■' -f?'^;:;: Bm t ' H-v , Wii^r' \ ,KS LIBRARY OF 1885- 1©56 ENCYCLOPÉDIE METHODIQUE, OU PAR ORDRE DE MATIERES; PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS DE LETTRES, DE SAVANS ET D'ARTISTES; Précédée dun Vocabulaire univerfel, fervant de Table pour tout l'Ouvrage, ornée des Portraits de MM, Diderot ÔC d'Alembert, premiers Éditeurs de /'Encyclopédie. ENCYCLOPÉDIE MÉTHODIQUE. HISTOIRE NATURELLE. ENTOMOLOGIE, ou HISTOIRE NATURELLE DES CRUSTACÉS, DES ARACHNIDES ET DES INSECTES, Par m. LATREILLE, MEMBRE DE L' INSTITUT, ACADEMIE ROYALE DES SCIENCES, etc. TOME DIXIÈME. Par mm. Latreille , Le Feleti er de Saint-Farge au, S ERv I LLE et Guéri N. A PARIS, Chez M"^ veuve Agasse, Imprimeur -Libraire, rue des Poitevins, n° 6. M. DCCGXXV. AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR. L'impatience des Souscripteurs nous engageant à terminer proino- tement l'Encyclopédie méthodique, nous en avons pris les moyens qui nous ont paru pouvoir leur être le plus agréables. Nous avons dû en conséquence changer différentes choses dans l'ordre typographique , et engager les Auteui'S de cette partie entomologique à supprimer les tableaux de caractères et d'espèces qui employoient beaucoup de place , sans être d'une nécessité absolue. Nous devons prévenir que la santé de M. Lataeille ne lui ayant pas permis de rédiger en entier ce qui restoit à faire , il a prié MM. Le Peletibr de Saint-Fargeau et Serville de se charger de ce travail , en se réservant à lui-même les insectes aptères de Linné : dans ces derniers temps , sa santé étant devenue plus foible , il a été forcé de renoncer même à ce travail et il en a chargé M. GuiaiN. M. de Saint-Fargeau a donné au Public les Monographies des Chrysides ou Porte -tuyaux et des Tenthré- dines ainsi que plusieurs Mémoires particuliers de Botanique et d'En- tomologie. M. Servilité est un des collaborateurs de la Faune fran- çaise; enfin M. GuiRiN est auteur de plusieurs Mémoires sur les Insectes , dessinateur des Annales des Sciences naturelles et rédacteur de la partie entomologique du Dictionnaire classique d'Histoire na- turelle. AVERTISSEMENT DES AUTEURS. JL'iM'TETrTioir de l'Éditeur étant de se renfermer strictement dans le cadre de cet Ouvrage pour le terminer promptement , on sentira par- faitement que dans le seul volume qui nous étoit laissé pour les arti- cles dont nous étions chargés dans ce Dictionnaire , depuis les lettres PAP jusqu'à Z inclusivement , il ne nous étoit pas possible de donner le même développement à la description des espèces connues ; mais un grand nombre de genres ayant été établis depuis la publication des volumes qui précèdent celui-ci , nous avons pensé que les naturalistes verroient avec plaisir donner les caractères de ces genres et y rapporter les espèces qui figurent sous leurs anciennes dénominations dans les volumes précédens de l'Encyclopédie. Nous aurions bien désiré pou- voir traiter ainsi tous les genres, mais on sent facilement que la chose étoit impossible , et que le seul moyen d'en publier au moins la ma- jeure partie , étoit de les rattacher à des articles appelés par l'ordre alphabétique à faire partie de notre travail , comme nos prédécesseurs nous en avoient déjà donné l'exemple. Ces articles intercalés n'étant pas à leur lettre , nous nous proposons de donner une table parti- culière à la fin de ce volume , au moyen de laquelle on saura de suite si tel article qu'on n'aura point trouvé à sa lettre est traité ici , et à quelle page on en trouvera le développement. PAR Jr^APlLLON-BOURDON. Nom donné pav De Géei" aux insectes li'pidopicres des genres Sp'.iinx , Smérinlhe et Sésie. Ployez ces mots. (S. I'. et A. Serv.) PAPIfJ^ONIDES, PapiUomdes. rreraièie tribu de la facniile des Diurnes, ordre des L<'piil<^p- tères. Vojez tome IX, page 9. (S. F. el A. Serv. ) PAPILLON -PHALÈNE. De Géer. nomme ainsi les insectes lépidoptères des genres Zygi'ne et Procris. Voyez ces mots. ( S. F. et A. Serv. ) PAPILLON-TIPULE. Dénomination donnée par De Géer aux insectes lépidoptères du i^enre Ptérophore. Voyez ce mot. ( S. F. et A. Seivv. ) PARADOXITE. Nom donné par M. Bron- gniart à ua genre de Trilobites. Voyez ce mol. (Latr. ) PARAGUE, Paragus. Latr. Meig. Mtdio. Fab. Syrphiis. Panz. Muscti. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, sec- tion des Proboscidés , famille des Alliéricères , tribu des S^rphies. Un groupe de la tribu des Syrphies ^voyez ce mot) a pour caractères : antennes plus courtes que la têie , leurs deux premiers articles é>^aiix entr'enx, point de tubercule frontal pour porter les antennes, ni de cellule pédiforme aux.ailesj cuis- ses simples , sans renflement ni épines ; soie des anieuues sans articulations sensibles. Les Volu- cclles et les Séricom_j'ies sont les seules dans ce groupe qui aient la soie des antennes plumeuse. Les genres Baccha, Chrysogiistre, Psilote et Syr- phe ont leur bypostome creusé ou tubercule. Les \ Pipizes et les Paragues ont la soie des antennes \ simple et Thypostome uni ; mais dans les pre- \ niicres, le troisième ou dernier article des amen- ; nés est simplement ovale et non pas alougé , ce . qui les dislingue des Paragues. j Antennes avancées, droites, presque de la ' loiig,ueur de la tète , composées de trois articles; les deux premiers courts, égaux ; le troilième ou palette plus long que les deux précédens ■ réunis , comprimé , portant une soie simple insérée un peu avant son milieu. — Yeux rap- ■ proches el se réunissant un peu au-dessous du vertex dans les mâles , espacés dans les fe- ; tnelles. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle et placés sur le vertex. — Hypostonie peu convexe , lisse. — Ailes parallèles , couchées «ur le corpî dans le repos, n'ayant point de cellule Hist. Nai. Ins. Tome JC. pédiforme. — Abdomen linéaire, convexe eu dessus , concave en dessous. — Pattes de lon- gueur moyenne, cuisses simples , pieinier article des tarses postérieurs alongé et rrnQé. On trouve ces diptères sur les fleurs. M. Mei- gen décrit quatorze espèces de ce genre établi par M. Latreille. 1 . P ARAGWE à zone , P. zonatus. Paragus niger, scutello immaculutn, abdomina segmenta secundo ntfo {inas) aut nijo basi apice- que nigris. {^Fœm. ) Paragus zonatus. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pu g. 177. n°. I. Longueur 2 lig. ^. Antennes brunes. Tète noire, luisante, avec deux lignes blanches à l'orbite an- térieur des yeux. Ciuselet entièrement noir lui- sant; cuiilerons et balanciers jaunâtres. Abdo- men noir luisant , le second segment et une grande partie du premier ferrugineux. Pattes uoires , avec l'extrémité des cuisses et les jambes blanches; le milieu de celles-ci brun. Ailes transparentes. Femelle. Suivant M. Meigen , le mâle a l'hypostome en- tièrement blanc et le deuxième segment de l'ab- domen , seulement, ferrugineux. On le liouve au mois de mai dans les forêts , snr les fleurs ; notamment sur celles du pissenlit. {^Leontodon taraxacum.) 2. P.4.nAGVE bicolor , P. bicolor. Paragus abJontine ferrugineo , basi apiceque nigris , scutello apice albo. Paragus bicolor. L-^tr. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 026. — Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 178. n^. 2. — Muiio bicolor. Fab. Syji. antliat. pag. 186. «". 10. — La Mouche noire à bande rouge transverse sur le ventre. Geoff. Ins. paris, tom. ^i pag. 520. «".51. — Coqueb. Illust. Icon. tab. -^.d.fig. g. (Fabrlcius indique par er- reur la figure g de la planche 20, qui est celle du Psaie abdominal.) — Encycl. pi. "5^1. Jig. g-ll. Longueur 5 lig. Antennes brunes. Tête noire, lisse, avec deux lignes blanches à l'orbite anté- rieur des y aux. L'oruite postérieur couvert d'un duvet argeu;é. Corselet noir luisant, ses côtés couverts d'un duvet argenté; ou lui voit deux pe- tites lignes dorsales formées d'un semblable duvet. Bord postéiieur de l'écusson blanchâtre. Cuille- roas et balanciers jaunâtres. Abdomen noir; ex- trémité du premier segment , le second tout en- tier et k base du truisième, ferrugineux. Pattes A . ■> P A 11 noires, eMii'miu' des ciiiiîcs , ton i'23 les jambes et les larsci iuiennL'di.iiri's ,d'uii fùi-nii^iiicuxpàle. Aiici transparentes. Feoii^ilt'. Le uiâlc a r!i_)'poslorae culièiement Llaucj ses tjitali-e larsos antéiieui's sont pAles et la paiiie fen-u<;iucuît; de l'ubdoiaen est inûlt'e d'uu peu de L ni tj . Des environs de Paris ainsi que le précédent. 0. I'auague arqué, P. arcuatus. Panigiis nige>', scutello iipice albo , ahdomine J'.iiciâ iestaceâ et urcubus tribus iuierrtiptis a'bis. Paragtis arcuatus. Meig. Dipt. d'Europ. toni. 3. pa£. 179. n". 3. tab. i-j. /îg. zo et^i. Longueur 3 lig. Noir. E.\tréaiilé de l'écnsson Llanche. Partie posiérienre d:i premier segment de i'ahdoineu et base du sei.ond , testacées. Le second, le troisièu;e et le qualriènie ayant cha- cun une baude blauclie interrompue dans son mi- lieu. Pattes pâles avec la base des cuisses , noire. Hypostouie blanc. Ailes transparentes. Mâle. De Piovence. Nous n'avons pas vu celte espèce. 4. Paragde ia_yé , P. slrigjtiis. Paragus abdoinine rufo , fusciis intermplis ni- gris. Panagus slrigutus. Weig. Dipt. d'Eur. tout. 3. pag. 180. n". 5. Longueur 2 lig. Antennes brunes. Tête noire. Hypostome blanc. Corselet noir, ses côtés garnis d'uu duvet ar^enlé^ il a une large ligne dorsale , formée d'un semblable duvet. Bord postérieur de l'écussou blauclialre. CuiMerous et balanciers blancs. Abdomen lerru^rineux ; base du premier Il • segment noire; une tiancle Irausverse, inlerrora- pue de même couleur sur tous les segmens. Pat- tes pâles; base des cuisses biuue. Ailes transpa- rentes. Màie. 11 a été rapporté des environs de Montpellier paV M. de Saiut-t'argeau , otiicier de la Garde. 5. Parague front blanc, P. albifrons. Paragus niger, abdoinine aœubus quatuor in- terrupLis scutelloque apice albis. Paragus albifrons. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pug. 181. «°. 8. — Paragus thymiastn. Lat. Gen. Crust. et Ins. dont. 4. pag. 3ab. — Syrphus thymiastn. Panz. Faun. Gerin.Jas. 60. Jg- 12- po. Longueur 3 lig. Noir. Hypostome blanc. Bord slérieur de 1 écusson blanc ; une baude ar- quée, blanche, interrompue dans son milieu sur chacun des segmens de l'abdomen. Pattes blan- châtres , base de toutes les cuiises et extrémité P A R des jambes posléiii mes , n-iies. Aijcs lr,-,n-[,-i- reiites. ûJàle. D'AulricLe. Nous ne connoiss.'^ns point celle cspèLC , lion plus que la suivante. 6. Parague liéjiorrlioidal , p. hcrmnirhous. Paragus niger, abdoinine apice sunguineo , pedtùasjlavis ySi^inonbus nigris apice Jiavis. Paiagus hœnionhous. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pug. 182. n". 10. Longueur 2 lig. Noir. Deuv lignes blanches à l'orbile antérieur des yeu.x. Exlniiiiu' de l'abdo- men d un rouge sanguin. Puiles jjuncs avec la base des cuisses , noire. D'Aulriche et de France. (S. F. et A. Serv. ) PARANDRE, Parandra. Lat. Atlehibus. Di GÉER. Isoceius. Illig. Scarites , Tenebno. Fais. Genre d'insectes de l'ordre desGolécnjleres, sec- tion des 'i'étranières , funille des Plalysomes. Celle l'auiille ne c.jinpreiianl que quaire gen- res , n'a ])as été divisJe tu tribus. Les Uli'ioles et les Passaiulres ont les antennes compisées d'arti- cles bings, cylindriques ou obconiques et com- primés. Les Cucujes 0111 un labre avancé très-ap- parent, les laises très-courts, le corps l'ortenient iirprinié; par l'énoncé de ces caractères on dis- tinguera l.icileDiL-ul ces Ui.is genres de celui de Parandre. Antennes fililormes , insérées au-devant des yeux, couitfs, comprimées, composées de ou/e articles presipie nioinlifornies , le dernier oLlonç;, terminé en pointe. — Labre ])oint apparent. — Mandibules fortes , avancées ,• surtout dans les mâles , tanlôl lunulées , taulôt triangulaires, ayant quehjues dents au côté iiileine. — Mâchoires n'oUrant à leur exirémiié qu'un seul lobe crus- tacé, presque cylindrique, un peu plus large et arrondi à sou e.xtrémilé supérieure. — Palpes couris, lililormes , terminés par un aiticle uviAe. — Zéi^re entièrement crusiacée, courle , large j langiielte enlièrc. — Tête déprimée , horizonlale, presqu'aiissi large que le corselet. — I^eu.v aloc- gés , un peu écbancrés. — Corps alongé , peu dé- primé. — Corselet de la hr^eur des élylres , presque carré, rebordé loiil autour. — Ecusson pelit , Il ianguiaire. — El) très longues , linéaires, rebordées, couvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes robustes, un peu comprimées; cuisses ovales-oblongues; jambes eu forme de triangle alongé et reuversé, lerminées exléneuremeut par un angle aigu , avancé eu manière de dent et par deux épines situées à l'angle interne ; tarses longs; leur dernier article Ires-alongé, globuleux à sa base, réiréci ensuite, teruiiné par deux cro- chets simples, fort pointus, présentant dans leur intervalle un petit appeudice muni de deux soies divergentes. Les trois premiers articles garnis ea P A R dessous d\ir.c petite biosse c(ni paro'it divisi'e lont;iHidmalemeiit en dew.v. Avarit-dcnner aiii- clc uu peu bifide j le pieaùer iiii peu plus loiij^ ([lie les deux siiivuns. Ce j^onre, que l'on duil à BI. Lnlreillc , ne coii- lieiit iju'un (lelit noinlue d'espi'cts , la plupart américaines ; leurs couleurs ordinaires sont le brun ou le marron. Nnos ne connoissons point leurs moeurs , mais nous présumons avec M. La- Ireille (ju'ils vivent dans le bois ou sous l'écon e des arbres à la mauiôre des Cucujes. Ces (Coléop- tères ont quebjues rapports avec li's I.U-'.incs , ainsi qu'on peut le voir par leurs caraitcrcs j^é- n criques. 1. Par ANDRE jjjlabre, P. glabra. Parandni magna , castaneu , subtUilcr punc- tala; capite anticèjlisco. Parandra glahni. Scuo. Synon. Ins. — Atte- hihus gkiber. De Gf.er , Ins. tnni. 4. pi. \7>. /ig. 14. — Scan/es ies/uceus.F.\B. Syst. Eleut. torn. 1 . pag. 123. h". 3. Longueur i3 à l4 li;^- Ealièreaient teslacée- cliàlain , luisaaie , fiueineut pointillée; partie an- térieure de la tête de couleur brune. Du Brésil. Nota. Notre individu femelle a les bords ex- térieurs du corselet un peu arrondis , les mandi- bules courtes, tnuiigulaires , fortement éclian- crées à leur partie inicrne avant le milieu. Dans celui que nous regardons comme le niàle , la tcle est plus brune , les bords du corselet sont preujre droits , .son rebord latéral est en partie caché eu dessous ; les mandibules sont presque de la lon- gueur de la tète , artjuées : elles ii'ont qu'une très-petite dent intérieure vers le milieu. 2. Parandke lisse, P. lœfis. Parandrci castanea , prqfundè punclata , ore Juscp. Parandra lœi>is. Lat. Gêner. Crusl. et Ins. tant. 3. pug. 28 pi. ^..fig- 7- Le raàle. — Schon. Synon. Ins. — Encycl. pi. "h^i.Jig. g. Le mâle. Longueur 6 à 7 lig. Entièrement testacée clià- tain cl.iir, assez fortement ponctuée, un peu luisante. 13r)uclie biune. Mandibules Irès-pouc- tuées , bidenlées au coté interne , presc[a'aussi longues q>ie la tète et terminées en eue pointe simple dans le mâle , |)lus courtes et fourchues à leur e.xtrémilédans la femelle. Des Antilles. Nota. La Parandra hrunnea. Scuo. {Tenebrio brunneus. Fab. ) de l'Amérique se[)lenaionale paroil n'être qu'nne variété de cette espèce. La ParanùiU purpureti. Scno. ( Tenebrio purpuras- cens d'HEiiDST , Col. tub. \\<^, fig. 2.) ap{iar- P A II 3 tient aussi à ce f^enre. Celle-ci est du Lrésil. (^S. F. et A. Seuv. 3 PARASITES. Divisions dans les tribus desAn- drcuèles et des Apiaires. 'i'oulps les larves des insectes hyménoptères de la famdle des McUilères ont pour nourriture obli- gée une espèce de pâle faite d'un mélange de pollen des fleurs et de miel. Mais dans presque le tiers des genres de cette nombreuse famille , les femelles sont privées de palettes et de ])rosses ))0iir la récolie du pollen , et par conséquent for- cées de pon.lre dans le nid des espèces qui savent el peuvent récolter (1). Nous regardons ce carac- tère , fondé sur les mœurs et l'organisation , comme devant déier.miner les enlomoiogisles à .idmellre deux divisions dans la tribu des An- drenètes , ainsi que dans celle des Apiaires , sous les noms de par.tsites et de récoltantes. J/Cs organes des Melliferes pour la récolle du pollen, sont de dcii-s sortes , et leur apparence e.Nlérieure les di-tingue les uns des autres au premier coup d'œil. fjes uns sont nus; ce sont des parties du corps dénuées de poils ou un peu enfoncées et rebordées , ou ombragées de grands cils qui les enlnnrenl , don! les extrémités ten- dent à se rapprocher , et forment par leur cour- bure une cs|)ccc de berceau au-dessus de la partie nue. Avec divers auteurs, nous appelons cet or- gane, palette. La palette , nue, un peu enfoncée et rebordée, sert au dépôt el au transport d'uu pollen qui a déjà subi une préparation (cire brute, Réauin.'j, dont les grains '.le sont plus distincts, et qui est mêlé d'uu peu de miel , aiiisi que l'indique le goût , lorsqu'un pose sur sa langue la pelolle dont on vient de dépouiller une ouvrière abeille {apis") ou bourdon (^bo/iibus') , qui revient chargée .H sa ruche. Cette espèce de palette n'appartient qu'aux Apiaires sociales de M. Lalreiii»". Ce suni les seuls insectes qui aieul besoin de préparer de la cire brute. Cet organe est placé sur îe disque extérieur de chaque jambe postérieure , et toujours eu même teraj^s sur celui du premier arlicle du tarse de la même paire de patles. La palette , toujours nue , mais entourée et ombragée de cils en berceau, se trouve dans plu- sieurs genres d'Andrenèles et d'Apiaire.». Le pol- len quelles^ amassent, n'a subi aucune prépa- ralion que la compression; tous ses grains sont encore recouaoissables , et il n'est pas mêlé de miel. Cet organe est si;uc sur les deux côtés du mélathora.'c, et alors il s'en trouve toujours un semblable placé sur la partie correspondante di.-* dciiK cuisses postérieures. (1) Li brve du P.ir.isite éclôc plus wt que celle ds l'iii- bu,in:c Icgitlm; , te dévore li pitc miellcue déposée par U iiiiie qui J f.iit le nid, et dont 1» postérité se trouve pat ce iji; , lors ai sa naiisaace , réduite i une diïett: absolue. A z 4 P A H L'auli'e organe accordé aux Mellifères pour la ri'colle du pollen est ce qu'on a appelé la brosse. Il est garni de poils éln^és, disposes par rangs distincts. La situation et l'usage de la brosse sont beaucoup plus variables que ceux delà palette. Tous les Mellit'ères ont en effet des brosses, el la femelle ftconde (reine, Rcaurn.') des ruches d'Abeilles {^pis), est peut-être la seule excep- tion connue; mais ces bros«es communes à tous, ne servent dans un t;rand nombre d'espèces et dans tous les mâles, qu'à la seule propreté. (]ol organe est placé sur la partie intérieure des larsesde lou- tfs les pattes. Eu ellet , tous les Melliteres dans leur étal parfait sont obligés d'aller chercher dans l.'s Heurs le miel qui est une partie notable de leur nourriture. Tous par conséquent eu sortent ordinairement saupoudrés de polleu. Ils peuvent, dans d'autres circonstances , se salir de poussière qui, par sa ténuité, bnucberoit leurs stigmates, si la nature ne leur avoit donné l'amour de la pro- preté et les inst rumens nécessaires pour se nel- lover. Les brosses dont nous venons de parler sont en général cet organe de jiropreté, et sont accordées même aux Parasites , et nous les dis- tinguons sous le nom de brossettes . Ùaus tous les Mellil'ères récollans , l'usage des brossettes , outre celui que nous venons de spéci- fier , est d'enlever le pollen aux élainincs et de le transmettre aux palettes et aux brosses, (^lui des organes auquel est confiée la fonction de rete- nir en provision le pollen comprimé et de le transporter sans autre préparalion au nid où il doit être employé , lorsque la place qu'il occupe est couverte de poils , aura seul pour nous le nom de brosse. Dans les Apiaires sociales, les brosses sont si- tuées à la partie intérieure des jambes et des tar- ies des deux pattes postérieures. Dans d'autres genres de mellllères récollans , elles sont pla- cées sur la face externe des mêmes membres. Enfin, dans quelques autres genres d'Apiaires seu- lement, la brosse absolument conformée comme nous l'avons décrite , est unique , se trouve placée à la face inférieure de l'abdomen et couvre ainsi tout le ventre. Lorsque la bi-osse est située sur les jambes et les tarses postérieurs , conjointement avec la palette , celle-ci .sur la face extérieure , l'autre sur l'intérieure , ou seulement lorsque la brosse occupe la face extérieure de ces membres , la jambe «'élargit insensiblement de sa base à son articulation avec le tarse; elle devient un triangle plus ou moins alongé , plus ou moins régulier. Dans ces mêmes circonstances , le' premier arti- cle du tarse s'élargit et prend une forme carrée ; ce qui lui a fait donner par les auteurs le nom de pièce carrée. La plupart des idées que nous venons d'émettre sont dues à M. Lalreille, que nous avouons facile- ment pour notre maître , et auquel nous devons PAR en partitulierla distinction méthtdiqne des Apiai res en solitaires et sociales. Nous allons présenter ici , d'après les principes que nous venons de dé- velopper , le tableau des tiibns des Andrenètcs et des Apiaires , dont nous adoptons tous les ca- ractères posés par ce célébré entomologiste. Mellifères (famille). 1°. Tribu des Andienètes. (Lèvre repliée en dessus dans les uns, prescjue droite ou simple- ment inclinée et courbe dans les autres. — Qua- tre palpes articulés, el ayant la forme ordi- naire. ) Latr. L Récoltantes (Femelles toujours pourvues de palettes ou de brosses pour la récolle du pol- len des fleurs ) , c'est-à-dire préparant elles- mêmes la nourriture de leur posiérité. A. Division jnlermédiaire de la lèvre lancéo- lée. — Femelles ayant une palette de cha- que côté du mélathorax , et nue autre sur les cuisses poslérieures : leurs brosses pla- cées sur le côlé extérieur des'jambes et du premier article des tarses des pattes postérieures. a. Trois cuijilales. ( /'oye- Radiale. ) Dasypode. Scrapter. b. Quatre cubitales. Audrcue. B. Division intermédiaire de la lèvre évasée et presqu'cn cœur. — Femelles ayant une palette de chaque côlé du niétulhorax et une autre sur les ciïisses postérieures. Point de brosses sur le côté extérieur des jambes ni sur celui du premier article des tarses postérieurs. — Quatre cubitales. CoUète. C. Division inlermédilire de la lèvre couibée intérieurement , ou presque droite. — Fe- melles comme dans le genre précédent. ■ — Quatre cubitales. 'Halictc. Nomie. n. Parasites (Femelles privées de palettes el de brosses pour la récolte du pollen des fleurs), c'est-à-dire pondant dans le nid des récol- tantes. A. Division intermédiaire de la lèvre évasée et presqu'en cœur. — Trois cubitales. Prosope. B. Division intermédiaire de la lèvre peu cour- bée inférieurement , presque droite. — Quatre cubitales. Spbécode. Colax. 3°. Tribu des Apiaires. { Lèvre fléchie en PAR dessous et appliquée dans le repos contre sa gaiue. — Palpes labiaux lessembliiot le plus souvent à des soies écaillenses , compi-imc'es et terininées par deux articles très-petils. ) Latr. I. Parasites ( Femelles privées de palelles et de brosses pour la récolte du pollen des fleurs), c'est-à-dire pondant daus les nids des récol- tantes. A.' Ecusson sans épines, hiluberculé au milieu; ces tubercules arrondis. a. Quatre cubitales. Nomade. b. Trois cubitales. Pbilérème. B. Ecusson a^ant une épine de chaque côté et deux tubercules au milieu. Epéole. C. Ecusson bidenté. a. Quatre cubitales. Aglaé. Mésochère. Mélecie. ûléson^cbie. b. Trois cubitales. Coelioxj'de. Dioxyde. D. Ecusson mutique. a. Quatre cubitales. Gélatine. b. Trois cubitales. Allodapé. l'asile. Aitimobale. Stélide. II. Récoltantes (Femelles pourvues de brosses et quelquefois en outre de palettes pour la ré- colle du pollen des fleurs), c'est-à-dire préparant elles-uiêmes la nourriture de leur postérité. * A. Apiaires solitaires (Femelles à jambes pri- vées de palettes) , c'est-à-dire ne vivant pas en société. . a. Point de palettes au mélathorax ui aux cuiises postérieures. ■J Une brosse unique pour la récolte du pollen des fleurs, couvrant le dessous du ventre (daus les femelles). — Trois cubitales. * Abdouien ovalaire. Aulhidie. Osmie. Anlhocope. Mésachile. PAR 5 ** Abdomen alongé , presque cjlin- drique. Hériade. f f Une brosse pour la récolte du pollen des tlturs, placée sur le coté exté- rieur des jambes et du premier ani- cle di's tarses des deux pâlies posté- rieures (daus les femelles). * Trois cubilalc». Rophile. Eucère. ** Quatre cubitales. ^ Yeux lisses disposés en ligoe tr:n»- versale. Macrocère. Syslruphe. Monœqiie. MélilOBie. Epichaiis. ^^ Yeux lisses disposés en triangle. Centris. I^agripode. Anthophore. Méliturge. Acanlhope. X^ylocope. Les lis. b. Une palette de chaque côté du métalliorax et une autre sur les cuisses postérieure». Oxée. Panurge. B. Apiaires sociales (Femelles pourvues d'une palette à la dernière paire de jambes), c'est-à-dire vivant en société composée de femelles fécondes , de femelles stéri- les et de mâles. a. Jambes postérieures terminées par deu.T épines. — Radiale fermée ; troisième cubitale n'étant pas placée oblique- ment. (Société d'une année, se disper- sant à la fan de la belle saison, renfer- mant piiisieurs femelles fécondes. ) Euglosse. Bourdon. b. Jambes postérieures sans épines à l'extré- mité. (Société durant plusieurs années, n'ayant qu'une seule femelle féconde. ) ■f Radiale fermée : troisième cubitale obli- que. Abeille. If Radiale ouverte : cubitales mal '.ra- cées. Trigonà» (S. F. et A. Ssav.) G P A R PARASITES on RHl \ A ITÈRES. Dans sa SToo- Ingie analytique , M. Diinu'i'il a donm; ce nom à une famille d'^i-plères ayant pour caractères : point de mâchoires ni d'iii/cs ,- elle est composite des jrc mes Pn ce, Pon tt Tiqno. Dans uu ouvrage postéiienr i) l'a aus;riienlre de Irnis aiilrcs j^enres. P'oye:: l'article suivant. (S. F. et A. Serv. ) PARASITES, Parafita. Troisiùrae ordre de mu classe des insecies , ainsi dc'sijjné , parce qiin tous ceux dont il se compose et compris p ir Linné dans son p^enrc Pediculus , vivent aux (lc[)ens de riioinnie, de cei tains oianmiirères et de divers oiseaux, sur lesquels, ils se tiennent coiislammeul lixés : j'avois établi celle coupe dac.s mon Précis das carac titres génciiques das insectes, im])ririié cil 179(1, et il fornioil alors le dixième ordre de cetle classe d'animaux. Les Parasites ne se pav- tac;eoienl d'aliord qu'en deux genres, dont l'un, celui de P^icin ( De Géer) , n'éloit qu'un démem- Ijrenienl de celui de Pou, pedicu/us. Le doclcur Léacli a substilué la di'nounnalion d'Anoplures, itnaphira , à celle de Parasllei. Il divise cel ordre en deux lamilles , les Pédiculidés , pediculidca (le genre Pou proprement dit ) et les iSiirniidés , nirniidea (le gen)-e Ricio, De Géer'). La pre- mière se compose des genres Piillure , /^/;//î//';/.i\, Htemalopine, hcvinalhopiniis , el Pou , pediculus; et k seconde de celui de Ninne , nirinus , déno- iniiialion emprunlée d'Heruiann. Le professeur Nilzcl) , dans sa Distribution générale des insecies épi zoiques , faisan! paille du Magasin eiilouiolo- g:que df M. Germar, n'admet point cet ordre. La jMcmière de <:es deux familles ou le genre primi- tif de Ricin eu rapporlé aux orthoptères, el la seconde aux hémiptères. Les orthoptères épi/01- ques ou mallophages compvcanenl les genres sui- Viins : 1". Pluloplèie,/;A;/o^)^£-/M^j formé des sous- genres Docophnrus , Nirmus , Lipeurus , Gonio- des ; 2". Tricliodecie, trichodecies ; 3". Liotlié, li:)tiieuni , divisé en six sous-genres, Colpoce- pliiiluin , Alenopon , Trinolon , Eiircum , Lœmo- Ijotlirion , PliYsostoiiium ; 4°- ^.y''"P'^) gyropus. Les héinipières éj)i^oi(jues ne sont composés que du genre Pou, pediculas- L'exposiiion des taraclèi es génériques donnés par ce naluraliste est fondée sur un grand nomlire d'observations d'analomie , tant lulernc qu'extérieure. Il intro- duit quelques nouveaux termes, cl il est le pre- mier qui ait employé les dénoiuinations de prv- iliora.c , de niésothoiucx: et de niéihathura.r , pour distinguer les Irois segraens du thorax. En leii- diuii juslice au mérile do ce travail, nous croyons cependant qu'on ne peut, dans une méthode na- turelle, réunir ces animaux loil avec les oilhop- lères , soit avec les hémiplères. Une lelle coiil'u- «ion nous paroit même singulièrement bizarre. Fahricius, d'après les bases sur lesquelles il avoit établi sou système eiilouiologlque , a placé le srenre Pediculus daas sou ordre des Aolliales on celui des Diptères. Mais comme ces insectes sont sujets à des métamorphoses complètes, taudis que les bémiplères n'en é|)rouvent que d'incom- plètes , c'est pour ce motif, je présume, que M. Nilzch ri transporté dans ce! ordre le genre pré- cédent. Mais je ne vois pas quels rapports peuvent avoir les Ricins avec les Orlhoplères. Des insecies de cet ordre et du précédent sont, il est vrai, aptères; mais ce sont des anomalies. Les parasi- tes, de même que les Acarus de Linné, Juire lamille de parasiles, mais dans une classe dilfé- renle , apparliennent à une division d'animaux naliirellemeni et constamment privés d'ailes. Telle a été leurdestinatiou primitive; car aucune espèce ne nous a olî'ert jusqu'ici ni de rudimens d'ailes, ni d'indices d'avorleuiens de ces organes. Dans la mélhode de M. Duméril {Considé- rations générales sur les insecies ), le nom de parasites ou de rhinaptères est donné à sa pre- mière famille de son ordre d'Api ères, la ciuquante- cinqiuèuie de la classe : elle comprend les genres Puce, Pou , Snniridie , Tique , Lepte et Sarcopte. Les quaire derniers apparliennent à noire ordre des Arachnides trachéennes. Ti 'ensemble des t;araclères suivans ne permettra point de confondre les parasites avec des insecies aptères des a 11 Ires ordres. Ailes nulles. — Pieds au nombre de six. — Métamorphoses nulle s. — Quaire ou deux ocelles ou yeux lisses. — Bouche des nus consliluée par un museau, avec un petit tube ou siphon inarticulé, réiraclile; celle des aiilrcs inlérieure, couiposée de mandibules plus ou moins exléiieures el en forme de crochels , de deux lèvres , de mâchoires cachées et quelquefois de palpes, mais liè-:-peu apparens ; œsophage oc- cupant une grande partie de la lèle. — Abdomen sans appendii es mobiles sur les côlés, et point lerminé par des soies articulées ni de cjueue foiir- chuv'. — Insectes vivant sur llioinme , sur des mammifères et des oiseaux , dont ils sucent le sang ou dont ils rongent des parlies. Je parlage les parasiles eu ileux famille?, celle des Mandibules , mandibulata , et celle des Rus- thés , roMnita. Les premiers nul des- mandibules, des mâclioi- res et deux lèvres. Les genres de celle famille seront exposés à l'article Ricin. Dans la seconde, que j'avois désignée dans le Noureatt Dictionnaire d'histoire naturelle sous la dénoinmation iVEdentulés ( edeiitulij, ) , la bouche ne consiste qu'eu un museau , d'où sort à volonté un petit siphon. P'oyez l'article Pou. (LaTh.) PARNASSIEN , Parnassius. Genre de Léjndoplères diurnes. Voy. loin. IX, pag. 78 de ce Diciiounaire. (S. F. et A. Serv. ) PARNE , Parnus. Fahricius a f.iit sous ce nom, un genre de Coléoplères , d.uis lequel il met le Dryops auricule d'Olivier, l'Hydère acuminée de PAR M. Latueille ( ^enre Potarnopliile de M. Ger.nar), et une auli-e isiièce , sous le uoai spécilji[ue i.r06s- ciirus , cj^ui a seivi de l^pe à M. Jldller pour l'c'ta- blisseiueul du i^jeui'e Mar.i'Onyqiie. t-'vjcz PoïA- jtopuiLE et MACBONyQUE à la Uible dt; eu volume. (S. F. et A. Sebv.) PARNOPÈS , Parnopes. Lat. Fab. Le P. Srt- HOL. Chrysis. Oliv. (Eiicycl.) Juii. Ross. Genre d'iascctes de l'ordre des lîyriu'uoplcres , section des Térébrans , famille des Pupivores , triliu des Chrysides. i)M\i la (ribu des Chrysides , le i;enre Cleple se disurii^iie de tous les aulres par son ixirjeitt v(- trcei eu devant , et par son alidouieu tjui n'est point voûté en dessous j les Euclirt'es, les Clii'ysis et les Ht?dyclires u'oul point le uiilieu de itur nié- tatlnuMx proloiif|,é eu une [lointe sc:uU'llilorrae. Dans les Elainpfs et les Slilbes, le >ecund sei:,!UL-nt de l'abdomen est plus grand que le premier, et luèine cjue l'anus. Tous les ^eurus sont disiingut's, en ouire, de celui de Parnopes, par la brièveté de leurs màclioires et de leur lèvre , qui ne lor- liicnl point de fausse trompe alongée. Antennes lilifoniics , eoudées , vibraliles , in- sén'es près de la Ijouche , de treize artitles dans les deux sexes. — Mdchoiras et lèire très-longues, liiu'aires , fjruiant , réunies , une sorte de Iroiupe IL'lIiic en dessous. — Léviv bilid( . - Pulpes Irès- couris, peu dislincls, de deux arluks. — Tête transversale, à peu près de la largeur du eor»e- Ifl. — Trois petits yeux lisses, posés en IriaUj^le sur le vertex. — Partie inoycune di méiallioiax s'avançaut en une pointe seuîellifoi me j écaille des ailvs grande, arrondie , conviNc. — Ailes su- périeures ayaii! une cellule radiale et une cellule cubitale, toutes (Icux incoiiiplèles ; deux cellules discoidaies diiliuctes, savoir : la pruiaière el la seconde supérieures (i) ; la discouLile lulriieure point tracée. — Abdomen convexe en dessus , concave en de-sous, composé de deux seguiens , outre l'anus dans les femelles , en ayant un de plus dans les mâles; anus Irès-grancl , formant à lui seul près de la moitié de rabdoiiieu , Ijiipmenl dentelé sur ses bords, ayant un euionceiuent traiis- ver.salà sa partie postérieure, sans lignes de priais enfoncés. Une tarière rétraclile dans les femelks, mais dont l'exlréiuilé resie toujours un peu sail- lante , niè;ne dans le repos; un aiguillon rélrac- tile , ayant sa sortie un peu avant l'extrémité de' la tarière. — ï't/rj-e^ forlenieut ciliés , et propres à fouir, dans les femelles. C, est à M. Latreiilc que l'on doit ce genre , com- posé d'une seule espèce, l.a femelle dépose ses œufs dans les nids du Bembex à bec ( iJ. 7-0.5- trata^ ; et sou que la larve qui en éclôt, doive se nourrir de celle du Bembex , ce ([ue nous croyons, soit que la proie destinée à eelle-ei soit dévorée (1) Vayt-^ h note de l'aiticlc Pupiroats. PAR 7 par elle , elle subit toutes ses md.'amorplioses dans les ti'ous creusés Jaas le sable par la femelle Bem- bex. C'est eu l'absence tie celte dernière que le Paruopès femelle %^-j inlroduil ; el comme le ilem- bci en parlant recouvre de sable l'entrée de sou nid , la nature paroi' avoir doiiué des ])aties fouis- seuses au.t Paruopès, aliii de pouvoir déblayer l'ouverture de ce nid tl y pénétrer. L'insecte par- f.iit pareil dans les mois de juillet et d'aoïjl , et «est eomniun que daiia les endroits sabluiineux , oii les Bembex établissent leurs nids. 1 . P.iR.-^OPÈs incarn.at , P. camea. Piirnopes camea. Lat. Gêner Crtut. et Ins. i'oiii. 4. pag. 47. — Fab. Sy^t. Pie::, pag. 177. n". I. — Ross. l'. 'à.Jig. ij. — C/irysis camea. Coqdeb. lllust. Icon. tab. 14. fig. 1 \. — Eiicjcl. pi. 'b'6'h.Jig. J4-18. Se trouve eu France, aux environs de Paris. f^oyez pour la description et les autres syno- iiiei, Cbiysis incarnât, n». 8. pi. JiJj. iig. 14-18. Lf.A^lPE, Elai/tpus. Spinol. Lat. Clirysis. Fab. Jub. ^Oliv. (Encycl.) Uedychruin. i^n P. Panz. revis. Genre d'insectes de l'ordre des Hymi'noplère s , section des Térébrans, famille des Pupivores , tribu des Cbrysides. Le genre Siilbe, Irès-voisio de celui d'Elaaipe, s'en distingue par ses mandibules deutées et par son anus portant un bourrelet transversal , au- dessous duquel est une rangée de points enfoncés. Les Paruopès qui, seuls parmi les Cbrysides, ont comme les Siilbes et les Elainpes , le milieu du mélalhorax prolongé en une pointe sculellifornie, se reconnoissciit facileuieul à la lonsjueur de leurs uiâclioires el de leur lèvre, tpil sor.l linéaires el se réunissent eu uûe sorte de trompe longue, llécbie en dessous. Antennes filiformes, coudées, vibratiles , rap- prochée.-., insérées près de la bouche, de treize ar- ticles dans les deu.\ se.'ies ; les deux premiers obco- niques ; le second court; le troisième cylindrique, un peu aminci à sa base ;les autres courts, cylindri- ques ; le dernier presque conique. — Mandibules munies de deu.\ dents aiguës au coté intérieur. — Jlàchoires nydnl leur lobe inlerije plus large q;ie l'extérieur, presipi'arr;iu.li. — Palpes maxil- laires plus longs que les labiaux, de cinq articles, les labiaux de triiis. — Lèfte sa cuiller; laiiguede arrondie , entière, — Tête aussi large que le cor- selet. — T Trois petits yeux lisses ;}^\ài:idi en triangle sur le vertex. — Métathoru j. Ji^a-.il sa par.ie moyen- ne avancée eu une pointe scuteliiforme. — Ailes supérieures ayant uue cellule radiale Irès-incom- plèle et uue cellule cubitale à peine tracée ; la nervure qui les sépare, épaisse; deux cellules discoidales mal Iracées , à peine visibles, savoir : la première et la seconde supérieures. Cellule dis- 8 PAR coïdale nullement (rac(?e. — Abdomen convexe en dessus , concave en dessous , ses cotés arron- dis ; il est composé de deux sej^mens outre l'anus ; le second lieaucoup plus j^iand que le premier. — Anusixsse , bidenlé |)Oslérleurement , sans bour- relet transversal ni rangée de points enfoncés ; une tarière réiracljle dans les femelles, mais dont l'extrémité reste toujours un peu saillante, même dans le repos, et un aiguillon rélractile ayant sa ïorlie un peu avant Fextrémilé de la tarière. — Pattes de longueur moyenne. Elampe est tiré d'un mot grec, qui signifie bril- lant. {^P'oyez pour les oiœars le genre Euchrée à la colonne ci-contre. ) On rapportera aux Elam- pes , le Clirysis doré , n°. l8 de ce Dictionnaire; VE/ampus Panzeri de MM. Spiiiola cl Latreille, Gêner. Crust. et Ins. toiii. 4 > pi^g- 46 ■ '^'^ ^^^ es- pèces de ma première division du geme HéJ_y- cLre, dans mon Méaioiie sur quelques espèces d'insectes hyiiK'noptères porle-lu_jMux. Annal, du Mus. d'H/st. nat. , Câhier 53'= UÈDYaiRE , Ecdjchrmn. Lat. Le P. I'anz. Stiti.Chiysis. LiKN. FAB.Oi.iv..(Eacycl.)Rùss. JuR. Genre d'insectes de l'ordre des Hy^iénoplères , section des Térébraiis , lamilie des Pupivores , tribu des Clir^ysides. Dans le groupe des Cluysides, dont les Hédj;- clirgs t'ont parlie, les Eucljrées et les Cl)i'_)'sis se distinguent facileaient par leur abdomen demi- cylindrique , dont les bords latéraux sont paral- lèles enlr eux , et par leur anus muui d'une rangée transversale de puiuls enfoncés. Antennes courtes, brisées, filiformes, s'araln- cissant j: jut à petit de la base à l'ext rémilé,* rap- prochées , vi.'iraliles, insérées près de la bouclie , composées de treize articles dans les deux sexes; les deux premiers obcoiiiques 3 le second cuui t ; le troisième cylindrique, un peu aminci a sa base ; les autres couris , cylindriques ; le dernier presque conique. — Mandibules au moins biden- tées an côté inierue. — Mâchoires courtes. — Palpes maxillaires lieaucoup plus longs que les labiaux, de cinq articles, les autres de trois. — Lifte prollindément ^'cbancrée , presque cordi- forme. — Tête transversale, de la largeur du corselet. — Trois petits yeux lisses , placés en triangle sur ]e vertex. — Votés du niàtathora.v se prolongeant eu une épine for^e , sa partie moyenne arrondie. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale et une cellule cubitale, toutes deux fort incomplètes; la nervure qui les sépare, épaisse • urtout vers sa base, et deux cellules discoidales mal tracées , savoir : la première et la seconde «upérieures. Cellule discoidale inférieure , nulle- ment tracée. — Abdomen con\e\e en dessus, con- cave en dessous , demi-circulaire , ses côtés et son extrémité arrondis ; il est composé de deux seg- mens , outre l'anus , celui-ci lisse , entier, n'ayant uibouirelet transversal, ni rangée de poiuts ; une PAR tarière rétractlle dans les femelles , mais dont l'ex- trémité reste toujours saillante (plus que dans la plupart des autres Chrysides) , même dans le re- pos, et un aiguillon rétraclile, ayant sa sortie un peu avant l'extrémité de la tarière. — Pattes de longueur moyenne. Les mœurs des Hédychres sont à peu près les mêmes que celles mentionnées au genre suivant. Les femelles ])ondent quelquefois dans les galles. L'Hédychre royal ^Hed. regium") place ordinai- rement ses œufs dans le nid de l'Osmie maçonne {^Megachile niuraria , Lat.). J'ai observé une femelle de cet Hédyclire, qui , après être entrée la tête la première dans nue cellule presqu'a- chevée de cette Osmie , en éloit ressortie , et <;onimençoil à y introduire la parlie postérieure de son corps , en marchant eu arrière, dans l'in- tention d'y déposer un œuf, lorsque l'Osmie ar- riva, portant une provision de pollen et de miel; elle se jeta aussitôt sur l'Hédychre , et il me parut en ce moment que ses ailes produisoient un bruis- sement qui n'est point ordinaire. Elle saisit son ennemie avec ses mandibules ; celle-ci , selon rbabiiude des Chrysides, se contracta aussitôt en boule , et si parfaitement , que les ailes seules dépassoient, L'Osmie ne pouvant la blesser, sts mandibules n'ayant aucune prise sur un corps aussi lisse , lui coupa les quatre ailes à ras du corselet et la laissa tomber à. terre. Elle visita ensuite sa cellule avec une sorte d'inquiétude ; puis, après avoir déposé sa cliargc , elle retourna aux champs. Alors l'IIéclyclire , qui étoit resté cjuelquc temps contracté, remonta le long du mur directement au niJ d'oîi il avoit été précipité, et revint tranquillement pondre son œuf dans la cel- lule de l'Osmie. 11 place cet œuf au-dessous du niveau de la pâtée, contre les parois de la cel- lule , ce qui empêche l'Osmie de l'apercevoir. I,e genre Uédychre , fondé par M. Latreille , renferme plus d'espèces que le précédent. On y rapportera le Chiysis lucidule , n". l5 , et le Chrysis ardent, n"^. 16, du présent Diction- naire; le Chrysis rosea , Ross. Faun. Etrus. tah. 8.Jig. 7; ïii Chrysis regia, I'ab. Syst. Piez.pag. 175, «".26, et d'autres espèces qui forment la seconde division du genre Hédychre, dans le Mé- moire cité à l'article précédent. EUCHRÉE, Euchrœus. Lat. Chrysis. F.ab. Le P. JoR. Panz. Oliv. ( Encycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Pupivores, tribu des Chrysides. Les Euchrées, les Chrysis et les Hédychres for- ment dans cette tribu uu petit groupe distinct, parce que le milieu de leur métatliorax n'est point prolongé en une pointe scutellilorme et qu'ils n'ont point, comme les Cleptes , le corselet relréci en devant. Les Hédychres ont leurs mandibules au «gins bidealées au côté interne, avec l'abdomen court. PAR court , presque demi-circulaire. Dans les Clirj- sis , l'anus u'a point de bourrelet transversal , la lèvre est entière, arrondie à sou extrémité, et les palpes maxillaires sont plus longs que les mâ- choires. Antennes courtes, brisées , filiformes , s'amin- cissant petit à petit de la base à l'extrémité, rap- prochées , insérées près de la bouche , vibratiles ; composées de treize articles dans les deux sexes , les deux premiers'obconiques , le second court, le troisième c^'Iindrique , un peu aminci à sa base ; les autres courts , cylindriques, le dernier presque conique. — Mandibules courtes , unidenléts imé- rieurement vers leur bout. — Mâchoires ovales à leur extrémité , leur lobe interne plus court que l'externe , et ne se prolongeant point en dent. — Palpes égaux en longueur, les maxillaires plus courts que les raàclioiiesj leurs articles presque également gros , le dernier presqu'aussi long (jue le précédent ; palpes labiaux courts. — Lèvre bi- fide , presqu'en cœur. — Tête transversale, pres- qu'aussi largo que le corselet , ayant une dépres- sion frontale. — Trois petits yeux lisses placés eu triangle; l'antériciir sur le bord de la dépression frontale, les autres sur le verlex. — Métcithorax muni sur ses côtés d'une épine forte ; sa partie moyenne arrondie. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale et une cellule cubitale, toutes deux incomplètes. On voit dans celle-ci deux petites nervures longiludiualis courtes qui ne se ratta- chent à aucuneautre, et deux cellules discoidales distinctes ; savoir : la première et la seconde su- périeures. Cellule discoidale inférieure point tra- cée. — Abdomen convexe eu dessus , concave en dessous, demi-cylindrique, composé de deux seg- mens , outre l'anus; le premier court, le second fort grand ; l'anus traversé par un fort bourrelet , au-dessous duquel on voit une rangée transverse de points enfoncés; tarière (des femelles) rétractile, mais dont l'extrémité reste toujours un peu sail- lante même dans le repos ; outre cette tarière il y a dans les femelles un aiguillon rétractile qui a sa sortie un peu avant l'extrémité de la tarière. — Pattes de longueur moyenne. Les mœurs des Euchrées sont les mêmes que celles de la plupart des autres Chrysides ; leurs larves vivent aux dépens de celles de divers bj'- raénoptères. La femelle au moyen de sa tarière dépose un œuf dans la cellule commencée, à la- quelle la propriétaire doit aujsi confier le sien. Celui du Chryside n'éclôt que lorsque la larve , habitante légitime de la cellule où elles sont tou- tes deux renfermées , a déjà pris la plus grande partie de son accroissement ; elle se pose sur le dos de celle-ci, l'attaque et la suce , mais d'une manière qui ne lui fait pas perdre promptement la vie ; ce n'est que lorsqu'elle-mème a pris dans un court espace de temps presque toute sa crois- sance , qu'elle achève de détruire sa victime. Les larves des Chrysides ne se forment point de coque Hist. Nat. Ins. Tome 2C. PAR 9 pour subir leur métamorphose. Elles restent long- temps à l'état de nymjîhe. L'insecie parfait ne paroil ordinairement que l'année suivante. Ce genre que l'on doit à M. LalreiUe, con- tient peu d'espèces. On doit y rapporter, i". le Chrysis pourpré n°. 10 de ce Dictionnaire {Euclircrus purpuratus , Lat. ) ; 2". ÏEuchrœus sexdentatus , L.\t. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 49. Ces deux espèces sont des environs de Paris. Leur anus est multidenlé. CLEPTE, Clcptes. Lit. Fab. Le P. Panz. , \é\\s.Sphejc. LiNN. Vcspa. Geoff. Chrjsis. Ouv. (Eucycl.) Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoplère» , section des Térébrans , famille des Pupivorcs , tribu des Chrysides. Tous les genres de celte tribu , excepté celui de Clepte , ont l'abdomen concave en dessous et le corselet point rétréci en devant. Antennes filiformes, coudées, vibratiles, rap- prochées, insérées près de la bouche, de treize articles dans les deux sexes , le dernier presque conique. — Mdndibules courtes , larges , triangu- laires, creuses en dessous, comprimées et bideo- tées à l'extrémité. — Mâchoires ayant leur lobe terminal membraneux , presque triangulaire , le lobe extérieur en forme de petiie dent. — Palpes maxillaires plus longs que les labiaux , de cinq articles inégaux, les deux premiers plus courts, le troisième plus épais, les deux derniers beau- coup plus longs que les autres; palpes labiaux de trois articles. — ièi^/is arrondie à son extrémité, entière. — Tête à peu près aussi large que la par- tie moyenne du corselet. — Trois petits yeux lisses placés en triangle sur le vertex , l'antérieur au bord d'une petite fossette. — P remier segment A\i corselet beaucoup plus étroit que les suivans; cô- tés du métathorax se prolongeant en une épine forte , sa partie moyenne arrondie. — Ailes supé- rieures ayant une cellule radiale presque fermée et une cellule cubitale à peine tracée , très-in- complète ; trois cellules discoidales , l'inférieure s'étendant jusqu'au bord postérieur de l'aile. — Abdomen presqu'ovoïde, un peu convexe en des- sus , l'étant également en dessous , composé de trois ou quatre scgmens outre l'anus , selon les es- pèces; une tarière rétractile dans les femelles, mais dont l'extrémité reste toujours fort saillante, même dans le repos, et un aiguillon rétractile ayant sa sortie un peu avant l'extrémité de la tarière. — Pattes de longueur moyenne. Les femelles de ce genre , établi par M. Lai treille, et dont le nom vient d'un mot grec qu- siguifie voleur, placent leurs œufs auprès des lar- ves ou sur les larves mêmes qui doivent servir de pâture à leur postérité. J'ai vu une femelle du Clepte semi-doré, entrer successivement à reculons dans les trous qu'avoient formés, en s'enfonçant ea terre , un graad nombre de larves d'une Ten- )u P A R ihiûtline, qui avolent vécu sur un. mêuie gio- seiller. L'année uivanle, je jcniis à celle même place d'au Sjieclacle lorl bvillanl ; une cenlauic de niàles , et quelques l'eiuelles de celle espL-cc , cou- voienl dans lous les sens sur le pelit espace de 1er- laiu où le» larves de Tenilirédine s'i'toicnt cachées, el refléioient toules les couleurs des pierres pré- cieuses ; bientôt les mâles s'amoncelèrent par pe- tits i;roupes , doni uneleniellc , accouplée avec un c'entr'cux , éloil le centre, ("e spectacle se it-nou- vela pour nini plusieurs jours de suite, de dix à on.cc heures du matin ; ces individus se disper- sDieot après celte heure , el je pense que ceux que je vo_yois chaque juur étoieut nouvellement éclos lians cet endroit. Ou doit rapporter au genre Cleple , le Chrj'sis ^eini-doré , n°. 21 de ce Dictionnaire {^Cleplcs scmi-aurata , Fab. Syst. Piez.). Nous ferons ob- server ([ue dans celte espèce , le premier article des antennes est niéiallique , le second jaune , taché de brun, le troisième et quelquefois les deu,\ su I vans entièrement jaunes. Le dernier seji;me ni de l'abdomen et l'anus sont noirs en dessus j le milieu du troisième sea;nient pariiiipe de celle couleur dans sa partie iniérieure. Le mâle est le Cleptes splendens , Fab. Syst. Piez. ; mais cet auteur dit à ton que les pattes sor;t noires. Voyez pour les aulres esiièces , mou Mémoire cité à l'article Elampe, pag. b de ce volume. (S. F. et A. Sekv.) PAROPSIDE, Pampsis. Oliv. (Entoui. ) Lat. CTvysoinela. Fad. Notoc/ea. Mabsh. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Téiramères , famille des Cycliques, tribu des Chrysomélines. Dans cette tribu, les genres Eumolpe , Gri- bouri , Clythre et Chlamyde se distinj^uent par leur tête verticale ; les Colaspes par des mandi- bules terminées en une poinle très-forle et par le dernier article des antennes loug , presqu'ellip- tiqiie , portant an bout une poinle particulière ; les Prasocures ont le corps alougé , presque li- néaire 5 dans les Chr_ysomèles le dernier article àei palpes est ovoide- tronqué ou presque cylin- drique ; enfin les Doryphores les oui terminés par un article beaucoup plus court que le précédent, et leur sternum est avancé en pointe. Ofi ne trouve aucuns de ces caractères dans le genre Paropside. Antennes minces , filiformes , presque de la longueur du corps , insérées au-devani des jeux , près de la bouche, composées de onze arlicles, le premier plus long, un peu renilé , le second court, les aulres un peu turbines, à peu près ^gaux entr'eux. — Labre coriace, presque mem- braneux, court , légèrement échancré. — Mandi- bules courtes) cornées , creusées intérieurement, terminées par deux dénis égales, obtuses. — ^là- choires membr.uieusi'S , courtes, bifides. — Pal- pes maxillaires un peu plus longs que les labiaux, P A R composés de quatre arlicles, le premier 1res -cour', le second aloiigé , un peu reullé à l'e.vtvémiié , le troisième conique , le dernier large, triangulaire , sécuriforrae ; les labiaux de Irois arlicles le pre- mier court , le second aloiigé , conique , le troi- sièmeovaleoblong. — Xècreiuembraneuse , coiule, irilobée. — Tête peacliée en avant, formant un angle obtus avec le corselet. — Corps arrondi , |ilat en dessous , bombé en dessus. — Coiselet large, conv'exe , Ir s-échancré en devant, arrondi poslérieuiement. — Ecusson petit , triangulaire. — Elytres Irès-convexes , plus grandes que l'ab- domen , qu'elles euibrassenl un peu par les côlés. — Pattes de longueur moyenne j tarses courts, assez larges , pénuiiième article biloijé. (Je genre, dont le nom vienl d'un mol grec qui s guilie écuelle , a élé fondé par JM. Olivier, dans sou Entomologie ; il contient des espèces propres aux iles de la mer du Sud el à la Nouvelle- Hollande, dont i\J. Latreille avoil précédemment, dans son (jejiera , tait la première division du genre Chrysomile , sous le nom de Coccinelloides. C'est à tort que M. Olivier, en converlissaiU en genre la coupe faite par î.l. Latreille , y a joint une espèce européenne (^Clir)'someltiJlai'iians'), qui n'a point les caractères aes Paropsides, e, que ce dernier auteur en exclut avec raison. On ne connoit point les larves des insectes de ce genre. On les trouve dans l'état parfait , sur les feuilles et les fleurs des végétaux. Ce sont les seuls détails qu'aient communiqués les vo3'agejiiis. Le noml;re des espèces de Paropsides counues s'élève aujour- d'hui à près de trent.'. I. Paropside variolée , P. rariolosa. Paropsis piceo-testacea , cljtris punciato-ru- gosis , tuherculis Jlavis sparsis. Notoclea variolosa. Marsh. Trans. Soc. Linn. Londr. vol. 9. pag. ^85. tab. 24. fig. 1 . I Longueur 7 lig'. (Jorps d'un teslacé brun. An- tennes biiines, leurs premiers arlicles lestacés. Tèle ponctuée , ayant un sillon transversal du milieu duquel nail une ligne lougiludinale enfon- cée , traversant la partie postérieure de la lêle. Corselel irrégulièrement ponctué, ses côlés dé- primés el un peu plissés ; ses angles antérieurs ayant chacun une poinle mousse. Llylres forle- menl jioiii.tiices , ridées Iransversalemenl , avec des élévations irrégulières jaunâtres. Faites et dessous du corps un peu plus foncés que le dessus. Nouvelle-Hollande. •1. Paropside alomaire , P. atomaria. Paropsis pallidè tcstacea , elytris scabris punc- tisque impressis , transi>ersè rugosis. Paropsis atomaria. Oi.iv. Entom. tom. 5. pag. 5y{5. n°. i. Parops. pi. i.Jig. 1. — Notoclea P A R a1oTi\arii!. Mabsh. Trans. Soc. Linrt. Lnncir. vnl. (). pcig. 286. tab. 24. Jîg. 3. — Eiirycl. pL lr;\. l. fis- >• a-d. Longueur 5 lig. Corps d'un teslacé p;'ilr. An- lennes de môme couleur, iyiir hase [iliis pi'ile. Liibio jaune. Tèle fineuienl pniiilillée , ;iy;inl un sillon Iraiisvci'sal aiqu^, du milieu duqutl naît une ligne lon_a,iUidinale euloncée, tiaversanl la jiaitie posli'ncuic de ia lûte. Corsclel peu poinlillé siii- sou disque, ses colt's uu peu dt'piùnii's, pro- fondément piincdiés. lil^li'es olîafijvinées , i;liaiy;i'cs d'un grand nombre de points bruns enloniu's , cl de lides transversales , irré-i.ulières. Dessous du corps et pâlies d'une nuauce plus foncée. NouveHe-lIollmide. O. Paropside immaculée, P. imiiioc ulula. Pompsisjusca, ihorace elytmrumque nuii'giui- husjusco-rubris. Notoclea imniaculala. Mabsh. Trans. Soc. Linn. Londr. vol. 9. pag. 291. tab. •i.'b.J'ig. 4. Longueur 5 lig. 7. Anicnnes , labre et pâlies (eslacés. Tèle d'un brun ferrugineux, pointillée, avec uu sillon transversal arqué. Corselet de même couleur, presque lisse sur son disque, ses côtés forlement pointillés. Elvircs iortemeni ponctuées, Jirunes , avec tous leurs bords , la suture et l'écus- son , de couleur ferrugineuse. Dessous du corps et piilles de celte niènie couleur. Nouvelle-Hollantie. 4- Paropside brune , P. picea. Paropsis Jusco-Jerniginea , elytris suhpunc- Uitis. Paropsis picea. Oi.iv. Enioni. ioin. 5 pag. 5gc). 71". 3. Parops. pi. i. fig. 3. — Encycl. pi. Syi . /. .f'S- 4- Longueur 5 lig. Corps d'un brun ferrugineux , un peu moins arrondi que dans les précédentes. Anienues brunes , leur iiase d'un teslacé pâle. Labre de cette dernière couleur. Tèle un peu pointillée , avec un siUoa transversal arqué et une foil)le iiupressiou de chaque côté postérieu- rement. Corselet linement pointillé, presque lisse sur le diique , ses côtés sensiblement déprimés , ayant des points enfoncés plus marqués. Elytres très-finement pointillées, ces poiuls furniant pres- que des stries régulières. Pattes de l:i couleur du corps. Poitrine d'une nuance plus foncée. Nouïelle-HoU..nde. 5. Paropside marbrée , P. mannorca. Paropsis luieo-ru/h, elytrorum punctatoruni discojcrrugineojlai>o maculato. Paropsis marinorea. Ouv. Entom. tom. 5. P A 1\ , , png. 599. nP. 4. Parops. pi. i . fig. 4. _ Encycl. pi. 371. [.fig. 7. Longueur 4 lig- Corps d'un jaune mêlé de fer- rugineux. Anicnnes nmres avec la ijase jaune. I,a- bre d'un blanc jaunâtre. TélC pointillée avec, un sillon transversal artjué. Corselet poiulillé ]irinci- palement sur se-.; bords qui sont sensiblement déprimés. El^^lres irréguiièrciuent ponctuées, leur disque ferrugineu.x , porlaiit ,J!afkornis , n°. 4, viridis , w". 8 , barbara, 11°. il5, dl' Fab. Sysl. Eleut., ainsi que son Kurnoipus œnigineus , n°. 25. Id. Nota. M. Laliellle i-L'unit aux Allises, les Co- laspes de la seconde division de Fabncius, donl les paltes posiérieures sont piopies à sauter. EUMOLPE , Eumolpus. KuGEi.. Wéb. Fab. Oliv. (Eulom.) Lat. Chrysomela. Linn. Ue GÉER. Oliv. (Encycl..) Ciyptocephalus. Geoff. Fau. Oliv. (Eucycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères, iamille des Cycliques, tribu des Chrysonu'lines. Les Colaspes , les Faropsides , les Doryphores, les Clirysonièles et les Frasocures se disuuguent des autres Clirysomélines par leur têle pencLée en avant, formant un angle obtus avee- le corse- let. Les Gribouris, les Clythres el les Clilamydes ont leurs palpes plus épais au milieu, el leur corps est en forme de cylindre court , caractères qui les séparent du genre Eumolpe. Antennes presque tiUformes, au moins de la longueur du corselet, grossissant et s'élargissant insensiblement vers l'extrémité , composées de onze articles , les cinq derniers un peu plus grands et comprimés. — Labre corné, tronqué, un peu écliaucré. — Mandibules avancées , cornées , ar- quées , échancrées à leur exlréiuilé , ^lyant deux dents dans celte partie , dont l'apicale très-forte. — Mâchoires bifides, leur lobe extérieur long, cylindrique, l'intérieur comprimé, memlraueiix. — Palpes terminés par un article plus gros , ovoide; les maxillaires de quatre articles , le pre- mier court, le second un peu alongé, presque co- nique, le troisième conique; palpes labiaux de trois articles , le premier petit. — Lèçre courte , cornée, échancrée. — TeVe verticale , près qu'en- tièrement eufoncée dans le corselet. — Corps presqu'ovoide. — Co/ïe/e^ sensiblement plus étroit que l'abdomen, se rétrécissant à sa partie anté- rieure. — Ecusson petit , triangulaire. — Elytres couvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes assez longues. Les Eumolpes , remarquables en général par leurs couleurs brillantes et métalliques, renferment près de quarante espèces donl la plupart sont exo- tiques. Ils fréquententles plantes. L'Eumolpe de la vigne est le seul dont on connoisse la larve, {f^oy. pour les détails qui la concernent, les généralités du genre Gribouri, tome VI, page 600 de ce Dictionnaire. ) On doit rapporter à ce genre les Chrysomèles surinamoise , n°. 27 , enflammée , n°. a8, asiati- que, a°. 2g; les Gribouris bleuet, n". i , cyani- cole , n». 2 , globuleux , n". 6 , bordé , n". 8 , lar , n". 14, de la vigne, n°. 32, obscur, n°. 20, onde , n°. 3i , éperonnu , n°. 34, de ce Diction' PAR i3 naire. Ajoute* le.i Eumolpus cyancus , n". 4 , au- ratus , n". G , spler/didus ,n°. g , arenurius , 11". 26, deFabricius, Syst. Eleut., (M \' Eumolpus rul)erin M. LatreiUe , Gen. Crust. et Ins. tom. 3 , pag. 56, 11°. 1 , figuré sous le nrim de Cryptocephalus sub- semconiïs , to/it. 1 . pi. 1 1 . fig. b. CHLAMYDE, Chlamys. Knoch. Lat. Oliv. ( Eut. ) C/)7/i/vt. Fab. Bruchus. Oliv. (Eucycl.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Tétramères, famille des Cycliques , tribu des Clirysomélines. Les genres de cette tribu , qui ont la têle verti- cale , sont, outre celui de Chiamyde , les Euinol- pes , dont le dernier article des palpes est plu» gros que les autres avec les antennes de la lon- gueur du corselet, celui-ci plus étroit que l'ab- domen; les Gribouris , qui ont les antenne's sim- ples , filiformes, et les Llyllucs, dont les palpes laliiaux sont simples et qui n'ont point de rainure pectorale pour recevoir les antennes. Antennes courtes , en scie , se logeant dans des rainures placées le long de la poitrine, composées de onze articles , le premier alongé , renflé , un peu arqué, le second globuleux , les deux suivaus amincis, les autres latéralement dilatés et en scie. — Labre coriace, un peu avancé, tronqué à sa partie antérieure, légèrement écliancré. — Man- dibules courtes, cornées, voûtées, lerraiuées par trois dents aiguës, inégales, l'intermédiaire pliii longue. — Mâchoires presque cornées , bifides , leur lobe extérieur cylindrique , plus long que l'intérieur, celui-ci comprii.ié. — Palpes filifor- mes, les maxillaires a peine plus longs que les la- biau.x , de quatre articles , le premier court , lo suivant alongé, presque conique, le troisième plus court que le second , le dernier ova!e-ob- loug ; palpes labiaux fourcliiis, de trois articles. — Lèvre courte, cornée , dentelée au bord anté- rieur. — Tête verticale , enfoncée dans le corse- let.— Yeux réniformes, ayautanlérieuremenl une entaille assez profonde. — Corps court , très-iné- gal en dessus. — Corselet aussi long et presque aussi large que les élytres , un peu rebordé latéra- lement. — Ecusson petit , presque carré. — if/y- //•w embrassant l'abdomen, le recouvrant ainsi que les ailes , fortement échancrées sur les côtés , le plus souvent munies de fines dentelures dans tqute l'étendue de leur suture , coupées carrément à leur partie postérieure. — Pattes courtes, se repliant daus des enfoucemens de la poitrine et du corselet. On connoît aujourd'hui une vingtaine d'espèces de ce genre qui paroît propre à l'Amérique. M. 'V. Kollar en a donné récemment une Mono- graphie à laquelle nous renvoyons. jL'auleur di- vise ce genre d'après la suture des élytres, den- ticulée ou simple. La seconde division ne ren- ferme que quatre espèces. Nota. Dans les Chlamydes, ainsi que dan» le» 1 ; !' A il Clyllires elles Giibumis , les femelles onl un en- foncement l'iicuhure li'ès-prononcé , au tiiilieu de la partie inrcji'iem-e du dernier segment de l'abdo- men 5 cet enfoiicemersl est nul ou Irès-peii appa- rect dans les mâles. Nous ajoulerons que les Cly- thres mâles onl faabidiellemeut la tète beaucoup plus tbrie (jiie les Cemelles. On doit rappoi-ler à ce genre la Rruclio bossue, n°. a, du prf'sent ouvrage {Ch/ii/»ys plicala. Oliv. Bntoin. ) , ainsi que les Clytlira nionstrosa , n". ig, gibbe' , n". ai , et cràUita , n°. -zlt. Kab. Sysl. Eltut. (S. F. et A. Seuv.) PARTiïENOPE, Parlhenopc. Fab. Genre de t-rustace's de l'ordre des L)é(.-aj)ode3 , l'aniillc des Bracliyurcs , tribu des Triangulaires , a_yant pour carack'res -.serres ou les deux pieds antérieurs très-grandes d.ms les deux sexes , s'élendaut lalé- raleiueut , iiorlzouialement et à angle di oit avec la longueur du corps, jusqu'à l'origine du carjie, t'oruiant eusuite un coude et se repliant sur elles- ruênies ; l.ras et pinces Irièdres, avec les doigts comprimés , pomlus , Hécliis lirusquenienl ;. Tes autres pieds petits. — Test rhomlioiJal ou Im.ui- gulaire , rélréci en pointe en devant. — uînlemws latérales très-courtes, de la longueur au plus dis pédicules des veux ; leur preaner arliilc (nlale- meut .vilué au-dessous de leurs civiles. — Yeu.x: touj'jurs eulièienienl retirés dans ces c:avilés , et porlés sur un pédicule court et gros. Quelques aulres genres de la même famille, teU que ceux ^Cj^thra, tX'Earjnome et de Mithrax onl , par ta gr.indeiir de leuri serres el la forme du test, des rappnris avec les Parllieno|H's ; mais dans le premier, l(Js angles poslérunirs du test recouvrent les autres pieds, caractère qui doit faire placer ce genre dans la tribu des Cryplopo- des. Dans le second , le premier arlicle des an- tennes latérales est très-grand , et se prolonge jusqu'à l'cxtrénulé supérieure inleriie des fusseltes ocu'aires j ces aniennessont d'ailleurs proportion- nellement plus alongées el plus grêles supérieure- ment. Les serres des femelles soni (letiles. Celles des Mithrax se portent en avant, el quoique très- grosses , ne sont point aussi longues , el les doii^is se terminent en manière de cuiller. Leurs antennes latérales sont , en outre , insérées entre les jeux. Des Luit espèces dont Fabriclus compose le genre l'arlhenojie , il faut en ôler trois ; celle (jiml nomme fonucala , appartient au genre ALlhra ; son P. Rhjja est une Liibode, et son P. dubia parolt deviùr se rapporter aux Porcellaues. La plupart des Parlhenopes liabilent les mers des Indes orientales, et s'y tiennent probablement sur les rochers. Les anires se trouvent dans la Mé- dilcrranée, et il ne paruît pas que M. Risso eu ait eu connoissance ; qnoiqn'Aldrovande , Olivi et .quelques autres naturalistes italiens en aient parlé. Dans les unes, le premier arlicle des aniennes latérales est plni grand que les deux autres. Le 1> A il post-abdomen on la queue ollre dislincleracnt, et dans les deux sexes, sept segmens. Les serres nu sont point prismatiques, et n'ont point d'arêtes bien [irononcées. Ces espèces composent le genre Parthenope propveinenl dit. La plus connue est la Parthenopf. noERiBi.E, P. hnrrida de Pabricius , ou le Can- cer horridtis de Linnée , et qui a été décrite dans cet ouvrage, sous le nom de C/vzèe hideux, n". 106. C'est la plus grande de toutes. Sou test a près de neuf ceuiimèlres de longueur , sur onze environ de largeur. 11 est presque trian- gulaire , luberculé, ponctué, caverneux, obi in en devant , avec des poinies sniniformes sur les côlés; la poitrine et le dessous de la queue sont coiiiii.c vermoulus. Les serre- sont verruqueuscs , avec des élévations coniques , inégales et dentées j la droite est plus épaisse que la gauche. Les autres paltes sont épineuses eu dessus, foyez la figure d'Herbsl, Krabb. tab. lù,. fig. 88. On la trouve aux hides orientales. Je considère comme une es- pèce propre la variété mentionnée par Linnée dans le Muséum Ludot>icœ Ulricce rcginœ. Une seconde division des Parlhenopes com- prendra les espèces dont le premier arlicle des aniennes latérales est plus court que le snivani , ou à peine aussi long ; dont la pa- renl. — Elyti dé. lées , bordées , réunies , sans ailes dessous. — Pattes Ae lungueur moyenne; jambes autérieures écliancrées , dentées et comme digitées à leur côté extérieur. On ne connoît qu'un pelil nombre d'espèces de ce genre, établi par M. Donelli , el adoplé ré- cenniienl par Al. LalreiUe. Ces espèces sont ori- ginaires de l'Amérique septenlnonale. Le nom générique vienl de deux mois grecs , dont le sens est : combattant contre tous. Les mœurs des Pasi- maques doivent peu dillért;r de irelles des Scarito, doul lis sont très-voisms. I. Pasimaque déprimé , P. di. pressas. Pasimachus a ter ^ thorace suhcordato , e!\tiis !cei>issiinis , antentds basi ntgris apiceque piccis'. Pasimachus depressus. IÎonell. Ohs. eirmni, 3"^. pu't. pag. 4!). n". I . — Séantes depre^ P A S 2. Pasimaqoe bordé , P. inarginatus. Pasimachus ular, ihorace suhcordato , elytns sulcatis viargino cyaneo, antennis basi nigris apiceque piceis. Pasimachus niarginatus. Boiit.i.h. Obs. entnm. a«. part. pag. 45. n°. a. '— Scarites inarginaius. Fab. Syst. Eleitt. ioin. i. pag. 120. n°. 2. -Oliv. Entoni. toni. 3. Scarit. pag. 5. n". 2. pi. '2.Jig. 20. — Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. toin 8. pag. 076. n°. 3. — Palis. -Bauv./«j>-. d'^-JJriq. et d'Aménq. pag. 106. Cotéopt. pi. iS.Jig. l et •!. — Eiicycl. pi. ïZx.Jîg. 8. Longueur 12 à i5 li^s^. Entièrement noir et lui- gant. Aiitenaes noires, obscures à l'exlrcmilé. Mandibules foitement denlt'es iutéiieurement , la dent de la mandibule gauche écliancrc^'e à l'ex- trémilt'. Tête [)lane , large, ayant deux impres- sions longitudinales, et deux antres presque trans- versales. Corselet rebordé , marqué d'un sillon longitudinal sur le milieu , et d'un autre très-pro- tond le long de ses bords latéraux ; ceux-ci bleuâ- tres. On voil encore deux impressions de chaque côté vers sa base. Elylres fortement rebordées , sillonnées; ces sillons formant des côtes lisses et aplaties , dont plusieurs se réunissent avant d'ar- river à l'exlréiuité; bords extérieurs des élylre.s bleuâtres , accompagnés d'une ligne formée par de petils points enfoncés. Dessous du corps d'un ooir bleuâire. De l'Amérique septentrionale. (S. F. et A. Sehv. ) PASIPHÉE, Pasiphœa.^dXfi est la dénomi- naliondonnée par M. Savigny {^Mcin. surles Anirn. sans vcrtèb. ., pan. i, tasc. 1, pag. 5o),àuu ^eiire de C'.ruslacés décapodes, fauiille des Ma- croures, tribu des Salicoques, formé avec VA/pJiée swai/,0 de M. Risso, et fiisant le passage de cette tribu à celle de Schi-;opodes. Il est distingué des autres Salicoques par les caractères snivans. Corps fort alongé , mou, sans saillie antérieure rostri- forme. — Antennes longues , sétacées ; les inter- médiaires divisées en deux longs fileis. — Les i]p3i\xe pieds antérieurs beaucoup plus grands que les autres, presqu'égaux , avancés, mais un peu courbés , terminés par une main didactyle et alon- gée 5 carpe inarticulé ; un appendice séliforine et très-distinct à la base de ces pieds ui des snivans ; ceux-ci très-mous. — Pieds-mâchoires exiérieurs longs, très-menus, et paroissaut servir à la loco- motion. Le PasiphÉe sivado , Pasiphœa sii>ado , a le corps long d'environ deux pouces et demi, d'un blanc nacré, transparent et bordé de rouge. Les quatre serj'es sont rougeâtres, avec l'article précé- dant le carpe garni inférieurement d'une série de dénis très-fanes, et les doigts alongés. Le feuillet intermédiaire de la nageoire posté- PAS rieure , ou le dernier segment abdominal , offre un sillon longitudinal , et se termine en une pointe tronquée et bordée d'une rangée do spinules. La nageoire est poinlillée de rouge. Suivant M. Risso, la femelle fait sa ponte en juin et juillet. Ses œuls sont nacrés. Cette espèce est commune sur la côte maritime de Nice. ( Latr. ) PASITE , P usités. JuH. Lat. Spinol. Biastes , Tiphia. Panz. Komada. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porle-aiguiUon , famille des iVlcl.i- fères , tribu des Apiaiies. Ce genre , établi par M. Jurlne , est de la di- vision des Parasites. L'écusson bituberculé dis- tingue les genres Nomade etPliilérème. Les Epéo- les ont l'écusson muni de deux épines et de deux tubercules; l'écusson bidenlé est un caractère propre aux genres Mélecte , Mésochère , Méso- nychie, Aglaé, Cœlioxyde et Dioxyde. Dans les autres Apiaires parasites , l'écusson est mutique; mais les Cératines ont quatre cellules cubitales aux ailes supérieures; dans les Stélides, la seconde cellule cubitale ne reçoit qu'une nervure récur- rente , lu deuxième aboutissant dans la cubitale suivante. Les Allodapés ont la troisième cellule cubitale qui atteint presque le bout de i'aile , eiifm dans les Aramobates , la cellule radiale des ailes supérieures est appendiculée , et le labre incliné sous les mandibules, les dépasse notablement. Antennes iilitormes, peu Ijrisées , grossissant un peu vers l'exlrémiié , composées de douze articles dans les femelles , de treize dans les mâ- les ; le premier long , le second court , les autres presqu'égaux entr'eux. — Labre n'étant point no- tablement plus long que large , demi-circulaire. — Mandibules étroites, pointues, unidentées et tuberculées au côté interne. — Palpes maxillai- res très-courts, de quatre articles, les deux pre- miers plus grands, le dernier très-court; les la- biaux sélilormes , de quatre articles. — Trois pe- tits yeux lisses disposés en triangle et posés sur le vertex. — Corps court. — Corselet court , con- vexe. — Ecusson mulique. — Ailes supérieures ayant nue cellule radiale rétrécie depuis son mi- lieu jusqu'à son extiéraité, celle-ci un peu arron- die et écartée du bord extérieur , et trois cellules cubitales , la première plus petite que la suivante , la seconde recevant les deux nervures récurren- tes, la tioisième à peine commencée. — Abdo- men court, conique presque cordiforme , com- posé de cinq segmens outre l'anus dans les fe- melles , en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes courtes; les quatre jambes antérieures mu- nies à leur extrémité d'une épine simple, aiguë; les postérieures en ayant deux , l'intérieure plus longue. Premier article des tarses très-grand , presqu'aussi long que les quatre autres réunis ; crochets simples. On P A S On ne connoîl qiip deux on lioii espc^ces de ce eenrc. Elles soiil d'Euiope; les femelles dc'|)osent leiii's œufs dans le nid des Môgacliiles, des Os- mies, des Anihoplioi-es , et iiinhalileaieut aussi dans relui des Aiuiiènes et des Halictes. Le reste de leur histoire nous est inconnu. PAS 17 1. Pasitk de ScLott, P. Schntiii. Pasites nigra , abdomine ferrugineo. Pasites ScJiotlii. Lat. Gêner. Critst. et Tns . ,-...,. tom. 4. pag. 171. — Pasitts unicolor. Jdr. Hy- ladiale presqu'ovale , dont J'extix'mit.; inférieure premier lonj;; , le second court , les autres presque éf^aux entr'cux. — Labre notal)lemcnt plus long que large, dcpassanl les mandibules. — Mandi- bules étroites, pointues , unideutées , tubcrculdes au côté interne. — Palpes maxillanvs de six ar- ticles , le troisième inséré sur le côté extérieur du précédent vers son extrémité. Palpes labiaux sé- tiforrnes, de quatre articles. — Trois petits ycujc lisses disposés en triangle sur le vertex. — Corps court. — Corselet court , convexe. — Eciisson mutique. — Ailes supérieures ayant une cellule vténopt. pag. 224. — Biastes Schotlii. Panz. Entoin. Vers. die. jur. pu g. 241. — Noniada Schottii. Fab. Syst. Piez. pag. 3()4- ^°- '5- — ^''" phia brevicomis. Panz. i^'aun. Germ.Jasc. 53. Jig- 6. Longueur 5 lig. \. Antennes noires. Tète et corselet de même couleur , fortement ponctués ainsi que l'abdomen , celui-ci ferrugineux. Cuisses noires; les quatre jambes antérieures ferrugineuses, noiies à leur partie antérieure, les postérieures entièrement ferrugineuses; tous les tarses de cette dernière couleur. Ailes enfumées avec quelques parties transparentes. Femelle. Se trouve en Allemagne. 2. Pasitk noire, P.atra. Pasites nigra , tarsis piceis. Pasites atra. T-at. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 171. — SpiNOL. Ins. Ligur. tom. 2. pi. 2. fig- 7- Longueur 3 lig. Corps fortement ponctué, en- tièrement noir. Tarses bruns. Ailes enfumées avec quelques parties transparentes. Mâle. Elle se trouve en Allemagne. Nous l'avons reçu de M. Zii'gler, comme étant le mâle de l'espèce précédente. AMMOBATE , Ammobates. Lat. Antho- phoni. ItLiG. 't* (Jenre d'insectes de l'ordre des Ilyménoplères , section des Porte-aiguillon , famille des JMelli- lères , tribu des Apiaiies. Ce genre lait partie de la division des Parasi- tes et du groupe dont le caractère est : écusson nintique. Trois cubitales. (^ Voyez Parasites.) Dans ce groupe les Siélides se distinguent des Ammobates en ce que la seconde cellule des ai- les supérieures ne reçoit qu'une nervure récur- rente , les Allodapés par leur troisième cellule cubitale qui atteint presque le bout de l'aile, et les Pasites par leur cellule radiale sans appendice, ain.'i que par leur labre qui ne dépasse point les mandibules. Antennes filiformes, peu brisées, grossissant xin peu vers l'extrémité , composées de douze articles dans les femelles, de treize dans les maies, le Hist. biut. Ins. Tome X. arrondie est écartée de la côle et porte un appen- dice : trois cellules cubitales , les deux premières presqu'égales , la seconde rétrécie vers la radiale recevant les deux nervures récurrentes, la troi- sième à peine commencée. — Abdomen court , conique, presque corJifornie , composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles, en ayant nn de plus dans les mâles. — Pattes courtes , les quatre jambes antérieures munies à ffeur extré- mité d'une épine simple, aiguë; les postérieures en ayant deux, l'intérieure plus longue. Premier article des tarses très-grand , presqu'aussi lungqua les quatre autres réunis. Crocliets simples. M. Latreille , eu créant ce genre , lui a donné le nom d'Aramobute tiré de deux mots grecs qui signifient marcbant dans le sable. Ses n.œurs sont celles des Pasites dont il est très-voitin. Nous en mentionnerons deux espèces , les seules que nous connoissons. 1 . Ammc BATE ventre-roux , A. rujii.'entris. Ammobates nigcr , abdomine tibiis tarsisqua Jerrugineis. Ammobates riifi'eniris. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 169. Longueur 4 lig. Noir. Tète et corselet forte- ment ponctués, ayant un peu de duvet argenié. Abdomen, jambes et tarses d'un fauve ferrugi- neux. Femelle. Ue Portugal. 2. Ammobate bicolor , A. bicolor. Ammobates niger, abdomine fernigineo , srg~ mentis quai to quintoque et ano , nigns. Longueur o lig. j. Anten'ies noires. Tête et corselet de même couleur, fortement ponctués, avec un duvet argenié clair-scmé. Abiinmca pointillé , ayant ses trois preisieis segmens ferru- gineux. Les deux derni(rs et l'anus noirs. On voit une tache latérale sur le premier et le second segmens, ans petite ligne de chaque côlé du troi- sième , une bande interrompue sur le quatrième et une bande complète sur le cinquième, foimc'es par des poils couchés d'un blanc avgenti'. Patlea noires. Tarses bruns. Ailes enfumées. Femelle^ Enviions de Soissons. C i8 PAS CliRATINE , Cemtina. Latr. Jor. Spinol. Megilla , Prosdpis. Fab. Genre d'insecles de l'ordre des Hyménoptères , section dts Porte- aiguillon , fauiille des Melli- fères , tribn des Apiaiies. Ce gcnie élabli par M. Latreille est de la dl- visioa des Parasites {^vqyez ce mot). Lécusson sans épines, portant deux tubercules dans son mi- lieu , caractérise les Nomades el les PLilérèraes; outre ces deux tubercules, les Epéoles ont une épine de chaque côté de l'écusson ; cette même partie est bideulée dans les genres Mélecte, Rlé- sochère , Mésonychie , Aglaé, Cœlioxyde et Dio- xyde. Les Pasites, les Ammobates , les Stélides el les AUodapés qui, comme les Cératiaes , ont l'é- cusson mutique, s'en distinguent en ce que leurs ailes supérieures n'ont que trois cellules cubitales. Antennes un peu brisées , implantées chacune dans une fossette, grossissant un peu vers l'ex- trémité, composées de douze articles dans les fe- melles , dq, treize dans les mâles , le premier long , le second court , les autres presqu'égaux enlr'eux. — Labre presque carré , perpendiculaire , lisse , entier. — Mandibules tridenlées à leur extrémité. — Mâchoires el lèire en forme de trompe et cou- dées. — Languette filiforme. — Palpes maxil- laires de six articles ; les labiaux de trois , les deux inférieurs presqu'égaux , le troisième inséré un peu au-dessous de l'extrémité du second. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle sur le vertex. — Corps oblong , presque ras. — Ecus- son mutique. — Ailes supérieures ayant une cel- luUe radiale à peu près ovale, son extrémité ar- rondie, s'écartant de la côte , et quatre cellules cubitales, la première un peu plus grande que la ■econde , la deuxième fort rétrécie vers la radiale, recevant la première nervure récurrente^ la troi- «ième plus grande que la première, rétrécie vers la radiale , recevant la seconde nervure récur- rente ; la quatrième incomplète, n'atteignant pas l'extrémité de l'aile. — Abdomen ovale , composé de cinq segmeus outre l'anus dans les femelles, en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne , les quatre jambes antérieures munies à leur extrémité d'une épine simple , ai- guë; les postérieures en ayant deux, l'intérieuie nlus longue; premier article des tarses très-iirand. jn esqu aussi long que les quatre autres réunis; cro- chets simples. Les Cératines sont dépourvues de tout organe de récolle. M. Maximitien Spinola a cru que les fossettes qu'elles ont à la tête remplaçoient les pa- lettes destinées à cet ofl\ce dans les Mellifères ré- collans. Il a été trompé par l'apparence ; il vit , en eflet , une agglomération de miel et de pollen attachée à celte partie de la tête d'une oh de plu- «ieurs Cératines ; mais ce même accident arrive à des Leptuies, des Ëiistales , des Sésies, qui certes n'ont point de récolle à faire pour la nourriture de J^ur« larves. Les CéiAtines déposent leurs œufs PAS dans les uids des plus petites espèces d'Osmîes ou d'Hériadcs , et si M. Spinola a vu la Cératine en- trer dans la lige creuse d'une plante , c'est parce que les espèces d'Aplaires recollantes dont nous venons de parler , choisissent habiluellementcette localité pour y construire leurs cellules. {_P^oyez pour le surplus l'article Parasites.) On connoît six à sept espèces de Cératines dont la moitié se trouve en Europe ; les autres ha- bient l'Amérique oiéridiouale. I . Cératine calleuse , C. callosa. Ceratina nigra, cœruleo-nitens, clypeo Jccminat inimaculalo , maris albo lineato , alis sublrya- linis. Ceratina callosa. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. tom. 4. pog. lôo. toin. I. pi. 14. fig- II. Le mâle. — Megilla callosa. Fab. Syst- Piez. pag. 334- «°. 3i. Le mâle. Longueur 3 lig. Antennes d'un brun noirâtre. Tête, corselet et abdomen d'un noir bleuâtre à rellet métallique , ayant quelques poils cendrés. On voit un point blanc un peu élevé au-dessous de l'écaillé des ailes. Pattes noires avec des poils cendrés. Ailes presque transparentes à reflet mé- tallique. Femelle. Le mâle diHère par son chaperon marqué d'une ligne perpendiculaire blanche. Son anus n'est ni tronqué, ni bidenté. Des environs de Paris. Nous rapportons eu outre à ce genre VApis cyanea. Kirb. Monogr. Apum Avgl. n". 71. ( Ceratina cyanea. Lep. ) , et la Prosopis albi- labiis , n°. 2,, Fab. Syst. Piez. Ces espèces te trouvent aux environs de Paris. ALLODAPÉ, Allodape. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon , famille des Melli- fères, tribu des Apiaiies. Ce nouveau genre fait partie dans cette tribn de la division des Parasites {^poyez ce mot) et du groupe qui a pour caractère : écusson muti- que. Trois cubitales. Les Stélides se distinguent fa- cilement dans ce groupe par leurs ailes supérieu- res dont la seconde cellule cubitale ne reçoit qu'une nervure récurrente , et les Pasites , aiusi que les Ammobates , parce que leur troisième cellule cubitale est à peine commencée, et qu'ils n'ont qu'une seule épine à l'extrémité des jambes intermédiaires. Leur abdomen en outre est de forme conique. Antennes filiformes , pen brisées , grossissant un peu vers l'extrémité, composées de douze arti- cles dans les femelles , de treize dans les mâles ; le premier long, le second court, les autres pres- qu'égaux entr'eux. — Labre n'étant pas notable- ment plus long que large. — Mandibules étroites, P A S pointues. — Palpes maxillairea frèj-coiuis , de (juali-e arlide.s , les l.ihiaux de qualre. — Trois pe- Msjeiijt- //Wi- disposés en tiJanj^^le sur le verlex. — 6'o/X''>'cIe lougueiir moyenne. — Corselet convexe. — Ecussuti uiutiqiie. — ^i/i'S supérieures ajantune cellule radiale ovalaire, lélit'cie depuis son milieu jusçju à son exlréniilé, un peu appendiculée , et trois cellules culiilales, la première plus grande que la seconde, celle-ci rétrccie vers la radiale, recevant les deux nervures récurrentes; la tioi- siètne atteignant presque le bout de l'aile. — .://>- donien mo_yen , un peu cylindrique , composé de cinq segmens outre l'anus dans les lemelles , eu ayaut un de plus dans les mâles. — Pattes cour- tes , jambes anlérieures munies d'une seule épine à leur exii-émilé, les quatre postérieures en ayant deux , les épines grandes j crucliels des tarses biljdes. Nous proposons ce j^enre pour quelques espèces nu (]ap de Bonne-Espérance, qui doivent avoir les mômes mœurs que les l'asites, et par consé- quent leurs larves vivent sans doute dans des nids qui n'ont point été construits par leurs mères ; c'est de-là qu'est tiré le nom d'AUodapé , qui en grec signifie étranger. Ces Apiaires parasites ont plusieurs cai'aclères , surtout cenx des ailes qui leur sont communs avec les Ammobates, mais plusieurs autres que nous avons cités les en éloi- gnent notablement. La forme de leur corps est à peu près celle des Slélides. 1. Allodapé abdominale, A. rufogastra. Allodape nigra, abdoniine Jérrugineo , capite SCuleUoque albido maculatis. Longueur 5 lig. Antennes noires. Tête de même couleur avec l'orbite des yeux , une tache irrégulière derrière ceux-ci et une ligne perpendi- culaire sur le cbaperon qui descend sur le labre et s'élargit à suu extrémité supérieure , d'un blanc jaunâtre. Corselet noir. Extrémité infé- rieure de rérusson blanchâtre. Abdomen d'un roux ferrugineux , portant quelques petits poils blanchâtres. Pattes noires, assez velues. Ailes transparenies. Femelle. Rapportée de la Cafrerie par feu Dclalande , ainsi que deux autres espèces qui sont également au Cabinet du lloi. (S. F. et A. Serv. ) PASSALE, Passalus. Fab. Lat. Lucunus. LmN. De Géer. Oliv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , lecuon des Penlamères , famille des Lamellicor- ues, tribu des Lueanides. Celle tiibu renferme cinq genres : Sinodendre , Œsale , Lamprime , Lucane ei Passale. Les quatre premiers se distinguent par leurs antennes cou- dée» et leur labre nul ou point apparent. Antennes point coudées , simplement arquées , velueti , composées de dix articles , le preiuier V A S 19 aloni;i'j les derniers en masuo reiiillelée, plica- lilo; celle massue formée de Iriis, quatre, cinq ou six articles. — Labre grand , cruslacé , en carré transversal, très-saillant, velu. — Mandi- bules fortes, déniées iiiléi-ieurenieut. — Mâchoi- res cornées , très-deutées à leur partie inlerne. — P^;//7e^ presqu'égaux , leur dernier article presque cylindrique; les maxillaires de quatre articles, Icj labiaux insérés à la base antérieure de la lèvre, de trois articles, le second plus long que le troi- sième. — Li-i>re crustacée, carrée, reçue dans une profonde échancrure du menton; celui-ci ayant de chaque côté une large dent relevée. — Tête aplatie , moins large que le corselet , très» inégale en dessus. — Corps alongé , dépcimé, parallélipipède. — Corselet presque carré , dé- primé. — Ecusson point apparent. — Elytrcs grandes, déprimées, brusquement rabattues sur les côtés, recouvrant les ailes et l'abdomen. — • Abdomen grand , séparé du corselet par un élrau-- glement; ses côtés embrassés par les élytres. — Pattes courtes; jambes antérieures dentées latéra- lement , armées .d'une forte épine près de leur insertion avec la cuisse; jambes intermédiaires et postérieures ayant quelques épines, crochets des tarses grands , forts , simples , olï'rant dans leur entre-deux un petit appendice muni de deux soies divergentes. (>cs coléoptères sont propres aux pays chaudj de rAmérii[ue et des Indes orientales, ils sont généralement de grande taille et de couleur noiru ou brune. La larve d'une espèce Ijgurée par ma- demoiselle de Mérian dans ses lusecies de Suri- nam , vit dans les racines de la patate {Coni'oli'u- lus Batatas). Elle parolt avoir beaucoup de res- semblance avec celles des Lucanes-. Sa tête est petite, son corps Ires-gros avec lexiréniiié pos- térieure mince ; elle est munie de SIX pattes écail- leuses. On croit que ces larves sont plusieurs an- nées avant de parvenir à l'état parfait. On rap- porte que les Passales s'introduisent souvent à Saint- Uomingue dans les sucreries. M. Palisot- Bauvois dit qu'on les trouve aussi dans les vieilles souches des arbres. Les espèces de ce genre ont été fort mal c<;nniies autrefois , ou pour mieux dire ou les a confondues sous le nom de Lucane, ou Passale luierrompu. Il est dune presqu'im- possible de rapporter la synonymie des auteur» anciens avec quelque certitude. irc. Division. Massue des antennes composée de trois ou quatre articles. I. Passale interrompu , P. interruptus. Passalus antennaruin clafâ trila/nellatâ , ca- pite subpunctato submemtujue , thoracis sutco huic aquali aiiguhsque ajiticis rcctis ^ elytivruin striis dorsatibus basi non punctatis. Passalus intenuptus. Schon. Synon. Ins. — » C a 20 PAS Tassaliif grandis. Dej. ( Calai. )— Z;/C(272w^ in- UiTuptiis. LiNN. Syst. Nul. 2. 5b"o. 4. Longueur 2 pouces. D'un Lrun noir, luisanl. Anleuiies, bouclie , dessous <1u corselet, ses cô- tés , hords des rlylres aux environs de leur an^le liuméral el jamlies , couverls de poils roux. Tèle Irèj-ini^'ale , préseulanl en avant quelques pointes dont aucune n'est relevce en manière de corne 5 les ioiervalles qui se trouvcnl entre les deux poin- te» lati-rales supérieures et l'iiitfrmédiaire , forle- lemeut ponctués. Corselet ajant un sillon longi- tudinal dans son milieu qui atteint les deux bonis. Si dépression latérale , ainsi que ses rebords la- téraux, fortement ponctués. Ses angles antérieurs l)ien prononcés, presque pointus. Stries du disque dos élytres peu profondes, sans aucuns points depuis la base jusqu'au milieu, finement pointil- lées ensuite dans le reste de leur étendue ; les la- téiaios l'étant plus fortement. De Cayenne. 2. Pass^4I.e céplialote , P. cephalotes- Passalus antennarutn clavà irilaniellalâ , ca- vité impunctato siibinermiquc , ihoracis sulco anlicè abbreviato angiilisque anticis rotundatis , elytroruin striis d')rsalihus basi non punctatis. Passalus cephalotes. Dej. (Calai. ) Longueur 20 lig. Celle espèce ressemble beau- coup à la précédente. Elle en diilere en ce que lis poinles de sa tèle sont moins prononcées , que rmtervalle entre celles de la partie supérieure n'est pas ponctuée ; les angles antérieurs du cor- selet sont manifestement arrondis ; la dépression latérale est à peine sensible , et les rebords laté- laux ne sont ponctués que dans leur milieu. Les stries latérales des élytres sont moins forlement ponctuées, et celles du disque un peu plus pro- fondes. De Cayenne. Nota. On ne cnnno'it pas encore les différences sexuelles des Passalcs ; il seroit possible que celte espèce fût la femelle du précédent. 3. Passale licorne, /'. unicomis. Passalus antennarurn clai'à trilamellatâ , ca- pilc impunctato , coinuque recto honzontali ar- maio , thoracis sulco huic cequali aiigulisque anticis rectis , elylroniin slriis punctatis , iiiter- vallis transversè rugosis. Longueur 18 lig. D'un brun noir, luisant. An- tennes, bouche , dessous du corcelet , ses côtés, nn<^les huméraux des élytres et leur partie laté- ral'i; toute entière , couverls de poils roux , ainsi (me les jambes. Tèle comme d.ins le Passale cé- phalote , mais sa poinle supérieure intermédiaire est prolongée en une corne borizontale, droite. Silijn longitudinal du corselet atteignant les deux PAS bords. Dépression latérale fortement ponctU(?e } on voit quebpips gros points enfoncés au-dessus de celle dépression. Rebords latéraux du corselet ponctués ; ses angles antérieurs bien prononcés , presque pointus. Siries du disque des élytres peu pri'foiides, légèrement poinlillées ; leurs inter- valles ridés transversalement. Les stries latérales iorlement ponctuées. De Cayenne. 4- Passale cornu , P. comutus. Passalus antennarurn clai'à trilamellatâ , ca- pite impunctato cornu incurfo armalo : thoracis sulco aiilicè luultiim abbreviato angulisque anti- cis subrotundatis , elytrorum striis dorsalibus vix punctatis. Passalus cornutus. Fab. Syst. Eleut. toni. 2. png. 256. n". S. — Pal.-Bauv. Ins. d'Afriq. et d' Amériq. pag. I. Coléopi. pi. i. fig. 1. Longueur 16 à 18 lig. D'un brun noir, luisanl. Antennes , bouche , dessous du corcelet , ses cô- tés et les jambes intermédiaires seulement , garnis de poils roux. Tèle méj^ale, ponctuée, ne pré- sentant que trois pointes remarquables , les inté- rieures manquant presque totalement. L'iulermé- diaire relevée en corne, d'abord droile, ensuite forlemeni fléchie en avant, dilaiéeavanl sa poinle, presc^i'en forme de hameçon. Silion longitudinal du corselet n'alleigoant point le bord anlérieur. Dépression latérale non ponctuée ; rebords laté- raux peu ponctués. Angles antérieurs du corselet presqu'arrondis. Stries du disque des élytres à peine ponctuées , les latérales ne l'étant pas Irès- forlemenl. Commun aux Eliits-Uiiis d'Amérique. 5. Passale ponctué, P. punctiger. Passalus antennarurn clai'à trilamelhitâ , ca- pite punctato subinermi , thoracis sulco huiccrquali angulisque antics rectis siibmucronatis , elytro- rum striis punctatis , inien'allis trarispcrsé sub- rugosis. Passalus punctiger. Dalm. Schon. Synon Ins. — Passalus mterruptus. Dej. (Calai.) Longueur i5 lig. D'uu brun noir, luisant. An- tennes, bouche, dessous du coiselel, ses côlés , angles huméraux des élytres et jambes , garnis de poils roux. Tèle forleitent ponctuée, ayant en avant plusieurs pointes dont aucune n'est relevée en manière de corne. Sillon longiliidinal du cor- selet atteignant les deux bords. Dépression laté- rale fortement ponctuée; il y a quelc|_ues gros points enfoncés au-dessus de la dépression ; re- bords latéraux du corselet forlement pondues , ses angles antérieurs Irès-prononcés , un peu mu- cronés. Siries du disque des élytres linement ponctuées, peu profondes, leurs iulervalies légè- PAS rement vidJs Iransveraalciaent j stries Liléi'alcs fortement ponctuées. De Cayenne. 6. Passai-e barbu , P. barbatus. ' Passahis antennanini clavà trilamellatâ , cor- poiv luultliin depresso , capite împunctulo sub- iiiermi, ihoracis sulco huic crquali, angulis anti- cis redis subtnucmnalis , elylrorum striis puiic- taiis. Passalus barbatus. Fab. Syst. Eleut. lom. 2. pag. 25t). n". 4- Longueur 14 lig- Corps lrcs-déprimt',d'un brun noir, luisant. Antennes , bouche , dessous du cor- selet , ses côk's , bords des i.'l_ytrcs, leurs angles Lujm^raux et les jambes, couverts de poils roux. Tête fort ini'gale, prcseutaiit (jualre carènes dont les deux intermédiaires se réuuisssnt vers le mi- lieu , les pointes supérieures manquant presque lolalemenl. Sillon lon^^^itiidinal du corselet attei- gnant les deux bords. Dépression latérale bien f)rononcée , mais peu ou point ponctuée. Bords atéraux du corselet et ses rebords ponctués; ses angles antérieurs très-prononcés , presque mu- cronés. Stries du disque des élj'tres entièrement et distinctement ponctuées, les latérales l'étant plus fortement encore. De Ca^ennc. Nota. Ces six premières espèces n'ont que trois articles à la massue des antennes. Nous avons vu dans le cabinet de M. le comte Dcjean un Passale dans lequel cette massue est composée de tpiatre atlicles , c'est le Tetrapliyllus de son catalogue. Quelques espèces à massue de trois articles ont un petit prolongement au septième article de l'an- tenne; cela loroe à conf)udre dans une même di- vision les Passales à massue des antennes de trois et de ijuaire articles. 2". Dii'ision. Massue des antennes de cinq ar- ticles. 7. Passale brésilien, P. brasiliensis. Passahis antennarum chwâ quinquelaniel- latCi , ciipite punctato , inenni , thoracis su/co anticè suhahhrei'iato , Uisco !ai't inigulisque an- ticis rect.S submucrojiatis , clyLroniin slnis punc- talis. Longueur 8 lig. D'un brun noir, luisant. An- tennes , bouche et dessous du corselet légère- ment garnis de poils roux. Tète inégale, ponc- tuée, présentant quatre carènes dont les denx in- termédi.iires se réunisent vers le milieu , les poin- tes supérieures et inférieures manquant presqiie totalement. Sillon longitudinal du corselet n'attei- gnant pas tout-à-faitle bord antérieur. Dépression latérale du corselet, les côtés de celui-ci et ses re^ PAS 21 bords latéraux fortement ponctués , ainsi que le bord antérieur; ses angles de devant très-pronon- cés, presque mucronés. Toutes les stries des (?ljf- tres fortement ponctuées. Du Brésil. 8. Passale ponclîcolle , P. puncticollis. Passalus antennarum clai'â quinquelaniellatâ, capite punctato inernii , ihoracis su/co anticè suhahhiet>iiit<>, disco punctato angulisque anticis redis subinucrnnatis , elylminrn striis pundatis. Longueur 10 lig. D'an brun noir, luisant. An- tenues , bouche, dessons du corselet et jambes intermédianes, légèrement garnis de poils roux. Tête comme dans la précédente espèce ; sillon longitudinal du corselet n'atteignant pas tout-à- fait le bord antérieur. Dépression latérale ponc- tuée fortement, ainsi que les côtés et les rebords latéraux du corselet. Le disque du corselet est pai-semé irrégulièreinenl de gros points enfoncés ; angles antérieurs très-prononcés, presque mucro- nés. Toutes les SI ries de» élyires profondes et fortement ponctuées. D'Amérique. * Nota. Le Passale pentapbylle de M. Palisot- Bauvois appartient à cette division. 3«. Difision. Massue des antennes de six ar- ticles. 9. Passale écbancré , P. e/r2(7r°-/7?«/«j. Passahis antennarum clavâ sexlamellatâ , ca- pite impunctato , inermi , thorace non sulcato , eij'irorum striis subloevibus. Passalus emarginatus. Fab. Syst. Eleut. toni, 2. pag. 255. n°. 2. Longueur ». Antennes, bouche, dessous dn corselet el angles humérjux des ély Ires , garnis de poils roux. Tête inégale , n'ayant presqu'au- cunes poiifles. Corselet cniièremeut lisse , saa.s sillon longitudinal. Elytres striées. De l'ile de S:iniatra. Nota. Nous n'avons point vu cette espèce , quo nous décrivons d'après Fabricius. (S. F. et A. Sekv. ) PASS\NDRE, Passandra. Dalm. Scho. Genre d'insectes de l'ordre des (Coléoptères, section dc') Tétramères , famille des PlaiysoiOcs. Les Parandres et les Cucujes, par les artictss moniliformcs de leurs antennes , les Uléiotes par leurs palpes à dernier article presque conique , allant en pointe , se distinguent facilement du genre Passandre. Ne conuoissant point l'insecte Dour lequel ce genre a été établi , nous ne donnons ici les Cii- raclères el la descriptum de l'espèce unique qui le compose, que d'après M- Schonukerr. ■>-•>. V A U Antennes filiformes , un peu plus lonj;ues que la moitié du corps , iasérées près de la base des man- dibules, de onze articles , le premier grand, épais, pvesqu'ovale ; le second tres-couri , globuleux , les suivans presquégaux , obeoiiiqwçs , un ueu compnui('s , presqu'en scie, un peu ciliés inté- rieiirenieut ; le dernier ovale-globuleux , tronqué ohiiquenieiU. — Matidibules grandes, fortes, cor- nées , presque triangulaires , arrondies extérieu- reuienl , presque tridenlées à leur partie interne (ces deois obtuses), entières à leur exiivmilé. — mâchoires linéaires , entières. — Palpes inégaux , filiformes -, les maxillaires beaucoup plus longs que les mâchoires , de quatre articles, le premier courl^ le second et le troisième alongés , presque cylin- driques ; le dernier encore plus long, plus épais , arqué, arrondi à son extrémité; les labiaux plus courts , de trois articles. — Lèpre cornée , bifide ; languette membraneuse, ciliée , bilide ; divisions latérales de la lèvre et de la languette linéaires , étroites , écartées. I. Passandre six-siries , P. sexstriata. Passaiidra IccPis, nitida , depressa, subtùs rufo- Jusca , thonici- obscure sangumeo. Eljtris iiigris , tristnads. Passandra sexstriata. Schor. Sjnon. Ins. tab. 6. fig. 3. Lougneur i4lig- Corps lisse, luisant , déprimé, d'ua roux brun en dessous. Antennes noires. Cor- selet d'un ferrugineux obscur. Elylres noires , ayant chacune trois stries; les latérales rappro- chées l'une de l'autre. De Sierra-Léon. (S. F. et A. Serv.) FAITE. Voyez Pied. ( Latr. ) PATTE ÉTENDUE. Geoffroy désigne sous ce npai le Bouibix pudibunda, des auteurs. Ployez BoMBix , n°. i3o de ce Diciionuaiie. (i^ F^ et A. Serv. ) PAUSSf LES , Paussill. Troisième tribu de la famille des Xylophages, secliDn des Tétramères , ordre des Coléoptères , ayant pour caractères : Antennes composées de deux articles dans les uns, dont le dernier très-grand; de dix articles dans les aulies, lormaut une massue cylindrique, prosqu'entièrcuieiit perfoliée. — Palpes couiques. — Corps oblong , déprimé. — Elytres Ireuquées au bout. — Abdomen carré. — Tarses à articles entiers. • Celle tribu ne renferme que deux genres, Paus- lus {^vojez ce mot) et Céraptère. Ce dernier pa- l'oit ue contenir qu'une espèce. Elle est entière- ment brune ; on l'a figurée dans ce Dictionnaire , pi. 37a bis , n°'. 26 et 27, sous le nom de Céiap- lève de Madeay. (6". Macleaii. ) P A II S.i patrie est la Nouvelle-lioliaude. (S. F. et A. Serv. ) PAUSSUS , Paussus. Linn. Fab. Lat. Herbst. DONOV. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Télraijières, famille des Xylophages , tribu des Paussiles. Celte Iribu n'est composée que dos genres Paus- sus et Céraptere ; celui-ci est suHîs;iaim< nt dis- tingué par ses antennes perfoiiées , composées de dix articles. Antennes rapprocbées , insérées au-dessus de la bouche , composées senlement de deux arti- cles ; le premier très-petit, presque globuleux; le second très-grand, tantôt irrégulier, denté ou crochu , tantôt régulier , presqu'ovale , orbicu- laire. — Labre presque conace , petit, Iransverse, carré. — Mandibules petites , cornées , alongées , comprimées, leur extrémité pointue, un peu lu- nulée. — Mâchoires terminées en manière de dent arquée , pointue , ayant une dentelure sous ['e\lvéaiilé.-^ Palpes coniques ou en alêne , courts et épais, les maxillaires un peu plus longs, se prolongeant jusqu'à l'origine des antennes, com- posés de quatre articles; le premier petit , en forme de t ubercule ; le second fort grand , en carré long ; le troisième beaucoup plus étroit , des deux tiers plus court que le précédent et presque cylindri- que , le dernier très-petit , cylindro-conique ; pal- pes labiaux recouvrant la iauguelle, de trois ar- ticles; les deux premiers très-petits, le dernier grand, ovoïde ou presque cylindrique, finissant en pointe. — Tête presque de la largeur du cor- selet , à peu près carrée , déprimée , rétrécie pos- lérieureiiieiit en une espèce de cou distinct. — Corps oblong, aplati. — Corselet plus étroit que le corps, presque carré, brusquetuent plus éleviS à sa partie antérieure et dilaté sur les côtés. — Ecussan petit , triangulaire , peu apparent. — Efy- tres formant un carré long, laissant à découvert l'extrémité de l'abdomen, unies , planes, sans re- bords , recouvrant deux ailes meuibraneuses. — Abdomen carré. — Pattes courtes, comprimées. Jambes antérieures saus épines sensibles à leur extrémité ; les postérieures assez larges. Tarses à articles entiers. Les mœurs des Paussus doiveill se rapprocLec beaucoup de celles des autres genres de leur fa- mille, tels que les Scolytes et les Boslriches. Il est probable qu'ils vivent dans le vieux bois ou sous les écorces d'arbres. On soupçonne que les espèces pourvues de dents ou de crochets au der- nier article des antennes, s'en servent pour se suspendre. Ce genre singulier est très-peu nom- breux eu espèces ; elles sont de petite taille et ont pour patrie les Indes orientales et l'Afrique. L'in- secte décrit par Fabricius sous le nom de Paussus Jlavicomis , qui a plus de deux articles aux an- tennes d'après la descrJ])tion , est regardé pat P A V H. Lalreille comme le t^pe d'un geore propre. I. Paossus niicrocëptale, P. microcephalus. Paussus yiiscus y antennamin articula secundo incequaliterelevato , ad bastinpecUtnculalo , ex- terne quadrideniato , iiifrà in uncum obtusuin unidentatuin producto. Paussus microcephalus. Lm». ( Djhl. Diss. Big. Inscct. tab. i. fig. 6-10.)— ArzEi.- Act. Soc. Linn. toin. 4. pag. 18. tab. aa. — Hkrbst , Coléopt. 4. tab. ù^.Jig- 6. a. b. — Fab. Syst. Eleut. tom. a. pag. 76. «°. i. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. a. n°. I. Longueur a à 3 lig. Corps d'un brun noirâtre ; dernier article des antennes irri'gulier, rétréci à la base en manièie de pédoncule , son côté exté- rieur quadridealé et proloni^é en dissous en un crochet unidenlé j milieu du corselet ayant uu enfoncement profond j jambes postérieures plus larges que lei autre» , un peu rétrécies vers leur extrémité. Afrique. a. Pacssos trigonicorne , P. trigonicomis. Paussus rubro-Jèrrugineus , elytris in medio nigris , antennaruin articula secundo compressa , trigono , latere interna acuto , ejcterno in navi- culum excavata anguloque posttco acuto. Paussus trigonicomis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 5. pag. 3. n". 2. pi. il. ^g. 8. — Paus- sus thoracicus. Dosov. Natur. Hist. qf Ins. Jase. 14. tab. A-J'g- 2. — Encycl. pi. "Xi.fig. 18. Lonfiueur 3 lig. Corps d'un rouge ferrugineux ; dernier article des antennes comprimé , triangu- laire ; son bord interne aigu , l'extérieur creusé longitudinaiement en nacelle , ayant une suite de points enfoncés sur lun et l'autre bord et son angle postérieur aigu. Bord antérieur de la tête aigu , écbancré; verlex avec des impressions pro- fondes, irrégulières. Corselet sillonné à sa partie postérieure, irrégulièrement creusé; ses angles latéraux aij^us. Elytres noires dans leur milieu , ayant quelcjues poils roidcs sur leur bord CAté- neur; leur angle postéiieiir rende. Jambes anté- rieures g: Mes , les deux postérieures assez Icirges, comprimées , un peu rétrécies vers l'extrémilé. Des Indes orientales. tiota. Nous n'avons point vu ces deux espèces. ^S. F. et A. Serv.) PAVONIE , Paifonia. Nouveau genre de Lépi- doptères diurnes, proposé par M. Godart dans l'Encyclopédie , et qui répond exactement à la seconde division du genre Morpho. frayez pour les caractères, Papillon, pag. 807, et pour les espèces, pag. 446-455, du n». 21 à celui de 4a. (S. F. etA. S«Bv.) P E D 23 PAXYLOMME , Paxylumma. M. de Brébisson entomologiste distingué propose ce nouveau genre d'Hx'méaoptères , voisin des Fœnes , suivant lui , et composé d'une seule espèce, dont il ne connoîl que la femelle. Voici les caractères qu'il lui assi- gne : Antennes lili formes , insérées entre les yeux et de treize ar:icles. Tète très-grosse ainsi qu» les yeux qui sont saillans. Palpes très-pelits , |)eu visibles. Corselet globuleux , un peu bossu. Abdo- men en faulx , inséré entre les banches postérieu- res, tronqué à l'extréaiité. Pattes grêles, à ban- ches et cuisses postérieures alongées. Premier ar- ticle des tarses postérieurs très-long. Ailes supé- rieures ajanl une cellule radiale alongée; première cellule cubitale complète, recevant une nervure récorrenie ; deuxième cellule cubitale incomplète et terminale. L'espèce citée par M. de Brébisson a reçu de lui le nom de Paxylomme à bouche blanche (/*. buc- cata) ; il la décrit ainsi : Longueur a lig. Brune. Ailes hyalines. Bouche et base des antennes blan- ches. Dessus du corselet noir. Abdomen testacé, son extrémité brunâtre. Pattes rousses. Très-con>- mun en juillet dans les terrains sablonneux et ari- des des environs de Falaise. M. Latreille , dans le Dictionnaire d'Histoire naturelle , a«. édition, article Paxtlomjie , pense que cet insecte appartient plutôt à la tribu des Icbneumonides qu'à celle des Evaniales ; telle est aussi notre opinion. 11 ajoute que tes antennes ont treize ou quatorze articles. Nous devons à M. de Brébisson l'espèce dont il est ici question , ainsi que la communication des caractères que nous venons d'énoncer. (S. F. et A. Sxrv. ) PÉDICIE, Pedicia. Lat. Tipula. Liss. Fab, De Géer. Litnnobia. Meig. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , sec- lion des Proboscidés , famille des Némocères , tribu des Tipulaires. Ce genre fait partie du groupe établi par M. La- treille dans cette tribu, sous le nomdeTerricoles. Dans les Héxaloroes de cet &\iieav {^Nematocera , Meig. et peut-être aussi son genre Anisomera ") ainsi quedans les Plychoptères, le troisième article des antennes est fort long. Le genre Clénopbcre a les antennes pectinées dans les mâles , en.sciedans les femelles. Dans les Limnobies, le dernier article des palpes n'est guère plus long que le précédent et ne paroit point divisé; de plus, les ailes dann ce genre se recouvrent l'une l'autre en élat de repos. Le second article des antennes est globu- leux , et plus petit que le premier dans les Tipu- les ; ici d'ailleurs les aniennes ne sont composées que de treize articles. Dans les Néphrotomes , losa. TVIeig. Dipt. dEurop. torn. l. pdg. 116. nP. 1. — Tipula rirosa. LiNN. Syst. Nat. a. 971. 2. — Tipula triangularis. 1'"ab. Syst. antl. pag. 27. «"> 14. — Tipula rn>osu. DeGékr. Ins. tom. ii. pag. 041. n". 2. pi. ig./ig. 1. — EjicycL pi. 384. f/g. 1 1 c/ 12. La femelle. Longueur 12 à i3 lig. Tcle brune. Antennes , pnljjes et bouche roussàtrc-s. Corselet brun , avec lieux lignes do/sales d'un blanc roussâlre, ses cô- tés de celte couleur mêlée d'un peu de blancliâ- trc. Abdomen brun (r(iussàtrê vers l'anus d;ins le luàlc), ses côtés blancs. Pattes brunes, leurs ar- ticulalicns un ]ieu plus foncées. Ralânciers pâles. Ailes transparentes, leur bord supérieur bruu- loussâlre, émellanl deux lignes de même couleur qui forment une sorte de triangle, et dont celle qui part de la base atteint le bord interne de l'aile. Wâle et femelle. Se trouve en France. Elle est rare aux environs de Paris, Koia. Celle espèce est bien la Tipula rivosa de Linné et de De Géer, mais non celle de Fa- bricius. M. Meigen donne sous le nom de Tipula varipannis , Hoffm. , l'espèce qui porloit I^b nom P E D de Rivosa dans la collection du profeisenr de Kiel. (S. F. et A. Serv.) PÉDICULE ou PÉTIOLE. (^Voyez Abdomek , tom. 4 , pag. 45. ) Les cellules cubitales des ailes supérieures daus les insectes de l'ordre des Hymé- noptères, sont appelées péliolées lorsqu'elles ne touclicut point à la cellule radiale &. qu'elles font placées à l'exlrémilé d'une nervure qui part de cette radiale , et porte dans ce cas le nom de pétiole. ( S. F. et A. Serv. ) PÉDILE, Pedilus. Genre de Coléoptères hélé- romères , fondé par M. l'jscLer ( Genres d'insecIcJ publiés au nom de» la Société impériale des nalu- ralisles de Moscou, 1821 ). Il a qupb(ue ressem-^ blance avec les Pyroclires , dont il dillcre , suivant cet auteur, par son corselet globuleux, non dé- primé , et ses élylres parallèles. Ses caractères sont : Antennes de onze articles , le premier ob- conique , le second presque globuleux, le troi- sième long, presque cylindrique, les autres un peu dentés en scie, le dernier court , filiforme; chaperon carré ; labre conique , grand , un peu sillonné dans sa partie aniérieure ; mandibules obtuses; mâchoires subulécs, acérées; palpes maxillaires de trois articles, celui du milieu Irès- alongé , le dernier ovale ; les labiaux plus courts, minces; lèvre triangulaire, large à sa base , peu pointue et ciliée. (1 en décrit une seule es))ècequi est figurée dans l'Eutomographie de Russie, Col. pi. 5, /ig. s.'o , sous le nom de Pédile brun. { P. yuscus.) (]et insecte u trois lignes de longueur. Tète noire, ra- boteuse, très- réirécie vers la bouc:he. Yeuxéchan- crés, recevant les antennes, celles-ci entièrement velues. Corselet noir, pointillé, très-étroit eu de- vant, globuleux au milieu, très-relevé au bord postérieur. Ecusson alongé, presque Conique. Ely- lres pointilléos , brunes, velues, ciliées de blanc Ailes brunes. Dessous du corps brun. Anus rouge, l'allés brunes , jambes et tarses un p< u plus clairs. Troisième article des tarses postérieurs orbicu- lalre, entier, sillonné en haut pour recevoir l'ar- licle suivant. 11 se trouve sur les monls Allaïques en Sibérie. (S. F. et A. Sebv.*) PËDINE , Pedinus. Lat. Tenebrio. Linn. Gr.OFF. Blaps , Platynotus ) Opatruiii. Fab. He- lops , Tenebno , Opatnim. Oliv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Ilétéromcres, famille des Mélasomes, tribu des Blapsides. La Iribu des Blapsides a pour caractères de manquer d'ailes et d'avoir les quatre palpes ter- minés par un ariicle beaucoup plus grand , trian- gulaire et en forme de hache. Parmi les genres qu'elle contient, les Sootines de M. Kirby et les Asidos P E D Acides ont le onzième ou dernier article des an- Ifiuies Iris-courL et engaj^é , au moins eu p.iilie, d.iQs le dixième. Les Blapsont le Iroisième article des antennes au moins deux fois plus Ions;- que le quatrième. Les Misulampes ont les troisiétne et quatrième articles des antenne» longs et l'gaux eatr'eux. Les Platysccles n'ont point d'i'cuan- crure au chaperon et leur écussonest moins dis- tinct que celui des Pcilines ; de plus les mâles dans le pieuuer de ces i^eures , ont les deuxième , troisième et quatrième articles des quatre tarses antérieurs dilatés latéraleuieut et presc[ue cordi- iul'nies. Antennes filiformes, de onze articles, le Iroi- ïièiue seulement moiiié plus long que le second , ut n'ayant pas deux fois la longueur du quatrième; les quatrième , cinquième , sixième et septième, obconicjues , les huitième , neuvième et dixième , tantôt turbines , tantôt presque {globuleux , le der- nier ayant au moins la grandeur du précédent et arrondi à sou extrémité. — Labre coriace, très- court , trau.sverse , entier ou un peu échancrc. — Mundibuies bifides. — Mùchoiivs munies d'une dent cornée à leur côté inierne. — Palpes termi- ucs par un article beaucoup plus grand, com- primé, triangulaire ou sécuriforrae , surtout dans les maxillaires; ceux-ci composés de quatre arti- cles , les labiaux de troi*. — Lèvre légèrement échancrée. — Tête ovale , à moitié enfoncée dans le corselet et plus étroite que lui ; cha- peron distinctement dchancré au milieu , de manière à laisser apercevoir une grande partie du labre. — Yeujc peu saiUans , paroissant en dessus et en dessous de la tête, presque coupés par son rebord latéral. — Corps en ovale court , uu peu déprimé. — Corselet de la largeur ou à peine plus large que les élytres, transverse, écliancré eu devant. — Ecusson iWitïacl. — Elytres réu- nies , embrassant peu ou point les côtés de l'abdo- men. — Point d'ailes^ — Pattes fortes , jambes •ouvent dilatées vers leur extrémité , surtout les sntérieures ; tarses des deux pattes antérieures seulement , ayant plusieurs de leurs articles di- latés dans les mâles. On doit l'établissement de ce genre à M. La- treille. Les Pédines habitent les sables arides et chauds. On en counoît trente ou quarante espèces qui se trouvent principalement dans les parties les plus méridionales des deux Mondes. I". Division. Bords latéraux du corselet pres- que droits postérieurement , sans rétrécissemeut brusque , formant de chaque côté , avec le bord postérieur, un angle presque droit. I . PÊDiNE fémoral , P.Jhmoralis. Pcdinus niger, elytrorum striis octo punctatis fer paria dispositis; tarsorurn anticoram articulis Uut. Nat. Ins. Ins. Tome JC, V E D 25 tribus priinis in mare ' dilatatis y femoribus om- nibus in utroque se tu canalicutatis. Pediriusji'inoralis. Lat. Gêner. Crust. et Tns. toni. 2. pag. ilij. n'. 