. — SPACH, VÉGÉT. XI, 86 ; Hook. | S'en distingue surtout par sa cime pyramidale LIRIODENDRON. 19 — bourgeons obtus et visqueux; ses feuilles plus petites, moins profondément lobées. sinuées, mais non dentelées, dépourvues de poils à l'ais- selle des nervures {d’où le nom d’èmberbe); ne rougissant pas à l’automne, dégageant, par le froissement. une odeur de térébenthine forte et peu agréable; capitules fructifères moins gros, sur des pédoncules dressés. L.Altingiana Blum. — FLor. Jav. p.8.t 1 et 2; SpacH, VÉGET. XI, 87. — [Syn.: Aléingia cœrulea Poir.; À. excelsa Noronh.] — Java. Cochinchine, Nlle.-Guinée. — Esp. de serre chaude, distincte par ses files. en cœur, mdivises, simplement dentées en scie, persistantes. Les L. styraciflua. orientale et Altingiana four- nissent, par incision des tiges, un suc balsa- mique employé en médecine et en parfumerie, et connu dans le commerce sous les noms de Baume Copalme, Styrax, Storax, ete Leur bois à une assez grande valeur industrielle. L.H. Liquorice. Nom anglais des Réglisses (GIy- cyrrhiza). LIRIODENDRON, Tulipier ; angl.: Tulip-tree; ‘all.: Tulpen-Baum. (Fam. des Magnoliacées.) Genre formé par une espèce. le L. tulipifera Lin., Tulipier de Virginie. (Fig. 5401 — N. D. IIT, t. 5; Micax. Arr. AM. SEPT. III, t. 5; B. M. t. 275. — Etats-Unis. — Arbre pouvant atteindre 60 m. de haut sur 17 m. de grosseur; tronc lisse, gris dans le jeune âge, gerçuré longitudinalement chez les individus âgés; cime ample. ovale; files. caduques, grandes de 10-15 cm, échan- crées, tronquées au sommet, vertes, luisantes en dessus, glabres, glauques en dessous; fleurs en juin-juillet, de 8-10 em. de diamètre, rappelant celles de la Tulipe; sépales 3, verdâtres; pé- tales 6, jaune-verdâtre avec tache rouge brique au bas de la face extérieure; fruit, syncarpe formé de nombreuses samares surmontées d’une aile lancéolée. — Habite l'Ouest des Etats-Unis depuis le 439 jusque sous le 300 dans le Nord de la Floride, surtout sur les pentes Est des monts Alléghanys, dans les vallées fraiches et fertiles. C’est l’un des plus grands arbres et des plus précieux des Etats-Unis. Son bois, jaune-clair, réunit à la fois, mais à un degré supérieur. les qualités du bois de l’Aune, du Tilleul et du Peu- plier. Le Tulipier est l’un des plus beaux arbres qui conviennent pour plantations isolées, pour avenues et pour la formation de massifs; il n’est pas attaqué par les insectes. C’est aussi un arbre à propager dans nos forêts dans les situations où vient l’Aune ou le Peuplier et même sur des terrains plus secs. Cult. et Multiplic. — Le Tulipier se plait sur des terrains frais de nature siliceuse ou grani- tiques. Il réussit aussi sur ceux d’autres forma- tions. s’ils sont frais et profonds. Maïs sur ceux trop secs, surtout calcaires, il dépérit de bonne heure. Sa croissance est relativement rapide et sa rusticité est considérable: des froids de 30 degrés en' 1879-S0 ne l’ont pas affecté Multi- plic. par graines mises en stratification dès l’automne et que l’on sèmera au printemps en terre légère, fraiche, en les enterrant de 8-4 cm. La reprise de cet arbre étant assez difficile, il sera bon de le planter le plus tôt possible ou de ne planter que des brins ayant subi plusieurs LIRIODENDRON. ’ repiquages. On peut aussi le multiplier par! marcottes. Variétés. — On lui connaît plusieurs variétés différant par les flles.; la plus remarquable est celle à files. panachées dorées. PME 1} Ny ce 4/ [7 L fl 1 WE h W, 154 ê Fig. 5140. — TULIPIER DE VIRGINIE. — TULIPIFERA L. LIRIODENDRON LIRIOPE. Lour. (Hæmodoracées.\ Genre ne renfermant qu'une espèce, L. spicata Lour., B. M. 5348; B. R. 593; Lonp. BorT. Cas. 694, de Chine | et du Japon, plus connue sous le synonyme de Ophiopogon spicatus Ker. Il diffère des Ophuo- | pogon par le périanthe, étalé dès la base de, l'ovaire qui est supère, au lieu de l'être seu-| lement à partir du sommet (ovaire infère); par. les anthères oblongues. presque aussi longues | que les filets, au lieu d’être linéaires et plus courtes qu'eux. Plante vivace; rhizome court, épais, quelquefois stolonifère; files. longuemert linéaires; hampes naissant entre les feuilles, par. 1-2, allongées, simples ; fl. petites, violacées ou blamchâtres, en grappes; pédicelle articulé au sommet. Culture et emploi des Ophiopogon. Lis. Voir Lilium. Lis d’eau. Nom vulgaire du Nymphæa alba. Lis de Guernesey. Nom vulgaire du Nerine sarniensis. Lis de Portugal. Nom vulgaire de l’Jris æa- ._phioides. | Lis de St-Bruno. Nom vulgaire de l’Anthe- ricum Liliago. Lis jaune. Nom vulgaire de l’Hemerocallis fulva. Lis de St-Jacques. Nom vulgaire du Sprekelia formosissima. Liseron. Nom vulgaire des Calystegia, des Convolvulus et des Tpomæa. Liseron pourpre. Nom vulgaire de l’Ipomæa purpurea. : Liseite. Voir Rhyncbite. SRAES 776 | coccinées, pendantes, en panicules terminales | trichotomes. Belle plante de serre chaude hu-! tout près du verre; terre de bruyère légère, | fortement drainée; arrosages avec de l'eau de, | pluie. | 1862, 15; R. H. :863, 51; B. M. t. 3626, à belles | G. Don, genre très voisin, mais à ovaire unilo- ÊS LISSOCHILUS. Lisette argéntée. Voir Phyllobius. | LISIANTHUS Aubl. {(Gentianées-Chironié Herbes ou arbrisseaux dressés; files. oppos sessiles ou pétiolées; cymes terminales grandes et belles fleurs, tantôt réduites à tantôt dichotomes, etune ou deux fois bifides:#.» dressées ou penchées, bleues, violacées, blanches ou jaune verdâtre; calice non ailé ni caréné, ! campanulé, à 5 segments ou lobes appliqués: corolle en entonnoir, à 5 lobes plus courts que le tube et contournés ; étamines à peine exsertes: | ovaire faussement biloculaire ; capsule penchée, ovoiïde, bivalve; graines nombreuses, réticulées. 60 espèces, Amér. trop., Brésil, Guiane, Co-! lombie. | | L. pulcher Hook. — Bor. Mac. 4424; F1. n.8, 441. — PI. vivace, dressée; tige à 4 angles ;f.\ mide, un peu délicate, demandant à être placée! On cultive aussi: L. angustifolius Mart.. Bra- ! SIL. 178; L. alatus Aublet, GUIANE, 80; L acut-| angulus R. et P., B. M. 4324; L. grandiflorus. Jaco. Ic. 33; L. princeps Lindl., FL. p. S. 6, 59%, L. splendens Hook, FL. p. S 4, 358. | Le ZL. KRusselianus Hook.. L'HorT. FRANG:,, W fleurs bleu vio!acé. est l’'Eustoma Russelianum | culaire; même culture. JG | LISSOCHILUS Rob. Brown (Orchidées-Van- dées.) (de À:oooc, nu, glabre, et férge lèvre, labelle). — Herbes terrestres, épaissies à | la base en un psendo-bulbe cylindrique, atténué au sommet, terminé par 2-4 feuilles linéaires. veinées -plissées ; inflorescence radicale, simple, ! dressée. Fleurs assez grandes, résupinées, à! bractée développée. Sépales et pétales libres, ! ces derniers souvent plus grands. Labelle tri- |. lobé, fixé à la base de la colonne, à éperon €0- nique, court; lobes latéraux aigus; lobe médian | étalé. Colonne courte; anthère operculaire, in- ! combante, 2-loculaire; pollinies 4, souvent sou- | dées en 2, fixées au rostellum par un rétinaele |. membraneux, large, court et plat et une glande | visqueuse, Environ 80 espèces, habitant PA! frique tropicale et australe. L. giganteus Welwitsch — Oncu. ze. t. 40% — Grande espèce atteignant 1 m. et plus; fleurs | à sépales verdâtres; pétales violets; labelle muni de 3 éperons courts ou sacs, jaune, bordé et veiné de pourpre foncé. — Congo. L. Krebsii Reichenbach fil. — Bor. Mac. à. 5861; OrcH. ALB. t. 259. — Fleurs jaüne-ver- | dâtre. — Natal. , L. speciosus Lindley — Cozrecr. Bor. t äl; Bor. Rec. t. 578. — ‘Fleurs à sépales verts; pés \ tales jaunes et labelle jaune, à lobes latéraux | d’un blanc rosé. — Le Cap. | L. roseus Lindley — Bor. R:G. (1844) 6:12: — Epi serré de fleurs de 3-4 em. de diamètre, à | sépales brunâtres; pétales et labelle roses; Ja- | belle muni de 3 lames saillantes, longitudinales, | dentelées. — Sierra-Leone. Ale À L. streptopetalus Lindley — Bor. ReG& | l LISSOCHILUS. 4 hunes ; labelle jâäune, à lobes latéraux blancs, arginés de brun. — Afrique centrale. Culture des Catasetum. Ach. F. Fig. 541. — Lithobie à tenailles. doivent être classés parmi les auxiliaires de Vhorticulture, car ils se nourrissent d'insectes let de cloportes. La Lithobie à tenailles (Fig. 541), Fa ainsi nommée à cause de ses grandes pattes postérieures qui forment une sorte de fourche. Elle à quinze paires de pattes et de longues lantennes. Sa couleur est d’un roux jaunâtre. Elle est nocturne et court vite et en serpentant |C'est un animal à protéger dans les jardins. D: T. (Boraginées.) | * LITHOBIE. Les Myriapodes du genre Lithobie | LITHOSPERMUM L., Grémal. Plantes annuelles, vivaces ou sous-frutes- centes, à feuilles rudes, toutes caulinaires ; grappes feuillées, allongées à la maturité; ca- lice à 9 parties; corolle infundibulif., presque régulière, à 9 lobes obtus; 5 étamines, insérées sur le tube de la coroile; style 1, inséré entre les 4 ovaires; fruit composé de 4 nucules tri- _gones et rugueuses. Environ 40 espèces, appar- tenant aux deux hémisphères, l'Australie ex- ceptée. _L. fruticosum L. — Sierras espagnoles. — Pe- üt arbuste haut de 15-30 cm.; feuilles petites, linéaires-lancéolées, poilues; fleurs bleu intense. Mai-juin. | L. Gastoni DC. — Pyrénées et Sierras de l'Espagne, — Plante vivace, herbacée, de 40 à 50cm. ;feuilles ovales-lancéolées ; fleurs grandes, d’un bleu très pur, foncé, en forme d'entonnoir, | €t réunies par 7-9. Mai-août.. L'graminifolium L. — Viv. FL. 1TAL. 5. — Tyrol italien et Alpes bergamasques. — Petit arbuste couché, à feuilles allongées, linéaires. | A” 777 LIT$SEA. 2, — [Syn.: Æulophia streptopetala Lindley]| poilues ; fleurs d’un bleu foncé,en grappes larges Sépales verts, tachés de brun pâle; pétales | et retombantes. Mai-juin. L. petræum Reich. — GarTENFL. 3, 10H — (Echium petræum Tratt.) — Orient. — Gra- cieux arbuste à tiges dures et ligneuses ; feuilles étroites, grisâtres; fleurs petites, très nom- breuses, d’un bleu d’azur à reflets purpurins. formant des cymes et se succédant ge mai en août. L. prostratum Lois. — Pyrénées et Sierras espagnoles. — Petit arbusté couché, à rameaux rampant sur le sol; feuilles d’un vert foncé. ovales-lancéolées, pileuses; fleurs d’un bleu de Prusse. Mai-octobre. L. purpureo-cæruleum L. — JacQ.FL. AUSTR. 1, 14; Lonp. Bor. Car. 2, 117; Rous. FL. GERN. 18, 1313. — Europe et Asie. — Plante vivace herbacée, à souche épaisse et rameuse. à tiges dressées, hautes de 20-60 cm.; feuilles ob- longues-lancéolées ; fleurs d’un bleu foncé. à re- flets pourpres. Mai-Juin. Ombre; sol riche en humus. L.rosmarinifolium Ten. — Bor. Rec. 20, 1786. — Italie mérid. — Petit arbuste de 15-25 cm. à rameaux dressés, à feuilles linéaires-lancéo- lées; fleurs d’un bleu céleste, réunies par 2-3 en une cyme terminale. Juin-octobre. Les Lithospermum méridionaux demandent un sol composé de terreau de feuilles, de terre franche et de sable et une exposition en plein soleil. On les multiplie par éclats ou semis. Litchi. Nom vulgaire du Nephelium (Euphoria) Litchi. LITSEA Lamk. (Laurinées-Litséacées.) Arbres ou rarement arbrisseaux à files. alternes. co- riaces et persistantes, exceptionnellement ca- duques ; à fleurs dioïques, réunies par 4-6, ra- rement en nombre indéfini, très rarement au nombre de 2, en ombelle ou en capitule inclus avant l’anthèse dans un involucre globuleux. Le périanthe a le tube ovoïde, campanulé ou très court; le limbe a 6 ou 4 divisions, ou un nombre moindre par suite d’avortement. Les étamines, dans les fleurs mâles et les staminodes, dans les fleurs femelles, sont souvent au nombre de 9-12 ou quelquefois plus; elles sont au nombre de 6 dans les fleurs dimères, c’est à dire à verticilles composés chacun de 2 pièces. Les anthères s'ouvrent par 4 opercules On a décrit près de 150 espèces, de l’Asie tro- picale et orientale. de l’Archipel malais Jus- qu’au Japon. de l'Australie tropicale et subtro- picale, de la Nile.-Zélande, de la Nlle.-Calédonie et quelques-unes de l'Amérique septentrionale. Voir Prodromus (De Candolle), vol. XV, 1, Da at. Les espèces les plus répandues dans les cul- tures sont : L. californica Benth. et Hook. [Syn.: Tetran- thera californica Hook. et Arn.; Oreodaphne ca- hfornica Nees]|, bel arbre de l’Orégon et de la Californie, pouvant atteindre 50 m. de hauteur; L. japonica Mirb. [Syn.: Tetranthera japonica Spreng.], Japon; L. Tetranthera Mirbel [Syn. : Tetranthera calophylla Miquel}, des montagnes de Java et de l'Inde; L. sebifera Pers. [Syn.: Tetranthera laurifolia Jacq.], de l'Asie méri- LITSEA. dionale et du Nord de l'Australie. Les graines | presque jusqu’à la base en 8 segments Péti des 3 dernières espèces contiennent une matière grasse utilisée dans la fabrication des bougies. Les Latsea ont le port des Lauriers ; quelques- uns (les 2 premiers) sont rustiques dans le Midi de l’Europe; les autres ne sont cultivables que dans les régions intertropicales ou en serre chaude. Culture des Lauriers. Littæa. Voir Agave. Livéche. Nom vulgaire du Levisticum officinale. LIVISTONA R. Br. (Palmiers.) Stipe inerme. dressé, annelé inférieurt., revêtu à sa partie supérieure par les vestiges persistants des gaines. Filles. amples. étalées, orbiculaires, plis- sées en éventail, fendues, jusqu’au milieu et au delà, en segments bifides. Pétiole épais, allongé biconvexe, à bords épineux. Gainefibreuse; spa: dices allongés, longuement pédonculés, pendants à la fructification; spathes nombreuses, engai- nant le spadice. 14 espèces, de l’Asie orient. trop. Archipel Malais, Nlle.-Guinée et Australie orientale. L. australis Mart. — KERCHOYVE, PaLm.t. 31. — [Syn.: Corypha australis Brown] — Nile.-Hol- lande. — Tiges élevées, atteignant 10 m., à base renflée. Pétioles plus longs que le diamètre du limbe, munis d’'épines noires, luisantes, ondu- lées, robustes; segments linéaires, ensiformes ; baie globuleuse, noire, de la grosseur d’une pe- tite cerise. Croissance rapide en pleine terre; rustique sous le climat de l’Oranger, où il fleurit linéaires, recouverts par les segments recour-| et fructifie. Serre froide. 2 \ f / Fig. 542. — LIVISTONA CHINENSIS Mart. L. chinensis Mart. (Fig. 542) — GRIFFITH, Pazus 226; KERCROvE, PAL. t. 382 et fig. 204, — [Syn.: L. mauritiana Wall.; Latania borbonica Lamk | — Pétioles égalant le diamètre de la file. | munis d’aiguillons. Filles. d’un vert tendre, à | segments longuement bifides, baies oliviformes, | d'un vert olivâtre. Croissance assez lente. Rus- | tique sous le climat de l'Oranger, où il fleurit et fructifie. Les jeunes plantes, très décoratives, sont employées pour l’ornemt. des salons. Serre froide ou tempérée. L. Hoogendorpii Zoll. — KrrcHov. Paz. t 83. — Asie tropicale. — Filles. de 40 cm. de. diamètre, irrégulièremt, palmées, à limbe divisé | tioles ornés d’aiguillons inégaux; limbe à ou obovale, violette à la maturité. Serre sam. — Espèce remarquable, à feuilles larg E. Drudei Wendl.; L. olivæformis Mart. etL.! subglobosa Mart., de Java. urticants. Feuilles alternes ou opposées, en-" rolle campanulée; 5 écailles pétaloïdes, pluspe- globuleuse ou en massue, arrondie ou munie de côtes, très rarement tordue, polysperme, Ê LOASA. robustes, brun-rougeâtre, luisants. armés fortes épines sur leurs bords. Graines de grosseur d’une petite prune. Serre chaude, L. humilis R. Br. — Mar. Paz. 109-111. [Syn.: L. Leichardtii Muell.] Nile.-Hollande tropicale. — Stipe atteignant à peine 2 m. Æ Pe. ments munis de quelques filaments; baie ova Le | arrondies, atteignt. 1 m. 30 de diamètre; limbek divisé en 70-80 segments bilobés; pétiole long, épineux. Graines de la grosseur d’une noix « L. rotundifolia Mart. — Pam 102-135, 5=+ [Syn.: L. spectabilis Griffith; Chamærops Biroo Hort.; Corypha umbraculifera Lamk.] — Java, Celèbes. -— Stipe élevé, à files. subpeltées, des 2 m. 50 à 3m. de diam., à pétioles longs de-3m. munis à leur base d’aiguillons recourbés; par-! tie connexe du limbe suborbiculaire; segments! longuemt. bifides parfois filamenteux; baie glo-* buleuse. noir-bleuâtre. Serre chaude. On cultive encore: L. altissima Zoll.. de Java; pérée. L. Jenkinsiana Griffith — Pazus 226. — ee me De tv J. DS LLAVEA Lagasca (Fougères, Polypodiacées.) Plantes à frondes plus ou moins coriaces; sores! bés de la partie supérieure de la fronde. 1 L cordifolia Lag. — Montagnes du Mexique. — Frondes tripinnées, de plus de 3 décim., as-# sez coriaces, à stipe dressé. fibrilleux versa, base, à pinnules ovales. glabres, avec nervuxesy saillantes, les terminales brunâtres, fertiles,k dimorphes. Serre tempérée. E. À LOASA Juss. {Loasées.) Herbes dressées ou volubiles, rarement couchées, garnies de poilsk tières, lobées ou décomposées. Inflorescences! variables : grappe, panicule, ou fl. axillaires;s0-| litaires. Calice tubuleux. à 5 lobes égaux; 5 pé-" tales en forme de capuchon, formant une €0-k tites, opposées aux sépales, portant 3 soies sur! leur dos, ou échancrées. tridentées au sommet. | Etamines nombreuses, en faisceaux opposés aux\ pétales. Ovaire uniloculaire. Capsule ovoïde,l s’ouvrant en 3 valves. Graines oblongues ou! anguleuses, à enveloppe tantôt spon | fibreuse, tantôt coriace ou membraneuse. En- ! viron 50 espèces: Amérique tropicale, excepté. le Nord du Brésil et la Guyane. be » | L. lateritia Hook. [Syn.: L. aurantiaca Hook:; Cajophora lateritia Presl| — Chili. — Vivace, { cultivé comme annuel: plante grimpante de 2à 3 m.; feuilles opposées, incisées; pédonceules axillaires, uniflores, très longs; fleurs rouge, brique, larges de 3 cm. de juin aux gelées. Ex-| position chaude; sol riche et meuble. Semerÿ sur couche, en mars, repiquer sur couche, met { en place mi-mai. Peut être tenu en pois | rentré en orangerie l'hiver. Plante très MI cante. - — LOASA. L. picta Hook. — Pérou. — Plante annuelle, ée, de. 60 cm. à 1 m., très urticante; pé- à base Jaune, à sommet blanc, garnis de aires (surfaces glanduleuses) rouge vif. »s-bandes bien exposées. Semer comme l’es- ce précédente. ois autres espèces : L. vulcanica E. André Grenade, à fleurs rouges ; ss argemonoides Juss., landii Paxt., Pérou, à fleurs blanches et extré- mité des pétales orangée, peuvent être utilisés avantageusement dans la région du Midi. On, les multiplie par graines. J. G. LOASÉES. Famille de Dicotylédones-Polypé- tales, voisine des Passiflorées et des Cucurbita- {cées, comprenant des plantes herbacées. dres- isées ou volubiles, couvertes de poils urticants | lou raides, à feuilles non stipulées, dentées. lo- _{hées ou très découpées. Les fleurs sont herma- Iphrodites, avec les sépales et les pétales dis- semblables. Les étamines sont nombreuses. | souvent groupées en faisceaux. L'ovaire est in- \fère. Le fruit est une capsule à une, rarement 2-3 loges LOBE. On désigne sous ce nom les parties saillantes des organes des plantes, comprises entre deux découpures profondes ou sinus. Les feuilles sont dites lobées, lorsqu'elles pré- ._ { sentent, dans le contour de leur limbe, des en- | tailles qui pénètrent jusque vers le milieu de la partie comprise entre le bord et la côte mé- diane. LOBELIA L. (Lobéliacées.) Herbes, rarement arbrisseaux, de port très variable; files. alternes ; | pédoncules uniflores, axillaires ou en grappes | terminales ; corolle irrégulière, sans éperon, à | tube fendu de la base au sommet et à 2 lèvres : | la supérieure à 2 divisions. l’inférieure à 8: étamines non soudées à la corolle, réunies par leur filet et leurs anthères en me tube que tra- verse le style; ovaire infère, à 2 loges multi- | ovulées. Plus de 200 espèces, des régions chaudes et tempérées des divers pays (excepté l’Europe centrale et orientale, l'Asie occidentale). Genre très polymorphe ; Bentham et Hooker | (GENERA PLanTaRum, vol. 2, 552) le divisent en 8 sections; les principales espèces horticoles { rentrent dans les suiv antes : | 1) Tupa. Herbes élevées; fl. en grappes ter- | minales feuillées ou munies de bractées; co- | rolle ronge ou jaune, à lobes tous incurves, | d'abord cohérents au sommet; 8 espèces, toutes | du Chili. 2) Homochilus. Herbes élevées ; fl. axillaires, y longuement pédonculées ou en grappes feuil- | lées, à pédoneules courts; longues corolles | Touge orangé ou violacées, souvent dressées, un peu incurves au sommet, à lobes presque égaux: 5 espèces, d'Amérique centrale, une du Chili. 31 Lobeha (vrais). Tiges dressées. élevées ; grandes fleurs, souvent nombreuses, courtement pédicellées, disposées en grappes lâches, termi- | nales, accompagnées de grandes bractées; co- Toue coccinée ou violacée ; 6-7 espèces, d’ Amé- ic que du Nord et du Mexique {inclus Rapuntium), | | ï - Le + 779 (Fig. 543), IzzLusT. HorrT., 1878, 302, de la Nile.-| Nile.- Grenade, vivace, à fleurs jaunes, etL. Pent- LOBELIA. 4) Hemipogon. Section renfermant environ 1C0 | espèces, surtout d'Amérique du Nord et du Sud, quelques-unes d'Afrique australe et d'Austra- lie, d'aspect assez variable ; fl. bleues, à lèvres étalées ; les 2 plus petites anthères en pinceau au sommet, les 3 autres nues; à cette section appartient le L. Erinus. 5) Holopogon; comme dans la section précé- dente, mais anthères toutes en pinceau; com- prend 2 espèces du Mexique, à fi. bleues, en longues grappes denses et feuillées. 2 espèces asiatiques, et 16 de l’Afrique australe et tropi- cale. Inclus: Monopsis, Dobrowskia, Isolobus, etc. | Principales espèces et variétés. | | | L. cardinalis L. (sect. 3). Bois. ATiz PE, Jarp. t. 168. — Amér. du Nord. — Vivace, haut de 75 cm. à 1 m.; files. oblongues lancéolées, à dents cartilagineuses, glabres ainsi que la tige; grappes terminales, unilatérales ; grandes fleurs rouge écarlate; calice glabre; var. Queen Victo- ria, d’un rouge plus vif, etc. L. Erinus L. (sect. 4). (Fig. 544.) — B. M. 901 : Bois, ATL. PL. JarD. t. 167 A. — Cap. PI. vivace, de 8-15 cm. de haut; tiges grêles, en touffes serrées: files. sessiles, lancéolées, al- ie dentelées au sommet; nombreuses à fleurs bleues, avec tache blanche au centre, sur des pédoncules axillaires, allongés. Beaucoup de variétés et de formes horticoles, se distin- guant par la taille, le port plus ou moins com- pact des plantes, la couleur des fleurs (bleu in- digo, blanches, purpurines, rosées; unicolores ou panachées, etc.), la couleur des tiges et des feuilles (vert foncé. brun rougeâtre, pourpre noir, etc.) {Voir les catalogues des horticul- teurs.) L. fulgens Willd. (sect. 3). — Boxpz. Mazn. t. 7; Horr. BEeroL. t. 89. — Mexique. — Vivace; près de 1 m.; files. lancéolées, denticulées, rou- lées en dessous, pubescentes ainsi que la tige; fl. rouge éclatant. en longues grappes. L. splendens Willd. (sect. 3). — Horr. BEROL. t. 86; B. M. 4960. — Mexique. -- PI. vivace; 90 cm. à 1 m.; files. lancéolées, denticulées, à bords plans, glabres, ainsi que la tige, et rou- geûtres; fl. rouge cocciné, accompagnées de bractées colorées. L. syphilitica L. (sect. 3), Cardinale bleue. — Jaco. Ic. 597; Bor. Rec. 537; Bor. Ma. 3604. — Amér. sept — Vivace; haut de 50-75 cm.; files. ovales, oblongues, atténuées aux 2 bouts, ses- siles, inégalement dentées, glabres; fl. grandes, bleu violacé, violettes, roses ou blanches, sui- vant les variétés, sur des pédoncules axillaires, poilus ; calice velu. L. Tupa L. (sect. 1) (Fig. 545.) (Tupa Feuiller G. Don) B..M::9590:"B. :R: 1612; Sw-"Ra: Garp. sér. 1,t. 284. — Chili. — Grande plante dépassant 1 m., à files. entières, lancéolées- aiguës, décurrentes sur la tige, blanches to- menteuses en dessous; grappes terminales de fl. jaune orangé ou cocciné, accompagnées de bractées. L. hybrides. En dehors des esp. précéd. on eul- tive dans les jardins de très belles formes de Lobelia, d'origine hybride, obtenues par croi- LOBELIA. sement entre eux, et dans divers sens, des | L. splendens, fulgens, et cardinalis, à fl. rouges, et L. syphihitica, à fl. bleues. Ces formes, très belles, sont généralement désignées sous le nom usuel de ZLobélias vivaces hybrides; quelques- unes ont été nommées et distinguées indivi- duellement; on y trouve toute la gamme des couleurs intermédiaires entre le rouge le plus vif et le bleu le plus pur, en passant par les tons rose, violet, amarante; à fl. plus ou moins grandes, etc. Voir R. H. 1891, p. 252, fig. col. Fig. 543. — LOASA VULCANICA E. André. Parmi ces L. hybrides, citons notamment: L. | Milleri Loud., connu déjà vers 1840; L. syphi- litica hybrida, B. M. 3604; L. Fabri Verlt., R. H. 1866. p. 369; L. Gerardi Sauvageau, R. H. 1 893, 519; R. H. B. 1894, 207; et ses nombreuses formés : R. H. 1895, 402; L. Rivoirei, R. Horr. 1896, 447, etc. Autres espèces moins cultivées. L. Bridgesi Hook. et Arn., B. M. 367!; L. gi- gantea Sims, B. M. 1325; B. R. 973; L. mucro- nata,-Cax. Ic 216% B::M:3207; L: polyphyllé Hook. et Arn., B. M. 3550; Sw. FL. GarD sér. 2, t. 242; L. purpurea Lindi., B. R. 1325, etc. (de la section Tupa); , L. racemosa Sims , B. M. 2137; L. robusta Grah., B. M. 3138, des Indes’ occidentales (sec- tion T'ylonium) ; L. Cavanillesii R. et Sch., B. M. 3600, Chili; L. Krausi Grah., B. M. 3012, St. Domingue (sec- tion Homockilus) ; L. bicolor Sims, B. M. 514; L. anceps L., B. M.2519 (de la section Hemipogon); L. fenestralis Cav. Ic. 512; B. R. 1838, 47, Ê LOBELIA. Mexique ; L. ramosa Benth., Mexique; L. pedu n- culata Sims (non R. Br.), B. M. 2551, du Cap: Rep. 644: B. M. 1499 (Monopsis); L. unidentata Dryand, B. M. 1484 (Dobrowskia); L. variifoliar Sims, B. M. 1692 (Parastranthus); L. lutea L,4 B. M 1319 (Parastranthus) ;L. corymbosa Grah., B. M. 2693 (Isolobus); toutes ces dernières du Cap, et de la section Holopogon LES ÿ H Get. 4 Fig. 544. — LOBÉLIE ÉRINE. — LOBELIA ERINUS EL: | Culture, emploi. | Le L. EÆrinus et ses nombreuses variétés est | une des meilleures plantes pour les corbeilles, et les bordures l'été, à cause de son port trapu,| et de la couleur bleue (rare dans les autres! genres) de ses très abondantes fleurs Semerà,. la fin de l'été, et hiverner le plant sous châssis, bien éclairé; ou encore semer sur couche de très bonne heure, au printemps; les variétés à Al. doubles, et celles qui ne se reproduiraient pas| d'une facon uniforme par le semis, sont boutu- rées au printemps, sur couche et sous cloche, ou dans la serre à multiplication, avec des rameaux, pris sur des pieds choisis, relevés de pleine: serre et conservés en serre tempérée. 0 | Les espèces et variétés du groupe cardinalis. | fulgens, ete, sont surtout cultivées par pieds | isolés ou par groupes; on peut aussi en faire{ des massifs unicolores ou non; elles ne sont pas| suffisamment rustiques sous notre climat; il faut les conserver en pots, sous châssis, ou! dans une plate-bande au Nord, et recouverte de litière ou de feuilles sèches. Se multiplient fa-. cilement de semis, faits en été, et par division, des souches. F1 RS à à à ‘ ne LOBELIA. Les espèces des groupes Tupa, Homochilus, olopogon, sont de serre froide, l'hiver, et de lein air, l'été JC acées. ; LOBULE. Petit lobe. | Loche. Voir Limace. _ Lochnera. Voir Vinca. Loculicide (Déhiscence). Voir Fruit. Locust-Tree. Nom anglais du Robinier (Robi- nia Pseudo-acacia). Fig. 545. — LOBELIA Tupa L. LODOICEA Labill. (Palmiers.) Ce genre ren- ferme une seule espèce, le L. sechellarum La- bill, Ann. ou Muséun, IX, p. 140; Bor. M. t.. 2184-2738; Marr. GE. ET Se. Paz, p. 2358, t. 109, 122 et t. X. — Arbre de 15-20 m. de hauteur, connu sous le nom de Coco de mer, Cocotier des Seychelles Ce Palmier, qui ne croît qu'aux Sey- chelles, est remarquable par ses feuilles en éventail, ovales-rhomboïdales dans leur con- | tour général, inégalement divisées, atteignant 6:7 m. de longueur sur 3-4 m. de largeur, au nombre de 12-20 sur chaque arbre. Le fruit, Connu sous le nom de Coco de mer, Coco des Mal- | dives, est une drupe énorme, fibreuse, contenant un noyau à deux ou trois lobes, mesurant jus- qu'à 50 cm. de long et pesant parfois 20 kil. Le Lodoicea est d'une culture très difficile. Il @nexiste un exemplaire dans l'aquarium des | Serres, au Muséum de Paris LOGE. Cavité des ovaires, des anthères, des fruits, etc. Logwood. Nom anglais du Campêche (Hæma- toxylon Campechianum. LOIR (Myoxus glis). Le véritable Loir, plus grand que le Lérot, est gris, sans bande noire Sur les joues : il ne se trouve guère que dans le Midi de la France, où il fréquente les forêts, Lobéliacées. Tribu de la famille des Campanu- | LOMARITA. se nourrissant de glands, de faines et de noi- | settes : il vient rarement dans les jardins. IL | entasse des provisions pour l’automne et s’en- gourdit pendant l'hiver. A la fin de l’automne (octobre), il est très gras Les Romains recher- chaient sa chair et on le mange encore dans certaines parties de l'Italie. Il est acile à prendre pendant son sommeil hivernal. Le «Loir» des Jardiniers est le Lérot (voir ce mot). D'T LOISELEURIA Desv. (Ericacées-Rhodorées.} | Genre monotype, des Alpes d'Europe et d'Amé- (rique: L. procumbens Lamk. — ILLz.t. 110;. Reus. Ic. FL. GERM t. 1139. — Petit sous-ar- briss. rampant, très glabre, très rameux, à bour- geons écailleux; files petites, opposées, pétio- lées, oblongues, obtuses, entières, épaisses-co- riaces, luisantes, persistantes, à bords roulés en dessous; petites fleurs roses, pédicellées, au sommet des rameaux; calice à 5 divisions ovales lancéolées, persistant; corolle gamopé- tale, caduque, campanulée, à 5 lobes obtus et épaissis au sommet; 5 étamines, incluses, à filets un peu soudés à la corolle; ovaire à 2-8 loges, devenant une capsule septicide. Plante de ro- caille, en situation fraiche et ombrée, terre de bruyère, dd. Lolch. Nom allemand du Ray-grass (Lolium | perenne). LOLIUM L Genre dela famille des Graminées, dont une espèce, le L. perenne L.; angl.: Ray- grass (Rye grass); all.: ÆEnglisches Raygras, Lolch, est une plante indigène, vivace, très re- cherchée pour la confection des Gazons (voir ce . mot) C’est aussi une excellente plante fourra- gère, cultivée dans toute l’Europe centrale. LOMARIA Willd. (Fougères, Polypodiacées.) Plantes à frondes dimorphes, simples, pinnées ou pinnatifides ; sores linéaires, continus, paral- lèles, entourés d’un involucre membraneux et disposés à l'extrémité et à la face infér. des frondes fertiles. L. Patersoni Spreng — Hook. FiLic. ExXOT. t. 49 — Océanie. — Rhizome rampant, court. Frondes coriaces, pinnées, à stipe dressé, les stériles longues de 2 décim, à pinnules peu nombreuses, écartées, avec marge cartilagi- neuse, les fertiles presque aussi longues, ayant des sores disposés entre la nervure et la marge. Serre chaude. L. gibba Labill. — Océanie. — Caudex de près de 80 cm. de haut, portant des frondes | pinnées, de près d’un mètre, à stipe court, | dressé, couvert d’écailles noirâtres, les stériles à pinnules très nombreuses, presque entières, les fertiles à sores comme ci-dessus. Belle Fou- gère de serre tempérée. L. discolor Willd. — Lowe, FERNSs, 4, 56. — | Océanie. — Caudex dressé, robuste. Frondes pinnées, à stipe noir, lisse, les stériles d'environ 50 cm., à pinnules d’un beau vert supt. et inft. clauques, oblongues, presque denticulées, les fertiles à pinnules resserrées près du sommet, brunâtres, à bord recourbé recouvrant les sores. Ornement de la serre tempérée. L. Plumieri Desv. — Amérique tropicale. — Caudex rampant ou redressé, très écailleux. Frondes pinnées, de près d’un mètre, à stipe LOMARIA. lisse, dressé, noirâtre, les stériles à pinnules très ! nombreuses, assez coriaces, entières, rappro-| chées, les fertiles plus ou moirs courbées, dila- | tées à la base Serre chaude. L. vulcanica Blume — Hook. Icox. pl. 10, t.. 969. — Océanie. — Caudex plus ou moins ram- pant, écailleux. Frondes pinnées, longues de 20 cm... à stipe pâle, dressé, les stériles ovales- lancéolées, coriaces, à bord cartilagineux, on- dulé, les fertiles à pinnules écartées, linéaires, | brusquement dilatées à la base. Serre chaude. | . L. lanceolata Spreng. Océanie. — Hook. Icox. pl. t. 429. Caudex allongé, écailleux. Frondes pinnées. longues de 15 em., à stipe dressé, brunâtre, écailleux, les stériles coriaces, à pinnules auriculées à la base, presque falci- formes, à rachis pâle. Serre tempérée. Hook. Se. 3, p. 14, t. 144. — Caudex robuste, couvert d'écailles brunâtres. Frondes pinnées, | longues d’un décim., à stipe presque nul, les stériles ovales- lancéolées, à pinnules légt. au- et aux siliques qui, dans l’intervaile compris riculées à la base, les fertiles plus petites. Se entre les graines. reproduit par l'enracinement des extrémités des frondes. Serre chaude. (Fig. 546. — LOMARIA SPICANT Desv. L. Spicant Desv. — Europe et Amérique du Nord. — (Fig. 546) — Lowe, Fers, 4, 52. — Rhizome rampant, court. Frandes pinnées, les stériles à stipe presque nul, lancéolées, à pin- | nules fermes, égales, dilatées à la base, plus ou moins mucronées, les fertiles stipitées, à pin- nules étroites, plus écartées, vertes supt. et inft. brunes, où se tr ouventles sores. Serre tempérée. L. alpina Spreng. — Lowe, Ferns, 4, 52; Hook. Fire. Exor. 82. — Océanie. — Plus petite que la précédente, à laquelle elle ressemble. 782 les stériles coriaces, bipinnées, plus ou moïns L. aspera Klotzsch — Amérique du Sud. — | ovales, à pinnules lobées-mucronées, les fertiles sections pleines, qui se rompent à la maturité! de manière à constituer spermes. EA | à 40 cm. vs LONGICORNES. à Les frondes stériles à pinnules un peu yp larges, brièvement stipitées, les fertiles grêl à stipe brunâtre, à pinnules plus courtes, m un peu plus élargies. Serre tempérée. L. procera Spreng. — Amérique du Sud | Océanie. — Lowe. Ferxs, 4,55; Hook. Garb Fenxs, 53. — Caudex robuste, allongé, couv! de fortes écailles d’un brun rougeâtre. From de près d’un mètre, à stipe rigide, dressé, é leux, les stériles coriaces, ovales- lancéolées pinnules linéaires, à base auriculée, les fertiles! écartées, linéaires. à involucre membraneux et cilié. Curieuse Fougère de serre chaude. ! L. (Blechnum Metten.) diversifolia Baker = | Nlle -Calédonie. — Caudex fort, oblique, ul (B | leux. Frondes d’un décim., à stipe presque nul, ! écartées, linéaires. Serre tempéée. E. R. Lombric. Voir Ver de terre. LOMENTACÉ.On applique cenom aux gousses | se resserrent et soudent Leurs parois avec la cloison pour former des inter-! des articles mono-! LONAS Adans. (Composées - - Anthémidées.) Genre monotype, de la région méditerranéenne: | inodora Adans, B. M. 2276, pl. ann., de 354 glabre, dressée, rameuse; files. al-\ ternes, à grosses dents ou incisées; petits ca-! | pitules discoïdes de fi. jaunes, toutes herma- phrodites et fertiles, groupées en gros corymbes | terminaux serrés et très denses; plusieurs Sé- ries de bractées scarieuses, formant un invo-\ lucre campanulé ? réceptacle plan; achaines à 5 l côtes, portant une aigrette en forme de coupe, à soies membraneuses, lacérées dentées. en avril, ou en pépinière, en plein air, en mai! J ‘ | “braneuse. (Genre très voisin de l’Æypolepis.) | Plantes à frondes Plates-bandes et massifs : semer sur couche ( (Fougères, Polypodiacées:) | présentant des nervures | |anastomosées et des sores marginaux situés L dans leurs échancrures; ces sores ordt. rémi- formes, recouverts à demi par une indusie mem- LONCHITIS L. L. pubescens Willd. — Hoox. Gen. Fizro. 68 — Afrique australe. — Frondes tripinnatifides, | de plus d’un mètre, à stipe dressé, pubescent,à « pinnules lancéolées, lobées, avec segments 0b- ! longs, et des nervures pubescentes; sores pla- cés dans les sinus des pinnules, entre les segments. Serre chaude. E. R. LONGICORNES (Cerambycidæ). Famille de Co- * léoptères dont les représentants sont ordinai- | rement de grande taille, de formes élégantes, \ parfois revêtus de parures éclatantes et dont les antennes atteighent une longueur déme: ! surée. Les larves ont un régime végétal: celles des grosses espèces perforent les troncs d'arbres; celles des petites, les tiges des plantes. L'espèce type du groupe que l’on rencontre en France, le Cerambyx heros Fab., est un. D insecte de 30-50 em. qui attaque les Chênes À C. cerdo, plus petit, est commun sur les Pom NE ncontrent dans les maisons, sortant des ois de chauffage. P''Tn: É SONICERA L: Chèvrefeuille; angl.: Honey- ke; all. : Geissblatt. (Caprifoliacées : Tribu : pnicé érées.) Arbriss. à tiges volubiles ou dres- s. Flles. opposées. FI. hermaphrodites. axil- jres ou terminales. Calice 5-denté ou 5-fide, ne campanulé ou rotacé, marcescent. lle tubuleuse ou infundibuliforme, subré- fai ère ou bilabiée, à tube plus ou moins long, rarfois gibbeux vers a base; à 5 lobes souvent ux. Etam. 5, insérées sur la corolle; style litre; stigmate pelté. Ovaire à 2 ou à loges, ontenant, suivant les espèces, de 4à 10 ovules. Pr. baie; graines albuminées. : Une centaine d'espèces, parmi lesquelles une rentaine présentent un réel intérêt pour les hrdins. Suivant qu’elles sont à tiges volubiles ju non, on les distingue en deux sections : 0 Caprifolium ; 20 Chameæcerasus. section I. — Caprifolium (Chèvrefeuilles propr. dits : Tiges volubiles). { L'Caprifolium L. (Fig 547) — Excz. Bor. . 199: Jaco. For. AusTe. t. 357. — [Syn.: L. mericana ©. Koch; L pallida Host, Fc. AUSTR. ; aprifolium hortense Lamk,, FLORE FRanc.; C. otundifolium Mœnch. Men. ; ; ©. italicum Roem. t Sch.. Sysr., etc.]| — Chèvrefeuille des jardins. Europ. centr. et mérid . Asie min. — Arbriss. Liteignant de 9-10 m. Rameaux glabres, quel- _Hjuefois un peu pubescents au sommet; écorce rrisâtre. Files. oblongues-aiguës ou elliptiques, taduques, fermes, vertes.et plus ou moins lui- vourtement pétiolées, devenant sessiles à l’ex- _Misque perfolié, dans le voisinage des inflores- . ences ; celles-ci en capitules verticillés. FL. en ai-juin, blanc jaunâtre, odorantes; limbe plus | du: que le tube. Fr. baies rouges. } Var.: L C. major, à grandes fleurs; L. C!: rubeila (L. italicum Schm.). à fleurs rouges; L. ©. atro-sanguinea, à fleurs rouge foncé; Fr ballida (L. hortensis pallida ; L C. præcox ; L. talica flore albo; L. Magnevillei Hort. gall.), à leurs blanches, précoces. | & Periclymenum L — FLor. Dax. VI, t. 908; Exec. Bor. t. 800. [Syn.: Caprifolium Peri- clymenum R. et S., Fr : C. sylvaticum Lamk., L. Franc, Per iclymenum vulgare et P. germa- cum Mill; ; Dicr. ete.] — C. des bois. — Indi- rène. — Diffère sensiblement du précédent par Fes Jeunes pousses plus nettement pubescentes, par ses files. florales jamais connées, bien que souvent sessiles, par ses inflorescences toutes pus longuement pédonculés; les fl. sont blanc osé où jaunâtre. Var.: L. P. serotina Hort. Kew (Chèvre- d'Allemagne tardif), fleurs pourpres, tar- Kew. files. sinuées. pinnatifides. etrusca Savi. ENFLORA, t. 38. ‘antes en dessus, glauques en dessous, glabres, _ trémité des rameaux et connées en forme de. ! Muhl. mides et ombragés. — Arbriss. de 2m. “erminales, en capitules denses et ininterrom- perfoliées. FI. en juin-juillet, petites, lives, feuilles et bois glabres ; L. P. belgica (C.. f le Belgique), fl. pourpre violet; L. P. quercifolia LONGICORNES. — 1788 — LONICERA. 3 les Poiriers. Les Callidium, les Clytus,| cum Roem. et Schult.] — C. de Toscane. — Europe mérid. 8-10 m. Jeünes pousses grêles, en général glabres, souvent rougeâtres. Flles. coriaces, subpersistantes, luisantes en dessus, glauques et courtement pubescentes en dessous ou quelquefois glabres, obovales ; les inférieures à peine pétiolées: les supérieures sessiles, les florales subconnées et perfoliées. FI. de mai à septembre, rosées ou purpurines à l’extérieur, blanches, puis jaune-pâle en des- sus du limbe; odorantes, en verticilles capités; corolle glabre. Fr. globuleux, rouge vif. L. balearica DC. — FL. Franc. Suppz. —[Syn.: L. implexa Aït., Soland, Bor. Ma. t. 610; Ca- prifolium balearicum Dum. Cours.] — Vulg. C. de Mahon. — Europe mérid. — Files. persis- tantes, très glabres, glauques en dessous, les inférieures distinctes, celles du sommet con- nées. FL odorantes,. tantôt blanches, tantôt rose plus ou moins vif, avec lèvres Jaunâtres, révo- lutées. et tube très grêle. Se rapprochant beau- coup du ZL. Caprifolium, mais beaucoup plus glabre et d’une floraison plus tardive. L. flava Sims — Bor. MAG. t. 1318; GarDEx AND FOREST, 1890, 190, t. 31; Spach, VÉGÉT. VIII, p. 341, pl. 52. — [Syn.: Caprif. flavum Elliott; L. Fraseri Pursh, FLor. AMER. SEPT.] C. jaune. — Caroline mérid. — Arbriss. sarmen- teux, peu volubile, très glabre. Files. non per- sistantes, épaisses, subcoriaces, très glauques en dessous, les supérieures connées. FI. en ca- pitules courtement pédonculés, involucrés. d’a- bord jaune-clair, puis orangées; presque bila- biées, odorantes; de juillet à septembre. Fr. oblongs, rouge groseille. L. pubescens Sweet — Honr Brit. éd. 1. — (Syn.: L. hirsuta Eaton., Bor. Mac. t. 3108; Kocu, Dexor.Il, p.13; L. Goldii Spreng., Sysr.; L. Douglasii Hort.; L. pilosa Hort.; L. villosa ; Caprif. pubescens Hook.. Exor. FLora, t. 27.] — Amér. sept. Canada, forêts humides. Rameaux volubiles ou diffus. Filles. ca- duques, ovales-ellipt., pubescentes et ciliées. un peu scabres, glauques en dessous, assez souvent verticillées par 3, les supérieures con- nées. FI. de juillet à sept., javne terne, en épis verticillés, pubescents-glanduleux. Espèce voi- sine de la précédente, mais distincte par ses ra- meaux nettement volubiles, à extrémités rou- geûtres et velues et ses fleurs plus pâles. L. parviflora Lmk., Exc. — [Syn.: L. glauca Hort. angl.; L. dioica L., Bor. Rec. t. 133; L. media Murr.; L. macrophylla Hort.;: Caprif. bracteosum Michx., Fcor. Bor. Auer.; C. glaucum Moench, Merx.; etc.] — Amér. sept., lieux hu- peu vo- lubile, très glabre. Flles. caduques, grandes. glauques en dessous, un peu scabres, plus ou moins pubescentes sur les deux faces: les in- férieures subconnées ; les supérieures soudées- à base gibbeuse,jaunâtre teinté pourpre, en verticilles. Fr. rouge vif. L. sempervirens L. — $.9, D. 12, De. 12; Air: Bor. Mac. t. 781 et 1753: RH: 1856%E CPE | [Syn.: L coccinea Pers. ; La caroliniana Marsbh. ; —.Santi, Viacc. tab, I; | | L. fuchsioides Hort. (non Hemsl.) : Caprif. semper- — [Syn.: Caprifolium etrus- : virens Michx:, Fcor. Bor. AMER. ; ; Caprif.virgini- LONICERA. ‘ cum Lmk., Exc.; Periclymenum sempervirens Mill. Dicr.; ete] — C. de Virginie. — Etats-Unis. — Arbriss.grimpant, à très longues tiges volubiles, glabres, rougeâtres à l'extrémité. Filles. per- sistantes, glauques et glabres en dessous, les supérieures connées. ; FI. de juin à octobre, presque inodores, en épis terminaux, rouge vif écarlate en dehors, jaune-orangé à l’inté- rieur, renflées au sommet. Fr. rouge pourpre. Très belle espèce réclamant une terre légère, un peu fraiche et une situation mi-ombragée. Au N. de Paris, il lui faut l’orangerie. Var.: ZL. s. minor Hort. Kew, BoT. Mac. Fig. 5147. — LONICERA CAPRIFOLIUM L. t. 1753. [Syn.: L. coccinea Hort.], files. infé- | rieures plus allongées, fl. écarlate très vif; HS. "major: Bor. MAGsat. 181, fl. orandes, files. arrondies; L. s. fuchsioides, fl. grandes, rouge-orangé; L. s. plantierensis, fl. d’un beau rouge cocciné, grandes; L. s. Sullivanti, végé- tagion vigoureuse, files. grandes et pubescentes en dessous, très belle fructification rouge. L. occidentalis Hook. — Kocn, Dexo. II, p. 14. — {[Syn.: L. ciliosa Poir.; Caprif. occidentale Lindl., Bot. Rec. t. 1457; C. ciliosum Pursh] — Amér.sept. occid. — Arbriss. à rameaux grêles. Filles. caduques, glabres sur les deux faces, à bords ciliés, pétiolées ou sessiles, les florales connées. FI. de juin à août, orangées ou rou- œeâtres, inodores, gibbeuses à la base, en ca- pitules terminaux, non feuillés. Belle espèce, rustique. * L. chinensis Wats. — DENDR. BRiT. t. 117. — [Syn. : L. japonica Thunb., Franch. et Sav. Eux. I, p. 203; L. flexuosa Lodd.; L. brachypoda DC., Proo. IV (non Sieb. et Zucc.); Caprif. chi- nense Spach, VÉG. VIII, 351, etc.] — Chine. — Arbrisseau pouvant atteindre jusqu’à 10 m. Rameaux flexueux, à extrémités grêles, brun rougeâtre, un peu velues. Filles. persistantes, 784 | ciosa Hort.; Cham.tatarica Med.; Xylosteum con sie et Sibérie. — Arbriss. de 2-3 m., buisson nant, Rameaux glabres, érigés. Flles.caduques Ê LONICERA. petites, molles, glauques ou rougeâtres en sous, toutes pétiolées, à nervures pubescentes Let à bords ciliés. FI. disposées par deux, pédoncules tous axillaires, plus longs qnede! pétioles, pourpre violacé extérieurement; limb. | blanchâtre, puis jaune; tube grêle, velue dedans, comprimé latéralement; odeur suaves de juin à septembre. Fr. noir bleuâtre. Espèce assez rustique; redoute cependant les hiver rigoureux. | | Var.: L. c.fleæuosa.[Syn.: L. brachypoda DC. | L. flexuosa Thunb.]. Forme rampante, à petite feuilles, estimée pour la garniture des ro cailles; a donné une variation à feuilles vei nées et réticulées de jaune, prenant à Pau Fig. 548. — LONICERA TATARICA L. tomne une teinte rougeâtre (L. b. aureo-relt culata Hort.). On cite encore: L. confusa DC. [Syn.: L:y0. ponica Andr., Bot. Rep. t.583; Caprif.confusui Spach, Véc. VIII, 382.1; espèce très voisine d la précédente, réclamant l’orangerie sous | | climat de Paris; L. hispidula Dougl., Amë | sept.; L. hispida Pall., Sibérie; L. canescer Schousb. (L. biflora Desf.), Mauritanie ; L. splent dida Boiss., Espagne, etc. Section II. — Chamæcerasus (Chamécerisiers Tiges non volubiles). L. tatarica L. (Fig. 548.) — Paz. ELoRr. Rosi it. 86; Bor. Rec. t. 31; Rev. Honr. 1868, p.39 — [Syn.: L. caucasica Hort. (non Pall.); L: spé. datum Mœnch; etc.] — C. de Tartarrie. — Rus ovales-elliptiq. ou oblong., glauques, glabre ou légèrement velues en dessous. Pédoneule, défléchis, plus longs que les fl. moins que x | files. FL en avril-mai, roses ou blanches.o} rouges. Fr. baie rouge ou jaune orangé, globu, & LONICERA. |: | semployée dans la plantation des massifs ;in- Méressante par-sa belle et abondante floraison, | lrusticité. Peut servir à former des haies. punicea, rubra, rubra grandiflora, splendida, baccis luteis, etc. L. Korolkowi Stapf — (GARDEN AxD FOREST. Boiss. et Buhse), WiTTuaACK; GanTrNFLORA, 1893, 103, icon.] — C. de Korolkow. — Turkestan. — _ [Espèce voisine de la précédente; s’en dis- tingue par ses ramifications plus grêles, plus télancées, violacées et pubescentes à l’extré- Imité; ses filles. plus fines, beaucoup plus - |glauques, pubescentes sur les deux faces; ses fl. plus petites, rose violacé, longuement pé- - | donculées, apparaissant en avril-mai. Fr. pe- tits, rouge pourpré. Introduite en France vers Lau Maséum d’Hist nat. de Paris. Cette jolie es- pèce est très rustique et mérite d’être répandue. L. Xylosteum L. — FL. Dax. V, t. 808; Ex. Bor. t. 916; Dunam. Ars. 2, t. 94, — [Syn.: Ca- prif. dumetorum Lmk., FL. Franc ; Xylost. dume- torum Mæœnch, Mers.; Chamaæc. Xylosteum Med.] — C. des haies; C. à balais ; C. velu. — Indigène. — Arbriss. tout à fait buissonnant, de 1-2 m. ‘Lau plus. très touffu. Ram. grêles, blanchâtres, _ ! à extrémités pubescentes. Filles. caduq. pétio- lées, ovales-oblongues, molles, un peu scabres, pubérul. en dessus, pubescentes en dessous. FL en juin-juillet, blanches, ou blanc-jau- nâtre ) | leur base. La fructification, titue l’un des principaux mérites de cet ar- | brisseau. que l’on admet dans les massifs d’ar- | bustes. Il peut former des haies; il! présente | encore l’avantage de croître sous le couvert des grands arbres et d’être propre à garnir _ {les sous-bois. Les rameaux sont employés pour _! faire des balais. | Var. à fr. jaunes (xanthocarpa); à fr. blancs (leucocarpa); à fr. noirs (melanocarpa). L.nigra L.—Jaco.FLor.Ausre. t. 314.—-[Syn.: L. altaica Hort. (non Pall.); Chameæc. nigra Med; Voïsine de la précédente; n’en diffère que par ses files. plus allongées, plus pointues, velues | Seulement dans le jeune âge et glabres à l’état | adulte; ses fl. rose pâle, à pédoncule glabre. à peine plus court que les flles.; ses baies sub- | Plateau central, Alpes, Pyrénées. — Espèce très d’un Cassis. L: alpigena L.; — Nouv. Dunam. I, t. 16. — Mœnch] mont. de l’Europe centrale et mérid. — Arbriss. de 1-2 Mm., touffu, régulier. Ram. forts et droits. Flles. caduques, relativement grandes. ellip- AE où léo: CE “2 /egeremt. pubescentes, ciliées, souvent un DICTIONNAIRE D HORTICULTURE. 235 se, avortant fréquemment. Espèce fortjolie et son port régulier, son feuillage et sa parfaite, Mar. nombreuses : nana, angustifolia, præcox, | lalbiflora, virginalis grandiflora, bicolor, discolor, 1894.34, t. 4. — [Syn.: L. floribunda Zabel (non | 1£84, par le général Korolkow, qui l’envoya , très velues. Fr. baies rouges, subglobu- | | leuses, un peu aplaties, par deux, soudées à. habituellement d’une extrême abondance et fort belle, cons-. Xylost. nigrum Mill.] — Indigène: Vosges, Jura. | | Slobuleuses, de la grosseur et de la couleur | | (Syn. : Caprif. alpinum Lmk.; Caprif. alpigenum | | Gærtn.; Chamec. alpigenus Medic.; Isica lucida — C. des Alpes. — Alpes et Pyrénées; es ou oblongues, luisantes en dessus, glabres | — LONICERA. peu ondulées sur les bords, tr. courtemt. pétio- lées. FL en avril-mai, jaunâtres à la base, qui est gibbeuse, brun-rougeâtre au sommet. Fr., baies soudées, ovoïdes, rouges, du volume d’un gros pois. Jolie espèce, souvent cultivée dans les jardins d'agrément; aime les endroits frais et ombragés. L. cœrulea L. — Jaco. FL. Ausr, App. t. 17. — {Syn.: Xylost. cœruleum Spach; L. altaica Pallas; Caprif. cæœruleum Lmk.; Xylost. villosum Michx., etc.] — Europe sept. et Sibérie. — Arbrisseau bas et touffu, ne dépassant guère 1 m. dans les jardins, dressé; pousses pubes-- centes, brun-rougeûtre. Flles. très caduques, ovales, ciliées, d’abord pubescentes, puis pres- que glabres, devenant glauques à l'automne. F1, légèrement odorantes, jaune très pâle, ver- dâtre. Fr. subglobuleux, solitaires ou quelque- fois soudés par deux, du volume d’un gros pois, bleu-noirâtre, pruineux, glauques. Végétation précoce. L. Ledebourii Eschsch. — GARTENFLORA.t. 64. — [Syn.: L. involucrata Banks; L. gibbosa Hort.; Xylost.involucratum Rich.] — N.0. de l’Amériq. | — Arbriss. de 1m à 1 m.90. à rameaux dressés, anguleux, brun roussâtre, glabres. Files. demi- persistantes, oblongues-acuminées, pubescentes sur la face inférieure. FL en juin-juillet, un peu odorantes, jaune teinté de rouge ou de brun, gibbeuses, pourvues de deux grandes bractées cramoisies, d’un bel effet ornemental. Fr. noir violacé, distincts. L. translucens Zabel — GarTENrL. 1889, p. 483. — Himalaya. — Arbrisseau de grande taille, dépassant 5 m.; végétation vigoureuse. Rameaux divariqués, grisâtres, à extrémités légèrement pubescentes. Filles. franchement caduques, très courtemt. pétiolées, grandes, ovales-oblongues acuminées, rugueuses, pu- bescentes, d’un beau vert. FI en juin-juillet, grandes, inoaores, d’abord blanc crêmeux, puis jaune doré, puis jaune orangé. Baies solitaires par avortement, blanc laiteux translucide, rap- pelant ceiles du Gui. Très belle espèce, très-rus- tique, encore rare dans les cultures et méritant d’être répandue. L. fragrantissima Lindl. et Paxt.— Rev. Horr. 1878, p. 169, f. 17, — [Syn.: L. caprifohoides C. Koch; L. Niaguarilh Hort.; L. odoratissima Hort.; L. volgarensis Hort.] — Chine. — Ar- brisseau de 2-3 m., à végétation diffuse. Ram. roussâtres, luisants, à extrémités glabres,un peu verruqueux. Filles. demi-persistantes. grandes, ovales acuminées, presque sessiles, légèrement velues à la face inférieure, ciliées. FL par deux, axillaires, avant les nouvelles files. en février, et dès janvier et même décembre si le temps est favorable, blanches, un peu verdâtres exté- | rieurement, d’une odeur suave Baies rouges. Espèce des plus intéressantes par la très grande précocité de sa floraison: très rustique et très accommodante sur les sols. L. Standishii Hook.— Rev. HoRT. 1873, p. 148, f.15; L'Horr. Franc. 1862. t. 10.— [Syn.: L. fra- | grantissima Carr. (non Paxt.); Chamæc. Stan- dishii Lesc.] — Chine 1858. — Arbrisseau de 2-3 m., rappelant l'espèce précédente; s’en dis- | tingue par ses rameaux plus bruns, hérissés de 50 LONICERA. poils glanduleux, ce qui lui donne un aspect: verruqueux; par ses feuilles plus coriaces, plus étroites, rugueuses en dessous, également demi- | persistantes. FIL. blanches, ou blanc légèrement | violacé à l'extérieur, généralement par 4 à l’ais- selle des flles.; apparaissant de décembre à mars; d’une odeur tout à fait suave, Fr. al-! longé, rouge vif. Espèce aussi intéressante, aussi | belle et aussi rustique que la précédente. | On cultive encore : L. orientalis Lmk. — Boiss. FL. Or. IIT, p. 8. — D'Orient et d'Asie Mineure. — Arbrisseau de | 5 m.. à fl. jaunes et à fr. noirs, globuleux. | L. iberica Bieb. — Boiss FL. Or. III, p. 6, — | Asie Mineure etCaucase.— Arbrisseau de 2-3 m.; jeunes rameaux et files. tomenteuses; jolies f. jaunes ou rosées, accompagnées de deux brac- tées sétiformes ; fr. noir, globuleux. | L. Ruprechtiana Rgl. — GaRTENFLORA, XIX, t. 645. — Espèce de Sibérie, rappelant le L. Xylosteum. | L. chrysantha Turcez. — Bucr. Soc. var. Mos- cou, XI, 23. — Très voisin du précédent, mais à rameaux moins érigés ; originaire de la Mand- chourie, et de la région de l'Amour. L. Morrowi À. Gray [Syn.: LL. Mouraviæ Hort.] — Japon, — À beau feuillage sombre, demi persistant, et à port rappelant celui du L. Ruprechtiana. L. Alberti Rel — Rev. HorrT. 1894, 348; Bor. Mac. t. 7394. — Jolie espèce du Turkestan, à rameaux grêles, divariqués, rappelant ceux du Lycium, très drageonnante ; Jolies fl. roses ou violacées ; très rustique. Les Chèvrefeuilles se multiplient facilement de marcottage par couchage, ou par buttage. Les espèces buissonnantes peuvent aussi s’é- clater. Enfin on réussit le bouturage soit en sec après l'hiver, soit à l’état mi-ligneux en août- septembre, à l'ombre, dans du sable; ou en plein soleil, sous verre, en bassinant fréquemment. LH: LOPEZIA Cav. (Onagrariées.) Herbes ou ar- brisseaux dressés, rameux, à files. alternes, les infér. opposées, pétiolées, dentées. Fleurs pe- tites, à pédicelle grèle et disposées en grappe ou en faux corymbe à l’extrémité des rameaux. Ca- lice renflé à la base, limbe coloré, à 4 div. iné- sales, linéaires; 4 pétales irréguliers, souvent longuemt. onguiculés ; 2 étam. épigynes; ovaire infère, 4-loculaire ; capsule globuleuse. 6 espèces, du Mexique et du Guatémala. L. coronata Andr. - Rep. 8, 591; Sweer, F1. GR. 108. — ISyn.: L. racemosa, Cav. Icox. 18; B. M. à, 254; Hens. Amar. 4, 275; L. mexicana, Jaco.Icox. rar.203.] — Mexique.-- PI. herbacée, glabre ; files. ovales lancéolées, serrées, atté- nuées à la base. Fleurs d’un blanc rosé maculé de pourpre, disposées en corymbe terminal s’al- longeant en grappe avec la floraison. : L. grandiflora Zuce. — Mexique. — Filles.) longuemt. pétiolées, grandes, glabres, ovales-| oblongues acuminées, dentées, finemt. ciliées. Fleurs grandes, rouges, rappelant celles des. Fuchsias. — Le ZL. macrophylla Planch. (non Benth.). Fc. pes Serres VII, 709 [Syn.: Jehlia | fuchsioides H. Germ.].se rattache probablemt. à cette espèce, la plus belle du genre. Lt 786 _allongés comme une courroie (lorum, en latin).| notre pays. Il se nourrit d'insectes, mais il aime d’ailleurs il est rarement assez répandu po permet d'étudier les corps dont la forme et la 4 W LOUPE. L. hirsuta Jacq. — Corecr. 5, t. 15. f. 4, Mexique. — Tige suffrutescente, velue: fllés ovales-lancéolées, velues, pubescentes, subden-* tées; fleurs carmin violacé, en grappes termi- nales. | L. macrophylla Bnth. — B. M. 4724. — Guüa témala. — Arbrisseau glabre ; files. pétiolées. elliptiques ou oblongues, acuminées, denticu- lées, atténuées à la base. Fleurs en grappes ter minales. , 4 Le L. coronata, plante annuelle, est de pleim air; les autres espèces sont ligneuses et flé rissent l'hiver, en orangerie ou serre froides Boutures ou graines. J. DR Lophospermum. Voir Maurandia. | Fig 549. — Lophyre du pin, | LOPHYRE. (Lophyrus Lat.) (Fig. 549.) Hymé-! noptères de la famille des Tenthredinidæ, de” taille moyenne, à corps épais et dont les an tennes, chez les mâles, sont doublement pecti- nées, en panache. | Le type du groupe est le Lophyrus Péni Linn. ou Lophyre du pin. Le mâle est noir, tandis que. la femelle est en grande partie jaune, marque-, tée de noir. Cette dernière incise avec sa tarière les aiguilles des “Pins pour y déposer ses œufs.! Les larves rongent les feuilles aciculaires, per-| forent les bourgeons ct se construisent des €o-, cons ou coques de couleur jaune, où elles se, transforment en nymphes. Ce sont ces coques qu'il faut détruire en coupant et en brûlant les! branches. L'opération doit s’exécuter plusieurs, fois par an, cette espèce ayant plusieurs géné- rations annuelles. P. Te Loquhat, Loquat-Tree. Nom anglais du Biba- cier (Eriobotrya japonfea). | LORIFORME. Se dit des organes minces et} LORIOT. Le Loriot (Oriolus galbula), beloï-| seau d’un jaune vif avec les ailes noires (la fe- melle d’un vert olivâtre), ne nous visite que pendant la belle saison, arrivant vers la fin de mai et nous quittant à l'automne. Il niche dans aussi les fruits, notamment les cerises; il west facile de l’éloigner des jardins en plaeant dans les arbres des drapeaux ou d’autres épouvan: tails, car cet oiseau est d’un naturel farouche devenir réellement nuisible. D‘ Louchet. Synonyme de Bêche. mn | Loupe. Voir Tumeurs. 4 LOUPE. Instrument d'optique grossissant, Qu distinguées à l'œil nu. La Loupe simple (Fig: 550) est commode pour les examens rapide} d | F1 structure ne peuvent être ne LOUPE. En. + a Loupe montée ou microscope simple (Fig. 551) t indispensablé pour les analyses de plantes. es mouvements de cet instrument sont ména- és de telle sorte que l’on peut rapprocher ou + . « le donne un grossissement de 4-10 diamètres. | | — Loupe simple | | Il | | Fig. 550. | (Modèle de la maison E. Deyrolle). - lloigner la lentille, l’avancer ou la reculer, la - lorter à droite ou à gauche, selon les besoins. - [ne plaque ou porte-objet, placée sous la len- lle, permet de disséquer l’objet à étudier et de | examiner sans difficulté, les mains de l’obser- . Jateur se trouvant libres. | | Dean is Fig. 551. — Loupe montée (Modèle de la maison E. Deyrolle). ————— .! LOURYA Baillon. {(Péliosanthées.) Genre créé. _[n 1888 pour une plante d'Indo-Chine introduite u Muséum, rappelant par son port les Aspi- listra et les Tupistra, et produisant un grand ombre de fleurs, en grappes denses, se montrant |uccessivement, blanc jaunâtre, auxquelles suc- ‘èdent des fruits d’un beau bleu. Le L. campa- hulata Bailion, décrit et figuré dans la R. H. (889, p. 198, et 1894, p. 84, se cultive comme 787 | biné, | duques. | allongé et à limbe à 5 lobes étalés. Etamines 5, n Aspidistra, mais en serre chaude humide. FC _Love-Apple. Nom anglais de la Tomate, — LUCULIA. Lüwenmaul. Nom allemand du Muflier (Antir- rhinum majus). Lôüwenzahn. Nom allemand du Prssenlit (Ta- raxacum dens-leonis). LOXOCCUS Wendl(Palmiers). Stipe peu élevé, inerme, annelé. Files.régulièremt.penniséquées, très glabres, à segments allongés, coriaces, obliquemt. tronqués à leur extrémité. Rachis convexe sur le dos, sillonné en dessus, à pétiole engalnant, à gaine courte. Spadice courtemt. pédonculé, rouge, à rameaux étalés. épais, diva- riqués; 2 spathes allongées. Fruit noir-vio- lacé, de la grosseur d’une noisette. 1 espèce de Ceylan. L. rupicola Wendl. — B. M. 6358. — Port des Areca. Stipe de 10 à 13 m. de hart. Filles. d'environ 2 m., à 20 paires de segments de 70 em. de long sur 6-7 de large. Inflorescence rouge sang foncé. Serre chaude humide. J. D. LOXSOMA Br (Fougères. Loxsomacées.) Plantes à frondes présentant des sores marginaux, en- tourés à la base d’un involucre cupuliforme, et composés de sporanges fermés par un an- neau médian, transversal, oblique et s'ouvrant verticalement. L. Cunninghami Br. — Nouv. Zélande. — Hook. CGarDex FErxs. 31. — Port d'un Dick- sonia. Caudex assez long, rampant, écailleux. Frondes longuemt. stipitées, fermes, pinnati- fides, presque glauques, à segments lobés, por- tant les sores dans l’échancrure des lobes. Cu- rieuse Fougère de serre tempérée. E. R. Lubinia. Voir Lysimachia. LUCANE (Zucanus. Scop.) Coléoptères de la famille des Lucanidæ, remarquables par leur orande taille, leurs formes robustes, leurs man- dibules extrêmement développées chez les mâ- les, et leurs antennes, dont les derniers articles sont disposés en dents de peigne. L'espèce la plus commune en France est le Lucanus Cervus Linn., connu sous le nom de Cerf-volant, à cause de la ressemblance que présentent les mandi- | bules fortement dentées du mâle avec le bois | des cerfs. La tête et le corselet sont noirs. les élytres brunes. Il vit dans les forêts de Chênes dont les vieux troncs ont nourri la larve. Cette espèce mesure Jusqu'à 8 cm. de long., mandi- | bules comprises. Pre LUCULIA Sweet (Rubiacées-Cinchonées.) Ar- bustes à flles. opposées, stipulées. FI. en pa- nicules corymbiformes, terminales. Calice tur- à 5 divisions foliacées, inégales, ca- Corolle hypocratérimorphe. à tube insérées à la gorge de la corolle. Ovaire in- fère, à 2 loges contenant chacune de nombreux ovules. Le fruit est une capsule septicide, à val- ves se partageant en deux moitiés. 2 esp. des montagnes de l’Inde tempérée. L. gratissima Sweet (Fig. 554) Brir. FLow. Garp. t. 145; B. M. t. 4946. — Népaul. — Arbriss. de 2 à 3 m, mais dépassant rare- ment 30 à 40 cm. dans nos serres; à files. ellip- tiques, brièvemt. acuminées, glabres à la face supér., velues sur les nervures à la face infér.; stipules larges à la base, à sommet cuspidé, plus loñgues que le pétiole. En hiver, LUCULIA. fleurs très élégantes, de couleur rose carné, : LUISIA Gaudichaud (Orchidées-Vandé groupées en bouquets de 10 à 25 et dégageant | — (Genre dédié à don Luis de Torres, bd une odeur suave. L. Pinceana Hook. — B. M. t. 4132. — Né- paul. — Arbriss. différant du précédent par ses 788 driques. Fleurs petites, à sépales à peine ou-… fl. plus grandes, d’abord blanc pur, puis rose. pâle, à corolle portant 2 tubercules didymes à la base de chaque division. Les Luculia sont de fort belles plantes de serre froide, trop rarement cultivées. Ils pré- fèrent la pleine terre à la culture en pot et exi- sent la terre de bruyère, un milieu aéré, un peu frais et la mi-ombre. Les doivent être peu abondants pendant l'été, époque du repos de la végétation; ils doivent | être plus copieux lorsque les plantes entrent dans la période d'activité végétative, c’est-à- dire vers la fin de l'hiver. Multiplication par boutures à l’étouffée, sur couche tiède. Ludovia. Pers. Voir Carludovica. Fig. 552. — LUCULIA GRATISSIMA Sweet. # LUFFA Cav. (Curcurbitacées.) Herbes annuelles; files. à 5-7 lobes ; vrilles bi- ou mul- tifides ; très grandes fleurs blanches, monoïques: les 4 en grappes, les © solitaires; fruit sec, oblong ou cylindrique, saillantes, lisse ou muni d’aiguillons, fibreux en dedans, à 3 loges. Les L. acutangula Seringe, vulg. Pipengaille, à fruit relevé de côtes saillantes, et le L. cylin- drica, vulg. Pétole, sont cultivés dans les régions tropicales pour leurs fruits qui, verts et à mi-. grosseur, constituent un excellent légume, et secs ct murs, renferment une partie spongieuse utilisée en guise d’éponge, d’où le nom de Con- combre torchon. A conseiller comme culture industrielle dansle Midi de la France et le Nord de l'Afrique. — Voir Paizcieux ET Bois, PorTa- GER D'UN CURIEUX, ed. 2, p. 438. d,G arrosements | arrondi ou à côtes n LUMIERE. niste espagnol.) — Herbes éniphytes à ge dressée, grêle, haute; feuilles allongées, cylin- verts; pétales dressés, plus grands; labelle plus court que les sépales et les pétales, co-… riace, charnu. Colonne courte, épaisse; anthère operculaire, incombante, 2-loculaire; pollimiess 2, cireuses. fixées à un rétinacle membraneux, court. Environ 10 espèces, habitant l'Inde, l’Asie orientale jusqu’au Japon et l’archipels Malais, Genre peu cultivé. L. platyglossa Reichenb. f. — BoT. Mact. 3648. — [Syn.: Cymbidium triste] — Fleurs blanchâtres, lavées de brun. — Khasya hillsi L. teretifolia Blume -- Fleurs à sépaleset! pétales verdâtres; labelle d’un brun ocreux. — Java Culture des Aerides et Saccolabium. Ach Ph LUIZET Gabriel), né le 22 nov 1794 à Ecully! |{Rhône), où il est décédé le 15 mars 1872.Né de parents horticulteurs, lui-même à la tête de générations qui continuent son établisse- ment de pépinières et sa réputation, il devint, promptement habile dans l’arboriculture frui+ tière et le tracé des jardins. La savante direc-1 tion imposée à ses arbres, la valeur des élèves qu'il a formés et qui ont suivi ses traces, S0n! active propagande en faveur de la culture des! bons fruits, ont fait comparer Ecully à Mon« treuil, près Paris Gabriel Luizet a obtenw plusieurs fruits de mérite; dès 1837 il propa: geait la greffe de boutons à fruits, qui, de puis, porta son nom. Il a coopéré à la fonda: tion de la Société d'horticulture du Rhône, (1843) et du Congrès promologique (1856), qu, | lui décernait sa médaille d'honneur, treize ans, après. Gabriel Luizet est l’auteur de notices, pratiques et d'une Classification du genre Pécher, acceptée par le dit Congrès. Ch. B. | Lulu. Voir Alouette. 4! LUMIÈRE. L'action de la radiation solaire, est à la fois thermique, lumineuse et chimique, Nous avons déjà étudié l'influence thermiqut (voir Chaleur) ; il reste à passer en revuelles effets des rayons qui ont une action sur notre rétine (lumière) et de ceux plus réfrangible) qui provoquent des réactions chimiques, don Jes mieux connues sont relatives aux sels dar gent. 4 La lumière retarde les phénomènes de crois: sance; une plante qui se développe à l’obseu: rité a les mérithalles beaucoup plus long“ qu'à la lumière; les limbes foliaires som réduits chez les Dicotylédones, allongés che: beaucoup de Monocotylédones. Les plante: ainsi privées de lumière sont dites étiolées elles ont leurs tissus fibreux moins développés. leur parenchyme plus abondant et leur SaMeus moins prononcée. Non seulement la lumière agit sur l'allongement des tiges, mails elle er modifie la direction : les plantes sont sensible à cet agent, au point de diriger leurs organe vers les rayons lumineux ou en sens contrai( (héliotropisme). La plupart des tiges se dirt gent vers la source de lumière; on coma) peu d'organes qui vont en sens contraire fige | = LUMIÉRE. e Lierre, axe hypocotylé du Gui). Quant aux euilles, elles tendent toujours à placer leur pétiole dans la’ direction des rayons lumineux t leurs iimbes perpendiculairement à cette direction. | ya des fleurs dont l'épanouissement et la - fermeture dépendent de la lumière (fleurs esti- _lyales); chez certaines espèces, les fleurs sont - lsensibles à la lumière et se dirigent vers elle, soit par suite de l'accroissement inégal des pièces du périanthe, soit par suite de la crois- sance des pédicelles. La lumière active la transpiration des or- games verts. en déterminant l'ouverture des sto- | Imates, qui se ferment à l'obscurité ou à une lumière insuffisante. : Chez beaucoup de plantes (Oxalidées, beau- coup de Légumineuses à feuilles composées, | | | | est fonction de la lumière. En premier lieu, à l’obscurité, un très petit nombre d'espèces seulement sont capables de produire de la chlorophylle, cette substance la position des pétioles, des limbes et des folioles de ces mouvements est de diminuer les sur- turne ; beaucoup des plantes qui les présentent sont originaires de pays chauds et secs. Ailleurs, les rayons lumineux plus ou moins intenses déterminent des mouvements encore plus marqués (déplacements des grains de chlorophylle sous l'influence des variations de lumière. microorganismes verts qui se dé- placent pour choisir. la lumière la plus favo- rable). Mais les effets les plus remarquables de la oo RE nomènes chimiques qu’elle provoque et qui sont des plus variés. On peut dire, sans exagération, que toute la nutrition des plantes supérieures a — rieures aucune décomposition del’anhydride car- bonique. Les plantules de Conifères, les feuilles de Fougères, font exception à cette règle etsont vertes à l'obscurité. tervention de la lumière; ce sont les rayons principalement, qui interviennent dans la dé- composition de l’anhydride carbonique par le | protoplasme. A la suite de ce phénomène, il y à production de sucre et d’amidon dans les feuilles. : L'assimilation des matières albuminoïdes dé- | pend également de la radiation: ce sont sur- tout les rayons chimiques qui jouent ici le rôle de moteur permettant aux feuilles de dé- composer l’acide nitrique et d'utiliser l’ammo- Maque. Aussi lorsqu'on soustrait une plante à ces rayons, elle ne forme plus de boutons flo- Taux, faute de pouvoir produire les substances albuminoïdes nécessaires. | La lumière n’a pas d'influence sur la pana- chure des feuilles; mais elle avive la coloration des variétés à feuilles pourpres de Hêtre, de Noïsetier, etc.: elle intervient encore dans le Changement de coloration de diverses espèces a ete.), la lumière provoque dès modifications dans (phénomènes de veille et de sommeil). L’utilité | faces foliaires exposées au rayonnement noc-! lumière sur les plantes sont relatifs aux phé-| sans laquelle il n'y aurait chez les plantes supé- L'assimilation du carbone exige aussi l’in- rouges et violets, que la chlorophylle absorbe LUNURE. | ligneuses originaires de l'Amérique du Nord (Chêne, Tulipier, etc.' et dans le brunissement de | beaucoup de Conifères, du Buis, des Troënes, en hiver. | Les couleurs vives des pommes et des autres | fruits, la teinte jaune-doré du raisin, le jaune des feuilles du Sureau doré et d'autres variétés, sont dues à l'influence de la lumière. Quant à la coloration des fleurs, à celle des | raisins noirs, et il en est sans doute ainsi des diverses teintes rouges de beaucoup de fruits, | elles ne dépendent pas directement de l’action de la lumière. Il suffit que les feuilles dans les- quels se forment les substances d’où dérivent les pigments soient cxposées au soleil. L'un des plus intéressants exemples de l’in- tervention indirecte de la radiation sur la colo- ration des fleurs est donné par le Lilas commun soumis à la culture forcée. Lorsqu'elle à lieu en décembre, par une lumière affaiblie, Les fleurs du Lilas sont décolorées, bien que les feuilles soient éclairées; trois mois plus tard, à cause de l'intensité lumineuse, il faut diminuer l’é- clairage, sous peine de voir les fleurs prendre une teinte violacée par suite de l'assimilation chlorophyllienne. La radiation exerce aussi sur la matière vi- vante une action destructive. Ainsi les germes des moisissures, des Bactéries et aussiles spores de divers Champignons parasites (Ustilago des céréales) sont tués après quelques heures d’in- solation. E. Lt. LUNARIA L., Lunaire. (Crucifères.) Herbes bisannuelles ou vivaces, presque glabres, à souche rameuse. Files. pétiolées, entières, cor- dif., dentées. FI. en grappes terminales. Sé- pales latéraux à base éperonnée; pétales obo- vales, onguiculés. Silique longt. stipitée, largt. elliptique, très-comprimée, biloculaire, poly- sperme,à cloison transparente. Graines bisériées, très comprimées, ailées, longt. funiculées. 2 esp., Europe, Asie occid. L. biennis Mœnch, Monnaie du pape, Mon- noyère ; angl.: Honesty; all.: Mondviole. [Syn.: L annua L.) — Bois, ATL. PL. JaARD. t. 28, — | Indigène. — Bisannuelle. Tiges rameuses, de 50 à 60 cm.; feuilles supér. sessiles ; fl. en grappes terminales, inodores, pourpre violet, auxquelles succèdent des siliques arrondies aux 2 extrémités. dont les cloisons transpa- rentes, de la forme de verres de lunettes, persis- tent après la chute des graines et sont em- ployées dans les bouquets perpétuels. Plates- bandes, massifs. Terre légère, fraiche. Semer en juin, repiquer en pépinière, mettre en place au printemps. FI. de fin mai à mi-juillet. L. rediviva L. France. — Diffère de la | précédente par : souche vivace : feuilles toutes pétiolées ; fleurs odorantes, mais moins belles, moins grandes, bleu pâle ; par silicules plus petites, aiguës aux 2 extrémités. Même emploi. Multiplication: 10 par semis, comme pour L. biennis ; 20 par division des pieds à l’automne et fin de l'hiver. JG LUNURE. Ce terme désigne la détériora- tion que subit la portion d’un tronc d'arbre, Chêne souvent, dont l’aubier a été frappé de ‘mort à la suite d'une gelée. Cette portion tuée LUNURE ne peut se transformer en duramen et quand , terminales ;lèvresupérieure du calice échaner gousse glabre ; graines rondes, enflées, gri- sâtres, avec des points noirs, lisses. on débite l'arbre elle se voit entourée de bois normal. L’aubier luné pourrit souvent et subit | facilement la vermoulure. Il sera nécessaire de le supprimer lorsque les troncs seront dé- bités. DD: LUPERUS Geoffr. Genre de Coléoptères de la famille des Chrysomelidæ. Les Luperus sont ca- ractérisés par le peu de consistance de leurs | tésguments, par la longueur de leurs antennes, très grêles et leur petite taille. Ils vivent prin- cipalement sur les Aunes et aussi sur les arbres fruitiers. Pour les détruire, on peut les asphyxier en allumant un peu de paille humide | sous les arbres ou avec des pulvérisations de | pétrole, de savou noir, etc. Le Luperus flavipes Fab., d’un noir brillant, est commun sur les Saules. Le L. rufipes Fab, noir en dessus avec les pattes et la base des antennes rousses, sur les Aunes. Le L, cireumfusus Marsh. ou Brassicæ Panz , | d’un noir brillant, avec le corselet et les élytres jaunes, sur les Genêts. PEN LUPINUS L. (Légumineuses-Papilionacées.) Herbes ou sous-arbrisseaux, rarement arbris- seaux ; files. simples, unifoliolées, ou compo- sées-digitées à 5-15 folioles, très rarement tri- foliolées ; stipules soudées à la base du pétiole. FI. bleues, violacées ou panachées, rarement jaunes ou blanches, en grappes terminales. Ca- lice profondément fendu : les 21obes supérieurs | formant une lèvre bidentée ou bifide; les 3 lobes inférieurs soudés entre eux, formant une lèvre entière ou tridentée : étendard ovale; ailes | souvent soudées au sommet; carène en bec; étamines toutes soudées en tube fermé; anthè- res alternativement courtes et versatiles, et plus longues, basifixes ; ovaire sessile, bi- ou multiovulé ; style incurvé, glabre; stigmate souvent barbelé à l'extrémité; gousse plus ou! moins comprimée, soyeuse, velue, bivalve, avec des cloisons entre les graines sans arille et à funicule très court. Plus de 90 espèces, Amér. bor. et austr.; Rég. médit., Afr. trop. L. hirsutus L. — Monis, FL. sarp. 12. — Rég. médit. — Annuel; tiges rameuses de 50 cm. de haut; files. à 5-7-9 folioles oblongues ou obo- vales, hérissées de poils mous, ferrugineux; fl. irrégulièrement verticillées, disposées en longs épis, panachées de bleu et de violet, quelque- fois rougeâtres; calice bractéolé, à lèvre supé- | rieure bifide; graines réniformes, comprimées, chagrinées, veloutées,jaunâtres, tachées de brun. L. mutabilis Sweet — B. M. 2682; B.Rk. 1539. — Nlle.-Grenade. — Annuel; tiges pres- que ligneuses, atteignant 1 m.; files. à 7-9 fo- lioles, glabres en dessus, oblongues lancéolées ; | calice sans bractéoles et à dents presque en- tières; fl. odorantes, blanches, passant au violet foncé avec une tache jaune sur l’étendard, ver- ticillées, en grappes lâches ; graines compri- mées, larges, blanches et lisses. — Var. : Cruik- hanksi, B. M. 3056, fl. jaunâtres, passant au violet; très cultivé. 790 FL. 100, du Mexique ; annuel, fl. bleu clair,en L. polyphyllus, mais à files. plus grandes etfl |phureus Hort.), BorT. Mac. 5019; FL. p. SH; w LYCASTE. L. polyphyllus Lindl. (Fig. 553.) 13, 1096. — Californie. — Vivace; tiges“an: nuelles, glabres, dressées, ordt. simples ; files à 13-15 folioles lancéolées, glabres en dessus poilues en dessous ; fl. bleues, verticillées, “er longues grappes ; carène glabre ; calice soyeux à lèvres presque entières; variété à fl. blanches B. BR 1847. 1 On cultive encore beaucoup d’autres espèces qui répètent les précédentes ou font doubleem* ploi avec elles; citons parmi les plus intéres santes : L. Hartwegi, B. R. 25, 31; Le. Jarp! GRR — DE ES. longues grappes ; L. luteus L., Sigru. FL. GR 686; B. M. 140, rég. médit.; annuel, fl. jaunes! en épi, très odorantes ; L. macrophyllus Benth, SWEET, FL. GARD. II, 356, vivace, rappellant le 7 OO * rouge bleuâtre ; L. Menziezii Agardh (JL. sul 1458, annuel, tiges ramifées, flles. à 9-11#0* lioles, fl. odorantes, en épis denses, jaune soufre! devenant orangées ; L. subearnosus Hook., Bor! Mac. 3467, Texas, annuel, ramifié, touffu, fl en grappes serrées, bleues et blanches; L., pu- bescens Benth., pl. ann. velue, fl. en longs épis, bleues et blanches, rougissant ensuite! fm Re” OR Jen | un peu délicats quant au choix dn terrains; ils quage. Semer fin avril, commencement de mai Cultiver ces plantes en quantité suffisante Lupin blanc sont cultivés comme plantes four graine qui sert à sophistiquer le café. J.@ . épaissies en pseudo-bulbes charnus, terminés! les feuilles, uniflore, rarement 2-flore. Fleur or: menton accentué. Labelle trilobé., dressé, puis très long à l’extrémité duquel s’insère le labelle, _L. nanus Dougl. — Californie — Annuel; tiges de 15-20 cm., presque tombantes ; folioles lancéolées linéaires ; fl. bleu azuré, en grappes L. venustus Hort., etc. Les Lupins sont de très belles plantes, maiss ne viennent pas en terrain calcaire, exigent des sols siliceux, légers, et doivent être sernés er. place, parce qu’ils ne supportent pas le repis Le L. polyphyllus est très rustique; décore, agréablement les plates-bandes, et les pelouses. en pieds isolés. | 4 pour les bouquets, gerbes, décorations d'appar- tements. 348 Dans le Midi de la France,le Lupin jauneet le ragères, et aussi comme plantes à enfouir (en- grais vert); dans quelques contrées, une espece, de Lupin est cultivée industriellement pour sa LYCASTE Lindley (Orchidées-Vandées.) (By caste, nom d’une des filles de Priam?) Herbes épiphytes ousemi-terrestres, à tiges très courtes, par 2 feuilles veinées-plissées. Inflorescence, radicale, multiple, prenant naissance à la base des pseudo-bulbes. Pédoncule plus court que dinairement grande, charnue ; sépales et pétales libres, les pétales plus petits; sépales soudés au pied allongé de. la colonne et formant MW récurvé, muni à son centre d’un appendice de forme variable. Colonne longue, incurvée; € massue à son sommet, s’allongeant en un plet Anthère imparfaitement 2-loculaire. Pollinies! 4, appliquées 2 à 2 l’une sur l’autre, les infé-| rieures plus petites, attachées par une Jongue! LYCASTE. partie antérieure du rostellum. Environ 25 à A0 espèces, habitant l'Amérique tropicale, du Mexique au Brésil. Plantes remarquables par les dimensions de leurs fleurs et parleur nombre. | L. sromatica Lindley — Hooker, Exor. FLor. t. 219; Bor. Rec. t. 1871. — [Syn.: Maxil- ‘Jaria aromatica Hook.] — Fleurs moyennes, très odorantes, à périanthe jaune-fauve; labelle de même couleur, taché de rouge. — Mexique. L. eandida Lindl, Syn. L.leucantha Klotzsch. L. Barringtoniæ Lindl. — Bor. Rec. t. 1206; Maxillaria ciliata Ruiz et Pavon — Fleurs à {pédoncule court, nutantes ; périgone vert, à demi- | fermé; labelle blanc, cilié. — Jamaïque. “{ HL.costata Lindley — GARTENFLORA, t. 620 Lett. 1441; OrcH. aze. t. 384; LiNDENIA, t. 220; Bot. Mac. t. 5706. — Plante intermédiaire comme taille entre L. Barringtonie et L. gi- | gantea; périgone d’un blanc verdâtre; labelle - | blanc, avec une macule jaune en son centre. — Pérou. L. cruenta Lindley — Bor. Rec. (1842) t. 13; Orcu.'aLs. t. 375. — Fleur grande, à péri- gone et labelle jaunes. — Guatémala. L. Deppei Lindley — Bor. Mac. t. 3395; Lopnices, Bor. Cain. t. 1612, Maxillaria Dep- j. — FI. moyennes, verdâtres, maculées de brun ; labelle blanc sale, — Mexique. L. gigantea Lindley — Bor. Rec. (1845) t. 34; Bor. Mac. t. 5616 ; ORCH. LB. t. 408. — La plus grande plante et la plus grande fleur du genre; périgone vert; labelle brun-rougeûtre, cilié, bordé de jaune. — Venezuéla. L. leucantha Klotzsch — ReruG. BOTAx. IT, t.102; Paxr. FLow. Garp. II, p. 37, ic. — Syn.: L. candida Lindl.] — Sépales verts, mouchetés de brun; sépales et labelle blancs, lavés de rose — Costa-Rica. L. plana Lindley — Bor. Rec. (1843) t. 35; OrcH. az. t. 230, f. 306. — [Syn.: Maxillaria macrophylla Poepp. et Endlich.; Lycaste ma- crophylla Lindley] — Fleur étalée; sépales ver- | dâtres, lavés de brun; pétales et labelle blancs, ce dernier bordé de rose. — Bolivie. L. Schilleriana Reichenb. f. — Rer. BOTAN. LL, t. 130 ; GARTENFLORA, t. 1321. — F1. presque sessiles à la base du pseudo-bulbe, à demi-fer- mées, de couleur brunâtre. — Equateur. L. Skinneri Lindley — Bor. Mac.t. 4445 ; FLor. SERRES, t. 303; PESCATOREA, t. 39; FLor. Mac. t. 192; THE GARDEN, t. 440. — Fleur grande, va- riant du blanc pur au rose assez foncé; labelle atteignant le pourpre foncé presque brun. Cette espèce est la plus répandue et on en a fait de nombreuses variétés, suivant les couleurs rela- tives des parties de la fleur. — Guatémala. | L. tetragona Lindley — Bor. Rec. t. 1498, 1 Maxillaria tetragona. — 2-3 fleurs sur un pé- doncule court; sépales et pétales jaunâtres ou Merdâtres, marginés et veinés de pourpre; la- la pointe. — Brésil. sépales d’un rose jaunâtre ; pétales rose-tendre; labelle lilas, taché de rose; fleur très érigée ; pl très florifère. belle blanc, mobile et articulé à l'extrémité du pied de la colonne, avec une tache violette à. _ L. tricolor Klotzsch — Fleur bien ouverte; LYCHNIS. : L. xytriophora Reichenb. f, — REF. BOTAN. t. 131. — Fleur moyenne, rappelant celle du Z plana, remarquable par une touffe de poils jaunes placés au-dessous du stigmate, qui lui a fait donner son nom. (£ustp!, brosse, porte- brosse). — Pérou. Bentham a réuni au genre Zycaste, les genres Paphinia et Colax; les plantes les plus con- nues de ces genres sont: L. jugosa Nicholson — Bor. Mac. t. 5661; XENIA oRCH.,t 41. — [Syn.: Colax jugosus Lind- ley] — Fleurs cireuses, blanc pur; les pétales et le labelle maculés de violet. — Brésil. L. viridis Bentham — Bor. R:G. t. 1510. — [Syn.: Colax viridis Lindley] — Fleurs vertes, tachées de pourpre. — Brésil. Le genre Paphinia comprenait trois espèces : P. cristata Lindley — BoT. Mac. t. 4836; FLore SEerRes, t. 335; OrcH. ALB. t. 34; BoT. REG. t. 1811. — Guyane. P. grandiflora Rodriguez — (OrcH. ALB. t. 145, Paphinia grandis.) — Brésil. P. rugosa Reichenb, f — SANDER’s REICHENBA- CHA, I, t. 11. — Guyane anglaise. Les Lycaste sont des plantes vigoureuses, très florifères. Leurs racines, relativement assez fines, demandent un compost de terre fibreuse, sphagnum et terre franche, bien drainé. Elles sont avides d'eau pendant la végétation, pen- dant le repos, il suffit d'empêcher les pseudo- bulbes de rider; on les rempote lorsque les jeunes pousses ont atteint quelques centi- mètres et on enlève soigneusement les vieilles racines et le compost ancien. Ach. F. LYCHNIS L. (Caryophyllées.) Plantes her- bacées, vivaces ou annuelles, à port de Si- lènes ; calice à 5 dents; pétales ordinairement appendiculés, longuement onguiculés ; styles 5; capsule uniloculaire ou divisée à la base en 9 logettes, et s’ouvrant au sommet par 5 valves ou dents. Environ 40 espèces, réparties dans les régions froides et tempérées de l'hémisphère boréal (une seule espèce, le L. magellanica Lam., appartient à l'hémisphère austral). * L. alpina L. — B. M.t. 394. — ( Viscaria al- pina Fr.) — Régions alpines de l’Europe et de l'Amérique septentrionale. — Plante vivace, petite, à feuilles étroites, glaucescentes, rosu- lantes ; tiges de 5-10 em., portant à leur sommet un capitule de fleurs rose vif, à pétales bifides. Avril-mai. On en cultive une variété à fleurs blanches. Terre de bruyère; mi-soleil. Rocaille ou plate- bande. L. chalcedonica L. — B. M. t. 257. — Croix de Malte, Croix de Jérusalem. — Plante asia- tique, à tiges roides, hautes de 80 cm. à 1 m.; feuilles ovales-oblongues ; fleurs nombreuses, de grandeur moyenne et d’un rouge écarlate vif, en forme de Croix de Malte, pressées en un capitule large. Juin-juillet. On en cultive plu- sieurs variétés à fleurs simples ou doubles. C’est l’une des bonnes vieilles plantes vivaces de nos jardins. L. Cœli-Rosa Desv. (Agrostemma Cæli-Rosa L.; Viscaria Cœli-Rosa DC.) Plante annuelle, origin. de l'Europe mérid., à tiges de 50 cm. de ‘haut. FI. nombreuses, roses, blanches dans une LYCHNIS. var. Fleurit en juin-juillet. Excellente pl. an- nuelle propre à l’ornementation des plates- bandes et à la culture en pots. On doit en semer les graines en avril-mai. L. coronaria Desv. (Agrostemma coronaria L.) Coquelourde. — B. M. t. 223; Bois, ATL. pr. JARD. t 44. — Europe méridion. — Plante vi-| vace ou bisannuelle, à tiges dressées, dicho-| tomes, de 40-80 cm ; feuilles cotonneuses ar- | gentées, ovales-oblongues; fleurs solitaires, grandes, nombreuses, d’un beau carmin vif. 192 f Mai-septembre.On en cultive plusieurs variétés. L. flos-Jovis L. — Montagnes de l’Europe méridion. — Plante vivace velue-tomenteuse, | à tiges de 25-50 em. de haut. portant à leur sommet un large capitule de fleurs d’un beau rose carmin. Mai-juin. Plein soleil. Fig. 553. — LUPINUS POLYPHYLLUS Lind]. L, fulgens Fisch. — B. M. t. 2104; B. R. 6, t. beau rouge écarlate vif, veloutées, à 5 pétales incisés au sommet, et réunies par 2 ou 5 en un corymbe terminal. Juin-septembre. On en cul- tive plusieurs variétés. L. grandiflora Jacq. — Jaco. Icon. t. 84; SIER., FL. Jap. t. 48; FL. D. Sen. 10, 979. — Chine et, amp cos | céolée à 5, rarement 4 lobes étalés après l'ans. Japon. — Diffère de l'espèce précédente par ses fleurs plus grandes, sa moins grande villosité | et la forme de ses feuilles. Corolle d’un rouge cinabre très curieux. Mai-juin. On cultive les. variétés Haageana Hort. (Fig.554) et alba Hort. *L. Lagascæ Willk. (Petrocoptis Lagascæ R. Br.) — Pyrénées. — Plante saxatile, vivace, glauque, à tiges grêles, divisées, sinuées, hautes de 5-15 cm., à feuilles ovales-lancéolées, à fleurs de grandeur moyenne, d’un beau rose carmin. Mai-juin. On en possède une variété à fleurs blanches. C’est une bonne plante pour la déco- 478; Bois, Arc. PL. Jar. pl. 43. — Sibérie. — | plantes propres aux rocailles; les autres s’ag- Plante vivace à racines tuberculeuses, à feuilles | velues., ovales-lancéolées; fleurs grandes, d'un de bonnes fleurs à bouquets. Sol léger. On les ou petits arbres souvent épineux, à feuilles en» \ | fleurs sont violet pâle ou jaunâtres; le fruit esb k, LYCIUM. ration des murailles et des rochers; mi-soleil ou soleil. M L. Viscaria L. — Rous. F1. GER. 6, t. 300.4 (Viscaria vulgaris Roel.) — Bourbonnaise, Œi de Janséniste. — Europe méridion. — Plan vivace visqueuse, haute de 30-50 cm., à feui oblongues-linéaires ; fleurs d’un beau rose wif, réunies en un épi dressé. Mai-juin. On en eul=« tive plusieurs variétés à fleurs doubles où simples. | On cultive encore les L Bungeana Fisch., de « Sibérie; Flos-Cuculi L., d'Europe; “nivalis Kit, ! des Carpathes; pyrenaica Bers.; sibirica D: dioicaL , et ses variétés; sylvestris Hoppe, etses | variétés, d'Europe, et Sieboldi Hort.. du Japon! Fig. 554, — LYCHNIS GRANDIFLORA, Var. Haageana Hort,. Les espèces marquées d'un * sont des commodent de la plate-bande et donnent toutes multiplie par éclats ou semis. H. Cm LYCIUM L. (Solanées-Atropées.) Arbrisseaux tières, petites; à fl solitaires ou en cymes, ayant, un calice campanulé, 3-5 denté ou lobé; une corolle infundibuliforme, subcampanulée ou ur- thèse; 5 étamines, rarement 4; un oväire bis loculaire. Le fruit est une baie globuleuse, ovoïde ou oblongue. On en a décrit 70'esp., ons ginaires des régions éhaudes et tempérées. Les L. sont peu recherchés pour l’ornemens tation des jardins; cependant, le Z. barbarum L. (Jasminoïde), grand arbrisseau épineux, indi- oène, à rameaux arqués, pendants, sert assez souvent à former des haies aux bords des che mins. Les feuilles sont glabres, lancéolées; les, | LYCIUM. éélégante baie ovoïde de couleur rouge ou angée. La variété sinense (L. sinense Lamk.) > distingue à ses feuilles plus larges, ovales, flauques, à ses fleurs ayant le calice à 9 dents lyales au lieu d’être bilabié. Multiplication fa- ile à l’aide des drageons. Dycopersicum esculentum. Nom scientifique de Tomate (voir ce mot). copode. Voir Lycopodium et Selaginella. - | LYCOPODIACÉES Ce groupe comprend deux amilles, celle des Ophioglossées et celle des yeopodes. On confond trop souvent sous ce lernier nom les Sélaginelles, qui appartiennent un groupe tout différent, en raison de leurs eux sortes de spores: mâles et femelles. Les Lrais Lycopodes s’en distinguent également par eurs feuilles éparses ou verticillées, et non listiques. Mais, autant les Sélaginelles se cul- jvent aisément, autant les vrais Lycopodes ont d’une culture difficile. La famille propt. lite des Lycopodes comprend les genres Phyl- Loglossum, Lycopodium, Tmesipteris et Psilotum, l'intérêt plutôt scientifique que cultural. E. R. LYCOPODIUM L. Plantes à tiges rampantes ou _Hressées, portant des feuilles nombreuses, in- \érées tout autour des tiges. Sporanges tous de nême forme.situés dans les aisselles des feuilles eu ou point modifiées. Ce genre offre d'assez 1ombreuses espèces de culture difficile. Les Ly- opodes européens (Lycopodium Selago, inun- latum, elavatum, annotinum, alpinum, cernuum) ne se maintiennent pas dans les jardins, et cette sulture est à regretter, car elle permettrait l'obtenir aisément leurs spores qui constituent la poudre de Lycopode. Les Lycopodes des tro- piques se conservent un peu mieux dans les serres chaudes et parfois même y fructifient: on pourrait par suite essayer d’y cultiver les es- »èces tropicales suivantes: L. Saururus Lam., refleæum Lam., rigidum Gmel., Myrsinites Lam. laxifolium SWw., squarrosum Forst., alopecuroides L., etc. ainsi que le Z. carolinianum, dont les rameaux stériles se terminent par des renfle- RC, OS A de --ne- . di of mettre plus aisément le transport et la culture. | E. R. | | LYCORIS (Amaryllidées.) Genre très voisin des Brunswigia, mais en différant par un pé- rianthe en entonnoir, à tube plus ou moins long au lieu d’être à tube très court, presque nul). Bulbe tuniqué; flles. en lanière ou linéaires, courtes ou allongées, paraissant après les fleurs; hampe solide ; fl. pédicellées, en ombelles mul- tiflores accompagnées de 2 bractées étroites et lancéolées formant involuere. 5 espèces, Chine, Japon, Asie centrale. On cultive surtout L. aurea Herb.. Tue Gao. 1895, p. 42, pl. col. 997; Bor. Rec. 611, de Chine, hampe de 5 em. de hauteur, portant une om- |belle de 10-12 f. jaune orangé, en automne. | _ Citer aussi: L. radiata Ait. B. R. 596, Chine et % vi et L. Sewerzowi Regel, GaRTENFI.. 1877, Serre tempérée pour la 1° espèce; les 2 autres Sont un peu plus rustiques LG. LYDA Fab. (Hyménoptères de la famille des enthredinidæ.) Les Lyda sont de taille assez Nr Là ments tuberculiformes qui pourraient en per-. LYONTA. grande, de couleurs variées: L'abdomen est déprimé, avec une tarière légèrement sail- lante. Les larves manquent de pattes membra- neuses et vivent solitaires ou réunies en société sous une même toile qui les laisse visibles. Leur corps est terminé par deux pointes courtes et deux longs appendices. L. Pyri attaque les Poiriers. L. erythrocephala et L. stellata, les Pins. Le meilleur moyen de les détruire est d’en- lever et de brüler les toiles, pour les espèces qui vivent en communauté, ou de faire des pulvé- risations de pétrole ou de savon noir. P.Tn. . LYGEE (Lygeus). (Hémiptères - Hétéroptères du groupe des Géocorises.) Les Lygées sont des punaises de forme élégante. parées de vives couleurs et ne répandant pas ordinairement d’odeur. La Punaise Ecuyère ou Lygeus equestris Linn. mesure 14 mill. Le fond de ses élytres est d’une teinte de minium, avec la partie membraneuse noire, bordée de blanc et ornée au centre d’une petite tache blanche. On la rencontre en grande abondance sur les troncs de Chêne, sous les pierres, les feuillages desséchés, se nourrissant de sucs végétaux. On s’en débarrasse facilement en arrosant avec de l’eau bouillante ou avec une dissolution de savon noir, de pétrole. PTE, LYGODIUM Swartz (Fougères, Lygodiacées ) Plantes à frondes, les unes stériles, les autres fertiles, celles-ci présentant sur leur marge de petits involucres spiciformes, à lobules imbri- qués, qui contiennent chacun un sporange à anneau apicilaire calyptriforme. L. dichotomum Sw. — Océanie. — Frondes pinnées, à stipe presque nul, les stériles digi- tées, presque coriaces, lisses, à pinnules lobées, les fertiles plus ou moins contractées, surtout vers le sommet, où se montrent les involucres spiciformes. Serre chaude. L. scandens Sw. — Inde et Océanie. — Fron- des pinnatifides, à stipe très court, les stériles à pinnules fermes, glabres, divisées en plusieurs segments, dont le terminal est simple, ovale- oblong, pétiolé; les fertiles présentant les invo- lucres spiciformes à l'extrémité des segments, Serre chaude. L. volubile Sw. — Brésil, Cuba. — Frondes pinnatifides, pubescentes, assez coriaces, à stipes courts, Les stériles à pinnules divisées en segments pétiolés, articulés à la base, les fertiles présentant le même caractère. Serre chaude, | L. japonicumSw. — Japon, Océanie. — Fron des pinnatifides, délicates, presque giabres, à stipes courts, les stériles à pinnules deltoïdes, | divisées en segments dont le terminal est hasté et les autres non articulés à la base ; les fertiles de même que les précédents. Serre tempérée. E. R LYONIA Nutt. Arbriss. pubescents, furfura- cés ou écailleux, à rameaux arrondis ; files. al- ternes, pétiolées, persistantes (caduques dans une espèce), glabres en dessus,entières ou un peu dentées; petites fleurs pédicellées, accom- pagnées de bractées et de bractéoles, en fasci- cules ou en petites grappes paniculées ; calice LYONIA. — à 4-5 segments ovales; corolle urcéolée ou glo-, buleuse. pubescente, à 4-5 dents recourbées; 8-10 étamines incluses, à anthères non prolon- gées sur le dos, tronquées, s’ouvrant par 2 grands pores; ovaire à 4-5 loges, en colonne; stigmate tronqué; capsule dressée, pubes- cente, ovoide, dure, à déhiscence loculicide, laissant en place la colonne centrale. 8 espèces, Amér. et Cuba. On cultivesurtout: L paniculata Nutt. |Syn.: L. ligustrina DC. ; Andromeda ligustrina Muhl. ; A. globulifera Hort.; À. pilulifera Hort.; À. pa- niculata Willd.) Wars. Dexor. t. 37; Lopp. Bor. Ca. 110, et sa variété frondosa (Andromeda salicifolia Wars. Dexpr. 38; À. multifida, Wars. DENDe.128 ; À. capræifolia Wars. DEnpe. 127]; files. caduques, pubescentes en dessus, ainsi que l'inflorescence; fl. en grappes pani- culées, axillaires et terminales ; capsule glo- buleuse ; rustique, de pleine terre de bruyère. | Les L. jamaicensis Don, B. M. 4373, à files. | persistantes, écailleuses, furfuracées en des-| sous, ainsi queles inflorescences ; à fl. fasciculées aux aisselles ; à capsule souventovoïde-tronquée, et le L. rubiginosa D. Don, sont des espèces de serre. JG: sept, Mexique, Jamaïque | Fig. 555. — Feuille lyrée. LYRÉ. (Fig. 555.) On applique surtout ce nom aux feuilles pinnatifides qui ont un grand lobe terminal et les lobes latéraux d'autant plus petits qu’ils sont insérés plus près de la base du limbe. TE LYSIMACHIA L., Lysimaques. (Primulacées.) Plantes vivaces ou annuelies, herbacées ; calice à 5 parties; corolle campanulée ou rotacée, à tube très court, à limbe 5-partite; 5 étamines, insérées sur le tube de la corolle; ovaire libre, uniloculaire; capsule globuleuse, peu ou pas déhiscente. Environ 65 espèces, répandues dans les régions tempérées et subtropicales du monde entier. L. ciliata L, — KLarr, Moxocr. 13. — Amé- rique sept. — PI. vivace; 50 à 60 cm. ; files. | 794 jaxillaires, de grandeur moyenne, d’un ja ropemérid. Plante vivace, glauque; tiges roïdes dressée et étroite. Juin-septembre. touffues, de 30-40 cm. de haut; files lancéolées! 5 loges pluriovulées; capsule à 5 loges, slou. vrant par à valves, polyspermes. | sans stipules; à fleurs ayant un calice à lobe : LA LYTHRARIÉES. arrondies-cordiformes ; pétioles ciliés; fle clair. Juillet-août. L. Ephemerum I. — B. M. t. 2346, —Æ s’'élevant à près d’un mètre; files. lancéolées. aiguës; fleurs blanches, petites, en gra 4 + L. Leschenaultii Duby — FL. p. S. 10, 98> — Malabar. — Plante vivace, à tiges rameus aiguës ; fleurs carmin vif, en grappes spicis formes. Mai-septembre. Exige un abri ui. l'hiver. L | L. Nummularia L. — KLarr, MoxoGr. 15,1 Nummulaire. — Europe. — Plante vivace, ra dicante ; files. entières, arrondies; fleurs rélal tivement grandes, jaune brillant, solitaires! axillaires. Juin-septembre. Excellente plante pour suspensions et pour rocailles ou pente tournées au Nord. Elle aime la fraicheur et la mi-ombre. L. punctata L. — Jaco. FL. AusTR. 4. 366:— Europe centrale. — Belle plante vivace à tiges dressées, hautes de 80 em. à 1 m., à fleurs jauné vif, très nombreuses, en large panicule, Maï août. On cultive encore les L. atropurpurea Li d'Orient; clethroides, japonica Thunb , nemorun L., à rameaux couchés, d'Europe; thyrsiflora Li de l’Europe centrale et de Sibérie ; verticillatt Bieb , du Caucase; vulgaris L., d'Europe; wo lascens Franchet, de Chine, et plusieurs variétés Sol léger, plutôt frais et humide; soleil ou mi soleil. Multiplication par éclats ou semis. F 1 H,4 | LYSINEMA R. Br. (Epacridées.) Arbrisseau dressés ou couchés, à feuilles dressées ou éta lées, linéaires; fleurs axillaires, solitaires, for mant, par leur ensemble, des épis ou des capi. tules, blanches ou roses; calice pourvu di plusieurs bractées imbriquées; corolle hypo cratériforme, à pétales soudés à la base où libres, étalés, tordus ; 5 étamines à filets libre, ou plus ou moins adnés à la corolle ; ovaire D OU: 5 espèces originaires d'Australie t | L. conspicuum R. Br. — Nlle. Hollande. — Filles. subulées. glabres; pétales soudés entr eux par les onglets. à L. lasianthum R. Br. Files. elliptiques, obtuses ; pétales distincts;fl rosées, en épis. 72 _ L. pungens R. Br. — Nlle.-Hollande. —E! M. 844, 1199; Cav.Ic. 346. — Filles. acuminées piquantes ; fl. blanches, roses ou rouges,en épi! feuillés, à tube de la corolle soudé. Culture-del Epacris. \ RE LYTHRARIÉES. (Dicotylédones-Polypétales, Famille de plantes très voisines des Onagrariées! dont elles se distinguent surtout par l'oVairt généralement libre au fond du tube dupé} rianthe au lieu d’être infère. Ce sont des plantei herbacées, des arbrisseaux ou des arbres 4 feuilles opposées, rarement alternes, entleres, __ Nille.-Hollande.—! Î valvaires et une corolle à pétales souven! chiffonnés. : où | LYTHRUM. LYTHRUM L.. Salicaire. (Lythrariées.) Herbes ou arbrisseaux ; rameaux quadrangulaires ; ternes, entières, lancéolées. Fleurs solitaires à l’aisselle des feuilles ou en cymes pauciflores. Calice coriace, à tube droit, cylindrique, à 8- 12 côtes terminées en petites dents. Pétales 4- &, grands, souvent chiffonnés; étamines 8-12. Ovaire sessile, biloculaire. Capsule polysperme, lisse. Environ 12 espèces. L. Salicaria L. — France. — Vivace, aqua- {tique amphibie; tige dressée, de 60 em. à 1 m.; feuilles sessiles, opposées ou ternées, lancéolées laiguës Fleurs purpurines, réunies par 4-10 en glomérules formant un épi feuillé terminant la tige et les rameaux. FI. de juin à sept. Ornement des lieux frais, bord des pièces d’eau, aquariums de plein air. Rustique. Multiplication d’éclats au printemps, et par semis. L. virgatum L. B. M t.1003. — Amér. sept. — Vivace. Diffère de la précédente par taille moindre, feuilles plus étroites, atténuées à la base et glauques, par fleurs pédicellées, rose pourpre, solitaires ou 1-3 à l’aisselle des brac- tées, formant inflorescence plus effilée. Même | emploi, même culture. M. Maackia. Voir Cladrastis. Macrochordon. Voir Æchmea. biacées-Crotonées.) [Syn.: Mappa Porteana.] — R: H. 1888. p. 176, fig. 26; Garp. car. 1894, IT, troduit en 1860 au Muséum par Marius Porte; | cylindrique, ordinairement simple, marquée de _ | cicatrices provenant des files. tombées; files. très grandes, mesurant jusqu’à 89 cm. de long, 7 Er 80 cm., peltées, orbiculaires, acuminées, créne- _ lées, ciliées, vert gai, avec nervures dorées à la | _ | face supérieure; de teinte rousse à la face in- _ | férieure et nervures épaisses et vertes; grandes _| stipules foliaires dressées; panicules de f. axil- _ | laires bien plus courtes que les pétioles, de cou- | leur rose et feuillées; bractées et bractéoles | nombreuses; fl petites, les 4 nombreuses, les au sommet de petits rameaux. Plante encore très rare dans les cultures; on peut la multiplier en marcottant d'abord la tête, puis en marcottant ensuite les bourgeons qui se développent à la suite de la première Opération, après le sevrage de cette marcotte MACBE, vulgt. Doucette, Salade demoine. Bour- sette; angl.: Corn-Salad, Lamb's Lettuce; all. : Rapunzel. Sous ces noms, on consomme en sa- lade d'automne et d'hiver, en les associant au Céleri et à la Betterave rouge, les jeunes ro- settes de feuilles de diverses espèces indigènes feuilles opposées, rarement verticillées ou al-. septicide, bi-valve Graines à enveloppe coriace, MACARANGA Porteana Ed. André (Æuphor- .! p.284; B. M. 7407. — Iles Philippines. — In-| | splendide arbre de serre chaude; tige dressée, | 65 em. de large, sur un gros pétiole long de. Pet les hermaphrodites plus rares et placées | MACLURA. , du geure Valerianella (Valérianées), récoltées, soit dans les champs à l’état sauvage, soit dans les potagers, et cultivées. C’est surtout le V. oli- | toria Poll., ou M. commune, Masce. Arc. PL. Fr. t. 157, et sa variété à files. rondes, puis le V. | coronata DC., auquel se rapporte la M régence, ou M. d’Ilalie, ou grosse mâche, plus tardive, à rosettes plus grosses et à files. d’un vert plus clair et plus larges. Les M. viennent partout. mais aiment surtout les sols argileux, bien ameublis et fumés de vieux. On sème à la volée, d'août à octobre; le semis doit être raffermi s’il est fait en sol léger, et arrosé, s il est utile, pour hâter la levée. Il n’est besoin ensuite que de sarcler; on n’éclair- cit pas, si ce n’est pour récolter et consommer. La récolte, si on a fait plusieurs semis, va de la fin de l’automne à la fin du printemps. Pour récolter des graines, on laisse monter à graine les M. d’un bout de planche, après avoir enlevé tous les pieds à feuilles trop étroites. La graine mürit successivement, et tombe sitôt mûre; on balaie ordinairement sous les semen- ceaux, on jette sur un baquet d’eau la terre et les graines mélangées; celles-ci surnagent, on les ramasse et on les fait sécher à l’ombre. JG Mackaya. Voir Asystasia. MACLEANIA Hook.(Vacciniées-Thibaudiées.) Arbrisseaux glabres, rarement pubérulents ; filles. alternes, à court pétiole, persistantes, très entières; belles et grandes fi. solitaires, en co- rymbes ou en fascicules axillaires; calice à 5 | divisions plus ou moins profondes; corolle cy- lindracée, un peu ventrue au sommet, à 5 dents triangulaires, de consistance charnue; 10 éta- mines incluses, à anthères mutiques s’amincis- sant au sommet en un tube simple et s’ouvrant par une suture interne. 12 espèces, des Andes du Mexique et du Pérou. On cultive surtout les M. coccinea Dene.. R. | H. 1851, 301; M. cordata Ch. Lem., Fc. ». $. 4, 312; M. longiflora Lindl., B. R. 30, 25; M. spe- ciosissima Hook., B. M. t. 5453, Nlle.-Grenade (Fig. 556), plantes de serre froide, exigeant la terre de bruyère, un sol bien drainé, beaucoup d'air, une lumière vive et une atmosphère hu- mide. Macleya. Voir Bocconia. Macre. Nom vulgaire de la Châtaigne d’eau (Trapa natans). MACLURA Nutt. (Morées Endl.; Urticées Nutt.) | Arbres souvent épineux, à latex jaunâtre. Filles. alternes sur les jeunes pousses, fasciculées sur les branches plus âgées, simples, entières ou lobées, pétiolées, stipulées. F1. dioïques, sur le type 4: les mâles en grappes, les femelles en chatons sphériques, accompagnées de bracté- oles écailleuses ; calice accrescent; ovairesessile, lenticulaire, uniloculaire; stigmate indivis ou bifide. Fr.,achaines recouverts par le périanthe devenu charnu et qui s’est soudé avec les voi- sins ; cet agrégat simulant une grosse baie syn- carpienne, mamelonnée. M. aurantiaca Nutt. — Spacx, VÉGÉT. XI, 53. — [Syn.: Toxylon pomiferum Rafin.; T. auran- tiacum Rafin.; Broussonetia tinctoria Torr. (non MACLURA. — Kunth)] — Sud des Etats-Unis, Arkansas, Texas. — Vulg. Oranger des Osages, Pommier des Osages, Bois d'arc. — Petit arbre d’une quinzaine de mètres; tête arrondie et touffue ; rameaux fle- xueux. à épines fortes et acérées, solitaires à l’aisselle des files. Filles. caduq., ovales-acumin., très entières, de 6 à 10 cm. sur 3 à 5, subco- riaces, luisantes, vert gai, d'abord pubescentes, puis glabres, sauf sur les nervures du dessous. Fr. d’abord vert, puis jaune orangé, de la gros- seur d’une petite orange. Assez rustiq. sous le climat de Paris; n'y souffre que des hivers très rigoureux, mais y reste plutôt à l’état de grand buisson; n’y graine pas. Sol substantiel, pro- fond, un peu frais. Multiplic. très facile par boutures de racines et par marcottes. Var.: à feuilles panachées (M. a. variegata) ; inerme (M. «a. inermis, KR. H. 1596, p. 33 et 205, fig.), plus vigoureuse que le type. Ornemental par son feuillage, et. lorsque le climat est favorable, par ses beaux fruits oran- gés. Bois d’un beau jaune, d’une très grande ténacité, employé par les Indiens pour faire des arcs; peut servir à teindre en ‘jaune; files. propres à la nourriture des vers à soie. Le type épineux donne de bonnes haies défensives. Fig. 556. — MACLEANIA SPECIOSISSIMA Hook. M. tinctoria D. Don; Spacn, Vécér. XI, 54. — [$Syn.: Torr.); Morus tinctoria L.; M. xanthoxylon Jacq., AMÉR, 2, p. 247.] — Forêts de Carthagène | et Antilles. — Grand arbre à cime touffue, à épines subulées, souvent géminées. Filles. for- tement dentées. entières ou lobées. De serre chaude. Bois tinctorial, très employé sous le nom de Fustet ou bois-jaune. 796 Broussonetia tinctoria Kunth (non: \ VW MADIA. . M. tricuspidata Carr., R H. 1864, 390, £« 1872,56, f. 7; nom donné par Carrière au Cu drania triloba (voir ce mot). L. H,. MACROGLOSSE (Macroglossa Och.). (Lépidop-* tères de la famille des Sphingidæ.) Les Macro glosses ont les ailes translucides, à l’exceptions cependant du Macroglossa stellatarum, esp. dont" les ailes antérieures sont d’un brun cendré etes" postérieures fauves.Cette espèce, contrairement" aux habitudes des Sphingides, vole en plein jours avec une telle vivacité, qu’elle a recu le nomden Mouche folle. La chenille vit sur le Caiïlle-lait. Les Macroglosses, par le grand développement de la trompe, aident à la fécondation des fleurs à longue corolle. P. Ts Macrothyrsus. Voir Æsculus parviflora. Macrotys Voir Cimicifuga. Macroures. Voir Crustacés. { MACROZAMIA Miq. {Cycadées ) Tronc dressé. ! ovoide ou cylindracé, ordinairement revêtu par! la base persistante des feuilles. Celles-ci sont: pinnées, à segments étroits, entiers ou munis | de quelques dents à leur extrémité; ceux-ci sontt imbriqués et non enroulés comme dans les Cycas! au moment de leur développement, Ecailles des ! cônes ® peltées. Inclus: Lepidozamia Regeliet! Catakidozamia T. Hill. | 7 espèces, toutes australiennes. M. Pauli-Guilielmi F. Muell.[Syn.: Encephalar-\ tos | Tronc couvert d’un tomentum laineux cendré, ainsi que la base subquadrangulaire du “ pétiole; rachis subplan en dessus ; segments M nombreux (8U des deux côtés), étroitement liné-! aires aigus, non calleux à la base. M. plumosa H. W. Bull — Rev. Horr. 1897, f. 43. — Tronc à écailles laineuses; flles. de» 75 em., à pétioleæ aplati, tordu en spirale; pin- nules étroites, linéaires. longues de 20 cm. | M. Preissii Lehm. — Mio. Lixnæa, 19, t 2,3.. — [Syn.: M. Fraserii Miq.; Eucephalartos spira- t lis Miq. non Lehm,; Cycas Riedlei Gaud.}] —« Tronc atteignant 1 m.90.couvert à son sommet d’un tomentum laineux, brunâtre. Files. atteig- nant 2 m., à segments nombreux (70 des deux ! côtés), linéaires, glaucescents, pruineux, a€u- » minés, piquants ; pétiole obtusément tétragone. M. spiralis Miq. — Moxoc. Cyr. t. 4,5. —. [Syn.: Zamia spiralis Salisb.; Encephalartos spi- \ ralis Lehm. non Miq.] — Tige de 1 m sur 35 em. … de diamètre, couronnée par 30-40 files. de plus | d’un mètre, à nombreuses folioles glabres, liné- aires, décurrentes à la base, piquantes à leur extrémité.Pétiole et rachis convexes en dessous, légèrement déprimés en dessus. :_ Dans les cultures on trouve encore: M. coral- lipes H. Lind.; M. cylindrica H. Lind.; M. erio- lepis Brongn., à folioles linéaires, longues, falei- | formes. | Culture des Cycas. Serre tempérée: JD. 1 | MACULE. Synonyme de Tache. | MACULE. Tacheté, parsemé de macules. Madaria. Voir Madia. MADIA Molin. (Composées.) Herbes annuelles, | dressées, pubescentes ou glanduleuses, souvent à odeur désagréable très prononcée ; files. al- | ternes, entières ; capitules jaunes. petits, pédon- } culés ou non, solitaires, ramassés vers le SOm- | met des rameaux ou en panicules lâches; in- \ MADIA. OT — MAGNOLIACÉES. olucre formé d’un seul rang de bractées con- | grandes, odorantes ; files. coriaces, luisantes, ves enbrassant les achaines des fleurs exté- pubescentes en dessous. ieures : fl. du disque fertiles ; achaines chauves, | M. macrophylla Mich. — Amér. boréale. — ans aigrette. (Inclus: Madaria, Madariopsis, | Micx. arBR. 3, 7; Boxpz.MaLu. 33: B. M. 2189. te.) — FIL blanches, purpurines à la base, très M. elegans D. Don — B. R. t. 1458; B. M. larges ; files. atteignant 1 m. de longueur, cor- 3458. — (Madaria corymbosa Endl.; Madaria diformes, glauques-blanchâtres.en dessous. sWegans DC.) — Chili. — PI. atteignant 1 m.;f.| M. obovata Thunb. — Japon. — (M. discolor “launes, avec le disque purpurin, à odeur de Vent.; M. purpurea Curt.) — Axpr. Rep. 5, elon ; plates-bandes et corbeilles ; semer sur 324; VENT. Mazs. 24; N. Dus. 2, 66bis; B. M. slace en avril-mai, en situation chaude ; pousse | 390 ; FL. D. S. 16. 1693; R. H 1866, 370. — vite; peu délicat. | FL grandes, en forme de tulipe, purpurines * Be M. sativa Molin. (M. wiscosa Cav.), -B. | extérieurement et blanches en dedans; files. ca-. “AL: 2574, aussi du Chili, plante à odeur très duques. Le M. Lennei Hort. (Fig. 557) n’en orte, est souvent cultivé en grand comme est qu’une variété. ee, oléagineuse, et aussi comme plante à enfouir pour engrais vert. 2 FOR * Madwort. Nom anglais des Alyssum. | ! MAGNOLIA L. (Magnoliacées.) Arbres ou ar-| risseaux à bourgeons stipulaires, à stipules Imembraneuses protégeant les jeunes feuilles dont la préfoliaison est convolutive; files. tou-| jours vertes ou caduques ; fleurs de grande taille | dans la plupart des espèces, brillamment colo-| rées, solitaires, sessiles ou brièvement pédon- | culées ; 3 sépales; 6-12 pétales imbriqués sur 2! Rharanes ; anthères linéaires, à loges adnées | {en dedans ; gynophore sessile; carpelles nom-| | breux. en épis, renfermant deux ovules, persis- | . {tants. à déhiscence dorsale; graines drupacées, | - {charnues extérieurement, à substance interne | _ {crustacée. | . | Environ 15 espèces, de l'Asie subtropicale et. orientale, ainsi que de l'Amérique du Nord. | | M. scuminata L. — Amér. boréale. — B. M° 2427; L. C. 418. —F1. verdâtres, teintées ! de jaune, peu odorantes ; files. oblongues, acu- | minées, pubescentes à la face inférieure ; arbre | atteignant 20 mètres. | | M. Campbelli H.T. — Sikkim. — B M.6293;| | Hook. HimaL. 4, 5: FL. D. S. 1282-1285. — F1. AL 2 5 0 a A ME | cramoisi, rose pâle à l’intérieur, larges; files. | élues, soyeuses en dessous. M. pumila Andr. — Java. — Axpr. Rep. 4, M: conspicua Sulish. — Chine. — Sauiss. | 226; B. M. 977; L. C. 1555 ; VExT. Mau. 87. — Parap. 88; L. C. 1187 ; B. M. 1621 ; B. R. 1164; FI. blanc crême, très odorantes, penchées. | Boxpz. Mar. 20; Hers. AMAT. 5, 297. — 6 à| M. umbrella Desr. — Amér. boréale, — = 15 m.; fl. blanches, légèrement purpurines, | Her. Amar. 3, 198. —- FI]. blanches, à odeur peu très odorantes, dressées, nombreuses, naissant | agréable: files. caduques. longues de 60 cm., avant les feuilles. — La variété Soulangeanu est | pubescentes dans leur jeunesse. Le M. tripetala probablement un hybride de cette plante et du | L., Micu. arex. 8,5, est identique. ML obovata. Le M. conspicua porte également le! M. Watsoni H. f. (M. parviflora Hort.) — om nom de M. Yulan Desf. B. M. 7157. — Japon. — FI. blanches, teintées M. cordata Mich. — Amér. boréale. — | de rose; files ovales, cuspidées, pubescentes Micu. anpr. 3, 4; L. C. 474; B. R. 4, 325. — | sur les pétioles et les nervures principales. EL. jaunes, inodores ; files. caduques. M. Wieseneri Carr. — Japon. — Arbuste M. Fraseri Walt. — Amér. boréale. — F1. | nain et buissonnant ; fl. blanches, solitaires, odo- blanc jaunâtre ; files. très longues, caduques. rantes; files. caduques, épaisses, vert glauque. |} M. fuscata Andr. - Chine. — Axor. Rep. 4,| On cultive encore quelquefois les M. stellatæ 229; L. C. 1073; B. M. 1008. — F1 petites, | Maxim., du Japon; Kobus DC., nymphoides $., odorantes, pourpre foncé; files. couvertes, dans | kypoleuca S. et Z , de la même région, etc. leur jeunesse, d’un tomentum brun. Les Magnolia sont des végétaux rustiques, M. glauca L. — Amér. boréale. — Mics. | demi rustiques ou de serre froide. Ils se plai- ARBR. 5, 2; Nouv. Dunan. 2, 66; Boxpc. Marx. | sent en terre de bruyère On les multiplie de 42; L. OC. 215; B. M. 2164 — Fl blanches, marcottes, par graines sous chassis à froid ou très odorantes ; filles. persistantes, glauques à | bien encore par greffes en fente de côté. la face inférieure. Pr M. grandiflora L. — Amér. boréale. — Mic. | MAGNOLIACÉES (Dicotylédones-Polypétales- SRBR. 5, 1; Nouv. Dux. 2, 65. — F1. blanches, ! hypogynes.) Famille voisine des Renonculacées, MAGNOLIACÉES. et des Anonacées, comprenant des arbres ou des arbrisseaux souvent aromatiques, à feuilles alternes. Les fleurs, axillaires ou terminales, ont les sépales et les pétales hypogynes, imbri- qués, disposés en plusieurs séries sur un torus ou support allongé. Les étamines sont en nombre indéfini. Les carpelles, généralement nombreux, distincts ou réunis entre eux, sont uniloculaires, et contiennent chacun 2 ou un plus grand nombre d'ovules anatropes. Les oraines ont un albumen non ruminé. 3 tribus : Wintérées, Magnoliées, Schizandrées. Mahonia. Voir Berberis. MAI (Travaux du mois de). — Potager. — Pendant ce mois, l’activité la plus grande doit régner dans le Jardin Potager où l’on continue les semis de Carottes et de Betteraves pour l'hiver; et par petite quantité à la fois, celui de Laitues, de Romaines, de Chicorées d'été, d’E- pinards, de Cerfeuil. etc., ces derniers légumes montant vite en graines. Pendant la première quinzaine de ce mois, il faut aussi songer à semer les Haricots pour récolter en grains secs, ce qui n'empêche pas d’en semer, de même que des Pois et des Fèves, tous les 15 ou 20 jours pour récolter verts ou en grains frais. On sème aussi les Choux de Milan, Ch. Cabus hâtifs, Ch. à grosses côtes, Ch. de Bruxelles, Ch. fleurs. divers. et les Navets hâtifs, en terrains frais. C'est enfin l’époque pour mettre en place, en pleine terre, les plants, élevés sur couche, de Céleri, de Cardons, d'Aubergines, de Tomates, de Choux-fleurs, ete. Les couches n’ont plus guère d'utilité dans ce mois, si ce n’est les couches sourdes pour recevoir les Melons, les Concombres de dernière saison. les Patates et. aussi le Céleri, les Choux-fleurs, les Salades, etc, qu’on peut avancer de cette manière. Jardin fruitier, pépinière. — Il importe, dans le courant de ce mois, de surveiller les espaliers de Vigne et de Pêcher, et de pratiquer les pre-. miers palissages et pincements. Sur le Pêcher, on surveille le développement des remplacements : | dans ce but, on pince court ou laisse croître le. bourgeon terminal de la branche fruitière qui doit servir de gouvernail en la circonstance. On pratique de même les premiers pincements | sur les bourgeons du Poirier, opération que l’on fait à 5 ou 6 bonnes feuilles. C’est aussi le moment de supprimer toutes les pousses inutiles oubliées lors de l’ébourgeonnement. Dans la pépinière fruitière, on surveille le développement des greffes en écusson, en les accolant avec soin contre l’onglet laissé à des- sein. On examine de même les greffes en fente et autres, en supprimant successivement toutes les pousses du sujet. Il est utile aussi de faire une chasse sévère aux lisettes ou coupe-bour- sgeons, aux limaces et limaçons. On exécute. enfin les premiers binages. Jardin d'agrément, pépinière. — Vers le 15 de ce mois, on remplace les massifs de Pensées, de Giroflées, de Myosotis et autres plantes printa- nières par les Pelargonium ou (reranium des horticulteurs, plantes qui ont dû être, au préa- lable, endurcies au plein air. Il est encore un peu trop tôt pour sortir les Coleus. les Achy- ranthes, les Alternanthera, les Begonia, etc., que 798 Ê MALACHIE, l’on ne doit confier à la pleine terre qu'au co mencement de juin, du moins sous le climat de* Paris. Mettre en place les Chrysanthèmes de l'Inde et commencer la fauchaison ou la tonte des gazons, en prenant le soin de rouler après chaque coupe. 4 Dans la pépinière d'agrément, surveiller Jeunes greffes en écusson et autres, les débar- rasser des bourgeons qui croissent sur les sue. jets, les accoler ou tuteurer quand elles ont 45 ou 20 em. de hauteur. Sarcler et biner aussi Souvent que cela peut être nécessaire. Semer les graines de Conifères en sol sablonneux. Pra- « tiquer le hannetonnage. à | Serres et orangerie — Activer et terminer dans les serres le rempotage ou l’encaissage des | plantes qui doivent passer l’été en plein air, ! Du 10 au 15 de ce mois, on peut sortir les Orangers et les autres plantes d’orangerie, telles ! que: Fuchsia, Pittosporum, Grenadiers, Phor- | mium, Laurier rose et Laurier d’Apollon, etc. Le sol des pots ou des caisses sera ameubli et ! arrosé en temps utile. La ramure de ces plantes | exige aussi une taille de nettoiement qui con: ! siste à enlever les ramilles et les feuilles mortes, : et à donner à chaque plante une forme en rap= \ port avec son développement. Vers la fin de ce : mois on peut sortir la série des Cactées ou : plantes grasses, certains Palmiers, les Arauca- ria, les Azalées de l'Inde, etc On cesse le chauf- fage dans les serres tempérées, on le maiïin- tient avec modération dans les serres chaudes: Les plantes de ces derniers locaux sont écar- tées, arrosées, bassinées et ombragées, selon le : besoin et le tempérament spécial de chaque es: | pèce. Ch. Gr. Mai. Nom français de l’Aubépine (Cratægus Oxyacantha). Maiblume. Nom allemand du Muguet (Conval= laria maialis). Maidenhair. Nom anglais de l’Adiantum Ca- pillus- Veneris Maiglückchen Nom allemand du Muguet (Con vallaria maïialis). MAILLE. Nom sous lequel les jardiniers dé- ! signent fréquemment les fleurs femelles des Ou- ! curbitacées, notamment des Melons et des Po- tirons, par opposition à celui de Fausse-fleur, qu'ils appliquent aux fleurs mâles. MAIN. Nom généralement donné aux pui- settes métalliques, habituellement en cuivre ow en fer blanc, qui servent pour la manipulation | des graines. | Les jardiniers appellent encore M. ou M. de fer, une sorte de fort crochet en fer, pourvu d’une poignée solide, permettant de remonter les coffres à châssis trop enfoncés dans le fu mier ou le terreau des couches. “LE Maïs. Voir Zea Mays. € 2 Majorana. Voir Origanum. MALACHIE (Malachius Fab.). Genre de Colé- optères de la famille des Malacodermidæ ) Jolis | petits insectes parés de couleurs vives: Loxs- qu’on les saisit, ils font saillir sur le bord an térieur du prothorax et sur les côtes de l’ab= domen des vésicules rouges, nommées cocardes” | Les larves sont carnassières et se cachent SOUS. k les écorces, les toits de chaume. | 2 | l | MALACHIE. 5e (M. æneus Fab.), mesure 6 1/2 mill. de long; es élytres sont rouges, avec une large bande turale verte; la tête jaune d’or; le reste du orps vert. à via 7 aladies des végétaux produites par des cryp- ogames, qui, dans beaucoup de cas, sont des hampignons, bien plus rarement des Bactéries. jon de la plante, mais peuvent l’envahir en- ièrement. | Quand les racines sont atteintes, le mal est rrémédiable. DR; MALCOLMIA KR. Br. Malcolmia. (Crucifères ) Genre très voisin des Hesperis. Herbes annu- les ou vivaces; rameaux le plus souvent souchés Feuilles alternes, entières. Fleurs en vrappes lâches. Sépales linéaires, dressés, les latéraux gibbeux à la base; pétales étroits, li- néaires, allongés. Stigmate dressé, divisé en 2 lamelles conniventes, dressées. Silique étroite, àllongée, à pédoncule le plus souvent épais, tharnu Graines unisériées, non marginées. En- viron 20 espèces : Europe mérid , Afrique bor., Asie occid. M. maritima R.Br., Julienne de Mahon. Giroflée de Mahon. — Bois, ATL. pr. JarD., pl. 25). — [Syn: Hesperis maritima Lamk.| — France mérid. — Annuelle.Tige dressée, de 25 à 30 cm... à rameaux flexueux, un peu rude au toucher, couverte de lettes purpurines, d’abord roses. Var. à fl. blan- ches. Bordures. massifs, ou potées.Très rustique; vient partout; fleurit peu de temps après le semis qui peut se faire tout le printemps, et en automne. he MALE (Fleur .On désigne sous cenom lesfleurs ‘unisexuées ne renfermant que des étamines. Mallow. Nom anglais des Mauves (Malva). | | | L -— - nuelles, glabres ou poilues Feuilles entières ou trifides ; fleurs pédonculées ; bractéoles ample- ment cordées, 3, distinctes; calice 5-fide; colonne : d'étamines posés en tête, serrés au sommet d’un réceptacle globuleux, indéhiscents, se séparant du récep- tacle à maturité 3 espèces ; région médit. M.trifida Cav. — Afrique sept. Europe mérid. — Annuelle. Plante glabre, vert luisant; tiges dressées, rameuses, atteignant de 60 cm. à 1 m.; feuilles trifides ; de juillet à septembre, grandes et belles fleurs roses ou rouge foncé, purpurines au centre, solitaires au sommet de longs pédi- celles axillaires. Var.: à fl. plus grandes, rouge carmin plus foncé (M. trifida grandiflora Hort.), Bois, ATL. PL. JARD., pl. 49 B.. et sous-variété à fl. blanches (grandiflora alba Hort.). Plates-bandes et mas- aérée; beaucoup d’arrosages l'été. Semer en place en avril-mai, ou sur couche en pépinière, et repiquer le plant très jeune. JG MALORTIGA Wendl. (Palmiers.) Tiges cespi- | teuses, rappelant celles des Chamædorea. naines, M - L'espèce la plus commune, la Malachie bron- | MALADIES CRYPTOGAMIQUES. Ce sont les | ‘poils appliqués ; feuilles supérieures lancéolées, légèrement dentées. En juin-juillet, fleurs vio-| Sifs; terrain léger et sain; situation chaude et 799 MALPIGHIACÉES. inermes, recouvertes par les longues gaines | persistantes des feuilles. Celles-ci subdressées, alles sont parfois localisées sur une faible por- simples, plissées et bifides à leur extrémité, ou plus ou moins divisées Pétiole grêle, trigone, rétréci près de la gaine. Spadice à pédoncule long et grêle. dressé ; 2 spathes; fruit petit 5 espèces de l'Amérique centrale. M. gracilis Wendl. [Syn.: Geonoma fenestrata Hort.] — Guatémala. — Stipe de 70 em. de hau- teur sur 10 em. de diam. Files. de 20 em. de longueur, irrégulièrement pinnatifides, présen- tant, près du rachis, des fentes ou ouvertures. | Panicule érigée, rameuse; fl. jaunes. ment les M. aquifolia L. M. simplex Wendl. — Costa-Rica. — Tiges rougeâtres, files. simples. assez semblables à celles du Houx, mesurant 5 em. de long sur 2-3 de large. Haute serre chaude humide. J. D. MALPIGHIA L. (Malpighiacées.) Arbres ou arbrisseaux; filles. opposées, à court pétiole, glabres ou tomenteuses, entières ou épineuses dentées, avec des poils souvent appliqués, en navette, urticants; fl axillaires et terminales, en fascicules ou en corymbes, rarement soli- taires, rouges, roses ou blanches; calice quin- quépartite, avec 6-10 glandes ; 5 pétales glabres, onguiculés, à limbe denticulé, souvent en ca- rène; 10 étamines, toutes parfaites, glabres, monadelphes; ovaire à 3 loges; 3 styles dis- tincts, tronqués au sommet; drupe contenant 3 noyaux osseux munis de crêtes verticales. 20 espèces. Amér. tropicale. Plusieurs espèces sont communes aux An- tilles, à la Martinique, et désignées sous le nom de Cerisiers des Antilles, à cause de la forme et de la couleur de leurs fruits comestibles, notam- Cav. Diss. 236; Loop. | Bor. Cas. 1079 ; files urticantes en dessous, lan- MALOPE L., Malope. (Malvacées ) Herbes an- | céolées, épineuses dentées; M. coccifera Ker, (Fig. 558), B. R. 568; H:rB. Aura. t. 215; fÎles. glabres, subobovales, épineuses dentées, lui- santes, veinées ; et M. fucata Ker, B. R. 3, 189; flles urticantes en dessous, luisantes dessus, oblongues. Le M. urens L:, B. KR. 2, 96; Desc. ANTizz. 8. 569; Spacu, SU1TES, 20, et M. punicifolia L. Desc. Anrizz. 1, 30; Aroniv ou Mus. IL, 4, sont utilisés pour leurs fruits et pour leur bois. Ces espèces sont souvent cultivées dans les serres chaudes pour leurs belles fleurs roses, qui se montrent l'hiver et le printemps; on cul- tive aussi le M. Neumanni Juss., R. H. 1846, p. 103. Se multiplient de boutures à l’étouffée. J. G. MALPIGHIACÉES. (Dicotylédones - Polypéta- | les.) Famille de plantes comprenant des arbres ou des arbrisseaux souvent sarmenteux, des régions tropicales.Les feuilles sontle plus ordint. opposées et portentsouvent des poils en navette, attachés par le milieu et urticants. Le calice est à D divisions, généralt. accompagnées de deux glandes. Les pétales, au nombre de 5, sont fran- gés ou dentés, munis d’un onglet. Les étamines, sauf de très rares exceptions, sont au nombre de 10 et monadelphes, et plusieurs d’entre elles sont privées d’anthères. L'ovaire est constitué par 3, rarement 2 ou 4 carpelles soudés; il est supère, à 3 (2-ou +) loges, contenant chacune MALPIGHIACÉES. 1 ovule orthotrope. Le fruit est variable. 4 tri-: bus: Malpighiées, Banistériées, Hirées, Gaudi- P. Paradis; P. de St-Jean. — Russie mérid chaudiées. MALUS Tourn., Pommier ; angl : Apple ; allem.: Apfelbaum. (Rosacées-Pomacées.\ Arbres ou ar- briss. Flles simples, non glandul, dentel. ou incisées. FL. en ombelles ou en corymbes simples; calice 5-divis., persist. ou non; 5 pétales étalés; environ 20 étam., à anthères généralem. jaunes ou jaunâtres ou rougeâtres, à filets connivents inférieurem.; 5 styles soudés à la base; ovaire à 5 loges dispermes. Fr. ombiliqué aux deux extrémités, globuleux déprimé, ou ovoïde, ou subcylindrique, rarement subturbiné. Ce genre est souvent réuni au genre Pyrus. Il comprend une quinzaine d'espèces plus ou moins caracté- risées; un certain nombre ont une grande im- portance, soit pour la production des fruits, soit pour l’ornementation. Voici les principales: Fig. 558. — MALPIGHIA COCCIFERA Ker. # Pommiers uti/isés en arboriculture fruitière. M. communis Lmk.. — Lois... Nouv. Dunauw, VI, tab. 45-55. — [Syn.: JL. sylvestris Mill. IV. 588; Pirus Malus L.; Sorbus Malus Crantz| — P, commun. — Europe et Asie. — Arbre de 10 à 12 m.;, cime arrondie et touffue; pétioles, pédicel. et calices cotonn.; files. plus ou moins cotonn, en dessous; fl. grandes, légèrement odo- rantes,blanches ou rose tendre; fruits de forme et de grosseur très variables, comestibles ou | propres à donner du cidre. (V. Pommier.) On connaït plusieurs formes constantes et bien caractérisées du M. communis, entre autres . . “ L Lé | les deux suivantes, qui ont un très grand inté-| rêt horticole, et qui sont quelquefois considérées comme espèces : a) M.c.paradisiaca Desf. — Hisr.ARB.ET AR- BRIS. t, IT, 140. — [Syn.: ML, (Pyrus) paradisiaca 800 ÊR MALUS. L.; M. (Pyrus) præcox Pall.; M. pumila Mill" Petit arbre de 5-6 m., plus souvent buissons donnant un grand nombre de rejets; racint peu profondes, plutôt tracantes, très ramifiée et comme fasciculées, très cassantes; rame grêles, brun noirâtre luisant. rappelant ceu P. d’Api; files. lancéolées-elliptiq. rétrécies deux bouts; pétiole grêle et canaliculé; frm généralem. plus haut que large, un peu côtelé luisant, blanc jaunâtre, ponctué ou nuancé rouge au soleil; chair tendre et cotonn.. douces un peu fade; müûrit fin juin. Fort employé comme sujet pour obtenir des P.tout à fait nains et précoces au rapport; se multiplie par marcottage en cépée. Depuis une vingtaine d'années, on cultive, dans les pépinières, cOn4 curremment avec le Paradis ordinaire, une forme à bois jaunâtre, dite Paradis jaune, trouvée * | Montigny-lès-Metz en 1828, et qui a. sur le pre= | mier, l'avantage de se conserver plus longtempst | en sève et d’être un peu plus vigoureux. 4 b) M. c. mitis Wallr. [Syn.: M. ce. tomentosa | M. c. pusilla Carr.] — P. Doucin. — Indigène! Se distingue comme suit du P. Paradis : florai son plus tardive d’une huitaine de jours; ma» | turation en octobre; végétation plus vigoureuse; taille plus élevée; racines plus pivotantes, plus. longues et plus résistantes; rameaux plus courts, plus gros, très tomenteux dans le jeune âge, devenant brun grisâtre mat; files. plus, | élargies, ovales ou obovales. à peine acuminées,! arrondies à la base; pétiole gros, à peine cana+ liculé; fruit déprimé, plus large que haut, non! côtelé, vert mat, puis jaune verdâtre, rougeätre au soleil; chair blanche, à saveur plus relevée, | bien qu’assez douce. De même que le P. me À le P. Doucin esttrès cultivé dans les pépinières; [il sert pour le greffage des variétés que l'on veut soumettre à des formes moyennes. Multi-v | plication: marcottes par buttage. { M. acerba Mérat — Lois. Nouv. Dunan.WL, tab. 44. — [Syn.: Pirus acerba DC.] — PS | vage. — Europe bor. — Souvent confondu awec, le P. commun ; différences : rameaux plus grêles,! bien plus épineux, étalés ou inclinés; files. presque glabres dès leur apparition; fl. rose vif | extérieurem,; segments calicinaux glabres"ent dessous. cotonn. en dessus; fr. courtement pédonculé, horizontal ou dressé, globuleux, petit (2 em. à 21/, cm. de diamètre), lisse, Jaune verdâtre, quelquefois rosé au soleil; extrème-, ment âpre et acerbe. Dans les contrées froides, souvent employé comme sujet pour hautes: | tiges. at es nm n- © .00-— D. O0 “un CO ES. 27 Se CN CR. II. Pommiers d'Ornement. - Généralemt. connus sous le nom de P. mero-| |.carpes et sous ceux tout à fait impropres de P. baccifères, P. de Chine et P. de Sibérie. IIS cons- tituent un groupe nombreux en espèces et Mar: intéressantes, soit par la beauté de leur florai- son, soit par l'éclat de leur fructific., SOi6 à la! fois par leurs fl. et leurs fr. Ces fr. sont Lou”! jours très petits: leur vol. varie entre celui d’une Groseille et celui d’un Api; dans Ne | cas, ils sont acidulés sucrés, plus ou n IS À mangeables et se dessèchent sur l’arbreon ? (I | , | MALUS. ut et pourrissent; dans d’autres cas, ils lont très acerbes, mais blettissent et deviennent omestibles à la-façcon des Nèfles. Cela permet e les ranger en deux sections assez distinctes. lais en ce qui concerne le nombre, la délimi- ation et la dénomin. des espèces, il existe une rande confusion, et il est généralemt. très . lifficile de rattacher à un type bien défini les - hombreuses var. actuellemt. dans les cultures. microcarpes à fruits pourrissant _ 4, Pommiers | ou se desséchant. » | Végétation se rapprochant beaucoup plus de “elle du P. commun que dans les P. du second . troupe. En général, ornementx. à la fois par ‘eurs fl. et par leurs fr. Rameaux assez gros; - Ales. rappelant celles du P. commun; fi. grandes, - blanches ou légèrement rosées, quelquefois . l’une odeur très agréable; fruit de coloris gé- » héralement très beau, variant du rouge très - foncé et presque noir au blanc jaunâtre, en - bassant par le rouge vif, le rose et le jaune; - hniforme ou strié, ou nuancé; grosseur depuis . belle d’une cerise de Montmorency à celle d’un Api; plus ou moins mangeables à maturité. On - bn trouve, dans les cultures, un grand nombre - de formes qui paraissent provenir notamment * Soit par variations, soit par croisemt., des es- Jèces suivantes: 1 M. Fontanesiana Spach. — Hisr. VÉGÉT. II, 150, pl. 8. — [Syn. : M. hybrida Desf., (non Lois. in Dunam.); M. astracanica Dun.; M. expansa Hort.] — Sibérie? — Petit arbre, 6-8 m., branches . Uressées; files. fortemt. crénelées ou dentées ; 4. rose très pâle en dessous, blanches en des- sus, pubescentes sur le-bord des pétales; fr. jaune, légèremt. conique, mürissant en août, acidule, assez agréable. | M. coronaria Mill. — Lois, Nouv. Duxam. NI, tab. 44, fig. 1. Rev. Honr. 1877, 410 pl. co- lor, — P. odorant. — Amér. septentr. — Petit arbre de 6-8 m.; branches étalées et retomb., brunâtres; flles. souvent irrégulières et pro- fondémt. lobées, coriaces, luisantes en dessus, persistant longtemps; floraison très tardive; fl roses, à longues étamines rougeâtres, odeur suave ; fr. verdâtre, très acide. Carrière (Etude des P. microcarpes) cite, dans ce groupe: M. eoccinea, (REY. Horr. 1867, p. 189), fr. rouge vermillon, chair jaune; M. depressa, fr. côtelé, aplati, rouge foncé; M. insignis, fr. Jaune teinté rouge brique au soleil; M. ornata, fr. rouge brillant; M. expansa, fr. jaune cireux: M. translucens, fruit anguleux, jaune clair, transparent; M.striata, fr. rouge-orangé, avec stries sanguines ; etc. B, Pommiers microcarpes à fruit blettissant et devenant alors comestible. Ê | Les P. de cette série sont en général à ra- meaux plus grêles, à files. plus étroites et à fruits plus petits que ceux du groupe précé- er: à Ils sont surtout ornementx. par leur flo- Tals0n ; quelques-uns, le sont aussi par leurs fruits; tous sont intéressants en ce que les fruits, une fois blets, peuvent être consommés, jet Sont, en cet état, recherchés par les oiseaux . DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. | | dite 801 — MALVA. M. prunifolia Willd. — SpacH, Hist. VÉGÉT., IT, 151, pl. 9, W. — [Syn.: M. hybrida, Nouv. Dunam. VI, 140, tab. 42, fig. 1.] — Sibérie? — Arbre de 8-10 m. ; rameaux érigés; files. dente- lées, acumin.; fl. très grandes, à pédicelle grêle, à corolle blanche ou légèremt. rosée; fruit ovale, jaune, rougeâtre du côté du soleil, gros comme une cerise. _ M. spectabilis Desf, — Nouv. Dunan. VI, 141, tab. 42; MouiLz. TRAITÉ Ar. 523, pl. 44, ete. — [Syn. : M. sinensis Dum. Cours.] — P, de Chine, P. à bouquets. — Chine et Japon. — Arbre de 6-8 m., très ramifé; files. dentelées, nervure inférieure pubescente ; fl. grandes,semi-doubles, rose pâle; boutons rose vif; fr. rares. jaune verdâtre, un peu rosé au soleil; pédoncule charnu. C’est le plus remarquable de tous les P. microcarpes et l’un de nos plus beaux arbres d'ornement. Il en existe une variété à fl. plus grandes et une autre à fl. blanches. M. cerasifera Spach — Hisr. VÉGÉT. Il, 152, pl. 10. — [Syn.: M. baccata, Nouv. Dunam. VI, | tab. 43 (non Desf.); M. cerasiformis Carr.] — Sibérie? — Arbre de 7-8 m.; files. fortement dentelées; fl. rouge pâle en dessous, blanches en dessus; fruits non couronnés par le calice- rouge carminé ou jaunâtres d’un côté, très nom, breux et très ornementaux. M. floribunda Sieb. — F1. p. Serr. XV, 161, tab. 1585-1589; Rev. Hort. 1870-71, 591, et 1872, 210, pl. col. — Japon. — Petit arbre, 5 à 6 m.; tronc généralement tortueux; rameaux grêles et arqués; files. à dents espacées et sou- vent irrégulières, quelquefois profondes; fl. pe- tites, très rombreuses, rouge vif, en boutons, devenant roses en dessus, rouges en dessous; pédoncules très longs et très grêles; fruits très petits, non couronnés par le calice, verdâtres, puis carminés. C’est très probablement de cette espèce que sort la belle var. dite M. Halleana, à fl. double, rouge vif. M. Kaido Sieb.; Carr. REv. Horr. 1872, 210 pl. col. — Japon. — Diffère du précédent par son port érigé; ses fl. plus grandes et d’un co- loris plus vif, surtout en boutons; ses pédon- cules plus forts et moins longs; ses fr. plus gros et plus colorés, un peu côtelés. Paraït n'être pas attaqué par le Puceron lanigère. — Var. à fl. semi-pleines; une autre var. connue sous le nom de M, floribunda Scheideckeri, à fi. bien doubles, roses striées blanc, appartient probablement aussi à cette espèce. M. baccata Desf. (non Loisel., non Watson); Carr., Rev. Horr. 1872, 210, pl. col. [Syn.: Pi- rus baccata Lin.] — Daourie. — Arbrisseau buissonnant, 3-4 m.; tronc tortueux; rameaux longs et effilés ; files. assez fermes, irrégulière- ment dentelées, vert gai, fl. à pédoncules grêles et longs; corolle blanche ou rosée; fruits très petits, de la grosseur d’un pois, rouges d’un côté, blanc d'ivoire de l’autre, non couronnées par le calice. Le M. Ringo Sieb. et le M. Toringo Sieb., bien voisins du précédent, n’en sont peut-être que des formes. Le M. Toringo a des files. lo- bées, rappelant celles de certains Cratægus. L. H.; MALVA L. (Malvacées.) Herbes hirsutes ou 91 MALVA. — pubescentes ; files. alternes, palminerviées, sou- vent à lobes anguleux ou disséqués ; fl. axil- laires, solitaires ou fasciculées, sessiles ou pé- donculées, rarement en grappes terminales ; pé- tales rose pourpré ou blancs, jamais jaunes, émarginés, très rarement denticulés; genre se distinguant facilement des Althæa et des Lava- tera par les bractéoles (3) distinctes, au lieu d’être en nombre double ou triple et connées à la base; et des Callirrhoe par les carpelles sans bec. Les M. sylvestris et M. rotundifolia, plantes indigènes, sont usités en médecine populaire comme émollientes, pectorales. Les M. Alcea L., Roue. KL. GERM. 5, 169, in- digène, vivace, à files. plus ou moins lobées, à grandes fleurs d’un beau rose, et M. crispa L., Rens. FL. Gers. t. 166, annuel, à grandes files. arrondies et crépues, sont quelquefois cultivés dans les jardins; les files. de la dernière espèce sont surtout utilisées pour parer les fruits sur les tables. Quelques espèces sont cultivées en serre | froide, mais sont peu ornementales; ce sont: M. elegans Cav., JaGo. cozz. 4, 6, du Cap; M. purpurata Lindl., B. KR. 1362, B. M. 3814, du Chili; M. lateritia Hook., B. M. 3846, de l'Urugay, etc. Ep MALVACÉES. (Dicotylédones - Polypétales- hypogynes.) Famille importante comprenant des plantes herbacées, des arbrisseaux ou des arbres à feuilles alternes. Les fleurs, régulières, généralement hermaphrodites, ont un calice à la corolle | comprend à pétales hypogynes, tordus, très | 5, rarement 3-4 lobes valvaires; souvent soudés par la base avec la colonne staminale. KEtamines nombreuses, soudées entre elles pour former un tube ou une co- lonne qui couvre l'ovaire par sa base dilatée, et qui est, tantôt divisé au sommet en lanières qui se séparent en filets portant chacun une anthère, tantôt émettant de sa face externe, des anthères à support très court ou sessiles, L'ovaire est formé de 5 carpelles, rarement moins ou plus, verticillés autour d’un axe central, plus ou moins développé, ou agglo- mérés en tête et cohérents. Les ovules sont s0o- litaires ou nombreux dans chaque carpelle. Le fruit est généralement sec ; il est rarement baéciforme. 4 tribus : Malvées, Urénées, Hibis- cées, Bombacées. MALVASTRUM A. Gray (Malvacées.) Herbes parfois suffrutescentes rappelant par leur port les Mauves et les Sida. Feuilles entières, cor- dées où multifides. Fleurs rouges, orangées ou jaunes, brièvt. pédonculées, axillaires ou dis- posées en épis terminaux... . 60 espèces, dont 15 de l'Afrique australe et les autres de l'Amérique. M. aurantiacum Scheele. — Texas. — Plante. |jaunâtre. Les baies de beaucoup | comestibles, légèrement acidules, et se vendent sur les marchés mexicains sous le nom de à pubescence étoilée. Files. pétiolées, ovales- oblongues, inégales, dentées en scie. Fleurs axillaires, jaune orange, à pétales obovales cu- néiformes, veinés, émarginés, bilobés au som- met et deux fois plus longs que le calice. Invo- lucelle triphylle. M. coccineum Gray. — ILL. GEN. AMÉR. 219. — [Syn.: Malva coccinea Nutt., B.M.1543 Sida 802 | \, MAMILLARIA. _coccinea DC.] — Plante blanchâtre à flles. trisé- quées, segments latéraux souvent bipar ites, | l'intermédiaire trifide. Fleurs rouges, axillaires « solitaires ou géminées, les supérieures formant une grappe serrée. Pas d’involucre. 4 M. scabrum Cav. — Diss. 5, t. 138, f. 1. —. [Syn.: Malva scabra DC.; M. scoparia Jacq., Icon. RAR. t. 139.] — Velue pubescente et à poils étoi- lés ; flles. ovales lancéolées, doublemt. dentéeset! faiblemt. subtrilobées. Fleurs jaunes, axillaires ou géminées. ; M. Wrightii Gray. — Gen. 122. — Plante. pubescence étoilée et squameuse. Files. ob longues ovales, dentées, obtuses, arrondies, tronquées à la base. Fleurs axillaires, jaunes, à involucelle triphylle. 1! Orangerie. Semis. J. DR MAMESTRA Ochs. Genre de Lépidoptères del la famille des Noctuélides, à antennes longues, à! trompe moyenne, et dont l'abdomen est orné des crêtes poilues sur les deux premiers anneaux. Les chenilles, de couleur livide, vivent sur les” plantes basses et se chrysalident dans des coques! de terre. La plus importante des espèces de ce genre est M. Brassice Linn. ou Ver de cœur, dont la chenille ravage une partie des plantes marai- chères, principalement les Choux, qu’elle ronge jusqu’au fond de la pomme. Le moyen le plus. simple de destruction est d’écraser les chenilles pendant les mois de juillet et d’août; l'emploi de la suie, de la chaux ou de la cendre, a le, grand inconvénient de salir les légumes et d'ent altérer quelque peu la saveur. | La chenille de M. Persicariæ Linn. vit surles. Polygonum et autres plantes. P. MAMILLARIA Haw. (Cactées.) Ce genre com+ prend les Cactées à tige plus ou moins globu-. leuse, couvertes de tubercules mammiformes! coniques ou cylindriques, quelquefois polyé- driques, disposés en séries spirales. Ces mame-| lons portent à leur sommet un faisceau rs guillons ; leur aisselle, qui donne naissance à, la fleur, est tantôt nue, tantôt tomenteuse ou} quelquefois sétigère. 4 La sève de la tige est limpide dans la plu+ part des espèces; dans un grand nombre d’autres, elle est laiteuse, comme celle des Eu- phorbes. L'axe central est toujours charnu, Ja- mais ligneux. Les fleurs sont aæillaires, disposées en zones plus ou moins rapprochées du sommet; elles sont généralement petites ou de grandeur mé: diocre, nombreuses, diurnes,inodores, blanches. jaunes, roses, rouges; le tube floral est court; l'ovaire est toujours nu, c'est-à-dire dépourvu de squames, quelquefois un peu enfoncé dans le corps de la plante. A la maturité, la baie sal longe, devient saillante, semblable à une petite, olive, rose ou rouge, quelquefois verdâtre ou d'espèces sont Chilitos, c'est-à-dire petits piments. Les M. sont à peu près tous originaires du, Mexique ou des régions méridionales des Etats, Unis; quelques-uns cependant se trouvent dans les Montagnes Rocheuses jusque vers Les SOUrGES) à À MAMILLARIA. du Missouri. Dans l'Amérique centrale et aux Antilles, ils sont rares; dans l’hémisphère Sud, ils manquent totalement. Leur culture est _. celle des Cactées des régions tempérées; il y | en a même quelques-uns, tels que M. vivipara * et M. missouriensis, originaires des Etats-Unis, . qui sont rustiques sous notre climat. * Leur variabilité est extrême, non seulement ‘ dans nos serres, mais aussi dans Le pays natal. ! Les auteurs et les horticulteurs ont décrit _ | comme distinctes une foule d'espèces qui ne ! peuvent plus être reconnues aujourd’hui; c’est . ainsi que, pour ne citer qu’un exemple, les di- citer les espèces principales ou espèces-types. : lement en deux grands groupes ou sous-genres, * considérés quelquefois comme genres distincts : | 10Les Éumamillaria ou M. proprement dits, . | qui ont des fleurs latérales et des mamelons . non sillonnés. 20 Les Coryphantha Engelm. ou Aulacothele Monv., qui se distinguent des précédents par leurs fleurs apicales et par un sillon qui par- tage la face supérieure du mamelon et réunit l’aréole aculéifère et l’aréole florifère. Les es- LS | transition au genre Echinocactus. I. EUMAMILLARIA Engelm. M. acanthoplegma Lehm. [Syn. ou var. : M. DC., M. leucocephala Hort., ete.] — Mexique central, environs de Mexico. — Très jolie esp. | remarquable par ses beaux aiguillons blancs. | Tige subglobuleuse; suc laiteux; mamelons courts, coniques ; aisselles laineuses; aiguillons extérieurs rayonnants, sétiformes, blancs ; 1 ou * 2 centraux, courts, à pointe brune ou noire | Fleurs rouges disposées en zones autour de la _ | plante. ! M.applanata Engelm. [Syn. ou var.: M.texen- | | ; d ] . | Eng.; M. declivis Dietr.; M. meiacantha Eng., | Tige simple, hémisphérique-déprimée, lactes- cente; mamelons allongés, subanguleux; ai- guillons extérieurs 10 à 12, rayonnants, droits, | blanchâtres; 1 central, plus court. Fleurs rou- _! geâtres. _{ _ M. candida Scheidw. [Syn.: M. sphærotricha _{ blan | | brables aiguillons sétacés d’un blanc de lait, . | quelquefois un peu rosés (dans la var. rosea),. Petites fleurs carnées. Fôrst.; M. tomentosa Ehr.; M. lanifera Salm. ; | Tige lactescente, columnaire, dichotome ou bi- dichotome avec l’âge, aisselles et aréoles lai- neuses ; aiguillons extérieurs fins, sétacés, très nombreux, blancs ou jaunâtres; intérieurs 4, | décussés, rigides, jaune paille. Fleurs rose car-| Mminé, Très jolie espèce. | ‘ y | | | . verses formes du M. spinosissima ont reçu plus. de 60 noms différents. Nous nous bornerons à. Le genre Mamillaria se divise très naturel-| | pèces du groupe des Coryphantha forment la | | Lem.; M. Guilleminiana Lem., etc.] — Mexique geminispina DC.; M. Dyckiana Zucc.; M. elegans | | pulchella Otto; M. albida Hort.; M. nitens Hort. sis Lab.; M. Heyderi Mühl.; M. hemisphærica | : etc.] — N. Est du Mexique et Sud du Texas. — | | Lem.] — Mexique central, San Luis Potosi., — | Très belle espèce, formant une petite boule. che, entièrement couverte par les innom- M. Celsiana Lem. [Syn.: M. Muehlenpfordtii | | Etc.) — Mexique, au Nord de ia capitale. — | 803 — MAMILLARIA, M. centricirrha Lem. Voir M. magnimamma Haw. M. cirrhifera Mart. — Mexique central. — Tige subglobuleuse ou claviforme, très proli- fère, lactescente, d’un vert glauque; mamelons épais, larges à la base, arrondis sur leur face supérieure, portant une arète à leur face infé- rieure; aisselles laineuses ou sétigères ; aréoles tomenteuses, plus tard nues; aiguillons blancs, à pointe noire, au nombre de 5, dont 2 supé- rieurs courts, 2 latéraux plus longs, et 1 infé- rieur très long, quelquefois contourné en vrille sur les plantes adultes. surtout sur celles intro- duites du pays natal. Fleurs roses. Les M. subangularis DC., M. angularis Otto, M. Ludwigii Ehr., M. phymatothele Berg., M. longiseta Mühl., etc., sont des variétés ou esp. voisines du même type, caractérisé par les ma- melons arrondis en dessus, anguleux en des- sous. M. coronaria Haw. — Guatémala ?? — Tige robuste, columnaire, élevée, dépassant 1 m. de haut.; aisselles nues; mamelons glaucescents; aiguillons extérieurs 13-16, rayonnants, rigides, blancs, transparents; intérieurs 4, plus longs, fauves, l’inférieur le plus long et crochu. Fleurs rouges. M. decipiens Scheidw. [Syn.: M. anancistria central. — Voisin du M. glochidiata, dont il se distingue surtout par ses aiguillons inté- rieurs droits, non terminés en crochets. Fleurs roses. M. discolor Haw. [Syn.: M. depressa DC.; M. et un grand nombre de variétés] — Mexique central, Puebla. — Une des premières espèces introduites (sous le nom de Cactus pseudo-ma- millaris). Tige globuleuse, prolifère, d’un vert glaucescent, à sève limpide; mamelons ovés- coniques; aiguillons extérieurs 15-20, rayon- nants, blancs, sub-rigides: intérieurs 6, plus forts, de couleur foncée variable, droits ou ar- qués. Fleurs nombreuses. pétales blanchâtres avec ligne médiane rougeâtre. M. dolichocentra Lem. [Syn.: M. obconella Scheidw.; M. Galeottii Schdw.,ete.] — Mexique, environs de Jalapa. — Voisin du M. polythele, | mais plus gros. Tige columnaire, épaisse; sève limpide ; toujours 4 aiguillons très longs, fauves ou jaunâtres, entourés de quelques sétules | blanches, caduques. Fleurs rouges. M. formosa Scheidw, — Mexique, San Luis Potosi. — Tige simple, globuleuse, lactescente ; aisselles laineuses; mamelons obtusément té- tragones ; aiguillons extérieurs environ 20, blancs, rigides; intérieurs 4, quelquefois 2 ou 6, subulés, noirs ou gris. Fleurs rougeâtres. N'est peut-être qu’une var. du M. crucigera Mart., dont il ne paraît plus exister d’exem- plaires authentiques. | | M. geminispina Haw. [Syn.: M.breolor Lehm.; M. nivea Wendl.; M. nobilis Pfeiff., etc.] — Me- | xique central. — Très belle espèce, très orne- mentale, à grands aiguillons blancs. Tige obo- vée ou cylindrique, lactescente; mamelons gri- sâtres; aisselles laineuses; aiguillons extérieurs 16-20, très fins, blancs; centraux 2-4, rigides, MAMILLARIA. es plus longs (jusqu’à 3 em.), blancs à pointe noire. Fleurs pourpres. Ressemble au M. acanthoplegma, dont il dif- fère par ses aiguillons beaucoup plus longs. Les M. dealbata Dietr., M. Parkinsonii Ehr. sont des espèces du même groupe, peu diffé- rentes, à fleurs jaunâtres. M. glochidiata Mart. [Syn.: M. crimita DC.; M. criniformis DC.] — Mexique central. — Très prolifère, formant de larges touffes. Mamelons cylindriques, allongés, vert clair; aiguillons extérieurs 12-15, sétiformes, blancs; intérieurs jaunes ou bruns, au nombre de 3, dont un ou, plusieurs sont crochus. Fleurs blanches ou roses; graines noires, scrobiculées. Il y a plusieurs espèces voisines, peu diffé- rentes, toutes à aiguillons centraux crochus: M. Waldiana Otto, plus petite et plus jaunâtre ; M. Schelhasir Pfeiff., à aiguillons plus sétacés; M. Bocasana Pos., à aiguillons extérieurs in- nombrables et fins comme la soie; M. Grahami Eng., de l’Arizona, et M. Goodridgii Eng., de la Basse Californie, de plus grande taille, etc. M. gracilis Pfeiff. — Mexique central, Mineral del Monte. — C’est la plus petite de toutes les Mamillaires connues, extrêmement prolifère, de facon à former un amas de petits globules | le type d’un petit genre spécial qu’on pourrait | blancs, si peu adhérents qu'ils se détachent à | appeler Épithelantha. la moindre secousse et se sèment, pour ainsi dire, autour de la plante. Mamelons grisâtres, courts, obovés; aisselles et aréoles nues; 16 ai- guillons extérieurs Fleurs jaunâtres. M. lasiacantha Engelm. — Texas occidental. — Espèce minuscule, formant une petite pelote blanche; mamelons très petits, cachés par les aiguillons sétacés innombrables, blancs, pubes- cents. Fleurs latérales, blanchâtres. M. longimamma DC. — Mexique central, Pa- chuca. — Prolifère, remarquable par ses ma- melons très allongés (jusqu’à 4-5 cm.) et ses grandes fleurs d’un beau jaune, de 3-6 cm. diam. Les M. uberiformis Zucc., M. gigantothele Hort., M. hexacentra Berg, sont des variétés plus ou moins distinctes, ainsi que le M. spheæ- rica Dietr., de la frontière du Texas. M. magnimamma Haw. Très répandu sur les hauts piateaux du Mexique central, où il forfie de larges touffes. Il est d’une variabi- lité extrême, et on en a introduit un grand nombre de formes, quelquefois d'aspect très dissemblable, qui par la culture semblent reve- nir toutes à un type commun. Les principales variétés ou espèces affines sont: M. macra- cantha DC., M. centricirrha Lem., M. arietina Lem., M. conopsea Scheidw., M. versicolor Scheidw., M. gladiata Mart., M. recurva Lehm., M. Zuccariniana Mart., M. pentacantha Pfeiff. M. Neumanniana Lem., M. uberimamma Monv., etc. Tige globuleuse, Jactescente, d’abord simple, plus tard prolifère et cespiteuse; ais- selles laineuses ; mamelons gros, vigoureux, vert foncé, sub-anguleux, renflés en forme de mamelles, portant comme la trace de leur com- pression mutuelle. Aiguillons ordinairement au nombre de 5, dont 2 plus longs. surtout l’infé- rieur. Fleurs pourpres, disposées en zones au- 804 sétiformes, rayonnants, tumnalis Dietr.; M. Hermentiana Monv., etc.] — blancs ; quelquefois 1-2 intérieurs, plus rigides. | San Luis Potosi. — Tige vigoureuse, globu- | b MAMILLARIA, tour de la plate. Baies claviformes, rouges, co- | mestibles, vendues sur les marchés mexicains sous le nom de Chilitos, ainsi que celles plusieurs autres Mamillaires. ù ! M. melaleuca Karw. — Oajaca. — Prolifère: | mamelons ovés, obtus, verts: aisselles nues; | aiguillons 8-9, grêles, rigides; les 4 supérieurs ! bruns, ainsi que le central; les 4 inférieurs blancs. Fleurs d’un jaune brillant, de 3 em. diam. M. micromeris Engelm. [Syn.: ÆEchinocactus micromeris Web.; Epithelantha micromeris Web]. — N. Est du Mexique, frontière du Texas. — Très curieuse et jolie petite espèce, de 2-4 em. diam., globuleuse; mamelons très petits, ver- - ruqueux, très rapprochés; aréoles laineuses ! dans leur jeunesse; aiguillons nombreux, séta- | cés, blancs, plurisériés, plus longs et plus com- pacts sur les jeunes aréoles florifères. Fleurs petites, apicales, insérées sur le sommet des jeunes mamelons, et non à leur aisselle; graines | scaphoïdes, brunes, à grand hile ventral. . La position aréolaire des fleurs, c’est-à-dire ! au sommet des mamelons et non à leur aïs- ! selle, exclut cette plante du genre Mamillaria, malgré sa forme extérieure, et la place dans le genre Echinocactus, à moins qu’on n’en fasse : { M. mutabilis Scheidw. [Syn.: M. maschala- cantha Monv.; M.leucotricha Scheidw.; M. æan- thotricha Scheidw.; M. Senckei Fôrst.; M. au- * leuse, déprimée, en forme de toupie, ombili- | quée, lactescente; aisselles garnies de longues et nombreuses sétules; mamelons resserrés, py- | ramidaux-polyédriques; aréoles presque nues; aiguillons extérieurs 4-5; central 1, allongé, ! flexueux. Fleurs pourpres. M. pectinifera Web. [Syn.: Pelecyphora asel- hformis, var. pectinata Hort.| — Mexique, pro- vince d'Oajaca. — Cette plante, qui a été con- ! sidérée à tort comme une simple variété du | Pelecyphora aselliformis, s’en éloigne totalement | par ses caractères botaniques, et appartientin- contestablement au genre Mamillaria. Quoique l’aréole aculéifère de ses mamelons représente également un disque aselliforme, c'est-à-dire | semblable à un cloporte, comme dans le Pele- cyphora, elle en diffère nettement par la posi- tion latérale de ses fleurs, par ses fruits sem- blables à ceux des Mamillaires, et par ses graines scaphoïdes, àgrand hile ventral, longues et larges de 1 mm. En outre, cette jolie esp. à paraît être d’une culture beaucoup plus facile que le Pelecyphora. M. phellosperma Engelm. — S. O. des Etats- ! Unis ; Californie. — Tige simple, ovoïde; aïs- | selles laineuses ;aiguillonsrayonnants;couvrant | la plante, 40-60, blancs; intérieurs 3-4, bruns, ! uncinés. Fleurs latérales; baie pyriforme, Cot: , cinée; graines globuleuses, noires, rugueuses, | entourées d’une masse subéreuse arilliforme- | Curieuse espèce, distincte par la forme ex: ceptionnelle de ses graines. ; M. plumosa Web. — Nord du Mexique. 4 Cette jolie espèce gazonnante fut confondue d'a- | bord avec le M. Schiedeana, mais se rapproche À MAMILLARIA. — 805 — MAMILLARIA. davantage du M. lasiacantha; je lui ai donné, il | xique (Sierra Madre de la province de Chi- ya dix ans, le -nom de M. plumosa, à cause de | huahua). — Très belle espèce, entièrement ses aiguillons pubescents semblables au duvet | couverte d’aiguillons criniformes blancs. Tige En petite plume. Elle est entièrement cou- | ellipsoïde, vert-clair, 10-15 haut. plus tard ‘verte par ses aiguillons soyeux et penniformes. | sub-prolifère; sève limpide; aisselles nues; ma- ‘Fleurs petites, blanchâtres ; graines noires melons coniques, obtus; aréoles tomenteuses; | serobiculées. | aiguillons blancs, flexibles, extrêmement nom- _} M. polyedra Mart. [Syn. ou esp. affines : M. | breux et entrecroisés, longs de 2-3 cm. 4-6 + «subpolyedra Salm.; M. polytricha Lem.; M. \intérieurs un peu plus forts, dont 1-2 terminés . | Seitziana Zuce., etc.| — Mexique, Oajaca, Ja- | en crochet. ‘lapa. — Tige ovoïde, prolifère, lactescente;| Cette espèce est remarquable par sa grande . { mamelons polyédriques, aplanis sur plusieurs fleur rouge orangé violacé, longue de 6-7 em. ‘ faces: aisselles laineuses et sétigères; aréoles sur 6 cm. diam., tout à fait différente des . {tomenteuses; aiguillons 4-5, droits, blancs, à | autres fleurs de Mamillaires par son tube al- _ | pointe pourpre. Fleurs roses. | longé, squameux, par son limbe hypocratéri- ! M. polythele Mart. |[Syn.: M. quadrispina | forme, par ses étamines fasciculées, longuement . { Mart.; M. columnaris Mart.; M. setosa Pfeiff., saillantes, insérées en partie sur le tube et en | {ete.] — Mexique central, Yxmiquilpan. — Tige partie au fond de la fleur. Elles restent ou- - | simple, columnaire, élevée; sève limpide; ma- vertes plusieurs jours sans se refermer la . | melons coniques; aiguillons tantôt 2, tantôt 4, | nuit. . | tantôt 6, entourés quelquefois de quelques sé-| M. le prof. Morren a créé pour cette espèce . ! tules blanchâtres. Fleurs roses. une section particulière sous le nom de Ma- à M. pusilla DC. [Syn.: M. multiceps Salm.] — | millopsis. Il vaudrait mieux l'élever au rang + ! Littoral du Mexique et Antilles — En touffes de genre et désigner cette plante sous le nom . | hémisphériques ; aréoles villeuses ; aiguillons de Mamillopsis senilis. . | extérieurs très nombreux, sétacés, blancs ; in-| M.simplex Haw. [Syn.: Cactus mamillaris L.] - {térieurs 4-6, rigides, pubescents, jaunâtres ou | — Antilles. — Tige toujours simple, lactescente, . | rougeâtres. Fleurs jaunes; baies claviformes | vert foncé; mamelons coniques; aiguillons | rouge corail; graines noires, scrobiculées. droits, aigus, d’abord rouge sang, plus tard { M. rhodantha Lk. et O. — Environs de Me- | gris rougeâtre; extérieurs 12-16; intérieurs 4-5. | xico. — Tige columnaire, à sève limpide, une | Fleurs petites, blanchâtres ou jaunâtres. » Lou plusieurs fois dichotome avec l’âge, de sorte, Les M. flavescens DC., à fleur jaune soufre, - ‘ qu'il n’est pas rare de voir des exemplaires à | M. nivosa Lk. (M. tortolensis H. berol.), de l’ile 12, 4, 8 ou même 16 têtes. Aisselles plus ou | Tortola, à aisselles laineuses et fl. jaune, M. ca- - { moins laineuses. Aiguillons extérieurs 15-20, | racasana Otto, de Caracas, etc., ne sont que des | | rayonnants, fins, blancs ou jaunâtres; inté-| var. ou esp. peu différentes. - { rieurs 6, plus forts, jaunes ou fauves. Fleurs! M. spinosissima Lem. — Mexique central. — d’un joli rose. | Cette espèce est une de celles qui varient le - | Cette espèce est très variable, surtout en plus, au point de vue de la couleur et de la » { ce qui concerne la couleur des aiguillons. Les | consistance des aixuillons. On en a décrit un | } ! variétés M. aureiceps Lem., M. Odieriana Lem.. grand nombre de formes qui ont reçu au moins M. chrysacantha H. ber., ont des aiguillons | 60 noms différents et dont les principales sont: : beaucoup plus jaunes ou tout à fait dorés ; le M. polyacantha, polyactina, polycentra, pretiosa, * M: sulfurea Fürst. les a jaune soufre; les M. pruinosa, pulcherrima, aurora, Seegeri, eximia, ruficeps Lem., M. rutila Zucc., les ont fauves | auricoma, isabellina, vulpina, Hermanni, Lin- . ou rutilants, etc. | keana, hepatica, mirabilis, etc. 1 M. Schiedeana Ehrenb. [Syn.: M. sericata| Tige simple, columnaire; sève limpide; ma- ! Lem.] — Mexique central, Mextitlan. — Très | melons sub-tétragones, rapprochés; aisselles jolie espèce; prolifère; mamelons très rap- | presque nues; aréoles tomenteuses ; aiguillons _ | prochés; aisselles laineuses; aréoles tomen- extérieurs nombreux, sétacés, blancs ; centraux . teuses, portant des aiguillons irnombrables, | 8-10, plus longs, tantôt sub-rigides, tantôt fle- | soyeux, blancs, couvrant toute la plante qui xibles comme des crins. blancs, à pointe rouge. ._ La l'apparence d’une pelote de soie blanche. | brune, violacée, fauve, jaune, dorée, etc. Fleurs . | Petites fleurs blanchâtres. Graines noires, scro- | petites, rouges. _ biculées. | M.tenuis DC.{Syn. ou var.: M. elongata DC. ; - ! M. Sempervivi DC. [Syn. ou var.: M. Caput | M. subcrocea DC.; M. intertexta DC.; M. stella- L | Medusæ Otto; M.diacantha Lem.; M. Webbiana | aurata Mart.; M. echinata DC.; M. densa Lk. et . | Lem.; M. crocidata Lem., ete.] — Mexique cen- | O.; M. minima Rechb., ete.] — Mexique central, | tal. —- Tige simple, globuleuse, à suc lai- | parex. environs de Mextitlan. — Espèce très va- _ 1teux; aisselles laineuses ; mamelons tétra- | riable, caractérisée par sa petite taille, sa tige … | gones; aiguillons courts, trapus, au nombre | cylindrique, mince (2 cm. diam,), très prolifère _ | de 2, l’un dirigé en haut, l’autre en bas, ou à la base, gazonnante, ses mamelons courts, _ | de 4, placés en croix, blanchâtres, à pointe | sub-hémisphériques ses aisselles et aréoles noire ou rouge, plus tard gris. Fleurs blan- | glabres, ses aiguillons extérieurs environ 20, . | châtres ou rougeâtres ; pétales marqués d’une | grêles, iaunâtres, quelquefois dorés ou safranés ligne médiane plus foncée. | ou rufescents, disposés comme les rayons d’une M. senilis Lodd. [Syn.: Mamillopsis senilis | étoile, recourbés vers la plante, avec ou sans | Web.] — Hautes montagnes du N. O. du Me-’aiguillons intérieurs. Fleurs blanchâtres, plus | MAMILLARIA. ou moins teintées de rouge ou de jaune en dehors. Les M. anguinea Otto et M. sphacelata Mart. sont des espèces voisines, de taille plus forte, à aiguillons blancs à pointe brune ou noire. M. uncinata Zucc. — Mexique central, Pa- chuca, Queretaro. — Tige simple, globuleuse, lactescente, vert foncé bleuâtre; mamelons sub- anguleux ; aiguillons courts, gros, 4 extérieurs en croix, 1 central plus grand, unciné. Fleurs petites, rougeâtres, pétales à ligne médiane pourpre. M. valida Web. — Nord-Est du Mexique, sur la route de Saltillo à Monterey. — Remarquable par ses dimensions considérables; c’est la plus grande des Mamillaires globuleuses : eile dé- passe 30 cm. de diam. — Tige toujours simple, lactescente, sub-sphérique, à sommet déprimé. Baie rose, ovée, très grande, 21/2 cm. de long. sur 1 1/2 em. de largeur. — Les M. pachythele, erinacea et melanocentra, décrits par Poselger, sont des espèces voisines, mais ne paraissent pas atteindre les dimensions du M. valida. M. vetula Mart. — Mexique central, à plus de 3000 m. d’altitude. — Très prolifère; aspect grisonnant à cause de ses nombreux aiguillons extérieurs, entremêlés, sétiformes, blanchâtres; centraux 1-3, plus forts, bruns. Fleurs jaunes. IT, CORYPHANTHA Engeim. M.conoidea DC. [ M. grandiflora Otto ; M. dia- phanacantha Lem.; M. inconspicua Scheidw.] — Nord du Mexique. — Tige simple, conique, grisâtre; mamelons ovés, sillonnés en dessus; aiguillons extérieurs 10-15, d’un blanc nacré; centraux 3-5, bruns ou noirâtres. Fleurs api- cales, de 4-5 cm. diam., roses ou pourpres; pé- tales et sépales entiers, lancéolés. Graines noires, obovées, tuberculées. M. cornifera DC. [Syn. ou var.: M. radians DC.; M. impexicoma Lem.; M. loricata Mart.; M. daimonoceras Lem. ; M. scolymoides Scheidw..; M. Echinus Engelm.; M. pectinata Engelm.. etc.] — Largement répandu sur les hauts plateaux du Mexique, du Sud jusqu’au Nord. — Espèce très polymorphe. Tige simple, subglobuleuse; mamelons larges, courts; aiguillons extérieurs rayo#nants, nombreux, 15-30, jaunâtres; les ai- guillons intérieurs sont tantôt au nombre de 1-4, dont 1 central en forme de corne (dans les var. scolymoides, Echinus, daimonoceras), tantôt ils manquent complétement (dans les var. ra- dians, impexicoma, pectinata). Fleurs jaune soufre, de 5-6 cm. diam.; pétales lancéolés ai- gus; étamines pourpres. Baie verte, ovoiïde Graines allongées, brunes. lisses. M. elephantidens Lem. Voir M. sulcolanata. M. erecta Lem. — IconoGr. Cacr. — Mexique central. — Tige cylindrique, columnaire, d’un vert jaunâtre; mamelons allongés, atténués, sillonnés en dessus et portant à leur aisselle une glandule nectarifère jaunâtre, Aiguillons jaunes, 12-14, rayonnants, droits, et 1-2 cen- traux un peu plus forts. Fleurs jaune citron, de 5-6 cm. diam., à pétales étroits. M. macromeris Engelm. [Syn.: M. dactylithele Lab.; M.heteromorpha Scheer.] — Frontière du 806 ÊR MAMILLARIA. Mexique et du Texas, jusqu'à l'embouchure du : Rio Grande del Norte. — Très belle espèce, formant de larges touffes, remarquable par ses k longs mamelons digitiformes, sillonnés à leur « extrémité, et par ses grandes et belles fleurs roses, de plus de 6 em. diam. Li M. macrothele Mart. [Syn. et var.: M. octa- cantha DC. (?); M. Lehmanni H. ber.; M. aula- : cothele Lem.; M. biglandulosa Pfeiff.; M. sulei- mamma Pfeiff.; M. Plaschnickii Otto, etc.] — Mexique central. — Tige cylindrique, colum- naire, quelquefois prolifère à la base; mamelons allongés, coniques; aisselles tomenteuses, por- tant une ou deux glandules rouges; aiguillons blanchâtres ou fauves, rigides, 8 extérieurs, L | ou 2 intérieurs. Fleurs d'environ 3 em. diam,, ! jaunâtres en dedans, violacées en dehors, à pé- tales étroits. | Le M. clava Pfeiff. est une espèce voisine, à ! tige plus épaisse, en forme de massue, et à ma- | melons plus gros. nasiformes. | Toutes ces espèces ou variétés forment avec ! les M. erecta, Schlechtendalii, raphidacantha, etc., un groupe très naturel, caractérisé par la | tige columnaire et les glandes nectarifères pla- ! cées à l’aisselle des mamelons. M. missouriensis Sweet. [Syn.: M. Nuttalli Engelm.; M. similis Engelm.] — Très répandu | aux Etats-Unis, jusqu’au cours supérieur du Missouri. — Longtemps confondu avec le M vivipara. Simple ou prolifère; aiguillons exté- | rieurs 10-15, sétiformes, blanchâtres; un cen- tral plus vigoureux. Fleurs jaunâtres ou ver- dâtres, de 3-5 cm. diam.; sépales ciliés. Baïe ovoïde, rouge, renfermant de grosses graines globuleuses, noires, scrobiculées. M. Ottonis Pfeiff. — Mexique central (Quere- taro). — Tige simple, globuleuse; mamelons courts, larges, verts, sillonnés et portant dans leur aisselle une glandule rouge; aiguillons ri- gides, jaunâtres ; extérieurs 11-12, centraux 3-4, Belles fleurs blanches, de 4-5 cm. diam. Les M. brevimamma Zucc. [Syn. : M. exsudans Zucc.; M. Asterias Cels.|, M. glanduligera Dietr; etc., appartiennent au même groupe, mais Se distinguent par leurs fleurs jaunes. j M. pycnacantha Mart. [Syn.: M. acanthoste- phes Lehm.; M. scepontocentra Lem.; M. Win: leri Kürst.] — Vallée de Mexico. — Tige simple, déprimée; mamelons larges, courts, sil: lonnés en dessus et sub-bilobés ; aréoles lai- neuses dans la jeunesse; aiguillons rigides, Jau- nâtres ou bruns, couvrant toute la plante, 10-12 extérieurs. 4-5 intérieurs, vigoureux. Belle fleur jaune soufre, de 5-6 em. diam. M. raphidacantha Lem. [Syn.: M. ancistra- cantha Lem.; M. clavata Scheidw.; M. stipitatæ Scheidw.]. — Mexique (Queretaro). —; Pige co= lumnaire, grêle, non ramifiée. Voisin du erecta, dont il diffère par ses aiguillons plus érigés. plus longs, dont 1 central quelquefois unciné, et par ses fleurs jaune paille en dedans; violacées en dehors. 4 M. Scheerii Mühlpf. [Syn. ou var. : M.robusiiss | pina Engelm.; M. Salm-Dyckiana Scheer; Ech= nocactus saltillensis Pos.; E. Poselgerianus Dietr} | — Mexique septentrional. — Belle et robuste | espèce, à tige glaucescente, toujours Sim el EE TE ET 2 2 + uns ie te CRE CR... | MAMILLARIA. globuleuse ou déprimée ; mamelons larges, apla- tis; aiguillons beaucoup plus vigoureux que dans les espèces voisines, rigides, droits, longs de 2-4 em., au nombre de 10 environ, dont 6 ‘supérieurs, 3 inférieurs et 1 central porrigé. Les 6 supérieurs sont plus faibles, d’un brun clair plus foncé à la pointe; les 3 inférieurs et | le central sont très vigoureux, subulés, gris en * dessous, noirs en dessus, tout à fait noirs à la pointe. Fleurs jaunes ou rosées. Baie verte, .ovoïde, lisse. Graines allongées, obovées, brunes, lisses. | - ! M. Schlechtendalii Ehrenb. — Mexique cen- . ;tral. — Voisin du M. erecta, dont il se distingue . par la couleur plus blanchâtre des aiguillons, par l’absence d’aiguillon central, et par la . nuance jaune paille de la fleur, teintée de rouge | en dehors. M. sulcolanata Lem. {Syn. ou var. : M. retusa * Scheidw., M. elephantidens Lem, M. bumamma * Ehrenb.]. — IconoGr. Cacr. — Mexique central, - | Oajaca. — Très belle espèce, à tige globuleuse, & lons très gros, bilobés; aisselles laineuses; ai- | | guillons 10-12, dont 8 gros, rigides, rayonnants, D | | | de 6 em. diam. - ! Cette espèce est assez variable. Les mame- ! Ions sont quelquefois très volumineux, tout à . | fait mammiformes, bilobés sur leur face supé- . | rieure. Les fleurs, qui sont jaunes dans l’espèce- | type, sont d’un beau rose dans la magnifique variété connue sous le nom de elephantidens; elles sont blanches dans la variété bumamma. . ! On observe quelquefois des fleurs de nuances . | différentes sur le même exemplaire. : M. vivipara Haw. [Syn.: M. radiosa Engelm.; : M. arizonica Engelm.] — Etats-Unis, depuis le . Texas jusqu'aux Montagnes Rocheuses et au . ! cours supérieur du Missouri. — Tige simple ou prolifère; mamelons légèrement sillonnés en dessus ; aiguillons extérieurs blancs, nombreux; . intérieurs plus forts et bruns. Grandes fleurs pourpres apicales; sépales ciliés. Baies ovées, verdâtres; graines obovées, brunes, .scrobi- culées. : Cette espèce présente de nombreuses varia- tions, mais se reconnaît facilement par ses graines. Dr W. . MAMMEA americana L. Arbre de la famille —— des Guttifères, originaire de l'Amérique tropi- | fruit connu sous le nom d’Abricot d’ Amérique. MAMMIFÈRES. Classe d'Animaux vertébrés caractérisée par la présence de poils recouvrant : | cale, cultivé dans les pays chauds pour son | | ÿeurs, Carnivores, Onguiés (Pachydermes et Ru- | Mminants ; voir tous ces mots), et leur nombre _ Atteint à peine une centaine d'espèces. Au point . de vue de leurs rapports avec l'horticulture, on | peut dire que les Chiroptères, les Insectivores . etles Carnivores sont utiles d'une manière gé- | nérale en détruisant les Insectes nuisibles et | les Rongeurs oui se nourrissent de substances dl FA 807 , ordinairement simple, d’un vert intense. Mame- | et 2 ou 3 supérieurs plus grêles. Fleurs jaunes la peau et, chez les femelles, de Mamelles se-. crétant le lait qui sert à la nourriture des pe- tits. Les Mammifères sauvages terrestres que | Von trouve en Europe appartiennent aux 5. . Ordres suivants : Chiroptères, Insectivorcs, Ron- | — MANETTIA. Végétales. Au contraire, les Rongeurs et les | Ongulés sont nuisibles en raison de leur ré- | gime qui les pousse à s'attaquer aux végétaux | de toute espèce. Ils ne sont utiles qu’à titre de | gibier, leur chair étant généralement comes- tible. Les Carnivores sont nuisibles lorsqu'ils | s’attaquent aux animaux domestiques, aux Oi- seaux insectivores, et leur chair est rarement mangeable. Pour les animaux domestiques ap- | partenant à la classe des Mammifères, voir Bœuf, Cheval, Chien, etc. CE Mancenilier. Nom vulgaire de l’Hippomane Mancinella. | MANCHE. Partie d’un outil par laquelle on le tient pour s’en servir. La nature du M. varie | beaucoup suivant le genre d'outil; d’une ma- nière générale, on recherche les manches lé- gers, doux à la main, en même temps que so- lides, et l’on évite de prendre les bois pesants, dont les fibres dures et plus ou moins sai- lantes peuvent blesser ou fatiguer les mains. LH. MANCHERONS. Dans une Brouette {voir ce mot), les M. sont les extrémités des timons, que l’on prend pour rouler le véhicule L. H MANCHON. Court tuyau en terre cuite ou en fonte servant, dans les drainages, à raccorder bout à bout deux autres tuyaux de moindre diamètre. Les M. empêchent les racines de pé- nétrer dans les drains et de les obstruer en y produisant des queues de renard. Quelquefois on n’emploie que des demi-manehons; ils s’ap- pliquent alors en dessus des drains et à leur jonction. On donne encore quelquefois le nom de M. aux colliers employés pour préserver l'écorce des arbres du frottement de l’armature ou du tuteur. L, Mancienne. Nom vulgaire du Viburnum Lan- tana. Mandarine. Fruit du Citrus deliciosa. Mandelbaum. Nom allemand de l’Amandier. MANDEVILLEA Lindl. (Apocynées.) Arbris- seaux grimpants à files. opposées, penniner- | viées. Fleurs grandes, jaunes ou blanches, pré- sentant: calice à 5 divisions. corolle en enton- noir, à tube ovoïde ou cylindracé et à 5 lobes. Inflorescence en grappes simples, souvent uni- latérales. | 45 espèces de l’Amérique tropicale; la plus connue est : M. suaveolens Lindl. — Bor. Rec. 26, t. 7; B. M. 3797; Paxr. Mac. 16, t. 290. — [Syn. : Echites suaveolens DC.] (Fig. 559.) — Buenos-Ayres. — Tiges volubiles; files. d’un vert clair, ovales- acuminées, cordées à la base. Fleurs grandes, blanches, en grappes longuement pédonculées. Serre froide ou tempérée. Repos l'hiver. Pleine terre région de l'Oranger; résiste zone de l'Olivier à bonne exposition. Ornement des murs, tonnelles, etc. Graines et boutures. J. D. MANETTIA Mutis. (Rubiacées-Cinchonées.) | Sous-arbrisseaux grêles, volubiles, glabres ou velus ; feuilles petites, acuminées; stipules courtes, larges, aiguës; fleurs axillaires, soli- |taires, corymbifères ou paniculées, blanches, bleues ou rouges, souvent bractéolées ; calice à | tube turbiné; à 4 ou 5 lobes persistants, al- | MANETTIA. ternant fréquemment avec autant de dents; co- rolle tubuleuse, subcampanulée ou infundibuli- forme, à tube très variable de longueur, cylin- drique ou anguleux, droit ou recourbé, glabre ou poilu à la face interne; 4 lobes, rarement 5, triangulaires, droits ou recourbés; 4 ou 5 éta- mines insérées à la gorge ou à l’orifice de la corolle ; ovaire biloculaire, renfermant de nom- breux ovules; capsule marquée de deux sillons, coriace ou membraneuse, biloculaire, polys- perme, s’ouvrant par 2 valves à partir du sommet. 80 espèces de l'Amérique tropicale et sub- tropicale australe. M. cordifolia Mart. — Brésil ou Pérou. — B. M. 3202; B. R. 22, 1866 ; PaxT. Mac. 2, 267; FL. D. S. 317; B. M. 5495 (incl. M. micans P. et KR. ; M. miniata Lem.). — FI. écarlates, longues de 2 1/, cm., velues à l’intérieur, solitaires et axil- laires. Fig. 559. — MANDEVILLEA SUAVEOLENS Lindl. M. luteo-rubra Benth. — Brésil. — Paxr. MAG. 10, 27; FL. D. S. 2, 9. — FI. écarlate vif à la base, jaunâtres au sommet, axillaires et so- litaires.|[Syn. : M. bicolor Paxt.; M. uniflora H. B.] — Guiane. — KR. B. 693. — F1 à tube blanc maculé de rouge, à gorge fermée par des poils jaunes, en grappe pauciflore. [Syn. M. coccinea Gris. non Willd | (Fig. 560.) Serre chaude; bou- ture de jeunes pousses dans le sable avec de la chaleur de fond. 0 © PA Mangel- Wurzel, Nom anglais de la Betterave. Mange-tout. Nom qui sert à désigner certaines variétés de Haricots et de Pois. (Voir ces mots.) MANGIFERA L. Genre de Ia famille des Ana- cardiacées, dont une espèce, le M. indica L., B. M.t. 4510, est bien connue sous le nom de Manguier. C’est un arbre à feuilles persistantes, coriaces, d’un vert foncé. Le fruit (Mangue) est délicieux, et il en.existe un grand nombre de variétés. Le Manguier est l’un des arbres frui- 808 b — . MANICARIA, tiers intertropicaux les plus cultivés. On repr duit les variétés par la greffe sur Manguie sauvage ou Mango. 1 Manglesia. Voir Grevillea. + à Mangold. Nom allemand de la Poirée (Beta « Cicla). A Mangoustan. Nom vulgaire du Garcinia Man- gostana. | RL 2-7 à. ve EN em \ 4 Fig. 560. — MANETTIA COCCINEA Gris. MANGOUSTE (Herpestes ichneumon). Mammi- fère de l’ordre des Carnivores qui vit particu- lièrement en Afrique et dans le Sud de l’Es- pagne. Dans beaucoup de régions de l'Afrique intertropicale, on élève cet animal en captivité dans les habitations pour faire la chasse aux Rats et aux Reptiles. On a proposé de l’intro- duire en Europe dans le même but. L'expérience a été faite aux Antilles et à réussi: mais les Mangoustes laissées en liberté à l’état demi-sau- vage, se sont multipliées outre mesure et après avoir détruit les Rats se sont attaquées aux petits Oiseaux utiles et aux poulaillers. IL ne semble donc pas que cette expérience soit à. renouveler en Europe, où les Chats etles Chiens | ratiers suffisent à détruire les Rongeurs nui- sibles, DE Mangue. Fruit du Manguier. (Voir Mangi- fera.) , MANICARIA Gaertn. (Palmiers.) Tiges de orosseur médiocre, annelées, complètement re» couvertes par les vieilles gaines. Files. grandes, rigides, lancéolées, aiguës, plissées, nerviées, d’abord entières, puis devenant pinnatiséquées: Pétiole grêle, comprimé, aigu sur le dos, cana: liculé en dessus. Fleurs monoïques; spadices tomenteux, retombants. Fruits hérissés, verrus queux. 2-3 espèces de l'Amérique tropicale. Ç M. saccifera Gaertn. — MarT. Paz. t. 198; 4 199. — MANICARIA. [Syn.: Pilophora testicularis Jacq.] — elles du Musa Ensete et longues d'environ Q m. sur 1 m. 75 cm. de large. Spathe d'un mètre, en forme de sac, recherchée pour divers nsages. Les noix contiennent un lait estimé. Culture du Cocos nucifera. . J: D. MANIHOT Plum. Genre de la famille des Eu- phorbiacées, auquel appartient le Manioc (M. mtilissima Pohl., syn.: Jatropha Manihot L.), l’une des plantes alimentaires les plus cultivées dans les pays intertropicaux. Le Manioc est originaire du Brésil. C’est un sous-arbrisseau . à feuilles alternes, palmées, à fleurs monoïques et à racine tubéreuse. riche en fécule. _ On connaît deux sortes principales de M.: le M. amer ou à suc vénéneux, dont la pulpe du tubercule ne devient comestible qu'après avoir _ Été lavée et soumise à l’action de la chaleur; le! M. doux (M. Aipi), comestible après simple | cuisson. Lafécule ae Manioc. humectée d’eau et séchée sur des plaques chauffées, constitue le Tapioca | du commerce. “Le M. Glaziovi, du Brésil, est l’une des plantes exploitées pour la production du Ca- outchouc ; c'est le Caoutehour de Ceara. ! Manioc. Nom vulgaire des Manihot. _{ MANIVEAU, Sorte de petit panier plat. : Manne (Frène à). Voir Fraxinus Ornus. : MANNE. Panier plus ou moins profond, gé- néralement en forme de tronc de cône, repo- sant sur sa section la plus petite, et pourvu de ‘deux poignées. Sert surtout aux transports de légumes, aux emballages, etc. | MANNETTE. Sorte de panier plat, en géné- ral plus long que large et muni d’une anse; Fe utile pour la récolte des fruits et autres produits qui ne doivent pas être entassés. La forme rectangulaire et les dimensions suivantes sont les plus commodes : longueur, 60-70 cm.; É 40-50 cm.; profondeur, 12-15 em. E ! MANTISIA Sims. Genre de la famille des Sci- taminées, voisin des Globba, comprenant 2 esp. originaires de l'Inde. Le M.saltatoria Sims. (Globba saltatoria Ros- coe), B. M. t. 1320, est une élégante et curieuse | pl. vivace de 30-10 cm. de hauteur, à tiges an- nuelles, de deux sortes : les unes feuillées, sté- iles; les autres, dépourvues de feuilles, por- tant Les fleurs qui sont disposées en panicule. Ces fl. sont colorées en violet comme la tige florale et les bractées pétaloïdes ; elles sont ir- _ régulières, à tube grêle, allongé, et à 3 divi- ‘Sions externes linéaires : 2 réfléchies et l’autre | 1dressée, Le labelle est grand, jaune. Cette plante exige la serre chaude et un sol léger, fertile, bien drainé. Maple. Nom anglais des Erables (Acer). Mappa. Voir Macaranga. : Maqui. Nom vulgaire de l’Aristotelia Maqui. _ Marais. Voir Jardin potager. ©! MARANTAL. (Seitaminées.) Genre réduit à un petit nombre d'espèces, les autres ayant été | Æ 809 | | | | | MARATTIA, Les M. sont caractérisés ‘par des inflores- saumâtres de l'embouchure des fleuves | cences grêles, portant un petit nombre de Mu Para. — Feuilles amples, entières, rappelant fleurs. Les ramifications de l’inflorescence naissent aux aisselles de bractées qui les em- brassent étroitement. Les pédicelles des fleurs sont dépourvus de bractées. Ces fleurs ont un périanthe à tube cylindracé, parfois bossu à la base. L'ovaire est à une seule loge et à un seul ovule. C’est à ce genre qu'’appartient l'Ar- row-ro0t (M. arundinacea L.), plante à racine fé- culente cultivée dansles régions tropicales et ori- ginaire de l'Amérique méridionale. Les plantes ornementales connues sous le nom de Maranta appartiennent presque toutes au genre Calathea. (Voir ce mot.) Marceau. Nom vulgaire du Salix Caprea. Fig. 561. — MARATTIA KAULFUSSII J. Sm. MARATTIA Smith. (Fougères, Marattiacées.) Plantes à frondes bi- ou tripinnées, portant inft. des sores constitués par des sporanges soudés, sur deux rangs, en un sporange unique, bivalve ou cyathiforme, à déhiscence fissurale. M. alata Sm. — Hook. GEx. Fiz. 26. — Amér. trop. — Rhizome court. Frondes tripinnées, d'environ 50 cm., à stipe peu écailleux, à pin- nules oblongues, cunéiformes à la base, denti- culées, portant des sores nombreux, presque marginaux, plus ou moins arrondis et non fimbriés. Serre chaude. M. cicutæfolia Kaulf. — Brésil. — Rhizome court. Frondes bipinnées, de 50 em.,à stipe lisse, à pinnules assez larges, oblongues-lancéolées, arrondies à la base, portant des sores presque marginaux, non fimbriés. Serre chaude. M. fraxinea Sm. — Afrique du Sud, Océanie. — Rhizome court. Frondes bipinnées, de 60 em., rattachées à des genres voisins, notamment | à stipe légt. écailleux, à pinnules lancéolées- : aux Calathea. acuminées, arrondies à la base, portant des MARATTIA. sores marginaux, entourés inft. d’un involucre fimbrié. Serre chaude. M. Kaulfussii J. Sm. (Fig. 561.) — Antilles, Amér. mér. — Frondes quadripinnatifides, d’en- viron | m. de hauteur. E. R. MARCESCENT. Se dit des organes qui se flé- trissent et se dessèchent après avoir atteint leur développement, mais qui sont persistants pendant un certain temps. MARCOTTAGE. Mode de multiplication qui consiste à obtenir l’enracinement de rameaux encore adhérents au pied-mère, et à les en sé- parer ensuite, pour en faire autant de nouvelles plantes. Le M. est avantageux pour certaines espèces et variétés qu'il est difficile ou même impos- sible de multiplier autrement, ou qui, par les autres modes de multiplication, semis, boutu- rage, greffage, éclatage, etc. donneraient des résultats moins assurés, ou moins rapides, ou moins bons. SQ | À PAR ÿ () 4 à DE De DEN 2 Ÿ Le ZA 125 ae ne 4} 1 LE #7, A 4 _ Le S NN N\ À ANA \ Ml u \S ! ; A EN N N\L au NN Ne Fig. 562. — Marcottage en butte. Tous les végétaux ne réussissent pas éga- lement bien au M.: il en est, comme la Vigne, le Coignassier, le Groseillier, etc., qui s’enra- cinent rapidement; d’autres, tels ‘que les Aza- lées, le Cardiandra, les Parrotia, etc., avec plus ou moins de lenteur; d’autres enfin paraissent rebelles, ou à peu près, à ce mode de multipli- cation, tels sont certains Chênes. D’une manière générale, les racines adventives se développent | plus volontiers sur les espèces à bois tendre que sur celles à bois dur, et sur les branches ou rameaux de l’année précédente ou même de l’année courante, que sur les parties plus âgées. Cependant quelques espèces font exception, par exemple la Glycine, dont les branches de trois ou quatre ans s’enracinent plus promptement au M. que les branches plus jeunes. Pour faciliter la sortie des racines adven- tives, on a souvent recours à divers artifices qui, ont tous pour résultat de produire, soit une plaie, soit un étranglement, soit un déchirement des tissus aux endroits où l’on veut obtenir l’enracinement. Les plus usités sont: fente du rameau tout au dessous d’un œil, en maintenant écartées les deux lèvres de la plaie, par l’in- 810 ‘troduction d’un petit caillou, d’un fragmen | l'air. Ces trois genres de M. comportent l’em-| | ou des rameaux et de manière à recouvrir la: Ê MARCOTTAGE. bois dur, etc.; cntaille du rameau, de manière. à soulever une ou deux esquilles portant in œil vers leur pointe, et maintenues écartées par un moyen quelconque; incision annulaire 4 dessous d’un nœud; incisions longitudinale dans l'intervalle de deux nœuds; pose d’un fl. de fer ou de plomb au dessous d’un œil, de ma-! nière à provoquer un étranglement; enlèvement de l'écorce jusqu’à l’aubier, soit par bandes longitudinales et de place en place, soit cireu- lairement, sous forme d’anneaux; torsion dus rameau ; etc. Ces préparations, qui constituent le M. compliqué, sont en général très efficaces, surtout si l’on a pu les faire quelque temps à l’avance, et provoquer ainsi des bourrelets pour le moment du marcottage. j Diverses sortes de Marcottes. -- Suivant la! manière de procéder, on distingue: 19 Men, buttes ou cépées; 20 M. par couchage; 39 M.ent ploi des divers moyens propres à favoriser l'en-. | racinement. 19 Marcottage en buttes ou cépées. Cette manière de marcotter s applique aux. plantes qui se ramifient près du sol, que cette” disposition des rameaux soit d'ailleurs natu-! relle comme dans les Spirées, Deutzia, Sym-l phoricarpos, etc., où qu elle soit provoquée par un recépage, comme cela se pratique dans les pépinières pour le Coignassier, le Pommier Pa-\ radis et le Pommier Doucin, le Prunier St.-Ju-! lien, etc. Les touffes sont chaussées de terre! meuble que l’on dispose en forme de taupinière L ou butte, sur une-hauteur plus ou moins grande | suivant la longueur et la force des branches! partie inférieure de ceux-ci. (Fig. 562.) Si, pen-! dant la période d’enracinement, la cépée se! trouve dégarnie du pied par le glissement de la terre, on la rechausse. L’enracinement est » plus ou moins rapide, suivant les plantes et | aussi suivant les conditions de sol et d’atmos- |! phère. Lorsqu'il estjugé suffisant, on déchausse | et l’on détache de la sonche commune, au moyen [ de la serpette, chacun des brins enracinés. en | leur conservant, autant que possible, un talon; : puis on les plante à part, dans un sol bien! ameubli. Cette opération, dite sevrage, se pra- | tique pendant le repos de la végétation, et de préférence après l'hiver. Le buttage a lieu, soit après l'hiver, à la montée de la sève, soit en juillet-août, soit encore, mais plus rarement; à la fin de l'automne. 20 Marcottage par couchage. Certaines espèces à tiges rampantes ou cou- chées, comme le Lierre, le Rabes prostratum, l'Evonymus radicans, etc. ou arquées, COMME | le Rubus fruticosus, le Forsythia suspensa, le \ Cornus sibirica, etc. s’enracinent facilement aux points où elles touchent au soi; séparées et re- levées, les parties ainsi enracinées constituent | de vériables M. naturelles. Mais le nombre est | relativement restreint des espèces qui se Mar: | cottent ainsi spontanément. Dans la pren | MARCOTTAGE. les cas. il est nécessaire d'intervenir, d’abord our amener et maintenir les rameaux au con- ct du sol, ensuite pour provoquer l’enraci- ement. Dans la pratique, on procède de di- ‘erses manières et nous distinguerons : 10 Le . Louchage simple ou M. en archet ; 29 le Couchage pamer et en pot; 3 le Couchage multiple ou . € hinois ; 49 le Couchage en serpenteau. | À. Couchage simple ou M. en archet. (Fig. 563.) — Il consiste à abaisser la branche ou le ra- neau à marcotter (B, fig. 563), à le fixer, au noyen de petits crochets en bois (C, fig. 563), n relever et en tuteurer l'extrémité libre, à la battre sur deux ou trois yeux, et à emplir la rigole de terre meuble et fertile. Dans une nême touffe, toutes les pousses qui s’y prêtent beuvent ainsi être couchées. Il est bon, quand ‘a chose est possible, que la courbure au moyen _ le laquelle on relève l'extrémité de la partie souchée, soit bien prononcée: c’est à l’endroit ‘e plus saïillant du coude que les racines ad- rentives apparaissent le plus volontiers; c'est . hussi à cet endroit que l’on pratique, quand il L à lieu, les ntailles, in- _ bisions (FF, fig. _ 563), fentes, _ Aécortication, _ borsion.stran- _ Yulation, etc., _ destinées à fa- .voriser la sortie de ces D B 811 lans une petite rigole préparée à cet effet, à. MARCOTTAGE. alors que les rameaux se courbent avec le plus de facilité. Dans le second cas, le M. a lieu en juillet, et il porte sur des parties demi-ligni- fiées ; beaucoup d'espèces réussissent mieux de cette manière que de rameaux tout à fait dur- cis. Il est toujours bon, lorsqu'on marcotte en été, de supprimer l’extrémité des branches non couchées, de manière à concentrer la sève dans la partie inférieure. Quand le M. est fait pen- dant le repos de la végétation, on supprime en- tièrement, ou à peu près, les ramifications non couchées. Pour les végétaux qui n’ont rien à redouter | des froids, on ne fait généralement le sevrage | qu'après l'hiver, sauf, si l’on a quelque inquié- tude sur leur résistance, à abriter les mar- | cottes au moyen de litière, fumier, feuilles, etc. Pour les espèces plus délicates et que l’on ne | pourrait, sans imprudence, laisser l’hiver en plein air et en pleine terre, on les relève à la fin de l'automne, pour les rentrer sous des abris vitrés. | De même que pour le M. en butte, l’enraci- | nement est plus ou moins rapide suivant les espèceset sui- vant les con- ditions; àil peut avoir lieu en quel- ques mois, comme il peut se faire at- tendre jus- qu'à trois et ; CC DIN dé: N NE À ; Euturn | RS Re n la sécheresse KR RUE \\ \ \\ \ Le M. par er, NT 2 NX \\\ Wii Couchage 0 d À MALE impl - ss RS M à da peut être éga- NKK AN AAA très grand lement utile .de pailler. On sèvre (g, Fig. 563. — Marcottage par couchage. nombre d'’es- pèces tant lig- neuses qu'her- 1563) et l’on relève ces M. pendant le repos de la | bacées; il est surtout employé pour les ar- végétation; on les débarrasse de la partie non enracinée qui les reliait au pied-mère et on les! met soit en pleine terre, soit en pots, suivant le Cas. Lorsqu'on à affaire à des plantes qui n'é- mettent au M. qu'un petit nombre de racines et qui ne reprennent pas facilement à la trans- plantation, il est prudent de ne pas faire le. sevrage d’un seul coup; on opère progressi- vement, en commençant deux ou trois mois à l'avance par un petit cran que l’on agrandit Successivement de 15 jours en 15 jours ou de MOIS en mois, jusqu'à la séparation définitive. De la sorte, la M. s’accoutume à vivre peu à peu de sa vie propre, et elle développe un plus grand nombre de racines en un temps donné. | Les Couchages se font, soit pendant le repos | de la sève, soit pendant la période de végéta- tion. Dans le premier cas, on a affaire à des branches ou des rameaux complètement ligni- fiés; on opère quelquefois avant l'hiver, mais | plus souvent après, et de préférence lorsque la sève commence à se mettre en mouvement et |brisseaux et arbustes d'ornement; on peut également y recourir pour diverses espèces fruitières : Groseilliers, Noisetier, Figuier, Gre- nadier, etc. Il est d'usage courant pour la Vigne et prend alors plus particulièrement le nom de Provignage; les M. de Vigne enracinées sont souvent appelées Chevelées. C’est aussi par ce procédé que l’on multiplie l’Œillet des Fleu- ristes (Dianthus Caryophyllus), en observant de pratiquer une entaille de manière à produire une languette dont on à soin de maintenir l’é- cartement. { Fig. 564.) B. Couchage en panier et en pot. — Ce pro- | cédé ne diffère du couchage ordinaire qu’en ce que le rameau marcotté passe dans un panier ou un pot rempli de terre. S'il s’agit d’un pot, on peut introduire le rameau par l'orifice su- périeur en le coudant fortement, ou bien par le trou de drainage que l’on à élargi au be- soin : dans ce dernier cas, l’enracinement est plus lent, faute d’arcure dans la partie enter- rée de la M. On se sert quelquefois de pots spé- ciaux fendus sur le côté (Voir Pots à marcottes). MARCOTTAGE. — Les paniers usités pour le M. sont en van- nerie grossière et affectent une forme oblongue. On y a surtout recours pour la Vigne, ce qui Fig, 564 — Marcottage de l’Œillet, permet d’expédier au loin des chevelées bien enracinées et de les transplanter avec toutes les chances de succès, | C. Couchage multiple ou M. chinois. — Si les branches cou- chées, au lieu d'être simples, sont plus ou moins bifurquées ou ramifiées et si chacune des ramifications est traitée comme une M. ordinaire, on obtiendra au- tant de nouveaux exemplaires qu’il y à de ramifica- à Di EE L: iQ : LE #S ment: c’est le M. | tions. C’est le M. | Le ER ei é es .… par couchage con: | } . NN NN NI NX NX NAN She NC KR VC . tinu. . K SN NQE a À KW Se VAS VA F s’'employer pour ie a e “ ua as NE ‘4 30 Marcottage un certain nom- nt XK LR A D AA. “ en l'air. bre d'espèces très branchues, Ù TR comme les Ber- D 1e NA beris, les Cotone- NIK NN aster, divers Deutzia, les Fon- tanesia, etc. Une modification importante du C. multiple. le sar-| est quelquefois appliquée à fa Vigne : ment est couché horizontalement, dans une rigole, sur la plus grande partie de sa lon-| gueur (4, B, C, fig. 565); seule l'extrémité est relevée; on la laisse ainsi à découvert jusqu’à ce que les bourgeons qui se développent sur le sarment aient atteint 50 ou 60 em.; on comble alors la rigole; après l'hiver, chacun des bour- 812 | pèces dont les tiges sont très longues et | peut alternativement coucher et relever ces tiges, de manière à leur faire décrire des on-! Fig. 565. — Marcottage multiple. | surmonté d'un petit plateau (4). k - MARCOTTAGE. tronçon du sarment primitif et donne un bien enraciné. D. Marcottage en serpenteau et M. par cou- chage continu. — Lorsqu'on à affaire à des es- flexibles, comme c’est le cas pour les Amp lopsis, Aristoloches, Celastrus scandens, Cléma- tites, Marsdenia, Periploca, Vignes, 1 0 © © Fig. 566. — Marcottage en serpentaux. dulations successives et plus ou moins nom- breuses. (Fig. 566.) Les parties enterrées (B)! s’enracinent, tandis que les bourgeons laissés | à l'air (D) se développent. Il suffit de sec-\ tionner en conservant des racines à cha-! cune des pousses, | pour obtenir au-. tant de plantes. Si la tige sar-! menteuse "ainsi. disposée en ar-. ceaux continue à poussser às0nex- | trémité, On peut coucher à son! tour le bourgeon | l terminallorsqu il || a pris un dévelop- | pement suffisant, | et recommencer |. ainsi suCcessive- \ vE Lorsque, pour | une raison quel- : conque, les ra-. meaux, branches à ou tiges à mar- | cotter:ne peu- | vent être amenés près du sol, on a recours | au M. en V’air (Fig. 567). Ce procédé consiste, | soit à entourer la partie à marcotter d’un tam- & pon de mousse maintenu par une ligature, soit | à la faire passer dans un pot rempli de terre ou de mousse et fixé à la tige où à la branche, ou suspendu, ou supporté par un piquet (C) | On peut employer des pots ou des godets or- j geons (a, b, c, d... g, fig. 565) est séparé avec un dinaires dont on a élargi le trou de drainage: pi MARCOTTAGE. ’est alors par celui-ci que l’on fait passer la artie à marcotter ; ou bien, ce qui vaut mieux, … lecourir à des pots spéciaux, dits pots à mar- ottes, qui présentent, sur le côté, une fente (B) jar laquelle on introduit la marcotte, et que ‘on bouche ensuite à l’aide d’un tesson, d’une ame de bois ou de verre, etc. , Quand il s'agit de rameaux grêles et cas- ants, on remplace les pots et godets par des ornets de plomb. L MUNIE; Fig, 567. — Marcottage en l'air. . Il est toujours bon que la partie sur laquelle on veut obtenir la sortie des racines adventives se trouve coudée. La strangulation préalable, les entailles, incisions et-autres moyens propres à favoriser l’enracinement, sont presque tou- jours très utiles pour ce procédé de M. Les Marcottes en l’air sont naturellement fort ex- posées au dessèchement; aussi importe-t-il de les bassiner ou de les mouiller fréquemment, Jusqu'à complète reprise. Enfin, ici, bien plus ençore que pour les couchages, il est prudent de ne sevrer que successivement. LH, : MARGINAL. Qui est sur les bords. | MARGINÉ. Qui a une bordure. Ce mot est fréquemment employé pour désigner les feuilles panachées, dans lesquelles la panachure est constituée par une bande colorée qui occupe le pourtour du limbe: Fusain du Japon à feuilles marginées de blanc (Evonymus japonicus, var. foliis albo marginatis), etc. : Margatte. Voir Lopus. Marguerite (Petite). Nom français du Bellis perennis. : Marguerite (Grande). Nom français du Chry- ‘santhemum Leucanthemum. Marguerite en arbre. Nom français du Chry- Santhemum frutescens. | MARICA Ker. (Iridées.) Rhizome court; feuilles distiques, allongées, ensiformes, flabel- lées ; pédoncule aplati, foliiforme, portant 1 ou plusieurs grappes de fleurs sessiles ou pédon- culées; fleurs très fugaces, bleues, jaunes ou blanches; périanthe sans tube; segments ex- térieurs du limbe libres et étalés, les intérieurs plus étroits, dressés à la base, recourbés au Sommet, ondulés ou épaissis; étamines oppo- .| 813 MARS, sées aux segments intérieurs, à filets libres ; ovaire 3-loculaire, à loges pluriovulées ; style à branches triquètres ou à trois ailes; capsule à déhiscence loculicide. 11 espèces de l'Amérique tropicale et de la Guinée. M. cærulea Ker. (F1. 568.) — B.R. 713; B. M. 5612. — 6-8 feuilles ensiformes, longues d'un mètre; pédoncule allongé, ensiforme, de la longueur des feuilles; 2-4 grappes de fleurs portées par des pédoncules très courts ou al- longés; fleurs larges, bleu brillant ou lilas, segments extérieurs rayés transversalement à la base de jaune et de bleu, les intérieurs à pointe bleue, recourbée. Fig. 568. — MARICA CŒRULEA Ker, Le M. Sabini Lindl., de la Guinée, paraît n'être qu’une forme du M. cœrulea. Serre tempérée ou chaude humide; multipli- cation par division des pieds. EE Marigold. Nom anglais du Souci (Calendula officinalis). Marjolaine. Nom vulgaire de l'Origanum Ma- jorana. Marmite de Singe. Fruit des Lecythis. Marnage, Marne. Voir Engrais. Marron, Marron d'Europe. Fruit du Chä- taignier (Castanea vesca). Marron d'Inde. Fruit du Marronnier (Æs cu- lus Hippocastanum). Marronnier. Voir Æsculus Hippocastanum. MARRUBIUM vulgare L., Marrube. Plante vi- vace, indigène, autrefois employée en méde- cine. MARS (Travaux du mois de). — Potager. — C’est pendant ce mois que le jardinier doit dé- ployer toute l’activité possible. Dans ce but. il doit se hâter de terminer les labours, d’enterrer tous les fumiers et engrais, et commencer à semer : Pois, Fèves de marais, Laitues diverses, Carottes hâtives, Oignons de couleur, Poireaux, Epinards, Asperges, Cerfeuil bulbeux (graines stratifiées), Persil en bordure, etc. Il doit plan- MARS. res ter aussi: Ail, Echalotte, Crosnes., en terrain sain, Oignon d'Egypte, Pommes de terre hâ- tives germées, à bonne exposition, Asperges, griffes d’un an; et les bulbes et racines conser- véspour porte-graines, tels que: Céleri, Oignons, Carottes, Navets. Betteraves, etc. Vers la mi- mars on découvre et débutte les Artichauts, et on peut en commencer l’œilletonnage à la fin du mois. Pendant cette saison, il est prudent de recouvrir tous les semis d’une légère couche de terreau qui les protégera des hâles et des gelées, et de les arroser ou bassiner le matin, de préférence au soir. On entretient la chaleur des couches à Me- lons et autres, en remaniant les réchauds; on en confectionne de nouvelles pour d’autres sai- sons, sur lesquelles on sème et plante : Melons, Concombres, Aubergines, Tomates, Chicorée, frisée, Radis, Piments, Carottes, etc., etc. On continue les cultures forcées de Laïitues, d’As-! perges et de Fraisiers. Jardin fruitier, pépinière. — Terminer les plantations qui n’ont pu être faites les mois précédents. Achever la taille et le palissage en sec de tous les arbres fruitiers : Poiriers, Pom- | miers, Pêchers, Cerisiers, Abricotiers, Vigne, etc., puis les chauler et bêcher le sol au trident; tels sont les importants travaux du mois de Mars au Jardin fruitier. Dans la pépinière fruitière, il importe aussi d'achever la taille des jeunes sujets en voie de formation; de confier à la pleine terre les bou- tures ligneuses de Groseilliers, de Vigne; de marcotter en butte ou cépée les mères de Coi- gnassier, de Pommiers doucin et paradis, de Prumnier, etc.; et de provigner la Vigne, soit en pleine terre, soit en pots ou en paniers. Vers la fin du mois, on peut commencer le greffage en fente et à l'anglaise au galop; ce dernier mode étant très recommandable pour les petits su-| jets de Pommiers, de Poiriers francs et de Pruniers. Jardin d'agrément, pépinière. — Procéder à la toilette du Jardin d'agrément. A cet effet, terminer la taille des arbrisseaux à floraison estivale, tels que: Hibiscus, Ceanothus, Vitex. etc.. et s'abstenir de tailler : Lilas, Seringats, Boules de neige, Deutzia, c'est-à-dire tous les | nombreux arbrisseaux qui montrent leurs fleurs | sur”les rameaux de l’année précédente. Dé- couvrir et tailler les Rosiers tiges et francs de pied. Bêcher le sol des plates-bandes et mas- | sifs. Procéder à la division des plantes vivaces que l’on veut rajeunir. Si on n’a pu le faire | plus tôt, se hâter de mettre en place dans les corbeilles : Pensées, Giroflée jaune, Myosotis, Pâquerettes, etc. Terreauter, émousser, sarcler et épierrer les pelouses; ratisser et sabler les allées, si elles en ont besoin. Continuer et activer la multiplication des plantes devant servir à l’ornementation esti- vale, telles que : Coléus, Bégonias, Achyranthès, ete Vers la fin du mois, mettre en végétation, sur couche, sous chassis, les tubercules ou rhi- zomes de: Dahlias, Cannas. Montbretia, Gym- nothrix, etc. À la même époque, semer sous châssis la plupart des plantes annuelles, telles que : Reines-Marguerites, Zinnias, Tagétes, que 814 u MARTINET. FL en repiquera en pépinière dans le cou d'avril. Dans la pépinière d'ornement propremen dite, repiquer les jeunes plants d'espèces 3 feuilles caduques provenant des semis et bou- tures des années précédentes. Commencer plantation des arbres résineux. Greffer et con mencer les marcottes et la mise en place 4 boutures. Terminer la taille et achever Mes plantations. K | Serres et orangerie. — Arroser et bassiners plus amplement les plantes; aérer et ombrer avec des toiles légères celles qui craindraïent les rayons solaires. Commencer la mise en vé- gétation des Gloxinia, Achimenes, Nægelia, Bé- gonias tubéreux et plantes analogues. Repi- quer ou rempoter les jeunes semis. ER 7 OÙ 7 Ch. Gr. Marsault. Nom vulgaire du Salix Capræa. Marsh Marigold. Nom anglais du Populage (Caltha palustris). | Marsh Trefoil. Nom anglais du Trèfle d’eau! (Menyanthes trifoliata). | Martagon. Nom vulgaire du Lilium Martagon. t MARTE. Mammifère carnivore de la taille. d’un Chat. qui habite les grandes forêts et sur- tout les forêts de Pins, dans le Nord dela! France. La Marte (Mustela martes ou Martes! abietum) est plus rare que la Fouine (voir ce: mot), dont elle se distingue par sa poitrine jaune et non blanche. Son pelage brun marron west! | très beau, surtout en hiver, et sa peau est dlune! certaine valeur (20 fr.).Elle fait la chasse aux Ecureuils et aux petits oiseaux et se rapproche b rarement des habitations pour y commettre les | mêmes dégâts que la Fouine. Les petits, pris ! jeunes, s'élèvent facilement et peuvent rem- placer les Chats en faisant la chasse aux Rats et aux Souris dans les maisons. Dr Œ MARTEAU à palisser. Pour le palissage du : Pêcher, à la loque, les arboriculteurs se serwené # d’un Marteau spécial à manche court et solide- » ment fixé et à fer bifurqué d’un côté, ce qui permet d’arracher les clous en faisant levier. h | (Fig. 569.) L. He | Fig. 569. — Marteau à palisser, MARTINET. Le Martinet (Cypselus apus) cOns- | titue un genre bien distinct des Hirondelles par , sa conformation et par ses mœurs, MAIS NOB k moins utile que celles-ci en raison de sonté- E gime exclusivement insectivore. Il ne: passer , | Europe que la première partie de l’été, c'est-à- | dire le temps strictement nécessaire pour élewer | les petits. Plus frileux que l’Hirondelle, il arrive | plus tard, vers le 1°" mai, et nous quitte @ les premiers jours d'août: il ne passe donc que trois mois dans notre pays, puis il émigre MEXS les régions tropicales de l'Afrique. Tandis. que | l'Hirondelle chasse toujours solitaire, les Mar | tinets se réunissent en bandes plus où m | MARTINET. ombreuses qui poursuivent les Insectes d’un Wwol circulaire, en poussant des cris aigus: ce ol circulaire 4 lieu le matin et ver; la chûte Au jour, à heure fixe et d’une façon très régu- ière, suivant que la saison est plus ou moins vancée. Li ie MARTINEZIA. Ruiz et Pav. (Palmiers-Co- coïnées.) Stipes peu élevés, couverts d'aiguil- lons. Flles. pinnatiséquées, à divisions cunéi- _ (formes, prémorses; pétiole et rachis arrondis. _ bobtusément anguleux, épineux. Fleurs monoï- ques dans un même spadice, les 4 à anthères incluses ; 2 spathes, l’inférieure incomplète, fen- due en haut. Fruit rose ou rouge. (Inclus: Aiphanes Willd ) 11 espèces de l'Amérique tropicale. - | M. caryotæfolia H. B. K. — Nov. Gen. 1, t. 699; B. M. 684; MarT. PaLu. 161, fig. 1. — Nile.-Grenade.— Feuilles atteignant 1 m. 60, à segments longs de 33 cm, tronqués, lacérés à leur extrémité. { M. corallina Mart. — Pam. 284, 3; D'Or- BIGNY, VOYAGE, t. 76. — [Syn.: Bactris minima ærtn.] — Martinique. — Stipe de 8-10 m., armé d’aiguillons, ainsi que le pétiole et le rachis; segments linéaires, cunéiformes, pré- orses, pâles en dessous. Drupe d’un rouge orail. _ {! M. elegans Lind.et Wendl. — Nlle.-Grenade, | 6000 p. alt. — Frondes gracieuses, irrégulière- ent pinnatiséquées, d’un vert jaunâtre; pétiole t rachis blanc, tomenteux et roux soyeux, | parsemés de longues épines noires; segments ‘espacés, cunéiformes, érodés, tronqués, tomen- tteux et ciliés sur leurs bords. | M. ensiformis Ruiz et. Pav. Voir Euterpe. M. interrupta Ruiz et Pav. Voir Geonoma. * M. Lindeniana Wendl. — KERCHOvE, PAL. t. 139. — [Syn.: Aiphanes Lindeniana Wendl.] — Nlle.-Grenade. — Stipe de 3-9 m., muni, ainsi que le pétiole, de longues épines: segments grands, alternes, tronqués, dentés, prémorses. » | On cultive encore : M. erosa Hort., KERCHOVE, - Pazw. f. 116, des Indes occidentales ; M. trun- cata Mart., »D'OrBiGNy, Voy. 2, 28, etc. _ | Serre chaude humide. 3: D: | MARTYNIA I. (Pédalinées.) Herbes rudes, | ._ lracine tubériforme, ordt. couchées, pubescentes, . lvisqueuses; files. opposées ou alternes, à long _ lpétiole; limbe cordiforme, sinué denté ou pal- . \matilobé; fl. très grandes, rose violacé ou jaune _ tpâle, en courtes grappes terminales, calice - campanulé, à 5 divisions profondes, égales, ou fendu sur un côté, presque en spathe; corolle peulière, campanulée, gibbeuse à la base, à 5 lobes; 5 étam. dont 2 parfaites, antérieures, ‘ou 4 didynames, incluses; 3 staminodes ou un seul; ovaire uniloculaire, styleterminal, simple, bilamellé ; capsule coriace, ligneuse, ovale, ter- minée par un long bec qui se sépare en 2 cornes arquées à la maturité, et à 4-5 loges à peine déhiscentes et à placenta coriace. | On cultive, pour l’étrangeté de leurs fruits, | es M. fragrans Lindl. (Fig. 570), B. R. 276; B. Ml: 4292; Mexique; fl. odorantes, rouge pour- ré taché de jaune; fruit à bec recourbé en TOchet, une fois plus long que le corps de | A ‘tantôt annuelles, tantôt vivaces par une grosse 815 MASDEVALLITA, la capsule; M. lutea Lindl., B. R. 934; Brésil; fl. jaunes, amples, en entonnoir; fruit à bec beaucoup plus long que le corps; M. probos- eidea Willd. B. M. 1056, du Mexiqne; grandes fleurs blanches, maculées de pourpre et de jaune; fruit à bec beaucoup plus long que le corps. Semer sur couche fin avril, repiquer en pot sur couche, planter fin mai sur un poquet ou couche sourde, en terre riche, et en plein soleil. J. G. MAS (Alphonse). — Né le 28 février 1817, à Lyon, décédé le 15 septembre 1875, à Bourg, au milieu des collections fruitières qu'il avait réunies de tous les pays du monde et qu'il se plaisait à propager avec un complet dés- intéressement. Fils de commercants, doué d’un caractère affable et serviable, il se passionna | pour la botanique, l’arboriculture, la pomo- logie et se plaisait à en vulgariser les con- naissances. Il était passé maître dans la taille des arbres et la description des fruits, et fut, plus d’une fois, un semeur heureux. En 1851, avec Charles Lahérard, il fonde à | Bourg la Société d’horticulture de l'Ain, est élu président et se dévoue à la rédaction du Bulletin et à la création de son Jardin-Ecole. Auteur du Verger (8 vol. illustrés); de la Po- mologie générale (2 vol.), continuée, d’après ses notes, par Mne Mas; auteur du Vignoble (3 vol.), illustré en collaboration avec Victor Pulliat ; ouvrages de haute valeur ; Président de la Soc. pomologique de France, dont il devint le lau- réat. Alphonse Mas avait été nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1866. Ch. B. MASDEVALLIA Ruiz et Pav. (Orchidées-Epi- dendrées.) — [Dédié à Masdeval, botaniste es- pagnol.] — Herbes épiphytes, formant des touffes serrées; tige très courte, terminée par une feuille unique, coriace. Inflorescence latérale, à pédon- cule très long, uniflore ou multiflore, les fleurs réunies vers le sommet. Fleurs moyennes, quel- quefois grandes; sépales soudés sur une grande partie de leur longueur, libres seulement à l'extrémité ; pétales beaucoup plus petits, éri- gés; labelle incombant à la colonne, articulé avec le pied de celle-ci, entier ou trilobé. Co- lonne assez courte, s’allongeant à la base en un pied très long; clinandre oblique; stigmate antérieur, placé un peu au dessous du rostel- lum érigé; anthère uniloculaire, renfermant 2 pollinies entières ou sillonnées, fixées à l’ex- trémité du rostellum par un peu de matière visqueuse. — Plus de 100 espèces publiées, dont beaucoup cependant ne sont que des va- riétés horticoles, habitant l'Amérique, du Bré- sil et du Pérou au Mexique. Genre très répandu dans les cultures à cause de sa facile, longue et abondante floraison. M. abbreviata Reichenb. f. — B. M.t. 6258. — Voisin du M. polysticta, dont il diffère par son port plus élevé, ses fleurs plus petites et moins tachetées. — Pérou. M. acrochordonia Reichenb. f., Syn. : M. ephip- pium Reichenb. f. M. æquilonga Regel. Syn.: M. civilis Rei- chenb,. f. M. amabilis Reichenb,. f. — ILL. noRT, 1874, MASDEVALLITA, t. 196. — Port du M. coccinea; fl. d'un pourpre violet. — Pérou. M. Arminii Reichenb. f. — BonPzanpiA, Il, p. 283. — Petite espèce à fl. roses. — Colombie. M. astuta Reichenb. f. Syn.: M. erythro- chæte Reichenb. f. M. Backhousiana Reïichenb. f.; var. du M. Ghi- mæra. M. Barlæana Reichenb. f. Syn.: M. coccinea. — Pérou. M. Bella Reichenb. f. — FcLor. Mac. ns. t. 433; BELG. HORT. 1884, t. 3. — Plante de la section du M. Chimæra. — Antioquia. M. Benedicti Reichenb. f. Syn. : M. Houtteana Reich. f. M. biflora Regel. Syn.:, M. caloptera) Rei- chenb. f. M. caloptera Reichenb. f. — GARTENFLORA, t. 1391, 1891. — Pérou. Fig. 570. — MARTYNIA FRAGRANS Lindl. # M. calura Reiïichenb, f. — G. Crown. 1883, p. 230. — FI. d’un brun rougeâtre. — Costa-Rica. M. campyloglossa Reichenb. f. — G. Caron. 1878, p. 588. — FI. nutantes, d’un blanc ver- dâtre, tachetées de pourpre. — Orig. inc. M. candida Klotzsch. Syn.: M. tovarensis Reichenb. f. M. Carderi Reichenb. f. — B. M. t. 1725. — Petite espèce à fl. pendantes. — Colombie. M. caudata Lindley. — KaRsTEN, FL. Cocos. t. 153; B. M.t. 6372; GARTENELORA, t. 1829; ILL. HORT. 1881, t. 435; OrcH. ALB. t. 5; LiNDENIA, t. 182. — [Syn.: M. Shuttieworthii Reichenb. £ ; M. xæanthocorys Reichenb. f.] — Colombie. M. Chestertoni Reichenb. f. — B. M. t. 6977. — Espèce de la section Chimæra; labelle jau- nâtre veiné de rouge orangé. — Colombie. M. Chimæra Reichenb. f. — Bois, ATL. PL. JARD. pl. 243 C; XEN1A, t. 185-186; B. M. t. 6152; 816 br MASDEVALLIA. FLor. Mac. 1875, t. 149 ; Oncx. ALB. t. 203: GAx- TENFLORA, &. 1311; LainDEnIA, t. 15. — Es type d'une section remarquable par ses fleurs velues, à sépales longuement acuminées, de couleur foncée, pourpre, souvent presque noïre. — Colombie. | M. civilis Reichenb. f. — B. M. t. 54%: GARTENFLORA, t. 385. — [Syn.: M. æquilonga Re’ gel ; M. rufolutea Lindley. — F1. jaune intérieu-! rement; brun pourpre à l’extérieur. — Pérou! M. coccinea Lindley. (Fig. 571.) — Xenia, t. 74; FLor. Mac. t. 410; B. M. t. 5990; JENNINGsu Orcu. t. 17; LinDEnIA, t. 84; FL. SERRES, t. 22501 OrcH. ALB. t. 24, 105, 110, 224, 344, — Type, d’une section très cultivée, à sépales larges, re- lativement courts, à pédoncule beaucoup plus! long que les feuilles, d’une couleur variant du, violet foncé au lilas clair, ou orangée, ou jaune.l — [Syn.: M. Lindeni André; M. Harryanal Fig. 571. — MASDEVALLIA COCCINEA Lindl. Reichenb. f. Bois, ATL. PL. JarD. pl. 243 À —, Colombie. 4 M. Colibri Hort., Syn.: | chenb. f. M. coriacea Lindley. — KarsTEeN, FL. cou. U, t. 153. — [Syn.: M. Bruckmulleri Linden.| — Type de la section des Coriaceæ, à feuilles dures, coriaces; fleurs charnues, à pédoncules à peine, aussi longs et ordinairement beaucoup plus. courts que les feuilles; fl. blanches, lavées de | rose. — Bogota. ‘ | M. corniculata Reichenb. f. — G. Caron. 1878, ! p. 72. — F1. jaunes, tachées de rouge. — [Syn.: | M. inflata Reichenb. f.] — Colombie. : 4 M. cucullata Lindley, — Orcu. LINDEN. D: 4. | — Bogota. M. Davisii Reichenb. f. — B. M. t. 6190; X£- niA, t. 203; OrcH. ALs. t. 76. — FI. Jaunes — Pérou. M. ephippium Rei- L - (Pc. serRes, t. 397. — [Syn.: M. Gargantua Rei- - {chenb.f.] — Plante massive à large fleur charnue, MASDEVALLITA. . 9. — Costa-Rica. | M. elephanticeps Reichenb. f. — XENIA, t. 3; jaune, portant une large macule brune sur ‘chaque sépale latéral. — Colombie. | * M. ephippium Reichenb. f. — XEnra, t. 195; ‘LL. Horr. t. 180; FL. Mac. t. 443. — [Syn. : M. Wrochilus Linden ; M. Colibri Hort.; M. acrochor- \donia Reichenb. f] — Grande espèce à fleurs globulaires et sépales longuement acuminés. Equateur. | n7 erythrochæte Reichenb. f. — G. Crow. 1882, p.392. — [Syn.: M. Gaskelliana Reichenb. | If, ; M. astuta, id.| — Amérique centrale. | M. Estradæ Reichenb. f. — B. M. t. 6171; GarreNFLORA, t. 374. — [Syn.: M. ludibunda Reiï- ichenb. f.] — Antioquia. M. floribunda Lindley. — FL. serres, t. 197. — [Syn.: M. Galeottiana Ach. Richard ; M. my- riostigma Morren.] — B£Lc. HORT. 1873, t. 23. FA Mexique. | * M. Galeottiana Ach. Richard. Syn.: M. flori- bunda Lindley. . M. Gargantua Reichenb. f. Syn.: M. elephan- ticeps M. Gaskelliana Reichenb. f. Syn.: M. throchæte M. gemmata Reichenb. f. — Bois, ATL. PL.) Lot 242 B.; G. CHRoON. 1883, p. 294 — [Syn.: ery- _ M. trichete Reichenb. f.] | M. Harryana Reichenb. f. Syn.: M. coccinea jaune. — Pérou. _{FLor, Mac. t. 72.; Lindley. | M. hieroglyphica Reichenb. f. — G. Caron. 1882, p. 230. — Mexique. | M. Houtteana Reichenb. f. — FL. SERRES, t.. 2106. — [Syn.: M. Benedicti Reichenb. f. ; XENIA, t. 176; M. psittacina Reichenb, f.] — | ‘Antioquia. | D. ignea Reichenb. f. Syn.: M. militaris id. M. onflata Reichenb. f.; Syn.: M. cornicu-. lata, id. ! M. infracta Lindley. — FL. serres. t. 2389. | | — [Syn.: M. longicaudata Lemaire.] F1. roses. | — Brésil. M. ionocharis Keichenb. f. — B. M. t. 6262; CARTENFLORA, 1878, t. 208. — Pérou. | | M. leontoglossa Reichenb. f — G. Caron. 1885, f 92. — F1. pendantes, verdâtres, tachées | de pourpre foncé. — Equateur. | L. M. Lindeni André. Syn.: M. coccinea Lind- | À 'e | | 21. longibracteata Lemaire. Syn.: M.infracta Lindley. | M. ludibunda Reichenb. f. Syn.: M. Es-| radæ. : LÉ 2; 1881, f. 65; Lainpenia, t. 1137. — Grande F belle espèce à fleurs grandes, d’un rouge orangé. — Antioquia. M. maculata Klotzsch et Karsten. — KL. BERRES, t.2150, — Venezuela. _ M. melanopus Reichenb. f. — Pérou. D. Meleagris Reichenb. f. Syn.: M. picturata. Br Rir. = M. demissa Reichenb. f. — G. Caron. 1887. M. macrura Reichenb. f — G. Caro. 1877, | M. militaris Reichenb. f — B. M. t. 5962 ; Fo: 1879, t. 333 et 357; OrcH. ALB. t. 62 et | DICTIONNAIRE D HORTICULTURES FE GARTENFLORA, t. 870 ; ILL. | MASDEVALLIA. 273; ILainDeNiA, t. 219. — [Syn.: M. ignea Rei- chenb. f.] — FI. jaunes, flammées de rouge orangé éclatant. — Colombie. M. Mooreana Reichenb.f. — B. M. t. 7015 ; XENIA, t. 74. — [Syn.: M. elephanticeps pachy- glossa Reichenb. f.; M. sorocula Reichenb. f.] FI. jaunes, à sépales latéraux rouge brique. — Colombie. M. muscosa Reichenb. f. — G. CHRox. 1875, p. 460. — Pédoncule et ovaire recouverts de poils ressemblant à de la mousse; labelle mo- bile et excitable comme les feuilles de la Sen- sitive — Colombie. M. nycterina Reichenb. f. — ILL. HORT. 1873, t. 117-118; DE Puyor, Orcu. t. 23 ; FLor. Mac. 1875. t. 190. — Antioquia. M. pachyantha Reichenb. f. — G. Caron. 1884, p. 174. — Popayan M. pachyura Reichenb. f. — Equateur. M. Peristeria Reichenb. f. — B. M. t. 6159; FL SERRES, t. 2346 , ILL. HORT. 1878, t. 327. — Colombie. M. picturata Reichenb. f. — XENIA, t. 75. — [Syn.: M. Meleagris Reichenb. f.]— Venezuela. M. platyglossa Reichenb. f. — B. M. t. 7135. — Antioquia. M. polyantha Lindley. Syn.: M. Schlimmii Linden. M. polysticta Reichenb. f. — B. M. t. 6378; GARTENFLORA, t. 869. — Espèce multiflore ; sépales longuement acuminés; fl. à fond blanc taché de pourpre, ainsi que le labelle M. porcelliceps Reichenb. f. — G. Caron. 