3. — Blcipsfeinoralis. 1'"ad. Sjst. Eleut. tout. I. pcig. 143. n". 12. Le mâle Panz. Faun. Gcrin. Jùsc. 7)t).Jig. 5. Le mâle. — Bhips dennestuidcs. I''ab. Syst. Eleut. tom. I. pag. 142. n". y. La femelle. — Tenebrto Jemo- ralis. Ljnn. Syst. Nat. 2. 67g. 3a. La femelle. — Oi.iv. Entoin. toni. 3. Tenebr. pag. 17. n°. 23. pi. s,. /ig. 22. La femelle. — Panz. Faun. Germ. Jàsc. "h^j.Jig. 6". La femelle. — Le Téuébrion à stries jumelles. Geoi'f. Ins. Parts, tom. I. pag. 348. ti". 3. Longueur 4 à 5 lig. Entièrement noir. Tête ayant une légère impression transversale; elle est iiuement pointillée, ainsi que le corselet. Elylre» portant chacune huit s! ries ordinairement dispo- sées deux à deux , formées par des points peu en- foncés. Jumbes antérieures et intermédiaires , di« ' lutées vers l extrémité. Cuisses canaliciiiéesen des- sous. Tarses antérieurs ayant leurs trois premier* articles dilatés dans les mâles, le sillon des deux cuisses postérieures garni d'un duvetserréde cou- leur rousse daus ce même sexe. Mâle et femelle. Commun aux environs de Paris. 2°. Division. Bords latéraux du corselet ar- qués, ayant un rétrécissement brusque très-mar- qué avant l'angle postérieur. 2. PÉmsE crénelé , P. crenatus. Pedinus nigèr , elytrorum striis octo crenatis , intervallis subconvexis iiiinutissimè punctulatis , tarsorurn anticonint articulis tribus prtniis m mura dilatatis yjemonbus in utroque sexu canahcu- latis. Pedinus crenatus. Lat. Dict. d'Hist. nat. édit. 2. — Platynotus crenatus. Fab. Syst. Eleut. tom, i.pag. iSg. n°. 3. Lorigueur un pouce. Eiitièreiient noir. Tête et corselet très-linement pciatillés d'un noir un peu mat le reste du corps luisant. Elytres embrassant: les côtés de 1 abdomen; ehes ont chacune huit stries ponctuées et crénelées dont les intervalles sont un peu convexes et très-tinement pointillés. Cuisses canaliculées en dessous. Tarses antérieurs ayant leurs trois premiers articles dilatés daus \» mâle. Des Indes orientales. 3. PÉDiNE hybride, P. hybridus. Pedinus niger , elytrorum striis octo per paria desinentibus , punctatis , intervallis planis sub- punclatis ; tarsnruni anticaruin articulis secundo tertioque in mure dilatatis , femoribus omnibus \ in utroque sexu canaliculatis. 26 FED Pedimis hyhridus. Lat. Dlct. d'Hist. nat. éd. 3. •s- Heltoyhilus hylmdas. Uej. Calai. LonoinnirG Hj;. En lié rem eut uoir. Tèie et cor- selet pnlnlilh's. Elytres ayant cliacune huit stries poiniilli'es dont ]eî iutevvalles sont plans et fine- ment ponci.iiés. Cuisses cunaliculées en dessous. Jambes antérieures dilatées à 1 exirétnilé; second et troisième articles des ta.ses de ces jambes dila- tés dans le mâle. Sillon des c-.iisses postérieures , leurs jambes ainsi que tes intermédiaires garnis de duTel iatérieurcmeiU dans ce même sexe. Mâle et femelle. Du midi de la France. Nota. Dans celle espèce ainsi que dans la suivante, les slries des élytres se rejoignent par paires il leure.vtréinité, savoir :1a premièreavec la Luilièiiie , la seconde avec la septième et ainsi de suite, de manière que la quatrième et la ciii- qiiièuie ne parviennent qu'aux trois quarts de la longueur de l'él^tre. 4. Pkdise arqué , P. arcuatus. Vedtnus nigcr , elytivniin striis octo prnfundè punctatis , crenatis, per paria desineniibus, mter- vallis subconvexis lœi>ihus ; tarsorum anticorum arliculis quatuor priniis in mare dtlatatis ,Jenio- ribus omnibus in utroque sexu vijc caiialiculaiis. I,ona;ueur61ig. Corps assez étroit, entièrement noir, i'ète finement ponctuée, marquée d'une i'oible impression transversale. Antennes d'un brun noirâtre. Corselet presque lisse. Elytres ajiant chacune huit stries ponctue'es et crénelées , les points écartés les uns des autres ; intervalles des stries lisses, un peu convexes. Jambes anté- rieures arquées , fortement écliancrées et munies d'une touli'e de poils recourbés placée au-dessous de l'écbancrure, dans le niàle. 11 a en outre les quatre premiers articles des tarses antérieurs di- latés. Les quatre jambes postérieures , ainsi que les deux cuisses de devant, sont garnies en de- dans d'un duvet grisâtre, (puisses un peu canali- culées en dessous. IMaie et lemclle. Des Indes orientales. 5. PÉDISE gibbcu.x , P. gibhus. Pedimis nigrn piceiis , elytrontni striis octo punclatis , mlcrt-'al/is subcoin'c.ris , punctatis ; tarsnniin anticorum articulis secundo tertioque m mare dilatatis, Jémonbus omnibus canaltculu- tis , tibiis suprà cont>ejris. Pedimis gibbiis. TyAT. Dict. d'Hist. nat. édit. 2. . — OpatruiH gthbuni. Fab. SiSt. Elcut. tom. 1. pag. I iti. n". 6- — Oliv. Entom. tom. 5. Opatr. pag. 7. n". 7. pi. i./ig. G. — Panz. Faun. Glin. Jase. 7^0). fig. 4. Longueur olig. Brun noirîîre. Tête et corselet fine^neci poiatiUés. Elj'ires ajaat chacuae huit FED stries ponctuées, dont les intervalles sont un peu convexes et pointillés. Jambes antérieures di- latées à l'extrémité. Second et troisième articles des tarses de ces jambes dilatés. Cuisses canali- culées en dessous. Sillon des postérieures, leurs jambes ainsi qne les intermédiaires, garnis de duvet en dedans. Toutes les jambes convexes en dessus. Mâle. Du midi de la France, sur les bords de la Md- dilerranée. 6. Pédine grillé, P. clathratus, Pcdinus niger , elytronim striis octo profun- diiis punctatis , subcrenatis , quatuor primis ad suturam m utroque elytro per paria dispositis , intervallis lœvibus y Jètnoribus omnibus cana^ hculaiis. Opatrum clathratuni.F An. Syst. Eleut. tom. I, pag. 118. n°. 14. — Opatrinus clathratus. Dsi. Catal. Longueur 5 lig. Enlièrement noir. Tète et cor- selet ponctués. Elytres ayant chacune huit slries profondément ponctuées, crénelées , dont les qua- tre premières à partir de la suture sont rappro- chées par paires , leurs intervalles hsses. Cuisses caoaliculées en dessous. Femelle. De Cayenne. 7. PÉDirrE ponctué, P. punctatus. Pedinus niger, corpore subconoero , clytrontni seriebus punctorum octo , inten'allis punctatis , femoribus subcaiialiculatis. Heliophilus punctatus. Dej. Catal. Longueur 5 lig. 7. Corps un peu convexe , entièrement noir et pointillé. Elyties ayani cha- cune huit lignes régulières de poinis enfoncés. Cuisses un ])t'u canaliculéesen dessous. JaiuLesuu- térieures dilatées à l'extrémilé. Femelle. De la Russie méridionale. 8. PÉDINE portugais , P. ulyssiponensis. Pedinus nigcr, corpore subconre.ro , elytmntm striis octo punctatis, mien'aUis .■.ubconcu.vts, punc- tatis; Jemoribus sriticaiia/ici/latis; tibiis quatuor posticis suprà canaliculatis. Phylax ulyssiponensis. Dej. Catal. Longueur 5 lig. Corps un peu convexe , enliè- rement noir et pointillé. Elytres ayant chacune huit slries ponctuées, leuis intervalles un peu convexes j cuisses légèrement canalicuh'es en dessous , jioibes antérieures dilatées à l'extré- mité, les cjuaîre postérieures un peu canaliculées en dessus. Femelle. D'Espagne et de Portugal, P E D 3". Dh'i'.iion. Bords laldiiiux du corjclel nrron- iïi [lostérieuieiuent , laas saillie eu forme d'auglc •u de deut. g. PÉDiNE en deuil , P. hictuosus. Pedinus niger , conferlissiinè punctato-rugo- tns , clytioruin stiiis octo punctatis , iiitcmallis vi.v confe.vis; tarsoruin anticoruiii arlicu.'is se- lunJo terlioque in maro ddatatis j fcnioribus omnibus camUiculatis. Longueur 4 l'g- Entièrement noir , trcs-poin- tillé, un peu luj^ueux. Elylrcs ayant chacune huit stries ponctuées, leurs intervalles peu convexes. Jambes antérieures dilatées ;\ l'extréaiité , les qua- tre postérieures garnies de poils en dedans. (Puisses canaliculées en dessous; sillon des deux posté- rieures ayant un duvet roux. Second et troiiième articles des tarses antérieurs dilatés. Mâle. Uu midi de l'Europe. MfSOLAMPE, Misolumpus. Lat. PimcJia. IIekbst. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Hétéromères, l'auiille des Mélasomes , tribu des Blapsides. Tous les {genres de cette tribu se distinguent de celui de Misolarape par le quatrième article de leurs antennes sensiblement plus court que le troi- sième. Antennes grossissant vers leur extrémité , com- posées de onze articles, le troisième et le qua- trième longs , cylindriques , égaux enir'eux j les cinquième , sixième et septième courts , obconi- ques , les trois suivans sensiblement plus épais , turbines j le dernier plus grand , ovale. — Labre coriace, avancé, transversal , entier. — Palpes terminés par un article grand, sécuriforme, les maxillaires avancés. — Télé penchée. — Cha- peron terminé par une ligne droite. — Corps con- vexe , ovale-alongé. — Corselet presque globu- leux, un peu plus étroit que les élytres, écliancré en devant pour recevoirla partie postérieure de la tête. — Ecusson très-petit. — Elytres réunies, leurs cotés arrondis , embrassant l'abdomen en dessous. — Point d'ailes. — Abdomen ovalaire, tronqué transversalement à sa base, arrondi postéiieure- meul. — Pattes grêles, jambes alongées , étroi- tes , sans épines distinctes à leur extrémité. Ce geurc est dû à M. Latreille. S m nom vient de deux mots grecs et signifie : fuyant la lumière. On en conauit une ou deux espèces. On les trouve en Europe. I. MisoLAMPE d'IIoffmansegg , M. Hoffman- seggii. Misolampus ater , nitidus , punctatus , elytris punctato striatis , punctis numemsissimis , lUi.1 palpis tarsisijue rij/escentibus. P E D a; ,anten- Misolampus UoJTniansscggi. I,at. Gcn. Cnist- et 1ns. tant. a. pag. iGi.tom. i. tab. X..fig. 8. — Pimelia gibbulu. IIerbst, Col. T'IIl. CA'JC.j. Longueur 5 lig. i. Noir foncé luisant , Irès- ponclué. Les points des élytres formant des lignes. Antennes, jjalpes et tarses roussàlres. De Portugal. Nota. UHelops pimelia n". op. Fab. Syjl. Elcut. [Scaurus riennensis. Stohm. Faiin. Gerni. II. A'LI) rapporté au genre iMisolampe par M. La- treille {Règii. aiiim. tout. 3. p. 297 ) est aujour- d'hui le type d'un nouveau genre nommé Lœna •par M. Mégerle. ASIDE ,• Asida. Lat. Machla. Herbst. Teno' brio. Geuff. Opatnirn. Oliv. Fab. Platynotus, Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, sEciion des Iléii'rnmères , famille des Mélasomes, tribu des Blapsides. Aucun genre de cette tribu, sauf ceux de Sco- tine et d'Aside, n'a le dernier arlicle des anten- nes engagé en grande partie dans le dixième a\x avant-deiuier j niais liiiuiuées. Du Brésil, FŒ\IÎ, Fœnus. Fab. Lat. Jur. Panz. Ich- jieumon. Linn. De Gékr. Oliv. (ILucycl.) Geo^f. Gctsteruption. Lat. {^Précis des curuct. génér. des Genre d insectes de l'ordre des Hyménoptè- res, sei:lion des Térébrans , l'amille des Pupi- vorcs , tribu des Evaniales. D.ins cette tribu les Evanies et les Aulaques se distinguent aisément par leurs jambes simples. Les premières ont en outre l'abdomen très-court el la seconde cellule cubilale des ailes supérieures lacomplèle. Les Aulaques ont trois cellules cubi- tales à ces mêmes ailes. Les l'élécines n'ont point de cou apparent el leurs ailes supérieures n'ol- freut ni cellule radiale, ni cubilale dislincles. Ces caractères séparent ces genres de celui de Fœne. Aiilejines plus courtes que le corps . filiformes , droites, dirigées en avaui, , composées de qua- torze articles dans les l'euielles, de treize dans les mâles , suivant M. Lalreillç. — iai^z-e longitudinal, linéaire. *- MandibuLei trideutées, la deut inlé- i-ieure recourbée en dedans ou crochue. — Palpes fililormes , leurs articles courts , presqu'égaux , obconiques , les maxillaires un peu plus lonu's que les labiaux, mais plus courts que les mâchoires, 4e si$. articles dont les trois derniers à peine plus P E L longs que les antres, \e,«. labiaux de qmalre. — » Lèvre ayant son extrémité un peualongée , cordi- Ijrme , reployée dans le repos j menton obconi- que. — 3'e7e ronde , portée sur un cou Irès-dis- tiucl. — Trois petiisjeujT /isscs d\s,poiés en trian- gle sur le vcriex. — Corselet comprimé , arrondi en devant , son premier segment peu apparent. — ailles supérieures ayant une cellule radiale grande, la nervure qui la ferme un peu ondulée, deux cellules cubitales très-grandes, au?si lon- gues l'une que l'autre, la première recevant la première nervure récurranle, la seconde cubitale atteignant le bout de l'aile, la deuxième nervure récurrente manque Ji'rois cellules discoidales ; les deux supérieures très-petites, l'inlérienre se pro- longeant jusqu'au bord postérieur de l'aile. — Ab~ doiiien long, on massue un peu comprimée, re- levé, inséré près de l'écusson , c;omposé de sept segmens outre l'anus. Tarière (des femelles) toujours saillante , jilus ou moins longue. — Pat- tes antérieures assez courtes , les postérieures lon- gues , leurs jambes en massue très-prononcée. Les Fœnes déposent leurs œufs dans le corps des larves qui doivent servir de pâture à leur postérité. Plusieurs parviennent au moyen de leur tarière à les placer dans les larves des Hy- méiiopières qui vivent en terre dans des lelbiles fermées. Les Fœnes à l'étal parfait viennent sur les Heurs et se nourrissent de miel. Ils balancent souvent leur abdomen de bas en haut, s envolent avec peine et leur vol n'est pas vil. Us se tiennent souvent accrochés par leurs maDdibules aux plan- tes sur lesquelles ils se re[)osenl; leurs mœurs sont à peu près celles des Ichneumonides. Ce genre est peu nombreux en espèces. Ilapportcz-y l'Ichneumon jaculateur, n". 149 {F.rtcycl. pi. loi./îg. 4. et pi. Irj'S. fig. la ), et l'Ichneumon cambré, 11°. loi , de ceDictionnaire. Les mâles, qui ne sont point décrits dans ces ar- ticles, ne durèrent de leur femelle que par le manque de tarière. AULAQUE, Aulacus. Jur. Spinol. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Térébrans, famille des Pupivores, tribu des Evaniales. Les Evanies et les Aulaques sont les seuls parmi les Evaniales qui aient les jambes simples et grê- les, mais les premières se reconnoissent lacile- menl à leur abdomen t.ès-pelit, très-comprimé el dont le premier segment se rétrécit brusque- meut en pédicule. Aiite7ines séiuctcs , plus longues que la tête et le corselet, avancées , grêles, insérées entre les yeux el la base du chaperon, de quatorze article» dans les femelles, de treize dans les mâles, sui- vant I\I. L.i treille; le premier court , plus épais, ovale, obconique , les autres cylindriques , le se- cond Irès-courl , le troisième el les suivans s'alon- geaut gniduellement , les derniers dunuiuant d«. P E T. longupnr. — lUcindikules pfliles , i'c1î5ncv(*es d.ins les fuinulies ( siuvanl Juiine) , co ruées , coiults , éjiiiisses, uidtnit'es à leur côlé iiilerne daus les n>;iles (selon M. Lalreille). — Palpes vutuillaircs beaucoup plus Liiigs (jue les labiaux , sélacés, uiinces , île six arlicles , le pretmtr Lrès- pclil , les second et troisième plus i^pais nue les aulres, piesijii'égaa;t , celui-là obconiciue, l'aulrc c^liiidrivjue , les trois derniers plus longs, plus grêles, p\esqu'é{;aux eiiir'eux , c_) lindriques ; palpes labiaux Klitoriues , de quatre articles, les deux inférieurs plus grands , obcor.iques , le pre- mier un peu plus long , le second a_)'anl un petit ap])eiidn;eà 1 angle extérieur de son extrémité , le troisième peut, lurbiné , le quatrième un peu plus grand que le précédent , presque triangu- laire. — Lèi're petite, niembruneuse , presqu'en capuchon , sou extrémité arrondie , entière j meuton petit , coriace , obirigone. — Tcle pres- que globuleuse , plus large que longue , portée sui'uu cou conique , «longé. — Trois petits yeita; lisses gros , sailians , posés en ligne courbe sur le Iront. — Co/i-c/e'^ comprimé j mélatliorax ler- niiné en dessus à sa partie supérieure par une élévation pyramidale sur laquelle l'abdomen est inséré. — yiilts supérieures h'^'auI une cellule ra- diale jjrandc , réirécie vers son extrémité depuis la seconde cellule cubitale; trois cellules cubita- les à peu près égales en longueur, la première recevant la première nervure récuvronle; seconde i ubitale plus étroiie que les deux aulres, recevant 1.1 dtuxième nervure récurrente , la troisième com- ])'ètf3 iroiseellules discoidales, l'inlérieure fermée par la seconde nervure récurrenle avant le bord jKislérieur rl long , fai- sant à Ini >eul |)re.sque la moitié île la longueur totale de l'abilomeii , sa partie antérieure se ré- trécissant peu à peu en pédicule pour s'insérer sur le mémthorax. Tarière ( des femelles ) tou- jours saillante. — Pattes asse^ longues , minées ; liaiulies postérieures longues ; jamoes simples. On ne coniuîl }ioinl Ls mœurs des AuL-upies, mais elles doivent se rapprocher de celles des I^hntumonides. Les espèces connucssuut eu li'ès- peiit nombre. 1. AuLAQUE strié, A. striatiis. Aulucus viger , ahdnininis segnientis dunhus aniicis , prmii tnisi crceptâ , genictilis tarsïsçue omnibus , tibiis quatuor aniicis et posticurutn apice ru/is. AiJucm striatus. Job. Eyménnpt. pi. 'J./îg. o. La le I elle.— Lat. Gen. Crust. et Ins. toni. 4. pag. Mb. — Encycl. pi. 7>-j6.Jig. 1 . La femelle. Longueur 4 lig. Nuir, brillant. Dos du corse- let strié iransversjlemcnt, second segment de l'ab- doii.en et partie postérieure du premier, les qua- tre jambes antériemes et l'extréuiiié des posté- P E L 3t viéiircs , ainsi qiTc Ions les larscs , de conlenr lesiacée. Ailes ayant quelquefois un peu de biufi. Se trouve daus les Alpes et dans les Tyrénées. (S. F. et A. Sekv.) PÉLÉCOCÈRE, Pelecocem. Hoffm. Mnc. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, sec- tion des Prubosuidés, lauiille des Athéricères , tribu des Syrphies. Ce génie crée par M. Hoflmansegg a été publié par jM. ûîeigen dans son dernier ouvrge sur leâ Diptères d'Iiurope ; il lui donne pour caractères : Antennes dirigées en avant, de trois articles, le dernier palellifonne , portant à son extrémité iriie soie grosse , courte , distinctement triarticu- lée. — Eypostonie vciîté dans sa partie infé- rieure. Les Pélccocères se distinguent aisément de tous les aulres Sjrj lues par la soie de leurs auîcnnts composée de trois arlicles distincts; caractère propre à ce seul genre. M. Meigen décrit les deux espèces suivantes d'après ai. IloUiuansci^"^. I. PÉLÉCOCÈRE à trois bandes , P. tricincia. Pelecocem nigra ; abdominejc'sciis tribus Jla- i>is subinten-uptisj pedibusjlavis. (Meig.) Pelecocera tricmcta. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 340. iab. "hi.Jig. 3- Longueur 3 lig. Noire. Abdomen ayant trois bandes jaunes , un peu inleriooipues. Pattes jaunes. a. PÉLÉCOCÈRE llavicorne, P. Jliwicornis. Pelecocera abdomine fasciis tribus interruptU Jlai'is , pedibusjiiscanis. (Meig.) Pelecocera Jlavicornis. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 341. Longueur ». Abdomen ayant trois bandes jau- nes interrompues; pattes brunes. Nota. N-ous uecouuoissons point ces diptères. (S. F. et A. Sekv. ) PÉLÉCOPHORE, Pelcccphom. Genre de Co- lé'optères paroissanl appartenir u la seclmn des Tétramères, famille des liùpodes , tribu des Ciio- cérides. Ce genre fondé par M. le comte Dejeûn se com- pose ae petites espèces des îles de Frame et de Bourbon , qui ont les liabiiiides et le port des Da- sytes et dont le dernier article des palocs e;l for- tement sécuriforme. Aus.^i son nom f.ét.érique est- il tiré de deux mots grecs qui si^'ni'.ient : porte- hache. Une des espèces est la Pélécophore d'illiger, {^P. Illigeri^. Nolo.rus Illigcri. Scao. Synojïym. Insect. tom. 1 . part. 2. piig. 53. n". :•. pt. 4. /ig. 7. Longueur a lig. {. Corps ovale-ot)loiig , d'im aoir brouzé iiriUant, profoiidément ponctué. Au- 32 P E L tennes plus longues que le corselet , ferrugineuses à leur Lase , grossissant vers leur extrémité , noi- res et un peu pubescenles dans cette partie. Côtés du corselet IjlancLâires. On voit deux bandes si- nueuses de celte couleur sur les élytres. Dessous du #orps et cuisses d'un brun noirâtre, un peu puLescens. Jambes et tarses pâles. Palpes d'un ft;rnigineux pâle. Ile de Fi auce. ( S. F. et A. Serv. ) PÉLÉCOTOME, Velecotoma. Fisch. Lat. Rhi- piphorus. Païk. Gyll. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Ilétéroinères, faaiille des Traoliélides, frilni des MordcUones. Ce genre est dû à M. Fisclier qui l'a publié dans les Mémoires des naturalistes de Moscou , toiti. 2, pag. 21)3, et M. Lalreiile l'a adopté. Ces coléop- tères sont voisins des Rliipipliores et des Myodes. Distingués des Mordelles et des Anaspes par leurs antennes en éventail ou même peclinées dans les jnâles, et par leurs palpes presque iilifortnes , les Pélécotomes out l'écusson apparent , tandis qu'il est caché sous un prolongeaient du corselet dans lesMjodes elles Rliipiphoresjles antennes (même dans les mâles) ont leui panache simple, c'est-à- dire que chaque article dont il est composé ne jette qu'un seul rameau , tandis qu'il en jelie deux dans les deux derniers genres que nous lui com- parons ; ils se rapproclieut des Myodes par les crochets des tarses dentelés en peii;ne , tandis que ces crochets sont simplement bifides dans les Rlii- piphores. ■dntennet insérées au-devant des yeux , près de la bouche , composées de onze articles ; premier et troisième longs, second et quatrième courts j les sept derniers formant un éventail ou panache iimple, chaque article n'émettant qu'un seul ra- meau j ce rameau beaucoup plus court dans les femelles, liguraut seulement une large dent de sciQ. — Labre carré. - — l'alpes presque lililormes. — Tête fortement inclinée sous le corselet. — Yeux très-grands , rapprochés en devant , un ptu échanciés pour l'insertion des antennes. — Cor- selet rélrécien devant , ayant trois prolongemens , deux latéraux et un au milieu , ce dernier court , ne cachant pas l'écusson. — : Ecusson petit , Iriau- gulaire, apparent. — El, très longues, allant un peu en se rétrécissant vers l'extrémité. — Corps étroit, alongé, comprimé latéralement. — Pattes longues; j:imbes antérieures munies d'une épine à leur extrémité, les intermédiaires eu ayant deux, dout l'intérieure plus grande , les postérieures avec deux épines égales ; tarses lilifoimes , le pretnier et le dernier articles alangés j crochets dentelés en peigne intérieurement. Ou ne connoit qu'un petit nombre d'espèces de Pélécotomes ; nous ignorons leurs mœurs. M. le comte Dejeau pense que les espèces du Brésil doivent probableouent forcer une nouvelle coupe P E L générique. T,e véritable type du genre est le Peld- coiome moscovite. 1 . PÉLÉCOTOME de Léach , P. Leachii. Pelecotomajliscè castanewn , elytris apice con- nifentibus. Pelecotoma Leachii. Lat. Dict. d'Hist. nat. 2». édit. Longueur 8 lig. Corps et pattes entièrement d'un brun châtain couverts d'un duvet soyeux gris jaunâtre. Antennes de la couleur du corps. Elytres rebordées à la suture et au bord extérieur. Mâle. Du Brésil. 2. PÉLÉCOTOME de La treille , P. Latreillii. Pelecotoma tomentosum , rufo-griseum ,_fusco lirieolatum ) elytris albido sublineolatis , conni- ventibus. Longueur 5 lig. Antennes d'un brun ferrugi- neux , dentées en scie. Corps et pattes de couleur brune recouverts d'un duvet couché roussâtre , mêlé de peliles lignes brunes ; élytres ayant quel- ques lignes blanchâtres avec une tache de même couleur vers leur milieu assez grande et asse^ visi- ble. Femelle. Du Brésil. 3. PÉLÉCOTOME moscovite, P. mosquense. Pelecotoma nigium , elytris J'uscè rujis , apice dchtscentibus. Pelecotoma mosquense. Fiscn. Me'm. des na- tur. de Mosc. — Lat. Dict. d'Hist. nat. 2«. édil. — Rhipiphoius J'ennicus. Payk. Faun. Suec. toni. 2.. pag. 178. n°. 2. Longueur 3 lig. Tête et corselet noirs couverts d'un duvet soyeux gris jaunâlre. Antennes noires. Elytres d'un Jirun rous-.âlre , un peu écartées l'une de l'autre à l'exlrcraité. Poitrine et abdomen noirs. Pattes d'un brun roussâtre. Du nord de l'Europe. 4- PÉLÉC0T051E de Dufour, P. Diifourii. Pelecotoma nigrum , elytris Juscè ruJis , apice connwentibus. Pelecotoma Dujourii. Lat. Dict. d'Hist. nat- s.", édit. Longueur 3 lig. Corps noir, avec un duvet soyeux d'un gris cendré. Elytres d'un brun rous- sâtre, présenlantquelqnes inégalités. Pattes noires. Elle se trouve en Espagne et dans la France méridionale. Nota. Nous n'avons point Vu ces deux dernière» espèces. (S. F. et A.SïBv.) l'ELOGONE, P E L PÉLOGONE, Pelogonus. Lat. Ochlerus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. Genre d'insectes de l'ordre des Hdmipièies , leclion des H(î(éroptères , famille des Hydroco- rises , Iribu des Ravisseurs. Ce genre établi par M. Latreille se distingue de tous les autres de sa tribu, en ce que ses pattes antérieures sont semblables aux quatre suivantes et point ravisseuses. _ Antennes insérées dans le' coin interne et infé- rieur des ^eux , sans caviié au-dessous destinée à les recevoir; elles sont filiformes, de l;i longueur de la lêie , composées de quatre articles , les deux Îjreraiers plus courts , celui de la base cylindrique, e second un peu plu» gros , conico-cylindrique , le troisième menu , alongé, cylindrique, le der- nier ovale, un peu plus court que le second. — Labre petit, trigone, un peu plus large que long. — Bec fléchi en dessous ,. droit, atteignant les cuisses postérieures , plus épais à sa base, cy lindro- coniqueà son extrémité qui est grêle et très-poin- tue j il est formé de quatre articles, les deux pre- miers plus épais , courts , ressemblant à des an- neaux ; celui de la base plus grand que le second, le troisième très-long , peu distinctement canuli- culé , le dernier court, conique, très- pointu ; «oies du suçoir très-longues. — Corps ovale-ar- rondi, déprimé. — Tête plus étroite que le corselet. — ^Ycujc grands , saillans , subtrigones , échancrés postérieurement. — Deux petits yeux lisses. — Corselet plus large que long, demi-circulaire, «on bord postérieur plus large, un peu sinué. — Ecusson grand , trigone. — Cuisses alongées , ovales ; jambes grêles , cylindriques , un peu épi- neuses ; tarses courts , filiformes , les antérieurs ayant leur premier article très-court; les quatre postérieurs n'ayant que deux articles distincts, de longueur égale , celui de la base paroissant arti- culé. Ce genre ne contient qu'une seule espèce. Elle le plaît sur le bord des ruisseaux. I. PÉiocoNE bordé, P. marginatus. Pelogonus suprà niger, abdoniinis elytrorum- qne margine cinereo maculato. Pelogonus marginatus. Lat. Dict. d'Hist. nat. V. édit. Longueur 2 lig. Corps noirâtre , nn peu cendré en dessous. -Côtés du corselet, quelques parties de «on bord postérieur et des taches sur les bords extérieurs des élytres et de l'abdomen , d'un, brun roussâtre ; élytres ayant quelques points cendrés. Pattes pâles. Des environs de Bordeaux et de Brives. On le trouve aussi en Provence et en Espagne. (S. F. et A. Sehv. ) PÉLOPHTLE , Pelophila. Ce genre de Colëop- Uist. Nat. Ins. Tome X. P E L 33 tôrcs pentamcres carnassiers fait partie de la qua- trième division de la tribu des Carabiqnes , nom- mée par M. Laireille les Abdominaux. Dans celte division il se range dans un petit groupe dont voici les caractères : mandibules sans dents nota- bles ou dentées seulement vers leur base ; der- nier article des palpes extérieurs presque cy- lindrique ou ovalaire. Antennes assez épaisses et courtes. Dans les autres genres du même groupe les articles des tarses antérieurs ne sont que légè- rement ou point du tout dilatés dans les mâles , tandis que dans les Félopbiles de ce sexe , les trois premiers articles des tarses antérieurs sont assez fortement dilatés. M. le comte Dejean a fondé ce genre snr le Caixibus borvalis de Fabricius et d'Olivier, et IVL le baron de Mannerheim en a donné une mo- nographie (i). Cet auteur en décrit cinq espèces, dont trois sont regardées par M. Dejean comme des variétés de sa Pélopbile boréale. (S. F. et A. Serv. ) PÉLOPÉE, Pelopœus. Lat. Fab. Spmoi,. Sphex. LiNN. De Géer. Job. Pepsis. Fab. Illig. Sceliphron. KLiic. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porie-aiguillon , famille des Fouis- seurs , tribu des Sphégimes. M. Latreille a fonde ce genre aux dépens des Sphex des auteurs qui l'ont précédé. Fabricius l'a adopté , mais il y fait entrer des espèces qui lui sont étrangères, et rejette dans son genre Pep~ sis quelques vrais Pélopées. Ces hyménoptères ne peuvent être confondus avec les Dolichu- res , les Ampulex, les Chlorions et les Sphex; dans ces genres la seconde cellule cubitale des ailes supérieures ne reçoit point les deux nervu- res récurrentes. Les Ammophiles ont leur troi- sième cellule cubitale très-éloignée du bord pos- térieur de l'aile et la quatrième à peine commen- cée. Les Podies se distinguent par leurs antennes insérées au-dessous du milieu de la face de \% tête , le chaperon plus large que long , les mâ- choires entièrement membraneuses et en outre par leurs quatre palpes presqn'également longs. Antennes asiez courtes, filiformes, un peu rou- lées en spirale à leur extrémité , de douze arti- cles dans les femelles , de treize dans les mâles , insérées au milieu de la face de la tête. — Labre en carré transversal , placé verticalement sous le chaperon. — Mandibules sans dénis ou uniden- tées au côté interne et striées sur le dos. — Mâ- choires assez courtes , presque droites ou peu courbées , ne formant point par leur réunion de fausse trompe sensible; leur extrémité en partie membiraneuse. — Quatre palpes y les maxillaire* (1) Obscrv. sur Us Ins. , par Arviel David Hummel. Saint-Pécetsbourg, i8a3. {Essais cnmmologi'jues, a». i\\.) 34 P E L srtacés , beaucoup plus longs que Icà labiaux , de six articles ; le Iroisièuie plus grand que le second et le quatrième , dilaté au côté ioteriie; les la- biaux iiliforiues, de quatre articles. — Languette à divisions courtes. — TeVe comprimée, son devant plan , uni , so^feux. — Chaperon à diaractics presqu'égpux. — Trois petits yeu.v lisses dispo- sés en triangle et placés sur le vertex. — Corse- let légèrement rétréci en devant, son jiremier segment court et transversal, le second obtus postérieurement. — Ailes courtes, n'atteignant j)as l'extrémité de l'ahtLimen , les supérieures aj'aut une cellule radiale longue , soa extrémité arrondie ne s'écartant pas de la côte; celle cel- lule s'avançaut fort près du bord postérieur de l'aile, ainsi que lu troisième cubitale et toutes deux presqu'également , et quatre cellules cubi- tales j la première presqu'aus^i longue que les deux suivantes réunies, la seconde presque car- rée, recevant les deux nervures récurrenles ; la troisième se rétrécissant un peu vers la radiale; la quatrième commencée , tracée jusqu'au milieu de l'espace qui est entre la troisième et le bord pos- térieur. — Abdomen ovalaire-globuleux , com- posé de cinq segmeus outre l'anus dans les fe- melles , en ayant un de plus dans les mâles , te- nant au corselet par un long pédicule formé par la partie antérieure du premier segment qui s'é- vase ensuite brusiiuement. — Pattes longues , les postérieures surtout; jambes 'n'étant point ou presque point épineuses au coté exlérieur , les postérieures munies à leur extrémité de deux épi- nes inégales , l'intérieure plus longue; les inter- médiaires de deux épines égales et les auléiiei!- res d'une seule éi)ine coiirle et simple. — Tarses à articles aloiigés, le dernier terminé par ileux crocliels iinidentés dans les femelles , simples dans les mâles, avec une peiotte assez grosse dans l'en Ire-deux. Les Pelopées babilent les pays cliauds et sont d'une taille moyenne dans leur famille. Ils sont remarquables par leurs babilujes. Dans les es- ^DÔces d'Europe et d'Amérique dont les mœurs sont connues , les feaielles conslruiscnt des nids de terre gâchée , et c'est de cette occupation que le genre a pris son nom qui en grec équivaut au mot potier. Ce nid est composé d'un assez grand nombre de tuyaux tous paralldes les uns auX au- tres, formant une masse ordinairement attacliée à une corniche ou à un plancher par le fond des cel- lules dont l'ouverture est en bas et sur un même plan. 11 y a quekjuefois deux ou trois rangs de ces cellules appliques l'un contre l'autre ; l'uuver- ture ^e chaque trou est l'entrée d'une cellule que l'insecte ne construit que l'une après l'autre ; il la forme d'une spirale du morlier dont nous venons de parler. Ce nid doit ensuite être apj.rovisionné d'insectes vivanspour la nourriture de la larve qui éclôra de l'œuf coHfié à chaque cellule par la femelle Pelopée , mais nous ce savons pas d'une P E L manière tien précise si le choix de celle mère tombe toujours sur des araignées , comme le dit M. Palisot de Bauvois du Ftlopée tourneur; cet auteur ajoute positivement pœus violaceus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 61. — Pepsis VLulacea. Fab. Syst. Piez. pag. 211. n". iG. Longueur 8 à 10 lig. Entièrement bleu chan- geant en violet. Antennes noires. Face antérieure de la tête gai'uie d'un duvet ari^enjé. Ailes trans- parentes à nervuies leslacées-brunes , leîir extré- mité et la partie caractéristique obscures. Fe- melle. Indes orientales. 7. PÉLOPÉE bleuâtre , P . cyaneus. Pelopœus nigru violaceus , antennis nigris, alis opacis nigro-i'iolaceis. Pepsis cyanea. Fab. Syst. Piez. pag. 21 r. /?". 17. — Sphejc cœrulea. Lixn. Syst. Nat. 2. Cy4i. 2. — De Geer , Ins. 3. 589. 6. pi. 5o. ]ig. 6- — De TiG.Nr, Hist. natur. des Ins. tom. 3. pi^'g- 274- fis- -• Longueur 10 à 11 lig. Entièrement noir chan- gcan- en bleu et en violet. Antennes noires. Face auléiieure de la tète couverte d'un duvet argenté. Ailes opaques noires changeant en violet , mai» E a S6 P E L un peu moins sur le bord iatéiieur; leurs ner- ▼ures noires. Mille et femelle. De l'Amérique septentrionale. (S. F. et A. Sert.) PÉLOR , Pelar. Ce genre de Col(«optères, Iribu des Carabiques, a été établi par M. Bonelli dans «es observations enloinolog,iqiies {Mém. de l'Acad. de Thrin). Il a pour caractères : l.mguelte écban- crée, courte. Dernier arlicle des palpes maxillaires extérieurs ovale, plus court que le précédent. Mandibules courtes , sans dentelures. Antennes minces , plus courtes que le corselet , leurs articles moniliformes. Corselet très-lisse, ses angles pos- térieurs arrondis. Ecussou à peine apparent. Der- nière paire des jamijes épineuse postéiieurement. Elytres sans points discoidaux. Anus très-lisse dans les deux sexes. ( S. F. et A. Serv. ) PELOTTE. F'qyez Insicte , tom. 7. pag. 2^9. (S. F. et A. Serv.) PELTASTE, Peltastes. Tllig. Metopius. Panz. revis. Jchneumon. Fab. Lat. Oi.iv. ( Encyclop. ) Panz. Faun. Germ. Genre d'insectes de l'ordre ies Hyniénoptères , section des Térébrans , famille des Poipivores, tribu des Icbneumonides. Dans la tribu des Ichneumonides , les genres Bracon , Microgastre , Vipion et Helcon ont les palpes maxillaires de cinq articles et les labiaux de trois. Les Chélones , les Sigalpbes et les Aljsies oqt leurs palpes maxillaires de six articles. r,es genres Stéphane, Xoride , Ichneumon , Fimple , Acœnite et Agatbis , quoiqu'ayant comme les Pellastes , les palpes maxilhiires de cinq articles et les labiaux de quatre , n'ont point le second article des maxillaires très-gros , leur ér.usson n'est point carré ni armé de deux petites épines à «es angles postérieurs ; enfin la face antérieure de la tête ne porte pas une espèce de plaque rebordée. Antennes longues, sélacées, niultiarliculées , vibratiles ; leurs articles courts et peu distincts. Bouche peu avancée. — Mandibules fortes, «rquées, aiguës. — Mâchoires courtes, cornées, obtuses à leur extrémité. — Palpes maxillaires plus longs que les labiaux, de cinq articles, le premier droit , cylindrique , le second très-grand, îort gros, les trois derniers petits, grêles, fili- formes ; les labiaux courts , de quatre articles presqu'égaux , le troisième un peu plus gros. — Lèfre cornée à sa base , membraneuse et tronquée à son extrémité, entière. — Tête triangulaire, sa face antérieure portant une sorte de plaque re- bordée.— Trois yeux lisses gros, saillans , dis- posés en triangle et placés sur le vertex. — Corps fortement chagriné. — CorWe^ ovale, convexe; son segment antérieur rétréci en devant , s'avan- cant latéralement jusqu'à la naissance des ailes snpéiieures. — Ecusson carié ; sa partie posté- P E L rienre «'élevant brusquement au-dessus du tni'ia- tborax , armé de claque côté , d'une petite pointe. . — Ailes supérieures ayant une cellule radiale fort grande et trois cellules cubitales , la première grande , presque triangulaire , réuuie à la pre- mière cellule discoïdaîe supérieure ; la seconde très-petite , ne s'approcbant de la radiale qu'en un seul point , de même forme que la première , recevant dans son milieu la nervure récurrente qui est très-droite ; la troisième complète attei- gnant l'extrémité de l'aile. Deux cellules dis- coidales , savoir : la seconde supérieure et l'in- férieure ; celle-ci (i) fermée avant le bout postérieur de l'aile par la nervure récurrente. ^~ Afidomen composé de sept segmens outre l'a- nus ; il est long et attaché au corselet par une base large et plate , convexe en dessus , creusé en dessous, devenant plus épais vers son extrémité ; bord postérieur de ses segmens épais. Anus des femelles fendu en dessous en une coulisse dans la- quelle la tarière rentre presqu'enlièrement dans le repos ; celle-ci courte , cylindrique. Anus des mâles entier en dessous , recouvert eu dessus. — Pattes de longueur moyenne , hanches grandes , cuisses postérieures un peu renHées ; les quatre jambes antérieures munies d'une seule épine à leur extrémité , les postérieures de deux. Crochets des tarses ayant une pelotle assez forte dans leur entre-deux. Ce genre fondé par M. lUiger , et dont le nom vient d'un mot giec qui signifie anné d'un bou- clier, re('ut ensuite de Panzer , dans sa révision , celui de Metopius. On n'en connoit qu'un petit nombre d'espèces, toutes d''assez grande "-ille. Leurs Dianus sont les mêmes que celles des Ich- neumons. Leurs larves vivent dans le corps de dillérentes larves, et particulièrement dans celui des chenilles. Le noir est la couleur douiinanie des Pcllastes ; les segmens de leur abdomen ont ordinairement des bandes marginales jaunes. ï. Peltaste de Fabricius , P. micratorius. Peltastes niger, luteo varius , alisjùlço hyali- nis , antennis subtiis luteis y palpis nigris apice Jiiscis. Ichneumon micratorius. Fab. Syst. Piez. pag. 62. n°. 41. Mâle. Longueur 10 à 12 lig. Antennes jaunes, noires en dessus. Premier arlicle entièrement noir. Pal- pes maxillaires bruns, leurs deux premiers articles noirs. Tête noire marquée d'une ligne jaune de chaque côté de la plaque antérieure, près des yeux. Corselet noir avec deux petits points jaunes près de la base des ailes et un point de même couleur placé de chaque côté du métathorax. Ecusson noir; ses quatre angles jaunes. Abdomen (1) A'oy'î U note de 1" article PvriTOSHi. P E L noîr ; bord postérieur des second , troisième , quainème, cinquième et sixiôme segmens, jaune; le premier ajrant de chaque côté une tache de cette couleur. Pattes jaunes ; cuisses en partie uoires. Ailes fauves, transparentes. Femelle. Le uiâJe diUêre en ce que la presque totalil(5 de la partie antérieure de sa tête est jaune au-dessous des antenues ; son corselc-t a de chaque côté une ligne huméiale et une tache arquée au-dessous de IV'caille des ailes , jaunes. Le bord postérieur de l'écussoii , le métathorax et une ligne sous l'éuns- son , sont encore de celle dernière couleur! Le (eplième segment de l'abdomen a son bord poslé- neur jaune comme les précédens. Les pattes sont entièrement de celle couleur, seulement les cuis ses postérieures ont une tache noire. Environs de Paris. P E L 3: a. Pe ?Ei.TASTE de Panzer, P. necatorius. Peltastes niger, luteo varius , alis hyalin is , antennis subtùs lutcisj palpis nigris apice lu- ieù. Ichneumon necatorius. Fab. Syst. Piez. pag. 62. n". 42. — Ichneumon. fespoides. Panz. Faun. Germ.fasc.iq.fg. 19. Longueur 839 lig. Antennes noires en dessus, jiiunes en dessous. Palpes noirs , leurs derniers ariicles jaunes. Tète noire, sa plaque antérieure bordée de jaune, surmontée de trois pointes de celle couleur. Corselet noir avec une ligne humé- ralc et un point sous l'attache des ailes, jaunes ; les deux pointes postérieures de L'écusson de même C'uleur. Alidomen noir. Les premier, troisième, quatrième et cinquième sej^mens bordés de jaune poslérieuremenl 5 le second n'ayant que deux points latéraux de cette couleur. Les quatre pâl- ies antérieures jaunes, avec les cuisses en partie noires. Faites postérieures noires , ayant la base des cuisses , des jambes et des tarses jaunes. Ailes transparentes. Femelle. Nous avons une autre ftmclle qui a le second et la sixième segmens de FabdoLien ainsi que l'é- cusson eniièremenl bordés de jaune postérieure- meut, et dont les jambes postérieures sont ])res- qu en tol;!lité de celle couleur ; du reste semblaljle à la précédente. En est-elle une simple variété t Enviions de Paris. fiota. Panzer rapporte à celte espèce la_^^. 5 de la pi. 128. ScB^F. Icon. Ins. Ratisb. , et le Sp?iex vespoides. Scop. Cam. n°. yii^. 3. Peltaste d'IUiger , P. nigrator. Peltastes niger, hiteo varius , alis hyalinis , cellulâ 1-adiah fuscâ ,, antennis palpisque lu- gns. Longueur 6 à 7 lig. Antennes el palpes noirs. Tête noire avec une tache jaune triangulaire au- dessus de sa plaque antérieure. Corselet entière- ment noir. Abdomen noir, ses troisième, qua- trième et cinquième segmens bordés de jiune à leur partie postérieure, le premier ayant de cha- que côlé une tache de celte couleur. Les quatre pattes antérieures jaunes , leurs cuisses en partie noires, leurs jambes lâchées de celle couleur eu dedans. Pattes postérieures noires avec la base des jambes , celle des cuisses et leur cxlréuiilé jauues. Ailes Irauspareiites avec la e.ellule radiale brune; celle- couleur s'étendant vers l'angle exté- rieur. Femelle. Environs de Pai'is. 4. Peltaste de Gravenhorsl , P. dtssectorius. Peltastes niger, luteo varius, alis hyaliiii.s , cellulâ niduilifuscâ . anicmiis subtùs testaceis ; palpis nigns apicej'uscisj abdomine ccendescente. Ichneumon dissectorius. Pakz. Faun. Genii. Jiisc- fig. 14. Longueur 6 à 8 lig. Antennes noires , un peu teslacées en dessous. Palpes noirs , leurs derniers articles bruns. Tête noire ayant un petit point jaune près des yeux , entre reux-ci et la base des antennes. Corselet noir. Abdomen d'un noir bleuâ- tre changeant en violet , ses premier, second et lioiùùme segmens ayant une lâche jaune de cha- que côté au bord postérieur, el le quatrième en- tièrement bordé de celte couleur. Pattes noires, genoux jaunes. Ailes transparentes avec la cellule radiale brune ; celle couleur s'étendant vers l'an- gle extérieur. Femelle. Var. Quatrième segment de l'abdomen n'ayant de jaune que deux points latéraux. Des environs de Paris. ACŒNITE, Accenites. Latk. Cr)'ptus. Fa«. Panz. revis. Ichneumon. Uliv. (Encycl.) Ross. Anomalon. Jur. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans, famille desPupivores, tribu des Ichneumouides. Les Acœnites fontpartie d'un groupe établi par M. LalreiUe dans cette tribu ; il a pour caractères : palpes maxillaires de cinq articles , les labiaux dé quatre. Dans ce groupe, les Stéphanes el les Xo- rides se distinguent par leurs mandibules lerrai- nécs par une pointe emière, les Agnthis, par l'a- vancement semblable à un bec que forment les mâchoires et lii lèvre, les Ichneumons., les Pin:!- ples el les Peltastes ont les articles des palpe* maxillaires de forme très-inégale. Ces caractères éloignent ces divers genres de celui d'Acœnite. Antennes filiformes ou sétacées , muîiiarticu- lées, vibratiies ; leur premier article gros, tur- biné , échancré exléneuremenl , le second court, presque cyalhifornie , le troisième petil , plus court que le précédent ; le quatrième presque p L cylindrique , le plus long de tons , les autres allant CQ dôcii^iisanl insensiblerïient de lont;ueur jusqu à reztrémiîé. — Mandibules bidentées , élioiies , alongôcs et croisées. — Mâchoires et lèvi-e courtes , j!6 s'avani:;int point en inanlcie de bec ui de mu- seau. — Palpes maxillaires beaucoup plus longs cpie les labiaux, de cinq articles, jjeu didéreus les uns des autres pour la forme; palpci labiaux (le quatre arliiles. — Ti-Ze triangulaire , presque de la larf;eur du corselet , déprimée e.'i devant. — Trois petits yeux lisses disposés en tiian^Ie sur le Lord anléiieur, du vertex. — Corselet as>e/ lonj;; inéialborax arrondi postérieurement , n'ayant pas de pointes latérales sensibles. — Ailes supérieures ayant une celiule radiale; la première cellule cu- lii'.aie confondue avec la piemière cellule discoï- dale supé ieure ; seconde cellule cubilaie recevant toujours la deiiNiènic nervure récuvrente ; la pre- mière nervure manque ; deux cellules discorlales, .savoir : la seconde supérJeiije cl l'inférieure ; celle- ci iermce par Li nervure r(SjurrenIe ayant le l)oj-d postérieur de l'aile. — Abdomen se rétrécissant à sa base et s'insérant au bas du niétathorax , com- posé de sept segmens outre Tanns ; tarière (des lemelles) dépassant nolablemenl l'aDdomen, sou- tenue en dessous par une grande écaille fuile en soc de charrue, c-ont linoertion suit ininiédia- tement le cinquième set^rnenf. — Pattes de lon- j;ueur moyenne; jambes antérieures • terminées par une seule épine, les quatre postérieures eh ayant deux ; premier ariicle des tarses fort lonp; ; crocliels munis d'une pelctle dans leur entre- deux. Consuiicz pour les mœurs les généralités de l'article 1-Chneumo:^ de ce Uictionnaire. Nous ne connoi;so!\s pjs eiirore les ufàles de ce ^enre fondé par M. Lalieil'e. Les femelles ont toujours quelques-uns des avanl-derniers segmeus de l'ab- domen échauirés inférieurement en dessus ; la ])artie coriace d« ces set^mens est alors remplacée par une membrane fléxil)le , ce (jui donne plus de lacrlité à ces insectes pour ployer l'abdomen en dessous et ramener leur tarière en devant, afin d'en faire usage. Le petit nombre d'espèces d'Acœniles connues , est d'Europe. i^<'. Dii'ision. Cellule radiale moyenne , poin- tue à ses deu.\ extrémités , allant en se rétrécissant depuis l'extrémité de la première cellule cubitale ; deux cellules cubitales fort faraudes, la seconde presque complète ; nervure récurreule un peu ondulée. — Antennes liliformes , droites , yiière plus loneuesque la tète et le corselet pris ensem- Lie. — Cinquième article des tarses aussi lon^ que les trois précédens réunis .'crochets uuideulcs vers leur extrémité ; pelotle des deux tarses posté- rieurs plus forte. 1. AcŒSiTE porte-soc, A. dubitator. Accenites Juger, abdonunis segmentis secundo, P £ L tertio , quarloque aliquando et pedihus omnibus, cnjcis tarsiscjue duobiis posticis exceptis , tcstuceo- ferrugmeis , cœteris segmentis iiijerioribus injrà excisis , incisurâ albidà. Acœnites dubitator. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 9 Cryptus dubitator. V&B. Syst. Piez. pag. ttf). 71°. 64. — Ichneumon dubitatçr. Panz. Faun. Germ. J'use, j^.jftg. 14. — Anonia- lon dubitator. Jur. Hyménopt. ptigltl 16. La fe- melle. Longueur 5 à 8 ligv Noir. Second 1 troisième et quelquefis ie quatrième sejjmens de l'abdomen d'un teslacé ferrugiueyx. Pattes de même couleur, à l'exce|itioii de,, toutes les lianclies et des deu^ tarses posiéricuis. Deruiers segmeus de l'abdo- men, à partir du quatrième, laissant découverte à leur partie inférieure une portion de membrane bla;icliàtre. Tarière ferrugineuse , à peu prè4 de la lonj^ueur de l'abdomen, ses fourreaux noirs, un peu velus. Femelle. l\otc(. M. Laireille rapporte à cette division Vichneumon arator. Ross. Faun. Elrus. toin. a. pag. 49, n°. 77«. a"". Division. Cellule radiale plus longue que dans la ])remièi-e division , mais de la même forme; trois cellules cubitales, la jirenîière plus a;rande que la troisième ; la seconde extrêmement petite, péliolée , la troisième complète; nervure récurrente un peu arquée , mais point ondulée.. — Antennes sélacées , se recourbant un peu à lecn* extrémité , beaucoup |;lns longues que la tête et j le corselet pris ciisamble. — Cinquième article des tarses guère plus long que le précédent. Cro- cbets simples ; p< lottes égales. 2. AcŒNiTE écl, ancré , A. incisurator. Accenites nigcr ^ pedibus , aluruni squamâ ab- doniinitque incisuris luteojuhis. Longueur 14 lig. Noir. Antennes de celle cou- ieui' en dessus , brunes en dessous , surtout vers la base. iJevant de la tète mar([ué de denx taches jau- nes sous les aniennes. l'alpej , écailles des ailes et pattes d'un jaune fauve , ainsi que les échancrures des derniers segmens de l'.didomen. Hanches noi'- ràtres. Tarière de la longueur de l'abdomen. Ailes transpareules , d'un jaune lauve ; les supérieures ayant leur point marginal et la nervure du bord extérieur de cette dernière couleur. Femelle. Des envuiuis de i'aris. AGATIIIS, ^»a//ï/>. Lat. Bracon. Fjb. Spi- Noi,. Ichneumon. Joii. Genre d'insectes de l'ordre des Hyme'uoptères , section desTérébrans , fafuiLle des Pupivores, tribu des Icliiieumonidcs. Dans le groupe des Iclineumonides qui a pour caractères : palpes uiaxilUires de cinq article» , P E L Içi labiaux de qualie , aucun autre genre que i-^'lui d'Agalhis n'a les ruât lioires et la lùvre avau- cées en uue loiic du bec ou de museau. Aiiteiineu si'lacces, niultiaiiiculi'es , vibraliles, se cecourbaut uo peu à leur exlréniili? j leur pie- m ici- iitii;le gios , recourbé ; les second et Iroi- siêiiie fort peiils, lu qualiièaie guère plus long que lessuii'ans, cuiix-ci alla m ( eu di m mua ni de l.n^ucnv iiiseasiblemeul jusqu'à l'exlréuiité. -p- Mandibules l'tri îles, aliiugt'es, croisées, bideutées àlexirémilé. — Mâchoires el léire avancées en uue sorte de niu- fcai.i. — I^tilfds iitujcillaircs plus iou{;s que les l.i- Liaux , composés de cinq articles, les labiaux de (plaire; d<»iis tous, ces articles peu didérens les ims des des autres pour la forme. — Tète Irfan- s^ula;re, plus étioilc que le corselet , bombée eu ilevan!. — Trois petits ^ eux lisses placés en trian- gle sur le verlex. — Corselet assez luiijj; ; méla- iliora.x muai duue petite poiutu de clia([ue côté. — Ailes supérieures ayant uue cellule radiale Ires- pelile, terminée en pointe le long du bord exté- rieur, bien avant rcxlrûinité de l'aile; point niarj^iiial itiil [;rand , épais; trois cellules cubi- tales , la preniicie fort i;raude , conloudue avec la première cellule discoidale supérieure; se- conde cubitale trcs-peiite, presque carrée, la tioisième très-loni|,ue, point de nervures récurren- ti s ; deux cellules ducoïdales ; savoir : la se- conde supérieure el l'intérieure ; celle-ci s'éten- cLiUl Jusqu'au bord postérieur de l'aile. — Abdo- men i^uèie plus louj; que le corselet , se rétréiis- saiit a sa base el s'inséraut au bas du métalliorax , composé de sept s^'goiens outre l'anus ; tarière ( des femelles) dépassant l'abdomen , soutenue eu dessous par une écaille presque triangulaire dont l'insertion suit iiumédiaiemenl le cinquième seg- ment.. — Les quatre pattes antérieures de lon- gueur, mojenue , les postérieures j>lus longues et plus fortes. Jambes de devant terminées par une seule épine, les quatre autres en ayant deux. Premier article des tarses aussi lonj; (.ue les qua- tre autres pris ensemble; ceux-ci allant eu di- ininuaut de longueur. Crochets et pelotlq^ trcs- peliis. Vojez pour les n^œurs b-s j^éiiéralilés du f^enre Icbniumon. Celui d'Agalliis dû .'i INl. Latrtille contient un ceriaiu nombre d'espèces euro- péennes. 1. Agathis rougeâtre , A. purgator. Agathis luteo-JeiTugineus y antcnnis , libiaruin duaruin posiicarum apice tarsorumcjue ejiisdem pans suprà articulis , nigris. Agathis purgator. Lat. Gêner. Crust. el Ins. iom. 4. pag. g. — Eracon purgator. Fad. Sjst. Fiez. pog. 104. n°. 10. — Ichneuinon purgator. Jdr. Byménopt. pag. 1 13. La femelle. — Co- ques. Itlustr. Icon. tab. 4. Jlg. 3. La femelle. (Cette ligure est iucorrecte.) P E L ->y Longueur 4 -i 5 U^. D'un jaune ferrns^ineux- Anlennes , extrémité des deux j.iTiibe:; postérieu- res et fourreaux de la taiière noirs. Ou icniarqne une ligue de cotte couleur .sur lu partie ëxtérieuio des deux derniers tarses. .Ailes supériourea d'un blanc jaunâtre avec une bande transversale nuire ; leur partie postérieure nuire avec, une grande ta- che traus[)arenle. l'cuielle. Dans le mâle les ailciî supérieures sont' assez souvent plus foncées el la tacbc transparente du bout est plus peti.'c. Commun aux eiiviroD.s de Paris. Rapportez à ce genre : 1°. V Agathis rnaà'ii- ceanmi. Lat. Gêner. Crust. et Ins. loin. 4. pag. <)• toni. 1. lah. 12. J:g. s. La femelle. Ichiicti- nioii Panzeii. Jur.. Hyiiiénopt. pi. 8. La fe- niclle. {Hncycl. pi. 7)^6. fig. (3.) Celte espcie introduit ses œiils dans le corps d'une larve dont nous ignorons le genre ; cette larve vit aux dé- pens des graines de nialvacées et particulière- ment de la rose trémie re {cilcea rosea el fie i/o lia) ; 2°. le Bracon roslialor. Si-ixoi.. lus. Ligur. Jase. 3. pag. Il 3. n". y. BRACON , Bracon. Juh. Fab. Lat. PA^r. Spinol. Ichneumon. Linn. Geoff. Oliv. ( Eu- cycl.) Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Térébrans, famille dws Pupivores , tribu des Icbueumonides. Quatie genres de celle tribu y forment uu groupe disiiDct par leurs palpes maxillaires de cinij articles en même temps que les labiaux n'en ont que trois. Dans ce groupe dont le genre Bra- con lait partie , les Microgastres n'ont point leurs mandibules avancées de manière à laisser un in- tervalle e-tr'elles et le labre. Les Vipions ont une espèce de bec fornrié par l'avancement des niâ- cboires et de la lèvre, et dans les Ilelcons la partie antérieure du seiond lobe du corselet s'a- vance en bosse d'une manière remarquable. Antennes %i\Ai(:(t% ., multiarliculées, vibraiiles, insérées sur le front , point roulées à leur exlié- mité; leur premier article gros , turbiné, coupe droit à l'extrémité , plus l^bg que les autres ; le second court , globuleux , i\n peu plus gros que les suivans ; le troisième cylindrique, uu peu plus I. lîg que le quatrième ; ceux qui vieunenl. ensuite égaux entr'eux , les derniers plus courts que les premiers , niais tous ne riiuiiuuant de longueur qu'insensiblemec;. — Mandibules hi- denlées , avancées , laissant cnlr elles el le labre un vide notable, lors même qu'elles sont fer- mées et dans le repos. — MâcJioires et lèirs ne s'avançaut point e» manière de bec ni de mu- seau. — Palpes maxillaires très-alongés , deux fois plus longs que les labiaux , composés de cin^ articles , le second un peu plus gros que les au- tres , cylindrique comme eux ; les labi.iux de trois articles à peu près égaux en longueur. — 4o P E L Tète globuleuse , moini large que le milieu dn Corselet. — Trois petits yeux fisses disposes en triangle sur un tubercule frontal entouré d'un Sillon. — Corse/et rétréci en devant ; partie aii- téiieure de son lobe mo^'en s'abaissaut graduel- lement ; métathorax lisse , assez court. — Ailes oïdinaiiement colorées j les supérieures ayant une cellule radiale grande , commençant à se rétrécir après la seconde cellule cubitale; trois cellules cubitales, la première distincte de la pre- mièi-e cellule discoidale supérieure ; seconde cel- lule cubitale grande , terminée carrément à sa partie postérieure et trois cellules discoidales , l'inférieure s'ëtendant jusqu'au bord postérieur de l'aile. — Premier segment de l'abdomen ayant ordinairement son disque élevé , entouré en de- vant et sur les côtés par nn sillon profond ; ta- rière ( des femelles ) dépassant l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne, jambes postérieu- res cylindriques. On trouve ordinairement les Bracons dans les bois, voltigeant ou courant snr les arbres qui ren- ferment des larves ; ce qui donne lieu de croire que les femelles découvrent la situation de ces larves et qu'elles parviennent an moyen de leur tarière à introduire leurs œufs dans le corps de ces dernières. Ce genre contient nn assez grand nombre d'espèces des deux conlioens , fort diflé- rentes enir'elles, ce qui indiqueroit encore le be- soin d'établir de nouvelles coupes génériques , et pourtant nous restreignons davantage ce genre que les auteurs qui nous ont précédés. i'*^. 'Division. Première cellule cubitale rece- vant la nervure récurrente. 1''=. Subdivision. Cellule radiale atteignant presque le bout de l'aile. — Seconde cellule cubitale plus longue que large. Rapportez à celte subdivision , i°. l'Iclineumon dénigrant, n°. lo5 de ce Dictionnaire. L'abdo- men de la femelle est ovale-oblong , celui du mâle e»t cylindrique, presque linéaire; dans les deux sexes , ces cinq premiers segmens sont plus grands que les suivans j a". l&Bracon initiator, u°. "bj. Fab. Syst. Pies. a'. Subdivision. Cellule radiale se terminant bien avant le bout de l'aile. — Seconde ctllule cubitale plus large que longue. 1. Bracon maculé, B. maculalor. Bnxcon luteo-albidus , metathorace abdomine- quc suprà nigro niaculatis. Longreur a ligi ^. Corps d'«n blanc jaunâtre. Tubercule portant tes yeux lisses , dessus des an- tennes et dn métathoraxd'unbrun noirâtre. Moitié inférieure du premier segment de l'abdomen, cô- tés du second , et troisième segment noirs en des- «us, Titrière noire, moins longue ^ae l'abdomen. P E L Jambes postérieures ayant une tacbe brune en dessus. Les trois premiers segmens de l'abdomen sont plus grands que les suivans ; on voit sur le second une petite tacbe transparente placée sur la partie noire latérale. Ailes transparentes , iri« sées. Femelle. Environs de Paris. V. Division. Seconde cellule cubitale recevant la nervure récurrente. 2. Bracon bifascié , B. bifasciator. Braconfusrus , alis supenoribus hyalinisjusco bifusciatis i^iiscice posterions macula in medio hyalinâ. Longueur s lig. Brun. Tête , dessous des anten- nes et du corselet blancbâtres. Pattes de cette couleur, variées de brun. Ailes transparentes, les supérieures ayant deux larges bandes trans- verses brunes; la seconde portant dans son mi- lieu sur la nervure qni sépai'e les seconde et troisième cellules cubitales, une petite tache transparente. Tarière un peu plus longue que l'ab- domen. Femelle. Des environs de Paris. HELCON , Helcon. Neis voh Esekbeck. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section desTérébrans, famille des Pupivores, triba des Ichneumonides. Ce nouveau genre fait partie des Ichneumoni- des qui ont les palpes maxillaires de cinq articles et les labiaux de trois ; ce petit groupe renferme en outre les Vipions , les Bracons et les Microgas- tres. Les premiers ont un caractère particulier , celui que présentent leurs mâchoires et leur lèvre, qui s,e prolongent en dehors et forment une- sorte de bec. Les Microgastres sont les seuls dont la bouche n'olfre de partie saillante que les pal- pes. Dans ic's Bracons qui, comme les Helcons, ont des mandibules avancées, le second article des pali.es maxillaires est cylindrique, sans apla* tissement, ni dilatation sensible; le dernier arti- cle des palpes labiaux n'est pas beaucoup plu» long que le précédent ; la tête est globuleuse ; le corselet est proportionnellement beaucoup plus court que celui des Helcons ; il se rétrécit nota- blement en devant et s'abaisse d'une manière in- sensible ; le mélalhorax est lisse et court ; les pe- tits yeux lisses sont posés sur une élévation entou- rée d'un sillon , et la seconde cellule cubitale de» ailes supérieures ne se rétrécit point vers la ra- diale. Cette masse de différences, auxquelles la comparaison des caractères génériques ajoutera encore , justifie suffisamment l'adoption de ce genre. Antennes longues , sélacées , multiarticulées , vibraliles , insérées sur le rebord inférieur d'une cavité frontale, d'abord droites jusqu'aux deux tiers P E L tiers de leur longueur, se roulant ensuite sur elles-mêmes, principalement dans les Femelles; leur premier article gros, tri-s-gonflé à sa partie supcfrieure, coupé obliqueaieiit à sou extn'mité, «D peu moins long que le lioisième ; le second très-court , un peu plus gros que les suivans , ren- fermé en partie dans le premier; le Iroisièmc le plus long de tous ; ceux qui viennent ensuite allant en diminuant de lonj^ueur jusqu'à l'exlivuiUé. — Mandiùu/es hidentCes , avancées, laissant enli'el- les et le labre un vide notable, lors même qu'elles sont fermées et dans le repos. — Mâchoires et /ècre ne s'avançant point en manière de bec ni de mu- seau. — Palpes inajrillaires très-alongés , deux l'ois plus louj^s que les labiaux, composés de cinq articles , le sccoud un peu aplati , dilaté à sa partie intérieure; les labiaux de trois articles, le dernier cyliodriquc , aussi long que les deux au- tres piis ensemble. — Tcle presque cubique, à peu près aussi laige que le corselet , a_yant une cavité tVoiilale lemaïquable ; celle-ci rebordée sur les cotés, très-inégale dans son intérieur. — Tmis petits yeujc lisses posés en triangle sur le tord supérieur de la cavité frontale, l'antérieur placé même dans cette cavité.' — Corselet long, point aminci en devant ; partie antérieure de sou lobe uio^eu s'élevant en bosse et s'avançant au- dessus du lobe antérieur; mélalliorax long, très- rugueux , portant plusieurs lignes longitudinales un peu élevées. — Ailes supérieures ayant une cel- lule radiale qui n'atteint pas le bout de l'aile , se réirétissant après la seconde cellule cubitale, pointue à son extrémité ; trois cellules cubitales , la première plus grande que la seconde , distincte de la première cellule discoidale supérieure , re- ■ cevant la nervure récurrente ; seconde cellule cu- bitale grande, se rétrécissant vers la radiale; la troisième atteignant presque le bout de l'aile , aussi longue que les deux précédentes réunies , et trois cellules discoidales ; l'inférieure s'étendant jus- qu'au bord postérieur de l'aile. — Abdomen pres- que linéaire, composé de sept segmens outre l'a- nus , le premier étant le plus souvent lorteraent canaliculé en dessus; tanèie (des leiuelles) dé- passant l'abdomen ; sa base soutenue par une grande écaille qui s'insère après le sixième seg- luenl. — Pcittes de longueur moyenne , les posté- rieures un peu plus fortes. Jambes de celles-ci ca- naliciiléfcs extérieurement, au moins dans les le- nielles. Jambes antérieures terminées par une seule épine, les quatre autres en ayant deux petites. W. Née» d'blsenbeck a donné les caractères de ce genre dans VAppe/idi.i qu'il,a joint à l'ouvrage de M. (.iravenliorst , intitulé: Conspectus gerie- niin et Januharum Ichneumoniduiii. Les espèces que nous y rapportons Iréquenlenl les clianliersde bois coupé et rang:5 en piles, surtout ceux des forêts. 11 est proLiable que leurs mœurs ne dilièreiit point de celles du genre précéilent. Nous n'en connois- gons que peu d'espèces : elles sont eutonéeiuies. Uùl. Nat. Int. Tome JC, P E L 4i 1. Hel«ox Lûclieron, H. Ugnator, Helcon nigsr, palpis pedibusque Jernigineis , posterioribus upice fuscis. Longueur 7 à 8 lig- Noir. Tête et corselet for- tement ponctués i les deux premiers segmens de l'abdomen ridés irrégulièrement. Palpes et patte» de couleur fauve ; partie inférieure des dernières jambes et leurs tarses noirâtres. Ailes transparen- tes, à nervures brunes , le point épais des supé- rieuies noirâtre. Tarière plus longue que l'abdo- men , ses fourreaux un peu velus. Femelle. Le mâle a les jambes postérieures entièrement noires. Commun aux environs de Paris. 2. Helcon à épine , II. spinator. HeUcn ater, pedibus rufis , femoribus posiici» dentittis , ejusdein paris tihns et tarsis ni gris f horum articutis intennediis albis. Longueur 4 à 5 lig. Noir. Tête, corselet et pre- mier segment de l'abdomen lurlcment ponctués. Antennes noires , leurs douzième, treizième, qua- torzième et quinzième articles blancs. Hanches des quatre premières pattes et jambes postérieure* noires. Palpes bruns. Pattes antérieuies, dernières hanches et leurs cuisses fauves ; celles-ci ayant une forte dent inférieuiemenl. Tarses postérieurs blancs , avec la base du premier article et l'exlré- milé du dernier noires. Tarière testacée , plus lon- gue que l'abdomen, ses lourreaux noiis et velus. Ailes transparentes, nervures brunes. Femelle. Le mâle n'a point de blanc aux antennes. Il est un peu plus petit. Ues environs de Pans. isnta. Nous ne doutons pas que la Pimpla dentalor de Fabricius ne soit de ce genre , au moins la description du niàle nous le persuade ; mais il y a beaucoup de dillérences entre cette espèce et celle que nous venons de décrire. D'ail- leurs cet auteur dit positivement que son mâle n'a point d'épine aux cuisses postérieures, ce qui est contraire au caractère qui existe dans le notre. Une espèce de ce genre est figurée dans l'ouvrage intitulé; Berl. M<.ig. tout. (j. part. 2. pag. 36. tab. A-Jrg- 6, suus le nom à Helcon tardator. Nous n'avons pas pu leuconirer cet ouvrage dans les bibliothèques. M. d'Esenbeck, qui cite cette espèce comme type de son geuie, annonce qu'il eu connûîl tjnq autres. MICROGASTRE , M/cro^flj/er. Latr. Spinoi.. Ichneumon. Fab. Panz. Jcb. Bassus. Panz. lé- vis. Ceropales , Cryptus. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébraus , fauiiile des Pupivores, tribu des Icbneumonides. Les genres Vipioii , Bracon et Helcon qui , . vec les Microgastres, coajposcut le groupe des kii- 4' P E L neiimonides dnnl les palpes maxillaires ont cinq arlicles et les labi.iux ti-tiis, ont tous liois le se- cond arliclo des anleunes visible, et oulre les palpes , ils ont d'autres pailies de la bouche lou- jouis saillantes. Antennes Vm-fnts , sélacées , mulliarliculées , vibi-aliles , insérées au-tlissous du front , ce se roulant point à leur extrémité ; leur premier arti- cle assez gros , turbiné, un peu plus long que le troisième, le second entièrement caché dans le premier, le troisième et tous les suivans , de lon- gueur à peu près égale jusqu'au dernier, niajs di- niinuanl un peu de grosseur passé le milieu de l'antenne. — Mandibules point saillantes. — 7>/â- choires c\. lèi're droites, courtes, ne s'uvançaut point en manière de bec ni de museau. — Palpes maxilluires deux l'ois plus longs que les labiaux , composés de cinq arides, le second long, un peu en massue ; les labiaux de trois articles. — Tête petite, plus étroite que le corselet. ~- Trois petits yeux lisses disposés en ligne courbe sur le verlex. — Corselet courl. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale grande, se rétrécissant après la première cellule cubitale ; première cel- lule cubitale grande, distincte de la première cel- lule discoidale supérieure, recevant la nervure récurrenle; dernière cellule cubilale Irès-grande et très-longue ; trois cellules discoidales , l'infé- rieure se prolongeant jusqu'au l)ord postérieur de l'aile. — Abdomen petit , court , inséré à la partie postérieure du mélalliorax , paroissant pre-que sessile, peu convexe en dessus, caréné longjtudi- nalement en dessous ; tarière (des ièraelles) plus courle que l'abdomen , dépassisnt toujours l'anii-;, ses fourreaux un peu comprimés. — Les quatre pattes antérieures de longueur moyenne , les deux postérieures plus fortes , leurs bauches très-gros- ses et longues ; les deux jaml>es antérieures ter- minées par uue seule épine, les quaire aulres en ayant deux ; ces épines forles et longues. On doit à M. Lalreille l'élaiilissemint de ce genre dont le nom est tiré de deux mots grecs qui signilient : petit l'entre. Les espèces qu'il contient sont fort petites. Leurs larves vivent isolées dans le corps de petites cbenilles telles que celles des Pyrales , ou en société dans des chenilles de moyenne taille. l'*. Division. Trois cellules ciibiiales ; la se- conde extrêmement petite , pres![ue triangulaire, ne touchant que par un de ses angles à la cellule radiale. — Deux iinpres.sioas sur le front der- rière l'inserlion des antennes. I. MiCROG ASTRE déprimé, M. deprimatnr. Microgaster niger ,,femoribus tihiisque testa- ceis , alis hyalmis , Jasciis duabus transversis J'usais in inedio subconjluentibus. Microgaster deprimator. Lat. Gêner. Crust. et P E L Ins. tom, A- pcg- U. — Spinoi,. Tns. Ligiir.jdsc. 7). pag. 148. /;". 5. — Ichneunion depiunator. Fab. Syst. Piez. pag. (îg. 11". 83. — Pa.nz. Fuun. Genii.Jitsc. yg. fig. 1 i . Le mâle. — Bns- sus deprimatnr. Panz. revis. — Jcluieumon de- primator. Jun. Hniénopt. pag. 112. Longueur a lig. Noir. Cuis-es , jambes et base des tarses , lestacées. Base des cuisses antérieures et extrémité des postérieures noires. Premiers segmens de l'abdomen pâles en dessous. Ailes trausparenles , les supérieures avec deux bandes transversales brunes qui se réonissenl un peu dans leur milieu. Des environs de Pans. Sa larve vilsolilairement dans des chenilles de Pyrales. 2". Division. Deux cellules cnbilales , la se- conde n'existant plus, se confondant avec la troi- sième. — Antennes insérées au-dessus d'un petit rebord. — Front régulièrement concave. 2. MiCROGASTRE américain , M. americanus. Microgaster niger, antennis , palpis, abdontine pedibusque pallidè tcstaceis , ulis hyalmis. Longueur uue ligne. Noir. Antennes, paljies, pattes et abdomen d'un tesiacé pâle , celui-ci ayant quelques nuances brunes en dessus. An>- lennes lnunes en dessus dans les femi lies. Ailes iransparenles , nervures noires. Le point épais des sU|iérieurt's pâle. Mâle et femelle. De la Martinique. Trouvé édos et mort dans le corps d'une chenille desséchée venue de celte culonie. Rapporte?. ;i cette division ITchneumon globu- laire, n". 187 el l'ichnenmon pelotonné, u". iBB • de ce Dic.ionuaire. Nota. On Ooit cerlainement rapporter plu- sieuis autres es leces son d Eunpe soit exotiques a l'hacnne de nos divisions. Nous en eonnoissons mê'ne un cErlain iinuibre , mais il est Irès-dif- iliiie de les reconnoiire dans les auteurs. M. Spi- iiuia a décrit liuil espèces couime appartenant à ce genre. CllRLONE, r/ie/o7?(/i. JvR. Sigalphus. Lat. SpiNoi. Cyiiips. LiNN. Ichncumon. F.^b. DeGéer. Oliv. (liniyl.) Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébraiis , famille des Pupivores , tribu des Ichneumonides. (Considérée sous un certain point de vue, la tribu des Ichneuiiionides , telle ou à peu près qnC l'a établie iVl. Lalreille, semble assez facile à divi- ser eu seclious d'aprvs des considérations qui n'ont pas encore été employées. Les genres qui la com- posent sont nombreux et leur nombre doit encore augmenter p; r la suiic ; les caractères lires de la bouche que l'on peut employer à celte division , sont : la longueur respective des palpes et le P E L nombre d'articles dont ils sont compos(js (M, La- ticilli' ne s'tsl ècrvi qui' du nomiuv de ces arti- cles). Les iiiles sjpéneures pii'seulent aussi un caractère facile à saisir, il nous est luiirni par la l't'uiii.^n de la preuiicre cellule discmdale su- ]>c'i 1 .le a la première ct-llule cubitale ou par leur sep., alion. 11 sernbleroit peiit-étra utile de revoir aus.-i le* Irihus voisines et dans le tas par e;veiuple où le caractère de l'insertion de l'abdomen qui varie beaucoup dans les Icluieuuionides , ainsi que celui lin'- du nombie des articles des antennes , Î>aioitrnienl d'un ordre inlcrieur à ceux tires de a bouche joints aiix caractères d'aile, les gen- res de la tribu des Evaniabs reulreroient pour la plupart d.ins celle des Iclmeumonides dont ils diflcrent si peu du reste. Alors celte dernière Irilmauroit deux divisions d'un caractère facile à «aisir. iri-'. Division. Palpes niaxi.laires n'étant pas deux fois plus lonj;s (juc les labiauv. Première cellule discoidale supérieure confondue avec la preiiière cubitale ( Iclineuuionidcs vrais), z'. Di- vision. Palpes maxcliairis au moins trois fois au-si longs que les labiau.v. Première cellule discoidale sujiérieure distincte de la première cubit. le ( Bra- cocides). Nous pensons avec INI. Lalreilie que le genre Pélécine doit être réuni aux Oxjures. ( Ployez l'article Putivores. ) Tribu des Ichneumonides. Caractères : Antennes filiformes ou .«élacées , %'ibratiles, muliiariiculées (de treize articles ou plus). — Palpes maxillaires apparens, filiformes ou sétacés , composés ce cinq à six articles. — Ailes iiilérii'ures ayant des nervures distinctes. — AbHlo:neii des femelles muni à son extrémité pos- térieure d'une tarière le ))lus souvent saillante , fijaul loujouis deux fourreaux latéraux. !"■". Difision. Palpes mf.xillaires n'étant pas deux f 'is plus longs que les labiaux. — Première cellule discoidale sujiérieure coufondue avec la première cubitale. — Palpes labiaux composés de quatre articles. ( Iclineuuionides vrais.) i'^". Subdivision. Palpes maxillaires guère plus lonj^s que les labiaux. A. Palpes maxillaires de cinq articles. Xoride , Piinple , Ichneumon (i) , Peltaste, Opliion , Accenile, Stéphane. B. Pulpes maxillaires de six articles. Evanie. ^ (i)]N'ous comprenons jusqu'ici dans ce penre la plup.irt «les Anonuilons et des klmcurauns Jon. , ci c'est pniicipa- Umeiit de lui tjuc nous avons entendu l'arlcr en donn.int comme probible U ctéitioa future de nouvelles coupes (jeuérujjes. P E L 43 2». Suhdipision. Palpes maxillaires pve qtie deux fois aussi longs que les labiaux. A. Palpes maxillaires de cinq articles. Agathis. B. Palpes maxillaires de six articlei. Cliélone. 2^. Division. Palpes maxillaires au moins trou fois plus lonj;s que les labiaux. — Première cel- lule discoidale supérieure distincte de la première cubitale. ( Braconides.) i". Subdivision. Palpes maxillaires de six articles, les labiaux de quatre. Sigalphe , Alysie , Fœne , Aulaque. 2". Subdivision. Palpes maxillaires de cinq articles , les labiaux de trois. Vipion, Bracou , Helcon , Micro- gasîre. Dans la métliode de M. Lalreilie aucun genre d'Ichncumonides autre que ceux de Sigalphe , da (Cliélone et d'Alysie , n'a les palpes maxillaires composés de six articles , mais les. premiers ont l'abdomen composé de trois segmens et les Aly- sies de cinq. antennes sétacées, mulliarticulées , compo- sées (le plus de treize articles, le iiremier épais, le second petit, globuleux; les fuivans assez longs , cylindriques , les derniers très-courts. — Mandibules bidentées. — Palpes maxillaires (ili- for jics , presque deux fois aussi longs que les la- biauy , composés de six articles. Palpes labiaux de quatre articles. — Têle transversale. — Tmis petits yeux lisses disposés en ligne courbe sur le vertex. — Corselet aussi large que la têle , son preiB'er segment grand , arroudi antérieurement. — Eciisson assez grand , raéiaihorax s'élevaot moins haut que le reste du corselet, coupé droit posiéneureuient , ses côtés munis d'une épine fort courte. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale presque triangulaire et trois cellules ru- bilales, la première confondue avec la première cellule discoidale supérieure ; seconde cubitale petite, presque triangulaire, la troisième com- plète ; deux cellules discoidales , savoir : la se- conde supérieure et l'inférieure, celle-ci com- plèie se terminant au bord postérieur de l'aile. — Abdomen ne paroissaiit composé que d'un seul segment; ce seg.ueu' tr^'s-graiid , concave en dessous; tarière (des fvii. elles ) peu saillantt^. — Les quatre pattes antérieures de longueur moyenne, le.i postérieures grandes, à hanches grosses et fories; jaml.'es antérieures munies d'une seule épine a leur exlréiiié, les quatre auires jambes en ajant deux. Premier .riieie des taiseâ V 3. 44 P E L k plds g;fan4 i3e tous, les autres allant en décrois- taut. CiocLets et pelotles très-petits. Les ChéloQCS forment; la seconde division du genre Sigalphe de M. Latreille {^Diction. d'Bist. nat.fS,". édit.), mais ces deux genres dilièreut jiar des caractères si aisés à saisir que nous croyons devoir les maintenir tous deux. Les CIil'- louus déposent leurs œui's daus le corps des che- nilles des Pyrales , du reste les habitude'! de ces petits hyménoptères sont en ^encrai celles des autres Ichneumonides. Les espèces connues sont en petit nombre. Rapportez à ce genre l'Ichnentnon oculé , n». i34 de ce Dictionnaire. (S. F. et A. Sekv. ) PELTIS, Peliis. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, étalili par Fabricius , et qui ré- pond exactement à celui de Thymale de M. La- treille. J>^oyez ce mot. (S. F. et A. Seb.v. ) PELTOÏDES, Peltoidea. Quatrième tribu de la famille des Clavicornes , section des Pentamè- res , ordre des Coléoptères. Ses caractères sont : Antennes plus longues que la tête , droites ou un peu coudées , de dix à onze articles distincts, tantôt insensiblement plus grosses vers leur extré- mité, tantôt en massue soit perfoliée ou en scie , soit solide. — Palpes maxillaires plus grands que les labiaux , courts ou de longueur moyenne. — Mandibules plus courtes que la tête , compri- mées , oblongues et arquées à leur extrémité. — Corselet de la largeur de l'abdomen , du moins à sa base. — Pattes séparées à leur naissance par des intervalles égaux et n'étaut point contractiles. Cette tribu se divise ainsi qn'ilsuit. I. Pointe des mandibules entière ou sans échancrure ni dent particulière. Nécrophore , Bouclier, Agyrte. II. Extrémité des mandibules échancrée ou bi- dentée. A. Massue des antennes plus ou moins ronde ou ovale. a. Les trois premiers articles de tous les tarses ou ceux des antérieurs au moins , courts , larges ou dilatés. Nitidule, Byture, Cerque. b. Tarses point dilatés; leurs quatre pre- miers articles presque cylindriques et peu diflérens en forme et proportion. Thymale, Colchique , Micropèple, Dacné , Ips , Sphérite. B. Massue des antennes oblongue , compo- «ée de cinq à six articles ou formée iusensi- biemeut. Scaphidie, Cholève, Mylseque. P E L La plupart des genres de cette tribu vivent à l'état parlait et en larves dans les charognes , les champignons ou sous l'écorct des arbres. Un petit nombre se nourrit de chenilles etdelioia- çous. AGYRTE , Agyrtes. Froel. Lat. Mycetoph.a- gus. Fab. Patk. Panz. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Peutamères , famille des Clavicornes , tribu des Peltoides. Tous les genres compris dans cette tribu ont l'extrémité des mandibules écliancrée ou biden- tée à l'exception des Ni'crophores, des Boucliers et des Ag^Ttes ; mais les premiers ont les antennes guère plus longues que la tête, terminées brus- quement en un bouton très-perfolié ; les Boucliers ont leurs quatre palpes terminés par un article plus menu que les précédens et leurs jambes ne sont point épineuses , caractères qui suffisent pour séparer ces deux genres de celui d'Agyrte. Antennes à peu près de la longueur du corselet, insérées devant l^syeux, composées de onze arti- cles courts, les trois premiers arrondis , presque coniques , les suivans presque globuleux , les sep- tième , huitième , neuvième et dixième un peu plu» épais que les autres, transverses, presque lenti- culaires , égaux , perfollés , le dernier ovale-glo- buleux.— Labre membraneux, transversal, li- néaire, largement éi:,\ia.ai:.):é. ■^— Mandibules cor- nées, fortes, avancées, très-crochues à l'extré- mité , fort pointues , sans dentelures. — Mâchnirer portant deux lobes étroits à leur extrémité. — Palpes maxillaires plus grands que les labiaux , avancés , plus épais vers leur extrémité , compo- sés de quatre articles, le premier très-petit, les second et troisième presqu'égaiix , obconiques , le second un peu plus long ; le dernior plus^raud, ovale : palpes labiaux presque lilllormes, dépas- sant à peine le labre, de trois articles, les deux premiers égaux , cylindriques , le dernier environ deux fois plus long que les autres , à peine plus gros qu'eux , ovale-cylindrique. — Lèt're tronquée, cordiforme, membraneuse, profondément échan- crée; menton coriace , transversal, court, pres- que carré , un peu rétréci vers l'cxtrémilé. — Corps ovale , arqué en dessus. — Corselet presqu'ea trapèze , se rétrécissant insensiblement de la base à l'extrémité, à peu près moitié plus loi-ge que long, assez aplati, se courbant insensiblement sur les côtés, entièrement rebordé. — Ecusson distinct, trigone. — Elytres rebordées, arrondies à l'extrémité, recouvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes fortes , cuisses comprimées , jambes épineuses, triangulaires, alongées ; tarses courts, liliformes ; leurs quatre premiers articles courts, presque coniques , entiers , le premier un peu plus long que les suivans , le dernier plus long que le premier, muni de deux forts crochets. On ue connolt qu'un petit nombre d'espèces de P E L ce genre. La plus commune se rencontre sons les ^corces d'arbres. Elle est décnie daii< teDicllon- iiuire sous le nom deMycélophai^e cliâlaiii , n'>. lit), et liffurée pi. 53g, iig. 35. Un la trouve aux environs de Faiis. BYTURE, Byturus. Late. Derinestcs. Fab. Oi.iv. De GtEn. GtoFF. Geure d'insecles de l'ordre dos Coléoptères , section des Pentamèies , famille des Clavicorues , Iribu des PelloïJes. Parmi les genres de cette tribu qui ont l'exlrd- mlté des mandibules écliancrée et la massue des antennes plus ou moins ronde ou ovale, les Nili- dules, les IJytures et les Cerques sont les seuls dont les trois premiers articles des tarses , du moins ceux des anléneuis , soient courts , larges , dilatés j mais les Nitidules ont le troisième article des antennes une fois au moins plus long que le suivant ; le corselet des Cerques est arrondi et sans angles à son extrémité postérieure. Ces- ca- ractères séparent ces deux genres de celui de Byture. Antennes de onze articles , les deux premiers à peu près égaux en grosseur, le troisième peu dif- férent en longueur du quatrième 5 les trois derniers formant une massue alongée , perloliée , compri- mée ; les neuvième et dixième transversaux , trian- gulaires.— Mandibules bidentées à l'extrémité. — Mâchoires ayant deux lobes courts. — Palpes filifor.Ties , les maxillaires 'de quatre articles, le dernier alougé , presque cylindrique , un peu aoiinci à son extrémité. — Lèi're lar}^ement éclian- crée. — Corps oblong. — Corselet presc[ue trapé- zoïdal , plus large à sa partie postérieure dont les angles sont dislinciement aigus. — Ecussoii arrondi postérieurement. — £/)''/-e^alnngées, cou- vrant complélemeut les ailes et l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne j tarses ayant leurs trois premiers articles courts , larges , dilatés , velus en dessous. L'espèce qui a servi de type à M. Latreille pour fonder ce genre, se reuconlrc fréquemment au printemps dans les forêts sur les fleurs et no- tamment sur celles des renoncules. P'oyez pour sa description , Dermeste velu , n". ] 5 de ce Dictionnaire. Nota. M. Latreille croit que le synonyme de Fabricius ne doit pas être rapporté à celte espèce, a cause de deux points bruns élevés cpie cet au- teur attribue au front de son insecte. M. le comte Dejeau paroit être d'une opinion coutraiie. CERQUE, Cercus. Lat. Cateretes. IIerbst. ÎLLiG. Demhstes. Linn. Fab. Sphœridium. Fab. Ntiidula, Antkribus. Oliv. Scaphidiuin , Stron- gylus. HeTiBst. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , laœiUe des Clavicornes , (i-ibu des Peltoides. P E E 45 Dans celle Iribu , ce genre fait partie dn même groupe que les lîy turcs et les Niticiiilts ^ui.yuz PscLTOiDis ) ; mais les preuiiurti onl les angles pi's- lérieurs du corselet dislincis et aigus, leurs éls- ires couvrent entièrement l'abdomen , et dans le» iNiiidules, le troisième article des antennes e^c une fuis plus long que le quatrième. Antennes de ouze articles , les deux premiers de grosseur à peu près égale ( qiiehpiefois très- grands et dilatés dans les mâles) , le troisième peu dJlérent en longueur du quatrième ; les trois der- niers formant une massue alongée, presqii'obcn- nique, comprimée et perfoliée. — Mandilnilcs liès-aiguës à leur extrémité, écliaucrées, ayant; uu tubercule assez gros à l'angle extérieur de leur baie. — Mâchoires à deux lubes , l'extérieur ca- pillaire.— Palpes maxillaire» filiformes, com- |)osés de quatre articles, les labiaux de trois, dont le dernier épais. — Corselet grand , presque sans rebords , rétréci ou arrondi , mais sans angle* à sou extrémilé postérieure. — Ecussun très-dis- linct. — Elytres couvrant les ailes, mais plus courtes que l'abdomeu. — Pattes de longueur moyejine ; t'arses ayant leurs trois premiers arti- cles courts, larges , velus en dessous. On ignore les métamorphoses des insectes de ce genre étaljli par (VI. Latreille. On les trouve sur les (leurs. Le nombre des espèces connues s'élève .1 une douzaine , toutes européennes et de petite taille. Rapportez à ce genre l'Anlliribe puce , n". 4 de ce Dictionnaire, {Cercus pulic anus , Lat.). Peut- êlre doit-on retrancher le synonyme de Geollioy. Les TDerniestes urlicœ , n". 44, et pedicularius , n". 43. Fab. Syst. Eleut. (Eucycl. pi. 53c), 11g. oa) appartiennent à ce genre. COLOBIQUE , Colobicus. Lat. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Clavicornes, tribu des Peltoides. Ce genre créé par 5L Latreille fiiit partie d'ua groupe de cette tribu, lequelcomprend en outre les genres Tliymale , Micropèple,Dacné, Ips elSphé- rile. Son caractère est : extrémité des mandibules bidcnlée ; massue des antennes ronde ou ovale ; tarses point dilatés. Les trois derniers genres se, distinguent par la massue de leurs antennes com- posée de trois arlicles j les iNIicropèples n'ont cette massue composée que d'un seul article , et dans les Tljymales , les mandibules sent très-saillaaies. Antennes ayant leur troisième article alongé , trois fois plus long que le suivant; les deux der- niers formant réunis une massue solide , orbicu- laire. — Bouche et mandibules recouvertes par un avancement arrondi et en forme de chaperon de l'extrémité antérieure de la tête. — Palpes maxillaires plus grands que les labiaux. — Corfls ovale , déprimé. — Elylres recouvrant tes ailes ôt 46 P E L lu lolalili? de l'abdomen. — Pattes de longueut moyeiiue. Les iusectes de ce ^enre , dont le nom vient d'un mot i;iec qui sigiiilie : mutiler, liabiient sous les écoitts des arbies. L'iiuleur u'eu mentionne qu'une seule espèce. I. CoLOBiQUE bordû, C. niargniatus. Colohicus nigricans y antennis , capitis tlia- racisque inargmibus extcrionbm tesiaceo-fuscis. Colohicus mnrginatus. I/AT. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. lO. tom. I. taO. iè.Jtg. i. Longueur 2 lig. Ovale-oblong , noirâlre, avec les antennes, Its bords exti'i leurs de la tête et du corselet d'un brun fjuve. Dessus du corps par- semé de petites écailles grises. Elylres ajanl des slrJes poiulilK'es. Des enviions de Paris. Notti. Cet insecte est peut-être la A7Aû'«/a ^/Vi'a Ross. Faim Eints. tom. 1. pag. 5y. tab. Ti.Jîg. 9. MICROPÈPLE, Micrnpephis. Lat. Stitphyli- niis. Fab. Patk. Oliv. NUidula. Herbst. Onia- lium, Gtli.enh. Genre d insectes de l'ordre des Col'^optèrRs , section des Pfulauières, famdie des Ciavicotnes , tribu des PcltoKles. Tous les genres de cette tribu, excepté celui de Micropèp'e, ont leurs quatre palpes très-apjta- rens, leurs aniences ne se logent point dans une cavité particulière du corselet , et la massue qui ]es termine est de deux ou trois articles. Antennes plus courtes que le corselet , se lo- geant dans des caviiés latérales du corselet 5 leurs deux premiers articles plus grands que les suivans, globuleux , le dernier très-grand , l'ormaiit à lui seul une massue solide, globuleuse. — Mandibules arquées vers leur extrémité , pointues , bidentées, sans dentelures. — Palpes ma jcillaires t-ès-pctits, beaucoup plus épais dans leur milieu , leur second article étant très-reiidé , amincis à leur extrémité et terminés en une pointe particulière , les labiaux point visibles. — Mâchoires bilides , leur lobe in- térieur a^ant la forme d'une dent. — Lèvre pres- que carrée, dilatée et arrondie sur les côtés, son extrémité un peu plus étroite, tronquée , entière; menton transversal , petit , entier. — £'/)/'"e.s beau- coup plus courtes que l'abdoiien. — Tarses a_yant leurs premiers articles très-courts. On doit ce genre à M. Lalreille. Son nom vient de deux mots grecs qui siguilietit : petit vêtement, et a rapport à la brièveté de ses éij'tres. L'espèce tjui a servi de type est d'Europe. • I. MiCROîÈPLE sillonné, M. porcatus. Micmpeplus niger, ihoracis lateribus r./gosis , elytris bref>ioribus tricarinatis , antennarum basi f/edibusquej'uscis. ■ P E L Mieropepltis porcatus. Lat. Gêner. Cru^. et Tns. tom. 4. p. 377. — Nilidu/a sukata. liEaWr. CoLP". LIV. 6'. — Stuph;\tinus porcatus. Oi.iv. Entnm. tom. 3. Staphyl. pag- 33- »"• 5o. pi. 4- /ig. 53. — Fab. Syst. Elcvt. tom. 2. p. 602. n". 68- — Payk. Faun. Suec. tom. 5. pag. 410. h". 5g. T,ongueiir une ligne. Corps ovale, nir. Tèle petite. Corselet reb^rdé sur les colés, liès-rabo- Icux- FJyirea n'alteign.inl qu'environ la uioilîé de la longueur de l'abdomen, maripiéps cliaiuiie île trois lignes longitudinales élevées. Dessus de l'ab- domen ayant quelques impressious. Base dts an- tennes et pattes brunes. Il se trouve aux environs de Paris, parmi les matières animales et végétales corrompues. DACNÉ, Dacne. Lat. Engis. Païk. Fab. Ips. Hehbst. Erotjlus. Oliv. Genre d'insecles de l'or-lre des Coléoptères, sectiou des Pentamères , futaille des Clavicornes , tribu des Pdloides. Dans le groupe de cette tribu qui a pour ra- raclère particulier : extrémité des inandil'ulis écliancrée ou bidenlée ; massue des antennes ronde ou ovale ; tarses point dilatés ; se r;Hngeut avec les Daciiés , les Micropeples qui en didcrent par leurs palpes labiaux point distincts et leurs an.'eunt-s se logeaut dans une cavité particulière , lesThymales qui ont leurs mandibules très-sail- lantes , les Colobiques dont la massue des anten- nes est de deux articles et tpâ ont un avaiuement en forme lie ciiaperon recouvrant la boucbe , les Sphériles ayant leurs élylres plus courtes que l'abdomen , et les Ips dont les articlci des tarses sont grêles et alongés. Antennes courtes , ayant leur massue grande , presqu'ovale, comprimée, composée de Ir'is ar- ticles, les deux premiers larges. — Mandibules bifides à l'extrémité. — Mâchoires ayant deux lo- bes , l'extérieur pres(jue trigoue. — Palpes ma- xillaires filiformes, les labiaux terminés en mas- sue, leur dernier article étant plus épais. — Corps ovale. — Elylres couvrant les ailes et la totalité de l'abdomen. — Pattes àa longueur moyenne; tarses ayant leurs trois premiers articles courts et larges. Ce genre est du à M. Latreille ; son nom est tiré d'un verbe grec qui signifie : mordre. Il ren- ferme une douzaine d'espèces, dont plus de la moitié est exotique. Plusieurs d'entr'elles vivent dans les champignons el sous les écorces des ar- bres. Rapportez i,ce genre l'Erotyle bifcscié, n°. i 1 de ce Dictionnaire, les Engis humerai is , n". 2 , et saiiguinicollis , n". iJ. Fab. Syst. Eleut. Ces deux derniers sont d'Europe. CHOLÈVE, £holeva. Latr. Pcllis. Geoff. P E L Vennrstcs. De Géeb. Catops. Payk. Fab. Htlops. I'anz. Ptoiiiaphagus. Illig. Gt^nre d'insecies de l'ordie des Culéoplères , section des Peiitamères, fauiille des Clavicornes , tribu des l'eltnides. Les f;enres de cette tiibii qui ont rcxtrétnlté des niandibulei biJciit^c et la uiassue des antennes obloup|ue , composée de cinq à six articles , sont ceux de Scapliidie , C^bolève et jMyla,'(|iie. Mais les premiers ont des él^'tres tronquées, et dans le genre Mylaeque , les deux premiers articles dos antennes sont notablement plus gros que les sui- vans, et diflêrent d'eux par la forme. ■Antennes lilitormes , grossissant vers leur ex- trémité , distantes à leur base , insérées au-dessous des yeux , composées de onze articles , les deux premiers peu dillércns des suivans en grosseur et quant à la forme ; les cinq derniers plus j^ros que les autres. — Mandibules courtes, cornées, ai- guës , écliancrées à leur pointe. — Mâchoires ayant deux lobes membraneux. — Palpes siibulcs j les maxillaires com[#sés de quatre articles , les se- cond et troisième à peu près d'égale lonj^ueur , obconi(jHesj le durnier conique, terminé en pointe; les labiaux petits, cylindro-coniques , de trois ar- ticles, dont le dernier poinln. — Lèure membra- neuse, presque carrée, largement échancrée au bord supérieur; menton coriace, presque trapé- zoïdal, — 3'e7e inclinée , presque de la largeur du corselet. — Yeiij: petits, peu saillat.s. — Corps pubescent , arqué en dessus. — Corselet convexe, sans rebords, de la largeur des élytres. Ecits- son triangulaire. — Elytres convexes, d^ la lon- gueur de l'abdomen, co^iVranl des ailes. — Aù- dnnien terminé en pointe. — Pattes longues , les postérieures surtout; jambes un peu épineuses; tarses filiformes , à articles alongés , entiers; les trois premiers des tarses aniérreurs plus gros que les autres et velus en dessous dans les mâles. Ce genre fondé par M. Laireille est le même que celui auquel Paykull a imposé le nom de Ca- tops, et lUiger Ptornaphagus. Fabricius adopta la dénomination du naturaliste suédois, de préfé- rence à celle de M. LalreiUe , qui avait l'antério- rité. Le nom de Cbolève , tiré du grec, exprime la démarobe un peu boiteuse des espèces qui le composent ; leurs couleurs sont généralement sombres : elles vivent dans les champignons et dans le bois pourri tombé en poussière. On en coauolt une quinzaine , toutes d'Europe et d'assez petite taille. I. Cholève mori o , C. morio. CiioUi-a nigra, subtomentoso-sericea , elyfris non siriatis , pedibus antennurumque hasijltsco- testaceis. Cholevarilhsa. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tnm. 2. pag. 29. nP. 5. — Catops mono. Fap. Syst. Ekui. toni. a. pag. 664. n". 4. — Païk. Faun. P E M 4y Suec. tom. I. pag. ?i44' n". 2. — TTrlops scriceus, Paxz. Faun. Ger.n. J'ose. 'J^- fig- io. — Denncsieg J'onticatus. Ue Géf.b, Ins. tom. 4. pag. a iG. //'■. 9. pi. V)./ig. l5. —Le Boiu lier iirun velouté. Geoiï. lits. Pans. tom. i. pag. ia3. n°. 10, Longueur 2 lig. Noire, couverte d'un duvet rous c. idré trcs-courl. Antennes plus courtes que le corseiet , un peu en massue; les seizième, liui- lième , neuvième et dixième nrtu;les transversaux. C pi'ielet presque carré. Base des antennes et pattes d'un testacé brun. Commune aux environs de Paris. !\ota. Les Catops rii/èscens , a", i, et agllts , n". 6, Fab. Syst. Eleut. , appariiennent au geure Clioleve. (]e dernier est re()réscnté Eacyil. , ul. 559. lig. 10. (S. F. et A. Serv.) PEMPHRÉDON , Pemphredon. Lat. Fab. Ce- monus. JuK. Panz. Im.ig. Felopœus. Fab. Crabro. Ouv. ( Eneyel. ) Panz. Sphex. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon , famille desFouisseurs, tribu des Crabronites. On doit ce genre à M. Latreille, qui'l'a établi le premier dans son Précis des caractères géné- riques des insectes. M. Jurine changea depuis sa dénomination sans en alléguer la raison. Fabri- cius en l'adoplanty introduisit beaucoup d'espèces qui n'en doivent pas faiitt partie. Les Pemplué- tlons , les Mellines et les Alysons forment un petit groupe dans la tribu des Crabronites ; ce groupe a pour caractère : 1°. anieuiies insérées près lia la bouche ou au-dessous du milieu de la l'ace delà tête, ce qui le dislingue des Psen , des Cercéris et des Phiîauthes. 2". Yeux entiers , ce qui le sé- pare desTiypoxylons.5". Mandilmles fortes .den- tées au coté interne , ce qui l'éloigné des Goryles , des Crabrous ( Frelon , Oliv. Encycl. ) et de* Sligmes. Les Petnphrédons sont distingués des Meliines et des Alysons , en ce qu'ils n'ont que trois cellules cubitales aux ailes supérieures , tau- dis que ces deux derniers genres en ont quatre. Antennes ï\\\'iovn\Qi , rapprochées, un peu plu» longues que la tête, de douze ar'icics dans Its fe- melles, de treize dans les mâles. Le premier peu aloùgé , conique ; là second court , le troisième le plus long de tous; les suivans allant en diminuant a mesure qu'ils approchent du bout. — Labre en- tièrement caché. — Mandibules presqu'eu forme de cuiller, muLidenlées. — Mâchoiies coriaces , ovalaires ; leurs bords membraneux. — Quatre palpes ; les maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux, de six articles; les cinq premiers ob- coniques, les trois derniers un peu plus longs; le premier le plus court , le second assez gros , le dernier presque cylindrique; les labiaux de qua- tre articles; le premier obconique ^ le deiuier ovalaire j ces deux articles plus longs que le« intermédiaires. — Languette tritide. -r- Tête forte. 43 P E M presque cante , sa face anlc-iieure garnie d an duvet argenté (dans les màies seulement). — Yetij: pelils, ovalaires. — Trois petits yeua^ lisses disposés en triangle et places au-devant du ver- tex. — Premier segment du corcelei \iaia.i\e et transversal, distant en dessus de l'ori^^ine des ailes. — Ailes supérieures ayant une cellule ra- diale plus ou moins réirécie après la sec 'ide cii- hilale , son extréinilé un peu aii^uc ne s'écarlant pas de la tôle , et trois cellules ciibilales ; la pre- nuèie ayaul plus de deux lois la longueur de la secondej la troisième tracée jusqu'au bord pos- Ic'rieur de l'aiie. — Abdomen ovalaire , distinc- tement péliulé , composé de cinq scgmtns ouire l'anus dans les lemel.es , en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne, les quatre jambes postérieures dculelées à leurparlie extérieure daus les lemelles; les antérieures et les intermédiaires munies à leur extréinilé d'une épine droile, aiguë; les postérieures de deux; premier article dis tarses long, les autres courts , le dernier terminé par deux ciocliets simples, éc^arlés, munis d'uaç petite pelotle dans l'entie- deux. Les cinq ou six espèces de ce genre qui nous jont connues, habitent l'Europe; leur taille est petite. Elles ont le noir pour couleur dominante. JjCs femelles creusent des trous, soit dans lehois, soit dans le ciment des murs pour y déposer leurs œufs. Elles y apportent des insectes pour servir de nourriture à leur postérité ; nous croyons que ce sont toujours des Pucerons, Les trous sont par- tagés en plusieurs cellules , séparées par des cloi- Bons. On trouve souvent les Pempluédons sur les ileurs. LVaprès les auteurs , nous partageons ce genre en deux divisions, basées sur l'insertion des nervures récurrentes de l'aile. !''«. Division. Première cellule cubitale rece- vant la première nervure récurrente; seconde cu- hilale recevant la deuxième nervure récurrenle, •"• Subdivision. Deuxième cellule cubitale de forme carrée. 1. Pemphrédon lugubre, P. lugubris. Pemphredon totus ater, cellulâ cubitali prima untcum nen>um recuirentem ejccipienle. Pempjiredonluguhris. La.t. Gcner. Crust.eilns. iom.4.p. ^ti.tab.XllL./ig. co.— 1<'ab. .S>7. Piez. pag. 5i5. «". a. (Femelle. ) — Cemonu's luguhris. JuB. piig. 214. (Femelle.) — Ceinonus uiucolor. 3vK. pi. 11. ( Femelle. )-(7/-aA/v> uiucolor. Panz. Faun. Genn. Jase. h-z. tab. ::3. (Femelle.) — Encycl. pi. abo./ig. 7. Longueur 5 à 4 lig. Entièrement noir. Ailes transparentes, ftlàle et lemcUe. Leprem»er est un peu plus petit. ^1*1 temelle coastrujt soa md dans les cavités P E M qu'elle creuse dans le bois pourri des vieux ax- hres. Commun aux environs de Paris. z'. Subdivision. Seconde cellule cul)itale ré- trécie vers la radiale , presque triangulaire. 2. PempbrÉdon nain, P. minutas. Pemphredon niger, palpis tarsisque luteis. Pemphredon minutas. Lat. Crust. et 1ns. tom, 4. pag. B4. — Fab. Syst. Piez. pag. 3i6. n". 9. ( Femelle.) — Cemonus t?iinutus. JuR. ptig. 2i4' (^Vemel\e.)—Sphejr pallipes. Panz. Faun..Gerin. /use. 52. tab. 22. ( Mâle. ) Longueur une ligne 7 à 2 lig. Corps glabre , brillant. Anleiiiies et abdomen entièrement noirs. Tête noire ; raaudibules et palpes jaunes. Corselet noir, avec les écailles des ailes et uu point cal- leux en avant , de couleur jaune. Ailes transpa- rentes. Pattes jaunes ; lianclies noires ; cuisses jaunes à l'extiémilé , noires à%. base. Femelle. Le mâle présente les dilléreuces suivantes. Mandibules noues; jambes ayant du noir dans leur milieu, surtout postérieurement. Extrémité de l'abdomen d'un brun testacé. La femelle fait son nid dans les murailles. Commun aux environs de Paris. 2"^. Division. Première cellule cubitale rece- vant les deux nervures récurrentes. 3. Pemphuédon unicolor, P. unicolor. Pemphredon totus ater, cellulâ cubitali prima neivos duos récurrentes excipiente. Pemphredon unicolor. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. ^4- — Pelopœus unicolor. Fab. Syst. Piez. pag. 204. n". 10. ( Mâle. ) — Cemo- nus. JuB. pag. 2i4. — Sphejc unicolor. Panz. Faun. Genn. Jase. 5a. n°. 24. Longueur o lig. Entièrement noir. Ailes trans- parentes. Mâle et femelle. Le mâle est un peu plus petit. Commun dans nos environs. Nota. L'insecle décrit dans cet ouvrage, tom. 6 , pag. 517, n°. 28 , snus le nom de Frelon âtre , csi probablement le mâle de cette espèce-ci , ou celui du Pemplirédon lugubre, 11°. 1. Nous ne pouvons savoir à laquelle des deux espèces il ap- partient , puisqu'elles ne dilièrent entr'elles que par la position de la seconde nervure récurrente des ailes , caractère omis dans l'article précité. MELLINE, Mellinus. Fab. Latr. Panz. Jur, Sphe.r. UeGeer. l^espa. Linn. Ross. Genre d inseules d.- l'ordre des Hyméuoplères , . section des Porte-aiguillou, famille desFouisseurs, ii'ibu des Crabiouites. P E M Les Pemphrddons , les Melliues et les Alysons forment dans celle liiLu im pelit i^iouiie (i j. Les Pemplircdons se dislliigucut par leurs .lilcs supt'- fieures , n'olliant que Irois cellules ciibilaies, et les Alj'sons , parce que ces aiêiiies ailes oui leur seconde ctUule cubitale pôiiclJe. Ajitennes filiformes , peu ou point coudros , in- sérées près de la bouclic , composées de douze articles dans les femelles, du trei/.c dans les mâles. — Mandibules au moins tridenlées dans les fe- melles, deux de ces dentelures placées au côté interne, l'auire longue et forte est à l'extréuiilé. — Çucilie palpes , les maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux , composés de six articles , les labiaux de quaire. — Languette distinclement dinsée eu trois particf. — Tête grosse. — Tmis petits y eux lisses disposés en triani;le sur la partie antérieure du vertox. — Premier segment du cor- selet linéaire, transversal, distant en dessus de lori:;ine des ailes. — Ailes supérieures a^'ant une cellule radiale qui va. en se rétrécissant après la seconde cellule cubitale , son extrémité aiguë , ne s'écartaut pas de la côle , et quaire cellules cubi- tales ; la première aussi longue que les deux sui- vanies rjîunies ,. recevant la première nervure ré- cnrrenle près de la seconde cellule cubilale; celle-ci réirécie auprès de la radiale; la troisième recevant la seconde nervure récurrente , la qua- trième presque complèle. — Ahdomen composé de ciaq seguiens outre l'anus dans les femelles , en ajanl un de plus dans les mâles ; sou premier seg- ment ayant sa base rétrécie en pédicule. — Pattes de longueur moyenne; les quatre jambes posté- rieures munies à leur extrémité de deux épines , les antérieures d'une seule. Premier article des tarses long, les autres courts, le dernier terminé par deux crocliets simples, éoarlés, munis d'une forte pelotle dans leur entre-deux. Les Mellines sont en général d'une taille plus forte que les Pemplirédous ; leurs couleurs sont le jaune et le non- ; les femelles creusent des trous dans les terrains secs et sablonneux pour y dépo- ser leurs œufs ; elles approvisionnent ces nids de Muscides dont leurs larves se nourrissent. On ne connoît qii'uii pelit nombre d'espèces. Nou5 indiquerons \°. Mellinus an'ensis. ¥.\-a.Syst. Fiez. pag. 2()(). n". 10. Guêpe rurale , n^. g5 de ce Uiciionnairc. Panzcr a figuré la feimlle Faun. (ienn.^fas. ij /ig. 20. Le même auteur a repré- SC!»|édicule. Anus des femelles terminé en poinle , celui des mâles coupé carré- ment à l'extrémité et portant à ses deux angles postt'rieurs une soie courte, roide , spiniforrae.^ Pattes de longueur moyenne , cuisses postérieures ayant' une dent vers leur e.\trémilé ; les quaire jambes postérieures dentelées à leur partie exté- rieure dans les femelles, munies dans les deux sexes de deux épines à leur exlrémilé dont l'inté- térieurc plus petite; jambes antérieures n'ayant qu'une très-petite épine. Tarses antérieurs ayant leur premier article grand , les quatre autres courts, égaux entr'eux , le dernier terminé par- deux forts ^ocliets simples , écartés , munis d'une de chaque côté , de P E N 5i la carène antérieure du lest. La ligne enfoncée qui dans l'espèce précédente traverse antérieure- ment toute la largeur de ce test est ici très-courte. Le sixième segment de la queue n'a point sur les côtés de petites lignes enfoncées ; les bords laté- raux des suivans ne sont point épineux ; le bord supérieur de la carène dorsale et des derniers an- neaux sont verdàlres ; les dentelures ou épiSes dei quatre serres antérieures sont plus (petites , et les pieds sont proporlionnellement plus longs et plus grêles que ceux du P. Caraniote. Le Pénée monodnn de Fabricius entre dans la seconde division. Peut-être aussi faut-il y placer les Pénées à longues anteniies elMarsàn M. Risso. Ils me stint inconnus , ainsi que celui qu'il nomme ?)ieinhraneujc, et de même que le P. irès-ponctué deM. Bosc. ( Latr. ) PENTAMÈRES , Pentamcra. Première sec- tion de l'ortlre des Coléoptères j son caractère est : Cinq articles à tous les tarses. (S. F. et A. Sebv.) PENT ATOME, Pentatoma. Genre d'insectei de l'ordre des Hémiptères, section des Ilétérop- tères , famille des Géucorises , tribu des Longi- labres. Nota. Le nombre des espèces qui doivent être rapportées à celte- tribu s'étant considérablement augmenté dans ces derniers temps , nous nous sommes crns obligés de proposer quelques nou- veaux.genres et de nouvelles divisions dans cette ! tribu, dont nous adoptons les caractères tels que M. Latreille les a pos'.-.'. LoNGiLABtiES , Lovgi'ubres. Première tribu da la famille des Géocoriscs , section des Hélérop- lères, ordre des Ilétniptèies. Ses caractères sont : Bec découvert, de quatre articles dislincls. — Liibre Irès-prolongé au-delà de la lèle , strié transversalement en dessus dans la piuiîart. — Tarses Ù.q trois articles distincts , la premier de la longueur du second ou plus long. L Antennes de cinq articles. — Deux yeux lisses apparens. Sculellère. Pentatome. IL Antennes de quatre articles, A. Deux petits yeux listes plus ou moins ap- pareils. a. Antennes insérées sous un reboj'd laié- ral de la tête. Tessaratome. . • b. Antennes insérées à nu sur la partie supérieure des côtés de la têie; leur premier article dépassant nolable- meut l'extréiuiié de la tèie. G a 52 P E N Néule. Cové. Holhyménie. Pacli_ylii)e. c. Antennes inséri.'es à nn à la pavlieinTé- , iJeure des côu's de la tèlejlctir pre- mier aiiicle court, dt'pasjunl à peiue l'extrémité de la tC-te. Myodotjue. Paclijmère. Salde. B. Point de petits yeux lisses. Aslemme. IVliris. Capse. III. Antennes de trois articles. — Deux yeux lisses apparcus. Plilœa. PENT ATOME, Peniatoma. Oliv. (Encycl.) Lam. Lat. Pal.-Baut. Onicr. LiisN. Geoff. De GÉER. Fab. Edessa , JUlia , Halys, Cydniis. Fab. Le nom de Pentatome venant de deux mots î;recsquisignilient cinq pièces , a. été donné à ces insectes eu raison de Itjurs antennes couiposées de cinq articles. Feu Olivier a établi ce ^cure cti V réunissant les Sçulellèrcs , dont il f'aiaoil ce- 'ijendaut une division pailiculièrc. M. Lamariîk l'a restreint dans ses véril.iblcs limites et JM, La- ireiile l'a adopté ainsi. On voit par noire syùo- I, "mie que Fabricms en a dispersé les espèces dani tlivers genres. Les Pênlalomes sont aveu les Scutellères les seuls lon>;ila?;res qui aient ci.uj articles aux antennes, mais ces deruièrcs se dis- tinguent au picraier aspect par la grandeur de l'écuison qui leur recouvre cnlièreuient l'abdo- men el cache les élyties presqu'en totalité, tan- dis qu'elles sont tout-à-lait à découvert dans les Pentatomes. Antennes filiformes , plus courtes que le corps , insérées de .chaque coté au devant des yeux , composées de cinq articles don! la longueur res- pective varie selon les espèces. — Labin long , très-étroit , presqu'aciculaire , iiiiement suie transversalement, prenant naissance à l'extré- mité aiUérifure 'du cliapcron et recouvrant la base du suçoir. — Suçoir ïo}:mc de quatre soies; les deux inléiieurcs se réunissant en une seule un peu au-delà de leur origine , renfermé dans une ;;aîne nommée bec , divisé en quatre articles dis- tincts , le premier logé en grande partie dans une coulisse longitudinale du dessous de la tête. — Tête petite reçue postérieureuieut dans une éclian- ciure placée au bord antérieur du corselet. — ieux saillaus , globuleux. — Vsux peiiU ^eux P E N lisses pl:icés sur la partie postérieure de la (été , un de chaque côté, à peu de distance du bord interne dos yeux. — Corselet beaucoup plus large que long, rétréci en devant , dilaté en arriére. — Ecusson très-grand, triangulaire. — Abdotnan composé de six scgmens ouire l'anus j ces seg- meiis ayant tie cli;ique côlé un stigmate un peu reborde, celui de l'anus plus petit. — Anus des temelles sillonné longitudinalenienl dans son mi- lieu : celui des mâles entier, sans sillon longitu- dinal.— Jambes dépoiirs-ues d'épines lenniuales; tarses courts , presque cylindriques, de trois ar- ticles, le second plus court cpie les autres , le der- nier terminé par deux crocLets recourbés ayant une pelolle bilobée dans leur eutre-deux. Les Peu atomes dans l'état de larve né dillèrent de l'insecte parlait qu'eu ce qu'ils sont lolalement dépourvus d'ailes et d'élylres; sons la forme de nymphe ils ont de plus les fourreaux dans lesquels sont reuleruiées c^^ parties; ceux des ailes sunt pins petits et placés sous ceux dos élytres. Ces change- mens sont accompagnés d'une mue générale; non» croyons même que la larve en éprouve plusieurs. Dans tous ces étals leurs mœurs sont paieiUes et ils jouissent des mêmes fat ullés , à l'exception de cel- les du vol et de la reproduclion. Dans l'état parfait , le luàle monle sur le dos de la femelle pourla pro- vocjuer à raccouple.'nent,mais quand cet aetes'ac- complit, les deux sexes sont placés sur le même plan et réunis bout à bout ; la copulation dure assez long-temps, et pendant sa durée le mâle se laisse entraîner par sa femelle dans tous les mouvemens que celle-ci veut faire. Ces insectes se nourris- sent par succion de la sève des plantes succuleiiies ou du jus de» fruits j quelques-uns attaquent aussi les insecles, même ceux de leur jjropre genre, pour en tirer les parties molies inléiieurcs. Le plus graini nombre des espèces exhale une odeur iii- sûppoilalile et la communique même aux Iruils pour peu quelles les aient entamés. Ou Irouve les œufs des Penlalomes déposés sur les feuilles ou sur les tiges des végétaux , réuu-is ensemble au moyen d'uiie matière visqueuse très- tenace. Ils sont placés pal- plaques Irès-régulièics et ont souvent des couleurs fort agréables. JjCS Penlalomes sont généralement connus sous ic uoui de Punaises de bois. Le nombre des espèces de ce genre est consi- dérable; elles paroisse;it répandues dans les qua- tre parues du monilc et dans les lempéraiirres les plus opposées. Dans la première division les cou- leurs varient beaucoup , mais daus la seconde , qui ne contient que peu d'espèces, le corps a constamment le noir ou le brun pour couleur do- minante. jre. Dtt'ision. Jambes simples. i'". Subdivision. Une lame abdominale re- levée et lancéolée. P E N A. Steniiim nvancc , compiinic^. — Coi'SO- let a anj^ies suiiUms. 7. Pkntatomk licmoirlioiJal, P. hœmorrhoi- dulis. Pentatoma griseo-viridis , antennis Jufci) , htisi palliais , ventre in inedio carinalo , elylro- ruin membranâ unicolori. Pentatoma hœinorrhoidalis. Lat. Gen. Cii/st. et Ins. tom. 3. pag. liG. — Cimex hœmoirhoi- dalis. Fab. Syst. Rhyngot. pag. l6o. n". 27. — La l'uDaise verlc à pointes du corselet rouges Geoff. Ins. Paris, tom. i. pag. 465. n". 63. — Wolt. Icon. cimic.Jasc. i. pag. 10. tab. l.Jig- 10. — Faun. franc. Hémipt. pi. ^.fig. 5. Longueur 6 lig. Corps d'un vert pâle nuancé d'un peu de rouge , fortement ponctué en dessus. Antennes brunes ; premier article delà couleur du corps ; troisième et cinquième plus courts que les autres. Becalteignant la base des cuisses pos- térieures. Corselet ayant ses angles latéraux mousses, rouges , •tachés de noir à l'extrémité. Dessus du ventre et dessous de l'anus preseja'en- tièreruent rouges. Faites d'un vert jaunâtre. Mem- brane des élytres transparente et sans taches. Ventre caréné dans toute sa longueur. Femelle. Commua aux environs de Pans. 2. Pentatome de Sloll , P. Stollii. Pentatoma luteo-viridis , antennis liiteis , l'en- tre, in medio carinato , e/ytroniin membranâ Jusco macalatâ. La l'onaise eiwanglantée. Stoll, Punais. pag. 12(). /'/. Ji^XXin. n". 229. — Faun. Jranc. ticinipt. pi. 3. Jig. 5. Longueur 3 à 4 l'g. Corps jaunâtre en dessous, très-jiouctué eu dessus. Antennes jaunâtres , troi- sième ailicie plus court queles autres. Tête et cor- selet decouleur verte lavée d'un peu de rouge. Bec dépass.mt à peine la base des cuisses intermé- diaires. Angles du covselet mousses, rembrunis. Elylres vertes , largement bordées de rouge san- guin iniéiieiiremeut. Leur membrane transpa- rente marquée d'une tache brune sur leur bord, avant l'tixtréanté. Venlie d'un rouge sanguin en dessus , caréné en dessous au milieu dans toute sa longueur. Dessous de Ikinus d'un rouge de sang. Pattes verdàtres nuancées de rouge. Mâle et t'euielle. . Commun en Europe. B. Sternum simple. a. Corselet à angles saillans. . 3. Pentatome dix-sept taches, P. l'j-ma- culata . Puntatoma obscure Jusca , thoracis acutè spi- V E N 53 noù maculis duod^ciin^ sctitelii tribus , elytrorum unicâ lututs. Pentatoma ij-maciilata. Palis. -Bauv. /ns. d'yifi-iç. et d'Amériq. pag. 1 12. Hémipt. pi. 8. Jig- 4- Longueur 4 lig. Corps d'un brun obscnr. Bord antérieur de la Icie droit, à peine échancré. Bec atteignant labasedts cuisses ialermédiaires. Douze taches jaunes sur le corselet, trois sur i'écusson et une sur les él_ylres. Nota. Les antennes, les pattes et l'anus man- quent dans notre individu. De Buonopozo, royaume d'Owure. 1). Corselet simple. ■4. Pentatome nigripède , P. nigripes. Pentatoma suprà ntbra thoracis obtuse angu~ lati margine antico, scutelli maculis duabus ,ely- irortim macula unicâ nigris y subliis lutea , Imcâ transfersah maculisqua marginalibus niTO-cce- ruleisj tibiis suprà canaliculatis. Pentatoma nigrpes. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 5. pag. 1 17. — Edessa nigripes. Fab. Syst. Rhyngot. pag. 14g. n°. 17. — Cimejc incarnatus. Dbury, Ins. tom. 2. pi. "hè. Jig. 5. — Wolf. Icon. cimic. Jcis. i. pag. 11. tab. s,. Jig, 11. Stoll, Punais. pi. Il -Jig. lO et ^. Longueur un pouce. Antennes noires ; premier article le plus court de tous , les autres é"-anx en- tr'eux. Tête d'un noir bleuâtre en dessus. Bec at- teignant la base des cuisses postérieures. Corseler, écusson et élytres rouges; bords antérieur et la- téraux du corselet, deux taches latérales à la base de I'écusson , une autre sur chaque élytrc , d'un noir bleuâtre. Membrane des élytres brune, opa- que, bleuâtre. Ailes de même couleur. Dessous du corps jaune, marqué d'une ligne transversale au bord du corselet et de quatre taches rondes la- térales sur le bord de l'abdomen , d'un noir bleuâ- tre. Pattes de cette couleur; jambes l'ortenient canalic'ulées en dessus et ciliées latéralement. Fe- melle. Des Indes orientales. 5. Pentatome quadrimaculé, P. quadrimacu- lata. Pentatoma suprà rubra , thoracis obtuse angt- lati disco nigro lineâ albidâ secto , scutelli' albidi maculis duabus nigris , elytris immaculatis , ti- biarum parte injerio ri suprà canaliculatà. Cimex catena. Drory, Ins. tom. 5. pi. XLVI. fg. '• Longueur 6 lig. Antennes noires ; premier ar- ticle très-court, le second le pins long de tous , les trois deruiers à peu près égau.v. Tète très- 54 P E N échancrre en devant, noire en dessus, avec une ligne jaune do chaque côté. Bec atteignant la base des cuisses postdiieures. Corselet rouge , ayant d:'.ns son milieu une jurande tache noire ar- rondie en devant, st'parce en deux lungiluduiale- mcnt par une ligne blanchâlre et bordc-e d'une semblable ligne inféneurerneiu. Ecusson arrondi au bout,-blancbâlre , presfju'enlièrement couvert par une lâche noire divisée en deux dans son milieu par une ligne" tninsversale hlancliàlre. Kly- tics rouges; leur ine'nbrane opaque , noire. Des- sous du corps blanchâlre charge de taches noires, excepté au milieu du venlre. Pâlies noires en des- sus, cuisses ra_yées de blanchâtre en dessous, par- tie inférieure des jambes caualiculée eu dessus. Femelle. Du Brésil. 6. Pent.vtome gris, P. grisea. Pcniatoma grisan-J'usca , iliorace nhtusè an- gulttto , abdoininis nturgine supero albido nigro maculato , tibiis suprà canaliculatis. Pentatoma grisea. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni.li. pag. li6. —^Ciniex griseus. Linn. Sj'sÏ. Nat. a. 721. 43. — Fad. Sjst. B.hyngot. pcig. jyi. n°. 87. — Ciincr hetuLn. De Géeiv , lus. 6, pcfg. 261. n". &. p/. 14. /'i'- 9- — La Punaise brune à antennes et bords jjanachés. Geoff. Itis. Paris, idm. i. pag. 46b. n'^. ()4- — Wole. Icon. ciniic. /ïis. 2,. pag. lîg. tui. Çi.fîg. 5(i. — Faun. J'ixinc. flémipt. pi. Z-Jig. 7. Longueur G 11g. Corps d'un gris cendré mêlé do brun, lorlement ponctué. Anlenues noires; pre- mier article courl ; troiiième et cinquième plus courts que le second et le cjualriènie; les deux derniers blancs à leur hase. Bec alleignant la base des cuisses postérieures. Kxtrémilé de l'écusson jannàire , surmontée de deux petits points noiis. Bord de l'abdomen en dessus alternalivement jioir et blanc. iVIembrane des élytres transparente poncluée de biun. Dessous du corps iil.iiichàtre parsemé de poiuls noir?. Cuisses et jamijes d'un vert jaunàlre, noues à l'extrémité ; larses bruns , jambes fortement canaliculées dans toute leur longueur. Mâle et l'cniflle. Le mâle a le troisième article des antennes Jjlanchâlre :t sa base. Nata. Gecllroy nicnlionne une vaiiélé femelle que nous i onnoissoiis. Kile a la nieuiljrane des élylres sans taches et le Iroisième article des an- tennes blanc à sa base. Très-commun aux environs de Paris. 2=. Subdifision.Vne lame abdominale courte, aplatie et coucliée. — Slernuiil fuurcnu ^ ses (Jeux e.\lrémilés. a. Cjrselct à angles saillans. P E IS' 7. Pentatoue Bison , P. Bison. Pentatoma testacea , tJwracis annula longiori obtuso , tibiis suprà canaliculatis. Longueur un pouce. Corps d'un jaune testacé en dessus, son dessous plus clair, avec quelques lignes brunes Irausverses. Antennes jaunâlies'j les deux premiers articles à peu près égaux , le suivant plus long que le deuxième , le qiiauième le plus long de lous, le dernier plus grand que le Iroisième. Bec n'atteignant pas la base des (lusses intermédiaires. Angles du corselet trcs-saillans, presqu'eii forme de cornes, leur extrémité noire et obtuse. Elylres ayant chacune cinq raies blan- ches , celle du milieu plus courle , n'alieignant pas la base , imitant grossièrement la lettre Y. Leur membrane opaque, brune à reflet bronzé. Pattes jaunâlres. Jambes canaliculées eu dessus dans toute leur longueur. De Cayenne. Nota. Cettp espèce est peut-être VEdessa An- tilope de Fabricius. Sjst. Rliymg. pag. i47- n". il. CoijuEB. Illus. Icon. tab. ^-J'g. ii. iVJais elle en dillère par les couleurs. 8. Pestatome Bubale , P. Bubalus. Pentatoma thoracis acutc longissimàque spi- nosi parla anltcâ testacea , inedià luleâ , posticâ- ijue viridi , tihiis suprà canaliculatis. Longueur 8 à 9 lig. Dessous du corps jiiune nuancé de rougeâlre et marqué de lignes trans- versales brunes, Tète fauve, inégale. Anleiioes jaunes. Bec atteignant la base flcs ctiisses inler- inéJiaires. Corselet ponctué, fauve à sa partie anlérieure , d'un vert brun postérieurement ; une bande jaune assez large occupe presque le milieu et atteint des deux côtés la base des angles ; ceux-ci pomius , très-longs, iu:ilant des coines, bruns à rellet violel. Ecusson pondue, d'un lauve iu'uu , bordé de vert extérieurement et surtout à rexlréuiité. LlyirvS d'uii_ fauve brun, liuement noncUiées , ayant quatre lignes longiludinales lilaiichâlrcs ; leur membrane demi-transparenle , brune. P.ilies d'un jaune rougeâtie. Jauiijes cana- liculées en dessus dans toute leur longueu-r. Seg- ineus lie l'abdonien ayant chacun une poiiile laté- rale dépassant les élj«ies ^ celle du sixième simple, très-longue, excédant l'anus. Ventre caréné Ail lullieii dans toute sa longueur. De Cayenne. b. Corselet simple. f). Pentatome poli , P. polita. Pentatoma riridis , thoracis angulis hrcviter suhspiiiosis , e/yiris J'ascis albido Imealis , tibiis \ suprà canaliculatis. P E N Ln Punaise polie. Stoth , Punais. pag, ^S-pi. XJCr^. n". 174. Longueur 12 à 14 lig- Corps vert eu dossus , d'un vert jaunâtre en dessous. Tûle sillonm'c , assanl la base des cuisses antérieures. Corselet Irès-ponclué , avec quelquesunances jaunes. Ecusson pointillé , nuancé de jaune vers sa pointe. Elytres d'un brun fauve , avecdei lignes blanchâtres. Leur mcnibran.e domi- transparenle, à rellet nié(allique. Pattes d'un vert jaunâtre. Jambes canaliculées en dessus dans toute leur longueur. Dernier segment do l'abdomen armé lùléralement d'une forte pointe dépassant de beau- coup l'anus ^1 munie intérieuremeut d'une petite dent. ]\lâle et femelle. Le uiàle a le corselet et l'écusion d'un vert sans nu'lan^e. Du IJrésil. 10. Pf.ntato5IE lutéicorne, P. luteicotnis. Pcnùiloina îiUca , thoracis viridis auiicique luffi aiigulis subspinosts , elytris mgro muculaiis , libiis supi-à canaliculatis. La Punaise à antennes jaunes. Stoll> Punais. pas- 81. pi. XX.fig. 107. Longueur 8 lig. Corps jaunâtre en dessous , Irès- j)onctué en dessus. Antennes jaunâtres ; premier et troisième ariit les fort courts , le second moyen , les deux derniers plus longs que les précédens. Bec uatleiguant pas la base des cuisses iiilcrmé- diaires. Tèlu jaunâlre, sillonnée en dessus. Cor- selet verl, liordé de jaune en devant et sur les cô- tés, ses angles peu pointus. Eciissou jaune, sa pointe lavée d'un peu de vert. Eljlres jaunes , avec une tache brune irréa,u!icre sur leur milieu; la membrane deim-lransparenle à reflet mélalli- cjuo. Paites jaunâtres : jambes canaliculées en des'.iis dans toute leur longueur. Do Cavenue. 1 1 . Pent ATOME ensanglanté, P. cruenta. Pentutonia siiprà viridis , suhtîis hiiea , lineis ininsversisjuscis, altentis ùreiuonbUs, tibtis siiprà canaliculatis. Edessa cruenta. Fab. Syst. PJiyngot. pag. i53. ;■'". 3i . — Stoll , Punais. pi. XVI. Jig. 110. Longueur 10 lig. Corps vert et trcs-ponc!ué eti dessus. Son dessous jaune , avec des lignes brimes transverses alternalivement plus longues et plu^ courles. Antennes ferrugineuses; piemier article court , second et troisième égaux, le quatrième le plus long, le cinquième moyen. Bec atteignant à peine la ijase des cuisses intermédiaires. Bords extérieurs du corselet et de l'abdomen fcrrugi- reux. Patles de même couleur. On volt quelque- fois des nuances irrégulières de iaouc sur i'écus- son. Mâle. Commun à Cayenne. P E N 55 3». Subdii'ision. Point de lame abdominale. A. Siernum saillant, comprimé, arrondi en devant. — Corselel simple. 12. Pestatoke mucroné, P. mucronata. Pcntatoma scutello lorginri , qpice ocutà spi' noso ihoraceque in nieelio Inngitudinalitcr cari~< naiis , ttbiis saprà canalicutuus. Pcntutorr.r. mucronata. PAi.is.-BAtJV. Tnseci. d'.te.x ypsilon-ccneus. De Géer , Ins. 5. pag. 332. n". 6. pi. M.Jig. 7 et 8. Longueur 4 lig. Corps ponctué en dessus. An- tennes brunes ; base du quatrième et du cinquième, blanche ; premier article très-court , le troisième plus long , les deux derniers égaux , les pins grands de t(uis. Tète d'un jaune obscur ponctué do noir. Bec atteignant la base des cuisses posté- rieures. Corselet ponctué de noir, jaune et portant deux taches blanches irrégulières eu devant , brun à reflet cuivreux poslérieuremeut , ses an- gles antérieurs aigus. Elytres brunes» rtllet cui- vreux, avec une tache jjlanche un peu saillante vers leur milieu. Ecusson brun cuivreux , portant la liguie d'un Y , de couleur blanche. Membrane des élylres transparente. Dessous du corps vert jaunâtre. Pattes jaunâtres, fortement ponctuée» de noir. Femelle. Amérique méridionale* Nota. De Géer a probablement été abusé pgr la jjelitesse du premier article des antennes, lors- qu'il a placé celle espèce parmi ses Punaises à antennes de quatre aiticles. b. Corselet simple. 17. Pentatome Jar.n s ,' P. Ji/Tîzw. Pentatoma suprà ruhra , capite, thoracis lineA anticâ scutellique basi et ctytroruni inembranâ nigris , ajitfiuiaruin articulis quatuor priniis ti- biisque suprà cajuiliculatis. Edessa Janus. Fab. Syst. Rhyngot. pag. i5l. n". 23. — Ci/ne.c ajer. Drury, Ins. It. pi. KLT^I. Jig. 7. — La Punaise Janus. i>TOLi. , Punais. pag. JO. pl.VI.fig. 41. Longueur 1 I lig. Corps lisse , finement pointillé en dessus. Antennes noires, leurs quatre premiers articles canaliculés en dessus j le premier fort court , le troisième plus long , le quatrième un peu élargi , les deux derniers plus grands que les au- tres. Tête uoiie , écliancrée antérieurement. Bec dépassant à peine la base des cuisses antérieares. Corselet rouge j une bande noire a sa partie anté- rieure n'ai teignant aucun des bords. Ecusson noir, son extrémité rouge, arrondie. Elylies rouges, leur membrane opaque et brune. Dessous du corps noir luisant, avec la bordure du corselet et- 1 elle de l'abdomen, à l'exceplion de l'anus , rouges. Pat- tes noires , jambes fortement caiialiculi'es eu des- sus dans toute leur longueur. Mâle et femelle. Indes orientales, (^ôie de Coromaiidel. 18. Pestatome des potagers, P.. olemcca. Pentatoma nigro- ccerulea , lineis piinctisqua rubris albidisve , tibiis suprà fi jc canuliculalis. Pentatoma P E N Pentaloma oicmcea. Lat. Dict. d'Htst. nai. V. édit. — Cimcx oleracetts. Linn. Syst. Nilt. 2. 722. 53. — Fau. Sysl. Rhyngnl. f>ag. 177. n". 1 ra. — De CiÉEn, Ins. 3. pag. 2()b". n". 10. ;;/. l5. fig- 23 c/ "5. _ Stoll, Punais. pi. V.fig. 3a e/ 33. — La i'uiiaise vei'le à i-airs et lâches iou£:,es ou bLinclies. Geoff. lus. Pans. loin. i. pag. 4yi. ""• 74- — Faiin.Jranç. Hciiiipt. pi. 3. /z^. 7. Longueur 3 lij!;. Corps noii-blenâlie (i-ès-ponc- luc eu dessus. Antennfs noires. Premier article le plus court, second et quatrième prescju'é^aux et les plus loii^s de tous. Ikc atteiguant à peine la base des cuisses posléiieures. Tête, corselet et ^Jj'lres ijord(;s de roui^e ou de blanc tant en dessus qu en dessous , uns raie longitudinale de mûiue couleur sur le milieu du corselet. Ecusson ayant deu.x points et l'extrémité rouges ou blancs. Ou voit une tache de même couleur sur chaque ély- tre. Leur membrane blanche, transparente à re- flet un peu métallique. Dessous du corps noir luisant, ponctué. Pattes pointillces. Jambes mar- quées d'un anneau rouge ou blanc dans leur mi- lieu , foiblemeut caualiculées en dessus. Mâle et femelle. Commun dans les jardins potagers sur les plantes légumineuses qu'il détruit. Nota. Une variété femelle plus rare a le dessous du corps blanchâtre, avec un double rang de points nous sur les côtés et une ligue de sembla- bles points sur le milieu du ventre. La tache des jambes a plus d'étendue et les cuisses soat pres- qu'culièremeut blanches. ig. Pentatome du Genévrier, P. juniperina. Pentatoma suprà viridis,ilioracis elytroruinque margine exteriori tenui tutco , subtiis luteo viridis nigroque punclata , tibiis suprà canaliculalis. Pentatoma juniperina. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 1 17. — Cimex juniperinus. Linn. Syst. Nat. 2. 722. 48. — Fab. Sjst. Rhyngot. pag. 1(37. n". 60. — De Géer , Ins. 5. pag. 23i et 253. n". I. pi. i3. fig. \ et 2. — La Punaise verte. Geoff. Ins. Paris, tom. 1. pag. 464- n°- 61. Longueur 5 lig. 7. Corps d'un beau vert en des- sus , très-chargé de points bruns. Antennes fauves j leurs trois premiers articles \ erdàires , à peu près égaux eutr'eux , premier très-court , deuxième le plus long de tous. Bec atteignant la base des cuisses postérieures. Tète arrondie en devant , peu échancrée. Corselet et base des élytres légè- rement bordés de jaune extérieurement. Mem- brane des élytres demi-transparente. Ecusson quel- quelois bordé de jaune à l'extrémité. Pattes et dessous du corps d'un jaune verdàlre ; jambes ca- naliculées en dessus dans toute leur lon"ueur. Mâle. La femelle a le bord du corselet et de la base des élytres jaune rougeâtre ; le dessous du corps Unt. Nat. Ins. Ins. Tome X, P E N 57 est de celle couleur, dont on volt aussi quelque- fois des nuances dans le mâle. Très-commun en Europe. 20. Pentatome des baies , P. baccarum. Pentatoma cinereo Jlisca , pubescens , anien- naniin tuherculo radicali externe spinoso , abdo- minis margine stipern albido nigro maculato , tibiis supià canaliculatis. Pentatoma baccarum. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 1 16. — Cimex baccarum. hm:}. Syst. Nai. 2, 731. 45. — VA.B.Syst. Rhyngot. pag. \'J2.. ra". 03. — Cimex; verbasci. De Géer, Ins. 5. pag. 2.b-. n". 4. pl- i4-J'S- 5- — La Pu- naise brune à antennes et bords panachés. Geoff. Ins. Paris, tom. i . pag. 4^4- ""• ^4- — Faiin. franc. Héniipt. pl. 2..Jig. i. Longueur 4 îi 5 lig. Corps légèrement pubes- cent , gris-brun et iinement ponctué en dessus. Tubercule radical des antennes muni d'une épine latérale. Anleiiues brunes , premier article très-court , presqu'eulièrement blancLâlie jlcs au- tres blancs à la base et un peu à 1 exl-rémilé , le se- cond le plus long de tous. Bec atteignant la basa des cuisses postérieures. Tèle arrondie et à peine échancrée en devant. Pointe del'écusson blan- châtre. Membrane des élytres transparente. Bords latéraux de l'abdomen blancs tachetés de noir. Pattes et dessous du corps verdâtres , ponctués da noir. Jambes caualiculées en dessus dans toute leur longueur. Maie et femelle. Extrêmement commun dans nos environs. 21. Pentatome mélanocéphale , P. inelano- ccphala. Pentatoma grisea , capite , thoracis angulis anticis scutellique basi etjemorum macula nigro- ocneisj tibiis teretibus. Cydnus melanocephalus. Fab. Syst. Rhyng, pag. 187. n°. 14. — Cimex melanocephalus. Panz. Faun. Germ.Jlisc. 26. fig. 24. — Faun. Jianç. Héinipt. pl. '5. fig. 4- Longueur 3 lig. 7. Corps d'un gris verdâtre ea dessus, Irès-ponctué de brun. Antennes brunes. Premier et second articles blanchâtres , le premier |)etil , les quatre autres égaux enir'eux. 15ec dé- passant la base des cuisses postérieures. Têie , an- gles antérieurs du corselet et base de l'écussoa d'un noir bronzé. Dessous du cor])s de même cou- leur. Bords de l'abdoaien tachés de blanc. Pattes blanchâtres, cuisses avec une tache d'an noir bronzé , jambes cylindriques. Femelle. Des enviions de Pans. 22. Pentatome acuminé, P. acuminaia. Pentatoma capite longo acuminalo , albida ^ H ns N Jhsco longiiuàinalitèr Uncala , iihiis teniihus. Penlatoma acuminata. Lat. Gcnsr. Cntst. et Ins. ioni. 3. p^g- il 5. — Cviiex acwninatus. Lins. Syst. Nul. a. 725. 5p. — /Elia actiuiincitci. l'AB. Sjst. Rkyngcit. pag. 189. n". 6. — Ciiiie.v roslrulLiS. Ue GÉeb, Jns.a. pug. 271. n°. 16. pL ii\.flg. .12 et i3. — ■ La l'ima-ise à tête along,t'c. Geoff. Ins. Paris, iom. 1. pag. ifj'i.. n°. 77. — Faun.Jranç. Jîcmipt. pi. /^. fig. 0. Longueur 5 à 4 l'R- Corps jaunâtre jionctué tant eu dessus qu'eu dessous. Le dessus ayant dc'5 Jignes lonj;\Uidinales brunes. Antennes jaunâtres , leurs deux derniers articles fauves. Arlicles crois- sant en longueur du premier nu quatrième. Le cinquième presqu'égal à celui-ci. Bec atteignant la base des cuisses postérieures. Tôle longue, avancée , un peu écliancrée en devant. Pattes jaunâtres. Stigmates du dessous du corps noirs. (Puisses marquées de quelques points noirs. Mem- brane des élylics l;lanclie , transoarenle. Jambes cylindriques. Mâle et femelle. Très-commun aux environs de Paris. 2"^. Division. Jambes épineuses. 23. Pentatome morlo , P. niorio. Pentaiomajiisco-nigra nitens , scutcllo longn apica subrotundo , elytrorum nienibranâ alisfjue iilbis , pedibus ni gris , tarsis testaceis. Pentatoma morio. Lat. Gêner. Crusi. et InS. tnm. 'à. pag. 117. — Ciine.x moiio. Linn-. Syst. Nat. 2. 722. 5i. — Cydnus mono. Fab. Syst. Rhyngot. pag. l84- n". 3. — ■ Stoi.l , Punais. pi. XXXII. Jig. 220. — WoLF. Icon. ciinic. ,fasc. 2. pag. iSj. tab. "j./ig. G4. — Faitn.Jlanc. Hémipt. pi. ^-Jig. 5. Longueurs à 4 lig. Corps ponctué, brun-noirâ- tre luisant en dessus , noir luisant en dessous. An- tennes brunes, .leurs deux premiers arlicles et l'ex- liémilé du dernier fauves. Le premier court, les au- tres presqu'égaux. Bec atteignant la base des cuis- ses intermédiaires. Tèle arrondie , à peine éclian- crée en devant. Corselet ayant sur son disque deux élévations presque lisses. Elylres d'un bnin assez clair; leur bord postérieur ))resque droit ne ren- fermant pas l'extrémité de l'écusson. Celui-ci ar- rondi au bout. Membrane des élytres blanche ainsi que les ailes. Pattes noires , tarses fauves. i\]âle et femelle. Environs de Paris. 24. Pentatome triste, P. tristis. Pcntatonta nigra, opaca , scutello npice sub- acuto , elytrorum tnenibranâ sidifuscâ , pedibus nigris , tarsisjiiscè testaceis. Pentatoma tristis. Lat. Hist. nat. des Critst. P li N et des 7ns. toni. 12. pcig. if)8. n". 46%. — Cjé?- nus tristis-. V. Mi. Syst. Rhyrtg^t. pag. iiî5. n". 7. — Cimex niger-spiuipes. Le G fer , Ins. 3. png. 269. n". l3. — La Punaise n. ire. Ge>if>-. Ins. Paris, tom. i. pag. 470. n'-'. 70. — Ftiun. franc. Héniipt. pi. ^. fig. 4. — Panz. l'iuui. Cemi.JuoC. 32. Jig. 16. Longueurs lig. Corps enlièrcmént noir, très- finement pointillé en dessus et en dessous. Anten- nes noires ayant un peu de fauve à rexirémitû des quaire derniers arlicles. Premier et troisième plus couris. Tète arrondie en devant , peu ou point écliancrée , rebordée sur les colis. Bec dé- passant à peine la buse des cuisses auléiieures. Corselet ayant dans son milieu une ligne Irans- versale enfoncée et une dépressiun appareute autéritiuremenl. Bords postérieurs des élyires lor- lement siiiués renfcrmaiitrextrémilé de récusson, ce dernier pointu au bout. Membrane des élylres d'un blai •■ saie un peu obscur. Patles noires. Tar- ses bruns. Mâle. Commun dans nos environs. 2,5. Pentatome bicolor , P. bicolur. Pentatoma nigra , nite7is , alho maculata , pe- dibus nigris, iibiis albo inàci/latis. Pentatoma bicolor. Lat. Dict. d'Hist. nat. — Cinie.x: bicolor. Link. Syst. Nat. 2. 722. 5j. — De g ÉEa , Ins. 3. pag. 2(58. 71". 12. — I>a Pu- naise noire à quaire taches blanches. Gkofï. Ins. Paris, tnm. l. pag. 470. n°. 70. — Stoll, Punais. pi. XXJlII. jig. 224. — Faun.Jraiic. Héniipt. pi. o.Jig. 8. Longueur 3 lig. Corps finement poinlillé, noir luisanl. Aulennes noires, les deux premiers arli- cles très-courts; les autres égaux enlr'eux. Tèle arrondie, peu échancrée eu devant. Bec aliei- S;nant à peine la base des cuisses intermédiaires. Corselet un peu déprimé dans son milieu avec une tache blanche assez grande , irrégulière aux an- gles de devant, et un point de même couleur à ses angles poslérieurs. Elylres ayant à leur base une tache blanche irrégulière , échancrée en dedans et une autre de même couleur, ivrégiilure aussi, à leur angle postérieur. Ecussoii dépassani un peu les elylres, sou extrémité arrondie. Membrane des elylres et ailes blanches, irausparcnles. Pattes noires, jambes marquées d'une tache blanche en dessus. Femelle. Commun en France. CORE , Coreus. Fab. Lat. Ciincjc. LI^■N, Geoff. De Géek. Lygœus. Fad. Genre. d'insectes de l'ordre des Hémiptères, section des Ilétéroplères , famille des Géocorises , tribu des Longilabres. Dans celle tiibu les genres Néide , Coré , Alyde, Holhyménie. et Pachylide forment ua P E N groupe dislincl (^l'oy. Pentatome) , les Ni'i'cfes se tlisliiij^ueut facilement par leurs antennes cou- dées ei leur corps linéaire; les Aljiîes oui leurs deux yeux lisses rapprochés l'un de ra.ulre sur le vertex , les Hollij'méuies ont les trois premiers ar- ticles des antennes comprimés el les élytres cnliè- veinont membraneuses, enliu dans les Pacliyiides le troisième article des antennes est dihilé cl coiu- ptiaié surtout à sou exlréuiiié; ces caraclcîcs ne ie retrouvent point dans le "enie Coré. Anleiîties point coudées, iiiiérc^s à nu sur la partie supérieure des côtés de la têle, composées de quatre articles, le premier assez long , dépas- sant njlableiueut l'exiiéuiité de la tèle , le second et le Iruisième toujours liiitbrmts. — Labre lonjr, strié iransversalement , recouvrant la base du suij-oir. — • Bec de louj^ueur variable , composé de quatre articles , renlermaut uu suçoir de qua- tre soies. — Tcte petite , ordinairenieut réliécie à sa partie postérieure. — l'eii.v petits , salllans. — Deux petits yeu.t- lisses si-\Ma.as ^ assez éloignés l'un de l'autre, pl.icés sur la partie postérieure de l.i lète près des yeux à réseau. — Corselet eu forme de triangle tronqué , élevé postérieurement, l'abaissant petit à petit vers le devant, rétréci dans celte partie. — Ecussoii, triangulaire, de lon;;treur nio_^-enne. — E/yiifs en partie coriaces. — ^U'djnien composé de segmens tijiu'sversaux dans les deux sexes j anus des femelles sillonné loiigiludlnalement dans sou milieu , celui des niàles entier, sans sillon longitudinal. — Jambes dépourvues d'épines terminales. Tarses courts , presque cylindriques, de li'ois articles, le second jiiils court que ks autres, le dernier terminé par deux crocuels recourbés ayant une pelotte bi- lobée dans leur entre-deux. Les mœurs des Corés et leurs métamorphoses sont les mêmes que celles des Pentatomcs ^voy. cet article) , dont ils ont aussi la manière de vi- vre et la mauvaise odeur. Ils habitent les mêmes endroits. Ce genre étant .Ires-nombreux surtout en espèces exotiques , nous y avons introduit plusieurs divisions. I". Dli'ision. Jambes postérieures simples, saus dilatation membraneuse. 1"^". Subdivision. Abdomen notablement plus larj;,e que les élytres. • A. Cuisses postérieures dentées eu dessous, souvent rendées. I. ConÉ hirtl.coriie, C /i/rti'c077z/o. Coreus tibiisposlicis simplicibus, abdomine ely- tris luiiore ,Ji'moiibus posticis spinosis , clanatis , t:iJ'us, corpure , antennis pedibusque hirtis. Coreus hirticomis. Fab. Sjst. FJijng. pcig. iq8. 72". 3i. — Lat. Gêner. Crust. etlns- tom. o. pag. IKj. — CoQUEB. Il/us. Icon, tab. \o. fig. Q.— Co~ n^its denlicnlatiis.'Woi^v. Cimic.Jas. 2. pa" '-\. tab. j.jig. oa. Longueur 4 lig. ~. Corps velu, d'un rouy ferru- gineux. Antennes très-velues. Tête niunie sur ses côtés d'une petite dent près de l'insertion des an- tennes. Bec atteignant presque h base des cuisses intermédiaires, ayant une ligne brune longiluili- uale.^ Bords latéraux du corselet denticuiés ; les épines qui les garnissent de couleur pâle. Cuisse» tachetées de brun , les [lostéricures éjiineuses en dessous ; ces épines inégales. Dessous du corps plus pcile. Dernier segment de l'abdomen (celui qui précède l'anus) ]H'olongé de chaque côté ea une pointe distincte. Mâle et femelle. (Commun aux environs de Paris sur difl'érenles plantes. Le Coreus margfnaùis 11°. 6 , F.".n. Syst. R/iyng. appartient à cette section, ainsi que plusieurs es- pèces exotiques. B. Cuisses postérieures simples. 2. CoRÉ rhomboïdal , C. quadratus. Coreus Jemoribus tibiisque posticis simplicibus, abdomine elytris latiore rhomboideo , suprà ru fus, subtùs luteus , thoracis angulis posticis iubspi- jiosis. Coreus ifiombei/s. Fab. Syst. Rhyng. pag. IQ9. n". 35. La hmeWe.^- Coreus quadratus. Id. n°. 5b. Le mâle. — Lat. Gencr. Crust. et Ins. tom. ô, pag. 1 19. — Woi,F. Cimic.Jlis. a. pag. 70. «". 67- tab. 7. fig. 67. Le mâle. — Stoll , Panais, pi. V.fig. 36. La femelle. Longueur 5 lig. \. Antennes d'un f.iuve jaunâ- tre. Dessus de leur premier article el le dernier, bruns. Bec jaune, brun au bout, dépassant un peu la bastf des cuisses intermédiaires, ses deux derniers articles reçus dans un canal de la poitrine. Corps fauve mêlé de brun en dessus. Angles pos-. teneurs du corselet terminés en pointe. Dessous du corps cl pattes jaunes. Abdomen rhnniboïdai. Anus'quadridenté, dernier segment de l'abdomeu prolongé de chaque côté en une noinle distincte. Femelle. Le maie n'a pas de pointes au dernier scguient de l'abdomen ni à l'anus. Tiès-commun aux environs de Paris. Bapportez à cette seconde section le Lygcpus pustu/iitus , n". 8, les Coreus insidiator, 11". 20 , Scapha , u". g, Spiniger, n". 10 eX Parado.rus , n". 14. Fab. Syst. Rhyjig. Ce dernier est le Coreus hystrix de M. Latreille. 2''. Subdivision. Abdomen ne surpassant presque pas les élytres en largeur. A. Cuisses postérieures dentées en dessous, souvent venilécs. U z 6o P E N 5. ConÉ Lémovi-hoiJal , C. hœmonhoidalis. Coreus iibiis posticis simplicibtis , elytris Jerc latitudinem nhdominis œquantibui , feinoribus postiri suli.^pinosis , nignf, abdomine rubro, cly- troruni parte conaceâ testaccâ disci uiacu/is nigris. Lygaus hcemnrrhnidalis. Fab. Syst, Rhyiig. va". 2,1 z. n". 07. — Ciinc.v hœinoirlious. Linn. Syst. Nat. 2. 719. 27. — Ciniex bipustulatus. Id. 2g. — SxoLL , Punais. pi. Xf.fig- 80. Longneur () lig. Noir. Second et troisième ar- ticles des aiileaces a^iant un autieau blanc vers leur base , le dernier larlu3 court que lusiuifes, comprimé, di- P E N lalé, surtout à rextréicité, le quatrième long, cy- hiidriipie , arqué.— ^tc court , atleignant à peiue I origine des cuisses intermédiaires , renfermant uu suçoir de quatre soles. — Tête j^etile Yeux lrès-.sai!lans. — Deux petits yeux lisses saillans , assez éloignés l'un de l'autre , placés sur la partie supérieure de la têle , près des yeux à réseau. — Co/X'-^ épais. — 6'orie/c/ élevé postérieurement, s'abaissant petit à petit vers le à^và-nX.— Ecusson triangulaire. — Abdomen composé de segmens tran.'jversaiix dans les deux sexes ; anus des femelles sillonné longitudinalement dans son mi- lieu, celui des milles entier , sans sillon longi- tudinal.— Pattes fortes; cuisses postérieures tou- jours rcnilées , celles des femelles l'élant moins ; jambes postérieures armées d'une épine , au moins dans les mâles. Tarses de trois articles , le- second plus court, lé dernier terminé par deux crocliets recourbés ayant me pclolte bilobée dans leur en- Ire-deux. l^es Pacbylides soiil d'une très-grande (aille, elles tiennent le premier rang sous ce rajiport parmi les Hémiptères delà famille des Géocorises, et si l'on en excepte quelques Bélostomes , ce sont les plus grands lléléroptères connus, lilles ont le corps plus épais et les membres plus loris qu'au- cun insecte do celle section. C'est de ceite con- formation qu'est dérivé leur nom tiré d'un mot grec qui signiiie : épais. Les espèces que nous eonnoissons sont toutes de l'Améritiue méridio- nale. Leurs mœurs sont ignorées. Nous u'hési- lons pas à proposer ce nouveau genre qui n'a d'analogie qu'avec les Hoihyméuies, mais dont il didère [)ar tant de caractères qu'il nous a paru impossible de l'y réunir. ^i"^''. Division. Abdomen beaucoup plus large que les élytres. — Corselet un peu plus étroit que l'abdomen, anguleux postérieurement, mais sans éjiiiies ; ayant toujours une impression transver- sale plus ou moins prononcée. Rapporic/. à celte division les lygceusPharao- Tz/jf, n". 20 , luticoniis, a". 21. Fab. Syst. Rliyng., et les deux espèces figurées par Sioil , Punais, pi. XX^-I.jig. 181 eM82. 2". Division. Abdomen ne surpassant guère les élytres en largeur. — Corselet plus large que l'ab- domen , ses angles postérieurs prolongés en épi- nes; point d'impression Iransver.'.a^e. Ncms plaçons ici les Lyga'ns compressiconiis , n". 19, cl hiclcwalus , u°. 4!2. Fab. Syst. Iliiyvg. Ce ilernier est ligure dans Stoll, Pu/iuis. pi. X. f'S- ^7- Nota. Fabricius et i\l. Coquebert , Illust. Icon. lab.. \0,Jig. 10, n'ont point vu le dernier article lies aaienues de la Pacl;ylide compressicoriie ; ils ont pris le tubercule raaical pour »n ai ;icic. ^S. F. et A, 5^nv. ) P E P TENTHllTRIii: , 'Fi-mh.-lnn. Jïrio. Lat. " Génie U'iiiseclcs de l'ovclie des Diplèies , sec- lion des Pioboscidés, (aaiilledesïStmocèves, Iribu des Tipiilaifcs. ftJ. Meif^eii a fonde ce ^cnre adoplû depuis par M. Lalreillo j il fait parlicdii |:;i-oupeuorniiiépai-ce dc'iniei' auleur Tipiilaires lloiiooles. Les aulies j; loupes de celle Uibii onl les aiileniiesfiliformcs ou sélacc'es. Lcslluncoles les ont éi5aisses. Parmi cel- les-ci, les l'eutiiéliiesel les Scatopses ont seuls des aiileuues de onze ailitles et trois petits jeux lisses di-itiiicis, tandis cjiie les liibions et les Diloplies n'ont que neuf articles aux aulcones , et que les (/Ord_)les et les Simulies n'ont pojut d'yeux lisses app..!cns. EuHu le genre l'euîliélrie.diliere de ce- lui de Scathopse par ses jeux euliuis et non lunu- les comnic dans ce dernier. Antennes avancées, cylindriques, peifolit'cs, de oii/e articles, guère jjIus Lnigues que la lèlc. — Yl'Ux ovales , entiers , plus grands et plus rap- prochés à leur partie supérieure da^os les uiâles. — Tix>is petits yeujc lisses distrocls , disposés eu y tiians^le i.ur le verlex. — Palpes ^alIlans , recour- bés , de qualre articles. — Pattes simples. JI. Weif^en ne décrit qu'une seule espèce. NoUs ne la connoissons pas. I. Penthétkie soyeuse, P. liolosericea. Peiilheiria aira liolosericea j alisj'uscis- (Meig .) Pevtheiriaholasericca . Meig. Dipt. d'Eur. iont. l.pag. 3o3. ji". I. tiih. lo. //g. \'-j--J.i.. — PeiUhe- tria funebns. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. ioni. 4- piig- 2.6y. — Encycl. pi. lîàÇ^.fig. 00-7)5. liOnpjuenr.Mâîe 2 lig. \. Femelle 51ig. ^. Noire, ennérement soveuse. Ailes obscuies. D'Europe. (S. F. et A. Serv. ) rCrSlS, Pepsi-. Fab. Latr. Palis. -Bauv. S/'/icv. 1,I^.^■. De GÉER. Pompdus. JuR. Ii,i.ig. Ccnre d*insecles de l'ordre des Hyménoptères, seclio-!» des Porle-aiguillon, fauuliettesFouisseurs, tiibn des Pouipiliens. Fondaieur de ce genre , Fa')ricius y a compiis un grand nombre d'espèces qu'on ne jieut y ad- mettre. 1 1 le di vise d'à près l'a bdointn, quiesl péliolé dans les uns et sesslle tians les aiities. Toute sa première division est étrangère au genre et doit rentrer dans la tribu des Spliéginiesj beaucoup d'espèces de la seconde ne lui appartiennent pas non ]-lu3. C'est en y faisant ces relraucliemens né- cessaires que M. Latreille a publié le genre Pep- sis , et nous le donnons ici tel que ce dernier au- teur l'a conçu. LesPepsis sont voisins des Pompilcs et des Cé- ropales ; ces trois genres se distinguent de celui d'Ajjpre , en ce queleurs ailes supérieures ollrent quatre cellules cubitales, tandis que ce dernier n'en a que trois. Les Pompiles et les Ccropales P I 65 ont leurs palpes ma.\illaiies pcndnns et beaucoup plus longs que les labiau.x j l'article teririnal de ceux-ci et les deux derniers des n:a>illnires dlfîe- rcnt peu eu longueur.des articles prccédens. Dans les Pepsis au contraire , les quatre palpes sont presqu'égaleinent longs , tes deux derniers arliclea des maxillaires et lu (eriiiinal des iaiiiaux sont plus courts que ceux qui les piccèdenl. Les aiies des Pepsis, comparées à cellq.s îles t'oinpilcs et des (k'iopalcs, oliient aussi des dilli-reticei sen- sibles, cpioiqu'ayaul le uiè'ne noinbic de cellules. .-JiUaniU's lojigiu's', presque sélacées , -rappro- chées a la base ; leurs articles cylindriques ; le premier un peu pliis gros, le second petit j au nombre ik: douz'e dans les femelles et se roulant en sp, raie , chaque arlicle à partir du troisième iaisaiit un coude avec le suivant; de treize arti- cles, plus sénés les uns contre les autres, et ne f.u-maiit point de coude, dans le* mâles. — Labre semi-ciiculaive , saillant , adhérent nu bord aulé- rieur du chaperon. — Mundiluiles unidcntées in- lencureuieiu. — Mùchuirus coriaces, lermiuées par un petit appendice arrondi , sans division. Palpes iïl<(ovu\bs , presqu'égaleinent' longs ; les maxillaires de six arlieles , dont les deux derniers plus courts.; les labiaux de quatre; le tercninil plus eoui tque les ^tvùcvàeni.— Languette aloroée, Irès-bilide. ^ Tète cohipriméc , de la largeur du corsclel. — Trois petits yeux lisses dispi)sés eu Inangle et placés sur-'le vericx. — Pi'cmicr sc-^ ment du corselet de iiième largeur que le second , en carré transversal, prolongé latéralement jus- qu'aux ailes. — Ailes supérieures ayant une (cel- lule radiale oblongue , «'avançant moins près du bord postérieur que la troisième cubitale ; son exlréniité arrondie , s'écarlaul de la côie et quatre cellules cubitales ; la première presqu'aussi longue que les deux suivantes réunies; la seconde rece- vant vers sa base la première nervure récurrenle ; la troisième i>lus petite que toutes les autres, se rélréCissaiit vers la radiale et recevant près de son milieu la deuxième nervure ■.-'cuireiile; la qua- trième à peine cornmencée. — Ahdoinen briève- ment pétiole, ovalaire, composé de cinq segmena outre l'anus dans les l'emelles , en ayant un de plus dans les niales. — Pattes longues, les postérieures surloul ; jambes finement déniées à leur pallie ex- térieure, ces^ denleliires moins prononcées dans les. mâles; les intermédiaires et les postérieures munies a leur exlrémité de deux épines lona;ucs et aigûès ; les antérieures d'une épine simple. Tarses a .irlicles aloii'jés , le dernier terminé par deux crouhels , simples dans les milles, bifides dans les femelles , et muni d'une pelolle dans l'enlrc- deiix. Les Pepsis |)aroissent être pro]ires à l'Amérique équiuuiiale , et renferment des espèies de la plus grande dimension parmi tous li's Hyménopléres connus. Ces insecles sont remarquables par de belles couleurs veloutées et changeantes , et par 64 P E P âes ailes presque toujours colorées en noir-bleuâ- lie ou en roux tirant sur l'aurore. On ne sera point l'tonns, d'ajM'ès la localité assi_:j,iu'e , i]ue nous ne soyons point siiinsamment instruits de leurs mœurs; cependant, par analogie, nous croyons qu'elles doiveist peu dillcrer de celles des l'ompiles; comme dans ceux-ci, les femelles piquent forlemeut, et leur piqûre est long-temps douloureuse par l'eflet du veniu , qu-i cependant n'olire rien de dangereux à l'économie animale. On connoît plus de vingt - cinq espèces de Pepsis. I. Pepsis marginée , P. marginata. Pepsis magna , subcœruleo-nigra , antennis onininàjhscis , alis opacis nifis apice et niargine tnlemojuscis. Pepsis marginata. Palis. -B au V-Z/ZJ. d'Afriq. et d'Amériq. pag. 94. Hynicnopt. pi- 2.. Jig. 2. (Femelle. ) fig. 3. ( IMâle. ) — RÉaum. Ins. toin. G. pi. 28^^. /. Longueur 2 pouces. Corps d'un noir velouté. Antennes brunes; premier article noir, un peu caréné en dessous. Anus revêtu, surtout dans son milieu, de grands poils d'un brun roussâtre. Ailes opaques, d'un roux lerrugineux avec un peu de noir à leur base et une bande de même couleur , qui s'étend sur tout le bord interne et va en s'é- largissant vers l'exlrémilé. Femelle. Le mâle ne dilière que par sa taille un peu plus petite. Feu M. Palisot de Bauvois qui a vu celte espèce vivante , remarque qu'alors ses parties noi- res ont un reflet bleu violet. Elle se trouve à Saint-Domingue et vole sou- vent autour des fleurs du palmier. 3. Pepsis bleuâtre , P. ccxnilea. Pepsis cccruleo-nigra , antennis ni gris , alis opacis ni/is Jliscn snbinarginatis , superioTtiin apice albo pcllucido. Pepsis cccndea. Fab. Syst. Piez.pag. 214. n". 5.). (Excluez les synonyines de Linné et de De Géer. ) — Drury, Ins. toiii. a. pi. 'â^.fig. 6. Longueur un pouce. Corps d'un bleu velouté. Premier segment de l'abdomen glabre. Aulennes noires. Ailes opaques, ferrugineuses; les supé- rieures ayant leur extrémité blaucbe et transpa- rente ; le contour des inférieures et celui des su- périeures avant la partie blanche, avec une nuance de bi:un. Femelle. Amérique méridionale. 3. Pepsis mi-parlie , P. diniidiaia. Pepsis ccenileo aiit viridi nkens , antennis ni- gris apice rujis , alis opacis cœruleo Jltscis , ad basini mjb inaculatis. Pepsis dimidiata. F-ib. Syst. Piez.pag. 216. n". 47. P E P Longueur 14 à i5 lig. Antennes noires ; leurs six derniers articles Ijuves. Tê;e, CiTselet et pat- tes d'un bleu velouté à reflet violet. Abdomen de même couleur, mais glabre, ayant seulement quelques longs poils sur les côtés et vers l'exlré- milé. Ailes opaques, d'un noir bleuâtre , ayant au tiers de leur longueur une lacbe d'un l'auve aurore , qui s'avance davantage vers la base dans les inférieures. Femelle. Le mâle diffère 1°. en ce que ses antennes n'ont de fauve que leurs deux derniers articles et une partie du précédent. 2". Par l'abdomen moins glabre , dépourvu de longs poils. 3°. Par le reflet verdâtre de son corps. De Cayenne. 4. Pepsis étoilée , P. stellata. Pepsis ccenileo-nigra , antennis ni gris , alis opacis, nigro-violaceo ^fuscis , superiorum ma- cula substellatâ lœtè rufàj apiceque albo pcl- lucido . Pepsis stellata. Fab. Syst. Piez. pag. 214» n". 54- Longueur 10 lig. Corps d'un noir velonlé à re- flet bleuâtre. Anteunes noires. Ailes opaques , uoires-bleuâliei changeant en violet ; les supé- rieures ayant dans leur milieu une tache lobée et comme étoilée , d'un roux vif , et l'extrémité blan- che , transparente. Les inférieures avec une Irès- pelile tache rousse au milieu du bord supérieur. Mâle. Amérique méridionale. 5. Pepsis agréable, P.Jvstii>a, Pepsis riridi-aurea , antennis nigris , capite thoniceque subiùs et lalerïbus aureo-rujo rillosis : ulisjuluis pellucidis ) inargine exteriori apiceque opacisjiiscis. Fepsis Jisliva. Fab. Syst. Piez. pag. 2l4- n°. 5i. Longueur 14 lig. Corps d'un beau vert velouté, à reflet doré. Aulennes noires ; leurs trois derniers articles fauves. TêLe , côtés et dessous du corselet ayant des poils courts d'un roux doré. Pattes noi- res avec un reflet bleu-verdâlre sur les cuisses. Ailes d'un fauve doré quoique transparentes; le bord extérieur des supérieures et la partie poslé- rieure des quatre, d'un brun foncé, ciiaugeant ea violet. Mâle, De Cayenne. 6. Pepsis ruficorne , P. nifîcornis. Pepsis cœruleo Jiigra , antennis nifîs hasi ni- gris, alis opacis violaceo œneoque nitenttbus. Pepsis riificornis. Fab. Syst. Piez. pag. 21 5. n". 36.— Palis. -Bauv. Ins. d'Afriq. et d'Amériq. pag. Q^, Hyniénopt. pi. Si./'g- i- Longueur P E R Longueur l8 à 20 lig. Corps d'un noir velouli.', rliangeant en bleu viulet. Antcunes fauves ; les rfeux picmieis ailicles nous. Ailes opaques à le- 11(1 bleu violel brillant. FeiDelle. De Saint-Domingue et de Cajenne. 7. PEPsts lutc^icorne , P. luteicomis. Pepsis nigni subviolacea , autennis luten ritfîs hasi ni gris j alis opacis , sub^'inlaceis , non ni- tcniibui. Pepsis luteicomis. Fab. ? Syst. Piez. peg. 2 l4- 71". 35. — Pepsis /uteicor/iis. I'alis.-Bauv. Ins. d' Afr. et d'Ainér. pag. Sy. Hyniénopt. pi. V. Jig. 5. Longueur 12 à 14 lig- Corps d'un jioir velouté' à reflet violel. Antennes d'un fauve vif; les deux ],reuiiers arlirles noirs. Ailes opaques , d'un noir mal avec un léger reflet violet. Femelle. De la Caroline méridionale. (S. F. et A. Serv. ) PERCE-BOrS ou TÉRÉDILES. Neuvième fa- milie des Coléo|)tères pentamérés selon M. Du- xa&ù\. (^Zoolog. analyliq.^ Ses caractères sont : Elytres dures , couvrant tout le ventre : antennes filiformes , corps arrondi , aloiigé , coni'exe. Elle lenleroie les genres : VriUelle , Pauaclie , l'iine, îiélasis , Tille , Limexj'lon. ( S. F. et A. Serv. ) PERCE -OREILLE. Nom vulgaire donné aux insectes Orthoptères du genre Forlicule. Voyez ce mot. ( S. F. et A. Seuv. ) PERÇUS, Perçus. M.Bonelli dans ses observa- tions entomologiques {^Mémoires de l'Acad. de Tuiin^ , a établi co genre de Coléoptères dans la tribu des Caral.'iques. Il le caractérise ainsi : lan- guette échancrée , tronquée. Palpes assez épais , •les maxillaires extérieurs ayant leur quatrième arlicle plus court que le précédent, cylindrique, a:iiinci à sa base. Anus souvent irès-lisse dans les deux sexes. El^ylres entières , ayant deux points ^ilacés sur une seule ligne , souvent oblitéré^. Mandibule droite plus courte que l'autre. Der- nière paire de jambes lisse postérieurement. Au- ifuuês plus longues que le corselet. ( S. F. et A. SEav. ) PERGUE , Perga. Lêach. L.\t. Le P. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section desTérébraus, famille des Porte-scie, tribu des Tenthrédines. Ce genre établi par le docteur Léacli , et adopté depuis par M. Latreille et les auteurs qui 1 ont suivi , se distingue des autres TentLrédines p.ir l'extrémité de ses antennes bruscjueraent for- mée en massue , caractère que l'on ne retrouve que dans l^s Cimbex ; mais il est facile de le sé- parer de ces derniers dont les cellules radiales Uist. Nai. Ins. Tome X. P E R 65 sont au nombre de deux presqu'égalcs , tandis que dans les Pergues il n'y en a qu'une simple- ment appendiculée. Antennes paroissant composées de six articles seulement , le dernier beaucoup plus gros , for- mant une massue globuleuse. — Lattre apparent. — Mandibules alongées , comprimées, unidentées. — Languette tnlide et comme digilée. — Ecussoii carré, ayaut une petite dent de chaque côté pos- térieurement. — Ailes supérieures ayant une cel- lule radiale appendiculée et quatre cellules cu- bilahs, la deuxième recevant la première nervure récurrente et la troisième la seconde nervure , la quatrième n'atteignant pas le bout de l'aile. — J'iu/ziics postérieures munies d'une épine dans leur milieu et de deu.x autres aigués , à leur extrémité. Ces Hyménoptères sont peu nombreux en es- pèces et rares dans les collections. Ils paroissent renfermés dans la nouvelle Hollande. Rien ne nous est parvenu sur leur manière de vivre ; nous n'en avons vu aucune espèce. 1. Pergue polie, P. polita. Perga cellulâ radiali elongatâ, utrinquè acutâ, c a pi te Jlafo. Perga polita. Léach. Zool. Miscell. n°. i. iab. 148. Jig. 3. — Le P. Monogr. Tenthred. pag. 40. n°. I 10.. Longueur 5 à 6 lig. Antennes jaunes ; troisième article plus long que les deux suivans. Tète jaune. Mandibules ferrugineuses avec la base et l'extré- mité noires. Corselet ferrugineux, ayant une tache dorsale, les écailles des ades , une tache sous les ailes et la partie postérieure de l'écusson, d'un jaune obscur. Abdomen d'un violet brun en dessus, fer- rugineux en dessous à rellet violet. Pattes jaunes, cuisses ferrugineuses avec un reflet violet. Ailes fauves , transparentes ; les supérieures ayant leur nervure extérieure ainsi que le point marginal , ferrugineux. Cellule radiaie alongée , pointue aux deux extrémités. Wàle et femelle. Nouvelle Hollande. 2. Pergue de Latreille , P- Latreillii. Perga cellulâ radiali ocaiâ , capite nigro albo maculalo. Perga Latreillii. Léach. ^ool. Miscell. n°. 3. tab. 148. fig. 3- — Le P- Monogr. Tenthred. pag. 41. 72°. lia. Longueur 5 lig. Antennes d'un jaune ferrugi- neux ; les deux premiers articles noirs , le troi- sième plus long que les deux suivans. Tête noire , chaperon et taches sur le vertex, de couleur blan- che. Corselet noir eu dessus, jauue en dessous, ses côtés et un point à la base des ailes supérieu- res , blanchâtres ainsi que l'écusson. Abdomen jaune eu dessous . d'un jaune ferrugineux en des- 66 P E R sus ; premier et second segmeiis nyant nn peu de noir sur 1rs côle's, à la base. Pattes lciruo;i!ieiises , Uirses prslciieurs noirs à leur base. Ailes truns- parenles ; k-s supt^rieures ayant leur nervure ex- térieure j.iune. Cellule radi.ile ovale. Nouvelle Hollande. ( S. F. et A. Serv. ) PÉRILAMFE , Periliviipus. Lat. Diplolepis. Fab. Illig. Chalets. Jur. Fanz. Genre d'insectes de l'ordre des Ilyménoptî'res , section des Térébrans , famille des Pupivores , tribu des Cbalcidiles. Dans la tribu des Cbalcidiles , les pjenres Leu- cospis et Chalcis sont sépares des autres par leurs jambes posti'rieures très-arquées. Le segment an- térieur du corselet spacieux , en carré transversal on en triangle lron((né à sa pointe, distingue les genres Eury tome, Misoc.ampe , Eulophe, Cléo- nyme et Spalangie j ce même segment est très- étroit et ne forme qu'un petit rebord transverso- linéaire dans les Péiilampes , les Ptéromales et les Encyrles , mais ce dernier genre a les mandi- ])ules terminées en pointe et an plus bidenlées , tandis que les Périlampes et les Ptéromales les ont presque carrées à trois ou quatre dents distinctes. Ces dentelures sont très-fortes dans les Périlampes, et la massue de leurs antennes est courte et en fuseau , caractères qui n'appartiennent pas aux Pte'romales. antennes très-courtes, leur massue en fuseau. — Mandibules fortes , presque carrées , ayant des dents très - apparentes , au nombre de trois sur l'une et de deux sur l'autre. — Palpes fort courts. — Tête grosse, ayant une profonde cavité fron- tale qui s'étend jusqu'aux yeux lisses et reçoit les antennes dans le repos. Cliaperoc distinct. — Trois yeua; lisses gros, saillans , placés en ligne droite s'Ur-le bord antérieur du vertex. — Corps court, gros. — Segment antérieur du corselet très- étroit , ne formant qu'un rebord transverso - li- néaire.— Ecasson très-grand. — Ailes supérieures n'ayant qu'une seule nervure sensible , laquelle partant de la base de l'aile sans toucher au bord extérieur, se recourbe ensuile pour rejoindre ce bord qu'elle suit jusque passé le milieu , et émet intérieurement, avant de disparoître, un petit ra- meau élargi à son extrémité , qui commence la cellule radiale sans l'achever. Point d'autres cel- lules dans l'aile. Ailes inférieures ayant une ner- vure semblable à celle des supérieures , mais qui n'émet point de rameau. — Abdomen court, rhom- boïdal. — Pattes assez fortes , de longueur moyen- ne , toutes les cuisses simples. On doit ce genre à M. Latreille. Le nom de Pénlampe est formé de deux mots grecs dont le sens est : brillant à l'extérieur. Les espèces sont peu nombreuses. Elles vivent dans leur premier état aux dépens de diHérenles larves, particuliè- ment de celles qui sont la cause de la production des galles. . P E R I. PÉRiLAMPE violet , P. violaceus. F erilampus antennis luteis , capite thoraceque itigris , ahdoinine cœntlen riitente ( Fsem. ), an- ieiinis J'uscis , capite thoiaceque œneo-nigris , ahdomine liolaceo. ( Mas. ) %P erilampus violaceus. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. tom. 4. pag. 3o. — Diplolepis nificornis. Fad. Sjst. Fiez. pag. 14c). n°. '• — Coquec. lllus. Icon. I. tah. x.fig. is. Femelle. — Diplolepis violacea. Fab. Sjst. Piez- pag. 149. n". 4. Mâle. — Chalcis violacea. Panz. Faun. Germ. Jcisc. i>d,.Jig. i5. Wâle. Longueur £ lig. Tète et corselet noirs. Antennes entièrement rousses. Abdomen d'un bleu brillant. Ailes transparentes. Pattes d'un noir bleuâtre , avec une partie des jambes et les tarses jaunes. Femelle. Le mâle a un rellet métallique sur la tête et le corselet, les antennes brunes et l'abdomen violet. Ses pattes ont un peu plus de jaune que dans U femelle. Commun aux environs de Paris. ENCYRTE, Encyrtus. Lat. Ichneumon. Rc-^s. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Pupivores , tribu des Chalcidites. Dans cette tribu les Périlampes , les Ptéromales et les Eucyrtes forment un petit groupe. ( Voyez Chalcidites, article Pupivores.) Les deux pre- miers de ces genres ont des mandibules dentées et presque carrées j ce qui empêche de les confondre avec les Encyrtes. Antennes coudées, insérées à une dis'ancc no- table de la bouche, vers l'enlre-dcux des yeux , composées de neuf à dix articles sénés j dans Its femelles le premier est très-long , les autres sont: comprimés et vont en s'élargissant , le dernier est très-obtus. Celles des màlcs ont leur premier article gonllé et dilaté inférieuremcnt vers sou extrémité , les autres formant une massue. - — Mandibules étroites, sans dentelures au côté in- terne. — Palpes très-courts. — Tète très-con- cave à son point d'insertion sur le corselet 5 son bord supérieur aigu. — Segment antérieur du cor~ selet très-étroit, ne formant qu'un petit rebord transverso-llnéaire. — Ecusscn grand. — Ailes supérieures ayant une neivure qui parlant de la base de l'aile sans toucher au bord extérieur , se recourbe ensuile pour rejoindre ce bord qu'elle suit jusque passé le milieu de l'aile et émet inté- rieuioment avant de disparoître un rameau court , un peu élargi à son extrémité, qui commence la cellule radiale sans l'achever. Une celiulc cubi- tale n'étant point séparée du disque et se confon- dant avec toutes les autres. — Abdomen très- court, triangulaire. — Cuisses postérieures sim- ples , leurs jambes droites. Les mœurs des insectes de ce genre du à Bl. La- P E R te pe- dibusque ru/isj scutellojliifo , inelulhorace utrin- ifuè unispinoso. Eiicyrtus infidus. Lat. Gêner. Cnisl. et Ins- iom. 4- P. vol. I. Coleopt. 1824)- 11 ap])arlifnt à la tribu des Charansrmitcs , famille des Rliyncopbores ; l'au- teur l'avoit d'ab(ud désigné sous le noni A'Oiiiias, il a pour caractères : rostre court , épais, cylin- drique , se rétrécissant vers l'extrémité, plus court que le corselet; ses fossettes placées ;,ur la partie supérieure, vers son extrémité; elles sont courtes , en entonnoir. Antennes placées à l'ex- trémité du rostre , un peu plus longues que le corselet j leur premier article courbe , un peu eu massue, atteignant au-delà du bord antérieur du P E R corselet ; leur fouet de sept avlicles dont les deux premiers plus grands , en massue , les autres lenliculiiires ; massue ovale , anuelée. Tête courte, se rétrécissant en rostre insensiblement. Yeux ua peu saillans. Corselet court , n'ayant point de sil- lon en dessous. Ecusson nul. Elytres ovales; point d'ailes. Pattes courtes , égales enlr'elles. Cuisses nuiliques, un peu en massue, jambes c_jlindri- ques , rétrécies intérieurement vers leur extré- mité qui porte un angle saillant. Tarses larges, assez courts. L'auleur rapporte h ce genre entr'auires espèces le Curculio seniinulum de Fabricius. (S. F. et A. Serv.) PERLE, Perla. Geoff. Lat. Phryganea. Linn. Genre d'insecles de l'ordre des Névroptères, famille des Plauipennes, tribu des Perlides. Les Perles confondues, avant M. Latreille, avec les Némouies, s'en distinguent aisément par le labre peu apparent, les mandibules merabr.i- neuses, la forme des articles de leurs tarses, inégaux enlr'eux , & enfin par les deux longs filets mulliarliculés qui terminent leur abdomen. On doit rapporter les fausses Frlganes {Perla") de De Géer au genre JNémoure. (_l^'oyez ce mol.) La Perle 11° 3 de Geolhoy appartient aussi à ce genre. AuteTines longues, sélacées, composées d'un grand nombre d arlicles courts et cylindriques ; le premier gros; le second plus grand que les sui- vaus, mais moins que le premier; elles sont très- distantes enlr'elles et insérées à la partie latérale de la tête, un peu en devant dos jeux. — Labre peu apparent, transverso-linéaire. — Mandibules piesque membraneuses. — Mâchoires nues, mem- braneuses. — Lèvre à deux divisions.- — Quatre palpes presque sétacés , les maxillaires saillans , de quatre articles; les labiaux de trois. — Télé penchée, aplatie, de la largeur du corps. — Veujc à réseau un j^eu ovaLires. — Trois petits yeuiv lisses écartés, disposés en triangle et placés sur le front. — Corps alongé, étroit, aplati. — Corselet c:iv\é, aplati. — ^//c-5 longues, couchées et croisées horizonlaleinent sur le corps. — Abdomen déprimé; son dernier segment termine dans les deux sexes par deux filets longs, mul- liarliculés, anlenniforines et dlstans. — Pattes de longueur moyenne; tarses composés de trois articles; les deux premiers i'ori courts; le dernier Ircs-alongéfl niur.i de deux crochets et d'une pe- lote dans l'eutre-deux. Les larves des Perles ressemblent nn peu à celles des Friganes , et com-i'e elles, vivent dans l'eau; elles habitent une espèce de tuyau de soie iilée par elles, recouvert d'une autre malière. La lentille d'eau paroît être employée de prété- rence à cet usage , par plusieurs espèces. Pour cela, l'insecte taille carrément les feuilles de cette plante et les ajuste les unes auprès des autres PEU comme des pièces de niarqiieleiie, en sorte que leur luyuu semble recouvert tout du loii>^ et en spirale, par un ruban vert assez étroit , mais qui augmente de largeur à mesure qu'il approche de la partie antérieure. Quelques auteurs pensent que ces larves vivent de pelils insectes aquatiques; elles ont le corps alongé , divisé en plusieurs scgmens, six pattes et la tête écailleuse. C'est daus le tuyau dont nous vc'iions de parler, et qu'elles transportent avec files à volonté, qu'elles subissent leurs uiélanior- plioses; avant de se changer eu ujmphei , elles en iermeut les deux exlréimlés avec une sorte de grille composée de quelques lils de soie qui suHi- sent pour les garantir de la voracité des insectes destructeurs. La nymphe est de forme alongée. On distingue facilement à son extérieur les difîérenles parties de l'insecte parfaii . Les Ferles restent peu de temps sous cet e dernière forme ; parvenues à leur élat de perfection , elles ne s'éloignent guère des eaux où les ftijitiies, après l'accouplement , vont dé- ijjser leurs oeufs : aussi est-ce principalement dans ies lieux aquatiques qu'on trouve les iusecles de ce genre. iSous ue connoissons que cinq ou six espèces de Perles , qui toules sont d'Europe. 1. Perle brune , -P. bicaudcita. l'erla^fusca , capitis thoracisqne lineâ longitu- dinali lulea j a lis hyalinis , superioruin ad inar- ginem exlerioreni tnaculâ parvâ suhj'uscà. Phryganea hicaudiita. Linn. Sy^t. Natui. 2. go8. I. — Seinblis hicaudata. Fab. Entom. Syst. toni. a. pag. 'jù. n°. 8. — La Perle brune à raies jaunes. Geuff. Ijts. Paris, ioni. 2. pag. 25i. n". 1. pL i3. ^g. a. — RÉAuu. Ins. tum. 4. pL 1 \.Jig. (jei 10. Longueur 7 à 8 lig. Aûlennes entièrement brunes. Tète et corselet d'un brun noiràlre, avec une ligne dorsale jaune s'arrètaut au front ; côtés du coiselet ayant un peu de jaune. AI;domen d'un brun noirâtre en dessus et sur les cotés , d'un giis jaunâtre en dessous. Pâlies d'un brun noirâtre ; cuisses et jambes marquées d une ligne jaune en dessous. Pilets de l'abdomen bruns. Ailes trans- parentes ; nervures brunes : les supérieures ayant une petite tacite obscure vers les deux tiers de leur bord extérieur. Très-commune en Europe dès le commencement du printemps , au bord des eaux. 2. PERi.Eflavipède, P.j?i/(^7/ïej. Perla suprà fusca , subtùs antennarum btisi abdomineque luteis, alis hyalims siibgtaucis , iin- maculatis. Perlajlavipes. Lat. Rist. nat. des Crust. et des p E r ^9 Tns. — La Perle brune à pattes jaunes. Ceoff. T71S. Paris. tOTu. 2. pag. 201. n". 2. — Réaiim. Ins. tom. Z. pi. ]3. Jig. 12. Longueur 6 à 7 lig. Antennes brunes , jaanes en dessous de la base jusque vers le milieu. Tête noire , avec ses parties latérales et antérieures jaunes. Corselet noir en dessus, jaune mêlé de brun en dessous. Abdomen brun sur le dos, jaune en dessous et sur les côtés, avec quelques nuan- ces de brun. Fiiels de l'abdomen jaunes à la base , bruns vers l'exlrémilé. Faites jaunes, avec une ligne brune en dessus. Ailes Iransparenles , uu peu verdâlres, sans taches; nervures brunes. Ou la trou.ve avec la précédente. 3. Peble jaune , P. hitea. Perla luiea , nculis stetninaiibitsque et anten- narum apice m gris j alis hyalinis , gluucis , im— iitaculatis. Perla lutea. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. — Seniblis viridis. Fab. Ent. Syst. tom, 2. pag. 74. n". II. — La Perle jaune. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. 'J-Zz. n°. 4. Longueur 2 à 0 lig. Antennes jaunes jusque vers le milieu , noires dans le resie de leur élen- duc. Tète jaune, avec les yeux à réseau et les petits yeux lisses, d'un beau noir. Corselet, ab- domen , ses filels et les pattes etilièrement j;nines. Ailes Iransparenles , \in peu verdâlres, sans ta- ches ; nervures jauues. Elle se trouve en Europe pendant l'été; on l.i voit souvent voler le soir dans les apparlemens , alfirée par la lumière. ( S. F. et A. Serv. ) PERLIDES ou PERLAIRES, Perfides. Hiii- lième tiil lu de la famille des Planipenncs, ordre des Névroptères , caractérisée ainsi : Premier segment du tronc grand , sous la forme de corselet , les auties recouveris. — .Ailes cou - cliées horiionlàlement sur le i;orps ; les inférieures repliées ou courbées au côté inierne; leur réseau , ainsi que celui des supérieures , formé de mailles grandes et ,neu serrées. — Palpes maxillaires plus ou moins avancés, terminés par un ou deux ar- ticles plus grêles que les précédens, et dontle der- nier es I souvent plus grand. — Mandibules distinc- U'S. — Dcu.v_fitetsh, l'exlrémilé de l'abdomen dans le plus grand nonibi'e. — Tanesh. trois articles. — Zrtz-fcj aqualiques. Celle iribu se compose des genres Perle et Néuioure. P'oy. ces mots. ( S. F. et A. Serv. ) PF:TAL0CÈRES ou lamellicornes. Nom donné par M. Duuiéril {Zoolog. anal) t.) à sa quatrième famille de Coléoptères penlaméiés. Elle a pour caractères : Elytres dui-es , coiuTont tout le J'entre ; antennes en masse ^feuilLlée à l'cxtré' mité. Celte ia mille se compose des genres Geo- 70 P H A ti'ape , Bousier, Apliodie, Scarabs^e , Hanneton , Cétoine , Trichie et Trox. ( S. F. et A. Sebv. ) PÉTALOCHÈRE, Petalocheims. M. Palisot- Bauvois , dans son ouvrage intitulé : Insectes re- cueillis en Afrique et en Amérique , a donnû ce noQi à im f;enrc d'IIémiptères-lictéroptères de la faniillc des Gcocorises , tribu des N.udicolles , qui lenire comme division davs le genre Rtduve. J^'oyez ce mot. ( S. F. et A, Sert. ) ^ PÉTROBIE, Petrohius.^om donné parM. Léacb î: un genre d'insectes ([ue j'avois établi sous le nom de Machile {^Machilis) , et qui est un dé- niembremeut de celui de Lepisma de Linnée , ou de Forbicine de Geod'roy. ]1 dillère de celui -ci par les caractères suivans : l'eujt: très-composés, presque contigus , occupant la majeure partie de Ja têle. — Palpes maxillaires très-grands. — Corps convexe et arqué en dessus. — Thorajc étranglé ; sou premier segment beaucoup plus petit que le suivant. — Abdomen terminé par des filets propres pour le saut, et dont celui du milieu beaucoup plus long. L'espèce servant de type à ce genre est le I.é- pistne polypode de Linnée ( voyez Lépisme) , que l'on trouve dans les bois , les lieux couverts , et qui saule très-bien. Elle a beaucoup de rapports avec le Pétrobie décrit par M. Léach so'js le nom de Maritime , et dont il a donné une ligure très- grossie dans ses Mélanges de zoologie. A la mâine coupe appartient le Lepisma thezeana de Fabri- cics. ( Latb. ) PETIT DIABCE. Nom vulgaire donné par Gcoflroy à la B'iembracis cornue, n°. aa de ce Dictionnaire. Celui de Grand Uiable a été ap|)li- quépar le inërae auteur à la IMeuibracis oreiUarde, n°. 2G, l^'pe du genre Zerf/-i/ de Fabricius. ( S. F. et A. Serv. ) PHALACRE , Phalacrus. Payk. Latr. SpJtce- ridium, Anisotojiia. Fab. Authribus. GiLOi'F. Oliv. Genre d'insectes de l'oi^re des Coléoptères , «cctioii des Tétraraères , famille des Clavipalpes, tribu des Globulites. Dans celte tribu composée de quatre genres , celui de Clypéasire a la têle cacbée sous le cor- ïslel; les Agalliidies ont le pénultième article des l:n\ses entier; et dans les Languries , la massue des antennes est formée de quatre ou cinq arti- cles, et le corps cU linéaire. Antennes lerminéevS en massue alongée , perfo- liée , liiarticulée ; leur dernier article coiiique plus long que les précédeni. — Mandibules rélré- cies , ar(pK'es , ayant deux furies dciils à leur ex- Ircmilé. — ; /'«/^e^ liUfornies , leur dernier article plus long, cyliiidrico- ovale. — Corps héinisphé- lique , ne se contractant pas en boule. — Pattes comprimées , pénultième ariicle des tarses bilobé. l'ajkuU a établi ce genre adopté depuis par P H A M. Latreille. II est composé de six à sept espèces très-petites , dont le corps est bomlié , lisse, lui- sant , de couleur brune on noire. Dans l'état par- fait les Plialacres fréquentent les fleurs , surtout les semi-flosculeuses. Ou les rencontre souvent aussi sous les écorees d'arbres , et il est probable que leurs larves y trouvent leur nourriture. Ces insectes couieiit (brt vileet échappent lacilement des doigts en raison de leur petitesse et du poli de leur corps. 1. PuALACRE bicolor, p. bicolor. Phalacrus bicolor.Y\Yz.. Faun. Suec. tom. 3. pag. 4^9. n°. 3. — Latb. Gêner. Crust. et Ins. tom. Ti. pag. 66. — Gyi.LENn. Ins. Suec. tom. 1. part. 3. pag. 4^1. n°. 6. — Anisotoma bicolor. F.\B. Syst. Mleut. tom. i pag. 100. n°. 3. yoyez pour les autres synonymes et pour la description, Antribe bimaculé , n". 5. 2. Phalacbe brillant , P. coiruscus. Phalacrus niger , nitidus , elytris ad suiurain unistrialis. Phalacrus corrusctis. Payk. Faun. Suec. tom. T>. pag. 438. n". 1. — Gyi,i,Ei\h. Ins. Suec. tom. 1. part. 3. pag. fyi'j. n°. i. — Sphœridium fimeta- rtum. Fab. Syst. Eleut. tom. 1. pag. 97. n°. •j.']. Longueur i ligne. Corps ovale , convexe , d'un noir brillant. Elylres lis.ses , ayant une seule strie placée veis la suture. Pâlies de la couleur du corps. Tarses cendrés , un peu velus. Environs de Paris. 3. Pdalacre testacé , P . testaceus. Phalacrus nigro-iestaceus ,7iitidus ; antennis , pedibus elytroru:nque apicc testaceis j horuni stria unicà sutuiali. Phalacrus testaceus. Gtll. Ins. Suec. tom. i. par-t. 3. pag. i^Ty^.. n°. 7. — Anisotoma testaceurn, I'anz. Faun. Genn.Jasc. 7rj .fig. la. Longueur i ligne. Corps ovale, convexe, d'un testacé-bruuàlre luisant. Antennes, pâlies et ex- Iréraité des élytres plus pâles ; celles-ci lisses , ayant une seule slrie Irès-rapprocliée de la suture. Environs de Paris. LANGURIE, Lnnguria. Lat. Oliv. ^Fnt.) Tmgosita. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , seclion des Tétranièrcs , famille des Clavipalpes , tribu des Globuliies. Dans cette tribu on reconnoît aisément les Clypéaslres à leurs antennes , composées seule- ment de neuf articles, cl les A^,.'.tliidies ainsi que les Phalacres , par la jiiassue des antennes de trois arlicles, et par leur corps béniispbéricjue. P H A Antennes plus courtes que le corps , inséiées devant les yeux , composées de onze ailicles : le premier court , nnondi , assez !j;ros ; le secoud arrondi , plus petit , les suivans presque coniques j les (|uatre ou cinq derniers foimaut une massue oblougue , compriuiée , pei l'oliOe. — Labiv conié , peu avancé , presqu'tcliaijcri5. — Mandiliules ûvancées , cornées, terminées par deux dents ai- guës. — Mâchoires cornées , bilides ; leur lobe extérieur coriace , un peu velu à sa partie supé- rieure , le lobe intérieur plus court et bifide. — Palpes ma.xiUtnres presque tiliformes , composés de quatre articles ; le premier très- petit , les deux «uivans égaux, presque coniques , le dernier u.t peu plus long , plus épais , de l'orme ovale ; palpes labiaux de trois articles ; le premier petit , le suivant presque conique , le dernier un peu eu massue, obtrigpne. — Lèvi-e presque cordiforme, entière ; menton en carré transver- sal , beaucoup plus large que la lèvre , un peu ré- tréci et arrondi supérieurement. — Cor^j linéaire. — Corselet arqué, convc-xe. — Ecusson arrondi poslérieuremeut. — Elylres longues, recouvrnut les ailes et l'abdomen. — Pattes grêles , assez lon- gues. Tarses ayant leurs deux premiers articles aloagés , triangulaires , le troisième plus large , bifide , le dernier alongé , un peu arqué , terminé par deux crochets. On connoît cinq ou six espèces de ce genre exotique, créé par M. Latreilie. Ses mœurs sont ignorées. 1. Langorie indienne , L. indica. Languria mgro-cceralea j capite thoraceque JirnJgmeii. Longueur iO à 12 lig. Antennes noires, leur massue de quatre articles. Tête et corselet ferru- gineux , linenient pointillés. Elytres et al)domen d'un noir-bleuàtre , les premières ayant des stries poinliUées, peu eiiloncécs ; on voit enire ces siries quelques petits points placés sans ordre. Pâlies d'un brun noirâtre. Femelle. Dans le mâle les antennes sont beaucoup plus longues proportionnelleineat , leurs articles inter- médiaires étant fort alongés. Sa taille est un peu plus forte. Des Indes orientales. On rapportera à ce genre les Languries bicoîor, h". 1 , thoracique , n". 2 , et de ftJozaid , u". 5. d'Olivier {^Entom. tovi. 5. genre 8cS. ) Les Trogo- sita. elongaUi. n". 10. et Jilijhnnis. W. 13. Fab. Syst. Eleut. appartieuuent auosi aux Languries. CLYPÉASTRE, Clypeasier. And..Lat. Cossy- phus. Gyll. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Télraœères , laniille des Cluvipalpes , tribu lies Glubulites. Los genres fjue contient cette tribu ont tous P II A 71 onze articles aux antennes , à i'oception des Cly- péastres ; leur corps est globuleux ou bien linéaire, et leur tête est avancée et découverte. Nous ne connnissous pas ce geure créé par M. Andersh , i:i les espèces que l'on y rapporte. Son nom exprime la ressemblance lie forme de ces insectes avec un bouclier. Antennes composées de neuf articles. — Tt!e cachée sous le corselet. — Corselet en demi-cercie. — Corps clypéiforme. Nota. M. le comte Dejean mentionne quatre espèces de Clypéastres dans son Catalogue, toutes d'F.uropc ; deux d'entr'elles habitent aux environs de Paris. AGATHIDIE, Agathidium. Ilog. Lat. Ani- sotoma , Sphceridlum. Fab. Sphœridiuni. Oliv. (£.7fo/?j.) Volvoxis. KcGEtl,. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramèies , famille des Ciavipalpes , tribu des Globulites. Les Languries et les Phalacres ont dans cette tribu , le pénultième article des tarses bilobé ; dans le genre Clypéastre, les antennes n'offrent que neuf articles, ce qui distingue ces genres de celui d'Agathidie. Antennes courtes , de onze articles, terminées en massue, celle-ci- presqu'ovoïde , perfoliée, de trois articles. — Mandibules triangulaires , leur extrémité aiguë , peu ou point deatée. — Mâ- choires ayant leur lobe extérieur étroit, presque linéaire, l'intérieur plus court , trigone. — Palpes filiformes , leur dernier article conique ; les la- biaux petits. — Corps globuleux, hémisphérique, pouvant se contracter eu boule. — Corselet à an- gles arrondis , ses côtés ainsi que ceux des élytres très-inclinés ; ces dernières couvrant les ailes et l'abdomen. — J^a^/ej courtes. Tarses ayant leurs quatre articles entiers. Ces coléoptères sont de petite taillej leur fur-r.e hémispliénque leur a valu le nom d'Agaiàidie , tiré d'un mot grec qui signifie peloton. Ou les trouve dans les bois ; leurs mœurs sont ignorées. Le nombre des espèces connues s'élève à une quinzaine. Elles sont toutes d'Europe. I. Agatuidie nigripcnnê , A. nigripenne. Agathidium Jerrugineum , elytris nigris. Agathidium nigripenne. Lat. Cener. Crust. et Ins. ioni. "). pag. 67. n". I. — Anisotonia u:gn- pcnnis. l'AB.Sysi. Kkut. tom.^ 1. pag^. lOO. n'-. 4. — Panz. Faun. Germ.Jiisc. og.J/g- 3. Longueur ». Ferrugineuse. Antennes brunes. Elylres et abdomen noirs. On la trouve en France et en Allemagne. Rapportez à ce genre le Sphœridium glob./s , n". jl , et V Anisotonia seniinultim^ n". y. i'ab. Syst. Elcut. C S. F. et A. Serv. ) 7î P ii A PHALANGt:, Vhuhii'gium , Phalanx. Les Anciens oui ainsi ilési^jué cerluai groupe il'Ara- nùicles dont ilsdistinguoient plusieurs soi-les. iVIais comme ils ne nous out laissé , à cet égaid , qu'uue suii|)le nomenclature et qui doit êire très-em- biouiliée, à raison de la div'crsilé des idiomes , il est impossible d'eu taire une application uième probable aux espèces qui nous sont connues. Seu- lement il _)' a tout lieu de présumer que les Ara- néides vagabondes et particulièrement les L_yco- ses et autres geiues voisins étoient pour eux des Plialanges. Plice dit cependaul: que ces animaux, et qu'il regarde comme étant tous malfaisans, sont inconnus eii Italie. îl sembleroit dcs-lors que la Tarentule , espèce de Lycose, i\ei\ ferolt point juirlie. Mais ctla s'e.xpliquera t'acilement si l'on admet que la dénomination de Phalange éloil clrangève à la lan:^iie romaine j car la plupart des Arant'iJes, que les Grecs uommoient Phalanges, doivent se tr.invcr dans l'Italie méridionale. Ce nom a été ensuite donné par divers natura- listes modernes aux Araignées qu'on a cru veni- meuses,et des voyageurs j ontcorapris les grandes Mygales d'Amérique , appelées aussi Araignées- Crahes. (Lath.) f-'oyez\c même ai'licle dans le f^niw. Diction.. d'Htit. liai. 2". édit. toin. 25. pc'g. 469. PIIALANGIENS, Phalangita.Txïhn d' Arach- nides trachéennes, delà famille des Iloièlrcs, ayant pour caractères: huit /7/c'(/.f dans tous. — Clielicéres ou mandibules Irès-apparenles , soit découvertes et avancées , sort recouvertes par un museau en l'orme de chapeïon voûté {^trogule') , de deux ou trois arlicles , terminées par deux doigts. — Palpes grêles , liliformes, terminés par un petit crochet. — ^/)fi?,97«(?7i généralement plissé ou annelé, du moins en dessous. Cette tribu comprend les genres Gonylepte , Faucheur, Trogule et Siron. (Latr.) PHAT,ANG1STE. Geoffroy désigne sous ce Bom le Geotrupes Typhœus de M. Latreille. (S. F. et A. Serv. ) PHALANGITES. Voyez Phalargiens. ^ ( l;ATR. ) PHALANGIUM. Toy. Faucheur. ( Latr. ) PHALENE, Phalœna. LtNN. UeGéer. Geoff. l'.'\B. Latr. Geoinetra. lluB. Botn/'y.r. Oliv. (Encycl.) Genre d insectes de l'ordre des T^épidoplères, famille des Nocturnes , tribu des Plialénites. Ijlnnasus en établissant ce genre y comprenoit tous les Lépidoptères désignés depuis sous le nom de Nocturnes. La réunion de tant, d'espèces si dillérentes entr'elles, l'obligea lui-même à l'aire des divisions dans ?on genre. Nous croyons devoir les P Ii A passer ici toutes eu revue pour bien spécifier ce qui appartient au genre Phalène tel que nous l'entendons aujourd'hui avec M. Latreille. Linné partage sa première division en deux subdivisions : Attacus et Bomhy.v. Les premiers caractérisés par leurs ailes étalées , sont divisés eu trois sections , dont la première à antennes peclinées et dépourvue de langue appartient au genre Bombyx de M. Latreille : la seconde et la troisième ayant une langue eu spirale et les an- tennes pectinées ou sétacées ne nous paroissent comprendre que des espèces du genre Erèbe. Lat. La deu.vième subdivision comprend cinq sec- tions. 1°. Les Boi?iby.x sans langue à ailes incli- nées eu toit , renfermant les genres Gaslmpacha et Odoneslis de M. Germar , et quelques vrais Boinbyj-, 2°. Les Bombyx sans langue à ailes déprmiées et le dos lisse ; ici sont placées quel- ques- Arcties Lat. et quelques Boniby.T. 3°. Les Bomby.v sans langue à ailes déprimées dont le dos est relevé en crête, comprennent te genre Cos- sus,-^us des Bomby.v el des Arcties. 4°- Les Bom- byx à langue en spirale ayant le dos lisse et les ailes rabattues , comprennent des Arcties et des Lithosics Lat. 5". Les Bombyx z. langue en spi- rale , à dos relevé en crête et à ailes rabattues sont des Noctuelles. La seconde division porte le nom de Noctua et a deux subdivisions : 1°. les Noctuelles sans langue. Elles renferment nue espèce d'Erèbe {E/ebus siri.v Lat., qui malgré l'aotorité de Linné est certainement pourvu d'une langue en spirale), les genres Hépiale el Zeuzère et quelques Noctuelles. 2°. Les Noctuelles à langue en spi- rale contenant des Noctuelles , des Lithosies , des Arclies et le genre Calliniorpha ]jAT. Lu troisième division est celle des Geoiuetra et a quatre subdivisions : 1°. les Géomètres à an- tenues pectinées et ailes postérieures un peu an- guleuses, rtufermcut le genre Plalyptère Lasp. et quelques Fiialènes. 2°. Les Géoiiièlres à antennes pectinées et à ailes arrondies , ne conlienneut que des Pbalènes. 3°. Les Géomètres à aniennes sétacées et à ailes anguleuses sont dans le même cas. 4°- Les Géomètres à antennes sétacées et ailes arrondies , contiennent des Botys Lat. , des Phalènes et quelques Galléries Lat. La quatrième division sous le nom de Tortrices , renferme le ^onve Pyralis Eab. La cinquième division sous le nom àe Pyralcs , renferme les genres Aglosse, Crambe et Plermime Lat. et des Bolys. La sixième division sous le nom de Tineœ ren- ferme les genres Teigne, Œcophore, Alucite, Yponomeule , Adèle Lat. , avec des Lithosies , des Pyrales et des Galléries. Enliula septième division sous le nom d'Alu- ciia comprend les genres Plérophore et Ornéode Lat. Fiibricius resserra beaucoup le genre P/ialœna de P II A ifi Linnd en adoptant les genres Teigne et Ptt'ro- lophoie de Geollroy et en créant les suivans : Somfox-li des ailes entiers , sans den- telures ni queue. I'". Subdii^ision. Ailes supérieures recouvrant les inférieures dans le repos , et formant avec elles un triangle. A. Ailes étroites relativement à leur lon- gjueur» — Antennes pectinées dans les mâles. a. Corps gros ( palpes très-velus ). 1. Phalène à T^\a.aiet ,' P . pluniistaria. Phalœna alis integris, incuinbentihus ,superin- rihus albidis , ùrfenoribus fuhis j omnibus nigio punctalis lineatisque. Phalœna pluniistaria. Esper , tom. V. Pliai. Gcoiti. tab. XXll.fig. 6-8. Mâle. — Hub. Geom. îab. 2^^fig- 12.-J. Mâle. Envergure 12 à l3 lig. Antennes et corps noirs. Abdomen porlant une ligne dorsale et deux laté- rales de points d'un fauve vif. Bords extérieurs et postérieurs des quatre ailes noirs. Les supérieures à fond blanc marqué de teintes d'un fauve pâle , tacheté de points noirs ; quatre lignes noires par- tant du bord antérieur, la première et la seconde irrégulières dans leur forme , rcjoigaaat le bord postérieur; la Iroisième en crociiet dont le bout rejoint le milieu de la seconde ; la quatrième à peine commencée, continuée par des points noirs irrégulièrement posés; enfin, vers le bord exté- rieur de l'aile une ligne de points d'iui fauve vif. Ailes iuf'rieures à fond d'un fauve vif lâcheté de pelits. points noirs , avec un gros point de même couleur vers leur milieu ; un peu au-dessous est «ne ligne noue ondée. Dessous des ailes supé- rieures d'un fauve vif; leur bord antérieur blaa- P H A chaire, les lignes qu'elles portent en dessus très- courles; dessous des inférieures à fond blanchâ- tre , confonr.es au dessus pour les autres détails. Mâle et femelle. Anipnnes de la femelle dentées en scie ; celles du mâle extrêmement peclinées. Se trouve en Europe, surtout dans la partie méridionale. Nota. Dans fous les mâles de cette section et dans celui de la Phalène zone, qui commente la suivante ,!es antennes sont doublement pectinées , les rameaux latéraux émellant sur toute leur éten- due des filamens également latéraux. 2. Phalè.ve précoce , P. prodrnmaria. Phalœna alis integris , incumbejitibus , albis nigro punctatis, supenorumjasciis duabus , itife- riorum uiiicâjuscis. Phalœna prodro maria. Fab. 'Ent. Syst. tom. o. part.Z. pag. |5(). n°. lo5. — HuB. Geom. tab. 35. fig. 17a. Mâle. £t;w. Geom. œquiv. A. a. n°. i. — La Prinlannière. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. 118. 72°. 22, Femelle. Envergure )6 à 18 lig. Aniennes noires mêlées d'un peu de blanc. Corps brun mêlé de blanc , surtout sur le devant de la tôle et du corselet , ainsi que sur les rôles de ce dernier. Fond des quatre ailes blanc, chargé de points noirs; deux bandes irrégulières brunes, bordées de noir sur les supérieures, une seule sur les inférieures. Dessous semblable au dessus. Aniennes sélacées , un peu dentées en scie vues à là loupe dans la femelle ; celles du mâle rousses , très-peclinées : f elui-ci entihits ,nijcs- centi-gnseis , supcrinruni slrigi's c/iMti/or undaits , injcriomm duabus , unCi abbrefiatà ^Jî/scis. Geontelra pilosaria. Hub. Geoin. tah. "à^. /Ig. 176. Mâle. Laiv. Geoin. œquiv. A. d. n°. 2. Envergure i5 à if! lig. Antennes très-pectinécs, d'un gris brun ainsi que le corps. Ailes supt-rieu- les d'un gris roussâtre avec quatre lignes brunes un peu ondées; entre la seconde et la troisième est un petit trait de même couleur. Ailes infé- rieures n'ayant que deux lignes brunes, dont celle qui avoisine le bord extérieur part de l'angle anal et atteint au plus le milieu de l'aile. Mâle. Clienllle un peu velue à poils roides , brune , variée de petites lignes jaunes , noires et fauves. "Vit sur le cbùae suivant M. Iliibner. Des environs de Paris. 5. Phalène du Bouleau , P. betularia. Phalœna alis integris , incumbentibus albis , atomis punctisque multis inspersis nigris. Plia/œna betularia. Linn. SyJÎ. Nat. 2. 862. isiy. — Fad. Ent. Syst. iom. 5. paii. 2. pug. i58. 77°. io5. —De GÉEa, Ins. iom. 3. pag. '5ii4- n°. i. pi. 5. /ig. i5-i8.Mà\e, et to/n. i . pag. 544- pi- >7- Jig. 19-22. Femelle. — Hub. Geom. tab. "ùo. fig. 170. Femelle. Lan'. Geom. œquiv. A. b. n". 1. • — La Grisaille. Geoïf. lus. Paris, tom. a. pag. 154. n". 5l. Envergure l5 à 20 lig. Antennes noires anne- léos de blanc. Corps grisâtre mêlé. de noir. Ailes à fond lilanc chargé d'alôuies, de points et de pttiles ligues de couleur noire, les plus distinctes des lignes se trouvant près des bordf extérieurs. An'ennes entièrement sétucées et simples dans la femelle; brunes , peclinces avec leur extrémité simple et rousse dans le mâle. Celui-ci a les ailes moins cliargées de noir. Clicnille d'un brun grisâtre ou quelquefois vcr- dâtre- Tête aplatie en devant et coiiwne refendue dans sa partie supérieure en deux pointes coni- ques. Corps chargé de quelques éminences rabo- r H A r5 feuses. Vil sur le bouleau et le snule. Se métamor- phose en terre d'oii la chrysalide sort à moitié à l'époque où l'insecte parfait doit paroîlre. Dea environs de Paris. 6. PuALÈNE picotée , P. aiomaria. Phalcrna alis intrgris , incumbentibus , ^o^mi- niv albidis , maris hitescentibus, strigis atomisquo multis sparsis Jïijcis. Phalcrna aiomaria. \iifi-n. Syst. Nai. 2. 862. 214. — Far. Mnt. Syst. iom. 3. part. 2. pag. 144. 71°. 56. — De Géer, Ins. tom. 2. pag. 044. n°. 2. pi. 5. //g. 14. — EspER, tom. J^. l'hal. Geom. tab. XJlIII. Jig. 4-8. — Hub. Geom. tab. 2:5. Jig. l36. Femelle. Laiv. Geom. ampliss. V. b. n". i. — La Rayure jaune picotée. Geoff. Ins. Paris, tuni. 3. pag. iû3. n". 5o. Wàle. Envergure 8 à 10 lig. Antennes noires anne- lées de blanc. Corps brun. Fond des ailes blan- châtre , chargé d'alômes Jiruns. Les supéiicurcs portant quatre lignes irrégulières-noires dont les deux intermédiaires se rapprochent avant d'arri- ver au bord intérieur. Les inférieures n'ayant que deux lignes bruues l)ien visibles. Bord extérieur des quatre ailes brun. Frange enlrecoujjée de blanc et de brun. Antennes sétacées et simples- dans la femelle , très-pectinées à barbes noires dans le mâle. Les ailes dans ce dernier sexe ont leur fond jaunâtre et les bords d'un brun plus foncé. La Chenille varie lellement pour les couleurs qu'il est impossible d'en faire une dcscri[)tion ap- plicable à tous les individus : elle n'a aucun tu- bercule sur le corps. Les figures que nous ci- tons, surtout celles de M. Hiioner, sont en assez grand nombre pour la faire reconnoîlre. Très-commune aux environs de Paris dans les prairies. 7. Phalène voisine, P. concordaria. Phalœna alis integris , incumbentibus , supe^ rioritiusjuscis , fascià punctisque albis ; iiiferio- ribus testaceis strigis tribus iransversis.fusçis ; ont' nium marginejusco albo Suscoque fimb riato . Geometra concordaria. HoB. Geom. tab. 24. fig. 126. Mâle. Envergure 8 lig. Antennes noires. Corps noi- râtre. Ailes supéneuies brunes avec une bande blanche dans leur milieu et quelques taches de même couleur sur le reste de l'aile; les inférieu- res fuives avec trois lignes brunes, trausverses. Bord des quatre ailes brun. Frange entrecoupée de blanc el de brun. Dessous des supérieures fauve : leur disque portant une tache brune, une ligne de taches noires accompagne à quelque dis- lance le. bord postérieur. Dessous des iaférieures portant les mêmes lignes qu'en dessus et de plus K 2. '6 P II A des taches bl;ini;hes dont quelques-unes forment deux lignes longitudiuales lulerrompues. Anten- nes sélacées , un peu déniées en scie vues à la loupe dans la feuielle. Celles du maie peclinées suivant M. Hlibner. Des environs de Paris. 8. Phalène purpurine , P. purpuraria. Phalœna aîis inlegris , incumbentibus , roseo ,/îmbnatis superioribus fiiscis aut lutescentibus , f'asciis ditabus roseis ; infjrioribusjlapis. Phalœna purpuraria. Linn. Syst. Nat. 2. 864. 221. — Fab. Eut. Sysi. tom. 3. partie 2. pag. 161. n". 1 13. Maie. — Phalœna purpurata. Fab. Ent. Syst. tom. 3. partie 2. pag. 201. n'^. 26^. Femelle. — Geometra purpuraria. Hdb. Geom. lab. Z?i.fig. ig8 et 199. La/t'. Geom. œquw. C. J). n°. \. — L'Eusauji,lantée. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. 126. n". 34. Mâle. Envergure 617 lig. Antennes brunes. Ailes frangées de rose. Les supérieures brunes ou jau- nâtres avec deux bandes roses ; les inférieures d'un fauve vifajant le bord inférieur plus ou moins fcrun , leur dessous marqué d'une bande rose trans- versale. Celui des supérieures n'a_yant qu'un petit trait de cette couleur placé près du bout. La lar- geur des bandes roses varie extrêmement. An- teunes sétacées et eimples dans la femelle, très- pectinées dans le mâle. ('henille verte avec une ligne dorsale d'un jaune pâle et quelques traits de même couleur sur les côtés. Très-commune aux environs de Paris sur les luzernes et dans les prairies artificielles. b. Corps grêle (i) (Femelles aptères.) 9. PnALÈNE zone , P: zonaria. Geometra zonaria.^lvB. Geom.tah. 3.^^.179. Mâle. Larv. Geom.œquii>. A. c. n". 1. a. b. c. — Bombyx zona. Fab. Ent. Syst. tom. 5. ir«. par- tie, pag. 478. «". 219. T^oyez pour la description et les autres syno- nymes Bombyx zone , a°. 262. Chenille verte ou bleuâtre ayant de chaque côté du corps une bande jaune régulière , assez large. Cette espèce se trouve dans les prairies. Elle n'est pas très-commune aux environs de Paris. (i) On comprendra parfjircment que les caractères dont nous nous cervons pour ces deux premières pecitessections , n'empêchent point qu'il ne soit de règle générale que les /emclies dans tous les Lépidoptères nocturnes aient l'ab- domen très-gros , lorsqu'elles sont sur le point de déposer leurs aufs. P II A 10. Phalène effeuillante, P. defoUaria. Phalœna alis integris , incumbentibus; su~ penon/uis griseo-albidis ,Jasciis J'usco-rufis y m- Jcrioribus albidis , atomis griseis punctoque dis- cutJali f'ujco : Jœminâ apterâ luleâ nigm ma- culât â . Phalœna defbliaria. Liîjk. Faun. Stiec. n". ir38. — Fab. Ent. Syst. tom. 3. partie ^'. pag. 148. «". 68. — EsPER, tom. V. Phal. Gcotn. tab. XXXf^lI. fg. 1-7. — HuB. Geom. tab. 7)0. Jig. 18. Mâle. Larv. Geam. cpquiv. B. a. n°. 1. a. b. — RÉAnM. Ins. tom. 2. pag. SGg et suivantes, pi. 3o. fig. i-ib'. Envergure 10 à 12 lig. Aniennes brunes. Corps d'un brun roussâtrc. Ailes supérieures d'un blanc sale avec quelques bandes roussâtres bordées «e brun. Les inférieures blanchâtres chargées d'ato- mes gris et d'un petit point brun sur leur distjue; une ligne de même couleur borde ces ailes et pré- cède la frange. Toutes les nuances moins distinc- tes en des.sous. Antennes peclinées. Mâle. Femelle aptère. Antennes sétacées et simples. Corps jaune taché de noir. Chenille de couleur marron avec nne ligne la- térale de traits jaunes irréguliers. Elle est nuisi- ble dans certaines années eu dépouillant les ar- bres de leur verdure, principalement les chênes. Elle subit sa métamorphose en terre. Commune en France. Nota. Dans le mâle de cette espèce , ainsi que dans ceux des quatre suivanles , les antennes ne sont pas à proprement parler doublement pecli- nées, les filamens qu'émettent leurs rameaux la- téraux étant presque tous réunis en faisceau ter- minal. 1 1. Ph.\lè.ne noirâtre , P. nigritaria. Phalœna alis integris, incumbentibus; supe- rioribus griseo-albidis fasciis fusco-rufis ; injeriori- bus albidis atomis sparsis strigisque duabus ab- brefiiatis Juscis : fbeminâ apterâ Geometra nigritaria. IIuB. Geom. tab. 35. fig. 181. Maie. Envergure i pouce. Aniennes brunes, pecti- nées. Corps d'un blanc sale. Ailes supérieures brunes avec une large bande dans leur milieu; cette bant3e blanchâtre, irréguLcre, semée d'alô- mcs bruns j et une ligne de points blauchâlres avoisinanf le bord extérieur. Ailes inférieures blanchâtres , parsemées d'atomes bruns avec deux petites lignes brunes transversales qui parlent du bord intérieur et n'atteignent pas le milieu de l'aile; le bord qui piécède la frange est brun. Des- sous des quatre ailes presqu'uniformément- gris. Mâle. Environs de Paris. P H A jz. Phai-ènk de l'Erable , P. aceraria. Phalœna alis integris , incumhentihus ; siipe- riorihus fusco-rufis strigis duabus undiito derita- lis maciilâquc apicalijiiscis ; nijl-rinrihus griseo- albidis : nmniuin puitcto difcoidii/i lineâqiie sub- niarginali piiiiciartà ^fuscis : Jœininâ apterâ Geometra aceraria. lion. Geom. tah. Tt'i.Jtg. l85. Mdlc. Lan>. Geom. œquii/. B. a. b. ii". 2. Enverf^iiie l pouce. Antennes grises , pccti- nt'es. C' rps bi-un-roussâlre. Ailes supérieures d'un brun-ious.sàtie, portant don.x lij^nes ondées, den- telées, brunes; une taclie de même couleur à la partie supérieure du bout de l'aile. Les inlérieu- les d'un gris blancbâire. Un poiut brun sur le dis(jiie cl une lij:;ne de points de même couleur accompagnant le bord extérieur , dans les quatre ailes. Dessous moins coloré, surtout celui des ailes supérieures. Mâle. Chenille verte avec deux petites lignes latérales Mancliâtres et une autre ligne jauùe au-dessous de celles-ci. Vit sur l'érable j subit sa métamor- phose en terre. Des environs de Pans. » 13. Phalène soyeuse , P. sericearia. Phalœna alis integris , incunihentibus , griseo- Jiiscis, apice Juscionbusjasciâ ntgricante : Jie- minâ apterâ , griseo- fuscâ. Phalœna sericearia. Esper, tom. V. Pliai. Geom. tab. XJCXVU.Jig. 5-6. Euvei"g,ure 8 à lolig. Ailes d'un gris brunâtre; leur partie inférieure avoisinant le bord posté- rieur plus foncée et séparée du reste par une li- j;,ni.: d'un brun décidé. Dans la partie supérieure des premières ailes seulement, sont deux petiies li;^nes brunâtres peu distinctes. Dessous des qua- tre ailes moins coloré et mêlé d'atomes blanchâ- tres. Antennes pectinées. Mâle. Feoieile aptère. Antennes sétacées et simples. Corps d'un j^ris brun. Chenille de couleur marron, un peu luberculée avec quelques lignes interrompues, blanchâtres, latérales. Subit sa métamorphose en terre. Environs de Pans. 14. Phalène orangée , P. aurantiaria. Phalœna alis integris, incumhentibus ; supe- noribus luteo-Jiavis punctis Jlisciisqiie duabus , itnicâ undatâ^Jiiscis j inferioribus pallidèj'uli'is puncto dtscoidali nigro : fœminâ apterâ Geometra aurantiaria. HoB. Geom. tab. 35. fig. 184. Mâle. Lan>. Geom. œquitf. B. a. n°. 1. c. d. ' Envergure 10 à 12 lig. Antennes pectinées d'un fauve jaunâtre. Corps de même couleur. Ai- P II A 77 les supériearej d'uil fauve jaunâtre, avec denx bandes un peu brunes; celle qui avoisine la base de l'aile presque droite , l'autre ondulée , non dentée ; quelques points bruns entre cette lij^nc et le bord extérieur. Ailes inférieures et dessous des quatre d'un fauve Llancliâlre. Un point noir sur le disque de toutes , plus sensil'le en dessous qu en dessus. Mâle. (^heuiUe verte avec quelques lignes plus claires et d'autres plus foncées sur les coiés. 'l'été et der- nier .«e^'.mcrit du corps ayant di s nuances couleur de chair. Vit sur le bouleau. Subit sa métamor- phose en terre. Environs de Paris. B. Ailes larges relativement à leur longueur, a. Aniu'nnes pectinées dans les mâles. 15. Phalène de la Mancicnne , Z'. elinguaria. Phalœna a'is integris . jvcumberitibns , luteo- albidis ; siipcriorihus J(isciâ,/uscâ ad margtnem intcrnum coarCtatâj omnium puncto discoidali nigricantc. Phalœna elinguaria. Li.nn. Syst. Nat.z. 86a. 211. — Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. iSq. n". 107. — Esper , tom. V. Phal. Geom. tab. XXIÎ. Jig. 1-5. — HuB. Geom. tab. 4- fig- 20. Femelle. Lan>. Geom. ampliss. C. c.Jig. i. a. b. Envergure 13 à i4lip;- Antennes et corps d'un blanc jaunâtre ou coulçur de café au lait. Ailes de même Couleur ; les supérieures ayant une bande plus foncée se rétrécissant beaucoup vers le bord interne ; un point brun sur le disque des quatre ailes , tant en dessus qu'en dessous. Dessous moins coloré, ayant sur toutes les ailes une petite ligne brune peu marquée. Mâle. La femelle a les couleurs plus pâles. Chenille grise, un peu raboteuse , ayant quel- ques petits tubercules bruns qui portent des poils courts , hérissés. Vit sur dillérens arbres , nolam- iiientsur la luancienue [Jf^iburnum lantana'). Su- bit sa métamorphose en terre. Environs de Paris. 16. Phalène plombée , P. plumbaria. Phalœna alis integris , incumheniihiis y supe- rioribus plumbeis , strigis duabus rufescentibus rersiis margtnem inturnuin approocimatis , alté- ra que aliqtiando ad biisim concolori , puncto discoidali iitgm , injerionbus pallidis , strigà obs- curâ gnseà. Phalœna pluir.har.'a. Fab. Eut. Syst- tom. 3. part. 2. pag. 160. n". lie. — Geometra petra- ria. Hdb Geom. tab. 21. fig. iiû. Femelle. Envergure 10 à 12 lig. Antennes d'un gris roussàlre. Ailes supérieures grises, ayant- deux lignes roussâtres qui se rapprochent l'une de lau- lie vers le bord interne ; un point aoir dans l'es- 78 P II A pace conlcnu entre ces lignes j il y a quelquefois une ligne courbe loussdlre peu apparente vers la base de l'aile , et constamment un petit trait de cette couleur à l'angle supérieur. Ailes inférieu- res plus pâles avec une ligne transversale à peine distincte, d'un gris plus foncé. Dessous des quatre ailes unit'ûrmémenl plus pâle, sans lignes ni points. Femelle. Très -commune dans les bois des environs de Paris. 17. PiiALKXE de l'Ansérine , P . cJienopodiaria. Phalœna alis integris , incunihentibus , nifo- gnseis fusco lineolatis ; superioribusfasciis dua- bus nijescentibus undulatis , versus marginem iiittrnuni cpproiinialis , piinclo discoidah nigro. Phalccna chenopodiata. Linn. Syst. Nut. 2. 868. 246. — Fab. Entom. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 191. n°. 227. — Geomctra mensurata. Hue. Geoin. tub. "Sj./ïg. icp. Maie. Envergure is à 14 !>;;;• Ailes d'un gris-roussâ- Irc, les supérieures ayant leur bord extérieur plus foncé ; ce bord arisi que sa base portant de petites lignes transverses peu distinctes ; deux bandes assez larges, roussàlres , ondulées, dont l'inteiv valle est plus foncé et porte un poiut noir ; ces bandes se rapprochant vers le bord interne et oc- cupant la partie moyenne de l'aile. Ailes inférieu- res avec deux ou trois petites bandes transversales peu distinctes plus foncées que le reste , ainsi que Je bord extérieur. Dessous des quatre ailes plus clair avec deux lignes Iransverses à peine distinc- tes et un petit point noir sur chacune. INIâle. Selon Fabricius la Chenille est glabre, portant des lignes brunes ou vertes; les segmens du corps sont anguleux. Vit sur l'ansérine [l'henopodiuni'). Se trouve aux environs de Fans dans les bois. 18. PiiALiNE tachée , P. conlaminaria. Plialœna alis integris , incumbentibus , grises- cenli-luteis , utoniis fuscis sparsis , strigis tribus fuscis j suparionini strigis duabus exterioribus per- sils marginem internuin approxirnatis y inferio- rum strigâ baseos abbrefiatâ. Geomelra containinaria. Hua. Geom. tab. C8. Jig. 33t). JMàle. Envergni-e i pouce. Antennes et corps d'un gris janiiâtre. Ailes de mê.ue couleur chargées d'aiô- ijies bruns et ayant deux lignes brunes qui les traversent du bord extérieur au bord interne ; li- gnes des supérieures se rapprochant vers le bord intérieur j leur intervalle renfermant une grapde tache brune à l'endroit où elles se rétrécissent; on voit une autre petite ligne transversale vers la base des ailessiipévieures, dont le cominenceuient seul est; indiqué sur les inférieures. Dessous des quatre ailes un peu plus pâle; une li^ue brune | P II A transvers.nle et un point noir sur le disque de cb.n- cune ; ce poiut plus gros sur les supérieures. Mâle et femelle. Environs de Paris. ig. Phalène embrouillée , P. gilvaria. Plialœna alis integris , incumbentibus, albido- lutescentibus , atoniis griseis sparsis , punctn dis- coidah lineâque ah angulo externo descendento griseis, Phalœna giîvaria. Fab. Entom. Syst. tom. Tt. part. 2,. pag. 162. n". 117. — Esper , tom. V. Phal. Geom. tab. XXV^. fig. 6-8. Mâle.— Hob. Geom. tab. 38. Jig. 201. Femelle. Larf. Geom, cequiv. C. b. n". 2. a. Envergure l pouce. Antennes et corps d'un blanc jaunâtre. Ailes supérieures de même cou- leur, chargées d'atomes gris, les inférieures plus blanches ; toutes quatre portant sur leur disque un point gris et une ligne de même couleur, qui part presque de l'augle extérieur et s'avance plus sur les supérieures que sur les inférieures, sans cependant atteindre dans aucunes le bord inlewie, vers le milieu duquel elle se dirige. Dessous sem- blable au dessus , lignes et points plus marqués ; denx traits noirs longitudinaux allant de la base jusqu'au point discoidal dans les supérieures. Mâle et femelle. Chenille grise avec une ligne litérale ferrugi- neuse et une dorsale blanchâtre. Vit sur la mille- feuille. ( Achillea tnillefolium ). Environs de Paris. 20. Phalèke sacrée , P. sacfaria, Phalccna alis integris , incumbontibus ; supe^ rioribus pallidè luteis , strigâ rectâ roseâ ab an- gulo siiperiori ad jnarginis injerni msdiam par- tem decun-ente y ivjèrioribus pallidis, Phaltena sacraria, Ltnn. Syst, Nat, 2. 863. 220. — Fau. F.nt. Syst. tom. 3. part. 2. pag. iBg, n". 106. — \{vis. Geom. tab, 'ô&. fig. 200. Mâle. — Encycl. pi. (jo. Jig. 16. Envergure 8 lig. Antennes et corps d'un blanc jaunâtre ; ailes supérieures de même couleur avec une ligne rose partaut de l'au^;le extérieur et ve- nant aboutir au milieu du bord interne. Bord an- térieur ayant des nuances roses , surtout vers sa base. Les int-rieures et le dessous des quatre plus pâles; le irait ro^c des supérieures à peine dis- tinct. Mâle. Environs de Paiis. b. Antennes simples dans les deux sexes, 21. PuALÈNE triple raie, P. pltrgiata. Plialœna alis integris, incumbentibus, griseis / P H A superlorutn Jlisciis tribus tnsingatls fuscis lineo- Uque ad angulum exteriofemjusco-jtrrugineâ. Fhalcena plagiaUt. L:nn. Syst. Nat. s. 869. 24B. — IIdb. Geom. iah. ^'i.Jig. 220. — Phalœua duplicata. Fab. Eut. Syst. tom. 3. part. 2. pog. J^5. 11". 234- — La Rayure à Irois lignes, Geoif. Jns. Paris, tom. a. pag. 148. n°. 78. Envergure i5 lig. Anleuucs brunes, corps gris. Ailes su|)i'neures d'un gris de souris avt'C un pe- tit Irail lirun mêlé de ferruj^ineux s'avanyant de l'angle cxlc-rieur, et Irois bandes plus ou moins ondées, composées chacune de Ir.ns lignes brunes; la bande la plus voisine de la base a^aul ses lignes ordinairement moins disliucles. Ailes iulérieures d'un gris blanchâtre ainsi que le dessous des qua- tre ailes; un petit point uoir peu apparent sur le disque de chacune. Frange brune entrecoupée de blauc. Femelle. Selon Fabrlcius la Chenille vit sur le milleper- tuis {^Hypericiim perforatum). Elle est variée de bi un et de ferrugineux , avec une ligne latérale jaune. Fort commune dans les bois des environs de Paris. 23. Phalène roussâlre , P. centuninotata. Pfialœna alis integris , incumbentibus , supe- riorum basijliscâ mfo-unistrigatâ , medio albido nigro punctalo , dehinc J'iiscià à margine siipe- riori pioccdenii Juscâ (thbrepiaiâ strigis duabus luidatis ab ipsâ procedenltbus ad margineni in- tcrnuin pen'eniente ^fasciâ tune ru/esceute albido marginatâ y margine externo gnseo-fusco. Phala'na centumnotata. Fab. Ent. Syst. tout. 3. part. 2. pag. igi. n". 228. — Geometra russata. lIuB. Geom. iab. 5g.J/g. 5o5. Envergure 12 à 14 Hg. Antennes et corps d'un Lrun-roussûlre. Ailes supérieures brunes à la base, presque jusqu'au tiers de l'aile; sur celte partie est une bande roussâlre , ensuite la partie mo;yenne de l'aile est; blanche avec un point noir , puis vient une bande brune assez large , descendant du bord antérieur et n'atteignant guère que la raoilié de l'aile, cette bande se continuant par deux li- gnes ondées brunes qui parvienui.nl au bord in- Icrnc. On voit ensuite une bande rousse bordée de blanc; le bord de l'aile est d'un giis-brun. Ailes inl'érieures gris-blanchàlre avec une ligne transverse blanchâtre peu apparente; plus prcs du bord extérieur est une autre ligne de ])oinis .])laucs. Frange des ailes roussâtre, précédée d'une ligne brune. Dessous des quatre ailes plus pâle ; ou remarque sur chacune quelque ligues brunes et un point noir. Mâle et femelle. Environs de Paris. 23. Phalè;;e Pie , P. procellata. Phalœna alis integris, incumbentibus , supe- P II A 79 rîonmi basl fuscâ , medio alho , dehinc fascià latâ à margine .niperiori procedenti nigro -fuse A abbrei'icitâ stiigis duabus vel tribus undatis ab ipsC- procedenlibus ad niargincin internum per- venienlc , marginis e.rternij'usci strigà iindatâ et macula niagnâ a/bis. rluilcrna procellata. Fab. T.nt. Syst. tom. 3. part. 2. pag. i85. n°. 201. — IIub. Ccoiii. tah. ^f'. /,g. 2^1. Envergure- 14 à '5 lig. Antennes, lêle et des- sus du corselet bruns; son dessous blanc ainsi que l'abdomen. Ailes supérieures blanches à base noue , ayant après un inlervalle , une bande noi- râtre assez large qui n'atteint que la moitié de l'aile, mais qui se continue jusqu'au bord interne par deux ou trois lignes ondées de même couleur; bord extérieur assez large, brun , a^ ant une ligne ondée et dans son milieu une grande tache de cou- leur Jjlahche. Ailes inlérJeures blanches , portant versleur milieuunepelileligne transversale brune, ondée; leur bord extérieur de même couleur. En dessous le bord des quatre ailes est comme en dessus ; base des supérieures d'un gris-brim s'é- tendant plus loin que la moitié de l'aile , portant à son bord antérieur une tache blanche entourée d'un brun plus intense; les inférieures comme en dessus avec un point noir et la ligne noire oijdée mieux marquée. Femelle. Environs de Paris. 24. Phalène ocellée , P. ocellata. Phalœna alis integris , incumbentibus , supe- rionim albarum basijusco sirigatâ , mediâ parte nigmfasciatâ ,Juscià undatâ latû ad margineni internum angusiatù , ocello albo nigro pupiUalo notata , margine externo sa'piiis/usco. Phalcena ocellata. Lixn. Syst. Nat. 2. 870. 258 'r* — Fab. Ent. Syst. tom. Z'. part. 2. ^(7^. 188. n°. 216. — HuB. Geom. iab. ^%.Jig. 2.52. Envergure 10 lig. Antennes etcorps d'un blanc- grisâtre , tachetés de noir. Ailes supérieures blan- ches, leur base portant quelques lignes brunes, et leur milieu une large bande noire ondée, non dentée , se rélréciasant avant d'arriver au bord interne , plus claire dans son milieu où elle porte un peint noir entouré de blauc; bord extérieur quelquefois brun. Ailes Inférieures blanchâtres, avec de petites lignes brunes plus ou moins nom- breuses partant: du bcrd interne et n'atteignant jias \c supérieur. Dessous des quatre ailes blan- châtre avec un point noir sur le disque de cha- cune. IMâle et femelle. Fahricius dit que la Chenille est brune avec d« lignes latérales blanches. Environs de Paris. 8o P M A s5. Phalèse de l'Epine noire, P. pruiiata. Phahvna alis integris, ùicumbentihus, subfas- co-nifis , nipfrinrunubusi , dein Jasciu unddtâ latâ ad marginern viternum angustatà , inaculâ- g- 255. Envergure 10 lig. Antennes noires.' Tête et corps d'un brun-noirâtre. Ailes supérieures noires chargées de lignes grises à leur base 3 vers le bord extérieur au-delà du milieu est iine bande blan- che ondulée portant une ligne noire et allant sans se rétrécir du bord antérieur au bordinlerne. Ailes inférieures blanchâtres , leur bord postérieur plus ou moins brun. Frange de toutes les ailes noire en- I recoupée de brun. Dessous des quatre ailes blanc portant plusieurs taches noires, surtout vers les bords extérieurs. Un point noir discoidal sur les inférieures tant eu dessus qu'en dessous. Femelle. De France. 36. Phalène ochracce, P. silaceata. Phalœna alis integris , incumbentibus , supe- rioribus Jliscis , ^asciis duabus all^idis , extemà strigis duabus, und maculari ,fuscis , margine axteriori. albido Jusco bimaculato. Geometra silaceata. Hdb. Geom. tab. 5q. fig. 3o5. Envergure lolig. Antennesnoires.Têteet corps grisâtres. Ailes supérieures d'un brun vineux , avec une bande blanchâlre placée environ au tiers de l'aile , chargée de traits et de points bruns. Au-delà. du milieu est une autre bande de même couleur portant une ligne brune. On voit après , une suite de taches de la couleur du fond ; bord extérieur blanchâtre, avec deux taches d'un brun vineuji. Ailes inférieures grises ajant de petites P II A lignes brunes, transverses, vcrsleurbord extérieur. Dessous des quatre ailes gris avec de peliles lignes et des points peu distincis , de couleur brune ; un point discoid.d sur chaque aile, tant en dessus qu'en dessous. Frange grise entrecoupée de brun. Femelle. De France. 07. Ph iLÈNE rougeâire , P. nihidata. Phalœna alis integris, incumbentibus , supe^ rioribus grisco-rubidis basi grisea ,Jiisciâ ad mé- dium aller..que post mediunt abbrefiatà mgris. Phalœna rubidata. Fab. Entom. Syst. tom. 7). part, i.pag. 180. n". 184. — Hub. O'etiw. tab. 5b. fig. 290. Enveigure 10 lig. Aniennes noires ; le le et corps rougeâlres. Ailes supérieures rougeâlres , leur base brune mêlée de gris , bordée d'une petite ligne blanche ; vers leur milieu est une bande noire terminée en dedans par une ligne blanche ; après un intervalle ou voit une aulre bande noire n'atteignant que le milieu de l'aile et se conii- nuant jusqu'au bord inlerne par des lignes ondu- lées. Bord extérieur de l'aile grisâlre , bordé de noir avant la frange. Ailes Inférieures et dessous des quatre gris avec des lignes brunes peu diï- tincles. Un poinl noir discoidal sur toutes, tant en dessus qu'en dessous. Femelle. De France. 38. Phalè.ve de la Linaire , P. linariata. Phalœna alis integris , incumbentibus , supe- rioribus griseo-rufis jjtiscià Juscà à margine s u- periori procedente , ad margiiiem internunt an- gustata , marginis exterioris Jlisci strigù albidj. Phalœna linariata. Fab. Etit. Syst. tom. 3. part. 2. pag. igo. n°. 224. — Hub. Geom. tab. 46. Jig. 242. Envergure 4 à 5- lig. Antennes brunes; tête et corps d'un gris-roussâtre. Ailes supérieures d un gris-roussâtre, avec une bande brune vers le mi- lieu qui se rétrécit uu peu en s'approchant du bord interne. Bord extérieur roussâtre portant une petite ligne blanchâtre. Ailes inférieures gri- ses ajant une ligne transversale et leur bord ex- lérieur bruns. Dessous des quatre ailes gris , avec une bande blanchâlre bordée de bruu ; uu point discoïdal sur toutes , visible seulement eu dessous. Femelle. Selon F'abricius la Chenille est jaune , à tache» dorsales et pattes rougeâtres. Vit sur la linaire. ( Anthirrhinum linana. ) Environs de Paris. 39. Phalène de l'Alisier , P. cratœgata. Phalœna alis integris , incumbentibus , hiteis P H A s/r/'gis punctonim punctisque griscis et maculis ad dusiiii nuirgineinque superioreinjirrugineis. Phalccna cratarguta. I.inn. Syst. Nat. 2. 068. 243. — I''ab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pog. 178. //". 176. — L'a Citi-onellc loiiilk'e. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. l3c). n". Sg. — Ceomctni cra- tœgaria. HuB. Geotn. tah. Çt.Jig. 32. Lari^. Gcotn. ampliss. F. a. n°. l. et V . a. b. 72°. 2. Envergure i5 à iG lig. Aniennes ferrugineuses, brunes en dessus. Tcie et corps jaunes. Ailes jau- nes tant en dessus rju'.en dessous , portant des points grisâtres plus ou moins disposés en ligne; les supérieures ayant une taclie ferrugineuse (jui occupe la nioilié de leur angle supérieur et touche au bord antérieur, lequel porte encore quelques lâches de mênie couleur , dont une plus remar- quable à la base de l'aile ; on voit une tache blan- che entourée de brun près de ce niêtne bord ; cette tache reparoît en dessous , mais presqu'en- tièrement brune. Ailes inférieures ayant un point noir discoiJal tant eu dessus qu'en^dessous. Mâle et femelle. Le mâle a les aniennes nn peu élargies, mais non pectinécs : donc M. Iliibner a eu tort de ter- miner le nom spécifique en aria. Il a encore com- mis cette faute pour quelques autres espèces. Chenille souvent brune ou verte, mais très-va- \-iable pour les couleurs , portant snr le dos des tiAercules , dont deux placés à côté l'un de l'au- tre. Vit sur l'aubépine ( Mespilus oxyacantha ) et suc l'alisier. {Cratœgus aria. ) Commune aux environs de Paris. 40. Ph.\lène du Cerfeuil , P . chcerophyllata. Phalœna ulis integris , incumbeniibiis ,^fusco- nigris , superiorum ad aiiguluin superiorem Jirn- brïâ albÀ. Phalœna chœrophylhita. Linn. Syst. Nat. 2. €66". 207. — Vab. Enlom. Sysl. tom. 3. pari. 2. pag. 184. n°. 200. — Hun. Geoin. tab. 38. //>. 196. Envergure 10 .lig. Antennes noires, annelées de blanc. Corps et ailes d'un brnn noir couleur de suie. Frange de l'angle supérieur des premières ailes , blanche. Mâle et femelle. Nota. Linné dit que cette Phalène porte ses ailes relevées dans l'état de repos. Suivant le même auteur la Chenille est verte , glabre , et vit sur le cerfeuil sauvage. ( Cliœrophyllum syh'estre. ) De France. Je l'ai prise à Spa dans les monta- gnes. 4-'. Phalène à six ailes , P. se.valata. Phalœna alis iniegris , incumbentibus , griseo- Jitsris , superiorumj'ascns tribuj albidis olwaceo stngalis, margme slrigà undatd albidà griseo j ivJ'erioTuin margine inlemo ad basirn duplicata. Phalœna se.valata, Retz, de Géer , Geii. et P 11 A 8,{ Sp. pag. 5o- n". 137. —De Gf.tn , Ins. tom. 2. pag. 459. n". 9. pi. Q. ftg. 6-9. — Hue. Geotn. tah. 44. fig. ^.28. Mâle. Lart>. Geom. œquii>. G. a. b. n". 1. a. b. — L.it. D/tY. d'Rist. nat. i'^-. éd. tom. 17. p. 090. Envergures lig. Aulcnnes !>runes. Tête et corps gris tachetés do brun et de noir. Ailes d'un gns- brun ; les supérieures ayant trois bandes blanchâ- tres j)ortant chacune une ligne d'un jaune foncé tirant sur l'olive. Bord extérieur d'un gris plus clair, avec une petite ligne ondée blanchâtre peu distincte. Ailes inférieures moins foncées que le.s autres , surtout vers leur base. Dessous des quatre ailes gris avec des lignes ondées brunes et un point noir discoïdal. Le mâle porte un appendice en forme de petite aile ovale, garni tout autour d'une frange de poiU, inséré vers la base du bord intérieur des secondes ailes, plié en double, couché dans le repos entre celles-ci et les ailes supérieures , et se dévelop- pant dans le vol. Chenille d'un vert pâle rayée de blanc, à tête refendue. Elle porte deux pointes horizontales ■sur le dernier segment du corps. Vit su»; le saule et subit sa métamorphose.en terre. Se trouve en Europe. 42. Phalène liexaptérate, P. hexapterata. Phalœna alis iniegris , incumbentibus , supe- rioribus griseo fuscoque aliernèjiisciatis , strigis- que iindatis albidis et puncto discoidali nigro y injerioruin margine inierno ad basiin duplicata. Phalœna hexapterata. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 190. n°. zàZ. Mâle. — Hub. Geom. tab. 44. /ig. 232. Mâle. Envergure 10 lig. Aniennes et corps bruns. Ailes supérieures ayant des bandes alternativement gri- ses et brunes, ordinairement traversées par des lignes ondées , blanchâtres et marquées d'un point noir disccidal. Ailes inférieures Llanchâlrrs , leur bord extérieur tirant sur le gris. Dessous des qua- tre ailes avec un point noir sur leur disque. Mâle. Le mâle a aux ailes inférieures un appendice conformé et placé comme celui de l'espèce pré- cédente. Se trouve en Europe. No/a. Nous n'avons point vu ces deux dernière» Phalènes. 2". Subdivision. Ailes étendues horizontale- ment dans le repos. A. Antennes simples dans les deux seses. Nota. Antennes des mâles un peu velues sur l'un de leurs côtés ou même sur tous les deux, L a 84 P H A 43. PflALÈSE duGioseillier, P. g/vssulariala. Phalœna alis integris , patulis , albis nigroque maculatis, superi'orum fasciis duabus luteo-ferm- gineis , prima baseos breviori , secundà sinuaiâ marginein anteriorem non attingente. Phalœna grossulariata. Linn. Syst. Kit. 2. 8G7. 242. — Fab. Entont. Syst. tom. 3. part. 2. pag. \nù,.n°. 162. — Geometra grossulariaria.^vv,. Geom. tab. iQ-.fig- 81 et 82. Law. Geoni. ainpl. O. a. b. n°. 2. — La Moucbelt'e. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. i36. n". 56. — Encycl. pi. 89. A"- 4-8. Envergure 16 à 18 Hg^. Antennes et lêle noires. Corselet et abdomen a'un jaune-femiyneux taché de noir. Ailes blanches , les supérieures ayant deux bandes d'un jaune-ferruf^ioeux , entourées de la- clies noires plus ou moins réunies ; la première bande très-courte, posée près de la base, la se- conde sinueuse , placée au-delà du milieu de l'aile, n'atteignant pas tout -à- fait le bord anléiieur. Entre ces deux bandes on voit quelques taches noires ; une ligne de semblables taches borde le contour de toutes les ailes ; les inférieures ont aussi quelques-unes de ces lâches sur leur disque. Dessous des quatre ailes semblable au dessus , à l'exception des banaes ferrugineuses. Mâle et fe- melle. Chenille d'un gris un peu nacré ayant des lâ- ches noires sur le dos de forme irréguîière, mêlées de petites lignes ferrugineuses, avec une ligne la- térale de cette dernière couleur bordée de poin!* noirs. Elle vit sur les groseilliers {Ribes grossulu- ria , alpinuni et ui.