1883, p. 10. M. psittacina Reichenb. f. Syn.: M. Hout- teana. M. racemosa Lindley. — G. CHRoN. 1884. f. 139. — Plante rampante à fl. d’un rouge orangé, en grappes, très distincte du reste du genre, — Popayan. M. radiosa Reichenb. f. — G. Caron. 1878, p. 684. — Antioquia. M. Reichenbachiana Endres. — LiNDENIA, t. 250. — Costa-Rica. M. Roezlii Reichenb. f.; var. du M. Chimæra. M. rosea Lindley. — G. CHrox. 1880, f. 117-118. — Jolie espèce à longues fleurs roses, pendantes. — Equateur. M. rufolutea Lindley. Syn.: M. civilis Reich. f, M. sceptrum Reichenb. f. Syn.: M. Schlimmii Linden. M. Schlimmii Linden. — B. M. t. 6740. — [Syn : M sceptrum Reich. f. M. polyantha Lind- ley.|] — Fleurs en grappes, d’un brun rouge, à fond jaune. — Venezuela. M. Shuttleworthii Reichenb. f. Syn.: M. cau- data Lindley. | M. simula Reichenb. f. G. Caron. 1875, p 8. — Espèce naine à pédoncules très courts. — Colombie M. tovarensis Reichenb. f. — B. M. t. 5505; Izz. 4orT. 1879. t. 303; De Puyor, OrcH. t. 24. — |— [Syn. : M. candida Klotzsch. — FI. absolu- ment blanches. — Venezuela. M. triangularis Lindley. — OnrcH. LiNDEN. p. 45. — Venezuela. 52 MASDEVALLIA. -- M triaristella Reichenb. f. — B. M. t. 3268. — Syn. : M. tridactylites Reichenb. f.] — Costa- Rica. M. trichæte Reichenb. f. Syn.: mata. M. tridactylites Reichenb. f. Syn.: M. triaris- tella. M. trochilus Reichenb. f. Syn.: M. ephip- pium. M. Veitchii Reichenb. f, -- B. M. t. 5739; FL. serres, t. 1803 ; FL. Mac. t. 481 ; De Puyor, OrcH. t. 25 ; LinDENIA, t. 95. — FI. oranges, très grandes; sépale supérieur et partie infé- rieure des sépales latéraux lavés d’une teinte plus foncée, rouge violacé. — Pérou. M. vespertilio Reichenb. f. 1873, p. 390. — Colombie. M. Wageneriana Reichenb. f. — B. M. t. 4921; XENIA, t. 75. — Espèce naine à petites fleurs jaunes. — Venezuela. M. xanthina Reichenb. f. — G. Caron. 1880, p. 681. — Petite espèce dont les fleurs jaunes portent une macule pourpre sur chacun de leurs sépales latéraux. M. æxantocorys Reich. f. Syn.: M. caudata Lindley. Consulter la monographie des Masdevallia publiée sous le titre de GENuS MasSDEVALLIA, par Woodward et Lehmann, in-fol. Les Masdeval- lias sont des plantes montagnardes, vivant dans les endroits humides, ombragés et aérés ; il leur faut peu de chaleur, sauf pour le M. to- varensis, Schlimmir et la section Chimæra, qui s'accommodent bien de la température de la serre à Cattleya. Ils demandent de l’eau en tout temps. l'absence de pseudo-bulbe et de rhizome épaissi leur ôtant toute réserve de nourriture; ils prospèrent dans un compost très bien drainé de sphagnum et polypode. Ach. F. Massangea. Voir Caraguata. Masses polliniques. Voir Pollinies. Massette. Nom vulgaire des Typha. MASSIF. Mot employé souvent, mais à tort, comme synonyme de corbeille (voir ce mot). On doit réserver le nom de Massif aux groupes d'arbres et d’arbrisseaux. Leur disposition et leur composition sont soumises à certaines règles pour lesquelles nous renvoyons au mot Jardins. Masshiebchen. Nom allemand de la Pâquerette ou Petite Marguerite (Bellis perennis). Mastic à greffer. Voir Greffe. Maté ou Thé du Paraguay. Nom vulgaire de l’Ilex paraguaiensis. MATONIA Br. (Fougères, Polypodiacées.) Plantes à frondes portant des sores de 4-6 spo- ranges sessiles, renfermés dans un involucre. M. pectinata Br — Hook. Gen. Ficicuu, 43. Ile de Bornéo. — Frondes tripinnées, de 40 em., assez larges, presque coriaces, à pinnules pec- tinées, portant à leur base des sores solitaires, dont l’involuere se perfore à la maturité. Fou- gère rare, de serre chaude. E KR. Matricaire Mandiane. Nom vulgaire du Chry- santhemum præaltum. MATRICARIA Tournef. (Composées.) Genre voisin des Chrysanthemum, dont il se distingue M. gem- BOT. REP. surtout par les achaines sans côtes sur la face ! 818 VW MATTHIOLA. dorsale et munis de 3-5 côtes sur la face inté- rieure, au lieu d’être relevés de 5-10 côtes Là toute la périphérie. Le M. inodora L., herbe bisannuelle de nos champs, est représenté dans les jardins par une variété à fleurs (capitules) pleines, d’un blanc pur. C’est une plante très ornementale, d'env. 25 cm. de hauteur et qui donne d’abondantes fleurs de juin en septembre. Multiplication par boutures des rameaux sté- riles ou par graines récoltées sur des plantes | bien sélectionnées. | MATTHIOLA R. Br, Giroflée; angl.: Stocks; ! all.: Levkoje. (Crucifères.) Herbes ou sous-t arbrisseaux tomenteux, blanchâtres, rameux. Feuilles oblongues ou linéaires, entières ou. sinuées. Fleurs très grandes; sépales dressés, | allongés, les latéraux à base éperonnée. Pé-! tales longuement onguiculés. Silique cylin-\ drique, allongée; cloison épaisse, finement aréo- \ lée, polysperme. Lobes du stigmate dressés, !| connivents, souvent charnus ou munis d’un! appendice en forme de corne. Graines unisé-! riées, comprimées,souvent marginées ; funicule | libre. — 30 espèces: Europe occid., Australie, ! Asie occid., une seule esp. en Afrique austräle, . M. annua Sweet, Giroflée Quarantaine. Bois, . ATL. pl. 24 — Europe mérid. — Annuelle4 Tige dressée, rameuse, haute de 30 à 35 em; feuilles lancéolées,obtuses, velues, blanchâtres. | Fleurs de couleurs variables, en grappes plus! ou moins fournies et allongées, au sommet des! rameaux, lesquels donnent à la plante un as-\ pect plus ou moins pyramidal, suivant les. variétés ; fleurs odorantes. simples, doubles, !. ou pleines, de coloris les plus divers: blanc, lilas, violet, carné, rose, jaune, brun, et nuances | intermédiaires. Voici les principales races issues! de cette espèce, les plus communément culti-! vées : Quarantaine ordinaire ou anglaise, et sal sous-race Quarantatne d'Erfurt, Quarantaine à grandes fleurs. à rameau ou demi-anglaise, naine ou lilliputienne, parisienne, cocardeau ou Gi- roflée impériale, Giroflée empereur perpétuelle.ete.\ Les Giroflées Quarantaines sont de magni-| fiques plantes pour la décoration des jardins, en plates-bandes,massifs ; très convenables aussi pour la culture en pot. Elles aiment une bonne, terre franche un peu sableuse, riche en humus ou terreau décomposé. Sont plus délicates que les G. jaunes (Cheïranthus Cheiri); aussi faut-\ il abriter l'hiver les semis d'automne, en les mettant en pot sous châssis, et ne pas trop les tenir humides; ce qui les ferait pourrir. On sème) 1° en juillet-août, en pépinière, on repique en pépinière, puis en pot, et le plant est hiverné comme il est dit ci-dessus ; 20 en février-mars, sur couche, on repique sur couche ou en pleine, terre meuble dans une plate-bande bien abri- tée ; 30 en avril-mai, en place ou en pépinière Avant la mise en place, qui se fait quand la, floraison va commencer, on élimine les plantes, qui paraissent ne devoir donner que des fleurs! trop simples. Cependant il faut réserver quel- ques plantes à fleurs simples pour porte-granes,) les doubles étant infertiles; ces porte-graines,| choisis parmi les plantes les plus caractérisées,| sont plantés à part, ec ont leurs rameaux pr, cés pour obtenir de plus belles siliques et des | MATTHIOLA. — raines mieux nourries; de même on supprime out à fait les rameaux trop faibles. Il parai- trait, d’après M. Chaté, que les graines de la artie inférieure des siliques, et de 2 ans, don- nent plus de plantes doubles que des graines d'un an. ! M. fenestralis DC., Cocardeau, Giroflée des . Kenêtres. — Europe mérid. orient. -- Bisannuelle ERREUR CO ES bu vivace; n’est pour beaucoup d'auteurs qu’une variété du M. incana. Tige sous-ligneuse, dres- sée, presque simple ou peu rameuse au sommet, 25 à 30 cm. de haut ; feuilles rapprochées, obo- vales,cotonneuses, presque entières,blanchâtres; fleurs écarlates ou purpurines, en grappes droites ; var. à fl. doubles ou pleines. Semer en | épinière, en juin-juillet, repiquer peu après la levée, mettre en pot un mois ou six semaines après, et hiverner sous châssis ou en orangerie Aérer autant que possible, ne mouiller que très . beu. Au printemps, mettre en pleine terre, ou conserver en pot pour garniture de fenêtre, balcon. Porte-graines comme pour M. annua. : M. græca Sweet., Kris, Giroflée grecque. — Orient. — Annuel et bisannuel. Tige dressée, | rameuse ; feuilles lancéolées, glabres, rappelant celles du Cheiranthus Cheirii, vert gai; pour quelques-uns, serait variété à feuilles vertes du M. annua. Coloris variés ; fl. simples ou doubles. Culture et emploi du M. annua. ! M. incana R. Br., Giroflée d'hiver, G.des jar- dins. — Europe mérid. — Bisannuelle, quelque- fois vivace, Plante cotonneuse; tige sous-lig- neuse et feuillée; feuilles toutes entières, ob-. longues, atténuées à la base, arrondies au sommet. Fleurs odorantes, violettes dans le! type ; var. à fl. rouges, blanches, panachées; simples ou doubles. Culture et emploi du M. fenestralis. J..G. : MATURATION des fruits. Après la féconda- tion, l'œuf provenant de la fusion de l'organe mâle et de l'organe femelle se développeet cons- situe l'embryon. En même temps, l'ovaire s’ac- croit et devient le péricarpe du fruit. | La développement de l'ovaire est presque tou- Jours provoqué par la fécondation de l’oosphère ‘le l’ovule. Il y a cependant des exceptions : tel Es le cas des variétés de diverses espèces cul- pépins, Bananier, Arbre à pain, etc ). | Chez les Angiospermes, le sac embryonnaire se remplit plus ou moins complètement d’un tissu cellulaire, l’albumen, destiné à la nourri- sure de l'embryon. Tantôt celui-ci consomme soute cette réserve pendant la formation de la sTaine, tantôt il n’en utilise d'abord qu'une partie et le reste persiste dans la semence. Dans le premier cas, les cotylédons sont le plus sou- vent charnus, bourrés de matières de réserve. L Aussi longtemps qu’il est vert, le péricarpe {mème si on les sépare du -onctionne comme les feuilles, c'est-à-dire qu’il xssimile du carbone et de l'azote et peut ainsi produire les substances organiques dont ila )éS0In pour son développement et celui des zraines. On comprend donc que des pêches ou lautres fruits isolés sur des rameaux privés le feuilles continuent à grossir et mûrissent reste de la plante par —_— 819 | les moisissures. tivées privées de graines (Ananas, Poire sans In incision annulaire. Le péricarpe est, tan- 7 — MAURANDIA. tôt charnu, tantôt relativement mince et alors il se dessèche à l'approche de la maturité. Dans les fruits charnus qui mürissent, les acides diminuent, l’amidon et le tannin dis- paraissent; le premier devient du sucre. Les fruits sont mûrs au point de vue alimentaire. Au bout d'un temps plus!ou moins long, les fruits charnus deviennent blets et finalement, ils pourrissent pour mettre les graines en liberté. La maturité des graines ne correspond pas toujours à celle des péricarpes. Beaucoup de semences pourraient déjà germer dès quelles sont formées, avant leur dessiccation. Il en est même (Frêne) qui germent beaucoup plus len- tement quand elles ont été récoltées complète- ment mûres que lorsqu'on les sème au mo- ment où elles sont encore vertes et fraiches. La dessiccation des graines a pour but d’aug- menter leur résistance contre les microbes et Mais les transformations chi- miques qui l’accompagnent rendent les réserves nutritives moins assimilables et exigent qu’un temps plus ou moins long se passe avant le développement de l'embryon. E. Lt. MAURANDIA Ort. (Scrophularinées.) Herbes grimpantes au moyen du pétiole ou des pédon- cules tordus, glabres ou pubescentes; files. alternes ou les inf. opposées, hastées, à lobes anguleux ou dentés; belles fleurs pourpres, | violacées ou roses, rappelant celles des An- | tirrhinum, mais avec un éperon bien plus court, et la gorge ouverte, Les anthères à loges con- fluentes et la capsule irrégulièrement déhis- cente ou criblée de trous transversaux, au lieu de s'ouvrir par 2-3 pores; graines tuberculeuses ou à peine rugueuses, ovoides, tronquées, sans aile (Maurandia vrais [inclus Usteria]) ou en- tourées d’une aile étroite entière {Æpixiphium) ou d'une aile large et déchirée (Lophospermum). 5 espèces, du Mexique. M. Barclayana Lindl. — Bois, Arc. PL. JARD. t. 214; B. R. 1108. — Vivace, cultivé comme annuel; glabre ; fl longues de 4-5 em., violet pourpre, lilas, roses ou blanches, solitaires, axillaires, pendantes, à divisions du calice étroites, poilues glanduleuses. Balcons, treillages, etc. M. erubescens A. Gray (Lophospermum eru- bescens D. Don.) (Fig. 572.) — B. R. 1381. — Vi- vace, velu; calice à 9 lobes larges, foliacés, poilus; corolle de 7-8 cm. de long, velue, rose, M. scandens A. Gray (Lophospermum scan- dens D. Don.) — B. M. 3037, 3038, 3650 ; Bec. HORT. 1862, 2. — Diffère du précédent par les files. plus velues. les fl. moins grandes, à co- rolle presque glabre. M. semperflorens. — Jaco. ScHons. 3, 288; B. M. 460. — Voisin de M. Barclayana; fi. plus petites, glabres, au lieu d'êtres velues, violettes ou rose violacé M.antirrhiniflora Humb. et Bonpl. —B.M.1645. — À petites fleurs, de 3cm.seulement; est moins cultivé ; rappelle aussi M. Barclayana et sem- perflorens, mais à fl. glabres, etlèvre inférieure poilue, fermant la gorge comme dans les An- tirrhinum. Les M. se multiplient par graines ou par bou- MAURANDIA. tures ; semer en autoumne, élever les jeunes plantes en serre froide près du verre, ou semer au printemps sur couche; planter dehors en mai; bouturer en automne ou au printemps. Peuvent être cultivés aussi comme plantes grimpantes de serre; dans ce cas, durent plu- sieurs années. D:& Fig. 572. — MAURANDIA ERUBESCENS À. Gray. MAURITIA L. f. (Palmiers - Lépidocaryées.) Palmiers très élégants à stipes annelés, à en- tre-nœuds souvent armés d’épines coniques. Files. flabellées, pinnatifides, semi-circulaires ou orbiculaires, multifides, à segments lancéo- lés, acuminés. Spadice grand, longuement pé- donculé. Fieurs monoïques ou polygames. (In- clus : Lepidococcus Wendl ) 6 ou ? espèces, de l'Amérique tropicale, M. armata Mart. — Paz. 41 à 43 ; D'ORBIGNY, Voy.14, 21.— Brésil.— Stipes réunis par groupes de 6-20, flexueux, armés d’épines fortes et co- niques ; frondes flabellif.-pinnatif., glauques en dessous, à segments linéaires; pétioles cylin- driques. M. Carana. — WaLLACE, PALM. 18. — Brésil. — Feuilles vert pâle en dessus, blanches en dessous, à limbe divisé à l’état jeune en 2 seg- ments ; pétioles blancs, pruineux. M. flexuosa L.— Marr. Paz. t. 40; WaALLACeE, Paz. t. 2, 17. — [Syn.: Sagus americana Poir.] — Guyane, Pérou, Brésil. — Stipe inerme, de 25 à 80 m.; files. flabelliformes, concolores, de 3 m. 50 de diamètre, à segments nombreux ; pé- tioles semi-cylindriques, canaliculés, longs de 3 m. 50, élargis à leur base. Les différentes parties de ce Palmier sont employées à de mul- tiples applications; le chou est comestible, ainsi que la moelle du stipe. M. Martiana Spruce. — [Syn.: M. aculeata, MarT. PALM. t. 39, 48 ; WaLLace, t. 19.] — Brésil, 820 b MAXILLARIA. Para. — $tipe de 8-10 m., armé d’épines | niques, droites; feuilles flabelliformes, à seg- ments lancéolés, linéaires, ciliés, spinuleux, glaucescents, pruineux en dessous. M. vinifera Mart. — PaLu. 38, 39, 51. — Stipe | de 40-50 m. sur 70 cm. de diamètre, inerme, | droit; feuilles flabelliformes, concolores; pé- tioles canaliculés. Baie de la grosseur d'un œuf : de poule. La tige fournit, par incision, une sève sucrée abondante dont on fait le vin de palme. On connaît encore: M. aculeata, H. B. K. | [Syn.: M. gracilis. WaLLace, PALM. AMAZ.6N 20]; M. pumila, WaLLace, Pau. 21. [Syn4 Lepidococcus Wendl.] Serre chaude humide. J, DA Mauve. Nom français des Malva. l Mauve en arbre. Nom français des Hibiscus | syriacus et Lavatera arborea. Mauve-fleurie. Nom français du Lavatera tri- + mestris. | L MAXILLARIA Ruiz et Pav. (Orchidées-” Vandées.) Herbes épiphytes à tiges épaissies ordinairement en pseudo-bulbes et terminées ! par 1-3 feuilles coriaces. Inflorescence naïs-\ sant de la base des pseudo-bulbes; hampe or-# dinairement uniflore; fleur grande ou moyenne, 4 plus rarement petite. Sépales assez souventh dressés, les latéraux formant menton. Pétales 4 dressés, plus petits que les sépales. Labelle?t trilobé, dressé, muni à son centre, vers la base! du lobe médian, d'une crête ou callosité der forme variable. Colonne longue, en massue à! son sommet; pied plus ou moins allongé, arti-t culé avec le labelle, Anthère operculaire, im-. parfaitement 2-loculaire, incombante; poliinies 2 ou plus souvent 4, appliquées deux par deux,! l’une sur l’autre, et fixées par des fils élastiques! à la partie antérieure du rostellum, qui, après l'épanouissement de la fleur, se ramollit suivant! une ligne demi-cireulaire et se détache sous forme de glande plus ou moins en demi-lune.! Les Maxillaria dont la hampe porte des fleurs, en grappes assez serrées, ont été établis comme, genre sous le nom de Xylobium. Environ 100. esp. habitant l'Amérique mérid. du Brésil aux, Indes occid. et du Mexique au Pérou. M. acutipetala Hook. — B. M. t. 3966. —! F1. d'un jaune orange, tachées de pourpre; la- belle jaune. — Amér. centr. M. crocea Lindley. — B.R. t. 1799. — El. médiocres; divisions allongées, jaunes; la- belle orangé. —- Brésil. M. cucullata Lindley. — B. R. (1840) t. 12; B. M.t. 3945. — Espèce à fleurs dressées; plante raide et coriace, fl. jaunes, lavées de lie de vin, labelle violet. — Amér. trop. e M. fucata Reichenb. f. — Ganrp. Curon. (1886), p. 616. — Sépales larges et courts, blancs lavés de rouge brique au sommet; pétales de même couleur et labelle jaune. — Equateur: M. grandiflora Lindley. — ILL. nor. (18%) t. 14; FL. Mac. n. s. t. 392; SerT. Onc. 40: M. eburnea. — Fleur la plus grande du genre; sépales et pétales blancs; labelle lie de vin, — Pérou. M. lepidota Lindley. — F1. à divisions très étroites et très allongées; sépales et pétales jaunes, les sépales lavés de rouge-brique à leur l de | b [ n 4 :] | MAXILLARIA. extrémité; labelle à peine trilobé, recouvert in- Ltérieurement de papilles d'apparence squa- \ meuse. — Colombie. * M. luteo-alba Lindley. — OrcH. aLB. t. 106. * — Syn.: [M. Turneri Hort.] — Venezuela. | M. marginata Fenzl. — B. R. t. 1530. — Brésil. M. nigrescens Lindley. — Hampe et fleur : d'un rouge vineux foncé; sépales et pétales | étroits, à peine ouverts; labelle petit, plus foncé . que le reste de la fleur. — Colombie. M. Parkeri Hook. — B.M.t. 2729. — Guyane. M. picta Hook. — B. M. t. 3154; B. KR. t. . 1802. — Espèce extrêmement florifère. à petites fl. jaunes, barrées de pourpre, très odorantes. | — Brésil. M. rufescens Lindley. — B. R. t. 1818; Re- | ruG. BoT. t. 79 et t. 133. — Petite espèce à fleurs bien ouvertes, d’un jaune rougeâtre, pointil- :lées de pourpre; odeur de vanille. — Vene- zuéla. ; ! M. Sanderiana Reichenb. f. — ReICHENBACHIA, I, t. 25. — Très grande espèce à larges fleurs \à fond blanc; s. et p. lavés à leur base de | pourpre foncé; labelle pourpre presque noir. — Equateur. * M. tenuifolia Lindley. — B. R. (1839) t. 8. — | Espèce à tiges très allongées, dressées; fi. moyennes, à fond jaune, maculé de rouge écar- : late foncé. — Mexique. * M. venusta Lindley. — B. M. t. 5296; XEr4, t. 67: M. anatomorum. — Larges fleurs à di- - | visions étroites, nutantes, d’un blanc pur; la- r . . by . | . belle jaune. — Colombie. | Culture des Lycaste. Ach. F. : MAXIMILIANA Mart. (Palmiers-Cocoïnées.) . Stipes lisses, inermes, ahnelés, garnis dans leur | partie supérieure par les vestiges des gaines. , Flles. pinnatiséquées. interrompues, à segments : linéaires, acuminés ou érodés à leur extrémité; | rachis comprimé latéralement, pétiole plan con- | vexe, gaine ouverte, fibreuse. Fleurs monoïques . ou dioiques, disposées en spadices simplement . rameux, très denses ; 2 spathes, l’inférieure bi- | carénée, ouverte à son extrémité. 8 espèces, du Brésil et des Antilles. M. elegans Walpers. — Forêts des bords de l'Orénoque. — Stipe de 20-25 m. sur 35 cm. de | diamètre, annelé, rougeâtre. Files. longues de 10 m., portant environ 200 segments groupés | par 3-5 et longs de 1 m. 75 ; pétiole triquètre, | canaliculé à la base. M. insignis Mart Voir Scheelea. M. regia Mart. — Paru. 91-93; WALLACE, | Pazm. 8, 47; D'OrBiGny, Voy. 15, 31. — [Syn.: M. Martiana Karst.| — Guyane et Brésil sep- | tentrional. — Stipe ne dépassant pas 6-8 m. Flles. dépassant parfois 10 m., à pinnules lon- . gues de 70 cm., étroites, retombantes, groupées . par 3-5 sur la nervure médiane et au nombre , d'environ 400 sur chaque feuille. | Serre chaude humide. Arrosements copieux. | J. D. Maximowiczia. Synonyme de Schizandra. MAZUS Lour. (Scrophularinées.) Genre très | voisin des Mimulus ; herbes humbles, hirsutes ou | £labres, produisant de nombreux coulants; | iles. inférieures et celles des coulants opposées ; | celles des rameaux floraux ordt. alternes, in- || à 821 — MECONOPSIS. cisées-crénelées ou à grosses dents écartées ; fl. bleu pâle ou blanches, en grappes terminales presque unilatérales. 4 espèces: Indes, Asie orientale, Archipel malais et Australie. On cultive surtout: M. rugosus Lour., SWEET, FL. GarD. 36, de l'Himalaya. Chine ; et M. pu- milio R. Br., Expz. Icon. 102; Hoox. Ic. pl. 6, 567, de Nile -Zélande et d'Australie; plantes de serre froide et de plein air l'été. — Culture des Mimulus, section Diplacus. PACE Meadow Saffron. Nom anglais des Colchiques (Colchicum). Meadow-Sweet. Nom anglais du Spirea Ul- maria. Fig. 573. — MECONOPSISs WALLICHIT Baker. MECONOPSIS Vis (Papavéracées.) Plantes bisannuelles (monocarpiennes) ou vivaces, her- bacées, à fleurs régulières ; étamines très nom- breuses, libres; style épais, ovale; fruit cap- sulaire, allongé, déhiscent en haut, par des panneaux alternes avec les placentas. Une di- zaine d'espèces, appartenant aux régions mon- tagneuses de l’Europe occidentale, de l'Asie tempérée et de l'Amérique occidento-boréale. M. aculeata Royle. — Royce, ILLUsTR. 15; B. M. t. 5456. — Himalaya. — Plante vivace, à aspect singulier, haute de 50-60 em., à feuilles molles, à fleurs lilas et soyeuses, du centre desquelles s'échappe, en gerbe d’or, un fais- ceau d'étamines. Mai-août. M. cambrica Vig. (Papaver cambricum L.) — Montagnes de l’Europe occidento-méridionale ; Pyrénées. — Plante vivace, haute de 50-60 cm.; feuilles grandes, glabres, profondément décou- pées. Fleurs grandes, ressemblant à celles du Pavot, d’un beau jaune avec étamines d'un jaune verdâtre. Fleurit d'avril en septembre. Var à fl. rouge orangé. M. nepalensis DC. — Hook. Himaz. 9. — Hi- malaya. — Plante monocarpienne, très poilue, |à longues et belles feuilles en rosette; tige MECONOPSIS. dressée, feuillée, haute de 60 cm, à 1 m., por-] tant une grande panicule de fleurs pendantes, d’un jaune-pâle. Juin-septembre. M. petiolata DC. — Montagnes Rocheuses. — Plante vivace, glabre, glaucescente, haute de 30-50 cm., à feuilles de Chélidoine, à grandes fleurs jaunes vif, pendantes. Juin-juillet. M. Wallichii Baker (Fig. 573.) — B. M.t. 4668; FL. D. S. 8, 753; Bezc. Horr. 4, 18. — Himalaya. — Plante monocarpienne, à grandes feuilles velues, en rosette; tige de 1 m. à 1 m. 25 cm., portant une masse de fleurs grandes, dressées et d’un bleu clair. Juillet-octobre. On cultive encore les M. quintuplinervia Rgl., de Chine, simplicifolia Hook., F1. D. S. 13, 1324, de l'Himalaya, et Wollastoni Baker, de l'Hima- | laya. Les Meconopsis sont des plantes d'ombre qui aiment un sol spongieux et profond, une expo-| sition fraîche et un air constamment humide. On les multiplie de semis. FH € Medeola. Voir Myrsiphyllum. MÉDIAN. Qui est placé au milieu. Médicinier. L'un des noms vulgaires du Pig- non d'Inde (Jatropha Curcas). Mediek. Nom anglais de la Luzerne (Medicago sativa). MEDINILLA Gaud. (Mélastomacées.) Arbris- | seaux dressés ou grimpants ; files. opposées ou verticillées, entières, charnues, à 3-9 nervures principales, et nervures secondaires pennées ; fl. en panicules ou en cymes latérales ou termi- | nales, multi- ou paucifiores, blanches ou roses, accompagnées de bractées roses, souvent gran- des, caduques ; calice à 4-5, rarement 6 dents, corolle à 4-5, rarement 6 pétales ovales oblongs ou obovales aigus; 8-10 étamines, rarement 12, presque égales ; partie antérieure du con- nectif portant 2 lobes ou 2 éperons, et la partie postérieure souvent couverte de poils en forme de soies ou avec 1-2 lobes ou un éperon ; ovaire à 4-6 loges. Environ 50 espèces: Indes orientales, Ceylan, îles de la Malaisie et du Pacifique, îles Masca- reignes, et de l’Afrique occidentale. Les plus cultivées sont : M. magnifica Lindl. (Fig. 575.) — B. M. 45383 : F1. D. S. 572, 968; Lem. Jar. FL. 56; GagrenrL. X,157, t. 829. — Iles Philippines. Arbriss. de 1 m. 50; rameaux robustes, à 4 angles ; files. opposées, coriaces, 20-30 cm. long., 10-15 cm. larg., à 9-13 nervures ; pani- cules terminales, allongées, pendantes ; fl pen- tamères ; pétales roses; grandes bractées de 10 em. long. sur 7 cm. larg, d’un rose intense. M. Sieboldiana Planch. — FL. p. S. 5, 482; B. M. 4650. Java. Files. triplinerves, 12-20 cm. long., 4-7 cm. larg., vert intense en dessus; fl. tétramères, blanc rosé, en pani- cules terminales dressées, allangées, multiflores. À citer aussi: M, Curtisii Hook.; B. M. 6730; GarD. cHR. 1883, 621, f. 108; Su- matra; files. trinerviées, vert pâle, 7-8 cm. long , 4 cm larg.; fl. pentamères, en pani- cules pyramidales et terminales, paucifiores, longues de 5 à 10 cm; M. intermedia Bl.; Java; rameaux arrondis; files. à 5 nervures, 12-18 cm. long., 5-7 cm. larg. ; fl. tétramères, en — — 822 b MEGACLINIUM. très grandes panicules terminales ;bracti petites, subulées ; M. rubicunda Bl.(Y. ery phylla Lindl.), L'Horr. univ. 1843, p. 72, du. Bengale, Sikkim, Malaisie; rameaux robustes, ! non ailés, dénudés à la base; files. tripli- nerves, les jeunes purpurines et ensuite vertes, de 10-15 em. long., 4-6 cm. larg.; petites cymes axillaires, pauciflores ; calice rouge; corolle rose; M. speciosa Bl, B. M, 4321, des Moluques ; tige ailée ; files. par ver- ticilles de 3 ou 4, coriaces, à 7-9 nervures, 20-80 cm. long., 7-16 em. larg.; panicule ter- minale de 20-40 cm.; bractées lancéolées, de 5-15 mm. ; pétales roses; M. Teysmanni Mig. (M. amabilis Dyer.), Garv. car. 1874, p. 372, fig.l 81; 1882, fig. 87; B. M. 6681, des iles Célèbes! et Nile.-Guinée ; voisin du M. magnifica, mais! panicules dressées et sans bractées, au lieuk d'être pendantes et avec de grandes bractéesh roses; ailes des rameaux sinuées ondulées au! lieu d’être droites. | Superbes plantes de serre chaude humide, à! cultiver sur bâche chauffée, les pots enterrésk dans la tannée ou le charbon; beaucoup d'hu-! midité dans l'air; terre de bruyère tourbeuse! et fort drainage; se multiplient de boutures à4 l’étouffée, sur couche chaude. J. Ga À MÉDULLAIRE. Qui dépend de la moelle. On. donne le nom d'étui médullaire à l’ensemble! des faisceaux fibro-vasculaires qui, dans la tige, forment à la moelle une sorte de gaïne! ou d’étui. Les rayons médullaires sont des lamesk de parenchyme qui rayonnent de la moelle vers! l'écorce. , | Meerfenchel. Nom allemand de la Perce-pierre! (Crithmum maritimum). | Meerkohl. Nom allemand du Chou marin“ (Crambe maritima). | Meerrettig. Nom allemand du Raifort (Coch-\ learia Armoracia). MEGACLINIUM Lindley. (Orchidées-Epiden-! drées.) (de pefac, grand, et xkuvn, lit; allusion | à l'épaississement du rachis.) Genre abso-h lument identique avec le genre Bolbophyllum ; il n’en diffère que par ce développement con-\ sidérable du rachis qui lui a fait donner sony nom. Cylindrique à sa base et grêle, la hampe/, florale s’élargit considérablement au en + du point d'insertion des fleurs; les bractées! s'épaississent et se trouvent imbriquées étrol-\ tement, leur extrême pointe seule restant libre au dessous du pédicelle de la fleur. Cet épais-l. sissement étant plus considérable dans un sens ». que dans l’autre, il en résulte un rachis dont le coupe transversale est à peu près semblable # à celle d’une lame d’un rasoir; c’est-à-dire | forme un triangle très allongé; les fleurs sont disposées sur un rang, le long de l'axe) de chacune des deux grandes faces de ce üri- angle; le labelle est articulé et mobile comme dans le genre Bolbophyllum. Environ 9 espèces, } habitant l'Afrique tropicale et australe. (] M. colubrinum Reichenb. f. Rachis rou-| geâtre ou plutôt vert foncé, ponctué d’une ln: | finité de petites taches rouge sombre; fleurs | vertes, lavées de carmin foncé. M. falcatum Lindley. — B.R.t. Leone. 989. — Sierra | MEGACLINIUM. { M. maximum Lindley. — B. M. t. 4028; B. R. t. 1959. — FI. jaunes, maculées de rouge .. sang; rachis vert. — Sierra Leone. Culture des Bolbophyllum. Ach. F. MELALEUCA L. (Myrtacées.) Arbrisseaux à lport de Callistemon, mais s’en distinguant par ! les étamines soudées en phalanges, opposées . Laux pétales et plus longues qu'eux, au lieu d'être libres ; files. éparses, rarement opposées, rigides, étroites, sans ou avec 1-3 nervures, ra- rement grandes avec plus de 3 nervures; fi. tantôt éparses, sessiles à l’aisselle de bractées, ! tantôt en capitules globuleux ou en épis ob- | longs, serrés vers le sommet des rameaux. | Environ 100 espèces, toutes d'Australie. | M. decussata R. Br. — B. M. 2268. — Files. ! opposées en croix, lancéolées, obtuses, ponc- . tuées en dessous, ordt. trinerviées; fi. lilas pâle, ‘ en épi; très cultivé dans le Midi; sert à faire | des haies. Serre froide dans la région de Paris. . M.ericifolia Sm.-Filles. alternes, linéaires, ca- . naliculées, mutiques, un peu recourbées au | sommet, sans nervures; épis glabres, cylin- driques de fl. blanc jaunâtre; pousse bien dans ! les terres salées. M. hypericifolia Sm. (Fig. 576.) — N. D. t. 45; Ver. Horr. Cecs. t. 10. — Files. opposées, ob- longues, lancéolées, mucronées, ponctuées en . dessous, à 3 nervures, les latérales s’approchant du bord; fl. en épis latéraux ; étamines rouge pourpre, soudées en 5 longues phalanges. M. linarifolia. — Su. Exor. Bor. t. 56; Cav. 1 Ic. IV, 336. — Filles. linéaires lancéolées, ai- | gués, allongées, à 3 nervures, ponctuées en | dessous ; fl. en épis peu serrés; calice rouge; pé- talesblanchâtres; étamines blanches; onglet des | phalanges allongé, pinné. — } . | ) U L | | 4 | M. styphelioides Sm. Filles. sessiles, ovales, | ponctuées, glanduleuses ; fl. blanc jaunâtre, en | | Mac. 12, 265; B. M. 2241. — 1 m. 50; files. |! épis pubescents; segments du calice aigus, | nervés. 1 M. Wilsoni F. Muell. — B. M. 6131. — Flles | opposées, lancéolées linéaires; fl. rouges, soli- | taires ou par 2 aux aisselles des feuilles. Ces espèces sont celles qui se rencontrent le | plus dans le Midi de la France, en plein air, | comme plantes d'ornement ; on en cultive d’au- tres, comme plantes utiles à divers titres, no- | tamment, M. Leucadendron L., M. parviflora | Lindl., M. trichostachya Lindl., M. squarrosa. Voir NauniN ET MUELLER, MANUEL DE L'ACCLIMA- TEUR. . Dans les collections de plantes de serre froide, | outre les espèces ci-dessus, on rencontre fré- . | quemment les suivantes: M. armillaris Sm,, ENT, MAL. t. 76; fl. blanches ; files. alternes; M. diosmæfolia R. Br. Anor. Bor. Rep. t. 476; fl. | Jaune, verdâtre; files. alternes ; M. fulgens ER. Br., R. H. 1895, 239, fig. col.; files. opposées ; fl. écarlate brillant; M. genistæfolia Sm., Exor. . Bor. 1, t. 55; files. alternes ; fl. jaune pâle; M. incana R. Br., Bor. Rec. t. 410; files. alternes ; fl. blanc jaunâtre ; M. pulchella R. Br., Lonp. Bor. Cas. 200; files. alternes; fl. solitaires, lilas foncé; M. strieta Labill., B. M. 3, 210; files. al- ternes ; fl. rose et blanc; etc., etc. Culture et emploi des Callistemon. J. G. L h | mucronées, piquantes, à 7 nervures, glabres et | é 3 - ] 14 823 — MELIA. MELAMPSORA.Genre dela famille deChampig- nons, tribu des Urédinées, àtéleutospores unicel- lulaires, se développant sous l’épiderme soulevé mais non déchiré de la plante nourricière et ne se produisant que sur les feuilles mortes. On ne voit, sur les feuilles vivantes, que la forme Uredo, formant une poussière jaune. M. Tremulæ, sur les Trembles. M. populina, sur les autres Peupliers. M. epitea, etc., sur les Saules. M. Euphorbiæ, sur les Euphorbes. M. Lini, sur les Lins. D: D. MELASTOMA L. (Mélastomacées.) Arbris- seaux ou arbustes, habituellement dressés et couverts de poils rudes; une seule espèce ram- pante ; feuilles pétiolées, oblongues ou lancéo- lées, coriaces, très entières, 3-7 nerviées; fleurs solitaires, subfasciculées ou en panicule au sommet des rameaux, accompagnées de deux bractées, élégantes, pourpres, violettes ou roses, rarement blanches; calice à tube plus ou moins hérissé, à lobes au nombre de 5-7, caducs, alter- nant avec autant de dents peu marquées ; 5 pé- tales fréquemment ciliés sur le dos; 10 éta- mines, quelquefois 12-14, inégales; anthères subulées, à un pore, à loges ondulées, les plus grandes violettes, pourvues d’un connectif bi- lobé ou bien épéronné, les petites jaunes ; ovaire libre ou plus ou moins soudé avec le calice, 5-7 loculaire ; baie coriace ou charnue, à déhiscence irrégulière. Environ 40 espèces, de l'Asie tropicale, du Nord de l’Australie, des îles de l'Océanie; une seule des Seychelles. M. malabathrieum L. — Indes orientales. — B. M. 529; B. KR. 8, 672; B. M. 4957. — [Syn.: M. denticulatum Labill. non Bayl.] (Fig. 577.) — 1 m. à 2 m. 50; files. elliptiques, aiguës; fl. pourpres, en corymbes de 1-6 fleurs. M. sanguineum Sims. — Malaisie. — Paxr. ovales, acuminées, luisantes, rouges sur les nervures ; fl. pourpres, terminales. Le M. sanguineum Pav.=— Tococa; le M. denti- culatum Bayl. — Miconia. Culture des Lasiandra et des Medinilla. P.H. MÉLASTOMACÉES (Dicotylédones - Polypé- tales.) Famille voisine des Myrtacées, dont elle se distingue par les feuilles généralement 3-9 nerviées au lieu d’être penninerviées; les fleurs à étamines presque toujours en nombre défini au lieu d’être en nombre indéfini, à anthères s’ouvrant au sommet par un ou deux pores ou deux fentes, à connectif souvent épaissi ou muni d’appendices de forme variée; l'ovaire adné au calice ou libre.—11 tribus: Microlhicées, Osbeckiées, Rhéxiées, Mérianiées, Oxysporées, So- nérilées, Médinillées, Miconiées, Blakéées, Astro- mées, Mémécylées. Mélèze. Nom vulgaire des Larix. MELIA L. (Méliacées.) Arbres rameux, cou- verts de cicatrices; files. alternes, pinnées ou bi- ou tripinnées, les nouvelles et l’inflorescence souvent couvertes de poils étalés; folioles pétio- lulées, dentées ou non; fl. petites, blanches ou pourpres, en grandes panicules très rameuses. Calice à 5-6 divisions profondes; 5-6 pétales libres, allongés, linéaires, spatulés, étalés, MELIA. — 824 — MELISSA. tordus ; étamines soudées en un tube allongé; ! 10-12 anthères incluses, dressées, à peine api- culées ; disque annulaire ; ovaire subglobuleux, à 3-6 loges biovulées; style grêle; stigmate en tête, caduc, à 3-6 lobes; drupe charnue, à noyau osseux à 1-5 loges presque toujours mo- nospermes. 12 espèces: Asie trop. et austr., Inde orient., îles du Pacifique. (Inclus : Azadirachta Juss.) Fig. 574. — LiLAS DES INDES. MELIA AZEDARACH L. Le M. Azedarach L. (Lulas des Indes), [Syn.: M. japonica G. Don.] (Fig. 574), B. M. 1066; Mes. Mus. 19, 13; Desc. Ari. 1, 46; N. D. 6, 21, de l’Asie méridionale, est naturalisé dans la région méditerranéenne, où il forme un arbre de 8-12 m,; dans le Nord, est tenu en orangerie ; files. bipinnées, lisses, caduques, folioles pres- que bijuguées, ovales lancéolées, incisées, den- tées en scie; fl. paniculées, lilas-bleuâtre. Var. sempervirens (M. sempervirens Sw.), B.R. 8-643, files. aussi bipinnées, mais rugueuses, persis- tantes, à 3-6 paires de folioles. On cultive aussi: M.Azadirachta L., Me. Mus. Me. 68, t. 2; files. pinnées ; folioles en faux, ob- liques, lancéolées, dentées en scie; panicules | très divariquées ; et M. floribunda Carr. R.H. 1872, p. 470. (Voir aussi: DicT. D'HIST. NATU- RELLE DE D'ORBIGNY, Vol. 8, p. 18.) AGE > MÉLIACÉES.(Dicotylédones-Polypétales.) Fa- mille comprenant des arbres et des arbriss, des régions chaudes du globe, à feuilles alternes, généralement composées, sans stipules, non | ponctuées ; à fleurs petites (sauf de rares excep- tions), paniculées, régulières et très souvent hermaphrodites, ayant un calice à 4-5 divisions, 4-5 pétales (rarement 3-7) libres, le plus souvent 8 ou 10 étamines, rarement 5, très rarement 16-20, monadelphes, un ovaire supère à 3-5 loges qui, le plus habituellement, contiennent bn chacune 2 ovules. Le fruit peut être une baie: : il est quelquefois capsulaire et plus rarement drupacé. — 4 tribus: Méliées, Trichiliées, Suiété- « niées, Cédrélées. Fig. 575. — MEDINILLA MAGNIFIGA Lindi. MELIANTHUS L. (Sapindacées.) Arbustes à | rameaux herbacées; feuilles alternes, impari- pennées, accompagnées de 2 grandes stipules k libres ou connées. Fleurs hermaphrodites, irré- : sulières, disposées en grappes axillaires et ter- minales ; disque très développé; pétales réduits ! à des languettes étroites ; 4 étamines; 4 loges à l'ovaire ; fruit capsulaire, papyracé. 4 espèces du Cap de B.-Espérance. M. comosus Vahl. — ComMErs. RaR. t, 4. — Flies.velues en dessus, tomenteuses en dessous. | Fleurs alternes, à bractées cordif. M. major L. — Bor. Rec. I, t. 45; Lawk. Izz. t. 352. — Tige atteignant 2 m.; grandes feuil- | les divisées de chaque côté en 5-7 segments ovales, dentées, blanchâtres, très glauqueset | glabres ; stipules grandes, soudées au pétiole. Fleurs rouge-brun, en grappes pyramidales. M. minor L.— B. M.9, t. 301.— Flles. glabres en dessus, blanchâtres en dessous, à stipules libres. Fleurs verticillées, disposées en grappes | axillaires, allongées. Bractées linéaires, atté= W nuées. : Ces plantes sont très ornementales, surtout le M. major; leur sucestemployé contre les ma- ladies cutanées. Orangerie, pleine terre région de l’Oranger. Boutures et division des souches. = TJ, Mélier. L’un des noms vulgaires du Néfhier b (Mespilus germanica). rulea. MELISSA Tourn. (Labiées.) Genre renfermant | une espèce, le M. officinalis L., Mascs. Ar. Ps Fr. t. 258; plante vivace à tiges rameuses, het: bacées, haute de 30 à 80 cm.. à files. pétiolées, | ovales, réticulées, dentées, d’un vert pâle, à pe- tites fleurs blanches, tachées de rose. 1 l Mélilot bleu. Nom vulgaire du Trigonella cæ> ! | Elle répand, quand on la froisse, une agréable odeur de citron et possède des propriétés diges- . kives très prononcées ; est cultivée engrand dans le Midi de la France pour la préparation de + l'Eau de Mélisse; se rencontre dans presque tous les jardins à titre de plante officinale; très _ rustique. J:. + |! MELITTIS L. (Labiées.) Genre ne renfermant . qu'une espèce, M. Melissophyllum L ; indigène; - therbe dressée ; flles. membraneuses, rugueuses, - (crénelées, les florales semblables aux autres, | mais plus étroites ; fl. grandes, blanches, rouges - lou panachées, par 5-6, en glomérules axillaires ; calice membraneux, enflé; corolle longuement exserte, à tube ample, à lèvre supérieure dres- sée, un peu concave, l'inférieure trilobée à lobe moyen plus grand. C’est la plus belle des La- . bbiées indigènes. Quelquefois cultivée dans les . jardins, bosquets, mais assez difficile sur la - choix du sol et la situation. d: | Fig. 576. — MELALEUCA HYPERICIFOLIA SM. _ | MELOCACTUS Lk. et O. (Cactées). Tige glo- buleuse ou subconique, plus ou moins semblable > À un melon épineux, sillonnée de côtes garnies fle faisceaux d’aiguillons, et couronnée dans l’âge adulte par une inflorescence en forme de _ bonnet de laine. Ce cephalium, sorte de calotte . hémisphérique ou cylindrique, est composé de . [petits mamelons disposés en séries spirales très _ nombreuses et portant à leur extrémité des . lsouffes serrées de laine et de sétules. Au milieu | le ces touffes naissent les fleurs, qui sont pe- tes, roses ou rouges, semblables à celles des b Mamillaria ; elles ont le tube court, l'ovaire nu ; _ |à baie est lisse, rose, en forme d'amande ou _ Molive. | Les M. sont tous originaires des régions les L lus chaudes de l'Amérique. c’est-à-dire des Antilles, du Vénézuéla et du littoral brésilien, MELISSA. 825 — MELOCACTUS. Le nombre des espèces paraît être assez res- treint; la plupart de celles qui sont énumérées par les auteurs comme provenant des Antilles, ne sont autre chose que des variétés du M. com- munis. | Leur culture est délicate; ils veulent beau- coup de chaleur et de lumière et craignent l’humidité. Il est rare que ceux qui sont intro- duits du pays natal vivent longtemps dans nos serres. Pour les conserver, il faut les tenir en | hiver en serre chaude, et les cultiver en été sous châssis tout près des vitres. Ils ne donnent que très rarement des rejetons, mais se pro- pagent facilement par semis. Fig. 577. — MELASTOMA MALABATHRICUM L. M. amænus Pfeiff. [Syn.: M. cæsius Wendl.; M. griseus Wendl.] — Littoral du Vénézuéla et de la Colombie. — De moyenne taille, jusqu’à 15 cm. diam.; tige globuleuse, déprimée, glau- cescente; 10 à 12 côtes ; aréoles distantes de 3 cm.; aiguillons courts, de 1 à 2 cm. long. rougeâtres ; 8 extérieurs, 1 central. Cephalium convexe, blanchâtre. Fleurs roses. Semble d’une culture plus facile que les autres espèces. M. communis DC.[Syn.: Cactus Melocactus L.] (Fig. 578) — DC. PL. Grass. t. 112.; Bot. MAG. 3090. — Introduite dès le XVIe siècle, cette espèce, commune aux Antilles, fut la première Cactée globuleuse connue, et décrite par les anciens auteurs sous le nom de Echinomelocactus Indie oceidentalis. Elle se distingue des autres espèces par ses dimensions plus considérables. Sa tige, d’abord subglobuleuse, plus tard conique ou pyramidale, à base aplatie, atteint 20 à 30 cm., quelquefois 40 cm. de haut. et de diam. Les côtes sont au nombre d'environ 15, robustes, vertes, larges, subaiguës ; aréoles rapprochées ; aiguillons droits, rigides, vigoureux, jaunâtres, MELOCACTUS. rougeâtres ou bruns, longs de 2-3 cm.; rieurs 8-9; centraux 3, quelquefois 2 ou 1. Cephalium grand, allongé ou cylindrique, atteignant jusqu’à 20 cm. de haut. sur 10 cm. diam., formé de laine jaunâtre et de sétules rouges nombreuses. Fleurs abondantes, sortant de la partie supérieure du cephalium, petites, 11/° à 2 cm. diam., roses ou rouges. Baies roses, oblongues. S'Ar É à "4 - 7 DELSA. IE SCALE le, ; es ÉD SK {à D P # 7 PL LLC | A) \ {) » ” 1# LEE Fig. 578. — MELOCACTUS COMMUNIS DC. Un grand nombre de variétés ont été décrites, mais semblent se confondre avec le type. La plupart des Melocactus, introduits des diverses îles des Antilles, doivent être rapportés à notre espèce, dont ils ne diffèrent que par la longueur, la couleur, le nombre des aiguillons ; par ex. le M. crassispinus Salm. (M. pycnacanthus Cels, M. Lemairei Miq.), de St. Domingue, à aiguil- lons plus trapus, les M. Wendlandii Miq., ha- vannensis Miq.,rubhens Pfr., dichroacanthus Miq., pyramidalis Salm., Salmianus Lk. et O., macra- canthus Salm.. etc. M. goniodacanthus Lem. [Syn.: M. depressus Hook..Bor. MaAG.t.3691.] — Brésil (Pernambuco, Bahia). — Tige subglobuleuse, déprimée, 10 à 15 cm. diam., sur 7 à 10 cm. haut., vert foncé. Côtes ordinairement 10, quelquefois 9 à 13, larges de 3 cm.; aréoles distantes de 3 cm. Ai- guilions 6, d’un gris cendré, bruns lorsqu'ils sont mouillés, rayonnants, rigides, droits, longs de 10 à 15 mm., un peu anguleux, sub-trigones ou sub-tétragones, légèrement canaliculés sur leur face supérieure. Quelquefois il y à 1 ou 2 petits aiguillons adventifs à la partie supérieure de l’aréole; alors l’aiguillon supérieur devient sub-central.Les aiguillons ne.sont pas constam- ment anguleux ; quelquefois ils sont tout à fait subulés, surtout les supérieurs. Cephalium court, convexe, Baies roses, en forme d'amandes. à 1. M. meonacanthus Lk. et O. — Jamaïque? — Espèce incomplètement connue. Tige oblongue, quelquefois prolifère. Inflorescence non ob- servée. M.obtusipetalus Lem.[Syn.: M. crassicostatus Lem.] — Hauts plateaux de la Colombie (envi- rons de Bogota), si toutefois l'indication de Le- maire est exacte. — De moyenne taille (15 à 826 — exté- | 20 cm. diam.). Côtes 10, verticales, vigoureuses VW MELON. aiguës; sillons profonds ; aréoles distantes À 8 cm. ; aiguillons rigides, longs de 3 cm.; exté- rieurs 9, centraux 2. | Cephalium petit, convexe. Fleurs assezs grandes, roses, à pétales obtus. | M. violaceus Pfeiff. [Syn.: M. Parthoni Cels: M. fluminensis Pfersd.] — Brésil; commun aux environs de Rio Janeiro. — De petite taille, à peine 10 cm. diam. Côtes 9 à 12, aiguës, sillons larges; aréoles distantes de 10 à 15 mm.; aiguil= lons 6 à 8, rigides, divergents, longs de 1à 2 cm., rougeâtres ou violacés, plus tard gris! Pas d’aiguillon central. | Cephalium petit, hémisphérique, composé de laine blanche et de poils rouges. Fleurs petites, rouges. | Cette jolie espèce est la plus petite de celles qui se rencontrent dans nos cultures. D°MW. | 1 Fig. 579. — MELON CANTALOUP. MELON(Cucumis Melo L.) Voir Cucumis, pour les caractères génériques. — Inde. — PI. an nuelle, tiges sarmenteuses et traînantes, plus! ou moins rudes au toucher, ainsi que les files qui sont variables de forme et de grandeur, réniformes-arrondies ou à 5 lobes, quelquefois très découpées, atteignant 15-20 cm. en tous sens, ou réduites à 4-5 cm.; fruits aussi très variables quant à la forme, au volume, à l'état de l'écorce, à la couleur et au goût de la chair! Voir Naupin, Ann. Sc. Nar. de sér. 1859, et Wir: MORIN, LES PLANTES POTAGÈRES. Races potagères. _ À. à écorce épaisse : 41 10 M. Cantaloup (Fig. 579); fruits pe | à déprimés; côtes larges et aplaties, nettemeni séparées par des sillons profonds et étroits peau rugueuse, verruqueuse; chair rouge, OTan, gée, fondante. e 2e | 20 M. reticulé (M. brodé); fruit ovoïde sphé rique, côtes peu saillantes; écorce couverte d'un réseau serré de lignes rugueuses peu Sail lantes (broderie), entre lesquelles on distingu} la peau du fruit, verte ou jaunâtre; chair De a | ou orangée. à B. à écorce mince : è | 30 M. de Malte; écorce lisse; forme variables chair blanche ou verte, très fondante, très par fumée et très sucrée. | 4 MELON. 827 MELON. de haute primeur sont les suivantes : 10 le se- . mis, sur une bâche spéciale; 20 le repiquage en 10 Cantaloups. — M. C. Prescott; fruit volu- | godet, environ 8-10 jours après le semis, quand mineux, pesant en moyenne 3 à 4 kg.; peau très les cotylédons sont bien développés et étalés verruqueuse ; l’une des meilleures variétés ; pré- bien horizontalement; 39 l’éfétage ou première sente des sous-variétés d’après la couleur de | faille, qui se fait dès que le plant a 3 feuilles Principales variétés. la peau : à fond gris, précoce, très gros; fond. blanc. argenté. | M. C. Prescott petit hâtif; de moitié plus petit. que le précédent; peau grisâtre, peu verru- . queuse; très estimé pour la culture sous châs- . | sis; peut peser 2 kg. } M. C. noir des Carmes; fruit sphérique dé- . | primé, pesant au plus 1 k. 500; peau vert noir, . | peu verruqueuse ou presque lisse; écorce mince | : F | 2 l * (n'est pas un vrai Cantaloup), très estimé pour _ {Ja culture forcée; a produit beaucoup de sous-| _ | variétés. - { 2 M. brodés. — M. maraîcher, peut peser F | 3 k. 500 à 4 k.; côtes nulles ; forme sphérique; ‘ très rustique; bon pour la culture de pleine. terre; M. de Honfleur, forme oblongue, long de 40 em... pesant en moyenne 6 à 8 k.; très rus-| tique; cultivé en plein champ en Normandie; M. de Cavaillon, forme sphérique, peau jaune, poids moyen 3-4 k.; très cultivé dans le Midi, surtout près d'Avignon; M. de Tours (sucrin de Tours), forme obovoïde, petit, chair très colorée et sucrée; M. d’'Arkhangel, à gros fruits, de bonne qualité, rustique. | 30 M. à peau lisse. — M. de Malte, à chair ie | » | la récolte; M. de Perse, allongé, vert rayé de. | | jaune, chair verte et fondante; peut se conserver | Il € longtemps; M. d'hiver, du de Candie, plus spé- | cial au Midi, où on le cultive en plein champ; chair blanche ; très estimé en Italie et en Pro-| | vence; Melon vert à rame (M. vert grimpant), | curieuse et vigoureuse variété, qui peut être . cultivée comme plante grimpante d'ornement, | qualité. Le choix à faire entre les nombreuses variétés | de melons dépend de la localité et du mode de | culture : en pleine terre, ou sur couche, comme primeur, comme culture forcée et ordinaire. Culture. — Faute de place, nous ne pouvons | pour des détails plus précis, voir les ouvrages Spéciaux, notamment : COURTOIS GÉRARD, Culture blanche ou rouge, très cultivé dans le Midi;} * peut se conserver pendant 1 mois 1/» ou 2 après | maraichère; Decaisne ET NaUDIN, Manuel de l’'A- | mateur des Jardins, vol. 4; p. 272 à 280, et nombre d'autres ouvrages horticoles. Cette culture varie suivant les lieux et l'é- poque, soit qu'on sème dès novembre et dé- cembre pour cultiver sur bache chauffée au thermosiphon, soit qu’on cultive sur couche chaude ensemant à partir de la fin de janvier, soit qu'on cultive sur vieilles couches, sur couches sourdes en tranchées, sur simple butte ou po- quet, soit même en pleine terre. Dans la culture de haute primeur, au ther- L Mmosiphon, on récolte le premier melon environ 120-125 Jours après Le semis, et il faut compter 40-55 jours entre la nouaison de la fleur et la maturité du melon. | Les diverses phases de la culture du melon | à autres que les cotylédons, en coupant au dessus de la deuxième, de façon à obtenir 2 bras; 4]a mise en place, 4 ou 5 jours après la 1re taille ou étêtage, à raison de 3 par châssis, dans une bâche chauffée, le sol placé parallèlement au vitrage et à 15-18 cm. au plus du verre, avec. une chaleur de fond de 25-20 centigrades; 50 la deuxième taille, qui se fait quand les bras ont 5 feuilles, en les pinçant au dessus de la 3° feuille, ou de la 4e si les pieds sont vigoureux; cette taille à pour effet de faire développer les branches (ramifications de 3° génération) qui sont au nombre de 6 ou 8 sur chaque pied, sui- vant que les bras ont été taillés à 3 ou 4 feuilles ; 60 la troisième taille, qui se fait 18 ou 20 jours après la 2°, en pinçant chaque branche, dès qu'elle a 4 feuilles, sur la 3e, pour obtenir des ramifications de 4e génération sur lesquelles pa- raitront les fleurs femelles ou emailles», soli- taires sur le rameau, tandis que les fl. mâles, qui apparaissent avant, sont en faisceaux; 7 la fécondation artificielle des fl. femelles, nécessaire dans les cultures de toute première saison, alors qu’on ne peut pas aérer comme on le voudrait, mais inutile pour les cultures ordi- naires; 89 le choix des mailles nouées, et les tailles successives pourarrêter le développement foliacé de la plante et concentrer la végétation sur le fruit; 99 la récolte de melon, qu'il est assez difficile de faire au bon moment. Dans les cultures ultérieures, les phases de la culture des melons sont les mêmes, avec | quelques modifications de détail, dues aux cir- constances : ainsi dans les cultures ordinaires | | sur couche, on peut tailler plus long, et garder sur treillage, et y müûrir ses fruits de bonne plus de fruits que dans la culture au thermo- siphon; et dans la culture en plein air, la taille est encore plus allongée, mais reste la même dans son principe, qui est celui-ci: obtenir le | plus rapidement possible la production de rami- fications de 3e et 4 génération, les fl. femelles ne | commençant à apparaître que sur ces ramifica- donner ici que des renseignements généraux; | tions, tout en tenant les plantes dans des limites assez restreintes. Les cultures de primeur se commencent dès la fin de janvier et se continuent en février jus- qu’à la mi-mars sur couche chaude; de la mi- | mars à la mi-juin, on plante, soit sur couche en tranchée, soit sur couche sourde, soit sur une couche ayant déjà servi à des cultures de haute primeur ; les châssis, pour ces dernières saisons, ne sont utilisés que pendant le jeune âge des plantes ; souvent même on les remplace par des châssis ou cloches en papier huilé; quelques variétés rustiques sont cultivées en plein champ sur simple poquet; les environs d’Auxonne, de Honfleur, l’Anjou, etc., sont réputés pour ces cultures; dans le Midi de la France on cultive également en plein champ, sur butte ou sur ados; là, la taille est allongée, et on laisse un plus grand nombre de fruits par pieds que dans les cultures sur couche et sous châssis. . MELON. D'une manière générale, pour le climat de! Paris,en employant tousles procédés de culture, on peut récolter des melons depuis le 1er avril jusqu’au 1er octobre; la date extrême, à laquelle doivent se faire les dernières plantations pour | arriver encore à maturité, est le 30 juin (dans le Midi de la France, on peut encore planter un mois après). Il faut compter en moyenne 30-35 jours entre la nouaison de la maille, et la ma- turité du melon pour les cultures sur couche ; et jusqu’à 50 pour les cultures d’arrière-saison. On reconnaît qu’un melon est bon à être cueilli, quand il présente un ensemble de ca- ractères difficiles à préciser, et que les jardi- niers résument en un mot, en disant que le me- lon est «frappé», c'est-à-dire quand il commence à changer de couleur, jaunit un peu, ou devient d’un vert plus clair, si c’est un noir; quand il se fendille tout autour du point d'attache du pédoncule, et qu'il répand l’odeur caractéris- tique du melon. Le melon ne doit jamais mürir | sur le pied; sitôt coupé, on le conserve un jour ou deux dans un endroit frais et sain, où il mûrit lentement et parfait ses qualités; il est bon à être consommé quandilfléchit légèrement sous une faible pression du pouce sur le côté opposé au pédoncule; quand il à un certain poids par rapport à son volume, c’est-à-dire quand il a une grande densité, c’est un indice à peu près certain qu’il sera de bonne qualité. Le melon ne se conserve pas au delà de son point de maturité; s’il faut le faire voyager, il faut le couper un peu avant qu'il ne soit «frappé»; quand au moment de la cueillette les melons sont chauds, il y à à craindre une fer- mentation intérieure que l’on évite en trem- pant les fruits quelque temps dans de l’eau très froide (dans laquelle, au besoin, on a fait dissoudre un peu de sulfate de soude); d’une manière générale, il vaut mieux avoir un melon pas assez mûr que de l’avoir «passé», trop mûr. Il n’y a pas à craindre les hybridations du Melon avec les autres genres de Cucurbitacées : Concombre, Courges, Gourdes, Potiron, etc.; mais les diverses variétés de melon se croisent facilement entre elles; il y a lieu de tenir compte de cela, et, si l'on veut récolter des graines bien franches, ne cultiver, en même terips, qu'une seule race ou variété. Les graines se conservent bonnes pendant 5 ans et plus; on sème surtout des graines de 2 ans. J.G. Melon d’eau. Voir Pastèque. Melone. Nom allemand du Melon. Melonenbaum. Nom allemand du Papayer (Ca- rica Papaya). Melongène. Voir Aubergine. MEMBRANEUX. Qui a l’aspect ou la con- sistance d’une membrane. MENISCIUM Schreb. (Fougères, Polypodia- cées.) Plantes à frondes pihnées portant des sores oblongs, assez régt. disposés, composés de sporanges nus. M. triphyllum Sw. — Hook. Icon. Firc. 1, 120. — Inde. — Rhizome rampant. Frondes de 30 cm., à stipes jaunâtres, velues, les stériles plus grandes que les fertiles, à pinnules ob- longues-lancéolées, arrondies à la base, assez | fl. blanc jaunâtre, en grappes géminées. coriaces, à veinules pubescentes. Serre chaude. 828 LS — MENISPERMUM. M. reticulatum Sw. — Amér. tropicale, — Frondes de plus d’un mètre, à stipes brunâtr à pinnules acuminées, cunéiformes à la ba coriaces, à veinules lisses ou peu pubescentess Serre chaude. Meninia. Voir Gystacanthus. MÉNISPERMÉES.(Dicotylédones-Polypétales) Famille renfermant des plantes souvent grim- pantes, généralement ligneuses, à files. alternes,. sans stipules, à fleurs petites, dioïques. Cesk fleurs ont un calice ordinairement à 6 sépales disposés sur deux rangs (rarement 9 ou 12sur 3 ou 4 rangs); une corolle à 6 pétales sur deux rangs (rarement en nombre moindre). Dansdes. fl. mâles, les étamines sont en nombre égal à! celui des pétales (rarement 3-9 ou en nombre! indéfini); elles sont stériles ou nulles dans ess fl. femelles, qui ont habituellement 3 carpelles! rarement 16 ou un plus grand nombre. Chaque’ carpelle renferme 1 ovule; il devient une drupe, — 4 tribus: T'inosporées, Cocculées, Cissampéh- dées, Pachygonées. | MENISPERMUM L. (Ménispermacées.) Sous- |arbriss. ou herbes suffrutescentes, à tiges wo lubiles ou diffuses, à bois mou, poreux. Flles. peltées, anguleuses ou lobées, longuement pé-* tiolées, caduques. FI. dioïques, petites, jau-t nâtres ; fl. mâles, 4-12 sépales, en 2 à 4 sériesk 4-12 pétales concaves et involutés; étamines! libres, en nombre indéfini (10-30); fl. femelles! un peu plus grandes que les mâles, 4 à 6 sépales! bisériés, 4-6 pétales; 4-6 étamines stériles; 24 ovaires distincts, connivents, uni- loculaires et. uniovulés. Inflor. axillaires, en cymes ‘ou en panicules. Fr. drupe ou baie subarrondie, rémi-\ forme, monosperme, à graine dure, en forme des disque incomplet, échancré d’un côté et présen-. tant une saillie sur les bords. M. canadense L. — Sp. PL. 340; Bor. Mac. tab. 1910; Spacn, Hisr. VéÉGér.t VIII, 20, tab. 62. — [Syn.: M. angulatum Mœnch.] — Amérh sept. —— Arbriss. grimpant; racines grosses, charnues, émettant facilement des rejets, Tiges sarmenteuses, atteignant 5 à 6 m., flexibles, glabres; rameaux grêles, à écorce verte, Ii-, sante; les jeunes pousses sont seules feuil-» lées. Filles. amples, cordif. arrondies, angu-\ leuses, vert gai et un peu luisantes en dessus, d’abord pubescentes sur les deux faces, puis. glabres en dessus et à peine pubescentes en) dessous. FI. en juin-juillet, petites, verdâtres, en grappes axillaires. Fr. drupes généralement: géminées, noir violacé, du volume d’un gros. pois, assez ornementales. — Espèce décoratives pour son beau feuillage, son abondante florai-! son, et sa fructification. Très propre à garnir| les murs, troncs d'arbres, tonnelles, etc. Toutes espèce de sol, mais de préférence terre saineet meuble. Rusticité complète, au moins pour less parties souterraines — Multiplication facile pars semis, et surtout par séparation des drageons, ou même des racines. | M. dauricum DC. — Decess. Icon. I, tab. 100.1 — Dahourie. — Distinct du précédent par un, moindre développement des tiges, par ses feuil-. les plus petites, peltées, toujours glabres, et Ses" M. Lyoni Pursh. — FL. Amér. sepr. Il, 871 | F4 MENISPERMUM. . Gray. Gen. Au 80r. I, 76. — Amér. sept. — Mrbrisseau de -3-4 m., bien distinct par ses euilles palmatilobées et ses fleurs rouges, en appes simples. apparaissant en juin. Plutôt orangerie sous le climat de Paris. LH. MENTHA Tournef. (Labiées.) Genre renfer- ant des plantes aromatiques propres à l’Eu- ope, à l’Asie et à l’Australie, quelques-unes mployées en médecine et dans l’industrie des parfums. L'espèce la plus cultivée est le M. pi- perita L, Menthe poivrée; angl. : Peppermint ; all.: Pfefferminze; de l’Europe centrale. C’est, ne plante vivace, riche en huile essentielle rès rustique sous notre climat et que l’on mul- iplie facilement par la division des touffes. Menthe Coq. Nom vulgaire du Chrysanthemum Balsamita. | MENTZELIA L. (Loasées.) Herbes ou ar- brisseaux; feuilles alternes, sessiles ou pé- _ tiolées, lobées ou pinnatifides. Fleurs en srappes ou en cymes. Calice tubuleux; corolle défini, insérés sur 3-5 placentas pariétaux. Capsule en massue ou cylindrique; graines — Environ 30 espèces; Amér. trop. etsubtrop. (Inclus : Bartonia Sims., Microsperma Hook., Acrolasia Presl., Eucnide Zuccar.) aurea Lindl.] Bois, Arc. pl. 114. (Fig, 580.) — Californie. — Annuel. Pl. rameuse, étalée, haute de 60 em.; tiges blanchâtres ; flles larges, pinnatifides ; belles fleurs jaune luisant, de 5-6 base des pétales; étamines très nombreuses, à filets libres et jaunes, formant une houppe lé- ‘gere au centre de la fleur. N’est pas urticant comme la majorité des autres Loasées ; couvert seulement de poils rudes. Plates-bandes, ter- rain léger, et plein soleil. Semer en place en avril-mai, ou mieux en automne, si les hivers ne Sont pas trop humides ou trop froids. Le M. ornata Torr. et Gray, Californie, an- muel, à fleurs plus grandes, mais plus pâles et moins belles, peut être cultivé de la même [haeon: est curieux surtout par la façon dont les mouches se prennent dans les poils glo- chidiés de la base du calice. 6 MENYANTHES L. (Gentianées.) Genre ren- fermant 2 espèces, dent une est indigène, et très ornementale: M. trifoliata L, MascL. ATL. PL. Fr. t. 221, Trèfle d'eau; herbe vivace des Marais, à tiges rampantes; files. alternes à la base des tiges, à pétiole très allongé engai- nant à la base; limbe à 3 folioles entières; fl. blanches, en grappes au sommet d’un long pédoncule dressé, terminal, aphylle; calice à 5 sééments ; corolle en entonnoir, à5 divisions bar- bues en dedans ; 5 étamines ; ovaire uniloculaire. L'une des plus belles plantes pour décorer le bord des eaux; très rustique. EG. Menziesia. Voir Dabœcia. , MERENDERA Ram. (Colchicacées.) Plantes bulbeuses acaules, à faciès de Colchiques, aux | H à 5 pétales lancéolés ou spatulés ; étamines mul- | iples, libres ou en faisceaux opposés aux pé-| tales. Staminodes nuls ou multiples, filiformes | ou pétaloïdes. Ovaire uniloculaire; style fili-| forme, simple ou 4-fide; ovules en nombre in- | 829 anguleuses, planes ou ailées, lisses ou scabres. | M. Lindleyi Torr. et Gray. [Syn.: Bartonia | cm. de large, avec une tache jaune rougeâtre à la | MERTENSIA. fleurs et aux feuilles incluses dans une spathe obtuse. Périgone à 6 divisions et dépourvu du long tube si caractéristique chez les Colchi- cum. On en compte 10 espèces, appartenant aux régions méditerranéennes, à l’Abyssinie et à l’Afchanistan. Les espèces cultivées sont: M. caucasica Bieb., B. M. t. 3690, d'Orient; ruthenica Koch. de Russie; et sobolifera C. A. Meyer, d'Orient. Ces trois espèces offrent des fleurs sessiles à divisions plus ou moins étroites et de couleur rose pourpre plus ou moins foncé. Sol léger; exposition en plein soleil. Multiplication par semis. ‘H. C. Merisier. Nom français du Cerasus Avium. Mérithalle. Synonyme d’'Entre-nœud. Fig 580. — MENTZELIA LINDLEYI, Le) MERLE,. Le Merle noir (Turdus merula) est le plus gros de nos Bec-fins insectivores,$ et comme il est sédentaire, il n’en est que plus utile à l’horticulture. Il se plaît dans les jar- dins, au voisinage des habitations et jusque dans les villes, où son chant, plus harmonieux que celui du Coq, annonce le lever du soleil. Il se nourrit de vers, de limacons et de li- maces, et dans l’arrière-saison il y joint des baies de toute espèce. Sa chair est bonne à manger, mais il convient de respecter cet hôte familier de nos jardins, qui ne nous quitte pas pendant l’hiver et qui détruit une masse énorme d'animaux nuisibles. DE MERTENSIA Roth. (Boraginées.) Plantes vi- vaces, herbacées, glabres ou à peu près, à feuilles entières et glancescentes; fleurs en cymes paniculées, généralement bleues; calice profondément 5 lobé; corolle campanulée ; an- thères oblongues-étroites; style long et fili- forme; graines ovoïdes. Environ 15 espèces, appartenant à l'Asie centrale et septentrionale et à l'Amérique du Nord. MERTENSIA. M. dahurica Don. — B. M. t. 1743. — (Pui- monaria dahuriea Sims.) Plante à tiges fra- giles, souvent brisées par les vents, hautes de 25-30 cm., à feuilles ovales, à fleurs d’un très beau bleu d'azur, en panicules étalés. Mai-juin. | M. maritima Don. — Rens. FL. GERM. 18, 1317. — Russie, Sibérie et Etats-Unis d’Amé- . rique.— Plante très glauque, à feuilles épaisses, ovales, à face supérieure recouverte de pa- pilles; corolle 5 lobée, deux fois plus longue que le calice, d’un bleu clair. Juin-août. M. paniculata Don. — B. M.t 2680; B. R. 2, 146. — Amérique septentrion. — Plante rude, lé- gèrement villeuse, à tiges dressées, hautes de 25- 80 cm., ramifiées ;feuilles ovales-lancéolées,min- | ces: fleurs bleues, à corolle en forme d’entonnoir, disposées en une vaste panicule. Juin-juillet. M. sibirica Don. (Pulmonaria sibirica L.) — | 830 Sibérie. — Plante robuste, àtiges dressées, pres-. que simples, feuillées, anguleuses, hautes de 30-40 em ; feuilles glauques, maculées, de forme | ovale-lancéolée; fleurs petites, pendantes, cam- panulées, d’un bleu d'azur. Mai. M. virginica DC. — GanTEeNFL. 1863, 416; B. M. t. 160. — Etats-Unis. — Plantetrès élégante, à tiges anguleuses et dressées, feuillées, hautes de 25-30 cm.; feuilles glauques et glabres; fleurs grandes, en forme d’entonnoir campa- nulé, violettes à l’état de boutons et passant au bleu pâle ou azuré à la floraison, nombreuses et formant de belles cymes scorpioïdes. Mars-avril. Les Mertensia sont d’entre les meilleures des plantes vivaces; elles aiment la mi-ombre, un sol léger, riche en humus et une position pas trop froide. Division ou semis. Mertensia (Fougères). Voir Gleichenia. Merveille du Pérou. Nom vulgaire du Mira-| bilis Jalapa. MERYTA Forst. (Araliacées.) Genre compre- nant une vingtaine d'espèces d'arbres ou d’ar- brisseaux originaires de l'Océanie, à feuilles très amples, simples, sinuées ou dentées, dis- posées souvent en bouquet au sommet d’une tige indivise, ce qui donne à la plante l’aspect d'un Palmier. Le M. sonchifolia Lind. et André, ILLz. Horr. 1879, t. 340, de la Nile.-Calédonie, est une belle plante de serre chaude. MÉSANGE. Les Mésanges (Parus), dont il existe plusieurs espèces dans notre pays, sont des Passereaux en grande partie insectivores, et qui n’accomplissent que de petites migra- tions, de la forêt à la plaine et vice-versa. Elles vivent par bandes qui errent sans cesse à la recherche de leur nourriture, s’abattant sur les arbres pour en visiter tous les rameaux, ins- pectant chaque trou, chaque crevasse pour y surprendre les insectes et les larves qui s’y cachent. La plus grande des Mésanges est la Charbonnière (Parus major); variée de noir et de blanc avec le ventre olivâtre. La Nonette (Parus palustris), plus petite, a la tête noire avec le manteau fauve et le ventre blanc. La Mésange bleue (Parus cœruleus) est très agré- ablement variée de bleu clair, de blanc et de jaune, La Mésange à lonque gueue (Parus cau- datus), la plus petite du genre, variée de noir et de blanc avec le ventre rosé, nous visite | où en corymbes, blanches, jaunes ou roses ; tube® tions, d’après les caractères des files. munies « | engainantes ou non, Li MESEMBRYANTHEMUM. pendant l'hiver. Toutes ont des mœurs à pe près semblables. Dr Ts Mésembryanthémées. Synonyme de Ficoïdées.« MESEMBRYANTHEMUM L., Ficoïde. (Mésem-" bryanthémées.) Herbes ou sous-arbrisseaux." dressés ou couchés ; tiges charnues; files. sou: | vent opposées, épaisses, charnues, de fort très diverses, entières, cu portant aux bords" des cils épineux rigides; stipules nulles; fi. très | belles, axillaires ou terminales, en panicules | du calice soudé à l'ovaire, à 5 lobes, rarement 1-8, inégaux, herbacés ou scarieux; pétales en“ nombre indéfini, en 1 ou plusieurs séries, di-\ néaires, insérés sur le tube du calice; étamines! très nombreuses, par séries multiples, à filets M filiformes; ovaire infère, à 5, rarement 4-20! loges; capsule couronnée par le tube du ca-l lice, déprimée au sommet, hygroscopique;! graines nombreuses, très petites. : Env. 300 espèces, presque toutes d’Afr. aus- | trale, un très petit nombre du littoral de la! région méditer., des iles Canaries, d'Australie et de la Nile.-Zélande. | Voir Sazm-Dyck, MONOGRAPHIA GENERUM ALOE V ET MESEMBRYANTHENUM, vol. 2. Dans cet ouvrage, l Salm-Dyck établit 6 groupes, divisés en 65 sec- Ë 4 ou non de papules à leur surface (proéminences ! charnues), à 3 angles ou arrondies, ou planes, et des tiges courtes, ou ! dressées ou couchées. | Le tableau suivant résume cette division : Tiges courtes ou très I. subacaulia , courtes (sect. 1-14) 221$ #\distinctement II. ériquetra SS|##| ou presque (sect. 15-31) | an | = & © | slalele E|° E Fe soudéesen- IIT. perfohata a |$ 216%] Sgainantes (sect. 32-38 un à & Flles. arrondies ou IV. teretiuscula E| presque (sect. 39-47) | © = arrondies ou pres- V. que arrondies papillosa (sect. 48-58) | planes VI. planifoha | (sect. 59-65) | Les espèces les plus communément cultivées ! rentrent dans les sections 6. 8. 16. 18. 19. 2L W 27. 29. 30. 33. 42. 46. 50. 51. 52. 53. 61"et 60; bon nombre d'espèces sont très intéressantes, | cultivées dans quelques collections pour leur ! forme, surtout dans les sect. 1. 2. 5. 7. 10.12. ‘ à flles. garnies de papules 17. 26. 31. 54, etc. Voir Sazm. Dyck, ouvrage cité plus haut. — Pour abréger, nous indique-! | rons cet ouvrage par S. D, suivi du numéro de | la section et de la planche; ex.: 52, 1, pour Sec: | tion 52, planche 1. MESEMBRYANTHEMUM. M. acinaciforme L. — $. D. 19,6; D. C. PL. Gr. ales, pourpre intense. M. blandum Haw. — $S. D. 26, 1; B. R. 582. — ige dressée; files. à3 angles, dressées, glauques, avec un mucron brun au sommet; fl. rose pâle. . | M. candens Haw. — $. D. 51,4. — Tiges et ameaux grêles, décumbants, hispides; files. courtes, cylindriques incurves, obtuses, cou- É à de petits mamelons blancs; fl. blanches. M. capitatum Haw. — $. D. 16,3; B. R. 494. — Tige simple ou peu rameuse, ligneuse, char- nue, dressée; files. ramassées au sommet, al- ternes, triquètres, 15-20 cm. de long, glauques; f. jaunes. . M. coccineum Haw. —$. D. 46,1; DC. PL. Gr. 83. — Rameaux dressés; files. trigones, un peu arrondies, glauques ; fl. coccinées. - | M: cordifolium L. — $. D. 61, 1! ; DC. PL. Gr. 102. — Tige ligneuse ; rameaux herbacés cou- machées de jaune et de vert; employé l'été comme plante pour mosaïque. FL. GrÆca, 481. — Glaciale. — Annuel; natura- de papules cristallines transparentes, simulant de la’ gelée. * M. cymbifolium Haw. — Bois, Arc. PL. Jarp. t. 125°; files. trigones, en forme de nacelle; fl. + roses. | M:deltoides L. — S. D. 30, 2; DC. PL. Gr. 53. . &— Arbuste peu élevé, très ramifé,; files. petites, RSS RSS ut St, hé DT D “ÉR ORS SS Æn 2, , n. . angles portant 3 dents; fl. roses. - | M. dolabriforme L. — DC. Pc. Gr. 6; B.M. 1, _ crées, disposées en croix; fl. jaunes. - { M. echinatum Lamk. — $. D. 53, 2; Bois, (Are. PL. Jaro. t. 125 B; DC PL. GR. 24. — Ra- | meaux diffus, dressés, tortueux; files. ovales renflées, un peu convexes en dessous, hérissées . Ne petites pointes; fl. jaunes ou blanches. | M. edule L. — Naturalisé dans le Midi de la France; tige couchée; files. assez longues, tri- £gones ; grandes fl. rouges. ? M: floribundum Haw. — S. D. 51, 7. — Ra- à de poils raides; files. cylindriques; f1. roses. M. formosum Haw. — S. D. 27, 4. — Arbuste bas, très rameux ; files. rassemblées au sommet, à 3 angles, incurves ; fl. roses, par 3, en bouquets terminaux. M. inclaudens Haw. — S. D. 21, 4; B. M. 1663. — Arbuste tortueux, étalé; fles. à 3 angles, pres- ue deltoïdes, lisses et vertes : angles crénelés ; 1 pourpres. 8 M. Lehman ie dt ai on bel Rameaux couchés ; files. étalées, renflées, tri- 30nes, obtuses ; fl. jaune-pâle. M. linguiforme L. — $. D. 8,8; DC. Pz. Gr. k - — Tige courte ; files. épaisses. longues, en ; Forme de langue ; fl. jaunes, très grandes. F” 4 chés; files. pétiolées, ovales-cordées, garnies de | apules; fl. pourpres ; var. variegatum. files. pa- M. erystallinum L. — DC. PL. Gr. 128; Sigrx. | nombreuses, très glauques, triquêtres et à) Dh — Tige courte, plus tard dressée; files. . Blauques, ponctuées, en forme de doloire, échan- | lisé en Provence; tiges couchées; grandes flles. | planes ovales, couvertes ainsi que toute la tige 831 MESEMBRY ANTHEMUM. M. micans L. — $, D. 50, 8; DC. Pz. Gr. 158; B. 9, — Tige couchée; files. triquètres, épaisses | M. 448. — Tiges grêles, dressées, rugueuses; t comprimées, opposées, bords rugueux ; fl. ter- | files. espacées, étalées, cylindriques, garnies de papules ; grandes fleurs pourpre safrané. M. perfoliatum Mill — $, D. 33,1. — Ra- meaux raides, dressés ; files. engaïnantes, dé- currentes, opposées, espacées, dressées-étalées, triquêtres, mucronées; carêne dentée au som- met; fl. rouges. M. pomeridianum L. (Fig. 581.) — $. D. 65, 1. — Annuel; tige simple ou dichotome; files. planes, lancéolées, élargies, ciliées; fl. jaune . d’or, grandes. : M. roseum Willd. — $S. D. 29. 4 — Très ra- meux ; dressé; files. à 3 angles, atténuées aux 2 bouts; fl. rose pâle. M spectabile Haw. — (Fig. 582) $S. D. 27, 3. — Tige courte, tortueuse, couchée : files. au sommet des rameaux, allongées, triquêtres, très vertes, ponctuées de rouge; belles fleurs pour- pres. M. tricolor Willd. — B. M. 2144; Jaco. SCHOENB. 4, 440. — Annuel: tige courte; files. étroites, allongées; fl. roses, blanches à la base. M. uncatum. — $. D. 8,6. — Du mêmegroupe que M. linguiforme, et aussi à fl. jaunes. Citons encoreles espèces suivantes : barbatum, S. D. 52, 1; DC. PL. GR. 28; bellidiflorum L ,S. D. 12, 1 ; bicolorum L., $S. D. 46, 3; calamiforme L., S. | D. 10, 1; DC. PL. Gr. 5; cultratum, S. D. 8, 5; densum Haw., B. M. 1220 ; forficatum L.,S. D.31, L;grandiflorum Haw..S$. D. 8,3; intonsum Haw., S. D. 52, 2; lacerum Haw., S. D. 21, 1; DC. PL. GR. 174; lunatum Willd., S. D. 29, 3; maximum Haw, B. R. 358; minutum Haw., B. M. 1376; mustellinum, S.D.5,5; octophyllum Haw., Len. PL. GRASSES AUTRES QUE CARTÉES, p. 79, f. G; pugio- niforme L., S. D. 16, 4; DC. Pr. Gr. 72 ;obcordellum | Haw., B M. 1647; sarmentosum Haw., S. D. 17, CR grêles, tortueux, divergents, couchés, | ni Eckl. et Zey. — S. D. 42, 1. — 3; scalpratum Haw.. S. D 8, 1; Schollu, S. D. 17, 1; testiculare Haw., B. M. 1573; tigrinum Haw.., S. D. 51, 15°B: R; 260, etc. etc, Les Ficoïdes sont des plantes de premier ordre pour l’ornement des jardins dans le Midi de la France, en raison de leur résistance à la sécheresse, de la vigueur qu’elles acquièrent au | soleil le plus ardent, et aussi des brillants co- loris de leurs fleurs, qui s’épanouissent à di- verses heures de la journée, pour se refermer | ensuite. On en fait des bordures, des tapis, on en gar- nit les rocailles, les murailles sèches, les vases et suspensions, etc. Dans le Nord de la France, ce sont des plantes à cultiver en pot, et à rentrer l'hiver en serre froide bien éclairée et sèche; n’arroser que très peu pendant la saison de repos; placer l’été en plein soleil du Midi et en situation abritée ; arrosages copieux pendant la végéta- tion; pots bien drainés; sol léger, siliceux, additionné de terreau de feuilles, et mêlé de sraviers; rentrer en serre dès qu’arrive la sai- son des pluies froides et abondantes. Multipli- cation facile par bouture, en été et au prin- temps, rempotage au printemps. Comme plantes de collections, ont été autre- fois très recherchés; sont un peu délaissés ac- tuellement. J, MESEMBRYANTHEMUM. Mesocarpe. Voir Péricarpe. Mesospinidium. Voir Gochlioda. MESPILUS L., Néflier.(Rosacées.) Petits arbres ou arbrisseaux, souvent épineux à l’état sau- vage, inermes à l’état cultivé. Filles. simples, ca- duques,courtement pétiolées.àstipules foliacées. FI. grandes, solitaires ou quelquef. géminées, rarement ternées; à pétales; 5 sépales folia- cés, à divisions persistantes; 5 styles ; étamines en nombre indéterminé. Fr. charnu, couronné par les dents du calice qui entourent un large ombilic, contenant normalement 5 noyaux (os- selets) monospermes. Certains auteurs ont réuni les Aubépines (Cratægus) aux Néfliers. En général, cependant, on distingue ces deux genres l’un de l’autre. Deux espèces seulement peuvent être rattachées au genre Mespilus, encore la seconde parait- elle être un hybride. Fig. 581, — MESEMBRYANTHEMUM POMERI- DIAMUM L, M. germanica L. — ExGz. BorT. tab. 1523: Nouv. DUHAMEL, t. IV, tab. 28; GzæRrTN. FRucT tab. 87. — [Syn.: M. sylvestris Mill.; 31. vulga- ris Rchb.; M. domestica Gater.] — Néflier commun. — Europe moy., Asie Mineure et Perse. — Petit arbre de 3-4 m., ou grand buisson; tronc et rameaux tortueux, épineux à l’état sauvage, inermes dans les cultures ; jeunes pousses cotonneuses. Filles. lancéolées, indivises, dentelées, tomenteuses en dessous. FI. grandes, blanches, de mai à juillet. Fr. comestible à l’é- tat blet. (Voir Néflier.) M. Smithii DC. — Pro. II, p. 633; Space, Hisr. VéGér. Il, p.53; Mouizz. ARBRES ET AR- Briss. p. 459, tab. 28. — [Syn.: M. grandi- ora Smith, Exor. Bor. I, tab. 18; Kocu, Denon. I, p. 130 ; M. lobata Bosc; Cratægus lobata Desf.; R32 {Sr-Hiz. Pom. Franc. tab. 860; Cratægus Oëm Ê MÉTIS. cantho-germanica Gillot, Buzz. Soc. Bor. FraNGe | t. XXII, p. 14: M. hybrida Hort.: C. intermédid Hort.] — Origine inconnue; généralement cons sidéré comme un hybride entre le M. germamice et le Cratægus Oxyacantha. — Arbrisseau af teignant 4-5 m.. très ramifié, inerme; jeunes pousses velues. Files. glabres en dessus, pun bescentes en dessous, obovales, entières à Je base, crénelées ou dentées dans le haut. Æ} d'environ 1 1/2 em. de diamètre, blanches. Ex rouge, de la grosseur d’une cerise, surmont des divisions du calice, qui sont triangulairest lancéolées et relativememt très grandes. Consul très rustique, plus curieuse que vraiment ©» nementale. Culture et multiplication du Néflier commun. L. H: Methonica. Voir Gloriosa. Fig. 582. — MESEMBRYANTHEMUM SPECTABILE Ha | MÉTIER à Paillassons. Pour la confectior des Paillassons, on se sert habituellement dur châssis rectangulaire mesurant extérieuremen! 2 m. 45 de longueur sur 1 m. 40 de largeur, ei formé de pièces de bois équarries de 7-8 cm de côté. Sur ce châssis, on tend fortement, dans le sens de la longueur, trois ou quatre ficelles retenues au moyen de elous sans têtes. La paille est étalée régulièrement sur ces ficelles et lou vrier la fixe à l’aide d'autre ficelle; pour cela! il s’agenouille et travaille en reculant. On a imaginé divers appareils qui permettent de travailler debout; mais jusqu’à présent ces appareils n’ont pas supplanté le M. Le à MÉTIS (Mulet). Plante issue de la fécondation croisée de deux variétés appartenant à la même espèce. En horticulture, le mot hybride est SOU” vent appliqué à tort à de simples métis; il doit) être réservé aux plantes résultant du croisement, de deux espèces. F l | à METROSIDEROS. METROSIDEROS Banks. (Myrtacées.) Arbres ou couverts d’un tomentum blanc; files. oppo- sées, rarement alternes ; fl. souvent très belles, en cymes denses, terminales, di- ou trichotomes, lrarement axillaires; calice à tube campanulé | ‘ou en entonnoir ou en grelot, plus ou moins soudé à la base de l'ovaire, et limbe à 5 seg- ments; corolle à 5 pétales étalés; étamines en nombre indéfini, bien plus longues que les pé- tales, libres; ovaire à 3 loges; ovules en séries multiples. Env. 18 espèces, la majorité des iles du Pa- cifique, de la Nlle.-Zélande, des îles Sandwich, | une d'Australie tropicale, une de l’Archipel in- | dien, une autre d'Afrique australe. * M. buxifolia Cunn. — B. M. 4515; FL. p.$. 6, 570. — Nlle.-Zélande. — Tiges sarmenteuses ; ‘rameaux blanchâtres ; files. petites, sur 4 rangs, étalées, coriaces, ovales-arrondies. cotonneuses | en dessous; f. jaunâtres, en épis terminaux. * M. florida Sm. — B. M. 4471 ; F1. ». $. 6, 577; BELG. H0RT. 5. 3. — Rameaux pendants; files. | : | | | : ARRET ES sraorvtr tre Fig. 583. — METROSIDEROS TOMENTOSA À. Rich. 9 — On cultive encore : M. robusta Cunn., Becc. HORT. 8, 55, de la Nlle -Zélande, et M. tomen- tosa À. Rich. (Fig. 583), B. M. 4488; Len. Jar. FL. 146; Nlle.-Zélande. Plantes de serre froide; culture des Calliste- mOn. J. G. METROXYLON Rottb. (Palmiers Lépidoca- ryées.) Palmiers monocarpiques àtiges robustes, Souvent cespiteuses, Flles. penniséquées à seg- ments opposés, linéaires lancéolés, acuminés ; rachis convexe en dessous, plus ou moins aigu 833 ou arbrisseaux rarement grimpants, glabres | opposées, obovales oblongues, glabres, blan-| châtres en dessous; fl. en panicules thyrsoïdes | ‘terminales, rouge carmin ; caliceturbiné,soyeux. | MICHAUXIA. Fleurs hermaphrodites ou polygames; fruit à péricarpe écailleux. 6 espèces, de l’Archipel malais, Nlle.-Guinée et Iles Fidji. M. elatum Mart. Voir Heterospatha. M. Rumphii Mart. — Paz. t. 102. — Iles de | l’Archipel Indien. — Palmier dé 15 à 20 m. Flles. de 6-8 m., à pétiole et rachis épineux, ainsi que les spathes. M. vitiensis Wendl. [Syn.: Sagus vitiensis Wendl ; Cælococcus Wendl.] Pétiole garni, sur- tout vers la gaine, de longues épines noires, disposées en lignes sinueuses ; pinnules vert foncé, atteignant 1 m. 40 sur 3 em. de large. Culture des Calamus, dont ces Palmiers ont le port, Meuble (Terre). Voir Ameublir. Meule {à Champignons). Voir Champignon de Couche. | MEUNIER. Maladie produite sur les Laïitues, | les Chicorées, les Artichauts. Cinéraires et un certain nombre de Composées, par une Péronos- porée, le Peronospora gangliiformis (Bremia Lactucæ), qui forme à la face inférieure des feuilles une sorte de velouté pulvérulent et blanc neigeux, produit par les arbuseules coni- diophores du Champignon. Sur les Laitues, le Meunier sévit surtout sous les bâches et abris, par un temps humide et tiède, et détruit rapide- ment les jeunes plants. On ne connaït pas de remède dont l’action soit certaine et on doit surtout recommander l’aération des plantes at- | taquées. D: D. Meyenia. Voir Thunbergia. | Mezereon. Nom anglais du Bois-Joli (Daphne | Mezereum). MICHAUX (André), né à la ferme de Satory, près de Versailles, le 7 mars 1746; décédé à Madagascar, le 23 novembre 1796. À 24 ans, le chagrin qu'il éprouve à la perte de sa femme le pousse vers l’histoire naturelle. Il vient étu- dier la botanique à Trianon, auprès de Bernard- de Jussieu; il parcourt plusieurs contrées de la | France, de l'Angleterre, de la Perse, puis il s’embarque le 1°" septembre 1785 pour l’Amé- rique du Nord qu’il explore jusqu’à la baie | d'Hudson. | Michaux recueille une quantité de végétaux qu'il élève dans ses pépinières de New-York et de Charlestown, pour les expédier ensuite en France On lui doit ainsi l'introduction de 60,000 plants d'arbres, d’arbustes et de plantes re- marquables. De retour en 1796, après un nau- frage en vue des Pays-Bas, il se dirige vers l'ile de France pour gagner la Nlle.-Zélande, mais la fatigue l’oblige à s'arrêter à Madagascar où il meurt. Auteur du Flora boreali-americana, de l’His- toire des Chênes de l Amérique septentr., membre de la Soc. nation. d’agr., correspondant de l’Ins- titut, André Michaux a rendu de grands services à la Dendrologie. Son œuvre à été continuée par son fils François-André (1770-1855), qui l’avait accompagné dans le Nouveau-monde et qui publia ses notes et plusieurs ouvrages sur ‘a dessus ; pétioles triquêtres. Spadice terminal, aut de 4 m., à rameaux étalés recurvés, longs ds 2m. 50. Spathe coriace, couverte d’aiguillons. DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, les mêmes sujets. Ch B. MICHAUXIA L'Hérit.(Campanulacées.) Plantes monocarpiennes, à tige épaisse et élevée; fleurs 93 D MICHAUXIA. grandes, campanulées, généralement pendantes ; | calice à 8 ou 10 divisions ; corolle à 8 ou 10 lobes ; 8 ou 10 étamines libres ; anthères briève- ment cuspidées ; style poilu et filiforme ; cap- sule penchée, s'ouvrant à la base en 8 valves déhiscentes. 4 à 6 espèces, de l'Orient. M. campanuloides L’Hérit. — B. M. t. 219. — Asie-Mineure. — Plante velue-hispide, à tigede 1 m. à 1 m.50 de haut;feuilles radicales pétiolées, lancéolées-pinnatipartites, les caulinaires ses- siles et dentées ; fleurs grandes, penchées, d’un blanc rosé (rappelant par leur forme celles du Lis Martagon), à divisions réfléchies.J'uin-juillet. Il faut à cette belle plante un sol nour- rissant et le plein soleil. La rocaille lui convient. On la mul- tiplie de graines seu- lement. PAU Micocoulier. Nom vulgaire des Celtis. MICONIA R. et P. (Mélastomacées.) Ar- bustes ou arbres po- lymorphes; feuilles entières ou dentées ; fleurs petites, dispo- sées en panicules ou en corymbes termi- naux, rarement la- téraux, en gloméru- les ou en épis dans quelques espèces, blanches, roses, rou- ges, pourpres ou jaunâtres ; calice glabre, furfuracé ou tomenteux, à tube urcéolé, campanulé ou globuleux, sou- vent adhérent à l’o- vaire, à lobes courts munis ou non d'ap- pendices; 4-8 pétales, étalés ou réfléchis ; 834 : W MICROSCOPE,. M. magnifica = Gyanophyllum magnificum. On cultive encore les M. trifasciata Hoo du Pérou; M. velutina Rod., de la Colomb I. H. 1894, 20, et wesicaria Lind. et Rod. du Pérou. Le genre Cyanophyllum doit y être réuni. = Serre chaude humide; boutures à l’étouffée sur couche chaude. P. Es Microbes. Voir Maladies cryptogamiques. Microlepia. Voir Davallia. | MICROLÉPIDOPTÈRES. Les Microlépidop- tères forment la dernière division de l’ordre des Lépidoptères et renferment une véritablelé* gion de petits papil- lons, dont les prin- cipaux représen- tants (Pyrales, Tor! trix, Hyponomeutes} Teignes) sont extré-! mement nuisibles. aux plantes, | graines, etc. ... Oer taines chenilles se fabriquent des four- reaux, d’autres sont aquatiques. Presque, toutes vivent Ca-k chées.Quelques-unes! sont si petites, que! toute leur existence larvaire se passe, entre les deux épi- dermes d’une feuille. P. Te. MICROPHŒNIX | Naudin. (Palmiers.) On donne ce nom. dans les cultures méridionales, à une! forme arborescente, du Chamærops humi-W lis, qui serait, dit-on, le produithybride du Chamaærops humihs! fécondé par le Phæ-\ OS. CO Me. O7 Sn nix dactylifera (M.\ 8-16 étamines, quel- decipiens Naudin)., Ce prétendu hybride, quefois plus, égales, == à flets filiformes ; anthères courtes ou allongées, de forme variable,quelquefois courbées, s’ouvrant par 1-2 pores, petits ou grands,ou par 1-2 fentes; ovaire fréquemment adhérent, rarement libre, poilu au sommet, 2-5 loculaire ; ovules habi, tuellement nombreux, rarement réduits à deux ; baie sèche, contenant des graines qui varient depuis 2 jusqu’à un nombre très élevé. Environ 490 espèces, de l'Amérique tropicale et des Indes.Genre très polymorphe, que Triana a divisé en onze sections, basées sur la forme des anthères. M. flammea Casar.— Brésil. — Files. luisantes, ares enfoncées. M. Hookeriana Tr. (M. pulverulenta Hook.) — Pérou. — B. M. 5411. — Files. vert-olive, à ner- vure médiane large et argentée. MODELE DE L'INSTITUT PASTEUR Fig. 584. — Microscope. (Modèle de Vérick.) sur le nucelle. C’est par le micropyle que les® n'offre pourtant au- cun caractère COn-! firmant cette hypo-! thèse. Le M. Sahuti, Carr. Rev,HorrT.1885.! fig. 91, aurait été obtenu par la pollinisation, du M. decipiens $ par le Trachycarpus 6x: celsa G. er il MICROPYLE. On nomme ainsi l’orifice que, montre l’ovule à l'extérieur et qui donne accesy tubes polliniques pénètrent dans l’ovule et} déterminent la fécondation de l’oosphère (wo! Reproduction). Dans la graine, le Micropyle se, présente sous forme d’un petit enfoncement au? centre d’une petite saillie. | MICROSCOPE. (Fig. 584). L'étude intime des organes des plantes nécessite l'emploi du.M., Nous avons dit, au mot Anatomie, quels äm-\ menses services cette étude était susceptible de ri HN - |'& MICROSCOPE. ——— là l’horticulture. C’est ainsi que l'examen d’un lfragment de végétal peut quelquefois en pré- ciser le genre et parfois même l'espèce (les Abies, par exemple). Dans les plantes hybrides ou supposées telles, le microscope, en nous ré- - lvélant l'état du pollen, pourra fixer nos idées, Enfin et c'est surtout pour l’étude des para- sites de tous ordres qui sévissent sur les plan- … tes cultivées, que cet instrument est précieux - au plus haut degré. Il nous permet de les déce- ler, de nous rendre compte de leur structure, de leur mode de reproduction, et nous aide, par uite, à chercher les moyens de les 4 | PE. MICROSTYLIS Nuttall. (Orchidées - Epiden- | ldrées.) [de p#poc, petit, et GTuAOC, colonne, lrynostème.] Herbes terrestres, à tige souvent - épaissie en pseudobulbe à la base, feuillée. - Feuilles membraneuses, veinées-plissées, de ouleur variable, souvent décoratives. Sépales et pétales libres et étroits, ces derniers souvent liformes. Labelle sessile, dont les lobes laté- » raux enveloppent presque entièrement la co- . Honne, petite et incurvée; lobe médian peu déve- _loppé, souvent plus ou moins divisé, dentelé ou fimbrié. Clinandre incliné en arrière, à bords { tièrement l’anthère 2-loculaire; pollinies-4, sans rétinacle ni glande. Ce genre diffère sur- tout du genre Liparis par le labelle sessile et on articulé. Environ 100 espèces, habitant l’Europe, l’Asie et l'Amérique; les espèces cul- vées sont assez peu nombreuses, les fleurs, petites, bien que multiples, n’ayant que peu Méclat. | M. calophylla Reichenb. f. — B. M. t. 7268. — e: M. Scottii ; Liparis elegantissima.]Grappe He petites fleurs jaunes; feuilles verdâtres, ordées et veinées de brun. — Bornéo. triées de vert. — Ceylan. | M. Josephiana Reichenb. £ — B. M. t. 6325. _— Sikkim. M. Scottii Hooker. Syn.: M. calophylla. … | M. Rheediü Wight. — Wicur, Icones, t. 902; | OOKER, Icones, t. 1832; LonpiGes, B. C. t. 1751. + Syn.: M. versicolor Lindley. | Les Microstylhis sont de serre très chaude ; il . {eur faut une atmosphère ombrée et humide et Is se plaisent avec les Phalænopsis et les - Anœctochilus. On doit leur donner un repos ab- Li Les rempoter dans un mélange de sphagnum et _ le tessons et les mouiller modérément jusqu'à _ Le qu'ils soient bien enracinés. On peut alors eur donner beaucoup d'eau; après la floraison, liminuer l’eau; les feuilles se fanent et la _ Plante ne conserve, pour l'hiver, que ses pseu- . Jobulbes, que l’on traite comme les tubercules l'Habenaria. Ach.F. L . MIÉLAT ou Miellée. Ce mot désigne une ma- _ {1ère sucrée qui apparaît en été sur les feuilles _|tes arbres. On la voit parfois, au moment des andes chaleurs, tomber en très fines goutte- _Pttes des feuilles de nombreux arbres, re- Ouvrant les objets placés au dessous, les D. 7 | aillants et membraneux, cachant presque en- | .! M. discolor Lindley.— B.M.t.5403. — Fleurs aunâtres, lavées d'orangé; feuilles brunes, . olu en hiver; dès que les pousses se montrent, | 839 MILDIOU. lrendre à la botanique descriptive et par suite feuilles ou le sol. La matière sucrée est le plus souvent ensuite envahie par des moisissures du genre Fumago et les objets couverts de miellée sont noircis par le développement rapide de la moisissure noire. C’est ce qu'on appelle la fumagine (voir ce mot). Le plus souvent, cette substance sucrée est produite par des pucerons ou des cochenilles ; cependant il est prouvé maintenant que les feuilles en produisent parfois directement, et, au microscope, on peut voir le liquide sucré sortir par les orifices des stomates. La miellée produite par les pucerons est plus abondante le jour que la nuit. Celle qui est due directe- ment aux plantes est, au contraire, bien plus copieusement élaborée pendant la nuit et sur- tout au lever du soleil; elle est surtout abon- dante dans les périodes où des nuits fraiches alternent avec des journées chaudes et sèches. DE. Mignardise. Nom vulgaire du Dianthus plu- marius. Mignonette. Nom anglais du Réséda (Reseda odorata). MIKANIA VWilld. (Composées-Eupatoriées.) Arbrisseaux ou herbes, grimpants, volubiles, rarement dressés ; files. opposées; fl. blanches, quelquefois devenant jaune pâle, constituées comme celles des Æupatorium, toutes sem- blables, tubuliflores, hermaphrodites, mais in- | volucre formé de 4-6 bractées seulement, iné- gales, au lieu d’être en nombre indéfini et multisériées. Environ 60 espèces, d'Amérique tropicale, une est répandue par toute l'Afrique et l'Asie tropicales ; inclus : Corynanthelium. On cultive surtout M. scandens Willd., Amé- rique mérid. (Æupatorium scandens L.), Jaco.lIc. 169; Desc AnrTiL. 7, 484; volubile, à tiges her- bacées; files. cordées, acuminées, ondulées, dentées, glabres, ayant à la base 2 lobes divari- qués, inégaux ; fl. en cymes paniculées; pl. de serre froide, ornementale par son feuillage denté et luisant; de plein air dans le Midi; bouturage sous cloche. JG: MILAN (Milvus'. Oiseau de l’ordre des Ra- paces, caractérisé par ses ailes longues et poin- tues et sa queue fourchue. Le Milan royal (Milvus niger) et le Milan noir (M. niger) ha- bitent l’Europe et sont tous deux rangés parmi les espèces franchement nuisibles, en raison de la guerre qu'ils font aux Levreaux, aux Perdrix et à tous les petits oiseaux : mais ils se nour- rissent aussi de Rats, de Reptiles et même de Poisson. Le vol du Milan est aisé et rapide; il fond sur sa proie en ligne verticale, se laissant tomber comme un trait sous l’action de la pe- santeur, puis il emporte sa capture sur un arbre ou un rocher pour s’en repaitre à DOTE MILDIOU ou Mildew, terme tiré de l’anglais, où il signifie moisissure, et qui a été appliqué à une maladie de la Vigne produite par le Pe- ronospora viticola, et par extension aux autres maladies dues à des Peronospora. Le mildiou attaque les feuilles et les raisins, plus rarement les fleurs et les jeunes rameaux. Sur les feuilles, les endroits attaqués montren MILDIOU. + sur la face supérieure de la feuille des taches jaunâtres ou jaune livide et à la face inférieure on voit une sorte de pulvérulence blanc cris- tallin, constituée par les fructifications coni- | diennes du champignon, qui sont en grappe, à rameaux divariqués, trifides, à l'extrémité port- ant les conidies. Celles-ci sont hyalines, ovales. Elles germent en divisant leur protoplasma en huit masses nues qui acquièrent deux cils vi- bratiles, sortent de l’enveloppe, se meuvent quelque temps dans la goutte de rosée où la conidie à germé, puis perdent leurs cils et émettent un tube germinatif qui perfore la cuticule de la feuille et se répand dans l’inté- rieur du tissu, pour former un nouveau mycé- lium, point de départ d’une nouvelle tache. Ce mycélium passe entre les cellules et pos- sède des suçoirs globuleux. petits, qui les pé- nètrent et nourrissent le champignon. Quand le tissu est tué, par fécondation entre deux fila- ments de sexe différent se forment les œufs (voir Peronospora) qui germent au printemps et con- servent l’espèce pendant l'hiver. Les fleurs peuvent être attaquées, la coulure en est la conséquence. Les raisins envahis par le champignon pren- nent des taches brunes ou grisâtres; on trouve le mycélium à l’intérieur avec tous ses carac- tères. : : Le < | Le traitement consiste dans la pulvérisation aux liquides cupriques (voir Cuivre), et il doit | être répété plusieurs fois dans la saison, sui- vant l’état d'humidité et de chaleur, et surtout selon la quantité de pluie qui est tombée et lave les feuilles à mesure. Dr D. Milla. Voir Brodiæa. Millefeuille. Nom vulgaire de l’Achillea Mil- lefolium. Millepertuis. Nom vulgaire de l’Hypericum perforatum. Mille-pieds. Voir Myriapodes. Millet des Oiseaux. Nom français du Setaria italica. MILLINGTONIA JL. f. (Bignoniacées.) Arbre à écorce subéreuse; feuilles opposées,2-3 pinnées; fleurs en corymbe au sommet des rameaux, blanches, très élégantes, à tube de la corolle long de 6-10 cm.; calice petit, sinué-denté; corolle à tube cylindrique, campanulé à la gorge, à limbe formé de deux lèvres, la posté- rieure bifide, l’antérieure 3-partite; 4 étamines didynames; ovaire pauciovulé; aire, allongée, à déhiscence septifrage. 1 seule espèce d’origine inconnue, fréquem- ment cultivée dans l’Inde. M. hortensis L. f. — Bern. FL. Syz. 249; WiGuarT., ILL. 165 bis; Bureau, Bicn. 8. — FI. blanc pur, grandes, à odeur délicieuse, en pa- nicule à ramifications dichotomes; ou tricho-| tomes, avec une fi. solitaire aux bifurcations. Serre chaude ; culture des Jacaranda. P. H. MILTONIA Lindley. (Orchidées-Vandées.) (Dédié au vicomte Milton, comte de Fitz- William.) Genre extrêmement voisin des) genres Oncidium et Odontoglossum ; il s’en dis- tingue plus facilement par le port que par l’'organcgraphie ; les fleurs sont en général grandes, peu nombreuses surunemême hampe ; 836 | — Sépales et pétales de couleur cannelle ; Ja capsule liné- | bu MILTONIA. pres 6 divisions sont presque dans un même plan, ce qui ôte presque tout relief à la fleur le labelle est très grand et à peine ondulé Environ 10 espèces, du Brésil et du Pérou. "" M anceps Lindley. — XENIA, t. 21; Be t. 5572. — Fleur entièrement jaune, à labellet plus clair, taché de pourpre. "| M. Bluntii Reichenb. f. Hybride naturel! supposé entre M. spectabilis et M. Clowesii. — Brésil. M. candida Lindley. — SerTum orcu. t. n B. M t.3793; XEniA, t. 54; On. ALB. t. 200. belle blanc, lavé de violet à la base et roulé er cornet. — Brésil. M. Clowesii Lindley. — Serrum orcs. t. 84; B. M. t. 4109; GarTENFLORA, t. 160, — Sépa- les et pétales à fond jaunâtre, barrés de bandes cannelle foncé ; labelle blanc, avec une macule violette, à bords réfléchis. — Brésil. Fig. 585. — MILTONIA VEXILLARIA Bentham: M. cuneata Lindley. — B. R. 1845, ke 8; Izt HORT. (1860) t. 237; ORCH. ALB. . 4fi . Brésil M. flavescens Lindley. — GARTENFLORA; t 1328; SERTUM ORCH. t. 7: B. R. t. 162% Brésil. M. Phalænopsis Nicholson. | t. 44; WAaRN. SEL. ORCH. I, t. 30; BATERMA Mox. Opoxr. t. 3. [Syn. : Odonglossum El lænopsis Reichenb.] - — Larges fl. blanches, àla belle blanc, portant 2 larges macules Ha poupre. — Colombie. M. Regnelli Reichenb, f. — XExIA, t. 473 M.t 5436; ILc. HorrT. t. 446 (1865) ; OrGH. ALE t. 72. — Brésil. M Roezlii Nicholson. — XENiA, t. 182; E | M. t 6085; FLor. Ma6. n. 8. t. 90; THE 4 91 (1876) ; OrcH. aLe. t 64. — Fleur la: grande du genre; blanche, avec une | MILTONIA. une à la base du labelle ; espèce voisine du | . vexillaria. — Colombie | M. spectabilis Lindley. — B.R.t. 1992; B.| t. 4206; ILL. HORT. t. 216; THE GARDEN 1887) t. 593 ; FLoRE serres. t. 1008 ; LiINDENIA, “105; B. M. t. 4425. — Sépales et pétales Jancs ; labelle rose; dans la variété More- iana, les sépales et pétales sont d’un violet foncé. plus sombre que le labelle. — Brésil. + M. vexillaria Bentham. (Fig. 585.) — XE- 14, t. 182 ; B. M. t. 6037 ; ILz. aorT. XX. t. 113 ; LORE SERRES, &t 2058 f. — Port du M. Roezlii, | | | | Fig. 586. — SENSITIVE. MIMOSA PUDICA L. | | | | t Phalænopsis, mais plus florifère; fl variant {du blanc pur au rose lilacé — Colombie. ] [ M. Warscewiczii Reichenb. f — B. M t. … 0843; OrcH aLB. t 216: FL. serres. t. 1831 | Ur HORT. XXI, t. 156.[Syn.: Oncidium fusca- um Reïichenb. f. ; Odontoglossum Weltoni Hort ] —ÆL. d’un rose lie de vin: pétales sépales et abelle bordés de blane, ondulés-crispés: large tache lie de vin au centre du labelle, entourant {une autre tache luisante de couleur sépia. — érou. Culture des Odontoglossum chands. c’est-à- dire serre à Cattleya, avec beaucoup de lumière et pas de soleil direct et beaucoup d'air. Ach F. _MIMOSA L. Ne pas confondre ce nom de .|senre (Lésumineuses-Mimosées) avec le nom [vulgaire donné journellement à diverses espèces dugenre Acacia (A. dealbata. longifolia, cultri- Ormas, etc.). Dans le genre Mimosa, les étamines sont en nombre égal ou double des pièces de la corolle QUIL A tantôt 4-5 pétales, rarement 3ou 6), tan- | que dans le genre Acacia, les étamines sont | en nombre indéfini. souvent plus de 50. | omprend env. 230 espèces, presque toutes ! 837 ourpre à la base des pétales et une macule, et d'Amérique — MIMULUS. d'Amérique tropicale, très peu en Afrique et en Asie, aucune n’est originaire d'Australie. Une espèce, M. pudica L. Sensitive ; angl. : Humble plant; all: Sinnpflanze ; Fig. 586), Bois, ATL. PL. Jarp. t. 74), est surtout intéres- sante par la curieuse particularité que présen- tent les pétioles et les folioles articulées, de s’abaisser au moindre attouchement, pour se redresser et reprendre leur position normale après un certain laps de temps. Cette propriété a motivé de savantes études; malgré cela, on ignore encore les causes de cette sensibilité. La Sensitive est cultivée dans les serres d’a- mateur comme plante annuelle. J. G. Fig. 587. — MIMULUS LUTEUS L. MIMULUS JL. (Scrophularinées.) Herbes humbles ou dressées, rarement arbrisseaux ; fl. axillaires ou en grappes au sommet des ra- meaux, jaunes, orangées, rouges, violacées ou roses; calice tubuleux, à 5 angles, à 5 dents, rarement campanulé, et à > segments profonds; capsule bivalve. Env. 40 espèces ; régions montagneuses ex- tratropicales d'Amérique, d'Asie, d'Australie, occidentale. A.Gray divise ce genre en 4 sections : Eunanus, Diplacus, Eumimulus, Mimuloides ; les espèces horticoles appartiennent à la 2° et à la 3° section, dont voici la caractéristique et les dif- férences : Diplacus : tiges frutescentes; calice et co- rolle des vrais Mimulus; capsule à valves em- portant les placentas avec la cloison; 2-3 es- pèces. Californie. Mimulus (vrais) : herbes annuelles ou vivaces ; calice à 5 dents, et à 5 angles carénés, rarement peu saillants; corolle à tube court, souvent élargi; capsule laissant à nu la colonne des placentaires, (Inclus: Ærythrante Spach.) 18 espèces, Amérique du Nord et du Sud. M. cardinalis Dougl. (Erythranthe cardinalis MIMULUS. Spach.) — B. M. 3560. — Californie. — Vivace, velu, herbacé, haut de 70 em. à 1 m., très ra- meux; fl. écarlates, très grandes; var. et for- mes horticoles nombreuses, notamment M. Ma- clainii, BoT. MAG. 3924 ; Paxr. FL. Mac. 1842, t. 147. M. glutinosus Wendl. (Diplacus glutinosus Nutt.) — Jaco. Scnoœns. 8, 864. — Arbrisseau à rameaux pubescents ; files. oblongues ou lancéo- lées, dentelées, visqueuses, glabres supérieure- ment; fl. jaune pâle: var. aurantiacus Curt., B. M. 354, fl. orange; var. puniceus Benth., B. M. 3655, et nombreuses formes ou hybrides horticoles (voir. BELG. HonT. 1863, p. 4, etc.), tels que M. Godroni, Verschaffelti, splendidus, etc. M. luteus L. (Fig. 587.) — B. M. 1£01. — Chili, Californie. — Vivace, herbacé, rameux; fl. jaunes, amples, à tube de la corolle 2 fois plus long que le calice. | Il faut rattacher à cette espèce de nombreuses formes considérées comme distinctes. et beau- coup de variétés horticoles portant sur la cou- leur et la grandeur des fleurs, la forme et la disposition des taches, macules, stries ou ponc- tuations, la taille des plantes, la duplicature des fleurs, etc.; notamment les variétés sui- vantes : cupreus Regel., GaRTENFL. 1864, 422; B. M. 5478; FL. p. S. 857; fl. jaune cuivré, à gorge jaune; guttatus DC., fl. jaunes ponctuées de brun; rivularis Nutt., BR. 1030; Smaitni Lindl., B. KR. 1674; Tulingi Regel., GarTeNFL. 1869, 321, t. 631; variegatus Lodd., Bor. Cag t. 1872; B. M. 3336. B. R. 1796; Bois, ATL.; PL. JARD. t. 218; Youngeanus Hort., B. M. 8363 etc. M. moschatus Dougl., Musc; angl.: Musk; all.: Moschuspfianze. — B. R. 1118; GaRTENFL. 1887, fig. n. 106. -- Amér. sept. — Herbe dif- fuse, radicante, sentant le musc; tige laineuse, visqueuse, ainsi que les files ; petites fl. jaunes, longues de 1 em.; cultivé le plus souvent comme plante annuelle, et en pot, bien que vivace, pour l’odeur de musc qu’il dégage; très peu ornemental. Les M. forment de magnifiques décorations, mais ne sont pas rustiques; les M. glutinosus et M. cardinalis sont conservés l'hiver en serre froide; les nombreuses formes du M. luteus sont conservées d’une façon identique par l’é- clataSe des touffes, et le bouturage à la fin de l'été; le plus souvent les plantes sont traités comme annuelles et semées sur couche en sep- tembre et en mars, en les traitant comme les Calcéolaires herbacées. On cultive encore le M. Clevelandi Brandeg:., GARD. AND For. 1895, p. 134, f. 20; Garp Car. 1895, I. p. 518, Jour. Soc. D'Horr. DE FR. 1895, p. 335, du Sud de la Californie, du groupe Di- placus; et M. primuloides Benth. GaRTENFL. 1880, pl. 1009, fig. !, p.130; Jourx. Soc. D'Horr. DE Fr. 1880, p. 523. ° JC: Mina. Voir Ipomæa versicolor. Mint. Nom anglais des Menthes. Minze. Nom allemand des Menthes. Mirabelle. Voir Prunier. MIRABILIS L., Nyctage. (Nyctaginées). Herbes vivaces, di- ou trichotomes, rameuses, glabres ou glanduleuses pubescentes; racines allongées ou tubéreuses. Feuilles opposées, les supérieures 838 jaune. Floraison de juillet à fin octobre. Plates- loges longitudinales; graines sans strophiole: W _— MIRBELIA. sessiles. Fleurs grandes, involucrées par des bractées soudées, simulant un calice 5-lobé,… persistant après l’anthèse. Tube du périantke. allongé, rarement campanulé, limbe 5-lobé,. plié longitudinalement. Etamines hypogynes, 5-6, exsertes, à filets capillaires; ovaire ellip- soïde; utricules incluses dans le périanthe ac- crescent. Environ 10 espèces; régions chaudes de l'Amérique. M. Jalapa L., Belle de nuit, Merveille du Pérou. (Fig. 588.) AIL : Wunderblume. Bois, Atl. pl. 282, — Pérou. — Vivace. Racines fusiformes; tiges W rameuses, dichotomes. dressées, hautes de 60 cm. à 1 m.; feuilles cordiformes, entières, pé- tiolées; fleurs inodores, par 3-6 au sommet des 4 rameaux, en fascicules terminaux, s'ouvrant ! le soir, rouge pourpre dans le type sauvage: W Var.nombreuses: à taille plus naine (30-40 em.)s « à feuilles panachées; à fl. blanches, ou jaunes, ! ou panachées de pourpre sur fond blanc ou! bandes, massifs. Pleine terre franche légère, & substantielle, pas trop sèche. Cultiver comme plante annuelle: semer sur couche tiède, en avril, et sous cloche, repiquer en place, ou semer en place en mai. Les variétés de coloris se per: | pétuent bien par le semis. Peut se traiter comme plante vivace, de même l facon que les Zahlia: à l'automne, arracher les racines, les rentrer en lieu sec, les replanter au printemps; on obtient ainsi plantes plus vi: ! goureuses et flor. plus hâtive. | | M.longiflora L., Belle de nuit odorante. — Me- w xique. — Vivace. Tiges diffuses, très longues; W velues, visqueuses ; feuilles lancéolées cordi- ! formes, acuminées, très entières; de juillet à octobre, fl. odorantes, blanches, à tube cylin- drique très long (10-15 em.) et à gorge purpuz | rine. Plates-bandes. Culture de la précédente: | Par fécondation artificielle, on a obtenu un 4 hybride entre ces deux espèces : M. longiflora x | Jalapa [Syn.: M. kybrida Dum. Cours.]. Tige W droite se soutenant bien; feuilles moins grandes | et moins visqueuses que dans M. longiflora; fleurs blanches, pourpre pâle, ou rouge vif, à l tube de longueur intermédiaire entre les deux, parents. Un peu plus délicat; ne se perpétue w pas sûrement de graines; on doit le conserver \ de racines. J. GI MIRBELIA Sw. (Légumineuses-Podalyriées:) Arbrisseaux aphylles ou bien à feuilles simples, opposées, verticilées ou alternes; stipules séta | cées, petites ou nulles ; fl. jaunes, rouge-pourpre w ou bleues, axillaires ou terminales, solitaires h ou en grappes; calice avec les deux lobes su périeurs développés et connés; pétales onguieus lés; étendard orbiculaire ou réniforme; ailes | oblongues; carêne de dimensions variables; étas | mines libres ; ovaire renfermant tantôt 2 ovules; tantôt un grand nombre; gousse renflée, à deux. 16 espèces australiennes. | M. dilatata R. Br.; B. R. 1041; Lopp. CaB.. 1367; files. purpurines ; M. grandiflora Ait., B: M. 2771; fleurs jaunes, teintées de rouge; M: reticulata Sm., Lop. Cas. 1371; VENT. Mac. 119; | M. speciosa Sieb., B. R. 1841, 28; fl. pourpres. | Culture des Chorizema. P. HA MIROIR DE VÉNUS. Miroir de Vénus. Nom vulgaire du Specularia peculum. Miscanthus. Voir Eulalia. Mistel. Nom allemand du Gui (Viscum al- Mistletoe. Nom anglais du Gui (Viscum al- TCHELLA L. (Rubiacées.) Plantes vivaces feuilles glauques, persistantes, ovales-arron- nées de pourpre, auxquelles succèdent des baies trouge écarlate qui persistent durant tout l'hiver; fleurs par paires; calice à 4 dents; corolle en forme d’entonnoir, à 4 lobes étalés et barbus à néaires ; fruit drupacé, double. On en connait 2 espèces, appartenant à l'Amérique du Nord et lau Japon. Petite plante basse, très propre à former des » (bordures ou des gazons dans les endroits mi- ombragés. Fleurs petites, blanches, odorantes. Mai-juin. Multiplication par division ou semis. MITE. Terme vulgaire sous lequel on désigne généralement les Acariens (voir ce mot): Mite du fromage, Mite de la farine, etc. C’est par une fâcheuse confusion que l’on a étendu ce nom aux larves des Insectes qui dévorent les laines et les fourrures, c’est-à-dire aux Teignes (voir ce mot). Le nom de Mite doit être réservé aux seuls Acariens. De T. MITELLA L. (Saxifragées.) Plantes vivaces, herbacées, à feuilles élégantes, arrondies-cor- diformes, à fleurs petites, verdâtres, disposées en épis dressés ; calice court, à à dents, adhérent à la base de l'ovaire; à pétales pinnatifides ; 10 étamines; styles 2, très courts; capsule _{pariétaux. Graines glabres, petites et luisantes ; et à la Sibérie. |— Plante poilue, à belles feuilles cordiformes aiguës, élégamment lobées, dentées; fl. blanc sur une tige de 50 à 60 em. de haut. Mai-juin. | Ombre ou mi-soleil. Division ou semis. H. C. MITRARIA Cav. (Gesnéracées-Cyrtandrées.) _| petites, peu dentées, coriaces; fleurs carminées, _|axillaires, solitaires; calice libre, 4-5 partite, étroitement entouré par deux bractéoles her- | bacées, brièvement soudées sur un de leurs côtés; tube de la corolle ventru, contracté sous la gorge; limbe oblique, à 5 lobes étalés, à peu près égaux ; 4 étamines libres ; ovaire supère; baie globuleuse. 1 espèce du Chili. EL. ». S. 385. — Calice vésiculeux, violet au Sommet; corolle vermillon. Serre froide; plein air dansle Midi et l'Ouest; bouturage sur couche tiède, sous cloche. PEL. MITRIOSTIGMA Hochst. (Rubiacées-Gardé- herbacées, à souche trainante et stolonifère, à On cultive encore les M. cordifolia Lam., de | l'Amérique sept.; nuda L., de la Sibérie et des | Etats-Unis, et prostrata Reich. f. du Canada. | | Axbrisseau diffus ou grimpant; files. opposées, | M. coecinea Cav. (Fig. 589.) — B. M. 4462; 839 dies. à fleurs blanches, odorantes, parfois vei-! l'intérieur ; étamines 4 ; style 1; 4 stigmates li-. M. repens L. — Amérique septentrionale. — | courte, à 2 becs, uni-cellulaire, à 2 placentas MOISISSURES. niées.) Genre très voisin des Gardenia. Ar- | brisseaux inermes, très glabres, à rameaux cylindriques ; feuilles opposées.pétiolées, mem- braneuses, elliptiques acuminées ; stipules in- trapétiolaires, connées avec le pétiole, persis- tantes ; fleurs en cymes pauciflores, rameuses ; bractées petites, subulées. Le genre Mitrio- sigma diffère surtout des Gardenia, par son calice à tube ovoïde,5-partite ; ses ovaires 2-lo- culaires ; ses graines à tégument fibreux. 13 espèces, du Cap et de Fernando Po. Le M. axillare Hochst., de l'Afrique centrale, B. M. 4987; FL. p. S. 12, 1254, est plus connu sous le nom de Gardenia citriodora Hook. f. (cfr. G. citriodora). F: Mohn. Nom allemand des Pavots (Papaver). MOHRIA Sw. (Fougères. Schizéacées.) Plantes à frondes portant des sporanges nus, munis d’un anneau apicilaire, calyptriforme, à déhis- cence verticale. M. caffrorum Desv. (M. thurifraga Sm.) — Hook., GEN. Fizic. 104, — Afrique australe, Ma- dagascar. — Frondes pinnatifides, de 30 em., à stipes écailleux, à pinnules oblongues, dentées, les fertiles portant les sporanges presque mar- ginaux à l'extrémité des nervures. Le limbe des frondes froissées à une odeur agréable. Serre chaude. Mohrrübe. Nom allemand de la Carotte. MOINEAU. Le Moineau (Passer domesticus) est un des Oiseaux dont l'utilité est le plus discu- tée. Cependant, s’il est vrai qu’il se nourrit en grande partie de graines, il est certain qu'il fait aussi la chasse aux Insectes, surtout pour nourrir ses petits, dont c’est la première nourri- ture. Tout le monde a vu les Moineaux chercher les Mouches et les larves d’Insectes dans les trous de murailles, surtout lorsque le temps est lourd et orageux. Les naturalistes compé- tents se sont toujours refusés à inscrire le Moineau sur la liste des Oiseaux nuisibles: {5 espèces, appartenant à l’Amériqueseptentrion. | c’est qu’en effet, le léger tort qu'il peut faire au | moment des récoltes en s’emparant des grains M. diphylla L. — B. R. 2, 166. — États-Unis. | Jaunâtre, sessiles, disposées en un épi étroit. tombés à terre est largement compensé par le grand nombre d’Insectes qu'il ajoute à cette nourriture. C’est bien ce qu’avaient compris les Américains lorsqu'en 1850 ils introduisirent le Moineau aux Etats-Unis, et le résultat fut d’abord favorable. Mais, après s'être rapidement acclimaté et propagé sur tout le territoire, le Moineau s’est multiplié au point que, depuis 1868 on à été forcé de lui déclarer la guerre en cherchant par tous les moyens à limiter sa re- production. Ce fait prouve simplement que dans un pays donné, l'introduction d’une espèce nou- velle ne doit être faite qu'avec réserve. L’im- portation du Lapin en Australie a rapidement amené des réclamations du même genre, Mais en Europe, où le Moineau a toujours existé sans se montrer trop gênant, on peut lui accorder la même protection qu'aux autres Oiseaux in- sectivores.et chercher à le détruire serait com- mettre une imprudence impardonnable. D'T. MOISISSURES. On donne ce nom à des Cham- pignons filamenteux, qui appartiennent, soit à la famille des Mucorinées, soit aux formes pri- maires des Ascomycètes, plus rarement des Basidiomycètes (Voir ces mots.) A D 2 MOLDAVIQUE, Moldavique. Nom vulgaire du Dracocephalum | $e recourbent, laissant voir les graines, pi Moldavica. MOLE ou MOLLE. Maladie du Champignon de couche, caractérisée par une déformation qui rend le Champignon méconnaissable et lui communique une apparence mamelonnée, à | surface irrégulière, d'un blanc sale. Cette mala- die est due au parasitisme d’une Mucédinée, Hypomyces perniciosus. Le traitement n’en est pas sûrement établi. En tout cas, il est néces- | saire d'enlever de la carrière à Champignons les pieds envahis et non les laisser pourrir sur place, comme on le fait souvent. C’est le seul moyen d'empêcher l'extension du mal. D°D. Fig. 588. — BELLE DE NUIT. MIRABILIS JALAPA L. Molé. Nom vulgaire du Schinus Molle. Molène. Nom vulgaire des Verbascum. MOLLUSQUES. Classe ou plutôt Embranche- ment du Règne Animal qui comprend des In- vertébrés munis ou non d’une coquille secrétée | par un repli des téguments appelé manteau. Le 840 corp$.est mou, sans anneaux, se divisant plus. ou moins nettement en trois régions : tête, tronc et pied. — Les Mollusques qui intéressent l’hor- ticulture sont terrestres ou plus rarement d’eau | douce (Voir etc.) Dr Tr. MOMORDICA L. Genre de Cucurbitacées, renfermant environ 25 espèces. presque toutes Escargot, Limace, Gastéropodes. africaines. dont 2 ou 3 naturalisées dans les | régions tropicales des deux mondes et culti- vées pour leurs fruits comestibles, utilisées en horticulture comme plantes d'ornement pour; oblongs, amincis aux. leurs fruits pendants, deux bouts, à 3 angles mousses et couverts de tubercules disposés en lignes régulières ou crêtes, entre lesquelles se trouvent d’autres. lignes de dents plus petites et de dimensions | inégales ; d’un beau jaune orangé à maturité, s'ouvrent, ces fruits, d’abord verts, deviennent | | passant la lèvre supérieure ; anthères à 10 tout en restant sur la plante, en 3 lanières qui | linéaires.— 6 ou 7 espèces d'Amérique No: w MONARDA. rangées, enveloppées dans une pulpe sanguÿ ou rouge cerise. Les plus cultivées sont: M. Charantia L.[Syn M. Balsamina Descourt, non L.] R., H. 1859, 620, f. 134, 135; F1. D. S.-X, t. 1047 : B. R. 980, et sa ‘variété abbreviata ; et M. Balsami d l ne R. H. 1857, p. 180, f. 75. À citer aussi: M, in volucrata E. Mey., Natal; B. M. 6932 ; M. mi Roxb. (cochinchinensis Spreng. 1,8: M. 5145: FL. p. S. 14, 1478; Garp. Car. 1894, IL, p. 15 | et 530, f. 70. le, En CR. Te nn Fig. 589. — MITRARIA COCCINEA Cav. Voir aussi PaiLz. ET Bois, POTAG. D'UN CU RIEUX, éd. 2; p. 831 et suiv. J. GS Monachanthus. Synonyme de Catasetum. \ MONADELPHES (Etamines) (Fig. 591.) On dé- | signe sous ce nom les étamines dont les filets sont soudés entre eux, sur une longueur plus | ou moins grande, de manière à constituer un! seul corps. (Ex.: les Malvacées.) 4 MONARDA L. (Labiées.) Herbes; files. SOU | vent dentées, les florales plus petites, colorées la base. ou réduites à l’état de bractées ; fl. co nées, pourpres, bleues ou pâles. jaunes dans seule espèce, réunies en glomérules multiflon serrés accompagnés de nombreuses bractée groupés et distants vers le sommet des x meaux ; calice tubuleux, allongé, à 15 nervureé et à 5 dents presque égales : corolle à lèvre Su périeure étroite, dressée ou en arc, entière émarginée ; à lèvre inférieure étalée, trifide, le lobe médian plus grand que les latéraux;, émarginé ; étamines parfaites, dressées, Re CRTC 0 RE. es. ou EE - ps MONARDA. hyant produit des formes très nombreuses; 2 surtout sont cultivées. M. didyma L , Thé d'Osvego, (Fig. 590.), B. M. 546: vivace. tiges de 70-80 cm. ; files. ovales, dentées, aromatiques; fl. longuement tubu- leuses, à calice, corolle et bractées d’un rouge Éclatant, réunies en gros bouquets étagés au sommet des tiges; et M. fistulosa L ,B. M. 145, 3310 ; à fl. violettes, roses violacées ou blanches, snbouquets moins gros. Très belles plantes : aimant surtout les terrains siliceux ; rustiques ; ornement des plates-bandes; division des souches. J:.G | | ) | Fig. 590. — THÉ D'OSWEGO. MONARDA DIDYMA L. Mondviole. Nom allemand du ZLunaria bien- n1s. | MONILIFORME. En forme de Chapelet. Monkey-Flower. Nom anglais des Mimulus. Monkey-Puzzle. Nom anglais de l’Araucaria | | | mbricatu. | Monk's-Hood. Nom anglais des Aconitum. Monnaie du pape. Nom vulgaire du Lunaria Driennis. t Monnoyère Nom vulgaire du Lunaria biennis. -{ MONOCHÆTUM Naud. (Mélastomacées.) Ar- risseaux et sous-arbrisseaux dressés, rameux ; à files. ovales ou lancéolées, 5-7 nerviées ; fl. en - panicule, moyennes, violettes ou pourpres ; ca- {ice àtube campanulé, poilu, à 4 lobes persistants pu caducs ; 4 pétales obovales; 8 étamines négales, glabres; anthères de formes diffé- - Fentes ; ovaire presque libre, à 4 loges, velu au sommet; capsule à 4 valves de mêmelongueur que e tube du calice. — 23 espèces, des montagnes u Pérou, de la Colombie, du Vénézuela, du Mexique et du Guatémala. M. alpestre Naud. — Mexique. — R. H. 1861, h 7IL. (nel. : M. Naudinianum Dene.) — F1. rouge vif, solitaires et terminales. M: Bonplandii Naud. — Amér. trop. — (Incl. : 841 MONOCOTYLÉDONES. M. sericeum Naud. et multiflorum Hort.) — FI. mauve. très nombreuses, M. Hartwegianum Naud. (Fig. 592) — Andes — B. M. 5506. — FI. rose vif. Fig. 591. — ETAMINES MONADELPHES. M. Humboldtianum Walp. — Caracas. — B, M: 5367. — F1 nombreuses, d’un beau pourpre. M. tenellum Naud. — Guatémala. — FI. pourpres, en cymes pauciflores terminales. Serre tempérée ; boutures sous cloche et à chaud. jm 5 | 1 | | Fig. 592. — MONOCHÆTUM HaRTWEGIANUM Naud. MONOCHLAMYDÉES. Plantes à fleurs n’ayant qu'une seule enveloppe florale. Ce mot a été employé par De Candolle pour désigner une division des végétaux Dicotylédones à laquelle de Jussieu donnait le nom d’Apétales. MONOCOTYLÉDONES.Grande classe du Règne végétal établie par de Jussieu pour les plantes dont l'embryon n’a qu’un seul cotylédon. (Voir Cotylédon.) MONOIQUES. MONOÏQUES. On désigne sous ce nom les plantes unisexuées qui portent à la fois, sur le même pied, des fleurs mâles et des fleurs fe- melles. (Ex.: le Maïs, le Ricin.) Monopétale. Synonyme de Gamopétale (voir | ce mot). MONOPHYLLE. Qui n’a qu'une feuille. S’em- ploie souvent comme synonyme de monosépale, | en parlant du calice, lorsque les divisions sont soudées en un seul corps. On dit aussi qu’une | spathe est monophylle, lorsque cet organe ne présente qu’une seule pièce. MONOSÉPALE. Un calice est monosépale lors- que les parties qui le constituent sont soudées entre elles de manière à constituer un corps continu. MONOSPERME. Ne contenant qu’une seuie graine. MONSONIA L. (Géraniacées.) Herbes ou sous- arbrisseaux, à files. stipulées, dentées ou dissé-| quées ; pédoncules axillaires, munis d’une brac- tée au milieu, uniflores ou en ombelle pluriflore ; fl.régulières, à 5 sépales, à à pétales hypogynes, à 5 glandes alternant avec les pétales; 19 éta- mines, toutes fertiles, réunies à la base en an- neau et plus haut en 5 faiseaux opposés aux pé- tales ; ovaire 5-lobé, à 5 loges, surmonté d’un bec stylaire et de 5 branches stigmatiques; 2 ovules par loge; capsule à loges monospermes | se séparant de l’axe par déhiscence septifrage. 12 espèces africaines et asiatiques. M. lobata Mart. — Cap. — B. M. 385 ; Sw. GéR. | 278. — FI. panachées de pourpre, de rouge et de blanc, verdâtres à l’extérieur, bleuâtres à la base ; files. à 5-7 lobes. M. speciosa L. — Cap. Serre froide; boutures sous cloche. PH, MONSTERA Adans. (Aroïdées.) Lianes grim- pantes, rameuses, à rameaux radicants, à files. distiques, lancéolées, oblongues, entières, per- forées ou pinnatifides. Pétioleallongé,engaïnant. Spadice sessile, subcylindrique. Spathe ovale oblongue, cymbiforme, apiculée, caduque. Fruit composé, formé de baies cohérentes à péri- carpe parfois comestible. (Inclus : Tornelia Gutierez.) 17 espèces, de l'Amérique tropicale. M. Adansoni Schott. [Syn.: Dracontium per- | tusum L., VELLOZ0, FL.FLUuM. 117; JAcQ. SCHOENBR. IT, t. 184, 185.] — Amérique tropicale. — Files. largement ovales cordées, arrondies à la base, acuminées à l'extrémité. Pétiole cylindrique, canaliculé et engaïnant à sa base, plus court que le limbe. Serre chaude. M. deliciosa Liebm. [Syn.: Tornelia fragrans Gutierez; M. Lennea Koch; Philodendron per- tusum Kth. et Bché.; Scindapsus pertusus H. Paris (non Schott).] (Fig. 593.) — Mexique, Ve- racruz. — Tiges très grosses, atteignant 6-8 m. de longueur, émettant de longues et robustes racines adventives; filles. à long et robuste pé- tiole ; limbe de 50 cm. de large, profondément divisé sur les bords, et perforé de nombreux trous. Fruits comestibles, à odeur très aroma:- tique. Serre tempérée. Ces pl. s'accommodent d’une serre tempérée, 842 B. M. 73; Sw. GÉR. | 77. — FL roses, pourpres, verdâtres extérieure- | ment; files. palmées, à 5 segments pinnatifides. | Ê _ MORÆA. Mais la serre chaude humide est très faw rable à leur développement. Boutures. J, D, Montagnæa. Voir Montanoa. ceptacle coriaces. (Inclus: Uhdea Koch). | 14 espèces, de l'Amérique tropicale (du xique à la Colombie). Me- } (| él Û 4 Fig. 593, — MONSTERA DELICIOSA Liebm. M. grandiflora DC.[Syn.: Montagnæa bipinna- | tifida Koch; Uhdea Kunth; M. heracleifolia V Brongn.] — Mexique. — Tige dépassant 2m, à ligneuse, tétrag., à angles arrondis. Files. de 70 em., opposées, scabres en dessus, pubes= | |centes sur les deux faces, largement sinuées | lobées, à pétiole long, ailé. En hiver, fleurs assez | grandes, bordées de ligules blanches. Pleine | | terre l'été, isolée sur gazon; relever à l'automne; | | fleurit en serre tempérée ou froide en janvier. | Boutures au printemps, sur couche. | On cultive aussi quelquefois M.elegans Koch, ! du Mexique, et plus rarement M. mollissima | Hort. [Syn : Sainclairea discolor Hook. et Ann. de l'Amérique tropicale; belle plante aux feuil: | les entières, cordiformes, d'un blanc rosé quand | elles sont jeunes, puis vertes en dessus et #rès | | blanches tomenteuses en dessous. J. DS 1 |. Montbretia. Voir Tritonia. ES 0 | MORÆA L. (lridées.) Bulbe ou rhizome | fibreux, très court; files. en petit nombre àla ! base des tiges. tantôt étroites, linéaires, tantôt , longues, ensiformes, les florales en spathe, | longuement acuminées. A Genre très voisin des Zres, s’en distinguant surtout par les segments du périanthe distincts entre eux à la base au lieu d’être soudés en neau ou en un tube, s’enroulant en Spiral après la floraison, et les intérieurs plus pe | et plus dressés que les extérieurs ; comme da les Jris., les étamines sont à filet libre, et” MORÆA. — 843 — MORMODES. ranches stigmatiques dilatées en lames péta-, rompu, plus ou moins long, formé de glomérules oides. ; | denses à l’aisselle de bractées, rappelant l’as- Environ 40 espèces, d'Afrique trop. et austr., pect des inflorescences des Phlomis; étamines e Madagascar et d'Australie. (Inclus: Dietes | 2 ou 4, didynames; stigmate terminal, droit. alisb., Vieusseuxia Delar.)8& .. EH à *| 8 espèces; Asie centrale et occidentale. M. bicolor Steud. — F1. D. S. 7, 744. — Afr.| Plantes de rocailles ; les plus connues sont: ustr. — F1. jaunâtres, ornées d’une belle ma- M. betonicoides Beuth., B. M. 6966, du Sikkim; ule pourpre noir cerclée d’orangé. fl. rose pourpre en épi court ou en tête; M. lon- M. edulis Ker. — B. M. 613,1238 ; FL D. S.10, gifolia Wall, PL. Asrar. 202; B. R. 26, 36; B. 1058. — Aspect d’un Jris ; fl. violacées, ornées | M. 4092; et M. persica L, Sigra. FL. Gr. 28, à d'une macule jaune à la base des pétales exté- fl. roses en longs épis. Ne sont pas absolument _ rieurs; nombreuses variétés. rustiques sous nos climats; il est prudent de * M.glaucopis Drapiez (Vieusseuxia glaucopis.) | les abriter l'hiver avec des files., ou d’en con- — Fr 0. S. 4, 423; Rep. Lie. 1, 42. — F1 à pé- server en pot, sons châssis. J. G. “ales extérieurs blanc pur, marqués au centre d'une large macule bleu vif entourée d’un. cercle brun. | * M. iridioides L.— Rev. Luz. 1, 45; B. M. 693: Jaco. Scnœns. 2, 196; HERB. AMAT. 3, 175. — Petites fleurs blanches avec 3 macules jaunes | bur les pétales extérieurs. M. villosa Ker.— Rens. Exor. 19. — F1]. lilas; pétales extérieurs portant une macule bleue séparée par une bande noire de la teinte oran-. zée qui occupe le centre de la fleur. : On cultive encore: M. bulbifera Jacq., B. M. . 5785, et M. Robinsoniana Moore et Muell..B. M. 7212; Tue Garo. 1891, v. 40, p. 312, introduit depuis peu des îles du Lord Howe; végétation ; Fr #é files. de 2 em. de long, 6-10 cm. de arge; fl. blanches, parfumées, avec une bande launâtre sur la partie médiane des divisions, et une tache rouge orangé à la base de chacune. Morea fimbriata. Voir Iris japonica. M. sinensis. V. Pardanthus sinensis. J. G. Morchel. Nom allemand de la Morille (Mor- -hella esculenta). : Morchella esculenta. Voir Morille. M ! Morelle. Nom vulgaire des Solanum. Fig. 594. — MORILLE. | Morenia. Voir Chamædorea. ! MORILLE. Champignon Ascomycète de la fa- MORISIA J. Gay (Crucifères.) Genre mono- mille des Discomycètes, à réceptacle ascospore type, comprenant le seul M. hypogæa J. Gay rofondément sinueux et irrégulier, en forme de | (Ærucaria hypogæa Viviani). des montagnes de la chapeau porté sur un pied. Il appartient au Corse. Curieuse et fort jolie plante absolument zenre Morchella. (Fig. 594.) Il en existe un cer- acaule, naine et tapissantle sol Feuilles glabres, “ain nombre d'espèces toutes comestibles et lyrées, rosulantes et étalées sur le sol; fleurs ès savoureuses. On désigne aussi sous ce nom | d’un jaune d’or très vif, acaules, s’élevant à ne maladie des racines de la Vigne, assez peine à 2 ou 3 cm. au dessus du sol et formant, ne au Pourridié produit par le Dema- | grâce à leur abondance, un tapis Jaune pendant *ophora necatrix, et qui est due à un petit Cham- | les mois d’avril-mai-juin. Graines hypogées et sun formé d’une petite tête brune portée | se cachant dans le sol pour mürir. ur,un pied plus clair, le tout ne dépassant pas | Cette plante, très curieuse et très propre à an à deux millimètres de haut, le Ræsleria hy- | constituer des tapis, est excellente pour les | Pogea, qui appartient à la famille des Discomy- rochers. Elle aime le soleil et la rocaille; sol - etes. Ce champignon se développe aussi sur léger; on la multiplie par division ou semis. es racines de quelques arbres et est favorisé. H. C. ans son développement par l'humidité exagé-| MORMODES Lindley.(Orchidées-Vandées.) (de rée du sol. On ne peut, pour le localiser, que: Mopuw, masque, épouvantail: allusion à la ‘reuser des fossés autour des points atteints forme bizarre des fleurs.) Genre très voisin du luilempêchent de se répandre sur les pieds genre Catasetum.dontilse distingue par le labelle & = D' D. | convexe. dont les bords sont enroulés intérieu- | MORINA L. (Dipsacées.) Herbes vivaces, | rement comme le pavillon d’une trompette; eë ‘labres ou mollement pubescentes ; files. oppo- | par la colonne dépourvue de cirres; le polli- .(ÉeS ou verticillées, le plus souvent, sauf les inaire est semblable à celui des Catasetum, orales, toutes radicales, sinuées pinnatifides, élastique et susceptible au moindre attouche- bords épineux comme celles des Chardons, | ment d’être projeté à une assez grande distance arement entières ou à bords ciliés ; fl. roses ou | par l’enroulement brusque de la bandelette du lanches, disposées en un épi terminal, inter- | rétinaecle. RÉ RE à MORMODES. (“Environ 14 espèces, plus curieuses qu'écla- tantes, habitant l'Amérique centrale, de la Co- lombie au Mexique. M. buccinator Lindley. — B. M. t. 4455. — [Syn.: M. lentiginosum.] — Fleur de couleur très variable : verdâtre et à labelle blanc dans le type. elle passe du jaune paille au brun, quel- quefois rayée ou tachée, dans d’autres variétés. — Vénézuela. M. Cartonii Hooker. — B. M. t. 4214. — Co-| lombie. M. Colossus Reichenb. f. — B. M. t. 5840, — Costa-Rica. M. Greenii Hooker. — B. M. t. 5802. M luxatum Lindley. — B. R. (1843) t. 33. — Fleurs quelquefois blanches,ordinairemt.jaunes, tachetées de brique, très odorantes. — Mexique. M. ocannæ Lindley — B. M t. 6496. — Co- lombie. M. pardinum Bateman. Orcu. MEx. ET, Guar. t. 14; B M. t. 3900; Orcu. Aus. t. 330. — | Fleurs jaunes, maculées de nombreuses taches | brun-chocolat. — Mexique. Culture des Catasetum. Ach. F. MORT, Maladie du Safran produite par le Rhizoctonia violacea (voir ce mot) et qui cause des dégâts considérables dans les cultures. DrD, Morus. Voir Mürier. Mouche. Voir Diptères. M. à miel. Voir Abeilles. M. des Asperges. Voir Platyparea. M. des Cerises. Voir Spilographa. M. des Olives. Voir Dacus. M. de l'Oignon. Voir Anthomyie. M. des Framboisiers. Voir Diomyza. M. folle. Voir Macroglosse. M. des Orchidées. Voir Isosoma. Mouette. Voir Goeland. MOUFLE. Assemblage de plusieurs poulies. destiné à soulever de lourds fardeaux. En jar- dinage, on s’en sert surtout pour les rencais- sages de grosses plantes en caisses et en bacs, et pour hisser les arbres que l’on veut trans- | planter en mottes et que, dans ce but, on met en bacs sur place. C’est aussi par le moyen d’un, M. sur lequel passent des cordes soutenant une planghette formant siège, que les jardiniers ac- cèdent aux parties élevées des grandes plantes | de serres pour les lavages de feuilles, la des-| truction des insectes, etc. LÉ Moulin à vent. Nom vulgaire du Narcissus poeticus. Mouron des Oiseaux. Nom vulgaire du Stella- ria media. Mouron rouge. Mouron bleu MOUSSES. Végétaux cryptogames cellulaires, dont l’étude présente peu d'intérêt au point de vue de l’horticulture, mais qui, en se répandant avec excès sur les arbres et les gazons, en gênent la végétation; sur les arbres, on les dé- truit par l'application d’une solution de sulfate de fer à 20 pour 100. La présence du tannin dans les écorces produit souvent une coleration noire due à l'encre produite et qui est sans impor- tance. Sur les gazons, on conseille de répandre le sulfate de feren petits cristaux qui détruisent ! | Voir Anagallis. 844 de serres chaudes, comme substratum spon- dâtre ou rougeâtre, les deux premiers plus différentes cultures auxquelles on les destine: | ture poreuse de leur tissu caulinaire et foliaire. | | éponges végétales qui, de même que les Mous dans cette enveloppe saine et humide que dans folia Hort.; Polygonum complexæum Cunn., B.] “ MUEHLENBECKIA. bien la mousse, mais ont aussi l’inconvénie de flétrir et tuer un certain nombre de feuille Dr MOUSSES employées en horticulture, D verses Mousses sont employées, soit pour em" ballages, soit pour cultures spéciales, soit pour ornements de jardinières. Ce sont, dans tous les cas, des Mousses à tige ramifiée, des Hyy nacées, dont les espèces les plus en usage sont d'ordinaire; pour emballages les Hypnum » ue | rum et Schreberi, et plus particulièrement por <4 cultures ou ornementations, l'A. triquetr Ces Mousses se conservent très bien ue craignant nullement l’action de l'humidité, maintiennent saines les plantes dont on les en toure ou que l’on cultive avec elles. | Un autre groupe de Muscinées,les Sphaignes, | rend les plus grands services dans les cultures cieux pour les Fougères et surtout pour les Orchidées. Les espèces employées sont les Sphagnum cymbifolium et subsecundum, d’un vert ! pâle, et le S. acutifolium, plus ou moins ver! compacts, le troisième plus délicat. Parfois On ! trouve ces trois espèces mélangées. Mais il est ! bon de faire un choix pour les approprier aux | Elles ont la propriété, en raison de la contex: | d’absorder un volume d’eau considérable. Les | Sphaignes constituent ainsi de véritables L étant éminemment conservatrices et Ar ment décomposables, offrent un substratum ex- cellent pour beaucoup de plantes délicates de | serre chaude, lesquelles se trouvent aussi bien les touffes de Mousses des tropiques. E. E | | Moutarde. Nom français des Sinapis. MUCORINÉES. Champignons de la famille des | Oomycètes (voir ce mot), qui sont en général | saprophytes. Ils sont sans importance pour l’horticulture, bien qu’on ait accusé plusieurs | espèces de cette famille, de contribuer à la p0s W duction de la toile, dont la cause parait être due à peu près exclusivement au Botr ytas Ne à (Voir ce mot et l’article Toile.) Dr DS MUCRONÉ. Se dit des organes. feuilles, pé- 3 tales, ete, qui sont terminés par une petite pointe roide ou mucron, qui ne paraît être | À le prolongement de la nervure médiane. MUEHLENBECKIA Meisn. (Polygonées.) nes souvent volubiles, parfois aplaties en cladod à files. alternes, pétiolées, à gaines très courtes. Fleurs petites, dioïques ou polygames. Achaine entouré par le calice devenu charnu.. 15 espèces, de l'Australie, Nile.-Zétande, ne du Pacifique et Amérique australe. M. complexa Meisn. [Syn.: M. nummul 1846 ; Soreogonum Kuze.] — Nlle. _Zélande. Arbrisseau glabre à rameaux très nomb filiformes, très allongés, intriqués. Files. on culaires, vert foncé. On en cultive une Va à files. hastées, bi-auriculées, trilobées, à médian plus grand que les latéraux (M. durata Don.) -Ornement des rochers,rocail MUEHLENBECKIA. | M. platyclada Meisn. [Syn.: Coccoloba platy- \lada F. Muell:: Polygonum Hort.] — B. M. 5382. | Iles Salomon. — Feuilles sagittées, très ca- \duques. Rameaux aphylles, largement aplatis, teniæformes, à gaines réduites à des lignes transversales. Fleurs groupées à chaque arti- | 'eulation. Fruits petits. rouges, devenant noirs. Une autre espèce, M. sagittifolia Meisn., du (Sud du Brésil et de Buenos-Ayres, naturalisée être recommandée pour la consolidation des talus dans la région de l’Oranger. | Boutures, division des souches. Orangerie. | J. 4 Muflier. Nom vulg. de l’Antirrhinum ma- jus. Muguet. Nom vulgaire du Convallaria mara- | Lodurata. Muiberry. Nom anglais des Muüriers (Morus). Muilgediur. Voir Lactuca. Mullein. Nom allemand des Verbascum. au ll lu tt M Has Li SA PRE NAS fn étes/ EG | | osé un Rongeur de la famille des Rats ou Mu- rèdés, qu'il ne faut pas confondre avec les Cam- . {pagnols (voir ce mot), dont il se distingue par sa queue plus longue et nue, ses oreilles grandes _ Let la forme des dents qui ressemblent à celles Fig. 595. — MULOT. MULOT. Le Mulot (Mus sylvaticus) (Fig. 595) des Souris et des Rats et non à celles des Cam- pagnols. | Le pelage du Mulot est d’un fauve roux . | en dessus, d’un blanc pur en dessous. On peut | dire que le Mulot est la Souris des champs de notre pays. Il habite des terriers que la charrue . |met souvent à découvert, se nourissant de grains et faisant des provisions considérables. IL s'attaque aussi aux jeunes arbres dont il ronge l'écorce ; il déterre les semis. En hiver, il se retire dans les granges et les greniers. En résumé, c’est un animal essentiellement _ nuisible. 15 À MULTICAULE. Qui à plusieurs tiges. MULTIFIDE. Qui est divisé en nombreuses _| lanières étroites. | MULTIFLORE. Quiporte denombreuses fleurs. | MULTIOVULÉ. $e dit des loges de l'ovaire lorsqu'elles contiennent de nombreux ovules. | Multiplication des plantes. Voir Bouturage, FE Greffe, Marcottage, Reproduction, Se- s. | MURALTIA Neck. (Polygalées.) Arbustes ou è] | - là Lisbonne, est excessivement tracante et peut | Muguet (Petit). Nom vulgaire de l’Asperula | | Files. triquêtres, fasciculées : fl. pourpres. 845 — MURIER. sous-arbrisseaux très rameux, à feuilles alternes ou fasciculées, petites, souvent aciculaires ; fleurs petites, axillaires, solitaires; sépales en forme de glumes, égaux, les deux intérieurs un peu plus grands; 3 pétales réunis en une co- rolle gamopétale fendue supérieurement; carêne plus longue que les pétales latéraux, concave et en forme de casque, portant sur le dos deux lobes dressés et pétaloïdes en forme de crête; 8 étamines réunies en une gaine; anthères uni- loculaires; ovaire biloculaire; capsule mem- braneuse, comprimée, portant au sommet 4 cornes ou 4 bosses, à déhiscence loculicide; graines pourvues d’un strophiole. 00 espèces de l’Afrique australe. M. filiformis DC. — Axpr. B.R. 6, 424; Lonp. Ca8. 17,73. — Files. aciculaires ; fl. rougeûtres, solitaires. M. Heisteria DC. — PaxT. Mac. 4, 150. — M. stipulacea Burch. — PaxrT. Mac. 4, 149. — Flles. ternées, linéaires; fl. rouges, non bar- bues. Serre froide en terre de bruyère; boutures sous cloche. PH Müre. Fruit du Mürier (Morus). MURIDES. Famille de Rongeurs qui com- prend les genres Hamster (Cricetus), Rat (Mus), Campagnol (Arvicola ou Microtus), et qui est caractérisée par la présence de trois paires de molaires (sans prémolaires) àchaque mâchoire. Tous sont très nuisibles à l’horticult. D'T. % MURIER ; angl.: Mulberry; all.: Maulbeer- baum. (Fig. 596.) Par la nourriture qu'il fournit aux vers à soie et l'emploi médicinal de son fruit, le Mûrier est un de nos arbres utiles. Il lui faut un sol et un climat plutôt secs et chauds; le froid et l'humidité nuisent au déve- loppement des racines, à la résistance des tis- sus ligneux ou de l'écorce, à la qualité sérici- gène de ses feuilles et à la fructification nor- male. Le calcaire, la roche délitée amendent les terrains frais. De la région lyonnaise à la Méditerranée, il occupe d’assez grandes surfaces en plein carré ou en lignes pour alimenter les magnaneries. L'arbre est tenu en haute tige, greffé sur franc et soumis à une taille des branches ; si la pro- duction foliacée y gagne, la production fruitière en souffre. Plus au Nord, le Mûrier est un arbre de 3° ordre, employé dans les plantations d’orne- ment, ou dans les cours de fermes, où il abrite les volailles et leur fournit des fruits comes- tibles. Au jardin, le Müûrier noir, dit d'Espagne, à gros fruits, plaît par son branchage touffu, son feuillage épais, luisant, et son fruit gros, pour- pre noir, d’une saveur agréable, recherché pour la préparation de sirops, desserts, etc. Les pé- piniéristes le soumettent au marcottage avec incision du brin couché. Le Mürier rouge, plus élancé, à fruits moins cros, non moins abondants, d’un coloris passant du rose clair au pourpre,. a produit, par le semis, des formes assez nombreuses que l’on oroupe chez certains cultivateurs sous le nom général de ! 30 bicolor, Burs. t. 6; port du P. N. major; pé- _{rianthe blanc, étalé, très imbriqué ; couronne - ljaune orangé brillant, c’est à cette variété qu'appartient le N. ÆEmpress, Burs. t. 9 À, à pé- rianthe blanc, et couronne comme dans Emperor. » | 40 moschatus, Bure. t. 7; B. M. 1300; Ren. Lit. 188 (NV. candidissimus); fl. penchées ; périanthe Leb couronne jaune soufre pâle, puis devenant (blanc; (on y rattache le N. cernuus Haw., Burs. 16.7, fl. blanc crême dès le début, plus penchées). 50 var. flore pleno. Les variétés horticoles à fl. pleines du Narcisse Faux-narcisse sont | d’aspects très différents, selon que la duplica- ture intéresse le périanthe en laissant subsister {la couronne, ou bien que celle-ci disparait également; ou bien selon que cette duplicature n’intéresse que la couronne. Voir denombreuses variétés de ces formes doubles, dans l’onvrage de Burbidge, t. 10, A. et B.;t. 11 (grandiplenus), L jaune vif; t. 12 (cernuus plenus), blanc, et t. 13 _{(Telamonius plenus), forme double du LP. N. major, figuré t. 4 À, etc. _ N. Tazetta L., Narcisse de Constantinople. — SiBr. FL. GRzca, t. 358; Bus. t. 29. — (Sect. | Hermione.) — Italie, Sud-est de la France. — 4-6 lfÎles. linéaires, glaucescentes, 25-37 em. long, brusquement carénées ; pédo ncule comprimé et . | sillonné, de même longueur que les flles.; om- belle de 4-8 fl. dans le type; pédicelle de même . [longueur que la spathe ou plus long; tube du | périanthe cylindrique, verdâtre, 18 mm. de long; | Himbe de 20-20 mm. de diamètre ; segments blanc pur, obovales, imbriqués; couronne en coupe, | Jaune orangé, entière, courte. Plus d’une centaine de formes, ont été distin- | guées et peuvent être rangées dans les 3 sec- tions horticoles suivantes : À. Segments blancs, couronne jaune (discolor). Les var. floribunda Haw. (Grand monarque), Co 46: p* 855 — NARCISSUS. Burs. t. 31, 2, avec 4-11 grandes fleurs sur la hampe avec la couronne jaune pâle; ortentalis, Burs. t. 30, à couronne plus élargie, plus en coupe, plus orangée, et Trewiana, B. M. 940, Bazelman major, sont les plus connues. B. Segments et couronne blancs (totus albus). Var. papyracea, BurBio. t. 31,1ett. 35; B. M. 947, très belle forme; Pannizianus, Burs. t. 36, fl. moitié plus petites que celles de la précé- dente ; polyanthos, Bois, ATL. PL. JaRD. t. 268 A; fl. blanc pur; couronne d’abord jaune pâle, mais devenant de la couleur des segments; et nombreuses aâutres variétés horticoles, désignées sous le nom général de etotus albus» ; la variété Grand Primo est la plus connue ; fl. très grandes. C. Ségments et couronne jaunes (aureus). Var. aureus, Bure. t. 31, 14 (soleil d’or), pé- rianthe à limbe jaune foncé; luteola, Burs. t. 31, 13 (chlorotica), limbe jaune soufre; cupularis, Rep. Lu. t, 17; B. M. 925, segments étroitement imbriqués, jaune orangé. D. Formes doubles. Elles se rencontrent par- mi les nombreuses var. des 3 groupes précéd. et sont souvent désignées chacune par un nom spécial. Comme N. botaniques cultivés, on peut encore | citer, en dehors des 5 esp. précédentes, les 5 suivantes, qui sont plutôt de collection : N. biflorus Curt. (Æunarcissus); B. M. 197 ; Revo. Lu. 405 ; Bure. t. 41; hampe biflore; périänthe blanc de lait, couronne jaune soufre pâle. N. Bulbocodium L. (Fig. 605); B. M. 88; Ren. Luz. t. 24; Burns. t. 1 À (sect. Corbularia); pe- tite plante à files. étroites, peu ornementale. N. calathinus (sect. Ganymedes) ; ReD. Luiz. t. 177; Burs.t.14; plante rare, confinée dans l’île de Glenan, sur les côtes de Bretagne. N. odorus IL. (sect. Queltia).; Re. Lis. t. 157; Rcus. FL. Gers. t. 818; Bure. t. 23; B. M. 934 ; files. en gouttière ; 2-5 fl. jaunes, odo- rantes; segments de même couleur que la cou- ronne, qui est en entonnoir. N. triandrus L. (sect. Ganymedes); BuRg. t. 15 A; 1-6 fl. petites, blanches on jaunâtres. Culture. Pour le climat de Paris, les N. cul- tivés forment 2 groupes bien distincts : 20 Ceux qui sont rustiques dehors, et dont les bulbes sont généralement laissés en place; ex.: le Porillon (N. Pseudo-Narcissus), la Jonquille (N. Jonquilla), le NN. des poëtes (N. poeticus). 20 Ceux qui ne sont pas rustiques aux envi- rons de Paris. dont les bulbes sont déplantés annuellement; ces espèces sont l’objet de cul- tures très importantes dans le Midi de la France, pour la production de fleurs coupées et leur expédition dans les villes de Nord de l’Europe ; ex.: NN. à bouquet ou de Constantinople (N. Ta- zetta) et N. incomparable. | Les N, du 1‘ groupe servent à l'ornement des plates-bandes, en touffes isolées et aussi en bordures; ne demandent pas d’autres soins que de refaire les touffes tous les 3 ou 4 ans, en été, après la floraison. Les N. du 2e groupe peuvent encore être cul- tivés dans la région de Paris, comme plantes d'ornement, en les plantant en pots, conservés sous châssis, ou en serre froide. Dans nos pays, NARCISSUS. ces N. sont peu cultivés, bien moins qu’en Angle-! terre, où des sociétés horticoles s'occupent ex- clusivement de ces plantes qui sont aussi en faveur que les Orchidées ou les Chrysanthèmes d'automne. Voir Burbidge, ouvrage déjà cité, et Rev. H. 1889, p. 253 et 1890, p. 30. J. G. Narzisse. Nom allemand des Narcisses (Nar- CISSUS ). Nasitort. Nom vulgaire du Cresson alénors (Lepidium sativum). Nasturtium. Voir Cresson de fontaine. NAVET ; angl: Turnip; all.: Kohlrübe. (Bras- sica Napus L., var. escuienta DC.) PI. bisannuelle ; racine charnue, fusiforme; plante glabre ; files. glauques, les inférieures pétiolées, lyrées, pinna- tifides, les supérieures sessiles, oblongues, cor- dées, amplexicaules, tige rameuse, à rameaux dressés; fl. jaunes, à sépales étalés; siliques | allongées, subcomprimées, étalées; graines très finement ponctuées. Le Colza (B. Napus, var. oleifera) est la plante qui se rapproche le plus du Navet, dont il ne diffère que par sa racine non renflée. La Navette et la Rave sont des plantes voi- sines. mais appartenant toutes deux au Brassica asperifolia Lamk., dont la tige et les feuilles sont hérissées, rudes au toucher, et dont les. graines sont lisses; dans les diverses races de Chou (Brassiea oleracea), les sépales des fleurs sont dressés, et les graines lisses. Variétés principales. Au point de vue horticole, on les divise en Navets à chair tendre, et Navets à chair sèche; dans chaque catégorie, la couleur peut varier, ainsi que la forme. Nawet long des Vertus; racine blanche, longue de 16-20 cm., cylindrique, 4-5 cm. de diamètre, | et terminée en pointe aiguë; chair blanche, tendre, peu piquante; peau très lisse, blanc pur; var. hâtive; cultivée en pleine terre, peut se récolter 2 mois ou 2 1/3 mois après le | semis. Navet marteau ; sous-race du précédent, cul- tivé surtout comme variété de primeur; racine | renflée et obtuse à la partie inférieure au lieu, d'être amincie et pointue. | Navet de Clairfontaine; racine fusiforme, | assez lisse, blanc grisâtre; chair tendre; plus rustique que le N\. des Vertus pour la cult. ordinaire ; vient mieux que lui en sol un peusec. Navet long de Meaux; racine très longue, souvent contournée, sortant de 7-8 cm. hors de terre, longue de 30-40 cm., diamètre de 6-8 cm.; chair sèche et sucrée ; peau blanche ; se conserve bien l'hiver. Navet de Freneuse; racine petite, enterrée entièrement; peau rugueuse, blanc grisâtre ; chair sèche, ferme, sucrée et blanche; vient bien en sol graveleux un peu sec; le meilleur des Navets à chair sèche. Ù Navet rond de Croissy; racine en toupie; peau | blanche ; chair tendre, sucrée; bonne variété pour culture hâtée. Navet blanc plat hätif ; racine en forme d’un large disque, à contour un peu ondulé; ne fait que poser sur terre, où il ne pénètre que par son pivot; chair blanche, tendre ; convient sur- tout pour culture tardive, en pleine terre, 856 partie hors de terre; doit être récolté avan | vite. en 4, 5, 6 jours au plus; autrement les al: jusqu’en septembre. mais de préférence dans les premiers jours d'août; W NÉFLIER. : Navet jaune Tong: racine fusiforme, jaune chair jaune, sèche; moins estimé que les N,.: chair blanche. Nawvet jaune de Montmagny; racine jaune, 2 rondie, à demi enterrée, rouge violacé dans hi. ct te RO um. ntier développement. ; Navet jaune de Malte; plat; chair jaune. { Navet boule d’or; l une des meilleures variét à chair jaune ; racine sphérique, mesurant 10-19 cm. en tous sens; peau lisse, jaune. Nawet gris de Mori igny ; ovoide ,grisâtre, allon- gé; chair tendre, blanche sucrée; assez précoce, Navet noir d'Alsace; racine fusiforme ; peau noire,très foncée; chair blanche, sèche, ferme et sucrée. | Navet rond noir; arrondi, déprimé; peau | d’un noir intense; chair ferme, sucrée sèche* ! hâtif et de très bonne qualité. Les semis de printemps se font du 15 mars au 15 mai, en n’employant que des variétés à chair tendre; veiller à ce que la levée se fasse tises dévorent le semis avant qu’il soit un peu grand ; pour cela, arroser beaucoup les semis: Semer de quinzaine en quinzaine, pour éche- lonner les récoltes. | La provision des Navets pour l'hiver se prend | dans les cultures faites à partir de la mi-juillet ! éclaircir suffisam:- ment; la récolte se fait à la fin d'octobre; | couper les feuilles ; enlever la terre adhérente ! aux racines, mais ne pas les laver, et les rentre | ensuite dans une cave saine, ou les mettre dans un silo, par lits, recouverts de sable sec. Les maraichers cultivent le Navet comme primeur, sur couche, depuis la mi-janvier jus- ! qu’ à fin mars, en employant surtout le N. mar- teau, à cause de sa forme, de sa précocité, et du | petit nombre de ses feuilles. Sans faire de ces cultures de primeur d’une | façon spéciale, on peut jeter quelques graines de Navet sur les premières couches faites au printemps. Pour détails plus complets, voir les traités spéciaux de culture potagère ordinaire ou forcée. J. GA NAVICULAIRE. En forme de nacelle. Nectarine (Brugnon). Voir Pécher. NECTRIA. Genre de Champignons Ascomy- cètes du groupe des Pyrénomycètes-Hypocréa= cées. Leurs périthèces (voir ce mot) sont le | plus souvent de couleur rouge vif et naissent | sur un séroma qui à, au préalable, donné naïs-= | sance à des çonidies: c’est un Tubercularia (voir ce mot). Les asques sont octospores, à | spores hyalines, à deux compartiments. Les 2 espèces les plus importantes sont: NN. ditissima, qui cause le Chancre du Pommier et du Poirier (voir ce mot). ‘1 N. cinnabarina, parfois saprophyte, mais pouvant aussi attaquer beaucoup d'arbres, Tilleul, Ailante, etc., sous sa forme conidienne, qui forme de petites masses rouge brique ée à les écorces et porte le nom de Tubercularia garis. Le remède est l'élagage des braneliis malades jusqu’au bois sain. D'D. NÉFLIER ; ; angl.: Medlur; all.: Dal Mis. À NÉFLIER. pel. (Mespilus germanica.) Par son greffage sur lPAubépine ou .sur le Cognassier, le Néfher réussit en terrain sec ou en terrain frais. Il est rare que les cultivateurs le greffent sur Néfilier frane qui produit de petits fruits, comme l’A- lisier ou le Sorbier, dévorés par les quadru- Fig. 606. — NÈFLE. Depuis quelques années, nous lui donnons pour sujet l'Aubépine ou Azerolier ergot-de-coq, Cratægus ou Azarolus crista galli; la végétation y est vigoureuse et le bourrelet de la greffe tpeu apparent. Une tige droite, élancée, s'obtient par le gref- fage-sur tige de Néflier de Smith, espèce déjà Igreffée rez-terre sur Aubépine blanche. On plante volontiers le Néflier sur Le bord des ‘eaux, des mares; son port irrégulier et l’adhé- rence de son fruit à la branche se prêtent à . {cette situation. D'ailleurs, la taille est bien rare- Iment appliquée à son branchage. ide Néfliers où l’arbrisseau, tenu en buisson, lé- Igèrement taillé ou pincé, en plantations pleines |ou intercalaires, approvisionne le marché local ou d'exportation de la Nèfle. Le revenu n’est pas à dédaigner. Les principales variétés sont : la Nèfle com- Imune (Fig. 606), d'une saveur agréable; arbre \fertile; la Nèfle de Hollande, fruit plus gros ; osse- .lets plus volumineux ; arbre moins généreux; la Nèfle sans pépins, à fruit petit. privé d’osselets, d'un bon goût; arbre productif. ! On récolte le fruit à l’arrière-saison, même après que les premières gelées d'automne l'ont pro le placer ensuite sur un lit de paille, au grenier ou dans une remise, un cabi- net aéré, ni chauffé, ni sombre. | La Nèfle. à l’état de blettissement, entre dans l'alimentation journalière ou dans la confection de compotes, marmelades, boissons, seule ou associée à d’autres fruits similaires. Ch B. Néflier du Japon. Voir Bibacier. Négril. Voir Golaspidema. Negundo. Voir Acer. NEIGE. Eau congelée tombant sous forme de flocons de dimensions diverses, constitués par la réunion de petits cristaux d’aspects variés. Sa densité, variableavec l’état hygrométrique de l'atmosphère, est toujours assez faible, et sou- vent dix à douze fois moindre que celle de l’eau. La N., qui provient de la solidification de la D. 857 : Cependant, il existe des cultures commerciales | NEIGE. vapeur d’eau dans les régions élevées de l’at- mosphère, n'arrive sur le sol qu’autant qu’elle ne rencontre pas, dans sa chute. des couches | Fig. 607, — NÉLOMBO. NELUMBIUM SPECIOSUM Willd. | d’air à une température assez élevée pour en | provoquer la liquéfaction; autrement elle se précipite à l’état de pluie. A une certaine alti- tude, variable suivant les régions, la N. tombe Fig. 608. — NEMOPHILA INSIGNIS Benth. à toute époque de l’année, et le sommet des hautes montagnes en est toujours couvert, la température ne s’élevant jamais assez, sur ces hauteurs, pour en opérer la fonte. Ces amas persistants de N. sur les hauts sommets influent NEIGE. d'une manière très marquée sur le climat des lieux environnants; d'autre part, ils constituent des réserves d'eau qui ne descendent dans les vallées et les plaines qu’au fur et à mesure de la fonte partielle par les chaleurs de l'été. La N. est très mauvaise conductrice de la chaleur; aussi abrite-t-elle très efficacement, contre les grands froids, les plantes basses qu'elle recouvre. C’est ce qui explique pourquoi un grand nombre de végétaux des régions éle- vées supportent parfaitement les abaissements | considérables de température produits chaque hiver sur les hauteurs, tandis qu’ils gèlent dans les plaines, sous des climats beaucoup plus doux, mais où la neige ne les recouvre qu'in- suffisamment durant la saison froide: telles sont notamment beaucoup de plantes alpines que l’on est obligé, dans la région parisienne, les céréales d'hiver se comportent beaucoup mieux sous notre climat lorsque la N.est abon- dante et durable. En ce qui concerne les arbres et arbustes à feuilles persistantes, la grande quantité de N. | peut avoir des inconvénients: si elle s’accumule à l’excès sur les branches, elle peut en amener la rupture; aussi est-il quelquefois prudent de la faire tomber en secouant les branches. D'après une opinion assez répandue, la N. renfermerait une certaine proportion d'éléments azotés, et à ce titre elle constituerait un engrais appréciable. HE NEILLIA Don. (Rosacées.) Genre très voisin des Spiræa, ne s’en distinguant que par les! oraines qui sont renflées, à testa luisant et, crustacé, au lieu d’être linéaires et à testa mem- braneux, par la présence d’un albumen abon- dant, et par les feuilles, entières ou lobées, jamais pinnées. (Inclus : Physocarpus Cambess.) 4 ou 5 esp,, de l'Inde, Java, et Amér. sept. N.opulifolia. (Spiræa opulifolia L.) — Canada. — Nouv. Duxam. VI, t. 14. — Arbrisseau à files. ovales, trilobées, dentées, glabres; en juin, fi. blanches, en corymbes terminaux. Ornement des massifs d’arbustes de plein air; marcottes et boutures. J. Nelke. Nom allemand de l'Œullet (Dianthus). NELUMBIUM Juss. (Nymphéacées.) Genre se distinguant des Nymphæa par les files. émer- gées au lieu d’être flottantes. Plantes vivaces, à rhizome horizontal; filles. peltées, émergées ; hampe uniflore; fl. belles, roses ou jaunes, pé- tales très caducs; 4-5 sépales infères; pétales et étamines en nombre indéfini et infères, in- sérés sous le torus, en séries multiples; car- pelles en nombreïindéfini, insérés dans des al- véoles à la partie supérieure et aplanie d’un torus simulant une pomme d’arrosoir à gros trous. 2 esp., des eaux douces des pays trop. caux : une d'Amérique, l’autre d'Asie et d’Aus- tralie. N. luteum Willd, des Antilles et Amérique septentrionale ; fl. jaunes; N. speciosum Willd., Lis rose des Egyptiens, Nélombo, Lotus du Nil (Fig. 607), Bois. ArL. PL. JaRD. t. 18; PaiLL. ET Bois, Porac. n'un Curieux, éd. 8, p.374 ; à belles | partie antérieure; lèvre de la face antérieure fl. roses, Célèbre plante alimentaire. Ce sont de remarquables plantes aquatiques, didynames; capsule comprimée, s’ouvrant, 858 les Columnea, le fruit capsulaire. 11 esp. d’abriter pendant l'hiver. C’est pourquoi aussi | molles, annuelles ou vivaces, rarement suffru- | |‘ du NEMESIA. autant par leurs files. peltées, sortant de l’ea en forme de bouclier, que par leurs fleurs ; con viennent surtout pour le Midi dela France. Voÿ Paizz. ET Bois, loc. cit.; R. H. 1887, Dicwrow- NAIRE DE D’OrBiGny, etc.; le N. speciosum, dé plein air à Montpellier, y a été cultivé pour la 1e fois en 1835; est d’aquarium chaud dans le Nord; le N. luteum est plus rustique. J. G.« NEMATANTHUS Mart. (Gesnéracées-Cyrtan- « drées.) Arbrisseaux grimpants ou épiphytes, charnus, à tiges simples ou rameuses; files. op* posées, épaisses, entières, glabres ; fl. grandes, pourpres ou ponceau, solitaires ou géminées, axillaires, pendantes. Le genre Nematanthus ne « diffère des Columnea que par le port, le calice # à tube libre et turbiné, les anthères habituel: lement plus courtes et plus longues que dans N. Guilleminianus Brongn. — Brésil. — 1 m,; files. ovales-arrondies; fl. longt. pédonculées, rouge carmin ou ponceau. Syn.: N. longipes DC: N. ionema Mart. — Brésil. — B. M. 4460; Er: D. S. 498. — (N. Morrelliana Hort.) — Files. lan- céolées-acuminées, dentées ; fl. aplaties, rouge- cuivre, à calice et pédoncule violets, Syn.: M corticola Schr. Serre chaude; boutures sous ! cloche, sur couche chaude. P;°5 NEMATODES. Groupe de Vers (voir ce mot) qui renferme notamment les Anguillules (voix ce mot). D''T2 NEMATUS. Insectes-hyménoptères de la fa- mille des Tenthrédinides, dont les représentants | ont les antennes de neuf articles, filiformes ou « sétiformes, une cellule marginale et quatre:cel= ! lules sous-marginales à l'aile antérieure. Les larves ou fausses chenilles ont vingt pattes. Une espèce très commune et qui cause de | nombreux dégâts est le Nemate du Groseillier, | N. ventricosus Klug, dont la larve, d’un vert sale, revêtue de poils courts, parsemée de pe- tits tubercules noirâtres, dénude parfois com- | plètement les Groseilliers, au mois de mai. Cette larve, à son entier développement, file en terre | un cocon où elle se chrysalide. Ces cocons sont | souvent réunis au nombre de 30 à 40. Lin- ! secte parfait éclôt en juillet et une nouvelle génération continue, en août, les ravages. Be | N. salicis vit en nombreuses sociétés sur les Saules, de juillet à octobre. Le N. Pavidus Lep. ressemble beaucoup comme mœurs au pré: | cédent. Le N. albipennis Klug attaque les Ro: \ siers. 2! Pour détruire ces espèces, il faut asperger les |! fausses chenilles avec de l’eau de savon, ou bien secouer fortement, dès le matin, les arbres, et | les recueillir sur des nappes, ou encore les re: w chercher lorsqu'elles descendent en terre pour & se chrysalider. .. Te | NEMESIA Vent. (Scrophularinées.) Herbes |! tescentes; filles. opposées; fl. en grappes au sommet des rameaux, rarement solitaires aux aisselles, rappelant un peu les Alonsoa; corolle : jaune, blanche violacée ou versicoloreà tube court, portant un éperon ou un sac à convexe supért.; calice 5-partite; 4 étamines | NEMESTA. éhiscence septicide; valves en forme de na- elles. Environ 20 esp., d'Afrique australe. On cultive surtout: N. floribunda Lehm., Bor. e6. 24, 39, annuel, 30-35 cm., fl. blanc jau- âtre, en grappes très floribondes; N. versicolor . Mey. et N. strumosa Benth., B. M. 7272; Ganp. >4R. 1892, v. 12, p.277, fig. 48; THE GarD. 1893, 92, du Cap; fl. de coloris les plus variés : lance, jaune, orangé, rose ou rouge, et larges e2-3 em. Ornement des massifs, plates-bandes ; _botées; culture des Alonsoa. J. G. | NEMOPANTHEFS Rafin. (Ilicinées.) Arbuste rès rameux, glabre, atteignt. 1 m. Feuilles al- ernes, ovales, oblongues, entières ou subden- ées, caduques. Fleurs polygames, axillaires, (aires ou fasciculées. 4-5 pétales linéaires, stalés. 4-5 étam. à filets filiformes. Baie écar- ate, subglobuleuse, à 3-5 loges. . 1 espèce de l'Amérique du Nord. | N. canadensis DC. — PL. RAR. JARD. GENÈVE, 3,6. 3. — [Syn.: Ilex canadensis Michaux, FL. N. Amée. t. 49; I. delicatula Barth.| — Carac- ères du genre. Terre de bruyère; semis ou vreffe sur le Houx. J. D. . NEMOPHILA Nutt. (Hydrophyllacées.) Herbes _ annuelles, diffuses, molles, pubescentes scabres ; iles. alternes ou opposées, pinnatilobées ou lisséquées; belles fl. bleues, blanches ou ma- sulées, terminales ou oppositifoliées, sur des pé- loncules allongés, uniflores, rarement en cymes erminales pauciflores sur des pédicelles courts; . Lalice souvent accrescent, à 9 divisions folia- ’ées, muni, aux angles, de 5 appendices retom- ants; corolle en cloche très élargie ou en roue, 1 à divisions ; 5 étamines fixées à la base du ‘ube et incluses ; ovaire üniloculaire; style bi- ide, à stigmate capité; capsule bivalve. | 7-8 espèces, Amérique du Nord. N. insignis Benth. (Fig. 608.) — Bois, ATL. PL. JarD. t. 197; Bor. M. 3485 ; B. R. 1713; Gar- 'ENFL. 1864, 442. — Tiges couchées, rameuses; Iles. opposées, à bords profondément découpés n lobes dentés; fl. solitaires à l’extrémité de édoncules axillaires plus courts que les files. )leu ciel, avec centre blanc; var. à fl. blanches, bleu bordé de blanc, blanc panaché. | N. maculata Benth. — F1. ». $. 5, 431; Becc. 10RT. [, t. 11. — Voisin du précédent, mais . plus grandes, sur des pédicelles dépassant es files., blanches, avec une tache violet foncé ju sommet de chaque pétale. N. Menziezii Hook. et Arn. (N. atomaria fisch. et Mey; NN. discoidalis Lem.) — B. M. 1774; B. R. 1940; FL. p. S. 2, 75. — Diffère des récédents par ses files. peu ou point dentées; . [L. blanches, finement pointillées de brun (var. iomaria) où pourpre noir velouté avec un œil )lanc au centre et les lobes étroitement bordés _ le blanc (var. discoidalis). On cultive aussi quelquefois le N. phacelioides part., B. M. 2373; B.R. 9, 7490. PL annuelles; exposition aérée et terrain éger; ornement des plates-bandes; semer en lace de mars à juin, et à l'automne. J. G. ; NENGA Wendl. et Drude. (Palmiers-Arécées.) |tipe élevé, inerme, annelé, parfois cespiteux. euilles penniséquées, à segments linéaires. acu- 85 (l 9 NEPENTHES,. dillés, fendus; pétioles et rachis triangulaires ; gaine cylindrique, à ouverture très oblique. Spadice brièvemt. pédonculé, à rameaux grêles, pendants. 2 spathes. Fleurs blanches. Graines petites, oliviformes, rouge-safrané. 1 esp. Ma- laisie. ; N. pumila W.et Dr. [Syn.: Pinanga Nenga Blume ; Nenga Wendlandiana W. et Dr.; Areca pumila Mart., Paz. t. 153, fig. 1-2 (non Blume)|. Caractères du genre. Ce Palmier à l’apparence d’un Geonoma, à l’état jeune ses feuilles sont irrégulièrt. pinnées. Sol substantiel, arrosemts. . copieux, serre chaude humide. N. latisecta Scheff., Voir Pinanga. 2 Pi 3 NENGELLA Becc. (Palmiers-Arécées.) Stipe peu élevé, inerme, arundinacé. Files. réguliè- rement penniséquées ou flabelliformes, bifur- quées ; segments terminaux tronqués, érodés ou fendus, les autres linéaires, lancéolés, longue- ment acuminés; pétiole et rachis trigone, fur- furacés, ainsi que la gaîne. Spadice grêle, pen- dant.2spathes complètes; fruits petits. 2-8 esp., de la Malaisie et de la Nlle.-Guinée. N. paradoxa Becc. [Syn.: Pinanga paradoxa Scheff.; Kentia paradoxa Mart.; Areca paradoxa Griffith., Pazm. Inn. t. 232, f. 2.] Port des P:- nanga. 6-8 frondes à pinnules obliquement acu- minées, plurinerviées; gaine longue, ferrugi- neo-tomenteuse. Culture des Nenga. js: 1 Nénuphar. Nom français des Nymphæa et des Nuphar. Neottopteris. Voir Asplenium. NEPENTHES L.; angl.: Pitcher-Plant; all. : Kannentäger-Pflanzen. (Népenthacées.) Plantes glabres ou peu velues, à tiges couchées ou sar- Fig. 609. NEPENTHES RAFFLESIANA Jack. menteuses avec des vrilles, cylindriques ou tri- gones; files. alternes, sans stipules, plus ou moins amplexicanles, terminées au sommet par inés, obliquemt. 2-3 fides, les terminaux mor- une ascidie longuement pédonculée; ascidies de NEPENTHES. —— forme variable, pendantes, souvent redressées, marquées de côtes et de nervures longitudi- nales plus ou moins saillantes, à face interne slanduleuse, à orifice pourvu d’un péristome annelé, sillonné ou relevé de côtes et d’un oper- cule d’abord rabattu, puis définitivement relevé; inflorescence en grappe simple ou composée, formée de petites fleurs verdâtres qui deviennent brun-foncé ou purpurines. Les Nepenthes se croisent entre eux pour for- mer des hybrides — Environ 50 espèces, origi- naires de l'Asie tropicale, de Madagascar, des Seychelles, de l'Australie, de la Nile.-Calédonie et surtout de l’Archipel malais. N. ampullaria W. Jack. — Bornéo. — B. M. 5109; FL. D. S. 23-29. — Urnes vertes, un peu ovales; très petit opercule. N. cincta Mast. — Bornéo. — G. cr. N.s. XXI, 110, — Urnes vertes, suffusées de rouge, 860 tachées de pourpre, ventrues, longues de 20 cm. | sur 6, à bord ondulé, lobé, cotelé, avec une bande blanchâtre. N. Curtisii Mast. — Bornéo. — B. M. 7138; IcLz. H. 1888. 5, 59. — Urnes de 8 cm., vert sombre, panachées de pourpre, à gorge luisante. N. Hookeriana Lowe. — Sarawak. — Urnes maculées de rouge, subglobuleuses ou allon- gées, à bourrelet aplati ou côtelé; opercule plat. N. distillatoria L. — Ceylan. — B. M. 2798: Paxr. MAG. 4, 1; Lonn. CaB. 1017. — Urnes vert gai, longues de 20 cm. N. lanata, Hook. — Bornéo. — Files. cou- vertes en GR de poils noirâtres, longues de 15 cm., à ailes postérieures dentées et frangées. N. madagascariensis Poir. Urnes de 6 cm. sur 2 1/2, en bouteilles, un peu velues; gorge jaune crême pâle. N. Northiana Hook. — Bornéo. — G. car. N.! s. XVI, 717. — Urnes maculées de pourpre, longues de 30 cm. sur 8; 2 ailes membra- neuses, dentées, fimbriées; large bourrelet forte- ment côtelé; opercule ponctué noir. N. phyllamphora Willd. —- Bornéo. — B. M. 2629; R. H. 1887, 511. — Urnes vert gai, non ailées, longues de 15 em. N. Rafflesiana Jack. (Fig. 609.) — Singapore. — B. M. 4285; FL D. S. 218-214. — Urnes ven- trugs, colorées; 2 ailes antérieures membra- neuses, frangées; bourrelet parsemé de jaune et de ponceau; opercule cucullé. N. Rajah Hook. — Bornéo. — R. H. B. 184; LinN. TRANS. 22, 72. — Urnes pourpre foncé, lé- sœèrement poilues, longues de 30 em. à côtes frangées; gorge purpurine, à côtes pectinées. N. Veitchii Hook. — Bornéo. — B. M. 5080. — Urnes cylindriques, longues de 30 em.; 2 ailes larges, laciniées, découpées, lobées; bour- relet très large, à côtes dentées; opercule très petit. J ‘ques-uns sont remarquables par leur élégance et leur bizarrerie: Sedeni, superba, rubro-macu- data, Morganiana, mixta, Henryana, Dominii, Courtii, coccinea, etc. Serre ch. humide; compost de sphagnum et terre de bruyère; boutures de pousses de l’année précéd., et à l’étouffée; semis avec température de 25 à 30. Cult. en pots ou en paniers. P. H. On connaît de nombreux hybrides, dont quel-. Ê . NEPHRODIUM. NEPHELIUM L. (Sapindacées.) Arbres y bescents tomenteux; files. alternes, pinnées, folioles peu nombreuses, entières, oblongues: + fl. petites, en panicules axillaires et terminales, multifiores, régulières, polygames-dioïques; ca* lice cupulé, 4-6 fide; pétales 4-6, velus pourvus de 2 écailles; 6-10 étamines insér sur le disque, exsertes; ovaire 2-3 lobé, sou. vent verruqueux, à ovules solitaires ; fruit formé. de i-3 coques, libres ou connées, coriaces où + cornées, lisses, épineuses, tuberculeuses où 4 verruqueuses; arille fréquemment comestible, ! Le N. Litchi est le type du genre LitchiSonn,, à et le N. Longana du genre Euphoria. ll Environ 20 espèces, de l'Australie, de l'ar- | chipel indien et de l’Inde orientale. P. Eh NEPETA L. (Labiées.) Genre très voisin des Dracocephalum. mais ayant le calice tubuleux au lieu d’être bilabié. Environ 120 esp. | Denx espèces indigènes sont très connues ! comme plantes officinales sous les noms vul- gaires de Cataire (Herbe aux chats) et de Laerre k terrestre; la première est le N. Cataria, da ! deuxième est le N. Glechoma {[syn.: Glechoma ! hederacea], Mascz. Arz. PL. FR. t. 261. ) Comme plantes ornementales, on peut citer : le N.grandiflora Bieb , du Caucase; le N. longi- | flora Vent., Jar. CeLs. t. 66; B. M. 923, “de Perse; N. macrantha Fisch., de Sibérie, qui ! sont toutes trois des espèces vivaces rustiques et élevées, utilisées pour décorer les plates- 4 bandes ; et N. Mussini Hænck., du Caucase, R, t H. 1891, p. 300, fig. col., plante basse propre à la garniture des rocailles. Plantes très rus- | tiques. mais peu cultivées. J.-C | NEPHRODIUM- Rich. (Fougères, Polypo- diacées.) Plantes à frondes pinnées ou pin-! Fig. 610. — Fougère mâle. NEPHRODIUM Filix-mas: at. Ê | natifides portant des sores arrondis, recou” verts par une indusie réniforme, fixée suroun | de ses côtés. | NEPHRODIUM N. cristatum Sw. — Hook. Brir. FERxs, 17. — Europe et Amér. du Nord. — Caudex épais, persistant. Frondes annuelles, de 60 cm., bi- pinnatifides, à stipe écailleux, membraneux sur les bords, à pinnules avec segments infér. plus petits, bordées de dents mucronées, non ‘aristées. Plein air et serre tempérée. Hook. Brir. Ferns. 15. — Toutes les ré- lions tempérées. — Caudex robuste, persistant. ‘Frondes annuelles, parfois d’un mètre, bipin- nées, à stipe couvert d’écailles brunâtres, sca- ‘rieuses, à pinnules bordées de dents aiguës, vertes inft. d'indusies. Plein air et serre temp. .! N. glandulosum Sm. — Océanie. — Frondes ‘pinnées, de 40 em., à stipe presque nu, à pinnules . {assez coriaces portant des veines glanduleuses, ‘et découpées en segments assez coriaces, auri- leulés et à bord presque entier. Serre chaude. {Iles Philippines. — Frondes nombreuses.pinnées, - «d'un mètre, à stipe villeux, à pinnules larges, loblongues-linéaires, avec lobes subfalciformes, ‘assez coriaces, inft glanduleuses. Serre chaude. Afrique, Amér. du Sud. — Frondes pinnées, ‘de 0 em. étalées, à stipe villeux, à pinnules de texture molle, avec lobes à peine falciformes, lobtus. Sores assez écartés. Serre chaude. N. pteroides Sm.— Asie mérid., Océanie. — ‘Frondes pinnées, de plus d’un mètre, à stipe ‘jaunâtre, peu écailleux, à pinnules étalées, acu- Iminées au sommet, avec lobes presque triangul. lassez fermes; sores marginaux. Serre ch. ! ÿ SR A Fig. 611. —- NERINE SARNIENXSIS Herb. N. sagittifolium Moore. — Java. — Frondes pinnules nombreuses, acuminées, avec lobes Subfalciformes, assez coriaces, et villeux inft.. Portant chacun un sore. Serre chaude. 861 | N. Filix-mas Rich. (Fougère mâle ) (Fig. 610.) | .|Imutiques, oblongues lancéolées, les fertiles cou-! Ÿ N. hirsutum Sm. — Hook. Se. Fiuic. 4, 240. — | N. molle Desv. — Hook. GE. Fizic. 48. — | NEPHROLEPIS, N. spinulosum Sw. — Hoox. BriT. FERNS. 18-21. — Europe et Amér. du Nord. — Cau- dex assez fort, persistant. Frondes annuelles, de 80 cm., bi- ou tripinnatifides, à stipe écail- leux, à pinnules découpées en segments trian- gulaires-lancéolés. bordés de dents mucronées- aristées, presque égales entre elles. Plein air et serre tempérée. N. Thelypteris Desv. — Hook..BriT. FERNS, 13. — Europe et Amér. du Nord. — Rhizome très rampant. Frondes annuelles, pinnatifides, | peu fertiles, à stipe nu, non écailleux, à pin- |nules glabres, découpées en segments à bord entier, non dentés. Sores petits. Ne peut se cultiver en serre tempérée que dans des ter- rines avec terre tourbeuse, humide; préfère le plein air dans les marécages. N. truncatum Pres. -— Asie mérid., Océanie. | — Frondes de plus d’un mètre, pinnées, à stipe grisâtre, presque nu, à pinnules découpées en lobes oblongs, peu coriaces, glabres inft., por- tant chacun un sore. Serre chaude N. unitum R. Br. — Hoox. Gex. Firic. 48. — Afrique du Sud, Océanie. — Frondes pinnées, | de près d’un mètre, à stipe brun, lisse, à pin- nules de forme triangulaire, coriaces, décou- pées en lobes aigus, avec sores près de la pointe. Serre chaude. N. (Sagenia) cicutarium Baker. — Amér. tropicale, Océanie. — Frondes bipinnatifides, de 60 em., à stipe brunâtre ou noir. à pinnules découpées en segments deltoïdes, assez fermes, eux-mêmes pinñées. Sores sur deux rangs. Serre chaude. E. R | Fig. 612. — Laurier-rose. NERIUM OLEANDER L. | NEPHROLEPIS Schott. (Fougères, Polypo- | diacées.) Plantes à frondes pinnées, portant des sores ronds recouverts par une indusie réniforme ou arrondie, terminant d'ordinaire | 1  1 : « Q Q ” « . Pinnées. d’un mètre, à stipe villeux, dressé, à | une nervure du segment des pinnules. N. acuta Presl. — Afrique et Amér. tropi- cales. — Frondes d’environ un mètre, à stipe ‘’écailleux, parfois nu, à pinnules acuminées, les NEPHROLEPTIS. infér. auriculées, les supér. arrondies à la base, à bord crénelé, assez coriaces ; sores margi- naux, à indusie orbiculaire. Serre chaude. N. cordifolia Presl. — Amér. et Afr. tropic,. Australie. — Frondes de 60 cm., portées par un caudex tuberculeux, à stipe légt. écailleux, à pinnules imbriquées, ayant le bord presque entier, les inférieures cordiformes, les supé- rieures auriculées; sores médians, avec indusie réniforme. Serre chaude. N. exaltata Schott. — Hook. Gex. Fizic. 35; Fée, Fiuic. 5, 28. — Amér. et Afr. tropic., Océa- nie. — Frondes de 60 em., à stipe peu écailleux, à ‘pinnules aiguës, avec bord presque entier, auriculées ou arrondies à la base, assez co- riaces, avec sores marginaux à indusie réni- | forme. Serre chaude. N. ramosa Moore. (N. trichomanoides Sm.) — Afr. tropic., Océanie. — Frondes de 30 em., à | stipe fibrilleux, à pinnules crénelées, auricu- | lées, coriaces, portant des sores recouverts par | une indusie arrondie, fugace. Serre ch. E. R. NEPHROSPERMA Balf. (Palmiers-Arécées.) | Stipe de hauteur moyenne, arméide longs ai- | guillons. Feuilles inegalemt. penniséquées, à. segments acuminés, les uns étroits, 1-nerviés, | alternant avec de plus larges, plurinerviés. les | terminaux confluents; nervures squameuses; | pétiole et rachis épineux, ainsi que la gaîne | longuemt. fendue, membraneuse sur les bords. 2 spathes, l'inférieure épineuse, persistante | Fleurs mâles à étamines en nombre indéter- | miné; filets gros; anthères adnées. Ovaire 1-| loculaire, albumen ruminé. esp. des Seychelles. | N. Van-Houtteana Balf. [Syn.: Areca nobilis | Hort.] Caractères du genre. Serre chaude hu- mide. J. D. NEPHTHYTIS Schott. /{Aroidées.) Genre présen- | tant l’organisation florale des Aglaonema, mais ovaire toujours uniloculaire, et filles. ment sagittées au lieu d’être ovales ou ovales lancéolées. Tige rampante ou rhizome charnu; files. grandes, longuement pétiolées, mem- braneuses, triangulaires, sagittées, à lobes postérieurs incombants ou divariqués, égaux à l’antérieur ou plus grands que lui; pétiole grêle, un peu engainant à la base; pédoncule dressé, grêle, de la longueur des files. ; membraneuse. elliptique, aiguë. — Afr. trop. On cultive le N. liberica N.: E. Br., R. H. 1895, p. 251; GarD. cÉRMAS Lol: "15; p. 790 {[Syn.: Microspatha gabonensis|, du Gabon; belle plante à files. vert foncé. très ornemen- tale par son port et par ses fruits couleur orangé. plus gros que des olives, durant très longtemps ; et le N. picturata N. E. Br. du Congo, GanD. car. 1887, vol. 1, p. 476, dont | les files. vert sombre sont rayées de blanc entre les nervurés: Culture des Anfhurium, en serre chaude humide. Je 6 sin des Prunsvigia, mais filles. souvent en, lanière (au lieu d’être élargies) et filets des étamines renflés, proéminents à la base (au lieu d’être filiformes). Bulbe tuniqué; files. con- temporaines des fleurs, ou poussant après ; hampe robuste, pleine; fl. en ombelles multi- flores, pédicellées, belles, dressées où un peu forte- | spathe | nantes et soudées avec le pétiole, biden NERINE Herb. (Amaryllidées.) Genre très voi- | NERTERA. | penchées, à tube presque nul; étamines d sées ou incluses. 10-12 esp. Afrique austre La plus connue est N. ne 2 Herb, (4 rylhs sarniensis L.) (Fig. 611), B. M. 294; E Liz. t. 35; GaRTENFL. 1861, 329, du Cap, rouges, et sa variété rosea, B. M. 2124. On à aussi cultivé: N. eurvifolia E curvifolia Jacq.; À. Fothergilli And.), Ja SCHOŒNBR. I, 64; B. M. 725; Rev. Li. 274, à fle écarlates ; N. flexuosa Herb. (Æ flexuosa Ja C Horr. SCHOENBR. I, t. 67; B. R. 4. 192,4 uge | | pâle: N. undulata Herb (A. undulata L.), # M. 369; Reo. Luz. t. 115, fl. rouge pâle. On pourrait encore citer: N. humilis Herb., M. 726; Rev. Lis. 8, 450, f rouge; N. filifolia B . ker, B. M. 6547; N. pudica Hook, B. M. 5901: (N. pulchella Herb., B. M. 2407, et sa variété, ’angustifolia Baker, Rer. Bor. pl. 329 ; N. venusta Gawl., B. M. 1090, etc. GE NERIUM L. (Apocy nées.) Arbrisseaux | sés, glabres; filles. verticillées par 3, rarem par 4, très rarement opposées, étroites, riaces, légèrement ponctuées et penninerw blanches, roses ou rt ri Calice quel | partite avec un grand nombre de glandes e dans et à la base, segments lancéolés; co à tube élargi, garni de 5 écailles larges et tées, à 5 lobes non terminés en queue; Que | incluses dans la gorge; disque nul; formé de 2 car pelles distincts devenant ddl licules dressés; graines chevelues au som Æ 3 espèces, rég. médit., et Asie subtrop., Jus-! qu'au Japon. 4 N. Oleander L, Laurier-rose. (Fig. 612.) Rég médit., Orient. — Bois, Arc. PL. JaARD6.4 186; N. D. 5, 23; HerB. Auar. 2,49, 80 Filles. ternées, linéaires lancéolées, coriaces,!t veinées en dessous; écailles de la gorge fides, acuminées; var. album, à fl. blanche flavum. à fl. Jaune, etc. : N.odorum Ait. — Perse, Inde orientale, Ja- |pon. — B. M. 1799, 2032; var. B R. 1, 74 | Diffère du précédent par les écailles de la gorgt multifides, filamenteuses au sommet, et pars fl. odorantes. | Arbustes d’orangerie très communs et trèsré- pandus, dans la région méditerranéenne pres: que rustiques au bord de l'Océan, rempo- tages tous les ans; terre riche, arrosages € 0- pieux l'été; se multiplient par bouture avec extrème facilité. Il faut éviter d'en mâche | pédoncules ou les jeunes bourgeons (poils violent). J. G Nerprun. Nom français des Rhamnus. NERTERA Banks etSoland. (Rubiacées.)# | petites herbes, grêles, rampantes, ordf. glat files. petites, opposées, sessiles oupétiolé ovales ou ovales-lancéolées; stipules eng ovales ou ovales triangulaires; fl. axille très peu visibles, sessiles, devenant une dr charnue, rouge. Environ 6 espèces, des An de l'Amérique du Sud, d'Australie, N Zélande et terres antarctiques. ; La plus connue est N. depressa Banks ebk land (Fig. 613;, FL: v. S. vol. 21, p. 39 (t. 21 c'est une petite plante basse, à files. M4 LL NERTERA, larses de 3 millimètres, formant tapis serré, sur lequel tranche la couleur jaune-orangé d'une multitude de petites baies, grosses comme un petit pois. On en fait de belles potées, our la décoration des serres chaudes et pour les jardinières d'appartement. Voir Jourx. | Soc. D'HorrT. 1892, p. 269. J- G. | Nettle. Nom anglais des Orties. | Voir Celtis. | Neumannia. Voir Pitcairnia. NÉVROPTÈRES. Sous le nom de Névroptères, Linné réunit tous les insectes dont les ailes sont parcourues par un réseau de nervures, plus ou moins serré, à métamorphoses com- plètes ou incomplètes et dont les pièces buc- luroptères sont des insectes élancés, d’une con- - (sistance délicate et ordinairement d’une grande lagilité. Presque tous sont utiles en coopérant là la destruction des espèces nuisibles, dont ils font leur proie, soit à l’état de larve, soit à Pétat adulte. On ne signale guère, comme - (produisant des dégâts, que les Termites et les Psoques. Beaucoup de larves sont aquatiques. | On subdivise maintenant cet ordre en deux: es Névroptères pseudo-orthoptères, à métamor- les Névroptères proprement dits, à métamor- Panorpes, les Hémérobes, les Myrméléons et les Phryganes. PI. glabres ; flles. opposées, ternées, pinnées; fleurs _Lbvoïde, clos, fendu pendant l’anthèse; corolle à tube longuement dilaté au sommet, à limbe ieurs un peu moins longs et légèrement fen- _ dus; 4 étamines didynames: ovaire sessile, à _Rombreux ovules ; capsule cylindrique, allongée: &raïnes comprimées, à aile hyaline et dévelop- pée. 3 espèces, de l'Afrique tropicale. “| “Nulævis Seem. — B. M. 4537; Bur. B:GN\. 15. = FL blanc rosé ou pourpres en panicules ._ bentandra Seem., B. M. 5681, n’en est probable- ment qu’une var. | Serre ch.; cult. des Tecoma. PE NICOTIANA L. (Solanées.) Herbes. quelque- |eux, rarement arbrisseaux glabres et glauques; lies. indivises, entières, ou rarement sinuées ; fl. planches, jaunâtres, verdâtres, ou pourprées,s0- Ataires, en panicules terminales, ou en grappes "h nilatérales allongées, munies ou non de brac- es, axillaires ; calice quinquéfide corolle in- lundibuliforme ou hypocratériforme, à limbe ré- joutes parfaites ; capsule à 2, rarement 4 loges. | Plus de 50 espèces décrites, pouvant être ré- Pacifique. | | NN. affinis, voir. N. alata Link. 863 _Nettle-Tree. Nom anglais des Micocouliers. | \cales, parfois peu développées, sont disposées | Ile plus souvent pour la mastication. Les Né- + phoses incomplètes, comprenant les Termites, | - les Perles, les Libellules, les Ephémères, et. _phoses complètes, comprenant les Siales, les! | NEWBOULDIA Seem. Bignoniacées.) Arbres | ose violacé. en thyrses courts, étroits etiserrés, | Wdisposés au sommet des rameaux; calice jaune bilabié, à 5 lobes étalés, dont les deux posté- | _multiflores corymbiformes et terminales. — N.| is sous-arbrisseaux, souvent poilus glandu- | suher ou oblique; étamines incluses ou exsertes. uites à 35, la majeure partie de l'Amérique du ord et du Sud; peu en Australie, et îles du | finis, Tabacum, sont annuels; d’autres, comme NICOTIANA. N. alata Link. et Otto. — Ic. II, 32; GARTENFL. 1880, 1010; Garo. car. 1881, v. 16, p. 141, fig. 31, | — Brésil. — Annuel: tiges dressées, poilues, glanduleuses ; files. oblongues lancéolées, cré- | nelées, bordées de cils glanduleux; corolle éva- | sée blanche, et à tube très long. C'est à cette espèce .que se rapporte le N. af- finis Hort., haut de 60 à 75 cm., très ramifié ; flles. en rosette sur le sol, ovales allongées, on- | dulées ; fl. de 10 cm. de long, grandes, blanches, | très odorantes, s’ouvrant le soir; variété à files. | panachées de blanc. Plantes très élégantes et très florifères; ornement des massifs et plates- bandes ; semis ; ne pas recouvrir la graine. N. colossea Ed. Andr. Voir N.tomentosa Ruiz | et Pav. N. glauca Grah. — Bor. Mac. 2837. — Bue- nos-Ayres. — Arborescent, glabre, glauque: files. longuement pétiolées, ovales cordiformes; fl. vert jaunâtre, peu ornementales. N. tomentosa Ruiz. et Pav. — FL. Per. 129: B. M. 7252; RH. 1888, 511. — [Syn. : Lehmannia tomentosa Spreng.; N. colossea André.] — Pérou. — Espèce robuste, atteignant 3 m. de hauteur; files. très grandes. ovales-aiguës, à limbe dé- current sur le pétiole, presque amplexicaules ; gorge de la corolle ample ; limbe régulier ; éta- mines longuement exsertes. C’est l'espèce la plus recommandable du genre pour sa grande vigueur et son port élégant et très ornemental: la forme variegata, à files. largement marginées de blanc, est très estimée. Multiplication par boutures de tiges, à l'automne et au printemps; | AUSSi par semis. , N. Tabacum L. (Fig. 614.) Angl.: Tobacco; all.: Tabak. — Bor. MAG. 6207 ; Masc. ATL. PL. FR.t. 238. — Mexique. — Annuel; plante de 1 m. 50 à 2 m., velue glanduleuse, tige simple ou peu rameuse au sommet; files. très grandes, sessiles ; fl. roses ou rouges, en g rappes termi nales. C’est l’espèce qui produit le Tabac, et qui fait l’objet de cultures industrielles très impor- tantes. Voir BaRRAL, DICTIONNAIRE D'AGRICUL- TURE, VOL. 4,p.773; JOIGNEAUX, LIVRE DE LA FERME, VOL. 1; H£UZE, PLANTES INDUSTRIELLES ; MASCLEF, LOC. GIT. TEXTE, p. 193. Nombreuses variétés cul- tivées : N. havanensis Lag. est le plus ordinai- rement cultivé en Europe; le N. macrophylla Spreng. fournit le T. de Maryland; le AN. vir- giniana Hort. est à files. plus étroites quele type. | Dans les jardins d'ornement. la culture du N. Tabacum n’est que tolérée par le régie. et pour un nombre de pieds très restreint N. wigandioides C. Koch. — BELG. HORT. | 1873, pl. XVII, p. 331; Le Janv. 1891, p. 138, fig. n. — Colombie. — Plante de 2-53 m,, à files. pubescentes, grandes ; panicule terminale de fl. blanc jaunâtre; magnifique pl. à isoler. | On cultive aussi le N. longiflora Cav., SW&ET, | FLow. GarD. II, 196; N. paniculata L.. RuU1Z ET | Pav. Fc. Per. 129; le N. rustica L. est natura- lisé dans notre pays. | Les N. sont de très belles plantes ornemen- | tales, convenant surtout pour isoler ou planter | par petits groupes. Quelques-uns, comme N,. af- ' | colossea, wigandioides, sont vivaces, si on les rentre au sec et à l’abri de la gelée. NICOTIANA. — Pour plus de détails sur la culture et la pré- paration industrielle du Tabac, consulter les ouvrages indiqués à N. Tabacum. JG. NICOTINE. Liquide provenant de la prépara- tion des tabacs, et souvent appelé jus de ta- bac. Employé fréquemment, et avec succès, comme insecticide,contre les parasites animaux | de petite taille, pucerons, cochenilles, etc. ; le plus souvent seul, quelquefois associé à d’autres substances. On peut se le procurer dans les ma- nufactures et dépôts de l’État, soit pur et plus | ou moins concentré, soit dénaturé au pétrole, soit enfin à l’état de produit titré. On l’applique en aspersions, lavages, fumigations et vapori- sations. Pour les aspersions et les lavages, on peut. généralement se servir de jus dénaturés, en les | additionnant de 20 à 100 fois leur volume d’eau, suivant leur degré de concentration, l’état plus ou moins herbacé des pousses et la résistance du parasite. Il est prudent de faire dessais préalables. Les fumigations peuvent se faire en brûlant des feuilles ou des déchets de tabac en lieu clos, suit en serre, soit sous une toile, etc. Elles Sont avantageusement remplacées par la vapo- risation, qui consiste à projeter la N. sur des briques ou sur des morceaux de fer fortement chauffés, ou à obtenir les vapeurs au moyen d’un appareil spécial; on doit éviter de respirer ces vapeurs, employer de la N. pure et non dé- naturée, et faire suivre l'opération d’un serin- gage des plantes à l’eau claire. Les produits titrés sont vendus avec des instructions sur la manière de les utiliser. Li ? ci 47 0) CE. 4 | 2e D) M FER a ; j1 | Fig 613, — NERTERA DEPRESSA Banks et Soland. NIDS (Protection des). La destruction des nids des petits Oiseaux insectivores est la cause principale de la disparition de ces utiles auxi- liaires de l’horticulture, et de la multiplication des Insectes. Les personnes éclairées doivent s’efforcer par tous les moyens possibles d’em- pêcher la destruction des nids, en en faisant connaitre le danger Aujourd’hui, dans beaucoup de communes, les instituteurs ont formé de pe- tites sociétés dont les membres sont les enfants | des Ecoles, qui s'engagent, en entrant dans la Société, non seulement à ne pas détruire les nids, mais encore à les protéger contre les dé- 864 | procédé, Lenz estime que cinquante Etourneaux! | Herbes épiphytes, | les centrales brillamment colorées. Inflorescence | nidulante, centrale, en capitule plus ou moims nicheurs étrangers à la Société. Ces mesures sont excellentes, mais elles ne suffisent pas Il Ê NIDULARIUM. faut en outre construire des nids artificiels que l’on placera dans des endroits favorables et q À. attireront et retiendront les oiseaux de pas- sage; revenir à la vieille coutume de placer des pots de terre, dont on agrandit l'ouverture, . . . Le sous le toit des habitations et des hangars, pour servir de nids aux Hirondelles. Le naturaliste Lenz rapporte que dans certaines parties de l'Allemagne on plante de distance en distance, dans les haies de clôture, des perches au s0m- met de chacune desquelles est fixée une petite caisse de bois propre à servir de nid aux Etour-* neaux, qui sont de grands destructeurs d'En- sectes, de Vers et de Limaces. En usant dete avec leur famille ont pu protéger une grande” propriété et lui épargner des pertes énormes.4 D: re } Î \ 1 4 ) Fig. 614. — Tabac. NICOTIANA TABACUM. "OU { (Broméliacées.) acaules ou subacaules, Feuilles rosulantes, étalées, embrassantes. glabres ou lépidotes, bordées d’aiguillons courts NIDULARIUM Lemaire. densiflore; fleurs sessiles, bisexuées; sépales, libres, oblongs, ordinairement de la longuew du tube de la corolle; pétales à lobes dressé! ou étalés, ovales-aigus, rouges, violets, bleu: ou blancs. Etamines à filet court, inséré Mers le milieu de l’anthère. Ovaire. infère, trilocu laire ; style filiforme. Fruit bacciforme. — Bré, sil oriental et austral. | M. C. Mez fait rentrer un certain nombre dé Nidularium dans le genre Aregelia de O. Kuntzey Pour M. Baker, tous constituent une simpl' section du genre Karatas. | N. acanthocrater E. Morren: N. concemir!, cum et Aregelia concentrica Mez; T'illandsi concentrica Well.; Bromelia concentrica #4 Regelia acanthocrater Linden. — B.H. 1884, | | M AP Le —- 21 Æ es Fa A pe ? de " h NIDULARIUM. longues de 30. em, bordées d’épines noires, grandes, à surface verte tachée de brun, les centrales (florales) violet vineux terne. Fleurs sil oriental. : Morren avait fait les trois variétés Dæmonio- rium, Prôserpinæ et Plutonis, d’après les teintes plus ou moins foncées des feuilles centrales. | N. amazonicum Lind. et André. (Karatas amazonica Bak.; Canistrum (Waittrockia) ama- |zonicum Mez.) — Para. — Rosette stolonifère, courte, de 15-20 feuilles lancéolées, pointues, longues de 30-40 cm., bordées d’épines fines: face supérieure vert-rouge, l’inférieure unifor- pitule dense. . {! N. ampullaceum E Morr. — Gant. 1896, t. 33. — (Aregelia ampullacea Mez ; Regelia ampul- » Hacea Linden.) — Brésil oriental. — Rosette de 18-10 feuilles en lanière, longues de 10-15 cm., surtout en dessous, finement épineuses. Inflo- 'rescence très courte, pauciflore, pétales bleu- | | courte, érigées-arquées, longues de 30-50 em., ‘violet. Rare dans les cultures. N. Antoineanum Wawra. — Brésil oriental. — Rosette de 12-20 feuilles ensiformes, longues | de 40-60 em., acuminées, vertes, les centrales | ‘écarlate sang brillant, toutes finement dentées ‘en scie. Capitule densiflore; pétales bleu violet. N. Binoti E. Morren. {N. Sanguinarium Hort.; Karatas Binoti Ant.; N. Makoyanum Regel; Aregehia Binoti Mez.) — Brésil méridio- nal. — 15-20 feuilles en rosette courte, non ri- gides, longues de 20-80 cm,, vert foncé zébré rouge vif, finement épineuses, les centrales de même couleur. Capitules subsessiles, pétales blanes, aigus. N. chlorostictum E. Morr. (Aregelia chloros- hicta Mez; Regelia chlorosticta Lind.; Bilber- gia chlorosticta Hort.) — Brésil. — 12-20 files. en rosette élevée, allongée, utriculaire, étroites, marbrées de taches vertes sur fond brun rouge, plus pâles et lépidotes en dessous, brusquement cuspidées, bordées d’épines rares et petites. leurs peunombreuses ; sépales teintés de rouge ; pétales bleu-violet. N. Carolinæ Lemaire. (N. Meyendorffii Reg. : romelia Caroline, Beer; Billbergia Meyendorf- < Reg.; B. olens Hook.; Karatas Caroline Ant. ; Bromelia rhodocincta À. Brongt.; N. Pine- danum Lem. ; Caraguata eœrulea Pinel; Guz- mania picta Hort.; Aregelia Caroline Mez) — M. 5502. — Brésil méridional. — Rosette ourte de 20 feuilles raides, longues de 30 cm. vertes sur les deux faces, finement dentées ; les >entrales rouge sang brillant, surtout à la base. -apitule court et dense de fleurs violettes. N. carcharodon E, Morr. (Karatas macracan- ha Baker; Aregelia carcharodon Mez). — Bré- il — Grande et rare espèce, à feuilles longues 1e 40 cm. vertes, pruineuses, à sommet brun erne, à épines'marginales fortes, à fl. blanches, ‘2 Capitule compact. N. Chantieri Éd. André. R. H. Hybride horti- ole obtenu du AN. fulgens fécondé par le N, In- | DICTIONNAIRE D’HORTICULTURES violettes, en capitule dense, multiflore. — Bré- ‘à base utriculée, vertes, zébrées de rougeûtre | plus pâle, obtuses et cuspidées au sommet. longues de 20-30 em, glabres en dessus et | 865 mément rouge vineux. Fleurs blanches, en ca-| NIDULARIUM. 9: B. M. t. 6904 — 20 à 30 feuilles larges, | nocenti. Flles. longues de 40 à 50 em. d'un vert lustré ponctué de noir, violettes en dessous, les centrales rouge sang artériel. Capitule ni- dulant de fl. blanches. N. coriaceum Hort. Lind. (Regelia coriacea : Lindm.; Aregelia coriacea Mez; Karatas coria- cea Antoine.) — Brésil? — Ne diffère guère du N. acanthocrater que par ses épines marginales plus petites. Fleurs violettes, bordées de blanc. N. cruentum Regel. (Bullbergia cruenta Hoo- ker; Bromelia cruenta Graham; Regelia cru- enta Lindm.; Aregelia cruenta Mez.) — B. M. t. 2892. — Brésil oriental. — Tige courte. Feuilles 20 ou plus, loriformes, longues de 30 à 60 cm., ascendantes, obtuses mucronées, vertes en dessus, pruineuses et légèrement zébrées dessous, tachées de rouge sang, bordées de dents brunes ; les centrales concaves, de même couleur que les autres. Capitule dense, subses- sile ; fleurs violettes. N. cyaneum Ed. André, in Lind. Izz. Horr., XX, 184 — {N. elegans E. Morr.; Regelia cya- nea Lindm.; Aregelia elegans Mez.) — Brésil. Acaule. Feuilles ensiformes, en rosette | vert foncé, zébrées en dessous, finement den- tées, les centrales concolores. Capitule pauci- flore ; pétales bleu-violet. N.denticulatum Regel. (N.agavefolium Hort.; Bromelia denticulata K. Koch; B. angustifolia K. Koch; B. pauciflora K. Koch.) — Brésil méridional. — Acaule. 10-15 feuilles lancéo- lées, longues de 15-20 cm., acuminés, vertes, à dents rares et inermes. Capitule pauciflore ; pé- tales violet foncé. N. Ferdinando-Coburgi Wawra. — Brésil oriental. — Rosette de 15-20 feuilles de 40 cm. de long, étroites, lancéolées, vertes avec une bande centrale largement marquée, finement dentées ; les centrales courtes, ovales, écarlate brillant. Ovaire blanc; pétales violets, à tube blanc. N. fulgens Lemaire. (N. pictum Hort.; Kara- tas fulgens Ant.; Guzmania picta Hort.) — JaRD. FLEUR t 411. — Brésil méridional. — Acaule. Plante grande. Rosette dense, de 15 à 20 feuilles étalées, longues de 30 em., non ri- vides, vert clair, marbré plus foncé, fortement dentées ; les centrales courtes, écarlate brillant. 80-40 fleurs centrales et quelques-unes axil- laires; ovaire blanc; sépales teintés de rouge; corolle violette. N. Innocentii Lemaire. (Gemellaria Innocen- tiù Pinel; Karatas Innocentit Ant.) — Brésil méridional. — Acaule et stolonifère. Rosette courte, d'environ 20 feuilles lancéolées, longues de 30 cm., fermes, vert teinté de brun rouge en dessus, rouge foncé en dessous, deltoïdes-cuspi- dées au sommet, bordées de dents nombreuses et fines; feuilles centrales ovales, rouge orangé brillant. Fleurs blanches, centrales etaxillaires. L'une des plus belles espèces. N. Laurentii Regel. (Kuratas Laurenti Ant.; Billbergia aurantiaca, Hort.; Regelia Laurentir Lindm.; Aregelia Laurentii Mez.) — Brésil mé- ridional. — 10-12 feuilles en rosette courte, lo- riformes, déeurves, de 30-40 cm. de long, demi- fermes, ponctuées de brun en dessus, lépidotes 59 NIDULARIUM. — en dessous, obtuses et cuspidées ; épines petites et noires; feuilles centrales parfois teintées de pourpre. Fleurs violettes, en tête centrale, glo- buleuse. Très belle plante, N. leucophæum E. Morren. (Andrea spectabi- lis Hort. gall.; Aregelia leucophæa Mez.) — Brésil austral? — Grande plante à feuilles en rosette élevée, peu nombreuses, à port de Bull- bergia, longues de 50-60 cm., vertes tachées de plus foncé, pourpre foncé vers la base, blan- châtres en dessous, finement dentées. Capitule de fleurs caché au centre des feuilles; pétales blancs. N. Makoyanum, Regel. — Brésil? — Ne dif- fère guère de N. spectabile que par ses feuilles vertes sur les deux faces et peu fasciées en des- sous, les centrales non purpurines, et ses pé- tales blancs, à pointe violette. N. marmoratum E. Morren. (Bromelia mar- morata À. Brongt.) — Brésil austral? — Rare espèce, curieuse par ses feuilles longues de 40 cm., vertes, marquées sur les deux faces de larges taches confluentes brun-rouge, et de rouge vif au sommet. Fleurs blanches, violet pâle au sommet. N. microps E. Morren. — Brésil? — Espèce à feuilles rosulantes, longues de 25 cm., les cen- trales brun-pourpre, jadis cultivée dans la col- lection Morren à Liège, et qui paraît avoir dis- paru depuis. N. Morrenianum Hort. Makoy. (N. Karatas Morreniana Ant.; Regelia Morreniana Lindm.; Aregelia Morreniana Mez\ — Guyane. — Environ 20 feuilles en rosette allongée, longues de 30 cm. étroites, vertes dessus, blan- châtres-lépidotes dessous, obtuses et briève- ment cuspidées, finement marginées dentées, les centrales courtes et cramoisi brillant. Capi- tule de fleurs à tube blanc, violets au sommet. Var. phyllanthidea, à feuilles teintées de brun, les centrales plus nombreuses et roses. N. neglectum Hort. Makoy. — Brésil austral. — Feuilles peu nombreuses, en rosette allon- gée, lancéolées, longues de 30 em., vertes, plus pâles dessous ; les centrales vert-brun. Capitule petit, fleurs blanches. Peu remarquable. NM Paxianum Mez. Brésil austral. Acaule. Rosette serrée ; 20 feuilles environ, lar- gement concaves à la base presque orbiculaire, décurves, vert clair des deux côtés, très fine- ment épineuses-dentées; les centrales un peu violacées. Fleurs verdâtres, en capitule sub- acaule. Très rare. N. princeps E. Morren. (N. spectabile Hort.; Karatas Meyendorffii Antoiñe; Regelia prin- ceps Lindm.; N. spectabile Hort., (non Moore); Aregelia prineeps Mez) — Brésil austral. — Acaule. 15-20 feuilles en rosette courte, lori- formes, longues de 30 em., assez fermes, vert glaucescent dessus, pruineuses dessous, arron- dies et cuspidées au sommet, dentées-épineuses; les centrales courtes et rouge brillant; fleurs violettes, en capitule globuleux. N. procerum Lindm. (M. porphyreum Mez; Canistrum purpureum E. Morr.; Æchmea pur- purea Baker) — Brésil oriental, prov. de Rio! — — 866 guya- | nense À. Brongt.; N. pulverulentum E. Morr.;| pourpre brun. Inflorescence profondément im-# feuilles florales pourpre-brun; fleurs lilacées.! Janeiro. — La plus grande espèce du genre, L v . NIDULARIUM. Rosette épaisse de 12-20 feuilles grandes, ai: guës, ensiformes, longues de 90 cm., vertes, plus pâles en dessous, bordées d'épines menues etserrées. Hampe distincte, entourée de feuilles florales d’un beau pourpre, larges et acuminées- aiguës. Capitule multiflore; pétales bleu pâle. Plante rare, . N. purpureum Beer. (N. discolor Beer; Ti! landsia rubra et discolor Hort.; Karatas purpu- rea Ant.) — Brésil oriental. - Acaule, 15-20 feuilles en rosette courte, lancéolées, longues au moins de 80 cem., étalées, vertes avec nuances « pourpres ou brun rouge clair en dessus, plus pâles et lépidotes en dessous, finement épineu-t ses aux bords: les centrales de couleur péut différente. Capitule densiflore ; corolle rouge. N. rutilans E. Morren. — Brésil oriental. —! Rosette utriculaire à la base. 20 feuilles lori-4 formes, longues de 30 em., étroites, arrondies-! cuspidées, vertes, finement épineuses, les cen-! trales ovales, cramoisi brillant. Fleurs rouges, à en petit capitule central. N. sarmentosum Regel. (Æchmea immersa ! Hort ; Regeha sarmentosa Lindm.; N. verecun-! dum Morr.; Aregelia sarmentosa Mez.) — Bré-t sil austral. — Une dizaine de feuilles lancéolées, ! en rosette, longues de 30 em., étroites, fermes, k vert foncé pourpré en dessus, lépidotes-! blanchâtres en dessus, finement épineuses-den- k tées, les centrales de même couleur, Capitule ! petit, fleurs blanches. N. Scheremetiewii Regel. (Caraguata ser-\ rata Hort.; Karatas Scheremetiewii Ant.) —. GARTENFL. t. 229; B. H. 1875, 230. — Brésilk oriental. — 10-15 feuilles lancéolées-aiguës, en» rosette courte, longues de 30-40 cm., vert bril-\ lant, plus pâles en dessous, à épines dures, les centrales très armées, courtes, écarlate bril- ! lant. Fleurs blanches et violettes, en petit capi-\ tule central. N. spectabile T. Moore. (N. eximium Hort.; Karatas spectabilis Ant.; Regelia spectabilis | Lindm.; Aregelia spectabilis Mez) — B. M6. 6024. — Brésil central. — Acaule. Rosette utriculée de 20-30 feuilles loriformes, longues de 30 em. et plus, à base élargie, à sommet ta- |! ché de sang, vertes, teintées de brun en des- sus, marbrées en dessous de bandes transver- sales blanchâtres et bran-rouge, finement bor- | dées d’épines distantes. Capitule central, aplati, densiflore, sortant de feuilles de même couleur; pétales cuspidés, rouge violet et blancs. N.striatum Baker. (N. Makoyanum E. Morr. — Brésil austral? — 20 feuilles rosulantes à base élargie, vertes, striées longitudinalement # de blanc, finement dentées-épineuses, les cen- trales moitié vertes en bas et moitié d’un beau Î mergée; pétales blancs au sommet. 4 N. triste Regel. (N. marmoratum Hort.; Bro-\ melia tristis Beer.) — Brésil oriental. — Rosette h courte, de 10-12 feuilles ensiformes, longues de! 20-30 cm., érigées, vertes, tachées de brun en# dessus, surtout vers la base, bordées finement | d'épines. Inflorescence très courte, au miliewde N. Johannis, Carr. (Regelia Johannis Lindm. — Brésil. — Plante robuste. Feuilles rares! F4 NIDULARIUM. 867 NIGELLA. longues de 50 cm., vertes, marbrées de blanc, | plus foncée et marquée d'une couronne jau- subtronquées, mucronées de noir au sommet, | nâtre. Bordures de massifs, garnitures de bordées d’épines noires, petites, distantes. Ca- pitule immergé, fleurs petites, blanches. Espèce très rare. | NN. latifolium Hort. — Canistrum viride. _ AN. bivittatum Lem. — Cryptanthus bivitta- tus. _ NN. giganteum Hort. forme. Culture. — La culture des N. serait celle des Billbergia, si la beauté du coloris de leurs feuilles fiorales ou bractées-mères ne les ren- dait extrêmement précieux pour la décoration . { des serres et des appartements. On se trouvera . donc bien de les tenir en serre chaude et de ne | . pas les laisser manquer d’eau dans la période . ‘active de leur végétation. On les multiplie sur- . {tout par les stolons que les plantes donnent abondamment, principalement pendant et après la floraison. E. A. Nielle. Voir Anguillule. NIEREMBERGIA. Ruiz et Pav. (Solanées.) Herbes vivaces, rampantes, diffuses ou presque dressées, souvent grêles et glabres ; files. en- tières ; pédicelles solitaires; fl. violet pâle ou blanchâtres, élégantes ; corolle à tube très grêle, àlimbetrès évasé et à 5lobes ; étamines exsertes, : Canistrum cyathi- | fixées au sommet du tube, dont 4 didynames, la 9° ou postérieure plus petite ; anthères conni- ventes; ovaire biloculaire ; capsule bivalve. — 1Env. 20 espèces de l’Am. trop. et subtrop. N. frutescens Durieu. — Bois, ATL. PL. JarD. &. 207, — Chili. — Touffes très ramifiécs, à ra- meaux serrés, hautes de 30-40 em, ; files. liné- laires oblongues ; f. grandes, lilas clair; fleurit de mai à sept. — Var. albiflora. Hort. ; fl. blanc \pur, bien dégagées du feuillage. Emploi du Suivant, ——— RE | | : ES cé te, = an à ss #9 : LOIR f \ù Fig. 615. — NISREMPERGIA KHIVULARIS Miers. N, gracilis Hook. (N. fiicautis Hort., non (Lindl.) — B. M. 3108; FL. ». s. 1410. — Buenos- à — Buissons très touffus de 25-30 em. de hauteur ; files. linéaires ; f. lilas clair, à gorge plates-bandes ei de massifs. N. rivularis Miers. (Fig. 615.) — Miers ILr. 18. — Chili. — Espèce traçante de 6-8 em. de hauteur; filles. lancéolées elliptiques; fl. blan- ches, à centre jaune; bonne espèce pour ro- cailles. Ce NIGELLA L. Nigelle,(Renonculacées.) Herbes annuelles, dressées ; files. caulinaires alternes, pinnatiséquées, à segments très étroits. Fleurs quelquefois involucrées par une feuille florale. Sépales 5, réguliers, pétaloïdes, caducs; pé- tales 5, onguiculés, à limbe bifide. Carpelles 3 à 10,sessiles, plus ou moins cohérents, pluriovulés, s’ouvrant à maturité par le haut de leur suture ventrale. Graines anguleuses, à enveloppe crus- tacée ou un peu charnue, souvent granuleuse. — Environ 10 espèces, région médit., Asie occid. (Inclus: Garidella L. Fig. 616. — CHEVEUX DE VÉNUS. NIGELLA DAMASCENA L. N. damascena L., Cheveux de Vénus; (Fig. 616) angl.: Fennel Flower ; all. : Braut in Haaren. — France mérid. — Annuel. Tige dressée, presque simple, de 40 em.; feuilles très finement dé- coupées, ainsi que l’involucre ou collerette qui entoure les fleurs qui sont bleu pâle, assez gran- des, en juin; capsule lisse, globuleuse, formée de 5 carpelles soudés jusqu’au sommet. Graines ridées transversalement, odorantes. Var. à fl. blanches, à fl. bleues, doubles. Plates- bandes ; pleine-terre légère et chaude. Semer en place en avril. N. hispanica L. — Bois, ATL. PL. JARD. pl. 8. — Frarce mérid. — Annuel — Tige robuste, 50 à 60 em. ; fi. bleu lilacé, sans involucre ; cap- sule rugueuse, glanduleuse, presque aussi large NIGELLA. que longue, formée de 8-10 carpelles soudés jus- qu'au sommet; graines lisses, non ponctuées. Même culture. N. sativa L., Nigelle romaine, Toute épice. — France mérid. — Annuel. Tige un peu pubes- cente, haute de 30 em., à rameaux dressés; de juin à septembre, fleurs bleues ou blanches, sans collerette; capsule ovoïde, formée de 3-6 carpelles soudés jusqu’au sommet et chargée de points tuberculeux. Graines ridées trans- versalement, très aromatiques, employées par les Orientaux comme épice, pour assaisonner divers mets, notamment le pain. J:20; NIPA Wurmb. (Palmiers Arécées.) Palmiers monoïques, inermes, à tige basse, courbée-radi- cante, couverte par les gaines. Feuilles pennisé- quées, à segments lancéolés acuminés, plissés nerviés, glauques, squameux en dessous. Spa- dices sortant d’entre les feuilles, d’abord dressés, puis penchés; plusieurs spathes engainantes Fruits obovés cunéiformes, anguleux par com- pression, à péricarpe fibreux, épais. 1 espèce de l'estuaire des fleuves de l'Asie tropicale, Philippines, Nile.-Guinée, Australie. N. fruticans Thunb. [Syn.: N. ttoralis Blanco.] — ManrT. Paz. II, t. 108 ; Rumrx. II, 164, 165 ; Lapizz. Mém. Mus. V. t. 21. 22. — Ca- ractères du genre. Aux Philippines, le suc qui découle de la section des spadices est très em- ployé à l’état frais à divers usages médicaux et domestiques; à l’état fermenté, donne liqueur acide et spiritueuse. JD NITIDULES. Famille de Coléoptères de petite taille, présentant l’aspect d’un bouclier et qui se trouvent, à l’état larvaire, sous les écorces, se nourrissant de débris végétaux ou de petites larves d'insectes. L'un d’eux, le Meligethes du colza (M. æneus Fab.). long de 2 mill., d’un vert bronzé, appelé aussi le petit Scarabée des fleurs, se rencontre, par milliers, sur les fleurs de Colza, Navet, ete. La femelle enfonce la pointe exten- sible de son abdomen dans la base d’une fleur et y glisse un œuf. La larve, qui éclôt au bout d’une ou deux semaines, suivant la tem- pérature, se nourrit des parties internes de la fleur. On détruit cet insecte en jetant à la volée sur les champs un mélange de 50 kilog. de naphtaline et de 509 kilog. de sable. P. Tn. Nitrates. Voir Engrais. Nitrification. Voir Engrais. Niveole. Nom français des Leucoium. NOCTUELLES.Lépidoptèresnocturnes dontles représentants, ordinairement de taille moyenne, ont des couleurs peu brillantes, à l'exception de certaines taches d’or ou d'argent, de signes en forme de lettres etc.; et dont les ailes supérieures recouvrent souvent complètement les inférieures au repos; le corps est gros, re- couvert de poils. : Les chenilles, le plus souvent allongées, cy- lindroïdes, présentent des lignes et des points formant des dessins. Elles se roulent en spirale et restent immobiles dès qu’on les saisit. On les rencontre sur les arbres ou sur les plantes basses. Dans ce dernier habitat, ces chenilles causent des dégâts énormes. La chrysalidation se fait pour la plupart en terre. Les Noctuelles sont répandues sous toutes les 868 h NOISETIER. latitudes et comptent de nombreux représen tants en Europe. P, Tn. N. psi Voir Acronycta. ï N du Chou. Voir Mamestra. L | N. potagère. Voir Hadena. à ! N. de l’'Arroche. Voir Hadena. N. de Chénopode. Voir Hadena. N. fianvée. Voir Triphena. j N. des moissons. Voir Agrotis. N. point d'exclamation. Voir Agrotis. N. méticuleux. Voir Hecatera. N. parée. Voir Dianthæcia. N. du Pied d'alonette. Voir Ghariclea. N. antique. Voir Galocampa. À. Noctule. Voir Ghauve-Souris. 1 Noir animal. Voir Engrais. : à NOIRS. On désigne ainsi des maladies pro- duites par des Champignons à mycélium(voirce mot) noir, soit que ces Champignons soient en- ! tièrement superficiels comme les Fumago, on * bien que leur mycélium se ramifie dans les ! tissus, mais produise à la surface des organes | ses conidies noires, comme les Cladosporium. D' D Fig. 617. — NOISETTES. NOISETIER. Angl.: Hazel, Cob-Nut; all: Haselstaude. (Corylus Tournef.) (Fig. 617.) Le Noisetier, peu difficile au sol, préfère les ter: rains légers, un peu frais; les terres arides le tiennent rabougri. : | Les sous-bois, le bord des chemins, desk eaux, les talus, les endroits ombreux. le flanc} des collines alpestres, lui conviennent. Il reste, généralement en buisson libre, cependant les cultures mérid le dressent sur petite tige. La noisette franche (Corylus tubulosa) est la, plus répandue, elle se propage par semis et drageons, toutefois, ce dernier mode et le marcottage sont indispensables pour reproduire! ses sous-var. à pellicule blanche, rouge ou rose. IL Aveline (Corylus Avellana), plus recherchée) à fruit ovoïde arrondi, à coque demi-dure, pos-! sède également des types à pellicule blanche où rouge. La variété dite d'Angleterre ou bosselée! donne un beau dessert; moins gros cependant! que la noisette de Provence, superbe et bonne, qui pullule jusqu’en Italie; enfin, la noisette dite d'Espagne, à fruit long ou rond, assez COM-\ mune dans le sud-ouest de la France, est Spé-, ciale à la fabrication de dragées. Les noisettes! de Trébizonde et de Bollwiller comptent parmis les grosses. Le Noisetier Avelinier, à fewiles| pourpres et à cupule de même nuance, Joue U} NOISETIER. ‘rôle dans les jardins paysagers ; de même que le Noisetier à ‘feuilles laciniées, de race améri- caine, robuste au froid, à petit fruit. Quant au Noisetier de Byzance (C. Colurna), c’est un arbre relativement élevé, purement ornemental -— Let se reproduisant par semis. Les différentes variétés sont multipliées par … | Je couchage et Le buttage en cépée. Les plantes “ | faibles sont tenues en nourrice pendant deux ou trois années. Dans le Roussillon et en Provence, les ver- \gers de Noisetiers reçoivent des cultures supplémentaires ou dérobées de Fraisiers, pe- tits légumes, bulbes à fleurs, Violettes etc. Le branchage ne réclame pas de taille, mais l’éclaircissage des parties diffuses et le rece- » ! page des branches fatiguées. | | Onrécolte les noisettes à la main, dès qu’elles se détachent de la cupule ou que celle-ci com- mence à prendre une teinte claire; versées en … {tas dans un endroit sec, aéré, à l’ombre; elles seront remuées tous les deux jours, et se dé- ‘tacheront de leur enveloppe à la suite de : battages modérés. Les desserts, la pâtisserie, la confiserie, la | chocolaterie, la parfumerie, l’huilerie, emploient les noisettes fraiches, cassées, triturées, pres-| sées, on utllise jusqu’au marc de presse qui est praliné pour le bonbon ordinaire. Ch. B. 869 Fig. 618. — Louis-Claude Noisette. = | NOISËTTE (Louis-Claude), né à Châtillon ! (Seine), le 2 nov. 1772, décédé à Paris, le - |9 janvier 1849. Fils du jardinier de Me An- | drieux, puis du comte de Provence, à Brunoy, - |et primeuriste renommé, le jeune horticulteur | dut, en 1793, prendre du service militaire; il | devint promptement sergent-major. En 1795, | |idirige le jardin botanique et les serres du - | Val-de-Grâce. Ici, le chirurgien en chef Bar- 1 NOLANA. bier, importateur du Rosier de Bengale (1793), le seconde dans l'étude des sciences pour les- quelles il avait de grandes aptitudes et qu’il développe plus tard dans une ferme de l'Yonne et à l’occasion de plantations routières. Des modifications apportées au Val-de-Grâce engagèrent Louis Noisette à s'établir à Paris, faubourg St-Jacques, où il groupa de remar- quables collections végétales ; c’est alors que le prince Esterhazy le chargea de planter ses propriétés, et parcourut avec lui l’Europe septentrionale, pendant que deux de ses frères tenaient l'établissement. Nous pouvons dire, à cette occasion, que la renommée de la mai- son fut telle, que, pendant l'invasion de 1815, les trois souverains du Nord vinrent visiter ses cultures. En tout cas, Noisette y construisit le premier jardin d'hiver vitré et chauffé, y fit de multiples expériences et y dressa des élèves de divers pays. Sous la Restauration, Noisette se rend en Angleterre, en rapporte des végétaux exo- tiques, entre autres des Fraisiers de la Caro- line du Sud, qui, soumis à la fécondation, devinrent le point de départ de nos champs de grosses fraises. Déjà, vers la fin du XVIIIe siècle, Noisette recevait les premières Pivoines arborées (1797), au perfectionnement desquelles son nom reste attaché; des Camellias inédits de la Chine, puis l’Eucalyptus, des Mimosas, des Protéacées de l'Australie; des Rhododen- drons de l’Inde, des Azalées, des Palmiers, des Conifères ; ... enfin, une foule de végétaux | d'utilité ou d'ornement tirés de tous les points du globe. En tout temps, il a recherché et propagé des nouveautés horticoles. En 1814, il avait reçu d’un autre de ses frères, Philippe, en mission et fixé dans la aroline du Sud, un plant de Rosier issu du R. sempercirens ; de là, l’origine de la tribu du Rosier Noisette que la roseraie du faubourg St-Jacques croisa et propagea en jolies variétés. Aux débuts du Dahlia (1802), il devine les mérites de cette pl. la choie et la perfec- tionne, comme il l’a fait, d’ailleurs, à l'égard de toutes les importations intéressantes qu'il s’est plu à répandre. Il a de même organisé un verger d’études richement fourni en types divers. Louis Noisette est l’auteur du Jardin fruitier, du Manuel complet du jardinier maraîcher pépi- niériste, botaniste et paysagiste, du Manuel du jardinier de primeurs, le collaborateur des pu- blications horticoles de l’époque. IL était titu- laire de hautes récompenses et de la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Ch. B. Noix Fruit du Noyer {Juglans regia). Noix d’Arec. Fruit de l’Aréquier (Areca sa- pida). | Noix de Bancoul. Fruit de l’Aleurites moluc- cana. Noix de Cajou ou d’Acajou. Fruit de l’Ana- cardium occidentale. Noix de Cola. Graine du Cola acuminata. Noix du Brésu. Graine du Bertholletia ex- celsa. NOLANA L. (Convolvulacées.) Herbes sou- vent diffuses ou couchées, Files. planes, quel- NOLANA. quefois charnues, alternes ou géminées, en- tières; fl. axillaires, brièvement pédonculées. Calice tubuleux ou campanulé, persistant. Co-| rolle à limbe plissé, amplement campanulé, 5-lobé; étamines incluses. Ovaires, plusieurs, in- sérés sur un disque charnu, devenant des sortes de fausses drupes distinctes, charnues, à noyau osseux renfermant 1-6 graines, petites, compri- | mées. — 7 espèces: Pérou, Chili. N. atriplicifolia D. Don. Annuel. Tiges cou- chées; files. un peu charnues, les radicales rap- pelant celles de l’Arroche; fl. très grandes, juin- juillet, en entonnoir, bleu clair, plus pâles et presque blanches au fond de la corolle. Pleine terre, petits massifs, tapis, bordures. Semer en | 14. place, en avril-mai. N. paradoxa Lindl. — Chili. — Annuel. Dif-| fère du précédent par feuilles géminées, ovales | obtuses, par fleurs violet-clair, à gorge blan- châtre et à tube jaune. N. prostrata L. (Fig. 625. Pérou. — Annuel. violet au fond du tube de la corolle. N. tenella L. — Chili. — Annuel. FI. bleues. Ces 3 espèces se cultivent et s’emploient comme la première. JG NOLINA Michx. (Liliacées-Dracænées.) Genre voisin des Dasylirion, comprenantune douzaine d'espèces, toutes originaires du Sud des Etats- Unis et du Mexique. Ce sont des plantes à rhi- zome ou à tige dressée, ligneuse, épaisse à la base, à feuilles longues et étroites, entières ou finement dentées, naissant du rhizome ou grou- pées au sommet de la tige. Les fleurs, poly- games-dioïques, sont très petites, en panicule terminale; elles ont un périanthe campanulé, à divisions libres; 6 étamines ; un ovaire à 3 loges, Voir p.881.) — dont chacune renferme 2 ovules. Le fruit est | sec, triquêtre ou à 3 ailes. Les espèces les plus cultivées sont: N. longi- folia Hemsl., du Mexique, décrit dans ce livre sous le nom de Dasylirion longifolium |Syn. : Peaucarnea longifolia Baker); N. Hartwegiana Hems!l [Syn.: Beaucarnea gracilis Lem.; Pince- nectitia Hartwegiana Lem.], ILL. Horr. 1861, 61, du Mexique; N. Palmeri S. Wats. [Syn.: Beau- carnea Palmeri Baker], de la Californie; N. re-| curvata Hemsl. [Syn.: Beaucarnea recurvata Lem. > Pincenectitia glauca Lem.],ILL. Horr. 1861, 09, du Mexique. Emploi et culture des Dasylirion. Nonne. Voir Liparis. Nopal. Voir Opuntia. Nopalea. Voir Opuntia. NOTHOCHLÆNA R. Brown. (Fougères, Poly- podracées.). Plantes à frondes pinnées ou tripin- nées, portant des sores linéaires, marginaux, sans indusie, mais recouverts par le bord des. pinnules. N. distans R. Br. Lower, FErxs, 1, 19. — Océanie. 