-a crispa ) , et lie enseuible à la eurface de la terre quelques débris de feuilles sè- ches dans lesquels elle se change en chrysalide. Celle-ci est noire avec les intervalles des seg- tnens de l'abdomen , d'un jaune-ferrugineux. Commune aux environs de Paris. 44- Phalène méridionale, P. panlata. Phalcena alis integris , patulis , albis, superio- ruin basi Jerniginea et Jascià piinctoninij^usco- ferrugineoruni , lineolis discoidalibus binis ; ab- dominis luteo-Jiirnigi?iei maculis nigrts , lalera- libus piipillajeiruginel ocellatis. Phalœna pantaria. EiNN. Syst. Nat. 2. 863. 318. — HuB. Geom. tab. \6.fig. 84. Envergure i5à 18 lig. Antennes, tête et cor- selet d'un jaune-ferrugineux. Abdomen de même couleur chargé de taches noires, les unes dorsales pleines, les autres ocellées à prunelle ferrugi- neuse. Ailes blanches , la base des supérieures ferrugineuse, bordée d'un peu de hrun ; on voit une bande placée au-delà du milieu , composée de deux lignes de points d'un brun-tei rujr,ineux , dont plusieurs se réunissent en une assez grande tache veis le bord interne j le discjue de l'aile PUA porte deux petits traits bruns. Ailes inférieures blanches avec une bande semblable à celle de.s supérieures. Dessous des quatre ailes pareil au dessus, mais les taches y sont d'uQ brun pur. Mâle et femelle. Du midi de l'Europe. 45. Phalène de l'Orme, P. ulmata. Phalœna alis integris, patulis , albis , superio- nim basi Jïiscè ferruginea serieque post médium punctorum fiisconiin geminorum et marginis in- ternimaculâjiiscèjerrugineà, alterâque externi J'use â. Phalœna ulmata. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 176. n". 171. — Geometra ulmaria. IIub. Geom. tab. i6.fig. 85. et tab. "jS.^g. Sgi e^Sga. Lan'. Geom. ampliss. O. a. b. n". i. Envergure 12 à 14 l'S- Antennes fauves. Téie et corselet d'un jaune-ferrugineux. Abdomen do même couleur avec des taches noires sans pru- nelle. Ailes blanches, la base des supérieures 1er- rugineuse mêlée de brun ; on voit une bande pla- cée au-delà du milieu ciiniposée de points bruns, posés comme deux à deux et dont la plupart se confondent ; celle bande se termine vers le boni interne par une grande tache brune mêlée de fer- rugineux. Enlie la base de l'aiie el la bande, Jircs du bord antérieur est une assez grande lâche irune tl d'.iulres petites placées plus bas. Bord extérieur de l'aile bnrn , celle couleur s'élargis- sant dans le milieu. Ailes inférieures blanches avec une bande semblable à celle des supérieures el deux taches brunes siar leur disque. Dessmia des quatre ailes pareil au dessus , mais sans nuan- ces ferrugineuses. Mâle el femelle. Chenille cendrée-bleuâtre chargée de petits tu- bercules noirs avec une ligne d.orsale jaune bordée de blanc et une autre latérale de même couleur bordée de points noirs. Vit sur l'orme. Peu commune aux environs de Pans. 46. Phalène hasiée , P. hastata. Phalœna alis integris; patulis , nigris , fasciâ labyrinthi/ormi albâ apicibus plunbus hastatis. Phalœna hastata. Linn. Syst. Nat. 2. 870. 254. — Fab. Ent. Syst. tom. 3. partie 2.. p. 182. n". 192. — DeGéeb,/«j. tom.i.pag. ^'iii. n". 8. pi. 8. fig. 19 et 20. — HuB. Geom. tab. ù,^.fig. 256. — Encycl. pi. QO.Jig. I. Envergure 10 à 12 lig. Antennes noires fine- ment annelées de blanc. Tête et corps noirs par- semés de taches bbinches. Ailes noires traversées par une bande iirégulière blanche, qui dans les quatre ailes pénètre le bord noir sous la forme d'un fer de hallebarde à trois pointes et qui se ioint plus ou moins à dilî'érentes lijines blanches tres-irrtguacres qui pénètrent la base noire des P II A ailes. Celle tamie blanche porte assez souveol quel- ques points noirs ; au-dessus de la laclie en halle- barde il y a une petite ligne blanche ondule'e qui va rejoindre le bord antérieur de l'ailé dans les supé- rieures seulement , et dans toutes les quatre on voit dcspoinlsblancsau-dessous de la même tache. Frange des ailes noire , entrecoupée de blanc. Dessous entièrement semblable au dessus. Mâle et feinellc. Cette Phalène varie beaucoup. De Géer a irouvé la Chenille snr le bouleau. Elle est d'un brun-noir et porte sur chaque segment excepté les trois premiers et le dernier une ligne latérale de taches circulaires un peu saillantes de couleur feuille morte, ainsi que ses pattes membraneuses qui ont en outre une raie longitudinale brune. Les segmens du corps ont des rides transversales et leurs incisions sont pro- fondes. (]ette Chenille plie uue feuille exactement en deux en attachant ses bords avec de la soie. Elle s'_y enferme et n'en mange que le parenchyme supérieur. C'est entre des feuilles réunies par des lils de soie qu'elle subit sa métamorphose. On la trouve quelquefois sur l'avbre à la cire. ( Myrica cerij'era. ) D'Europe. Assez rare aux environs de Paris. 47. Phalène triste, P. tristata. Phalc^na alis integris , patulis , ni gris albn sirigatis , sui^eriorum fasciis duabus , inferioruni unicà Tiigro punctatis. Phalœna tristata. Linn. Sjst. Nat. 2. 869. 202. — Fab. Ent. Syst. ioni.'â. part. 2. pag. i83. n°. iqô. — HuB. Geoin. tab. ^^. fig. 254- — Encycl. pi. ^O.Jig. 2. Envergure 8 à 9 lig. Antennes noires. Tête et corps d'un noir mélangé de gris. Ailes noires j les supérieures ayant deux bandes blanches et les inférieures une seule que parcourt une ligne de points noirs; les parties noires des ailes supérieu- res portent des lignes blanches ondées et quelques points de cette couleur. Dessous assez semblable au dessus, mais ayant plus de blanc. Les quatre ailes ont un point noir discoïdal moins distinct eu dessus qu'en dessous. Frange des ailes noire en- trecoupée de blanc. Mile et femelle.. Linné dit que la Chenille vit sur le bouleau à peu près de la même manière que la précédente. De Frauce. 48. Phalène marginée , P. marginata. Pha/œna aUs integris , patulis , albis margine omni nigro mtcriiis iobos emittente. Phalœna marginata. Lins. Syst. Nat. 2. 870. 257. — F/.B. Ent. Syst. tom. "h. pag. i'8o. n°. 182. —La Bordure entrecoupée. Geoff. 7nj. Paris. P II A 85 tom. n.pag. lof). Ti". G. — Geonictree pollutoria, navaria,iiiarginaria. IIud. Geom.tab. i^.Jjg. nn, jçj et 80. — Encycl. pi. 8^. //g. 17. Envergure 8 à 10 lig. Antennes, tête et corps bruns. Ailes blanches ayant leur bord extérieur noir. Dans les supérieures le bord antérieur est toujours deux fois interrompu , la couleur noire s'étend plus ou moins et eu dillérentes formes dans l'intérieur des quatre ailes. Frange noire. Dessous semblable au dessus. Mâle et femelle. Les individus que nous avons sous les yeux étant intermédiaires entre les trois espèces figurées par M. Hiibner, nous nous croyons autorisés à réunir celles-ci en une seule. Chenille verte ayant tantôt les segmens séparés par de yietites lignes blanches , tantôt une li^^ne blanche latérale. Vit sur le noisetier ou sur ie tremble. Environs de Paris. 49. Phalène ornée, P. omata. Phalœna alis integris , patulis , albis ,puncto discoidali nigro , marginis extemi série duplici punctorumjuscorum, interna Iobos duos emittente. Phalœna omata. F av. Ent. Syst. tom. d. part. 2.. pag. 201. 71°. 262. — Geomeira ornatoria. HuB. Geoin. tab. l^.Jig. 70. Envergure 8 lig. Antennes grises. Tèle et corps blanchâtres. Abdomen mêlé de gris; les quatre ailes blanches avec un point noir discoidal; leur bord extérieur jiortant deux lignes ondées de taches grises qui se confondent souvent ensemble, l'intérieure s'uvancanl deux fois sur chaque aile et bordée dans cet endroit jiar une petite ligne noire , ondée. Dessous des supérieures brun vers la base ; le reste semblable nu dessus. Frange blanche ondée de gris. Mâle et femelle. Environs de Paris. 50. Phalène satinée, P. temerata. PhalcTJia alis integris, patulis , albo-sericeis , puncto discoidali nigm, superiorum macula subr- marginalij~uscâ albo strigatâ. Phalœna punctàta. F/b. Ent. Syst. tom. 5. part. '.i. pag. 197. 720.248? — Geometra temera- na.Yi.tsB. Geom.tab. iy.Jig.g\ et tab. 'jj._fig.Zy6. et 377. Envergure 8 à 10 iig. Antennes grises. Tête et corselet blancs. Abdomen d'un blauc-grisàlre. Ailes d'un blanc satiné, ayant en dessus et ep dessous un point noir discoidal. Les supérieures marquées vers leur bord extérieur d'une tache grise ou noirâtre alongée , irrégulicre , plus ou moins étendue , traversée par une petite ligne on- dée, blanche. Les inférieures avec quelques lignes transverses grises, peu distinctes; le bord qui précède la frange est chargé de petites lignes S6 P H A Hoiies. Franc,c blanclie. Dessous des qualie ailcj eniir-icnieut d'un blauc salitic. Femelle. Enviions de Paris. 5i. Phalène à deux taches, P. taniinata. Plu:lcena alis integris , patuhs , a/bis , siipe- rionini niargnie extemojusco biinaciitato , oin- niutn série duplici alonioruni Juscoruin traiis- versà. Geonieira taminaria. Hub. Ceoin. iab. 17. Envergure 8 à 10 lig. Antennes grises. Tête et corselet blancs. Abdomen d'un gns roussàlre. Ailes blanches ; bord antérieur des supérieures portant deux taches brunes plus ou moins grandes de cliacune desijuelles descend une petite ligne de points de même couleur presqu'imperce[)- tibles , qui parcourt les quatre ailes. Un point nirir discordai sur toutes les ailes, mais peu sen- sible. Dessous des quatre ailes semblable au des- itis. L'emcllc. Kuv irons de Paris. 52. Ph.\lène maculée, P. maculala. Plitdœna alis integris , palulis , fulvis , ma- culis atoinisque nuinerosis iiigns. Phalœna inaculata. Fjib. £nt. Syst. toin. 3. part. 2. piig. 196. 71°. 244. — Phalœna macu- laria. LiNN. Syst. Nat. 2. 862. 2i3. — Esper, tom. y. fhal. Geoin. tab. XXlll.Jig. 2 et 5. — Hdd. ffeo/rt. tab. -i^. /ig. ido. Lan^. Geoni. ampliss. V. b. c. n". i. — La Phalène panthère. Geoff. Ins. Paris, ioin. 2. pag, 140. n°. 61. Envergure 10 à 12 lig. Antennes noires. Tête et corps d'un jaune- grisâtre. Ailes d'un beau jaune , chargées tant eu dessus qu'en dessous d'alôuies et de taches brunes dont plusieurs se léuuissent quelquefois. Frange noire mêlée d'un peu de jaune. Mile et femelle. Nota. Esper s'est trompé en attribuant dans sa figure a desuntenues fortement pectiuées au mâle de cette espèce. Chenille d'uu vert d'eau marquée de petites lignes blanches, longitudinales. Vit sur le Lamiuin purpureujn suivant Htibner. Très-commune en France dans les prairies. 53. Phalène à barreaux , P. clathrata. Phalœna alis integris , patulis , fœminœ al- bidis , inans lutescenttbus , lineis claihratis ato- misqiie nigris. Phalœna clathrata. Linn. Syst. Nat. 2. 867. 23a. — Fab. Jirit. Syst. tom. 3. part. 2. p. l83. 7?.". 11)4. — Geoinetra clathrana. Hub. Geoni. lab. 20. S'S- '•^2- — ^'^^ Barreaux, (jeoff, 1ns. Pans. tom. a. p. i33. n'\ 55, P II A Enrergure 10 à 12 lig. Antennes brunes lacle- tées de blanc. Tête et corps bruns. Abdomen au- nelé de blanc. Ailes à fond blanc chargé d'atomes bruns et de ligues irrégulièies qui se croisent presque toutes à angles droits. Dessous pareil au dessus. Frange entrecoupée de brun et de blanc. Dans le mâle le fond des ailes est jaunâtre. Mâle et femelle. Extrêmement commune aux environs de Paris , notamment daus les prairies. 54. PH.. ù,\.Jig. 214- Envergure i5 lig. Aniennes noires. Tèlê et cori's blancs. Devaul du corscrel j.iiin;ilrc. Des- sous de l'abdomen ayant trois lignes noires. Dessus des ailes lilanc à nervures d un f;ris-l)run , peu niarc|uées; leur dessous de même couleur avec les nervures noires, toutes très - distinctes dans les ades supérieures. La nervure qui sépare la cellule discoidale de celles qui vont au bord postérieur est entourée d'une tache noire; elles ont en ou'.re uue ligue noirâtre descendant transversalement du bord aniérieur au bord interne. Ades inlé- ïieures ayant un sinus rentrant à leur bord exté- rieur. Frange blanche précédés d'une ligne noire. Femelle. En Allema{;ne, dans les forêts. Je la dois à M. le comte Dejeau qui l'a prise dans les Py- rénées. B. Antennes pectinées dans les mâles. 58. Phalène du Prunier, P. prunaria. Phalcena alis integris , patulis , luteis ,Jusco lineolatis , disci lunulà nigrâ. Phalœna pninaria. Linn. SjSt.Nat. 2. 861. 208. — Fab. Ent. Syst. tont.o. part. 2. pag. 141. n". 45. — EsPER, toni. V. Phal. Geoin. tab. XVII. Jig. 1-7. — HuB. Geotn. tab. 2,o.Jîg. 125. M.ile. Larv. Geom. ampliss. H. a. — Encycl. pi, 89. fig. 2. Envergure 2 pouces. Aniennes, tête et corps jaunes. Ailes jaunes , semées de petits traits bruns, ayant chacune sur leur disque une ligne courbe ou lunule noire. Dessous semblable au dessus. Vrange jaune entrecoupée de noir. La couleur du fvnd des ailes en dessus, dans le mâle, tire un peu sur l'aurore. Wâle et femelle. C'aeniUe de couleur très-variable, brune, grise ou ferrugineuse portant à la partie antérieure de son cinquième segment , une petite épine dorsale; a la partie postérieure du neuvième est une autre epine un peu plus forte , et sur l'avant-dernier, un tubercule. Subit sa métamorphose eu terre. Des environs de Paris. 59. Ph^iène du Noisetier, P. corylaria. Phalœna alis integris , patulis , lutescentibus , Jasciâ discoidah latà albido-luteâ, disci lunulâ Jtiscâ. Phalœna corylaria. Esper, iom. V. Pliai. P il A 87 Geom. tab. XVIU. fig. i-3. — Geometia pru- naria. IIuB. Geom. tab. 2Z. /'g. 122. Fe.'u. Geom. ampliss. K. a. n". 1. En ver .'ire 10 lig. Antennes brunes. Tête et corps gris. Ailes de même couleur, leur bord extérieur brun. Du bord antérieur des supérieures parlent quelques bandes courtes d'un brun - noirâtre , dont la seconde k partir de la base est fléchie à an- gle droit de manière à former une espèce de V. Dessous ce V, on voit an bord interne une petite tache brune presque carrée. Ailes inférieures avec un point noir discoïdal. Dessous des quatre ailes gris parsemé d'atomes d'un brun-roussàire. Mâle. Chenille verie ou brune ayant des tubercules noirs portant chacun un poil de même couleur, avec une ligne dorsale et une autre latérale, de couleur jaune. Vit sur les groseilliers. De France. 64. Phalène plumeuse , P . plumaria. Phalœna alis integris , patulis , suprà subtits- que atàinis Jiiscis rufîsque sparsis j puncio dis- coidali nigro. P H A Geometra plumaria. H0.1. Geom. tah. 23. flg. 124. Mâle.Lrt/v. Geom anipliss. U. h./ig. 2. . — Phalœna roraria. Fab. Mnt. Syst. tom. 5. part. 2. pag. 143. n°. 5o. Envergure 13 à i51ig. Antennes brunes. Corps d'un brun-roussâtre. Ailes grises chargées d'alô- mes bruns et roussâtres, leur bord extérieur plus foncé, terminé en dedans par une ligne sinuée de couleur plus intense ; un point noir discoïdal sur chaque aile tant en dessus qu'en dessous. Dessous des quatre ailes entièrement gris, chargé d'atomes bruns et roussâtres. Mâle. Il paroît d'après la figure de M. Hùbner que les ailes supérieures ont quelquefois eu dessus di:s lignes brunes transversales' plus ou moins longues. Chenille brune mêlée de rougeâtre, ayant deux lignes plus foncées et la séparation des segmens blanchâtre. Tête pâle. Vit sur le Dorycnium. Se trouve en Allemagne et en France. 65. Phalène à tache carrée , P. vincularia. Phalcena alis integris , patulis , griseis , atomis nigris sparsis , margine exleriori Jusciori , disci superiorum macula subquadratà fiiscâ . Geometra vincularia. Hub. Geom. tab. 78. Jig. 402. Envergure 10 à 12 lig. Anlennes brunes. Tête et corps giis. Ailes de même couleur semées d'a- lômes noirs ; leur bord extérieur un peu plus foncé. Bord antérieur des supérieures portant vers son milieu une petite ligne brune vis-à-vis de la- quelle est sur le disque une tache en carré aloogé ; plus loin , en suivant ce bord , on voit une bande d'abord brune ensuite rousse et moins distincte qui se prolonge jusqu'au bord interne. Dessous des quatre ailes conforme au dessus, mais saut tache ni bande. Mâle. De France. 66, Phalène omicron, P. omicronaria.. Phalcena alis integris , patulis , albidis , litterA O in niedio notatis , superiorum strigâ nigrâ ca- racterem 3 delineante. Geometra omicronaria. Hob. Geom. tab. l3. fig. 65. Mâle. — Phalcena annularia. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. a. pag. 147. n°. 64. — Les quatre omicrons. Geoff. Ins. Pans. tom. 3. pag. 144. n". 71. Femelle. — Réacm. Ins. tom. 3. pag. 376. pi. "àl.Jig. 16. —Encjcl. pi. 3()./ig. 3- Envergure 8 lig. Antennes, tête et corps jau- nâtres. Ailes d'un blanc-jaunâtre , leur bord ex- térieur d'un jaune plus intense; vers la base on voit une petite ligne noire représentant le chilire 3. Passé le milieu est une baiide brune ondée, dentée extérieurement , qui s'élargit vers le bord interne; une ligne de même couleur accompagpe P II A à qnelqne distance, le bord exlérieur. Frange jaunâtre prf'cédëe d'une lij^iic noire souvent in- terrompue. Tontes les ailes portent sur leur disque une petite tacbe brune oculée à prunelle biancbe qui imite un petit o. Dessous des quatre ailes d'un blanc satiné traversé par une ligne brune on- d^e et dentée. Mâle et femelle. Les antennes du mâle sont simples à leur ex- trémité. La Chenillevitsurrérable; elle est enlièrement d'un beau vert et reste peu de temps en chrysa- lide, suivant Réauniur. Des environs de Paris. 6y. Phalène Argus , P. poraria. Fhalœna alis integris , patulis , luteo Jlavis-, atontis Juscis sparsn , litierâ o in medto no- tatis. Phalcena porata. Linn. Syst. Nat. 2. 866. 233. Femelle.. — t\\B. Enl. Syst. toin. 3. part. 2. pag. 175. ra". l5g. Femelle. — Ue Géer, Ins. toni. 2. pog. 36o. 7J". 3. pi. a. fig. 7. — Genmetra punc- taria. Hob. Geoin. tab. i7>. J/g. 67. Mâle. Larv. Geoni. ampliss. L. a. b. n°. \. fig- i. (Chry- salide. ) Envergure lolig. Antennes, tête et corps fau- ves. Ailes d'un fauve-jaunâtre, chargées d'atomes la plupart bruns. Tous ceux du disque des ailes supérieures rouges et plus rappi'ocbés. Bord ex- térieur des ailes un peu brun. Toutes quatre portent sur leur disque une petite tacbe blanche imitant un petit o, entourée de rouge sur les su- périeures , et de brun sur les inférieures. Frange d'un fauve-jaunâtre précédée d'une ligne de traits bruns. Dessous des ailes plus clair, moins chargé d'atomes avec un petit point noir discoïdal sur les supérieures. Mâle. Chenille verte suivant Fabricius , ayant une ligne latérale rousse et des points de même cou- leur : elle se suspend à la manière des Chenilles des Papillons et des Piérides. Sa chrysalide est verte. Des environs de. Paris. l^oia. De Géer cite à tort Réaumur, dont les figures se rapportent à la Phalène ponctuée , n». 80. 68. Phalène tigrée , P, nielanaria. Phalcena alis integris , patulis , superioribus suprà albis , iisdern subtiis' inferioribusque suprà subtusque luieis , omnium maculis seriatis nigris. Phalœnu melanaria. LiNN. Syst. Nat. 2. 862. 212. — Fab. Ent. Syst. tom. 3. part, 2. pag. i43. n". 5l._Esp£R,/o/«.f'. Phal. Geom. tab. XAIII. fig. I. Mâle. —Hob. Geom. tab. iH.fig. 86. Mâle. Envergure 18 lig. Antennes noires. Tète jaune. Corselet brun. Abdomen jaune aTec une ligne Hist. Nat. Ins. Tome X. P H A 89 dorsale de points noirs. Dessus des ailes supérieu- res blauc ; leur dessous, ainsi que les deux sur- faces des inférieures , jaunes. Toutes les ailes por- tant des lignes de gros points noirs, assez réguliè- res. Mâle. Se trouve en Europe. 69. Phalène du Pin , P . piniaria. Phalœna alis integris , patulis, fuscis , disco Jiilvo maculis atomisque Juscis sparso , iriferio- rum subtils lineâ longiiudmali interruptâ albâ. Phalœna piniaria. Linn. Syst. Nat. 2. 861. 210. — Fab. Ent. Syst. tom. 3. /art. 2. pag. 24? . n°. 45. — EspER , tom. V. Phal. Geom. tab. XXI. Jig. 1-8. — De Géer, Ins. tom. 2. pag. 35 1. n°. 5. pi. ^.Jig. 20. — HuB. Geom. tab. 2.2,. Jig. 119 et 120. Mâle. Envergure i5 lig. Antennes et corps bruns. Ailes brunes, leur disque fauve avec des taches et des atomes bruns. Dessous des supérieures ayant des atomes blancs vers l'angle snpérieui'. Dessous des inférieures portant de semblables atomes et une ligne longitudinale biancbe, interrompue. Frange brune entrecoupée de blanc. Femelle. Le mâle dilïère en ce que ses ailes supérieures ont sur un fond presque noir deux ou trois taches jaunes se terminant en pointe du côté de la base , et que les inférieures n'ont , sur un même fond presque noir , que quelques taches jaunes. Des- sous des supérieure» à peu près semblable au dessus. Cette Phalène porte ses ailes relevées dans l'é- tat de repos ;iiusj que la suivante. Chenille verte ayant des lignes blanches et jau- nâtres. Vit sur le pin , le bouleau et le tilleul. Se trouve en France. 70. Phalène bordée , P. limbaria. Phalœna alis integris , patulis , luteis , atomis Juscis sparsis , margineque exteriori nigro. Phalcena limbaria. F.\b. Entom. Syst. tom. 3. part. 2. pag. \i^i. n°. 46. — Phalœna conspicua- ria. EspER , tom. V. Phal. Geom. tab. XXIV. Jig. 5-8. — HuB. Geom. tab. 22,. Jig. 117 et 118. Mâle. — RÉaum. Ins. tom. 2. pag. 355 et suit', pi. zZ.Jig. 7-10. Envergure 8 lig. Antennes noires. Tète et corps bruns. Ailes jaunes chargées d'atomes bruiis j leur bord extérieur noir, l'antérieur l'étant également dans les supérieures. Dessous de celle.s-ci assez semblable au dessus; celui des inférieures biuu avec deux lignes blanches qui parlent de la base et atteignent le bord extérieur, et quelques autres plus petites. Mâle et femelle. Chenille d'un vert brun avec une ligne latérale étroite , jaune. Vit sur le genêt. I Commuoe dans les forêts. M 90 P II A 71. Phalènt: calabroise , P. caîabraria. Phalœna alis inlegris , palulis , luleo-oUeaceis , Jliscià transvend rtiargineque extemo roseis. Phalœna calahraria. Esper , iom. V. Phal. Geoni. tiib. IV.fig. i et'2,. — HuB. Geom. tab. 10. Jig. 4C). Femelle , et tab. jo. fig.o'ù'j. Mâle. — La Banfle rouge. Geoff. Ins. Paris, toni. 2. pag. l32. Envergure 10 li;;;. Antennes brunes. Tôle et corps veiilàtres mêlés de rose. Dessous de l'abdo- men ealiôrement rose. Ailes d'un jaune-olivâlre, ayant une bande rose assez large qui les traverse, et leur bord extérieur de même couleui-. Les su- périeures ont eu outre une petite bande rose plus j)rès de la buse. Dessous semblable au dessus , mais I.i petite bande rose manque dans les supé- rieures. Mâle et femelle. Des environs de Paris. 72. Phai,kne flagellée , P . vibicaria. Phalœna alis integris , patulis , griseo-Iutes- ■cèntihus , vittâ veljasciis duubus , punûo discoi- dali inargineque e.rterno roseis. Phalœna l'ibïcaria. Link. Syst. Nat. 2. S-^g. igB. — Fab. Ènt. Syst. toni. 3. part. 2. pag. i3c). n". 07. — EsPEu, iom. T^. Phal. Geoni. tab. ///. Jig. o-j. — IIus. Geom. tab. 1 o.Jig. 5o. Mâle. Envergure 10 lig. Antennes , tête et corps gris. Ailes d'un jaune-grisâtre traversées par une bande et par une ligne couleur de rose , qui quelquefois se confjuJcnt en une seule bande larf;e , comme on le voit dans la ligure citée de M. Hiibner; un point discoïdal sur chaque aile et leur frange , roses. Les supérieures ayant en outre une petite ligne rose arquée , plus pics ds la base que le point discoidal, laquelle niauque en dessous 5 ce dernier teinté de rose. Mâle et l'emellc. Dans le radie la couleur rose domine davantage. Suivant Esper , la Chenille est rose avec une ligne latérale jaune , et vit sur le genêt. 70. Ph.4.lène jaune , P. aureolaria. Phalœna alis integris , patulis , luteis , siipe- rioruin lineis tnbiis , injeriorum duabus Juscis. Phalœna aureolaria. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. ^. pag. 161. n°. ii5. — Hub. Geom. iao. 12. A-- 62. Envergure 4 à 5 lig. Antennes et abdomen jau- nes. Tète et corselet noirâtres. Ailes d'un beau jaune traversées par deux lignes brunes. Frange brune. Les supérieures ont une troisième ligne brune plus près de la base que les autres. Dessous assez semblable au dessus. Selon Fabricius la Chenille est lisse, blanckâire, P îî A avec le dos plus obscur portant une ligne brune. Vit sur la vesce. {f-'icia dumetoruin.) Des environs de Paris 5 à Foulaiucbleau prin- cipalement. 74. Phalène crépusculaire , P . vespertaria. Phalœna alis integris , patulis , luteis , atoniis lineolisque sparsisjuscis , margijie intiis sinmalo Juscescente : superiorum ad basiin strigâ subun- dalcitû arcualâ punctoque discoidalijuscis. Phalena vespertaria. Linn. Syst. Nat. 2. 864. 224. — Fab, Ent. Syst. iom. 3. part. 3. pag- 149. n". 74. — Phalœna parallelana. Esper, tu/n. P'. Phal. Geom. tab. XV. Jig. 4-6. — Hub. Geom. tab. y. Jig. 43 et 44. Envergure 10 Kg. Aniennes, tête et corps jau- nâtres. Ailes jaunts chargées d'alômes et de peillcs lignes fauves , ayant une large bordure ù'un brun un peu vineux , sinuée en dedans. Les supérieu- res avec lin point discoidal et une ligne plus près de la base , arquée, un peu ondulée , de couleur brune. Dessous semblable au dessus, avec un point discoïdal sur chaque aile. i\!àle et femelle. D'après la figure de M. fliibner et d'après la variété d'Esper , la femelle auroir quelquefois un point discoidal sur le dessus des ailes inférieures. Se trouve en Europe. 75. Phalène délicate, P. pusaiia. Phalœna alis integris , patulis, albis , supe- riorum strigis tribus , injeriorum duabus , griseis. Phalœna pusaria. Linn. Syst. Nat. 2. 8Ô4. 22^. — Fab. Entam. Syst, tom. 5. pa/t. 2. pag. iq6. n". 61 . — De Géer, Ins. tom. 2. pag. 448. n". 4. pi. Q.Jg. 10-12. — HcB. Geom. tab. ly.Jig. 87. Femelle. Lan>. ampliss. P. h. fig. i. d. e. f. Envergure lolig. Antennes grises. Téleel corps blanchâtres. Dessus des ailes blanc traversé par deux petites ligues gnscs peu apparentes. Les su- périeures en oui 'une troisième plus près de la base. Dessous eulièrrcment blanc. ?Jâle et femelle. Chenille d'un vert-jaunâlre'avec des taches et des marques de couleur rose le long du dos. Vit sur l'aulne et le bouleau. Environs de Pans. Nota. Nous regardons comme ime variété la Geometra striariade M. Illibuer, tab. ij,^g. 88, dans laquelle les bandes des ailes sont mieux mar- quées, et qui oflVe en dessous, sur chaque aile , un petit point noir discoidal. 76. PsALÈNE du Cytise , P. cytisaria. Phalœna alis integris , patulis, griseo-viref- centibus , omniwn lineâ viridi-Juscâ alterâque ad margmem exteriorem albidâ , superiorum ad basim strigâ viridi-Jliscâ. P II A Geomelra cytlsaria. TIud. Geoni. tah, v.S'S- ^• l'eiiielle. Lan/. Georn. ampliss. li. a. ii". i. et B. a. b. n°. I. — Pkalœna pnisiriariii. Vas. Eni. Sysi. ioin. 3. part. 2. pag. i5i. /j". Oo. Euveriçurc l ponce. AntennosM,i'ises.Tôtee( corps d lin gns-veidàtre, aiics de même couleur traver- sées par une ligne ondre d'un briin-veidàlre , et par une autre de coule nr hlani-he placi'e plus près du bord extérieur. Ailes supi'rienres ayant en ou- ti'e une petite lii;ne Iransverse d'un bruii-veidàire plus voisine de lu base. Dessous de toutes les ailes d'un vert clair, n'ayant que la ligne' brune com- mune aux quatre. Mâle. Chenille verte à tète refendne. Corps avec une ligjie latérale blanchâtre. Vit sur le genêt el le cj:iie. 77. Phalène papillon , P . papilionaria. Phalœna a fis iritegris , patulis , viridtbus , stri- gis undulatis a!his vi.c distinctis. Plialcena papilionaria. LiN.v. Syst. Nat. 2. 864. 225. — Fab. Entom. Syst. torn. 3. part. 2. pag. r5f). n". 3t). — Esper, tnm. V. Phal. Geoin. tcib. VI. fig. 1-4. — HuB. Geom. tab. 2. fig. 6. Mâle. — Encyel. pi. 88. fig. 20. Envergure 2. pouces ^. Antennes fauves. Tète et corselet verts. Abdomen grisâtre. Ailes d'un vert-bleuàtre avec quelques lignes ondées blan- châtres, peu distinctes. Dessous pareil au dessus , les lignes à peine apparentes. Mâle et femelle. Le mâle est d'un vert plus pur , et ses lignes blanchâtres sont un peu mieux prononcées. Chenille verte portant sur le dos des tubercules pointus. Vit sur le bouleau. La chrysalide est verte et jaune. Des environs de Paris. On la trouve dans les Lois. 78. PaAtÈNE chrysoprase , P. clirysoprasaria. Phalcena alis integris , patuUs , riridî-griseis , iiifènorihus subangiilatis , sttperiorum lineis dua- bus , mfènoruin unicâ albidts. Phalcena chrysoprasari(i.EsvEi\.,tom. V. Phal. Geom. tab. V. fig. 1-4. — Geontetra remaria lIuB. Geom. tab. 2.. fig. 7. Femelle. Larç. Geom. ampliss. B. a. n°. 2. Envergure 2 pouces. Antennes blanchâtres. Tèie et corps d'un gris-verdâlre. Ailes d'un vert- bleuàtre traversées par une ligne blanche peu on- dée j les supérleuies en ayant une seconde plus près de la base. Dessous des quatre ailes plus pâle ; la ligne transversale à peine indiquée ; les ailes intérieures ont un petit anole saillant vers le mi- lieu du bord extérieur. Mâle et femelle. Les antennes de la femelle sont un peu pec- tiaées. P H A 01 Chcmllc voric ayant sur le dos de très -pcliiOJ lignes hlanchâircs. Tclc refendue. Vil sur la clé- matite ( Cleiiuitis sepiuin ). 79. PhalÈine gris de perle, P. margaritaria. Phahvna alis intcgtis , patulis , glauco-riridi- hus , injenonhus stibaiigulatis ,Jcisciâ omnium ruJtsceiUe , superioruin puncto apicalijusco. PlffihxTia margaritaria. Linn. Syst. Nat. 2. 865. 2^1 . — F.4B. Ent. Syst. toni. "i.part. 2. pag. i7)i.«°. 10. — IIuu. G.om.tab. o.fig. 1 7). Femelle. Lan'. Geom. ampliss. A. b. — Bombyx, ses- quistriufaria. Esper , tom. III. tab. LXXII. jig. I et 2, Envergure 2 pouces. Antennes roussâtres. Corps d'un blanc-verdâlre. Ailos d'un blanc vert d'eau satiné imitant l'orient des perles avec une large l'ande transverse un peu rousse, bordée de cha- que côté sur les ailes supérieures par une ligne blanche , ne l'étant qu'en dehors dans les infé- rieures. On voit un tr.s- petit point brun à l'an- gle supérieur des premières ailes. Dessous d'un blanc satiné pur. Ailes inférieures ayant un petit angle saillant vefs le milieu du bord extérieur. Mâle et femelle. CLeniUe à douze pattes, six écailleuses et six membraneuses. La première paire de celles-ci plus courtes. Corps gris ou brun avec quelques points et de petites lignes sur les côtés, de cou- leur blanche. Vit sur le charme et le bouleau. Environs de Paris. 80. Phalène ponctuée, P. punctaria. Phalœna alis integris , patulis , luteis , infe- nonbiis vix angulatis, atomis sparsisjiiscis, om- nium lineâ rectâ Jïtsco Jeirugineâ et punctorum nigronim série. Phalœna purictaria. Linn. Syst. Nat. 2. SSp. 200. — Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. iSz. n". II. — E«PEH , tom. y. Phal. Geom. tab. VI. Jig. 5-9. et tab. VIT. fig. ï et z. — RÉadm. Ins^ tom. 2. pag. 364 et suii>. pi. z^.Jig. i-5. — Encyel. pi. m. fig. 21. Envergure 10 lig. Antennes, tête et corps Jau- nâlres. Ailes de même couleur chargées d'atome» bruns et traversées par une ligne d'un rouge-bruu qui part du milieu du bcri antérieur des supé- rieures et se maintient dans le milieu des quatre ailesj dans l'espace qui est entre cette ligne et le bord extérieur est une ligne ondée de petits points noirs. Dessous des quatre ailes plus blanchâtre, sans ligne médiale. Un petit angle saillant au milieu du bord extérieur des secondes ailes. Mâle et femelle. Chenille d'un beau vert ayant une ligne latérale étroite de couleur citron. EileiC transforme en se M a 92 P H A suspendant à la manière des chenilles des Papil- lons et (les Piérides. Vit sui- le cliéne. La chiy- talide est trc<-obuise nnle'rieuremenl. Environs de Paris. Nota. Linné a eu lort de rapporter à la Phalène aiULitarici les fignres de Réauuiur que nous avons citées ici. Fabrioius a fait une faute plus grande encore de les conserver à la Phalène amalaria , après les avoir attribuées avec raison à la V\xi>.- lèae pujiciana. % 8i. Phalène anguleuse, P. amataria. Phalccna ails integiis , patulis , luUscenti- griseis , injenoribus angulalis , oinniuia lincâ rectâ roseà , a liera que undulaià Jiiscâ , siipc- rioruni puncto marginalijusco . Phalœna amataria. Linn. Syst. Nat. 2. SSp. 201. — Fab. Elit. Sjst. tom. a. part. 2. pag. l32: n". i3. — EspER, tom. V. Phal. Geom. tab. VU. Jig. 5-6. -— HoB. Geom. tab. \o.Jig. 53. Femelle. Lan'. Geom. ampliss. \. h. n°. 1. — [/Anguleuse. Geoff. Ins. Paris, tom. 2.. pag. 128. n". Sy. Envergure Gàylig. Antennes, lêle et corps d'un gris-jaunâtre. Ailes de même couleur traversées pardeux lignes, l'une rose, droile, parlant de l'an- gle supérieur des premières ailes , parcour;int le wilieu de loules les quatre, la seconde brune, très- ondulée partant du même endroit que la première et s'en écartant; un point discoidal sur les ailes supérieures. Frange rose. Dessous des ailes assez semblable au dessus. Angle supérieur des pre- mière ailes un peu en crochet. Ailes inférieures aj'antun angle très-sailL:nt dans le milieu de leur bord extérieur. Mâle et femelle. Chenille brune avec des traits jaunes on rou- geâtres. Vit sur le chêne et sur l'oseille. Chrysa- lide un peu crochue aniérieurenient. Commune aux environs de Paris. 8a. Phalène imitatrice , P. imitaria. Phalcena alis integris , patulis, littescenti- griseis , svpenonim angulo subadunco , inferiori- bus angulatis , omnium Jasciâ punctoque mar- ginali Ifuscis lineâque undalâ roseà, margine roseo. Geometra imitaria.Wva. Geom.iab. lO.Jig. 5l. Mâle. Envergure 8. lig. Antennes et corps d'un gris- jaunâtre. Ailes de même couleur ayant une bande brune qui part plus loin que le milieu du bord an- térieur des premières ailes et traverse presqu'en ligne droite le centre de toutes les quatre; plus près du bord extérieur est un petite ligne ondée qui parcourt aus.si toutes les ailes ; leur bord extérieur est rose. Frange jaunâtre. Les supérieures ont près de leur base une petile ligne brune ondée. Chaque aile est marquée d'un point discoidal. Dessous assez PUA semblable au dessus, mais n'ayant ni le pdini dis- coidal, ni la ligne de la base des premières ailes. Angle supérieur dû celles-ci un peu eu crochei. Ailes inférieures ayant un angle très-saillant au milieu de leur bord extérieur. Mâle et ieiuelle. Environs de Paris. 83. ïnALÈNE linéolée , P. dolabraria. Phalcena alis integris , patulis , suhanguïatis , albidis , strigulis inœqualibus rti/is , spaisis , sa- periorum angulo superiori violacea. Phalœna dolabraria. Linn. Sjst- Nat. 2. 8fîi. 207. — Fab. Elit. Syst. tom. 3. part. 2. pag- i38. n". 02. — EspEB , tom. V. Phal. Geom. tab. XV. fig. I et 2,. — HuB. Geom. tab. 'ô.J/g. .^2: Lan'. Geom. ampliss. (i.h, {bis.) n". i. Envergi re 1 pouce. Antennes, tête et corps roux. Corselet violet anlérieurement. Ailes d'un blanc-jaunâtre, chargées de peliles lignes rousses, inégales, mieux prononcées dans les supérieures. Bord antérieur de celles-ci brun vers la ba^e , ayant une peine tache de même couleur avant l'angle supérieur. Angle inférieur des quatre ailes violtt entouré de brun et de fauve. Dessous assez semblable au dessus si ce n'est que les lignes sont d'un jaune-ferrugineux. Bord des ailes supérieures ayant deux petites échancrures ; celui des inté- rieures une seule, placée près de l'angle anal. Frange des ailes roussâlre. Mâle. Chenille brune ayant un tubercule sur le dos et quelques traits blanchâtres. Vit sur le rhêni-. Des environs de Paris. Elle n'est pas fort com- mune. 2''. Difision. Bord postérieur des ailes supé- rieures sans dentelures; ailes inférieures prolon- gées en queue. — Antennes simples dans les deux sexes. (Genre Oun/pteryjc Le.\cb.) 84- Phalène du Sureau , P. samhucata. Phalœna alis integris , patulis , sulphureis / injenoribus caudatis , superionim lineis duabus , inferioi-um untcâ , punctisque ad caudam ,Juscis, Phalœna sambucaria. Linn. Syst. Nat. 2. 860. 2o3. — Fab. Eut. Syst. tom. 3. part. 3 pag. i34. n". 19. — De Géeb, Ins. tom. z.pag.^y. n°.Z. — EsPER, tom. V. Phal. Geom. tab. VlII.Jig. 1-8. — HuB. Geom. tab. 6- /ig. 28. Lare, Geom. am- pliss. E. a. n". I. — La SouHiée à queue. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. i38. «°. 58. — Encycl. pi. go. fig. 2,2-26. Envergure 24 à 28 lig. Antennes et tête fan* ves. Corps couleur de soufre. Ailes de même cou- leur; les supérieures avec deux lignes transver- sales d'un fauve obscur, qui se rapprochent un peu pour arriver au bprd interne, et un petit trait arqué de même couleur entre les lignes. Ailes in- P K A férieiires aynnt une ligne ti-aiisversale d'un f;inve obscur se dirigeant vers l'angle anal sans l'atiein- dre , aveu deux taches à la base de leur queue; la supérieure ociik'e à jirunclle lerru^iueuse; la ladie inidrieure mamjue quelquefois, l'range des qiuilre ailes ferrugineuse. Dessous semblable au dessus , les lignes à peine apparentes; taclics nulles. Mâle et lemelle. Cbenille d'un roux-brun avec un tubercule la- téral vers le milieu du corps et d'autres dorsaux vers sou extrémité. Vit sur le groseillier, le su- reau et le rosier. Chrysalide ayant sa partie anté- rieure obtuse. La coque a une forme particulière. ( l^oy. les géuéralilés. ) Des environs de Paris. Assez commune dans les jardius au mois de juillet. Le mâle entre souvent la nuit dans les apparlemens, attiré par la lu- mière. 8j. Phalè^je polie , P . politata. Phalœna alis iniegris , patulis , luteis , infe- rionbus caudutis i superioruin série duplici punc- tontnijermgineoruni iiiordinalâ , injerioiunijàs- ctâ Juicâ . Plialœrta politata^ Fab. Ent. Syst. torn. 3. part. 2. pcig. it)5. n". 123. — Cram. Ijis. la. tah. i?>().Jig. E. — Encycl. pi. ?>^-J>g. lo. Envergure i6 lignes. Antennes , tête et corps jaunes. Ailes de même couleur; les supérieures ayant deux bandes transversales de points d'un roux-ferrugineux placés sans ordre, dont une par- court le milieu ne l'aile; l'autre accompagne à peu de distance le bord extérieur. Au bord anté- rieur, prés de l'angle supérieur est une tache for- mée dépeints ferrugineux entourée de brun. On y voit aussi quelques points de cette dernière cou- leur. Ailes inférieures ayant une bande transver- sale brune qui s'élargit pour arriver à l'angle aiial. De Surinam. 3*. Division. Bord postérieur des quatre ailes dentelé. — Antennes pectinées daus les mâles. 86. Phalène du Lilas , P. syringaria. Phalcena alis den^itis , luteo , fusco lilaceo- que variis, lineis duabus divaricatis. Phalœna syringaria. Ltnn. Syst. Nai. 2. 86o. 206. — Fab. £nt. Syst. toin. 3. part. 2. pag. i5b". n°. 23. — EspER , tom. V. Phal. Geoin. tab. XI. Jig. 3-7. — HuB. Gcoin. tab. è.Jig. 2y. Mâle. Lan>. Geom. ampliss. G. a. ra". i. — La Phalène jaspée. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. i25. Jl°. 32. Envergure i5 à i81ig. Antennes, tête et corps d'un fauve-brun. Ailes marbrées de jaune , de brun et de violet tendre. Au bord antérieur des pre- mières ailes vers l'ange supérieur est uue tache P H A 93 d'un brun-rot:ssâlre , entourée do violet tendre, d'où partent euscnilile deux lignes transversales qui s'éltj'.gnent l'une de l'autre en se prolongeant , et parcourent le nulieu des quatre ailes. Celle qui est la plus voisine do la base,bruuc. L'autre brune à sa base , d'uu violet tendre ensuite avec des point» <(iruns. Dessous assez semblable au dessus , mais chargé de petits traits bruns , et portant un point discoidalde cette couleur sur chaque aile. Mâle et femelle. La femelle a les antennes pectinées ; ses cou- leurs sont plus pâles. ClieniUe'fauve ou jaunâtre mêlé de brun por- tant deux paires de tubercules assez gro.; sur le dos et quelques autres plus petits. Sur le huitième segment du corps est une lona^Ue corne un peu recourbée. Vit sur le lilas et les chèvrefeuilles. Chrysalide lurl courte enveloppée de soie enmadie à jour et lixée aux branches des arjjres. Se trouve • daus les jardins aux environs de Paris. 87. Phalène à lunules ; P. lunaria. Phala'na alis denlatis , Juhis , atomis linejs- cjuejuscis sparsis , rnaculâijue lunulatâ albidâ. Phalœna lunaria. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. lût), n". 26". — Esïeh , tojn. V. Phal. Geoni. tab. XII. Jig. 1-4. — liuB. Geom. tab. 'j.Jig. 33. Mâle. Envergure 14 a i5 lig. Antennes, tête et corps fauves. Ailes de même couleur charirées de quel- ques atomes bruns. Les premières aiies ayant une lâche roussâlre à leur angle supérieur, uue ligne brune , arquée , vers leur base et deux autres de même couleur renfermant uue bande roussâtre qui porte uue petite lunule blanche, transparente. Ailes inférieures ayant trois ligues brunes dont ri:iterinédiaire part d'uue tache bruue uculée à prunelle blanche transparente. Dessous assez sem- blable au dessus, se^ couleurs plus prononcées. Mâle, (jbenille grise ayant deux panes de tubercules sur le dos et ua autre tubercule simple plus an- térieur. Dessous du corps avec des lignes blanches et des points noirs. Vit sur le saule et le bouleau. Environs de Pans. 88. Phalène dentelée, P. dentaria. Phalœna alis dentatis , griseis , atomis Jus- cis sparsis , macula discotdali Juscâ albo pii- pillatâ , superioruin lineis duabus obsoleiis , info' rioruni unicâ subduplicijitscis. Phalœna dentaria. Esper , tom. t-^. Phal. Geom. tab. XX. Jig. i-3. — Hub. Geom. tab. 5. Envergure l6 à 18 lig. Antennes, tête et corps d'un fauve-grisâtre. Ailes grisâtres chargées d'a- lôuies bruus ; les supérieures portant deux lignes 94 P 11 A bi'anes peu dis incics, l'oxlcrienre acconipa^ni'e de |ioirils Llaiiclidlix's. Ailt'S inlt-'rieui-es ayant iiriu ' ii'i.ne brime , dotiLle dans ([uelqncs endroits. Une la(;lie diiCûulule Lriiiie à pninolle blanclie sur cliatjue aile. Dessous asse.4 semiiluble au dessus. Mâle et iemelie. La PLalène dentaria de Fabrioius nous paroi» dillérer de utile ci. Ciienilie un peu velue, grise, ayant quelques ]io;nes dorsulus brunes eu zigzag. Vit sur le troène. Dts environs du- l'aiis. 89. l'iiALïNE de l'Aulne, P. ahiiaida. Phalœna alis dentatis , fuhis , macitlis ato- nnsquefuscis sparsis / superiorum liiieis duabus stvpè inierniptis , iriferinruin iinicâ obsoletà , fus- as ^ nniniuin panclo dtscoidali Jltsco j în mare albido pupiUalo. Phalœna. alniaria. Linn. Sys.t. -Nat. a. 860. 2o5. — Fab. Ent. Sjsl. iom. 3. pari, 2. pag. i36. n". •24- — EspER , toiii. V. Vhal. Geom. tuô. IJC. .Jîg- 1-6. — De GÉER , //2i. /o/». i . pag. Z^t). pi. 10. J/'g. 9 à 14, P'i toiii. ■2,, pag. 3o5. II". 4. — HuB. Cieoin. tab. 5. //g. 26. Femelle. Larf. Gcont. anz- pliss. D. b. il". 1. — Encycl. pi. V)()- fig. la. Envergure l5 à 18 lij^. Antennes , tête et corps d'un jaune-laiive. Ailes de même couleur char- gées de taches et d'atomes bruns j Içs supérieures ])ortaut deux lignes transversales brunes souvent interrompues ; les inlérieures n'en ayant qu'une de même couleur, mais peu distiuçle. \Jn pojnt discoiJal sur le^ quatre ailes , peu distinct clans |a femelle , un peu oculé dans le n.âle. Dessous seui- blaiheniile d'un gris-bitiu avec des points blan- cliâtres et trois tubercules dorsau.t distans les uns des autres j ou voit en outre quatre tubercules plus petits, presque réunis, sur le dernier seg- ment du corps. Tète petite , presque carrée , mar- ((uce d'une ligne transversale blanebâlre. Vit sur l'aulne et le bouleau. Chrysalide ayant quelques petites épines dirigées eu arrière à la jouction de ses segmens postéiieurs. Des environs de Paris. go. Phalène rongée , P. erosaiia. Phalœria alis dentutk albido-luteis , superio- rum lineis duabus , irifhrtorum unuâj'uscis. Phalcena erosaria. Esper, tom. V. Vhal. Geom. tab. Xl.fig. 1 et 2. — HuB. Geom. tab. b.Jig. 26. Lan'. Geom. ampliss. D. a. n". 2. — Pliulœna crassaria. Fab. Ent. Syst.. tom. 3. part. a. pag. i3i). 71°. 21. Envergure \T) lig. Antennes, tête et corps d'un blanc-jaunâtre. Ailes de même couleur. Les su- périeures poitaot deux lignes brunes transverses, P II A un peu ooiubes, les inf.'rieurcs n'en ayant qii'iine jipu distincte. Dessous des quatre ailes assez sem- blable au dessus „ les lignes moins prononere'i. Un point discûidal peu distinct sur chacune. Wâle et femelle. Dans ce dernier saxe les antennes sont dentées en stie. Nota. Cette espèce a les principaux angle» saillans qu'on remarque aux ailes îles précédentes, mais moins de petites dentelures. Les Phalènes tpi'lisper donne sous le n^mi.de Tilinria , tab. X, lig. 3 à 7, et ôi! Unicoloria , lab. XIX , lig. 4, n'en paroissent être que des variétés. Chenille d'un gris-brun ayant sur le dos des tubercules ferrugineux. Vit sur le chêne. Environs de Pans. 91. FflALiiNE emplumée , P. penftaria. Phalœna alis dentatis^ fuscis ; superiorum ntornis , lineis duabus, puricto discoidali macu- lâtjue albido pupillatà , fuscis. Phalœna pennaria. Iii:VN. Syst. Nat. 2. 861. 20g. — Fab. Ent. Syst. tom. 7i. part. 2,. pag. 102. n". 14. - Esper, tom. K. Phal. Geom. tab. XIX. fig. I. Mâle. ^ HuB. Geom. tab. 7>.Jig. 14. Mâle. Larv. Geom. ampliss. C. b. n". 1 . Envergure )6 à 18 lig. Antennes , tête et corps fauves. Ailes d'un brun vineux ; les supérieures chaigées d'atomes bruns, poitaut deux lignes brunes transversales et une laclie de même cou- leur à prunelle blanche transparente près de l'an- gle supérieur. Un pcuut diseoidal brun sur les <|ualre ailes. Dessous à peu près semblaJile au dessus. Les ailes du mâle se rapprocheni de Xi, couleur f.iuve. Mâle et femelle. Dans ce dernier sexe les antennes sont dentées en scie. Chenille grise avec quelques taches rousics et une paire de tubercules sur le dernier segment du Corps. Vit sur le chêne. Des environs de Paris. (S. F. et A. Serv.) PHALÈNE CULICIFORME DE L'ECLAIRE. Geollroy nomme ainsi un très-petit insecte de la tribu des Aphidiens , famille des ilyménélytres , section des llomoptères , ordre des Hémiptères , qui a servi de type au genre Aleyrode fondé par M. Lalreille, et que cet auieui désigne sous le nom d'Aleyrode de l'éclaiie {.îleyrodes chelido- riii), J^oyezi'A table du tome X. (S. F. et A. Serv.) PHALÉNITES, Phalœnites. Troisième tribu de la famille des Nocturnes , ordre des Lépidop- tères. Ses caractères sont : ^z/w entières ou sans fissures, grandes relali- venaent au corps, étendues horizontalement ou en toit écrasé ; les supérieures poiut arquées à leur P il A basp eJifi^ieu've ou point en foimc tie cliappc. — Corps ','^\\'\(;. — Palpes iTiJtrIeurs coiivianl eiUiè- l'Cinaul les supi'iioiiis , presque cylincliiqncs ou toniques , et tioul l'épaissem' tliiniuuo graduelle- jaeut. — Chenilles le plus souvent avijcntiuses , la plupart nues, u'avanl cpie dix pattes dans les unes , douze à qualor/e d:ins les autres , les deux premières des ineiulnaneuses intermédiaires d.ins celles qui n'en ont que douze plus petites que les deux sujvantes. Dans celles qui ont quatorze pattes les deux anales manquent et ne sont ]ias rempla- cées par deux appendices en lorme de queue. CJelle tribu renferme les genres Plialène et Pla- Ijptère. (S. F. et A. Serv. ) PIIALÉRIE, Plialerla. Lat. Tenehrio. Linn- Fab. Gj.iv. {Entoiti.) IixiG. Trogositu. Fad. Genre d'inseeles de l'ordre des CÀ)léoptères , section des TIétéromères , famille des Taxicornes, tribu des Uiapcriales. Dans la tribu des Uiapériales les nenres T.éi'ode, Télr;ilome, Eustrophe et Orchésie se distinj;uent des Phaléries et des autres genres qui la compo- sent , par leurs antennes dont Finserlion est dé- couverte. Les Hj poplik'es s'isolent par leur corps liuéaireou cylindrique j les Tracliyscèlcs par leurs antennes à peine plus longues que la tête ; les Epitrages , les Cnodalons et les Elédones par tes derniers articles des antennes imitant par leur tonne et leur avancement des dents de scie. Les Diapères , Irès-voisines des Plialéries , en sont dis- linguées par leurs palpé* n'allant pas en a;ros is- sant à leur extrémité, et parles jambes antérieu- res n'étant point triangulaires ni plus larges que les anitres. Antennes insérées sous un rebord latéral de la lète, de onze articles, grossissant insensiblement ou un peu en massue ; leurs articles de cinq à dix, semi-globuleux ou lenticulaires, transverses, com- primés , très-souvent perfoliés ; le rinzième ou der- nier, globuleux. — Mandibules n'avançant point au-del.i du labre. — Mâchoires aj'ant leur divi- sion externe plus grande , obtrigone. — Palpes ayant leur dernier article plus grand , celui des maxillaires trigone et comprimé. — Lèvre nue, coriace, écliancrée, menton presque cordlforine, plus large à l'extrémité. — T'cVe souvent tuberculée ou cornue en dessus dans les mâles. — Corselet transverse , carré. — Ecusson distinct. — Pattes fortes ; jambes antérieures alongées , trigones , plus larges vers leur extrémité , souvent dentées ; leurs tarses courts. Le genre Phalérie contient pins de Wngt es- pèces. On en trouve dans las dlfl'érenles parties du monde. Celles de la première division , dont M. Mégerle a composé son genre Uloma , adopté par M. le comte Dejean dtns le catalogue de sa collection, se tiennent sous l'écorce des arbres • celles de la seconde habitent le sablé des bords dé la mer. On ne conuoît point encore leurs larves. P If A ifi I". Difision. Coips ovale- oblong. 1. Phaléuie culinaire , P. cnlinaiis. Phuleria tnla castanea , elylroniin striis pj-o- Jtindis , thorace maris anticè suMepresso. Phaleria culinaris. Lat. Gcner. Cnist. et Ins. tain 2. pag. fjS. n". 2. — Gyllenh. Ins. Suce, tom. \. partiel, pag. .587. n°. 1. — 2enel>rio cu- linaris. hxiiii. Syst. Natf 2. 675. 5. — Fab. Syst. Elcut. tnm. \ . pag. \i^iS. n°. ai. — Oliv. Ent. tout. 3. Tenàb. pag. 12. n°. \/^. pi. t ■ fig. i5. — V A^z. Ftiun. Ger//i. /'as. ^.Jig. '• Femelle. — Encycl. pi. ^72 his.Jig. 1-4. I/ongueur 4 '"' 5 lig. Antennes et corps d'un fauve-marron luisant.. Tète et corselet pointillés ; ce dernier rebordé latéralement. Flytres reboi- dées , ayant chacune neuf stries assrz jirofondes et poiiilillées. Jambes antérieures et intermédiai- res dentelées. Le mâle a une légère dépression à la partie antérieure du corsekt. Commune dans l'Europe sejitenlrionale ; elle habile aussi le nord de la France. Kare imx en- virons de Paris. 2. PHALÉniE rétuse , P.retusa. Phaleria ferniginea , elytris nigris profandà struitis , thorace maris anticè multùin depresso. Tenehrio retusus. Fab. Syst. Eleut. tom. i. pag. 149. n°. 26. Longueur 5 lig. Corselet, écusson , dessous dit corps et pattes d'un ferrugiri ux luisant. An- tennes d'un brun-ferrugincux. Tète de même cou- leur, sensiblement ponctuée ainsi que le des'.us du corselet. Elylres noires , luisantes, ayant chacune neuf siries profondes et ponctuées. Jambes anté- rieures et intermédiaires dentelées. Femelle. Le mâle a une profonde dépression à la partie antérieure du corselet; ses quatre premières jam- bes sont dilîormes , arquées et moins dentelée» que dans l'autre sexe. De Cayeone. 3. Phalérie cornue, P. comuta. Phaleria ferruginea iota , capitis laierihtts di- lata tis , maris verticis cornibus diiabus panns , mandihulis longis , acutis , corniformibus. Phaleria cornuta. Lat. Gêner. Crust. et Tns. tom. 2. pag. 175. 77". I. tab. X. fig. 4 et 5. Le inàle. — Trogosita cornuta. Fab. Syst. Eleut. tom. I. pag. i55. n°. 14. — Encycl. pi. 36 1 _fîg. 14. Le mâle, et fig. i5. Tète de la femelle. Longueur 2 à 3 lig. Antennes et pattes ferru- gineuses. Corps alongé, presque carré, d'un roux- ferrugineux , finement pointillé ; côtés de la lète dilatés; corselet à angles postérieurs un peu sail- lans avec une légère impression de chaque cote I de son bord postérieur. Elytres ayant neuf stries 95 P lî A ponctuées , ppii profondes, a l'exccplion de celle qui avoisiue la sulurc. Femelle. Dans le mâle les mandibules sonl très-avan- cées , <:;randrs , Teeourljt'es à l'cxtrémifé et ri-s- semblant à deux cornes. Les cûiés de la lêle sont plus dilatés et en manière d'oreiUelles. Le Vericx porte deux petites cornes. Du midi de l'Europe. z'. Division. Corps eti ovale court , presque liémisphénque. 4. Phalérie Inmaculée, P. biinaculata. Plialeria pallidè testacea , elytronim macula mediâjuscâ. Phaleria Hmacuhita. Lat. Dict. d'Hist nat. ^'. édit. — Tenebrio hiinaculatus. Herbst. Longueur 2 lig. \. Dessous du corps et pattes fauves, le dessus plus clair. Antennes d'un fauve clair. Elylres ayaut neuf slnes peu marquées , finement pointillées , leurs iiilervalles peu sensi- blement ponctués. Une lâche brune plus ou moins apparenle sur le milieu dt; cliaque élylre. JJes côtes maritimes de la France. Ou la trouve dans le sable. HYPOPHLIÎE , Hypophlœus. Fab. Lat. Ips. Oliv. ( Entom. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des lléléromères , famille desTaxicoriieSj tribu des Uiapéiiales. (^l^oyez tome VU, paj^e 583 de ce Diction- naire. Les es;)èces désignées par Fabricius sous les noms de Castaneus et de Bicolor , sont repré- sentées pi. 372 bisx\.°^. 10 et 1 5 du présent ou- vrage. ) ÉLÉDONE , Éledona. Lat. Boletophagus. Fab. Illig. Diaperis, Opalrum. Oliv. {Èniom.] Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , gection des Héléromères , famille des Taxicornes , tribu des Diapériales. Dans cette tribu les genres Léi'ode , Télratome, Eustrophe et Orcliésie se distinguent de tous les autres par leurs antennes dont l'iuserlion est à nu ou découverte. Les Hypoplilées ont le corps li- néaire ou cylindrique. Dans les Tracliyscèles les «ntennes sont très-courtes , à peine plus longues que la têie. Les Plialéries et les Diapères n'ont point les derniers articles des antennes imitant des dents de scie. Les Epitrages ont la base des inâclioires recouverte par le menton et le dernier article des palpes maxillaires obtrigone; ce même article est en forme de hacbe dans les Cnodalons. antennes arquées , notablement plus longues que la tête , insérées sous ses bords latéraux, com- posées de onze articles , terminées en une masse formée des sept derniers ; ceux-ci compritnés , P II A saillans en dent de scie, le dernier assez grind. — Ldbre petit. — Palpesaysinl leur dernier arlicle cylindriijue , alongé; les maxillaires de quatre ar- ticles , les labiaux de (rois. — Lèvre nue, co- riace, Iransverse, plus lar^e vers son extrémité, presqu'enlière; menton se rétrécissant petit à pe- tit, de son extrémité à sa base, presqu'oblrigone , ne recouvrant point la base de» mâcboircs. — Tête inclinée. — Corps ovalaire , convexe. — Coi- selet grand , gibbeux. — Ecusson petit. — -. Eiylres dures, voûtées, couvrant entièrement les ailes et l'abdomen. — Jambes antérieures menues, cylin- driques. Ces insectes sont de couleur obscure. On les trouve sous les écnrces des arbres et , dans les champignons dont ils paroissent se nourrir. Leurs larves sont inconnues. Les espèces sont en petit nombre. Nota. La Diapère hideuse n". 5 de ce Dic- tionnaire appartient à ce genre. Les fig. 14 et i5 ( pi. 372 de cet ouvrage ) représentent deux autres espèces d'Elédones. CNODALOW , Cnodalon. Lat. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Héléromères , famille des Taxicornes, tribu des Diapériales, Parmi les genres de celle Iribu dont les anten- nes sont insérées sous les bords latéraux de la lêle, on reconnoît les Hypophlées à leur corps linéaire ou cylindrique, les Trachyscèles à leurs antennes très-courles , les Epilragis par la grandeur de leur menton recouvrant la base des mâchoires. Dans les suivans , oii l'inserlion des antennes est à nu , les Phaléries et les Diapères n'ont point les an- tennes terminées par des articles en dents de scie , et dans lesElédones le dernier article des palpes maxillaires n'est point sécuriforme , mais pres- que cylindrique. Antennes notablement plus longues que la tête, insérées sous ses bords latéraux , composées de onze articles et terminées en une massue formée des six derniers; ceux-ci très-comprimés , allant en grossissant , saillans eu dent de scie. — Labre avancé, transverse , entier, de grandeur moyenne. — Palpes ma.villaires grands , de quatre articles, le dernier plus gros , en forme de hache ; les la- biaux de trois articles. — Lèvre nue , crustacée , entière ; menton presque carré , ne recouvrant point la base des mâchoires ; son bord supérieur plus large. — Tête presque carrée , beaucoup plus étroite que le corselet. — Corps ovale , gibbeux. — Cor^e/ei court, gibbeux, presque carré j avant- sternum prolongé en pointe mousse ; cette pointe pouvant se loger dans une cavité de la poitrine. — Ecusson petit, arrondi. — Elytres voûtées, couvrant les ailes et l'abdomen. — Jambes alon- gées , menues, n'ayant point d'épines apparentes à leur extrémité. Tarses courts. M. Latreille a fondé ce genre, qui ne contient que P HA que cinq ou six espèces propres à l'Aniciiqne im'ridionale. Sts mœurs sont inconnues uiasi que «es métamor|. joses. 1. CsoDALON âtre, C. atruin. Cnodalon atnim , labri basi livido-lttieà , tho- race lateribus subspirioso , elytris striaiis , jstnis punctaiis , punctis cloiigcUis haifd pmfutidis. Cnodalum atrum. Dej. Caial. ? Longueur 8 lis^. Noir. Base du l.ilne d'un jaune livide. Tôle finement poiiclu^e. Corsïltt l'one- ment lebordi', ses bords lattrnux munis vers leur milieu d'une ('pinc mousse assez saillanle. lilylros ayant des siries fornu'es par des points alongvs , peu ei.InncYs. Jambes jçarnics en dedans à leur parue ink'ru'ure de poils roux, ainsi que le des- sous des tarses. De Ca^enne. Nota, l'eut-ùtre la villosité des jambes n'ap- partient-elle qu'a l'un desseACs. Lafij^;. io,pl. o()i du présent ouvrage, rcprésenie une autre espèce de ce genre. (C/iod. rinde. Lat. ) EPITRAGE , Epiinigus. I,at. Genred'mscctes de l'ordre des Coléoptères, sec- tion des Iléiéromères , Lmille des Taxicornes , tribu des Uiapéviales. Les genres Hvpopblée, Diapère , Plialérie , Tracliyscèle •, Elédone et Cnod'alon forment dans celle tribu avec celui d'Epitrage un groupe carac- térisé par l'insertion des antennes-sous les bords la- téraux de- là têie; mais les six premiers genres ont la base des mâchoires nue eii dessous, nullement recouverte par le menton. j4!Hennes j\o\j.h\e\Tie\\\. plus longues que la lè;c, insérées sous ses bords latéraux , connposées de onze articles , allant en grossissant insensible- ment du la base à-l'exlréruilc. — Z«7;>nî avancé , (Kursverse , entier. — Palpes ntaji:illaires\on^s , deipiafre articles, Je dernier plus grand , oblri- gone; les labiaux très-courts, de trois arlirt'les. — Zèive peu avancée, très-i^tuirie, bordant Irails- versalemeiil l'extrémité du menton j celui ci grand, presqu'liexagnne , recouvrant par sa largeur la base des in.îchoires. —^Co/ps ovale , aminci à ses escenle-siibtonientosti.^ , eljtris punchiio-striatis. Epi'tragiis fu.'^cus. Lat. Gencr. Crust. et Ins. tout. 2. pcig. i63. 11°. l. torn. l. pi. \o. fig. 1. Longueur 6 lig. Corps entièrement d'un roux- brun foncé , ponctué , chargé de poils d'un roux- ferrugineux. Eljires finement poinli'lées , ayant des stries formées par des points assez enfoncés; tous les points portant chacun un petit poil court, couché, de même couleur que les autres. De Cayeune. (S. V. et A. Sekv. ) PiïASIE, P/tasia.TjAT. Conops. Linn. Syrplius. Ross. The-reva. Fab. Pasz. Musca , Sjrphus. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , .sec- tion des Proboscidés, famille des Athéricéres , tribu des Muscidcs. Ce génie est dû ù I\I. I,atreillo. Fabricius en l'adoptqnt en a changé le no'm. îl se distingue de la plus grande partie de ceux de sa inbu ,'par les cuillerons grands , recouvrant entièrement les balanciers. Lçs Lispes ayant leurs palpes dilatés en cuiller , ne peuvent se confondre avec les Phasies; les antennes des Echinomyies, des Ocypières, des Mouches et des Achias sont aussi longues que la face antérieure de la tête, tandis que dajislesJMé- lopios, les Mélanopliores et les Phasies , elles n'éga- lent que la moitié au plus de la longueur de la face antérieure de la tète, mais les deux premiers de ces genres ont des antennes contiguës à leur naissance et allant en divergeant. antennes écartées entr'elles à leur hase, pa- rallcki , égalant en longueur environ la moitié de la face aniéiieure de la tête, composées de trois articles, le premier court , le second un peu plus lung, le troisième ou palette plus grand, presque carré ou ovoïde , portant a sa base une soie simple Cilslinclenicnt biarticulée. — Veux des mâles j'.lus grands et plus rapprochés que dans ies fe.-r.elles. ^ ^j/fj grandes, écartées, un peu élevées. — Cuilldions^vsuàs, recouvrant les balan- cier?. — Tmmpe distincte. — abdomen co-.u^oi'^ de cinq scgMieus outre l'anus qui paroîf placé sous le cinquièu-.e. Les Phasies n'ont point encore été observées danslctirs deux premiers étals; dans le dernier on les trouve sur les fleurs , les Ombellifères pariicu- Ijèrenient , 011 elles se nourrissent de miel. Elles s'erivcient avec quelque dilficullé, et cependant leur vol est rapide. Ce genre se divise natiiielle- ment par la forme de l'abdomen. Les espèces rie la première division appartiennent à notre climat et n'oilrent ordiuaircinent que deux coiilcins , le roux et le noir , dont tantôt l'une , lanlôt raiiiie , est dotuinanie. Les Phasiesde la seconde divi-ion parois.'cnt propres à l'Accérique septenlriouale, IN 98 P H A leurs jambes postéiieurns sont ov linaiiement gar- \ nies d'une frange de cils imilanl les barbes d'une plume ; une espèce de celle division habite la France méridionale, mais elle n'a point ce der- nier caractère. ii'e. Dt'cision. Abdomen presque demi-c-ircu- Jaire ou en demi-ovale , fort déprimé. — Ailes or- dinairement élargies à leur basa extérieure. I. Phasie ailes épaisses , P. suhcoleoptrata. Phasia capitis pallidi verlice lateribusque au- rco villosis , pedihus fuscls , iihiis nudis. Phasia subcoleoptrata. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 345. — Therepa subcoleop- trata. Fab. Syst. Antlial. pag. 217.' n". i. — Panz. Faun. Genn. Jus. 74. ,fig. i3. Femelle. fg. 14. Mâle. — Encycl. pi. Zg^.Jig. 14. la fe- ci-lle, etjjg. i5 le mâle. Longueur 3 lig. \. Antennes d'un roux-brna , palette et soie noirSs. Têlc pâle couvcrie d'un duvet argenté et chatoyant, verlex noir. Corselet noir, ses côtés et sa partie antérieure couverts de poils roux et dorés. Ecussoa pâle. Abdomen ïoux , cilié de noir à sa base , de roux vers l'anus et marqué d'une ligne noire dorsale assez large. Ailes rousses à leur base , avec la partie extérieure et l'extrémité brunes , celle couleur s'avançant fl.ms le milieu presque jusqu'au bord interne. Paltes brunes , pelottes blanches. Femelle. Le mâle n'a qu'un peu de brun au bord exlé- jieur des ailes et la ligue dorsale de son abdomen est plutôt brune que noire. Nota. Panzer s'est trompé sur les sexes. Lui e( Fabricius rapportent à celte espèce le Conops sub- cnkoptrata de Linné. Nous pensons avec M. La- Ireille que c'est une erreur. Le diplère décrit par 1/ioné apparlient sans aucun doute au 2;enre Pha- sie , mais il a l'abdomen roux avec l'extrémité noire , ce qui ue convient nullement à la Phasie ailes épaisses. On la trouve en France. z. Phasie crassipenne , P. crassipennis. Phasia capitis pallidi rertice aureo , peduni testaceorum iarsis Jliscis tibiisque nudis. Phasia crassipennis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. ioni. 4. pag. 345. — Thereva crassipennis. Fab. Syst. Antltat. pag. âi8. n". 3. Femelle. — Panz. Faun. Garm. Jas. 'j^. fig. 17. Mâle. — Coqueb. iltust. Icon. 3. tab. XXlll.Jig. 10. Mâle. Longueurs lig. 7. Duvet de la partie supérieure de la tête d'un roux doré. Ecusson noir, couvert ainsi que le corselet d'un duvet ïoux doré. Pattes fauves, tarses bruns. Ailes noires avec le iiisque tianspareat , portant uue tache noire. P H A Semblable à la précédente pour le reste. Fe- melle-. Le mâle a le premier segment de l'abdomen vciijx il base et dos noirs ; le second noir ;i base roiisîe des deux côlés; on voit aussi du roux à la même place sur le troisième segment, mais en plus peliie quantité; qualriènie segment noir couvert d'un duvet roux d"ré et chargé de longs poils noirs im- plantés sur (le pelils tubercules de même couleur. Jambes pl;i3~l"oncées que dans la femelle. Ailes Irauspart-ntes ; une tache brune chargée d'un point noir, sur le milieu de leur bord extérieur. On la trouve en France sur les Heurs. 2=. JJifision. Abdomen presque cylindrique. — Boni exiéiiiiur des ailes ordinairement droit de la base jusque passé le milieu. 5. Phasie hirtipède , P. hirlipes. Phasia capitis pallidi argenteo-tomentosi ver- tice nigro , pedibus nigris y tibiis poslicis pen- nalis. P hasia liirtipes.liAT ■ Dict. d'Hist. Nat. 2^. édit. — Thereva hirtipes. Fab. Syst. Antliat. pag. 219- ""• 9- Longueur 2 lig. ^. Tête pâle à duvet argenté ; vcrtex et une ligue descendant jusqu'à la base des antennes, noirs. Anieiines noires , leur second ar- ticle roux. Corselet noir, couvert d'un duvet doré anlérieurement. Ecusson noir. Abdomen roux, avec le qualrième segment et l'anus nous. Pattes noires ; liauches et base des cuisses rousses ; jam- bes postérieures exlérieiirement garnies de longs cils imitant les barbes d'une plume. Ailes noires, ayant leur bord intérieur transparenl. Femelic. De la Caroline. ÉCHINOMYIE, Echinowyia. Dumér. Latr.. Musca. Linn. De GÉER. Oliv. {Encjcl.) Pa.n2. Tuchina. Fab Meig. Class. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , sec- tion des Proboscidés , famille des Athéricères , tribu des Muscidcs. Ce genre fondé par M. Duméril, a été adoplé par M. Lalreille. Il fait partie d'un groupe d.î cette tribu , lequel a pour caractères : cuillerons grands; palpes liliformes ou grossissant un peu vers le bout : longueur des antennes égalant pres- que celle de la face antérieure de la tête. Ce groupe renferme encore les Ocyptères , les Mou- ches et les Achias; mais dans ces genres le troi- sième article des antennes est plus long que le second, ce qui empêche de les confondre avec les Ecbiuomyies. Antennes à pen près de la longueur de la face antérieure delà tête, composées de trois articles, le second alongé, presque cylindrique, compri- mé ; le troisième ou palette , plus court que le P H A précèdent , large à son extrémilL- , presqu'en La- c-lie , portant une scie simple, de deux urticula- tious dislincles , la seconde alongte. — Palpes presque liliformes, un peu plus i;ros à l'exlrt'init^. — ^(/ejt'cailéos. — Cuiltcmns grands , couvrant la majeure partie des bahiniicis. — 'l'roriipe dis- twicle. — Abdomen composé do quatre se^mens outre l'anus, celui-ci paroissaul placé suus le quatrième segment. lies espèces qui composent ce genre sont ordi- nairement chargées de grauds poils roides , d'oil vient leur nom générique tiré de deux mois grecs qui signifient : Mouche hérisson. Dans plusieurs ouvrages on a donné des détails de mœurs extraits de Réaumur comme appartenant à l'l:lchinomyie grosse ; mais cet auteur n'a point connu ce dip- tère, il décrit une larve qui vit dans les bonzes de vaclie , et l'espèce dont il parle et qui pro- vient de celte larve , n'appartient pas au genre Ecliinoniyie, c'est la Mouclie méridienne n». 4 du présent Dictionnaire. (.'es diptères fréquentent les fleurs. Rapportez à ce genre la Mouche grosse n". 58 , pt. :^^^,Jig. I , en retranchant les synonymes de Réaumur et de Geofl'roy, qui appartiennent à la Mouche méridienne n". 4 , et la Mouche farouche n°. 54. pi. '5()4.J^g. 10-12 bis. ACHIAS , Achias. F.\b. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, sec- tion des Probo*cidés , famille des Aihéricères , trihu des Muscides. Ce genre est placé aujourd'hui par M. Latreille dans uu groupe de cette tribu qui renferme en outre les Echinomyies , les Ocyptères et les Mou- ches ( yoj e- EcHisoMYiE, pug. 98); mais dans ces trois genres , les yeux ne sont pas pédicules. Antennes écartées l'une de l'antre à leur base , couchées sur la tête , insérées sur le front , à peu près de la longueur de la face antérieure de la tète, composées de trois articles , le dernier ou palette alongé , plus grand que le second, por- tant à sa base une sole très courte. — Bouche peu avancée , son ouverture oblongue. — Trompe grande , avancée. — Deux palpes avancés , de la longueur de la trompe, insérés à sa base, nus, iiliformes. — Yeux portés en avant chacun par un pédicule cylindrique , épais, plus long que la tele. — Corselet aplati. — Ecusson arrondi , un peu échaucré. — Atles plus longues que l'abdo- nien. — Caillerons grands , couvrant la majeure partie des bulauciers. 1. AcuiAsoculé, A.oculatus. Achias thorace obscuro, ahdomine cupteo, alis aibis, pedibus nigns,femoribus testaceis. Achias oculatus. Fab. Syst. Antl. pag. 247. n". 1 . — Lat. Gêner. Crust. ei Ins. toni. 4. pag. 552. V II A 99 Longueur- ». Corselet obscur. Abdomen d'un cuivreux brillant , un peu pâle à sa base. Ailes transparentes , leur côte obscure vers sa base. Pattes noires. Cuisses lestacécs. De file de Java. Nota. Nous n'avons pas vn ce diptère; nous le décrivons ici d'après Fubricius. Ce genre ne contient que celle seule espèce. MÉTOPIE, Metopia. Meig. Class. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, sec- tion des Prnboscidés , f.nnille des Aihéricères , tribu des Muscides. Les Métopies forment avec les Phasies (_ voyez ce mot ) et les Wélanophores un groupe doni les caraclèi-es sont : cuillerons grands; palpes lili- formes ; longueur des antennes n'égalant guère que la moitié dé celle de la face antérieure de la têie; mais les Phasies ont les antennes écartées à leur naissance , presque parallèles , et daus les Mélanophores la palette ou dernier article de* antennes est presque lenticulaire. Antennes conliguë's à leur naissance, diver- gentes , guère plus longues que la moitié de la face antérieure de la tête , composées de trois ar- ticles , le dernier ou iialelle Irès-grand , oblouir . V I ■ • 1 1 ° portant a sa base une soie simple , longue, su- bulée. — Palpes filiformes. — Ailes écartées. — Cuillerons grands, couvrant la majeure partie des balanciers. — Trois yeux lisses très-petils , très- rapprochés , placés en triangle sur le verlex. On trouve ces insectes dans les buis , voltigeant sur les feuilles. Ils se font remarquer par la cou- leur argentée , très-briUanle , de la partie anté'- rieure de leur tête. Nous ne conuoissons pas leurs métamorphoses. La Mouche labie'e, n". 74 de ce Dictionnaire, est de ce genre. Sa tête est entièrement argentée, à l'exception du vertex; ses balauciers sout blan- châtres. Le corps est chargé de grands poils assez roides , au travers desquels on aperçoit , surtout sur l'abdomen , un duvet très-court , fort brillant, qui a daus quelques endroits et sous certain as- pect un reOet argentin. Elle est commune aux environs de Paris. MÉLANOPHORE, Melanophora. Meig. C/ass. Lat. Musca. Linn. Geoff. Fab. Panz. Tephritis. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, sec- lion des Proboscidés , famille des Aihéricères , tiibu des Muscides. Dans le groupa partiel de celte tribu, dont le» Mélanophores font partie ( t'oyez Phasie ) , les Phasies ont les antennes écartées à leur naissance et presque parallèles ; et dans les Métopies le dernier article des antennes ou palelle est ires-» o-rand , oblong , muni d'une soie longue et su- bulée. Antennes coatiguës à leur naissance , diver-» N a 100 P H A renies , s;nère plus longues que la mollié de la Lee antérieure de la lêie , coaiposdes de trois ar- ticles, le dernier ou palelle presque lenlu-ulaire , ponant une soie courte vers sa base, —^//ej écar- tées. C'///7/c'ro/;j grands , couvrant la majeure partie des balanciers. — Twlsyeujr lisses I rùs-pelits , peu apparens, rapprocbés en triangle sur le vertex. Mi'lanopliore vient de deux mois grecs qui ex- priment que CCS Muscides portent une livri'e noire. On les trouve voltigeant sur les ujurs et les pierres expose's à l'ardeur du soleil ; leur vol s'exécute par sauts; on les rencontre aussi quelquefois sur les fleurs. Les espèces connues sont en petit nombre. |i = . IJifision. Soie des ante-nnes nue. La Mo\iclie grosjificalienne , n°. 124 de ce Diotionnaire, est de cette division. Nous eu con- jioissous uue autre espèce des environs de Paris. z^. Division. Soie des antennes plumeuse. Nous rapportons ici la Musca carhonaria. Panz. Faun. Geim. fasc. 'it^. Jlg- i5. Les nervures des nile's ne sont pas tout-ii-lait les mêmes que dans les espèces prccédenles. Nota. Au genre Mélanopliore appartient en- core la Mouche rorale 11°. 75 du présent ouvrage. LISPE , Z:;>jî?fl. Lat. i!///jca. De GÉEB. Genre d'in.sectes de l'ordre des Diptères, sec- lion des Proboscidés, famille des Athéiicères, tribu des Muscides. Parmi li's Muscides, les cuiUerons grands carac- tériseul les genres Echinom^-ie, Gcypière, Wou- clie, Acbias , Pliasle , Mélopie, Mélanopliore et Lispe , mais aucun des sept premiers n'a les .palpes subitement dilates en spatule ou plutôt en cuiller. Antennes insérées près du front , plus courtes que la lèie , composées de trois articles ,■ le pre- mier très-court , le second un peu plus long , le troisième en palette alongée , presque cylindri- ciue , portant vers son milieu une soie jilura'eusc distinctement articulée à sa base. — Palpes tou- jours salllaus, uièine dans le repos , sulalemenl dilatés en cuiller à leur extrémi-tc , un peu cihés sur leurs bords. — Cuil/erons grands , couvrant la maleirre partie des balanciers. — Ailes coucliées sur le corps ( suivant M. Latreille). — Trois pe- tits yeux lisses, disposés en triangle sur le vertex. — Jambes grêles , assez alongées. On ne connoît qu'une seule espèce de ce genre dû à M. Latreille. Elle ressemble un peu à la Mou- che domestique et fréquente les sables humides du bord des eaux. 1 . LisPE lentaculée , L. tentaculata. Lispa nigra , griseo subtomentosa, capite an- ticè sericeo , palpis iestqceis. P H A Lispa tèTitaculala. Lat. Gêner. Cnist. et îns. toiri. 4- P"c- 347- toni. 1. tad, i5. ^g. 9. — Musca teritaculatà.l)^ Géeb, his. loni. G. pag. 86. 11°. i5. Longueur 3 lig. 7. Noire , f ouverte d'un duvet cendré soyeux. On voit quelques jjoils roidcs assez grands surla tête, le corselet et l'écusson. Paitie antérieure de la tête chargée d'un duvet roux à rcllcsi argenté; quelques plaques semblables sont placées sur l'abdumen. Palpes jaunes couverts ex- térieurement d'un duvet argenté. Ailes transpa- rentes, nervures noires. Tarses antérieurs plus ou moins jaunâtres. Nota. De Gécr considère tomme femelles \e^ individus qui ont la plu.s grande partie des pâlies antérieures jaunâtre. Dés environs de Paris. (S. F. et A. Serv.) PlIASME, Phasnia. Fab. Lat. Mantis. Linn. De Geer. Oliv. {Ejicycl.) Speclrum. Stoll. Lam. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères , famille des Coureurs, tribu des SjUH.lies. Cette Irilju est coujposée des genres Phasrne et Phyllie. Cedernier se distingue des l'hasnies p.ir le corselet très-court dont les segmtns sont pres- que . triangulaires , par les élytres imitant cii * feuilles et par l'abdouien large, membraneu.\ -, ovale , très-plal. Antennes M\ié\C&s, devant les. veux , plus près de la bouche que du nulieu de la ièle. — Labre échancré , son burd antérieur droit. — Lèfrè 'a quatre divisions inégales. — P alpes . • x- i^anx , iili- tormes , c_yliiidriqiie.~.— Tète avancée, aloiigc'e , arrondici pusiéricuremCnt. — l'çujr petits. — Yeu.x lisses souvent peu distincts. — Corselet formé de trois segmens, le premier ordinaireiuent plus court que le second. — Pattes antérieures point ravisseuses; taises de cinq articles, leurs crochets muais d'une pelolte'dans l'entre deux. — Corps tre.s-élroit , imitant un rameau ou une tige de plante déppurvwe de feuilles, à élytres tres- courles ou souvent aptère. . . • Les liîsectes de ce genre habitent l'Amérique et lés Indes orientales, sauf deux ou trois espèces propres au midi de l'Europe, ils aiment a ee qu'il paroit à se tenir sur les branches d'arbres aux- quelles ils ress"mblent par leur forme et leur ex-, térieur souvent raboleux, quelquefois même piar les couleurs. Les femelles ont la partieinlérieureclc l'anus creusée en gouttière de telle laeon qu'ella pourroil leur servir à faire une excavation pour déposer leurs œufs; les uiàles ont l'anus accom- pagné de deux petits'appenùices extérieurs. Il pa- roit certain que les Phasmes se nourrissent de végétaux. Dans ce genre nombreux on trouve des espèces ailées et d'autres aptères. W. Lans- doun Giiilding , auteur d'un mémoire inséré dans la première partie du 14°- volume des Transac- tions de lu Société Linnéene de Londres , assure P H A posilii'empnt iTune espèce qn'\\ nomme Comu/urnj <|tiK cet iiiseule reste tianqnillc pendant le jour, que la nuit il diîvoie une c|uantlli' notable de feuilles de vi'gi'laiix, que sa dc'mai'clie est vacil- lanle et que dans l'élat de larve et dans celui de nymplie, lorsqu'il perd une de ses pattes , celle-ci repousse et reparoît apiès le premier chan;;ement de peau qui suit l'accident , ina,is ])lus petite que celle de la même paire qui lui est opposde. i""». Dii'ision. Cuisses et jambes point dilati^es et ddpourrues de membranes. l''''. Subdwision. Corps toujours muni d'cly- tres et souvent aile. 1. PuASME nécjdaloule, P. neCydaloides . Phasma necydaloides. Lat. Gêner. Cnist. fi Ins. tnni. 3. pag. 87. — Fab. Ent. Sysl. Siippl. piig. |-8î). 71". 7. — Stoll , Spect. pt. ///. fîg. 8. et pi. IV. fig. II. — Encycl. pL iS^. fig. 1. Voy. Mante nécydaloide n". 5 et iVIanle ta- clielée n°. 56, qui est probablement la même espèce. 3. Phasme de la Jamaïque , P . Jamaicensis. Phasma Jainaicen-sis. I/At. Genêt: Crust. et Tns. ioni. 5. pcig. 87. — Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. 1 88. ra^- 11. — Stoll , Spect: pL AV. fig. ao f^ ai. ^'oy. Mante jamaïcienne n". 43 et Manie ver- doj.inte n". 0"o c|ui ue l'ont peut-êlre qu'une seule espèce. 3. PsAsr.E latéral , P. laleralis. Phasma lateralis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tpni. 5. pag. 87. — F»B. Ent. Syst. Suppl. p 44» 63, 64, et celles niimérolées 14 et i5, dans les espèces moins connues. 2». Subdivision. Corps sans ailes m élytres. A. Antennes longues , sétacées; leurs ar- ticles peu distincts. Rap,porlez à celle coupe les Manies n°'. l, 71, 7" . 74 et 75- li. Anlenues Irès-courles , conlco-suLu- lées à articles dislincls et grenus. P II I 5. Phasme de Piossi , P. Rossia. lOI Phasma optera , viridis aUt cinerco-Jusca , antennanun hrevioruin articulis distinctis. ■ Phasma Rossia. Lat. Gêner. Crust. et Ins. loni. 5. pag. 88. — Fau. Ent. Syst. Suppl. pag. 187. n". 4. -— Mantis Rossia. Ross. Faun. Etnis. n". G36'. tal>. Vlll. fig. l. — Encycl. pi. lO^.Jig. 4; Lnni^iieur 4 pouce';. Corps vert, jaunâtre ou d'un brun-cendré suivant l'âge. Corselet uu peu caréné dans son milieu. Pâlies striées. Cuisse» munies d'un dent vers leur extrémité. Il se trouve aux environs d'Orléans , dans la France méridionale et en Italie. 3». Division. Cuisses et jambes ayant à leur^ parties intérieure et extérieure, un appcudiciî membraneux. A celte division appartiennent les Manies a"\. 59 ei 76. ( S. F. et A. Seuv. ) PlIÉRUSE, P/;en/J«. Nom donné par M.Léarli à un a,enre de Crusiacés de l'ordre des Atnplii- podes , très-voisin des Crevettes , mais à anlen- ues supérieures simples ou point accompf j;nées , comme les leurs , d'une soie. Les Ampliilliocs du même ressembleiil sous ce rapport aux Pbérusesj mais ici les mains ou pinces sont filifcrmes , et là elles sont ovoïdes. Il ne cite qu'une espèce qu'il nomme Fncico/r. {Fueicola). Son corps est d'un cendré roussâlre ou d'un cendré gris et %iélangé de rouge. On la trouve , mais rarement , parmi les Fucus de la nier qui baij^ne quelques côies uiéndioualet île l'Aii- jijlelerre. ( Latr- ) PHILANTIIE , Philanihus..M. Jurlue a donné ce. ncirn à un genre d'iiisecles liyniénoplères qui iépund exaclement à celui de CcVcéris de M. La- ireille. Les i'iiilanilies de ce dernier auleiir ont reçu du premier lu dénominalinn de Simblépbiié. (S. F. et A. Serv.) VUILANTRÊ, Phihnithus, Fab. Lat. Panz. Illio. f'espa. (jkuff. Oliv. {Encycl.) Crabru. Ross, àijnblephilus. Jur. Genre-d'insectes de l'ordre des Il^^inénoplères , section des Porte- aiguillon , lamille des Fouis- seurs , tribu des C^rabronilcs. Ce ''enre est dû à Fabricius , mais il y confond les Cercéris de M. Laueille ; c'est en élaj^uaut ces derniers, que nous présentons ici le i;eure Plii- lanllie. L'insertion des antennes près de la bouclie dis- tinsrue tous les autres Crabroniles des Psens , des Cercéris et des Pbilanllies. Les Fsens ont l'abJomea pédicule 5 dans les Cercéris tous les 103 PHI segmens de l'aljdoaiea sont rétrécis à leur base , tandis que les Piiilaatlies ont l'abdomen sans pt- dicule apparent et point d'étranglement à la base des segmens. Les cellules culiitales de leurs ailes sont sessilcs , tandis que la seconde cubitale des Cercéris est pétiolée. ainiennes écariées à leur base, grossissant brus- quement, guère plus longues que la tèie , com- posées d'articles serrés , au nombre de douze dans les femelles , de treize duus les mâles j le troisième presque conique. — £«/;/■£ coriace , carré, plus large que lonj^, son bord antérieur quadriilenté ; dents interniédiuires plus petites et aiguës; une lame membraneuse formant au-dessous comme un second labre. — Mandibules étroites , arquées , sans saillie au côté interne. — Palpes courts, filiformes , les maxillaires un j.eu plus longs , de si,x articles presqu'égaux , obconiques; les labiaux de quatre , le premier et le quatrième plus longs. — yeujcMn peu écliaucrés intérieurement. — Seg- nient antérieur da coTselel très-court; métalborax obtus. — Tête grande, chaperon trilobé, le lobe du milieu remontant beaucoup vers l'origine des an- tennes. -r-Tro/s petits jeua: lisses disposés triangu- lairement sur le vertex. — Ailçs supérieures a_yaut une cellule radiale pointue aux deux extrémités et quatre cellules cubitales , la première pres- qu'aussi longue que les deux suivantes réunies , la seconde et la Iroi^ième rétrécies vers la radiale , recevant clificune une nervure lécurjenle , la quatrième alleignant presque le bord postérieur de l'aile. — Abdomen ovale , composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles, en avant un de plus dans les mâles, ces segmens sans étran- glement et le premier n étant point nodiiorme ; plaque supérieure de l'anus obtuse à l'extrémité , un peu écbancrée dans les ieiuelles et fourchue dans les mâles. — Pattes fortes, jambes et taises ciliés et comme épineux , crochets grands , sim- ples , munis d'une petite pelotte dans leur eutre- (jeux. Les Philanthes femelles font leur nid dans les ïables en talus où ils creusent un trou assez pro- tond et l'approvisionnent avec diliérenles es- pèces d'insectes qu'ils piquent de leur aiguillon au moment où ils s'en emparent, pour en dispo- ser ensuite plus fdcilemenl. Cette piijûrc ne donne point une mort prompte et l'on peut encore re- marquer des mouvemeus dans la victime qu'on Ifur a cclovée, jihisieurs jours après sa blessuie. Lorsque le nid est suffisamnieul garni de proie , les femelles y pondent un œuf et ferment le trou. lilies vont en recommencer un autre poury déposer un nouvel œuf, La larve éclôt très-peu de temps après et consomme en quelques jours la proie qui a été mise à sa portée. Ces larves sont blanchâ- tres , molles, rases, convexes en dessus, un peu qplaties en dessous , amincies vers l'anus. Leur corps est couiposé de douze segmens espacés par des éiranu-leojens sepsibles avec des bourrelets P H I latéraux. Les stigmates posés de chaque côté de« segmens sont Irès-apparens sur Iç premier et l'a^ vanl-dernier. La bouche forme une espèce de bec armé de deux petits crochets. Avant trois se- maines la larve est arrivée à toute sa grandeur. Elle se forme alors une coque qui ne paroil point filée, mais pluiot composée d'une matière vis- queuse , laquelle en se desséchant, devient uue membrane llexible imitant une bouteiKe à goulot fort court, l'extrémité opposée à celui-ci étant arrondie. La larve reste sous sa forme pendant plusieurs mois et ne se change en nymphe que vers la fin tie l'hiver, et par conséquent il n'y a point deux générations dans l'année. La proie de ces insectes varie suivant les espèces, mais cha- cune se borne à un petit nombre d'espèces fort voisines les unes des autres. Les mâles sont très- ardens , on les voit se précipiter sur leurs femelles au moment où celles-ci rentrent chargées dans leurs nids en volant péniblement; ils se joignent à elles avec tant de violence qu'ils roulent sou- vent ensemble sur le sable dans un espace de plusieurs pieds. C'est en l'air que l'accouplement a lieu. Dans l'état parfait ces hyménoptères se nour- rissent de miel et vont le chercher sur les fleurs; c'est sûrement en raison de cette habitude qu'on leur a dunuTÎ le nom de Fhilaulhe, composé de deux mots grecs qui signifient : ami desjleurs. Ce genre n'est pas nombreux en espèces. Leur couleur dominante est le noir varié de jaune. I. Philanthe apivore, P. apivorus. Philanlhiis apiforus. Lat. Hist. nat. des Four- mis , pa^. 307 et suif. pi. i2./iff. 2. Femelle. — P.-Kixz. le'iMs. Màlq. — Philunlluis pictus. Fab. Svst. Pies. pag. 3o2. ji". 5. Mâle. — Pakz, Fai-n. Genn.Jàs. \'].fig. 23. Mâle. — Simblephi- lus pictus. JuR. Uyni. pag. 18!}. Mâle. — Sini- bli'philus duidenia. Jbh. Hym. pag. 188. pi. 10, Mâle variété. J^oyez pour les autres synonymes et la descrip- tion de la feiiielle, la Guêpe lisérc'e n". i 18. Le mâle dillère par la tache jaune tricuspidéo qu'il porte au-dessiis du chaperon entre la base des antennes et par son écussou ayant deux lignes jatines, La femelle approvisionne son nid d'Abeilles do- mestiques et de diverses espèces d'Andièues. 2. PniLA.VTHE couronné, P. coronafus. Philantlius antennaruni basi suhtùs luteâ , ahdortiinis segnientis tuteo marginatis , duobus prtmis intevntptis , tertio subinterrupto. Philanthus coronatus. Lat. Gêner, Cnist. et Ins. ioin. é,. pag. çp. — V^ji-Sysl. Pies pag- T)Oi . II". I . Femelle. Panz. Fauri. Gcmi.Jlis. iS^.Jig. •j.'ri. Femelle. — Simblcphilus corojiatus. Jur. Hyin.. P H I yag. 188. femtWe. — Encjcl. pi. ZZo. Jîg. 10. Longueur 7 à 8 lig. Antennes noires ; lenrs trois yretniersarlides jâunes , tucbésdenoirpostérieu- i-tment. Têle noire avec sa parlie inférieure au- di-ssous des yeux , la bouche et une laclie sur le Iroiit jaunes. Corselet noir ayant sa ligne ahté- rieure , l'éciiille des ailes , un point placé sous celle-ci et une ligne au bord pusli'rieur de l'écus- S0U5 jauues. Abdomfin noir. Chaque segment ayant une bande jaune ; les deux premières Irès- lolerrompues , la troisième l'étant à peine. Anus lâché de jaune au milieu. Pattes jaunes , hanches noires. Ailes (nuves , denii-(ransparen!es , ner- vures de même coule-Lir. Feiuelic. Dans le mâle la tache troutale porte ])lusieurs pointes d ayant deux; premier article des larses plus grand ijue les au- tres ; ctocbets simple*. On coynoît très-peu d'espèces de Plulérèmes. On en trouve une aux environs de Pans; la fe- melle depo.se ses œufs dans le uid des Andrènes , des Ilalicles , et probablement aussi dans celui de quelques Apiaues lécollaiilcs solitaires. 1. l'niLÉsÈM£ ponctué , P . punctatus. Piiilcivnuis abdo/uinis J}tscè ^ferniginei lateri- bus albido rnicantihus , ulis Jliscis macula in parte caracteristicâ pellucidû . Phileremus punctatus. Lat. Dict. d'Hist. nat. a", édit. — Epeolus punctatus. Fab. SjSi. Ptez. pag. 389 ■ 71". 2. Longueur 2 lig.- Anienues'niures. Tête et cor- selet f'orlemcnt ponctués, noirs avec un duvet couclié (.le coulfcur argentée. Abdomen brun-lVi- ruginenx , ses tolés plus obscurs portant; des ta- cbes formées par des poils coucliés idancij.itres. ('uisses noires avec leur extrémité et les jamlies ferrugineuses , cO'î dernières ayant un anneau noir dans- leur mibeu : tarses l'errugineux. Ailes brunes avec une tache îransparttîle dans Ja partie cafm;- téristioue. Femelle. P TI I On le trôtive à la fin de l'été et en automne aux environs de Paris. EPEOLE, Epeolus. Lat. Fab. Ju.r.Spin. Panz. revis. Apis. Linn. Kirb. Melecia. Fab. Noniada. Panz. Faun. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porte-aiguillon, famiile des Mellifères, tribu des A pi aires. Parmi les Apîaires parasites ,réc'js.son sans éjii- ncs jbiluberculé aumilieu , distingue les N.'Unades ei les PLilérèmes. L'écusson .bidtnlé, mais .«ans tubercules arrondis, est le caractère dislii^ciif des genres Mésochère , Mélecle , Mésonych e , Aglaé, (luelinyycle et Pio,xyde. L'écusson e^t e^nheo ent niuî'ique dans ceux de ("éruline , Alloii.ipé . Pa- site, AmiLiobale et Stélide , ce qui disliiiL;,ue tous ces parasites du genre Epéoic. Antennes courles , iiliformès , un peu brisées, s'éeartant l'une de l'autre a l'extrémité, coinpc- sées de douze articles dans les femelles , île treize dans les mâles. — Labre plus long que lai'j^e-, in- cliné perpendiculairement sous les mandibules , rétréci vers la pointe, en triangle tronqué. — Mandibiilesélroues, pointues, unidenlées au côté interne. — Pc/ 4"''* m(ijcillaires'\iQn apparens , d'un seul article; les l.ibiaux de quatre , Te troisième inséré à la partie externe du second, au-dessous deson extrémité. — £èt'/-e ayant ses divisions laté- rales beaucoup plus courtes (jue les palpe». — 2'iois petits yeu.x lisses disposés en ligne courbe sur la partie antérieure du vertex. ■ — Corps uourt. — Corselet coupe brusquement à sa partie posté- rieure. — Ecusson muni d'une épine de chaque côté et de tleux tubercules dans son milieu. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale peu rélrécie postérieurement, son extrémité arrondie, un peu écartée du la côte, et quatre cellules cubi- tales , la premièie grande, la seconde pUis petite que les autres , Irès-rélrécie vers la radiale, rece- vant la pue mi ère nervure récurrente , la troisième lecevanl la deuxième nervui e récurrente, la cjua- tnème à peine commencée. — Abdomen presque conique, composé de cinq segmens outre l'anus dans les iemelles , en- ayant un de plus dans les miles. — Pattes courles, lorlcs ; le» quatie pre- mières jambes munies d'une épiue siuijjle à leur extrémité, celle des intermédiaires forte , courte, aiguo ; les postérieures en ayant doux semblables à celles des intermédiaires : premier article des tarses plus long ((ue les quatre iiuires juis en- semble ; crochets simples. (^e genre dû à M. Laucille contient peu d'es- pèces. Eile.s sont d'Europe ou de l'Améiiipie se;)- ■ ttulrionale. Omencontie les Epéqltsdans les lieux sablonneux et e.-i posés au soleil. (Pour les uiœurs, ifoy. Parasites. ) ' I . EïioLE de Bosc , JB. reitiigaitts. Epeolus niger, thora'cis s'uprà nif^-cinerei jnaculâ P H I tnaetilà trilohâ nigrû abdominis segmentis ntfo Jasciaits primijasciâ in medio interruptâ , pedi- bus jugris itbiis iarsisçue quatuor anticis piceis. Melecta, remigata. Fab. Syst. l'iez. pag. SSy. n". 5. Longueur 7 lig. Corps d'un noir veloulé. An- tennes noires. Lubre brun. Epanleltei et dos du corselet d'un roux-ccndru ; on voit sur sou disque une grande tache uoire trilobte antérieurement. Partie posléiieure du corselet et base de l'ccusson d'un rou.x-ceadri; j entre les deux est une bande noire. Premier segment de l'abdomen ayant une lirge baude d'un roux-cendré interrompue dans Son milieu , c'cliantrée de chaque côtd dans celte partie, le second avec une bande d'un roux-cendré, large sur les côtés , diminuant de largeur en s'a- vauçnnl versle milieuoù elle eslquelqueluiJun peu interrompue; les troisième, quatrième, cinquième et sixième segmens largement bordés de roux-cen- dré à leur partie inférieure. Patte* noires , les quatre jambes antérieures et les tai'ses bruus. Ailes un peu enfumées. Mâle. La couleur des bandes de l'abdomen ainsi que les taches du corselet sont dues à un duvet court et couché. Rapporté de la Caroline par M. Bosc. Les Epenlus variegatus ,71°. 1 . Encycl. pi. 38 1 . Sig- 8, et inercatus, n". 5. Kab. Syst. Piez. , rfinsi que la Nçniada crucigeia. Panz. Faun. Gerin. Jiis- 61 .fig.zo , sonldecegenie. Cette dernière est peut-être le mâle de VEpeolus rariegatus de Fab. Nous ne croyons pas que l'Abpilie bariolée, n". 72 de ce Dictionnaire , appartienne au genre Epéole. AGLAÉ , Aglae. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, «ecliou des Porte-aiguillon , famiUe des Melii- fères , tribu des Apiaires. Les genres Rlésochère , Mélecle et MésonycLie forment avec celui d'Aglaé un groupe dans les Apiaires parasites {voy. l'article Parasites) , mais dans les trois premiers les mâchoires et ia lèvre sont courtes et ne surpassent pas, en longueur, la tête et le corselet réunis. Antennes longues , lill formes , un peu brisées , inséréts charune dans une cavité frontale, com- posées de douze arlioles dftns les femelles, de treize dans les miles. — Mandibules assez larges, striées en dessus. — Mâchoires et lèvre trcsTiongues , prolongées en une trompe atteignant dans le re- pos au-delà du milieu de l'abdomeu. — Palpes labiaux de cputre articles. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle sur le verle.\. — Corps alongé Corselet convexe en dessus; écailles des ailes assez grandes. — Ecusson dépiiaié , prolongé postérieurement , ses côtés formant deux pointes plus mousses que dans les autres Parasites de la même division. — Ailes supérieures ayant Hisl. Nai. Ins. Tome X. P H I io5 une cellule radiale ovale-alongée , son extrémité arrondie, écartée de la côte qt quatre cellules cu- bitales , la première petite, en lozange , presque coupée en deux par une petite nervure qui des- cend de la côle; la seconde un peu rétrécie vers la radiale, recevant la première nervure récur- rente , la troisième rétrécie vers la radiale , à peu près de la grandeur de la seconde , la deuxième nervure récurrente aboutissant à la nervure qui sépare les troisième et quatrième cubitales , cetia dernière cellule fort longue, n'atleignant pas le bout de l'aile. — Abdomenlon^, un peu déprime en dessus, caréné longitudinalement en dessous dans son milieu, composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles, en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes longues , surtout les posté- rieures ; jambes antérieures courtes, terminées par une seule épine branchue qui porte à sa partie inférieure uiie membrane transparente , jambes intermédiaires ayant une épine simple à leur ex- trémité ; les postérieures longues , terminées par deux épines dont l'intérieure plus grande, dans les deux sexes ; sillonnées en dessus dans les mâles : premier article des tarses plus long que les qualiison. Pointes de l'écusson placées vers son milieu. — Seconde cellule cubitale trcs-rétrécie vers la radiale, celle-ci simple. — Crochets des tarses antérieurs bifides. 2. RlÉsocHÈRE azure'e , M. azurea. Mesocheira nigra, cœruleo nitida, nigro et al- bido subtomentosa ) alis hyalinis apice fusces- centibus. ' Longueur 6 à 7 lig. Noire, avec un rellet d'un bleu-azuré plus sensible sur l'abdomen. Tèle , cor- selet et bords de l'abdomen ayant des poils blancs mêlés de poils noirs. Lobe extérieur de f iqiiue des jambes intermédiaires porlant quatre peines dents. Ailes transparentes, les supérieures brunes à l'extréinilé. Femelle. Le mâle diffère eu ce que les ]xiils de la jiartie antérieure de la tête sont d'un btau jaune-citron j que les écailles des ailes supérieures sont ,i'un teslacé-brun et que les pattes et surtotii les tarses ont un peu de cette couleur. Ses cuisses posté- rieures sont fortement tuberculées eu dessous vers leur base. De la Guadeloupe. 2«. Suhdicision. Pointes de l'écusson placées sur les eûtes. — Seconde cellule cubitale peu P U I rcii'écie vers la radiale , celle-ci appenditulLe. Tous les ciochels des larscs simples. 3. AlÉsocnÈRE velouic'e , il/. *f/i///n<7. Mcsntheim nigia , nigro tniiicniosa , ahdonii- 7iis si-g/>ie/ttis , primo ejtccpto , cœrulco iiiuanti- bus , a/is riolaceo-Jiiscionbus. Longneni- 8 lig. Noire, assez fortement vcliie, SOS ])oils noirs; ceux de l'abdotijen lorl courls. Anleniies noires. Exlrc'iiiiic; des mandibules d"uQ tesl!iC($-bruii. Second , Iroisicme, quatrième , cin- quième segmens de l'abdomen et dessus de Tanus a^arit un reflet violet Irùs-sensible. Ailes violeilcs, ♦ orienient cnrumées. l'aîlcs noiiesel velues. Lobe extérieur de l'éjiiue des jambes intermédiaires portant (rois petiles dents. Femelle. Rapportée du Brésil par notre savant compa- triote ÎM. Auguste de S.iin;-Hilaire. MRLECTE , Melecta. Lat. Fad. Spinol. Cm- cisa. Job. Lat. j4pis. Lixn. Kirb. 1)liv. (Jincyci.) Ccniris. Vas. Andrena , jlpis , Nomada. Panz. Fauri. Mclecta , 7'hyrjus. ï'akz. revis. ■ Genre d'insectes de rovdre»des Hyménoptères , seclion des Porle-aiguillon , famille des Melli- 1ères, Iribu des Apiaires. Ce genre fait partie d'un groupe d'Apiaires parasites dont le caractère est : écasson bidenté , sans tubercules arrondis aumdieu, quatre cellules cubi;ales aux ailes supérieures. La cellule radiale est appendii ulée dans les Mésonycliies; les Méso- chères ont ré|)lne des jambes iniv'rmédiaires élar- gie au bout et comme digitée, la première ner- vure récurrente de leurs ailes supérieuies aboutit à la nervure de séparation des dtu.\icme et iroi- «icme cubitales, et les Aglaés sont réconnoissa- bles par la grandeur des mâchoires et de la lèvre qui se prolongent dans ce genre en une trompe presqu'aussi longue que le corps. Antennes filiformes, un peu brisées, s'écartant l'une de l'autre de la base à l'extrémih;, compo- sées de douze articles dans les femelles , de treize dans les mâles. — Mâchoires et lèvre assez courtes , n'étant pas plus longues que la tête et le corselet piis ensemble. — Mandibules poin- tues , étjoiies, unidenlées au côlé interne. — Pal- pes labiaux de quatre arlioles. — Triis pclils yeux lisses disposés presqu'en ligne transversale sur le verto:. — Corps court, ayant souvent des ]>oils disposés par plaques. — Corselet court , convexe en dessus. — Ecusson bidenté , sans tu- bercules au milieu. — Ailes supérieures ayunlune cellule radiale ovale, son extrémité airondie, écartée de la côie et quatre cellules cubitales , la première grande, la seconde petite, Irès-rétiécie vers la radiale , recevant la première nervure ré- ciirrenle, la troisième rélvécie des deux côtés, re- cevant la deuxième nervure récurrente, la qua- trième point commeacte, foibleweat iiacée. — P 11 ï 107 Abdomen court, conique, composé de cinq scg- mens outre l'anus dans les femelles, en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne, les quaire premières jambes terminées par une seule épine, celle des "intermédiaires torts, pointue ; jambes postérieures en ayant deux dont l'inléneurebeaucoup plus longue; pre- mier arllcle des tarses aussi grand ([ue les quaire autres réunis : croclicls bilides , renflés à leur base, parallèles enlr'cux. Les Mélecles .«ont les ennemies particulières de» Anthojiliores et des plus grosses espèces du genre iVlégacliile. Les femelles déposent leurs œufs dans les cellulçs que ces récoltantes construisent pour leur postérité. (A'oy. Parasites. ) Ce genre est propre à l'au<:ien 4:onlinenl , il renferme à noire couuoissance une dizaine d'espèces la plupart eu- ropéennes. l»'"". D/V/.t/ot?.. Palpes maxillaires très-courts, de trois articles, les deux premiers plus épais, le troisième un peu plus long, grêle , cylindrique. ■ — Ecusson déprimé , prolongé postérieurement. (Genre Crocisa. Ijat. ) I. MÉlecte brillante , M. nitidula. Melecta nigra , capite, ihoraâe abdoinineque et tibiis cœruleo maculatis. Melecta nitidula. Fab. Syst. Piez. pag. 386. «9. 2. — Crocisa. nitidula. Jur. Hyménopt. pag. 24'- La femelle. Longueur 7 lig. Noire. Antennes de cette cou- leur. Chaperon et partie antériej:ire de la têle de couleur bleue. Dessus du corselet , ses côtés, des lignes et des taches «ous les ailes , de même cou- leur. Tous les segmens de l'abdomen ayant de chaque côté une taclie bleue plus ou moins li- néaire. Anus sans taches. Pattes noires. Jambes ayant une tache bleue à leur partie extérieuie. Ailes d'un brun-vi»let. Mâle. La couleur bleue esl due à de petits poils cou- chés. D'Afrique. A celle division appartiennent les Melecta his- trio n°. 1, el Scutellaris a". 4. Fab. Syst. Piez. 2°. Division. Palpes maxillaires de six articles. — Ecusson à peine prolongé. (Genre Melecta. Lat. ) Rapportez ici l'Abeille ponctuée n". 86 de ce D\c\\OMi\a\\e{Centris punctata. Fab. n°. 3o. Syst. Piez. ) et la Melecta punctata n". 7. Fab. idem. (^Melecta annata. Panz. revis. ) MÉSONYCHIE, Mesonychium. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , seclion des Porte- aiguillon , f:imille des Mtlli- fères , tribu des Apiaiies. 0 a io8 P H I Dans le groupe d'Apiaires parasites dont le ca- ractère est : c'cusson bidenti', sans tiibeiciiles arron- dis au milieu : quatre cellules cubitales aux ailes supérieures; les Mélecles et les Aglaés ont leur cel- lule radiale simple , sans appendice et toutes les cubitales sessile.s; dans les Mt'sochères IV'pine des jambes intermédiaires est grande , élargie et échancrce a son extrémité. Antennes fibfoiTnes , un peu brisées , s'écarlant l'une de l'autre de la base à l'extrémité, composées de douze article^ dausles femelles, de treize dans les mâles. — Mâchoires et lèvre assez courtes, n'é- tant pas plus longues que la tête et le corselet pris ensemble. — Mandibules pointues , étroites , uni- dentées au côté interne. — Palpes maxillaires de six articles , les labiaux ^e quatre. — Trois petits ycttjc lisses disposés en ligne transversale sur le devant du vertex. — Corps court. — Corselet court , convexe en dessus. — Ecusson poi.nl: pro- longé postérieurement, ayant deux dents courtes posées sur son milieu. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale pointue à sa base, allant en se rétrécissant du milieu vers l'extrémité , celle-ci arrondie, écartée de la côie , appendicuk'e , et quatre cellules cubitales, la première un peu plus jjetite que la seconde , celte dernière presqu'en carré long ; la pi;,pmière nervure récurrente abou- tissant à la nervure qui sépare les seconde et troisième cubitales ; troisième cubitale pétiolée, presqu'en demi-lune , recevant la deuxième ner- vure récurrente; la quatrième point commencée, mais tracée. — Abdomen court , conique , com- posé de cinq segmens outre l'anus, dans les fe- melles, en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de longïieur moyenne , les quatre pre- mières jambes terminées par une seule épiuc , celle des intermédiaires poiiit dilatée à son extré- mité qui porte une dent particulière; jambes jios- térieures ayant deux épines terminales : crochets des tarses bifides. On ne connoît qu'une espèce de ce nouveau genre dont le nom vient de deux mo'ls grecs et signifie : onglet placé au milieu. Ce nom a rap- port à la petite peinte particulière que porte l'épine des jambes intermédiaires. Les moeurs des Mésonychies ne doivent pas diflérer de celles des Mélectes. I. MÉsoNYCHiE bleuâtre, M. cœnilescens. Mesonychium nignim, abdninine cceruleo viri- dique nitente , alis fusco-violaceis. Longueur 6 lig. Noire, garnie d'un duvet de même couleur. Al)domen ayant un reflet bleu et vert métallique. Ailes brunes à reflet violet. Femelle. Du Brésil. CŒLIOXYDE , Calioxys. Lat. Apis. Ltnn. C*0Tr. Oliv. ( Encycl. ) Kiab, Anthophora. PHI Fab. TracJiUsa. Jua. Anthidium. Panz. Heriades. Spinol. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porle-aiguilluu , famille des Melli- téres , tribu des Apiaires. Les genres d'Apiaires parasites dont l'écusson est bidenté, et qui n'ont que trois cellules cu- bitales aux ailes supérieures sont ceux de Co;- lioxyde et de Dioxyde,mais ce dernier se distin- gue parce que l'extrémité de sa cellule radiale est presqu'aiguë, et que la première cubitale est plus grande que la seconde; eu outre l'abdonieu de» Dioxydes n'est conique dans aucun des sexes. Antennes fihlormes , brisées, composées de douze articles dans les femelles, de treize dans les m.iles. — Mandibules étroites, peu fortes dans les deux sexe». ^ Palpes majsillaires irès-couils , de deux articles, le premier cylindrique, une fuis au moins plus long que le second , celui-ci conique; les labiaux de quatre articles , les deux premiers droits , venant bout à bout dans une direction longitudinale , le troisième inséré obliquement sur le coté extérieur du deuxième, près de sou sommet. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle sur la .partie antérieure du vertex. — Corselet de forme presque globuleuse.— Ecusson portant une dent de chaque côté. — Ailes supérieures ayaul une cellule radiale qui va en se rétrécissant du milieu jusqu'à l'extrémité , celle-ci arrr.ndie, écartée de la cote , et trois cel- lules cubiialt's , la première et la seconde pres- qu'égales , cetle dernière rélrécie vers la radiale recevant les deux nervures récurrentes, la troi- sième à ptfine commencée. — Abdomen conique, surtout dans les femelles , composé de cinq segmens outre l'anus dans ce sexe, en ayant un de plus dans les miles : anus terminé par une seule pointe dans les femelles , par plusieurs dans les mâles. — Pattes de longueur mcj'enne , minces, les quatre premières jambes ayant une seule épine à leur extrémité , celle des antérieures échancrée au bout et munie d'une petite mem- brane intérieure, transparente, ce.ie des iuier- médiaires simple, aiguc ; jambes postérieures terminées par deux épines simples, presqu'égaks : crochets des tarses bifides dausles mâles, simples dans les femelles. Les Cœlioxydes femelles piquent avec beaucoup de force; elles redressent souvent et fortement l'abdomen surtout lorsqu'elles veulent se servir de leur aiguillon , celui-ci ne sort pas dans une direction droite , il ne s'incline piuut en dessous , mais il se redresse. C'est primipalemeut dans les nids d'Anthidies , de Mégacliiles , d'Osmies et d'Anthophores qu'elles déposent leurs œufs. (^Voy. Parasites.) Leur nom est tiré de deux mots grecs dont la signification est : ventre aigu. Ce genre est répandu dans toutes les parties ùu monde, et contient une douzaine d'espèces. Elles fréquen- leut les ileurs. Ou les reacoutre souvent aus&L P H I natour des nids des Apiaires sulilaires récoltantes (jtie nous venons de nommer. On doit lapporler à ce f!;enre l'Abeille co- nique n". ()8dece Diclionnaiie. (C. C'oriica.'jVe- niellc. Le m:île est l'Abeille qnarliidenlée n°. p4- Les deux pointes uilermédiairesde l'anus sont dou- bles dans ce mâle, ce qui en lait rëellemeut six en toul. Celle Cœlio>^'de est commune aux environs de l'&ris ainsi qu'une autre espèce ( C, n'i/cscens ^oij. ) qui se distingue de la pieiuière par sa taille presque du dmible , ses poils roux , par la puiiie iiilérieure de l'anus i'laiu;ie avant sa pointe et presque tricuspidée dans les femelles. DIOXYDE , Dioxys, Traclinsa. Jun. Heriades. SpINULi. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porle-aiguillon , l'aïuille des Wellifè- les , iribu des Apiaires. Dans le groupe d'Apiaires par.isiles qu a l'écusson bidenté et (rois cellules cubiiales seule- ment aux ailes supérieures, les Cœli"X3'des se di>îinguent des Dioxydes par l'exuémité de leur cellule radiale arronJie , par leurs deux premiè- ïes cubitales presque d'égale grandeur, et par la forme de l'abdomen qui est conique et terminé en poinle dans les femelles. Antennes filifornies, brisées, composées de douze articles dans les femelles , de treize dans les uiàlcs. — Mandifiti/es étroites , peu furies dans les deux sexes. — Palpes iiiuxillaires très-courts,, de deux articles ; les labiaux de quatre , les deux preuners venant bout à bout dans une direction lougiiudlnale , le troisième inséré obliquement sui'le côté extérieur du second , près de son som- met. — lirais petits yeujc lisses disposés en trian- gle très-obtus sur le vei lex. — Corps alongé. — Corselet Cl urt. — Ëcusson |!orlaui une dent de chaque côlé. — Ailes supérieures ayant une cel- lule radiale qui se rétrécit depuis son milieu jus- qu'à sou exiréaiilé, celle-ci presqu'aiguë, écartée ne la côle et trois cellules cubitales , la première plus giûnde que la seconde , celle-ci rétrécie vers la radiale , recevant les deux nervures récurren- tes, la troisicoje jm))arfaile , ii'alleignaut pas le Lout de l'aile. — Abdomen issez alongé, convexe en dessus et en dessous, composé de cinq segincns cuire l'anus dans les femelles , en ayant un de plus dans les mâles : anus graud , large, Iroiiqué et légèrement écbancré à son exhéoiité dans les femelles; petit, entier et porlaut quelques petites deuls dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne, les quatre premières jambes terminées par une seule épine , celle des antérieures obtuse, celle des inicrmédiaires pointue; jambes poslé- ïieuiea eu ayant deux à peu près égales : premier article des larsts aussi long que les qualie autres pris ensemble : crochets bilides dans les deux sexes. P H 1 109 Le nom de ce nouveau genre a pour étymoloTie deux mots grec» qui signifient : doublement aigu y il le doit aux deux poinles que présente l'écusson. L'espèce pour laquelle il a été formé habile le» parties méridionales de l'Europe. Ses mœurs, que nous ne connoissons pas, doivent se rapprocher de celles des Stélides. Voye:^ P.vr^sites. I. DioxTDE ceinie, D. cincta. Dioxys nigra , cinereo subtomentosa , ^ioi^^ Tiis segnienlo primo Jerivgineo. Trachusa cincta. Jur. Kyniénopt. pag. 853. pi. 12. l^a feujelle. — Heriades cincta. Sïin. Ins, Ligur. fasc. ?>. pag. 198. n°. a. Longueur 5 à 6 lig. Noire avec quelques poils blanchâues. Premier ffgmcnt de l'abdomen fer- rugineux , bordé inférieuremenl de poils couchés, blancs ainsi'que les trois suivans, les tôles de ce bord dans le cint|iiicnie eu ayant également. Ailes enfumées, surtout vers la côte et l'extrémité. Fe- melle. Le mâle diffère en ce que le cinquième seg- ment de l'abdnmen est bordé enlièrement comme les quatre précédens. L'anus a deux petites dents, une de chaque côté. De la Fiance méridionale. (S. F. et A. Serv.) PHILEURE , Phileums. Lat. Scarabœus. LiNiv. Oliv. Palis. -Baut. Geotrupes. Fab. Genre d insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères , famille des Lamellicor- nes , Iribu des Scarabéïdes. (Je genre , dû à M. Latreille, fait partie d'une seclion établie par lui dans la Iribu des Scarabéi- des sons le nom de Xylophiles ( rayez ce mot j. Les iîigialies et les Trox ont le labre saillait au- delà du chaperon ; dans les Héxodons et les Ru- lèles le chaperon est apparent et carré ; les Sea- rabés ont le corps convexe et le côié extérieur des mandibules crénelé ou denté; enfin les Orvc- tès ont le corps ccn\exe et les côtés du corselet peu dilatés. Aucun de ces caractères ne se trouve dans les Phileures. Antennes de dix articles , le premier gros , plus long que les suivans , le sefond obcoiiique , les autres monilif irmes , les trois derniers en feuillets alongés formant une massue pbcuule. — Labre enticremeut caché. — Iilandihules éiïoiies , sans crénelures ni deuls il hiir côté extérieur. — Mâ- choires cornées, fufleuient tridentées. — Palpes maxillaires un pei: jNjs longs que les labiaux, de quatre articles, h' dernier cylindrique, alongé; les labiaux de trois articles , le dernier au moins aussi grand que le précédent, — Lèi'iv presque nulle ou cachée par le meulon ; menton un peu échancré a l'extrémilé. — Tête petite , chaperoa Irigoue ayant trois poinles sur ses bords. — Corps déprimé, ovoide. —Corselet coupé à peu jjrès no P II I droit en devant el poslcrieurcmcnl , dilate cl ai'- londi sur les côlcjs. — Ecusson Iriaugulaire. — jPi:7//e^ iorles ; jambes (Iciiu'es exlérieuremcnt j nue seule l'pine à rexiii'iiiité des antérieures j lus quatre posléiieurcs munies de deux épines iné- gales , l'intérieure plus grande ; tarses- iulermé- diaires et postérieurs ayant leur premier article terminé en dessus par uii proloiigenieiit spiai- forme. ^^^aâi^iileuVcs habitent les contrées cliàiides de ^wmerique j il est probable que leurs larves vi- vent dans le bois. Le petit nombre d'espèces coiîViues a le corps noir - luisant et les él^'tres ■ chari^ées de stries fortement ponctuées. I.. PuiLEDKE didjme , P. didjnms. Phileiints elytris striatis , striis pimclaiis , punctis irregularibits inter priiitani à suiurù se- cunduniçue striam. Phileurus didymus. I/.at. Gêner. Criist. et Ins. totn. 2. pag. lo5. — Geoirupes didjnius. Fab. Syst. Elaut. ioin. i. pcig. 17. n". 5(). — Duury , Ins. Loin. i. pi. XXXII- Jig- 3. — Scarabœus didymus. Oliv. Entoin. toin. 1. Scaixib. pt/g. 4-- iv\' 46. pi. 2. //g. g. — Pai-is.-Bauv. Ins, d'yijhq. et d' Ainériq . Culcopi. pi. 1 . h.yîg. 3. — Encycl. pi. 143./^. 2. . Longueur ï8 à 20 lig. Corps entièrement noir, luisant , ayant un duvet ferrugineux sur certaines parties du dessous , el de petits poils roides de nièiiie couleur bordant le devant du corselet. Tète alliée irrégulièrement , les trois pointes du cliape- lon assez élevées. Partie anténture du corselet irrégulièrement striée , le reste un peu ponctué ; Mu tubercule relevépl.icc sur le milieu de la partie antérieure; un sillon profuud, ponctué, longitu- dinal , finissant par une dépression plus forte et plus large, aUeigoantla base du tubercule. Kly- Ires ayant des stries profondes , très-poucluées ; eiilrecelle qui accompagne la suture et la seconde, se trouvent des points enfoncés qui ne forment pas une strie régulière. Amérique méridionale. Nota. Dans ce geyre doivent entrer les Geo- irupes ralgus et depressiis de Fabricius , aiiui que les Scar.iliés tronqué, qaadrituberculé et aplati i!o M. Palisol-liauvois ; espèces qu'il seroit bon de comparer entr'elles. (S. F. et A. Sek.v. ) PHILOSCIE, Philos: ia. J'ai désig-né ainsi un i^^enre de Crustacés , formé aux dépens de celui (TOiiisctis , on Cloporte de Linné. De même que daus.nos Cloportes proprement dits, les antennes extérieures sont composées de huit articles , mais leur insertion est découverte ou à nu, et leur corps se termine brusquement en pointe vers son extrémité postérieure. La PuiiOsciE BEs MOUSSES , Philascia muscorum P H L (^Onisct/s sylrsstris. Fab. ) , a été d(?ci-ite dans rel ouvrage sous le nom de Cloporte des mousses. Elle est blaucLâtre en dessous , et d'un cendré-brun , avec de petites lignes et des points gris ou jaunâ- tres en dessus. Les pieds ont quelques traits fon- cés. Les quatres appendices ou stylets qui termi- nent postérieurement lu corps sont presque de longueur égale. Celte espèce est très-commune en Fraijcc dans les lieux humides, sous les mous- ses, les fouilles tombées à terre , etc. M. Antoine Coquebert l'a ligurée dans ses I/histratinris ico/in- gnip/uques des insectes, première décade, pi. b. fig. 12. Elle l'avoit été aussi par M. Cuvier, dans le Journal d'histoire naturelle , rédigé par iNl. de Lamarck , 15ruguière et Haiiy. ( L.4tb. ) PIIL^A, Phlœa ,Cimex. Drur. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Hétéroptères, famille des Géocoiises , Iriliu des Longilabres. A l'exception de ce genre tous ceux qui com- posent cette Iribn ont au moins quatre articles aux antennes ; leur corps est épais et n'est pas bordé d'appendices membraneux. Voyez Lokci- L-ViiREs, tant. 10. pag. 5l. Antennes filiformes , assez longues , très-écar- lées à leur base , insérées de chaque côté de la tête, composées de trois articles, coudées après le premier ; celui-ci le plus grand do tous , cy- lindrique, s'amincissant vtrs sa base; le second grossissant un peu vers 1 extrémité ; le troisième •plus gros que le précédent , à peu près de la même grandeur, presque cylindrique. — Labre\ou^, très-étroit, presqu'aciciilaire , prenant naissance à l'extrémité antérieure du chaperon , recouvrant la base du suçoir et dépassant le premier article du bec. — Bec de quatre articles distincts, ren- ferniaût un suçoir de quatre soies ; le premier de (es articles logé en grande partie dans une cou- lisse longitudinale du dessous de la tète. — Tête assez grande , déprimée , triangulaire. — Yevx globuleux, saillans en dessus el en dessous de la tète. — Deux petits yeux lisses placés un de cha- que côté entre les yuux à réseau et fort près d'eux. — Corps très-déprimé, garni tout autour d'ap- peiiilivcs membraneux. — Corselet beaucoup plus larj-e que lour , se rétrécissant en devant à partir I • i • I • 1 de sou muieu. — iLcusson grand , triangulaire.— Abdomen composé de quatre segmens outre l'a- nus ; ces segmens et l'anus ayant de chaque côté un stigmate très-apparent; anus des mâles entier, sans sillon longitudinal , ])aroissant en dessus et en dessous. — Pattes de longueur moyenne; tarses courts, presque cyliiidiiqiies , comiiosés de trois articles , le second plus court que les autres , le dernier terminé ))ar deux crochels recourbés, sans pelotles apparentes au milieu. Nous plaçons ce nouveau genre dans la triba des liongilabres , malgré sa ressemblance exté- rieure avec pliisleius genres de celle des Meqi-- P H [. Lriineiiscs , et nolam'ianil aviic Ifj Aiailes. Au pietiiicr coup d'œll on lan^cioit l'cspcLe qui nous ft servT de lype dans celle deinièie hilni , elle paroît mèine en mc'nter éminemmeiil le no(n à l'anse des appendices membraneux qui bordent sa lêle , son coiselcl et son abdomen , ainsi que jiai' l'aplalis^iemeut de son corps ; mais il n'en est plus de même lorsqu'on examine les parties de sa houclie , et nous avons liouvé dans ces organes 1ous les caractères assip^ncs aux Lonj^ilabrcs , à l'exception des stries transversales du labre dont nous la croyons enlièrtmeut privée. Nous (erons remarquer que les Phlœa^ sont les seules Géoco- lises dont les antennes n'oflVcnt que trois articles dislincls. Sommes-nous ici trompés par l'appa- ïence ? Nmus recominaiidons l'examen de ces ov- j^anes à ceux qui observeront après nous, l/im- possibililé de ranger dans aucun genre coanu jusqu'ici une espèce aussi remarquable , figurée depuis long-temps par Diuiy , et que uous possé- dons , nous a engagés à publier celle nouvelle loiipe générique, dont le nom vient d'un mot grec qui sighilie : écorce. Elle le doit à son ap- reuce extérieure. I. Phlîea cassidoïJe, P. cassidoides. Phlœa suprà grisea tuberculis multis ntfo- Sitscis suhnitidis adspersa , subtùs nigra appen- diculis iiuirginalibiis griseis. Ciniex corticatus. Urub.. Tns. tom. a. pi. XL. Longueur lO lig. Tète Iriangulaire , indépen- damment des deux appendices qui la bordent en avant des^eux, ei ([ui sont écliaucrés sur les cô- tés, coupés presque carrément en devant. Yeux paroissanl eu dessus et en dessous de la tête. An- tennes fauves , lenr premier article brun , le der- nier velu. Bec funve , très-long, dépassant le mi- lieu de l'abdomen , se logeant de toute sa Ion C'ieur dans une coulisse assez prolonde. Premier se=-ment dn corselet portant un appendice latéral, j^raod , taillé presque carrément à sa partie ext,c- lieure ; second segment n'.ivant qu'un appendice l'ort étroit. Ou voit une peuie épine au-de.-.soiis de cet appendice. Troisième segment du corselet et le premier de l'abdomen bordes par un appendice qui dépend des él^lres , mais n'en ajant pas qui leur soient propres j les second, troisième, qua- trième segmens de l'abdomen et l'anus eu ayant un de cLaque côté. Ecusson grand, s'étcndant jus- que sur la base de la membrane des élylres, un peu caréné dans son milieu, s'élargissanl un peu ■«■ers sou exlrémité qui est arrondie et calleuse. Membrane des élytves demi-transp.uenle, laissant à découvert une paitiede l'anusettous les appendi- ces memliraïu'ux de l'abdomen. Dessus du corps î l'excepliou de la membrane des éljtres, d'un blanc-saie , ponctué et ckargé de tubercules assea IMI L u f lisses, rotix , ordinairement entourés de brun. Dessous du corps (les appendices cxce|:lés) noir. Pâlies d'un blanc-sale avec quelques tubercule» et les cuisses de couleur noire. Mile. Du Pn-ésil. ( S. l''. cl A. Serv. ) PIILOIOTHRIBE , Ph/oioihribus.l.K-v. Hjle- si/ius. b'Ah. Sco/jlus. Oliv. { lininrii.^ Genred'iiisocies de l'ordre des (;oléoplores,se;> tion des Tétramères , lamillc des X^lopbages, tribu des Scol^ l.iircs. Tous les Scolytaires ont les antennes composées de six à dix ariicles dislincls et terminées en mas- sue. Le gtnre l'bbuoihrilje que l'on doit à M. La- treille se distingue seul dans sa tribu parce ([ue celle massue n'est point solide, mais composée de trois lon!i,s t'^u'illBls distincts. AiUciines plus longues que la tcle et le corselet, lerminées pa^. une massue loimée de trois feuil- lois trcs-loirgs , linéaires , formant l'éventail. — l.abiv étroii , peu avancé , corné, cilié, légère- meut écbancrc;. — Mandibules courtes , épaisses , liointues, presque dentées.— itiucA(9//^eo( coriaces , comprimées, uès- velues e.Méneuremeiit. : — Pal- pes très-couris, presqu'égaux , dislincls, plus gros à leur base j les maxillaires de quatre arti- cles , les labiaux de Irois. — Lèvre petite ne pa- roissant que comme un tubercule placé sur la base du menton. — Tele peu réirécie eu devant. — Yeujc alongés , élruils. — Corps ovale-cy luulri- que, convexe. — Corselet convexe. — Jambes comprinlées , tarseS ayant leur pénultième article bifide. Un ne Gonnoît que fort peu'd'espèces de Pliloio- tliribcs; elles paroissent nuisibles aux jeunes bran- ches des arbres. L'une d'elles a été l'objet spécial d'un mémoire de M. Bernard , par le tort notable qu'elle fait aux oliviers. 1. PiiLoiOTHRiBE de l'Olivier, P. oleœ. Phloiothribus cincrso' subtomentosus , elylro~ ruin apice subnudo. • Phloiothribus oleœ. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni. 3. pag. 280. — tSylesinus oleœ. FaIb. Sysl. Eleut- tout. 2. pag. 093. n°. a4. — Scolytui oleœ. Oliv. Entom. tom. 4- Scolyt. pag. 10. «». 2.1. pi. 2. fig. 21. a. b. — Scolytas scarabœoidcs. Bern. Méiii. d'Hist. nat. tom. 2,. pag. 271. Longueur 1 lig. \. Antennes fauves. Corps noir couvert il'un duvet cendré, plus clair-scmé a l'exuémiié des élylres, ceiles-ci avec. des stries peu marquées. Pâlies brnnes. Du midi de la France. Il fait beaucoup de tort au.\ oliviers dont il ronge les branches. (S. F. et A. Serv.) PHOLCUS, Pholcits. W^LCK. Genre d'Arach- nides pulmonaires , famille des Aranéulcs ou , Ueâ l'iitfuses, iribu des Inéqvii'.slcs eu des Arai- lia P H O gnées filanâÛTes , ayant pour caractères essen- tiels : pafles Irès-longes et très-déliées, la pre- mière paire et cnsuile lu seconde et la quatrième plus longues. — Mâchoires alungées , rélrc'cies et inclinées vers leur extrémité. — Languette ( ou lèi>re') grande , triangulaire , dilatée dans son tuiliçu. — Yeii.v au nombre de huit , presqu'égaux, placés sur un tubercule : trois de chaque côlé , disposés Iriangulaireiuent , et les deux antres in- termédiaires , plus écartés, plus antérieurs et sur une ligne transversale. Le i'noLCus phalangiste , Pholcus phalan- gioidcs , et la seule espèce connue , est très-com- mun ti;ins nos maisons j c'est ['Araignée domes- tique à longues pattes de Geoliroy , et dont il lorme , à raison de ses yeu^ en bouquets , une division particulière. Elle a été déci-ile dans cet ouvrage sous le nom dC Araignée phalangiste , Ta°. 40. Nous ujoulerons simplement que la fe- melle agglutine ses œufs en une masse globuleuse, qu'elle porte entre ses mandibules ou plutôt ses cliéliccres. Nous avons observé que cette Arauéide agile quelquefois son corps d'une manière -très.- rapide, à l'instar de quelques Tipulaires, (Latr.) PHORE, Phora. Lat. Trineura. Meig. Class. Tcphiitis. Fab. Genre d'inseeles de l'ordre des Diptères, sec- tion des Proboscidés , famille des Albéricères, tribu des Miiscides, Parmi les Muscides le genre Phoro est le seul dont les anieuiies soient insérées près de la bou- che et les palpes toujours extérieurs. La réunion de ces caractères fait aisément reconnoître ces diptères. Antennes insérées près de la bouche , de trois articles, les deux pieraiers très-petils, peu dis- tincts, le troisième ou palette, épais , globuleux , jiorlant une soie simple, très-longue. — Trompe membraneuse , bilobée, coudée , entièrement leiirée diins la cavité de la bouche (dans le repos) et renfermant dans une gouttière de sa partie supérieure un suçoir composé de deux soies. — /"a/^jo- cylindriques , hérissés de poils, obtus à l'cxtrémiié , toujours e.xtérieurs, point rétraciiles, n'ayant d'arliculalion que celle de la base. — Tête peiile, basse, liéinisphénque , hérissée de poils. -— Trois petits yeux lisses disposés en triangle et ]>:acés sur le vertex. -- Corps un peu alongé , .•uquô en dessus , hérissé de poils roides. — Cor- selet gr.ind. — Ailes grandes , leur bord exté- rieur forlement cilié de la base au milieu où la .lurvure qui termine ce bord , se joint à une autre nervure descendant de la base de l'aile^ point de nervures transversales , toutes les cellules altei- gnant le bord postérieur. — Ciiillerons peliis ne couvrant pas cnlièreincnl les bal.iuciws. — Abdo- Wi'/î conique composé de six segmens outre l'anus. — i'a/Ze.s longues ; cuisses postérieures coDopri- mcsij JHinbes liénsiées de pit^u'ans. P H O On connoît très -peu d'espèces de Phoresj elles sont fort petites et se trouvent aux envi- rons de Paris. Leur icanière de vivre n^est pa» connue. 1. Phore très-noire, P. aterrima. Phora iota atra , tibiis et posterions paris Jemorihus compressis. Phora aterrima. Lat. Hist. Nat. des Crusl. et des Ins. tom, 14. pag. 3g4. n°. I. — Tephntis aterrima. Fab. Sysl. Antliat. pag. 320. n°. 35. — Trineura atra. AIeig. Class. und besch. tom. l. pag. 3i5. tab. i5. fig. 22. — Coques. Illust, Icon. 3. tab, •J.i{. fig. 3. — Encycl. pi- 3qo. Jig- 58. Longueur i lig. { à 2 lig. Corps entièrement d'un noir niat. Antennes de même couleur. Ailes transparentes , leur côle et la nervure qui s'y réunit , noires. Toutes les jambes comprimées. On la trouve dans les bois , sur les plantesj elle est vive et s'arrête peu. 2. Phobk palllpède, J". /;ff///]pe*. Phora J'usca , pedibus pallidis , Jemoribu« tibiisque omnibus compressis. Phora pallipes. IjAt. Hist. Nat. des Crust. et des Ins. tom. 14. pag. 3t)5. n". 2. — Trineura rujipes. Meig. Class. und besch. tom. 1. pag.'3i'3, tab. i5.yig. 2.0. — ScaELL. tab. 12. — Encycl. pi. ôcfO. Jig. 5y-(j3. Longueur 1 Ijg. -i. Corps brun. Antennes bru- nes. Palpes, cuillerons, balanciers et pattes li- vides. Toutes les cuisses et toutes les jambes coitipriinées. Ajles transparentes avec la côte et la nervure qui s'y réunit , brunes. On la voit souvent dans les maisons, sur les vilrcs des croisées. ( S. F. et A. Serv. ) PHOTOriIYGES ou LUCIFUGES. Quinzième famille des Coléoplèrcs , section des Héléromérés, dans la Zoologie analytique de M, Dumcril ; il lui douiie les caractères suivans : Elytres dures ^ soudées, sans ailes. Elle se compose des genres Blaps, Pimélie , Eurychore , Akide , Scaure, Sé- pidie , Erodie , Zophose et Tagéuie. (S."F. et A. Serv. ) PIIOXICHILE , Phoxichi'us. Genre d'Aracli- nides trachéennes , de la famille des Pyenugc- nidcs , très-analogue à celui de Nymphon , mais en étant distinct : 1°. par l'absence de palpes. 2°. En ce que le premier segment du corps n'est point rétréci postéïieureuient en manière de colj qu'il est court, transversal , de sor.o que les deux pâlies anlérieiires et celles qui dans la femelle porleni les œufs , sont insérées près de la base du siphon , et que les yeux sont dès-lors plus !xn\.é-!- ïieurj» P H R ■ rieurs. 3°. Les orj^anes du mouvement snnt pro- j)Oilionnelleinenl moins alone^és et paroisseiil avoir un article de moins, ou huit au lieu de neuf. J'avois d abord cru que les mandilniles, ou plulot les cliélicèresjéloieiit uioaodacljles ou Icrniiuéespar un seul doiu;!. Mais jV.i recounu depuis qu'il y en avoil un autre , mais plus petit. Javois élal)li ce fleure sur la description du Pycnogomtm spinipes d'OiiiouFabricius. {Fauna groenluridica , pag. 5z. ) J'ai vu depuis une se- conde espèce, recueillie par feu l'erou et M. Le- ïueur, dans leur voyage au.x Terres australes, et dont j'ai donné la dyscriplion dans la secoiide ddilion du nniweau Victionnaire d'Histnire na- turelle, sous le nom de Pluilangioïdes {Plialun- gioides). Son cor(>s est lou^ de cinq ligues, d'un brun obscur, avec les pattes environ trois fois j)Ius longues , un peu velues et tuberculées. Feu Lalande a rapporté du Cap de Bouue-Espérance une variété de cette espèce. Le Nyinphon finiorutuni des nouveaux Actes de la Sociéié d'histoire naturelle de Copenhague (1799, •'""• 5- pari. I. tab. 5. fijç. i-3. ) et le Phalungiuin spinosuni de Moulagu {^Act. Societ. Lmn. totn. y. tab. ^. fig- 7 ), paroisseut être des l'hoxicliiles. ( Latr. ) PHRONIME, Phronima. Latr. Genre de Crustacés de l'ordre des Amphipodes, .lyant pour caractères : tête fort grosse , presqu'en forme de cœur. — Deux antennes très-courtes et biarticu- lées. — Quatorze pieds , y compris les quatre derniers pjeiis - mâchoires , et dont la cinquième paire, ou la troisième des pieds propremeni dits, terminée en une pince didactyle et précédée de deux articles arrondis , les autres simples; six sacs vésiculeux disposés sur deux rangées longitudi- nales entre les derniers. — Corps alongé , mou , de d(m«e articles , non compris la lêie , terminé posléiieurement par six appendices en forme de «tylels , fourchus au bout; six autres appendices , mais natatoires, sur le dessous du post-abdomen, ei disposés sur deux lignes lougilu linales. « (7est à For^khal que nous devons la coanoissance du Singulier Crqstacé qui a servi à l'établissement de ce genre, et qu'il a nommé Cancer sedentarius. C Faun. Amb. pag. go. ) Ilerbst a ensuiie repro- duit cette description et la ligure qui l'accompa- gne dans sou ouvrage général sur les animaux de celle classe ( lab. tH.Jrg. 3 ). Le mê.ne Crustacé, ou du moins une espèce très-analogue , a été dé- crit et représenté dans le quatrième volume des nouveaux Actes de la Siciélé d'histnire naturelle de Copenhague, publiés en 1802. J'en ai donné une nouvelle ligure dans le premier volume de mon Gênera Cneslaceorum et Insecton/m , et j'y ai désigné celle espèce sous le nom de Phronime sédentaire ( Phronima sedentaria ). Dans son Hislnire des Crustacés de la rivière do Nice , W. rVisso en a publié et figuré une autre, et qu'U Htst. Nat. Ins. Tome JT. P II R ji3 a nommée Phwninie sentinelle ( Phinninia cus~ /os), lille habile, suivant lui, l'inléiieur des Equorées et des Géronies, genres qui dérivent de celui de Méduse de Liunée. « Semblables, dil-il, aux Argonautes et aux C irinaires , ces (îrusiacés viennent pendant le calme des eaux , dans la belle saison , voyager dans les nacelles vivantes , sans se donner le soin de nager. Ni'anmoind, lorsipi'ils veulent se plonger, ils roiitieni au gilecl se lais- sent tomber parle seul cll'et de leur pesanteur. Ces animaux, qui se nourrissent d'animalcules, ne se montrent à la surface des eaux qu'à la fin du prlnlemps , cl resicnt dans les profondeurs un peu vaseuses pendant tout le reste de l'année. Leur manière de se propager nous est encore in- connue ; mais il est certain que les femelles ne portent jias leurs œufs sur un de leurs côtés comme les Pagures, quoiqu'elles aient comme ceux-ci l'habitude de se loger dans le^ dépouilles des corpi vivans. )i Le corps marin dans lequel étoit ren- fermé l'individu de la première espèce que nous avons vu et sur lequel nous avons établi ce genre, éloil le cadavre d'une espèce de liérocf. Suivant M. Risso, elle diUéreroit de la seconde eu ce que son corps est plus grand , nacré et ponctué de rouge, tandis que celui de la seconde est très- blanc; mais c'étoit d'après la comparaison réci* proque des appendices et des proportions relatives du corps, plutôt que d'après les couleurs, qu'il auroit dû distinguer ces deux espèces. L'une et l'autre habitent la Méditerranée; la première ce- pendant se trouveroil aussi , au témoignage du docteur Léach , sur les côies de la Zélande. ( Latr. ) PHRYNE, Phiynus. Oliv. Ces Arachnides avo-ient été placées par Linné et Pallas dans le genre Phalangium. Biown en avoit fait des Ta- rentules, dénomination que Fabricius a adoplée , mais qui , ayani élé donnée à une espèce d'Arach- nide n'ayant que des rapports très-éloignés avec les précédentes, ne peut, afin d'éviter une con- fusion , être admise. Olivier ayant depuis long- leiiips disliagué ce genre sous le nom de Phryne , nous avons dû préférer cette désignation. Les Phrynes font pariie de la famille des Pédi- palpes , ordre des Arachnides pulmonaires. Ils ont , ainsi que les Mygales et les Thélyphones , quali'e cavités branchiales ou pulmonaires, de» organes sexuels doubles, silués à la base infé- riere de l'abdomen , huit yeux lisses , des chéli- cères ( mandibules ) monodaclyles , et l'abdomen pédicule ; mais ils n'ont point de filières à l'anus , leur corps est très -aplati, entièrement re\êiu d'une peau assez ferme, avec le corselel presque lunule ou téniforme ; les palpes en forme de bras ou de serres, très- épineux , sans aucun appen- dice au bout relatif aux différences sexuelles ; les deux pieds antérieurs très-longs , anteuniforuici et tefcainés par ua taise presque sétiforme, fort ii4 P M T alongé , et composé d'un grand nombie cVarIrcles, sans crochets au bout ; la langue cornc'e s'avan- çanl entre les mâchoires ea manière de daid , l'ourchu au hout , et l'abdomen anuelû. Leurs pe- tits yeux lisses sont d'ailleurs disposés en trois groupes ; savoir , deux au milieu , portés sur un tubercule, et trois de cliac[ue côté formant un triangle. Les Phrynes font le passage des Thély- phones aux Mygales, mais en se rapprochant davaniage de ces premières Arachnides que des secondes : ils en dilfèreut néanmoins par l'apla- lissement de leur corps , la forme du corselet et par leur abdomen, dépourvu à son extrémilé postérieure de ce iilel ariiculé et en forme de qneue qui caractérise lesTliélyphones. CesArach- nides sont pareillement propres aux contrées équatorialcs ou inlra - tropicales j il paroîlroil qu'on les y redoute, mais sans molif réel, à ce que je pense. J'ai ouï dire ([u'elles se tenoient dans les fentes des rochers , les cavernes , etc. Nous n'avons aucun autre document sur leurs ha- bitudes. Pallas ( Spicil. Zool.Jasc. g. ) et Herhsl dans sa monographie qu'il a publiée de ce genre , eu ont fait connoilre avec détails diverses espè- ces. Les deux plu» grandes sont celles que Kabri- cius nomme Tarentula luiiata et T. reniformis- ^AaO. première est le Phahitigium reni/urine de Linné ( Pallas , ibid. tab. 3 , fg. 5-6 ; Herbst , Naturg. Phcilang. lab. 3), ou uotre Phryne i.c- KBI.É , Phiyitus lunalus. Ses palpes sont presipie trois fois plus longs que le corps, et n'odrent d'épines remarquables qu'à l'extrémité de leur troisième article ; il y en a quatre , dont les deux supérieures plus fortes. Cetle espèce se trouve aux Indes orientales. La seconde, ou le Phrtne ré- ■NIFORME , Phrynus renijurmis , habite la Guiane et quelques-unes des Antilles. Ses palpes sont de la longueur du cor|)s , avec les second et troi- sième articles comprimés , armés au côté interne d'épines ; il y eu a cinq à six à l'extrémité , un peu dilatée , du troisième. Les individus que j'ai eus de Saint-Domingue et de quelques autres îles de l'Archipel améri- cain , sont généralement plus petits que ceux que l'on reçoit de Cayenne; mais peut-être apparlien- nent-ils à l'espèce nommée par Herbst Phrynus médius, {^tab. /i,.Jig. l.) C'est parla comparai- son d'un grand nombre d'individus dont la patrie sera bien connue , que l'on pourra éclaircir ces difficultés spécifiques. ( Latr. ) PHTHIRIE , Phthiria. Meig. Lat. Voluccella. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , sec- tion des Proboscidés , famille des Tanystomes , tribu des Bombyliers. Le premier article des antennes plus long que le second dislingue suffisamment du genre Phtlii- jie , les C^Uémes , les Bombyles et Tes Ploas des auteurs, ainsi que les Gérons et les Toxophores P II T de M. Meigon. On ne voit point de palpes distincf» dans lesUsies, tandis qu'ils sont upparens d;ini les Phibiries. Ce genre est donc bien distinct du tous ceux de sa tribu. Antennes avancées, rapprochées, composées de trois articles, les deux premiers courts ei égaux en Ir'eux; le troisième al ongé,comprimé,fusifor me. — Tixjtnpe très-longue, avancée, horizontale , c\- lindrique. — Palpes distincts , en massue. — Tête arrondie. — Yeuj- grands, rapprochés et se réu- nissant au-dessus du froul dans les mâles, espacés dans les femelles. — Trois petits yeu.v tisses dis- posés eu triangle et placés sur le verlex. — Corps [iresque glabre. — Ailes grandes. — Point de cuii- lerons. — Balanciers grands , très- ap|iarens. — Abdomen composé de six segmens outre l'anus. — Pattes longues, minces; jambes enlièremeut dépourvues d'épines. Les espèces connues de ce genre sont toutes d'Europe et ne s'élèvent guère qu'à cinq ou six. Leur taille est pelile. Elles se jilaiseut dans lu lieux secs , s'arrêlant sur les fleurs , principale- ment sur celles du liserou des cbauips. 1. PflTuiRiE fauve , P.Julpa. Plithiriajiil^'o-pubescens , alis Jliscescentibus. Phthiria Julva. Meig. Dipt. d'Eur. toin. 2- pag. 2 1 8. n". I. tab. i8. fig. l5. Femelle. — Lat. Gêner. Cnist. et Ins. toin. 4. pag- oi4- I;ongueuv i. lig. Fauve , pubescenle. Eeussoa blanchâtre , balanciers blancs. Ailes obscures. Elle a été trouvée au mois de juin à Fontaine- bleau sur la marguerite commune. {^Chrysanlho- niuin leucanthemum . ) Nous n'avons point vu cette espèce. 2. Phthirie pulicaire , P . pulicaria. Phthiria nigra , alis subhyalinis. Phthiria pulicaria. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 2. pag. 219. n". 3. — Phthiria nigra. Meig. Class. totn. I. pag. \cp. tab. \0./ig. 11. — f^oluccella pygmea. Fab. Syst, Antliat. pag. 11 5. n°. &. — Bombylius pulicarius. Mikan. Blonog. 58- tab. if.Jig. 14. —Encycl. pi. 7,^%. fig. 38-41. Longueur 2 lig. Noire. Extrémité de l'écusson et balanciers de couleur blanche. Ailes transpa- rentes. Femelle. Le mâle ( suivant M. Meigen ) est entièrement noir avec les ailes Iransparenles. Des environs de Paris. ( S. F. et A. Sert. ) PHTHYRIDIE, Phthyridium. "S^oyez Nstcté- RlBIE. ( LaTR. ) PHTHYROMYIES , Phthyromyiœ. Seconde tribu de laiainille des Pupipares, section des Epro- P 11 Y l'osciilt's , ordre des Diptères. Elle a pour carac- tères : Tète cotifondue avec le corselet. — Suçoir renfermé dans un petit tube. — Point d'at/cs ni de l):ilanciers. YÀ\ii ne contient que le seul genre Nycti5ribie. ( S. ï''. et A. Serv. ) rTIYCIDE, Phycis.VM. Lat. Tinea. IIubn. Genre d'm.ieeles de Toulre des Ldpideptèrcs , taiiiiUe des Nocturnes, tribu des Tincites. Dans cette tribu, les p.ilpes inlérieurs recourbes dès leur origimi , dlsiiu;^ueiit les j^enres Litliosie , 1 ponomeule , Œeopliore, Adèle et Teigne j les Crainbes ont cela de parlloiilier que leuis quatre palpes sont découverts et avances en forme de bec. (,es Oalléries ont les palpes inlérieurs cou- verts d'écaillés avec le dernier article un peu courbé. Dans les Euplocampes les anieuues des mâles sont disliucteuient peclinées. Les Alucites ont les antennes presque simples et leur langue est assez lonj^ue et apparente. Les i'iiycides ne j)réseutent aucun de ces caractères. Antennes sélacées , celles des mâles ciliées ou Iiarbues. — Langue très-courte, peu distincte. — Palpes supérieurs entièrement cachés , les inté- rieurs seuls appareils, avancés, de trois articles , le second portant un faisceau d'écaillés , le troi- sième relevé perpendiculairement et [uesque nu. — Corps enveloppé par les ailes, celles-cienlières; les supérieures longues et étroites , les inférieures larj;es et plissées dans le repo.'!. — Chenilles vi- vant à couvert dans un fourreau. 1. Phtcide du Bolet , P. holeti. Phycis alis superioribus nigris , dorso margi- nequc postico albidis. Phycis holeti. Fab. Entom. Syst. Suppl. pag. \463. n°. I. — Tmea boletella. Hub. Tin. tab. 3. fig. l8. Lan>. Tin. i. Bonibycif. C. a. n°. a. a. Envergnre i6 lig. Tète et corselet cendrés. Ailes supérieures noires, leur dos et leur bord postérieur blanchâtres; celte couleur se répan- dant irrégulièrement et ponctuée de noir. Chenille blanchâtre ponctuée de noir, à tête brune. Vit dans les bolets du hêtre. Du nord de l'Europe. Nota. Nous décrivons celte espèce que nous n'avons point vue, d'après Fabricius. ( S. F. et A. Serv. ) PIIYLLIE, PhyUium.\ti.jG.LAT. lUantis.hijiN. Fab. Oliv. {Encycl.) Spectrum. Stoli.. Phasma. Lam. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères , famille des Coureurs, tribu des Spectres. Cette tribu n'est composée que des e;enres Phusme et Phyllie. On distingue aisément le der- nier par son abdomen ovale, large , déprimé menibraneux, ses élylres imilanl des leuilleset le premier segment du corselet cordiforme. Antennes insérées devant les yeux, plus près de la bouche que du milieu de la tête. — Labre échancié; sou hoid aniérieur droit. — Lèvre à qualre divisions inégales. — Palpes cumprimés. — reVi! avancée , alongée, arrondie postéiieure- ment. — Yeuji; petits. — Veux lisses souvent peu distincts. — Corselet hvmé de trois scmeus; le premier dépiiiiié, en forme de cœur ; le second et le troisième formant ensemljle un triangle tron- qué anléiieurement. — Pattes aulérieures non ravissei!SCj; toutes les cuisses comprimées, ayant un api^ndite membraueux à leur partie iulé- rieure et extérieure ; jambes s'appliquant dans le repos au côté interne de la cuisse et sous son ap- pendice; tarses à cinq articles, leurs crochets munis dans leur entre-deu.x: d'une pelotte très- apparenle. Les Phyllies habitent les parties orientales des Grandes-Indes. Ce sont des insectes d'une forme irès-singulière, mais qui est utile à leur sûreté • leurs élytres imitant une (euille peut les faire confondre avec celles des arbres où elles pren- nent leur repos , tant par leur couleur et leur figure que jiar la disposition des nervures. Il est probable que leur nourrituœ est végétale. Nous ignorons au reste ce qui appartient à leurs mœurs. On n'en connoît encore que fort peu d'espèces. 1. Phtllie feuille sèche, P. siccijolium. Phyllium sicciJoUum. Lat. Règn. anim. toni-Ti. pag. 375. — Stoll , Spect. pi. VlII. fig. 24-26. (Les figures aS et 26 représentant la femelle lui donnent par erreur des antennes très-longues , tandis qu'elles sont fort courtes dans ce sexe. ) Voy. pour les autres synonymes et la descrip- tion de la femelle, la Mante siccifcuille u». 6. Le mâle a les élytres courtes , les ailes grandes, transparentes, vertes au bordanlérieur; son corps est plus étroit que celui de la femelle, et ses an- tennes sont longues , sétacées , composées d'arti- cles nombreux et cylindriques. M. Lalreille dit que les habilans des îles Sé- chelles élèveut cette espèce comme objet de com- merce d'histoire naturelle. 2. PHrLLiE de Stoll , P. Stollii. Phyllium lutescente-decolor. La Patte fuillefte, Stoll , Spect. pag. ffn. pi. XXlll.fig. 89. Longueur 3 pouces. Cette espèce entièrement modelée sur le mâle de la précédente est partout de celte couleur jaune tannée qu'ont certaines feuilles qui dépérissent. Sa patrie est inconnue. (S. F. et A. Serv.) F a ii6 P H Y PHYLLOBIE , Phyllohius. Ce genre de Co- iéoplèrescrciî p;:i- M. Sclionnben- a étéatlopté par M. Germar dans son ouvrage ayant pour lilre : Ins. Spec. Noi>. vol. i . Coléopt. ii}24. Il appaiiicnt à la tribu des Cliarnnsoniles , famille des Rhyn- chophoves. Les Pbyllobies ont pour caractères : rostre court, cylindrique, guère plus étroit cjue la tète: cello-ci saillante, oblongue , c^lindriquej fossettes courtes, profondes, placées à l'eAlrémité du rostre. Yeux petits, globuleux. Antennes in- sérées au bout du rostre, plus longues que le cor- selet ; leur premier article courbe, en massue , le second courbe ; le fouet de sept articles dont les deux premiers plus longs que les autres , ceux-ci pre>qu'égaux entr'eux , tn massue , obconiques ou leniicidaires; massue ovale-oblougue. Corselet court , presque globuleux ou presque cylindrique, tronqué à sa base et à son t\irémité; point de sillon eu dessous propre à recevoir le rostre. El_ytres ])luslarges que le corselet, oblongues, couvrant des ailes , ordinairement assez molles. Ecusson petit , triangulaire. Pattes longues, presqu' égales en- tr'elles. Cuisses en massue , souvent dentées; jam- bes cylindriques , leur extrémité mutique, les antérieures souvent sinuées. Tarses courts, larges; leurs premiers articles égaux. Corps oblong, assez mou , écailleux. Ce genre voisin cte celui de Périièle du même auteur, s'en distingue par une forme plus oblougue et par la présence des ailes et d'un écusson. Les neuf espèces rapportées à ce genre par M. Ger- mar , sont européennes. L'une d'elles est le Cha- lanson Pomoue. Oi.iv. Enlom. n". 4^5. Curculio Pomonœ. ( S. F. et A. Serv. ) PHYLLOCÈRE , Phyllocems. Genre de Co- léoptères Penlamères Serricorncs, de la tribu des Elatérides, très-voisin desTaupins, et qui a pour caractères : premier article des antennes grand , renllé en devant , coupé obliquement à son exlré- nlité , le second petit , un peu gonllé à sa partie antérieure , le troisième grand , égalant le pre- mier en longueur, le quatrième plus grand que lès suivans , mais plus petit que le troisième. Les six suivans petits , portant chacun sur leur partie supérieure un appendice latéral aplati , dentés eu scie de l'autre côté; le onzième ou dernier alongé, cylindrique , portant ua appendice comme les précédens. Corselet absolument conformé comme celui des Taupins. M. le comte Dejean qui a bien voulu nous com- muniquer les caractères ci-dessus et nous per- mettre de décrire l'espèce , a fondé ce genre dont le nom a pour étyraologie deux mots grecs qui si- gnifient : antennes en feuille , sur un individu unique trouvé par lui dans l'île de Curzola en Dalmatie. Il la nomme : Phyllocève flavipenne. {P.Jlavipennis.') Ijongueur7lig. 7. Noir, couvert d'un léger duvet roussàtre. Elylres d'un châtain clair, très-finement poiulillées, striées j ces stries P II Y ponctuées depuis leur milieu jusqu'à rextrémin?. Tarses garuis en dessous de poils ferrugineux. (S. F. et A. Skuv. ) niYLLOPES, Phyllopa. J'ai désigné ainsi, dans le troisième volume de l'ouvrage sur le rè- gne animal de M. ('nvier , une famille de ("rusta- cés de l'ordre des Drancliiopodes, distinguée de tous les autres animaux de celte classe p.ir le nombre des pieds , qui , en y comprenant les pleds-niâclioires , semblables ici , à l'égard de leurs fonctions, aux pieds lbora#iques , est de vingt-deux , et qui sont tous natatoires , Lran- cliiaux et foliacés , ou composés d'articles com- primés en forme de lames : de-là l'origine du mol i'iiyllopes , pieds enS^uilles. C'est à la dernière paire ou un peu au-delà que sont situés les sars renfermant les œufs. Ces Crustacés ont tous dcuj: ou trois yeux. Dans quelques-uns, et tous binocles, ces organes sont insérés à l'extrémité de deux pro- longemens latéraux et en forme de coincs de la tète , mais non articulés, à la manière des pédi- cules poilant les yeux des Crustacés décaj)odes. Dans la seconde édition du nouceau Diction- naire d'Histoire naturelle, j'ai divisé cette fa- mille en deux tribus , les Aspidiphobes et les Cé- phalÉs. Les premiers ont un test clypéitorme , trois yeux placés sur ce lest et scssilcs. Le nombre de leurs pieds est de cinquante à soixante paires. Les seconds sont dépourvus de test , n'ont que deux yeux, et ces organes sont ])édiculés. Le nom- bre de leurs pieds ne surpasse pas vingt-deux. La première tribu se composoit du genre Apus j ceux de Branchipe , A^Eulimène et A'Artéinie formoient la seconde. Le docteur LéacL réunit le second au dernier , et rectifie l'erreur que j'avois commise à l'égard de la dénomination {^Arténiisie') de ceUii-ci. Depuis M. Adolpbe Brongniart nous a fait connoitre un nouveau genre appartenant à la même famille , et auquel il a donné le nom de Limnadie {^Lininadia'). Ici le lest est bivalve ; les yeux , au nombre de deux et sessiles , ne font point partie de la tête; l'animal a onze paires d» pattes. D'après cet exposé , la famille des Ptyllopes pourroit être partagée eu trois sections : I". Un test clypéijbmie , portant trois yeux sessiles ; cinquante à soixante paires de pieds ( di)nt les deux antérieurs Jort grands , antenni- Somies'). Le genre Apus. 2.°. Un test bivalve , rerifermant le corps j deux yeux sessiles/ onze paires de pieds. Le genre Limnadie, ayant pour iypela Daphnie géante, décrite et figurée par Hermann fils {Mémoires aptérologiques , Tpag. l34. tab. V.) ou la Limnadie d'Hermann. ( Voyez le tome P H Y sixième Jes M/moiivs du 31uscu/n d'IIisioire na- turelle , page 83 et suivantes. ) 5°. Point c^e testi deux yeux pédicules j onze paires de pieds. liCs genres Brancuippe , Artéjiie. Suppjsé que ces animaux lossiles et nnomaux, que l'on conuoîl sous le nom de Tnlol'iles , cl sur lesquels M. Alexandre Brongniail nous a donié nu si beau travail , soient des Ciuslacés, ils for- meront une quatrième division {^nojez Trilo- Bjrss). Mais pour ne pas trop mniliplier les tribus , les deux premières divisions seront réunies en une , qui conservera la dônorainalion à'Aspidiphores cl aj'ant pour caraclèrcs : un test cljpi'iforme on concliifornio ; yeux sessiles. La troisième division composera une autre tribu et que nous nomme- rons Cératophthulmes ^w lieu de 6V/)Art/fV, expres- sion moins caKaclërislique. Nous pensons aussi que pour faciliîer l'élude dts Crustacés, il est né- cessaire d'éiablir de nouveaux ordres aux dépens de celui de Braucliiopodes. Il faut d'abord eu dé- tacher ceux qui ont un siphon ou un rostre et qui sont tous parasites 5 ensuite ceux qui, comme les Liraules , n'ont point de mandibules ni de iiiâ- cUoires propres. Ces Braucliiopodes l'ormeront , parmi les Crustacés, une section particulière, celle des Edentés. Une aulre section, et la pre- mière, comprendra les Crustacés pourvus , à lama- uicre ordinaire, de mandibules et de mâchoires. Cette section ou ctiie des Maxillaires .se parlS- gera en deu.\ , d'après le nombre des pieds ; sa- von- : 1°. seize au plus, v compris les six pieds- inâchoires; a", vingt-deux et plus. Tel sera le ca- laclère de l'ordre desPhyllopodes ou des Crustacés qui sont l'objet de cet article. Les Crustacés bran- chiopodes de la famille des Loplij'ropes compose- ront aussi un nouvel ordre bien distinct, celui de Lophyropodes,tt que l'on signalera aiusi : un seul ceil et sessile; un test corné clypéilurme ou con- chiforme. Branchies faisant partie soit des pieds ou de quelques-uns d'enir'eux , soil des organes de la manducation; ces pieds tous ou presque tous uni- quement natatoires. Les décapodes et les stoma- podes s'éloignent de tous les Crustacés maxillaires, à raison de leurs yeux pédicules et de leur test. Dans les autres Crustacés de la même section, le corps est entièrement segmentaire ou articulé, et les yeux, au nombre de deux, sont sessiles. (Latr.) PHYLLOPHAGES , Phyllophaga. Quatrième division de la tribu des Scarabékie» , famille des Lamellicornes, section desPeutamères, ordre des Coléoptères, dont le caractère est : Mandibules recouvertes par les mâchoires et par la partie antérieaie de la tête, point saillantes, leur côté extérieur seul apparent. — Mâchoires arquées à leur extrémité. P H Y ïiç: Les tçeures qui appartiennent à celte division sont : Hanneton el Hoplie. Les Phyllopliagcs (nom venant de deux mots grecs qui signifient : mangeurs de J'cuilles) cau- sent fréquemment un arand dommuge en dépouil- lant les arbres de leur verdure. Leurs larves, ou du moins celles de plusieurs espèces, attaquent les racines et font souvent périr un grand nombre de végétaux. HOPLIE , Hoplia. Illig. I,.^t. Scarahceus. LiNN. Geoff. De Geer. Melolvntha. Fad. Oi.iv. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamèrcs , l'amille des Lamelli- cornes, tribu des Scarabéides. La qualrlèrae division de la tribu des Scara- béides , nommée les Pliylloph:iges par M. La- Ireille {rny. te mot), contient les genres Ho- ])lie et iiaiiiicton. Riais ces derniers ont toutes leurs jambes munies d'épines à leur extrémité , et les tarses postérieurs ollVent deux crochet» ainsi que les quatre autres tarses. Antennes de neuf à dix articles , les trois der- niers formant une massue feuilletée , plicatile. Mandibules membraneuses au côté interne et ter- minées par une pointe simple eu entière. Mâchoires comprimées, denliculées. — Palpes maxillaires une fois plus longs que les labiaux , de quatre articles, le dernier alongé , épais, ovoïde et pointu ; les labiaux de trois articles. — Corps déprimé, ovale, couvert ou |)arsemé de petites écailles brillantes. — Corselct\->o\a\. vehotdé. — Ecussoii petit , arrondi postérieurement. — Elytresuants, plus larges ou comme dilatées à leur baseextérieure, couvrant les ailes et la |dus grande partie de l'abdomen. — Abdomen jjresque carré. — Pattes postérieures ^vAnàes; jambes dépour- vues d'épines terminales j tarses antérieurs et in- termédiaires terminés par deux crochets , l'un petit sans division , l'autre plus grand et bifide ; tarses postérieurs n'ayant qu'uu seul crochet très-grand , très-fort et sans division à sa pointe. Le nom de ce genre, tiré du grec, signlHe: armé d'ongles. Les Hopliesse tienneiit sur les feuilles de dilîérens végétaux qu'elles rongeut ; elles sem- blent préférer ceux qui croissent au bord des eaux. Le nombre des espèces connues est de quinze el propres à l'Europe ou à l'Afrique. ire. Division. Antennes de dix articles. On rapportera à celte division le Hanneton ar- genté, n°. Il5 de ce Dictionuaue. 2». Diifision. Antennes de neuf articles. Cette division renferme le Hann-cton écailleux , n". 1 14- (,Hop. squamosa. ) 1)8 P 11 Y Nous liidiqiifcions en oulre comme t'iaiil de ce genre le Haniiclon farineux, u". n7>. {Hop. Jarinosa, Sca rubans f'unnosus. LiSN.),e( le Hau- iielon io_jal , n'>. 112. {tiop. aulica , Scarabœus aulicus. LiNN. ) (S. F. et A. Serv. ) PHYLLOSOME, PJiyllusoma. Genre de Crus- taci's , de l'urdre des Sioiuapodes' , élabli par M. Li'at-li, dans ui\e Notice sur les anniiaux re- cueillis par Joseph Cranck , naluraiisle de reji[)é- dilion anf^laise , qui avoit pour but la découverte de la source de la rivière de Zaïre eu Afrique. Une espèce de ce genre avoit été décrite et tip,u- rée , depuis long-temps , sous le nom ùe Cancer cas^ideus , dans un journal allemand ( der Nattii- Jorsclier) sur l'histoire naturelle; c'est ce qu'igno- roil le docteur L(^acli , lorsqu'il nie communiqua, avec sa gi'ncrosité accoutunu'e , plusieurs de ces Crusiaccs , si remarqualiles par leur corps lelle- menl aplati , que sou épaisseur ne surpasse point celle d'une feuille de papier à écrire, pres- que diapli: ;;e , et, comme l'indique l'él_ymologie du mot Pliyilosome , semblable à une feuille. Ces animaux composent dans l'ordre des Slomapodes une faioiUe particulière, que je nomme Bipeltés. La partie antéiieure du corps, répondant au thorax des Décapodes, ou celle que j'appt lie /Ao/nc/rfe^ est cneil'et divisée en deux boucliers, dontl'antérieur ])lus grand et plus ou moins ovale , forme la tète ; et dont le second ou l'alvithorax , porte les pieds- mâchoires et les cinq paires de pieds ordinaires, a la forme d'un ovale transversal , coupé en ligne droite au bord postérieur, et anguleux dr.ns son pourtour, (/e pusl-abdoinen est très-petit. Sur le devant du premier boucher sont situés les yeux et les antennes. Les yeux sont portés sur un pédicule long, menu , divisé en deux articles , dont le ra- dical beaucoup plus alongé et cylindrique , et dont le dernier un peu plua gros , forme un bou- lon , eu cône renversé , terminé par l'œil pro- prement dit. Les antennes sont sur une ligne tvausverse , filiformes , et composées , à ce qu'il m'a paru , de quatre articles, dont le quatrième le plus long. Les latérales n'ont point d'écaille à leur base , et leur longueur varie selon les espèces. Les mitoyennes , toujours plus courtes que les pé- dicules oculaires , sont partagées depuis l'extré- milé supérieure du troisième article , en deux lilets , tlont l'interne uu peu plus court, et parois- saut biarticulé. La bouche est placée vers les deux tiers de la longueur médiane de ce bou- clier, à partir de son sommet, et ne présente, au premier coup d'oeil , qu'un groupe de mame- lons disposés eu rosette , et qui sont probable- ment les analogues des organes composant la bou- che des Squilles. La transparence du corps permet de distinguer le canal alimentaire, qui à la suite d'un œsophage dilaté , de figure carrée et un peu plus large que long, s'étend eu ligne droite P II Y dans la longueur du tronc et présente vers son milieu un rélrécissenieut. Les deux derniers pieds- mâchoires et les quatre premières paires de pieds sont grêles, filiformes, et généralement fort longs; tantôt celle longueur, en alhmt de devant en ar- rière , diminue progressivement ; tantôt la pre- mière et la troisième paires de pieds , ou même les deux derniers pieds-mâchoires et qui sont tou- jours pédiformes , sont les plus longues. Si l'on excepte les deux pattes postérieures', de l'extré- mité du troisième article des autres ou de la plu- part d'entr'elles naît , soit en devant , soit pos- térieurement, un appendice sétacé , cilié , arti- culé, et qui paroit être l'analogue de celui que l'on observe aux jueds nageurs et simples des Squilles. Dans le Phyllosouie clavicorne, le huitièuie et dr'rnier article des deux pieds antérieurs , ou plu- tôt des deux derniers pieds-mâchoires , et qui sont les plus longs de tous, m'a paru se terminer par deux petits onglets alongés et articulés , tandis que les autres sont presque sétacés et simples à leur extrémité. Les deux pieds postérieurs sont toujours plus petits et simples. Tous ces appen- dices sont insérés sur le contour du second bou- clier. Les quatre premiers pieds-mâchoires occu- pent le milieu du bord antérieur du tronc et sont tort petits. Les deux antérieurs ou les plus rap- prochés de la bouche se distinguant à jjeine, sont, autant que j'ai pu en juger, d'une forme co- nique, et composés de trois articles, dont les deux premiers accompagnés chacun d'ua très- p'etit appendice; le premier article des quatre autres pieds-nâchoires est aussi appendice , et l'exlréinilé du second article des seconds se divise en deux lanières sélacées. L'extrémité postérieure du premier bouclier ou de la tête s'avance en ar- rière sur le second; cependant, vue en dessous , la tête paroît êtie continue avec le tronc ou le se- coud bouclier. Le post-abdomen , ou communé- ment la queue, est un peu plus court que la partie précédente, eu forme de triangle étroit , alongé et irès-oblus au bout, de cinq segniens , avec une nageoire terminale composée de cinq feuillets, dont deux de chaque côté, ovales et portés sur un article radical commun , et dont le cinquième au milieu , triangulaire et arrondi au bout; chaque segment a eu dessous une paire d'appendices natatoires , composés de la même manière que les pièces latérales de la nageoire pré- cédeule. De cinq es^èc-es décrites , quatre sont africaines, et l'autre se trouve aux Indes orien- tales. Elles sont toutes manne". M. Gaymard , naturaliste de l'expédition du capitaine Freycinet, nous donnera probablement quelques détails sur les habitudes de ces animaux , dont il a apporté plusieurs individus. Nous avons donné , Planche 354 ^^ l'Atlas d histoire naturelle de cet ouvrage, des figures complètes ou partielles de quatre de ce& espèces, copiées du Mémoire ptécité de M- Léach. P H Y I. Bouclier antérieur ovule et entier. A. Antennes latérales plus longues que les pédicules oculaires. 1. Phyllosome clavicorne, Phyllosoina clai>i- come. LÉacb. Anlenues laléralos ou e^t^neures trois fois plus longues que les pcdicules oculaires ; les lieux derniers pieds-mâchoires plus longs que les autres pieds. 2. l'aYLLOSOME coMîtux, PhyllosortM coiiinuine , ejusd. Lonji,ueuv des autennes latérales double de celle des pédicules oculaires; les première et troi- sième paires de pieds plus loagues que les autres et que les piedi-mdchoires. B. Les quatre antennes plus courtes que les pcdicules oculaires. 3. PaYLLOsoME LATICORNE , Phyllosoma lati- corne , ejusd. Antennes latérales longues et un peu plus larges que les deux autres , avec le pre- mier article dilaté extérieurement et le dernier plus grand , elliptique ; celles-ci sélacées. i^'oyez le Cancer cassideus de l'ouvrage alleuiand pré- cité , cah. 17 , pi. 5. 4. Phyllosome BRÉVIC0R5E , Phyllosoma bre- ficome , ejusd. Antennes latérales un peu plus courtes que les intermédiaires , ni plus j^rosses , ni dilatées extérieurement à leur base ; les unes et les autres sélacées. Voyez pour les quatre espèces , toutes africai- nes , la planche de l' Atlas d'histoire naturelle mentionnée ci-dessus , et le Mémoire du docteur Léach , intitulé : A Gêner. Nolic. qf the aiiiiti. Tak. by John Cranck , Append. n°. 4. II. Bouclier antérieur ayant la Jhrine d'un carré , arrondi à ses angles , avec une échancrure au milieu du bord antérieur. 5. Phyllosome front-échancrÉ , Phyllosoma lanifrons. Lat. Nouv. Dict. d'tiist. nat. 2". édit. ioni. 26. pag. 36. Rapporté de la côte de Coro- mandel par AI. Leschenault. ( Latr. ) PHYMATE, Phymata. Latr. Syrtis. Fab. Cimex. Lins. Geoff. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Hétéroptères , famille des Géocorises, tribu des Membraneuses. Les Macrocépbales et les Phymates sont les seuls genres de leur tribu qui aient les pattes an- térieures ravisseuses; mais les premiers n'ont point de cavité sous les bords du corselet pour recevoir les antennes; leur écusson est très-grand, arrondi au bout , couvrant la plus grande partie de l'ab- domen. Antennes courtes , rapprochées à leur base reçues diins des .-avités latérales du corselet ^ ia- P II Y ÏJ9 s^récs sous un cliaperon fourchu , au-dessous de l'origine du bec et composées de quatre articles , le dernier pliM grand en forme de liouton alongé. — Bec court, iriarlicnlé, engainé à sa.base avec le labre. — Labre court , sans stries. — Veu.tx petits , globuleux. — Deujf petits yeux lisses pla- cés plus haut que les veux à réseau , assez jirè» l'un de l'autre. — Corps aplati , membraneux ; ses bords latéraux élevés, dentelés et comme rongés. — Ecusson petit ,, triangulaire , pointu, caréné dans toute sa longueur. — Elytrcs beaucoup plus étroites que l'abdomen, remues dans un enfonce- ment dorsal de ce dernier. — Abdomen en forme de nacelle, rhomboïdal; ses bords latéraux élevés angiilairement. — P^/Z/ej antérieures ravisseuses; .hurs cuisses grandes, comprimées, presque trian- gulaires , aj'ant en dessous un sillon terminé par une forte dent; leurs jambes en forme de crochet arqué, se logeant dans le canal inférieur des cuis- ses et privées de tarses; les quatre pattes posté- rieures moyennes ; tarses composés de trois arti- cles , les deux premiers fort courts : crochets simples sans pelotlcs appareillas. Ces hémiptères reuiarquables par leur forme singulière, se trouvent dans les bois sur les (leurs, où ils s'emparent de divers insectes plus foibles qu'eux pour les sucer. Leurs pattes antérieures sont faites de manière à captiver leur proie. Nous n'en couuoissons que sept ou huit espèces , toutes de même taille et moyenne , une de France qui est de la première division , les autres d'Amérique appartenant à la seconde. 1'^. Division. Dernier article des antennes presque cylindrique , plus long que les trois au- tres réunis. I. Phymate crassipède , P. crassipes. Phymata antennarum luteanim articula ulii- mo cœteris siniitl suniptis longiori. % Phymata crassipes. Lat. Gêner. Cnisi. et Tns. tom. 3. pag. i38. n°. l. — Syrtis crassipes. Fab. Syst. Rhyng. pag. 121. n°. i. — La Punaise à pattes de crabe. Geoff. Ins. Paris, tom. 1. pag. 447- n°. 24. — Wolf. fcon. Cimic. J'use. 3. pag. bb. tab. ^.Jig. 82. — Painz. Faun. Gemi.fas. 23. fig. 24. — Coqueb. lllus. Icon. tab. XXI. Jig. 6. — Encycl. pi. O-jZ. fig. 22-25. Longueur 3 lig. 7. Tète et corselet d'an roux- brun. Abdomen un peu plus foncé jusqu'au mi- lieu; ses côtés vers la base plus pàlei. Antennes, dessous du corps et pattes d'un jauue-roussâtie. Environs de Paris. s.^. Division. Dernier article des antennes ovale- alougé, moins long que les trois autres réunis. 2. Phymate rongée , P. erosa. Phymata antennarum J'use à Jerjugineanmi I20 P II Y articula ultimo cœleris siniul siinipeis brefiori , ihorace eroso-dentato. Phymata ewsa. Latr. Gêner. Cnist- et Ins. tom. 3. pciff. iSp. n°. a. — SyrtU eivsa. Fab. Syst. Rhjng. pag. 121. 11°. a. — Punaise-scorpion. De Géer, Iru. tom. 3. pag. 35o. pi. 7n.,/ig. 10 et i4- — VA'oi-F. Icon. Ciniic. fasc. 3. pag. 89. tab. g. Jig. 83. — Eiicyd. pi. o-J^.fig. 6. Longueur 4 !'(?• Antennes d'un brun-roussâtre. Tèle et corselet de raèiae couleur , portant en dessus plusieurs poinles ; les bords !a!('raux du dernier découpés. Abtlomen d'un blanc-juunàire , avec une bande transversale brune au milieu. Elytres brunes ayant une lâche latérale pâle. Pattes et dessous du corps blanchâtres; angles latéraux du ventre bruns. De Surinam et de Caroline. MACPvOCÉPHALE , Macrocephalus. Swed. Lat. Syrtis. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , .section des Hétéroptères , famille des Géocoriscs , tribu des Membraneuses. Dans cette tribu les genres Tingis , Arade et Punaise ont les pattes antérieures simples , pro- pres seulement à -la marche et non pas à saisir une proie. Leurs ja'inbes de devant ont de , tarses et ne sont pas conformées de manière à pouvoir se rapprocher de la cuisse et à arrêter l'objet que l'insecte a besoin de fixer près de lui. Les deux autres oenres qui complètent celle tribu sont ceux de Pbymate et de Macrocépliale , mais les an- tennes du premier se cachent à l'état de repos dans une rainure latérale de la tê'e et du corselet; les bords latéraux du corps sont dentelés , et l'é- cussou est petit et poinlu. Antennes en massue , rapprochées à leur base , insérées à l'exlréniité d'un ciiaperou peu fourchu , Composées de quatre articles , le premier plus long que le suivant, conique, coupé obliquement à l'extrémité ; le second presque carré , de la lon- gueur du lroisic:ne , celui-ci plus mince que les autres ; le quatrième ovale -oblong , plus gros et plus grand que les précédens et formant la mas- sue.— Bec court , engaîné k sa base avec le labre, de trois articles apparens. — Labre court , sans slries. — Têle longue, cylindrique. — Yeiia; pe- tits, arrondis , globuleux. — Deux petits yeux lisses placés i)lus liant que les yeux à réseau, assez près l'un de l'autre. — Corps assez épais , se ré- trécissant en devant. — Corselet rugueux , fort rétréci antérieurement , guère plus farge que la tèle dans cette partie, de la largeur de l'abdomen postérieurement. — Ecusson grand , couvrant la partie moyenne de l'abdomen presque jusqu'à l'a- nus , arrondi à son extrémité. — Elytres cachées en grande parue sous l'écusson. — Abdomen ovale, tronqué à sa base, dépassant un peu les élytres par ses côtés , ses bords latéraux unis , point re- P il Y levés. — Pattes antérieures ravisseuses ; leurs cuisses grosses , leurs jambes en forme de crochet, privées de tarses, s'appliquant exactement et se repliant sous la cuisse. Les quatre pattes posté- rieures petites, leurs tarses ne paroissant compo- sés que d'un seul article ; crochets bifides sans pelottes apparentes dans leur entre-deux. Les Macrocéphales , dont le nom vient de deux mots grecs et signifie : grosse tête, ont proba- blement les mœurs des Phyuiates ; leurs méta- morphoses ne doivent pas différer de celles de» autres Hémiptères héléroplères. Les espèces con- nues habitent les deux Améviques. Fabricius en décrit trois espèces dans le Syst. Rivyng. pag. 123, sous le nom de Syrtis ^&u\oir : Manicaia , n°. 7, P rehensilis , n°. 8, et Crassimana , n°. g. ( S. F. et A. Serv. ) PHYSAPODES. Voyez Vésitarses. ( S. F. et A. Skrv. ) PHYSODE, Physôdes. Nom donné par M. Du- méiil à un genre de .sa classe des insectes , ordre des Aptères, famille des Quadricornes ou Poly- gualhes. L'espèce dont il a donné la ligure, sous le nom de Mann, dans son ouvrage intitulé ; Considérations générales sur la classe des in- sectes, se rapporte à notre Idotée pointue {nouf. Dict. d'Hist. nut. seconde édil. tom. 16. pag. io3. ) (/C savant naturaliste ne comprenant dans cette famille, la soixantième et la dernière de sa classe des insectes, que les genres Armadille , Cloporte et Physode , celui-ci doit êli^ le luème ((ue le genre Aselle d'Olivier, et embrasser dès- lors notre ordre des Crustacés isopodes. (Latr.) PHYTADELGES. Voy. Plantisuges. ( S. F. et A. Sebv. ) PHYTIBRANCHES, PAyi//.ra«/:A/a. Dans l'on vrage sur le règne anima! de M. Cuvier, j'ai dé- signé ainsi une famille de Crustacés , de l'ordre ries Isopodes, dont les appendices bianclufèrejj situés sous la queue ressemblent à de petits jiieils articulés ou à des liges ramifiées, taudis que ceux des autres Isopodes sont en forme de lames ou d'écailles. Ayant, depuis l'impression de cet ou- vrage, observé des paljes aux mandibules de di- vers Phytiphages , caraclère qui disliugue les Ainphipodes des Isopodes, j'ai transporté celle tribu dans le premier de ces deux ordres. Les autres Aînphipodes ayant d'ailleurs sous le post- abdomen des appendices d'une forme analogue , ce groupe ordinal n'en est que mieux assorti. Je le divise en quatre familles. 1". Les Crevettines , Grammarinae , dont fous les pieds sont onguiculés, au nombre de quatorze , et dont l'exlréniité postérieure du corps est munie de pièces cylindriques ou sans appendices. Ici viennent les genres C-^n'ette , Tulitre , Corophie , P H Y Corophi^ , Phroninie et plusieurs aulres élaltlij jiar M. LJacii. 2". Les UnopTKiiEs , Umptera. Scmljlaliles aux pi('ct'tle«is par la manière dont se lermiiieiit leurs pieds et par leur nomLre, mais doni le corps oliVe à sou cxirémilû poslciieuie el latérale des appendices en Dasicoires. Le genre Phrosine de M. Rlsso et quelques autres intMits appaitiennent à celte fuinille. Les siiivans compreiiuent mon ancienne tribu d>.s Pliytibrancbes. o". Les UÉCEMpÈDEs , Dccempedcs. Les pieds «ont onguiculés, niaif rcduits à dix. Elle se compose des genres Typhis , Ancée , Pranize, 4°- Les Hétéropes , Iletewpa. Les pieds sont au nombre de (piator/.e , comme dans les deux ])remièrcs familles, mais tous, ou les quatre derniers au moins, sont mutiquesel slniplemcnl natatoires. Là se placent les genres Apseude , lone , Ptèrygoccre. I-e i^enre Axcéç , Anceus , de M. Risso , ou Cnalhia de M. Léach, est distingué de tous les autres de la même famille par les caractères sui- vans. Tous les pieds simples. Deux fortes saillies, imitant de? mandibules, au devant de la tête, dans les mâle». Queue terminée par des feuillets en nageoire. La tig. 24 de la planche 336 de J'Atlas d'bistoiie naturelle de cet ouvrage, repré- sente V Ancée Jbr/icufaire mâle de ce naturaliste. La lii^ure suivante est celle du Cancer miixillaris mâle de Monlagu , ou du Gnathia termitoides de M. Léacli. D'après des renseignemens communi- qués par le dernier , VOniscus cœruleaius du pré- cédent , d'après lequel nous avons formé le genre Pranize , Praniza , et dont on trouvera aussi la figure , même plancbe , n°. 28 (1) , el pi. 229 , fjg. 24 et 25, seroit la femelle. Je soup- çonne qu'il y a ici quelque erreur. Ija figure 26 de la' même planche n". 56, est celle de I'Apseude taupe, Apseudes talpa , genre du même naturaliste, et auquel paroit devoir se rapporter celui A' Eupheus de 31. Risso ( même planche, fig. 27 ). Les quatre derniers pieds sont s«uls mutiques et propres à la natation. Les deux piemiers se terminent en piuce, et les deux sui- vais s'élargissent au l)out , eu manière de main denttlée. L'extrémité postérieure du corps olfre deux longues soies articulées el velues. Dans le genre 'one , lone , jn-oljablement celui àc. Ccrlino de M. Léach, tous les pieds sont mutiques. C'est VOniscus thoracicus de Montagu, dont la figure est reproduite même planche 536 de cet Atlas , no. 46. Le genre Ptékygocère a été établi sur une figure deSlabber, copiée ici, pi. 33o , n^^ 3 et 4. Voyez cet article el celui de Tiphis. (Latr.) (i) Il s'est glissé une fiuie Hars l'explication de cette Hgurr. Taisez cxruUaius ^ au iicu de thoracicus, Hist- hiat. Ins. Tome X, PIE 121 PHYTOPHAGES ou HERBIVORES. Nom don- né par M. Duraéril {^Zool. anal. ) à sa vingt- unième famille de Coléoptères , section des 'l'é- tramérés, cdVanl les fara''.tpres suivans : antennes Jili formes , rnnd^s , non portées sur un hec y corps arrondi, tlle .'•e compose des genres Douacie , Criocère, Hispe , llélode, Lupère, Galéruque , Allise , Criboiiri, Clytie, (^hysomèle, Alurnc , Erot_yle et Casside. ( S. 1''. et A. Serv. ) PIED ou PATTE, Pes. Appendice ou membre inférieur du corps, propre à la marche ou à la na- tation , et composé d'une suite d'articles lubu- laires , renfermant chacun des muscles propres ( deux dans la plupart , dont l'un extenseur et l'autre lléchisseur ). (t La forme générale des pattes, dit M. Cu- vier , Leçons d' Anatomie comparée , tom. I , pag. 452 , dépend de la manière de vivre des in- sectes. Sont-ils destinés à demeurer dans l'eau , à nager? alors les pattes sont aplaties, longues^ ciliées. Doivent-elles servir à fouir la terre? elles sont élargies, crénelées , tranchantes. Ser» veut-elles seulement à la marche ? elles sont lon- gues , cylindriques. Sont-elles propres au saul? la cuisse est ]ilus grosse, la jambe plus alongée, sou- vent arquée. Enlin , d'après ces conformations di- verses, ou peut très- bien reconnoître .même dans l'insecte mort, ses habitudes, sa manière de vivre. » Lés pattes des insectes sont composées d6 quatre parties principales , qu'on nomme la han- che , la cuisse ou Je mur , lu jambe ou tibia , le tarse (l) oa doigt. » Chacune de ces parties est enveloppée dans un étui desubstancecornée : elles jouent l'une sur l'autre par gynglime, parce que la substance dure étant en dehors , l'articulation n'a pu se faire par moins de deux tubercules. Le mouvement de chaque ariicle ne se fait doue que dans un seul plan , à l'exception de celui de la hanche , comme nous allons le votr. » La hanche (2) joint la palle au corps et joue ■ dans une ouverture correspondante du corselet ou de la poitrine , sans y être articulée d'une manière positive, mais comme emboîtée. La figure de la hanche varie. Chez les insectes auxquels les pattes ne servent qu'à la marche , comme les Ca- pricornes , les Chrysonièles ,\s plus grand nom- bre des Hyménoptères, des Diptères, etc., les hanches sont globuleuses et forment un véritable genou des mécaniciens. Mais chez ceux dont les pattes dévoient avoir ce mouvement latéral néces- saire à l'action de nager, de fouir la terre, etc., la hauche est large , aplatie , et a ordinairemont son plus grand diamètre dans la direction transver- sale du corps. Dans quelques-uns même , commet (i) Ou plutôt le pieJ proprement dit. (a) La plupart des entomologistes la considèrent comm» formée de deux articles , la rotule {pauliaj et 1= rrochi..itt. 122 P I E les Dytisques , lahanclie posic'rieure est soudée et immobile. Elle est comiirimée et eu forme de lames dans les Blattes , les Forbicines , et quel- ques genres d'insecles qui mavclient très-vile. » \jii Jiimur suit immédiatement la lianoLe, à la partie inlerne de laquelle il s'articule, de ma- nière à èlre parallèle à la faee intérieure du corps , dans l'état de repos; les mouvemens , sur cette première pièce, se bornent à celui de devant en arrière. La nature et l'éiendue du mouvement de la cuisse paroissent avoir déterminé ses foraies. Dans les insectes qui marclient beaucoup et qui vo- lent peu , comme les Carabes , les Cicindàles, etc. , il y a à la base du fémur, une ou deux éminences qu'on nomme Iroclianlers. Elles paroissent desti- nées à éloigner les muscles de l'axe de l'articula- tion. Chez ceux qui avoient besoin de muscles forts pour sauter, la cuisse est épaisse et souvent alongée , comme dans les Sauterelles , les Altises, quelques CAa/»w(7072.ï^ les Puces, etc. Dans ceux qui fouissent la terre , et chez lesquels la cuisse doit opérer un fort mouvement, elle porte une facette articulaire, qui correspond au plat delà hanche sur laquelle elle s'appuie. C'est ce qu'on observe dans les patles antérieures des Scarabées, des Scarites , des Taupes-grillons , etc. Enfin la forme de la cuisse est toujours subordonnée au genre du mouvement. y> La jambe est la troisième articulation de la patte; elle se meut en angle sur la cuisse, et n'est point susceptible d'autre mouvement. La figure du tibia dépend essentiellement des usages auxquels il est destiné. C'est ce qu'on voit dans les insectes nageurs , où il est aplati et cilié ; dans les fouisseurs , où il est crénelé et tranchant sur les boi'ds. Dans les Nèpes, les Mantes et plu- sieurs autres , la patte antérieure est terminée par un onglet, et forme avec la cuisse une espèce de pince ou de tenaille , dont les insectes se servent pour leleuir leur proie , qu'ils dévoient toute vivante. » Le doigt ou tarse des insectes forme la der- nière pièce de la patte. Il est ordinairement com- posé de plusieursarticles , dont le dernier est ter- miné par un ou deux ongles crochus. Ces articles jouent les uns sur les autres , et quelquefois même ils sont opposables au tibia , et forment ainsi une espèce de pince. La configuration du tarse est tou- jours en rapport avec la manière de vivre de l'in- secte. Les articles sont grêles, à peine' distincts, sans peloltes ni houpes , dans le plus grand iiom- J)re de ceux qui creusent la terre et qui marchent peu à sa surlace , comme les Scarabées , les Es- carbots, les Sphéridies, les Scarites,\es Spàej::, etc. Ils sont aplatis en nageoires, ciliés sur leurs bords, et souvent privés d'ongles dans les insectes qui nagent , comme les Hydrophiles , Tourniquets , Naucores, Corises, etc. Ils sont garnis de pelottes visqueuses , de houpes soyeuses ou de tubercules charnus, vésiculeux , chez ceux qui marchent sur P I E des corp« lisses et glissans , comme les Mouches , les Chrysoinèles , les Capricornes , les Thnps, clc. Ils sont iormés de deux ongles mobiles et opposa- bles dans ceux qui doivent marcher et s. accro- cher sur les poils , comme les Poux, les Ricins , les Cirons. L'un des articles est extrêm-.'ment di- laté, et couvert de poils disposés sur des lignes parallèles , dans les mâles de quelques e6p< cts du genre Crabro et de quelques Dytisques. » Le mouvement de chaque article des pattes ne se fait , selon M. Cuvier, que dans un seul plan. Il n'est opéré que par deux muscles qui sont enve- loppés dans l'article précédent , un extenseur et un tléchisseur. « Dans les Coléoptères, les hanches se meuvent par uneespècede rotation surleuraxe longitudinal, lequel, comme nous l'avons dit, est placé en tra- vers, et fait avec l'axe ou la ligne moyenne du corps, un angle plus ou moins a])procbant de go". La cuisse étant attachée à l'extrémité intei'nc de la hanche , est d'autant plus écartée de la cuisse opposée , qu'elle est plus fléchie sur sa propre hanche. On sent que la position du plan daus lequel cette llexion se fait, dépend de la situation de la hanche. Lorsque celle-ci est tournée en avant, le plan est vertical. Lorsqu'elle est tournée en arrière, il devient toujours plus oi)lique , et même horizon- tal dans les espèces qui nagent. C'est doue du mouvement sensible de la hanche que dépen- dent les mouvemens les plus remarquables de la patte. » Les muscles de chaque paire de hanches et des cuisses sont placés dans la partie du corstlet ou de la poitrine qui est au-dessUs; et, pour les bien voir, il faut couper le corps de l'insei^te par tranches verliicales. )) Au-dessus de la dernière paire , dans la poi- trine , est une pièce écaïUeuse en Ibrme d'Y. Sa tige donne attache au muscle qui fait tourner la hanche en arrière , en s'inaérant à son bord pos- térieur. Celui qui le fait tourner en avant est at- taché au dos , et s'insère par un tendon mince à son bord antérieur. )i Le muscle qui étend la cuisse, en le rappro- chant de l'autre , est très-considérable, et s'allH- che à toute la branche de la pièce en forme d'Y, pour s'insérer au bord interne de la tête de la cuisse. Son antagoniste est logé dans l'épaisseur même de la hanche. » Quant aux deux paires de cuisses antérieures, les muscles qui les étendent sont attachés aux parties dorsales qui leur répondent, et non à des pièces intérieures particulières ; mais ceux qui les fléchissent sont toujours situés dans l'épaisseur même des hanches. >i Les muscles qui font tourner celles-ci sont aussi attachés aux parois du corselet; savoir: celui qui les porte en arrière , à la partie dor- sale ; et celui qui les porte en avant, à la partie latérale. Dans les Dytisques jïdoat la hanche de P I E- derrière est , comme nous l'avons vu , soudi'e et immobile , les muscles semblent se perler au fé- nnir , qui en a ainsi quatre, deux extenseurs et deux flccliisseurs. » Les autres ordres d'insectes sont , à peu près , conformi's de la même manière que les Coléop- tères. Les muscles de la jambe sont situJs dans l'intérieur de la cuisse. L'exleuseiir est court et grêle , altachû à son bord externe ( le fémur sup- posé étendu dans la longueur du corps). Le flé- chisseur est beaucoup plus fort et plus longj il est sil;ic du côté interne, et dans toute la partie su- périeure. Il y a de même deux muscles pour chacun des articles du larse : l'un sur la l'ace su- périeure ou dorsale : c'est un extenseur; il est petit : l'autre, sur la face inférieure,j)lus marqué, et agissant comme fléchisseur. » Le même anatomiste nous a donné, pap;. 4''S du premier tome du même ouvraj;e , un extrait des observations de Lyoïiet sur la myologle des pattes de la Chenille qui ronu^e le bois du saule (^Cossus ligniperda. Fab. ). Les muscles lont pareillement intéiieuis. On peut distinguer ceux des pattes écailleuses en ceux qui meuvent leui-s trois articul.ilioiis et en ceux qui agissent sur l'ongle ou crochet terminal. Les muscles du premier article sont au nombre de cinq ou six faisceaux attachés au rebord supérieur, et s'insèrent aussi au rebord supérieur de l'article suivant. Ceux du second article sont, à peu près , eu nombre égal, et s'insèreut au rebord du troisième. Les mus- cles de l'ongle sont terminés par deux tendons ; mais ils sont formés de plusieurs faisceaux qui s'at- tachent , les uns sur le second et. le' troisième ar- ticles, par deux plans bien distincts; les autres, sur une ligne qui correspond à la convexité de 1 ongle ; et enfin les derniers, sur une ligne ré- pondant à sa concavité. Les deux tendons s'insè- rent à deux tubercules de l'extrémité supérieure de l'ongle , du côté de sa concavité et de sa pointe , et servent a la fléchir. M. Cuvier conjec- ture que cet ongle se redresse par l'élasticité de sou articulation. Chaque palle membraneuse ou fausse a deux muscles, dont la direction est , à peu près , trans- versale au corps. Ils s'étendent du centre de la palle où ils s'insèrent, jusqu'au-delà du stigmate du côté du dos, où ils s'attachent par des ban- delettes latérales et plus ou moi us obliques. L'un de ces muscles est situé au-devaut de l'auire , qu'il recouvre en partie. Ils servent à faire ren- trer le centre de la palle et les crochets du limbe de son extrémité. Chaque articulation des pattes des Crustacés , Cuvier, i/i/t/., pag. 408, a deux mtiscles , l'un extenseur el l'autre fléchisseur. Ceux de la hanche sont attachés sur la pièce cornée qui soutient les branchies. Les autres sont renfermés dans l'inté- rieur des articles suivans. Le fléchisseur du ponce on du doigt mobile des serres a un fort tendon osseux intermédiaire , plat , oblong, ou en forme de lame et d'uue grandeur remarquable. Noui renverrons pour d'autres détails au même ou- vrage. Telle est , en général , la composition des pattcj des animaux articulés , appelés Insectes par Lin- née. Nous avons présenté, lom. II , pag. 184 et suiv. de notre Histoire générale des Insectes, faisant suite au Buflon de Sonnini , d'autres dé- tails , que Tes bornes trop resserrées de ce Dic- tionnaire ne nous permettent pas de reproduire. Quelques-uns d'ailleurs ( cuisse, jainhes) rentrent dans des articles qu'on a déjà traités avec assez d'étendue. L'une des pièces de ces organes qui mi'rile une attention plus particulière, à raison des caractères qu'elle fournit, et dont nous avons parlé sous le nom de tarse, sera l'objet d'un article spécial. ( Latr. ) PIEDS-MACHOIRES, iJfrtxi//7>erfe:s. Je désigne ainsi les trois paires de pièces articulées en forme de palpes ou de petits pieds , qui , dans les Crus- tacés décapodes , recouvrent inférieurement les parties de là bouche , ou sont les plus extérieures, et que M. Savigny nomme mâchoires auxiliaires. Voyez le premier fascicule de la première partie de ses Mémoires sur les animaux sans vertèbres , et l'article Bouche de ce Dictionnaire. (Latr,) PJERIDE, P/C/-W. Genre de Lépidoptères diurnes. Voy. tom. VL , pag. lo3 du présent Dicr tionnaire. ( S. F. et A. Serv. ) PIESTE , Piestus. M. Gravenhorst a fondé ce genre de Coléoptères pentamèrcs dans sa Mono- graphia Coleopterorum micropterorum ; il est de la tamiUe des Brachélylres. Ses caractères sont : corps déprimé , linéaire. Tête triangulaire , trois fois plus petite que le corselet, ponctuée. Yeux un peu globuleux. Chaperon obtus. Mandibules en faucille. Antennes filiformes, plus longues que la moitié du corps, un peu vtlues; son premier article en massue plus gros que les autres , le se- cond et le troisième en massue, tous les suivans cylindriques. Palpesfiliformes. Corselet unpeuplus large que long , à peine plus étroit et un peu plus court que les élytres, ponctué; angles de sa base tronqués ; il a un sillon longitudinal complet dans son milieu, et un autre court à chaque angle de la base. Elytres un plus larges que longues , ayant douze sillons longitudinaux droits , profonds et entiers. Abdomen un peu obtus , très -.finement pointillé. Pattes courtes , fortes. Jambes ciliées, paroissant comme dentées en scie. M. Gravenhorst n'en décrit qu'une seule espèce, Pieste sillonné (P. sulcatus"). Longueur a lig. Brun brillant ; antennes , palpes et pattes pâles. Tète très-finement ponctuée avec un petit silloo IH P 1 L longiliidinal enlre les anicnnes. CLaperon pâle. Premier jnicle dus aiilennes portant une touffe de poils roides à sa partie iulciieuie. Il est du Brésil et a été pris sur une espèce de bananier. Musa. ( S. F. et A. Serv. ) PIÉZATES, Piczata. Nom donné par Fabricius à un ordre d'insectes désif^nc antérieurement pur Linné sous celui à'Hyménopières, L'auteur lui donne pour principaux caractères : jix pattes; deux antennes ; corps ayant quatre ailes membra- neuses , nues , quelquefois ployées longitudinale- ment; ces ailes manquant entièrement dans quel- ques-uns ; quatre palpes égaux ou de gr.aideur inégale, ordinairement filiformes; mandibule» cornées, droites ou courbées et arquées, soit ai- guës soit tronquées, avancées, simples ou den- tées ; màclioires courtes , cornées ou membraneu- ses , obtuses , entières , quelquefois alongées , fléchies , formant les divisions extérieures de la langue ; lèvre conrte , cornée ou membraneuse, tronquée ou arrondie , formant les divisions inté- rieures de la langoe. ( S. F. et A. Sert. ) PILULAIRES. Geoffroy donne ce nom à deux espèces de Coléoptères du genre Géotrupe de M. Latrcilie , le Stercorarius et le Vemalis. ( S. F. et A. Serv. ) PILUMNË, Pilumnus. Genre de Crustacés décapodes, famille des Brachyirres , établi par M. Léach , très-voisin de celui de Crabe , dont il faisoit partie et dont il diffère par les caractères auivans : Pieds delà quatrième et delà troisième pairesles plus longs. — Tige des antennes latérales beaucoup plus longue que leur pédoncule (i), sé- tacée et composée d'un grand nombre de pelils articles. — Corps proportionnellement moins large que celui des espèces du genre Cancer, et plus rapproché, pour la forme, de celui des Ciustacés de la tribu des Quadrilatères. Espèces généralement petites, longues au plus de vingt millimètres sur vingt-six de large , pro- pres aux mers de l'ancien continent. Ce genre ne dillère de celui d'Eriphie qu'en ce que le pédon- cole des antennes latérales occupe une échancrure du bord intérieur des cavités oculaires ; que le test est plus arqué en devant , et que les yeux sont moins écartés. (i) Les trois articles donc il se compose sont, ainsi que dius les Crabes, presque cyliiulriqu.s. Le premier est plus grantl, particulièrement lians ceux-ci. Souvent, ici, il se présente sous U figure d'une lame étroite, paroissant fixe ou peu mobile , avec la partie extérieure du sommer plus ou moins dilatée. Les antennes latérales des espèces exotiques que j'ai étudiées étant souvcjn mutilées, il m'a iié impossible de faire usage de ces différences de formes. Cet emploi minutieux m'eût d'ailleois entraîné trop loin. P 1 L L Corps presqu'en forme de losange, dilaté ei arrondi vers le milieu de ses côtés. Nota. Les deux espèces de cette divSion for- ment peat-êire un genre propre. La seconde ne m'est connue que par la description de Fabricius et la figure qu'Herbst en a donnée; peut-être se rapporte-l-eile au genre Mursia de M. Léach. Je n'ai vu qu'un seul individu de la seconde , et à aniennes latérales imparfaites. Les yeux sont si- tués à Textréinité d'un pellicule courbe, et plus épais ou plus large à sa base. Le sommet du troi- sième article des pieds-màclioires extérieurs est tronqué obliquement eu dehors , de sorte qu'il parolt se terminer en pointe. I. P11.0MNE? porte-cupules, P. cupulijer. Front droit, rebordé, presqu'eniier , un peu enfoncé et refendu au milieu ; côtés du test sans dents ; quatre petites éinineuces en forme da disque plat, ovale, un peu rebordé, plus solide sur ses bords, semblable à une cupule de lichen , de chaque côté de la partie antérieure et infé- rieure du test, depuis la bouche jusqu'au canlhus postérieur des yeux. Corpsblanc. Test long d'environ seize millimè- tres sur vingt-deux de large, mesuré au milieu , mince, foible, assez convexe, ayant dans «oq milieu quelques lignes enfoncées , tout encroûté, ainsi que les pieds, d'une matière paroissant for- mée par un duvet. Cupules noirâtres avec le re- bord roussâtre; lessupérieures plus oblongues. Ser- res petites, courtes; doigts longs, grêles, arqués, crochus, armés de petites dents aij,uës ; une subs- tance peut-être gommeuse et glutinaiite , formant un empâtement à l'extrémité ; les autres pieds grands, comprimés et empâtés. Individu femelle. Ile de France. M. Mathieu. a.'PituMNE? à deux épines, P. bispinosiis. Cancer bispinosus. Fab. ^Herbst, Krabben , tab. 6.Jîg. 45; tab. 64. fig. i. Quatre dents au front , les ocul.iires internes comprises; deux à chaque bord latéral du test. Test long de quatre centimètres sur pics de six de large. Serres tuberculées. Indes orientales. II. Corps trapézoïde , avec la partie antérieure plus large et arquée y bords latéraux antérieur» déprimés et aigiis. I . Dessus du corps et des pieds entièrement cou- vert de poils f cachant presque le Jhnd. Front incliné ; son bord antérieur divisé au milieu par une éohaacnue en deux lobes courts , larges, arrondis, continus latéralenient avec la portion interne du ijord supérieur des cavités oculaires , qui forme de chaque côté une deut P I L eniièic bn cclinncrée. Test ini'gal , plus con- vexe au milieu. 3. PiLCMNE chanve-soatis , P. vespértilio. Cancer vesperliUo. Fab. ']'esl çt pieds laineux (poils longs) ; trois dénis simples, presque coniijues et de mêene consis- Ijuce , à ciiaque bord latéral du test , la post-ucu- laiie non comprise ; ccbaaciuie du milieu du (roui presque ('arrce ; ses deux lobes adjaceus presque droits au bord interne , sans dentelures ni granu- lations sensibles en devnat ; serres de grandeur moyenne , presqu'égales , à doigts lisses et ordi- nairement l>lanchâlres. Corps blancbàtre , mais tout h^rifle de poils (loiràlres; les deux saillies du canthus inlerue des cavités oculaires coutinues avec les lobes fron- taux, échancréeset bidenti'es. Quelques tubercu- les sur les côtes du test. Indes orientales. 4. P11.UBXE laineux , P. lanatus. Test et pieds laineux ; trois dents simples , presque coniques , terminées en une pointe plus dure ou écailleuse à chaque bord latéral du test, la posl - oculaire non comprise; échancrure du milieu du front en forme d'angle ; les deux lobes adjacens parfaitement arrondis , avec le bord an- térieur granuleux j l'une des serres ( la droite ) plus grande; doigts noirâtres; ceux delà serre la moins grosse, striés. Un pj?u plus grand que le précédent , avec les serres épaisses et graveleuses ; d'ailleurs presque semblable. Variété peut-être du mâle de cette espèce. • Indes orientales et nouvelle Hollande. 5. PiLUMNE duveté , P, tomentosus. Teit et pieds couverts d'un duvet très -court; trois dents à chaque bord latéral , formées par de petits tubercules coniques , écailleux et spi- mformes. Corps d'un brun - noirâtre , très - poiiilillé en dessus ; quelques petits tuljercules sur les côiés du test analogues à ceux des bords. Front divisé eu deux lobes arrondis ft crénelés; s.iillies ocu- laires adjacentes , entières, avec trois grains éle- vés en dessus. Serre droite grosse, forlèuieut gra- veleuse ou cliagrir.ée en dehors ; doigts uoirâues , striés , avec le bout blancliâue. Nouvelle Hollande. 2. Dessus du corps et des pieds simplement pu- bescent {poils clair- semés et luissarit à dé- couvert ces parties) ou presque glabre. 6. PiLCMNE hérissé, P, hitellus. Pilumnus hirtellus. LÉach, Malacost. Podopld. P I M t^.5 Brit. tab. 12. -^ Cancer hirtellus. I.tkn.F^ti. Bosc, llisso. — C. yespertdio. bosc, Hist. ndt. des Criisi. tom. i. pag. 177. pi- a. fîg. i. -- Hebbst, Krabbtfi. tub. 'J-.fiS- S'- — t.)usd. C. Jirrugnieus. tab. zi.Jig. \z']'t. — Cancre velu , n". 2. Rondelet? Dessus du corps d'un rouge de sang foncé , avec la partie supérieure des paties plas jâle ; des^ou.i iauuâlre, mêlé d'un peu de ronge; pailes de Vj'uet- (fues iildividus ayant des bUndes ou taches trah.s- vcrses de let'e dernicie cculeur; milieu du dos plus clair, un peu jaunâue ; le corps , dans d'aii- Ires, presquV'ultèreuient j;iunàire-pâle , plus du moins lai'heté de brun on de roussàire. Test poin- liU»' , hérissé çà et là de poils peu épais , jaunl- Ires , avec une ligne enfoncée, longitudinale, bitide postérieurement , parlant du front, Unis- sant près du milieu du dos. Front droit , échancro au milieu et de chaque côté , près des yeux ; bord antérieur des deux lobes et contour des orbites oculaires garnis depeliles épiues ; chaque bord latéral du lest ayant près de l'extrémilé antérieure trois à quatre épiues isolées ou un plut grand nombre, mais plus petites et très-rapprochées ; puis au-delà , et constamment dans tous , trois dents terminées en une épine très-aiguë et di- rigées en avant. Les deux pattes antérieures de grandeur un peu iuégale , chargées exlérieure- ment de tubercules épineux et de poils , mais n'en ayant dans quelques individus que sur la tranche supérieure , l'une des deux en étant mé-iie dépourvue. Doigts noirâtres, striés, pointus au bout; côté interne fortement denté ; dents des doigts de la main le plus souvent obtuses; les au- tres pattes hérissées de longs poils, à tarses sans stries et terminés par un crochet aigu. Dans l'Océan européen et dans la Méditerra- née; ceux qui habitent les mers du nord de l'Eu- rope sont plus petits , jaunâtres , un peu moins épineux, avec le bord anlcrieur du Iront. Telle est la variété décrite par Linnaeus. Les individus de la Méditerranée sont d'uu rouge de sung obscur , avec les serres et les piedsd'uue lemte plus claire. Le bord anlerieur du Iront est entièrement hé- rissé de petits grains qui le font paroltre cannelé. Comme l'on uouve des variélés intermédiaires ; on ne peut distinguer spécifiquement ces indi- vidus des premiers. La femelle, suivant M. Risso, fait sa ponte eu juillet. Les œufs sont d'uu brun-girolle. (Latr ) PIMÉLIAIRES, Pimeliariœ. Première tribu de la famille des Mélasomes , section des Hétéro- mères , ordre des Coléoptères. Elle odie pour ra- raclères : Point d'ailes. — Palpes w«jri7/az/i?.f.Cb" formes ou terminés par un article guère plus épais qiie les précédeas , et plutôt cylindrique ou obcoulque ii.6 P 1 M que li-iangulaire ou en liache. — Eljtres soudées eusemble. I. Menton recouvrant la base cles mâchoires. Erodie , Zophose , l'iinélie, Tenl^rie, Hi^gèlre , Eurjchore , Akis. II. Base des màclioirts découverte. Tagijnie , Moluiis , Scaure , S(?pidie. La plupart des Pim^liaires vivent dans les terres salines des puj'S chauds et sablonneux de la parlie occidenlale de l'ancien contineulj elles sont abon- dantes sur les boids de la mer, parmi les soudes (^sti/sola) , et se c 'uvreut souvent d'une pous- sière blanclià le , de même que certaines espèces du genre Apliodie. HÉGÈTRE, Regeter. Lat. Blaps. Oliv. (£n/.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section dt's Hétéro;iières , famille desMélasomes , tribu dos Piniéliaires. Dans le groupe de Piméliaires dont les Ilégètres font partie {^voyaz Piméliaires ), les genres tko- die, -Zophose, Pimélie el'i'enlyrie se distinguent par leur corselet très-convexe, et les Euryctiores ainsi que les Akis ont cette même parlie du corps presque concave , ses bords latéraux étant tiès- lelevés. Antennes filiformes , composées de onze arti- cles , la plupart cylindriques , le troisième alonj^é , les trois avant-derniers duiiinuant. graduellement de longueur, un peu obcouiques ; le onzièuie pe- tit , court , ovale. — Labre coriace , avancé , en carré transversal. — Mandibules échancrces au bout. — Mâchoires rétrécies anlérieurement vers la base , reçues dans une tente linéaire et recou- verles à leur base par le menton. — Palpes maxil- laires composés de quaire articles, le dernier un peu plus j;rand , presqu'obconique , comprimé ; palpes labiaux Iriarticulés. — Menton grand , transversal , semi-orbiculaire , son bord supérieur coupé droit transversalement. — Tète courte, en- foncée jusqu'aux _yeux dans le corselet. — Corps ovale , peu convexe en dessus. — Corselet un peu plus étroit que les clylres , carré, très-rappioché de la base des élytres , presque plan et sans bords relevés. — Ecusson très-petit. — Elytres soudées ensemble, se rétrécissant et se courbant sensible- ment à leur partie postérieure , leur bord latéral embrassant l'abdomen ; ailes nulles. — Abdomen alongé , trigone. — Pattes grêles j jambes ayant deux courtes épines à leur extrémité. On connoît environ six espèces de ce genre fondé par M. Lureille : elles habitent les climats les plus chauds de l'ancien et du nouveau conti- nent. Leurs mœurs sont inconnues. I, -HÉGÈTRE strié , n. striatus. Hegeter niger , capite ihoraceque lœvibus f elytris subsulcatii basi et externe marginatis. P I M Hegeter striatus. Latb. Gêner. Cntst. et Ins. tom. a. pag. 1 5j. n°. i . tab. IJC. fig. 1 1 . — Blaps elongata. Oliv. Entom. tom. 3. Blaps. pag. g. n". 7. pi. I . fig. 7. Longueur 8 lig. Noir. Antennes brunes, extré- mité des palpes maxillaires de même couleur. Tête et corselet lisses, ce dernier rebordé sur les côtés et à sa partie postérieure dont les angles sont aigus. Ecusson 1 néaiie , transversal. Elytres légèrement sillonnées, un peu rugueuses, rebor- dées à leur base et latéralement. S Des îles de Ténériffe et de Madère. EURYCHORE, Eurychora. Thwnb. Latb. Fab. Herbst. Pinielia. Uliv. (^ Eiiioiit. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Héléromères, famille desMélasomes, tnbu des Piméliaires. Dans le groupe de cette tribu dont le mentoh recouvre la base des mâchoires , les genres Ero- die, Zophose, Pimélie et Tenlyrie ont le corselet très - convexe. Dans les Hégèires il est carré et presque plan eu dessus. Les Akis ont leurs an- tennes composées de onze articles distincts, et leur corselet n'est point transversal, mais presque ausii long que large. Antennes aiifarvaes , comprimées, composées de dix articles presque cylindriques , le troisième irès-alongé , les autres courts, le dixième plus gros, coupé en coin à son extrémité. — Xaé/e peu ou point visible. — Mandibules cornées , den- tées dans leur milieu intérieur, bifides à l'extré- mité. — Mâchoires étroites à leur base. — Palpes majcillaires tiiilormes , de quatre articles presque égaux, presque coniques et obtus; les labiaux plus courts , tiiarticulés. — Menton crustacé , court , très-large , transversal , recouvrant la base des mâchoires. — Corps en ovale court , déprimé et comme concave en dessus. — Corselet grand , large , tiansversal , semi-circulaire ; ses bords la- téraux comprimés, tranchans , relevés, velus; son bord postérieur coupé droit , éloigné de la base des élylres , l'antérieur très-échancré carré- ment pour recevoir la tête. — Ecusson très-pciit , triangulaire. — Elytres soudées ensemlde , cou- caves en dessus, leurs bords extérieurs comprimés, relevés, tranchans, velus, embrassant la plus grande parlie de l'abdomen; ailes nulles. — Ab- domen ovale, tronqué en devant. — Pattes minces^ assez longues ; jambes ayant deux épines courtes à leur extrémité , celles des postérieures surtout. Taises courts ; premier article des postérieurs de la longueur des deux suivans. Eurychore vient de deux mots qui expriment la séparation bien marquée qui se voit entre le cor- selet et l'abdomen de ces coléoptères. On ignore leurs mœurs. Les daux espèces connues sont d'A- frique. P I M 1. EcBVcttORE cillée , E. ciliaia. Ettrychoni. nigra , ihorace elylrisque nifo niaviiiiè cil^fUis. Euryclioni ciliata. Fab. Syst. Eleut. tant, l . pug. i33. ii°. I. — Latr. Getier. Crust. cl Ins. tout. 1 . pug. 1 5 1 . n". *. — PiiHclia ci/ ta tu. Owv. Eu'.Din. loin. 3. Piinél. p'ig- iiô- «". 55. pi. a. /'ê- 'y- — Encycl. pj. \^;i.fig. 8. a. b. Longueur 6 lig. Noiie, lisse. Bords du corselet et des élyties rorlcment ciliés de poils roux. Du Cap de Bonue-EipJrauce. AKIS, Akis. Herbst. Fab. Lat. Tenebfio. Lin». Piinelia. Oliv. {Entoni.) Genre d'insecles de l'ordie des Coléoplcres, secliun des Hûléromères, lamille des INlélasouies , tribu des Piméliaires. Le seul genre de celte tribu qui comrjie celui d'Akis , a la basé des mâclioires recouverte par le menton et les l>ords latéraux du corps lelcvés, est Cflui d'Kurychore , mais dans ce dernier les an- tennes n'ont que dix articles et le corselet est transversal. Antennes filiformes , comprimées , composées de onze articles disiincls, le second très-petit, le troisième très-long, cylindrique, le quatrième et les suivaus jusqu'au huitième inclusivement, ob- coniqiies ou cylindriques ; les trois deniiers-plus petils , le dixième lurbiné , le dernier court , ovale , obcouique , sa base élanl souvent enchâs- sée dans le précédent. — Labre coriace , traus- verse , entier. — Mandibules cornées , dentées dans leur milieu intérieur , bitides a l'extréimlé. — Mâchoires élroites à leur base. — Palpes maxillaires tililormes , de quatre articles , le der- nier obconique , compri.iié ; les labiaux plus courts, triarticulés. — Lèvre peu ou point apjia- parenle; menton presque carié, recouvrant la base des mandibules , son bord supérieur un peu arrondi , écliancré dans son milieu , l'inférieur tronqué transversalement. — Tête large , échan- crée en devant pour recevoir le labre. — Corps ovale , quelquefois un peu alongé. — Corselet plus étroit que les élylres , presqu'aussi long .que large , presqu'en cœur tronqué postérieurement, ses bordi latéraux très-relevés. — Ecusson très- pelit, distinct. — Elytres soudées ensemble , assez aplaties en dessus , leurs bords extérieurs tran- thans, embrassant une grande partie de l'abdo- men ; ailes nulles. - — Abdomen ovale, rétréci et arrondi aux angles extérieurs de la base. — Pat- tes minces, alongéesj jambes ayant deux épines courtes à leur exlrénuié , celles des postérieures surtout : premier article des tarses postérieurs de la longueur des deux suivans. Les Akis habitent les pays qui bordent la Mé- diterranée et la mer Noire. Leurs mœurs parois- seot tenir de celles des Piniélies et des Blaps. On P I M 127 en connoît nne dizaine d'espèces , toutes d'asse;: grande taille. I . Akis réfléchie , A. reflexa. Akis atra nitidti , elytris dorso Icevi lateribus tmnsi'enè carniatis tuberculatist/ue. Akis reflexa. Fab. Sysi. Eleut. tant. i. pag. i35. «".4. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. loin. 2. pag. i5a. n". 1 . — Pinielia rejlexa. Ouv. Entom. Piniél. pag. 25. n". 34. pi. i./ig. 9. — Encycl. pi. 194. Piinél.,fig. 17. Longueur II ng. Noire, luisanle. Tèle fine- ment poioiillée. Corselet avant uue forle épine à chaque angle postérieur, ses bords latéraux un peu plissés, ceux des élylres portant aussi quelques plis et quelques tubercules ainsi que leur parlie inférieure qui embrasse l'abdomen. Elytres pro- longées en pointe mousse poslérieurenieut ; leur carène latérale tuberculée et comme déniée en scie. Fille se trouve dans l'Orient , en Afrique et dans la France méridionale. Le» Akis spinosa n°. 2 , et acuminata n". 5, de Fab. Syst. Eleut. (_ En- cycl. pi. iCfô.fig. a et '5) sont de ce genre , mais beaucoup d'autres espèces que cet auteur y com- prend s'en éloignent et appartiennent à ceux de Pimélie , Tentyrie et Tagéuie. Nota. L'Akis collaris des auteurs {Encycl. pi. 194. Pimél.Jig. 16.) est le type d'uu nouveau genre auquel M. Mégerle a donné le nom à'Eleno- phorus , mais do.it nous croyons que les caractère» n'ont pits encore été publiés. MOLURIS, J/o/«/-/>. Lat. Tenebrio. De Géer- Pimelia. Fab. Oliv. {Eiitont.) Genre d'insecles de l'ordre des Waléoplères, sec- lion des Héléromères , famille des Mélajomes , Iribu des Piméliaires. Les Piméliaires qui ont la base des mâchoires découvetle forment un groupe dans cette tribi). Ce sont les genres Tagénie , Moluris , Scaiire et Sépidie. Les Tagénies ont le corps élroit et alon- gé , le dessus de celui des Scaures est déprimé , et dans lesSépidies le corselet est rétréci à ses exlrér mités et dilaté au milieu de ses côlés. Antennes liliformes , insérées sous un rebord de la lête, composées de onze articles , le premier assez long, gros; le second très-court, conique i le troisième le plus long de tous, cylindrique; les suivans obconiques : les quatre derniers un peu plus gros que les autres, les dixième et onzième turbines, ce dernier ovale-globuleux. — Labre coriace , avancé , entier , en carré transversal. — Mandibules écliancrées vers leur exi;éiuilé. — Mâchoires ayaijt leur base découverte ; leur lobe intérieur muai d'un onglet carré. — Palpes maxil- laires filiformes , de quatre articles, le dernier un peu plus court que le précédent , presque tnan- luS P 1 M jjulairc , cnraprind ; palpes laUiawx de frois ar- i licles. — Lèi.'/e ciLisUc('e, avanc(?e , fortement tcliancrôe; menton court , large , en oarré îrans- versal , son bord supérieur presque droit. — TVte jilus élroile que le corselel , inclinée perpendicu- lauenaent , enfoncée jusqu'aux yeux dans le cor» sulct. — Corps alongé ^ ovaie , trùs-convexe. — Corselet plus étroit que l'abdomen, convexe, presque globuleux , tronqué antérieurement et à sa partie postérieure, — Ecusson nul. — Elytres soudées enseuible , très-oouvexes , couvrant tout l'abdomen et embrassant ses côtés ; ailes nulles, — Abdomen grand, ovale, troftqué anlérieure- meul. — Pâlies anez fortes; jambes étroites, les postérieures longues, un peu cambrées; toutes les jambes ayant deux courtes épines à leur exiré» mité. Les auteurs mentionnent un petit nombre d'es- pèce de ce genre fondé par M. Lalreille, elles sont d'Afrique ou des contrées de l'Asie qui en sont voisines; leurs mœurs paroissent être les mêmes que celles des Pimélies.Leur taille est généralement £,rande. I. MoLD«is striée, 3T. stria/a. Moluris aira , glabm , l/neis tribus in fingulo elytro suturuque obscure savguineis. Moluris striata. Lat. Gêner. Cntst. et Ins. toni. ï.pag. 14c). n°. i, — Pimelia striata. V.kh. Syst. Eleut. toni. \.pag. 128, n°. i. — Oi.iv. Jintom. toin. 5. Pimél. pag. 4- ""• -■ pi. ^•fig- ' ' • - — Eîicycl, pi. 194- Pwiél.Jig. 19, Longueur i5 it 16 lig. Noire. Antennes un peu velues, têie et corselet finement pointillés. Les bords latéraux dActlui-ci raboteux, plissés. Cor- selet et élytres un peu rebordés , ces deiJiières finement ridées, ayant chacune trois lignes longi- tudiuales et la suture d'un rougu-sangum obscur. D'Afrique. ( S. F. et A. Ssav, ) PIMÉLIE, Pimelia. Fap. Lat. Or.iy. {Ent.^ Tenehrio. Linn. G^off. . Genre d'insectes de. l'ordre des Coléoptères , secùon des Héléromcres , fauiille des Mélasomes, tribu des Piméli^ires. l'abricius fonda le genre Pimélie aux dépens de celui de Tsjiebrio de Linuaeus", mais il y reu- termoit encore un grand nombre d'espèces que des caraclères saillaiis dislinguoient les unes des au- ti-es; il le sentit lui-même lorsqu'il adopta dans son Sysleina Eleiitheratoruni le geure Eurychora de 'i'Jiuiil'eig el celui d'^^^/id'Herbsl , compris pré- cédemmen; dans ses Pimélies. M. Lalreille, à plu- .■.ieurs reprises, compléia la réforme par la créa- tion de quelques nouveaux genre's et restreignit , celui-ci de la manière que nous allons le pré- sc{iter, Les Pimélies font parlie d'un groupe dont le PIM raraclère est : menton recouvrant la base des inàclioires, C^oy. Piscélfaires. ) Mais les Erodieï et les Zopboses ont le corps prcsqu'orbiculaire ; le coiselet des Hégèlres est plan en dessus; celui des T eolyries est presiju'orbiculaire , guère iilus étroit que l'abdomen , presqu'aussi long que large. L'abdomen est en ovUle tronqué dans les Eurychores , el le corselet est aussi long ou plus long que large dans les Akls :. ces deux derniers genres ont eu outre les bords latéraux du corselet très-relevés. Antennes filiformes , insérées sous les bords latéraux de la tête, de onze articles, le troisième fort'alongé , cylindrique , le dixième semi-glo- buleux , le dernier petit , Irès-court , à moitié en- cliàsbé dans le précédent. — Zaô^e coriace , avau- cé , carré , plus large que long, entier. — Mandi- bules cornées , dentées dans leur milieu intérieur, bilides à.l'extréraité. — Mâchoires étroites à leur base qui est recouverte par le menton , el reçue» de chaque côté dans une fente linéaire. — Palpes niajcillaires filiformes , de quatre articles pres- qu'égaux, presque coniques et obtus; les labiaux plus courts , Iriarticulés. — Menton transversal , ses côtés arrandis, son bord supérieur échancré, — Corps ovale , sa partit anlérierre se rétrécis- sant subitement. — Corselet beaucoup plus étroit que l'abdomen , un peu plus large que la tête, court, seun-orbiculaire ; ses Lords latéraux ar- rondis. — Ecusson très^petit ou nul. — Elytres soudées enseuiblu, leur bord extérieur embras- sant les côtés du ventre; leur bord latéral ou celui qui borde les côtés appareos du corps , ordinai- rement élevé; ailes nulles. — Abdomen grand , ovale-orbiciilaire. — Jambes ayant deux épines à leur extrémité, tarses courts; premier article plus long que les autres. Ces coléoptères n'habitent que les pays chaud» de l'Asie et de l'Afrique ; ils se tiennent dans les terrains arides et sablonneu.x , particulièrement ceux des bords de lu mer. On en connoi!; cependant une espèce en France qui se rencontre sur les côtes de la Wédile'rranée. Le nom de Pimélie est tiré d'un nioc grec qui signifie -.gins. La couleur de ces insectes est ordinairement noire ou brune. fe. Dii'ision. Cuisses postérieures ne dépas- sant pas l'abdomen. — jambes antérieures eu triangle alougé. î. Pimélie anguleuse , P. angulata. Pimeliajemoribiis posticis abdomine breviori-. bus , elytfistuberculatis , tuberculis poslicèincli- natis. Pimelia angulata. Lat. Gêner. Cntst. et Ins. tom. 2. pag. 148. — Fab. Syst. ELut. tom. i. pag. i3i. /i°. 17. — Pimelia angulosa. Or.iv. Entom. tom. 5. Piniél. «°. i3. pi. 2. fig. 23. — fenebrio P I u Tenebn'o asperrimus. Fall. Icon. i. 55. n". 22.— 7<\iicycL pi. \i-p.Jig. 12. Ieilion de chaque aile. Pointe de l'éciissoii Miiucbàtre. Mélalliorax noir, Ijoidé poâtéricure- raeut pai- une ligne arqu(^e d'un blanc-roussâlie. Abdnraea noir ayant le i)ord posu'iieur des seg- niens bl.incliâtre. Pattes tesiacées, les quatre an- térieures et les jambes postérieures plus pâles. Tarière de la loni;ueur lu corps ou seulement de celle de l'abdomen dans cjueU|ues individus. Ailes transparentes , nervures brunes, leur point mar- ginal blanchâtre. Femelle. Le mâle est plus petit , plus grêle ; il a le de- v.mt de la têle blancliàire ainsi que la totalité de l'orbite des yeux j ses pattes sont plus pâles. Des environs de Paris. a'. Difision. Tarière (des femelles) plus courte que l'abdomen. 4- Pii«PLS instigateur , P. instlgator. Pitnpla atra , pedibns rufîs , Jemorihus basi atris. Cryptus instlgator. F.*B. Syst. Fiez, pag.' 85. n°. 6i. La leaielle. Longueur 6 à 8 lig. Antennes noires. Tète , corselet et abdomen noirs, chagrinés. Pattes les- tacées, hanches noires. Tarses postérieurs bruns. Ailes transparentes; nervures et point marginal de couleur brune ; ce dernier précédé d'une pe- tite tache blanchâtre. Tarière dépassant l'abdo' men environ du tiers de la longueur de celui-ci. Femelle. Le mâle est semblable ; il a quelquefois uu peu de blanc sur les écailles des ailes supérieures. Commun aux environs de Paris , près des bois abattus et dans les chantiers. 5. PiMPLE turionelle, P. tunonellœ. Ichneumon furionellœ. Linn. Syst. Nat. 2. 935. 40. — Cryptus turionellœ. Fab. Syst. Picz. pag. 87. n°. 72. Tarses postérieurs blancs avec l'extrémité de cliaque article noire. Tarière dépassant l'abdo- aen de près de moitié de la longueur de celui-ci. Des environs de Paris. fuyez pour la description et les autres syno- nymes Ichueumou turionelle , u°. i5o. 6. PiMPLE piqueur, P. compunctor. Cryptus compunctor. Fab. Syst. Piez. pag. 84. n". 58. Toutes les parties delaboucLe sont d'un jaune- lestacé. Le mâle a les écailles des ailes supérieu- res blanchâtres. Des environs de Paris. PIN i3i yoyez pour la description de la femelle et le« autres synonymes , Ichueumou piqueur , n". 1 15. pi. 101. lig. I. 7. PiMPLE jaunâtre , P.Jlaficans. Pimplu Jlava , thnraris Jiisciâ Inngitudinali Juscâ ,Jemoril)us posticis cr.issis , subtùs canaU- culatis , denticulutis. Piinplu flai'kans. Faz. Syst. Piez. pag. l>^. n". 33. Longueur 6 à 7 lig. D'un jaune-ferrugineux lui- sant. Corselet ayant une bande longitudinale brune et un peu de jaune sons l'aitache des aile». Eousson jaune avec deux petites taches brunes la- térales. J'.'gniens de l'abdomen ayant quelquefois un peu de brun à leur base. Cuisses postérieures grosses, canaliciilées en dessous, souvent noires dans cette partie ; les deux bords de ce canal dcu- ticulés. Ailes jaunâtres, transparentes , nervures ferrugineusi s. Tarière déjia sant l'abdomen à peu près de la moitié de la longueur de celui-ci. Mâle el femelle. Commun aux environs de Paris. (S. F. et A. SiRT.) PJNCE , Chelifer. Geoff. De Géer. Olit. Latr. Lam. Léach. Acarui , Phalangiurn. Linn. Scorpio. Fab. Obisium. Ii.lig. Walck. Genre d'Arachnides de l'ordre des Trachéen- nes , familfe des Faux-Scorpions, établi par Geof- froy aux dépens du genre Faucheur de Linné et dont les caractères sont : P«/^ejalongës en forme de bras, avec une pince au bout. — Pieds égaux, terminés par deux crochets. — Yeujc , dont le nombre varie de deux à quatre , placés sur les côtés du corselet; point de queue ni de lame pec- tinée à la base du ventre. Linné avoit d'abord placé l'espèce la plu» connue de ce genre, la Pince cancmide , ou Scorpion-Araignée de GeoUroy, le même insecte que de Géer appelle le Faux-Scorpmn d'Eu-, râpe , dans sou genre Acarus y plus lard , ce grand naturaliste réunit cette espèce à ses Fau- cheurs {Phalangiuin ) , avec lesquels elle n'a que très-peu de rell'emblance. Geolî'roy en a formé un genre sous le nom de Pince {Chehjer^ , dans lequel il a transporté \ Acarus longicomis de Linné, Arachnide d'une autre famille el qui ap- partient au genre Bdelle de M. Latreille. Fabri- cius a placé la Pince cancroïde parmi les Scor- pions. Dans un travail sur les insectes aptères de Linné, Hermann fils a fait connoître plusieurs espèces du genre Chelifer, qu'il a réparties dans deux divisions ; il a fait de V Acarus longi- comis et de quelques autres Arachnides, le jienre Scinis , qui n'a pas été adopté, parce que M. La- treille avoit déjà séparé ces insectes des Pinces avant la publication de l'ouvrage de Hermann. ^ R a l32 P I ]N Eutin Uliger, dans uu labieau nominal des genres de la classe des insecles qu'il a pliu'é il la lin de son ouvrage sur les Colt'opicres de lu Prusse, sépare des Scorpions, les espèces que Fabricuis nomme Cancroïdes et Cimicoïdes , pour en faire uu genre parliLulier qu'il appelle Obisiu?n. Ce genre a été conservé par le docteur Léach i^Zool. Miscell. , vol. 3. pag. 48 ) aux espèces de Pinces qui ont quatre yeux lisses , le corps presque cylindrique et les huit pattes postérieures composées de six articles; celles qui n'ont que cinq articles aux pat- tes, dont le corps est déprimé et qui u'oiil que deux yeux lisses, forment seules le genre Chelifer. ■ Les Pinces ont le corps ovoïde et déprimé, ou oblong et presque cylindrique ; il est revêtu d'un derme uu peu coriace , jiresijue glabre ou peu velu , et se compose , 1°^ d'un segment ;, meneur beaucoup plus grand , presque carré ou triangu- laire , tenant lieu de tèle ou de corselet, por- tant deux ou quatre yeux lisses, situés latérale- ment, les organes de la manducalion,deux pieds- palpes eu forme de serres , terminés par une pince didactyle , et les six premières pattes j 2°. de onze autres segmens transversaux et annuliformes , et sur les premiers desquels la quatrième et dernière paire de pattes paroit in- sérée ; les anneaux suivans composent l'abdo- men. Leur bouche se compose de deux mandi- bules cornées, situées à l'extrémité antérieure et supérieure du corselet ; elles sont en forme de pince didactyle, dont le doigt extérieur est mo- bile , dentelé ou cilié; dans les OMsies , elles sont entièrement découvertes, ("elle bouche se compose en outre de deux mâchoires formées par le prolongement interne de l'article radical des serres , valvulaires , un peu bombées ou con- vexes au milieu , déprimées et rebordées près ides bords internes , terminées eu pointe , se joi- gnant le long des bords et fermant auisi la bt)uche inférieureiueut : de deux grands pieds-palpes , composés de six articles et terminés en pince didactyle : enfin d'une langue siernale située dans l'intérieur de la bouche, cuspidée à son extré- mité supérieure , et odrant , suivant Savigny , un petit appendice de chaque côté de celle pointe. C'est celte pièce que Hermann lils avoit appelée une papille conique embrassée par deux espèces de valvules (les mâchoires), et qu'il avoit considérée comme la trompe de ces animaux. Les piedî sont divisés en cinq articles dans les Pinces proprement dites et en six dans les Obisies , selon que le tarse est composé d'une ou de deux pièces ; l'extrémité du dernier article est tou- jours armée de dents crochues sous lesquelles est une pâlotte. L'article qui répond aux cuisses est plus large et alongé ; la longueur des pattes va en croissant à partir de la seconde paire , et elles jont plus courtes et plus grosses dans les Pinces proprement dites que dans les Obisies. Les Pinces vivent en général dans les lieux P i .N {'cartes et Lumides , dans les endroits peu frf^- quenlés des maisons , sous les pierres et les pots à lieurs des jardins, dans les vieux livres et les herbiers; elles se nourrissent de petits insecles, lelsc|ueles Pouadebois{^Psocuspulsaloiius.VAM.'), les Milles et même les Mouches : GoGize tu a nourri avec de ]ietils Pucerons. Linné dit que ces Arachnides s'introduisent quelquefois dans la peau et qu'elles y produisent une enllure dou- loureuse; il rajiporte, sur la foi du docteur Ber- gius, qu'un paysan ayant eu la cuisse percée pen- dant la nuit par un de ces insectes , il s'y forma une pustule de la grosseur d'une noisette qui lui. causa des douleurs très-vives. Ces insectes mar- chent assez vite en avant, de côlé et à reculons, comme les Scorpions et ici Cralies. Suivant Pioe^el, l:i femelle pond des œufs l'clils , d'un blanovtr- dâtre , qu'elle rassemble k's uns après les autres. Hermann père dit qu'elle les porte sous sou ven- tre ramassés en une pelolte , comme le font plu- sieurs aulres Arachnides. On peut diviser ce goure, d'après Hermann (iis, en deux seclious : dans la première se trouvent les espèces qui ont le premier segment du tronc , ou lé corselet, pariagé en deux par une ligue imprimée et transversale; les tarses d un seul article , une espèce de slylet au bout du doigl mo- bile des mandibules et les poils du corps en forme de spatule. Cette selion renferme le genre Che- lifer proprement dit. I. Pince cancroïde , C. cancroïdes. C. thorace lineâ transversâ , impressâ , bi- partilo ; brachiis corpore duf/là loiigtonbus , arti- culis secundo lerlioquc conicis elotigalisj corpore rubro-brunneo j abdonxine ovali- Chelifer cancroïa' s. Lat. 6en. Crust. et Ins. loin, x.pag. iSa. — Pince cancroide. Lat. Hist. mit. des Crust. et des Ins. torn. 7. pag. '4'- P^- 61. J/g. 2. — Le Scorpion-Araignée. Geoff. Hist. des Ins. loin. a. pag. 618. — Faux-Scorpmn d'Europe. De Géeh, Meni. sur les Ins. toni. 7. pag. 355. pi. ig. /ig. 14. — Phalangiwn cancroïdes. Linn. Syst. Nat. edit. l3. tom. l. pars i,: pag. 1028. — Faun. Suec. edit. s. ra". 1968. — Scorpio cancroïdes. Fab. Enloni. Sjst. torn. 2. pag. 4;)6. • — Obise cancroide. Walck. Faun. Pans. tom. 2.. pag. 260. — Fbisch. Ins. tom. 8. tab. I RoEs. Ins. t. 3. Suppl. tab. 64. Cette espèce a environ une ligne et demie de longueur; tout le corps et les pattes sont d'nn brun-rougeâtre ; les palpes sont le double plus longs que le corps, avec les articulations alou- gées. Elle se trouve en Europe dans les vieux livres , les herbiers , etc. , oii elle se nourrit des petits insectes qui les rongent. P I N ■ï..PiifCB cimicoïde, C cimicotdes. C. thonice lineâ transpersâ impressâ , blp'ir- tito ; bnuhiis niediocnbus , articulis brcfibus , subai>alibus,pilosis j abdomine nrbiculato-ovalo. Chelifer cimicoïdes. Lat. Gen. Crust. et Ins. toiii. I. pag. i33. — Pince cimicoiile. Hist. mil. des Crust. et des Ins. tnm. y. pag. 142. — Pince jiarasile. Herm. Mcin. apiérol. pag. wj.pl. 7. fig. 6. — Scorpio cimicoïdes. Fab. EJit. Sysl. tout. 2. pag. 45(5. — Obise ciuiicoide. WiLts.. Faun. Paris, toin. 2. pag. 253. Celle espèce a le corps plus an-ondi que la prc- cédeule , ses bras sont tout au plus une fois et demie aussi longs que le coips , et à articles ar- rondis. 'Elle se trouve fréquemment sous les (îcorces des arbres dans le midi de la l'rance. La seconde section renferme les espèces qui ont le corselet sans division, les mandibules sans sillet , les poils du corps en forme de soies : elle correspond au genre Obisium. 