20 cm., bipinnées, à stipe brun, écailleux, à pin- nules distantes, deltoïdes, assez fermes, d’un vert pâle, à bord entier, recourbé, la face infér. Hook:.sle.-?1.410,:980; recouverte de fines écailles brunâtres. Serre | chaude. N. Marantæ R. BE. Zone. méditerranéenne. — Lowe, FErxs, 1,18. — — Rhizome écailleux, 870 FI. bleu pâle, veinées de | — Frondes de. NOTRE. fibrilleux, brunâtre. Frondes de 10-20 cm., bi pinnées, à stipe noirâtre, lisse, à pinnules ver: dâtres en dessus, brunâtres en dessous, de form: pérée. N. nivea Desv. — Lowe, Ferxs, 1, 13, 19, = Andes mexicaines. — Frondes délicates, de 20 em., tripinnées, à stipe noirâtre, lisce, fine- ment écailleux à la base, à pinnules assez co riaces, deltoïdes, à segments oblongs, arron- dis, d’un vert pâle en dessus, et en dessous couverts d’une poussière blanchâtre. chaude. N. trichomanoides R. Br. — Lowe, Ferws, 1, — Cuba. — Rhizome bulbifère, à écailles noirâtres. Frondes de 20-30 cm., pinnées, à stipe peu écailleux, noirâtre, à pinnules sessiles, 0b- | longues, plus ou moins lobées, assez fermes, | d’un vert pâle en dessus, et en dessous couverts de poils brunâtres entremêlés d’une poussière | blanchâtre. Serre chaude. E. R Nothoscordum fragrans. Voir Allium. Fig. 619. — André Le Nôtlre NOTRE (André Le) (Portrait), né à Paris en 1613, mort en 1700. Succédant à son père, Tuileries. il fit planter en 1665, la grande avenue des Tuileries Le financier Fouquet le choisit pour dessiner et édifier le parc de Vaux; son succès fut tel, que, aux fètes de l'inauguration (1661), Louis XIV émerveillé le nomma directeur des Jardins royaux. Be | Nôtre se surpassa à la création du Parc de Ver- | Sailles, aux lieu et place d’un marais fangeux: C'est un chef-d'œuvre de conception et d’exé- cution. L’amour des grandes lignes, des combi- | naisons artistiques, des effets grandioses, et d’heureuses perspectives ont été son triomphe; la haute réputation qu'il s’est acquise me s’est jamais démentie. Son génie dans l'architecture des jardins se manifeste sous diverses formes, à Trianon, en | lancéolée, plus ou moins coriaces. Serre ee Serre Surintendant des | | | À | NOÔTRE. t h: ony, à Chantilly, à Saint-Cloud, à Meudon, à Sceaux et chez des particuliers et auprès des villes qui l’appelaient ou réclamaient ses con- Le parterre du Tibre et les canaux du Parc ‘de Fontainebleau, la terrasse de Saint-Ger- {main, la belle promenade d'Amiens sont encore | son œuvre. En 1778, il parcourt l'Italie et fait voir au pape les plans de Versailles. Il y eut entre eux une accolade historique, comme d’ailleurs Le Nôtre en échangeait avec Louis XIV. A 80 ans, l’immortel jardinier prend sa re- traite. Le roi lui offre des armoiries. 0 NOYER. — 873 — NUAGES. . Le bois de. noyer est recherché dans l'in- | dustrie, et le brou pour la pharmacie ou la tein- ture; le feuillage infusé forme une eau insecti- cide. Le tourteau des huileries de noix retourne à l'agriculture pour l’alimentation du bétail ou | l'amendement des terres. Ch. B. NUAGES (Météorologie). Amas de vapeur d’eau condensée dans les régions supérieures de l’at- mosphère. Les N. sont produits par le refroi- dissement d’une masse d’air voisine de son point de satura- tion; souvent ils Re. résultent de la ren- PrRe contre d’un cou- ARE D 1 rant d'air froid avec un courant d'air chand et | chargé de vapeur d’eau.Leurhauteur est très variable : la région moyenne est comprise entre 500 et 1500 m.; mais quelquefois il s’en trouve à des altitudes beaucoup ! plus élevées. On à établi les distinctions sui- vantes parmi les : N., suivant leur ne een ana ve een qq —— ——. forme: On appelle Cumulus (Fig. 621) les gros N. d'été à | contours blancs et | arrondis, simulant . des montagnes ; les . marins les nom- | ment balles de co- | ion. — Les Cirrus : ou Cirrhus (queues | de chat des mate- lots) (Fig. 622) ont tantôt l'aspect de | filaments déliés, tantôt celui de lé- gers flocons, qui donnent au ciel l'aspect pommelé ; ce sont les plus FE à de tous les N.; on a estimé leur hauteur moyenne il Stratus (Fig. 623) sont des couches de N. disposés par bandes horizontales: on les observe près de l'horizon, au coucher du Soleil; ils disparaissent à son lever. — Les nim- | dus (Fig. 624) ou N. de pluie, se montrent en étendues; ils se résolvent ordinairement en pluie. — En combinant deux à deux les trois noms de Cumulus, Cirrus et Stratus, on peut exprimer tous les états intermédiaires des N. j pour la prévision du temps. | Les cumulus qui s’entassent en étages super- (Les fig. 621 à 624 d'après Hildebrandsson) _| masses compactes, uniformes et plus ou moins L'observation des N. fournit des pronostics | | posés sont un présage d'orage. — Les cirrus | apparaissent dans nos contrées après une pé- riode de beau temps; ils peuvent être d’un bon augure pour sa persistance, s'ils restent rares et clairsemés; mais s'ils se groupent en grand nombre, au point de donner au ciel un aspect | pommelé, un changement de temps est presque certain, et il y à lieu de s'attendre, en été à la pluie, en hiver à la gelée ou au dégei. On les voit généralement venir du $. ou du S.-0., et souvent se con- vertir en c#ro- nimbus, qui se ré- solvent en pluie. -— Les stratus in- diquent la chaleur ou le vent quand ils se montrent rouges le soir. La limpidité de l'atmosphère, va- riable avec la quantité de vapeur d'eau qu'elle con- tient; la présence plus ou moins fré- quente des N. qui interceptent les rayons solaires et diminuent l’inten- sité lumineuse, ont une influence mar- quée sur la végé- tation: la Vigne en est un exemple classique. Tandis qu'elle ne mürit pas ses fruits en plein champ sur les côtes de la Nor- mandie.,où l’atmos- phère estbrumeuse et le ciel fréquem- ment voilé et nua- seux.elle les müûrit parfaitement dans certains pays du N-E. de la France, où la température moyenne est plus basse. où les hivers sont beaucoup plus rigoureux, mais OÙ à 6.500 m. — Les Fig 624. — Nimbus. les étés sont be- aucoup plus lumi- neux et plus secs. | En revanche, le Laurier-Tin, de même que diverses autres plantes, n’est pas rustique dans ces derniers pays, tandis qu’il supporte par- | faitement le plein air sur les côtes de Normandie. Les N. s'opposent, dans une certaine mesure, ‘au rayonnement du sol vers l’espace; aussi les gelées blanches ne se produisent-elles pas lors- | que le ciel est couvert. C'est l’observation de ce fait qui a amené l’emploi des N. artificiels. ] EE Nuages artificiels — Leur production a pour objet de protéger, contre les gelées NUAGES. tardives, les végétaux cultivés, et plus parti- culièrement la Vigne. On peut recouvrir, pour les obtenir, à toute substance dégageant, par la combustion, une fumée abondante et épaisse : paille humide, mousse, herbes. mottes de ga- zon, etc.; mais on obtient de meilleurs résul- tats avec l'huile lourde, l’un des résidus de la fabrication du gaz d'éclairage. Onl’emploie, soit | répandue sur des matières combustibles, soit. seule; dans ce dernier cas, on la verse dans des creusets en tôle de 25 em. de diamètre. Il faut, par hectare, une quarantaine de creusets, revenant à environ 0,35 €. pièce. On verse, dans chaqne creuset, à peu près 1 litre d’huile lourde, du prix de 0.12 c. Le nombre moyen des opérations est de trois par an, ce qui repré- sente une dépense moyenne annuelle d’une vingtaine de francs à l’hectare. L'association diminue beaucoup les frais. Il ne faut pas attendre, pour prendre ses dispositions, que le danger soit imminent, mais préparer le combustible et les creusets dès le commencement de la période redoutable. C’est de l’observation du thermomètre, de l’état du cie, et de l'atmosphère que lon conclut à la! nécessité de la mesure de protection. Si, entre | 8 et 9 h. da soir, la température ne dépasse pas 5 à 60, avec temps clair et atmosphère calme, il faut se tenir en garde et ne pas man-| quer de se rendre sur le terrain d’assez bon matin, pour allumer les feux une heure avant le lever du soleil; si au contraire le thermo- mètre indique plus de 60, si en outre le ciel est nuageux et l’air agité, on est fondé à espérér| sol et l'atmosphère. Le sol fournit de l’eau et qu'il n'y aura pas de gelée blanche. L. H. Nucelle. Voir Ovule. NUILE. Terme dont le sens, assez vague d’ailleurs, semble dériver de tempora nubila, temps brumeux, et sert à désigner des altéra- tions qu'on attribuait à certaines conditions atmosphériques défavorables. Telle, par exemple, la Nuile du Melon, due au parasitisme | d'une Mucédinée à filaments brun-clair, le Sco- lecotrichum melophthorum, et qui produit des taches brunâtres sur les feuilles et Les fruits, suivies de la décomposition des tissus. Il im- porte, pour s’en mettre à l'abri, de changer la terré et de désinfecter les châssis avec une so- lution de sulfate de cuivre à 10 0. D: D. Nummulaire. Nom français du ZLysimachia Nummularia. Nunnezharia. Synonyme de Chamædorea. NUPHAR JL. (Nymphéacées.) Genre différant des Nymphæa par les fl. jaunes (au lieu d’être bleues, blanches ou roses). par les sépa- les, pétales et étamines infères, par le fruit mûrissant hors de l'eau, et par les carpel- les placés sur le torus, et non immergés dedans. ; 5 ou 6 espèces, dont 2 américaines, les autres de tous les pays tempérés de l’hémisphère nord Deux surtout sont cultivées comme ornement des pièces d’eau et rivières artificielles des jar- dins : le N. advena Ait, Ron. Exor. t. 12, d’A- mérique du Nord, se distinguant surtout de l'espèce suivante par une végétation plus ro- buste, les files. dressées et émergées, cordées, Se AP t par la terre. Pour celles-ci, elles doivent aWoir | | Dans toute plante, il y à de l’eau et de la ma : NUTRITION. avec les lobes de la base arrondis et distants le pétiole arrondi, le calice à 6 sépales et I stigmate à un grand nombre de rayons; et le N. luteum Sibth. et Sm., Mascc. Arz. PL. FR t. 20; Rex. FL. GerM. 7. 63, très commun dans“ nos ruisseaux, à files. flottantes, ovales cordées, | avec les lobes de la base rapprochés, Le pétiole. anguleux, le calice à 5 sépales et le stigmate | entier, ombiliqué. Quelques amateurs de plantes aquatiques cultivent aussi le N. minimum Sm. (N. pumilum DC.), Rceu. FL. GEerm. 7, 65 ;: BAM M. 1243: petite plante indigène dans les lacs des Vosges. NUTANT. Penché, | NUTRITION. — Composition des plantes. — G. tière sèche. Celle-ci comprend une partie com= bustible et une autre, moins considérable, qui ne brûle pas ; ce sont les cendres. Si l’on fait l'inventaire des corps simples que renferme la matière sèche des plantes, on en trouve le plus souvent une quinzaine, parmi lesquels dix a moins sont absolument indispensables à leur développement. Les voici: carbone, hydro gène, oxygène, azote, soufre, phosphore, potass sium, magnésium, calcium et fer. Si l’un de ces. , éléments fait défaut, même s’il se trouve en ! très petite quantité dans la plante, comme : le fer, celle-ci s'arrête dans son dévelop: pement. Il est facile de le démontrer par les | cultures expérimentales dans le sable calciné » ou dans l’eau distillée, additionnés de sels L appropriés. . Les plantes puisent leurs aliments dans le des matières minérales ; dans l’atmosphère, les plantes vertes absorbent de l’anhydride carbo- nique et les Légumineuses de l'azote. L’absorption de l’eau et des substances dis- soutes du sol est la fonction des racines, surtout des poils qui garnissent la région voisine de leur sommet. Ces poils s'appliquent si intime-= ment contre les particules de terre, qu'il est impossible deles en détacher. L'eau qui, à l’état | de couches extrêmement minces, entoure ces. | particules, contient divers sels en solutions d’autres ne sont pas aussi solubles, mais sont | plus ou moins fortement retenus par la tere: Les phosphates, les sels ammoniacaux et de potasse sont dans ce cas ; au contraire, les mis trates, Les chlorures, les sulfates. la soude et la chaux filtrent facilement dans la terre avec, l’eau. Ces différences ont une grande importance au point de vue de l'application des matières | fertilisantes. HT | Quoi qu'ilen soit, les racines tirent du sol avec l’eau non seulement les combinaisons très solubles. mais encore celles qui sont retenues ee =» Fr FN À °' 17 = — recours à des phénomènes de digestion que lon attribue au suc acide des poils radicaux qui en imbibe les membranes. C’est ainsi que | des morceaux d'apatite (phosphate de chaux) Ou de marbre sont corrodés par les racines, au point | que celles-ci y incrustent leur empreinte. , D’autres actions viennent faciliter le traWail | des racines. Ainsi les microbes si nombreux | dans la terre arable brûlent graduellement NUTRITION. l'humus et en séparent les matières minérales ; ! ils dégagent aussi de l’anhydride carbonique qui rend divers sels plus solubles. Ce sont des phénomènes de diffusion au tra- vers des membranes, c’est-à-dire d’osmose, qui font pénétrer l’eau et les matières salines dans les racines. Celles qui sont utilisées dans la plante continuent à être absorbées, tandis que celles qui n'y sont pas employées cessent de pénétrer au travers des membranes cellulo- siques. : L'eau du sol ne pénètre donc pas en masse dans les végétaux, mais ceux-ci y puisent les substances dont ils ont besoin. Comme l’a dit M. Van Tieghem, la consommation règle l’ab- | sorption. . L'ensemble de l’eau et des matières salines .absorbées dans le sol constitue la sève; ces | matières qui s’y trouvent en proportion minime, 2à 30/5 le plus souvent, sont destinées aux phénomènes d'élaboration, d’assimilation qui s'accomplissent dans les feuilles. Elles sont charriées vers ces organes par un grand cou- rant d’eau, qui va des extrémités des racines vaisseaux du bois, comme on le prouve en in- vant passer au travers, les feuilles ne tardent pas à se faner. L'eau qui chemine ainsi dans les vaisseaux doit résister à la pression atmosphérique et surtout à la pesanteur. Elle y parvient grâce à la poussée de bas en haut exercée par les racines et qui résulte des actions osmotiques dont leurs poils sont le Siége, et à la succion que détermine la transpiration des feuilles. er On peut encore y ajouter les phénomènes capil- laires qui se passent dans les vaisseaux. L'eau qui arrive ainsi dans les tiges s'é- 1chappe au dehors à l’état de vapeur. C’est la transpiration, facile à démontrer si l’on met des feuilles sur une balance ou sous une cloche. La transpiration augmente avec la tempéra- ture ; elle est plus abondante à la lumière, par suite de l'ouverture des stomates au soleil ; elle varie aussi avec l’état nhygrométrique et l'agitation de l’air : un air sec, souvent renou- velé, provoque une transpiration abondante Les plantes ont des moyens très divers de diminuer leur transpiration et par conséquent de résister aux climats chauds et secs (feuilles orlaces à cuticule épaisse, à revêtement cireux, poils plus ou moins développés, les tiges à feuilles réduites, les tiges aphylles, les plantes srasses; ailleurs, il y a réduction dans le ombre et la grandeur des stomates). | La masse d'eau qui s'échappe ainsi des plantes à l’état de vapeur est parfois énorme: n à calculé qu'un hectare de Choux, en été, eut dégager 20.000 kilogr. d’eau en 12 heures. Le carbone des plantes vertes provient sur- out de l'atmosphère, où il existe à l’état d'an- hydride carbonique. Sous l'influence de la _(umuere, et spécialement des rayons rouges et iolets absorbés par la chlorophylle, ce gaz st décomposé et de l'oxygène se dégage pen- at qu'il se forme dans les feuilles du sucre t de l'amidon. jectant ces canaux de gélatine: l’eau ne pou-. 875 — NUTRITION. Les organes privés de chlorophylle sont ab- solument incapables de produire de cette façon des substances hydrocarbonées; ils sont donc tributaires des cellules vertes, comme le monde des animaux vit aux dépens des plantes à chlo-. rophylle. Ces organes; ainsi que les végétaux privés de cette matière colorante, Cham- pignons, Bactéries, parasites (Cuscute), sapro- phytes (Monotropa), empruntent leur carbone à des combinaisons organiques (sucres, acides organiques, etc.). Quant à l’assimilation de l'azote, elle n’est pas aussi simple que celle du carbone. Beau- coup de plantes supérieures se nourrissent des nitrates et des combinaisons ammoniacales ab- sorbées dans le sol; amenées dans les feuilles avec la sève, ces sels y sont décomposés sous l'influence de la radiation, surtout des rayons ultraviolets. Il y à ensuite production de ma- tières organiques azotées, principalement desub- stances albuminoïdes. | Les Légumineuses peuvent se nourrir égale- ment de l’azote nitrique et de l’ammoniaque. | En outre, elles ont la propriété merveilleuse de jusqu'aux feuilles.. Il se fait surtout par les! pouvoir assimiler l’azote libre de l’atmosphère lorsqu'elles vivent associées, en symbiose, avec des microbes spéciaux appelés Rhizobium. Ces organismes habitent des tubercules plus ou moins volumineux dont ils provoquent le dé- veloppement sur les racines; iis s'y multiplient | en grande abondance et finalement sont digérés et disparaissent au moment de la formation de la fleur et des fruits de la Lécumineuse qui leur donnait l'hospitalité. Ainsi s'expliquent les propriétés améliorantes des Légumineuses connues depuis l'antiquité, leur aptitude à prospérer dans des sols pauvres | en combinaisons azotées, leur fréquent emploi comme engrais vert. Comme on vient de le voir, deux phénomènes chimiques d’une grande importance se passent dans les feuilles : l’un est l’assimilation du car- bone, l’autre l’assimilation de l’acide nitrique et de l’ammoniaque. Ce ne sont sans doute pas | les seuls, car il est d’autres sels (sulfates, phos- phates, etc.) dont l'assimilation semble exi- ger aussi l'intervention de la lumière et pro- bablement de la chlorophylle. L'ensemble des réactions chimiques que subissent dans les feuilles les aliments des plantes peut être dé- signé sous le nom d'élaboration : les produits de ces réactions sont les matières élaborées ou plastiques. Celles-ci sont destinées à subvenir à tous les phénomènes de nutrition organique de la plante. Tout bourgeon qui se développe, tout bouton floral qui se forme ou s'épanouit, tout fruit qui s’accroit, toute formation nou- velle de bois et de liber, tout allongement des racines, tout tubercule qui se forme, n'importe quel phénomène de développement cellulaire consomme des produits organiques élaborés dans les feuilles. Ces substances doivent donc être transportées à travers toute la plante. C'est la raison d'être d’un second système de vaisseaux, les tubes criblés, qui existent dans tous les organes. où se trouvent les vaisseaux du bois. Ils servent surtout au transport des matières albuminoïdes, dont la diffusion est ex- NUTRITION. trèmement difficile. Ils sont souvent entourés | tube; ovaire biloculaire, ne renfermant qu’ de longues cellules spéciales qui paraissent être les organes spéciaux du transport des ma- tières sucrées, bien qu’elles puissent cheminer de cellule en cellule à travers les parenchymes. Les forces qui déterminent les déplacements des matières organiques dans les éléments du liber sont moins apparentes que celles qui président au mouvement de la sève dans les vaisseaux. Mais on démontre facilement le rôle que joue ici le liber à l’aide de l’en- lèvement d’un anneau d’écorce. (Voir Incision | annulaire.) H'Et: NUTTALLIA Torr. et Gr. (non DC., non Dicks et Bart.) (Rosacées.) Genre monotype. N. cerasiformis Torr. et Gr. — FL. xov. Am. I, p. 412-138; Hook., Bor. Bezcs. suppl. 336, tab. 82; Rev. HoRT. 1876, p. 52, fig. 5; LavaLL. AR. SeGrez. p. 29, tab. IX. — [Syn.: Exochorda Dawi- diana H. Bn., Apaxs. IX, p. 149. — Prunus cali- fornica Hort.] — Californie, Orégon. — Ar- buste de 1 m. à 1 m. 40, rappelant l’Amelanchier Botryapium; tiges noirâtres et lisses, lenticel- lées, à odeur de Laurier-Amandier. Filles. ca- duques, entières, oblongues ou lancéolées, api- | culées vert sombre en dessus, glauques en des- sous, très glabres. FI. en mars-avril, générale- ment unisexuées (la plante est polygame-dioï- | que), blanc verdâtre. légèrement odorantes, en grappes lâches, pendantes, les pédicelles naïs- sant à l’aisselle de bractées membraneuses, semblant à celles du Cerasus Mahaleb. Espèce assez ornementale, incomplètement rustique sous le climat de Paris; à abriter un peu par les | vertes le jour et fermées la nuit. Groupe des |! grands froids. Sol un peu frais, bien que sain, léger et assez substantiel (mélange de terre franche et de terre de bruyère). Multiplication: drageonnage, marcottage; semis quand il y a lieu. Ki NYCTAGINEÉES. (Dicotylédones-Monochlamy- dées.) Famille comprenant des herbes, des ar- brisseaux ou des arbres à tige souvent noueuse, | articulée; à feuilles parfois alternes, mais le. plus souvent opposées. Les fleurs, hermaphro- dites, rarement unisexuées, sont accompagnées de Fractées généralement colorées ou réunies dans un involucre en forme de calice. Le pé- rianthe est simple, régulier, ayant la portion supérieure pétaloïde, et l’inférieure épaissie, ferme, renflée, persistante autour de l'ovaire qui est libre, et formant plus tard une enve- loppe dure, adhérente ou non adhérente au fruit. Les étamines, hypogynes, sont en nombre variable, mais souvent au nombre de 5. Le gy- nécée est constitué par un seul carpelle sur- monté d’un style simple. L’embryon à les coty- lédons amples, foliacés, entourant un albumen farineux, central. — 3 tribus: Mirabihiées, Pi- soniées, Leucastérées. NYCTANTHES L. (Oléacées-Jasminées.) Ar- buste dressé; filles. opposées, scabres, entières ou dentées, ovales; fl. très odorantes, par 3-7 en capitules dont l’ensemble forme des cymes dichotomes terminales; corolle blanche, à tube orangé. cylindrique, à 4-8 lobes étalés, très odorante; 2 anthères sessiles au sommet du — 876 — | pour la description des principaux types queJ. étroites et aiguës ; étam. 15; style court, bilobé. | Fr.multiple, à 1-3, rarement 5 petites drupes res-| , NYMPHÆA. ovule par loge; capsule se séparant en dew carpelles indéhiscents ou s’ouvrant à la foi par une fente longitudinale. 1 seule espèce, de l'Inde, cultivée ou natura- lisée dans tous les pays tropicaux. À N. arbor tristis L. — Indes. — B. M. 4900; B. R. 399; RHEEDr, MAL. 21; Lam. Exc. 6. — F} blanches, à tube orangé, très odorantes, s'ou* vrant la nuit, en panicules terminales. N. Sambac L. — Jasminum S$. Serre chaude; boutures de pousses demi-aou- tées sous cloche. P.H Nycterinia. Voir Zaluzianskya. | NYMPHÆA I. (Nymphéacées.) Plantes aqua- tiques, à rhizome vivace; filles. nageantes, pel- tées; hampe uniflore; fl. blanches, bleues, roses ou jaunes, à 4 sépales, à pétales en nombre indéfini, passant graduellement, etavec tous les |! intermédiaires, à la forme d’étamines ; celles-ci ! en nombre indéfini et en séries multiples, les ! | | : r. extérieures avec un filet plus étroit; sépales et pétales extérieurs presque infères, les intérieurs et les étamines graduellement insérés sur le torus, dans lequel les carpelles sont plus ou L moins immergés. — Env. 20 espèces, hémisphère | nord ou régions tropicales; très peu en Afrique |! australe et en Australie. Voir FL. ». S. vol. VI, p. 293; VID, pt R. H. 1891, p."17; 1895, p. 568; 1896. p. 352, ete E. Planchon a groupés dans la FL. p. $. en4. sections, dont 8 sont surtout représentées en, | horticulture # Sect. Castalia: «anthères mutiques; nervation ! peu saillante; filés, entières; fl. blanches, ou- deux continents, hors des tropiques, dans l'hé- misphère nord. Bassins en plein air.» Sect Lotos: sonnant, très rameux; tubercules oblongs.! Bolivie. — Tige basse, cylindrique; rameuse saillants ; aiguillons courts: revêtus de gaines | grêle. vert clair, enveloppée par les pol très caduques. FI. jaunes. | laïineux blancs qui couvrent les aréoles; folioles L'O. echinocarpa Eng., de l’Arizona, et l'O. !|allongées, fusiformes. Jolies fleurs de 3m Alcahes Web., de la Basse Californie, appar- | diam. d’un rouge carminé vif; étamines rouges tiennent au même groupe. anthères jaunes; style carné, avec 5 stigmaté 0. Spegazzinii Web. — Salta. — Petite D vert foncé. 4 cylindrique. ramifiée. intermédiaire entre l'O. F FR et l'O. Schickendantzii. Rameaux glau- 4 Section: PERESKOPUNTIA Web. cescents, cylindriques, grêles, non tuberculés;| 0. rotundifolia Brandegee. — Extrémité su aréoles distantes de 1 em., garnies d’aiguillons | de la péninsule Californienne. — Tigerxas sétiformes très petits, blanchâtres, longs à peine | meuse, cylindrique, de 2-3 m. haut. mis el £ OPUNTIA. charnue; aréoles tomenteuses, garnies de nom- breuses sétules glochidiées, rougeâtres, très piquantes; les jeunes rameaux n’ont pas d’ai- guillons, mais, sur le vieux bois, les aréoles portent 1, 2 ou 3 aïiguillons droits, rigides, longs de 2-3 cm. Feuilles rondes, charnues, planes, épaisses, longues et larges de 2-3 cm. | Fleur jaune, 4 cm. diam. Fruit très allongé. Graines blanchâtres, enveloppées de longs filaments de laine blanche. L'O. Porteri Brandegee, du Sinaloa, est une esp. voisine qui se distingue par ses feuilles présence d’aiguillons bruns, aciculaires, longs de 2 cm... sur les jeunes rameaux. Fleurs jaunes. 0. spathulata Web. [Syn.: Pereskia spathu- — Arbuste rameux, de 1-2 m. haut,.; tige cy- lindrique, glaucescente; aréoles tomenteuses; 12 aiguillons blancs, piquants, avec quelques sétules brunes ; feuilles planes, vertes, charnues, épaisses, spatulées, longues de 3-5 em. sur 2-3 cm. de largeur. Les fleurs, dit-on, sont rouges. Fruit terminal, allongé, 45 em. sur 2, vert jaunâtre, portant des pin- ceaux de sétules barbelées. Graines blanchâtres, sub-osseuses, marginées. 1 L'O. Pititache Web. [Syn.: Pereskia Pititache Karw.; P?. calandriniæfolia H. ber.], de Te- huantepec, est une esp. voisine, incomplétement connue, qui se distingue dans nos cultures par des rameaux plus minces et des feuilles lus étroites, lancéolées, et qui, dans son pays, araît devenir un arbre armé d'épines formi- dables. Dr W. | Oranger. Voir Citrus. | Oranger de Savetier. Nom vulgaire du Sola- hum Pseudocapsicum. | | Oranger des Osages. Nom français du Ma- re aurantiaca. Orangerie. Voir Serres. ORBICULAIRE. Surface plane, circulaire. Orcanette. Nom vulg. de l’Alkanna tinctoria. ORCHESTES. Genre d’Insectes Coléoptères le la famille des Curculionides, dont les re- résentants, de petite taille, de forme ova- aire, munis d’un rostre grêle, allongé et re- lié en dessous au repos, aux élytres arron- lis et plus larges que le corselet, possèdent, ar suite d’une disposition spéciale des cuisses ostérieures, la faculté d'exécuter des sauts. ui se dessèchent et présentent des taches lüreulaires d’un roux brunâtre, renflées des eux côtés. Ces larves, très petites, suballon- ées, filent, lorsqu'elles sont parvenues à leur mplet développement, une petite coque très ince pour se transformer en nymphes. Les sectes adultes percent la feuille pour sortir continuent de dévorer les feuilles. |L’0. Fagi Linn., de 3 mm. de long., noir, Lélytres striés, couvert d’une pubescence jau- pire, cause, lorsqu'il est abondant, des dom- ages sérieux aux Hêtres, qu’il dépouille des uilles, Une autre espèce, l'O. Alni Linn. 1, couvert de petits poils blonds, à corse- etélytres jaunâtres avec deux taches noires, taque les Aunes et les Ormes. L'O. Quereus 899 | Jancéolées aiguës, longues de 2 em., et par la Ulata Otto; P. crassicaulis Zucc.] — Mexique. barbelés, | Les larves rongent l’intérieur des feuilles, ORCHIDÉES. Lin., rougeâtre, avec pubescence fauve, des bandes dénudées sur les élytres et le dessous du corps brun, est très commun sur le Chêne et l'Aune; l'O. rufus Oliv., d’un roux testacé, avec pubescence grisâtre, vit sur les Aunes. — Les Orchestes sont attaqués par un certain | nombre d’espèces de Braconides et de Chalci- | dides, qui en arrêtent latrop grande propagation. he ki 2 ORCHIDÉES. (Monocotylédones.) Les Or- chidées forment une des familles les plus nombreuses du règne végétal: les espèces dé- crites atteignent, si elles ne le dépassent pas, le nombre de six mille, divisées, suivant la classification de Bentham et Hooker, suivie dans cet ouvrage, en 340-350 genres. Disper- sées dans le monde entier, aussi bien dans les régions tropicales et tempérées que dans la | Sibérie et le Nord de l'Amérique et l'Islande, les Orchidées ne sont cependant pas unifor- |mément réparties partout. Si dans toutes les régions froides et tempérées de l’ancien et du nouveau continent, on rencontre un certain nombre de genres à peu près également re- présentés, dans la plupart des cas l’aire de dispersion est beaucoup plus limitée; beau- coup de genres sont uniquement Américains, d'autres Africains, d’autres sont cantonnés dans l’Australie et les 1les voisines, sans que l’on retrouve aucun de leurs représentants dans les autres parties du monde. L'Europe ne possède que des Orchidées terrestres, ap- partenant aux tribus des Ophrydées, des Néot- tiées et des Cypripédiées, et dont certaines es- pèces sont connues de toute antiquité. Elles sont en général peu ornementales, et sont peu ou pas cultivées. C’est vers le commen- cement du XVIIe siècle que l’on entendit parler pour la première fois de quelques Or- chidées épiphytes exotiques; mais ce n’est qu’en l’année 1780, que pour le première fois elles furent introduites en Angleterre, cultivées et amenées à fleurir. Depuis cette époque, la vogue de cette famille grandit peu à peu, pour atteindre actuellement son maximum, et le commerce de ces plantes est devenu d'une importance considérable. La fleur des Orchidées se compose de six pièces : 3 sépales extérieurs à peu près sem- blables entre eux, et 3 pétales, dont deux semblables entre eux et souvent aux sépales et un troisième absolument différent de forme, de grandeur, et qu’on nomme labelle; ce der- nier est souvent muni de toutes sortes de callosités, appendices, éperon, qui le rendent extrêmement polymorphe. Au centre de ces six pièces se dressent les organes de reproduc- tion, formés d’une pièce charnue appelée colonne ou gynostème et qui est constituée par la coalescence des organes mâle et femelle. L’étamine, unique dans quatre des cinq tribus, double dans les Cypripédiées, se trouve placée à l'extrémité de la colonne et en forme la partie postérieure ; elle domine le stigmate, dont le style constitue la face antérieure du gynostème. C'est sur la forme et le mode d'attache du pollen qu’est fondée la classification de Bent- ham. La famille est divisée en cinq tribus: ‘ ORCHIDÉES. = 19 Æpidendrées: pollen cireux, libre ou à peine retenu à la colonne par un peu de ma- tière visqueuse ou de pollen différencié; an- thère operculaire. 20 Vandées : pollen cireux, fixé à une bande- lette membraneuse, qui n’est pas d’origine polli- nique, attachée elle-même à la colonne par une glande membraneuse sur une face, vis- queuse de l’autre ; anthère operculaire. 30 Néottiées: pollen granuleux ou pulvéru- lent; anthère operculaire, persistante, dirigée la pointe en haut, 40 Ophrydées : pollen granuleux. ordinaire- ment allongé en un caudicule muni d’une glande ; anthère soudée dorsalement à la co- lonne et dirigée la pointe en bas. D0 Cypripédiées : deux anthères latérales, séparées par un staminode ; pollen toujours. pulvérulent, sans glandes, ni caudicule, ni bandelette, La plupart des Orchidées cultivées appar- tiennent aux tribus 1, 2 et 5; les Neottiées et les Ophrydées fournissent peu de sujets, à cause de la difficulté de leur culture, la plupart, sauf le Vanille et quelques autres perdent annuellement leurs tiges aériennes et hivernent sous forme de tubercules ou rhi- zomes souterrains, difficiles à conserver pendant le repos. Les Epidendrées et les Vandées cultivées sont presque toutes épi- phytes et proviennent de l’Asie, de l'Afrique, de l'Amérique tropicales et de l'Océanie. Arrachées pendant la saison de repos sur les arbres et les rochers où elles poussent naturellement, on les importe à l’état de repos, et on les re- met en végétation à leur arrivée dans les serres. C’est là le procédé le plus général de diffusion. Cependant on peut les multi- plier par division des rhizomes rampants (Cæœlogyne), Séparation des touffes (Masdeval- lia, Cypripedium) ou morcellement des tiges dressées (Vanda). Depuis quelques années, de nombreux se- mis ont été faits, dans le but surtout d’obte- nir, par croisement. des variétés nouvelles. Il faut au moins trois années pour amener un sefñis à fleurir, On obtient la germination en semant les graines, extrêmement fines et nom- breuses, sur la surface garnie de sphagnum de pots ou paniers renfermant une autre plante vivante, dont les racines assainissent le compost et l’empêchent de s'altérer par moississure, ce qui amènerait infailliblement la mort, non seulement des graines germées, mais même des jeunes sujets déjà enracinés. A part un petit nombre de genres, les Or- chidées ont une période de repos bien accen- a tuée, qui correspond à la saison sèche de leur pays natal. Pendant ce laps de temps, qui suit ordinairement la floraison, la plante doit être moins arrosée, tenue moins chaude- ment et vivre en quelque sorte un peu sur la réserve nutritive accumulée dans ses tiges très souvent épaissies en pseudo-bulbes de forme très variable. La période de végétation arrivée, les bourgeons s’allongent et sortent de leurs enveloppes ; on augmente alors la chaleur et les arrosements, surtout après le développe- 1 990 * — OREOPANAX. ment des racines nouvelles, jusqu’au moment: où les tiges de l’année sont arrivées à ma- turité. On diminue alors peu à peu eau et chaleur, pour amener insensiblement la pl. au repos. Les traitements particuliers de culture sont indiqués à chaque genre. Ach. F. Oreillard. Voir Chauve-Souris. Oreille d'Ours. N. vulg. du Primula Auricula. OREODOXA Willd. (Palmiers-Arécées.) Stipes inermes, élevés, robustes, parfois renflés à leur. milieu. Files. régulièrt. pinnatiséquées ; seg- ments étroitement lancéolés, atténués, bifides au sommet ; rachis convexe sur le dos, aigu en dessus; pétiole semi-cylindrique. Spadices grands, pendants ; 2 spathes: l’inférieure semi- cylindrique, la supérieure ensiforme. Fleurs monoïques dans un même spadice, les mâles. à 6-12 étamines. 5 esp. de l'Amérique trop. 0. frigida Humb. [Syn.: Œnocarpus Spreng.} — Andes de l'Amérique centr., 2.500 m. d’alt. — Stipe court, grêle, segments sub-membraneux, légèremt. flexueux. 0. oleracea Mart. PALM. [Syn.: Areca L.; ÆEuterpe caribæa Spreng.] — Antilles, 1500 à 1600 m. alt. — Stipe atteignant 20 m., à croissance rapide. Segments longuemt, acuminés, bifides à la pointe. | 0. regia H. et Bompl. — MarT. Paz. 156: — [Syn.: Œnocarpus Spreng.] — Antilles. = Stipe atteignt. 20 m., renflé vers le milieu de sa hauteur. Segments étroitemt. lancéolés acu- minés. Les O. sont des pl. de serre ‘ha Di @: (2 4 SA SÈ SÈ BSS ni THPAT WA VA 4 HP 4 14 Fig. 639. — OREOPANAX THIBAUTIL Hook. OREOPANAX Dene. et Planch. (Araliacées, Arbres ou arbriss. glabres ou tomenteux; files entières, lobées, palmatifides ou digitées, | lobes et à folioles entières ou serrées, non OU} peine stipulées; capitules en grappes Ou Dé niculées, munies de 3 bractées écailleuses SOU chaque fleur, dont deux plus petites ; fl. P( lygames-dioïques, sessiles ; calice à bord trt 156-163. — | | | | | ! | OREOPANAX. même nombre d’étamines à filets courts ou longs ; ovaire 3-7 loculaire; fruit globuleux, lisse ou sillonné par dessication, bacciforme; l graine ovoide, sub-triquètre. — Env. 80 esp. de l'Amérique tropicale et des Andes. 0. Andreanum March. — Equateur. Flles. pétiolées, elliptiques, entières, arron- dies ou subcordiformes, palmées ou trilobées, tomenteuses-rougeâtres. 0. capitatum D. et P. — Amér. australe. — Jaco. srirp. AM. 91 ; Laux. Excvycr.. 117.— Filles. elliptiques, acuminées, persistantes. 0. nympheæfolium D. et P. — (Guatémala. — FI. en panicule terminale ; files. d’un beau vert, persistantes, ovales, acuminées, palmées, à nervures saillantes inférieurement. 0. peltatum Lind. — Mexique. — GARTENFL. 1862, 63. — F1. blanches, en panicule termi- nale; files. coriaces, cymbiformes, arrondies, palmées, à 3-4 lobes acuminés et dentés. Fig. 640. — ORNITHOGALUM ARABICUM L, 0. platanifolium D. et PI. — Pérou. — H. B: K. nov. 6. 5, 415. — Bouquets de fi. en grappes paniculées; filles. coriaces, glabres, luisantes en dessus, fauves en dessous, à 7 —_——— lobes. On cultive encore les O. jatrophæfolium D. et PL; Sanderianum Hemsl.; Thibautii Hook. (Fig. 639) Serre chaude; boutures de jeunes pousses. PH: Orge. Nom français des Hordeum. ORGYA. Insectes Lépidoptères de la famille des Bombycides, remarquables par les diffé- rences qui existent entre les sexes. Alors que les mâles ont le corps grêle, les ailes bien Hi pprées. volent avec vivacité en plein Jours les femelles ont l’abdomen énorme, ne possèdent que des moignons d'ailes et sont absolument incapables de se déplacer. D’après Linné, les mâles transporteraient les femelles. 901 ORNITHOGALUM. petit ou annelé, entier; 4-7 pétales, avec le! Les antennes varient également dans les deux sexes : courtes et plumeuses chez le mâle, simplement dentées chez les femelles. Les chenilles ont le corps garni de poils dispo- sés en forme de brosse sur le dos et en ai- grette ou pinceau aux deux extrémités. 0. antiqua Linn. ou l’Ætorlée; Le mâle a les ailes supérieures d’une couleur brun de cuir, traversées par des bandes sinueuses et ornées d’une lunule blanche. La femelle est d’un gris jaunâtre. La chenille, gris bleuâtre très pâle ou noirâtre ou même blanchâtre, vit sur les arbres fruitiers et sur les Rosiers. L’O. Gnostigma Linn., ou Soucieuse, attaque, à l’état de chenille, le Chêne, l’Aune, le Noisetier, etc. ; LP ORIFICE PULVERISATEUR. Sorte d'aju- tage que l’on fixe sur les batteries d’arro- sage et qui sert à diviser l’eau, de manière à ce qu'elle retombe en pluie. Il en existe de différentes modèles. Habi- tuellement l'Orifice pulvérisateur est muni, soit d'une vis, soit d'une petite pièce métallique servant à le fermer. Certains constructeurs appellent ce petit appareil Bouchon pulvérisateur. "EH. Fig. 641. — ORONTIUM AQUATICUM L. Orme. Nom français des Ulmus. Orme de Samarie. Nom français du Péelea trifoliata. Ormeau. N. fr. de l’Ulmus campestris. ORNITHOGALUM L. (Liliacées-Scillées.) PI. bulbeuses, très voisines des Scilla, mais fl. à périanthe persistant, blanc jaunâtre ou rouge minium, unicolores ou avec une bande verte au dos, jamais bleues, ni roses, ni purpurines ; bulbe tuniqué; hampe simple, non feuillée ; inf. en grappe terminale, tantôt allongée cylin- drique, très floribonde, tantôt raccourcie et à pédicelles inférieurs allongés formant un co- rymbe. — Env. 70 esp. : Europe orient., Afrique extratrop. et trop. et Amérique. — Baker les sroupe en 6 sections : Heliocharmos: grappe subcorymbiforme ou deltoïde; segments extérieurs du périanthe étroits, marginés de blanc; style de 2-4 mm. de long ; ex.: O. umbellatum. Caruelia: grappe subcorymbiforme; seg- ORNITHOGALUM. ments du périanthe concolores ou maculés de brun au sommet; style très court ou nul; ex.: O. arabicum. Myogalum: grappe oblongue, cylindrique, segments du périanthe ayant tous une bande verte au dos et une bande blanche étroite sur la marge; ex.: ©. nutans. Beryillis : grappe oblongue, cylindrique, seg- ments du périanthe blancs, très rarement fauves ou jaunâtres, avec une étroite bande verte au dos; ex.: O. pyrenaicum. Osmyne. grappe ovale ou lancéolée, segments du périanthe jaunes, avec une bande verte au dos ; ex.: ©. suaveolens. Cathissa : grappe lancéolée ou cylindrique, segments blancs, concolores ou ayant une très étroite bande verte au dos; ex. : O. lacteum. Les esp. ornement. les plus cultivées sont:| 0. arabicum L. (Caruelia) (Fig. 640), Bor. MAG. 728; B. M. 906, du Midi de la France, d'Algérie; fl. blanches, segments ovales, obtus, hampe de 30-40 cm.; se prête à la culture forcée et sur caraf2, comme les Jacinthes. 0. lacteum Jacq. (Cathissa), Bor. Mac. 1134; Apr. Bor. Rep. 4,274; Reo. Lis. t. 148; Jaco. Ic, 434. du Cap. 0. thyrsoides Jacq. (Caruelia), Bor. Mac. 1164; Rer. Liz. 333; du Cap; segments. ovales aigus; var. album, Bor. REG. 316, à f1. blanches, et var. flavescens, BorT. Rec. 305; | Ren. Liz. 63, à fl. jaunâtres. 0. umbellatum L. (Heliocharmos), Ren. Liz. t. 143; (nom vulg. Dame d'onze heures, Belle, d'onze heures; angl.: Star of Bethlehem; all. : | Weisser Milchstern); indigène ; segments ob- longs, obtus., hampe de 10-30 cm.; esp. rustique. On rencontre aussi 0. aureum Curt. (Caruelia), Bor. Mac. 190; Rep. Liz. 439; F1. D. S. Il, t. 4, du Cap, à grandes fl. jaune orangé brillant ; 0. caudatum Aït. (Beryllis), Bor. Mac. 805 ; JaAco. Ic. 423, du Cap; 0. longibracteatum Jacq. (Beryllis), ReD. Liz. t. 120, du Cap, assez cultivé comme plante de fenêtres ; 0. la- tifolium L. (Cathissa), BoT. Mac. 876; Bor. REG. 1978; Jaco. Ic. 424, d'Arabie et d'Egypte; 0. libanoticum Boiss. (Myogalum), de Syrie; 0. mäcranthum Baker (Osmyne), d'Afr. austr. ; 0. nutans L. (Myogalum), Bor. Mac. 269; Rep. Liz. 253, du Sud de l’Europe et d’Asie mineure; 0. odoratum Jacq. (Osmyne), Axp. Bort. Rer. 260; Jaco. Ic. 432, d’Afr. austr. ; O0 pyramidale L. (Beryllis), Rep. Lic. t. 422; | Jaco. Ic. 425; région méditerranéenne ; 0. py-| renaicum L. (Beryllis), Rep. Liz. 234, du Sud de l’Europe; 0. suaveolens Jacq. (Osmyne), JAcQ. Ic. 4381, d’Afr. australe, etc. Toutes les esp. du Cap et d'Egypte doivent être cultivées l'hiver en serre froide bien éclairée, et être placées en plein air l'été; les esp. de la région méditerranéenne sont général. demi-rustiques, peuvent passer l'hiver en pleine terre dehors, en sol sain et bien ex- posé, avec une couverture de feuilles sèches ; l'O. umbellatum est la plus rustique. Bordures et sous bois. Multiplic. par séparation des caïeux. J. G. 902 Ornus. Voir Fraxinus. ORTOLAN. d'Amérique du Nord. L'0. aquaticum L. (Fig. 641) est une pl. vivace aquatique, à rhizome descendant, files. oblongues ou ellip- tiques-oblongues, nageantes, sans côte mé- diane, nervures parallèles; pétiole allongé et longuement engainant; fl. hermaphro- dites, toutes fertiles, sur un spadice sti- pité, et sans appendice ; périanthe à 4-6 seg- ments, 4 étamines, ovaire uniloculaire. Plante d’aquarium de plein air l'été, demi-rustique, … plus rare et plus intéressante au point de vue botanique que vraiment ornementale. J. G. OROXYLUM Vent. (Bignoniacées.) Arbre glabre, à files. larges, opposées, 2-38 pinnées; calice ample et coriace; corolle à tube large, à gorge campanulée et dilatée, à limbe étalé, sensiblement bilabié ; 5 étamines insérées au dessus du milieu du tube, dont une postérieure et plus courte; ovaire subsessile; capsule longue de 2-3 pieds, à valves presque ligneu- ses; gr. à aile hyaline, sauf à la base, — 1 esp. Inde orientale et archipel Malais. 0. indicum Vent. Indes et archipel Malais — Wicur. IL. 161 bis, et Ic. xp. 4 1337-1338; Bur. Bicx. 9. — FI. blanchâtres, striées de pourpre, grandes, à odeur fétide,. en longues grappes terminales. Connue sous le nom de Calosanthes indicus BL. Serre chaude; boutures à chaud ou semis. Orpin. Voir Sedum. ORTHOPTÈRES (Orthoptera) Groupe d’ani- maux arthropodes constituant, dans la classe des Insectes, un ordre comprenant les Forficules ou perce-oreilles, les Blattes, les Phasmes, les Mantes, les Sautérelles ou Locustes, les Ori- quets ou Acridiens, et les Grillons. Les uns sont coureurs, d'autres grimpeurs et d'autres sauteurs; mais ils ont tous des métamorphoses incomplètes et leurs pièces buccales sont disposées pour la mastication. Les ailes antérieures sont plus robustes que les postérieures; ces dernières sont parcou- | rues par des nervures droites rayonnant aus tour de leur point d'attache et se replient, au repos, sous les ailes antérieures. Les Ors thoptères offrent de grandes variétés de forme, de coloration et de grandeur. — Âu point de vue horticole, ils comptent au nombre des insectes causant le plus de dégâts: les larves, les nymphes aussi bien que les adultes, à part quelques exceptions, attaquent les vés, gétaux et leurs ravages peuvent parfois — en Algérie, ceux causés par les Criquets — attelns dre des proportions énormes. E. Ta Ortie. Nom français des Urtica. Ortie. blanche. Nom fr. du Lamium album. Ortie de Chine. Nom français de à Æame (Bœhmeria nivea). 4 CRTOLAN. On désigne vulgairement Sous | ce nom un Passereau du genre Bruant, dont le nom scientifique est Emberiza hortulana. H | est un peu plus petit que le Bruant Jaune, dont il diffère peu par ses couleurs : le devant | du cou et les moustaches sont jaunes. Il est | surtout commun dans le Midi de la France | et en Italie, où on le prend aux gluaux et à l& nappe, au moment des passages. Il est très ORONTIUM L. (Aroïdées.) Genre monotype, recherché à cause de la délicatesse de Sa | ORTOLAN. chair : on l’engraisse avec du millet enle tenant à l'obscurité, éclairé nuit et jour par une lanterne. Ses habitudes et son régime sont celles des Moineaux et des Bruants. D'T. ORVET. L’Orvet (Anguis fragilis), malgré sa forme de Serpent, n’est pas un Ophidien : son organisation interne le rapproche des Lézards | du groupe des Scinques. tout-à-fait inoffensif et même utile, car il se | nourrit d'insectes, de larves, de vers de terre, | de petits mollusques. Sa taille dépasse rare- | ment 20-40 cm. de longueur et la gros- | présente aucune trace de cou, permet à pre- mière vue de le distinguer d’une vipère ou | même d’une jeune couleuvre. Dre. ORYCTES. Genre d Insectes-Coléoptères de | la famille des Scarabéides, dont les représen- tants, de très grande taille, présentent sur la mais qui, chez la femelle, est réduite à un est souvent profondément excavé, tandis que chez l’autre sexe il est simplement impres- | sionné. L'espèce type est l'O. nasicornis Linn., connu sous les noms de Rhinoceros, Licorne, Moine. | Brun noirâtre, ce coléoptère mesure de 27 à 56 mm. La larve, blanchâtre, plus grosse que celle du hanneton, se trouve dans les vieux troncs d'arbres pourris, dans les bois très dé- composés et surtout dans la tannée du terreau des couches des serres et des jardins. Au début de son existence, elle se contente comme nourriture des détritus, mais ensuite elle at- taque les racines. Px Fu: Oryza sativa. Nom latin du Riz. Os. Voir Engrais. OSBECKIA L. (Melastomacées.) Herbes, sous- arbriss. ou arbriss., couverts de soies, à rameaux tétragones; files. un peu coriaces, 3-7 nerviées, très entières ou rart. serrulées ; fl. terminales, solitaires, en glomérules ou en panicules, roses, violettes ou rougeâtres, élé- gantes, souvent accompagnées d'un involucre; calice écailleux ou poilu, à tube urcéolé ou £lobuleux, quelquefois longt. prolongé au delà de l'ovaire, à 4-5 lobes cadues terminés par des | poils barbus ; 5 pétales, rart. 4, obovés et ciliés ; 8-10 étamines sensiblement égales ; anthères de grande dimension, linéaires ou obovales, in- | curvées ou en forme d’S, quelquefois pour- vues d’un long bec, à loges ondulées, reliées Par un connectif plus ou moins appendiculé Là la base qui est fréquemment dilatée, avec deux tubercules en avant et rart. un court éperon à l'arrière ; ovaire plus ou moins ad- hérent, 4-5 loculaire, couvert desoies au sommet | qui est libre; capsule renfermée dans le calice. S ouvrant au sommet par 4-5 valves. — Environ 36 esp. de l’Inde orient., de la Chine, du Japon, de la péninsule Malaise, de l'Australie; une seule de l'Afrique. 0. canescens Grah. — Dissotis incana Tr. 0. chinensis L.— Chine et Australie tropicale. 8: R. 542; B. M. 4026. — Flles. lancéolées, trinervées ; fl. pourpres, en cymes peu fournies. 0. glauca Benth. (0. aspera Benth.) — B. M. | | | | | 903 C'est un animal seur du doigt; la forme de sa tête, qui ne, | tête une corne simple, arquée chez les mâles, | simple tubereule. Le corselet chez les mâles OSIER. Pot oi — FI. rouges, terminales et en fausses grappes. 0. nepalensis Hook. BR: LAURE: Hook. Ic. 31. — FI. rouge pourpre ou blan- ches, en corymbes terminaux et axillaires. 0. parvifolia Arn. (0. zeylanica Ker.) — Ceylan. — B. R. 565; Lau. Excyez. 283, — FI, roses, disposées par 3. Les ©. rostrata Don, du Bengale, B. M. 6375; rubicunda Arn., de Ceylan, B. M. 309 ; stellata | Wall, de l'Inde, B. R. 674 ; Hook. Ic. 37; Wigh- tiarna, de l'Inde, Wight, Ic. 1x. or. 3, 998, sont aussi cultivés. Serre chaude humide ; multiplication des Me- lastoma. Et OSEILLE. Angl.: Surrel ; all.: Sauerampfer. | Espèce du genre Rumex (Polygonées). Les | feuilles acidules sont utilisées en légume cuit, pour faire des soupes vertes, relever la saveur des Epinards, de certaines viandes (veau), etc. On cultive surtout diverses variétés du R. Ace- tosa L., vivace, indigène, feuilles consistantes, | jamais glauques, racines non tubéreuses, fl. dioïques ; commune dans les prairies ; les 2 var. les plus estimées sont l'O. de Belleville, moins acide que le type, et à files. plus amples ; on la multiplie de graines; et l’O. vierge, ne don- nant jamais de graines, multipliée par éclat; sous-var, à files. cloquées très recommandable. Ces plantes sont surtout utilisées en bordures ou contre-bordure ; les semis se font en pépi- |nière en mai, on repique en pépinière, pour mettre en place en septembre; l’éclatage se fait en octobre ou en mars. Les bordures doivent être refaites tous les 3 ou 4 ans. La ré- | colte des feuilles se fait à la main, une à une, | pour ménager les jeunes du centre, Pour l’hi- ver, une petite couche de terreau est utile sur les souches; quelques pieds plantés sur cotière sous chassis froid permettent de ré- colter de bonne heure au printemps. On cultive aussi l'O ronde, ou O. à écussons R. scutatus L, vivace, indigène sur les vieux murs et les côteaux pierreux, fl. hermaphro- dites ou polygames, tiges couchées redressées, files. très glauques, arrondies au bout; espèce | précoce ; les jeunes pousses du R. Patientia donnent un bon étiolat à la facon de la Barbe de Capucin. Ses feuilles vertes sont souvent consommées comme les Epinards. LG OSERAIE. Terrain planté d'Osiers. OSIER. En dendrologie, ce nom est em- ployé pour désigner un groupe du genre Sa- lix. Les Saules Osiers sont caractérisés sur- tout par leurs rameaux allongés, effilés et flexibles, par leurs files. lisses, non réticulées, et plus ou moins luisantes, en général beau- coup plus longues que larges (3 à 10 fois, suivant les esp.); enfin, par leurs fruits (cap- sules) sessiles ou courtement pédicellés. En outre de l'intérêt qu’elles présentent au point de vue ornemental (VW. Sakix), plusieurs esp. de ce groupe ont des usages horticoles et industriels qui les rendent précieuses: ce sont celles qui. sont employées pour la van- nerie, pour la tonnellerie et pour le jardinage comme liens et attaches. Les vanniers se servent surtout des espèces OSIER. suivantes : O viminal, Vulg. O. des vanniers, O. vert (S. viminalis L.), communément cultivé dans les oseraies, où il donne de longs brins verts ou un peu grisàtres, peu ou point ra- mifiés et pourvus de files. lancéolées, très al- longées ; il sert pour la grosse et la moyenne | vannerie; on en fait aussi des harts et des liens. — ©. franc ou O. brun (S. amygdalina | L., syn.: $S. triandra L.), à jeunes pousses brun rougeâtre ou verdâtre, quelquefois cul- tivé dans les oseraies, mais plus souvent re- cueilli sur le bord des eaux, où il se rencontre communément; assez cassant, il ne peut s'em- ployer que pour la vannerie commune, et non écorcé. — ©. blanc (S. alba), à rameaux vert olivâtre, quelquefois un peu jaunâtres ou rou- geâtres, et à feuilles soyeuses et argentées en dessous; laissé en liberté, il devient un grand et bel arbre; mais on le cultive le plus souvent en têtards, sur le bord des cours d’eau ou dans les prairies humides ; il ne donne qu’une van- nerie très grossière. — ©. jaune ($S. vitellina L.), quelquefois considéré comme une forme du S. alba, remarquable par ses pousses très longues et d’un beau jaune, pourvues d’une quantité de ramifications fines, très souples et solides; sert pour la vannerie fine; croit même dans les sols secs, pourvu qu’ils soient légers et profonds. — 0. pourpre (S. purpurea L ), à pousses grêles et effilées, luisantes et d’une belle couleur rouge pourpré ou olivâtre, re- cherchées pour la vannerie fine; contrairement au précédent, il exige des terrains humides. Pour la tonnellerie, on utilise l'O. jaune, l'O. pourpre, et surtout l’O. rouge (S. rubra), considéré comme un hybride entre les S. vimi- nalis et S. purpurea ; les brins rougeâtres, al- longés et peu ramifiés, ont l'avantage de se fendre facilement, ce qui les fait rechercher par les tonneliers et les vanniers. En jardinage, on a recours presque exclusivement aux brins de l'O. jaune, pour palisser les arbres et ar- bustes, attacher les Rosiers tiges, lier les légu- mes, faire les emballages etc. Quelquefois on em- ploie aussi les menus brins de l'O. pourpre, et dans certains cas, comme pour le tuteurage des Rosiers, les brins refendus de l'O. rouge. LL Osier fleuri. Nom français de l’Epilobium spicatum. OSMANTHUS Lour. (Oléacées.) Arbriss. ou quelquef, petits arbres voisins des Olea, aux- quels ils sont souvent réunis, et dont ils sedistin- œuent surtout par les fleurs toujours polyga- mes-dioïques, par les divisions de la corolle, imbriquées et non valvaires, et par les anthè- res, qui sont adnées au lieu d’être distinctes. On en connaît 7 ou 8 esp, surtout de l'Asie orient, de l'Amérique sept. et de l'Océanie. 3 ou 4 sont cultivées. 0. Aquifolium Sieb. — Sieb. et Zucc , 2 Abh. Akad. Muench. t. IV (1846), p. 166. — [Syn.: 3 m., buissonnant et très ramifié. Rameaux gri- 904 . — Li! OSTEOMELES. pourvues de grandes dents épineuses et ressem- blant à celles du Houx. FI. en sept -oct., blan- ches, odorantes. Jolie esp., rustique sous le climat de Paris; terre siliceuse ou argilo-sili- ceuse, un peu fraîche. foliis pictis ; latifolius, quelquefois considérée. son port compact et par les files. inermes. 0. fragrans Lour. — FL. Cocu. 29. — [Syn.: Olea fragrans Thunb., FL. Jap. tab. 2; Du: Lham. éd. nov. T. V, tab. 24; O. acuminatas son pays; chez nous, bel arbriss. de 2-3 m.: | rameaux étalés, à extrémités anguleuses. Filles, | persistantes, coriaces, glabres, luisantes, vert gai, elliptiques ou oblongues, acuminées, longues d’une dizaine de cm., denticulées ou dentelées au sommet, quelquefois entières. FI, | petites, très odorantes, blanc jaunâtre, de juin à août; servant en Chine pour parfumer le thé. Réclame l’Orangerie sous le climat de Paris. 0. americana Benth. et Hook. f.—{[Syn.: Olea americana L. Michx. f. Are. AMÉk. T. III. tab.6.] tit arbre d’une douzaine de m.; de 3-4 m. anguleux. Filles. persist., fermes, luisantes, d’un beau vert, lanc. ellip., pointues, entières, longues de 10-12 cm. sur 3-4 de largeur. El: en juin, blanchâtres, odorantes. Esp. d'Oran- gerie sous le climat de Paris. Les 0. peuvent se multiplier par bouturage à l’étouffée ; mais l’enracinement est lent et assez difficile ; ils*réussissent au greffage sur Phillyrea et sur Ligustrum. 448 OSMUNDA L. (Fougères, Osmondacées.) — Plantes à frondes dimorphes, les fertiles présen- tant une transformation des pinnules en sores contenant des sporanges entourés d’un demi- anneau dorso-apicilaire. 0. cinnamomea L. — Hook. GarDEN FERNS: 45. — Amér. du Nord, Japon. — Frondes pin- nées, de près d’un mètre, les jeunes couvertes d’un tomentum brunâtre, à stipe ferme, à tex- ture papyracée, à pinnules lancéolées, les fer- tiles plus petites, avec des sores presque cylin: | driques. Serre tempérée. 0. regalis L. (Fig. 642.) — Lowe, Ferxs, 8, 8; Masceer, ATL. PL. be FR. pl. 400. — Toutes les | — Frondes de longueur | régions tempérées. variable, de 50 cm. à 1 m., bipinnées, à stipe ferme, à pinnules sessiles, oblongues, parfois inégales à la base, et à bord denticulé, coriaces, les fertiles formant une panicule de sores tels, minale. Belle Fougère de plein air où de serre tempérée, exigeant une terre tourbeuse; humide: Les spores vertes exigent le semis immédiat; ! ‘pour ces deux espèces. E. KR; OSTEOMELES Lindl. (Rosacées ; Tribu: Pos | macées.) Arbustes ou arbriss. inermes. Flles: 4 alternes, simples ou composées, imparipennées: | Oilicifolius Hort. ; O. diversifolius Hort.; Olea | FI. en corymbes, à 5 sépales, 5 pétales, 20 étas | Aquifolium Sieb.] — Japon. -- Arbriss. de 2 à | mines, 5 styles libres; ovaire à 5 loges. petite drupe. On en connaît une douzaine d’es- Var.: aureo-variegatis ; argenteo-variegatis comme esp. distincte; myrtifolius, distincte par | Wall.] — Chine et Japon. — Petit arbre dans. — Sud des Etats-Unis. — Dans sa patrie, pe- | dans nos cultures. Ecorce grisâtre; rameaux sâtres. FL persistantes, coriaces, luisantes, | pèces ; la suivante paraît être, jusqu’à présent, glabres, de forme très variable, quelquefois entières et ovales-lancéolées ; le plus souvent la seule introduite dans les cultures. 0. anthyllidifolia Lindl. — Trans. Lin. SOC: La OSTEOMELES. D. XIII (1821), p. 98, tab. 8. — [Syn.: Pyrus grèles, blanchâtres et velus dans le jeune âge; Elles. composées-imparipennées, rappelant beaucoup celles de certaines Légumineuses. persistantes, à rachis dilaté, à folioles nom- breuses (10-15 paires). très petites, velues sur | cronées. F1. en corymbe, blanches, ressemblant à celles de l’'Aubépine commune. Fr. ellipsoïde, | ou de serre froide; multiplication pour boutu- rage à l’état mi-ligneux; on réussit le greffage de rameaux sur Cotoneaster acuminata. Au Muséum de Paris, on cultive depuis 1889, sous le nom d’O. japonica H. P., une esp. spé- ciale ou une forme de la précédente, et qui s’en distingue bien nettement par ses folioles |moins nombreuses bien moins velues, plus pe- tites, orbiculaires, quelquefois légèrt. échan- crées au sommet, rarement mucronulées, vert intense et luisantes en dessus. LH: Fig. 642. — OSMUNDA REGALIS L. OSTROWSKYA Rel. (Campanulacées.) Genre onotype, comprenant le seul 0. magnifica el. Rev. Honr. 1883, p. 344 (fig. noire.) tu Turkestan et de l’Asie centrale. C'est une 1. vivace, glabre, à souche presque tubéreuse, tige de 60-80 cm. feuillée: files. lancéolées- vales, crénelées sur les bords, d’un vert clair, laucescent; fl. très grandes, solit. ou réunies ar 2-3 au sommet des tiges, d’un lilas pâle, ointillées Ë pourpre. à corolle campanulée, ‘en ouverte, à 95 lobes peu profondément visés. Fleurit de juiliet en septembre. Il faut à cette belle pl, dont la fl. est l’une S plus grandes connues chez les pl. vivaces. Sol léger et profond, bien drainé, et le “ein soleil. Tenir la racine au sec pendant -poque de repos. Multiplication par semis. F1. ans après le semis. EG: l'écorce brunit et se fendille en vieillissant. 905 | | | les deux faces, grisâtres, entières, ovales, mu- OTIORHYNCHUS. OSTRYA DMicheli. (Cupulifères, tribu des anthyllidifolia Smith.] — Polynésie, Chine et Corylées.) Démembrement du genre Carpinus : Japon. — Arbriss. très curieux, à rameaux | | vants: écorce se détachant par plaques irré- s’en distingue surtout par les caractères sui- gulières, au lieu de rester lisse et non fendillée ; chatons mâles fasciculés, au sommet des ra- mules de l’année précédente, au lieu d’être solit. et latéraux ; épis femelles strobiliformes, compacts, ressemblant beaucoup aux cônes du Houblon, composés d’involucres fructifères clos, vésiculeux, aplatis, simulant des écailies, :membraneux, hispides, oblongs-obtus, mucro- | petit, pourpre noirâtre. PI. de serre tempérée nés, imbriqués, renfermant chacun un petit fruit sec et dur. luisant, uniloculaire et mono- sperme, qui rappele assez un grain de chènevis, mais de grosseur moindre et couronné d'une | touffe de poils. On en cultive deux esp. d’une assez grande valeur ornementale : Micheli, Gex. garis Willd.;: 0. carpinifolia Scop. [Syn.: O. citalica tab. 104, fig. 1 et 2; O. vul- Carpinus Ostrya L; Dunan. éd. nov. T. If, tab. 59.] — Europe mérid. — Arbre de 10-15 m., rappelant beaucoup le Charme par son port, s'en distinguant par ses strobiles ; rustique dans toute la France; ter- rains légers et sains ; multiplication par semis et marcottage; on peut greffer sur Charme, mais les résultats sont médiocres. 0. virginica Willd. [Syn : Carpinus Ostrya americana Mich.; Carpinus virginiana Mill. ; Carpinus triflora Mœnch.] — Amér. sept. — Ne diffère du précédent que par sa taille un peu plus forte, ses files. sensiblement plus grandes et ses strobiles plus volumineux, dres- | » . CE . sés au lieu d’être pendants. Rustique. On connaït encore l'O. mandshurica Budisch, de l’Asie orientale; mais il n'est pas répandu dans les cultures. ER OTIORHYNCHUS Germ. Genre d'Insectes Colé- optères de la famille des Curculionides, très nombreux en espèces. La taille est moyenne ou petite, les couleurs peu brillantes, les tégu- ments très durs. Ce sont des Insectes aptères | possédant un rostre droit, épais à l’extrémité, formant des découpures qui constituent des | sortes de lobes. L’0. sulcatus Fab., noir à élytres sillonnés, vit dans les serres, sous les châssis, et dépose ses œufs dans les poteries. La larve ronge les racines des Fraisiers, des Cinéraires, des Saxi- frages et parfois celles de la Vigne. L'O. ligustici Linn., ou de la Livèche, connu aussi sous le nom de Bécare, aux élytres ovales avec un court duvet écailleux, gris, est fort nui- sible, à l’état adulte, aux Pêchers en espaliers dont il rouge les fl. et les pousses: il attaque aussi les Vignes. La larve ronge les racines. L’0. raucus Fab. attaque, à l’état adulte, les jeunes bourgeons des Poiriers et des treilles. L'0. meridionalis Gyll, de la grosseur d’un pois, attaque les Oliviers et les Orangers. L'0. picipes Fab. ronge les bourgeons des Vignes. Pour les détruire, il est nécessaire de faire des chasses la nuit. Ces insectes sont nocturnes, et, comme ils sont aptères, il est assez facile de s’en emparer. On peut aussi protéger les plan- tes, en entourant les pieds avec de la chaux OTIORHYNCHUS. — pulvérisée ou encore au moyen d’un anneau de | goudron. L'emploi des plantes-pièges donne aussi un certain résultat. On peut utiliser la Luzerne en tas. Les Otiorhynques viennent s’y abriter. Pour les larves, l'emploi du sulfure de carbone, au moyen du pal injecteur, est re- commandé, PER ET + SA Fe ire ANR 2 FANS AO (\) CL NN ah ANT LE #7 À ANNEE EU S VO'LEZZE] ha d'err] PER NÉE CA HAE = PERS TT] 1 CRU SES PEAR En DEASS ‘ere HER EEE me | ASS | 1 7 (y LAS EL ee 181 —< ANR 2 IR EEELE HAS PER SAN RSS Uk) || SSI Ce SSI AA) SK a ESS 7 EE Fig. 643. —- OUVIRANDRA FENESTRALIS Poir. OUVIRANDRA. Thou. (Naïadacées.) Genre très | voisin des Aponogeton, n’en différant que par des files. immergées et non flottantes, manquant de parenchyme, et réduites au réseau formé par les nervures; ces files. ressemblent ainsi à de la dentelle. L'espèce la plus connue est 0. fenestralis Poir. (Fig. 643), B. M. 4894; FL. | D. S. 1107-1108 ; Icz. Horr. 1861,300; GARTENFL. 1863, 387, de Madagascar, où elle croit dans les ruisseaux des montagnes ; files. ovales lancéo- lées; on connaît aussi 0. Bernieriana Decne., FL?p. S. t. 1421-1422; B. M. 5076; files. plus longues, plus étroites, plus rubanées. Culture en aquarium de serre ; assez délicat. J. G. OVAIRE. Partie inférieure, renflée, du Péstil (voir ce mot), contenant les ovules (voir ce mot), Le pistil peut être formé d’un seul carpelle (voir ce mot); mais, le plus souvent, il est con- stitué par plusieurs carpelles qui sont, soit libres, soit soudés. Lorsque les carpelles sont libres, ils ont cha- cun un ovaire à une seule loge (uniloculaire), un style et un stigmate. | Lorsqu'ils sont unis, ils peuvent adhérer entre eux sur une longueur plus ou moins grande, et la soudure peut s'étendre jusqu'aux styles. On peut alors observer, suivant les cas, soit un O. surmonté d'autant de styles qu'il y a de carpelles unis pour le constituer, soit un O. surmonté d’un style unique ou seulement di- visé au sommet, sur une plus ou moins grande étendue. L’ovaire formé par la soudure de plusieurs 906 — OVULE. carpelles peut présenter autant de loges qu'il" entre de carpelles dans sa constitution: il est. alors pluriloculaire; dans d’autres cas, les car- pelles, au lieu d’être clos d’abord et soudés en- suite, sont plus ou moins largement ouverts en dedans et se soudent bord à bord pour former une seule cavité ovarienne. | Fig. 644. — OVAIRE SUPÈRE OU LIBRE (Amandier.) La situation de l'ovaire par rapport aux! autres parties de la fleur a une grande impor- tance au point de vue de la classification des. plantes. L’ovaire est dit supère ou libre (Fig.642), | lorsqu'il est placé dans la fleur, au dessus du! niveau où s'attache le périanthe et sans adhé- rence aucune avecles autres verticilles floraux; il est infère ou adhérent (Fig. 645), lorsqu'ileste situé au dessous du plan d'insertion du péril, anthe et des étamines. | Fig. 645. — OVAIRE INFÈRE OU ADHÉRENT (Groseillier.) Après la fécondation, l'O. se développe constitue le péricarpe (voir ce mot) dans le fruit. | OVALE, OVALAIRE. (Fig. 646.) Qui a la pro- fil d'un œuf ayant le gros bout pour base. Ne pas confondre avec elliptique (v. ce mot) comme on le fait fréquemment (v. aussi ob: ovale). 4 OVULE. On désigne sous ce nom les petits corps, plus ou moins arrondis, renfermés dan£ la cavité de l’ovaire et qui se développent pour constituer la graine lorsqu'ils ont reçu la Viwi fiante influence du pollen. ; OVULE. — L'ovule est formé d’une masse cellulaire (le nucelle) entourée de deux enveloppes que l’on distingue à deux bourrelets concentriques qui ne laissent qu’un orifice étroit nommé micro- pyle donnant accès sur le nucelle. _ Dans la partie supérieure du nucelle se | trouve le sac embryonnaire, grande cellule dans laquelle se forme l'embryon ou rudiment de la future graine, après la fécondation. Fig. 646. — Feuille ovale (Lilas.) La direction de croissance de l’ovule a une Épnde importance au point de vue de la classi- tiication des plantes. L'O. est dit orthotrope ou droit, lorsque le micropyle est diamétralement ‘opposé au point d'attache (funicule). Plus ordi- mairement l'O. est anatrope, c'est à dire ren- . versé, le nucelle restant droit. Le micropyle se trouve alors situé tout à côté du funicule, et la Lee du nucelle (chalaze) tout en haut, en un point diamétralement opposé. Les O. re- courbés plus ou moins en crochet sont dits cam- oylotropes. Les ovules peuvent être solitaires ou au nombre de 2, 3, ou en grand nombre dans chaque \oge de l'ovaire; leur direction dépend de la Htuation des placentas, partie généralement plus vu moins saillante de la cavité ovarienne sur aquelle ils sont fixés par l'intermédiaire du unicule. Ils peuvent être dressés, ascendants, Transversaux, descendants. | OXALIS L. (Géraniacées-Oxalidées.) Herbes ant0t acaules, à rhizome bulbeux ou charnu, antôt caulescentes, rart. sous-arbriss.; files adicales ou caulinaires, alternes, sans stipules, igitées pennées”à 3 ou un nombre indéfini de ma entières ou émarginées, bilobées au mmet, rarement unifoliolées ou réduites à des yllodes. Pédoncules axillaires ou radicaux, lniflores ou souvent en cymes ou en ombelles ultiflores; fl. régulières, jaunes, roses ou anches, quelquefois de deux formes, les unes _Arfaites, les autres plus petites, sans pétales ; |Sépales imbriqués ; 5 pétales hypogynes, con- urnés ; pas de glande sur le disque ; 10 éta- . janes toutes munies d’anthères ; ovaire à 5 loges, b) Styles distincts ; capsule loculicide ; tégu- I me extér. de la gr. épais, charnu et élas- | Environ 220 esp., dont 3-4 des régions tem- | 907 -- OXALIS. pérées, 1 ou 2 dispersées dans toutes les rég. intertrop.; les autres d'Afrique australe et d'Amérique du Sud, en dehors du tropique. 0. corniculata L. (Surelle). — Jaco. OxaLis, t.5; Rous. FL. GER. t. 199. — Indigène; annuel; tige très rameuse, couchée; files. à folioles obo- vales obcordées, légèrement velues; fl. jaunes, en ombelles, petites; pétales échancerés. — Var. atropurpurea Hort. (0. tropæoloides Hort.), KL. D. S. t. 1205, à feuillage pourpre. ; Fig. 647. — OXALIS GRENATA Jacq. 0. crenata Jacq. (Oca du Pérou, Surelle tubé- reuse.) (Fig. 647). — SWEET, FLOW. Gap. t. 125; Paie. Er Bois, Porac. D'un Cur. éd. 2, p. 397. — Pérou. — Vivace; racines tubéreuses, de la grosseur d’une noix; tiges succulentes ; files à 3 folioles obovales; gr. fl. jaunes, en ombelles plus hautes que les files; pétales crénelés. 0. Deppei Lodd. — SweerT, FLOW. Gao. 96; Bor. Cag. 1500. — Mexique. — Vivace; racines tubéreuses surmontées de bourgeons bulbilli- formes recouverts de fibres roussâtres, lai- neuses; files. à pétioles d’abord pubescents, puis glabres, à 4 folioles cunéiformes obcordées, sessiles. ciliées, glabres en dessus, pubescentes en dessous ; fl. par 8-10, en ombelles plus hautes que les files.; pétales arrondis. Cette espèce, et plus encore la précédente, sont cultivées pour leurs tubercules comestibles acidulés; ils sont renflés, ovoïdes allongés, marqués de dépressions dans l'O. crenata; blancs, napiformes, demi-transparents dans l'O. Deppei Au Pérou, sont très connus sous le nom d'Oca, et consommés comme les Pomme de terre. Voir Paie. Er Bois, loc. cit. p. 397. 0. floribunda Link et Otto. — Bois, ArL. PL. Jaro. t. 62; Bor. Rec. 1123; Sweer, FL. Gao. II, 54. — Cap. — Vivace; racines tuberculeuses; files. velues, trifoliolées, obovales, obcordées; fl. en ombelles, rose lilacé; sépales portant à leur sommet 2 glandes jaune rougeâtre; éta- mines pubescentes; var. alba, à fl. blanches. Très estimé pour fenêtres et balcons, en potées. 0. rosea Jacq. — Bor. M6. 2415, 2830. — Chili. — Annuel; tiges dressées, de 15-20 em. de hau- teur; files. à 3 folioles obcordées, échancrées; corymbes de fl. roses, à pétales marqués d’un point verdâtre à leur base; 5 étamines courtes, 9 longues. 0. tetraphylla Cav. — Jaco. Ecz. pl.8; Lopn. Bor. Cas. 720. — Mexique. — Vivace ; racines tuberculeuses ; files. à 4 folioles cunéiformes triangulaires, échancrées au sommet; fl. pourpre violet, à fond jaune pâle ; pétales arrondis; éta- mines plus courtes que le style. On cultive encore: 0. Bowiei Lindl., Bot. Rec. 1585; du Cap; vivace, grandes ombelles OXALIS. de fl. pourpre jaunâtre; 0. Ortgiesi Regel, | GarTeNrL. 1875, 817; frutescent, haut de 30-40 | voisin des Vaccinium ; fruticules très glabres, cm.; filles. trifoliolées, purpurines en dessous; fl. grandes, jaunes; voir R. H. 1896, p. 314; 0. Valdiviana Hort. Veitch; Chili; annuel, vivace en serre; fl. jaune foncé veinées de rouge terminales, solitaires ou en petit nombre, lon pourpre à la base et à l'extérieur; 0. violacea L. (Fig. 648), de l’Amér. sept. A AD Fig. 648. — OXALIS VIOLACEA L. Emploi, culture des O. — Formation de bor- dures, ornement des rocailles; semer les esp. annuelles en septembre, hiverner sous châssis, ou semer en place en avril; les esp. vivaces se multiplient surtout par les bulbilles nombreuses | qui se développent sur leur rhizome. Terrains légers, sablonneux, chauds. Les O. crenata et Deppei sont surtout cultivés comme alimen- taires. ou plantes curieuses ; se multiplient par tubercules, Planter les tubercules d’O. crenata assez espacés (1 m.); butter et couvrir les tiges à mesure de leur développement, pour aug- menter le rendement; après gelées, couper les tiges et couvrir le terrain de litière ou de files. sèches; ainsi garantis, les tu- bercules profitent encore, se conservent par- faitement, et on peut les arracher à mesure des besoins; on peut aussi les arracher, et les hi- verner en lieu sain, dans du sable sec. J. G. OXERA Labill. (Verbenacées-Viticées.) Ar- bustes ordinairt. grimpants, à filles. opposées, entières, coriaces. F1. pédicellées, assez grandes, staminodes. Cymes bipares, pédonculées, axil- laires ou terminales ; fruit drupacé, 4-partite. pointe épineuse. 10 esp., de la Nlle.-Calédonie. 0. pulchella Labill — SErT. AUSTR.-cALED. | M. 1477; B. R. 1333. — [Syn.: Patent 28; B. M. 6938; Rev. Horr. 1890, f. 80. — Char- folia Andr., Rep. 320.]— Files. opposées, coriaces; mant arbriss. volubile, à files. oblongues lancéolées, obscurément crénelées. Grandes fl. en clochettes d'un blanc verdâtre, en cymes pendantes, axillaires. Style et étamines lon-| 7. guemt.exserts. Boutures;serretempérée. J.D. ‘#rolobium), B. M. 4040; 0. linearis Bnth. (sud les premières | 908: — | Files. | | | Chorizema coriaceum Smith. ; Podolobium DC.}= Flles.glabres, ovales oblongues, rétuses, apleu- lées au sommet ; fleurs jaune orangé veiné de blanches ou jaunâtres. Calice 5-fide; corolle | pourpre, disposées en grappes contractées: bilabiée, polymorphe; 2 étamines fertiles; 2] “OXYLOBIUM. OXYCOCCUS Pers. (Vacciniées.) Genre trè: décombants et radicants, ou presque dressés: rameaux filiformes. prolifères; petites files. al ternes, persistantes, entières; fl. axillaires ow guement pédicellées, penchées ou pendantes® | corolle rose, rotacée, à 4-5 divisions profondes, linéaires, révolutées ; 8-10 étamines à filet libre ; ovaire à 4-5 loges; baie globuleuse, char nue, à 4-5 loges polyspermes. — 2 espèces: Eu rope, Asie boréale et Amérique du Nord. L'O. macrocarpus Pers., B. M. 2586, espèce. américaine, à rameaux ascendants; files. ovales | obtuses, et à segments de la corolle lancéo- lés acuminés:; fréquemment cultivé comme ar: briss. ornemental pour les rocailles, en terre de bruyère ; fruits comestibles. J. @ OXYLOBIUM Andrews. (Papilion.-Podaly- riées.) Arbustes ou arbriss. à files. simples, briè- vemt.pétiolées, opposées ou verticillées, raremit. | alternes. Stipules petites, sétacées ou nulles.” Fleurs jaunes, rouges ou mélangées de pourpre, | en grappes terminales ou axillaires ou dispos. | sées en fascicules ou corymbes contractés. Ca: lice à lobes courts, les supérieurs plus grands. | Corolle à carène obtuse, égalant. les ailes étendard orbiculaire réniforme. 26-28 esp. de | l'Australie (inclus: Callistachys et Podolobium). | _ 0. arborescens R. Br. — B. M. 2442; B. R.! 392; Lopn. B. Car. 163. Filles. linéaires lancéolées ; bractées persistantes; fleurs en co- | rymbe contracté, terminal. | 0. capitatum Bnth. — B. R. 99, t. 16. —. infér. obovales, les supér. oblongues l linéaires, blanchâtres. Fleurs jaunes, en tête. 0. cordifolium Andrews. — B. Rep. 492; B. M. 1544; Lonn. B. Car. 987. — Files. ovales, en cœur, finemt. pubescentes; fleurs jaune- 0 rouge, en corymbe sessile, contracté, terminal. | 0. ellipticum KR. Br. — B. M. 3249. — [Syn.:. Gompholobium Labill., N. Hozz. t. 133; Callis- tachys Vent.] — Flles. ovales oblongues; fl: en corymbe contracté. Æ 0. lanceolatum Vent. (sub Callistachys). = Ma. t. 115; B. Rec. 216. — Filles. éparses! ou verticillées par 3-4, lancéolées acuminées, glabres en dessus, soyeuses en dessous; fleurs! Jaunes et rouges, en épis. “à 0. ovatum Sims. (sub Callistachys). Flles. ver-, ticillées par 8, obovales, mucronulées; fleurs, jaunes, en grappes terminales. { 0. retusum R. Br. — B. R.t.913. — [Sym | . Æ EU 1 M > " i 0. spinosum DC. Files. largemt. ovales, à nervure terminale longuemt. prolongée …e1 0. trilobatum R. Br. (sub Podolobium). =® FA A ALL TITI T;: TE Ye dentées épineuses, sub-trilobées. F1. Jo en grappes axillaires ; étendard écarlate à “ base. | on | On cultive encore: 0. acutum Bnth. (sub &45 FZi e# OXYLOBIUM. 9 ! Callistachys), B. M. 3852; 0. scandens Bnth., * Mauxo. Bor. III, 114. [Syn.: Mirbelia Baxterii | \ Lindl. B. R. 1431] Orangerie, terre de bruyère, semis. J. D. | OXYTROPIS DC. (Légumineuses). Plantes vivaces de rocailles, propres à la décoration | des rochers artificiels ou des talus tournés au | . a = . isoleil. Ils sont tous absolument nains et ram- | pants et forment un vrai gazon sur le sol. |Un terrain profond, riche, plutôt sec qu’hu- Imide, leur convient toujours. On les multiplie par semis. | | HE Oxyura. Voir Layia. 5e Pacanier. N. vulg. du Carya olivæformis. PACHIRA Aubl. (Malvacées - Bombacées.) rbres à files. digitées formées de 3-9 fol. en- tières. Pédoncule bi-tri-bractéolé. Calice tron- qué; pétales oblongs ou linéaires, souvent to-| enteux à l'extérieur. Androcée en aigrette; ombreuses étamines à filet indépendant. Fruit capsulaire, non laineux à l’intérieur. Inclus: | Carohinea L. — 14 espèces de l'Amérique trop. | | P. alba Walp. — B. M. 4508. — [Syn.: Caroli- | nea alba Lopv. B. Car. 752.] — Brésil — Arbre de port superbe; files. digitées 7-foliol.. à l’ex- trémité des rameaux ; faisceau d’étamines à filets | blancs, soudé en tube à la base. Style rouge. | | 0: aquatica Aubl. — Guy, 291, 292. — [Syn.: - (Carolinea princeps L.. DescourT, Ar. III, 232.] Le Marais saumâtres de la Guyane. — Arbre e 4-8 m.; files. à 7-8 fol., vert foncé, épaisses et Ù luisantes. Gr. fl. superbes; étamines pourpres, À | P. insignis Savigny. — Leu. Jarn. rL. III, 295. — [Syn. : Carolinea Swartz.Lonn. Car. 1004: » Bombax grandiflorum Cav.] — Plaines sableuses et arides de la Martinique. -- 5-7 fol. obovales - bblongues, de 40 cm. sur 15; pétales dressés, cartés au sommet; fleurs très grandes, rouges. P. macrocarpa Ch. et Schlecht. — Rev. Horr. 887, t. p. 156.— [Syn. : P. longiflora Hook., B. M. … 1549.] — 7-11 fol. dblongues acuminées; fleurs rès grandes, en aigrettes ; étamines carminées, lun jaune d’or à la base. Fruit en forme de . melon, gros, 4-valve; graines comestibles rappe- ant la noisette. Serre tempérée. | On cultive aussi : P. Duboisiana Hort.; P. fas- _luosa DC. (sub Carolinea), du Mexique; P. mi- or Aubl. [Syn.: Carolinea Sims, B. M. 1412.] | Serre chaude, sauf pour L. longiflora. Pour btenir une bonne floraison, ces plantes exi- lanchâtres à la base. Amandes comestibles. | 09 PÆONTA. 15-10 pétales amples, dépourvus de fossettes nectarifères; étamines en nombre indéfini. Carpelles 2-5, multiovulés, ceints à leur base d’un disque charnu; fruits (follicules) coriaces, déhiscents à maturité; graines volumineuses. — Espèces vraies pouvant être réduites à 7. — Europe, Asie tempérée, Amérique Nord-Ouest, Chine. (Inclus : Moutan Lindl. Fig. 619. — PIVOINE DE CHINE PÆONIA ALBIFLORA Willd. A. Espèces herbacées. les plus communément eultivées. P. albiflora Willd. [Syn.: P. edulis Salisb. ; P. sinensis Hort.] Pivoine à odeur de rose, P, de Chine. (Fig. 649.) — Sibérie, Tartarie. — | Vivace. Tiges rameuses, formant touffes lar- ges et hautes de 70 cm. à 1 m.; feuilles biter- | nées. à folioles ovales lancéolées, glabres, lui- santes ; tiges rameuses, portant plusieurs fleurs (2-3, rarement 4-5), au lieu d’une, comme dans les esp. suivantes; en mai-juin, fl. simples, blanc pur ou légèrement carnées, larges d’en- viron 10-12 cm., à odeur de rose. A produit une multitude de variétés (plus de 200) doubles et pleines, par dédoublement des étamines en organes pétaloïdes plus ou moins larges, ou plus ou moins entiers ou frangés. Dans ces fleurs doubles et pleines, les pétales extérieurs, entiers ou frangés, peuvent être plus ou moins grands et étalés, simulant comme une collerette, soit de même couleur - rent un repos très accusé. Boutures. J. D. Pachyphytum, Voir Cotyledon. Pachystachys. Voir Jacobinia. Padus. Voir Cerasus. PÆONIA Juss., Pivoine; angl.: Piony, Peony ; IL: Pfingstrose. (Renonculacées.) Herbes à puche radiciforme, ou tige plus ou moins Sneuse. Feuilles radicales ou alternes, penni- 'quées ou décomposées ; fleurs remarquables | Sépales imbriqués, herbacés, persistants 7] ) que le reste de la fleur, soit plus foncé ou plus pâle. Les coloris qui sont les plus com- muns sont: blanc carné, jaune de divers tons, rose vif, rouge, cramoisi, amarante, pourpre vif, pourpre violacé, etc.; uni- ou bicolores. — Culture, voir à la fin de l’article. P. anomala L. — Sibérie. — Vivace. Tige uniflore, de 60-80 cm.; flles. long. pétiolées, clabres, très divisées; fl. très précoces. fin avril et mai, simples, rose clair, ou rouge lilacé, PÆONIA. P. corallina Retz, Pivoine mâle ; Pivoine co-,serrées, à segments 3 ou 5 partits, velus em rail. — Indigène. — Vivace. Tige glabre, haute de 60 cm. ; files. inf. biternées, les sup. ternées, glauques, blanchâtres et velues en dessous, à segments ovales ou elliptiques, en- tiers ; en mai, fl. rouge purpurin ou rose corail, simples, larges de 8-10 cm.; carpelles étalés horizontalement. P. edulis Salisb. Voir P. albiflora Willd. P. laciniata Willd. Voir P. tenuifolia L. P. officinalis Retz. — Indigène. — Haute de 60-80 cm. ; files. larges, glabres en dessous et un peu glauques, biternées, à lobe moyen tripartit ou trifide. FL rouge vif; follicules dressés (2-4). divergents à maturité. Var. nombreuses, semi-pleines et pleines; les 2 plus connues sont: fulgens (ou splendens ou purpurea plena) et anemonæflora plena ; d’autres à fl. pleines, très grandes, roses, blan- ches ou couleur chair, sont très estimées. Très rustiques. l P. paradoxa Andr. [Syn. : P. peregrina Mill.] — JIndigène. — Plante de 50-70 cm. ; racine tuberculeuse ; tige uniflore; files. biternées et ternées, à segments profondément découpés, d'un vert foncé en dessous, glauques et plus ou moins pubescentes en dessus. Fleurs rouge foncé. Carpelles 2-4, dressés, divergents à ma- turité. — Var. très nombreuses, pleines, sphé- riques ou bombées, avec ou sans collerette, de coloris variant du rose clair au pourpre violet. Quelques-unes des plus connues sont: Etoile de Pluton, La Mauresque, La Négresse, la Brillante, Proserpine etc. P. peregrina Mill. Voir P. paradoxa Andr. P. sinensis Hort. Voir P. albiflora Willd. P. tenuifolia L., Pivoine Adonis. [Syn.: P. la- einiata Willd.] Tige de 40-50 em. ; feuilles élé- gamment et très finement découpées en lanières multifides ; fl. simples, rouge cramoisi, en coupe dressée. — Var. à fl. plus foncées, et var. à fl. pleines. Avril-mai. Très recommandable pour son beau feuillage. Très rustique. B. Espèces herbacées moins répandues. P* arietina Ander. [Syn.: P. cretica Autor.] — Orient. — Hauteur, 50-60 cm. ; files. pubes- centes, blanchâtres en dessous, à segments souvent trilobés ; fleurs roses, en avril. P. bannatica Roch. Voir P. pubens Sims. P. bysantina Hort. Voir P. decora Ander. P. cretiea Autor. Voir P. arietina Ander. P. decora Ander. [Syn.: ?. byzantina Hort.] —Taurie, Turquie. — Tige de 70 cm. ; files. à seg- ments tripartits, oblongs, obtus, velus en des- sous; fl. pourpres, en mai. P. dahurica Ander. [Syn.: P. triternata Pall.] — Daourie. — Tiges de %0 em. à 1 m.; files. slauques, velues et blanchâtres en dessous, glabres supert.; en mai, fl. rouge lilacé. P. fœmina Desf. [Syn.: P. lanceolata Salm Dyck.] Tiges élevées, 70 à 80 cm. ; files. glabres, glauques infért., à segments latéraux étroits entiers, le médian tripartit, lancéolés, pointus ; fl. rose pâle, fin avril. | P. humilis Retz. [Syn.: P. wülosa Desf.] — Espagne. — Tiges de 50 em; files courtes, 910: — PÆONIA. dessous; en mai, fl. pourpres. P. lanceolata Salm Dyck. V.P.fœmina Desf. P. lobata Desf. [Syn.: P. lusitanica Mill] — Portugal. — Tiges de 50-60 cm.; files. gla= bres, à segments lobés; en mai, fl. en grelot, rose groseille. P. lusitanica Mill. Voir P. lobata Desf. P. mollis Anders. — Sibérie. — Tiges de 50! à 60 cm., velues; files. à segments lancéolés,. plans, plus larges que dans P. fœmina; fin avril: mai, fl. pourpres, très jolies. P. pubens. Sims. [Syn.: P. bannatica Roch.] — Autriche. — Peu ornementale. P. Russi Bivon. — Sicile. — Plante à tige glabre, un peu rougeâtre au sommet; voisine du P, corallina; s’en distingue par files. supé- rieures pâles et très pubescentes en dessous; par ses carpelles réfléchis jusque contre la tige, P. triternata Pall. Voir P. dahurica Ander. P. villosa Desf. Voir P. humilis Retz. P. Witmanniana Bot. Reg. — Caucase. — Tige glabre, de 70-80 cm., portant quelquefois plusieurs boutons; files. triternées, à segments. entiers, ovales lancéolés, vert clair fluisant; fl. grandes, simples, jaune paille, fin mai. Toutes les P. herbacées sont rustiques; elles viennent en tous terrains et toutes expositions, surtout les espèces européennes; sont de mag- nifiques plantes de plates-bandes, et conviennent surtout pour isoler sur des gazons, des pelouses. Leur donner de préférence une bonne terre meuble, profonde et un peu fraiche, en situa- ! tion bien ensoleillée; elles peuvent se passer | d’arrosages dans tes conditions ; si au contraire le sol est un peu sec, il sera utile d’arroser | pour favoriser le développement des tiges, mais les abandonner à elles-mêmes après la floraison. On les multiplie le plus communément ! par la séparation de leurs racines ou rhizomes munis d’un œil ou deux, faite en août. Après la défloraison, on peut couper ras le sol les tiges de P , dès qu’elles jaunissent; elles ne nuisent pas à ce point de vue à la décora- tion d’été des plates-bandes. Ji À Espèces ligneuses. P. Moutan Sims. — Bor. Mac. t. 1154 et 2175. — [Syn.: P. papaveracea Andr.; P. suf- | fruticosa Andr.] — P. en arbre. — Chine; introd. en Angleterre en 1794; en France en 1803.— Arbriss. de 1 m. de haut, touffu, rameux:. Tiges ligneuses, érigées. Filles. glabres, vert ! foncé en dessus, glauques en dessous, épaisses et subcoriaces, pennées à leur base, pennatisé- quées ou pennatipartites à leur sommet; 8-4 segments eux-mêmes lobés, acuminés. FIL. odo: ! rantes, grandes (10-20 cm. de largeur); 5 sé: ! pales; 5 pétales ou souvent davantage par duplicature; de coloris variable, depuis Le blanc jusqu’au rouge violacé foncé et au rouge Coc- ciné. Etamines très nombreuses, les intérieures stériles, aplaties, élargies et soudées à leur base en collerette; les autres à filets linéaires; anthères mucronées, blanchâtres ou pourprées. | Fr. 2-5 carpelles; follicules polysp.ou monosp. paravortement; graines subglobuleuses, noires. | » F1 PÆONIA. La P. en arbre compte parmi nos plus belles pl. d'ornement; elle à produit, par la culture, un nombre considérable de var. à fl. plus ou moins pleines, souvent énormes, de coloris très | variés. Supporte la pleine terre sous le climat . de Paris; mais les gelées tardives nuisent sou- vent au bouton; il est prudent de les abriter pendant la nuit. Terre substantielle, argilo- siliceuse de préférence; exposition un peu om- bragée. Multiplication: séparation des touffes de pied franc; marcottage en buttes; semis | pour obtenir des variétes ou des sujets à greffer; greffage en avril ou en juillet-août, sous verre, sur tronçons de racines prises de pieds de semis ou de P. de Chine (P. albiflora). P. lutea Franchet, PLan1. DELAvVAY. — JL. Henry, Le JarDix, 1897, p. 215, pl. color. — * Yunnan ; introd. en 1886 par le Muséum de Paris. : — Diffère bien nettement de l'esp. précé- | dente par sa taille moindre; ses files. vert gai. Lx grandes, à lobes plus nombreux et plus . pointus, à pétioles secondaires ailés; sa florai- : son plus tardive de dix à quinze jours; ses fl. plus petites (6-7 cm. de diamètre), d’un beau jaune d’or un peu lustré extérieurt., quel- quefois marqué, à la base des pétales, d’une tache rouge carminé. DEC PAILLASSONS. Sortes de Couvertures por- tatives en paille dont on fait un grand usage, en jardinage, pour abriter les plantes contre .le froid et quelquefois contre l’ardeur du soleil. La paille de seigle battue à la main, triée, bien nettoyée et peignée, est à beaucoup près celle ‘qui convient le mieux..On la remplace quel- ‘quef. par de la paille de blé ou faute de mieux, des roseaux. La paille des P. peut être maintenue entre ‘des lattes superposées deux par deux, clouées ‘ensemble et formant cadre; toutefois cette dis- position présente d’assez grands inconvénients au point de vue du maniement, du remisage, etc.; aussi n’emploie t-on guère ces sortes de P. que comme Auvents (Voir ce mot) et leur préfère-t-on presque toujours les P. cousus à l'aide de ficelle (Fig. #50), ce qui permet de les enrouler et de les dérouler à volonté. : Pour confectionner les P. ordinaires, on se sert du Métier (Fig. 651) (voir Métier à Pail- assons). La paille bien préparée et choisie aussi -ongue et aussi belle que possible, est étalée oien réguliert. sur les ficelles en 2 lits superposés Pt entre-croisés tête bêche. La ficelle employée vorte dans le commerce le nom de ficelle à pail- | | | t |280nS ; il en faut environ 100 gr. par pail- … lasson, celle qui forme la chaîne doit être très … lortement tendue. C'est sur les ficelles de la bhaïîneque l’on fixe la paille par petites pincées, - Lu moyen d'autre ficelle enroulée sur üne bobine ê avec laquelle on forme des sortes de nœuds oulants dits mailles. Il faut avoir soin de faire es mailles bien égales et bien serrées, et dene jas prendre des poignées trop grosses pour cha- ue maille ; il suffit de 12-15 brins de paille par Lignée ; il faut, de plus, observer de bien platir les poignées avec le pouce et de les ire toutes bien régulières. Contrairement à > que l’on pourrait croire, la protection four- 12 par un P. dépend moins de son épaisseur | 911 PAILLIS. | et de la quantité de paille employée, que de la manière dont il est confectionné. On fait les P. à trois, ou mieux à quatre coutures, c'est-à- dire que l’on admet, comme chaîne, 3 on 4 ran- gées de ficelles. La longueur habituellement A DR N a —=— | — LL — (NU ——— — doit être d'environ 5 kg. et il faut. pour le confectionner, de 6 à 7 kg. de paille. Pour en augmenter la durée, il est bon de sulfater les P. (voir Sulfatage). Lorsqu'ils sont mouillés, il faut éviter de les laisser entas, et avoir soin au contraire de les faire sécher. Si on les empile pour les remiser, on évitera les dégâts des ron- Fig. 651. — MÉTIER à PAILLASSONS. geurs, en répandant, sur chaque P., quelques poignées de cendres et en chargeant ensuite fortement les piles. Mer PAILLIS. A proprement parler, le P. est une couche peu épaisse de fumier pailleux et menu, c'est-à-dire court et à demi décomposé, que l’on étend sur le sol, autour des plantes. Mais dansle langage technique, ce mot s'entend de toutesubstance, feuilles, mousse, tannée, etc., que l’on emploie dans les mêmes conditions. Le fumier en partie décomposé qui provient de la démolition des vieilles couches est ce qui convient le mieux pour pailler. l'application du P. ou paillage, a pour objet de maintenir la fraîcheur dans le sol; d'empêcher la terre de se tasser par les arrosages ; de mettre obstacle, dans une certaine mesure, à la sortie des mau- vaises herbes ; de préserver les plantes basses et particulièrement les légumes-fruits, Fraises, PAILLIS. = Melons, Concombres, Aubergines, ete., du con- tact direct du sol et, par suite, des éclabous- sures qui pourraient les salir; et enfin de fournir aux plantes une certaine quantité d'engrais. Restreindre la main-d'œuvre en ce qui concerne les arrosages, binages, ésherbages, nettoyages etc. tel est donc le principal but du paillage. A côté de ses avantages bien évidents, le P. présente l'inconvénient de servir de refuge à certains ennemis des cultures, notamment aux petites limaces grises (loches) et aux vers gris (larves de Noctuelles). Le P. étant d’une part un obstacle à l’évapo- ration de l’eau que peut contenir le sol, et d'autre part, à cause de sa mauvaise conducti- bilité, est un obstacle à l’échauffement de ce même sol, il s'ensuit que l’on ne doit l’appli- quer qu’assez tard en saison, lorsque la terre a eu le temps de se ressuyer et de se réchauf- fer, et alors seulement que les sécheresses sont à redouter. C’est pour cela que les arboricul- teurs recommandent de ne pas pailler les nou- velles plantations d'arbres tout après l'hiver, mais d'attendre les mois de mai ou juin. L. H. Pain de Coucou. Nom vulgaire de l’Oxalis acetosella. Pak-Choi. Voir Petsai. PALAFOXIA Lag. (Composées-Hélénioidées.) Herbes dressées, rarement frutescentes à la base, scabres-pubescentes, souvent glanduleu- ses au sommet; filles. alternes, les inférieures opposées, étroites, entières; capitules petits, en lâches panicules corymbiformes, blanches, carnées ou purpurines; capitules homogames ou radiés; involucre à une ou deux séries de bractées. — 6 esp. du Mexique et de la Floride. On ne cultive guère que les P. texana DC. Hoox. Ic. PL. 148, et P. Hookeriana Mart., Bor. Mac. 5549; espèces annuelles utilisées pour la décoration des plates-bandes ; tiges de 40-60 em. Semer sur couche, en avril, repiquer, et mettre en place en mai. JC PALAVA Cav. (Malvacées-Malvées.) Genre renfermant 5 esp. se distinguant des Malope par le style, stismatique au sommet seulement au kieu de l’être sur une partie de sa longueur, et par l'absence de bractéoles (calicule). Files. souvent lobées, sinuées ou disséquées ; fl. pé- donculées, axillaires, solitaires, pourprées. L'espèce la plus cultivée est P. flexuosa Mas- ters (Fig. 652), Garon. cHr. 1866, 435; Bor. Mac. t. 5768, du Pérou; pl. annuelle, velue, tige grêle, flexueuse, haute de 20-25 cm.; files. presque bipinnatifides; longs pédoncules axil- laires, grêles, terminés par une fleur large de 4 cm., en coupe bien ouverte, mauve violet clair, avec un cercle de petites lignes violet foncé à la gorge et le centre blanc. Bordures, plates-bandes, corbeilles. Cult. des pl. annuelles délicates ; semis sur couche en mars-avril, ou en pleine terre, en avril-mai. J16: PALÉACÉ. Qui est muni de petites lames scarieuses ou paillettes. PALISOTA Rchb. Genre de la famille des Commélinacées, tribu des Polliées, nettement caractérisé par le fruit charnu indéhiscent, au lieu d’être une capsule à déhiscence loculi- cide comme dans les autres genres de cette 912 — PALIURUS. famille. Les P. sont des plantes herbacéess il en existe 8 esp., originaires de l’Afrique tro- picale. Le P. Barteri Hook. f., B. M. t. 5318. (Fig. 653), est une plante de serre chaude, à feuilles amples, radicales, ovales oblongues d'environ 40 cm. de hauteur, ornementale par ses nombreux fruits de couleur rouge corail, en grappe volumineuse, dense, courtement pédon- | culée, ayant une très grande durée. On le mul-… tiplie par division des touffes ou par graines. De Fig. 652. — PALAVA FLEXUOSA MASTERS. PALISSAGE. (Fig. 654.) Le palissage consiste! à accoler un scion, un rameau, une branche,! contre un tuteur, une baguette, un onglet, un treillage, un guide quelconque qui les dirige dans leur évolution et les préserve des rup- tures causées par les intempéries, le poids du feuillage, etc. Le jet d’une greffe, la tige d'un sujet de pépinière, les jeunes pousses d’un arbre, d’une plante, les tiges des végétaux! grimpants ou sarmenteux de toutes les parties des végétaux appliqués en espalier, et ceux que l’on dresse en rideau, en spirale, en toute direc-! tion qui ne cadre pas avec leurs dispositions naturelles, réclament le palissage. L'arboti- culteur sait en profiter pour équilibrer la char- pente d’un arbre et régulariser l'émission des! brindilles fruitières. Les jeunes pousses her: bacées ou délicates sont retenues avec un brin. de jonc ou de raphia; le rameau par l'Osier! fin, la Spargaine, le gros Jonc, la tille, les la- nières d’écorce séchées, puis mouillées. Pour, les branches et les tiges, l'Osier est nécessaire. Le lien reste pendant la végétation; on le rex tire plus tôt, au cas de strangulation, plus tard,! si le dressement n'est pas complet. C. | PALIURUS Tourn. (Rhamnées.) Petits arbres, ou arbriss. épineux. Files. caduques, alternesr, distiq., entières, trinervées, courtemt. pétiolées: FI. petites, jaunâtres, en cymes axillaires ; Ca lice rotacé, 5-partit, à segments pointus, étalés. FA PALIURUS. — 913 — PALMIERS. Corolle à 5 pétales onguiculés, convolutés ; 5} Midi. on en fait d'excellentes haies vives; sous étamines; 3 styles très courts, soudés par la le climat parisien. il n’est qu'à demi-rustique base. Ovaire triloculaire. Fr. drupe, sec, dé- | etgèle à — 16-180, On le plante plutôt par curio- primé, orbiculaire, bordé d'une aile membra- sité. Multiplication facile par drageonnage, et neuse et imitant la forme d’un chapeau rabattu. aussi par semis, en enlevant l'enveloppe du Genre très voisin des Zizyphus. fruit. Bois dur et élastique. : On connait encore: P. ramosissimus Poir., |Excycz. Suprrz. IV, 262 [Syn.: P. Auble- | tia Rœm. et Schult.], de la Chine ; mais il n’est pas introduit dans les cultures. FE Palma-Christi. Nom du Ricir. Ÿ | Fig. 653. — PALISOTA BARTEKI Hook. | [1 | Fig. 655. — Feuille palmatilobée. P. aculeatus Lmk. — Iczusr. II, t. 210; (Feuille de Ronce odorante.) Duham.. édit. nov. IIX, t. 17; [Syn.: P. aus-| ralis Gærtn.. ÆFrucr. I, tab. 43; Rhamnus| PALMÉ. (Fig. 655.) Qui est divisé en lobes aliurus L.; Zizyphus Paliurus Willd.] — Ar- | disposés comme les doigts de la main où les rayons d'un éventail. Les feuilles palmées, à lobes aigus, dont les sinus atteignent le milieu du limbe, sont dites Palmatifides ; lorsque les lobes sont moins nombreux. arrondis, avec les si- nus moins profonds, on les dit Palmatilobées ; elles sont Palmatipartites lorsque les sinus dépassent | le milieu du limbe; enfin, le mot Palmatiséqué | s'applique aux files. divisées en lobes distincts, | lobes qui seraient des folioles si ils étaient arti- | culés à la base. | Palmette. Voir Formes des arbres fruitiers. | PALMIERS. Famille de plantes Monocotylé- | donées, à tronc (stipe) élevé. ordinairemt. | simple et couronné de files (frondes) compo- | sées-pennées ou digitées-palmées, raremt. en- |tières ou simples. Inflorescence en spadice plus | | ou moins rameux.avec une ou plusieursspathes. D Ace Fleurs petites, régulières, hermaphrodites, poly- games, monoïques ou dioïques; périanthe lou, Porte-Chapeau, Epine du Christ; angl. : | double, souvent accrescent. Fruitsec ou charnu ; rise s Thorn; all.: Christusdorn. — Région | albumen cartilagineux ou corné, huileux ou éditerr. — Arbriss. 3-5 m., buissonn.; ra- |laiteux, solide ou en partie liquide. eaux flexueux, divariqués, pubesc.; à chaque On en connaît plus de 1000 espèces réparties ‘ticulation, 2 épines inégales, dont la plus en 132 genres. La plupart habitent la région tite crochue. Files. ovales-aiguës, glabres. | tropicale et leur distribution s'étend vers le . en juin-juill, jaunes. Fr. jaunâtre ou rou- Sud jusqu'au Chili et à la Nlle.-Zelande, vers le âtre. Envahissant et fort incommode dans | Nord jusqu’à la région méditerranéenne. pays où il croît spontanément; dans le! On divise les Palmiers en 6 tribus princi- EN ge DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. É 58 PALMIERS. — pales : I. Arécées. IT. Phœnicées. IIT. Cory- phées. IV. Lepidocaryées. V. Borassées, VI. Gocoïnées. Une trentaine d'espèces, parmi les genres Cocos, Phœnix, Chamærops, Sabul, Archonto- phænix, Erythæa, Howea, Livistona, Jubæa, etc., prospèrent à l'air libre dans la région de l’O- ranger ; les autres genres réclament la serre lus ou moins chaude et humide. J. D. PALMINERVE. Se dit des feuilles dont les nervures sont disposées comme les doigts de la main ou les rayons d’un éventail. PALMIPÈDES. Ordre de la Classe des Oiseaux, qui comprend ceux dont les pieds sont palmés et ont, par suite, des habitudes aquatiques: Canards, Oies, Cygnes, Moueties, Cormorans, Pé- licans, etc. Dir, PALOMENA Rey et Muls. (Hémiptères-Hété- roptères, fam. des Pentatomides.) Les P. dis- similis Fab., prasina Lin. (ces deux espèces réunies souvent en une seule) et P. wiridissima Poda, sont désignés sous le nom vulgaire de Punaises vertes. Ces insectes sont peu nuisibles : ils communiquent une odeur infecte aux fruits sur lesquels ils passent. EE Pamplemousse. Nom vulg. du Cütrus decu- mana. PANAIS. Pastinaca sativa L.; angl.: Parsnip; all.: Pastinake. (Ombellifères.) — Mascz. AL. PL. FR. t. 129. — Indigène; bisannuel; racine à saveur aromatique spéciale, fusiforme ou arrondie, blanc grisâtre ou jaunâtre; tiges atteignant 2 m., creuses, striées, anguleuses ; files. penniséquées, à segments amples, ovales, sinués lobés, glabres et luisantes supérieure- ment; fleurs jaunes. Le P, long, et sa sous-var. dite de Guernesey, sont plutôt des plantes agricoles ; le P. rond convient mieux pour les potagers. Le P. est très rustique, mais épuisant ; de- mande sol riche profondément ameubli. On sème successivement, de la graine d’un an, de fin février à fin juillet, à la volée ou en lignes ; éclaircir pour laisser les pieds à 20 ou 30 cm. en tous sens ; tenir la planche propre et meuble, mais ne pas abimer les feuilles. La récolte se fait successivement à mesure des besoins; pour l'hiver, il est bon d’en jauger une provision dans la réserre à légumes, ou de couvrir un bout de planche avec de la grande litière, afin de pouvoir récolter par les grands froids. Le choix des racines pour porte-craines est important, le P. tendant à revenir au type sauvage ; en avril, on choisit dans un semis, fait en juillet, les plus belles racines et on les re- plante de suite; les gr. se récoltent à la matu- rité ; elles ne sont bonnes qu'un an. J. G PANAX L[. (Araliacées) Arbrisseaux ou arbres glabres ou laineux, à files. digitées ou pinnées, composées, plus rarement simples, à folioles entières ou découpées ; ombellules for- mant des capitules ou grappes paniculées; bractées nulles ou petites, caduques; pédicelles articulés ; fl. fréquemment polygames ; bords du calice entiers ou denticulés ; 5 pétales avec 5 étamines ; ovaire 2-5 loculaire ; fruit comprimé latéralement ou globuleux. charnu extérieure- ment ou membraneux, renfermant des noyaux 914 — PANCRATIUM. comprimés, durs, sillonnés, rugueux ; graines cy lindriques ou comprimées latéralement, lisses ow sillonnées. 30 esp., de l’Asie trop. jusqu'à la Mandchourie, de l'Afrique trop., des îles du Pacifique, de l'Australie et de la Nlle.-Zélande.… P. crispatum W. Bull -- Brésil. — Filles. vert » foncé, pinnées, à folioles se recouvrant mutuellt, incisées-dentées ; tige maculée de vert gai. P. elegans M. Moore et F. Müll. — Australie, — Files. pinnées au sommet, bipinnées à la base. : P. fruticosum L. — Indes, Java. — Paniculé | terminale, corymbiforme ; files. pinnées à foliol. acuminées,dentées en scie, les dernières trifides. Cette plante est très polymorpheet comprend | de nombreuses variétés : dumosum, multifidum, laciniatum, plumatum, Victoriæ W. Bull. RE te PP Un 772 D ÿ 20% lu lutug À se EN Gus A # Lo ALES I & 1< És Fig. 656 — PANAXx MURRAYI F. Müll, P. MurrayiF. Müll. (Fig. 656.) — Australie. — B. M. 6978 — Incl.: P. sessiliflorum PI. et Ara- lia splendidissima Hort. — Files. simplement pinnées, très longues, à folioles polymorphes;, entières ou découpées-dentées. P. sambucifolium Sieb. — Australie. — B.M. 6093.— Files. pinnées ou bipinnées, à fol. ellip- tiques, glauques en dessous; fr. bleuâtres! P. quinquefolium L. et armatum Wall. = Aralia. | Sous le nom de P. Victoriæ on connai 2 plantes, l’une: P. Vaictorie Ed. André, Ex H. 1884, t. 521, des îles de la mer du Sud l'autre de Will. Bull, qui n’est qu'une variétt du P. fruticosum L. | Serre chaude, tempérée ou froide (P, sambu cifolium) ; boutures de tronçons de tiges ou di racines sur bonne chaleur de fond. PE PANCRATIUM L. (Amaryllidées.) Bulbe tumi qué; files. linéaires ou loriformes; scape plei oucreux dans le haut ; fleurs nombreuses,enom belles, grandes, blanches, entourées de 2 brac PANCRATIUM. tées membraneuses-scarieuses et d’autres liné- aires et courtes ; périanthe en entonnoir, à tube dilaté en gorge, à lobes étroits, dressés-étalés et égaux ; étamines fixées à la gorge, courtes, à filets réunis à la base en membrane pétaloïde en coupe ou couronne dentée ou lobée; ovaire à 3 loges et à nombreux ovules; capsule grande, trivalve. 12 esp.. de la rég. médit. et occid. ma- ritime, des Canaries et de l’Inde orient. P. maritimum L. — Rég. médit. et occid. — Cav. Ic. 56; Siprx. Gr. 809; B. R. 161, 297; Ren. Liz. 8 — 2-9 fl. blanches, odorantes, à tube long de 5-6 cem.; couronne tubuleuse; flles. 5-6, linéaires; bulbe volumineux. P. illyricum L. — Rég. médit. — B. M. 718; Rev. Liz. 153; Rene. GErM. 371. — Tube de 2 em. ; couronne courte; files. larges. P. speciosum. Syn. d'Hymenocallis speciosa. P. verecundum Ait. — Indes. — B. R. 413; Wricur, Ic. iND. 6, 2025. — F1. 2-6, à tube long de 8-10 cm.; couronne de 2 à 2 1/,cm.; files. 6-10, naissantavec les fleurs, canaliculées ; bulbe à long col. Serre chaude. | Fig. 657. — PANCRATIUM ZEYLANICUM L. P. zeylanicum L. — Ceylan. — (Fig. 657.) — B M. 2048; B. R. 4791 ; Ruups. am. 6, 70, f. 2. _— EL solitaire; 8-12 files. lancéolées, minces, [paraissant avant les fleurs; bulbe sans col. Plein air ou serre; multiplication de caieux u de graines, PE PANDANUS I. (Pandanées.) Ce genre forme, anées. Ce sont des : pl. Monocotylédones, voi- Ines des Aroïdées, à tige ligneuse, courte, ar- tsupère. Le fruit est constitué par des car- 915 PANDANTUS. pelles réunis en phalanges cohérentes. Dans les P., les fl. femelles n’ont pas de staminode, et les carpelles ne renferment qu'un seul ovule; dans les Freycinetia, les fl. femelles ont un staminode hypogyne, et les ovules nombreux dans la loge. Dans les serres, les P. fleurissent très rare- ment, et n'étant pas toujours représentés par des exemplaires des deux sexes, les caractères employés parles botanistes pour classer les esp. de ce genre, ne sont guère utilisables en horti- culture. — Voir Socus-LauBacn, in BoT. ZEIr. 1878, et in LiNxæa, 42, 1; Bazrour,inJourx. Linx. SOcIETY, XVII, 33, pour l'étude botanique de ces pl. P. amaryllifolius Roxb. — Batavia. — Files. linéaires, trinerviées : sommet des files. élargi, légèrement épineux et denté en scie. P. candelabrum Pal. Beauv. — Guinée. Tige rameuse; files. larges, finement dentées, épineuses sur la côte dorsale et sur les bords; épines tournées en dedans. P. caricosus Spreng. — Moluques, Java. — Plante cespiteuse; tige couchée ; files. flasques, très longues, linéaires, brièvement triquètres au sommet, glaucescentes à la face inférieure, avec les bords et la côte dorsale dentés épi- neux; épines petites, à sommet droit. P. ceramensis, HamB. (GaRTENZ. 1863, 197, Indes, doit être rapporté au P. conoideus Lamk., devenu, par suite d’une coquille typo- graphique (dans Prirzez, Iconuu), le P. conci- dens, et dans les catalogues horticoles, le P. conceidens Hort. P. furcatus Roxb. (P. glaucescens Hort.)— Java. — KR. H. 1880, p. 290, fig. col. — Files. longues de 3-4 m., arquées, canaliculées, vert foncé, portant sur les bords et sur la carène de nom- breuses épines très aiguës; on n’a que des pieds mâles dans les cultures. P. gracilis Blanco. Tronc dressé, ordt. simple ; files. très longues, arquées, lancéolées ; bords des files. et côte dorsale portant de fortes épines recourbées en hamecçon. P. graminifolius Kurz. Filles. de 30-40 cm. de longueur, linéaires lancéolées, bords des files. et côte dorsale (excepté à la base) dentés; dents de couleur pâle, courbées en avant. Sous ce nom de P. graminifolius Hort., on trouve dans les jardins, le Freycinetia leucacantha Miq. P. Grusonianus. — ILr. Horr. 1887, t. 12. — Tige courte; files. presque linéaires, longues d’un mètre et plus, nombreuses, arquées et mu- nies de petites dents rouge vif; épines décrois- santes de la base au sommet. P. Houlleti Carr. — R. H. 1868, 210, fig. 23. — Singapore. — Files. de 1 m. 50, sur 8 cm. de large, rétrécies brusquement au sommet, puis atténuées en une pointe cuspidée, triangulaire, de 15-20 cm. de long, munies sur les bords et la côte médiane de dents spinescentes très pe- vec les Freycinetia, toute la famille des Pan- |tites, distantes. P. inermis Roxb. (P. lævis Rumph.) — Ile Maurice. — Filles. coriaces, de 70 em. à 1 m. 20, orescente ou grimpante, à files., sessiles, ensi- | linéaires, acuminées, sans épines, blanchâtres, [oïmes, éngainantes à la base, à fi. dioïques, ns périanthe, disposées en spadices. L'’ovaire | car. 1882, vol. XI, 731]; files. striées de blanc. glauques ; var. Baptisti [P. Dyerianus, GarD. P. javanicus fol. var. — Java. — Ressemble PANDANUS. _ assez au P, Veitchi, mais files. plus longues et de moitié moins larges; aiguillons en dessous, sur la côte médiane. P. odoratissimus L. (P. leucacanthus Hort.; P,. Blancoi Kunth.) — Cochinchine. — Très voisin de P. furcatus ; n’en diffère que par ses stig- mates bifides. P.ornatus Hort. — ILL. Honrr. 1872, 148, t. 47. — Ile Rodriguez. — Files. vert brillant uniforme, striées defines lignes blanches ; bords armés de dents ou d’aiguillons courts, fins. ré- guliers, nombreux, blancs, disposés en scie. P. pacificus Veitch. — Garp. car, 1892, XI, 661. — Plante à larges files. d’un beau vert, bordées de fines épines et brusquement rétré- cies au sommet en longue pointe. P, Pancheri Brongt. — IL. Horr. 1877, t. 288. — Filles. finement dentées, vert uniforme, munies d’une double côte longitudinale, indé- pendante de la côte médiane, parfois rosée. P. sylvestris Bory. (?. elegans Pet. Th.; P, mauritianus Hort.Berol.)— Réunion.— Flles.en- siformes, longues, très étroites ; espèce carac- térisée surtout par un bourrelet rougeâtre en- tourant la graine. P. utilis L. (P. mauritianus Hort.) — Ile Maurice.— Filles, subamplexicaules,ensiformes, atteignant 2 m. de long , sommet devenant tri- gone; bords et côte dorsale pourpres. entière- ment et finement dentés; c'est l'espèce la plus | répandue dans les cultures, à l’état typique, | ou à l’état de variétés; les principales sont: | var. distichus L. (P. flabelliformis Carr.), Horr. | FRANC. 1866, t. VIIT; R. H. 1866, p.271, fig. n ; files. placées sur 2 rangs, donnant à la plante l’aspect d’un éventail; var. elegantissimus Hort. | Par., files. plus petites que dans le type; var | Veitchi ILz. Horrt. 1872, 39; GaRTEXFL. 1873, | 310, Bois, aTL, t. 301 files. portant sur un fond | vert des bandes longitudinales régulières blanc argenté. Les espèces suivantes sont moins cultivées: P. Amherstiæ Hort.: P. augustianus. IL. Horr. 1866, 612, Nlle.-Guinée; P. bromeliæfolius Hort., de la Réunion; P. decorus Hort., Gar- TEWFL. 1871, 24, Nlle.-Calédonie; P. drupaceus Pet. Th.,Ile de France; P. Kerchovei, ILL. Horr. 1886, t. 600, des îles de l’Amirauté; P. poly- cephalus Rumph., var. humilis, des îles Mo- luques et de Madagascar ; P. Porteanus Hort. HoRT. FRANG. 1866, p. 16, t. 1, des Philip- pines ; P. pygmæus Pet. Th., Bor. Mac. 4736, de Madagascar; P.tenuifolius Lind., ILL. HORT. 1873, 70, d'Amér. trop.; P. Vandermeeschi Balf., de l’ile Maurice. etc Les F. javanicus, utihis, Veitchi, sont surtout très cultivés pour la décoration des apparte- ments, et l’approvisionnement des marchés; | les autres espèces ornent les serres, soit à l’état de plantes jeunes et en pots, soit à l’état de plantes âgées, en pleine terre ou en bac au dessus d’un bassin, dans l’eau duquel plongent | leurs innombrables racines adventives ; les P utilis, candelabrum, odoratissimus n’exigent pas une serre aussi humide que la plupart des au- tres espèces. Multiplication par bouture, sous | verre, des bourgeons de la base. LPC Pandorea. Voir Tecoma. 916 | courroie formant ceinture et destinée à fixer le PANIER. PANICULE. (Fig 658) Terme employé fré- quemment dans les descriptions de plantes pour désigner les grappes composées, c'est-à-dire dont les axes secondaires sont ramifiés. Fig. 658. — PANICULE. (Troëne à feuilles luisantes.) PANICUM L. (Graminées-Panicées.) Genre | comprenant près de 300 esp. d'herbes annuel= . les ou vivaces, originaires surtout des rég. | chaudes du globe et dont un petit nombre ! seulement sont intéressantes pour l'Horticul- | ture. Parmi ces dernières on peut citer : P. capillare L., de l'Amérique septentrionale | et méridionale, pl. annuelle d'environ 50 em. | de hauteur. à inflorescence composée de très | petits épillets, extrêèmement nombreux, portés | sur des ramifications filiformes. formant par! leur ensemble une panicule pyramidale d'une: grande légèreté. Ces inflorescences conviennent. à la confection des bouquets perpétuels. Se- mer sur place en avril-mai, P. plicatum Lamk. [Syn.: P. palmifolium, Koen., non Poiret.) PI. vivace, originaire des! rég. trop., à tiges de 1 m. et plus de hauteur! à files. ovales lancéolées, de 50 cm. de long sur, 5-6 cm. de large, velues, plissées longitudinal, ayant quelque peu l'aspect de celles des O7. clanthus. F1. sans valeur ornementale. Le type: de l'esp a les files. vert foncé, mais il en. existe une var. à files. rubanées de blanc pur ou jaunâtre. Ornement des serres tempérées! et des appartements. Plein-air pendant Ja belle saison (juin-octobre). Multiplication par division des touffes. î Le P. palmifolium Poiret, des Antilles, Wok, sin du précédent, mérite également d’être Cul- tivé comme pl. ornementale. P. variegatum et imbecille. V. Oplismenus: P. italicum. Voir Setaria. PANIER à palisser. (Fig. 659.) Panier rec” tangulaire étroit, peu profond, légèrementem" tré d’un côté, muni de ce côté d’une large md & ri . en = 1 LU ms | | | Fig. 660. | | PANIER. — P. aux reins. Il est fort commode pour le pa- lisage des arbres en espaliers et plus parti- culièrement des Pêchers palissés à la loque ; il sert à contenir le sécateur,le marteau à palis- | ser, les clous, loques, etc. EPA | À) & SSSSS RSS IT SR DS SZ AANZ y A HALL] Tune TMS (TETE o ms Fig. 659. — Panier à palisser. PANIERS A ORCHIDÉES.(Fig.660et 661.) Vases particuliers, à claire-voie, employés pour la cul- ture de certaines Orchidées, formés de baguettes de bois superposées en étages, de façon à laisser | entre elles un certain intervalle qui est à peu près celui de l'épaisseur d’une baguette. Ces paniers sont de forme variable : cubique, lo- sange, ou rectangle allongé, à 6 ou 8 côtés ou plus, en tronc de cône renversé, cylindrique, etc. etc., suivant la fantaisie d&chacun; le point essentiel à observer est la nature du bois em- ployé, qui doit être très dur, bien résister à l’action de l'humidité des serres, et ne pas se Fig. 661. Paniers à Orchidées, couvrir de champignons. On emploie des ra- eaux d'Orme, de Charme, de Noisetier, des Nieux ceps de Vigne, et le plus souvent du Pitch-Pin trempé dans l'huile de lin. Les paniers sont surtout employés pour les rchidées cultivées suspendues près du vi- Tage, pour les plantes dont les inflorescences laissent comme dans les Sfanhopea, et pour outes les Orchidées dont les racines ont besoin l'être très aérées. IPACA . PANNEAU. Sorte de volet plein, en volige, lestiné à couvrir les châssis, les serres, etc., )our les abriter. Les P. s’'emploient habituelle- nen£ avec les paillassons et par-dessus ceux-ci: [s complètent avantageusement la couverture t protègent les paillassons contre le vent. la eige et la pluie. On les fait en bois léger, or- 917 - PAPAVER. dinairement de la dimension des châssis; onles peint ou lesgoudronne, pour en augmenter la durée. C’est à tort que certains jardiniers donnent aux châssis vitrés le nom de P. et, par suite, que l’on dit dépanneauter pour enlever les chässis. s Pansy. Nom anglais de la Pensée (Viola tri- color maxima). Pantoffelblume Nom allemand des Calcéolaires (Calceolaria). Fig. 662. — Coquelicot. PAPAVER RHÆAS L. PAON. Cet Oiseau, originaire d'Asie, n’est plus guère recherché que pour la beauté de son plumage et le profit que donne la vente de ses plumes utilisées dans la parure des dames. Autrefois on le servait rôti dans les festins d'apparat: Ja chair des jeunes est délicate, mais celle des vieux est dure et doit être bouil- lie. Dans une basse-cour,le Paon maltraite, sans provocation, tous les autres oiseaux. Il est préférable de l’élever comme les faisans, en lui donnant le plus de liberté possible. Il est peu difficile sur les aliments, mais a besoin de verdure. La paonne ne couve que là où elle n’est pas troublée, et les jeunes s'élèvent faci- lement. Le plumage du mâle n’a son entier développement qu’à l’âge de 3 ans. 15 Paon de nuit. Voir Saturnia. PAPAVER L. Paxots; angl. : Poppy. (Papavé- racées.) PI. vivaces ou annuelles, herbacées, à suc laiteux blanc, à feuilles alternes; fl. so- litaires, terminales, longuement pédonculées et pendantes avant la floraison ; fl régulières; sépales 2, cadues ; pétales 4; étamines nom- breuses, hypogynes; plusieurs stigmates rayon- nants, soudés sur un disque sessile; capsule sphérique ou oblongue-cunéiforme, à plusieurs loges incomplètes, s'ouvrant par des trous pla- cés sous le disque des stigmates ; graines nom- PAPAVER. breuses, petites, réniformes. — Environ 30 espè- ces, dispersées dans les 3 continents. P. alpinum L. — CoRREVON, FLORE COLOR. DES MONTAGNES, pl. 15. — Alpes calcaires et rég. cir- cumpolaires. — PI. vivace ou bisannuelle, à souche rameuse, courte et abondamment feuil- lée; files. glauques, toutes radicales, pennati- séquées, à segments étroits ; hampesnues, de 10- 20 cm.; fl. à parfum délicat, grandes, solitaires, à pétales blanc neigeux, avec gerbe d’étamines jaune d’or. Une forme à fl. jaunes est également spontanée dans les Alpes. On cultive diverses var. Juin-septembre. — Le P. pyrenaicum Willd. | s’en distingue par la villosité de ses files., simple- ment divisées et à segments entiers, par la teinte fauve de sa fl. et sa hampe très velue. Rocailles ou graviers ; mi-soleil ou soleil. P. atlanticum Bal. — Atlas. — Plante vi- vace, à feuilles peu profondément découpées, à tiges hautes de 30-60 cm., divisées, portant à leur sommet de grandes fleurs d’un rouge brique qui se succèdent de mai en novembre. P. bracteatum Lindl. — sique du P. orientale, dont les fleurs sont beaucoup plus grandes que chez le type et d'un rouge plus foncé; elles sont, en outre, munies d’un involuere herbacé, et la tige, chez cette plante, s'élève à 1 m. 50. Mai. P. croceum Led. — B. M. t. 3035 ; F1. np. $. 10, 1017. — Altaï. — Plante vivace à feuilles olaucescentes étalées sur le sol, dentelées sur les bords, recouvertes de poils bruns; hampe | nue, haute de 20-25 em. ; fleur grande, soli- taire, d’un jaune orangé. Mai-juin. P. lateritium Koch. Orient. — Plante vivace. très hirsute, à feuilles lancéolées et dentelées, formant une belle touffe de verdure d'où s’élèvent de très nombreuses tiges florales portant 2 ou 3 fl. solit., longuement pédon- culées, à corolle rouge brique. Juin-août. P. nudicaule L. — B. M. t. 1633 et 2344. — Régions arctiques et circumpolaires : Hima- laya. — Plante vivace, à larges feuilles d’un vert clair, presque glabres, à hampes nues, pi- leuses, hautes de 30-50 em. et portant une grande fleur d’un jaune vif. Mai-juillet. On en cultive des var. à coloris variant du blanc pur au rouge vif. Mi-soleil ou ombre; lieux frais. P. orientale L. — B. M. t. 57. — Orient. — Plante vivace très robuste, à grandes feuilles d’un vert foncé luisant, couvertes de poils héris- sés ; tiges dressées, hautes de près d’un mètre, uniflores ; fleur très grande, laïge de 12-15 cm., d’un rouge vermillon, et munie de taches noires à la base des pétales. Mai-juin. Scl profond et nourrissant. Soleil. ; P. Rhæas L. Coquelicot. (Fig. 662.) Ang. : Common Poppy. Redweed, Wind Rose; all: Klatschrose, Feldmohn. — Moissons. — Plante annuelle bien connue et dont on cultive un orand nombre de formes et de variétés à fleurs simples ou doubles. Semis faits sur place. P. somniferum L., Pavot des jardins; angl.: Opium Poppy; all.: Gartenmohn. — MASsGLEr, ATL. PL. DE FRANCE, pl. 21 ; Bois, ATL. PL. JARD. pl. 20. — Plante annuelle, entièrement glauque, à larges feuilles dentées, à tige droite, feuillée, 918 Bois, ATL. PL. JARD. | pl. 19. — Caucase. — C’est une forme cauca-| PARADISIA. haute de 80 cm. à 1 m., à fleurs très grandes, de teintes très diverses, simples ou doubles, Juillet-septembre. Semis faits sur place. On cultive en outre les P. *arenarium Bieb, du Caucase, armeniacum Lam., d'Orient, cau- casicum Bieb., * commutatum Fisch. et Mey. d'Orient, Heldreichii Boiss., d'Orient, *“læviga- tuin Bieb.. du Caucase, *Zlibanoticum Boiss., d'Orient, *persicum Lindl., pilosum Sibth. et Smith, d'Orient, rupifragum Boiss.et Reut., d'Es- pagne, spicatum Boiss. et Bal., d'Orient, stric- tum Boiss. et:Bal., d'Orient, *umbrosum Rgl. du Caucase. (Les espèces marquées d’une * sont - annuelles ou bisannuelles ; les autres sont vi- vaces.) Les P. alpinum, croceum et nudicaule excep- tés, toutes les espèces mentionnées ici sont des | plantes aimant le grand soleil etla bonne terre de jardin. On les multiplie par semis. H. C. PAPAVÉERACEES.(Dicotylédones-Polypétales.} Famille comprenant des pl. herbacées, rare- ment ligneuses, à suc souvent coloré, à files. alternes. Les fl. sont hermaphrodites, régu- lières (irrégulières dans la tribu des Fumaria- | cées). Elles ont un calice à 2, 3, rarement 4 sé- pales libres, très caducs ; une corolle à 4-6 pétales, exceptionnellement 8-12, hypogynes, libres, disposés en 2 ou rarement 3 séries et im- briqués, souvent chiffonnés, décidus. Les éta- mines, en nombre indéfini (en nombre défini dans les Fumariacées), sont hypogynes. L’ovaire est libre, uniloculaire, rarement pluriloculaire ou imparfaitement biloculaire, à 1 ou plusieurs placentas pariétaux uni- ou pluriovulés. Le fruit est capsulaire, de forme variable. La graine renferme un albumen charnu oléagi- neux, Ce qui distingue nettement cette famille des Crucifères, dont les graines sont dépour- vues d’albumen.— 2 sous-familles : Papavérées : pétales tous conformes; étamines libres, en nombre indéfini. Fumarièes: pétales bisériés, dissemblables ; étamines libres ou diadelphes, en nombre défini. Papayer. Nom vulgaire du Carica Papaya. Paphinia. Voir Lycaste. Papilionacées. Sous-famille de la famille des Légumineuses (voir ce mot). Papillons. Voir Lépidoptères. Pappel. N. all. des Peupliers (Populus). Pappelrose. N. all. du Lavatera trimestris. PAPYRACÉ. De consistance analogue à celle du papier. Papyrus. Voir Gyperus Papyrus. ; Pâquerette. Nom français du Bellis perenns: Paradis. Voir Pommier et Malus. PARADISIA Mazzuc. Genre monotype, COM: » prenant le seul P. Liliastrum Bertol., ou Lis de St-Bruno. (Fig. 663.) — CoRREvON, FL. cOLOR: DES MONTAGNES, pl. 137. — Montagnes calcaires de l’Europe méridion. — C’est une pl. vivace: à tige simple et nue, haute de 30-10 cm..à | flles. linéaires, planes, dressées; fl. gr., odor. \ rappelant, en petit, celles du Lis, d'un blanc, de neige, penchées, disposées par 3-7, en grappe | terminale et unilatérale; périgone infundibulif; | sépales libres; étamines hypogynes, à filets fili- | formes et défléchis; style filiforme, défléchi;! stigmate obtus; capsule ovoïde, trigone ; grammes | Î ! É | PARADISIA. anguleuses. Mai-juin. Cette belle pl. est très propre à garnir les pelouses ensoleillées, les talus arides, les rochers en pleine lumière. On la multiplie par éclats ou semis. H.C _ PARASITE. Ce terme désigne tout être ani- mal ou végétal qui se développe et vit aux dépens d'un autre être vivant. Chez les végé- | taux en particulier, le parasitisme comporte | tous les degrés, depuis la symbiose (voir ce mot) jusqu'au parasitisme Le plus absolu. On peut diviser les parasites végétaux en | deux groupes: les parasites francs et les para- | sites facultatifs. | Les parasites francs ne peuvent végéter _ autrement que sur leur support vivant. Les uns | vivent directement aux dépens du protoplasma . de leur hôte, qu'ils épuisent progressivement. . Ils sont le plus souvent localisés : Urédinées, | Péronosporées, etc. ; plus rarement généralisés : Ustilago des Charbons des Céréales, etc. D'autres commencent par tuer, à l’aide de leurs secrétions, les cellules vivantes et s’en nourrissent ensuite: c’est le cas de certains Polypores et des Sclerotinia. Les parasites facultatifs peuvent vivre sur des substances mortes aussi bien que sur les végétaux vivants. Le plus souvent cependant, il est nécessaire que Le support soit aff&ibli par des causes quelconques et qu’il se trouve dans des conditions favorables d'humidité. Le Clados- | porium herbarum et le Botrytis cinerea en sont de bons exemples. De plus, la plupart des parasites de bles- sures appartiennent à cètte catégorie, quelques . Polypores surtout; ils pénètrent dans la plante | par la blessure où le tissu est tué superficielle- “… ment, puis de là se répandent de proche en proche jusqu'aux tissus vivants. “| Les parasites des végétaux appartiennent : pour la plupart aux Champignons. Des bacté- ries aussi causent des maladies, ainsi que quel- ques Phanérogames, le Gui, les Cuscutes, les Orobanches, et à un moindre degré les Rhinan- thes, les Mélampyres, les Euphraises. Enfin, des insectes pénètrent souvent les tis- sus des plantes, les déforment dans des condi- tions très variées et y produisent des galles, où s'abritent leurs larves. Les insectes gallicoles ltappartiennent en grande partie aux familles . {des Hyménoptères et des Hémiptères. D’ D. PARASITES (Animaux). Les Parasites qui attaquent l’homme, les animaux domestiques et les plantes cultivées, appartiennent aux _Hnvertébrés et plus particulièrement aux classes des Insectes, des Arachnides (Acariens), des Vers et des Protozoaires. Ceux qui attaquent «(les autres animaux se divisent en Parasites " externes ou Æpizoaires, et Parasites internes jou ÆEntozoaires. On doit, en outre, distinguer es véritables parasites, les animaux qui, | out en étant épizoaires, ne nuisent pas à Lanimal sur lequel 1ls vivent; tels sont les édiculines où Mallophages, insectes que l’on | >onfond à tort avec les Poux. en raison de leur [orme générale, et qui vivent, comme ces exniers, dans le pelage des Mammifères ou e plumage des Oiseaux. Les Pédiculines, en Afet, se nourrissent, non du sang de ces verté- | 9]9 — PARROTIA. brés, mais simplement des débris épidermiques qui abondent sur la peau de ces animaux. On désigne ces faux parasites sous le nom de Commensaux ou Mutualistes. Pour les vrais parasites, voyez: Acariens, Poux, Helminthes, Vers, Protozoaires, etc. EE, Paratropia. Voir Heptapleurum. Parc. Voir Jardins. PARCHEMINÉ. Qui a la consistance du par- chemin. PARDANTHUS Ker. (Iridées.) Genre ne ren- fermant qu’une espèce: P. sinensis Ker., ayant pour nom exact, d’après Bentham et Hooker, Belamcandachinensis, et pour synonyme Moræa chinensis Thunb., Ixia chinensis L. — Voir RE». Luz. t. 121; B. M. 171; Er. p. s. t. 1632; (vol.16, p.41). — Indes orient., Chine et Japon. — Nom vulg. Iris tigré. — Rhizome rampant; tiges ro- bustes, dressés; files ensiformes, équitantes ; inflorescences dressées, ou trichotomes; fi. nombreuses, rouge safrané, tachées de pourpre; périanthe étalé, à 6 divisions onguiculées, les 3 intérieures un peu moins larges que celles de la périphérie et contournées en spirale après la floraison; 3 étamines; stigmates dilatés, pétaloïdes. A peu près rustique, en sol sablon- neux et à bonne exposition. Voir LE JARDIN, 1895, p. 220. JG Parenchyme. Synonyme de Tissu cellulaire. Voir Structure des plantes. Paritium. Voir Hibiscus. PARKINSONIA L.(Légumin.-Césalpin.) Arbres à feuilles en apparence simplemt. pinnées et fasciculées, en réalité bi-pinnées, à pétiole com- mun très court, spiniforme ; fol. très petites. Sti- pules spinescentes. Fleurs jaunes, disposées en grappes axillaires, lâches, offrant calice à 5 seom., 5 pét. étalés presqu'égaux., 10 étam. libres, un légume bivalve, toruleux. 3 espèces: 1 du Mexique, 1 de l’Afrique aus- trale, la 3me: des Antilles et de l’Am. occid., est répandue aujourd’hui sous les tropiques. P. aculeata L. — Jaco. Hisr. SrirP. AM. 119; Descourr., FL. ANT. I, t. 12. — Antilles. — Ca- ractères du genre. En indiv. isolés, constitue l’un des arbres les plus gracieux pour la région de l'Oranger. Croissance rapide. Propre à former des haies, ainsi que P.africana Sonder, du Cap, et P. microphylla Torr., du Colorado. Expoist. chaude; graines. J. D: PAROCHÆTUS Hamilt. (Légumineuses-Papi- lionacées-Trifoliées.) Genre comprenant une seule espèce, le P. communis Hamilt. (Fig. 664), originaire de-l'Asie et de l'Afrique tropicales. C'est une petite plante herbacée, à rameaux couchés, à feuilles rappelant celles du Trèfle. Les fleurs, d’un beau bleu de cobalt, rapellent celles des Trifolium, mais ont une corolle à ca- rène un. peu aiguë; la gousse est linéaire, bi- valve. Le P. communis convient à orner les vases suspendus dans les serres tempérées ; il pour- rait sans doute être cultivé à l'air libre dans le Midi de l'Europe. On le multiplie par division des touffes ou par graines. PARROTIA C.A.Meyer.(Hamamélidées.) Genre voisin des Hamamelis (V. ce mot); il s’en dis- tingue par l'absence de pétales, par le nombre PARROTIA. des étamines (9-7), par les loges de l'ovaire. | qui sont uniovulées. 2 esp. sont cultivées. P. persica C. A. Mey. — Venrz. Pre. Cauc. 46; | Bor. Mac. t. 5744. — [Syn.: Hamamelis persica DC.] — Vulg. Bois de fer. — Perse et rég. du Caucase. — Arbre de 12-15 m.. très ramifé et touffu; aspect rappelant celui du Hêtre; écorce lisse et grisâtre. Files, obovales ou ‘ovales-allongées,inéquilatérales, plus ou moins dentées au sommet, ondulées, fermes, lisses et luisantes. F1. hermaphrod. ou polygames, appa- raissant dès février, bien avant les files. re- marquables par leurs anthères d’un beau rouge foncé; inflor. en petits capitules de 5-6 fl.) Fig. 663 — Lis de St. Bruno. PARADISIA LILIASTRUM Bertol. avec bractées involucrales petites, brun pour- pré extért. Fr. capsulaire; graines brillantes, ovales-oblongues. Belle esp. ornementale, qui mériterait d’être plus répandue; tout à fait) rustigüe sous le climat de Paris; se contente des sols maigres et arides, même calcaires; bois blanc très dur et nerveux. Multiplication par graines; on réussit aussi le marcottage, mais l’enracinement est fort lent et exige Jus- qu'à 3 et 4 ans. P, Jacquemontiana Dene., in Jacquem. Voy. Bor. 73, t. 82. — Brano. ForesrT. FL. or Ino. t. 28; B. M. tab. 7501. — Kashmyr et Himalaya — Arbriss. de 5-6 m. de hauteur, à végét. touffue. Filles. brièvt. pétiolées ressemblant à celles du Noisetier et revêtues d’une pubesc. étoilée. FIL. à bractées involucr.'amples. blanches, | parsemées de petites écailles pourpres ; éta- mines jaune d’or. Esp. se rapprochant du Fo- thergilla alnifolia; très peu répandue; parait rustique sous le climat parisien. LE Parsley. Nom anglais du Pers. Parsnip. Nomanglais du Panais. Parterre. Voir Jardins. Parthenocissus. Voir Ampelopsis. PARTITE. Divisé jusqu'à la base en plusieurs parties. 920 qui comprend tous les petits oiseaux communs dans notre pays. À l'exception de quatre ou PASSIFLORA. Passe-rose. Voir Althæa rosea. Passe-velours. N. vulg. du Celosia cristata. PASSEREAUX. Ordre de la classe des Oiseaux cinq espèces. tous doivent être considérés | bées ou partites; vrilles latérales, indivises.… | axillaires, solitaires ou en grappes. à pédoncules | comme utiles à l’horticulture et protégés comme” tels. (Voir Oiseaux) D' TT. PASSIFLORA L. (incl. Disemma Lab.) Passi- flore; angl.: Passion Flower; all.: Passions- blume. (Passiflorées.) Herbes ou arbriss. grim- pants, rart. dressés; files. alternes, entières, lo- manquant rarement; stipules habituellement Fig. 664 — PAROCHÆTUS COMMUNIS Hamilt, deux, quelquef. foliacées ; fl. amples, élégantes: articulés, souvent accompagnées de 3 bractées, à hermaphrodites; calice à tube court, 4-5 Iohé, souvent coloré à la face interne; pétales 4-5-0" 1 plus colorés que les lobes du calice ; couronne, simple ou double. l'intérieure tubuleuse ou nulle: : l’extérieure composée d’un nombre indéfini de filaments sur deux rangs ou d’une membrane, tubuleuse; gynophore allongé, soudé avec les | filets des 4-5 étamines ; ovaire stipité, à ovules. | nombreux ; baie sèche ou pulpeuse, polyspermes quelquefois comestible. 120 esp. env., la plupart | d'Amérique, en petit nombre d'Asie et d’Aus= tralie. = n. P. alata Ait. — Pérou. — B. M. 66; Here: AMAT. 60. — Tige quadrangulaire, marginées. files. glabres, ovales, cordiformes ; fl. odorantes: amples, ponceau foncé, à couronne panachée de bleu, de blanc et de violet. | | P. atomaria Planch. (P. alba Link et Ott)=\ Nile.-Grenade. — R. H. 1884, p. 36. — Très Mi- goureux ; files. plus longues que larges, glauques; trilobées, subpeltées, subcordiformes : fleurs"du ! plus beau blanc, à pétales plus courts que es | | sépales ; fruits jaunâtres, comestibles. . 1 P. brasiliana Desv. Syn. de P. alata Ailk | 3 FA PASSIFLORA. P. circinnata Mast. — Brésil. — B. M. 5737. — Filles. palmées-digitées, à 5 divisions ; fl. so- litaires, violet pâle et très ornementales ; fruc- tification abondante par fécondation artificielle. _ PB. coccinea DC., Disemma. — Nile.-Hollande. = B. M. 5911; Desc. AxrT. 530. — Tige cylin- drique, grêle; flles. glabres, glanduleuses en des- sous. à 3 lobes obtus; fl. moyennes, à divisions Fig. 665. — PASSIFLORA RACEMOSA Brot. lancéolées, obtuses, rouge brique; couronne rouge pâle, plus courte. | P. cœrulea L. — Brésil et Pérou. — Bois, ATL. PLAJARD. pl. 115; B. M. 28; B. R. 488; Here. \MAT. 102. — Très vigoureux, atteignant de 7 \ 8 m.; flles. palmées, à 5 divisions arrondies ; vétiole rouge vineux; fl. amples, blanc verdâtre »xtérieurement, blanc pur à l’intérieur ; filaments vleus au sommet, purpurins à la base; fruit aune orangé, pulpeux, à saveur douce. P. edulis Sims. — Brésil. — B. M. 1989; ANx. tan». 89. — Files. gaufrées, trilobées, glabres ; .. blanches; fruit violet, agréable au goût. P. filamentosa Cav. (P. palmata Lodd.) — vrésil. — B. M. 2023; F1. D. S. 543. — Filles. almées, à 5 divisions, dentelées; fl. lilacées, - | filaments bleu violacé, en panicule pendante. P: incarnata L. — Virginie. — B. M. 1989, 697; B.R. 151,332. — Filles. glabres, trilobées, . sinférieures linéaires ; fl. rouge chair. - | P. kermesina Link et Otto. — Brésil. — B.R. 553; B. M. 3503. — Files. trilobées, cordi- lamoisi-pourpré, à divisions linéaires; cou- nne violet purpre. P.macrocarpa Mast. — Rio Negro. — Tige té- _agone; filles. très grandes, ovales, obtuses ; fi. êlées de blanc et de pourpre; fruits comes- bles, très gros. |P. quadrangularis L. — Jamaïque. — B. M. 41; B. R. 13; R. Honr. 1855, 15; Tussac. ANT. 921 = PASSIFLORA. 10. 11; Desc. axT. 60. — Tiges très grosses, an- guleuses,membraneuses aux bords:;files.glabres, ovales, cordiformes; fl. solitaires, très grandes, odorantes, rosées; couronne panachée de violet et de blanc; fruit énorme, comestible. P. racemosa Brot. (P. princeps Lodd.) (Fig. 665.) — Brésil. — B. R. 285; B. M. 2001. — Fig. 666, — PAULOWNIA IMPERIALIS Sieb. et Zucc. Flles.trilobées,glabres et épaisses;fl.en grappes, pendantes rouge purpurin ou rouge cinabre. P. sanguinea Sm. — Trinité. — B. M. 4674 ; FL. ». S. 808. — Filles. trilobées, glabres, à fo- lioles dentées; fl très grandes, rose car- miné; couronne panachée de carmin et de blanc. P. serratifolia L. — Surinam. — B. M. 651. — Files. ovales, aiguës, uu peu tomenteuses en dessous, dentées; fl. moyennes, odotantes. rose-pâle; couronne dépassant la corolle, rose pourpre vif passant dans le haut au bleu azur. P. tinifolia Juss. — B. M. 4958; FL. D. S. 1210. — Files. entières, coriaces, oblongues, acuminées; couronne égalant le calice, zonée de blanc, de rose, de violet bleuâtre. P. violacea Vellozo, — Brésil. — R. Horr. 1885, p. 468; B. M. 6997. — Glabre et glauque ; files. trilobées; fl. nombreuses, portées par un long pédoncule relevé en pipe à son extrémité; calice à lobes lilacés en dedans, violacés.en de- hors; corolle lilas tendre, plus pâle aux bords qui sont blancs, granités de lilas ; couronne int. violette; couronne ext. violette au milieu, blanche dans le restant ; odeur de Primevère. P. Watsoniana Mast. — Brésil. — GARTENFL. p. 30. — Files. trilobées, violettes en dessous; fl. larges, lilacées; couronne violette, rayée de blanc. à P. Weberiana André. — Bolivie — KR. H. 1887, p. 324. — Feuillage de la Vigne, deve- nant rouge brun à la lumière; petites fl. blanches, PASSIFLORA. à extérieur violacé; baies violet-bleu, prui- t-on guère que comme objet de curiosité. La neuses, rugueuses; graines écarlates. P. Actinia Hook. — B. M. 4009; FL. p. S. 1846, | fade, plait dans les pays chauds, parce qu’elle 4e livr. p. 10. — Flles. obtuses, échancrées au | est très aqueuse et très rafraichissante, On la sommet, glauques en dessous; pétales blancs ; | mange surtout pour se désaltérer. couronne extérieure zonée de rouge, de bleu et de blanc ; fleurs odorantes. Parmi les formes horticoles il faut signaler : Constance Elliott, à fl. blanches, issue de P. cærulea. Parmi les hybrides nous citerons: ÆP. amabilis, Lem., hybride des P. racemosa et ala- ta: P. Lemichezi, issu des P. alata et Kermesi- na ?; P. cœruleo-racemosa Sab. et une autre forme de même provenance Le P. cœruleaest une espèce de plein air qu’on multiplie de semis, de boutures et de marcottes; le P, coccinea supporte le plein air dans le Midi Les autres espèces sont de serre chaude ou tempéréeet se propagent de semis, de boutures sur couche chaude et quelques-unes de greffes sur P. cœrulea ou filamentosa. PRE PASSIFLORÉES.(Dicotylédones-Polypétales.) Famille constituée par des plantes généralement grimpantes, munies de vrilles axillaires, à flles. alternes, munies de stipules. Les fleurs, ordi- nairement solitaires, sont hermaphrodites, ra- rement unisexuées. Le calice, tubuleux ou plus souvent en forme de coupe, est ordinaire- ment divisé en 4-5 lobes généralement colorés, pétaloïdes. La corolle, nulle ou à pétales en même nombre que les divisions du calice. A l’in- térieur de la corolle et à la base, il existe sou-| vent des appendices plus ou moins longs, di- versement colorés, dont l’ensemble constitue une couronne. Les étamines, en même nombre que les pétales, parfois en nombre double, sont insérées au fond de la sont, soit libres, soit soudées à un axe central allongé qui porte l'ovaire à son sommet. L’ovaire est supère, uniloculaire, à 3 placentas pariétaux portant de nombreux ovules; il est surmonté de 3 styles à gros stigmates. Le fruit | est une capsule ou une baie. Les graines ont un arille charnu. Passionsblume. Nom allemand des Passiflores. Pastel, Nom vuigaire de l’Isatis tinctoria. PASTEQUE. (Cütrullus vulgaris Schrad.) (Cu- curbitacées.) La Pastèque ou Melon d’eau ; angl.: Water Meion ; all.: Wassermelone, est une plante annuelle, originaire d'Afrique, fréquemment cul- tivée dans la région méditerranéenne. Les tiges en sont rampantes, comme celles du Melon. Les feuilles sont profondément découpées. Le fruit, sphérique ou oblong, de couleur vert uniforme ou marbré de vert pâle sur un fond plus foncé, contient une pulpe blanche, jaune, rose ourouge, dans laquelle sont disposées des rangées longi-. tudinales de graines, de couleur blanche, jaune, rouge ou noirâtre, unicolores ou panachées. Dans les pays chauds, la Pastèque se mange crue comme les Melons, confite ou en confitures. Il s’en fait une grande consommation dans la tussie méridionale, en Provence, en Langue- doc, en Italie et en Espagne. Sous le climat de Paris, la Pastèque exige la culture sur couche, comme le Melon, et son fruit n’y acquiert pas des qualités suffisantes ; aussi ne l’y rencontre- corolle; elles | 922 rappelant celle de la Digitale, à calice 5-fide, à et inégaux; inflor. en panicules terminales; | pas encore répandue dans les cult. PAVETTA. chair des Pastèques, d’ailleurs généralement Pastinaca sativa. Voir Panais. Pastinake. Nom allemand du Panais. Patate. Nom français du Batatas edulis. Patchouly. N. vulg. du Pogostemon Patchouly. PATHOLOGIE VEGETALE. Science qui a pour objet l’étude des maladies des plantes. Patience. (Rumex Patientia L.) Voir Oseille. Patisson. Voir Courge. PATTE. Terme employé quelquefois en hor- ticulture, pour désigner les souches tubéreuses, aplaties, rameuses, dont l’ensemble a été com- paré à une patte: Anémone des fleuristes. Paturin (Poa). Voir Gazon. PAUCIFLORE. Qui porte un petit nombre d fleurs. PAULOWNIA Sieb. et Zucc. (Scrophularinées.) Arbres à files, opposées, simples, caduques. F1. corolle tubuleuse, grande et ample, surmontée d'un limbe oblique, découpé en lobes arrondis étamines didynames, incluses; style dressé, un peu épaissi au sommet. Fr. capsule ovoïde, acuminée, bivalve; graines tr. nombreuses, fines, oblongues, ailées. Jusqu'à présent il n’a encore été cultivé couramment qu'une seule espèce. ; P. imperialis Sieb. et Zucc. (Fig. 666.) — FL: . JAP. I, 27, tab. 10; Rev. HoRT. 1847. (Syn.: Ps tomentosa Steud.) — Japon. Arbre atteignant | une quinzaine de mètres; cime étalée; port | élégant, rappelant celui du Catalpa. Flles., grandes ou très grandes, mesurant jusqu'à 30 | et 40 cm. sur 25-30, largement cordiformes, à bords un peu sinués ou vaguement bi- ou trilobés, pubescentes en dessus, tomenteuses : et grisâtres ou roussâtres en dessous. F1. lon-| gues de 4-6 cm., bleu lilacé pâle, d’une odeur. fine et agréable, apparaissant fin avril, en même temps que les files. Les boutons, roussâtres, | se forment avant l'hiver et ils sont quelque: fois détruits par les gelées. Arbre d'ornement des plus remarquables, soit en exemplaires isolés sur les pelouses, soit en avenues; On, peut cependant lui reprocher de feuiller tard: de se dépouiller aux premières gelées, et de perdre rapidement ses fleurs. Recépé, il rez, pousse vigoureusemt. et donne des files. très, amples, ce qui permet de l’employer dans lesi parterres comme pl. à feuillage. Bois léger, d’un! grain fin et serré. Rusticité complète sous! le climat de Paris, pour les vieux exemplaires; les jeunes souffrent des froids de 18-200. Sols ! profonds et un peu frais. Multiplic. par senuse et par bouturage de racines. Introduit en France, en 1834, par le Muséum de Paris, qui à em outre introduit, en 1896, le P. Fargesi Franch4 du Se-Tchuen, à fl. blanches. Cette ner 4 PAVETTA LL. (Rubiacées-Ixorées.) Ar bustes glabres ou tomenteux, à rameaux Cyr lindriques ; files. opposées, souvent membra neuses ; stipules caduques, réunies en une gaine PAVETTA. trichotomes, rameux, axillaires ou terminaux, bractéolés ; ovaire biloculaire, ne renfermant | qu'un ovule par loge ; baie en forme de pois, | avec 2 noyaux parcheminés convexes sur le | contrées trop. de l’ancien continent et de l’A- frique austr. Très voisin des Zxora et en différant par le port, les stipules, par la placentation. P. borbonica Hort. — Réunion. — Filles, vert olive, tachées de blanc, et à nervure médiane saumonnée ; fl. inconnues. Mu_P: caffra L. f. — Cap. — B. M. 3580; Len. J. FL. 8, 293-294. — FI. blanches, en om- belles à ramifications terminales. P. indica Burm. — B. R. 198; HERB. AMAT. 831; WiGur. Ic. 1x0. 1, 148. — FI. blanches, en et Sch. On cultive encore les P. montana Reinw. et natalensis Sond. | Culture des Zxora. FE Pavia. Voir Æsculus. Pavie. Voir Pécher. Pavot. Voir Papaver. Pavot cornu. Voir Glaucium. Pavot épineux. Voir Argemone. Pea. Nom anglais du Pois. Peach. Nom anglais du Pécher. Pear. Nom anglais du Poirier. Pecan Nut-Tree. ohivæformis. PÊCHER ; angl. : Peach; all.: Pfirsichbaum. (Persica vulgaris Mill.; Prunus Persica Stokes ; tAmygdalus Persiea L.) Le Pêcher préfère les sols légers, sablon- neux, argilo-calcaires. Les s. froids, ma- récageux, trop argileux, lui donnent la gomme et empêchent la complète lignification de ses tissus. Greffé sur Amandier, i! faut au P. un bon tterrain sec et profond ; c’est lesujet sur lequel il ” lvitle plus longtemps ; Greffé sur Prunier, il s’ac- commode des sols plus frais et moins profonds. Le P. de semis, bon pour le plein vent, vient dans les terres à vigne; un sol pourrissant pro- voque le dégarnissement de ses rameaux et le hampignon à ses racines. _ Si le P. aime les terrains profonds, il ne e Q . audrait pas en conclure qu’une plantation pro- ‘onde lui serait salutaire ; au contraire, il y aurait encore motif à la moisissure. Le collet le l'arbre doit toujours dépasser le niveau du ol. de manière à ne pas s'y enfoncer. “ | Les plâtras sont d'excellents amendements .» Pour le Pêcher; les éléments salpêtreux, cal- aires ou siliceux favorisent sa végétation. Le P. est plus sensible au climat qu’à la na- re du sol. Les climats chauds ou tempérés, ais réguliers, lui conviennent admirablement ; >S Courants d'air froid, l’abaissement et l’insta- lilité de la température au printemps, les fré- uents brouillards sont contraires à sa florai- _Pn et à la saine végétation de ses branches. UuSsi, en dehors des localités soumises à une Mmpérature élevée, où il gèle rarement, avec Concours de murs et d’autres construc- 0n$ analogues, on peut élever toutes les va- CT 923 | dos, plans ou concaves sur la face. 60 esp. des panicules terminales — P. angustifolia Roem.| Nom anglais du Carya| PÊCHER. lâche; fi. blanches ou verdâtres, en corymbes | riétés de P. D’abord il devient facile de trans- former un sol défectueux en l'améliorant ; puis, l’abri du mur préservera l'arbre des ra- fales du Nord et réfléchira la chaleur contre ses branches; enfin, la protection au moyen de toiles, de paillassons ou simplement par la saillie du couronnement du mur, souvent doublé par un petit auvent, — paille, bois ou verre, placé de mars en juin. immédiatement au des- sus de l’arbre en fleur, — sauvera la floraison de l’action des gelées printanières. Les variétés de P., que l’on pourrait déter- miner par la denture de la feuille, la dimension et la couleur de la fleur et la structure du noyau, forment plusieurs groupes: 1 à peau duveteuse : Les ;P. proprement dites, dont la chair s’isole du noyau, et les Pavies, où elle ne s’isole pas. 20 à peau non duveteuse ou lisse : Les Brugnons, où le noyau adhère à la chair, et les Nectarines, où le noyau n’adhère pas. Les Pêchers de plein vent élevés par semis, fournissent de nombreux types à chair blanche, verte, jaune ou rouge; quelques-uns se sont localisés ; par exemple, la Pêche de Syrie, dans le Dauphiné; l’Alberge, en Bourgogne ; la Tu- renne, dans le Lyonnais ; de Beure, en Franche- Comté; Mirlicoton, dans le Périgord; Pavie- alberge, en Provence; Piquerol, en Roussillon ; Brunet, Nicarde, dans les Alpes, etc. Mieux définie est la catégorie des P. culti- vées en espalier ; nous citerons les principales, en les présentant dans leur ordre de maturité. Amsden. — Arbre très vigoureux, très fer- tile. Fruit moyen, chair assez fine, juteuse, assez sucrée, relevée, tenant quelquefois au |noyau. Maturité, juin et commencement de juillet. Avec la P. Amsden, nous recommandons des variétés également précoces, colorées, bonnes et d’un placement certain au marché. Telles sont : Alexander, Cumberland, Downing, Saunders, Wilder, Musser, et quelques autres de cette même race américaine. Rouge de mai. Arbre robuste et géné- reux. Fr.moyen; chair fine, juteuse, fondante, sucrée; bon. Juin et commencement de juillet. Les Early Rivers, Louise, York, et Beatrix, d’origine anglaise, arrivent en cette saison; mais elles ont trouvé des concurrentes victo- rieuses dans les var.américaines qui précèdent. Précoce de Hale. — Arbre robuste, fertile. Fruit moyen, chair juteuse, sucrée, vineuse. Juillet août. Hale's Early réussit en plein vent. Précoce de Crawford.— Arbre robuste, fertile. Fr. gros ; chair jaune, abricotée, mi-fine, fon- dante, juteuse, sucrée, relevée. 1"° quinz. d'août. Cette belle P., populaire aux Etats-Unis ; Craw- ford's Early se reproduit par semis et réussit bien en plein vent. Baron Dufour. — Arbre ramifié très fertile. Fruit gros; chair teintée rose, fine, fondante, parfumée ; mi-août. Grosse Mignonne hâtive. — (Fig. 667.) Arbre vigoureux, et productif. Fruit gros ; chair fine, bien fondante, juteuse, parfumée; mi-août. PÊCHER. Plusieurs sous-variétés issues de la Grosse Mignonne sont cultivées avec profit en plein air ou en espalier. Au type primitif on préfère la Belle Henri Pinaud, d'août-septembre. Fig. 667, — PÊCHE GROSSE-MIGNONNE. ©” Madeleine rouge.— Arbre très vigoureux, très fertile. Fruit gros, bien coloré; chair fine, fon- dante, juteuse, sucrée, vineuse, relevée, très bonne. 2e quinzaine d'août. Plusieurs variétés de la Madeleine sont robustes aux voyages, entre autres la Madeleine Hariot,. Admirable. — Arbre vigoureux et fertile. Fruit de première grosseur; chair blanche, teintée au cœur, sucrée, parfumée. l'e quin- zaine de janvier. Galande. — Arbre robuste, très productif. Fruit gros ; chair veinée, fine, tassée, fondante, | juteuse, bien sucree, vineuse et parfumée; 2e quinz. d'août. Fr. doté de toutes les qualités. De Malte. — Arbre robuste, productif. Fruit | moyen; chair fine, blanc crémeux, pleine, fon- dante, juteuse, très sucrée, très parfumée. Août-septembre. La meilleure des Pêches d’es- palier; il ne lui manque que l’ampleur. Belle Beausse. — Arbre de bonne vigueur et ge bonne fertilité. Fruit gros; chair bien fine, fondante, sucrée, agréablement parfumée. [ lre quinzaine de septembre. pe Alexis Lepère. — Arbre généreux. Fruit gros; chair teintée, fine, fondante, juteuse, sucrée, re- levée d’une saveur agréable ; mi-septembre. Reine des vergers. — Arbre robuste, très fertile. Fruit gros ; chair blanche, teintée au cœur, assez fine, fondante, vineuse; mi-sep- tembre. Arbre d’espalier ou de plein air. Bonouvrier. — Arbre vigoureux, fertile. Fruit gros ; chair blanche, rouge au cœur, ïne, fon- dante, juteuse, sucrée, relevée; 2e quinz. sept. Vilmorin. — Arbre de beau port et de bonne production. Fruit moyen; chair blanche, rouge au cœur, fine, fondante, relevée; 2e quinzaine de septembre. Princesse de Galles. — Arbre robuste et pro- ductif. Fruit gros; chair fine, fondante, ju- teuse, sucrée, parfumée. Fin septembre. Baltet. — Arbre robuste, ramifié pour toutes formes, très fertile. Fruit gros; chair blanche, légèrement teintée au cœur, fine, fondante, ju- | 924 meilleure des Pêches tardives; fruit tenant bien Nectarines: | juillet et commencement d'août. Bon fruit de | juillet et commencement d'août; variété pré- PÊCHER. teuse, sucrée, vineuse et richement parfumée. Fin septembre à l'e quinzaine d'octobre. L à l'arbre, et voyageant facilement. (Fig. 668.) En dernière saison, et favorisée par um automne chaud, la P. Salway, à chair jaune“ fournit un joli et succulent dessert. 1 Les P. Michelin. La France, Belle de Vitry Belle Impériaie, Nivette, Bourdine, Triomphe Saint-Laurent, Blondeau, sont également dignes de la culture. | Fig. 668. — PÊCHE BALTET. La série des Brugnons et Nectarines, P. non duveteuses, mérite d’être plus répandue, parce | que le fruit, lent à mûrir. supporte mieux les | voyages et gagne en qualité par un séjour à | l'office. On peut ceter parmi les principales | _Lily Baltet. — Arbre vigoureux, très fers | tile. Fruit assez gros; chair blanche, très fine, , juteuse, délicatement vineuse et sucrée. Fin de | table et de marché. Fig. 669, — PÊCHE BRUGNON DE CRONCELS. Précoce de Croncels. — Arbre généreux wæt d’un beau port. Fruit assez gros; chair assez fine, juteuse, sucrée, agreablt. acidulée Fm: cieuse pour la culture spéculative ou sous verre. (Fig. 669 ) Précoce Rivers. — Arbre de belle végéta- tion et productif. Fruit assez gros; chain PÊCHER. assez fine, fondante, juteuse, de bonne qualité. Arbre d’espalier ou de forcerie. Lord Napier. — Arbre ramifié, bien fertile. Fruit assez gros; chair fine, fondante, jJuteuse, sucrée. Maturité, courant d'août. Variété utili- sée à l’espalier et au forçage. Orange. — Arbre de bonne vigueur et de production. Fr. moyen; chair abricotée, fine, | fondante.juteuse, parfumée Maturité, août-sept. Les Nectarines de Pitmaston Orange et Jaune de Padoue rentrent dans cette catégorie. _ Galopin. — Arbre de vigueur modérée, bien | fertile. Fruit de première grosseur, de première | qualité. Maturité, courant de septembre. Var. à surgreffer sur arbres riches en sève. Grosse violette. — Arbre assez vigoureux et productif. Fruit assez gros; chair fine, ju- teuse, sucrée; courant de septembre. On sup- pose que la N. Victoria est un produit de ses noyaux. En cours de saison, mürissent d’autres bonnes sortes de Nectarines: Balgowan, In- comparable. Elruge, Gathoye, etc. Dans le Nord et en Belgique, le Brugnon de Félignies réussit en plein vent aussi bien | qu’à l’espalier. Culture. — Nous avons indiqué, au para- eraphe des variétés du P., un certain nombre de types qui se reproduisent aussi identique- ment que possible par lesemis de leursnoyaux. S'il y a écart, il est bien rare qu'il n’en résulte pas toujours un bon produit. Les Sanguines, à | chair rouge, les Alberges, à chair jaune, les Pavies, à noyau adhérent, les Brugnons, à peau lisse, sont de ce nombre. Les belles et bonnes Pêches d’espalier, Mignonne, Madeleine, de Malte, Galande, Reine des vergers, constituent par le | semis autant de souches dont les rejetons sont | dignes de la culture en plein vent. | L’Amandier et le Prunier sont les sujets sur lesquels on greffe le P. dans la rég. du Centre. L’Amandier est pour les terrains secs, profonds ; le Prunier est réservé pour les terrains humides | des peu profonds, aux climats froids. Dans le Mi- di de la France, ie P. franc est le sujet adopté. . Le mode de greffage est l’écusson pratiqué à - | 10 cm. du sol, sur de jeunes sujets élevés par semis. L'Amandier est de l'espèce à amande douce. Le Prunier est le Damas ou le Saint-Julien. Le temps de l’écussonnage est plutôt à l’arrière- | Saison, soit en août et septembre. |._Le P. de plein vent est un arbre de semis. Nos climats tempérés offrent de rares exemples de sa longue durée, lorsqu'il est greffé. Il con- vient de le planter jeune et pas trop haut; la | demi-tige avec tête en pomme d'oranger pré- | Sente plus de garantie de longévité et de récolte facile des fruits. Le buisson et la forme tabulaire ne convien- nent guère qu'aux pays chauds, aux champs privés de toute autre emblave. Le Pêcher demi-tige peut être planté çà et là dans les plates-bandes du jardin, les treilles coque dure, à Sujet intermédiaire et provisoire entre les Srands arbres du verger. de Vignes, les carrés de Fraisiers, ou à titre de D — PÊCHER. En ligne homogène, le P. en plein vent sera planté à trois ou quatre mètres d’écartement. Le P. cultivé en espalier est d’abord un jeune sujet âgé d’un an de greffe, planté contre un mur ou autre construction, à une exposition visitée par le soleil. Sans méconnaître la beauté des grandes formes dites carrées, où il est difficile de réparer les vides que le soleil, la gelée ou toute autre cause occasionnent, nous devons nous arrêter à l'éventail, dit queue-de-paon, régulier seule- ment dans l'ensemble de son branchage. (Fig. 394 p. 548.) Aux grandes formes symétriques et au cordon simple, vertical ou oblique, nous préférons les moyennes formes: Le petit Candélabre à deux branches verti- cales ou U simple. (Fig. 389, p. 547.) Le Candélabre à quatre branches, vulgaire- ment U double. (Fig. 393, p. 547.) La Palmette candélabre est applicable au P. à la condition que l’envergure soit d’une mo- yenne étendue, et que la flèche soit supprimée au dessus du dernier étage supérieur debranches. La distance minimum des plantations est cinq mètres pour l'éventail, trois mètres pour la palmette, deux mètres pour le moyen candé- labre ou à quatre bras, un mètre pour le candé- labre à deux bras. Taille. — Le Pêcher de plein vent ayant une tendance à se dégarnir, on lui appliquera une taille annuelle ou à peu près, en diminuant la longueur des branches principales et des ra- meaux de production, et en éclairant par quel- ques coups de sécateur les branchages compacts. L'opération se fait sur le bois de l’année, au printemps, et même à l’automne, avant la chute complète des files., après la récolte du fruit. Une bonne époque serait encore le commen- cement de juin; la sève cicatrise les plaies de la taille en vert, la gomme a moins de prise et les nouvelles brindilles qui en résultent ont une meilleure disposition à fructifier. Il est des var. à végétation trapue, rami- fiée ou encore des arbres d’un certain âge, sur lesquels il devient inutile de pratiquer la moindre taille; on se borne à réduireles rameaux d'une allure disparate. Le Pêcher d’espalier est soumis à une taille indispensable à sa santé et à sa fructification. Des volumes dus à nos maîtres ont été publiés sur la taille du P.; mais il est difficile d'opérer convenablement sans avoir mis la serpette à la main et sans avoir pratiqué pendant quel- ques années. Toujours est-il que le jeune sujet doit être taillé au printemps de sa plantation. Ainsi, le sujet planté à l'automne sera taillé au printemps suivant, de telle sorte que l'œil ou les yeux de taille commencent par leur évolution, les premières assises de la formie projetée. La charpente du Pêcher, calculée sur une moyenne de 50 em. entre les membres, doit être obtenue lentement: la base de l'arbre sera plus solidement assise et pourra braver les emporte- ments de la tête. Done un seul étage de branches suffit, chaque année, aux jeunes palmettes en formation. PÊCHER. Les formes en U simple ou double s’obtien-, nent facilement; on commence la bifurcation dès la première sève, par une taille en vert ou par un pincement et un palissage. En général, une taille longue est préférable à l'égard des membres de charpente. Ceux qui prennent trop de développement seront main- tenus par un pincement modéré ou un palissage. La branche à fruit, espacée à 15 ou 20 cm. sur le membre de la charpente, est taillée en crochet, c’est-à-dire que,etant donné une cour- sonne ou br. à fr. portant 2 rameaux, l’un sera taillé long pour fructifier, l’autre sera taillé court pour remplacer, l’année suivante, celui qui aura été taillé long. La même opération | se répète ainsi tous les ans. Une branche à fruit taillée long à cause de ses yeux fructi- fères, sera supprimée aussitôt la récolte pour stimuler la sortie des bourgeons de la base. Un rameau simple, c’est-à-dire non bifurqué, garni de boutons floraux, pourrait être conservé. On le taille long, on le palisse sévèrement, en l’arquant au besoin; pendant l'été, l’ébour- geonnageraccourcira ses bourgeons du sommet et du centre, tout en ménageant ceux de la base | qui se développeront mieux. La qualité fructifère d’un rameau est dans sa | grosseur moyenne, ses yeux étant gonflés et assez rapprochés. L’arboriculteur habile sait diriger ses arbres pendant la végétation; au début de la floraison, il double l'effet du chaperon du mur en placant au dessus de l’arbre un abri composé d’une planche ou d’un petit paillasson étroit, soutenu par un poteau accroché sur le treillage ou sur le mur. Aussitôt la floraison terminée, une taille en vert raccourcira les longues brindilles dé- pourvues de fruits; puis l’ébourgeonnement supprimera les pousses inutiles; ensuite le pin- cement arrêtera les brins à 5 ou 6 files.; enfin, le palissage aidera à maintenir l’équilibre dans la végétation. Nous signalerons quelques opérations parti- culières ayant pour but d'utiliser les bourgeons à fleur. {Au mot Greffe, nous avons parlé du greéfage des boutons à fruits du Pêcher.) Les brindilles nées par le pincement des rameaux sur la branche fructifient, le pince- ment arrêtera l’élongation des jets qui s’y dé- veloppent, sauf ceux de la base qui serviront à asseoir la taille de l’année suivante. Il est important de ne point laisser un P. dé- garni à la base de sa charpente; on y parvient avec ies opérations dites d’été ou en vert, en les appliquant rigoureusement aux rameaux du sommet qui tendraient à s’emporter. Si la branche est encore vivace, il est facile d’y souder le scion de remplacement au moyen de la greffe par approche simple ou en arc- boutant. Un sujet à grand développement peutrecevoir la greffe d'autres variétés moins vigoureuses ou ayant une époque de maturité différente. Le P. soumis à une forme symétrique doit être taillé dès la première année de sa planta- tion; on trouvera, à leur lettre, dans cet ouv- rage, les moyens de combattre le blanc, la gomme, les pucerons, ennemis du P. 926 PÊCHER. Récolte. — La Pêche est bonne à cueilli quand le fond vert de la peau s'éclaircit; 1 couleur et le parfum sont plus accentués, l'épi derme s’assouplit, et sa résistance ou sa sou mission au faible mouvement de rotation que l’on imprime au fruit, avec la main, indiqué son degré de maturation, La Pêche destinée aux voyages sera cueillie avant sa maturité ab” solue, La Pavie se prête mieux aux transports lointains et au séjour prolongé à l’étalage du. marchand. Le Brugnon acquiert plus de saveur lorsqu'il est cueilli assez mûr et laissé quelques jours sur une tablette; mais son épiderme sé | flétrit et ne flatte pas autant l’œil de l'acheteur, On sait qu’une fructification trop abondante nuit à la beauté du fruit. Il convient donc d'é- _clairceir les parties trop chargées, en supprimant les jeunes Pêches trop nombreuses, dès qu'elles ont la grosseur d’une Noisette; c’est dans l’in- térêt du fruit et de l’avenir de l'arbre. | Il y à toujours avantage à favoriser le coloris brillant de la Pêche au moyen d’un effeuillement préalable; mais il faut être sobre de retranche- . ments. Dès que l’épiderme s’éclaircit, la période de maturation commence; on peut alors couper, | sur leur pétiole, quelques feuilles qui privent le fruit de la lumière solaire; on opère gradu- ellement, de facon à conserver deux ou trois feuilles au dessus du fruit, à titre de parasol, | jusqu’à la récolte. Nous n'avons pas besoin de recommander les précautions dans le maniement des belles Pêches. Il faut les cueillir «les doigts ouverts». On les dépose, accompagnées d’une feuille de! | Vigne ou autre feuille douce, dans un panier! | plat, capitonné et on les place sur Les rayons! d’une fruiterie d'été, c’est-à-dire d’une chambre | aérée, saine, ni chaude comme une serre, ni! froide comme une cave. L'on ne doit pas cueillir les Pêches d’espalier! en plein soleil, si elles doivent être emballéeset! expédiées en voyage; dans ce cas, il convien-! drait de les laisser refroidir à l’ombre. La Pêche de plein-vent se récolte à la maïn ou au cueille-fruit; on doit éviter avec soin de maculer son épiderme délicat. Nous avons dit, au mot Emballage, avec quels soins et: précautions on devait procéder à l'emballage! des Pêches, en caissettes ou en corbeilles. En! dehors de la consommation directe, la Pêche se prête à divers usages d'économie industrielle. ou ménagère. La Pêche en conserve dans une boîte de fer- | blanc n’a pas, comme les fruits rouges, l’incon-t | vénient d'y prendre le goût du fer; on peut alors l’'employer plus mûre que s’il s'agissait d'introduire dans ,un bocal à orifice étroit le fruit entier ou par quartiers. | Les Pêches glacées ou confites réussissent mieux avec des variétés à chair ferme. Le Brugnon se conserve à l’eau-de-vie. | Le vin de Pêches s'obtient avec des variétés à chair molle, mais parfumée. La petite Pêche de plein. vent se soumet à la distillation. Les plus parfumées des var. à chair ferme servent aux compotes de Pêches (cuites), à le soupe aux Pêches.‘à la salade de Pêches (crues, au vin blanc. A Nice, on les conserve au systèm nn … ES PÊCHER. aux entremets chauds. 927 PÊCHER ET BRUGNONIER. Appert, en boîte ou en carafe, et elles servent , l’on met ordinairement en activité vers la fin de décembre et dont les fruits sont mûrs à la fin de Les Pavies sont employées dans le Midi aux | mai ou dans le commencement de juin, il y a marmelades, aux confitures, aux beignets de . Pêche. Une variété locale à fruit jaune, müris- sant en août, est préférée dans le Var pour cet usage; le fruit étant pelé et débarrassé du | moyau, la chair reste seule dans la bassine. Les Basses-Alpes fabriquant des conserves et des confitures avec certaines Pavie-Alberges, à \ l'exemple des États-Unis. Ch. B. PÊCHER ET BRUGNONIER. — Culture arti- * ficielle et sous verre. — La culture forcée du P. est beaucoup moins difficile et moins aléa- toire que celle du Cerisier, du Prunier et de PAbricotier. Bien comprise, elle peut rapporter de beaux bénéfices. Opérations préparatoires. — 1. Des serres. — Les arbres destinés à cette culture peuvent être élevés en caisses ou en grands pots, mais il est préférable, pour une culture de spécula- tion et d’une certaine importance, de ne forcer que des arbres cultivés en pleine terre. Les arbres en pots ou en caisses sont plus délicats et plus sujets à l'écoulement de gomme. Les serres à forcer en 1ère saison n'ont gé- | néralement qu’un seul versant, parce que les arbres doivent y être plantés de manière à se trouver rapprochés autant que possible du vitrage. | L’inclinaison des châssis doit être telle, que les rayons du soleil les frappent nerpendicu- | lairement à l’époque de la floraison. 2. De la plantation et du sol. — La plantation | doit toujours se faire dès la fin d'octobre, lors- | que les premières feuilles commencent à se dé- | tacher. En général, il faut préférer des arbres | | | | plus de profit à choisir les var. à grandes fi. 4. Formation et conduite des arbres. — Le cordon vertical simple et le cordon double ou forme en U, pour les arbres appliqués sur un treillis parallèle au vitrage, seront évidemment les formes qui réuniront le plus d'avantages. Traitement préparatoire. — Règle: Pour obte- nir l’année suivante une fructification abon- dante en culture avancée, il est indispensable d'enlever impitoyablement tous les boutons à fleurs sur les arbres que l’on se propose de forcer. Il faudra aussi soigner particulièrement ces arbres quant à l’'ébourgeonnement, la taille en vert et le pincement. Traitement en serre. — Avant de commencer le forcage, il faut que la végétation ait cessé com- plètement, ce dont on n’est certain que lorsque le thermomètre s’est abaissé, pendant quelques nuits, à 3 ou 4° au dessous de zéro et quand les files. se sont détachées naturellement des arbres. En Angleterre, on ne commence généralement à mettre en train la l'e saison qu’en décembre ou janvier. et la maturité des fruits a lieu au plus tôt à la fin de mai; beaucoup de cultiva- teurs ne commencent même qu’au 1e" février. A Berlin comme à Vienne, où les hivers sont plus rudes et plus précoces, on commence à for- der la 1'° saison au plus tard le 1e° décembre; en Belgique. on fait de même avec succès. Quant aux saisons suivantes, on les met en train successivement à un mois ou six semaines d'intervalle. Dans la forcerie de 1re saison. la floraison arrive vers l’époque où les jours sont courts et jeunes, des écussons d’un ou de deux ans, sains, | souvent brumeux, où le soleil est rare; il ne vigoureux, bien pourvus de racines. Quand on est pressé de jouir, on peut prendre | | néanmoins des arbres en plein rapport, dont | on à eu soin de constater, l'été précédent, la fertilité, et appartenant à l’une ou l’autre des + | variétés dont on trouvera plus loin la liste. | Dans les terrains sablonneux et légers, les | arbres sont déterrés sans motte; lorsque le sol est un peu plus consistant, avec motte, même, | si le temps s’y prête. avec mottes gelées. | La terre qui convient aux P. sera composée | ainsi :2 parties terre de jardin, ni légère. ni com- | pacte, 1 p. terreau de feuilles, 1 p. de fumier de vache bien consommé et 1; p. gros sable. Lorsque la serre se trouve dans unesituation | peu élevée, où le sol est souvent humide pen- _« dant l'hiver, on établira un drainage profond à | 1m. 50 en avant du premier mur. _ 8. Choix des variétés. — Variétés qui ont été employées avec succès : Avant-pêche rouge, Double de Troyes, Chevreuse hâtive, Chevreuse Li . | | Î | | tardive, Melcaton, Double montagne, Pourprée | hâtive, Grosse Mignonne, Grosse Mignonne |hâtive, Madeleine rouge ou Madeleine de Cour- | Son, Madeleine blanche. Les six premières variétés, qui sont toutes à | petites ou moyennes fleurs, doivent être préférées pour les serres de haute primeur, que l’on com- mence souvent à chauffer dès la mi-novembre ; « |pour les saisons suivantes, y compris la 2°, que # | faut donc pas diminuer les chances de succès en supprimant un trop grand nombre de bou- tons. On taillera très long, et, lors de la taille en vert, on raccourcira tous les rameaux dont les fleurs n'auront pas noué. Plus tard, la taille | pourra être plus courte. En règle générale, pour la saison la plus hâtive, taille presque nulle, surtout si le pincement a été opéré de manière à ce que les rameaux n'aient pas plus de 30 à 40 cm. de longueur; pour la suivante, taille plus sévère; pour la 3°, encore plus, et ainsi de suite. Forçage proprement dit. — 1"° période. — La chaleur et l’humidité sont les deux éléments essentiels de la végétation. Une humidité très abondante de l’atmosphère sera utile, indispen- sable même, pour activer le mouvement de la sève avant l'épanouissement des fleurs; mais, pendant la floraison, elle deviendra au contraire très nuisible à la fécondation. IL faudra serin- œuer matin et soir toutes les branches avec de l’eau tiède (25 à 300 C.), ou avec de l’eau qui aura séjourné pour le moins quelques heures dans la serre. Il faut également jeter de l’eau dans les sentiers, sur les murs etsur les tuyaux de chauffage; dans les serres qui ne sont pas chauffées au thermosyphon, on placera des bacs remplis d’eau sur les conduits de chaleur. La température ne doit s'élever que lente- ment et graduellement: la 1'° semaine, 8 à ‘ PÊCHER ET BRUGNONIER. — 928 — PÊCHER ET BRUGNONIER. 100 C.: la semaine suivante. l’élever de 2, et 2 2 ainsi de suite chaque semaine, jusqu’à 15 à 180, maximum qu’on ne peut pas dépasser. Si les rayons du soleil provoquent l'élévation de la température, on peut aller jusque 28 ou 24, sans qu’on soit obligé de donner de l'air. La température de [a nuit devra toujours être in- férieure à celle du jour : 8° le jour, elle ne pourra dépasser 5° la nuit; 160 le jour, 100 la nuit. Dès que les châssis sont placés, on couvrira le pied des arbres d’une couche de fumier chaud, à l’intérieur et à l’extérieur de la serre. Quel- ques jours après, on donnera un bon arrosement avec de l’eau à 400, additionnée d’une certaine quantité de bouse de vache. du purin ou autres engrais liquides. Cet arrosement sera renou- velé 15 jours ou 3 semaines plus tard, lorsque les arbres seront en végétation. Le fumier placé à l'extérieur de la serre sera recouvert d’une planche. 2e période. — Floraison et fécondation. — Au bout de 5 ou 6 semaines, la flor, a lieu. Lors- que les fl. commencent à s'ouvrir, on ne mouil- lera que le tronc et les branches de charpente; le seringuage sur les fl. les laisserait stériles. Pendant toute cette période, donner autant d'air que possible; si le soleil reste caché, on diminue la chaleur: 8° et même 7. Au moyen d'une température peu élevée, la florai- son se prolongera tout au moins pendant trois semaines; durant cette époque, un seul jour de soleil suffira pour déterminer une féconda- tion naturelle assez abondante. Plus la florai- son se prolonge, plus on peut compter sur une bonne réussite. Dans la culture sous verre du Pêcher, il sera avantageux, pour aider à la fécondation des fleurs, de passer sur celles-ci, au moment du completépanouissement, au moyen d’un pinceau moelleux ou plutôt de brosses légères formées d’inflorescences de Stipa pennata. C’est ordinairement au cours ou vers la fin de cette période que les pucerons commencent à se montrer; il faut fumiguer au moyen du tabac, même pendant la floraison, mais prudem- merft, pour ne pas brûler les fleurs 3° période. — Formation du noyau. — Lors- que l’ovaire se gonfle et remplit la partie infé- rieure du calice, on donne un nouvel arrose- ment avec des engrais liquides et l'on recom- mence les seringuages sur les files. avec autant de régularité qu'avant. Jeter égalt. de l’eau dans les sentiers et sur les conduits de chaleur. Dans les forceries de 1re saison, inutile d’aé- rer et d'ombrager beaucoup. Il ne faut aérer que rarement et seulement vers le milieu de la journée, Lorsque le thermomètre monte à 209. Dans les saisons suivantes, la ventilation de-: viendra de plus en plus nécessaire. Jusqu'au moment de la formation du noyau, la température diurne sera tenue régulièrt. entre 14 et 160; celle de la nuit, de 10 à 12, On ne doit pas différer trop longtemps l’ébour-- geonnement, aïhsi que la taille en vert. Quant au pincement, on ne le pratique ordinairement que plus tard; on doit néanmoins arrêter les bourgeons qui tendraient à s'emporter.. Dès que les nouvelles pousses commencent à prendre une consistance un peu ligneuse, il faut les palisser graduellement, au fur et à mesure des progrès de la végétation. Quand les fruits atteignent un peu plus de la grosseur d’une noisette, ils entrent dans un moment de crise qui dure 8 à 10 jours et qui en fait souvent tomber un grand nombre; ils forment alors leur noyau. 4 Pendant cette période critique, on diminuera | la température de 2 ou de 39, on ombragera tous les jours quelques heures, si le soleil est ardent, et on modérera les arrosements. Au bout d’un certain temps, on coupe un fruit em deux, et si le noyau commence à durcir, la réussite est devenue pour ainsi dire certaine. On retranchera alors une partie des fruits trop abondants ; le nombre de fruits à conser- ver dépend de la vigueur des arbres et des variétés. L'avant-pêche ou la Petite Mignonne pourront en porter deux et trois fois plus que la Melcaton ou la Bourdine. 4e période. — Maturité. — A mesure que le fruit grossit, les soins de culture deviennent plus faciles ; la végétation peut être stimulée. | par une chaleur un peu plus élevée (16) et par un ou deux arrosements avec des engrais liquis | des. On devra les supprimer à temps, pour qu'ils n’altèrent par la saveur délicate des fruits. Les bassinages seront continués aussi longtemps que les fr. n'auront pas atteint tout leur volume; ils rehaussent cette belle couleur rouge que le soleil donne aux fruits. On cesse | les bassinages quelques jours avantla maturité: | Une fois l'existence des fruits assurée, om doit procéder au pincement, en agissant par gradation. L’effeuillage, utile au P. en plein air, est plus nécessaire dans la serre, où le fruit à | toujours moins de saveur et de coloris. La ventilation est indispensable durant cette période, à mesure que la Pêche approche de | sa maturité. Lorsque le temps est favorable, mais seulement pour les saisons dont la ma: | turité arrive fin mai et plus tard, on pourra | enlever les châssis et exposer chaque Jour, pendant quelques heures, les arbres à l'air libre; il faut les recouvrir avant le soir et chaque fois que la pluie menace de tomber. On peut aussi retarder ou accélérer la maturaz tion, au fur et à mesure des besoins, en dimi- nuant ou en augmentant la température. L Traitement après le forçage. — Aussitôt la xé- colte des fruits terminée, il faut seringuer ME, sgoureusement les feuilles pour les rafraichir. | Par suite de la sécheresse relative de l’atmos: | phère, l'araignée rouge réapparaît ordinailner ment, lorsque les fruits ne mürissent-pas vite, Les combattre au.moyen d’aspersions d’eau! froide. J E Les arbres de la 2e saison et des saisons} suivantes peuvent être découverts immédiates ment, et arrosés une dernière fois aux racines, si l’on n’a pu profiter d’une journée pluvieusé: En octobre, on donne un labour à la terre, au pied des arbres, en y enfouissant une bonne, fumure de bouse de vache; après l’hiver, On rar, | jeunit toutes les branches fruitières. Les Pêchers de première saison doivent M reposer pendant trois ans. Les arbres dontla + 0 LA e TT me TS pr AD. D VF — 929 PÊCHER ET BRUGNONIER. | PÊCHER ET BRUGNONIER. mise en végétation ne commence qu’à partir | bien qu’en pleine terre, doit toujours se faire de | de février, peuvent être chauffés régulièrement préférence à l’arrière-saison, au moment où les chaque année sans inconvénient, pourvu qu'on feuilles sont sur le point de se détacher des ra- ) les expose, dès la fin de mai ou au commence- meaux, c’est-à-dire vers la fin d'octobre ou au | ment de juin, à la libre influence de l’air et du commencement de novembre, Les arbres mis en | soleil et qu’on ne leur laisse pas produire des | pots hivernent dans la serre-verger ou à l’air récoltes trop abondantes. libre. Les pots doivent être enveloppés de Lorsque l'hiver est rigoureux, il est quel- foin sec ou de feuilles. quefois nécessaire d’abriter les Pêchers qui ont été forcés l’année précédente. | Culture en pots. — Sous verre, la culture en … pots donne d'excellents résultats. Les Pêchers et les Brugnoniers se laissent conduire en buisson, en colonne, en pyramide et à mi-tige, en tête ou en couronne. Le compost employé pour l’empotage est à | Pour l’empotage, on choisira des écussons d'un an. On prend des pots de 28-30 cm. de diamètre. Plus tard, à la suite de plusieurs | base de terre forte, argileuse. On doit y ajou- ter un quart ou un tiers deterreau consommé. Cela n’est pas indispensable lorsque le compost rempotages, on pourra employer des pots bien | est formé de gazons enlevés dans une prairie plus grands, même des caisses de 45-50 em. et | où les vaches pâturent une partie de l’année. | Rien ne doit être négligé pour favoriser la | > ? végétation. A cet effet, la terre recoit plu- sieurs fois, à la surface du sol, une sorte de paillis ou de couverture, préparée à l'avance et composée de crottins de cheval, auxquels on ajoute des cendres de touraille. Avant d’être _ À { 1 1 | ne | | | | | | | | | | | H.GilléC. » | Fig. 670. — PELARGONIUM GRANDIFLORUM Willd, Fig. 671. — PÉLARGONIUM à FEUILLES DE LIERRE | PELARGONIUM PELTATUM Soland, - [plus, et les arbres, conduits en pyramides, pour- - |ront donner annuellt. jusqu’à 50-60 beaux fr. employée, cette couverture est fréquemment i Les P. seront greffés sur Prunier de St. Julien. | arrosée de purin. On en garnit la surface des ? Les var. propres à la culture en pots sont très | pots dans le courant de mai, après avoir enlevé — nombreuses ; voici les plus recommandables: | quelques centimètres de terre. Cette couverture “ | Pêches et Pavies: Grosse Mignonne hâtive, elle-même est renouvelée aussitôt qu'elle est épuisée par les arrosements. En outre, on donne, une ou deux fois par semaine,unarrosageavec de l’eau, colorée à peine par de la fiente de pigeons. Les arbres sont tenus sous abri vitré jusqu’à ce que les fruits aient noué. On les expose en- suite à l'air libre, en plongeant les pots, aux deux tiers, dans le sol d’une plate-bande. C'est à l’aide du pincement qu’on obtient les Pêchers miniatures. Les arbres miniatures doivent être greffés sur de faibles sujets du Prunier Damas noir, mis en pots de 10 em. en- 59 Grosse Mignonne ordinaire, Nobless, Madeleine ouge, Cralande, Reine des vergers, Walburton admirable, Admirable tardive, Têton de Vénus, Bourdine, Pavie de Pompone, Pavie Cutherine. _ Pêches lisses et Brugnons: De Stanwick, El- uge, Orange de Rivers, Blanc, Violet hâtif, Early Newington. Pêches américaines tardives: Baldwin Cate, à Autumn, Gaither's Cate, Thomas No- | La transplantation du Pêcher, en pots aussi DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, NA ic 2 PÊCHER ET BRUGNONIER. viron. La greffe se fait en janvier, sous châssis, sur couche ou en serre chaude. Dès que les jeunes pousses ont développé 4 feuilles, on en pince l'extrémité, de manière à ne laisser que 3 feuilles. Les bourgeons qui prennent naissance à la suite de ce pincement sont ensuite arrêtés au dessus de leur première feuille, et l’on doit continuer à appliquer le même traitement aussi longtemps que l’arbre vit, si on tient à le main- tenir sous une forme naine. Au mois de mai, on procède à un premier rempotage dans des vases de 15 em., et vers le milieu de juin on re- commence l’opération dans des pots de 20 cm. Ce seront les plus grands qu’on donnera aux arbres miniatures. On ne les rempotera plus dans la suite; on se contentera d’en renouveler partiellement la terre. Ed. P. Pechnelke. Nom allemand du Lychnis Viscaria. PECTINE. Découpé en lobes étroits, compa- rables aux dents d’un peigne. PÉDALE. En forme de pédale. On désigne sous ce nom les feuilles composées dont le pé- tiole se divise au sommet en deux branches di- vergentes qui portent un rang de folioles sur leur côté intérieur (Helleborus niger, Dracun- culus vulgaris). PÉDICELLE. On désigne sous ce nom les der- nières ramifications du pédoncule, c'est-à-dire celles qui portent les fleurs, dans les inflores- cences complexes. PÉDONCULE. Support ou queue des fleurs. Lorsque le pédoncule est ramifié, comme c’est le eas dans les inflorescences pluriflores, les ramifications qui portent les fleurs portent le nom de pédicelles. PELARGONIUM L’Hérit, (Géraniacées.) Vulg.: Pélargonium et Géranium ; angl.: Stork’s Bill; all. : XKranichschnabel. Herbes, sous-arbriss. ou arbriss.glabres ou pubescents,souventvisqueux, odorants, quelquefois charnus; files. opposées, rarement alternes, entières, lobées, dentées ou diversement découpées, avec des stipules; pé- doncules axillaires, opposés aux files. ou radi- caux, en ombelles bi-multifiores, rarement uni- flyes ; fl. irrégulières; 5 sépales, connés à la base, le postérieur prolongé en éperon soudé au pédoncule ; 5 pétales ou moins par avortement, un peupérigynes,imbriqués, les deuxsupérieurs et extérieurs différents des autres, insérés sur les côtés de l’éperon ou dans son voisinage; 10 étamines hypogynes, connées à la base,obliques, les unes au nombre de 7, plus rarement 2-6, ter- tiles, les autres stériles ou rudimentaires ; ovaire 5-loculaire, 5-lobé, surmonté d’un bec stylaire, avec branches stigmatiques ; 2 ovules par loge ; capsule monosperme, à 5 lobes se séparant de l'axe par déhiscence septifrage. On a signalé 400 esp. de P., qui ont pu être réduites à 175, de l'Afrique austr. et de l'Australie; 3 esp. de l'Afrique du Nord et de l'Asie. Le genre P. avait été divisé par Sweet en 10 genres, qui doivent être réunis. P. ardens Lodd. — Lonn. Cas. 139; Sw. Ger. 4; Kerx. Horr. 546. — Hybride des P. fulgidum etlobatum. — FI. écarlate vif, en ombelles multi- fi. ; flles velues, cordif., lobées ou ternées. P. capitatum Aït. — Cap. — Vulg.: Géranium rosat. — KI. pourpres, striées de rouge, et — 930 — PELARGONIUM. petites, en ombelles serrées ; files. cordiforme lobées, à lobes dentés, couvertes de poils scabres, à odeur de Rose. — Variété à files. panachée — Sert à la fabrication de l’essence de Géra: nium et à la falsification de l’essence de Rose P. cucullatum Aït. — Cap. — F1. pourpres, pétales acuminés; files. réniformes, en coupe, dentelées légèrement. — A produit de nombreu hybrides horticoles. P. fragrans Willd. — Sw. GEr. 172. — Hy bride horticole. — FI blanches, rayées de w rouge, à pétales supér. ligulés et émarginéss files. cordiformes, trilobées, veinées en dessous. P. grandiflorum Willd. (Fig. 670.) Bois, Ame. PL. D9. — Cap. — Anpr. 12; Sw. GER. 29. — A}; grandes, à longs et larges pétales, les supér. blancs et veinés de rouge, les inférieurs blaness files. palmées et profondément lobées. C’est le type d’où sont sorties de nombreuses var. hor- ticoles, connues sous le nom de P. hortulanorum. ! P. inquinans Ait. — Spacn, SUIT. 22, — Cap. — FI. de coloris très variable, à pétales larges et obovales, courtement pédonculés, en ombelles multiflores; files. orbiculaires-réni- formes, visqueuses, crénelées, à peine lobées, : non zonées de brun. C'est le type, ainsi que! le P. zonale, des nombreuses variétés de Pélar- | gonium ou Géranium des jardins. P. lateripes L'Hérit. — Cap. — Bois, ArL. PL. ! 07; L'Hérir. GER. 24. — Caract. du P. peltatum, |! mais files. cordif, P. multibracteatum Damm. — Abyssinie. —. Garr. Ze1T.1892.f.78. — Nombreuses fl. blanches ! réunies en ombelles; files. lobées, bronzées, avec! une zone foncée. | P. odoratissimum Ait. — Cap. — FI. très. petites et blanches ; pédoncules 5-10 flores ; files. arrondies-cordiformes, entières, denticulées, à: odeur forte; rameaux trainants. P. peltatum Soland. — Cap. — Kerner, Horr. 105. (Fig 671.) — Vulg.: Pelargonium à fles. de Lierre. (Syn.: P. hederæfolium Salisb.) — ÆI. très variables de grandeur et de coloris, qui passe du rouge au blanc par de nombreux intermédiaires ; files. glabres et très légèrement pubescentes, charnues, peltées, à 5 lobes obtus: très entiers sur les bords. Cette pl. est le type d'où proviennent les nombreuses var. de P:à feuilles de Lierre. | © P. tricolor Curt. — Cap. — B. M. 240; 5m Gen. 43; Hers. Amar. 1, 10. — F1. avec les deux pétales supérieurs rouge très foncé, du moins à la base, qui est maculée, et les inférieurs blancs! files. oblongues, incisées ou lobées. | P. triste Ait. — Cap. — B. M. 1641; Sw. GER 280 ; HerB. AMaT. 1, 27. — F1. jaune brunâtr tachées de foncé, avec la bordure plus pâle, odo rantes le soir, en ombelles multiflores; profondément pinnées, à divisions dentées laciniées, glanduleuses. Une forme à division plus larges est connue sous le nom de P. filipen, dulifolium H. et Sond. P. zonale L'Hérit. (Fig 672.) — Cap. — Bois Arc. pc. 56; ILL. H. 1862, 316; B. H. 1862, 2 FL. ». S. 1444, 1543. — (Inclus : P. stenopetalu Ehr., qui n’enestqu’une variété à pétales étroits! — FI. de coloris variant du cramoisi au blan à pétales plus étroits et plus allongés que ceu: ms EC AS TS D D + V2 PELARGONIUM. du P. inquinans, en ombelles multiflores, et à pédoncules allongés; files. arrondies cordi- | formes, lobées, crénelées, crispées aux bords | et presque toujours marquées d’une zone con- | centrique foncée à la face supérieure. | Cette esp. a contribué pour une bonne part à la production des var. de P. cultivés. | Les pl. que l’on rencontre dans les jardins appartiennent rarement aux espèces types, mails à des races hybrides, dont les principales sont: 19 Pelargoniums à grandes fleurs. (P. hor- tulanorum Hort}) Caractères généraux du P. grandiflorum, introduit du Cap en 1794, mais malgré cela profondément modifié par le croisement et les sélections successives. Ce sont des plantes sous-frutescentes, à feuilles peu ve- lues. raides et à grandes fleurs, qui demandent à être cultivées en pots ou en serre froide. Les variétés en sont très nombreuses. Les Pelargoniums à macules où Odier, appar- tiennent au même groupe. Ils forment des plantes vigoureuses et compactes, très florifères, | mais à fleurs de forme moins parfaite. Plus \ délicats sont les P. de fantaisie; leur port est plus compact, leur floraison plus élégante et | plus abondante; leurs fleurs mieux panachées. 20 P. zonales ou à massifs. La plus impor- | tante des races horticoles provient du croisement des P. zonale et inquinans, introduits en Europe depuis le commencement du XVIIIe siècle. Ce sont ceux qu'on appelle généralt. des Géranium. | 30 P. à feuilles de Laierre. Ce sont d’excel- lentes plantes que l’on utilise fréquemment pour | la garniture des suspensions et qu'on peut employer aussi comme plantes grimpantes et pour la décoration des corbeilles en pleine | terre. Les différentes races horticoles de Pélar- goniums ont produit des variétés à fleurs doubles ou semi-doubles. Les P. zonales ont donné naissance à de - |! nombreuses variétés caractérisées par les feuilles panachées, très employées dans l’ornementation, et qu'on distingue en: tricolores, bicolores, feuilles panachées et feuilles dorées. Les P. à - { feuilles de Lierre sont moins nombreux, mais non moins décoratifs. Culture et multiplication. — Tous les Pélar- goniums sont susceptibles de se multiplier de graines que les plantes à fleurs simples donnent assez abondamment et qu'on ne récolte qu’au | moment où elles vont se détacher. On peut les | semer sitôt qu’elles sont sèches ou attendre le | printemps suivant. On sème en terrines, sur | chaleur de fond ou sur couche, en ayant bien _{ soin d'éviterl'étiolement et de n’arroser qu'avec | précaution. On empote dans des godets qu’on place sous châssis pour faciliter la reprise et . | on ne rempote dans les godets de 12 que quand | la floraison commence à se faire. . Le bouturage est surtout le procédé de mul- \tiplication employé. On peut l’opérer en tous | temps, mais de préférence au printemps et à la “ |fin de l'été. On prend des rameaux vigoureux "1 que l’on tronçconne en 2 ou en 4 yeux. On re- pique ces boutures sous châssis en pleine terre, dans des godets ou dans des terrines, suivant {la quantité sur laquelle on opère. La reprise mm qe LL, F1 931 à lieu dans la plupart des cas au bout d'un — PELECY PHORA. mois, quand on a soin d’ombrer et d’arroser convenablement. On empote alors chaque plante séparement et on rentre en serre au com- mencement de l’automne. On peut encore multi- plier certaines espèces par bouturage de tron- çons des grosses racines. La serre où les jeunes plantes doivent pas- ser l'hiver doit être saine, bien aérée, bien en- soleillée ; la température, qui peut être portée à 8 degrés pendant la nuit, peut à la rigueur être maintenue à 1 ou 2 degrés au dessus de zéro ; pendant le jour, on chauffe de 12 à 150, Les P. à grandes fleurs, doivent être rempotés une dernière fois en décembre, en pinçant jusqu’à la mi-janvier, à moins qu'on ne désire obtenir une floraison précoce. Les Pélargoniums fantaisie serontavantageusement multipliés au printemps. Quant au P. zonales, destinés à orner les serres pendant l'hiver, on devra les bouturer au prin- temps ou même à l’automne précédent. Quand l’enracinement a eu lieu, on place les jeunes pl. dans une serreou une bâche bien sèche, et vers le milieu de l'été on les dispose en pleine terre. En pinçant les jeunes pl. de façon raisonnée, habituellement une ou deux fois, on obtient des pl. plus touffues et plus compactes. Les P., quels qu'ils soient, redoutent l’humi- dité. Une terre légère et perméable convient aux zonales, de même qu'aux var. à feuilles de Lierre. Les var. à gr. fl. demandent de la terre franche, fibreuse, concassée, mélangée de ter- reau et de sable. La multiplication des P. à feuilles de Lierre se fait comme celle des autres espèces, dans le courant de l’été autant que possible, et même en plein air comme pour les zonales. Il faut arroser fréquemment jusqu’au moment de la floraison. Les P, à grandes fleurs se cultivent en pots et on les laisse habituellement dans une serre froide avec beaucoup d’air pendant la floraison. Après quoi on sortles plantes et on les rabat au bout d’un mois environ. Quant aux zonales destinés à l’ornementation des jardins pendant l'été, on les place en pleine terre au commencement de juin au plus tard. Ce qui se fait pour ces derniers s'applique aux zonales panachés, sauf pour les var. trico- lores, plus délicates, qui demandent plus de chaleur et qu’on fera bien de tenir sous verre. On peut cultiver pendant plusieurs années les P. à grandes fleurs et en faire de fortes plantes, en les rabattant, en les rempotant tous les ans et en activant la floraison par des ar- rosages à l’engrais liquide BP: PELECYPHORA Ehrenb. (Cactées.) Petit genre composé d'une seule esp., qui serait mieux placée dans le genre Anhalonium Lem. «Ariocarpus Scheidw.), dont elle n’est séparée par aucun caractère botanique. P. aselliformis Ehrenb. [Syn.: Mamillaria asellifera Monv.; Anhalonium aselliforme ou Ariocarpus aselhiformis Web.] — ILLUSTR. HORT. 1858, t. 186; Bor. Mac. t. 6061. — Mexique, Valle del Maïz. — Petite plante subglobuleuse ou claviforme, ne dépassant pas 5-6 cm. diam., quelquefois cespiteuse, d’un vert grisâtre, cou- verte de tubercules à base rhomboïdale, très PELECYPHORA. rapprochés, disposés en séries spirales, et sur- montés d'une aréole ovale, denticulée ou fran- gée, aselliforme, c'est-à-dire ayant la forme d'un cloporte. Très jolie fleur rose, sortant entre Les tuber- cules du sommet, semblable à une fl. de Mamil- laria, de 2-3 em. diam. Divisions périgoniales spatulées acuminées, les intérieures d’un rose violacé, les extérieures d’un rose plus pâle. Anthères orangées ; stigmates blancs. On cultive, sous le nom de P, aselliformis pec- tinifera ou pectinata, une fort jolie plante qui offre une grande ressemblance extérieure avec le P. aselliformis, mais qui, par ses caractères botaniques, est un vrai Mamillaria. Voir Ma- millaria pectinifera Web. D' W. Fig. 672. — PELARGONIUM ZONALE L’Hérit. Péliade. Voir Vipère. PELLÆA Link. (Fougères, Polypodiacées.) Plantes à frondes pinnées ou pinnatifides, por- tant des sores marginaux qui forment une ligne continue et sont plus ou moins recouverts par le bord des pinnules. P. atropurpurea Link. — Amér. du Nord. — Frondes bipinnées, de forme lancéolée, à stipes dressés, tomenteux, à pinnules coriaces, deltoïdes, plus ou moins auriculées à la base, avec rachis tomenteux et sores recouverts par. le bord recourbé des pinnules. Serre temp. P. cordata Smith. (Platyloma flexuosa Link.) — Andes péruviennes et mexicaines. — Fron- des bipinnées, de forme lancéolée-deltoïde, à stipes dressés, brunâtres, à pinnules ovales ou oblongues, cordées à la base, assez coriaces, avec rachis pubescent et sores marginaux non recouverts. Serre chaude. P. geraniæfolia Fée. — Amér. tropicale. — Frondes pinnées, de forme peltoïde, à stipes lisses, dressés, noirâtres, avec 4 pinnules, laté- nules découpées en segments linéaires-oblongs, crénelées, à texture coriace, supt. d'un vert 932 PELLIONTIA. rales, dont la dernière plus large et segmen- tée, à rachis noir et à texture délicate; sores marginaux sur le bord enroulé des pinnules, Serre chaude. P. glauca Sm. — Chili. — Frondes quadri- pinnatifides, à stipes lisses, brunâtres, à pin- } glauque, luisant, inft. tomenteux comme les rachis ; sores recouverts par le bord des seg- ments. Serre chaude, P. hastata Link. — Afr. du Sud. — Frondes bi- ou tripinnées, à stipes lisses, brunâtres, à pin- nules divisées en segments ovales-lancéolés, sessiles, entières, à texture assez ferme, avec rachis lisse; sores en partie recouverts par le bord membraneux des segments. Serre ch. P. ternifolia Fée. — Amér. tropicale. — Frondes pinnatifides, de forme lancéolée, à stipes fibrilleux à la base, brunâtres, à pin- nules divisées en 3 segments linéaires, mucro- nés, coriaces, de couleur glauque, avec rachis brunâtre, lisse. Sores finalement découverts. Serre chaude. ne EE PELLE. Instrument composé d’une grande et forte lame en fer ou plus rarement en bois et d’un manche en bois, servant pour les terras- sements, déblais, chargements, transports, ma- niements, de terres, terreaux, sable, gravats, pierrailles, débris, etc. Dans le jardinage, on en emploie de deux sortes : Fig. 673. — Pelle carrée. 19 La P, carrée ou P. de jardinier, ou encore P. plate (Fig. 673), à fer rectangulaire, légè- rement cintré transversalement, et à manche généralement droit. Légère et d’un maniement facile, elle sert surtout pour étaler la terre meuble et les terreaux, pour relever et dresser les bords des sentiers et pour niveler les planches. | 20 La :P. creuse ou P. de terrassier, à fer concave et terminé en pointe arrondie, plus, fort, plus résistant et plus lourd que ce- lui de la pelle carrée; à manche cintré vers! son insertion. Cette, P. est indispensable pour « charger et manier les gravats, cailloux et dé:| bris de toute nature, le gravier, la terre en, mottes, etc. Elle est également fort utile pour! les défoncements et défrichements. L. H | PELLIONIA Gaudich. (Urticées.) Herbes sou, vent rampantes, rarement sous-frutescentes ; | files. alternes, distiques, courtement pétiolées! ou presque sessiles, à base inégale, entières où, dentées, accompagnées souvent d’autres files. plus petites; fl. dioïques. — Asie trop., et iles du Pacifique. — On ne cultive guère de,ce genre que le P. Daveauana N. E. Br. de Cochin- Se. { PELLIONTA. — chine, introduit sous le nom inexact de Begonia Daveauana Godefr. (voir R. H. 1880, p. 290, fig. col.; ILz. Horr. t. 472); belle plante de sus- pension pour les serres chaudes et tempérées, _ à feuillage très ornemental; et le P. pulchra, Izz. Horr. t. 479, aussi de Cochinchine, à ner- vures blanchâtres. dd | PÉLORIE, C’est la monstruosité qui se produit quand une corolle normalement irrégulière de- vient régulière dans une fleur. Linné observa ce fait sur une Linaire qui possédait 5 éperons | au lieu d’un seul, et par erreur il en avait fait un genre nouveau Peloria. DE: Pelouse. Voir Gazons. RYN LL? Fig. 674. — Feuille peltée. oo S PELTÉ. (Fig. 674.) En forme de bouclier. Les feuilles sont dites peltées, lorsqu'elles ont un limbe orbiculaire, fixé au pétiole par le milieu de l’une de ses faces et non par le bord. Ex.: la Capucine. PEMPHIGUS Hartig. (Hémiptères-Hétérop- tères, fam. des Aphides.) Ces pucerons sont | caractérisés par la présence de deux nervures | transversales sur les ailes inférieures (pour les | individus ailés). De petite taille, épais, ils dé- terminent par leurs piqûres des galles. Le P. bursarius Linn., ou Puceron du Peuplier noir de Geoff., nommé aussi puceron laineux, vit dans les tubérosités des pétioles des feuilles de Peuplier. Ces tubérosités s'ouvrent à la fin - | de l'été par une fente longitudinale, pour donner passage aux Pemphigus ailés. P: Fu: PÉNICILLÉ. En forme de pinceau. Pennatifide. Voir Pinnatifide. Pennatilobé. Voir Pinnatilobé. Pennatipartite. Voir Pinnatipartite. Pennatiséqué. Voir Pinnatiséqué. .{ PENNÉ. On applique qualificatif aux feuilles composées dont les folioles sont disposées sur les deux côtés opposés d’un pétiole commun, comme le sont les barbes d’une plume sur sa _ |côte. (On dit aussi Ponné.) | PENNINERVE. Qui présente des nervures pennées. | PENNISETUM Rich. (Graminées.) Plantes an- nuelles ou vivaces, d'aspect varié; files. planes : inf. souvent en épi terminal, dense et long, ra- rement en panicule rameuse; glumes terminées °R Soies minces, pinnatifides ou barbues-plu- Meuses, 40 esp. Inclus.: Gymnothrix, Penicil- "aria, etc. | On cultivesurtout, pour l’ornement des plates- | | | | 933 PENTAS. bandes, le P. latifolium Spreng. (Gymnothrix latifolia Schult.), de la Rép. Argentine, à larges files. lancéolées et glabres; plante formant de magnifiques touffes dressées, de 2 m. de haut; fleurit rarement dans les cultures; n’est pas rustique; rentrer les souches en orangerie l'hiver, au sec et au repos; les remettre en végé- tation au printemps, en les divisant. Les P. longistylum Hochst., Bois, ATL. Px. JARD. t. 308 B; P. macrourum Trin.; P. com- pressum R. Br. et P.Ruppellii Steud., R. H. 1897, p. 4, f. 18-19, sont recherchés pour leurs belles inflorescences employées dans les bouquets secs. Pensée. Voir Viola tricolor maxima. . PENTAMERE. Une fleur est dite pentamère, lorsqu'elle est construite sur le type cinq, c.-à-d. lorsque chaque verticille floral : calice, corolle, étamines, carpelles, est composé de 5 pièces. Fig. 675. — PENTAS CARNEA Benth. PENTAS Benth. (Rubiacées-Hedyotidées.) Genre comprenant 6-8 esp. origin. de l’Afrique tropicale, subtropicale, australe et de Madagas- car. Ce sont des pl. herbacées ou sous-frutes- centes, dressées où couchées, hispides ou tomen- teuses, à files. opposées, pétiolées, ovales ou ovales-lancéolées, accompagnées de stipules multifides. Les fl, en corymbes de cymes termi- naux, courts ou allongés, sont de couleur lilas. Le calice est à tube obconique ou turbiné, à limbe divisé en 4-6 lobes inégaux. La corolle est infundibuliforme, poilue, à tube allongé, à gorge munie d’une épaisse couronne de poils ; à limbe divisé en 4-6 lobes étalés, ovales-ob- longs, valvaires. Les étamines sont au nombre de 4-6. L'ovaire, 2-loculaire, est surmonté d’un style filiforme à 2 branches linéaires. Le fruit est une capsule membraneuse ou coriace, à 2 valves persistantes ; il contient de nombreuses graines, petites, anguleuses. On cultive surtout: PENTAS. — P.carnea Benth. (Fig. 675.) [Syn.: Sipanea carnea À. Brongt.| — B. M.t. 4086. — Plante buissonnante produisant d'une manière presque ininterrompue d’abondantes fleurs rose violacé pâle, constituant d’élégants bouquets termi- naux. Exige des rempotages fréquents en 501 fertile, composé de terreau de feuilles, terreau de couche et terre franche. Cultiver en serre chaude près du verre pendant l'hiver et en serre tempérée pendant l'été, Les arrosements doivent être modérés pendant l'hiver. Multipli- cation facile par boutures. PENTATOME. Sous ce nom, on réunit tous les Hémiptères-Hétéroptères dont l’écusson dépasse le milieu de l’abdomen ou même quelquefois le recouvre, d’où le nom de Punaises à bouclier. La tête, triangulaire, est enfoncée dans le protho- rax et porte, au devant des yeux, des antennes longues de5 articles, parfois cependant de 3 ar- ticles. Ils sont représentés en Europe par un petit nombre d'espèces. On les rencontre sur les feuilles des arbustes, sur les buissons. La par- ticularité la plus grande de ces insectes est l'odeur infecte qu'ils exhalent et qu’ils commu- niquent aux fruits qu'ils ont touchés. C’est ce qui les fait considérer comme nuisibles, car les dégâts qu'ils causent, en suçant les sucs végé- taux, sont fort restreints, et souvent même ils ont un régime animal, piquant de leur rostre les chenilles et les larves. Pentatome. Voir Zicrona. P. des bois. Voir Tropicoris. P, gris. Voir Raphigaster. P, ornée ou du Chou. Voir Eurydema. P. potagère. Voir Eurydema. P. des baies. Voir Garpocoris. P. verte. Voir Palomena. P, LR, PENTHINA Treitschke.(Microlépidoptères du groupe des Tortricides.) Petits papillons au corps assez épais, aux ailes supérieures peu larges et munies d’une côte légèrement arquée dans toute la longueur. La spiritrompe est courte, et le 2° art. des palpes est velu et trian- gulaire, tandis que le 8° est en forme de bouton. A l'état adulte, les Penthina se trouvent sur les”buissons et les haies d’Aubépine. Les che- | nilles vivent entre les feuilles qu’elles relient au moyen de fils de soie et ysubissent lanymphose. L'espèce la plus commune est le P. pruniaria Hubn. ou Teigne bédaude à tête brune de Geoff., dont la moitié ou les 2}; des ailes supérieures sont d’un noir brun et la partie intermédiaire blanche. Les chenilles, d’un vertsale lorsqu'elles sont jeunes, noircissent par la suite. On les ren- contre en avril et mai dans les bouquets de fleurs des Cerisiers et des Pruniers, puis ensuite | entre les feuilles. Les papillons paraissent en juin et juillet; en août, une seconde génération de chenilles se tenant entre les feuilles continue les dégâts. La chrysalidation a lieu, soit en terre, soit sous les mousses ou les herbes. Les papillons de la seconde génération éclosent au printemps suivant. Pour arrêter les dégâts, il faut couper les pa- quets de feuilles et les brûler. On peut encore, pendant l'hiver, projeter de l’eau bouillante au pied des arbres pour détruire les chrysalides. Le P. variegata Treis, vit, à l’état de chenille, 934 PENTSTEMON. sur les arbres fruitiers et sur le Chêne, ron- geant les jeunes pousses et les boutons. Le papillon, de juin à juillet. Les œufs n’éclosent. qu'au printemps suivant. Le P. ocellana Hubn. ou Pyrale ocellée. Les chenilles se tiennent cachées dans les boutons. de Roses et s’y métamorphosent. Les papillons éclosent à la fin de juin. Enlever et brûler, fin. de mai, les boutons qui jaunissent. P.Tn, … PENTSTEMON Michx. (Scrophularinées.) Herbes vivaces ou sous-arbriss.; rameaux Sous. vent dressés, simples ; files. opposées, les radi-. cales et inférieures pétiolées, les supérieures amplexicaules, passant à l’état de bractées; pédoncules dichotomes, pluriflores, rarement uniflores ; fl. disposées en panicules ou thyrses terminaux. Calice à 5 segments imbriqués, co- rolle tubuleuse, souvent allongée, quelquef. ventrue-bilabiée (la lèvre supér. dressée, con- cave, bilobée au sommet ou étalée et divisée jusqu’à la base, rarement allongée, émarginée, l’infér. trifide nue ou barbue intérieurt. à la base); 4 étamines fertiles, à filets courbés à la base et redressés au sommet; anthères glabres | ou laineuses, à loges distinctes ou confluentes au sommet; 1 étamine stérile, réduite au filet. (souvent plus courte que les fertiles) ; style fili: forme ; stigmate capité; capsule à déhiscence septicide, à valves entières ou bifides; graines nombreuses, ovoïdes, triangulaires, non ailées. 71 esp. de l'Amérique du Nord, surtout des Etats-Unis, une seule du Nord-est de l'Asie. Asa Gray a divisé ce genre en deux sous- genres: Saccanthèra et Æupentstemon. (Voir Proc. Amcr. Acan. VI, 56, VII, 379.) Saccanthera. Anthères sagittées ou en ferà cheval.loges confluentes ausommet, déhiscentes par une seule fente sur le dos jusque vers leur | milieu, en éperon creux à la base, Ex.: P. azu- | reus, diffusus, heterophyllus, Richardson, etc. Eupentstemon. Loges des anthères diva | riquées ou divergentes pendant l’anthèse, déhis- centes jusqu’à la base, très légèrt. confluentes | au sommet; ce sous-genre comprend les 6 sec- tions suivantes : Erianthera; files. coriaces, petites ; pédoncules toujours uniflores ; corolle légèrement bilabiée, anthères couvertes d'un long duvet; ex.: P. Menziezi, etc. Fruticosi; inflorescences en panicules pluri- flores ; corolle bilabiée; anthères glabres ; ex.: P. antirrhinoides, P. cordifolius, etc. : Ambigui; files. coriaces, infl. paniculées; an-, thères glabres, réniformes; ex.: P. bacchari-| folius, etc. Elmigera ; files. entières, presque toujours! glabres; corolle tubuleuse légèrement bilabiée;! anthères glabres, filet de l’étamine stérile nu;! ex. : P, barbatus, etc. Speciosi; files. entières; corolle ventrue supé- rieurt., limbe brièvt. bilabié ; lobes arrondis ;an-! thères poilues ou hirsutes ; ex.: P. glaber, etc Genuini; files. entières; pédoncules portant de 2-5 fleurs ; corolle à peine bilabiée; anthères! glabres; ex.: P. gentianoides, P. Digitalis, etc. P. azureus Benth. — Leu. Jaro. FL. 211; Paxr. FLcow. Garp. 64; Bot. Mac. t. 7504 (Saccanthera.) — Glabre, glauque; files. cauli- PENTSTEMON. | maires étroites, les inférieures spatulées ob- | longues, les supérieures étroitement sessiles; | panicules effilées ; pédoncules à 1-3 fleurs; co- | rolle azurée, à tube rouge pourpre à la base. | — Le P. Jeffrayanus Hook., B. M. 5045; FL. | p. S. 1290; BEL. norT. 8, 77, en est une forme | à files. plus larges. P. barbatus Nutt. (Fig. 676.) — Bor. Rec. 116. — (Elmigera.) — Plante dressée; panicules al- longées; corolle bilabiée, coccinée; lèvre in- férieure courbée en dessous, et ordinairement « barbue; bonne espèce, très floribonde; le P. la- « brosus Hort., B. M. 6738, en est une forme à fl. « écarlate. ; P. campanulatus Willd. — B. M. 1878 et 3884. — (Genuini.) — Plante quelquefois glabre, vis- queuse près de l’inflorescence; files. caulinaires | lancéolées ou linéaires, finement dentées ; pani- | cules allongées en forme de grappe; corolle « rose ou carmin clair, tubuleuse supérieurement | ou campanulée ventrue; filets stériles légèrt. | barbus; esp. très commune dans les cultures; | nombreuses formes horticoles. P. cordifolius Benth. — Bor. Mac. 4497; Fr. | D. S. 568; Le. Jar, FL. 14. — (Fruticosi.) — | Sarmenteux, même grimpant, pruineux, pubé- rulent ou glabre; files. ovales ou subcordées, . légèrement dentées; fl. ayant ordinairement la face inférieure tournée vers le haut; corolle | coccinée; filets stériles fortement barbus; la . forme des fleurs rappelle celle des Lonicera. P. diffusus Dougl. — Bor. Rec. 1132; B. M. | 3645. — (Saccanthera.) — Tige ascendante, pubé- rulente; files. supérieures amplexicaules, pro- | fondément dentées ; panicule souvent mélangée | de feuilles ; corolle carmin violacé; filet stérile barbu au sommet. P. gentianoides Don. — (Genuini.) — FL. p. 5. 7,730. — KI. en panicules feuillées; corolle | campanulée, élargie à la gorge, violacée ; pédon- | cules courts ; a produit de belles et recomman- dables formes horticoles. (Sous ce nom, on cul- tive souvent le P. Hartwegi. Voir plus loin.) | = P. glaber Pursh. — B. M. 1672; 4319; F1. p. | S: 3, 269. — (Speciosi.) (P. Gordoni Hook.) — | Plante glabre; files. souvent glaucescentes, les - caulinaires ovales lancéolées; calice à seg- ments larges, à bords submembraneux et muti- ques; filet stérile brièvement hirsute au sommet, | devenant rarement glabre; corolle pourpre | foncé. — A cette esp. se rattache le P, specio- sus, R. H. 1895, 383, fig. 124; B. R. 1270, à files. | caulinaires très étroites ; fl. bleues. en longues | panicules; anthères et filet stérile glabres. | _P. Hartwegi Benth. (P. gentianoides Benth. et | Hook.) —B.R. 1838; t.3, B. M. 2661.—(Genuini.) — Pédoncule allongé, bi- ou triflore; corolle tu- | buleuse, en entonnoir, légèrement dilatée à la | partie supérieure, coccinée ou rouge sanguin. C’est de cette espèce surtout que proviennent | les formes hortieoles connues sous le nom de P. hybrides à grandes fleurs, et à coloris va- Rs le plus souvent aussi nommés à tort P. gentianoides. P. heterophyllus Lindl. — B. M. 3853; B. R. 1899. — (Saccanthera.) — Plante glabre ou prui- neuse pulvérulente ; fles. caulinaires lancéoléees | ou étroites, linéaires, atténuées à la base; pé- Se — 4 935 PENTSTEMON. doncule uniflore, rart. biflore; corolle rouge pourpre. P. Murrayanus Hook. — B. M. 3472. — (Ge- nuini.) — Files. supérieures amplexicaules ; pé- doncules grêles ; corolle dressée, élargie, rouge cinabre ; filet stérile glabre. — Var. grandiflorus, R. H. 1896, p. 348, à inf. plus fournies et fi. plus grandes que dans le type; coloris variés. P. ovatus Dougl. — B. M. 2903; Sweer. FLow. GarD. 11, 211. — (Genuini.) — PI. pubérulente à larges files. dentées; calice à segments ovales ou largt. lancéolés; corolle bleu, pourpré. P. puniceus A. Gray. — Te GarD. 1891, v. 38, p. 137. — (Genuini.) — R. H. 1892, 448, f. o:. n. — Plante très glauque; tige dressée, peu feuillée ; files. épaisses, oblongues,les supérieures ovoïdes, perfoliées ; inflor. en thyrse effilé et interrompu ; corolle en entonnoir étroit, écarlate brillant ; filets barbus au sommet. P. Menziezi Hook. (Erianthera.) Inflores- cences à pédoncules uniflores ; anthères cou- vertes d’un long duvet; corolle lilas pourpré, quelquefois rose. Le P. Scouleri Dougl., B. R. 1278 (P. crassifoha Lindl., B. R. 24, t. 16), se rattache à cette espèce, mais avec des fl. en- tièrement pourpres. On trouve aussi dans les cult, les esp. suiv.: P. antirrhinoides Benth (Fruticosi), B. M. 6154, très rameux; pédoncules presque toujours munis de 2 feuilles; corolle jaune; filet stérile, fortement barbu dans sa partie supérieure ; P. confertus Dougl. (Genuini), B. R. 1260, plante très glabre, dressée, à corolle jaune; P. Digi- talis Nutt.(Genuini), B. M. 2587, plante de 1 m. à 1 m. 50 ; fl. en thyrse, corolle à tube étroit, cam- panulé, blanche supérieurement; filet stérile à peine barbu; P. Gordonianus Hook., var. splen- dens (Speciosi), GARTENFL. 1895, p. 77, fig. 25, corolle bleu sombre; P. Palmeri A. Gray (Ge- nuini), B. M. 6064; Garp. cHr. 1873, p. 1368, fig. n. 279; FL. ». S 20, p. 71; pédoncule bi- triflore; corolle jaune paille et purpurine ; P. perfoliatus A. Brongt. (Genuini), HorT. univ. 1844, plante visqueuse, à files. amplexicaules, denticulées; panicule interrompue, mélangée de feuilles; corolle violet pâle; filet stérile à peu près glabre ; P. pubescens Soland (Genuini) (P. hirsutus Willd.), B. M. 1424 ; corolle blanchâtre devenant bleuâtre ou purpurine; espèce bien caratérisée par les 2 plis barbus de la lèvre inférieure ; P. Richardsoni Dougl.(Saccanthera) (P. laciniatus Nutt.), B. R. 1121; B. M. 3391; Lonv. Bor. cas. 1741; plante étalée, à files. in- cisées ou laciniées pinnatifides ; corolle violacée ; filet stérile à peine barbu au sommet; P. ro- tundifolius A. Gray, B. M. 7052; Garp. Car. 1888, v. 4, p. 264, fig. 31; corolle rouge cocciné brillant ; P. Wrighti Hook. (Genuini), B. M. 4601 ; Be/D2592vo0l "7, 689; BELc)nonrT: 2, 32:flen cyme paniculée paucifiore, rose carminé in- tense, etc.. etc. Le P. Hartwegi et ses nombreuses formes et variétés, issues par croisement avec d’autres espèces, généralement connues sous le nom de Pentstemons vivaces hybrides, sont de magni- fiques plantes pour former des massifs ou garnir les plates-bandes, l’été, mais qui ne peuvent rester l'hiver dehors sous le climat de PENTSTEMON. e- Paris ; les nombreux exemplaires employés pour la décoration des jardins doivent être hivernés en pot en orangerie, ou mieux sous châssis. Ces plantes peuvent se multiplier d’éclats de touffes ; mais il est préférable de les bouturer vers la fin de l’été ou en automne. Les P. campanulatus, cordifolius, diffusus, gla- ber, heterophyllus, Jeffrayanus,Murrayanus, puni- ceus, qui sont les plus employés, et dont quel- ques-uns ont fourni de belles variétés, sont traités comme les P. vivaces hybrides. Fig. 676. — PENTSTEMON BARBATUS Nutt. Quelques espèces sont assez rustiques pour pouvoir passer l'hiver en pleine terre dehors, telles sont P.barbatus, confertus, Digitalis, Gor- donianus, ovatus, Palmeri, procerus, pubescens, etc., ou demandent tout au plus une petite cou- verture ou un léger abri. L'humidité, et les gelées suivies de dégels, font plus de mal à ces plantes que le froid; on les multiplie d’éclats ou de boutures; également par semis. J. G. Peony. Nom anglais des Pivoines (Pæonia). PEPEROMIA R. et P. (Pipéracées.) Herbes annuelles ou vivaces par un rhizome ou un tubercule, à tiges couchées ou dressées, char- nues ; files. alternes ou opposées, entières, char- nues ou membraneuses, quelquefois pe!lucides- ponctuées, sans stipules; fl. petites, couvrant le rachis par groupes annulaires ou spiralés, ou bien disposées sur 2 rangs, sessiles ou légère- ment enfoncées dans des alvéoles ; épis disposés de différentes manières sur le rachis ou sur le pédoncule terminal ou axillaires; fl. herma- phrodites, munies de bractées, sans périanthe ; 2 étamines; ovaire uniovulé; baïe petite, à peine succulente. Env. 400 esp. des rég. trop., particulièrt. de l'Amérique, du Chili et de la Ré- publique Argentine au Mexique et à la Floride. P. brevipes C. DC. — Amér. trop. — G.cur. |graine de certains arbres fruitiers, a: servi N. S. XI, 717. — Files. élégamment panachées | d’abord à désigner l'endroit consacré au semis 936 1 PÉPINIÈRES. de brunet de vert clair. Syn.: P. prostrata Hook. P. elusiæfolia Hook. — Antilles. — B. M. 2943; H. B. K. Nov. G. 1, 3. — Filles. un peu charnues, obovales. auriculées à la base ; tiges et épis rouges. Syn.: P. obtusifolia Dietr. P. eburnea Lindi. — Colombie. — Files vert brillant, veinées vert éméraude; pétioles to- menteux et blanc d'ivoire. P.incana Dietr. — Brésil. — Hoox. Ex. pl. 23; Mio. 1LL. pp. 238 ; Exp. Bras. 11, 1. — Sous- arbrisseau charnu;files.orbiculaires cordiformes, charnues, blanches tomenteuses sur les 2 faces, P. aummularifolia H. B. K. — Jamaïque. — . SaUND. R. B. 13. — Tiges charnues, rampantes; files. arrondies comme celles de la Nummulaire, P. marmorata Hook. — Brésil. — B. M. 5568. — Files. vert gai, marbrées, réticulées de blane, ovales-acuminées. P. metallica Lind. et Rod. — Files. vert foncé luisant, panachées, à reflets métalliques verts ou blancs, veïnées de rouge en dessous. Ÿ Re SSIIFSE Fig. 677. — PEPEROMIA SAUNDERSHII C. DC. P. Saundersii C. DC. (Fig. 677.) — Brésil. — B. M. 5634; B. M. 1867, 2; ILz. H. 598. Files. orbiculaires, épaisses, charnues, d’un vert ai le long des nervures, à intervalles blanc. métallique. Syn.: P. Verschaffelti Lind.; argy- reia Hort | PL de serre ch. et d'appartements; semis; boutures de tiges au printemps. P:xh. Pepinia. Voir Pitcairnia. PÉPIN. On désigne sous ce nom les graines de certains fruits: Poire, Pomme, Coing, Raisin: Ce mot est couramment employé en arboricul- ture fruitière, comme servant à désigner une catégorie d'arbres dits: à fruits à pépins, par opposition à fruits à noyau. PÉPINIÈRES. Ce mot, qui vient de pépin, PÉPINIÈRES. RS = PERESKIA. et à l'élevage de ces arbres, et, par extension, , sages, ésherbages, couverture contre le froid, de tous les arbres et arbustes, qu’il est néces- | ombrage contre le grand soleil, etc. L. H. saire de multiplier et de cultiver à partjusqu'au Péponide. Voir Baie. moment de leur plantation définitive. C’est en-| Peppermint. Nom anglais de la Menthe poi- core aujourd'hui le sens restreint qu’on lui |vrée (Mentha piperita). donne le plus souvent Mais dans le langage! Perce-neige. Nom fr. du Galanthus nivalis. horticole, on entend par P. non-seulement les Perce-oreille Voir Forficule. terrains ainsi affectés aux jeunes végétaux PERCE-PIERRE. (Crithmum maritimum L.); ligneux, mais encore tout espace dans lequel | nom vulg.: Bacille, Criste marine, Fenouil de séjournent les plantes, même herbacées, en at-| mer, etc. (Ombellifères) Plante vivace, sous- tendant leur mise en place, à demeure C’est | ligneuse, glabre, charnue, à files. pennisé- ainsi que l’on dit : repiquer en P. des Choux. | quées, et à segments linéaires, glauques, des Reines-Marguerites, etc. Dans ce dernier | épaisses, aromatiques. Commune dans les ro- cas, cependant, on ajoute quelquefois une épi- | chers au bord de la mer; très aromatique et thète explicative, et l’on dit: P. d'attente. employée comme condiment; autrefois beau- Pépinières proprement dites. — Leur culture | coup cultivée dans les potagers, actuellement et leur exploitation constituent l’une des prin- | bien moins répandue et moins utilisée. J. G. cipales branches de l’horticulture, et la vente des jeunes arbres et arbustes alimente un com- merce actif et important. Les P. françaises | jouissent d’une réputation universelle ; certaines d’entre elles occupent une surface de 50 ha. et même davantage, Les environs de Paris, ceux de Lyon et certains points de la vallée de la Loire, sont les principaux centres de P. La ré- gion parisienne a surtout la spécialité des arbres formés, des Conifères et des plantes dites de terre de bruyère; Orléans et Angers ont celle des jeunes plants ligneux detoute nature. Le sol qui convient le mieux à la P. est, d'une manière générale, la terre dite terre | franche: c’est celle dont s’accommodent le plus grand nombre de végétaux, et celle aussi qui est la plus favorable à un bon développement du système radiculaire. Les terres siliceuses | sont particulièrement propres à la culture des Conifères et de la nombreuse série des espèces | silicicoles: Azalées, Kalmias, Rhododendrons, Andromeda, etc. Quant à la fertilité, on a beau- coup discuté sur le point de savoir s’il valait mieux avoir, pour la P., un sol riche ou un sol relativement pauvre; il semble que le mieux se trouve entre ces deux extrêmes et qu'un sol de | fertilité moyenne est celui qui réunit le plus d'avantages. Le tracé d’une P est des plus simples : le terrain est partagé en carrés réguliers, sépa- . | rés par des allées charretières et des sentiers! PERDRIX. Genre d'Oiseaux de l'ordre des se coupant à angle droit. Comme clôtures, on | Gallinacés, représenté en France par plusieurs - {a généralement recours aux haies vives. espèces dont la chair est très estimée. La Per- : Une P. bien organisée comprend des carrés | drix rouge (Perdrix rubra), ainsi nommée de Spéciaux pour les semis, les repiquages et les | la couleur de ses pieds, est plus commune dans ] bouturages ; un carré ou des lignes de pieds-|le Midi, tandis que la Perdrix grise (Starna mères destinés à fournir des greffons et des | cinerea) s'étend davantage vers le Nord. La boutures et à être marcottés; des rideaux- | Perdrix des roches (2. petrosa) où Gambra se _labris, pour les plantes délicates, des châssis, | trouve en Provence, en Corse et en Algérie. des serres-abris, une serre à multiplication, un | On peut assez facilement élever des Perdrix en fruitier, un hangar aux emballages, des maga- captivité, en faisant couver les œufs par une Sins pour le matériel et un bureau. Poule de Barbarie, et en donnant aux jeunes | Pépinière d'attente. — C’est un terrain par- | nouvellement éclos des œufs de fourmis et des ticulièrement bien préparé, meuble et fertile, | insectes. 