3. Pince Irombldioi'de, C. troinbidioiJes. C. oculis quatuor , mandibulis ma.rimis , e.v- sertis; brachionini arlicuLo secundo elongalo y di- gitis l^Êgis , redis. Pince trombidicïde. Lat. Hist. nat. des Cnisi. et des Ins. tant. 7. pag. 142. — Gen. Crust. et Ins. toni. 1. pag. i53. — Pince ischnochèle. Herm. Méni. apterol. pag. 118. pi. 6. /ig. 14. Cette espèce se trouve en France, aux environs de Paris , sous les pierres et sous les mousses. (Ë.G.) riNICOLE, Pinicnla. Bréb. Genre d'H_yme'- nbpLères térébrans. J^'oyez Xyéle. (S. F. et A. Serv. ) PINNOTHÈRE , /"//z^o/Aere^. Genre de Crus- tacés de l'ordre des Décapodes , famille des Bra- chyures. J'ai le premier séparé ce genre de ceux de Crabe et de Porcellane , avec lesquels il avoit été confondu , et dans l'ouvrage sur le règne animal deM. Cuvier,je l'ai associé à quelques auties groupes génériques , formant avec lui la tribu des Orblculaires; mais je pense aujourd'hui qu'il appartient plus naturellement à celle des Quadri- latères. Les antennes mitoyennes , de même que celles des Gécarcins , des Plagusies , des Grap- ses, etc., sont très-distinctement bifides à leur extrémité, et leur premier article est plus trans- versal que longitudinal. Les pieds-mâchoires ex- térieurs n'offrent dislinclement que trois articles, dont le premier grand, disposé transversalement, concave ou arqué en dessous , et formant une sorte de cintre à l'extrémité supérieure de la poitrine j P î N ,33 la base interne du dernier ollre un appendice li- néaire, en fiirnie de rameau. Parmi les Crustacés décapodes , nous n'en con- noissous point de plus pelils. Leur corjis, généra- lement orhiculaire cl lisse, dill'cre un peu selon lei sexes. Celui des rucilcs est proportionuellemeul; plus petit , plus bombé , de cousislaiice ferme , et un peu jilus rétréci à sa partie antérieure, qui forme nue sorte de mu.se.iu très-court , arrondi ou tronqué. Le corjis des femelles est presque carré , avec les angles arrondis ; son lest est mou ou presque membraneux, et souvent autre- ment coloré que celui tle l'autre sexe. Les yeux sont situés de chaque côté du chaperon , un peu écitrtés et lermiuaut chacun un pédicule court, assez gros , presque globulcii.x. Les qualre an- tennes sont placées sur une ligne Iransverse et conliguë : les latérales ont leur inserlion à l'angle interne des fossettis recevant les yeux ; elles scjnt fort peines, menues, en cône alongé , et com- posées d'un petit nombre d'articles j les intermé- diaires, plus grandes que les précédentes, sont logées dans deux cavités, au-dessous du chaperon ou du museau ; leur premier arlulc paroît comme umdeulé a suu extrémijé iiiierne et supérieure, près de l'iuserlioadu second, qui, de même que les suivans , est repiié en dehors et couché sur la lace supérieure du premier. Les deux serres sont égaies, phis grosses que les autres pieds, mais plus courtes que ceux de la troisième et quatrième paire , les plus longs de tous; les mains sont ovoï- des , plus courtes et plus renllées dans les mâles , et terminées dans les deux sexes par des doigts coniqufîs et pointus ; ceux des mâles sont un peu arqurs ou moins droits, et m'ont paru avoir des dentelures plus apparentes. Les tarses sont courts, coniques, comprimés, et finissent brusquement en une pointe fine et très-acérée. Le post-abdomen est composé de segmens transversaux; celui du mdle est en forme de inangle, étroit et alougé, et ses appendices sexuels sont presque foliacés, il est très-grand et presqu'orbiculaire dans les femelles adultes. Les premiers naturalistes grecs désignèrent sous les noms de Finnother et de Pinnopiiilaj: , de petits Crustacés qu'ils regardoient comme lei gardiens et les sentinelles des Mollusques du genre des Pinnes ou Jambonneaux , et comme étant en- core leur commensaux, leurs vivandiers même. On croyoit qu'ils naissoieut avec eux et pour leur conservation; on supposoit que ces ftlollusques , privés d'yeux et dont le seuiimeut a peu d'éner- gie , ouvroieut leurs coquilles, afin que les petits poissons dont ils étoient censés se nourrir, pussent y entrer, et que lorsqu'il s'y en étoit introduit nne quantité suffisante, le Pinnoihère en avertissoit Je propriétaire naturel , par une morsure , ce qui le déterminoit k fermer sa coquille. Le butin étoit ensuite partagé entr'eux. Quoique Rondelet eût remarqué depuis long-temps que l'eiu de Lk i34 P I N mersuBltà la nourrilure de ces Molluscjnes, eu (jti'on en trouve souvent de solitaires dans leurs coquilles, plusieurs naturalistes du dernier siècle out paru UL^aiimoins adopter celle opinion fabii- iciise des Anciens. La figure s_ymbolique de la Piniie et du Cancre représentoit, chez les premiers Egyptiens, un homme ou un père de f'aaiille qui lie devoit son existence qu'aux secours de ses pro- ches ou de ses enl'uns (i). Telle est probablement, par rapport au rinnolhcre, la source piimilive de ces traditions erroiides; mais quel qu'en soil le tondemenf, la coiinoissance des animaux qui eu ont été l'objet, mérite notre attention. Canins, dans son Commentaire sur l'Histoire des animaux cT Arislote , articles Cancre petit , Pinue , Pmne et fmnothère , lait , à cet égard , des réflexions très judicieuses. Le même sujet a intéressé M. Cuvier , et daus une Dissertation critique sur les Ecrevisses mentionnées par les Anciens , il a discuté avec son habileté et sa sa- gacité ordinaires , les divers passages relalit's au Fiunolhère. Non-seulement il considère l'histoire qu'on eu a donnée comme le produit de l'imagi- natioi», mais il semble croire encore que les An- ciens , ou du moins Aiislott, n'a voient point d'i- dée posiiive sur cet animal. Sa détermination lui paroît d'autant plus diKioile , que l'habitude de se loger dans divers coquillages tnvalves est com- mune à plusieurs autres Crustacés. C'est ainsi que l'on trouve quelquefois le Crabe commun et l'Etrdle dans les iVloules, et le Cancer strigosus de Linuaius {^voyez GalathÉe) , dans les Caidiiiin ou cœurs ; mais nous observerons que ces circonstan- ces sont rares et si.iiplement fortuites. Il n'en est pas de mêiiie des Puiiiotlières et des Pagures ou des Hermites. La nature n'ayant .loint protégé ces Crustacés par des tégumens soliues , comme elle l'a fait pour les autres, on conçoit qu'elle a du garantir ces animaux d'une autre manière , et c'est dans ce but qu elle leur a donné l'iustinct de «e choisir des domiciles particuliers, tels que des coquillages. Mais les Pinnothères dillcrent , a cet égard, des Pagures , en ce qu'ils n'habitent que des coquilles bivalves, et toujours de compagnie avec leurs véritables possesseurs. Plusieurs iiidi- Tidus de ces Crustacés parasites peuvent , en ou- tre , vivre sous le même toit. Les Pagures , au contraire , se logent uniquement et toujours soli- tairement dans des coquillages univalves et vides. « Les Pmnes, dit Aristote {Histoire des Anini., traduction de Camus , tome 1 , page 273) , ont , dans leur coquille , l'animal appelé /e gardiendcla Pmne. C'est une petite Squille ou un petit Crabe , qu'elles ne peuvent perdre sans périr bientôt t'tles-mêmes. llnaît dans quelques testacés, ajoute- t-il plus bas , des Cancres blancs , fort petits : le (|)II paroîc qu: sur le zoduquc circulaire de Dcndcrah , tt jur un zodiaijue indien, le Pinnotlière ou un Crusiacc analogue (Ltucosic:') a été pris pour lype du signe du Cancer. P I N plus grand nomLrc se trouve dans les espèces cle moules dont la coquille est renflée {Modio/es) ; après vient la Pinne ; son Crabe se nomme le Pinnotlière. Il s'en trouve aussi daus les Péton- cles et les Huîtres. Les petits Cancres ne prennent aucun accroissement sensible, et les pêcheurs pré- tendent qu'ils se forment en même teuips que l'animal avec lequel ils habitent. » Plus loin , il dit encore qu'il nait dans les cavités dos éponges de petits Cancres semblables au gardien de la Pinue; qu'ils y sont comme l'Araignée daus sa retraite, et qu'en ouvrant ou fermant à propos ces cavités , ils prennent de pelits poissousj ils les tiennent ouvertes poury laisser entrer leur proie , et ils les ferment aussiiôt qu'elle s'y trouve. 11 est maintenant certain que les Moules , les Huîtres et les Pétoncles de nos côtes maritimes , coquillages mentionnés précisément par ce père de la Zoo- logie , renferment , du moins à une époque de l'année , des Crustacés très-petits, blancs ou blan- châtres, tels qu'il les désigne , ou ceux que j'appelle Pinnothères. 11 est encore certain que ces coquilles n'ollrent point habituellement d'autres animaux parasites, et que l'on trouve souvent dans quel- (|ues espèces de Pinnes, soit d'autres Pinnothères [_veterum , Léach ) un peu moins pelits que les précédens, soit de petites Salicoques ( Caridion , Aiislote), telles que le Cancer custos d^*Fors- kael , \ Alphœus ihyrrhenus de Risso^^ainsi qu'un autre Crustacé de la même famille , dont le corps est très-mou , et que feu Olivier a ob- servé dans des Pinnes de la Méditerranée. Nous savons aussi que des Paguies et des Porcellanes s'établissent dans les éponges, et ce sont proba- blement ces (Crustacés qu'Aristote a ea en vue tians le dernier passage que j'ai cité. Il a donc été foudé à dire que le gardien de la Pinne étoit un petit Crabe ou une petiie Squille, et je ne p is admettre l'opinion de M. Cuvier, qui voit dans celte expression disjonctive une preuve quA- risiole ne parle ici que d'a[)rès les autres , ou que son témoiirna'ie est incertain. Peut-on d'ailleurs imaginer que ce naturaliste nauroit point eu oc- casion de voir des animaux aussi communs que nos Pinnothères et si connus du vulgaire .'' Pline a confondu sous le nom de P innothères les espèces de ce genre proprement dit, et celles de celui de Pagure. Plusieurs auteurs rapportent un passage des Halieutiques d'Oppien, où il ra- conte que le Cancre, lorsque l'Huître vient ou- vrir sa coquille , 11, et une pierre entre ses deux valves, afin qu'elle ne puisse se fermer , et qu'il ait ainsi le moyen de s'y introduire et de dévorer son habitant. Mais rien n'indique que ce passage s'ap- plique aux Pinnothères. Oppien fait mention de ces derniers animaux dans un autre endroit, et en dépeint les habitudes absolument de la même ma- nière que iGi devanciers. Hasselquist, Voyage an Lei>ant , traduction française, pag. 64» avance, à l'occasion de la Pinue muricataj que la Sèche P I N est l'ennemi le plus iriéconcillable de l'animal de celte cocfuiUe; mais qu'liemeusemenl pour lui, il y a toujours dedans une ou plusieurs (îcrevisses qni se tienueii^ à l'entrt'e de sa demeure , lorsqu'il l'ouvre, el qui l'aTertissent du danger à l'appro- che de son adversaire. Aussi , ajoute l'auteur , l'ahimnl de la coquille permet-il , en revanche , à ces Cruslacc's de se loger avec lui. On pensebien que celle aulonsalinn ue leur est pas nécessaire, el qu'eflrj^t's les premiers de la vue de la Sèche , ils doivent, pour échapper au péril qui les me- nace, faire en arrière quelques tuouvemens brus- ques, el déterminer ainsi l'animal de la Pinne à le tenir clos. Cette Ecrevisse d'IIasselquist est pro- balilemeut une espèce de Salicoque Ou de Pino- phjflace , selon la nomenclature des Anciens. Linnutlire, lab. 7. fig. 3. Gesiier avoit, depuis long- temps , distingué celte espèce de la pre- mière. Le P. de Montagii {niontagui) de M. Léach ibtd. lab. ead. Jig. 0-a , dilièie peu du P. des Anciens. L'abdomen du mâle est plus brusque- ment léiréci vers iu» eMrémilé , avec le dernier segtnenl proporlionneilernenl plus large et plulôt carré 'que demi-circulaire. Sun P. de LaireilJe , ibid. tab. 14 Jig. G-8 lormeroil une division particulière, s'il éloit vrai que les l'L-melles adultes eussent l'abdomen oval» ou plus long que large. Mais cette forme pourroit bien n'être propre qu'aux jeunes individus, el Monlagu niême ue coosidéroii ce Pinnuihèie que comme une variété d'âge du Cancer Pisum. Je soupçonne, eu outre, que M. Léach s'est mé- pris a l'égard du sexe. La solidité du lesl , sa forme et celle des serres paroissent l'indiquer. Le test oU'riroil cependant, de chaque coié de sa partie postérieure, deuji lignes enfoncées et cou- i36 P I P fluenles , ce que l'on n'observe point dans le P. des anciens. Le P. do Laireille se trouve , mais très-rare- ment , dans les Modiules. M. Thomas Suy a décrit dans le Journal de l' Académie des sciejices naturelles de Philadel- phie , n°. 6", oi^lobre 1817, deux esj.èces de Pinnolhùres de l'Amérique septenlrionalc ; l'une lous le nom de P. ostreum , pi. 4 -, fif!,- 5 , el l'au- tre sous celui de P. depressuin. Je n'ai point vu ces Crustacés. ( Latb.) PINOPHTLE, Pinophilus. Genre deColéonlères de la famille des Bracliélj'lres , élabli par M. Gia- venhorst dans l'i,'uvraj;,e intitulé : Coleoptera niicroptera , et qu'il a réuni ensuite au genre Laihrohium dans sa Monographia Coleoptero- ruin inicropteru7n. ( S. F. et A. Serv. ) PIPIZE , Pipiza. FallÉn. ^l-sxc.Milesia. Lat. Eristahs j Mulw. Fab. Musca. Linn. Syrphus. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , sec- tion des Proboscidés , famille des Atbéricères , tribu des Syrpiiies. Les Pipizes font partie d'un groupe dans la Iribu des Syr|)hies {poy. ce mot ) , dont le ca- ractère est d'avi)ir les antennes plus courtes que la télé , leurs deux premiers articles égaux entr'eux j point de tubercule frontal pour porter les an- tennes ni de cellule pédiforme aux ailes , les cuisses simples , sans renlleœent ni épines et la soie des antennes sans articulations sensibles. Les autres genres du mê^ne groupe sont Bacclia , Clirysogastre , Pailote et Syrphe, distingués des Pipizes par leur liyposlome ou dessus de la bou- che creusé ou tubercule; les Paragues , qui s'en éloignent par la palette de leurs antennes fort alongée , enlin les Volucellos et les Séricomyies , qui seules dans ce groupe ont la soie des antennes pluraeuse. Antennes avancées , courbées , composées de trois articles, le dernier ou palette ovale , com- primé , portant à sa base une soie dorsale i;ue. — Yeux rapprochés et se réunissant un peu au- dessous du vertex , dans les mâles , espacés dans les femelles. — Trois petits yeux lisSes dis[^osés en triangle , très-rapprochés et placés sur le ▼ertex , dans les mâles , dislaus et posés un peu au-dessous du vertex dans les femelles. — Hy- postome lisse, plane. — Ailes parallèles, cou- chées sur le corps dans le repos , n'ayant point de cellule p'diforœe. — Abdomen oblong, pres- qu'elliplique. — Pattes moyennes , cuisses pos- térieures peu renflées, simples ; tarses ( les posté- rieurs surtout ) ayant leur premier article long elle quatrième fort court. On trouve ces diptères sur les (leurs. M. Mei- gen , dans soa ouvrage intitulé Diptères d'Eu- rope, en décrit vingt-neuf espèces. P I P i''. Division. Abdomen unicolor. I. PiPizE lugubre, P. lugubris. Pipiza abdomine unicolori , geniculis tarsis- que Jérrugineis , alarum pellucidurum macula fiiscâ. Pipiza luguhris. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 25o. n". 18. — Enstalts lugubris. Fab. Sjst. Antliat. pag. 246. n°. 64. Longueur 4. lig. Noire , avec un peu de duvet ferrugineux ; genoux el tarses ferrugineux. Aile» transparentes ayant une tache bruue. 2. PiïiZE verdâtre , P. virens. Pipiza abdomine unicolori , pedibus nigris , alis totis pellucidis. Pipiza virens. Meig. Dipt. dEurop. ïom. 3. pag. 253. n*. 26. — Pipiza campestris, F.\llÉn. Sjrph. 59. 4. — Mulio virens. Fab. Syst. Antliat. pag. 18b. n". 12. Longueur 2. lig. ^. Corps d'un bronzé obscur. Antennes noires , de la longueur de la tête. Cor- selet d'un brun-verdâtre , couvert d'un léger duvet cendré. Abdomen noir, pattes de même couleur , genoux ferrugineux. Ailes transpa- rentes. D'Autriche. Nota. Nous n'avons point vu cette espèce non plus que la précédente. 2". Division. Abdomen ayant à sa base des taches jaunes ou rougeàlres, ordinairement trans- parentes. 5. PipizE fasciëe , P. Jlisciata. Pipiza abdominis lineis duabtis pellucidis , in secundo tertioque segniento posiiis , posttcâ in- terruptà. Pipiza Jasciata. Mtic. Dipt. d'Europ. tom.'ù. pag. 242. n". I. tab. x(^.Jig. 17. Femelle. Longueur 4 .\ 5. lig. Noire. Tète et corselet ayant un duvet gris. Second segment de l'abdo- men avec une large bande transparented'un blanc- roussâtre j troisième segment ayant une pelile ligne interrompue de même couleur. Pattes jjunesj cuisses et un anneau aux jambes de couleur noire. Ailes transparentes avec une large tache bruoe. Femelle. Des environs de Paris. 4- PiPizE à taches transparentes , P. noctiluca. Pipiza abdominis lineâ /. cuatâ pellucidâ , in primo segmenta positâ. Pipiza nocliluca. Fallém. Syrph. 5^. 2. — Mua. p I p Mgtr. Dipl. d'Europ. iom. "ô. png. 244"- «'• C — ICrislalis noctiliicus. Faii. ^^st. AiitUat. pag- 347- ""• 69. — Milesia noctiluca, Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag.7>7)i. — lUi/sm noc- tiluca. LiNN. Syst. Nat. a. 98b'. 48. — Syrp/ius rosarum. Panz. Faun. Germ.Jas. ^i. J'g- ai. Femelle. Longueui- 3 à 4 lig- Tûte et corselet noirs avec iiu léf^er duvet ceiidié. Âbdomea noir, son pveniiei- segment ayant une bande un peu arquée, iulcrrompue , jaune, transparente. Pâlies noires , jambes antérieures jaunes à la base. Ailes traaspa- leiiies avec une ^aclie brune. Mâle. Des environs de Paris. ' 5. PiïizE quadrimaculée, /*. <72/rtrfnwacu/a/a. Pipiza abdoininis niaculis quatuor pellucidis in secundo tertioque segmenta per paria 'dispo- titis. Pipiza quadrimaculata. Faixén. Syrph. 69. 3. — Meig. Dipt. d^Europ. tom. 3. pag. 249. n". 16. — Syrphus quadriinucuJatus. Pans. Faun. Gerrn. Jlis. 86.7%-. 19. ■ Longueur 4 lig. Corps noir à reflet un peu bleuâtre , ayant un lég;er duvet gris. Second et troisième seji,mens de l'abdomen portant chacun deux taches transparentes jaunâtres ; celles du second beaucoup plus jrrande;. Pattes jaunâtres i cuisses et un anneau jux jambes de couleur noire. Ailes iranspai'eDtes ayant une large tacite biune. Femelle. Environs de Paris. \. 6. PiPizE vitrée , P. vitrea. Pipiza abdominis maculis duabus pellucidis in secundo segmenta pasitis. Pipiza vitrea. Mue. Dipt. ^Europ. tom 3. pag. 24g. n". l5. Longueur 2 lig. , à 3 H>^. i.- Corps noir à reflet un peu bleuâtre, i^econd segment de l'abdomen ayant deux poiuls transpurens d'un jaune soufré. Les quatre jambes antérieures et leurs tarses jau- nâtres à la base. Ailes transparentes. . Rlle a été prise aux environs de Paris dans les bois an mois de mai sur une espèce de polealille ( PotentiUa Pema ). (S. F. et A. Seuv. ) PIPUNCULE, Pipunculus. Lat. Musca. Bosc. Genre a insectes de l'ordre des Diptères , sec- tion des Proboscidés, famille des Athéricères , tribu des Muscides. Parmi les Muscides qui ont.les cuillerons petits, les.ycu.-v gcisiles , les antennes plus courtes que la lêle , le corps simplement oblon^ et l'exirémilé postérieure de l'abdomen sans proloneement par- tifulier, les Pipuocules sont les seul» dont la tête Hiit. Nat. Ins. Tome .Y. P I P 1S7 soit prfsqu'enllèrement occupée par les yeux à réseau. .antennes insérées sur le front, de deux articlçit appareus , le second lerininé en une pointe line , porlarl à sa base une soie lonQ;ue qui paroi t com- posée de doux articles, le premier court, asseï gros. -.- l'rompe membiaiieuse , bilabiée, rétrac- lile, entièrement retirée dans la cavité de la bouche ù l'état de repos, renfermant nn suçoir composé de deux soies. — Tète j;rosse , ronde, tron- quée postérieurement. — Yeujc très-grands, oc- cupant la presque totalité de la (été.— Trois petits yeux lisses très-rapprochés, disposés en Irianjjjje sur le vertex. — Corps alongé. — Corselet un peu plus étroit que la téie. — Ecusson grand, un peu gibbsus. — Ailes grandes, beaucoup plus longues que l'abdomen', couchées l'une sur l'autre dans le repos. — Cuillerons petits , balanciers grands , tout-à-fait à découvert. — Abdomen cylindrique, recourbé à son eitlrémité, composé de six seg- mensoutreraniis.—^a//Mgiandes, hanches fortes; crochels des taises grands, écartés, munis dans leur entre-deux d'une très-grande pelolte bilide à divisiens fortes. On connoît deux ou trois espèces de ce genre établi par M. Lalreille. On les rencontre sur les fleurs. Leurs métamorphoses sont ignorées, mais elles doivent «e rapprocher de celles du genre Mouche.. I, F1HTKCDI.K champêtre, P. campestris. Pipunculus niger , alis pellucidis , genubu.i pallidis. pipunculus campestris. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag.lîSh. — Musca cephalotes. Bosc, Joum. d'Uist. nat. et de thys. tom. l. pag. 55. pi. 30. n". 5. Longueur ». Très-petit ,-d'un noir terne, ge- noux et pelolles des tarses d'un fauve-jannâlre. Jambes et tarses en grande partie quelquefois dci celte couleur. Ailes transparentes. Des environs de Pans. ANTHOMYIE , Anthomyia. Meig. Class. Ir-LiG. L.iT. Musca. Lin». Geoff. Fab. De Géee. Olit. ( Encycl.) Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , sec- lion des Proboscidés, famille des Athéricères, tribu des Muscides. Dans le groupe de Muscides qui a pour carac- tères : cuillerons petits ; yeux sessiles ; antennes plus courtes que la tê^e; corps court; extrémité postérieure de l'abdomen sans prolongement; les Phores se distinguent par leurs antennes insérée» près de la bouche ; les Pipuucules par leurs yeux qui occupent presque toute la superficie de la lêle; les Oscines par leur tête qui vue eàdessus parolt pyramidale; les Mosilles par le troisième articio S i38 P I P dus antennes presque triaugiilaire j les 0».iLcie5 j)ar leurs j)atlcs nntciieuies ravisseuses ; les Sca- loph.ii^es et les Tliyréophores par leur lêle pres- que i^loLiuleuse , elles Sjihaeibcères par le dernier arliclb de leurs aoleanes plus large que long. Le geare Aiuhouiyie u'a aucun des caraclères que nous venons d'énoncer. Anie?ines plus courtes que la tète , insérées au milieu de la partie antérieure de la tête, composées de trois articles , le dernier plus long que large , plus alongé que le second , portant vers sa base iiue assez longue solo un peu velue. — Trompe membraneuse, bilabiée , coudée, son exirémité restant toujours extérieure, renfermant un suçoir comjiosé de deux soies. — Palpes presque lili- formes , un peu plus épais vers leur extrémité. — Tête hémisphérique , transversé , sou veflex nn peu incliné eu devant. — Yeuji: rapprochés dans les mâles, tiès-espacésdans les femelles. — Trois petits yeux lissas d'ïpos(?s en triangle sur le verlex. — Corps peu alongé relalivemeut à son épaisseur. — Corselet presque de la largeur de la tète. — Ecusson grand, distinctement séparé clu cjurselet. — Ailes assez grande's , plus longues que l'abdomen, couchées l'une sur l'autre dans le repos. — Cnillerons fort petits , balanciers découverts. — Abdomen composé de six segmens outre l'anus. — Pattes de lougucur moyeunej trochels des tarses courts. Les Antlioraylesdontle nom vient de deux'mots grecs qui signitienl: moucha d&sjleitrs, composent ii!i genre contenant peu d'espèces. L'une d'elles est fort incommode dans les temps de pluie et pa- roît alors chercher à se jeler dans les yeux des hommes et des animaux. Les mélamoriihoscs do ces diptères ne doivent pas chllércr de celles du genre Mouche. . Rapportez à ce genre les Mouches médital- neiide ( Usez méditabunde ) , u". 53 et pluviale , vP. 70 de ce Dlclionaairc. MOSILLE , Mosillas. Lat. Musca. Linn. Geoff . Fa3. Panz- Oliv. ( Ericycl. ) Genre d'ins'eclcs de l'ordre des Diptères , sec- tion des l'roboscidés , famille des Athéricères, tribu des Muscidés. Neuf genres de celle Iribu ont pour caraclères commu:is : cuillcrons pelils ; jeux sessiles ; an- tennes plus cour;es que là lèle ; corps court ; ab- domen sans prolongeioeiit à son extrémité. Dans regroupe les l'horesont seules les antennes insé- rées près delà bouche, les Pipuncules sont remar- quables par la grandeur de le;]rs yeux qui occu- pent presque luule la tèle; c'ellc des Oscines vue eh dessus paroit pyramidale. Dans les Anihomyies le troisième article des antenilcs est beaucoup.plus long que large; les Ochlères ont les pattes anté- rieures ravisseuses; les Scalophagcs et les Thy- réophorCs sont distinguées par leur tèle globu- leuse, enJiu les Sphasrccèrcs ont leurs pattes pos- P 1 II térieures gr.mdes.et arquées en dehors. Ou ce re- trouve pomt ces caractères dans le genre Mosille. Antennes insérées près du milieu delà l'ace an- térieuVe de la tète, plus courtes qu'elle, com- posées de trois articles, le dernier en forme de paletle presque liiangulûire , guère plus long que le second , ponant une soie laU'iale. — Trompe épaisse , reçue à sa base sous une espèce de voûte saillante. — Tète hémisphérique, com- primée transversalement. — Corps couil. — Ailis couchées Tune sur l'autre dans le repos. — Cail- lerons petits , balanciers découverts. — Pattes propres pour sautiller. , Plusieurs espèces de ce genre fondé par M. La- treiile sont altiiées par les substances acides; d'autres sont soupçonnées de nuire aux planlci céréales ; en général elles paioissent dillérei: enlr'elles jiar les moeurs, ce qui sembleroit an- noncer'que ce genre auroit besoin d'une révision que la nature de cet ouvrage ne nous permet pa» cl'entieprendre. Les auteurs rapportent a4ix- Mo- siUes, les Mouches >sautillanle 11". 71 , puirélianle n°. 80, friln°. !)2, et peut-èlre la Mouche du seigle n". bo du présent ouvrage. Gelledernière pourruii cependant cire une Oscine. 11 faut èncorey admet- tre le Mosillus arcuatus. Lat. Gêner. Criist. et Ins. tant. 4. pag. aôj, ei la Musca erythrophlhalinit. Hellw. Pasz. Faun. Geriii. fiis. ij.Jig. 24. (S. V. et A. Serv. ) P!RTMELE> Pirimela. Ge/irc de Crustacés, de l'ordre des Décapodes, famille des Jkachyures , élabli par M. Léacli, et ne diU'érant guère de celui de (]rabe , Cancer, que par les caractères si.uvans. Les antennes intermédiaires sont rcj îié^s hingiludinalement , et les fossellcs qui les reçoi- vent ont la même direction. : c'est ce qui a encore lieu dans les Alélécycles et la Crabe Tourteau ( C. Pagurus") ; leur premier article est aussi plutôt longitudinal que transversal; le même des latérales, proporliouueJletoent plus épaisses que celles des Crabes^ est dégagé ou libre et guèie plus grand que le suivani. Le troisième artic.'e des pieds-inàchoires extérieurs est presque carré , avec le bord supérieur pres(pie droit et nu peu avancé à son angle interne , au-dessus du sinus d'où naît l'arlicle suivant. Les yeux sont petils et portés sur des pédicules un peu plus longs que ceux des Crabes , et sensiblement courbés on arqués. Les serres sont pelites. Le corps est lé- gèrement plus large que long et bombé ait mi- lieu du dos. Les seconds pieds sont aussi longs ou plus longs que les suivans. Le post-abdomeu ou la queue est alongé dans les deux sexes ; celui des m.îles ne paroit composé que de cinq segmens ou tablettes. On n'en couuoit qu'une seule espèce. PiRiMELE dentelée, p. denticulata. Pirimela denticulata. Léacu, Malac. Podopht. p i s lii-t/. tiili. 3. — Cancer d^nii.-iiltilus. Montac. 'J'raris. Linn.Soc. tout, g, lab. i.-Jig. z. ']\'st loii<^ Je dix-liuit raillimèlies, sur vini^l-deiix d^lar^o, liO-s-îiit'galsui sa uioilit' |>oslrrit"in'e;lvois ileuls aufiMut , dont rintertn<;diaiie plus Ionique ; cijKj plus forles à cbaque bord laléial , ranlc- viciiro un peu plus pelile; iiuo aulrc plus loiljle , jirôs d'elle, foimée. pai un avancement du jmlieu du l)oid supéiieui- du la cavilc oculaiie ; poilioii iuteriie du bord iiiléiieur de celte cavilû avancc'e aushi en inaiiière ic dent. Le carpe et le poing ayant plusieurs areles ou aiigule'ux ; une dent au côlc interne du prcojier de ces articles ; doigts slriés, pointus, iivec de petites dentelures pres- fju'iVales j les aulres pieds ayant sur leurs bords des Irauges de poilsj quelques "canuclures sur les jambes. Dessus du corps d'une januâtre pâle , mais lortetuent mélauu,é de rougeâtre , dominant mémo dans q_uelques individus ; le; dessous d'un Liane luisant , a^'ec des points et des taciies ron- gea très. Cotes d'Espagne situées sur la Méditerranée, et celles d'Augicten'e. ( Lath. ) PISE , Pi'sa. Genre de Crustacés, de l'ordre des Décapodes , l'amillc des Brachyures , tribu des Triangulaires (^j'ojez cet article ), forme , .lux dépens du genre Inuchus àc Fabricius, pai* M. Léach , et ayant pour caractères : corps eu forme de triangle alongé. — Troisième article des pieds-mâchoires extérieurs ou de la paire infé- rieure presque carre, échancré ou tronqué obli- quement au côté interne : le suivant iuséré dans celte écliancrure ou troncature.. — Les quatre piids antérieurs et pédicules oculaires de lon- gueur ordinaire ou moyenne. — Serres des mâles plus grandes que celles des femelles : celles-ci plus courtes que les deux pieds suivans ou à peine aussi longues. — Le second article des antennes latérales ( souvent beaucoup plus long que le suivant) s'avançant au-delà de l'origine du museau. — Tarses dentelés ou épineux eu des- lOU'i. liCs antennes latérales sont soldent ga"rnies de poils , terminés en massue. Quelquefois aussi des corps étrangers s'atlacbcut au museau, et c'est sur un individu de la Pise armée étant dans cet état , ^i]ue M. de Iiamarck avoit établi le genre Arciopsis. •le réunirai aux Pises quelques autres coupes génériques du douleur Léach. l. Les troisièmes pieds et les suivans beaucoup plus courts dans tes mâles que les seconds ; ceux-ci, et surtout les serres , contrastant sin- gulièrement par leurs longueurs avec /es autres. ( Le g. Chonnus. Léach. ) I. Pise héros , P. héros. Thorace subovato , tonientoso , spinis quatuor ?. T S 1.39 nnticis y /trrdii.- maj;>r:!>ii.~ hn'hfitlf ; mas cîlclis pedibusque duobus srqueniibus clongatis. Cancer hems. Herbst , Knibben, iah. 43. fig. \ ; le lest , tnh. 18, entre les lig. 102 et lo5. Test peut , prcsqu'ovoide , blanc , mais cou- vert d'un duvet d'un brun-obscur; quatre pointes coniques et avancées au front ; les deux intermé- diaires beaucoup plus grandes, très-barbues, ti;- bcrculées cfpointues; les latérales 'petites, for- mées par le prolongement des bords des cavités oculaires , un peu arquées et obtuses ; portion du lest située par-derrière , graveleuse. Yeux trè.<- pelils; un tubercule biiide au bord supérieur de leur cavité ; deux dénis obtuses et dont la posté- rieure plus petite à <-.haque bord latéral, derrière CCS cavités ; le reste de ce bord finement den- telé ; iinpressiop dorsale ordinaire grande. Pieds sans épines , .couverts de duvcl ; les serres beau- coup plus grandes , avec les mains longues, cylin- driques j les doigts courts, courbés, dentelés, écartés à leur base; les seconds pieds longs,- avancés ; les aViIres brusquement plus petits ; longueur des troisièmes n'égalant guère que Va moitié de c elle des deux précédens ; serres des femelles beaucoup plus courtes. Troisième ariicle des pieds-mâcbcnres exléricurs marqué d'un sillon longitudinal ,- ses dentelures très-petites. Indes orientales. • IL Longueurs des seconds pieds et des suivans diminuant progressivement dans les deux sexes, ou sans contraste bieii marque^ 1 . Bord supérieur des cavités oculaires entier , ou divisé au plus , près de l'angle enjonne de dent terminant postérieurement ces cavités , par uns assure ou unejorle écliancrure , sans dent par- ticulière entre la précédente et l'autre pwiis ( tajniinée par une dent plus ou moins Jorle ) . du bord supérieur. Espèces^des mers orieulales. A. Bord supérieur des cavités oculaiies {\')^ar- J'aitenient entier ou légèrement échciiicré , sans fissure. ( Tarses ayant dans la plupart deuj; rangs de dentelures. ) 2. PiSE licorne , P. monoceros. Fronte unicomi ; thorace irigono , tuberculis aautisj tribus uirinquè marginalibus. Test long d'enyiron di\-sept millimètres. Corps d'un loussâtre-pAle , légèrement pubescent, cii forme de triangle alongé, déprimé, inrégal, avi.;; .quelques tubercules, dont quelques-uns vt^us ou (i) J'y C'>iip''«"''s """"Sfulemcnt le rcou d'où jailiit la pédicule oculaire, niais encore la fosseicc posiérieucc où 1! •se loge d.ins le repos. S 2 140 P 1. s terminés en manière d'épine; bords lal^ranx un peu sinués , avec cinq tubercules , dont trois plus forts, le dernier surtout ; museau av'aBcé en une pointe conique , longue, horizontale, velue ; une dent de chaque cile* , aurdevant des yeux, pro- duite par la saillie de l'angle ant(5rleur du bord supérieur des cavités oculaire* j l'extrémité oppo- lée du même bord point prolongée. Serres grandes avec quelques tubercules sur les bras; carpe pres- que globuleux ; mains alongées, en carré long ou presque cj'lîndriques et comprimées, unies; doigts iort courts , blancs, arqués, finement dentelés et presqu'cQ cuiller à leur extrémité : une dent so- litaire , forte et tronquée , au bord intérieur de l'index , près de sa base ; un vide remar- quable entre les doigts (i). Pieds presque nus, avec quelques tubercules et quelques poils j les troisièmes et les suivans sensiblement plus courts que les seconds; tarses à deux rangées de dente- lures. La femelle a, les serres petites et l'abdomen large, presqu'orbiculaire. Ile-de-France , M. Mathieu. 3. PisE espadon , P. xyphiasi Froiite unicorni ; thorace , trigonb , depresso , sublcei>i , dentibus utrinquè duobus j alto prœocu- lari f altéra postico. Test long, depuis l'extrémitc du museau jus- qu'au bord postérieur, de onze millimètres. Corps glabra» blanchâtre , tiès-déprimé , légèrement inégal à son extrémité postérieure, en l'orme de triangle alongé , se terminant en devant par une pointe ou forte dent, barbue ou ciliée sur ses bords ; l'extrémité vue de profil , comprimée et pavoissant arrondie au bout. Aniennes latérales avancées , fortement encroûtées et divisées en deux branches à leuT extrémité, dans l'individu que je décris. Une petite dent avancée et pointue de cnaque coté, au-devant des yeux: ces oi-ganes «rès-pelits , presque globuleux , un peu saillans ; contours de leurs cavités point saillans. Bords latéraux du test assez aigus, dilatés et arrondis vers leur extrémité postérieure et terminés par une* dent. Serres petites , menues ; mains alon- gées , cylindriques, avec le» doigts courts, rap- prochés , crochus , et dentelés intérieurement dans presque toute leur longueur; les autres pieds longs, grêlés, unis; uo petit avancement, terminé par un faisceau de poils, au-dessous de l'avant- dernier article , à peu de distance de son extré- mité ; tarses comprimés , o'oliraut qu'une rangée de dentelures. Abdomen de la femelle Iriangu- Jaire. Nouvelle-Hollande. ' 'Ulnachus apgustatus de Fabriciiis avoisine probableuient cetie espèce ou la précédente. (i) En généril, les seiir. des Piscj mâles c( de quelques autres cTvstaccs analogues oui une lorut: presque sc-iablfble. P 1 S 4. PiSE à oreilles , P. aurita. Fronte spinis duabus Ion gis , porrectis , dissi- tis f villosis J thorace subofata. Test long de quatre centimètres. Corps pvoïdp, convexe, inégal, de couleur d'os, paroissant avoir étégoinl de poils. Deux pointes au front, coniques, longues, droites, avancées, séparées par na angle très--o«vert, et velues.Yeux peu saillans; bord su« périeur des cavités oculaires un peu prolongé en manière d'oreillette, tronquée, largement échan- crée et terminée par deux de«ls courtes, presque égales, une à chaque extrémilé; une dent trans- verse et pointue par-derrière. Chaque bord latéral du lest ayant ensuite -quatre dents' fortes, très- pointues, spiniformes , dont l'antérieure avancée obliquement et dont la postérieure plus petite ; un tubercule pointu, en deçà de la dernière, et en remontant vers le dos; quelques petits tu- bercules, dont trois disposé» eu .triangle, ver» l'extrémité antérieure. Serres ' épaisses , mais un peu plus courtes que les deux pieds suivans; .trois petits tubercules, en une rangée longitudi- nal.^, et dont l'intermédiaire plus foible, sur )e dessus des bras ; une dent forte et aiguë à son extrémité; le reste desserres uni; carpes ayantuae dépression longitudinale et comme obtusément carénés en dehors; mains en carré long, com- primées , avec les doigts coniques , très-poinlus , presque droits , sans dentelures. Les autres pieds proportiouuellement plus longs que ceux des con- génères , tiès-hérissés de poils ou de soies, sillon- nés; jambes alongées, aussi longues au moins que les cuisses , s'élargissant un peu vers leur ex- trémilé; tarses- courts , arqués, très-pointus, avec deux rangées de dentelures. Canal d'Entrecasteaux , nouvelle Hollande ; Pérou et M. Lesueur. . Cette espèce est le type du genre Naxia de M. Léach. B. Bord supérieur des cafités oculaires dit>isé,soit par unejissure dont les bords sont contigus , soit par une profonde entaille. ( Un seul rang de dentelures sous les tarses. ) 5. PisE bélier , P. aries. Fovearuiit ocularium margine suptro prqfundè fisso^Jronte spinis duabus subpantllelis; thorace' subovato , puhescente jjiisco , rubiv punctuto ^ utnnquè retrorsùin unispinoso. Longueur du lest , depuis l'extréroil,é des poin- tes frontales , d'environ six centimètres et demi. Corps et les pieds , à l'exception des mains, cou- verts d'un duvet noirâlre; deux pointes forles, coniques , un peu parallèles et velues au front ; portion antérieure du bord postérieur des cavilc* oculaires , celle qui précède la fenle , obtuse à son ongle postérieur, prolongé en manière de dent p r s cnnrfe à l'a[l^Ia opjiosc ; dc'ii\ luLerculcs sur le dfs; l'aulévieur plus l'ievô el pitis grêle que le sui- vant, conique; suiTace du tesl piesqu'onie ail- leuis. Serres de la longueur environ des deux fied,- suivans, mais foi les, unies j le poing en l.'rme de carré long ; doigls plus longs , éloi- gnés eutr'eux à leur base , avec l'extrémilé plus loocée, brune , poiniae, Caetiient et également dentelée j dentelures des tarses peu nombreuses, • siluécs pri-â du crochet qui les termine. Mâle. Pondichéry. M. I/Cschcnault de Latoar. 6. Pis* harbicorne , P. barbicomis. Fovearum oculariutn margine supero profundè emarginato; ttiorace subovato, fusco-ruj'esccnte , pthi. elongaiis , spinuUs marginalibut j fronte fornibus duobus dicaricatis. Bord supérieur des cavités oculaires profon- dV'mcnt écliancrû vers son extrémité postérieure ; partie qoi la précède arrondie en devant, terminée à l'autre bord par une petite dent; deux autres dents après l'échancrure , plus fortes , l'antérieure «iirtout : celle-ci formant l'extrémité postérieure de cette partie du bord. Corps long d'un pouce , presqu'ovoïde , convexe , peu inégal, d'un bruu- roussûtre et livide , tout hérissé de poils coixcolors ou d'un brun tirant sur le blond ; deux dents fortes, triangulaires, pointues et divergentes, au front j côtés du test dilatés et renflés immédia- tement après les dents postoculaires; qnutre pe-; tites épines en deçà , dont les deux antérieuies rapprochées, petites, obtuses, situées derrière les renflemens ; les deux postérieures aiguè"» , écar- tées. Serres un peu rougeâlres , petites , unies; carpes aussi longs que les poiugs; doigts menus, coniques, Lianes, pointus ,• sans dentelures. Les autres pieds assez grands relativement au corps, l<^rissés de longs poils jaunâtres. Femelle. Nonvelle Hollande. 7. PisE cornigère , P. comigera. Foveanim ocularium margine supero Jîsso y ihorace subofato , rctromim diUttalo , valdè tu- bercuhiio , spinis duabus antias , porrectis , pa~ raltelis ; nianibus midis y digitoiurn apice co- chleari. Bord snpérieuv des cavités oculaires sans écban- crure protonde, ne .présentant qu'une simple lis- sure, tciœinée par deux dents, une à chaque ex- tré;mté , et dont l'antérieure plus forte , en forme d épine et arquée. Corps long d'un peu plus de trois cenliajètres,d'n'ngris-rougeilre, garni d'un duvet couit' et terreux, presqu'ovoïde, dilaté et arrondi poiténeuremeni , tout chargé de tuber- cules laer 1 ■ ; ceux des bords forment des appa- rences f.u Jcaieliires; deux pointes ou cornes lon- g'ies , grêles , droites , avancées, contiguës et pa- rallèles dans toute leur longueur, terminant le P I :ulc S i4i fro:it. Pieds IuLerculoux , velus; mims nues, unies , blanches , en Ciu-ré long; doigts courts, écartés entr'eiix à leur base, piesqu'en cuiller ou tailles en biseau et dentelés au bout ; dentelure» des tarses petites , peu nombreuses et obtuses, Mâle. L'individu frtnelle de la collection du Jar- din du Roi est d'un bon tiers pins petit. Nouvelle Hollande. Pérou et M. Lcsneur. Kofu. Cette eîpèco a de grands rapports a^o le Cancer pkione d'Heibsl; mais ici les deux |>oiuies frontales soiU divergenics et les pieds sont Dois. 8. Pisi sljx , P, slyx. Fopearuin ocularium margine supeio ^fi.ito ; thonica siil>ut>.iiu ,. tuberculis sparsis , spinis dua- busj'rontuhbus difattcalisj pedibus spinosis. Caficer s fj'x.lîzvissr, Krabben,iab. SQ.Jîg. 6> Femelle. Bord snpérienr des cavifcs oculaires sans éch.in» cruré profonde, n'offrant qu'une simple tissure, av^c une dei>! s},'iciformc, droijeet avancée à soo extrémité antcrienre. Corps d'un roussâtre-pâle un peu plus étroti ou plus oblong , et presque de mou lé plus court que celui de l'espèce précédente, beaucoup moins tubercule j cornes frontales plus courtes. Pieds garni» de poils tubercules , avec des petites deats aiguës , ou des épines , à leur tranche sjpéricure, piui nombreuses etplus.appa- rëntes sur les secorKl»; serres petites, presque nues , généralement unies-; deux petites épines sur le dessus du bras, l'une près du milieu, l'autre à l'extrémité; mains presque cylindriques; doigts très-finemeot el également dentelés et appliqués l'un contre l'autre , dans presque toute leur lon- gueur. Femelle. Ab4omen ample , presqu*orbi- eulairç. Ile-de-France. M. Mathieu. Je présume que i'Inachus CVj-a.f de Fabricius, Herbst, lab. 14, (ig. 06, doit être placé dans le voisinage de celte espèce ou des suivantes. o. PisB à deux cornes, P. bicornula. Fofearum ocularium margine supero Jisso ; thorace subtrigono , incequàli , granulato , spi~ nu/à utrinquè posticâ j fronts spimsduabus longu, gradacim divaritatis ; dente utrinquè prœocutari. Espère longue de vingt-sept millimètres, voi- sine de la Pise cornigère, mais moins ovoïde ou plus triangulaire; tubercules moins nombreux, en forme de ^i^L-ains inégaux; deux vers le milieu de chaque i>brii latéral , sous l'apparence de den- telures. Dessus du test et pieds couverts d'un du- vet terreux; extrémités du bord supérieur des ca- vités oculaires ne formant point de dents sail- lantes. Pieds velus; leur dessns , ainsi que celui des bras tubercule ; carpes courts , anon dis, unis; l42 P 1 5 mains pareillement unies , miC3,dc couleur cen- (\v6e , vciiic'e de blanc , en carré long j doi<;;ts l'Olirts , (*car!i's enir'eux à leur base , dentelés au houl. Exlréniilé supérieure et latérale des an- tennes latérales prolongée en manière de dent , au-devani des yeux. Nouvelle Hollande. Péron et M. Lesueur. •lo. PisE à trois épines, P. trispinosa. * Toveamm oculariutn margine siipeto _//sso y ihorace irigoho , elongato , spinis tribus posticis; ' laterdlibus vaUdioiibus. Longueur du'test depuis l'extrémité des cornes frontales d'environ vingt-huit niillimètres. Co.ps couvert d'un duvet fin , d'un bjiin-roussâtre l'on- ce ; deux pointes longues , avancées , diver- gentes , ea avant du iront ; une dent de chaque côté, au-devant des 3'eux , ibrœée par un pro- longement du bord supérieur du premier arti- cle des antennes latérales j contour extérieur des cavités oculaires un peu avancé , avec une dent a chaque extrémité , dont l'antérieure un peu plus forte ; trois élévations en forme de petites bosses , terminées en pointe , le long du milieu du dos; l'extrémité supérieure delà dernière prolon- gée en pointe; deux autres, protubérances arron- dies , une de chaque coté; anglei postérieurs pro- longés en une épine Irè-lbrle. Pieds et serres gar- nis d'au duvet semblable à celui du.corps; doigts courts, dentelés; deux stries sur le dessus du pouce. Abdomen étroit comme dans les mâles des autres espèces. Serres petites. Nouvelle Hollande 'i Pérou et Lesueur. s. Bord supérieur des cavités oculaires offrant , près de leur extrémité postérieure ^ une vclian- avre oujissure , a4'ec une petite dent itu mi- lieu ( distincte de celle qui tenninc postérieure- ment ce boid) . A. Front tehniné par deux pointes. (Un seul rang de dentelures aux tarses. Corps inégal, tu- bercule et garni de ■dupet , ainsi que les pieds.) II. PisE armée, P. annota, Thora'ce triangulari , oblovgo , spinis tribus posticis , validis duabusque uniicis ; nianibus dongatis ; pollice triquetro ^ niargintbus aculis. PisciTiodipes. Léach, Zool. Miscell. tab. 78. I^jiisd. Pisa Gibsii. Malac. Podopht. Brit. tab. ly- — Mu/a annctla. Lat. Riss. — Cancer inus- cosus. i.iNN.'i' — U&tsmt; , Krabben^ tab. l6.,/!g. 9^. — l'i-AKC. Voue. yJppend. tab. 4. B'. — Can- cer hirsutus niînor. Ai.Dnov. De Cnist. lib.'-i.pag. i£)''>- — Ejusd. Ibul. C. hirsutus jninimus. i Lcngueuf du lest des i!;rands individus, depuis rcjctiéiBitiJ des pointes froalalcs , d'environ cinq PIS centimètres. Corpsprt.portionnelletnetil plus étroit que celui de l'espèce suivante , avec les protubé- rances dorsales plus prononcées , ù raison des enioncemens (jui les séparent, et dont deux plus lorles et se terminant en pointe, le long du milieu du dos; pointes frontales fort longues', parallèles ou simplement divergentes à leur extrémité ; mi- lieu de l'extrémité postérieure du test prolongé eu forme de pointe ou d'épine un peu recourbée; deux autres pointes, mais un peu plus longue»' vers l'extrémité postérieure île chaque bord laté- ral; trois à quatre petites dents , ou tubercu-lcs co- niques, entr'elles et les cavités oculaires; un seul tubercule de chaque côté, entre les épines la- térales et la base postérieure du milieu du dosj plusieurs autres tubercules aigus près de l'extré- uiilé antérieure du test , derrière le front. Mains plus alongées que dans l'espèce •suivante, deux fois au moins plus longues que hautes;- doigts presqu'entièrement dentelés dans leur longueur et peu écartés entr'cux , même dans les mâles. Sur les côtes océaniques de Fiance, d'Acgle- teire et. dans la Méditerranée. La Maïa corallma de M. Risso , Kist. nat. des Crust. de Nice , pag. 45 ,pl- i , lig. 6 , n'est , à ce que je présume, qu'une variété du jeune âge dé' la précédente. Elle est peu garnie de du- vet , d'un rouge de corail ; les trois épines posté- rieures sont moins fortes que les mêmes de 1* précédente, tandis que les antérieures des côtés sont plus aiguës et plus saillantes; mais la pre- mière de celies-ci , ou celle qui vient après les or- bites oculaires , n'est jamais plus forte que les autres; c'est le contraire dans l'espèce suivante. Le pouce est arrondi eit dessus. Ce Custacé d'ailleurs ressemble , pour le reste , à la Pise armée , et s'il forme une espèce propre, elle est intermédiaire entre la précédente et la sui- vante,•mais plus rapprochée de la précédente. Cotnmune à Marseille. M. Roux. 12. Pise télraodon , P. tctraodon. Thorace subovato , dentibus uîrinquè quatuor spiniforniibus , aduncis, antico validtore ; niar.s digitis ad basiii hiantihus , indice arcuato. Pisa ietraod'on. Liîach, Malac. Podopht. Brit. tab. 20. — Cancer tctraodon. Oi.iv. — Cancer praedo. IIerbst , Krabben , tab. 42. fig. 2,. — Itlaja praedo. Bosc. Lat. — Ma/a tetraodon. liosc. — Maja hirticornis. Risso. — Cancer he- racleoticus. RosDZL.'f Aloruyasde '::* Corps long de près de SIX centimètres, fougeâtre, presqu'ovoidc , parsemé de tubercules hispides ; quatre dents spiniformes et crochues , à chaque bord latéral ; la première, ou la plus voisine des cavités oculaires^ plus forte; l'antérieure de ces cavités de moitié au.moins aussi longue que les V I s dn'.ix poinics froulales ; ci;s poinles liôs-lMirbiics , di.'cr^eutes; une élévaliou , ]>\us ou moins poiu- tiic, près da milica dn bord postéiieur. Doigts dos séries des miles Irès-ccai'lés enlr'enx à leur c-.i^iue; l'index arqué à sa base; les poings moins alojii;c's que Ceux de l'espèce prccédenie , envi- ron une demi-fois plus longs que hauls. Coies oci'auiques de L'rance , d'Angleierre , et celles tie l^i Mcditerrance. li. Front prolongé en .une espèce de museau plat y carré yj'endu dans le jnilieu de sa lon- gueur, avec l'exLrcniité dilatée et courbée la- tvralcnient , en manière, de crochet arqué et obtus. ( Le g. Lissa. Léach. ) lô. PisE goutteuse, P. cliiragm. Thorace pcdiburque nodulosis y rostro piano , Jissa , obtuso , utrinquè ad apiccni earterius di- latato , uncinato. Inachus chiragra. Fab. — Maja chiragra. Bosc. I.vr. Riss. — Lissa chiragra. Léach. Zool. Miscell. tab. 85. — Herbst , Krabben , lab. 17. Hg. y6. Longneur du test, depuis rextrémité du iriu- seaii jusqu'au bord postérieur, d'environ quatre centiinclies et demi. Corps presque triangulaire, d'un rouL;e de corail sur le yivaut , t;labre ; cx- fic,'mlti.' antérieure des bords- des cnvilcs oculaires prolongé en avanHen manière d'oreillette ou de dent forle et oljtuse ; quatre groises émineiiccs , en forme de bosses, au milieu du dus , disposées en croix j quatre auli^es plus petites et eu f>)i'ra'e degros tubercules |>ar-;lerrière; les deux dernières réunies et jilacées au niihea du bord postérieur ; deu.x autrei, placées dans l'alignement de celles du milieu du dos , icais ■plus petiies , l'anléi'ieure surtout, à chaque bord latéral; une émineuce plus fable au même bord, derrière les cavités ocuL.ires ; de petits tubercules granuliformes , éjiars sur toute !a surface du test. Dessous du corps lr^s-i^l'^al. Pieds à l'exception des ïerres ,• chargés de petiies nodcsllés ; mains ufiies ; le poing en forme de carié , un peu plus long que • lutge , Bvrondi sur les Irauches ; doigts un peu plus courts, arqués , séparés l'un de l'autre par un vicTe nrc;-]ne circirlaire, terminés en piuce cou- pante el dentelée. Taries arqués , avec une rangée de Irès-tietiles denlelures eu dessous. Dans la Médilenanée. ( Latr. ) • PJSITOE , Pisitoe. M. Rafinesque donne ce nom à un genre de Crustacés voisin des Phronimes, cl auquel il donne pour caractères d'avoir les yeux irréguliers , point d'anleunes ; la bouche sous la tète , recourbée postérieurement et munie de crochets ; six articles au corps tt autant de paires de jambes inégales j la quatrième plus i 1 n i::,,; grande; quei:c' à quatre atliclcs, les trois anté- rieurs à a])pendiccs. Ce genre, qui se trouve dans la mer quil)»ignc les cotes de la Sicile , renferme deux espèces : ce sont la Fisiloé à deua; épines et la Pisitoé sans épines. La première a deux épines an front et un seul ()ii:;le aux trois premières paires de pattes ; la seccmde a le front lisse et deux ongles aux trois premières paires de pattes. ( li. G. ) PISON , Fison Jua. Ins. Ligur.S^^- 4- Spi.v. Lat. Genre dintecies de l'ordre des Hyménoptères, stcifon des Porto-aiguillon, famille des Fouis- seurs, tribu des Nyssorr.ens. ' Ce genre fi>ndé par M. Jurine dans une lettre citée par M. -Spinola (ûsée de trois divftions également longues, les ilérales étroites 5 menton coriace , court , pres- que cylindrique, uuidenté de chaque coté à son Fïtrémilé. — Tête grosse, transverse; chaperon <:ourt , petit, transversal, tronqué on devant, convexe d^ns son milieu, ayaut une impression de chaque côté. — Veajc grands , réunis posté- 1 learement dans les mâles. — Trois petits yeit.-c fisses disposés en triangle sur le front. — Segment antéficur Am corselet très-court , droit, en forme lie rebord^ mélathorfix tronqué postérieurement. — Ailes supérieures ayaut une cellule radiale courte, anpeudiculée et quatre cellules cubitales la première assez grande, coupée en deux par une polite nervure peu prononcée, qui descend delà côle ; la seconde très-rélrécie vers la radiale tecevant les deux nervures récurrentes , la troi- sième presqu'eii losange , la quatrième à peine pommencéc. — Abdomen court , conique , com- i)05é de ciqq segmens outre l'anus dans les fe-. PIS melles , en ayant an de plus dans les mâles. Paliei de longueur moyenne ; juuibes épineuses exté- rieurement surtout les quatre postérieures, l'étant moins dans les mâles; tarses antérieurs des fe- melles très-ciliés. Jambes de devant munies d'une seule épi«e à leur extrémité, cette épine ayant une petite membrane interne à sa base, les quatre autres jambes ayant deux épines inégales , l'inté- rieure plus courte que l'extérieure dans les-inter- inrdiaires, l'intérieure plus longue que l'autre dans les postérieures. Ces hyménoptères sont très-vifs et toujours en mouvement ; aussi leur nom vient-il de deux mots grecs dont la signification est : qui ne s'nr^ rêté point. On ne connoît qu'un petit nombre d'espèces de ce genre fondé par M.Latreille. Elles habitent les lieux sablonneux; c'est là quelles fe- melles déposent leurs œufs ainsi que la proie qm doit servir de nourriture à leur postérité. I . Astate abdominale , A. abdominalis. Astata nigra , abdomine nitido J'ernigineo f apice nigro , ahs subjiiscis. Astata abdominalis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. ton». 4- pag. O9. — Astata boops. Spinol. 1ns. liigur.Jas. 1. pag. 72. — Dimorpha abdomi- nalis. JuB. Hyménopt. pag. 147. La femelle. — Dimorpha oculata. Id. pi. g. Le mâle. — Spheo) boops, Iloss. Mant, Faun. Etrus. tom. 1. pag. 128. — Tiphia abdominalis. Fanz. Faun. Genn. fas. 53. Jig. 5- Le mâle. -» Pncycl, pi. 38o. fig. 3. Le mâle. Longueur 5 .\ 6 lig. Noire , devant de la fête surtout près des yeux garni d'un duvet blanc argenté. Abdomen ayant ses deux premiers seg- mens ferrugineux. Les autres et l'anus plus ou moins noirâtres ,. ainsi que la baîse du premier. Ailes légèrement enfumées. Mâle et femelle. Ues environs de Paris. Nota. M. Spinola s'est trompé en rapportant à cette espèce comme femelle la Lama pont- .piliformis de Panzer, mais contre le sentiment de J urine il a raison en désignant comme mâle la Tiphia abdominalis de l'auteur allemand. ( S. F. et A. SfRV. ) PI3S0DE , Pissodes. M. Germar, dans son ou- vrage intitulé Insectorum speçies novae aut minus cogniiœ , vol. i. Coléopt. 1824) désigne sous ce nom, un genre de Coléoptères de la tribu des Charansonites, famille des Rhynchophores. 11 lui donne pour caractères : rostre presqu'aussi long ou plus long qpe le corselet , cylindrique , arqué, mince, un peu aplati vers le bout, se» fossettes se rejoignant à la base du rostre , flé- chies insensiblement pour passer en dessous. An- tennes insérées presqù'au milieu du rostre, cour- tes , coudées , leur premier article droit , un peu P L A fn massue , lenr fouet composa de sept articles , ces arùulei presqu'éganx , lenticulaires , les deux premiers un peu plus lonj^s , obconiques. Massue ovale. Yeux ecarlés , enfoncés , ronds. Têie pe- tite, arrondie. Corselet convexe, transversal, subitement rétréci vers son extrémité , Irj^èrement «îchaucré au-dessous de la base de la lêle , sans sillon pour recevoir le rostre. Ecusson distin t. Elylres oblongues ; couvrant l'abdomen et les ailes , un peu plus larj^es à leur base que le cor- selet. Pattes fortes, presqii'égales enir'elles, les antérieures rapprocLées l'une de l'autre. Cuisses en massue, ordinairement dentées. Jambes armées d'un crochet courbé à leur paittc extérieure. Tarses courts, larj^es , leur avant -dernier ar- ticle bilobé. Corps oblong, souvent obscur et ta- cheté. Les Rhynchènes du Pin n". lO, picoté n°. 42 , et Panthère n". 43 de ce Dictionnaire, appartien- nent à ce genre. ( S. F. et A. Serv. ) PIVE. Sur quelques côtes on donne ce nom à des Crustaaés du genre Cymoïboé ( C. Asilus , C. Œsfruni) , qui vivent sur diverses espèces de pi^issons , leur font de larges blessures et donnent un mauvais goiit à leur chair, f^oy. CymothoÉ. (E.G.) PliAGUSIE, Plagusta. Genre de Crustacés , de l'ordre des Décapodes , famille des Bra- chyurer. Les Plaguîies et les Grapses, d'abord réunis dans le même genre , forment d.ins la tribu des Crustacés décapodes brachjures ou à queue courte , désignée par nous sons la dénomination de Quadrilatères f une petite division très-remar- quable. Le corps est déprimé, presque carré ou trapézoïde , avec les extrémités antérieures des côtés dn lest terminées en pointe ou par un angle aigu. Le chaperon s'étend dans presque toute la largeur antérieure du corps. Les jeux, portés sur de courts pédoncules, sont situés près des angles latéraux antérieurs et liès-écartés l'un de 1 au- tre. Le premier article des antennes latérales est court, large etpresqu'en forme de coeur. Les pieds -mâchoires extérieurs sont généralement écartés entr'eux , avec le troisième article plus lou^ ou presqu'aussi long que large , et le qua- trième inséré près du ni .lieu du sommet du pré- cédent. Les serres sont généralement courtes et épaisses. La quuirièine paire de pieds et ensuite la troisième sent les plus longues de toutes. Ces Crustacés se tiennent , soit à l'embouchure des (leuves, soit J^s les fentes desipchers , près des bords de la toCT. Ils se retircnt*ussi quelquefois sous les racines et les écorces des arbres rivc- r;iiiis. Nous allons faire connoîtrele» deux genres de celte division. Les Plagu'.ies d'IÏ'èrent des Grapse» par Icuri Htst. Nai. Ins. Tome X. i> L A 145 antennes intermédiaires. Elles sont îogescente , lineis impressis , pubescentibus ,Juscis vario. Plagusia clavimana. Lat. Lam. — Herbst , Krabben, tab. 5g._fig. 3. Dessus âo. test ayant divers enfoncemens gar- nis d'un duvet obscur ; espaces intermédiaires lisses, d'un jaune pâle ainsi que 1^ corps , en forme de traits ou de pemes lignes inégales. Mains ovoïdes , renflées , sensiblement plus gran- des dans le mâle. Des côtes de la nouvelle Hollande. Pérou et m. Lesueur. 5. PtAcnslE serripède , P. serripes. Thorace suprà sublœvi , pubescente, albicante) punctis rubescentibus y pedibusjiisciatis. Plagusia serripes. Laharce. P L A IJn peu plus grande que la précédente. Dessus du test presqu'uni et presqu'c'galement garni de duvet; corps blanchâtre, avec des points rou- geâlres; des bandes de cette couleur sur les pieds. Les serres manquent aux individus du Muséum d'histoire naturelle. Côtes de la nouvelle Hollande. Péron et M. Le- sueur. Genre Grapse , Grapsus. Lam. Les antennes intermédiaires sont logées dan» deux fossettes au-dessous du chaperon. Le troi- sième article des pieds-mâchoires extérieurs-est en forme de triangle renversé et alongé ou en demi-ovale , plus étroit à sa base et formant , au côté interne, avec l'extrémité correspondante du second article, un angle rentrant. Le test s'élargit vers son extrémité antérieure et n'est guère plu» étroit qu'ailleurs. La queue des deux sexes est composée de sept segmens distincts. M. le chevalier de Lamarcka le premier distin- gué ces Crustacés des Crabes , av^c lesquels Daldorlï et Fabricius les léunissoieut , et a donné à ce genre le nom de Grapse, que l'espèce servant de type avoit reijU de Linnseus. Ces ani- maux sont répandus sur toutes les plages mari- times 4es deux Mondes, et la nouvelle Hollande fournit même une espèce Irt s-reuiarquable , tant par sa taille que par ses couleurs ( G. masqué^. Mais ils aiment la chaleur , et leur habitation a pour limiles celle des iiônes tempérées. Je n'in- diquerai point h^s diverses dénominatioiis que l'on donne vulgairement , dans nos colonies du nou- veau Monde, aux Grapses Je me bornerai à dire que ces Crustacés sont les Cériques de rivière des colons de la Martinique {^P'oyage à la Martini- que de Chauvalon); ils sont c^intondus par d'au- tres avei les Crabes des Palétufiers. Leur forme aplatie tt presque carrée, la situation de leurs yeux, la teinte d'un rouge vif et coupée ou ponctuée de jaune qui orne le dessus de leur corps et leurs allures, les font aisément leconnoîire. « J'ai vu, dit M. Bosc {^iiouu. Dict. d'Hist. nat. I"^. édit. article Grapse), beaucoup de Grapses peints en Amérique , et j'ai observé qu'ils se tenoient toujours, pendant le jour, sous les pierres et autres corps qui se trouvent dans la mer. J'ai de plus remarqué que, quoiqu'ils ne nagent point, ils ont la faculté de se soutenir momenlaiiément sur l'eau , à raison de la largeur de leur corps et de leurs pattes, et cela par ie moyen de sauts répétés ; ils font ce mouvement toujours de côté , tantôt à droite, tantôt à gauche , selon les circons- tances. Ils vivenc^comiiie les auti^ Crustacés, de la chair des autres animaux qu'ils trouvent morts, ou qu'ils peuvent saisir en vie et tirer avec leurs pinces. 1) Le Grapse cendré que j'ai également observé, vit dans les rivières où reoigute le flux de la mer, P L A on mieux snr leurs bords : car il est plus jouvenl hors que dans l'eau. Lorsqu'il paroit quelqu'un dans les iieux où ils se trouvent rassemblés , et c'est toujours en uombre très-considérable , ils se sauvent dans l'^u , en faisant un très-grand bruit avei; leurs pattes , qu'ils frappent l'une contre l'autre. » Les feaoelles de ces deux espèces de Grapses ont des œiil's au printemps , époque où elles tom- nienceni à reparoilie ; car, pendant l'hiver, la pre- mière reste uu fond de la mi'r, et la seconde , sans doute , entérinée dans les bouts. » Oel obsi-rvaleur m'a raconté qu'il^voit trouvé ces Crustacés sous des éoorccs de vieux arbres, et même jusqu'à une assez grande hauteur. Suivant • Rondelet , son Cniicro itiBdré ou notre Grapse mé/u/igé vient souvent sur le rivage ou sur les rochers , pour jouer ou se soleiller, ainsi que s'ex- prime cet auteur. Le test des plus grands individus est long de cinq cenlinièlres , sur six et demi de largeur; celui. des plus petits o^ guire au-delà de huit millimètres de lougueW sur onze a. douze , dans uu sens opposé. L Tarses épineux. I. Bords latéraux dû ieH tridentés en devant , l'angle externe des cavités oculaires compris. Quatre énaineuces presque carrées ^ la base du chaperon. I. Grapse masqué, G. personatus. Tliontce latiore quàm longiore , lateribus ar- cuatis , ntbro , viarginibus iiiaculisque septeni Jlavescentibus. . Grapsus personatus. Lamarck , Hist. nat. des anint. sans i-e'rteb. tom. 5. pag. 249. Corps sensiblcTient plus larae que long , ar- qué latéralement , d'un rouge pale , avec les bords et sept taches , di.nt trois en avant , trois au mi- lieu, et la septième postérieure et en forme de liande, jaunâtres; mains graveleuses, de celle couleur ainsi que les bords des cuisses. Des plus grands. Nouvelle Hollande. Pérou et M. Lesueur. a. Grapse mélangé , G, varius. Tliorace subquadrato , lineolis , punctis ma- culisquc rubescenti-J^uscis vario y inanibus Ice- vibus. Grapsus varius. Lat. Risso. — Cancer tnar- moratus. F.ab. Ejusd. C'. variegaius , var. Y — C. iiiar/no/viis. Oliv. "bjusd. C . J'enioralis. — Herbst, Krahben ,tab. tLO. fig. 114. — Cancre madré. Rondklet. Corps de moyenne taille, presque carré , légè- rement plus large que long , jaunâtre ou livide, P L A 147 très-mélabgé en dessus de Lrun-rougeàlre foncé, formant de petites ligiK's , des points et de pe- tites taches ; la majeure partie des pieds de cette couleur ; mains lisses. De moyenne taille. Côtes de la Méditerranée, MM. Dufour, de Serres , Risso et Roux ; celle* des départemensde la Vendée et de la Loire-lnié- rieure , M. le docteur d'Orbigny. Selon M. Risso, cette espèce quitte plusieurs fois le jour sa demeure pour se promener au soleil {^voyez Rondelet ). Il rode, pendant la nuit, alin de reclieiuher les cadavres rejetés par le« (lots. Les femelles pondent cLaque fois de 400 à 5oo œufs; elles se tiennent alors, jusqu'à ce qu'il» soient éelos , sous les pierres. Ce Grapse varie pour la grandeur et la teinte supérieure du corps. Le Cancer tridens de Fabricius est peut-être un Grapse de cette division. 2. Borxls latéraux du test ayant en depant deux dents. A. Doigts- des mains arrondis et creusés en /na- nière do cuiller à leur extrémité. Corps très-aplati. 3. Graps» peint , G. pictiis. Corpore pedibusque suprà sanguineis , ma- culis lineolisque Jlavidis albidisve y carpis intits validé unidentatis. Grapsus pictus. Lat. Lam. — Catesb. Càrol. torti. a. tab. 56. — Herbst , Â'raZ'Aert j toè. 3. Jig. 55. — Gronov. Mus. n". glib. — Grapsus albo- lyieatus. Lat. Encycl. métiuid. Hist. nat. pl.ZoS. n". 3. Variété. — Cancer stngosus. HAbst , Krabben, tab. 47. fig. 7. La même. Dessus du corps et des pieds d'un rouge de sang, avec un grand nombre de petites taches et de points jaunâtres on blanchâtres, formant sou,- vent des ligues iranaverscs. sur les côtés du lest; élévations inlerûculaires graveleuses , oblusé^ ment dentées; les latérales plus étroites; une saillie griyide et comprimée ^ en forme de deut au côté interne du carpe. Tesl d'un quart en- viron plus largo' que long , arqué et plissé laté- ralemen'. Tranches internes des bias peu dila- tées , avec quelques dents aiguës ; mains x-en- llées, tuberculées et ridées, %veo une dent près ■ l'origine du (jouce et le bout des doigts blauc. Aux Antilles et a la Caroline. On a coafi-.ndu avec celte espèce une autre de» mêmes contrées , et que j'ai di>liuguée, le pre- mier, sous le nom d t^nsaiigiaulé , Cruentiitu^. Quoique la description yue l.innieus a donnée di«, Cancer grapsus dans le tome quatrième du se» Aménités acadéniiqufs ^oi\ uiLiouiplè^e , il paroit néai^oius , d'après la ligure il.^il elle est accom- pagnée, qu'il a eu en vue la iecont.e. «48 P L A Dans quelques individus du Grapse peint, le Tocses à deu.v articles. Elle comprend les genres A'.eyrode , Coc'ienille , Puceron , Cherniès ei Psylle. ( S. F. et A. Sekv. ) PLAQUE DORÉE. Nom vulgaire donné par GeolFroy au Botjs palustrata de M. Latreille. {Phalœna palustrata. Fab.) ( S. F. et A. Serv. ) PLATYCÈRE , P/a/ycemj. M. Latreille avoit «'paré des Lucanes sous le nom générique d«j Plalyière les espèces appelées Caraboïde , Rufi- pède et Ténébiioïde. Il paroît maintenant aban- donner ce genre et proposer de rétablir l'intégrité de celui de T^ucane eu y formant deux sec- lions , la première ayant pour caractère ; yeux P L A »4d conp'* par le l).ird latéral de la tête. T,a second* qui comprend les Plalytèrcs , ayant le» yeux eu- tièreajcnt déjouverts. (S. F. et A. Seav.) PLATYDACTYLE'S, Plafydactyla. Seconde tribu de la famille des Hydrocorises , section dti Héléroptères, ordre des Hémiptères , ayaut pour caractèifls : Pattes antérieures simp'emcnt courbées en dessous j leur* cuifses de grandeur ordinaire, leurs tarses allant i-.\ pointe e! très-ciliés on res- semblant aux ta ses des au'.res pattes. — Pattes posiciieures lua-ciliées eu fyr'i-e de rames, ter- minJes par deux crctiiets iiès-pelils et peu sail- lans. Les genres de cette tribu sont : Notonecte et Cori»e. Kota. Les antennes sont insérée» et '■ncbée.i sous les yeux et tout au plus de la loniçneur do la tête , cûnime dans toutes les llydroccriseî. (S. F. et A. Sert. ) PL ATYG ASTRE, Plalygaster. Lat. Psilus. JOR. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménop- tères, section des Térébrans, famille des Fupi- vores , tribu des Oxyures. Dans cette tribu les genre» Platygastre , Té~ léade , Scélion et Sparasion forment un groupe dont le caractère est : antennes toujours coudées et insérées près de la bouclie ; celles des femelles plus grosses à leur extrémité. Segment antérieur du corselet court et transversal. Les Téléades et lesSparasioDSont leursanlcnnes de douze articles : les Scélions comme les Platygastres n'en ont que dix , mais ceux-là se distinguent de ceux-ci par le peu de longueur du premier et du troisième ar- ticles. Antennes coudées , insérées près de la boucte, plus grosses à leur extrémité dans les femelles , composées de dix articles, le piemier et le tioi- sième beaucoup plus longs que les autres. — Man- dibules tern\inéeï par deux dents. — Palpes mjxillaires eomjinsés de deux articles, ainsi que ■ ••s labiaux. — Tête grosse. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle sur le vertex , écailés eiitr'eux. — Corps alongé. — Segment antérieuratL corselet court , transversal. — • Ailes supérieures n'cyant. qu'une nervure qui part de la base en «'écanant peu du bord extérieur et qui est ter- minéiî par un point plus gros. — Abdomen dé- priiié , alougé, en spatule. — Pattes de lon- gueur moyenne. M. Latreille a donné à ce genre le nom de Pla- tygastre tiré de deux mots grecs qui signifient : ventre large. )>es espèces qui le composent sout très-peiilcs et rare^ dans les collections. Leurs laryes cocime toutes celles des hyménoptères de cette tribu vivent sans doute aux dépens d'autre* Ittires. ï5o P'LA I. Flatygastre de JJosc , F. BoScii. Plaiygasier viger , ahdominis Jœminei hasi suprà comiità , corna m thorac.s dorso rqflexo , atii hj Li.i/ns. . • Plalygastre de Bosc. Lat. Règn. anim. tom. 4. pag. 179. — Psilus Boscii. Juh. tiyinénopt. pag. 5 18. • Longueur i lig. \. Noir. Ai'es (ransparentes. Premier segment de i'abdonien c'meilaul eu dessus une corne qui se recourbe sur le dos du corselet et dont l'extrémité touche la lêle. Femelle. On trouve cette rcmelle au mois de juin sur les fleurs en ombelle. Nous iouiuies de l'avis de M. Jurine et nous ne pensons point que la corne que nous venons de décrire soit le fourreau de la tarière, sou insertion rendant tout-à-fait invrai- semblable l'opinioa contraire. ANTËON , Anteon. Jur. L.w. Genre d'insectes de l'ordre des Hjme'noptères, section des Térébrans , famille des l'upivores , tribu des Oxyures. Les Antéons et les Céraphrons formenl danscelte tribu un petit groupe {voy. Oxyures, article Fu- rivoREs) , dont le caractère est: antennes tou- jours coudées, insérées près de la bouche, fili- formes dans les deux sexes. Segment antérieur du corselet court et transversalj mais les Céraplirons ont leurs antennes composées de ou^e articles dont le premier est très- long, ce qui les dislin- gue des Autéons. .•^/2fc//«cj coudées, filiformes dansles deux sexes, insérées près de la bouche, composées de dix ar- ticles cylindriques , alongésj le premier arqué , guère plus long que les autres. — Mandibules a^ant trois ou quatre deals. — Palpes majcil- laircs de six articles, lès labiaux de trois ou de quatre. — Tête grosse et ronde. — Corselet ef- iiré postérieurement, sou premier segment court e! (raiisversal. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale très -incomplète et une cellule cubitale n'étant point séparée du disque et se tonfondaul avec toutes les autres de la partie ca- ractéristique. — Abdomen plus large que le cor- selet mesuré entre les ailes, dépnuié , rétréci à sa base en forme de pédicule. — Toutes les pattes semblables. Nous ignorons la manière de vivre des insectes de ce genre. I. AstÉos de Jurine , A. Jurineanum. Anteon nigrum , pedibus luteis. Anteon- Jurineanum. L.\t. Vict. d'Hist. nat. S.', edù. Long,ueur ». Petit, noir-luisant. Pattes jannes. Mâle. Des environs de Paris. P L»A Nota, Nous n'avons pas vu cet iasecte. CÉRAPHRON,Ceray^^o72. Jtrn. Lat. Spinol. Genre d'insectes de l'ordre des Hyméiioptèroj , section des Térébrans, famille des Pupivores , tribu des Oxyures. Les Antfons se distingnent des Céraphrons par leurs antennes de dix articles dont le premier ne surpasse guère les autres en longueur, (^oye^ OxYCKES , article Pdpivobes. ) Antennes coudées, insérées près de la bouche, filiformes dans les deux sexes , composées de onze articles , le premier très-long. — Mandi- bules dentées, courtes , larges. — Premier seg- ment du corselet court , transversal. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale ovale , in- complète j point d'autres cellules distinctes, la partie caractéristique se trouvant confondue avec la presque totalité du liaul de l'aile ou partie bra- chiale. — Abdomen presqu'ovoide, coiilprimé , à pédicule très-court. — Toutes les pattes sem- blables. Ou ne connoît point les mœurs des Céraphrons. Elles doivent se rapprocher de celles des autres Oxyures. 1 . Céraphron sillonné , C» sulcMfus. Ceraphron niger, pedibus rufis j alis mbfuscis. Ceraphronsulcatus. Jur. Hyménopt. pi. 14. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- pag. 56. — Spinol. Ins. Ligur. fas. 3. pag. ibiJ. — Eruycl. pi. O'J'J.fg. 2. Longueur 1 lig. Noir. Pattes d'un brun-ferrugi- neu*. Ailes un peu enfumées. D'Europe. Nota, ^ons n'avons point vu cet insecte. M. Spinola nous paroit avoir tort de rapporter à cette espèce le Scelio rugosulus de M. La treille. ( S. V. et A. iJERv. ) PLATYNE, Platynus. M. Bonelli dans son ou- vrage intitulé : Obseri>. entoin. , inséré dans les Mém. de l'Acad. de Turin, a donné ce nom à-un genre de coléoptères appartenant il la tribu des Carabiques. Ses caractères sont : labre transverse, entier. Tous les palpes ayant leur dernier article cyliiuliique , ovale, à peine tronqué. Corps très- déprimé. Corselet sessile. Abdomen très-large. Menton ayant une dent simple , obtuse, a l'extré- mité de la saillie du milieu. Elytres échancrées obliquement , sans points Uiscoidaux remarqua- bles. Point d'ailes. L'auteur fait entrer dans ce genre les" Carabins angusticollis et scrobiculatits de Fabricius. (S. F. et A. Serv.) FLATYNOTE , Platynotus. Genre de Coléop- lèies hétéroiaères établi ^lar Fabricius ( Syst- P L A Eleut-") , sur^nelques espèces exoliqiips du f^enre Pédiiie de M. Latreille , auxijurîlcs il associe des Asidesdu uiêineauleur.Cej^eme n'csl point udopié par les entomologistes fiançais. (S. F. et A. Sert.) PLATYONTQUE ,• P/atyonichus. Geiue de Ci'uslact's de l'ordre des Dt'capodgs , l'aiiiille des Br.icliyures, liibu des Naajcuis , ayant pour carac- tères : tous \cs tarses{[es séries exceptées), les pos- térieurs surtout , aplatis et en nageoires. — Test prescju'isométrique, d'une forme se rapprochant de celle d'un cœur tronqué postérieurement , ou «uborbiculaire j espace pectoral compris entre les pieds, ovale. — Pédicules ocutaires courts. — Se- conde paire de pieds aussi longue au moins que la suivante. — Antennes latérales beaucoup plus couries quele corps , presque glabres. — Tioisicine article àis pieds-mâchoires extérieurs tronqué ou arrondi* obliquement au sommet, avec un sinus interne sous le sommet, servant d'iasc^lion à l'ar- licle suivant. — Post-abdomen ou queue des mâles de cinq segmens distincts; celui des fe- melles de sept. Cha^jue côté du test, dans toutes les espèces connues, oflre constamment cinq dents. La dénomination de Portwnmis , sous laquelle M- le docteur Léach a désigné ce gente, étant presqu'idenlique avec celle du genre Portuue, j'ai proposé , daus la seconde édition du nout>eau Dictionnaire d' Histoire-naturelle , de lui substituer celle de i'/l/(707^i«7^/e. La manière dont je signale ce genre me permet de lui réunir celui qi^e le même naturaliste a publié sous la dénomination de Po- lybius. Dans l'espèce (^Variegatus , Léach) qui sert de type au genre Platyonique , ainsi que dans un grand nombre dePorlunes, les tarses, à par- tir de la seconde paire de pieds jusqu'à. la qua- trième inclusivement, ont une forme comprimée et se rapprochant de celle des nageoires posté- rieures. Ces tarses sont plus élargis et plus mem- braneux dans les Polybies; mais leurs rapports avec les nageoires sont essentiellement les mêmes que ceux que l'on observe entre ces parties daus les* Crustacés prétédens. L'abdomen est cepen- dant presque semblable .\ celui de plusieurs Por- tunes. Il est en forme de triangle alongé , et son troisième article est dilaté de cllaque côté à sa naissance. Les yeux sont plus gros que dans les autres Platyoniques. Les antennes intermédiaires se replient ftansversalement , et le premier ailicle se prolonge dans la même direction. Les habitudes parùcullères des Platyoniques me sont d'ailleurs inconnues. Elles doivent se rapprocher beaucoup de celles des Port unes avec lesquels ces animaux ont une grande alRn'ti'. Le lest des plus grandes espèces est long de cinq centimètres , et celui des plus petits de deux. P L A j5i T. Front avancé en manière de mufeau friungu- hiirc et simplement ondulé sur ses bords. Test bombé. 1 . PtATroN'iQtîE muse'.ier , P. nnsutus. Tl'.orace conrc.vo , anlronùm in ros'riim trt- gonuni ,subintcgivm producto. Porlunus biguttatus. Risso , Hist. nat. des Crust. de Nice , pi. l ..fîg. i . Très-pelit, glabre. Dessus ii corps d'un jaunâ- tre-; oussûlre pâle ou couleur de unixêt sans lâches, d.ins l'individuuniqueque je possède cl qui est une femelle. Dessus du test inégal , mais sans aspé- rités , bombé au milieu, déprimé au devant, avec cinq denjs courtes, larges, dont la poime est tournée en avant de chaque côté; l.i prcmièie un peu plus large et un peu é. :li;ai(;rée ; la der- iiicre plus élioili!; le museau en forme de trian- gle presqu'isocèle, avec une pointe obtuse à sou exuémilé et deux foibles sinus ;i i baque bord la- téral. Une seule fissure au bord supérieur des cavités oculaires. Serres petiles ; carpe ayant des arêlcs en dessus et dilaté au côlé Inleiue en ma- nière de dent déprimée; le poing plus court que le doigt , sillonné longitudinalement en dehors; arêies assez vives ainsi que la tranche supérieure ; . une frange de poils sur la paume; doigts com- primés, striés, pointus, avec de pcliles dénis aux bords internes; les an très pieds comprimés, avec des stries sur les jambes et sur les larges ; les nageoires des deux derniers presqu'elli|>iiques, ncuii;inés , avec la pointe assez prolongée et trés-aiï;uë; nne ligne élevée et lisse parcourant le milieu de leur . longueur; leur bord interne et celui des jambes des mêmes pieds garnis d'une frange de poils; bout de tous les tatses noir. Dessous du corps et même la majeure partie des pieds blanchâtre. Si ce Crustacé est, comme je le présnme , le Porlune à deux taches de !\L Risso , son test cfire , dans les individus vivans , deux grandes ta- ches d'un rouge de corail, et qui sont plus grandes dans les femelles. Leur ponte a lieu e|>mai et en août. Les oeufs sont d'un jaune-doré. Cette espèce se trouve dans la Méditerranée et habite la ré- gion des Coraux. Je suis redev.ible à l'amilié ds M. le docteur d'Orbigny de l'individu que je pos- s de. Il l'avoit pris sur les côtes maritimes du dé- partement de la Vendée; mais il paroît que ce Crustacé y est très-rare. IL Front peu avancé , tridentc {les dents latérales J'ormées parla division interne des oculaires ) ; dessus du test plan ou peu convexe. 1 . Test un peu plus large que long , très- arqué la- téralement; longueur de son boid antérieur, jus- qu'aux angles extérieurs des cavités oculaires, gisant la moitié du plus grand diamètre trans- versal de ce test ; nageoires tarsales ou celles des deux pieds postérieurs, grandei, ovaU&. 1^2 P L A Dents frontales et terres proportionnellement plus grandes que »laus la dernière division. 2. PLATTo:iiQUE ocelli? , P. ocellutus. Pinnis posticis mtignis , ovatis j iliorace la- tiori quàm longiore , scabn'usculo , Jlai'escente , puncltsfuL'is y dentibus Laieralibus pulidis , spini- Jbrniihus / pedicuUs ocularibus subcylindricis. Cancer ocellalus. Herdst , Krabben , tab. 49. Jpg. 4- — PortuHuspictus. Sa Y, Joum.qfthe Acad. of nat. Scienc. loni. 1 . pag. (tu. pi. 4. fig. 4- Grand. Dents frontales pointues, presqu'égales ; celle du milieu un peu plus grande; les latérales grenues sur leurs bords. Coté interne des bras dentelé et velu; deux dents sur le carpe, l'une extérieure, l'autre interne et plus forte; le poing ut le pouce Irièdres ou à trois pans , avec l'arête antérieure très- forte, rougeâtre , ainsi que les doigts; une frange de poils sous la tranche supé- rieure et une autre plus petite derrière l'index ; ces doigts inégalement et fortement dentés. Les jecond , troisième et quatrième tarses étroits, avec plusieurs stries; les nageoires formées par les derniers unies. Une seule fissure au bord «Bpérieur des cavitésoculaires. £tatS''Unis. Apporté 4e la Caroline par M. Bosc. 3. PiATTONiQOE de Henslow, P. Wenslowii. Pinnis posticis riiagnis , oi>atis y thorace latiori quàm longiore , sub/œi'i , lineolis albidis y den- tibus luteralibus brefibus , laits y ocfilis cla- i'atis. Polybius Henslnu'ii. Léacb , Malac. Podopht. Brit. tab. 9. B. Très-grand. Dents frontales dentelées; la mi- toyenne plus étroite , aiguë ; les latérales obtuses ; deux fissures au boid supérieur des cavités ocu- laires. Les pieds d'un biun-foncé. Les second , Iroisième e^ quatrième tar.ses très-comprimés, en forme de nageoires triangulaires , alongécs , pres- qu'uuis , avec une ligne de points enfoncés plus ou moius réunis, au milieu, et frangées de poils, ainsi que l'article précédent qui est lui-même compiimé; quelques denielurcs au côté interne du bras; une émijieoce angulaire sur le dessus du carpe; une dent acérée ù son côté interne. Mains robustes, un peu et finemtnl cL;;gvintes , avec quelques arêtes; la supérieure leiaiinée en pointe; doigts, surtout l'index, foris et irès-deatés. Cotes d'Angle'crre , M. Léacli ; celles du dé- pariemeul de la Vendée , M. d'Orbignjr. 2. T^st aussi long que large y la longueur de son bord antérieur j uf (lu' aux angles crtérieurs des cai'ités oculaires surpassant la moitié du plus gfiarid 4iàmà(w transyersal j nageoires tarsales P L A ou celles des deux pieds postciieurs presque elliptiques. Dents du cliaperon petites , obtnses ; la mi- toyenne un peu plus longue ; celles des bords la- téraux courtes; l'anléiieure plus grande et la pos- térieureplus petite; le- poingcomprimé, surtout aix bord supérieur, sans ai êtes, s'unissant inférieure- ment avec le carpe dans presque toute la longueur de cet article; IrancLe supérieure de cet article terminée par une dent; une petite frauge de poils au-dessous de ce bordetsousle mêmedu poing; le dernier article de la jambe elle tarse des second , troisième et quatrième piedi , strit;s; les nagoire^ des derniers unies. 4- P1.ATY0NIQUE dépuralear , F. depurator. Pinnis posticis oblongis y thorace subcordato , 4iametris subopqualibus. Cancer dgpurator. Linn. — Portumnus vaite- gatus. LÉACH , Malac. Podopht. Brit. tab. 4- — Planc. de Conc. min. not. tab. ù.,fig. 7. B, C, Blâle. — Hebbst , Krabben , tab. 54. fig- 6, et t(ib. z\.Jig. 126':" — Cancer latipes. Rondelet. Petit. BlancLàlre, mais avec une teinte d'un brun cendré ou rougeâire sur le dessus du test et y formant soit des points très-nombreux, soit une marbrure ti-ès-fine. ( Voye;i l'articleCRABE de ce Dictionnaire, espèce n" 46 , Crabe rameur. ) Sur .es tôles océaniques de la France , de l'Angle- terve , et sur celles de la 3Iédiieyanée. A ce genre, et particulièrement à l'espèce avec laquelle \i docteur Léach a formé celui de Po- l_ybie, se rattachent les Matutes et les Orythies, et dont nous traiterons supplécientairement. Ce sont des Crustacés décapodes , brachynres et nageurs , i forme orbiculaire, et qui nous présentent les caractères communs suivans. Antennes milojennes beaucoup plu? loflgues que latérales , se repliant tranveisalement ^ous le bord anlérieur du front , mais souvent saillantes; la fossetie où est logée leur premier article, pres-r qu'aussi longue que large. — Corps presqu'isomé- lique , d'une forme se rapprochant de l'orbicu- laire , déprimé, presque glabre ; son dessus a^ant quelques petits tubercules et l'impression dorsale ordinaire , d'aiMeurs assez uni et lineinent cha- griné. — JVwj: situés à l'extrémité de pédoncules assez longs, presque cylindriques , un peu plus gros à leur base et un peu courbes; Itfurs cavités occupant uue grande partie de la largeur anté- rieure du lest. — Troisième arlicle des yp/ec?ji-mà- choires extérieurs en forme de triangle étroit et alongé. Division extérieure de ces parties ou le llag«e sans tige articulée à son extrémité. — Tran- che supérieure des rnaint plus (.u moins dentelée, un peu en crêle ; doigts cora])nmés , pointus, dentelés; les seconds pieds pjus longs que les suivaas. P L A suivans.Poilriue ovale. — yiidornenilcimàletcom- posé de sept segmens , de uiêuie que celui des l'e- iiieUcî , ou n'en ayant que cinq, mais olliaut les vestiges des sutures des deux ^autres. Espèces propies aux mers orientales, depuis l'Ile-de-France jusqu'à la Chine et à U nouvelle Hollande inclusivement. Genre I\Îatute, Matuta. Fab. Tous les pieds, à l'excepiiou des serres, en naji^eoire. Antennes latérales très-peliles. Troi- sième article des pieds-màciioires terminé en pointe: tels sont les caractères essentiels de ce f^pnre. Exposons mainteuanl en détail ses carac- tères naturels. Tous les pieds succédant aux serres terminés en nageoires. Corps arqué et arrondi anlérieure- ment , rétréci iriangulairement à sa partie posté- rieure, déprimé en dessus près du front, avec une pointe très-forle , conique , s'éleiidant la- téralement de chaque côté, près du milieu; por- tion antérieure des bords dentelée (i), l'autre portion ^e ces hords o^;elle qui vient après les pointes , rebordée ; iMieu dii bord antérieur avancé en manière de lobe presque carré , un peu échancré ou presque bidenlé à son extré- mité; le resle de ce bord droit et fermant de cha- que côlé l'angle interne et supérieur des cavités oculaires. Antennes latérales très|)etiies. Le pre- mier article de leur pédoncule aussi long au moins que le reste de l'antenne, cj'lindrique, inséré avec le tubercule auriculaire au-dessous de l'article radical des ap.'ennes intermédiaires , transversal ; les deux autres articles de ce pédicule avec les trois à quatre dont se compose la tige , formant une petite pièce conique, et qui se termine au-dessous de l'extrémité de l'hiatus inférieur des cavités oculaires. Les second et troisième articles des '77/e(A-7«â<:/jo//ï'i extérieurs formant avec le pédon- cule conique et alongé dn flagre un grand trian- gle très-poinlu; sommet fermant exaclenie0 la bouche; bords internes de ces deux articles droits; les trois derniers intérieurs et cachés. Serres fortes; tranches des poings aiguës, dentées; la supérieure frangée ; trois impressions transverses au-dessous , formant des plis , avec deux rangées de tubercules; d'autres éminences , et dont une à trois plus grandes, coniques , spiniformes, plus bas;- quelques dents Irès-petilcs sur les cuisses; avant-dernier article des autres pieds très-aplati; sa tranrche interne aux seconds pieds et aux quatre suivans , son côié postérieur aux deux derniers , dilatés Iriangulairement; cette saillie recouvrant une partie du tarse ou de la nageoire lorsqu'il se ■ ( ; (i) Le« trois dentelures poseérieuressoiit ordinairement plus tories. Le dos offre six petits tubercules disposés sur trois lignes iransverscs , de la manière suivaute : 2, 3 i • on en voit quc'quet'ois un autre sur chaque rebord latéral et postérieur du test. Hist. Nal. Ins. Tome X. P L A i53 replie ; pins grande , arrondie aux dru-r clerniers terminée en poinle aiguë aux aulrcs ; les tarses des mêmes pieds très-aplatis, en l'ornée de nageoire , avec une arcle écrasée et arrondie dans le milieu de leur longueur ^les six prem'>res nageoires, ou celles des second , troisième et quatrième pieds , presqti'ellipliqucs, pointue.'), d'une étendue di- minuant graduellement ; «elles des quatrième pieds petites et étroites; les deux dernières presqu'or- biculaires , obtuses, presqu'aussi grandes que les deux premières;' celles-ci un peu crochues au bout^ leur bord interne élan! presque droit et un peu concave, et le bord oppcsé étant arqué; ex- trémité de l'article qui les précède, bord inlerne de saillie du même article , aux deux pieds pos- térieurs, le iiicme bord de leur nageoire et quel- ques .lulres parties, garnis de franges de poils. Le premier segment du post-abdotnen très-court , li- néaire, resserré au milieu ; le troisième et le second ayant une carène Iransverseet dentelée. Dessus du rci/^^s jaunâtre ou roussàtrê, ponctué d'un rouge de sang; nue tache de cette couleur ,rnai3 plus vive, sur les deiix derniers articles des deux ou qualre pieds anlérieurs et des deux derniers , dans plu- sieurs individus ; dessus de ces pieds et des autres ponctué aussi de rouge ; le dessous du corps d'un islanc luisant. Partie du llagre et l'udjaccnle de la poitrine graveleuses ou chaînées ^e pelils grain» élevés et alongés. Longueur du test des plus grands individus ,* O met. 044; largeur, o met. 047. Ces proportions réduites de moi lié dans les plus petits. Le docteur I.éach est le premier qui ail em- ployé des caraclères rigoureusement propres à distinguer les espèces. Il en a décrit et figuré deux dans le troisième volume de ses Mé/cuiges de Zoologie , l'une sous le nom de Luriaris , que je lui avois donné d'après Ilerbst , et l'aulre sous celui de Peronii. La première est probablen^eut celle que Fabricius appelle Ptanipes. Herbsl l'a confondue avec celle qu'il avoit rej)résenlée an- térieurement sous la même dénominalion , et qu'il a empruntée de llumphe. Là seconde espèce avoit été décrite par Fabricius : c'est son Porlune lan- cifer. Les pinces des serres nous fuurnissenl les dilférences les plus importantes. I. Milieu de la face extérieure du poing ayant à la suitg de deux ou trois dejits plus Jorles et latérales une carène presqu entière , ou ayant simplement deux incisions prolongées sur tm- dex ( tout l'espace adjacent jusqu'au bord in- férieur, ou -la majeure partie de cette J'ace très-lisse et luisant) ^ une -ligne élevée , forte , striée transversalement , le long dit milieu du pouce. Dessus de ce doigt ayant un sillon profond ser- vant d'insertion aux poils de la frange; pointes latérales du test tant soit peu portées en avant j V i54 P L A l'espace cou>Dvis entre la caiène du poing el l'ori- gine du pouce proporlioniiellemeiit plus étendu que dans les espèces suivantes ; carène du second segment abdomiual moins saillante. 1. Matdte lunalra, M. hmaris. Pifillis tubercidis vaJidis , subœqualibus ; testa punctts rubris , relicuiatis. Maiula lunaris. Léach , Zool. MiscclL tom. 3. pag. \h. tah. ^ij-jig- o-^. — THattita planipes. Fab. — Ca7icerlunaiis.ïlt.v.BST,Krabl>enjtaé. 48. >i>. 6. . Premier article des jambes des troisièmes et quatrièmes pieds ayant en dessus deux petites carènes longitudinales 5 tubercules (3 et 4) supé- rieurs du poing loris, presqn'égaux , arrondis, unis et conlinus; trois dénis triangulaires, -petites (la seconde surloul ), presque tuberculiformes, et dont l'antérieure un peu plus grande seulement que la postérieure , précédant la carène de son milieu ; points rougeâtres du lest formant des li- gnes i-éticulées. Des plus grands. Les six tubercules dorsaux du test distincts j les deux pointes latérales un peu plus courtes que celles de l'espèce suivante. Tran- che inférieure de l'index ua»peu rebordée ; stries de la ligne élevée du pouce oblitérées dans notre individu. Sur les côles de l'Ile-de-Fl-auce. M. Mathieu. 2. Matute doryphore, ilf. dpr)'phora. Pugillis tuberculis mcrqualibus j testa page nibro punctatâ. Cancer lunaris. Fobskabl. Une seule carène sur le dessus du premier ar- ticle des quatre dernières jambes ; deux sur le des^s du même article des troisièmes jambes ; tubercules supérieurs du poing inégaux ; quel- ques-uns un peu poinliis , d'autres graveleux ; leur rangée inférieure inlerrompue j deux dénis ( oulre un petit tubercule intermédiaire) coniques, et dont l'antérieure fort grande , spiniforme , avant la carène du milieu de cet ariicle; tout le dessus du test v.Tgiiement et linemeut pointillé de rouge. De la taille du précédent. Pointes latérales du test très-fortes , de la longueur du bord supérieur du carpe ; tubercules dorsaux moins saillans que dans l'espèce précédente. Ile-de-France , golfe Arabique , Indes orienta- les j Pondichéry, M. Lesclienault de Lalour. II. milieu de la ^ce extérieure du poing sans carène , ou n'ayant qu'une foihle élévation et point prolongée sur l'index j des petites énii- tiences tuberculiformes ou des dents (i) à la (1) J'ai observé sur un grand nombre d'individus de l'es- pèce iuivanie , envoyés de Pundicliéry par M. Leschenauk P L A place (espace adjacent et lisse très-peu étendu'); le côté extérieur du pouce uni ou légèrement élevé et très-Joiblement strié dans son milieu. Sillon supérieur du pouce foible ; sa frange plus petite; l'index ayant inférieuienient un reboid , paroissant , dans quelques individus , nailre du poing , et quelquefois même divisé eu tubercules ; dénis internes de la base de ces doigis plus divi- sées, ou ayant moins la forme de dents molaires que les mêmes des deux premières espèces. Pre- mier artjcle des jambes conformé de même que dans la seconde. 3. Matute victorieuse , M. victor. Matuta Victor. Fab. — Herbst , Krabhen , tàb. 6. fig. 44. — RuMPH. Mis. tab. 7. S. — 7)/a- tuta Peronii. LÉ.'.cb , Zoolog. Miscell. tom. ,'). pag. i3. tab. 127. fig. 1-2. Var. — Portunus lancifer. Fab. Même variété. Individus de Pondichéry de moyenne gran- deur, avec les deux po^es latérales tories et un peu rejetées eii arrièi^, à leur extrémité. In- dividus de la nouvelle Hollande plus pelils , avec les éminences remplaçant la carène du point; , propre aux deux premières espèces, plus forles , presqu'en forme de dénis, et dont celle du milieu plus grande ; rebord inférieur du poing divisé en lu.'jercules dans les jeunes individus ; poinles la- térales du lest un peu plus courtes j ses bords la'.é- raux et antérieurs oflrant chacun , dans presque tous les individus de cette espèce . immédiate- ment avant la pointe du milieu des côtés , trois dentelures plus grandes que les antérieures eu celles qui viennent à la suite de la dent formée par l'angle antérieur ; ces trois dentelures moins distinctes, à raison de leurs créuelures, dans la plupart des autres espèces. Le Crabe à pattes plates (latipes) de De Géer, de Laiour , que les mâles n'ont sur le rudiment de la carène de cet article, à l.i suite des dcu» pointes latérales et sembla- bles pour les iormcs et les proportions relatives à telles de l'espèce ii°. 2 , qu'une à trois petites éminences j que dans les feinclles , où le uouibrc de ces élévatio'ns est or- dinairement de trois, celle du milieu est plus grande, de la forme dei pointes latérales, mais plus ptiites. Les deux aujrcs saillies sont plus prononcées dans les Matures de la nouve le Hollande ,, telles dont M. Léach fait une espèce (de Péron) , mais qu'il s'est borné à cumparer avec la pre- mière. Je n'ai vu que des individus mâles de celle-ci et de celle n". 2. Les ditîérenccs sexuelles indiquées ci-dessus leur sont peut-être communes. Mais dans l'une et l'autre espèee, la carène du troisième segment déborde forrcment la première ou celle du second segment, tandis que les deux carèues sont à peu près de niveau ou presqu'égales et dentelées dans la troisième espèce. D'après ces transitions graduelles, je suis tenté de croire que les trois espèces n'en torment natu- rellement qu'une, mais composée de plusieurs variétés pro- duites par l'iuHuencc du climat. 11 m'a paru encore que cer- taines émiucuccs s'alfoiblissoienc avec l'âge. P L A Mi'm. Tns. ioin. 7. pi. i&.Jig. 4 e/ 5 , est ûvi- deiiiiueut du genre Malule. 3r lu ligure qu'il en a donnée est exacte , cetle espèce est disiiu{!;iiée de toutes les autres par la forme de la saillie fron- tale; son bord antérieur est taut-à-fait droit ou sans «srancemenf au milieu. Cotle«iVIalule seroit- elle particulière aux Antilles ï* C'est ce que j'i- gnorp , mais qui seroit possible. Genre-ORiTnïiE, Orithyia. Fab. Les deux tarses postérieurs en forme de na- geoires. Corps rétréci et tronqué antérieurcnienl , piesqu'orbiculairc ei\suile. f^oyez , \toin- les au- tres détails, l'article Oritmte. (L.'.tr.) PLATYOPE, Platyope. Getire dé Coléoptères héléroraères voisin de celui de Pimëlie , établi par M. Fisjbcr dans l'ouvrage ayant pour li*re : Oenre d'/ns. publiés au Jiorn de la Soc. inip. des nat.,dc Moscou, 1821 . L'auteur lui donne pour ca- ractères : antennes insérées loin des jieux sous un appendice réiléclii du cliaperon , leurs ardcUs allant en grossissant et plus séparés les uns des autres vers l'extrémité , le dernier globuleux et tronqué. Labre presque carré, distinctement écliancré. Palpes inégaux , les maxillaires gros et 'courts, le dernier article obconique , tronqué; les labiaux extrêmement foibles, filiformes; menton très-échaucré , ses côtés triangulaires et pointus. Corps triangulaire. Elyires un peu plus larges que le corselet, alongées , triangulaires, très- pointues. Corselet cbaigé de tubérwsités. Jambes courtes, dentées en scie extérieurement. Tarses postérieurs longs , comprimés. M. Fischer en décrit trois espèces ; l'une d'elles est VAkis leucographa de Fabricius ; l'auteur la figure Entoin. Russ. Col. pi. i5. fig. 2. Les deux autres paroissent nouvelles", et sont de la Tarlarie dé- serte. La première nommée Platyope granu- leuse (P. ^/aw^/a^a) Co/./;/. l'a, fig. 1, est longue d'un pouce, noire, couverte d'un duvet blanc. Corselet et élytres granuleux, avec trois raies élevées , crénelées. L'autre , la Platyope procto- Ic'uque (P. /;/-octo/eîica ) , Col, pi. \'z) ,Jîg. 3., a 7 lignes. Elle est noire , à corselet ralioteux ; ses élytres sont lisses avec des raies apicales courtes, blanches. ( S. F. et A. Serv.) PLATYPE, Platypus. Herbst. Lat. Bostri- chus. Fab. Scolytus. Oliv. ( Entoni. ) Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Téiramères , famille des Xylopliages, tribu des Scolytaires. Ce genre établi par Heibst et adopté par M. La- Ireille se dislingue des Phloiothribes parce que ceux-ci ont la massue des antennes composée de trois longs feuillets distincts; des Hylurges , des Scolytes et des Hylésines par le pénultième ar- ticle des tarses qui est bifide dans ces trois genres, et des Tomiques parce que la massue des an- P L A i'j'3 (ennes de ces derniers est distinctement anr.elée et ne commence qu'au septièuie article. Antennes ù peine de la longueur de la tête , n'ollrant distinctement que six articles , le pre- mier et le dernier grands , les intcr.iiédiaires très- petits, le sixi.àme ou la ma-sue solide, presqu'o- voide. — Zai/e étroit , peu avancé , corné, légère- ment écbancré. — Mandibules courtes , épaisses , cornées, pointues, presque dentées. — Palpes ^e- tits, coniques. — TcVe un peu prolongée antérieu- rement. — Corps cylindrique, linéaire. — Corselet alongé, cylindrique. — Ec'usson nul. — Elytres tronquées postérieurement, luberculécs ou épi- neuses dans cette partie. — Pattes comprimées , les deux dernières éloignées des quatre autres ; toutes les cuisses comprimées , anguleuses, les quatre posiérieures canaliculées en dessous; jam- bes courtes, striées transversalement dans leur partie postérieure, celles de la première paire terminées par une épine aiguë; leurs tarses très- grèles, plus longs que les cuisses et les jambes prises ensemble, leur premier article très-long; tous les taises ayant leurs articles entiers. On trouve ces iiistctes sur les arbres en partie cariés dont il paroît qu'ils se nourrissent dans leur premier état. Les aut(airs font mention de huit ou dix espèces de Platypes; leur couleur dominante paroit être le brun-noirâtre. Ils u'allectent point de patrie particulière. I. Plattpe cylindre , P. cylindrus. Platypus elytris posticè truncatis, post trunca- turani villosionhus. Platypus cylindrus. Herbst, Col. 5. tab. 49- fig. 3. — Lat. Gen. Crust. et Ins. toni. a. pag. 277. — Bostrichus cylindrus. Fab. Syst. Eleut. ■ totn. 2. pag. 384- ""• 2. — Pasz. Faun. Gerni. fias. i5.. n°. 2. — Scolytus cylindrus. Oliv. Ent. tom. 4. Scolyt. n°. 2,. pi. i.Jig. 2. a. b. — Encycl. pi. 06'J.Jîg. 2. Longueur 2 lig. 7. Corps brun, un peu velu. Tête aplatie, un peu rugueuse en devant ; tê'.e et corselet légèrement pointillés , celui-ci ayant uu petit sillon à sa partie postérieure. Elytres char- gées de suies profondes, tronquées et dentées avant leur extrémité , fort velues au-d^là des den- telures. Antennes , pattes et dessous du corps d'un brun-marron. D'Europe. Assez rare aux environs de Paris. ( S. F. et A. Serv. ) PLATYPÈZE, Platypeza. M. Meigen d?ns son ouvrage intitulé Classification des Diptères , a fait un genre sous ce nom , qui équivaut à l'une des divisions de celui de Uolicbope de M. La- treille, et dont le caractère est : antennes' avan- cées, de. trois articles, les deux inférieure courts, presque cylindriques , le troisième conique tei-r V 2 i56 PL A miné par une soie. Tarses poslérienrs compvi- jnés, dilatés, leur truisiènjc- arlicle plus grand. Abdontien aplali. Ailes couchées sur le corps, se recouvrant l'une l'autre dans le repos. Yeux . rapprochés el convergens dans les mâles , espacés dans les femelles. L'auleur décrit trois espèces de ce genre. Elles habitent l'Europe. L'une d'elles est le Doltchopus Jlisciiitus n°. U2. Fab. Syst. Antliat. ( Plat.fus- ciata. Encycl. pi. 090. fig. 47-5 r . ) (S. F. et A. Serv.) PLATYPTÈRE , . P/<;0';jifeO'r- I-asp. I.at. Drepana. &CBv.A^c?.. Pha/Lvna.'hji7 pent-éiie aussi la Phaloena compressa du môme auteur. ( S. F. et A. Seivv. ) PLATYRHINE , Plafyrhlnus. M. Cl.iiiville dans son Entomologie helvétique , divise le» Arithnbus àe Fabricius cii deux genres; il donne à l'un d'eux le nom de Platyrliine, ce sont les An- thribes de M. Latreille, et conserve aT'aulre la nom d'Anlhribe ; ce dernier correspond exacte- ment à celui de Rhiuosime de l'auteur français. (S. F. et A. Serv.) PLATYSCÈLE , Platyscelis. Lat. Blaps. Sturm. Tenebrio. Pall. ? Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, sec- tion des Hétéromères , famille des Mélasomes , tribu des IMapsides. Tous les genres de celte trihu manquent d'aile» et leurs quatre palpes sont terminés par un ariicle beaucoup plus grand que les autres, triangulaire et en lorme de hache. Les Scolines elles Aside» se distinguent par le dernier article des anienue» très-court et engagé, au moins en partie , dans le dixième ou avaul-dernier ; le troisième article des antennes est aumoins deux fois plus long que le quatrième dans le^enre Blaps , ce dernier arllcle et le troisième soûl longs et égaux entr'eux dans les Misolampes. Les Pédines ont un écusson ordi- naireir.ent distinct, leur chaperon est éihancré antéiieurement elles mâles n'ont de'dilatalion aux tarses qiie dans les deux pâlies antérieures. Antennes \^\\\î\i\mt!, , de onze artitle.s, le troi- sième moitié plus long seulement que le précé- dent el n'ayant pas deux fois la longueur du qua- trième; les quatrième, cinquième, sixième et 'septième obconiques , les huiiième, neuvième et dixièftie turbines ou globuleux , le dernier de la grandeur du précédent au moins el arrondi à l'extrémité. — Labre coriace , Iris-courl , Irans- veise, entier ou un peu échaniiré. — Mandibules bilides. — Mâchoires ayant un dent cornée au côté interne. — Palpes terminés par u;i article beaucoup plus grand, comprimé , triangulaire ou sécuriforiiie , dans les maxillaues surtout, ceux- ci composés de quatre articles , les labiaux de Irois. — Lèvre légèrement échancrée. — Tête j^ale , à moitié enfoncée dans le corselet el plu» étoile que lui , chaperon sans échancrure à sa partie antérieure. — Yeux peu saillaus jiaroissant en dessus et en dessous de la lêle, presque coupés par son rebord latéral. — Corps en ovale court un peu déprimé. — Corselet de la largeur ou à peine plus large que les ély 1res, Iransverse, écliancré eu devant. — Ecusson peu oupoini dislincl. — Ely- tresxéanitis , embrassant peu ou poiol l'abdomen; point d'ailes. — Pattes fortes ; tarses des quatre pattes antérieures ayant leurs deuxième , troisième et quatrième articles dilatés et presque cor- diformes dans les mâles. On présume que les mœurs-des Plalyscèlet loot r58 P L A les mêmes que celles des Pédines. L'cf_ymoloc;ie de ce nom est liiûe de deux mots giecs dont le sens est: cuisses grandes. On n'en connoît que fort peu d'espèces. I. Plattscèle liypolillie, P. hypolithos. PlatyfCelis nigra , punctata , clypen labroque nijb ciliato , iarsis subtùs rufo tomentosis. ' Longueur6 liç. Corps finement poinlilli5, entiè- rement noir avec un rellet bleuàtie-ilscur. Cha- peron et laljre ciliés de roux anlérieuienieut. Corselet et élylres léj^èrement rebordés. Dessons du corps , jambes et cuisses plus fortement ponc- tués , ces dernières un peu canaliculi'es en des- sous , les antérieures a^'unt une petite dent en devant, les postérieures plus profondément ca- nnliculées, leur sillon couvert d'un duvet roux. Tarses garnis de poils roux en dessous. Mâle. De la Russie^méridiouale. Nota. Cet insecte est peut-être le Tenebrio hypolithos de Pallas. M. Sturm dans sa Faune d'AUeiniigne, toiii. 3, pi. 45, lig. c. C. D. , a repré- senté la femelle d'une espèce de Plafyscèle j c'est son Blaps pohta. (S. F. et A. Serv. ) PLATYSME, Platysma. Genre de Coléop- tères établi par M. Bouelli {Obs. entoni. Méin. 4e l'Acad. de Turin ) dans la tribu des Carabi- ■ ques et dont il pose ainsi les caractères : languette tronquée , coriace. Palpes maxillaires extérieurs ayant leur quatrième article cylindrique, aminci à sa base, plus court que le précédent. Menton ayant une denl bifide â l'exlrémilé de la saillie du milieu. Anleiines conipiiruées , plus grêles à leur extré-» mité. Corselet presqu'en cœur, ayant deux stries de chaque côté à sa base, l'extérieure plus petite 3 angles du corselet droits. Corps déprimé. Uae des espèces rapportées à ce genre par l'auieur est le Ccirabus.niger àe Fabricius. Ou la trouve aux environs de Pans. - (S. F. et A. Serv.) PLATYSOME , Platysoma. Léach, Nom donné par cet auteur à un genre de Coléoptères penta- nières, famille des Clavicornes, tribu des His^- roides de M. Latreille : il le compose des Uisler de Fabricius qui ont le corps déprimé , l'avaiit- «ternum dilaté pour recevoir la bouche à l'excep- tion des mandibules , les quatre jambes antérieures avec un seul rang d'épines, le dessous du corps presque plane, le corselet carré, soit transversal , ïoit équilatéral. Il y rapporte les Hister oblongus et picipes de Fabricius , \eJ2ai>icornis d'Herbst , le depressus de M. Marsham et deux autres espèces inédites. ( S. F. et A. Serv. ) PLATYSOMES, Platysoma. Troisième fa- mille de la sectioa des Tétramères , ordre des P L A Coléoptères. M. Latreille lui assigne pour ca- ractères : Antennes sétacées oufiliforraes. — Tarses ayant tous les articles entiers. — 2'ête forte, triangu- laire. — Corselet presque carré. — Corps alongé, déprjmé. Le nom de Platysome vient de deux mots grecs et a rapport à la grandeur des parties delà bouche de ces coléoptères. Ils vivent danslebois ou sous les écorces d'arbres. Cette familleu'est poiui divisée en tribus 5 elle comprend les genres Cucuje,Uléiote, Parandre et Passandie. (^S. F. et A. Serv. ) PLATYSTOME , Platystamq. Meig. Class. Lat. Dictya. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , sec- tion des Prosboscidés , famille des Athéiicères , tribu des Muscides. Parmi les Muscides, les genres Plalystome et Téphrite forment un groupe dont le caractère est : cuillerous petits ; ijalanciers nus ; yeux ses- siles ; antennes sensiblement plus courtes que la têlej corps simplement oblong j abdomen pro- longé en une queue écailleuse dans les femelles ; ailes écartées l'iiue de l'aulre dans le repos. Biais les Téphrites sont bien distinctes desPlatystomes par leur trompe entièrement rélractile. Antennes insérées au milieu de la face anté- rieure de la tête, composées de trois articles , le dernier ovale, portant a sa base une soie simple. — Trompe très-grosse, ses lèvres épaisses, son ex- trémité faisant saillie au-delà de la cavité orale. — Vertex s'abaissant en pente sur le devant. — Yeujc assez grands , espacés dans les deux sexes. — Trois petits yeux lisses rapprochés , dis- posés en triangle sur la partie la plus élevée du vertex. — Corps court , un peu oblong. — Ecus- son un peu relevé , distinctement séparé du cor- selet.— Ailes vibraliles , écartées l'une de l'autre dans le repos , un peu pendantes sur les côtés, ordinairement colorées en noir et comme pique- tées de blanc. — Caillerons ])elils , balancier dé- couverts. — Abdomen terminé dans les femelles par un oviducte tuujours saillant. — Pattes de lon- gueur moyenne j premier article des tarses pres- qu'aussi long que les qualte autres pris ensemble j crochets très-petits , munis d'une forte pelotte dans leur entre-deux. Plalystome vient de deux mots grecs qui signi- fient : grosse bouche. Les espèces connues de ce "enrese tiennent volontiers au soleil sur les feuilles des arbustes ou sur les fleurs; elles agitent assez souvent leurs ailes et soulèvent leurs pattes les unes après les au très, mai s assez lentement ; elles restent à la même place des heures entières; lorsqu'un nuage empêche le soleil de donner sur elles, les PJatystomes passent sur le dessous des feuilles sans chercher à s'envoler, et se laissent quelquefois prendre à la main en rejetant alors par la trompe une liqueur brune d'une odeur assez désagréable. ï> L A Rapportez à ce çenre les Mouches semina- • ienue u°. 142 {Dictya seniiriattonis. Vas.) et fulvivenlre n". 200 de ce Dictionnaire. Les au- teurs regardent ces deux espèces comme n'en formant qu'une seule , ce qui ne nous purolt pas certain. m CALOBATE , Calobata. Meig* Class. Illig. Lat. Fab. Ceyjc. EîuMÉR. Musca- VÂnz. Genre d'iosectes de l'ordre des Diptères , sec- tion des Proboscidés , famille des Athéricères , tribu des Muscides. Les (^alobates et les Micropèzes se distinguent des autres Muscides par- les caractères suivaqs : ciiilleroas petits; balanciers nus; jeux sessil% ; antennes sensiblement plus courtes que la tête ; corps long et étroit. Mais dans les Micropèzes les ailes et les pattes sont proportionnellement plus courtes que dans les Calobates et leur abdomen est plus seu iblemeat rétréci à sa base. Antennes beaucoup plus courtes que la tête , ins.^rées au milieu de sa face anléiieure , compo- sée de trois articles , le dernier plus long (jue le précédent , ponant une soie latérale. — Tminpe en partie réiractile , son extrémité faisant saillie au-delà de la cavité orale. — Tête un peu p.yra- mtdale. — YeujT grands, espacés dans les deux sexes. — Truis petits yeux lisses rapprochés , dis- posés eu triangle sur le vertex. — Corps grêle , étroit, alongé. — Corse/et eu ovale alongé. — Ecusson petit, distinctement séparé du corselet. — Ailes longues, étroites, vibratiles , écartées dans le repos. — Cuitlerons trcs-petits; balan- ciers grands, découverts. — Abdomen point rétré- ci sensiblement à sa base. — Pattes très-longues, cuisses postérieures filiformes. Premier article des tarses prescju'aussi grand que les quatres autres pris eusemble. Crochets des tarses fort petits. Pe. elles bifides. Le nom de Calobate vient de deux mots grecs qui signifient : beau marcheur. On trouve les espèces de ce genre sur les Heurs et les feuilles des arbjastes , dans les jardins .et dans les bois; elles marchent plus volontiers qu'elles ne volent. Les espèces connues sont en petit nombre. 1^'. Division. Soie des antennes plumeuse. 1. Calobate à cothurne , C. cothurnata. Calobata antennis plumât is , abdoniine cla- vato suprà nigro , pedibusjlavis ,Jèmoribus qua- tuor posticis dd geniculajiisco annulatis. Musca cothurnata. Vakz. Faun. Germ./us. 54- ^g. 20. La femelle. Longueur 4 lig. Têle noire , d'an jaune-ferru- gineux autérieuremeat. La trompe et les antennes (excepté la soie) de cette même couleur. Envi- rons de la bouche d'un blanc argenté ainsi que l'grbile des yeux. 3 corselet noirâtre en dessus , ses P L A i59 côt^s et son dessous couverts d'un duvet court , couché, argeuté. Cuillerons et balanciers jaunâ- tres. Abdomen noir en dessus, jaliuâlre en des- sous , de même que l'extrémité eutière du der- nier segment qui précède le .pondoir, celui-ci noir, composé de deux articles appareus, globu- leux dans le repos ; le dernier plus gros que le précédent. Pattes d'un teslacé jiàle , les quatre cuisses postérieures ajant un anneau brun à leur extrémité. Ailes transparentes, nervures testacées. femelle. Le mâle a l'abdomen en massue, le dernier segment très-gros , testacé. Ou voit sous l'un des segraens intermédiaires un appendice en forme de bourse, ouvert postérieurement. Des environs de Paris. o 2". Division. Soie des antennes nue. 2. Calobate porte-selle, C. ephippium. Calobata antennis setariis, nigra, thorace rufhj pedtbus tcstucets }Jhnioribu(. postiers Jusdt) bian- luitatis. Calobata ephippium. Fab. .5^^/. Antl. pag. 260. n". l3. — Musca ephippium. PA^z. Faun. Germ.Jas. ».Jig. 21. La femelle. — Coqueb. lUus. Icori. tab. 2/^.Jig. 8. Le mâle. Longueur a lig. i. Tête brune. Antennes, et trompe d'uu jatine-pâle. Environs de la bouche et orbites des jeux un peu argentés. Cor^elet ferru- gineux , sa partie inférieure un peu plus foncée. Cuillerons et balanciers iilanchàires'. Abdomea d'uu noir luisant , eu massue , le deiiiier segment très-gros. On voit sous l'un de ses segaiens inter- médiaires un appendice blanc iirouis gros qua celui du mâle de l'espèce précédente. Pattes d'un blanc sale, cuisses postérieures ajant ch.icuiie deux anneaux bruns , l'un dans leur ûulieu , l'au- tre vers leur extrémité. Ailes transparenles , ner- vures brunes. Mâle. Des environs de Paris. Nota. Les femelles de cette division qui nous sont connues ont leur poiidoi» filiforme. Une es- pèce de ce genre est représentée pi. 5y5, lig. i3-if) de cet ouvrage. MlCROPÉZEj Micropeza. Meto. Class. Lat. Musca. LiKN. Panz, De Geeh. Tephritis , Calo- bata. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, sec- tion des Proboscidi.'s, famille des Athéricères, tribu de'î Muscides. Deux genres de cette tribu sont très-voisins l'un de l'autre, ce sont ceux de Calobate et. de. Micropèze. ( Voy. l'article précédent. ) Dans les Calobates les ailes et les pattes sont plus longues proportioiinelloŒent que dans les Micropèzes et î'abdomeu n'est pas rétréci à sa base d une ma- nière sensible. ' i6o P L A Antenne.^ beaucoup plus courtes que la lêle, in- st'i-éts près du milieu de sa face antérieure , com- postes de trois articles, les deux premiers très- courts, le dernier formant une paîellc en carré long munie d'une soie dorsale, simple, ayant sou insertion près de la base. — Trompe en partie ré- traclile , son exircmité faisant saillie au-delà de la cavité orale, r— Télé globuleuse. — 'l'eu.r assez grands , espacés dans les deux sexes. — Veuj:: lisses peu distincts. — Corps alongé. — Corse/et Qvulaire. — Ecusson petit, relevé, disliiicleinenl séparé du corselet. — Ailes de grandeur mé- diocre, assez élroites , vibralilcs , écartées l'une de l'autre daus le repos. — Caillerons très-pelils, balanciers découverts. — Abdomen se.ns,\h\eaieii\. rélrfci à sa base. — Pattes de longueur niojenne, les antérieures*( clins les mâles) propres à saisir, leurs cuisses dt-nlées ou fortement ciliées eu des- sous, leurs jambes ayant souvent un appendice remarquable à leur partie intérieure et «'appli- quant exactement contre les cuissesj ces mêmes parties iimples dans les femelles. Premier article des tarses presqu'aussi long que les quatre autres pris ensemble. Crochets et pelottes fort petits. Oviducle des femelles point apparent dans le repos. ■ Les Micropèzes paroissent aimer à marcber; elles se posent ordinairement assez loin de l'objet qui les attirej leur démarche est vive. Quelques espèces se tiennent volontiers .sur les éviers des cuisines et sur les bords des tuyaux pratiqués pour l'écoulem.^nt des eaux grasses ; elles y déposent leurs œufs. D'autres fréquentent les feuilles de diverses plantes. Toulesles Micropèzes balancent leurs aiies de haut eu bas lorsqu'elles marchent et quelquefois aussi dans le repos. Leur nom vieni de deux mots grecs qui signifient : petit pied. Il leur a sans doute été donné par comparaison de leurs pattes avec celles des Calobales. Rapjiortez à ce genre la Mouche cynips n° 128 de ce Dicliounaire (la description ne convient qu'au mâle , la femelle ayant les cuisses anté- rieures £im(iles ) et la Micropèze ponctuée. {M. punctum L.\r. Dict. d'Hist. nat. a<=. édit.) Tephriiis pinictiiin n". 40. Fab. Sjst. Anll. Encycl.pl. oi^'S.Jig. «7-29. l'eut-ètre la Muscu stigina. Pan». Fuun. Genn. Jus. ». />g. 21 , re- présentée pi. 394, iig. 26" de l'Encyclopédie, est- elle la même espèce. (S. F. et A. Serv.) PLATY13RE, Platyura. M. Meigen dans ses Diptères d'Europe , a réuni sous ce nom les genres Céroplale et Asindule de M. Latreille qui tous deux doivent cire conservés; il lui donne pour caractères : antennes avancées , comprimées, de leize articles, les deux inférieurs distincts. Yeux ronds. Trois petits yeux lisses placés sur le front , rapprochés en triangle. Jambes sans épinessur les côtés. Abdomen déprimé postérieurement. ( S. F. et A. Siftv. ) PLI PLECTE, Plectes. M. Fischer a créé sous ce nom daus l'oavrage intitulé Genres d'insectes publiés au nom de la Soc. imp. des nat. de Mos- cou 1821 , un nouveau genre de Coléoptères peii- tamères carnassiers qu'il distingue des Carabes et des Harpales par 1^ parties de la bouche et par le corps très-déprimé. Il en mentionne une espèce qui est; ligures sous le nom de Carabe de Ures- cher, Entoin. Russ. Col. pi. 3. fig. 4. a. b. et qui se trouve dans les monts Altaiques. (S. F. et A. Serv.) PLEIN-CHANT. Nom trivial donné par Geof- froy à l'Hespérié plain-chant n°. 145 de ce Uic- tiounaire. ( S. F. et A. Serv. ) PLESIE , Plesia. Jur. Genre d'Hyménoptères qui répond à celui de Myzine de cet ouvrage. Voy. ce mot. ( S. F. et A. Serv. ) FLICIPENNES, Plicipennes. Troisième fa- mille de l'ordre des Névropières. Elle a pour ca- raclères : Antennes filiformes ou sétacées, beaucoup plus longues que la tête, composées d'un grand nombre d'articles. — Ailes irijëneures plissées , beaucoup plus larges que les supérieures. — Mandibules nulles ou irès-pelites. Cette famille ne contient que le genre Frigane, Phiyganea. ( S. F. et A. Serv. ) PLINTHUS , Plinthits. Nouveau genre de Co- léoptères créé par M. Gerinar {Ins. Spec. nof. roi. 1. Coléop. 1824) , apparlenant à la tribu des Charansonites, familk des Rhynchojihores , et caractérisé aiusi par l'auteur. Rostre presqu'aussi long ou plus court que le corselet , cylindrique, ses fossettes le parcourant dans toute sa longueur et se recourbant insensiblement eu dessous vers la base du rostre. Aniennes insérées entre le mi- lieu et l'extrémité du rostre , courtes , leur fouet de sept articles , les deux premiers en massue, les autres lenticulaires; massue presque solide, eu ovale court. Yeux enfoncés. Corselet tronqué pos- térieurement , forlemenl échaiicré en dessous à la base de la lêle , sans sillon pour recevoir le ros- tre. Point d'écusson. Elylres ua peu plus larges que le corselel , réunies , de la lougueiir de l'ab- domen , oblongues , tronquées à leur base , leurs côtés droits jusqu'au delà du milieu, leurs angles postérieurs oblus, arrondis. Point d'ailes. Patles forles , égales entr'elles , les antérieures rappro- chées l'une de l'autre. Cuisses en massue, ordi- nairement déniées ; jambes comprimées , leur extrémité armée intérieurement d'une dent ho- rizontale. Tarses courts, larges. L'une des esjièces de ce genre est le Li.vus caliginosus de Fabricius , Charanson caligineux D°. i56 de ce Dictionnaire. (S. F. et A. Serv. ) PLOAS , P L O PT-OAS, Ploas. LiT. Fae. Meic. Bomhylius. Otir. Genre d'insecles de l'ordip des Diptères, sec- tion des Pioboscidc's, famille des Tanystorues, tribu des liomliyliers. Les Cylléuies et les Ploas se dislingiient aisé- ment des autres j^enres de leur tiihu , ceux ci ajTint la Iromiie plus loni;iie que l.i tête, c_ylin- drique ou termince en pointe et le troisième ar- (icie des anicnoes plus grand que le premier. Dans les (l^'lk'nics' les deux premiers articles dos antennes ne sont pas fort gros, raais égaux cnîr'eux sous ce rapport; le second est eu forme de coupe. Dans les Pioas au contraire le premier article est très-gros et le deuxième menu. Antii/mcs plus lono^ucs ((ue la lêle, avancées , rapprochées , de trois articles, le premier très- gros, conique, le second menu , presqu'en forme de coupe, le tniisièuie fusiforme , aminci vers le liout et terminé par une pt-iiile articulée. — Pal- fe^ ne paroissaut pa« au dehors de la bouche. — 7Vo/7i/7e dirigée en avant, lioiizontale, un peu plus lougue que la tète. — Tcie basse. — Yeu.r con- tigiis dans les mâles, espacés dans les femelles. — J'mis petits yeu^ lisses disposés en triangle et placés sur le vertcx. — Corselet bombé. — Ailes écailécs a^-ant une cellule |)icsqu'arrondie ,«placée wers l'angle supérieur; balanciers plus longs que les cuillerons. — Abdomen ovaXe , plus large que le corselet, composé de six segmens outre l'anus. — Pattes ^ii\es , longues, les postérieures sur- tout. Ce genre pa»oît appartenir au midi de l'Europe. On suppose à ces diptères les haliiiades des Bom- Lvles auj.quels ils ressemblent beaucoup. Les es- pèces connues sont en très-petit nombre. 1. Ploas birticorne, P. kirticornis. Ploas Jiirt-cornis. Lat. Gçner. Crust. et Ins. toin. 4. pag. 3 12. lab. XP'./ig. 7. — Ploas vi- nscens^ Fad. Syst. Antliat. pag. i56". n°. i. — Meig. Dipt. d'Europ. toin. 2. pag. .zZi. n°. i. iab. ig.Jig. 6". T^oyez pour la description et les autres syno- Bj/mes Bombille verddlre n°. 18. 3. Ploas gris , P. griseus. * Ploas grisea. MErc. Dipt. d'Europ. totn. 2. pag. 2,-)2. n". 2. — Boinby lias griseus. Fab. Syst. " Anlliat. pag. i35. n". ag, t^'oyez pour la description et les autres syno- nymes Bombille gris no. in. 5. Ploas atre, P. ater. ■ Ploas ater. Lat. Genor. Crust. et Ins. tom. A. pag. 01 3. • V^oyez pour la description .Bombille maure B". i5. pi. 588. fig. 42-46. Hist. Nat. Ins. Tome X, P L O 161 CYLLEMIE, Cyllenia. Lat. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères, sec- tiqn des Proboscidés , famille des TanystoEBce , tribu des Bombyllcrs. Deux genres de celle tribu n'ont j imais la Irorfipe plus longue que la tèle, ui terminée ca pointe; le troisième article de leurs antennes n'est pas plus long f(ne le premier; ce sont ceux de Cylléuie et de Ploas , mais dans ce dernier genic le premier article des .■inlenues est très-gros et le second menu , ce qui l'éloigné des Cyllénies. Antennes rapprochées , plus courtes que la tête, composées de trois articles , le premier pres- que cylindrique , un p(^ obconique , plus gros et plus long que le Iroisi^e , le second de la gros- seur du précédent , transversal , presque cyatlii- forme , le ilernier ovale, conique, presque tur- biné. — TVo/w^e presque membraneu.se , llécliie un peu après sa base, [lortée ensuite on avant, guère plus Iongi:e que la tête, épaissie vers ton extrémité et renfermant un suçoir de quatre soies aiguës. — Palpes cach(^. — Téfe plus basse que le corselet. — l'euar gros. — Petits yeux lisses point appareils. — ^//ci étroites. — Abdomen alongé, presque cylindrique. — Pattes longues ; cuisses assez fortes, les postérieures surtout; tarses nn peu alongés , leurs crochets munis d'une peloiio bilobée dans leur entre-deux. M. Lalreille qui a fondé ce genre n'en men- tionne qu'une seule espèce. Elle Ijabite les partie» méridionales de la France et fréquenle les (leurs. I. Ctlléme tacbeléc , C md:c://a/<7. Cyllenia nigra , cinereo villosa , alis hyalinis nigro maculatis. Cyllenia maculata. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4.pag. Û12. tom. i. tab.XV. fig. 5. Longueur 3 lig. Noire, couverte d'un- duvet gris-cendré et parsemée de poils noirs. Ailes trans- parentes avec deux peliles taches piès de la côte , un point et nn peiit irait au-dessous, deux autres points et à leur extrémité un autre trait , de cou- leur noire. Cuisses clinrgées d'un duvet cendic foncé. Jambes el tarses d'un brun-foncé. M. Lalreille l'a trouvée aux environs de Bor- deaux sur les Heurs de la millefeuille. Achillaa millejolmm. ( S. F. et A. Sekv. ) PLOCHIONE , Plochionus. Ce genre de Co- léoptères pentamèresde la famdledes (Carnassiers, tribu des Carabiques , apparlieni à la 'piemièie division de cette tribu , nommée les étuis tmn- gue's pue M. Lalreille , el fait partie d'un grouj)e qui a pour caractères : crochets des tarses den- telés en dessous. M. le comte Dejean a eu la bonté de nous com- muniquer le caractère de c:e genre créé par lui ; anlcnues qoartes , moniliformes. Dernier aiticlo X iGa P L O des palpes très-légî-remeut sécuiifornie. Péunl- tième article des tarses pnint bllolu'. Corselet coupé carrément à sa partie postérieure. _ L'espèce qui a servi de type est le Plochione de Bonfils (P. Bonfilaii). Lonirueur 4lig. Eu- tièremeut d'un jauue testacé. TctP triangulaire , avancée , lisse avec deux eiilouceaiens lonji,ilH:li- naux entre les yeux. Antennes plus courtes que la tête et le corselet pris ensemble , leur premier «rlicle assez ^ros , le secoad plus petit et court, le troisième de la même grosseur que le précédent, mais lin peu plus long, le quatrième allant eu o;rossissant vers le bout, les autres assez gros, égaux, jiresque carrés , le dernier uu peu plus aloDgé. Corselet gi"e plus large que la tête, presque carré; ses angles antérieurs arrondis , ses bords latéraux dépriuu's vers les angles posté- rieurs ; on voit une ligne longiludm.ilo enfoncée sur le milieu et quelques rides transversales peu marqix'es sur son disque, licusson petit , triangu- laire. Eljtres plus larges que le corselet, un peu alongées , tronquées , légèrement sinuées à l'ex- trémité , fortement staiées ; les stries paroissant lisses. Dessous du corps et pattes plus pâles que le dessus. Trouvé aux environs de Bordeaux sous des écor- ces de pin. •M. le comte Dejean , de qui nous empruntons cette description, pense que cette espèce pour- j-oit être originairement exotique. Il a dans- sa collection un individu absolumeut semblable rap- porté de l'Amérique septentrionale par feu M. Pa- fisot-Bauvois. M. Latre^lle eu possède un autre de touleur nn peu plus foncée venant de l'Ile-de- France. (S. F. et A. Serv. ) PLOIERE', Ploiaria. Scop. Lat. CiiiieJc. Linn. Geoff. De Géer. Genis. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des îlétéroptcres , famille des Géocorises , tribu des Nudicolle?. Ce genre a été créé par Scopoli , et adopté par M. Latreille. -Les Holoptiles se distinguent par leurs antennes qui n'ont que trois articles appa- rèns , les jN^ibls et les Réduves par leur corps ovale et les Zéius par les pattes antérieures sem- blables aux quatre autres. Ces cinq genres ont en outre les lianclies antérieures courtes. Anteiines coaAie.i apiès le premier article, longues, grêles, presque sctacées, composées de quaire ariicles, les deux premiers très-longs, le troisième court, le dernier encore plus court, un peu en massue. — £ec arqué, court, ne dépassant pas 11 naissance des cuisses antérieures , de trois articles , le preuiier court , le second long , cy- lindrique , le dernier en forme de boule alongée à soD origine, diminuant ensuite et se terminant en poiute conique. — Tète alongée , petite , por- tée sur un cou distinct , ayant un sillon transver- sal qui la fait paraître bilobée , sou lobe postérieiu' P L O large , arrondi. — Yeujc placés sur le Io])e anté- rieur de la tète , près du sillon transversal. — Corps linéaire. — Corselet alongé , rétréci anté- rieurement , un peu aplati en dessus , comme composé de deuxlobes , l'antérieur plus court. — E/ytres plus longues que l'abdomen. — Abdomen convexe en dessous ,' ses bords un peu relevés, composé de six segmeus dont le dernier ne recou- .vre pointl'anus^ cessegraens ayant cliacundecha- que côté , un stigmate tin peu élevé. Anus des mâles entier. — Pattes antérieures ravisseuses, courtes, grosses, avancées , avec les hanches et les cuisses alongées ; celles-ci garnies de poils roides en dedans , leurs jambes et leurs tarses courts, s'appliquant sous les cuisses pour retenir la proie qui seri à la nourriture de l'insecte; les autres pattes très-longues-, fort menues. Le Chnex vagabundus de Linné qui a servi de type à ce g-tnre vit en état de larve et de nym- phe dans les ordures. On trouve cette espèce jus- que dans les appartemens. Dans l'état parfait. on la rencontre aussi sur les arbres. Sa démarche est vacillante et elle se balance comme lesTipules, même sans changer de place. Ses pattes antérieu- res , dit De Géer, ne sont point ordinairement employées pour la marche , elles restent relevées et reployées eu trois , la cuisse reposant sur la hanche , et la jambe et le tarse sur le dessous de la cuisse; mais les antennes appuyimt leur ex- trémité sur le sol , maintiennent l'équilibre de la partie antérieure du corps. Les Ploières saisis- sent leur proie avec les pattes antérieures ; leur bec étant fort court paroit devoir diHlcilement atteindra à leur 'nourriture , parce que le corps se trouve très-élevé au-dessus du sol. Celle proie ne doit consister qu'en insectes furt petits. La nymphe de cette espèce que De Géer a observée ressemble presqu'enlièrement à l'insecte pa: lait, comme cela est constant dans l'ordre des Hémi- ptères , les aniennes et les pattes ainsi que le corps sont couverts de poils longs et frisés ; sa couleur est d'un gris-clair avec des points noirs sur le corps , la lê!e , les fourreaux des étylres et des ailes. Ses pattes sont tachetées de kruu. I. Pj[.oiÈRE vagabonde, P. vagabunda. Ploiaria .albida f'aic3 varia, scuiello spinoso. • Ploiaria vagabunda. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 3. pag. l3o. — Gcrris vagabundus, Fab. Syst. PJiyng. pag. 262. Ji°. 9. — Ctmca; vaga- bundus. Linn. Syst. Nat. 2. 702. liy. — Cimex culicijbrmis. De Géer , Ins. tom. 6. pag. 3.l3. pi. jy. J}g. 1-8. — La Punaise culiciforme. Geoff. Ins. Paris, tom. 1. pag. 462. »'^ 58. Longueur 2 lig. \. Grise. Corps et élytres ta- chetés de brun. Antennes et pattes annelées de cette même couleur. Partie coriace des élytres courte, leur membrane brune, insée, réticulée de P N E bîanc. Ecnsson portant sur le disque une i^piiie Biince fort pointue , relevée à demi. Mâle. Des cnvirças de Paris, Nota. Les auteurs ne font aucune ny;nlion àe l'épine de l'écussou. ■ M. Lalreiile rapporte à ce i;enre la Puiuiiseji très-longues pattes de De Cjéer , Ins. tnin. .'). pag. "ùDi.-p/. 7>'S.J/g. iti ft 17, tpii est de Teu- jj'lvanie. Clelle espèce dllU're {;éuérii|iiement de la Ploière vagal)onde , 1.°. 'par la position des yeux, reculés sur le second lobe de la tele ; 2". ■pur la forme du- corselet dont la p.^rtie antérieure eu déliée , presque cylindrique , plus longue que la postérieure, ccUe-ci courte , grosse, convexe; 3°. par les él_ytres beaucoup plus courte* que l'ab- domen; 4". par les cuisses anlérleures fortement épineuses en dedans. Nous possédons une espèce du Brésil en état de larve , où nous retrouvons les »èuies caractères, sauf celui des élytres. . . ( S. V. et A. Sert. ) PLUTUS. Nom trivial donné par Geoflroy ■^ l'Altise plutus, n". 26' de ce Dictionnaire. Chryso- mclci fuificomis. F.4.B. Syst. E/eut. tom. I. pag. 44J. 'n°. 145. ( S. F. ^t A. Sery. ) PNEUMONURES , Pneumonura. C'est ainsi que , dans mon Gencr. Crust- et Ins. , j'avois nommé une divi^p" des Crustacés branchiopodes^ ou des EntomosîiMcés deMliller, composée des genres Ca/ige pt Binocle. Les observations de teu Jurine lils nous ayant fait connoître que le der- nier répondoit à celui ôCArgule de IMiilIer , j'ai lélabli ensuite cette dénomination. Les Pneumo- nures forment , dans l'ouvraj^e sui> le Rèj^ne ani- mal de M. Cuvier , une division des Pœcilopes. . Voyez ce mot- ( Lath. ) PNEUMORE , Pneitmora. Tbunb. Lat. Go'i- liis {BJi//a). Lisn. Gryl/us. Fab. Acrydiiini. De Géer. Oliv. {Encycl.) Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères , lamille des Sauteurs, tribu des Acrydiens. Dans la tribu des Acrydiens quatre genres , Traxale , Proscopie , Criquet et Tetris, se dis- tinguent des Pneu.mores par' leurs pattes posté- .i-ieurcs plus longues que le corps et éminemment propres à sauter. Les Pneumores seules ont ces mêmes pattes plus courtes que le corps et moins propres pour le saut. Arileniies filiformes, de seize à vingt articles cyl)iulii([ues , écartées , insérées près du bord iulerne des jeux. — Palpes ayant leur dernier ■ ariic e onpeuobcoaique. — ièfre bifide. — Trois petits yeux lisses rapprochés , placés en triangle sur le front , à égale distance les uns des autres. — Corselet grand, comme partagé en deux scg- jnens en dessus ; sternum point creusé en men- 04Daière. — ^/k'/tc.? petites, en toit écrasé, on a'iUes. — Abdomen très-grand, rsullé , pavois- P O D i63 sant vide. — Pattes menues, les postérieures plus courtes que le corps; tarses de trois articles, le dernier porlaut un appendice membraneux , arnuidi, placé cntre»les 4;rocbels. Le nom de Pueiimore tiré d'un mot grec qui signifie : air, a été donné à ces insectes en raison de leur abdomen qui paroît vide et boursouITlé. Les espèces connues sont en petit nombre et pro- pres à l'Afrique australe. Ou les trouve sur dillé- rentes plantes dans les mois de septembre et d'oo- lobre. 1. Pneumohe tachetée, P. variolosa. Pneiimora maculata. Lat. Dict. d'Hist. nat. — Gryllas j^ariolosus. Fab. Entoni. Syst. tom. a. pag.'5o. n°. 14. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Criquet variole n°. 14. 2. Pneumore sans taches, P. immaculata. Pneumora immaculata. Lat. Dict. d'Hist, nat. — Gryllus papillosus. Fab. Erttom. Syst. tom. z. pag. 49-n°. i5. Voyez pour la description et les autres syno» nymes Criquet pajjillaire n°. i3. 3. Pnecmore mouchetée , P . sexguttata. Pneumora- se xgutta ta . Lat. Dict. d'Hist. nat. — Gryllus inanis. Fab. Entom. Syst. tom. 2. Pag-A^- ^°- ^'■^^ Voyez pour la description et les autres syno- nymes Criquéi'boursoulllé n". 12. (S. F. et A. Serv.) PODTE , Podium. Fab. Lat. Pepeis. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porte-aiguiUoa , famille -des Fouis- seurs, tribu des Spliégimes. Fabricius a fondé ce genre dans son Systema Piezatorum et M. Latreille l'a adopté. Dîids la tribu desSpliéo^imcs ,les Dplicbures se distinguent par leur abdomen, ne tenant au corselet que par lin pédicule irès'-courl. Les Ampulex , les Cblo- rions et les Spliex ont le péJi'cule de l'abdomen Irès-disliuct comme- celui des Podics , mais les nervures récurrentes des ailes supérieures sont reçues par la première et la troisième cellules cu- bitales dans les Ampulex, et par la seconde et la troisième dans les Clilorions et les Spbex. La cel- lule radiale est un peu pointue à l'extrémité d ns les Ammopliiles et leurs antennes sont insérées au- dessus du milieu de la face antérieure de la lêle; ils ont en outre les mandibules dentées Dans les Pélopées la. première cellule cubitale est aussi longue que les deux suivantes pri'es ensem .t et leurs palpes maxillaires sont beaucoup plus longs i64 P O D que les labiaux. Tons res genres sont donc Lien séparés de celui de Podic. Antennes assez ioniques, filiformes, un peu roulées en spirale à Iciir e«irémité et de douze articles dans les femelles , de treize dans les uiâles, insérées un peu au-dessous du milieu de la face aniérieure de la tête. — Labre placé sous le ( La- pe ron , point apparent. — Hliindihules' suns den- te'ures, peu striées. — Mâchoires entièrement coriaces. — Palpes tkWùn-axGi ^ pre.«{[u'éji,aux , les maxillaires de six articles, le troisième peu dil- fé.ent du second et du cjuatrième , les labiaux de qialre articles. — I.èi.'re a_yant sa division inter- m'diaiie alonijée , striée, profondément éclian- ciée , les latérales plus courtes , presque linéaires. — Tête comprimée , chaperon plus large que lona;. — Trois petits yeux lisses disposés en trian- gle et placés sur le vertex. — Corselet peu ré- tiéci en devant. — Ailes courtes, n'atteignant pas l'extréuiiié de l'abdomen, les supérieures aV'iiit une cellule radiale courte, son extrémité arrondie, ne s'écartant pas de la côle et quatre cellules cubitales , la première aussi longue que la troisième, la seconde presque carrée, rece- vant les deux nervures récurrentes , la troisième rélrécie vers la radiale , s'avaiiçant plus près du bord postérieur de l'aile que la radiale , la qiia- Irièuïte commencée. — Abdomen ovalaire, aloiigé, composé de cinq scgmens outre l'anus dans les femelles, en ayant un de plus dans les màlcs, te- nant au corseU;! par un assez long pédicule foruié tiar la partie antérieure du premier segment qui s'évase ensuite brusquement. — Pattes assez loii- "ues, les postérieures surtout; jambes épim;nses j au côté interne , les postérieures''Vnun:es à leur j e.vtrémité de deux épines inégales , l'intérieure plus longue, les intermédiaires de deux épines é-'ales et_les antérieures d'une seule épine courte et simple; tarses à articles alongés , le dernier terminé par deux crochets unidentés dans les l'e- mellt-s , avec une pelotte dans leur entre-deux. Les Podies habitent les pays chauds de l'Amé- rique méridionale et sont de taille moyenne dans leur fa'miUe. Les mœurs de cçs insectes sont igno- rées , mais elles ne peuvent être fort dill'érentes Ae celles des Ammophiles. Les'. espèces connues sont en très-petit nombre. j. PoDiE flavipenne , P . Jlavipenne. Podium atruni , nitidum , nietalhoface aureo tonientoso-, alis luteo sub/itscis , abdominis segmentorum margirie postico obsolète ni/b. Podium Jlavipenne. Lat. Gêner. Crust. et Ins. inin. 4- P^'S- •'S- — Pepsis luteipennis. Fab. Syst. Piez. pag. 210. n°. 10. Longueur l5 lig. Noire, un peu luisante. An- tennes de même, couleur. Face de lu tête ayant une excavation de chaque côté entre l'œil et i'in- P O D sSrtion de l'auteuDe. Mélathorax couvert d'un duvet jaune-doré. Ecailles des ailes d'un jaune- fauve, ainsi que le bord. postérieur des segmen» de l'abdo.men. Jambes antérieures d'un jaunc- roussâlre en devant ainsi que les tarses. Ailes jaunes avec un reflet un peu doré, leur extrémild presque brune; nervures teslaciîes. Femelle.- De CayenfiC. Nota. M. Ijatreille .rapporte à ce genre les deux espèces de Podies décriies par Fubricius. Nous ue les connoissons point. (S. F. et A. Sert.) PODOCÈRE, Podocenis. M. Léach désigne ainsi uu gture de (Crustacés de l'ordre dts Auiphi- podes , ayant ainsùque les Corophies , le corps cylindrique, les antennes composées de quatre pièces et dontles inférieur! s grandes, pédiloinies ; mais ayant la seconde paire de pieds lerraii>ée par nue pince en grille d'une grandeur très-remar- quable.. La seule espèce connue , le P. mélangé , P. lariegatusj a le corps varié de blanc e^ de lauve. Elle se trouve , parmi leS Coiderves , dans les mers delà Grande-liretagne. Ce genre pourroit êlre réuni à celui de Coro- . plue dont nous ne connoissons aussi qu'une seule espèce , la C. à longues cornes , C. tongicornc , qui est le Cancer grossipes de Linnée , ['Oniscus lolutator de Pallas et le Gamii^irus longicornis de Fabiicius. Ou en a donné plusieurs ligures, raais sans détails particuliers. Ses habitudes ont été observées avec beaucoup de soin par un na- turaliste des plus zélés et des plus instruits, M. d'Orbigni père , docteur en médecine , cor- respondant du Muséum d'histoire naturelle de Pa- ns et conservateur de celui de La Rochelle. On lira sans doute avec plaisir l'histoire de ce petit (^ruslacé telle qu'il nie l'a communiquée dans une de ses lettres. « Avant d'enirer dans le détail des habSludés et de la manière de vivre dé ce petit animal , il me parolt convenable de vous donner succincte- ment une idée du lieu de son babiialiou et de» circonstances qui le déteimineut à le choisir de préférence à un aiilre. » La baie de l'Ai^irillon , située à deux lieues au nord de La Rochelle , est très-étendue, et quoi- qu'elle ait été considérablement resserrée par des dcsséchemens et par les délaisseineiis et attérisst- uiens annuels, elle olIVo encore, à marée basse , plusieurs lieues carrées de surface; les commune.* d'E.snandes et de Chaiûn la terminent aujourd'hui j la première à l'est-sud -est , la seconvle à l'est- nord-est : l'espace compris entre ces deux com- munes qui e.st de plus d'une lieuo , est rempli par des terrains dessécliés. Le sol de cette baie n'est qu'une vaste vasière qui n'est interrompue que par le courant de la Sèvre , laquelle, après avoir passé à Marans et au Brand , vient s'y jeter vis-à- vis Charon : la 6iiriace de cette vasière, suclout P O D vis-à-vis c! ciMrc les chux cuii.mucc.» , est en craucic pallie coiiverie ue [laixs eu liois que lu« bjjjilans nominen-l bouchais , et dans lesquels ils t'ièvenl lies uk ules , que des voiluriers vieuiicnt jouinelifiiienl clicrclier pour les Uansporlerà plus de lieule lieues à la rondej de giarides barques s'en chargent aus:ii tous les ans pour les porter à Bordeaux , etc. » Les boucbols sont form(5s par deux rangées de pieux à moitié eniouci's daus la vase , et es- pacés l'uu de l'autre de trois à quatre pieds. L'es- pace compris entre chaque pieu est rempli par un clajonnage de liranches d'arbres enlrelacc'es; ces deux ranji^ces de palisses , qui s'éteudent souVent à plusieilis'centaines de toises, sont disposées de manière à former un au,;le plus ou moins ouvert , dont le sommet est du coté de la mer , et l'ouver- ture du coté de la terre; ce sommet n'est pas en- tièrement fermé. Ony laisse un espace da quatre à ciu(| pieds pour placer un en^in d'osier en en- tonnoir j:arré , nommé bourne , au bout' duquel on met un autre paulerno.nmé bourole , destiaj à recevoir le poisson qui s'es.l laissé re;ilermer à ma- rée descendante dans l'intérieur du bouchot. » Pour peupler ces parcs', les boiicholeurs , en saison convenable , et aux époques des grandes malines , vont , à marée«J)asse . remplir c!es bar- ques de petites moules ■qu'ils ramassent sur les rochers de la côte an delïurs de la baie. Ils en mettent quelques poii;nées (Ltiis un sac lait d'un morceau do vieux tjlet j ils garnissent de "ces sacs l'intérieur des ola^onuaij,es. Ces petites mou- les , après quelques jours , filent leur byssus pour s'attacher soit an bois, soit eatr'ellès; le filet est bientôt détruit et les moules alors s'étendent sur tout l'intérieur de la palisse , y prennent un ac- croissement rapide, et sont marchandes la se- conde année; il s'en trouve qui acquièrent jusqu'à quatre pouces de longueur. » La manière dont les boucLoIeurs se rendent à marée basse à leur bouchot , sur la vase , pour chercher lesmoules, est assez singulière; ils ont de petites nacelles plates en carré-long , qu'ils nom- ment ac'ons ou pousse-pied , dont le devant est relevé , de huit à neuf pieds de long sur un pied et demi à deux pieds de large; le fond est fait d'une seule planche de no3ier très-mince , bien unie en dessous; les bords n'ont guère plus d'un pied de hauteur et sont en sapin. L'homme s'aji- puie sur un genou dans le fond et au milieu de la nacelle, saisit des deux maias ses deux bords, et ayant ainsi pris son équilibre, il se sert delà jambe libre qui est en dehors , il plonge le pied (nu en été, botté en hiver) au fond de la vase (quoique molle à la surface, elle offre assez dé résistance dans lefond pour former, un point d'appui) et il pousse; par cette manœuvre répétée, la nacelle avance avec assez de promptitude ; rendu au bouchot, il choisit et détache^ÉEs clayons avec un crochet de fer , les groupes ae moules les plus V o n iGJ» Lcan.x , et en clia-ge sr.u ac.ip. Si dans ce iravnil ou eu revenant , il est surpris par la mavéc mon- lanle, alors il s'assied dans le fond du bale^u au- quel il ue reste pas alois deux pouces de bi rd au- des>us de l'eau, et se sert de la pcile de bois (dont ils sont tous pourvus pour décharger les moules au port) comme d'une rame, mais à la manière des pagayes des nègies des colonies. » Pendant l'hii'er, le vent qui règne le plu» habituel. ea-.ent du sud au uord-ontsi , undla mer très-grosse dans la l;alc ; la lame délaie la vase et la porie a marée liau.e daus b-s bouchots; les ■ciayonuages rompant l'eijôvt de la houle, la mec y est toujours moins agi:Je , aussi la vase s'y dé^ çosc-t-ellL: plus que partout ailleurs et s'y am'on- ccle; l'eau, en se reliraot entre les pieux,' creuse ces monticules d'espace en. espace ; alors le soi des bouchots a l'aspect U'un champ pvéparé eu siil'^ns élevés quelquefois de plus ue deux pieds. Lcshabilans appellent la vas&daiis cet étMguétvt, Lorsque la saiion dcvioni chaude , le sommet da ces sillons, 'restant à marée basse exposé à l'ardeur du soleil , s'égout!|u-oit , se durciroil et rcuiUoit hi m«.nc.'nvre des pousse-pieds irès-péniLile , si de petits animaux ne veuoient au secours des bou- i.holeurs, en détruisant toutes ces éminences, en délayant à leur tour la vase qui est remportée , à chaque niaiée, par la mer, de sorte que , dans l'espace de quelque.^ semaines, le sol des bou- chots se Ectitjuvè aussi uni et presqii'au même . niveau qu'à la lin de l'automne précédent. Ces pelils animaux sont les Crustacés dont nous vou- lons nous occuper : on les nomme ici Periiy. » Soit qu'ils s'enfoncent profondément dans la vase pour y passer l'hiver, soit que, comme la plupart des Crustacés, ils se retirent peuda.U la saison froide dans des mers plus proIbndpSj ca ijui me. paraît plus probable, ils ne comn.en- cent à paroilre qu'au commencemeut de mai ; c est aussi dans cette saison que lesyllous de v.ase dont j'ai parlé sont habités par une muliiiuiie d'e petits vers marias des genres jNéréi.c, Auipliinome , Arénicole, Nayade, etc. Tous ces petits ver.s que l'on voyoït dans le mo'is d'avril , dès. que la mer counnepçoit à les couvrir , se montrer à l'orilice'de leurs retraites , pour saisir les animalcules m;»rins qui passoient à leur portée, se cachent et s'enloncent daus la vase ; dès que leurs ennemis sont arrivés , on ne les revoit plus: les Pernys, qui paroisseut eu èire très-friands, leur font une guerre cruelle , ilc les poursuivent sans cesse; il n'est rien de plus curieux que de voir, à la marée moniantc , des millions de ces • Crustacés s'agiter en tout sens , battre la vase de leurs grands tiras , la délaj'er pour tacher' d'y dé- couvrir leur proie. Ont-ils trouvé un versouvciu dix, vingt fois plus gros qu'eux , ils se réunissent pour l'attaquer et lu dévorer; ils ne cessent leur carnage que lorsqu'yant aplani et fouillé toutes le; vas, s, ils • n'y trouve'nt plus de quoi assouvir iC6 P O D leur voracité; alors iU se jeltent sur les poissons et les mollusques et même les cadavres qui sont res- tes à sec pciidanl la basse mer , sur les moules qui sont tombi'es des palices ; les boucholeurs pic- tendent même que lorsqu'ils éprouvent de la di- selle , ils grimpent aux cra_yon< , et coupent les toies qui y retiennent les moules, pour les faire tomber dans la vase et s'en repaiire. Je n'ai pas encore trouvé l'occasion de m'assurev de ce faii. Je les ai souvent vus monter aux clayons , et même sur les moules , mais sans pouvoir les sur- jireadre dans ce travail. Dans tous les cas , il ne paroît pas que le dommage qu'ils y ieroieut puisse entrer en compensaliou avec les services qu'ils jenderit. » Us paroissent se multiplier pendant toute la belle saison ; car en .autonuie on eu observe de toutes les "grandeurs, et j'ai souvent renconiré des femelles portant des œufs à didérentes époques. M Si Bcs petits animaux sont de cruels ennemis pour les vers marins , ils ont à leur tour des en- nemis qui en font une grande destmctiôn , ce sont les oiseaux de rivage et un gjan^ nombre d'espè- res de poissons. Ils quilleiit ordinairement noire Laie vers la tiu de septembre, et presque tous à la fois; car souvent, dans cette saison , on n'en venuontre pas un dans les lieux où ils fourmilloieut quelques jours avant. » Je n'avois pas. rencontré ce Custacé avant de venir à Esnandes (i). » (LA-ra*. ). rODOPHTHALME , Podophthalnjus. La- MAKCK. Genre de Crustacés , de l'ordre des Dé- capodes, famille des Bracbyures, Liibu des Na- geurs, ayant pour caractères : les deux pieds pos- térieurs terminés en nageoijes. — Yeux portés sur nies pédicules longs , linéaires , grêles , Irès-rap- procbésà leur base. liC corps est en forme de triangle renversé , court , ruais très-large en devant , et tronqué poslérienremeut ou à sa pointe , avec le chajierou ciroit , incliné, sur les côtés desquels s'insèrent les pédicules oculaires. Le premier aiticle de ces pédicules est beaucoup plus long que le second et dernier, ainsi que dans Its Uoinoles j c'est l'in- verse dans les Quadrilatères ayant des«yeux por- tés sur de longs pédicules. Le troisième article des picds-màchoires extérieurs est presqu'en forme de hache aLmgée , obtus ou arrondi a sou extré- mité , ave.c le coté interne un peu écbancré. La lige des antennes latérales est assez longue , sé- t»ii.ée, pluriarliculée. La troisième paire de pieds est plus longue que la seconde. I. PoDCPHTnALME épUlCUX , P. spînOSUS. • P odophthalinus spinosus. Lam. — Lat. Gêner. (i) Ce «îtiiralistc hsbiioit aupaiavint près de Hoir- f),.OU'.iC!S. P O D Cnist. et Insect. tom. i. ic.h. i et '^•f:g- i-— *• LÉACH, Zool Miscell. tub. 11 8. — Porlunus ligil. Fab. Corps long de dix-sept millimètres sur cin- quaute-liuit de largeur à son exlré.^lilé anté- rieure. Deux dents en forme d'épines , et dont l'antérieure beaucoup plus forte et arquée, à cha- que côté antérieur tiu test; cinq sur les bras, dont trois au côté inierne , et les deux autres au côté opposé ; deux au corps et pareil nonsbre aux mains , une à leur uaissauce et l'autre près de leur extrémité. Ile-de-France. M. Mathieu. Nous devons à M. Desmarest la connoissance d'un Podophtbalme fossile, distingué du précé- dent par l'absence des épines latérales du test ; c'est le /'. de Défiance. {Noui>. Dict. d'Hisi. nat, 2". édit. tom. V) pag. 496- } ( Latr. ) PODOPHTHALMES , Podophtalma. Le doc- teur Léach comprend sous ce nom général tous les Crustacés dont les yeux sont portés sur des pédicules articulés et mobiles, ou les Crustacés pédiocles de M. de Lamarck. Cette division se compose de nos (Crustacés décapodes et sloma- pode; , ou des genres Cjabe, Ecrei'isse cl Sqinlle d'Olivier. A l'cpoque où.ce naturaliste se chargea de la partie enlomologique de l'Encyclopédie mé- thodique , on avoit peu étudié ces animaux , et on les rangeoit , avec Linnée , parmi les insectes. Un grand nombre de genres ayant été établis de- puis, et la méthode naturelle ayant fait de grands progrès , les (terniers voluuies de cet ouvrage doi- vent singulièrement contraster avec les premiers. Un 'tableau général , avec une concordance .syno- nymique, peut seul rélabUr l'harmonie. Nous ren- verrons pour cet objet à notre ouvrage ayant pour titre : Familles naturelles dit règne animal. • ( Latr. ) PODOSOMATES , Pcdosomata. Léach donne ce nom au premier ordie de sa sous-classe des Céplulostoraes, classe des Arachnides. Cet ordre répond a la famille des Pycnogonides de M. La- treille , qui , dans la méthode de Léach , en forme deux, celle des Pycnogonides et celle des Nympho- nides. Voy. Pïc.vogqnioes. ( E. G.) PODURE, Podura. Lixn. Geoff. De Géer. Lat. Fab. Uliv. \j\^. Hermann. Genre d'insectes de l'ordre des Tliysanoures , famille des Poduielles , dont les caractères sont : corps aptère; lêie distincte, portant deux an- tennes ilroites de quatre articles ; des mâchoires, des lèvres et des palpes , mais ])eu distincts ; cor- selet à SIX pattes ; abdomen alongé , linéaire ; queue fourchue, repliée soi^s le ventre, pvopve pour sauter. • Ces insectes sont très-peiits, fort mous, e{ P O D . leur forme semble apprcc!:ci- h;i peu de «elle etiles épines , et converiies ainsi en espèces de mâchoires, qui enlouieni le pharynx. C'est ce qui est propre aux Liniules de Fabricius ou JCyphosures de Gronovius. Les autres preque tou- jours lixés au corps de divers reptiles batraciens ou sur des poissons , ont soil un rostre ou bec , soit P O G loît quelque njamelou ca(L^ , mais eîtneriile , lenaut lieu iftnl los getue'i ^iigule e( Culige Je Mjîler, ou Ils C].ilij|,i- di's «lu (.ioc(eur Lrach, Diins lit seconde éililiou du noui'eau Dlctioti- Tiaine d Uistoire nutiirel/c , ai- i(;!e l'aLilt'pes , CCS (liusliu ^s corujjoseiil uue Linilic ([ue je par- tage, d'apics les uiè lies principes tl d'après la pn'seMce ou l'abseue.e d'un lest , de la maïucre suivant; : \. Des inôihoires scintltjues ou formées parles hanchi-s. Uit Il-sI Ue deux pièces. Ci'uslacés va- gal.. 11 is. Prcini^e Iribu. XïPuosuaES. Le jj^eiire l.iili de. II. Uu bec pour la succion. Test nul ou d'une pièce. Crusun.és parasites. Seconde fribu. Ichtyomtzis. j. Un test. (Les Pueurnoiiures. ) Les genres Argule et Calige de Muller. a. Point de test. ( Les HelminlLoidcs. ) Le genre Uiclielesliou. On pourroit eiftore diviser les Pœcilopes , d'après lu prt'sence ou l'absence du lest , eu trois tribus : les Xyphosures , les Pneumonures fil les Helriiinihoides. Cette autre distribution est pré- tentée au tuème article. Il est évident que les Pœcilopes s'éloij^aent sous la considération des organes propres à la œanducation de tous les autres Crustacés, et c'est ce qu'avoit déjà observé feu Jurjne tik relative- nieut aux Argriles. Ils forment une s'ecliou par- ticulière et que l'on pourra désigner sous le nom à'£denlé's, ■p.it opposition à celle qui comprendra les autres Crustacés , et dont la bouche est cons- tituée coniu.e à l'ordinaire, par un labre, deux niauilibules , des mâchoires , s.ouvent aussi par un noinl)re plus ou moins grand de pieds-mâchoires, organes tous placés eaavaut dts pieds proprement dits. Ces Crustacés seront distingués des précé- dera par l'épitliète de maxillaires ou broyeurs. Telle est la marclie ijue je suis dans mon ouvrage ayant pour titre : Familles naturelles du règne animal. J'y divise les Crustacés édentés en deux ordres , les JTjphosurcs et les Siplionostonies (j'oj^ea'ces articles ). Les autres Brancbiopodesy sont distribués en divers ordres , de mauiere que celui que j'avois d'abor;! nommé ainsi, et qui eai- brassoit les Entoinostracés de Muller, est détruit.' Sans cette dilacéraiiou , il seroit très-dillicile de signaler ce groupe d'une manière simple et rigou- reuse. ( Liia. ) •POGONOCÈRE, Pogonocenis.Cicme de Co- léoptères hétéromères étalili par M. Fischer dans les Mémoires des naturalistes de Moscou , année Bist. Nat. Ins. Tome X. P O G 16c, 1821. Il en figure une espèce siir le frontispice do son ouvrage. Ce genre est le même que celui de D^idnnde de M. Lalreille, qui donne à l'espèce cpii lui a servi de type le nom de Uendroide du Canada ( D- Canadensis). Peul-clre est-ce la même que celle liji,urée par M. Fischer. P^oy. Den- DaciDE, article Pyrocbivoides. (S. F. et A. Serv. ) POGONOPHORE , Pognnnphoms. T,at. Leis- tus. Frosiil ('laikv. Carahns. Linn. F'ab. Out. Giure d'insrctes de l'ordre des Coléoptères , section des Pcntaraères , famille des Carnassiers , Iribu des C.irabiqiies. (]e genre f.iit partie de la quatrième division da la tribu des Carabiques, nommée par M. Lalreille les Abdoniiiiau>:. Cette section présente pour ( a- raclères : palpes extérieurs poinf subulés ni en alèije ; point d'échao^rure an côté interne des jambes anlérieure's ou celle écbancrnre ue for- mant , quand elle e.\isle , qu'un canal, oblicpie linéaire ti'avaiuanl poini sur la face aiilérieiire de la jambe. ElyUes entières ou simplement sinuées à leur extréuuté poslérieirie. Dernier article des pul|)es extérieurs ordinairement dilaté soit en fjvme de triangle on de hache , soit eu forme de cône renversé plus ou moins obloug. Yeux sail- laus. Abdomen souvent lrèf»-grand relativement au corselet. Les genres qui en dépendent sont : Cychre , Pambore , (^alisome , Carabe , Nélirie , Omo- pliron , Pogonophore et Elaphre. Aucun de ces genres si ce n'est celui de l'ogono(ibore n'a la base extérieure des mâchoires munie d'un rang d'é pi nés parallèles, très-apparent es, ei nous croyons ce caractère suHîiant pour faire distinguer ce genre de tous les autres que nous venons de citer. Antennes sétacées , grêles , écartées à leur base, de onze articles , le premier alouL^jé. — Labre coriace , transversal. ■ — Mandibules cour- tes , larges , Irès-dilatées à lenr base, pointues à l'extrémité. — Mâchoires très-velues, terminées eu pointe aiguë et arquée , leur base extérieure munie d'un rang d'épines parallèles très-appa- renles. — Palpes extérieurs avancés, alongés ; leur dernier article long et conique. — Lèi>re étroite, très-alongée, avancée, triépineuse à son extrémité supérieure. — Tête ayant un cou dis- tinct. -;- Yeux saillans. — Corps aplati , ailé. — Corselet court, cordiforme. — Elytres entières. — /'flWe.î longues, peu fortes; jambes antérieures sans échancrure; tarses menus , filiformes , le» quatre premiers articles des antérienrs larges et aplatis dans les mâles. Le nom de Pogonophore vient (le deux mots grecs qui signi6ent ; porte- barbe ^ il a été donné à ces insectes par M. Lalreille, à cause de leurs mâchoires hès-remarquables par les longs poils roides dont elles sont garnies ex- térieurement. Ce genre se compose d'un petit 'espèces qui habitent l'Eurojîe tempères , nombre d'espèces qu 170 P O G et se trouvent sons les pierres dans les endroits humides ou sou* les écorces des vieux arbres. 1. PoGONOPHOREbleu, P. cxTuleus. • Pconophoms cœruleus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. iont. J..pag. 223. n°. i. tab. q.fg. 4- — Carabus spinibarbis. Fab. Syst. Eleui. tom. i. pag. i8i. «°. bi- — Panz. Faun. Gemi.Jus. 3o. Jig. 6. et ManticoTapallipes , fus. 89. fig- 2. — Faun. franc. Coléop. pi. &■ fig- 5. — Encycl. pi. lyg.Jg.^z. etpl. Zbj.fg. 12. bis. Voyez pour la description et les autres sjno- n^mes (>arabe spinibarbe n°. 87. s. PoGONOPHORZ luisant , P. nitidus. Pogonnphoçus niger, antennis , labro , palpis , mandibulis pedibusquejerrugineis. Leistus nitidus. Ddfts. Faun. Austr. Longueur s lig. 7 à 3 lig. Noir en dessus, d'un hran-rougeàtre en dessous. Aniennes , labre, palpes, mandibules et pattes d'un fauve-ferrugi- neux. Corselet un peu pointillé surtout vers ses bords. Eljïtres marquées de stries poimillées. Mâle. Des Alpes de Stjrie. Donné par M. le comte Dejean. 3. PoGONoPHORE anal , P. analis. Pogonophorus niger, antennis , capitis anticâ parte , ore pcdibus et ano ,Jemigineis. Carabus analis. Fab. Syst. Eleut. tom. 1. pag. 107. n°. 148. — Lei'stus piceus. Froeb. — Leistus Froeldichii. Dufts. Faun. Austr. Longueur 4 à 5 lig. Corps plus étroit "que dans ses congénères. Noir en dessus , d'un brun-rous- .sâtre en dessous. Antennes, partie antérieure c!e la tête, boui;be, pattes et anus d'un fauve-fer- rugi-neux. Corselet lisse , un peu pointillé posté- rieurement. Abdomen ovale. EI3 très fortement striées; stries pointillées , mais peu distinctes vers l'extrémité. Femelle. Nous en sommes redevables à M. le comte Di Jean qui l'a pris dans les Alpes de5tjirle. CYCHRE , Cychrus. Fab. Patk. Lat. Oarabus. De GÉeb. Ouv. Tenebrio. Linn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Peutamères , famille des Carnassiers , tribu des Carabiques. Dans les Abdominaux ou quatrième division de Carabiques ( voy. Pogonophore ) les genres Carabe, Calosome , Pogouopbore , Nébrie, Omo- pliron et ElapLre ont les mandibules à dentelures nulles ou cantonnées vers la base , et dans les Pamburei le côté extérieur des mandibules est P O G très-arqué , le côté interne est dilaté et armé de trois dent», caractères qui distinguent ces divers genres de celui de Cychre. ^n/e/îTiej filiformes, insérées sous un rebord de la tête , leurs articles aloneés , le second et le quatrième plus courts que Tes autres. — Labre profondément échancré , bidenlé..— Mandibules fortes, avancées, étroites, droites au côté ex- terne dans la plus grande partie de leur longueur, munies de deux fortes dents vers le milieu de leur côte intérieur dont la base est velue et comme frangée. — Mâchoires étroites , cylindriques , crochues à l'extrémité , ayant inténeuremeol vers le milieu un avancement membraneux , linéaire , frangé. — Palpes extérieurs levminés par un article très-grand , dilaté en forme de cuiller , les maxil- laires extérieurs composés de quatre articles , les labiaux de trois. Palpes maxillaires internes de deux articles , le dernier déprimé , demi- ovale. — Lèvre ayant deux lanières étroites , membraneuses , entre lesquelles on aperçoit un tubercule qui porte deux soies; menton carré , fourcku , sa partie moyenne plate , ses côtés con- vexes. — Tête étroite , avancée. — Corps rétréci en devant. — Corselet presque corditorme, tron- qué transversalement à sa partie postérieure. — Ècusson nul. — Flytres réui#es , couvrant l'ab- domen et embrassant ses côtés. — Point d'ailes. — Abdomen grand, ovale , plus large que le cor- sele'. — Pattes de longueur moyeune ; jambes et tarses grêles ; jambes antérieures sans écbancrure, leurs deux épines terminales petites. Les mœurs des Cycbres doivent être les mêmes que celles des Carabes {^loy. ce mol). Leur livrc'e est la couleur noire ou bron/ee. On eu coniiuit cinq ou six espèces d'Europe ou de l'Amérique boréale. Rapportez à ce genre le Carabe muselier n°. 48 {Cychrus elongatus. Du. Calai. ), eu retran- chant les synonymes de Linné, lie Fabricins et probableuunt au^si celui de De Géer. Le Cychrus rostratus {Tenebrio rostratus. liiNN. ) dillère du précédent en ce qu'il est 1 11 peu plus brillant , que ses élylres paroissent avoir quelques stries Irès-irrégiibères, les points élevés se réunissant souvent dans une direction longitudinale, que la ligne enfoncée du corselet est beaucoup plus marquée, enfin que la tête et le corselet sont moins rugueux. Les Carabes relevé n°. 49 et unicolor-n". 5o , Encycl. ( Cychri , n"'. 4 et 5. Fab. Syst. Eleut. ) constituent ajjourd'bui un nouveau genre nommé .Scapliinote. CALOSOME, Calosoma. WiB. Fab. Lat. Ca- rabus. LxNN. De Géer. Oliv. Buprestis. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Carnassiers , tribu des Carabiques. Les Carabes et les Calosomes forment un petit P O L groupe dans la division des Carabiqnes Abdomi- naux. ( Voyei PûGONOPHORE.) Ce gioupe est aiusi caractérisé : mandibules sans dents notables , du n'en ayant que vers la base. Bord antérieur du labre bilobé ou trilobé. Les Carabes ont le der- nier article do leurs palpes maxillaires extérieurs •ensiblement plus large que le précédent , en forme de bacbe , et l'abdomen ovale , ce qu'on ne TOil pas dans les Calosomes. Antennes iéidicém , insérées sons un rebord de la tôle, leur troisième article alongé. — Labre ayant «on bord antérieur bilobé. — Mandibules fortes , • tancées , sans dentelures. — Mâchoires courbées, ■ isez grosses au bout , brusquement et extérieu- rement à angle aigu. — Palpes extérieurs ^r- minés par un article assez gros en cône ren- versé ; les maxillaires extérieurs de quatre arti- cles, les internes de deux articles, le dernier dé- passant entièrement l'extrémité des raâcboires. Palpes labiaux de trois articles. — Lèvre courte , large, cornée j menlon terminé par une pointe itmple. — jTeujr globuleux, ptoémmens. — Corps un peu déprimé. — Corselet assez court , cordi- forme , plus étroit que l'abdotaen. — Jicusson très- Fetit, triangulaire/ — JE'^/rej grandes , recouvrant abdomen et les ailes. — Abdomen grand , carré , déprimé. — Pattes longues , fortes; jambes an- térieures sans échancrure. Les quatre premiers ar- ticles des tarses antérieurs dilatés en forme de pa- lette carrée dans les mâles. Des couleurs brillantes et métalliques ont fait donner à ce genre le nom de Calosome qui vient de deux mots grecs dont la signification est : bel e-rtérieur. I>es espèces de ce genre sont toutes d'assez grande taille et s'élèvent à peu près au nombre dé douze. Les indigènes habitent les fo- rêts, f^oyez pour les détails de mœurs le mot Carabe. Ou doit rapporter aux Calosomes les Carabes calide n°. ab , inquisiteur a". 43) scrutateur n". 44) fl^- 178 ) /']?■• t) réticulé n". 45 i syco- piianle , d°. 46 , pi. 178 ,Jîg- 2 , et rechercheur n*. 47) pi- 178 , /ig- 5 de ce Dictionnairt. (S. F. et A. Sekv. ) POITRINE , Pectus. Voye* Thorax. • (S. F. et A. Serv. ) POLISTE , Polistes. Lat. Fab. Vespa. Likn. Geoff. DeGéer. Oliv. {^Encycl. ).JnR. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Forte-aiguillon , famille des Diplop- tères , tribu des Guèpiaires. M. Latreille divise en deux cette tribu , les So- litaires et les Sociales. Les Guèpiaires solitaires qui renferment les genres Syoagre , Odyncre , Eu- niène, Zètbe ,Discœlie et Céramie ont pour ca- ractères : mandibules très-étroites , Tapprochées eu devant en forme de bec. Division ialermédiaire P O L 171 de la languette étroite, alongée. Chaperon pres- qu'eu forme de coeur dont la pointe est en devant et tronquée; taudis que les Guèpiaires sociales contenant les genres Polisle et (Juêpe ontleJ m.iii- dibules guère plus longues que larges, la divisioa intermédiaire de la languette en cijîur et le cha- peron presque carré. Le genre Guêpe se rappro- che des Polistes par ses mœurs et par la confor- mation de plusieurs de ses parties; il s'en dislin- gue cependant facilement en ce que le premier segment de son abdomen est aussi large ou même plus large que !e second , ce qui ne se voit point dans les Polistes , lesquelles ont d'ailleurs le corpt plus étroit et moins gros. Antennes grossissant insensiblement vers l'ex- trémité , terminées en pointe , insérées vers le mi- lieu du front, brisées, de douze articles dans les femelles , de treize dans les mâles. Le premier long et cylindrique , le secciid très-petit , le troi- sième alougé et conique. — Mandibules fortes , dentées , guère plus Icuigues que larges , en carré long, obliquement et largcineiU tronquées. — Mâ- choues ayant un apjieudice terminal peu alongé, marqué il'uiie sulure transversale vers sa pointe. — Palpes courts. — Lèvre portant quatre point» glanduleux à son extrémité , sa division inter- médiaire peu alongée , presqu'en cœur. — 6'/ja- /7PTO« presque carré, milieu de son bord anté- rieur avancé en une petite dent aiguë et en- tière. — Yeu.r écbancrés intérieurement. — Troii petits yeux /;i\<-ej- disposés en triangle et placés sur le vertex. — Co/;i;j étroit et alongé. — Pre- mier segment du corselet formant ua arc , pro- longé eu dessus jusqu'à la naissance des ailes su- périeures. — Ailes ployées longiludinalement et doublées dans le repos; les supérieures ayant une cellule radi lie pointue à ses deux extrémités , se rétrécissant 'après la deuxième cellule cubitale; et quatre cellules cubitales , la première aussi longue que les deux suivantes prises ensemble , la seconde sexangulaire , se rétrécissant vers la radiale, recevant les deux nervures récurrentes , la. troisième en lozange, placée un peu obliquement, la quatrième presque complète et fort grande. — Abdomen composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles , en ayant un de plus dans les mâles; le premier sensiblement plus petit et plus étroit que le second. — Pattes de longueur moyenne; jambes antérieures munies d'une épine à leur extrémité ; les quatre autres de deux : cro- chets des larses simples avec une pelotie dans leur entre-deux. — Trois sortes d'indwidus vi- vant en société , mâles , femelles iécundes et ou- vrières ou femelles stériles. Nous ne nous appesantirons pas sur les mœurs des insectes de ce geure dû à M . Latreille , quoique très-intéressantes; la plupart des faits que nous aurions à rapporter se trouvant déjà consigués dans l'article Gcépe de cet ouvrage. Quelques Polistes exotiques construisent leurs nids d'une • Y 3 172 P O L matière assez solide que l'on a comparée au car- Jon, et les gâleaux qu'ils reafarmenl sont recou- 'verls par une enveloppe commune (_3^oyez l'av- licle èuÉPE , page 65g et suivantes ). D'auti-es es- pèces et celles que nous avons pu observer aux environs île Paris sont de ce nombre, composent leurs p;âleaûx avec une. matière analogue au pa- pier et particulièrement à celui dont est fait le nid de la Guêpe vulgaire , le laissent à découvert et se contentent de le poser ou contre un mur à l'abri d'uue pierre en saillie ou d'une branche de quelque arbre en espalier, où même elles l'atta- chent à une branche dans un buisson loullu. Ce nid n'a qu'un rang de cellules s'il n'est composé que d'jin seul gâteau, je veux dire qu'une seule des faces de celui-ci qui est posjé verticalement , porte des cellulesj lorsque ce gâteau a déjà quel- ques pouces de diamètre , la femelle en conslruit un second par-dessus. Ces gâleaux sont pédicu- lés5 on en voit jusqu'à trois ainsi superposés , dont le premier est toujours le plus grand. Ce uid est fondé au printemps par une seule femelle qui a été fécondée avant l'hiver; elle pond d'abord des œufs destinés à produire les ouvrières qui doivent l'aider dans ses Iravaux; ce n'est que dans l'élé qu'elle commence à déposer des œufs d'où naî- tront d'abord des mâles et ensuite des femelles fécondes. A cetle époque on trouve dans les nids quelques cellules pleines d'un excellent miel. p-'oyez pour les autres détails relatifs aux moeurs, l'article UuiPE. On connoît aujourd'hui un grand nombre d'es pôces de Pulistes , qui appartiennent toutes aux climats chauds ou tempérés des deux Mondes. Elles u'alî'ectent jloint de couleur particulière. I". Dit>ision. Abdomen àpédicule,très-alongé. I". Subdii>!sion. Pédicule formé du premier segment- de l'abdomen'et de la base du second. 1. PoLisTE cyanipenne, P. cyanipennis. Polistes atra , rnetalhorace rufo tomentoso , ahdomme longé pedunculato. Polistes cyanipennis. Fab. Syst- Piez. pag. 275. n°. So. — CoQUEB. Illust.lcon. tab. <6. fig-i^. Loniiueur J2 à i5 lig. Antennes et têie noires. Corselet de même couleur avec le métalhorax testacé et couvert d'un duvet roiissâlre. Abdo- men noir, premier segment testacé en dessous à ja base , le second rebordé postérieurement , tes derniers garnis de poils blanchâtres en dessous. Ailes d'un bleu-violet. Pattes noires. "Femelle. Le mâle a le bord antérieur du chaperon tes- tacé, et porte sous le ventre deux appendices la- téraux qui- paroissent sortir de la base du cin- quième segment de l'abdomen. De Cayenne. P 0 L 2». Suhdtvision. Pédicule formé du premier segment de l'abdomen seulement. 2. PoLisTE tatua , P. morio. JPolisies nigra nitens , punctulata , abdomine pedunculato. Polistes mono. Fab. Syst. Piez. pag. 279. n°. 45. — Lax. Gêner. Crust. et Ins. loin. 4- pag- 142. Longueur 6 lig. Corps entièrement d'un noir- lulsaiit et iinemeut pointillé. Antennes noires. Ailes en partie transparentes , brunes vers le bord antérieur, surtout du côté de leur base. Mâle et fei^lle. P'oyez pour la description de son uid, l'article Guêpe , à la page ôSg et suivantes. De Cayenne. 3. PoLTSTE bleue , P. cyanea. Polistes cyanea. Fab. Syst. Piez. pag. 27f). n". 47. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 4- pt'g- 142. T^oyez pour la description et les autres syno- nymes Guêpe bleue u°. 22. 4- PoLisTE fasclée, P.Jasciata. Polistes Julvo-Jtisciata. Lat. Gen. Crust. et In's. tom. 4- pag. 142. p'dyez pour la description et les autres syno- nymes Guê|!e fasciée n°. 55. 2". Dii>ision. Abdomen peu sensiblement pédi- cule. !'■''. Subdivision. Partie postérieure du cor- selet coupée droit et comme tranchée subite- ment. 5. PoLisTE cartonnière , P. nidulans. Polistes nidulans. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 141. — T'espa nidulans. Fab. Syst. Piez. pag. 266. n°. 68. — Coq[j eb. Illust. Icon. tab. G.Jig. 3. P'oyez pour la description et les autres syno- nymes Guêpe cartonnière. n°. 88. 3». Subdivision. Partie posléneure du cor- selet allant en pente , s'abaissant progressive- ment. (). PoLisTE française , P. gallica. Polistes gallica. Fab. Syst. Piez. pag. 271. n°. 8. — Lat. Gen- Crust. et Ins. tom. 4- pag. \i\'2.. — Panz. Fauji. Germ.Jùs. 4^- fig- 22. Nota. M. Latreflle , dans le Dictionnaire d'histoire naturelle y et Olivier, Guêpe n". 5o du présent ouvrage , donnent pour synonyme P O L de celle espèce la Gnêpe n">. 5 de GeofîVoy , qui nous paroit diflôier essenliellemeiit. C'est notre Polisle de Geoflroy n°. 8. f^ojcz pôiir la descripli(ja de la femelle et les autres syononymes Guêpe «gauloise n". 5o. Le mâle dillère eu, ce fjuu ses mandibules sont jaunes ainsi que le fi-ont ri cjue les cuisses ont plus de jaune surtout dans leur partie antérieure. Très-commune aux environs de Pans. 7. PoLiSTE diadème , P. diadema. Polisles clypeo nigro luteo bilirieato, aiitennis stiprà nigris. Polisles diadema. Lat. Dict. d'Hist. nat. Longueur 7 lig. Antennes fauves , noires en dessus. Leur premier article jaune en dessous. Tète noire., chaperon ayant deux, lignes jaunes , la supérieure crénelée en dessous; une aulre li- {;De jaune sur le front , trois taches de inènie couleur, l'une avant Ja hase des mandibules, une aulre au bord inlerne des yeux et Ja Iroi- .sième derrière eux. Corselet noir , son bord an- térieur, le bord supérieur des épaulettes, celui de l'écaillé des ailes, une tache sous celte écail- le, deux autres sur l'écusson , deux au-dessous, deux lignes longitudinales ainsi que deux points latéraux sur le métalhorax , de couleur jaune. Abdomen uoir ; tous ses segmens bordés d'une ligne jaune transverse, ondée antérieurement; les deux premiers portant en outre un point jaune latéral. Pattes jaunes , hanches noires , cuisses «noires , jaunes à l'extrémité. Ailes un peu fauves. Femelle. Moins commune que la précédente aux envi- rons de Pans. 8. PoLisTE de Geoflroy, P. Geqffroyi. Polistes clypeo nigro maciilato Jronteque lu- ieh (^{^m.) clypeo Jronteque luteis (^ma.s); an- tennis iuprà nrgris in ulroque sexu. ta Guêpe à anneaux bordés de jaune et deux taches jaunes. Geoff. Ins. Paris, ioin. 2. pag. 374- n°. 5. Femelle. Longueur 5 lig. 7. Antennes fauves , noiies en dessus, leur premier article jauife en dessous. Tète noire , chaperon jaune avec une tache noire; une ligne frontale , base des maudibuies, une ta- che avant celte base , une autre au bord interne des yeux et une troisième derrière eux, jaunes. Corselet noir , son bord antérieur , le bord supé- rieur des épaulettes, écailles des ailes, une lâche sous chaque écaille, deux autres sur l'écusson , deux au-dessous, deux lignes longitudinales ainsi que deux points latéraux sur le métalhorax , de couleur jaune. Abdomen noir, tous ses segmens bordés d'une ligne, jaune tran^verse ondée anté- lieuremeut , le second seulement portant eu oulre P O L 173 un point jaune latéral. Pattes jaunes; hanchet noires : cuisses noires , ayant l'exlrémité jaune surtout à sa partie antérieure. Ailes un peu fau- ves. Femelle. Le mâle a tout le front et les mandibules à l'ex- ception de leur extrémité jaunis. Son corselet a plusieurs taches latérales et la pjitrine de cettg cortleur". Le premier segment do l'abdomen a un point jaune latéral. Les pattes sont jaunes avec les iuiuijies et los cuissus rayées de noir en dessus. De France. Plus commune dans les environs de Soissous que la Polisle franc-aise. Nous citerons encore comme appartenant au genre Polisle les Guêpes n"'. iti, 69, 6i et loi de ce Dictionnaire. ( S. F. et A. 5erv.) .POr.ISTIQUE, Polislichus. M. Bonelli donne ce nom dans ses Oliscri'. entoni. {Méin. de l' Acad. de Turin ) à un genre de Coléoptères de la tribu des C>arabiques. 11 le caractérise ainsi : antenuci lilifornies , leur piemier article plus court que los trois suivans pris ensemble. Palpes médiocrement alongés , le quatrième article des maxillaires ex- térieurs dilaté à l'extrémité. J'ièce mitoyenne du menton se terminant en nue polnie simple. Labre tronqué. Mandibules courtes , dentées. Mâchoires pointues, sans dentelures. Quatrième article des tarses simple. Un cou disliuct. Corps pointillé. Ce genre a pour \\j^B \a. Galerita JuscioldtU de Fabiicius. Voyez Zuphie lasciolée. ( S. F. et A. Serv. ) POLLYXÈNE, Pollyxenes. Lat. Lam. LÉach. Scolopendra. LtMS. Geoff. Fab. lulus. De Géer. Utiv. Genre d'insecfes de l'ordre des Myriapode.'i, famille des Cliilogiialhes , dont les caj-actères sont d'avoir le corps membraneux , irès-mou , terminé par des pincea.ux de petites écailles ; des antennes delà mi'me arosseur dans toute leur longueur , et composées ùe sept articles. Ce genre a été établi |)ar M. l'alrciUe sur l:i Scolopendre à pinceau {^Sc. lagurus^ de Linné, de Geoffroy et de Fabricius, que De Géer a placé dans les Iules , et dont il a donné une des- cription Irès-détaillée. Cet )»nsecle est très-petit , plal, ovale alongé , et , vu en dessus , il pareil composé de huit an- neaux. Sa tête est grande, arrondie, elle a , de chaque côté, une petite émiuence en forme d« pointe dirigée en avant , les yeux sont situés au- près de ces pointes; ils sont nous, grands et ronds , et l'on voit entr'enx et en avant une frange d'un double rang d'écailles; celles du rang autérieur sont dirigées en avîint et celles de l'autre sont portées eu arrière ; les antennes , c^ue l'inrecte re- mue sans cesse quand il niarclie , sont compo'iwjs de sept articles presque cylindriques. Chacun de-» huit demi-anneaux supérieurs du corps i , de chitque côté , une tjuUe de poils ou de loni^ncs 174 P O L écailles dirigées en arrière , et deax toufles sur le dos, composées d'écaillés plus petites , ce qui fait en tout trente-deux bouquets; en outre chaque «nneau du corps a deux rangées transversales de courtes écailles , l'une située près du bord anté- rieur , et l'autre vers le bord postérieur. Le corps est terminé par une espèce de queue qui paroît composée de deux parties alongées , arrondies au bout, séparées à leur naissance, appliquées eusuile l'une sur l'autre et consistant en deax paquejs de poils d'un beau blanc de satin luisant ; le bout du corps est terminé par une pièce circulaire sous laquelle est l'anus. Le dessous du corps a, suivant De Géer , douze demi-anueaux portant chacun une paire de pattes Irès-petites, coniques et sem- Llables aux pattes écailleuses des chenilles. L'organisalion de cet insecte n'est pas si com- pliquée lorsqu'il est jeune. Le nombre de ses an- neaux , de ses bouquets de poils et de ses pattes est moindre , et il accroît avec l'âge. Les anneaux des jeuues individus , dont De Géer a vu plusieurs n'en ayant que trois el par conséquent trois paires de pattes, ont la môme quantité de bouquets d'é- cailles que les adultes ; les pattes des jeunes indi- vidus sont plus grosses proportionnellement , que celles des individus plus âgés. I. PoLLTxÈNE à pinceau , P. lagurus. Lat. Gen. Cruit. et Ins. toni. i. pag. 76. — Hisl. nat. des Crust. et des Ins. toni. 7. pcig- 82. pL Sp- Jig. 10. 13. — LÉACH , Zool. Miscell. pi. i35. B. T''oj. la description et la sj'nonymie au n". 21 , article 1tji.e de ce Dictionnaire. ( E. G.) POLOCHRE , Polochrum. Spin. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon , famille des Fouis- seurs , tribu des Sapygiles. Les Sapyges et les Thynnes composent avec le genre PoToclire , la iribu des Sapjgites. Les premiers dillè^-ent des Polochres en ce que leurs auteuues vont en grossissant vers le bout ; les se- conds s'en distinguent par leurs yeux entiers. Antennes liliformes , insérées clans une éclian- rrure des yeux, composées de douze articles dans les femelles, de treize dans les mâles. — ^ Labre presque caché, membraneux, triangulaire, cilié en devant. — Mandibules arquées , fortes , tri- denlées à l'exircrailé. — Mâchoires ç\ai courtes que le menton, cornées et un peu renllées à leur base, terminées par un appendice membraneux , cilié au bout. — Palpes maxillaires filiformes , de six articles, le premier plus gros , les autres presqu'égaitx entr'eux , insérés à l'extrémité des mâchoires au-dtssous de l'appendice; les labiaux plus courts que les maxillaires, filiformes, de qua- tre articles pieïqu'égaux. — Lèvre dirigée en avant, membraneuse, trifide; languette grande, a'étaruissant et très-échaacrée antérieurement. — P O L Tête grande , aussi large que le corselet ; chape- ron élevé. — Teux échancrés , réniformes. — Trois petits yeux lisses. — Corselet convexe. — Ecusson marqué de deux lignes enfoncées , trans- versales. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale et quatre cellules cubitales , la seconde et la troisième recevant chacune une nervure récur- rente, la quatrième atteignant le bout de l'aile. — Pattes fortes , courtes ; premier article des tarses plus grand que les autres qui vont en dé- croissant de longueur. Ce genre n'est composé que d'une seule espèce dont nous ignorons les mœurs. I. PoLOCHBE ondulé, P. repandum, Polochrujyi nigrum , luteo maculatutn y abdo- minis segmentoruin secundi , tertii quartiquejas- ciis undulatis luteis. Polochrum repandum. Spinol. Ins. Ligur. Jas. I. pag. 20 et suin. tab. z.Jig. V^III etjas. 2. pag. 1. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 4- pcg- 109. Longueur g à 10 lig. Antennes jaunes , rayées de hoir en dessus à l'exception du premier et des deux derniers articles. Tête noire , mandi- bules de même couleur avec une tache latérale jaune. Chaperon, une ligne brisée entre les an- tennes et orbite des yeux jaunes. Corselet noir avec sa ligne antérieure , l'écaille des ailes et sept taches dorsales jaunes; celles-ci placées par paires , excepté l'antérieure qui est seule; on voit une ligne arquée jaune entre les ailes et quelques taches de même couleur sur les côtés du corselet. Abdomen noir , son premier segment portant deux taches jaunes; les second, troisième et qua- trième ayant en dessus une bande ondulée et en dessous deux points, de couleur jaune. Anus de même couleur. Pattes jaunes; cuisses el hanches noires tachées de jaune. Ailes jaunàlres. Femelle. IjC mâle est un peu plus petit ; le sixième sag- raent de son abdomen est jaune , bordé de no^r intérieurement ; il n'a point de ligne arquée tutre les aiies m de taclies jaunes latérales au coistlet. ]l se trouve aux environs de Gênes et dans le Piémont. Nous n'avons point vu cet insecte. ( S. F. el A. SiiRV. ) POLYRIE, Polybius. Genre de Crustacés. P'oyez P1.ATY0NIQUE. ( Latr. ) , POLYDE.ME, Polydesmus. Lat. Lsach. lulus. ! LiNN. Fab. Oliv. Lam. De Géer. Scolopendra, : Geoff. Scopol. I Genre d'insectes de l'ordre des Myriapodes, j famille des Chilognathes , établi par M. Latreille , qui l'a démembré du grand genre Iule de Linné , et auquel il a assigné les caractères suivans : corps linéaire , composé d'un grand nombre d'an- ! neaux qui porteal chacun , pour la plupart, deux P O L paires de pattes. Segmens comprimi?» sur les côl^s inf(?iieurs , avec une saillie en forme de rebord ou d'arête au-dessus. Antennes presque tiliforuies , courtes, de sept articles, dont le troisième est alongtf. Les Polydèmes didèrent Jes genres Glomeris et Iule par la forme du corps ; ils se distinguent des Pollyxènes parce que ceux-ci ont le corps membraneux , très-mou et terminé par des pin- ceaux de petites écailles. Les Polydèmes ont les antennes, les organes de la mauducation et ceux du mouvement confor- més à peu près de même que dans les Iules. Le nombre des pattes et des anneaux n'est pas aussi considérable que dons ces derniers insectes. M. La- treille a vu sur ces anneaux des apparences pro- noncées de stigmates, ce qui rapproche encore davantage les l'olydcmes des Scolopendres, l^e plan supérieur de ces segmens ressemble à une écaille presque carrée j il ollre quelques inéga- lités. M. Lalreille a observé les organes sexuels de l'espèce la plus commune de ce pays , le Polydes- t/ULS complu luitus , lulus complanatus àe Linné. ]l a reconnu que ces organes occupent la place «l'une 'paire de pattes dans les mâles, et que c'est à celte particularité que l'on doit attribuer la didérence qui existe entre les descriptions que Geod'roy et De Géer font de cet insecte. Le pre- mier lui donne soixante pattes et n'a par consé- quent observé que des mâles; le second , qui n'a observé que des femelles, lui donne une pane de pattes de plus. Les organes de la génération de cet insecte sont situées à l'extrémiié postérieure et inférieure du septième anneau ; ils sont irès- appdreus_, composés de deux ligeij|n.embra- neuits qui s'élèvent d'une base égaleiSeut mem- braneuse et un peu velue. Ces deux tiges sout presque dtmi-cjlindriques , convexes et lisses à leur lace antérieure , concaves sur la face oppo- sée; dusommel de chacune part un crocliet écail- leux , d'un jauue-clair , long, arqué du côté de la tête, avec un avancement oblus, dilaté à sa base, et uue dent vers le milieu interne du même côté. M. Lalreille a également cherchéJes parties de la femelle; il croit les avoir aperçues sous le troisième anneau et répondant à la seconde paiie de pattes ; elles ne s'annoncent par aucun si_a,ne extérieur. h'Iule aplati a accoi\p\e en automne; on rencon- tre souvent alors les sexes réunis. Leurs corps soni de la mêmegrandeur, appliqués l'un contre l'autre par leur face inférieure, coucliés sui lecôté etl'ex- Irémité antérieure du corps du mâle dépassant celui de la l'emelle. L'ovaire remplit une bonne portion de la cavité intérieure du corps de la fe- melle; il forme une espèce de bovau aboutissant à uue fente placée au bout postérieur du corps. Les Polydèmes se roulent en cercle comme les Iules3 ils vivent sous les débris de végétaux , sous P O L ij5 les pierres , dans les lieux frais et près des étang». Ils se nourrissent , comme les Iules , de subslancei animales et végétales , mais mortes ou décom- posées. I. PoLTDÈME aplati, P. complanatus. Lat. Gen. Crust. et Ins. torn. i. pag. jG- — Lîach, Zool. Miscell. tom. 3. pi. i35. l^oyez pour la suite de la synonymie et la des- cription le n". \Ç) , article Iulb de ce Diction- naire. Les Iules décrits sous les a°'. l5 et 14 ap- partiennent aussi à ce genre. GLOMERIS, G/omem. Lat. lulus. LiNif. Fab. Oliv. Lam. Oniscus. Gbonov. Fab. Amiaddlo. CtJVlER. Ce genre , établi par M. Lalreille aux dépens des Iules de Linné , a pour caractères : corps convexe en dessus , concave en dessous , composé de onze à douze segmens ou tablettes, dont le dernier beaucoup plus grand et en demi-cercle , ayant le long de chacun de ses côtés inférieurs, une rangée de petites écailles analogues aux divi- sions latérales des trilobites , antennes renllée» vei's leur sommet. Ces insectes ressemblent assez à de» Cloportes ; ils ont le corps crustacé, ovale , sans appendice au bout et ils se roulent en boule. Le nombre de leurs pattes varie de seize à vingt paires suivant les espèces. Les uns font leur séjour sous des pierres, dans des terrains montueux; les autres vivent dans lu mer. I. Glomébis ovale, G. ovalis. Lat. Gen. Ci-usl, et Ins. tom. 1. pag. 74. — Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 64. pi- 5y. fig. 5. 6. — lulus ovalis. LiNN. Syst. Nat. cdit. i5. tom. 1. pars 2. pag. 1064- — Aman. Acad. tom. 4. pag. ï53. n". 36. tab. 3. fg. 4. — Piso.n. Hist. nat. lib. 2. pag. 5i. Voyez pour la suite de la synonymie et la des- cription le n°. 1 , article Iule de ce Diction- naire. Ou doit rapporter à ce genre les u"". 4 et (j du même article. (E. G.) POLYDRUSE , Polydnisus. M. Germar a fondé ce genre de Coléoptères [_Ins. Spec. noç. vol. 1. Coleopt. 1824), de la tribu des Cliaransonites , famille des RbyiKihophores. Ses caractères sont : rostre court , cylindrique, ses fossettes commen-. çant en dessus vers son extrémité , se courbant subitement pour se réunir en dessous au milieu du rostre. Antennes grêles , plus longues que le corselet, le premier article atteignant plus loi» que les yeux, très-peu en massue , le fouet de sept articles, ceux-ci en massue , les p emiers plus longs ; massue ovale-oblongue. Tête oblongue , un peu cylindrique. Yeux globuleux , saillait». Corselet tronqué à sa base et à »on extrémité, l'jô P O L transverse, presque c_ylindriqae, point ccliancre ni creusé en sillon en dessous à la base de la lêle. Ecusson distinct. Elylres oblonj^aes, trouipiées à leur hase, plus larges que le corselet, convexes après leur partie moyeune et couvrant îles ailes. Pattes assez longues , presqu'cg îles eiili'elies , les antérieures quelquefois plus longues que les.ai- Ires. Cuisses en massue, rar^; uent dcali'e^. Jam- bes conipiiiiices, à peine cour!;'es, leur extré- mité raulique. Tarses assez i:i)urls, leuis Iéois ue- iniers articles Irij^ones , ^jres ju'i'g.iux. Curj)» obloiig , mou , écailieux. Les PolyJi-uses avi-i.ÙDi Ht les P!i_yll.'iili'S , inais ils en dill'erent p.ir les anciiues [ilus ^rèleo ei par les fossettes du rostre qui se cou>beiu su.ilciiiiii en dessous. Les espèces de ce genre vivent .^ur ics feuilles des aiijres. Le Charausuii onde 11°.. uOO de ceDi.tijuuaire , le Ciuraoson bnllaiil u°. 4.)! , Oliv. Jinio/'i. et le Curculto picus de Falincius , appartieiiiient à ce génie. ( S. t'. et A. Sehv. ) POLYERGUE , Polyergus. Lat. Spinol. For- mica. JuB. Geuie d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Piute-aigailion , fainilte des Héléro- jynes , tribu des li'oiuiicairts. La tribu des Foruiicaires se compose des gen- res Fourmi, Pol^'ergue, Ponère, iVijrmice, Œc:o- doiDe et Cryptocère. Ces trois deriueis se distin- guent facilement par le pédicule cle leur abdo- men composé de deux seginens en fir.ne de iitruds, tandis que dans les premiers ce pédicule est i'oitné d'une seule écaille. La présence d'un aiguillon d;ins les femelles , trois cellules cubi- tales et une nervure récurrente aux ailes supérieu- res, sont des caractères propres aux Ponères. Les anteunes insérées près du liont ainsi que les man- dibules épaisses et dentelées intérieurement éloi- E^nent les l'"ourinis des Polyergues. Antennes liiiformes, coudées, insérées près de la boucbe , de douze articles dans les femellfes , de treize dans les mâles , le premier très-grand , fai- sant au moins le tiers de la longueur totale de l'auleDiie. — //«/)re grand , corue , perpendicu- laire. — Mandibules étroites, alon*ces , arquées , pointues , sans denleliues. — Palpes maxillaires plus courts que les màcboires , presque sétacés , de quatre ou de ciuq articles , les labiaux n'en oftrant dislincleinent que trois. — Lèvre Irès- petike. — TéLe carrée, presque verticale. — Yeujc petits, presque ronds. — Trois petits yeux lisses ( dans tous les individus ) disposés eu triangle et placé» sur le haut du front. — Corselet comprimé vers l'abdomen , b'ossu en devant , plus étroit que la tête. — Ailes grandes , les supérieures ayant , ïttlvaut IvL Latreille, deux cellules cubitales com- plètes , la scL'nude altOiguanl le bord poitérieur ; point deuoivui-e.-. récur.eu.es. — Abdomen ov-i.le, Composé de cinqsegiuens ou;re l'anusdaus les fe- luelles , ea a^aut un de plus daus les mâles , le P O L premier formant un pédicule surmonté d'une écaille épaisse et lenticulaire; point d'aiguillon. — Pattes de longueur moyenne; jambes munies de deux épines à leur extrémité, l'antérieure très- grande au moins dans les ouvrières. — Trais sor- tes d'individus vivant en société. Mâles, femelles f.'conJes (ceux-ci ailés ) et ouvrières ou femelles stériles ( privées d'ailes). Ou tnuvedans certains temps de l'année troi» sorics li inJividiH de luême espèce'dans les habi- lati ins des Polyergiie< ; des ,nàtes et des femelles l'condes et d'autres lemelles stériles (pie les an- ciens auteurs ont dé.^lgnées uial-a-jjropos sols le nom de neutres, et qui le soul aujitird liui avec piu>s de raison sous celui d ouvrières. JMais il pa- mit extraordinaire à l'observaieur d'y trouver des ouvrières d'une espèce dilléreule et (piiappariien- ni-rit même à un autre genre , celui oe l''suriui ; ces i'ouraiis ouvrières s occupent de 1 intérêt cnoi* uiun, travaillent le plus souvent seules à apporter les provisions, a les distribuer et à transjioitpr au Jjesiiin les larves et les nymphes dans les dilléreni étages de la fourmilière. Ce fait singulier ((ue M. lluber fils habitant de Genève a remaripié le premier , l'engagea à oiiserver de plus près les Polyergues, génie faisant partie de ses bTuiruiu amazones. 11 vit avec un grund étoiiiiemeut , mais sans aucun dimte , qu» les Polyergues se procu- rent des auxiliaires en s'assujellissani un assez grand nombre d'individus des espèces de Four- mis que iM. Latreille a tlécnles sjuis les njms de Noir-cendrée ef île Mineuse. Les Polyergues vont attaquer leui's fourmilières et dioisissent pour cela le moment où la clialeurdii jour comnieuce à décliner; ils y pénètreiii malgré l'opposiiiou des Fouraiis, ^sisseiit avec leurs mandibules les* lar- ves et les^'mpbes des seules ouvrières apparte- nant à ces sociétés et les transportent dans leur liai)ilation , manoeuvre qu'ils répèlent plusieurs jours de suile jusqu'à ce qu'ils se soient procuré le nombre nécessaire d'auxiliaires. Us n'en ont ja- mais à la fois des deux espèces <;>lé.es; l'on n'y rencontre pas d'ouvrières de la Foiirini mineuse lorsqu'il s'y trouve des Fourmis noir-cendtée et récipruqusment. Nous devons laue remarquer que ce sont les Polyerg^ies ouvrières ssiiilement qui exécutent ces e.\péditioiis et qu'ils les tout en inarcbant par colonues serrées, (ycs larves et ces nymphes de Fourmis qu'on croiroit d'abord d'a- près l'instinct connu des Formicaires, devoir ser- vir à la nourriture des Polyergues, sont au con- traire soignées par eux et torsqu'elles sont deve- nues insectes pai faits, ces Fourmis exécutent tous les travaux nécessaires a la société où elles ont été élevées , sans retourner a celle où elles ont pris naissance. Quoiqu'il soit certain que les Polyer- gues ouvrières sexempleut ainsi Un travail, ils n'en sont pas moins caj)al)k'S d'expéditions fati- gantes comme on vient de le voir et conn.ae il est eucure prouvé par les déoiénagemeus qu'ils font; quelquefois j P O I. fjuelquefoîs ; dans ce cas ce sont eux seuls qui transportent leur postois. Ces liyméuoptèies sont très-vifs dans leurs P O M 179 mouvemens; lorsque les femelles cherchent leuc proie, on les voit perpétuellement courir en vole- tant, ce que font aussi les mâles lorsqu'ils redier- cLent l'accouplemeut „ ceux-ci ordinairement plus petits s'accrochent sur le dos de la femelle qui les porte ainsi longtemps avant de céder à leurs désirs. Les femelles piquent d'une manière fort prompte et leur blessure est très-douloureuse. Les Pompiles dans l'étal parfait se nourrissent du miel des (leurs, sur les(|uelles on les prend quelquefois. On en connoît au moins soixante espèces. 1". Dii'ision. Troisième cellule cubitale très- rétrécie vers la radiale , presqu'eu triangle curvi- ligne. 1. PoMPiLE voyageur, J". i'/a^/cuj. Pompilus niger, ahdominis segmentis tribus primis rubro -Jèrrugineis , poslicè nigro mar- ginatis. * Pompilus viaticus. Fab. Syst. Piez. pag. 190. ra". 12. — JjAt. Règn. anini. tom. 3. pag. 476. — - F AS z. Faim. Gerin. J'as. 6^. fig. 16. — Sphex 'viatica. Linn. Syst. Nat. 2. 940. i5. — Ds Géer , Ins. tom. 2. pag. baa. 71°. 4. pi. •J.&.Jig. ti- Longueur 8 à 9 lig. Femelle. 4 à 5 lig. Mâle. Noir. Les trois premiers segmens de l'abdomen portant chacun à leur base une large bande d'un rouge-ferrugineux, échancrée postérieurement. Ailes brunes, plus foncées vers i'^trémité. Fe- melle. Le mâle est beaucoup plus peiit, les bande* ferrugineuses de sou abdomen ne sont pas aussi visiblement échancrées que dans la femelle, et la parlie antérieure de sa tête est garnie d'un duvet argenté. Très-commun aux environs de Paris. Nota. Geollioy a décrit celle espèce scus la nom d'Ichneumon noir avec les trois anneaux an- térieurs du ventre rougeâlres et les ailes noires ^^ n°. 74. Mais il nous paruil qu'il y confond deux espèces, car il dit que les Iruis premiers articles de l'abdomen sont ruugcàlies et souvent bordés d'un peu de noir. Les individus qui ont ces seg- mens bordés de noir apparliennent certainement au Potupile voyaj;eur; les autres nous paroisseut devoir être rapportés au Pompile brun n-^. 16. 2. Pompile renllé , P. gibbus. Pompilus niger , 'abdominis segmentis dunbiis primis tertiique basijérnigmeis , alis hyulims apicejïiscis. Pompilus gibbus. Fab. Syst. Piez. pag. ig^. «0.27. — PaiNZ. Faiin. Gcrin. Jus. "H- J'S:^^-h — Sphex gibba. LiUH. Syst. Nat. 2. y^b. 55. Longueur 5 à 6 lig, Femelle. 3 à 4 ''g- Mâle. iSo P O M Noir. Devant àe la têle un peu argenté. Premier et second segmens de l'abdomen ainsi que la base du troisième ferruj^ineux. Ailes transparentes, leur bord posi Prieur «jrun. Mâle et femelle. Environs de Paris. 3. PoMPii/E rufipède , P. rufipes. Ponipilus ntger, abdominis segmentis secundo^ tertio quintoque albido iiirinq::e inaculatis. Pompilus rufipes. Fab. Syst. Piez. pag. ipB. n". Irj. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. ■ 4- pag. 64. — Panz. Faun. Gerni.Jas. è'â.J/g. 17. — Sphex rufipes. Linn. Syst. Nat. 2. 945- 29. Longueur 6 à 7 lig. Noir. Second, troisième et cinquième segmens de ral)domen ayant une ta- che laiéiale blancliâtie. Pattes noires, les quatre jambes posiérieuies et l'extrémitû de leurs cuisses rougeâlres. Ailes transparentes , les supérieures avant leur bord postérieur brun. Midi de la France. Montpellier. 4. PoMPii.E noir , P. nige/i Pompilus totus niger , alis hyalinis posticè Jiiscis. Pompilus niger. Fab. Syst. Piez. pag. 191.' n", i5. — Panz. Faun. Germ.fas. •ji.fig. 19. Longueur 4. lig. Noir. Devant de la tête garni d'un duvet argenté. Ailes transparentes avec leur bord postérieur brun. Mâle. Des environs de Paris. a". Dii>isio%. Troisième cellule cubitale peu on point rétrécie verj la radiale. iro. Subdivision. Abdomen d'une seule cou- leur. * 5. PoMMLE noble , P . nobilis. Pompilus niger, argenteo toinentosus , alis nigro bifasciatis. Pompilus nobilis. Fab. Syst. Pies. pag. 199. /7°. 58. Longueur i pouce- Antennes et pattes noires. Tête, corselet et abdomen de celte couleur, mais chargés de plaques d'un duvet argenté. Ailes transparentes , noires à l'extrémité , les supérieu- res ayant en outre deux bandes transverses , les inférieures une seule , de couleurnoire. Femelle. De Cayenne. 6. PoMPiLE sanguinolent , P. sanguinolentus. Pompilus niger , thoracis anticâ parte et me- tathorace utrinque spinoso rubris , abdominis segmentorum margine argenteo subnitenti. Pompilus sanguinolentus. Fab. Syst. Piez. pag. 192. re". ig. Longueur 4^5 lig. Antennes , tête et pattes noires. Corselet noir, son premier segment et le P O M métathorax rouges j celui-ci ayant nn prolonge- ment tpiniforme de chaque côté postérieurement. Abdomen noir avec le bord des segmens garni d'un peu de duvet argenté. Ailes brunâtres. Fe- melle. Des environs de Paris. Il n'est pas commun. 7. PoMPiLi fenestré, P. hircanus. Pompilus totus nigerj alis superioribus nigro Jlisciatis, apicis nigri macula Jenestratâ rotundâ lacteâ. Pompilus hircanus. Fab. Syst. Piez. pag. igS. n°. 40. ^Pompilus hircana, P/iSz. Faun. Genn. Jas. Zj.Jïg. 21. Longueur 4 à 5 lig. Entièrement noir et lui- sant. Devant de la tête garni d'un peu de duvet argenté. Ailes transparentes, les supérieures ayant dans le milieu une bande transversalf^oire et l'extrémité de même couleur; celle-ci portant une tache ronde d'un blanc-laiteux. Femelle. Commun aux environs de Paris. La fetuelle établit ordinairement son nid dans le bois. 2=. Subdivision. Abdomen de deux couleurs. A. Abdomen taché. 8. PoupiLE varié , P. variegatus. Pompilus niger, metathorace rubro , abdomi~ nis segmentorum secundi tertiique macula utnn- que laterali, quinti lineâ dorsali albis. Pompilus variegatus. Fab. Syst. Piez. pag. 191 . n". 17. — Panz. Faun. Geim.fas. ']']. fig- 12, Longueur 738 lig. Femelle. 5 à 6 lig. Maie. Antennes et pattes noires. Tète noire garnie en devant d'un duvet argenté. Corselet noir , méta- thorax rouge. Abdomen noir avec deux taches latérales blanches sur les second et troisième seg- mens, et une ligne de même couleur sur le cin- quième. Ailes transparentes, leur extrémité noire. Femelle. Dans le mâle la couleur rouge du raétathorax s'étend moins et la bande blanche du cinquième segment de l'abdomen manque totalement. Du midi de la France et des environs de Paris. 9. PoMPiLE biponctué , P. bipunctatus. Pompilus niger, abdominis segmentorum se- cundi macula utrinque laterali, quinti Imeâ dor^ Sali albis. Pompilus bipunctatus. Fab. Syst. Piez. pag. 195. n". 38. — Lat. Gêner. Crust. ettns. tom. 4- pag. 64. — Panz. Faun. Germ.Jas. 'J2,.jîg. 8. — Cryptus tripunctator. Fab. Syst. Piez. pag. Q6. n°. 67. — Jchneumnn tnpunctator. Coques. Illust. Icon. tab. Ul.Jig. 10. Mâle et femelle. Longueur 3 à 7 lig. Antennes , têle et corselet. P OM ttoirs. Abdomen noir avec deux points Ut^ranx J>lancs sur le second segment et une ligne de inême couleur sur le quatrième. Ailes brunes , leur extrëmiid plus lonc^îe. rattes noires, cuisses de la dernière pairn rougeâlres, avec leurs deux extrémitc^s noires. Base des jambes de la même paire et cuisses inlermëdiaires ayant i|uelijuetois va peu de rouj!,e. Femelle. Commun aux environs de Pans. Nota. Nous avons sous les yeux un assez grand nombre d'individus des deux sexes voisins de celte espèce ; ils en diflerent , ainsi qu'ils le font en- Ir'eux , par le nombre et la position des taches de l'abdomen et par les portions des pattes inter- médiaires et postérieures plus ou moins rouges. Quelques-uus ont do blanc à l'orbite des yeux et des lignes de mêaie couleti%au bord des épau- lettes. Nous ignorons si ce sont des espèces ou seulement des vuriétës. 10. Poiirii.K quadriponctud , P. quadripunc- tatus. Pompilus niger luteo varius , abdominis seg- mentoiwn secuiidi , lertii ,quarti qamtique ffusi in tnedio interruptâ albidà.* Pompilus quadripunctatus. Lat. Dict. d'Hist. nat. 2=. ^dit. — Pompilus octopunctaius. Panz. Faun. Genn. fas. 76. fig. 17. — Pepsis (juadri- punclata. Fab. Syst. Piez.pag. 2i5. n". ùg. Longueur 10 à 12 lig- Antennes jaunes, brunes « rextV($mitd. Tête noire. Mandibules d'un jaune- fauve au milieu, deux taches sur le chaperon et orbite des yeux d'un jaune-lauve. Corselet noir avec le bord postérieur du jremier segment , récaille des ailes , une tache dorsale et une autre sur l'écusson, jaunes. Abdomen noir ; ses second, troisième , quatrième et cinquième segmens ayant ^fi leur base une bande blanchâtre , interrompue dans son milieu. Ailes jaunes, leur extrémité brune. Pattes jaunes , hanches noires , cuisses de même couleur avec l'extrémité jaune. Femelle. Variété femellQ. Uue bande jaune à la base de l'anus. Midi de la France, Italie , Espagne. B. Abdomen fascié. 1 1 . PoMpiLE des tropiques , P. tropicus. Pompilus niger, abdominis segmenii secundi basi latâ posticè emarginaiâ , testaceo-Jerru- gineâ. Pompilus tropicus. Fab. Syst. Piez. pag. 194. n". 33. — Sphex tiopica. Lisa. Syst. Nat. a. 545. 27. Longueur i ponce. Antennes , corps et pattes d'un noir-mat. Base du second segment de l'ab- doœen formant une large bande d uo leslacé-fer- P O ]M 181 rnginenx , ^chancrée postérieurement. Ailei tott' lement brunes. Amérique méridionale. la. PoMPii.E annulé, P. armulatus. Pompilus capite luteo , {niaris vertice nigro 3 , ihorace fusco , iestaceo varia , ahdoininis lu/ei segmenta primo nigro , cofteris margine posttco /'usco-nigris. Pompilus annulatus.Y AD. Syst. Piez.pag. ipy. 72''. 55. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- pag. 04. — Panz. Faun. Germ.Jiis. 76.//^. lO. — Cryptocheilus annulatus. Panz. revis. — CoQUEB. lllust. Icon. tab. Xll.Jig. 4- Femelle. Longueur i5 à 16 lig. Antennes et icie d'un jaune-fauve. Corselet brun, sa partie antérieure et quelques traits sur le dos, de couleur fauve. Ecusson taché de celle même couleur. Premier segment de l'abdomen noir, les autres jaunes avec leur bord postérieur d'un brun-noirâtre. Ailes fauves , les supérieures ayant l'extrémité brune. Pattes lestacées. Hanches, base des cuisses et ex- trémité des tarses , d'un brun-noirâtre. Fenielle. Dans le mâle la partie supérieure de la têie est noire et les tarses postérieurs sont presqu'entière- ment de cette couleur. D'Espagne et d'Italie. Ou le trouve aussi dant nos départemens méridionaux. 10. PoMïiLE jaune , P. Jlavus. Pompilus capite testaceo-nigro , thoracis tes- taceonigri lateribusS^scis , abdominis nigricantis segmenii primi punctis duobus , seciindiqùe basi luleo-testaceis. Pompilus flai'us. Fab. Syst. Piez. pag. 197. n°. 5z. Longueur 14 à i5 lig. Antennes, têle et cor- selet d'un jauue-testacé , les côtés et le dessous de celui-ci plus bruns. Abdomen d'un brun-noirâtre, ayant deux points sur son premier segment , la base du second et l'anus d'un jnune-teslacé. Ailes fauves, brunes à l'extrémité. Pattes d'un jaune- teslacé avec les hanches , la base des cuisses et l'exirémité des tarses brunes. Femelle. Des Indes orientales. i4- PoMPiLE rouge, P. coccineus. Pompilus niger, metathorace utrinque trispi- noso abdommisque sfgmenti primi Jasciâ et secundi basi posticè eniarginatis latè Jerruf gineis. Pompilus coccineus. Fab. Syst. Piez. pag. IQI- n". 18. ' Longueur 8 lig. Antennes, tête et pattes noires. Corselet noir, métathorax d'un rouge-lerrugi- l82 P O M ceux , portant de chaque côt(i Irois petites épines. Abdomen noir, son premier segment ayant uae ^ande d'un rouge - ferrugineux , échaucrée en dessus et en dessous. Base du second segment portant une bande de même couleur échauurce posu'rieurcnient dans son milieu. Ailes brunes. Femelle. Environs de Paris. Rare. i5. PoMPiLE vitré, P. exahaUis. Pompilus niger, abdominis segmentis duobus pnmisjerrugineis , alis hyalinis, apicisjusci ma- cula suhrotundà albâ. Pompilus exaltaius. FjiB. Syst. Piez.pag. ig5. n°. 41 • — Panz. Fauu. Gerin.J'us. ii6._//g. 10. Longueur 4 à 6 lig. Antennes, tête, corselet et pattei de couleur noire. Abdomen de même cou- leur avec ses deux premiers segmens f'eriugineux, le troisième nartjtipant quelquefois plus ou moins jie cette couleur. Ailes transparentes , leur extré- mité brune, renfermant dans les supérieures une tache arrondie d'un blanc-laiteux. Femelle, Enyirons de Pjris. j6. Pompile brun , P. ^fuscus, Pvmpilus niger j abdominis segmentis duobus frimis fermgineis , alis hyalinis unijormitèr sub- jitscescentibus. Pompilus Suscus. Fab. Syst Piez. pag. a8g. n". II. — hAT.Dict. d'Hist. nat. 2^. édit. — Panz. Faun. Germ.Jàs. è^.Jig. i5. — Sphexjusca. Ijnn. Syst. Nat. 2. 944. 16. — DeGéer,/«j. iom. 2. pag. bûo. 71°. b. pi. •j.Hi.Jig. ib". Longueur 4^6 lig. Antennes, tête, corselet et pattes de couleur noire. Abdomen de même couleur, ses deux premiers segmens ferrugineux , le troisième participant toujours , mais pluj ou moins, de celte couleur, surtout dans le maie. Ailes d'une couleur uniforme, transparentes, Irès- Jieu enfumées. Maie et femelle. • . Très-commun aux enviroua da Paris. Nola. Comme nous l'avous dit jilus Laut au n°. I, Geodioy nous pareil avoir confondu celte espèce avec le Pompile voyageur. (5. F. et A. Serv.) POMPILIENS, Pompilii. Troisième fribu de la famille des Fouisseurs , section des Porle- iiigHiUon , ordre di;s Hymen opi ères. Elle prcseule les caractères suivaus : Pattes postérieures loagnes, — Antennes fili- formes ou S'.'lacées , souvent roulées ou irés-ar- quécs dans les feiuelles , composées d'arlicles aloiîgés. . — Abdomen ovoïde ou ovalaire, tenant au corselet par nu lilet irès-Loiirl. — Mâchoires et lèvres druiies, de longueur moyenne. — Se^- rneiïi antérieur du troue en carre transversal ou P O M longitudinal; son bord postérieur presque droif, s'éieudant jusqu'à l'origine des ailes. Celle tribu contient quatre genres tPepsis, Pompile, Céropale et Apore. CERDPALE,Ce/w;7a/e.y. Lat.Fab. Jdr. Panz. SriNOL. Pompilus.VAiiz.Et>ania.Oi,i\. {^Encycl.') Koss. Geure d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porle-aiguillou, famille des Fouisseurs, tribu des Poiupiheus. Cette tribu renferme quatre genres : Apore , Céropale , Pompile et Pepsis. Le premier n'a quç trois cellules cubitales aux ailes supérieures , Jet Pepsis ont leurs quatre palpes presqu'égalemeut longs et dans les Pompiles le labre est inséré sou» le chaperon, de manière qu'il est presqu'uutière- ment caclié. Woyez Pepsis. Antennes filiformes, presque droites dans les deux i^^^s, , assez épaisses , insérées au milieu de la face antérieure de la tête , composées de douzo articles dans les femelles , de treize dans les mâles. — 2.c//'/ie presque Irigone, un peu oblus à l'extié- milé, inséré sur le Ijord antérieur du chaperon , entièrement' découvert, — Mandibules a^ uni une dent aiguë au-dessous de leur extréniilé. — Ma-' chaires terminées par un lobe ovale , un peu co- riace. — Palpes majrillaires sensiblement plui longs que les labiaux, pendans, composés de six arlicies, le troisième plus gros , conico-ovale , les . trois derniers presqu'égalemeut longs j palpes labiaux de quatre articles à peu près égaux eu- tr'eux. —Lèvre ii trois divisions courtes, pres- qu'égales en longueur, l'inlermédiaire plus large. — 1 été compriuiée , assez épaisse vue en dessus , de la largeur du corselet. — Ti ois petits yeiuc lisses disposés en triangle sur l.i partie antérieure du verlex. — Pieiiiicr segment ducoiselel transversal, ses côlés prolongés jusqulà la naissance des ailes. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale,;^ sq^iexiréiuité iies'écartaut pas de la tôle et quatre cellules cubilales, la première un peu plus longue que la seconde, celle-ci presqu'eu carré long, rece- vant la première nervure récutrenle, la troisième Irès-rélrécie vers la radiale, recevant la deuxième nervure récurreuîe , la qualiième atteignant prc:.- que le bout de l'aile. — Abdomen ovale , rétréci seusiblemeiit à sa base. — Pattes de longueur moyenne, les postérieures plus longues; jambes mit ruiédiLiiics el postérieures jieu déniées exté- rieurement , munies à leur exlréuiité de deux épines aiguës, l'mlérieure plus longue ; jambes antérieures n'en ayant qu'une : tarses peu ou puinf cillés j crochets pplils, munis d'une forte pelotte dans leur euire-deux. Les Céropales femelles ont la partie inférieure de l'anus prulongée au-delà de la partie supi- lieure, comprimée, ne se terminant pas en pointe, creusée eu dessus eu gouttière étroite. Ou aperçoit: soiiveul au-dess.us, surtaiilde l'auusjuu tube dont P O M l'exfrifmilé est presque mousse , el que nous consî- ddrons cooioieun pondoir. Nous ne savuos si l'ai- fruillon sort de ce lulie ou bien de l'aiins. Les Cé- ropales n'ont point les tarses antérieurs propres à fouir , leurs jambes posli^ricures ont trop peu de dentelures et d'épines pour qu'ils puissent trans- porter aucune proie ; aussi la nature ne leur a-t- «11e pointdonné celte lâche. Us sont parasites des Splicx , des Pompiles , des Mellines et autres vrais Fouisseurs ; leurs larves vivent des provisions des- tinées par ceux-ci à leur postérité. Nous avons vu souvent les femelles de (^éropales entier à re- culons dans le nid des hyménoptères que nous venons de nommer , ce qui selon nous est une marque certaine qu'elles _y alloieut déposer leurs œufs. Ce fçenre contient peu d'espcces. Leur taille est asseï! petite. On les prend quelquefois sur les fleurs. Rapportez h ce genre l'Evanie maculée n". 3 de ce Dictionnaire. Fanzer a représenté ce Céro- pnle ,yc/s. ya ? /7g, f) , sous le noui de Ponipilus J'ronUilis. Il varie pour la grandeur. Le mâle est ordinairement plus petit que la femelle et n'en diilcre point pour les couleurs. Cette espèce est commune aux environs de Paris. APORE, Jporus. Spincl. Lat. Genre d'Insectes de l'ordre des H3!ménoptères , sccliou des Porle-aiguillon , f^wnille des Fouis- seurs , tribu des Pompiliens. Les trois genres qui composent cette tribu avec celui d'Apore sont distingués de ce dernier par leurs ailas supérieures , qui ont quatre cellules cubitales, ^oye- Pompile. Antennes filiformes, de douze articles dans les femelles, de treize dans les maies, le premier assez gros, le Second plus long proportioniielle- inent que dans les Pumpiles , le troisième environ deux fuis aussi long que le jirécédent , les autres cylindriques. — H}a7idibu/es i^i\vs , arquées, bi- denlées au côté interne. — Mâchoires cornées. — Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux, de six ailicles, les trois premiers assez gros, les autres niiuies , presque cylindri- ques. Palpes labiaux do quatre urlicles. — Lèvre membraneuse , à trois divisions , les latérales plus courtes, linéaires; menton corné , entier. — Tête comprimée, de la largeur du corselet. — Truis petits yeuiclissesdisposéi en Inangle sur le verlex. — P rentier iegmentàucorselel transversal. — Ailes supérieures ayanluue cellule radiale exlrêmement petite, son extrémilé pointue ne s'écarlant pas de la côte et trois cellules cubitales , la première plus grande que la seconde, poinlueà ses deux ex- trémités , la seconde très-rétrécie vers la radiale , recevant les deux nervures récurrentes , la troi- sième très-grande , incomplète Abdomen biiè- venient pédicule, ovalaire, composé de cinq seg- mens outre l'anus dans les femelles, en ayant un de plus dans les mâles. — Faites assez longues , P O N i83 lea dernières surtout ; jambes dentelées à leur partie extérieure , les intermédiaires et les pos- térieures munies à leur extrémité de deux épines dont l'intérieure plus longue ; jambes antérieures n'en ayant qu'une seule ; tarses ciliés de poils roides , spiuil'ormes , ceux de devant surtout. (Jrocbels ne paloissant point déniés , munis d'une Irès-pelile pelolle dans leur eiilre-deiix. M. Sjiinola qui a fondé ce genre adopté depuis par M. Lalreille, en décrit deux espèces d'Eu- rope. Leurs mœurs duiveut ressembler à celles des Pompiles. I. Apoke bicolor, -4. bicolor. Aponis ater , abdominis segnienlis anterinri' t)us saturatè rubris. Aporus bicolor. Srit^ï.. Ins. Ligur^/ùs.2. pag. 34. n°. 3i. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni. 4. pag. 64. Longueur 4 lig. Noir. Devant de la tète et côtés du corselet garnis d'un duvettrès-court , argenté. Abdomen ayant ses trois premiers segmeus dim rouge-ferrugineux ,.leur bord postérieur quelque- fois plus brun. Femelle. Il se trouve aux environs de Gènes et dans le midi de la France. ( S. F. et A. Serv. ) PONÈRE , Ponera. Lat. Iliig. Formica. LiNN. De GÉEB. Fab. Oliv. (^Encjcl.") Myrme' cia. Fab. Genre d'insecles de l'ordre des Hyménoptères, section des Porte-aiguillon, famille des Héléro- gynes , tribu des Formicaires. Parmi les genres de la tribu des Formicaires qui sont : Fourmi , Poly ergue , Ponèie , Myrmice , Œcodome et Cryptocère , on distingue facilement les trois derniers au pédicule de l'abdomen com- posé de deux segmens en forme de noeuds j le défaut d'aiguillon et deux cellules cubitales seu- lement aux ailes supérieures , caractérisent les Fourmis et les Polyergues et les séparent des Pouères. Antennes filiforme's, coudées, insérées au- dessous du milieu de la face antérieure de la tele, composées de douze articles dans les femelles , de treize dans les mâles, le premier très-long, fai» sant au moins le tiers de la longueur de l'anlenne. — Labre presque nul. — Mandibules (des ou- vrières) étroiies , alougées eu forme de pinces ou bien larges et irigones. ' — Palpes maxillaires couris , presque sélacés , de quatre à cinq arti- cles } les labiaux de quatre. — Chaperon triangu- laire. — Corselet un peu comprimé latéralement. Ailes grandes , les supérieures ayant , suivant M. Lalreille , trois cellules cubitales complète'; , les deux premières petites , presque carrées , la troisième alongée, alteignant le bout de i'aile , la seconde recevant une nervure récurrente. — i84 P O N Abdomen composé de cinq segmens outi-e l'anus dans les femelles , en a_yant un de plus dans les mâles , le premier formant un pédicule et ressem- blant à une écaille ou à un nœud. — Un aiguillon dans les lemelJes.— Pattes de longueur moyenne. Trois sortes d'individus vivant en sociélé , mâles et femelles fécondes (ceux-ci ailés) et ouvrières ou femelles stériles (privées d'ailes). M. Latreille a créé ce genre dont les mœurs lie diflèient pas essentiellement de celles des Fourmis. Il y réunit aujourd'hui celui d'Odontomaque . et y forme deux divisions dont la première équivaut à ce der- nier genre. Le nom de Ponère vient d'un mot grec qui signifie : méchant ou travailleur. Les espèces •ont peuDombreuseset habitent diverses pa; lies du monde. On n'en a encore trouvé qu'une seule auj^ environs de Paris. Les couleurs ordinaires de ces byménoptères sont le brun et le roux. i'". Division. Mandibules des ouvrières étroites, alongéesen forme de pinces. ( Ecaille du pédicule de l'abdomen ordinairement pyramidale et por- tant une pointe aiguë , spiniforœe. ) 1. PoMBRE chélifère, P. chplifera. Poneracorpore elongato, angusto ,Jusco, ca- pite magna; mandibidis longis , linearibus , ad apicem dentatis, dentibus valtdis. Ponera chelifera-. Lat. Gen. Crust. et Ins. torn. 4. pag. 128. — Fourmi chélifère. Lat. Hist. nat. des Fourmis, pag. 188. pi. ^.Jig. 5i. Ouvrière. Longueur 8 lig. Corps très-étroit, aloagé, d'un brun-marron foncé, finement strié. Tète grande, en carré long, plus large que le corselet, ayant à ta partie antérieure une proéminence qui porte en devant une petiie cavité j deux petits sillons près du côté interne des yeux allant se réunir Ters le milieu de la tête en un seul qui aboutit 4u bord postérieur. Yeux petits, ovales, noirs, avec tin petit enfoncement derrière chiicun d'eux. Mandibules très-dentées à l'extrémité. Corselet et écaille de l'abdomen d'un brun plus clair, celle- ci terminée au-dessus de 54 partie antérieure en une pointe très-aiguë , un peu recourbée. Ab- domen légèrement pabescent vers l'aqus. Qu- ♦rière. Patrie inconnue. 2. PoNÈRE hématode , P. hœmatoda. Ponera, hœmatoda. L.4T. Gêner. Crust, et Ins. tom. 4- po8- '-^' — Fourmi hématode. Lat. Hist. nat. des Fourmis , pag. 192. — Mymiecia hœmatoda. Fab. Syst. Piez. pag. 427. n". 7. Voyez pour la description et les autres syno- nymes. Fourmi hématode a". 58- Nota. Il faut eucors rapporter à cette division là Ponère à une épine ( Mynnecia unispinosa. Fab. Syst, Pies. pag. 4a3. n". i.) P O N 3' . Division. Mandibules 4e» ouvrières large* , (rigones. 3. PûsiiRE armée, P. aculeata. Ponera clavata. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tnm. ^. pag. 128. — Formica clavata. Fab. Syst. Piez. pag. 4io.re°. (il . — Formiccispininoda.LAT, Hist. nat. des Fourmis, pag. 207. pi. 'J.fig. i^- Voyez pour la description Fourmi armée n". 4*- 4. Ponère resserrée, P. co'ntracta. Ponera corpore elongato, suhcylindricOfJiisco, oculis subnullis , antennis pedihusque luteo-Jiiscis, Ponera contracta. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tbm. 4- pag. 128. — Fourmi resserrée. Lat. Hist. nat. des Foutmts , pag. içlâ. pi. 'J.Jig. 4^- Ou- vrière. Longueur a lig. Femelle. Corps d'un brun- foncé. Antennes grossissant un peu vers l'extré- mité, d'un brun-jaunâtre ainsi que les pattes. Yeux petits, mais distincts. Ailes tratisparetrtes , ner- vures jaunâtres, point marginal d'un brun clair. Ouvrière. Plus petite que la femelle. Yeux à peine apparens. Mâle. Antenne's filiformes. Tête plus large que le corselet, mandibules sans dentelures distinctes. Corselet presque cylindrique , un peu plus gros ea devant^ sans enfoncement. Ecaille de l'abdomen épaisse , comprimée transversalement. Second segment de l'abdomen un peu alongé , séparé du troisième par un petit étranglement. Anus tous- sâlre. Rare aux environs de Paris. Vit en société peu nombreuse sous les pierres ou entre les ra- cines des plantes. F^lle paroît craindre le jour. Nota. Rapportez à cette division les Ponère» crassinode et tarsière, Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- P"g- 128. {^Form. crassinoda et tarsata. Fab. ) et encore la Ponère apicale. Lat. idem. (Fourmi apicale. Hist. nat. des Fourmis, pag. 204. pi. "J.Jig. 42. a. Ouvrière. ) Les Lasius albipennis et pallipes de Fab- sont des mâles de Ponères. ( S. F. et A- Sebv. ) PONTIE , Pontia. Genre de Lépidoptère» Diurnes étaiili par Fabricius, et qui paroil êirs le même que celui de Piéride de Sciiraucket do M. Latreille. Voyez P/pillon , pag. 10. (S. F. et A. Serv. ) PONTOPHILE , Pontophilus. M. Léach donna ce nom {^Mulacost. Podophth. Brit. Jas. ) à ua genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes , famille des Macroures , tribu des Salicoques. Ce genre ne diflère de celui des Crangons , que par P O N les longueurs velaiives des deux derniers «rliclet des iiieJs-niàchoires i,'xlL'i'ie;irs el du preaiier ar- tulf du [«'doncule des antennes iuri.'rieures. Dans les Pontopliiles , cet arliilu se proloiif^e au-delà du milieu de la longueur de l'c'caille annexée au pcdiiiieule j le dernier article dis pieds-mâelioires extérieurs est presqu'une foispliis long que le préi:édent, et pointu. Dans les Cran/^ris, il dit de sa longueur el obtus. Le premier article des antennes est plus eourl. IVI. Risso avoit c'iabli ee genre sous le nom cVE- geon, duas son llhtoirc nalurcLle des Crustacés de l\ice. On doit, a rexcinple de iM. Latreille , réu- nir les PoutopiiiU'S aux Cranj;ons, et nous allons en traiter à ce mol, qui n'a pas été lait dans te Dicliuunaire. . CRANGON , Crangon. Fab. Lam. Lat. Ce genre a été établi par i''abricius , et conservé par W. Lalreille avec ces caractères: antennes latérales situées au-dessous des mitoyennes et recouvertes à leur base par une jurande écaille annexée h leur pédoncule; antennes iniloj'ennes ou supéiicures à deux lilels; les deux pieds antérieurs terminés par une main rendée, à un seul doigt; l'intérieur, ou celui qui est immobile , ai«i>!eniem avancé en manière de deut ; la secoiuie paire de pieds lili- f'orme, coudée et repliée sur elle-même dans le lepos , terminée par un article bilide , mais a di- visions peu distinctes; prolongement antérieur du test, ou le bec, très-couri. Les Crangous tli lièrent essenliiUement àps Al- pliées par le doigt inférieur ou immobile des deux premiers pieds et ])ar ceux de la se- conde paire qui sont coudé.^ et liliformes. Ils s'é- loignent des i'alémons parles deux lilets des au- toanes mitoyennes, ])ar la peiiiesse du prolonge- ment antérieur de leur carapace el par la manière dont se terminent lés deux premières paires de pattes. Ces Crustacés ont un test incolore ou tirant un peu sur le vert , marqué souvent d'une infinité de points el de lignes noires. Ces couleurs chan- gent singulièrement lorsqu'on les cuit ou quand on les plonge dans l'esprit-de-vin. Alors ils se colorent en rouge. Les Crangons ont des mouve- niens très-brusques. Ils nagent ordinairement sur le dos el frappent l'eau avec leur abdomen, ([u'ils replient contre leur thorax et qu'ils distendent en- suite avec beaucoup de force. On les trouve communément suv nos côtes dans les endroits sa- blonneux , où nos pécheurs en prennent en grande quantité dans leurs filets el s'en servent quelque- fois comme d'amorce pour altiri.v plusieurs pois- sons riverains qui s'en nourrissent. On les confond quelquefois avec les Cbevretles : on les nomme indistinctement Cievett s de mer, Chei^i-etles , Cardons , et on les sert aussi sur nos tables, mais leur chair n'est pas aussi délicate que celle des Chevrettes proprement dites , qui appartiennent au genre Puléinon. Voyez ce mot. Hist. Ncil. Ins. Tonte A'. P O R i83 I. CnAWOo» v\i]a;ùi-c , C. vei/gari's. Testa lœi'i i rostro l>ret>i , edenlulo. Crangon vulgaris. Fab. Suppl. Entotn. Syst. pag. 410. — Crangon vulgaire. I.at. llist. nat. des Cnist. et des Trts- ioin. 6. pag. ^.Gj. pi. 'S^.fig. 1 . 2. — Gen. Cnisl. et 1ns. tout. 1. pag. 5.5. — Cancer cnutgon. LiNN. Syst. Nat. éd. \7). ioin. l. pars 2. pag. ro32. — Faitn. Siiec- éd. 2. n°. 2o38. — RoES. Ins. tnm. 7>. tab. 67). , //g. 1.2. — I5a&t. Sii/is. toni. 3. pag. 27. ta/>. a. Jig. i. 2. — Herbst , Cane. tab. 2.^.Jîg. 5. 4- Celle espèce est fort petite; la ])ointe antéi-ienre de sou test , qui est lisse , est très-cmirte et sans dents. Il est fort commun sur nos côtes-. Le Crangon boréal (6'. boreas) , décrit et re- présenté par Fliipps dans son Voyage au i\oni , planche 1 1 , fig. I , est le plus gi aud de ceux que l'on connoî'. Heibst (d'une, tab. T>g. ,/îg. a.) a copié celle figure. Le Crangon é/>tneu.v ( C. spinosi'S de Lé.ich ) se Iri'uve sur les côres méri lionales d'Angleterre. Enfin , mus citerons les deux espèce» que Risso décrit dans son Histoire des Crustacés de Nice, [jag. 8l. — La première est son Cangon^fascié ( C. f'as- ciatus^ , qu'il représente tab. 5, lig- 5. Il seni- bleroit appartenir, suivant M. Lalreille, à un autre genre. La seconde espèce n'est pas figurée ; il lui a donné le nom de Crangon ponctué de rouge (C. rubro punctatus). L'une et l'autre de ces espèces se trouvent sur les Las-fonds , dans la nier de Nice. (E. G.) PORCELET. Vojez Cloporte. PORCELET DE SAINT-ANTOINE. Dénomi- nalion vulgaire du Cloporte. Voyez ce mol. PORCELLANE, PorceUana. Lat. Lam. Bosc. LÉACH. Risso. Cancer. Linn. Fab. Oi.iv. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes famille des Macroures , section des Anoinnux, établi aux dépens du genre Cancer de Liuné, et adopté par M. Lalreille, qui lui donne p^nur carar- lères ( Règne animal de. Cuiner, tom. 3 ) : queue repliée en dessons , presque comme les Bra- chyures ; tronc presque carré ; anieunes mi- toyennes relivées dans leurs fossettes; serres ovales ou triangulaires. Ces Crustacés qui, à la première inspection, pa- roissent appartenir a la famille des Brachyures , et qui en efiel ont été placés avec les Crabes par F;i- liriciuset d'autres naliiralisl es, sont Irès-voisHis des Galathées,genj.-ede Macroures; ils leur ressemblent par les antennes , les pâlies , el .surtout par la ma- nière dont .«.e termine la queue; meus ils s'en dis- tinguent par la forme et les proportions du corps , i par les antennes ialermédiaires et par .es pisds- j86 P O R mâctoires exléiieurs, qui ont plus de rapport avec ceux des Bracliyures (ju'avec ceux des Galathées. Le corps des Porcellaues est presqu'orbioulaire , nn peu rétréci en pointe à son extrémité anté- rieure et aplati ; la queue est plus courte que le lest entièrement repliée sous la poitrine, comme telle des Braclijures , et divisée à son extrémité postérieure, en manière de compurlimens , par des lignes enfoncées; elle a deux petites Limes foliacées , ou nageoires portées sur un article commun , situées de chaque côté, près de l'extré- mité postérieure de cette qaeue , et cachées en partie sous son dernier segment qui est arrondi et échancré. Le dessous de la queue des mâles oflio des appendices qui dépendent des organes sexuels; celle des femelles porte en dessous quatre paires de filets ovigères. Les deux pattes antérieures sont en forme de serres terminées par une pince di- dactyle, dont le pouce ou le doigt mobile est in- térieur; les six suivantes sont onguiculées et les deux dernières sont petites, filiformes . nuiliques, repliées de chaque côté du test et cachées ou peu apparentes. Les antennes latérales sont insérées au côté extérieur des yeux , elles sont sétacées et longues; les intermédiaires sont très-petites, .sem- ))lables à celles des Crustacés brachyures, et lo- gées entre les yeux dans deux cavités longitudi- nales et sous-frontales. Leurs yeux sont portés sur «n pédicule fort court et logés dans des fossettes arrondies, de chaque côté du bord antérieur du lest , dont l'espace qui est compris entr'eux s'a- vance un peu en pointe le plus souvent bifide ou Iridentée. On ne sait presque rien des habitudes des Por- cellanes; seulement Risso dit qu'elles sont toibles et timides, et qu'elles restent dans le jour cachées sous les pierres des bords de la mer; elles n'en sortent que pendant la nuit pour chercher leur nourriture. Suivant cet auteur, elles pondent leurs œufs dans le sable graveleux baigné par les flots. Ce naturaliste {Hist. des Crustacés de Nice) s'est trompé en prenant les deux Cancres velus , figurés par Rondelet, pour deux espèces de Porcel- laiies : l'un doit être rapporté au Cancer spinijrons de Fabricius, et l'autre peut-être à son Cancer hir- lelliis. Il mentionne dans cet ouvrage Irois espèces de Porcellanes , dont deux lui ont paru nouvelles. Le Cancer searpes de Fabricus appartient au genre Porcellaue ; on doit peut-êire 3' rapporter aussi sa Leucosie planata. PoRCELX-ANE large pince , P. platycheles. Lat. Lam. LÉAcn. PoRCELLANE longicorne, P. longicornis. PoRCELLANE à six pattes , P. hejcapus. Lat. Gen. Crust. etins. toni. \.pag.^C). — Hist. nat.des Ciusi.et des Ins. toin. 6. pag. 76. — Voyez pourla suite de la synonymie et pour les descriptions de P O R ces trois espè.ces, les n<". ig, sS, 27 , à l'arlkla Crabe de ce Dictionnaire. PoRCEi-iAKE galathine , P. galathina. Testa stria ta, brachiis hasi dentatis , miini- bus villosis. Bosc, Hist. nat. des Crust. ioiii. 1. pag. 233. pi. Vl.Jig. 2. — Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 6. pag. 76. Corselet aplati , ovale , tronqué en arrière, couvert de stries transversales irrégulières, d'. ù sortent des poils extrêmement aourts, égaux et toujours dirigés en avant. Front un peu saillaiii , accompagné de deux épines de chaque coté, en- tre et au-dessus desquelles est la cavité des yeux ; de la base de la dernière et au-de3.