4 DE Fouvent un simple bout de planche ou de PERENNANT. Du latin perennis, vivace. Ce couche, sur lequel on repique, en attendant | qualificatif sert à désigner les plantes qui, nor- qu'il ait acquis un développement suffisant pour | malement annuelles ou bisannuelles, peuvent, Être planté à demeure, le jeune plant prove-| dans des conditions spéciales, vivre pendant -hant de semis, et qui a besoin d’être plus es- | plusieurs années. pacé, de subir plusieurs transplantations et de! PERESKIA Plum. (Cactées.) {Ce genre, dé- recevoir des soins spéciaux : terreautage, arro- | couvert aux Antilles par le Père Plumier et Fig. 678. — PERESKIA BLEO DC. | PERESKIA. dédié par lui à son compatriote provençal Peirese, comprend les Cactées frutescentes ou arborescentes, munies de feuilles planes et pé- tiolées, plus rarement cylindriques-subulées, à l'aisselle desquelles se trouvent des faisceaux d’aiguillons plus ou moins vigoureux, non bar- belés. Fleurs terminales, sub- “paniculées, rota- cées; fruits charnus, mucilagineux, quelquefois comestibles; grandes graines noires luisantes. Les deux caractères essentiels qui distinguent les P. du genre voisin Opuntia, sont les aiguil- lons non barbelés, et les graines à test crustacé mince et noir. Les P. se trouvent dans toute l'Amérique chaude, et croissent généralement dans les ré- sions boisées, ombragées et humides. Quelques P., encore mal connus, se trouvent cependant sur les montagnes du Chili et du Pér ou. Dans nos serres, on ne cultive qu'un petit nombre d'espèces, qui y fleurissent rarement, La plupart d’entre elles sont employées pour y sreffer certaines Cactées épiphytes, par ex. les Epiph yllum. Nous diviserons les P. en deux sous-genres: 10 les Æupereskia, ou P. proprement dits, qui ont des feuilles véritables, planes ; 20 les Maihuenia, dont les feuilles sont cylin- driques. subulées, persistantes, et qui devraient plutôt former un genre distinct. I, EUPERESKIA. P. aculeata Plum. [Syn. ou var.: P. longis- pina Haw.; P. brasiliensis Lehm.; P. fragrans Lem.; P. undulata Lem., etc.] — Antilles, Bré- sil; souvent cultivé et connu sous le nom de Groseillier des Barbades. — Buisson ou arbris- seau vert, épineux, poussant de longs rameaux grimpants, sarmenteux, portant des aiguillons géminés, receurbés, plus tard droits et fasci- culés, et des feuilles ovales acuminées, lisses, un peu succulentes, vertes en dessus, ardoisées ou rubescentes en dessous. Fleurs paniculées, blanches ou blanc crême, très odorantes, de 4 à 5 cm. diam. Fruits jaunâtres, de la grosseur d'une cerise, portant des bractées vertes et quelfues aiguillons caducs; ils sont comes- tibles, mucilagineux et aigrelets. Graines peu nombreuses, 3 à 5, noires, lisses, orbiculaires, comprimées sur une face, de 6 cm. diam. Très usité dans les serres pour greffer les Epiphyllum. Fleurit difficilement, à moins d’être planté en pleine terre, en serre chaude. P. Amapola Weber, [Syn.: P. horrida Pa- rodi; P. Bleo Morong.] — Paraguay, abondant aux environs de Asuncion, planté en haies, et désigné par les indigènes sous le nom de Ama- pola. — Buisson ou arbrisseau très épineux et très rameux. Tige verte, lisse. Aiguillons sem- | blables à ceux du P. grandifolia, droits, poin- tus, noirs, subulés, longs de 3 à 4 em. Feuilles vertes, coriaces, luisantes, obovées, obtuses, rétrécies à la base, longues de 6-12 cm., sur 4-6 cm. de largeur. Fleurs en bouquets terminaux, blanches et roses, larges de 4-5 cm. Ovaire convert d’une douzaine de bractées foliacées vertes. Squames sépaloïdes petites, portant à leur aisselle des sétules piliformes brunes, longues et abon- 938 PERESKIA. dantes. Pétales 12, longs et larges de 2 cm. ter- minés en mucron aigu, sétiforme, brun. Eta- mines très nombreuses; filets courts, blancs; anthères jaunes, vermiculaires, dressées. Style plus long, rouge ou brun, avec 6 gros stigmates. Fruit subglobuleux, 5 em. diam., vert jau- nâtre, lisse, inerme, renfermant env. 50 gr. noires, luisantes, obovées, longues de 4-5 mm, P. Argentina Web., élevé à Paris de graines argentines; parait voisin du P. Amapola, dont il diffère par ses feuilles plus allongées et plus aiguës, mais ses fl. et fr. ne sont pas connus. P. Bleo DC. (Fig. 678,) [Syn.: Cactus Bieo H. B. K.] — Colombie, bassin du fleuve Magdalena. … — Découvert et décrit par Humboldt et Bon-. pland. Il est douteux que cette esp. ait jamais été introduite dans nos jardins, quoiqu'elle figure dans tous les catalogues horticoles. Tous les exemplaires cultivés sous ce nom, appar- tiennent au P. grandifolia Haw , du Brésil. D'après Humboldt, le P. Bleo est arborescent; aiguillons disposés par faisceaux de 5-6; feuilles grandes, longues de 15-20 cm. sur 5 cm. late acuminées, longuement pétiolées ou très ré-… trécies à la base, vertes, glabres, veinées. Fleurs 4 rouges, grandes, de 5-6 cm. diam., au nombre de. 2-4 à l'extrémité des rameaux; pétales 12-15, obovés, arrondis, mucronés, larges de 21/2 | P. grandifolia Haw. [Syn.: P.ochnocarpa Miq.s. | Cactus Rosa Vell.] — Brésil. — Souvent cultivé. sous le nom de P. Bleo. Arbuste très rameuxs” | épiderme vert; aréoles tomenteuses, fauves; aiguillons fasciculés nombreux, 8-10 bruns ou noirs, vigoureux, dongs de 2-3 em.; feuilles. grandes, vertes, lancéolées, acuminées, sub-pé= tiolées, longues d'environ 15 cm., mais pouvant atteindre jusqu’à 30 em. long. sur 9 em. larg. =. Fleurs en bouquets terminaux, d’un beau rose foncé, 4 em. diam., inodores. Ovaire turbiné, garni de quelques bractées lancéolées, vertes, | à pointe rosée. Divisions périgoniales sépa= loïdes 3-4, rose blanchâtre à ligne médiane ver= » dâtre sur le dos ; et 7-8 pétaloïdes, recourbées, spatulées, mucr onées, d’un beau rose plus foncé sur la ligne médiane. Etamines nombreuses dressées ; filets fins rosés; anthères grosses, jaune d'or. Style rosé, terminé par 6 stigmates | blancs, courts, épais, droits. Fruit piriforme, ! long de 3 em., renfermant 4-5 graines me | luisantes, obovées, aplaties, longues de 6 mm: P. Guamacho Web. — Vénézuéla, bassin de | l’'Orénoque, où les indigènes l’appellent Me macho, et en font des haies impénétrables. = Arborescent, 4-5 m. de haut.; rameaux épineu portant aux aréoles 2-3 aiguillons noirs, me | | rigides, longs de 1-2 cm. | Fleurs jaunes, 4 cm. diam., axillaires, épars le long des rameaux. Ovaire couvert de pet | bractéoles charnues, imbriquées, longues de mm, et tomenteuses à leur aisselle. Sépales 5, lancéolés, longs de 1 cm. Pétales 12, spatulés, longs de 2 em., veinés-transparents. Etamines nombreuses, divariquées, longues de I cm, jaunes; anthères allongées, jaunâtres. Style ter- miné par 6 stigmates rougeâtres. Fruits comes- tibles, subglobuleux, gros comme des cerises d’un vert sombre, lisses, à peau mince, por quelques petits aiguillons caducs. Graines | | | 2 2 LS PERESKIA. noires, très luisantes, lisses, suborbiculaires- hippocrépiformes, 3 cm. diam. P. panamensis Web. — Isthme de Panama. — Tige frutescente, haute d'environ | m., épineuse, | rameuse, non sarmenteuse. Rameaux épais de 1 em. Epiderme lisse, vert grisâtre. Aréoles distantes de 1-2 em., saillantes, convexes, sub- tomenteuses. Aiguillons nombreux, noirs, sub- rigides, peu piquants, au nombre de 10-15 par aréole, et augmentant de nombre avec l’âge, longs de 1-11; cm., droits, jamais crochus. Feuilles elliptiques, pétiolées, acuminées, peu charnues, longues de 10-15 cm., larges de 4-6 em., vert luisant en dessus, vert mat blanchâtre ou rosé en dessous ; nervures marquées en creux à la face antérieure, et en saillie à la face pos- térieure, surtout la nervure médiane, qui est rouge et saillante en dessous. Fleurs de 4-5 em. diam. semblables à des roses sauvages ; pétales environ 8, larges de 15 mm., arrondis, mucronés, d’un blanc jaunâtre à bords rosés. Graines noires, luisantes, obovées. P. Pititache Karw. Voir Opuntia Pititache. P. Sacharosa Griseb. — Rép. Argentine, Salta, Tucuman, ets, où les indigènes l’appellent Sa- charosa, c'est-à-dire rose sauvage. — Arbrisseau de 2 m., très rameux, épineux. Epiderme gri- sâtre. Aréoles tomenteuses,saillantes. Aiguillons fasciculés, 3-5, inégaux, noir cendré. Feuilles obovées, arrondies, charnues, vertes en dessus, d’un vert grisâtre ardoisé en dessous, longues de 8 cm. sur 5; elles sont plus charnues et plus arrondies que celles des esp. voisines; elles ont la consistance des files. de Pourpier. Fleurs roses; ovaire laineux; sépales pili- fères aux aisselles ; pétales allongés acuminés. Gr. noires, luisantes, obovées, longues de 4 mm. P. spathulata Otto. Voir Opuutia spathulata. P. subulata Mühl. Voir Opuntia subulata. P. tampicana Web. — Mexique, près de Tam- pico. — Frutescent, rameux, presque inerme ; les tiges ont la consistance de rameaux de Fi- | guier; épiderme lisse ; aréoles convexes, tomen- | teuses, généralement inermes; rarement il y a un aiguillon isolé, droit, rouge. Feuilles ellip- tiques aiguës, brièvement pétiolées, longues de | 7-8 cm., larges de 3 cm., peu charnues, d’un | vert jaunâtre sur les deux faces; nervure mé- diane saïllante sur la face inférieure. Fleurs en bouquets à l'extrémité des rameaux, rose lilas, en forme de coupe, 2-3 cm. diam. ; ovaire sub-pédonculé, piriforme, anguleux, pro- lifère, verdâtre, garni de quelques squames foliacés inermes, dont 6-7 forment au sommet | de l’ovaire une sorte de calicule vert. Sépales 2, pétaloïdes, rose lilas pâle; pétales plus longs, plus colorés, rose lilas pourpre, lancéolés. Eta- mines nombreuses, blanches; anthères jaune soufre. Style court; stigmates blancs. Outre les P. ci dessus énumérés, les auteurs décrivent encore un certain nombre d’esp. qui | mont jamais été introduites en Europe, par ex. P. portulacifolia DC. [Cactus portulacifolius L.], | de St. Domingue; P. horrida H. B. K. du Pérou; | les espèces mexicaines P. zinniæflora DC., EP. | lychnidiflora DC., P. opuntiæflora DC., P. rotun- | difolia DC.; ces deux dernières sont probable- | ment des Opuntia. (Voir Opuntia rotundifolia.) ll LM 939 PERIDERMIUM. IT. MATHUENIA Phil. P. Pœppigii Salm. [Syn.: Opuntia Pæœppigii Otto; Op. Maihuen Gay.; Maihuenia Pæœppigi Web.] — Chili, dans les pâturages sablonneux de Chillan, Los Angeles, etc., où les indigènes l’appellent Marihuen. — Tige basse, ramifée, for- mant des amas touffus; rameaux cylindriques, ayant à peine 1 cm. diam., verts; aréoles rap- prochées, tomenteuses, portant un aiguillon blanchâtre, peu rigide, érigé, long de 1-2 cm. accompagné de 2 ou 3 autres plus faibles et plus courts; feuilles vertes, subulées, longues de 1 cm., très persistantes. Fleurs terminales, jaune paille. Fruits jaunâtres, avec de grosses graines noires, luisantes, sub-orbiculaires, de 3-4 mm. diam. Cette plante, d'une culture assez difficile, forme le type d’un groupetrès distinct, dont le prof. Philippi, de Santiago, a proposé avec raison de faire le genre nouveau Maihuenia, dans lequel on trouve les formes extérieures des Opuntia avec les fruits et graines des Pereskia. P. Philippii Web. [Syn.: Opuntia Philippri Hge. et Sch.; Maihuenia Plalippi Web.] — Chili, Cordillère de Linares, près de la li- mite des neiges. — Forme des touffes compactes, semblables à des Sempervivum tomentosum, composées d’une série d’articles courts, sub- globuleux, de 10-15 mm. diam., pressés les uns contre les autres, et portant quelques aiguillons, blancs, faibles, peu piquants, et de petites feuilles subulées, vertes ; quelquefois les jeunes pousses sont plus grêles et ressem- blent alors à celles du P. Pæœppigii. Fleurs non connues. Graines arrondies, de 3-4 mm. diam. noires, luisantes, à test mince et fragile. Le P. glomerata Pfeiff., des hautes régions des Andes de Tacna (Pérou), qui n’est connu que par des relations de voyage, appartient peut- ètre au même groupe. BW. PERFOLIE. (Fig. 679.) Se dit des feuilles dont l'insertion sur le rameau qui les porte est telle, qu’elles l’embrassent complètement et semblent traversées par lui. PERIANTHE. Nom sous lequel on désigne les enveloppes florales, calice et corolle. (Voir Fleur.) Péricarpe. Voir Fruit. PERICLINE. Involucre des Composées. (Voir Composées.) PERIDERMIUM. Formes d'Urédinées (voir ce mot) qui ne viennent que sur les espèces des genres Pinus et Abies et ne sont autre chose que des æcidium (voir ce mot) à péridium lacinié sur son bord libre. Ils produisent la Rouille vésiculeuse des Abiétinées. Les principales espèces sont : P. oblongisporium, sur les aiguilles du Pin sylvestre, Les formes urédo et téleutospores viennent sur les Senecons et appartiennent au Coleosporium Senecionis. P. Pini, sur les écorces du Pin sylvestre ; les formes téleutospores et urédo sur le Dompte Venin (Asclepias Vincetoxæicum) sont le Cronar- tium asclepiadeum. P. Strobi, sur les aiguilles du Pin Weymouth. Formes urédo et téleutospores sur le Cassis et d’autres Ribes (Cronartium Ribrs). D: D. PÉRIGONE. — Périgone. Synonyme de Périaathe. PÉRIGYNE. On applique le qualificatif de périgynes aux étamines insérées sur le calice, sur un cercle, autour du pistil. Fig. 679. — Feuille perfoliée. PERILLA L. {Labiées.) Genre assez voisin des Menthes, renfermant 2 esp. des montagnes de l’Inde orientale et de la Chine ; une est cul- tivée pour son feuillage, c’est le P. arguta Benth. (P, nankinensis Dene.), R. H. 1852, 61; plante annuelle de 60-70 em. de haut, à port de Coleus; files. ovales aiguës, d’un pourpre noir métallique, gaufrées-ondulées, dentées ou plus ou moins laciniées ; fl. en grappes peu ap- parentes, par glomérules biflores. Calice pres- que régulier, à 5 dents et 10 côtes, devenant bilabié et penché à maturité des graines ; lobe antérieur de la corolle un peu plus grand; 4 étamines parfaites. Emploi des Coleus, et des plantes à feuil- lage pourpre, pour bordures, massifs, etc. ; semer sur couche en mars-avril. J:26 PERIPLOCA Lin. {Asclépiadées.) Arbriss. souvent volubiles, glabres, à files. opposées, luisantes; infloresc. en cymes dichotomes, calice 5-partite; corolle rotacée, à 5 lobes étalés ou réfléchis, pourvue, à la gorge, de 5 écailles aristées, alternes avec les lobes; 5 étam. à filets distincts, à anthères barbucs, adhérentes au sommet et fixées au stigmate, lequel est hé- misphérique ; fr. follicules allongés, polysperm.; graines aigrettées. Env. quinze esp., la suivante seule répandue dans les cultures. P. græca L. — Lam. Excvycez. III, tab. 177; Dunan L, AR8. ÉD. NOV. VI, t. 11; Spaca, Hisr. Véc. VITE, 541. — [Syn.: P. maculata Mœnch.] — Vulg. Bourreau des arbres. — Europe mérid, — Arbriss. à longues tiges volubiles, grêles et entrelacées, atteignant jusqu'à 15 m. Flles. ovales-oblong. ou elliptiq. ou lancéolées, court. pétiolées, entières. FI. en juillet, brun pourpré en dessus, Jjaunâtres en dessous, en cymes lâches. Fr. follicules cylindrig. à la base, longuemt. atténués en pointe, lisses etcoriaces, réunis par deux, soudés à leurs deux bouts, et s’écartant plus ou moins dans le reste de leur longueur; graines planes, brunâtres, à aigrette blanche, longue, soyeuse. Son beau feuillage abondantetlustré,sa grande vigueur,ses longues pousses volubiles, ses curieuses fl. brunes et ses fruits non moins curieux, l’ont fait admettre dans les jardins d'agrément pour garnir les berceaux, les vieux murs, les troncs d'arbres dénudés. Cette espèce doit son nom vulgaire à 940 lèvres étroites, dont la postérieure est dressée | — PERIWINKLE. ce fait que, plantée au pied des arbres, elles les fait souvent périr, en les étouffant sous sa végé- tation envahissante. Son latex passe pour vé- néneux. Toute espèce de sol. Pour avoir des fleurs, planter à exposition ensoleillée. Multi- plication facile par drageonnage, marcottage et bouturage, L:, PE PÉRISPORIACÉES. Groupe d’Ascomycètes à périthèces fermés et expulsant leurs asques par déchirure de leur membrane. D' D PÉRITHÈCE. Organe qui existe chez plu- sieurs familles d’Ascomycètes, Périsporiacées, Sphériacées, Hystériacées, dans lequel se diffé-. rencient les asques et les paraphyses. Les périthèces sont le plus souvent arrondis dans les deux premières familles ; ils sont allon- gés dans les Hystériacées. Ceux des Périsporia- cées sont dépourvus d'ouverture; celle-ci est arrondie chez les Sphériacées et allongée chez les Hystériacées. Dr D. PERISTERIA Hooker. (Orchidées-Vandées.) — De rep'otepu, colombe, pigeon, allusion à la. forme de la colonne et du labelle qui ressem- blent à un oiseau les ailes déployées.) Herbes épiphytes. à pseudo-bulbes volumineux, ter- minés par deux files pétiolées, veinées-plissées. Inflorescence latérale; fl. médiocres ou grandes, charnues, presque cireuses, écartées Le long de la hampe; sépales développés, larges, à peu près égaux; pétales plus petits; labelle assez court, entier ou divisé, articulé avec le pied court de la colonne; concave; colonne coufte, épaisse, 2-auriculée ou non à la base. Anthère operculaire, imparfaitement 2-loculaire; polli- nies 2. cireuses, fendues, allongées, fixées à un rétinacle large. — Environ 4 ou 5 esp., des Andes de la Colombie. P. cerina Lindley. — B.R.t. 1953. — Grappe pendante; fl. médiocres,serrées, d’un jaune pâle; labelle entier, dentelé. — Amér. centrale. P. elata Hooker. — B. M. t. 3116; Onow ALB. t. 327, — F1. blanches, cireuses; le labelle | légèrt. veiné de violet en dedans ; odeur agréable. très forte. — Amérique centrale. P. pendula Hooker. — B. M. t. 3479. — FI: blanches tachées de pourpre; espèce voisine du P. cerina. — Guyane anglaise. Culture des Catasetum et Cyenoches. Ach, EF: PERISTROPHE Nees. (Acanthacées.) Herbes | dressées ou sarmenteuses, très rameuses dans. le haut; fleurs grêles et pourpres, accom pagnées de bractées involucrales; inflorescence en cymes lâches, paniculées, ou en capitules | axillaires ; 2 bractées soudées à la base, renfer: mant une ou plusieurs fleurs; calice profondés | ment 5-fide; corolle à tube grêle où un peu dilaté supérieurt. à limbe longt. bilabié, à et légèrt. concave, entière ou émarginée, tandis que l’antérieure estétalée, sensiblement convexe; entière ou trifide; 2 étamines à anthères bilos culaires, sans staminodes; 2 ovules par loge; É capsule stipitée,oblongue, renfermant 4graines, , — 5 esp. de l'Afrique trop. et australe, de Mas dagascar, de l'Inde orientale, de la Chine et.de , la Malaisie. Serre chaude ou tempérée ; boutu » rage, P. Hp Periwinkle. Nom angl. de la Pervenche (Vinca). | = PERNETTYA. PERNETTYA Gaud. (Ericacées-Arbutées.) Genre dont les fleurs sont celles des Arbutus, mais avec les anthères sans appendice au dos (mutiques) au lieu d’être munies de 2 arêtes recourbées Sous-arbrisseaux ou buissons rigides, glabres, hispides; files. ciliées, sou- vent petites, alternes, à court pétiole, den- tées, coriaces et dures, persistantes; fl. petites, axillaires et solitaires, ou en grappes axillaires ou terminales, blanches ou roses, penchées ; pédicelle courbe, accompagné d’une bractée et de 2 bractéoles. — 12 espèces: Amérique, Aus- tralie extratropicale, Tasmanie, Nle-Zélande. La plus cultivée est P. mucronata Gaud, B. R. 1675; B. M. 3093; Magellan; sous-arbriss. à port touffu ; files. ovales, dentées, mucronées, acuminées ; rustique à Paris, en terre de bruyère sableuse et au Nord. D à À PERONOSPORA. Genre de la famille des Péronosporées (voir ce mot) à fructification conidienne en grappe. Les principales esp. sont: P. viticola, qui produit le Maldiou de la Vigne. P. Schleideni, qui attaque les Oignons (AZium Cepa). P. gangliiformis, les Laitues, où il produit la maladie appelée Meunier. les Artichauts, les Cinéraires et beaucoup d’autres Composées. P. nivea, sur les Ombellifères. P.arborescens, sur les Pavots. P. Schachtii, sur la Betterave. P. Vi- | ciæ, sur les Vesces, les Pois. P. Trifoliorum, sur | les Trèfles, la Luzerne. P. parasitica, sur la Gi- roflée, les Brassica et d’autres Crucifères. ! Les maladies produites par ces Champignons sont le plus souvent combattues avec succès par les préparations à base de cuivre. (Voir ce pps DE PÉRONOSPORÉES. Famille de Champignons Oomycètes, dont toutes les esp. sont des para- . sites francs des végétaux, par leur mycélium. Ils se multiplient rapidement par la produc- tion de conidies qui germent le plus souvent en donnant des zoospores, qui infestent les .| régions voisines et répandent très rapidement . la maladie produite par le Champignon. De plus, ils se conservent pendant la mauvaise saison à l’aide d'œufs qui se produisent par - | fécondation entre deux extrémités de filaments de mycélium voisins, dont l’un joue le rôle de mâle et l’autre de femelle. L'action des sels de cuivre sur ces Champi- gnons ne s'exerce que sur les zoospores ou les | filaments peu résistants et à membrane mince qui résultent de la germination des conidies, de sorte que l’action des sels de cuivre doit être considérée comme préventive et non curative, car le mycélium inclus dans les tissus ne sau- rait être atteint et détruit sans que la pl. qui lui donne asile ne fût elle-même tuée. Dr D. _ Perruckenbaum. Nom all. du Fustet (Rhus Cotinus). Persea gratissima. Nom scientifique de l’Avo- ‘catier, arbre fruitier des pays chauds. PERSIGA Tourn., Pécher ; angl.: Peach; all.: Pirsichbaum. (Rosacées-Amygdalées.) Ne dif- fère du genre Amygdalus que par le fr. qui est charnu et suceulent, et à noyau très rugueux et rustiqué, c’est-à-dire creusé d’anfractuosités blus ou moins profondes; ce dernier caractère 941 — PERSICA. est d’ailleurs le seul qui,botaniquement, distingue les P. des Abricotiers, Pruniers et Cerisiers. Les P. paraissent originaires de la Chine ; leur intro- duction en Europe remonte à plus de dix-neuf siècles. Les nombreuses formes que l’on en cul- tive peuvent être rapportées à deux espèces. P. vulgaris Mill. — Spacu, Hisr. VÉGÉT. I, 386, tab. 5. — [Syn.: Amygdaius Persica L.; Prunus Persica Stokes.] — Chine. — Petit arbre, 5-6 m.; cime diffuse; jeunes rameaux lisses, effilés, verts ourougeâtres.Flles.caduq..elliptiq.- lancéolées, dentelées, glabres, souvent glandu- leuses à la base. FI. solit. ou géminées, rose plus ou moins vif. Fr. globuleux, tr. succulent, pu- bescent (Pêches proprt.dites) ou glabre(Brugnons quelquef. considérés comme esp.: P. lævis DC.). Arbre fruitier des plus précieux (voir Pêcher) ; au point de vue ornemental, il a donné plus. formes intéressantes; voici les principales : Fig. 680. — PÊCHER DE CHINE. PERSICA VULGARIS, VAR. SINENSIS Carr, P. v. rubrifolia, vel. atropurpurea (FL. Des SERRES, XIX, tab. 1986), à files. rouge pourpre ; fr. de bonne qualité, rouge; chair rouge sang. P. v. pendula (Rev. Horr. 1870-71, p. 557), à rameaux pleureurs. P. v. flore pleno (Rev. Horr. 1852, p. 211, et 1884, p. 169), à fl. plus ou moins doubles, blanches, roses ou rouges; fr. abondants et d'assez bonne qualité. P. v ispahensis Thouin (Axx. Mus. VIII, 425, pl. I; Rev. Horr. 1858), P. d’Ispahan; files. pro- fondémt. dentelées ; fl. rose pâle, doubles (dans la forme ornementale) ; fr. petit, mucroné, jaune pâle; saveur agréable; peu vigoureux; se re- produit bien de noyaux. P. v. sinensis Carr.; P. sinensis Hort.; P. de Chine (Fig. 680), souvent regardé par les horti- culteurs comme une véritable espèce; il se dis- tingue par ses flles. plus grandes, souvent terminées par une pointe brunâtre; par ses fi. LA PERSICA. notablement plus amples, souvent pleines ou semi-pleines ; par ses fr. souvent irréguliers, bosselés et mamelonnés, blanc verdâtre, duve- teux, se fendant volontiers, à chair blanc ver- dâtre, adhérente au noyau, très juteuse, comes- tible, bien qu’un peu amère et de médiocre qualité ; par le noyau, gros et à anfractuosités relativement peu profondes.Ilenexiste plusieurs variétés à fl. doubles d’un grand mérite orne- mental et qui comptent parmi les arbrisseaux printaniers les plus beaux et les plus décoratifs. Les plus remarquables sont: P. de Chine à fi. blanche double (P. s. alba plena), du plus beau blanc; — P. de Chine à fl. carnée double (EP. 5. dianthiflora); — P. de Chine à fl. rouge double (P. s. camelliæflora); -— P. de Chine à fl. rouge cocciné double (P. s. coccinea plena), d'un rouge intense; — P.de Chine versicolore, double (P. s. versicolor), extrèmement curieux par ses fil. blanc rosé, rouges, mi-parties blanc et rouge, ou panachées, que l’on rencontre sur le même arbre et mélangées ensemble. P. Davidiana Carr. — Rev. Horr., 1872, p. 74, fig. 10. — [Syn.: Amygdalus Davidiana Dieck ; Armeniaca Davidiana Hort.] — Chine. — Par ses fr. à chair sèche, très mince, filamenteuse, non comestible, se détachant très facilement du noyau, cette espèce se rapproche davantage des Amandiers; le noyau, à surface en partie perforée et en partie finement rustiquée, mais non couverte d’aspérités, tient le milieu entre celui de l’Amandier et celui du Pêcher. Petit arbre de 6-8 m.; rameaux grêles rappelant ceux du Cerisier Mahaleb. Filles. grandes, glandu- leuses, ovales-lancéolées, longuemt. atténuées en pointe, régulièrt. et finemt. dentées, vert gai et luisantes en dessus, glaucescentes en dessous. FI. blanc pur ou d’un beau rose carné, très abondantes, extrêmemt. précoces (avant celles de l’'Amandier); noyau petit, ovoide ou subglo- buleux. Belle espèce d'ornement, à floraison très remarquable, surtout pour la saison, malheureusement souvent contrariée par les froids, qui empêchent presque toujours la fruc- tification, Très rustique sous le climat de Paris. Les P. se plaisent dans les sols sains et chauds. Multiplication par semis et, pour les var. que l’on veut être sûr de conserver, par sreffage sur Amandier, sur Prunier,sur P. franc, etquelquef.sur Prunellieretsur Abricotier. LH. Persicaire. Nom français des Polygonum. PERSIL ; angl: Parsley; all.: Petersilie Petro- selinum sativum Hoff. (Ombellifères.) — Masce. ATL. PL. FR. t. 137. — Europe méridionale. — Vivace à l’état sauvage, annuel ou bisannuel dans les cultures; filles. radicales en touffes, d’un beau vert, glabres, luisantes, bipinnées, à folioles ovales et incisées, utilisées comme con- diment; très aromatiques. Plusieurs variétés, se distinguant par la taille et l'aspect des feuilles: P, commun, à filles. planes; P. frisé, P. nain très frisé, etc. On a essayé la culture du P. à grosses racines, mais c'est un légume médiocre. Le P. se sème à toutes les époques de l’année, sauf en hiver, toujours en ligne ; la graine met un mois environ pour lever; le jardin n’en doit Jamais être dépourvu, surtout l'hiver; il est bon 942 PETIT HOUX. d'en abriter un bout de planche avec un coffre et un châssis, ou d’en faire quelques potées; dans une plate-bande au Nord, le P. passe bien l'hiver sans geler, et on peut en cueillir tout l'hiver. Les feuilles doivent être cueillies une à une, en ménageant les plus jeunes; les tontes faites au couteau et près de la souche finissent souvent par tuer la plante. Pour porte-graine, laisser monter à fleur un bout de bordure, semé à part, et où on n’a pas pris de feuilles. J. G. « PERSISTANT. S'emploie par opposition à. caduc, pour qualifier les organes qui ont une durée relativement longue, comparativement à. des organes de même nature considérés sur. d’autres plantes. Les arbres et arbrisseaux tou- jours verts, dont les feuilles restent vertes et fraiches pendant un ou plusieurs hivers, sont dits à feuilles persistantes. Un calice est persis- tant lorsque, au lieu de se détacher après la floraison, il persiste jusqu’à la maturité du fruit. Pervenche. Voir Vinca. Pescatorea. Voir Zygopetalum. Pesse. Nom vulgaire de l'Hippuris vulgaris. \ PESTALOZZIA. Forme incomplète d'un As- comycète à état ascospore inconnu. C’est une | Mélanconiée à spores ayant en général 4 com=. partiments, les 2 moyens brunâtres, les 2 ex- trêmes incolores et le supérieur muni d’un ou plusieurs cils. Le Pestalozzia Guepini attaque les feuilles des Camellia, sur lesquelles il produit des taches fauves, couvertes de points noirs qui sont les fructifications du Champignon. D'E PÉTALE. Pièce de la Corolle. (Voir ce mot.) PÉTALOIDE. Se dit des organes: sépales, bractées, qui, par leur structure délicate et leur coloration, ont l’aspect de pétales. PETASITES Gærtn. Genre de la famille des Composées, comprenant une douzaine d'espèces originaires de l’Europe, de l'Asie et de l’Amé- rique boréade. Ce sont des herbes vivaces rh: . zomateuses, à feuilles radicales, amples, cordi- | formes, naissant après les fleurs. Une espèce est surtout répandue dans les jardins; c’est le PR. fragrans Presl. (Nardosmia fragrans Rchb.; Tussilago suaveolens Desf.), bien connu sous le | nom d'Héliotrope d'hiver. Les fleurs sont pür- purines, ont le parfum de l’Héliotrope, et fox- ment des grappes dressées d'environ 30 em. de hauteur; elles s’épanouissent de janvier en, mars. Cette plante, très traçante, prospère sut- | tout dans les terrains un peu frais, légers. | Multiplication par division des touffes. Petersilie. Nom allemand du Pers. i Petilium imperiale. Synonyme de Fritillarià | imperialis. 22 PETIOLAIRE. Qui appartient au qui semble dépendre de cet organe. $ PÉTIOLE. Queue de la feuille. (Voir ce mot) PÉTIOLULE. Lorsque la feuille est simple, son limbe est porté par un pétiole. Dans les, feuilles composées, c'est-à-dire constituées par des folioles distinctes, le nom de pétiole si réservé au support commun, tandis que les! ramifications qui portent les folioles prennent, le nom de pétiolules. Petit Chêne. Nom fr. du Teucrium Chamædr, Petit Houx. Nom français du Ruscus aculea pétiole ou. | Souvent visqueuses PETIT MUGUET. — Petit Muguet. Nom fr. de l’Asperula odorata. Petite Centaurée. Nom français de l’Erythræa Centaurium. Petite Ciguë. Nom fr. de l’'Æthusa Cynapium. _ PETRÆA L. (Verbénacées.) Arbrisseaux vo- lubiles ou dressés, glabres ou garnis de petits poils raides; files. opposées, coriaces, à ner- vures primaires pennées et saillantes en des- sous; grappes allongées, terminales ou aux aisselles supérieures; fl. violet pourpre ou bleues, courtement pédicellées, alternes et es- pacées sur un rachis commun; lobe du calice ample, d’une magnifique couleur bleue pendant la floraison, devenant ensuite verdâtre; corolle d’un ton plus intense; calice à 5 lobes, souvent très grands, rigides, membraneux, réticulés ; corolle à 5 lobes presque égaux, étalés; 4 éta- mines didynames, incluses ; ovaire à tube court, cylindrique, à 2 loges uniovulées ; fr. inclus dans le tube du calice, indéhiscent. 12 esp.,Amér. trop. La plus cultivée est P.volubilis L. (Fig. 681), B. M. 628, belle liane volubile de serre chaude, produisant de grandes grappes de fleurs (20 cm. et plus) d’un beau bleu violacé, avec la corolle d'un coloris très foncé; ornement des colon- nades des serres ; mettre de préférence en pleine terre, se multiplie de boutures. d. G Petrocoptis. Voir Lychnis. Petroselinum sativum. Nom scientifique du Persil. (Voir ce mot.) PE TSAI. Nom chinois du Brassica chinensis L., ou Chou de Chine. C’est une plante annuelle dont l’aspect rappelle plutôt celui d’une Bette Poirée que celle d’un Chou. La saveur en est très douce, ce qui permet de l'utiliser comme les salades cuites. Le P., de même que l’une de ses variétés, nommée Pak Choi, a une croissance rapide et peut être semé successivement pendant toute l’année; mais, comme pendant les chaleurs la plante monte vite à graines, la meilleure époque pour faire les semis est de fin juillet en août. La récolte a lieu avant l'hiver. (Voir PAILLIEUX ET Bois, Le Potager d'un curieux, 2e éd., p. 408, et Vicmorin-ANDRIEUx, Les plantes potagères, p. 454 et 465.) Petteria. Voir Gytisus Weldeni. Pettigree. Nom anglais du Ruscus aculeatus. PETUNIA Juss. (Solanées.) Herbes vivaces, pubescentes, rameuses. Files. très entières, souvent petites. F1 pédi- cellées, solitaires. Calice profondément 5-fide | Ou 5-partit; corolle infundibuliforme, rarement hypocratériforme, à limbe étalé, légèrement bilabié au sommet. Étamines 5, dont 4 didy- | names, la 5° plus petite, rarement dépourvue . | d'anthère. Ovaire biloculaire, multiovulé. Cap- sule s’ouvrant en 2 valves parallèles à la cloison. | Graines nombreuses, petites, à enveloppe ru- gueuse, creusée de fossettes. — Environ 12 esp. Brésil, Républ. Argentine, Mexique. P. nyctaginiflora Juss. — Axn. Mus. 2, 47 ; B. M: 52 et 2552. — Amér. mérid. — Vivace en serre, cultivé surtout comme annuel; tiges _|rameuses, diffuses, de 50 em. de haut; feuilles oblongues obtuses, atténuées en pétiole; fleurs | blanches, odorantes, à corolle étalée; tube très Long (4-5 em.), poilu visqueux en dehors et ver- N 943 — PEUMUS. dâtre, à peu près cylindrique; étamines et pis- tils apparents à l’entrée de la gorge. P. violacea Hook. (Fig. 682.) — B. M. t. 3356. — [Syn.: P. phœnicea Hort.] — Amér. mérid. — Vivace en serre, cultivé comme annuel; même port que le précédent; mais plus glanduleux, files. plus arrondies; divisions du calice plus étroites; corolle infundibuliforme, à tube court et ventru; fleurs violettes; étamines plus in- cluses. — Var.: Gloire de Segrez, limbe violet, gorge blanche en dedans ; se reproduisant bien de semis. Pétunias hybrides. — Bois, ATL. PL. DE JARD. pl. 206. — Variétés horticoles très nombreuses, issues par croisement entre les 2 espèces citées. Le tube dela corolleest long comme dans P. nyc- taginiflora, mais généralement coloré et ventru comme dans P. violacea. Corolle grande (atteint jusqu’à 10, 12 cm. de diamètre), élégamment chiffonnée, ondulée, frangée, etc.; coloris nombreux et diversement disposés. Var. à fl. rouge pourpre, blanc, rose brillant, violet foncé, etc., tantôt striées, panachées, oculées, lignées, étoilées de diverses façons ; il en est de naines et compactes; d’autres à tige plus raide et à port pyramidal. Ces P. hybrides ne se repro- duisent pas identiquement pour la plupart, par couleur; aussi les cultive-t-on de préférence en mélange; cependant quelques types peuvent être maintenus à peu près purs par le semis, par un bon choix des graines et une épuration soignée du semis. Pour les var. horticoles, voir: GAR1ENFL. 4, 107; 5, 149; 7, 214, 215, 238; 8, 250; ILL. HORT. 1857, 137; 1858, 167; 1860, 253; BEeLG. HORT. 8,1; L’Horrt. FRANC. 1863, 15; REV. HORT., etc. Il existe des P. hybrides à fl. doubles, ou pleines, par suite de la transformation des éta- mines. Ordinairement, elles ne donnent point de graines, et sont perpétuées par le boutu- rage; mais souvent on y trouve encore des anthères fertiles sur lesquelles on prend du pollen pour féconder de beaux P. hy- brides à fl. simples ; le semis des graines ob- tenues par ces fécondations donne ordinaire- ment une bonne proportion de P. à fl. doubles. Les P, nyctaginiflora, violacea, et les P. hy- brides à grandes fl. simples, sont un des plus beaux ornements des jardins. On les emploie presque partout; en massifs, seuls ou en mé- lange avec d’autres plantes ; en bordures, en tapis; dans la garniture des perrons, balustra- des, fenêtres, balcons, etc. Semer : 1° sur couche, en terrine, en terre légère, en mars-avril, repiquer en pot ou en pleine terre en pépinière, mise en place en mai ; 20 semis en pépinière en plein air, repi- quer en pépinière ou en place. Les var. à fi. doubles et pleines se multiplient de boutures faites au printemps, de rameaux jeunes pris sur des pieds conservés l’hiver en serre ; on bou- ture, également en août, dans de petits godets remplis de sable de rivière mélangé de 1/3 de terre de bruyère; ces godets sont enfoncés dans le sable d’un coffre recouvert de châssis, et suffisamment abrités l'hiver; ils craignent moins le froid que l'humidité. JG PEUMUS Molin. (Monimiacées.) Arbuste odo- PEUMUS. rant, toujours vert, à files. opposées, coriaces.| Pfeilkraut Nom allemand de la Sagittaire scabres, nerviées en dessous FI. dioïques, blanches, en cymes terminales plus courtes que les files. Calice velu tomenteux. Fruit composé de 1-5 drupes. 1 esp. du Chili. P. Boldus Molina. [Syn.: P. fragrans Pers.; Boldou fragrans Gay (non Bert); B. R. 81, t 57.) — Caractères du genre. Parfois confondu avec le Boldu chilanum. Pleine terre dans la rég. de l’'Oranger. Peuplier. Voir Populus. D : AD: Fig. 681. — PETRÆA VOLUBILIS L, PEZIZE. Formes de Discomycètes à récep- tacle assez étendu, le plus souvent largement onvert. Quelques esp. sont parasites. Les plus importantes sont les Pezizes à sclé- rotes qui appartiennent au genre Ciboria, dont le mycélium donne naissance à des sclérotes sur lesquels naît la forme ascospore cupulée. On peut citer: G. Fuckeliana, à laquelle se rapporte le Botrytis cinerea (voir ce mot). G. Libertiana, dont le mycélium attaque les Haricots, les Carottes, les Topinambours. C. Trifolii, sur les Trèfles, le Sainfoin, le Fenu-Grec. C. Padi, sur les fruits du Prunus Padus et du Cognassier, qui ne se développent pas. C. temulenta, sur les grains de Seigle, qui prennent par la présence du mycélium des pro- priétés enivrantes. pop. Pfaffenhütchen. Nom allemand du Bonnet de prêtre (Evonymus europæus). Pfefferminze. Nom allemand de la Menthe poivrée (Mentha piperitai. 944 crénelées-; aréoles tomenteuses, blanches; ai- guillons 6-7, faibles, sétiformes. Fleurs laté- sans appendices; corolle en cloche, plus ou} sule uniloculaire s’ouvrant en 2 valves; graines | lfefferstrauch. Nom allemand du Porvrier (Piper nigrum). lfeifenstrauch. Nom allemand de l’Aristo- lochia Sipho et du Seringat (Philadelphus co- ronarius). ‘en grappes unilatérales. — 50 espèces, an: | nuelles ; Amérique du Nord, Chili. Inclus : Pha- | marquées de rose pâle en dehors. Baies sub- globuleuses de 10-13 mm. diam., blanchâtres ou rosées, sub-diaphanes, garnies de quelques PHACELIA. (Sagittaria). Pfingstrose. N. all. des Pivoines (Pæonia). l'firsichbaum. Nom allemand du Pécher. Pflaumenbaum. Nom allemand du ?runier. PFEIFFERA Salm. (Cactées) Ce petit genre, qui ne comprend qu’une seule esp, forme la transition des Cereus aux Rhipsalis. La tige est celle d’un petit Cereus du groupe du C! spe- … ciosissimus ; mais la fl. est petite, courte, et pres- que rotacée comme celle des Zhipsalis. dont elle diffère toutefois par son ovaire aculéifère, P. ianthothele Web. [Syn.: P. cereiformis Salm; Rhipsalis cereiformis Fürst.; Cereus ian- thothele Monv.] — Rép. Argentine; forêts sub- tropicales de Catamarca, Tucuman, Salta. — Epiphyte, rameux; tiges grêles, peu rigides, décombantes, à 3 ou 4 angles, d'un vert pâle quelquefois violacé près des aréoles; côtes rales, diurnes, 2 cm. long. et diam., blanches, aiguillons fins sétiformes. Dr W. Fig. 682. — PETUNIA VIOLACEA Hook. PHACELIA Juss. (Hydrophyllées ) Genre très | polymorphe, voisin‘des Nemophila, et dont les caractères les plus saillants sont : calice à angles ! moins évasée ou tubuleuse, souvent munie d'é-| cailles entre les étamines qui sont au nombre, de », fixées à la base du tube; style bifide; cap-! rugueuses ou tuberculeuses. FI en cymes ou! celia, Cosmanthus, Eutoca, Whitlawia. P. bipinnata. — Micux. FL. 16. — Amér. Sept: PHACELIA. — Tige rameuse, buissonnante, hispide, haute de 40-60 cm. Files. pennatiséquées, à segments lobés dentés ; fl. en cymes scorpioïdes; corolle bleue, à tube muni de 5-10 petites écailles ; éta- mines filiformes ; anthères noirâtres. P. campanularia A. Gray. — B. M. 6735. — Californie. — Herbe rameuse, haute de 15-25 cm. velue glanduleuse; files. longuement pétiolées, ovales arrondies, obtuses, bordées de grandes corolle campanulée, bleue ; étamines et styles blanches qui deviennent ensuite jaunes. Fig. 683. — PHACELIA WHITLAVIA Benth. et Hook * P. Parryi Torr. — Ganrenr. 1885, 1207. — Californie. — Tige dressée, haute de 30-40 cm. |velue glanduleuse; files. ovales cordiformes, largement dentées, ou presque pinnatifides ; fl. en grappes lâches; corolle large, presque rotacée, violet foncé, avec une macule blanche devenant jaune à la base de chaque lobe. _ P. tanacetifolia Benth. — B. B. 3703 ; B. R. 1696. — Californie. — Tige dressée, pubes- cente hispide, haute de 30-40 cm.; files. pen- natiséquées, à lobes dentés; fl. subsessiles, en grappes spiciformes, scorpioïdes; calice velu ; \corolle bleu lilacé; étamines 2 fois plus longues que la corolle. — Var. : aba Hort.. corolle blanc grisâtre ; plante mellifère, recherchée par les abeilles, à cultiver surtout à ce point de vue, près des ruchers. P. viscida Torr. (Eutoca viscida Benth ; Cos- manthus viscidus DC.) — B. M. 3572; B. R. 1508. — Californie, — Tige dressée, velue, glandu- euse, haute de 30-40 cm. ; files. ovales, presque cordiformes à la base, dentées, courtement pé- 1olées ; fl.en cymes allongées, scorpioïdes:; calice DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE : | à 945 dents obtuses ; fl. en cyme simple, scorpioïde: exserts; gorge munie de 5 petites macules PHÆNOCOMA. visqueux ; corolle bleue, à centre blanc, marquée de violet rougeûtre. P. Whitlavia Benth. et Hook.(Whatlavia gran- diflora Haw.) — FL. 0. S. 1085; B. M. 4813. — | Californie. — (Fig. 683.) Tige rameuse, vis- queuse, haute de 40-50 em.; files ovales cordi- formes, irrégult. dentées ; fl. bleu violet, en cy- mes scorpioïdes ; corolle tubuleuse campanulée, à lobes un peu ondulés; var. alba Hort. co- | rolle blanche, légèrt. verdâtre ; var. gloæinioides Hort., corolle bleue, à tube blanc. Corbeilles, plates-bandes et bordures avec les espèces naines, comme ?. campanularia ; bouquets, fl. coupées. Toutes espèces annuelles. _Semer sous châssis, en mars, repiquer, mettre en place en mai; éviter surtout l'humidité; le P. Parryi forme de très belles potées ; le se- mer en pots moyens, pour éviter les rempo- tages, qu'il supporte mal. J Fig. 684. — PHÆNOCOMA PROLIFERA Don. PHÆNOCOMA Don. (Composées.) Genre très voisin des Helichrysum, comprenant ure senle esp., le P. prolifera Don. (Fig. 684), du Cap de Bonne-Espérance C’est un arbuste d’envi- ron 90 cm. de hauteur, très rameux, à rameaux eotonneux, portant des files. très petites, en forme d’écailies, imbriquées, tomenteuses en dessous. Les capitules sont solitaires, termi- naux, à écailles de l’involucre imbriquées, rayonnantes, rouge foncé ou rouge pâle : les extér. courtes, les intérieures allongées, ter- minées par un appendice scarieux, coloré. Ces capitules sont hétérogames, à fleurs toutes tu- buleuses : celles de la circonférence femelles et fertiles, sur un seul rang; celles du disque hermaphrodites, nombreuses, stériles. Le récep- tacle est nu. Les achaines sont velus et por- tent une aigrette à soies unisériées. Le P. prolifera est un très joli arbuste de 60 PHÆNOCOMA. serre froide, à cultiver en hiver en lieu éclairé | se plaisent dans un compost bien drainé et et très aéré. Pendant l’été, on peut le mettre en plein air à mi-ombre. Il redoute l’excès d’humi- dité. Terre de bruyère. Multipl. par bouturage des jeunes pousses. PHAJUS Loureiro. (Orchidées-Epidendrées.) — {De waroc, Sombre, allusion à la couleur des fl. de la première esp. décrite.) — Herbes épi- phytes ou terrestres, à pseudo-bulbes courts,ter- minés par 2-8 files. pétiolées, veinées-plissées. Inflorescence latérale, dressée, quelquefois très haute. FI. grandes, ouvertes, résupinées. Sépales et pétales libres et étalés. Labelle concave, plus ou moins trilobé, quelquefois terminé par un court éperon à la base, soudé au pied de la co- lonne. Colonne longue, incurvée, légèrement ailée dans toute sa longueur; clinandre concave, à rostellum ordinairement allongé. Anthère terminale, operculaire, 2-loculaire, chaque loge incomplètement divisée en 4 logettes; pollinies 8, en deux séries superposées, supérieure plus grande; les deux séries réunies par des bande- lettes de pollen imparfait retenu dans un filet de tissu élastique, qui se prolongent en avant en un rétinacle plat. — Environ 15 espèces, habi- tant l’Asie tropicale, la Malaisie, l'Afrique tro- picale et les Iles Mascareignes. Le genre Thunia a été réuni au genre Phajus. Son inflorescence est terminale et le pseudo-bulbe remplacé par une tige feuillée cylindrique. P. albus Lindley. — B. R. 1838, t. 33; B. M. t. 3991; Paxr. Mac or Bor. t:.125; FLor. Mac. (1878), t. 329. — [Syn.: Thunia alba Reichenb. f.] — FI. blanches avec une macule pourpre ou jaune sur le labelle. P. Bensoniæ Hemsley. — B. M. t. 5694; Orcx. ALB. Ÿ. 67. — [Syn.: Thunia Bensonie. Hooker.] — FI. violettes, à labelle blanc, bordé de violet clair et rayé de jaune à la base. — Birmanie. P. grandifolius Loureiro. — FLORE SERRES, t. 738 ; B. M. t. 1924; BLum. OrcH. ARCH. INDIEN, t. 1.— [Syn.:P. Blumei Lindley.| — Le type du genre. Inflorescence dressée; fl. larges, à divi- sions d’un jaune-brun, le labelle seul bordé in- térieurt. de rose. — Indo-Chine et Malaisie. P.”Humblotii Reichenb. f. (Fig. 685.) REICHENBACHIA, I, t. 17. — Esp. basse, à inflores- cence courte; fi. blanches, à labelle en forme de violon, rougeàtre à la base passant au rouge cramoisi sur les bords. — Madagascar. P. maculatus Lindley. — B. M. t. 3960 et 2719; OrcH. ALB. t. 381. — [Syn.: Phajus Wood- fordi.] — FI. d’un jaune foncé, à labelle crispé, brun-chocolat; files. parsemées de petites taches rondes, blanches : une des rares Orchidées à feuillage panaché. — Himalaya oriental. 1 À Marshallianus. — OrcH« ALB. t. 1380. [Syn : Thunia Marshalliana Reichenb. f.] — FI. blanches, à labelle blanc, rayé de jaune orange; voisin du P. albus. — Birmanie. P. tuberculosus Blume. — Orcu. azB. t. 91; THE GARDEN, 1884, t. 449, — FI]. d’un blanc pur; labelle à iobes latéraux dressés, mouchetés de brun cannelle; lobe médian étalé, rose, parcouru longitudinalt. par cinq rangs de tubercules jaunes. — Madagascar. Sauf le P. tuberculosus, qui est épiphyte, les Phajus, émettant d'abondantes racines charnues, 946 {34 ; FLorE SERRES, t. 36; B. M. t. 4297. — [Syn.: PHALÆNOPSIS. abondant de sphagnum, terre fibreuse et terre jaune. Dans leur saison de repos, bien marquée, on ne doit pas cependant les laisser manquer d’eau au point de faire rider les pseudo-bulbes. I1 leur faut beaucoup d'air, de lumière sans soleil et la chaleur de la serre indienne. Le P, tuberculosus pousse bien avec les Phalænopsis, près du verre, la base des rhizomes dans un. pot bien drainé et leur partie supérieure cou- chée obliquement sur une claie garnie de sphag- num vivant. Ach. F. PHALÆNOPSIS Blume. (Orchidées-Vandées.) — (De sakava, phalène, papillon de nuit, et "otbic, ressemblance, allusion à la forme de la fleurs.) — Herbes épiphytes, à tige très-courte terminée par 2-6 files. distiques, larges, lisses. Inflorescence latérale, grêle, souvent très lon- gue, portant souvent des fleurs très nombreuses, assez grandes. FI. à divisions étalées; pétales plus grands que les sépales; labelle trilobé, à divisions bien distinctes, les lobes latéraux dressés ; lobe médian muni d'appendices divers; colonne assez longue; clinandre concave, ter- miné en arrière par une dent très élevée ; ros- tellum très allongé. Anthère imparfaitement 2- loculaire, longt. rostrée ; pollinies 2. fendues horizontalement, fixées à un rétinacle membra- neux, long, plat, ou filiforme, recouvrant tout ou partie du rostellum; glande large, fixée à la face inférieure du rostellum. Environ 15 esp., habitant l’Archipel Maltais et les parties orientales de l’Inde. Très jolies pl. donnant une abondante et facile floraison, mais assez difficiles à bien cultiver. P. amabilis Blume. — Rumpuia, IV, t. 194 et 199 ; B. M. t. 5184; OrcH. ALB. t. 277. — [Syn.: P. grandiflora Lindley.] — Files. d'un vert clair en dessus et en dessous; larges fl. d’un blanc pur, avec seulement quelques lignes rouges sur les lobes latéraux du labelle et 2 appendices filiformes à l'extrémité du lobe mé- dian. — Java. | P. Aphrodite Reichenb. f. — B KR. (1838) t. P. amabalis Lindley.] — Esp. très voisine de la précédente avec laquelle on l’a longtemps con- fondue. Elle diffère surtout par la forme des lobes latéraux du labelle, qui sont coupés à angle droit et non obtus comme dans le P. amabilis et par le feuillage d’un vert rougeâtre foncé en dessus et presque brique en dessous; les taches du labelle sont aussi beaucoup plus accentuées. — Philippines. P. Cornu-cervi Blume et Reichenb.f. — B: M.t. 59570. — FI. petite, d'un jaune verdâtre, barrée de brun; labelle blanc. Cette esp. est remarquable par la forme de la hampe, aplatie et élargie au dessous de chaque fl, ce qui lui donne l'aspect d’un bois de cerf. — Birmanie. P. Esmeralda Reichenb. f. — REv. HORT: (1877) t. 107; OncH. AB. t. 321. — [Syn.:Æ: antennifera Reichenb. f. ] — Hampe rigide, dressée, de petites fl. plus ou moins rosées, à divisions réfléchies ; labelle trilobé, à divisions moins nettes que dans les autres espèces, bordé et veiné de carmin vif. — Cochinchine. P. Lowii Reichenb. f. — Xenra, t. 151; B. M. £ PHALÆNOPSIS. -t. 5851; FLoRE SERRES, t. 1910. — F1. rose pâle, moyennes, à labelle blanc, avec une tache jaune; labelle petit, à lobes latéraux petits, dressés et serrés l’un contre l’autre; lobe mé- dian dentelé, avec une lame saillante longitu- dinale; remarquable par le développement considérable du rostellum, qui lui avait fait donner par Parish le nom de P. proboscidioides. — Birmanie. P. Luddemanniana Reichenb. f. — B. M. t. 5523 ; FLore SERRES, t. 1635 ; REV. HORT. (1872) t. 390. — Infloresc. courte, ne donnant, comme les P. Cornu-cervi, qu’une ou deux fi. épanouies à la fois, mais en produisant pendant de longs mois ; fl. médiocres; divisions étroites à fond verdâtre, barrées de brun; labelle violet, rappelant celui du ÆP. Low, à lobe médian pubescent. — Philippines. P. Mannii Reichenb.f. — XEnrA. t. 242, — Petites fl. à fond jaune, tigré de brun-rouge ; labelle blanc, hérissé d’une série de dents de formes diverses ; le labelle est d'ailleurs très polymorphe dans cette esp. — Birmanie. P. Mariæ Burbidge., — OrcH. ace. t. 80; B. M. t. 6964. — Voisin du P. Luddemanniana. — Archipel Malais. P. Parishii Reichenb. f. — XENIA, t. 156: SAUNDERS, REF. BOT. t. 85; B. M. t. 5815. — Pe- tités fl blanches à labelle rose au centre et muni, à la base, de quatre lougues soies dressées en avant; l'onglet du labelle et la face anté- rieure de la colonne sont maculés de taches ré- gulières, d’un brun foncé. — Birmanie. P. rosea Lindley. — Paxr. FLow. Garo. t. 72; B. M.t. 5212; FLore serres, t. 1645; Orcu. ALB. t. 268. — [Syn.: P. equestris Reichenb. f.] — FI. petites, à sépales et pétales blancs, légè- rement rosés à la base; labelle rose; entre les lobes latéraux, callosité double ressemblant à un livre ouvert. — Philippines. P. Sanderiana Reichenb. f. — THE GARDEN | (1888) t. 407 ; Orcu. az. t. 209. — Très voisin des P. Aphrodite et amabilis, dont il se distingue par ses feuilles souvent tachées ou barrées de | gris argenté. — Philippines. P. Schilleriana Reichenb. f. (Fig. 686.) — XENIA, t. 101 ; FLoRE seRRESs, t. 1559-1560 ; ILL. HORT. X, t. 348; B. M. t. 5530. — Forme du précédent ; mais fl. d’un rose violet plus ou moins vif; les soies qui terminent le lobe médian du labelle sont réduites à deux lambeaux courts et . aigus ; les files. sont d’un vert foncé, remar- | quablt. barrées transversalt. de gris argenté : très grandes et pendantes. — Philippines. P. Stuartiana Reichenb. f. — OrcH. as. t. 1237; B. M.t. 6622. — Très voisin du pré- Cédent, dont il diffère surtout par la couleur; les fl. sont blanches, sauf la moitié interne des Sépales latéraux qui sont, ainsi que le labelle, mouchetés de petites taches rouge-brique; le feuillage est presque semblable à celui du P. Schilleriana, mais un peu moins plat et moins grand. — Mindanao. _ P. sumatrana Korthals et Reichenb. f. — B. M. t. 5527; FLore SERRES, t. 1644. — FI. petites, | Courtes et nutantes. — Sumatra. 947 SE ————_—_—_———a—aZaLqaa PHALARIS. FI. moyennes, d’un blanc pur, à divisions assez étroites; labelle petit; lobes latéraux étroits, tronqués, dressés, maculés de jaune vif; lobe médian oblong, charnu, convexe, recouvert de longs poils serrés, également blancs; appar- tient à la section des P. Cornu-cervi, Mann, etc. — Iles Andaman et Malaisie. P. violacea Teijmann et Binnings. — OrcH. ALÉ. t. 182. — FI. moyennes, rosées, avec une tache d’un violet rose intense à la base interne des sépales latéraux; appartient à la même section que le précédent. — Sumatra. Les P. demandent la serre la plus chaude; ils se portent bien dans des serres basses et hu- mides, près du verre, modérément ventilées et abritées soigneusement des rayons du soleil; ils réussissent et fleurissent étant posés sur le bord de paniers hauts, étroits et cylin- driques, remplis uniquement de tessons brisés, où leur longues racines trouvent facilement à se fixer ; pour tout compost, on recouvre la partie supérieure du panier, rempli de tessons, d’une couche de sphagnum vivant que l’on maintient en cet état par de fréquents bassinages; au mois de mars,lorsqueles racines commencent à pousser, on vide les paniers de leurs vieux tessons en les renversant et les secouant, sans enlever la plante, on lave à la seringue, avec de l’eau à la température de la serre, les racines, les bâtons du panier et les tessons adhérents aux racines; puis on remplit le pa- nier de tessons neufs, humides, sans blesser les racines autant que possible et on termine le rempotage en enveloppant le collet de la plante dans du sphagnum bien vivant et choisi; on recouvre de même la surface des tessons et on maintient le tout toujours humide pendant toute la saison de végétation. Vers octobre, on ralentit les arrosements lorsque la croissance des racines cesse. On évite, par ce rempotage en tessons, la moisissure qu’une humidité permanente ne tarde pas à provoquer dans un compost moins poreux et moins léger. Les P. Lowiiet Esmeralda demandent pendant l'hiver un repos absolu et on peut leur suppri- mer presque tout arrosement,; l'humidité de l'air leur suffit la plupart du temps; le P. Low perd même ses feuilles chaque hiver, pour en former de nouvelles au printemps. Ach.F. Phalangium. Voir Anthericum. PHALARIS I. (Graminées Phalaridées.) Genre renfermant 9 ou 10 espèces, originaires, les unes de la région méditerranéenne, des Iles Canaries, les autres de l'Afghanistan et des ré- gions extratropicales de l'Amérique, annuelles ou vivaces, à feuilles planes. L'une d'elles, ori- ginaire des lieux humides de nos pays, P. arundinacea L.. dont les inflorescences sont récoltées pour bouquets perpétuels, a produit une var. à feuille rubanée de blanc et de jaunâtre. P. a, var. picta. — Bois, ATr. PL. JarD. pl. 309. — Fréquemment cultivée dans les jardins pour la beauté de ses feuilles du meilleur effet dans les bouquets frais et toutes les décorations florales d'appartement. Elle d'un violet rouge éclatant, sur des hampes | aime un terrain frais ; on la multiplie d'éclat. Une autre espèce, P. canariensis L., Alpiste P.tetraspis Reichb. f. — Xenra, II, p. 146. — ! des Canaries, annuelle, à panicule en épi termi- PHALARIS. — nal ovoïde, est communément cultivée dans les jardins pour la nourriture des oiseaux de volière, Semer en mai, en terre légère, meuble, substantielle; exposition chaude. JG PHALÈNE. (Fam. de Lépidoptères-Hétéro- cères). Les Fhalènes sont des papillons de taille moyenne ou petite: les plus grandes atteignent à peine 50 à 60 mill. d'envergure. Elles ont le corps grêle, le thorax étroit et les ailes propor- tionnellement larges: mais, par suite de la fai- blesse des nervures et du peu d'épaisseur de la membrane alaire, le vol est incertain et va- cillant Le jour. elles restent cachées dans les buissons, les fentes des rochers ou s'appliquent les ailes étendues, le long des murs, ou des troncs des arbres. Les éclosions se succèdent souvent depuis les premiers beaux jours jus- qu'aux froids. Fig. 685. — PHAJUS HUMBLOTH Reichenb. f. La particularité la plus intéressante des Pha- lènes et, du reste, celle qui leur a valu le nom d’Arpenteuses ou de Géomètres, est la manière dont la chenille se déplace : elle semble, en effet, mesurer l’espace au moyen de son corps. Fixant ses pattes thoraciques aussi loin que possible, elle ramène ensuite, en recqurbant en boucle tout le milieu du corps, les pattes postérieures, celles-citouchant les premières; et, de nouveau, lance les pattes thoraciques en avant Parfois, ces chenilles restent cramponnées, par les pattes postérieures, dans des positions verticale, ob- lique, horizontale ou renversée, gardant une immobilité complète, pendant quelquefois une Journée entière; cette immobilité et leur coloration constituent une faculté imitative de ce qui les entoure, et par suite un moyen de protection. Comme régime, elles sont herbivores, arboricoles ou lichénivores, vivant à découvert 948 | PHILADELPHUS. et se laissant tomber à la moindre secousse, en émettant un long fil. Leurs dégâts sont parfois importants. Les principaux groupes sont: les Urapteryx, les Fidonies, les Hibernies, les Am- phidacies, les Cheimatobies, les Larenthies, les Eupithécies. Phalène des Groseilliers. Voir Abraxa. Phalène de la Vigne. V. Tortrix. P. TE PHANEROGAMES. Plantes à fleurs, c'est-à- dire pourvues d’étamines et de pistil. Les P. constituent l’un des deux grands groupes du Règne végétal. (Voir Classification.) Pharbitis. Voir Ipomæa. PHASEOLUS L., Haricot. Pour les espèces de ce genre cultivées comme pl. potagères, voir Haricot. Deux esp. sont surtout intéressantes comme pl. ornementales : P. Caracalla L. Arbriss. grimpant, originaire Fig. 686. — PHALÆNOPSIS SCHILLERIANA Reichenb, { de l’Inde, à fleurs en grappes plus longues que les feuilles, de couleur lilas et délicieusement parfumées. Ces fl. ont l’étendard et la carène contournés en spirale, Sous le climat de Paris, cette esp. exige la serre tempérée; dans le Midi de la France, elle peut être cultivée en plein | air et c’est l'une des pl. grimpantes les plus | recommandables pour cette région. 4 P. multiflorus Willd., Haricot d'Espagne. | L'une des pl. grimpantes ornementales les plus | populaires. Ses tiges, de3-4 m., de hauteur, por- | tent des filles. à 3 fol. ovales-aiguës et des | grappes de fl. rouge écarlate. Il en existe des | var, à fl. blanches et à fl. bicolores, rouges et blanches. La graine est, soit blanche, soit brune | ou violacée, unicolore ou marbrée. Semer en avril-mai, en place. | Phegopteris. Voir Polypodium. PHILADELPHUS L., vulg.: Seringat. (Saxifra- vées-Hydrangées). Arbustes à rameaux opposés; dt | PHILADELPHUS. à files. opposées, caduques, entières ou dentées en scie, souvent couvertes de poils étoilés; pas de stipules; fleurs axillaires, solitaires ou en corymbe, munies de bractées, assez grandes, blanches ou couleur jaune-paille, souvent odo- rantes; calice adné à l'ovaire, à 4 ou 5 lobes; 4 ou 5 pétales, arrondis ou obovales ; 20-40 éta- mines, insérées sous le rebord du disque épi- gyne; ovaire infère, à 3-5 loges; 3-5 styles fili- formes, libres ou soudés à la base; ovules nom- breux; capsule infère, cortiquée, à 3-5 loges Fig. 687. — PHILADELPHUS CORONARIUS L. P. coronarius L. — (Fig. 687.) Europe aus- trale. — B. M. 39!; Lam. Enc. 420; Nouv. | panachées, à fleurs doubles, etc. P Coulteri S. Watson. — Mexique. — Garp. | AND For. 1888, 40. — Filles. ovales-lancéolées, . blanches en dessous; rameaux pendants et grêles; fl. solitaires, larges de 21/2 em. P. Falconeri Sargent.— Etats-Unis ? — Garn. AND For. 68. — 3 m.; rameaux étalés; filles. - | aiguës, glabres, longues de 5-6 cm.; fl. très odorantes, peu nombreuses, en panicules lâches, portées par des pédoncules simples et glabres, larges de 2-3 em. | P. grandiflorus Willd. Etats-Unis. Wamson, Dexpr. 1, 46; Sw. FL. G. 11, 8; GanrexrL. 1888, 135; B. R. 7, 570. — Rameaux rougeûtres, étalés; files. ovales acuminés; fl. blanches, de grande dimension, odorantes. — \Le P. speciosus Schr. n’en est qu’une forme. . P. Lemoinei Hort. Hybride résultant du _|Croisement des P. microphyllus et coronarius. — Garv. ax For. 1889, p. 617. — Var.: erectus, port dressé ; Mont-Blanc. rappelle la forme Précédente mais à inflorescences plus larges, à fl. plus grandes et plus nombreuses ;: Avalanche, | |. : Dunau. 1, 20. — 3 m.; rameaux fastigiés; files. ovales-acuminées, poilues le long des nervures; | fl. en grappes, odorantes. — Var.: naine, à files. | 949 _ PHILESIA. rameaux arqués, fléchissant sous le poids des fl, qui sont de grande taille, à odeur douce. P. inodorus L. — Amérique du Nord — B. M. 1478. — Arbuste très vigoureux à flles. larges, glabres, vert foncé; fleurs sans odeur. P. latifolius Schrad. — Amér. du Nord. — | HERB. AMAT. 4, 268. — Arborescent ; rameaux | fastigiés ou divariqués; files. ovales-acuminées, poilues en dessous. P. microphyllus Asa Gray. — Mexique, — Garp. cHR. 1884, II, 36; GanTexrz. 1890, 39 ; polyspermes. — Environ 15 espèces, de l'Europe | 1891, 824. — Filles. entières, obtuses, poilues centrale, Amérique boréale, Japon, Himalaya. en dessous, longues de 12 cm.; fl. très odo- rantes, solitaires ou réunies par trois. | P. Satzumi Siébold. — Japon. — 1 m. 50; flles. étroites; fl. larges de 4 em., géminées au sommet des rameaux. Connu également sous le nom de P. chinensis Hort. Fig. 688. — PHILESIA BUXIFOLIA Lam. P. Zeyheri Schrad. — Amér. du Nord. — Voisin du Seringat commun, mais feuilles arrondies à la base, fleurs moins nombreuses, plus grandes et inodores. On cultive encore: P verrucosus, hirsutus. laxus, californicus, Gordonianus, Lewisti, Kete- leeri, etc. Multiplication par semis, boutures de bois d’un an ou marcottages; la plupart des espèces sont rustiques, sauf les P. inodorus et grandi- florus, qui ont besoin d’être préservés pendant les hivers rigoureux. On trouvera d’intéressants renseignements sur les Philadephus dans la Monographie de M. Kœhnre parue dans le Gartenflora 1896. P. H. PHILESIA Comm. (Liliacées.) Petit arbuste buxiforme, glabre, très rameux, à files. alter- nes, brièvemt. pétiolées,oblongues, coriaces,uni- nerviées, à bords révolutés. A l'extrémité des rameaux. fleurs solitaires ou peu nombreuses, PHILESIA. 950 PHINÆA. rouge carmin, très belles ; sépales plus courts | — Izz. H. 1895, 48. — Files. rouge vif, pal que les pétales et rappelant les fl. des ZLa- pageria, mais plus petites. 1 esp., Chili et détr. Magellan. P. buxifolia. Lam. ILL. t. 248; B. M. 4738. — [Syn. : P. magellanica Raeusch.] — Caractères du genre. Culture des Lapageria. (Fig. 688.) J. D. PHILLYREA L. (Oléacées.) Arbustes glabres, à files. opposées, persistantes. Fleurs ordint. petites, fasciculées, à l’aisselle des files. Corolle à tube court. 2 étam. Ovaire bilocul.; drupe. 4 espèces, de la rég. méditerr. P.angustifolia L Flles.lancéol.-linéaires, pres- qu’entières, parfois longues, très subulées (var. rosmarinifolia). P. latifolia L. [Syn.: P. alaternoides Spach.] Files. ovales oblongues, dentées ; drupe ombi- liquée. Var.: stricta, files. à peine dentées; cris- pa ou obliqua, files. inégales à la base; 24cifolia ou spinosa, files. profondt. dentées; buxifolia, files. petites, ovales, arrondies à la base. P, me- dia L. Filles. lancéolés ou ovales lancéol., en- tières ou dentées. Drupe apiculée. Var. : wirgata ou ligustrifolia, rameaux dres- sés; pendula, rameaux pendants ; olerfolia, ra- meaux presque dressés, files. à peine dentées. P. Vilmoriniana Boiss. et Bal. [Syn.: P. de- cora et P. laurifolia Hort.] — Bor. Mac. 6, 800; Rev. HorT. 1889, t. p. 199. — Asie mineure. — La plus belle espèce du genre Files. grandes, rappelant celles du Laurier-Cerise, persistan- tes, coriaces. Fleurs blanches, odorantes, nom- breuses, par glomérules axillaires. Drupe ellip- soïde, de la grosseur d’une petite olive. Exposition sèche et chaude dans le Nord, rus- tique dans le Midi. Graines. Le P. Val- moriniana se greffe sur P. latifolia ou sur Troëne. s D: PHILODENDRON Schott. (Aroïdées-Philoden- drées.) Plantes grimpantes, rarement acaules, émettant des racines aériennes; files. opposées aux gaines, coriaces, entières, lobées ou pin- natifides, à pétiole cylindrique ou excavé, à gaines persistantes; pédoncules souvent fasci- culéss" spathe épaisse, blanche, rouge ou jau- nâtre, persistante, à tube enroulé puis fendu, à lame cymbiforme; spadice égalant la spathe ou plus court; inflorescence serrée; fl. mo- noïques, séparées les unes des autres par des fleurs mâles imparfaites; pas de périanthe; étamines 2-6, soudées en pyramide tétragone ou sillonnée; ovaire 2-10 loculaire, contenant peu ou beaucoup d’ovuies; baies 10-loculaires, 1-10 spermes, serrées, enfermées dans le tube de la spathe Plus de 100 esp., de l’Amér. trop. P. Andreanum Devansaye. — Colombie. — R. H. 1886, 36. — Files. pehdantes, longues de 1 m. sur 25 cm., aiguës, cordiformes, vert foncé luisant, métallique. P. calophyllum Brongn. — Brésil. — ILL. #. N. S, 76. — Spathe blanc crême extérieure- ment, cramoisie à l’intérieur; files. longues de 80 cm. sur 10-15. P. crassinervium Lindl. — Brésil. — B. M. 3621 ; B. R. 1958. — Spathe vert jaunâtre, ma- culée de rouge ; files. 60 cm., bordées de rouge, à nervure médiane épaisse; pétiole purpurin. P. Devansayanum Ed. André. — Haut-Pérou. vert clair luisant. P. gloriosum André. (Fig. 689.) — ILr.. Horr. 1876, t. 262. — Colombie. — Files. à limbe de 20 em. de long sur 15 em. de large, vert foncé, avec nervures centrales et secondaires blanches, marginées de rougeâtre. Fig. 689. — PHILODENDRON GLORIOSUM André, P. Selloum C. Koch. — Brésil. — B. M. 6773; R. H. 1869, 252; Garp. 1864, 435. — Filles. amples, vert foncé, bipinnatifides, à lobes basilaires pinnatifides. P. Simsii Sweet. — Guyane et Caracas. — B. M. 2643 ; Leu. FL. $.36; Moore, Mac. 1850, 415 Garp. 5, 159. — Spathe cramoisie ; files. cordi- formes, sagittées, longues de 60 cm., à nervures pourpres, proéminentes inférieurement, P. Mamei Ed. André. — Equateur. — R. H: 1883, 21. — Filles. cordiformes, étalées, pana: chées-blanchâtres. P. verrucosum Math. — Equateur. — GarD. 1390 ; Izcz. Horr. 1. 75. — Files. cordiformes, vert tendre à reflet métallique supérieurement:. Syn.: P. Lindeni Hort. non Wallis. | Serre chaude et jardins d'hiver; boutures de tronçons ou d'extrémités de tiges sur chaleur de fond et à l’étouffée. P. PHINÆA Benth. (Gesnéracées.) Herbes | dressées, velues; files. opposées, pétiolées, molles; pédicelles floraux axillaires, fasciculés | ou géminés ; fl. blanches ou lilas-pâle; calice turbiné-campanulé, à tube adné à l’ovaire, à , 5 lobes obtus; corolle à tube très court, came | panulée, à 5 lobes; 4 étamines; ovaire en | partieinfère ; fruit capsulaire. — 3 ou 4 esp., de | Colombie. P. albo-lineata Hook. — B. M. 4282; FL. D. S. 210. — Racines fibreuses, à tubercules écail- | leux; tige dressée, hérissée; files. ovales, aiguës, crénelées, pourpres en dessus, lignées | de blanc en dessous sur les nervures ; fascicules | uniflores, axillaires, de fleurs à corolle blanche. F4 PHINÆA. à — Var.: reticulata (P. argyroneura Planch.), B. M. 5043; FL. D. S. 823. - P. rubida Hort. — FL. D $S. 251. — Hérissé … de poils rouges; files. cordiformes, auriculées, ovales, pourprées en dessous; fl. un peu pen- chées, à corolle blanche. Culture des Achimenes. E-Æ PHLOGACANTHUS Nees. (Justicia p. p.) (Acanthacées.) Arbriss. ou herbes dressées, 951 | | PHLOX. Exposition sèche et chaude. Semis, boutures, éclats. J. D. PHLOX L. (Polémoniacées.) Herbes dressées, ou diffuses, cespiteuses, vivaces, rarement an- nuelles. Files. entières, opposées, quelquefois alternes. Fleurs remarquables, tantôt solitaires au sommet des rameaux, sessilés ou pédon- culées, tantôt en cymes ou en panicules termi- nales, en forme de corymbe ou de thyrse. Ca- glabres, sauf sur l’inflorescence; files. amples, |lice tubuleux à 5 divisions aiguës; corolle | hypocratériforme, à tube court, à lobes égaux, très entières ou un peu dentées; fleurs en cymes disposées en thyrses terminaux longt. spiei- formes, axillaires ou courts; calice 5-partit ou ‘ limbe bilabié, dont la lèvre postérieure, droite, | ou incurvée, est tantôt brièvement bilobée, | tantôt bifide, tandis que l’antérieure, plus courte, est étalée ou un peu recourbée, largt. trilobée; | 2 étamines fertiles à anthères biloculaires; nombreux ovules dans chaque loge; capsule linéaire, tétragone, biloculaire à la base. — 12 | esp. de l'Himalaya et du Martaban. P. speciosa Nees. — Inde. — B. M. 2722. — 1 m.; files. ovales-oblongues; fl. violet pâle de toute beauté, marquées de pourpre à la base de | qe poils glanduleux; files. ovales lancéolées, la lèvre supér. Cult. des J'usticia. PH PHLOMIS L. (Labiées.) Herbes ou sous-ar- brisseaux tomenteux laineux, blanchâtres ou: | ferrugineux. Flles. rugueuses, les florales sem- | blables, mais diminuant vers le sommet. Fleurs | sessiles, en glomérules verticillés, axillaires; | : bractéoles nombreuses, ovaleslancéolées aiguës. | Corolle jaune, rouge où blanche, à lèvre supé- rieure en forme de casque; calice tronqué, 5 | denté. Androcée didyname. 45 espèces, de la rég. médit. et de l’Asie tempérée. P. cashmeriana KRoyle. — Bor. Rec. 30, t. 122; Lew. Jarp. FL. 8, t. 284. — Indes orien- | tales. — Herbacé; tomentum floconneux dense. Flles. ovales lancéol. obtuses. Fleurs rouges, à casque velu. P. floccosa Don. — B. R. 15, t. 1300. — Egypte et Cyrénaïque. — Tiges floconneuses ; files. ovales obiongues, cordées à la base; \fleurs grandes, jaunes. __ P. fruticosa L. — { Fig. 690.) B. M. 1448. — - Orient. — Arbrisseau tomenteux ferrugineux ; _lilles oblongues lancéol. duveteuses, verdâtres en dessus, blanchâtres en dessous. F1. jaunes. P. Herba-Venti L. — B. M. 2449. — Europe mérid. — Herbe vivace; tige rameuse, buisson- nmante, atteignt. 70 em. Files. oblongues lancéol. tblanchâtres. En juin-juillet. f. assez grandes, roses. P. Leonurus. Voir Leonotis. P. nepetoides. Voir Leonotis. P. Samia L. — B. M. 1891. — Grèce et Afr. 207. — Tige herbacée, pubescente. FIles. ovales, à base largemt. cordée, rugueuses, hispides en 1essus, tomenteuses en dessous. Fleurs rouges. | P. tuberosa L. — B. M. 1555. — Racine tu- éreuse. Tige d'env. 60 em. Flles. largemt. »vales, obtuses, crénelées, cordées à la base; fl. olet rougeâtre. P. Russeliana Lag. — Syrie. — Vivace, to- nenteux. Filles. radicales largemt. ovales, eg æur à la base, blanchâtres en dessous. F1. Krandes, jaunes, | obovales ou obcordés. Etamines incluses. Ovaire alice 9: OU |ovoïde, triloculaire ; 1-2 ovules dans chaque * 5-fide; corolle à tube longt. dilaté, incurvé, à loge; capsule s’ouvrant par 3 valves. Graines ovoides, non ou peu ailées. — 27 espèces : Amér. sept., Asie boréale. P. acuminata Pursh. (Fg 691.) — B. M. t. 1880, — [Syn.: P. decussata Hort.; P. corymbosa Sweet.] Vivace. N'est qu'une variété à files. acuminées et à tiges pubescentes du P. panicu- lata L. Voir cette espèce. P. Drummondi Hook., Bois, ATL. PL. JARD. PL. 190. — Texas. — Annuel. Tiges dressées, décombantes, hautes de 30-40 cm.. hérissées les sup. cordées, embrassantes. FLassez grandes, en petits corymbes serrés au sommet de pédon- cules axillaires. Corolle à lobes obovales, en- tiers. ou longuement acuminés, comme dans la variété cuspidata Hort., où les pétales en longue pointe aiguë simulent une étoile. FL. à coloris très variables : rouge pourpre, rose clair, violet, blanc, blanc jaunâtre, etc.; tantôt unicolores, tantôt oculées, striées, étoilées, etc. Var. à orandes fleurs. et var. naines. Bordures, plates-bandes, massifs, etc. Semer 19 en place, en avril, ou en pépinière sur vieille couche ; 20 en septembre en pépinière, repiquer en pot, hiverner sous chassis, en évitant l’excès d'humidité. P. glaberrima L., var. suffruticosa. [Syn.: P. suffruticosa Willd.; P. nitida Pursh ; L.carolina Sims.; P. carnea Sims.] — Amér sept. — Vivace. FI. rouge violacé, un peu odorantes, en pani- cules corymbiformes lâches. Un peu délicat. P. maculata L. [Syn.: P. pyramidalis Sm. ; EP. reflexa Sw.; P. penduli floraSweet.] — Amér. sept. — Vivace. Tiges dressées, 80 cm. à 1 m. et plus, presque simples, tachées de brun; fi. très odorantes, en panicules oblongues ou pyra- midales, lilas-pourpre. Var. candida Michx. (Syn.: P. suaveolens Aiït.; P. tardiflora Penny; P. longiflora Sweet.), à fleurs blanc pur, très odorantes. P. ovata L. B. M. t. 528 et 1344. [Syn.: P. ca- rolina L.; P. latifolia Mchx.; P. trifiora Mchx.— Amér. sept — Vivace. Tiges dressées, peu ra- meuses, hautes de 40-50 em. ; files. ovales aiguës; fl. grandes, rouge vif, en petits corymbes, juillet- août. Plates-bandes, rocailles. Terre de bruyère un peu fraiche P. paniculata L. [Syn.: P. undulata Aït. ; P. cor- data Ell.; P. scabraSw.; P. Sickmanni Lehm.]. — Amér. sept. — Vivace. Tiges dressées, glabres, un peu scabres, à la face supérieure, de 60 cm, à 1 m ; files. oblongues ou ovales lancéolées. scabres sur les bords, les supérieures cordées. PHLOX. En août-septembre, fl. lilas, très odorantes, en corymbes paniculés, pyramidaux. Sous le nom de Phlox vivaces hybrides, on cultive dans les jardins de belles variétés du P. paniculata, et ses hybrides avec les P. acumi- nata (P. decussata Hort.), P. maculata (1. pyra- mnidalis), etc., qui, pour beaucoup de botanistes, ne seraient que des formes du ?. paniculata. Voir Bols; ATL, PL..JAND. PL. 191: Ces P. se font remarquer par la variété et l'intensité des coloris de leurs fleurs; par la grandeur de celles-ci; par leur floribondité, et la forme des inflorescences. Les plantes atteig- nent 1 m. ct plus; sont de toute beauté, de Juin à août. Doivent se trouver dans tous les jardins, en massifs, dans les plates-bandes, etc., où on peut les apporter en mottes, prêts à fleurir, sans qu'ils en souffrent, et les remettre en pépinière quand la floraison est passée, Viennent bien en Fig. 690. — PHLOMIS FRUTICOSA L. tous terrains, mais préfèrent terres franches et fraiches, à exposition bien éclairée. Ils viennent mal au Nord. On les laisse habituellement toute l’année occuper le sol des plates bandes; il faut alors renouveler les touffes tous les 3 ans au moins. Multiplication par division des touffes au printemps; élever jeunes pieds en pépinière, ou mettre en place à demeure. Le semis ne reproduit pas identiquement les variétés ; si on y a recours, il faut le faire sitôt la maturité des graines. Quelques variétés plus délicates exigent la terre de bruyère. Multi- plication par bouture de jeunes pousses, au printemps, en godets, sous cloche. P. reptans Michx. GanTENrL. 1863, 403; B. M. t. 563. [Syn.: P.stolonifera Sm | — Caroline. — Vivace, pubescent; tiges couchées: les fer- tiles dressées, hautes de 15 cm.; files. radi- 952 PHŒNIX. cales obovales, les caulinaires ovales lancé-’ olées; au printemps, fl. d’un bleu lilas violet ou bleu pâle, grandes, en grappes corymbi- formes. Bordures, rocailles, en terre de bruyère fraiche; exposition abritée et à mi-ombre. Mul- tiplication d’éclats, en automne, et mis en pépi- nière. ou en mars-avril, et mis en place. P. setacea L., Bots. ArTL. PL. JarD PL. 189 4. — Amér. sept. — Vivace. Tiges couchées ; port du précédent, mais files. sétacées, velues; d'avril à mai, fl. solitaires, grandes, roses ou rouge pourpre, tachées de rouge au centre. Var. à fl. blanches. Bordures, rocailles. Craint les hivers humides. Terre de bruyère légère ct fraiche. P. subulata L., B. M. t 411. — Amér. sept. — Tiges couchées; files. linéaires, étroites aiguës ou subulées, ciliées sur les bords, persistantes; d'avril à mai, fl. axillaires ou terminales, rose Fig. 691. — PHLOX ACUMINATA Pursh, pourpre, souvent étoilées de pourpre foncé ou de violet au centre. Terre de bruyère. Bor- dures, rocailles. Rustique. P. verna Sw., Bois. ArL. PL. JarD. PL 1898 — Amér. sept. — Vivace. Tiges couchées; rampantes ; flles. arrondies spatulées ; en avril, belles fleurs rose carmin, par petits corymbes de 6-8. Fait de magnifiques bordures. Rustique: Culture et multiplie. du P. reptans et des sul vants. J.. G Phœnicophorium. Voir Stevensonia. PHŒNIX IL. (Palmiers) Dattier; angl.: Date Plum; all.: Dattelpalme. Tronc inerme, court | ou élevé, grêle ou robuste, souvent cespiteux, | recouvert par les cicatrices saillantes ou les | bases persistantes des pétioles. Files. irrégult. pinnées, segments ensiformes, pliés en gout | subfasciculés, parfois subéquidistants, | tière, ceux de la base souvent spinescents. Spadices | dioïques, à pédoncule comprimé, 1 seule spathe s'onvrant par la partie ventrale. Fleurs jaunes PHŒNIX. Inclus: Elate L Fulchironia Lesch. 12 espèces, de l’Asie et de l'Afrique tropicale. P. acaulis Roxb. — Grirr. Pazu. 228. — _ Indes orient. — Tronc nul; flles. atteignt. ra- remt. 2 m.. à pinnules disposées par fascicules, les inférieures spinescentes Drupe rouge, quel- quefois noire. (Var.: melanocarpa Griff.) Fig. 692. — Dattier. PHŒNIX DACTYLIFERA L. P. canariensis Naudin. — Rev. Horr. 1888, t. p. 180. — [Syn.: P. tenuis Hort. ; P. Jubæ Weeb.; P. Vigieri Hort.| — Tronc robuste, atteignt. 3 m. de tour à la base. Frondes à pétiole largemt. dilaté à la base; pinnules fasciculées, vert foncé, avec nervures claires; pinnules infér. spines- centes, fasciculées à la base. Fleurs blanches ; drupe d'un beau jaune. C’est l'espèce la plus employée par la décoration des appartements. P. dactylifera L. (Fig. 692.) — Afrique tropi- cale. — Tronc élevé, souvent cespiteux. Filles. longues de 3-4 m , à pinnules glaucescentes. On en cultive de nombreuses variétés à fruits de différ. formes et grosseurs P. farinifera Roxb — Indes orient. — Sub- lacaule, atteignt. raremt. 1! m. Filles. de 2m, réclinées, à pinnules longues.subulées, les paires linférieures spinescentes. Drupe noire. Le tronc renferme une sorte de sagou. P. paludosa Roxb. - Manr. Pam. t 136: Kercn. Pam fig. 23 — Delta du Gange. — -lonc dépassant 5 m. Filles. à pinnules solitaires, lâches, les inférieures plus courtes, spines- :entes. Drupe noire, à saveur désagréable. Voisin du P spinosa, mais files. moins épineuses. | =P° pusilla Lour. — Manr Paru. 124-136. — Syn.: Loureiri Kunth.] — Cochinchine. — Se listingue du P farinifera par l'absence de pin- iules spinescentes. _ P. reclinata Jacq. — Len. Ice. 1859, t. p. 23. CERCH. PALM. t 22; Manr. Paz. 164, - Cap. 953 PHORMIUM. ou blanchâtres; drupe brune rouge ou noire., — Filles. gracieusemt. et obliquemt. arquées, réclinées au sommet; pinnules non fasciculées, rapprochées, droites ct raides, les inférieures spinescentes. C’est peut-être le plus gracieux des Phæœnix. P. spinosa Thonn. [Syn.: P. leonensis;, Ful- chironia senegalensis | — Guinée. Sénégal, Cap. — Tronc grêle. flexueux, files. obliquement ar- quées, réclinées à l’extrém ; pinnules d’un vert pâle, éparses, lâches, pendantes, les inférieures spinescentes. Drupe fauve. P sylvestris Roxb. — Maur Pazu. 136. — [Syn : Elate sylvestris L'] — Ind orient. — Tronc assez épais; pinnules groupées par fas- cicules; drupe jaunâtre ou rougeâtre. Fig. 693. — PHUOPSIS STYLOSA Boiss. On trouve en outre, sous différents noms, dans les cultures et dans les pares du Midi, de nom- breuses formes hybrides qu’il est difficile de rapporter aux esp. connues Jap: PHOMA. Forme de Champignons Ascomy- cètes, constituée par des conidies enfermées dans un réceptacle en forme de périthèce muni d’un pore et se rapportant pour la plupart à des Sphériacées. Ils se présentent sous forme de petits points noirs sur les écorces ou les jeunes branches, plus rarement sur des feuilles épaisses ou des fruits. Peu ou pas d'espèces intéressantes au point de vue horticole. Dr D: PHORMIUM Forst. (Liliacées.) Plantes herba- cées à rhizome court. épais; files. radicales longues, linéaires ensiformes, distiques, coriaces, très textiles. Scape élevé. aphylle, rameux au sommet. Fleurs versicolores ou jaunâtres, en panicule terminale accompagnée de bractées caduques. Périanthe à 6 pièces; 6 étam. hypo- gynes ; ovaire à 3 loges 2 esp. de la Nile.-Zélande. PHORMIUM. — P. Hookerii Gunn. — B. M. 6973. — Longues files. ensiformes, lacérées au sommet. Fleurs en panicule penchée, à pédicelle grêle. Sépales dressés, jaune d’or; pétales verts, recourbés au sommet; étamines à filets rouges. P. tenax Forst. — B. M. t. 3199. — Files. ensiformes, atteignt. 2 m., réclinées au sommet, très textiles. Fleurs à sépales jaune d’ocre, à pétales citron. On cultive plusieurs variétés : atropurpurea, files. rougeâtres violacées ; Colen- soi, Cooki, variegata. Vertchii, offrant des files. plus ou moins rubanées de jaune; Saundersüi, plante naine propre à la garnit. des appartemts. Rustique sous climat de l’Oranger ; sols riches etconsistants ; arrosemts. copieux. Division des touffes ; graines. ,_ Phosphates. Voir Engrais. #% PHOTINIA Lindl. (Rosacées-Pomacées.) Ar- briss. à files. persistantes, simples, coriaces, luisantes; à fl. blanches, petites, en corymbes terminaux; calice turbiné, 5-denté; pétales 5, réfléchis ; ovaire semi-adhérent, velu au sommet, 2-locul.; styles 2; fr. petit, renfermé dans le calice, charnu ; endocarpe cartilagineux, lisse. Une vingtaine d'espèces, la plupart asiatiques ; quelques-unes intéressantes pour l’ornement, P serrulata Lindl. — Trans. Lin. Soc. XIII (1821), 103, t. 10; Done. MÉn. Pomac. 140; * SPaAGH, H1sT. VÉGÉT. Il, 80. — |Syn.: P. dentata Hort.; Cratægus glabra Thunb.; C. serratifolia Desf.] — Chine et Japon. — Arbriss. très touffu, 3-5 m. Filles. grandes, oblongues, dentées, lustrées, d’abord rougeûtre bronzé, puis d’un beau vert. F1. à l’automne, petites, de peu d'effet. Fr. pourpres. Ne supporte pas plus de 12-150 de froid sous le climat parisien. Var. à files. arrondies (2. s. rotundifolia), et à files. rouges (P. 5. rubra). P. arbutifolia Lindl. — Bor. Rec. tab. 491, — [Syn.: Heteromeles arbutifolia Dene., loc. cit. 144; Cratægus arbutifolia Ait.|— Californie.— Diffère du précédent par ses files. moins grandes, épaisses, inégalement dentelées; d’orangerie, ou tout au moins de situation bien abritée, dans la région parisienne. P. integrifolia Lindl. — Doxe. loc. cit., 142. — [Syn.: Pyrus integerrima Wall.] — Népaul. — Rameaux verruqueux; files. elliptiq.. très en- tières; corymbes denses, non bractéolés. P. arguta Wall. [Syn.: Pourthiæa arguta Dene. (non Hort.), loc. cit. 147.] — Bengale orient. — Arbriss. 6-8 m.; rameaux dressés, les jeunes légèremt. tomenteux; files. grandes, dentées; fr. petit, de couleur grenat. Orangerie ou situation abritée Les P. sont de jolies pl. ornementales, mal- heureusement insuffisamment rustiques dans la région moyenne de la France; le P. arguta est déjà bien résistant dans la vallée de la Loire. Sol léger et frais, plutôt siliceux. Multiplication: se- mis; bouturage de rameaux mi-herbacés ; gref- fage sur Coignassier et sur Aubépine. L. H. PHRAGMIDIUM. Genre d’Urédinées, carac- térisé par des urédospores en chapelet et des téleutospores allongées, brunes, à membranes épaisses et divisées en de nombreuses cellules, 10 ou 12, en général. Les parasites appartenant à ce genre n’attaquent que les Rosacées. 954 —— PHYLICA. P. subcorticium, attaque les Rosiers, où il produit la Rouwille. Les feuilles atteintes pré- sentent de petites taches jaunes d’abord, puis noires vers la fin de la saison. On devra utiliser, comme remède préventif, les pulvérisations plusieurs fois répétées à la bouillie bordelaise. P. Rubi-Idæi, sur les Framboisiers. DD. PHRAGMITES Trin. (Graminées.) Genre très voisin des Arundo, ne s’en distinguant que par les fl. inférieures des épillets, qui sont mâles ou stériles. C’est à ce genre qu’appartient le Roseau « à balais, P. communis Trin., Mascz. ArLz. PL. Fr. t. 300; espèce indigène, de 2-3 m. hauteur, qui peut servir à décorer le bord des pièces d’eau et des rivières ; les inflorescences servent aussi dans les bouquets perpétuels, et à faire de petits balais; les chaumes de ces plantes sont souvent utilisés pour abris, faire des claies, des paillassons, etc. J. G: PHRYNIUM Willd. (Marantacées.) Genre très voisin des Calathea, se distinguant par une in- florescence en épi interrompu ou capitée, laté- rale au pétiole; le scape enveloppé de la gaine foliaire; la corolle à tube souvent court; le fruit indéhiscent ou trivalve. Beaucoup de plantes cultivées sous le nom de. Phrynium sont des Calathea, ou des Maranta, ou des Stromanthe. Pour la description des es-… pèces, voir Koœrx, Buzz. Mosc. 1562, I, p. 100. Les plus cultivées sont P. variegatum, IL. Horr. t. 606, et P. Lubbersi. Culture des Ma- ranta. JG PHUOPSIS Griseb. (Rubiacées.) Genre formé d'une seule esp., as$ez voisin des Asperula, mais fl. construites sur le type 5 (au lieu de l'être sur le type 4), réunies en têtes involucrées et accompagnées chacune de 2 bractéoles; style capillaire dépassant longuement la corolle. P. stylosa Boiss. (Fig. 693.) — Bois, ATz. PL JarD. t. 128 B; B.R. 1838, t. 55. (Crucianella sty- losa Trin.) — Plante vivace, de Perse et d'Orient, haute de 30-40 cm., à tiges grêles, couchées, em touffes denses; files. par 6-8, en verticilles, pe- tites, étroites, allongées, poilues, ciliées; fl roses ou purpurines, en bouquets arrondis, en | juin-juillet; très rustique ; bordures et rocailles; division des touffes au printemps. J:@ PHYCOMYCÈTES. Terme qui signifie Cham- pignons-Algues. Il désigne les Champignons Oomycètes et est quelquefois employé à la place de ce mot, il rappelle les rapports nombreux qui unissent cet ordre de Champignons aux Algues. D: PHYGELIUS E. Mey. (Scrophularinées.) A | brisseaux dressés, glabres, à files. opposées” | crénelées, les florales réduites à des bractéoles. Inflorescence en panicule terminale, formée de cymes de 3-7 fleurs; pédicelles recourbés; cos | rolle rouge, en tube allongé, s'épanouissant en un limbe 9-lobé. Etamines didynames, exsertesÿ. | capsule septicide. 2 esp. de l'Afrique australes P. capensis E. Mey. (Fig. 694.) — B. M. 4881 | — Caractères du genre. Fleurs rouge brique,à gorgejaune, àtube étranglé au dessus de l'ovaire: Graines, boutures. Orangerie; pleine terre. dans le Midi. J.M PHYLICA L. (Rhamnées.) Arbrisseaux tomen» teux pubescents à port de Bruyère. Flles. cori- PHYLICA. aces,souvt. petites, alternes, blanchesendessous, à bords entiers, recurvés révolutés. Fleurs pen- tamères.petites,axillaires ou rassemblées en épis capituliformes pédicellés ; ovaireinfère ; capsule _ noire, de la grosseur d’un Pois. Inclus : Soulangia. — 65 espèces de l’Afrique extratrop et australe; Madagascar. P.cordata L.— Cap.—[Syn.: Soulangia cordata Brongn.] Flles. étalées, ovales cordiformes, co- riaces, aiguës, mucronées. Fleurs en capitules sphériques, axillaires. P. ericoides L. — B. M. 224; Bois, AT. PL. Jaro. pl. 66.— Très rameux, buissonnant. FIles. linéaires, très étroites. Fleurs blanches, en ca- pitules sphériques, terminaux. P. rubra Willd. [Syn.: Soulangia rubra Lindi.] Filles. denses, étroitemt. lancéolées; capitules disposés en panicules laineuses. On cultive encore: P, buxifolia L., Loop. Bor. Cas. 818; P. capitata Thunb., B. Rec. 711; * P. plumosa L., Lopp. B. Cas. 253; P. pubescens Lamk., Lono. B. Cas. 695; P. spicata L., B. Mac. | 2104. Soumis aux pincements répétés, ces ar- bustes prennent une forme régulière et sphé- rique. Sol siliceux substantiel. Serre froide. Boutures à l’étouffée. 12 | PHYLLANTHUS L. (Euphorb.-Phyllanthées.) erbes, arbustes ou arbres de port varié, à ra- | meaux parfois comprimés élargis en cladodes, PR simulant souvent une feuille pinnée. Filles. en- |tières, alternes,raremt.opposées,souvt.distiques. FL. petites, apétales, monoïques, axillaires ou linsérées aux nœuds dentiformes des rameaux Laphylles. Fruit à 3 coques. — 450 esp. des rég. chaudes du globe pour la plupart. _ P. angustifolius Mull. [Syn.: Xylophylla an- gustifolia Sw., Lonn. B. Cas.577.] — Jamaïque. — Cladodes ensiformes, droits, fermes, mesurant 6-7 em. sur 6-7 mm. — Var. elongatus Mull [Syn.: Xylophylla elongata Jacq., H. Scnoœxer. 13, t. 348; X. montana, B. R. t. 2692.] Cladodes souvent 2 fois plus longs et un peu plus larges. P. Epiphyllanthus L. [Syn.: Xylophylla falcata Sw.] — Antilles. — Cladodes falci-ensiformes, aides, à 9-11 dents de chaque coté; fl. rouges, agglomérées à chaque crénelure. -| P. latifolius Sw. [Syn.: Xylophylla latifolia L.] — Jamaïque. — Cladodes lancéolés, rhomboi- aux, multinerviés, à 11 dents de chaque côté, ais entiers dans leur moitié inférieure. P. mimosoides Sw. — Iles Caraibes. — Ar- uste atteignt. 3 m., à rameaux cylindriques, à tramules simulant les files. bipinnées de certains imosa; files. distiques. On en connait une var. aerophyllus. LP speciosus Jacq. — Icon. var. t. 616. — Syn.: Xylophylla arbusceula Sw.; X. latifolia, 5.M. 1021 (non Sw.)]Cladodes rhombeo-linéaires ancéolés, droits ou faiblemt. arqués. Voisin du “angustifolius, en diffère par ses cladodes moins ermes, ses nervures plus nombreuses, obliques, es stipules plus longues. PHYLLOBIUS Germ. (C'oléoptères de la fam. es Curculionides) Corps allongé ou oblong ; lytres de forme ovale, obtusément angulés aux Ipaules et abritant des ailes complètes. Ces L Serre tempérée, boutures. J: D: | mtennes de 12 articles; rostre court, épais; PHYLLOCACTUS. insectes vivent sur les plantes; on leur à donné le nom de Charançons argentés. Ils commettent à l’état adulte des dégâts, en trouant en mai et juin les feuilles des arbres. Les larves, blanches, apodes, épaisses, vivent en terre et rongent les racines. P. oblongus Linn., long de 6 mm., de couleur fauve, fait périr les greffes des arbres fruitiers en dévorant les feuilles, et en rongeant les bourgeons des Hêtres. P. argentatus Linn. ou P. argenté, Lisette ar- gentée, long de 5 mm., reconvert de squamules d’un vert argenté, se rencontre en mai sur les Bouleaux, les Chênes, les Hêtres et les arbres fruitiers. P.piri Linn., long de 9 mm., vit principalement sur les Poiriers, mais attaque cependant les Hètres et les Chênes ; on le trouve en mai. P.betulæ Fab. est commun sur le Bouleau, le Coudrier et les arbres fruitiers. Le seul moyen de détruire ces insectes est de les faire tomber le matin sur une toile. P.Tn. PHYLLOCACTUS Link. (Cactées.) Les esp. de ce groupe étaient réunies autrefois au genre Cereus, sous le nom de Cerges ailés. Leurs ra- meaux sont comprimés, ailés, foliacés, avec une nervure médiane, et crénelés ou sinués sur les bords. Leurs fleurs sont blanches, roses, ou rouges, diurnes ou nocturnes; le tube, plus ou moins allongé, qqf. très long, porte quelques squames foliacées, mais jamais d’aiguillons. La disposition des étamines présente deux types différents : dans le 1°‘ type,auquel correspondent les P. phyllanthoides, Ackermanni, anguliger, cre- natus, grandis et macropterus, les étamines sont bisériées, c’est-à-dire partagées en deux séries distinctes, dont l’une est insérée sur le milieu du tube et l’autre soudée circulairement à son orifice; cette disposition est analogue à celle qui se rencontre dans la plupart des Echinopsis. Dans le 2° type, qui comprend les P. phyllanthus, strictus, Hookeri, latifrons et biformis, les éta- mines ne forment qu’un seul groupe inséré par gradins à l’orifice du tube (dans le P. Gærtneri sur toute la hauteur du tnbe qui est très court). Le style est, tantôt blanc, tantôt rouge. Dans les P. phyllanthoides, anguliger, crenatus, grands, macropterus, il est blanc; dans les autres esp. il est plus ou moins rouge, et peut fournir un bon caractère pour déterminer l'espèce. La baie est ovoïde.sub-costée.inerme, généra- lement rouge, quelquefois comestible. Les diverses esp. de P. sont répandues dans toute l'Amérique chaude, depuis le Mexique jusqu’au Paraguay. Leur culture est généralement facile. Cepen- dant quelques esp. fleurissent difficilement dans nos serres, et pour activer leur développement il est utile de les greffer sur un Opuntia vi- goureux. P. Ackermanni Salm. [Syn.: Epiphyllum Acker- mannti Haw.; Cereus Ackermanni Pfeifr.! — Bor. Rec t. 1331; Bor. Mac. t. 3598. — Mexique, forêts des environs d’Orizaba. — Epiphyte, diffus, rameux, 40-50 cm. de hauteur moyenne; rameaux d’abord cylindriques ou subanguleux à la partie inférieure, ensuite aplatis ailés à la partie supérieure, crénelés sur les bords, larges PHYLLOCACTUS. de 5-6 cm. Fleurs très belles, diurnes, ino- dores, d’un rouge feu écarlate, environ 15 cm. de long. et diam ; pétales larges, acuminés ; étamines et style rouges; stigmates blancs. Fruit rouge, sub-costé. P. anguliger Lem. [Syn.: P. serratus Brongn.] — Lun. Janv. FLEUR. I. t. 92; Bor. Mac. t. 5100. — Mexique, Etat de Jalisco, où les indigènes lui donnent le nom de Jarana. — Très rameux, diffus, 60-80 em. de hauteur moyenne; rameaux aplatis, épais, chsrnus. remarquables par leurs bords profondément découpés en angles sem- blables à de grandes dents de scie, qui les dis- tinguent à première vue de toutes les autres espèces. Fleurs blanches. longues de 25 cm., durant environ * jours. exhalant une odeur douce de Chèvrefeuille. Tube presque nu, grêle ; sépales lancéolés-linéaires, d’un jaune rosé. Pétales blancs, satinés-transparents, largement lancéolés, acuminés, larges de 2 em. Etamines, style et stigmates blancs. Baie ovoïde, sub- costée, longue de 3-4 cm. ; à la maturité, elle est blanchâtre extérieurement et intérieurement. — Cette esp. fleurit en automne, contrairement aux autres P.,dont la floraison est généralement printanière ou estivale. P. biformis Lab. [Syn.: Disisocactus biformis Lindl.] — Bor. Rec. 1845, t. 9; Bor. Mac. t.6156. — Honduras. — Petite espèce, de 40-50 cm. haut.; rameaux décombants, cylindriques à la base, étroits, lancéolés, rétrécis aux deux bouts ; crénelures espacées, glabres Jolies fl. pour- pres, longues de 5 cm., fleurissant pendant tout l'été, remarquables par le petit nombre des organes floraux. Sépales 4, quelquefois 9-6, linéaires, aigus, réfléchis; pétales 4, lancéolés, acuminés; étamines 8. insérées sur un anneau circulaire qui ferme l’extrémité supérieure du tube ; filets pourpres; anthères blanches; style pourpre, divisé en 4 stigmates blancs Baie pourpre, en forme de gourde, longue de 2 em: P.crenatus Lem.|Syn.: Cereus crenatus Lindl.] — Bor. Rec. 1848, t. 31. —- Honduras. — Buis- sonnant, haut de 1 m.; tiges et rameaux plats, largeS, épais, très charnus, vigoureux, verts, qqf. glaucescents, à bords largement sinués. Grandes fl. blanches, diurnes, durant plusieurs Jours.longues d'environ 20 cm., sur 15 cm diam. Sépales linéaires, jaunâtres ou rougeâtres. Pé- tales larges, aigus, blanc crème. Etamines blanches, bisériées ; série interne insérée sur le tube; série externe soudée circulairement au limbe.Style vigoureux, blanc.Baie rouge cerise. Les P. caulorhizus Lem. et P. Guedeneyi Hort. sont très voisins, sinon identiques. P. Gærtneri K.Sch. [Syn.: Epiphyllum Gert- neri Hook.; Ep. Russelianum Gaærtneri Regel.; Ep. Mackoyanum Hort.]-— (ranrexrz. 1884, t. 1172; Rev. nonr. 1887; Bor. Mac. t. 7201. — Brésil, S. Catharina. — Epiphyte, très ramifié; tige et rameaux articulés, de la même forme que ceux des ÆEpiphyllum; articles obovés ou allongés, crénelés, tronqués, non dentés, portant aux aréoles latérales et principalement à celles du sommet un pinceau de poils sétiformes sub- rigides. FI terminales, c'est-à-dire sortant du sommet tronqué de l’article, diurnes, durant une quinzaine de jours, longues de, 5 cm. sur 956 | céolés-acuminés. longs de 3-4 cm.. larges de PHYLLOCACTUS. 6 em. diam. Ovaire vert rougeâtre. nu, à 4 ou 5 angles; tube floral très court, évasé; 5-6 sépales lancéolés, carminés; 9-10 pétales lan- 6-8 mm., rouge feu orangé. Etamines roses, insérées graduellement sur le tube, recourbées vers le centre de la fleur Anthères jaune d’or. Style rouge, dépassant les étamines, divisé en 6 stigmates blancs, rayonnants. Très jolie espèce, intermédiaire entre les genres Æpiphyllum et Phyllocactus. Floraison abondante et prolongée. au printemps. Culture facile, surtout si la plante est greffée sur Cereus. ou Pereskia. | P. grandis Lem, [Syn.: P.quyanensis Brongn.; P. oxypetalus DC.] — Mexique, Orizaba; Cuba? Guyane — Tiges cylindriques, rigides, très longues (2-3 m . ramifiées-pennées; rameaux plats, larges, minces, aigus, crénelés. Grandes fleurs blanches, nocturnes, jusqu’à 20 em. de long. sur 15 cm. diam. Tube presque toujours ! coudé, quelquefois presque plié en deux Sépales étroits. rougeâtres; pétales d’un blanc pur, lar- ges de 2-3 em, oblongs. mucronés. Etamines blanches, bisériées, les unes insérées sur le tube, les autres soudées circulairement sur le limbe: Style épais, blanc, terminé par 13-18 stigmates longs de 10-15 mm. Baie pourpre. P. Hookeri Salm. [Syn.: Epiphyllum Hookeri Haw ; Cereus Hookeri Pfeiff.; Cereus phyllanthus flore majore DC.; Cereus marginatus Salm.] = Bor. Mac. t. 2692. — Brésil et Guyane. — Epi- phyte; tiges et rameaux plans, allongés, érigés, semblables à ceux du P. phyllanthus, souvent bordés de rouge. Fleurs blanches, faiblement |! odorantes, s’ouvrant à 5 heures du soir, ne du- rant qu’une nuit, longues d'environ 20 em. Tube vert jaunâtre, quelquefois purpurin, portant | quelques squames linéaires. Divisions péri: soniales 80-85, les extérieures linéaires. rou- geûtres, les intérieures deux fois plus larges, blanches. Etamines insérées en totalité à la partie supérieure du tube; filets blancs ; an: | thères jaunâtres. Style rouge; stigmates jaunes. Baie pourpre, anguleuse. P. latifrons Salm.[Syn. : Cereus latifrons Zucc.] — Mexique. Terres chaudes entre Vera-Cruz et Cordova. — Terrestre, non épiphyte, étalant ses larges frondes sur les rochers. Tiges cylin- driques, grêles, rigides, inermes, donnant naiss sance à des rameaux plans, larges, foliacés, | obtus, à bords crénelés ou plutôt ondulés: | Fleurs longues de 30 em., sur 20 em. diam. Tube | très long. très grêle. glabre, presque nu. rour geûtre Divisions périgoniales étalées, étroites, linéaires, les extérieures rubescentes, les 4n-! térieures blanches Etamines blanches Style : rouge vif; stigmates jaunes,longs, sub-flexueux. | — Cette esp. parait être devenue rare; des exemplaires cultivés sous ce nom appartiennent presque tous au P?.grandis ou au P. macropierus. | Le P. stenopetalus Salm. est une esp. VOISIne;) sinon identique P. macropterus Lem. [Syn.: /” Thomastanus) K. Sch.] Patrie douteuse. — Tiges cylindriques,) sub-ligneuses; rameaux remarquables par leur largeur exceptionnelle, obtus, d’un vert intense. Fleurs blanches, de 25-30 cm. long, s'ouvrant SE —— PHYLLOCACTUS. le soir et se refermant le lendemain. Sépales rougeâtres, linéaires, larges de 1 em. Pétales blanes, larges de 4em. au milieu. Etamines jaune vif, nettement bisériées. comme dans les P cre- natus et grandis ; anthères ochracées.Style blanc ; stigmates 13, rougeâtres, longs de 1 cm. — Cette esp., cultivée dans nos serres depuis plus de 30 ans, est très distincte par ses frondes plus larces que celles des esp. voisines et par la couleur jaune de ses étamines, couleur encore plus intense quand la fleur est fanée. P. phyllanthoides Link. {Syn.: Cactus phyllan- thoides DC.; Cactus speciosus Bonpl.; Cactus alatus Willd.; Cactus elegans Link.; Cereus phyl- : lanthoides DC.; Epiphyllum speciosum Haw.|] — : Bor. Mac. t. 2092 ; Bor. Rec. t.304, — Mexique. | forêts des environs d’Orizaba. — Diffus, très rameux, ne dépassant guère 50 cm. de hauteur: : rameaux aplatis, charnus, vert clair, crénelés. : : Jolies fleurs roses très abondantes, diurnes, | inodores, longues d'environ 10 cm. Tube vert, : squameux, long de 4 cm. Périanthe long de 5-6 cm., formé d'environ 10 sépales roses. ! lancéolés, étalés, et d’une quinzaine de pétales ! d’un rose plus tendre, dressés en une sorte de ! tube dont le limbe ne mesure pas plus de 3 em. ! d'ouverture. Etamines bisériées, blanches ; an- -: thères blanches. Style blanc, ainsi que les stig-| mates. — Cette esp., d’une culture très facile, | | extrêmement répandue et très populaire à cause | . de ses charmantes fleurs roses, est connue de- puis un siècle. Elle fut longtemps confondue - | avec le Cactus speciosus de Cavanilles (Cereus … | speciosus Haw., C. speciosissimus DC.) et avec | … | le Cactus alatus de Swartz, qui est un Rhupsalis. | - { P.phyllanthus Link. {Syn.: Cactus phyllanthus | L.; Cereus phyllanthus DC.; Epiphyllum phyl- | : lanthus Haw.] — DC., PL. GRass. t. 145. — Ré-. ! pandu dans presque toute l'Amérique tropicale: Brésil, Paraguay, Terres chaudes de la Bolivie, Colombie, Guyane, Antilles. — Tige subérigée, assez rigide; rameaux longs, diffus, foliacés, !lancéolés, généralement entourés d’une bordure Icornée. Fleurs longues de 20-25 cm., remar- | ‘quables par la petitesse de la corolle, qui! n’a que 3-4 cm. diam. Tube floral très grêle; | divisions périgoniales environ 20, lancéolées, | aiguës, blanches, longues de 2 em., larges de | - [4 mm.. étalées en étoile. Etamines peu nom- ! lbreuses (30-40), blanches, dressées, plus courtes — (que les pétales; anthères ochracées. Style rou- - geûtre, tout à fait rouge dans certaines variétés, — plus ou moins jaunâtre dans d’autres ; stigmates & Jaunâtres. Baie rose, ovoïde, allongée | : | Cette esp. présente plusieurs variétés : . Var. bohiviensis Web. de Santa Cruz (Bolivie): périanthe en étoile, de 3 cm. diam. Style rouge vif, Très florifère. Var. paraguayensis Web., d'Asuncion; style ouge pâle, quelquefois presque blanc. Var. columbiensis Web, de Colombie ; tube 1éaucoup plus court, 6 em. de longueur. , Le P. Pittieri Web.. espèce nouvelle de Costa _Lica, a des fleurs du même type; mais le limbe {panouï à 8 cm. diam., tandis que le tube n’a jue 10 em. de longueur : pétales linéaires. longs e 4 cm. étalés-réfléchis. P. strictus Lem, —: Patrie douteuse. — Esp. 957 stigmates jaune d’or. PHYLLOCLADUS. voisine du P. phyllanthus; tiges semblables, mais plus rigides, et fleurs beaucoup plus grandes, atteignant de 10-15 cm. diam. Pétales blanes. étalés horizontalement en étoile ; étamines di- | vergentes, insérées en totalité à la gorge du tube, blanches ; anthères jaunâtres. Style rose ; D" W. > \ TS FF + FL EE Fig. 694, — PHYGELIUS CAPENSIS E. Mey. PHYLLOCACTES HYBRIDES. Dès le com- mencement de ce siècle, on avait obtenu par la fécondation artificielle du P. phyllanthoides par le Cereus speciosissimus un certain nombre d’hy- brides à fl. rouges, très florifères et très ré- pandus dans les jardins. Voir Bois, ATL. PL. JARD. t. 122. Depuis 20-25 ans on à obtenu, par le croi- sement du P, crenatus avec le C. speciosissimus ou avec les anciens hybrides à fl. rouges, toute une série d’hybrides nouveaux, dont les magni- fiques fleurs présentent toutes les nuances du blanc, du rose, du rouge, du pourpre, de l’orange, jusqu’au rouge sang, avec des reflets plus ou moins métalliques. Ces P. hybrides, très re- cherchés aujourd’hui, sont faciles à cultiver; on peut activer leur développement et hâter leur floraison en les greffant sur des Opuntia vigou- reux et rustiques. D: W. PHYLLOCLADUS L. (Conifères-Taxinées.) Ar- bres ou arbrisseaux monoïques ; rameaux ver- ticillés, couverts de petites files. squamifor- mes ; ramilles distiques ou verticillées, d’abord en forme de feuilles (dilatées en phyllodes) rhomboïdales ou cunéiformes, flabellées ou pennées-veinées, portant sur les bords des brac- tées ou des feuilles squamiformes; fl. femelles en chatons paucitlores disposés en grappes ter- minales, agrégées sur un rachis charnu. — Nlle.-Zélande. PHYLLOCLADUS. On cultive surtout les P. trichomanoides Don. et P. rhomboïidalis L. C. Rich., plantes d’oran- serie à Paris, cultivées comme les Dacrydium. Voir Carrière, TRAITÉ DES CONIFÈRES, éd. 2, p.705, et Naupix et MUELLER, MANUEL DE L'ACCLIMATEUR. p. 409. J"6;: PHYLLODE. On désigne sous ce nom les péti- oles aplatis qui ont l'aspect de véritables feuilles, comme cela s’observe par exemple dans les Aca- cia d'Australie, où le limbe des feuilles avorte en tout ou en partie. PHYLLOPERTHA Step.(Coléoptères de la fam. des Scarabéides.) Les Phyllopertha diffèrent des Anisoplhia par la forme du chaperon non acu- miné, muni d’un rebord, et par les crochets des tarses. Ils habitent l'Europe, l’Asie, l'Afrique et l'Amérique. P. horticola Linn. ou petit hanneton à corselet vert de Geoff., hanneton de la Saint-Jean, hanneton des jardins. Long de 9-11 mm; la tête et le corselet d’un bleu ou d’un vert métallique; les élytres bruns Setrouvecommunément en Europe et dévore les feuilles des arbres. Sa larve res- semble à celle du hanneton commun, mais beaucoup plus petite; elle ronge les racines et occasionne en grandes masses de graves dégâts. On détruit cette espèce en pratiquant le hanne- tonnage. FT, PHYLLOXERA Boy. de Fonse. (Hémiptères Homoptères.). Le groupe des Phylloxera a été créé pour des animaux de taille extrêmement petite, au corps large et aplati, à tête étroite, au thorax pius long que large, à l'abdomen aussi long que le reste du corps. Les ailes su- périeures (chez les individus aïlés) sont lar ges et longues à trois nervures obliques, les aïles inférieures ont une seule nervure. La principale espèce de ce groupe est le P. vastatrix Planch.. ou Phylloxéra de la Vigne, dont les ravages sont si considérables. Le P. vastatrix Planch. présente trois formes : 19 la forme aptère vivant sur les racines; 2° la forme aïlée ; 8° la forme sexuée. L'œuf d'hiver pondu sous les écorces de la Vigxe, principalement sur le bois de deux ans. éclôt au printemps. Le jeune 7-hylloxéra descend sur les racines qui constituent son habitat C’est la forme la plus commune et la plus dévastatrice. Ce puceron mesure environ Ÿ/, de mm. de long, il est d’un jaune un peu verdâtre, arrondi en avant et segmenté. Les premiers segments por- tent six rangées de petitstubercules, les suivants quatre. La tête présente sur les côtés deux yeux ; le rostre, formé de quatre articulations, est assez grêle et le premier tiers de ce suçoir pénètre dans l'écorce; les pattes sont courtes et grêles Une fois fixé, le Phylloxéra subit plu-. sieurs mues et pond autour de lui des œufs, d’où sortiront dejeuneslarves qui,à leur tour,subiront plusieurs mues et pondront ensuite une trentaine d'œufs, et ainsi de suite. On compte en moyenne huit générations successives dans le cours d'une année. Cette reproduction à lieu sans l’inter- vention d’aucun mâle. Ce mode de reproduction a reçu le nom de parthénogenèse. Dès que la température s’abaisse, les jeunes larves restent immobiles, comme engourdies sur les racines, ne prenant aucune nourriture. * PHYLLOXERA. La deuxième forme est la forme ailée. Quan la température augmente, certaines femelles aptères s’allongent, il se produit chez elles un mue supplémentaire, et sur les côtés du corp apparaissent deux moignons d’ailes. On les ren- contre principalement sur les renflements des radicelles causés par les piqûres, mais bientôt. elles sortent, après une dernière mue, et vont dé- poser au loin leurs œufs. Ce sont des femelles pondant aussi sans l'intervention de mâles. Leur corps est très allongé et mesure environ - {1/, mm. de long. Les ailes sont transparentes, posées à plat et doublent :a longueur du corps. La tête est saillante, large et porte deux yeux composés, les deux yeux de l’aptère, et trois ocelles. Le rostre est court. Les œufs sont dé- posés dans les duvets des jeunes feuilles et les bourgeons ou même sous les écorces. La troisième forme est la forme sexuée, Les œufs des femelles ailées sont de deux dimen- sions, Les plus gros donnent naissance à des femelles, sans ailes et les plus petits à des mâles également sans ailes, Le mâle mesure 27 mm. de long.. la femelle 48 mm. L’existence de ces êtres ne dure que quelques jours et aussitôt. après l’accouplement, la femelle pond un seul œuf, l’œuf d'hiver. Le cycle est accompli. Au printemps suivant, l’œuf donnera naissance à | une nouvelle mère pondeuse aptère. La plupart des femelles aptères nées des œufs | d'hiver gagnent les racines; il en est d’autres | qui se portent sur les feuilles et produisent des | galles où une mère pondeusese loge, entourée de ! ses œufs, et donne naissance à une série de gé- ! nérations d’aptères et même à des nymphes età | des ailés. Certains auteurs estiment que ces gal- | licoles deviennent ensuite radicicoles. Le fait | inverse se produirait également. Ces galles sont ! rares sur les Vignes européennes. Les dégâts du Phylloxéra sont bien connus. | Les radicelles se renflent en certains points et » pourrissent. Les grosses racines deviennent ra- | boteuses. La végétation est arrêtée ; les feuilles flétries, jaunies, tombent avant l’époque or. dinaire. Le Phylloxéra fut signalé pour la première! fois en 1854, aux Etats-Unis; il était retrouvé, en Angleterre en 1863, et dès la même époque! on constatait en France un dépérissement dela, Vigne. sans pouvoir en définir la cause. Cene fut qu’en 18638 que la nature de cette maladie a: été reconnue. Depuis,le mal à continué de s'étendre et la plus grande partie des vignobles français a été atteint. A l'étranger, le Phylloxéra a de même exercé ses ravages. D Les dégâts causés par le Phylloxéra sont con- sidérables. M. Vallerymayet les estime à plus de 10 milliards de franes pour la France seule- ment. Les moyens pour le détruire sont très mom breux. Le meilleur, quand il est possible de l’'employer, est la submersion en hiver pendant, au moins quarante jours. Ce procédé n'est applicable que pour les Vignes en plaineet à proximité d’un cours d’eau. e- On a constaté que les Vignes croissant dans un terrain sablonneux sont réfractaires au P : loxéra. Les causes de cette résistance sont) « À a | 959 PHYTOLACCA. PHYLLOXERA. — verses. On a proposé d'apporter du sable autour | M. 1608, Coqueret du Pérou; angl. : Cape Goose- des Vignes. Ce procédé n’est applicable égale- | berry. fruit jaune; P. philadelphica (P. wiolacea ment que dans certaines conditions. Carr., P. edulis Bossin, non Sims.), (Petite To- Le traitement qui est le plus employé, est ce-| mate du Mexique), à fr. violet. Voir Parrz. et _ Jui opéré avec le sulfure de carbone. Au moyen | Bois, Por. D’ux Curieux, éd. 2, p.420 et 426. J, G. d'un instrument spécial — le pal injecteur —| Physianthus. Voir Arauja. on injecte dans le sol des doses plus ou moins! PHYSOSTEGIA Benth. (Labiées.) Herbes vi- fortes de sulfure de carbone. vaces, dressées élevées, glabres. à files. souvent On emploie également les sulfocarbonates. | dentées en scie, les florales réduites à des brac- Un autre procédé est la destruction de l’œuf|tées. rarement pareilles aux caulinaires; fl. d'hiver.On badigeonne les ceps, en hiver, à l’aide | sessiles, pourpres ou carnées, disposées en glo- d'un pinceau plat, avec un mélange de goudron | mérules de 2 fleurs formant des épis terminaux, de houille et d’huile lourde. simples ou rameux, denses ou plus ou moins Enfin, on a constaté la résistance des plants | interrompus.Calice élargi.membraneux, presque américains aux attaques du Phylloxéra et l’on | régulier, à 5 dents; corolle à tube longuement s’en sert pour greffer nos cépages indigènes. Des | exsert, lèvre supérieure dressée, un peu con- milliers d’hectare ont été replantés dans ces | cave, entière ou émarginée, l’inférieure étalée, conditions. Les parasites naturels n’ont donné que peu de résultats : les Syrphes, les Coccinelles, les Trombidions, etc. ne détruisent que des quantités relativement peu considérables de Phylloxéra. Le ?.quereus vit sur le Chêne. Chaque insecte occupe sur la feuille le centre d'une tache jaunâtre et pond sans le concours d’un mâle. Les jeunes larves gagnent les parties restées vertes de la feuille et après plusieurs mues, de- viennent mères pondeuses et s’entourent d'un assez grand nombre d'œufs disposés en cercles concentriques. Toute la face inférieure des feuilles est ainsi envahie. Vers la fin de l'été, migration, qui pondent en petits tas, sur les tirent | ou sur les branches, des œufs d’où sor- euvent également pondre de ces œufs. Les in- | Es le sexués s’accouplent et la femelle pond - hiver, qui donne au printemps suivant nais- PE. sance à une larve aptère. | Phymatodes. Voir Polypodium. + PHYSALIS L. (Solanées.) Herbes annuelles ou rivaces ; tiges dressées, presque frutescentes, “ouvertes de poils simples ou étoilés; files. en- ières, sinuées,rarement pinnatifides ; fl. souvent etites, solitaires à l’aisselle des flles., pédicel- . ées, violettes, jaunâtres ou blanches; calice cam- Lanulé, à 5 dents, s’accroissant après la floraison devenant vésiculeux enflé, membraneux, à 5 gles ou à 10 côtes; corolle rotacée, à limbe issé et à tube court ; baie globuleuse, plus petite 1e le calice qui l'enveloppe. Env. 380 esp. | Le P. Alkekengi L., Coqueret, Alkekenge ; all. : gène de nos pays, dans les hais et les vignes, urnit des baies d’un beau rouge,grosses comme ne cerise, enfermées dans un calice rouge vif; 1e variété japonaise, à calice bien plus grand, | Alkekengi L., var. Mastersi Franch. (Syn. : 1. 97; THE Garp. 1896, p. 232, pl. col.; Rev. br. BELG. 1896, pl. col. p. 61: R. H. 1897, 1376, fig. col., est actuellement très cultivée ur ses grands calices ornementaux. _ D'autres P. sont recherchés dans les pays huds pour leurs fruits comestibles, fruits dont + À fait des tartes, sirops, confitures, etc.; no- ment P, peruviana L. (P. edulis Sims.), B. | : certaines larves donnent des femelles ailées de | iront les individus sexués. Les mères aptères | udenkirsche; Mascz. ATL. PL. Fr. t. 235; in-| .! Francheti Mast.), Garp. Car. 1894, p. 434, | divisée profondément en 3 lobes arrondis, le médian plus grand et émarginé; 4 étamines dressées sous la lèvre supérieure. — 3 espèces, de l'Amérique du Nord. On cultive surtout: P. virginiana Benth. (Fig 695.) (Dracocephalum variegatum Vent. D. denticulatum Aït.) — B. M. 3386, 214; VENT. Honr. cEeLs. t. 44. — Grande pl. vivace. à tige | carrée, atteignant 1 m. de hauteur; belles f. rose lilacé, en épis rameux terminaux, en juillet- août; très rustique, plates-bandes, en tous ter- rains, surtout légers et frais. PHYTELEPHAS Ruiz.et Pav.(Palmiers.) Stipe | court ou nul, inerme, dressé ou couché-radicant. Filles. allongées, pinnatiséq. à segm. nombreux linéaires lancéol. acumin., les supér. opposés, les infér. alternes, fasciculés, à nervure mediane forte. Spadices pédonculés, les mâles pendants, les femelles dressés. 2 spathes allongées. Fruits sphériques, de la grosseur de la tête, renfermant ans les fentes de l'écorce un œuf unique, l’œuf | chacun 3-6 graines. 3 esp. des Andes du Pérou et de la Nile.-Grenade. P.æquatorialis Spruce.— Andes 1509 m. alt. — | Stipe médiocre, dressé; files. à segm. fastigiés. | P. macrocarpa KR. et Pav. — Vax Hourre, | FL. nes Serres. V, 496, 497; KERCHOWE, PAL. | f. 42. — [Syn.: Elephantusia macrocarpa Willd.] | — Andes du Pérou, Nlle.-Grenade — Stipe court, |rampant. Frondes très longues, munies de 160 | pinnules. Capitules à gros fruits. | P.microcarpaR. et Pav. — Kerce. Paz. f.161. — [Syn.: Elephantusia microcarpa Willd.] Stipe nul. Files. longues d’env. 8 m., munies d’une | centaine de segm. Capit. à petits fruits. Semis sur couche très chaude. Serre chaude humide. JD PHYTOMYZA Fall (Diptères de la fam. des Muscides.) Les larves vivent dans le parenchyme des feuilles. La larve de LP. geniculata Meig., longue de 2-3 mm., est mineuse des feuilles de | Julienne, de Giroflée, de Chou, qui présentent | alors des lignes blanches contournées et repliées de diverses facons. La mouche se montre en abondance en juillet et août. Deux générations par an. Au moment de la ponte, faire le soir des pulvérisations d’un liquide composé de 2 kil. de carbonate de soude, 1 litre de pétrole et 100 litres d’eau, ou bien enlever et brûler les feuilles attaquées. Les insecticides à odeur forte(goudron ou acide phénique) sont à recommander. P.Tn. PHYTOLACCA Tournef. Genre de la famille PHYTOLACCA. 96 des Phytolaccacées, qui est classée auprès des Amarantacées et des Chénapodées, dans les Dicotylédones Monochlamydées. Ce sont des herbes ou des plantes ligneuses, à files. alternes, | à stipules nulles ou petites, à fleurs en grappes, ayant un périanthe à 5 divisions herbacées ou pétaloïdes, 5-30 étamines hypogynes et 4-10 car-| pelles uniovulés, libres ou unis à la base, sou- vent disposés en anneau. À Îa maturité, ces carpelles sont plus ou moins charnus. Le P. degandra L., pl. vivace de l'Amérique sept. est cultivé en Europe sous le nom de Raisin d'Amérique;ses fr contiennentun sucrouge,dont les fraudeurs se servent pour colorerle vin. Le P. acinosa, var. esculenta Maxim. [Syn.: P. Kæmpferi À. Gray; P. esculenta v. Htte.], du Japon, à été préconisé comme plante potagère. Nous devons dire, après expérience, qu’il ne mérite pas d’être introduit dans les Jardins. Fig. 695. — PHYSOSTEGIA VIRGINIANA Benth. Le P. dioica L. [Syn.: Picurnia dioica Moq.].. de l'Amérique australe, est connu sous le nom. de Belsombra; c'est un arbre dioïque de 6-10 m.. de hauteur, à tronc épais, charnu, de croissance très rapide; à feuillage dense, d’un beau vert. C'est un arbre d’ombrage précieux pour la Provence, l'Algérie et le Sud de l'Europe. Il se contente de tous les terrains et résiste bien à la sécheresse On le multiplie facilement par grai- nes ou par boutures, qui donnent en très peu de temps des plantes de grandes dimensions. PHYTOPHTHORA. Genre de Péronosporées caractérisé par la forme de ses fructifications conidiennes, qui rappelle celle d'une cyme. Deux espèces importantes : P. omnivora (?. Fagi; P. Cactorum) attaque les jeunes plants de Hêtre,les Cactées, lesClarkta, sur lesquels il produit une sorte de moisissure | jadis tant de ravages et causa tant d’alarmes. Il est nécessaire de se souvenir que, de même que dans tous les autres cas analogues, les sels de cuivre (voir le mot Cuivre) sont préventifs, mais non curatifs. parait annelé en raison de plis plus ou moins. geons floraux, et lorsqu'ils pullulent, ils peuvent ’ 0 PHYTOPTE. blanche. Le combattre par les pulvérisations dé bouillie bordelaise. P. infestans, attaque les Pommes de terre, les Tomates et la Morelle noire. Sur les Pommes de terre, il cause la «maladie des P de t.», qui fit Les feuilles attaquées montrent des taches - qui progressivement deviennent noires avec une pruine blanche à leur périphérie, constituée par les fructifications conidiennes. dont les spores sont un peu piriformes. C’est grâce à ces conidies, qui se détachent facilement par le vent,que la maladie gagne les. feuilles de proche en proche. Les conidies peuvent pénétrer, lorsqu'elles sont véhiculées par l’eau, jusqu’à une profondeur de quelques centimètres dans le sol et infecter les tubercules. C’est souvent au moment de l’ar- rachage que se produit l'infection des tuber- cules,lorsque ceux-ci sont mis en tas et couverts, pour en éviter la dessiccation, par des fanes infectées par le Champignon. Le P. infestans n’a pas montré jusqu'ici d'œuf d'hiver, comme la plupart des Péronosporées ; la conservation de la maladie d’une année à l’autre est assurée par le mycélium qui persiste pendant l'hiver dans les tubercules. Lorsque les tubercules at: taquées sont mis en plantation, le mycélium foisonne, en même temps que les bourgeons se développent.et bientôt il ne tarde pas à produire des fructifications sur les feuilles. Les sels de cuivre et particulièrement la bouillie bordelaise sont d’une efficacité cer- taine pour préserver les feuilles non attaquées. pr PHYTOPTE (Phytoptus). Genre d’Acariens pa- | rasites des Végétaux, sur lesquels ils produisent | des Galles (voir ce mot), de forme très variable. Ces Acariens sont vermiformes etse distinguent de tous les autres Acariens en n'ayant, à tous les âges, que deux paires de pattes. Leur abdomen prononcés que présente la peau qui le recouvre. Leur taille est très petite (environ un cinquième de millimètre de longueur totale). Les espèces sont très nombreuses, car il n’est guère de plante qui n’en possède une ou deux espèces : les unes s'attaquent aux feuilles, Les autres aux bour: nuire beaucoup aux végétaux.en provoquant la chute prématurée des feuilles ou en faisant! avorter les fleurs et par suite les fruits. Nous, citerons le Phytoptus vitis, qui, par sa piqüre, provoque à la face inférieure des feuilles de la! Vigne ces taches rousses saillantes, feutrées,s formées par l’hypertrophie des cellules épider:! miques, et que l’on prenait autrefois pour uny Champignon sous le nom d’Erineum (Erinose del la Vigne).— Un autre Phytopte (Phytoptus tiliæ), est très commun sur les feuilles du Tilleul dans les jardins publics. — Tous les Phytoptes ne vivent pas dans ou au milieu des Galles qu'ils produisent: ceux dont on a fait les genres Phyllocoptes, Tegonotus, Oxypleurites, vivent à découvert sur la face inférieure des feuilles et LARTIOPTE d’une erreur grossière que l’on a pris les Phy- toptes pour des larves d’autres Acariens, no- | tamment des Tétranyques. On détruit ces para- sites par le soufrage. (Voir Galles et les fig. 696 et 697.) DET. Fig. 696. | PHYTOPTUS VITIS, dessous. (Fortement grossi.) Fig. 697. — dessus. | l PIC. Instrument composé d’un manche droit | assez court et d’un fer long, épais, massif et . pesant, légèrement cintré, percé en son milieu | d’un trou ou œil, qui reçoit le manche, terminé . d’un côté en pointe, dite pique, et de l’autre par une partie aplatie et tranchante appelée panne. Le P. est utile et même indispensable pour les défrichements, les défoncements en sol compact, | les fouilles en terrains pierreux, ete. L. H. 4, PIC, PIC-VERT. Les Pics (Picus), oiseaux de l'ordre des Grimpeurs, sont insectivores. On sait qu'ils ont l'habitude de grimper au tronc des . Larbres pour visiter toutes les fissures de l'écorce - et en retirer les insectes et les larves: on doit _\donc les considérer comme des auxiliaires de l’horticulture. Chaque matin, le Pic vert (Picus _Luiridis) inspecte une centaine d'arbres et visite plusieurs fourmilières: il recherche surtout les fourmis rouges, qu'il cueille à l'aide de sa longue _ langue visqueuse. Les autres Pics de notre pays: |Grand Epeiche (Picus major), Petit Epeiche (Ficus minor), ont les mêmes mœurs, mais ne s’éloig- nent guère des forêts de Conifères. Pre PICEA Link. (Conifères-Abiétinées.) Grands arbres au port souvent majestueux, à feuilles Persistantes, sessiles ou très courtement pé- ioiées, aciculaires, alternes, rapprochées, épar- DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, 961 [Fes et non distiques. F1. unisexuées, monoïques, | >n chatons axillaires et terminaux. Fruit, cône PICEA. leur piqûre produit à peine Le brunissement de ; pendant ou infléchi, à écailles persistantes formées la feuille ou passe inaperçue. C’est par suite | par les péaoncules floraux accrus, les pistils réunis deux par deux étant renversés sur ces pédoncules aplatis. Maturation annuelle.Graines à aile non adhérente. Comprend un assez grand nombre d’esp. ré- parties dans les régions froides etmontagneuses de l’Europe centrale, de l'Amérique boréale et de l’Asie. P. alba Link., Sapinette blanche. — Brissx. Hawp8. 341, f. 96. — Caroline et Canada, 1700.— Arbre de 15-20 m. Se distingue de l’Epicea commun, P. excelsa, par la teinte cendrée de son feuillage, sa fructification beaucoup plus pré- coce.et par ses cônes petits,terminaux,penñdants, longs de 5-6 em., à écailles obovales, roussât- | res, toujours nombreux. -— Var.: P. a. cœrulea; Abies cœrulea Hort.; P. a. nana, echinoformis, variegata, fastigiata et pendula. P. Alcockiana A. Murr. — Beissx. Hanp. 879, f. 101. — Japon, 1861.— Arbre de 30 m. de hau- teur; files. larges pour le genre, très glauques en dessous et latéralement comprimées ; cônes petits, nombreux, longs de 4-5 em., à écailles largement arrondies. Se dénude facilement dans les cultures. P.californica Carr. — Californie. — Rare dans les collections. P. Engelmanni Carr. — Beissx. Hanps. 344, f. 97. — Montagnes Rocheuses,1863. — Arbre | de 25-30 m., ayant produit une var. de premier ordre, le P. E. glauca. {{ f/ / \ on F 102 \ f TT = A AZ Fig. 698. — PICEA EXCELSA Link. . P. excelsa Link. (Fig. 698) (Abies Picea Desf.; Abies excelsa Loud.) ; Epicea, Pesse, Sapin cendre, Sapin rouge, Sapin de Norwège, etc. — BEIssx. | Hans. 353, f. 99. — Indigène. — Grand et bel arbre pouvant atteindre 40 m. de hauteur, à branches régult. verticillées et inclinées vers le sol. Rameaux brun rougeâtre, émettant des bourgeons épars à l’aisselle des files., disposition qui permet de soumettre cette esp. à la taille et d’en obtenir des haies,des palissades et des brise- 61 PICEA. vents impénétrables. Files. rapprochées, raides. | Chatons femelles pourpres lors de la floraison. Cônes pendants, fusiformes, longs de 10-15 cm. un peu arqués. Esp. forestière de première im- portance. À produit un nombre considérable de var. dont les plus curieuses et les mieux ca- ractérisées sont: P.e. pyramidata, inflexa, pen- dula, nana, tabulæformis, etc. P. jezoensis Maxim. (Abies jezoensis Sieb. et Zucc.) — Japon, 1851. — Grand arbre très rare et délicat dans nos cultures. P. Menziesii Carr. (Abies Menziesii Loud.; À. sitchensis Traut. et Mey.) — Beissx. Hanps. 391, f. 105, — Californie, 1831. — Arbre de 15- 20 m.; files. minces, nombreuses et éparses ; cônes longs de 6-7 em, rétrécis à la base. Sujet à se dégarnir. À produit une var. intéressante, le P. M. crispa. aux écailles des cônes plus on- dulées et plus crispées que chez le type. P. Morinda Link (Abies Snuthiana Forbes; Abies Khutrow Loudon.) — Garp. Caron. 1885, XIII, 363, f. 64. — Himalaya, 1818.—- Sans con- tredit la plus belle esp du genre, pouvant at- teindre de 35-40 m. de hauteur. Branches in- fléchies. Filles. longues de 3-5 em. Cônes fusiformes, assez semblables à ceux du P. ex- celsa. Croissance très rapide. A gelé en 1879-1880. P. nigra Link., Sapanette noire. — Buxissx. Hanos. 334, f. 94. — Amérique boréale, 1700. — Arbre de 15-20 m. Filles. très courtes, au reflet bleu foncé. Cônes plus courts que ceux du P. alba Branches inférieures infléchies, pouvant s’en- raciner au contact du sol. — Var. P. n. fastigiata, P. n. Doumetrii, d'une beauté peu commune. et EP. n. pumila glauca. P. obovata Ledebour [Syn.: Abies ajanensis.] Assez rustique, mais jamais belle chez nous, par suite des gelées printanières, de même que sa variété plus répandue, le P. o. Schrenkiana. P. omorica Mast. — Serbie, Bosnie. — Esp. récente au feuillage dense, vert foncé luisant en dessus, glauque en dessous, comprimé la- téralement. Se comportant bien en terrain calcaire. P. orientalis Carr. — GarD. CHRoON. 1886, XXV, 3337 f. 62. — Taurus et Caucase, 1837. — Arbre de 15 m. de hauteur. à files. fines, raides, serrées, moitié plus courtes que celles de l’Epicea commun. Cônes longs de 6-8 cm.— Var naïne, P. or. pygmæa. P, polita Carr.; Abies polita Sieb. et Zucc. — Beissn. Hanps. 380, f. 102. — Japon, 1862. — Arbre au port rigide; files. éparses, très raïdes et très aiguës, d'un vert pâle. Cônes longs de 10-12 cm. P. pungens Engelm. {Syn.: Pocea commutata Hort.; P. Parryana Hort.; À: Sargenti Hort.| — Californie. — Esp. très rustique, relativement récente dans les cultures, remarquable par la rigidité de son feuillage d’une superbe teinte olauque. P. rubra Link (Abies rubra Loud.) — Brissx. Hans. 339, f. 95, — Amér. boréale, 1750.— Arbre de 20-25 m. de hauteur, assez semblable ou P.excelsa, mais moins vigoureux. Files. éparses, à pétiole tomenteux et rouge. Cônes couverts de résine, plus roux que ceux du P. nigra. — Var, P.r. pendula et P. r. graculis. 962 Elles se nourrissent d'insectes et de petits er-! -— PIED-d'ALOUETTE. On signale encore le P. Maximowiczii Regel., Garp. CHRON. 1880, XIII, 363, f. 64, comme étant assez rustique, mais rare dans les cult. Les P.se multiplient généralt. de graines con- servées dans les cônes, et que l’on sème au printemps en sol meuble, siliceux et frais, soit en pleine terre, soit en terrines pour les espèces délicates. Les var. se greffent sur le P. excelsa- en août-sept., en placage, à l’étouffée, sous verre, en choisissant des greffons provenant de pousses droites et élancées. Ils se plaisent dans tous les terrains et n’ont pas besoin de pro- fondeur pour développer leurs racines traçantes.- Cependant les P. alba, nigra, rubra, Menziesii et orientalis préfèrent les sols légers frais et se comportent mal en terrains calcaires. Le magni- fique P. Morinda, au contraire, vient bien en sol maigre et sec. Ces arbres sont précieux pour l’ornementation des parcs et jardins paysagers. L'Epicea commun fournit la poix jaune ou poix de Bourgogne; son écorce peut servir à la tannerie ; les jeunes pousses du 2. nigra servent au Canada à la préparation du spruce beer (bière de Sapin) Ch. Gr. PIGRIDIUM.Genre de Composées, Cichoracées, comprenant des plantes à port de Sonchus, dont elles sont très voisines, ainsi que des Lactuca, mais présentant un involucre comme celui des Scorzonera; il renferme 5-6 espèces d'Europe australe, Afr. boréale, Asie occid. Le P. vulgare Desf., ReBg. FL. GER. 19, 1407, plante annuelle, indigène, est quelquefois cultivé pour ses jeunes rosettes de flles., qui sont employées comme sa- : lade verte, surtout en Italie et dans le Sud de la France. J. CM PIE. La Pie (Pica caudata) est un des oiseaux les plus communs de notre pays. Elle se plaît dans les champs, les jardins, à la lisière des forêts. Elle est sédentaire, vit en familles de 4 à 6 individus et redoute peu le voisinage de l’homme. Elle se nourrit de vers, d'insectes, de | mollusques, de lézards, de fruits, de baïes et | de graines; mais elle détruit aussi les nids des | petits oiseaux, dort elle dévore les œufs et les | jeunes, et ne craint pas de s'attaquer, à l’occa- | sion, aux jeunes faisans etaux poussins. Ce n’est donc pas un oiseau inoffensif et il est bon de le tenir à distance par une crainte salutaire du. fusil. L'instinct qui le pousse à dérober et à cacher les objets brillants est bien connu, et contribue à en faire un voisin désagréable. D'E. PIE-GRIÈCHE. Les Pies-grièches (Lanius) sont des Passereaux qui ont les mœurs des petits Rapaces, tels que la Crécerelle ou le Hobereau. | tébrés: mulots, oiseaux, lézards, etc. La Grande! Pie-grièche (Lanius excubitor) ne craint pas de! s'attaquer aux Merles et même aux Perdreaux.! Elle a l’habitude de piquer sa proie aux épines, des haies dans quelque endroit retiré, et lon! trouve ainsi suspendus de gros insectes et même des oiseaux. La Pie-grièche écorcheur! (Lanius collurio) a les mêmes mœurs, mais ne nous visite qu'en été. La Pie-grièche rousse (Lanius rufus) est aussi méridionale, et Se nourrit surtout d'insectes. : | Pied-d’ Alouette. Nom français des Delphinium. 1 . PIED-DE-GRIFFON. Pied-de-Griffon. Nom français de l'Helleborus fatidus. Pied-de-Lion. N. fr. de l’Alchemilla vulgaris. Pied-de-poule. N. fr. du Ranuneulus repens. Pied-de-veau. Nom français de l’Arum vulgare. PIÉRIDE Schr. {Lépidoptères-Rhopalocères.) Les Piérides ont les antennes en massue, les palpes grêles, le dernier article en pointe, les ailes antérieures triangulaires, les postérieures ovales. Les chenilles sont allongées pubescentes, marquées de raies longitudinales Les chrysa- lides sont anguleuses, terminées antérieurement par une seule pointe, et attachées par la queue et par un lien transversal. Fig. 699. — Piéride du Chou. P.brassicæ Linn., ?. duChou, (Fig.699)appelée aussi le grand papillon blanc du Chou, mesure 65 mm.d’envergure; très reconnaissable à ses ailes blanches un peu obscurcies à la base. Les | ailes antérieures ont l'extrémité noire; la femelle offre en plus deux taches noires au milieu et une | raie noire au bordinterne. Les ailes postérieures ont sur le bord interne une tache noire. La chenille, d’un jaune un peu verdâtre avec trois | raies jaunes longitudinales, dévore les feuilles des Choux. La chrysalide est gris blanchâtre, tachetée de noir et de jaune. Deux générations | par an: 1°" mai et juin; 2° août et septembre. | La chenille est souvent attaquée par un petit hyménoptère, le Microgaster glomeratus Linn. Fig. 700, — Piéride de la Rave, mâle. : P. rapæ Linn. ou P. de la Rave, petit papillon \dw Chou, (Fig. 700 et 701\plus petite et aussi plus commune que la précédente. Les ailes sont blanches, avec les taches de P. brassice, mais celle de l'extrémité des ailes ant. est moins noire. La chenille, verte avec trois lignes jaunes, vit sur le Chou, le Navet, le Réséda, la Capucine. | PB. napi Linn. ou P. du Navet, papillon blanc veiné de vert (Fig. 702) ; moins fréquente que les 963 PIERIS. espèces précédentes; même taille, même couleur et même taches que la P. rapa. Le dessous des ailes inférieures jaune pâle avec les nervures saillantes bordées en dessous de veines d’un noir verdâtre La chenille vit sur les Crucifères des bois et aussi des jardins. Fig. 701. — Piéride de la Rave, femelle. P.(Leuconea) cratægi Linn. ou P. Gazé. Grand papillon blanc à nervures noires. Les chenilles causent des dégâts énormes aux arbres fruitiers, dont elles dévorent les bourgeons et les feuilles. Elles filent des toiles pour passer l'hiver. Il faut couper ces toiles avant la dispersion des chenilles. F"ER. PIERIS Don (Ericacées-Andromédées.) Arbres etarbriss.voisins des Andromeda,àfiles.alternes, pétiolées, persistantes; fl. en grappes axillaires ou terminales, blanches, rart. rouges, à corolle globuleuse ou cylindracée urcéolée, à 5 dents recourbées ; 10 étamines incluses ; anthères ob- tuses, s’ouvrant par Z pores et portant 2 éperons sur Le dos ; ovaire globuleux, à 5 loges. — 10 esp. de l'Himalaya, Malaisie, Japon et Amér sept. Les plus cultivées sont: P. formosa D. Don (Andromeda formosa Wall), Wicnr. Ic. Inp. OR. 4, 1200; Garp. CHR. N. s. XV, t. 569; du Népaul : files. lancéolées acuminées, crénelées, glabres; grappes composées, thyrsoïdes ; pédi- celle penché, pruineux, ainsi que le calice; demi- rustique; P. japonica Don. (A.3aponica Thunb.), Er. Jar.t. 22; BELG. HoRT. 1871, t. 19: Ganp. Car. x. s. XVII, t. 797; du Japon; files. lan- céolées., atténuées à la base, crénelées au sommet, glabres; grappes terminales serrées; flor. en nov.-déc.; esp. rustique; P. floribunda Benth. et Hook. (A. floribunda Pursh., Leucothoe flori- bunda Don), B. M. 1566; B. R. 10, 807; de la Géorgie ; P. mariana Benth. et Hook. (A. ma- riana L.), B. M. 1579, d'Amér. du Nord: et P. ni- tida Benth. et Hook. (A.nitida Michx., A.coriacea), B. M. 1095, de la Floride. Culture des arbustes de terre de bruyère. J. G. PIGAMON. Pigamon. Nom français des Thalictrum. PIGEON. Les P. sont essentiellement grani- vores, et comme tels on les considère à tort comme nuisibles à l’agriculture. Les espèces sauvages de notre pays sont: le P. ramier ou Palombe (Columba palumbus), oiseau migrateur et habitant des forêts, à ce titre, il est rarement un voisin incommode pour l’horticulteur, à moins qu’on ne le tienne, dans un état de semi- domesticité, comme dans les parcs et les jardins publics de Paris. Il se nourrit surtout des graines de Conifères. Cette espèce est sédentaire en Espagne et en Italie; dans le Nord de la France, elle arrive en mars et part à la fin d'octobre. La chair est très estimée, comme celle du suivant. Le P. colombin {Columba ænas) est plus rare et a les mêmes mœurs. A l’époque des passages, tous deux sont l’objet d’une chasse active dans le Sud-est de la France. — Le Bizet (Colum- ba livia) ou ÆP. de roche, souche probable de nos races domestiques, préfère les rochers aux forêts, et se plait surtout dans les régions maritimes. Sédentaire dans le Midi, il émigre seulement dans le Nord. Ces trois espèces ne pourraient être nuisibles qu’au moment des se- mailles, c’est-à-dire en hiver, époque où on ne les trouve plus dans la plupart des régions de la France, car elles ont déjà émigré vers le Sud. Il n’en est pas de même des P. domestiques, et par conséquent, il est indiqué de les tenir enfermés dans le colombier à l’époque, des se- mailles. En dehors de cette époque ils ne peu- vent causer grand dommage et sont même utiles en dévorant avidement les graines de Vesces, cette mauvaise herbe qui infeste nos champs et dont il est si difficile de se débar- rasser. D: T. Pigeon-Pea. Nom anglais de l’Embrevade (Ca- janus indicus). Pignon. Graine du Pinus Pinea. Pignon d'Inde. Nom franc. du Jatropha Cureas. PILEA Lindi. Genre de la famille des Urticées, renfermant env. 160 esp. origin. des rég. trop. du globe, sauf l’Australie. Ce sont des herbes annuelles ou vivaces, rampantes ou dif- fuses. Leurs f., monoïques ou dioïques. sont petites et verdâtres Le P. muscosa Lindl. [Syn.: P. macrophylla Liebm.]|, de l'Amérique trop., est surtout cultivé dans les serres comme objet de curiosité. C'est la plante au feu d'Artifice, Ar- tillery plant des Anglais ; pl. vivace, d'environ 15 cm. de hauteur, rameuse, à très petites files ; lorsqu'elle porte des boutons à fl. prêts à s'épa- nouir, ce qui a lieu pendant une grande partie de l’été, il suffit de la tremper dans l’eau pour provoquer le brusque épanouissement des f1.' Les divisions du périanthe cèdent sous la pres- sion des étamines et les anthères projettent le pollen comme de petites fusées. Multiplic. par graines où par boutures, qui reprennent avec la plus grande facilité. PILIFÈRE. Qui porte des poils. PILOCEREUS Lem. (Cactées.) On comprend sous ce nom un certain nombre de Cäerges co- lumnaires qui se distinguent par un mode par- ticulier d’inflorescence, consistant en une modi- = US PILOCEREUS. fication plus ou moins profonde et persistante des aréoles de la partie florifère. Celles-ci dif- fèrent des aréoles de la partie stérile par le développement considérable de la laine et des poils dont elles sont garnies, ou de leurs aiguil- lons qui deviennent plus longs, plus grêles, et plus ou moins criniformes. Dans quelques esp., ces productions laineuses ou pileuses forment au sommet des tiges ou des rameaux florifères un véritable cephalium analogue à celui des Melocactus. La tige des P. est généralement robuste, sou- vent columnaire, et ordinairement peu ramifée, mais quelquefois prolifère à la souche. | La fleur est courte, charnue, tubuleuse ou sub- campanulée; les étamines sont généralement courtes, insérées par gradins sur le tube en laissant à la partie inférieure de celui-ci un espace vide, sorte de cavité nectarique, que Le- maire appelle camera, et qui est traversée par. le style; mais cette disposition de retrouve éga- lement dans beaucoup de Cereus. Les P. sont originaires des régions chaudes et sèches du Mexique, des Antilles, ou du Bré- sil; quelques-uns, formant des groupes distincts, viennent des hautes régions de la Bolivie ou du Pérou. Leur culture doit donc être différente, selon leur patrie. Leur port est en général très ornemental; aussi sont-ils fort recherchés dans les collections de Cactées. P. Celsianus Lem. [Syn. et var.: P. Walliamsiü Lem.; P. fossulatus Lab.; P. foveolatus Lab.; P. Brunnowii Hort.] — Bolivie, Chuquisaca, Po= tosi, jusqu’à 4000 m. d’altitude. — Tige cylin- drique, haute de 1 à 2 m. sur 10 cm. diam:, simple, plus tard prolifère à la base, Côtes, en- viron 10, verticales, larges, obtuses, sub-tuber- culées. Aréoles distantes de 2 cm., grandes, longues et larges de 1 cm., garnies de feutre jaunâtre plus tard gris, et entourées d’un grand nombre de poils blancs soyeux, longs de 3-4 em. Aiguillons fauves ou jaune ambré, droits, rigides, subulés ; extérieurs environ 10, rayon- nants, longs de 1-2 cem.; central }, vigoureux, horizontal, long de 4-6 em. Fleurs naissant au sommet de la tige, tubu- | leuses, charnues, rouges. longues de 8-9 em | sur 1,5 cm. d'épaisseur. inodores, s’ouvrant le soir et durant 2 ou 3 jours. Tube cylindrique, | garni de 30-35 petites squames décurrentes, charnues, acuminées, à l’aisselle desquelles se trouvent quelques poils blancs, fins et frisés. Sépales 15-20 cm., longs de 1-2 em. charnus,, étroits, lancéolés, rouge framboisé; pétales! étroits, spatulés, obtus, disposés sur 3 rangs, d’abord dressés, plus tard étalés, longs de 2em,, ! larges de 7 mm., moins charnus que les sépales | et d’un rouge plus purpurascent. Etamines bi: | sériées, exsertes, roses; anthères brun violacé. | Style dépassant les étamines, terminé par 10! stigmates capitulés, olivâtres, Fruit 3 cm. diam: péricarpe peu charnu, jaunâtre, portant quel-| ques aréoles garnies de poils blancs. de | Cette superbe esp. est rustique dans le Midi! de la France, sous le climat de l’oranger. Elle compte plusieurs variétés plus ou moins enve-, loppées de laine blanche. ou plus ou moins épi-| neuses, parmi lesquelles les plus remarquables: | PILOCEREUS. sont le P. Celsianus lanuginosior Salm. et le P. Walliamsii Lem. P. chrysacanthus Web. — Mexique, environs _ de Tehuacan. — Tronc rameux, de 3-5 cm. de hauteur, vert jaunâtre, couvert d’aiguillons do- rés. Côtes, environ 10; aréoles distantes de 1 cm., garnies de duvet blanc et de poils blancs soy- eux Aiguillons 6-10, tous pareils, divariqués, grêles, sub-rigides, d’un jaune d’or, longs de 1-2 cm. Fleurs latérales, accompagnées %e longues houppes soyeuses très blanches, persistantes, placées le long des rameaux sur une seule ligne | longitudinale qui ressemble à une longue cri- nière latérale blanche très caractéristique. Fleur charnue. inodore, diurne, de forme évasée, longue de 10 cm. sur 5 cm. diam. Ovaire et tube glauques, presque nus. Divisions périgoniales d’un rose carné pâle. Etamines courtes, appri- mées contre les parois, et formant un entonnoir au milieu duquel se dresse le style blanc qui dépasse le limbe. Fruit lisse, rosé, gros comme le poing. P. chrysomallus Lem.{Syn.: P. militaris Cels.; P. niger Brongn.] — Mexique, Sud du Michoacan, district de Huetamo.— Tronc rameux, de 4-8 m. haut. Côtes 10-13, aiguës; sillons obtus ; aréoles saillantes, arrondies, tomenteuses; aiguillons | d'abord dorés, ensuite grisâtres; extérieurs | 10-12, rayonnants, flexibles, longs de 1-2 cm.; intérieurs 3-4, subulés, l’inférieur plus fort, | défléchi. + L’inflorescence de cette esp. constitue un véri- table cephalium, se développant à l'extrémité des rameaux, qui paraissent coiffés d'une sorte de bonnet à poil de près de 20 em. de diam. sur 20-40 em de hauteur; les poils sont rudes, _ d’abord dorés, plus tard bruns ou noirâtres. Fleurs et fruits cachés dans le cephalium. Graines noires, remarquables par leur grosseur, longues de 4 mm., larges de 3 mm. P.Columna Trajani Lem.[Syn.:Cereus Columna Trajani Karw | — Mexique, au Sud de Tehuacan. — Tronc columnaire, toujours simple, dépassant 10 m. de hauteur, vert grisâtre; 10-22 côtes droites, obtuses: sillons droits, aigus; aréoles enfoncées, feutrées. Aiguillons droits, acicu- laires, d’abord bruns, plus tard gris noirâtre; extérieurs 10-12,rayonnants,longs de 1-11/cm.; centraux d’abord 1, plus tard 3-4, subnoduleux | à la base, longs de 3 cm. — Le tronc ressemble . à celui du P. sentis ; mais Les côtes du P. Columna | Sont moins nombreuses, plus larges, plus pro- | fondes, les sillons plus droits. Cette esp. est très . rare; son inflorescence est mal connue; on dit que les fleurs sortent du sommet de la plante au milieu de laine fauve. P. Cometes Scheidw. [Syn.: P. jubatus Salm.] | — Mexique, San Luis Potosi (?). — Tronc élevé, plus tard rameux (?). Côtes 9-15, obtuses: aréoles rapprochées. Aiguillons aciculaires, | Courts, rigides, fauves ou jaunes sur les jeunes exemplaires, plus tard gris, accompagnés de | poils laineux blancs abondants, principalement ‘au sommet. Les fleurs n’ont pas été observées ; elles sor- tent, dit-on, de zones laineuses floconneuses, oo EE eus _ 965 —————_—_—__—__—_—_—_———— rm — PILOCEREUS. embrassant la tige plus ou moins circulairement. — Esp. encore douteuse, mal connue. P. Dautwitzii Haage. Voir P. lanatus. P. fulviceps Web.[Syn.: P. Hoppenstedtii Web. partim.] — Mexique, près de Tehuacan.— Tronc épais, vert grisâtre, haut de plus de 10 m.; rameaux peu nombreux, ascendants. Côtes 8-15; sillons profonds; aréoles presque nues; aiguil- lons vigoureux, rigides, 12 extérieurs rayon- nants, 1 central plus fort, horizontal, et 1 ou 2 supérieurs plus petits. Les aiguillons des rameaux florifères sont beaucoup plus grêles, plus longs, et flexibles; au sommet de ces rameaux, les jeunes aréoles sont garnies de laine fauve, promptement ca- duque, qui forme une sorte de faux cephalium, et au milieu de laquelle naissent les fleurs. Celles-ci sont très charnues, roses, longues et larges de 8 cm.; leur tube est garni de laine fauve très longue et très abondante. Cette esp. est souvent cultivée sous le nom de Cereus Chiotilla Web., avec lequel elle n’a rien de commun. P. Gounellii Web. — Brésil, Pernambuco. — Tige d’abord simple et érigée, plus tard rameuse, haute de 1-2 m., sur 6-8 cm. diam. Les ra- meaux sont étendus, plus ou moins décombants ; leur sommet est blanc, laineux. Côtes 10-11, ar- rondies, sub-tuberculées. Aréoles rapprochées, garnies de laine blanche et d’aiguillons nom- breux, d’un blanc jaunâtre, plus tard fauves, longs d'environ 1 em.; 12 extérieurs et 6 inté- rieurs. Les aréoles florifères, situées à la partie su- périeure des rameaux, portent des houppes blanches persistantes, longues de plusieurs cm. Fleur non observée. Fruit pourpre foncé à chair blanche. P. Hermentianus Lem.[Syn.: Cereus Hermen- tranus Monv.] — Haïti. — Tige élevée, cylin- drique, rameuse, 3 m. haut. sur 3-7 cm. diam. Côtes 15-20, arrondies, peu profondes; aréoles petites, rondes, rapproehées, avec un duvet court, brunâtre et des poils soyeux, pendants et persistants. Aiguillons environ 20, très pe- tits, grêles, fasciculés, jaunâtres. Fleurs longues de 5-6 cm., sur 3 cm. diam, nocturnes, charnues, sortant des aréoles du sommet au milieu d’un duvet blanc, court, qui apparait sur le côté exposé au soleil. Ovaire et tube nus, non squameux. Divisions périgoniales récurves: étamines courtes, étagées, disposées en entonnoir au milieu duquel s’élève le style. P. Hoppenstedii Web. Voir P. lateralis. P. Houlletii Lem. Voir P. leucocephalus. P. lanatus Web. [Syn.: Cactus lanatus H. B.K; Cereus lanatus DC.| — Nord du Pérou, Huanca- bamba, où les indigènes lui donnent le nom de Piseol colorado. — Tige érigée, peu rameuse, haute de 4-6 m., couverte de laine blanche ; côtes nombreuses (12-27), membraneuses, tuber- culées ; aiguillons nombreux, sétiformes, courts, rayonnants, avec un central plus long. blanc. Fleurs enveloppées de laine, ainsi que le fruit, qui est rouge, piriforme, rempli de pulpe blan- châtre et de petites graines noires. Cette magnifique esp., découverte par Hum- boldt et Bonpland, il y a un siècle, semble iden- PILOCEREUS. — tique avec le P. Dautwitzii Haage, trouvé par Roezl dans les mêmes régions, il y a 25 ans, et assez répandu aujourd’hui dans les collections. (Voir Van Hourrr, FL. DES SERRES, t, 2163.) Une autre forme de la même esp. a été décou- verte par Roezl dans le voisinage de Lima et porte le nom de P. Haageanus Poselg.; elle est tellement laineuse, que sa tige et surtout son sommet semblent enveloppés de ouate blanche. P. lateralis Web. [Syn.: P. Hoppenstedtii Web. partim.) — Mexique, environs de Tehua- can. — Tige toujours simple, columnaire, vert grisâtre, atteignant 8-10 m. de haut. et l’épais- seur de la cuisse ou même du corps d’un homme. Côtes arrondies, nombreuses, 20 et davantage; sillons obtus; arécles nues, distantes de 1 cm. Aiguillons extérieurs 15-20, blancs, sub-rigides, longs de 1-2 em. ; intérieurs 6-10, sub-flexibles. blancs, à pointe brune ou noirâtre, longs de 4- 10 em., les inférieurs les plus longs; plus tard ils sont tous d’un blanc grisâtre. L'inflorescence de cette esp. est constituée par une bande ou raie laineuse latérale, qui oc- cupe sans interruption toute la hauteur du tronc sur la face nord, et d’où sortent les fleurs. La laine qui forme cette raie est très épaisse et abondante, longue de 4-6 cm., d’un blanc jau- nâtre et entremêlée de sétules blanches ou fauves. Les fleurs sont enfouies dans cette laine. que leur limbe dépasse à peine. Elles sont d’un blanc jaunâtre,rosées extérieurement, charnues. longues de 7 cm. Baie ovoïde, longue de 2-3 cm., d'un blanc pâle, peu succulente, cachée dans la laine. P. Leninghausii Haage. [Syn.: Æchinocactus Leninghausii K. Sch.; Cereus Leninghausii Web.] — Brésilaustral. — Tige cylindrique, sub-érigée, atteignant jusqu'à 1 m. de long. sur 10 cm. diam. vert jaunâtre. Côtes nombreuses (30), obtuses, peu profondes; aréoles très rapprochées, gar- nies de feutre blanc caduc. Aiguillons nombreux. entremêlés, peu rigides, cassants ; extérieurs 15, rayonnants. jaunâtres ; intérieurs 3-4, beaucoup plus longs, jaunes. Fleurs jaunes. Cetfe esp., encore peu connue, est remar- quable par ses nombreux aiguillons Jaunes. mais ne semble pas être un vrai Pilocereus, et serait mieux placée dans le genre Cereus. P. leucocephalus Poselg. [Syn.: P. Houlletiü Lem.; P. Forsterii Sencke.] —- Terres chaudes de l'Est du Mexique. — Tronc columnaire. rameux, haut de 4-5 m.sur 10-15 diam., vert glaucescent. Côtes 7-8, droites, épaisses, ar- rondies; sillons aigus; aréoles garnies de du- vet blanc et de longs poils blancs soyeux, plus tard caducs. Aiguillons jaune paille, plus tard gris ; extérieurs 9, rayonnants, longs de 1-2 cm. avec 1 central plus robuste, long de 2-3 cm. Les tiges florifères se couvrent autour de leur sommet d’épaisses touffes de longue laine blanche, persistante, d'où sortent les fleurs. Celles-ci sont longues de 8 cm.,sub-campanulées: tube charnu, presque nu; divisions périgoniales d’un rose livide, récurves ; étamines insérées par gradins, formant un entonnoir au milieu duquel se trouve le style longuement saillant. Baie nue, rouge cerise, à pulpe cramoisie. | P. macrocephalus Web. — Mexique, environs 966 — PILOCEREUS. de Tehuacan. — Tronc toujours simple, colum- naire, 8-10 m. de haut,., sur 15-25 em. diam., vert grisâtre, sillonné de 15-20 côtes obtuses, peu . profondes, dont les aréoles portent des aiguil- lons rigides aciculaires gris ou noirâtres. Au sommet de cette colonne, à 6 ou 8 m. de hauteur, se trouve un véritable cephalium terminal et périphérique, long de 1 m. et davantage, abso- lument semblable à celui d’un grand Melocactus, et formé de laine jaunâtre épaisse mêlée de sé- tules fauves. Fleurs et fruits non observés. P. polylophus Salm. [Syn.: Cereus polylophus DC.] — Mexique, vallées de Zimapan, Mextitlan, et Tlacolula. — Forme des colonnes simples de 10-12 m. de haut., d’un vert jaunâtre, sillonnées de côtes nombreuses (20-30), peu profondes; aréoles petites; aiguillons grêles,flexibles.jaunes, longs de 2-3 em., beaucoup plus longs au sommet des plantes florifères. Fleur tubuleuse, rouge. Baie rouge. P.PringleiWeb.[Syn. : Cereus Pringlei Watson; Cereus calvus Engelm.; Cereus Titan Engelm.(?)] — Basse Californie et Sonora. où il est désigné sous le nom de Cardon. — Ce Cierge gigantes- que est, au point de vue de la forme et des di-" mensions, l’analogue du Cereus giganteus de l’Arizona; mais il diffère de ce dernier par SOn sommet florifère complétement inerme, où les. aréoles portent, au lieu d’aiguillons, un tomen- tum épais. Tige élevée, peu rameuse, haute dem 8-10 m, quelquefois jusqu’à 18 m.; 12-13 côtes; aréoles rapprochées,tomenteuses, très allongées,… confluentes ou réunies par un sillon laineux: Aiguillons gris, longs de 2-3 cm.; extérieurs 12; intérieurs 8, dont 4 centraux plus forts. " Fleurs courtes, trapues ; tube squameux cou | vert de laine épaisse; pétales nombreux, étroits,» lancéolés., blancs. Fruit velu, laineux, s’ouvrant. w en plusieurs valves irrégulières, qui laissent voir la pulpe cramoisie. Celle-ci a un goût sucré” | et sert à faire des confitures et des sirops. & : P. Schlumhbergeri Web. — Haïti, environs des. Gonaïves. — Tronc simple, vert cendré; 11-13. . côtes arrondies, sinueuses; sillons linéaires. \ aigus. Aréoles légèrement enfoncées, distantes… de 1 em., garnies de tomentum gris, de poils argentés, et d’aiguillons nombreux (20-25). faibles et courts, aciculaires, d’un gris jaunâtre,. longs de 5-10 mm., disposés sans ordre apparents | n’augmentant pas de nombre sur les vieilles. aréoles, mais plutôt sub-caducs. Le. Fleurs non examinées, petites et fugaces. s0rs tant de flocons de laine gris noirâtre, situés à. \ environ 10 cm. du sommet, persistants et em» brassant presque toute la circonférence de la. tige. $ n. | P. Schottii Lem.{Syn.:Cereus Schottii Engelm.; Cereus Palmeri Eng.; Pilocereus Sargentianus Oreutt.] — Basse Californie et Sonora, — Ras meux à la base; tiges érigées, sillonnées de 46 côtes, hautes de 2-3 m., remarquables par là | différence totale qui existe entre leur partie 11: | férieure stérile et leur partie supérieure floris fère. Les aiguillons, d’abord courts, subulés, noirs, se transforment au sommet des tiges | florifères en crins flexibles grisâtres, longs de | plusieurs em., formant une sorte de faux cephæ | lium. Fleurs petites, tubuleuses, rosées. Fruits | PILOCEREUS. inermes, écarlates, en forme d'olives, et comes- tibles. P. scoparius Poselg. ? Chaudes de Vera-Cruz. — Arborescent. rameux, haut de 6-8 m. Rameaux stériles très différents des rameaux florifères ; les premiers ont 12-15 côtes obtuses, crénelées, avec des aréoles dis- tantes de 2-3 em. et des aiguillons rigides, piquants, jaunâtres, plus tard gris, longs de 1-2 cm. ; les rameaux florifères sont plus grêles, ont 2U-25 côtes plus serréés, des aréoles beau- coup plus rapprochées. et des aiguillons plus nombreux, plus longs, sétiformes, flexibles et bruns. Fleurs petites, sub-campanulées,rougeÂit- sette. P. senilis Lem. [Syn.: Cactus senilis Haw.; Cereus semilis DC.; Cereus Bradypus Lehm.; Ce- Pfeiff.| — Mexique central, au N. E. de la ca- Tête de wieillard. très ornementale et très cherchée dans lés collections. Tronc colum- la même souche, s’élevant à 8 ou 10 m. de hauteur sur 30 cm. diam. Epiderme vert grisâtre. Côtes nombreuses (25-35), droites, arrondies, | obtuses, ondulées. Aréoles rapprochées, garnies d'un grand nombre d’aiguillons criniformes très | longs, flexibles, frisés, d’un blanc transparent, , et plus tard de 1-5 aiguillons centraux plus forts, rigides, blancs. | Dans l’âge adulte, ces colonnes sont sur- \ montées d'une sorte de bonnet de laine fauve, | ou de cephalium, d’abord unilatéral, ensuite sub- \ périphérique et terminal, d’où sortent les fleurs. 1 Celles-ci sont charnues, épaisses, longues de 10 em., rougeâtres. Baie rouge, sqameuse, piri- forme, longue de 6 em. 1 P. Tetetzo Web. [Syn.: Cereus Tetetzo Web.] | — Mexique, environs de Tehuacan, où il forme | quelquefois de véritables petites forêts, et porte le nom indigène de Tetetzo. — Gigantesque, haut de 8-15 m.;, rameaux peu nombreux, | érigés, peu divergents. Epiderme vert grisâtre ; | côtes 12-20, arrondies, peu profendes; aréoles garnies de feutre gris court, plus tard nues. Ai- | guillons droits, rigides, aciculaires, noirâtres ; extérieurs 8-10, longs de 1-1 1j cm.; central 1, | horizontal, long de 4-5 em., et 2 supérieurs moins longs. Fleurs réunies au nombre de 10-20 au | Sommet des rameaux, sans aucune trace de laine ni de poils. Elles sont verdâtres, longues aires, charnues, soudées avec le tube. Sépales | arrondis, récurves ; pétales étalés, blanchâtres. | Etamines courtes, insérées en gradins, laissant | vide la partie inférieure du tube; style ne dé- | passant pas le limbe. Fruit ficiforme, vert, long de 2-3 em., déhis- cent, renfermant une pulpe blanchâtre sucrée. et la consistance de nos figues sèches et se vendent sur les marchés sous le nom de figues de Tetetzo. Par ses caractères botaniques, cette esp. n’est Pas un vrai P., malgré sa grande ressemblance | 4 967 Mexique. Terres res. Baie rouge, de la grosseur d’une noi-| |} phalophorus senilis Lem.; Cephalocereus senils | pitale. — Belle esp., connue sous le nom de re- | naire, simple, quelquefois plusieurs sortant de de 6 cm. Tube inerme, garni de squames liné- | | Les fruits, séchés au soleil, acquièrent le goût | — PIMELEA. extérieure avec les esp. voisines. Elle est mieux à sa place dans le genre Cereus. P. Vellozoi Lem. [Syn.: Cactus Melocactus Vellozo ; Cereus fluminensis Miq.; Cephalocereus | Melocactus K. Sch.]— Cacr. FLor, BrasiL. t. 48. — Brésil, littoral de Rio Janeiro. — Columnaire, rameux à la base; côtes 12-16, obtuses; sillons | aigus ; aréoles rapprochées, peu tomenteuses. | Aiguillons 3-6, divariqués, droits ou arqués, cou- leur de corne, longs de 1-3 cm. Fleurs longues | de 3 em., sortant d’un cephalium laineux, unila- | téral, placé au sommet de la tige. Esp. rare, in- | complétement connue. Dr W. Pilumna. Voir Trichopilia. | PIMELEA Banks. (Thyméléacées.) Arbriss. ra- meux, rart. herbes; files. persistantes, opposées | ou épaisses, souvent petites ; fl. en capitules ou en épis terminaux ou axillaires, hermaphro- dites ; tube du périanthe cylindrique; limbe à 4 lobes étalés, à gorge nue ou munie transversalt. d’une ligne charnue; 2 étamines; ovaire unilo- culaire; style allongé; stigmate en tête; fr. petit, inclus dans la base du périanthe; péri- | carpe membraneux. — 76 esp., Australie, Nile.- | Zélande. | Fig. 703. — PIMELEA LIGUSTRINA Labill. Les plus répandues sont: P. decussata R. Br. (P. ferruginea Labill.), Sw. PL. ausT. 8; LamiLz. Nov. Ho. 5; arbriss atteignant rart.2m.; files. glabres, opposées en croix, ovales arrondies, coriaces ; fl. rose vif, nombreuses; capitules mu- nis d’un involuere de 4 bractées ovales arron- dies ; floraison de longue durée; P. linifolia Sm., Bor. Mac. 891; Herg. Amar. III, 208; Australie ; rameaux presque dichotomes, files. linéaires | opposées en croix; fl. blanches; involucre de 4 bractées ovales aiguës; P. rosea R. Br. B. M. 1458 ; Nlle.-Zélande; files. lancéolées, aiguës sessiles, opposées ; fl. roses; tube du calice hé- | rissé dans le bas; involucre de 4 bractées lancé- PIMELEA. olées, ovales aiguës, glabres; P. spectabilis Lindl., B. R. v. 27,t. 33; B. M. 3950; Nile.-Zé- lande; arbuste de 50-60 em., légèrement glau- que; files. opposées en croix; fl. rose chair, de- venant blanches :involucre de 6 grandes brac- tées ovales acuminées. recourbées au sommet. On cultive aussi: P. Hendersoni Hook., Bor. M46.3721; Nlle.-Zélande; fl roses ; P. drupacea Labill., Ncze.-Hozc. t. 7; fl. blanches devenant un peu rouges; P. macrocephala Hook., B. M. 4543; Nile.-Zélande; fl. rose pâle; P. ligustrina Labill. (Fig. 703), fl. blanches. Belles pl. de serre froide et tempérée bien aérées ; et en été, plein air à mi-ombre, fleuris- sant au printemps et à l'automne; semer ou greffer en demi-fente au collet sur P. decusssata, et aussi sur P. drupacea, en février, sous verre; on peut bouturer à l'automne, sous cloche et en serre fr.; rabattre après la floraison, afin de conserver des pl. belles et trapues. Je PIMENT ; angl.: Capsicum; all. : Span. Pfeffer. Beisbeere, Nom français des Gapsicum L., dont plusieurs esp. ont des fruits à saveur âcre et piquante, usités comme condiment, stimulant énergique des voies digestives, utile surtout dans les pays chauds. Ces fr. sont des baies charnues, dressées ou penchées, de forme et de couleur variables, suivant les esp. et var. Les plus cultivés sont, parmi les esp. à fr. dressées, le Capsicum annuum L. et ses var., telles que les P. connus sous les noms de P. du Chili, P. à bouquets, P. chinois (à tort rapporté au C. sinense Jacq., qui a les fr. penchés), etc. Parmi les esp. à fruits penchés, citons le P. cerise (C.cerasiforme Willd.), à fr. de la forme, de la grosseur d’une cerise, rouge vif ou jaune; le P.long (C. longum L.), à fr. rouges (et ses var.: à fr. jaune, P. de Cayenne, PE. cardinal, etc.):; le P. gros carré (C. grossum) et ses var.: doux d'Espagne, doux d'Amérique, monstrueux, P. to- mate, etc., formes communément cultivées dans nos pays, à chair bien moins brûlante que les esp. à petits fr. citées plus haut. Voir R. H. 1889, p. 499 et 500, fig. col. et fig. n. Lessesp. citées ci-dessus demandent à être semées sur couche, et traitées comme les Au- bergines. Les fr. du G. baccatum et du GC. frutescens sont également usités dans les pays chauds; ces plantes se rencontrent rarement dans Îles jardins, exi- gent la serre chaude JACE Pimpinella Anisum. Nom scientifique de l’Anis. PIMPRENELLE ; angl.: Burnet; all. : Bibernell. (Poterium Sanguisorba L.) (Rosacées.) — MascL. ATL. PL. FR. t. 108. — Indigène, vivace; tiges un peu anguleuses: flles. à folioles nombreuses, subsessiles, petites, ovales arrondies, à dents aiguës, glabres ou un peu poilues; fl. polygames, sans corolle, réunies en capitules globuleux, terminaux. Pl. aromatique, commune dans les prés secs, lieux incuites; cultivée en bordure dans les potagers; ses feuilles sont utilisées comme condiment, fourniture de salade; elles constituent aussi un bon fourrage. Très rus- tique. Je Pin. Voir Pinus. PINANGA Blume. (Palmiers-Arécées.) Stipe inerme, annelé, solitaire ou fastigié, de haut. 968 | PINE-APPLE. variable. Files. irrégulièrt. fendues pinnatiséq. ou simplemt. bifides à l'extrémité. Segm. plissés, | plurinerviés, les infér. acumin., les supér. con- fluents. Graine allongée; spadice petit; fl. ternées, dont la médiane femelle. Graines à albumen ruminé. — 25 esp., de l’Inde et Archipel malais. P. coronata Blume.—. Rump#.112-113.— [Syn. : Seaforthia montana Mart.; Areca coronata Blume] — Java.— Filles. à segm. étroit. linéaires acum., celles du sommet prémorses. P. Dicksonii BI. [Syn.: Seaforthia Mart.] — Ceylan; forêts du Malabar. — Tronc grêle, ces- piteux. Files. arquées, à pinn. linéaires lancéol.. plissées, tronquées, prémorses, celles du sommet confluentes. Petioles rouges à l’état jeune. P. gracilis BI. [Syn.: Areca gracilis Roxb.] Stipe de 3-4 m., cespiteux. Files. à segm. plissés, les infér. linéaires, longuemt. falciformes, acu- Cr: min., les termin.confluents, tronqués, brièvemt. … fendus, à divis. bidentées. P. latisecta Bl — Rumupu. 108. — [Syn.: Sea- forthia Mart.; Nenga latisecta Scheff.] — Su- matra. — Tiges médiocres ; frondes pinnatiséq. à rachis ponctué, écailleux, segm. lancéol. faleif. très acumin., parfois bifides, le terminal très large à pointe incisée dentée, Spadice longuemt. pédonculé, trifide. P. Nenga BL. Voyez Nenga. P. paradoxa Scheff. Voyez Nengella. P. vestiaria Blume. [Syn.: Areca Giseke.] — Ile Bouro. — Stipe peu élevé, garni à sa base d’un faisceau de racines adventives épineuses; pinnules rapprochées, plurinerviées, aiguës. On cultive aussi: P. celebica Scheff.; P. fur- furacea Blume, Rumps. 116. [Syn.: Seaforthia Mart.|; P. Kuhlii Bl, Rumpx. 111. [Sÿn.: Sea- forthia Mart.]: P. malayana Scheff. [Syn.: Sea- forthia, Marr. t. 158, f. 3]; P. Noxa B1., Rumpu. 110. [Syn.: Seaforthia Reinwardtiana, Mar. t. 158, f.2]; P. salicifolia BI. [Syn.: Ptychosperma tenella Wendl.]; P. ternatensis Scheff. [Syn.:. Areca gigantea Hort.] Serre chaude. J: D Pincement. Voir Taille. Pincenectitia. Voir Nolina. PINCES. Diverses sortes de pinces sont emplo- yées en jardinage. Les suivantes sont surtout utiles : P. à inciser la Vigne. Outil servant à prati= quer l’incision annulaire sur la Vigne. On en a inventé de différentes formes; plus .ou moins. pratiques. Le but à atteindre, est de produire; sur le sarment, une interruption bien nette de l'écorce, en forme de bague étroite; les P. à. inciser permettent, par un simple mouvement: de la main autour du sarment, d'obtenir rapis | dement ce résultat. . ® | . P. de fleuriste. Pince à mâchoire plate, por. » tant, en dessus ou sur le côté, un appendice pour couper le fil de fer. ; P. de treillageur. Sorte de tenaille légère et à longues poignées, permettant de serrer, de tordre et de couper le fil de fer. Cet outil, couram- ment employé par les treillageurs, peut être remplacé par une P de même forme Lo la | de fleuriste, mais plus forte. Pine. Nom anglais des Pins. (Voir Pinus.) Pine-apple. Nom anglais de l’ Ananas (Ananas: sa sativa). | æe. PINGUICULA. PINGUICULA L.. Grassette. (Lentibulariées.) PI. vivaces herbacées, à files. entières, char- nues, en rosette radicale; hampes uniflores; _ fl. irrégulières, penchées; calice à 5 parties, persistant; corolle hypogyne, bilabiée, à tube court, éperonné à la base; lèvre supér. bilobée, l’infér. trilobée, plus grande que la supér. ; éta- mines 2, insérées à la base de la corolle; ovaire libre, uniloculaire; style 1; capsule bivalve et polysperme. — Env.30esp.,des lieux humides de l'hémisphère boréal et de l'Amérique méridion. Les esp. suivantes sont dans les cultures: P. alpina L., des Alpes, à fl. blanches; elatior Michx., des Etats-Unis, à grandes fl. bleues; grandiflora Lam., des Alpes ; longifolia DC , des montagnes de l’Europe occid.; lusitanica L., de Portugal; Reuterii Genty, du Jura; vulgaris | L., d'Europe, d’Asie et d'Amérique, qui, toutes, se cultivent dans un sol moussu, léger, hu- mide, et à mi-ombre. Le P. caudata Schlecht,, des montagnes du Mexique, et le vallisneriæ- \ folia Hort., d'Espagne, sont deux esp. de serre qui sont recherchées pour la beauté de leursfiles., très larges, décoratives, aussi bien que pour : leur fl. Il faut à ces 2 dernières esp. la serre tempérée. Multiplic. par semis faits dans une composit. de mousse, de sphagnum et de terre | de bruyère fibreuse. KG. 1 Pink. Nom anglais de !’Œillet Mignardise | (Dianthus plumarius). | Fig. 704. Feuille pinnatifide. À | PINNATIFIDE. (Fig. 704.) On applique ce nom aux feuilles découpées en lobes aigus dont les sinus ou découpures ne dépassent pas le rs de chacune des moitiés du limbe (à demi- 1 istance entre le bord de la file. et la côte mé- lane). 1 PINNATIPARTITE. (Fig 705.) Les feuilles pinnatipartites diffèrent des fÎles. pinnatifides var les sinus plus profonds, atteignant à peu orès la côte médiane. La file arrive alors à ressembler à une file. composée, chaque lobe renant plus ou moins l’aspect d’une foliole. Dans :e dernier cas, la file. est dite Pinnatiséquée. | Pinné. Synonyme de Penné. PINNULE. Nom sous lequel on désigne les di- Hisions des frondes pinnatiséquées des Fougères. Pinsapo. Nom vulgaire de l’Abies Pinsapo. PINSON. (Fringilla cœlebs.) Ce Passereau ne asse que l’été dans le centre de l’Europe: il migre en hiver et va passer cette saison en “Spagne, dans le Sud de l'Italie et le Nord de Afrique. Dès le premier printemps il arrive en 969 — PINUS. sont nourris d'insectes. Il y a ordinairement deux couvées consécutives. Bien que granivore, le P. ne cause aucun dégât, car il ne recherche que les graines des mauvaises herbes, et pour élever les deux couvées il détruit quantité d'insectes. Dr T: Fig. 705. Feuille pinnatipartite. PINTADE. (Numida meleagris.) Ce Gallinacé, originaire d'Afrique, et qui était déjà connu des Grecs et des Romains, est plus facile à appri- voiser que les autres Gallinacés sauvages. Son humeur querelleuse et l'habitude que les femelles ont de cacher leurs œufs, rendent seules son élevage difficile. Il faut donner les œufs à couver à des poules ou à des dindes. Les jeunes s'élèvent facilement, mais les adultes eux-mêmes ne supportent pas les grands froids On peut laisser les P. errer et courir librement dans le jardin, sauf à l’époque de la ponte : elles ren- trent toujours au poulailler. La chair de cet oiseau est supérieure à celle du poulet et com- parable à celle du faisan. La P. étant monogame, il convient d’avoir à peu près autant de mâles que de femelles. Dur. PINUS. (Conifères-Abiétinées.) Arbres le plus souvent de première grandeur, à branches régulièrt. verticillées, dont les jeunes pousses de l’année ne produisent presque jamais de bourgeons sur leur longueur Files. géminées, ternées ou quinées, dans une gaine commune et de longueur variable suivant les esp. Chatons mâles disposés en épis à la base des nouveaux bourgeons. Chatons femelles isolés ou en fais- ceaux à l'extrémité des rameaux. Cônes ren- versés ou horizontalt. placés sur les branches, ne mürissant que la deuxième ou la troisième année, à écailles coriaces, persistantes, épaissies au sommet. Graines ailées, plus rarement non ailées. Nombre considérable d’esp. originaires des rég.tempérées ou froides et élevées duglobe. 4er Groupe. — Pins à 2 feuilles (quelquefois à 2 et 3 feuilles). P. austriaca Hôss. — Autriche. — Arbre fo- restier et d'ornement de premier ordre, de 25- 30 m. de hauteur, à files. géminées, vert sombre, longues de 12-14 cm., à cônes moyens, horizon- rance et commence à bâtix son nid. Les petits | taux. Graines ailées. PINUS. _ P. Fremontiana Endl., Pinus monopaylla Torr. et Frem. — Garp. Caron. 1883, XX, 44, f. 8. — Californie, 1847. — Arbre de 8-10 m., très or- nemental, distinct par ses files. vert clair, soudées et paraissant solitaires. P. halepensis Aït. — (GarDn. CHRON., 1884, XXII, 553, f. 97 et 1888, III, 629, f. 84. — Petit arbre de 10-15 m. de hauteur, au port buisson- neux et diffus. Gèle à Paris, Sont considérés, par certains auteurs, comme simples variétés de cette espèce. les P. abasica Carr.; P. Brutia Ten.; P. pyrenaica Lapeyr.; P. Saltzëmanni Dun. P. Laricio Poir. — BEissnEr, Hanos. 239, ft 59. Arbre forestier de 30-40 m. d’une grande valeur et d’un certain mérite ornemental. Son bois est très recherché pour la mâture et les constructions navales. — Var. P. calabrica et taurica. Fig. 706. — PIN MARITIME. PINUS PINASTER Sol. P. Pinaster Sol. Pin maritime. (Fig. 706.) — Arbre vigoureux, de 20-25 m., d’une très grande utilité pour retenir le sable mouvant des dunes tout le long du littoral atlantique. — Var. P. P. Hamiltonii. Lemoiniana, major et mi- nor; sont considérés aussi comme var. de cette espèce: les: P. densifloræ et Massoniana de Sieb. et Zuce., du Japon. P. Pinea L, Pin Pignon. — Garp. CHRox., 1888. IV, 604, f. 84-85. — Arbre de 20-25 m, affectant la forme d’un gigantesque parasol, à cônes volumineux et à graines comestibles. P. sylvestris L. — Beissner, Hanpe. 227, f. 58. — Espèce forestière de premier ordre, ayant produit des formes très variables sous le rapport du développement, de l'apparence et de la qua- lité. Au nombre de celles-ci, il faut citer: les Pins de Briançon, d'Écosse et de Riga. P. uncinata Ram. in DC. Pin à crochets. — 970 | x . les longuement recourbées. Rustique. sants: P. Benthamiana Hartw.; Californie 1849; rustique. P. canariensis Chr. Smith.; Canaries | rustique. ‘XXII, 11 et 1887, I, 769, f. 144. — Amér. b — PINUS. Garp. Cnrox. 1884, XXII, 208, f. 42. — Arbris- seau de 5-6 m. précieux pour l’ornementation des rocailles. Formes très voisines de cette esp. et pouvant être employées aux mêmes usages: P. Inops, montana, Mugho et pumiho. Dans ce groupe des Pins à 2 files. à la gaine, nous citerons encore les P. Banksiana Lamb.; contorta Dougl.; mitis Michx. et pungens Michx. 2° Groupe. — Pins à 3 feuilles. P. australis Michx., P. palustris Mill.— Caro- line et Floride 1730. — Véritable Pitch Pine des Américains. Supporte mal nos hivers. Var. P. a. excelsa. P. Bungeana Zucc. — (xarp. CHRON. 1882, XVII, 8, f. 2.— Chine septentr. 1860. — Intéres-« sante esp. rustique, à cônes arrondis, moyens, à écailles mucronées épaissies et comme ridées. P. Coulteri Don.— Garp. CHRoN. 1885, XXII. 415, f. 78-74. — Californie 1832. — Bel arbre de 25-30 m., à tr, longues files., et à cônes aux écail- P. insignis Dougl. — Garp. CHroN. 1878, IX 108. f. 22-28. — Californie 1833.— Arbre élégant, à la verdure fraiche et herbacée. Gèle mal- heureusement sous le climat de Paris. À ce groupe appartiennent encore les intéres= 1759 suivant Loudon et 1815 d’après Carrière; non rustique. P. Gerardiana Wall.; Népaul 18204 rustique. P. Jeffreyi Balf. ; Californie 1854; rus= tique. P. longifolia Roxb.; Népaul 1801; non P. muricata Don.; Californie 18465. P. Parryana Gord.; Hte.-Californie.s P. ponderosa Dougl.; Am. bor. 1826, P. Sabiniana Dougl.; Californie 18265. rustique. P.tæda L.; Floride et Virginie 17138 rustique. P. tuberculata Don.; Californie 1846, peu rustique. 4 3 (1 P. Cembra L. — Brissnir, Haxos. 276, f. GO — Indigène, — Arbre de 15-20 m., à croissa | lente. Son feuillage est épais et ses cônes appe auves dans le Briançonnais renferment des graines comestibles. — Var. P. C. pumala, pyg mæa, stricta et viridis. "4 P. excelsa Wall — Garp. Caron. 1883, XX, 249, f. 35. — Népaul 1827. — Grand et bel arbre de 30-40 m , à longues fil. glauques, retomban à cônes cylindriques et pendants. À cette esp certains auteurs rattachent le P. peuce Gris.,0 la Roumélie et introduit en 1864. P. Lambertiana Dougl. — Garv. CHRON. 18 rustique. rustique. rustique. 3me Groupe. — Pins à 5 feuilles. | | ee N ES AS 1827. — Très grand arbre de 50-60 m., à long files. vert brillant et à cônes dressés la premie année et pendants à la maturité. P. Strobus L. — Bgissxer, Hanpe. 290, À — Amér. bor. 1705. — Bel arbre de 30-40, très ornemental, rustique, à feuillage ra glauque, et à cônes pédonculés, résineux et per dants. — Var. P.S. aurea, nana, nivea, SÉIICM et umbraculifera. 14 Signalons encore dans ce groupe, 1° comme, étant rustiques : les P. koraiensis Sieb. et Aue6: FF VE à 2 patosees ET . PINUS. — Corée 1846. P. mandshurica Carr., P. monticola Dougl.; Californie 1831. P. parviflora Sieb. et Zucc.; Japon. — 20 comme non rustiques, les espèces mexicaines suivantes: ÆP. Ayaca- huite Ehr. 1840. P. Gordoniana Hartw. 1847. P. Hartwegii Lind. 1839. P. macrophylla Lindl. | 1839. P. Montezumæ Lamb. 1839. P. Russelliana | Lindl. 1839. Culture. multiplication et emploi. — Les Pins | sont pour la plupart des essences forestières | extrêmement rustiques, ils s’accommodent des | sols les plus divers, soit siliceux ou calcaires | pour les P. austriaca, Laricio, Pinaster et syl- | westris, soit graveleux et schisteux pour les P. \ Sabiniana et Coulteri, soit gras et tourbeux pour | les P. Strobus et excelsa. Ce sont aussi des arbres | d'ornement de premier ordre, très convenables | pour isoler ou grouper dans les grands parcs, où ils se comportent surtout bien dans les sols profonds, siliceux et frais, Les espèces se multiplient de graines que l’on sème au prin- | temps, soit en pépinière, en planche, en sol bien | ameubli, soit en terrines. Les variétés horticoles se propagent par la greffe en placage faite en août-sept., sous verre, à l’étouffée, en obser- ‘vant de choisir pour sujet une espèce appar- | tenant au groupe de la variété, c'est-à-dire pré- sentant le même nombre de files. à la gaine. ! Le bois, la résine, les feuilles, les bourgeons, | les cônes, les graines de ces végétaux procurent à l’homme des produits précieux Ch. Gr. ! PIOCHE. Outil à manche droit, solide et re- lativement court, et à fer un peu arqué, long, épais, massif et résistant, présentant au milieu un trou prolongé par une douille, dans lequel “sénéralt. pointu (voir Pic), tandis que l’autre est aplati, soit quelquefois en forme de hache, soit bien plus souvent en forme de houe allongée, étroite et épaisse ; dans ce dernier cas, l’instru- ment est plus particulièrement appelé Tournée. La P. dite Piémontaise réunit les deux sortes de fers tranchants, celui en forme de hache et celui en forme de houe étroite. Les P. sont indispensables pour les défonce- - ments, les défrichements, l’extirpation des troncs d'arbres, racines, broussailles, etc. AE PIOCHON. Sorte de pioche à fer unilatéral, ’’est-à-dire emmanché à l’un des bouts: ce fer »st relativement long, étroit, épais, solide et égèrement cintré. Le P., appelé aussi Hoyau, lans certaines localités, est fort utile pour fouir 2s sols pierreux, pour cultiver les terres com- actes, pour défricher, arracher les arbres, etc. | L. H. | Pione. Nom vulgaire du Pæonia officinalis. Piony. Nom anglais des Pivoines. Voir Pæonia. | Pipe-tree. Nom anglais du Lilas. Voir Syringa. PIPER L., vulg. Poivrier. (Pipéracées.) Ar- riss. quelquef, grimpants, à files. alternes, habi- ellement entières, à stipules très variables de prme; fl. accompagnées de bractées recouvrant rachis de l’épi,solitaires àl’aisselle des bractées, remt. monoïques; fl. hermaphrodites, habi- ellt., sans périanthe; 2-4 étamines ou plus: ithères à loges distinctes ou soudées en une ule; ovaire uniloculaire, uniovulé; baie ovoïde ) Le Le 971 — PIPTANTHUS. ou globuleuse, lisse, à péricarpe succulent ou lé- gèrement charnu, saillante sur le rachis ou en- foncée. Environ 60U esp. de toutes les contrées chaudes du globe, manquant en Europe et dans l'Amérique du Nord, sauf le Mexique. P. Betle L. — Sud de l’Asie. — B. M. 3132; Rezp. Mac. 7, 15.— C'est le Betel, usité comme masticatoire dans tout le Sud de l'Asie. P.excelsum, var. aureo pictum Hort. — Nlle.- Zélande. — Filles. ovales, cordiformes, acumi- nées, marquées d’une grande tache crème; pétioles ailés. Serre froide. P. Futokadsura Sieb. — Japon. — Filles. ca- duques, ovales, acuminées, glabres; fr. rouge vif. PI. demi-rustique. El Fig. 707. — PIPER PORPHYROPHYLLUM N. E. Br. P. porphyrophyllum N. E. Br. (Fig. 707.) — Péninsule malaise. — R. H. 1883, 560; FL. D. S. 1491. — Filles. cordiformes, orbiculaires, cuspi- dées, vert bronzé, tachées de rose; face infér. purpurine. Syn.: Cissus porphyrophyllus Hort. Le P. nigrum L. fournit le poivre usité comme condiment. Le P. Cubeba L. Cubeba offici- nalis Miq. Serre chaude ou tempérée; boutures de pousses demi-aoutées sous cloche. EH PIPIT. (Anthus arboreus.\ Cet oiseau a les mœurs des Alouettes (voir ce mot). Il se nourrit presque exclusivement d’Insectes et fait son nid au ras du sol. Il nous visite seulement pendant l'été. Le P des prés (A. pratensis), ou Farlouse, se tient plus à terre que le précédent, mais il a les mêmes habitudes et le même régime. Le P. aquatique (À. aquaticus), ou Spioncelle, est une espèce des montagnes, très commune dans les Alpes. : DE Pipistrelle. Voir Ghauve-souris. PIPTANTHUS D. Don (Légumineuses-Papilio- nacées.) Genre comprenant une seule esp., le P.nepalensis Don. (Thermopsis nepalensis DC.), arbriss. de l'Himalaya, qui n’est rustique Sous PIPTANTHUS. le climat de Paris qu'à la condition d’être planté en situation chaude et abritée. La pl. atteint 2-3 m. de hauteur; les files. sont persistantes, à 3 folioles; les fl. s’'épanouissent en mai-juin ; elles sont jaunes, disposées en grappes, d’une faible valeur ornementale. Multiplication par graines. PIQUANT. Nom sous lequel on confond les aiguillons et les épines (voir ces mots). PIRIFORME. En forme de Poire PIRUS ou PYRUS Tourn., Poirier; angl.: Pear; allem.: Birnbaum. (Rosacées-Pomacées.) Les caractères généraux sont ceux du genre Malus, avec lequel certains botanistes le réunissent. Les différences sont les suivantes: FL répandant une odeur forte et peu agréable: filets des étamin. divergents: anthères rouges ou violettes avant l’anthèse ; styles distincts et libres, sauf dans les P. mahfolia et P. Bollwilleriana, hybrides dans lesquels les styles sont cohérents par leur moitié infér. Fr. ordinairt. turbinés ou pyri- formes, et ombiliqués seulement à leur sommet, exceptionnellt. maliformes et ombiliqués aux deux bouts. On en compte une vingtaine d’esp., parmi lesquelles : P. comraunis L. — Lois. Nouv. Duxan. VI, p. 192, tab. 59-74 bis; Done. JarD. FruiT. Mus, tab. I, — Europe, Asie occid. — Arbre de 1C- 15 m., épineux dans le jeune âge. Files. ovales- lancéolées, finement dentelées, longuemt. pé- tiolées. Fr. petit, tr. acerbe. Bois rougeâtre, dur, pesant, d’un tissu fin et serré, recherché dans l’industrie. A donné, par la culture, un nombre considérable de var. ou d’hybrides d’un très grand interêt horticole (voir Poirier). Il à aussi fourni quelques formes ornementales, notam- ment: P. c. flore pleno, à fl. doubles, et P.c. pen- dula, à branches retombantes. P. salvifolia DC., P. Sauger ; vulg. P. de Cirole. [Syn.: P. Saugeana Hort.] — France. — Distinct surtout par ses files. toujours plus ou moins co- tonneuses et blanchâtres en dessous. Souvent confondu avec le P. nivalis Jacq., dont il est fort voisin. Les fruits du P. Sauger donnent un poiré très estimé dans l'Orléanais ; ceux du 2. n'valis sont consommés à l’état blet, surtout en Au- triche, où l’arbre est fréquemment cultivé. P. salicifolia Pallas. — Doxe. Jarp, Fruir. Mus. tab. 12. — Caucase. — Remarquable par son port divariqué et pleureur ; ses jeunes ra- meaux cotonneux argentés;ses files. longues et étroites, ondulées ou contournées, grisâtres en dessus, argentées et cotonneuses en dessous. Fr. petits, verdâtres, tr. astringents. Jolie esp. d'ornement, ne dépassant guère 5-6 m. de haut. ; à greffer en tête. P. elæagrifolia Pall. — Dexe. I. c. tab. 17. — [Syn.: P, elæagnifolia Hort.: P.orientalis Horn.; P. persica Pers.] — Caucase. — Esp. voisine de la précédente, mais à rameaux érigés et à feuil- lage moins argenté; également ornementale. On peut encore citer, dans cette série: P. be- tulæfolia Bnge.; Doxe., I. ec. tab. 20; de Chine; se rapprochant du P. Sauger. — ÆP. canescens Spach, intermédiaire entre le P. Sauger et le P. à feuilles de Saule. — P. longipes Coss. et Dur. ; Doxe. L.c. tab. 4: d'Algérie. — P. amygdaliformis Vit Tiyne parviflora Desf.; P. eriopleura 972 PISTACIA. Rchb.]; de l'Europe mérid.; arbrisseau de 3-4 m., très touffu, tomenteux et blanchâtre, — P. si- naica Thouin, Mén. Muséum, I, 170, tab. 9; d'Asie Mineure : arbre d’une dizaine de mèt., à files. grisâtres. — P. Michauxi Bosc; Dons. Le. tab. 16; à feuillage blanchâtre, espèce assez intéressante pour l’ornementation, ainsi que les deux précédentes. — P. Pashia Hamilt.; Done. L. c. tab. 12; du Népaul: espèce demi- rustique, à floraison très hâtive et très belle, — P, sikiki- mensis Hook.; B. M. 1895, tab. 7430; espèce voi- sine de la précédente. LR heterophylla Rel. et Schmal; Garp. CHroN. 1890, VIT, 115; d'Asie; à files. grisâtres, lancéolées, les unes irrégulièrt. crénelées-incisées, les autres plus ou moins lobées ou découpées. P. sinensis Lindl. — Bor. Rec. t. 1248. — Chine. — Espèce très belle et très vigoureuse, distincte Surtout par ses files. grandes, acumi- nées, élégamment et assez longuement et fine ment dentées, lustrées en dessus. Fr. de form très variable, turbinés, globuleux, cylindriques etc., d'une odeur particulière, à peine mangeables: Peut servir à l’ornement; sols argilo-siliceux un peu frais. P. maälifolia Spach. — Hisr. VéGér. IT, 131 tab. 8, fig. P. — Arbre très curieux, probabl menthybride de P.et de Pommier, ayant l’aspec le port et presque les files. de ce dernier. P leurs styles cohérents inférieurt., les fl. ra pellent aussi celles du Pommier. Fr. turbinés, à chair jaunâtre, très médiocre; très généralt… stériles. 4 ‘| P. Bollwilleriana DC. — Bor. Rec. tab. 1437. | [Syn.: Æ. Pollveria L.; Nouv. Duxaw. tab. 58; Space, LE FE 132, tab. 8; P. Pollwit- leriana ©. Bauh. P. Pollweriana Car. , REV.HoRT. | 1885, 416, fig. 76.] — Petit arbre de 5-6 ms files. assez grandes, blanchâtres en dessous, f01 tement et irrégulièrement dentées ; fl. en corym dense, exhalant une odeur fade; fr. tr. petits, \ pyriformes, rouge orangé du côté du soleil, à chair douce et assez sucrée, presque toujours ' stériles. Considéré comme un hybride entl 4 l’Allouchier et le Poirier commun. Les P. se multiplient par semis, et surtout par greffage sur P. franc, sur Cognassier et SuL Aubépine. L. ED Pirus (Malus) floribunda. (Fig. 710.) Voir Ma. lus floribunda, p. 801. PISTACIA L. (Anacardiacées.) FL. apétales, dioïques : fl mâles à 5 étamines, très courtes; à, filets connés avec le disque; fl. femelles ovaire sessile, uniloculaire, à style court, trif à ovule suspendu: fruit drupacé, monospe sec, avec un noyau osseux et une ama comestible dans une esp. Arbres ou arbr à files alternes, caduques ou persistantes, {HE liolées ou bien pari- ou imparipennées ; srappes axill. et petites. — 8 esp. de la r médit., Asie oceid., Canaries, Chine et Mexique: P. atlantica Desf. — Région médit. — W Caxar. 66. — Flles. persistantes à 9 f0 graduellement rétrécies de la base au SOmMmeL ue imparipennées ; grappes en panicules. C’est Bétoum des Arabes. Arbre haut de 12 mètres! 4 P. Lentiscus L. — Région médit. — . | Duxax. 1, 18; Sisrn. FL: GR19910S \ lac F1 ÆÆ PISTACIA. persistantes, à 2-5 paires de folioles paripennées, à pétiole étroitement ailé; f.en petites grappes simples, axillaires ; arbuste de 3 mètres. P. Terebinthus L. — Région médit.. Europe centrale. — Siptu., FL. GR. 956. — Files. ca- duques, à 4-5 paires de folioles imparipennées, à pétiole non ailé ; fl. engrappe rameuse, allongée ; arbre de 3-5 mètres. P. vera L., vulg.: Pistachier. — Région médit., Orient. — N. Du. 4, 17. — Filles à 5 folioles caduques, assez grandes, orbiculaires ; fruit gros, à amande comestible. Les P. Lentiscus et Terebinthus fournissent, le premier la résine de mastic, le second la Téré- bentine de Chine ; le bois du P. oleosa est usité en Indo-chine. On greffe le P. vera sur le P. Lentiscus et Terebinthus et on le multiplie de semis qui donne 1 0/, de plantes mâles. 12 © PISTIA L. (Aroïdées.) Genre formé d’une seule esp., P. Stratiotes L., croissant dans les eaux douces de tous les pays trop., excepté l'Australie et les iles du Pacifique; herbes nageantes, acaules, pubescentes, stolonifères, à racines fibreuses ; files. en rosettes, sessiles, obovales, * en coin, à nervures en éventail, proéminentes « en dessous. Ornement des aquarium de serre, où | cette pl. flotte sur l’eau comme de grosses Len- tilles d’eau, et s’y multiplie rapidement au moyen de ses stolons, sans qu'on ait à s’en occuper. Voir B. M. 4564; FL. p. S. VI, t. 625, p. 1289; Jaro. FL. t. 137. - EG: * PISIFORME. Qui a la forme d'un Pois. : PISSENLIT; angl.: Dandelion; all: Butter- 1 blume, Lüwenzahn. (Taraxacum Dens-leonis.) : (Composées-Cichoracées.) — Mascz.ArTL. PL. FR. t 193. — Indigène, vivace, acaule ; racines pivo- tantes ; files. glabres, en rosettes, atténuées en pétiole à la base, pennatilobées et roncinées; hampe florale nue, fistuleuse, monocéphale; fi. jaunes; achaines épineux, munis d’un bec et d’une aigrette poilue. Commun dansles endroits gazonnés, où on va le recueillir à l’état sauvage, pour le consommer ensalade verte de printemps ; lore par la culture dans les jardins, où on cultive surtout les P. à cœur plein, P. à larges ‘feuslles, P. mousse, P. très hâtif, etc. On sème en mars-avril, même jusqu’en juin, de préférence en lignes; le plant, à l’éclaircie, est laissé à 7-8 cm de distance; en octobre, on le recouvre de 12-15 cm. de terre, sous laquelle les feuilles poussent et blanchissent; on récolte Ie la mi-février à fin d'avril, en coupant le P. entre deux terres au dessous du collet. Le pro- duit est plus beau, si la plante est semée plus tôt, 2t repiquée en pépinière. Le P. fournit en cave une excellente Barbe de capucin; en traitant “comme la Chicorée sauvage. 6 Pistache de terre. Voir Arachis. PISTIL. Le Pistil ou Gynécée est constitué par un ou plusieurs carpelles (voir ce mot),libres | uconcrescents. Lorsqueles carpellessontlibres, hacun d'eux présente un ovaire, un style et un tigmate (voir ces mots) ; lorsqu'ils sont concres- ents, ils peuvent former un pistil unique en se joudant complètement, de manière à ne plus vrésenter qu’un seul ovaire, un seul style et un Yeul stigmate (Primèvere); dans d’autres cas, la i 1 L À me _—__— 913 — PITCAIRNIA. : soudure porte seulement sur l’ovaire et le style (Iris); enfin, elle peut ne porter que sur l’ovaire (Œillet), le style et le stigmate restant libres. Pisum. Voir Pois. PITGAIRNIA L’Hérit. (Broméliacées.) Plantes acaules, rart. caulescentes, à rhizome court ou allongé; files. en fascicules, engainantes à leur base, linéaires, étroites, contractées quelquefois en pétiole canaliculé, toutes de même forme ou bien hétéromorphes,les unes veinées et vertes.les autres cornées, brunes, épineuses et défensives, persistantes ou bien caduques dans la portion située au dessous de la gaine, glabres ou écail- leuses; scape presque vert ou bien allongé et couvert de feuilles vertes semblables à celles de la rosette ; inflorescence en grappe paniculée ou très simple; fleurs hermaphrodites, à sépales libres habituellement réguliers et symétriques, aigus ou mucronés au sommet; pétales libres jusqu’à la base, ovales, à onglet linéaire, arron- dis ou aigus à leur extrémité, souventirréguliers, sans ligules ou munis d’une seule ligule trian- gulaire ; 6 étamines à filets inclus; pollen sillonné longitudinalement: ovaire supère dans les 3/, supérieurs; capsule s'ouvrant par 8 valves; graines nombreuses, munies d’une ou de 2 ailes. Le genre P. est un des plus nombreux en esp. de la famille des Broméliacées et passant par des intermédiaires aux Billbergia, Puya, Dyckia, ainsi qu'aux Vriesea. Il est formé d’esp. terrestres ou saxicoles, très rart. et encore accidentellement parasites, toutes vivaces àl’exception d'uneseule. On en connaïît 134 esp. du Mexique, des An- tilles, de l’Amérique mérid. et de l'Amérique centr. On a divisé le genre P. en un certain nombre de sous-genres basés sur le mode de déhiscence du fruit et sur la disposition de l’inflorescence. L'inflorescence peut être une grappe ou une panicule, formée de fleurs grêles, portées par des pédonceules bien marqués et rigides, avec des bractées de petite dimension, les supér. plus courtes que les sépales; des fl. axillaires et des pétales irréguliers ou rar. recourbés. Dans le premier cas, le fruit est pseudocapsu- laire et indéhiscent, avec l'ovaire entouré du périanthe dans les 3/, de son étendue (Melinonia) ou bien l'ovaire entouré seulement dans sa moitié inférieure et la présence d’une tige (Pe- pinia); le fruit peut aussi être une capsule et nettement déhiscent: 4 pétales avec ligules inté- rieurement (Æupitcairnia) avec les graines pour- vues d’une seule aile (section Schweideleria) ou de deux (section normales); ils peuvent manquer de ligule (section el:gulatæ). Un autre groupe, d'importance moindre au point de vue du nombre des représentants, com- prend les esp. à inflorescence très simple, rare- ment paniculée, formée de fleurs irrégulières, épaisses, portées par un pédoncule court, très épais ou sessile, avec des bractées bien mar- quées égalant ou dépassant les sépales. Quand l'inflorescence est très simple.les espèces rentrent dans le sous-genre Phlomostachys ; si elle est paniculée, c'est des Glomeropitcairnia qu'il s’agit. Telle est dans ses grandes lignes la classifi- cation adoptée par M. Mez dans sa monographie de la famille des Broméliacées. PITCAIRNIA. De nombreuses espèces de ce genre ont été , cunéiformes, charnues,mucronées ; fl. blanches, introduites ou cultivées. Citons les suivantes : Altensteinii, Andreana (Fig. 711), brachiata, bromeliæfolia, cinnabarina, corallina, densiflora, flammea, Funckiana, Karwinskiana, furfuracea, latifolia, maydifoha, Morel, Moritziana, pun- gens, recurvata, Rœzlii, rubiginosa, tabulæfor mis, straminea, undulata, etc. Culture et multiplication des Æchmea et des PBillbergra. PPT Pitcher-Plant. Nom anglais des Nepenthes et des Sarracenia. PITTOSPORÉES; (Dicotylédones-Polypétales- Thalamiflores.) Famille comprenant des pl. à fi. irrégulières, à 5 sépales, à 5 pétales, à 5 éta- mines libres, hypogynes, alternant avec les pétales. L'ovaire est libre, uniloculaire ou à 2-9 loges incomplètes. Les ovules sont anatropes et généralement nombreux dans chaque loge. Le fruit est une capsule à valves ligneuses ou une baie. La graine est albuminée, à embryon très petit. Les files. sont alternes, sans stipules. PITTOSPORUM Banks (Pittosporées.) Arbriss. ou arbustes dressés, glabres ou poilus ; files, ha- bituellt. persistantes,entières ou sinuées-dentées, quelquefois disposées en verticilles terminaux ;fi. terminales, en corymbes serrés, subombellées, paniculées, solitaires, axillaires ou latérales; sé- pales distincts ou connés: pétales plus ou moins counivents ou adhérents ou étalés dès la base; ovaire sessile ou stipité, 2-5 loculaire:; capsule globuleuse, ovale ou obovale, comprimée, à val- ves coriaces. — Environ 55 esp. de l’Afrique, de l'Asie trop., d'Australie, de la Nlle.-Zélande et des îles du Pacifique. Fig. 708. — PITTOSPORUM ToBtRA Ait. P. Tobira Aït. (Fig. 708.) — Japon et Chine. — d. chinense Don. — Kzæmpr. Am. p. 796; CLEYER, FL. Jap. 64; B. M. 1936. — Rameaux dressés, serrés, velus quand ils sont jeunes, for- mantun arbuste de 2-3 m.; files. en faux verticilles, 974 PLANCHE en ombelles terminales. à odeur de fleur d’oran- ger; fruit à 3 valves. Var. à files. panachées. P.undulatum Vent. — Nile-Galles du Sud. —. VenrT. Jàrd. Ces. 76; Axpr. REPERT 6, 383; Nouv. Dux. +, 62; HERB. AMAT. , 86; B.R 16. — Rameaux verticillés; files. persistantes, rap- prochées fréquemment en verticilles, allongées, ondulées; fl blanches. à odeur rappelant celle du Jasmin. Var. à files panachées. | P. viridiflorum Sims — Afrique tropicale. —. (P. capense How.) — B. M. 1681 — Arbuste de 2 m.; rameaux alternes, tuberculeux; files obo-… vales, cunéiformes, glabres, luisantes à la face supér., fortement réticulées en dessous; fl. jaune verdâtre, en panicules fournies, globuleuses. - On cultive encore les P. coriaceum Ait. ou laurifolium Willd., de Madère; revolutum Aït. ou hèréum Willd., de la Nlle.-Hollande. Quant au P. flavum Hook., de La Nile.-Hollande, il appar- tient au genre voisin Æymenosporum. Les P. ont besoin d’être rentrés en orangerie ou en Jardin d'hiver et ils doivent être plantés. en terre de bruyère mélangée de terre franche siliceuse. La multiplication se fait de marcottes, de boutures étouffées ou encore de greffe sur P. undulatum. P.H Pityrosperma. Voir Cimicifuga. Pivoine. Voir Pæonia. | PIVOT. On désigne sous ce nom l'axe de la. racine qui n’est que la radicule accrue et qui grandit plus ou moins en restant simple cu en seramifiant. Lorsque le pivot reste prédominant par rapport aux ramifications qui en naissent la racine est dite pivotante. PLACE. Kepiquer en place, mettre en place, sont | des expressoins qui indiquent la mise des pl à l'endroit qu’elles doiventoccuper définitivements | on dit aussi repiquer, planter à demeure Les | graines de certaines plantes qui ne peuvent | supporter le repiquage, doivent être semées em : place ou sur place. || PLACENTA. On désigne sous ce nom la saillie de la cavité de l’ovaire sur laquelle les ovules | sont fixés par l'intermédiaire du funicule. Cette | saillie est plus ou moins proéminente et affecte | souvent la forme d’une colonne verticale. Ba | distribution du ou des placentas dans l'ovaire » constitue la placentation, dont il existe 3 modes | généraux: 1° la pl. axile, lorsque l'ovaire est | constitué par plusieurs carpelles fermés d’abord. et ensuite soudés entre eux (ovaire pluriloeu- laire), et que les ovules sont fixés dans l'angle ñ interne, au pourtour de l'axe géométrique (Pomme de terre, Poirier, Géranium, Tulipe 20 pl. pariétale, lorsque l’ovaire est constitué p£ plusieurs carpelles qui, au lieu d’être ferm restent ouverts et étalés en se soudant les uns | aux autres par leurs bords adjacents,pour former. une seule cavité (ovaire uniloculaire), les ovules étant fixés sur les parois périphériques Re | Pavot, Giroflée); 30 pl. centrale libre, lorsque les ovules couronnent une colonne, de longueuret d'épaisseur variables, qui se dresse du fond dela cavité de l'ovaire, semblant constituer un pros longement du pédonceule (Primevère). Plaies. Voir Blessures. Planche. Voir Plate-bande. PLANÇON. Plançon. Voir Bouturage. Plane tree. Nom anglais du Platane. PLANERA Gmel. (Ulmacées ) Genre voisin des Ulmus; s’en distingue par les fl. polygames- monoïques, à calice campanulé, marcescent; par les fr. non ailés, en utricules crustacés, bossués, obliques, peu ou point comprimés, et par les files. équilatérales ou subéquilatérales. P. aquatica Gmel. [Syn.: P. Gmelini Michx. (non Hort.); P.ulmifolia Michx.fil.; Nouv. Duxan. VII, 65, tab 21.] — Marécages du Sud des Etats- Unis. — Petit arbre, 10-12 m. ; rameaux grêles, souvent pendants.Flles.luisantes,fermes,scabres, dentées ou crénelées.FL. après les files., brunâtres à anthères rouges,semblables à celles de l’'Orme. Fr. vert brunâtre, du volume d’un gros pois, mûrs dès la fin du printemps. Très peu répandu en Europe. P. crenata Desf. — Micux. FIL. MÉM. ZELKOWA (1831), cum icon. — |[Syn : Zelkova crenata Spach ; Planera Richardi Michx.; P. carpinifolia Wats. ; P. Gmelini Hort. (non Michx.)] -- Vulg. Orme de | Sibérie — Caucase. — Bel arbre, atteignant | 39 m.; tronc droit, élancé ; écorce lisse, grisâtre, |} se détachant par très petites plaques. Flles. fermes, luisantes et un peu rugueuses en dessus, | fortement et régulièremt. dentées mucronées. FI. | fin avril, petites, vert brunâtre, à odeur forte. | Fr. de la grosseur ‘d’un grain de Poivre, bruns à la maturité, qui n’a pas lieu sous le climat de : Paris, et arrive pendant l'hiver, dans le Midi. | Bois d’une très grande dureté. Cette remar- , quable esp., parfaitement rustique dans toute la ! France, à, sur l’Orme, l'avantage de n'être at- . taquée par aucun insecte; elle se contente des , plus mauvais sols, pourvu qu'ils soient sains, \ etelle est d’une croissance rapide. Multiplication | par semis de graines venant du Midi; par gref- | fage sur l'Orme et par marcottage. Il en existe une var. à branches retombantes (P.e. pendula). | P.Abelicea Schult.[Syn.: Zelkovacretica Spach, L.e. XI, 121.] Probablement var. de l’esp. précéd.; ne parait différer que par les files. pubescentes ou un peu cotonneuses en dessous. De Crète. P. acuminata Lindl. — Garn. Caron. (1861), - 428. — [Syn. : Zelkova acuminata Planc.; Planera aponica Miq.; P. Kaki Hort.| — Du Japon. En- Cr fort rare dans les collections. L. H PLANT. On désigne sous ce nom les jeunes L avant leur mise en place définitive. On dit aussi un P.d’Artichauts, d’ Asperges,de Pommiers, etc. pour indiquer un espace de terrain cultivé n végétaux du même genre. Plantain d'eau. N. vulg. de l’Alisma Plantago. PLANTATION (arbres et arbriss.) — Epoque es plantations. — Les pl. perdent beaucoup W'eau par la transpiration desfiles ; on ne saurait mpunément les déplanter pendant l'activité de a Végétation; c’est pendant la période de repos, orsque les arbres (nous considérons les essences illes. caduques) ont perdu leurs files., qu’on oit effecter les P. Lorsqu'on arrache une pl., ses poils radicaux, ui adhèrent fortement aux molécules du sol, ont détruits, quelque soin que l’on apporte ans cette opération; privée de ces organes ‘absorption, la pl. ressemble à une bouture; pmme cette dernière, elle se suffit à elle-même | 975 _ PLANTATION. pendant quelque temps. Quand elle se trouve placée dans des conditions favorables, il se dé- veloppe rapidement denouveaux poils radicaux, qui lui permettent d’absorber les matières nu- tritives du sol où elle à été transplantée. En général, il faut transplanter les arbres en hiver, pendant le repos de la végétation; sous le climat de Paris, c’est au commencement de l'hiver. vers la fin de novembre,dès que les arbres sont complètement dépouillés de leurs files. qu’il est préférable d'opérer Pendant les quel- ques jours tempérés de l'hiver, de nouveaux poils radicaux se développent, ou, comme disent les jardiniers, les arbres prennent possession du sol, et, à la montée de la sève, ils commencent à végéter immédiatement. Pendant les mois de décembre et janvier, on ne peut pas généralement effectuer les P., car le sol est gelé ou détrempé par les eaux résul- tant de la fonte des neiges, etc. En plantant à la fin du mois de février et pendant celui de mars, les premiers jours de végétation sont utilisés au renouvellement des organes d'absorption, et si, avant la reprise, la sécheresse se fait sentir, ce qui arrive souvent dans le Midi, les arbres souffrent beaucoup, parce que leur partie aérienne évapore active- ment, et que l’eau du sol ne peut, faute d'organes d'absorption, pénétrer dans la pl. en quantité suffisante pour remplacer le liquide évaporé. Dans le Midi, la sécheresse est quelquefois telle- ment prolongée à cette époque, que les poils radicaux eux-mêmes ne peuvent se développer, et alors l’arbre meurt. Les P.se font au printemps dans les sols humides, lorsqu'ils sont à peu près égouttés. car les racines pourriraient, si elles restaient plongées pendant tout l'hiver dans un sol imbibé d’eau stagnante. Dans les endroits découverts et exposés aux grands vents, on doit également préférer cette époque, car les arbres placés dans cette situation auraient beaucoup à souffrir pendant l'hiver. Habillage des sujets. — L'habillage est une opération par laquelle on prépare un arbre, en coupant certaines extrémités de ses racines et de ses rameaux. 19 L’habillage de la racine consiste à retran- cheravecuninstrument bien tranchant (serpette) l'extrémité inférieure des quelques grosses ra- cines présentant l’aspect de pivots, et les parties des racines brisées ou chancreuses. En supprimant l'extrémité des grosses racines, on en arrête l'allongement, et il en résulte le développement d’un grand nombre deradicelles, qui augmentent la puissance d'absorption. La suppression des parties brisées ou chan- creuses, a pour but de remplacer ces plaies par des sections nettes et planes, qui se cicatrisent rapidement, au lieu de devenir un foyer de dés- organisation pour le système radiculaire. 20 L'habillage de la tige consiste à raccourcir les extrémités des rameaux qui composent la tête. En réduisant parallèlement à la surface absorbante des racines, la surface qui évapore, on permet aux cellules du végétal de rester tur- gescentes, état qui favorise leur division et leur accroissement; en négligeant l'habillage de la PLANTATION. tête. le végétal peut languir pendant plusieurs années. Profondeur à laquelle on doit enfoncer les ra- cines. — Il ne faut pas exagérer la profondeur, car les arbres dépérissent, surtout ceux qui n’ont pas de tendance à développer de ramifi- cations radiculaires superficielles. Les racines, si elles sont peu enterrées, se trouvent plongées dans le sol de la surface qui est généralement le plus riche en matières utiles à la végétation; elles s’échauffent davantage, et cette élévation de température active leur fonction d'absorption. C’est pour cette raison, qu'on doit planter moins.profondément à l’expo- sition froide du Nord qu’à celle du Midi, dans les terrains froids que dans les terrains chauds. Lorsqu'il y a une mince couche de bonne terre, on doit éviter de planter bien avant, afin que l'appareil radiculaire se trouve rapproché le plus possible du réservoir nutritif. Dans les terrains légers, il faut placer les racines des arbres plus bas que dans les sols compacts ou de consistance moyenne; elles sont alors moins exposées à la sécheresse. Ainsi, dans les sols légers, le collet (dans la pratique, il est représenté par le point où les premières ramifications prennent naissance sur l’axe) est enfoncé à 10 cm. au dessous du niveau du sol; dans les sols de consistance moyenne, à 5 cm.; dans les terrains compacts, souvent humides en excès. il est placé juste à fleur de terre. Orientation des arbres. — Certains auteurs ont prétendu qu'il fallait planter les arbres à la boussole, c'est-à-direleur donner la même orien- tation que dans les pépinières. Ils pensaient que le bois de la face nord était plus dense que celui de la face sud, et qu'il fallait se garder d’ex- poser au septentrion, la face de l’arbre qui s'était formée au midi, si l’on ne voulait pas être ex- posé à voir périr le sujet. Duhamel, qui a soumis cette idée à l’expé- rience, conclut: Fc. D. 5, 1, 55; R. H. 1856, 17, et 1893, p. 401, fig. col., appartient au genre Cæsalpinia (GC: Gilliesii Wall); les fl. sont jaune brillant avec de très longues étamines à filets écarlates ; rustique dans le Midi de la France; peut même leurir dans les environs de Paris, planté en plein air au pied d’un mur au midi. P. pulcherrima. Voir Cæsalpinia Poinsettia. Voir Euphorbia. Poires pierreuses. Voir Tavelure. POIREAU, Porreau; angl.: Leek; all.: Porre, \remeiner Lauch. (Allium Porrum L.) PI. bisan- nuelle, dont la tige, la l'e année, est réduite, omme dans l’Oignon, àun simple plateau ou cône Aplati, d’où partent inférieurt. les racines, et Supérieurt. les files. qui sont emboitées les unes {ans les autres par leur partie infér. fermée en orme de gaine complète, et dont la partie supér. estétalée en une longue lame pliée en gouttière ongitudinalt., et atténuée au sommet; ces files. LE 4 983 santha Endl.), R. H. 1857, 263, à capitules jaune d'or; P. gracilis Grah. (Fig. 718), B. M.2904,; Sweer, FL. Gaxp.285, à capitules roses, et P, ru- Cult.etemploi des Acroclinium(Helipterum.) J.G. PODURES. Insectes aptères de l'Ordre des Thy- grappes ou en corymbes au sommet des rameaux. | venu. POIREAU. sont à gaine plus ou moins longue, suivant les var., disposées sur 2 rangs, en éventail; c’est la . partie formée par l’ensemble des gaines (pied) et simulant une tige, qui est utilisée comme con- diment. L’axe floral, quise développe la 2e année, est lisse, plein, de grosseur uniforme dans toute sa longueur, non renflé comme dans l'Oignon. Aime un sol substantiel, profond, meuble, fumé anciennement, mais non épuisé. Variétés: elles poussent plus ou moins en terre, sont plus ou moins grosses, etc.; les plus cultivées sont : P. gros court; pour le climat du Midi, hâtif; résiste mal aux hivers à Paris. P. court de Rouen; rustique, monte lentement à graine, excellent pour culture hâtive et culture d'arrière-saison ; se conserve bien l'hiver ; lasous- var. nommée P. monstrueux de Carentan, est plus grosse, plus courte, cultivée plutôt pour curio- sité ou pour spécimens d'expositions. P. jaune du Poitou ;spécial au climat de l'Ouest ; dimensions du P. de Rouen; saveur plus douce; peu rustique dans les climats du Nord. P. long d'hiver; var. la plus cultivée partout; blanchit en terre; très rustique; est surtout cultivée pour l'hiver. On peut, par des cultures faites à des dates différentes. obtenir des P. pendant toute l’année : Pour récolter fin mai-juin et juillet, semer sur couche et sous châssis, fin décembre ou en janvier, du P. court de Rouen; le jeune plant demande de la lumière; craint l'excès de chaleur et l’excès d'humidité; il est repiqué en costière bien abritée, et enterré peu profond au repi- quage (3-6 cm.) et non borné. Pour récolter fin août et octobre, semer du P. long et du P. de Rouen, depuis la fin de février Genre très voisin des Colvillea ; s’en distinguant | jusqu’en mai, en pépinière, sur vieille couche ou en pleine terre; au repiquage, le plant est enterré à 15-18 cm., pour que la partie blanche soit aussi longue que possible, sauf dans les sols humides, où on plante peu profond, mais dans des sillons qu'on butte quand le P. est aux 3/4 Pour récolter pendant tout l'hiver et jusqu’à fin avril, semer à la fin de juin et juillet du P. long d'hiver, et repiquer un mois après, à 18- 20 cm. en tous sens. On peut aussi semer en sep- |tembre, en place, mais clair, et ne pas repiquer le plant. qui est éclairei et terreauté; ce moyen | permet de récolter, en mai-juin, des petits P. bien | plus tendres que ceux qui ont été conservés en jauge; on l’emploie surtout quand on ne peut pas semer sur couche du P. court de Rouen, | indiqué plus haut. | La provision d'hiver de P. se conserve sur | place, sans arrachage, ou en jauge au Nord. | Les porte-graines sont choisis dans le semis | de juillet. | Les maladies sontles mêmes que pour l'Oignon ; une cependant est plus particulière au P., c’est la Teigne ou ver. Le moyen de détruire ce ver et de sauver la récolte, consiste à couper le P. lras terre avec une binette bien tranchante, de | ramasser les tiges et de les brûler, puis de ter- reauter la planche et donner une bonne mouil- lure; au bout de quelque temps, les P. sont re- | poussés. J. G: POIREE. RE POIRÉE, vulg. Bette, Belte à Cardes ; angl. : Beet; all.: Mangold. (Beta vulgaris, var. Cicla.) (Chénopodées.) Racine moins grosse que celle de laBetterave,cylindrique, dure,non charnue ; files. à nervure moyenne et pétioles très déve- loppés, ordt. blancs, charnus, alimentaires; on les mélange à l’Oseille pour en affaiblir l'acidité, ou bien les pétioles (cardes) sont consommés à la façon des Cardons. Fig. 718. — PODOLEPIS CRACILIS Grah. La P. blonde est surtout cultivée pour le pre- mier usage; on la sème successivement depuis mars à août; il n’y a qu’à sarcler, arroser, et récolter les files. à mesure des besoins. La P. blanche est la plus estimée des P. à cardes; on sème en pépinière en juin; on plante en place à 30-40 em. en tous sens; beaucoup d’eau l'été; l'hiver, couvrir de longue litière qu’on enlève au printemps; les pétioles se ré- coltent à partir d'avril. Dans les climats du Nord, où les cardes ne passent pas l'hiver, on sème plus tôt, pour récolter à l’automne. Certaines variétés à files. colorées (P. rouge, P. jaune, etc.) sont souvent cultivées comme plantes d'ornement; on en fait de belles bor- dures de corbeilles. Pour obtenir des graines, laisser monter des pieds qui ont passé l'hiver dehors, et les soigner comme des semenceaux de Betterave. J. G. POIRIER; angl.: Pear; all.: Birnbaum (Pour les espèces botaniques, voir Pirus.) Le P. aime un bon sol, substantiel et profond. Les terres arides ne sont pas favorables à sa végétation; trop humides, elles nuisent à son fruit. Les terres franches, les terres argilo-siliceuses, les sables gras, ferrugineux, les terrains légers, un peu frais, quand l’humus tourbeux domine le calcaire, conviennent au P., à la condition que la couche arable soit épaisse et que le sous- sol soit perméable. 984 | presque fine, fondante, juteuse, relevée dure POIRIER. Le climat de l'Europe semblerait être son aire géographique ; au septentrion toutes les va- riétés n’y réussissent pas, et, en Algérie, les: grandes chaleurs lui sont contraires. Par le semis deses graines, le P, ne reproduit, pas la var. semée; au bout d’une dixaine d’an- nées, l’égrin donne un fruit bon ou mauvais; il n’y en pas un sur dix qui fournisse un bon fruit. On peut hâter cette fructification, en observant les méthodes de repiquage, de replantation et de greffage indiqués par nos semeurs émérites. Pour propager une var. quelconque, il faut" la greffer sur le sauvageon, dit P. franc, ou su le Cognassier, rarement sur Aubépine, Le P. franc est le résultat d’un semis de pé- pins de Poires; on le greffe par œil ou par rameau, en pied ou en tête, suivant sa nature, et d’après la vigueur de la var. à greffer. Le Cognassier est élevé par le bouturage ou. par le marcottage en cépée ; son greffage se fait. plutôt par écusson, et toujours à ras de terre. Le P. greffé sur franc constitue l'arbre de. verger, en haute tige ; c’est l’arbre du planteur qui désire léguer un capital à ses héritiers. Le P. greffé sur Cognassier s’approprie aux. petites formes, aux plantations rapprochées, aux espaliers où l'amélioration du sol est facile, et aux arbres à durée limitée que l’on plante provisoirt. entre les sujets fondamentaux des plantations à longue durée; c’est l’arbre du planteur qui veut jouir du bénéfice de son travail. Lorsqu'ils’agit d'arbres en basse tige, et quand on est incertain de la réussite de l’un ou de l’autre, et même si l’on est assuré de la réussite des deux genres, il n’y a aucun inconvénient à les utiliser à la fois, en alternant un P. greffé sur franc avec un autre greffé sur Cognassier. Variétés. — Le nombre des var. de P. est assez | considérable; nous ne pouvons que citer les plus | méritantes pour chaque saison. Nous observons ! l’ordre de maturité. | Doyenné de juillet. — Arbre de vigueur modérée | sur franc, faible sur Cognassier ; très fertile. Er. petit; chair assez fine, juteuse et succulente, | agréable. Mi-juillet. Citron des Carmes. — Arbre élancé sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. petit; chair assez fine, fondante, juteuse, sucrée, aromatisée. Fin juillet. André Desportes — Arbre érigé,très vigoureux | sur franc et sur Cognassier; très fertile. Br. moyen; chair fine, fondante; eau sucrée, par: | fumée. Fin juillet. | Epargne. — Arbre vigoureux sur franc ou SU! | Cognassier; très fertile. Fr. assez gros; chair! acidulé qui disparait à sa complète maturation | Fin juillet et commencement d’août. | Beurré Giffard. — Arbre assez vigoureux Sur, franc, s’'épuisant vite sur Cognassier; fertile. Er. assez gros; chair fine, fondante; eau douce, sucrée, parfumée. Fin juillet et août. Blanquet. — Arbre robuste, sur franc et Sur, Cognassier; fertile. Fr. petit; chair croquante,, sucrée, rafraîichissante, d’un arôme particulier. Juillet et août. Fruit recherché par la confiserie. Précoce de Trévoux. — Arbre d’une bonne, POIRIER. sucrée. Commencement d'août. | Belle de Stresa. — Arbre productif. Fr. moyen ; chair blanche. fine, fondante, juteuse, d’un goût délicat. Août. | Favorite de Clapp. Arbre d’une belle vigueur, sur franc et sur Cognassier ; très fertile. Fr.gros; | chair fine, fondante, assez jJuteuse, moelleuse, d'une saveur agréable. Août. s | Docteur Jules Guyot. — Arbre assez vigoureux | sur franc, modéré sur Cognassier; très fertile. Fr. gros; chair fine, fondante, juteuse, sucrée, aromatisée. Deuxième quinz. d'août. Monsallard. — Arbre trapu, d’un beau port, vigoureux sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. presque gros; chair fine, fondante, relevée d’un parfum agréable. Fin d'août. | De l’Assomption. — Arbre trapu, sur franc et. sur Cognassier; fertile. Fr. gros; chair assez | fine, fondante; eau abondante, sucrée, vineuse, parfumée. Août et septembre. Williams. — Arbre vigoureux sur franc, s’af- faiblissant sur Cognassier, précoce au rapport, | généreux. Fr. gros; chair très fine, fondante, | musquée. Août et septembre. Beurre d'Amanlis. — Arbre robuste, très vi-| goureux, sur france etsur Cognassier; très fertile. Fr.gros; chair demi-fine,demi-fondante,juteuse, sucrée, aromatisée. Août et septembre. Madame Treyve. — Arbre d'une vigueur convenable, sur franc etsur Cognassier, précoce au rapport. Fr. assez gros; chair presque fine, fondante ; eau abondante, sucrée, à légère sa- veur d'amande. Août et septembre. Sénateur Vaiïsse. — Arbre vigoureux sur 985 fertilité. Fr. gros ; chair blanche, fine, fondante,, POIRIER. Beurré Hardy. — Arbre très vigoureux, plus fertile, lorsqu'il est greffé sur Cognassier. Fr. presque gros; chair fine. fondante, juteuse, sucrée, finement aromatisée. Septembre. Beurré Dalbret. — Arbre ramifié, de vigueur modérée sur Cognassier ; très fertile. Fr. moyen, chair fine, fondante, juteuse, sucrée, relevée d’un acidulé vineux, assez rafraichissant Septembre. Seigneur. — Vigueur ordinaire sur franc, un peu faible sur Cognassier; très fertile. Fr. moyen; chair fine, fondante, très sucrée. Fin septembre. Beurré superfin. — Arbre vigoureux sur franc et sur Cognassier, moins fertile sur franc. Fr. presque gros; chair fine, fondante ;eau sucrée, vineuse, exquise, Septembre. Ellis. —- Arbre vigoureux, fertile. Fr. presque gros; chair juteuse, fondante, avec un arôme qui plait. Septembre et octobre. Fondante des Bois. — Arbre plus fertile sur Cognassier ou avec une grande forme, Fr. gros; chair fine, fondante, juteuse;saveur de la dragée praline. Septembre et octobre. Beurré d'Angleterre. — Arbre vigoureux, bien dressé, très fertile sur franc. Fr. moyen, bon en confiture; chair assez fine, fondante ; saveur d'amande. Septembre et octobre. Marguerite Marillat. — Arbre de vigueur modérée, faible sur Cognassier ; très fertile. Fr. oros; chair assez ferme, fine, fondante, très Jjuteuse, sucrée; arôme délicat. Septembre et octobre. Var. à soumettre au surgreffage ou à la greffe de boutons à fruits. Doyenné Blane. — Arbre assez vigoureux, sur france et sur Cognassier; fertile, Fr.moyen; chair france et sur Cognassier; très fertile. Fr. presque | gros ;* chair assez fine, fondante, douce, sucrée, agréable. Août et septembre. Souvenir du Congrès. — Arbre élancé, plus robuste sur franc; fertile. Fr. gros; chair demi- fine, assez ferme et fondante, assez juteuse, . sucrée, vineuse, rafraichissante. Fin août et | sept. Beurré-Lebrun. — Arbre très vigoureux sur franc et sur Cognassier. bien fertile. Fr. gros ; .| chair fine, fondante, juteuse, sucrée; parfum | agréable. Septembre. Doyenné de Mérode. — Arbre robuste, vigou- reux sur franc, faible sur Cognassier, d’une | bonne fertilité. Fr.gros; chair demi-fine, tendre, relevée d’un arôme franc. Septembre. Rousselet de Reims. — Arbre élancé, lent à devenir fertile, réussit sur franc et sur Cognas- Sier. Fr. petit; chair demi-fine, demi-croquante; arome musqué. Septembre. : Triomphe de Vienne. — Arbre trapu. très fertile sur franc et sur Cognassier. Fr. gros ; chair fine, fondante. juteuse, sucrée, parfumée. Maturité prolongée. Septembre. | Comte Lelieur. — Arbre trapu, ramifié, ro- buste sur franc et sur Cognassier {à fleur demi- double) ; fertile. Fr. assez gros; chair fine, fondante, Juteuse, très sucrée, exquise. Maturité * Sucrée,; arôme légert. acidulé, Sep- chair fine, fondante, | fine, fondante, sucrée, parfumée. Septembre et octobre. Sa sous-var.,le Doyennéroux,non moins exquis, le suit dans son époque de maturité. Urbaniste. — Visgoureux, inconstant avec le Cognassier; fertile avec l’âge ; ayant l'avantage de supporter le froid des pays septentrionaux (— 300). Fr. moyen; chair fine, fondante, juteuse, sucrée, légèrt. acidulée. Septembre-octobre. Fig. 719. — Louise-Bonne d’Avranches. Louise-bonne d'Avranehes. — Arbre élancé, | sur franc etsur Cognassier; très fertile. Fr. assez | gros; chair fine, fondante ; eau acidulée, devenant | sucrée, fort agréable, Sept. et octob. (Fig. 719.) | Directeur Hardy. — Grande vigueur sur france jou sur Cognassier; productif. Fr. gros; chair | fine, fondante, juteuse, sucrée, exquise. Octobre. POIRIER. Beurré CGapiaumont. — KRobuste sur franc, s'épuisant vite sur Cognassier; très fertile. Fr. moyen; chair assez fine, assez fondante; eau vi- neuse, anisée; égalt. bonne à la cuisson. Octobre. Beurré gris doré, — Arbre vigoureux, sujet à se tacher, sur franc et sur Cognassier : fertile. Fr. assez gros; chair assez fine, fondante. par- fois granuleuse au cœur; eau sucrée, quoique acidulée, exquise. 1'e quinz. d'octobre. Fondante Thirriot. — Arbre élancé sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. assez gros; chair fine, presque fondante; eau abondante. sucrée, rafraichissante. Octobre. Sucrée de Montluçon. — Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. souvent gros; chair assez fine, fondante; eau abondante, sucrée, relevée. Octobre-novembre Marie-Louise. — Arbre vigoureux, antipathi- que au Cognassier, lent à devenir fertile. Fr. moyen ; chair fine, fondante, juteuse, sucrée. relevée. Octobre-novembre. De Tongre. — Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. gros; chair assez fine, mi-fondante ; eau abondante, assez sucrée, souvent aromatisée d’un goût franc. Octobre. Doyenné du Comice. — Arbre élancé, ramifié, sur Cognassier; fertile sous une grande forme. Fr. assez gros; chair fine, fondante ; eau abon- dante, sucrée, exquise. Octobre. Sa sous-var. panachée possède toutes ses précieuses qualités. Beurré d'Apremont. — Arbre assez vigoureux sur franc, incompatible avec le Cognassier; fertile. Fr. assez gros; chair fine, fondante, relevée d’un goût délicat. Octobre et novembre. Alexandrine Douillard. — Arbre ramifié, sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. assez gros; chair presque fine, presque fondante, ju- teuse, douce, sucrée, relevée. Octobre. Fig. 720. — Duchesse d'Angoulême. Colmar d’Arenberg. Arbre robuste, peu ramifié, sur franc et sur Cognassier ; très fertile. Fr. gros; chair demi-fine, granuleuse, demi- fondante, Juteuse, ayant parfois une âpreté qui disparait dans un solléger,sablonneux. Oct.-nov. Eva Baltet. — Arbre élancé sur franc et sur Cognassier, très fertile. Fr. gros; ch. fine, nei- seuse, fondante, sucrée aromatisée. Oct.-Nov. Beurré Dumont. — Arbre modérément vigou- reux sur franc, faible sur Cognassier; devenant 986 POIRIER. fertile. Fr. moyen; chair fine, serrée, fondante, juteuse, avec un aigrelet sucré. Oct.-nov. Antoine Delfosse. — Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier ; bien fertile, Fr. moyen; chair fine, fondante, juteuse, sucrée, exquise. 2e quinz. de novembre. Duchesse d'Angoulême, — Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr.très gros; chair demi-fine, souvent granuleuse, pres- que fondante, juteuse, d’un bon goût. D’octobre en décembre. Les sous-variétés à peau bronzée ou panachée sont également méritantes. (Fig. 720.) Soldat laboureur.— Arbre vigoureux sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. moyen; chair fine, fondante, relevée d’un arome délicat. Nov. Nec plus Meuris. — Arbre vigoureux sur frane et sur Cognassier, devenant fertile avec l'âge. Fr. assez gros; chair fine, fondante, douce, sucrée, relevée. Très bon. Novembre. Beurré Clairgeau. — Arbre modérément vi- oureux, plus rustique sur franc; très fertile. Fr. gros ; chair demi-fine, parfois granuleuse, demi-fondante, tantôt bonne, tantôt passable, D’octobre en décembre. Président Mas. — Ramifié, vigoureux sur franc, faible sur Cognassier; bien fertile. Fr, gros; chair fine, fondante, bien juteuse, sucrée; saveur agréable, Oct.-déc Fondante du Panisel. — Arbre ramifié, bien fait, sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. moyen; chair fine, presque fondante, vineuse, agréable. Novembre: Beurré Six. — Arbre trapu,robustesur franc; exigeant une bonne terre pour la greffe Sur Cognassier; très fertile. Fr. assez gros; chair très fine, fondante, beurrée. Novembre. Crassane. — Arbre vigoureux, sur franc ets sur Cognassier, au port divariqué; fertile. Fr moyen; chair demi-fine, fondante ; eau délicieuse; astringente, qui la conserve longtemps. No- vembre. Var. préférant l’espalier. Madame Bonnefond. — Arbre très vigoureux, sur franc et sur Cognassier ; d’une bonne ferti=" lité. Fr. assez gros; Chair assez fine, fondantés | beurrée, sucrée, parfumée. Nov.-déc. Figue d’ Alençon. — Arbre très vigoureux, sa | franc et sur Cognassier ; fertile sous une grande, forme. Fr. moyen; chair assez fine et fondantes | saveur agréable, rappelant la dragée preliss Novembre et décembre Triomphe de Jodoigne. — Arbre très vis reux, sur franc et sur Cornasriet fertile, En oros; chair assez fine, tendre, assez fondent | juteuse, relevée. Novembre et décembre. Beurré Bachelier. — Arbre vigoureux, ramis fié, parfois délicat sur Cognassier, très fertile. | Fr. gros; chair fine, assez fondante. juteuse, sucrée, exquise. Novembre et décembre. Docteur Joubert. — Arbre élancé, productif. Fr. pyriforme; chair assez fine et fondante, ju: teuse, relevée. De novembre en janvier. Le Lectier. —- Arbre d’une belle pr oduction. Fr. gros; chair fine, fondante, juteuse, sucrée. De novembre en janvier. à Charles Ernest. — Arbre trapu, de belle venue; sur franc etsur Cognassier ; très fertile. Er. gros; chair blanche, fine, assez juteuse, fondante, SU \ crée, douce et: agréable. Novembre et décembre 1 h Beurré Baltet père. — Arbre robuste, trapu, sur franc et sur Cognassier; très fertile, ayant . supporté—309 en 1879-1850. Fr. gros; chair fine, fondante; eau abondante, sucrée, parfois relevée d’un goût vineux, dans une situation saine, plutôt chaude. Maturité prolongée, en novembre et en décembre. Zéphirin Grégoire. — Arbre assez vigoureux, sur franc, faible sur Cognassier ; très fertile. Fr. moyen ; chair fine, fondante, sucrée, aromatisée. Novembre et décembre. Fig, 721. — Beurré Diel. Beurré Diel. — Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier à rameaux un peu tourmen- tés, fertile. Fr. gros ; chair tendre, mi-fine, mi- fondante, juteuse; suc aromatisé, agréable. INov.-déc. (Fig. 721.) | De Curé. — Arbre très vigoureux, sur franc et sur Cognassier ; très fertile. Fr. oblong ; chair \demi-fine, demi-fondante, d’une saveur variable, suivant le sol et l'exposition; également bonne à la cuisson. De novembre en janvier. | Madame Lyé Baltet. — Arbre moyen, pro- duetif, Fr. moyen: chair fine, fondante, juteuse, délicatemeut sucrée. De novembre en janvier. Colmar Nélis. — Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier; d’une bonne fertilité. Fr. 4 æ chair fine, fondante, parfumée, exquise. - De novembre en janvier. + Président Drouard. — Arbre vigoureux et - fertile. Fr. souvent gros; chair fine, fondante, _ bucrée, agréable. Décembre-janvier. Beurré d'Hardenpont.— Arbre vigoureux. sur - ranc et sur Cognassier; très fertile. Fr. assez 310$ ; chair bien fine, fondante, juteuse, sucrée, - xquise. De novembre en janvier. - | Passe-Colmar. — Arbre de vigueur modérée. ur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. 10yen ; chair fine, assez fondante, tendre, relevée - un parfum délicieux. De novembre en janvier. | Sœur Grégoire. — Arbre élancé, vigoureux ur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. - |ssez gros; chair fine, fondante, juteuse, de sa- eur délicate Décembre et janvier. Beurré Millet. — Arbre vigoureux, sur franc 5 Sur Cognassier ; très fertile. Fr. moyen; chair ne, fondante, Juteuse, sucrée, parfumée, Dé- embre et janvier. _| Nouvelle Fulvie, — Arbre très fertile, sur .anc et sur Cognassier, Fr. assez gros; chair | AU, _ POIRIER. — 987 — POIRIER. légèrement teintée, ferme, fine, assez fondante. aromatisée, très bonne. De décembre en février. Passe-Crassane. — Trapu sur franc et sur Cognassier ; très fertile. Fr. assez gros ; chair assez fine, fondante, juteuse, sucrée, relevée d’un acidulé fort agréable. Déc.-mars. St. Germain d'hiver, — Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. assez gros ; chair presque fine, fondante ; eau sucrée, vineuse, acidulée, rafraichissante. De décembre en mars. Variété pour l’espalier. Chaumontel. — Visoureux, sur franc et sur Cognassier,; d’une fertilité assurée. Fr. assez oros; chair demi-fine, demi-fondante, juteuse, d’un bon goût, quand le fruit est sain. Février. Royale Vendée. — Vigoureux, sur franc et sur Cognassier; fertile Fr. moyen; chair fine, fondante, juteuse, sucrée et exquise. Janvier et février. Doyenné de Montjean. — Arbre de vigueur contenue; fertile sur franc. Fr. assez gros ; chair fine, fondante, assez juteuse et sucrée, agréable. De janvier en mars. Beurré Rance. — Arbre très vigoureux sur franc, délicat sur Cognassier; fertile. Fr. pres- quegros; chair un peu grosse, à eau aromatisée, d’un goût franc, qui s'adoucit à la dernière heure. Décembre en mars. Beurré Sterckmans. — Arbre vigoureux, élancé, sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. assez gros; chair assez fine, serrée, souvent teintée, presque fondante, juteuse, sucrée, ra- fraichissante. Janvier en mars. Olivier de Serres. — Arbre trapu, vigoureux sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. assez gros; chair bien fine, fondante, juteuse, douce, sucrée, parfumée, De janvier en mars. Joséphine de Malines. — Arbre vigoureux, inconstant sur Cognassier; fertile. Fr. moyen; chair très fine, teintée d’aurore, fondante, avec un parfum distingué. De janvier en mars. Duchesse de Bordeaux. — Arbre élancé sur franc, s’épuisant vite sur Cognassier; très fertile. Fr. moyen; chair fine, demi-fondante, douce, assez sucrée, bien relevée. Janvier en avril. Bergamote Arsène Sannier. — Arbre vigou- reux sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. moyen ou assez gros; chair fine, fondante, juteuse, sucrée, légèrt. acidulée, avec un arôme particulier. De janvier en mars. Notaire Lepin.— Arbre vigoureux, sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. gros ; chair ferme, fine, fondante, assez juteuse, sucrée, avec une pointe acidulée qui plaît. De janvier en avril. Doyenné d'Alençon. — Arbre vigoureux sur franc, lent à y devenir fertile, parfois délicat sur Cognassier. Fr. assez gros; chair teintée, assez fine et fondante, juteuse; saveur sucrée, relevée. Janvier-Avril. Doyenné d'hiver. — Arbre vigoureux, robuste sur franc et sur Cognassier ; très fertile. Fr.gros ; chair assez fine et fondante, avec une eau assez abondante, sucrée, relevée d’un aigrelet agré- able. De janvier en avril. Charles Cognée. — Vigoureux, robuste, sur franc et sur Cognassier; très fertile. Fr. gros; chair fine, ferme, juteuse, sucrée, parfumée, d’un goût fort agréable. Janv.-avril. POIRIER. —— Marie Guisse. — Arbre élancé, assez fertile. Fr. presque gros; chair assez fine, ferme, d’un soût franc, agréable. Mars et avril. Bergamote Hertrich. — Arbre un peu ra- massé, assez productif. Fr. moyen; chair fine, serrée, fondante, de bon goût. De mars en mai. Beurré Henri Courcelle.-— Arbre de vigueur moyenne; fertile. Fr. moyen; chair fine, fon- dante, assez juteuse, sucrée, relevée d’un arôme exquis. De février en avril. Bergamote Esperen. — Arbre ramifié, vigou- reux sur franc et sur Cognassier; fertile. Fr. assez gros; chair ferme, teintée, très fine, fon- dante., aromatisée. De février en mai. Bon-chrétien d'hiver. -- Arbre vigoureux sur franc et sur Cognassier; préférable à l’espalier au Midi ou dans un climat chaud. devient fer- tile avec l’âge. Fr. gros ; chair assez fine, demi- cassante, douce. Bon fr. de table et de cuisson. De mars en juin. Poires d’apparat. Van Marum.— Arbre d'une vigueur modérée ; délicat sur Cognassier. Fr, très gros; chair assez fine, fondante, quelquefois pâteuse, de meilleure qualité à son entrée en maturation ou en com- | pote. Octobre. 22 Fig. 72 . — Belle Angevine. Belle Angevine. — Arbre vigoureux.surfranc, mieux sur Cognassier; assez fertile. Fr. très gros, parfois énorme, beau de forme et de co- loris ; chair demi-fine, ferme, cassante, sans sa- veur, bonne à cuire, se conservant tout l’ hiver. (Fig. 799 PAS Poires plus spéciales à cuire onu à compote Certeau d’automne.— Arbre chair demi-fine, cassante, septembre à la fin d'octobre. Messire-Jean.— Arbre vigoureux; fertileavec l’âge. Fr. moyen; chair assez grosse, mi-cas- | sante, très juteuse, aromatisée d’un parfum | particulier. Novembre et décembre. Martin-sec. — Arbre robuste; fertile avec. l’âge Fr. petit; chair demi-fine, cassante. douce : De décembre en février. Râteau gris. — Bien vigoureux, fertile avec l’âge. Fr. gros; chair demi- fine, pleine. assez donce, acidulée vers la peau. Janvier-février. fertile. Fr.moyen ; juteuse. De la mi | 988 POIRIER. Catillac. — Arbre robuste, élevé; bien fertil Fr. gros; chair assez granuleuse, cassante douce. De février en avril. Bretonneau. — Arbre ramifié, lent à deveni wénéreux. Fr. presque gros; chair fine, serrée, | demi-cassante, réclamant une dégustation tar dive et des milieux de production plutôt chauds: D’avril en mai. Sarrasin. —- Arbre robuste, trapu, fertile. Fr, moyen; chair fine, demi-cassante, tendre, asse juteuse; goût anisé. De mars en juin. Parmi les P. à cuire ou à compote à recom- mander citons encore : Bon chrétien d’Espagne, Calouet, Franc-réal, de Fusée, Philippot, Rateau blanc, Colmar van Mons, Tavernier de Boullongne, ct des fruits locaux. # On rencontre surtout des variétés locales ou mal déterminées avec les Poiriers à poiré et à. alcool. A-côté des Carisi, Cirole, de Nawet, de“ Souris,de Croix-Mare, Saugier, combien de types inconnus ou mal nommés chez nos cultivateurs.- Culture. — Le P. en haute tige est l’arbre de. verger, l'arbre de route, l’arbre de la pro duction considérable. Il se compose d’une tige nue de 2 m. env. de hauteur, et d’un bran- chage qui s’élève sous une forme pyramidale, évasée, ou qui se trouve abondonné à lui-même. IL est plus généralt. greffé au collet ; : cependant, | | si la var, est délicate et le sujet vigoureux, t'a creffage se fait en tête, à la hauteur présumée | de la couronne des branches, soit directement sur sauvageon, soit par l'intermédiaire d’une var. vigoureuse, déjà entée à ras terre sur l'égrin let n’ y formant pas de bourrelets trop saillants: | Par la taille des rameaux, on donne pendant quelques années un équilibre de forces au bran- chage, puis on le laisse aller seul, c’est-à-dire sans le tourmenter par une taille annuelle. Il suffira de visiter la tête de l'arbre tous les 2 ou 3 ans, lors de l’échenillage, ou avant la chute des flles.; on retranchera les branches inutiles ou faisant confusion, et l’on modérera | par j’écimage l’ardeur de celles qui s'emportent aux dépens” de leurs voisines, Le P. à tige, g sreffé sur Cognassier, sera plu- tôt soumis à lataille, ce qui lui évitera l’épuise- | ment résultant d’une production trop abondante. | Ce dernier genre d'arbre, à durée limitée, ne | convient que dans les bons sols, dans les petits ! jardins, ou encore à titre de sujet intercalaire | et provisoire, dans les vergers. La distance minimum des P. en haute tige, : sur franc, est 5 m. pour les lignes simples et 8 m. pour les plantations en massifs. Sous la désignation de P. en basse:tige, nous | | entendons les pyramides. les fuseaux, les pal-! mettes, les candélabres. les éventails, etc., dont! le branchage commence à 30 em. environ du sol. Des soins de taille, de pincement, de palis- sage, leur sont généralement nécessaires, tous Les ans, OU à peu près. La forme la plus élémentaire est le colis vertical simple, qui s'adapte au P. greffé sur Cog-| nassier et aux var. trapues, ramifiées, fertiles. Les arbres sont à 30 cm.; on peut les trans- former, par le recepage, en cordon double, alors! | 1 ‘intervalle est porté à 60 cm. 7 | Si le treillage ou le mur est peu élever 4 | Lis Re es à eh, 1 pe . POIRIER. donnera une direction oblique à la tige ou aux tiges du sujet, c’est le cordon oblique. Le P. en pyramide (voir Formes des arbres, fruitiers) se compose d'une tige branchue, de bas en haut, les branches étant d'autant plus longues, qu’elles sont plus près du sol. | Le fuseau (voir p. 546) est plus facile à con- | duire ; il occupe moins de place et produit rela- | tivement davantage. Beaucoup de P.se disposent naturellement en fuseau. La distance minimum des P. en pyramide est 3 m., et 1 m. 50 pour les fuseaux. * La palmette (voir p.546) est assez artistique | d'allures. La tige porte plusieurs séries de | branches parallèles écartées de 30 em. entre | | | elles; le nombre et l'étendue des séries de : branches sont basés sur l’envergure projetée du sujet et la vigueur dont il est capable. } Les palmettes à tige simple sont préférables aux palmettes à double tige; celles à branches obliques ont l'avantage sur les palmettes à branches horizontales, parce que, chez celles-ci, : la base du branchage se fatigue vite et le des- sous des branches s’affaiblit prématurément. La distance séparative minimum des palmettes est 16 m. pour des arbres greffés sur franc, 4 m. 1 pour sujets greffés sur Cognassier. 1 De la palmette au candélabre, il n'y a de 1 changé qu’une tournure verticale imprimée aux membres de charpente. (Voir p. 547.) La distance à conserver entre deux P. en |candélabre est calculée d’après le nombre de branches qu’ils doivent avoir; il suffit de mul- tiplier ce nombre par 30 em. Ainsi, l'intervalle des candélabres à 6 branches est 1 m. 80; des candélabres à 5 branches, 1 m.50; des candé- labres à 4 branches, 1 m. 20; des candélabres à 3 branches, 90 em. L’éventail dit Queue-de-paon ou Patte-d'oie (voir p. 548) est réservé aux variétés dont les membres sont enclins à se dénuder. 1 L'écartement entre deux éventails est, au mi- nimum, 4 m. Taille d'hiver. — L'opération peut se résumer dans les grandes lignes suivantes : Tailler pendant le repos de lasève, sauf quand il y a du givre ou du verglas. _ Tailler à la montée de la sève les arbres ou les branches que l’on veut affaiblir. Tailler au déclin de la sève les arbres ou les branches que l’on veut fortifier. fois sur le même arbre: à l’automne sur les branches à bois, au printemps sur les br. à fruit. On taille le rameau immédiatement contre l’œil de prolongement. Cet œil est choisi: 10 en dessus, pour une branche faible ou destinée à |S’élever; 2 en dessous, pour une branche in- clinée ou trop forte ; 30de côté, pour une branche dirigée obliquement. lan œil adventice le remplacera. Pour les ra- Meaux des espaliers, il convient de tailler sur w. œil de face. On fait en sorte de tailler sur an œil qui, en se développant, redressera la dé- Mation produite par la taille de l’année précéd. La taille longue est celle qui laisse plus de J0is à la branche; la taille courte est celle qui 989 } On pourrait done appliquer la taille en deux Si le bourgeon est éperonné, on coupe l'éperon; | — POIRIER. {lui en enlève davantage; on peut alterner les deux opérations sur le même arbre, de deux années l’une. | La taille longue favorise la mise à fruit, sans exciter le développement des brindilles gour- mandes ; elle est appliquée aux branches faibles, ou inclinées, ou placées à la base du sujet. Tailler long le P. greffé sur franc ou destiné aux grandes formes. — Tailler court le P. greffé sur Cognassier ou destiné aux petites formes. Tailler long dans une situation froide. — Tailler court dans une situation chaude. Tailler long un sujet peu fertile. — Tailler court un sujet trop fertile. Tailler long une variété qui se ramifie na- | turellement. — Taiïller court une variété qui se ramifie difficilement. En taillant long un rameau exposé à se dé- nuder, il convient d’en éborgner les yeux voisins de l’œil terminal et d’ouvrir un cran au dessus des yeux de la base. Une branche trapue, un arbre régulièrement charpenté, peuvent se passer de la taille d'hiver. La non-taille fortifie l'arbre et active sa fruc- tification. Elle pourrait être alternée avec une taille bisannuelle, afin de maintenir la forme ou la ramification de l’arbre. Taille d'été. — Contrairement à la précédente, la taille d'été commence à la montée de la sève et se termine avec la chute des feuilles. Elle comprend plusieurs opérations, en vert ou sur les tissus herbacés, en sève; nous les indiquerons d’une façon sommaire : L'ébourgeonnement est l'enlèvement, avec les | doigts ou avec la serpette, des jeunes bourgeons | feuillus superflus, qui naissent aux amputations | sur vieux bois, autour d’une greffe, ou qui sont trop nombreux sur les branches à fruit. Le pincement est un rognage, avec les ongles, du jeune rameau herbacé. Le pincement long et successif est préférable au pincement court et simultané. Le rameau de prolongement est rarement pincé, seulement lorsqu'il s’allonge au dépens de ses collatéraux, ou lorsqu'il y a nécessité à le faire ramifier. Si l’on craint, au contraire, cette ramification, on se borne à déchirer plu- | sieurs files. au rameau. Le rameau à fruit est pincé à 4 ou 5 files.; les jets qui s’y développeront seront soumis plus tard à un pincement court ou à un cassement. Le cassement est un rognage quand les tissus du rameau deviennent ligneux et ne peuvent | plus être coupés avec les doigts. On casse à la taille d'hiver ou à la taille d’été les brindilles destinées à la fructification, tout en respectant les plus courtes et celles qui sont couronnées par un bouton à fruit. Le cassement se combine avec le pincement | auquel il succède. | La taille en vert consiste à retrancher les ra- milles gourmandes, à raccoureir les brindilles joù la fl. a coulé, à rajeunir les coursonnes | épuisées. | Les appelle-sève sont des rameaux conservés | ça et là sur les branches charpentières, pincés long ou pas du tout, dans le but d’entretenir la | vigueur de l'arbre et d'alimenter les coursonnes POIRIER. fruitières. Une taille en vert fait disparaître ces rameaux à l’automne; on en ménagera d’autres au printemps Suivant, pour remplir le même rôle annuel d’écluse ou de tire-sève. Les ramilles placées en dessous des membres de charpente ou qui sont restées fluettes pour- ront devenir d'excellentes brindilles fruitières. Le palissage n’a pas ici l'importance que nous avons indiqué au Pêcher. Ces diverses opérations de la {aille en vert seront pratiquées au fur et à mesure de la vé- gétation, sans excès, et raisonnées d'après la situation de l’arbre, sa vigueur et son mode de fructification. Quand la fructification est arrivée, comme dans la pyramide simple ou à quatre ailes, dans la palmette candélabre, les opérations de la taille sont de beaucoup simplifiées, la végétation étant domptée par la production fruitière. Récolte des fruits. — En général, la récolte des fruits se fait lorsque, leur développement étant pris, on peut les détacher de la branche sans faire un effort sensible. Un beau temps est une condition indispensable à cette opération. Le fruit cueilli à point, c’est- à-dire ni trop vert ni trop mûr, et par une tem- pérature convenable, gagne en qualité, en con- servation, et supporte mieux les voyages. Dans le jardin d’amateur, on peut, quelque temps avant larécolte.retrancher graduellement un certain nombre de feuilles autour des fruits les plus beaux, sans les dégarnir complètement ; l’action plus directe de l’air et du soleil donnera du ton au coloris et du parfum à la chair. La récolte se fait à la main, avec l’aide d’échelles, ou au cueille-fruit pour les extré- mités de branches et pour les endroits difficile- ment accessibles. La Poire d'été doit être cueillie dès qu’elle commence à jaunir, à tomber; elle achèvera sa maturité dans un endroit sec et couvert, à l'ombre, sans être froid. La maturité définitive ou la phase extrême de la maturation s'annonce habituellement par un changement de coloris et un dévagement de parfum. On évitera de placer les Poires précoces en gros tas, parce qu'elles nécessitent une surveillance continuelle. On oublie trop facilement que la Poire d'été blettira d'autant moins vite qu'elle aura été entre-cueillie, c’est-à-dire cueillie avant sa com- plète maturité; cette époque est indiquée par la chute des premiers fruits mûrs. Non seulement la Poireentre-cueillie prolonge sa période de maturation, mais l'élaboration de son suc, faite au repos, enaugmente les qualités. En principe, il faut attendre que la Poire d'automne ait acquis son volume complet avant de la cueillir, sans quoi l’on s’exposerait à la voir flétrie et manquer de parfum; mais il faut savoir observer pour connaître cemoment précis. Il semblerait que la Poire cherche à quitter l'arbre, la ligne de démarcation entre le pédon- cule etla brancheest plus accentuée. L’épiderme du fruit prend un ton plus vif, plus clair, plus coloré, luisant ou diaphane. En balançant lé- gèrement le fruit à la main, sans le presser, on s’assure de son degré de résistance. Chez les arbres en plein vent, la chute des 990 compote, au séchage, à la confiserie, à la pâtis- POIRIER. fruits, véreux ou non, est le signal de la cueil- lette. | Au jardin fruitier, on peut opérer cette récolte en plusieurs fois ; il faut alors commencer par les arbres moins ‘vigoureux, plus âgés ou plus exposés au soleil. Les extrémités des arbres plutôt battues du vent, et d’une cueillette moins facile à la main, seront récoltées au début de l'opération. Sur les arbres à grande production, une seule récolte suffit; l’état différent dans lequel se trouvent les fruits augmentera la période de la maturation. Une fois cueillies, les Poires d'automne seront. placées dans la fruiterie d'été, sorte de hangar, - cabinet de jardin, grenier, ete. rangées sur des planches saines etsèches, et groupées par variété. Il faut donner de l'air dans la journée, faire la chasse aux animaux rongeurs et enlever les fruits qui sont en complète maturité. É Le signal de la récolte des Poires d’hiver est. donné par le repos de la végétation, la phy- sionomie du fruit se modifie légèrement; la pratique permet de savoir discerner le moment ‘| où le fruit se dispose à quitter la branche. = Ici encore, on récolte d’abord sur les vieux arbres et sur ceux qui se trouvent plus ex- posés à la chaleur ou aux bourrasques. | Cueillie trop tôt, la Poire d’hiver se ride, la chair devient liègeuse et sans saveur ; lorsque les gelées blanches ont passé dessus, elle se. garde moins longtemps, la chair est farineuse, et manque de goût. L’expérience sera le meiïl- leur guide. Une attention que l’on ne saurait négliger dans la récolte des Poires tardives, c’est de les. maintenir intactes de toute blessure. Plus long- temps elles se conserveront, plus elles auront de valeur. On les place donc avec précaution dans un panier plat et on les dépose provisoirement, en les maniant une à une, dans une remise ou une chambre ordinaire, ni froide ni chauffée; on évitera de les mettre en contact avec les fruits d'automne. L’acide carbonique dégagé par ces derniers, lors de leur maturation, peut hâter la matu- rité des Poires tardives. Quinze jours après la récolte des Poires d’hiver, on les rentrera dans le Fruitier. (Voir ce mot.) 4 Au mot Emballage, nous avons indiqué les soins à prendre pour les fruits de chaque sai- son, suivant leur destination. 4 A part le dessert direct, le poiré et l'alcool, | la Poire entre dans une foule de combinaisons; la variété de saveur et de maturité: en toute saison permet de l'utiliser à la cuisson, à la serie, aux pâtes de fruits, à la confiturerie, au vin de poires, au glaçage ... et à de nombreuses préparations, simples ou assaisonnées d’une fa- | con quelconque. Ch. B. POIRIER. — Culture en pots. — La plantation | en pots se fera à l’arrière-saison, les arbres | pourront ainsi séjourner dans la serre-verger | au moins pendant la première partie de leur végétation. La première année, on ne laissera | aux arbres que six à huit poires, suivant GS — POIRIER. variété. Deux ou trois ans après, s'ils sont vi- soureux, on pourra leur en laisser de 20 à 24. Il faudra, pour la mise en pots, donner la préférence aux écussons de 1 ou de 2 ans au plus, greffés sur Cognassier ; en n’empotant que des écussons d’un an, on obtient avec les Poi- riers sur franc un résultat également favorable. Les pots ne doivent pas avoir plus de 28 cm. à 30 cm., lors du premier empotage. Par l’em- ploi des engrais liquides, on pourra même les conserver assez longtemps dans les pots de cette dimension. Les Poiriers se laissent conduire avec facilité sous les diverses formes pour les arbres cul- tivés en vases: le cordon, la spirale, le fuseau. Cette dernière est la plus usuelle et la plus commode pour des arbres qui ne doivent pas acquérir une trop grande dimension. On peut adopter également le buisson et la pyramide. Variétés recommandables: Belle de Bruxelles, Bergamote Crassane, — Esperen, Bésy de Chau- montel, Beurré Bachelier, — Capiaumont, — Clairgeau, — d Amantis, — d’'Hardenpont, — Diel, — Dumont, — gris, — rance, — Six, — Sterck- mans, — superfin, — Bon Chrétien William, Bonne de Malines, Calebasse Bosc, Colmar d’Aren- berg, Double Philippe, Doyenné d'hiver, Duchesse d'Angoulême, Durondeau, Epargne, Fondante des Bois, — du Panisel, Fortunée, Joséphine de Malines, Louise-bonne (ancienne), Louise- bonne d’ Avranches, Marie-Louise, Napoléon, Nou- velle F'ulvie, Orpheline d Enghien, Passe Colmar, Rousselet Van der Vecken, Seigneur (Esperen.) Zéphirin Grégoire. Si l’on désire quelques poires précoces, on pourra choisir: Doyenné d'été, Jargonelle, Citron des Carmes et Colmar d'été. Les variétés hâtives présentent l’avantage de pouvoir être servies sur pied en parfaite maturité pour l’ornemen- tation des desserts. Les poires d'hiver, sur les arbres cultivés en pots aussi bien que sur ceux en pleine terre, doivent être détachées en octobre et avant la cessation complète de la végétation. Dans les pays gratifiés du même climat que le Nord de la France, les Poiriers seront main- | tenus en serre-verger jusqu’à la fin de mai. A cette époque, si le soleil devient très ardent, il _ | Sera préférable de les mettre dehors dans un . | endroit abrité, mais suffisamment exposé au s0- - | leil. Les vots seront enterrés aux deux tiers et On recouvrira la surface du sol d’un paillis de Court fumier. Par un temps sec, on pourra les Seringuer ou arroser sur le feuillage avec l’ar- |rosoir à pomme. Tous les quinze jours, on donnera un arrosement à l’engrais liquide ; les Poiriers sont très voraces et supportent par- faitement les engrais. Ed. P. _POIS. Angl.: Pea ; all.: Saaterbse. (Pisum sa- tivum L.) Annuel, grimpant; tige fistuleuse, de taille très variable (10-12 em. de haut à 2 m. 50 |et plus); files. vert glauque, à vrilles rameuses : Stipules engaïnantes ; fl. axillaires, sur un pé- doncule uni- ou bi- ou multiflore, suivant les Var.; gousse réticulée, cylindrique ou plus ou [Moins aplatie, longue de 8-10 cm., avec une embrane parcheminée à l’intérieur, ou sans archemin (mange-tout), renfermant de 6 à 12 EE er a ——— re um om ne CT ne OP ITU ne ee pr 991 POIS. graines, ordt. rondes, blanches, parfois vertes, carrées et ridées dans quelques variétés. Les P. à grains ridés sont plus sucrés et meilleurs que les P. à grains ronds; néan- moins ils sont moins cultivés en France que ces derniers ; ils sont plus estimés en Angleterre. Les P. se consomment à l'état frais: gousse et grains (mange-tout), ou écossés (petits pois ou pois verts), et à l’état de grain sec (pois cassés, pois à purée) ; les pois verts alimentent une in- dustrie assez importante, les conserves de pois, en boites soudées, livrées à un prix assez mi- nime ; ces conserves, et les expéditions des pro- duits frais du Midi et de l'Algérie, ont fait abandonner la culture de primeur de ce légume. L'Algérie et le Midi fournissent leurs produits depuis janvier et pendant tout le printemps jus- qu'à l’arrivée des pois semés en novembre en pleine terre (P. de la Ste-Catherine). Les var., très nombreuses, sont groupées en 3 catégories pour la taille: nains, demi-nains, à rames ; dans chacune, il y a des variétés à écos- ser (avec parchemin) et des mange-tout (sans parchemin). Variétés les plus cultivées : Pois à rames (à écosser). — P. d'Auvergne, ou P. Serpette; un des plus productifs ; la production dure longtemps (4-6 semaines); supporte très bien la sécheresse ; grain rond. P. Caractacus ou P. Sangaster; var. précoce, très voisine du P. Prince Albert, plus robuste, très cultivée aux environs de Paris pour l’ap- provisionnement des marchés; grain rond. P. Carter; var, à grains ridés; gousses très grandes et très larges, contenant 8-10 grains ; moins productif que les autres variétés citées ici. P. de Clamart ; var. tardive, demandant 5 mois pour produire (au lieu de4mois ou de 41/; mois), mais très rustique et très productive; résiste moins bien au sec que le P. d'Auvergne; pédon- cule biflore; gousses de 5-6 cm. de long, très pleines, contenant 5-8 grains aplatis les uns contre les autres. P. de Commenchon; var. hâtive, très produc- tive, haute de 1 m. 20; gousses très pleines; ré- colte durant longtemps; grain rond. P. de Knight; var. à grain carré, ridé; est tardive, mais très productive; tige atteignant 2 m. de hauteur. F. Merveille d’ Etampes; var. productive et hâ- tive, très estimée en culture commerciale, parce qu’elle donne sa récolte en peu de temps (10 à 15 jours) et permet de débarrasser vite le terrain, cette particularité lui constitue un défaut pour les jardins particuliers. P. Michaux ordinaire, ou P. de Ste-Catherine ; excellente var. pour les semis d'automne (no- vembre, vers le Ste-Catherine). P. Michaux de Hollande ; var. robuste, hâtive, productive, très estimée et très employée pour la culture en plein champ pour l’approvisionne- ment des marchés; il peut n'être pas ramé; grain rond. P. Prince Albert; var. la plus hâtive. P, vert normand; particulièrement estimée pour grain sec (pois à purée, pois cassés); il est haut et tardif. Pois à rames (mange-tout).— P. Beurre; gousse POIS. épaisse. courbée, renflée, cylindrique, à parois | tout à fait charnues et suceulentes ; var, hâtive, précoce, à semer successivement pour en avoir toute l’année. P. corne de bélier; gousse large, contournée, très grande; variété très vigoureuse, et pro- duisant pendant longtemps; la plus cultivée des mange-tout, surtout dans l'Est de la France. P. sans parchemin ordinaire; variété tardive, | ne valant pas les précédentes. Pois nains.— P. Bishcp's à longues cosses ; pré-| coce; atteint 50 cm, de hauteur; très estimée pour la culture en pleine terre. | P. de Bretagne; variété plutôt demi-naiïine, 50 cm. ; hâtive. P. nain très hâtif à châssis, ou P. Gontier ; variété très naine, 20-25 cm.; très employée pour culture sous châssis, également pour cul- ture à froid, et pour bordures; mais dans ces derniers cas, prend le blanc très facilement ; assez peu productif. P. nain de Hollande; variété demi-naine, 50- 60 cm., très précoce, produisant 140-145 jours après le semis, cosses sans parchemin. Les ouvrages spéciaux de culture potagère et les catalogues des marchands grainiers indi- quent et décrivent un nombre bien plus considé- rable de var.; les 18 qui précèdent sont un choix parmi les meilleures, et peuvent suffire aux besoins d’un jardin bien approvisionné. | 3, (R Hu Fig. 723. — POLEMONIUM REPTANS L. Culture en pleine terre. — Les P. aiment les sols bien ameublis, mais déjà raffermis au moment du semis, sinon on marche sur le terrain avant de semer; pour les semis d'automne, on utilise les situations bien exposées au Midi, pied d’un mur, côteau en pente vers le Midi; pour les cultures de printemps et d'été, ils viennent parfaitement en toutes situations Ils demandent des sols 992 POIS. riches, mais fumés d'avance avec des engrais décomposés; ils redoutent les famures fraiches d'engrais trop azotés, qui provoquent une trop grande végétation foliacée au détriment de la production des gousses ; la potasse, la chaux et l'acide phosphorique sont les plus utiles des en- grais pour ces plantes. Généralement, en culture ordinaire, les Pois ne réussissent bien sur le même terrain qu’à des intervalles assez éloignés. Les Pois nains peuvent être semés en bordures ; les Pois à rames doivent être semés en planches. On sème dans la 2e quinzaine de novembre - du Pois Michaux, et le Michaux de Hollande, en rayons de 25-30 cm de distance et profonds de 10-12 em., les graines sont recouvertes de quel- ques em. de terre, l'excédent les abrite des in- tempéries ; quand les P. ont 25 em. de haut, on les rechausse en comblanttout-à-fait les rayons. Fig. 724. — POLYGALA MYRTIFOLIA. L. Les autres semis se font depuis les premiers. jours de janvier, février, jusque dans la 1" quinz. de juillet, suivant les var, en semant tous les 15 ou 20 jours, pour qu’on puisse ré- colter toute l’année; on peut encore semer des var. précoces et hâtives dans la 2e quinz. d'août: Les var, à rames sont semées en r&yons dis- tants de 40-50 em., et les rames sont placées, quand les Pois ont 25-30 em. de haut ; les rames employées doivent être des branchages aussi ramifiés que possible. Pour avancer la récolte, on pince les Pois, au | dessus des à ou 6 premiers étages de fleurs Pour la cueillette des cosses en vert, Com: mencer par la base, sans attendre que les grains soient trop gros. durcissent ou blanchissent; les : plus estimés; les mange-tout se cueillent quand la gousse est à moitié développée. + grains aux deux tiers de leur grosseur sont les | J ) 1 1 POIS. La provision de graines se prend sur un bout de planche où l’on n’a rien récolté en vert; les plantes ont été pincées, et on choisit les plus belles gousses, qu’on conserve en sac jusqu’au semis; on sème ordinairement des graines de deux ans: elles peuvent se conserver 5 ans. Les cultures de P. sont atteintes par quelques maladies : une sorte de rouille (Uromyces), qui se développe dans les sols humides ou dans les années pluvieuses; le blanc (Erysiphe), qui se dé- veloppe sur les tiges et les feuilles, en plein été, et contre lequel il n’y à pas grand’chose à faire; la végét. est vite arrêtée; quelques var. sont rart. attaquées, notamment le P. d'Auvergne. Les graines confiées au sol sont souvent dé- truites avant la germination par les rongeurs, les oiseaux; pendant la végétation, la Bruche de Pois (voir p. 214) fait d'assez grands ra- vages en rendant les pois véreux. La larve de . la Bruche n’attaque jamais l'embryon, de sorte | que les Pois bruchés peuvent encore servir comme semence, mais il vaut mieux ne pas les J. G. | utiliser de cette facon. Pois à bouquet. Voir Lathyrus latifolius. Pois chiche. Voir Gicer arietinum. Pois dAngole. Le Cajanus indicus. . Pons de bedeau. L’Abrus præcatorius. Pois de cœur. LeCardiospermum Halicacabum. : Pois de senteur. Le Lathyrus odoratus. Pois sabre. Le Ganavalia ensiformis. Pois vivace. Le Lathyrus latifolius. ment dans le sol, lorsque les matières organiques se trouvent longtemps en présence de l’eau; c’est - | à lui qu'il faut attribuer le dépérissement pro- gressif par asphyxie des racines dans les plantes en pots arrosées immodérément, surtout lorsque - le drainage est imparfait ou la terre argileuse ) | | | | | À | ct trop compacte. Le même fait peut se produire d’ailleurs en pleine terre, mais plus rarement. | Le gaz d'éclairage est impropre à la respi- - ration des plantes comme des animaux. Elles y résistent néanmoins assez longtemps, mais il se . produit au bout d’un certain temps un dépéris- Sement marqué, qu'on peut observer dans des Clrconstances particulières. L'acide sulfureux est corrosif pour les plantes. Dans le tissu des plantes, qui agit comme un Borps poreux, ilse transforme en acide sulfurique. Velui-ci est d'abord neutralisé par les bases con- enues dans les cellules : potasse, chaux, magné- 1e, etc. puisque, lorsque ces bases sontsaturées, Lil manifeste alors son action corrosive, qui se É- par des dessiccations plus marquées sur es bords des feuilles et entre les nervures. Le ait n'est pas rare dans les cultures qui avoi- inent les usines où l’acide sulfureux est répandu ans l'air, par des fumées de houille, par xemple, qui produisent de l’acide sulfureux par mte de l'oxydation des pyrites qu’elles ren- Tment. Dr D: | POISSONS (d'Aquarium). Il est à la fois dé- | bratif et utile d'entretenir quelques P. de petite lille dans les Aquariums et les bassins où DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. 993 POLÉMONIACÉES. poussent des plantes aquatiques, car ces P. con- tribuent à entretenir claire et salubre l’eau de ces réservoirs, surtout lorsqu'elle n’est pas con- stamment courante. Le Cyprin doré (P. rouge), le Télescope,le Macropode,sont recherchés à cause de leurs couleurs brillantes ou de leurs formes étranges : leur régime est omnivore,de telle sorte qu'ils se nourrissent aussi bien des conferves, qui envahissent si rapidement les eaux stag- nantes, que des Vers qui peuvent attaquer les racines des plantes. Les Epinoches, les Perches de petite taille, ont un régime plus franchement carnivore et se nourrissent surtout de Vers. Il est bon de mettre dans l’Aquarium quelques Mollusques (Planorbes, Lymnées, Paludines", qui se nourrissent aussi de conferves et dont les œufs sont très recherchés par les pois- sons. 15 LR POITEAU, Pierre-Antoine, né à Ambleny (Aisne), le 25 mars 1766, décédé à Paris, le 27 février 1854. Né dans de modestes conditions, il quitte la profession de batteur en grange pour travailler au jardinage; garçon jardinier dans quelques couvents ou chez des maraïchers, il est admis par Descemet au Jardin de l’Ecole de pharmacie, puis au Jardin des Plantes, sous Jean Thouin. A 24 ans, il comprend que son instruction est insuffisante et pioche dans ses soirées le latin, la botanique; Desfontaines lui confie la préparation de son cours. Après quel- ques missions (création d’un jardin botanique: à Bergerac, etc.), où les tribulations ne lui man- quent pas — par suite de l’état de guerre — il fut envoyé à St-Domingue (1794). Là, il se lie avec le sergent Turpin, futur Académicien, se donnant des lecons réciproques de botani- que et de dessin, préparant ainsi une collabo- ration intime au Traité des arbres fruitiers qu'ils devaient publier en 1807. De retour en France (1801), Poiteau dirige les pépinières de l'Etat, à Versailles, et jette, avec Risso, les bases de l'Histoire naturelle des Orangers, parue en 1818. L'année précédente, de jardinier-en-chef du Palais de Fontainebleau, il est délégué à la Guyane, pour y organiser les cultures des ha- bitations royales. En 1822, il rentre définitive- ment à Paris et devient rédacteur du Bon jar- dinier et des Annales de la Société d’'horticulture, Depuis, il collabore d’une façon active à la Revue horticole, aux Annales de Flore et de Pomone, au Portefeuille des horticulteurs, etc., donnant partout la mesure de ses vastes connaissances et de ses bons conseils dans les questions prati- ques ou scientifiques. Le Cours d’horticulture, publié alors qu’il était professeur à l’Institut de Fromont (supprimé en 1830), mérite d’être plus connu. En 1837, cet homme de bien, savant et mo- deste, fut nommé membre de la Soc. d’'agr. et chevalier de la Légion d'honneur. CRE: Poivre. Voir Piper nigrum. Poivrier d'Amérique. Le Schinus Molle. Poivre long. Le- Piment. Poivrea. Voir Combretum. POLEMONIACÉES. (Dicotylédones - Gamopé- tales hypogynes.) Famille voisine des Convol- 63 POLÉMONIACÉES. vulacées et des Hydrophyllées, renfermant des pl. caractérisées par une corolle régulière, iso- stémone, à préfloraison tordue, 5 étamines, un ovaire à 3 loges contenant chacune 2 ou un nombre indéfini d'’ovules. POLEMONIUM L. (Polémoniacées.) Herbes vi- vaces, rarement annuelles, le plus souvent un peu visqueuses, à souche rampante, charnue ou courte; files. alternes, pinnatiséquées ; fl. bleu violacé, ou blanches ou jaunâtres, en cymes terminales ou en corymbes lâches ; calice cam- panulé, à 5 divisions ; corolle en entonnoir ou en cloche, à lobes obovales et égaux; étamines à filets déclinés et munis de poils à leur base ; capsule trivalve: graine sans aile. — 8-9 espèces, | Europe, Asie tempérée, Amér.mérid., Mexique. La plus connue est P. cæœruleum L., Valériane | grecque, Rcus. FL. GERM. 18, 1384; Bois, ATL. PL, JARD. t. 195, d'Europe et d’Asie centrale; vivace, très rustique, haute de 20-50 cm., à belles fi. bleues ou blanches, en bouquets au sommet des rameaux, vers juin-juillet; var. kemalayanum, Garp. Car. 1887, vol. I, p. 766, fl. plus grandes, bieu lilacé. On cultive aussi: P. mexicanum Lasg. B. R. 460; P. reptans L. (Fig. 723), B. M. 1887, | toutes deux à fl. bleues; P. pauciflorum $. Wats., Garp. Car. 1889, vol. 5, p. 722, vol. 6, p. %6, fig. 15, et P. flavum Greene, B. M. 695, toutes deux à fl. jaunes. J.. CG. POLLEN. On désigne sous ce nom la poussière fécondante contenue dans les anthères (voir ce mot). Cette poussière est formée de grains sphériques, polyédriques ou allongés, générale- ment de couleur jaune. Lorsque le pollen a été transporté sur le stigmate (voir Reproduction), | il germe en émettant de petits filaments ou tubes polliniques, qui pénètrent jusqu'à l’ovule | pour le féconder. Fig. 725. — Pollinies. POPPINIES, ou Masses polliniques. Dans les Asclépiadées et les Orchidées, les grains de pollen, au lieu d’être pulvérulents, sont soudés en une seule masse moulée sur la cavité interne des loges de l'Anthère. Ces masses portent le nom de Pollinies. Quelquefois elles sont sup- portées par une tige étroite (caudicule), qui peut ètre terminée par un renflement glutineux ou 994 POLYGALA. glanduleux (rétinacle). Un même rétinacle peut | porterune ou deux caudicules, terminées chacune par une masse pollinique. POLYANTHES L. (Amaryllidées-Agavées.) Genre ne renfermant qu’une esp. mexicaine, le P. tuberosa L., B. M. 1817; Bois, ArL. PL. Jap. t. 345; Rep. Luz. t. 147; B. R. 63; tige réduite à un court rhizome, dressé, simple; files. radi- | cales, celles du bas de la tige linéaires, longues de 30-40 cm.; périanthe à tube allongé, étroit, courbé, élargi au sommet; divisions égales et files. courtes, terminées par un épi lâche de fi. La var. à fl. doubles ncore peu répandu; multiplication par mar-|lobes vers la base ; . qui sont longues à s'enraciner. rang. Serre chaude. | P. Bistorta L. (Serpentaire.) — MascL. ATL. P. crassifolium L. — Amér. tropicale. — Rhi- PL. Fr. t.279. — Indigène. — Vivace ; tige de 40- | zome assez court, rampant, couvert d'écailles 0 em.; fl. roses, en épis termin., cylindr., dressés. | larges et brunes. Frondes assez grandes, à stipe | P.cuspidatum Sieb. et Zucc. (P. Sieboldii Hort.) | court, dressé, à limbe coriace, atténué aux deux — GarTenrL. 1860, t. 291 ; R. H. 1858, p. 631 et | extrémités, pointillé de blanc à la face supér. ; 1894, fig. 13. — Japon. — Vivace; tiges annu- | sores en une seule rangée médiane. Serre ch. les, de 2-3 m. de haut, en touffes compactes P. Gardneri Mett. — Hook. Exor. FL. t. 68. largies au sommet, simples, puis rameuses ; | — Ceylan. — Rhizome court, rampant, couvert les. ovales oblongues, aiguës; fl. en grappes | d'écailleslancéolées, d’un brun noirâtre. Frondes xillaires, grêles, fasciculées, blanches; très | assez grandes, à stipe ferme, lisse, assez long, elle pl. pour décorer les pelouses, mais dra- | à limbe coriace, atténué aux deux extrémités, .eonnant beaucoup; très rustique. avec le bord entier, à face infér. tomenteuse, .| P: orientale L. — B. M. 213; Bois, ATL. PL. | grisâtre; sores sur plusieursrangs.Serre chaude. RD. t.233.— Bâtonde Jacob. — Indes orient. — | P.lanceolatum L. — Hook. Exor. FL. t. 68. — nuel ; tige simple, rameuse au sommet, de | Amér. et Afr. du Sud. — Rhizome rampant, 8m.de haut. ; files. pubescentes, à gaîne ciliée ; | couvert d’écailles ferrugineuses. Frondes cour- | en épis cylindriques gracieusement arqués, | tes, à stipe dressé, à limbe atténué aux deux tombants. roses ou rouge cramoisi; var. à fl. extrémités,coriace, présentant de petites écailles POLYPODIUM. peltées ; sores larges, sur un seul rang, enfoncés dans la fronde. Serre chaude. P. lycopodioides L. — Zone tropicale. — Rhi- zomerampant, couvert d'écailles brunes.Frondes dimorphes, presque sessiles, atténuées vers la base, les fertiles pl. longues, toutes coriaces et à surface lisse; sores sur un seul rang. Serre ch. P. quercifolium L. — Inde. — Rhizome cou- vert d’écailles larges, brunâtres. Frondes di- morphes, les stériles sessiles, plus ou moins lobées à la partie infér., les fertiles stipitées, égalemt. lobées, toutes coriaces et à surface lisse; sores larges, sur plus. rangs. Serre ch. P. vacciniifolium Willd. — Amér. tropicale. — Rhizome allongé, rampant et grimpant sur le bois pourri, entièremt. couvert de fines écailles brunes. Frondes dimorphes, sessiles, entières, rigides et lisses, les stériles ovales-elliptiques, les fertiles ligulées ; sores sur un seul rang. Serre chaude. ++ Frondes pinnées. P. aureum L. — Amér. tropicale, — Rhizome rampant, couvert de fines écailles linéaires, ferrug'ineuses. Frondes de plus d’un mètre, à stipe long, dressé, lisse, à pinnules grandes, assez coriaces, lisses, glauques, elliptiques ; sores disposés irrégt. sur un ou trois rangs. Serre chaude. P. caudatum Kaulf. — Brésil. — Frondes de près d’un mètre, à légt. écailleux, à pinnules incisées en lobes dentés, peu rigides, oblongs ou falciformes, lisses ; sores médians, sur un rang. Serre chaude. P.crenatum Sw.— Amér.tropicale. — Frondes de 50 cm., à stipe allongé, dressé, presque lisse, à pinnules assez coriaces, la terminale oblongue- lancéolée, à peine lobée, les latérales semblables, opposées par 8-4 paires; sores sur plusieurs rangs. Serre chaude. P. decussatum L. Amér. tropicale. — Frondes de plus d’un mètre, à stipe dressé, écailleux, à pinnules découpées en lobes glan- duleux à leur base, assez coriaces, à bord entier; sores médians, sur plusieursrangs. Serre chaude. P. lepidopteris Kze. — Amér. tropicale. — Rhizome rampant, couvert d’écailles plus ou moins rougeâtres. Frondes à stipe dressé, écail- leux, à pinnules atténuées vers la base, assez épaisses et recouvertes de poils et d'écailles blanchâtres ou ferrugineuses; sores sur plusieurs rangs. Serre chaude. P. loriceum L. — Amér. tropicale. — Rhizome rampant, couvert d’écailles noires. Frondes assez grandes, à stipe noirâtre et à pinnules coriaces, élargies vers la base, parfois falciformes; sores sur deux rangs. Serre chaude, P. obtusilobum Desv.— Madagascar. — Fron- des de 60 cm., à stipe allongé, presque lisse, à pinnules atténuées aux deux extrémités, incisées en lobes falciformes, obtus, peu rigides; sores petits, médians. Serre chaude, P. pectinatum L. — Hook. Gen. Fiic. t. 10, — Amér. tropicale. — Rhizome épais, fibrilleux. Frondes de 50 cm., à stipe dressé, presque lisse, à pinnules assez fermes, plus ou moins dentées, l'infér. plus courte; sores sur plusieurs rangs. Serre chaude. 996 stipe allongé, ferme, brun,: — POLYPODIUM. P. Phymatodes L. — Océanie. — Rhizome rampant, fibrilleux, à écailles brunâtres. Frondes dimorphes, d’un mètre, simples et oblongues- lancéolées ou découpées en plusieurs lobes de même forme, coriaces, à stipe dressé; sores en- foncés dans la fronde et sur un ou deux rangs. Serre chaude. P. proliferum Presl. — Océanie et Afr. du Sud. — Rhizome rampant. Frondes de 50 cm., parfois retombantes; stipe lisse; pinnules élargies à la base, plus ou moins tronquées ou lobées, assez co- riaces ; sores médians de forme ovale. Serre ch. P. reptans Swartz. — Amér. tropicale. — Frondes assez courtes, souvent retombantes, à stipe lisse, à pinnules entières ou lobées, auri- culées à la base et assez fermes. Serre chaude. P. squamatum L. — Amér. tropicale. — Rhi- zome rampant, couvert d’écailles lancéolées. Frondes assez courtes, à stipe dressé, écailleux, à pinnules très écartées, élargies vers la base ; sores larges, très nombreux. Serre chaude. P. suspensum L. — Amér. trop. — Frondes courtes ; stipe brun, hérissé de fibrilles ; pinnules aiguës, élargies vers la base, assez coriaces; sores médians, sur plus. rangs. Serre ch. P. taxifolium L. — Fi. ANT. t. 12. — Amér. trop.—Rhizome épais.écailleux.Frondes courtes; stipe dressé, hérissé de fibrilles; pinnules plus ou moins crénelées, l'infér. distante et plus petite, assez coriaces ; sores écartés. Serre Ch. P.tetragonum Swartz.— Amér.trop.— Frondes de près d’un mètre; stipe presque lisse; pinnules nombreuses, les infér. plus ou moins lobées; sores médians, sur plusieurs rangs. Serre ch. Fig. 726. — Polypodium vulgare L. P. verrucosum Wall. — Hoox. Gen. Fizic. f: 41. — Océanie. — Frondes de plus d’un mètre, àstipe dressé, ferme, lisse, à pinnules nombreuses, écartées, entières, coriaces; sores insérés dans une dévression de la fronde. Serre chaude. PR QE EEE REA EP POLYPODIUM. P. vulgare L. (Fig.726.) — Régions tempérées. — Rhizome assez épais, couvert d’écailles bru- nâtres. Frondes courtes, àstipe dressé,jaunâtre, à pinnules oblongues, plus ou moins dentées, assez coriaces ; sores assez larges, sur un rang, d’abord jaunes, puis bruns. Plein air, sur ro- chers, ou serre tempérée. Var. cambricum, à pinnules pinnatifides. Var. cristatum, à pinnules dilatées et découpées au sommet. +1+t Frondes pinnatifides. P. Dryopteris L. — Hook. Brir. FERNS, t. 4. — Zone tempérée. — Rhizome court, rampant. Frondes bipinnatifides, assez courtes, à stipe brunâtre, ordt. lisse, à pinnules lancéolées, cré- nelées. délicates, portant les sores près de leur marge. Jolie espèce de serre tempérée. P. Phegopteris L.— Hook. Brir. FERNS, t. 3. — Zone temp. — Rhizome assez mince, rampant. Frondes pinnatifides, de forme deltoïde; stipe lisse, à peine écailleux à la base; pinnules dé- coupées en lobes dentés, oblongs-lancéolés, por- tant les sores près de leur sommet. Serre ch. P. splendidum Kaulf. — Brésil. — Caudex portant des frondes pinnatifides d'environ 2 m., à stipe élevé, lisse, anguleux, à pinnules lancé- olées, découpées en lobes entiers, peu coriaces, portant des sores médians. Serre chaude. P. trifurcatum L.— Amér. tropicale. — Rhi- zome rampant, couvert de fines écailles. Frondes assez courtes, pinnatifides, à stipe villeux, à pinnules découpées en trois lobes entiers ; sores nombreux, disposés en deux rangs sur chaque lobe. Serre chaude. E. R. POLYPORUS. Champignons hyménomycètes, dont l’hyménium tapisse des tubes placés Le plus souvent à la partie inférieure d’un réceptacle de forme variée: en sabot de cheval, en chapeau pédiculé ou étalé sur le support. Les Polypores sont des parasites des arbres. Esp. principales : P. annosus. Son mycélium attaque et tue les racines de Pin et d’Epicéa. P. Pini, attaque de même le Pin et l’Epicéa, où il pénètre par les branches cassées. Il y pro- duit la pourriture rouge. P.sulphureus et P.hispidus, sur les Pommiers, les Noyers, etc., où il produit également une pourriture du bois. P. fulvus. attaque le Prunier et quelquefois le | Pommier et l’Olivier. P. fomentarius, sur le Hêtre surtout, produit l'amadou., Toutes ces espèces pénètrent surtout par les plaies. Il est nécessaire, pour les détruire radi- | calement, de tailler dans le bois jusqu’au vif, et . | de recouvrir ensuite de coaltar ou d’un onguent adhésif quelconque. Dr D. Polystichum. Voir Aspidium. : POLYSTIGMA. Genre de Champignons Py- | rénomycètes, à stroma rouge parasite sur les | feuilles. Le stroma est chargé d’un piqueté cons- | titué par les spermogonies du Champignon. La forme à asques vient pendant l'hiver sur les | feuilles tombées. — 2 espèces : : P. rubrum, sur les Pruniers. * P. fulvum, sur les Amandiers. | Il faut récolter et brûler les feuilles atteintes | 997 POMME DE TERRE. pour se mettre à l'abri des attaques du para- site l’année suivante. Dr D Pomacées. Voir Rosacées. Pomegranate.N.angl.du Grenadier.Voir Punica. Pomeranzenbaum. N.all.de l'Oranger. V.Citrus. Pomme Cannelle. N. v. de l’Anona squamosa. Pomme Cythère. Nom vulg. du Spondias dulcis. Pomme d'Amour. Nom vulg. de la Tomate. Pomme de merveille. Nom vulg. du Momordica Charantia. POMME DE TERRE; angl.: Potato ; all.: Kar- toffel, Erdapfel. (Solanumtuberosum L.) PI. origin. des Andes du Pérou et du Chili, vivace par son rhizome renflé, féculent, produisant des tiges aériennes annuelles; annuelle dans nos cultures. À été introduite sur le continent européen (en Espagne) vers 15341; à cette époque on la cul- tivait plutôt comme pl. curieuse; d'Espagne, elle fut envoyée en 1588, en Autriche, au bota- niste Charles de l'Ecluse, qui la cultiva, la répandit en Allemagne, d’où elle passa en Suisse et en France, région de l'Est (Alsace, Vosges, etc.) ; elle était connue avant 1600 dans le Dau- phiné sous le nom de truffe. En Angleterre, la P. de t. fut introduite en 1586; elle fut apportée en Belgique vers 1620 par des religieux anglais, qui propagèrent sa culture en Belgique et en Hollande. Mais ce n’est qu’à la fin du 18: siècle que la culture de la P. d, t. au point de vue alimen- taire fut vulgarisée et popularisée par Parmen- tier, en 1788, dans la plaine des Sablons, près Paris ; c'est donc à tort qu’on à attribué à Par- mentier l'introduction d’une pl. qui existait depuis plus de 200 ans en Europe, et qu'il n’a fait que rendre populaire, ce quiest néanmoins un très grand mérite. Dans la P. d. t., le tubercule seul est alimen- taire ; toutes les autres parties de la pl. sont vénéneuses et renferment de la solanine, alca- loïde dangereux qui se trouve aussi dans les tubercules exposés à l’air et qui ont verdi, ainsi que dans les germes qui se développent au prin- temps; il faut donc rejeter les tubercules verts et ne pas s’en servir dans l'alimentation hu- maine, ni dans celle du bétail. De toutes les pl. cultivées, la P. d. t. est peut- : être celle qui a le plus varié; c'est par milliers qu'on pourrait compter les var., et il s’en pro- duit tous les ans de nouvelles. Les caractères qui doivent guider dans le choix des var. sont: la forme, la couleur, la grosseur des tubercules, la disposition des yeux sur ces tubercules, le mode de végétation (souterraine, ou à fleur de terre). la couleur du feuillage, caractère im- portant pour distinguer les var. entre elles, la maturité plus ou moins précoce, le degré de fertilité, la nature et la qualité de la chair, la faculté plus ou moins grande de conservation, et enfin le degré de résistance à la maladie (Phytophthora infestans). Un caractère parfaitement fixe, quelles que soient les circonstances, permettant de recon- naître les diverses var., a été trouvé par M. Vil- morin (voir CATALOGUE MÉTHODIQUE ET SYNONY- 1 Voir JOURN. SOC. HORT. FRANCE, 1886, p. 146, note de M. F. Roze. POMME DE TERRE. MIQUE DES POMMES DE TERRE), ce caractère est dans l'aspect du germe né à l’obscurité sur un tubercule d’une var. donnée, germe qui est tou- jours le même, que les tubercules soient gros ou petits et de forme plus ou moins constante. En nous limitant au rôle purement horticole de la Pomme de terre, les var. cultivées peu- vent être toutes rangées en 5 séries, basées sur la forme et la couleur des tubercules : 10 variétés rondes ou oblongues,jaunes ; 29 va- riétés longues.jaunes ; 30 variétés rondes,rouges ; 40 variétés longues, rouges ; 5° variétés violettes et panachées, de toute forme. Choix des meilleures variétés de Pommes de terre pour la culture jardinière, horticole.1 19 Var. jaunes rondes.— Bonne Wilhelmine ou Ronde d'Alger ; tub. arrondi, jaune vif; ch. très jaune; ne convient pas à la cult. sous châssis. Flocon de neige ; très bonne var. productive, assez précoce, chair d'excellente qualité; plantée en avril, mürit fin juillet; tubercule de forme régulière, ovale aplati; peau jaune, rugueuse; chair blanche, très farineuse et légère. Ronde hätive; var. hâtive, se conservant assez bien; plantée en avril, peut se récolter 2e quin- zaine de juillet; tubercule bien rond; rappelle beaucoup la var. suivante, mais plus précoce. Shaw ou patraque jaune; var. très cultivée pour les marchés aux environs de Paris; très productive, farineuse, de qualité excellente; se récolte 1e quinz. d'août. Tubercules ronds; chair jaune, très farineuse. Saint-Jean ou Ségonzac; var. très ancienne et très cultivée pour approvisionner les halles de Paris; mûrit 1° quinz. d'août; le tubercule rappelle celui de la Shaw. Paterson’s Victoria; var. récente, très produc- tive, d'excellente qualité, de longue garde, très farineuse; mürit fin août; résiste assez à la maladie; tubercules oblongs, un peu aplatis; peau jaune, légèrt. saumonée; chair jaune. 20 Var. longues jaunes.— Marjolin ou Quaran- taine ;,1a plus connue des var. hâtives ; plantée en avril, peut être récoltée deuxième quinzaine de juin; convient surtout pour culture de pri- meur sous châssis ; tubercules allongés, un peu courbés, plus gros et plus arrondis au sommet, amincis en pointe vers la base; peau lisse,jaune; chair très jaune. Cette var. présente ses tubercules tous réunis au pied ; il faut les faire germer avant la plan- tation, sans quoi le tubercule produit seulement des tiges souterraines, terminées par des petits tubercules dont l’ensemble pèse moins que celui que les a produits. ; Kidney à feuille d'Ortie ou Fouilleuse; un peu plus productive que la précédente, un peu moins hâtive, mais ne pouvant être cultivée sous châssis à cause de ia longueur de ses tiges; cultivée en grand, aux environs de Paris, pour la culture de primeur; tubereules comme dans la Marjolin; conservation difficile. Anglaise hâtive ou Pomme de terre royale ; var. 1 Voir LES PLANTES POTAGÈRES : , par Vilmorin-An- drieux et Cie. | 998 POMME DE TERRE. plus productive que les 2 précédentes, surtout cultivée à Jersey et en Bretagne pour appro- visionner les marchés de Londres et de Paris; aussi hâtive que la Marjolin, mais tubercules moins ramassés sous la plante ; se conserve bien et longtemps; se récolte fin juin. Reine de mai; var. capricieuse, d’un grand produit dans les sols que lui conviennent, et encore suivant les années ; présente de bonnes qualités, mais ne peut pas faire la base d’une culture à cause de l'incertitude des produits; müûrit fin juin. Marjolin Tétard; var. en tous points recom- mandable, très productive en même temps que précoce, et d’une qualité hors ligne pour la con- sommation ;mürit deuxième quinzaine de juillet; tubercules grands, aplatis en amande ou ob- longs, peau lisse ou un peu rugueuse, jaune foncé un peu cuivré; quelquefois renflés à la place des yeux; se conservant bien. Marjolin tardive ou Quarantaine de la Halle; des plus estimées sur les marchés de Paris, où elle a supplanté l’ancienne jaune de Hollande; est productive, de qualité suffisante, de très bonne garde, mais sujette à prendre la maladie; müûrit 2e quinz. de juillet; tubercules oblongs ; peau jaune, lisse; chair très jaune. Caillou blane ou Boulangère ou Lapstone Kid- ney; var. très féculente; chair fine.légère, excel- lente; mürit 2° quinz. de juillet; tubercules réguliers, lisses; peau et chair jaune pâle. : Magnum bonum ; var.extrêèmement productive, mais de 2e qualité-et ne se conservant pas longtemps; mürit 2e quinz. de sept ; tubercules très gros, oblongs, peu aplatis ; chair jaune. 30 Var. rondes rouges. — Farineuse rouge ou boule de farine ; l’une des bonnes var. de lagrande culture, soit pour la consommation, soit pour la féculerie; production abondante; on lui re- proche une chair trop blanche, manquant un peu de finesse; tubercules gros ; peau rugueuse. d’un rouge un peu pâle; chair blanche. Merveille d'Amérique ; l'une des plus grosses Pommes de terre; est demi-tardive, produit beaucoup, mais de qualité ordinaire ; tubercules arrondis, un peu irréguliers ; peau lisse, rouge violacé ; maturité : 2° quinz. d'août. : Truffe d'août (hâtive de Pontarlier, printanière); ancienne var. mûrissant 1° quinz. d'août; tuber- cules arrondis, rouge vif; chair jaune. 40Var.longues rouges.—Rognonrose.cornichon de la Moselle ; très bonne var., de moyenne sal- son, se conservant bien; production ordinaire; chair ferme; tubercules aplatis, en forme de rognon, très lisses; peau rose pâle Jaunâtre; chair jaune. Ù | : Rouge longue de Hollande ou cornichon rouge; var. plutôt de luxe; produit peu, mails qualité et finesse hors ligne; se conserve bien mûrit fin août; tubercules aplatis, très allongés, recourbés en crochet.et amincis à la base; peau lisse, rouge assez foncé violacé; chair jaune; cultivée en grand aux environs de Cherbourg, où on plante en décembre pour récolter en Juin. Rose hâtive ou Early rose; une des meilleures var.; très productive, précoce ; müûrit en août; chair légère ; qualité variable suivant les sols; Îles tubercules se conservent assez difficilement, Le "I | . POMME DE TERRE. oblongs, aplatis; peau lisse, rose un peu sau- moné ; chair blanche. Vitelotte rouge; var. peu cultivée pour le marché, mais recherchée surtout parce qu’elle les ragoûts ; tubercules allongés ; yeux très en- foncés ; qualité excellente dans les sols légers, 1° quinz. de septembre. Pousse debout ; très cultivée pour les marchés ; plus compacte. moins farineuse; est plus produc- tive, se garde bien; mürit fin septembre; tuber- cules presque cylindriques, amincis aux extré- mités ; peau rouge pâle, assez lisse; chair jaune. Saucisse où généreuse; une des meilleures var. pour la provision d'hiver ; de qualité hors qualité en vieillissant; on gagne à la manger tard ; elle est très productive; ne doit pas être maladie, mais souvent atteinte par la frisolée ; tubereules aplatis, oblongs, bien réguliers ; peau lisse, rouge intense; chair jaune. 90 Var. violettes ou panachées. — Blanchard; c'est la var. la plus productive de toutes celles communément cultivées; est précoce; se garde bien ; chair farineuse et bien jaune; tubercules de moyenne taille, ronds. jaunes, largement pa- nachés de violet; peau lisse; chair jaune. Violette ronde; très ancienne, comme la Shaw et la Segonzac; très cultivée pour les marchés ; productive. de bonne garde, de qualité excellente, chair jaune et ferme ; se récolte courant de sep- tembre ; tubercules arrondis; peau violet intense. Quarantaine violette; var. de précocité mo- yenne ; de très bonne qualité; se conservant très bien et longtemps sans pousser ; l’une des meil- leures pour la consommation au printemps ; elle gagne en qualité, plus on la garde; tuber- cules aplatis, en forme de rognon; peau très fine, violette ; chair jaune. On pourrait citer un bien plus grand nombre de bonnes var. horticoles ; la liste ci-dessus est déjà passablement longue ; pour les autres, voir les ouvrages spéciaux déjà cités. L'adaptation au sol et au climat ne peut être indiquée que par l’expérience. — Pour un choix de bonnes Var. agricoles, de grande culture, voir les traités et ouvrages spéciaux d'Agriculture. Culture. — Il ne peut être question ici que de la culture horticole ; pour les renseignements relatifs à la culture agricole de la P. det.. voir les traités et ouvrages généraux d'Agriculture. | En jardinage, on cultive les P. de t. de 3 ma- mères : culture de primeur ; culture en pleine terre Au printemps ; culture d'automne ou hivernale. Culture de primeur. — Elle est presque aban- donnée maintenant comme culture industrielle aux environs de Paris, parce qu’on possède des Var. se conservant assez longtemps pour qu'il | n’y ait aucun avantage à en faire comme pri- meur, et parce que le Midi. l'Espagne, l'Algérie en envoient de très bonne heure surles marchés ; elle ne présente de véritable intérêt que pour l’approvisionnement d’une grande maison. Autrefois on la commencait à la fin de no- oo | | : | : Il 999 possède la propriété de ne pas se déliter dans mauvaise dans les sols humides; mürit dans la | supplante la rouge longue de Hollande; chair, ligne; chair un peu compacte; acquiert de la cultivée dans les sols riches; résiste bien à la | POMME DE TERRE. et entrent en végétation de bonne heure; sont , vembre pour obtenir la récolte en février, soit 2 mois ou 21/ mois après la plantation; cette culture de haute primeur est abandonnée. parce | qu’à cette époque il y a encore en cave de très bonnes Pommes de terre. Il vaut mieux commencer la 1° saison de cultures de primeur au commencement de jan- vier; on en fait 3 saisons successives. à 3 se- maines d'intervalle, de manière à pouvoir ré- colter pendant tout mars et avril. Pour ces cultures, on emploie exclusivement la variété Marjolin. décrite plus haut (var. longues jaunes), à cause du peu de hauteur de ses tiges, qui sont, de plus. rigides et ne s’étalent pas sur la couche; les tubercules de cette variété ont très peu d’yeux, souvent un seul, placé à la partie op- posée à l’attache du pédoncule.et il arrive qu'il ne se produit pas de tige aérienne, si le tuber- cule est planté avant que l’œil ne soit déve- | loppé; cette particularité exige une préparation Spéciale du tubercule-semence, qui peut être résumée ainsi : | Les tubercules-semences sont choisis sur les pieds les plus hâtifs de toute la plantation; ils doivent être bien mürs, et bien nourris; ils sont arrachés par un beau temps, et laissés sur le sol quelque temps pour se ressuyer, puis ‘rentrés dans un endroit éclairé et aéré, où gs | puissent verdir. Quand ils sont bien verts, on les rentre au sec, à l’abri de la gelée, en les dis- | posant sur un seul rang, debout, l'œil en haut, sur des clayettes ou dans des paniers plats; en |janvier-février, ces tubercules sont placés dans un lieu plus chaud, pour hâter la germination ; ‘il y à intérêt, s’il y a plusieurs bourgeons.à n’en laisser qu’un. | La couche sur laquelle on plante ces tuber- | cules est faite en janvier, de facon à pouvoir donner une température de 20-250; elle est re- | couverte de 20 cm. de terreau ou de terre légère ; |les coffres employés sont suffisamment hauts | pour que les tiges ne puissent toucher au verre; | en moyenne, on plante 20 tubercules par châssis, à 8 cm. environ de profondeur, placés debout, sans blesser le germe ; les tiges sont rechaussées un peu quand elles ont 15 cm. de hauteur; les |autres soins consistent à garantir du froid la nuit, donner de la lumière le jour, aérer quand on le peut, etc. Si la température extérieure | n’est pas trop froide, et si la couche est bonne, on peut récolter environ 69-70 jours après la | plantation, soit en fouillant avec la main au | pied des touffes, pour prendre les plus gros tubercules. soit en arrachant la touffe entière; la 1° manière de faire est préférable pour les cultures de première saison. | Les saisons suivantes se font en février et en | mars, de la même facon. On peut, en mars, ne | plus cultiver sur couche, mais en pleine terre, 1 | sous châssis, sur une côtière exposée au Midi | et bien abritée ; dans ce cas, il faut avoir eu soin de poser, longtemps à l'avance, des coffres et des châssis sur le sol, pour qu'il ait pu s’é- chauffer un peu avant la plantation et pour qu'il soit bien sain; les variétés employées. outre la Marjolin, pour ce cas spécial, sont d’autres variétés hâtives. notamment la Reine de mai. | Culture de printemps. — Elle se fait de mars à POMME DE TERRE. — mai; elle fournit des produits pour tout l'été; on emploie des variétés hâtives, et des variétés tardives; en général, la plantation gagnera à être faite le plus tôt possible; il est préférable que les germes ne soient pas poussés ; on plante en lignes, ou en poquets; la distance varie avec la vigueur de la variété et la fertilité du sol; planter un peu plus serré dans les sols secs, pour que les tiges couvrent bien le terrain. Les soins d'entretien consistent en des bi- nages, dès que les tiges ont atteint 15-20 cm. de haut, pour niveler le sol et faire disparaître la trace des poquets ; puis en un buttage, qui n’est pas indispensable pour les variétés produisant leurs tubercules profondément, mais nécessaire pour celles qui les produisent à fleur de sol, et aussi dans tous les sols légers. En général, pour la majorité des cas, un léger buttage est utile: il doit être fait avant la floraison de la plante, quand les tiges ont atteint les ?/3 de leur déve- loppement normal, et par un temps sain. On peut aussi avoir intérêt à supprimer les fl. dans les variétés qui possèdent des fleurs fertiles. La récolte se fait à partir de juin-juillet jus- qu’en octobre, suivant qu'on à employé des variétés hâtives ou tardives; c’est dans ces der- nières que se trouvent celles qui forment la provision d'hiver. Si les Pommes de terre sont livrées immé- diatement à la consommation, on n’attend pas la maturité complète pour l’arrachage, on le fait quand les tiges commencent à jaunir; mais celles qui doivent être conservées ne sont ré- coltées qu'après dessiccation complète des tiges et par un beau temps; toutefois il ne faudrait pas trop attendre pour faire cet arrachage, en prévision des pluies un peu longues qui pour- raient survenir, pluies qui pourraient avoir pour effet de remettre les tubercules en végé- tation, et de les faire germer dans le sol. Pour les variétés de primeur, on ne conserve que les tubercules-semences, comme nous l’avons indiqué plus haut; pour les autres variétés, les tubeæules destinés à la consommation et pour semence sont conservés dans une cave saine, un cellier ou un silo, par variétés séparées, et par ordre de maturité, les dernières mûres ré- servées pour la fin de l’hiver. Ces années der- nières, M. Schribaux, professeur à l’Institut agronomique, à fait connaître un procédé de conservation de Pommes de terre au moyen d’un trempage des tubercules dans un bain d’eau contenant de l'acide sulfurique à la dose de1/1 0°, qui a pour effet de tuer les germes sans altérer le tubercule; naturellement çes tubercules ne peuvent être employés comme semence. Le mé- lange de l’acide sulfurique avec l’eau est assez délicat à faire et n’est pas sans danger. Culture hivernale ou d'automne.— Cette culture est très ancienne; elle a été abandonnée, puis reprise en grand dans le Midi de la France, l'Algérie et l'Espagne; ce sont ses produits qui inondent les halles de Paris pendant l'hiver, dès janvier et février. On n’emploie que des variétés hâtives; on plante fin octobre; autant que possible, il faut employer des tubercules de la récolte précédente, 1000 POMMIER. faite à la même époque, et non pas ceux d’une culture de printemps. Elle est avantageuse dans le Midi, parce qu’à cette époque de l’année les pluies sont abon- dantes, et que l'hiver n’est pas à craindre; le prix de vente est d'autant plus élevé que le produit arrive plus tôt sur le marché: la consé- quence est qu'on les récolte souvent trop tôt, au détriment de la qualité; dans une maison importante, il vaut mieux, si on veut à cette époque avoir des P. de terre nouvelles, en cul- tiver sur couche, en culture de primeur, que. d'en acheter provenant de ce mode de culture. Cette culture hivernale ne peut pas être faite dans la rég. de Paris; la rigueur de l'hiver et la température de l’automne ne le permettent pas. Maladies. — Les P. d.t. sont atteintes par plu- sieurs maladies de nature cryptogamique; la plus grave, qui a failli en empêcher la culture, s'est montrée en 1844; c’est le Phytophthora in- festans, où PFeronospera (voir ces mots), qui attaque d’abord les files. puis les tubercules, et les fait pourrir ; au début de son invasion, cette maladie était si intense qu’on avait craint qu’elle n’anéantit complètement la culture de la P. d. t. en Europe, et qu’on avait cherché à cette précieuse Solanée des succédanés dont aucun n’a donné de bons résultats. Finalement, par suite du renouvellement des anciennes var., par un choix de celles qui sont plus résistantes et par l'application des procédés propres à enrayer le développement des Champignons (sulfatage), les dégâts causés “par le Phytophtora, quoique encore très grands (surtout dans les années plu- vieuses et humides, vers le mois de juillet), ne rendent plus la culture impossible. Pour la marche du développement de cette maladie,voir une note de M. Duchartre, JourNAL DE LA S0- CIÉTÉ NATIONALE D'HORT. 1886, p. 299. La Frisolée, maladie de nature peu connue, attaque les feuilles, nuit à leur développement et à celui des tubercules. Ces temps derniers, l’attention a été attirée sur des maladies des Pommes de terre causées par des Bactéries; ces maladies sont désignées vulg. sous le nom de gale, de gangrène sèche et de gangrène humide. M. E. Roze a fait sur ces maladies diverses recherches fort intéressantes: Voir JOURNAL DE LA SOCIÉTÉ NAT. D'HORTICUL* TURE DE FRANCE, année 1896, p. 326, 388, 459 et 1024, et COMPTES RENDUS DE L’ACAD. D. SCIENCES; 1896, plusieurs notes. Voir aussi Journ. S00: D'HorT. DE France, 1805, p. 493, pour la rowlle précoce, maladie observée en Amérique, produite par le Macrosporium solani, Champignon qui s'attaque aux files, jamais aux tubercules. On w a craint beaucoup l'invasion d’un insecte du groupe des chrysomèles (voir Doryphora, p. 453, et Jourx. pe La Sociéré D'Horr. 1874, p. 114).J.G. Pomme épineuse. Le Datura Stramonium. Pomme liane. Le Passiflora laurifolia. Pomme rose. L'Eugenia Jambos. POMMIER; angl.: Apple; all.: Apfelbaum. | (Pour les espèces botaniques et ornementales, voir Malus.) Les terres meubles et douces, les terrains composés de divers éléments convien: | nent au P. Il prospère dans les terres d’alluvion, quand le sable s'associe à la silice ou à l'argile, POMMIER. — et dans les terrains à base granitique, aussi bien que dans les sols où l’humus tourbeux corrige l’aridité du calcaire. Une fraicheur mo- -dérée lui est favorable avec un sous-sol suffi- samment poreux ou perméable. | La terre à blé est le terrain du P. greffé sur franc.destiné aux formes en haute tige: la terre de jardin est le terrain du P. sur doucin ou sur | paradis, spécial aux formes en basse tige. Le P. | greffé sur paradis, approprié aux arbres nains, vient mal dans les sols arides ou trop calcaires ; * dans ce cas, on lui substitue le P. sur doucin, . plus robuste et plus vigoureux. | Le fruit du P. est plus gros dans les vallées | humides, mais plus savoureux sur les collines “ et les plateaux. L’excès d'humidité, ainsi que \ le manque d'air, engendrent les chancres et fa- vorisent les pucerons. L’excès de sécheresse fait jaunir l’arbre et excite le développement des mousses et des lichens sur la tige. Le P.réussit en espalier au Nord, mais on devra y planter des variétés fertiles et adopter les emplacements où l'air circule; trop abrité, il est exposé aux petit Kermès. : de la plaine et des collines. Nos départements : nombre d’égrains ou sauvageons. 1 La Pomme entre pour une large part dans | l'alimentation générale et dans l’économie do- . mestique. Sans parler de la fabrication du cidre, | pour laquelle il existe des var. spéciales, la P. . est le fruit Le plus recherché pour l’approvision- ! de l’hospice, de l’école et de l'atelier; l’art cu- -| linaire, la pâtisserie, le séchage, la confiserie, la médecine, le pressurage, la distillation, en font un usage extrêmement varié. | Variétés. — Le semis naturel ou préparé \par la main de l’homme a fourni de nom- 'breuses sortes plus ou moins répandues. Nous ‘pouvons recommander Jes variétés suivantes, 1classées dans leur ordre de maturité, : Astrakan rouge. — Arbre trapu, robuste, très fertile. Fr. assez gros; chair demi-tendre, assez lJuteuse, sucrée ; mi-juillet. .! Les amateurs de Pommes précoces pourront l choisir encore Monsieur Gladstone(violet).Trans- parente blanche, arbres robustes au froid. 1 Rose de Bohême. — D'une bonne vigueur, très fertile. Fr. assez gros ; chair demi-cassante, lateuse, acidulée, aromatisée. Juillet et août. | Saint-Germain. — Bonne vigueur et bonne oroduction. Fr. souvent gros; chair ferme, - Lelntée, assez Juteuse, de bon goût. Juillet-août. | Ananas. — Arbre de vigueur modérée, très k-s Fr. moyen; chair assez fine, tendre, ju- _leuse, sucrée, vineuse ; parfum de l’Ananas et le la Framboise. Septembre et octobre. | Borovitski. — Arbre robuste au froid, de vi- ueur modérée, très fertile. Fr.assez gros; chair Ssez ferme, bien juteuse, acidulée. Août. | Transparente de Croncels. — Ce gain remar- luable de notre établissement est très vigoureux 1 s’est montré le plus robuste des Pommiers brs du grand hiver (—300). L'arbre est très rtile et propre à toutes les formes. Fr. gros ; , Né 1001 attaques de l’insecte hémiptère, dit aspidiote, | ! Cet arbre croît spontanément dans les forêts | ! de l'Est sont ceux qui possèdent le plus grand | . nement des ménages, de la ferme, du château, | POMMIER. chair assez ferme, teintée, juteuse, d'un goût fort agréable. Août et septembre. (Fig. 727.) & à LA Fig. 727. — Pomme Transparente de Croncels. Favorite de William. — Arbre robuste et productif. Fr. presque gros; chair teintée, vi- neuse, sucrée. Août et septembre. Rambour d'été. — Arbre robuste, assez fer- |tile. Fr. gros; chair demi-tendre, vineuse, d’un | bon goût. Septembre. Lord Suffield. — Prompt à la production.res- tant fertile. Fr.gros; chair fine, neigeuse.juteuse, d’une saveur agréable. Août-septembre. Fr. ap- |précié en Angleterre pour la table. Codlin de Keswick. — La série des «Codlin», populaire en Angleterre, comprend un groupe | de bonnes var., plutôt de moyenne grosseur; chair croquante, juteuse. Août. Il existe, en outre, une Reinette ananas. fruit | petitoumoyen,jauneananas,mürissantenhiver. Son arbre est trapu et généreux. Cellini. — Arbre assez vigoureux, robusteau | froid et excessivement fertile. Fr. assez gros; chair ferme, demi-cassante, bien juteuse, sucrée, acidulée. Septembre et octobre. De Gravenstein. — Arbre robuste, vigoureux et productif. Fr. assez gros; chair tendre, assez juteuse, sucrée, légèrt. acidulée et parfumée. De septembre en novembre. Reinette Burchardt. — Arbre ramifié. droit, fertile. Fr. moyen; chair ferme, douce, sucrée, légèrement anisée. Octobre et novembre. Grand Alexandre. — Arbre robuste, très fer- tile. Fr. gros ; chair fine, demi-cassante,juteuse, vineuse, relevée. D'octobre en décembre. Reinette grise d'automne. — Arbre robuste, très fertile. Fr. gros; chair demi-tendre, assez juteuse, sucrée. D’octobre en décembre. Calville de Saint-Sauveur. — Trapu, très ter- tile. Fr. gros; chair demi-fine, assez tendre, sucrée, acidulée, parfumée. Nov. et décembre. Belle-fleur rouge.— Arbre robuste, productif. Fr. assez gros; chair assez fine, demi-cassante, juteuse, relevée d’un léger parfum de girofle. De novembre en janvier. Reine des Reinettes. — Arbre droit, ramifié, très fertile. Fr. moyen; chair fine, assez ferme, teintée. demi-tendre, sucrée, aromatisée; d’un bon goût. De novembre en janvier. POMMIER. Sans Pareille de Peasgood. — Arbre de bonne vigueur et de bonne fertilité. Fr. très gros ; chair teintée, demi-tendre, juteuse et aro- matisée. Fin d'automne. D’autres grosses Pom- mes: Joséphine, Ménagère, d'Eclat, Warner's king, sont à épiderme blanc ou verdâtre. Galloway Pippin. — Arbre de bonne vigueur et productif. Fr. gros; chair ferme, juteuse, de bon goût. Commencement d'hiver. Doux d'argent. — Arbre trapu, ramifié, très fertile. Fr. au dessus de la moyenne; chair fine; eau douce, sucrée, acidulée, agréable. De no- vembre en février. Belle-fleur jaune. — Arbre bien ramifié, d’un beau port, fertile. Fr. gros; chair fine, tendre, juteuse, citrine, sucrée, aromatisée. Déc.-févr. Bedfordshire Foundling. — Arbre très vigou- reux, fertile. Fr. gros ; chair demi-fine. neigeuse, juteuse ; saveur sucrée, parfumée. Déc.-févr. Royale d'Angleterre. — Arbre très vigou- reux, fertile. Fr. assez gros; chair assez fine, tendre, acidulée, sucrée, aromatisée. Oct -févr. Wagener. — Arbre assez vigoureux, prompt au rapport, très fertile. Fr. assez gros; chair tendre, fine, sucrée, agréable. Commenct. hiver. Reinette de Demptézieu. — Arbre vigou- reux, très fertile. Fr. au dessus de la moyenne ; chair assez fine, tendre, sucrée, relevée d’un bon goût acidulé; parfumée. Nov.-févr. Orange de Blenheim. — Arbre vigoureux, très fertile. Fr. gros; chair croquante, assez fine; saveur relevée. Nov.-février. Reinette de Cuzy. — Arbre robuste, d’un beau port, fertile. Fr. assez gros; chair fine, demi-tendre, juteuse, douce, sucrée, parfois aci- dulée, De novembre en février. Pépin de Parker. — Arbre d’une vigueur retenue, et d’une très grande fertilité. Fr. au dessus de Ia moyenne; chair fine, ferme, assez juteuse, sucrée ; parfum agréable. Nov.-févr. Belle de Pontoise. — Arbre robuste au froid, productif. Fr. gros; chair ferme, mi-cassante, juteuse, acidulée. Commencement d'hiver. Reinette de Willy. — Arbre prompt au rap- port, très fertile. Fr. moyen; chair fine, cro- quante, sucréeet vineuse De décembreen février. Pépin de Ribston. — Arbre vigoureux et productif, préférant une bonnesituation, abritée du vent. Fr. assez gros; chair compacte, fine, juteuse, bien sucrée et parfumée. Nov.-févr. Reinette du Canada. — Arbre d’un beau port ; très fertile sous toutes formes. Fr. de première grosseur ; chair assez fine, tendre, assez juteuse, parfumée et acidulée agréablement. De dé- cembre en mars. (Fig. 728.) Reinette Baumann. — Arbre de bonne vi- gueur, d’une fertilité prompte. Fr. assez gros; chair ferme, fine, assez juteuse, d’un goût par- fumé, sucré. De janvier en mars. Calville rouge d'hiver. — Arbre vigoureux, | de verger et de marché, à peau blanche, grise fertile. Fr. gros; chair assez ferme, assez ju- teuse et acidulée; goût framboisé. De janvier | l'office. Courant d'hiver. en mars. Calville rouge d'automne est un fruit plus délicat, plus tendre et se gardant moins longtemps; à celui-ci, on préfère Calville de | acidulée. De janvier en avril. Plusieurs variétés! Dantzick, prompt au rapport. De Châtaignier. — Arbre robuste, productif. Fr.moyen ou assez gros ; chair ferme, croquante, 1002 POMMIER. | juteuse, acidulée, relevée De janvier en avril. | Plusieurs types sont connus sous ce nom. | Reinette grise. — Il existe plusieurs bonne sortes de Pommes qui portent ce nom. Le Reinette grise du Canada, de Bretagne, de Sain- \tonge, de Portugal, de Dieppedalle, etc., très | bonnes à couteau ou à cuire, sont recherchées | dans la consommation. Leur épiderme rude en facilite le maniement pour les récoltes et les transactions commerciales. Fig. 728. — Pomme Reinette du Canada. Reinette dorée. — Les R. dorées se rappro= chent des R. grises et sont dotées des mêmes. qualités. Les plus recommandables sont: RS dorée de Versailles. R. dorée de Tournay, R: rousse de Boston, R. de Gaesdonk, dont l’origine | est française, belge, américaine ou allemande: Reinette luisante, — Arbre vigoureux € généreux. Fr. moyen; chair ferme. croquante; | juteuse, acidulée; goût agréable. Nov.-mars. Rambour d'hiver. — Arbre vigoureux, pro- ductif. Fr. moyen; chair ferme, juteuse, assez. sucrée, vineuse. De décembre en mars. De Cave et de Salé. — Deux variétés loca- | lisées dans le canton de Noaiïlles (Oise), d’une | fertilité extraordinaire, approvisionnant le. marché de Paris. : Fenouillet. — Sous ce nom, plusieurs varié- tés de petites Pommes à peau roussâtre, à chair ferme, douce, d’une saveur anisée, fenouil, lée, sont cultivées dans les vergers et les Jat: » dins. Le fruit est petit, d’un bon goût qui les! fait apprécier par les maïîtresses de maison. La, variété Azeroly anisé fait partie des Fenouillets: | De Lestre. — Arbre robuste et fertile. Er.. au dessus de la moyenne; chair ferme, sucrée. agréable. Courant d'hiver. Populaire dans de centre de la France, de même que la Pomme! Patte de Loup. h | Pigeon. — Sous ce nom, une série de Pommes ou rougeâtre, de bonne qualité sur la table et à! Court-pendu plat. — Arbre trapu, ramifé,. fertile. Fr. moyen; chair fine, ferme, sucrée, de Court-pendu sont également à végétation trapue et à floraison tardive. Pezrmain Adams. — Arbre de vigueur modé- POMMIER. rée. très fertile. Fr. moyen; chair fine, serrée, douce. sucrée, souvent acidulée, parfumée. De janvier en avril. Reinette franche. — Arbre d’une vigueur ordinaire, fertile ; fr. petit ; chair fine, ferme, de- venant tendre sous les rides de la peau, assez juteuse. sucrée et acidulée. aromatisée d'un goût délicat, qui est le véritable goût de la Reinette. De janvier en avril. 1003 — POMMIER. | S'il nous fallait citer toutes les bonnes | Pommes de table ou de cuisine, nous pourrions | doubler cette nomenclature, le P. étant le genre qui à fourni le plus de variétés locales bonnes | à divers usages. | Le P. à cidre en fournit la preuve; cependant les sociétés et les congrès cherchent à en établir la synonymie et à faire connaitre les plus méritantes. Déjà le cultivateur peut accepter les Pommes Argile, Amer-doux, Amnère de Berthecourt, Binet, Bedan, Bramtôt, Bar- barie, Fréquin, Galopin, Groseille, Marin- Onfroy, Martin-Fessard, Muscadet, Médaille d'or, Paradis, Reine des Pommes, Rouge-Bruyère, | | Rousse-Latour, ete., qui renferment les éléments | de sucre, de parfum et de tannin nécessaires à la composition d’un bon cidre. Culture. — Par le semis de ses pépins, le P. Fig. 729. — Pomme Calville blanc. Calville blanc. — Arbre vigoureux, très fer- tile. Fr. gros; chair fine, tendre, juteuse, sucrée, | acidulée, relevée d’un parfum distingué, rappe- pue un peu celui de l’Ananas. De janv. en avril. | ruit recherché pour le dessert d’hiver.(Fig.729.) | Api rose. — Arbre élancé, très fertile. Fr. petit; chair fine, ferme, croquante, juteuse, su- crée ; parfum des plus agréables. Janv.-mai. Reinette des Carmes. — Arbre ramifié, très fertile. Fr. moyen; chair fine, serrée, juteuse, bien sucrée, parfumée et vineuse. Févr.-mai. | Reinette de Caux. — Arbre élancé, fertile. . presque gros; chair fine, tassée, demi-cas- sante, juteuse, acidulée, vineuse. Févr.-mai. Baldwin. — Arbre de bonne vigueur, géné- eux pour toutes formes. Fr. presque gros ; chair ferme, juteuse, relevée d’un acidulé qui. olaît. Févr.-mai. Répandu aux Etats-Unis. Pépin de Londres. — Arbre bien vigoureux, mifié, très fertile. Fr. gros; chair teintée, assez | | La ; endre, juteuse, sucrée, relevée agréablement. De février en mai. Cultivé encore sous les noms | e Calville du roi, Citron d'hiver. | Dumelow's Seedling ou Wellington. — Arbre - robuste, fertile. Fr. gros; chair demi-cassante, _futeuse, acidulée, à tous usages. Fin d'hiver. | Pépin de Sturmer. — Arbre de vigueur mo- _lérée, promptement fertile. Fr. moyen; chair Nine, ferme, juteuse, sucrée, parfumée. Mars-mai. Pépin de Newtown. — Arbre robuste et roductif. Fr. généralemt. assez gros; chair erme, fine, bien juteuse, sucrée, parfumée. De évrier en Juin. Populaire aux Etats-Unis. Reinette plate de Champagne. — Arbre de onne forme et fécond. Fr. moyen; chair cro- uante, Juteuse, vineuse, agréable. Fin d'hiver. Reinette tardive. — Arbre élancé, ramifié, evenant fertile. Fr. au dessus de la moyenne; hair demi-fine, tassée, demi-cassante, juteuse, “Cidulée. De mars en juin. » donne un arbre qui ne ressemble plus à son type originel. Seul, le greffage peut reproduire les variétés que l’on désire propager: le P. se | q g'er ; soumet aux divers modes de greffage par œil ou par rameau. Trois sujets différents sont employés pour recevoir la greffe du P.: 19 Le P. franc, ou sauvageon, pour former les | hautes tiges, les arbres de verger; on l’emploie à l’occasion de basses tiges à grande envergure. dans les mauvais terrains. 20 Le P. doucin, pour les arbres dressés en pyramide, en vase, en buisson, en candélabre, en cordon, dans les bonnes terres. à cela près | du sous-sol, puisque les racines ont un dévelop- pement restreint. 30 Le P. paradis, pour les arbres nains, buis- sons, vases, cordons et autres petites formes, dans un sol riche, attendu que, partout ailleurs, il resterait rabougri. Le P. franc se multiplie par le semis de pé- pins ou de mares de cidre; les P. doucin et pa- radis se propagent par le marcottage en cépée. Le P. à haute tige se greffe sur franc, en pied ou en tête, sur place ou en pépinière. Le gref- fag'e en tête estspécial aux var.peu vigoureuses, d’une végétation trapue, à la condition que la tige du sauvageon soit droite et robuste. On peut former d’abord la tige avec une variété vigoureuse, rustique au froid; les Transparente de Croncels, Belle de Pontoise, Calville rouge d'hi- ver, sont de ce nombre. Les pépinières possèdent divers types appropriés à ce rôle d’intermédiaire. La hauteur de la couronne sera suffisamment élevée pourles plantations bordant les routes et les pâturages. La direction à laisser prendre au branchage est celle que la nature lui donne. Le travail de l’homme est presque insignifiant, il se borne à seconder la nature et à réparer les écarts de végétation. On peut dire que toutes les var. de P. réus- sissent sous la forme en haute tige. La distance minimum est 6 m. pour les sujets en ligne isolée ou en avenue simple, et 8 m. pour les plantations plus compactes. Le P. en basse tige est conduit sous les formes de pyramide, de vase, de buisson, d’éventail, de palmette et candélabre, de cordon. Il est greffé sur une race de vigueur modérée, promptement fructifiante ; sur doucin, pour les grandes formes, POMMIER. en terre ordinaire; sur paradis, pour les formes | et faciliter la circulation de la lumière dans 1 naines, en bonne terre. Avec un sol maigre, sec ou aride, on choisit le P. sur franc pour les grandes formes; sur doucin, pour les petites. Le paradis en est exclu. La pyramide s'applique aux var. qui s’y dis- posent naturellement par la direction verticale de la flèche et la ramification des branches. La distance est 3 m. Le vase s'approprie aux végétations trapues, bien ramifiées à la base. On obtient rapidement un vase en groupant, dans le même trou, une douzaine de jeunes P. de variétés semblables et greffés sur doucin. On les cintre en même temps sur un lattis ou treiliage représentant la silhouette d’un vase. Plus tard, les extrémités seront mariées par des contours gracieux qui ajouteront à l'élégance du groupe. Sur un rang simple, la distance minimum d’un vase à un autre est de 3 m. L’éventail s'adapte à toutes les var. vigou- reuses, soit en plate-bande, soit en espalier. L'exposition ombragée lui convient mieux que le soleil. Dans les contrées où la chaleur est modérée et les brouillards fréquents, les formes aplaties et évasées, comme l'éventail et le vase, sont plutôt employées dans le but de faciliter la pénétration de l’air et de la lumière sur le branchage, La distance approximative des éventails ést 5 m. Le petit éventail, composé de 2 branches for- mant le Ÿ , se plante à un mètre de distance et commence à être utilisé comme clôture fruitière pour border les propriétés et les chemins de fer. La palmette et le candélabre sont pour les contre-espaliers et les murs. La distance des sujets se calcule d’après le nombre d’étages de branches ; les étages sont espacés entre eux de 25 cm. ou 30 cm., et leur nombre sera d'autant plus restreint que la vigueur de l'arbre sera incertaine. Le petit candélabre, à 3 bras ou à 4 bras, avec des sujets greffés sur paradis, constitue des treilles ou des contre-bordures de P. pro- ductives et peu envahissantes. On distance les arbres à 1 m. et on les palisse sur un treillage. Le buisson est plutôt favorable au P., tandis que les formes symétriques sont réservées au Poirier. Des groupes de P. en buisson, par lignes ou par massifs, sont d’un bon effet dans le jardin fruitier ou dans le parc paysager. Distance : 2 m. 50 sur doucin, 1 m. 50 sur paradis. Le cordon horizontal est généralisé par- tout aujourd’hui pour border les allées et les plates-bandes du plein air.ou du mur. Les sujets seront x 3 m. sur doucin, ou à 2 m. sur paradis, et inclinés à 40 em. sur un fil de fer tendu parallèlement au sol. A la rencontre des sujets, on évitera de les souder par la greffe. Presque toutes les variétés de P. se prêtent à cette forme simple, ornementale et productive. Taille. — Le P. à haute tige supporte la taille dans sa jeunesse ; le but de cette première opé- ration est de donner aux branches une tournure régulière. Une fois en production, il suffira d’une visite, tous les deux ou trois ans, pour retrancher les branches inutiles ou fatiguées, 1004 POMMIER. parties diffuses. Ce travail se fait en hiver; o y pratiquera l’échenillage en même temps. Un vieux P. épuisé par la fructification pour: rait être restauré au moyen d’un tronçconnemen assez long pratiqué sur les branches. S'il es de mauvaise espèce, il ne faut pas hésiter à le regreffer en couronne, en opérant au printem sur un grand nombre de branches. | La taille du P. en basse tige doit viser d’abor la forme de l'arbre, puis la fructification. Or, il ne convient pas de tailler à outrance. * Les membres de charpente seront taillés assez long, les rameaux destinés à produire du fruit auront moins de disposition à s’emporter. Le rameau de charpente ou de prolongement des membres principaux sera coupé aux deux. tiers environ de son développement; il est rare # qu’on ait besoin de le pincer en été. Le rameau à fruit, que nous appelons d'un seul nom ovales-lancéolées ; tiges rameuses, hautes de | flexuosum. Culture des Anthurium. FE . 10-80 cm. ; fl. rose carmin vif. Juin-octobre. | Potiron. Voir Courges. | P. nitida L. — Jaco. FL. Ausre. 5, 15. — Alpes. POTS. Sortes de vases fréquemment Cm- - PL saxatile, cespiteuse, naine; files. tri- | ployés pour la culture temporaire ou perma- liolées, argentées ; grandes fl rose clair, avec | nente des plantes. Pour bien remplir le but, les ‘amines pourpres. Mai-juin. Rocaille; soleil. | P. doivent être en terre cuite, bien poreuse, É- Salesoviana Steph. — Men. Soc. Nar. Mosc. | non peinte ni vernissée Les vases émaillés, Ê Himalaya et centre de l'Asie. Arbuste dressé, | ceux en fonte, en porcelaine, en faïence, et, en 260em. à 1 m ; rameaux épaissis dans le haut; | général, tous ceux à surface vernie, vitrifiée, et au feuillage penné ; folioles vert foncé luisant | à parois imperméables à l’air,ne conviennent pas 1 dessus, blanchâtres en dessous ; fl. grandes, | pour contenir directement les plantes; on ne anches. Mai-juin. doit les admettre que comme Cache-Pots. DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, s£ ‘ POTS. — Les P. destinés à la culture des plantes doi- vent toujours permettre le facile écoulement des eaux d'arrosage ou de pluie; aussi importe- t-il que leur fond soit percé d’un ou de plu- sieurs trous, plus ou moins, suivant la capacité des vases. IL faut veiller à ce que ces trous ne soient pas obstrués; on prévient cette obstruc- tion en posant, sur chaque trou, un fesson ou débris de poterie, ou encore un petit caillou plat. (Voir Drainage). Il convient que la terre des P. soit bien cuite : les jardiniers s’en assurent en les faisant sonner. Leur capacité doit être en rapport avec la force de la plante et le développement de son système radiculaire. Trop souvent, on à une tendance à l’exagérer, pensant que la plante se portera d'autant mieux qu'elle disposera d’une plus grande quantité de terre : si cela peut être vrai pour les plantes en pleine terre, il n’en est pas de même pour les plantes en vases. On peut même dire que mieux vaut, toutes propor- tions gardées, un pot parassant un peu Juste qu’un pot trop grand. Au-delà d’un certain diamètr (35-40 cm. en- viron), les pots deviennent peu pratiques, et il est généralement préférable de recourir aux bacs ou aux caisses. (Voir Bacs et Caisses.) Les P. de petites dimensions sont en général dépourvus de rebords; ils prennent alors le nom de godets (voir ce mot). Les P. propremt. dits sont à rebords plats ou en forme de bour- relet arrondi. La seule forme qui permette un facile dépo- tage est celle d'un tronc de cône renversé. Mais tout en conservant cette forme on peut faire les P. plus ou moins profonds et à parois plus ou moins évasées, suivant qu'il s’agit de plantes dont les racines ont une plus ou moins grande tendance à s’enfoncer dans le sol. Aussi se sert- on de plusieurs sortes de P. TL LEP RAA TE her _ PRISE LS Pt ar, TEE CLS ñ : £ + 7 | A (1/28 AY Pda SORA S } / : ’, ! 1 n ITA = A CA ne re Le Fig. 732. — Pot ordinaire. Pots ordinaires. (Fig. 732.) Ils sont à rebord plats; leur diamètre supérieur est d'environ 1}; plus grand que leur profondeur, et 1/3 plus grand que leur diamètre inférieur (mesures prises intérieurement). Pots anglais ou belges, dits aussi Pots Ananas à rebords épais, en bourrelet arrondi, ou bien un peu aplati et pourvu d’un rainure permettant de les consolider au moyen d’un fil de fer. Profondeur à peu près égale au dia- mètre supérieur, lequel est dans le rapport d’en- 1010, — POULE, POULETS. viron 3 à 2 avec le diamètre inférieur. Ces P. sont souvent employés pour la culture des Pal- miers et autres plantes dont les racines s’enfon- cent verticalement. | Pots-tubes. — Bien qu’en réalité ces sortes de P. ne soient pas cylindriques, ils sont appelés ainsi parce que leur forme, en tronc de cône très allongé, se rapproche de la forme tubuleuse. Leur profondeur est à peu près moitié plus grande que leur diamètre supérieur, lequel est d’un tiers plus grand que le diamètre inférieur.Ces pots, imaginés au Muséum, il y a une dizaine d’années, conviennent particulière ment pour la culture des Palmiers. Dans le but d'éviter que l’eau d'arrosage, en séjournant sous le vase, fasse pourrir les plantes, on a imaginé des P. à fond évidé et les P. à sillons; mais ils sont peu usités. | Pour les boutures qui exigent une humidité constante et également répartie, on emploie“ quelquefois des pots doubles à trous capillaires; l’eau est versée dans le milieu, et les boutures… sont mises sur le pourtour, entre les deux parois.” Pour les Orchidées, on se sert de pots peu profonds, dont il sera question au mot Terrines. \ Fig. 733. — Pot à marcotter. Enfin pour le marcottage, on emploie des pots, fendus sur le côté (Fig. 733), la fente permet! tant d'introduire facilement, dans le vase, le, rameau à marcotter. (Voir Marcotiage en, l'air.) L. Es Poudrette. Voir Engrais. POUILLOT. Les P. sont des Passereaux à becl fin, plus petits et plus franchement insectivores! que les fauvettes. L'espèce la plus communeest: le P. fitis (lhyllopneuste trochilus), qui ne nous, visite qu’en été, passant l'hiver dans les pays chauds. Il arrive en avril et se tient surtout. dans les taillis, sans cesse en mouvement, peu farouche, et passant toute la journée à inspec" ter successivement toutes les feuilles et les! branches des arbres, pour y découvrir Jess insectes et les larves dont il se nourrit. S0n chant est très agréable, D'4 POULE, POULETS. Au point de vue de leur utilité dans les jardins, on sait que les Pouletss détruisent beaucoup de vers, d'insectes etdes limaçons, mais leur goût pour les graines eblest légumes verts, et leur habitude de gratter la terre, les en fait généralement exclure, surtout à l’époque des semis: c’est seulement à Lau tomne, et lorsque le jardin a souffert des pre mières gelées, que l’on peut lâcher sans dangers à POULE, POULETS. 1011 PRÉFLORAISON. les poulets däns le jardin. On recherche à ce |tané; annuel; tiges rameuses, étalées ou plus point de vue les races dites Courtes-paites et |ou moins redressées ; files. obovales cunéi- pattues, qui s’écartent peu du poulailler et ne formes, épaisses, charnues, un*peu acidules, grattent pas: ces races sont faciles à nourrir et | consommées ainsi que le sommet des tiges’à à élever et la poule pond jusqu'à un âge avancé, tout en étant excellente couveuse. Au point de vue des produits du poulailler (chair et œufs), il convient aussi de faire un choix parmi les nombreuses races actuellement connues. Nous citerons les principales : la race de Crèvecœur est la plus recherchée pour sa chair, sa précocité (engraissement à 3 mois et en 15 jours); on en fait surtout des poulardes destinées au marché des villes. La race de 1 Houdan vient après et s’en rapproche par sa |précocité et la délicatesse de sa chair : elle est féconde, rustique, peu coureuse et peu pillarde: «les pontes sont abondantes et commencent dès le mois de janvier. La race de La Flèche forme laussi des poulardes renommées : les œufs sont igros, mais la poule est mauvaise couveuse et iles poulets sont peu précoces, ce qu'ils rachè- tent par leur volume. La race de Dorking est L très estimée en Angleterre: les poulets sont Mrécoces et d'un goût exquis, surtout en les engraissant avec une pâte dure de farines d'orge ot d'avoine avec un peu de maïs cuit. Cette race est délicate et craint les gelées et l'humidité. La race Espagnole donne des œufs gros et ombreux; elleest sobreetrobuste etsa chair est excellente, bien musclée. La race Cochinchinoise Le remarquable par sagrande taille :malgréson brigine étrangère, elle est rustique et la poule ést la meilleure de toutes les couveuses: elle est Jocile et peu pillarde, ainsi qu'il convient dans an jardin. La race de Brahma-poutra est bonne sondeuse et les poussins sont très rustiques. “nfin, les races naines, pattues, etc., dont nous .vons déjà parlé, ont un produit moins considé- able, mais sont faciles à nourrir et à élever #t peu nuisibles quand on les lâche en liberté ans un jardin. Quelle que soit la race, ou les races que l’on oudra élever, on se rappellera que le poulailler sit être tenu avec une grande propreté, bien éré pendant le jour et fermé la nuit ou par s temps humides et pluvieux. Le sol sera - couvert de sable que l’on renouvellera assez uvent, car les poulets en avalent pour broyer ‘ graines dans leur gésier; on pourra y mêler s coquilles d'œufs consommés à table, en ayant din de les broyer assez menu, pour ne pas nner aux poules pondeuses l’idée de briser manger leurs œufs. En outre, le poulailler a garni de perchoirs en nombre suffisant ur que tous les habitants puissent s'y tenir l'aise pour dormir pendant la nuit. Sur un des és, à un mètre environ de terre, ou disposera : Cases ou logettes de pierre, garnies de paille de foin, où les poules iront déposer leurs mis. Les coins du poulailler, oùse cachent sou- nt des parasites nuisibles aux volailles et qui t tourmentent pendant la nuit, seront échaudés EE = mnt SANT temps en temps à l’eau bouillante. D'T. “Oule pondeuse. Voir Aubergine. POURPIER ; angl.: Purslane; all. : Portulak. ulaca oleracea L.) (Portulacées.) — Mascr. PL. FR, &. 121, — Inde. — Souventsubspon- l’état cru, en salade ou confites au vinaigre, ou à l'état cuit apprêtées de diverses façons ; fl. jaunes; graines très fines. Le P. doré à larges feuilles est plus estimé que le type vert. Semer en mai, à la volée, très clair, ne pas recouvrir la graine; bassiner souvent pour favoriser la levée, puis sarcler et éclaircir; n’arroser qu’en plein soleil, jamais le matin ni le soir. Récolter à mesure *des besoins. Repiquer à part quelques pieds aux- quels on ne touche pas, pour en récolter la graine. J. G. Pourpier de mer. L'Atriplex Halimus. Pourretia. Voir Puya. POURRIDIÉ. Maladie des racines qui peut être produite par différents Champignons et aboutit fatal. à la pourriture des racines et à la mort de l'arbre ou de l’arbuste qui les porte. Elle est caractérisée par la présence d'une moisissure due au mycélium du Champignon. Deux espèces surtout peuvent le produire : Armillaria mellea et Dematophora necatrix (voir ces mots). On accuse également le Rosellinia aquila, au moins pour le Mürier. Le Demato- phora necatrix est le plus dangereux; c’est lui qui produit le P. des arbres fruitiers et en parti- culier du Pêcher, appelé souvent blanc des ra- cines. IL est nécessaire d’arracher les arbres atteints, de n’en pas replanter d’autres à la place avant quelques années, et même de cerner les taches avec un fossé pour empêcher le mal de gagner par le sol les racines des arbres voisins. D° D. Pourthiæa. Voir Photinia. Poux du Sapin. Voir Adelges. PRALINAGE. On désigne sous ce nom une opération qui consiste à enrober des graines ou les racines des pl. avec une substance nutri- tive terre argileuse et engrais solubles mélangés, — de manière à en hâter le développe- ment ; on soumet quelquefois à cette opération la tige etles rameaux d'un végétal, au moment de sa plantation, afin de diminuer la transpira- tion, ce qui favorise le reprise. PREFLORAISON ou Estivation. Manière dont les parties de la fleur et surtout les pièces du calice et de la corolle sont disposées dans le bouton. La P. est valvaire (calice de la Mauve) lors- que les pièces se touchent bords à bords sans se recouvrir. Elle est tordue (corolle du Laurier- Rose) lorsque chaque pièce (sépale ou pétale) est couverte d’un côté et couvrante de l’autre. On la dit èmbriquée (calice du Camellia) quand, dans une même verticille (calice ou corolle), une division est extérieure et a ses deux bords enveloppants, une autre intérieure et à bords recouverts, et que les intermédiaires sont recouvertes par un bord et recouvrantes par l’autre. La P. est quinconciale (calice de la Rose et de l’Œillet) lorsque deux pièces d’un verticille sont extérieures, deux intérieures et la cinquième intérieure par un bord et exté- rieure par l’autre. FA PRÉFOLIAISON. 2. "MO LES PRIMULA. PRÉFOLIAISON ou Vernation. Manière dont sont indiquées dans le tableau suivant, tiré des les jeunes feuilles sont disposées dans le bour- | Eléments de Botanique de Duchartre, 2e éd, seon. Les différentes sortes de Préfoliaison | p. 514. P. considérée dans chaque feuille isolément : Feuilles planes..." Mur ee rt OA OO \ transversalement . A A ee en deux : its. ES Feuilles pliées | longitudinalement . . . . « + +. + , Condupliquées: plusieurs fois . . HT Lo D 5 une moitié latérale autour de l’autre PER TE les deux moitiés | en dehors Révoluté Pr Pa 114 EE DEEE st utées. Feuilles rou roulées égalmt. / en dedans. . en . . . Involutées. | sur leur côté en manière de crosse d’ évêque nou Ur + ONCE P. considérée quant à la disposition relative des feuilles : | se touchant seulement par leurs bords juxtaposés . ,. . , Valvaires. À Rp se touchant de même, mais reployant plus ou moins leurs Feuilles étalées bords en dedans . . . . . . Indupliquées. | se recouvrant plus ou moins l'une l’autre par les côtés . Imbriquées. ME Lane une feuille embrassant celle qui est pisse vis-à-vis d'elle ie eg RE OR E olle): ++ . . . Equitantes. [une feuille embrassant seulement la moitié de l'autre . . . Demi-équitantes. 2 ” ; Prickly Pear. Nom anglais des Opuntia. C’est cette pl. alpine qui a donné naissance à" Primel. Nom allemand des Primevères. Voir la race des Auricules ou Oreille d'ours, si appré Primula. ciée depuis plusieurs siècles en horticulture | Primevère. Voir Primula. et dont les Anglais cultivent une infinité de var, | Primrose. Nom anglais des Primevères. Voir Le type croît dans tout sol léger et préfère la | Primula. rocaille et une situation ensoleillée ; les Auri- | PRIMULA L., Primevères; angl.: Primrose; cules, elles, vivent bien dans un sol riche en | all.: Primel. (Primulacées.) PI. vivaces, bisan- humuset sableux: elles constituent d'excellentes M nuelles où monocarpiennes, à flles. toutes radi- bordures dans nos jardins. Les belles var. sm cales ; à fl. ordinairt. en ombelle ceinte de quel- cultivent en pots. D ques bractées ; rart. hampe nulle; calice tubu- P. auriculata Lam. — Venr. CELs. 42. =" leux ou campanulé, à 5 dents, corolle à tube Caucase. — PI. vivace, à files. molles, auriculées, cylindrique, plus ou moins long; limbe à5 lobes glabres, d’un beau vert, lancéolées-elliptiques, ordinairt. échancrés; étamines 5; ovaire libre, finement dentelées etformant une grande rosetté; uniloculaire,multiovulé; placenta central, libre; fl. d’un rose lilacé, en ombelle dense; hampe style 1; capsule polysperme, s’ouvrant au de 15-20 cm. Avril-mai. Cult. P. rosea. sommet en 5 valves. — Environ 130 esp. des rég. P. capitata Hook. — B. M.t. 4550 ; F1. D. S.6;, montagneuses, froides et tempérées de l’hémi- | 618.— Himalaya. — PI. bisannuelle ou vivaces sphère boréal, de l'Amérique australe et de files. finement réticulées, formant une grande r0> Archipel malais. sette; hampes florales de 10-30 cm., recouvertes P. acaulis Jacq. (P. grandiflora DC.) — Bors, d'une poudre blanche, et portant à leur sommet, ATL. PL. JARD. pl. 176. — Europe mérid. et en capitule globuleux, un nombre très grand de occidr — PI. vivace, à files. grandes, réticulées, fl. petites ‘et d’un bleu-violacé intense. C'est” mefñbraneuses, molles, d’un vert clair, atténuées l’une des plus belles esp. du genre. Elle fleurit de | | en pétiole; fi. grandes, solit., d'un jaune citron ; juillet en novembre, et tout l'hiver si l'on. pédoneules de 5 à 7 em. de long. Février-avril. à soin de l’abriter. Elle craint la trop grande | C’est la 1° fl. du printemps, d’où son nom humiditéet le soleil ; il lui faut, dans la rocaille, populaire de Primevère On en possède un grand | une niche tournée au Nord, bien drainée, etui uombre de formes et var., à fl. diversement sol composé de !/3 de terre de bruyère, 1j de colorées, simples ou doubles. Réussit dans tous sable, 1; de terre franche. On en cultive une les sols, à l’ombre ou à mi-ombre. var. à fl. blanches. # P. algida Adans. — LEHMANN, PRIMULA, 7. P.cashmeriana Munro. — Rev. H. 1880, p. 880: nu — Caucase. — Plante vivace, à files. glabres, — Himalaya. — PI. vivace àgrandes forme s membraneuses,oblongues spatuliformes,dentées files. amples, presque lisses; fl. petites, lilas clair, | sur les bords, en rosette; hampes de &-15 cm.; en gros capitule serré, au sommet d’une hampe » capitule de f. lilas foncé: corolle laciniée. Mai- épaisse, mesurant parfois 80 cm. de haut. Mars l juin. Cult. P. rosea. juin. Tout sol léger lui convient; elle préfère les P. Auricula L. — Bois, ATL. PL. Jarb. pl. terrains spongieux et profonds et le mi sole 178 ; Correvonw, FL. coLOR. D. MONT. pl. 121. — P. cortusoides L. — B. M.t. 399. — Sib Montagnes calcaires de l’Europe mérid. — PL vi- et Japon. — PI. vivace; files. molles, Oe vace; files. charnues, oblongues, obtuses, pres- arrondies, crénelées sur le bords, velues, pétio que entières, recouvertes d’une poudre jaunâtre lées; fl. rose pourpre, disposées par 9-19 et glabres sur les deux faces; fl. jaune d'or, ombelle, au sommet d’une hampe de 15-25.0m grandes, pourvues d’un disque blanchâtre à la Avril-juin. Cult. P.rosea. Plusieurs var. (Fig 794) gorgeet disposées par 2-10 en ombelle. Avril-mai. P. denticulata Smith. — B. M. t. 3959; | | penchées, à corolle jaune citron. Avril-mai. On \ en cultive une foule de var. aux teintes et aux | formes les plus diverses, depuis celle à corolle \ très large, jusqu’à la curieuse forme à doubles | ! corolles enchassées l’une dans l’autre. Les 2. | intricata Gr. et God., des Pyrénées, carpathaica | Fuss., des Carpathes, 2nflata Duby, du Caucase, media Peterm., de l’Europe centrale, Sibthorpii PRIMULA. 1013 PRIMULA. 28, 47. — Himalaya. — PI. vivace; files. molles, | terreau de feuilles et de sable. On en cultive réticulées, dentelées sur les bords, ovales-lancéo- | une belle var grandiflora, à corolle beaucoup lées, atténuées en pétiole; fi. denticulés, réunies en capitule hémisphérique. Avril-juin. On en cultive une var. nivea Leitchl., à fl. blanc pur. Cult. P. cashmeriana. | P.elatior Jacq. — Europe. — PL. vivace; files. larges et grandes, molles, ovales-oblongues ; hampe de 10-30 em., pubescente et portant une ombelle de 8-15 fl. pédonculées et Reich., d'Orient, et Thommasinii G. et God. de l'Europe mérid., sont des var. du P. elatior. Culture du 2. acaulis. Fig. 734. — PRIMULA CORTUSOIDES L. “ P. farinosa L. — Conrev. FL. COLOR. DES -LonT. pl. 119. — Rég. montagneuses de - Je — PI. vivace, à filles. glabres, crénelées, -bliques, poudrées de blanc en dessous; fl. de -ioyenne grandeur, d’un rose vif avec un disque Lune à la gorge, réunies en ombelles de 10-20 sommet d'une hampe de 15-20 em, recou- brie d’une poudre blanche. Avril-mai. Var. - ba. Cette pl. réussit dans tout sol léger et mande une position humide et fraiche. P. floribunda Wall — B. M. t. 6712; Rev. our. 1895, 400-401. — Himalaya occid. — PL sannuelle, non rustique sous notreclimat et qui - ussit admirablement dans la serre froide ou. rangerie. Filles. petites, d'un vert gai, réti- | lées ; fl. très nombreuses, petites, jaune vif illant, disposées par verticilles sur des tiges de. -30 em. Fleurit toute l’année et surtout pen-. nt Phiver. Mélange de terre de bruyère, de: lilas, à lobes | plus grande que chez le type. P. Forbesii Franchet. — Rev. Horr. 1892, 25), — Yun-Nan. — PI. bisannuelle, à files. molles, petites, membraneuses, ovales, crénelées sur les bords et villeuses: fl. petites, rose vif, dis- posées par verticilles étagés sur une tige de 10-15 cm. de haut. Fleurit toute l’année, mais, comme l'esp. précédente, ne supporte pas nos hivers ; culture du P. floribunda. P. japonica A. Gray. — Bo:s, ATL. PL. Jap. pl. 179. — Japon. — PL. vivace ou bisannuelle, à filles. amples et d’un vert clair, ovales-allon- gées, à nervures rougeâtres, dentelées sur les bords; fl. grandes, d’un carmin foncé, velou- tées, en verticilles de 5-20 fl. étagés au sommet d’une hampe de 30-50 cm. de haut. Mai-septembre. On en possède des var. de plu- sieurs teintes. Cette pl. est très rustique et se cultive comme ?. rosea. (Fig. 735.) Fig. 735. — PRIMULA JAPONICA À. Gray. P. longiflora All. — Correv. FL. GOLOR.: D. MowrT. pl. 124. — Alpes. — PI. bisannuelle ou vivace, voisine du P?. farinosa, dont elle se distingue parses files. absolument lisses, les dents de son calice lancéolées et ses fl. à très long tube, avec une corolle beaucoup plusgrande. Mai-juin. Terre de bruyère et terre franche; rocaille ;, mi-soleil. P. marginata Curt. — B. M.t. 191. —- Alpes mérid. — PI. vivace, à tiges épaisses s’élevant au dessus du sol et donnant à cette Primevère l'apparence d’un sous-arbrisseau; files. glabres, lancéolées, dentelées, à dents garnies d’une poussière blanche; fl. violettes, à corolle tubuleuse allongéé, réunies par 5-7 en ombelles. Mars-avril. Cult. P. Auricula. P. minima L — B, Rec. t. 581. — Tyrol et PRIMULA. Europe orientale. — PI. vivace naïineet touffue | entre les F. cortusoides et mollis, et pourrait de 2-4 cm. de haut, à files. spatulées, glabres, d’un vert foncé, luisantes, dentelées à leur sommet; fl. sessiles, grandes, d’un lilas clair. Avril-mai. Rocaille; sol spongieux; mi-soleil. P. mollis Hook. — B. M. t. 4798. — Himalaya oriental. — PI. vivace, à files. molles, lobées, velues, grandes, pétiolées et rappelant un peu celles des Cinéraires hybrides; fl. petites, d'un carmin vif, verticillées et superposées par étages sur une tige de 20-80 cm. Fleurit de mai en octobre. Non rustique sous notre climat; culture P. floribunda. P. obconica Hance (P. poculiformis Hook.) — B. M.t. 6582. — Chine. — PI. vivace, à filles. longuement pétiolées, pubescentes, lobées, den- tées, d’un vert jaunâtre clair; fl. blanc lilacé. plus ou moins foncé, nombreuses, de dimensions diverses, en ombelles, et se succédant pendant toute l’année sur la pl. Cette P. est à peine rustique chez nous et se cultive comme le P. sinensis; elle a l'avantage, en serre froide, de fleurir durant tout l'hiver. On en cultive une var. grandifiora et à fl. de teintes diverses. P. officinalis Jacq. (P. veris L.) — MascLer, ATL. PL. FR. pl. 211. — Coucou; angl.: Cowslip; all.: Schlüsselblume. — Rég. montagneuses de l'Europe.—Pl.vivace, à files. ovales,brusquement contractées en pétiole ailé, réticulées, velues; hampe pubescente, haute de 15-20 cm.; fl d’un jaune vif, petites, penchées, odorantes, à corolle concave et réunies en ombelles. Avril-mai. Cult. P. acaulis, mais préfère le grand air et la lumière à l'ombre des arbres. C’est l’une des pl. vivaces les plus anciennement cultivées dans les jardins ; on en possède une infinité de formes très diversement colorées et provenant, soit de la variabilité de la plante, soit de croisements entre elle et les P. acaulis ou elatior. Les EP. brevistyla DC., variabilis Goup., Bois, ATL. PL. JARD. pl. 177, ontermedia Faech,, flagelli- caulis Kern., macrocalyx Bunge, suaveolens Bert. sont des var. du type officinalis ou des hybrides sortis de lui. P. Poissoni Franchet. — B. M. t. 7216. -- Asie orientale. — PI. vivace, se rapprochant un pewdu P. japonica, mais non absolument rusti- que sousnotre climat, files. glabres, plus étroites, luisantes, dentées sur les bords; fl. grandes, d’ur pourpre clair avec un œil jaune à la gorge. dis- posées en verticilles étagés. Mai-septembre. Cult P. floribunda. P. rosea Royle. — B.M.t. 6437. — Himalaya occid. — PI. vivace, formant de fortes touffes basses, à peine hautes de 5-8 cm.; files, ovales, dentelées sur les bords, d’un vert rougeûtre; fi. d’un rose pur très vif, en ombelles sur une tige glabre et brune de5-8 em. Mars-mai. On en pos- sède une belle var. grandiflora Leitchl., dont les dimensions diverses sont de moitié plus grandes que chez le type. C’est l’une des meil- leures pl. que nous ait fourni l'Himalaya. Il lui faut un sol spongieux, riche en terreau de feuilles, une position plutôt fraiche et humide et le mi-soleil. Multiplication par semis, boutures de racines et division. P. Sieboldi Morren. {P. amæna Lindl.) — Japon, — Belle pl vivace, qui tient le milieu 1014 — LC : PRIMULA. bien être un hybride entre les deux. Depuis quelques années, elle joue un grand rôle dans le monde horticole, car on en a obtenu un assez grand nombre de var., dont quelques-unes sont d’une grande beauté. C’est une pl. vivace à souche stolonifère, à files. molles, pubescentes, lobées, à grandes fl. d'un beau carmin chez le. type. réunies par 5-15 en gracieuses ombelles.… Avril-mai. Sol léger, riche en humus ; mi-soleil. “ Excellente pour rocailles et plates-bandes, voire » même pour sous-bois et bosquets, en sol bien drainé. P. sikkimensis Hook. — B. M. t. 4597, — Himalaya oriental. — PI. vivace, robuste et |! touffue, à grandes files. d’un vert sombre, obo: | vées-spatulées; fl. jaune paille, pédonculées, pendantes, à corolle en entonnoir, odorantes, : disposées par 8-30 en ombelle terminale, au sommet d’une hampe de 20-50 cm. Juin-août, : Cette pl. résiste aux plus grands froids et se reproduit spontanément dans notre Jardin de ! la Linnæa, à 1800 m., dans les Alpes. Elle, aime un sol poreux, riche en humus, profond, légèrt. humide et une position mi-ombragée. P. sinensis Lindl. (P, chinensis Hort; præni- | tens Bot. Reg. — Bois, ATL. PL. Jar. pl. 180. ! — C'est la P. de Chine bienconnue, pl. bi sannuelle ou vivace, à feuiles ovales-cordi- | formes, poilues et visqueuses, fortement odo- | rantes, élégamment lobées et dentelées; fl: grandes, rose clair chez le type, avec un œil ! jaune à la gorge, disposées en une panicule ! pyramidale. Cette pl. joue un rôle importanten ! horticulture ; on est parvenu à la modifier con- | sidérablement et à en obtenir des var. multi-! ples et très diverses, depuis la fl. blanc pur, à corolle frisée et fimbriée, jusqu’au superbe 2. s. Pallanze, à fi. quadricolore, en passant parles ! teintes les plus variées et les plus vives. Le! phénomène de variation a même porté sur la feuille, qui, de cordiforme qu’elle estchez letype, ! a passé à la forme allongée et fint découpée! rappelant les frondes de certaines Fougères, qui! caractérise les variétés du groupe filicifolia. On élève la P. de Chine par semis faits en été. et qui fleurissent tout l'hiver dans une serre, froide sèche et bien éclairée. Le sol qui lui con-! vient le mieux est une composition de terre! franche légère, desable et de terreau de feuilles,! avec addition d’un peu de terre de bruyère..sl: l’on en a; du fumier bien consommé, ajouté à cette composit. donne de la vigueur à la pl. P. viscosa Vill. (P.hirsuta All.) — Conrev. EL. COLOR. D. MONT. pl. 123. — Alpes granitiques:—. PI. vivace et saxatile, à files. épaisses, recouvertes, de poils brunâtres, visqueuses et dentelées sur les bords, ramassées en rosette; fl. grandes, rose vif, avec un œil blanc à la gorge, réunies, par 8-15 en ombelle dressée, sur une hampe 36 em. de haut. Mars-mai. Il lui faut la rocaille si possible la position perpendiculaire, un 50) léger et le mi-soleil (nord, levant ou couchant)! On en possède une belle var. nivea Hort à fl: blanc pur, et une autre forme major Hort: à grandes fl. Les esp. saxatiles et propres à gar” nir les rocailles, qui appartiennent au groupé du 2. viscosa, se cultivent de même. Les P:5€ r? . PRIMULA. multiplient par semis, mais il faut avoir soin de procéder aussitôt la graine récoltée, sinon la germination est très longue. Il en est qui ne germent qu’au bout de 18 mois. Un grand nom- bre d’esp. se laissent facilement diviser; c'est le cas de la plupart des esp. terrestres; les saxatiles (appartenant au groupe viscosa ou Auricula) supportent mal ce genre de multi- plication et il est préférable de les semer. On peut aussi multiplier un bon nombre de P. | par le bouturage de racines; c’est le cas surtout pour les espèces himalayennes. 6. PRIMULACÉES.(Dicotylédones-Gamopétales.) | Famille de pl. caractérisées par des fl. herma- | phrodites, régulières sauf de très rares excep- | tions, à corolle gamopétale hypogyne ou rart. périgyne, dont le limbe est à 4-9 divisions ; : des étamines en même nombre que les divi- | sions de la corolle et auxquelles elles sont | opposées; unovairesupère(très rarementinfère), à une loge contenant 2 ou le plus souvent un grand nombre d’ovules fixés sur un placenta central. Le fruit est une capsule uniloculaire, s’ouvrant au sommet par des valves ou des dents ou en travers, circulairement. — 5 tribus: Hottoniées, Primulées, Lysimachiées, Coridées, Samolées. Prinos. Voir Ilex. Prismatocarpus. Voir Specularia. PRITCHARDIA Seem. et Wendi. (Palmiers Coryphées.) Stipes élevés, inermes, annelés infé- lrieurt, revêtus dans le haut par les gaines ‘persistantes des files. Celles-ci amples, orbicu- [iaires ou cunéiformes à la base; pétiole con- leave: gaîne très courte. Spadice longt. pédon- leulé, engainé de spathes épaisses, coriaces. FI. ‘hermaphrod ;ovairetrilobé;corolle à tube persis- tant. — 5-4 esp. des Sandwich et iles des Amis. . P. fifera Lind. Voir Washingtonia. | P. Gaudichaudi Wendl.[Syn.: Lavistona Mart.] — Sandwich. — Tronc court; pétiole inerme, - à ligule oblongue. Limbe atténué en coin à la base, squameux en dessous, divisé en 20 seg- . ments filamenteux à pointe bifide. | P. grandis Veitch. Voir Licuala Veitchii. 4 P. Martiana Wendl. [Syn.: Lavistona Gaud.] Sandwich. — Tige médiocre; pétiole inerme, à ligule ronde. Limbe suborbiculaire, divisé en 10 segments bifides jusqu'aux 2 tiers et entre- mêlés de filaments. .{ P. robusta Hort. Voir. Washingtonia. P. Thurstonii Müll. et Dr. GARTENFL. :887, f. 123-124. — Iles Fidji. — Stipe lisse. “Iles. arrondies, plissées. Spadice thyrsoïde, à ‘extrémité d'un très long et très grèle pédon- (2 axillaire. | On cultive encore: P.pacifica Seem. et Wendl., . KERCH. Paz. t. 27. [Syn.: Corypha umbraculi- _tera Forst., non L.] J. D. Privet. N. angl. du Troëne. V. Ligustrum PROCRUSTES Bonv.(Coléoptères de la fam.des _larabides.) Ces insectes ont le corps ovalaire, S mandibules lisses, la dent du menton plus ourte que ;les lobes latéraux. L'espèce type, PR P. coriaceus Linn., de 34-38 mill. de long, _|e couleur noir mat, est commun. La larve, de Mill. de long, se trouve de février à mai sous _ ?S mousses, À l’état adulte, comme à l’état de 1015 — PROTEA, larve, les Procrustes sont de terribles car- nassiers. Aussi doit-on respecter la vie de ces insectes. PE PROLIFÈRE. On désigne sous ce nom les fleurs dont l’axe central s’ailonge pour donner naissance à un ou plusieurs bourgeons anor- maux qui peuvent ou être feuillés, ou bien cons- tituer des fl. surnuméraires. PROLONGEMENT. Cetteexpression s'applique à la branche ou au rameau d’un arbre qui cons- titue ou continue l’ossature de sa charpente ou de sa forme. L’œil de P. est l’œil immédiatement au des- sus duquel la taille ou l’outil de taille a coupé le rameau qui le porte. Cet œil ou bourgeon devient alors œil ou bourgeon de prolonge- ment; il est choisi dans une situation telle que son développement continuera la direction de la branche, sans saillie ni déviation apparente: de là, l'œil de face ou de côté; s’il est éperonné, on l’éborgne : un œil latent, à la base du dard ou éperon, prendra sa place. C. B. Promenæa. Voir Zygopetalum. PROTEA L. (Protéacées.) Arbriss. ou petits arbres; files. entières, rigides, coriaces; fi. sessiles à l’aisselle de bractées formant des capitules strobiliformes souvent globuleux, rare- ment oblongs, à bractées nombreuses, imbri- quées, coriaces, noires ou colorées; fl. herma- phrodites, irrégulières; périanthe linéaire. sou- vent comprimé sur le dos ; segment postérieur étroit, les 3 inférieurs en lèvre recourbée, en- tière, brièvement bi-ou trifide; 4 étamines; style rigide, subulé, anguleux ou avec 2 ailes étroites ; ovaire hérissé de longs poils. — 60 esp., toutes de l’Afrique australe extratrop. P. cynaroides L. — B. M. 770; Garp. Car. 1895, I, 773, fig. 117.— Tige dressée; files arron- dies, pétiolées;capitules terminaux, volumineux ; bractées allongées, pourpre ou rose et vert pâle; anthères rouge orangé; c’est la plus belle espèce du genre. Voir R. H. 1895, 487. P. longifolia Andr. (P. cristata Lamk.) — B. R. 132, 133, 144. — Filles. allongées linéaires, rétrécies à la base ; capitulesterminaux, ovoïdes ; bractées vert pâle, plus ou moins teintées de pourpre ; fl. pourpres ou violettes; style pubes- cent, courbé au sommet. P. mellifera Willd. — B.M.346; Axpr. Bor. Rep. t. 582. —— Files. lancéolées, liguliformes, rétrécies à la base; capitules terminaux; bractées glabres, visqueuses à l’intérieur, blanches, ver- dâtres ou roses; fl. de même couleur, à arêtes blanches laineuses ; style glabre. P. pulchella R. Br. — Bor. Rec. 20 ; Bor. Rep. 270, 277, 442. — Rameaux tomenteux; files. oblongues lancéolées ou linéaires allongées ; capitules terminaux, bractées extérieures ova- les, verdâtres, pourprées vers la pointe, les intér. allongées linéaires, rose carminé, munies à leur sommet d'une houppe de poils noirs; fi. pourpre brun. P. rhodantha Hook. f. — B. M. 7331. Files. sessiles, linéaires oblongues, arrondies au sommet; capitules terminaux; bractées ovales, étaiées, les extér: vertes, bordées de brun, les intérieures plus longues, roses. On cultive aussi: P. amplexicaulis R. Br. PROTEA. — Bor. Rer. 453; P. canaliculata Andr., Bor. Rur. 437, rameaux pourpres, fl. roses; P. humilis R Br., Bor. RG. 582, esp. presque acaule, et P. nana Thunb., B. M. 7095, petite esp. à fl. cramoisies, en capitules de 6-7 cm. de diamètre. Arbustes à feuillage persist. de serre tempérée, craignant l'excès d'humidité, à cultiver en terre fibreuse avec une forte proportion de sable et environ le quart de poussier de charbon; mettre dehors l'été. Bouturer les jeunes pousses bien aoûtées, sous cloche, à froid, en terreau de feuilles sableux, dans des pots ou terrines bien drainés ; ombrer, et essuyer la cloche pour éviter la pourriture. JG: PROTÉACGÉES. (Dicotylédones - Monochlamy- dées ) Famille comprenant des végétaux pres- que tous ligneux, à files. persistantes et coriaces, cultivés pour leur beauté ou pour leur aspect étrange. Les fl. sont généralt. hermaphrodites, à périanthe à 4 lobes en préfloraison valvaire. Les étamines sont en même nombre que les divisions du périanthe et leur sont opposées; les anthères ont une déhiscence longitudinale. L'ovaire est supère, uniloculaire; il contient 1-2 ou un plus grand nombre d’ovules. Le fruit estindéhiscent ou déhiscent.— 7tribus: Protéées, Conospermées, Franklandiées, Persooniées, Grevil- léées, Embothriées, Banksiées. Proteinophallus. Voir Amorphophalilus. b Fig. 736. — Prothalle dévoloppé. PROTHALLE. (Fig. 736.) Ce mot sert à dé- signer, chez les Fougères, la forme primordiale sous laquelle apparait le germe sorti de la spore. Ce prothalle se présente comme une lamelle celluleuse, ordt. cordiforme, sous laquelle se développent les organes mâles (anthéridies) et | les organes femelles (archégones), ceux-ci placés au dessous de l’échancrure du prothalle. Après la fécondation opérée par les anthérozoïdes qui effectuent leur transport, dans l’eau, des anthéridies aux archégones, l’une de ces der- nières émet une première fronde, résultat de | 1016 — - PRUNIER. cette fécondation, et cette 1° fronde se dresse par l’'échancrure du prothalle. Chez les Sélagi- nelles et les Hydroptérides, le prothalle se forme sur la spore femelle et la fécondation y est assurée par les anthérozoïdes sortis de la spore mâle. . R, Protoplasma. Voir Structure des plantes. PROTOZOAIRES. Embranchement du Règne Animal qui renferme des êtres microscopiques. confondus autrefois avec des Végétaux infé- rieurs et d’autres animaux, sous le nom d'In fusoires. Ce sont les plus inférieurs de tous les animaux. Beaucoup vivent dans l’eau douce ou dans les liquides du corps de l’homme et des animaux (Amibes, Sporozoaires, Flagellés, ete.). | Ceux qui vivent dans l’eau douce sont peu nuisibles, et la filtration au filtre ordinaire suffit généralement pour en débarrasser les eaux potables. Dr T: Provignage. Voir Marcottage. PROYER. Ce Passereau du groupe des Conirostres (Miliaria europæa) est voisin des Bruants. Son pelage est gris-brun varié de blanc jaunâtre. C’est un habitant des plaines dont le régime est surtout granivore, comme … | celui des Bruants ; mais à l’époque de l'élevage | des petits (avril-mai), les parents détruisent | beaucoup d'insectes pour les nourrir. Sa chair est beaucoup moins délicate que celle des Bru- ants. D' T2 Prumnopitys. Voir Podocarpus. Prune coton. C’est le Chrysobalanus Icaco. Prunella. Voir Brunella. S PRUNIER ; angl.: Plum; all.: Pflaumenbaum. (Pour les esp. botaniques et ornementales, w \ Prunus.) Le P. est un des arbres fruitiers les moins difficiles sur la qualité du sol, La plupart des terrains cultivables lui conviennent, pourvu toutefois qu'ils ne soient ni trop argileux, ni trop humides. Comme les autres arbres à noyau, il préfère, aux engrais, les amendements légers, salins, salpêtreux. Les terrains entretenus par une humidité modérée lui plaisent. Cette condition, jointe au climat, est la principale cause de son succès | dans le Nord-Est, l'Ouest et le Sud-Ouest de la | France. Le climat du P. est celui du vignoble; sa fil. redoute les gelées printanières et les brouillards, ! comme la fl. de la Vigne; néanmoins, il pros: | père assez loin dans le Nord et réussit même où le raisin ne mürit plus en treille. Dans les pays froids, les var. délicates réclament l'es: palier. On dit que les var. de plein vent ont, besoin d'un sol calcaire et d’une bonne altitude. , Le P. est l'arbre de la plaine; on peut égale: \ ment le planter sur le versant des collines, à \ | bonne insolation et à l’abri du vent qui pourrait | déraciner l'arbre. Dans les endroits privés d'air, trop chauds ou trop froids, le P. végète malo noue son fruit avec difficulté; la fleur coule: Variétés. — Le P. donne naissance, para L voie du semis, à d’assez bons sauvageons; le fruit, s’il n’est pas directement comestible, peut toujours être transformé à l’alambie ou à l'office; |il en est résulté cet inconvénient d’une nom menclature grossie outre mesure. Nous aWons, donc procédé à une sélection sévère pour cons, 1 d. Pr PRUNIER. tituer le choix restreint des meilleures prunes: prunes de dessert et prunes à pruneaux 10 Prunes de dessert. — Les var. que nous appelons ainsi, étant de 1° qualité, sont con- sommées à l’état frais; mais la plupart d’entre _ elles trouvent encore l'emploi dans la confiserie, la pâtisserie, le séchage et la cuisson. Ces var. sont classées dans leur ordre de maturité. | Jaune hâtive, dite de Catalogne. — Arbre d'une | vigueur et d’une bonne fertilité. Fr. au dessus de la moyenne, jaune; chair fine. bien juteuse, d’un goût agréable. Mi-juillet La Jaune hâtive de Baboud en est une forme non moins méri- tante. Favorite hâtive de Rivers. — Arbre vigoureux. assez rustique, très fertile. Fr. moyen, noir bleuâtre ; chair bien juteuse, sucrée, acidulée. Mi-juillet,. Mirabelle précoce. — Arbre de vigueur modé- rée; très fertile. Fr. petit. jaune pâle; chair mielleuse, douce. 2e quinz. de juillet. Précoce de Tours. — Arbre vigoureux, assez rustique; fertile. Fr. moyen, noirâtre; chair assez juteuse, acidulée. parfumée. Fin juillet. De Montfort. — Arbre de vigueur modérée, bien fertile. Fr. moyen, pourpre; chair succu- lente, juteuse, sucrée, vineuse Commt. d'août. | Des Béjonnières. — Arbre trapu, ramifié, | très fertile, assez rustique. Fr. moyen, jaune; chair assez ferme, juteuse, sucrée; saveur : abricotée. Commenct. d'août; var. précieuse aux : divers usages de la prune. Monsieur hâtif. — Arbre vigoureux, très fertile, Fr. assez gros; chair juteuse, sucrée, . parfumée. Mi-août. | Monsieur jaune. — D'une vigueur modérée, | d’une fertilité excessive, assez robuste. Fr. assez gros; chair tendre, juteuse, d’un parfum dis- tingué. Mi-août. ne ce: ee À Fig. 737. — Reine-Claude. | | | À | Reine-Claude. — Arbre robuste, très fertile. yant suffisamment résisté aux grands hivers. r. assez gros, vert Jaunâtre ; chair très sucrée, afraichissante, avec une eau abondante: fruit lélicieux. Août. (Fig. 737.) 1017 _ PRUNIER. portation, pour tous usages domestiques, ou industriels. Les Reine-Claude Davion, Moyret d'Oullins hâtives, d'Eecully et Bryanston, de demi-saison, de Chambourcy et de St. Avertin, tardives, sont de ce nombre. Petite Mirabelle dite de Metz. — Arbre buis- | sonneux, court. très fertiie Fr. petit, jaune doré picoté carmin,; chair mielleuse, sucrée ; ! parfum particulier. très bon. Courant d'août. | Les sous-var. dites de Buxières et de Ronvaux. | sont propagées en Lorraine, par bouture. Grosse Mirabelle dite de Nancy. — Arbre de vigueur modérée, assez robuste au froid; bien | fertile, Fr. moyen; chair assez ferme, mielleuse, | sucrée, relevée d’un parfum agréable, très bon. | 2e quinz. d’août | Damas violet Arbre vigoureux, élancé, fertile. Fr. moyen; chair ferme, juteuse, aci- dulée, sucrée, arôme particulier. 2° quinz. d'août Angelina Burdett. — Arbre de vigueur modé- rée, bien fertile. Fr. moyen, pourpre noir; chair fine, verdâtre, juteuse, sucrée, vineuse. Fin août et commt. de septembre. | Prince Englebert. — Arbre assez vigoureux, prompt au rapport; très fertile. Fr. presque gros. pourpre noir; chair fine, jaunâtre, juteuse, sucrée, relevée. Fin août et commt. de sept. Comme la précédente, var. propre à la table et au séchage. De Kirke. — Arbre vigoureux et d’une bonne production, sujet à se fendiller. Fr. gros, pour- pre noir; chair très juteuse, sucrée, bien par- famée. Fin d'août et commenct. de septembre. Reine-Claude diaphane. — Arbre à bois fort. fertile. Fr. assez gros, jaune d’ambre lilacé ; chair juteuse, bien sucrée, parfumée. Août et septembre. Reine-Claude d’Althan. — Arbre vigoureux, très fertile Fr. gros, violet clair; chair jaune, juteuse, sucrée; parfum délicat. Commenct. sept. Reine-Claude violette. — Arbre assez robuste et fertile. Fr. moyen, rouge violacé; chair très juteuse, sucrée. rafraichissante. 1° quinz. de septembre. Reine-Claude de Wazon. — Arbre élancé, se couronnant ensuite, productif. Fr. moyen, | vert glauque nuancé d’incarnat; chair jJuteuse, d'une saveur sucrée et acidulée. Mi-septembre. Tardive musquée. — Arbre d’un beau port, d’une bonne production. Fr. gros, violet pour- pre; chair très juteuse, sucrée. aromatisée. Mi- août à la fin de septembre. De Guthrie. — Arbre assez vigoureux et productif. Fr. presque gros, jaune piqueté, brun; chair fine, tendre, Juteuse. 2° quinz. de | septembre. | | Jaune tardive. — Arbre très vigoureux, | élancé. très fertile Fr. moyen, jaune ambré; | | | chair abricotée. sucrée. Fin septembre. Bonne à divers usages économiques. Goutte d’or de Goé. — Arbre élancé, rami- Comme la suivante. cette var a donné nais- |fié, assez robuste au froid. très fertile. Fr. ance à d'excellents types variant de grosseur, | gros. jaune doré. moucheté carmin; chair assez e saveur et surtout d'époque de maturité. | ferme, juteuse; saveur abricotée. Fin sept. es unes et les autres sont l’objet de cultures | La sous-variété Coé à fruit violet a les mêmes péculatives fort étendues; leur fruit est l’objet | qualités pour la table et le séchage. Un grand commerce à l'intérieur ou à l’ex-1 Mirabelle tardive. — Arbre élancé, ramifié, PRUNIER. assez robuste au froid, très fertile. Fr. moyen, vert d’eau frappé lilas; chair juteuse, acidulée, rafraichissante. Fin septembre et octobre. La Mirabelle double de Herrenhausen, moins grosse, plus savoureuse, est recommandable. 2. Prunes de séchage. — Les P. de séchage sont plus spéciales à la confection de pru- neaux et forment la base de plantations indus- trielles d’une certaine importance ; ces Fr. trou- vent encore leur emploi dans la consommation directe et dans les préparations ménagères. Ordre de maturité des meilleures prunes de séchage. Quetsche hâtive — Arbre vigoureux, très fertile. Fr. moyen, violet noir. Août. Plusieurs formes de maturité précoce, les Quetsche d'Ess- ling et de Wangenheim, robustes au froid, con- viennent aux régions septentrionales. Perdrigon. — Arbre de bonne vigueur et de bonne fertilité. Fr. gros, blanc terne, sur fond verdâtre, s’il s’agit du Perdrigon blanc, ou rouge violacé, s’il s’agit du Perdrigon violet. Variétés cultivées dans le Sud-Est pour la confection des pruneaux dits Brignoles et Püistoles. Août. D'Agen. — Arbre robuste, très fertile, Fr. moyen, rose violacé, chair juteuse, sucrée. Fin août et septembre. Var. répandue dans le Sud- Ouest sous le nom de P. d’Ente ou Robe-Sergent. Sainte-Catherine. — Arbre élancé, fertile. Fr. moyen, jaune blême; chair mielleuse, assez juteuse. Septembre. Var. cultivée en Touraine pour le pruneau de Tours. Quetsche d'Allemagne. — Arbre assezrobuste, ramifié, très fertile. Fr. gros, violet pourpre; chair ferme, assez juteuse, Septembre. Plusieurs types à fr. pourpre, violet ou blanc, variant par le degré de fertilité ou l’époque de maturité, sont populaires dans l'Est et au-delà du Rhin pour la confection des pruneaux et des compotes. La Quetsche donne un bon rende- ment; l’alambic une bonne eau-de-vie : 24 litres par pièce de 228 litres de fruits. La Quetsche d'Italie fait un plus gros pru- neau ;. mais l'arbre produit moins de fruits. Réine-Claude de Bavay. — Arbre assez ro- buste au froid, productif, préférant les situa- tions saines et aérées. Fr. gros, vert d’eau ; chair ferme, juteuse, et relevée dans un terrain see ou avec un automne chaud. Fin septembre. Culture. — Il y a des races de P. dans les KReine-Claude, les Mirabelle, les Quetsche, les Damas, qui se reproduisent par-semis ou par rejet de souche franche ; mais la reproduction la plus exacte du type est obtenue par le greffage. Le sujet propre à recevoir la greffe, le plus en vogue, est le P. Saint-Julien. On rencontre encore d’autres sauvageons vigoureux, sains, employés au greffage du P.; on les élèvera par semis ou par cépée. Une autre sorte, le P.Mirobolan, élevé par semis et le plus souvent par bouture, convient aux sols calcaires. Le mode de greffage est l’écusson ou la greffe en fente, soit en pied, soit en tête du sujet. Le greffage en pied est appliqué aux sauvageons rachitiques ou tortueux. Le greffage en tête 1018 PRUNIER. est nécessaire aux var. peu vigoureuses, comme les Mirabelliers. | Pour l’écussonnage, on à la précaution de faire lignifier les rameaux greffons, en pinçant leur extrémité 15 jours à l’avance. Le greffage en fente se pratique au printemps; on choisit le moment où la sève commence à dilater les tissus et à gonfler les bourgeons. On réussit encore à l’automne, au déclin de la sève. Quand le sauvageon est rabougri et la var. à propager délicate, on a recours au greffage intermédiaire d’une var. très vigoureuse,comme Belle de Louvain, Mitchelson, Reine-Claude de Paray, Damas de Mongeron. Formes. — Toutes les var. réussissent en haute tige. L'arbre provient alors d’une greffe faite en pied ou en tête, à moins que ce soit un sujet de pied franc, La flèche ou tige centrale n’en sera pas moins coupée à la hauteur fixée pour la tête de l’arbre, et le développement des bourgeons du sommet sera le commencement du branchage. 3 ou 4 rameaux, bien placés, sont conservés et taillés à 25 em. ; le nombre des branches se trouvera doublé ou à peu près par la pousse des bourgeons résultant de cette 1e taille; cela devra suffire pour la charpente de la tête. Toutefois, si ces nouveaux rameaux étaient trop allongés, il conviendrait, à la taille sui- vante, de les arrêter à la moitié environ de leur longueur. L'essentiel est qu'ils se ramifient,. Au lieu d’une forme évasée, le branchage pourrait être disposé en pyramide plus ou moins régulière, s’il en à les dispositions naturelles; dans ce cas, les branches de la base seront taillées assez long, et la flèche également. Le P. en demi-tige est cultivé de la même façon: Les opérations de la taille du P. sont peu importantes pour la mise à fruit; l'équilibre |! des branches s'obtient presque tou]. naturelt: La place des sujets à tige est au jardin, au verger, dans le clos, en avenue, disséminés dans les vignes, Ctc. Au jardin, il pourrait être planté au milieu de Groseilliers ou de Fraisiers, ou d’espèces naines qui ne lui portent pas d'ombrage. La distance entre deux arbres montés sur tige est 5 m, au minimum. Avec des cultures intercalaires, cette mesure pourrait être aug- mentée. | Le P. en basse tige, franc de pied ou greffé, | s'obtient comme le précédent, à la différence que la couronne de branches commence à 20 em: ou 30 cm du sol; le branchage prendra une tournure buissonneuse, évasée ou aplatie. Le buisson est spécial au Mirabellier, parce | que cette var. se ramifie facilement et reste » naine sans que la serpette l'y oblige. Le buisson | se prête aux plantations commerciales, à titre | de sujet définitif, en ligne, ou provisoire entre | les grands arbres. Une distance de 3 m. suffit | aux buissons ordinaires. | La pyramide convient aux Grosse Mirabelle, Mirabelle tardive, Reine-Claude, des Béjonmères, de Kirke, Monsieur hâtif, Monsieur jaune, Fa- | vorite de Rivers, Coé, qui se prêtent à la ramifi- cation des branches, sans nuire à la fertilité. Elle | : "1 PRUNIER. — a sa placeau-jardin, en plate-bande ou en groupe. On peut distancer les arbres de 3 m. Les palmettes et candélabres conviennent à ces mêmes var. Au mur, nous avons vu à Lyon des P. de Reine-Claude superbes et exquises. En | Belgique, climat plus froid, on élève à l’espalier | des P. d’apparat, recherchées pour les desserts. | L'intervalle des arbres est subordonné au | développement qui leur est réservé, les étages de branches étant écartés de 25 cm. Les éventails seront à 4 m. l’un de l’autre. Si * Je mur est bas, on porte la distance à 5 m. En hâie ou en rideau, un espacement de 1-2 m. sera suffisant. Taille. — En général, il faut éviter les muti- lations réitérées au branchage. Nous avons dit comment on obtenait le com- mencement de la couronne de la haute tige. En même temps que l’on taille les rameaux de charpente, on écourte les ramilles latérales destinées à porter fruit. A la 4° année, on peut abandonner l’arbre à lui-même. La fructification devant ralentir l’al- longement des membres de charpente, on se bornera à écimer dans l'été ou avant la chute des filles., ou même après l'hiver, les rameaux qui se jettent mal ou qui s’allongent au détri- SERRE EE TE ES -: ment de leurs voisins. À Quelques coups de sécateur — à la main ou -! au bout d’une perche — donnés dans l’intérieur, : aérent les parties diffuses et excitent la végét. des brindilles sans nuire à leur fructification. Les branchages disposés en pyramide plus ou moins conique demandent quelques soins de dressage ou de taille des branches. On pourrait se borner à des pincements ou rognages d'été . sur les branches secondaires, la flèche et quel- | ques rameaux principaux plus forts étant | soumis à une taille suivie, pendant les premières années. Plus tard, un écimage assez allongé, | d'été ou d'hiver, suffira, - ! Les P. en basse tige, surtout quand ils sont ! en buisson ou disposés en haie, ne réclament pas plus de soins que les grands arbres. ” | Quant aux formes symétriques de palmette, ! ! de candélabre et de pyramide, le point essentiel ‘est d'éclaircir ou d’aérer le branchage et d'ob- tenir un nombre suffisant de brindilles fluettes, _ pouvant fructifier. On y parvient au moyen de l’espacement et de la taille longue des rameaux de charpente, \de l’ébourgeont, des pousses latérales qui mena- .cent de devenir trop fortes et du pincement des .Sclons destinés à devenir des ramilles fructifères. Les ramilles trop longues seront écimées ; ; É-e taille du sommet se renouvellera sur les rameaux ayant fructifié, soit à la chute desfiles., Soit au printemps, avant la montée de la sève. | Parle palissage des branches et des rameaux, et avec quelques pincements en vert, on dresse facilement un éventail et on arrive à le mettre à fruits, sans lui faire sentir trop souvent le fer (le la serpette. | Le P accepte la taille lors de la plantation Pt souffre toujours lorsqu'une mutilation rigou- ‘euse touche aux grosses branches. Récolte. — La Prune annonce sa maturité par n parfum prononcé et par la chute des fr., 1019 PRUNIER. lorsqu'on ébranle légèrement l'arbre. On ra- masse les P. avec soin, en séparant les fr. dété- riorés. La corbeille, le panier à vendange con- viennent à cet usage. La belle P. sera cueillie à la main, en évitant le froissement de la peau et la rupture de la queue. En supposant une seule var. de P. ou des var. différentes mûrissant en même temps, voici quel serait l’ordre de récolte du fr, suivant son emploi, ou plutôt voici l’ordre de l’emploi du fr., suivant son état de maturité. Il faudrait récolter la P. qui doit être con- servée à l’eau-de-vie, puis la P. à conserve Appert. celle à glacer au sucre, le fruit à con- fiture, la P. à faire cuire en marmelade ou en pâtisserie, enfin le fruit à pruneau. La récolte de la P. à consommer à l’état naturel, représente la moyenne de cette période, qui commencerait encore par le fruit destiné aux voyages. Il est préférable de cueillir la P. au moment de son emploi. En séjournant trop longtemps mis en tas, des fr. à chair molle comme les P. entreraient en fermentation. Un degré de tem- pérature trop élevé en précipiterait la matura- ration ; une atmosphère froide dérangerait l’éla- boration de leurs sucs. Le fruit à distiller est récolté mûr, lors de sa chute naturelle. Les P. destinées aux conserves et au séchage sont récoltées avec d'autant plus de soins que le fruit doit rester entier. Dans l’Agenais, tout en secouant l'arbre pour aider à la chute:du fr. on laboure préalablement le champ, s'il y reste debout les chaumes des céréales ; souvent l’on y étend des toiles ou une couche de feuillage. Nous avons indiqué précédemment le mode d'emballage des prunes. Ch;B. PRUNIER. Culture artificiellz et sous verre. — Le P.est un des arbres les moins difficiles à forcer ; aussi le nombre de ses var. qui peuvent être cultivées avec succès en serre, est-il très grand ; celle que l’on force le plus généralt. est la Grosse mirabelle. Opérations préparatoires. — On peut forcer le P.à peu près commele Cerisier et l’Abricotier, mais comme il est moins sensible, on accélère davantage la maturité des fruits. De même que le Cerisier, il produit davantage en haut vent, en pleine terre surtout dans les forceries de 3° saison; cependant, on choisit encore, avec des chances de succès, des individus de 10-12 ans cultivés contre un mur, et on les transplante dans des serres permanentes, fin d’octobre,avant la formation des fibrilles. Les arbres en pyra- mide doivent être empotés un an d'avance. Pour la culture forcée en pleine terre, on lui donne un sol composé de 2 parties terre franche un peu calcaire, 1 p.terreau de fumier de vache, 1 p. terre argileuse et !;, p. gros sable. Pour les individus en pots, elle doit être un peu plus légère; on y ajoute 2;parties de terre- au de feuilles et on double la proportion de sable. Pour les 1res saisons, on choisit les arbres qui n’ont pas été forcés l’année précédente; pour les suivantes, on peut les prendre parmi ceux qui ont été soumis au forçage l’année précédente, mais ils doivent avoir des pousses vigoureuses, PRUNIER. — Variétés recommaudables: Reine-Claude verte, | Royale de Tours, Monsieur hâtive, P. Brugnon, | Washington, Impératrice, Kirkes plum, Coe's| golden drop, Ste. Catherine jaune, Impératrice rouge, Diaprée violette, Violette hâtive. Traitement en serre. — Les arbres pincés | et taillés ne sont plus soumis à aucun traitement | en serre. Ceux qui n'auraient pas été taillés | auront tous leurs rameaux mixtes et ceux de | prolongement raccourcis environ d’un quart. Le forçage de 1° saison commence ordinaire- ment dans la seconde moitié de novembre, dès | que le thermomètre est descendu à 3° ou 4 au dessous de zéro. Les tiges et les fortes branches des gros arbres pourront être enveloppées de mousse humide. Température avant la floraison: jusqu’à 180; au bout de six semaines, dans la première saison, de cinq, et de quatre dans les forceries subsé- quentes,les l'e fl.lcommencent à s'ouvrir; la tem- perature peut descendre alors à 120 ou 159. Après la fécondation, le thermomètre peut remonter de nouveau jusqu’à 180, pour redescendre encore | à 15° pendant tout le temps de la formation du noyau. Vers la maturité, 200 ou 222, La chaleur des rayons solaires peut faire monter le ther- momètre jusqu’à 25°, sans nécessiter une trop grande ventilation, si ce n’est durant la floraison et la maturation. Pour les arrosements, l’ombrage et les autres opérations, voir ce qui en a été dit au Pécher. Culture en pots. — Cultivé en pots dans la serre, le P. est, plus qu'en plein air, sujet aux attaques des insectes nuisibles; il exige une ventilation très active, mais il peut donner de fort bons résultats. En serre-verger, les var. précoces commencent à donner leurs 1'es récoltes au mois de juillet, et les plus tardives, simple- ment enveloppées d’une toile ou canavas, pour-| ront y conserver sur pied, jusqu'en novembre, leurs excellents fruits sucrés. | Les var. hâtives et les tardives seules doivent mürir sous verre. On observe que la qualité des var. de moyenne saison, c’est-à-dire mürissant en août-septembre, est perfectionnée par le, séjour des arbres à l’air libre à l’époque de la | maturité. | On choisira comme sujet de culture le P. de Saint-Julien et le Prunellier ou ÆEpine noire (Prunus spinosa). Variétés recommandables: Coe’s golden drop, | Coe’s late red, De Montfort, Hätive de Rivers, | TIchkworth Imperatrice. Jefferson. Late black Or- leans, Reine-Claude hâtive. — verte, — de Bavay, — diaphane, — violette. Le drainage des pots doit fonctionner toujours | régulièrement, car les prunes perdent beaucoup de leur saveur lorsque les arbres ont été tenus trophumides. A l’époque de la maturité, il faudra modérer les arrosementset cesser complètement l’usage des engrais liquides. re: Prunier de Madagascar. C’est le Flacourtia Ramontch. Prunier Monbin. C’est le Spondias lutea. PRUNUSL.(Rosacées-Prunées.) Vulg : Prunier. Arbres ou arbriss.; files. alternes, simples, fré- quemment dentées en scie, à préfoliaison condu- : 1020 | quemment comestibles — Env. 100 esp., la plu-” fondes : files. à préfoliaison condupliquée; 4: subsessiles paraissant avant les files. — ‘panulé; drupe veloutée, à chair pulpeuse; à EC ” PRUNUS. pliquée ou convolutée ; fi. solitaires, fasciculées, en corymbes ou en grappes, blanches ou roses; calice caduc, à tube obconique, urcéolé ou tu- buleux, à lobes au nombre de cinq et imbriqués; 5 pétales insérés à la gorge du calice; 15-20 étamines insérées avec les pétales, à filets fili- formes et libres ; carpelles solitaires, au nombre de 2 ou plus; style terminal; stigmate pelté ou tronqué; 2 ovules; drupe charnue, lisse ou pu- bescente, à noyau osseux, lisse ou rugueux, indéhiscent ou bivalve, monosperme; graines à tégument membraneux, sans albumen ou n’en présentant qu'une couche ténue; fruits fré- part de l'hémisphère nord tempéré; quelques- unes dans l'Amérique trop.; très peu dans l’Asie trop.; aucune dans lAfrique trop. et australe, l'Amérique australe froide, l'Australie et la Po- lynésie. Ainsi considéré, le genre P. comprend : Armeniaca, Amygdalus. Cerasus, Laurocerasus, Persica (voir ces mots et Amandier, Abricotier, Cerisier, Pécher et Prunier). Fig. 738. — PRUNUS TRILOBA Lindl. 19 Amygdalus-L. (incl. Persica Tourn.) — Cas lice court ou allongé: drupe veloutée, à chaïr dure dans les fruits non cultivés, à noyau 1 œueux, marqué de fentes nombreuses et pro» esp des rég. chaudes de l'Europe et- de l'Asie: 20 Armeniaca Juss. — Calice court ou cam noyau lisse, sillonné ; files. à vernation COnMO- lutée; fl. paraissant avant les feuilles. — 2-3 esp de l'Asie tempérée et une américaine. | 30 Prunus Juss. — Calice court, obconiqueou hémisphérique; drupe glabre, souvent glauque; noyau lisse ou rugueux; vernation convolutée; fl. solitaires ou géminées, paraissant avec ol avant les files — 20 esp. de l'hémisphère boréal tempéré. PRUNUS. — 40 Cerasus' Juss. — Calice court. obconique ou eylindrique; drupe jamais glauque et noyau lisse ou rugueux; vernation condupliquée : fl. solitaires, fasciculées ou en ombelles, naissant avant ou avec les files. — 20 esp. de l’hémis- _phère boréal tempéré. 30 Laurocerasus Tourn. — Drupe petite, très glabre ; vernation condupliquée; fl. en grappes axillaires ou terminales. — 30 esp. des rég.tem- pérées et trop., la plupart américaines. L’'Amygdalopsis Carr. — Prunus triloba Lind. | (Fig. 738.); le Ceraseidos rufa Wall. est un | Cerasus sans pétales. PE Psamma. Voir Ammophila. Pseudægle sepiaria. Voir Citrus triptera. PSEUDOBULBE. Rameau renflé constituant une sorte de tubereule aérien. (Voir Orchidées.) * PSEUDOLARIX. (Conifères-Abiétinées). Dé- | membrement du genre Larix, créé par Gordon. | Une espèce: | P. Kæmpferi Gord. (L. Kæmpferi Fort.) — Garp. Caron, 1884, XXI, 584, f. 113 et 1884; XXII, 238, f. 48. — Japon 1855. — Arbre de ‘première grandeur et d’une grande beauté, appelé arbre d'or par les Chinois à cause de la teinte dorée de son feuillage. Feuilles molles, caduques, beaucoup plus larges que celles du Melèze d'Europe. Caractère distinctif et tranché: caducité des écailles du cône. Aïbre toujours rare, difficile à multiplier ‘même par le greffage sur le Melèze d'Europe. | Ch. Gr. | PSEUDOPANAX C. Koch. (Araliacées.) Arbres ou arbriss., glabres, à flles. digitées ou simples, ‘à folioles coriaces, souvent denticulées; sti- “pules nulles ou peu proéminentes. 4 espèces ‘du Chili et de la Nouvelle, Zélande, ne différant des Æleutherococcus que par le port et la patrie. * On cultive quelquefois : P, crassifolium C. Koch., Nlle. Zélande (con- nu également sous le nom de Panax crassi- folium Dec. et PI.), et P. Lessonii C. K., de la même région. Cette dernière esp. — Aralia trifolia B. et Sol. non Dec. et PI. Serre froide; culture des Aralia. * Pseudophænix. Voir Sargentia. | PSEUDOTSUGA. (Conifères-Abiétinées.) Dé- membrement du grand genre Abies, créé par Jarrière. Semble en effet tenir l'intermédiaire mtre celui-ei et le genre Picea. Se rapproche u premier par sesfiles.aplaties,non aciculaires, t du second par ses cônes pendants, à écailles tersistantes. Une espèce: 4 P. Douglasii Carr. — B£issner, Haxps. 418, 119. — (4. Douglasii Lindl.) — Grand arbre A à a1squ'à 50 m. de hauteur. Branches plus rigides e celles du T. canadensis. Flles linéaires, rsistantes, longues de 21/2 à 3 cm. Cônes pen- nts, longs de 8 cm, à écailles persistantes, un cendré, accompagnées de bractées sail- ntes triangulaires, qui donnent à ces cônes aspect tout-à-fait distinct. Var. P. D. glauca, plus bel effet pour l’ornement des parcs. Cette superbe esp. demande un sol profond, blonneux, frais mais non humide. Multipli- ton de graines et sa var. de greffe sur le pe- Ch. Gr. 1021 S montagnes Rocheuses, pouvant atteindre | ee PTELEA. PSIDIUM L. (Myrtacées.) Vulg.: Goyavier. Arbres ou arbriss., rarement sous-arbriss., à files. opposées, pennatinervées; fl. habituelle- ment grandes, en cymes, ou bien portées sur des pédoncules axillaires ou latéraux; baie ovoïde, globuleuse ou pyriforme, nue ou couronnée par le limbe du calice ; graines subréniformes, à téguments durs. — Environ 100 esp. de l’Amé- rique trop. et subtrop.; une esp. est cultivée dans toutes les régions trop. du globe. Le genre P. est intéressant à cause des fruits qu’il pro- duit et qui servent à l'alimentation dans les pays chauds. Les Goyaves sont fournies par les P. piriferum L. et pomiferum L,, var. du P. Gua- yava L. Serre tempérée,; boutures sous cloche ; greffe sur Myrte ou semis sur couche chaude. AS : D PSYLLE. (Psylla Geoff.) (Hémiptères-Ho- moptères du groupe des Phytophthires ou Poux des plantes.) Ces insectes sont souvent appelés faux pucerons, pour les distinguer des Aphidiens ou véritables pucerons. On les désigne sous le nom de Puces des feuilles, à cause de la dispo- sition des pattes postérieures propres au saut; les ailes servent alors de parachute. Ce sont des petits insectes très nuisibles, moins cepen- dant que les vrais pucerons, car ils ne pondent qu'une ou deux fois par an et les éclosions sont moins nombreuses. P. piri Linn., Psylle du Poirier. Les larves et les nymphes sucent le parenchyme des files., l'esp. disparait en juin en laissant sur les files. des cicatrices, prises souvent pour un effet de la grêle. Les œufs sont pondus sur les files. P. pirisuga Tœr., ou aurantiaca Gour.. la EP. orangée, pond ses œufs sur les bourgeons que les larves et les nymphes continuent ensuite de sucer. P. oleæ Fort., ou P. de l’Ohivier. La larve sécrète une enveloppe sous laquelle elle se cache et qui entoure la fl de l’Olivier. P. buxi Fœrt , ou P. du Buis. Les larves ha- bitent les bourgeons du Buis et déterminent des esp. de boutons globuleux à l'extrémité des tiges. Pour détruire ces insectes, on saupoudre les files. avec de la cendre, de la poudre de Pyrè- thre ou bien l’on fait des vaporisations de nico- tine. Psylle du Sapin. Voir Adelges. Ptarmica. Voir Achillea. PTELEA L. (Zanthoxylées.) Jusqu'à présent, l'esp. suivante est la seule du genre : P. trifoliata L. — Nouv. Dunam. I, tab. 57. — Vulg.: Orme de Samarie. — Amér. sept. — Arbriss. ou petit arbre de 4-6 m.; diffus. Filles. | à 3 (ou rarem. 5) folioles sessiles, ovales-lan- céolées ; les deux de côté, inéquilatérales ; à bords sinués ; luisantes en dessus, plus pâles en dessous. FI. en juin-juillet; diclines ou polyga- mes, verdâtres, peu apparentes, en panicules ter- minales : les mâles à 4-5 étamines; les femelles | à 4-5 étamines abortives; ovaire comprimé, 2 locul. Fr. samare renflée au centre, orbicu- laire, largement ailée, jaunâtre, mûre en sept.- octobre. Toutes les parties de la plante et sur- tout les fr., sont douées d’une amertume rappe- lant celle du Houblon ; aussi, le P. est-il indiqué P ;Fn: PTELEA. comme un succédané pour la fabrication de la bière. Jolie esp. Sols de toute nature, de préfé- rence silico-argileux. Multiplication facile par semis, aussitôt la récolte des graines. L. H. PTERIS L. (Fougères, Polypodiacées.) PI. à frondes entières, pinnées ou pinnatifides., por- tant des sores marginaux linéaires, recouverts par le bord plus ou moins membraneux de la fronde, formant ainsi une sorte d’indusie. P. aquilina L. — Zone tempérée, — Rhizome allongé, souterrain, brunâtre, émettant à ses extrémités une seule fronde pinnatifide, haute parfois de 2 m.; à stipe brunâtre, lisse (la base de ce stipe, tranchée obliquement, laisse voir un aigle à deux têtes simulé par la coupe du faisceau vasculaire, d’où le nom de l’espèce) et | à pinnules égales, lancéolées, coriaces, raremt. fertiles; les sores sous le rebord des pinnules extérieures. Fougère de plein air, employée à | divers usages, surtout pour l'emballage des fruits. Se cultive diffict. en terre sablonneuse. Peut se reproduire de spores en serre tempérée: les jeunes rhizomes ont une tendance marquée à sortir du pot qui les renferme pour s’enfoncer dans les pots voisins. P. arguta Aiton. — Portugal, Iles Açores. — Frondes bipinnées, àstipe dressé, lisse, brunâtre, à pinnules divisées en lobes linéaires, allongés, en nombre égal de chaque côté, à texture molle; les sores linéaires bordent les lobes sur moitié environ de leur longueur. Serre tempérée. (us, U DLL HA S hi] y / ( TL S é LS 22 OA 2 Ds SOTISIN CZ Ke SN a Up, S EN S N\ Fig. 739. — PTERIS ARGYREA Moore. P. argyrea Moore (P. tricolor Linden.) — (Fig. 739.) — Bots, ATL. PL. JaRD, pl. 316. — Zone tropicale. — Frondes bipinnées, à stipe dressé, | lisse, d'un rouge brunâtre, à pinnules divisées en lobes oblongs, parallèles, parcourus par une bande blanche qui se détache sur le vert gai de la fronde; les sores en ligne continue au bord des lobes fertiles. Serre chaude. P. biaurita L. — Afr. du Sud, Inde, Océanie. — Frondes grandes, bipinnées, à stipe dressé, lisse, verdâtre, à pinnules découpées en lobes oblongs-lancéolés, atténués vers le sommet, 1022 PTERIS. assez coriaces ; les sores assez larges, brunâtres, bordant les lobes. Serre chaude. P. crenata Sw. (P. ensiformis Burm.) — Inde. Frondes assez courtes, pinnées, à stipe dressé, lisse, à pinnules assez coriaces, dont la | plus longue terminale avec 2-4 paires laté- rales, les stériles dentées, les fertiles à sores marginaux, linéaires. Serre chaude. | P. cretica L. — B. M. t. 5194. — Europe mérid. — Frondes pinnées, assez courtes, à stipe lisse, brunâtre, à pinnules au nombre de 2à6 paires opposées sur le rachis, coriaces, les sté- riles spinuleuses-denticulées, les fertiles à sores recouverts par un rebord membraneux. Serre - | tempérée. P. grandifolia L. — Amér. tropicale. — | Frondes de 40 cm., pinnées, à stipe lisse, dressé, à pinnules linéaires, sessiles, entières, allongées, coriaces, présentant les sores disposés en ligne continue sur toute leur longueur. Serre chaude. P. heterophylla L — Brésil. — Frondes d’en- viron 20 cm., bipinnées, à stipe lisse, plus ou moins dressé, à pinnules de forme triangulaire, divisées en lobes ovales-cunéiformes dentés, | les fertiles ayant des sores recouverts par un rebord linéaire, membraneux. Serre chaude. P. longifolia L. — Zone tempérée. — Frondes | assez hautes, pinnées, à stipe dressé, pâle, écail- |leux, à pinnules sessiles, au nombre d'environ = | 20 paires latérales, linéaires, entières, tronquées | à la base, assez coriaces, avec les sores recou- verts par un bord membraneux. Serre tempérée: P. marginata Bory (P. tripartita Sw.) — Inde, Océanie. — Frondes tripinnées, d'environ 40 em., à stipe lisse, dressé, à pinnules divi- sées en nombreux lobes linéaires, le terminal plus grand, les stériles dentés, les fertiles por- tant des sores n’atteignant pas leur sommet, Serre chaude. P. mutilata L. —- Antilles. — Frondes assez courtes, pinnées, à stipe lisse, brunâtre, à pin- | nules de formes diverses, les terminales lancéo- | lées, les latérales linéaires, mucronées, les fer- tiles portant les sores recouverts par un rebord cartilagineux. Serre chaude. P. palmata Will. — Hoox. Garp. FERNs, t. 22: — Amér. tropicale. — Frondes assez courtes, lobées, à stipe lisse, brun, portant 4-7 lobes triangulaires, le terminal plus large, les frondes fertiles découpées en lobes linéaires, dont les sores se trouvent en bordure jurqu'à leur s0m- met Serre chaude. P. pedata L. — Amér. tropicale. — Frondes pinnées. courtes, à stipe lisse, noirâtre, les fer- tiles à pinnules supér. linéaires et entières, les jinfér. plus larges et la dernière plurilobée; les | stériles divisées en lobes latéraux, sémblables: Sores atteign. le sommet des pinnules. Serre ch. | P. pellucida Presl. (P. venusta Kunze) = Inde. — Frondes de 30 cm., pinnées, à stipe | brunâtre, à 4-6 paires de pinnules sessiles, liné- | aires, entières ou denticulées, la paire infér. | souvent fourchue; sores recouverts par lere: | | bord membraneux, brunâtre, des pinnules. Voi- | sin du 2. cretica. Serre chaude. | P. semipinnata L. — Hook. Garon. Ferns, t.99. | — Inde, Japon. — Frondes de 40 cm., pinnées, | | à stipe brun, dressé, lisse, à pinnules découpées | F4 TR op our Le Lyr MS F #. PTERIS. — en lobes linéaires, entières, acuminées, assez coriaces, les stériles denticulées, les fertiles portant les sores sous leur rebord membraneux. Serre tempérée. P. serrulata L. fil. — Bois, ATL. PL. JarD. pl. 817. — Chine, Japon. — Frondes assez courtes, bipinnées, à stipe d’un brun pâle, à pinnules disposées par 6-8 paires distantes sur le rachis, la supér. simple, les infér. lin‘aires-allongées, _ et les stériles à bord spinuloso-denticulé. Sores _ couverts par un rebord membran. Serre temp. P. tremula R. B. — Océanie. — Frondes de | près d’un mètre, bipinnées, à stipe brun, dressé, | lisse, à pinnules découpées en différents seg- | ments linéaires, les supér. nombreux, simplemt. | pinnés, les infér. parfois bipinnés, beaucoup | portant des sores marginaux. Serre tempérée. : P. vespertilionis La Bill. (P. incisa Thunb.) — Amér. tropicale. — Frondes bi-outripinnées, à stipe brun, lisse, à pinnules linéaires-oblon- | gues, d’un vert glauque, souvent subdivisées; | sores interrompus ou bien continus jusqu’au | sommet des pinnules. Serre chaude. JE.R. PTEROCARYA Kunth. Genre voisin des ‘ Juglans, s'en distinguant surtout par les fruits \ relativement très petits, presque globuleux, | à brou coriace, ne s’ouvrant pas à la maturité, | pourvus de 2 ailes transversales un peu obli- : ques, réunis en longs chatons spiciformes, pen- dants. Les files. sont inéquilatérales. La noix : est osseuse, très dure, irrégulièrt. sillonnée, : indéhiscente, et pourvue, de 4 loges. On connaït 4 ou 5 esp. peu répandues dans les cult. 1 P. caucasica C. A. Mey. [Syn.: P. fraxini- | folia Spach (non Hort.); Juglans pterocarpa : Michx. (non Kunth.)] — ('aucase. — Grand arbre , de 18-20 m., à cime très ramifiée, étalée. Flles. :composées de 6-9 paires de folioles avec im- paire, oblongues-lancéolées, finemt. dentées en scie. Noix de la grosseur d’un pois. Bel arbre, . tout à fait rustique. Se plaît surtout en terrains ‘un peu frais. Emet facilement des drageons; - repousse aussi du pied, et ces pousses, buttées, - \s'enracinent aisément. -\ P. Spachiana Lavall. — Ans. SEGREz. t. 20. — “[Juglans pterocarpa Kunth (non Michx.; J. - jraxinifohia Lmk. (non Spach.); P. sinensis Hort.] -.— Caucase. — Se distingue du précédent par - l'écorce du tronc très fendillée, subéreuse, noi- - râtre, rappelant celle de l’'Orme; par ses files. - à folioles moins nombreuses, falciformes, auri- - culées d’un côté, portant des poils ferrugineux à l’aisselle des nervures; par ses fruits plus petits. Un peu moins rustique que le précédent. | P. stenoptera C. DC. — Laval. ArB. SEGREZ. b. 19. — [Syn.: P. japonica Hort.; P. sinensis Zort.; P. lævigata Hort.] — Se distingue nette- | ce par ses files. à rachis ailé et à foliole .Lerminale très réduite ou absente. | P. rhoifolia Sieb. et Zucc. [Syn.: P. sorbifo- | Le Sieb. et Zuce.] Du Japon; paraît n'avoir pas ncore été introduit. H. | Péerocephalus. Voir Scabiosa. | Pterostyrax. Voir Halesia. | Ptilomeris. Voir Actinolepis. PTYCHOSPERMA Labill. (Palmiers Arécées). _ |üipe inerme, élevé, annelé. Flles. régulièrt. innatiséq., à segments linéaires, plurinerviés, 1023 e PUCERONS, dilatés à la base, les terminaux soudés. Rachis trigone; gaine allongée. Spadice étalé; 2 spa- thes complètes, caduques. FI. à 20-30 étamines ; gr. à albumen ruminé. — 12 esp. de l’Archipel malais, Nlle.-Guinée, Australie trop., îles du Pacifique. L’esp. la plus connue est P. gracilis Labill. [Syn.: Seaforthia Ptychosperma, Marr. Pau. t. 128, 129], au tronc haut de 20 m., couronné par des files. de 2-3 m. de long, por- tant des segments linéaires étroitemt. lancéolés, obliquemt. tronqués, lacérés, érodés, denticulés à leur extrémité. P. alba. Voir Dictyosperma. PF. Alexandræ Müll. Voir Archontophænix. P. appendiculata BI. Voir Drymophlæus jaculatorius. P. coronata Miq. Voir Pinanga. P. Cunninghami Wendl, Voir Archonto- phœænix. P. Dicksonii Miq. Voir Pinanga. P. disticha Bli. Voir Pinanga. P. furfuracea Miq. Voir Pinanga. Kuhlii Miq. Voir Pinanga. . latisecta Miq. Voir Pinanga. malayana Miq. Voir Pinanga. noxa Miq. Voir Pinanga. . punicea Miq. Voir Drymophlæus. Rumphii Blume. Voir Drymophlæus. . rupicola Thw. Voir Loxococcus. . salicifolia Miq. Voir Pinanga. . Seaforthia Miq. Voir Archontophænix Cunninghami. P. tenella Wendi. Voir Pinanga. P. vestiaria Miq. Voir Pinanga. JD: PUBESGENT. Couvert de poils courts et mous. PUCCINIA. Genre de Champignons (Urédinées) (voir ce mot), dont les téleutospores sont à deux cellules. Le nombre des espèces est consi- dérable. Ils produisent, comme les autres Uré- dinées, des maladies appelées Rouilles (voir ce mot). Dr D. PUCERONS. Sous ce nom on désigne les Hémiptères-Homoptères qui constituent le groupe des Aphidiens. Ce nom vient principale- ment de leur petite taille: certains n'ont en effet que 1,2 mm. de long et les géants n’attei- gnent que 5-6 mm. Leur corps est ovalaire, gonflé, de consistance molle, presque toujours de couleur verte, parfois, cependant, jaune, brune, violette ou noire. Leurs ailes (pour les individus ailés) sont toujours nues et velues ; les antérieures plus longues que les posté- rieures. L’abdomen, composé de neuf anneaux, souvent à peine distincts chez les aptères, pré- sente deux cornicules qui servent à l’émission d'une liqueur visqueuse, dont les fourmis sont extrèmement friandes. C’est cette liqueur ou miellat qui forme sur les végétaux une espèce de terrain de culture, où se développent de microscopiques Champignons produisant la morfée ou fumagine. (Voir ce mot.) Au point de vue de la reproduction, les P. présentent les phénomènes les plus curieux: Les œufs pondus à l’arrière-saison donnent, au printemps suivant, naissance à des individus aptères. Au bout de 10 ou 12 jours et après plusieurs mues, ces derniers donnent naissance, Hg to ho he A0 #9 be y PUCERONS. sans l'intervention d'aucun mâle, à des petits | 15 esp..des rég. tempérées et froides de l’Europe vivants. Ces nouveaux êtres subissent ordinaire- ment 4 mues et produisent aussi, sans inter- vention de mâle, des petits vivants. Enfin, après un certain nombre de ces générations (on cite des cas où l’on en a observé jusqu’à onze) apparait La forme normale, sexuée et ovipare. Les femelles ailées, après avoir été fécondées, déposent sur les tiges leurs œufs qui, au prin- temps, donneront naissance à des individus ap- tères et vivipares. Certains ailés passent l'hiver sur les racines, dans les fentes des tiges, etc. La multiplication des P. étant énorme. les végé- taux sur lesquels les premières femelles ap- tères se sont fixées, ne suffiraient plus à leur nourriture, aussi les individus ailés quittent la colonie primitive pour aller en fonder de nou- velles. On à constaté ainsi de véritables mi- grations. Les P. sont extrèmement nuisibles à l’agricul- ture: il y a peu de pl. qui n’ait son parasite; cer- taines en nourrissent plusieurs; ils attaquent les files. que leurs piqûres déforment, les jeunes pousses, les écorces, les racines. Plusieurs déterminent des nodosités, d’autres des plisse- ments, ou des bosselures, d’autres enfin de véri- tables galles. De nombreux ennemis, les larves de Coccinelles, de Chrysopes, Syrphes, etc. en détruisent de grandes quantités. D'une manière générale, pour les détruire il faut employer un liquide composé de 2 kilog. de savon noir, 1 kilog. de carbonate de soude, 1 litre de pétrole, 100 litres eau ou encore la nicotine étendue d’eau. Puceron du Rosier. Voir Aphis. P. lanigère. Voir Schizoneura. P. du Chêne. Voir Lachnus. P. des galles de l'Orme. Voir Tetraneura. P du Peuplier noir. Voir Pemphigus. P. des Sapins. Voir Adelges. P. des racines. Voir Rhizobius et Trama. P. cotonneux des serres. Voir Dactylopius. P.Tn. PUERARIA DC. (Légumineuses-Papilionacées, tribu des Phaséolées.) Genre comprenant une dizaine d'esp. originaires de l'Asie trop. et du Japon. L'une d'elles, le P. Thunbergian:a Benth. (Syn.: Pachyrrhizus Thunbergianus Sieb. et Zucc.), est une pl. grimpante dont les tiges peuvent atteindre plus de 10 m. de lon- gueur. Les files. sont à 3 folioles ; Les fl. purpur- ines, en grappes denses. Cette pl. porte, au Ja- pon, le nom de Xudzu; elle est d’une rusticité absolue sous le climat de Paris, où elle pourrait | être cultivée comme pl. ornementale, en raison de la luxuriance de sa végétation. Le Xudzu est recherché au Japon et en Chine comme pl. textile et aussi comme pl.alimentaire. Multiplication par graines ou par marcottage. (Voir PaiLL. Er. Bois., Le Potager d’un curieux, 2° éd. p. Z®1.) Puffbohne. Nom allemand de la Fève. Puisard. Voir Bassin d'Arrosage. PULMONARIA L,., Pulmonaire. (Boraginées.) PI. vivaces à souche épaisse et fibreuse. à tiges feuillées ; grappes terminales courtes, géminées; corolle d'un pourpre violet passant au bleu; calice tubuleux, quinquéfide, enflé et campanulé à la maturité; corolle à 5 lobes, infundibulif, régulière, poilue à la gorge. — Env 1024 tie supérieure de l'abdomen que l’on rencon» PUNAISES. et de l'Asie, P. officinalis L. — Mascuer, ATL. PL. Fr. pl. 229. — Europe. — PI. vivace, à files. radicales ovales, cordiformes, aiguës, maculées de vert clair, les caulinaires plus étroites; fl rouge pourpre passant au bleu. Mars-avril. On cultive en outre les P. angustifolia L., d'Europe, azurea Bess., de l’Europe orientale et mollis Wolf., de l’Europe méridion. Voir aussi Mertensia. Ombre ou mi-ombre; excellentes pour les sous-bois ou les bosquets. H.@ PULPEUX. À substance charnue, gorgée de. sucs. Puisatille. N. fr. de l’Anemone Pulsatilla. PULVINARIA Targ.-Tozz. (Hémiptères-Ho- moptères de la famille des Coccides.) Très voi- sins des Lecanium, avec lesquels ils ont été longtemps confondus. Le genre à été établi pour les esp. qui reposent sur un coussin de matières cireuses et qui ne sont fixées au végé- tal que par la partie antérieure. Le P. vwitis Lin. ou Cochenille rouge, Kermès de la Vigne, se présente sous la forme d’une écaille d'un brun roux, recouvrant, en partie, une subs- tance blanche cotonneuse. Ce sont les pontes. abritées par le corps de la mère. Des œufs sortent de jeunes larves assez agiles, longues" d'un tiers de mill,, qui se répandent sur les sarments et présentent par la suite des diffé rences notables. Les plus grosses restent aptères" et passent l'hiver; les plus petites représentent” des pupes d’où sortiront, vers le mois d'octobre. les mâles ailés. | { Le P. vitis est attaqué par plusieurs para sites, notamment par un Crabronite (Celia tro- glodytes), des Chalcidides, un Diptère(Leucopis annulipes). Pour le détruire, on recommande d'écorcer | l'hiver avec le gant Sabaté, ou de frictionne | la Vigne, au moyen d’une brosse, avec: 1° eau | additionnée de 10 /, d'acide sulfurique; 2° s0- lution de sulfate de fer au centième; 3° chaux grasse délayée. P. To PUNAISES. Nom vulgaire donné aux Hémip= tères-Hétéroptères (voir ce mot), à cause de las, mauvaise odeur qu’exhalent certaines esp. € principalt. les Pentatomes (voir ce mot). Cette. exhalaison est volontaire et constitue un des moyens de défense de l’animal irrité ou menacé» La vapeur détermine sur la peau une tache brunâtre ou rutilante assez difficile à enlever. L'organe odorifique, composé ordinairement d'une seule bourse placée à la base et Le long. de la paroi ventrale de l'abdomen, n'existe plus à la même place chez les larves et les adultes: \ D'après M. Künckel d'Herculais, c'est à la pars trerait deux glandes constituant l'appareil. … __ Les dégâts produits par les P. sont ordinaltt: de peu d'importance et c'est surtout par l'odeur infecte qu’ils communiquent aux fruits qu'ils, ont été considérés comme nuisibles. Certaines h esp. exhaleraient des odeurs agréables: d'après | | Dufour, le Miris Careelis répandrait une odeur y de jacinthe. Les P. se divisent en Æ. terrestnes (Géocorises) et en LP. d’eau (Hydrocorises). PUNAISE. Punaise grise. Voir Rhaphigaster. . des bois. Voir Tropicoris. . des fruits. Voir Garpocoris. . potagère. Voir Eurydema. ornée ou du Chou. Voir Eurydema . verte des jardins. Voir Palomena. . écuyère. Voir Lygée. . aptère. Voir Pyrrhocore. PER PUNICA L. Genre monotype, pour lequel on avait créé la famille des Granatées, et que Benth. et Hook. réunissent aux Lythrariées. Arbr. à rameaux souvent spinescents; files. opposées ou presque opposées, ou groupées sur les rameaux très courts, oblongues ou obova- les, obtuses, entières; fl. courtement pédicellées, axillaires, solitaires ou groupées, amples, cocci- nées : calice persistant, coriace, à 5-7 lobes; 5-7 pétales lancéolés, chiffonnés, insérés sur la | gorge du calice; étamines très nombreuses, en plusieurs séries; anthères versatiles. Ovaire infère, soudé par sa base au tube du calice; ‘composé de 2 verticilles de carpelles super- posés: le verticille infér. à 5-9 carpelles à placenta regardant le centre du fruit, le ver- ‘ticille supér. à 3 carpelles dirigés en sens inverse, «c'est-à-dire à placenta regardant les parois du ruit. Fruit (grenade) infère, couronné par les divisions du calice étalées en étoile; péri- carpe coriace, multiloculaire ; cloisons mem- raneuses, couvertes de graines serrées dont le esta (tunique externe) succulent est rempli d’une eau sucrée et acidulée, et dont le tegmen [voir ce mot), ligneux, constitue un pépin ou vetit noyau; pas d'albumen. | 1seuleesp.: P. Granatüm L., Grenadier; angl: Pomegranate ; all.: Granatbaum. — Bois, ATL. °L. JARD. t. 105. — Naturalisé dans toute la ré- bion méditerr.; cultivé pour son fruit, acidulé st rafraichissant, à pulpe rouge intérieurt.; la médecine utilise aussi les propriétés an- ‘helminthiques de ses racines (surtout contre e ténia). Au point de vue horticole, le Grenadier est lun des plus beaux arbres pour le Midi de la lrance, et également cultivé en caisse, comme IL. d’orangerie, partout où il ne peut plus être D l'hiver en pleine terre. Les fl. rouge feu latant, sont très ornementales. Il en existe nombreuses var. à fl. simples ou doubles, lanches, jaunâtres ou panachées, etc. Les prin- ipales sont: P. G. albescens, Apr. Bor. Rep. ! %6, de Chine; P. G. albescens flore pleno, toutes eux à fl. blanches; P. G. flavum, et P. G. avum flore pleno; P.G. Legrellei, KL. D. S. t. D85, vol 13, p.175; ILL. HoRT. 1858, t. 156, . doubles, panachées de rouge et de jaunâtre, tte derniere teinte bordantles pétales, surtout sommet; P. G. var. nanum (EP. nana L.), B.M. m pl. basse, plus petite que le type, dans utes ses parties; P.G. rubrum, B. M. 1832, 1P. G. rubrum, fl. pleno, etc. Le Grenadier type et sa var. P. G. Legrellei nt presque rustiques sous le climat de Paris, - antés le long d’un mur bien exposé; les var. lubles, plus délicates, doivent être rentrées en ngerie, où on les place ordinairt. dans la tie la moins éclairée, à cause de leur repos mplet de végétation; ne pas les arroser + 49 49 Mu lo DICTIONNAIRE D’'HORTICULTURE, a 1025 PYRALE l'hiver. Multiplication de marcottes, de drageons et de greffe. J.-G. Purin. Voir Fumier. Purslane. Nom anglais du Pourpier. PUTOIS (Mustela putorius). Petit carnivore du genre Marte, plus petit que la Fouine et plus grand que la Belette et l'Hermine, recon- naissable à son pelage assez long d’un brun plus foncé en dessous, varié de blanc jau- nâtre à la face et sur les flancs. Très commun dans notre pays, le P. est un voisin très redou- table pour les poulaillers, où il s’introduit la nuit par la moindre fissure, égorgeant tous les oiseaux qu'il peut saisir, mais n’en emportant qu'un seul dans sa retraite. Il attaque tous les oiseaux qui font leur nid à terre, suçant leurs œufs, et détruit non seulement les rats, mais aussi les lièvres et les lapins. Il aime le miel et ravage les ruches pendant l'hiver. C’est un pillard à détruire partout où on le rencontre. La peau, inférieure à celle de la Fouine, se paie cependant 4 à 5 francs, ou plus, selon la qua- lité. D: T. Putterlickia. Voir Celastrus. PUYA Molina (Broméliacées). PI. vivaces, rarement acaules, atteignant quelquefois plu- sieurs mètres de hauteur ; files. en rosettes plus ou moins denses, engaînantes à la base, glabres ou écailleuses sur le dos, dilatées au sommet, linéaires, piquantes, épineuses aux bords; inflorescence terminale, à hampe plus ou moins laineuse, simple, en épi serré ou en panicule formée de grappes; fl. élégantes, bleuâtres, vio- lacées, quelquefois vertes ou jaunes ; fl. herma- phrodites; sépales libres ainsi que les pétales, qui manquent de ligules et sont habituellement ré- guliers; ovaire supère et glabre; fruit capsulaire. 44 esp. terrestres, originaires pour la plupart du Chili, avec 2 représentants à la Guyane et quelques-uns dans la République argentine. On cultive les P. chilensis Mol. ; gigas André, de la Colombie, et lanuginosa Schuel., du Pérou. Les esp. à inflorescence simple constituent le genre Pourretia R. et P., qui à été réuni aux Puya. Culture des autre genres; semis et séparation des rejets. PYE PYCNIDE. Forme des Champignons Pyré- nomycètes, présentant une fructification formée d’un réceptacle en forme de périthèce, portant à l’intérieur des spores placées au sommet de stérigmates le plus souvent simples. Dr D. Pyracantha. Voir Cratægus. PYRALE. (Microlépidoptères.) La famille des P. a été établi d'après des caractères tirés du trajet des nervures alaires et par conséquent très difficiles à distinguer nettement de prime abord. Sous ce nom, on a réuni des espèces appartenant à d’autres familles, principalement à la famille des Tortricides. Les principaux groupes sont les Pyralines, les Botynes, les Crambines, les Phycines et les Galleries. Pyrale de la Vigne. Voir Tortrix. P. du Cerisier. Voir Teras. P. de Bergmann. Voir Tortrix. P. de Forskel. Voir Tortrix. P. de Hoffmansäagg. Voir Tortrix. P. des Egluntiers. Voir Aspidia. P, ocellée. Voir Penthina. 65 PYRALE. — verte. Voir Tortrix. de Roser. Voir Gochylis. blanc de céruse. Voir Glyphiptera. contaminée. Voir Teras. du Chèvre-feuille. Voir Tortrix. des Roses. Voir Tortrix. viticole. Voir Eudemis. holmoïde. Voir Teras. du Prunier. Voir Penthina. du Daphné. Voir Ephestia. des bourgeons de Pin. Voir Retina. des aiguilles de Pin. Voir Retina. des Pommes. Voir Carpocapsa. des Prunes. Voir Grapholita. . brillante. Voir Carpocapsa. . des Pois. Voir Grapholita. ET Pyramidale. N. v. du Campanula pyramidalis. Pyramide. Voir Formes des Arbres fruitiers. PYRÉNAIRE. On désigne sous ce nom les Drupes contenant des noyaux durs (Pommes à osselets), comme le fruit de l’Aubépine, de la Nèfle, etc. PYRÉNOMYCÈTES. Groupe des Champignons ascomycètes dont les asques sont enfermés dans des réceptacles de petite dimension, noirs, car- bonacés ou bien colorés en rouge ou brun, suivantles familles, imperforés (Périsporiacées) ou munies d’un pore (Pyrénomycètes vrais). DD. ac h-h-hchchs-h-h-hachh-hs-h 1h) Pyrèthre, Pyrethrum. VoiriChrysanthemum. PYRIFORME. En forme de‘Poire. Pyrostegia. Voir Bignonia. PYRRHOCORE, Pyrrhocoris Fall. (Hémiptères- Hétéroptères.) Les P. ont le corps ovale, la tête triangulaire, le prothorax rétréci, presque qua- drangulaire, à angles arrondis. L'esp. la plus commune est le P. apterus Linn, ou Punaise aptère, Punaise rouge des jar- dins, le Suisse, de 9-11 mm. de long, et dont le corps est noir et rouge écarlate. Presque tous les individus sont privés d’ailes. On en ren- contre fort peu dont les organes du vol soient développés. Leurs dégâts sont peu importants, Ils se tiennent en groupes au pied des Tilleuls. On les détruit en les arrosant avecde l’eau bouil- lante, de l’eau savonneuse, du pétrole, ou avec dela poudre de Pyrèthre. PT: PYXIDE. Capsule à déhiscence transversale, la partie supérieure se détachant comme un couvercle. Q. Quamoclit. Voir Ipomæa. . Quarantaine. Voir Matthiola. QUASSIA L. (Rutacées-Simarubées.) Genre auquel appartient le Quassia amara L., arbriss. originaire de l'Amérique trop., aujourd’hui cul- tivé dans la plupart des pays chauds. Le bois en est très amer; il est employé en médecine comme tonique, stomachique. On l'utilise aussi comme insecticide. QUATERNÉ. Se dit des organes rapprochés par quatre. 1026 — : QUERCUS. Quecke. Nom allemand du Chiendent (Agro- pyrum repens). Quendel. N. all. du Serpolet(Thymus Serpylum). Quenouille. Voir Formes des Arbres fruitiers. Quercitron. Nom français du Quercus tinctoria. QUERCUS Tourn., Chêne; angl.: Oak; all.:« Eiche. (Cupulifères-Quercinées.) Arbres ou quel- quef. arbriss. F1. monoïques. F1. mâles en“ chatons pendants ou dressés, à périanthe à 4-8 segments ; étam. en nombre généralemt. égal à celui des divisions. F1. femelles: périanthe à limbe persistant, 6-fide ou denté irrégulièremt, ; ovaire ovoïde, à 3-5 loges biovulées; style court, à 3-5 stigmates persistants. Fr. gland, ovoide. ou subglobuleux, monosperme par avortement; plus ou moins enfoncé dans une cupule pourvue d’écailles tantôt appliquées, tantôt divergentes et plus ou moins développées; maturation an- nuelle ou bisannuelle, suivant les esp. Files. alternes, coriaces ou subcoriaces, caduques ou marcescentes, ou persistantes; pinnatifides, ou. sinuées, ou dentées, ou entières. Bois dur, ré- sistant. Le genre Quercus comprend environ deux cents esp.suffisamment caractérisées. Mais le nombre de celles quiintéressent l’horticulture « est beaucoup plus restreint. On peut les grouper en se basant sur leur. origine, sur la durée de maturation des glands, sur la caducité ou la persistance du feuillage, LM etc. Ce dernier caractère nous permettra de les répartir en deux grandes divisions: 1° Espèces à feuilles caduques ou marcescentes; 29 Espèces à feuilles persistantes. Dans chacun de ces groupes, nous distinguerons les Chênes de lAn- cien Continent (Kurope, Asie, Afrique), et les Chênes du Nouveau- Monde (Amérique). 1e’ Groupe : Chênes à feuilles caduques ou. marcescentes. A. Espèces de l’ Ancien Continent. Q. Robur L. Sous ce nom, les anciens bota- | nistes réunissaient deux Chênes que beaucoup de dendrologues modernes séparent en deux! espèces: Q. sessiliflora Smith et Q. pedunculata \ Ehrh.{Syn.: Q.racemosa Lamk.]— Le Q. sessiliflo: \ ra, vulg. C. Rouvre, C.noir, Durelin, se distingue | par son port plus trapu, ses ramifcations plus. tortueuses, ses files. d’un vert plus intense et, plus luisant, plus longt. pétiolées et sans oreil| lettes; ses glands sessiles ou subsessiles, rarbW solitaires; son bois jaunâtre, en général moins compact que celui du suivant. — Le C. pédon culé, ou C. à grappes, vulg. Gravwelin, Chêne blanc: Chagne, diffère du C. Rouvre par son port pluss élancé, son bois plus brun, ses files. sessiles où brièvt. pétiolées et pourvues de deux oreillettes! à leur base, sa floraison plus précoce d'une: huitaine de jours, ses glands géminés ou ternés! (quelquefois quaternés ou solitaires) au sommet, de longs pédoncules pendants.— On trouve assez, souvent des intermédiaires entre ces deux types, qui sont communs dans les forêts de toutela France et la plus grande partie de l'Europe. Le) C. Rouvre s'accommode mieux des sols médiocres) et supporte mieux la sécheresse que le C:#é donculé ; il s'élève plus haut sur les montagnes, mais il s'avance moins vers le N. (en Ecosse; 1 ne dépasse guère le 580). QUERCUS. Tous deux sont des arbres d'ornement de premier ordre; toutefois la lenteur de leur croissance fait qu'on ne les plante que rare- ment dans les parcs; mais on les réserve tou- jours soigneusement lorsqu'il s’en trouve déjà sur le terrain. Ils ne sont pas employés en ave- nues, et, à cause de leur taille et de l’espace qu’ils réclament pour leur développement, on ne les admet guère que dans les grands parcs. On connaît un assez grand nombre de var. du C. pédonculé, notamment: Q. p. Haas [Syn.: Q. Haas Kotschy], d'Asie mineure, à files. plus grandes et fr. plus gros que dans le type; Q. p. fastigiata, à rameaux érigés, bonne forme pour les petits jardins; Q. p. pendula; Q. p. pur- purascens, à files. rougeâtres ; Q. p. variegata, à flles. panachées de jaunâtre et de pourpre; Q. p. macrocarpa, ne doit pas être confondu avec | le Q. macrocarpa Mich., espèce américaine. — Le C. Rouvre ne compte guère qu’une var. intér- Lessante: @. s. heterophylla, à files. longuemt. | lancéolées, étroites, entières ou sinuolées-lobées. Q. pubescens Willd. — Korscay, ILLusTR. CH. 1t. 34. [Syn.: Q. sessiliflora pubescens Spach.] \Vulg. Chêne blanc, Chêne Truffier. — Europe et nn — Arbre de 15-25 m., ressemblant beau- coup au C. Rouvre, mais distinct par ses jeunes rameaux pubescents, ses glands plus petits, à cupules grises, tomenteuses,ses files. plus petites, pubescentes ou veloutées en dessous, et sa pré- férence pour les sols calcaires, où le C. Rouvre e refuse à croître; précieux sous ce rapport, ais moins rustique que les précédents, il dé- asse peu la région parisienne. Le nom de C. Truffier lui vient de ce que c’est ordinairt. sous son couvert que, dans le Périgord, on trouve les truffières. Q. Toza Bosc., Dicr. D'AGr.; Korscuy, L. c. ;. 22. [Syn.: Q. Tauza Desf; Q. pyrenaiea Willd.; V. stolonifera Lapeyr.; Q. nigra Thore.] — C. soir, C. doux, C. Brosse, C. angoumois, etc. — ur. occid. — Arbre d’une vingtaine de mètres; Lance noire, crevassée ; filles. grandes, profon- ‘ément lobées, pubescentes et rugueuses en des- lus, tomenteuses, grisâtres en dessous; cupules écailles tomenteuses, roussâtres. Espèce sili- ie traçante et drageonnante. - Q. Esculus L. — Mics. Dicr. n° 6. [Syn.: Q. mnferta Kit.; Q. hungarica Hub.; Q. Robur onglomerata Tenore; Q. Robur, var. à glands pux Spach.] — C. à glands doux. — Eur. mérid. - Espèce tr. voisine de la précédente, mais à les. plus grandes et moins lobées, à glands vaucoup plus volumineux (jusqu’à 4 em. de ng), subfasciculés, comestibles ; à cupules hé- — Ssées d'écailles courtes, muriquées. 10. lusitanica Link. — P. Courinxo, Querc. D. DRTUGAL, p. 26. — C. du Portugal. — Arbre us ou moins élevé, quelquef. arbriss. Files. cad. - | marcescentes, tr. polymorphes, à long pé- ble et à limbe variant de 15 mm. à 15 cm.; pules à écailles tomenteuses. Espèce du Midi ! l'Europe, du N. de l'Afrique et d’Asie Mi- _)ure. — Compte diverses formes souvent con- Me « | érées comme esp., notamment: @. Z. alpestris L 1, {nes de la péninsule ibérique, à 1000-2000 m. 1027 QUERCUS. d'altitude. — Q.7. Mirbeckir [Syn.: Q. Mirbeckii Durieu ; Q. lusitanica bœtica DC.]|; vulg. C. Zeen ou Zan des Kabyles; Algérie et Tunisie. Grand et bel arbre atteignant 30-35 m., à écorce épaisse, noirâtre et crevassée. Rappelant assez le C. Rouvre, mais à files. plus grandes et per- sistant plus longtemps, tomenteuses et blanc grisâtre dans le jeune âge. Ce C. est fort impor- tant pour le N. de l'Afrique, et on l’a appelé le «roi des forêts de l'Algérie». Q. infeetoria Oliv. — Voy. I, p. 253, t. 14 et 15. — Vulg. Chêne à Galles — Asie Mineure.— Arbriss. ou quelquef. petit arbre. Files. coriaces, pubescentes et blanchâtres en dessous. Cupule cotonneuse. Fournit, sur les bourgeons, à la suite de la piqûre d’un insecte, les excroissances connues sous le nom de Noix de Calle. Q. Pfæffingeri Kotschy, 1. ce. t. XXII. [Syn.: Q. orientalis, var. petiolaris DC.] — Syrie. — Arbre d’une quinzaine de mètres, à files. grandes et presque entières. Q. humilis Lmk. — ExcycL. I, p.719. — Chêne nain. — Arbrisseau ne dépassant guère 1 m., étalé, diffus. Flles. subpersistantes, coriaces, tr. petites. Des collines arides et sèches du Portu- gal. Cultivé dans les jardins d'agrément. Q. Cerris L. — Dunam. En. nov. VII, t. 57. — C. chevelu, vulg. C. de Bourgogne. — Europe moy.et méridionale. — Grand arbre, atteignant les dimensions du Q. Robur. Ecorce noirâtre et crevassée. Flles. pinnatifides, pubescentes ou cotonneuses en dessous. Glands à maturation bisannuelle et à cupule hérissée d'écailles diver- gentes, longues, étroites, molles, presque fili- formes, d’où le nom donné à l’espèce. On en connaît quelques variétés bien distinctes, no- tamment: Q. C. pinnatifida Spach [Syn.: Q. au- striaca Willd. ; @. crinita Desf.], distinct par ses files. régulièrement échancrées dentées. — Q. C. laciiosa Spach [Syn.: Q. haliphleos Lmk.; Q. aspicrifoha Hort.], à files. profondémt. pinnati- fides. Q. C. fulhamensis Loud. [Syn.: Q. C. dentata Wats.], à files, presque persistantes, co- tonneuses en dessous, à dents subdeltoïdes, presque égales. Les C. chevelus, de même que les autres esp. suivantes du présent groupe appartenant à l’ancien continent, mettent deux années pour que leur gland atteigne son complet développement et sa maturité. Les esp. précéd. (de Q. Robur à Q. humilis inclus) sont au con- traire à maturation annuelle. | Q. castanæifolia C. A Mey. — Jaus. et SPACE, Izz. pl. or. I, t. 54. — Perse, Asie Mineure. — Grand arbre, assez voisin du Q. Cerris; files. rappelant bien celles d’un Châtaignier, ob- longues lancéolées aiguës, bordées de grosses dents de scie, de consistance raide, glabres en dessus, lustrées, pubescentes en dessous; écailles des cupules plus larges, plus raides et plus courtes que dans le Q. Cerris. Belle esp. bien distincte, rustique sous le climat de Paris. Q. Ægilops L. — Q. Velant Ouiv. Voy.I,t. 13; Q. græca, Ko1souy, t. 30. — Grèce. — Esp. peu rustique sous le climat de Paris, et dont l’in- térêt réside surtout dans la richesse en tannin des cupules, nommées vélanèdes, qui consti- tuent l’objet d’un important commerce, et sont utilisées pour la teinture en noir. Flles. épaisses, QUERCUS. — coriaces.luisantes en dessus, cotonneuses en des- sous, bordées de grosses dents aiguës. Gland court, enfoncé dans une très grosse cupule plus large que longue, hérissée d’écailles grisâtres. Le Q. Æ. macrolepis (Q. macroleprs Kotschy), plus rustique que le type, car il supporte assez bien le climat parisien, se distingue par ses cupules très grosses et à écailles plus dévelop- pées, réfléchies. À ce groupe appartiennent encore les esp. suivantes: Q. libani Oliv., Voy. t. 22, de Syrie, rustique à Paris, et présentant plusieurs var. (voir Korscuv, t..36, 11,126,. 26, 31,-etc.); "0! pseudo-suber Santi, qui, d’après M. Trabut (Flore de l'Algérie), serait un hybride de Q. Cerris et de Q. suber ; voir Mouizeer. Tr. ARBR. p. 1172 ; Q. hispanica Lamk.; Q. serrata; Q. sinen- sis, etc. B. Espèces du Nouveau Monde. Q. rubra L. — Micux. CHÊN. AMÉR. t. 35, 36. — Grand et bel arbre à grandes files .oblon- gues, glabres, à long pétiole et à limbe di- visé en 5-7 lobes mucronés et à sinus presque aigus; ces flles., longues de 22 cm. sur 18 cm. de large, se colorent à l’automne en rouge vif; esp. très ornementale, peu délicate. Q. coccinea Wangenh. — Micx. CHÊN. AM. t. 4, fig. 9. — Esp. très voisine du Q. rubra, à files. se colorant égalt. en rouge à l'automne; ne se distingue guère du précédent que par ses files. à lobes divariqués et par ses cupules en forme de toupie, très écailleuses, au lieu d’être en godet, presque lisses, et par ses glands courts, ovoïdes, au lieu d’être ovoïdes renflés. Q.tinctoria L. — Micx. CHÊN. am. t. 24. — Vulg. Quercitron.— Esp. intéressante pour l’utili- sation de son écorce (teinture en jaune, tannage, etc.); assez ornementale et de croissance rapide, même dans de mauvais terrains, rustique à Paris ; files. de formes et de grandeurs très va- riables, en général courtementpétiolées, sinuées ou sinuées-pinnatifides, prenant à l'automne une teinte rouge terne sur les jeunes pieds, jaune sur les vieux. #. palustris Duroi. — Micax. CHÊN. AMÉR. t. 33, 34. — Localités humides des Etats-Unis. — Grand arbre; files. longt. pétiolées, profondt. sinuées-pinnatifides, à 7 lobes divariqués, al- longés, presque tridentés au sommet; glands petits, presque ronds, avec une pointe terminale conique aiguë, peu enfoncés dans une courte cupule en forme de soucoupe. Esp. rustique, n'exigeant pas, dans les jardins, des sols abso- lument humides comme lenom paraït l'indiquer. Q. discolor Aït. — Esp. assez polymorphe, à flles. plus ou moins longuement pétiolées, blanches-cotonneuses en dessous, tantôt trilo- bées, tantôt sinuées, tantôt sinuées-pinnatifides; glands petits, arrondis, enchassés au tiers dans une cupule en toupie, rétrécie à la base en un pédicule épaissi. Les formes suivantes sont souvent considérées comme espèces distinctes : falcata, Micax. CHËN. AMÉR. t, 27 ; triloba, Micux. loc. cit. t. 26; Banisteri, Mieux. loc. cit. 27. Voir SPACH, SUITES, VOL. 11, p. 163. Cette dernière est arbustive et croît dans les terrains arides, où elle forme des buissons épais; elle est souvent 1028 . — QUERCUS. recommandée pour la plantation des parcs à gibier, lequel en recherche les glands. Q. Phellos L. — Micu. ri. ArB. vol. 2, p. 74, t. 14. — Chêne-Saule; Esp. surtout caracté- risée par les files. des individus adultes toutes très entières, oblongues, très courtement pé- tiolées, glabres, terminées en pointe sétacée; par des glands presque globuleux, de la gros- s. d’une cerise, et par la cupule courte, en forme de soucoupe; se plaît dans les sols frais, Nombreuses formes, quelquef. décrites comme esp. distinctes, telles sont: Q. imbricaria Michx., Micax. rizs, ArB. vol. 2, p. 77, t. 13; Q. cinerea, Micax. loc. cit. t. 16; ©. pumila Walt., Micax. loc. cit. t. 17. On cultive surtout l'esp. type, etla var. émbricaria; les 2 dernières pl. délicates. . 2e Groupe: Ghênes à feuilles persistantes. A. Espèces de l'Ancien Continent. Q. Ilex L., Chêne Yeuse (Fig. 740.) — Dunam: xD. NOV. 7, t. 43 et 44, fig. 2. —-- Sud de la France, Région méditerr., Orient. — Se rencontre en France jusqu’à Angers et Nantes, dans les sols arides et secs. Esp. très recommandable pour : la plantation des parcs dans les localités sèches \ du Midi; est un peu délicate sous le climat de Fig. 740. — CHÊNE YEUSE. QUERCUS ILEX L: Paris, et y demande une expositionchaude ; el4 n'y dépasse guèré les dimensions d’un arbril Caractérisée par ses files. coriaces, persistante, toujours vertes, entières ou dentées, épineuse} très glabres, et d'un vert foncé en dessus, &} menteuses en dessous ;son écorce non subéreus ses glands à maturation annuelle, en génét} longuement saillants, et les écailles de la cupu, appliquées. Très polymorphe, à tel point le botaniste Tenore a distingué et caractéri 17 var. V. Spacu, Suires, 11 p. 173; JAGQU, ET HeRINCQ, Manuez, vol. 4, p. 269, etc. | QUERCUS. — Q. Ballota -Desf. — Espagne, Algérie, — Esp. ou forme très voisine du @. Ilex, ne s’en distin- guant guère que par ses files. plus arrondies, et ses glands toujours arrondis et doux, co- mestibles, consommés crus ou torréfiés. Q. Suber L., Chêne Liège. — N. D. VII, t. 45. — Région méditerrannéenne. — Espèce qui exige l’orangerie à Paris; surtout intéressante pour la production du Xège, dû au développe- ment considérable que prend la couche externe de l'écorce (suber), que l’on détache tous les 9-12 ans et qui se reconstitue ensuite pour des récoltes ultérieures. Q. coecifera L. — C. Kermès; C. à cochenilles N. D., t. 46. — Reg. médit. Esp. buissonnante, à flles. petites, denteés épineuses, coriaces; cu- | pules hérissées ; glands à maturation trisann- | nuelle; nombreuses formes et sous-var.: pseudo- | coecifera, integrifohia, Auzandri, Calliprinos, ri- gida, palestina, ete. Cette esp. avait autrefois une grande importance à cause d’un insecte « que l’on récoltait dessus et qui était | utilisé en teinture (carmin); actuell. cette cou- leur est tirée de la Cochenille du Nopal (Opuntia), et de la houille. … Le Q. glabra Thunb., Sir. ET Zucc. FL. Jap. t. 89, du Japon; le Q. incana Roxb. et Q. lanu- ginosa Don. (Q.nepalensis Desf.), du Népaul, sont quelquef. cultivées dans les collections d’oran- gerie; la dernière esp. est représentée par un beau pied dans une serre froide du Muséum. —— a B. Espèces Nouveau Monde. | Q. virens Ait. — Mic. CHÊN. AMÉR. t. 10 et . 11. — Littoral des Etats-Unis, Louisiane. — | Diffère surtout des Chênes verts de l'Ancien | continent par sa taille plus élevée, et par les flles. des individus adultes toujours trèsentières ; . est aussi moins rustique. A citer aussi: Q. reticulata Humb..et Bonpl, de l’Arizona, Californie sud, Mexique nord-ouest ; esp. ornementale, mais peu rustique ; les (. den- siflora Hook et Arn., agrifolia Nees.. etc. Culture et multiplication. — La plupart des | espèces de Chênes constituent des arbres d’or- nement de premier ordre; quelques-unes, de taille moindre, présentent aussi un certain in- térêt pour les parcs. Dans plusieurs C. d’'Amé- rique, le feuillage revêt, à l’antomne, desnuances | | | 4 { 4 | | | effet décoratif, mais ces esp. américaines, au - |de l'Ancien Monde, de sols secs et de nature | médiocre, ne prospèrent que dans les terrains un peu frais, profonds, fertiles et contenant une !assez forte proportion de silice. Au point de vue de leur bois, les C. présentent de précieuses qualités, bien connues. On sait Suber ; que le Kermès se récolte sur le Q, coc- cifera, les Vélanèdes sur le Q. Ægilops; les noir _\de galles sur le Q. infectoria: que le Q. tinctoria |aonne une teinture jaune, etc. Les Chênes se multiplient ordinairement par émis ; pour quelques espèces drageonnantes, on peut recourir à l’éclatage. Les formes inté- ressantes se propagent par le greffage, et plus 1029 rouges, pourprées, coccinées, ete. d’un grand} lieu de se contenter, comme la plupart de celles | que l'écorce de plusieurs esp est employée pour : le tannage; que le liège est produit par le Q. | QUICKGRASS. particulièrement par le greffage en approche en tête. On peut aussi recourir, avec avantage, au greffage sur germination. ASE E QUESNELIA Gaudichaud (Broméliacés.) PI. herbacées souvent acaules: files. en rosette très serrée, engaînantes à la base où elles sont parsemées d’écailles brunâtres, linéaires, aiguës ou acuminées, épineuses aux bords, écailleuses sur le dos, sans lignes transversales; scape dressé ou penché, couvert de gaînes; inflores- cence en épi simple; fl. tout à fait sessiles, bleues ou rougeâtres, hermaphrodites, à sépales habi- tuellement libres, ainsi que les pétales, qui sont pourvus de deux ligules tout à fait à leur base ; 6 étamines de la longueur des pétales, à filets. les uns libres, les autres soudés avec les pé- tales; ovaire infère, glabre ou tomenteux; fruit Fig. 741. — QUESNELIA RUFA Gaudich. bacciforme, sec, couronné par le calice persis- tant. Le genre Quesnelia est aussi peu naturel que possible. Les esp. se distinguent des Æch- mea, dans leur port, par des caractères négatifs. Certaines se rapprochent des Pothuava ; d’autres des Billbergia.— Les 11 esp. connues sont origi- naires du Brésil et de la Guyane. On cultive les: Quesnelia arvensis Mez, connu sous les |noms de Q. cayennensis et Van Houtteana, à pétales bleus, blanchâtres à la base ; blanda Mez., | à fl. bleues, désigné également sous le nom de Q. strobihspica; Q. rufa Gaudich. (Fig. 741). Le Q. columbiana Bak. est un Ronnbergia, et le Q. Witmackiana Regel, un Æchmea. Culture des Billbergia. Quetsche. Voir Prunier. Queue de cheval. L'Hippuris vulgaris. Queue de paon. Le Tigridia pavonia. Queue de renaÿd. TL? Amarantus caudatus} P*E Quickgrass. Nom anglais du Chiendent (Agro- ‘pyrum repens). QUILLAJA. QUILLAJA Molin. (Rosacées.) Arbres à files. | pondre aux goûts du roi. Celui-ci décerna à son persist., simples, Coriaces, presque entières; | jardinier le titre . es ramifications latérales, ce sont les radicelles, Hont l’ensemble constitue la R. proprement dite. Vans les Lycopodiacées il n'existe pas de ra- licelles sur les flancs de la racine, mais la ra- Mification se fait par dichotomie. | Quant au point de passage de la R.à la tige, n lui à attribué une importance qu'il est loin le présenter. C’est le collet ou nœud vital. : Outre les R normales qui, d’après la dispo- ition et l'abondance plus ou moins considérable es radicelles, sont divisées au point de vue pra- ique en racines pivotantes et racines fibreuses Carotte dans le 1er cas, Graminées dans le cond, il existe d’autres racines, dites adven- jves. Toutes les parties de la plante sont suscep- bles de leur donner naissance: tiges, feuilles, .., R. elles-mêmes. C’est une partie importante de art du fleuriste, de savoir les produire (bou- rage, marcottage). Les R. adventives peuvent aître en des points élevés du végétal comme ns le Ficus religiosa; elles peuvent, comme ans les Palmiers, les Pandanus, remplacer la . normale disparue. Les R., peuvent aussi se gonfler, servir de *servoir à des matières alimentaires. On leur prne dans ce cas le nom de tubercules. D’autres = plusieurs se soudent l’une à l’autre en un trpsuuique. C’est ainsi quese forment les éuber- Wes ou bulbes des Orchidées indigènes. P. H. | Fig. 746. — Racloir. F ACLOIRS. Sortes de lames diversement ‘posées sur leur manche et servant par leurs 1031 RADIS. bords à râcler les mousses, lichens, insectes, etc. sur l’écorce des arbres fruitiers. Leur forme est très variée (voir R. H. 1894, 314, fig. n.) et permet de s’en servir pour toutes les anfractuo- sités ou sinuosités des arbres; leurs bords peuvent être tranchants ou finement dentés. (Voir Emoussage.) (Fig. 746.) J:& RADICAL. Qui appartient à la racine ou qui nait de la racine. On désigne sous le nom de files. radicales, par opposition à files. cauli- naires (files. qui naissent sur la tige aérienne), celles qui naissent au niveau du sol et même un peu au dessous, sur les rhizomes ou sur la tige aérienne tellement raccourcie, qu’elle semble au premier abord ne pas exister. 3 RADICANT. Se dit des tiges couchées ou grimpantes qui émettent desracinesadventives. RADICELLE. Fine ramification de la racine. RADICULE. Partie de l'embryon qui repré- sente la racine. (Voir Embryon) RADIÉ. Ce qualificatif s'applique aux ca- pitules (voir ce mot) qui présentent, au centre, des fleurons dont l’ensemble constitue le disque, et dont le pourtour est garni de demi-fleurons qui dirigent au dehors leurs Zigules (rayons) constituant une couronne. Radieschen. Nom allemand du Radis. RADIS ; angl.: Radish; all : Radieschen. (Ra- phanus L.) Genre de Crucifères caractérisé par des siliques dressées étalées, arrondies ou en chapelet, à loges continues ou séparées en de nombreuses logettes; graines globuleuses; herbes rameuses, annuelles ou bisannuelles, glabres ou hispides, racines souvent charnues; files. infér. lyrées; fl. sur des pédicelles grêles, en grappes allongées, terminales, opposées aux files., blanches ou jaunes, veinées de pourpre. — 6 esp., Europe et Asie tempérée. Genre souvent divisé en 2 sous-genres: Ra- phanus Gærtn., silique subéreuse, biloculaire, cloisonnée en dedans ; ex : R. sativus L. (Radis cultivé); et Raphanistrum Gærtn., silique, arti- culée, en forme de chapelet, et se partageant à la fin en articles monospermes ; ex.: À. Rapha- nistrum L. (Radis sauvage, Ravenelle.) Les R. cultivés proviennent du R. sativus L., qui renferme deux races bien distinctes : 1° les Radis de petite race, R. d'été et de tous les mois, annuels, croissant vite et peu en terre; (les formes à racines rondes, quelle qu’en soit la couleur, sont les vrais Radis; les formes à ra- cines longues, quelle qu’en soit la couleur, sont les Raves); 20 les Radis de grosse race, à grosses racines (Radis d'hiver), bisannuels, poussant en terre (quelquef. considérés comme esp. sous le nom de Raphanus niger).Ces formes, dontle Radis noir d'hiver est le type, sont parfois, à tort, ap- pelées Raiforts (nom qui doit être réservé au Cochlearia Armoracia [voir ce mot]). De même, on fait souvent du mot Rave un emploi différent de celui qui est indiqué ci-dessus, et qui varie encore avec les pays, ce qui jette de la confusion dans la nomenclature de ces plantes (voir Rave). On a attribué l’origine des R. eultivés au Raphanus Raphanistrum L.; à l'appui de cette thèse, il faut citer les essais de Carrière sur l'amélioration du Radis sauvage. V.Jourx. Soc. RADIS. D'Horrt.pe FRANCE, 1869, p.257 et329, fig.noires; noir long d'hiver, R. blanc de Russie, R. rose A d'hiver de Chine. ! et Jour. D'AGRIG. PRATIQ. 1869, p. 159-167. En outre des Radis de jardins (R. sativus et var. niger, on trouve quelquef. dans les jardins, plutôt à titre de curiosité, le Radis serpent (R. caudatus L.), vulg. Mougri de Java, caractérisé par de longues siliques de plus de 1 m., plus épaisses que le pouce à la base, se retrécissant graduellement jusqu’au sommet, plus ou moins courbées, colorées en rouge, et qui sont la partie comestible de la pl. Voir Paz. ET Bois. Por. D'un Our. éd. 2, p. 467-471, avec fig. noire. Fig. 747. — QUISQUALIS PUBESCENS Burm. Principales variétés de Radis. (Raphanus sativus). 19 de petite race (racine ronde ou demi-longue ou Radis vrais): R. rond rose hâtif et K. rose à bou# blanc. Ces 2 var. sont les plus hâtives, Les plus souvent employées pour primeurs et les premiers semis de pleine terre; on peut les récolter au bout de 18-20 jours, bien qu'ils n'aient pas atteint leur complet développement, qu’on ne doit pas attendre, car ils se creuseraient facilement; R. rond blanc häâtif, se forme après 20-25 jours; R. rond violet, ne creuse guère ; met 1 mois à se former; R. rond jaune d’or, très belle var.; À. demi-long écarlate, variété assez rustique, hâtive, convient bien à ia pleine terre, ne creuse pas vite et monte lentement à graine ; met environ 25 jours à se former; R. demi-long rose et À demi-long blanc, très cultivées dans les jardins maraîchers et sur couche. Racine longue ou rave: Rave rose hâtive vio- lette, var. peu cultivée ; Rave longue blanche, très bonne pour la pleine terre; Rave longue rose hâtive, très cultivée sous châssis, à racine de 7-8 cm. de long. 20 de grosse race (KR. sativus, var. niger, Radis d'hiver); Radis noir gros rond d'hiver. R. | 1032 | se conservent bien et sont consommées pendant RAFRAICHIR UNE PLAIE. 4 Ces var. sont tardives, poussent en terre, de- mandent 3 mois à 3 mois || pour se former ; elles l'hiver, surtout le R. noir long d'hiver. Culture. — LesR.semultiplient exclusivement de graines, qui sont plus petites dans la petite race que dans la grosse race; la culture $e fait en primeur ou en pleine terre. Culture de primeur — Les maraîchers spécia- listes sèment du Radis rose hâtif à bout blanc dès la fin de décembre, sur une couche pouvant donner 250 de chaleur, et récoltent 1 mois ou 1 mois 1/, après le semis; mais, dans la majo- rité des cas, pour les besoins d’une maison, on ne fait pas de couches spéciales destinées à une culture de Radis, on se contente d’en jeter quel- ques graines sur les couches de Carottes, dans les Laitues, Choux-fleurs, cultivés sous châssis; on récolte ces Radis avant que les autres pro- duits grossissent ; c'est même la manière la plus avantageuse de cultiver le Radis; semer fré- quemment pour en avoir en tout temps. Culture en pleine terre. — La condition essen-. tielle, pour obtenir de beaux et bons Radis, est | qu'ils poussent vite. On peut semer en pleine | terre, en côtière bien exposée, dès le mois de février, dans des Laïitues, Romaïines, Choux- fleurs, etc. ; le sol doit être un peu raffermi ; les semis se succèdent de quinzaine en quinzaine, de mars à septembre; ceux de printemps de- | mandent peu d’eau, mais ceux d’été demandent des mouillures tous les jours, et réusissent mieux à mi-ombre; il est utile de pailler. On récolte à la moitié ou aux ?2/; du dévelop- | pement, environ 18, 20, même 25 jours après le | semis. Les Radis ne seconservent pas, ils doivent | être consommés sitôt cueillis, on ne peut les garder que 48 heures, au frais, et encore ont- ils perdu de leur qualité. Culture des Radis de grosse race. — Les plus cultivés sont: À. noir long d'hiver et R. rose de Chine. On les sème de la fin mai à fin juin; plus tôt, ils se creusent ; le semisest fait en ligne, au doigt, assez espacé ; 18-20 em. en tous sens; mouiller beaucoup ces cultures si on ne veué voir les Radis devenir durs, coriaces, creux, verreux et âcres ; la récolte des premiers semis (3 mois 1J à 4 mois) se fait fin septembre, les autres en octobre, avant les gelées; on garde la provision d'hiver en cave, en cellier, mais de préférence en jauge, dans du sable frais. Porte-graines. — Les Radis ordinaires et les Raves produisent leurs graines l’année même du semis; choisir des racines bien franches, dans un semis fait en avril, en pleine terre, repiquer en place 3 semaines ou un mois aprés: Pour les Radis noirs, en choisit, à la récolte, dans le semis de juin, des racines bien confor- mées, et on les conserve comme les autres ra? cines pour porte-graines ; on les plante en mars, à 60 cm. de distance. à Les graines durent 2 à 3 ans pour les petites races, 3 à 4 pour les grosses races ; on sème de préférence des graines de 1à2ans. M. G: Rafia. Voir Liens. 14. RAFRAICHIR UNE PLAIE. Synonyme d'aviver, PE SR RAGWURZ. Ragwurz. Nom allemand des Orchis. 1033 RALE. d'hiver, très clair, en mélangeant la graine à RAIDISSER . Petit appareil métallique ser- | de la terre très fine pour mieux la répartir; on vant à tendre, à raidir les fils de fer d’une | ne l’enterre pas, on plombe le semis; éclaircir certaine force, dans les cas où ils sont utilisés | Le plant à 15-18 cm. en tous sens. _ dans les jardins (espaliers, contre espaliers, cor- _ dons, clôtures, supports d’abris, etc.). Fig. 748. — Raidisseur. Il en existe de différents systèmes. L'un des , meilleurs et des plus usités est le KR. Collignon d'Ancy (Fig. 748.), dont on emploie plusieurs grandeurs, et qui se compose d’un petit cylindre , encadré et maintenu dans une monture de forme . ovale, et pourvu, par un bout, d’un petit engre- ‘ nage que retient un taquet. On tourne le cy- TSH, | RAIFORT. N. qui s'applique à la fois aux gros Radis et au Cochlearia Armoracia. (V. ces mots.) | Rainette. Voir Grenouille. | Rainfarn.N all. de la Tanaisie. V.Tanacetum. | Rainweide. N. all. du Troène. V. Ligustrum. l RAIPONCE ; angl.: Rampion ; all.: Rapunzel, | Glockenblume. (Campanula Rapunculus L.) (Cam- ._ | panulacées.) Indigène, bisannuelle ; racine fusi- . | forme, renflée, charnue; files. radicales en ro- | Settes, oblongues obovales, atténuées en pétiole, _ | un peu velues; tiges cannelées, rameuses, peu | fe uillées ; fl. bleues, en grappe étroite, terminale, | lâche ; graines très petites. | | Récolter, à mesure des besoins, de fin dé- cembre à mars; on consomme tout, feuilles et racines, en salade. Laisser monter à graines quelques beaux pieds. . &: Raisin d'Amérique. Le Phytolacca decandra. KRaisin d'Ours. L’Arctostaphylos Uva-Ursi. KRaisinier. Le Coccoloba uvifera. Fig. 750. — RANUNCULUS ASIATICUS L. RAJEUNISSEMENT. Pour rajeunir un arbre, | on supprime les pousses des dernières années de son branchage, lorsque, arrivé à son point, il devra subir un étêtage réitéré et semblera | couronné en tête de Saule; alors on taille la branche de charpente au dessous de ces chicots inutiles, forçant ainsi le développement d’un œil latent, à moins que l’on ne profite d’un jeune rameau déjà sorti et ménagé à cette intention: celui-ci devient ainsi branche de prolongement. Il est préférable, dans ce cas, de soumettre toute la charpente de l’arbre au même régime. Les branches fruitières de la Vigne et du Pêcher, soumises à la taille «en crochet», sont ainsi rajeunies. Les sujets de pépinière qui paraïitraient trop âgés sont souvent rajeunis de la même façon. Si l'arbre opéré paraît plus jeune, il n’en pas moins conservé son âge. CRE: RALE. Genre d'Oiseaux de l'Ordre des Echas- siers caractérisé par un bec droit, plus leng que la tête, des ailes et une queue courte, des doigts non palmés. Le Râle d’eau (Rallus aquaticus) est un oiseau de la taille de la Bécassine, varié de roux, de noir et de cendré, avec le bec rouge et Les pieds d’un vert bronzé. Ilse nourrit d'insectes, de larves, d’escargots, et fait son nid au bord des On sème fin juin, souvent dans des cultures | rivières. Sa chair est bonne à manger. RALE. 1034 RANUNCULUS. Le Râle des prés (Crex pratensis) a le bec, pl. florifères, excellentes pour les sols humides plus court que la tête, le plumage varié de brun olivâtre et de gris, le bec brun et Les pieds gris. Il se tient dans les prés et les champs, fuyant l'humidité du bord des eaux. Sa chair est très estimée. Pre RAME. Tuteur rameux que l’on donne à cer- taines plantes grimpantes, comme les Pois, les Haricots. Les Rames sont de simples branches d'arbres que l’on pique en terre et dont la hau- teur varie entre 1 et 2 mètres. RAMEAU. Divisions des branches. RAMER. Donner des rames. Rameau d’or. Voir Gheiranthus Cheiri. Ramie. Voir Bæhmeria. RAMILLE.Les plusfines divisions des branches. RAMONDA Rich. (Cyrtandracées.) PI. vivaces à filles. épaisses, villeuses, sinuées, réticulées, sessiles et ramassées en rosette; calice quin- quéfide; corolle monopétale, à pourtour orbicu- laire, à 5 lobes égaux ou à peu près; étamines 5, à filets très courts; ovaire libre; style simple; capsule obconique, uniloculaire. — 4 esp. des Pyrénées et des Balkans. R. Nataliæ Panc. — Serbie méridion. — Files. plus petites, moins bosselées que chez le À. py- renaica ; hampes florales de 5-6 em., portant 1-4 fi. d’un lilas bleuâtre, à étamines d’un jaune d'or. Mai-juin. R. pyrenaica Rich. (Fig. 749.) — Pyrénées. — Files. ovales, crénelées, dentelées, hérissées de poils bruns et soyeux, fortement nervées et bosselées, sessiles et formant une large ro- sette de 10-20 cm. de diamètre; hampe florale de 8-10 cm., portant 1-10 fl. grandes, d’un violet vif, avec étamines jaune orangé. Mai-juin. R. serbica Panc. — Serbie. — Files. larges. ellipt, dentelées seult. au sommet, rétrécies dans la partie infér., moins poilues que celles du À pyrenaica. FI. lilas clair, petites. Mai-juin. Les R. exigent le plein Nord, une ombre con- tinuelle et la fissure du rocher ou d’un vieux mur.Terre debruyèreetterrefranche.La position perpendiculaire leur est particulièrement favo- rable ; ls aiment à avoirles racines à l'humidité, tandfs que leur feuillage la redoute. On les mul- tiplie d'éclats ou de semis. H. C. RAMPANT. On désigne ainsi les tiges qui sont couchées sur le sol et qui émettent des racines de place en place. (Syn. de Traçant.) RANUNCULUSL., Renoncule; angl.: Buttercup ; all : Hahnenfuss. (Renonculacées.) PI. vivaces ou annuelles, à souche souvent épaisse et tubé- reuse, à files. alternes, à fl. longt. pédonculées ; sépales 5; pétales 5, obovales-cunéiformes ou arrondis; carpelles ovoïdes ou lenticulaires, | nombreux, ordinairt, terminés par le style for- mant un bec, et disposés en capitules. Env. 200 esp. réparties sur toute la surface du globe. R. aconitifolius L.-— CORREVON, ATL. PL. MONT. pl. 7. — Montagnes de l’Europe. — PI. vivace, à tiges dichotomes et divisées, hautes de 50 cm. à 1 m..à files. glabres, palmées, incisées-dentées, à fl blanches, très nombreuses et de grandeur moyenne. Mai-juin. Le R. platanifolius: L. s’en distingue surtout et les lieux mi-ombragés. On en cultive des va- riétés à fleurs pleines (Bouton d'Argent). *R. alpestris L. — CORREVON, ATL. PL. MONT. pl. 8. — Alpes calcaires. — PI. vivace, formant de petites touffes de 5-15 cm. de haut, à files. lui- santes, d’un vert foncé, dentelées-crénelées ; fl. M blanc pur, avec étamines jaune d’or au centre. Avril-mai. Les R. bilobus Bert., du Tyrol, cre- natus W.K., des Alpes autrichiennes, Traunfell- neri Hoppe, du Tyrol, se rapprochent plus ou moins de À. alpestris et portent tous des fi blanches, ne s’élevant pas à plus de 8 em. du sol. Il leur faut la rocaille, une exposition au … mi-soleil et un sol léger et poreux (terre de bruyère fibreuse ou tourbe, mélangée de terre franche et de sable). R aquatilis L., Grenouillette. — MascLer, ATL. PL. Fr. pl. 9. — PI aquatique, type d’un groupe entier de Renoncules, qui toutes flottent dans les eaux dormantes; fl. blanches de mai en juillet. Ce sont d'excellentes pl. pour la déco- ration des pièces d’eau tranquilles. R. asiaticus L (Fig.750.)— Bois, ATL. PL. Jar». pl. 6.— Orient.— PI. vivace, à souche tubéreuse appelée griffe en horticulture ; tige velue-coton- neuse, unifiore ou portant 2-4 fl, haute de 15 à 30 cm. ; files. glabres, profondément incisées et multifides; fl. grande, à 5 divisions concaves disposées en roue. A l’état naturel, cette fi. revêt des teintes variant du jaune au blanc, du rose au rouge sanguin. Apportées, dit-on, d'Orient en Hollande par les Croisés. les R. d'Asie sônt depuis fort longtemps l’objet d’un culte parti: culier de la part des amateurs de fleurs. L’hor- ticulture s’en est emparée il y a près de 4 siècles déjà et a modifié considérablement la plante, dont on possède des var. innombrables et très appréciées. Les fl. très doubles sont surtout en grand honneur; elles offrent des teintes vives et très diverses, depuis le brun noir au blanc pur, et, le bleu seul, est exclu de cette espèce si polymorphe. La série des R. d'Afrique (KR. afri canus Hort.) offre des fl. encore plus grandes que le type asiatique. Sol riche en humus, pro | fond et meuble; exposition ensoleillée, abritée contre les vents du Nord. On plante les griffes en automne ou au printemps, pour avoir des fl: d'avril en juillet-août. Beaucoup de personnes relèvent les griffes à la maturité et les conservent au sec jusqu’à l’époque de plantation. Au jardin alpin, nous nous contentons de les recouvrir de briques, afin de les tenir au sec, et de les dé: couvrir au moment de la mise en végétation. *R.glacialis L. — ConrE£vON, ATL. PL. MONT. Pl | 7.— Alpes et rég. boréales. — PI. nivale, à files. divisées et multifides, charnues, à grandes | fl. blanches passant au rouge cuivre, disposées | par 3-5 sur une tige épaisse et charnue, couchée. | Avril-mai. Le R. Seguieri Vill., des Alpes, s'en rapproche beaucoup. Il faut à ces deux pl. une | niche bien éclairée, de la rocaille, et un sol com: | posé de tourbe et de cailloux ou de gravier. R. Lingua L., Grande Douve. — MascLEer, AL: PL. FR. pl. 8, — Europe. — PI. des marécages, | glabre, à longues files. ovales-oblongues lancé- | olées, à tige robuste mesurant parfois 1 m:, à par la forme de ses files. Tous deux $ont des | grandes fl. d’un jaune brillant. Juin-août. Ex: RANUNCULUS. — cellente pour garnir les pièces d’eau et les endroits marécageux. On cultive encore les R. acris L., à fleurs doubles (bouton d’or); *amplexicaulis L., des Py- rénées (à fl. blanches); *anemonoides Zahlb., du Tyrol (à grandes fl. rose pâle); *angustifolius DC. des Pyrénées (voisin de pyrenæus ; *Brey- ninus Erz., des Alpes (à fl. jaune d’or); bulbosus _ L., à fl. doubles (bouton d’or); *carinthiacus Hoppe; *carpathicus Herb.; caucasicus Bieb.; _ creticus L., * Gouani Willd., des Pyrénées ; *gra- | mineus L., de l’Europe mérid. (tous les six à fi. | jaunes); *gelidus Hoffm., du Tyrol(àf.blanches); | ilyricus L., d'Orient (grande pl. à files. velues- | soyeuses et à fl. jaunes); macrophyllus Desf. | de l'Atlas ; *maillefoliatus Vahl., d'Orient; *mon- : tanus Willd. (tous trois à fl.jaunes); *pygmeæus Wahl, du Tyrol (esp. minuscule à fl. jaunes) ; *parnassifolius L., des Alpes; *pyreneus L., des | montagnes de l’Europe (tous deux à fl. blanches) ; * repens L. (à fl. doubles) ; *rutæfolius L., des Alpes . (à petites fl.blanches); *Sibthor pii Boiss.. d'Orient * (à fl. jaune vif); *ThoraL.,des montagnes calcaires de l'Europe (à fl. jaunes et à files. coriaces, ‘ glauques et réniformes); *Vilarsi DC. (à fl. ‘ jaunes). Les esp. marquées d’un * sont celles ‘ qui, d’un port nain, d’origine montagnarde, : saxatile ou alpine, conviennent plus particuliè- | rement aux rocailles et cultures spéciales. Les . autres se traitent comme les pl. vivaces, On les : multiplie d’éclats et de graines; celles-ci met- ‘: tent souvent une année à lever. H. C. RAPACES. Ordre de la classe des Oiseaux qui ‘ comprend tous les Oiseaux de proie diurnes et , nocturnes, caractérisés par un bec fort, crochu : et souvent pourvu d’une dent sur les bords, des : ailes bien développées, des doigts munis d'ongles : robustes, aigus et fortement recourbés. — Les | grandes espèces (Aigles, Grand-Duc, Faucons, . etc.) sont seules nuisibles en raison de la chasse | qu'elles font au Gibier et aux Oiseaux domes- - tiques. Les petites espèces sont généralement - considérées comme utiles, car elles détruisent - beaucoup de rongeurs nuisibles et d'insectes. Les Rapaces nocturnes : à l'exception du Grand- Duc) sont particulièrement dans ce cas, et la Chouette-effraye, notamment, si commune dans .1notre pays, rend de grands services à l’horti- ‘culture. PE. . Raphanus. Voir Radis. | RAPHIA Beauv. (Palmiers - Lépidocaryées.) IMonocarpique. Stipe plus ou moins élevé, par- fois dichotome, inerme ou revêtu de gaînes per- sistantes, épineuses.Flles.très longues, régulièrt. Wpinnatiséquées ;segm. linéaires lancéol.acumin., _ (fortemt. nerviés, épineux. Pétiole cylindracé, ‘aplati supérieurt.; gaîne courte, portant de tongues fibres sur les bords. Spadices terminaux, rands, rameux-pectinés.— 6-7 esp. de l'Afrique trop. et Madagascar. ._ R. Ruffia Mart. [Syn. : R. pedunculata Beauv.; Sagus farinifera Gærtn.] — Madagascar; îles Mascareignes. — Stipe élevé; très longues feuilles (20 m.). Les fibres des gaines constituent te raphia du commerce. _|_R. tædigera Mart.|R. vinifera, var. tædigera, ÆNGL. Er PRANTL. Pam. fig 35; Sagus Mart. PALM. t. 45-48 ; Metroxylon Spreng.] — Amazone. | 1035 — RAT. — Stipe peu élevé, 2-3 m., souvent nul. Flles. très longues; spadice de près de 2 m. R. vinifera P. Beauv. [Syn.: Sagus vinifera et S. Raphia Poir.; Metroxylon Spreng.] — Côte marit. de l’Afr. occ. — Stipe épais, peu élevé. Flles. grandes. Spadices très grands, rameux. On en retire une sorte de vin appelé ; dd 0 1041 Les R. peuvent être alimentés par les eaux — RESTAURATION. ’ 1 « . . . La d'oxygène, les graines ainsi enfermées ne tar- dent pas à périr d'asphyxie. . Dans les organes les plus riches en tissus Jeunes, très actifs, comme les graines, les or- ] lans ganes floraux, les phénomènes respiratoires Les R. de tôle, ordinairt. d'une moins grande | : sont très intenses. On peut même montrer qu'ils dégagent de la chaleur en même temps que de l’anhydride carbonique. C’est ce qui permet de | comparer la respiration à la combustion. Fig. 757. — RHAPHIOLEPIS SALICIFOLIA Lindl. Il est des êtres qui résistent plus ou moins longtemps à l’asphyxie en l’absence d'oxygène. Telles sont les Levures, qui peuvent alors dé- composer le sucre glycose en alcool etanhydride carbonique (vie anaérobie de Pasteur). L'alcool est done un produit de la vie qui se continue en l’absence de l'oxygène. A la longue, les Le- vures alcooliques se fatiguent de vivre à l’abri de l’air et ne peuvent retrouver une nouvelle vigueur qu’au contact de l'oxygène de l’air. On connait néanmoins des Bactéries pour lesquelles ce gaz est un véritable poison et qui sont ab- solument anaérobies. E. Lt. RESTAURATION. Restaurer un arbre, c’est lui procurer une existence nouvelle par l’a- mélioration du sol qui le nourrit, par la toilette de ses tiges et branches couvertes d’écailles, de mousses, refuges d'insectes, par le rajeu- nissement des branches au moyen d'un erap- prochement» ou taille radicale, laissant seule- ment un moignon adhérent au tronc. Sur ce tronc, on peut espérer des pousses nouvelles. Il est préférable d’y introduire des greffons, soit de la même var., soit d'autre sorte: la végé- tation nouvelle sera plus certaine. Quand il s’agit d’une R. partielle, il convient d'appliquer une taille courte aux parties non restaurées et d'entretenir l’équilibre de la vé- gétation lors des opérations d'été. 66 RESTAURATION. — Au mot Greffage, nous avons indiqué les pro- cédés qui conviennent au renouvellement des! membres de la charpente ou à la garniture des. branches dépourvues de ramifications et de. brindilles. CRE RESTREPIA Humboldt, Bonpland et Kunth (Orchidées-Epidendrées.) — [Genre dédié au na- turaliste Restrep.] — Herbes épiphytes, poussant en touffe ; tiges très courtes, terminées par une file. unique, pétiolée, ovale-aiguëé; hampe plus | courte que la feuille ou à peine plus longue, uniflore; bractée courte, enveloppant la base de l'ovaire; sépale postérieur long, étroit, presque filiforme ; sépales latéraux longs, soudés dans toute leur longueur, sauf à l'extrême pointe ; pétales semblables au s. postérieur, mais plus courts; labelle beaucoup plus court que les p.ets..,articulé avec la base de la colonne, entier et quelquefois muni vers la base d’un lobe court et étroit, souvent réduit à une dent ou cirre. Colonne longue, incurvée, en massue, ailée au sommet. Clinandre concave, dont les bords mem- braneux cachent presque l’anthère imparfaite- ment 2-loculaire; pollinies 4, cireuses, piri- | formes ou sphériques, adhérentes entre elles et au rostellum ou à la pointe de l’anthère par un peu de matière visqueuse. — Env. 20 esp., habi- tant l'Amérique trop., du Brésil au Mexique. PI. naines, à fl. relativt. assez grandes. R. antennifera Kunth. — Kunrx, Nov. GEx. sp. t. 94; ILL. HORT. (1869) t. 601 ; B. M. t. 6288. — FI. à fond jaune, tachetées de petits points pourpre foncé. — Pérou. R. elegans Karsten. — B. M. t. 5966; Fr. SERRES, t. 748. — FI. à fond blanc, lavées et tachées de carmin foncé. — Vénézuela. R. xanthophthalma Reichenbach f. — B. Mt. 5257. — [Syn.: À. Lansbergii.] — Guatémala. Cult. des Masdevallia et Pleurothallis; se plai- sent bien sur bûches, près de la lumière, sans soleil. Ach.F. RÉTICULÉ. Qui est muni de nervures dispo- sées en réseau. - Rétinacle. Voir Orchidées et Pollinies. RETINIA Guén. (Coccyx Treist) Genre de Microlépidoptères, de la fam. des Tortricides, dont les représentants ont le corps assez fort, les ailes supér. étroites, terminées carrément, et dont la côte est à peine arquée. Les chenilles vivent dans les bourgeons des arbres résineux, dontelles arrêtentle développementdes branches et s’y métamorphosent dans un tissu blanc et serré. R.turionella Linn.; Teigne ou Pyrale des bour- geons de Pins. Ce petit papillon à une enver- gure de 18-20 mm. La tête et le thorax sont, comme le dessus des ailes antérieures, d’un roux ferrugineux très clair ou un peu violâtre. Ces dernières sont traversées par une multitude de stries. Le dessous est d’un gris noirâtre luisant. L'abdomen, les pattes et les ailes postérieures sont grises. La chenille est d’un rouge brun terreux, recouverte de petits points verruqueux. Pour se nourrir, elle creuse les bourgeons ter- minaux des Fins, au point qu'il n’en reste plus que les écailles. C’est dans cette espèce de grotte qu’elle passe l’hiver, se changeant en chrysa- 1042 | manière que .R. turionella, | ferrugineux, traversées par plusieurs bandes . RHAMNUS. lide d’un rouge brun, en avril et mai. Le papil lon éclôt en juillet et août. R. buoliana Dup.; Teigne ou Pyrale des pousse: de Pins. Ce papillon a les ailes antérieures: d'un jaune rouge avec des bandes ou rai transverses d’un blanc argentin; les ailes pos- térieures sont d’un gris noirâtre. La chenille ressemble à celle de l’espèce précédente. Tout d’abord, elle est d’un brun foncé, puis elle de: vient d'un ton plus clair, Elle creuse, de la même les bourgeons de Pin sylvestre et détermine à l’endroit où alle. pénètre une sorte de bosse résineuse. Elle ses chrysalide en mai. Le papillon éclôt en juillet. R. resinana Hübn.; Teigne ou Pyrale de la’ résine. Les ailes antérieures sont d’un vs étroites, argentées et sinueuses. Les ailes posté rieures ont une coloration analogue, mais un peu moins foncée. La chenille, de couleur jaune d'ocre, avec la tête rouge brun, pénètre danses jeunes pousses et produit par ses morsures un écoulement résineux, lequel forme une sortede tumeur. Cette tumeur arrête le développement de la branche. La chenille habite dans cette espèce de galle. En octobre, elle s’entoure dur tissu blanc, serré, où elle passe l’hiver à l’état de chrysalide. Le papillon paraît en mai et juim Les œufs sont pondus sur les jeunes pousses. Toutes ces espèces sont attaquées pardt nombreux parasites, appartenant aux famille: des Ichneumonides, des Braconides et des Chal cidides. P. Te Retinospora. Voir Chamæcyparis. Kettig. Nom allemand du Radis noir. RÉTUS. À sommet terminé en sinus largemen ouvert et peu profond. Kéveil-matin. L'Euphorbia helioscopia. RÉVOLUTE. A bords enroulés en dessous 0! en dehors. Rhabarber. N. all. de la Rhubarbe (Rheum). RHÆO Hance (Commelinées.) PI, herbacée files. longues, violettes en dessous; pédoncule courts, axillaires et solitaires ; fl. nombreuses,es cymes entourées de spathes, à sépales distinct} égaux entre eux, presque pétaloïdes; pétaln plus grands que les sépales, distincts, sensibl ment égaux; 6 étamines, toutes parfaites, à file. barbus ; ovaire sessile, à 8 loges uniovulées: 1 seule esp , pr obablement originaire del’, mérique centrale. depuis longtemps introdui à la Jamaïque et de là en Europe. 1 R. discolor Hance. — B. M. 1192, 50795H} D. S. 1169-70; L'HÉR. SERT. ANGL. t. 12; Rep. L. 168 ; SAUND. Rr. 207. 48. | Serre tempérée ; culture des - Tradescants auxquels il à été longtemps réuni sous le nc de Tradescantia discolor L'Hér. EH} RHAMNÉES. (Dicotylédones-Polypétales:)#} mille très voisine des Célastrinées (voir cema S'en distingue par le calice à lobes valvai au lieu d'être imbriqués; les pétales conca\ au lieu d’être étalés ; les étamines oppos" aux pétales au lieu d'être alter natipétales. L RHAMNUS L. (Rhamnées.) Vulg.: Nerpri Arbriss. ou arbres à files. alternes, caduquesy persistantes, entières ou dentées; fl. axillaïl} en grappes ou en cymes fasciculées, hermaph ne | niétiftaiit à RHAMNUS. dites ou polygames-dioïques ; calice à 4-5 lobes triangulaires ; pétales 4-5 ou O, insérés au des- sus de l'ovaire; 4-5 étamines; ovaire libre, caché par la base du calice, 3-4 loculaire ; drupe bacciforme, renfermant 2-4 noyaux osseux ou cartilagineux, indéhiscents ou à déhiscence peu marquée — Env. 70 esp. d'Europe, d'Asie, d’Afri- que trop. et d'Amérique. R. Alaternus L. Vulg.: Alaterne. — Rég. mé- dit.; Asie Mineure. — N. Du. 3, 14; Spacn, SU1TES, 19. — Files. persistantes, ovales, coriaces, dentées, luisantes. — Var. à files. panachées ou marginées et à files. étroites. R. cathartiea L. Vulg : Nerprun. — Europe, Asie, Afrique du Nord. — N. Dux. 3, 10; Excr. Bor. 23, 1629 ; FL. Danica, 5, 580. — Rameaux spinescents ; files. ovales, sub-opposées, denti- culées,fortementnerviées;fruits noirs,fasciculés, R. Frangula L. Vulg.: Bourgène, Bourdaine. — Europe, Asie, Afrique boréale. — FL. Dan. 12,278 ; Excc. Bor. 2, 319, N. Duu. 3, 15. — Ra- meaux inermes; filles. obovales, entières, sti- | ; fr. rouges, puis noirs, axillaires, peu ombreux. Le bois sert à la fabrication de la oudre de guerre. R. infectoria L. — Europe australe. — N. UH.-3, 11. — Rameaux diffus ; files. lancéolées, entelées, velues sur les nervures ; fruits jaunes, sités jadis dans la teinture sous le nom de aines d Avignon. Le R. saxatilis Jacq. ne peut n être séparé spécifiquement. R. tinetoria W. et Kit — Europe or., Asie ischsch., à longues et larges files. persistantes ; ocea Nutt., à feuillage brun jaunâtre en des- 1043 servant à la préparation d’un sirop purgatif. Mineure. — W. et K.255.— Tiges dressées; files. ovales crénelées, fr. noirs, en forme de cœur. | On peut encore signaler quelques autres esp. | elles que: À. alpina L, d'Europe; californica | RHA PTS. : ment du printemps, aux environs de Paris, sur les troncs d'arbres, dans les jardins et dans les champs. FT RHAPHIOLEPIS Lindl. (Rosacées-Pomacées.) Genre voisin des Photinia et des Cratægus, se distinguant du 1°" par le limbe du calice caduc et l’ovaire à 1-2 loges, du 2° par son fruit qui est une baie pulpeuse, et par ses files. persis- tantes. Arbriss. à files. alternes, coriaces, per- | sistantes ; stipules subulées ; corolle infundibu- liforme ; 5 pétales munis d’onglet, 15-20 étamines, 2 styles soudés à la base; fruit noir, portant, à son sommet, les cicatrices des sépales tombés. — 5 esp., Chine, Japon, Iles Sandwich. R. indica Lindl. — B. R. 468; B. M. 1726. — | Chine. — Flles. ovales, atténuées aux deux ex- trémités; fl. blanches, en corymbes; pétales ovales ; étamines plus courtes que le calice. R. japonica S$. et Z. (R. ovata Hort.) — Sir. FL. Jap. t. 83; B. M. 550 et 5510. — Japon. — | Files. obovales, apiculées; fl. blanches, munies à leur base d’un involucre de bractées ciliées. | R. rubra Lindl. — B. R. 1400. — Chine. — | Filles. obovales lancéolées, acuminées; fi. | rouges, en grappes composées; pétales lancéolés; étamines plus longues que le calice. R. salicifolia Lindl. (Fig. 757.) — B.R. 652; R. H. 1874, p.271. — Chine. — Filles. lancéolées acuminées; fl. blanches, en panicules multi- flo. ; sép. rouges ; étam. plus courtes que le calice. PI. d'orangerie ; multipl. par graines, boutures et greffe en écusson, en juillet (ou en placage, en mars et sous verre), sur Cognassier, quelque- fois sur Aubépine. LE RHAPIDOPHYLLUM Wendl. et Drude (Pal- miers-Coryphées.)Stipe court,dressé ou rampant, | sobolifère, très épineux, recouvert d’un tissu | très dense formé par les gaines; files. orbicul. | ou transverst. oblongues, profondémt. et irré- gult. plissées, fendues, argentées en dessous ; ous quand il est sec; originaire de Californie ; | lahurica Pall., de la Chine, plus connu sous le | segments entiers ou bifides ; ligule très courte, tom de R. utiles Dcne. ; macrophylla Carr., égale- | arrondie ;pétiole 3-gone, plane en dessus, à bords aent d’origine chinoise ; oleoides L., de l’Europe | denticulés, tomenteux-floconneux en dessous. néridionale, etc. Le Rhamnus chlorcphora Dene., | Spadices brièvemt. pédonculés; 2-5 spathes ; fi. jaune safran. — 1 esp. de la Floride. hi fournit le vert de Chine, serait synonyme du | - ». dahurica Pal. ; le R. Purshiana DC., des Etats-| R. hystrix Wendl. [Syn.: Chamærops Fraser, etc.| — MarrT. PALM. t. 125, f. 4. — Marécages nis, produit le Cascara, usité en médecine | ‘our ses propriétés purgatives. de la Floride. — Voisin du genre Chamærops ; Mult. par semis, par marcottes (esp. rusti- s’en distingue surtout par ses fl polygames, es) ou par boutures sous cloche. P.H. |dioïques, ses carpelles libres, à 8 stigmates dis- | RHAPHIGASTER.Les Rhaphigaster appartien- | tincts. Le tissu noir qui recouvre le stipe est nt à la famille des Pentatomides (Hémiptères- | hérissé de fortes épines noires de 25-30 cm. de Ktéroptères). Ils sont caractérisés par des | long. Serre fr. Pleine terre dans Midi. J. D. ses de 3 articles et par un abdomen non ca-| RHAPIS L. (Palmiers-Coryphées.) Tiges ces- mé, mais pourvu à la base d’une épine sail- | piteuses, denses et courtes, arundinacées, lon- - nte. Le rostre atteint la base de l'abdomen ; gœuemt. foliées, recouvertes par les vestiges des corselet est trapézoïdal. Leur rôle en horti- files. et gaines. Flles. alternes, digitées; segm. Ilture n'est pas défini d’une manière bien linéaires, tronqués, entiers, ou fendus. Pétiole tte. Le grand défaut de ces insectes est d’ex- | grêle, biconvexe, lisse ou serrulé sur les bords ; | ler une odeur très désagréable, qui se com- | gaine allongée, réticulée, fibreuse. Spadices plus nique aux fruits sur lesquels ils ont passé. | courts que les files.; fl. dioïques. Carpelles ‘(L'espèce la plus commune est Le R. griseus | libres sur un gynophore. — 4-5 esp., de la Chine *b. où Punaise brune à antennes et bords pa- |et du Japon. | RE hés,ou Punaise des Groseilliers, Pentatome gris.| R. flabelliformis Ait. (Fig. 758.) — KeErcs. nsecte, de 15 mm. de long., grisâtre, ponctué | Pam. t. 34 et f. 28; ManrT. PaLu. t. 144; J AGQ. points bruns. L’extrémité de l’écusson est | Horr. Scnogner. III, t. 816; B. M. 1371. — At- dnâtre; les antennes sont annelées de jaune | teint. raremt. 2 m. Touffes élégantes, à tiges de brun. On le rencontre, dès le commence- ! grêles, Flles. digitées, flabelliformes, à pétiole ( RHAPIS. très grêle. On en cultive une jolie variété à files. panachées. R. hbumilis Blume [Syn.: R. Sierotsik Hort.] — Japon. — Voisin du précédent, mais plus réduit dans toutes ses parties. On cultive encore R. javanica Blume. Serre fr., Division des souches. Les deux premières esp. sont rustiques et très employées pour la garniture des appartements. J. D. Fig. 758. — RHAPIS FLABELLIFORMIS Ait. Rhaponticum. Voir Centaurea. RHEUM L. (Polygonées.) Rhubarbe; angl. : Rhubarb ; all.: Rhabarber. Grandes herbes vi- vaces, à rhizome charnu, subligneux. Flles. sinuées, dentées ou palmatilobées, radicales, pétiolées. FIL. hermaphrodites ou mâles par a#ortement, petites, nombreuses, en grappes composées ou en panicules ; calice persistant; 9 étamines; ovairetrigone;3 stigmates subsessiles, étalés ; fruit à 3 angles ailés. — Env. 20 esp. décrites ; Sibérie et Himalaya. Les plus cultivées sont: R. australe Don (R. Emodi Wall), B. M. 3508; Népaul; files ovales cordiformes, entières, légèrt. rugueuses, à bords ondulés ; pétioles rougeâtres; tige florale de 2- 8 m.; floraison tardive; R. compaetum L,NEezs, PL. orr. 121; Thibet; filles. épaisses, coriaces, sinuées, un peu lobées, obtuses, glabres; pétioles sillonnés; tige florifère de 1 m.; R officinale H. Bn. (Fig. 759), J'aRDIN, 1888, p. 191 ; Thibet; files. orbiculaires, palmées, quinquénerviées, à 5 lobes courts, incisés, pétiole duveteux, com- primé à la base, cylindrique au sommet; tige florale de 2 m.50; R. palmatum L , N£es, Pr. orr.118-120; Tartarie; files. grandes, palmées, à 5-7 lobes larges, aigus, dentés; pétiole arrondi; tige florifère de 2-3 m.; R. Rhaponticum L, Rcus. Horr. 129 (Rhubarbe anglaise); Turquie d'Asie ; files. très grandes, cordiformes, aiguës, obtuses, ondulées, glabres supérieurement, poi- — 1044 — RHEXIA. lues sur les nervures de la face inférieure; pé tioles légèrement canaliculés ; tige de 1 m. 50 &« 2m.;,R.Ribes L., Axx. vu Mus. 2, 49; Syrie, Perses files. presque arrondies, ondulées, sinuées, ri gides, verruqueuses ; pétioles rougeâtres, aplas nis en dessus; tige de 1 m.; R. undulatum L. | Rcus. HorrT. 117; Tartarie; files. ovales, cordi formes, acuminées, ondulées, glabres supérieu: rement, pubescentes inférieurement; pétiole | long, fortement canaliculé ; tige de 2 m. 50. On cultive aussi d’autres espèces, notamment E. Collinianum H. Bn.., R. H. 1883, 420 ; R. Moor- croftianum Royle, Garp. Car. 1895, I, p. 762, flg. 115, etc. ; PI. très ornementales par leur feuillage, à planter isolément ou par groupes de 2-3, sur tout sur les pelouses des grands parcs. Multi” | plier par graines et division des souches. Cul tiver en terre franche, légère et profonde. | Fig. 759. — RHUBARBE. RHEUM OFFICINALE H. Ban Les pétioles des R. australe, compactum, ofu nale, undulatum et palmatum sont alimentaire et très estimés comme légumes en Angleterre mais sont peu appréciés en France. | Les racines de Rhubarbes ont des propriété médicinales très actives, et sont employées.de puis très longtemps; voir les traités de Botani que médicale. JG. | RHEXIA L. (Mélastomacées.) PI. herbacée ou sous-arbriss. dressés, glanduleux; files: 0 longues, brièvement pétiolées, à 3 nerwur® très entières ou dentelées-glanduleuses ; #50 taires ou disposées en cymes; calice à 41obe dilatés, triangulaires ou subulés ; 4 pétalesobe vales; 8 étamines égales, à anthères de forme, s’ouvrant par un pore, pourvues di connectif épaissi à la base ou bien muni d'il éperon postérieurement sans appendice; OVall libre, très glabre, 4-loculaire; capsule inclus à 4 valves, — 7 esp. de l'Amérique du Norde tratrop. orientale. RHEXTA. R. ciliosa Michx. — Purss, FLora, 10 ; Sw. FL. G. 298. — Tige simple. lisse, 4-angulaire; files. ciliées aux bords, trinerviées, ovales; fl.pourpres, n cymes pauciflores feuillues. | R. Mariana L. — Hume. MéLasr. 47 ; BuRToN, L. 1, 22 ; Lopo. Cas. 366 ; Sw. FL. G. 41. — Tige amifiée ; files. linéaires, dentelées-ciliées aux ords ; fl. larges, pourpres, poilues, à calice lisse. | R. virginica L. — Lonp. Cag. 840; Barr. FL. 1, 4; Rens. Exor. 234; B. M. 968 ; GARTENFL. II, 94, 69. — Tiges tétragones, rouges, ramifiées ; les. sessiles, ovales, poilues en dessus, glabres n dessous; fl. roses, en panicule formée de cymes, On a donné encoré le nom de Rhexia à des »lantes qui appartiennent aux genres Pleroma, ibouchina, Microlicia, etc. Multiplication par division des souches ; pleine erre avec couverture pendant l'hiver. P. H. Khinocéros. Voir Oryctes. Rhipidopteris. Voir Acrostichum. | RHIPSALIS Gærtn. (Cactées.) Ce genre, qui “evrait plutôts’appeler Hariota,nomsouslequel : a été fondé par Adanson, en 1763, est très po- ymorphe et compte plus de 60 esp. Il comprend +s Cactées épiphytes, à tige rameuse ou arti- ulée, non épineuse, grêle, cylindrique ou angu- suse, quelquefois aplatie ou ailée, à petites eurs courtes, non tubuleuses, presque rotacées, s à petites baies lisses, sub-transparentes, mu- lagineuses. C’est par cette forme et cette pe- tesse des fleurs et des fruits que les R se stinguent de certains Cereus épiphytes et hyllocactus, avec lesquels ils peuvent être con- mdus au premier aspect, surtout dans leur unesse. Certains R., nés de semis, ont en effet ne forme juvénile très différente de celle de -tat adulte ; alors ils ressemblent plutôt à de anes Cereus. Quelquefois même,sur des plantes - ultes il se produit des pousses nouvelles qui . viennent à la forme juvénile. - Les R. sont presque tous originaires des con- - es chaudes et ombragées du Brésil, de l’Amé- - jue centrale et des Antilles, où ils croissent -r les arbres ou sur les rochers humides. Quel- pes esp. peu nombreuses, se trouvent dans Incien Monde, sur le continent africain, ou à | danseur et même à Ceylan. On les cultive avec succès en serre tempérée, D dans des paniers suspendus gar- de terre fibreuse mêlée de sphagnum. Leurs fhrs sont petites, mais très abondantes, et Ssent au nombre de une ou plusieurs. quel- cf. 4 ou 5, sur la même aréole. Elles se mon- Unt généralement pendant les mois d'hiver. Jars baies varient du blanc pur au rouge le Ps foncé; celles de quelques esp. persistent 6 longtemps sur la plante. es R. peuvent se diviser en sections, selon la Prtion latérale ou terminale des fleurs, l’im- MFsion ou l’émergence de l'ovaire, et la forme ae, anguleuse, ou cylindrique des rameaux. .|‘Section : ALATÆ ; fleurslatérales ; rameaux aAtiS ailés; ovaire exsert, arrondi ou angu- - Chloroptera Web. — Brésil, Santos. — Tige àculée; articles rhomboïdes ou elliptiques, Soblables à ceux du R. pachyptera, mais moins Crnus, plus coriaces, et toujours verts, jamais 1045 RHIPSALIS. violacés. F1. de 15-20 mm. diam., blanc jaunâtre. Baie globuleuse, 8 mm. diam., rose. Voisin du À. elliptica Lindb., esp. encore peu connue, qui semble cependant différente. R. coriacea Polak. — Costa Rica, Colombie. — Tiges grêles, cylindriques, rigides, ligneuses. Rameaux alternes,aplatis, minces, longs, étroits, lancéolés, crénelés, verts. FI. non observées. Baies blanches, de 8 mm. diam, portant 2 ou 3 larges squames, semi-lunaires, roses. Graines nombreuses, noires, obovées. Cette esp. est peut-être identique avec le Cactus alatus Swartz, de la Jamaïque (R alata K. Sch.), qui n'existe pas dans nos collections. R. crispata Pfeiff, — Patrie douteuse — Tige articulée ; articles sub-orbiculaires ou oblongs, d’un vert jaunâtre luisant, à bords ondulés- crispés. FI. blanches, semblables à des fi. d'Au- bépine, nombreuses sur toutes les aréoles, tout autour de l’article. Baies blanches. R. gonocarpa Web. — Brésil, St. Paul. — Tige plate, ailée, crénelée, non articulée, mais plus ou moins continue, très ramifiée; créne- lures arrondies. Fleurs petites, blanchâtres, peu ouvertes, caractérisées par leur ovaire à 4-5 angles aigus. Baie d’abord anguleuse, plus tard sphérique, d’un pourpre foncé. Le R. Lorentziana Griseb., de Tucuman, pa- rait être une esp. voisine. R. Houlletiana Lem. — Bor. Mac. t. 6089. — Brésil. — Longs rameaux plats, minces, profon- dément crénelés en dents de scie, rétrécis à leur base et à leur extrémité. F1. nombreuses, assez grandes (2 cm. long. et diam.\, en forme de clo- chettes, blanches avec une macule centrale rouge grenat à la base des étamines; pétales très aigus ; ovaire à 4-5 angles émoussés. Baie d’un pourpre noir, sphérique, 8 mm. diam. ; graines nombreuses, allongées, à sommet pointu. Le R. Regnellii Lindb., esp. très voisine, a des fl. presque identiques, mais entièrt. blanches, sans macule centrale, tandis que dans le X. Houlletiana le fond de la fl. est tou]. rouge feu. R. pachyptera Pfeiff. [Syn.: Cactus alatus, Bor. MAG. t. 2820.] — Brésil, Rio Janeiro. — Tige articulée; articles ovoïdes, aplatis, quel- quef. trigones, très charnus, d’un vert foncé ordinairement rougeâtre ou violacé. FI. nom- breuses, jusqu’à 5 sur la même aréole, grandes, 2-3 em diam., d’un blanc jaunâtre. Baie ovoïde, longue de près de 1 em., d’abord purpurascente, ensuite rose pâle. R. platycarpa Pfeiff. — Brésil? — Esp. peu connue, à grands articles allongés, et distincte surtout par ses petites fl. blanchâtres, à ovaire comprimé, sub-tétragone. R. ramulosa Pfeiff. — Costa Rica. — N'existe plus dans aucune collection, quoiqu'il soit men- tionné sur tous les catalogues. Voisin du R. coriacea, dont il diffère par ses rameaux moins longs, obtusausommet.Baiesquameuse,blanche. R Regnellii Lindb. Voir R. Houlletiana. R. rhombea Pfeiff. — Brésil, Rio Janeiro. — Tige articulée; rameaux aplatis, foliacés, minces, rhomboïdes, crénelés, d’un beau vert foncé luisant, quelquef. bordés de rouge. Jolies petites fl. de 15 mm. diam., très nombreuses, blanches avec une macule rouge grenat plus ou moins , RHIPSALIS. foncée à la base des étamines. Baïe globuleuse, lisse, 5-6 mm. diam., d’un rouge vineux. Graines nombreuses, à sommet pointu. R. Swartziana Pfeiff. — Patrie douteuse. — Tige articulée; rameaux allongés, forts, à ner- vure médiane très marquée, d’un vert foncé. mat. Fleurs blanchâtres, 2 cm. diam. Baie pe- tite, globuleuse, rougeâtre. Graines moins nom- breuses (10 à 20), assez grandes, longues de 11} mm., obovées, à sommet arrondi. R. Warmingiana K. Sch. — Brésil. — Ra- meaux allongés, très étroits, presque linéaires, | épais, charnus, à crénelures peu profondes. FL. du même type que celles du À. Houlletiana, mais plus petites, pendantes, en clochettes, blanches sans macule centrale, à ovaire nettement tétra- ou pentagone. Baie d’un pourpre presque noir. 2e Section : ANGULOSÆ ; fleurs latérales ; ra- meaux anguleux ; ovaire exsert. R. pentaptera Pfeiff. — Brésil? — Subérigé, articulé, à 5côtes ou ailes comprimées, crénelées, interrompues, sillons profonds, aigus. FI. abon- dantes, 2-5 sur la même aréole, petites, blan- châtres. Baies de 5-6 mm. diam, blanches avec une teinte rosée au sommet; graines petites, subglobuleuses (plus courtes et plus rondes que les autres graines de Rhipsalis). R. sulcata Web. [Syn : R. micrantha Hort.] — Patrie inconnue — Tiges longues. pendantes, à côtes ou cannelures obtuses; sillons obtus, peu profonds. FI. solitaires, assez grandes, blan- châtres. Cette esp., à tige pentagone, qui se trouve dans les collections sous le nom de ZX. micran- tha, ne paraït nullement identique au véritable R. micrantha DC. (Cactus micranthus H. B. K.); elle est très différente du type conservé dans l'herbier de Humboldt, dont la tige est à 2-3 angles comprimés. R. Tonduzii Web. — Costa Rica, à 1500 m. d'altitude. — Tige rameuse, touffue, articulée, sub-érigée. Articles verts, longs de 6-10 cm. sur 1 em. diam., à 4-5 angles. Les articles inférieurs sont ordinairement pentagones, les supérieurs presque toujours tétragones, plus rarement trigones. Côtes comprimées comme celles du KR. trigona, sub-aiguës, crénelées; crénelures distantes en moyenne de 2 cm., inermes, séti- gères dans la jeunesse. FI. petites, blanchâtres. Baies grandes, globuleuses, 1 cm. diam. lisses, blanches. Graines allongées, falciformes, à som- met pointu. 3° Section: TERETES; fleurs latérales, ra- meaux cylindriques, ovaire exsert. R. capilliformis Web. — Brésil. — Tige basse, très ramifiée, formant une touffe compacte qui a l’air d’une perruque. Ramuscules nombreux, fins, pendants. FL. latérales, petites, blanches. Baies blanches, 4-5 mm. diam. Graines peu nombreuses (de 1-3), obovées. R. Cassytha Gærtn. [Syn.: Cactus pendulus Swartz| — Bor. MAG. t. 3080. — Parait répandu dans toute l'Amérique chaude, et dans l’Afrique équatoriale; mais il y a peut-être plusieurs es- pèces confondues sous ce nom. Tiges longues, pendantes,grêles, cylindriques, vertes, inermes. FI. petites, blanchâtres, fugaces, Baies blanches, 1046 — “RHIPSALIS. 6-8 mm. diam., remplies d'un suc gluant, avec une vingtaine de graines noires, allongées. La var. rhodocarpa Web., de Costa Rica. se distingue par ses rameaux toujours jaunâtres, et ses baies roses, ovoïdes, de 7-8 mm. diam. ” R. conferta Salm. — Brésil. — Se distingue facilement par ses rameaux nombreux, sub érigés au lieu d'être pendants, et ses fl. étoilées, jaunâtres, tout à fait jaunes en se fanant. Baies blanchâtres, 6 mm. diam., plus petites et plus sèches que celles du À. Cassytha; environ 30. graines, noires, allongées. h | _ R. fasciculata Haw.[Syn.: Cactus fasciculatus" | Willd., Cactus parasiticus DC.; R. parasitica DO" R. madagascariensis Web.] — PLANT. GRASsS. t" 59; Bor. Mac. t. 3079 — Ile Maurice, Réunion, Madagascar. — Très rameux, rampant ou sub- érigé, vert clair; rameaux cylindriques, portant | 6-8 côtes peu marquées, et des aréoles garnies chacune d’un faisceau de poils blanchâtres, longs de 2-4 mm. Fleurs très petites et très fugaces, verdâtres, peu ouvertes; ovaire portant 2-8 aréoles pilifères très visibles. Baie blanche, 6! mm. diam. -] Connu dès le siècle dernier. Les dessins de DC. (PI. grasses), et du Bot. Mag., représentent. incontestablement la plante cultivée sous le nom de À. madagascariensis Web. R. grandiflora Haw. [Syn.: À. funalis Salm} — Bor. Mac. t. 2740. — Brésil. — Sub-érigés rameaux nombreux, cylindriques, gros, 6-7 mm. diam., rigides, verts. FI. nombreuses, assez | grandes, 21/3 em. diam., blanches. Baies globu- ! leuses-déprimées, petites, 5 mm. diam., d'un! rouge vineux. Graines obovées. | Le R.hadrosoma Lindb. est une variété ou ! esp. voisine à rameaux plus gros. R. lumbricoides Lem. [Syn.: R. sarmentacea \ Otto] — Bor. Mac. t. 5136. — Brésil méridional, | | Rép. Argentine. -— Tige radicante; rameaux! cylindriques, sillonnés longitudinalement de 5- R. mesembrianthemoides Haw. — Bor. Mac. t. 3078. — Brésil. — Très rameux, formant touffe! 8 côtes peu saillantes, obtuses Aréoles portant, compacte; tiges courtes, produisant de à Le R. aculeata Web., de Tucuman, est une, esp. voisine, à aiguillons rigides, rayonnants,! apprimés. Baie sphérique, pourpre presque no. 8-12 petits aiguillons divariqués, blancs, très! fins, sétacés. Fleurs relativement grandes, de 21/9 à 3 cm. diam. d’un blanc verdâtre. Baie! sphérique, pourpre foncé. | ramuscules latéraux pentagones, pilifères. El: latérales, petites, peu ouvertes. Baie DE R. suarensis Web. — Diego Suarez (Mada- gascar). — Tiges grêles, pendantes; rameaux longs, cylindriques, se divisant à leur extrémité: en rameaux plus courts et en ramuscules ter: minaux, tétra- ou pentagones, sétifères. Petites} f.,8 mm. diam , latérales,nombreuses, blanches # | pétales recourbés en dehors. :_ Semble avoir de l’analogie avec l'esp. sul R. tetragona Web. — Patrie inconnue. = Plante buissonnante, basse, très rameuse. Ra: meaux primaires allongés, cylindriques; Ta muscules terminaux nombreux, courts, presque tous tétragones, à angles plus ou moins aigus RHIPSALIS. élancées, sub-rigides, très longues, pendantes supérieure, semblables à un paquet de verges. EL nombreuses, blanches, petites, 6-8 mm. diam. laissant après leur chute une cicatrice saillante. Baies très petites, 3 mm. diam., blanchâtres. Cette esp. paraît voisine du Æ. Lindbergiana R. zanzibarica Web. — Zanzibar. — Parait être une forme africaine plus robuste du ER. Cassytha. Tiges d’abord érigées, ensuite arquées et retombantes, de 4-5 mm. diam Rameaux la- téraux ou verticillés, atténués au sommet, verts, cylindriques. FI. nombreuses, petites, verdâtres. Baies blanches, arrondies. 6 mm. diam. 4e Section: FLOCCOSÆ; fleurs latérales; ra- orifères laineuses. R. floccosa Salm. [Syn.: À. rugulosa Lem.] — jaunâtre, à épiderme rugueux par suite de la présence de rides transversales et de points verruqueux saillants. Comme dans toutes les esp. de ce groupe, les fl. sont immergées dans ors. Baies petites, 5 mm. diam., globuleuses- aplaties, roses ou blanc rosé. | R. foveolata Web. — Brésil, Santos. — Longs rameaux cylindriques, lisses, verts. Fleurs étoi-| Uées, d’un beau blanc brillant, avec étamines roses; elles sortent d'une déchirure de l’épi- ‘Herme qui forme comme deux valves autour du bouton et laisse, après ia chute de la fleur, une. large fossette persistante. Baie globuleuse, 8 LE. diam., d’un rose purpurascent,. Le R. puniceodiseus Lindb. parait être une esp. voisine, dont la fl. se distingue par une. | Lindb.] — Brésil, St Paul. — Se distingue des ‘autres Lepismium par ses rameaux aplatis ailés, | pendants, garnis de nombreuses racines aéri- macule centrale rouge grenat. 53 KR. Neves-Armondii K. Sch. serait égale- ent une esp. voisine, non introduite, se dis- linguant par ses rameaux supérieurs hexa- zones. 4 R gibberula Web. — Brésil, St. Paul. — Esp. voisine des R. pulvinigera et R. floccosa, dont elle se distingue par ses rameaux plus grêles, zibbeux sous les aréoles, et par ses fl d’un blanc. transparent teinté de rose à l'extrémité des di- iam, blanc pur mat, laissant après leur chute ne petite touffe de poils laineux, persist. Lrès voisin du ZX. floccosa, mais plus robuste. osselé sous les aréoles. FL. nombreuses, blan- ouleuse aplatie, 7 mm. diam., rouge vineux. >rOupe. Rameaux peu nombreux, gros, cylin- dé, FI. solitaires, entourées d’un gros flocon Ile laine, blanches avec une teinte rosée exté- K. Sch., décrite d’après des exemplaires secs. meéaux cylindriques; ovaire immergé; aréoles | Brésil. — Tiges et rameaux pendants, d’un vert ’aréele et entourées à leur base d’une touffe | e poils l1ineux persistants. FI 2 em. diam., | lanches avec une teinte jaune, surtout en de-| hes en dedans, jaunâtres en dehors. Baie glo-. | Mac. t. 3763. — Brésil. — Tiges et rameaux tri- Iriques, 6-10 mm. diam.; épiderme vert, non. 1047 ou sub-érigées, ramifiées le long de leur partie, Graines peu nombreuses (1-5), noires, obovées. | RHIPSALITS. garnis d’aréoles rapprochées, sétifères. Petites | rieurement. Baie grande, 8-10 mm diam., d’un fl. blanches, latérales ; pétales obovés, recourbés. : blane de porcelaine légèrement rosé. R. virgata Web. — Brésil. — Tiges grêles, 5e Section : LEPISMIUM; fl. latérales; rameaux anguleux ou aplatis ; ovaire immergé. KR. anceps Web. Voir R. radicans. R. cavernosa K. Sch. Voir R. radicans. R. dissimilis K. Sch. [Syn.: Lepismium dissi- mile Lindb.] — Brésil, St. Paul. — Cespiteux, sub-érigé, remarquable par la grande différence entre les articles inférieurs, qui représentent la forme juvénile, et les articles supérieurs, adultes. Les premiers sont céréiformes, à 7 ou 8 côtes, et leurs aréoles portent des faisceaux d'aiguillons sétiformes sub-rigides ; les seconds, c'est-à-dire les articles florifères, sont sub-ar- rondis ou à 3 angles émoussés, à aréoles glabres. FL. 2 cm. diam., blanc jaunâtre en dedans, rou- geàtres en dehors. Baie subglobuleuse, 6-7 mm. | diam., nue et luisante, d’un rose foncé. Graines l sions périgoniales. Baies grandes, 8-10 mm. R. pulvinigera Lindb. — Brésil, St. Paul. — peu nombreuses, noires, losangiques. La var. setulosa (R setulosa Web.) a les ar- ticles supérieurs toujours pentagones et les jeunes rameaux très sétifères. R. Myosurus Fôrst. [Syn.: Lepismium Myo- surus Pfeiff.] — Bor. Mac. t. 3755. — Brésil et Paraguay. — Sub-érigé, très rameux; rameaux grêles, allongés, vert rougeâtre, quelquefois presque pourpres, à 3-4 côtes comprimées, ai- suës, crénelées ; aréoles enfoncées, garnies de pinceaux de poils blancs, soyeux. FIL roses, abondantes. Baie pisiforme, 5 mm. diam., rose carminé. R. paradoxa Salm. [Syn.: Lepismium parado- œum Pfeiff; Hariota alternata Lem., HoRT. UNI. I, t. 50.] — Brésil. — Tiges longues, pendantes ou sub-érigées, robustes, articulées, trigones, | interrompues et alternant de façon à ce que les angles de chaque article correspondent aux côtés plans de l’article précédent. Fleurs blanches, légèrement teintées de rouge, 21}; em. diam. Ovaire immergé. Baie blanchâtre. R. radicans Web [Æ. cavernosa K. Sch.; Le- pismium radicans Voechting; L. cavernosum ennes. FIL. blanches, nombreuses, jaunissant en se fanant. Baie rose carminé. La var. ensiformis (R. ensiformis Web.), de Santos, se distingue par ses dimens. plus con- sidérables ; la pl. est pl. érigée et atteint la taille d'un Phyllocactus; ses fl sont blanches. La var rosea est beaucoup plus petite, et a des fl. roses, semblables à celles du À. Myosurus. La var. anceps (R. anceps Web.) a des ra- meaux plus étroits, plus rigides, plus épais, à nervure saillante ; ses fl. ont les pétales rose | violacé, bordés de blanc. lus vert, à épiderme moins rugueux, lisse, : R. tucumanensis Web. — Tucuman, Cata- narca. — C’est la plus robuste des esp. de ce. | | | R. setulosa Web. Voir R. dissimilis. R. squamulosa K. Sch. [Syn.: Cereus squamu- losus Salm.; Lepismium commune Pfeiff.] — Bor. angulaires, à larges côtes comprimées. Se dis- tinoue du R. Myosurus, dont il est d’ailleurs très voisin. par ses dimensions beaucoup plus orandes. FI. blanches, jaunissant en se fanant. Baie obovée, longue de 1 cm., rose carminé. R trigona Pfeiff. — Brésil, St. Paul. — Tige RHIPSALIS. et rameaux allongés, pendants, à 3 (rarement 4) angles; côtés plans. FI. d’un blanc rougeâtre, 2 em. diam.; ovaire immergé. Baies roses ou rou- | geâtres, turbiniformes, 7-8 mm. diam. Graines allongées, à sommet pointu. 6e Section: HARIOTA DC. ; fleurs terminales. sub-campanulées; rameaux articulés, clavi- formes ; ovaire exsert. R. bambusoides Web. Voir R. salicornioides. R. clavata Web. [Syn.: Hariota clavata Web.] — Brésil, — Tiges articulées, pendantes, non rigides; articles claviformes-obconiques, pres- | que cylindriques, courts, ne portant aucune aréole latérale F1, terminales, blanches, pen- dantes, sub-campanulées, odorantes. Baie sphé- rique, 6 mm. diam., blanc jaunâtre, renfermant | ordinairement une seule graine mûre, avec des ! ovules avortés. R.cribrata Lem.[Syn.: Hariota cribrata Lem.] — Brésil. — Tiges grêles, cylindriques, très longues, pendantes, divisées en ramuscules ter- | minaux courts, garnis de quelques petites squames rouges. FI. nombreuses, terminales, pendantes, sub-campanulées, blanches avec une macule centrale rouge carmin très caractéris- | tique. Baie obconique, longue de 5 mm., blan- châtre, avec quelques squamules rouges, pili- fères. Graines peu nombreuses (5-6). R. penduliflora N. E Brown. Esp. voisine de la précéd., dont elle diffère surtout par ses fl. pl. petites, blanches, sans macule centr. rouge. R. Saglionis Lem. [Syn.: À. brachiata Hook.; Hariota Saglionis Lem.] — Bor. Mac. t. 4039.— Brésil, Paraguay. — Tiges grêles, cylindriques, sub-érigées ou retombantes, divisées en nom-! breux ramuscules courts, obtusément penta- gones, d’un vert jaunâtre. F1. terminales, sub- | campanulées, allongées, peu ouvertes, blanches, | sans la macule rouge du R. cribrata. Baie blan- | châtre ; graines peu nombreuses. | R. gracilis Web. Voir R. salicornioides. R. salicornioides Haw.[{Syn.: Hariota salicor- nioides DC.] — Bor. Mac. t. 2461. — Brésil. — | Tige très rameuse, articulée ; articles courts, en | forme de massue ou de gourde, c’est-à-dire renflés au sommet, très rétrécis à la base. FI. sub-cam- parulées, peu ouvertes, jaune orangé foncé. On cultive plusieurs var. intéressantes de cette espèce : | KR. s. bambusoides [Syn.: Hariota bambusoides Web.1, dont la tige rigide, avec des entre-nœuds réguliers comme une tige de bambou, atteint 2 m. de hauteur. F1. presque rouges. KR. s. gracilis [Syn.: Hariota gracilis Web.], petite plante très rameuse, cespiteuse; articles petits, grêles, fins ; fleurs jaune clair. R. s. stricta [Syn.: R. stricta Cels], à tige droite, rigide, courte. ‘ Dr W. RHIZOBIUS Burm. (Hémiptères-Homoptères de la famille des Aphidides.) Ce sont des puce- rons souterrains n'ayant jamais d’ailes et dont les antennes, de six articles, atteignent à peine la moitié de la longueur du corps. L’abdomen est court et épais, sans cornicules, ni mamelons. Ils vivent en nombreuses sociétés sur les ra- cines des Graminées, qu’ils sucent et font périr. Leur miellatattireles fourmis qui, probablement, — 1048 — solutions d'Euphorbe, de Quassia amara, de contact des éléments vivants qu'il tue. RHIZOMORPHE. les transportent des racines épuisées sur d’autres bien vigoureuses. R. radicum Kirby (Trama radicum), d'un Jaune orangé, bordé de jaune verdâtre, glabre: a été confondu avec le Phylloxéra et a été la cause de véritables paniques en faisant croir que ce dernier animal passait des racines de | Vigne à celles du Blé. R. myrmecaria ou Puceron des poteries. D'un blanc grisâtre, se rencontre dans les poteries des serres ou des jardins. Pour détruire ces pucerons, il faut, lorsque cela est possible, nettoyer les plantes en les secouant sur un baquet d’eau et donner un bon rempotage. On peut aussi employer des arro- sages avec une solution étendue de sulfocar- + bonate de potassium, ou des sels de fer, ou des | Stramonium, de feuilles de Noyer, de Tabac. ad- | | ditionnées d’un peu de sel de cuisine. P. Tn. Fig. 760. — RHIZOME (IR!S). Rhizocarpées. Voir Hydroptéridées. | RHIZOCTONïÏA. Mycélium (voir ce mot) stérile | et dont la fructification est encore incertaine. ! Il forme sur les racines et les organes souter-\ rains d’un certain nombre de plantes, des amas\ en forme de très petites pelotes et arrive au Il semble que la même espèce (R. vwiolacea)" attaque Luzerne, Crocus, Asperge, Betterave,k Pomme de terre, en produisant un revêtement” pourpre violacé. Comme traitement: destruction! par le feu des pl. atteintes etalternance des cult.. en évitant d'y faireintervenir pendant plusieurs! années celles qui viennent d’être citées. R. Solani. Stroma (voir ce mot) noir, dur stérile, formant de petites masses sur les tuber- cules de Pommes de terre. D'P® | RHIZOME. (Fig. 760.) Tige souterraine. | RHIZOMORPHE. Sortes de cordons le plus souvent noirs, ressemblant extérieurement à des! RHIZOMORPHE. racines, souterrains et constitués par des fila- ments très ténus de mycélium, munis d’une croûte plus épaisse. Les rhizomorphes ont la constitution des sclérotes. Les plus connus ap- partiennent à l’Agaricus melleus (voir ce mot); et constituent sa forme stérile, par laquelle le pa- | rasite chemine de racine en racine. D: D. | 1 Coléoptères de la famille des Scarabéides, dont les représentants sont de taille moyenne et se | distinguent des véritables Hannetons par la ré- lduction du nombre des feuillets des antennes “et par la disposition des palpes labiaux. Leur F5 est ordinairement d’un fauve testacé uniforme ou nuancé de brunâtre. Les larves, | plus petites que celles du Hanneton commun. se nourrissent de racines. | Fig. 762. — RHODOCHITON VOLUBILE Zucc. a — R. (Amphimallon) solstitialis Linn (l'ig.761) Iu Hanneton d'été, de la Saint-Jean Cet insecte, jong de 16 mm., est brun clair. La poitrine, la te et le corselet sont revêtus de poils; les _|lytres sont glabres. Il apparaît vers juin ou ms: parfois en masses nombreuses. Il est us nocturne que le Hanneton proprement dit. 1049 | Fig.761. — RHIZOTROGUE. RHIZOTROGUS SOLSTITIALIS L. | | | RHIZOTROGUE. (Rhizotrogus Lat.) Genre de RHODODENDRON. Le développement demande, suivant Taschen- berg, une année ; suivant la plupart des auteurs, au moins deux années. Il est plus répandu dans les champs que dans les jardins. R. æstivus Lat. ressemble beaucoup au pré- cédent et cause des dégâts dans les jardins. Il dévore surtout les racines de Chicorée et de Laitue. Son apparition a lieu en août-sept. Pour détruire ces deux espèces, on ne possède d’autres moyens que ceux employés pour la destruction du Hanneton commun. P*+Tn: Khodanthe. Voir Helipterum. Ehodea. Voir Rohdea. Fig. 763. — RHODODENDRON DAHURICUM L. RHODOCHITON Zucc.(Scrophularinées.) Genre voisin des Maurandia, ne s’en distinguant que par les files. toutes alternes, cordées, acuminées, le calice ample, membraneux, le tube de la co- rolle cylindrique et nu, les graines à aile mem- braneuse, déchirée. —- Une esp., du Mexique, R. volubile Zucc. {Lophospermum Rhodochiton Don.) (Fig 762), Bor. M6. 3367 ; Bor. Rec. 1755 ; pl. vivace, glabre ; fl. rouge foncé, quelquef.lilacées sur les bords. Serre tempérée ou serre froide; ornement des colonnes, treillages : terre de bru- yère, en pleine terre; peu d’arrosages pendant l’époque de repos. Multiplication de graines et de boutures. JC RHODODENDRON IL. ({vulg. Rhododendron.) (Ericacées-Rhodorées.) Arbrisseaux de taille variée, rarement arbres, glabres ou pubescents, tomenteux, écailleux, à rameaux fréquemment verticillés ; files. alternes, entières, corlaces, ca- duques ou bisannuelles; fl. amples, en corymbe ou en grappe, rart. solit. ou axillaires; calice à 5 sépales, coriace ou foliacé, persistant; co- rolle variable, campanulée ou infundibuliforme, quelquefois rotacée, à 5-6-10 lobes; 8-10 éta- mines, quelquefois 5 ou 12-18; ovaire à 5-20 loges ; nombreux-ovules ; capsule ligneuse, à 5- 20 loges, s’ouvrant par 5-20 valves, polysperme. Le genre R. comprend environ 170 esp. ori- RHODODENDRON. ginaires d'Europe, d'Asie, de la Malaisie et de ; F£. p. S. 460. — Espèce épiphyte; files. à pétiole l'Amérique du Nord. Les botanistes réunissent les Azalées aux Rho- dodendrous; au point de vue horticole il est juste de les tenir séparés. R. albiflorum Hook. — Etats-Unis. 8670; Hook. BorT. AM. 138. — 1 m : ques, glabres, longues de 2-4 em. blanc crème pur. R.album Blume.— Java — B. M. 4792: Sw. FL. G. 11, 148. — 60 cm.; — B.M. files. cadu- : fl. pendantes, de 10 cm., écailleuses-ferrugineuses ; fl. blanc jaunâtre pâle. R. arboreum Smith. — Himalaya. — B,. re 3423, re 5311; B. R. 1240, 890, 1684 ; Fr. S: 4,-945. Arbre atteignant 7 m. 50, à files. | longues, coriaces, glabres, ar centées ou ferrugineuses en dessous ; fi. blanches. roses ou rouges, nis. — Le R. arboreum est très variable ; donné naissance à de nombr.var. il à rose avec gorge blanche. Parmi les principaux hybrides qu'il a produits, il faut signaler : thai, undulatum, Russellianum, altaclarense, etc. R. Aucklandii Hook. — Sikkim. — B. M. 2065. — 2 m.59; files longues de 10 cm.,très variables de forme, coriaces, vert pâle en dessous; fl. très grandes, de 4 em. de diamètre, à corolle char- nue, blanc pur, teintée de rose et veinée. R. californicum Nutt. — Californie. — B. M. 4863. — Files. coriaces, glabres, unicolores ; fi. en ombelles terminales, rose pourpre, à lobes maculés de jaune et ondulés. R. campanulatum Don — Sikkim. — B. M. 3799, 5387; Lopp. B. CaB. 1944; PaxT. M. Bor. 1935. — Filles. poudreuses en dessus; fl, lilas pâle, maeculées de pourpre ou de rose, en co- rymbe.— Var : Batemani. fi. plus grandes; Wal- lichir, plus colorée; œruginosum, files. de teinte vert-de-gris à la face inférieure. R. catawbiense Mich. — B. M.1671 ; Lonn. B. Ca. 1176. — Sud des Etats-Unis. — 2 m.; files. arrondies aux deux extrémités, glabres. pâles en dessous; fl. pourpre-lilacé, campanulées. R.çcaucasicum Pall. — Caucase. — B. M. 1145, 3811; Paz. FL. ross. 31. — Tiges diffuses ; files. tomenteuses. fl. roses, blanches intérieurement. maculées de vert à la gorge,en corymbes. — Var. forme hybride à fl. blanches; paille; Nobleanum, rose foncé sur les deux faces. Le R. pulcherrimum, à fl. roses, paraît être un hybride des À. caucasicum et arboreum. R. ciliicalyx Franchet, — Yunnan. — Filles. 60 cm., écailleuses en dessous; fl. blanc pur, larges de 10 cm., odorantes. à calice cilié. R. ciliatum Hook. — Sikktm — R. S. H. 24, — Filles. poilues, dans leur jeunesse, à la face! supérieure, écailleuses-ferrugineuses inférieu- rement; fl. pourpre-pâle, disposés par 3 en bou- quets terminaux à sépales ailés. R. daburicum L. (Fig. 763.) -- Dahurie. — | | Ross. 29 : Jaco. Ic. 78; N. Duu. 2,41. —2m® ANDR. R. B. 4;. B. M. 636; Lonp. B. Car. 1605; PaLL. FL. Ross. 32. — 1 m.; files. caduques, écailleuses, glabres : 2-3, petites, vernales. R. Dalhousiæ Hook. — Sikkim. — B, M. 4718: ferrugineuses en dessous; | : albiflorum, | flavidum, jaune fl. roses, solitaires ou par | 1050 rameaux rougeâtres ; files. d’un beau vert en dessus, | en bouquets four- | : album, cinna- | momeum, roseum, puniceum, limbatum, à corolle Smi- | | jaunâtre ou soufré, assez grandes. | bords; fi. rose pâle ou blanches, maculées | des “pédoneules RARE Avec le FE. ‘200 [LT one Ales” moyennes, ‘opaques, d’ab RHODODENDRON. | duveteux,vertpassantau jaune pâle. en dessous; fi. odorantes, très grandes, en ombelles, blanches, teintées de rose. R. ferrugineum L. Vulg.: Rosage, Rose des Alpes. — Europe. — Jaco. FL. ausTr. 3, 255; Jaco. Oss. 16; Lonp. B. Cam. 65. — 20 cm. ; : flles. petites, luisantes en dessus, ferrugineuses en dessous: fl. écarlates, pointillées de jaune ou cendrées, en ombelles. R. formosum Wall. — Himalaya. — Wazr. PL. as. RAR. 3, 207. — Tiges lisses; files écaïl leuses en dessous: fl. peu nombreuses, blanches, grandes, teintées de jaune et de pourpre. Connu sous le nom de À. assamicum. R. grande Wight[Syn.: À. argenteum Hook.] — Sikkim. — Hook. Ruop. 9; FL. p. S. 473-476 B. M. 5054. — Arbre de 10 m.; filles. longues dem 80 cm. sur 12 de largueur, soyeuses-argentéess en dessous, vertes en dessus; fl. blanches, an- nelées de-pourpre à la base, longues de 8 em: sur un diamètre presque égal. Variété d’un beau rose. (B. M. 6948.) R.hirsutum L — Europe. — B. M. 1853; Lonn. | Bor. Ca. 479; Jaco. FL. ausTR. 98; N. Dun."2; 40; Reunr. FL. G. 1158. — 80 cm.; files. ellip… tiques, coriaces, ciliées, ferrugineuses en des- sous; fl. petites, rouge-pâle, en corymbes; pé: doncules hérissés. R. javanicum Benn. — Java. — B. M. 4336 BENN. JAVA, 19; PaxT. Mac. 15, 217. — 1 m.20$ | branches étalées ; files. éparses, nues, parsemées en dessous d’écailles peltées; fl. par 8-12; erandes, orangées, maculées de rouge, obscuré= ment campanulées-ou infundibuliformes. Le R. jaranicum croisé avec l'Azalea indicaa produit le À. indico-javanicum Hort. d R. lanatum Hook. — Sikkim. - FL. p. S. 6844 Hook. Ruop. 16. — Petit arbre presque entièrt: recouvert sur toutes des parties d'un tomentum ! laineux, blanchâtre, apprimé; files. longues de 12 cm.; fl. par 6-10 en corymbes termin., blanc à. R. malayanum Jack. — Malaisie. — B. M. 6045. — Petit arbre. à peu près entièrt. recOu vert d'écailles brun rougeâtre; fl. penchée 4 d en ombelles paucif.. écarlates, longues de 2 cm R Manglesii. Hybride horticole provenant du À. Aucklandii. 5 R. maximum L. — Amérique boréale. — B: M. 951 ; Mrcu. Are. 3, 4. — 2 à 5 m;files.long de 15-25 cm. épaisses. glabres, enrouléés Ent EE LE .2" Le ÉFFSEÆ : FES E : rouge ou de jaune, larges de 2 cm., portées F4 blanches puis vertes en dessus et floconneuse dessous. ou jaune chamois (var. fuloum. B 6827); fl. assez grandes, nombr., lilas plusp à l'intér., maculées à la base de pourpre fo R. ponticum L. — Asie Mineure. — PAL R m. 50; files. glabres, pâles où un peu fer neuses à la face inférieure : fl. pourpres, que quefois maculées sur le lobe supérieur, en C0- rymbes terminaux peu allongés. RHODODENDRON. — Le R. myrtifolium Lodd. en est une variété. (Lonp Bor. Car. 908.) R. punctatum Andr. — Amér. du Nord. — Ann. B. R. 36; Wars. DEN». 162, A. — 92 m.; files. longues de 8 cm., glabres. ponctuées-rési- neuses à la face infér., ainsi queles corymbes; f1. mnombr., en corymbes, roses, maculées intérieur. R Schliffenbachii Maxim. — Mandchourie. — B. M. 7373. — Flles. paraissant avec les fleurs et rappelant celles des Azalées ; fl. rose lilacé, tachetées à la base ; pédoncules et jeunes rameaux velus. R. Veitchianum Hook. — Moulmein. — B. M. 4992 ; F1. D. S. 1416, 1519, 1520. — 2 m.; files. de 10 em... glauques et ferrugineuses-rouges en dessous ; fl. blanc pur, par 3-4 au sommet des branches ; ondulées-crispées sur les bords. : On cultive encore d’autres esp. telles que : 2. Wighti, Ungerni, Thomsoni, Smirnowi, Shep- herdii, Nuttallii, multicolor, Maddeni, kamtschat:i- cum, jasminiflorum, Hodgsonii, Griffithianum, glaucum, fulgens, F'alconeri. citrinum, barbatum, Chamaæcistus, Gibsoni, Kendricki, ete “enre; les uns de serre, obtenus par le croise- ment des espèces de l’Indeou de Java entre elles ou avec d’autres ; les autres rustiques, prove- nant du Rhododendron ponticum, qui a fourni, en wutre, de nombreuses variétés. Les Rhododendrons se multiplient, suivant les espèces, par semis, bouturage, marcottage bu par la greffe. Les espèces rustiques se greffent Gur À. ponticum ou catawbiense; les types hima- R. Gibsoni et Kendrickii; le R. catawbiense con- rient à la greffe du À. campanulatum. | Les R. de Java, tels que R. balsaminæflorum ét Javanico-jasminiflorum, supportent d’être sreffés sur des pl. robustes, comme les R. Prin- tess Royal, Princess Alexandra. ie RHODOLEIA Hook. (Hamamélidées,) Arbustes ès glabres, à port de Rhododendron ; files. rap- vrochées au sommet des rameaux, étalées, al- ernes, longuement pétiolées, persistantes, glau- lues en dessous, oblongues, très entières, ar © en capitules axillaires, pédonculés et Yenchés, simulant une fl. de Camellia chaque apltule, formé de 5 fleurs, est entouré d’un volucre de bractées, les extérieures petites et labres, les intérieures bien plus grandes, to- - Lenteuses au dos, rousses ; en dedans se trouve ne rangée de pièces pétaloïdes, roses, consi- crées par les uns comme des bractées (les fl. J les de fleurs à corolle irrégulière, asymétrique, eveloppée seulement du côté extérieur, et nulle | jamines ; ovaire semi-infère ; rimées dans la capsule, lées. graines COoMm- — 2 esp. de Hong-Kong et de Sumatra. png-Kong, B. M. 4509; FL. D. S. 1850, t. 56! ; re de plein air dans le Midi de la France; . |PéCe assez rare; culture des Camellia. J. G. | 4 | -1051 Il existe de nombreux hybrides dans ce beau | fayens à gros bois, tels que À. Nuttalii, Falco-| neri, argenteum, etc. se greffent sur R. barbatum ; | eux à petit bois préfèrent comme sujet les! * paisses, coriaces ; stipules nulles; fl. réunies -raient apétales), par les autres comme des pé-| agnifique arbuste de serre tempérée, et peut- — RHODOTY POS. | Rhodora. Voir Rhododendron. : RHODOSTACHYS Phillippi (Broméliacées.) Herbes ou sous-arbriss. rigides, plus ou moins élevés ; files. nombreuses, engainantes, très | étroites, longt. aiguës et piquantes, glabres en dessus et habituellement écailleuses à la face | inférieure; inflor. centrale, courte, simple, glo- buleuse ou en grappe, multiflore, entourée de feuilles d’un beau rouge; pétales roses ou jaunes; fl. hermaphrodites ; sépales libres, ainsi | que les pétales qui manquent de ligule; étamines | plus longues que les pétales, à filets libres ;ovaire ‘habituellement infère; baie couronnée par le | périanthe persistant. — 4 esp. terrestres ou saxicoles. dont 1 de Juan Fernandez et les 3 autres originaires du Chili. LEE = RE £ SH ÉTTR TIRER ILE 2» CAN A DD | | Fig. 761. — RHODOTYPOS KERRIOIDES Sieb. et Zucc. Le R. carnea Mez, est cultivé sous le nom de | R. andina; quant aux R. argentina et pitcairniæ- | folia, ils appartiennent, le premier au genre Bromelia (B. Serra Gris.) et l’autre aux Fasci- cularia, très voisins des Bromelia. Culture des Bromelia. PIE | RHODOTYPOS Sieb. et Zucc. (Rosacées.) Genre | monotype, introduit dans les cultures vers | 1866, très voisin du genre Xerria. Le R. kerrioides Sieb. et Zucce. (Fig. 764), FL. | Jap.t.99;Bor.Mac.t. 5804 ; GARTENFL.1866, t. 505, fig. 2, 3, du Japon, est un arbriss. buissonnant côté du disque. FI. hermaphrodites; 7-10 | à rameaux effilés; files. opposées, brièvt. pé- |tiolées, longues de 4-7 cm., ovales acuminées, anguleuses, à peine | doublement dentées en scie, à dents glandu- leuses, ciliées, glabres en dessus, duvetées | On connaît surtout le R. Championi Hook., de soyeuses en dessous, fortement nerviées; fl. terminales, solit., très nombreuses, blanches, |très ouvertes, larges de 4 cm., à 4 pétales pres- que orbiculaires et à nombreuses étamines jaunes, assez courtes; ovaire formé de 4 car- RHODOTY POS. — pelles, recouvert par un disque charnu, soyeux, à 4 lobes; à la fleur succède un fruit formé de 2-4 drupes en forme de pois, à péricarpe luisant, rouge brun ou noirâtre à maturité. Flor. d'avril à mai. Rustique dans la région de Paris; assez rare Prospère en terrain siliceux ou silico- argileux et surtout à exposition fraiche et mi- ombragée. Multiplic.: semis et marcottage. J. G n Ÿ sa # * | Fig. 765. — Feuille rhomboïdale. RHOMBÉ, RHOMBIFORME. RHOMBIQUE, RHOMBOIDAL. (Zi. 765.) Qui a la forme d’un | rhombe, c'est-à-dire qui présente 4 côtés égaux, avec 2 angles aigus et 2 angles obtus. Ehopala. Voir Roupala. RHOPALOST YLIS Wendl. et Drude (Palmiers Arécées.) Stipe inerme, peu élevé, annelé. Flles. régult. pennatiséq.; segm. équidistants, étroi- temt. ensiformes-acuminés, récurvés à leur base, 3-nerviés ; rachis furfuracé, concave en dessus ; pétiole très court; gaine allongée. Spadices courts, étalés, brièvemt. pédonculés ; 2 spathes. Fleurs ternées, l'intermédiaire Q. — 2esp., Nor- folk et Nile.-Zélande. R. Baueri Wendl. [Syn.: Kentia sapida Mart.. | Areça Baueri Hook.; Seaforthia robusta Hort.| (Fig. 766). - Kerc. Pan. t. I; B. M. 5139, 5735. | — Nile.-Zélande. — Port élancé. Filles. dressées à segm. longs et assez larges; pétioles fur- | furacés, roux R. sapida Wendl. {Syn.: Areca sapida Hook.; Kentia Hort.] — Rev. Horr. 1878, fig. 79 et t. p. 350; KEercH. Paz. t. V. — Diffère du R. Baueri par son port plus trapu,ses feuilles plus courtes, plus étalées, à segments plus courts, plus | Plus précédent; fructifie sous le climat étroits; pétioles furfuracés, blanchâtres rustique quele de l’Oranger. Serre fr. Pleine terre rég. de l'Oranger. J. D. Rhubarbe. Voir Rheum RHUS L. (Anacardiacées.) Arbres ou arbriss. caractérisés par l’écoulement d’un suc caus- tique ou résineux ; files. alternes simples, ou com- posées, à folioles entières ou dentées; fl.en pani- cules axillaires et terminales, peu apparentes, polygames; calice persistant; pétales 4-6, étalés; étamines 4-10, insérées à la base du disque, libres; ovaire sessile,; fruit drupacé, petit, comprimé, 1052 RHUS. sec, à noyau coriace. — Environ 120 esp., ré- parties dans toutes les contrées chaudes du globe. | R. copallina L. — Amérique du Nord. — JACQ. SCHOENB. 3, 841. — Arbuste traçant ; files. | pinnées, à rachis ailé, de 9-21 folioles, entières, luisantes en dessus, à pétioles duveteux; fl. jaunâtres, en thyrse terminal. R. coriaria L., vulg.: Sumac. — Rég médit.; | Perse. — N. Dus. 2, 46; Warson, Dep. 2, 136; Sigra FL. Gr. 290. --- 7-11 folioles, largement dentées, pourpres à l’automne; pétioles velus; fl. blanchâtres, en grandes panicules, R. Cotinus L., vulg.: Fustet (Fig 767.) — Rég. méd. ; Orient; Himalaya ; Chine — Jaco. FL. | AuSTR. 3, 210; N. Dux. 2, 49. — Files. simples, entières, glabres; fl. roses, à pédoncules stériles devenant plumeux à la maturité. — Var.: à | inflorescence pourpre foncé,à rameaux pendants. R. glabra L. vulg.: Vinaigrier. — Etats-Unis. — Wars. Denon. 1, 15-17 à 25. — Folioles den- tées, blanches en dessous; fruits rouges et du- veteux — Var.: laciniata. rs ——— _ ——— | Fig. 766. — RHOPALOSTYLIS BAUERI Wendl. R. semialata Murr. — Macao — 10 à 14 fo- lioles, ovales, dentées, tomenteuses en dessous; ‘rachis ailé dans le haut. Le R. Osbeckii St. paraît n’en être qu’une forme à fol. plus nombr.! R. succedanea Thunb. — Japon. — Wicer.h | Ic. FL. Inn. or. 2, 560. — Filles. persistantes, | glabres, à rachis mon ailé, à 11-15 folioles Lui-\ santes, glauques en dessous; fruits en grappe,: blancs ; graines recouvertes de cire. R. Toxicodendron L.— Etats-Unis. — N. Dux. 2, 48. — Tiges grimpantes; 3 folioles, un peu, duveteuses en dessous; fl. en panicules peu four-. nies axillaires. | Le R. radicans L. en est une forme à tiges! radicantes et à fles. presque entières. (B.M.1806.), R. typhina L., vulg.: Sumac de Virgime. — N. Dux. 3, 346; Wars. Duxpr. 1, 17-18. — 11 à è 2 ne RHUS. — 1053 — RHYNCHITES. 31 folioles, dentées, pâles en dessous; pétioles | vante. Le R. Betuleti porte les noms de Dia- poilus, veloutés, ainsi que les rameaux; fruits bleau, d'Urbec, de Velours vert. Il attaque les pourpre foncé ou amarante. Bouleaux, les Hêtres, les Peupliers, les Saules, La plupart des R sont intéressants à cause | les Tilleuls, les Poiriers, les Cognassiers, la de leurs propriétés. Les uns sont utiles pour | Vigne. Les dégâts sont souvent considérables. l'industrie, comme le R. Cotinus, coriaria, verni- cifera et succedanea. D’autres sont remarquables par l'énergie de leurs qualités vénéneuses, telles que R. Toxicodendron, venenata, etc. | Multiplication par boutures, marcottes, semis ou séparation de drageons. EXEn : | Fig. 768. — RHYNCHITE DU PEUPLIER. RHYNCHITES POPULI L. R. Populi Linn.; le Rhynchite du Peuplier. Il ressemble beaucoup au précédent comme co- | loration, mais sa taille est plus petite. Il se con- tente, pour construire son cornet, d’une seule feuille. Ce sont surtout des feuilles du Tremble. R. Betulæ Lin. Cet insecte tout petit est com- plèt. noir. Attaque Bouleau, Aulne et Hêtre. R.conicus Ill. ; le Coupe-Bourgeon. Cet insecte, de 3-4 mm. de long, est d’un bleu foncé. Les femelles piquent, pour y déposer leurs œufs, les | bourgeons des arbres les plus divers: Sorbiers, | Alisiers, Cerisiers, Pruniers, Poiriers, Pommiers, | Abricotiers. Elles coupent aux trois quarts le | petit rameau, qui bientôt se dessèche et tombe. | La larve une fois éclose, continue à ronger le bourgeon, puis se chrysalide en terre. Quelques ladultes se voient en septembre, mais le plus grand nombre apparaît au printemps. roms Fig. 767. — RHaus CoTINuUS L. RHYNCHITES Herbst. (Fig.768.) Genre de Co-. : léoptères de la famille des Curculionides. Ce sont des animaux de petite taille, revêtus de couleurs métalliques très brillantes. La tête est. plus ou moins allongée, cylindrique ou conique; le rostre est tantôt long, peu arqué, tantôt mé-| .diocre; les antennes sont en massue allongée. Les élytres, plus larges que le corselet, laissent plus ou moins à découvert le dernier segment de l'abdomen. Leurs mœurs sont très variées. | Pour déposer leurs œufs, les uns roulent des feuilles en cornet, les autres attaquent les bour- | .geons ou les fruits eux-mêmes. On leur applique, . comme à beaucoup d’autres charançons, les _ moms de Lisette, Bèche, Becmare, Bécare. Ils sont représentés en Europe par de nombr. esp. :_ R Betuleti Fab. ou Ani Müll.; le Rhynchite du Bouleau. Cet insecte, long de 5-6 mm., est d’un bleu d’acier ou vert. Le mâle estreconnais- > à _ épine située de chaque ne du . |n0rax et dirigée en avant. La femelle roule une ; pu plusieurs feuilles réunies en forme de cornet ; Se SRE RES ONG TEEN ENT LE Pt, après avoir déposé ses œufs, coupe le pétiole ‘pour arrêter la sève. Les feuilles flétriestombent, | R. Bacchus Lin. C’est un insecte de 4-5 mm. t Les larves, une fois arrivées à leur complète de long, d’un rouge cramoisi avec des reflets ‘roissance, quittent leur retraite pour se chry- | vert doré; le rostre et les antennes sont noirs. alider en terre. La plus grande partie des | Il attaque les Poiriers et surtout les Pommiers, \dultes paraît en mai et juin de l’année sui- let cause certaines années des dégâts consi- RHYNCHITES. — dérables. C’est à tort qu’on l’a accusé d'attaquer la Vigne. La femelle perce avec son rostre les fruits à peine noués et dépose un œuf dans la petite cavité. La larve ronge le fruit et au bout d'un mois environ, celui-ci tombe. La larve en sort pour se changer en nymphe. L'apparition des adultes se produit au moment où les Poiriers et les Pommiers sont fleuris. R. cupreus Linn.; le Khynchite des Pruniers. Cet insecte est de même taille que le ÆR. populi. Sa couleur est bronzée. La femelle cherche à la surface des jeunes Prunes, Cerises, etc., un en- droit convenable pour creuser un trou et y dé- poser son œuf, Elle coupe ensuite le pédoncule, de manière que le moindre vent fasse tomber le fruit. La larve dévore la chair du fruit et se chrysalide en terre. L'apparition des adultes à lieu pour la plupart au printemps. Pour détruire toutes ces espèces, extrémement nuisibles certaines années, il faut recueillir toutes les feuilles roulées, celles qui pendent flétries, tous les fruits, les bourgeons tombés, et les brûler. De plus, ces insectes au moindre choc se laissent tomber. On utilisera cette parti- cularité, en secouant les arbres au dessus de récipients ou de toiles. Esp: RHYNCHOPHORES. Les Rhynchophores ou Cur- | cuhionides forment une des familles les plus nombreuses et aussi l’une des plus nuisibles de l’ordre des Coléoptères. Ces insectes ont Le corps ovoïde, rétréci en avant, les élytres convexes, la tête se terminant par un prolongement appelé rostre ou bec plus ou moins allongé et portant deux antennes, soit droites, soit le plus souvent coudées. Les articles de ces antennes sont de longueur variable, mais le premier est ordinaire- ment long et les trois derniers en massue. Les pattes sont robustes avec les cuisses renflées. C’est à l’état de larves que les Rhynchophores sont surtout nuisibles.Les larves sont en général d’un blanc jaunâtre avec la tête brune; elles | vivent cachées dans l’intérieur des graines ou des fruits, dans des rouleaux ou cornets qu'elles forment avec des feuilles. D’autres rongent les. racines ou le collet des plantes, ou habitent def galles, ou encore dévorent l’intérieur des fleurs, des tiges. Les genres principaux sont: Rhynchites Herbst; Phytonomus Sch.; Apion Herbst; Baris Germ.; Balaninus Germ.; Obtio- rhynchus Germ.; Bruchus Lin. PP Rhynchospermum. Voir Trachelospermum. RHYNCHOSTYLIS Blume (Orchidées-Vandées. (De 097706, bec, et stuAN, style, colonne, allu- sion au développement en forme de bec du rostellum dans ce genre.) Herbes épiphytes à tiges dressées, recouvertes par les gaines des files. distiques, loriformes, Genre très voisin des Saccolabium, dont il ne diffère que par l’al- longement du pied de la colonne; le labelle se trouve fixé à l’extrémité de ce prolongement, au lieu d’être sessile comme dans le genre Sac- colabium. — Env. 2 ou 3 esp., habitant l’Inde orient, et l’Archipel Malais. R. cœlestis Reichenbach f. — Orcu. A8. t. 361. — [Syn.: Saccolabium cœleste.] — Grappes dressées et lâches de fl. petites, blanches, à la- belle bleu. — Siam. R. retusa Blume — Serrum Orcs. t. 47 ; PEs- 1054 — | blanches, avec quelques points roses ou lilas, @ des Erables, sur lesquelles il produit des taches noires ; peu dommageable. RIBES. CATOREA, t. 21; ILL. norT. (1868) t. 545; Orcn ALB. t. 169 et t. 238; B. M. t. 4108; B. R.# 1443. — [Syn.: Saccolabium retusum ; S. Blumei S. præmorsum ; S. guitatum.] — Grappes pen dantes et épaisses de petites fl. serrées labelle lavé de rose. Même culture que celle des Saccolabium, An- græcum. etc. Ach. F. RHYTISMA. Genre de Champignons Disco- mycètes à fructifications réunies en groupe sur un stroma noir qui envahit les feuilles vivantes. et y fructifie à la fin de l'hiver, lorsqu'elles sont presque putréfiées et depuis longtemps mortes. Esp. princip.: À. acerinum, attaque les feuilles. D' D. RIBES L. (Saxifragées.) Genre constituant à | lui seul la tribu des Ribésiées, caractérisée ain si: Arbrisseaux ; files. alternes, simples ; stipules w nulles ou soudées à la base du pétiole; fl. le” plus souvent en grappes; ovaire à 1 loge; 2. styles; fruit en forme de baie pulpeuse renfer- mant des graines à raphé libre, immergées dans ! la pulpe. — Env. 56 esp, Europe, Asie, Amé rique tempérée et Andes de l'Amérique du Sud: ! D'après divers caractères, et notamment Ja ! | forme du calice, on à fait dans ce genre les4” divisions suivantes : | 1° Robsonia; calice à limbe tubuleux; filets ! | des étamines dépassant longt. la corolle; arbriss. L | fortement aiguillonnés; files. plissées; pédon-! | cules bi- ou triflores; baies aigaillonnées. (Voir, | SpacH, SUITES À Burr. VI, 80.) Ex.: R. speciosum. | 20 Grossularia; calice à limbe campanulé; filets des étamines inclus ou dépassant à peine! la corolle; ovaire multiovulé ; arbriss. très sou-! vent aiguillonnés; files. plissées; pédoncule: | uni- ou triflore,; baies inermes ou hérissées, non! | aiguillonnées. Ex.: À.Grossularia, R Uva-crispa.l | 30 Ribesia; calice à limbe campanulé ou tu- buleux; filets inclus, rart. exserts ; ovaire mul-! |tiovulé; arbriss. inermes; files. plissées ; il. en grappes. Ex.: R. nigrum, R. rubrum, R. mul: |tiflorum, R. sanguineum, etc. (Cette section | comprend les sous-genres ou divisions établis |autrefois par Spach [Awx. Sc. nar. sér. 2, IV, 21, | 26] sous le nom de Cerophyllum, Coreosma, Bo: tryocarpum, Calobotrya et Rebis.) | _. 40 Siphocalyx. [Syn.: Chrysobotrya Spach]! calice à limbe longuement tubuleux; filets: clus; arbrisseaux inermes ; files. convolutées! fi. en grappes. Ex.: À. aureum. Au point de vue de l’utilisation des fruits; les R. Grossularia L. (R. Uva-crispa DC.) ou Groi | seillier à maquereau ; R. nigrum L. ou Cassissier Groseillier noir; et R. rubrum L. ou Groseillie ordinaire, ont une grande importance. (Wok Groseillier et Cassis, pour l'indication de meilleures variétés et leur culture.) ne | Les espèces ornementales du genre Robes 5 réduisent aux suivantes : : | R. aureum Pursh [Syn.: RÀ. palmatum Des | R. fragrans Lodd.; Chrysobotrya revoluta Spac — "B. R. 195. — Amér. sept. — Arbriss.de2 m.; files. glabres, ovales, trilobées, dentées; jaunes, en grappes courtes, inelinées; sépalc révolutés,jaune d'or; pétales blancs, puis rou£t £ | “ RIBES. - et rongés au sommet. Assez nombr. var. carac- térisées par l'intensité du coloris des fleurs, l’épo- que de la flor., la grandeur des fi, etc. (Var. = 3339. — Californie. — Petit arbriss. à files. cor- -diformes, trilobées, dentelées, glabres dessus, blanchâtres-cotonneuses dessous ; fl. d’un rouge Sang, en grappes pendantes, plus longues que les tiles., en avril-mai. Nombreuses variétés à peine distinctes par le feuillage, mais de coloris très différents, à fl. simples et à fl, pleines. Ci- tons parmi les plus cultivées, les variétés sui- vantes, considérées quelquefois comme espèces : albidum, fl. blanchâtres; atrorubens, atrosan- guineum., carneum, malvaceum, etc. Très jolis arbustes à floraison printanière, rustiques, à ne tailler qu'après la défloraison. R. niveum Lindi. — Bor. Rec. t. 1692. — Amér. sept. — Arbriss. de 1 m. 50 à 2 m., épi- neux; à files. glabres, lisses, vernissées ; à fi. blanches, grêles, par 2-3 et à fr. pourpre foncé. Le R. speeiosum Pursh., B. M. 3530 (R. fuch- sioides Bert., R. stamineum Sm.; Robsonia spe- ciosa Spach), de Californie, est une espèce cu- rieuse, assez peu cultivée, très épineuses ; à fl. (grandes, pourpre vif. Sous-arbriss. de 1 m. à { 1m. 50, pas très rustique sous le climat de Paris. t Le R. Gordonianum Lem., F1. D. S. Il, t. 165, test un hybride obtenu par croisement du XÀ. tsanguineum avec À. aureum. Très belle forme, {à fleurs participant du coloris propre à chacun des parents: calice rouge, corolle jaune en {s'ouvrant et devenant à son tour rouge en vieil- lissant. Est un peu plus tardive que ses deux tparents; à feuillage aussi plus petit. De nombreuses autres esp. de Ribes se ren- ontrent dans les collections dendrologiques, mais sont loin d’avoir la valeur ornementale des précédentes. Multipl. par bouturage, marcottage, et pour quelques esp., par drageonnage. Toute espèce de sol. LE RICHARDIA Kunth (Aroïdées-Philodendrées.) lerbes à rhizome épais; files. radicales, à base astée ou cordiforme; spathe dressée, à tube ourt, convolutée, ensuite étalée en limbe mar- escent; spadice plus court que la spathe, lressé, cylindrique, monoïque, couvert de fleurs ans toute sa longueur; fl. mâles et femelles ontiguës ; les mâles à 2-3 étamines distinctes : nthères subsessiles, à 2 loges déhiscentes par pores; les femelles à style court ou nul: stig- 1ate capité ; baies incluses dans le tube de la _pathe. — Environ 10 esp., Afrique australe. | R‘africana Kunth (Cala æthiopica L. Zan- deschia æthiopica Spreng.) — Bois, ATL. PL. ARD:£. 803; Bor. Mac. 832. — Cap. — Vivace, Quatique ou amphibie; flles. cordiformes, pres- ue hastées; hampe de 60 cm. à 1 m, terminée Ar une grande inflorescence; spathe évasée en prnet blanc pur, spadice jaune ; fl. très odo- _Antes. Très cultivée pour les marchés comme - de fenêtre, à sec; vient aussi très bien dans Hook. (Fig. 770.) — B M. EL. .S. 1343. — Natal.— Assez semblable 10535 aurantiacum, præcox, Serotinum, tenuiflorum, etc.) R. sanguineum Pursh (Fig. 769.) — Bot. Mac. Pau des bassins et des aquarium de plein air. | RICINUS. au précédent, mais files. plus étroites, parsemées de macules blanc pur. infloresc. plus petites. R. Elliottiana Hort. — Tue Garo. 1894, pl. 989. — Plante vigoureuse, florifère ; spathes d’un beau jaune lustré, de même grandeur que celles du À. africana. Les R. Lutwychei Brown, R H. 1896, p. 60, fig. col., à fl. jaunes; R. Pentlandi R. Whyte, B. M. 7397, à fl. jaunes ; et R. Rehmanni Brown, B. M. 7436, à fl. blanc rosé (celui-ci surtout différencié des autres espèces par ses files. lancéolées), sont encore peu répandus. Multiplier par division des touffes; laisser prendre aux plants une saison de repos, et tenir les tubere. dans une terre pas tout à fait sèche, à peine moite; les files, disparaissent totalement pendant la période de repos. 14 Fig. 770. RICHARDIA ALBO MACULATA Hook. RICINUS L. (Euphorbiacées.) Herbes annu- elles, très élevées dans les jardins, arborescentes dans les régions chaudes, glabres, souvent glauques; files. alternes, peltées, palmatilobées, à 7 lobes ou plus et dentées ; fl. monoïques, apé- tales, en grappes paniculées au sommet des rameaux; fl grandes, les inférieures mâles, rapprochées. à étamines nombreuses ; les supé- rieures femelles, brièvement pédicellées, à ca- lice caduc, style plus souvent bifide, plumeux ; ovaire à 3 loges uniovulées; capsule lisse ou épineuse, renfermant 3 graines ovoides. — 1 es- pèce, d'Asie et d'Afrique, mais répandue et na- turalisée dans toutes les régions chaudes, pré- sentant de nombreuses var., différant entre elles par les capsules lisses ou épineuses, et par la couleur des tiges et des files. | R. communis L. ; angl.: Castor oùl Plant; all. : : Wunderbaum. (Fig. 771.) (Palma-Christi.) — | Bois, ArL. Pc. Jarp. t. 241; B. M. 2209. — An- RICINUS. — nuel, vivace en serre; tige fistuleuse, ramifiée au sommet, atteignant 3 m. de hauteur, couverte, ainsi que les filles. et les fruits, d’une pruine blanchâtre; files. à lobes aigus, inégalement dentés. — Var.: cambodgensis Hort., tige et ra- meaux noirâtres ; sanguineus Hort., tige, pétioles et jeunes filles. pourpre clair; véridis Willd.… plante d’un beau vert luisant; zanzibarensis Hort., plante géante, d’un coloris tantôt vert luisant, tantôt glauque ou purpurin. Fig. 771. — RiGiN. RICINUS COMMUNIS L. Ornement des grands massifs, plates-bandes ; | à planter aussi isolément ou par groupes ; semer | en mars-avril, sur couche, en pot; mettre en place en mai-juin, en espaçant de 1 m. 50 au moins, dans un sol très riche ; arroser copieuse- ment; couvrir d’un épais paillis. Terrain chaud et fertile. à bonne exposition. Outre son emploi ornemental, le R. communis a un très grand intérêt comme plante indus- trielle et médicinale pour les pays chauds ; c’est de ses graines qu’on extrait l'huile de Ricin, usitée en médecine et en industrie. JG. Kiesenkurbis. Nom all. du Potiron. V. Courge. RIGOLE. Sillon peu profond que l’on trace avec la binette, la houe ou le traçoir pour le semis des graines ou la mise en place de jeunes plants que l’on veut disposer en lignes. (On dit aussi: semer et planter en Rayons.) Kangelblume. Nom allemand du Souci (Calen- dula officinalis). RINGENT. Ce qualificatif sert à désigner les corolles labiées ou Personées à tube ouvert, c’est-à-dire qui n’ont pas la gorge fermée par un palais saillant. Retama. Syn. de Genista. Rrttersporn, Nom allemand des Pieds d Alou- ette (Delphinium). RIVINA L. (Phytolaccacées.) PI. herbacées 1056 ROBINTA. à files. alternes, crénelées, membraneuses ; fi. en grappes axillaires ou plus rarement termi- nales, grêles, pendantes, multiflores ; corolle 4- partite, à segments égaux, concaves, colorés ; 4 étamines alternant avec le périanthe; ovaire sub-globuleux, comprimé, uniloculaire; fruit globuleux, à péricarpe charnu, coloré en rouge 1 ou en orangé. — 5 esp., qui doivent être proba= bl. réunies en une seule, de l'Amérique trop. et subtrop., fréquem. naturalisées. | Fig. 772. RIVINA HUMILIS L. R. humilis L. [Syn.: R. lœvis L.] (Fig. 772.) — Lan. Exc. 81; B. M. 2333. — Files. glabres, ou pubescentes; fl. blanc rosé, en grappes; fruits rouges ou écarlates. | Il existe encore un R. aurantiaca Warsez., dé l'Amérique australe, et R. wridiflora Blanco, del Porto Rico. Multiplication par semis de graines qui s'ob tiennent en abondance. P.%, Riz Voir Oryza. Robertsonia. Voir Saxifraga. ROBINIA L. (Légumineuses.) Arbres ou Sous arbriss., à filles. imparipennées; folioles érè entières, réticulées et penniveinées, souvell stipellées; stipules sétacées ou spinescentes grappes axillaires; fl. blanches ou rosées-pur purines ; très grand étendard, réfléchi; ailes e. forme de faulx, libres; carène incurve, obtus style subulé; gousse linéaire, plane, comprime à suture supérieure ailée et à valves peu épaisse — 5 ou 6 esp., dont 3 ou 4 d'Amérique du Nor les autres du Mexique. La plus importante es R. Pseudacacia L., vulg.: Acacia, Robimier.1 Etats-Unis. — Arbre pouvant atteindre plus t 20 m. de hauteur, mais généralt. moins éle: (6-15 m.); tronc droit, rameux, glabre et liss flles. à 17-25 folioles pétiolulées, ovales oblo gues, soyeuses à l'état jeune; stipules dewena D Ie ROBINTA. épineuses et persistantes, surtout sur les ra- meaux jeunes et vigoureux (les rameaux des arbres âgés sont généralt. inermes); fl. en grappes lâches, pendantes, blanches, odorantes. Cette esp. a été introduite en France en 1601, de graines reçues directement d'Amérique du Nord, par Jean Robin, t centr., de l'Asie et de l'Amérique du Nord. — PL. vivace, à files. entières, lancéolées-étroites : 1. rouge brique, par 3-5 au sommet d’une tige rrêle de 10-20 cm. Aime les situations humides tt bien éclairées pourtant. Un sol composé de - 13 tourbe, !/3 terre franche et 1/3 sphagnum ou - housse, lui convient admirablement On en cul- ive une var. grandiflora Rgl. | S: irrigua Bieb. — Caucase. — PI. bisan- uelle, pubescente, à tige dressée et divisée, de 0-30 em. de haut; files. réniformes, tripartites .& à lobes incisés, vert gai; fl. grandes, d’un (eau blanc, en grande panicule pyramidale. Mai- ain. Position fraiche, quoiqu’un peu ensoleillée ; pl poreux, riche en humus, bien drainé; excel nte pour la rocaille, au nord ou au levant. Les .FP: Suivantes, qui s’en rapprochent ou appar- (ennent à la catégorie des esp. recherchant la | aicheur. se cultivent de même: S. ajugæfolia L.. L uatica Lap, arachnoidea Sternb.. Clusii Gou- . A., flagellaris Willd., lactea Turez., nivalis L. _ tophylla Wall., petrea L., stellaris L. S. juniperifolia Adams. — Caucase. — PI. Vace, cespiteuse, d’un vert sombre, à peine . hute de 5 cm. ; files. aiguës, étroites linéaires. | rosettes, ou rameaux serrés ; fl. jaune clair, \ fe: 1083 SAXITFRAGA. presque sessiles. Maiï-juin. Cult.S. aspera. Les esp. suiv., qui sont voisines, se cultivent de même: S. Friedrici- Augusti Bias.. Kotschyi Boiss , pseu- do-sancta Janka, et sancta Griseb. S. longifolia Lap. (Fig. 796.) — Pyrénées. — Correv.FL.coL.pes MoNr..pl.57.— C’est la reine des Saxifrages. Superbe pl. monocarpienne, saxatile, à files. étroites et longues, dures, co- riaces, crustacées, glauques et recouvertes d’une poudre blanchâtre, marginées sur les bords. en rosette régulière, quelquefois très grande et mesurant près de 25 cm. de diamètre. Ces ro- settes peuvent atteindre un âge très avancé sans fl. mais dès qu'elles poussent en tige, la vie passe tout entière dans la hampe florale et la pl. meurt ensuite; fl. blanches, dressées, très nombreuses, en longue panicule pyramidale me- surant parfois 30-50 et même 81 cm. de haut. Mai-juillet. Il faut à cette plante la position perpendiculaire et la rocaille; elle fait mer- veille dans les vieux murs tournés à l'Est ou à l'Ouest. On la multiplie par semis, on éclats. Fig. 796. — SAXIFRAGA LONGIFOLIA Lap. Le S. florulenta Moretti, des Alpes maritimes, est une plante rare et très curieuse qui se rap- proche un peu du S. longifolia, mais s’en dis- tingue par ses files. non crustacées et d’un vert foncé luisant. Elle à été acclimatée par le bota- niste Boissier, qui l’a cultivée de la même ma- nière que le #S. longifolia, dans les fentes d’nn mur de soutènement tourné au couchant. Le S. mutata L., B. M t. 351, des montagnes d'Europe, rentre également dans la catégorie des pl.monocarpiennes, mais se cultive différem- ment que les deux précéd. et s’en distingue par ses fl. jaunes et ses files. plus larges, formant des rosettes comme le S. Cotyledon. Culture du S. aizoides. S. oppositifolia L. — Correv. FL. COLOR. DES Monr., pl. 55 B. — Rég. alpines de l’Europe, de l'Asie et de l'Amérique sept. — PI. vivace, naine et cespiteuse, à files. courtes et ciliées, opposées et pressées les unes contre les autres autour de rameaux courts; 4. grandes. d’un rose carmin vif, acaules et sessiles. Mars-avril. Il faut le SAXIFRAGA. 1084 — SAXIFRAGÉES. Nord et la rocaille à cette esp., et la terre de | 25-30 cm. Mai-octobre. Sol léger; rocaille: bruyère mélangée de terre franche et de sable. | mi-soleil. Les esp. suivantes, qui appartiennent Se cultivent de même, les esp. suivantes qui en | au même groupe, exigent une position abritée\ sont voisines: S. biflora AIL., macropetala Kern., contre les vents du Nord: S. cuscutæformis retusa Gouan, et Rudolphiana Horn. Lodd., cortusæfolia Sieb. et Zucc. et Fortunei S. peltata Torr. — Californie. — PI. vivace de ! Hook., B. M. t. 5377. grandes dimensions ; flles. peltées, en forme de} Enfin il est tout un groupe deS. asiatiques parapluie, orbiculaires, amples, membraneuses, que plusieurs botanistes ont classées à part sous à limbe très large, mesurant parfois plus de le titre générique de Megasea Haw., ou de Ber- 15 cm de diamètre et portées sur des pétioles | genia Mônch., qui diffèrent totalt. des esp. énon- épais et charnus, très velus et hauts de 50-60 | cées ci-dessus. Ce sont des pl. vivaces à souche cm.; fl. d’un rose carné, en large ombelle au épaisse et suffrutesc., à larges flles. épaisses et sommet d’une tige épaisse et dressée, purpurine, | coriaces, entières, glabres ou poilues, de forme nue et villeuse, mesurant parfois 80 cm. de obovale, mesurant parfois près de 50 cm. de haut. Mai-juin. Soltrès profond, riche en humus; long, et persistantes; fl. roses ou blanc rosé, * position humide et mi-soleil. Fig. 797. — SAXIFRAGA LIGULATA Wall. LA S. rotundifolia L. -- CoRREv. FL. COL. D. MONT. pl. 56. — Montagnes de l’Europe. — PI. vivace, à tige rameuse et dressée, haute de 40-50 cm. ; files orbiculaires, épaisses, velues, d’un brun rouge en dessous; fl. blanches, pointillées de carmin, en lâche panicule dressée et feuillée. Mai. Position mi ombragée; sol riche en humus; terreau de files. et sable avec adjonction de terre franche; rocaille ou plate-bande. On cultive de même les var. ou esp. suivantes qui s’en rap- prochent plus ou moins: S. chrysosplenifolia Boiss., fonticola Kern., heucherifolia Griseb., re- panda Willd. et taygetea Boiss. et Heldr. S. sarmentosa L. — Bois, ATL. PL. JARD., pl. 91. — Japon. — PI. vivace, sarmenteuse, à files. ré- niformes-arrondies, nerveuses, d’un brun ver- dâtre, veinées et maculées de blanc, pileuses, en touffes qui émettent de longs stolons retom- bants, lesquels, à leur tour, donnent naissance à de nouvelles rosettes de files. ; fl. blanches, à pé- tales inégaux, en panicules lâches, hautes de nombreuses, grandes, en large grappe terminale Fig. 798. — SCABIOSA CAUCASICA M. B. au sommet d’une tige charnue, haute de 15-20 cm. La floraison de ces pl. a lieu au premierk printemps, en mars avril. Croissent dans tout sol sain et profond, en position abritée contre! les vents du Nord. Multiplic. d'éclats ou de semis.n Les esp. suivantes sont les plus recomman-« dables : #. ciliata Wall., B. M t. 4915, de l'Hi malaya; cordifolia Haw., de Sibérie; crassifohia. L., Bois, ATL. PL. JARD. pl. 83, de Sibérie; ligur lata Wall. (Fig. 797), B. M. t. 3406, de l’Hima laya; Stracheyi Hook., de l’'Himaläÿa, et ‘y sanoides Lindl., de l’Asie centrale. Ce sont d belles pl. pour la décoration des jardins, prés cieuses à cause de leur superbe feuillage persiss tant et leurs belles fleurs roses, précoces. Les autres S. que nous venons d’énumére sont plus généralt. des pl. de rocaille, mai, beaucoup trouveront égalt. leur place dans 1 jardin paysager ou la plate-bande. On les mul tiplie tous d’éclats ou de semis. H.0. | SAXIFRAGÉES. (Dicotylédones-Polypétales. | SAXIFRAGÉES. — Famille comprenant des pl. herbacées, des ar- briss. et des arbres, à files. simples ou composées, avec ou sans stipules ; à fl. hermaphrodites, rart. | unisexuées ou polygames-dioïques. Le calice est | à 5, rart. 4-12 divisions; la corolle, généralt. à | 4 ou 5 pétales, est rart. nulle : elle est périgyne, … rart. épigyne, très rart. hypogyne; les étamines, en même nombre que les pétales ou souvent en nombre double, rart. en nombre indéfini, sont | périgynes ou épigynes. Le gynécée est formé de carpelles ordinairt. au nombre de 2, quelquefois 1 seul, rart 3-5, très rart. 6-12, indépendants, parfois soudés en un ovaire à loges plus ou moins complètes. Les ovules sont habituellt. nombreux, anatropes. Le fruit est généralt. cap- sulaire ou bacciforme. La graine est albuminée, avec un embryon axile. — 6 tribus: Saxifragées, Francoées, Hydrangéées, Escalloniées, Cunoniées, | Ribésiées. Scabieuse. Voir Scabiosa. | | | | Fig. 799. — FAUXx-POIVRIER. SCHINUS MOLLE L. | _SCABIOSA TL. (Dipsacées.) Herbes annuelles ou vivaces, plus rart. à base frutesc., tomenteuses blanchâtres ou lâchement poilues, rart. glabres. erminaux, pédonculés, rart. sessiles en dicho- omie, globuleux ou ovoïdes. Involucre à 1-2 éries de bractées herbacées, libres ou rart. soudées. Réceptacle muni de paillettes courtes, troites ou nulles, Corolle 4-5 fide ; 4 étamines, rés rart. 2, toutes fertiles. Achaines soudés vec l'involucelle, couronnés par le limbe du “alice persistant. — Env. 80 esp. Europe, Asie, ocephalus Lag.) S. alpina L. [Syn. : Cephalaria alpina Schrad.] pes. — Racine vivace, fusiforme, rameuse ; ige de 1 m. et plus, solit., dressée, sillonnée ; 1085 Flles. entières, dentées ou disséquées. Capitules | ique. (Inclus: Suecisa Gray. Knautia L.. | ocephalus Mœnch, Cephalaria Schrad., Aste- SCABIOSA. files. pubescentes, les radicales simples, ellip- tiques oblongues, les caulinaires pennatiséquées à segments lancéolés, dentés. En juillet, fl. jaune pâle, penchées; corolle à 4 divisions. Plates- bandes en touffes isolées. Pleine terre, franche, légère, à bonne exposition. Multiplier par éclat de pieds, ou par semis, sur terreau de vieille couçhe, ou en place, au printemps. Fig. 800. — SCHIZANTHUS RETUSUS Hook. S. atropurpurea L., Fleur de veuve; angl.: Mournful Widow; Sweet Scabious ; all.: Witwen- blume. — Europe mérid. — Annuel et bisannuel; tiges dressées, rameuses, grêles, peu feuillées, hautes de 60-80 cm.; files. opposées, les infér. simples, spatulées, les supér. pinnatifides; de juillet à octobre, capitules nombreux, terminant les rameaux, pourpre noir plus ou moins foncé et velouté ; corolle à 5 lobes ; fl. de la circonfér. du capitule plus grandes et moins régulières que celles du centre. — Var. nombreuses : blanches, roses, pourpres, bicolores, pleines; à tiges naines (30-4': cm.), etc. Magnifiques pl. de plates-bandes et massifs; les formes naines et compactes pour bordures. Rustiques; tous terrains. Semer:10en pépinière, en automne, repiquer en pépinière, mettre en place au printemps ; 20 en pépinière, au prin- temps, pour repiquer en pépinière ou en place. S. caucasica M. B. (Fig. 798.) — Bois, ArTL. PL. JARD. pl. 130. — Caucase. — Vivace. Tige simple, haute de 80 cm. à 1 m.; files. radicales, lancéolées linéaires, acuminées, entières; en juin-août, fl. très grandes. solit.; celles de l’ex- tér. très grandes. étalées, bleu pâle, celles du | centre plus petites et lilacées. Plates-bandes ; | tous terrains ; rustique. Semis. S. graminifolia L — Alpes. — Vivace. Tige couchée, herbacée; files. très entières, soyeuses, SCABIOSA. linéaires lancéolées; en juillet, fl. violacées; corolle à 5 lobes; capitules solit., au sommet d’un long pédoncule Pleine terre; situation chaude ; mieux rocaille. Eclats de pied. On peut encore cultiver: S. plumosa Sibth., et S palæstina L. (Pterocephalus) et S. Succisi L. Cette dernière, indigène, vivace; tige presque simple; files. entières, oblongues lancéolées ; capitules globuleux, bleus, blancs ou carnés; août Pelouses fraiches des gr. jardins. J.G. SCABRE. Rude au toucher. Scale ou Scaly Fern. Nom anglais de l’Asple- nium Ceterach. Scammonée. N. fr. du Convolvulus Scammonia. Scape. Synonyme de Hampe (voir ce mot). Scarabée des Roses. Voir Phylloperthà. Scarabée nasicorne. Voir Oryctes. SCARIEUX. Membraneux, sec, demi-transpa- rent. Scarole. Voir Chicorée Scarole. Sceau de Salomon. N. fr des Polygonatum. Scented Verbena. Nom anglais du Zappia citriodora. Schafarbe. Nom allemand de la Millefeuille (Achillea Millefolium). Schallot. Nom anglais de l’Echalote. Schalotte. Nom allemand de l’Echalote. Scharfer Hahnenfuss. Nom allemand des Bou- tons d'or. Voir Ranunculus. Scharfer Mauerpfeffer. N. all. du Sedum acre. SCHEELEA Karst. (Palmiers Cocoïnées.) Stipe inerme, plus ou moins élevé. Files. pinnatiséq , à segm. agglomérés, linéaires, inégalt. bifides; spadice plus ou moins longuement pédonculé; 2 spathes, la supér. fusiforme, acumin., ligneuse. — 7-10 esp. de l'Amér. trop. S. attaleoides Karst. — Vallées chaudes du Cauca.— Acaule;flles. radicales, érigées, étalées, de 5-7 m. de long. ; 150 segments longs de 1 m., réunis par 4-5. S. insignis Karst. [Syn.: Maximiliana.| — MarT. Paz. t. 94. — Brésil, Amazone. — Tronc de 25-30 m. Flles. de 3 m., aux pinnules de 0 em.; les infér. réunies par 6-8, celles de l'extrémité solit., opposées, linéaires lancéol., obtuses, mu- nies d’une pointe courte; rachis filamenteux daws sa partie terminale. S. regia Karst. — Vallée du Cauca, où il croît jusqu’à 1000 m. d’alt. -— Tronc de 20 m. avec 1 m. de diam. Files. ascendantes, longues de 8 m., régulièrt. pinnées, portant 180 à 200 pinnules linéaires aiguës, longues de 1 m. 50. On cultive au Jard. bot. de Rio-de-Janeiro: S. amylacer Bars. Ronx. PLANT. NOv. t. V, VI ; S. excelsa Bars. Roor. PL. Nov. t. IX, fig. A, t-8 inon Karst.) et S. Leandroana Barb. Rodr. Le $S. excelsa Karst., des vallées chaudes du Cauca, est une espèce voisine du S. regia. On cultive encore S. princeps Karst. [Syn.: Attalea, Marr. Paz. D'Or. t. 31], de Moxos et Chiquito. Serre chaude. Ja Selnefblait. Nom allemand des Begonia. SGHINUS L. (Anacardiacées.) Arbres ou ar- bustes ; files. alternes, imparipennées ; folioles opposées oufalternes, sessiles; panicules axill. et terminales, muniesde bractées. FIL. petites, blanches, dioïques; calice à 5 lobes ne s’accrois- sant pas après l’anthèse ; lobes arrondis, imbri- 1086. — SCHIZANDRA. qués ; pétales 5, imbriqués ; étam. 10. Ovaire sessile, unilocul.; styles 3. Drupe globuleuse sans aile, marquée de bandes de couleur diffé- rente. — Env. 15 esp. d'Amérique australe, S. Molle L., Poivrier du Pérou. Faux-Poivrier. (Fig. 799.) — Bor. Mac. 8339. — Pérou. — FllesM à 10-15 paires de folioles allongées, dentelées, larges de 4-5 mm.; fl. en panicules terminales Cet arbre élégant fournit une résine odorante isitée au Pérou pour fortifier les gencives. S. terebinthbifolius Radd. Filles. à 7 folioles ‘arges de 10-15 mm. ee | Orangerie, serre froide. Le S. Molle est em- oloyé pour l’ornementation, en Provence. Multis plic. par semis, marcottes et boutures. J. G. SCHISMATOGLOTTIS Zoll. et Mor. (Aroïdées)} Herbes rhizomateuses,stolonifères, à tige courte. É Files. oblongues ou ovales cordées, rart, hastées | ? | 1 - ou lancéolées, souvent marbrées ou maculéess pétiole à base engainante. Pédoncules solitaires.» u fasciculés ; spathe cylindrique, décidue ; spas dice sessile, inclus, resserré au milieu ou un peu. en dessous. Inflor 4 cylindrique ou en massue, » | L | | ! v [ Ÿ inflor. ® courte, cylindrique ou conique. Pé. rianthe nul; fl. G à 2-3 étam. distinctes, fl. 9 à. ovaire oblong,unilocul.Stigm. sessiles, discoïdes. — 19 esp de la Malaisie. | S. crispata Hook. -— Bor. Mac. 6576. — Bornéo. — Filles. vert foncé, avec une étroite bande | xrisâtre au centre. | S. Lavallei Lind. — ILL. HorrT. 1881, 418. — Java. — Filles. vert brillant avec des taches rrises supérieurt., vert pâle infér. — Var. Lans- »ergiana Lind. — Java.-- ILz. Horr. 1881, t. 418. | — Files. à face supér. vert brillant, non tachées, | face infér pourpre.— Var. purpurea. à face supér. ! des flles brillante et tachée de gris; face infér. | fortement pourprée. é | S. pulchra N. E. Br. (S. decora Bull.) — Izz Horr. 1884, 520.— Bornéo. — Flles. à face supér. 4 vert glauque. Serre temp. Boutures et divis. des pieds. J.G. SCHIZÆA Smith (Fougères, Schizéazées.) PL, à frondes dont les segments se terminent par W des sortes d’épis portant, sur 2-4 rangs, les Spo- W ranges à déhiscence verticale, garnis d’un an-, neau apicilaire calyptriforme. S. elegans Sw. — Hook. Gen. Ficic. t. 24, = Amér. trop. — Frondes cunéiformes, couries;, à, stipe assez long, dressé, lisse, à segments dicho-| tomes, les fertiles assez nombreux, stipitéss ei, se terminant en 5-12 épis linéaires. Serre chaude! S. fistulosa La Bill. — Larizz. FL. NOV. HOLL t. 250, f. 8. — Océanie. — Frondes courtes, presque cylindriques, canaliculées, jonciformes, à stipe brunâtre, avec un segment fertile, Uni4 latéral, portant une dizaine d’épis de chaques côté. Curieuse Fougère de serre chaude. ER: # SCHIZANDRA Michx. (Sphærostemma Blume.)l (Magnoliacées.) Arbriss. sarmenteux. Ælles. membraneuses, luisantes, ponctuées, sans St pules, Ils diffèrent des Kadsura par le réceptacle tructifère, allongé, spiciforme. — 6 esp L d'Amér. bor., les autres de l’Asie orient. outr0p4 S. propinqua Hook. (Sph. propinquum Blume) — Bor. R:6. 1688; B. M. 4614. — Népaul Files. persist., ovales acuminées, dentées; fl |mâles axill., solit.; pétales ciliés, jus | . ge SCHIZANDRA. On cult. aussi: S. coecinea Michx., Bor. Mac. 1413, Amér. boréale, et S. chinensis H. Bu. (S. japonica Hance), Armor. SEGRez. t. 26, Chine. PI. grimpantes de serre temp. ou orangerie. Le S. chinensis est à peu près rustique sous Le climat de Paris J:,: _ SCHIZANTHUS Ruiz et Pav. (Solanacées.) Herbes annuelles, plus ou moins glanduleuses, visqueuses. Flles. souvent pinnatiséquées, àseg- ) ments incisés. Cymes terminales, en grappes lâches ou en panicules au sommet des rameaux. Calice 5-fide; corolle à tube allongé. cylindrique, \ à limbe étalé, oblique, presque bilabié; lèvre | supér. trifide, à lobe moyenentier, souvent en ca- puchon : lèvre infér. tripartite, à lobes latéraux 2-4 fides, le médian entier; 2 étamines parfaites, exsertes ; ovaire oblong, biloculaire; ovules en nombre indéfini. Capsule membraneuse, papy- racée, s’ouvrant en 2 valves Graines nom- breuses, petites, comprimées, rugueuses. — 7 esp., toutes du Chili. S. pinnatus Ruiz et Pav. [Syn.: S. porrigens (Grah.) — Bois, ATL. PL. JarD. pl. 209 A, — An- “nuel. Tige dressée, environ 50 em. Corolle à tube ‘plus court que le calice. Lèvre infér. violette ou “lilas, à lobe médian creux. bilobé; les latéraux spatulés, arqués, obtus ou échancrés.Lèvresupér. pâle, à lobe moyen marqué de taches purpurines. fEtamines longt. exsertes. Var. nombr., de colo- ris divers, et de taille naine; l’une des plus con- Mmues est S. papilionaceus Hort., fl. violettes, di- versement nuancées, figurant un papillon. S. retusus Hook. — Bois, ATL. PL. Jaro. pl. 209B.— (Fig. 800.) — Annuel. Corolle àtube égal au calice, à 3 divisions du limbe rose purpurin; èvre supér. maculée de jaune. Etamines brièvt. exsertes Var. nombr., de coloris blanc, lilas, etc.; la plus connue est S_ Grahami Hort.. fl. pourpre riolacé, maculées d’orangé sur la lèvre infér , lus grandes que dans le type; files. plus dé- oupées ; à produit formes naines. | Les S. sont des pl. superbes, à fl. très singu- ières et très brillantes. Plates-bandes. Pleine erre meuble, riche en humus, et bien exposée. jemer: 10 en automne, en pépinière, repiquer m pot et hiverner sous châssis, mettre en place lu printemps; 20 en août, sur couche, repiquer n place en mai; 3° en place, avril-mai. J. G. Schizoloma. Voir Lindsaya. SCHIZONEURA Hart. (Insectes-Hémiptères du roupe des Aphidiens.) Le genre S. est caracté- sé par des antennes courtes, de six articles, aile antér., à nervure costale partant du mi- eu d’un stigma épais et à nervure sous-costale ide ; l'abdomen n’a pas de cornicules. L'esp. type est le S. lanigera Hauss. le Eau des Pommiers, importé d'Amérique. Les \dividus aptères mesurent de 11}; à 2 mm. Leur )loration est d'un rouge violacé. Ils sont roïdes et tachent en rouge de sang les doigts Ù squ’on les écrase. Les individus ailés, un peu MS grands, sont de couleur plus foncée. Les 1S comme les autres se recouvrent d’un long | 1vet creux et blanc qui atténue l'efficacité 5 insecticides employés pour leur destruction. 5 Pucerons n’attaquent pas les fl, les fruits et _Fflles., mais se fixent sur l'écorce, dans les Ales du tronc, des grosses branches, sur les | 1087 SCHLEHDORN. racines et même sur les jeunes pousses de l’au- née. Par le fait des succions, le bois devient sec, noueux et cassant et présente des espèces de galles. Pendant l'hiver, une partie des aptères vivipares s’abrite entre les tiges en espalier et le mur et, si l'hiver est rigoureux, en descendant sur les racines. Au printemps, les mères donnent \aissance, par viviparité, à des petits qui se re- oroduisent à leur tour. On compte ainsi 8 géné- cations annuelles. Les Insectes ailés apparaissent n automne; ils donnent naissance à des êtres -rès frêles et de deux tailles représentant des sexes différents, La femelle pond un œuf, qui lonne un Puceron aptère et vivipare. Pour détruire cette espèce, on peut se servir lu procédé suivant: 19 Pendantla végétation, pulvériser un liquide :omposé de 100 parties alcool, 100 parties sa- on; ajouter 15 fois le volume d’eau. Après la Julvérisation, brosser les parties malades et Jadigeonner avec l’insecticide. Pulvériser sur le sol et retourner à la bêche, pour atteindre les individus qui se trouvent sur les racines. Garnir tes plaies et crevasses avec du mastic à greffer. Pendant l'hiver, faire les mêmes opérations en >mployant l’insecticide au !/192. De nombreuses formules, dans lesquelles en- crent le pétrole. le carbonate de soude, la colle torte., la benzine. ont été recommandées. Une autre esp. de $., le S. lanuginosa, vit sur les Ormeaux, où il détermine des boursouflures de la grosseur d’une noix. A la fin de mai, ces boursouflures s'ouvrent pour donner passage à des Pucerons aiïlés et aptères. PT SCHIZOPHRAGMA Sieb.et Zucc.(Saxifragées.) Genre monotype, très voisin des Hydrangea, dont il se distingue surtout par son port grim- pant, par ses files. toujours caduques, et par la présence de 1 seul style à 4-5 lobes, au lieu d’avoir 4 ou 3 styles libres. Le S. hydrangeoides S et Z., FL Jar. 58, t. 26; R. H. 1881, 213, fig. 72, 73, est un arbriss. à tige rampante à la façon des vieilles tiges de Lierre, à files. opposées, munies d’un long et grêle pétiole, caduques, cordées-ovales, longt. acuminées et à bords dentés; les fl, rappelant celles des Hydrangea,sont toujours pentamères. Arbriss. rustique à Paris,à cultiv.contre un mur; peu répandu. Marcottes, boutures. 2 :G: SCHIZOSTYLIS Backh.etHarv.(Iridées-Txiées.) Genre renfermant 2 esp. du Cap, caractérisé par ane souche non ou à peine bulbeuse, ou rhizome fasciculé, et par le style divisé, sur plus de moitié de sa longueur, en 3 branches grêles ; spathes verdâtres, lancéol. On ne cultive que le S. coccinea Backh. : Fig. 801), B. M. 5422; F1. D. S. 16, 1. 1637, d'Afrique australe, Cafrerie; tige haute d'environ ! m; files. longues. carénées, en épée, engainantes, passant dans le haut, gra- luellt. à l’état de bractées; fl. au nombre de 1U- 4, formant un épi distique; périanthe à tube lus court que les bractées et limbe étalé, par- ‘agé en ti lobes ovales oblongs, très aigus, de souleur rouge-ponceau;;3 étamines sagittées et jaunes. Belle pl. de serre froide, craignant la chaleur et les hâles de l’été; floraison d'août à novembre; multiplication par rhizomes. J.G. - Schlehdorn. Nom allemand du Prunus spinosa. SCHLEIFENBLUME. Sehleifenblume. Nom allemand de la Corbeille, d'argent (Tberis sempervirens). Schlüsselblume. N. all. du Primula offeinalis. Schmiele. Nom allemand de l’Aira pulchella. Schmucklihie. Nom allemand de l’Agapanthus umbellatus. Schneeball. Nom allemand de la Boule de neige (Viburnum Opulus sterilis). Schneebeeren Strauch. Nom allemand du Sym- phoricarpos racemosa. Schneeglückchen. Nom allemand du Perce-neige (Galanthus nivalis). Schneerose. Nom allemand de la Rose de Noël (Helleborus niger). Sehnittlauch. Nom allemand de la Crboulette. Fig. 801. — SCHIZOSTYLIS COCCINEA Backh. SCHOMBURGKIA Lindley. (Orchidées-Epiden- drées.) [Dédié au voyageur R. Schomburgk] enre très voisin des Læka, dont il se distingue surtout par le port. Ce sont des herbes épi- phytes, à pseudo-bulbes longs, fusiformes ou co- niques, portant à leur sommet 2-4 files. coriaces. Le pseudo-bulbe se termine par une hampe, souvent extrèmement longue; à son extrémité se trouvent réunies, en grappe courte et serrée, de grandes fl. longuement pédicellées. IL est assez difficile d'indiquer nettement les diffé- rences entre ce genre et le genre Lælia, entre le L. superbiens, par exemple, et le S. rosea, tandis que d’autres espèces, comme le S. Lyonsii, sont très nettement caractérisées. Cependant, dans les Schomburgkia, le labelle est brièvement soudé à la base de la colonne, formant un canal ou sac très court, non développé au dehors, et les bractées sonttrès longues. De plus, lacolonne est toujours plus ou moins ailée. — Env. 12. esp. de l'Amérique trop. S. crispa Lindley. — Serr. orcs. t. 10; B. R. 1844, t. 23; B, M. t. 3729. — F1. à pétales et sé- pales bruns, ondulés- crispés, bordés de jaune ; AE labelle et colonne blancs, lavés de rose, — Gu- | yane anglaise. fs Î . Ln SCIADOPHYLLUM. S Humboldtii Reichenb, f. — XENIA, t. 59, — FI. roses; labelle blanc au centre, bordé de « cramoisi et frangé. — Venezuela. S. Lyonsii Lindley. — B. M. t. 5172. — FI. non résupinées, blanches, à divisions tachetées . de pourpre foncé; labelle bordé de jaune. — Jamaïque. S. rosea Linden. — FIL. à sép. et pétales bruns, ! striés de jaune; labelle et colonne roses; voi: " sin du S. crispa; les bractées mêmes sont d’un * lilas clair. — Nile.-Grenade. ; __ S.tibicinis Bateman. — OrcH. Mex. ET Gu4- : TEMALA, t. 30; B. R. 1845, t. 30; B. M. t. 4476: OrcH. ALB. t. 205. — $. et p. violets, lavés de brun à l’extrémité; labelle veiné de violet et de w jaune, avec une large macule jaune au centre; !! les pseudo-bulbes, coniques, deviennent creux! de bonne heure et sont employés, dit-on, par les indigènes comme trompette, ce qui a valu son! nom spécifique à la pl. — Amérique centr. S. undulata Lindley. — PEscaTOREA, t. 32;! WARNER, SEL. ORCH. II, t. 21. — Voisin du 8. crispa et rosea. — Venezuela. | Culture du Lelia superbiens. Ach.F. |, Schortia californica. V. Actinolepis coronaria.l SCHOTIA Jacq. (Légum.-Amherstiées.) Ar-. bres et arbriss. inermes. Files. courtemt. pin-+ nées, à folioles coriaces; stipules courtes. FI. rouges, très belles, en courtes panicules; 4 sé pales; 5 pétales, petits, subsessiles; 10 étamr Gousse plate; graine orbiculaire, comprimée— 4 esp. de l'Afrique austr. et subtrop. S. speciosa Jacq. — Icon. rar. I, t. 75; ADR! Bor. Kep. 348. — [Syn.: S. afra Thunb.; Theo, dora speciosa Medic.] — Du Sénégal au Cap. — Files. coriaces, d’un vert foncé, à 7-10 paires dt fol. ovales lancéol., acum.; stipules subulées En automne, fl. rouge cramoisi. On cultive encore S. tamarindifolia Afz., M. t.:153, du Cap. Arbuste à longs rameau flexueux, sarmenteux, comme le précédt., mai à fol. obtusiuscules. 4, À Pleine terre rég. de l’Oranger. Serre froic ou Orangerie. Boutures à l’étouffée à défaut (à graines. J. D. Schwarze Johannisbeere. Nom allemand © Cassissier (voir Groseillier). | Schwarzer Hollunder. Nom allemand du 5 | reau (Sambucus). | Schwarzer Maulbeerbaum. Nom allemand L : Murier noir (Morus nigra). 1 Schwarzwurzel.Nom allemand de la Scorsoné Schwertel. N. all. des Glaïeuls (Gladiolus). Schwertlilie. Nom allemand des Jras. | SCIADOPHYLLUM P. Br. (Araliacées.) Gen très voisin des Heptapleurum, dont il rt À 4 les caractères, sauf que les pétales forment } leur soudure un capuchon bien net, et que styles sont habituellt. libres dès la base. =ÆE4 35 esp. de l'Amérique trop. Les S. de Blu rentrent dans le genre Heptapleurum. | S acuminatum Poiret. --- Pérou.— Grimpal, haut de 3 m ; files. à 7-11 folioles; fl Jauw formant de petites ombelles. *&S. Brownii Spreng. — Jamaïque. — Arbr : de 5 m.; fi. blanches, en longues grappes: 1 | | dits a SCIADOPHYLLUM. — S. conicum Poir. — Pérou. — Arbuste 10 m.; | files. à 7-13 folioles, coriaces ; fl. rouge-blan- châtre, formant des grappes veloutées. Les 2 dernieres esp sont de serre ch. Bou- tures sous cloche avec chaleur de fond. P.H. SCIADOPIT YS Sieb.etZucc.(Conifères.) Grands arbres toujours verts, à rameaux étalés. Phyl- lodes linéaires, rigides. alternes, rapprochés et | paraissant verticillés. FL. monoïques, les 4 au sommet des rameaux, en épis subglobul., en- \ tourés de bractées ; anthères à deux loges; fi. © en chatons solit., formés d’écailles étroitemt. imbriquées, munis d’une bractée à leur base. Cônes ovoïdes, oblongs ou brièvt. cylindriques; écailles cunéiformes, ligneuses, coriaces. Graines entourées d’une aile membraneuse, échancrée à la base et au sommet. — 1 esp. du Japon. S. verticillata Sieb. et Zucc. (Taxus verticil- | lata Thunb.) — FL. pes SerR. 1483-1486.— 40 m. | de haut. Caract. du genre. Var.: variegata For- tune. FIles. panachées de jaune pâle. Convient pour isoler sur les pelouses en ter- - (rain frais et siliceux. Croissance très lente. | Graines, boutures et greffe en placage ou en - | demi-fente sur Cunninghamia sinensis. J. G. SCIARE. Insectes-Diptères de la fam. des. Mycetophilidæ, qui doivent leur nom à la cou-| leursombre des ailes.Les pattes sontrelativement | courtes par rapport à celles des autres repré- | - (sentänts de la famille. Les antennes, de 16 art., | sont minces et ornées de poils fins. Les palpes | ont 3 articles, dont le 2e très élargi. S. piri est pubescent ; la tête et le thorax sont | oirs ; l'abdomen grisâtre, avec un liséré noir | ux incisions. La femelle pond dans les fl. de 1089 SCILLA. hampe de 25-30 em. Très grosse grappe corym- biforme, hémisphérique ; fl. bleues; anthères Jaunes. Var.: alba Hort, à fi. blanches. Bois- sier (Voyage bot. en Espagne) a changé le nom spécifique de cette pl., qui n’existe pas au Pérou. | Fig. 802. — SCILLE DU PÉROU. SCILLA HEMISPHÆRICA Boiss, S. hyacinthoides L. — B. M. 1140. — Cana- oïriers;, les larves pénètrent dans l'ovaire. | ries. — Flles. oblongues, presque planes. Très es fruits finissent par tomber. Le seul moyen | longue grappe de fi. bleues ; bractées très petites. edétruire ces insectes, estderamasser les fruits | S.italica L. — Bor. Mac. 663; Repour. Lis. _ attaqués et de Les brûler. P.Tn. | 304. — Suisse et Nord de l'Italie. — Flles. liné- ! SCILLA L. (Liliacées.) Bulbe tuniqué. Flles. | aires lancéolées, aiguës ; hampe de 25-30 cm.; adicales, linéaires oblongues. Tige florifère | grappe conique, serrée; fl. bleues, odorantes, 2 imple, sans files. F1. petites ou moyennes, en | bractées bleues à la base des pédoncules. rappes, sur des pédicelles articulés; grappes S nutans Smith. (Agraphis nutans Rechb.) — antôt allongées, floribondes, tantôt réduites à | Bor. Mac. 1185 et 1461. — Europe mérid. — -3 . Bractées petites. Périanthe persistant | Flles. linéaires aiguës, en gouttière, à sommet ngtemps ;,segments presque égaux, connivents, | recourbé ; fl. en grappe lâche, unilatérale, bleu une nervure, distincts ou à peine soudés à la | violet ou blanches, odorantes. ase et étalés, rart. périanthe un peu campa-| S. sibirica Andr. — BorT. Mac. 1025; FL. pes ulé; 6 étam. à filets filiformes ou aplatis à la | Serr. 1677; Bois, ATL. PL. Jar. 286.— Caucase. Vase. Ovaire à 3 loges. Graines obovoïdes ou | — Flles. dressées, linéaires, aiguës; une ou deux bglobul. — Env. 80 esp. d'Europe, Asie temp. | hampes grêles, portant 2-3 fl. penchées, bleu frique trop. et extratrop.. une esp. de Chine. améthyste. Fleurit en février-mars. S.bifolia L. — Masccer, ATLAS PL. FR. 316,A;| On cult aussi les esp. suivantes, plus nou- EDOUTÉ, Iuiac. 254. — Europe mérid. et velles: S. Adlami Baker, de Natal, fl. mauve Y-de Paris. — Deux files linéaires lancéolées, | pourpre; S. bipartita Salz., Maroc., fi. bleu por- roulées en pointe au sommet; hampe de 10- | celaine ; S. humifusa Baker, Natal, fl. vert rou- cm: FI. bleues, devenant quelquef. blanches | geâtre; S. laxiflora Baker, Afrique Sud, fl. vertes, roses. Var. : Whitallii Baker, Taurus. F1. en filets pourpres ; S. Ledieni Engl., GrrL. 1889, appe dense. Au moment de la floraison, cette | t. 1294, Congo, fl. vertes, à tube purpurin;$. lin- r. à 3 et 4 files. développées. | gulata Poir., Grec. 1887, t. 1261, p.2-4 b, Algérie, S. campanulata Ait. (Agraphis campanulata | Maroc, fl. bleues, lilas. blanches; 5. (Ledebouria) hb.) — B. M. 435 et 1102. — Espagne. — | subsecunda Baker, Afriq. australe, fl. brun les-oblongues lancéolées, en gouttière: hampe | verdâtre, filets pourpre; S Ughii Tineo, Sicile, | 25-80 em. ; fl. bleu violacé, dressées ; bractées | fl. bleu pâle. S longues que le pédoncule. | La plupart des Seilles sont de pleine terre et ; hemisphærica Boiss. Scille du Pérou. (S. pe- | se cultivent comme les Jacinthes. na) (Fig. 802.) — Bot. Mac. 749. — Éu-| Les S. peruviana, Adlami et laxiflora sont e mérid. — Fles. lancéolées, larges, étalées; d'orangerie. Caïeux et graines. DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, € SCINDAPSUS. — SCINDAPSUS Schott. (Aroïdées.) PL grim- pantes, robustes, à rameaux radicants. Files. ovales, oblongues, oblongues-lancéolées, acu- minées, à nervures arquées; pétiole allongé, geniculé au sommet, à longue gaïîne. Spathe cymbiforme, épaisse, caduque ; spadice sessile. Inclus : Cuscuaria Schott. — 9 esp. de l’Asie et de l'Océanie. S. caudatus Schott. [Syn.: Pothos caudata Roxb.] — [. du P. de Galles. — Longs rameaux aphylles, flagelliform., pendants. Files. ovales, cordées, entières ou pinnatif. S. decursivus Schott. [Syn.: Pothos decursiva Roxb.; Monstera Schott.] — Silhet. — Tiges grimpantes ; files. longt. pétiolées, elliptiques, oblongues aiguës, légèrt. cordées, pinnées ou pinnatif ; segments linéaires, falciformes, cus- pidés, à 3-5 nerv. S. giganteus Schott. — I, du P. de Galles. — Tiges radicantes; files. longt. pétiolées, oblon- gues, cordées, entières; pétiole engaïnant à la base et plus long que le limbe. S. glaucus Schott. [Syn.: Pothos glauca Wall.] — Népaul. — Files. longt. pétiolées, ovales, cordées, irrégult. pinnatiséq., lisses et vert foncé en dessus, glauques en dessous. S. pietus Hassk. — Java. — Filles. ovales lancéol. obliques, aiguës, à base cordée, glau- ques et maculées de blanc en dessus. Sèrre temp. et chaude. Ornemt. des murs et colonnes des serres. SCION. Pousse de l’année. SCIRPUS L. Genre de la fam. des Cypéracées comprenant des herbes qui croissent dans les lieux marécageux, à tiges cylindriques ou tri- gones et à fl. disposées en épi simple ou en épil- lets groupés en capitule ou en fausse panicule. Le $S. lacustris L. est quelquefois cultivé dans les grands bassins et sur le bord des eaux; une var. à tiges zébrées est surtout recherchée; elle a été introduite dans les jardins sous le nom de Juncus zebrinus; on la désigne aussi sous celui de Scirpus Tabernæmontani Gmel., varie- gata. Le S. Tabernæmontani n’est qu'une forme mal caractérisée du S#. lacustris. PI. très rustique. Multiplication par division des souches. Le S. cernuus Vahl., des régions trop., est une pl. ornementale de serre chaude, désignée sous le nom d’Isolepis gracilis Hort. (Voir ATL. PL. DE JARDINS, pl. 807.) (Voir Isolepis.) SCITAMINÉES. (Monocotylédones). Famille comprenant des pl. à fl. irrégulières et à ovaire infère; à pièces extér. du périanthe sépaloïdes, à pièces internes pétaloïdes; à étamines au nombre de 1-6, souvent en partie stériles ou pétaloïdes (staminodes). Dans le plus grand nombre des genres (les Musées exceptées), on ne trouve qu une étam. fertile et les étam. stériles sont changées en expansions pétaloïdes qui se soudent parfois entre-elles pour produire une pièce ordinairt. plus grande que les autres, nommée labelle. L’ovaire est trilocul. ou uni- locul., à loges uni- ou multicvulées. — 4 tribus: Zingiberées, Marantées, Cannées, Musées. Sclarée. Nom français du Salvia Sclarea. SCLEROTE. Terme dérivé du grec scleros, dur; indique un organe de conservation d’un certain nombre de Champignons qui persiste à l’état de 1090° — SCOLOPENDRIUM. ë vie latente pendant lamauvaise saison, ou quand les conditions extérieures sont défavo- rables ; ils reprennent une végétation active au retour de conditions meilleures et produisent des organes de fructific. variés suiv. les esp. Les S. sont le plus souvent noirs, munis d’une croûte épaisse et constitués, à l'intérieur, de fila- . ments de mycélium enchevêtrés qui accumulent \ tantôt dans leur contenu. tantôt dans leurs parois, des réserves nutritives pour le déve- loppement ultérieur du Champignon. | L'Ergot de Seigle est le S. du Claviceps pur- purea (voir ce mot) On peut encore citer les S. des Sclerotinia. D‘ D: SCLEROTINIA. Groupe de Pezizes (voir ce mot) dont le mycélium s’agence à un moment donné en Sclérote, duquel naissent des fructifica- M tions ascospores pédicellées, en forme de coupes. Ces Champignons sont le plus souvent parasites ! sur les végétaux vivants. Principales esp.:! S. tuberosa, s. racines de l’Anémone Sylvie. S. sclerotiorum, sur nombreuses pl. de culture: Carottes, Haricots, Topinambours. | S. trifolii, au collet du Trèfle, du Sainfoin, du: Fenu-grec, etc. Dr D SCOBIFORME. Qui ressemble à de la sciure de bois ou à de la limaille (scobs, en latin). SCOLIE. Les S. sont des Insectes-Hyménop- tères au corps gros et velu, vivant en parasites! aux dépens des larves des gros Scarabées. Ce sont de précieux auxiliaires. | La S. des jardins, Scolia flavifrons Fab. ou. hortorum Fab., est un magnifique animal de cou- leur noire avec des taches jaunes sur le ventre! l’'écusson et les côtés des 2° et 3° segments à ailes enfumées à reflets violets. La larve est. parasite de celle de l’Oryctes nasicornis. P.Tn. | 72 Fig. 803 — SCOLOPENDRE, SCOLOPENDRE. (Fig. 803.) Genre de Myri podes (voir ce mot) que l’on a restreint à grandes espèces presque toutes étrangères, notre pays. Il est caractérisé par la présen. d’une seule paire de pattes à chaque annee, La S. cingulée est la seule esp. qui s’aWaih jusque dans le Midi de la France. Sa mors} ne peut produire qu’une inflammation localeh peu de durée. Les grandes espèces des pa chauds sont beaucoup plus dangereuses, pall venin qu'elles versent dans la plaie faites | leurs mandibules. | D'T SCOLOPENDRIUM Sm. (Fougères, Polypo0). cées). PI. à frondes simples, portant des 50 SCOLOPENDRIUM. recouverts par une indusie membraneuse, qui se fend bientôt en deux parties bordant les sores de chaque côté. S. vulgare Sm. (Fig. 804.) — MascLer, ATL. PL. Fe. pl. 397 B. — Zone tempérée. — Rhizome court,rampant, fibrilleux. Frondes assez larges, ligulées-lancéolées, d’un beau vert, coriaces, à base cordiforme, à stipe court, écailleux; sores | , : an £ | SN , 2 W//. « AS VE | 2 N ) | ‘A NA INC VS I) (A ee L£ : PA ù T. &. Ÿ 1, "4 # A h % | | SZ V/ISZ) LI INNSS press | Fig. 804. — SCOLOP£NDRIUM VULGARE Sm. | grands, longs, ordinairt. nombreux, rapprochés en une série oblique de chaque côté de la ner- ture médiane. Plein air et serre tempérée. On ultive plusieurs var. de cette belle Fougère : eratum, fronde à bords déchiquetés, étalés ; Kcrocladon, fronde multilobée au sommet; cres- -Jum, fronde à bords déchiquetés, crispés-on- ulés; ramosum, fronde à stipe ramifié, dont aque rameau se termine en une autre fronde bords ondulés. . R. SCOLYME (Scolymus hispanicus L.) Composées- lichoracées.) PL. annuelle, indigène (Côte Ouest la France); tiges très rameuses, 60-80 cm. de ut; flles. sessiles, décurrentes, très épineuses, pnnant à la plante l'aspect d'un Chardon ; fi. en ‘pitules sessiles, réunis par 2 ou 3, à fleurons une vif, constitués comme ceux des Chicorées ; haines aplatis, jaunâtres, entourés d’un pendice scarieux blanchâtre. PI. alimentaire T Sa racine, blanche, pivotante, au même titre e les Salsifis et les Scorsonères. Semer du 20 juin au 15 juillet, en lignes acées de 20 cm.; tenir Le semis frais; éclaircir laissant les plants à 10 em. ; biner et arroser ; peut récolter dès novembre ; il n’occupe donc ; 1091 SCOLYTES. Pour plus de détails, voir Parzc. er Bots, Por. D'UN Cur., éd. 3, p. 555 et Sipru. FL. Gr. t. 895, coloriée et botaniques. J. G. SCOLYTES. Fam. de Coléoptères très nom- breuse en esp. nuisibles aux arbres, pénétrant, soit dans la partie interne de l’écorce, soit dans le bois du tronc et même dans les plus minces rameaux. Ce sont des Insectes de petite taille et de couleur le plus souv. uniforme, noire, ferrugineuse, rart. testacée. Le corselet est très convexe en avant et couvert de fines aspérités ; les élytres, à stries plus ou moins distinctes, sont tronqués et impressionnés, avec quelques dents à l'extrémité. Le corps est de forme allongée et plus ou moins cylindrique. Les femelles, aidées parfois des mâles, creu- sent une galerie dans laquelle sont déposés les œufs. Les larves, aveugles, apodes, courbées en arc, creusent chacune une galerie perpendicul. à la première et s'élargissant à mesure que le constructeur grossit. Parvenue à son entier dé- veloppt., cette larve s’entoure de poudre de bois agglutinée et se tranforme en nymphe. Les dé- gâts, dans certaines années, peuvent constituer un véritable fléau. Les forestiers sont divisés au sujet de l'attaque des arbres par les $S.: les uns admettent qu’ils choisissent les arbres sains et sont la cause directe de leur mort; d’autres, que c’est aux arbres déjà malades ou peu vi- goureux qu'ils donnentleur préférence; d’autres, enfin, que les S. adultes seuls attaquent les arbres vigoureux, les affaiblissent, et que les larves ne construisent leurs galeries que plu- sieurs années après. Les moyens destructifs consistent à abattre, dès le principe, tout arbre attaqué, de l’écorcer, et de carboniser ceux que l’on ne peut enlever immédiatemt.On emploie égalt.des arbres-pièges destinés à recevoir la majorité des pontes. Si l’on admet l’opinion que les arbres vigoureux ne sont pas attaqués, le meilleur moyen est d'entretenir cette vigueur en apportant beau- coup de soin à la plantation et ensuite en la- bourant et en arrosant avec les engrais liquides. Les principaux genres sont: Scolytes Geoff., Hylurgus Lat., Hylesinus Fab., Tomicus Lait. Les insectes du genre Scolyte n’attaquent pas les bois résineux. Le S. destructor Oliv. et Le S. multistriatus Marsh. attaquent le tronc de l'Orme; le S. ulmi Redt. et le S. pygmæus Herbst, les branches. Le dernier nuit aussi au Chêne. Les arbres peuvent être sillonnés d’un véritable la- cis de galeries interrompant la cireul. de la sève. Les Hylurgus sont très nuisibles aux Coni- fères. L’H. piniperda Linn., long de 5 mm. noirâtre, avec élytres souvent ferrugineux, vit sur les Pins. Les adultes perforent les écorces des arbres abattus ou malades et les larves con- tinuent leur œuvre. A l’état adulte, ils détermi- nent aussi la mort des Jeunes pousses, en y creusant un canal en long. Les Hylesinus s'attaquent à divers arbres. Le Frêne, le Lilas et l’Olivier ont leurs branches rongées par A. oleiperda Fab. Le Frêne est at- taqué par deux autres espèces, A. fraxini Fab. et crenatus Fab., qui dessinent sous l'écorce des galeries de ponte, transversales et en accolade avec des galeries de larves, longitudin. errain que 3 mois; son défaut est d’avoir, is le centre de la racine, une partie ligneuse, il faut enlever après la cuisson à l’eau de sel. n Espagne, on consomme les pétioles et les es moyennes des files., ainsi que les rosettes files. jeunes. SCOLYTES. 1092 : SCUTELLARIA. Les Tomicus s'attaquent principalt.aux arbres | un petit nombre de pl. ligneuses, à files. alternes, résineux. Le T'. typographus Linn., long de 3 mm., est spécial aux Sapins. C’est à la partie supér. de la tige qu'il cause ses ravages. Des forêts entières ont péri du fait de ses déprédations. Le T'.stenographus Duft., un peu plus grand, attaque les Pins; 7. Laricis Fab.,les Melèzes; T. villosus Fab., les Chênes; 7. dispar, les Châtaigniers, les Marronniers, les Robiniers. PE SCORPION. Le S. commun (Euscorpius flavi- candis), Arachnide du Sud de la France, de 3-4 cm. de long, est armé d’un aiguillon caudal venimeux, dont l’animal se sert pour paralyser sa proie. Sa piqûre n’est pas plus dangereuse pour l’homme que celle d’une abeille. Le S. ita- lien (Æ. italicus) est un peu plus grand, il se trouve à Nice. Le $S. des Carpathes (Æ. carpathi- cus), plus petit, s’avance jusque dans la France orientale, et le S. de Fanzago (Æ. Fanzagoi), très voisin du précédent, se trouve dans les | Pyrénées orientales. Le S. Européen (Buthus europæus) est plus grand (8 em. de long). On le trouve dans le Sud de la France. Sa piqûre est plus grave, mais l’inflammation est locale et dure rarement plus de 7-8 jours. DT: SCORPIURUS L. (Légumineuses.) Tiges cou- chées, presquerampantes; files. simples, entières. FI. jaunes, sur des pédoncules axill. et solit. ou en ombelles penchées. Gousse presque arrondie, enroulée en crosse, profondt. sillonnée ; côtes souv. tubercul., indéhiscentes, articulées. — 6 esp., env. d'Europe austr., Afr bor. et Asie oc- cid. On cultive, autant à titre de curiosité que dans le but de causer des surprises d’un goût douteux, à cause de la forme des gousses, imi- tant des chenilles, les S. muricatus L., à gousse moyenne, sillonnée, hérissée de pointes aiguës et crochues; S. subvillosus L., gousse petite, à face dorsale, présentant 4 rangs de crêtes gar- nies de pointes raides, aiguës et crochues; S. sulcatus L., gousse à articles profondt. séparés, présentant sur la face dorsale 6 sillons lisses, séparés par des crêtes hérissées d’aspérités ; S. vermiculatus L., grosse gousse, fortemt. sillon- née, garnie de tubercules pédicellés. Ces 4 esp. sont indigènes et annuelles. Semer en place en avril-mai. AC SCORSONÈRE ; angl.: Common Viper’s grass ; all.: Schwarzwurzel, Scorzonera hispanica L. (Composées-Chicoracées.) Vulg.: Salsifis noir.— Indigène, France mérid. Cultivé et utilisé comme le Salsifis, dont il se distingue par la couleur de la racine, qui est noire, les files. plus larges, la tige cotonneuse à la base, les fl. jaune vif, les achaines blancs, sans bec. Il a sur le Salsifis l'avantage de monter moins vite à fleur; les racines des pieds qui ont fleuri peuvent être encore utilisées ; on ne récolte or- dinairement que l’automne de l’année qui suit celle du semis ; les racines sont plus grosses que celles du Salsifis. JC Scorzonera. Voir Scorsonère. Scotch Pine. Nom anglais du Pinus sylvestris. Screw Pine. Nom anglais des Pandanus. SGROBICULEÉ.Qui estcreuséde petites fossettes. SCROPHULARINÉES. (Dicotylédones-Gamo- pétales.) Famillecomprenant des pl.herbacées, et opposées ou verticillées ; à corolle plus ou moins - irrégulière, souvent à deux lèvres; à androcée quelquef. réduit à 2 étam. fertiles ; le plus gé- néralt formé de 4 étamines didynames, avec la 5e (la postérieure) très réduite ou tout-à-fait avortée. L'ovaire est supère; il est formé de 2 carpelles soudés et est biloculaire, à loges gé- néralt. multiovulées. Le fruit est une capsule, rart. une baie. Les graines sont albuminées. — 12 tribus: Leucophyllées, Aptosimées, Verbascées, Calcéolariées, Hémiméridées, Antirrhinées, Chelo- nées, Manuléiées, Gratiolées, Digitalées, Gérar- diées, Euphrasiées. Fig. 805. — SCUTELLARIA ALPINA L. SGUTELLARIA L. (Labiées.) PL. vivaces, her-\ bacées ou suffrutesc. ; fl. à calice bilabié, à tube court et à lèvres entières, conniventes après la floraison, la supér. appendiculée sur le dos, ca, duque à la maturité; corolle à lèvre supér. con:, cave, bidentée à sa base, l’infér. indivise) graines ovoïdes ou arrondies. — Env. 100 esp. des rég. montagn., temp. et trop. du globe. S. alpina L. (Fig. 805.) Correv. FL. coL- D, monr. 113. — Rég. montagn de l'Europe mérid, — Pl.traînante, à souche frutesc.; tiges de 19-24) em., couchées ou ascendantes ; files. caulinaires. ovales-tronquées, crénelées, d’un vert mat; Î) grandes, bleues, en grappes courtes. Maïjuil On en cultive une var. à fl. blanches et une autr, à fl rougeâtres. PI. excellente pour la rocaillt utilisée fréquem. comme bordure. S'accommod de tous sols sains et demande le soleil. | On cultive en outre les esp. suivantes, beal coup plus développées et formant souvent 0 grandes touffes ; ce sont toutes de bonnes pl W vaces pour la plate-bande : S. coccinea H. et B., de l'Amérique central à fleurs rouge vif; pl. de serre; japonica DCI | pl. de serre; incarnata Vent., de l’Amérd}, -—7 —_ ee SCUTELLARIA. = 1008 — SÉCATEUR. centrale, à fl. rouges, pl. deserre; Zupulina Bnth., Scyphanthus. Voir Grammatocarpus. de Sibérie,ffl jaunes; macrantha Fisch., de Si-| Sea Buckthorn. N. angl. de l'Hippophae bérie, belle pl. vivace, à grandes fl. bleu d'azur; | rhamnoides. orientalis L., à fl. jaunes; pallida Bieb., du Cau-| Seaforthia. Voir Archontophænix. Pinanga, case ; peregrina L., d'Asie et de l’Europe orient., Ptychosperma, Rhopalostylis. . fl. bleu et blanc; splendens Lk. et Ot , de Mexico,| Sea Kale. Nom anglais du Crambe maritima. pl. de serre, à belles fl. écarlates ; enfin, Tour- Seal-Flower Nom anglais du Dicentra specta- nefortii Benth., de Perse. | bulis. Multiplic. par éclats ou semis. | 5 PE 53 SCUTIGARIA Lindley (Orchidées-Vandées.) | (de Scutia, fouet, allusion à la forme des feuilles.) | Genre très voisin du g. Maxillaria, dont il se distingue surtout par la forme des files., qui sont cylindriques, de la grosseur d’un crayon et souvent longues de près de 1 m. dans le S.. Steelii. — 2 esp., très voisines l’une de l’autre. S. Hadwenii Bentham. — B. M t. 4629; FL. s. t. 731. — Flles. courtes. — Rio de Janeiro. S. Steelii Lindley. — B. R. t. 1986; OrcH. ALB. | | &. 55. — Larges fl. jaune pâle, maculées de mar- | | ron; labelle jaune plus clair, veiné et taché de. même couleur. FIles. très longues. — Guyane. Les S. vivent bien sur une bûche ou un pa- nier, attachés latéralt. et les files. pendantes, avec une simple pincée de sphagnum au pied. S. Hadwenir en pleine lumière, très aéré, avec les Cattleya et Laælia mexicains; S. Steelii à la lumière, sans soleil, avec les plantes de serre chaude. Ach. F. | | Fig. 807. — SEDUM PULCHELLLUM Michx. Sea Pink. Nom anglais de l’Armeria maritima. Sea Thrift. Nom anglais du Statice Limontium. Secale cereale. Nom latin du Seigle. SÉCATEUR. (Fig. 808.) Instrument tranchant composé de 2 piècesd’acier qui fonctionnent à la manière des lames de ciseaux; il sert à la taille des arbres et arbustes fruitiers et d’orne- ment et à diverses opérations arboricoles et vi- ticoles. Les 2 branches du $ sont articulées sur un axe situé aux deux tiers environ de leur lon- \ | Fig. 808. — Sécaleur. LT SR eueur. Leur partie la plus longue forme poignée ; les deux pièces en sont semblables et portent SCUTIGÈRE. (Fig. 806.) Myriapode du groupe un ressort qui les écarte dès que la main cesse - (des Scolopendres (voir ce mot). désigné aussi sous | de les presser; elles sont aussi pourvues d’un lemnom latin de Cermatia, et remarquable par | système de fermeture qui les tient rapprochées la longueur de ses pattes qui l'ont fait nommer | quand l'outil ne sert pas. Au-dessus de l’axe, WMhlle-patte araignée (Scutigera araneoides). C’est c'est-à-dire dans leur tiers supérieur, les deux jun animal de 2-3 em. de long, dont la morsure branches sont dissemblables : l’une se termine lest réputée venimeuse, mais ne peut être dan- par une lame solide, courte, cintrée, bien tran- ereuse, étant donné sa petite taille. Ce Myria- chante; l’autre par une sorte de croissant épais, ode, nocturne se trouve rar. en contact avec | dit erochet, contre lequel la lame glisse à frotte- ‘homme. Ses mœurs sont insectivores. Dr T. | ment. L'objet à couper est pris entre le crochet SÉCATEUR. — et la lame; en rapprochant les poignées, il se trouve serré et tranché. Le $. a presque complètement supplanté la Serpette, autrefois employée exclusivement pour la taille ; il fournit un travail beaucoup plus ra- pide et plus commode, et a en outre l'avantage de ue pas ébranler les branches, ce qui est im- portant pour la taille du Pêcher, lors de la- queile les secousses brusques peuvent provoquer la chute des fleurs. On lui reproche de donner des plaies moins nettes que la Serpette, et de produire, sur l’un des côtés, un écrasement causé par la pression du croissant: cet incon- vénient est bien moindre avec un outil de bonne qualité, surtout si l’on à soin, en coupant, de tenir toujours le croissant en dessus, de manière à ce qu'il appuie principalement sur la partie détachée. Pour la taille des prolongements, dans les arbres fruit., la Serpette est préférable. On a imaginé, pour tailler les branches élevées. un $. spécial, monté au bout d’une perche,connu sous le nom d’échenilloir (v.ce mot). LE SECHIUM edule Swartz. PI. de la famille des Cucurbitacées, connue sous le nom de Chayote, Christophine, Chouchoute, etc. Elle est originaire du Mexique. On la cultive dans les pays chauds pour son fruit, en forme de poire, mesurant de 10-15 cm. de long, qui constitue un légume sain et agréable. La Chayote prospère en Algérie; c’est une pl. à souche vivace, à longues tiges, que l’on peut faire grimper sur des treillages ou qu’on laisse s'étendre sur le sol, comme celles des Courges ordinaires. Le fruit ne renferme qu'une seule graine et doit être mis entier dans le sol lorsqu'on veut reproduire la pl. par le semis, Voir Paizz. ET Bois, Le Potager d'un Curieux, 3° éd., p. 82. SECURINEGA Juss. (Euphorbiacées.) Arbres ou arbriss. à fl. dioïques, parfois monoïques ; files. petites, alternes, entières. FI. £ pentamères, 9-andres ; fl. $ à 83 loges biovulées; style à 3 branches bifides. (Inclus : Colmeiroa Reut.; Ge- blera Fisch. et Mey.) 8 esp. des rég. trop., 1 de la rég. médit PI. peu ornement.; l’une des plus intéress., S. buxifolia Muell. [Syn.: Rhamnus buxifolius Brot-Poir.]|, du bord des torrents de la Pénfhs. ibérique etdu N. de l’Afr., pourrait être utilisée dans le Midi pour la consolidation des talus. des berges, etc., à cause de sa végétation traçante. Terrain frais, division des souches. PE D SEDUM L., Orpin. (Crassulacées.) PL. herba- cées, annuelles ou vivaces, à files. charnues ; ca- lice à 5 divisions ; pétales 5; étamines 10; car- pelles 5 ; la fleur est en outre munie de 5 écailles | hypogyues. — Environ 150 esp. des régions tem- pérées et froides de l’hémisphère boréal. S. acre L. — Mascser, Arc: PL. FR. pl. 107. — Europe, Sibérie et Afrique septentr. — PI. vi- vace, radicante gazonnante ; tiges de 5-8 cm.; files. ovales, épaisses, convexes sur le dos: celles des tiges stériles imbriquées sur 6rangs;fl. jaune brillant ; pétales lancéolés-aigus. Juin-juillet. Bonne pl. propre à garnir les lieux arides ; fait merveille au sommet des vieux murs, sur les toits, exposés au soleil. On en fait égalt. d'excel- lentes bordures. Les esp. suiv. peuvent être uti- lisées dans le même but: S. album L., anglicum 1094 = ” SEDUM. Huds.,oppositifolium Sims,roseum Stev., spurium Bieb., stoloniferum Gmel. S. altissimum Poir. — DC, Pr. GR. 40. — Rég. médit. — PI. vivace, à verdure glabre et glauque, à longs rameaux couchés, puis dressés, hauts de 10-20 em. ; files. épaisses, aiguës, cylindriques et acuminées ; fl. jaune paille, en cyme corym- biforme et scorpioïde. Mai-juillet. Rocaille ; ter- rain cCaillouteux, composé de terre franche, sable et cailloux calcaires ; plein soleil. On lPuti- lise égalt. pour les talus arides, les bordures de massifs. Les esp. suiv., qui s'en rapprochent, bien qu'étant de dimensions plus modestes, se cultivent et s'utilisent de même: S$S. Aizoon. L., albescens Haw., anopetalum DC., arenarium Brot..boloniense Lois... cristatum Schrad., Fors- terianum Smith., glaucum W.K., nicæense All. ochroleucum Smith , pruinatum Brot, reflexum L., rupestre L., sexangulare L., S. Verloti Jord: S.Anacampseros L.(Anacampseros sempervirens Haw.) — CorRREvON, FL. COLOR. D. MONT. pl. 52. — Alpes. — PI. vivace, à tiges étalées, hautes de 20-25 cm. et couchées infért.; files. obovales, entières, très obtuses au sommet, glauques et glabres; fl. rouge bleuâtre, en corymbe com- pact. Mai-juin. Mi-soleil; sol léger, riche en humus; rocaille ou plate-bande. S. brevifolium DC. — DC. Crassuz. 4, — Py- rénées et Corse. — Minuseule pl. vivace à tige suffrutescente, à files. courtes et presque orbicu- laires, farineuses et pressées les unes contre les autres autour des rameaux courts et s'élevant à peine à 4 cm. au dessus du sol; fl. blanches, petites. Mai-juin. Terre de bruyère et sable; plein soleil ; si possible, une fente dans la rocaille ou dans un vieux mur. Se cultivent de même, les S. corsicum Duby, dasyphyllum L., fragile Du- mort., glanduliferum Guss., laconicum B. H, magellense Ten., neapolitanum Ten., Stephami Cham. et ternatum Michx. S. crassipes Wall. — Himalaya.— PI. vivace, glabre et glauque, à souche épaisse; fl. d'un blanc rosé. Mai-juin. Cult. S Anacampseros. S. Eversii Led. — GarrTenrL. 9, 295. — Sibé- rie. — PI. vivace, glabre et glauque, à tiges feuillées, hautes de 8-15 cm. ; feuilles ovales-or- biculaires, épaisses, charnues ; fleurs d'un rose brun. Juillet-septembre. Les esp. voisines sont: S. Beyrichianum Hort. Douglasii Hook., hete- rodontum Hook. fil., Nevii Gray, et turkestanicum | glabres, glauques et épaisses, obovales-oblon- « oues; fl. roses, en corymbe compact. Juillet- ! août. Tout sol léger lui convient;.soleil. Se # cultiv. de même, les esp. suiv. qui s’en rap: # prochent: S. hybridum L., lividum Willd., max: | mum Rechb., telephioides Michx., Telephium L. S. kamtschaticum Fisch. — Asie oriento-bo- L réale — PI. vivace, multicaule, à tiges feuillées, | de 15-95 cm.; files. ovales lancéolées, épaisses, à crénelées sur les bords, vert foncé luisant; fl: I nombreuses, jaune brillant, en cyme étalée au W sommet des rameaux. Juin-sept. Var. à files. | panachées. Excellente pl. vivace pour rochers | et plates-bandes. Esp. voisines les plus recom: , FRERE Rgl. Culture du $S. Anacampseros. S. Fabaria Koch. — Bois, ATL. PL. Jan. pl L 101. — Europe. — PI. vivace, à tiges dressées \ et feuillées, hautes de 50-60 cm. à feuilles | SEDUM. mandables : S. Maximoviczii Rgl. Middendor- fianum Maxim., Wallichianum Hook. S. asiaticum DC. — Sibérie. — PI. vivace, à tige suffrutescente, épaisse et formant comme un cep d’où s’échappent des rameaux herbacés, longs de 10-20 cm., dressés, garnis de files. étroites-lancéolées, vert foncé luisant, glabres ; fl. rouge verdâtre, petites, en corymbe serré, Mai-juin. Cult S. Anacampseros ; rocaille. S. annuum L ($S. saxatile DC.) — Montagnes | siliceuses d'Europe. — PI annuelle à tiges fle- | xueuses, hautes de 7-10 cm , souvent rameuses ; | feuilles linéaires, obtuses, demi-cylindriques, éparses ; fl. jaune pâle, en cyme bi-trifide à ra- meaux allongés, spiciforme. Rocaille graniti- que ou sol dépourvu de chaux. Les S. atratum L., cœruleum Vahl., glaucum W. K., Cepæa L., eriocarpum Sibt. et Sm., hep- tapetalum Poir., hispanicum L., rubens L. (Cras- sula rubens L ), villosum L., sont tous annuels et se cultiv. de même, à l'exception de la condition de nature siliceuse de la terre qui ne s'applique qu'aux S. annuum et villosum. S. Lydium Boiss. — Orient. — Petite esp. vi- vace, à tiges courtes et formant des larges touffes naines et d’un vert gai, persistantes, rougissant à l'automne et ne s’élevant pas à plus de 5 cm. du sol; fl. roses. Mai-août. Cult. S. altissimum. Les S. gracile C. A. Mey. et tenellum Bieb. s'en rapprochent et se cultivent de même. S. populifolium L, — DC. P£. GR. 110; B. M. t. 211. — Sibérie. — Petit arbuste de 25-40 cm. de haut, à files. caduques, épaisses, ovales- aiguës, dentelées; fl. rose clair, en panicule corymbif. Juin-oct. Cult. Anacampseros. : S. pulchellum Michx. (Fig. 807.) — B. M.t. 1 6223. — Etats-Unis. — PI vivace; tiges de 10-15 em.; files étroites. cylindr, vert gai; | fl. rose pourpre, en cymes scorpioïdes. Mai- juin. Cult. S. Anacampseros. Mult. par sommet : d. rameaux. S. Rhodiola DC. — DC. PL. Gr. 143-143 bis; GARTENFL. 1863, 403. (Rhodiola rosea L.) — Ré- gions alpines de l’Europe mérid. — PI. vivace, à souche tubéreuse qui répand l'odeur de la | Rose: tiges simples, garnies de files. glauques, oblongues, dentées au sommet; fl. odorantes, d’un brun jaune. Mai-juin. Cult. S. Anacampseros. {Le Jardin alpin à reçu du D' Regel qui l’a rap- portée d'Asie, une forme très curieuse et carac- térisée du S. Rhodiola. à files. linéaires et à fi. rouge cocciné très vif. C’est le S. Khodiola rubra Rel., l’une des meilleures pl. de rocailles. S Sempervivum Led. (Umbilicus Sempervivum DC.) — Caucase. — PI. monocarpienne, à l’ap- parence d’un Sempervivum; flles.ovales, épaisses, charnues, en rosette dense; fl. rouge écarlate _tbrillant, en belle panicule compacte. Juin-août. (Se reproduit par semis et demande la rocaille, e plein soleil, un sol poreux recouvert de cail- Oux Ou une fissure de rocher. S. sarmentosum Rel. (S. carneum Hort.) — OIS, ATL. PL. JaRD. pl. 102 B. — Chine. — PL. vace non rustique, à rameaux couchés, à files. harnues, et dont on cultive une var. panachée rès employées dans la confection des corbeilles n mosaïques. Se multiplie par boutures. S. Sieboldi Sweet. (Fig. 809.) — Bois, ATL. PL. 1095 — SELAGINELLA. JARD. pl. 102 A. — Japon. — PI. vivace, glauque ct glabre, à files. épaisses et charnues, verti- cillées par 3, presque rondes, crénelées, très glauques; tiges pendantes, longues de 15-20 cm. et terminées par un capitule de fi. rose tendre. Septembre-octobre. Bonne pl. de rocailles ou de suspension, dont on cultive une var. à files. pa- nachées Cult. S. Anacampseros. On multiplie facilt. les S. par semis; les esp. vivaces par divis. d. touffes. HG Seidelbast. Nom allemand des Daphne. Seidenpflanzen. N. all. de l’Asclepias syriaca. Seifenkraut. Nom allemand de la Saponaire (Saponaria officinalis). Seigle. Nom français du Secale Cereale. SELAGINELLA Spring. Seul genre dela famille des Selaginelles, faisant partie du groupe des Cryptogames vasculaires Hétérosporées, et ca- ractérisé par des pl. terrestres, à spores sexuées, produisant des tiges plus ou moins ramifiées, qui émettent des racines aériennes adventives, descendantes, et qui portent des files., soit uni- formes, polystiques ou insérées en spirale, soit biformes ou 2 fois distiques, savoir: un 1° double rang de plus petites, dressées et appli- quées sur la tige; un 2e double rang de plus srandes, étalées de chaque côté, et. dans les deux cas, disposées à égale distance les unes des autres. L’extrémité de certains rameaux se prolonge en épis fructifères, en écailles té- trastiques, dans l’aisselle desquelles se déve- loppent les sporanges mâles, contenant un grand nombre de spores petites et rouges, ou les spo- ranges femelles, n’en contenant que 4 blanches ou grises. Les semis des $S. réussissent difficilemt.: ils exigent d'être faits avec le mélange des spores mâles et femelles, récoltées à Jeur matu- rité. Par contre, le bouturage des extrémités des rameaux est d'ordinaire suivi de succès. s’il est effectué avec soin dans la terre de bruyère convenablement préparée. Certaines esp. se prêtent très bier à ce bouturage (par ex. S. Mar- tensii et surtout S. Kraussiana), ce qui permet d'en faire des bordures ou bien des surfaces gazonnantes dans les jardins d’hiver. Le nombre des esp. connues de S. (qu’on appelle souvent à tort des Lycopodes) peut être évalué à près de 350 ; mais celui que l'on cultive est très restreint. Nous citerons les principales, indiquant par $. T. celles de serre temp., les antres étant de s. Ch. À. Feuilles de même forme, insérées en spirale sur la tige. | S. spinulosa Al. Br. — Hoox. Brit. Ferns, t. 52, — Tige rampante., files. acuminées. — Alpes. — S.T. B. Flles. de 2 formes, insérées sur 2 doubles rangs. a. Tige rampante. S. apus Spr. (S. apoda Hort.) Tige mince, an- œuleuse, de 3-4 em.; files. pâles ; épis courts. — Etats-Unis. Var. denticulata (S. Ludoviciana À. Br.), pl. gr. que le type spéc. — Louisiane. S. Breynii Spr. — Scnk. CRypr. t. 169, f. 4. — (S. panamensis Hort.) Tige de 20-30 em. ; files. vert foncé; épis. assez longs. — Amér. trop. S. delicatissima A. Br. — Tige jaunâtre ; files. | espacées, vertes; épis inconnus. — Amér. sept. SELAGINELLA S. denticulata Link. (non Hort.) — Dizz. Mus. t. 66, f. 1 A. — Tige pâle; files. denticulées, rou- gissant en vieillissant; épis courts. — Rég. médit. — $. T. S. helvetica Link. — Scux. CRypPT. t. 165; JAco. AusTR. t. 196. — Tige pâle; files. vert gai; épis pédonculés d’un joli effet. — Alpes. — Re L S. Kraussiana A. Br. (S. denticulata Hort.) Tige articutée, verte; files. d’un vert gai; épis courts. — Sicile, Afr. du Sud. — $, T. — Var. aurea Hort., files. plus ou moins jaunâtres. oo Fig. 809. — SEDUM SIEBOLDI SWEET. | S. patula Spr. (S. sarmentosa À. Br.) Tige pâle, assez longue; files. vertes; épis assez courts. — Jamaïque. S. Pæppigiana Spr. Tige verte, longue; files. d’un vert gai; épis courts. — Amér. mérid. S. serpens Spr. (S. jamaicensis, S. mutabilis, S. varians, S. variabilis Hort.) Tige très ram- parte, verte ; fles. variant de teinte suivant les heures du jour; épis courts. — Amér. du Sud. S. stolonifera Spr. Tige longue, anguleuse, assez couchée; files. coriaces, vertes; épis courts. — Amér. du Sud. S. sulcata Spr. Tige couchée, puis redressée ; files. d'un vert gai; épis courts. — Brésil. — Var. cruenta Spr., tige et racines rougeâtres. S.uncinata Spr. (S. cæsia Hort.) Tige jaunâtre, striée ; files. vert bleuâtre; épis courts. — Chine. b. Fronde étalée en rosette. S. convoluta Spr. Tige de 10-15 cm.; files. d’un vert gai; épis courts. — Amér. trop. S. cuspidata Link. (S. Emaliana Hort.) Tige | de 15-30 cm.; files. d’un vert pâle, coriaces; épis | courts. — Amér. tropic. | S. involvens Spr. (S. texta Hort.) Tige en ro- | sette, mais parfois allongée de 6-15 cm.; files. d'un vert gai; épis assez courts. — Asie. S. lepidophylla Spr. (non Hort.) — Hook. Ic. t. 162-163. — Tige courte ; files. obtuses, plus ET VO 1096 pâles en dessous, rougissant avec l’âge; épis courts. — Amér. trop. — Cette esp. desséchée est reviviscente dans l’humidité. courte; files. pâles, pilifères; épis courts. — Mexique. t. 39. — Tige de 15-30 cm., striée; files. d’un vert foncé; épis assez longs. — Asie. SÉLECTION. S. pilifera A. Br. (S. lepidophylla Hort.) Tige c. Tige dressée. S. atroviridis Spr. — Hook. ET GREv. Ic. Fix. S. caulescens Spr. (S. amæœna Hort.) Tige de 10-20 cm., à rameaux ascendants; files. pâles, falciformes ; épis courts. — Asie, Océanie. S. ciliata A. Br. (S. Warscewiczi KI.) Tige de 15-30 em., anguleuse; files. d’un vertgai, ovales; épis assez longs. — Amér. trop. S. erythropus Spr. (S. setosa Hort.) — Marr. Icon. Cryp. t. 20, f. 3. — Tige de 25-30 cm., rou- geâtre; files. oblongues, vert gai; épis assez longs. — Amér. trop. S. flabellata Spr. Tige de 30-50 cm.; files. ob- liques, ovales, vert gai; épis longs. — Zone, trop. S. Galeottii Spr. Tige de 30-60 cm., striée; files. lancéolées, ascendantes; épis courts. — Mexique. S. hæmatodes Spr. — KunNzE, Farrx. t. 30. — Tige rougeâtre, de 30-60 em. ; files. ovales, vert gai ; épis longs. — Amér, du Sud. S. Martensii Spr. — Hook. Fiz. ExoT. t. 56. — Tige verte, de 15-30 cm., à racines longues ; files. vert gai, lancéolées ; épis courts. — Mexique. S. pubescens A. Br. Tige de 30-40 cm.,.jau- nâtre; files. ovales-rhomboïdales, vert foncé, d'apparence pubescentes ; épis courts. — Chine. S. Vogelii Spr. (S. dichrous Hort.) — Hoox, 2e Cenr. t. 86. — Tige de 30-60 cm., de couleur variable; files. lancéolées d’un vert plus ou moins foncé ; épis assez courts. — Afrique. d. Tige sarmenteuse. S. inæqualifolia Spr. Tige de plus d’un mètre, ! presque droite; files. d’un vert gai, de-grandeur variable ; épis assez courts. — Inde. S. Wallichii Spr. Tige de près d’un mètre;n files. d’un vert foncé, inégales, coriaces ; épis assez longs. — Océanie. e. Tige grimpante. S. lævigata Spr. (S. arborea et S. cæsia arborea Hort.) Tige pouvant atteindre 4-6 m. rameaux» pinnés de 30-40 cm.; files. vert; bleuâtre,n ovales ; épis assez longs. — Asie. E. R. SÉLECTION. Il est bien rare que les végétaux, tels que la nature nous les livre, soient pourvus, de toutes les qualités qui nous les font recher- cher. La culture développera en eux des carac: tères nouveaux que nous nous appliquerons« leur conserver en ne propageant que les indis vidus chez lesquels les caractères nouveaux auront acquis le maximum de perfection dés sirée. C’est par les semis successifs, longtemp# prolongés, la fécondation artificielle, que nous obtiendrons le résultat cherché. En un mot, nout choisissons parmi de nombreux spécimens eu? qui nous paraissent les mieux doués aux diffé. rents points de vue de la vigueur, de la rus ticité, de la beauté des fl, de la précocité, ete, 1 ra SÉLECTION. A7 — SEMIS. (porte-graines). Ce choix que nous faisons, c'est de la S. La $. qui aura déjà demandé de nom- breuses générations pour nous donner un ré- | sultat en rapport avec nos désirs, ne s'arrêtera pas et c'est encore elle qui agira en perpétuant roses; labelle presque globuleux; divis. courtes; les êtres qu’elle aura contribué à faire naître | var. à fl. presque blanche. — Nlle -Grenade. En un mot, la S. est œuvre de longue haleine} Les S ont donné lieu à de nombreux croise- et sises résultats sont souvent merveilleux, leur | ments, soit entre eux. soit avec les Cypripedium. obtention n’est que la suite de longs labeurs et | Ils sont remarquables par une propriété que d'observations attentives. . H. | présentent peu de Cypripedium : c'est de donner SELENIPEDIUM Reichenbach f. (Orchidées- successivt. sur la même hampe un assez grand Cypripédiées.) (De 54AnY"ñ, Diane, et redtov ou | nombre de f., ce qui fait qu'ils paraissent per- et Ao, chaussure, soulier.) Ce genre ne diffère | pituellt. fleuris Leur culture est celle des Cy- du genre Cypripedium que par sa placentation ; Pripedium de serre chaude, Ach. F. elle est latérale dans les Cypripedium, et axile ou centrale dans les Selenipedium. FLORA, t. 754; ILL. HoRT. 1873, t. 138: B. M. t. | 6217. — Equateur S. Schlimii Reichenb. f — B. M. t 5614; FL. S.t. 1917; XExia, t. 44; Pescar. t. 34. — F1. | | | | Fig. 810. — SELENIPEDIUM CAUDATUM Rchb. f. Fig. 811. — SENECIO ELEGANS L. | S. Boissierianum Reichenb f. — Xewia.t. 62.) Sellerie. Nom allemand du Céleri. 18 Syn : Cypr.reticulatum Reichenb f] -- Grandes! SEMELE Kunth, iLiliacées - Asparaginées.) L. àsépales jaunâtres, réticulés de vert; pétales Genre ne différant des Ruscus que par les éta- “troits, ondulés, bordés d’une ligne pourpre et mines au nombre de six et les fl placées sur le _ avés de pourpre à l'extrémité ; labelle jaune, | bord des cladodes, au lieu d’avoir 8 étamines et ‘einé longitudinalt. de vert. — Pérou, Chili. | les fl. placées au milieu de la face supér. des cla- | S caricinum Rchb. f. — B. M. t 5466; FL. | dodes. — Une esp., des Iles Canaries: » &: 1648. — (Syn.: S. Pearcei.] — Bolivie. | S. androgyna Kunth. (Ruscus androgynus L) S. caudatum Reichenb. f (Fig. 810.) — Paxr. | — Bor. Mac 1898 et 3029. — Tige sarmenteuse, LOW. Ga. t. 9; FLORE SERRES, t. 566; Warner, | atteignant 2 m.; cladodes ovales oblongs, acu- ELEGT. ORCH II, t. I; PescarTorea, t. 24. — Le | minés, non épineux. FL. jaunâtres. assez gr. nais- us beau des S ; hampe portant 1-4 fl, à divis. sant dans les sinus des cladodes _Multipl. par unâtres ; pétales très longs et étroits, pouvant graines et div. de touffes. Orangerie. J.G. teindre 70-75 em., teintés de brun à l'extré-| Semelle du pape. N. vulg. du Lunariu annua. ité; labelle veiné de brun. — Equateur. Le S.| SEMIS. Action de semer ou manière de semer. indeni Benth. [Syn.: Uropedium Lindeni Lindl.] Le semis peut être fait en pépinière, lorsqu'il SCAT- £. 2, en est une var. à sabot concave du s’agit de pl. pouvant supporter le repiquage ; belle remplacé par un pétale semblable aux d’autres pl., au contraire, exigent d’être semées autres. en place (ou sur place). c'est-à-dire à l'endroit S. Lindleyanum Reichenb. f [Syn.: S. Kaie- | même où elles doivent accomplir leur entière urum NE. Brown.] — Guyane. évolution. Lorsqu'il s’agit d’esp. délicates, les S. longifolium Reichenb. f. — B. M. t 5970. graines sont semées, soit sous châssis. soit en -Nertes, veinées de rose; pétales spiralés, serres. À . l arginés de carmin — [Syn.: C. Hartwegü Rei- | Les graines doivent être répandues sur le sol, enb. f,; C. Rœzli Regel.] — ReceL, GARTEN- | d'une manière aussi régulière que possible et SEMIS. dans les conditions qui doivent le plus favoriser | la germination (voir ce mot). On sème les graines à la volée, en lignes, en rayons, en poquets, en terrines ou en pots; on les couvre d’une épaisseur de terre en rapport avec leur volume. Lorsque les jeunes pl. sont suffisamment développées, ou les repique, lorsque le semis a été fait en pépinière, ou l’on pratique l’éclaircissage, s’il s'agit de semis faits en place (voir Education des plantes). On trouvera, avec la description des autres modes de multiplication indiquées dans ce Dic- tionnaire. pour chaque sorte de plante, les ren- seignements concernant le semis des graines. SEMPERVIVUM L., Joubarbe. (Crassulacées ) Herbes ou sous-arbriss. épais et charnus, cau- lescents et feuillés ou bien acaules et pro- duisant des rejetons feuillés à leurs aisselles ; files. alternes, épaisses, charnues, souvent re- courbées ; cymes paniculées, formées de fl. ser- rées ; fl. blanches, roses, vertes, jaunes ou pur- purines ; calice fendu ou divisé à l'infini; pétales 6 et plus, libres ou bien soudés à la base et ad- hérents aux filets, oblongs ou lancéolés, aigus ; étamines habituellt, en nombre double des pé- tales;, écailles de diverses formes, manquant rart.; autant de carpelles que de pétales, à ovules très nombreux; follicules polyspermes. — 50 esp. environ, des montagnes de l’Europe, de Madère et des Canaries, d'Asie mineure, de Nubie, d'Abyssinie et de l'Himalaya. Les diffé- rentes esp. de $. peuvent être divisées en esp. de serres et esp. de plein air. 19 Espèces de serres : S. arboreum L. — Orient, Canaries. — Bor. R. 99; DC. PL. Grasses, 125, 125bis, — 1 m. et plus; tiges charnues portant les cicatrices des anciennes flles., terminées par une rosette de files. spatulées, épaisses et charnues. panicule dressée, compacte; fl. jaunes. On cultive aussi plusieurs var. de cette pl. à files. panachées. S. caliciforme Haw. — Madère. — B. R. 892. — Tige dressée ; files. lisses, glauques, charnues, imbriquées, en capitule caliciforme, recourbé et très élégant ; fl. en capitule, jaune brillant. #. ciliatum Sims. — Ténériffe. — B. M. 1978; DC.P£. GRasses, 10.— Files.radicales, oblongues- ovales, aiguës, ciliées, maculées sur les deux faces, les caulinaires ligulées; fl. jaune doré, en cymes paniculées S glutinosum Willd. Madère. — B. R. 278 ; B. M. 1963; Jaco. ScHœns. 4, 464; Here. ANMaAT. 318. — Dressé, glabre, radicant; tiges épaisses, glutineuses, feuillées, à rameaux nom- breux, ascendants ; files. épaisses, cunéiformes, obtuses,avec un petit mucron.charnues, épaisses, ciliées. cartilagin. aux bords ; fl. jaunes, étalées. S. Smithii Sims. — Ténériffe. — B. M. 1980. — Petit buisson à branches très divergentes ; files. obovales, acuminées, planes-convexes, ma- culées en dessous, laissant sur la tige des cica- trices accompagnées d’une rangée de poils; rameaux florifères serrés ; fl. très abondantes, jaunes, à pétales recourbés au sommet. S. tabuliforme Haw. — Madère. — Lopp. Cas. 1328. — Tige courte et grosse; files. spatulées, ciliées, disposées en large rosette aplatie; hampe portant des fl. jaunâtres. 1098 : — SÉMPERVIVUM. S. tortuosum Ait. — Canaries. — B. M. 296: DC. PL. ür. 156. — PI. buissonnante peu élevée: files. obovales, velues en dessous, nombreuses, charnues ; fl. jaunes. S. villosum Ait. — Madère. — B. M. 1809; B, R. 1558. — Annuel; files. spatulées, cunéiformes, obtuses, villeuses, ainsi que la tige; fl. jaune doré, peu nombr., sur des pédonc. unifi. villeux. S. urbicum Sm. — Canaries. — B. M. 1741. — Tige frutescente, dressée, feuillée au sommet; fles. spatulées, glabres, brillantes, tétragones… à la base, atténuées au sommet, marginées de rouge, obtuses, ciliées et cartilagin. aux bords; panicule allongée, très dense, pyramidale ; fi. jaunes. 20 Espèces de plein air: S. arachnoideum L.— Europe,régions alpines. — Bois, Arc. PL. JaRD. pl. 103; JAcQ. FL. AUSTR. 5, ! 42; B. M. 68; DC. PL. Gr. 106; HERB. AMAT. A 41; WEenEr, ALP. PFLANZ. 159 ; WoosTEer, ALp. PL: 2,f. 2; HaRTINGER, ALP. PL. 2, 167; SEEBOTH, ALP Pre. 36, 89. — Rosette de petites dimensions; ! files. oblongues linéaires, recouvertes sur les | deux faces de poils blancs à rameaux entre- | croisés ; fl. purpurines. en panicules. Le S. tomentosum Lehm. (VerLor, PL. ALp. 11, f. 2) est très voisin de cette esp., dont il ne diffère! que par son indumentum encore plus abondant, » argenté et cotonneux. L'un et l’autre con- viennent à la confection des mosaïcultures. S. globiferum Willd. — Alpes. — B. M. 507,4 2115. — PI ciliée; rosettes subglobul.; reje-! tons stolonif., feuillés : fl. jaunâtres, étoiléès. S. hirtum L. — Alpes. — Jaco. Fr. AusTR. I, 12 ; DC. FL. 6r. 107 ; SegBora, Az. PrL. 34, — Ro- settes moyennes. arrondies à l’état jeune, étaléesk lors de leur entier développement; files. lan-» céolées aiguës, ciliées aux bords, glabres sur les faces : f.campanulées, jaune pâle, en corymbe serré et à pétales frangés. S. Heuffelii Schott. — Transylvanie. — Pasde stolons; rosettes de forme irrégul. et de gr dimensions : files. dressées, oblongues aiguës | h fi. campanulées, jaune pâle, en corymbe serré, S. montanum L. — Alpes. — DC. PL. Gr. 105, Weser, ALP. Pr. 157; RC ALp. PrL. 35. —\ Rosettes de dimensions moyennes, peu s'errées files. oblongues cunéiformes, glanduleuses; | D - . DR D _o- &- © SE rose pâle en grappes corymbiformes. S. soboliferum Sims. — Alpes. — B. M. 1451 — Rosettes très denses, globuleuses. jamais 0° très rart. étalées; abondants rejetons; filet glabres, lancéolées, ciliées, celles des ME à lancéolées ovales, ’ciliées : fl. jaune pâle, € corymbe d’abord serré, s allongeant ensuite. | S. tectorum L. — Toute l'Europe, surle vieux murs et les rochers. — FL. Dan. 60) Enr. Bor. 538; DC. PL. cr. 104; SerBorH, AI PEL 00 MASCLEr, ATL. 124. — Rosettestré variables de dimensions et de coloris ; files 0b@ vales aiguës, ciliées aux bords, souvent rot geâtres au sommet; fl. rose clair, disposées € cymes scorpioïdes, dressées, dont l'ensemb constitue un corymbe allongé, porté sur hampes robustes, dressées, feuillées. Le S. calcareum Jord. (Lcowss, 132, f 19 n° de est qu’une forme. s Joubarbes de plein air comprennent L Q à SEMPERVIVUM. grand nombré d’esp. ou plutôt de formes très voisines les unes des autres, toutes ornemen- tales et qu'il serait fastidieux de décrire. Nous nous sommes borné aux plus connues et aux principales. Elles s’hybrident facilement entre ‘elles, aussi leur détermination dans la nature n'est-elle pas toujours facile. Les esp. de serres doivent être tenues au sec \pendant le repos en serre tempérée; il leur faut de la chaleur et de l’humidité pour favoriser leur floraison. On les multiplie de boutures. Quand aux esp. de plein air, elles sont ro- \bustes et rustiques au delà de toute expression ; il faut autant que possible les cultiver dans des rocailles, sur des murs ; plantées en potées, elles “se montrent moins rustiques et ont — certaines espèces du moins — besoin d'être hivernées sous châssis. On les multiplie, avec une extrême facilité de rejets qui naissent à la base ou à ’aisselle des feuilles, et aussi de semis pour les sp. les moins communes. P2ÉE SENECIO L. (Composées-Sénécioïdées.) Genre >somprenant plus de 900 esp.bien caractérisées, si, à l'exemple de Bentham et Hooker, on y réunit sertains genres considérés par d’autres bota- “istes comme distincts, et dont quelques-uns bnt été traités ici séparément. Voir Kleinia, page _ 135, Ligularia, page 765. Les $. sont des pl. de port variable, annuelles, isannuelles, vivaces ou ligneuses, glabres, lai- : teuses ou couvertes de poils glanduleux, à files. -Iternes, entières, dentées, lobées ou pinnati- -(équées; capitules solit. en corymbes ou en rappes, formés. soit de fl. toutes tubuleuses, ‘ermaphrodites, soit, le plus souvent, de fl. tu- uleuses entourées d’un rang de fi. ligulées et bmelles ; l'involucre est formé de bractées gé- éralt. sur 2 rangs, soudées par leur base; celles u rang infér., qui manquent dans quelques - >ctions du genre (ex. Cineraria\, sont plus etites, souvent réduites à des écailles, et cons- tuent une sorte de calicule; le style des fi. # L est généralt. tronqué au sommet, les “ Hhaines sont courts, munis de côtes (5-10), labres ou velus, et sont surmontés tous d’une Igrette formée de poils disposés sur plusieurs ngs et non plumeux. Inclus Cineraria. A 1S. Cineraria DC. (Cineraria maritima L.) — … TH. FL. Gr. 871; Rceus. FL. GErn. 16, 968. — d È médit.—Vulg Cénéraire maritime. — Vivace; —- . es un peu ligneuses à la base, dressées, ra- euses, hautes de 60-70 cm.; files. pinnatifides, " W-6paires de segments oblongs, obtus et tri- _ vés au sommet, laineuses dessus, tomenteuses — Anchâtres en dessous, ainsi que sur les tiges ; “… ‘ capitules, très laineux, sont réunis en co- … mbe composé au sommet des tiges. Utilisée .— frtout en jeunes pl. d'un an; recherchée pour feuillage blanchâtre, élégamment découpé, employée en bordures ou en mélange dans massifs et les plates-bandes; presque rusti- . Ce, à bonne exposition; multiplication par (ats ou boutures faites en été et hivernées 18 Châssis froid ; une var. à files plus blanches employée de préférence au type; la florai- 1 ne S'observe guère que sur les pieds con- ‘vês en place plusieurs années. - éruentus DC. (Cineraria aurita Andr.; C. 1099 SENECIO. cruenta Mass.) — VENT. Mazm. t. 99; B. M. 12, 406; 43, 1786; B. R. 95, 7; — Canaries. — Herbe vi- vace, de 30-40 cm.; tiges brunes, dressées ; files. indivises, cordées, palmatinerves, anguleuses, dentées, pubese., pourprées en dessous ; pétiole ailé, auriculé à la base; fi. réunies en corymbes composés de 10-12 capitules à ligules pourpres. — Var. lactea, capitules à ligules blanches. Les Cinéraires des jardins, Bois. ATL. FL. JARD. t. 158; R. H. 1889, p. 180, fig. col.; FL. D. S. 22, 173, etc., sont généralement considérées comme dérivées du type primitif du $. cruentus, qui est à peu près disparu des cultures. Pour beaucoup de botanistes, ces pl. ont une origine plus complexe: outre le S. cruentus. les S. po- pulifolius et S. multiflorus auraient contribué à la création des C. hybrides. Les capitules sont à ligules de couleur variable: rose, carmin, pourpre, violet, bleue ou blanche, tantôt uni- colores, bicolores ou même tricolores ou striées; le disque est à fl. jaunes, bleuâtres ou pourpre sombre; il existe aussi des var. à capitules doubles (FL. p. S. 23, p. 173, fig. col.). Les Cinéraires sont cultivées comme bisan- nuelles, et très recherchées pour la décoration des appartements et des serres froides pendant l'hiver et Le printemps. On sème de mai à fin août, sous châssis, en terrines: on repique en terrines, de bonne heure, et on met ensuite en petits pots qu'on place sous châssis; on rem- pote successivt., en donnant de l’écartement aux pl., à mesure du développt., dans des pots bien drainés, et on emploie un compost formé de terreau de couche bien décomposé, de terre de bruyère et de terre franche; pendant l'hiver, les pots sont placés en serre froide bien éclairée et près du verre. L’humidité ou une chaleur trop forte sont deux obstacles à la bonne réussite de cette culture; dans le 1er cas, il y a à craindre la pourriture des feuilles et l’envahis- sement de plusieurs maladies cryptogamiques, sortes de blanc ou meunier (Peronospora gangli- formis; voir Jourx. Soc. D'HORT. FRANCE, 1888, p. 64); dans le 2e cas, les pl. s’étirent. s'étiolent et ne prennent pas cette forme compacte et trapue qu'ont les pieds élevés en serre froide bien aérée et éclairée. Un diptère, qui attaque les Chrysanthemum frutescens (Anthémis des jardiniers), attaque les C. Voir Phytomyza. S. elegans L. (Fig 811.) — B. M. 7, 238; Rcus. Horr. 123. - Afrique austr. — PI. vivace, mais traitée comme annuelle dans les jardins ; tiges dressées, rameuses; flles. charnues, penna- tifides, lyrées; glabres, bords des segments roulés en dessous; capitules disposés en corymbes ra- meux ; ligules pourpres et disque jaune dans le type; mais il existe de nombreuses var. à li- gules blanches, à capitules doubles avec les fi. carnées, roses, rouges ou violettes; culture des pl. annuelles ; semer en mars-avril sur couche, ou en avril-mai en pleine terre; on peut en faire de belles corbeilles. À S. grandifolius Less. (S. Ghiesbreghti Regel} —_ GarrenFrL. 9, 296; R. H. 1890, 492, pl. col. — Mexique. — Arbuste dressé; tige atteignant 8 m. et plus, pubérulente et cotonneuse dans ses parties jeunes et les pétioles; files. grandes, ovales allongées, obseurément en cœur à la SENECIO., — base, aiguës, largt. sinuées dentées sur les bords, épaisses; pétiole mesurant 10-12 cm, de long, et le limbe 33 cm. de long sur 25 cm. de large; capitules petits, jaunes, en vastes co- rymbes terminaux; floraison en hiver. Belle pl. de serre tempérée; rustique dans la rég. médit.; pleine terre, ou sol très riche, en pot; multiplication de boutures ou d’éclats des jeunes bourgeons nés au pied de la pl. S. Heritieri DC. (Cineraria lanata L'Hérit.; C. aurita Hort.) — B. M. 2, t. 53, et 67, t. 3287 ; Tr Garp., vol. 38, p. 252, fig. 770. — Iles Canaries. —Arbriss. de petite taille (35 cm.); tiges grêles, cotonneuses; files. cordées, presque arrondies ou à 3-5-7 lobes, laineuses en dessous; pédonc. unifl.. axill. et termin.; ligules pourpres; peu cultivé. S. macroglossus DC. — FL. p.S. 21, p. 67, t. 2188; B. M. 6149. — Afr. austr. — Tiges flexibles, grimpantes ; files. persistantes et lustrées, rappe- lant celles du Lierre à l’état jeune; grands capi- tules d’un beau jaune, solit. au sommet d’un long pédoncule axill.; ligules jaunes, très orandes et larges; floraison hivernale. PI. de serre froide ou d'appartement, qu’on palisse sur une charpente en fil de fer, ou qu’on fait grimper sur les colonnades des serres. S. macrophyllus Bieb. — KR. H. 1896, 101, fig. n. — Europe orient., Caucase. — Esp. vivace, rustique; tiges annuelles, robustes, hautes de 11/:-2 m.; flles. épaisses, luisantes, oblongues, alternes et décroissant graduellt. vers le som- met de la tige, qui se termine en juillet-août en un grand corymbe de capitules jaunes. Les S. Doria L, Europe austr., Jaco. FL. Ausre. 185; Ross. FL. GERM. 16,973; S. eudorus DC., et S. umbrosus Waldst. et Kit., PL Rar. Huxc. t. 110, sont très voisins du S. macro- phyllus; ornement des grands pares, sur les pelouses ; sol un peu frais; multiplier d'éclats. S. mikanioides DC. (S. scandens DC.; Delairea odorata Lem. Tige ligneuse, très ramifée dès la base et rameaux herbacés très longs, sarmen- teux; files. glabres, charnues, vert tendre, pé- tiolées ; limbe à 3-5-7 lobes aigus; fl. jaunes, dorantes, en petits capitules réunis en grand nombre en corymbe paniculé; orangerie, gar- niture des colonnades, treillages et balcons. S. multiflorus DC. (Cineraria multiflora L'Hér.…. Doronicum BourgæiSchult ,Senecco W ebbei Christ) — Garp. Cur. 1896, part. 1, p. 460; B. M. 4994. — Iles Canaries. — PI. dont le type paraît se rapprocher le plus des Cénéraires des jardins ; connue depuis très longtémps, et réintroduite ces temps derniers V. R. H. 1896, 243. S. Petasites DC. (Cineraria Petasites Sims ; C. platanifolia Desf.) -— B. M. 37, 1536. — Iles Ca- naries. — Arbuste buissonnant; files. duveteuses. amples, rappelant celles du Petasites vulgaris; nombreux capitules jaune orangé, en gros co-| |Navets. des Epinards, des Mâches, du Cerfe rymbes; pl. d’orang. ou de serre fr., à Paris, de plein air l'été; rustique dans la rég. médit. | S. populifolius DC. (Cineraria populifolia | de bœuf et de St-Denis, des Choux-fleurs de: L'Hérit.) — VenrT. Mau. t. 100; Maunn. Bor. 5, 115. — Iles Canaries. — Arbriss.; files. cordées. | anguleuses, doublement dentées, glabres à l’état adulte, blanches et laineuses en dessous, ainsi que sur les rameaux; capitules en corymbes; 1100 © SEPTEMBRE. ligules jaunes ou rouges. À servi à créer, avec les S. cruentus et S. multiflorus, les Cinéraires hybrides des jardins. S. pulcher Hook. et Arn. — B. M. 5959; Tue! Garp. 1876, 17 juin; R. H. 1877, p. 93. — Brésil ! Uruguay. — PI. vivace, à files. presque toutes radicales, longt. pétiolées, à limbe ample, charnu, : ovale, crénelé; tige annuelle, de 1 m. et plus,! terminée par un corymbe de 4-10 grands capi-: tules mesurant de 5-8 cm. de diamètre, avec les! ligules violet pourpré et le disque jaune; fleurit: en automne; ornement des pelouses, à mi-ombre,! en sol frais et tourbeux. S. sagittifolius Baker. — R. H. 1892, 58, 1894, 242, 252, fig. n. et pl. col.; B. M. 7322. — Répub. Argentine, Brésil. — PI. vivace, à grandes files! radicales sagittées, mesurant 80 cm. à 1 m. de long; tige florale peu feuillée, atteignant 2 m: et plus, très robuste; nombreux capitules gros comme ceux du S. cruentus, à ligules blane créme et à disque jaune orangé; var. bicristata Ed. Andr., files. pourvues sur le dessus de la côte médiane d’un appendice en forme de double crête ondulée plissée. PI. à isoler sur les pe: louses, de préférence à mi-ombre, en sol frais et tourbeux; couvrir la souche l'hiver avec de files. pour la préserver du froid. On peut encore citer: S. Claussenii Dene., R H. 1855, 10, du Brésil, de serre; S. Doronicur. L., Jaco. Ausre. app. t. 45; RcHB. FL. GERM. 16 955, et sa var. Hosmariensis Ball. B. M. 6101, qu sont 2 jolies pl. de rocailles; S. Hualta Berterc B.M. 7422, Chili, grande pl. du même groupe qu S. sagittifolius ; S. laxifolius Buch., THE Gal 1825, pl. col. 1008, p. 236, Nouvelle-Zélande petit arbuste très ramifé, à fl. d’un beau jaur. d'or, demi-rustique et d’orangerie; S. leuct stachys Baker, R. H. 1893, 101, fig. n., de Pate gonie, esp. à feuillage blanchâtre rappelant , S. Cineraria, et pouvant être utilisée de mêm files. plus finement divisées, et segments aigu S. Smithi DC., B. M. 7531.Magellan, esp. vivac tige de plus d’un mètre, capitules nombreux corymbes terminaux, ligules blanches et disqw jaune d’or, etc., ete. | Le genre $. renferme deux esp.indigènes qu y à lieu de citer: le S, vulgaris L., vulg. Se çon, mauvaise herbe des jardins, et le S. Jacob, L., vulg. Jacobée, pl. officinale. J.G Senelle. Fruit de l’Aubépine. Æ. Senf. Nom allemand des Moutardes (Sinap Sensitive Nom français du Mimosa pudica. SÉPALE. Nom donné aux folioles qui cons tuent le verticille extérieur des fleurs ou cali SEPTÉ. Se dit des spores ou des organes & possèdent une ou plusieurs'eloisons (septum latin), soit transversales, soit longitudinales SEPTEMBRE (Travaux du mois de). — Jar! potager. — On peut encore semer en pleinet® durant ce mois. pour la provision d'hiver, # — 1 7 et du Persil; des Radis sur plate-bande ga de terreau, ainsi que des Choux d York, UN durs et de la Laitue de la Passion pour l'an suivante. Les plants se repiqueront sur ©of: | ou en pépinière. C’est aussi le mois convenable pour semer” SEPTEMBRE. 1101 SERA PTAS. terrain sain, le (erfeuil bulbeux, la Carotte | appropriée à leur développt. au moment de grelot et la Scorsonère, et pour commencer la cult du Champignon en cave. Dans ce but, on prépare le fumier par des manipulations suc- | Je buttage du Céleri et l’empaillage des Cardons | pour les faire blanchir; de récolter les Pommes | de terre, les Oignons, les Choux-fleurs, et vers la fin du mois les tubercules de la Patate. La plantation des filets de Fraisiers se pra-. tique avantageust. au commenct. de ce mois. A Vapproche des premières gelées d'automne, ab- riter les Haricots destinés à être mangés en vert, soit à l’aide de châssis, soit par des pail- lassons placés la nuit sur de simples traverses. Jardinfruitier, pépinière — Les principaux tra- | vaux de $. au jardin fruitier sont la récolte d’une | assez grande quantité de fruits, tels que Poires, Pêches, Prunes, Pommes et Raisins. Pour les Poires et les Pommes d'été, il faut avoir soin de les entrecueillir, de ne pas attendre qu’elles mürissent sur l'arbre. Dans ce but, on les ré- colte quelques jours avant leur maturité absolue, en détachant d’abord les fruits situés sur la partie basse de l'arbre, puis plusieurs jours | après, ceux de la partie médiane, et enfin en dernier lieu ceux du sommet. Sur les treilles et sur des Pêchers, on effeuille, de manière à dé- gager le fruit avec modération pour qu’il puisse se colorer et prendre de la saveur. Pour le Raisin, et surtout celui destiné à la conserva- tion, cette opération consiste simplement à supprimer les files. qui touchent la muraille et à réserver celles situées en avant et qui forment écran; c'est égalt. le moment de le mettre en sac pour le protéger des oiseaux, des mouches et des premières gelées. . On continue le dressage et l’onglettage des Jeunes sujets, on termine l’écussonnage à œil dormant du Pêcher sur Amandier et on pratique la greffe en fente du Cerisier sur Merisier. Jardin d'agrément, pépinière — On continue la tonte des gazons, l’enlevage des feuilles mortes .que l’on met soigneust. en tas, la suppression des fleurs passées, notamment sur les Géraniums, et la récolte des graines, soit d’arbres d’orne- ment, soit de pl. annuelles, au fur et à mesure f de leur maturité. Un bon nombre de ces der- nières peuvent être semées dans Le courant de Sept., mais à bonne exposition et en sol sain, {ce sont: Clarkia, Coquelicots. Godetia, Œillets de Chine, Scabieuses, Soucis, Bleuets, etc. On continue le repiquage en pépinière des pl. bisannuelles semées en Juillet, c'est-à-dire: H0ses-trémières, Giroflées, Pensées, Myosotis, Campanules, Digitales, ete. C’est aussi l'époque - Mavorable pour le bouturage du Rosier sous | loches à froid, au Nord, en sol sableux. Sous | hâssis on peut encore préparer les dernières voutures de Géraniums, Anthémis, Verveines, etc. À Serres et Orangerie.— Dans les premiers jours [le ce mois. il est prudent de rentrer les pl. de serre chaude qu'il a été possible de laisser . Huelque temps en plein air. On active le rem- >0tage des pl. d'Orangerie ou de serre froide, | le manière qu’elles soient reprises avant la entrée; on leur donne au besoin une taille A CES : p? | cessives et on amoncèle celui destiné à la con- fection des couches. C’est l’époque de commencer | cette opération. Pendant ce mois, les arrose- ments se font de préférence le matin. Ch. Gr. | _Septicide (Déhiscence). Voir Fruit. Septifrage (Déhiscence). Voir Fruit. SEQUOIA Endl. (Conifères-Sequoiées.) Arbres gigantesques, originaires des montagnes cali- forniennes, à branches éparses, rapprochées. | Flles. persistantes, raides, en alène et adhé- | rentes à la base. FL. monoïques Chatons mâles terminaux, subsphériques Chatons femelles sé- parés sur des ramules différents du même arbre. Strobiles peu volumineux, ovales, plus longs que larges, obtus. Ecaïlles coriaces, élargies, ridées et mucronées, recouvrant chacune 5 graines aplaties et ailées. Maturation annuelle ou bisan- nuelle — 2 esp. S. gigantea End]. — Dene. Buzz. Soc. Bor. Fr. I, p. 70; Rev. HorrT. 1855, p. 9; SARG REP. ON THE FOR. OF N. AMER. p. 184. Wellingtonia gigantea Lindi. BoT. Mac. 1854, T. 4777-4778; Nauniw, Rev. Hort. 1854. p. 166; Carr. Conrr. 2e éd. p. 217, Taxodium Washingtonianum Hort. Amér. Washingtonia californica Winslow.-— Californie, 1854. — Le plus grand arbre connu, pouvant atteindre, au dire des explorateurs, 110 m. de haut. et 11 m. de diam. à la base. Prend une forme pyramidale parfaite. Ecorce du tronc épaisse et spongieuse, de couleur brun-rouge contrastant avec la verdure pâle et glauque tendre du feuillage. Bel arbre à isoler sur les pelouses dans les grands parcs. Demande un sol profond, argilo-siliceux, un peu frais. — Var. S. g. pendula, forme très originale; S. g. aureo variegata ; compacta, et pyramidals glauca. S.sempervirens Endl.— Dene. Buzz Soc. Bor. Fr. I, p. 70; Carr. Conir. 2° éd. p. 210. S. taxi- folia de Kirwan, Conir. t. IT, p. 46. Taxodium sempervirens Lamb., Piner. éd. IT, 107, t. 48. Gigantabies taxifolia Nelson. — Californie, 1840. — Grand arbre de 60-80 m., tout à fait distinct du précédent par sa plus petite taille et par son feuillage rappelant celui de l’If. Ecorce très épaisse, fibreuse, gris-rougeâtre. Sous le climat du Centre et du Nord de la France, il vaut mieux le placer en sol sec et sableux qu’en terrain riche et fertile, où ses pousses vigoureuses s'aoûtent mal et souffrent du froid. Cette esp. peut se recéper, elle donne des rejets de souche, à l'inverse des autres Conifères. — Var. S.s. ad- pressa, gracilis, et variegata alba. . Multiplication. — Les S. se propagent par le semis. On peut aussi les bouturer, surtout le S. sempervirens, en utilisant comme boutures les sommités des branches et non les ramifica- tions latérales de celles-ci. Les var. se greffent sur le type. en placage, fin d'août. Ch Gr. SERAPIAS Linné (Orchidées-Ophrydées.) (De Sérapis, divinité égyptienne.) Herbes terrestres ; tubercules entiers. Tige feuillée, dressée, termi- née par une grappe de fl. médiocres. Pétales et sépales libres ; labelle dressé. Colonne terminée par une anthère à 2 loges distinctes, renfermant chacune une masse pollinique; chaque masse formée de grains-de pollen groupés en un caudi- cule commun ; les deux caudicules se réunissent à leur extrémité et se fixent à une glande unique commune, enfermée dans un sac unique ; le con- SERA PTAS. nectif se prolonge au dessus des loges de l’an- thère en un bec analogue à celui de certains Ophrys. — Env. 4-5 esp. et de nombreuses var. plus ou moins tranchées, habitant la région méditerr. et jusqu'aux Açores. S. cordigera L — BarLa, IcoxoGr. t. 20, f. 1- 11; B. R. t. 1189; B. M. t. 5868 A. S. lingua L. — Hooker Exor. FLora, t. 11; BanLa, IcoxoGr. t. 17; B. M t. 5868 B. S. neglecta de Not. — BanLa, Ic. t. 20, f. 12- 13 ett. 21,f. 1-14; MocGridGE, FL. MENTON, t. 94. S. occultata Gay. — BarLa, Ic. t. 22. f. 1-13. Culture des Habenaria froids. Ach F. SERENÆA Hook. fil. (Palmiers Coryphées.) Palmier petit (2-8m.), cespiteux, à stipe rampant, recouvert des restes fibreux des gaines. Flle. orbiculaire, plissée, multifide, glauque en des- sus, à segm. étroits, bifides; pétiole plan con- vexe, à bords serrulés dentés. Spadice allongé, tomenteux,; fl hermaphrodites; plusieurs spathes engaînant le pédoncule. Fruit noir. — 1 esp. de la Floride et de la Caroline. C. serrulata Hook. [Syn.: Sabal KR. et S.; Cha- mærops Michx.; Brahea Wendi.] Port du Sabal Adansoni, mais Le stipe est épineux, les rameaux du spadice très pubesc.; fruits du double plus gros. Serre fr.; pleine terre, Midi. J. D. Fig, 812. — Serfouette. SERFOUETTE, (Fig. 812.) Outil à double usage, portant d’un côté une binette, et de l’autre un roc ou une lame en forme de langue-:poin- tue. De dimensions plus réduites que la binette, elle sert aux mêmes usages, surtout dans les cas où la binette ordinaire serait trop large; le croc sert dans les sols durs; la lame sert à tracer des” rigoles, rayons, etc. Le travail exécuté à la S. est'le serfouissage. J. G. Sericographis. Voir Jacobinia. Seringat. N. fr. du Philadelphusk coronarius. Fig. 813. — Seringue. SERINGUE. (Fig. 813.) FEmployée pour les bassinages. (Voir ce mot.) La S. consiste essen- tiellt. en un cylindre creux, dans lequel court un piston servant d’abord à faire le vide pour l'aspiration du liquide, puis à Le projeter. Ordi- dinairement chaque $.est munie de deux pommes de rechange à trous de grosseur différente et d’un ou plusieurs jets simples ou non. (Voir Ajutage.) On emploie beaucoup une S à marche continue, munie d'un tuyau de caoutchouc pour l'aspiration; sa disposition permet de bassiner Jusqu'à épuisement du réservoir (arrosoir ou 1102 — SERPETTE-BOUTURE. seau) dans lequel plonge le tuyau d'aspiration. Cette S. peut remplacer le pulvérisateur (sys- tème de $. à réservoir portatif). J. G. SERISSA Comm. (Rubiacées ) Arbriss. rameux, … ordinairt. glabres. Files. petites, opposées, sub sessiles, parfois fasciculées, ovales acum., ner- … viées. FL hermaphrod., blanches, axill. ou ter minales, 5-6-mères ; 4-6 étam.; ovaire infère, à 2 M4 loges. (Inclus Dysoda Lour.) — 1 esp. indig. à. Amoy; cult. dans l'Inde, la Chine et le Japon: … S. fætida Comm. [Syn.: Lycium fœtidum L.; L. M: japonicum Thunb., B M. 361; Spermacoce fruti- cosa H. Par.] Caractères du genre. On en cultive | ordinairt. la forme à fl. doubles dont on obtient un joli buisson par la taille. Boutures; serre froide; pleine terre Midi. . D. SERPE Instrument tranchant formé d'un # manche et d’une lame d’acier. Sert pour les élagages, recépages, etc. La S. dite DICTIONNAIRE D’LHORTICULTURE, 1105 SERRES. végétaux, il leur faut des bassinages fréquents | et une aération bien comprise. En prenant ces précautions, on obtient des résultats remarquables de végétation. Le sol des allées des Jardins d'hiver est sou- vent carrelé en carreaux céramiques ou formé de mosaïques, ou bien simplement cimenté. Les plates-bandes sont garnies d'un rebord solide pour retenir les terres. Les tuyaux de chauffage doivent circuler le long des murs; on les recouvre quelquef. d'un treillage en bois pour les dissimuler, On fait aussi circuler les tuyaux dans des caniveaux re- couverts de grilles. mais cette disposition est défectueuse, la source de chaleur étant éloignée du vitrage et la surface chauffante n'étant pas aussi bien utilisée qu'avec les tuyaux placés hors du sol. : g/ KT 419 PEL 4. UE (E L= is à AA à È Jr e L'EAU +2 EE - ER Ar Fig. 817. — Jardin d'hiver. Pour les Jardins d'hiver d’une grande éléva- tion, il est utile de compléter le chauffsge par un ruban de chaleur formé de petits tuyaux et placé à la naissance du comble vitré dont il combat les déperditions Les Jardins d'hiver indépendants, placés au milieu des jardins, ont les mêmes dispositions que ceux décrits ci-dessus, la température peut y être moins élevée; on leur donne souvent le nom de serre froide. Les verandas sont de petits jardins d'hiver attenant aux habitations et faisant généralt. corps avec une pièce de l'appartement, salle à manger ou salon. Ventilation des Serres.— La V. des $. consiste à y renouveler l’air suivant les besoins des vé- gétaux qu’on y cultive. Dans les $S. courantes, on se contente d'ouvrir aux moments utiles les châssis des piédroits et du faite, de façon à éta- blir un mouvement d'air de l'avant de la $. à la partie supérieure. Ce procédé, très usité pour les S. tempérées et froides et les jardins d'hiver, n’est pas pratique pour les &. contenant des pl. délicates, surtout en hiver; pour celles-ci, il est préférable de ventïler, en établissant des ouver- tures réglables au bas des murettes de soubasse- ment, admettant l'air sous les tuyaux de chauf- de façon à l’échauffer dès son entrée dans 70 fage, SERRES. la $S. L'évacuation se fait toujours à la partie supérieure par les châssis ouvrants ordinaires ou mieux par un chapeau mobile établi sur toute la longueur de la serre. En principe, il faut diviser les entrées et sorties d’air le plus pos- sible, pour obtenirune ventilation bien distribuée et diminuer la vitesse de l’air. Dans les $. très importantes, telles que les grands jardins d'hiver, l’air de ventilation pris à l'extérieur est amené sur des batteries spé- ciales, enfermé dans des enveloppes, d’où des conduites appropriées le conduisent en divers points de la S. A. Gn. Serres à forcer les fruits. Généralités, — Les $. pour la culture forcée des arbres fruitiers sont permanentes ou fixes, ou bien elles sont mobiles ou volantes. Dans ce der- nier cas, on les construit, soit devant, soit autour d'arbres en place, en pleine terre, cultivés en espalier ou en plein vent. Leur construction doit être aussi simple que possible et réunir la soli- dité à la légèreté. Les $. volantes sont très utiles pour forcer sur place des Müriers, des Ceri- siers, des Pruniers et même des Abricotiers en plein vent, à basse ou moyenne tige. Mais cette cult. n’est pratiquée qu’à titre exceptionnel, Dans les S. permanentes, les arbres sont cul- tivés de préférence en pleine terre et en espalier. On peut les y cultiver égalt. en pots ou en caisses. La forme des S. que l’on peut employer en ce cas, est à peu près celle des S. chaudes ordin. Les $S. destinées aux cult. très hâtives sont d’ord. adossées, et la toiture ne présente qu'une pente ou un seul versant; celles à 2 pentes ne présenteraient aucun avantage, parce que le soleil s’élevant trop peu au milieu de l'hiver, ne pourrait les éclairer qu'imparfaitement. En principe, dans les pays du Nord, les $. de 1r: saison doivent être à un seul versant. Les arbres y seront conduits en espaliers, parallèlt. au vitrage, et à 4U ou 30 cm. de distance de celui-ci. Ces S. seront orientées de l’Est à l'Ouest, de manière à être exposées en plein Midi. Les arbres doivent-ils être placés de manière à ée que leur pied se trouve dehors? Il vaut mieux qu'ils soient toujours plantés à l’intér., mais de telle manière que leurs racines ne soient pas gênées dans leur développt. A cet effet, le petit mur de devant est bâti sur des voûtes dont la partie supér. effleure le niveau du sol. Les 5. ne doivent pas être trop hautes. Ce principe s'applique à toutes les $S. destinées au forçage des arbres fruitiers en plein hiver. Celles à Z versants, auxquelles on peut recourir pour le forçage de 2: et de 3e saison, doivent toujours être situées dans la direction du Nord au Sud, pour que les deux côtés soient égalt. éclairés. : IL est très bon de faire crépir intérieurt. les murs, afin d'empêcher les insectes de se nicher dans Les cavités. Le chaulage annuel des murs est une mesure hygiénique de premier ordre, Le fer doit être exclu dans la construction des S., sauf pour les $. dont le chauffage a lieu seult. au printemps. Le choix du verre à vitres est d’une très grande importance. Le mérite essentiel du verre consiste à laisser passer la plus grande quantité — 1106 — SERRES. £ de lumière solaire en l’altérant le moins possible, surtout sans modifier la direction de ses rayons, Il faut donc rejeter le verre dont la surface est plus ou moins ondulée, ainsi que celui qui pré- sente des bulles ou des grains. Ilfaudrait n'employer que du verre assez fort, qui est plus avantageux à tous égards. Des expériences récentes semblent prouver que le verre rayé convient néanmoins aux abris vitrés et aux S. non chauffées en hiver, car la maturité s’accomplit durant les mois les plus chauds de l’année. Mais en culture avancée, il ne doit pas en être de même, Les treillages en fil de fer galvanisé sont les seuls convenables et coûtent le moins cher. Ces treillages doivent être placés au moins à 40 cm. du verre, et pour la Vigne à 40 cm.; lorsque cette pl. est vigoureuse, les feuilles prennent quel- quef. un développt. de 30-40 em , et leurs pétioles devenant égalt. très longs, toutes ces files. vont se coller contre le vitrage et risquent ou bien ! d'être détruites ou endommagées par le froid ! en hiver ou bien d’être brûülées par le soleil. | Toutes les S. à forcer doivent être munies de : gouttières, afin d’évacuer les eaux de pluie et surtout celles provenant de la fonte des neiges. | Celles-ci surtout, lorsque les S. sont privées de gouttières, refroidissent le sol au pied des arbres et peuvent faire manquer la récolte. L'exposition au plein Midi est la meilleure pour toutes les cult. forcées en général. Celles du Sud-Est et du Sud-Ouest, surtout la première, sont encore bonnes pour des cult. moins hâtives. Cela s'applique surtout aux $. adossées ou à simple versant. La situation des $S. doit être aussi abritée que possible ; la proximité de gr. arbres ou de bâti- ! ments élevés n’est cependant pas favorable, à , moins qu'ils ne soient situés au Nord ou à une distance suffisante pour que l’ombre qu'ils pro- jettent ne puisse être nuisible. Cette situation » ne doit pas être basse, c'est-à-dire humide, à L moins que le sol ne puisse être assaini parle drainage. Il faudra toujours donner la préfé- ll rence à un sol plutôt sec. Les arbres y dévelop- pent des fl. en bien plus grande quantité et les » cuits y sont toujours plus savoureux, plus dé-, licats que dans les terrains humides. 7 | Les villes ne sont guère favorables à l'instal-W lation de forceries, pas plus qu’à la campagnew le voisinage des fabriques. À La chaleur. — Lorsqu'elle agit dans des limites w convenables, la chaleur stimule l’activité vitale des végétaux. Elle accélère la circulation de la sève ; elle augmente la transpiration en même) temps que l'absorption des racines; elle favorises la floraison, la fécondation et la maturation dess fruits, enfin elle aoûte le bois et prédispose un wrand nombre d’yeux à se transformer en bou: cons à fleurs. Cette dernière propriété est d'une importance capitale dans le traitement prépar ratoire à faire subir aux arbres destinés au {07 cage. Les arbres à fruits à noyau se couwreil; on effet, d’une infinité de fleurs après les étés, chauds. Il en est de même de la Vigne; les Sal, ments sont ordinairt. munis d’yeux mixtes qui] développent des grappes abondantes lorsqu ile. s AUS { sont complètement aoûtés, notamment SOU) SERRES. — arbri vitré, mais sans ombrage permanent, car celui-ci entrave} l’action directe de la lumière. C’est pour ce motif qu'il est toujours mauvais de badigeonner les vitres des $. _ L'action de la température sur la végétation est nuisible quand elle n’agit pas dans les limites déterminées par la nature des pl. Une températ. trop peu élevée diminue l’excitabilité vitale, la | végétation languit ou sommeille. Une températ. | trop élevée produit des effets différents, suivant | qu’elle coïncide ou non avec une humidité pro- portionnée.Sila sécheresse accompagne un excès de chaleur, les organes tendres se flétrissent, les fl. tombent sans être fécondées, les files. Jaunissent et se couvrent d'insectes; les fruits, | s'ils ont noué, sont arrêtés dans leur accroisst. lorsque cet état se prolonge, et bientôt la végét. cesse complètemt. Accompagnée d’une grande humidité, la chaleur fait pousser aux pl. des jets longs et grêles, dont le tissu reste mou et aqueux, parce que lesfiles. tendres, étiolées, sont incapables de décomposer assez rapidité l’acide carbonique et de leur fournir le carbone indis- pensable ; de là, un dérangement dans les fonc- tions vitales qui amène la chute des fruits. exigée par les arbres fruitiers dont nous étu- dions la culture artificielle. En voici quelques extraits : | | | | | L À Foliation. moyenne. | Groseillier épineux . 30 | > ordinaire ï 60 Cerisier et Figuier . . . . 8° Mürier couvert de bourgeons 90 |Pousse de la Vigne. . . . . 100 5 Mürier développant ses feuilles 120 | 2 Floraison. |. - . 50 4 \Abricotier , 60 Cerisier . . Lù . 180 | Maturité. ES . . . . . . 160 Groseilles, Framboises, Cerises or- dinaires . ECTS 170 8 Abricots, Prunes D 1. .,.t0 . . … - . 209 Prunes de Reine-Claude . chu 0 RAISINS : . . . D 1,220 à En suivant à la lettre, autant que possible, es indications obtenues par l'observation de ce jui se passe dans la nature, les écarts et l’in- succès ne sont jamais à craindre sous ce rapport. . Ilest égalt. nécessaire de connaître la somme ‘otale de chaleur indispensable pour accomplir luire des grappes bien mûres sous notre climat, k Vigne exige, pendant toute sa période active, )est-à-dire depuis le 15 avril jusqu’au 15 oc- bbre, une température moyenne de 190 83, qui F subdivise mensuellement ainsi 1 : ! W. LEGELER, Die Treiberei. 1107 et se détachent de l’arbre ainsi que les files. M. Gasparin, dans son Cours d'agriculture, | | donne un tableau de la températ. moyenne Température |] ntièrt. leurs phases végétatives et aux fruits. pourarriver à une maturité complète. Pourpro-. — SERRES. 115 ou 80 avril environ 110 5 pendant la journée. | Ma: cn 150 4 » » FJuin . =. 0 AISNE » » Eheiles . .""3 2 » » PAQUE . --… : "> 200 6 » » Septembre . 16° 2 » » Octobré . . . = - 1402 » » Cependant, si l’on veut tirer de ce fait une conclusion pratique pour la culture forcée, il faut étudier égalt. l'intensité de chaleur qui convient le mieux à la nature particulière de chaque arbre fruitier, intensité qui est fort va- riable. Ainsi, on a observé que pendant les étés particulièrt. chauds, la qualité du Raisin est supér., tandis que les Abricots et les Fraises paraissent avoir moins de saveur que dans les | années ordinaires. Les Pêches égalt, qui müris- sent plus tôt à l'air libre que les Raiïisins, ne s’obtiennent que difficilt. mûres, dans les $S, à forcer, à la même époque que ceux-ci. Cela pro- vient de ce que la Vigne supporte sans danger une chaleur assez élevée, tandis que le Pêcher | y est au contraire très sensible, ainsi que les autres arbres à fruits à noyau. Pour ces esp. on doit donc provoquer autant que possible la températ. moyenne des époques de l’année où leurs fruits se développent, fleurissent et mû- rissent à l’air libre. Quant à la températ. pendant la nuit. elle doit, dans les $., être moins élevée que celle du jour. Tout ce qui vient d’être dit de la température | dans les cult. forcées, prouve que la direction d'un établisst. de quelque importance est assez compliquée. Dans chaque Serre ou dans chaque compartiment, à côté du thermomètre, toujours indispensable, on pend une ardoise sur laquelle se trouve indiquée la températ. qu’on doit y | maintenir pendant chaque période de la végé- tation. Voici le tableau pour la Serre à Pêchers : Température! Température Dates. | Période du forcage. du jour. | de is mnit. le semaine . 90-100 | 50-70 2e » 100-120 | 70-90 3e > . . . |120-150| 90-119 Jusqu'à la floraison | 150-180 | 110-140 Nc Eloras on ES 80-120 : 60-100 | Après la floraison | 150-189 | 110-140 | Pendantlaformation! | dunoyau . . |120-150 | 90-110 | Après la formation) du noyau | 160-190 | 120-150 Maturation . | 200-220 | 150-170 Quant au mode de chauffage des Serres, le plus recommandable est celui au thermosi- phon (v. Chauffage), qui permet, à la rigueur, de supprimer la couche de fumier à l’intér. des S. Les S. doivent être couvertes chaque soir à la brune, non seult. pour économiser le com- | bustible (voir ce mot), mais surtout pour em- | pêcher une trop grande condensation de lavapeur atmosphérique. Toutefois, il est de la plus haute importance de les découvrir au point du jour, même lorsqu'il gêle. SERRES. Les meilleures couvertures pour les S. sont | pas notablement de ceux que les arbres exigent « les toiles en tissu de jute, qui sont économiques et d’un usage commode et avantageux. Les Serres-Vergers. Les Serres-Vergers proprement dites sontspé- cialt. affectées, dans les régions froides tempé- rées de l’Europe, à la cult. des essences fruitières en pots, notammt. des Pêchers, des Abricotiers et des Vignes. Les 2 premières fleurissent de trop bonne heure. et leurs fr. sont souvent détruits par les gelées tardives ; la dernière pousse tard, mais ses fruits mürissent difficilt. sous le climat du Nord, si les branches ne sont pas palissées contre un mur ou bien exposées au soleil; encore l'été doit-il être favorable. La Serre-Verger peut être à pente simple ou à double versant. Les Anglais ont des construc- tions qu'ils désignent sous le nom de hothouses for the million. La toiture, formée de châssis semblables aux châssis de couche ordinaires, repose sur une charpente en fer qui porte deux de ces châssis. La charpente elle-même est sup- portée par des colonnes en fer creuses reliées ensemble par une sorte de corniche formant gouttière, et servant ainsi égalt. à l’écoult. des eaux de pluie. La longueur et la largeur d’une serre pareille sont indéterminées ; si l’on veut établir des compartiments à l’intérieur, il suffit d'y mettre une cloison en verre. Les 4 côtés verti- caux de la construc. sont munis de châssis vitrés mobiles, afin de pouvoir aérer à volonté. Les Serres-Vergers n’ont pas besoin de chauf- fage ; une chaleur modérée n’y produira cepen- dant que de bons effets; pendant la floraison, son action sera des plus utiles. Ces Serres con- viendraient surtout pour avancer, par la chaleur artificielle, la végétation, et par conséquent la maturation des fruits d'arbres élevés en pots. Les $S. à une pente doivent toujours être ex- posées vers le Midi ou le Sud-Est; celles à deux pentes, autant que possible dans la direction du Nord ou Sud, afin que les deux côtés soient égalt. éclairés par les rayons solaires. On doit aussi donner aux constructions vitrées une s4- tuafion abritée, afin de les mieux défendre contre les variations trop brusques de températ. Du côté du Midi, le voisinage de grands arbres ou de bâtiments élevés est défavorable. à cause de l’ombre projetée par ceux-ci. Si le sol est sujet à l'humidité, on doit l’as- sainir par le drainage; on donnera toujours la préférence à une situation sèche. Des soins généraux de culture en Serre- Verger. — Outre les soins généraux, qui sont les mêmes que pour la culture à l’air libre, il y a quelques conseils à donner en ce qui concerne la venti- lation et les arrosements. Dès que la végét. commence, les arbres frui- tiers cultivés sous verre exigent une ventilation constante L’aérage doit être d'autant plus actif que la températ. s'élève davantage. On ne pourra recourir à l’ombrage au moyen de claies ou de stores mobiles, que dans les cas excep- tionnels où la températ. serait trop élevée ; l’ombrage permanent, quel qu'il soit, doit être absolument rejeté. Les arrosements proprement dits ne diffèrent 1108 — |se trouve, de la fin de mai au milieu de juillet, SÉSIE. à l’air libre, à moins que la températ. de la Serre ne soit maintenue à un degré plus élevé qu’à l’air libre; dans ce cas, les arrosements devront être plus abondants, à moins de recourir aux seringages. Les seringages ou bassinages sont d’un grand secours pour obtenir une belle | végét. et tenir éloignés les pucerons et toute autre engeance nuisible. Matin et soir, pendant les fortes chaleurs, on ne devra pas hésiter à mouiller abondamment toutes les parties de la Serre- Verger, pl., sol, murs. etc. Dans la Serre-Verger, aussi bien qu’en plein air, on pourra enterrer les pots aux 2/3. L’em- ploi des engrais liquides sera indispensable; si l’on tient à éviter toute odeur désagréable, on fera usage d'engrais minéraux, notamment de l’engrais spécial pour arbres fruitiers de G. Ville, délayé dans de l’eau à raison de 1/2 kilogr. par hectol. d'eau. Un pareil arrosement pourra être donné une fois par semaine. Dans les pays tels que la Belgique, le Figuier et le Mûürier pourront être tenus toute l’année en Serre-Verger, ainsi que les var. tardives de M | Pêchers, de Poiriers et de Pruniers. L’Abrico- tier, l'Amandier, le Cerisier devront en être | sortis de bonne heure. Après maturité, on mettra aussi au dehors les Vignes, les Pêchers, les Pruniers, les Pom- miers et les Poiriers, de var. hâtives. Ed. P, Serre Ward. Voir Caisse Ward, SERRULÉ. Très finement denté. SERTULE. Ombelle simple. Sésame. Voir Sesamum. SESAMUM L. (Pédalinées.) Genre de pl. com- prenant une dizaine d’esp. de l’Afrique trop. et austr., dont une est quelquef. cultivée, S. indi- cum DC., Bor. Mac. 1688, Inde. On extrait de sa graine une huile alimentaire, mais plutôt employée dans la fabrication du savon. Les tourteaux entrent dans l'alimentation du bétail. Voir pour plus de détails, BARRAL ET SAGN:ER, DicT. D'AGRICULIURE. J. @œ SÉSIE. (Sesia Fab.) (Lépidoptères-Hétérocères de la fam. des Sphingidæ.) Les S. sont de petits papillons aux ailes allongées et généralt. trans- parentes, Leur aspect les ferait prendre pour des | Hyménoptères ou des Diptères. Par certains caractères, ces insectes sont très voisins des Sphinx, mais ils s’en éloignent par les mœurs toutes différentes des chenilles ; celles-ci vivent à l’intérieur des tiges et du tronc des végétaux qu'elles rongent. | S. (Trochilium) apiformis Linn ressemble par la taille et les couleurs à un Frelon. La chenille \ attaque les Peupliers et les Trembles. L'adulte sur les troncs de ces arbres. Les dégâts Sont sensibles, car leurs longues et profondes gale- | ries affaiblissent la tige et l'exposent à être brisée par un coup de vent. S. asiliformis Bott. ressemble assez à ui, Asile. Tout le corps est d’un noir bleu, avec quelques traits et points blancs ou jaunes. La chenille creuse ses galeries dans le Peuplier. La chenille de S. tipuliformis Linn. vit dans | les rameaux du Groseillier. En 1896, dans le | Ps ee SÉSIE 11 départ. du Nord, cette espèce a causé de nom- breux dégâts. EE Re SESSILE. Qui est dépourvu de support. Une feuille est sessile, lorsqu'elle s’insère directement _ sur la tige: elle est par conséquent dépourvue de pétiole. Une fleur cest sessile, lorsqu'elle n’a pas de pédoncule. SETACE. Sc dit des organes qui sont ténus et roides comme rne soie de porc. | Setaria itulrca Beauv. Nom latin du Mallet des Oiseaux. Sève. Voir Nutrition. Sevenbaum. Nom allem. du Juniperus Sabina. | Sevrage. Voir Marcottage. Shaddok. Nom anglais du Citrus decimana. Shallot. Nom anglais de l’Echalotte. SHEPHERDIA Nutt. (Eléagnées.) Genre voisin des Ælæagnus et Hippophae. S'en distingue par : les files. opposées, les fl. unisexuées, dioïques, . et les étamines, au nombre de 8. Deux esp. | S. argentea Nutt. — Norru-Amer. SyLv. I, tab. 85; GARTENFLORA, 1889,626 f.—[Syn.: Hippophae | argentea Pursh; Lepargyrea argentea Greene] | — Amérique sept. — Arbre de 4-6 m dans son pays d’origine., buissonnant et ne dépassant | pas 2-3 m. dans nos cultures; extrémités des rameaux épineuses. Jeunes rameaux, jeunes pousses et bourgeons argentés. Flles. caduques, | |avales-oblongues molles, vert pâle en dessus, | parsemées sur les deux faces, et surtout en des- sous, d'écailles argentées. Fr. subglobuleux, rouge, acidule, agréable. | S. canadensis Nutt. — A. Rica. MonoGr. tab. 24, — [Syn : Hippophae canadensis L.; Dunam. | édit. nov. VI, p. 266; Lepargyrea canadensis \Greene] — Amér.sept.—Arbriss.de 1 m.0 à 3m. buissonnant, inerme. Branches brun rougeâtre; bois à moëlle brune et à odeur de violette;jeunes | pousses roussâtres à extrémités argentées, par- | -semées d’écailles ferrugineuses; bourgeons, rouilleux. Files ovales-oblongues ou lancéolées, e dessus vert foncé, luisant et parsemé de poils! Étoilés et blanchâtres ; le dessous argenté gri- sâtre, couvert de poils étoilés argentés, entremé- lés d’écailles ferrugineuses. FI. en avril, très peu “hpparentes, verdâtres, avec tube rouilleux, à divisions ; disposées par deux (opposées) sur le petites brindilles. Fruit olivaire.jaune orangé, i d’écailles rousses, sucré, fade. | A l’état spontané, les $. croissent sur le bord les eaux. Dans les cultures. il leur faut un errain siliceux, frais. è Multiplication par semis de graines ._ & plus souvent par marcottage. 15. Shortia californica. Voir Actinolepis. SIDALCEA A. Gray. (Malvacées.) Herbes à -lort de Mauves. Flles. généralt. lobées. FL. urtement pédicellées ou sessiles, en grappes épis terminaux ; bractées nulles.Calice3-fide; lonne staminale double: l’intér. à filaments ès divisés, l’extér. formant 5 paquets. Ovaire 5-9 loges uniovulées. Carpelles nombreux, us bec. — 8 esp. d'Amér. boréale On cultive S. candida A. Gray, R. H. 1891. p. 6, fig. 85. Montagnes Rocheuses. Vivace. Files. _hdicales réniformes, les caulinaires palmati- quées. Tiges 60-80 cm. FI blanches S. malvæflora A. Gray (Sida mulvwfl or« un peu tourbeux de 09 SILENE. Lindl.) (Fig. 818.) — Bor. Rec. 1036. — Me- xique.— Vivace. Tiges de 50-60 cm. F1. pourpre- rouge. Cult. et emploi des Delphinium vivaces. Mult. par graines et divis. des touffes. J, G. SIÈGES DE JARDINS. Peuvent contribuer à la décoration et à l’originalité d'un jardin, si le choix en est bien fait. Indépendamment des chaises, bancs, etc, ordinaires, en menuiserie ou en fer, à dossier droit ou cintré, ou sans dossier, on peut les fabriquer en bois rustiques ; le Chêne, par ses branches coudées et tortueuses, convient le mieux pour cet usage ; on peut laisser l'écorce, ce qui augmente encore l'originalité. Les rocail- leurs fabriquent depuis quelque temps des. en ciment, très ornementaux La carcasse est en fer et recouverte de ciment simulant des branches d'arbre, ou autres objets. Dans ce genre, on fabrique des troncs d’arbres-bancs, de gigan- tesques champignons-chaises, etc. On peut citer aussi les S. en vannerie etc. JC: Fig. 818. — SIDALCEA MALVÆFLORA À. Gray. SILENE L. (Caryophyllées-Silénées.) Herbes annuelles ou vivaces, dressées, cespiteuses ou | décombantes F1. solitaires ou en cymes. souvent | en épis unilatéraux, formant des thyrses en pa- | nicules terminales. Calice enflé, ovoïde, cam- panulé, en massue ou allongé tubuleux, à 5 dents. Pétales 5, étroitement onguiculés ; limbe entier, bifide ou rart lacinié, portant souvent 9 écailles à sa base. 10 étam. Ovaire unilocul. ou divisé à la base; ordt. 3 styles. Capsule s’ouvrant en 6 valves. — Env. 400 esp. pouvant être réduites à 200. 12 esp. d’Afr. aust., 18 | d'Amér. bor., 2 très dispersées, les autres princi- palt. d'Europeaust.. Afriq.bor et Asie extratrop. S. acaulis L.— Indigène. —Vivace. Tiges nom- br.. courtes. formant tapis. En juin-août. fl. rouges, solit., termin. ; pétales ovales ou échan- | crés. S. Armeria L. — Bois, ATL. PL. J'aRD. t. 41. | Indigène. — Annuel. Tige dressée, haute de 40-50 cm. rameuse. FI rouges on blanches, | | | | SILENE,. — en corymbes terminaux; pétales Calice coloré. Fleurit en juin-août. S. compacta Bieb., Siène d'Orient. — Orient. | — Annuel ou bisannuel. Tige dressée, haute de | 50-60 cm., rameuse. FI. nombreuses, en corymbe | ou panicule, rose carminé; pétales non échancrés. | S.Elisabethæ Jan.— CORREVON, FL. DES ALPES, 82; GTFL. 1880, t. 1009, f. 2. — Italie. — Touffe | de 10-12 em. de hauteur. Tiges florifères nom- | breuses ; fl. de 4 em. de large, rose vif ; pétales cordiformes, dentées sur tout leur contour. S. fruticosa L. (S. nitida Lagas.) — Sicile. — Sous-arbriss. atteignant 50-60 cm. de haut. files. lancéolées spatulées. En juin-juillet, pa- nicules de fl, rouges à pétales bilobés. Orangerie. | S. pendula L., Silène de Crête — Bois, Arz PL. Jarp. t. 42; BorT. Mac. 114. — Grèce, Crête. — Annuel etbisannuel.Tiges étalées,très rameuses, | velues, Files. velues ; fl. en grappes dichotomes, axillaires, dressées; fruits pendants. Calice, renflé, légèrt. coloré; pétales à limbe bilobé. Var. alba, fl. blanches ; var. ruberrima, tiges pur- purines, fl. rose carminé, pl. très florifère ; var. ruberrima Bonetti, pl. glabre, toutes parties | pourpres, fl. rouge pourpre; var. compacta, plante basse, très étalée, à tiges nombreuses, serrées. De toutes ces var., il existe des formes | de coloris différents, variant du blanc au rose et au rouge pourpre, et des formes à fl. pleines. Cette esp. et ses nombreuses formes consti- tuent une des pl. des plus employées à la déco- échancrés. | 1110 arrivent au vol auprès des cadavres. Les larves sont aplaties et se trouvent dans les mêmes ma- vulgairt. Boueliers, sont de forme ovalaire, de ration printanière des corbeilles, plates-bandes, etc. Les formes naines et compactes conviennent particulièrt. pour la formation des bordures. Semer en juillet-août, repiquer en pépinière, à 10-15 cm. de distance. Mettre en place en oc- tobre ou au printemps, en espaçant de 20-30 em. Il est bon de les abriter, en hiver, à l’aide de paille ou de feuilles. On peut aussi les hiverner plus sûrement sous châssis froid, en aérant autant que possible. Les $. acaulis et Elisabethæ sont des pl. al- pines convenant pour la décoration des rochers ombragés. Semer en avril-mai, en terrines, re- piquer en pots, hiverner sous châssis froid, mettre en place au printemps. Tous se multiplient facilt. par semis; les esp. vivaces peuvent être divisées. J2 16: Salice, siliceux. Voir Sol. SILICULE. Silique dont la longueur est infé- | rieure à quatre fois sa largeur. SILIQUE. (Fig. 819.) C’est le fruit des Cruci- fères ; il est formé de 2 carpelles et présente 2 loges séparées par une cloison portant les deux placentas auxquels sont attachées les graines, et de laquelle se séparent, pour la déhiscence, 2 valves réunies à la partie supér. ou à la base. SILO. Fosse plus ou moins profonde, dans la- quelle on conserve des légumes-racines (Carottes, Pommes de terre, etc.), en les recouvrant de terre pour empêcher l’action dela gelée. Les meilleurs $S. sont ceux qu’on établit sur un sol un peu en pente, dans le sens de cette pente, qui ont leur base à fleur de terre ou peu enterrée, ont une section triangulaire, sont munis de place en place de cheminées d’aérage, et sont recouverts assez pour empêcher l'entrée il ronge les files. et les racines de divers végé- de la gelée, La terre qui les recouvre est bien SILPHIUM. battue extérieurt., l’eau glisse et est entraînée, ainsi que celle provenant des terrains supér.,au moyen d’un fossé faisant Le tour du silo, et plus profond que la base de celui-ci. Dans la gr. culture, on établit des S. pour conserver les grains, les fourrages verts, etc. Nous n’avons pas à nous en occuper ici. J.G. SILPHES. Fam. de Coléoptères formée d’in- sectes qui vivent dans les matières animales en décomposition. Doués d’un odorat subtil, ils tières que les adultes. Les principaux genres. sont: Necrophorus Fab.(voir ce mot), Si/pha Lin. Les $. propremt dits (Sipha Lin.), appelés couleur sombre. La tête est inclinée sous le corselet. Ils laissent écouler par la bouche et l'anus un liquide nauséabond. Ils n’enterrent pas les cadavres comme les Nécrophores. Fig. 819. — Silique. S. quadripunctata Lin., le Bouclier jaune à | taches noires, diffère de ses congénères pourla la nourriture: il vit exclusivt. de chenilles W-, vantes. Le corps est noir; le corselet et les , élytres d’un jaune pâle avec une tache nome, sur le corselet et deux autres sur chaque élytre. Une autre esp., le S. oùscura L., présente M : changement de régime complet. A l’état de larve, | taux, notamment des Betteraves, et cause, dans # certaines années, des dégâts considérables Pour k le détruire, on conseille l'emploi en arrosagesy d'un liquide composé de: 2 kil. de savon n0ï, 2 litres d'alcool amylique, 100 litres eau. Deux autres insecticides, le vert de Paris ou verbe Scheele, et le pourpre de Londres, mélangésaM du plâtre, de la farine ou en suspension dans! de l’eau, ont été égalt. préconisés. P. 1m, SILPHIUM L. (Composées - Hélianthoïdées:) Herbes vivaces, dressées, couvertes de ls SILPHIUM. neux; filles. alternes, opposées ou verticillées, entières, dentées ou lobées; grands capitules | pédonculés, solitaires ou en sorte de corymbe \ terminal. F1. (capitules) rappelant l’aspect des | Soleils vivaces, avec 1, rart. 2 séries de fi. ligu- | lées, jaunes, femelles ; celles du disque herma- phrodites,maisstériles;involucre large;achaines ailés et portant des dents ou des arêtes au sommet. — 11 esp. de l'Amérique du Nord. La plus ornementale est S. laciniatum L., B. | M. 6534 ; Jaco. Ecc. pl. 90, Etats-Unis, magni- | fique esp., haute de 2 m.50à3 m.; tige grêle; files. | profondt. etélésamt.découpées; capitulesjannes, | à centre brun, en long épi au sommet des tiges : . rustique. Vulgairt. appelée en Amérique plante | boussole, «Compass plant», parce que, à l’état ! jeune, elle dirige ses files. du Sud au Nord. On cultive aussi: S. albiflorum A. Gray. B. M 6918; S. perfoliatum L., B. M. 3354 ; S. inte- grifolium ; S. terebinthinaceum L., B. M. 3595; * S. trifoliatum L., B. M. 3355, etc., moins hauts * et moins beaux que le S. laciniatum, mais abso- .lument rustiques. Cult. des Rudbeckia et des 1Soleils vivaces. SILYBUM Gærtn. (Composées -Carduacées.) (Genre renfermant 2 esp., d'Europe australe, Afrique boréale et Asie occid.; herbes bisan- porcs. dressées, glabres, à port de Chardon; “flles’ ornementales, alternes, sinuées Jobées ou ‘pinnatifides ; dents et lobes épineux ; limbe cou- “vert à la face supér.d’un élégant réseau de ba- iolures blanches ; fl. rappelant celles des Car- dons (Cynara), mais à filets glabres; capitules plus petits, penchés, très nombreux. . S. eburneum Cosson et Dur. — Algérie. — Filles. très épineuses, à épines blanc d'ivoire; pl. plus délicate que la suivante; doit être abri- tée l'automne. | S. Marianum Gærtn. — Rens. FL. GER». 15, 382, — Chardon-Marie.— Files. vert gai luisant, marbrées de blanc; var. viride Willd., files. en- èrt. vertes, moins ornementales. Le Chardon- Marie peut être semé au printemps ou à l’au- omne, en place ; il passe bien l'hiver dehors, si ‘e sol est sain. Ornement des pelouses. J. G. | SIMPLE. Ce mot s'emploie: 1° par opposition - \ ramifié, pour indiquer qu’une tige, une racine, te., ne présentent pas de ramifications ; 20 pour ésigner les feuilles à limbe unique ; 3° par op- osition à doubles et à pleines, pour indiquer les eurs normales, c’est-à-dire dans lesquelles il "y à pas eu transformation d’un ou de plusieurs erticilles en pétales. Simse. Nom allemand du Jonc des Jardiniers. Sinapis. Nomscient.des Moutardes(v.ce mot). SINNINGIA Nees (Gesnéracées.) Herbes fru- SC., à rhizome tubéreux, acaules ou à tiges - uillées ; files. opposées, amples, pétiolées ; fi. grande dimension, solit., fasciculées, plus ou oins longt. pédonculées ; calice à limbe foliacé ; rolle à tube allongé, cylindrique ou ventru- - Ilaté dans Le haut ou bien encore campanulé, 9 lobes larges, étalés, égaux, ou l’antérieur - tus développé que les autres; étamines in- - uses, ovaire semi-infère; capsule à 2 valves. 16 esp. du Brésil, formant 3 sections: 4 Stenogastra, placaules; flles. pédonc.radicaux. 1111 SIPHOCAMPYLUS. Eusinningia, tige feuillée ; tube de la corolle dilaté, oblique. Ligeria, tige feuillée; tube de la corolle di- laté et campanulé., Ce sont les espèces de cette dernière section qui forment le genre Gloxinia des horticulteurs. S. concinna Hook. f. (Stenogastra). — Brésil. — B.M.5258; FL. p. Ser. 1533 ; ILL. Horr. 1864, 390. — Tige très courte, rouge; files. rouges sur les nervures, larges, crénelées ; fl. à pédoncule rouge, à corolle pourpre, maculée à sa face in- terne, longue de 2-8 cm. S. guttata Lindl. — Brésil — B.R. 1112. — Tige grêle, haute de 50 cm.; files. crénelées, entières à la base; fl. verdâtres, ponctuées, sur le tube, de pourpre ou de fauve. S. hirsuta Lindl. (Gloxinia.) — Brésil. — B. M. 2690 ; B. R. 1004; Lonp. Car. 1296. — Tige très courte, couchée, laineuse; calice rouge : corolle lilas, longue de 35 cm., ponctuée et ma- culée de pourpre et de violet. S. speciosa Hiern. (Gloxinia.) — Brésil. — Bois, ATL. PL. 3ARD. pl. 222; PaxT. Mac. 12, 267 ; Lopp. Cas. 28; B. R. 1127; B. M. 3934, 3943, 1937. — Tige très courte; files. veloutées ; fl amples, campanulées, violettes. Type des Gloxi- nias, d'où sont issues de très nombreuses var. des races, ainsi que des hybrides horticoles. Les Gloxinias cultivés autrefois avaient les fl. pendantes ; les var. actuelles les ont érigées et constituent d’'admirables pl. On les a répartis en deux groupes horticoles, les uns sous le nom de G1, hybrida crassifolia, dont les fl. sont largt. maculées sur le limbe, les autres désignées par l'appellation de GT. hybrida picta, à limbe et gorge piquetés ou tigrés On cultive aussi les S. velutina, villosa et Youngeana. Multiplication par semis, par boutures de jeunes pousses ou de files. adultes. EEE Sinnpfianze. Nom allemand de la Sensitive (Mimosa pudica). SINUÉ. Qui présente des lobes arrondis, sé- parés par des sinus arrondis. SINUS. Découpures qui séparent les lobes. SIPHOCAMPYLUS Pohl (Campanulacées-Lo- béliacées.) PI. herbacées ou frutesc., glabres ou velues, à files. alternes ou dentées, quelquef. pinnées ou incisées ; pédoncules uniflores, sans bractées, axill. ou en grappe lâche ou bien en- core en corymbes terminaux; corolle grande, rouge, orangée ou purpurine, rart. verdâtre; calice à tube adné, à limbe 5-lobé, foliacé ou linéaire, dont les divisions sont libres ou sou- dées à la base; corolle dressée ou incurvée, à tube entier ou fendu sur le dos dans sa moitié supér., à lobes variables de forme, les deux su- périeurs bilabiés et fendus, les 3 autres plus ou moins soudés ensemble, ou bien les latéraux réunis aux supérieurs; étamines à tube adné à la base de la corolle; ovaire diversement infère ou semi-supère, 2-loculaire; capsule faisant saillie entre les lobes persistants du calice, à deux valves. — Plus de cent esp. de l'Amérique trop., abondantes. dans la chaîne des Andes, quelques-unes de Cuba ou de l'Amérique centr. Le genre S. ne se distingue des Centropagon que par le fruit qui est une capsule et non une SIPHOCAMPY LUS. baie, et les esp. ne sont pas toujours faciles à | | soutenus chacun par une large bractéc florale; | en distinguer quand elles sont en fleur. S. coccineus Hook. — Brésil, — B. M. 4178 ; FL. D. SER. 2, 29; 7, 648; PaxrT. Mac. 12, 173.— Filles. ovales, aiguës, dentées en scie; tiges glabres; fl. écarlates ou à limbe de la corolle blanc (var. leucostomus), penchées, à limbe lé- gèrt. bilabié, axill. et solit. S. giganteus Cav. — Nlle.-Grenade. —- Hook. Ic. 716. — Files. ridées, crénelées, glabres ; tiges pubesc.; fl. jaune-rougeâtre, veloutée. S. Humboldtianus A. DC. — Pérou. — B. M. 5631; FL. MAG. 313. — Files. denticulées, gla- brescentes ; tiges anguleuses et pubescentes ; fl. écarlates, à tube de la corolle droit, axill.; pé- doncules égalant les feuilles. Cette pl. est plus connue sous le nom de S$. fulgens Lebas. S. microstoma Hook. — Nile -Grenade. — B. Files. dentées, glanduleuses et glabres ; glabres, arrondies; terminales, à corolle pubesce , dont les segments sont petits, connivents, linéaires. S. Orbignyanus A. DC. — Bolivie. — B. M. 4713; FL. p. SER. 544 ; FLow. Gap. 1, 3; JaARD. FLEUR. 4, 425, — Filles verticillées par 3, bordées de dents aiguës, pubesc. en dessous; fl jaune et rouge, axill. dans le haut des rameaux, à corolle dépassant largement !e calice. On cultive encore d’autres esp., telles que: S. scandens Don; S penduliflorus Dene., à fl. écar- lates; S. manettiæflorus Hook., à fl. jaune et rouge ; S. macropodus Don., à flrouge bleuâtre ; | S. hamatus Wendi., crochues ; S. betulæfolius DC, etc. S, bicolor Don = à fl. rouges, Lobelia laxiflora H. B. K. Mult. d’éclats et de boutures à chaud sous. cloche ; on peut égalt., recourir au semis. P. H. Siplionia. Voir Hevea. SISYRINCHIUM L. (Iridées.) Rhizome fasci- culé-fibreux, à fibres quelquef. charnues; tiges cylindriques ou ancipitées; files. radicales étroites, linéaires ou plus ou moins ensiformes, les caulinaires souvent nulles; une spathe ter- migäle ou plusieurs disposées le long de la tige ; plusieurs fl. pédicellées par spathe; tube pres- que nul; périanthe plan, concave ou campanulé, | à lobes égaux; filets des étamines soudés en tube ou libres ; ovaire 3-loculaire, à loges multi- ovulées; style à branches indivises; capsule globuleuse, déhiscente par 3 valves. — 50 esp. p. 258, fig. 61. FI. blanches, très odorantes. de l'Amérique trop. ou extratrop.; une seule naturalisée sur plusieurs points du globe S. bermudianum L. p.p. — Bermudes. — Dur. Er. 41, f. 48 ; B. M. 94. — Tige ailée et aplatie. portant 2-3 grappes de fl. sur des pédoneules | ailés ; spathe 6-8 flore; pétales violets. S. grandiflorum Dougl. (S. Douglastii Dietr..) — Californie et Vancouver. — B. R. 1364; B. M. 3509 ; F1. p. S. 146. — Tige cylindrique ; 2-3 files. cylindr., courtes; 2-3 fl. penchées; seg- ments du périanthe pourpre brillant, rart. blancs. S. striatum Smith. — Chili et Mendoza. SMITH, IC. 9 ; R. D. Liz. 66; B. M. 701; Jaco. H. ScH. 11. — Tige étroitement aïlée ; inflor. en épi ou en panicule composée de grappes de 12-20, à fl. violettes et à bractées | He - — | à rostre peu saillant et se terminant en une sorte sur les Pois, les Fèves, ments annulaires autour des cotylédons, plus ! M. 4286; FL. D. Sen. 444; FLow. Garn. 2, 44. — | tiges | fl. écarlates. en ombelles | longtemps Boutures et semis. Terre de bruyère. SMILAX. segments jaune pâle, veinés de brun. On pourrait encore cultiver: S. érédifolium H. B., de l'Amérique austr.; $. filifolium Gaud., à fl. blanc pur, des Falklands ; S: graminifotiun Lindl., du Chili, à fl. jaunes; etc. P. SITONES. Insectes Coléoptères Curculionides de bec court et tranchant ; le fouet des antennes est placé à la hauteur du milieu de l'œil; les. élytres sont plus larges que le corselet, tr onqués aux épaules et à l'extrémité. Les jambes n'ont pas d’épine à l'extrémité. S. lineatus Linn. est peu brillant: les écailles ont une teinte grise ou gris verdâtre avec des lignes plus claires et plus jaunes. Il détermine ! la Luzerne, des renfle- tard, autour des files. tendres. P. Tn. Sium Sisarum. Voir Cherv:s. SKIMMIA Thunb. (Rutacées-Toddaliées.) Ar- briss. glabres. Files. alternes, simples, pétiolées, lancéolées, entières, coriaces, pellucides-ponc- tuées. Panicules terminales, rameuses. F1. blan- châtres, polygames. Calice court, à 4-5 lobes imbriqués. Pétales 4-5, oblongs, beaucoup plus longs que le calice, quelquef, légèrt. imbriqués. Etam. 4-5, hypogynes, avortées dans les fl | femelles Ovaire obovoïde, à 2-5 loges; stigmate en tête, à 2-5 lobes; ovules solitaires (dans les fl. mâles, carpelles rudiment., 1-5. coniquesi. Drupe ovoïde, charnue. — 4 esp., Himalaya et L Japon. S. japonica Thunb. — Bcr. M16. 4719; R H. 1869, p. 259, fig. n — Japon. — Haut de CO em. L à 1 m.; files. ondulées, ovales lancéolées. à Lords !! enroulés en dessous. F1. petites, blanches, odo- : rantes. Drupes rouges, persistant tout l'hiver. Var.: variegata, files. panachées. ; S. oblata Lindli (Le S. fragrantissima Hoït. en est la forme mâle.) — Japon. — Dioïque. Files. elliptiques obovales, élargies au sommet. Drupes rouge vif, luisantes, déprimées. Var: Veitchi Hort., R. H. 1880, p. 57, fig. 13. FLE maphrodites ou monoïques. Drupes rouge corail, persistantes. Var. à fl. blanches, roses, et à files. panachées. S. rubell: Carr. — R. H. 1874, p. 311, pl. col. — Chine ? — Dioïque. Haut de 30- 40 em. Flles. lancéolées elliptiques, longuement atténuées à la base ; pédoncuies rouges. On cult. aussi S. fragrans Hort., R. H. 1869, ro | Tous sont à peu près rustiques sous le climat de Paris, ils ne demandent qu’un léger r k | Skirret. Nom ny cd ! du Chervis. A Noms anglais des Calceolarit. SMILAX à (Liliacées.) Arbriss. sar- menteux, épineux, munis de vrilles, parfois sous- -herbacés, à forts rhizomes. Files. ‘alternes, distiques, raremt. opposées, persist.,3- -5nerviées. réticulées. F1 petites, dioïques, en cymes axill simulant une ombelle; fl. 4 à 6, raremt: 7-1 étam., sans rudiment de gynécée; fl. Q à l# : Pr ( (E 1 loges, ‘avec 1- 6staminodes ; baies à 1 ou plusieur£, graines ; albumen corné. — Env. 200 esp. SMILAX. médit. — Filles. ordinairmt. hastées, coriaces, persist., luisantes, épineuses sur les bords et sur la nerv. dorsale. F1 en grappes, blanches, très | odorantes, auxquelles succèdent, chez les pl. _Q, de jolis fruits rouge corail. — Var.: mauri- tanica. [Syn : S. mauritanica Desf.] Filles. arron- dies cordiformes, le plus souvent inermes. Ornemt. des rochers, talus, etc. S. glycyphylla Smith, — GARTENFL. 1888, f. 74. [Syn.: S. dulcis Desf.; Ripogonum album Sieb.] — Australie. — Inerme, glabre; rameaux cy- lindr , lisses, flexueux ; files. ovales oblongues- lancéol., acum, mucronées, arrondies à la base, luisantes en dessous, glauques en dessous. Om- belles axill. multiflores. S. medica Cham. et Schlecht. — Mexique. — Rameaux flexueux, glabres, ornés d’épines stipulaires. Flles. subtrilobées, cordées, ovales deltoïdes ou oblongues. S. officinalis Humb. — Nlle -Grenade. — Ra- meaux anguleux, épineux, grimpants; ramules inermes ; files. ovales oblongues,aiguës, cordées, ou lancéolées oblongues, coriaces. S Sarsaparilla L. — DescourT, Ar. 7, t. 461. Rameaux inermes, glabres, non grimpants. Les plus usitées comme Salsepareilles sont : S. officinalis; S. medica; S. syphilitica Kunth; | S. cordato-ovata Rich.; S. pseudo-syphilitica ! Kunth.; S. China L.;S. glabra Roxb.;S. lanci- | folia Roxb.; S pseudo-China Roxb. à garnir les colonnes des serres. X: D. Smyrnium Olusatrum. N. scient. du Maceron. Snowball-Tree. Nom anglais de la Boule de neige (Viburnum Opulus sterilis). Snowberry-Tree. Nom anglais du Symphorica- | pos racemosus thus). Snow flake. Nom anglais des Leucoium. Snow Flower N.angl du Chionanthus virginica. ponaria officinalis). itiées.) (Genre dédié à Sobral,botaniste espagnol.) Herbes terrestres, élevées. feuillées, sans tuber- cules. Tiges grêles, à files. écartées, alternes, coriaces, plissées-veinées. Infloresc. terminale. FL: grandes, en grappes ou solit. Sépales soudés entre eux à leur base; pétales semblables; la- belle dressé et soudé égalt. à la base de la co- lonne, entier ou bilobé; colonne longue, en ep et cachant l’anthère 2-loculaire; polli- ranuleuses, libres. — Env. 30 esp. des Andes, u Mexique ou Pérou. | S: chlorantha Hooker — B. M. t. 4682; FLORE ERRES, t. 840. — Brésil. | S:decora Bateman. — B. M.t. 4570; XENIA, + 30, — Guatémala. S. fragrans Lindley. — B. M. t. 4882. — Nlle.- renade, 6 S. liliastrum Lindley. — Serr. Orcu. t 29. — rl: blanches, veinées de jaune. — Brésil. |. 1113 S._ aspera L. — Srrrs. FL. 6RÆc. 959, — Rég. | fSyn.: S. glauca Walt.] — Amér. boréale. — | Les esp. grimpantes ornementale s’emploient - 1! Snow drop. N. angl. des Perce-neige (Galan- k Snow Pear. Nom anglais du Cydonia sinensis. Soapwort. Nom anglais de la Saponaire (Sa-| SOBRALIA Ruiz et Pavon. (Orchidées-Neot- assue, ailée au sommet ; clinandre concave, en-| ies 4 (ou 2) dans chaque loge, pulvérulentes- — SOCRATEA. S. Lindleyana Reichenb, f. — XEenra, t. 163. — FIL. jaune pâle, à labelle jaune d’or taché de pourpre. — Costa-Rica. S. macrantha Lindley. (Fig. 820.) — B. M. t. 4446; F1. s.. t. 669. — F1. violettes, à très large labelle de même couleur; le plus grand $. pour | la taille pouvant atteindre 2 m. — Mexique. S. Mandonii Reichenb. f. — XEniA, t. 175. — F1. rosée ; labelle marginé de blanc, avec large macule jaune au centre. — Bolivie. S. rosea Pœpp. et Endl. — XEN, t. 42. Large fl. rouge. [Syn.: S. Ruckeri Rehb. f.] Pérou. S. sessilis Lindley — B. R. 1841, t. 17. FI. rouge sombre; labelle jplus foncé, lavé Jaune au centre. — Guyane. S. violzcea Linden. — LinpeNiA, t. 319. — FI. violet foncé, à reflet métallique; gorge du la- belle jaune d’or. — Nlle.-Grenade. de Fig. 820. — SOBRALIA MACRANTHA Lindley. Les S. vivent bien dans la partie. la moins chaude et la plus éclairée de la serre à Catt- leya. Leurs racines charnues étant assez délicates. il faut, en les rempotant dans un mé- lange de terre fibreuse, terre franche et sphag- | num, éviter autant que possible de les blesser. Ce sont des pl. très vigoureuses une fois éta- blies, mais difficiles à faire revenir après acci- dent ou lors de leur arrivée du pays d’origine. Beaucoup d'eau en toute saison. Ach. F. SOCRATEA Karst. (Palmiers-Arécées.) Stipe inerme, grêle, à cicatrices annulaires espacées, soutenu par un faisceau de racines épigées à la facon des Jriartea Filles régulièrt. pinna- tiséq., à segm cunéiformes, flabellés, profondt. laciniés, sinués, dentés. — 3-5 esp de la Co- lombie et du Bréisl SOCRATEA. — S. elegans Karst. — Plaines humides de l’Oré- | noque et de Maranhao. — Files. pétiolées, longt. engainantes à la base; pinnules oppo-| sées, cunéiformes, érodées à leur extrémité, | glauques en dessous. S. exorrhiza Karst. [Syn.: Jriartea exorrhiza.] — MarrT. Paz. II, t. 33, 34. -- Stipe de 25-80 cem., soutenu par 8-20 racines, longues de 2-2 | m et formant un grand cône. Filles. de 5-6 m. de long., à pinnules obliqt. trapézoïdales. Les S. Orbignyana Karst. [Syn.: Zriartea|, ManrT. Paz. t. 5, f. l'ett. 19, f. 2, des plaines | inondées d2 l'Amazone, et S. philonotis Barb.. Rodr., sont des formes d’une seule esp. Serre chaude humide. dr Soja. Voir Glycine SOL. L'étude du $.a pour le cultivateur, quel que soit le genre de culture auquel il se livre, une importance de premier ordre. Sa constitution physique influe sur les opérations culturales, sur la marche des racines, sur la | pénétration, l'écoulement ou la conservation de l’eau. De sa constitution chimique dépend la bonne alimentation des récoltes; et c’est pour avoir ignoré les relations qui lient étroitement la composition chimique du sol et son degré de fertilité. qu’on a si longtemps été arrêté dans la voie du progrès. Tant qu’on a considéré le $.! simplement commelesupport,etnon pas comme | le réservoir des aliments des pl.. toute amélio- | ration sérieuse était impossible à réaliser. Formation de la terre végétale. — Les par- ticules qui constituent la terre arable provien- nent de l’altération des roches, sous l'influence de causes très diverses qui se sont exercées de tout temps et qui continuent encore leurs effets. L'eau, les racines des pl., les végétaux infé- rieurs, les microbes mêmes, l’acide carbonique, le gel et le dégel. etc., agissant sur les roches tour à tour ou simultanément, ont fini par ame- ner leur désagrégation, leur émiettement, leur transformation par une série de phénomènes dont l’étude serait ici superfiue. Ces débris plus ou moins fins, plus ou moins altérés, sont restés tantôt sur place, à l'endroit où ifs ont pris naissance; le plus souvent, ils ont été entrainés par les eaux et déposés en mélange ou par ordre de densité, formant ce qu’on appelle les terrains de transport. Les terres doivent done avoir une composition en rapport avec les roches qui leur ont donné naissance. Nous ne croyons pas devoir examiner en dé- tail les roches si nombreuses et si diverses qu'on rencontre; nous dirons simplement qu'elles peuvent se grouper en quelques catégories. Les roches primitives (Granits. Schistes, Gneis. etc) donnent soit des terres très légères, des arènes ou des sables, soit des terres au con- traire très compactes, très argileuses, soit des terres mixtes où l’argile est en proportion plus ou moins élevée; mais. en tous cas, ces terres manquent toujours de chaux et d'acide phos- phorique et sont généralt. riches en potasse. Les roches volcaniques (basaltes, trachites, laves. etc.) donnent des terres excellentes et privilégiées, au point de vue de la constitution physique et chimique, 1114 — SOL. Les roches calcaires, comme le nom l'indique, sont essentellt. formées de carbonate de chaux et donnent ces sols blancs, dont la Champagne offre le type si accentué, plus ou moins caillou- teux, arides et secs, le plus souv. riches en acide phosphorique et pauvres en potasse. En résumé, les différentes roches, en se dé- … composant, donnent naissance à 3 éléments bien | distincts : le sable, l'argile, le calcaire. Le sable, formé de quartz ou de silicates, a des degrés de finesse très différents; mais il donne toujours des terres perméables, se des- séchant rapidement, d’une grande aridité. L'argile, résultat de la décomposition des roches feldspathiques.se présente en particules extrêmement fines, s’agglomérant entre elles pour former des masses plastiques. Les sols qui en résultent sont froids, imperméables, dif- ficiles à travailler. Le calcaire donne, comme nous l’avons dit, des sols arides et secs, très perméables, lorsque le calcaire est caillouteux, au contraire com- pact, quand le calcaire est à l’état fin et pulvé- rulent. Ces sols, comme les sables, dévorent les engrais, tandis que dans les argiles ceux-ci se conservent et se décomposent lentement. Mais il est rare qu’on ait à faire à des $. ex- clusivt. sableux, argileux ou calcaires; dans ce combattre les défauts physiques de ces terres par l'application d'’amendements appropriés, tels que les marnes pour les terres argileuses;, ou le sable, quand on peut les trouver dans le sous-sol ou à proximité. Les terres arables résultent du mélange de ces 3 éléments, dans les proportions les plus diverses. Un $. ne peut être considéré comme complet, que s’il renferme une certaine propor- tion des à principes constitutifs, dont chacun apporte son pouvoir fertilisant propre, tout ex perdant par le contact avec les autres ses pro: priétés physiques désavantageuses ; en un mot, les qualités individuelles de chaque terre per- sistent et leurs défauts individuels disparaissent, | Humus. Ilest un autre élément, dont l’impor- tance est considérable, qui, lui, ne provient pas de la désagrégation des roches, comme les à précédents: c’est l’humus. Celui-ci est d’origine organique; sa présence caractérise la terre arable proprement dite et sa proportion influe, dans une mesure prépondérante. sur la fertilité: ! Il provient de la décomposition des résidus Vé: gétaux et animaux, sous l'influence des agents chimiques et des microorganismes qui peuplent | le sol. Cette décomposition va plus ou moins loin et donne naissance à des produits de com- position différente, mais tous contenant de Po- xygène, de l'hydrogène, du carbone et de l’azote. | Suivant que ces matières organiques trouvent dans le sol des conditions plus ou moins faW0: rables à leur conservation, elles s'accumulent plus ou moins abondamment. C’est ainsi que l'on rencontre des terres noires, des terres de bruyère, et jusqu'aux terres tourbeuses. où, pOur mettre en circulation le stock d'azote, omest obligé de recourir au marnage, au chaulage; al ! phosphatage.Dans les terres légères etcalcaires, l l'humus au contraire s’élimine rapidement LA Q 1” r cas, la culture est des plus ingrates, et il faut. SOL. pour éviter sa disparition, on est obligé de donner des fumures abondantes au fumier de ferme et, faute de celles-ci. l'emploi des engrais verts s'impose. Ce terreau ou humus est l'élément principal de la fertilité des sols; par son azote il concourt activement à la nutrition azotée des récoltes ; par l’acide carbonique qu’il produit et par ses propriétés dissolvantes propres, il prépare la nu- trition minérale du végétal. C’est à l’humus que la terre végétale doit son ameublissement; il a la propriété précieuse de donner à la fois du corps aux terres légères et de la légèreté aux terres fortes. Un $. qui ne recevrait comme fumure que des éléments minéraux, que des engrais chimiques — comme l’a proposé une théorie exagérée, — marcherait à la stérilité. | La terre arable parfaite est donc un assem- | blage en proportions convenables de sable, d’ar- | gile, de calcaire et d’humus. Dans les terres de , culture maraïîchère ou horticole, la matière or- ! ganique est en général abondante. Sur des sur- ! faces restreintes, à production élevée et rému- nératrice, on n’a pas à compter avec les fumiers, : distribués au contraire avec économie, parci- | monie même, aux terres de grande culture. 1 D'une façon générale, on peut dire que les terres de jardins sont abondamment pourvues d’hu- mus, trop abondamment même parfois. + Composition chimique des terres. — Jusqu'à ‘ces dernières années, les notions sur le sol “n’allaient pas beaucoup. plus loin que celles que “nous venons de résumer. Mais depuis 20 ans environ.les savants se sont vivement préoc cupés de rechercher les relations qui pouvaient exis- ‘ter entre la fertilité du S. et sa composition chimique. Eclairés par des données précises sur les besoins des pl, ils ont fait l'inventaire pour ainsi dire des ressources du sol en principes fertilisants, c’est-à-dire en principes nutritifs. On ne s’est plus dès lors borné à analyser le sol au point de vue de sa teneur en sable, argi- e, calcaire et humus, à en faire ce qu'on appelle l'analyse physique ; on a pénétré dans la consti- ution intime de la terre arable et on a appliqué l'analyse chimique à la détermination des élé- ents dont la présence importe le plus à l’ali- entation des récoltes. Parmi ces éléments, les plus essentiels et portant au succès sont l’azote, ‘acide phosphorique. la potasse et la chaux; ‘absence de l’un d'eux frappe le sol de stérilité; insuffisance le condamme aux médiocres écoltes. Cette idée, si simple et si féconde, a été le Doint de départ de progrès énormes ; il convient ‘en rapporter tout l'honneur à deux grands gronomes, M. Paul de Gasparin et M. E. Risler. ‘application des famures ne peut être judicieuse t rationnelle, que si elle repose sur une con- \alSsance approfondie des besoins du $. et des coltes, et c'est seulement lorsque l’agriculteur été bien pénétré de cette vérité, qu'il a pu se vrer fructueust. à l'emploi des engrais chi- iques. Si le S. est riche en potasse, par exemple, ourquoi lui donner des engrais potassiques ? ssous ; fruit globu- _[ux, écarlate. Var. : _luciu luteo, variega- _, pendula, etc. - (S: domestica L.; vulg. Cormier. — Europe. ] Jaco. Ausrn. 1447 ; N. Duu. 3, 34; Sruru, FL.9,. + = Fruits piriformes, assez gros, verts, tachés | . | rouge. Cultivé pour la fabrication d’un cidre _SSez bonne qualité. » P: hybrida L. — Europe. — Excr. B. 485; FL. IN. 802; Sv. Bor. 277 ; Harr1G, 71. — Hybride | _ DICTIONNAIRE D 'HORTICULTURE, u | * £ à 7 1121 tème du soufflet. (Fig. 828.) SPARAXIS. probable des S. Aucuparia, Aria et seandica. Feuillage intermédiaire, pinnatifide ou lobé et blanc en dessous. On cultive encore quelquefois les Sorbus Cha- mæmespilus Cr., flabellifolia Schau., sambucifolia Rœm. et vestita Lodd. Arbres de haute taille, robustes; multiplic. par greffe pour les var. ou semis. PSE SORE Nom donné à la réunion des Sporanges, sur les frondes des Fougères. Les Sores peuvent être nus, ou recouverts par une indusie, ou abri- | tés par le rebord du limbe ou des lobes de la fronde. Leur forme est variable, et quelquef., au lieu d’être libres et distincts, ils sont enfermés dans des cupules ou des conceptacles. E KR. Sorghum. Nom latin des Sorghos. Sorrel. Nom anglais de l’Oseille. Souchet. Nom français des Cyperus. Souci. Nom français des Calendula. Souci d'eau. Nom français du Caltha palustris. Souci des pluies. Nom français du Dimorpho- theca pluvialis. SOUFRE. On l’emploie en pathologie végé- tale, soit sous forme de $. sublimé, soit trituré. On l'utilise surtout contre l’Oïdium de la Vigne Let d’autres végétaux, en un mot, contre les Blancs des tiges et des feuilles. On s’en sert également pour combattre l’Erinose de la Vigne Let la Cloque du Poirier, et on se sert pour le projeter d'appareils construits tous sur Le sys- D: D. Sourd. Voir Salamandre. Sour Gourd. Nom anglais du Baobab (Adan- sonia digitata). Sour Sop. Nom anglais de l'Anona muricata. Souris. Voir Rat. SOUS-ARBRISSEAU. On applique ce nom aux Fig. 828 — SOUFFLET A SOUFRER. arbriss. de petite taille (1 mètre au plus), rami- fiés dès la base, dont les ramifications res- tent herbacées dans leur partie supér. qui est | souv. détruite par les rigueurs de l'hiver. (Ce mot est synonyme de sous-frutescent, sous-ligneux.) Sous-frutescent. Voir Sous-Arbrisseau. Sous-ligneux. Voir Sous-Arbrisseau. Southernwood. Nom anglais de l’Aurone. (Ar- temisia Abrotanum). Soya. Voir Glycine Soja. | SPADICE. (Fig. 829.) Epi constitué par des fl. généralt. uni- sexuées,pourvues ou non pourvues d’un périanthe et plus ou moins enfoncéesdans la substance de l’axe de l’inflorescence. Le S. peut être simple (Aroïdées) où ra- meux (Palmiers); il est embrassé, au moins dans sa jeu- nesse, par une spathe (voir ce mot). Span Pfeffer. Spanish Broom. Nom allemand du Piment. Nom anglais du Genêt d'Es- | pagne (Spartium junceum). Spanische Wicke. Nom allemand du Pois de senteur (Lathyrus odoratus). SPARAXIS Ker. (Iridées-Ixiées.) Genre com- 71 SPARAXTS, — prenant 3 esp. de l'Afrique austr., voisin des Ixia, Gladiolus et des Tritonia, caractérisé par un périanthe à tube court, élargi en gorge, à limbe un peu irrégulier; branches du style minces ; spathes scarieuses, marquées de lignes brunes et fimbrillées-dentées au sommet. Une seule fl. entre chaque spathe, sessile, grande, jaune; capsule incluse d. la spathe, Cult. des Zxia. Fig. 829, — SPADICE (ARUM). S. bulbifera Ker. (Ixia bulbifera Li.) — B. M. 945; Rep. Lie, t. 128 ; Axpr. Bor. Rep. t. 48. — FL. jaunes ou violettes. (S. wiolacea Eckl.) S. grandiflora Ker. (Ixia grandiflora Delar.) — 8, M.t:779; B. R: 258:-B. M. 541; Rep. Jar. 139, 862. — F1. jaunes ou pourpres, mais plus gra#des que dans la précédente. On y rapporte un certain nombre de types considérés comme var.: fimbriata, lacera, Lihiago, stellaris, atropur- Purea, anemonæflora, etc. S. tricolor Ker. (Zæia tricolor Curt.) — B. M. 1482 et 381; Rep. Luiz. 129. — Diffère seule- ment du grandifliora par la couleur de ses fleurs, qui est très variable, mais toujours jaune vif à la gorge avec une tache noire à la base de chaque segment. Nombreuses variétés. Voir F1. D. S. vol. 2, juillet 1846. J. G, Spargel. Nom allemand de l’Asperge. SPARMANNIA L. (Tiliacées.) Arbres ou ar- bustes couverts de poils étoilés. Filles. cordées, dentées, lobées. FI. blanches ou purpurines, en petites cymes ombelliformes, terminales. Eta- mines discolores. Fruit sphérique, échiné, locu- licide. — 3 esp. de l'Afrique trop. et austr. S. abyssinica Hochst. — Abyssinie. — Files. longt. pétiolées, palmées, 5 lobées, poilues sur- tout en dessus; stipules linéaires lancéolées, très aigues. 8-12 fl. purpurines sur un long pé- doncule oppositifol. | 1122 — | SPATHIPHYLLUM. S. africana L. (Fig. 830.) — B. M. 726; Des COURT. ANTILLES, VI, 384; VENT. Mau, 78. —“ Cap. — Arbre de 2-3 m., à files. cordiformes, lobées, poilues. F1. blanches, nombreuses; éta- mines à filets mi-partie jaune etcarmin. — Var.: flore-pleno, à fl. blanches, pleines; grandiflora, « ti. simples, mais plus grandes que d. le type. . — SPARMANNIA AFRICANA L. Fig. 830 On cultive quelquefois S. palmata E. Mey. [Syn.: Entelea Lindl.; Urena ricinocarpa Eckl:], ! de la Cafrerie. Orangerie. Pleine terre, région de l’oranger. Boutures graines. J. De SPARTIUM L. (Légumineuses.) Genre mono- type, de la région médit. et des îles Canaries. Le S. junceum L. (Fig. 827), Sigru. FL. GRÆG. t. 671; B. M. 85; B. R. 1974, est un arbriss. à rameaux jonciformes, souvent dépourvus de flles. (quand ces dernières existent, elles sont, unifoliolées, sans stipules); fl. petites, assez belles, en grappes terminales ; bractées et brac- téoles caduques. Les fl. rappellent celles des, Genista; s’en distinguent surtout par le calice | ayant presque la forme d'une spathe au lieu, d’être campanulé. La gousse est plus étroite, allongée, linéaire. Er 4 Grand rôle ornemental dans les parcs, en pieds isolés et d. les massifs d'arbustes.J. G SPATHE. (Fig. 829.) Enveloppe protectrice, ! constituée par une ou deux bractées, qui accom-, pagne les inflorescences en spadice des Aroïdées, Palmiers, etc. | SPATHIPHYLLUM Schott. (Aroïdées.) PI. her- bacées, presque acaules ; files. à côte épaisse;, nervures fines, arquées, à pétiole long et engat- nant; spathe foliacée, membraneuse, aigue, étalée, accrescente et persistante; spadice plus, court, cylindrique, florifère à sa partie supér.; à stipe adné ; fl. hermaphrodites, toutes fertiles, à 4-8 segments connés ou cohérents en cupule, les extér. recouvrants; 4-8 étamines; ovaire à L $ | [ di SPATHIPHYLLUM. _3-4 loges contenant 2-8 ovules; baies globu- leuses ou oblongues, 3-loculaires, à loges 1-2 spermes. — 18 esp. de l'Amérique trop. et de la Malaisie. Se distinguent des Anthurium par la spathe étalée, l'ovaire triloculaire et non à 2 | loges. | S. candicans P. et Endl. — Amér. trop. — nn Porpr. n. g. 395 ; SCHOTT. AR. 1, 1; Marr. FL. Br. III, 2, 16, f. 3; B. M. 603; Loop. Cas. 471; IL. Horr.269.{Syn.: S. cannæfolium Schott et cannæ- forme Engl.; Anthurium Dechardi Andr.| — 30 cm. ; spathe blanche, oblongue, cuspidée, de 15 em. sur 5 ; spadice blanc. Les S. candidum N. E. Br. et Patini N. E. Br. \ ensont voisins, avec la spathe égalt. blanche * ou blanchâtre. S. floribundum N. E. Br. — Nlle.-Grenade. — Izc. Horrt. 1874, 159. — Files. inégales, pâles | en dessous ; spathe blanc d'ivoire, longt. cuspi- . dée; spadice blanc. On cultive encore: $S. commutatum Schott, des Philippines, à spathe blanche; S. Ortgiesii Reg. du Mexique, à spathe verte; S. hybridum Hort., | hybride des S. candicans et Patini. Culture des Anthurium ; semis et division des | souches. EL SPATHODEA P. B. (Bignoniacées.) Caractères | généraux des Newbouldia, mais à corolle ventrue- campanulée, à capsule contenant des graines | nombreuses, disposées en plusieurs séries, à files. | dont les folioles sont toujours très entières. On | neconnaissait jusqu'à ces derniers temps que | ou | 2esp. de ce genre, originaires de l’Afrique trop. celles qui lui avaient été attribuées d'Amérique devant être rapportées aux Tabebuia ou aux Macfadyena, tandis que celles de l’ancien con- tinent étaient des Dolichandrone. L’'Index kewensis admet 21 esp. de toutes les parties du monde. | S. campanulata P. B. — Afrique trop. — B. M: 5091 ; PaxrT. FL. G. 104; F1. p. S. 830; FL. Ow. 127, 28. — Files. amples, pinnées ; fl. orangées en grappe terminale, à calice velu et à corolle longue de 10 cm. sur 6 de large; arbre toujours vert, atteignant 15 m. Cult. et multipl. des Newbouldia. P:H: | SPATULÉ. En forme de Spatule. Spearmint. Nom anglais du Mentha viridis. | SPECULARIA Heist. (Campanulacées.) Herbes annuelles, dressées ou couchées, ne différant des Campanules que par la corolle très étalée, rotacée, l'ovaire linéaire ou étroitemt. oblong, au lieu d'être hémisphérique. — 7 esp. de l’hé- misphère boréal et 1 de l’Amér. austr. 1 On ne cult. guère que S. Speculum A. DC. (Campanula Speculum L.), Miroir de Vénus, Bo. MaG. 102, à fl. d’un beau bleu violacé, etses var. horticoles, à fl. blanches ou lilacées et surtout | fleur pleine; cette dernière, de coloris varié, à es fl. durant plus longtemps que celles du ype. Bordures, corbeiiles. Semer en sept. en épinière, ou en mars-avril en place. J.G. Opennera. Voir Aciotis. SPHÆRALCEA St. Hil. (Malvacées.) Herbes, Pus-arbriss, ou arbriss., à flles. anguleuses ou - hhées. F1. accompagnées de 3 bractéoles, briè- mt. pédicellées, solit.ou fasciculées, axillaires, - 1 grappes ou en épi terminal. : Inclus Sphæro- À 1123 SPHÆROTHECA. ma Harv., Meliphlæa Zucc. — 25 esp., dont 4 du Cap, les autres de l'Amérique. S. abutiloides Walp. [Syn.: Malva L., Jaco. ScnoœŒnBr. III, t. 293; B. M. 2544; Phymosia Desv.] — Bahama. — 6-7 files. tomenteuses, à 5 lobes, pédonc. axill., pauciflores. FL. roses, de janvier à mai. S. Emoryi Torr. — GarTEenFL. 1888, t. 1266, f. 1. — Californie. — PI. vivace, atteignant 50 cm. FI. petites, rouge orangé. S.floribunda Walp.[Syn.: Sphæroma Schlecht.] — Mexique. — Files. cordées, blanches, tomen- teuses en dessous, subtrilobées. Pédonc. axill. subdichotomes, pluriflores, formant une pani- cule terminale. R. umbellata Sw. [Syn.: Malva Cav.] — Lonpn. Cag. 222; B. R. 1608. — Mexique. — Tiges du- veteuses ; files. cordées, à 5 lobes dentés. F1. grandes, violet rougeâtre, en ombelles axill. Serre froide et orangerie. Pleine terre, rég. de l’'oranger. Boutures, graines. . D. SPHÆRELLA. Genre de Pyrénomycètes ca- ractérisé par ses périthèces simples et ses as- cospores hyalines, à une seule cloison trans- versale ; paraphyses absentes. Ils sont le plus souvent parasites sur des feuilles vivantes et les périthèces apparaissent sur des macules décolorées. Espèces principales: Sphærella Fragarie, forme sur les feuilles de Fraisiers des taches blanches bordées de pourpre foncé. Le combattre avec des pulvérisations de bouillie bordelaise. S. Rumicis, sur les feuilles d’Oseille. S. tabifica, sur pétioles de Betterave. Dr D. SPHÆRIACÉES. Groupe des Pyrénomycètes présentant des périthèces noirs, arrondis, simples ou groupés et présentant une petite ouverture circulaire, au sommet d'un col de développt. très variable, parfois presque nul. D: D. SPHÆRIOÏDÉES. Formes incomplètes d’asco- mycètes présentant des spores (stylospores) insérées au sommet, rarement sur les côtés de stérigmates garnissant l’intérieur d’un récep- tacle organisé comme un périthèce de Pyréno- mycète. D° D. Sphærogyne. Voir Tococa. SPHÆROPTERIS Wall. (Fougères, Polypodia- cées.) PL. à frondes portant des sores arrondis, enfermés dans une indusie coriace, stipitée, d'abord close, puis ouverte en deux lobes ca- lyciformes, plus courts que les sporanges qu'ils renferment. S. barbata Wall. — WALL. PL. ASIAT. RAR. 1, t. 13. — Inde. — Frondes de près d’un mètre, tripinnées, à pinnules doublemt. pinnatifides, divisées en lobes oblongs, crénelés, portant des sores marginaux, peu nombreux, à indusie jau- nâtre. Serre chaude. E. R. SPHÆROTHECA. Genre d'Ascomycètes-Péri- sporiacées (Champignons), caractérisés par des périthèces fermés, à un seul asque, à filaments appendiculaires des périthèces analogues aux hyphes du mycétium. Leur forme conidienne blanche, pulvérulente, est un Oïdium et apparait sur les feuilles vivantes. — 2 esp.: S. pannosa, produit le | Q | { AN » | [D nes ses re CHENE )eS FUCE Rte e GUY FES DR tre EL AS Ur 1, 2 1S1 le rl k EE este alt sk, Kz2 ©} pi NE LAPS EUR RE ET 2 “| FA \re) Hy= + & ÿ à IWTer te TN NE EUR La DATE O2) De TT 0 Le] Oh (PA pt 12e 1. ms ©: Ein 1 asia ; (opt on l , = z fl ill #4 D 45 MIUTE jan da ele dl 1 ie RE El ll qi : 25 Ke ce DR ALLÉE Lo Creer } 7 HU Res Fig. 841 à 873. — STRUCTURE DES PLANTES, JL. EC 7 2 LE ‘ STRUCTURE DES PLANTES. — aubier; b. bois parfait ou cœur; c. écorce. — Z. x. écorce; m. moelle; p. liber des faisceaux avec les trois faisceaux scléreux externes; b. bois. Le protoplasme est la matière vivante des pl. et des animaux, le siège de l’activité vitale. Il est formé de substances albuminoïdes. Dans les cellules très jeunes, le protoplasme remplit toute la cellule (Fig. À); plus tard, sa masse se creuse de cavités (Fig. B et C), les vacuoles se remplissent d’eau et finissent par se fusionner. Le protoplasme forme alors une couche assez mince qui tapisse à l’intérieur la membrane de cellulose et dont les diverses portions sont par- fois reliées par de fines bandelettes (Fig. D). Au microscope, on peut souvent observer des courants très actifs au sein de ces bandelettes protoplasmiques. Il existe au moins un noyau dans chaque cellule; parfois il y en a plusieurs, même un grand nombre chez les pl. où il n’y a pas de cloisonnement. Le noyau présente une matière fondamentale, analogue au protoplasme, et un filament pelotonné sur lui-même, constitué par une substance qui se distingue des matières albuminoïdes par sa richesse en phosphore. Tandis que le protoplasme est le siège des phénomènes de nutrition et d'irritabilité, le noyau joue un rôle important dans la division cellulaire et la fécondation. Quand une cellule va se diviser en deux, le filament nucléaire se fragmente en un certain nombre de segments, qui finissent parseréunir en deux groupes cons- tituant les noyaux des deux cellules nouvelles. Les plastides ou leucites sont des corpuscules de nature albuminoïde, de forme granuleuse chez les végétaux supérieurs; ils produisent les graines d’amidon et portent diverses matières colorantes, dont la plus importante est la chlo- rophylle (voir ce mot). La majorité des cellules végétales sont en- tourées d’une membranc; elle est formée de cellulose, substance hydrocarbonée comme l’a- midon et les sucres. Très mince à l’origine, la membrane s’épaissit par suite de dépôts cellu- losiques (Fig. L), qui en modifient l'aspect lors- qu'£n l’examine au miscroscope: elle présente des ponctuations, assez souvent entourées d’une zone claire (ponctuations aréolées des Fig. M et N), ou des raies, ou des anneaux, ou des spires (voir la Fig. V, représentant une coupe de bois). Ces épaississements des membranes en augmentent la solidité. D’autres modifications peuvent aussi changer la nature de la membrane: elles sont d’ordre chimique. Telles sont la lignification des élé- ments du bois, la subérisation du liège, la géli- fication des cellules qui entourent diverses graines et particulièrt. celles du Lin. Les mem- branes lignifiées se laissent facilement traverser par l’eau; celles qui sont subérisées sont im- perméables pour l’eau, et celles qui sont gélifiées retiennent énergiquement l’eau et se transfor- ment en mucilage. Fréquemment des matières minérales (silice, carbonate de chaux) incrustent les membranes cellulaires. Les vacuoles sont remplies par le suc cellu- 1136 — STRUCTURE DES PLANTES. laire, qui est de l’eau renfermant en solution diverses substances organiques et inorganiques, parfois des matières colorantes (Betterave à feuilles rouges). | Parmi les produits d’assimilation, le plus im- portant est l’amidon. Il se présente en granules plus ou moins volumineux, le plus souvent. sphériques ou ovoïdes. Ils sont formés de couches concentriques disposées autour d’un point appelé hile (voir Fig. O); ce sont les plas- tides qui les produisent aux dépens des sucres, « dont l’amidon n’est du reste qu’un dérivé dés- hydraté. Sous l’action de l’amylase, une- diastase spéciale ou d’un acide, il reprend l’état de sucre. Chez Les Champignons, l’'amidon est remplacé par un corps analogue, le glyco- gène, qui forme une sorte d’empois avec l’eau. Il y à aussi dans les pl. des corps gras, des huiles, à l’état de gouttelettes ; ce sont aussi des matériaux de réserve, D’autres produits de l’as- similation sont à l’état soluble dans le proto- plasme et le suc cellulaire:sucres divers, inuline, tanins, glycosides, asparagine, alcaloïdes, etc. Des produits de désassimilation, le mieux connu dans les cellules végétales est l'oxalate de chaux; il est insoluble dans l’eau et se pré- sente sous l’aspect de masses cristallines plus … ou moins complexes représentées par la Fig. P; en 1, on à figuré les raphides, sortes d’aiguilles d’oxalate de chaux fréquentes dans les feuilles. Les cellules que ne déforme aucune pression (pl. grasses, fruits charnus) sont sphériques et laissent entre elles des intervalles ou méats bien |! visibles dans la Fig. F. Au contraire, dans les | tissus où elles sontcomprimées, elles deviennent polyédriques et leur section transversale est le plus souvent hexagonale (Fig. E). Ailleurs, ! elles s’aplatissent en forme de table (Fig. L) et : ont parfois des contours sinueux (G); ou bien elles se ramifient et prennent l’aspect étoilé (Fig. J et K). Sous le nom de fibres, on désigne des cellules ! plus ou moins longues, terminées en pointe, à membrane fortement épaissie et à cavités très réduites. Elles constituent le tissu appelé sclé- renchyme et sont essentiellt. des organes de consolidation, de soutien. On les trouve dans le bois (fibres ligneuses) et dans le liber (fibres, libériennes); celles-ci sont utilisées dans les in- dustries textiles et on les sépare par le rouissage. | Il n’y a pas, entre les éléments cellulaires,de : matière spéciale qui les unisse; deux cellules. voisines ont une membrane commune par suite ! de leur origine. Cette membrane conserve tou-» jours des propriétés particulières après qu’elle ! a été recouverte de couches nouvelles diverst. L modifiées. Æ | Les méats intercellulaires résultent de l’ac- croissement des cellules, dont les angles s’arron-! dissent. ne | Lorsque des groupes de cellules se détruisent, il se produit des cavités, appelées lacunes, fré- quentes chez les pl. aquatiques. | Vaisseaux.— Cesontles canaux quiservent au ! transport des liquides chez les plantes. On dis-! tingue les vaisseaux propres (trachées et a | ides), les tubes criblés et les vaisseaux laticifères., Les vaisseaux propres proviennent de 4 M pe STRUCTURE DES PLANTES. — lules mises bout à bout qui ont conservé leurs cloisons transversales {érachéides des Conifères et d’autres arbres), ou qui les ont perdues (tra- chées des Dicotylédones et des Monocotylédones:. Les trachées peuvent avoir un diamètre relativt. - grand (Vigne, Courge et autres plantes grim- pantes). Les parois des trachées et des traché- ides sont toujours pourvues d’épaississements qui en augmentent la résistance: vaisseaux annelés, spiralés, ponctués, aréolés, rayés, de la fig. V. Ces organes appartiennent toujours au bois et servent au transport de l’eau et des | matières minérales absorbées dans le sol. Les tubes criblés ou cribreux sont aussi formés de cellules allongées à membrane mince et à cloisons transversales percées de nombreux | petits trous.; de là, leur nom de vaisseaux criblés. Ils sont remplis d’une matière mucilagineuse | qui communique à travers les cribles d’une cel- lule à l’autre. Les tubes criblés se trouvent dans le liber et ils servent au transport des produits les moins diffusibles de l'assimilation et parti- culièrt. des matières albuminoïdes. Les vaisseaux laticifères sont propres à un certain nombre de familles de pl. supérieures. Il y en a deux types: les uns dérivent de cel- lules juxtaposées qui ont perdu leurs cloisons transversales, et ils sont anastomosés (Compo- sées, Campanulacées) (Fig. T). Les autres ne sont pas articulés, existent déjà lors de la ger- mination, s’accroissent avec la plante et se ra- |mifient sans s’anastomoser (Euphorbiacées . | Asclépiadacées). Les laticifères forment un système continu | comparable au système vasculaire des animaux. Ils se rencontrent surtout dans l'écorce, renfer- ment un liquide laiteux, le latex, le plus souvent blanc, parfois jaune, rouge, formé d’eau et de (globules en suspension. Le latex est un liquide Inutritif et un milieu d’excrétion comme le sang. {IL peut contenir de l'amidon, des alcaloïdes qui | e rendent vénéneux (des Euphorbes), du caout- chouc (Hevea, des Ficus, des Landolphia), de la gutta-percha (Isonandra), des substances nar- cotiques (Pavot). Tissus. — Dans une pl. pourvue de racines, on distingue trois tissus bien distincts: 10 l’épi- Werme; 20 les faisceaux fibro-vasculaires ou libé- ro-ligneux ; 3° du parenchyme de remplissage ou issu fondamental. 1 L’épiderme est formé d’une couche de cellules tplaties, serrées, sans intervalles, qui recouvre a surface des tiges jeunes et des feuilles. Il disparaît dans les tiges âgées et n'existe pas “hez les racines, où la couche extrême constitue à Coiffe. Le plus souvent, les cellules épidermiques ont pas de chlorophylle et leur membrane xtér. plus ou moins épaisse est subérifiée (cu- vcule). L'épiderme est percé de petites ouver- ures, les stomates, qui facilitent les échanges azeux entre la pl. et le milieu extérieur. Un omate est formé par deux cellules arc-boutées une contre l’autre, de façon à laisser entre elles h intervalle qui peut être libre ou fermé (voir 4: Q, R et S). Ils sont souvent plus nombreux la face inférieure des feuilles qu’à la face su- | Î s, * | eure, épars chez les Dicotylédones, en files | | | DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. . É. | 1137 STRUCTURE DES PLANTES. longitudinales chez les Monocotylédones. Sous l'ouverture du stomate ou ostiole, il y a un espace intercellulaire appelé chambre sous-sto- matique. Les stomates s'ouvrent à la lumière et se fer- ment à l’obscurité et à ia sécheresse, Les cellules épidermiques, en se développant vers le dehors, deviennent des poëls. C’est tantôt une simple cellule très allongée (poils radi- caux), ou une seule file de cellules ou une masse de cellules différenciées (poils étoilés, Fig. K). Intérieurement, les poils ne renferment d'’or- dinaire plus de protoplasme et sont remplis d'air; parfois ils contiennent des substances urticantes (Orties), des huiles essentielles, etc. Les poils diminuant la conductibilité pour la chaleur, sont fréquents chez les plantes des pays chauds et secs; ils préservent les plantes coutre leurs ennemis, servent à l'absorption ou à la sécrétion. Chez le Rosier, ils se transfor- ment facilement en aiguillons. Les glandes sont des masses cellulaires, la- cunaires ou non, qui sont le siége d’un dépôt de produits de sécrétion. Les feuilles qui en portent, vues par transparence, paraissent crib- lées d'espaces clairs (Oranger, Myoporum). Un faisceau libéro-ligneux comprend des vaisseaux (trachées ou trachéides) et des tubes criblés; les premiers constituent la région vas- culaire, ligneuse, ou le bois; les seconds for- ment la région libérienne, criblée, ou 4ber. Dans le bois, il y a des vaisseaux, des fibres et du parenchyme; dans le liber, des tubes criblés, des fibres et du parenchyme. La disposition de ces deux tissus est assez variable; dans les tiges, le bois et Le liber sont généralement dis- posés côte à côte. Le parenchyme fondamental est formé de cellules vivantes ou qui meurent tardivement, à membranes minces. Parfois celles-ci s’épais- sissent dans les angles des cellules (collenchyme) ou se transforment en fibres. Structure primaire de la tige. — A l’origine, on distingue dans une tige des faisceaux libéro- ligneux entourés par du tissu fondamental, en- veloppés par un épiderme. Une coupe trans- versale montre: 10 l’épiderme; 2° du tissu fon- damental périphérique ou écorce; 39 des fais- ceaux libéro-ligneux avec le liber dirigé vers l'écorce et le bois vers le centre; 4° les rayons médullaires, qui séparent les faisceaux, et 50 la moelle, située au centre. Celle-ci comme ceux-là fait partie du tissu fondamental. (Voir fig. B de la pl. B. Les faisceaux ne sont pas toujours disposés de la même facon dans les tiges: chez les Di- cotylédones et les Gymnospermes, les faisceaux sont distribués en cercle dans le parenchyme fondamental (Fig. B), tandis qu'ils sont épars chez les Monocotylédones. Dans les racines, il n’y a d’abord qu’un fais- ceau unique, à structure rayonnée, où le bois et le liber alternent autour de l’axe. A l'extrémité de chaque racine, il y a un tissu protecteur, la coiffe ou ptlorhize.. Structure secondaire. Beaucoup de végétaux (Fougères, la plupart des Monocotylédones) conservent indéfiniment la structure primaire ” 12 STRUCTURE DES PLANTES. — de leurs tiges et de leurs racines; aucun fais- ceau nouveau ne vient s'ajouter aux faisceaux primaires, dont les éléments peuvent cepen- dant se distendre plus ou moins fortement (beaucoup de Palmiers), ce qui augmente la grosseur du tronc. Mais chez les Dicotylédones et les Gymnos- permes, le développement de l’appareil foliaire exige un épaississement régulier de la tige et de la racine: il se produit des formations se- condaires. Les unes ont simplement pour but de compléter le système de protection de l’é- corce, souvent privée avec l’âge de l’épiderme. Il se forme de l’écorce secondaire et du liége par suite du fonctionnement d’une assise gé- nératrice spéciale, qui avec le temps se déplace vers l’intér. et envahit même les tissus libériens. Tout ce qui est extér. au liége meurt, faute d’eau, et constitue le rytidome, souvent déchiré par des crevasses longitudinales. Les formations secondaires les plus intéres- santes sont celles qui naissent entre le bois primaire et le liber primaire et qui résultent du fonctionnement d’une assise génératrice spéciale, le cambium. Il produit intérieurement du bois secondaire qui s'ajoute au bois pri- maire, et extérieurement du liber secondaire qui s'ajoute au liber primaire. Chaque année, chez nos arbres, il y a une nouvelle formation de bois et une nouvelle formation de liber. Les couches concentriques de bois ainsi formées sont facilement distinctes à cause de l’alter- nance de la saison chaude et de la saison froide dans nos pays tempérés, de la saison humide et de la saison sèche dans beaucoup de régions tropicales. Et l’on peut aisément calculer l’âge d’un arbre en comptant Le nombre de couches de bois qu'il y au bas de sa tige. (Fig. E, F.) Une autre modification du bois est la produc- tion du bois parfait ou duramen; elle ne cor- respond pas avec les couche annuelles et est due à des transformations chimiques des mem- branes cellulosiques. La portion du bois ainsi modifiée n’est plus qu'un appareil de soutien et’le transport de la sève se fait alors par les couches de bois les plus jeunes, l’aubier. La fig. V de la pl. À représente une tige au début de la formation secondaire. «a est la moelle; b à h le bois; : le cambium, Æ à n le liber; o l'écorce. Structure de la feuille. — La structure du pétiole est analogue à celle de la tige ; Le plus souvent, un pétiole correspond à une moitié de tige: des faisceaux libéro-ligneux issus dela tige sont séparés par du parenchyme de remplissage en partie transformé en sclérenchyme et le tout est entouré par l’épiderme, Quant au limbe, il comprend deux épidermes, l’un à la face supérieure, l’autre à la face in- férieure; le premier est souvent pourvu d’une cuticule épaisse; souvent le second est plus riche en stomates. Entre les deux épidermes, il y a le tissu appelé mésophylle, dans lequel plongent les ner- vures. Le mésophylle est formé de parenchyme homogène chez les pl. qui vivent naturellement à l'ombre et ehez les plantes grasses; chez 1138 celles qui vivent en plein soleil, le parenchyme est hétérogène, formé sous l’épiderme supér. de cellules allongées perpendiculairt. à la surface et serrées (tissu en palissade); à la face infér. se trouve le é/ssu spongieux ou lacuneux, formé de cellules peu serrées. Les nervures représentent la structure du pétiole, c’est-à-dire des faisceaux libéro-ligneux associés à du parenchyme et surtout à du sclérenchyme. | d’une feuille de Houx ; ep. épiderme; p tissu er palissade; + bois et / liber de la nervure; pe parenchyme spongieux; sé stomate, vu en coupe transversale. comique. files. membraneuses et caduques, à grandes f| solit. et axill.; 5-6 sépales; autant de pétales imbriqués et soudés à la base; étamines & nombre indéfini, adhérentes à la base des péta les ; ovaire à 5 loges ; 2 ovules par loges; Cap sule ligneuse-crustacée, à déhiscence loculicidi — 5 esp. de l'Amérique boréale et du Japon. | ques, ovales, acuminées: fl. rappelant celle d’un Camellia, sessiles, très larges, blanc pur,N étamines nombreuses et jaunes. | (S. virginica Cav.) — Apr. Rep. 397; Ca. Dis, 159, f.2; L'Hér. srirp.78.— Files. ovales, dentét! en scie, acuminées; fl. jaunes ou blanchâtres filets pourpres et anthères bleuâtres. va © STUARTIA. La fig. 874 représente une coupe transversale! E. Lt. Struthiopteris. Voir Onoclea. Strychnos nux vomica. Nom latin de la Moss STUARTIA L. (Ternstrémiacées.) Arbriss. | S. grandiflora Carr. — Japon.— Filles. cadu S. Malacodendron L. — Amér. boréale. S. pentagyna L'Hérit.— Amér. bor. — W'HË STUARTTIA. — sriRP. 74; N. Dus. 6; B. M. 3918; Su. ux. Bor. _ 110. — FI blanches; pétales velus en dessus. Boutures de bois aouté ou marcottes, qui | s’enracinent au bout de deux ans. PU. STYLE. Partie du pistil (voir ce mot} qui sur- _ monte l'ovaire et qui se présente sous forme de ) filet plus ou moins allongé, à l'extrémité su- périeure duquel est situé le stigmate. | Styphnolobium. Voir Sophora STYRAX L. (Styracées.) Arbriss. ayant pres- que tous la face infér. des files. tomenteuse, 1 - raremt. glabre. Files. alternes, entières ou un | = peu dentées, caduques. FI. en cymes ou en 1 grappes axill. ou terminales, souvent pendantes; 1 calice campanulé; corolle à 5 pétales soudés à | la base ou rart. jusqu’au milieu, dressés, étalés ; | étam. 10, unisériées. Ovaire généralt. libre. Style subulé. — Env. 60 esp. dispersées dans toutes les rég. chaudes. S. Benzoin Dryand. (Benjoin.) — Java. — ) Flles. oblongues, acuminées, blanchâtres. FI. blanches, en grappes axillaires un peu plus courtes que les files. S. officinale L. (Aliboufier.) — Spacn, VÉGÉT. IX, 136. — Indigène. — Files. ovales, entières. FI. en cymes terminales, blanches, odorantes. Arbriss. d'orangerie sous le climat de Paris. Le S, Benzoin fournit une résine balsamique à odeur de vanille usitée en parfumerie, servant à fabriquer les «pastilles du sérail» qu’on brûle pour chasser les mauvaises odeurs. Multipl. par marcottes et par semis. Les marcottes sont longtemps à s’enraciner; les graines mettent parfois deux ans pour germer. Terrains légers ou terre de bruyère. J. G. SUB. Préposition employée fréquemment en botanique avec le sens de presque: subglobu- leux, subspontané, etc. SUBÉREUX. Qui porte du liège (suber) ou qui a le consistance du liège. Sublimia. Voir Acanthophænix. SUBULE. En forme d’alène de cordonnier. Suffrutescent. Synonyme de sous-frutescent. Sugar Cane. Nom anglais de la Canne à sucre (Saccharum officinarum). Suie. Voir Engrais. SUJET. En général, ou appelle S. un arbre, un arbuste, un plant complet; mais dans la pratique du greffage, le S. est la pl. qui recoit le greffon: c'est le porte-greffe. On dit alors { plant- ou arbre-S., s’il est raciné ; ou bouture- S, racine-S., s’il se compose d’un simple ra- | meau ou d’un fragment de racine, destinés à | prendre chevelu, une fois le greffage terminé Let leur mise en terre définitive ou provisoire. | Ch. B. SULFATAGE des paillassons, tuteurs, cordes, toiles, etc. On y a recours pour augmenter |la durée de cette partie du matériel. On se sert de bassins en pierre ou en ciment, parfaitemt. létanches et sans pièces métalliques,ou encore de Srands tonneaux. C’est le sulfate de cuivre qui est employé. Pour Les paillassons, la solution est d'environ .|5kg. de sulfate pour 100 litres d’eau ; onimmerge les paillassons et les laisse dans le bain pendant 36 heures en été et 48 h. en hiver. Retirer, mettre égoutter au-dessus du récipient, et faire LA 2) » À 1139 SULFOCARBONATE. sécher. Il est bon de plonger les paillassons dans un lait de chaux, pendant une à deux mi- nutes, lorsqu'ils ont été retirés du bain et à demi égouttés. Pour les toiles à ombrer, cordes, lattes, tu- teurs, planches, etc., on procède de même; mais la durée de l'immersion doit varier selon la na- ture des objets; elle est indiquée approximativt, ci-dessous : Toiles et ficelle fine 2 Grosse ficelle,cordeaux et corde ADRIL, LT, Paniers et bourriches : Tuteurs. piquets et perches en vert suivant grosseur . Les mêmes objets en sec. Lattes pour treillages 20-95 jours. Planches sèches .. . 6-10 semaines. C'ÉMAILIÈrES . ::L CUS id. À Pre © à 24 heures. 30-36 heures. 18-20 heures. 8-12 jours. 12-15 jours. 3-8 semaines. Sulfate de cuivre. Voir Cuivre. SULFATE DE FER. Ce sel est utilisé fréquem- ment en agriculture et en horticulture. Voici ses principaux emplois : 19 Pour combattre la chlorose. Il a été pro- posé en badigeonnage sur les pl atteintes, sur les écorces ; ou bien en cristaux ou en solutions au pied des pl. D’après le procédé du Dr Res- séguier, le sulfate de fer en solution concentrée est appliqué sur les plaies de taille de la Vigne; on à obtenu, ainsi, fréquemment l’atténuation. puis la disparition de la chlorose. 20 Pour combattre les maladies produites par un certain nombre de champignons ; nous pou- vons citer à ce propos l’anthracnose de la Vigne et certaines formes de la gommose bacillaire sur cette même pl., le chancre du Pommier, les plaies des arbres donnant lieu à des écoulements brunâtres, etc. On emploiera à ce sujet, en badigeonnage avec un pinceau ou un tampon de chiffons at- tachés au bout d’un bâton, le mélange suivant: Sulfate de fer 50 parties. PAU 2 on ne 100 parties. Acide sulfurique à 660 Baumé 1 partie. Verser l'acide sulfurique sur les cristaux de sulfate de fer, puis verser doucement l’eau tiède avec un bâton, en agitant continuellement. Le même liquide peut être utilisé avec avan- tage pour détruire les mousses et les lichens sur les troncs des arbres. Il ne doit, en tous cas, être appliqué qu’en hiver, car il est corrosif pour les organes vi- vants, bourgeons en développement et feuilles. Le sulfate de fer en cristaux épandus sur le sol, sert aussi à détruire les mousses qui infes- tent les gazons. On se sert d’une solution à 1 ou 2 pour 100 en pulvérisations pour la destruction des Mou- tardes ou Sanves (Sinapis arvensis) qui végètent abondamment dans les champs de Céréales. La solution caustique tue ces plantes adventices lorsqu'elles sont très jeunes et nuit à peine à la Céréale. ÿ D' D. SULFOCARBONATE DE POTASSE. On l'em- ploie aux lieu et place du Sulfure de Carbone en solution dans l’eau à 1 partie pour 4 d’eau, SULFOCARBONATE. que l’on verse en arrosage au pied des plantes à la dose de 25 litres à peu près par mètre carré. Il se produit par décomposition une cer- taine quantité de Sulfure de Carbone. Dr D. SULFURE DE CARBONE, Il est utilisé pour la destruction des insectes et d'autres orga- nismes animaux terricoles: larves, telles que celles du hanneton (ver blanc), phylloxéra, an- cuillules des racines. On se servira d’un pal injecteur et l’on emploiera 20-30 gr. par mètre carré en 2 ou 3 trous. Le trou doit être bouché immédiatement après l’opération,pour empêcher l’évaporation du Sulfure de Carbone. D: D. Sulla. N. vulg. de l’Hedysarum coronarium. Sumac. Nom vulgaire des Rhus. Sunflower. Nom angl. de l’Helianthus annuus. Sun Plant. N. angl. du Portulaca grandiflora. Superphosphates. Voir Engrais. Sureau. Nom français des Sambucus. Surelle. Nom français de l’Oxalis acetosella. Surgeon. Synonyme de Drageon. Fig. 875. — Surgreffage. SURGREFFAGE. Le $. consiste à placer une greffe sur un arbre déjà greffé (Fig. 875). L’o- pération est nécessaire: 19 {orsqu’on veut transformer un arbre greffé, en couvrant son branchage de greffons d’une autre sorte; 20 pour récolter des fruits d’une var. peu vi- sgoureuse, en la greffant sur les branches et les rameaux d’une autre sorte, plus riche en sève; 30 pour élever à haute tige des var. buisson- nantes, en greffant sur le premier sujet une esp. robuste, élancée; celle-ci arrivée à son point et suffisamt. forte, recoit en tête le greffage de la var. délicate ; 40 lorsqu'il s’agit de mettre en contact deux genres ou esp. n'ayant entre eux aucune sympathie, comme le fait se présente entre le Poirier et le Cognassier; on greffe d’abord ce. dernier, à rase terre, avec un Poirier qui lui plaise, et l’année suivante ou deux ans après, la jeune tige de Poirier recevra, à 25 cm. au moins du 1°" bourrelet, l’écussonnage du type rebelle au Cognassier. Les fruits y viendront plus beaux, plus sains et. de meilleure qualité. Cet espace nécessaire entre les deux greffes est indispensable, si l’on tient à ne pas fatiguer la pl. par deux bourrelets trop voisins. 1140 SUTHERLANDIA. 5° même observation à l’occasion de l'élevage du Pêcher ou de l’Abricotier, qui ne sympathi- sent pas avec toutes les races du sujet Prunier. L’intermédiaire choisi dans l'élevage à haute tige doit être d’une adaptation intime, renforcée par une nature robuste au froid, de bonne vi- gueur modérée, peu ramifié et non sujet aux chancres provoqués par l'étêtage. Chaque genre a des types réunissant ces qualités. Les pépiniéristes savent bien les découvrir. Par ce procédé, un Pêcher à large envergure M peut supporter une collection de variétés à ma- turité différente, mais d’une végétation moins vive que celle du sujet. Il convient encore que l’entre-greffe ou inter- médiaire n’entre pas en sève après son greffon, et que la circulation de la sève ne s’y s'arrête pas trop tôt à l’automne. Cette observation a son importance pour les arbres à cidre, les Noyers et autres arbres à époques de végétation variables.” Ch. Surmulot. Voir Rat. Suspensions. Voir Vases suspendus. Süssholzstrauch. Nom allemand de la Réglisse (Glycyrrhiza glabra). Süsskirschenbaum. Nom allemand du Merisier (Cerasus Avium). Süss- Weichselbaum. Nom allemand du Gui- gnier (Cerasus Juliana). - À e— EE NS Fig, 876. — SUTHERLANDIA FRUTESCENS R. Br. SUTHERLANDIA R. Br. (Légumin.-Papilion) | Arbriss. blanchâtre, à files. imparipennées, à nombreuses folioles entières. Stipules petites, étroites. F1. rouges, très belles, à carène aiguë, à . étendard dressé, en courtes grappes axillaires: Fruit membraneux, renflé comme celui des ©: lutea. — 1 esp. de l'Afrique austr. | S. frutescens R. Br. (Fig. 876.) [Syn.: Colutea, | B. M. 181; Decesserr, Icon. IL, t. 71.] On décrit 5-6 var. de cette esp., entre autres: #ncana, [Syn.: S. incana E. Mey.]; angustifohia [Sym S. microphylla Burch |; tomentosa [Syn.: | mentosa Eckl.]; mais on cultive le plus souvent, à. SUTHERLANDIA. une var. à fl. blanches (S. fr. floribunda alba) et une autre à grandes fl. (S. grandiflora). Semer en juillet. hiverner en orangerie.pincer pour faire ramifier. Exposition chaude. J. D. SWAINSONIASalisb.(Légum.-Papilion)Herbes ou sous-arbriss. glabres ou couverts de poils appliqués. Files. imparipennées, à nombreuses fol. entières. Stipules herbacées ou sétacées. F1. bleu-violacé ou pourpré, raremt. blanches ou jaunes, disposées en grappes axill. pédonc. Style barbu; fruit membraneux, renflé, stipité. — 23 esp., dont 1 de la Nlle.-Zélande et les autres de l'Australie. S. albiflora Don [Syn.: S. galegiflora, v. albi- flora Lindl , B.R. 994.] FI. blanches, en grappes plus longues que les files. S. coronillæfolia Salisb. — B. M. t. 1725. — Australie. — Suffrut.; files. à 11 paires de fol. ovales obtuses. FI. violet pourpré. af 6 2 A l'ig. 877. — SWAINSONIA GREYANA [100k. S. galegifolia R. Br. [Syn.: Vicia, AxDr. Rep. BOT. 139 ; Colutea, Sins. B. M. 792.| — Australie, — Suffr.; files. à 9 paires de fol. ovales, sub- émarginées ; fl. rouges. S grandiflora R. Br. — Australie. — Pubes- | cent; files. à 8-10 paires de fol. blanchâtres | toment., oblongues, obtuses ou rétuses. FI à . calice blanc laineux, en grappes multifiores dépassant les files. 1 S. Greyana Hook. (Fig. 877.) — B. R. 82, t. 86; B M. 4416. — Flles. à 5-9 paires de fol. blanches, toment., ovales oblong., obtuses ou faiblt. échancrées. F1. lilas clair ou rose lilacé. S. Osborni Moore. — Len. Jar. FL. 3, t. 804. : — Voisin du S. coronillæfolia; fl. plus foncées Boutures de jeunes bourgeons sous cloche | pour les var. Cult. des Sutherlandia d'u Sweet Amber. Nom anglais de l’Hypericum Androsæmum. 1141 — SYAGRUS,. Sweet Calabash. Nom anglais du Passiflora maliformis. Sweet Cassava. Nom anglais du Manioc doux (Manihot Aipi). Sweet Cicely. Nom anglais du Cerfeuil musqué (Myrrhis odorata). Sweet Lime. Nom anglais du Citrus Limetta. Sweet Pea. Nom anglais du Pois de senteur (Lathyrus odoratus). Sweet Potato. Nom anglais de la Patate (Ba- tatas edulis). | Sweet Scabious. Nom anglais du Scabiosa | atropurpurea. Sweet Sultan. N. angl. du Centaurea moschata. | Fig. 878. — SYRINGA BRETSCHNEIDERI L. H. Sweet William. Nom anglais de l’'Œllet de poëte (Dianthus barbatus). Sweet Woodruff. N. angl. de l’Asperula odorata. Swietenia Mahogany. Nom latin de l’Acajou. SYAGRUS Mart. (Palmiers-Cocoïnées.) Très | voisin des Cocos, auxquels plusieurs auteurs le | réunissent, ce genre s’en distingue par les fl. Ç plus petites que les fl. 4, un disque annulaire urcéolé et quelq. caract. du fruit. Amér équat. S. amara Mart. [Syn.: Cocos Jacq.] — Mar- tinique. — Tronc élevé; files. très denses, gra- cieuses, à pinnules linéaires, acuminées. S. cocoides Mart. — Para, rives de l’Amazone. — Tronc de 3 m. 50; files. de 1 m. 50 à 2 m., portant 50-60 paires de pinnules étroitemt. li- néaires, crispées, scabres sur leurs bords. On en connaît une var. à pinnules lisses (var. leneari- folia Barb. Rodr.). A S. comosa Mart. [Syn.: Cocos Mart.] — Brésil. —_ Tronc dépasst. raremt. 3 m. 00. Flles. courtes, gracieuses, à pinnules rapprochées, linéaires lancéolées. S Sancona Karst. — FL. Cocos. II, t. 177. —_ Vallée de la Magdeleine.— Tronc de 30-35 m.; longues files. de 3 m., portant 180 pinnules de 60 em... fasciculées par 4-5. | SYAGRUS. — C’est dans ce genre que doivent rentrer les Cocos Mikaniana Mart., C. botryophora Mart. (V. Cocos.) Cult. des Cocos. SD; Sycomore. N. fr. de l’Acer Pseudoplatanus. SYLVIADES. Famille de Passereaux à bec fin voisine des Merles (Turdidés) et comprenant toutes les petites espèces insectivores, telles que les Fauvettes, Les Pouillots, les Rossignols, les Tithys, etc. DT SYLVICULTURE. Partie de l’agriculture qui se rapporte à la culture et à l'exploitation des forêts. Sylvie Nom français de l’Anemone nemorosa. SYMBIOSE. Ce terme désigne un fait bio- logique déterminé par la vie en commun de deux êtres, différents par leur structure, leurs fonctions ; le but de l’association est un bénéfice pour les deux consorts, mais le bénéfice est parfois inégal et la symbiose évolue alors vers le parasitisme. L'exemple le plus connu de symbiose est donné par les Lichens. D°p. SYMPHYANDRA A. DC. (Campanulacées.) PI. vivaces, voisines des Campanules, à calice quin- quéfide, à corolle tubuleuse-campanulée, 5- lobée ; filets des étamines libres ; anthères sou- dées en long tube; capsule triloculaire,s’ouvrant par 8 trous latéraux. — 7 esp. de l'Orient. S.Hoffmanni A.DC.— Balkans. — Flles. larges, molles, ovales-lancéolées ; tige de 20-50 cm. divisée, portant une pyramide de fl. blanches, penchées, grandes J'uillet-octobre Mi-ombre. S. pendula A. DC. — Caucase. — PI. couverte de poils grisâtres, à tige dressée, haute de 15 à 30 cm.; files. retombantes, grandes, dentées- crénelées, ovales-cordiformes; fl. à corolle longue et étroite, d’un blancjaunâtre, enthyrse. Juillet-septembre. Soleil; rocaille. S. Wanneri Heuf. Voir Campanula Wanneri. Excellentes pl. der ocailles ; multiplie. facile de graines. He SYMPHORICARPOS. Symphorine. (Caprifo- liacées.) Arbriss. ou arbustes non volubiles. Bourgeons écailleux. Filles. opposées, entières ou faiblemt. dentées, ou sinuées, courtemt. pé- tiolées. F1. petites, 2-bractéolées, régulières ou subrégul.; calice cupulif. 5-denté; corolle in- fandibul. ou campanulée, 5-lobée; étamines 5, épigynes. Ovaire infère, 4 loges, dont 2 plus grandes 1-ovulées, fertiles, et 2 plus petites stériles. Fr., baie spongieuse.— 5 ou 6 esp., dont les plus intéressantes sont: S. vulgaris Michx. — FLOk. BOR.°AMER. — [Syn.:$. parviflora Desf. ; S.orbiculatus Mœnch. ; etc.] — Amér. sept. — Arbuste buissonn. d'env. 1 m., très touffu. Rameaux grêles, érigés, bru- nâtres; jeunes pousses rougeâtres, pubescentes, Filles. petites, ovales-ellipt., macronées, molles, vert gai en dessus, velues et glauques en dessous. FI. en août, petites, en glomérules axill. capités, blanchâtres ou rosées. Fr. rougeâtres, de la grosseur d’un grain de chènevis. Jolie esp.; convient pour terrains secs. Var. à files pana- chées jaune (S. v. foliis aureis). S. racemosus Michx. (Fig. 879.) — FL. por. AMEr. — [Syn.: $. leucocarpa Desf.] — Amér. sept., Canada. — Arbuste touffu, de 1-2 m.; rameaux grêles, brunâtres; jeunes pousses 1142 — SYMPHORICARPOS, glabres, vert glauque. Files. plus grandes que dans l’esp. précéd., plus fermes, vert plus foncé en dessus, glabres, ovales-orbicul., mucronées, entières ou quelquef, grossièrmt. dentées, ou sinuées. F1. de juin à sept., petites, blanches intérieurt., rosées extérieurt , très velues à la gorge; boutons roses. Inflor. terminales, en grappes interrompues. Fr. gros comme un fort grain de raisin, et même une cerise, d'un beau blanc laiteux, luisant, persistant tout l'hiver. Compte parmi nos meilleurs arbustes d’orne- ment, surtout pendant la mauvaise saison. Convient surtout pour les pentes. Plusieurs var., n0tammt. à fruits ovoïdes (S. r. ovicarpa); à gros fruits (S. r. macrocarpa) ; à files. pana- chées (S. r. fol. varieg.). Fig. 879. — SYMPHORINE. SYMPHORICARPOS RACEMOSUS Michx. S. occidentalis R. Br. — Le Jannin, 1894, p. 199, fig. 101. — Amér. N.-0. — Introduit ou réintroduit par le Muséum de Paris, en 1889. Arbriss. touffu,de 80 cm. à 1 m. Rameaux divari- qués, souvent arqués ou horizont., brun roux; jeunes pousses vert glauque ou un peu rou= geâtres, glabres. Files. plus grandes, plus épaisses, plus coriaces que celles du S.racemosa, à bords ordinairemt. sinués ou grossièremt. den tés, vert foncé, un peu luisantes, et glabres en, dessus, glauques et un peu velues en dessous: F1. en grappes courtes, ou en glomérules axil= laires ou terminaux, généralemt. tournées en dessous et masquées par les files., relativemt. grandes, blanclégèremt.carné,avecrevers rosé, très velues à la gorge, un peu odorantes. Fr. de la gross. d’un pois, blanc laiteux, moins orne: mentaux que ceux du $. racemosa. S. montanus H. B. et K.— Nov. Gen. tab. 296: — [Syn.: S. mexicanus Lodd.] — Mexique, à 2500 m. d’altit.— Arbuste de 80 em. à 1 m.,touffu Rameaux dressés, grêles. Files. petites, fermes, | lisses, glauques en dessous. FL. lavées de rose. » L SYMPHORICARPOS. d'un beau rouge. Sauf la dernière esp., qui demande un léger abri dans les hivers rigoureux, les S. sont d’une grande rusticité. Ils se plaisent dans tous les | sols, et surtout les terrains secs. Multiplication par graines, boutures mi-ligneuses en juillet- août, marcottes et éclats ou drageons. L. H. SYMPHYTUM L. (Boraginées. Genre très voisin du genre Borago, s’en distinguant surtout par une corolle tubuleuse, à lobes très courts, un peu dressés, et les étamines incluses. — 16 esp., Europe, Afrique boréale, Asie occid. Le S.officinale L., Mascz. Arc. Pr. Fr. t. 225, vulg. Consoude, abondant dans nos prairies, bords des cours d’eaux, a produit une var. à files. panachées de blanc jaunâtre, cultivée comme pl. d'ornement. JG. Synanthérées. Voir Gomposées. L_ SYRINGA L. Lilas; Angl.: Lalac; All.: Flieder, | Syringe. (Oléacées.) Arbriss. Files. opposées, simples. caduques, pétiolées. FI. hermaphr., ré- |} gul , en thyrses termin.; calice très court, cam- | panulé, persist., 4-denté; corolle hypocratérif. | ou infundibulif., à limbe 4-lobé; étamin. 2. | Ovaire 2 locul.; ovules géminés; fr., capsule | coriace, ovale-allongée ou oblongue, 2 valves; | graines géminées dans chaque loge, étroitemt. | ailées ; albumen charnu. Les esp. cultivées jus- | qu'ici appartiennent à l’ancien continent et, | selon toute probabilité, aux rég. tempérées ou | tempérées-froides de l'Asie. Ellesse répartissent en 2 sections bien distinctes: Syringa propre- | ment dits et Ligustrina.. Les esp. de la 1° section peuvent elles-mêmes se ranger en plusieurs | groupes, comprenant des subdivisions. Section I. — Syringa. Filets des étamines plus courts que le tube | de la corolle, ou tout au plus de même longueur. Ecorce ne s’exfoliant pas. Groupe A. — Inflorescences insérées directe- ment sur les rameaux de l’année précédente 1 $ 1. Fruits non verruqueux : S. oblata; S. vul- | garis; S. persica; S dubia. 1! $2. Fruits verruqueux: S. pubescens | Groupe B. — Inflorescences terminales, sur | les pousses de l’année même : S. Emodi; S. Bret- Schneideri ; S. Josikea. | S. oblata Lindl. — Garp. Caron. 1859, p. 868; AGanp. anp For. 1888, p. 221, f. 39. — [Syn.: 15: chinensis Bnge., non Willd.] — Chine — 2 à | 3m. Rameaux gros et courts; jeunes pousses | rougeâtres. Files. cordif. arrondies, plus larges Ique longues, épaisses et fermes, très glabres ; tles jeunes bordées rougeâtre. Floraison très \ précoce, ce qui fait qu’en plein air, par suite du tfroid, les inflor. sont presque toujours incom- | plètement développées ct restent contractées. | Inflor. géminées ; fl. roses, d'une odeur agréable, | à limbe d'environ 1 em. de diamètre et tube de longueur à peu près égale. Fr. courts (10 à 12 mm.) comprimés, oblongs, lisses, brusquem. {terminés en pointe. Rustique sous le climat de | Paris, mais n’y fleurissant qu'imparfaitem. | S: vulgaris L. — Dunau. En. nov. IT, p. 206, 1&61.— Patrie douteuse, probablt Asie Mineure; {Subspontané (ou spontané ?) dans les mont. du 1143 SYRINGA. extérieuremt. Fr. gros comme une groseille, | S.-E. de l’Europe. — 3-4 m. Rameaux forts, dressés ; Jeunes pousses vert pâle ou rougeâtres, suivant les var. Files. cordiformes, plus longues que larges, moins fermes que dans le S. oblata ; vert gai, plus clair en dessous, glabres. Flor. en mai; inflor. géminées, plus ou moins denses ; fl. lilas dans le type; var. de coloris très nom- breux, allant du blanc pur au rouge violacé foncé, avec tous les intermédiaires; tube de longueur moindre que la largeur du limbe ; odeur agréable. Fr.lisses, longs de 12-15 mm. Var. très nombreuses, à fl. simples et doubles. Parmi les plus méritantes on peut citer: A fi. simples, blanches: Vérginal, alba grandiflora, Marie Legraye, Mie Fernande Viger. — A fleurs simples, de coloris divers, allant du rose pâle au rouge pourpre foncé, en passant par le rouge vif: de Laval, Lucie Baltet, Gloire de Lorraine, de Marly, Gloire de Moulins, Dr Lindley, Géant des batailles, Aline Mocqueris, de Croncels, macro- stachya,de Trianon, Président Massart, Charles X, Philémon Cochet, ete. Il existe aussi une forme du L. de Marly à files. panachées. Pendant longtemps on n’a connu, comme Lilas double, qu’une var. peu méritante ct très an- cienne, l’azurea plena. Depuis une quinzaine d'années, les horticulteurs, et surtout M. V. Le- moine, ont obtenu un bon nombre de formes à fl.bien doubles, parmilesquelles: Président Grévy, lilacé ardoisé; Alph. Lavallée, rose lilacé; Ma- æœime Cornu, lilas rosé, puis bleuâtre; La Tour d'Auvergne, rouge pourpré; Léon Simon, lilacé bleuâtre ; L. Henry,rose carminé; Mine Lemoine, blanc pur, etc. S. persica L. — Duaam. En. nov. II, p.207, t. 62.— Perse, Afghanistan. — 1 m.50à2m.,raremt. 3 m. Rameaux grêles, souvent arqués, les jeunes subtétragones; bourgeons bronzé rougeâtre ; végétation très modérée. Files. étroites, lancé- olées-aiguës, rétrécies vers la base, vert gai, ayant une tendance à devenir lobées ou laci- niées. Inflor. courtes et peu fournies, mais éta- gées à l'extrémité des rameaux, au nombre de 3-6 paires, et formant ainsi des sortes de longues grappes composées, en forme de panaches me- surant jusqu’à 30 et 40 cm. de longueur. F1. à tube long et grêle ; limbe (10-15 mm.) à divisions étroites; odeur spéciale, fine et pénétrante. Fr. longs de 12-15 mm., presque cylindriques, ar- rondis aux extrémités. Le type parait être la forme à fl. vieux rose.— Var. à fl. blanclégèremt. rosé; autre var. à files. laciniées ($S. persica la- ciniata), dont les fl. sont violacé bleuâtre. S. dubia Pers. — Duxan. Eo. Nov. II, p. 208, t.63.—[Syn : S. chinensis Willd ; S, rothomagensis Mirb.; $. correlata À. Br., etc.] — Origine incert. Probabiement hybride entre le $. persica et le S. vulgaris. — Intermédiaire entre ces deux derniers, mais se rapprochant davantage du S. persica, avec lequel il est souvent confondu. I] s’en distingue par sa végétation plus vigoureuse, sa taille plus élevée, ses rameaux moins grêles, ses files. plus grandes, surtout plus larges, ovales-allongées, arrondies à la base, ses in- floresc. plus amples et plus fournies, ses fl. à divisions plus grandes eten général plus étalées, ses fr. plus gros, un peu comprimés, terminés ‘en pointe, et beaucoup plus rares. Le premier SYRINGA. — L. de cette série à été obtenu vers 1790, au jar- din botanique de Rouen, par Varin, qui lui a donné son nom. On en compte actuellement 6 ou 7 var., dont les plus intéressantes sont: L. Va- rèn !$S. Varina, S. rothomagensis), violacé rou- geâtre, puis bleuâtre ; L. Saugé ou Sauget\$S. Sau- geana), rouge purpurin; L. bicolor ou L. Varin à ft. blanches (S. rothomagensis alba), issu du L. Varin par dimorphisme ; fl. blanc ardoisé avec gorge violet bleuâtre, L. de Metz (S. metensis). variation du L. Saugé, rose lilacé frais ; L. Va- rin semi-double, violacé pourpré devenant bleu- âtre, obtenu en 1897 par V.Lemoine du S,. per- sica croisé par un $. vulgaris à fl. double. S. pubescens Turcz. — LE Janrpin, 1894, p. 102, t. 249. — [Syn.: S. willosa var. ovali- folia DC.; $. willosa Dene. non Vahl.] — N. E. de la Chine. — Introduit en 1880 par le Muséum de Paris, qui en reçut des graines du Dr Bret- schneider, médecin de la légation russe à Pékin. — Arbriss de 3-4 m.; rameaux grêles, les jeunes quadrangulaires; écorce gris cendré. Filles. ovales-arrondies, molles, à bords ciliés, velou- tées en dessus, pubescentes en dessous, surtout sur les nervures, blanchâtres sur le revers. Flo- raison de 10-15 jours plus hâtive que dans le S. vulgaris. Inflor. maigres et petites, mais or- dinairemt. groupées en plus ou en moins grand nombre à l'extrémité des rameaux ; fl. à tube très long et très grêle, lilas rosé, carné ou bleuâtre, d’une odeur très particulière, pénétrante et capi- teuse; étamines lilas violacé. Fr. anguleux, longs de 12-15 mm., atténués en pointe aux deux bouts, verruqueux. Espèce des plus distinctes et des plus intéressantes, très rustique. S. Emodi Wall. — Rev. Horr. 1876, p. 867, fig. 79; Le Janin, 1894, p. 102 et 286. — Hi- malaya. -- 2-8 m. Bois gros; végétation très tardive; bourgeons rougeâtres ou bronzés ; jeu- nes pousses bronzé rougeâtre, très courtemt. velues. Files. grandes (jusqu’à 8-10 cm. sur 12- 15 cm.), ovales, épaisses, fortemt. nervées réti- culées, comme gaufrées, finemt. bordées rouge à la base; nervure médiane rosée, souvent ru- sueuse en dessous; face supérieure vert foncé. inférieure blanchâtre. Floraison très tardive, environ un mois après Le S. vulgaris; inflor. ter- minales, longues de 10-15 em., étroites, peu fournies ; fl. petites, blanc laiteux ou légèremt. jaunâtre; odeur désagréable. Fr. de 15-20 mm, presque cylindriq., assez gros. Var. à files. dorées. Espèce plutôt ornementale par sa bonne tenue et son feuillage que par ses fleurs. S. Bretschneideri L. H. (Fig.878.)— Le JARDIN. 1890, p. 126, 1894, p. 102 et 1895, p. 21. -— [Syn.: S. Emodi rosea Max. Cornu, Rev. Horr. 1888, p. 492, pl. color.; S. véllosa. Grp. AND For. 1888, p. 414 (non Vahl?).] — Chinë N.-E, — Introduit en 1880 par le Muséum de Paris, qui le recut du Dr Bretschneider. Rappelle le S. Émodi par son aspect, mais en diffère par: taille plus élevée (3-4 m.); végétation beaucoup plus précoce; jeunes pousses vertes, glabres ; files. plus am- ples (8-12 em. sur 16-20 cm.), épaisses, fortemt. réticulées etcomme bullées ; vert foncé et glabres en dessus, glauques en dessous; pétiole court, violacé en dessus; nervures du revers très saillantes, vertes, pubescentes; bords scabres ; 1144 — ” SYRINGA. floraison de 10-15 jours plus hâtive; inflor. plus . fournies, plus amples, plus grandes (jusqu’à 25 et 30 cm.), beaucoup plus élégantes; fl. bien plus grandes, d’un beau coloris rose ou blanc rosé, odeur rappelant celle du Troène; fr. plus gros; oblongs, anguleux. Esp. très méritante, très rustique, très accommodante sur le sol. Croisée, au Muséum, avec la suiv., elle a donné - des formes de coloris plus foncés, pourprés et bleuâtres, qui ont commencé à fleurir en 1896. Jourx. Soc. NAT. HorT. FR. 1897, p. 444. S. Josikæa Jacq. f. — Le JarDin, 1894, p. 101 et 1895, p 31. Lilas de Hongrie. — Transylvanie. — Esp. voisine de la précéd., dont elle se dis- tingue par sa taille moindre (2 m.); ses files. plus petites (4-5 em. sur 9-12), oblongues, étroites, glabres sur les deux faces, comme ar- gentées en dessous; par ses infloresc, plus étroites et plus maigres; ses fl. violacées, à limbe incurvé, d’un diamètre bien inférieur à la longueur-du tube, et à odeur rappelant celle du miel; par ses fr. très courts, ovoïdes, à deux sillons longitudinaux, Section II. — Sous-Genre Ligustrina. Filets des étamines dépassant longuement le tube, qui est très court. Ecorce s’exfoliant. Le sous-genre Ligustrina ne comprend jus- qu'à présent que trois espèces assez peu dis- tinctes les unes des autres, et qui, toutes, fleu- rissent en juin, après les Lilas propremt. dits. L. amurensis Regel. — Rev. Horr. 1877, p 453, f. 82, 83, 84 ; Le JARDIN, 1894, p. 101 et 1895, p.56 et 75. — [Syn.: Syringa amurensis Rupr.] — Chine sept. — 2-3 m. Végét. vigoureuse; bois gros ; rameaux érigés. Filles. ovales-allongées, acuminées plus ou moins longuemt., mesurant !| 4-6 em. sur 8-12 cm., fermes, épaisses, lisses, luisantes et vert foncé en dessus, glauques en dessous, généralemt.glabres. Inflor.très grandes (jusqu’à 25-80 cm.); fl. petites, rappelant celles des Troènes, blanc crêmeux; étamines jaune soufre, longuemt. saillantes ; odeur assez forte, plutôt agréable, rappelant celle du Tilleul. Er. relativt. gros, longs de 18-20 mm., oblongs, comprimés latéralemt., non mucronés, lustrés et | luisants, finemt, verruqueux. L. pekinensis Regel.— Lx JARDIN, 1894, p. 101 et 1895, p. 64 et 75. — [Syn.: Syringa pekinensis Rupr.; S. amurensis, Var. pekinensis Maxim.| = Chine sept. — Diffère du précédent par sa vé- gétation plus vigoureuse, plus élancée (5-6 cm), : moins compacte, par ses ramific. grêles, flexibles,! souventarquées et pendantes ; ses jeunes pousses! rougeâtres ; files. moins épaisses, en général plus longt. atténuées en pointe, à pétiole souvent! ‘rougeâtre à la base; boutons légèremt. rosés;! inflor. plus longues et moins compactes; fl. blanc! pur; calice devenantrougeâtre; odeur rappelant celle du Troène, sans être désagréable cependant. L. japonica.— Le JarDin, 1894, p. 101 et 1895, p. 756.— [Syn.: Syringajaponica Dene ; L. amuren-| sis var. japonica Maxim.] — Japon. — De sixà huit jours plus tardif en floraison que le précé- dent. 6-8 m. Bois gros; pousses érigées. Rlles: ovales, arrondies ou subcordiformes, grandes: épaisses, fermes, un peu gaufrées, courtemt. pubesc. en dessous. Inflor. très grandes, pouvant, 2 — SYRINGA. — dépasser 30 cm., plus compactes que dans le L. pekinensis, et moins élégantes, blanc crêmeux. Parait moins accommodgnt que les 2 précéd. sur | la nature du sol; demanderait plutôt une terre un peu siliceuse et fraîche. Les Lilas et Ligustrina sont de premier mé- | rite au point de vue ornemental, surtout les premiers, qui se trouvent dans tous les jardins. Toute espèce de sol. Multiplication par semis, drageonnage, division des touffes, greffage sur franc et sur Ligustrum. EL. ;. | —— 1 Fig.!880. — TACGSONIATINSIGNIS. | > Syringe..Nom allemand du Lilas. Voir Syringa. SYRPHES. Les $S. forment un groupe d’In- sectes-Diptères des plus utiles à l'horticulture: leurs larves vertes ou d’un vert grisâtre, apodes | et aveugles, vivent au milieu des pucerons dont Lelles font une énorme consommation. A l’état E adulte, leur corps est orné de bandes ou de taches jaunes, rougeâtres et noires. Les esp. les plus communes sont: S. balteatus de Geer, le S. à bandelette, de 10:mm. de long, à tête jaune, au thorax vert. Il est très abondant dans les jardins. .S: ribesii L, de 10 mm. de long, au corselet d'un vert bronzé, à l'abdomen noir marqué de 4 bandes jaunes. On le trouve sur les “grd | “PR: | M | Tabac. Voir Nicotiana et Nicotine. | Tabak. N. all. du Tabac (Nicotiana Tabacum). | | TABERNÆMONTANA L. (Apocynées.) Arbres | pu arbriss. à files. opposées, quelquef. connées ; ||: En cymes peu rameuses, terminales ou dicho- ‘Mes, Sublatérales ou axill, blanches ou jau- 1145 | tube ; disque TABLE A REMPOTER. nâtres, petites ou grandes ; corolle en entonnoir ou en coupe, à tube cylindr., à gorge sans écailles, à lobes tordus; étamines incluses, in- sérées au milieu, à la base ou days le haut du 1be quelquef, nul; ovaire à 2 carpelles distincts ou Séparables, à ovules nombreux ; baies ou follicules, de forme variable, au nombre de deux, indéhiscents ou à ouverture ventrale tardive. — Genre très polymorphe, 150 esp. dispersées dans toutes les contrées trop. Fig. 881. — TABERNÆMONTANA CORONARIA Willd. T. coronaria Willd. (Fig. 881.) — Indes. — B. M. 1865; B. KR. 1064; Lopp. Cas. 406; Wicur, Ixo. or. 477; Raven, H Ma. 54-55. — KI. à long tube, odorantes le soir ; pédoncules dichotomes, à 5-6 fl; files. membraneuses, elliptiques, obtuses et acuminées au sommet, atténuées à la base. On en connaît une var. à fl. doubles. Fréquemt. cul- tivé dans les Indes, cet arbuste y est connu sous les noms de: Adam’ s Apple(Pomme d'Adam) et de East Indian Bal bay. Il est quelquef. désigné sous le nom de Nerium coronarium. T. grandiflora Jacq. — Guyane. Vénézuéla. —. B. M.5226 ; Law. Exc. 170 ; JacoQ. ST. An. 41. FI. jaunes, inodores, à tube long de + cm.; pédon- cules termin., paucif. ; files. obovales, cuspidées, inégales et glabres; 2 m. T. gratissima Lindl. (7. recurva Roxb) — Indes. — B. R. 1084; Wicur, Inn. or. 476. — FI. odorantes, charnues, en cymes axill. et mul- tif. ; files. larges, lancéolées, obtuses-acuminées. On cultive encore: 7’. Bartleri Hook., dicho- toma Roxb., laurifolia L., longifolia et longiflora Benth; Wallichiana Steud., etc. Le T. utilis fournit un latex qui rappelle le lait de vache. | Boutures sous-cloche avec chaleur de fond. TABLE A REMPOTER. Sorte de table rec- tangul, servant aux rempotages, et portant sur | : 3 de ses côtés des rebords élevés de 30-40 em.,! T. Parritæ Mast. — G. C. 1882, 17. p. 225, fig. « destinés à maintenir les terres, la poterie, etc., | n. 34.— Colombie.— Flles.profondt. trilobées, à nécessaires pour l'opération. Ces T. doivent | lobes lancéolés, denticulés, le médian plus long; être assez élevées pour que l’ouvrier. debout, | face infér. poilue, blanchâtre. FI. rose orange; puisse travailler aisément, et construites en bois | tube ventru à la base; sépales oblongs, dentés, résistant pour n'être pas rapidt. détériorées. | terminés par une arête; pétales oblongs, obtus, Souvent on les revêt de zinc, pour augmenter | plus courts que les sépales. | leur durée. L.H. | TT. pinnatistipula Juss. — Bor. Mac. 4062 ; Tablier. Synonyme de Labelle. : |Bor Rec. 1536. — Chili. — Filles. trilobées, TACCA Forst. (Taccacées ) Herbes vivaces, à | veloutées blanchâtres en dessous ; stipules pin" rhizomes tubéreux ou rampants. Flles.radicales. | natifides ; fl. roses. Serre temp. grandes, pétiolées. entières, lobées ou décou- | T. Van-Volxemii Funk. — B. M. 5571 : Iur. pées. FI. èn ombelle au sommet d'une hempe {853 541 Nils Greie PNR aphylle et dressée; bractées cxtér. quelquef |;,£vaux. lancéolés, dentés, lignés de rouge en très larges, formant involucre : pédonc. florif. dessous. FL. rouge vif; sépales marqués d'une" mélangés à des pédonc. allongés, pendants, | binde verte. La plus belle esp. du genre. stériles. Périanthe brun livide ou vert supé-| On cuit. aussi T. Andersoni Mast hybr. hort rieurt. FI. régul., ?, à 6 lobes; 6 étamines à | Gap, Cun. 1875, 167: T. Smithiana, G. C. 18Y2: filets portant à leur sommet une cavité logeant | v, 12, p. 705. fig. 109, hybr. ressemblant au 7! l’anthère; style court, à 3 stigmates souvent | missima, mais d'un coloris plus brillant. pétaloïdes, bifides. Baie charnue. — 9 esp, Garniture des treillages. colonnes, dans les de l'Amér. trop., les autres des rég. trop. serres froides et jardins d'hiver. Plein air en T. cristata Kunth (ZT. éntegrifolia W. Jack; | provence. Multipl. par boutures faites au prin- Ataccia cristata Presl.) — B. M. 4589; F£,. p.S. | temps, sous cloche, en serre chaude J.G. 860. — Malaisie. — Files entières, ovales lan-| TÆNITIS Sw. (Fougères, Polypodiacées.) PL à céolées ; hampe de 80-40 cm. de haut.; bractées | f-ondes simples ou pinnées: sores linéaires. | parfois interrompus, médians ou presque mar- TABLE A REMPOTER. — 1146 — TAGETES. supér. grandes, dressées, ovales arrondies, longt. atténuées à la base, les infér. opposées, | l cuminées, étalées édonc. stériles ginaux. vales a à are | RES ; ; P T. blechnoides Sw. — Hoox. Er Gr. Ic. Fin. Le T. aspera Roxb. (T7. integrifoha Ker; So SE Vue RP Pneus Frondes W Ataccia aspera Kunth), B. M. 1488, Inde, est | pinnées, à 5tipe ANON£É, À DIRRAIS QUES CT nl é \ , oblongues-lancéolées, acuminées, cunéiformes ! { . Mile élédone E6 Cectidhiec ter il à la base, les fertiles nombreuses ; sores médians! - . L , . T. pinnatifida Forsti, Bor. Cau. 692, ‘de l'Inde de chaque côté de la nervure princip. Serre ch.: ave Ë T. lanceolata R. Br. — Amér. tropicale. —" et Océanie. On extrait de ses rhizomes féculents ë Lee dictée d'urécar Rhizome rampant, robuste. Frondes de 20-30 em., . Serre ch. humide. Mult. par boutures de tête simples, à stipe dressé, lancéolées, atténuées à et tronçons de tiges. Terre de bruyère, sphag- la base, entières, coriaces, portant des sores à se » JG.” | leur partie supér. Serre ch. _ ER TACON. Maladie du bulbe de Safran. ca-| ar der 6 Tagète ; Te Le né Des + | . (Composées.) Herbes glabres,tr ractérisée par l'apparition sur le bulbe de! Sr trs e : D 6 CES taches brunes devenant confluentes et couvrant | De eme cor Re toute la surface. Elle paraît de nature parasi- | OR EE EN SE ua taire, etil est nécessaire pour la faire disparaitre | 7? à ER S : À Livulé à 1e dé’détruire les bulbes malades et de faire l’al-! rymbes denses; 1 série de il ligulées, 2 4 nice dci DD étalé, entier ou bilobé, dépassant ou non l'inmo TACSONIA Juss. (Passiflorées.) Ne diffère des | HS Le ra ses rt a nes À ro ve égales, soudées jusqu’au sommet. Réceptaele T.insignis Masters. (Passiflora insignis Hook..) plan, ge er légèrt. alvéolé AE pe cn | (Fig. 880.) — B..M. 6069: Fi. p, S.. 2083. —| 9 POILUS, IRéAES, AACNUES SSSR Amérique Sud. — Files. ovales lancéolées, açu- | P'imés; aigrette pee es nt arisie minées, dentées en scie, à face infér. duveteuse, | Penn a pr | . : | ? . +. Afyj ] rougeâtre; stipules bi-pinnatifides; fl. solit..| T.- ae rs angl. : AN très grandes, rouge carmin vif; sépales portant rigold. — Bois, ATL. p RTE CES _Æ LÉ au dessous de leur extrémité une sorte de corne | nuel; tige dressée, pouvant atteindre 1 mes," longue de 2 cm . | pinnées, à pinnules lancéolées. ciliées, dentées ù Læ) . T. mixt1 Juss. On cultive surtout sa var. Capitules jaunes ou jaune citron, solit. + 22 eriantha (T. eriantha Benth.) — Equateur. — B. Pédoncule renfié; involuere un peu angulel M. 5750: Ic:. H. XVI, 595. — Filles. trilobées, | Plates-bandes. Var. nombr., de taille et de dentées en scie, à face infér. cotonneuse, blanche ! loris divers. Culr. du 7. patula FI. duveteuses. larges, roses. à tube vert. T. lucida Cav. -—- Mexique. — Vivace; tie T. mollissima H. et B. — B.M 4187: B. R. droite, peu ramifiée; files. simples, lancéolée 32-11: F1. S. IL, février 5. — Pérou. — Flles. finemt. dentées, ciliées à la base; flor. de juill cordif., profondt. trilobées, dentées, pubesc. en auxgelées; capitules petits,encorymbes dens ; dessus, tomenteuses en dessous. F1. solit.. roses, jaune vif. Précieux pour sa brillante florals( sépales verts à la base. Fruit comestible. ‘automnale. Corbeilles, bordures. Cultiver com rs à & L . " TAGETES. — 1147 — TAMARIX. à pl. annuelle; on peut conserver des pieds en, sur l’état de l'arbre. Les opérations d'hiver D acorie et multiplier d’éclats au printemps. | commencent à la chute des files. alors que le —… T. patula L., Œillet d'Inde ; angl.: French Ma- | fluide séveux est assez suffisant pour fermer “rigold. — Bois, Ar. pl. 148 À. — Mexique. — x plaie, mais pas assez actif pour exciter le Annuel. Plus petit dans toutes ses parties que | bourgeonnt.; on continue tout l'hiver sur les n 1 3 erecta ; tige très rameuse, de 30-40 cm. ; arbres à pépin, sauf par les temps de gelée ou rameaux étalés; folioles lancéolées, ciliées, | de verglas, et l’on achève au printemps, juste “dentées; pédoncule monocéphale, presque cylin- | avant le réveil de la sève. rique; involucre uni. F1. jaunes, de juillet à| C’est l'époque choisie habituellt. pour la T. octobre. Var. nombr.: à fl. pleines, tuyautées, | des esp. à noyau, alors que le bouton à fl. ma- jaune pâle, orange, cuivrées.unicolores ou à | nifeste sa présence. centre plus foncé, ou panachées; naines, com-| Dans les localités où la gelée d'hiver n’est ctes. etc. pas redoutable, la T. en sec pourrait être ap- Ce T. est une des meilleures pl. annuelles | pliquée aux esp. délicates, au déclin de la d'ornement, et de culture le plus facile. Cor-| sève. Il n’y a jamais d’inconvénient à couvrir 1 beilles, bordures, plates-bandes, etc Tous ter-|la plaie avec un onguent comme le mastic à rains, toutes expositions, mais surtout sols | greffer. légers, humeux, en situation chaude et bien| L’époque de la T. d'été comprend toute la aérée. Semer en avril-mai, en pépinière, repi- | période de végét., depuis l’ébourgeonnt. jusqu’au quer en pépinière, mettre en place au début de | palissage et à la T. en vert. Il est même préfé- lafloraison. Supporte très bien Les déplantations, | rable d'opérer à plusieurs reprises, afin d'éviter et peut être mis en place en motte, déjà fleuri, | une émission de broussins contraires à la fruc- ce qui permet d'obtenir plantations homogènes | tification. Ch. B. comme taille et coloris. TAILLE des arbres et des arbrisseaux d'or- T. signata Bartl. (Fig. 882.) — Bois, Arc. pl. | nement. Elle a pour but: 1° de faire prendre 148 B. — Mexique. -- Annuel. Tiges rameuses; | aux végétaux, dès leur jeunesse, une forme dé- files. très découpées; pédoncule monocéphale, | terminée,en rapportaveclerôleornementalqu'on un peu renflé au sommet Capitules petits, très | veut leur faire remplir; 29 la suppression des nombr , jaune orangé, tachés de purpurin, en | parties mortes; 39 la reconstitution des sujets grands corymbes. — Var. pumila, touffes com-|dont certaines parties sont accidentellement pactes de 30-35 em, très propre pour faire | épuisées ; {0 une production de fleurs abonaante des bordures. Flor. juillet-octobre. Cult. et em- | ct régulière. La taille doit être pratiquée : 10im- ploi du T. patula. | J. G. | médiatement après la floraison pour les esp. qui TAILLE des arbres fruitiers. La T. des arbres | fleurissent au printemps {sur des rameaux nés consiste à réduire la longueur et le nombre de | l’année précédente); 20 au printemps, avant eurs branches et à les diriger sous une forme | l'entrée en végétation, pour ceux qui fleurissent léterminée. Lorsqu'il s’agit d'arbres fruitiers. | pendant l’été ou l’automne sur des pousses nées a D. a encore pour but de régler leur fructific., | dans le cours de l’année. (V. aussi Elagage.) 2 rendant peut-être moins abondante, mais Talinur umbellatum. Voir Calandrinia. mieux suivie et donnant de plus beaux fruits. TALLER. On dit qu'une pl. talle, lorsqu'elle En l'absence de T., le branchage pousse sans | émet du collet, des ramifications (talles) qui brdre et sans direction, fournissant une product | s'étendent sur le sol pour former un tapis dense. lruitière exagérée qui fatigue l'arbre et l’en- | En passant le rouleau sur les pelouses, on ob- traine à fructifler une année sur deux. tient le tallage ou tallement des gazons, dont les * La T. ne comprend pas seult. la coupe des | pousses adhérentes au sol émettent alors des fanches et rameaux avec le sécateur ou la | bourgeons adventifs. 1 erpette, mais une série d'opérations faites d’a- Talon (Bouture à). Voir Bouturage. mord pendant le repos de la sève, c'est la T. Tamarindus indica. Nom latin du Tamarinier. ’hiver comprenant la T proprement dite et Tamariske. Nom allemand des Tamarix. luelques opérations auxiliaires : éborgnage, in-| TAMARIX L. (Tamariscinées.! Arbriss. ou Psion, cran, arcure, torsion. élagage, recepage, | petits arbres; flles. très petites, écailleuses, am- ressage; ensuite une série d'opérations prati- | plexicaules ouengainantes; fl. roses ou blanches, uées pendant la sève: éhourgeonnement, pince- | en épis ou en grappes serrées, nalssant latéra- ent, effeuillage, cassement, palissage d'été, rap- | lement sur des rameaux lignifiés ou au sommet 2] en vert, cetc.; celle-ci c'est la T.| des branches de l’année ; 4-6 sépales libres ; pé- ou T. en vert tales libres ou soudés à la base, insérés sous un d'hiver et la T. d'été se complètent dans | disque glandul. crénelé ou lobé ; 3-12 étamines leurs parties ; il est rare que l’une sans | insérées sous le disque. libres ou soudées en autre puisse réaliser le but à atteindre. anneau à la base; ovaires multiovulés. à pla- Vaaque genre à ses exceptions selon la na- | centa occupant le bord de la cavité; Fgcs reebles dispositions fructifiantes de la variété, | aigrettées-plumeuses. — Env. 23 esp. de l’an- | branche ou sur rameau ligneux ou herbacé | cien continent fa base, au centre ou au sommet de brindilles ; | T. africana Poir. (7. par viflora Hort.) — Eu- itautant d'indices qui doivert guider l'ar- | rope mérid. — Rev. H. 1555, 101; Fc. 0. S. 9, eur lors de la T des arbres. Nous don- | 898. — FI. roses, en grappes ou en eplis laté- illeurs des indications générales ou | raux; filles. amplexic.,subulées, membraneuses- à chacun de nos arbres fruitiers. | transparentes aux bords et au sommet; ra- Saison de la T. est basée sur le climat et |! meaux étalés. TAMARIX. T. gallica L. — Europe, Asie. — Siprs. FL, c. 291; Lan. Exc. 218; Wicer, Izz. 24; N. Due. | spores. Produit des cloques sur les files. vivantes. 7,99. — F1. blanches ou roses, en épis longs de 3 cm.; étamines saillantes ; files. triangulaires, carénées, non membraneuses transparentes ; rameaux dressés. Le T. anglica Weeb., de l'Ouest de la France, n’en diffère que par les fl. ovoïdes dans le bou- ton et par l'insertion différente des étamines. T. indica Willd. (T. elegans Spach) — Indes. — Files. serrées, amplexic., foncées ; fl. à lobes du disque entiers. Fig. 882.— TAGETES SIGNATA Bartl. T. hispida Willd. (7. kashgarica Hort.) — Asie centrale, Oural. — R. Horr. 1894, 352. —- F1. rose vif, en épis compactes; files. glauques, plus ou moins pubescentes. T. tetrandra Pall. — Caucase. — F1. D». S. 9, 898 ; R. Horr. 1855, 21, — FIL. roses, en grands épis latéraux ; files. transparentes sur les bords. “Le T., odessana Bunge, est très voisin de cette dernière espèce. Le T. mannifera Ehr, fournit un exsudation à laquelle on a rapporté la manne des Hébreux. Boutures au printemps, en pleine terre, sauf pour le T. indica. P:5 TANACETUM vulgare L., T'anaisie; all.: Rain- farn.(Composées ) Grande pl. vivace, indigène, à odeur forte et pénétrante comme l'Absinthe, et dont les capitules entrent dans la composition de certaines poudres insecticides. Une var. de cette pl., le T°, vw. crispum, est remarquable par ses files. élégcamment découpées et crépues, rappelant les frondes de certaines Fougères. Cette pl. à feuillage ornemental est d'autant plus précieuse qu’elle prospère dans tous les terrains, même dans les plus arides. On la mul- tiplie par division des touffes. Tanghinia. Voir Cerbera. Tangue. Voir Engrais. Tanne. Nom all. des Sapins (Abies). Tannin. Voir Composition chimique des vé- gétaux. 1148 — | ci beaucoup plus étendu, variant et s'augmens TAUPE. TAPHRINA. Genre d'Exoascées à asques octo Les esp. les plus connues sont: | T. aurea, produit les cloques des files. du Peuplier. T. bullata, produit des cloques blanchâtres sur les files. de Poirier. Maladie rare qui doit être differenciée de la Cloque très fréquente due à l’Acarien ‘Phytoptus Pyri). D' D. Taraxacum Voir Pissenlit. TARENTULE. L’Araignée que l’on désigne sous ce nom en Italie (Lycosa tarentula), n’est pas plus venimeuse que les autres Araignées (voir ce mot), et son venin est sans danger pour l’homme. Les accidents nerveux que l'on a attribué à la morsure de cette Araignée, et que l’on désigne sous le nom de tarentisme, doivent être attribués à une autre cause, et sont considérés aujourd’hui comme une forme par- # ticulière d'hystérie. Dr Tri. Tarier. Voir Traquet. Taro Nom vulgaire du Colocasia esculenta. Tarragon. Nom angl. de l’Estragon (Artemi- sia Dracunculus). TAUPE. Cet Insectivore (Talpa europæa), que w tout le monde connaît, est très commun dans ! toute la France. On en distingue 2 esp. ou plu-! tôt 2 races : la véritable T., dont l’œil est petit! mais encore bien visible, au moins à la loupe, ! et qui possède des paupières; et la T. aveugle! (Talpa cœca), dont l’œil est recouvert par la: peau et privé, par conséquent, de paupières. Cette dernière habite le Sud de la France, mais! on trouve dans la même région, notamment. dans la Gironde, tous les passages entre les 2! races. Les mœurs diffèrent très peu. La T. vit sous terre dans des galeries qu'elle. creuse avec une grande rapidité, et qui lui. servent à la fois de demeure et de terrain dd. chasse. Elle se nourrit ordinairt. de vers de terre, d'insectes et de larves, mais elle tue et dévoren... égalt. les mulots, les campagnols et les musa- raignes qui s’égarent dans ses galeries. La gre nouille qui se pose sans méfiance sur une, taupinière est souvent saisie par la patte et en: trainée sous terre. La T. s'attaque même aux, serpents et aux individus de sa propre esp. cal elle a besoin, chaque jour, d'une quantité del me nourriture au moins égale à son propre poids, Le terrier est très compliqué: on y distingue le gîte proprt. dit et le terrain de chasse, celuin Ur tant par le travail de chaque jour. Les galerie: sont à différentes hauteurs et descendent.Jus qu'à 50 em. et plus au dessous de là surface dk sol. L’habitation centrale, gite ou donjon, prés sente une disposition toute spéciale: c'est un chambre mollement tapissée de substanceswe gétales, et dans laquelle débouchent 7à : galeries divergentes destinées à assurer la fuit de l’animal en cas de surprise. Ces terriers con muniquent entre eux par des couloirs quis0M fréquentés par plusieurs taupes, car on en pren jusqu’à 15 ou 20 dans une même galerie, éandh qu'on n’en prend jamais qu’une adulte dans } donjon. Ces galeries sont de 2 sortes: les un& font communiquer les gites entre eux; 44 TAUPE. autres conduisent à l’eau la plus proche, et ser- vent à toutes les taupes d’un même canton. La T. n’est réellement solitaire que lorsqu'elle creuse une galerie nouvelle à la recherche desa nourriture, et lorsqu'elle se repose dans son | donjon. Elle ne creuse qu’à heure fixe, au lever et au coucher du soleil, puis vers 9 h. du matin | et à midi, jamais la nuit. C'est surtout dans les prairies d’alluvions, au bord des rivières, que la T. abonde. Dans un | terrain sablonneux elle fouit avec une rapidité | surprenante, au point d'échapper presqu'à coup | sûr au chat ou au chien qui la lâche sans l'avoir | tuée. Dans ses galeries, elle court presqu'aussi vite qu’un cheval au trot. || D'après ses mœurs, on voit que la Taupe est L'un animal utile, si on considère exclusivt. les | services qu'elle rend en détruisant les vers et les insectes. Les galeries opèrent une sorte de drainage plutôt favorable aux prairies. Maïs on l'accuse de causer le dépérisst. des pl., en dénu- dant les racines dans ses couloirs. Il faut tenir compte de ces deux côtés de la question, et se rappeler que la T.est l'Insectivore .le plus commun de notre pays. S'il est prudent de l'empêcher de se multiplier outre mesure, il ne faudrait pas tomber dans l’excès contraire Let chercher à l’exterminer complètement, sous peine de voir les vers blancs pulluler au grand détriment des récoltes. | La femelle met bas d'avril à juin et même en août, chaque portée étant de 3,5 et jusqu'à 7 petits, qui naissent nus et atteignent à cinq se- Imaines la moitié de la taille des adultes. Il est \douteux qu’il y ait deux portées par an. | On prend les T. à l’aide de piéges à ressort, dont les taupiers se servent très adroitement en les plaçant dans les galeries fréquentées Hhabituellt. par ces animaux : la T'aupière de De- Wafaille et celle de Lecourt sont les plus connus We ces pièges. Lorsqu'une T., en train de creuser à fleur de terre, soulève Le sol d’unefacon visible, ilest assez facile de s’en emparer: on lui barre le passage de retour avec une bêche et on la fait sauter en creusant rapidt. avec une pioche. Un k on taupier peut facilt. prendre 40 ou 50 T. dans sa matinée. D'T. Taupe-grillon. Voir Gourtilière. TAUPINS. Insectes qui forment la famille des Ælatérides (Coléoptères). Ils ont le corps en rénéral allongé. plus ou moins aplati en dessus ; es élytres rétrécis en arrière. Mais ce qui les faractérise sutout, c'est la faculté, lorsqu'ils font tombés sur le dos, d’éxécuter un saut pour te remettre dans la position normale. A l'état adulte, lesT.sont pour la plupart herbi- tores. Les larves sont cylindr., vermiformes. | Îles se rapprochent comme aspect des larves le Tenebrio (Vers de farine). La dureté de la eau et leur apparence leur ont fait donner le rom de Vers fs de fer. Certaines sont carnas- Lères ; d’autres dévorent les racines des céréales >» légumes, les racines des arbustes et des | bres fruitiers. Cette famille comprend un ombre considérable d’esp. de tous les pays. les princip. genres sont: Lacon Lap. de Cast. | thous Esch., Agriotes Esch., Elater Lin. lorymbites Lat., etc. 1149 TAVELURE. Le genre Lacon est caractérisé par la forme des sillons prosternaux qui oblige les antennes à se recourber pour y pénétrer. IL comprend plus de 100 esp. L’esp. type est le L. murinus Lin.,long de 16 mm., d’un brun noirâtre, recou- vert de poils courts de deux colorations diffé- rentes lui donnant un aspect marbré. A l’état adulte, on le trouve sur les files. et les gazons, aussi sur les Roses, dont il dévore le pédoncule. A l’état de larve, il est très nuisible dans les pépinières, rongeant les racines des arbres fruitiers et des arbrisseaux. Le g. Athous est caractérisé par des hanches postér. étroites s’élargiss. graduellt., par des tarses armés de crochets simples. La livrée est uniforme, finemt. pubesce. avec quelq. bandes flexueuses. On compte env. 120 esp. L’A. hirtus Herbst, se trouve en été sur les fl. des Ombelli- fères, dans les prés, sur la lisière des bois. La larve est carnassière, Le genre Ælater L. présente en général des élytres en entier ou en partie d'un beau rouge. Les adultes se trouvent dans les vieux troncs et sous les écorces des arbres morts. L’ÆE. san- guineus L. ou T'aupin à étuis rouges, noir brillant avec les élytres rouges, vit à l’intér. des Saules. Le genre Corymbites Lat. diffère du genre Athous par l’absence de carène frontale. Il com- prend plus de 160 esp., principalt. des rég. froides ettempérées, vivant sur les fl. et les files. des pl. basses. Certaines esp. sont très nuisibles. Le genre Agriotes Esch. est caractérisé par le front coupé carrément, Le corselet convexe à ca- rènes latérales fléchies, à angles postér. peu prononcés. Il contient des esp. d’un gris jau- nâtre ou brunâtre, dont les larves dévorent sur- tout les racines des légumes. L’A. segetis Bjerk. ou T'aupin des moissons, dévore à l’état de larve les racines du Blé, de l’Avoine, de l'Orge, des Laitues, des Choux, Pommes de terre, etc. Leur vie larvaire serait de cinq ans. Les ravages sont en certaines années très importants. Pour détruire les T., on a recours aux plantes- pièges ou bien l’on enfouit par un labour su- perficiel de la chaux vive, du sulfure de car- bone, de la naphtaline (12 kg. parhectare). P.Tn. Tausendschôn. Nom all. des Amarantes (Ama- rantus). TAVELURE. Maladie sévissant sur le Poirier et le Pommier, due à des parasites du genre Fusicladium (voir ce mot). La T. du Poirier sévit sur les files., les fruits et l'extrémité des rameaux. Sur les files. ce sont de petites taches brunes; de même sur les fruits jeunes, où il produit bientôt des cre- vasses qui retirent toute qualité aux poires. Les extrémités des rameaux atteints sont crevassées, avec de petits amas noirs en des- sous de l'écorce soulevée. Ces extrémités at- teintes doivent être taillées et brûlées avec soin, pour empêcher la maladie de récidiver l’année suivante. Pendant la période de végéta- tion et surtout préventivt., la T. devra être combattue à l’aide d'une bouillie bordelaise à 2 0/, de sulfate de-cuivre et 1 0/9 de chaux, bien neutre au papier de tournesol. Enfin pour les fruits de luxe, on arrive assez bien à les pré- server en les enveloppant dans des sachets TAVELURE. —— quelque temps avant la maturité, s'ils n’ont pas étéencore atteints. Les abris, d’ailleurs, sont fort utiles pour empêcher l’éclosion de la maladie. C’est, parmi les var. de Poiriers,le Doyenné d’hi- ver qui est le plus souvent atteint de la maladie. La T. des Pommiers présente à peu près tous les mêmes caractères. Elle est cependant en général moins nocive. Elle est susceptible des mêmes traitements. DE. TAXODIUM Rich. (Conifères - Taxodiées.) Gr. arbres de l'Amérique du Nord, à files. ca- duques et à fl. monoïques sur les mêmes ra- meaux, les mâlesnombr.,en chatons termin., les femelles rares et situées au dessous de ceux-ci. Cônes globul., ligneux, à écailles épaisses, en spirale. Graines par deux sous chaque écaille, et produisant à la germination un verticille de 5-9 cotylédons linéaires. — 2 esp. principales: T. distichum Rich. (Cupressus disticha Linn.), Cyprès Chauve, Cyprès de la Louisiane. — Care. Tr. GÉN. Conir. 180; Desr. Hisr. ar. II, 567; SPACH, HisT. VÉG. pHAN. XI, 349. — Bel arbre de 30 m. et plus, à tronc très élargi à la base. Files. distiques, alternes, acuminées; ramilles caduques. Racines donnant naissance à des no- dosités faisant saillie au dessus du sol. Se plait dans les terrains frais au bord des cours d’eau. Multiplic.: semis. Introduit vers 1640, Habite la Louisiane, la Floride et la Géorgie. — Var : T. d. fastigiatum ; microphyllum ; pendulum ; com,ac- tum ; pyramidatum ; Se propageant par la greffe en placage, en août, sous verre, sur le type, ou en demi-fente en avril. T. montezumæ Dene. (T7 mexicanum Carr.) Cyprès de Montezuma. — Carr. TR. GÉN. Conir. 186; Dune. Buze. Soc. Bor. 1854, — Esp. très voisine de la précéd., plus vigoureuse, mais moins rustique et à feuillage presque semi-per- sist. Introduit en 1838. Multiplic. : semis. T. sempervirens Lamb. et Hook. (Voir Se- quoia sempervirens.) Ch. Gr. TAXUS Tourn. (Conifères-Taxinées.) Arbres de moyennes dimensions, à aire géographique très étendue. Filles. persist., subdistiques. F1. dioïques, en chatons axill., les mâles nombreuses aw’ dessous de ramilles particulières. Fruits mo- nospermes. Graine accompagnée d’une cupule charnue qui l'enveloppe plus ou moins. — Une esp. principale: T. baccata Linn., Zf commnn. (Fig. 883.) — Carr. Tr. GÉN. Conir. 730; DC. FL. FR. III, 279; Desr. Hisr. ARBR. Il, 554. — Arbre de 12-15 m., d’une très grande longévité, à écorce fendillée, rougeâtre. Flles. sombres, pectinées, linéaires- lancéolées, vénéneuses. Cupule fructifère char- nue, pulpeuse, rouge, mangeable, mais laxative. D'une croissance très lente, l’If se soumet facilt. à la taille. Son bois est recherché en industrie. Multiplic. par le semis, en sol léger. à l'automne. A produit un gr. nombre de var., dont les prin- cipales sont: 7. b. adpressa, Dovastoni, fructu luteo, aurea, argentea, erecta, nana, pyramidalis. que l’on propage par la greffe en placage faite en août sous verre. Les T. canadensis, cuspidata, sont sensiblt. distincts de l’If commun. Ch. Gr. TECOMA Juss. (Bignoniacées.) Arbriss tan- tôt dressés, rart. presque arborese, tantôt 1150 — TECOMA. grimpants, volubiles ou radicants, sans vrilles. Files. opposées, indivises ou pinnées, à folioles . souvt. dentées. FI. terminales, en grappes ou en panicules; calice tubul. campanulé, à 5 dents presque égales ; corolle tubul., allongée, ventrue ou campanulée, à lobes inégaux, larges, dressés ou étalés ; + étam., fixées vers le milieu du tube. Capsule étroite, pl. ou moins comprimée, à dé- : hisc. loculicide. — 24 esp. Rég. subtempérées. N \ Ù % \ \ N | A 2 Fig. 883. — IF COMMUN. TAXUS BACCATA L. T. australis R. Br. (7. diversifolia G. Don.; Pandorea australis Spach; Bignonia Pandorea Vent.) — V£enxT. MaLu. t. 43. — Australie. —" Grimpant; files.imparipennées, à folioles presque entières. En mai-juill., fl. en panicules axill. blanches, rayées et maculées de pourpre, longues de 3-5 cm. Orangerie. Rustique en Provence. T. capensis Lindl. — BR. 1117. — Le Cap — Grimpant; folioles ovales, dentelées. FL. er panicules, rouge orangé ou écarlate, longue: de 4-6 cm. Orangerie. Rustique en Provence. T. jasminoides Lindi. (Bignonia jasninoide: A. Cunn.: — B. R. 2002 ; B. M. 4004. — Australie — Grimpant; folioles ovales, entières. El ex panicules termin., blanches, teintées de rost cramoisi à la gorge, odorantes, longues de 5 cm. Orangerie. Rustique en Provence. | T. radicans Juss., Jasmin trompette ; Jasmit de Virginie; angl.: Trumpet flower; all.: Wu zelnde Bignonie. (Bignonia radicans.) — Bo Mac. 485; Bureau, BiGnox. 14. — Virginie: — Grimpant; folioles ovales acuminées, dentelée En juill-août., fl. en corymbes termin., roug! écarlate. longues de 6-8 em. Très rustique. Var minor. fl. plus petites, coccinées. — Var. Thun bergi Sieb., fl. en glomérules, corolle à tube tre: long et non ventru. : | T.x Smitbi Hort. (7. capensis x< T. velutinas — Tux Ganp. 1895, 1022. — Hybride horticole FL. jaune ou jaune orangé. TECOMA. - T.stans Juss. (Bignonia stans L.) — B. M. 3191. — Martinique. — Flles. imparipennées, à folioles lancéolées, acuminées, profondt. den- telées. FL en grappes ou panicules termin. longues de 2-3 em. Serre temp. On cult. aussi T. grandiflora Lois. (Bignonia chinensis Lam.) (Fig. 884); B. M. 1398 et 3011; B. R. 418; FL. n. S. 1124; Chine et Japon; pa- nicules terminales; fl. rouge écarlate. T. undu- lata G. Don. (Bignonia undulata Sm.); Inde; grappes latérales ; fl. jaune orangé. Mult. par bout. Garniture des colonnes, ber- ceaux, etc. Le T. radicans est très ornemental et beaucoup employé pour garnir les vieux murs, palissades, etc. 36 TEIGNE. Sous ce nom, on désigne vulgairt. la famille des Tinéides (Microlépidoptères), très nombreuse, renfermant les papillons les plus petits. A l’état adulte, ces papillons ne prennent pas de nourriture et volent pour la plupart le soir. Les chenilles, pourvues de 16 pattes — cer- taines ont les pattes membran. rudiment., — vivent en colonie sous une tente soyeuse ou dans le parenchyme des filles. D’autres emprun- | tent aux matières qu’elles dévorent les maté- riaux nécessaires pour la construction de four- reaux portatifs. D’autres, enfin, vivent dans les fruits, les graines, les infloresc. ou même au * milieu des files. qu’elles entourent de fils de soie. * Elles se chrysalident dans leur fourreau ou sous À leur toile. Les mineuses sortent de leurs gale- ries. Les princip. genres sont: Tinea Lin., Adela * Lat., Hyponomeuta Zeller, Depressaria Haw., * Sitotroga Hein., Gracilaria, Fab., Coleophora Zell. à Dans le genre Tinea L., à côté d’esp. qui at- * taquent les pelleteries, plumes, etc., se trouve à une esp. nuisible à l’agriculture. Le T. granella L., la T.des greniers, est un petit papillon d’une envergure de 13-15 mm. La chenille, d’un jaune | d’or, se nourrit de Blé, de Seigle et d'Orge. | Cette chenille ne vit pas seult. de graines, on la trouve dans les Bolets en décomposition ; elle se nourrit aussi de fruits secs, etc. Teigne des Lilas. Voir Gracilaria. | de la Carotte. Voir Depressaria. des Pommiers. Voir Hyponomeute. de la Vigne. Voir Gochylis. des grappes. Voir Gochylis. 9 MM UV PER: Telanthera. Voir Alternanthera. Telegraph plant N.angl du Desmodium gyrans. Teleianthera (Telanthera'. V. Alternanthera. _ Telekia. Voir Buphthalmum. | TÉLÉPHORE. Famille de Coléoptères, carac- térisée par une tête libre, plus ou moins sail- lante, sans épistome distinct, un labre indis- tinct, des pattes grêles, non comprimées, un Abdomen composé de 7 anneaux. Les antennes sont insérées sur les côtés du front. Ces insectes 1bondent au printemps sur les végét., où ils iitaquent d'autres, insectes surtout les Diptères. Les larves s’enfoncent dans le sable et la terre Lumide, à la recherche des Lombrics et des arves d’autres insectes. Le régime alimentaire eut varier: le T. obscurus a été vu dévorant *e Jeunes pousses de Chênes. PTE Téleutospore. Voir Urédinées. | TEMPLECONIA R. Br. (Légumin.-Génistées.) | | 1151 TERAS. Arbres ou arbriss. glabres, parfois aphylles, à rameaux anguleux ou striés, parfois comprimés. Flles. alternes, simples, entières ou réduites à de petites écailles FIL rouges, jaunes ou pourpres; anthères dimorphes. — 7 esp. de l'Australie. T. glauca Sims. — B. M. 2088; Loop. B. Cas. 644; B.R. 859. — Flles. glauques; bractéoles rapproch. du calice ; étam. supér. presque libres. T. retusa R. Br. — Lopn. B. Cap. 526; B. M. 2334; B. R. V. 583. [Syn.: Rafnia, Vixr. MAL. t. 53.] — 6-8 m. Filles. coriaces, vertes; bracté- oles un peu écartées du calice; étamines toutes cohérentes. Florifère, surtout en pleine terre. Graines ou plus difficilemt. boutures au prin- temps sur couche. Serre froide, orangerie. Pleine terre, climat de l’Oranger. J. D. TENEBROIDES. Genre de Coléoptères de la famille des Temnochilides. Les adultes et les larves sont carnassiers. Le type est le 7. mauri- tanica L. ou chevrette brune. La larve connue sous le nom de Cadelle, est aveugle et très com- mune dans le Midi de la France, dans les tas de Blé où elle perfore les grains, principalt. ceux renfermant des larves de Calandre, de Teigne des grains et d’'Alucite. FE Fa: TENTHREDES. Famille d'Hyménoptères Té- rébrants, caractérisée surtout par un abdomen sessile, aussi large à sa base que Le thorax, par des ailes pourvues d’une cellule lancéolée, par la présence de 2 éperons aux tibias antér. La tarière est dentée en forme de scie, ce qui a valu à ces insectes le nom de mouches à scie. L'aspect et le mode de nourriture des larves leur ont fait donner le nom de fausses chenilles. A l’état adulte, les T. butinent sur les fl, et pondent leurs œufs dans des entailles pratiquées, au moyen de la tarière,sur le bord ou à la sur- face des files, Ces œufs sont entourés de galles chez certaines esp. Les larves ou fausses chenilles vivent à l’air libre et sont très nuisibles aux arbres fruitiers et forestiers, aux arbriss. et aux légumes. Elles possèdent six pattes écailleuses ou thoraciques et des fausses pattes membraneuses transitoires au nombre de 16, 14 ou 12, parfois de 4 ou 2, ce qui les différencie des chenilles vraies de Lépidoptères, où le nombre de ces mêmes pattes est de 10, parfois de 6 ou de 4 (arpenteuses et demi-arpenteuses). Elles filent des cocons soy- eux fixés aux branches, aux files., ou s’enferment dans des tiges ou pénètrent dans le sol. Quelq.- unes se réfugient dans des galles. Prineip. genres: Cimbex Oliv., Hylotoma Lat., T'enthredo L.. Athalia Leach, Lophyrus Lat., Lyda Fab. Tenthrède du Poirier. Voir Lyda. Tenthrède du Groseillier. Voir Nematus. Tenthrède du Cerisier. Voir Eriocampa. Tenthrède des feuilles de Rave. Voir Athalia. Tenthrède du Rosier. Voir Hylotome. P. Tn. TERAS/(Treistk). Genre de Microlépidoptères, de la famille des Tortricides, caractérisé par une spiritrompe courte, mais visible, des ailes antérieures recourbées en crochet plus ou moins aigu à leur sommet. Le T. contaminana Hübn. a les ailes antér. d’un jaune clair, fortemt. réti- culées de ferrugineux, avec une tache brune au milieu, se divisant en deux vers la côte; les ailes postér. sont d’un blanc jaunâtre. Les TERAS. chenilles, d'un vert obscur, se trouvent sur le Prunier, l’Abricotier et surtout sur le Poirier, dont elles plient et lient les files. avec des fils. Le T°. holmiana L. a Les ailes antér. d’un jaune ferrugineux, teintées de brun le long de la côte et vers l'extrémité, avec une grande tache triangul. et des stries argentées; les ailes postér. d'un gris cendré. Les chenilles, d’un jaune uni. avec la tête rougeâtre et l’'écusson ou prothorax noir, se rencontrent en mai dans les files. pliées des Poiriers et surtout des Pommiers. Fig. 884. — TECOMA GRANDIFLORA Lois. Le T. cerusana Dup., la Pyrale du Cerisier, a les ailes antér. d’un blanc de craie légèrt. jau- nâtre, avec trois taches grises. Les chenilles se trouvent en mai, dans les bouquets de fleurs des Cerisiers, des Pruniers et des Poiriers, par- foi$.sur les Ormes. Une seconde génération en sept. hiverne à l’état de chrysalide. Pour dé- truire ces esp., il faut récolter les paquets de files. pliées et les brûler. Ft: Téraspic. Nom français des Iberis. Térébinthe. Voir Pistacia Terebinthus. TERMITE. Famille d’'Insectes Névroptères pseudo-orthoptères, aussi nommés Fourmis blanches. Leurs métamorphoses sont incom- plètes. Ils présentent 4 formes distinctes à l’état adulte: 10 et 20 des Rois et Reines, mâles et femelles, aïilés, chargés de la procréation; 30des Uuvrières, aptères, chargées de construire les nids et de les approvisionner; 40 des Soldats, égalt. aptères, armés de mandibules énormes et chargés de défendre la colonie. Les T. sont des insectes sociaux constituant de grandes colonies. Toutes les esp. sont mi- neuses. La plupart construisent des nids par- fois d’une dimension considérable. Dans les pays chauds, qu'ils habitent principalt, ils détruisent tous les végétaux morts. Leurs dégâts sont im- portants. Ainsi une esp. indigène, le 7! lucifugus, | T. elephantipes Burch.— B. R. 921; B.M.134! 1152 — TESTUDINARIA. perfore non seult. les bois ouvrés, les livres, mais encore les fruits, les légumes. Des planchers se sont effondrés par suite des ravages de ces insectes. Les Termitières sont habitées par des parasites ou des commensaux, tels que les Cla- viger et des Staphylins vivipares. Les princip. genressont: Chalotermes Hag., Hodotermes Hag., Termes Lin., ete. P:'Te TERNSTRÉMIACÉES. (Dicotylédones-Poly- pétales). Famille comprenant des arbres et des arbriss. à files. alternes, coriaces, sans stipules, généralt. entières; à fl. ayant un calice à 5-7 sépales caducs, concaves, une corolle à 5, 6 ou Ÿ pétales, des étamines indéfinies, un ovaire supère, surmonté d'autant de styles qu’il y a de loges à l’ovaire, c’est-à-dire 3-7. Le fruit est ordinairt. une capsule déhiscente ou indéhis- c., renferm. un petit nombre de grosses graines à embryon huileux, généralt. sans albumen. Terre. Voir Sol. Terreau. Voir Fumier. 11 HE Fig. 885. — Terrine. TERRINES. (Fig. 885). Vases en terre non! vernissée d’une faible profondeur relativt. à leur !| surface, servant à la cult., et plus particulièrt.l aux semis et au repiquage des jeunes pl. Leu fond des T. est généralt. percé de trous, PRE h mettant le drainage. Quelquef. il est plein et, cela permet la cult. des pl. aquatiques. Autre-\ fois on ne se servait que de T. rondes; cette! forme tend à être remplacée par la forme carrée, et, depuis quelques années, par la forme rec- tangul., qui ont l’avantage de ne laisser aucun vide entre elles, si l’on range plusieurs T. côte à côte.et d'utiliser complètemt.une surface donnée. Pour une même surface utilisable, les T!, rec- tangul. présentent un plus grand développt. du pourtour que les T. carrées, circonstance favo- rable aux jeunes pl. qui, comme on sait, se com: portent mieux sur les bords. Pour certaines cult., pour diverses Orchidées par exemple. on emploie quelquef. des de petites dimensions, mais plus profondes que lew T. ordinaires. Au point de vue de la qualité des T. comm poterie, voir au mot Pot. LH! Testa. Voir Graine. Testacelle. Voir Limace. TESTUDINARIA Salisb. (Dioscorées.) Tig! rhizomateuse épigée, courte, épaisse et volumi neuse, de consistance subéreuse, d'où sorten. annuellemt. des rameaux grêles, grimpants, Files. alternes, ovales cordées, deltoïdes. Æl:pe tites, en grappes axill., analogues à celles de Dioscorea; fruits ailés. - 2esp. de l’Afr. austl TESTUDINARTA. - — [Syn.: Tamus L'Hérit.; Dioscorea Spreng.] _— Cap.— Souche énorme, rappelant la‘carapace d’une tortue. FIles. ovales cordées, subrénifor- mes, nettemt. mucronées, à 7-9 nerv. _ Weyh.; Dioscorea Spreng.| Files. cordées, del- toïdes, à peine trilobées, coriaces. Sol substan- tiel; observer période de repos. Semis. J. D. TÊTARD. Nom donné aux larves aquatiques des Batraciens (voir ce mot). TETRADYNAMES. Les étamines sont dites -… tétradynames, lorsque, étant au nombre de six dans une fl, il en est quatre plus longues que système de classific. des pl.: la Tetradynamie. Fig. 886. — TETRATHECA PILOSA Labill. tcoïdées.) Vulg. Epinard d'été, E. de la Nlle.-Zé- \lande. — Nlle.-Zélande. — Annuelle; tiges trai- nantes ; files. alternes, rappelant celles de l’Epi- aard, charnues, succulentes; fl. sessiles, axill. petites ; ovaire infère ; fruit à 4 cornes; graines luisantes, d’une levée capricieuse. | Pl: utilisée comme l'Epinard, venant d'autant eux qu'il fait plus chaud, et se récoltant à ne époque où ce dernier légume fait défaut ; lle convient surtout pour les climats du Midi. lle se ressème d'elle-même; repiquer les plants n motte, à 1 m. en tous sens, en sol bien ameubli Lt à exposition chaude. J. G. ., TETRAMICRA Lindl.(Orchidées-Epidendrées.) fe épiphytes ou terrestres. Une seule esp. cul- ivée. Pseudo-bulbes cylindr., courts, en touffe, Frminés par une file. unique, charnue, presque lYlindr,, canaliculée. Inflorese. naissant à la DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE, 1153 . T. sylvatica H. Berol. [Syn.: T. montana les deux autres. Ex.: les Crucifères. Linné avait | basé sur ce caractère l’une des classes de son | TÉTRANYQUE. base de la file.; 1-3 f. grandes, à longues divis. | libres; labelle trilobé, soudé à la base de la co- | lonne et formant avec celle-ci un nectaire interne, court. Colonne courte, terminée par une anthère à 2 loges distinctes, chaque loge di- | visée en 2 logettes. Pollinies 4, libres, parfaites, 2 autres plus petites se rencontrent presque toujours. — Env. 4 esp. de l'Amérique, du Bré- sil au Mexique, T. bicolor Benth. — B.R.t.1625; B.M.t.3734; SERT. ORCH. t. 11. — [Syn.: Leptotes bicolor | Lindl.] Sép. et pét. blancs ; labelle violet écla- tant. Le fruit séché à une légère odeur de va- nille. —- Rio de Janeiro. 1 | Cult. sur bûche des Catitleya et Leælia. Ach.F,. TETRANEMA mexicana Benth. (Scrophula- rinées.) — Bor. MAG. 4070; Bor. REG. 29-52, — | Mexique. — Herbe vivace; tige courte. Filles. radicales, opposées, obovales ou oblongues, glabres. Pédoncules axill., plus longs que les Fig. 887. — ARBRE À THÉ. THEA CHINENSIS L. | TETRAGONE. (Tetragonia expansa Ait.) (Fi- | files. portant une cyme de f. court. pédicellées, pourpre violacé panaché de blanc. Calice à 5 segments linéaires, subulés. Corolle à tube cy- lindrique et à lèvres étalées, l'infér. brièvt. étalée, la supér. grande, trifide; 4 étam. -par- faites ; Lstaminodetrès court. Serre temp. Fleurit presque continuellt. Mult. facile par semis; forme de belles potées de 10 cm. au plus de hauteur. J. G. TETRANEURA (Hart.). Genre d'Hémiptères- Homoptères de la famille des Aphides. Le T. ulmi de Geer, ou Puceron des petites galles de l'Orme, est glabre et noirâtre. Il produit sur les files. de l'Orme des galles glabres de la gross. d’une fève, d’abord rouges, puis jaunes. Ces galles s'ouvrenten juillet, pour donner pass- age aux insectes qui les habitent. P. Tn. TÉTRANYQUE. (Fig. 888.) Le genre Tetrany- chus comprend des Acariens de la famille des 73 TÉTRANYQUE. Trombididés (voir Trombidion), qui sont très communs sur les végét., dont ils sucent la sève. L'esp. la mieux connue est le T. tisserand (7°- tranychus telarius), ainsi nommé à cause de la | petite toile très fine que la femelle accole aux nervures de la face infér. des files., après y avoir pondu ses œufs. Cette femelle n’atteint pas un demi-millimètre de long : le mâle est plus petit. Fig. 888, — TÉTRANYQUE TISSERAND. La couleur de ces acariens est très variable, | suivant les végét. dont ils se nourrissent, et varie du blanc ou du jaune pâle au vert et à l’'orangé ou au rouge grenat. C’est uniquement sur ces variations de couleur et sur l'habitat, que sont fondées les nombreuses esp. distinguées par Koch, Donnadieu et d’autres (7, russeolus, T. ulmi, T, urticæ, T. tiliarum, T. populi, T. ru- bescens, etc.). On les trouve non seult. sur les files., mais sur les fl. et les bourgeons floraux. Ils ne produisent pas de galles, mais l’altération des files. connue sous le nom de grise: les files. se flétrissent, présentent des marbrures, puis se replient et s'enroulent en dessous. On s’en dé- barrasse, quand ils sont trop abondants, au moyen de pulvérisations de polysulfure de Cal- cium ou de Sulfo-carbonate de potasse, que l’on fait agir sur la face infér. des files. C’est par suite d’une erreur grossière que l’on a présenté la var. rouge, qui vit sur les Fraisiers, come un ennemi du Phylloxera, sous le nom inexact de «Trombidion». Les T, se nourrissant de sucs végétaux, ne peuvent s'attaquer au Phylloxera. Donnadieu a commis une erreur en- core plus surprenante, en présentant les Phy- toptes (voir ce mot) comme les jeunes des T. D'autres esp. de T. réellement distinctes vi- vent sur diverses esp. de pl. Toutes ont les mêmes mœurs. Les genres Bryobia, Raphigna- thus, Siigmœus, Tenuipalpus, etc., sont voisins et ont des mœurs analogues. DUT TETRATHECA Sm. (Trémandracées.) Arbriss. à files. alternes, verticillées ou opposées, planes dentées, éricoïdes, petites ou nulles ; tige quel- quef. jonciforme ou ailée; pétales étalés; fl. à 4-5 pièces; 6-10 étamines sur un seul rang ou sur 2 et alors 4-locul., contractées en bec au sommet; 1-3 ovules; capsule à 2 valves loculi- cides. — 20 esp. de l'Australie extratrop. On cultive les T’ ericifolia Sm., ciliata Lindl., à fleurs rose vif; puosa Labill. (Fig. 886), à fi. pourpres et à port de bruyère; thymifolia Sm., pourpre ; junceaSm. à fl. pourpres, à tiges grêles, 1154 | | |les plantes dans la fleur desquelles la corolle THEA CHINENSIS. jonciformes, anguleuses, à files, squamiformes; nuda Lindl., à f. eramoisies, à tiges jonciformes, terminées en pointe piquante, etc. Culture difficile; multiplie. par boutures de jeunes rameaux, sous cloche et à l'ombre. P.H. TEUCRIUM L. (Labiées-Ajugoïdées.) Herbes ou sous-arbriss. à files, entières, dentées ou in- cisées, quelquef. multifides. F1. axill., en épis terminaux. Calice à 5 dents égales. Corolle à tube inclus, rart. exserte, à lèvre inf. très grande. 4 étam. didynames, les inf. plus longues, faisant saillie entre les lobes supér. de la corolle. — Env. 100 esp. de toutes les rég. temp. On cultive surtout: T. Chamædrys L., Petit Chêne, esp. vi- vace, indigène, à rameaux couchés et à fl. rouge pourpré, employée pour bordures. J, G. THALAMIFLORES. On désigne sous ce nom et les étamines sont insérées sur le réceptacle, THALIA L. (Scitaminées-Musacées.) Herbes vivaces à files, amples, longt. pétiolées, à pétiole muni d’une longue gaîne. F1. géminées à l’ais- selle de bractées caduques, et disposées en pa- nicule formée d’épis lâches, à l’extrémité d'un long scape. Ovaire 1-loculaire; graines de la gross. d’un pois. — 6 esp., dont 5 de l'Amérique boréale et 1 de l’Afr. trop. T. dealbata Fras. — B. M. 1690. — [Syn. : Ma- ranta Dietr.; Peronia stricta Red.] — Caroline mérid. — Souche rampante; files. longt. pé- tiolées (1 m. 50), à limbe ovale lancéolé, aigu. FL. bleues et pourpres, en grappes rameuses, à l'extrém. d’un long scape dépassant les files. Sol substantiel, vaseux. Bords des bassins et des pièces d’eau. T. sanguinea Lem. Voir Stromanthe. J. D. THALICTRUM JL. ; vulg.: Pigamon. (Renoncu- lacées.) Herbes à rhizome vivace; files. profondt. découpées ; fl. habituellt. polygames, en pani- cules ou en grappes, petites ou assez grandes, pourpres, blanches, jaunes ou verdâtres, à an- thères très saillantes, rart. plus courtes que les sépales, qui sont pétaloïdes ; pétales nuls; car- pelles nombreux ou en petit nombre, uniovulés; achaines nerviés ou côtelés. — Environ 70 esp. de l’Europe, Asie, Afrique et Amérique. T. aquilegifolium L. — Europe, Asie. — Bois, ATL. PL. JARD. pl. 2; B. M. 1818, 2025; Jaco: Ausrr. 318; Rous. FL. GERM. 3, 86; Srurm, Ex: W 11, 44. — Filles. à folioles arrondies, vert gai, W dentées ; fl. blanches ou rosées, en panicules plumeuses ; étamines nombreuses, en houppe, li: & lacées, pourpres ou blanchâtres. Var: atropur- pureum, à tiges teintées de pourpre foncé. | T. Delavayi Franch. — Yunnan, — B. Mk 7152. — Jolies fl. lilacées, en panicules lâches. | Division des touffes et semis. P. 53 | THEA CHINENSIS L. (Camellia Thea Link.) | (Fam. des Ternstrœmiacées.) Arbre à Thé. (Hg: W 887.) Arbriss de 2-8 m., de la Chine, du Japon y et de l'Inde sept., dont la feuille, préparée, esi h l’objet d’un commerce considérable. Aucune pare w tie de la France ne convient pour la cultureen w plein air du Thé. Le littoral de la Provenceet | l'Algérie ont un climat trop sec et la chaleur | est insuffisante en Bretagne, où l'humidité at: | mosphérique est plus grande. Sous le climat de Paris, le Théexige la serre froide pendant l'hiver: és THEA CHINENSIS. 1155 THERMOMÈTRE. Thé d'Europe. Lithospermum officinale, Vero- | guttatus), vulgairt. Malmignathe, se trouve en nica officinalis. Thé d'Oswego. Monarda didyma. Thé du Mexique. Chenopodium ambrosioides. Thé du Paraguay où Maté. Ilex paraguayensis. Theobroma Cacao. Nom latin du Cacaoyer. THEOPHRASTA Juss. (Myrsinacées.) Carac- tères généraux des Clawija et des Jacquinia. Se distingue des premiers par lesstaminodes insérés sur le tube de la corolle et par la corolle subro- tacée, 5-fide; des seconds par le fruit habituellt. polysperme et le mode d'insertion des stami- | modes. — 3 esp. de St -Domingue. Le genre Theophrasta L. est syn. de Clawia. T. Jussiæi Hook. — St.-Domingue. — B. M. | 4239. — 1 m.; files. fasciculées, oblongues, éta- | lées, épineuses et réticulées; fl. blanches, en grappes courtes et multiflores. Cette plante doit porter le nom de Th. densiflora DC., le vrai | Th. Jussieuri Lindi. étant différent. . Le T. smaragdina Hort. est devenu pour De- caisne le type du genre Deheraimia. La plupart | des autres esp. sont des Clavija. Le T'. impe- rialis Lind., GarTenrL.453, est un Chrysophyllum ; c’est une belle pl. de l’Amér. mérid., à longues flles. épineuses, coriaces, de 1 m. de longueur, d'abord dressées, plus tard infléchies. On l'a dé- signé aussi sous le nom de Curatella imperialis : How. | Boutures de pousses aoutées, sous cloche, avec chaleur de fond. EH Fig. 889. — THÉRIDION BIENFAISANT. L THÉRIDION. (Fig. 889.) Le T. benignum est une lraïgnée très commune dans les jardins, en au- omne. Elle est rousse, marquée sur le dos d’une che noire, et sa taille ne dépasse pas celle lune fourmi. Elle rend service aux viticulteurs n enveloppant les grappes de raisin avec sa ile, qui est très fine, et qui empêche ainsi les sectes et notamment les guêpes, la Pyrale de t Vigne et la Teigne des grappes, de s'attaquer 1x raisins. Son nom de bienfaisant (benignum) > vient pas des services qu’elle rend à l’horti- ilture, mais de ce que la femelle, contrairt. à : que l’on observe chez les autres Arachnides, rmet au mâle de tendre sa toile dans son isinage. Une autre esp. du même genre, le T. la Carotte, est accusée par les maraîchers de | les jeunes pousses des Carottes. te du genre T, se place le genre Latrodectes, {nt une esp, méridionale (Latrodectes tredecim- LA | Corse et dans le Sud de la France, où sa mor- sure venimeuse est très redoutée des faucheurs. Mais les effets de cette morsure sur l’homme ont été singulièrt. exagérés, au moins dans notre pays. ; RTE THERMOMEÈTRE. Instrument servant à me- surer la température d'un corps ou d’un milieu. Le principe du T. repose sur ce fait bien connu que les corps se dilatent par la chaleur et se contractent par le froid. La constatation des températ. est de la plus grande utilité en horti- cult.; aussi l'emploi du T. est-il fréquent, tant pour le dehors que pour les serres, les couches, etc. On se sert de diverses sortes de T., notam- ment 197’. ordinaire, composé d’un tube de verre élargi en cuvette à l’une de ses extrémités, rem- pli de mercure ou d’alcool colorié, fermé her- métiqt. et gradué, ou fixé le long d’une plan- chette en bois ou en métal elle-même graduée. Fig. 890. — Thermomètre à maxima. Fig. 891. — Thermomètre à minima. 90 7. à maxima (Fig. 890), construit de manière à indiquer la températ. la plus élevée qui s’est produite entre deux observations. 3° T. à meni- ma (Fig. 891), qui, au contraire, indique la tem- pérat. la plus basse d’une observation à l'autre. 40 T'.enregistreur (Fig. 892), qui, au moyen d’une pointe imbibée d'encre, etsurunefeuille spécialt. réglée à, cet effet et enroulée autour d'un cy- lindre actionné par un mouvement d'horlogerie, trace une courbe dont les sinuosités corres- pondent aux variations successives de la tem- pérat. pendant un temps donné. Le mouvt. du cylindre et la réglure de la feuille qui reçoit le tracé de la courbe, sont combinés de telle sorte que l’on peut savoir quelle températ. il à fait à un moment quelconque de la marche de l'appareil. 50 T'. avertisseur, dont l'usage est d'avertirautomatiquemt, par une sonnerie élec- trique, lorsque la températ. descend au-dessous du degré qui à été préalablt. marqué au moyen d'un curseur. Cet appareil rend de grands ser- vices pour indiquer à distance, pendant la nuit, par exemple, et sans que l’on ait besoin de sortir, les abaissements de températ. qui neëces- THERMOMÈTRE. — sitent des précautions spéciales pour la préser- vation des pl. 60 T', piquet. Ce n’est autre chose qu'un T. à alcool pouvant être introduit dans un tube métallique pointu à un bout, et pourvu d’un couvercle à l’autre extrémité. Cet étui, dont la partie infér. est pointue et percée de trous, s'enfonce aisément dans le sol ou dans le fumier d’une couche, ce qui permet d’en cons- tater la température, ; LFP ni “Al Lt sua EE Fig. 892. — Thermomètre enregistreur. La graduation des T. diffère suivant les pays. En France, elle est en général centigrade: le Zéro correspondant à la températ. de fusion de la glace et le chiffre 100 à celle de l’ébullition de l’eau ; l'intervalle est partagé en 100 parties égales, et les divisions sont prolongées au des- sous du zéro. Entre 0 et 1O0U, on fait précéder le chiffre du signe +; au-dessous: du zéro, on emploie le signe —. On trouve aussi, en France, des T. Réaumur, qui ne diffèrent des centigrades qu'en ce que le point d’ébullition est marqué 80, de sorte que 80° Réaumur cor- respondent à 1000 centigrades. — En Angleterre, en Hollande et aux Etats-Unis, on se sert de l'échelle de Fahrenheiït, dans laquelle le point de fusion de la glace correspond à 320, et celui d'ébullition de l’eau à 2120 centigr. Pour donner des indications précises et utiles, les T. établis en plein air doivent être installés au"milieu d’un terrain découvert, à 2 m. environ au-dessus d’un sol gazonné, et sous un abri qui intercepte les rayons directs du soleil, tout en permettant la libre circulation de l’air. L. H. Thermopsis nepalensis. Voir Piptanthus. T'hermosiphon. Voir Chauffage. THIBAUDIA R. et P. (Vacciniacées.)Caractères des Cavendishia, avec lesquels ce genre à été souvent confondu; en aäiffère par les bractées peu développées, par les filets des étamines soudés ou cohérents, par les tubes des anthères à déhiscence longitudin. — 2 esp. de la Nile.- Grenade et du Pérou. T. floribunda H. B. K. — Nlle.-Grenade. — H. B. K, x. GEN. 3, 254. — Rameaux ronds et lisses; files. réticulées; fl écarlates, glabres, longues de 5 cm., en grappes solitaires. T. pichinchensis Benth. — Pérou. — B. M. 4344, — Filles. obtuses-acuminées, longues de 10 cm. ; fl. écarlates, longues de 2 cm., en grap- pes courtes; calice toment.; corolle glabre. Boutures sous cloche, en terre FAR db à 1156 THOUIN. Thlaspi. Nom français des Tberis. THOMISE. Les Araignées que l'on désigne - sous ce nom sont remarquables par la forme courte de leur abdomen, ce qui leur donne l'apparence d’un crabe. Les fils de lu Vierge, si communs à l'automne, sont produits par une esp. de ce groupe (Xysticus cristatus), et servent à la dissémination des jeunes en les soutenant dans l’air sous l'effort du vent. — Le 7’ onustus (ou abbreviatus), de couleur blanche, taché de jaune et de vert, ne construit pas de toile, mais se tient replié près du cœur des fleurs à centre jaune { Aster), où sa couleur suffit àle dissimuler; il se jette sur les insectes que la fleur attire et les tue, mais sa piqûre est sans danger pour l’homme. C’est d’ailleurs une esp. timide qui s'enfuit quand elle se sent découverte. D: T. Fig 893 — THOUIN. THOUIN, André (Portrait), né en 1745, au Jar-! din des Plantes, à Paris, où il est décédé le 27 octobre 1824, Fils de Jean Thouin, jardinier-en, chef du Jardin des Plantes, il lui succède à l’âge, de 17 ans, étant l'aîné de 5 enfants, Buf fon et Bernard de Jussieu ayant su appréciei ses aptitudes. En 1792, il obtient du ministèr Rolland l'autorisation de recueillir les typey des var. d'arbres fruitiers cultivées aux pépl nières des Chartreux, récemment supprimées! Cette école fut confiée au Fappe arvorouta) puis à Dalbret, ensuite à Cappe, arboriculteun d’un grand savoir. | Thouin a expérimenté de nombreux arbres € pl. économiques ou industriels et rédigé desne tices sur le Sophora, le Noyer noir, le Pin © Riga, le Pin Laricio, le Müûrier à papier, « Chanvre de Chine, le Lin de Sibérie, etc. Auteur de la Monographie des Greffes, coll: borateur de nombreux ouvrages d’agricultul et d'histoire naturelle, André Thouin s’est ill stré par ses travaux pratiques, par SOn ensel, nement, résumé en 3 vol. sous l'inspiration | son neveu Oscar Leclerc-Thouin, avec le tit f + Le 1 #h |les autres des Antilles. | THOUIN. . de Cours de culture, et par la vulgarisation de n… végétaux utiles dans nos colonies, par exemple mn Je Caféier à la Guyane, la Vanille à l’île Bour- nn bon, le Jacquier ou arbre à pain à Cayenne, la _ Canne à sucre aux Antilles, etc. Ses voyages en Flandre, en Hollande et en Italie ont été publiés sur ses notes, après sa | mort, par le baron Trouvé. | D'un caractère austère, communicatif et gé- néreux, Thouin a vu s'asseoir à son modeste foyer toutes les célébrités de l’époque. Il fut compris dans la première promotion de à “la Légion d'honneur ; entra à l’Institut, à l’âge à - de 39 ans, lors de la création de la section d’E- 1 - conomie rurale, et fut appelé à sièger à la Société centrale d'agriculture. Ch. B. TX 7 oo | Fig. 894, — THUNBERGIA ERECTA Benth. Thrift. Nom anglais des Armeria. THRINAX L. (Palmters-Coryphées.) Stipe linerme, ordinairt. peu élevé, entouré supérieurt. |par les gaînes persist. Filles. orbicul. ou à base tronquée, plissées en éventail, multifides, à seg- ments bifides; ligule concave; pétiole grêle, (biconvexe. à bords lisses; gaîne allongée, fi- 'breuse, formant réseau. Spadice allongé, à fl. \hermaphr.; plusieurs spathes engaïinantes, in- _|sérées sur le pédoncule. — 10 esp. de la Floride, Dargentea Lodd. — Manrr. Paz. t. 103, f. 8 et 168. — Jamaïque, Haïti. — Tronc de 4-5 m. m… |Limbe argenté en dessous, multifide, plus court que le pétiole ; segm. linéaires acum.; ligule ovale, concave en dessous. D barbadensis Lodd. — Kencn. Pan. t. 28. .\Syn: T. parviflora Mayck non Swartz.| — Bar- ….pades: — Filles. flabellées, cunéiformes, à limbe Brand, multipartite, à divisions lancéol., acum., 1157 —— THRIPS. d'écailles fauves. Pétioles verts, argentés furfu- racés, bordés d'épines noires. T. Chuco Mart. Voir Trithrinax brasiliensis. T. multiflora Mart. — Pazm.t. 103, f. 1 et 163. — [Syn.: T. graminifolia Hort.] — Rég. marit. d'Haïti. — Tronc de 2-3 m. Filles. glaucescentes, à limbe égalant le pétiole; divisions soudées Jusqu'à leur milieu; ligulesinuée, 3-lobée, trans- versalt. oblongue. Panicule ample, très rameuse. T. parviflora Swartz. — Manrr. PALM. t. 103. — Jamaïque, rég. marit., et Floride. — Troncde 10-12 m. Files. floconneuses, blanchâtres en dessous, principalt. sur les nervures ; limbe plus Fig. 895. — THYRSACANTHUS RUTILANS Nees. grand que le pétiole, à divisions soudées jus- qu'aux 2 tiers et longuemt. acuminées, multi- nerviées; ligule triangulaire. T. pumilio Lodd. — MarrT. Paz. t. 103, f. 4. — Jamaïque. — Tronc très court; files. vertes sur les 2 faces, à nervures principales ferrugi- neuses, squameuses. T. radiata Lodd. — Kercu. Paru. fig. 37. — [Syn.: T. aurata ; T!. elegans et T. gracilis Hort.] — Cuba, Trinité. — Filles. vertes sur les 2 faces, entièremt.glabres,à pourtour orbiculaire ; ligule ovale triangulaire, cerclée de jaune d’or. Serre temp., ch. dans le jeune âge. JD. THRIPS. Insectes qui constituent la famille des Thripsiens, souvent considérée comme un ordre sous le nom de Thysanoptères. On admet généralt. que cette fam. doit venir en tête des Névroptères pseudo-orthoptères, avant les Corro- dentia (Psocides, Embides, Termitides). Ce sont des insectes de petite taille, au corps étroit, presque linéaire, vivant dans les fl. ou sous les flles. Les céréales en sont infestées, ainsi que rassiuscules, 3-nerviées, à nervures couvertes Ê f | ! ! beaucoup de pl. des serres chaudes. Leurs mé- THRIPS. tamorphoses sont incomplètes. Les jeunes larves | Guinée. — Buisson; files. rappelant celles des vivent souvent au milieu des adultes, dont elles | Philadelphus; fl. bleu violacé, à tube blanc. diffèrent par la couleur jaune plus ou moins rougeâtre. Après quelques mues, elles acquièrent des rudiments d’ailes et une coloration noirâtre. Puis de cette nymphe sort bientôt l’insecte par- fait, aux ailes très allongées. Le T. cerealum Burn. et le T. decora Hal. se logent, à l’état de larve, dans les épis de Seigle, de Blé, et rongent les ovaires. Leurs dégâts sont ordinairt. restreints. Une autre esp. du sous-genre Heliothrips, le T. hæmorrhoidalis, se trouve dans les serres. C'est un insecte allongé, linéaire, d’un beau noir. La tête globuleuse porte deux yeux saillants ; les antennes sont livides, à l’exception des deux premiers articles et du sixième. L’abdomen, noirâtre, a les deux derniers anneaux un peu rougeâtres. Il vit sur les Ficus elastica, les Aza- lea, les Begonia,etc.,et surtout sur les Orchidées. Les filles. sont couvertes de maculatures noires. Les insectes s'installent à la face infér. des files. des jeunes pousses, les rongeant généralt. pen- dant la nuit. Les fumigations de tabac font périr les adultes et les larves, mais non les œufs. Pour les pl. délicates, on peut employer la fleur de soufre ou la vapeur d’eau nicotinée. Le T. vulgatissima est très commun en mai dans les fl. des Pommiers, des Cerisiers, des Poiriers, mais il ne cause que des dommages insignifiants. PER. THUNBERGIA L. (incl. Meyenia Nees, Hexa- centris Nees) (Acanthacées.) Herbes humbles ou plus souvent longt. volubiles; files. opposées, ovales lancéolées, cordées ou hastées; fi. pourpres, bleues, jaunes ou blanches, solit. et axill. ou en grappes terminales; 2 bractéoles foliacées renfermant le calice et quelquef. le tube de la corolle; calice annulaire, court, tronqué, ou bien 10-15 denté; corolle à tube incurvé, fréqt. comprimé, dilaté dans le haut, à limbe étalé, à 5 lobes larges, tordus, à peu près égaux ; 4 étamines didynames; loges des anthères pa- rallèles, égales, mucronées à la base, pourvues d’un éperon, plus rart. mutiques; ovaire un peu chaïrnu, contenant deux ovules collatéraux dans chaque loge ; capsule épaisse, coriace, à déhis- cence loculicide. — 30 esp. de l’Afrique trop. et australe, Madagascar et rég. ch. de l’Asie. T. alata Bojer. — Afrique orientale. — B. M. 2591, 3512; GARTENFL. 1882, p. 57. — 1 m. 50; files. sagittées, à pétiole aïlé; f. à tube allongé et grêle, à 5 lobes étalés et arrondis, jaune nankin, marqués de pourpre à la gorge; fruit laissant échapper les graines avec élasticité. — Var.: fl. blanches, sans macules (v. Backeriæ); fi. blanches à centre noir; fl. jæune clair sans ma- cules ; fl. orangé à gorge purpurine; fl. orangé à centre plus clair (v. Friery). T. chrysops Hook. — Sierra Leone. — B. M. 4119; FL. p.$. 1, 5. — Files. cordiformes; fi. solit.. axill., pourpres, puis bleu pur avec la gorge jaune d’or. T. coccinea Wall. — Népaul. — B. M. 5124; FL, p. S. 2447, 2448. — Files. oblongues-acumi- nées ; fl. grandes, rouge carmin et jaune d’or au centre. T. erecta Benth. (Meyenia.) (Fig. 894.) — 1158 eh, a THUYA. T. Harrisii Hook. — Madras. — B. M. 4998 ; FL. ». S. 1275, 1276; Garr. 281. — Files. ovales- acuminées; grappes terminales de fl. bleu ciel, . à gorge jaune d’or. T. fragrans Roxb. — Inde. — B. M. 1881, — Filles. cordiformes, duveteuses ; fl. jaune pâle, à gorge pourpre. T. laurifolia Hook. — Malaisie. — B. M. 4985; ILL. Horr. 151; Gaxr. 475. — Filles. lancéolées, acuminées ; fl. en grappes axill. et terminales, bleu tendre lilacé, à large orifice blanc nu-« ancé de jaune pâle. - T. mysorensis Wight. Hexacentris. — B. M," 4786; FL. D. S. 752. — Caract. du T!. coccinea, mais coloris plus foncé et plus brillant. Var, lutea, à fl. jaunes, B. M. 4786; F1. p. S. 942. T. Vogeliana Benth. Meyenia. — Cap. — Ca- ractères du 7”. erecta; files. et fl. plus grandes» pl. plus élégante. Serre temp. ou ch. humide; boutures sous cloches, en serre ch, ou temp. ; éclats ou coucha- ges (Meyenia). Pl. Thunia. Voir Phajus. è THUYA Linn. (Conifères-Cupressinées.) Ar: briss. ou arbres au port souvent majestueux, de l’Orient ou de l'Occident. On à proposé de grouper les premiers dans le genre Biota et de conserver les seconds dans le genre Thuya pro prement dit. LI ' É, 4 (1 I. Biota Don. Ce groupe se distingue par des ramules nom=. breux, légers, d’un vert gai, n’exhalant pas d’odeur balsamique lorsqu'on les froisse, comme on l’observe chez les esp. d'Occident. Le strobile est aussi plus gros et plus globuleux. B. orientalis Endi. (T'huya orientalis Linn.) — Ses. ET ZUcc. FL. Jap. IT, 81 t. 118; Carr. REW: H. 1855, p. 93. — Petit arbre de la Chine et du Japon, de 8-10 m. de haut, à files. petites, squa- miformes, étroitemt. appliquées sur les jeunes ramules; très recherché pour la composition d’abris, de brise-vent ou de haies d'ornement: Il se plie très bien à la taille et est peu difficile. sur la qualité du sol. Multiplic. par le semis. Im- troduit vers 1752. Nombr. var., que l’on propage aisément par la greffe en placage sur le type Les mieux caractérisées sont: B. or. nana; naña aurea; elegantissima; japonica filiformis erecia; l'une des plus gracieuses, compacta ; intermedia; minima glauca; pyramidalis; aureo variegatas argenteo variegata; Zuccarini; Defresneana, ei meldensis, que l’on considère comme esp., tant il est distinct du type. 2€ Li II. Thuya Linn. x | Grands arbres ou arbriss. à ramules plus forts! que chez les Biota et répandant, lorsqu'onMes froisse, une odeur balsamique très prononcée. Files. squamiformes largt. appliquées, vert som- bre. Strobiles petits, allongés, brun clair, =. T. gigantea Hook. (7. Menziesir Dougl., T. Lobbii Hort.) Grand et bel arbre aux ramules | vert foncé brillant, et aux strobiles plus volu- mineux que ceux du T. occidentalis. Introquib de la Californie en 1858. IL ne faut pas C0! + : | | mn THUYA. rens (v. ce nom), par les horticult. — Var.: fastigiata, aureo-varie- gata, à belle et constante panachure. | T. occidentalis Linn. (Fig. 896). — Carr. Te. | GËN. conir. 108; Desr. Hisr. ArBr. IT, 575; SPACH, Hisr. VÉG. PHANÉR. XI, 339. — Petit arbre très rustique de 12-15 m., au port pyramidal. Intro- duit en 1566. — Var, intéressantes pour l’orne- mentation des parcs et jardins : Wareana, com- pacta, globosa, Vervæneana, echinæformis, lutea, Elwangeriana, aureo-variegata, pyramidalis. À / Wv NX y 1 (1 d? à Ù # x: se: + s Mr D 4 NE V7 - (A 24 % |] D WATER NS > À h (à () + 2 \ Qi) s 4 en ME À NS Len " Ne a SN ‘a os 5? "00, ‘bee : Ÿ Cr NI 4, à S nm =>! h RQ ù (ÿ Ÿ NS ) (Li NP ‘( k NS & Ÿ U k N #. À A PC Q s ù L HS NT VE. 1 à à \L 19 FU sd 24 \ SR 6. 22,8 \° 7) BNP ES À 27) DE 2, n & AU # à D quil” 7 7 1/2 A Ÿ [4 ù L Dre 7 NY CP SE N'È% ; (9 (2 À , SA 3 nr, LA à F4 AR Ù R (Œ LL ÿ } À 8 À w f Fig. 896. — THUYA OCCIDENTALIS L. | Cult. et Mult. — Les T. préfèrent les sols frais, | consistants. Ils conviennent pour isoler ou | grouper dans les grands parcs. Comme les Biota, on peut en faire des abris. Les esp.se propagent \ par les graines que l’on récolte facilt. dans les 1cult.; et les var. par boutures ou mieux de \greffes en placage sur le type. Ch. Gr. THUYOPSIS Sieb. et Zucc. (Conifères.) Voisin tdu genre Thuya; s’en distingue surtout par des \illes. squamiformes, épaisses, en alène, non ap- Ipliquées à la partie supér. qui est libre, et par des strobiles ligneux, gros pour le genre. {Graines allongées, étroit. ailées sur les côtés. | T. dolabrata Sieb. et Zuce. — FL. Jap. II, 34 16:.119-120 ; Carr. TR. GÉN. Conir. 118. — Arbre (dépasst. 20 m., mais généralt. sous forme d’ar- oriss. touffu et élégant dans nos cult. Feuillage rappelant celui de certains Lycopodes, vert (brillant en dessus, vert marginé blanchâtre en Nessous. Se soumet très bien à la taille et forme le Superbes pyramides pour isoler sur les pe- ouses. Très rustique. Habitesurtoutl’Ile Nippon l Japon. 1853. — Var.: nana et variegata. Uann. Tr. GÉN. Conir. p. 119. — Esp. à feuillage eaucoup pl. fin et pl. élégant que celui de la 1159 _ fondre cette belle esp. avec le Zabocedrus decur- appelé improprt, T. gigantea THYRSACANTHUS. précéd., mais beaucoup moins vigoureuse, plus naine et moins rustique. Chine 1861. T. Standishii Gord. — Rev. H. 1896, p.160.— Esp. rare dans les cult. Japon. Annoncée comme vigoureuse et très rustique. Les T. se plaisent surtout dans les terrains siliceux un peu frais. Multiplic, facile de graines, de boutures, en choisissant les pousses termi- nales, et de greffes en placage sur le Biota orien- talis. Ch. Gr. Thym. Nom franc. du Thymus vulgaris. THYMÉLÉACÉES. Famille de Dicotylédones- Monochlamydées, comprenant surtout des plan- tes ligneuses à files. opposées ou alternes, à f1. ayant un périanthe à tube cylindrique et à 4-6 lobes imbriqués, des étamines en nombre égal aux divisions du périanthe, parfois en nombre double, L’ovaire est à une ou deux loges, con- tenant chacune un seul ovule, pendant. Thymian. N. all. du Thym (Thymus vulgaris). THYMUS L. (Labiées.) Genre comprenant plusieurs esp., dont une est très répandue dans les jardins sous le nom de Thym (T. vulgaris L.). C’est un très petit arbuste qui croît à l’état sauvage dans le midi de la France et qui est utilisé de toute antiquité comme condiment. On en extrait le thymol, très employé en parfumerie et comme antiseptique. Le Thym est une excel- lente pl. pour bordures, qui croît dans tous les terrains et qui se multiplie avec la plus grande facilité par division des touffes. Le Serpolet ap- partient aussi à ce genre; c’est le T, Serpyilum L. THYRSACANTHUS Nees/{Acanthacées.) Herbes dressées ou arbriss. glabres, pubesc. ou velus ; flles. opposées, amples, très entières ; fl. rouges, pédicellées, en facicules à l’aisselle de bractées petites et étroites, ou en cymes formant un thyrse terminal simple ou racémiforme, ou bien une panicule rameuse; bractéoles très petites ; calice court, 5 partit; corolle à tube allongé, droit ou légèrt. incurvé, dilaté au dessus du milieu, à limbe bilabié, 4-fide, à lobe ou lèvre postér. dressé, entier ou bifide, à lèvre antér. 3-partite, dont les lobes sont dressés-étalés ou étalés, presque égaux ; 2 étamines à anthères bi- loculaires ; 2 staminodes postér. petits ; 2 ovules parloge; capsuleoblongue,souventstipitée, ren- fermant 4 graines. — 20 esp. de l'Amérique trop. T. barlerioides Nees. — F1. p. S. 986. — Lig- neux; files. lancéolées, cuspidées, crispées, re- couvertes, ainsi que l’inflorese., d'un tomentum gris peu serré; fl. carminées, en thyrse compact et dressé, toujours simple et terminal, à ra- meaux plurifiores, dressés-raides. T. rutilans Nees. (Fig. 895.) — Colombie. — FL. p.$.732.— Sous-arbriss.; files. amplexicaules, ondulées, lancéolées, acuminées ; fl. rouge écla- tant, en panicules terminales, atteignant une long. de 0 cm. T.indicus Nees. — Indes. — B. M. 5062. — Files. oblongues lancéolées, glabres,acuminées ; fl. en grappes axill., courtes, constituant une grappe terminale en forme de thyrse; corolle blanche, avec des lignes pourprées. T.strictus Nees. (Æranthemum coccineum Lem., Dlætevirens Lind. — Garpx. Cu. 1861 p.428; FL. ». Serres, t. 8.) — Honduras. — B. M. 4378. — Files. oblongues, acuminées, décurrentes ; fl. en grappe terminale, allongée, dressée, simple, THYRSACANTHUS. — composée de fascicules opposés en faux verti- petits que les externes qui ont un large onglet y cilles ; corolle tubuleuse, écarlate. Serre ch. ombragée; boutures sur couche ch. | sérées entre les segments, à filets soudés en et sous cloche. PEL Fig. 897. — THYRSE. = THYRSE. (Fig. 897.) Grappe dont les ramifi- cations sont plus longues dans la partie moyenne qu’à la base et au sommet. THYRSOPTERIS Kunze. (Fougères, Polypo- diacées.) PI à frondes fertiles portant des sores en panicules, globuleux, entourés d’une indusie cupuliforme, et composés de sporanges sessiles, insérées sur un réceptacle arrondi. T. elegans Kze. — Sox. Fir. Suppu. p. 8, t. 1. — Ile de Juan Fernandez, — Frondes stériles bipinnées, à pinnules lancéolées, incisées, les fertiles tripinnées, dont chaque pinnule se trans- forme en une grappe de sores pédiculés. Serre chaude. . R. TIARELLA L. (Saxifragées.) Herbes vivaces, dressées. Files. radicales longt. pétiolées, sim- ples ou à 8 folioles. Grappes terminales, simples ou composées. Calice à tube court et à 5 lobes. Corolle à 5 pétales entiers. Etam. 10, à filets al- longés. Capsule supère, membran., unilocul. s'ouvrant en 2 lobes inégaux. — B esp., 1 de l'Himalaya, les autres de l'Amér. boréale. T. cordifolia L. — Bo1. Mac. 1589. — Amér. bor. — Files. en cœur, lobées, dentées, mucro- nées. Pédicelles de 15 cm. ;'grappe simple; fl. blanches; pétales longt. onguiculés. Rocailles. Rustique. Semis, division des touffes. J. G. TIGE. Support des organes aériens des plantes. (Voir Structure des plantes.) Tiger Flower. Nom angl. des Tigridia. T'igerblume. Nom all. des Tigridia. TIGRIDIA Ker. (Iridacées.) Bulbe tuniqué; files. peu nombr., radicales, 2-8, caulinaires ou florales sur 2 rangs; une seule spathe terminale, renfermant un petit nombre de fl.; périanthe sans tube, à segments libres, les internes plus 1160 TILIA. et une lame étalée ou recourbée ; étamines in- tube cylindrique; ovaire à 3 loges multiovulées ; style à branches bipartites. au sommet du tube des anthères; capsule oblongue, trivalve. — 7 esp. du Mexique, de l'Amérique centrale, du Pérou et du Chili. T. pavonia Nees. — Mexique. — B. M. 532; FL, D». S. 908; Lonp. Cas. 1424; ILL. HORT. 1891, 142; Anor. Rep. 178; Rev. Luz. 6; HERB. AMAT. 1, 29. — Tige flexueuse; files. aiguës, distiques etengainantes; fl. entourées d’une spathe longue de 10 cm., membraneuse, réunies 1-4; segments externes violets, zonés et mouchetés de jaune et de pourpre, longs de 8 cm.; segm. internes jaunes et tachés de pourpre. Nombreuses var. à fl. blanches, jaunes, lilacées, roses, rouges, à grandes fi. Le T. conchiflora Sweet, Sweer. FL. G. 128; PaxrT. M6. 14, 53; Bois, ATL. PL. JARD. t. 263, ne semble en être qu'une var. à fl. jaunes. ma- culées de pourpre. Séparation de caieux et semis. P.H TILIA L., Tilleul; angl.: Linden; all: Linde. (Tiliacées.) Arbres de grande taille, à cime touf- fue. Ecorce à liber très développé, fibreux et persistant. Bois mou, léger et flexible. Flles, pétiolées, inéquilatér., dentelées, obliquemt. tronquées ou cordif., souvt. angul., caduques. F1. | odorantes, en cyme trichotome, ou quelquef. en corymbe; pédonc. commun adné, sur environ moitié de sa longueur, à la nervure d’une grande bractée liguliforme et parcheminée; calice à 5 sépales libres, caducs ; pétales 5, concaves, quelquef. pourvus d’écailles du côté intér. (sta- minodes); étamines 25-80. Ovaire subglobul}, velu, à 5 ou rart. 4 loges 2-ovulées. Style unique, non persist. Fr. carcérule coriace, à une | seule loge contenant 1 ou 2 graines. — Enw. douze esp., pouvant être réparties en 2 sections: I. Pas de staminodes; 25-45 étamines, plus longues que les pétales. T. sylvestris Desf, — Hisr. ARBR. ET ARBRISS: IT, 37. — [Syn.: T. parvifolia Ehrh.; T. micro- phylla Vent.; T. ulmifolia Scop.; T. cordata Milk, » etc] — Europe. — Filles. cordif. arrond., acu- minées, inégalt. dentelées, pourvues, aux ais- selles des nervures infér., d’un duvet floconn., roussâtre ; fl. jaune-verdâtre, en juillet. Fr. très 4 petits, roussâtres, globul. ou subglobul. T. intermedia DC. Prodr. — [Syn.: T°. euro-4 pæa Smith ; T. vulgaris Hayne ; T. hybrida Bieb.,4 etc.] — Europe. — Ramules brun olive ou Jaun- âtre, avec nervures grisâtres ; files. cordif. a€u-W min. dentelées, vert clair en dessus, pâles en4 dessous, avec duvet floconneux et jaunâtre aux aisselles des nervures ; fl. jaune paille; fr. tur-h binés, mamelonnés, veloutés. | T. platyphylla Scop. — Garp. AxD For. 18894 II, p.256, f.109.—[Syn.: T. mollis Spach; T cor data Mill ; T europæa Desf., ete.| —T. de Hollandeh — Europe. — Distinet par ses files. plus grandes pubese., surtout en dessous. Beaucoup de var. notammt.: T.p.asplenifolia, à files. tr. découpées# taille tr. réduite; T! p. corallina, à jeunes ra’ meaux d'un beau rouge, et T!. p. vitifolia, dont, les files. rappellent celles de la Vigne. TILIA. _ IL. 5 staminodes; étamines 40-80, plus courtes que les pétales. T.nigra Borkh. Dendr. [Syn.: 7. glabra Vent. T. americana Aït.; T. canadensis Michx., etc.] nn — Amér sept. — Files. amples, coriaces,glabres, _ nettemt. cordif.; f. jaune verdâtre, à style barbu | à la base. Fr. relativemt. gros, blancs, veloutés, | presque pentagones. Belle esp. — Var. T. n. mis- Sissipiensis Bosc., à ramules rougeâtres. | T. argentea Desf. — Hisr. Ars. &T Arpriss. |" II, p.37. — [Syn.: T. tomentosa Mœnch; T. rotun- " difoha Vent.; T. alba Waldst. et Kit. non Michx.. etc.] — Hongrie. — Superbe espèce, remarquable | par son porttrapu et compact; ses files. grandes, | } cordiformes, finemt. dentelées, blanchâtres et | cotonn. en dessous; ses fl. relativemt. grandes, | jaune verdâtre, à odeur de jonquille tout-à-fait suave, plus tardives de 10-15 jours que celles du 7. sylvestris. — Var. spectabilis. T. heterophylla Vent. — Diss. tab. 5.— [Syn.: T°. alba Michx. non Waldst. et Kit. ; T. laxiflora Pursh, non Michx.; T. macrophylla Hort., etc ] — Sud-Est des Etats-Unis. — Distinet par ses flles. grandes, ordinairemt. aussi larges que longues, vert foncé en dessus, tomenteuses blan- 1 châtres avec houppes de poils roux en dessous. 1 Ontrouve encore dans les collections: 7! da- à systyla Stev., du Caucase; T. mandshurica Rupr. du N. de la Chine; T. petiolaris DC., de l'Eur. Me orient.; T. pubescens Aït., de l’Amér. sept., etc. M Les T. constituent des arbres d’ornemt. d’un Mu, grand intérêt pour la plantation des parcs et à des avenues, à cause du parfum de leurs fi. et 1 de la beauté de leur port. On leur reproche de su, mal supporter l'atmosphère poussiéreuse des 4, villes et de perdre rapidt. leurs files. à la suite mu de sécheresses ou des attaques d’un acarien Mu (vulg. la grise). Chacun connaît l'emploi des fi. Wu en médecine et leur utilité en apiculture. L’é- di corce donne une filasse (éille) solide, employée | Î à divers usages, notammt. pour faire des cordes. | à | Sols légers, profonds et un peu frais. Multiplica- tion par semis, marcottage et greffage. L. H. | TILIACÉES. Famille de Dicotylédones-Poly- pétales comprenant surtout des arbres et des | arbriss. à files. simples, dentées, munies de sti- pules; à fl. ayant un calice à 4 ou 5 parties qui alternent avec un nombre. égal de pétales; des étamines hypogynes, en nombre indéfini; un d 10 Le ni) ke . k jar à 2-10 carpelles généralt. cohérents et «|surmontés d'un seul style ayant autant de stig- 1 Imates qu'il y a des carpelles. Le fruit est géné- " ralt. une capsule à plusieurs loges polyspermes ; .# lil est quelquef. bacciforme. | d + TILLANDSIA L. (Broméliacées ) l'1 acaules ou | aulescentes, de facies très variable; files. en ee | osette, ou en fascicules, ou caulinaires, très | entières, rart. tout-à-fait glabres, longt. acumi- nées, planes ou un peu cylindriques ; scape ha- pituellt.muni defiles. colorées, rart.nul;infloresc. simple, distique ou sur 4 rangs, ou bien en pa- icule, très rart. formée d’une seule fl. terminale bu réduite à un sympode surmonté d’un rameau atéra] ; fl. bleues, violacées, blanches,jaunâtres, |ougeâtres, très rart. vertes, hermaphrodites ; l épales libres ou plus ou moins soudés entre eux e différentes manières, symétriques ou asymé- Î LA LS 4° Lg L , ques, quelquefois imbriqués, arrondis, aigus ; 1161 TILLANDSIA. ou mucronulés; pétales libres, connivents en tube, dressés pendant l’anthèse ou étalés, sans ligule ; étamines saillantes, dépassant la gorge ou incluses, à filets libres ou adhérents aux pétales, à pollen sillonné longitudinalt, et réti- culé; ovaire supère, très glabre; fruit capsulaire, portant à sa base les débris du calice persistant, à déhiscence septicide; graines trèsténues, pour- vues à leur sommet d’un caudicule entier ou d'un petit point blanc et portant à la base une touffe de poils papilleux et soyeux. Fig. 898. — TILLANDSIA LINDENIANA Regel. Les T. sont tous épiphytes, croissant sur les |arbres et les rochers, végétant presque sans racines ; ils sont originaires de l'Amérique tro- picale etsubtropicale, à la végétation de laquelle ils impriment un caractère particulier. On en connaît 248 esp. réparties entre plusieurs sous-genres basés sur la longueur des étamines par rapport aux pétales, les sépales libres ou soudés, symétriques ou non, la longueur des pé- tales et le mode d’inflorescence. Ces sous-genres portent les noms suivants : Platystachys, avec 72 esp.; Pityrophyllum, avec 8; Pseudocatopsis, avec 37: Allardha, avec 58; Anoplophytum, avec 23; Aerobia, avec 4; Phytarhiza, avec 23 ; Diaphoran- thema, avec 21 esp. Ce dernier sous-genre ren- ferme de curieuses esp., dont quelques-unes res- semblent à des Mousses: 7. polytrichoides et coarctata, ou à des Lichens: 7. usneoides. On réunit quelquefois à ce genre les Vriesea, que M. Mez maintient séparés avec 84 esp. ré- parties en 3 sous-genres : Conostachys, Euvriesea, Alcantharea. Ce sont des pl. épiphytes, rart. terrestres, qui habitent surtout le Brésil; elles manquent au Chili et au Pérou, mais on en ren- contre une seule au Mexique. Les caractères génériques sont ceux des T'illandsia, avec cette différence que les pétales sont ligulés intérieurt. TILLANDSIA. Les deux genres réunis comportent donc 332 esp. Nous empruntons à l’excellent travail de M. Duval, de Versailles, la liste des meilleures esp. : 19 Platystachys. T. cæspitosa Cham. et Schlecht. — Mexique, | 'épandu dans les cultures sous le nom de 7. Lin-\ deni. Files. en rosette, étalées-récurvées, acu- - | minées, entières; fl. axill, en épi terminal, « Chiriqui. — Port des Vriesea (V. cæspitosa Mor- | ren); files. en rosette, engaïnantes à la base, brunes-écailleuses sur les 2 faces; scapes 2-3 fois plus courts que les feuilles; pétales dépas- | sant un peu les sépales et de couleur bleu-azuré. | T. tenuifolia L. (7°. setacea Sw.) — Mexique, | Amér. centr., Antilles, Brésil. — BEeLG. norT. | 1876, 14; Saunp. Rer. 288. — Files. enroulées- | filiformes, à peine dilatées à la base, égalant la | hampe; pétales dépassant longt. les sépales, pourpre-bleuâtre ; bractées écailleuses. Esp. confondue avec le T!. juncea Lec. (T. jun- cifolia Regel), qui en diffère par ses infloresc. plus longues que les files. T. tricolor Cham. et Schl. — Mexique, Amér. australe. — B. M. 5287; BEeLG. Horr. 1872, 23.— 1162 TINGIS. Le T. anceps a été confondu avec les T! tricolor et compressa Bert..quisontabsolument différents. T. Lindeniana Regel. (Fig. 898.) — Equateur. — B. norT. 1869, 18; FLor. Mac. 1872, 44; ILr.. HORT. 1869, 610; GanrrT. 1869, 619. — Très simple, comprimé, 20-f., dépassé par les files. sépales acuminés, rougeâtres au sommet; pé- “ tales étalés, bleuâtres, souvent tachés de blane à la gorge. Outre le type, qui a reçu le nom de 7, Lin- deni vera, on cultive les var. luxurians, à hampes nombreuses, plus allongées, et Regeliana, à épi plus étroit et à bractées vertes. 60 Diaphoranthema. T. usneoides L. — Parties chaudes de l’Amé- rique. — B. M. 6309; B. HorT. 1877, 17; PLux. AMALT, t. 26, f. 5. — Touffes pendant le long | des troncs et des rameaux à la façon des Lichens; files. filiformes ; fl. jaune verdâtre ou plus ou Confondu quelquef. avec T, anceps, qui est tout différent. Flles. filiformes, non piquantes, cou- | vertes d’écailles pâles ; inflorescence dépassant un peu les files.; fl. très grandes, à sépales co- riaces, beaucoup plus courts que les pétales qui sont bleu-lilacé. T. Leiboldiana Schlecht, — Mexique, Amér. australe. — R. H. 1894, 378. — Files. étalées, maculées rouge sang ; hampe de 50 em. ; fl. par 3-5, violettes, à l’aisselle d’une longue bractée | rouge orangé et verte au sommet. 20 Pityrophyllum. P. Andreana Morren. — Colombie. — Axpré. Bron. t. 29 B. — FI. petites; files. sétacées, en touffe, celle du centre rose clair; infloresce. ré- duite à une seule f. sessile; plante très voisine de T. Funckiana Bak., qui a des pétales pourpres. Le T. Andreana Hort. — Vriesea. 30 Allardtia. T.,complanata Benth. — Antilles et Amér. centrale. — Infloresc. très simples, naissant plusieurs ensemble de l'arrière de la rosette des files., qui sont écailleuses et teintées de bleu- pourpré, excepté à la base; pétales violets ou bleus, dépassant légèrt. les pétales. Le T. complanata Morr. est synonyme de 7. tricolor et de T. xiphostachys Baker (non Gris.) | 49 Aerobia. T.tectorum Morr. — Pérou. — Wirru. Mon. Garr. 1876, t. 3; B&Lc. noRT. 1877, 18. -- Tige élevée et feuillée; files. nombreuses, linéaires, | scarieuses, écailleuses, récurvées; bractées tein- tées de rose, dépassées par les sépales; pétales blancs et bleus, connés en tube. 00 Phytarhiza. T. anceps Lodd. — Amér. centr., Trinidad. — Lonv. Cas. 771; BELG. noRT. 1879, 20-21. — Files.en rosette, à peineécailleuses;infloresc.très simple, flabellée, distique, à bractées dépassant longt. les sépales ; fl. dressées, à pétales bleus, deux fois plus longs que le calice. moins bleuâtres. Abonde dans toutes les parties chaudes du Nouveau-Monde. Ressemble à une : Mousse ou à un Lichen; connu sous les noms | de: spanish Moss (Mousse d’Espagne), long Moss, | Old Marn’s Beard, (barbe de vieillard), etc. Le croisement des Tllandsia entre eux ne | paraît pas avoir donné de résultats bien nets, au contraire des Vriesea, qui s’hybrident avec la plus grande facilité. » acquis un développt. suffisant. Nous avons suivi l’ordre méthodique adopté par le D' Mez, dans sa Monographie des Bromé- liacées, publiée en 1896. P:Æ4 | TILLETIA. Genre d’'Ustilaginées caractérisé | par un mode spécial de germination des spores. | (Voir Ustilaginées.) Les T, Caries et lævis, sont parasites du Blé et | produisent la Carie (voir ce mot). Dr D | Tilleul. Nom francais des Tiha. IRIER. TINGIS PYRI. | Fig. 899. — TIGRE DU PO | TINGIS.(Fig. S99.)(Hémiptères-Hétéroptères!) | Famille dont les représentants, de très petite, taille, ont généralt. sur le prothorax, les élytres | et l'abdomen, des prolongements lobés, mem: , bran., qui leur ont fait donner le nom de Pu- | naises membraneuses. Ils vivent sur divers végét. dont ils sucent la sève. Quelques esp. déter-… minent des galles. |. Semis et séparation des rejetons quand ils ont. x TINGIS. L’esp. la plus commune en France est le T pyri Geof., le Tigre du Poirier, à tête et abdomen noirs ; élytres réticulés de brun avec deux bandes transversales brunâtres ; bords latéraux du cor- selet fortemt. arrondis, en forme de grosse vessie. Ces insectes se trouvent en août et sept. sur les Poiriers, dont ils dessèchent les files, en suçant le parenchyme. Pour les détruire, récolter le soir les files. attaquées et les brûler sur place en les enduisant de pétrole. On peut faire des asper- sions de nicotine étendue d'eau ou encore du liquide composé de: 2 kg. de savon noir, 1 kg. de carbonate de soude, 1 litre de pétrole, 100 litres d’eau. E:TR Fig. 900. — TIPULE DES PRÉS. TIPULA OLERACEA. TIPULE. (Fig. 900.) Les T. appartiennent au | groupe des Némocères (Diptères) et sont recon- | naïssables à leurs grandes ailes étroites, à leurs | pattes très longues, d’une fragilité extrême. Ils | qui ne leur permet pas de percer la peau. Une des esp. les plus nuisibles et les plus communes Pon trouve à partir du mois d'août. Les femelles Reines Marguerites, des Dahlias, des Œillets, etc. Elles passent l'hiver engourdies dans leurs galeries et se chrysalident au printemps. . Pour empêcher la multiplic., drainer le ter- rain, rouler la terre en automne, de manière à détruire la plus gr. partie des œufs, et recourir à l'emploi du guano et du nitrate de soude, qui won& une action sur la larve. On emploie aussi ps injections le sulfure de carbone, à raison de 20 gr. par m. carré. P: En: TIQUE. On désigne vulgairt. sous ce nom les xodes ou Ricins (v. ces mots), Acariens d'assez grande taille qui se fixent à la peau des animaux lomestiques, plus rart. de l’homme lui-même, et Lui Sucent leur sang La piqûre de ces parasites ?St peu venimeuse et cause une simple déman- feaison. Lorsque l’on veut les arracher, il faut Lrer lentement et avec précaution, sans quoi Le ostre reste enfoncé dans la peau. Il est préfé- able de les faire se détacher d'eux-mêmes, en | diffèrent des Cousins par la faiblesse delatrompe, | en Europe est la Tipule des prés, Tipula oleracea | | L.,longue de 18-24 mm., d'un gris cendré, et que | 1163 | | pondent sur le sol des œufs très petits, noirs. | | Les larves apodes rampent avec agilité. Elles ont reçu le nom de Vers à Jaquette de euir. Elles \rongent les radicelles des Pommes de terre, des Laitues, des Betteraves, «des Balsamines, des | TOCOCA. touchant leur abdomen avec une goutte de ben- zine ou de pétrole. DrÆ Tissus des plantes. Voir Structure des plantes. TITHONIA Desf. (Composées-Hélianthoïdées.) Herbes annuelles, robustes, à base presque lig- neuse. Files, alternes, pétiolées, entières ou trilobées. Capitules grands, hétérogames ; fl. de la circonf. ligulées, neutres, étalées, celles du disque fertiles, régulières. Involucre à 2 séries de bractées, striées, rigides. — 4-5 esp. du Mexique et de Cuba. On cult.T.tagetiflora Desf.(Fig.901), Bor.Rec. 591, du Mexique. Atteint 2 m.50 à 3m. de haut. Flles. ordt. trilobées; involuere velu. FL. jaunes, de Juillet à oct. Annuel. Plein air. Cult. des He- hanthus annuels. Mult, par semis, J. G. Fig. 901. — TITHONIA TAGETIFLORA Desf, Tobacco. Nom anglais du Nicotiana Tabacum. TOCOCA Aublet. (Mélastomacées.) Genre dis- tinct des Miconia, surtout par le port. Les 7. nutans, Weddellii. truncata, etc., établissent le passage avec la section Diplochiton. FI. en pani- cule, à 5-6 pièces au lieu de 4-8; connectif des anthères fréquemment appendiculé sur le dos; files. souvent pourvues d’une vésicule à leur base. Le genre Sphærogyne Naud. ne peut en être sé- paré. — 35 esp. de l'Amérique mérid. trop. T. ferruginea — Sphærogyne f. Naud. — Amér. mérid. — Tige écailleuse, couleur cannelle; files. trinerviées, pâles en dessous et ferrugineuses quand elles sont jeunes. T. imperialis — Sph.imperialis Lind. — Pérou. — Filles. très larges, vert foncé, soyeuses-ve- loutées à la face supér., rougeâtres inférieurt. sur les grosses nervures. T.platyphylla Berth. — Sph latifolia Naud. — Ann. Sc. NAT. III, 16, 24. — Amér. trop. — FL. rouges ou roses, en panicule terminale ; files. entières. Boutures de pousses latérales, sous cloche. Serre chaude. ie TODEA. — TODEA Willd. (Fougères, Osmondacées.) PI. à frondes portant sous leur face infér. des sores oblongs, composés de sporanges nus, à déhis- cence verticale, munis d’un demi-anneau dorso- apicilaire. Les spores des esp. de ce genre,comme celles des Osmondes, exigent d’être semées si- tôt récoltées. T. barbara Moore. — Hook. FL. Tasm. t. 168. — Australie. Caudex énorme, noirâtre. Frondes bipinnées, de plus d’un mètre, à stipe lisse, ferme, quadrangul., à pinnules coriaces, oblongues-lancéolées, plus ou moins dentées, portant de nombreux sores. Serre temp. T. superba Col. — Hoox. Icon. pr. t. 910. — Nouv.-Zélande. — Caudex robuste, de 30-40 cm. Frondes d’un mètre environ, tripinnatifides, à pinnules oblongues, translucides, découpées en segments linéaires. Serre temp. E. R. TOILE. Maladie qui apparaît sur les semis en terrines ou en pots, bien plus rart. en plein air, caractérisée par la présence de filaments blancs appartenant à une moisissure qui est le plus souvent le Botrytis cinerea (voir ce mot). Ces filaments rampent à la surface du sol, englo- bant dans leurs mailles les jeunes germinations, de fines particules de terre, ete. Les cotylédons, les jeunes tiges, sont tués par la sécrétion de ce mycélium et le préjudice causé est ainsi consi- dérable. Quand les spores de la moisissure exi- stent dans une serre, il devient difficile de se débarrasser de la T. ou du moins d’en empêcher l'apparition sur les semis, à cause de la propriété que possède le mycélium du Champignons de végéter aussi bien sur des débris de pl. mortes que sur des végét. vivants. Pour se mettre à l’abri de la T., on commen- cera par aérer longtemps la serre à semis, ou les châssis, puis on les badigeonnera avec une solution de sulfate de fer à 8 ou 100/,. Les pots et terrines ainsi que la terre destinés aux semis seront passés au four et devront y séjourner au moins une heure; ils seront de la sorte sté- rilisés, les spores étant tuées. Pour plus de sé- . curité, on pourra pulvériser sur les jeunes semis une bouillie bordelaise faible, maïs en- tièrement neutre au papier de tournesol. Les Bégonias, les Coléus, etc., souffrent parti- culièrt. de la T. DD. TOILES A OMBRER. Lorsqu'on veut préser- ver les pl. à une trop forte insolation, les T. sont souvent préférées aux paillassons, qui pro- duisent une obscurité trop complète et laissent tomber des débris qui salissent le jardin, et aux claies, d'un prix toujours assez élevé. On se sert de T.grossières, mais assez claires et suffisamt. solides. Pour les serres, ces.T. portent, d’un côté, des anneaux qui glissent sur une tringle, à la manière des rideaux. ou bien elles sont at- tachées. par leur autre extrémité, sur une barre de fer ou de bois autour de laquelle elles s’en- roulent de bas en haut, par le moyen d’un sys- tème de cordes et de poulies. Pour les châssis et abris mobiles, elles sont fixées de place en place sur des traverses qui permettent de les étaler aisément et de les rouler ou de les plier suivant le besoin. Pour prolonger la durée des T., on les sulfate. (Voir Sulfatage.) SE 1164 -meur en pots et en serre. La var. 7°. hâtive Chez \ TONDEUSE DE GAZON. Tollkirsche. Nom allemand de la Belladone (Atropa Belladona). TOMATE. (Lycopersicum esculentum Dun.} (So- lanées.) Le genre Lycopersicum, très voisin du genre Solanum, s’en distingue par les anthères, très allongées, acuminées, prolongées en mem- brane et cohérentes au sommet, s’ouvrant par 2 fentes longitudin., au lieu de s'ouvrir au som:- met par 2 pores. — IL renferme 3 ou 4 esp. origin. de l'Amérique du Sud (Mexique, Pérou), dont l’une, L. esculentum Dun., vulg. Tomate, Pomme d'amour ; angl.: Tomato; all.: Liebesapfel, | est très cultivée comme pl. potagère. C’est une pl. annuelle, à tiges presque sar- menteuses, à flles.alternes,inégalt.penniséquées, à segments incisés, glauques inférieurt., à odeur très prononcée; fl. jaune pâle, en grappes extra- « axill.; fruits comestibles, consommés cuits, rart. crus, en forme de grosses baies succulentes, déprimées, irrégulièrt. lobées sur leur contour dans la pl. typique, ou plus ou moins globuleuse ou ovoide dans certaines var., de couleur ordt. « rouge vif, orangé ou jaunâtre. Dans tout le Sud de la France, la culture de la T. se fait en plein air, et ne demande pas de soins spéciaux, la chaleur suffisant pour assurer une fructific. abondante et soutenue pendant, l'été et l’automne. | Mais, dans le Nord de la France et dans la rég. de Paris, la T. doit être semée sur couche, élevée d’abord sous châssis, mise en place, quand les gelées ne sont plus à craindre, dans une situation abritée et chaude, au pied d’un mur exposé au Midi, être tuteurée et pincée pourconcentrer la végétation sur un petitnombre de fruits (3 ou 4 étages de fl.); sans ces diverses opérations, les fruits müriraient mal, ou trop tardivt,. ; il y a lieu égalt. d'enlever les prompts bourgeons qui se développentaprèsle pincement, … Les T. sont attaquées par le même champig- non que la Pomme de terre, le Phytophthora in- festans (voir ce mot). | Quelques var. particulièrt. rustiques et ap- propriées, notamment la 7. Nieaise ou T. de Palaiseau,sont cultivées en grandaux env.dePas ris, surtout Palaiseau, en vue de l’exportatiom. … Les maraîchers obtiennent des fruits dès les premiers jours de mai, en semant sur couche chaude, au mois de janvier, et en cultivant les pl. sur couche et sous châssis, où elles sont conduites et palissées soigneust. sur des fils de fer peu éloignés du vitrage pour les cultures de première saison; dans les suivantes, qui peus. vent mûrir leurs fruits à l’air libre, les T. sont de préférence tenues verticalt. sur des tuteurs; dans quelques cas, on fait des cultures de pris. - | min est celle qui convient le mieux pour les { cultures de primeur. 4 A l'automne, les fruits non mürs peuvent être utilisés, à la condition d’arracher les pieds, de V les coucher sous châssis sur un lit de feuilles bien V sèches ; les T. finissent ainsi de mûrir. Ce pros, cédé, indiqué par M. Chemin, peut rendre des services dans les années pluvieuses. J. G TOMENTEUX. Couvert de longs poils blancs et mous. de TONDEUSE DE GAZON. (Fig. 902.) un : : Fr [5 TONDEUSE DE GAZON. ment monté sur roues et servant à couper l'herbe des pelouses. Les T., dont il existe différents systèmes, sont composées en principe d’un bâti léger portant des couteaux hélicoïdes, ou une lame en forme de vis d’Archimède passant à frottement sur une autre lame horizontale, et d’un engrenage commandé par les roues, qui sont très basses, larges et massives. L'appareil porte en outre un manche terminé par une 1 | 1165 TORREYA. T. Fournieri Lind. — B. M. 6747; Izz. H. 1876, 249; Bois, Arc. PL, Jarp. 219. — Cochinchine. — Annuel. Tiges rameuses, angul.; files. cordif., dentées. De juin aux gelées, fl. en cymes à l’ais- | selle des files.; corolle bleu faïence, à lèvres bleu violacé velouté, à gorge et à centre de la lèvre | | inf. jaune. On cult. quelquef : T. asia tica L., (Fig. 9083. B. M. 4249; FL. p. S. IT, 15 _. 7; Inde; vivace, fi. poignée à béquille servant à pousser la T. Le couteau tourne avec une vitesse d'autant plus grande que l’ouvrier marche plus vite, c’est-à- dire que les roues tournent elles-mêmes plus rapidt. L'emploi de la T. réalise, sur celui de la faulx, une économie de 40 pour 100, et assure un travail bien plus rapide et plus parfait; il favorise en outre le bon entretien des pelouses et permet de couper l'herbe très courte, que ne pourrait atteindre la faulx ; enfin il n’exige pas, comme le fauchage propremt. dit, un apprentis- sage spécial. Mais il nécessite une surface très unie, et oblige à des coupes plus fréquentes, parce qu'il ne peut être pratiqué lorsque le ga- zon est trop long. Li Fig. 902. — Tondeuse de gazon. TONNELLE. (Berceau.) Abris en treillage garni de plantes grimpantes. Topinambour. N. fr. de l'Helianthus tuberosus. + TORCOL (Yunx torquilla). Oiseau de l'Ordre des Grimpeurs et de la faille des Pics, à plu- i etsur les arbres, avec sa longue langue gluante. ILpréfère les larves aux adultes et dévore aussi beaucoup de chenilles qu’il darde avec son bec. L D: Trt. | Tordeuse. Voir Tortrix. t Tordeuse de la grappe. Voir Eudemia. | TORENIA L. (Scrophularinées.) Herbes an- uelles ou vivaces, à flles. opposées, entières, trénelées ou dentées. Grappes courtes, pauci- “ores. Calice tubul., plissé ou ailé, bilabié ou a denté. Corolle bilabiée, à lèvre inf. grande, btalée, à 3 lobes, la sup. dressée, concave, émar- unies d’appendices filiformes ; anthères soudées ar deux, — 16 esp. d'Asie et d'Afrique trop. Amér. aust. mage varié de gris, de brun et de roux, comme | lui des Rapaces nocturnes. Le T. se nourrit | principalt. de fourmis qu'il attrape, sur le sol finée ou bifide; 4 étam. parfaites, les antér. | | Pourpre violacé. T. flava Buch. (7. Bailloni | Godf.), B. M. 6700; Icr. H. 1878, $4. Cochin- | Chine; fl. jaune d’or. T. Fordii Hook. f., B. M. 6797B ; Chine; fl.jaune paille, maculées de violet. Le T. Fournieri se cult. en potées pour la décoration des serres, l'été ; on en fait quelquef. des massifs à mi-ombre en pleine terre. Mult. par Semis sur couche en mars-avril. J. G. | Fig. 903. — TORENIA ASIATICA L. | Torminaria. Voir Sorbus. Tornelia. Voir Monstera. TORREYA Arn. (Conifères-Taxéées.) Genre comprenant 3 ou 4 esp. d'arbres toujours verts, | qui se distinguent des Ifs (Taxus) par les fl. femelles, accompagnées d’une cupule qui en- toure l'ovaire entier et qui finit par être adnée au fruit sec. Les anthères sont unies en demi- cercle. Les graines ont un albumen ruminé. T. californica Torr. (7. myristica Hook.) — B. | M. t. 4780 ; Garo. Caron. 1884, XXII, 681, f. 116. — Californie. — Arbre de 8-13 m; filles. longues | de 3-5 em., lancéolées-linéaires, un peu falei- | formes, planes. Fruit (drupe) elliptique, de 3-4 cm. de long. T. nucifera Sieb. et Zucc. — Japon. — Arbre | de 6-8 m.; files. longues de 2-31/2 em., linéaires, | convexes en dessus. Fruit ovoïde, de 11/, em. : de longueur. TORREYA. T. taxifolia Arn. — Brisswer, Hanppucu, 187, f. 46. — Floride. — Arbre de 12-13 m.; files. linéaires, falciformes, de 2-31/2 cm. de long., convexes en dessus; d’une noix. Ornement des jardins. On les cultive et on les | multiplie comme les Cephalotaxus. TORSION. La T. est pratiquée sur les petites | branches ou brindilles destinées à la frutific. et rebelles ou lentes à produire. A 15-25 cm. de sa naissance, le rameau sera tordu à la main | comme s'il s'agissait d’un lien d’osier; cette. opération est plus facile à la montée de la sève; l'extrémité pendante pourrait être raccourcie au sécateur. La boucle provoque à son point un arrêt de sève; alors les yeux de la base tournent à fruit ; s'ils bourgeonnent, on les pince comme dans les cas ordinaires. Une fois la mise à fruit reconnue, on taille en pleine boucle Le brin tordu. Ch. B. TORTRIX. (Fam. de Microlépidoptères.) Pa- pillons de petite taille, à côte des ailes antér. pl. ou moins arquée à sa base. Les chenilles se construisent une habitation au moyen de files. qu'elles relient avec des fils de soie, les pliant, les tordant, pour former un paquet de forme ir- régul. Elles rongent les parties vertes, et à l'exception de quelques-unes qui descendent dans la terre, elles se chrysalident dans leur retraite. Au mois de mai, on peut voir sur les arbres fruitiers pendre ces paquet qu’il faut avoir soin d'enlever et de brûler. Cette habitude leur à fait donner le nom de Tordeuses, bien que des che- nilles appartenant à d’autres familles présentent la même particularité et que, au contraire, des esp. de Tortricides vivent dans les fruits, les graines, etc. Les papillons volent le soir et la nuit et se cachent pendant le jour sous les files. Les principaux genres sont : Tortrix Lin., KReti- na, Grapholitha Treist., Penthina Treist., Carpo- capsa Treist. Dans le genre Tortrix Lin., les chenilles sont toutes tordeuses des files. Une des plus com- munes”est la Tortrix verte. T. viridana Lin., aux ailes antér. d’un vert uni et qui attaque le Chêne. Le T. Bergmanniana L. mesure 15 mm. d’en- vergure et a les ailes d’un jaune soufre, finement réticulées de rouge brun et traversées par trois lignes argentées ; Les postér. sont noirâtres. Les chenilles, de couleur brun noirâtre ou grise, se tiennent, en avril, à l'extrémité des jeunes pousses de Rosiers, entre les files., qu’elles rou- lent et lient en paquets, où elles rongent les files. tendres et les boutons en formation. Il faut entr'ouvrir les files. et écraser les chenilles, ou même couper le paquet. T°. Forskaleana L. mesure 14 mm. d'envergure. Les ailes antérieures sont d'un jaune soufre, finemt. réticulées de brun rouge et traversées | par une raie brune élargie vers le milieu du bord interne ; les infér, sont d’un blanc plus ou moins Jaunâtre. La chenille ressemble beaucoup à celle du 7. Bergmanniana; elle a les mêmes mœurs et vit comme elle sur les Rosiers. Le papillon paraït en juin. T.Hoffmanseggianamesurel4mm.d'envergure. Les ailes antér. sont d’un jaune fauve, offrant 1166 fr. ovale, de la grosseur | TORTRIX. quatre séries transversales de points noirs ar- gentés; les infér. sont noirâtres. La chenille, d’un vert clair, roule et plie en avril l'extrémité des jeunes rameaux de Rosiers et de Pommiers. Elle s’y chrysalide, T. Rosana Hub... la T'ordeuse des Roses, mesure. 20 mm. d'envergure. Les ailes antér. sont d'un brun grisâtre plus ou moins pâle, traversées. par des petites lignes ou raies parallèles, légèrt. sinuées, d’un brun obscur; les ailes infér. sont d’un jaune d’ocre pâle avec le bord largement noirâtre. Le papillon parait en juin. La chenille attaque les Rosiers. | T. æylosteana L., La Pyrale du Chèvrefeuille, mesure 20 mm. d'envergure. Les ailes antér. sont d’un gris roux, soyeux, avec, au milieu, une | large bande transversale d’un brun ferrugineux, se partageant en deux branches avant d'arriver à la côte ; les ailes infér. sont d’un gris cendré. La chenille attaque en mai beaucoup d’arbres fruit, et forest., rart. le Chèvrefeuille, dont elle porte le nom. Le papillon parait en juillet. Mais l'esp. la plus commune est la Pyrale de la Vigne, T. Pilleriana, rangée dans le genre Œnophthira, caractérisée par la longueur des … palpes et par les chenilles qui, au lieu de rouler les files, enlacent de leurs fils de soie les files. les grappes, arrêtant ainsi la fructific. Les che- nilles sont connues des viticulteurs sous les noms de ver blanc. ver de la Vigne, ver de lété, ver de la vendange, Couque Babote. Le papillon mesure de 20-24 mm. d'envergure. Les ailes antér. sont jaune fauve, avec des reflets métal- liques dorés, traversées par trois bandes étroites, brunes. Les ailes infér. sont gris violacé, Des var. nombr. se remarquent dans cette esp., par- tout où la Vigne est cultivée. Les chenilles qui ont éclos au mois d’août et sept., passent l'hiver | entre les écorces des ceps, dans les fissures des échalas, où elles se filent un petit cocon. A la fin d'avril elles sortent de leur abri et commencent à entourer de soie les jeunes bourgeons et à les ronger,ne dédaignant pas d'attaquer les grappes: Vers la fin de juin, elles se chrysalident. Cette, période est courte et au bout d’une quinzaine de jours apparaissent les papillons. Dès le XVIe siècle, on signale les dégâts | | de la Pyrale de la Vigne, mais c’est surtout en 1830-1840, que le mal acquit une intensité consi- dérable. Pour détruire cette esp., on emploie des. grands feux ou des lampes auxquels les papile lons viennent se brüler, le clochage. De nom- breux produits ont été essayés. Mais le procédé. le plus efficace est l'échaudage ou l’ébouillans, y | tage des ceps et des échalas pendant l'hiver, ! Des expériences récentes viennent d'en con: sacrer l'efficacité. En voici les résultats: | L'ébouillantage détruit 80 °/, des Pyrales l existant sur les souches. | Le Bichlorure de mercure 7701 ! L'Hypochlorite de soude . 64 lo L’Acide nitrique . 60 Vo | | Le Chaux et l’Huile lburde 450% : L’Acide sulfurique . 44 00 Le Chlorure de chaux . 29 0 | Le Clochage . . L’Hyposulfite de soude et l'acide sulfu- | rique . rire TORTRIX. — Tortrix du Cerisier. Voir Teras. > du Rosier. Voir Cochylis. » des pousses de Sapin. Voir Retina. » des Vignes. Voir Eudemia. » du Prunier. Voir Penthina. » des Pois. Voir Grapholitha. » des Pommes. Voir Carpocapsa. P. Tn. TORTUE. La seule espèce de ce genre qui soit indigène dans notre pays, est la Cistude d'Europe (Cistudo europæa), qui habite les étangs et qui est très commune surtout dans ceux de la Brenne (Indre). Le mâle est plus petit que la | femelle: il dépasse rarement 8 em. de long, tandis que la femelle atteint près de 10 cm. Cette espèce se nourrit de vers, de larves d’in- } sectes aquatiques, de mollusques et de têtards, rarement de poissons: c’est pour cette raison que l’on en place souvent dans les jardins pour détruire les Escargots et les Limaces. D° Trt. Tourbe. Voir Sol. Tournée. Voir Pioche. TOURNEFORTIA L. (Boraginées - Héliotro- piées.) Voisin de Heliotropium ; n’en diffère que | par le fruit à 2 carpelles bilocul. à 2 loges ou | 4-locul. à 1 loge, au lieu d’être à 2 carpelles d'abord soudés, puis se séparant ensuite. — Env. 100 esp. des rég. chaudes. T. heliotropioides Hook. — B. M. 3096. — Mexique. — Vivace. Tiges étalées- dressées, ra- | meuses. Files. ovales lancéolées, obtuses. Inflor. comme dans Héliotrope, mais inodore. Convient | pour la décoration des rocailles. Abriter pendant l'hiver ou rentrer en orangerie. J.G: Tournesol. L’un des noms français de l’Heli- anthus annuus. TOURNIQUET HYDRAULIQUE. Appareil d’ar- rosage automatique composé d’un tuyau de forme variable, mobile autour d’un axe et pourvu d'un ou 2 ajutages qui lancent l’eau en pluie fine, L'appareil est porté sur un trépied, et ali- menté par un tuyau amenant de l’eau sous oression; au moyen des ajutages, l’eau, en Arroseurs de Gazons.) « Tourteaux. Voir Engrais. TOURTERELLE. Granivore, comme tous les 1167 Sortant, met en mouvt, la partie mobile. (Voir EH Volombins, cet oiseau (Zurtur auritus) figure | Lans la liste des oiseaux nuisibles. Cependant £s naturalistes compétents considèrent cette pinion comme trop absolue. En effet, la T. se tourrit surtout de semences de pins, de graines terbes : elle dévore beaucoup de petits limaçons. es services compensent le tort qu'elle peut. aignée des véritables chasseurs. Dr Trt. Toute-bonne. Nom fr. du Salvia Sclarea. \ Toute-saine. Nom fr. de l'Hypericum Andro- emum. | Toxicophlæa Voir Acokanthera. |TRACHELIUM L. (Campanulacées.) Herbes vi- | ces, parfois sous-arbriss. à tiges glabres ou. Spides. F1. en panicules corymbiformes, très meuses ou en fausses ombelles termin. Corolle | eue. — 4-5 esp. de la rég. médit. Teæruleum L. — Eur. mér., Afr. sept. — (les. ovales lancéol. dentées; corolle longt. (buleuse, à limbe petit, étoilé, 1-lobé. Style 'Euphorbe et de beaucoup d’autres mauvaises | re par ailleurs. Comme gibier, elle est dé-| — TRACHYCARPUS. très longt. exsert. Inflorescence en corymbe si- mulant une ombelle. . Semer fin juillet pour fleurir l’année suiv. en juillet-août. Murs, rocailles, lieux frais et hu- mides. J. D. TRACHELOSPERMUM Lemaire. (Apocynées.) Arbustes grimpants, à files. opposées. Cymes termin, ou axill. Calice à 5 divisions glandul, ou écailleuses. Corolle à 5 lobes oblongs; tube renflé au dessous du limbe. Etam. 5, insérées vers le sommet du tube. Disque tronqué ou 5- lobé. — Env. 4-5 esp. de l'Asie orient. Le T.jasminoides Lem. (Rhynchospermum jas- minoides Lindl.), Fc. p. S. 615 ; B. M. 4737, de la Chine, est le plus cult. F1. blanches nombr., à odeur de Jasmin. Nombr. var,: T°. variegatum, T. varium, T. angustifolium, etc., moins florif. et moins cult. que le type. Serre temp. Garniture des colonnes, treillages, etc. Boutures. J. G. TRACHYCARPUS. Wendl. (Palmiers - Cory- phées.) Stipe inerme, entouré comme d’un ré- seau par les gaines fibreuses. Files. orbiculaires ou semi-orbic., profondt. plissées, multifides, à divisions étroites, courtemt. bifides.Pétiole bicon- vexe, à gaine entièrt. formée de fibres denses entremêlées.Spadice entouré de plusieursspathes persist., insérées sur le pédoncule. FI. jaunes, monoïques, accidentellt. hermaphrodites. — 4 esp , 2 des montagnes de l’Inde boréale, 1 de la Chine, la 4° du Japon. {| \ | * N ll Ÿ \ NA LL à ŸS QE Sp à WA WW RS \ k 14 4 ==" Fig 904. — TRACHYGARPUS EXCELSA Wendl. T.excelsa Wendl. (Fig. 904.) — Kercu. Paz. fig. 27. — [Syn.: Chamærops Thunb.; C. chinen- sis Hort.] — Chine. — Tronc atteignt. 8-10 m. | Flles. à pétiole denté, serrulé sur les bords, à gaîne fibrilleuse ; limbe atteignt. 70 cm. de large, à divisions rétuses ou très brièvt. bidentées ; liguie transversalt, ovale. FI. jaunes. Baie noir- bleuâtre, nettemt. réniforme, en gros régimes simulant d'énormes grappes de raisins. C’est l'esp. la plus rustique du genre, elle supporte 120 sous zéro. TRACHYCARPUS. — Chine sept. Japon. — Ne diffère de lp) précédente, dont elle n’est qu’une forme, que par Terre légère, sableuse, bien drainée. ses pétioles plus longs et plus gros et les divi- sions du limbe plus larges. T. khasyana Wendl. — B. M. 7128. — [Syn.: 1879, f. 43; Chamærops khasyana Griff.; C. Grif- fithii Hort.] — Col de Khasia, Bengale orient. Alt. 1300 m. — Tronc droit, élancé. Files. à LE tiole épineux sur ses bords, élargi - à la base, à gaine fibreuse, gris-blanchâtre; limbe glauque, à divisions étroites, raides, larges de 1 m. 90. T. Martiana Wendl. — ENG. £T Ranx, PALM. f. 25. — Syn.: Chamærops Wall. ; Ch. tomentosa Morr.] — Haut-Népaul. Alt. 1600-1700 m. — Tronc de 12-15 m., légèrt. renflé — conique à la base. Pétiole légèrt. denté sur ses bords et cou- vert d’écailles furfuracées, blanches; ligule arrondie; gaine cylindr. réticulée. Baies jau- nâtres, 2 fois plus petites qu’une olive, mais de même forme. Serre froide, rég. de l’Oranger ; le T. a CA est rustique dans la rég. de l'Olivier ; passe à Paris sous abri. J. D. ALAN N 4 e! DE d Fig. 905. — TRACHYMENE CŒRULEA Grah. TRACHYMENE Rudge. (Ombellifères-Hydro- | cotylées.) Herbes à files. découpées, rarement entières, dentées. Stipules nulles. Ombelles simples. Pétalesconcaves,entiers, obtus,fortemt. imbriqués. Fruit comprimé latéralt., souvent hirsute ou tubercul., émarginé à la base. — 14 esp. de Nile.-Caléd , Australie et Bornéo. On cult. T. cærulea Grah. {Didiscus cœruleus Hook.; Huegelia cœrulea Rch.) (Fig. 905.) — B. M. 2875; B. R. 1225. — Australie. — Haut de 50-70 (voir ce mot). CM.; : files. alternes,tripartites, à divisions 2-3 lo- 1168 | ples ou en fausses ombelles, ou bien en panicule T. Griffith Lodd., Rev. Horr. 1870, f. 46, et rarement solitaires : sépales distincts, verts ou | Fig. 906. — EPHÉMÈRE DE VIRGINIE. TRADESCANMA TRADESCANTIA. HÉeiler longt. Strat, Var. à fl. blanches. J. G. TRADESCANTIA L.. (Commélinacées.) Herbes vivaces, radicantes à la base; fl. en cymes sim- serrée ou lâche, à développement centrifuge, colorés; pétales de mêmes dimensions ; 6 éta- mines, habituellement complètes, à filets barbus ou nus; ovaire à 3 loges biovulées; capsule trilocul., à déhiscence loculicide. — 32 esp. de l'Amérique trop. et boréale. T. virginiana L. Vulg.: Ephémère de Virginie. | (Fig. 906.) — Amér. septentr. — B. M. 105 :0046, 1597,3501 ; Lopp. Cas. 1513; Lam. Enc. 226; Barr. FL. 2 41; B. R. 1055. — Introduit depuis 1629 ; files. ‘linéaires, engainantes, ciliées aux bords: tiges rameuses ; fl. entourées d’une bractée sca- rieuse, disposées en deux séries compactes; 8 pétales violets, pourpres, roses ou blancs; éta- mines violettes, à filets poilus. Var. à fl. doubles. Pleine terre. VIRGINIANA L. T. Warscewicziana K. et B. — Guatémala. = B. M. 5188. — FL. pourpres, en panicule rami fiée; tige robuste. On cultive d’autres esp. qui, comme la pré exigent la serre chaude: T'velutinu, Crassula, ete D'autres sont des Dichorisandra, des Zebrina 0 des Rhæo (Voir ces mots). Division des souches pour l’Æphémère ; bouture pour les esp. de serre chaude. PI Tragopogon porrifolius. Nom ne du Salsi Tragopyrum. Voir Atraphaxis. TRAMA. Trama. Voir Rhizobius. Transpiration. Voir Nutrition. Transplantation. V. Plantation et Repiquage. Transplantoir. Voir Houlette. TRAPA L. (Onagrariées.) Herbes aquatiques, | flottantes. Filles. de deux formes, les submergées pinnatiséquées, en formederacines, les émergées en rosettes, pétiolées, dentées ; pétiole renflé, spongieux. FL. axill., solit., brièvt. pédonculées, Calice à divisions accrescentes Corolle à 4 pé- tales ; 4 étam. Fruit à 2-4 cornes. — 2-3 esp. de. l'Europe moyenne et austr., Asie et Afr. trop. et subtrop. T. natans L., Mâcre, Chätaigne d’eau; angl. : Water Caltrops; all.: Wassernuss; Bor. Rec. | 259; indigène; fruit muni de 4 cornes aiguës. | | T.verbanensis TJ agoi, T.natans,var. verbanensis ; LLac Majeur; R. H. 1897, p. 10, fig. n.; fruit co- | mestible, à 2 cornes obtuses, les médianes étant Mavortées. T. bicornis L. f ; Chine; fruit à 2 L cornes recourbées au sommet. Bassins, pièces d'eau. Voir pour détails très complets: PaiLL. Er Bois, Le POTAGER D'UN cURIEUX, 3m éd., p. 346 | à 362. Te Fig. 907. — Trapézoïde (Adiantum trapeziforme). | TRAPÉZOÏDE. (Fig. 907.) Qui ressemble à un | apèze, quadrilatère dont deux côtés seulement jont parallèles et inégaux. Ex.: les pinnules de | Adiantum trapeziforme. | TRAQUET. Le genre T. (Saæicola) comprend lusieurs espèces, dont la mieux connue est le lotteux (Saxicola œnanthe), ainsi nommé de abitude qu'il à de se percher toujours au | mmet d’un sillon, d’une pierre ou d’un pieu. | ime est insectivore, comme celui de tous becs-fins. C’est un oiseau migrateur qui vient ‘cher au printemps dans notre pays, mais nous 4 itte à l’automne. Dr rte) | . Nom fr. des Trifolium. | à quatre feuilles. Nom français du Mar- | 1 rifolia. 1169 {Tréfoil. Nom angl. des Trifolium. | TRÉILLAGE. Assemblage de lattes ou de: L _ DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. TREILLAGE. fils de fer, servant à palisser les arbres et ar- bustes fruitiers et d'ornement, à parer et dissi- muler des murailles, à former des tonnelles, etc. Treillages en bois. — Ils se composent exclu- sivt.delattes entre croisées et clouées ou fixéesles unes sur les autres au moyen de fil de fer fin et souple. On les emploie soit pour masquer les murs ou la vue, soit pour faire des tonnelles ou des parois de kiosques ; soit encore, mais bien plus rart. qu’autrefois, pour palisser des espa- liers. Dans les deux premiers cas, les lattes sont _entrecroisées en losanges plus ou moins grands ; dans le dernier cas, elles sont disposées les unes verticalt. (montants), les autres horizont, (traverses), le tout formant une sorte de qua- drillage. (Fig. 908.) Pour le Pêcher, on espace les montants de 10 em. et les traverses de 25 em.; pour la Vigne, on espace de 25 em. en tous sens ; pour le Poirier, le Pommier, le Prunier et l'Abricotier, de 25-30 cm. en tous sens. HEAR PRE CNE MER SRE Fig, 908. — Re en bois. Treillages en fil de fer. — Ils ne conviennent guère que pour la Vigne en cordons horizont. à l’air libre, ou en espalier à la Thomery. On se sert de fils de fer n° 16, distants de 25 cm. les uns des autres, le plus bas étant à 30 cm. du sol, et fortement tendus au moyen de raidisseurs. Pour chaque cordon de Vigne, il faut 3 de ces fils de fer. Pour chaque cordon horizontal de se ou de Pommier, il suffit d’un seul fil de fer; si l'on superpose plusieurs cordons, on laisse nee eux 30 cm. d'intervalle, le plus bas étant à 40 em. du sol. Ces cordons de Poiriers et Pommiers ne sont pas, à propremt. parler, des T. Treillages mixtes. — Composés de fils de fer (n° 16) tendus horizontalt. et de lattes fixées verticalt. sur ceux-ci. Ce sont les plus employés pour espaliers et contre-espaliers. (Fig. 909.) On | LL 77 7 7 0) a, NY) Co. til qu DT LL 7 Ge 0) D A Fig. 909. — Treillage mixte pour contre-espalier. espace les fils de fer (horizontaux) de 60 cm. L’espacement des lattes (ver ticales) varie avec la nature cult.: Pêcher, fortes lattes (2 cm. sur 11/2 em.) pour branches de char pente: 50 cm; 74 TREILLAGE. petites lattes (11-13 mm. de côté, ou 11/2 em. sur 1 cm.) pour palissage des coursonnes : 7-10 em.; | bois. Poirier, Pommier, Abricotier, Cerisier et Pru- nier (lattes épaisses de 1 à 11/2 cm. et larges de 12 mm. à 2 cm.): 25-30 cm.; Vigne en cordons verti- caux ou palmettes (lattes comme pour le Poi- rier): 20-25 cm. Autrefois, pour les T. en bois, on employait le Chène ou le Châtaignier refendus ; aujourd’hui, on emploie presque exclusivt. des lattes en Pin ou Sapin débitées à la scie, bien droites, exemptes de nœuds, blanchies à la varlope si possible, sulfatées, puis peintes à deux couches, soit en vert, soit en gris. Le Chêne ainsi débité ne convient pas: il est trop pesant et se gondole. Les T. d’espaliers se fixent aux murs au moyen de pitons; ils ne doivent pas être appli- qués tout contre la paroi, mais maintenus à 3 ou 4 em. s’il s’agit de murs ordinaires, et à 10 ou 15 em. s’il s’agit de murs de soutènement. Les T. de contre-espaliers sont supportés par des poteaux en bois, ou mieux en fer à T me- surant 41/2 em. de plat sur 4 cm. d’arête pour ceux d’extrémités et 3 em. sur 21/> em. pour ceux d’intervalles. : à TREILLE. Plantation de Vigne en espalier ou en contre-espalier, c’est-à-dire conduite sous des formes plates, quelles que soient d’ailleurs ces formes: ceps taillés à long bois, cordons à la Thomery, Palmettes verticales, etc. L. H. Tremandra. Voir Platytheca. Tremble. Nom fr. du Populus Tremula. TREVESIA Vis. (Araliacées,) Arbustes ou petits arbres. épineux ou inermes, à files. amples, palmatifides, ou composées digitées-pinnés. FI. en ombelles paniculées, polygames; calice à bord entier, ondulé. Corolle à 8-12 pétales ; ovaire à 8-12 loges. Fruit ovoïde ou subglobul., souvent côtelé à l’état sec. — 8-9 esp. de l'Asie trop. et iles du Pacifique. T. Burchii Bœrl. (7. palmata Vis. var. chei- lantha Clarke; T. sundaica Regl. non Miquel.) — ANN. JaRD. BOT. BU1iTENZORG, vol. 6 (1887), p. 107, pl. XIT; Grec. 1864, p. 163, pl. 438. — Inde. — Files. à 7-9 segments, à limbe interrompu et rédäit à la nervure, sur une longueur de 10-15 mm. vers la moitié de la file, T. sundaica Miq. — Java. — Filles. à limbe non interrompu, mais légèrt. diminué dans sa largeur vers la moitié de la file. Serre ch. Cult. des Aralia de serre temp. Tous deux ont la tige épineuse, JG. TRIBU. Groupe de genres ayant des caractères communs et constituant une subdivision dans une famille. TRICHIE. Genre d'insectes Coléoptères de la fam. des Scarabéides, tribu ‘des Cétoniens. Ces insectes ont les élytres à peine plus longs que larges, tronqués ou arrondis à leur extrémité ; les pattes sont gréles ; le corps épais et court. Le T. fasciatus Lin. est une petite cétoine à corseletnoir avec une bordure jaune. Les élytres jaunes ont trois bandes complètes d'un noir velouté. On le trouve en juin dans toute l'Europe sur les Roses, les Ombellifères. Le T. abdominalis (T. gallieus), un peu plus petit, a une bande blanchâtre sur le ventre, et la première bande 1170 — TRICHOMANES. des élytres incomplète. La larve vit dans le A Trichloris. Voir Chloris. Trichocarpa. Voir Deparia. TRICHOCENTRON Pœppig. (Orchidées-Van- dées.) (de Opt, cheveu,etx£vtp0v, centre, éperon, allusion à l’éperon filiforme.) Herbes épiphytes, naines ; tige presque nulle; file. unique charnue, large; infloresc. radicale. FI. 1-2, médiocres, ouvertes, longt. pédicellées. Sép. et pét,. libres: labelle sessile à la base de la colonne, étalé, prolongé en un long et mince éperon. Colonne courte, terminée par une anthère imparfait. … bilocul.; polinies 2, cireuses, fixées à un réti- nacle membraneux et à une glande triangul., — Env. 8 esp. améric., du Brésil au Mexique mérid. T. albo-purpureum Rchb. — B. M. t. 5688; Orcu. ALBUM, t. 204; LinDenra, t 85. — Pét, et sép. brun cannelle en dedans, verts en dehors; labelle blanc, avec deux macules latérales pourpres au dessous de l'onglet — Brésil. ; T. fuscum Lindl, — B. R.t. 1951; B. M.t. 3969. — FI. brun verdâtre, à labelle blanc, ma- culées latéralt. de violet pâle. — Mexique. T. triquetrum Rolfe. — LinpeniA, t. 311. = FL à divisions à demi dressées, jaune pâle, tachées d'orange clair. — Pérou. | Les T. se cultiv. sur de petites bûches avec une pincée de sphagnum au collet; leurs racines: très fragiles, pourrissent facilt, s’attachent sur le bois, et craignent l'humidité stagnante qui les fait périr rapidt. Ach. F. TRICHOMANES Smith. (Fougères, Hymeno- \ phyllacées.) PI. à frondes translucides, à texture | délicate, portant “des sores enfoncés dans une cupule faisant corps avec un lobe de la fronde, et insérés autour d’une columelle dépassant cet : involucre; ces sores, composés de sporanges, à déhiscence verticale, munis d’un anneau mé- dian horizontal. — Les esp. de ce genre exigent d’être maintenues dans une humidité constante. | T. crispum L. — Hook. ET GREVILLE, IcON: Frcic, t. 12. — Amér. trop. — Rhizome plus ou! moins long. Frondes pinnatifides, pilifères, à stipe long, tomenteux, à pinnules oblongues, obtuses ; les sores, peu nombreux, disposés près \ du sommet des pinnules, à réceptacle saillant.… Serre ch. T. Kaulfussii Hook. et Grev.— Hook. ET GRE, Icon. Fiz.t. 10. — Antilles. — Rhizome rampant, assez court. Frondes pinnées, à segments ailés,n pilifères, oblongs, crénelés ; les sores, plus ou moins nombreux, disposés aux extrémités des! segments. Columelle saillante. Serre ch. T. membranaceum L. — Hook. Exor. FLor.t 76. — Amér. trop. — Frondes simples, presque; sessiles, de forme orbiculaire, à marge découpée en lobes arrondis ‘et bordée de fines écailles ; les sores nombreux, marginaux. Serre ch. T. pixidiferum L. — Hoox. £r Grev, Ic. Eirs t. 206. — Amér. trop. — Rhizome rampant, 60- menteux. Frondes tripinnatifides, à pinnule découpées en segments linéaires; les sores, peu nombr., axill. à réceptacle saillant. Serre ch: « T. Pluma Hook. — Hook. Icon. PL. t. 997: — Bornéo. — Rhizome rampant. Frondes d’enviror 30 cm., tripinnatifides, à segments linéaires-Su bulés, pilifères, les sores rares, insérés par ur ‘A 0 TRICHOMANES. — ou deux près de la base des pinnules supér., avec - columelle saillante. Serre ch. T. radieans Sw. — Hooxk. Er GRev., Icon. Fic. t. 218; Hook. Brir. FERxs, t. 42. — Zone temp. mais tiède. — Rhizome rampant, tomenteux. Frondes de 20-30 em., tripinnatifides, à stipe long, presque lisse, à pinnules découpées en seg- ments ovales, doublement dentés; les sores, assez nombreux, latéraux, à réceptacle allongé. Serre temp. T. rigidum Sw. — Hook. Icon. PL. t. 701. — Amér. trop. — Frondes bipinnées, d'un vert sombre, à stipe court, à pinnules découpées en segments linéaires, simples ou bifides ; les sores, peu nombreux, disposés près de la marge des segments infér. Serre ch. T. scandens L. — Antilles, Mexique. — Rhi- zome rampant et grimpant, brunâtre. Frondes tripinnées, d’un vert pâle, à stipe allongé, à pinnules découpées en segments oblongs, à bords ciliés ; les sores, petits, disposés surles segments latéraux. Serre ch. ER. TRICHOPILIA Lindi. (Orchidées-Vandées.) [de Op£, cheveu,etT!A!0v, chapeau, bonnet, allusion aux franges du sommet de la colonne.] Herbes épiphytes, en touffes; pseudo-bulbes plus ou } moins sphériques et aplatis, terminés par une | file. unique; inflorese. radicale, pendante. 1-5 | fl. médiocres ou grandes. Sép. et pét. libres. La- belle soudé à la colonne sur la moitié de la longüeur de celle-ci. Labelle entier, en forme de cornet. Colonne longue, terminée par un clinandre concave, incliné en arrière, à bords frangés. Rostellum dressé. Anthère 2-locul. | Pollinies 2. fendues, fixées à un long rétinacle membran. et à une glande ovale, petite. — Env. 16 esp. de la Colombie, l’Amér.centr., le Mexique. T.coccinea Lindl. | —Paxr. FLow. Garon. | t. 54, — Sép. et pét. roses, bordés de | blanc; labelle rose | lie de vin. [Syn.: 7, crispa Lindl.] Amérique centr. | «TI. fragrans Reichenb. f. — Sauxp. Rer. BOT. 16127; Recez, Garrenrc. t 1276; B. M. t.-5085. — FL. blanches, à divis. dressées, avec une seule imacule jaune au centre du labelle, très odo- qrantes. [Syn.: Pilumna nobilis Rchb.] 1 “T. Galeottiana Ach. Rich. — ILL. HorT. 1839, 1:225 ; B. M. t. 5550. — F1. blanc jaunâtre, avec une tache jaune clair au centre du labelle et quelquef. rose pâle. Odeur désagréable. [Syn : PuriaveRchb.; T. picta Lemaire.| — Mexique. T: hymenantha Rchb. — B. M. t. 59149. — Petites fl. blanches à labelle piqueté de lilas râle. — Nile.-Grenade. T: marginata Henfrey. — B. M. t. 4857. — oisin du T. coccinea ; même couleur, mais la- telle bordé de blanc. [Syn.: 7! lepida Veitch, | RCH. ALB. t. 197.] — Amérique centr. | D:suavis Lindl. (Fig. 912.) — Paxr. FLow. (ARD: 6. 11 ; B. M. t. 4651; F1. S. t. 761; Linve- lra, t: 2. — Les pl. grandes fl. du genre. Sép. et ét. blancs ; labelle blanc, veiné et taché de se tendre, — Costa-Rica. Ptortilis Lindl. — B. R. t. 1863; B. M. t. 1171 Fig. 910. — Trident. TRILLIUM. 3739 ; Orcu. ALB. t. 349, — Sép. et pét. spiralés, brun clair, bordés de vert; labelle blanc, taché de lie de vin. — Mexique. Les T. réussissent près du verre, en paniers suspendus, à la lumière, sans trop de soleil, et avec un compost bien drainé de sphagnum et terre fibreuse. Il faut les planter un peu au des- sous des bords du pot, pour que les grappes pen- dantes ne se perdent pas dans le sol. Ach. F. Trichopteris. Voir Aïsophila. TRICHOSMA Lindl. (Orchidées-Epidendrées.) [de O9, cheveu, et x05119c, ornement, allusion aux crêtes frangées du labelle.] Genre mono- type très voisin des Cœlogyne et Eria: Tige dressée, terminée par deux files. Inflorese. naïs- sant entre les files. FI. 2-3, moyennes, à sép. étalés ; pét. dressés. Labelle articulé avec le pied allongé de la colonne, dressé, muni de 5-6 crêtes frangées, parallèles, longitudin. ; anthère oper- culaire, terminale, 2-locul.; pollinies 8, sur deux rangs, 4 par loge, libres, réunies 2 à 2 par des bandelettes de pollen différencié. T. suavis Lindl. — B. R. (1842) t. 21; Onrcu. ALB. t. 114. — FI. blanches ; lobes latéraux du labelle rouge vineux; disque et lobe médian jaune d’or. — Bengale. Cult. des Eria de serre à Cattleya. Ach.F. TRICHOTOME. Ramifié par trifurcations suc- cessives. TRIGYRTIS Wall. (Liliacées-Uvulariées.) PI. vivaces, herbacées, à files. alternes; périanthe à 6 divisions ; étamines 6; style 1, à 3 stigmates bifides. — 5 esp. d'Himalaya, Chine, Japon. T.hirta Hook. — Japon. — PI. légèrt. velue ; tiges de 50-80 cm.; filles. lancéolées, amplexi- caules, nervées ; fl. axill. et termin. en épi long, dressé et feuillé jusqu’en haut; périanthe velu extér., blanc, ponc- tué de pourpre foncé intér. Terre légère, po- reuse, riche en hu- mus ; situation abri- tée et chaude, à mi- ombre. Multiplic. par semis et éclats. On cultive encore les T. mac- ropoda Hort., de l'Himalaya, et pilosa Wall. des mêmes rég. H. C. TRIDENT. (Fig. 910.) Outil servant aux la- bours à la main, et dont le fer est composé de 3 dents plates et épaisses, pointues ou coupantes à leur extrémité. Le T. s'emmanche et s'emploie de la même manière que la bèche. Il lui est pré- férable dans les terres très compactes, où la bêche ne pénètre que difficilt., dans les sols très caillouteux et aussi lorsqu'il s’agit de labourer des terrains plantés d'arbres ou d'arbustés dont les racines se trouvent à peu de distance de la surface du sol. (Voir Labours.) L. H. TRIFIDE. Se dit des organes qui sont divisés en trois parties par des fentes qui atteignent environ la moitié de leur longueur. Trifolium. Nom latin des T'rèfles. TRILLIUM L. (Liliacées-Médéolées.) PL vi- vaces herbacées;rhizome tubéreux;tiges simples, dressées, portant au sommet un verticille de 3 flles. veinées, et une fi. terminale, à 3 sépales lancéolés, herbacés et persist. et à 3 pétales plus TRILLIUM. — larges et colorés ; étamines 6; anthères linéaires, à courts filets, styles 3, dressés, persist.; ovaire à 3-6 angles ; capsule ovale, 3-locul., rouge ou violette ; graines horizontalt. superposées. — 15 esp.del’Amériquesept.etdel’Asie centr.etorient. T. cernuum L. — B. M.t. 954. — Amérique sept. — PI. de 15-20 cm., à files. largt, rhom- boïdes, abruptemt. aiguës; fl. blanche, pédon- culée, penchée; pétales récurvés. Mai-juin. T. erectum L. (7. atropurpureum Michx.) — B. M. t. 470. — PI. de 20-25 cm, à files. dilatées- rhomboïdales, presqu'aussi larges que longues ; fl. grande, rouge-brun vif, pédonculée, penchée. Mai-juin. Var. à fl. blanches, B. M. t. 1027. T. grandiflorum Salisb. (Fig. 911.) — FL. D. S. 10, 991. — Etats-Unis. — PI. de 20-30 cm., à grandes files. rhomboïdales-ovales, plus longues que larges ; fl. très grande, pédonculée, penchée. Var. major Hort., dont la fl. est presque de la grandeur d’un petit Lis blanc. Oncultiveenoutreles T. erythrocarpum Michx., B. M. t. 3002, nivale Ridd., ovatum Pursh., pe- tiolatum Pursh., pusillum Michx., recurvatum Beck., sessile L., stylosum Nutt., de l'Amérique du Nord, et T'schonoskii Maxim., du Japon. Fig. 911. — TRILLIUM GRANDIFLORUM Salisb. PI. vivaces, curieuses, dont quelques esp. sont ornementales. Sol spongieux et humide, mi- soleil. Eclats ou semis. HT: TRILOBÉ. Partagé en 3 lobes. TRILOCULAIRE. Qui a trois loges. TRIPARTI. Tripartits, Tripartites. Se dit des organes, calice, corolle, style, etc., divisés au | delà de leur moitié en trois partitions. TRIPENNE. Quiesttrois fois penné. (V.cemot.) TRIPHASIA Lour. (Rutacées-Aurantiacées.) Arbuste épineux, voisin des Limonia, à files. alternes, 3-foliolées; fol. ovales obtuses, souvent crénelées, les latérales plus petites. FI. blanches, solit. ou axill., à calice 3-lobé; 3 pétales ; 6 étam. libres. Ovaire 3-locul ; baie petite. — 1 esp. de la Chine et Cochinchine. 172 — TRISTANIA. T. Aurantiola Lour. [Syn.: 7° trifoliata DC ; Limonia trifoliata L., Jaco. Icon. RAR. t. 463. Caract. du genre. Bois d’ébénisterie. Orangerie. Serre temp. J. D. TRIPHENE. Genre de Lépidoptères de la fa- mille des Noctuélides. Les ailes antér. sont étroites, allongées, Les postér. sont développées, jaunes avec une bordure d’un noir velouté. Les chenilles, épaisses, cylindroïdes, vivent sur les pl. basses, se cachant pendant le jour sous les pierres, files., etc. T. Pronuba Lin, La Fiancée, mesure 55-60 mm. d'envergure. Les ailes antér. sont d’un brun mêlé de gris jaunâtre avec des raies transvers. plus ou moins sombres. Elle est très commune en juin et juillet. La chenille ronge le collet et le cœur des Laïtues, de l’Oseille, des Epinards, des Choux d'hiver et des Choux-fleurs. Une autre esp., 7, Comes Hubn. ou Orbona Fal., est plus nuisible, Le papillon a une envergure de 42-45 mm. Les ailes antér. sont d’un jaune file. morte ou gris jaunâtre, les infér. sont jaunes avec une bordure et une lunule noires. La chenille, très polyphage, attaque les légumes, | les arbres fruitiers. La chenille de T! subsequa attaque les Graminées, celle de 7. Fimbria, les Pruniers. P. Le Fig. 912. — TRICHOPILIA SUAVIS Lindl. Tripinné. Synonyme de Tripenné. | Trique-madame. Nom vulg. du Sedum album. TRIQUETRE. Se dit des tiges qui ont trois L faces et qui par conséquent présentent une coupe | triangulaire. TRISTANIAÏR.Br.(Myrtacées-Leptospermées:) | Arbres ou arbriss., à files. alternes ou subverti- | cillées au sommet des rameaux, raremt. Oppor ! sées. FL en cymes axill. Calice à 5 segm. courts; | corolle à 5 pétales étalés. Etam. nombreuses; réunies en » paquets opposés aux pétales: Ovaire | TRISTANIA. à 3 loges.— Env. 12 esp. de l'Inde, Nlle.-Caléd., . Australie trop. ou orient. T. macrophylla A. Cunn. — Bor. Rec. 1839. — Nile.-Caléd. — Arbre de 20 m. de hauteur, à rameaux divergents; files. ovales lancéolées, vert blanchâtre ; fl. blanches. T. neriifolia R. Br. (Melaleuca neriifolia Sims ; | M. salicifolia Andr.) — Bor. Cas. 157; Bor. Mac. | 1058. — Nlle.-Caléd. — Arbriss. de 4 m. de | hauteur; filles. lancéolées, vert foncé, bords | teintés de rose; fl. jaunes. On cult. quelquefois T. conferta R. Br. (Lo- phostemon arborescens Schott.) Australie. Oran- gerie. PA 52 Triteleia. Voir Brodiæa, Fig. 913. — Triterné. | TRITERNE. (Fig. 913.) Une file. est triternée. | lorsque son pétiole porte 3 pétioles secondaires | divisés à leur tour en 3 pétioles tertiaires qui | portent chacun trois folioles. : TRITHRINAX Mart. (Palmiers- Coryphées.) | Stipe inerme; files, ovales-orbicul., | éventail, multi- fides, glabres ; | Segm. lancéol, pétiole bicon- ivexe, à bords tranchants; li- gule en cœur; gaine fibreuse, hérissée, ainsi | que la base des | pétioles, de lon- L\gues épines dressées ou réfléchies. Spadices | (étalés; plusieurs spathes, insérées à la partie | infér. du pédoncule; fl. petites, hermaphrod. — ls où 3 esp. du Brésil, 1 du Chili. {Syn.: T. Chuco Mart.) — Brésil, Bolivie. dun abondant fibrillitium; limbe plus grand que | TZ: aculeata Lieb. Voir Acanthorrhiza. | T: brasiliensis Mart. — Kercn. Parn. t. 26. { plaines arides). — Tronc atteignt. 20 m , couvert |le pétiole. bipartite, à segm. linéaires; ligule triangulaire. | | plissées en — 1 Fig. 914. — Triton. TRITONIA. On pourrait cultiver T. acanthocoma Drude des mont. « Lu lu Brésil mérid., et T. campestris Drude, de la Rép. Argentine, dont la rusticité est certaine dans notre Midi (rég. de l’Oranger). T. mauritiæformis Kast. Voir Sabal. J. D. Triticum satioum. Nom latin du Blé, Triticum repens (Chiendent). Voir Agropyrum. Tritoma. Voir Kniphofia. Fig. 915. — TRITONIA CROCOSMIÆFLORA. TRITON (Triton). (Fig. 914.) On désigne sous ce nom des Batraciens urodèles voisins de la Sa- lamandre, mais plus aquatiques que celle-ci, et qui sont très communs dans les mares. On en distingue plusieurs esp : T°. eristatus, T. mar- moratus, T. Blasii, T. punctatus, T. palmatus. Ils se nourrissent de Vers, de Mollusques, de larves aquatiques. Au printemps, on trouve les larves qui res- semblent aux têtards de gre- nouille. A l’ap- proche de l’hi- ver, les adultes, pour éviter la gelée. sortent de l’eau et s’en- fouissent dans un trou. Ils re- tournent à la mare dès que la température le permet. DrTrt. TRITONIAKer. (Iridées-Ixiées.) Bulbes solides (corme), à tuniques fibreuses ou réticulées. Files. ord. linéaires. Epis simples ou paniculés. Spathes petites, oblongues, émarginées, membran., 8- dentées. Périanthe à tube tantôt court, tantôt allongé ; segments obovales ou oblongs. Etam. fixées à la base des segments. Style filif. Cap- sule ovoïde-oblongue, membran., à 8 loges, souvent plus courte que la spathe. — Env. 24 esp. de l'Afrique austr. TRITONTIA. --- T. crocata Ker. (Gladiolus crocatus Wendl,; Ixia crocata L.) — BorT. Mac. 135 et 184. — Le Cap. — Files. 4-6. Hampe de 30-50 cm. de haut. FI. jaune roux brillant; segm. obovales, fortemt. imbriqués, presque égaux. Var. miniata Ker. (Iæia miniata Jacqa.), Bor. M4. 609 ; Repour. Lis. 333 ; fl. rouge brillant, T. X crocosmiæflora (Fig. 915.) (Hybr. hort. T. Pottsii X Crocosmia aurea ; Montbretia crocos- miæfloraHort.; Montbretia aureo-Pottsii Ed.Morr.) — FLor. Ma46.n. s.472; R. H. 1890, 36, pl. col. — Hampe de 50-60 cm., ramifiée. F1. larges de 3-4 cm., rouge orangé vif, gorge plus pâle et taches rouge brun à la base des 3 segm. infér. Nombr. var. hort. de coloris variés. T. Pottsii Benth. (Montbretia Pottsii Baker.) — Bor. Mac. 6722. — Transvaal, — Hampe de 60-75 cm., ramifiée. FL. jaune brillant, teinté de rouge; segm. un peu inégaux, oblongs. On cult. quelquef, T. rosea Klatt.; Bor. MA. 7280 ; Le Cap; fl. roses; les 3 segm. inf. maculés de jaune à la base. Corbeilles, plates-bandes et touffes dissémi- nées dans les massifs d'été. Planter en pots au printemps, sous châssis froid; mettre en place en mai-juin. Traitement des Glaïeuls. Les f1. coupées jeunes durent longtemps ; placées dans l’eau, elles y fleuriss. successiv. 1H t2 TROCHET. Groupe de fleurs ou de fruits qui naissent ensemble, par bouquets, Un Trochet de Noisettes, de Poires, etc. Troëne ou Troène. N. fr. des Ligustrum. TROGLODYTE. Cet oiseau (Troglodytes par- vulus), appelé aussi Berrichon et improprement Roitelet, est un de nos plus petits becs-fins, bien reconnaissable à sa queue courte, relevée à angle droit, et à sa couleur d’un roux tacheté de brun. Il est sédentaire et ne nous quitte pas en hiver. comme les autres insectivores. Il se nourrit d'insectes, d'araignées, de mouches, etc. Sa familiarité, qui le pousse à s'installer au voi- sinage de l’homme, sa gentillesse et sa gaieté, en font un des oiseaux les plus populaires de notre pays. D: Trt. Trogosita. Voir Ténébroïdes. TROLLIUS L. (Trolle.) (Renonculacées.) PI. vi- vaces?-herbacées; fl. jaunes, ressemblant à de grosses Renoncules globuleuses; calice coloré, à sépales concaves, nombreux et caducs; pétales nombreux, petits, tubuleux, transformés en nec- taires; carpelles nombr., sessiles, fasciculés; graines noires et luisantes. — Une dizaine d’esp. de l’Europe, l’Asie montagneuse et sept. et l'Amérique sept. ne T. altaicus C. À. M. — GarTENFL. 6, 188. — Sibérie. — PI. glabre, à files. palmatiséquées, vert sombre et luisantes, à tiges de 25-30 cm.; fl. généralt. solit., jaune orangé. Mai. T. asiaticus L.— B. M.t.235 ; GARTENFL. 1863, 403. — Sibérie. -- PI. plus petite, ne dépassant guère 20 cm. de haut; à fl, moins grandes, plus ouvertes, généralt, nombreuses sur des tiges dressées et d’un jaune clair. Mai-juin. T. europæus L. (Fig. 917.) — Her. AMAT. 1, 69. — Montagnes d'Europe. — PI. à tige uni- triflore, haute de 30-50 cm.; files. glabres, pal- matiséquées, à segments rhomboïdaux, trifides et incisés, les radicales longt. pétiolées ; f.jaune 1174 — TROPÆOLUM. clair, odorantes, grandes et globuleuses. Mai- juin. On en cultive plusieurs var. T. laxus Salisb. — Gray, GENERA, 11, — Amé- rique sept. — Diffère des autres esp. par ses sépales étalés et sa fl. ouverte, tandis que les esp. de l’ancien monde offrent une fl. globuleuse, à sépales recouvrant le centre. Mai-juin. On cultive en outre, les T. aurantiacus Rgl., de Sibérie; brevipedunculatus Rgl., de l’Asie cen- trale ; caucasicus Stev., d'Orient; dschungaricus Rgl., de Sibérie ; napellifolius DC., d'Asie, et po- lysepalus R£gl., de Sibérie. Bonnes pl. vivaces, à fortes et nombreuses racines noires et voraces, qui réussissent dans … tout sol travaillé et meuble ; position fraiche, à mi-ombre. Eclats ou semis. HT. (2 Fig. 916. — Trombidion, TROMBIDION (Trombidium). (Fig. 916.) Genre d’Acariens reconnaissable à sa taille relativt. assez élevée, à sa couleur rouge, à son aspect velouté qui est dû aux poils plumeux qui revé- tent tout le corps. Il en existe plusieurs esp.: le T. soyeux (T°. holosericeum), qui atteint 4 mm. de long, est l'espèce que l’on rencontre au prin= temps, errant dans les jardins, à la recherche, de très petits insectes dont elle fait sa proie. Une autre esp., le T. fuliginosum, qui vit sur les. arbres, est probablt. l'adulte du Rouget (voir ce mot), qui s'attaque à l’homme et aux animaux domestiques, mais seult. sous sa forme de larve, jamais à l’état adulte. Dr Tri. TRONC. Partie infér. et indivise des tiges ligneuses. | TRONQUÉ. Se dit des organes qui semblent avoir été coupés tranversalt. à leur extrémité. TROPÆOLUM L., Capucine. (Géraniacées-Pés largoniées.) Herbes volubiles ou rart. diffusess | Flles. alternes, peltées ou palmées, anguleuses;. lobées ou découpées. Stipules nulles ou rarem£: très petites, en forme de soies, ou découpées: | Pédoncule axill., uniflore. F1. irrégul.; sépales » 5, soudés à la base, Le postér. prolongé en épes ! ron, libre; pétales à ou moins par avortement;. légèrt. périgynes, imbriqués, les 2 sup. plus | petits et dissemblables ou manquants. Etam.68; | libres, inégales, portant toutes des anthères: | Ovaire trilocul., surmonté par le style. Fruit formé de 3 achaines, (Inclus: Chimocarpus Don) ! — 35 esp. toutes de l’Amér. austr. 4 *T. azureum Miers. — FL. p. $. 2, 46; Bor. F: TROPÆOLUM. — Rec. 65 ; R° H. B. 1894, p. 157, fig. col. — Chili. — Vivace, tubéreux. Tiges grimp.; files. 5-partit, à segm. linéaires lancéolés. Calice moitié moins long que la corolle; éperon conique, pl. court que les sép.; corolle bleu d'azur; pét. bilobés. Var. grandiflorum, F2. p. Serr. 1160; fl. grandes, bleu tendre, maculées de blanc au centre. T. digitatum Karst. (7. Gærinerianum Haage.) — GrFrL. 1884, 1146. — Colombie. — Annuel. Tiges grimp,; files. 5-7 partit ; segm. elliptiques, à nervure médiane rouge. FI. jaune orangé; éperon rouge. *T. x Leitchlini (T. polyphyllum X T. edule.) — KR. H. 1897, p. 400, pl. col. — Tubercules ar- rondis. Tiges grimp. Flles. 5-8 partites ; segm. linéaires lancéolés. F1. jaune orangé, ponctuées de rouge ; éperon allongé. T. Lobbianum Veitch. — Bor. Mac. 4097 ; FL. D. SERR. II, 3. — Colombie. — Annuel ou vivace. Tiges grimp. Flles. orbiculaires, à peine lobées; lobes terminés par un mucron. Corolle rouge orangé, les pét. infér. beaucoup plus petits que les supér., longt. onguiculés, et profondt. dentés. Eperon 3 fois plus long que le calic T. majus L., Cresson du Pérou ; angl.: Tudian Cress; all.: Capuzinerkresse. — Bor. Mac. 23; Bo:s, Arc. PL. Janp. 60. — Pérou. — Annuel. Tiges grimpantes, atteigt. 2-4 m. Files. orbicul., peltées, glabres, lobées. FI. jaune orangé, ma- | culées de pourpre foncé; pétales obtus. Var. | ratrosanguinea, FL. b. Serr. 1286; pl. naine à fl. rouge foncé. Le T. majus a de nombr, var. grim- pantes ou naines; les plus cult. sont, parmi les grimpantes: Var. brunneum, Capucine d'Alger ; fl. brun ou cramoisi. Var. La perle (grande); fi. blanc crème. Var. variegatum ; fl. jaune orangé, maculée et striée de pourpre. On cult. aussi deux var. à fl. pleines, l’une à | fl. coccinées, l’autre brune. Les var. naines sont: | Var. Tom pouce ; fl. rouge vif. Var. Impératrice des Indes; files. vert très foncé, fl. rouge coc- { ciné. Var. La perle; fl. jaune citron clair. Var. | La perle Mme Gunter; coloris variant du saumon au jaune nankin. Cette dernière var. croisée 1 avec T. Lobbianum, à donné des formes à fl, de coloris très variés, rose, rouge, jaune, striées ou maculées. Var. Roi des Tom pouce; très | naine, fl. rouge écarlate velouté. | = A la suite du 7. majus se placent les Capu- 'cines dites hybrides de Lobb. (T. Lobbianum X LT. majus). Ces hybrides sont très florifères et atteignent 4-5 m. de hauteur. Var. Brallante; gr. fl rouge écarlate. Var. Lucifer ; fl. rouge cra- tmoisi. Var. Spit fire rouge ; fl. rouge vermillon Iveinées de brun. Var. Spit fire brune; plus vi- |Sour. que la précéd. Var. Sprt fire à flles. pana- | chées ; fl. rouge vif. | T. minus L. — Bor. Mac. 98. — Pérou. — Annuel. Tiges de 30-35 em. F1. jaune ; pétales LS par une petite pointe. Var. cocconeus , lcalice jaune, maculé de carmin ; corolle cocci- née: Esp. souvt. confondue avec les formes | *T. pentaphyllum Lam. (Chymocarpus Don.) = Bor. Rec. 1547; Bor. Mac. 3190. — Chili. — IMivace, tubéreux. Tiges grêles, grimp. Files. à segm. ovales oblongs, glabres. FI. rouge brun; étales pl. courts que le calice. 1175 We TRUFFEL. T. peregrinum L., Capucine des Canaries, Pa- garille. (T, Smithi DC.) — Bor. Mau. 1351 et 4385; FL. D. Serr. 384; B. R. 718; Bois, ATz. PL. Jar. 61. — Pérou. — Annuel. Tiges grimp. Flles. orbicul. à 5-7 lobes, celles du sommet 3- lobées. F1. jaune orangé, à pétales frangés, les 2 supér. dressés, laciniés. Iperon recourbé. *T. polyphyllum Cav. — FL. p. Sen. 2066 ; Bor. MAG. 4042. — Chili. — Vivace, tubéreux. Tiges grimp. Files. peltées, à5-10 segm. obovales oblongs. Corolle orangée à pét. onguiculés, ob- tus, entiers, presque aussi longs que le calice. *T. speciosum Endl. et Pœpp. — Bor. Mac. 4323 ; FL. D. Serr. 281, — Chili. — Vivace. Tiges grimp. Filles. à 6 segm. obov. oblongs, obtus. FI. vermillon, centre jaunâtre, les pétales infér. 2 fois plus grands que les supér., bilobés. *T. tricolorum Sw. — Bor. Mac. 3169 ; Bor. Rec. 1935; FL. ». Serr. 369. — Chili. — Vivace, tubéreux. Tiges grimp., grêles ; files. à 5 segm. obtus. Calice violet noirâtre, conique; éperon aigu. Corolle jaune d’or; pétales très petits, dé- passant à peine le calice. *T. tuberosum Ruiz et Pav. (Fig. 918.) — BorT. MAG. 3714; FL. D. Serr. 452. — Pérou. — Vivace, tubéreux. Tiges nombreuses, grimp. Filles. suborbicul., à 5 lobes quelquef. bilobés. Calice rouge cramoisi; corolle jaune foncé. On cult. aussi: *T. albiflorum Lem., FL. p. Serr. 241 ; Chili; tubéreux ; fl. blanches. * T. brachy- ceras Hook.. Bor. Rec. 1926; Bor. Mac. 3851; FL. p. Serr. 368; Chili, tubéreux ; fl. jaune pâle. * T. Deckerianum M. et Karst., FL. D. SERR. 490 ; BELc. H. 43 ; Vénézuela; vivace; éperon rouge, pét. bleus. * T. Lindeni G. Wall.; Colombie; fl. roses. * T. Moritzianum Klotz., Bot. Mac. 3844; Vénézuela; fl. jaunes. *T. Schlimi Lind. (7. Wagnerianum Karst.), FL. D. Surr. 553; BeLc. Horr. II, 1; Pérou; vivace; éperon cocciné; pétales bleu violacé. Les Capucines sont très ornementales et pro- pres aux garnitures de balcons, treillages, murs, etc., les pl. naines forment de belles potées. Les esp. marquées d’un astérisque (*) sont de serre tempérée. Après la floraison, les tubercules en- trant en repos, sont conservés au sec, et remis en végétation au printemps suivant; multipl. par boutures. Les esp. annuelles se multiplient par boutures qu’on hiverne en serre froide, ou par semis fait en mars-avril en place ou en pépinière pour mettre en place fin mai. Au Pérou et au C'hili, on consomme les tuber- cules des Z!. polyphyllum et tuberosum. J. G. TROPICORIS Hub. Genre d'Hémiptères-Hété- roptères de la famille des Pentatomides, carac- térisé surtout par les angles latéraux du pro- thorax prolongés en lame courte et aplatie. L'esp. la plus commune est le 7. rufipes, le Pentatome à pattes fauves, le Pentatome ou Pu- naise des bois, de 15 mm. de longueur, d’un brur obscur avec les côtés de l'abdomen tachetés de noir et de jaune. La pointe de l'écusson estjaune orangé. On le rencontre dans les bois, les jardins, recherchant les chenilles, dont il fait sa proie. Son odeur est forte et nauséabonde. P. Tn. Truelle à transplanter. Voir Houlette. Truffe. Voir Tuber. Truffel. Nom allemand de la Truffe. TRUMPET. — Trumpet. Nom anglais des Sarracenia. TSUGA Carr (Conifères-Abiétinées ) Ce genre tient l'intermédiaire et marque la transition entre les Abres et les Picea. Les T. ont en effet des files. aplaties, non aciculaires, et des cônes pendants, à écailles persistantes et à bractées in- cluses. — Arbres ou arbriss. de l'Amérique bo- réale, du Japon et du Népaul. T. Brunoniana Carr. — Tr. GÉN. Con1r. 247.— (Abies Brunoniana Lindl.; Ab. dumosa Loud ) — Du Népaul, où il peut atteindre de 20-25 m Sous notre climat, c’est un arbriss. buissonneux, très décoratif, mais délicat. Ses feuilles sont obtuses, vert brillant en dessus et glauques farineuses en dessous. Introduit en 1838. Fig. 917. — TROLLIUS EUROPÆUS L. T. canadensis Carr. Sapin du Canada, Hem- lock Spruce Carr. — Tr. Gén. Conir, 248 (Abies | canädensis Mich.); Seach, Hisr. VÉG. pan. XI, 424; Mica. rizs, ARBR. FOR. I, 137, t. 13. — Arbre de 25-30 m., à branches éparses, gracieusement retombantes, à files. linéaires et à cônes allongés, pendants, brun pâle, petits, longs de 18-25 mm. Craint les grands vents et s'accommode fort bien du voisinage du Mélèze. Très rustique En Amérique on se sert de son écorce pour le tannage des cuirs, et ses branches sont em- ployées pour la préparation de la bière Spruce. Introduit en 1736. Var. nana et gracilis. T. Hookeriana Murr., Abies Hookeriana Dene. — Rev. HORT. 1855, p. 379. (Abies Pattoniana Balf,) — Grand arbre de la Californie, robuste et rustique, introduit en 1860, gracieux et élé- gant comme le Cedrus Deodora, à files. étalées. planes, courtement arrondies, vert glauque ar- genté, à bords légèrt. roulés en dessous et à cônes cylindriques, petits, brun clair. T. Lindleyana Rœzl. Très joli petit arbre de 8-10 m., du Mexique, rare dans les cult. T. Mertensiana Lindl. (Abies Mertensiana 1176 TUBER. Bong., Hook. FLor. Bor. Amér. IT, 164; Ab. Wal- liamsonii Bridg.; Ab. Albertiana Murr.) — Grand arbre au port du T' canadensis, de la Californie boréale. Introduit en 1859, T Sieboldii Carr. — TR. Gén. Conir. 245, (Abies T'suga Sieb. et Zucc.); FLor. Jap. IT, 14, t. 106. — Petit arbre de 7-10 m., du Japon, et in- = troduit en 1853; filles. rapprochées, vert foncé en dessous, à cônes longs de 3 em. A produit une var., le 7°, $S. nana Carr. Les T. demandent une terre fraiche, légère, plutôt que sèche Ils craignent l’action des grands vents qui les rabougrit, tout en exigeant un air vif et pur. Multiplic. par graines, par boutures et par greffes en placage sur le 7', ca- densis, esp. la plus répandue Leur bois est recherché par sa finesse et sa souplesse; les sommiers dits T'ucker seraient, dit-on, construits avec le bois de l’Hemlock Spruce. Ch. Gr. TUBER Mich.; vulg.: Truffe. (Champignons.) Tubercules souterrains, charnus ou durcis, glabres ou tomenteux à la surface, lisses ou chargés de papilles ou bien encore verruqueux, doués, quand ils sont arrivés à leur entier dé- veloppement,d’une odeur propre des plus persis-. tantes.La tranche estmarbrée, parcourue pardes veines de deux sortes, les unes blanches et sté-. riles,;rempliesd’air.lesautres colorées,serpentant à travers le parenchyme fructifère, teinté égale- ment, mais plus clair. Les asques sont ovoïdes… ouglobuleux,contenant habituellement 4spores, rarement moins ou plus (1-12). Les spores sont réticulées, alvéolées ou échinées, elliptiques ou globuleuses. On connaït une cinquantaine d’esp. de T., la plupart éuropéennes; les autres sont de l’Amér. du Nord, de la République Argentine; de l'Himalaya, de Malacca et de Ceylan. Les T. ont été réparties entre plusieurs sec- tions, dont deux seulement renferment les esp. qui sont usitées dans l’alimentation. Dans l’une, Eutuber, à spores réticulées-alvé- olées, rentrent les 7”. grises, ou T'. de Bourgogne, ou de Champagne, T'uber æstivum, uncinatum, me- sentericum, bituminatum, etc., que l’on récolte déjà dès la fin de l'été, à épiderme fortement verruqueux, et le 7. Magnatum ou T. blanche d'Italie et de la Provence, à odeur alliacée et qui est lisse à sa surface. L'autre section renferme les T'. du Périgord. qui, malgré ce dernier nom, se rencontrent plus ou moins dans toute la France et jusqu'aux environs de Paris, et qui sont principalement W fournies par les 7’. melanosporum et brumale, Les W spores sont échinées et Jamais réticulées. Ce 4 sont les Truffes d'hiver par excellence. ‘1 Peu de végétaux ont donné naissance à au- # tant de fables ou de légendes: mouche truffière, 4 chènes truffiers, ete.’ | Il nous est impossible d’insister ici sur Ja} biologie de la T., sa culture, son parasitisme réel } ou supposé, sa récolte. On trouvera à ce sujet des renseignements du plus haut intérêt dans les! traités spéciaux du Dr Ferry de la Bellonne et} de M. Chatin. En ce qui concerne le commerce} de la Truffe, sa provenance et même son utili-W sation dans la cuisine, l’ouvrage de M. Chatin} ne laisse rien à désirer. | En Algérie et en Tunisie, la T. proprement) TUBER. — dite est remplacée par des tubercules de grandes dimensions, qui appartiennent aux genres 7r- mannia et Terfezia, vulg.: Tirfaz et Terfez. La reproduction de la T. est encore mysté- rieuse. Si l’on connait bien les organes de cette reproduction, les spores. on ne les a jamais vu germer et rien ne prouve que les dernières don- nées, publiées tout récemment à ce sujet, soient l'expression de l’exacte vérité. EE TUBERCULARIA. Forme conidienne (voir ce mot) des MNectria (voir ce mot) constituée par un petit stroma ou coussinet coloré en rouge, de dimension réduite. L’esp. la plus répandue est T. vulgaris, forme conidienne du Nectria cinna- barina, le plus souvent saprophyte sur des bois Fig. 918. — TROPÆOLUM TUBEROSUM Ruiz et Pawv. morts, mais pouvant aussi envahir et tuer les | Dilleuls, Ailantes, Müriers, etc. Le traitement lade, et on recouvrira la plaie de coaltar ou de | mastic à greffer. Dr D. TUBERCULES Les T. sont des portions de | tiges ou des racines renflées et transformées dans lesquelles s’amassent des réserves nutri- tives destinées à l'alimentation de la pl.pendant une période ultérieure. Ils sont surtout formés detissu cellulaire, dans lequel s'accumule l’ami- don ou une substance analogue. La plupart des T sont souterrains (Carotte, Pomme de terre); il en est d’autres aériens (certaines Ignames, Vitis gongylodes, beaucoup d'Orchidées épiphytes). \ Les T. provenant de tiges portent des bour- |geons disposés régulièrt. comme surles rameaux (Pomme de terre) ; il n’en est pas ainsi sur les | racines devenues tubéreuses(Dahlia) Cependant, qi peut naître des bourgeons adventifs sur les Ld’origine radicale, ce qui permet de multiplier 1177 | consistera dans l’ablation de tout le tissu ma-| TULIPA. | certaines pl. par boutures de racines (Chicorée, Chou marin). Pour beaucoup d'espèces, la production de T. est un procédé qui leur permet de traverser | l'hiver ou une saison chaude et sèche; la pl se réduit alors à ses parties charnues, ordinairt. |enfoncées dans la terre; lorsque la saison redevient favorable, elles émettent des tiges fo- liaires et épuisent ainsi leurs réserves alimen- taires. D’autres T. se formeront pendant la | période de végétation aux dépens des produits de l’assimilation foliaire, Fig. 919. — TULIPA ACUMINATA Vahl. Les T. peuvent servir à la multiplication des plantes, même dans la nature. Parfois, on peut les diviser en un certain nombre de fragments pourvus d’un ou plusieurs bourgeons et dont | chacun peut-être utilisé comme bouture. E. Lt. TUBERCULEUX. Qui porte des tubercules. T'ubéreuse. Nom fr. du l'ohanthes tuberosa. Tubéreuse bleue. Nom français de l'Agapanthus umbellatus. TUBÉREUX. Se dit des rhizomes ou des ra- cines qui se renflent en tubercules. T'uberose. Nom all. de la T'ubéreuse (Polianthes tuberosa). Tue-chien. N. vulg. du Colchicum autumnale. Tue-Loup. N. vulg. de l’Aconitum Lycoctonum. TULIPA L. (Liliacées.) T'ulipe; angl : Tulip; all : T'ulpe. Bulbes; files. 2-4, charnues-herbacées, larges ou linéaires lancéolées, habituellt. glau- cese.; fl. dressées, élégantes, rart. penchées | avant l’anthèse, presque tou). solit., paraissant au printemps; périanthe à 6 divis., campanulé ou infudibulif-campanulé à segments oblongs, lancéolés ou obovales, caducs, souvent maculés à la base ; 6étamines hypogynes, presque égales, dressées, plus courtes que le périanthe; ovaire TULIPA. sessile, trilocul, à ovules nombr.; capsule ob- longue ou obovoïde, à déhiscence loculicide par 3 valves; graines discoïdes. — 50 esp. de l’Eu- rope, de l'Afrique bor., de l’Asie occid. et centr. jusqu’au Japon. T. Alberti Reg. — Turkestan. — Gant. 1877, 912; B. M. 6761 ; R. H. 1881, 430. — Naïne. Tige robuste, courte, un peu velue, très glauque; files. rapprochées, amplexic., épaisses, ondulées; fl. petite, rouge-orangé nuancé très brillant, Les divisions internes maculées de brun à la base, rouge foncé au sommet et aux bords, plus clair et flammé an milieu. T. acuminata Vahl. {T. cornuta, turuica), T. dragonne.) (Fig. 919.) — Bois, ArL. PL. Jar». pl. 291: Hers. AMAT. 171; Ren. Lui 145; B: R. 127; FL. D. S. 224, — Pédoncule glabre; pé- rianthe inodore, rouge foncé, jaune, blanc ou panaché, à segments longt. acuminés, ondulés dans leur moitié supér. T. australis Link. (1'. Celsiana DC.) — Europe occid. — Rep. Luz. 38; B. M. 717; Brick. Fr. or Riviera, 72, f. B. — Tige grêle etglabre; fl. pen- chées avant l’anthèse, jaunes, rouges à l’extér., à segments légèrt. pubérulents au sommet, T. Billietiana Jordan. — Savoie. — Jone. ET Four. Ic. 18. — Files. ondulées ; périanthe con- colore, jaune foncé; segments intér. aigus, les extér. arrondis, obtus au sommet. T.Boissieri Reg. — Palestine. — Tige glabre ; files. linéaires; périanthe d’un rouge superbe; segments de même forme,tachés de noir à la base. T. Clusiana Vent. — Europe, Asie mineure. — Bor. M. 1390; Rep. Luc. 37; MocGripce, FL. OF MENTONE, 24; Bicen., FL. or Riv. 72,f. À. — Bulbe stolonifère, à tuniques soyeuses intér. ; tige grêle et glabre; périanthe blanc à l’intér. sur fond bleuâtre, rouge extért., à divisions intér. un peu plus courtes. T. edulis Baker. — Japon. — Bulbe à tuni- ques laineuses à l’intér.; tige glabre, grêle; files. canaliculées, dépassant les fl, à périanthe blanc à l’intér., rougeâtre en dehors, veiné lon- gitudinalt. de rouge. T. fulgens Hort. — Port et files. du T. Gesne- riana. Pédoncule glabre; fl. carminée, à fond jaune, à divisions de même forme. PI. cultivée, peutêtre hybride des 7. Gesneriana et suaveolens. T. Gesneriana L. (Fig. 920.) — Russie, Crimée, Songarie, Arménie. — Bois, ATL. PL. JARD. Pl. 292 ; B. M. 1135; B.R. XXIV, 46. — Bulbe glabre ou à peine poilu, à caïeux sessiles ; tige glabre; flles.3-4,glauques, situées au dessous du milieu, les supér. lancéolées ; périanthe dressé, inodore, à divisions d’un carmin superbe, maculées à la base de pourpre-noirâtre, ou bien à onglets jaunes, ou bien encore entièrt. jaunes, rart. blanches, toutes de même forme, obtuses ou cus- pidées ou les extér. un peu aiguës. T. Greigi Regel. — Turkestan. — GanT. 1873, 773; B. M. 6177; Fc:D.S. 2961:'IcL GanT ZEIr. 1877,12.— Tige pubérulente; files.3-4,ondulées, cartilagineuses à la marge, dépassant la tige, marquées de taches rouge foncé; pédoncule pubesc.-scabre; périanthe pourpre ou rouge, marqué à la base d’une tache jaune foncé, ou bien Jaune tacheté de noir. T. Oculus-solis St, Amand. — France, Suisse, 1178 TULIPE. Italie. — Rev. Lis. 60, 219; Weser, Aup, PFLan- ZEN, 387. — Bulbe laineux; tige glabre, flexu- euse ; fl. dressées avant l’anthèse, à divisions presque droites, rouges et tachées de violet à la base, plus pâles à l’extér. T. suaveolens Roth, 7", duc de Thol.— Mer Cas- pienne, Crimée. — Bois, Arc. PL. Jap. pl. 293; B. M. 839; Rev. Liz. 111; Hers. AMarT. 98. — Bulbe glabre ou peu poilu, à caïeux sessiles; tiges pubesce.; filles. 3-4, ramassées à la base, glauques, couvertes d’une pubescence grisâtre; périanthe odorant, carminé, jaune ou panaché, à divisions de même forme. T. sylvestris L. — Europe. — Excr. Bor. 63; « 1520; FL. pan. 875; Reo. Luis. 165; Bor. M. 1202, Mascrer, ATL. 8183; WEBER, ALP. PFL. 886. —" Bulbe soyeux; tige glabre; files. glabres, glau- ques, canaliculées, aiguës; fl. penchées avant … l’anthèse,inodores, jaunes, verdâtres extérieurt., à segments tous semblables et aigus. Le T!. gallica Lois. diffère du T. sylvestris sur- tout par ses fl. plus petites, en entonnoir. P. H. TULIPE. Sous ce nom général, on cultive de très nombr. var. provenant des 3 esp. suiv.: T'. des fleuristes (Tulipa Gesneriana L.); T. duc de T'hol (T. suaveolens Roth); T. Dragonne ou T. Perroquet (T. turcica Roth; 7’. acuminata VabhL.) Voir Bois, Arc. PL. Jarp. t. 292, 293, 294, Les var. issues de la 1e esp.sont souvent dites … tardives et celles de la 2° précoces; les T. duc de Thol fleurissent, en effet, un mois au moins avant les 7”. des fleuristes ; les T. Dragonnes sont distinctes des autres types par leurs pétales dentés et déchiquetés. (Voir la descript. de ces esp. au mot Tulipa.) J Les nombr, var. de la T. des fleuristes sont ordinairt. groupées en 3 catégories : les violettes, à fond blanc flammé ou strié de violet ou de pourpre; les roses, à fond égalt. blanc, strié ou flammé de rose; les bizarres, à fond jaune, strié ou flammé de rouge, d’écarlate ou de violet. Depuis peu de temps (1889), on cultive les 2, Darwin ou T'. tige de fer, R. H. 1898, 528, à fl très grandes, unicolores ou de coloris différents, à hampe raide et solide, portant une fi. résistant assez bien aux intempéries (soleil, pluie). Dans la T'. duc de Thol, on cultive beaucoup : les var. unicolores : blanches, rouges ou jaunes, il en existe aussi à fl. bariolées de ces 3 cou | leurs; on cult. aussi de très belles var. à #l doubles (ex.: La Candeur, Rex rubrorum, Ma- riage de ma fille, Belle alliance, etc ). La cult, des T. en pleine terre est à peu près | la même que celle des Jacinthes (voir p. 709); même nature de sol, même préparation, même époque de plantat., mêmes soins pendant l’hiver et au printemps, etc. Après la flor., supprimer le haut de la tige, au dessus des files., sans en», lever celles-ci, afin d'empêcher la production des graines et de rèporter toute la végét. sur le bulbe, qui grossit plus et mûrit plus vite. Ne » pas attendre, pour faire l’arrachage, que les k tiges soient tout-à-fait sèches; le faire lorsque les flles. sont devenues jaunes et que la tige, L devenue flexible, peut être enroulée autour des doigts sans être brisée. Un arrachage fait quand | les tiges sont encore raides es£ prématuré, le } bulbe n’est pas assez mûr; fait trop tardib, \ TS _ TULIPE. lorsque toutes les tiges sont détruites, Les tu- niques extér, du bulbe sont devenues brunes et cassantes, au lieu d’être encore blondes et solides, et les bulbes arrachés ainsi sont moins faciles à conserver. La conservation de ces bulbes se fait dans un local sain, aéré, peu éclairé de préférence, les bulbes placés sur des claïes, et conservés jusqu’à la plantation suiv. Dans les jardins, les T. sont tantôt cultivées par collection, disposées en plates-bandes, tantôt en corbeilles de même var, ou non, tantôt en mélange avec d’autres pl. printanières (Pâque- rettes, Myosotis, Pensées, etc.). Pour cet usage, on emploie surtout les var, de la T. duc de Thol, notamment: Archiduc d Autriche, Belle Alliance, Canari Vogel, La Reine, Prince d'Orange, Proserpine, Rouge luisante, La Candeur, Rex rubrorum, etc. Les corbeilles uniformes d’une seule var. sont toujours plus jolies que celles de mélange, pour lesquelles ilest nécessaire d’assortir les couleurs, les tailles et l’époque de flor. ) _ Les T. sont aussi cultivées comme pl. à forcer, pour approvisionner, de fin décembre à mai, les boutiques des fleuristes. Ce sont encore des var. | de T. précoces que l’on emploie, notamment | Belle Alliance, Prince d'Orange, La Candeur, La | Reine, Archiduc d'Autriche, Tournesol à fl. dou- bles, etc. Elles sont vendues par potées de 3 pl. } de même force et de même époque de flor. et | Sont traitées par des spécialistes sur couche ch., sous châssis, et mises en pot seult. quelque L temps avant la vente; les T. Dragonnes sont | égalt. forcées. mais sont surtout utilisées en fi. | coupées. J. G. Tulipier Nom fr. du Liriodendron tulipifera. T'ulipier du Gabon. Nom français du Spathodea | campanulata. Tulpe. Nom allemand des Tulipa. Tulpenbaum. Nom allemand du Tulipier. T'upa. Voir Lobelia. Tupelo. Nom vulgaire des Nyssa. TURBINÉ. En forme de toupie. TURION. Bourgeons souterrains des plantes Turkische Bohne. Nom allemand du Haricot d'Espagne (Phaseolus multiflorus). Turkischer Weizen. N. all. du Maïs (Zea Mays). Turneps. Voir Chou navet. Turnip. Nom anglais du Navet Turnip rooted Celery. N..angl. du Céleri rave. TUTEUR. Se dit de tout support destiné à soutenir ou à redresser une pl. ou une partie We pl. Les T. sont de nature et de force variables (selon leur destination. Pour les végét. de grand 1 » . À 1 s Wéveloppt., on emploie des perches d’une taille En-rapport avec les dimens. des tiges; pour £eux de faible végétat., des baguettes suffisent. Entre ces deux extrèmes existent tous les inter- Mmédiaires. Lorsque, comme c’est le cas pour les Pois, les T. sont des branches avec leurs rami- licat., on leur donne plus particulièrt. le nom de tames. Lorsqu'il s'agit de la Vigne, on les appelle blutôt échalus, ou, dans certains pays, paisseaux. Les T. sont généralt. en bois. Le Châtaignier, es Jeunes tiges de Pin, d'Epicea, de Mélèze, etc. onésouvt. employés à l’état de perches. Le Ge- évrier et le Châtaignier fournissent les T. Les 1179 TYPHLOCYBA. plus recherchés, lorsqu'on a besoin de T. moin- dres que les perches. Le Chêne refendu est surtout apprécié pour les échalas. Le Châtai- gnier et la Bourdaine conviennent pour les pl. herbacées de petites dimensions et pour les arbustes. Le Bambou, à la fois léger et solide, est souvt, employé dans les serres. Quant aux tres petites pl., on les tuteure à l’aide de ba- quettes de Tamarix, de Saule, de Noisetier, de menus brins de Châtaignier, de Bourdaine, de Bambou, ete , ou encore des bâtonnets en Pin ou Sapin refendu. On emploie quelquef. des T. en fer. IL est souvent utile de prendre certaines précautions pour attacher les pl. à leurs sup- ports (voir Liens) et de sulfater les T. (voir Sul- fatage.) Enfin ilimporte de ne pas laisser pourrir et moisir la base des T. dans les pots ; les Cham- pignons ainsi produits peuvent faire périr les plantes. LE © TUYAUX D'ARROSASE. Ils se font en toile, en cuir ou en caoutchouc, ou encore ils sont composés de tubes en fer étiré ou en tôle gal- vanisée, réunis par des jonctions (voir ce mot). Leur longueur est facultative; leur diamètre est égalt. variable. (Les T, habituellt. employés dans les jardins publics de Paris ont 41 mm. de diam.) Une extrémité, munie d’un demi-raccord femelle, se visse sur les bouches d'arrosage ; l’autre bout porte un demi-raccord mâle, permet- tant d'ajouter un autre tuyau, ou d'adapter une lance ou un appareil automatique. Ces T. se détériorent rapidt. si on les traine sur le sable des allées, sur les terres en culture, etc. Lorsqu'ils ne sont pas utilisés, il convient, après les avoir fait sécher, de les suspendre dans un endroit sec et à l’ombre. Pour faire un bon usage, les T. en cuir doivent être de temps à autre graissés à l’huile de pied de bœuf. Les T, métalliques peuvent être sur chariots ou non. Dans ce dernier cas, on appelle Chapelet d'arrosage (voir ce mot), un ensemble de ces T. Dans le premier cas, chaque tube repose sur un chariot (voir ce mot), monté sur deux roulettes en fonte, pouvant tourner dans tous les sens. Quelquef. on remplace ces roulettes par des boules en bois. quand l'appareil est destiné à des pelouses. De même que les chapelets d'arrosage, les T. métalliques sur roulettes portent à leurs extré- mités des T. en cuir ou caoutchouc avec demi- raccords. On emploie souvent, pour arroser les pelouses, des Batteries d'arrosage (voir ce mot). Les T. sur roulettes sont préférables aux chapelets dans les allées et même sur les pe- louses suffisamt. fermes. Ils présentent le grand avantage de pouvoir se trainer facilt. sans être détériorés par le contact du sol. LH Tuyaux de Chauffage. Voir Chauffage. . Tydæa. Voir Isoloma. TYPHA. Nom latin des Massettes (Roseau de la passion), plantes vivaces aquatiques quicrois- sent dans les lieux marécageux, au bord des eaux. TYPHLOCYBA. Genre d'Hémiptères-Homop- tères de la fam. des Tettigonides, caractérisé par des ocelles indistincts ou marqués par une petite fossette, et par une tête obtuse un peu plus étroite que le corselet, dont le bord postér. MR 1) TYPHLOCYBA. est presque droit Insectes de petite taille, de! consist. très molle, vivant en grand nombre en automne dans les prairies, sur les buissons. T rosæ L..,la Cigale des Charmilles, la Cicadelle du Rosier, de 6 mm. de long., d’un roux clair plus faible encore sur les élytres presque trans- parents et irisés à l’extrémité, se trouve sur les Rosiers, les Aubépines, les Prunelliers, les Pruniers et les Roses -trémières. La femelle perfore, au moyen de sa tarière, les branches tendres et y dépose ses œufs. Les larves, cachées dans cette retraite, se nourissent des sucs de la plante. Les files. sont piquées, en dessous, d’une foule de petits trous. P. Tn. | Fig. 920. — TULIPA GESNERIANA L. TYROGLYPHES. Acariens de la famille des Sarcoptides, qui s'attaquent à toutes les subs- tances végétales ou animales en décomposition. Isspullulent dans les cuisines où l’on aban- donne des légumes à l'humidité, dans les cham- pignonnières, dans la farine gâtée, sur les fruits secs mal conservés, etc. L’humidité, qui provo- que la moisissure, est la condition favorable à leur genre de vie. IL importe donc de placer dans un endroitsec, bien aéré et pas trop sombre, toutes les substances alimentaires que l’on dé- sire conserver intactes. Dr'PFrt. U : Udora. Voir Elodea. ULEX L. (Ajonc.) (Légumineuses.) Genre for- mé d’une dizaine d’esp. arbustives, toujours vertes, à rameaux épineux et à fl. jaunes, voisin des Genista et des Cytisus. IL se distingue es” | sentiellt. des Genêts par ses graines dépourvues 1180 (Ulmacées.) Arbres, rart. arbriss.; galemt ou doublemt. dentées, inéquilatérales; 2 | petites, vernales, bien avant les flles., monopé- rianthées ; calice membranacé, campanulé, lobé. Etamin. en nombre égal à ces lobes ; | Ovaire comprimé, 1-locul. Fr. samares, müûris= sant de très bonne heure, et tombant aussitôt, : — Env. 16 esp., toutes de l'hémisphère boréal. Parmi les plus importantes : {sept. — Grand et bel arbre, 40 m de haut: ULMUS. de strophiole, des Cytises par la présence d'’é- pines et l'absence de files. — PI. de l'Europe occid. et de l’Afrique bor. — L’U. europæus L,, Ajonc, est l'esp. la plus répandue, bien qu’elle. ne soit que naturalisée dans beaucoup de loca- lités. Cultivé quelquef. pour l'alimentation du bétail; var. inerme. Bouturage et semis. P. H. ULLUCUS tuberosus Lozano. (Chénopodées.) PI. vivace, origin. des Andes de la Nlle.-Gre- nade, du Chili et du Pérou, à tubercule alimen- taire, mais qui n’a qu'un intérêt de curiosité pour notre pays.(Voir Paizzieux £r Bois, Le Po- tager d'un curieux, 8° éd., p. 439.) Ulme. Nom all. des Ormes (Ulmus). ULMUS Tourn. Orme; angl.: Elm; all.: Ulme ramules dis- tiq. bourg. écailleux. Flles.alt. distiq., simples, courtemt. pétiolées, non persist., scabres, iné- stip. caduq. FL hermaphrod. ou polygames, 3-9 filets saillants, inégaux; anthères pourpres, bilocul: Fig. 921. — ORME. ULMUS CAMPESTRIS L. U. campestiis L. (Fig. 921.) — Dunam. Ep: Nov. II, tab. 42. — Europe, Asie min., Afrique tronc d’abord lisse, puis gerçuré; files ovales aiguës, asymétriques à la base ; fr. presque ses: siles; fl. en mars-avril. Remarquable par son port ‘et ses belles dimensions: souvent plant dans les parcs, en avenues, sur les routes, etc. Bois très estimé. surtout pour le charronnagee! le chauffage. Donne des loupes recherchées en ébénisterie.—Nombr.var.notamment:U.c aurea à files. dorées; U. c. belgica, flles. larges, végt ULMUS es tation régulière; U. c. Berardi, forme très naine, pyramidale; U. c. fol. argent. varieg., files. pa- nachées de- blanc; U. c. Klemeri, files. larges, bonne tenue ; U. c. modiolina, vulg. Orme à mo- yeux, O. tortillard, var. vigoureuse, recherchée pour le charronnage; U. c pendula; U. c. pyra- midalis ; U. c. suberosa ; U. c. umbraculifera ; U. - c. incisa, belle et curieuse var., surtout remar- quable par sa forme dorée; U. c. pumila. forme sibérienne, chétive et rabougrie, quelquefois regardée comme une esp. {(U, pumila L.) U. montana Bauh. — Suite, ENGL. BoT., tab. 1887. — (Syn.: U alba Waldst. et Kit.; U. sea- bra Mill, etc.] — Vulg. O. blanc, O. à grandes “feuilles. Des mêmes pays que le précéd.; ne s’en distingue que par ses rameaux plus gros, ses files. plus amples, très rudes en dessus, ses éta- mines plus nombreuses (5-8 au lieu de 4 ou quelquef. 5). Bois plus tendre, à grain moins fin | et moins serré, beaucoup moins estimé. Mérite | ornemental plus grand. — Un certain nombre Lde var. parmi lesquelles: U. m. pendula. t var. ornementale de premier ordre; U. m. cris- pa, à flles. ondulées crispées; U. m. fastigiata, | syn. U. oxoniensis, Orme d'Exeter, rameaux Lstrictement érigés, files. larges et fortement | ondulées ou enroulées; U. m pyramidalis, syn. LU. Dampieri, également érigé, mais files. plus | petites ; U. m. laciniata; U. m. hollandica, syn. | Ù. latifolia, U. excelsa, etc., files. grandes, très rudes, grisâtres en dessous; U. m. vegeta, forme très vig. et très belle; U. m. Weathleyr, var. py- ramidale, à beau feuillage luisant et port très régulier. U. americana L. — Michx. fil. Ars. For. III, tab, 126. — [Syn.: U. alba Rafin.] O. blanc. — {Amér. sept., terrains bas et humides. — Grand Let bel arbre (30-35 m.); écorce blanchâtre, cre- vassée ; flles. assez grandes, obovales ou lan- lcéolées, peu rugueuses, mollemt. pubescentes en \dessous ; fr. petits, ovales. Sous le nom d'U. a. lalata Spach, on en distingue une forme spéciale laux parties S. des E.-U., où elle est appelée Wahou ; les rameaux en sont souvent garnis de \deux excroissances ailées. Souvent on la consi- (dère comme esp. (U. alata Michx.) | U: fulva Michx. — FL. Bor. Am. — [Syn. : U. limericeana fulva Loud.; U. amer. rubra Aït.; WU. rubra Michx. fil, Ars. rorEs. III, tab. 6.] “roux, vulg. O. gras. — Amér. sept. — Arbre Me 15-20 m. ; écorce brune ; #les. grandes, rudes n dessus ; fr. oblongs ; bois de couleur rousse. | D. parvifolia Jacq. — Honrr. Scuoëxs. IT, tab. 262. — [Syn.: U. chinensis Desf.; Microptelea barwifolia Spach.] — Chine. — Petit arbre à Lcorce lisse, mais se détachant par plaques; iles. petites, simplt. dentées-serrées ; fl. petites, tou eâtres, apparaissant de très bonne heure. olie esp. | VU pedunculata Foug — Mém. Acan. Sc. 1787, Ab12. — [Syn.: U. effusa Willd.; U. ciliata Whrh.] — Eur. centrale et orient., Caucase. — frand arbre à cime diffuse; écorce gerçurée, {tailleuse ; fl. rouges; samare elliptig., ciliée | à bords. Bois jaunâtre, tendre et peu stimé. Les O. se multiplient par semis, qu’il faut [ure aussitôt la récolte des graines : elles tom- 1181 UROCYSTIS. bent de très bonne heure, en mai-juin. Ils se | greffent aussi très aisément. UNISEXUÉ. S'emploie par opposition à her- maphrodite, pour désigner les f. dans lesquelles on n’observe que des organes reproducteurs d’un seul sexe, étamines ou pistil. Ces fl. sont par conséquent mâles ou femelles. URCEÉOLE. En forme de grelot. URÉDINÉES. Fam. de Champignons tous pa- rasites sur les végét. vivants, où ils produisent les maladies appelées rouilles, qui le plus sou- vent se montrent sur les flles. Les U. présentent presque toutes plusieurs formes de fructific. se succédant régulièrt. et constituant une véritable génération alternante. On trouve successivt.: 10 l’&cidiole ou spermo- gonie, fructification de dimension très réduite, apparaissant comme de petits points jaunes ou bruns sur les files ; 20 l’/Æcidium, de plus grande dimension, formant une cupule d’abord fermée puis ouverte, remplie d’une poussière jaune formée par les æcidiospores ; elles sont disposées en chapelet dansl’_Æcidium; 30 lUredo, qui forme des taches jaune de rouille, tachant les doigts en jaune ; il est formé de spores, les urédospores, isolées au sommet de leur pédicelle; 49 la forme tardive, à téleutospores qui sont égalt. solit. sur leurs pédicelles et apparaissent au milieu des urédospores, vers la fin de la saison. Toutes ces spores, excepté les dernières, les téleutospores, ne peuvent, en général, germer et reproduire la maladie que pendantla belle saison. Les téleutos- pores sont au contraire les organes de conser- vation de l’U; ils peuvent passer l'hiver et serment au printemps par production d’un fila- ment (promycélium) cloisonné, qui donne des spores secondaires (sporidies) capables par leur germination de reproduire l'infection. Parmi les U., les unes accomplissent tout le cycle de leur végétation sur un même hôte: on les dit autoïques, tel est le cas du Phragmidium du Rosier. D'autres produisent leur forme æcidiole et ZEcidium sur une pl., les formes Uredo et téleu- tospores sur une autre; on les dit hétéroïiques ; tel est le cas du Puccinia Graminis, qui donne ses æcidiole et Æcidium sur l’Epine-Vinette et le Mahonia, ses Uredo et téleutospores sur le Blé et d’autres Graminées. D: D. Uredo. Voir Urédinées. URGINEA Steinh. (Liliacées-Scillées.) Port des Scilla, dont il diffère par les loges de l'ovaire à 1-2 ovules, et les graines fortemt. comprimées, au lieu d’avoir des ovules nombreux et des graines obovoïdes ou globuleuses. | U. Scilla Steinh. (Scilla maritima L.), Scille maritime, Squille. — Revour. Li. 116; B. M. 918. — Midi de l’Europe, Nord de l'Afrique. -— Bulbe très gros, tuniqué. Files. grandes, lan- céolées, aiguës. Hampe de 1 m., paraissant avant les files. FL. nombr., petites, blanches. Cult. en terrain sablonneux et en pots; hiverner sous châssis. Les bulbes produisent les squames de Scille, usitées comme expectorant et diurétique. J. G. Urine. Voir Fumier. | Urne. Voir Ascidie. #4 | UROCGYSTIS. Genre d'Ustilaginées donnant UROCYSTIS. des taches noires sur les files. d’une certain nombre de pl., taches remplies des spores noires du Champignon parasite. Les spores sont composées, formées de 3 ou un plus grand nombre de spores noires fertiles, capables de germer, entourées de spores hya- lines et stériles. Espèces principales : U. occulta, sur le Seigle; il y forme de lon- œues stries noires sur les filles. et les gaines, et produit le Charbon du Seigle. U. Colchici, sur les Colchiques. U. Violæ, sur les files. de Violette. U. Cepulæ, sur les tuniques des bulbes d’Oi- gnon. D: D. URODELES. On appelle Batraciens urodèles, les B. pourvus d’une longue queue, tels que la Salamandre, les Tritons, etc. D: Trt. UROMYCES. Genre d'Urédinées à téleuto- spores unicellulées. — Esp. principales : U. Pisi, hétéroïque, sur Euphorbes et Pois. U. Fabæ, autoïque, sur Fève, Vesces, etc. U. Phaseoli, autoïque, sur les Haricots. U. Dactylidis, hétéroïque, sur Renoncules ou Ficaire et Dactyle pelotonné. Dr D. Uropedium Voir Selenipedium. Fig. 922. —- UROSKINNERA SPECTABILIS Lind]. UROSKINNERA Lindl (Scrophularinées, tribu des Chélonées.) Ce genre renferme 2 esp., dont une, l'U. spectabilis Lindl. (Fig. 922.), B. M. t. 5009 ; Fr. D S., vol. 14, p. 109, est une pl. vi- vace, du Guatémala, dont le port rappelle celui des Gesnera et les caractères floraux ceux des Pentstemon. Sa tige est dressée et porte des files. : poilues grisâtres. Les fl., en épis terminaux, sont de couleur lilas et mesurent de 4-5 cm. de longueur. Serre ch, Boutures. URSINIA Gærtn. (Composées -Arctotidées.) Herbes annuelles, vivaces ou frutese ; files. al- ternes,souvt. pinnatiséquées ; capitules degran- deur variable, hétérogames, radiés, avec les fi. ligulées sur une série, neutres, celles du disque 1182 da UTILES, fertiles (celles dn milieu quelquef. stériles); réceptacle muni de paillettes; involucre hémi- sphérique ou campanulé. à multiples séries de bractées imbriquées, les intér. largt. scarienses au sommet, les extér. graduellt. plus petites vers la base; achaines portant 5 doubles côtes équidistantes; soies de l’aigrette sur une seule série, convolutées et imbriquées. (Inclus: Spheno- gyne R. Br.) — 54 esp. Afrique austr. — Les plus cultivées sont : U. pulchra N. E. Br. (Sphenogyne speciosa. Maund., K. Er W. FL. Can. t. 77), à fl. orange brillant, sa var. sulphurea, et U. anthemoides Gærtn., B. M. 544, pl. annuelles de 40 em... à semer en place en mai, ou en avril sur couche, pour repiquer ensuite en place. J: Urtica. Nom latin des Orties. | URTICANT. Dont la piqûre produit une sen- sation de brûlure comparable à celle de l’Ortie“ (Urtica). D URTICÉES.(Dicotylédones-Monochlamydées.) Herbes ou arbres à files. alternes, à stipules souvent caduques, à fl. unisexuées, quelquef. polygames; les inflor. mâles en têtes ou en cha- tons. Le périanthe est à 3-4 ou 5 lobes distincts: Les étamines sont en même nombre que les divisions du périanthe, auxquelles elles sont opposées. L’ovaire est uniloculaire, et contient: un seul ovule. La graine est exalbuminée ou à albumen charnu. — 8 tribus: Ovule pendant Ulmées, Celtidées, Cannabinées, Morées, Artocar= pées; Ovule dressé: Conocéphalées, Urticées, Théylgonées. 1 USTILAGINÉES. Fam. de Champignons para= sites des végét. vivants, au même titre que les Urédinées. Pour un certain nombre d’entre elles, il est prouvé qu’elles ne peuvent infecter les. pl. qu’à la germination des graines. Elles pro duisent sur les pl. qu’elles envahissent des ma ladies appelées Charbons, quand elles se mani. festent sur les files. ou les infloresc., caries, Sin elles remplacent, dans les graines à tézume at. conservé plus ou moins nettement, l'embryon et. l’albumen. E Le mycélium des U. est, en général, visible dans les parties très jeunes des pl. Il fructifie,… | soit sur les files. (genres Urocystis, Entyloma. | quelques Tlletia ou Ustilago), soit dans les fleu s (un grand nombre d'Ustilago), soit au lieu et, place de la graine (Tilletia Caries, T. lens, quelques Thecaphora. etc.). 4 La germination s’accomplit par l'intermé- diaire d'un filament (promycélium) qui produit, des spores secondaires (sporidies), qui en ge mant reproduisent l'infection. D'D USTILAGO. Genre d'Ustilaginées caractérise L par son promycélium cloisonné, donnant GCS sporidies aux cloisons. — Esp. principales: u Û L = æ "0 U. Tritici, produit le Charbon du Blé 4 À U. Avenæ, produit le Charbon de l’Avoines : k U. Hordei, celui de l’Orge. Î D'autres U. attaquent des pl. horticoles. L Pour les combattre, on a proposé le sulfatag des semences avec une solution faible de suliate, | de cuivre (1 °}), qui empêche la germination des spores. : D' DE Utiles. Voir Animaux utiles. N À FE. 7 + A : UTRICULARITA. — UTRICULARIA I, tantôt flottantes, sans racines, à premières files. en rosette, se réduisant à de petites écailles ou changées en utricules flottantes qui suppor- tent la pl. sur l’eau, tantôt terrestres, à files. en rosette. FI. ayant l'aspect de certaines Or- chidées. — Env. 150 esp., très largt. dispersées. On cultive: U. Endressi Rchb., B. M. 6656. Costa Rica F1. bleuâtres. U. Humboldti Schomb., FL. p. S. 1390. Guyane. F1. bleuâtre-purpurin. U. iantkina Hook., B. M. 7466. Brésil. FI. bleu pâle. U. latifolia, à fl. violettes. U. longifolia Gardn. Guyane. FI. mauve. U. montana Poir. Guyane. B. M. 5923; FL. D. S. 1942. FI. blanc pur ; la plus belle esp. du genre. Ces esp. sont terrestres ou semi-aquatiques et cultivées en serre ch. et dans du sphagnum, comme les Orchidées. Une esp. indigèné aqua- tique, U. vulgaris L, Masczer, Arc. P£. Fr. 209, est curieuse par ses files. nageantes, multisé- quées, portant de nombreuses vésicules. Petites pièces d’eau et aquariums d'appartement. J.(G. UVULARIA L. (Liliacées-Uvulariées.) PI vi- vaces herbacées; tiges feuillées dans leur partie supér.; files. sessiles; fl. jaunes, penchées, axill; périanthe presque campanulé; style trifide. — o esp. de l'Amérique sept. U. grandiflora Smith. Tiges de 20-30 em. arquées et retombantes dans leur partie supér.; filles. vert gai, oblongues-aiguës. Avril-mai. On cultive en outre: U. flava Smith., perfo- liata L., puberula Michx., et sessilifolia L Sol Spongieux et léger; mi-ombre; rocaille. Eclats, | semis. H:.C. + VACCINIACÉES.(Dicotylédones-Gamopétales.) Famille très voisine des Ericacées. En diffère par : Vovaire infère au lieu d'étre supère; le fruit )charnu au lieu d’être presque toujours capsu- laire. VACCINIUM L. (Vacciniacées.) Arbustes, rart. arbres à files. persist., rart. caduques, entières . ou dentées. FI. solit., fasciculées ou en grappes. |Calice à 4-5 lobes courts. Corolle à 4-5 lobes ou dents, courts, rart allongés ou révolutés. Etam. 18-10, libres ou brièvt. adhérentes à la base de la corolle; anthères munies d’une arête sur la Hace dorsale ou mutiques. Ovaire à 4-5 loges. — Env. 100 esp. de toutes les rég. temp. _V. erythrocarpum Michx. — B.M 7413. — tAmér. Nord. — Arbriss. de 1 m. à 1 m. 30. Flles. \caduques. FL. axill, solit. et pendantes. Corolle rose. Fruit rouge, puis bleu noirâtre, légèrt. acide ou insipide. Les V. Myrtillus L., Airelle; angl. Cranberry; All: Heidelbeere, Masczer, AL. PL. Fr. 203, et | - Vitis-Idæa L.. sont indigènes. | EL rustiques. Terre de bruyère. Marcottes et | outures. Fruits comestibles. J. G. VACHE. Cet animal est surtout recherché pour Le produit de son lait. Nous ne l’envisagerons C1 qu'au point de vue des soins à lui donner, et Qurtout de l'hygiène. On sait combien il est angereux de garder ces animaux constamment 1183 (Lentibulariées.) Herbes | dans une étable, sans VALLOTA. les sortir chaque jour, comme on le fait dans les Zaiteries de Paris et d’autres grandes villes. Les vaches ainsi con- finées deviennent phtisiques (tuberculeuses) et leur lait est impropre à l'alimentation. Pour maintenir les vaches en bonne santé, il est in- dispensable de les mener paître dans une prairie la plus grande partie de la journée: on les rentre à l’étable le soir pour les traire et leur faire passer la nuit. On les trait une seconde fois le matin avant de les mener aux champs. Dr Trt. Vaisseaux. Voir Structure des plantes. VALERIANA L. (Valérianées.) Herbes vivaces ousuffrutese, à files. ordt. radicales. F1. en cymes terminales, en épis interrompus ou en corymbes. Calice à limbe roulé en dedans pendant la. flor., se redressant ensuite en une couronne ciliée, plumeuse. Corolle à limbe 5 fide; 3 étam., rart, 1-2 par avortement. Fruit comprimé — Env. 150 esp. V. officinalis L.; angl.: Valerian; all : Bal- drian. Indigène, vivace. Hampe de 1 m. et plus ; files. pinnatiséquées, à 7-8 paires de segm. FI. rouges, en corymbes. V. Phu L. Suisse; vivace. Hampe de 1 m.; flles. pinnatifides. FI. blanches. -- On cult. aussi : V. alliariæfolia Vahl., du Caucase, vivace, tige de 50 cm. files. cordif. acuminées, dentées; fl. roses, en corymbes serrés. V. montana L.. B. M. 1825. Europe mérid., haut de 30 em., fl. roses; et V. pyrenaica L., indigène, haut de 1 m., fl. roses. Ornement des endroits frais et humides, ro- cailles ombrag. Semis, div. des touffes. J. G. Valériane grecque. N. fr. du Polemonium cœru- leum. Valériane rouge. N. fr. du Centranthus ruber. VALÉRIANÉES.(Dicotylédones-Gamopétales.) Famille comprenant des herbes à files. opposées, à fl. en cymes, irrégulières, ayant un calice va- riable, une corolle irrégulière, bossue ou épe- ronnée sur un côté, 1-4 étamines et un ovaire infère, 1-3 loculaire (une seule loge fertile). Le fruit, indéhiscent, renferme une seule graine. Valerianella. N. scient. des Mâches (v. ce mot). VALLISNERIA L. (Fam. des Hydrocharidées.) Genre comprenant une seule esp., orig. des rég. ch. et temp. C’est une pl. aquatique submergée, peu ornementale. à files. très longues et linéaires étroites. Les fl, très petites et verdâtres, sont dioïques. Les fl. mâles portées sur une courte hampe submergée, se détachent au moment de la fécondation et viennent flotter à la surface de l’eau pour aller fertiliser les fl. femelles, qui sont solitaires à l'extrémité de longs pédon- cules d’abord enroulés en spirale. Ces pédon- cules se rétractent après la fécondation, pour que le fruit müûrisse sous’ l’eau. Cette curieuse pl. est vivace et rustique sous le climat de Paris. VALLOTA Herb. (Amaryllidées.) Voisin des Amaryllis ; n’en diffère que par la hampe florale creuse, les fl. en ombelles sessiles ou courtemt. pédicellées, les lobes de la fl. connivents à la base seult. et dressés, les graines portant à leur base une aile allongée, au lieu d’avoir une hampe florale pleine, les lobes de la fl. conni- vents jusqu’au milieu ou au dessus et les graines slobuleuses, sans ailes. Une esp. : V. purpurea VALLOTA. — Herb. (Amaryllis purpurea Aït.) (Fig. 923.), B M. 1430; B. R. 552; Bois, ArL. PL. 3aRD. pl. 269. Le Cap. Hampe portant 2-5 fl, en entonnoir, rouge écarlate. Orang. Graines, ‘caïeux. JG VALVAIRE (Préfloraison). On dit que les pé- tales et les sépales sont en préfloraison valvaire quand, dans le bouton, ils sont rapprochés par leurs bords sans se recouvrir les uns les autres. VALVE. On désigne sous ce nom les pièces du péricarpe devenues distinctes, dans les fruits déhiscents, pour la mise en liberté des graines. à Fig. 923, — VALLOTA PURPUREA Herb. VANDA R. Br. (Orchidées-Vandées.) (Nom sanscrit de l'esp. type.) PL. épiphytes à tige dressée, feuillée, émettant des racines adven- tives, à croissance indéfinie. Files. distiques, lo- riformes; infloresc. latérale, en grappe pendante ou érigée. F1. médiocres, à divis. étalées. Sépales et pétales presque semblables. Labelle éperonné, triloSé; éperon vide. Colonne courte, épaisse, charnue. Anthère operculaire, imparfait. 2-locul. Pollinies 2, cireuses, fixées à un rétinacle formé d’une bandelette large et d'une glande visqueuse assez grande, placée au dessous de la bande- lette et fixée à la partie infér. du rostellum peu développé Stigmate transversal, assez large, placé immédiatemt. au-dessous du rostellum. — Env. 20 esp., de l'Inde et l’Archipel Malais. V. Amesiana Rchb.f. — Oncu. azB. t. 296; B. M. t. 7139. — FI. blanches, à labelle légèrt. lavé de lilas clair; files. épaisses, presque cy- lindr, — Siam. V. Bensonii Bateman. — B. M. t. 5611; Fr. p. S. t. 2329, — Sépales et pétales verdâtres, ponc- tuées fint. de pourpre foncé; labelle blanc, à lobe médian rose-lilacé. — Birmanie. V.cærulea Griffith. (Fig. 924.) — Paxron, FL. Garp. t. 86; Xenia, t. 5; FL. p. $. t. 609; Pesca- TOREA, t. 29 ; ILL. HonT. 1860, t. 246; ORGH. ALB. t. 282; RricuenBacGuia, t. 57. — FI. grandes, tes- 1184 - dessus. — Siam. VANDA. sellées, d’un bleu de ciel assez franc dans les belles var., àlabelle petit, bleu foncé. — Bengale. V. cæœrulescens Griffith. B. M. t. 5844; Orcu. ALB. t. 48; FLor. Mac. N. s. t. 256. — FI. petites, blanches, à labelle violet. — Birmanie. V. concolor Blume. — B, M.t 3416. — FI. moyennes, à divis. brunâtres en dessus, blanches en dessous; lobes latéraux du labelle blanes, pointillés de rose. — Chine ? V. cristata Lindl. — B KR. 1842, t 48; B. M. t. 4304; REGEL, GanTENFL. t. 680; ORCH. ALB. t. 290. — Grappe très courte, presque sessile de fl. verdâtres, moyennes, avec une belle macule pourpre sur le labelle. — Népaul. V. Denisoniana Benson et Rchb. f. — B M. t. 5811; ILL. nonT. 1872, t. 105; Oncu. az. t. 248. — FL moyennes, à divis. larges, d’un vert-jau- nâtre, pointillées de rougeâtre à la base labelle à lobes latéraux blancs, et lobe médian forte- ment échancré et lavé de vert au sommet. Birmanie. ass 4 Le dt ét f ve 1 AE Fig. 924. — VANDA CŒRULEA Griffith. V insignis Blume. — Rumpnia, t. 192; B. M. t. 5759; OnrcH. aLB. t. 172. — FI. moyennes, FR divis. brunes, tachetées de pourpre; labelle tri=. lobé; lobes latéraux blancs, petits ; lobe médian | concave, en forme de coquille, plissé longitu= | dinalt., violet. — Timor. V. Kimballiana Rehb.f. — B. M. t. 7112. — FI moyennes, à divis. assez étroites, blanches; labelle cramoisi. Filles. eylindr. canaliculées ; À | au. t. 338. — FL petites, jaunâtres, Lav 6 de brun-cannelle. — Var. Boxalli, à fl. plus grandes, | avec la moitié interne des sépales latéraux | brune — Manille. V. Parishii Rchb. f. — Oncu. azB t. 15 “à — Files. larges et charnues; épi dressé, couxrb; fl larges, pleines, à divis. jaunes, maculées € k "1 VANDA. _ brun; labelle petit, jaune-clair, à lobe médian articulé, bordé de carmin foncé. — Birmanie. . V.parvifloraLindl.(Aerides WightianumLindl.) — B. M. t. 5138. — Petites fl, jaunes, à labelle taché de brun violacé. — Ceylan et Indoustan, Birmanie. | V. Roxburghii R. Br. — B.R. t. 506; B. M. t. 2245; F1. D. S. t. 11 ; OrcH. azs. t. 59. — [Syn.: Y. tessellata.] — F1. assez grandes, à divis. tessel- lées, lavées de sépia; labelle bordé largt. de violet foncé. — Bengale et Ceylan. V. Sanderiana Rchb. f. — OnrcH. azr. t. 124; … Icz. HORT. t. 532; B. M. t. 6983. — La pl. belle “et plus grande fl. du genre. Sépale postér. et pourpre. — Mindanao. V. teres Lindl. — B. M. t., 4114; ReicnenBa- cHiA, t. 27. — FI. presque aussi belle que le précéd. ; pétales et sépales rose-pourpré ; labelle trilobé; lobes latér. jaunes, pointillés de rouge; lobe médian bilobé, largt. bordé de pourpre- rosé; files. cylindr. — Assam et Birmanie. 1. 42; OnrcH. aus. t. 77, 180 et 327. — [Syn.: V. suavis.] — FI. à fond jaune taché de brun ou de violet foncé ; labelle violet pourpré. — Java. — Culture des Saccolabium, Aerides, avec plus de lumière. Ach. F. . VANESSE Fab. (Fig. 925 et 926.) Les V. sont de superbes papillons de taille moyenne, dont iles ailes ont des dents sur les bords externes. Le vol est vif et rapide. Les chenilles, recouvertes d'épines inoffensives, vivent sur les Orties et sur leuses, ont des reflets métalliques. Fig. 925. — VANESSA CARDUI. vit sur les Chardons et sur les Artichauts. signalé de véritables migrations de ces Antiopa L., ou Morio, est la plus grande des on envergure atteint jusqu'à 7 cm. Les clair, avec une rangée de points bleus. enilles, noires. avec des épines, vivent en ome sur les files. des Bouleaux, des Saules, DICTIONNAIRE D’'HORTICULTURE. 1185 — - pétales roses, lavés de cramoisi à la base et largt. | tessellés; sépales latér. veinés et lavés de cra-| moisi éclatant; labelle petit, concave à la! base, non éperonné, d’un vert bronzé lavé de V. tricolor Lindl. — Paxr. FLow. Gann. t. 42; | B. M. t. 4432; FLore Serres, t. 641; PESCATOREA. | les arbres et arbriss. Les Chrysalides, angu-| V. Cardui Lin., Vanesse du Chardon, a les ailes tées de rouge, de noir et de blanc. La che- ons, qui sont répandus sur tout le globe. Sont d’un velours brun noir, bordées de VANILLA. | des Peupliers, des Trembles, des Ormes. Le pa- pillon se trouve en juillet-sept. Répandu en Europe, en Asie et en Amérique. V polychloros Lin., Grande Tortue, a les ailes fauves, les antér. ornées sur le disque de 4 taches noires arrondies, en plus de 3 taches costales. Les chenilles vivent d’abord en société Sur un petit abri soyeux, puis se dispersent, en juillet et sept. On les trouve sur l’Orme, le Chêne, le Peuplier, l’Alisier, le Cerisier et divers arbres fruitiers. Elles sont parfois très nuisibles aux Ormes. Fig. 926. — VANESSA C ALBUM. V. G album Lin. est un très élégant papillon de 35 mm. d'envergure, aux ailes fortement | dentées, de couleur fauve, ornées de taches noires. La face infér. de l’aile postér. est ornée | d’une tache en forme de C. Les chenilles vivent solit. en juin et juillet sur l’Orme, le Houblon, l’Ortie, le Groseillier, le Prunellier, le Chèvre- feuille, etc. Cette esp. est commune dans toute l'Europe et l’Asie bor. et occid. P: En: | | Fig. 927, — VANILLE. VANILLA PLANIFOLIA Andrews. VANILLA Plumier. (Orchidées - Neottiées.) (Altération du mot espagnol Vaynilla, petit étui, allusion à la forme du fruit.) Herbes épi- phytes, ramifiées, grimpantes ; tige à croissance indéfinie, émettant dans toute sa longueur des racines aériennes adventives; infloresc. naïs- 79 VANILLA. — 1 sant à l'opposé des files. alternes, en grappes courtes et serrés. FI. moyennes ou grandes. Sé- pales et pétales libres; labelle soudé à sa base avecla colonne très longue, érigé. Anthère oper- culaire, imparfaitemt 2-locul.; pollinies 2, ou 4 | soudées 2à2, pulvérul., libres.Clinandre à bords élevés, entourant l’anthère; rostellum large et long, formant un lambeau carré pendant comme un rideau devant l'orifice du stigmate, ce qui empêche presque toujours la fécondation par les insectes et exige dans ces pl. l'intervention humaine. — Env. 20 esp. de toutes Les rég. trop. du monde; 2 ou 3 seult. en culture. V. albida Blume. — Rumpura, I, t. 67. — FI. | moyenne, d’un blanc verdâtre, à pétales et sé- pales étalés ; capsule assez épaisse, fortemt. in- curvée, conique. — Java. V. aromatica Sw. Syn.: V. planifolia Andr. V.lutescens Moq.—Tand.Syn.:V. PomponaSch. V. planifolia Andrews. (Fig. 927.) — Bor. Repos. t. 538; Lono. Bor. Cas. t. 733; Rumpuia. t. 68; B. M.t. 7167. — FI. jaune clair ou ver- dâtres; labelle concave au sommet. garni intért. d’une bande longitudin. de crêtes transversales, dirigée en arrière; capsule cylindr., longue, mince, à peine incurvée. — Mexique. V. Pompona Schiede. — FL. p. S. t. 2218, — FI. grandes, d’un vert jaunâtre; capsule incur- vée, courte et grosse, angulée. — Guyane, La Vanille se cultive en serre indienne chaude, avec Aerides, Angræcum, Vanda, etc., sur des supports horizont. en bois, garnis de mousse, et placés près du verre; beaucoup d’eau pendant la période de végét.; féconder les fl. au fur et à mesure de leur éclosion complète. Ach,F. VAPORISATEURS ET VAPORISATION. Pul- vérisateurs et Pulvérisation. — Pris dans le sens propre, le mot de V. s'applique à tout appareil employé pour la vaporisation d'un liquide. Par extension, il est assez fréquemmt. employé en horticult. pour désigner un appareil qui réduit et projette l’eau en pluie extrèêmt. fine. Dans ce dernier cas, les appareils sont plutôt appelés Pulvérisateurs. V. proprement dits. — On les emploie à peu près exclusivt. pour la vaporisation de la nico- tife ou jus de tabac dans les serres ou sous châssis, et comme insecticide. Ils sont de forme assez variée, mais se composenten principe d'un foyer avec cheminée, d’un réservoir contenant le jus de tabac à vaporiser, d’une chambre de vaporisation dans laquelle s'accumulent les va- peurs, et d’un orifice pour la sortie de ces va- peurs. Cet orifice est disposé de manière à rece- voir, au besoin, un tuyau, permettant de dirige: à volonté les vapeurs de nicotine sur des points déterminés. La vaporisation peut êtxe obtenue plus sim- plement en chauffant la nicotine dans un vase. sur un réchaud ou une forte lampe à alcool, ou mieux en projetant la nicotine sur des objets portés à une températ. très élevée. Au Muséum, ce dernier procédé, imaginé par M. le profes- seur Maxime Cornu, reste préféré à tout autre: on sesert de plateaux rectangul. en tôle forte, et à bords relevés de 4-5 cm. Sur ces plateaux, on dépose des briques ou des morceaux de fer préa- lablt. chauffés dans les fourneaux des serres, Ê 186 — VASES A FLEURS. | et portés à une haute températ. On verse alors la nicotine, qui forme aussitôt un nuage blanc très épais. IL faut immédiat. quitter le local, « qui à dù être préaiablt. bien clos. Lorsque les vapeurs sont dissipées, et alors qu'il n’y a plus de danger à entrer dans la serre, il convient de donner un seringage général. Autant que pos- sible, il faut employer de la nicotine non déna- turée: la présence du goudron ou du pétrole” peut n'être pas sans inconvénients. On opère de préférence à la fin de la journée, après avoir | couvert la serre de paillassons. Il faut environ 11/2 lit. de nicotine concentrée pour une serre. de 40-45 m. cubes d'air. À Dans certains cas, on vaporise de l’eau dans les serres en la projetant sur les tuyaux den chauffage: c’est quand on veut maintenir une certaine humidité dans l’atmosphère. Pulvérisateurs. — Les appareils, très variés de formes et de dimensions, que l’on désigne“ sous ce nom, servent à projeter des liquides en pluie fine et même en une sorte de brouillard On les emploie quelquef. pour obtenir une sorte de buée dans les serres et l’on a alors recours soit à des appareils à la main, soit à des appa= | reils automatiques. Mais le plus souvent, les Pÿ, servent pour l'application, sur les végétaux, 4, d’insecticides ou de solutions anti-cryptogami ®, ques, eau céleste, bouillie bordelaise, etc. Ces sortes de P. sont de systèmes divers ; en généra k ils sont portatifs et s’attachent sur le dos de® l'opérateur, au moyen de bretelles; ils se com-#s posent essentiellt. d'un récipient en cuivre con 18 tenant une quinzaine de litres, d’une petite #w | pompe à air comprimé, et d’une lance, a R interrupteur instantané et brise-jet, ee " de projeter le liquide de face, de bas en haut,/#4, | ou de haut en bas, à volonté. LOS Vaquois. Nom français du Pandanus utilis.… x Varaire. Nom français de Veratrum. 4. Varech. Voir Engrais. À VARIÉTÉ. Modification du type spécifique: qui ne se reproduit pas ou ne se reproduit que: dans une faible proportion par le semis. LesW transmissibles par le semis sont désignées sous, | le nom de races. À: VASES A FLEURS. Voir Godets, Pots, Der- rines, Bacs et Caisses. 4 | Vases artistiques. — Ils entrent, comme Jes | statnes, dans la décoration des jardins et parcs d'agrément, et ont surtout leur place danses jardins symétriques. L’art de les choisir suivant le milieu auquel ils sont destinés, de lesdis: | poser par rapport aux plantations, aux percées! | aux allées, etc. est du ressort de l'architectur( paysagère. Les grands jardins et parcs régumer de Versailles, du Luxembourg et des Tuile montrent de bons exemples de ce genre de |coration. Souvent on garnit de pl. florales à autres, les V. artistiques. Pour que la cultur| ‘vf soit possible dans ces V., il faut que le fond e soit percé pour permettre le drainage; il in | porte aussi que les parois soient perméables l'air; autrement ces V. ne conviennent p la culture directe et ils ne doivent conte pl. que comme cache-pots. Ces considé s'appliquent aussi, bien entendu, aux Cul d'appartements. : "4 VASES A FLEURS. — Vases à Croeus. — Pour la culture des Crocus en appartement, on se sert de V, spéciaux en . terre cuite vernissée ou non, de forme aussi élé- gante que possible, montés sur pied, très ven- trus et presque sphériques, pourvus, à leur partie supér., d’une large ouverture, et, sur leur pour- _ tour, de trous régulièrt. espacés et disposés en quinconce. Le pied est creux, de manière à permettre l'écoult. de l’eau; il repose sur une soucoupe. Les bulbes de Crocus sont placés dans l’intér. du vase, de telle sorte que - Ja partie supér. de chacun d’eux se trouve à l’un des orifices. On remplit le vase de terre ou mieux de mousse bien tassée, au fur et à mesure que l’on place les bulbes, et l’on achève la gar- niture au moyen d’un bulbe de Jacinthe, de Tulipe ou de Narcisse, placé tout en haut, à l’o- rifice principal. Vases à Jacinthes. — Appelés souvent Carafes à Jacinthes. Ils sont en verre soit blanc, soit coloré diverst., et de forme variable. Toujours assez étroits par rapport à leur hauteur, ils sont surmontés d’une sorte de cuvette destinée à recevoir un bulbe, On a imaginé des V. à Jacinthes qui permet- tent de cultiver deux bulbes à la fois, l’un qui croit dans la direction normale, l’autre dans la direction inverse. Vases suspendus et Suspensions. — Dans les serres et les appartements, certaines pl. à ra- meaux retombants ou, quelquefois, à longues feuilles pendantes, et certaines autres à végét. épiphyte, sont cultivées dans des V. ou des pa- | niers suspendus, (Voir Paniers à Orchidées.) Les W. destinés à ces cult. ne reçoivent directement les pl. que quand ils remplacent les paniers, dans le cas d’esp. épiphytes et de cult. en serres. Autrement, ils sont employés comme cache-| | pots; on leur donne des formes variées et artis- tiques, en observant que la partie infér. soit étanche, de manière à ne pas laisser tomber les eaux d'arrosage. Ces V. pour suspensions sont | généralt. en terre cuite, vernissée et décorée ; | quelquef. on les remplace par des corbeilles en | fils de fer, en coquillages, en bois ouvragé, etc. | Ces diverses sortes de récipients sontsuspendues | au moyen de chaïnettes, ou simplt. de fils de fer. } = On emploie quelquef., pour faire des suspen- sions, des fragments de Betterave rouge creusés Let remplis de mousse: on prend la partie supér., en conservant le collet, et l'on creuse à l'endroit tde la section; les files. se développent en se. relevant, et prennent des coloris assez curieux. Enfin, on obtient des boules de verdure en se- mant, sur des éponges ou des paquets de mousse suspendus et maintenus humides, des graines de Cresson alénois, Millet, etc. | Les esp. les plus généralt. cultivées en sus- pensions, dans les appartements, sont par ordre alphabétique: Chlorophytum comosum, Cereus lagelliformis, Epiphyllum truncatum, Fragaria Indica, Fuchsia (var. à rameaux pleureurs, telles ue M. Aubin etautres), Hechtia piteairniæfolia, Dplismenus imbecillis, Pelargonium lateripes, Sa- ; fraga sarmentosa, Sedum Sieboldi et Trades- | tantia zebrina, etc. Plusieurs esp. indigènes, elles que Hedera Helix, Linaria Cymbalaria et | 4Simachia Nummularia, donnent aussi des sus- 1187 VENIDIUM. pensions qui ne sont pas sans agrément, et ont le mérite de la rusticité. . VAUTOUR. Les Rapaces de ce genre ne se montrent que très accidentellt. dans notre pays. Dans les pays chauds, ils rendent service à la voierie en débarrassant les rues des villes des charognes que l’on y jette. Il est très rare qu’ils s’attaquent à un animal vivant, et ils ne le font que lorsque ce dernier est malade ou blessé. Dr Trt. Veilchen. N. all. de la Violette (Viola odorata). Veilleuse. Nom fr. des Colchiques. . VEITCHIA Wendl. (Palmiers Arécées.) Stipe inerme, dressé, annelé. Files. régulièrt, pinna- tiséq.; segm. linéaires, acumin. ou obliquèment tronqués. Spadice à pédoncule court et gros; rameaux allongés, fastigiés. FL. en glomérules, ordint. ternées, la centrale femelle. Fr. gros, fibreux. Genre mal connu. — 4 esp. des iles Fidji et Nlles.-Hébrides. V. Joannis Wendl. — Rev. Horr. 1883, f. 60. — [Syn.: Kentia Muell.] — Iles Viti, Lebou et Tonga. — Tronc de 30-40 m. À l’état jeune, gaine, pétiole et rachis rouge-sombre, couverts d’un duvet gris entremêlé de squames rouges ; fl. verdâtres. On cultive aussi: V. spiralis Wendl.; V. sub- globosa Wendl. [Syn.: Kentia Muell.); V.Storckii Wendl. Serre ch. humide. JP Vélar. Nom fr. des Ærysimum. VELTHEIMIA Gled. (Liliacées-Scillées.) F1. bulbeuses origin. du Cap de Bonne-Esp.; files. radicales, oblongues ou loriformes ; hampe simple, aphylle, terminée par un épi ou une orappe dense de fl. tubuleuses-cylindr., pen- dantes, à 6 lobes très courts, dentiformes. Le fruit est une capsule membraneuse-scarieuse, relevée de 3 ailes, s’ouvrant en 3 valves et qui renferme 2 graines par loge. — 3 esp. Le V. glauca Jacq., Hort. Scnoexe. I, p. 40, t. 77; B. M. t. 1091; Rep. Luz. t. 410, à files. glauques et à fl. longues de 3 cm , rose pourpré, et le V. viridifolia Jacq. (V. capensis DC.; Aletris capensis L.), Jaco. HorT. Schœxgr. I, p. 41, t. 38; B M. t.501; Ren. Liz. & 193, à files. d'un vert foncé et à hampe de 80 cm. portant une grosse grappe de fl. rose pourpré, longues de 4 em. sont des pl. de serre froide qui fieu- rissent de février en avril, à cultiver en pots, en terre franche, en situation bien éclairée. On les multiplie à l’aide des caïeux, détachés au mo- ment du rempotage des bulbes, opération qui doit avoir lieu tous les deux ans, pendant le repos de la végétation. VENIDIUM Less. (Composées - Arctotidées.) Voisin de Gazania; n’en diffère que par les brac- tées de l’involucre entièrt. libres et les achaines glabres; au lieu d’avoir les bractées soudées à [a base et les achaines velus. — 18 esp. d’Afri- que australe. On cult.: V. decurrens Less. (V. calendulaceum Less.) — R. H. 1857, p. 128. — Annuel. Tige très ramifiée, à branches étalées, haute de 15-25 |em. Files. alternes, les radicales pétiolées, les caulinaires sessiles. De juin à octobre, fl.grandes, jaune orangé vif; disque Jaune et brun. Bor- dures, massifs et potées. Semis au printemps SUT VENIDIUM. couche ou de préférence en automne et hiverner | populations intéressées puissent prendre les sous châssis. 1ACE Ventilation des serres. Voir Serres. VENIMEUX (Animaux). Un grand nombre d'animaux sont V. pour leur proie habituelle, mais le nombre de ceux qui, dans notre pays, père,le Scorpion, l’Abeille,la Guépe(voir ces mots), sont ceux que l’homme doit le plus redouter. Quantaux Araignées, leur morsure, qui est très rare, est moins douloureuse que celle du Cousin etsurtoutdu Rouget (voir ces mots) Le venin que l’on attribue à la Salamandre et qui est secrété par la peau, existe réellt., mais il ne peut pro-| duire d'effet que si l’on manie cet animal avec des mains ayant des plaies ou des coupures. Aucun Mammifère n’est V., à moins qu’il ne soit atteint de la Rage. D° Trt: VENTS. Courants aériens produits "par des différences de densité dans l’atmosphère de ré-! gions voisines. Qu'une rég. du globe se trouve fortemt. échauffée, les couches d’air proches du sol deviennent moins denses et s'élèvent; elles sont aussitôt remplacées par de l'air plus froid venant du voisinage; de là, un vent soufflant de la rég. froide vers la rég. chaude. Que, d'autre part, une certaine quantité de vapeur d’eau se condense sur un point déterminé, il en résulte un vide qui détermine un appel d'air: seconde cause de V. Diverses autres circonstances gé- nérales ou locales interviennent encore pour la production des V, La nature de ceux-ci, leur direction ordinaire, leurintensité,leur fréquence, ont, sur les climats, et par suite sur la végét., une influence facile à comprendre. C’est pour- quoi les observations météorologiques tiennent compte de ces particularités. La direction du V. se constate au moyen de Giroueltes ; mais souvent les couches supér. su- bissent une direction autre que les couches infér.; aussi convient-il d'observer en même temps la direction des nuages. Quant à la vitesse, elle s'énonce en mètres, par seconde, et se mesure au moyen d'appareils spéciaux dits anémographes où anémomètres. Faute de ces instruments, on évalue, avec une exaë@titude suffisante, la vitesse et l'intensité des V.au moyen des notations suivantes (de O à 6), conseillées par le Bureau Central météorologi- que: 0, calme; la fumée s'élève verticalt. ou à peu près; les files des arbres sont immobiles. — 1, V. faible. Sensible aux mains et à la figure; fait remuer un drapeau; agite les petites feuilles. — 2, V. modéré. Fait flotter un drapeau; agite les feuilles et les petites branches des arbres. — 3, V. assez fort. Agite les grosses branches des arbres, — 4, V. fort Agite les plus grosses branches et les troncs de petit diamètre. — 5. V. violent. Secoue tous les arbres, brise les bran-. ches ct les troncs de petite dimension. — 6. Ou- ragan, Renverse les cheminées, enlève les toits des maisons, déracine les arbres. — Dans les ouragans,la vitesse du vent s'élève à 35-45 m. par seconde; dans les tempêtes, elle est de 20-25 m. — Grâce aux progrès de la météorologie mo- derne, aidée par le télégraphe, la marche des tempêtes est maintenant presque toujours pré- vue ct annoncée assez à l'avance pour que les 1188 j d’ailleurs variable avec les localités. On sait que, sont V.pour l’homme est très restreint. La Vs-| VENTS. précautions nécessaires. Suivant qu'ils soufflent d’une direction ou d’une autre, les V. sont, pour un pays déterminé, secs ou humides, froids ou chauds; cela est pour certaines contrées, tel V. «amène» la pluie, et tel autre le beau temps Les V. secs abaissent la températ. en favori- sant une abondante évaporation; tels sont les hâles de printemps. Les V. violents sont nui- sibles aux cult. fruitières, en faisant tomber les récoltes, en rompant les branches, en inclinant les tiges, ete. S'ils soufflent fréquemment d’une direction déterminée, ils peuvent être un obs- tacle réel pour certaines productions, et né- « cessiter des précautions spéciales dans Le choix des situations par rapport aux arbres naturels, . ou obliger à des plantations en rideaux pour brise-vents. Dans le voisinage de la mer. les V. — MOLÈNE POURPRE. CEUM L. Fig. 928. VERBASCUM PHŒNI- soufflant du large contrarient la végétation ar | | borescente et, en amenant de l'air salé, empé- } chent le développt. de nombre de pl.; ils déter- | minent, chez les arbres, un port penché. Dans : la vallée du Rhône, le mistral, V. périodique et. violent, ne permet la cult. de certaines pl. qu'à : la condition d’être protégées par des brise- v (2 ou des reliefs du sol. #] Dans les rég. équatoriales, les V. alisés et les moussons, qui soufflent régulièrt., pendant | longs mois, dans une direction, puis dans direction opposée,caractérisent certains elimat et influent grandement sur les productions M gétales des pays soumis à leur action. Aussi doivent-ils être bien connus des cultivateurs coloniaux de ces régions. | k | Ver gris, voir Agrotis; V. coquin, #3 re 0 voir Gochylis; V. de la Vigne, à tête noire, del 4; VER. = de la vendange voir Tortrix; V, des Framboises, voir Byture. Vérandas. Voir Serres. VERATRUM L. (Liliacées.) Rhizome charnu. Tige dressée, portant sur toute sa hauteur des files. souvent larges, plissées, contractées à la base F1. brièvt. pédicellées,en panicules termin. FI. polygames; périanthe persist., à segments un peu contractés à la base. Graines entourées d’une aile membraneuse. — 8 ou 9 esp. d'Eu- rope, d'Asie et Amér. boréale. V. album L., Varaire. — Rev. Liz. 447. — In- besc Filles largt. ovales aiguës. FI. blanc jau- nâtre. Var. Lobelianum Bernh. FL. vert gai. V. nigrum L. — B. M. 963. — Autriche. — FI. pourpre noir. Ornement des pelouses et endroits ombragés. Semis et division des touffes. J. G. Fig. 929. — VERBENA CHAMÆDRIFOLIA JUSs. - VERBASCUM L. (Scrophularinées.) Herbes |bisann., rart. vivaces, ou sous-arbriss., à fÎles. | toutes alternes. FI. en grappes ou en épis ter- | min., simples ou rameux ; pédicelles très courts. | Calice 5-fide. Corolle étalée en roue, rart. con- cave, à 5 lobes ; 5 étam. fixées à la base de la | corolle; filets des 3 étam. supér. ou de toutes, | Jaineux barbus. Capsule oblongue ou ovoïde, à |2valves, souvent bifide. — 100 esp. d'Europe, | Afrique bor., Asie occid. et moyenne. 1# N. phœniceum L. (Fig. 928.) Molène pourpre. 18. M. 885. — Europe mérid — Bisann. Ap- |pelé à tort Molène de Phœnicie. Tige dressée, | peu rameuse, haute de 1 m. FI. assez grandes, |purpurines, à fond jaunâtre Coloris très variés. Plates-bandes, rocaillies, terrains frais, semis. Le V. Thapsus L., Bouillon blanc, Molène; angl.: sont pectorales. tesc., couchées ou dressées, poilues ou rarem digène. — Vivace. Hampe de 1 m. à 1 m. 20, pu-| 1189 VERBENA. glabres. Files. ordt opposées, dentées ou souvent incisées ou découpées, raremt. entières. F1. en épis termin., tantôt densément imbriqués, tantôt allongés, quelquef. en corymbes ou en panicules, raremt. axill. Calice tubuleux. à 5 côtes et 5 dents, corolle tubul., à limbe étalé, presque bi- labié, à 5 lobes; 4 étam., dont 2 plus courtes, ou raremt. 2 incluses, fixées sur la moitié sup. du tube. Fruits secs, se séparant à la maturité, — 80 esp. env., 1 des rég. temp., 1 de l’Afr. et Asie, 1 de la rég. médit.. les autres de l’Amér. V. Aubletia L. — B. M. 308; B. R. 294; Bous, ATL. PL. Jar. 297 À. — Amér. sept. — Ann. Tiges rameuses de 30 em. de hauteur. Flles. trifides ou pinnatifides, à segm. dentés. EL. rose pourpré. disposées en épis termin. et latéraux, fastigiés, allongés ; corolle 2 fois plus longue que le calice, à gorge munie d’un anneau de poils. Vâr. Drummondi, B. R. 1925, fi. lilas violet. V. chamædrifolia Juss. (V. Melindres Gill.) (Fig. 929.) — B. M. 3333; B. R. 1184. — Brésil. — Vivace, sous-frutesc.; tiges rameuses, ram- pantes. Filles. ovales oblongues, rugueuses. FI. | rouge écarlate, en épis solit. Fig. 930. — VERONICA TEUCRIUM L., var. prostrata. V. erinoides Lmk. (V. multifida R. et P.) — FL. Per. 38. — Brésil. — Ann. Tiges rameuses, décombantes, hautes de 8-10 em. Flles. cunél- formes, décurrentes, tripartites ou pinnatifides. FI. bleues ou rouge violacé, en épis termin. et latéraux, solit. Gr. Y. incisa Hook. — B. M. 3628. — Brésil. — Mullein; all.: Wollkraut, est porn fl. | Sous-frutesce.; tiges ascendantes ; rameaux dres- |sés. FI. roses, en épis pédonculés ords; PSS lau sommet des rameaux et formant une pani- | cule corymbiforme. V. phiogiflora Cham. | tescent. FL. rouge cramoi aniculées. — Brésil. — Sous-fru- isi, en épis terminaux | VERBENA L. (Verbénacées.\ Herbes pu | réunis en cymes ee M guith) HO V.tenera Spr. VERBENA. — ATzL. PL. JARD. 227 B. — Brésil, — Sous-frutesc. rampant. Files. décurrentes, pinnatifides. KI. violettes, en épis termin., solit. ou ternés ; tube de la corolle 2 fois plus long que le calice. Var. Mahoneti, KL. ». Serr. 1129. Corolle rose ; pé- tales marginés de blanc. V. teucrioides Gill. et Hook. — B. M.3694.— Chili. — Sous-frutesc., à tiges ascend. Filles. ovales oblongues, sinuées dentées. FI. blanches puis roses, odorantes, en épis termin. solit. V. venosa Gill. et Hook. — B. M. 3127. — Vivace. FI. lilas bleuâtre; épis termin. ordt. ternés. Les Verveines hybrides ou V. des jardins proviennent de croisements entre les V. cha- mædrifolia, incisa, phlogiflora et teucrioides. Elles ont des coloris très variés; on distingue les V. Auricules, à grandes fi. à centre blanc, et les V. italiennes, à fl. panachées et striées. On les propage par le bouturage. Les V. sont recher- chées pour bordures, plates-bandes, corbeilles. Boutures à l'automne ou au printemps et semis, en mars-avril, sur couche et sous châssis ; on repique en pépinière ou en godets et met en place en mai-juin. J. G. VERBÉNACÉES.(Dicotylédones-Gamopétales.) Famille très voisine des Labiées, dont elle dif- fère surtout par le style terminal, c'est-à-dire continuant le sommet de l'ovaire au lieu d’être inséré entre les quatre loges d’un ovaire 4-lobé. VERBESINA L. (Composées-Hélianthoïdées.) Herbes suffrutese. ou raremt. arbustes, à files. opposées ou alternes, dentées, lobées, raremt. entières, Capitules longt. pédonculés, hétéro- games, les fl. dutour 9, ligulées, celles du disque hermaphrodites, fertiles, régulières. Achaines comprimés, distinctement bi-ailés et surmontés de deux arêtes. — 80 esp. de l’Amér. trop. V. Mameana Andr. — KR. H. 1895, p. 325, fig. n. — Ecuador. — Tige de 1-2 m. de hauteur. Files. très grandes, lobées, dentées, rugueuses. V. pinnatifida Cav. — R. H. 1895, p. 324, fig. n. — Mexique. — Tige de 1-2 m., glabre, ailée, fistuleuse. Filles. ovales, profondt.lobées-dentées; pétiole aïilé et décurrent. PI. à grand développt.; isoler sur les pelouses. Boutyfes au printemps. J. G. Verdet. Voir Cuivre. VERDIER (Chloris hortensis). Ce Passereau d'un vert olive, plus gris chez la femelle, se nourrit surtout de graines oléagineuses (Lin, Chanvre, Colza), mais il dévore aussi beaucoup de graines de mauvaises herbes. Sa chair est estimée. De Trt, VERDIER (Philippe-Victor), né Le 5 août 1803, à Yères (S. et O.), décédé le 5 février 1878, à Ivry-Paris. Fils et allié de famille de jardiniers, il débuta à Fontenay-aux-roses. Il travailla en- suite chez son oncle Jacques, jardinier- en-chef du duc d'Orléans, au Raïincy, puis à Neuilly; il devint enfin chef d'établisst. Ses premiers semis de Rosiers remontent à 1828 — en collaboration avec Jacques — sur les R. sempervirens et de l’Ile Bourbon, celui-ci recu en 1819, de Bréon, qui l'avait trouvé à l’île Bourbon. Très sévère dans ses gains, il ne mit au commerce que des var. méritantes. Il sut réunir des collections importantes et bien clas- 1190 | dier transformait, pour ainsi dire, par ses semis | losa. Capit. homogames, tubuliflores, 1 | allongées, menté, les lobes latéraux extér. plus étroit ciosa. Arbuste de 50 cm., à files. épaisses, w VERONICA. sées Rosiers non remontants d’abord, de var. remontantes ensuite, eten a modifié avantageust, les méthodes de cult. et de multiplie. En même temps qu’il importait en France de nombreux végétaux exotiques, Victor Ver- et croisements, la Pivoine herbacée (P. offici- nales et paradoxales), ainsi que le Glaïeul s de l'Espagne, le (voir Bouturage . Quel que soit le système adopté, on ne con-| servera, par l’ébourgeonnt. en vert, qu’un seul rameau à chaque plant. L'arrachage du plant se fait en hiver, après la chute des files. et au moment de la plantation définitive. Depuis l'invasion phylloxérique, on a recours aux plants greffés Sur sarments boutures ou sur racinés réfractaires au puceron souterrain, | ayant passé préalablt. une année au moins en pépinière. La greffe anglaise est le procédé le | plus généralt. adopté (voir Greffe). Disons à ce sujet que, par l'effet du greffage sur Jet q 5 | plant résistant au phylloxéra — que nousavons recommandé depuis 1869 — la culture exten- sive des Vignes à raisins de table s’est reconsti- tuée, prenant une extension plus considérable ! encore). La plantation de la V.en treille (Fig 937.) est préférable à la plantation en foule est un ferment du Meslier. Les eaux-de-vie et les vinaigres deviennent, à leur tour, la base de nombreuses combinai- sons. Ch. B. VIGNE. — Culture artificielle et sous verre. — Sous le rapport de la températ., la cult. de la V.en serre est beaucoup moins difficile que celle des arbres à fruits à noyau; la récolte en est plus régulière et manque rarement. Lorsque le bois est bien aoûté, qu'il a été exposé aux rayons solaires durant toute la saison, les boutons à fi. sont régulièrt. assez nombreux et la fécondation s'opère pour ainsi dire toujours; il est assez rare de voir couler le raisin dans les serres, sauf pour certaines var. qui nouent difficilt., par exemple: Alnwickseedhing, Black Morocco, Chaouch ou Chavoush, Diamant-Traube, Eldorado, etc. Sa culture forcée peut faire l’objet d’une spéculation plus lucrative encore que celle du Pêcher. Opérations préparatoires. —- $ 1. Des serres et des bâches à forcer. — Pour les cult. très hâtives ou de 1e saison, donnant du fruit fin mars ou au commenct. d'avril, les serres à V. doivent être à un seul versant et exposées en plein Midi. Les V. seront conduites parallt, au vitrage. 8. 2. De la plantation et du sol. — La plan- tation de la V. a presque toujours lieu au prin- temps. Lorsque le terrain est bien assaini et le sol à l'abri des pluies, on peut planter dès la fin d'octobre, comme cela se pratique en Angle- terre. Les plantations faites immédiat. après la chute des feuilles principales, réussissent toujours parfaitemt., si on a soin d'enlever les autres files. etles parties vertes. Ce fait a une grande impor- tance dans la cult. artificielle; pour les V. cul- tivées en pots, la plantation peut se faire en toute saison. | e ratafias ct de conserves à l’eau-de-vie. … Le Muscat est en outre employé à la confection | Il y a grand avantage à planter des pieds de | V. spécialt. élevés en pots, de préférence à des VIGNE. ceps de pleineterre.Latransplantat.n’occasionne aucun arrêt dans la croissance et dès la 1° an- née de végét. en serre, les sarments atteignent plusieurs mètres de hauteur. De bons pieds pro- venant de boutures d’yeux vigoureux, et dont | le bois est bien aoûté peuvent donner plusieurs crappes de raisin au bout de quelq. mois de plantat. 1200 ls De plus, une serre plantée de pieds vigou- reux peut être soumise à la cult. forcée immé- diatemt. après la plantat., si le bois en est par- faitemt. aoûté et si les V. ont pu jouir de 2 à 3 semaines de repos complet. Mais il vaut mieux attendre, un an lorsque les plantes ne sont pas dans de très bonnes condition. En règle générale, il faut planter à l’intérieur des serres. L’humidité du sol influe principalt. sur la qualité du raisin; dans les terrains com- pacts et humides en même temps, la V. pousse avec vigueur, mais ses fruits sont aqueux et fades. Le sol doit être bien aéré; le cas échéant, il faudra le drainer ou plantér la V. sur butte. La V. supporte les engrais sous toute forme. Dans les sols où le calcaire manque, il faut ajouter des plâtras ou de la chaux. On mélangera celle-ci avec les gazons mis en tas qui doivent entrer dans la formation des composts. On ob- tiendra les résultats les plus remarquables par l'emploi des engrais chimiques. Les cendres de houille‘ brisées et tamisées, peuvent être utilisées avec avantage dans la for- mation du compost pour V. On a observé que celles dont lesracines s'étendent dans les chemins cendrés poussent à merveille. $ 3. Des variétés. — On peut citer parmi les var. les plus recherchées pour la cult. en serre: Raisins blancs: Bicane, blanc de Calabre, Buck- land Sweet water, Chasselas de Fontainebleau, Duke of Buccleugh, Foster’s white seedling, Mus- cat d'Alexandrie, Bowood, Canon Hall, Muscat Champion, Syrian, Royal Vineyard, Trebbiano, White Nice. Raisins noirs: Black Hamburgh ou Franlken- thal, Alnwick seedling, Black Alicante, Dodrelabr ou Gros Colman, Gros Guillaume, Lady Downe’s seedling, Mill Hill Hamburgh, Milton, Muscat Fintiedo, Madresfield Court, Mistress Pince, Œillade noire, Royal Ascot, Ribier du Maroc, Wests St-Peters. $ 4. De la conduite et de la formation de la V. — La seule forme recommandable est le cordon vertical. Dans les serres très vastes, où le cordon devrait avoir plus de 3 m, de long., on plantera alternativt. un cordon à basse tige et un cordon à haute tige. La distance des pieds, qui variera de 1 m. à 1 m. 20 pour le cordon vertical simple, pourra être dans ce cas réduite de moitié. Traitement pr éparatoire. — Tlne fautpas laisser fructifier, l’année précéd., les V. destinées au forçage. Le pincement doit se faire scrupuleust. ; au mois de sept., par un temps sombre et plu- vieux, on enlève par ci par là quelques files. afin d’aoûter plus complètemt. le bois. Ce résultat s'obtient encore plus sûrt., en recouvrant de panneaux, dès le mois de mars, les arbres des- tinés à un forçage très hâtif l’année suiv., ct en chauffant légèrt., si le soleil est trop rare; mais sous nos climats il faut les découvrir vers LA , VIGNE. la fin de mai et les exposer au plein air: le bois s'aoûte complètemt. dans le courant de l’été, et la végétat. s'arrête plus tôt à l’automne. $ 1. De la taille. — Traitement en serre. — Les arbres que l’on se propose de forcer en no- vembre doivent être taillés à la fin d’oct. Les arbres forcés alternativt., qui se reposent un an ou deux et qui ont le temps de se faire du jeune bois par une taille très courte après le forçage, sont taillés sur une bonne bourre fructifère ou bouton, sans tenir compte de leur éloignt. de la base; ce sont ces bourgeons qui produisent or- dinairt. les grappes les plus volumineuses. Si l’on veut obtenir de beaux produits, il ne faut par trop charger la V. On appliquera la taille à long bois chaque fois que les circons- tances le permettront, surtout dans les vig- nobles vitrés et dans les cult. de V, sous verre non cultivées à contre-saison. Ce système con- siste à provoquer le développt. de sarments vi- goureux, de longs bois, lesquels sont inclinés l’année suiv. sur une ligne horizontale ou un peu en dessous,et donnent alors un produit con- sidérable. $ 2. De l’époque du forçage. — Pour la 1: saison, on commencera vers la mi-novembre ou même 8 à 10 jours plus tôt; on peut compter alors sur une belle récolte pour le milieu ou la fin de mars. Forçage proprement dit. — 1° période. Mise en végétation. — Plus le forçage commence debonne = heure, plus la végétat. est Lente et plus il faut « de temps pour amener la maturité. Le début du forçage doit être lent. Cependant, la températ. peut dépasser la moyenne qui dé- termine la pousse de la V. au printemps, et qui est de 10 à 11°; mais il est bon de ne pas la laisser dépesser 16 à 170, aussi longtemps qu’on ne voit pas les bourgeons se gonfler; une fois ce moment arrivé, la températ. doit s'élever insen-. siblt.En commençant avec 109 par exemple, on augmente chaque semaine de 1 à 2° tout au plus. Avant le développt. des flles., un seul arrose- ment très copieux suffit; rien n’est plus efficace que l’engrais liquide, purin ou autre, mêlé à. son volume d’eau bouillante. Ceux qui sont en. pots doivent être arrosés selon l’état de la terre. Dans les forceries très hâtives, on enveloppe souvent de mousse les grosses tiges et les branches mères. Tous les jours, à 2 ou 3 repri=. ses, on mouille toutes les branches au moyen de la seringue; les jours de soleil, une fois de plus. Arroser égalt. les murs, le sentier, et les. conduits de chaleur. Inutile de donner de l'air, à moins qu’il ne se produise des moisissures sur les branches | et les rameaux; dans ce cas, on chauffe un peu plus et on laisse fonctionner les ventilateurs | pendant quelq. heures. 2e période. Depuis le bourgeonnement jusqu à ni la floraison. — Quand les files. commencent 4 se montrer, on donne un nouvel arrosement aWeC. l’engrais liquide étendu d’eau chaude; le x nouveler, au fur et à mesure des progrès de la végétat. Continuer à seringuer à l’eau tiède s Fe. | toutes Les parties ; augmenter graduellt. la tem pérat. jusqu’à 20 ou 220 en moyenne, pendan le jour. 7x LR UN TE dc. LA 1 VIGNE. Sur chaque courson, on ne conservera qu’un seul bourgeon ; cet éclaircisst. se fera graduellt. au fur et à mesure du développt. des bourgeons, 3e période. Floraison. — Cesser les bassinages, mais veiller à ce que l'air soit suffisammt. hu- mide. Ventiler une fois que les filles. ont pris - tout leur développt. Pendant la floraison et _ principalt. dans les forceries de 2e et de 3e sai- son, il faudra placer des claies ou des lattis roulants sur la serre pendant les heures les plus chaudes. Maintenir la températ. entre 25 et 280 pendant le jour et 18 à 21° pendant la nuit. 4e période. Depuis la floraison jusqu’à la ma- - turation. — Pincer et supprimer au fur et à me- sure des besoins. Tous les bourgeons qui ne portent pas de fleurs peuvent être enlevés.Lesfer- tiles seront palissés sans les serrer, et arrêtés à deux files. au dessus de La grappe. Toujours enlever les vrilles. Le fruit formé, seringuer de nouveau toutes les parties aériennes, régulièrt. 2 fois par jour. Quand les raisins atteignent le volume d’un petit pois, ciseler (voir ce mot). Aussitôt que la fécondation est opérée et que le grain commence à grossir, il faut enlever les grappes surabondantes et procéder à l’éclair- cissage. Tout en continuant à palisser, on ébourgeonne les faux bourgeons. A mesure que l’époque de la maturité approche, la températ. peut des- cendre légèrt. à 220 ou 24°; pour cela, il faudra ouvrir les ventilateurs ou soulever Les châssis. En mai ou juin, on devra donner beaucoup plus d’air ; en mars, une plus grande ventilation pro- duirait un refroidisst. trop considérable. 5° période. Maturation. — Ne plus mouiller les grappes lorsque les grains commencent à devenir transparents, à se colorer, de peur d'enlever la pruine; cesser en même temps les arrosements pour les arbres en pleine terre et | les diminuer graduellt. pour ceux en pots. | = Enlever de temps en temps quelques files. ; les dernières, quelques jours avant la maturité complète. )n Si on s'aperçoit de la présence de l'Oidium, il faut répandre de la fleur de soufre sur toutes | les parties de la pl. non mouillées. - On à expérimenté depuis longtemps que l’Oi- dium ne se produit jamais dans les serres chauf- tées où l’on a déposé de la fleur de soufre sur | les tuyaux de chauffage. … Dans la culture des V. en serre, deux mala- dies se présentent parfois: la coloration im- parfaite des grains et le dessèchemt. des pédi- e elles. Le premier accident est produit par une production exagérée; Le second est souvent dû à ne cause analogue. Ainsi, érop de fruits, trop peu de feuilles, des racines malades ou des engrais val appropriés, peuvent être la cause de cette ladie des pédicelles. Moyens préventifs : 1° ne s allonger la taille du bois à fruit; 20 enlever e grappe sur chaque production fruitière e V. formée et régulièrt. chargée, partout s’en trouve deux; 30 pratiquer sévèrt. ainage; 40 ne pas faire de plantations trop rochées et pincer beaucoup plus long qu’on > fait actuellt. ; 5° rendre le sol perméable, mélanger beaucoup de matières minérales et _ DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE. LL 1201 VIGNE, des substances très riches; 60 ne pas construire des serres en terre, mais au dessus du niveau ou tout au moins au rez du sol, leur donner une forte pente, les munir de gouttières pour que les eaux pluviales ne s’assemblent pas sur les racines, soigner particulièrt, l’'aérage et l'é- clairage ; 70 ne pas perdre de vue que les pots garnis de Fraisiers ou de pl. d'ornement que l’on place sur les plates-bandes où sont plantées les V., entravent le libre accès de l'air et de la chaleur solaire. Traitement après le forçage. — Le fruitrécolté, on découvre les serres permanentes à panneaux mobiles vers le 15 mai. pour celles qui ont été forcées en L'e saison. Dans les serres spéciales. on recouvre le sol, au pied des ceps, d’une bonne couche de fumier de vache qu'on n’enterrera qu'à l'automne. Au mois de février suivant, on rabat tous les coursons sur un œil. Forçage de la Vigne en pots. — En Angle- terre, quelques cultivateurs préconisent un pro- cédé qui exige beaucoup d’habileté et dont les resultats pratiques ne répondent pas toujours à la dépense. IL consiste à élever de jeunes pieds de bouture par yeux et à les faire fructifier en moins de seize mois. Les var. qui ont le mieux réussi sont: Frankenthal, Muscat d'Alexandrie et Royal Ascot. Au commencement de janvier, on choisit quel- ques sarments bien aoûtés et on en détache les yeux les mieux constitués. Il ne faut pas que les yeuxsoientmunis detrop de bois. Le fragment de bois est taillé à une longueur de 3 em. On coupera les sarments, quelques semaines à l’avance, pour les mettre en stratification dans du sable ou de la terre légère, à l’air libre. On plante les boutures dans des pots ou mieux dans des terrines remplies de terre franche et de terreau de files., mélangés par parties égales et additionnés d’une certaine quantité de char- bon de bois pulvérisé. Les pots sont enterrés sur couche tiède à 30 ou 320, ou dans la tannée d’une serre chaude bien éclairée. Quelques semaines plus tard, les boutures peuvent être transplantées, chacune dans un pot de 10 à 12 em.; cette fois, on ajoute à la terre 1/,4 de terreau bien consommé. Après cette opération, les pots doivent être de nouveau en- terrés dans la couche; mais la température de l'air pourra monter cette fois jusqu’à 25 et même 300, Pendant la nuit, elle doit être tou- jours moindre de 6 à 80. Les jeunes pl. exigent impérieust. un renouvellt. suffisant de l'air peur ne pas s’étioler. Il faut aussi les seringuer tous les jours. Vers le milieu de mars, les pousses auront atteint une longueur de 59 à 60 em.; il faudra les rempoter dans des pots de 25 CI. ; la terre peut encore être un peu plus substantielle que la fois précéd. On enterre les pots dans une couche de 30 à 350 de chaleur; la températ. aérienne ne doit être que de 220 env. Tuteurer bientôt, pincer les bourgeons anticipés sur un nœud et supprimer entièrt. les vrilles. Un mois plus tard, lorsque les sarments au- ront une longueur de 1 m. 25 à 1 m. 50, il faudra rempoter pour la dernière fois dans des vases de 30 à 40 cm. La terre sera composée de 6 parties 76 VIGNE. de terre franche un peu argileuse ou mieux de sazon décomposé, 2 p. de terreau de fumier de cheval et 1/2 p. de poudre d’os. Bien soigner le | de la couche sur la-! drainage; la températ. quelle les pots seront enterrés ne doit être que | de 25 à 260. Celle de l’air ne varie pas. Lorsque la longueur de la tige aura dépassé 2 M:, bourgeons latéraux. Arroser de temps en temps avec de l’engrais liquide. En mai, il faut enlever par ci par là quelq. files. | pour mettre la tige en contact avec la lumière et avec l'air, Aux premiers jours de juin, la tige commencera à prendre une teinte plus foncée. Les pl. seronttransportées alorshors de la serre pour aoûter complètemt. le bois à l’air libre; les pots seront enterrés dans un lit de mâche-fer. Fin sept. coucher les pots sur le sol pour en dessécher la terre. Le mois suiv., on taille les tiges sur 9, 10 ou 12 yeux; on place les pl. ensuite sous un, hangar bien aéré, jusque vers la fin de nov. époque du forçage. Si un bourgeon développe 2 ou 3 grappes, il ne faut en laisser qu’une seule. On a obtenu, dans la cult. en pots, des résul- tats remarquables par l’addition d’une certaine quantité de cendres de bois à l’eau employée pour les arrosements. La récolte achevée, ces petits arbres seront plantés en pleine terre en bonne exposition. On pourra les forcer de nouveau deux ans plus tard, ce qui se pratique rarement en Angleterre. (Voir aussi Serres- Vergers.) E. P. Vigne noire. N. vulg. de la Bryone (Bryonia). Vigne vierge. Voir Ampelopsis quinquefolia. Villarsia. Voir Limnanthemum. VILMORIN (Lévèque de). (Fig. 940.) Famille comprenant plusieurs générations successives d’honorables et savants cultivateurs, grainiers et horticulteurs. Philippe-Victoire Lévèque de Vilmorin, né à Landrecourt,près Verdun, en 1746, décédé à Paris le 6 mars 1804, était Le plus jeune fils de Nicolas L. de Vilmorin, chef d’une ancienne famille appauvrie par les guerres des XVIIe et XVIIIe sièclgs. Envoyé très jeune à Paris, il s’'adonna avec ardeur à l'étude de la médecine et des sciences naturelles, et se trouva en rapport avec le botaniste du roi Louis XV, Pierre Andrieux, qui, attiré par sa vive compréhension des ques- tions botaniques et agricoles, l’associa à ses | études et à ses travaux pratiques ; plus tard, il | lui donna sa fille en mariage. À la mort de, son beau-père, Philippe-Victoire devint le seul propriétaire de la maison, qui prit en 1781 le nom de Vilmorin-Andrieux, qu'elle porte en- core aujourd’hui. Du vivant de P. Andrieux, la maison avait commencédéjàaaveclacollaboration deDuchesne, l’auteur de l'Histoire naturelle des Fraisiers et du | Manuel de Botanique, la publication de catalogues | raisonnés de graines, plantes et arbres, les pre- miers de ce genre en France; ces catalogues (1778) présentent encore aujourd’hui de l'intérêt tant au point de vue des questions pomologi- ques que de l’histoire des pl. cultivées, céréales et légumes. On peut dire que le premier des il faudra l'arrêter et ne plus toucher aux si le temps est pluvieux, il faut 1202 | VILMORIN. Vilmorin fut le créateur du commerce de graines basé sur des données scientifiques. Membre dès 1791 de la Soc. d’agricult. de la Seine (devenue plus tard Société centrale, puis Société Natio- nale d'agriculture) et membre du Comité d’agri- culture, où il rendit de grands services à l'Etat et à ses concitoyens, pendant la Révolution, importateur et vulgarisateur de végétaux utiles, il collabora au Bon Jardinier, à la Feuille du Cultivateur, aux Annales de lagr iculture fran- çaise. RP RCEEEPEREEAES air es = — n AE Fig. 940. — Lévêque de Vilmorin. (Pierre- Philippe=. André.) É Pierre Philippe André Lévèque de Vilmorin né à Paris le 30 novembre 1776, mort aux Barres (Loiret le 21 mars 1862; il prit, à la mort de son | | père, dont il continua les études, la direction du, commerce et de ia culture, organisant la station * expérimentale de Verrières-le- Buisson, où fur % créées où améliorées des var. intéressantes del nf sumes et de fl. de pleine terre. Plusieurs voyag Rp qu'il fit à cette époque, en Angleterre, le mirent "is courant de l’agriculture et de l’horticulture da Là ce pays. Il suivit minutieusement les études Si à les Graminées, et, de retour dans son pays, EM Mn ganisa des cult. d'essai, dans le but ‘de déters SE miner la valeur des’ différentes pl. fourragères M: et leur meilleur mode de cult. C'est de cebte Li époque que datent ces Instructions si précieu 3. sur la composition et la création des prai tri qui mirent un terme à la pratique alors Si lé pandue en France, d'employer pour leur er de mencement ce que l’on appelait la egraine Re » foin». Il publia, en collaboration avec Tho W, Bosc, Tessier et autres, plusieurs importés ù dé ouvrages d'agriculture, et c'est à lui que | Le VILMORIN. = doit la plupart des articles sur les céréales, pl. fourragères et industrielles, parus dans la Mai- son rustique du XIX° siècle et dans le Bon Jar- dinier. Par ses relations avec André Michaux, l'explorateur des forêts de l'Amérique du Nord, il contribua largement à l'introduction et à la propagation de nombreuses esp. d'arbres exc- tiques. Les plantations qu'il établit à partir de 1821 dans son domaine des Barres (Loiret), éten- dues et complétées jusqu’à sa mort, étaient uni- versellement appréciées. Elles comprennent la plupart des Chênes, Noyers et Peupliers de France et des Etats-Unis, presque tous les Pins, Sapins et autres Conifères rustiques du globe. En exécution du désir du fondateur, ces plan- tations sont devenues la propriété de l'Etat, qui y à installé un musée de produits forestiers et une école de gardes forestiers. Pierre Louis François Lévèque de Vilmorin, fils aîné du précédent, né à Paris Le 16 mars 1816, où il mourut le 22 mars 1860, deux années avant son père; se fit remarquer de bonne heure par ses connaissances en physiologie et en chimie Continuant les études de son père, il publia en 1850 un catalogue synonymique des céréales, qui est devenu classique. Il étudia pendant de longues années l'influence de l’hérédité dans les végétaux, dans Le but d'obtenir des résultats pra- tiques pour l'amélioration des plantes cultivées. La plus célèbre de ces obtentions est la Bette- rave à sucre Vilmorin, qui, aujourd’hui encore, est appréciée par toute l’industrie sucrière. Par le seul moyen de la sélection, Louis Vilmorin éleva le rendement en sucre de la Betterave blanche à sucre de Silésie de 12-140/, à 16-180/,. Comme son père, il futmembre de laS.Nat.d’agri- culture et chevalier de la Légion d'Honneur et auteur de nombreux travaux. Sa femme, Ma- dame Elisa de Vilmorin, d’une famile d’agro- nomes, a rédigé le chapitre «Fraisier» du Jar- din fruitier du Muséum. Les trois générations de Vilmorin, si digne- ment continuées de nos jours sur des bases plus vastes encore, ont de tout temps contribué à l’im- portation, à l’amélioration et à la propagation des meilleures esp. et var. potagères, florales et des végétaux de grande culture. Ch. B. VIMINARIA Smith. (Légumin.-Podalyriées.) | Arbuste à rameaux jonciformes. Files. alternes, …— réduites au pétiole allongé, filiforme, raremt. “1-3 foliolées. F1. petites, jaune orange, en “grappes terminales; calice brièvemt. 5 denté. |_ Gousse ovoïde,indéhiscente. —1 esp. d'Australie. — V. denudata Sm — Exor. 80rT. t. 27; B. M. “1190. — [Syn.: Davwiesia, VENT. Choix, t. 6; So- (Mphora juncea Schrad.] — Port d'un Genêt. At- Mieint 3-4 m. dans le Midi. Fleurit l’hiver. Ex- | posit. sèche; terre légère. Graines. JTE — VINCA L.; Pervenche; angl. : Periwinkle ; all. : Immergrün. (Apocynacées.) Herbes suffrutesc. ou herbacées, dressées ou couchées. Filles. op- posées ; fl solit., axill. Calice 5 partit; corolle hypocratérif., à tube cylindr. ; gorge resserrée, | poilue en dedans ; limbe à 5 lobes amples. Eta- mines incluses. Ovaire à 2 carpelles distincts Sur un disque portant 2 glandes alternes avec es carpelles ; style filiforme ; stigmate plumeux, en pinceau. 2 follicules dressés ou divergents. 1203 VIOLA. — Env. 10 esp. Europe, rég. médit., Asie occi- dent. et rég, trop. (Inclus : Lochnera Reichb.) V. herbacea W. et K. — Hongrie, — Vivace, à rameaux annuels, étalés sur le sol ; files. ob- longues lancéolées ; au printemps, fl. bleu vio- lacé foncé; calice velu. Var. à fl. doubles. Pleine terre profonde, fraîche, riche en humus ; plates- bandes, ou rocailles un peu humides. V. major L. — France. — Grande pervenche. (Fig. 941.) Vivace; tiges stériles sarmenteuses, les florifères dressées ; fles. ovales, pétiolées, persist., les pl. jeunes ciliées au bord; de mai à sept., grandes fl. bleues ; pédoncule plus court que la flle. Var. à fl. blanches, à fl. panachées. Cult. et emploi du V. minor. V. minor L., Petite pervenche. — France. — Vivace. Port du V. major, mais files. plus étroites, oblongues lancéolées, à bord glabre, brièvt. pétiolées. Tout l'été, fl. bleues, plus petites. Var. à fl. blanches, rouges, purpurines, doubles ou pleines; à filles. argentées, dorées, etc. Tapis de verdure, garniture de talus et ro- cailles ; endroits un peu ombragés. Marcottage sur place. V. rosea L., Pervenche de Madagascar. [Syn. : Lochnera rosea Rchb.] — Bois, AL. PL. JARD. pl. 185. — Inde. — Vivace et suffrutesc. en serre ; tige dressée, de 30-35 cm. ; files. ovales oblon- gues, glabres, luisantes, pubérulentes, de même que toute la pl. ; fl. roses, à gorge pourpre; pé- doneule axill. plus court que Le pétiole. Cultivée comme annuelle ; bonne pl. de parterre, et pour cult. en pot, en appartement. Semer sur couche en Mmars-avril, repiquer en petits pots, mettre en pleine terre en corbeilles ou sur poquet ou couche sourde, en situation mi-ombragée, mais très aérée, Var.: fl. blanches et gorge rouge, et fl. roses. 6 Vinettier. Nom vulg. des Berberis. VIOLA L,, Violettes. (Violariées.) PI. annuelles ou vivaces, herbacées ou à tige suffrutesc., à f1. irrégulières; files. radicales ou alternes, pétio- lées, crénelées, stipulées; pédoncules longs, axill, portant 2 bractées et une fl. penchée; calice persist., à 5 sépales inégaux, appendi- culés à la base; corolle irrégul., à 5 pétales inégaux, l’infér. plus large que les 4 autres et prolongé à la base en un éperon nectarifère ; étamines 5, à filets courts et dilatés ; anthères conniventes, appliquées sur l'ovaire; style 1; capsule unilocul., polysperme, à 3 valves; graines insérées sur les valves. — Env. 200 esp. disséminées sur tout le globe. V. altaica Ker. — B. M. t. 1776. — Sibérie. — Vivace; rameaux penchés, couchés sur le sol; files. glabres, orbiculaires - oblongues ; erandes fl. bleu lilacé foncé (petite Pensée),avec un œil jaune vif à la gorge. Mai-août. Plusieurs variétés. V. biflora L. — Corn. FL. coLOR. D. MONT. 24. — Rég. alpines des deux hémisphères. — Vi- vace; souche grêle, à tige de 8-10 m., portant 1-2 flles. réniformes, crénelées, et 1-2 fl. petites, jaune vif, veinées de brun foncé. Mai-juin. Em- placement frais et tourné au Nord dans la ro- caille ou la plate-bande. V. calcarata L. — CorRev. FL. COLOR. DES mont. 23. — Montagnes de l’Europe centr. — VIOLA. —- Vivace; souche filiforme et rameuse; tiges feuillées, de 4-5 cm., 1-2 flores; files. crénelées, ovales ou oblongues-lancéolées ; fl.très grandes (Pensée), à corolle plane, violet foncé velouté; légers pédoncules de 5-10 cm.; éperon grêle, de la longueur de la corolle. Belle var. à fl. blanc pur et une autre, le V. Zoyzù Wauilf. fi. jaunes. Sol léger et riche en humus (terreau de files.; terre franche et sable) et mi-soleil; va bien dans les rocailles. V. cornuta L. (Fig. 942.) — B Mt. 791. — Atlas, Espagne et Pyrénées. — Vivace; très robuste et envahissante; rameaux nombreux, longs de 15-25 cem., stolonifères ; flles. oblongues- lancéolées, crénelées ; fl. grandes (Pensée), d’un | bleu lilacé; pétales bien étalés et plus étroits | que chez le V. calcarata ; long éperon, grêle et relevé. Fleurit de mars en sept. Belle var. à fi. blanches Sol léger; ombre ou mi-ombre. V. cucullata Ait. — B. M.t. 1795. — Amérique sept. — Vivace; souche épaisse; files. toutes radicales, lougt. pétiolées, glabres, cordiformes- . aiguës; fl, de Violette, très longt. pédoncul. bleu violacé et inodores. Mai. Var.: alba Hort. et striata Hort. Sol meuble; soleil ou mi-soleil. 1204 V. lutea Smith. — Alpes orient. — Vivace; glabre; rameaux feuillés et trainants, longs de 8-15 cm.; files. orbicul., crénelées, vert foncé luisant ; grandes fl. de Pensée, jaunes. Mai-août. Cult. V. calcarata. Fig. 941. — GRANDE PERVENCHE. VINCA MAJOR L. V. Munbyana Desf. — Atlas. — Vivace; tiges grêles et ramifiées ; files. ovales arrondies, den- telées; grandes fl. de Pensée, lilas bleuâtre. Mai-octobre Cult. V. calcarata. Excellente pour plates-bandes et bordures. V. palmata EL. — B. M.t.535. — Amérique sept. — Vivace; souche épaisse; files palmées (9-7 lobes); fl de Violette, inodores, bleu lilacé. Mai. Cult V. cucullata. "VIOLA. V. pedata L. — B. M. t. 89. — Amérique sept. — Vivace; presque glabre; souche courte et épaisse; files. à 3-5 lobes linéaires; fl. de Vio- lette, inodores, lilas. La var. bicolor A. Gray s'en distingue par 2 macules violet foncé sur les 2 pétales supér. Cult. V. calcarata. On cultive en outre les *V. alpina Jacq,, des Alpes orient. (Pensée); **arenaria DC., de l’Eu- rope méridion. (Violette); blanda Willd., de l'Amérique sept. (Violette à fl. jaunes); cana- densis L.(Violette); canina L., d'Europe (Violette); **cenisia L., des Alpes (Pensée) ; *declinata Kit., des Alpes (Pensée); elatior Fries, d'Europe (Violette); *Joo Janka, d'Orient (Violette) ; palustris L., d'Europe (Violette); Patrini DC. de Sibérie (Violette); **pinnata L., des Alpes (Violette); primulæfolia L., des Etats-Unis (Violette); pubescens Aiït., des Etats-Unis (Vio- lette jaune); rothomagensis L., d'Europe (Pen- . sée); rotundifolia Michx. (Violette jaune); stria- ta Ait., des Etats-Unis (Violette), etc. Les esp. marquées d’un * sont des pl. alpines, . qu’il faut placer dans la rocaille; les ** indi- guent celles qui exigent un sol caillouteux. Eclats et semis. Fig. 942. — VIOLA CORNUTA L. VIOLA. (Pensée et Violette.) En dehors des | esp. de Viola décrites ci-dessus, on cultive des. var. issues de 2 esp indigènes, modifiées parla cult. : le V. odorata L. (Violette odorante), Masa ATL. PL. Fn. t. 41, vivace. et le V. tricolor (Pensée), Mascc. ATL. PL. FR. t. 42, pl: ännue Pensée. V. tricolor, var. maxima. Pour 1 uns, les Pensées actuelles proviennent de l’am lioration de la Pensée sauvage indigène; pour d’autres, il y a eu de plus l’action de croisements avec 2 autres esp.: les V. lutea et altrica. Les belles formes cultivées actuellt. (Bor; Arz PL Jaun. t. 35) laissent loin derrière ell les var. cultivées autrefois. Voir F1. ».S. vol®,, p. 225; 11, p. 179; 14, p. 276; 21, p. 69 etc. et. autres recueils horticoles. ‘(4 VIOLA. — Aux belles var. de Mary Tennet, à Walton, sur la Tamise, surtout des formes striées, vei- nées, d’où le nom de P. anglaise, qui est resté aux var. striées, sont venues s'ajouter les var. à grandes fleurs obtenues par M. Ragonot-Go- defroy, et améliorées encore jusqu’à nos jours. Dans ces P. à grandes fleurs, on est parvenu à obtenir des fl. planes, dont les pétales se re- couvrent bien par leurs bords, avec des couleurs disposées harmonieust-; de plus, ces fl. sont dressées et hors du feuillage. Tantôt, comme dans les P. unicolores, les 5 pétales sont de la même couleur (violet pourpre ou violet bleu, brun rouge brillant, bleu noir, bleu clair, vert olivâtre, jaune vif, jaune tendre, blanc, ete.). Les formes Jaunes, blanches, bleu clair, sont très esti- mées pour former des corbeilles homogènes et se reproduist. assez francht. moyennant quel- ques précautions ; les nuances wolette, bleu foncé, noire, sont estimées pour les marchés aux fl. près des cimetières principalt.; tantôt, comme dans les P. striées (P. anglaises), les fl. sont veinées, striées, panachées. Tantôt, comme dans les P à grandes macules, les pétales portent tous une grande tache, dont l’en- semble forme mas- que, entouré d’une zone d’un coloris plus clair et diffé- rent; tantôt, comme dans la race dite P. Trimardeau, les 2 pétales supér. sont unicolores, et les 3 autres pétales d’un coloris différent, plus foncé, et en- tourés d’une large bordure plus claire. Les belles P. ob- tenues sous l’in- fluence d’un soltrès “riche en humus, perdent vite leur mérite cul- tivées en sol maigre. La conservation des var. de choix se fait au moyen des jeunes tiges enracinées qui naissent à la base de vieux pieds, que l’on sépare à la fin de l'été et que l’on traite comme pl de semis. … En vue de l'ornementation des corbeilles au printemps, les P. sont semées en août, comme les Silènes et les Myosotis ; le jeune plant est mrepiqué en pépinière, dans une terre bien ter- | reautée, et mis en place à l'automne, assez tôt pour qu'il ait pris possession du terrain avant a | les froids; avoir soin de lever les jeunes pl en … Si les corbeilles ne sont libres que très tard à l'automne, ou si la nature du sol fait redouter le «déchaussement», (v. ce mot), sous l'influence des gels et des dégels successifs, on retarde la plantation jusqu'aux premiers beaux jours du + printemps (février). de floraison printanière : Pâquerettes doubles, lipes duc de Thol, Jacinthes, etc. Lest bon de cultiver à part, loin les unes des Fr 1205 Fig. 943. — Vipère. On associe agréablement les P. avec d’autres autres, pour porte-graines, des pl. en quantité. VIPÈRE. suffisante et bien sélectionnées au point de vue de la forme, de la grandeur des fl, du coloris, de la tenue, etc. Violette. (V. odorata, var.\ Le type sauvage a donné naissance à un très grand nombre de yar., remontantes ou non, appropriées plus spé- cialt. à telle ou telle région, ou à une utilisation particulière (industrie des parfums, forçage pour bouquets d'hiver, culture méridionale, etc.). Voir Bois, Arr. PL. Jaro. t. 84, texte, p. 35; MILLET, LES VIOLETTES ; SAUVAIGO, CULTURES SUR LE LITTORAL DE LA MÉDITERRANNÉE, etc. Parmi les var. les plus estimées dans les cult. du Midi de la France, pour l'expédition des fl. coupées dans les villes du Nord de la France et de l’Europe, citons : V. des quatre saisons: Le Czar (ou V. russe), à très longs pédoncules bien fermes; V. de Parme, Bois, ATL. PL. Jar. t. 34, très parfumée; V. Wülson, grandes fl, mais d’un coloris pâle; V. la Luxonne ou Reine Victoria, à fl. bien plus grandes que dans les précéd., à pédoncule aussi plus long ; puis les var. nommées Gloire d’Hyè- res, Amiral Avellan, Princesse Beatrice, Prin- cesse de Galles (R. H. 1891, 522), Russica perfecta, etc. Dans les cult. en grand des environs de Paris (voir R. H. 1868, p. 166 et 187; Jour. Soc. D'Horr. DE FRANCE, 1878, p. 230, etc.), on re- cherche surtout les V. des quatre sai- sons, V. de Parme, Souvenir de Millet père, La France (R. H.-1897, 472, pl col.), Princesse de Sumonte (JoURx. Soc. D'Horr. DE France, 1899, p. 51), etc. Bien que très modestes, ces fl. sont l’objet de cultures en grand chez de nombreux spécialistes, et il n’est guère de maisons un peu importantes, où l’on ne eultive l'hiver quelques châssis de Violette de Parme, qui est celle qui convient le mieux pour les cultures d’amateur, el ou il n'y ait, dans les bosquets, à l'ombre, des bordures ou des pieds disséminés de la V. des quatre saisons où même de la pl. sauvage; pour par- fumer le jardin. E PE: Violette Nom français des Viola. Violette marine. N. fr. du Campanula Medium. Violier. Nom francais du Cheiranthus. Cheiri. Viorne. Nom francais des Viburnum. VIPÈRE. (Fig. 943.) C'est le seul genre de Serpents venimeux existant dans notre pays. | Ce genre est caractérisé par Sa tête large, bien distincte du cou, dépourvue de fossette entre l'œil et la narine, et couverte de petites écailles ou de plaques dont la disposition caractérise istingue 3: 19 la V. aspic ( Va- dépasse rart. 60 em. de long. ariable. C’est l'esp. la plus berus, à peu près de | les esp. On en d pera aspis), qui Sa couleur est très v commune. 20 la Vipera VIPÈRE. — même taille, mais plus grêle, et qui habite sur- tout les endroits humides : on ne l’a pas signalée dans le Sud de la France. 39 la V. d'Orsini (Y. Orsinii) est plus petite (40-50 em.), et la tête est ovale et non triangulaire, le corps plus court et plus trapu. Elle est du Sud de la France, où elle est assez rare et l’on ne connaît pas en- core de cas de morsure qui lui soient attribu- ables. Ces 2 dernières esp. sont placées dans le genre Pelias. La morsure de la V. est due aux grandes dents en forme de crochet dont la mâchoire supér. est armée et qui sont percées d’un canal en communication avec la glande à venin qui la surmonte. La V. en ouvrant la bouche redresse ses cro- chets qui sont rabattus en arrière à l’état de repos: elle mord en frappant; le poids de la tête donne plus de force à la morsure et ce mouvement fait couler le venin dans le canal de la dent, et de là dans la blessure. — Toutes les V. sont ovovivipares : dès que les œufs sont déposés par la mère, les petits en brisent la coque molle et en sortent en rampant. La blessure faite par la V. ne présente que deux piqüres profondes produites par les cro- chets, sans trace d’autres dents. D’après une statistique, faite par Viaux-Grand-Marais, sur 370 morsures relevées en 20 ans dans la Vendée et la Loire-Inférieure, il y a eu 53 cas de mort, soit 1 pour 7, ce qui est probablement exagéré. beaucoup de morsures sans gravité n’ayant pas été relevées. Aussi le même auteur, dans une publication plus récente, évalue-t-il la mortua- lité à 1 pour 25 seult., enfants compris. Les morsures dangereuses sont presque toutes à la tête : les morsures aux membres sont très rart. mortelles. Sur 53 morsures mortelles, 2 seult. étaient dues à V. berus. Lorsqu'une personne ou un animal est mordu par une V., il faut : 19 s'opposer à la pénétration du venin dans la circulation en posant une liga- ture modérément serrée entre la piqüre et le cœur; 20 débrider la plaie à l’aide d’un canif pour la faire saigner abondamment et sucer la plaie epayant soin de cracher immédiatement. En même temps on injecte au voisinage, ou l’on applique sur la plaie débridée une solution de Permanganate de potasse (1 p. 100) ou d'Hypo- chlorite de chaux. 3° Pour combattre les acci- dents généraux résultant de l'introduction du venin dans la circulation générale, on donnera de l’Acétate d'Ammoniaque, de la Caféine (celle- ci de préférence en injection hypodermique) et des boissons alcooliques par petites doses frac- tionnées, le tout ayant pour but de combattre la dépression générale, l'affaiblissement des fonctions cardiaques et de favoriser l’élimi- nation du venin. Les recherches récentes de Calmette et de Phisalix ont montré que l’on pouvait combattre l’empoisonnement produit par le venin des serpents venimeux au moyen d’injections de sérum immunisant. Ce sérum est préparé au 1206 Jef VITIS. prévenant les accidents généraux, comme dans le traitement de la rage. IL est probable que dans un temps prochain, ce sérum antivenimeux se trouvera dans toutes les pharmacies. Pour détruire les V. dans les endroits où elles abondent, le Hérisson est un animal des plus utiles. Grâce à son armure de piquants, il attaque sans crainte les Serpents venimeux, les tue et les dévore. Cependant il n’est pas réfrac- taire au venin de la V., ainsi que des expé- riences directes l’ont démontré. Dr Tri, Vipérine. Nom fr. de l'Echium vulgare. Viper's grass. Nom angl. de la Scorsonère. VIRGILIA capensis Lmk. (Papilionacées.) (Podalyria capensis Andr.) — B. M. 1590. — Afr. austr. — Voisin de Cladrastis, dont il diffère par l'ovaire sessile et la gousse coriace, à 2 valves, au lieu d’avoir l'ovaire brièvt. pédicellé et la gousse membraneuse, à peine déhiscente. : Files. alternes, imparipennées. FL en grappes terminales, rose pourpre. Orangerie. Graines et boutures. Y. lutea. Voir Cladrastis tinctoria. J.G. Virginian creeper. Nom angl. de l'Ampelopsis quinquefolia. Virginian stock. Nom anglais du Malcolmia maritima. Viscaria. Vois Lychnis. Vaiscum album. Nom scientifique du Gui. VITEX L. (Gatilier.) (Verbénacées.) Arbres ou arbustes glabres ou tomenteux, à files. op- posées.souvent digitées,3-7 foliolées; fl. blanches, bleues, violacées ou jaunâtres, en cymes denses et courtes, lâcht. divariquées, axill., sessiles ou formant une panicuke terminale racémiforme ou bien un capitule contracté. Voisins des Clero- dendron, les V.s’en distinguent essentiellt. par leur fruit qui est une drupe à un seul noyau à 4 loges. — Env. 60 esp. des rég. ch. des 2 con- tinents, rares dans les parties temp. de l'Asie et de l’Europe. = V. Agnus-castus L. — Europe mérid. — FLow.… GarD. 609. — Buisson rustique, haut de 3 m.; files. longt. pétiolées, à 5 folioles entières ou dentées, blanchâtres en dessous, de même que les rameaux; fl. lilas, en cymes formant des pa- nicules axill. et terminales. La pl. froissée dé-« gage une odeur forte, agréable. .… “4 V. incisa Lamk. (Fig. 946.) — Chine. — B: M. 364. — Arbuste duveteux et pubesc.; files à 5-7 folioles, incisées - pinnatifides, d’abord blanchâtres puis glabres; fl, bleuâtres, en pani- cules axill. et terminales. V. Negundo L. — Indes. — Petit arbuste à files. formées de 3 fol. entières ou créneléess fl. blanc bleuâtre, en panicules terminales come pactes. Serre ch. ze V. trifolia L. — Polynésie. — B. M. 2187. - Voisin du précéd. et de serre ch. égalt.; files: trifoliolées, à fol. sessiles, entières; fl. bleu I vande ou bleu purpurin, en panicules term nales feuillées à la base. Boutures ou semis. Pl. VITIS L. ( Vigne.) (Ampélidées.) Arbustes sa moyen du venin lui-même convenablement dilué menteux, grimpants, à files. opposées l'une et atténué par des préparations antérieures. Il l’autre dans le bas des rameaux, tandis qu peut être injecté à l'avance comme mesure de dans le haut elles le sont à des inflorese. ou précaution, mais il agit aussi après morsure, en | des vrilles provenant d'infloresc. modifiéés; VITIS. 1207 VRIESEA. petites, quelquef. polygames, en ombelles,, serrée ; les pétales portent à l'onglet une paire grappes, épis ou panicules, à calice très petit et rudimentaire, à 4 ou 5 pétales caducs, libres ou cohérents au sommet ; 4-5 étamines ; ovaire glo- bul., à 2-4 loges contenant 2 ovules; fruit bac- ciforme, succulent, avec 1 ou 2 graines, — Env. 30 esp. des rég. temp. et ch. de l'hémisphère nord des 2 continents. . V. ægirophylla Boiss. — Turkestan. — Filles. très polymorphes, bordées de dents fines et irré- gulières. V. amazonica Lind. — Amazone, — FIles. ovales-acuminées, rouges en dessous, à ner- vures argentées en dessus. V. antarctica Benth. — Australie. — B, M. 2488. — Files. simples, coriaces, dentés, ovales, longues de 10 em. ; fl. tomenteuses, en grappes denses. V. capensis Thunb.— Cap. — KR. Horr. 1887, 372. — Files. anguleuses, réniformes ; fr. rouge noirâtre. V. Coignetiæ Pulliat. — Japon. — Jarp. 1895, 101. — Très rustique; sarments très longs ; files. à très long pétiole, à limbe long de 30 cm., à 3 lobes fortement dentés, fermes, gaufrées et nervées en dessus, blanches en dessous, rouges ou bronzées à l’automne. V. Romaneti Rom. du Caïl. — Chine. — KR. H. 1890, 135. — Pétioles et sarments épineux; files. cordiformes, 2-3 lobées, échancrées à la base, à nervures rouges; fr. noirs ou blancs, petits. On en a fait le genre Spinovitis. V.? Voinieriana Sallier. — Chine. — Flles. très épaisses. ovales, pubesc. en dessous et cou- vertes d’un tomentum roussâtre. Vigoureux. | V. vinifera L. Voir Vigne. On cultive quelq. autres V. ornementales, no- tam.: V. déscolor Dalz. (Cissus discolor BL.) (Fig. 947), superbe pl. de serre ch., de l'Asie trop. Boutures ou marcottes comme pour pre VITICULTURE. Culture de la Vigne. Vattadinia trilobata. Voir Erigeron mucro- natus. = VITTARIA Smith. (Fougères, Polypodiacées.) MPI. à frondes simples, portant des sores liné- laires, disposés en série continue dans une fente ouverte au bord du limbe de la fronde. LV. elongata Sw. — Inde. — Frondes de 20- 130 em., lancéolées acuminées, atténuées à la base, assez coriaces. Sores enfoncés dans la marge de la fronde, qui se trouve bilabiée. Serre | V. Scolopendrina Thw.— Océanie. — Frondes de 30-50 cm., lancéolées-aiguës, atténuées vers la base, assez fermes. Sores disposés suivant une ligne submarginale, recouverte par Je bord SuF ér. de la fronde. : VIVACE. Qui vit plusieurs années. VOLUBILE. (Fig. 944.) Se dit des tiges qui vrimpent en s’enroulant en spirale sur l’objet [ui leur sert de support. 4 olubilis. Nom fr. de l’'Ipomæa purpurea. | à approchent, par la plupart de leurs caractères, es, Tillandsia, dont on les sépare cependant. es files. sont disposées en rosette ; l’infloresc. | | | (l VRIESEA Lindl. {Broméliacées.) Les V. se. st comprimée, simple ou paniculée, lâche ou : jaune-v d'écailles. Sans compter les nombreuses formes hybrides d'obtention horticole, on peut admettre env. 100 esp., toutes de l’Amér. du Sud, de l’A- mér. centrale et des Antilles. V. Barilleti Baker. — Equateur. — Becc. HORT. 1883, 38, t. 3; ANTOINE, BRom. 20, t. 3. — Rosette de 15-20 files. glabres, d’un vert brillant ; pédoncule de même longueur que les files. ; fl. en épi simple, serré, d’un jaune pâle; bractées jaune-brunâtre, V.brachystachys Regel.(V. carinata Wawra.) — Sud du Brésil. — ANTOINE, Brom. 9, t. 7; GaARTENFL. 1866, 258, t. 518; B. M. 6014. — F1. en épi dense, distique, jaune pâle; bractées rouge-brillant à la base, jaunes dans la moitié supérieure. V. chrysostachys Morren. — Pérou. — B. M. 6906 ; Bezc. HORT. 1881, 87; 1882, 335. — Filles. teintées de pourpre ; fl. en épi dense, distiques, d’un beau jaune brillant ainsi que les bractées. V. Duvaliana Morren. (V. Duvali Hort.) — Sud du Brésil. — BELG. HoRT. 1884, 105, t. 7, 8. — F1. en épi moyennement serré, vert-jaunâtre; bractées vert-rougeâtre. Voisine du V. carinata, cette esp. à donné naissance par croisement au V. fulgida Hort. Duval (= V. Duvaliana X V. incurvata). Fig. 944. — VOLUBILE. V. fenestralis Lind. et André. — Parana. — B. M. 6998; Izs. uorr. n.s.t. 215. — Files. mar- quées de veines transversalès vertes sur un fond blanc verdâtre ; fl. en épi lâche, distique, blanc- verdâtre ; bractées vertes. 2 Y. hieroglyphica Morren. — Sud du Brésil. — IL. aorr. n.s.t. 514; BELG. non. 1885, 57, t. 10-12. — Files. vert-brillant, marquées de bandes noires, transversales, larges et irrégulières ; fi. en paniculelâche,jaune foncé; bractéesverdâtres. V. incurvata Gaud. — Sud du Brésil. — Bec. uonT. 1882, 592, t. 2; B. M. t. 6882. — Pédoncule plus court que les files. ; fl. en épi distique, serré, erdâtre; bractées de même couleur. VRIESEA. — V. Philippo-Coburgi Wawra.— Sud du Brésil, — Wawea, Irix. Sax. Cos. 165, t. 29 et 37 a. — Files brunes à la pointe, ponctuées de pourpre vers la base, sur le dos; fl. en panicule, jaune- verdâtre; bractées raméales et florales rouge- brillant. V. psittacina Lindl. — Sud du brésil. — B. R. XXIX, t.10; B. M. 2841, 5108; BELc. noRT. 1882, 287, t. 10-12. — Files. au nombre de 12, en rosette ; 6-10 fl. en épi lâche, simple, dressé, à rachis rouge, jaunes ; bractées rouge-brillant à la base, jaune teinté de vert à la partie supér. C’est le type du sous-genre Euvriesea de Mor- ren. Introduit depuis 1827. | | | | Fig. 945. — VRIESEA SPLENDENS LEMAIRE. V. splendens Lemaire. (Fig. 945.) [Syn.: Tillandsia splendens Brongt.] — Guyane fran- çaise. — Bois, ÂTL. PL. JARD. 260; F1. D. S. 1846, t. 4; B. M. 4382. — Files. marquées de bandes pourpre foncé; fl. en épi distique, serré, jaune pâle; bractées rouge brillant ou les inférieures vertes. — Encore connu sous les noms de: Vr. speciosa, picta, zebrina. V.tesselleta Morren.— Ste-Catherine (Brésil). — Bezc. HonT. 1882, 881, t. 14-16; ILL. HORT. | 1874, 123, t. 179. — Files. marquées à la face supérieure de fines lignes transversales vertes sur fond pâle; bractées du pédoncule tessellées comme les feuilles; fl. en longue panicule, blanc- jaunâtre. A l’opposé des Tillandsia, les V. se propagent très facilt. par le semis et se croisent entre eux. Les hybridations, judicieust. opérées, ont donné naissance à de superbes pl., qui occupent le pre- mier rang des Broméliacées ornementales. Nous citerons : V. Aurora, cardinalis. fulgida, Henrici, Kramero < fulgida, leodiense, Leopoldiana, Ma- riæ, Morreno X Barilleti, psittacino X fulgida, Kex, splendida, Wiotiana, etc. la plupart ob- 1208 crins. Spadice brièvemt. pédonculé; spa tenues par Ed. Morren, au jardin de Leyde, par MM. Duval et Truffaut, de Versailles. se WALLICHIA. Le V. Malzini Morr., de Cordova, BELG. noRT. 1874, 313, t. 14, se distingue des vrais Vriesea par son inflorescence non distique, ce qui le fait ranger parmi les Conostachys. | Culture des Tillandsia; multiplication par œilletons et par graines. H. VRILLES. Organes filiformes qui s’enroulent en spirale et à l’aide desquels certaines tiges grimpantes se fixent aux corps qui les envi- ronnent et qui leur servent alors de support, W WAITZIA Wendl. (Composées - Inuloïdées.) Voisin des Gnaphalium, à fl. semblables aux Rhodanthe. On cultive W. aurea Steetz. (Heli- chrysum elegans Hort.), B.R.1941, d'Australie, à fl. jaunes, et W.corymbosa Wendl., B. M. 5443 égalt. d'Australie, à fl. blanc rosé. Cult. des Rhodanthe; les fl. coupées avant leur complet épanouisst. servent à confectionner des bouquets perpétuels. Fig. 946. — VITEX INCISA Lamk. Waldmeister. Nom all. de l’Asperula odorat Walflower. Nom angl. du Cheiranthus Chei WALLICHIA Roxb. (Palmiers-Arécées.) St monocarpique, court, sobolifère, rart. éle Files. denses, furfuracées, irrégulièrt. pinnat séq., à segm. infér. fasciculés, les autres libr cunéif. à la base, -oblongs, obovales, érot dentés, le terminal en coin. Pétiole grêle, cl primé latéralt.; gaîne courte, bordée de long C nombr. (Incl: Harina Hamilt.) — 2-3 esp. : et Himalaya. | W. caryotoides Roxb. [Syn.: Wrightea Ru Harina Hamilt.] — Manr. Paz. t. 136, 6.7 3. — Himalaya. — 1000 m. d’alt. Filles. sim pinnées, atteignt. 2 m. 50; pinnules blanc en dessous L2 4 WALLICHIA. — W. caudata Mart. [Syn.: Borassus caudatus | Lour.] — Cochinchine. — Tige arundinacée ; | pinnules subcunéiformes, tronquées-lobées, ter- minées en queue denticulée. érodée. W. densiflora Mart.— Paz.t.7, 17,f.8; B.M. 4784; Fz p.88. 7, t. 687. — [Syn.: W. oblongi- folia Griff.| — Assam. — Subacaule; pinnules blanchâtres en dessous, linéaires oblongues, brièvemt cunéif. à la base, sinuées, érodées dentées à leur extrémité. Wallichia. Voir Didymosperma. Cult. des Arenga et Caryota. La tige meurt. après la floraison, mais la souche repousse de nouveaux drageons. 1209 — WATSONIA. phées.) Stipe robuste, élevé, couvert supért. parles vestiges des gaines. Flles.amples, étalées, orbicul., plissées en éventail ; segments bifides, filifères sur leur marge. Pétiole robuste, plan convexe, à bords épineux. FI. 4 sur spadices allongés, paniculés, rameux. FI. blanches; fruits noirs. — 2 esp. de l’Arizona (Californie). W. filifera Wendl. [Syn.: Pritchardia Lind. ; Brahea et Sabal Hort.| Tronc atteignt. 25 m. | Files. longues de 3 m.; pétiole à dents épineuses, nombreuses, de grosseur décroissante de la base au sommet, fines ou nulles à son extrémité ; limbe inégalt. contourné. W. robusta Wendil. — Flles. plus courtes que Walinussbaum. Nom all. du Noyer (Juglans regia). Wanzengesicht. Nom all. des Coreopsis. Fig. 947. — ViTis DISCOLOR Dalz. à F. Warre, qui découvrit la première esp. de charnue à la base du labelle, vis-à-vis du stig- ate; pollinies fixées à un rétinacle très court. “esp. du Pérou et de la Colombie. ë B. M. t. 4235 ; Xenia, t. 24. — [Syn.: Maxillaria Warreana Lodd.] — Large fl. blanche, à divis. wiolacé, marginé de blanc — Brésil. … Cult. des Phajus et Zygopetalum. Warscewiczella. Voir Zygopetalum. — Warzen-Melone. N. all. du Melon Cantaloup. _ WASHINGTONIA , Wendl Ach. F. & WARREA Lindl. (Orchidées-Vandées.) Dédié | ce genre, Genre très voisin du genre Zygopeta- -lum, dont il se distingue par l’absence de crête | “Port d’un Phajus ou d’un Eulophia. Une ou 2 W. tricolor Lindl. — Lovn. Bor. Car. t. 2884; “dressées ; labelle entier etconcave,à gorge rouge (Palmiers - Cory- dans l’esp. précéd.; pétiole fauve à la base, à | bords armés, sur toute leur longueur, de dents Walnut. Nom angl. du Noyer (Juglans regia). | grosses, inégales, espacées ; limbe suborbicul. très régulièrt. plissé, plan. | Résistent à 70 au dessous de zéro, surtout le | premier. J. Fig. 948. — WATSONIA IRIDIFOLIA Ait. Wasser-Hahnenfuss. Nom allemand du Ra- nunculus aquatils. Wasserlinse. N.all. de la Lentille d'eau(Lemna). Wasser-Melone Nom allemand de la Pastèque (Citrullus vulgaris) Wassernuss. Nom allemand de la Chätaigne | d'eau (Trapa). Water Bean. N.angl. du Nelumbium speciosum. Water Caltrops Nom angl. du Trapa natans. Water Flag. N. angl. de l'Iris Pseudo-Acorus. Water Gladiole. Nom anglais du Butomus un- bellatus. Water Lentilis. Nom anglais des Lemna. Water Lily. Nom anglais des Nympheæa. | Water Lettuce. N. angl. du Pistia Stratiotes. | Water-Melon. Nom anglais de la Pastèque | (Citrullus;. | Water Violet. N. angl. de l'Hottonia palustris. WATSONIA Miller. (Iridées.) Bulbe tuniqué, WATSONIA. — rigide, fibreux. Hampe souvent élevée. Flles. longues,ensiformes, à côte souvent proéminente. Inflor. en épi. Spathes lancéolées oblongues ou étroites, souvt. nombreuses. FI. chacune dans une spathe, sessiles. Périanthe à tube courbé, élargi supér.; lobes presque égaux, étalés après l’anthèse. Etam. insérées dans la partie infér. de la gorge. Ovaire 3-locul. -— 25 esp. de l’Afr. austr. W. Meriana Mill. (Antholyza Meriana L.; Gladiolus Merianus Jacq.) — B. M. 418 et 1194; Rep. Liz. 11. — Le Cap; Natal. — Hampe de 70 em. à 1 m. Epi unilatéral, 4-8 fl. rouge rosé brillant, à segments mucronés au sommet. Var. iridifolia (W. iridifolia Ait., Gladiolus iridifolius Jacq.) (Fig. 948); B. M. 600 ; épi distique, long de 30-40 cm.; fl. grandes, purpurines. Var. roseo-alba Ker. (W. Ludwigii Eckl.), B. M. 5387; tube du périanthe plus étroit que dans le type et segments très étroits ; fl. blanc rosé. W. rosea Ker. (Gladiolus pyramidatus Andr.) — B. M. 1072; B. Rep. 335. — Le Cap. — Hampe de 1 m. Epi terminal, ordinairt. divisé, F1. rose rougeâtre brillant, à segm. oblongs, spatulés, cuspidés. Cult, et emploi des Zæia. J. G. Wax flower. Nom angl. du Hoya carnosa. Wax Palm. N. angl. du Copernicia cerifera. Wegedorn. N. all. du Nerprun. Voir Rhamnus. Weibl. Schildfern. Nom all. de l’Asplenium filix-fœmina. Weide. Nom all. des Saules. Voir Salix. Weigela (Weigelia). Voir Diervilla. Weinstock. Nom allemand de la Vigne. Weissbuche. N. all. du Charme. Voir Carpinus. Weissdorn. Nom allemand de l’Aubépine. Voir Cratægus Oxyacantha. Weisser Maulbeerbaum. N. all. du Morus alba. Weisser Milchstern. Nom allemand de l’Orni- thogalun umbellatum. Weisses Alpen-Ganskraut Nom allemand de l’Arabis alpina. Weisse Seerose. Nom all. du Nymphaæa alba. Weisswurz. N. all. du Polygonatum multiflorum. Weizen. Nom all. du Froment (Triticum). Weljengtonia. Voir Sequoia. Wermuth. Nom allemand de l’Absinthe (Arte- misia Absinthium). Wheat. Nom anglais du Blé (Triticum). White Spruce. Nom anglais du Picea alba. Wlhatlavia. Voir Phacelia. Wicke. Nom allemand des Vesces (Viciai. WIGANDIA H. B. et K. (Hydroléacées.) Herbes élevées, hispides, à files. alternes, amples, ru- gueuses, doublt. dentées. FL. en cymes termi- nales, 2-3-chotomes, scorpioïdes. Corolle large, campanulée ; Hmbe étalé, à 5 lobes imbriqués; 9 étam. exsertes. Capsule bivalve. — 3 ou 4 esp. des rég. montagn. de l’Amér. trop. W. caracasana H. B. K. (Fig. 949.) — Nlle.- Grenade. — FI. de 50-60 cm ; fl. violet pâle. W.urens H. B. et K. (W. caracasana Hort,. non H. B. K.; W. macrophylla Cham.) — B. KR. 1966. — Mexique. — Vivace, hispide. Flles. ovales cordiformes, ferrugineuses en dessous. FT. blanchâtres, en panicules terminales, ra- meuses. On cult. aussi W. Vigieri Carr., à files. vert 1210 Je WISTARIA. grisâtre à la face infér. Ornement des pelouses en les isolant ou groupant, grands massifs. Ordt. cultivés comme pl. annuelles et mult. par semis ou par boutures au printemps; on peut égalt. les hiverner eu serre temp. et faire fleurir la 2° année, JG: Wild Pear. Nom angl. du Pirus communis. Wild Service. N. angl. du Sorbus Torminals. Wilde Artischocke. Nom all. du Cardon. Wilder Wein Nom all. de la Vigne- Vierge ‘Ampelopsis quinquefolia). Wilder Zwergapfelbaum. Nom all. du Doucin. … Voir Pommier et Malus. à Willow. N. angl. des Saules. Voir Salix etOsier.… Winde. N.all. du Volubilis (Ipomæa purpurea). … Wintereiche. Nom all. du Quercus Robur. | WISTARIA Nutt.; angl.: Grape-flower Vine;… all.: Glycine. (Légumin. - Papil.). Le nom de Glycine, souvent donné aux Wistaria, doit être réservé à un genre de la tribu des Phaséolées.… Les W. sont des arbriss. volubiles à files. cadugs composées-imparip., à stipelles nulles ou très. petites. FI. en grappes termin.; calice campas… nulé, bilabié, 9-denté; étendard généralemt. pourvu de 2 callosités à sa base; carène à 2 onglets distincts, incurvée, obtuse; ailes falcifss. étam. diadelphes. Fr.gousse très courtenit. péd= M culée, coriace. unilôcul., bivalve, bosselées… graines rénif. — 5 ou 6 esp., parmi lesquelles: W. chinensis DC. (Fig. 953.) — Sies. ET Zuue: FL. Jap. tab. 44. — [Syn.: W. floribunda Willd: Glycine sinensis Curt.] — Chine. — Liane de très gr. développt., pouvant atteindre 40 à50m et, exceptionnellt., jusqu’au double de cette lon. œueur, et couvrir une superficie relativemt. tres étendue. Folioles soyeuses en dessous ; grappes longues, pendantes,apparaisst.presque en même temps que les files.; fl. en mai, bleues, fre: 4 WISTARIA. — agréablemt:.et finemt.odorantes; ailes àune seule auricule; ovaire velu. — Var. à fl. blanches (W. c. alba); à fl. doubles (W. c. fl. pleno); à crosses grappes (W. c. macrobotrys); à files. pa- nachées argentées (W. c. variegata). - W. frutescens DC. — [Syn. : Glycine frutescens L.] — Dunan. Eo. Nov. III, t.55. — Vulg. Glycine d'Amérique. — Amér. sept. — De développt. moindre que l'esp. précéd.; en diffère en outre par: files. luisantes, seult. un peu pubesc. en dessous ; inflor. plus courtes, plus denses, appa- raissant plus tardivt. et sur les rameaux déjà . filés.; fl. juin à sept., d’un bleu beaucoup plus foncé, violacé-pourpre, inodores; ailes munies de 2 auricules; ovaireglabre.— Var.: W. f. magni- fica, fl. bleu violacé clair, avec macule jaune soufre sur l’étendard, files. très velues; W. f. | purpurea, fl. pourpre violacé; W.f.Backhousiana. à fortes grappes d’un beau violet, et à végéta- tion plutôt buissonnante; W.f. alba, forme à fl. blanches, moins belle que le W. c. alba. _W. brachybotrys Sieb. et Zucc. — F1. Jar. I, ….p. 92, t. 45; FL. Des SERR. IX, t. 880. — Japon. — Arbriss. touffu, tortueux, à peine grimpant, ne dépassant guère 2 m.; folioles blanchâtres et soyeuses en dessous ; fl. indigo-violet, avec macule jaune à la base de l’étendard, callosités et 2 auricules; bractées rousses. Inflor. courtes. W. japonica Sieb. et Zuce. — FL. Jar. t. 48. — [Syn.: Milletia japonica Asa Gray.]— Joli arbriss. peu grimpant, glabre ; fl. blanches; étendard non calleux; gousses cylindriq. linéaires. — Var. à fl. double ( W. 5. florep leno), violet nuancé rose. nn W. multijuga Sieb. — Vax HouTTE, FL.D.SERR. t. 2002. — [Syn. : W. grandiflora Hort.] — Japon. — Espèce très vig. Folioles nombr., très glabres. Grappes très longues, étroites, peu serrées, pen- “dantes; fl. petites, violet mauve, avec tache jaune sur l’étendard. — Var. à fl. blanche. " Les W., et plus particulièrt. le W. chinensis, Sont des pl. grimpantes de premier ordre; on | les recherche pour garnir les grilles, les murs, | les façades, les treillages, les tonnelles, les troncs dénudés, etc. Ils sont suffisamment rus- | tiques sous le climat de Paris; le W. frutescens \résiste aux hivers les plus rigoureux. Terre | profonde, fertile et un peu fraiche de préférence. Multiplic. par marcottage et aussi, mais moins Isûrement, par bouturage,*soit en sec, soit à De mi-ligneux, en juillet-août, sous cloche, à l'ombre ou mieux en plein soleil. L. H. . Wüitloof. Voir Chicorée sauvage. Watiwvenblume. N. all. du Scabiosa atropurpurea. Wollkraut. N. all. des Molènes (Verbascum). I“ Wolruche Platterbse. Nom all. du Pois de Senieur (Lathyrus odoratus) | Woodbine. Nom angl. du Chèvrefeuille (Loni- cera Periclymenum). È VOODSIA Brown. (Fougères, Polypodiacées.) PI à frondes pinnatifides, portant des sores glo- ux, entourés d’appendices piliformes, cons- nt une sorte d'involucre rudimentaire. k. L. hyperborea Br. — Hook. Brir. FERNs, t. 7. : 2 one temp., Alpes. — Frondes à peu près | Due © 1211 xlabres, de forme linéaire-lancéolée, à pinnules formes, découpées en 5-7 lobes obovales, rs, les infér. distants des supér. Serre WULFENIA. W. ilvensis Br. — Hook. Brit. FERNS, t. 8. — Zone temp. — Frondes à stipe, veines et vei- nules recouverts de petites écailles roussâtres, de forme lancéolée, à pinnules sessiles, décou- pées en assez nombreux lobes oblongs, à peine crénelés. Serre temp. E. R. WOODWARD'A Smith. (Fougères, Polypodia- cées.) PI. à frondes portant des sores linéaires, plus ou moins enfoncés dans une cavité de la fronde et disposés successivt. sur une seule ligne de chaque côté de la nervure des lobes fertiles. W. areolata Moore. — Hook. GARDEN FERNS, t. 61. — Etats-Unis. — Frondes pinnées, dimor- phes, de 30 cm., les stériles à stipe mince, à pinnules oblongues-lancéolées, les fertiles à stipe nu, brunâtre, allongé, à pinnules linéaires. Serre temp. Fig. 950. — WOODWARDIA RADICANS Smith. W. radicans Smith. (Fig. 950.) — Zone tem- pérée. — Frondes pinnatifides, retombantes, toutes semblables, de près de 2 m., à stipe écail- leux à la base, à pinnules lancéolées, finement dentées. — Cette fougère peut se reproduire par des bourgeons adventifs qui se développent à l'extrémité des frondes. Serre temp. E. R. Wormwood. Nom angl. de l’Absinthe (Arte- misia Absinthium). . WULFENIA Jacq. (Scrophularinées.) PL vi- vaces herbacées ; files. toutes radicales; calice 5 partit; corolle tubul.-campanulée, à limbe bilabié ; lèvre supér. bifide et plus grande, l’infér. trilobée. — 4 esp. W. Ambherstiæ Benth. — Himalaya. — PL peu élevée (8-10 em.) à files. nervées etréticulées, oblongues-ovales; à fi. violet rougeâtre, en épi dressé; bractées. étroites ; haut de 10-12 cm. Mai-juin. or: | W. carinthiaca Jacq. -— Carinthie. — Flles. ovales-lancéolées, vert clair luisant, dentelées, WULFENIA. "AIRIS XERANTHEMUM. atténuées en pétioles; fl. bleu intense. en épi dressé, garnies de bractées foliacées. Mai-juin. PI. de rocailles, exigeant une position fraiche et mi-ombragée, un sol spongieux (tourbe et sable). Semis ou éclats. ic Wunderbaum. Nom all. du Ricin (Ricinus). Wunderblume. Nom all. de Ja Belle de nuit (Mirabilis Jalapa). Wurzelnde Bignonie. Nom all. du Tecoma ra- dicans. x. XANTHOCERAS Bnge. (Sapindacées.) Genre monotype jusqu'à présent. Fig. 951. — XANTHOCERAS SORBIFOLIA Bnge. X. sorbifolia Bnge. (Fig. 951.) — FL. n.S$. XVIII, tab. 1889; Rev. Horr. 1872, p. 291, pl. ue 1873, p. 448. — Chine sept. — Arbriss. de 3-4 m., exceptionnellt. 5 m. de hauteur; rameaux érigés, assez touffus; écorce grisâtre, gercurée. Files. caduq., altern.. composées im- paripennées, rappelant celles du Sorbier des oiseleurs, à 5-7 paires de folioles lancéolées- aiguës, dentées, très glabres.Inflor. en grappes, les unes termin., les autres latérales, dressées, de 8-15 cm. de longueur, généralt groupées par plusieurs le long de l'extrémité des branches. FI. polygames, les unes hermaphrodites, les autres unisexuées (mâles) par avortement; sé- | pales 5, marqués de blanc; ciliés; pétales 5, distants, devenant étalés et même un peu ré- curves à complet épanouisst., plissés et chiffon- nés, d’abord blancs, puis légèrt.carnés.marqués, à l'onglet, d'une tache rougeâtre; filets blancs; anthères jaune pâle; flor. en avril, à l’époque du développt. des files. Fr. grosse capsule ovoïde ou subglobul., un peu anguleuse, s'ouvrant en 3 valves; 3 loges renfermant chacune 2 ou 3 gr. sphériques, marron foncé. Fort belle esp., introduite en 1865 par le Mu- | prévenir ces desséchements. L.H séum de Paris, qui la reçut du P. Armand David. | Supporte de 15 à 169 de froid Drageonne vo- lontiers. Sol assez profond, un peu frais, bien que sain; exposition ch. et découverte. Multi- plic.: semis, de préférence en godets, les jeunes plants souffrant assez souvent du repiquage à racines nues; bouturage de racines; séparation des drageons Avoir soin, chaque année, tout après l’hiver, d’enlever les rameaux desséchés qui se montrent habituellt.; restreindre en même temps le nombre des branches, afin de Fig. 952. — XANTHOSOMA SAGITTIFOLIUM. XANTHOSOMA Schott. (Aroïdacées.) Genre de pl. lactescentes, à rhizome tubér. ou épais, allongé, à files. vivaces, naissant en mêmetemps que les fl. Les X se distinguent des Caladium | par les ovaires distincts, infért., dilatés et soudés | dans le haut, renfermant de nombreux ovules insérés sur la cloison, par les files. coriaces. = Env. 25 esp. de l'Amérique trop. Le genre Plyl: | lotænium André ne peut en être séparé; on l'a | réuni à la section Acontias, à rhizome tubéreux, à stigmate discoïde, à nervures latérales ar- quées vers les bords. _ Principales esp. cultivées: X. Jacquini, Lin! deni,robustum, sagittifolium (Fig 952), violascens. Séparation des rejets ou bouturage de tron-\ çons des tiges âgées. ME: © Xanthoxylon. Voir Zanthoxylon. XERANTHEMUM L.. Immortelle. {Composées.)! Herbes annuelles, dressées, rameuses, blan- châtres. Filles. alternes, étroites, entières. ca tules hétérogames, disciformes, solit. et longt:) pédonculés au sommet des rameaux ; fi. de laelr conf. Q ,peu nombr., stériles, celles du disqueher:| maphrodites, fertiles. Involucrecampanulé;brac tées mudtisériées, scarieuses, inermes, les intér. allongées souvt. colorées, dressées ou rayon, XERANTHEMUM. nantes, étalées, les extér. appliquées, diminuant _ graduellt. Réceptacle plan, muni de paillettes ri- gides.Corolle des fl.stériles bilabiée,ne dépassant pas celles du disque; celles-ci à limbe brièvt. 5-fide au sommet. Achaines en forme de coin, velus, portant une couronne de paillettes aristées au sommet. — 4 ou 5 esp. Rég. medit., Orient. 1213 — YUCCA. trouve aux env. de Paris est le X. wiolacea ou Xylocope violette (Fig. 954). La couleur est noire et les ailes sont violettes. La femelle creuse des galeries dans le bois vermoulu des perches, des poteaux, des palissades et construit plu- sieurs cellules superposées ou accolées. Dans chacune, elle dépose un œuf accompagné de miel et de pollen mélangés. L'habitant de la cellule infér., étant le plus âgé, termine son évolution le premier et se fraye un passage à travers le bois. Le deuxième et les suivants n'ont qu’à percer le plancher de leurs cellules et à suivre ensuite le chemin tracé par leur aimé. Lg Xylophylla. Voir Phyllanthus. Yèble. Nom français du Sambucus Ebulus. Yeuse. Nom français du Quercus [lex. Yew. Nom anglais. de l’1f (Taxus baccata). Yponomeute. Voir Hyponomeute. Ypréau (Ipréau). N. vulg. du Populus alba. Ysop. Nom all, de l’Hyssopus officinalis. Fig. 953. — WISTARIA CHINENSIS DC. ae # X. annuum L., Immortelle violette. — Bois, “Arc. PL. JARD. pl. 163. — France mérid. — “Annuel. Tiges de 50 em. et plus; en juillet- août, capitules purpurins ou blanchâtres, con- servant leur couleur très longtemps. Bonne pl. pour bouquets perpétuels. Pleine terre légère, exposition chaude; semer en automne ou au | printemps, en pépinière. » Le X. inapertum L. peut être cultivé et em- | ployé de même. FI. plus petites. J. G |: Xiphion. Voir Iris. b L. L Le : YLOCOPE. Gros Hyménoptères de la fam des Apides, au corps ordinairt. d'un noir plus pk moins violet on bleuâtre. Les mâles sont is très différents comme aspect des fe- s. Ce sont des Abeilles percebois, habitant rincipalt, les pays chauds. L’esp. que l'on Fig. 955. — YUCCA GLORIOSA L. YUCCA L. (Liliacées.) Tige ligneuse, peu élevée, ou de haute taille, aboresc.-rameuse ; flles. rassemblées au sommet de la tige, liné- aires-lancéolées, épaisses, rigides ou flasques, habituellt. épineuses au sommet, entières aux bords ou filamenteuses; panicule terminale, multif.. sessile ou pédonculée au centre de la touffe des fles.; f.de grande dimension, pen chées, | pétiolées, disposées le long des rameaux ; pérI- |anthe persist. longtemps, à segments distincts ou connés à l'extrême base, lancéolés-ovales, l'épais, connivents plus ou moins en un Corps YUCCA. globul.; 6 étamines, hypogynes, dressées, plus courtes que le périanthe ; ovaire sessile, 3-locul. à loges incomplètement divisées en 2 logettes ; style trilobé; ovules nombreux; fruit charnu, pulpeux ou spongieux, indéhiscent ou bien sec et à déhiscence loculicide. — Env. 20 esp., de l'Amérique bor.temp., du Mexique et de l’'Amé- rique centr., réparties en 4 sections: Sarcoyucca, Clistoyucca, Chænoyucca et Hesperoyucca. La plu- part des esp. appartiennent aux 1° et 8° sections, le Y, aloifolia à la 1°, le Y. filamentosa à la 3°. Y. aloifolia L. — B. M. 1700. — PI. très po- lymorphe dont on cultive de nombr. var., élevées au rang d’esp.; tige simple, haute de 5 m.; 50- 100 files. rigides, vertes, glauques à la pointe, avec épine terminale rougeâtre, piquante, serrulées et blanchâtres aux bords; fl. en pani- cule à branches ascendantes, longue de 50 cm. ; hampe courte. Y. baccata Torrey. — R. Horr. 1887, 568. — 3 m. ou acaule ; files. épaisses, très rigides, dé- passt. 1 m., larges de 5 em., concaves en dessus, brunes aux bords, très filamenteuses et scabres; infloresc. atteignt. 1 m. 50; hampe développée. Y. constricta Buckl. — R. H. 1860, 3. — 1 m. 50; 200 files. env. rigides, linéaires, canaliculées en dessus, filamenteuses, bordées de brun et pi- quantes; hampe longue; panicule étroite, at- teignt. 2 m. de longueur. Y. flamentosa L. — Bois, Ari. PL. JarD. pl. 280 ; B. M. 900, 6316. — PI. acaule ou peu éle- vée; files en rosette serrée, longues de 50 cm., larges de 5,fermes,glauques,à bords blanchâtres, très filamenteuses; hampe élevée; fl. teintées de vert, en panicules atteignant 2 m. 50 de long. Nombreuses var. à feuillage panaché ou à fi plus larges. Y. filifera Hort. — B. M. 7197. — Tronc très élevé et très gros; files. longues de 45 cm., ca- naliculées, larges de 3 cm.; hampe courte; in- floresc. longue de 2 m. 50, à branches très dé- veloppées. Y. flexilis Carr. — BELG. norT. 1859, 400. — Tige courte; files. serrées, linéaires, obscuré- ment plissées, cornées aux bords qui sont rouge brunset entiers; infloresc. atteignant 1 m. 20. Confondu avec le Y. angustifolia Pursh, qui est différent. PI. très polymorphe. Y. gloriosa L. (Fig. 955.) — B. M. 1260. — Tige simple ou ramifiée, de 2 m.; files. très nombr., serrées, atteignant 1 m.sur 8 cm. de largeur, rigides, dressées, piquantes, concaves à la face supérieure, glaucesc., à bords rouge- brun et entiers; hampe allongée, feuillée; fi. teintées de rouge extérieurt., en panicule serrée, longue de 2 m. — Très nombr. var. caractérisées par la longueur de la hampe, le coloris du feuil- lage, la direction des files. et'la forme des fl. Y. rupicola Scheele. — B. M. 7172. — Acaule; files. serrées, tordues, longues de 60 cm. sur 4 de largeur, piquantes, à bords serrulés et pâles; hampe de 1 m., feuillée; infloresc. en panicule lâche. Y. Treculeana Carr. — R. Horr. 1869, 406. — Tiges atteignt. 8 m., sur un diamètre de 6( cm., ramifiées ; files. très longues et larges, co- riaces, cConcaves supérieurt., piquantes, rouge- brun aux bords, à peine serrulées, peu filamen- 1214 ZATLUZIANSKIA. teuses ; fl. à segments aigus, en panicule serrée longue de 1 m. 20; hampe peu élevée. Y. Whipplei Torr. — Garp. an For. 1895, 414, 56. — Type de la section Hesperoyucca, origin. de la Californie et de l’Arizona —Acaule, stolonifère; 200 flles. env., droites, linéaires, rigides, longues de 50 em. sur 15 mm. de largeur, planes en dessus, à dos canaliculé, ce qui les. rend un peu triquêtres, piquantes, serrulées aux bords ; fl. en inflorese , de 3 m.; hampe allongée, feuillée. Les fl. qui sont teintées de vert, sont nu ancées de violet dans la var. violacea. Ont cultive encore : Y. angustifolia, acutifolia, argospatha, Carrierei, funifera, gigantea, glauca, guatemalensis, etc. La plupart de ces pl. sont demi-rustiques en dehors du Midi où elles résistent parfaitemt,. à l'hiver. Séparation des drageons, boutures de têtes ou de fragments de racines, ou bien en- core semis. Pl. 4 ZALACCA Rcinw. (Palmiers-Lépidocaryées; PI. acaules, sobolifères. Filles. allongées, régult pinnatiséq., à segm. alternes, équidistants lancéol. ou falcif., acumin., munis de soies sui leurs bords.Rachis faiblemt.3-gone. Pétiole armé d’épinessouventfascicul.Spadices amentiformes: FI. polygames monoïques, roses. Fruit rostré, — 8 esp. de l'Archipel malaiïs, 1 de l’Assam: Z. affinis Griff. — Paz. 176 à. b. c. — Ma- lacca —Dioïque;pétiole presque égal au rachis: aiguillons blancs, longs et minces; pinnules fascicul., lancéol., falcif. acuminées. Z. conferta Griff. — PaLm. 180 à. b. c; Mami Pam. 173-174. — Polygame dioïque; pétiole presque égal au rachis ; épines blanchâtres; pins nules linéaires ensiformes. Z. edulis Reinw.— Grirr. Paz. 175. —[Syn: Z. Blumeana Mart., Paz. t. 193; Calamus Za laceca Gærtn.] — Java, Moluques. — Pinnules lancéol. acum., blanchâtres glaucesc. en dessous: Z. glabrescens Griff. — PaLm. 179. — Ile Pi nang. — Polygame dioïque. Partie supér. 4 M pétiole à aiguillons rares et solit ; pinnules équidist., lancéol. falciformes. £ Z. macrostachya Griff. — Kerca. PALM. t. 9% — Malacca. — Pétiole à aiguillons robustes pinnules en fascicules espacés. On cultive encore: Z. secunda Griff., PALM 171, de l’Assam, la plus rustique de ces esp Z. Wallichiana Mart., Pazm. 118, 159, 136 [Sym Z. Rumphi Wall.], de Malacca. Serre chaude humide. < Je ZALUZIANSKIA Schmidt. (Scrophularinées Herbes sous-frutesce., à files. infér. opposée les supér. alternes, souvent un peu dentées,4 florales entières, appliquées contre le calice sessiles, en épis denses ou interrompus. Cal tubul., à 5 dents, bilabié ou bipartit. Core persistante, à tube allongé, à 5 lobes étalés, tiers ou bifides ; 4 étam., Les 2 postér. inclu les antér. saillantes et fixées au sommet du“tu Capsule s’ouvrant en deux valves bifides sommet. — 16 esp. d'Afrique austr, ZALUZIANSKTA. — Z. selaginoides Walp.(Nycterinia selaginoides Benth.) (Fig. 957.) — Bois, Arc. PL. Jap. 217. — Afr. austr. — Annuelle. PI. de 10-15 cm. de hauteur, à tiges très rameuses, couchées. FI. odo- rantes, blanc pur, devenant ensuite rosé ou violacé, centre orangé. On cult. aussi Z. lych- 1215 ZAUSCHNERTA. composées-imparipen. F1. polygames ou dioïq.; calice 3-5 partit, quelquef. nul; corolle nulle ou à 3-5 pétales ; fl. mâles, à 3-5 étam. saillantes ; fi. femelles à 3-5 ovaires distincts, avec chacun un style saïllant. Fr. 1-5 coques indépendantes, à 1 ou 2 gr. chacune. Toutes les parties des Z. nidea Walp., B. M. 2504; B. R. 748, arbriss. de | renferment une huile essentielle odorante spé- serre temp. à fl. blanches, rougeâtres en dehors. | ciale. Une cinquantaine d’esp., parmi lesquelles : Bordures, corbeilles en sol léger à bonne ex- position. Craint l’excès d'humidité, La première forme de belles potées. G. ZAMIA L. (Cycadées.) Tronc bas, simple ou bifurqué, nu ou squameux. Flles.peunombreuses, pinnées, à pétiole lisse ou spinuleux; pinnules plus ou moins larges, souvent dentées, à ner- vures parallèles; strobile G cylindr. oblong, à écailles peltées ; © à écailles analogues portant 2 ovules sessiles. (Inclus: Aulacophyllum Regel.) — Env. 30 esp. de l’Amér. trop. et subtrop. Z. angustifolia. — Jaco Icon. 636. — Arch. Bahama. — Pétiole inerme, arrondi; files. gla- bres. Fol. étroitemt. linéaires, à 6-7 nerv. ver- ruculeuses, dentées à l'extrémité. Z. boliviana DC. [Syn.: Z. Brongniarti Wedd.; Ceratozamia boliviana Brongn.] Pétiole inerme, 10-18 paires de fol. linéaires lancéolées, acum., glabres, entières ou faiblemt. dentées à leur extrémité. Z. cafra Thunb. Voir Encephalartos. “Z. Chigua Seem. [Syn: Z. Laindleyi Wars- cew.] Filles. de 1 m. 50 de long, pétiole à rachis munis d’aiguill. épars ; folioles alternes très nombreuses, longt. lancéol., acumin., fai- blemt. dentées, glabres, munies de 16 nervures. Z. cycadifolia Jacq. Voir Encephalartos. Z. furfuracea Aït. — B. M. 1969. — Mexique, Vera-Cruz. — Filles. furfuracées, ainsi que le pétiole aculéolé; rachis subinerme; fol. obovales, . oblongues ou obliquemt. lancéol., spinuleuses, serrées dans leur moitié supér. _ Z. horrida Jacq. Voir Encephalartos. Z. integrifolia Ait. — Jaco. Icon. rar. 635 ; -B. M. 1851. — Floride et Antilles — Flles. -glabres; pétiole inerme; fol. obovales oblon- gues, obscurémt. serrulées dentées. Z. media Jacq. — Horr. Scnoœxer. Ill, t. 397- -398. — Flles. glabres, à pétiole inerme. Folioles Lirès nombreuses (jusqu’à 24 paires), longues de L15 cm., linéaires lancéolées, superfict. serrulées à l'extrémité. — Z. muricata Willd. — Amér. mérid. — Pétiole glabre, à aiguillons rares, clairsemés; 6-11 paires de folioles, oblongues-lancéol , acumin.. étroites à la base, serrulées dans leur moitié supérieure. … Z. pumila L. — B. M. 2006. — [Syn.: Z me- dia Sims, non Jacq.; Z. integrifoha Pursh, non Ait.| — Floride, Ind. occid. — Pétiole inerme, furfuracé, pubescent; fol. (5-7 cm. x 5-8 mm.) obbovales oblongues, obtuses, entières ou obs- k émt. serrulées à leur extrémité. steinii. - Z. spiralis Salisb. Voir Macrozamia. Culture des Encephalartos. J. D. _ZANTHOXYLON L. ouXanthoxylum ou encore Zanthoxylum, Clavalier:(Zanthoxylées.) Arbres à arbriss. Flles. alt. ou opposées, simples ou . Spinosa Lodd. Voir Encephalartos Alten-| Z. fraxineum Willd. — Dunam. enir. Nov. I, tab. 97. — [Syn.: Z. americanum Mill. ; Z. rami- florum Michx.] — Etats-Unis. — Arbriss. de 4- 6 m., à aiguillons courts, élargis à leur base. Files. altern., 9-11 foliol. pointues, dentelées, glabres, ponctuées. FI. petites, verdâtres, en avril-mai. Bois jaune citron. Assez ornemental; très rustique. Z. clava-Herculis L. — Space. — [Syn.: Z. caribæum Lamk.; Z. carolinianum Gærtn.] — Sud des Etats-Unis. — Petit arbre de 6-7 m.; cime très touffue; aiguillons courts, géminés, élargis à l'insertion. FIles. 9-13 folioles. Z. planispinum Sieb. et Zucc. — Japon. — Arbriss. de 3-4 m.,très épineux ; aiguillonslarges et aplatis. Files. 3-5 foliolées, à pétioles ailés. Fr. petits, globuleux, devenant brun rougeâtre. Jolie esp., suffisamment rustique sous le climat de Paris ; repousse du pied lorsqu'elle a été gelée. Z. piperitum DC, [Syn.: Fagara piperita L.] Vulg. Poivrier du Japon. — Japon. — Arbriss. buissonn., de 2-3 m., à écorce épaisse, brune ; ai- guillons forts, mais pas très nombreux. Files. à 9-11 foliol. oblong., à base inégale, crénelées. FI. blanches, en septembre. Fr. petit, rugueux. Bois jaune clair. Assez rustique sous le climat de Paris. Z. tricarpum Michx. — FLor. AMÉR. BOR. — [Syn.: Z. carolinianum Lam. non Gærtn,; Z. fraxinifolium Walt. non Marsh.] — Amér. sept. — Buisson de 2 m.; tiges et pétioles à aiguil- lons nombreux et très pointus; files. à 7-11 fo- lioles ; fr. à 2-3 capsules sessiles. Assez rustiq., très peu répandu. Z. Pterota H. B. et K. [Syn.: Fagara len- tiscifoliu Willd.; Fagara Pterota L; Schinus Fagara L.] — Floride. — Petit arbre de 6-8 m,. à rameaux tortueux; aiguillons courts et cro- chus. Files. 7-9 folioles petites, ovales. Bois brun rougeâtre, lourd, à grain serré; aubier jaune. La pl répand une odeur de térébenthine. Incomplètement rustique sous le climat de Paris. Les Z. n’ont qu'un intérêt horticole médiocre. A part les Z. planispinum, fraxineum et pipert- tum, que l’on rencontre assez souvent dans les jardins dendrologiques, et qui dans les pays un peu plus chauds que la rég. parisienne pour- raient servir à former des haies défensives, on ne cultive guère les Z. que pour les collections botaniques. Multiplic. par semis lorsqu'on peut récolter des graines; on peut aussi réussir le bouturage à l’état mi-ligneux, sous cloche, en plein soleil, en prenant les soins nécessaires. En général, les Z. ne sont pas exigeants sur la na- ture du sol ; mais ils demandent, pour la plupart, un peu de fraicheur. SEE EL Zapania nodiflora. Syn. de Lappia nodiflora. Zaunwinde. Nom all. du Liseron des haies (Calystegia sepium). c} ZAUSCHNERIA Presl. (Onagrariées.) Genre ZAUSCHNERIA. — renfermant une seuleesp., le Z. californica Presl. (Fig. 956), de la Californie. Arbuste pubesc. ra- mifié, atteignant au maximum 1 m. de hauteur ; files. alternes, ovales-lancéolées ; fl. axill.; ovaire allongé, à 4 sillons; calice longt. tubuleux in- fundibulif., cocciné, pubescent, divisé au sommet en 4 lobes linéaires-lancéolés, verdâtres. Les pétales, de même longueur que les div. du calice, sont égalt. au nombre de 4, obcordiformes, pro- fondt. échancrés au milieu, de couleur rouge cocciné. Les étamines (8),sont exsertes,inégales; le style est quadrilobé. Ce charmant arbuste fleurit abondamment, lorsqu'il est cultivé dans des conditions favorables. IL exige les mêmes soins que les Cuphea. Serre froide pendant l'hiver, pleine terre à bonne exposition pendant l'été. Fig. 956. — ZAUSCHNERIA CALIFORNICA Presl. / ZEA Mays L. (Graminées.) PL. annuelle im- portante au point de vue agricole, surtout dans 1216 à ZEPHYRANTHES. velopper des racines adventives à la base de la tige. J. G. ZÉBRÉ. Marqué de bandes de couleur foncée sur fond plus clair. ZEBRINA Schnitzl. (Commélinacées.) PI. grim- pantes ou pendantes, radicantes ; files. distiques, sessiles, ovales; fl. petites, blanches et rose pourpre, en cymes pauciflores formant une in- floresc. entourée de 2 spathes inégales et folia- cées. — 2 esp. du Mexique On cultive partout, comme pl. à suspension, le Z. pendula Schn., à files. vertes ou panachées de blanc en dessus, purpurines à la face infér. Il en existe des var. multicolores, telle que Ma- dame Lequesne, ou complètements vertes, Z. wi- ridis. Bouturage de rameaux jeunes. P,. Fig. 957. — ZALUZIANSKIA SELAGINOIDES Walp. Zeder. Nom allemand du Cèdre (Cedrus). Zehrwurz. Nom all. des Gouets (Arum). Zelkova. Voir Planera. 4 ZENOBIA Don. (Ericacées.) Arbriss. différant des Andromeda par la corolle campanulée, les les rég. chaudes de l’Europe et le Sud de la France, pour son grain (produisant une farine non panifiable) formant, dans beaucoup de contrées, la base de la nourriture de l’homme et des animaux, et servant à la production d’un alcool; cultivée aussi comme fourrage à con- sommer en vert. Etait déjà cultivée en Améri- que lors de la découverte de ce continent. Au point de vue horticole,.le Maïs, angl : India Corn, Maize; all : Türkischer Weizen. est utilisé comme pl. à port pittoresque ; les grandes var. fourragères à feuillage vert pourraient servir à faire des massifs ; on utilise surtout une forme à files. panachées de bandeslongitudinales, blanches et roses, sur fond vert (Z. Mays varie- gata); on en forme des groupes, des bordures élevées. Demande sol riche, bien fumé, des ar- rosages copieux l'été; un buttage favorise beaucoup le développt. de la pl. en faisant dé- anthères à deux lobes tubuliformes, munies de deux arêtes, au lieu d’avoir la corolle globu leuse urcéolée et les anthères à deux lobes, sur montées d’une seule arête. Une seule esp. d'Amér. bor.: Z speciosa Don (Andromeda speciosa Willd) (Fig. 958), B. À 970, atteint 1 m. de hauteur; files. ovales lan céolées, un peu crénelées. FI. axill., en corymbé ou fasciculées, grandes, blanches. Calice à lobes persist. Corolle à 5 lobes arrondis. étam. Capsule déprimée globuleuse, à 9 angle Var. pulverulenta Don. (Andromeda pulverulen Bart.), B. M. 667; B. R. 1010; files. couvent d’une poussière glauque. Plein air; terre bruyère. Marcottes et boutures. J. G. ZEPHYRANTHES Herb. (Amaryllidées.) M sin d'Hippeastrum ; en diffère par la hampe flore, munie d’une seule bractée entière ou D au sommet, au lieu d’avoir une ombelle mue ZEPHYRANTHES. — ou très rart. réduite à une seule fl., mais tou- _ jours munie à sa base de 2 bractées distinctes. — Env. 30 esp., une de l’Afriq. trop., les autres de l’Amér.trop.{ Voir Baker, Amaryllideæ, p. 30.) Z. Atamasco Herb. (Amaryllis Atamasco L.) — B. M. 239; Ren Lis. 31. — Etats-Unis. — Pédicelle plus court que la spathe. F1. blanc pur ; tube teinté de vert; ovaire pédicellé; style trifide. Mai. Z. candida Herb. (Amaryllis candida Lindl.) ._ — B. M. 2607; B. KR. 724. — La Plata. — Pédi- | celle plus court que la spathe. FI. blanc pur ou teintées de rose; ovaire sessile ; style en tête, finement trilobé. Sept. | Z. Lindleyana Herb. — Mexique. — Pédicelle plus long que la spathe. F1. rouge brillant; tube verdâtre ; ovaire pédicellé; style trifide. Juin. Z. rosea Lindl. (Amaryllis rosea Spreng.) — B. M. 2537; B. R. 821. — Cuba. — Pédicelle beaucoup plus long que la spathe. F1. rouge brillant ; tube verdâtre; ovaire pédicellé; style trifide. Octobre. Z. verecunda Herb. — B. M. 2588; Rer. Bor. 212.— Mexique.— F1. blanches ou teintées de rou- ge à l’extér.; ovaire sessile; style trifide. Avril. On cult. aussi Z. Taubertiana Harms., GTrL. 1896, 281, t. 1427, du Brésil ; fl. blanc rosé. Les 2 premières esp. sont de pleine terre, et demandent un léger abri l'hiver; on en fait ord. des bordures. Les autres sont d’orangerie. Mult, par caïeux. Fig. 958. — ZENOBIA SPECIOSA Don. ZEUZÈRE Lat. Lépidoptères Hétérocères, très Voisins des Cossus, dont ils diffèrent par la Struct. des antennes. Celles des femelles sont liformes; chez les mâles, elles sont pectinées lusqu'à la moitié environ. L’esp. type est le Z. Æscul L., la Coquette, que l’on trouve dans toute Europe. C'est un papillon à ailes blanc pur, narquées de nombreux points bleus. Le corps st orné de six points de même couleur. Le mâle lésure de 45-50 mm. d’enverg. La femelle at- DICTIONNAIRE D'HORTICULTURE,. 1217 ZINCOGRAPHIQUES. teint jusqu’à 70 mm. La chenille, jaune, couverte de points noirs, vit non seult. à l’intér. du tronc et des branches des Marronniers, mais dans le Tilleul, l’'Orme, le. Chêne, le Bouleau, le Noi- setier, le Pommier, le Poirier, le Sorbier, les Lilas. On s'aperçoit de sa présence à la ver- moulure humide qui sort par un point de l'écorce. Pour la destruction, faire dans ces trous des injections de sulfure de carbone, Le papillon paraît en juillet et août. P: En ZICRONA (Am)j. et Levr.) Insectes Hémiptères- Hétéroptères de la famille des Asopidæ, présen- tant le prothorax court avec les angles postér. mousses ; les pattes courtes; les jambes antér. non dilatées. L’esp. française, le Z. cœrulea L.. la Punaise vert bleuâtre, longue de 7 mm. a le corps, les antennes et les pattes d’un bleu ver- dâtre métallique et se trouve assez fréquemment dans les env. de Paris. Cette esp. est très com- mune dans les Vignes du Midi et d'Algérie, où on l’a regardée comme causant des dégâts, mais en réalité elle fait la chasse aux Altises. C’est donc un insecte utile. PP Zaregenbart. Nom allemand du Salsifis. ZIERIA Smith. (Rutacées.) Arbustes ou ar- briss. glabres, poilus ou tomenteux, à poils quelquef. étoilées. Filles. opposées, pétiolées ou sessiles, trifoliolées, quelquef. toutes ou seult. celles du sommet simples. Pédoncules axill. ou termin., rart. simples, le plus souvent bi- ou trichotomes, Calice à 4 pièces; corolle à 4 pétales étalés, à peine onguiculés. Disque souvent glan- dul. ; 4 étam.; anthères apiculées ou mutiques. — 10 esp. d'Australie. Z. mierophylla Bonpl. à pédoncules trifiores et à fl. blanches; Z. pilosa Rudg. (Z. pauciflora Sm.) à fl. solit. blanches ; Z. Smithii Andr. (Z. lanceolata R. Br.), à grappes trichotomes, de la longueur des files., à fl. blanches.Var.macrophylla Bonpl. (Z. arborescens Sims.), B. M. 1395 et 4451, à grappes plus courtes que les files, à fl. blanches. | Serre froide. Cult. des Borona. J, Zaigzag. Voir Liparis. Zimmetbaum. Nom allemand du Cannellier (Cinnamomum zeylanicum). Zimbelkraut. N. all. du Linaria Cymbalaria. ZINCOGRAPHIQUES (Encres).Certaines prépa- rations permettent de tracer, sur les étiquettes de zinc, des caractères sinon inaltérables, du moins d'une très longue durée. Voici, d’après M. Ch. E. Guignet (Encyclopédie chimique, Tome X), deux formules assez couramment employées et à recommander: 1e formule (due à M. Bœttger). — Bichlorure de platine, 1 gr.; gomme arabique, 1 gr.; eau, 10 gr. — Décaper les plaques de zinc en les plongeant dans un verre d’eau, où l’on a versé quelques gouttes d'acide sulfurique. Verser l’eau avant l'acide. Ne pas employer d'autre acide. Bien essuyer la plaque. Se servir d’une plume d’oie. 2e formule (due à M. Pusher). — Bichlorure de cuivre, 15 gr. ; gomme arabique, 10 gr.; noir de fumée, 8 gr.; eau distillée, 100 gr. — Déca- per légèrement avec de l’acide chlorhydrique: On peut se servir d'une plume métallique. Agiter l'encre de temps à autre. L. H. 77 ide. lis Rd * ns dé es min. : de sit ZINGIBER. ZINGIBER Adanson. (Gingembre.) (Scitami- nées.) PI. qui rappellent extérieurt. les A/pinia et les Canna, présentant le mode d’infloresc. strobiliforme des Amomum et se distinguant des Alpinia, en outre de leur infloresc., par le filet de l’étamine court, Les anthères à loges contiguës à connectif prolongé en appendice long et linéaire qui dépasse les loges; les fl. sont blan- ches ou jaunes. — Env. 30 esp. de l'Inde, de la Malaisie, des Mascareignes et du Pacifique. On cultive quelques Z. principalt. pour la beauté de leur feuillage. Le Gingembre des pharmacies est fourni par le Z. officinale. Les infloresc. du Z. Mioga, du Japon, sont comes- tibles. (Paz. ET Bois, POTAGER D'UN cuR.,8° éd., p. 396.) Mult. par division des rhizomes. Pl; ZINNIA L., Zinnia. (Composées.) Herbes an- nuelles ou vivaces. Files. opposées, entières Capitules hétérogames, radiés, solit. au sommet des rameaux ou de pédoncules dichotomiques ; fl. extér. (demi-fleurons) femelles, fertiles, uni- sériées, à limbe raide, sessile, étalé, entier; fi. du disque (fleurons) hermaphrodites, fertiles, tubuleuses. Involucre campanulé ou conique, formé de 3 séries ou plus de bractées imbriquées. Réceptacle conique ou cylindr. muni de paillet- tes. Achaines glabres, étroits, ceux de l’extér. trigones, surmontés par la corolle persist., ceux du disque aplatis, ordinairt. à 1-2 dents courtes aristées. — Env. 12 esp. Mexique. Z. elegans Jacq. — Bois, ATL. PL. JarD. pl. 143. — Mexique. — Annuel. Tige dressée, de 40- 50 cm.; files. sessiles embrassantes, cordées, ovales obtuses; capitules à rayons rouges ou rouge cocciné dans le type; var de coloris rose, carminé, pourpre, écarlate, orangé, jaune, jaune paille, blanc, ete. Dans le type, les demi- fleurons sont obovales, roses ou purpurins, mais ils ont peu à peu fait place à des fleurons (fl. doubles, fl. pleines). Une race intéress. est celle des Z. pompons, à fl. globuleuses au lieu d’être aplaties comme dans les Z. à fl. doubles et pleines; il existe aussi des formes naines compactes, très jolies. Flor. de juillet aux gelées. Mass#s, plates-bandes. Semer : 19 fin mars-avril sur vieille couche ; 20 en avril-mai, en planche abritée et terre légère, ou en place; repiquer en pépinière 15 jours ou 3 semaines après la levée, et déplanter successivt. 2 ou 3 fois. Sup- primer les premiers capitules pour mieux faire ramifier les touffes. Peut, sans inconvénient, se planter en motte, fleuri. Z. Ghiesbreghtii B. Verl. [Syn.: Z. Haage- ana Rgl.; Z. mexicana Hort.) — Mexique. — Annuel. PI. dressée, touffue, de 30-40 em. ; capi- tules jaune orangé, simples et pleins. Bordures, en situation chaude, massifs. Z. multiflora L. — Louisiane. — Annuel. Tiges dressées, de 40-60 cm. ; files. subpétiolées, ovales lancéolées. Pédoncules dépassant longt. les files, coniques au sommet. FI. à rayons rouges; disque jaune. Z. tenuiflora Jacq. — Mexique. — Annuel. Tige de 40-50 cm.; files. opposées, lancéolées, pétiolées ; fl. très longt. pédonculées, à rayons linéaires lancéolés, réfléchis, rouge ponceau; a;saue jaune; belle pl. pour bouquets. 1218 à, do CA, D. Co, Tr Beer ed. Mt 7 7 où Lin : ZYGOPETALUM. Z. verticillata Andrew.— Mexique. — Annuel. Tige dressée, anguleuse; files. oblongues lancé- olées, tantôt irrégulièrt. verticillées, tantôt en spirale ; fl. rouges, grandes, avec 2-3 rangs de rayons; pédoncules courts. Cult. du Z. elegans, comme les esp. précéd. | J..G, Zitrone. Nom all. du Citron (Citrus medica). Zitronenkraut. Nom allemand de la Citronelle, Verveine odorante (Lippia citriodora). Zitterpappel. Nom allemand du Tremble (Po- pulus Tremula),. ZIZYPHUS Juss. (Jujubier.) (Rhamnacées.) Arbres ou arbriss. souvent couchés ou sar- menteux et aiguillonnés; files. subdistiques, alternes, pétiolées, coriaces, entières ou créne- lées, 3-5 nerviées; stipules toutes deux épineuses ou l’une des deux caduque ; fl. en cymes courtes, axill., paucifi., petites, verdâtres ; fruit souvent comestible, consistant en une drupe charnue, globul. ou oblongue, à noyau ligneux ou osseux 1-3 locul., I-3 sperme. — Env. 50 esp. des rég. trop. de l’Asie et de l’Amér., rares en Afr. et encore plus en Australie. On cultive en grand le Z. vulgaris Lam., qui est arborescent, à rameaux glabres, flexueux, " pourvus à leur base de deux épines, dont l’une est courbée en hameçon ; files. ovales, coriaces, glabres, lisses et dentelées; fruit rougeâtre. Le. Z. Lotus Lam. est égalt. cultivé pour ses fruits et pour faire des clôtures dans la rég. saha- « rienne. Multiplic. de boutures. PE ZOOLOGIE. Science qui s'occupe de l’histoire naturelle des animaux. D'T._— ZOOSPORE. Spore dépourvue d’enveloppe, « formée de protoplasma nu, muni de cils vibra-, tiles et mobile. On en trouve chez la plupart des Algues, des Champignons Oomycètes et chez les Myxomycètes. D'D Zuckerrohr. Nom all. de la Canne à sucre (Saccharum officinale). «+ Zuckerwurzel. Nom allemand du Chervis (Siumn Sisarum). L. Zwergpalme. Nom all. du Chamaærops humalis: Zwetsche Nom all. du Prunier Quetische. L Zwiebel. Nom allemand de l’Oignon. É ZYGODACTYLES. On donne ce nom aux Oi=. seaux qui ont deux doigts en avant et deux doigtsen arrière, comme les Pics, les Perroquets, etc. Ce nom est par conséquent synonyme de à x Grimpeur (voir ce mot). | D' T° ? ZYGOPETALUM Hooker. (Orchidées-Vandées.} Le [Évyoc, jong, et retuoy, pétale; allusion aux Æ, pétales et sépales soudés à leur base dans l'es % pèce type.] Herbes semi-terrestres ou épiphytes.\, à pseudo-bulbes distincts, terminés par 2-3 files. L° non pétiolées. Infloresc. latérale Grappe dress + sée de fl. moyennes ou petites. Sépales et pétales, ": libres ou à peine soudés à leur base ou avec 0, ” pied de la colonne. Labelle presque entier, for Pr mant un court menton avec le pied de la cos lonne; lobes latéraux très petits, le médian, grand, étalé; disque muni d'une crête charnue formée de dents ou cirres de forme variable: Colonne incurvée, épaisse, assez longue, à cl» nandre oblique et marginé. Anthère oper | 2-locul.; pollinies 4, cireuses, fixées à un 1 nacle commun formé d’une bandelette et d'une glande visqueuse. Bentham et Hooker ont reéum ZYGOPETALUM. — au genre Z. les genres Hunileya, Bollea, Wars- zewiczellu, Promenea et Pescatorea. Cet ensemble présente env. 40 esp., dont beaucoup cultivées. Z. Burkei Rchb. f. — OrcH. aLB. t. 142. — Guyane angl. Z. Burtii Benth. [Syn.: PBatemannia Burt Rchb. f.] — B. M. t. 6003; FLor. Mac. n. s. t. 101 ; GaARTENFL. t. 1114. — Costa-Rica. Z. candidum Rchb. f. [Syn.: Warrea candida Lindl.; Warszewiczella candida Rchb. f] — PEscaToREA, t. 15. — Brésil. Z. cerinum Rchb. f. [Syn.: Huntleya cerina Lindl.; Pescatorea cerina Rchb. £.] — FL. ». S. t. 1815; B. M. t. 5598; Xe wi, t. 65; FLor. Mac. n. s. t. 93; OrcH. AL. t. 394. — Nile.-Grenade. Z. cochleare Lindl. [Syn.: Z. Gibezie; Wars- zewiczella cochlearis Rchb. f.] — B. M. t. 1857; B. M. t. 3585; LinDENIA, t. 181. — Brésil. | | | 1 | ! | | | Lin Fig. 959. —- ZYGOPETALUM MAXILLARE, VAR. GAUTIERI. Z. cœleste Rchb. f. [Syn.: Bollea cælestis —GarTenre. t. 1075; LanDenia, t. 61. — Colombie. …_ Z. Dayanum Benth. [Syn.: Pescatorea Dayana “Rchb. f.] — B. M.t 6214. — Nlle.-Grenade. … Z. discolor Rchb. f. [Syn.: Warrea discolor LLindl.; Warszewiczella discolor Rehb. f] — B. M. t. 4830; Xewra, t. 93. — Costa-Rica. — Z. gramineum Lindl. [Syn.: Kefersteinia gra- minea Rchb. f.| — XEnia, t. 25; B. M. t. 5046. — Nile.-Grenade. —… Z. graminifolium Rolfe. — LainpeniA, t. 339. = Identique comme fl. avec Z. maæillare, dont ilne diffère que par son rhizome rampant et 1219 MRchb. f; B. pulvinaris Rehb. f.] — B. M. t. 6458; _— ZYGOPETALUM. grandiflora Rehb. f.] — B. M. t. 5567. — Nlle.- Grenade. Z. Klabochorum Rchb. f. [Syn: Pescatorea Klabochorum Recklib. f.| — OncH. aLB. t. 17; GaRTENEL. t. 1324. — Equateur. Z. Lalindei Rchb. f. — B. M. t. 6331. — Nlle.- Grenade. Z. lamellosum Benth. |Syn.: Pescatorea la- mellosa Rchb. f.] — B. M. t. 6240. — Nlle.-Gre- nade. Z. Lehmanni Rchb. f. [Syn.: Pescatorea Leh- manni Rehb. f.] — Orca, ALB. t. 57; GARTENFL. t. 1123. — Nlle.-Grenade. Z. Lindeniæ Rolfe. — Forme du Z. rostratum, à labelle blanc, rayé de carmin. — Linpenra, t. 337. — Vénézuéla. Z. Mackayi Hook. [Syn.: Zulophia Mackayana Lindl.] — B. R. t. 1433; Orcu. aus. t.427 et 410; B. M, t. 2748 et t. 3402. — Brésil. Z. marginatum Rchb. f. [Syn.: Warrea mar- ginata Rchb. f.; W. quadrata Lindl,; Wars- zewiczella marginata Rehb. f.; Warszewiczella velata Rchb. f.; Zygopetalum velatum Rchb. f.] — B,. M. t. 4766 et 5582; XENIA, t. 23; PESCATO- REA, t. 6. — Amér. centr. Z. maxillare Lodd. — Bor. Cas. t. 1776; B. M. t. 3686. — Var. Gautieri (Fig. 959.) — Gar- TENFL. t. 644; ILL. HORT. t. 535; ORCH. ALB. t. t. 28, — Brésil. Z. Meleagris Benth. [Syn.: Hunileya Me leagris Tindl.; Batemannia Meleagris Rchb. f.. — B. R. 1839, t. 14; XEnrA, t. 66; GARTENFL. t. 1114. — Brésil. Z. rostratum Hook. — B. M.t. 2819; Orcu. ALB. t. 78; LinpeniA, t. 68 et t. 537. — Guyane | anglaise. Z. stapelioides Rchb. f. [Syn.: Maxillaria stapelioides Lindl.; Promenæa stapelioides Lindi.] —. B. R. 1839, t. 17; B. M. t. 3877. — Brésil. Z. Wailesianum Rchb. f. [Syn.: Warrea Wai- lesiana Lindl] — XENra, t. 222. — Brésil. Z. Wendlandi Rchb. f. — GarTENrFL. t. 1267; | RercaenBacuia, t. 53; Orcx. ALs. t. 126. — Costa- Rica. Z. xanthinum Rehb. f. [Syn.: Zygopet. ci- trinum Nicholson; Promenæa xanthina Lindl. ; P. citrina Don.; Maxillaria xanthina Lindl.] — RercuenBaciA, t. 11: OrcH. ae. t. 7. — Brésil. Les Z. se cuitivent, soit sur bûche ou tronc de Fougère, comme Z. maæillare, graminifolium, rostratum, stapelioides et xanthinum, soit en pot dans un mélange de terre fibreuse, sphagnum et terre jaune bien drainé. Il leur fautde la lumière, mais ils doivent se trouver toujours à l'abri des rayons directs du soleil. Une serre intermédiaire convient à la plupart d’entre eux (serre à Catt- leyas), sauf Z. rostratum, Lindenie, maæxillare, qui viennent bien en serre chaude avec les Phalænopsis Une forte humidité pendant la vé- gétation, réduite pendant le repos à la quantité | juste nécessaire pour ne pas laisser rider les ses files. grêles. — Rrésil. . grandiflorum Benth. [Syn.: Batemannia pseudo-bulbes. Ach.F. EXPLICATION DES PRINCIPALES ABRÉVIATIONS EMPLOYÉES DANS CET OUVRAGE acum. aiss. alignt. all. alt. Amér. Am. d. N. angl. angul. ap. arbitrt. arbriss. arrond. art. austr. axill. beauc. B. Esp. boetan. c. à. d. capit. cependt. Cfr. cire. cm. consist. cordif. courtemt,. craignt. cult. cuspid. cylind. décim. diam. div. file. infundib. introd. L ANEX EE acuminé | lancéol. aisselle Légum. alignement | loc. cit. allemand | altitude m. Amérique médit. Amérique du Nord membran, anglais mérid. anguleux mm. apud (d’après) montagn. arbitrairement mts. arbrisseau mult., multip. arrondi N: article N. E. austral nerv. axillaire N. 0. beaucoup nombr. Cap de Bonne-Espérance nov. botanique obliqt. c'est-à-dire occid. capitule oct. cependant ord., ordit. Conferantur (à comparer orientl. avec, à rapprocher de) circonférence centimètre consistant cordiforme courtement craignant cultivé cuspidé cylindrique décimètre diamètre division doublement Est également elliptique espèce exemple extérieur famille février figure noire finement fleur flabelliforme feuille floraison fruit fructification genre glanduleux globuleux : glutineux grand, grandeur srosseur habitat hémisphère haut, hauteur inclus inflorescence infundibuliforme introduit orn., ornmentl. P palmat. Papilion. persist. P. p- product. pubesc. rac. ram. rapp. rég. relat. rhomb. S. sarment. S, E. segm. sept. septl. ser. Ch. solit. stratif. subalp. subglobul. sup. syn. À: toment. “CR trop. tuberc. tubul. W: var. vég'ét. vertic. vulet. lancéolé Légumineuses loco citato (dans l'ouvrage cité précédemment) mètre méditerranéen membraneux méridional millimètre montagneux monts, montagnes multiplication Nord Nord-Est nervure Nord-Ouest nombreux novembre obliquement occidental octobre ordinairement oriental ornemental pétales palmatinervé Papilionacées persistant plante planche coloriée plus ou moins portant pto parte production pubescent racine rameau rapport région relativement rhomboïdal sépales sarmenteux Sud-Est segment septembre septentrional serre chaude solitaire stratification subalpin subglobuleux supérieur synonyme tabula (planche) tomenteux très tropical tuberculcux tubuleux voir variété végétation verticille vulgairement. GAS. ni sr de Tr = | A re L==4 Ÿ: FFE é Es ts DT" per er Æ / = So Er Se = > ne te *r _ pm _' 2 A A. Cunn. Adans. Ad. Brongt. A. DC. À. Gr. Ait. | All. | Andr. | A. Rich. Arn. A. St Hil. Aub. P, Th. Aubl. | Auct. | Back. et Harw. | Bak. Banks et Sol. | Bark, Bartl. et Wendi., B. et W. _Bat,., Batem. aumpg, Beauv. A Becc. F out, Bnth. Bess. | Bieb, Bbrst. F Bnth. et Hooker, DB. et H. _ Boiss. _ Boiss. et Bal. _Boiïss. et Buhs. _Boïss. et Heldr. iss, et Reut. | Brouss. | Buckl. M, Chamss. Chois. Soch et Bché. ch et Lind. m. et Schlecht. IT. AUTEURS. Allan Cunningham Adanson Adolphe Brongniart Alphonse de Candolle Asa Gray Aiton Allioni Andrews Achille Richard Arnott Aug. de St Hilaire Aubert du Petit Thouars Aublet des Auteurs Backouse et Harwey Baker Banks et Solander Barker G. Bartling et Wendland Bateman Baumgarten Palissot de Beauvois Beccari Bentham Bergius Bernhardi Bertero Bertoloni Besser Bunge Bieberstein (Marschall) Bivona-Bernardi Blume Blume et Fingerhut Botanical Magazine Bentham et Hooker Boissier Boissier et Balansa Boissier et Buhse Boissier et Heldreich Boissier et Reuter Bojer Bonpland Botanical Register Brown Brongniart Brotero Broussonet Buckland Burchell Burmann Cambessèdes C. A. Meyer Carrière Casaretto Caspary Cassini Cavanilles Cervantes Chamisso et Schlechtendal Chamisso Choisy C. Koch et Bouché C. Koch et Linden Clusius (de l'Ecluse) Cogniaux Colla., Collad. Comm. Coss. Coss. et Dur. Cr. Dene, Dene, et PI. Del. Delar. Deless. Desf. Desv. Dietr. Domb. Dougl. Dryand. Duh., Duham. Dum. Dum. Cours. Dun. Eckl. Ed. André Edgew. E Feet M. Fisch.et Mey. Forsk. Forst. Fr, Franch. Fras. Frœl. Gærtn. Gal. Gardn. Gaud. Gawl. Gmel. Goepp. Gr. et HKk. Grah. Griff, Griseb. Gronov. G. et S. Guers. Guill. et Perrot. Guss. Haies | Hamilt. Hart, Hartw. Harv. Hassk. Hausskn. Haw. H-B:K, H. Bn. Colladon Commerson Cosson Cosson et Durieu Crantz Cunningham Curtis Cyrillo Dalechamps De Candolle Decaisne Decaisne et Planchon elile Delarbre Delessert Desfontaines Desvaux Dietrich Dombey Douglas Dryander Duhamel du Monceau Dumortier Dumont de Courset unal Ecklon Edouard André Edgeworth Edwards Ehrenberg | Ehrhard Endlicher Engelmann Engler Eschscholtz Fischer et Meyer Forskal Forster Fries Franchet Fraser Fræœlich Gærtner Galeotti Gardner Gaudichaud Gawler Gmelin Goeppert Gréville et Hooker Graham Griffith Grisebach Gronovius Grisebach et Schenk Guersant Guillemin et Perrottet Gussoni Haller Hamilton Hartweg Harvey Hasskarl Haussknecht Haworth Humbold, Bonpland et Kunth Henri Baillon Heldr. Hemsl. Henfr. Hensl. Herb. Herm. Wendi,, H. Wendl. Heuf. à à EN H, ÉHOrt. H. berol. H:'brit. Hort. gall. H. panorm. Hort. par., H. P. Hochst. Hoffm. Hook. Hook, et Arn. Kern. Kirsch. et Wittm. TE. KI. Kn. et W., Knowl. et Westc. Knth. Knze. Koch et Math. Kœn. Kotsch. Kram. L. = il, 11,73 Labill. Lamk. Lang. Langsd, et Fisch. Laws. Laxm, Ldl. Ldn. et Rchb. Led., Ledeb. Lehm. Lem. Lesch. Less. L'Hér., L'Hérit, Lieb. Lind. Lind. et And. L. et PI. Lind. et Rod. Lindl. et Gord. Lindi. et Wendi, Lk. MAI = Heldreich Hemsley Henfrey Henslow Herbert Hermann Wendland Heuffel Hooker fils Hortus (des jardins) Jardin de Berlin Jardins anglais Jardins français Jardin de Palerme Jardin de Paris (Muséum) Hochstetter Hoffmann Hooker Hooker et Arnott Hornemann Van Houtte Hooker et Thomson Hudson Humbold Jacquin Jaubert Joseph Dalton Hooker J. Smith Jussieu Kæmpfer Karwinsky Kaulfuss Kerner Kirschleger et Wittmack Kitaibel Klotzch Knowles et Westcott Kunth Kunze C. Koch et Mathieu Kœnig Kotschy Kramer Linné Linné fils Labillardière Lamark Lange Langsdorf et Fischer Lawson Laxman Lindley Linden et Reichenbach Ledebours Lehmann Lemaire Leschenault Lessing L'Héritierde Brutelle Liebmann Linden Linden et André Linden et Planchon Linden et Rodigas Lindley et Gordon Lindley et Wendland Link Lk. et O. Llave et Lex. Lour. Marsh. Mart. Mart. et Gal. Mast. Max., Maxim. M. B., Marsch. Med., Medik. Menz. Mey. C. A. Mich., Michx. Mill. Miq. Mirb. Moc. et Sessé Mol., Molin. Moor et Jack. Moq., Moq. Tand, Moric. Morr. E. Morr. et Dene. Mühl., Mühlbg. Müll., Muell. F. Mull. et Dr. Neck. Nees et Eberm. Ort. Otto et Dictr. Pal. Panch. Parl., Parlat. Paxt: P. B., P. Beauv. P-Pr Pers. Pr: Phil. PI., Planch. Plum. Pœpp. Poir. Pos., Poselg. Pour. ar. Raeusch. | Raf., Rafin. Ram. KR. B,,£.Br: Rchb. Reich. R. Fort. Rel. et Lind. Rich, L. C - Mueller F, v. - Nees et Ebermaier . Raeuschel Link et Otto La Llave et Lexarza Loddiges Loiseleur-Delongchamps Loudon Loureiro Marshall Martius Martens et Galeotti Masters Maximowicz Marschall à Bieberstein Medikus Menzies Meyer C. A. Michaux Miller Miquel Mirbel Mocino et Sessé Molina Moore et Jackson Moquin-Tandon Moricand ñ Morren (Edouard) Morren et Decaisne Muehlenberg Muller et Drude Murray Naudin N. E. Brown Necker Nocca Nuttall Nyman Œrsted Ortega Otto et Dietrich Pallas Pancher Parlatore Paxton Palisot de Beauvois P. Brown Persoon Pfeiffer Philippi Planchon Rafinesque Ramond Robert Brown « 4 Reichenbach Redouté Regel Reinwardt Reuter : Robert Fortune Regel et Linden . Richard L, C, EFFE LE? boue Æ ÆEFFE ur EP / ER 7: st Roch. Roehl. Roem. Rosc. Rottb. D. Roxb. | R. P., R. et Pav. E. $S., Roem. et Sch. _ Rupr. Rup. et Max. S Salisb. Salz. Sarg. Saund. Schau. Sch, Bip., Schultz. Schef. Schl., Schlecht. Schleich. Schnitzl. Schomb. Schousb. Schr. Schrad. _ Schreb. _ Schult. f. SCop. S. D., Salm. Seem. Sendtn. - Ser. _ Sib. et Sm., Sibth. _ Sieb. Sieb. et Zucc. _ $S. et K., Schot. et | Kotsch. — Skin. _Soland. Sond, _ Sonn. ._ Sm. , Sparrm. ) Spr., Spreng., Sprgl. _ Sprun. AIL. FI. ped. | Andr. Bot. Rep. | Andrews Heath, | A Gray. Gen. Am. bor. >. Berl. Gartenz. Rochel Roebhling Roemer Roscoe Rottboel Roxburgh Ruiz et Pavon Roemer et Schultes Ruprecht Ruprecht et Maximowiez Siebold Salisbury Salzmann Sargent Saunders Schauer Schultz Bipontinus Scheffer Schlechtendal Schleicher Schnitzlein Schomburgk Schousboe Schrank Schrader Schreber Schultes fils Scopoli Salm Dyck Seemann Sendtner Seringe . Sibthorp et Smith Sieber Siebold et Zuccarini Schott et Kotschy Skinner Solander Sonder W. Sonnerat Smith Sparrmann Sprengel Sprunner St Hilaire Sternberg Steudel Stevenson III. BIBLIOGRAPHIE. Acta; horti Petropolitani. Pétersbourg. H. Baillon. Adansonia. Paris. 1860-1878. RE {47 Gray and Sprague. Genera floræ americæ boreali-orientalis illus- trata. 1848. 1223 — S. W. SW. Targ. Ten. 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Chron., G. C. Gartenfi., Gti Gart. Zeit. God. Orch. Gray. Ill. gen. Am. Griffith. Palm. Guill. Sénégal. Hartinger. Alp. F1. Harv. Thes. Cap. Haw. Succ. H. B. K. Nov. gen. Herb. Amaryll. Herb. Amat. Hook. Bot. Beech. Hook. Brit. Ferns. . Hook. Exot. flor. ET: DT E. Morren. La Belgique horticole, Liége. 1850-1874. The Botanical register. Londres. 1815-1847. Barbosa Rodriguez. Plantas novas ..... Rio de Janeiro. Bateman. À monograph of Odontoglossum. Londres. 1864-1870. mA 1e The Orchidaceæ of Mexico and Guatemala, Londres. 1837- 1848. Beissner. Handbuch der Nadelholzkunde. Berlin. 1891. Blume. Museum botanicum Lugduno. Batavum. 1849-1851. Blume. Orchidées de l’Archipel Indien. Blume. Rumphia. Lugduno-Batavorum. 1825-1818. D. Bois. Atlas des plantes de jardins et d'appartements. Paris. 1893- 1896. Boissier. Flora orientalis. Genève. 1867-1884. Bonpland. Plantes rares cultivées à la Malmaison. Paris. 1813. Bonplandia. Hanovre. 1853-1862. Hooker. Botanical miscellany. Londres. 1830-1838. 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FI. Ross. Pâxt. Bot., Paxt. M:-B. Paxt. FI. Gard. Pesc. P. B. FI. Ow. Poepp. N. G. Proc. Amer. Acad. Pursh. FI. Am. Puydt. Orch. Rchb. Exot. Rchb. FI. Germ. Rchb. Ic. fi. Rchb. Ic. crit. Rchb. Mag. Red. Liliac. Red. Roses. Ref. Bot. Reichenbachia. Rev. Hort. Belge. Rheede. Hort. Malab. Rich. Abyss. Risso. H. nat. Risso et Poit. Hist. nat. d. O. Rose. Scit. Roxburgh. Corom. Roxb. FI. Ind. Royle. Himal., Royle. Illast. 20 AL À Rumph. Herb. Amb. Sagot et Raoul. Man. cult. trop. Salisb Parad. Savi. FL ital. S. D. Monogr , Salm. D. Sert. Orch. Sibt. FL. gr. Sm. Ex. bot. Spach Suites. Sturm. Flora. St-Hil. Pom. fr. St-Hil. PI. Brés. Sw. Ger. Sweet. Austr. Sweet. Brit. Flow. S. et Z. FIL. Jap., Sieb. et Zucc. Ten. F1. nap. Trans. Linn. Soc. — 1226 — Mez. Monographiæ Bromeliacæ. Paris. 1896. Michaux. Histoire des arbres forestiers de l'Amérique septentrionale. Paris. 1810, Miers. Illustrations of South American plants. Londres. 1846-1857. Miquel. Analecta botanica indica. Amsterdam. 1850-52. 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Grosdemange. Professeur d'Horticulture de la Société d'Horticulture de Soissons. Dr Delacroix. Maître de Conférences de Pathologie végétale à l'Institut national agronomique, D: Trouessart. Auteur d'ouvrages sur les Mammifères et les Acariens. Dr Weber. Ancien directeur du Val de Grâce. Président de la section Botanique de la Société nationale d'Acclimatation. Ed. André. Rédacteur en chef de la Revue Horticole. E. Bergman. Secrétaire de la Société nationale d'Horticulture de France. E. Lefèvre. Ancien président de la Société entomologique de France. E. Laurent. Professeur à l’Institut agricole de Gembloux, près Bruxelles. | Ed. Pynaert. Professeur à l'Ecole d'Horticulture de l'Etat à Gand. Administrateur de la Revue de l'Horticulture Belge et étrangère. E. Roze. Ancien président de la Société botanique de France. F. Cayeux. Lauréat de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles. H. Correvon. Propriétaire du Jardin alpin d’Acclimatation de Genève. J. Daveau. Conservateur du Jardin des plantes de Montpellier. er J. Gérome. Chef du service des serres au Muséum. Professeur à l'Ecole nationale d'Hor- ticulture de Versailles. 2 J. Jaubert. Directeur de l'Observatoire météorologique de la Tour S'-Jacques. J. Nanot. Directeur de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles. | 5 a L. Henry. Chef des cultures au Muséum. Professeur à l'Ecole nationale d'Horticultur de Versailles. — + € ra D ra r à Ju HHbEH SU Do o>bppEE P. Hariot. Préparateur de Botanique du Muséum. k F Hoi Professeur à l'Ecole nationale d'Agriculture de Grignon. P. Tertrin. Préparateur au laboratoire d'Entomologie du Muséum. D. Bois. Assistant de la Chaire de Culture au Muséum. Tous les articles non signés. Page Colonne Ligne ç ERRATA. 61 2 25 au lieu de nerlifolia lire neriifolia 66 1 11 > 21-1 s |. Ur 81 2 27 » Hierochuntina » Hierochuntica 92 1 61 > conciunus > Concinnus 106 (fig. 70) » Aralia Veitchi » À. Guilfoylei 108 1 38 » cericofera » sericofera 119 1 51 » Andromodées >» Andromédées 125 2 10 » Clav. et Lex. » Llav. et Lex. 132 2 5 supprimer: hermaphrodite 178 1 10 au lieu de 763 lire 663 178 l 67 » Kobh. » Koch. 182 2 7 » Dryall. » Dryand. 190 1 35 > BiA, >... BR 193 2 32 > Hernicus » Henricus 209 2 62 » bracteata » brachiata 210 l 21 » B. R. 1841 » B.R. 1841. 18 228 Il 12 > 1816 » 816 230 2 31 » crenatifolia » crenatiflora 230 2 37 » B. M. 1454 » B.R. 1454 243 2 32 » Panc. » Pant. 264 2 19 après Mac. DoT. IV ajouter t. 121 264 2 19 au lieu de Cenr. Orcu. lire Senr. OrcH. 265 2 68 > M. B. XI. » M. B. XI. 265 303 2 titre » creval » cheval 309 I 10 » brioides » Jinoides 322 2 39 » B. R. 29 » B.R. 29. 61 327 2 40 » t. 1517 » _Ÿ. 1579 340 1 67 » 7. 160 » 6.617 341 2 14 » Noezliana » Noetzliana 345 2 19 » t. 5023 » tt. 323 846 1 13 » FL. Garp. 11. sq. » FL. Ganp. 11. 39 346 1 21 » M. Bor. 14. » M. Bor. 14. 7 354 2 55 » 1954 » 1854 401 2 34 » F1. OS : ! 410 1 47 » ExGL. BoT. 8. 5 » 6. 548 453 il A4 supprimer: non encore introduit. 455 1 9 au lieu de 30-50 de long lire de large 492 2 Rétablir comme suitla description de E. campanulata : Très rameux; files. ovales, cordiformes, échancrées ; fl. campanulécs, dressées, : | rose intense. 514 1 63 au lieu de Arachanthe lire Arachnanthe 582 1 64 » 6223 » 6. 223 624 2 30et 32 > cm. > mm. 642 1 46 > 139 CR 647 2 81 » Cmt. » Curt. 677 1 18 ai] Jaco BEL. » JAco. Er. PL. "6386 2 40 » Couxx. Go. » Comm. Gorr. 703 2 14 > 1067-68 » 1087-88 124 2 37 faire un alinéa après Maxim. 757 1 8 au lieu de Mon. Cyr » Mon. Cyc. 844 après Morus, ajouter: MOSAIQUES (Mosaïculture). Corbeilles © motifs d’ornementation constitués par des plantes de coloris tran- chés, de taille régulière ou maintenue par des tontes ou des pince ments répétés, associcés en dessins variés. (V. Corbeilles et Jardins. 865 1 67 au:lieu de N. Chantieri lire N: Chantrieri 876 1 16 > FL. Nov. An. » FL. NORTH. A. 877 2 FA » t. 293 » t. 627 877 ” 23 » 4527 ». 4257 888 1 24 » jaune » brun 909 2 82 » jaune de divers tons » rouge de divers tons 942 2 13 > 12 cm. » 12 mm. 994 il 28 » B. M. 695 » B. M. 6965 994 L 38 » POPPINIES » POLLINIES P 1000 1 GA) : » 1/100° 1091 2 3 supprimer: coloriée et botaniques. Bois, Dictionnaire d’'Horticulture. Planche 1. L_ — Corbeilles autour d’une statue. IT. — Corbeille renfl. 46 pl. différentes. S" de diamètre. 4" de diamètre. 1. Chamæpeuce alterné avec Ageratum. 1. Iresine acuminata. 2. Artemisia pontica. 2. Pyrethrum Parthenium aureum. 9. lresine acuminata. 5. Echeveria secunda glauca. +. Oxalis tropæoloides. 4. Sempervivum calcareum. A. Pelargonium Golden Harry Hicover. o. Echeveria secunda glauca. B. Pyréthre doré ou Coleus rouge. A. Coleus Marie 3ocher. CU. Mesembryanthemum cordifolium ou Pyre- | B. Helichrysum petiolatum. thre doré. C. Alternanthera chromatella. D. Helichrysum petiolatum. D. ha amabilis. E. Mentha gibraltarica. pe + paronychioides. F. Mesembryanthemum (2 de chaque espèce, F.._ Sedum sarmentosum. en alternant). Cr. — dasyphyllum. G. Alternanthera versicolor. [._ Oxalis tropæoloides. Te à J._ Mesembryanthemum cordifolium varie- gatum. | K. Antennaria tomentosa. IIT. — Corbeille de 2 m de diamètre. IV. — Corbeille de 2" de diamètre. Centre : Echeveria metallica. Centre : Cordyline indivisa. 1. Pvyrethrum ou Echeveria. 4. Echeveria secunda glauca. 2. Sempervivum calcareum. 2. Pyrethrum Parthenium aureum. A. Alternanthera chromatella. A. Alternanthera chromatella. B. — anœæna. B. — amabilis. C. Sempervivum arachnoideum. C. Sedum dasyphyllum. D. — sarmentosum. MOSAÏQUES. Modèles de Corbeilles du Muséum de Paris. (Voir : Corbeilles, page 365). Paul KLINCKSIECK, Édileur à Paris. Bois, Dictionnaire d’'Horticuliure. V. — Corbeille de 2m de diamètre. Centre : Agave mexicana. 4. Sempervivum arachnoideum. Echeveria secunda glauca. Alternanthera versicolor. Pyrethrum Parthenium aureum. Mesembryanthemum cordifolium. Mentha gibraltarica. Sedum dasyphyllum. 3ordure : Alternanthera versicolor aurea. PHmOS>rs Planche II. VI. — Corbeille de 2m de diamètre. 1. Pyrethrum Parthenium aureum. 2. Leucophyta Browni. A. Alternanthera amcæna. 3. Santolina Chamæcyparissus. . Alternanthera paronychioides. D. Sedum glaucum. E. Alternanthera amabilis. VII. — Corbeille de 2" de diamètre. Echeveria secunda glauca. Alternanthera versicolor. = aurea Major. = paronychioides, — Bettzichiana: Sedum sarmentosum. B. = versicolor aurea. Sempervivum arachnoideum. C. — amabilis. >attsiehian: Sedum dasyphyllum. D. — ettzichiana. E. — aurea nana. F. Sedum dasyphyllum. G. — sexangulare. MOSAIQUES. VII. — Grande Corbeille centrale de 2m Centre : Yucca. 1. Echeveria secunda glauca. 2. Sempervivum Funk. D. — violaceum. 4. Pyrethrum Parthenium aureum. A. Alternanthera versicolor. Modèles de Corbeilles du Muséum de Paris. Paul KLINCKSIECK, Éditeur à Paris. Planche 111. jinières el autres annexes, Er UNE dd © y ON ©f € ee © “€ NU RD EN A Sd el © + 2 1 FA Ne OO ET SM OT une ie son mt TES ÉÉr eme Coocvxe CSL SEE CEE EEORCEOCE (dy) bd M « A. [sa mn) A È MOVE ES DA-tEURR M $S %£ fr nN 3° =; rene EN ne 2 ON = Fe RARE ñ pee ere avor are EE dmnpeupe-t [en © = À = à PA HAL TS conan re pe A me gr Rs EH u2 BE Z n = A4 Edileur à Paris. S'd'erqurie rt aie eee ee GE Te ET et à io amère fu ae an en El dote Xe 0e eg Lite ee ati, € RATE LEURS lonarene ELU re f de a e: Labyrinth Bois, Dictionnaire d’'Horticuliure. B. Grand amphithéatre. A 4 Re Æ. Acacia de Robin. D. Cèdre du Liban. A. Administration. Paul KLINCKSIECE r à tre Pi tab Fr lé [ = &h N'Ir PAPE LT Ne Le MT ’ À 4 » "Le, LS RARE se : + » “2 " : pe TR : h, AUS En, s + or 2") NE Le __« Li - A L' AL Uk MUR < gts 4 k “à } il dt wi ñ A * VUS Le 1: ' … te. 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