>.ou3 sortent les grandes antennes, composées, aul;mt qu'on a pu en juger, de trois arlicles;les deux pi e- miers très-gros et lrès-courls,el le dernier très-long, sétacé et subdivisé en une très-grande quanlilc d'articulalions. Yeux très-gros, portés sur de courts pédicules; jiièces extérieures fermant la bouclie, très-longues et se repliant sur elles-mêmes ; queue très-large, velue; p'nces aplaties, larges, avec le troisième article fortement dénié au côlé in- térieur. Main sans q||kies et doigts sans dents. Les deux premières paires de pattes plus courtes que les pinces et onguiculées ; la dernière encore plus courte, extrêmement relevée sur le dos, avec le dernier article sans ongle; tarses et pintes velus, et composés d'écaillés disposées de la même manière que les stries du corselet. Celte espèce vit aux Antiles; elle a été rappor- tée par Mangé. La Porcellana anisochelesâe La treille vit dans les mers d'Europe. ( E. G. ) PORCELLION, Porcellio. Lat. Oniscus. Linn. Geoff. P'ab. Oliv. Cuv. Lam. Genre de Crustacés de l'ordre des Isopodes, section des Pléiygibranches , établi par M. La- treille aux dé"pens du genre Cloporte (i), {loyez ce mot), et ne diflérant de ce genre que par leurs antennes qui n'ont que sept articles, tandis que celles des Cloportes en ont huit. Ces insectes ont absolument les ii;ênies mœurs que les Cloportes, et nous renvoyons à cet article pour ce qui con- cerne cette jiarlie de leur histoire : seulement on a observé depuis que les appendices de la queue des Porcellious , ou du moins deux d'eulr'cux , laissent échapper une liqueur visqueuse que l'on peut tirer à plusieurs lignes de dislance; ils na- roissent être des sortes de filières. Dans les mâles, les petites pièces ou valvules qui l'ecouvreut , sur (1) Le grand genre Cloporte (Oniscus) de Linné, forme, Règne animal dt Cuvier , lonie III, la troisième srction des Isopodes, celle des Ptéhtcibranches { viiyfj ce inoc ) , où nous donnons les caractères des genres ruslacés sont tourmentés par des petites Asello- les parasites qui se glibsenl sous leur corielet et s attachent sur leurs branchies. Les femelles des Porlunes l'ont plusieurs pontes dans l'année , et déposent chaque fois de 400 à 600 mille petits œufs globuleux e! Iranspareus , qui éclosent en plus ou moins de temps , suivant le degi'é plus ou moins considérable de la température. » J'ai observé à l'article Fortune de la seconde édition du Noufeau Dictionnaire d'Histoire nti- tu relie ) dont M. Drierville est éditeur, que cette multiplicité annuelle de pontes me paroissoit douteuse ou peu conforme à l'analogie. Le Ciri-Apoa , dont Marigrave fait mention dans son Histoire naturelle du Brésil {\iv. 4, pag. l83), espèce très-voisine du P. hastatus de F'a- bricius , vit habituellement au fond de la mer et ne gagne le rivage que pour y chercher l'amlre gris , rejeté par les Ilots. On ne le prend qu'au moment des fortes marées. Sa chair est d'un goût excellent. On le met dans du vinaigre, el quoiqu on puisse en manger beaucoup , préparé de cette manière , il est rarement indii^este. l^ueiques autres espèces sont aussi un aliment pour les habitans des côtes maritimes de la Chine, des Lides orientales, etc. Ces Crustacés abondent dans les mers avoisinant les tropiques. L'Océan septentrional et la Méditerranée n'en fournissenl que peu d'espèces, et généralement fort petites ou de taille moyenne. Le docteur Léach a formé un genre , sous le nom de Lupa , avec les espères dont le test , gé- néralement, plus large que celui des autres, a neuf dents de chaque côté, et dont Ja postérienre plus iofie et en loime d'épine. 1 P 0 R Lorsqu'Olivier rédigea l'article Chabe de ce Dictionnaire, cette coupe générique avoit pi u subi de modifications , et embrassoit notre famille des Décapodes bracbyures. Les Portunes faisoieut donc partie des Crabes , et les espèces connues alors y sont décrites sous ce titre généiique. Voiii la liste des espèces qui y sont mentionnées el qu'il faut dès-lors rapporter aux P. Dict. d'Ilist. nat. 2«. édit. tom. •J.b- pag. 47- Portunus hastatus. Fab. — Cancer punticus. Hkrbst, Krabben, tab. 'b'j.Jîg. ô.? Dents du front petites et pointues; celles des bords latéraux du test, la dernière exceptée , éga- les; une seule sur le dessus du carpe ; une autre, pareillement solitaire, vers l'extrémitc supérieure du poing. De taille moyenne. Cayenne; Brésil, M. deLa- lande lils. Fabricius a pris celte espèce pour le Cancer hastatus de Linnaeus; mais celle-ci est de la mer Adriatique et appartient à la division sui- vante. J'ai cité lierLsl avec doute , parce que les P O R ^^} opines posU'.'ieures du test sont Leancoupplus for- tes dans la ligure que celle de noire espèce ; lout convient d'ailleurs très-bien pour le resteî ** Les deu.v dents intermédiares du chaperon plus petites que les deujr plus proches y les deujs oculaires internes entières ; celles des bords la~ téraua: du test presque coniques , enjonnc d'ai- guillons ou de piquans ; les deu.c postérieures beaucoup plusjorti s que les précédentes. 3. Foutu.ne gladiateur, P. gladiator. Corpore pedibitsque penitus ,ferè sericeis y hra- chiis iipice bidenlalis , angulis granulalis , ru- biv maculatis ; pugnoruni apice unidentato. Portunus glçfdiator. Fab. — Cancer menes- tho. IIerbst, Krabben , tab. ^^. fig.'o? Ejusd. ibid./ig. i. Jeune individu ':* De moyenne grandeur, d'un jaunàlre-pàle. La tranche intérieure el antérieure des pieds , la poi- trine même, garnies de duvet. Quatre épines au côté inférieur des bras. Trois lignes lisses sur le dis- que de là nageoire des pieds postérieurs. Cloison de» antennes mitoyennes avancée en pointe. Exlrémilé des doigts blanchâtre. Les deux premiers segniens de la fausse queue lorlemeut prolongés en arrière , en manière de tranches , le second surtout , et séparés par un canal profond; l'avant-dernier un peu dilaté et arrondi latéralement à son ex- trémité. Segmens aniéiieui-s de la poitriae gra- veleux. Fondichéiy, M. Lesclienault de Latour. Les jeunes individus sont entièrement jaunâtres, avec des nageoires detni-transpareiileset marquées d'une tache noirâtre à leur extrémité. Nota. Le Porlune gladiateur de Fabricius ( Supplém. Entom. Syst. ) n'est pas le même que le Cancer gladiator àii ses autres ou\'r.iges. T^oy . l'oRTUME sanguuLolenl. 4. Fortune liasté , P. hastfitus. Corpore pedihusque suprà g/abiiiisciilis y di- gitis rubis , nlbo mler^ectis y brachiis apice unidentatis , aiigitlis Uiiitts , Icefibus ; pugno- runi apice bidejiUtto. Cancer hastatus. Lin'n. — Cancer pelagicus. Herest , Krabben , tab. 8. //g. 55? FelJt. Dessous du covps el des' pieds presque sans duvet et d'un blanc-luisant ; le dessus très- inégal , d'un rougeàtre de brique pâle , avec les doigts d'une teinte un peu plus vive et entre-cou- pée de blanc; arêtes des serres unies, aig'iës; une seule dent à l'extrémilé antérieure du côté poslé- rieuv des bras; côle supérieure du poing écliai»- crée et bidcntée à son extrémité antérieure. Une taclie rougeàlre à l'extrémité à]^s nai^eoi- igo P O K res. Segmetis pectoraux ayant dans leur milieu une impression linéaire noirâtre. Cloison des an- (unnes intermédiaires point saillante en pointe. L'avant-dcroier segment de la queue du mâle en forme de triangle alongé et tronqué , sans dila- tation latérale. Les deux dents postérieures du lest fort longues. Celle jolie espèce, et la seule du cenre Lupa de M. de Léach que nous ayons en Europe, ra'a été donnée par mon ami M. l.éon Dufour, qui l'avoit prise en Espagne, sur les tôles de la Méditerranée. Je ne doute pas qu'elle ne loitle vrai Cancer hastatus de L'iDnxas, habitant, selon lui , la mer Adriatique. La description , d'ailleurs, lui convient parfaitement. Selon Fabricius {Entomol. System. Supplém.) le Fortune armigrr a de l'afTinilé avec celui de Tranqaehar ( Tranquebaricus). Il le place néan- moins avec ceux dont les dents postérieures du test sont plus grandes ou en forme d'épines , sans songer qu'il contredit, à cet égard, la descrip- tion qu'il avoit donnée dans son Entomologie systématique. Thorax haud spinosus. — Des mers australes. Son Fortune hastatoïde ( hastatoides) m'est inconnu. Il difléreroit des autres espèces de cette division en ce que les deux épines du test au- voient de chaque côté une dent petite et arquée. Une observation analogue me donne lieu de soup- çonner que ce Fortune pouiroil bien n'être qu'un très-jeune individu du Pélagique. Il habite aussi l'Océan indien. B. Pieds très^grêles ; mains plus menues que les bras ; doigts beaucoup plus longs que le poing, filiformes , subulés à la pointe , à dents très- petites. 5. PoRTCNE tenaille, P.Jbrceps. Porlunus forceps. Fab. — Herbst , Krabben , tab. bb.Jig. 4- Petit, jaunâtre. Test un peu et finement cha- griné ; dents intermédiaires du front plus petites que les voisines; les oculaires internes entières ; celles des bords latéraux du test , les deux der- nière» exceptées, courtes, triangulaires, poin- tues; six au côté interne des bras , une au côté opposé et située près du bout; deux sur le carpe , dont une intérieure; deux autres sur le poing, nne à chaque bout. Pieds sans sillons ou impres- sions içarnis de duvet. Troisième article des pieds- mâchoires extérieurs large. La Trinité , Mangé. II. T.on^ucur des serres ordinaire y celle des mains à peu près égale à celle du test, ou du moins ne la surpassant point d'une manière notable. A. Neuf dents de chaque côté du test ; quatre au Jront. Çaces les plus l&rges des derniers atticles des P O R pieds, en commençant i» la seconde paire, tou- jours sans sillons ou impressions garnis de duvet. a. Les deux dents postérieures beaucoup plus Sortes que les autres. 6. Fortune sanguinolent, P. sanguinolentus. Thorace sublœfi , maculis tribus sanguineis , rotiindatis , per liricam trunsversam , aicuatam dispositis. Portunvs sanguinolentus. FAD.Ejusd.Por/u/»/* dcjensor. Variété jeune , sans taches ; ejusd. Cancer gladialor. Variété plus jeune. — Herbst, Krabben , tab. %. fig- 56. ÔJ. De taille moyenne. Corps d'un jaunâtre-pâle; la tache ronge mitoyenne un peu plus grande et plus en ariièrequeles latérales; impression dorsale ordinaire très-foible, imparfaite; dents latérales du test, à l'exception des dernières, égales , trian- gulaires , courtes, terminées un peu brusquement en pointe , égales. Extrémité supérieure du côté postérieur des bras sans dent; le côté interne du carpe fortement unidenté; mains assez profondé- ment sillonnées; nne ligne élevée et longitudi- nale sur la paume , un peu au-dessous de son mi- lieu. Ausiralasie , Indes orientales; Pondichéry, M. Leschenault de Latour. Les jeunes individus , souvent d'une jaune ti- rant sur le blond ou roussàtre.i, sanslaches; arêtes des mains plus prononcées. Fabricius a distingué sous le nom spécifique de Defensor, les individus de moyen âge. Il a encore fait une espèce des plus jeunes : c'est le Cancer gladiator àe son Entomo- logie systématique. Dans le Supplément de cet ouvrage , il l'a confondu, sous la même dénomi- nation , avec un Portune de l'Inde , trèt-different. Péron et M. Lesueur ont apporté de la nouvelle Hollande un grand nombre d'individus et de toute âge du Portune sanguinolent. y. Portune diacanihe , P. diacantha. Thorace suprù granulato ,Jlavescente , maculis rubris , elongatis y medio mœquali , raldè iin~ pressa. Portunus pelagicus. Bosc. — De Géer , Insecl. tom. 7. tiib. 26. Jig. 8. — Lupa pelagica. Say, Journ. nf Acad. scien. nat. Philad. tom. 1. pag.^-j. — Ciri-apoa, Marcg. Brasil. lib.^.pag, i83. De taille moyenne et quelquefois très -grand. I-e dessus du test plus foncé et d'un verdâlre- obscur eu devant. Les deux petites lignes éle- vées, en forme de rides et granulées, qui traver- sent le test, et dont celles du milieu plus longues , mieux exprimées et pins longues que dans l'espèce précédente, Deuts internes des bras , et souvent P O R celles des boi\U Iul(?raux du lest, plus fortes; celles- ci un peu dentelées j une autre dent à l'extiéinilé de leur côté externe, le côté opposé du carpe en étant dépourvu ou n'en ayant qu'une très- petite; dessus des serres lavé de rouj^eâlie-clair ; mains plus grosses que celles de l'espèce précé- dente , moins prol'ondémçnl sillonnées, du moins dans les plus j^ros individus. Amérique septen- trionale , Antilles , Brésil , etc. Quelquefois , comme dans deux individus en- voyés de Pliiludelphie par M. Ûlilbert , les quatre deuts du front sont réunies et ne forment qu'un lobe largement échancré. Les arêtes extérieures du carpe ne sont point terminées par des dénis. Les descriptions qu'ont doiuiées de cette espèce De Géer et M. Bosc onl été faites sur des indi- vidus du même pajs. RIarcgrave u représenté la variété à taches rouges. Les dents latérales du test puroissent être plus lorlcs ou séparées par des incisions plus pro- fondes, sans dentelures sensibles sur leurs bords. Le côté interne du carpe oUVe une petite saillie pointue. Cette variété surpasse les autres en grandeur. b. Dents latérales da test presque de la même grandeur. 8. Fortune de Tranquebar, P. Tranquebariciis. Portunus Tranqueharicus. Fab. — Herbst , Urabben , tab. 38. fig- 3. Très-grand. Test d'ungris-verdâtre, assez lisse, avec neuf dents aigués de chaque côlé , et six au front, les deux oculaires internes compiises. Trois au côté interne des bras et deux au côté opposé ; trois sur le caipe, dont deux extérieures et plus petites; mains tories, épaisses, lisses, avec trois dents, dont une à la base, et ks deux autres près de lori^ine du pouce; une très-grosse dent mo- laire à la base interne de ce doii^t. Pieds posté- rieurs veinés de brun, sans sillons latéraux , gar- nis de duvet. Indes orientalesj Pondicliéry,M. Les- chenault de Latour. B. Six dents à chaque bord latéral du test, les oculaiivs ejcternes comprises. Nota. Huit dents frontales. Pieds postérieurs unis ou sans sillons garnis de duvet. g. Fortune porte-croix , P. crucifer. Portunus crucifer. Fab. — Herbst , Krabben , tab. 8. fig. 53, et tab. 38. fig. l. — Rumph. Mus. tab. yi. F. Epines des serres très-fortes ; les dents mar- ginalesdu testprolondes, triauguijires ; la plupart des latérales courtes, larges , comme tronquées obliquement en arrière; l'antérieure ou lu post- oculaire très-obtuse , éohanciée dans plusieurs ; P O R ï9f celles da front obtuses; dessus du test d'un roue« de sang, avec des bandes, dont une nu milieu, et en forme de croix, d'uu rougeàtre-pâlc. Mers des Indes orientales. Le Fortune lucijcr de Fabricius n'en est peut- être qu'une variété, dans laquelle les bandes du test forment qiritre grandes taches blanches phos- phorescentes , lorsque l'animal est en vie , et dans laquelle les deux dents antérieures des bords la- téraux du tesl n'ont point d'échancrures; mais ce caractère varie dans l'espèce précédente , ainsi qu'on peut le voir par la seconde tigure d'Herbst que nous avons citée. C. Cinq à quatre dents à chaque bord latéral du test , les amère-oculuires comprises. a. Huit dents ou dentelures au front. Corps garni de duvet ; des sillons sur les pieds postérieurs, remplis aussi de petits poils. Le carpe et l.i main profuadéuieot sillonnés et graveleux. Taille moyenne. lo. Fortune étrille , P. velutinus. Portunus puber. LÉach , Malacost. Podopht. Bnt. tab. 6. — Cancer velutmus. Penn. Oliv. — Herbst , Krabben , tab. ']• Jig- g. Huit petites dents coniques, et dont les deux mitoyennes plus grandes, obtuses et divergentes, au milieu du front; dents oculaires inermes fine- ment crénelées; bras luermes ; une dent forte et dentelée au côlé interne du carpe; une seule sur le poing et terminant l'arête supérieure. Bout des doigts noirâtre. Sur les côtes maritimes ocideotales de la France et sur celles de rAiigleieiie. b. Front soit entier ou simplement sinué , soit armé de dents , mais dont le nombre ne s'élet-'e pas au-dessus de cinq. Bras inermes; une dent au côté interne du carpe, et une à deux autres sur la partie supéiieure du poing , près de l'origine du pouce., * Front entier ou simplement festonné et à dents très-courtes et arrondies. Milieu de la face extérieure du poing n'ayant au plus qu'une arête longitudinale ( les deux su- périeures non comptées) bien prononcée. Lames natatoires outarsales des deux pieds postérieur» elliiiques, terminées par une petite pointe saillante ou cuspidées, et traversées presque toujours dans le milieu de leur longueur par une ligue lisse ou arête aplatie. i-{)> P u il 11. PoRTUNE front-eiilicr, P. intcgrifrôns. Thoracis lateribus dentibus quatuor. De taille moyenne. Dessus du lest d'un rou- geâlre-obscuv; quatre deuls , et dont la plupait , l'anle'rieure surtout, larges, à chaque bord Liléral. Sillons et divers enfoucemens des pieds , ha- chures nombreuses et linement dentelées du test, très-garnis de duvet. Serres fortes, très-g;r.ive- leuses; côté interne du carpe avancé en une lurte dent. Extrémité des doigts noire. Nouvelle ll.iUande, canal d'Ëutrecâ^leaux. Es- pèce Irès-dislincte de quelques varioles du Par- ■ tune de Rondelet, dont, selou iM. Risso, il dlllc-re très-peu. 12. Fortune vidé , P . corrugatus. Thoracis lateribus dentibus quinque , suhœquè Inngis , tribus posticis spinifbrinibus y J'mnle brepi , trilobutû. Portunus corrugatus. Léach , Malac. Podoph. Brit.tab. J.Jig. '-2. — Portunus puber. Laï. Gêner. Crusi. et Ins. — Cancer puber. Linn.? Sillons et divers enfoncemens des pieds , ha- chures nomlireuses et irès-fiuemt-nt dentelées du test, très-f^arnis de duvet j cinq dents presque d'égales lont^ueurs , et dont les trois postérieures, terminées en manière d'épine, à chaque bord latéral du test; Iront très-court, large, divisé en trois lobes courts et dentelés. Rougcàtre avec le duvet jaunâtre. Europe tempérée et méridionale; l'Océan et la Méditerraaée. i3. PoRTuNE de Rondelet , P. Pondeleti. Thoracis lateribus dentibus quinque, duobus posticis , pemiltimo prœsertun brevioribus jjronte subintegrâ aut in niedio eniarginatà. Portunus Rondeleti. Jliss. Hist. nat. des Crusl. de Nice , pi. l.fig. 3- — P nrtunus arcuatus. LÉ.iCn, Malac. PodoplU. Erit. tab. j.Jig. 5. 6. Ejusd. ibid. P. emarginatus. fig. 3. 4- — Aldrov.''& Crusi. lib z. pag. tyS. Faces latérales des pieds peu velucs ; cuisses presqu'unies; dessus du lest pubesceni , avec les hachures légères, trcs-lines et très-coupéts ; cinq dénis â chacun de ses bords latéraux, dont les deux postérieures et surtout la pénultien.e plus petites; front Irès-coii-rt , l-irge , entier ou simple- ment un peu et largernent échancré au milieu de son bord antérieur. Dessus du corps d'un brun- obscur ; front cillé. Serres proporlionuellemeni jiltis épaisses , du moins dans les mâles, que celles de l'espèce précédente ; l'une d'elles plus grosse, avec les dtiigts plus écartés que ceux de l'autre ; les uns et les autres d'un rougeâtre-elair, avec l'extrémité d'un brun-noirâlic. P o u Dans les couches vaseuses et peu profoiidci ds la Mc'ililerranée , suivant JM. Risso. Il se trouve aussi sur les côtes océaniques delà France et de l'Angleterre. 14. Fortune longipède, P. longipes. Thoracis lateribus dentibus quinque , posticis tribus spinifonnibus jjivnte brevissiinâ , rnedio subsinuuloj pedibus elongatis. Portunus longipes. Riss. Jiist. nat. des Çrust. de Nice, pi. ^./ig- 5. Faces laitîrales des pieds peu velues; cuisses unies; dessus du test glabre , linement ciiagriné , élevé transversalement dans son milieu ; ciiKj dents à chaque bord latéral ; les trois dernières très- aiérées et spiniformes a leur extréiiiilé ; la pénul- tième un pluS courte; front très-court , large, avec trois foibles sinus au milieu. Dessus du corps d'un brun-rougtâtre , avec les pieds plus pâles. Fieds pvoporlioi.neilement plus longs que ceux des es- pèces de la même division. n Dans les trous profonds des rochers de la Mé- dilerraaée. 15. ViyR'îVliT.màn, P. pusillKS. Thoracis lateribus dentibus quinque ; tertio ma/on , postico spini/ornii y J^ronte m rostrui.'i bréi>e , rotundatuni , tnlobum , productà. Portunus pusillus. ljÉACa,3Ialac. Podoph. Brit. tab. çj./ig- 5-7. Faces latérales des pieds peu velues; cuisses unies; dessus du U^sl glabre, irès-inégal et gravQ.- leu.x ; cinq deuls, dont la postérieure spinilorme, et dont I4 troisièiue un peu plus jurande , à chacun de ses bords latéraux; front avancé en manière de museau court, arrondi et trilobé à son exlré- 111 i lé. Dessus du corps d'un roussâlre très-pâle, (>ôles d'Angleterre, M. Léacli ; côtes du déparle- ment de la Vendée, M. d'Orbigny. L'individu quej'ai reçu de lui forme une variété disliiu;le par une bande blanchâtre et bordée de brun , parcou- rant la longueur du milieu du test. ** Front divisa profondément en trois dents trian- gulaires , allant en pointe ( les oculaires internes non comprises). Milieu de la face extérieure du poing ayant deux arûies longitudinales très-dislincti s. I.am^s nata- toires des deux pieds postérieurs ovales, enlièi'e- ment unies et sans pointe bien saillante ou briève- ment cuspidées à leur extrémité. 16. FoRTONE plissé , p. plicatus. Thonicis rugis denticulatis , villosis j pugnis lineis elefatis , nngulatis y peduni posticorurn articula penultimo , rilloso , utrinquà bistnato. Portunus p o s ■poTtunus plicatu^. Rrss.— P. depuraior.'LiA.c^, JUaUic. Podnph. Brit. iab. (j.Jîg.llz. — Barml. Icon. tab. iz^j.Jig. 2.. Deux lignes <51evi'e» sur chaque f.ice l.itéi-ale de l'avant-deniiei- article des deux pieds postérieurs; les sillons nombreux et liiicuient dentelés du dessus du test jijarnis de duvet ; arêtes di^poing dentelées, couleur de chair très'JÉHe; test trèa- rabotcux ; cuisses chagrinées. Sur les côics de la Méditerranée, de l'Océan, en France, en Angleterre et en Espagne. M. Risso dit que la femelle est moins colorée que le mâle j que ses œuls sont d'un jaune pâle, et qu'il y a deux pontes par année, l'uue en mars el l'autre en »eptem!n-e. 17. Fortune holsaiien , P. holsalus. Tliorace siiprà scahriusculo , subpubescente ,• peduiu posticoruni articula penulthno nudo , lineâ impressâ , punctatâ ; pugnorum anguUsjQrè lœ- p/galis. Por/uniis ho/sa/us. F A3. —^ P. depurator. T,at. Bisso. — P. lividus. LÉach , Mcilac. Podoph. Brit. tab. ^.Jig- 3. 4. — Cancer depurator. Oliv. • — Herbst, tixb. 'j.Jig.^. 8. — C./èrialus. Lii^i>.? Une simple ligne enfoncée et ponctuée sur chaque face latérale de l'avant-dernier article des deux pieds postérieurs; cesaCaces nues ; dessus du lest finement chagriné , légSimént pebescentj ai'èles du poing unies ou foiblement chagrinées. Sur nos côtes , tant de l'Océan que de la Mé- diterranée. M. Risso nous' apprend que la femelle fait sa ponie en mai et en juillet, et que ses œufs sont couleur d'aurore-pâle. Le Portune marbré {^marmoreus^ de M. Léach , Mdlac. Podoph. Brit. tab. 8,- n'est peut être qu'une variété de cette espèce, avec les dents latérales du test presqu'égales , celles du front obtuses , les arêtes des main» moins saillantes , et la teiule supérieure du test souvent plus variée. J'avois annoncé à l'article Portune de la seconde édition du Nouveau Dictionnaire d'Histoire na- turelle , que j'avois reçu cette espèce des côte^ du département de la Vendée; mais j'ai reconnu de- puis que ce Portune étoit une variété de celui que M. Léach nomme pusillus , variété men- tionnée plus haut. Le Porluna moucheté de M. Risso a^ipartient àu.genre Carcin. Celui qu'il nomme P. à deux taches est une' espèce de Platyonique. (Latr.) POSYDO>?, Posydon. Fab. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes famille dis I\Jacroures établi par Fabricius qui lui donne pour caractères essentiels : palpes ex- Hjst. Nat. Ins. Tome X. P 0 T 193 térieurs fo!i.lcés,.ou onguiculés an bout; quatre antennes séracées , avec leur pédoncule simple; les intérieures courtes , bifides. Il cite deux espè- ces de ce genre ; ce sont les Posydon depressus et Posydon cyltndricus j ils se trouvent tous deux dans l'Océan indien. M. LalreiUe, qui n'a pas vu ces Crustacés , n'a pu leur assigner un rang dans sa méthode sur la description incomplète qu'en a donnée fahri- ciuj. t E. G.) POTAMOPHILE , Potamophilus. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes , famille des Brnchyures, établi par M. Latreille, qui ne savoit pas que M. Germar avoit déjà donné ce nom à Dugenred'insecte coléoptère. Fidèle aux principe» dejusiice qu'il a tonjourssuivis à cet égard, M. La- treille a désigné auircment le genre de Crusiacé auquel il avoit imposé ce nom. Voyez Theii- pflosr. (E. G.) POTAMOPHILE, Potamophilus. Gs.r.'a. Hy dera. La^t. Parnus.Vw. Diyops. Oliv. Genre d'iusectés de l'ordre des C'jléopières , section des Pentamères , famille des Claviconies, tribu des Macrodactyles. Parmi les genres dt cette Iribn , ceux de Ma- cronyque et de Géorissj se disliugueiJI par lears antennes composées seulement de six à sept' ar- ticles apparens. Les Hétérocères ont leurs tarses courts, ne parpissant formés que de quatre arti- cles , le premier étant presque nul. ■ Dans le» Dryops les antennes se logent dans une cavité , leur second article est très-grand et recouvre tous les autres; ces insectes ont en outre l'avant-ster- num dilaté et recevant la bouche. Antennes presque filiformes, guère plus lon- gues que la tête, insérées près du bord interne des yeux , toujours saillantes, composées de onze articles, le premier de la longueur des dix autres pris ensemble, presque cylindrique j ammcj vers sa base , un peu courbe , le second plus grand que les suivaes , presqu'en cône renversé, les autres très-courts , transversaux, un peu en scie, formant réunis une petue masse presque cylin- drique, un peu plus mince à son origine, obtuse vers le bout. — ia/)regrand, en cône transversal , uu peu échancré au milieu de son bord antérieur. — Mandibules arquées, a^'ant trois dents dont; deux à la pointe et -une plus petite au-dessous. — Palpes cowi:\s, terminés parmi article plus gros, tronqué", presqu'obtrigone ; les maxillaires plu» grands. — Menton très-court , transversal. — Corps elliptique , convexe. — Corse/et tratis- versal, en trapc?e , reborùé sur les côtés, plus large postérieurement; avant-si ernum|ioinï avancé sur la bouche. — Ecusson pelil. — Èlytres .ilun- gées, recouvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes alongées; jambes longues, grêles , s.ius épies; tarses lon^s, ayant "cinq articles disiincts, le» 194 POT quatre premiers conrls, presqu'égnnx , le dernier Leaucoup plus long, grossissanl vers le bout et ruliui de deux crochets forts et moliiles. Quoique nous Iniilloris de ce genre sous le nom de Folamo)*l.ilc, nous préférons celui d'Hydère qui lui avoit dié donné par M. Lalreille bien avant que M. Germar eût publié le sien, d'autant plus qu'il existe un genre de Crustacés qui porte le nom de l'olamophile. L'espèce d'Europe se trouve sur le l)ord dos eaux. Les deux noms qu'on a donné à ce genre lui viennent de celle habitude. 1. PoT.^îjopHii.E acuminé, P. acwninatus. Pntamophilus/iiscus , thorace posticè utrinquè eiiiiiiginato , elytris acuminatis , striatis j.striis . punctatts. Hydera acuminata. Lat. Hict. (ÏHist. nat. 2.'. édit. — Parnui acuminaius. ¥ ab. Sysi. Eleut. tom. \. pug-Sôi. n°. a. — Panz. Faun. Gerni. Jlis. "-/ig- 8. — PoUuiiopliilus acuminatus. Dej. Calai. Longueur 5 lig. \. Corps noirâtre. Corselet ayant une _écl)ancrure à chacun de ses angles jicstérieurs , ce qui les fait paroître bideulcs. Elytres terminées en pointe , à stries fortement poncluéés. Dessous du corps couvert d'un duvet court, blanchâtre. Antenne? et pattes brunes. Rare aux environs de Paris. î\ota. Le Drj'ops picipède n». 2 dé ce Diction- naire appartient peut-être à ce genre. MACRÔNYQUE , Macronychus. Mull. Lat. Parnus.Yh-&. ? Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Peulamcres, famille des Claviçornes , nibu des Macrodactyles.- Les Géorisses et les Macronyques sont les seuls cenres de leur tribu dont les antennes n'oflrent que six à sept articles distincts , mais les premiers u'ont que quatre articles distincts aux tarses , ceux-ci n'élant point d'uue longueur remarquable, leurs antennes sont composées de sept articles et leur corps est court et rende. ^«/ere/2e6' très courtes, très-minces , beaucoup moins longues que la tête, n'ayant que six articles distincts ; le premier très-court, menu , le second guère plus long, très-épais, vers s'oa extrémité, le troisième un peu plus coiirtque le précédent , grossissant un peu vers le bout , les quatrième , cinquième et sixième plus courts, arrondis, delà grosseur de l'e.Ntrémitédu troisième^ Ie«ixième égalant en longueur les Irois qui le précèdent , beaucoup plus gros qu'eux, formant une massue o'jtuse, pouvant êlre regardé coiiime composé de trois anicles réunis en masse solide. '■ — Labre ■ grand , corné , un peu arrondi à l'extréinilé. — Mandibules cachées , cornées , courtes , épaisses , trèb-peu courbées, bidenlécs veisleur exlrcmitéqui e^t ubluse. — Mâchoires lueuibianeuses , bifides 3 POT leur lobe extérieur oblong, rétréci , légèrement dilaté vers son extrémité, refendu en plusieurs lanières , le lobe intérieur un peu courbé en dedans , son bord extérieur garni vers le bout de cils.h\ s-rapprochés, - — Palpes courts , les maxil- laires à peine plus longs que les mâchoires, le dernier article plus long que les autres et guère plus é|^is, de forme cylindrique. Palpes labiaux beaucoup pluHfcourts , leur dernier article pres- qu'cn hache. — Lti're membraneuse , presque car- rée, un pçu dilalée vers son extrémité, arrondie et un peu ciliée. — Tête arrondie, plane., verticale , réiractile. — Corps oblong , presque cylindrique , obtus à sa partie antérieure , finissant en pointe, convexe , rebordé. — Corselet presque cylindri- que , rebordé ; partie antérieure is»imis clavaiis, elj tris globosis , crenato striatis. Georissus pygmœus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. iom. 4 pa^. 378. — Pimelia pygmcea. F^d. Syst. Eleut. iom. l. pag. l53. n°. 5l . — Payk. Faun. Suec. toni. 3. pag. 440. n°. i. i> Longueur 3 lig. Noir. Antennes brunes. Corse-' lel convexe plus large dans sa partie moyeime , ar- lonji et rétréci postérieurement, mais plus encore à sa partie antérieure. Elytrcs un peu plus larges que le corselet , guère plus longues que larges , con- vexes, profondément striées, ces stries crénelées j leurs angles Iiuméraux saïUans. Ailes grandes. Rare aux eji virons de Paris; il a éié pris au bord d'une mare de la forêt de Bondi. HÉTÉROCÈaE, Beierocerus. Bosc.Fab. Illig. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Clavicornes, tribu des Macrodactyles. Parmi les genres de cette tribu qui ont les an- tennes composées de .plus de sept articles, lés Dryopi et les llélérocères ont seuls l'avaut-sler- num avancé, dilaté et recevant la-bouclie; mais les Dryops ont des tarses longs , de cinq articles distincts et leurs antennes peuvent se lo^er dans une cavité qui est placée sous les yeux. Antennes très-courtes , à peine de la longueur de la tête, insérées ea avant des yeux , arquées POT 19- composées de onze articles ; les deux premiers plus grands que les au'.rcs, le .premier le plus loir^ de tous, presque conique , le second triangulaire, le troisième et le quatrième les plus petits de tous , les six suivans. très-courts , traasverscs , déniés en scie in." iieurement, formant avec le onzième (jui est arrondi, uue massue arquée dont la largeur est égale partout.. — Labre grand, avancé, co- riace, demi-cîrculaire ; la paitie moyenne de sou bord antérieur est uu peu écbancrt'e et porte deux petites dents p u distinctes. — Mandibules cornées, fortes, alcngées , un peu arf]uées , épaisses à leur base , dilatées de cliaque côté, u-- Irécies ensuite*, aiguës vers leur extrémité, bi- dentées intéiieureine«t. — Mâchoires A in^^Ces , étroites , composées "de deux lobes membraneux , ciliés.* — Palpes courts, filiformes, les .maxil- laires un peu plus grands, insérés sur le dos des màcboires- vers leur extrémité, leur dernier ar- ticle plus long que les piiîcédeus , presqu'ovale , le second presque conique. Palpes labiaux inséré» sur la partie moyenne du bord antérieur de la lèvre, leurs deux derniers articles presqu'égaux , cylindriques. — Lèfre coriace , alongée inlérieu- rement eu cayé , étroite , ensuite dilatée inseusi- blcment en cœur vers l'extrémité ;. sou bord su- périeur très-échancré ; menton grand, coriace, plan, profondément écliancré , ayant de chaque côté une dent droite , aiguë. — Tête déprimée , avancée , large. et arrondie , enfoncée jusqu'aux yeux dans le corselet. — Corps elliptique , dc- piimé. — Corselet court , transversal , point re- bordé , ses côtés arrondis. Partie antérieure du steraum'lrès-dilatée en devant, concave, rece- vant la bouche. — Ecusson peu distinct. — Pat- tes courtes, comprimées, propres à fouir; jqth- bes presque triangulaires, ciliées, ayant de fortes épine? à leur extréqjité ; les quatre jambes an- térieures plus larges que les autres, leur côté ex- térieur et leur extrémité munis d'un rang d'é- pines fortes, parallèles et droites. Tarses courts , se reployant le long de la jambe, n'ayant que quatre articles distincts , le premier étant pres- que nul; le second et le dernier cylindriques, plus grands, les*troisième et qii..itrièine plus courts, presque coniques. Crochets minces , arqués. La forme particulière des antennes de ce genre a motivé son nom tiré de deux mots grecs. Les llélérocères sont de petite taille. Les espèces cou- nues ne^ont pas en grand nombre; elles habitent le bord des eaux, se cachent dans le sable , s'y creusant elleswnêmes des trous. On peut se les procurer en piétinant ce sable , ce qui les force à. sortir de leur retraite. I. HétÉrocère marginé, H. marginatus. Heierocerus ^fuicus , villos'us; thorcicis, abdo- niiiiis elylroruniquc niarginibus , horuin macti/is pedibusque pallidèjerrugineis. Bb a rf)6 POU Heterocents mtirginatus. Bosc, Act. Soc. Hist. nat. Paris, tom. l. pi. l- /ig. 5. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 53. 72°. i. — Fab. Syst. Eleut. tom. l- pag. 355. n°. 1. — Panz. Fà'un. Genn. fus. ib: /ig. 11 et 12. Longueur 2 lig. f. Noirâlre , velu. Côtés du corselet et des (^'lylies d'un lerrugineux-pâle ainsi que les bords de l!abdoniea et les pattes. On voit sur les clylres des tauLes de celte couleur qui va- rient pour le nombre et pour l'étendue. Des environs de Paris. (S. F. et A. Serv. ) POU, Pediculus. LiNN. Geoff. De Geer. Oliv. La M. Hermann. LÉach. ^ Genre d'insectes de l'ordre des Parasites , fa- mille des Rostres, établi par Linné et adopté par tous les entoinulogisles. De Géer a le premier divisé ce grand j^enre en Pous proprement dits et Ricins. (P^oj. ce mol. )_ M. Latrcille conserve le nom de Pou au.\ insectes qui ont pour caractères essentiels : boiicbe consistant en un museau, d'où sort à volonté un petit sucoïr. Ces jns€clesj qui ne- sont que trop connus des personnes malpropres, des enfans et des individus attaqués de maladies particulières qui semblent les propager, méritent autant Paltenlion du natu- raliste que les animaux ornés des plus belles cou- leurs : ils ont le corps aplati, demi-transparent , mou ail milieu, et revêtu d'une peau coriace sur les bords ; la tête assez petite, ovale ou triangu- laire, munie, il sa partie antérieure, d'un pelil mamelon charnu , renfermant un su.çoir qui pa- roît simple, de deux antennes courtes, lilil'ornjes, de cinq articles et de deux yeux petits et ronds. L& corselet est presque carré, un peu plus étroit eu devant; il porte six pattes courtes, grosses, composées d'une hanche de deu.x pièces, M'une cuisse , d'une jambe et d'un fort crochet arqué et tenant lieu de tarse , dont l'insecte se sert pour se cramponner aux poils ou à la peau des animaux sur lesquels il vit. L'abdomen est rond ou ovale, ou oblong, lobé où incisé sur les côtés, de huit «nneaux , pourvu de seize stigmates sensibles et d'une pointe écàillsuse au bout «dans les deux sexes. Swammèrdam a soupçonnéquele Ponde l'Lom- mc, dont il a donné une anatomie, étoit hermaphro- dite : il a èléportéà cette idée parce qu'il a'a pas dé- couvert de mâles parmi ceux qu'il a examinés et qu'il leur a trouvé un ovaire. Leeuweuhoekâ fait sur telle même espèce des observations qui dillèrent beaucoup de celles dont nous venons de parler : il a observé, parmi ces insectes, des individus pour- vus d'organes géuérateursmâles dont il a donné des ligures ; il a découvert dans ces mâles un aiguillon recourbé, silué daus l'abdomen, et avec lequel, itlon lui , ils pèuveût piquer ; il pense que c'est de la piqûre de cet aiguillon que provient la plus grande démangeaison qu'ils causent, parce qu'il a POU remarqué que l'introduction de leur trompe dans les chairs , né produit presqu^auciine sensation si elle ne touche pas quelque nerf.- De Géer a vu un aiguillon semblable placé au bout de l'abdo- men de plusieurs Pous de l'homme ; ceux-ci qui , d'après Leeuwenhoek, sont des mâles , ont , sui- vant De Geer, le bout de l'abdomen arrondi , au lieu que les femelles, ou ceux a qui l'aiguillon •manque , l'ont échancié. M. Latreille a vu Irès- dislinclement dans un grand nombre de PoUs , l'aiguillon ou la pointe dont parlent ces auteurs. Les Pous vivent de sang; les Uns se nourrissent de celui des hommes , les autres de celui des qua- drupèdes : c'est avec leur trompe qu'on n'aper- çoit presque jamais, quand elle n'est pas eu ac- tion , qu'ils le 'suc'ent. Chaque quadrupède a soa Pou particulier, et quelques-uns même sont at- taqués par plusieurs. L'homme nourrit trois es- pèces de ce genre , le Pou commun ou des véle- mens , le Pou de la tête et le Pou du pubis ou morpion. Ces insectes sont ovipaves; leurs œufs , qui sont coniws sous lé nom de lentes, sont dépo- sés sur les cheveux ou sur les habits j les petits- en sorlent an bout de cinq à six jours ; après plu- sieurs mues et environ dix jours après , ils sont ea état de reproduire : ils multiplient beaucoup, et des expériences ont prouvé qu'en six jours ua Pou peut pondre cinquante œufs , et il lui en reste encore datis le ventre. On a calculé que deux femelles peuvent avoir dix-huit mille petits dans deux mois. La malpropreté et l'usage de la pondre à che- veux mal préparée, et qu'on laisse irop long- temps sur la tête, surtout en été, attirent les Poux et leur fournissent. un local favorable pour la re- production de leur postérité. Les moyens que l'on emploie pour se débarrasser de c.es.iiisecles sont, 1°. l'emploi des substances huileuses ou grais- seuses qui contiennent du gaz azote et qui bou- chent les stigmates de ces insectes et les ^'loullent j 2°. les semences de staphis agria', du pied-d'a- louetle, les coques du Leccinf, le tabac réc'îuit en poudre, et. surtout les préparalions mcrciirielles', font sur ces insccics l'ellet d'un poison violent qui les fait périr promplement. On prétend que ces insectes , en perçant la peau , font naître des pustules qui se coiiverii.-isent en glilè et quelque- lois en teigne: leur miiliiplicalion , dans certains sujets, est si grande, qu'elle finit par produire une maladie morelle , <-onnue sous le -nom de phlhi- riase, et dont M.' Alibert a parlé dans soq bel ou- vrage sur les maladies de la peau. M. Latreille lui a" fourni des observations d'où il résulte que l'espèce qui cause celte maladie est le Pou hu- main. Oviedo dit avoir observé que les Poux quit- tent les marins espagnols qui vont aux Intles, à une certaine laiilude , et qu'ils les reprennent au retour au même degré :" c'est à peu près à la hauteur des tropiques que cela a lieu; mais ces observations ont besoin d'éire coijlirmées et np- POU piivc'cs de témoignages plus, r eilains. Ou dit cn- coie ijue dans l'Jndè-, quelque sale qu'oasoit , on n'eu a jamais qu'à la tête. Les nègres, les Hotien- lols el difitrens singes mangent les Poux, et ont fié nommés par celle raison phihirophages. 11 fut un temps où la médecine empioyoit le Pou de l'bouime pour les suppressions d'urine, en l'intro- duisant dans le canal de l'urclre; Dans la mtlLode de M. Duméril , le geiire Pou est placé dans son ordre des Aptères , l'amille des Rhinoptères. ( T'oyez ce mot. ) Le professeur Ki zch le pkce dans son ordre des Hémiptères «^piïoïques } enfin le docteur L.éack place les l'oux dans son ordre des Anoplures, famille des-Pé- diculidcs; il les divise eh trois genres , auxquels il donne des caractères qui vont nous servir à éta- blir trois coupes dans ce genre. A. Corselet très-court , point-distinct ; les deux pailes antérieures monodaclj'les , les antres di- dacljlcs. Abdomen brusquement plus large que la tête. (Genre Phthire, Phthirus. Leacq. ) I. Poo du pubis , r. pubis. P. thorace brevissimo , vix distinclo ; àbdo- inine postioè bicornuto , pédibus validis. P. pubis. LiNN. Sjst. Nat. éd. i3. tom. i. parsz. pag. 1017. — Faun. Suec. éd. 2. n°. 1940- — Le Morpion. Geoff. Hisi. des Ins. tom. 2. pag. 597. — P. pubis. Fabr. Pntom. Syst. tom. 4. pag. 418.— Pou du pubis. Lat. Hist. nat. des Crust.- et des Ins. tom. 8. pag. g4. — Gen. Cnist. et 1ns. tom. l. pag. i(J8. — Règne anim. de Cuvier, tom. 3. pag. Ib3. — Redi , Expe-rim. tab.^.Jig. I. ■. Jl est à peu près de la taille du Pou de tête; sa couleur est plus brune et sa peau est plus dure , l'abdomen a, 'postérieurement , deux crénelures longues eu forme de cornes. Celle espèce , que4 l'on désigne vulgajremeut' par le nom de Morr pion, s'al lâche aux poils des parties sexuelles, des aisselles et des sourcils j sa piqûre est très- forte. ■ . B. 'Foules les pâlies didactyles ; corselet dis- tinct , brusquement plus étroit que l'abdomen. ( Genre H^œM^^^ropiSE, Hœnfatopinus. Léach. ) . • 3. Poû du coclion , P. suis de Linné, décrit par MuUev, Lin. not. cl. V. pag. lo3o , et ligure \i?i\- '^\:'\-.éa.KX\ {Mélange s de zool. tom. O. pi. 146); il forme le type de cette division et vit sur le cochon commuu. C. Corselet n'étant pas plus étioit que l'abdo- men , qui est linéaire. 3. Pot Luraain , P . humanus. P , thorace segnientis tribus, œcjualibus, dis- POU ro7 tinctis, coipore oi^'ali, lubalo , albido , subimma- culuto. _ * P. humanus. Linn. Syst. Nat. éd. 10. tom. i. pars 2. pag. 1016. — Faun. Suec. éd. z. n°. igSq. — Monrr; Ins. lab. 2.5(j. — Swamm. Quart, tom. 7. Bibl. iab. 1. fig. 3-6. — Ats. Aran. tab. 42. — ScHŒFF. Elem. tab. ^5. — Sclz. Ins. tom. 2l,.'Jig. 145. — Lederm. Micr. 4S. tab. 21. — Pou liumain du corps. De Géer , Mém. s. les Ins. tom. 7. pag. 67. pi. l .fig. 7. — P. humanus. Kad. Entom. Syst. tom. 4- pag. 4'7. — P. humain. Lat. Hisi. nat. des Crust. el des 1ns. tom. 8. pag. 4 '7.. — Gen. Crust. et Ins. tom. 1. pag. 168. — Règne anim. de Cuvier,toin, 'h. pag. ib4. Cette espèce est d'un blanc sale , sans taches. Les découpures de sou abdomen sont moins sail- lantes que dans l'espèce que M. Latreille nomme Pou de la Hête , et que Liùné avoit considérée comme une variété du Pou ordinaire. Il vit sur le corps de l'homme. ^oje~^ pour les auti-es espèces, M. Latreille dans sou Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 8; Linné, lùibricus, Rédi et Albiti. J-''oyez aussi le mot Parasites da ce Dictionnaire. (E. G.) POU AILÉ, p-oyez Pou volant. PO'U DE BALEINE. J^oyez Cyame, PrcKo» GONON. (E. G. ) POU DE BOIS. Nom donné par plusieurs an- teurs au Psoque p'ulsaieur. frayez P&oque n°. 8. C S. V. et A. Sert. ) POU DE- BOIS ou FOURBU BLANCHE, f^oyes Termes. POU DE MER. Voyez Cymothoé. POU DE MERD'AMBOINE. Espèce de Crus- tacé qui nous est inconnu et que l'on mange dans quelques parties de l'Inde , sous le nom de Fotok, POU DE MER DU CAP DE BONNE-ESPÉ- RANCE. Crusiacé dont il est fait mentiou dans Kolbe et qui est probablement un Cymothoa. POU DES OISEAUX. ?'oyez Ricis. POU DE PHARAON. C'esl peut-être une es- pèce d'Ijcode ou de Claque. FOU DES POISSONS on POU DE RIVIÈRE. Espèce d'Entomoslracé qui s'attache aux ouïes de plusieurs poissons. Voyez Caligk , Argdlb. POU DES POLYPES. Animal' qui s'attache aux polypes el qui est peiil-êlre une Hydrach- nellç. igS P R A POU FULSATEUR. Voyez Psoqce pulsatepr. POU DES QUADRUPÈDES. Kqyc^Pou. POU DE RIVIÈRE. Voyez Pou des poissons. POU DE SARDE (Nicholson). C'est peut-être le CyinoLhoa guadeloupensis de Fabrieius. POU VOLANT on POU AILÉ. Ce sont des insectes qui habitent les lieux humides et se jet- tent, dil-on , sur les cochons qui vont se vaulrer dans la fange. Il sont delà grosseur des Pous qui se trouvent sur.ces animaux , mais ils sont noirs et ailés. Ce sont des Diptères peut-être des genres Simulie et Cousin, f E. G. ) PRANÎZÈ , Praniza. Léach. Lat. Desmar. Genre de Crustacés!, qui dans l'ouvrage sur le Règne animal de M. le baron Ciwier, lait partie des Phytibisnclies , seconde section de l'ordre des Isopodes , et a pour caractères : dix pieds onguiculés, sans pinces, et dont la longueur augmente graduellement , eu allant de devant en arrière. — Ç^a.:x.\\& antennes sétacées, simples, cour- tes. — Tronc ou thorax divisé en. trois segmens , dont le dernier très-grand, portant les trois der- pîèi'es paires de pieds j une paire à chacun des autres. — Post-abdomen ou queue do si.< seg- Ûiens , avec quatre lames ou nageoires ciliées au bout. Ce genraa été établi sur un Çruslacé , dont la longueur n'excède pas deux lignes , de couleur bleuâtre, que l'on trouve dans la Manche et la Méditerranée , et que Wftulagu a décrit et figuré dans la première partie ( pi. 4' fig- ' ^' ^) ^u tome onzième des Transactions de la Société Linnéenne de Londres ; sous le nom à^Oâisciis ccerulatus. Ce sera pour nous le Pranize bi^eua- TRE , Pranizus ccerulatus. Slabber l'avoit déjà l^réseuté dans son Recuei^ d'obse/vations mi- croscopiques, pi. i.Jig. 1. Celte ligure et celle de Montagu ont été reproduites dans l'Atlas d'his- toire naturelle , accompagnant cetle partie de l'Encyclopédie méthociicjue , pi. oaq, fig. 24. et 336 , lig. aSj mais il s'est glissé ; relativement à l'explication de la dernière, une erreur ; il faut lire -.-Oniscus ccerulatus , au lisu iXOniscus tho- racicus. M. Desmare^t avoit déjà , en parlant de ce genre, présumé qu'il y avoit ici quelque mé- piiiC. Je préviens aussi que le genre que j'ai nommé loue dans l'o'uvrage précité de iM. Cuvier, est celui que ?vl. Léach appelle Cœlmo. Ces deux coupes genérjques , ainsi que' celles de Typhis , £ Ancée et il'Apseude , composent dans mon ouvrage ayant pour titre.: Familles naturelles du Règne animal, celle des JDéceinpèdes , iev- ininant l'ordre- de» .Amphipodcs. ( Latr. ) PRASOCURE , Trasocuris. Lat. Helodes. P R A Payk. Fab. Oliv. {Jintom. ) Chrysomela. Linn. Geoff. De Géer ,Oliv. ( Encycl. ) ,Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères, famille des Cycliques, tribu des Chiysbniélines. La tribu des Chrysomélines se compose des genres Paropside., Doryphore , Chrysomèle , Vij.- socure, Colaspe. , Eutnolpe , Gribouri , Clylhre et Chlamvde. Les quatre derniers se dislingdent de tous les aulres par leur lêle verticale et le genre Colaspe piir ses mandibules terminées en une pointe très-forte et parle demi ;r article des, antennes long, presqu'elliptique ,■ portant à son extrémité une points particulière. Enfin, les Paropsides, les Doryphores et les Chrysomèles ont le corps, ovale ou hémisphérique ; tels sont les caractères qui séjDareut tous ces genres de celui de Prasocure. Antennes ào onie arlfcles, les cinq derniers formant une espèce de massue alongée j les se^)-_ liènie, huitième, neuvième et dixième qui font partie de cetle massue , semi-globuleux , pas plus longs que larges. — Labre coriace, court, assez large , artondi antérieurement. — lUaiidibu'cs courtes, obtuses. — Mâchoires membraneuses , bifides. — Palpes courts, plus épais dans leur milieu; les maxillaires de quatre articles , les la- biaux de trois. — Lèfre plus étroite à sa base , ayant sou extrémité arrondie , 'dilatée, membra- neuse. — Tète presqu'horizontale , nu peu en- châssée dans le corselet. — Corps aloiigé , pres- que linéaire , au moins trois fois plus long que large, déprimé. — Corselet carré. — Ecusson triangnlaire , assez .grand. — Elytres débordant peu l'abdomen. — Pénultième artii.le des tarses bilobé. Les Prasocures vivent sur des planles aquafi- ques; la larve de ce'le de la Pliel'.andrie est bhinche , hexapode , alongée; elle ronge la subs- tance intérieure des liges et des racines xle la plrellandrie aquatique ( Pli._ aquaticuin ). .La nymphe est blanche, ]>res(jue cyliudiique, ua peu anguleuse. L'iiisecle* parfait vit aussi sur la même plante. Ce genre contient fort peu d'es- pèces. I. Prasocure de la Phellandriç , P. Phcl- landrii. • Prasocuris Phellandrii. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toi'n. 7t. pag. ôcj. n". i. — Helodes Phellandrii. Payk. Faiin. Suec. iom. 2,. pag. 84. «". 1 . — Fab. Syst. Eleut. tom. \.' pag. 469. «". I. •— Ox-iv. Entom. tom. 5. pag- 5y4- n". 1. iiclod: pi. i./ig. i.a. b. — GvLtENH. Ins,Suec. tom. 1. part. 0. pag. 499. n". 1 . — Crioceris Phellandrii. Panz. Faun Genn.Jas. Sô.Jig. g. Voyez pour la description et les autres syno- nymes-Chrysomèle de la Pliellandrie 11°. l3p, P R I a. Prasocore violeite, i*. yiolacea. Prasocuris violacea , elytris punctaio sfriatis. Prasocuris violacea. Lat. Gêner. Cmsi. et Ins. îoni. 3. pug. Go.— HeloJes rio/aceit. Fab. Sjsi. Eieut. tout, l.pcig. 470. II". S. — Qhiv'. Erttoni. toux. 3. pag. 1394. n". 2. Uclod. pL 1. fig. 2. — Hclodes ùecca/iu/igœ.QlLLEiia. lus. Suce. tom. 1 . part. 5. pag. 3oo. «". 2. — Ckryiointta becca- buiigcx. Î'anz. Faun. Germ. fus. aS. 74'. 1 1 • Longueur 2 lig. Violette, antennes noires. Cor- selet poihlilL' avecun petit sillou tiansversal dans sou uuiieii. El_ytrcs ayant des ligues de points imitant des stries. Elle se trouve eu France et vit sur le Becca- buoga (_P'eronica Beccaùunga ). A'o/(î. Le synonyme de GeoHro}', tom. 1, pag. a54 . u°. 6 , donnû à celte espèce par Fabricuis , don être exflu. Il nous paroit appartenir, comme plusieurs auteurs l'ont cru» à la Galeruque vio- lette i^Chiysontela alni. Linn. q°. i3.) Voye^ ce mot. M. Carcel, entomologisie distingué, a observe cette i'rasûcure eu Anjou dans un moment oii il cclosoit un très-grand nombre d'individus. Il les a vus remonter du fond de l'eau le long de la tige des planles. Il est donc probable que c'est dans cet élément qu'elle subit sa métamorphose. (S. F. et A. Serv. ) PRINTANNIÈRE. Geofl'roy nommç ainsi la rbalène précoce n°. a de ce Dictionnaire, Pha- lixna prodromaria. Fab. ( S. F. et A. Serv. ) • l'RIOCERE , Priocera. Nouveau genre de Co- léoptères peiitamèies établi par M. Kirby dans les Transactions LinnéenneS) vol. 13, pag. 479- 11 paroîl voisia de ceux de'iMle et de Tlianasimuj l'auteur lui assigne pour caractères : labre écbau- cré; lèvre bitifle j palpes maxillaires filiformes , de quatre articles, le dernier coiupriraé, oblong; les labiaux de trois articles, le dernier grand, pédoncule, sécunl'oruie ; antennes dentées en scie ; corselet presque cylmdiique, Irès-iesserré j corps convexe. 11 en décrit une espèce sous le nom de Priocère variée {P. variegata). Longueur b lig. Corps linéaire, d'un brun-noirâtre luisant , velu. Cor- selet brun, ponctué. Eiytres ayant leur partie an- térieure fonement ponctuée et l'exlrémilé lisse, sans tacfes; elles sont de couleur rousse avec quatre grandes taches jaunes posées carrément. On voit sur chaque élytve une bande brune, large , placée près d'une. autre bande de couleur jaune. Pal tes d'un brun-noirâtre.. Tarses et anus roux. Cette espèce qui paroît nouvelle est du Brésil , P R I ^99 elle est représentée pi. 21 , fig. 7 de l'ouvrage précité. ( S. F. et A. Srav. ) PRIOCÈRES. Ployez Sekricornes. (S. F. et A. Serv. ) PRIONE , Prionus^ Geoff. Fab. Laï. Oliv. {Entonl.^ Cerambyx. Linn. De Géer. Leptura, Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Tétiaœères, litmille des Longicornes, tribu des Priouiens. La tribu des Prioniens se compose des genues Spondyie et Prione^ le premier sTs distingue faci- lement du second par ses antennes courtes , moni- liformes el son corps convexe. • .^'w/c/ï7?e.y sélacées où filiformes, souvent-plus lon"ues que le corps ou dépassant au moins sa niuiué, insérées au-devanl des yeux et composée* de oiizeà vingt-un articles déforme très-variable. — Labre très-petit , presque nul , eu'.ier, corné , cilicj aulérieuremeut. — Mandibules de forme va- riable ,1brtes , avancées, dentées intérieurement. — Mâchoires cornées, courtes , étroites, cylindri- ques , entières, obtuses et ciliées, quelquefois un peu aplaties. — Pa^e.ypresqu'égaux entr^eux , leur dernier article un peu plus grand; les maxil- laires de quatre articles, les labiaux de trois. — Lettre cornée, très-courte, presque triangulaire j menton très-court, Iransverse. — Tête aplatie, •placée dans la direction de l'axe du corps, ayant: un prolongement spinilorme sous la base des man- dibules. — Yeii~c échancrés. — Corps déprimé. — Corselet de lorme variable , épineux ou den- telé sur les côtés. — Ecusson petit. — Elyt^es grandes , recouvrant entièrement l'abdomen ou raccourcres, retrecies vers rextremite et laissant a. découvert une partie de l'abdomen et des ailes.- — Pattes comprimées ; jambes terminées par deux pétiles épines. Pénultième article des tarses bilobé. Geollroy a fondé ce genre sur l'espèce la plus commune, ( P. tanneur ) et lui a donné le nom de. Prione , tiré d'un mot grec qui signilje : .?c/e^saaa doute en raison de la forme des articles des an- tennes. On trouve. ces insectes dans les' grandes fùrêts peuplées de vieux arbres : c'est dans ceux- ci que leurs larves lidbitent. Elles y twuvent leur' uouirilure en rongeant le bois. Ces larves dilï'è- rent peu de celles dts autres coléoptères qui vi- vent de !a même manière qu'elles. Leur corps est divisé eu douze segmeiis. La lêle est un peu plus large que le corps et d'une consistance assez sohdej la bouche est petite, armée de deux.mandibules courtes, mais fortes; les trois seginens antérieurs du corps portent chacun une paire de pattes écail- leuses lrès-peliles,àpeiue visibles et qui ne peuvent leur servir à marcher. Les neuf demicri segmens sont garnis de petits iiiaajelous au moyeu de^- 200 t» K I quels seuls la larve 'peut changer de place. Loi-3- qu'elle a pris tout son accroissement , elle se file une coque grossière compostée de soie forlifice de sciure de bois et elle y subu ses métamorphoses: Elle a soin de placer celie coque près de la sur- face de l'arbre,- afin que l'insecte parlait puisse sortir pltfs lacilemenl. Les femelles sont munies d'une espèce de tnjau corné, ordinairement ré- Iractile, à l'aide duquel elles déposent leurs œufs dans les fentes et les gerçures du bois. Ces coléoptères sont de très-grande (aille , les femelles surtout. Pendant le jour qui paroît les olfusquer , ils se tiennent cachés dans des- trous d'arbres dont. ils «ortent le soir pour voler et re- chercher l'accouplemenl. Leur vol est lourd. Ce jjenre renferme plus de cinquante espèces , dont on ne trouve que quatre ou cinq en Europe. iro. D/p/j'/o7i. Elytres raccourcies , rétrécies Veis leur extrémité , ne se rejoignant pas à la suture et laissant à découvert , même dans le re- pos, une partie de l'abdomeu et des ailes. I. Prione sanguin, P. sanguineus. Prionus sanguineus , antennis , mandibula- TunXy élytroruinquc apice tibiis tarsisque nigris. Longueur lo lig. Corps d'un ronge sanguin , entièrement poinliUé. Antennes noires, de onze articles, les cinq avant-derniers dentés en scie, peu aplatis. Mandibules aiguës , plus courtes que la tète, armées d'une forte dent interne,- leur ax- irémité et leur partie intérieure n'oires. Yeux , cxtrémi'lé des élytres , jambes et tarses noirs. Corselet rebordé, ses bords latéraux portant cha- cun* une épine peu saillante vers leur milieu. Ecussoa triangulaire. IJlytrcs couvrant plus des deux tiers de l'abdomen et des ailes; elles sont chargées de quatre lignes longitudinales peu éle- vées , n'allant pas jusqu'à l'extrémité. Les deux •premiers articles des tarses sont peu dilatés. Fe- melle. Du Brésil. a. PnioNE iugubre , P. lugubris. Prionus niger, humei^s pallt(j.è testaceis. Longueur 7 à 8 lig. Corps entièrement noir, pointillé. Antennes de onze articles, les huit avant- deruicis foriement dentés en scie , peu aplatis. Mandibules aiguës, plus courtes que la têlej on voit une forte dent interne à la mandibule gau- che qui manque dans la droite (il en est peut-èlre de même dans le précédent); corselet peu reborné, . ses bords latéraux portant chacun une petite épine vers leur milieu. Ecussoa presque triangulaire ; élytres ne couvrant guère que la moitié de lab- domen , ayunt leurs auj^leshuuiéraux d'un teslacé pâle et deux lignes longitudinales élevées, très- tieu visibles j u'allaiit pas jusqu'à l'extrémité. Les P R I deux premiers arlicles^es quatre tarses antérieur» sont Irès-dilatés. Mâle. Du Brésil. Nota. Nous avons une vaiiéléou peut-être une espèce Irè^-voisine qui ne dilTèrc qu'en ce qu'elle est entièrement noire , sans tache humérale aux élytres. M. le comte Dejean possède une aiiire espèce du Brésil également de celte division, qui approche beaucoup du Pi ione sanguin. Le Steno- coms hemipterus de Fabricius pourroit encore lui appartenir. Celui-ci est de Java. 2«. Diijision. Elytres grandes , de la longuciu- de l'abdomeu, le couvrant en entier, ainsi que les ailes. 1''°. Subdivision. Côtés du corselet se rabat- tant insensiblement , leur rebord se voyant tou- jours en tiessus (tarière des femelles réiractlle). A. Troisième article des antennes au moins deu.x fois plus long que le quatrième. 5. Prio.ve serralicorne., P. serraticomis. Prionusyiiscus , thorace^ marginato , utrinquè trideniato , antennis serratis. ■ Prionus serralicornis. Ouv. Entom. toni. 4- pag. 14. n°. g. Prion. pi. 9. fig. 53. — Encjl. pi. 2.04. fig. 3. Longueur 5 pouces. Antennes noires , de-douze 'articles, les neuf aVant-derniers ayant en dessous à leiii* extrémité, un appendice spiniforme, peu sensible dans les trois premiers. Tête noire avec un peu de duvet roux sur sa partie aniéricure. Mandibules {pandes , iioires, de la longueur de I4 lêle , arquées, fortement dentées inléricuremeiil. Corselet noir; ses côlés un peu relevés en bosse, chargés d'un duvet roux; ses borîS latéraux por- tant chacun trois épines, l'intermédiaire plus longue. Elytres de couleur marron, brunes vers la base, poiutillées..' Ecusson arrondi postérieure- ment. Dessous de l'abdomen brun. Poitrine gar- nie d'un duvet roux. Pattes brunes. Mâle. Des ludes orientales. 4- Prione' à collier , P. arniillatus. Prionus thorace inarginaio utrinquè quadri- dentato , el^troiuin testacooruin , margtne nigro. ^Prionus arniillatus. Fab. Sjst. Eleut. tom. %. 4>ag. 261. n'\ ig. — Oliv. Eniviru. tom. 4 P^ig- ^^ n°. 4. Prion. pi. 'b.fig. 17. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tnni. 3. pog. 3."). — Ceranibyjc arn\illatus. Viitis.Syst. Nat. 2,. 622. 4- — Encycl.pl. -loo.jig. 4. Longueur 3 pouces ^ , 4 pouces. Aulennes noires, de onze articles, le premier ayant exté- rieurement une épine Irès-forle, les neuf Uerniers garnis d'un grand noôjbrw de tubercules spiui- l'ormes. Tête uoire. Mandibules courtes, grosses, très-ciochues. P R I très-crocliiies. Corselet noir, srs bords latéraux uii peu leslacôs , portant cliâcuo quatre épines noires. lilytres lestacc'es , liorJs extérieurs noirs ; leur exlréuiiié un peu éibancrée avec une épine cjui termine la ligne suiurale. Ecusson arrondi jiosléricureuient , leslacé, bordé de noir. Dessous du corps noir, charité d'un duvet roussâtie. Pattes uoiies. Cuisses et jambes antérieures garnies de tubercules ; ceux de dessous «piuitortnes. Des Indes orientales. Nota. Nous avons sous les jtsux nn autre Prione plus petit d'un tiers dont les auteufles sont à pro- portion beaucoup plus courtes, les neuf derniers articles n'ont aucun'i tubercules non plus que les pattes antérieures. L'épine postérieure du corselet est j>lus <;ran»le à proportion ainsi que celle de la «uiure des'él^lres , l'extrémité de celles-ci n'est pa> aussi évidemment échancrée , mais dentée en Scie. Lfs'jiaties sont moins brunes et les an- térieures sont beaucoup plus courtes. Seroil-ce l'autre sexe ilu Prioue ù collier ou une espèce diflérente ? 5. PaioNEnoir, P. ater. Prionus thoracis lateribus crenatis, elytris mu- CTonalis , inargine extenori arcuato. Prioniis aler. Oliv. Entoin. tout. 4- P^g- ' i • n°. 6. Vnon. pi. 'j-fig- 24- — Eucycl. pi. a02. j%. 5. Longueur 4 pouces. Enlièrenjent noir. Tête et poitrine couvertes d'un duvet-roux. Antennes de «uze articles garnis , surtout en dessous , de tu- J>ercules spiniformes. Palpes bruns. Mandibules courtes. Corselet a^'ant de chaque coté une pla- que triangulaire et une petite ligne formées par des tubercules luisaus ; ses bords latéraux créne- lés» Eljtrcs poiniilléejs , fortement chagrinées à leur base , portant quelques petites lignes Loiigitudi- ^lales peu élevées dont la plus visible est placée vers le bord extérieur. Ligne sulurale terminée par une épine. Ecusson chagriné , arrondi postérieure- ment avec une lmples^ion vers l'extrémité. Bords postérieurs des segmens de l'abdomen ferrugi- neux. Jambes épincujcs ; les quatre cuisses aaté- lieuies garnies de tubercules spiniformes. De Ca^eone. 6. PniosE dentelé, Ptiserrarius. PrionitsJuscHs , thorace subcranulato , punctis in inedio duobus impressis. Prionus serrar/us. Panz. Faun. Germ.Jlis. g. fîg. (>• — Prionus obscunis. Oliv. Entoni. ïom. 4. piig. 26. 7i<>. 27. Prion. pi. \.fg. 7.- — Lat. Gêner. Cnist. et In^. tom. 3. pug. 55.* — Encycl. pi. jgb". fig. ib , et pi. i()8.Jtg. 5. Lougnenr 2 pouces. Noir, avec les élytres ponc- tuées et d'un brun-testacé. Antennes aussi longues Hisl. Nat. Ins. Tome X. P R l 201 que le corps, de onze articles. Mandibules eoui- les , très-arquées. Tête et corselet cbagriiu'%, celui -cj ayant deux ])oinls enfoncés derricie chacun desquehcst un tubercule luisant, et sur 1rs côtés une petite ligne éltvée, luisante j ses bonis latéraux légèrement crénelés. Ligue sulurale des élytres terminée par une petite épine. Cuisses tt jambes antérieures garnies de tubercules ; te» quatre pattes postérieures linement ponctuées. Ecusson arrondi postérieurement. Poitrine et abdomen bruns. Il se trouve en Allemagne sur les pins et les" sapins. Suivant Olivier il babite aussi la Pro- vence. 7. PaioNE artisan, P.Jaber. Prionus thbrace niarginaio , utrinquè unideU' tato ,eJytris piceis.. P rionus Jiiber. Fab. Sysf. Elent. tom. 2. pag. 258. «". 5. — Lat. Gcner, Crust. et Ins. tant. ^.• piig. 53. — Oliv. Eniom. loni. ^. pag, 18' n"'. l5. Prion.pl. ^ .fig. 35. — Panz. Faun. Gemi.Jas. Q- Jig. 5. — Payic. Faun. Suec. tom. 3. pag. 5o. n", I. — Ccrambyx Jaber. Linn. Syst. Nat. a. 622. 6. — Encycl. pi. 204. /ig- 5. Longueur 20 lig. Corps glabre , d'unbrunnoirâ- tre ou toul-à-fait noir. Antennes beaucoup plus •courtes que le corps , de onze articles. Mandibules courtes , arquées. Tète et corselet chagrinés. Celui-ci portant sur son disque deux petits tuber- cules un peu plus saiilans que les autres; ses bords latéraux dentelés, ayant en outre une épine un peu avant l'angle postérieur. Elytres pointillées irrégulièrcmem. Ligne sulurale terminée par uue épine plus forte dans le mâle. Mile et femelle. . Se trouve en Europe. 8. Prtone écorce , P. •coriiciiius. Prionus rufescens , Jronie villosâ , thorace margimito crenulato , posticè unidentato. Prionus corticinus. Oliv. Entom. tom. 4- pag. 2 1 . n", 20. Prion. pi. ^-^g- 34. — Encycl, pi. 204. fig. 4- •Longueur 2 pouces à 2 pouces i. Corp» de cou- leur marron, icouvert dim duvet roux, soyeux, un peu chatoyant. Aniennes de onze articles , leur base plus brune. Télé brune , sa | -rtie antérieure chargée d'un duvet roux. Mandibules courtes , très-arquées. Corselet ayant sur son disque quatre petits tubercules ; ses bords latéraux porlaul ch'a- cun trois épinft,la postérieure plus grande. Panes un peu rembrunies. Femelle. Le mâle a le premier ariicle des aniennes du- veté en dessous, et le troisième chaiigé, aussi en dessous, de petits tubercules spiniforme et for- tement canaliculé en dessus. L'épine poster tuie du corselet est plus forte que dans la femtlle et Ce !it>2 P R I nn peu recoarbde eu arrière; la ligne suturale des dlj'tres est lermiaée par uae épine. De Cajenne. g. Prione boulanger , P. depsarius. Prioriusjernigineiis, puhescensysubtùsjiiscus , ihorace utrinquè unidentato , anlennis brevibus. Prionus depsarius. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 258. n°. 7. — Lat. Gen. Crust. et Ins. toin.7). pcig. 32. — Oliv. JLntoni. tom. 4. pdg. 07. n°. 44- . P lion: pi. 11. Jig. 41. Femelle. — Panz. Faun. Gemi.Jlts. q-Jig- 7- Femelle. — Payk. Faim. .Suec.-tom. 3. pag. 52. n°. 3. — Ceramby.v dep- sarius. LiNN. Syst. Nat. 2. 634. 12. — Encycl. pi. 2.0'i. Jig. II. Longueur 18 lig. Corps de couleur de poix , ion dessous plus elair. Antennes de onze articles dans les deux se>.es. Corselet finement chagriné , ayant sur son milieu une ligne longituJiiiale très- lisse , et quelques poils jaunâtres cTair-semés ; ses boïds latéraux munis chacun d'une épine. Elytres finement chagrinées , portant des lignes longitu- dinales peu maïquécs , qui n'atleigneot ni la base ni l'extrémité. Poitrine un peu duvetée. Mâle et femelle. Cette espèce est proportionnellement plus étroite •que le Prione tanneur. Du nord de l'Europe. B. Troisième- article des antennes n'étant pas une fois et demie aussi long que le quatrième. a. Antennes pectinées dans les mâles. — EcussoQ arrondi postérieurement. • 10. Prione tanneur, P. coriarius. Prioliusjttscus , thorace marginaio utrinquè trispinoso , antaiinis brevibus. Prionus coriarius. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 260. /i". 16. — Lat. Gen. Crust., et Ins. îoin.'o.pag. 02,. — Oliv. Entoiii. tom. ù,.pag. 2g. n". 32. Prion. pi. 1. Jîg. 1. — Panz. Faun. ■Germ.Jiis. Ç)-Jig. 8. Femelle. — Vh\t..Faun. Suec. tom. 3. pag. 5l. 71". 2. — Ceraiiiliyjc coriarius. LiNN. Syst. Nat. 2. 622. 7. — Le Piioné. GEOfF. Ins. Paris, tuin. I. pag. igff. n°.,i.pl. li.fig. 5. •Femelle. — Encycl. pi. ï^'j. fig. 3-6". 4 Iiongueur i5 à 18 lig. Corps chagrine , d'un ])run couleur de poix. Antennes de douze articles dentés en scie , à l'exception des trois premiers et ■du dernier. Mandibules courtes , arquées. _Bords latéraux du corselet portant chacAi (rois épines, l'intermédiaire plus longue. Ely 1res aj'ant chacune trois ligues longitudinales peu élevées, à peine visibles. Ligne suturale leiminée par une épine irès-courte. Corselet et poitrine un peu duvetés eu dessous. FeaitUe. P II I Le niale diflère par ses antennes pectinées et de treize articles ; sa couleur est plus binne. Il se trouve en Europe dans les forêts et n'est pas très-commun aux environs de Paris. Nota. GeodVoy-a décrit et figuré une femelle quoiqu'il dise positivementle conlraire. On trouve dans De Géer les détails suivans : la tarière de la femelle , longue de plus d'un demi- pouce , est composée, de plusieurs pièces qui ren- trent les unes dans les autres comme les tuyaux d'une lunette d'approche ; son extrémité est garnie de deux parti ûs écaille uses ressembi an! un peu à des ciseaux; à l'endroit oîi elles se réumsseni ou voit de chaque côté un petit tubercule. La pariie qui suit est longlie, écaïUeuse, concave en dessus. A son* origine on voit une ouverture qui probable- ment donne passage aux œufs; (ceux-ci sont alongés , d'un jaune-blanchâtre, ayant enviroa deiTx lignes de longueur), ensuite viennent deux espèces de ■tuyaux membraneux qui rentrent l'uu dans l'autre et tous deux dans un troisième tuyau plus gros d'une consistance assez dure, mais ce- pendant llexible. Enfin toutes ces parties trou- vent plauo dans l'abdomeu lorsque l'insecte n'en fait pus usagCt 1 1 . Pbione imbricorne , P. imbricomis. Prionus ferrugineus, thorace niarginato utrin- què tridentalo,antcnnis utrinquè pectinatis b?v- vibus. Prionus imbricomis. Oiiv. Entom.^ tom. 4- pag. 28. n°. 3i. Prion. pi. ili.Jig. 62. Mâle. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 3. pag. Sa. ^- Palis.- Bauv. Ins. d'Afriq. etd' Amer. pag. li^i. Coléopt. pi. 1>G. fig. 2. Mâle. — Cerambyx imbricor'nis. LiNN. Syst. Nat. 3. 622. 5. Mâle. LongueuY 11 à 12 lig. Corps chagriné, ponc- tué , de couleur marron. Tête , corselet et base des autehnes plus foncés, presque bruns. Ces der- nières composées de vingl-un articles peoliué's des deux, côtés , à l'exception des deux pre- miers et du dernier. Mandibules courtes , irès- arquées. Bords latéraux du corselet portant chacun deux pelites épines vers leur partie- anté- rieure. Blytres ayant chacune deux ligues élevées peu visibles ;. ligne suturale terminée par une pelile épine. Corselet et poitrine un- peu duvetés, en dessous. Mâle. De la Caroline. * ' ■ b. An ténu es simples, composées d'articles comprimés au nombre de onze. — Mandibules courtes , arquées. ■f Ecusson pointu postérieurement. 12. Prione spécieux, P. speciosus. Prionus viridi-œneus , tlwracis margine spi~ noso crenato.^ p n ï . ■Prionusspeciosus, Ouv. Enlom, tom. 4- Prion. fiag. o\.n°. 34. pi. \2.Jlg. 4O?— Lat. Gerh, Crust. ei Ins. toni, 5. pag. 33. — Encycl. pi. 199-. Lon>;aeiir 18 llg. Dessus du corps cKagrind et jinticluL' , d'un vert-brun à rcdcl cuivreux , son dessous plus lisse et brillant. Antennes cl pattes d'un noir-bleuàtre i reflet cuivreux en dessous, lies cinq ou sixpvemiersarUcles dés antennes très- i-j<^ueux en dessoMs , les quatre''dernier3 perlant chacun ;i leur base lalérale inférieure, deux tu- bercules. Bords latéraux du corselet trcs-dilalés , ayant chacun une épine, crénelés au-dessus et au-dessous de cette épine. Jambes ruji;urtises , les antérieures ainsi que leurs cuisses , charj^ées en dessous de lubercules presqu'épineux. Du Brésil. Nota. Nous rapportons à cette espèce, qnoi- qu'avec doule, la figure 48, planche lis de VEn- toinologie d'Oln'ifr, qu'il donne pour êlre celle de jon l'rione brillant u°. 33, mais qui ne lui ressem- \Ac eu lien. Cette ligure quoique mal laite <;on- ^■ieul mieux au Prioue spécieux que celle n°. i3, pf.inche 4, indiquée par Oliviar comu.e lui ap- parleuaut. l3. Prio^n'E brillant ,' P. niV/rfCT.j. Prionus cœnileo-riolacceits , ihorace margi- nato , crenalo , unidentalo , eLylris rugosis , cu- p'reis. Prionus nilidus. Fab. Syst. Eleiit. tom. 3.. pag. 258. 71°. 4. Femelle. — Lat. Gerïer. Crust. et Ins. tom. 3. pag- 53. Femelle". — Oliv. Enioiii. tom. 4. f/ion. pag. 3o. n". 35. Femelle. (Supprimez la flii^uie ciliti.)— Prtorms angu^atus. Lat. Gêner. Citist. et Ins. tom: 3. pag. 53- Mâle. — Oi.iv. Entoin. tom.4.Prfon. pug.Zi. h°.'bo.pl. i.Jig.2., etpl.i,.Jîg. 13? Mâle. Longueur l5 à 18 lig. Dessus du corps cha<;riné 61 ponctué. Tèle , corselet et écussond'uu bleu- violel a rcllet cuivreux.. Antennes et patles bleues àvellet.verdâlre. liorçls laléiaux du corselet ayant chacun une épine j ils sont crénelés depuis leur base jusqu'à l'épine seulemejit. Elylres d'un beau rou^e-cuivreus. Dessous du corps brillant , d'un bleu-violet avec des rellels verls et cuivreux. Fe- melle. . ' ■ . "Le mâle diffère en c^ que la partie poslérieilre de la tôle, lecorselet et lécusson ont un rellet d'un roiif;e-culvreux et que ses élytres sont vertes à riflet doré. Du Brésil. Nota. Olivier s'est trompé en rapportant au Priune spécu-ux lu lij^uve 1 3 de la planche 4. Elle nous paroit elic ci.4Le du Piioue brillant mâle, quoique très-iuconccle. P R T 2o3 14. PaiONE bifascié , i*. /'//î/.Tc:/(//'(/.ç. • Prionus niger , thorace marginato , dcnticu- lalo , eljtris ru/iris ^Jasciis duabus atris. Prionus bifascialus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 262. n". 24. — Oliv. Entom. tom. 4- Pridn, pag. 32. n°. 07. /;/. l.Jig. 4- n. b. ■ — Ceramhyx bifasciatus. LtNN. Syst. Nat. 2. 624. i6. — Encycl.. pi. jgQ.Jglz. . . Longueur i pouce. Dessus du corps chagriné. Antennes, tête, corselet, écusson et pattes d'un, noir-violet.'.Bords latéraux du corselet entière- ment crénelés et munis chacun d'une épine. Elytreu . d'un ;ouge"-cuivreux avec deux bandes transverses d'un brun-cuivreux à refiel violet , la première ir- régulière dans sa forme, placée au-delà dumibeji et l'autre à l'extrémité. Dessous du corps d'ua bleu-violet brillant. De Cayenne. f "(■ Ecusson arrondi postérieurement. i5. Prione cahaliculé , /*. canùliculqtus. Prionus thorace tuarginato , crenulato , sulco longitudmali dorsali albo viUoso , antennis bre- l'ibus. Prionus canaliculatus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag.' 264. n". 32. — Otiv. Eniom. tom. 4< Pnon. pag. 26. 71°. 2.6. pi. g.fig.Zz, a. b. — En- cycl. pi. 204. J^è'. I et 2. Longueur 20 lig. Corps chagriné en" dessus. Antennes, tête, côrsclel , pattes et dessous du. corps bruns. Corselet ayant au milieu un siUoa longitudinal garni d'un duvet blanc, ses bords la- téraux forlement crénelés, leur pointe postérieure spiniforme. Elytres de couleur marron , chargées de lignes peu distinctes , formées par des points enfoncés dont chacun porle une pelile toulle da poils blancs; leurs bords exiérieurs jaunes. Jam- bes antérieures garnies en- dessous d'un duvet toallu, roussàlre. • Amérique méridionale. 16. Pbione quadrilinéé , P. çuadrilineatus. Prionus thorace crenulato , testaceus , elytro- rujii lineis duabus impressis albo pillosis. Prionus quadrilineatus. Ouv. Entom. tom. 4. Prion. pag. ifi. n°. 48. pi. 'h.fig. II. — Encycl. pi. l^^.Jig. A- » ' . Longueur l5 lig. Corps lestacé, chagriné en dessus. Bords latéraux du corselet crénelés, échan- ^■rés à l'angle postérieur, ce qui y forme deux pointes. Ely 1res d'une nuance plus claire, portant chacune dans leur milieu deux lignes longiiudi- iiales enfoncées, garnies d'un duvet blaachâlre très-serré, qui n'atleiguenl ni la base ni l'extré- jnilé. Ligne suturale terminée par une Irès-penie 204 P II I ptiin(c. Pattes, dessous de la lc(e , du corselet et poiuiDe , de couleur bruue. Les côie's de celle-ci •t le ventre garnis d'un duvet roijssâlre. Patrie inconnue. 17. Pbione élégant, P. elegans. Prionus thorace utrinquè bispinoso y elytroi- Tum lineis duabus longitudinalibus nigris , ejcte- nori carinatâ , altéra suturali. Pr/onus e/egans.TAi.is.-liAvv. Ins. d'jlj'riq,. et d'Ainériq. pag. 217. Coléopt. pi. "h^.fig. 5. Longueur 18 lig. Corps lisse ,• luisant. An- tennes , tète , corselet , dcusson et pâlies de cou- leur lerrug'ineuse. Corselet portant deux lignes élevées , inégales, ses bords latéraux ayant cLacun deux épines un peu recourbées. El^/tres fauves ; on voit sur chacune deux larges lignes longitudinales noires dont une accompagne la suture et l'autre, très-relevée, parlant de l'angle humerai ; partie pistérieure des élytres crénelée , précédée d'une épine latérale. Dessous du corps ferrugineux. Abdomen bruu avec une ligne latérale ondée, formée de poils roussâtres. Jambes garnies en dessous de poils roux. Décrit d'après un seul individu trouvé à Sainl- Domingue par M. Palisot-Bauvois. c. Antennes simples, composées d'articles c_ylindrique3 , au nomJjre de onze. . 18. PnioNE cervicorne , P. Cî?n'/cor72iy. Prionus thorace niarginato utrinquè tridentato, mandibulis porrectis yinaxiinis. ' . Prionus cervicomis. F^b. Syst. Eleiit- toin..2.. pag. 25i). n°. 12. — I/AT. Gêner. Crust. et Ins. iotn. 3. pag. 33. — .Oliv. Entant, toni. 4. Prion. pag. i3. «". 8. pi. z.Jig. 8. — Palis. -Bauv. Ins. d'Afriq. et d' Ainériq. plag. 21 5. Coléopt^pl. 34. fig. i. — Ceranibyx ceivicornis. XA^s^Syst. Nat. 2. 622. 3. — Ue Géer, Ins. tom. 5. pag. 94. — EncycI.pL 198.7%-. 7 > Longueur 4 pouces j. Corps tcès-Gueracnt poin- tillé eu dessus. Tèle brune avec deux carènes élevées, longitudinales, précédées d'une épine j vers la partie postérieure de ces carènes sont in- térieuremeul d'eux petits espaces chagrinés. Man- dibules plus longues que la lêle et le corselet pris ensemble , créucléas en dedans avec une forte denl imerne placée aux dtux liws de leur lon- giibur environ, et une aulre à la partie extérieure plus piès de l'extrérailé. Antennes fauves , guère plus longues que les mandibules. Corselet d'un brun -mat, sa partie moyenne forlenjent cha- grinée, assez luisante j ses bords latéraux portant chacun trois épines, l'espace qui estenire les deux premières fortement crénelé; on voit une échancrure assez grande sans crénelures entre \e\ P R I deux épines postérieures. Ecusson brun. El^'fre* d'un jaune-ferrugineux, chargées de. lignes et de taches brunes; ligne suturale terminée par une épine fort courte. Dessous du corps et pattes de couleur brune. Poitrine garnie d'un duvet grisâtre. De l'Amérique méridionale. Sa larve vit dans les fromagers (^£oniba.v) , et suivant M. Palisot- Bauvois , dans les fruits du cacaotier. On assure que les naturels du pays la mangent. Nota. Nous connoissons un individu qMÏ n'a guère que trois pouces. Ses mandibules sout plus courtes que la tête et le corselet pris ensemble , leur denl interne est peu sensible, l'extérieure l'est davantage à proportion et située vers le milieu. Toutes les parties antérieures du corps et les pattes sont d'une nuance plus claire. De Géer après avoir décrit l'espèce en lui donnant les mêmes propor- tions de corps et de mandibules que nous, fait aussi itiention d'individus conformés comme celui- ci , ce qui pourroit faire croire que c'est un sexe diflérent. {Encycl. pi. l^-Jig. ••) 19. Prions maxillaire , P. maxillosus'. Prionus tliorace marginato crenulato , man— dibulis porrectis. Prionus maxillosus. Fab. Syst.Eleut. tom. 3. pag. 264. «".3i. — Oli\'. Enlom. tom. 4. Prion. pag. 16. «". \Z. pi. \.Jig. 3. — Dburt, /«j. 1. pL ZZ.Jlg. 3. — Encycl. pi. igQ./ig. l. Longueur 2 pouces. Entièrement brun. Télé ponctuée et chagrinée. Mandibules arquées, un peu plus longues que la tèle, garnies intérieu- rement de poils roux et de trois dents , les in- férieures un peu au-dessus du milieu , la der- nière très-petite placée près de la pointe. An- tennes égalant en longueur' la moitié du corps. Corselet portant sur ses côtés deux peliles lignfs luisantes, un peu élevées et sur son dis<(ue trois, aréoles un peu élevées, luisanies, dont l'iiiférieuie est posée vis-à-vis de l'écusson ; bords latéraux crénelés, angles supérieurs 1res- avancés , ar- rondis. Ligne suturale des élylres leriniuée p p une petile épine. Poitrine garnie d'un duv.et gri- sâtre. Amérique méridionale. 20. ¥Rio:iS. géant , P. gigciTiteus. Prionus thorace utiinquè trispinoso , niger, elytris Jerruginpis , mandiÊilis porrectis vahdis. Prionus gigtinteus: ^ K-a. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 2(jl. 71°.' \j. — -Lat. Gêner. Crust, et In»-, tom. 3. pag. 33. — Oliv. Entom. tom. 4. Prion. pag. 12. n". 7. pi. 6. fig. -21. — Dbuky, liis. tom. 3. pi. 49./%. I. — Encycl. pi, ■j.ai.fig. 4- Longueur 6 pouces \. Entièrement' d'un brun- niir.ître. Mandibules fortes, plus courtes que la iê:e, pointiUées, très-arquées, a^aut une lui'ie F R î ieot inierrp. Antennes aileignanf à peine en lon- gueur la moiiid du corps, le troisième et le pre- Uiicr articles cieusds eu dessus , cehii-ci ëcbaucré et crénelé en dessous. Tèle finement pointill«5e. Corselet fortement chagriné sur les côtt5s, son disque un peu point ilLi' , luisant. Bords latérau.x portant ( hacun trois t'pines, rinterraédi.iire plus longue. El^ties d'une nuance plus claire, chargées de petites rides et de quatre ligues longitudinales peu m:irqui'es qui n'atteignent pas l'e.\trémité J ligne sulurale terminée par uue très-petite épine. Jambes fortement épineuses en dessous ain>i que les cuisses antérieures. Dessous du corselet et poitrine garnis d'un duvet roux , brillant. Mâle. De C.tj ennc. Nota. Ce l'rione nous paroi t surpasser par sa taille tous'les autres coléoptères connus. 2". 'Subdii'ision. Côtés du corselet rabattus «ubileuient; leur rebord ne se voyant qu'en dessous. (Tarière des femelles saillante. ) 21. Pbione scabricorne, P. scabricornis. ■Prionus tKorace subcylindrico , elytroruin li- neis tribus elcvalis mbbreviatis. Prionus scabricomis. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 268. n°. 6. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pas- 33. — OnY. Entom. tant. 4. Prion. f>og.J3. W. ^i.pl. M.fig.^2. l'emelle. -^Panz. Faun. Gcrm.fas. i2.Jig. 7. Mâle. — La Lepture rouillée. Geoff. Ins. Pans, toin.i. pag. 210. n°. 6. f— E/icycl. pi. 2o5.Jtg. la. Femelle. Longueur 20 à 22 lignes. Corps'brun. Mandi- bules beaucoup plus courtes que la tête', très- arquées, sans denielufes. Antennes pins courtes que le corps , de on?.e urlicles, le troisième plus long que les deux suivaus réunis; les cinq pre- aiiiers chagrinés, raboteux. Tète et corselet cha- gr ués , avec uu (eu de duvet roussàlre j angles postérieurs du corselet relevés , presque sp:ni- formes. ^Ijtres de couleur, marron , ua peu chagrinées et duv^îées , portant chacune trois lignes longitudinales élevées, celle du milieu plus longue que les deux autres qui s y réunissent, n'atleiiinaut pas l'extrémité; ligne sulurale ter- rainee-par une ircs-jbelile epiue a peine visibie.. Dessous du corps et pattes d'un Lriin-marrou clair. Tarière ayant près de quatre lignes de lon- gueur. Poitrine légèrement garnie d'un duvet grisâtre. Femelle. • Le mâle. a les antennes entièrement chagrinées et même épineuses eu dessus. Les ligugs des ély très sont moins dislinctes. Se trouve en Europe sur le tronc des vieux arbres. Il babilc aux environs de Paris , suivant Geofli-oy. ( S. F; et A. Serv. ) PEUONIENS, Fi-ionii. Première tribu de la famille des Longicnrnes , section des Tétramères, ordre des Coléoptères, ayant pour caractères : Labre nul ou trcs-petif. Cette tribu ne crnlient que les genres Spondyle et Prionc. P'oyez ces mots. (S. F. et A. Sert.) PJIISTIPHORE , Pm/v^^om. Lat. Cohsidér. sjénéral. Tenlhfedo. Fab. Pakz. Pteronus. Jur. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Térébrans , famille des Porlc-scie , tribu des Tenlhrédines. Parmi les genres de cette tribn, les seuls qni aient les antennes composées de neuf articles sont: Cladie , Pristiphore, Némale, Tenthrècle et.Dolèrc. Les deux derniers ont deux cellule» radiales aux ailes supérieures ;' les Némates ont; quatre cellules cubitales; les antennes des Cladii. s sont velues et leurs articles à partir du troisième sont insérés obliquement sur chacun de ceux qui les précèdent; ces divers caractères distinguent ces genres de celui de Pristiphore. Antennes filiformes , de neuf articles; ces aj'- licles nus et n'étant point tronqués obliquement. — Labre apparent. — Mandibules échancrées oa légèrement Lidentées. ^ — Palpes filiforn^s, lès maxillaires plus longs que les labiaux, de six ar- ticles , les labiaux de quatre. -^Lèvre trilîde. — Trois petits yeujc lisses disposés en triangle sur le vertex. • — Corselet un peu cylindrique. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale grande et trois cellules cubitales, la dernière atteignant l'extrémité de l'aile. — Abdomen composé de huit segmens outre l'anus; tégument supérieur du pre- mier incisé dans son milieu; une tarière dans les femelles ne dépassant pas l'extrémité de l'abdo- men , logée dans le repos dans une coulisse qui partage en deu.v le tégument inférieur de l'anus, ce même tégument entier avec le supérieur pres- que nul dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne , les quatre jambes ptjstéricures dépour- vues d'épine raédiale. Le nom de Prisliphore vient de deux mots gnecs qui signifient : Porte-scie. Ce' g^fire a- été créé par M. Latreille aux dépens des Ptérones de M. Jurine et adopé par les auteurs subséquens. Il rte contient jusqu'à présent que huit espèces qui toutes sont de Prauce. ire. Diuision. Première cellule cubitale rece- vant les deux nervures rccuirentes. — Mandibules un peu échancrées. I . PBis.TiPH0RS de la Myosotis , P . Myosotidts. Pristiphora nigra , abdominis lutei segmentis omnibus nigro transi>ersè strigatis. Pristiphora Myosotidis. Le P. Monogr. Ten- ihred. pag. ."îg. n". 170.— Faun.franç. Uyménopt, 2 06 P R I P^ë- 74' n". 1. — Pieronus Myosotidls. Ju». pag. 64. — Tenthredo Mjosotidis. Fab. Sjst. Piez. pag. 41. n°: 60. — Takz. Faun. Germ.J'us. «■/ig. j3. Longueur 2 lig. 7. Antennes , lête et corselet coirs. Bouche, épaulelles , pat l'es antérieures et ialeruicdiaircs jaunes. Abdomen jaune 5 'ses seg- mens marqués en dessus d'une ligne dorsale , noi- râlre, Iransveisale. Fuites postérieures noires avec les lianc;lies et la plus-graude partie des cuisses jaunes. Ailes, supérieures ayant leurs principales, nervures et le point marginal jaunes, i'emeile. Des environs de Paris. a. Pristiphore teslacce , P. testacea. . Pristiphora nigra , humeris punctisque duohus subscutello luieis , abdouiinc ■icstaceo , pedibus testaceis tibiaruni posticarum apicejusco. Pristiphora testacea. Lat. Consid. gén. — Le P. Monogr. Tenthred. pag. Sg. n". 171. — Pteronus teslaceus. Jon. pag. 64. p/. i3'. .Longueur 2 lig. j. Antennes , têle et corselet noirs. Epaulettes et deux points sous l'écusson , jaunes. Abdomen testa'cé pâle. E.xlrémilé des jambes .postérieures brune. A.iles transparentes , nervures noires. Femelle. Dès environs de Genève. 3. Pristiphore rufipède, P. nijîpes. Pristiphora nigra , pedibtis testaceo-Jlai^ï; , Jimorurn anticoruin quatuor basi nigro macu- latâ. Pristiphora nijipes.^ Le P, Monogr. Tenthred. pag. 60. n°, 174. . — FaiinJranç.Uyinénopt. pag. 75. ra°. 4. ;;/. i^.Jig. 2. - • Longueur 2 lig. ^. Noire. Labre testacé. Mandi- bules brunes. Pattes faùvçs, les quatre cuisses antérieures tachées de noir à leur Base. Ailes transparentes, nervures brunes. Femelle. Du nord de la France. 2«. Division, Seconde cellule cubitale recevant les deux nervures récurrentes. — Mandibules lé- gèrement bideutées. 4- PniSTiPHORE âlrè, P. aira, ^Pristiphora nigra, pediim paUidorum femo- ribus basi iiigris. Pristiphora atra. Le P. Monogr. Tenthred. pag. b'i. /f. '76.— Faun. franc: Bymcnopt. pag. 76. «°. 6. — Pteronus ater. Jmi. pi. 0". Pteronus juger. JvK.pag. G4. Longueur 2 lig. 7. Noire. Pattes pâles avec la base des cuisses noire. Mâle et lemeile. j Des environs de Soissous. P R O 3*. Vicision. Seconde cellule cubitale recevant la première nervuje récurrente 5 troisième cellule cubitale recevant la deuxième nervure récur- rente. 5. Pristiphore varipède , P. varipes. Pristiphora nigra , are pedibusque albo variis. Pristiphora varipes. Le P. Monogr. Tenthred. pag. ()-i . n°. 178. — Faun. Jranç. llyménopl. pag. 7O'. n°. 8. Longueur 3. lig. Noire. Bouche et .pattes va- riées de blanc. Ailes transparentes. Mâle. Du Soissonnais. (S. F. et A. Sert. ) PRO-ABEILLE. Réaumurel De Géeront donné ce nom aux H^fménoptères mellifères de la tribu de Andrenètcs. J^oyez Andrènb. - (S. F.,et A. Sery.) PROBOSCÎDÉS, Proboscidea. Première sec- tion de l'ordre des Diptères; ses caractères sont : Gaine de hl trompe toujours uuivalve, renler- mjnt dans une gouttière supérieure et longitu- dinale le suçoir, coudée à sa base eJ. -terminée par un empâtement phls ou moins marqué, divisé eu deux lèvres. — Tète toujours très-distincte dii tronc. — Crochets des tarses droits ou simple- ment arqués et unidentés au plus en dessous. • " (S. F. efA..SEuv.) PROCESSE , Prùcessa. Léach. Lat. Nika. Risso. Lam.'Desm. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes , famille des BJacroures , section des Salicoques , étal)li.par M. Léacli {Crust. Podoph. de la Gr. Bret. 4<^. cah. i8i5), et dynt les caraclèies sont ; antennes inlermédiaircs ou supérieures terminées par deux iilets sétacés, dispesés presque sur une iirènie ligne horizontale, et dont l'intérieur est le plus long , portées siir un pédoncule formé de, trois articles , dont le premier plus grand et leseconcl plus court. Ànleiines inférieures ou ex- térieures sélacées ,' lieaucc up plus Init^ufs que les premières, pourvues, â leui'base, d'une écaille alongée, unideiilee à l'extrémité et en dehors , et ciliée sur le bord interne. Pieds-mâchoifes exté- iipurs ne couvrant pas Li bouche, formés de qua- tre articles visibles , dont le second est très-long et fortement échancré à sa base' du côté interne. Pieds généralement grêles et longs 5 ceux de la premiéK^paiie- monodacl_yles à gauche et didac- lyles à droitç , n'ayant j'as de carpe muitiarliculé; pieds de la seconde paire plus grêles , Irès-longs , iiliformcs, de grandeur inégale et finissant chacun' par une petite main didactyle ; le carpe et l'article qui le précède étant 'muitiarlicul.'s tians la plus longue, et le carpe seulement l'étant dans la plus courte : les Irnis dernières jiaires de pieds simple- ment terminées par un ongle aigu , légèrement P R O arqiii? ot non i'pinenx; cavapaoo un peu alongji'e , lisse, poui'vue ea avant d'un pelit rostre cijm- piimé. Abdomen avqué vers le tiuisiôme segment, terminé pai^ile* lames foliacées, alongées , dont l'extérieure , de chaque côté , est bipartie à l'ex- Irémiié. ■ Ce genre a de grands rapports avec celui des Pcildtiions , mais il s'eu'diîiiugue ainsi que des autres fleures de la seclion des Salicoques par la siu^^uiiève anomalie de ses pieds antérieurs. Ces Cvusiacés sont très-communs sur- nos côtes, sur- tout sur celles de la Méditerranée; t'est en été qit'on en trouve en plus grande abondance. Us n'abandonnent jamais le.rivjij^e, et les. femelles déposent leurs œufs plusieurs fois dans l'année sur les pl.iiilfs marines ; ils sont généralement de pe- tite taille, leur chair est très-estiiuée , et on s'en sert comme d'uu excellent appât pour prendre le poisson. M. Risso, dans son ouvrage sur les ..Crustacés çle Nice, avoit donné le nom de Nik.a aux ('rus- lacés lie ce genre, mais comme son ouvrage n'a paru qu'un au, après celui deM. L^|tli , M. La- treille a adopté la dénomination 'i^fcc dernier comme étant antérieure. t. PnocËssE comestible ,■ P. edulis. Lé. \cn. Ii.i.T. Crust. pag.*Q5. Nika cdiilis. Risso , ^/. 3. Jig. 5. Lam. Desm. Longue d'environ un pouce et demi, d'un rouge-incarnat, pointilléè de jaunâ- tre , el ayant une rangée de taches jaunes au mi- lieu de ia carapace qui est très-lisse , .terminée par trois pointes aiguip'j , dont celle du milieu, 0.1 le rostre , eu la plus longue ; yeux verts; pattes de la première paire égales en grosseur. Cette espèce qui a été.con«ue de Rondelet [Hist des Poiss, éd. française), et qu'il a nommée la Cifade eu petite S qui lie , a la chair tellement douce , sui- vant Cet auteur, qu'elle répugne a certaines per- sonnes. Elle fait son nid daiTs la région des algues et on la vend pendant toute l'amiée darrs les mar- chés de Nice : la femelle pond eu tout temps ; ses œuts sont d u:ï jaune- verdâtre. MM. Risso et ^jéach décrivent plusieurs autres .espèces de ce genre. ( E. G. ) ?RQCESSIONNAIRES. Nom donné par Réau- Hiur aux chenilles de dt'ox espèces de Bombix. Voy. liombix processionnaire n*. (}t) et Bombix piihyocampa n". 97. (S. F. e* A. Serv.) l'RO-ClGALE. .Nom donné par Réaumur et Gcollroy {^Ins. Paris, toin. x. png. 429) aux Ilémipitres qui composent les genres Tetligojie et Membracis. Voy. ces mots.- ' ' . (S. F. .et A. Sert.) PROCRIS. Nom donné pavGeoU'roy au Satyre Pampb.ile. f^oy. toni. 9, pag. 1549 ^^ ce l)ic- lioQuaire. (.S. F. et A. Sert. ) PROCRIS, Procris. Fab. Syst. Glossut. I.at. Sphiu:r. (^Adscitii.) Linn. Sphiiur. Esi-. llus, Zygœna. Fab. Ent. Syst. Pa.vz. Ross. Phalœna. Geqff. Papillon-phalène. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre.-lles Lépidoptères, famille desCrépusculaires, tribu des Zygéuides. Les Sésies , les Œgoccrcs, les Thyrides , les Zygènes et les Synlomides, genres de celte tribu ont dans les deux sexes les antennes simples ou ;i peine pecliuées. Les (Slaur.opidcs , les Agiaopes et les Slygies les ont bipeclinées dans les deux sexes; dans les Alychies ainsi que dans les Pro- cris elles sont bipeclinées dans les mâles, simple^ d.ins les femelles ; mais on recounoîlra les pre- mières à leurs palpes très-velus, s'élevant nota- blemeut au-dessus du- chaperon, à leurs ailes cour- tes el aux fortes épines qui terminent leurs jambes postérieures. ■ Antennes sans houppe à leur extrémité , sim- ples ou gai-nies d'écaillés peu alongées dans les femelles, bipeclinées dans les m.âles. — Langue distincte. — Palpes point velus , s'élevant à peine au-delà du chaperou. — Ailes oblongues, ciliées. — .Tainbes postérieifiiss terminées par deux épi- nes irès-pelites. .-^ Chenilles-co\ir\es', ramassées, peu garpies de poils, se j-approchant beaucoup par la forme des Chenilles-cloportes. — Chiysa- //c/e^ renfermée dans une coque. . ■ . • Les espèces de ce genre sor* en petit nombre et se ressemblent foules; leur taille est moyenne , leur couleur uniforme, lés ailes n'ont ni taches ni bandes, un vert métallique quelquefois mêlé d'ua peu de brun est leur livrt>e ordinaire. Les Procris se trouvent d.i-ns les prés secs, dans les clairière! des b'ois el le long des haies. I. Procris de la Statice , P. Statices. Procris ali's superioribus suprà viridibus auren subnitentibus, siibtiis injcrioribusqùe cn'iercojus- cis , antenms maris apiçe vLc pectinatis. Procris statices. Lat. Gen. Crust. et Ins. iom. 4. pag. 214. — - GoD. Hist. nat. des Lépid. de Fr. tant. 3. pag. l'SB.-;?/. p.2.Jig. i^5. — Zygœna sta- tices. Fab.' Ent. Syst. toin. Z. part. J ■ pag. 406. n°. t)8. — Sphinx statices.. Linn. Syst. Nat. 2. 808. 47. — HuB. Spliing. tab. l.fig. i. -t-Panz. FaUn. Gerni.fas. '■'•fig- 24- — Esi>. Sphinx., tab. XVllI. fig. ii. -^ Le Sph-iux turquoise. Engb, Pap. d'Eur. pi. lOù.fig. i5o. -7- 'De Géer, Ins. tout. 3. pag..'iii:>..n".-i.. pi. 0. .f'g^ 8-10» — La Turquoise. Geoef. Ins. Pans. t:ijn. z. pag. 12c. n°. 4°- Envergure 9 lig. Langue noire. Aniennes et. corps d'un vert-doré. Dessus des ailes supérieures de m«ne couleur, L-ur dessous et les inférieure?, d'un brun-cendré. D.ias le mâle les sept ou huit derniers articles des antennes sont peu pcciiné.s, leurs dents étant très-courtes et ea lurme de stries. ao8 P R O Chenille verdâlre avec deux rangées longiludi- uales de chevrons noirs sur le dos, et le long du corps une sérielongiuidinalede poiulsrougesbor- dée d'une ligne noire flexueuse. Tête et pattes t'cailleiises noires ; j)allesTOembrcineuses blanchà- fies. Vit savluVaticnce ^Runiea: paiie/iiia) et la GlobuLiire {^Globidaria rulgaris). Commune aux environs de Paris. 2. I'kocbis de la Globulaire, P. Globulariœ. Prociis ulis superionhus s'jprà cceruleo tnridi- hus nitcnttbus , sublùs irifèrioiibiisque i;inereoJus- cis, aiitennis maris omniitô peçtinatis. Procris Globulariœ. Lat. Nouç. Diit. d'Hisl. mit. 2». édtt. —r GoD. Hisi-. nat. des Lépid. de Fr. toin. 3. pag. i6o. pi. 2.1.. fig. l6. — Sphinx Globulariœ. HuB. Sphing. tab. i.Jig.^ etl). ■ Envergure f) lig. Antennes et Qurps verdâtres. Dessus des ailes supérieures d'«n verl-blcuàlre , leur dessous et les inférieures d'un brun-cendré. Le mâle a les antennes entièrement et régulièrement pectinces. Chenille verdàtre,a3'ant le long du dos des lo- sanges noirs et de chaque tôle du corps uije bande amarantebordée de deux lignes noires flexueusps. Tète entièrement noire. Chrysalide d'un brun- pâle avec l'enveloppe des ailes Icrmiuée par un prolongement. Des environs de Cliarfres. 3. Peocris du Prunier , P. Pruni. Procris alis superiorihus siiprà riridi-fuscis , basi aureo niteniibus , subtus iTiftiriaribusque ni- grojhscis , antennis l'iians oinninù peclmatis. Proçris Pruni. Lat. Gen. Crust- et Ins. torn. 4- pag. a 14 GoD. Hisi. nat. des Lépid. de Fr. ioni.?>. pag. iG'i. pi. H3,. fig. 17. — Zygœna Pruni. Fab. Ent. Syst. loin. 3. part, i . pag.- 406. ji". bg. — Sphinx Pruni. Hub. Sphifig. tab. i. Jig. 4-<, — Esp. Sphinxx tab. ?to.fig.2,el 3. — Le Sphinx du Prunellier. Ekor. Pap. d'Eur. pi. io3. fis- i5'- Envergure 6 lig. Langue d'un jaune-paille. An- tenues d'un beau bleu-verdâlre. Corps d'un verl- obscur. Dessus des ailes supérieures de même cou- leur , leur base^yant un rellet doré ; leur dessous et les inférieures'd'un brun noirâtre. Aniennes du mâle eulièr'ement et régulièrement peclinées. . Chenille de couleur rosée.; stigmates noirs.- Dos divise par une double série de losanges noirs dis- posés transversalerncnt. Vit sur fe Prunellier et le Chêne. Chrysalide un peu verdàlre, son dos et l'eni'eloppc Aulres Oxyures , c'est-à-dire que les femelles déposent leurs œufs dans le corps de certaines larres d'insccles , aux dépens desquelles leur posiérilé doit se nourrir. On doit l'établissement de ce geui;e à iM. Lalreille. 1. PnoCTOTRUPE féconde, P. gravidator. Banchus grav'idiitor. Fab. Sjst. Piez.pcig. 128. n". 10. Nota. M. Lalreille pense que cette espèce ap- partient au genre Proctolnipe. Voyez pour la des- cripiion et les autres synonymes Icbneumou fé- cond ,• n". 143. 2. PftocTOTRUPE Limaculée , P. himactilata. Proctntmpes nigra , abdomine testaceo , pe- débus pallidis. Erodortis bimciculatus. NValkn. Fauri- Paris, iow. 2. pag. 47. 71''. 1. Longueur 2 lig. {■ 5 lig. Antennes, télé el corselet noirs. Abdomen d'un teslacé-ferrus^i- neux ; le dessus et la tarière plus foncés j celle-ci presqn'aussi longue que l'abdomen. Pattes pâles, cui^aos ayant un pieu de brun 5 nervures des ailes noires: point marginal brun. Femelle. Le mâle ne dillère point. Des environs de Paris. 3. Proctotrupe pallipède , P . pallipes. Prociotrupes antennis pedibusqiie testaceis , capite ihorauet/ue nigas , abdomine piceo. Prociotrupes pallipes. Lat. Gêner. Crusi. et Jns. tom. 4. pag. 38. — Codnis pallipes. Juk. Jlyménopt. pag. S09. pi. 10. Mâle. — Encycl. pl. 377. fg. 5. Longueur 2 l'g. ;. Antennes et pattes tesSacées. Tète et corselet noirs. Abdomen couleur de poix. Tarière à peu près de la bngueur de la moiiié de Tabdonien. Ailes transparentes ner- vures de couleur brune ainsi que le point mar- j^inal. Femelle. Uist. Nul. Ins. Tome A'. P R O 209 Des environs de Paris. Nota. Quoique M. Jurine ait cru figurer une femelle, les deux petites lames qui terminent l'ab- domeu de son individu nous démontrent qu'il avoit un mâle sous les yeux. 4. PB.0CTOTB.urE iioiic, P. nigra, Prociotrupes nigra , antennarum nigrarum ar~ ticulo primo baseos iuteo , palpis pedibusqu* pallidis. Proctolnipe» nigra. 1/ vt. Gêner. Cnist. et Tns. tom. 4. pag. 38. — Sri.Noi.. Ins. Ligur. Jits. 5. pag. ibO. n°. 2. — Codrus niger. Jdr. Hyméiiopt. pag. 39. — Panz. Faim. Germ. fas. ïio.Jig. y. Longueur 2 lig. Antennes noires , leur premier article jaunâtre. Palpes et [faites de couleur pàlo. Tète -, corselet et abdomen d'un noir-luisant. Ailes transparentes , point marginal et nervures de couleur brune.* Mâle. " Commune aux environs de Paris. Nota. Ce genre renferme encore la Proctolrupe brévipeune de M. Lalreille j il eft probable aussi qu'on doit y rapporter le Basstis campanulator de Fabricius. HELORE, Helorus. Lat. Juh. Spliex. Paxl-. {Faun.) Psen. Panz. revis. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Pupivores , tribu des Oxyures. Cinq genres de cette tribu , Hélore , P.oclo- trupe , Cinèle , Ik'lyie et Diaprie ont pour carac- tère commun d'avoir les antennes insérées au milieu de la face antérieure de la lête ; mais les ailes supérieures dans les quatre derniers de ces genres n'ont aucunes cellules discoidales dis- lincies. Antennes filiformes, point coudées, insérées au milieu de la face antérieure de la lèle , com- posées de quinze articles , le troisième presque conique , les autres cylindriques. — Mandibules alongées , pointues , ayant un avancement interne bidenlé. — Palpes ma.rillaires tilifoimf s , longs, composés de cinq ailieles , les labiaux de trois, dont le dernier plus gros, ovale. — Lès^re évasée, arrondie , presqu'enlière au bord supérieur. — ■ y't'fc comprimée , de la grandeur du corselet. — Yeux ovales , entiers. — Corselet globuleux. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale trian- gulaire, anguleuse à sa partie intérieure, deux cellules cubitales , la première grande , quel- quefois coufjée eu deux jusqu'à la moitié p;ir une petite nervure qui part du point épais , la seconde atteignant le bord postérieur de l'.iilc ; et trois cellules discoïdales , la première siipé - rieuie tiiangulaire , en sorte qu'il n'y a point de nervure réi urrenle ; la discoidale inférieure atteignant le bord jiostérieur de l'aile. — Abdo- men ovale - globuleux , son premier segment Dd 210 P R O s'amincissant bnisquement en ua pédicule alongé et cjltndrique , le siiivaut en forme lie cloche et le plus grand de tous. — Faites (fe longueur moyenne. lil. Latreille a établi ce genre et M. Jurine l'a adoplé. On n'en menlioune qu'une seule es- pèce dont les mœurs nous sont inconnues. I. HÉLORE Doir , H. ater. Hclorus ater, suftpu/jescens , rugosuîus , ab- êomine nitido , petiolo rtigoso , 'pedian geni- culis tarsiscjue testaceo Juscis. Ilelnrus ater. Lat. Gêner. Criist. et Ins. tom. 4- pag. Sg. — JvR. Hyme'/iopt. pag. 21 5, pi. 14. — Sphe.r anonialipes. Panz. Fatin. Getiii.Jiis. 52. Jig. 23, et Jets. iOO.'/îg. 18. — Psen anorna- lipes. Panz. revis. Longueur 3 Hg. Très-noir, uo peu pubescent. Tète, corselet et pédicule de l'abdomen Cue- Tiient chagrinés , celui-ci ayant en ou!re quel- ques petites carènes longitudinales , les aulres segmens de l'abdomen lisses , anus en pointe un peu courbée. Pattes noires, leurs arliculalions et les tarses d'un les;acd-brun. Ailes transpa- rentes, nervures noires. Ou le trouve en France. II n'est pas commun. CINÈTE , Cinetus. Jun. Lat. Genre d insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Te'rébrans , famille des Pupivores , tribu des Oxyures. Dans le groupe de cette tribu qui a les an^ tenues insérées au milieu de la face antérieure de la (êle {^vnyez Peoctotrupe) , le genre Dia- prie n'a aucune cellule au.\ .-^les supérieures , les Hélores ont deux cellules cubitales et trois discoidales. Dans les Bélyies les antennes sont perfoliées et les Prociolrupes les ont droites , leur premier arlicle n'étant pas très-long. Antennes filiformes, coudées, insérées sur un tubercule placé au milieu de la face antérieure de la tête ; leur premier article de grandeur notable. Elles sont composées de quinze arliclts dans les femelles, le premier très-long, et de quatorze dans les mâles , le Iroisièmc arqué. — Mandil)ules légèrement bidentées. — Tête un peu pyraniidaic. — Trois petits yeux fisses assez gros, disposés en triangle sur le devant du ver- tex. — Corse/et muni postérieurement d'une petite épine latérale ; métathorax mince. — Ecusson arrondi. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale très-petile , pointue à son exirémité in- férieure , triangulaire , anguleuse intérieure- ment , cet ai>^le émettant une nervure qui se perd dans le disque sans atteindre aucune cel- lule ; de ce disque p.tri une aulre nervure, cro- chue à son commencement et qui descend jus- qij'au bord postérieur 5 une cellule cubitale cou- • P R O fondue avec les discoidales Abdomen un peu aplati. Son premier segment formant un pédi- cule long , sillonné eu dessus , velu et un peu arqué. Second segment très-grand , les aulres fort étroits, — Pattes longues. Le nom de Ciuèle paroit venir d'un mot grec qui signiOe : remuant. Nous ne sommes pas cer- tains que l'espèce que nous allons décrire soit celle que M. Juriue a connue. I. Cinète iridipenne , C. iridipennis. Cinetus niger , alarum squamâ antennaruni basi pedibusquej^usco iestaceis. liOngueur 2 lig. Noir. Antennes brunes , leurs deux premiers articles testacés. Ecaille des ailes de cette dernière couleur. Pattes testacées mêlées d'un peu de brun. Ailes velues , irisées , h ner- vures brunes. Tarière blanchâtre. Cuisses reu- llées en massue à leur extrémité. Femelle. L'individu que nous considérous comme le mâle dillère par ses antennes dont le premier arlicle et le devant des trois suivans sont leslacés, par la base du second segment de l'abdomen qui est leslacée-brune et par les pattes d'un les- tacé beaucoup pli s clair et sans mélange de brun. Environs de Pans. BËLYTE , Belyta. Jcr. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménopière.'r, section des Térébrans , famille des Pupivores, tribu des Oxyures. Les Hélores , les Cinèles et les Bélyies ap- partiennent au groupe d'Oxj'ures , dont le ca- ractère est d'avoir les antennes insérées au mi- lieu de la face antérieure de la tête, mais ils se dislinguent des autres genres du même groupe par leurs antennes composées de quatorze à quinze articles (ï). Dans les Hélores ces arlicles sont cylindriques. Les Cinèles ont la cellule ra- diale de leurs ailes supérieures triangulaire , et leurs aiilennes ne sont point perfoliées , non plus que celles des Hélores. Antennes longues , presque filiformes , pev- foliées , insérées sur un tubercule placé au mi- lieu de la face antérieure de la tête , plus grosses vers le bout , au moins dans l'un des sexes , composées de quinze arlicles , le j.remicr long, le second fort petit, le troisième conique, les suivans grenus , perfoliés , le dernier ovoïde , conique. — Mandibules Irès-peliles , légèrâincut bidentées. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle sur le haul du froiil. — Corselet aplali, guilloché en dessus , ayant une é|)ine de i;liaquu côté poslérieuremenl. — Ailes supérieures ayant (1) Les mâles des Diapries ont aussi les anren-nes de r^ia- toi7.e articles, mais dans ce genre les ailes supérieures ^onCl toialemem privées de cellules. P R O une cellule raJiale peliic , ov:ile , peu distincte cl une seule c tUuie cubilaie «oulùuilue avec lus cellules dIsLoidaks. — AhdiDuvn pi'ilieulé , soii second segment ti'ès-s:^rauJ , cjulIuucIois sillounc l:^)ngiiuditialcraent dans son milieu , les autres trts-clroils. Tarière ( des femelles) un peu sail- lanle. — Faites de lonjrueur moyenne. M. Juiine en créant ce genre qui depuis a élu adopté par M. l,atreillc , le compose de deux espèces. Ses liabituùes ne nous sopt point couiiues. I. BÉLTTE bicolore , B. bicolor. Be/yta rtigni , antcnnis , pcdilnis , ahdomine- <]uo primo scginetito excepta , testaceis. Be/yta bicolor. Jon. Hyménopt. pag. 5li. pi. 14. — L.iT. Geiior. Criist. et Ins. tant. 4. ftig. 07. Lon<;ueur 3 lig. Noire. Antennes et pattes lestacées. Ai)domen de même couleur, à l'ex- ception du premier scgmeul t'oruiant le pédicule et qui est noir. Se trouve en Europe. VÏAVRIE, Diaprid. Lat. Clnilcis.FAB.Tc/ineu- vion. Ross. Oliv. (_Encjcl.) Psilus. Jua. Faxz. Spin. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Pupivores, tvihu des O.xyures. Dans le groupe de celte tribu dont les Dia- pries l'ont partie {^voyez Ox_yuies, article Pd- pivoBEs) tous les autres genres ont des .cellules' aux ailes supérieures. Antennes longues, filiformes, grossissant in- seusihleraenl vers le bout ou presqu'en massue , insérées sur un tubercule placé au milieu de la face antérieure de la tête, composées de douze articles dans les femelles , de quatorze dans les jnalcs. — Mandibules ferlas, alongées , ayant trois ou quatre dentelures. — Palpes maxillaires longs , filiformes , composés de cinq articles , le qualrii me un peu plus gros que les autres , le dernier le plus long de tous. Palpes labiaux plus gros vers leur extrémité, de trois articles. *— Télé un peu pyramidale. — Corps alongé, étroit. — Corselet rétréci en devant. — Ailes longues , les supérieures velues , dépourvues de relUil i, n ayant quune nervure courte qui part de la base, suit le bord extérieur et se termine bientôt par un point assez épais. —Abdomen ter- miné en pointe, son premier segment rétréci en pédij ule , le second très-grand , les derniers fort étions. Tarière (des femelles) un peu saillante, su^eeptlble d'alotfgemeht , composée de tuyaux qui rentrent les uns dans les autres. Pattes grêles, cuisses jenflées vers l'extrémilé. Lp nom de ce genre eil nu mot grec qui si"ni{je : P K O ?. , I iarihv. Les Diapvics sont pctilcs , leur démarcl.e est lenle (-1 elles s'envolent dillicllemeul. On les trouve sur les plantes , le long des murs et jusque dans les maisons, marchant quelquefois sur les vitres des croisées. Le nombre d'espèces couhul-s est peu considérable. Rapportez à ce genre l'Iclineumon conique , n». 186 de cet ouvrage, Diapna rujipes. Lat. Chakis conica. Fab. Syst. Piez. (S. 1''. et A. Serv.) FRO-GALLINSECTES. Nom donné par Réau- mur aux iiisecles hémiptères du genre (.'ochc- uille. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv. ) ERON'EE , /'/■o;?a';/.f . Genre d'Hyménoptèrer- Porle-aiguiUon , famille des Fouisseurs, tribu des Spliégimes, établi par M. Latreille. Le Pep~ sis nia.rilLiris de Palisol - Bauvois , //?j. d'AJ^. etd^Ainériq. Hyménopt. pi. ^-Jig. I. et le Dryi- nus a'neiis de Fabricius conijiosenf seuls va génie , qui dilî'ère très-peu de celui de Chlorion , et qui peut y élre réuni en y f irmaiit une division. T'oyez Chlorion à la suite du mot Sphégimes. (S. F. et A. Seuv.) PROSCARABÉ. Nom donné par GeonVoy à une espèce de Méloé. J-^oyez IMéioé proscarabu n°. I. ( S. F. et A. Serv. ) PROSCOPIE, Proscopia. Klog. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères, famille des Sauteurs, tribu des Acry'diens. Cette tribu est composée des genres Truxale , Proscopie,Pueumore, Criquet et Tétrix. Les trois derniers n'ont point d'éminence loslriforme sur le sommet de L. tête et leurs trois paires de pattes sont à peu près également espacées. Les Truxales ont des antennes longues , ordinairement ensi- formes , composées d'un grand nombre d'articles. Ainsi ces quatre genres se distinguent parfaite- ment des Proscopies. Antennes iiliformcs, plus courtes que la tête j composées de sept ai ticles dans les femelles, de six dans les mâles, le dernier plus long, acuminé. — Labre grand, membraneux^ voûté, écliancré à l'extrémité. — Mandibules cornées, épaisses, crénelées, tronquées à l'extrémité , ayant quatre den4s obtuses et des tubercules vers le bout. — Mâchoires courtes, cornées, bilides ou plutôt bideotées ; ces dents aiguës, l'interne simple, l'externe petite, portant elle-même une petite dent avant son extrémité. — Lèvre grande, membraneuse , échancréc. — Quatre palpes mem- braneux à articles cylindriques ; les maxillaires plus longs, de cinq a. licles , les labiaux delio.s dont le dernier plus long. — Té/e ayant sa jiarlie supérieure sinuée, souvent très- longue ,' s'éle- vant en une apparei^ce de rostre conique , j'ii'sé ou anguleux. ~ J'cmx saillaus , Lénil'nh.'i.qucs , Ud 3 212 P R O siliu's à la base du prolongement assez près oyant d'en haut. Ces insectes le doivent sans doute à. l'élévation où leurs yeux sont placés vers l'extrémité supé- rieure du prolongement de la lête. Ces Orthop- tères sont de très-grande taille. Nous devons ob- server que leurs parties sexuelles telles que nous les décrivons, d'après M. Kliig, ne nous parois- sent apijarteuir qu'aux femelles ; celles des mâles dans un individu malheureusement incomplet que nous avons sous les yeux , sont fort diilérentes; la partie inférieure de l'anus est grande et en cuille- ron, taudis que dans la femelle elle a absolument la forme d'uu soc; nous ne voyons que deux dents non recourbées aux organes de la génération de ce mâle. Sur le cuiUeroa repose une partie assez grosse , mais dont la forme nous paroît altérée dans notre individu. 1. Proscopie géante , P. gigantea. Proscopia collaii utrinqiiè elevato , punctato , rostro elnngato, tetragono , obtaso ; anteimis ros- tro brefioribus. (Klug.) Proscopia gigantea. Klug. Prose- Nor. Gcn. pag. ib. n°. 1. tiib. Ô.Jig. i- Longueur 6 pouces. Antennes à peine plus P R O longues que le prolongement rosiriforme , brnncïr Corps d'un testacé - grisâtre. Télé enlicrement lisse , peu rétrécie au-dessus des yeux , son pro- longement rostriforme quadrangulaire , canali- culé à sa partie antérieure. Corselet lestacé , granulé , ayant sur les côtés une ligne de points plus élevés. Métathorax court , granulé. Entre la base des pattes antérieures on voit un jietit tuber- cule. La poitrine ollre trois enfoncemtns , le postérieur placé entre la base des pâlies intermé- diaires", un autre plus grand entre la base des pattes postérieures. Abdomen lisse, d'un leslacé- clair, légèrement caréné en dessus et en dessous , ses côtés ayant quelques petites lignes élevées qui ne sont Lien distinctes que sur les premiers seg- niens. Les derniers un peu canaliculés entre ces lignes. Pattes plus foncées que le reste du corps. Epines des jambes postérieures fortes. Femelle. Du Brésil et de Cayenne. Nota. StoU a figure cette espèce Spect. pi. XXIV, fig. 90 , mais il lui attribue dans son texte ainsi que dans safigure des antennes très-longues et sétacées, avec des pattes antérieures contorméej comme celles des Phasmes ; cela prouve que son individu avoit été mutilé et ensuite maladroite- ment raccommodé. M. Kliig n'a point "cité cette figure. ' 2. Proscopie granulée, P. granulata. Proscopia colUiri punctis elevatis scahro , ros- tro tetragono apice dilatato , antennis rostro brei'ioribus- (Klug.) Proscopia granulata. Klog. Prose. Noi-'. Spec. pag. 2a. n°. 7. tab. ù,. fig. 7. Longueur 5 pouces. Corps testacé -obscur , tète lisse, rétrécie au-dessus des yeux , son pro- longement rosiriforme étroit à la base , très-di- laté et obtus à l'extrémité; ses côtés membraneux, s'avançant au-delà de l'extrémité. \ eux grands. Antennes plus courtes que le prolongement, brunes, subulées. Cor.-elet ayant sa partie anté- rieure chargée de points élevés , bordée à sis deux extrémités, marquée en dessous d'une carène lon- gitudinale. Abdomen presque lisse , nn peu ponc- tué à sa base , avec une ligne longitudinale peu marquée sur le dos. Jambes postérieures c"ourbée,«, sillonnées latéralement , ayant quelques é])iiR-s sur leurs bords ; leur dessous épiueux avec qualre bandes noires. Tarses bruns. Du Brésil. Nota. Nous n'avons point vu cette Proscopie non plus que la suivante. 5. Proscopie oculée , P. oculata. Proscopia collari punctis elefatisscabro, rostro bre^'issimo , antennis rostro diiplo Ji.ngioribus , abdoniine reliquo corpore bremure. (Ki.ug.) Pivscopia oculata. Klug. Prose. Nof. Spec. pag. 26. n". i5. tab. ^.Jig. i5. * P R O Lûnguenr ^ponces 7. Corps liiu'.iire, enlicre- mt'ut leslncé. Télé couile , rélit'cie avant les yeux , uu peu brune poslérieuremeal j son pro- louj^eaient roslrirorme tiùs-courl , anguleux , un peu conique , incliné, obuis à l'exlrémiti*. Yeux grands, (ris-saillans avec leur orLile |);ile. An- tennes très-courles , lestaccts à la base. Pariie an- li-iieurc du corselet e'iroitc, chargée de poiuls élevés ; ceux du dos se réunissant, ceux- des côtés plus élevés; partie moyenne piesque bossue, un peu raboteuse, élevée en arrière. AJélalliorax lisse. Poitrine jilane, lisse, ayant quelques enfonce- ineos. Abdomen lisse ,'ljuéaire , uu peu plus pvos au bout. Cuisseis postérieures dtuléts en scie à leur partie inlérieure seulenienl. Jambes de la longueur des cuisses; les posiérieures rcnsses , armées d'épines noires. Tarses roux. Du Brésil. ( S. F, et A. Sebv. ) PROSOPE, Prosopis. Jun. Lat. Fab. Panz. Spin..'7/;/j-. Linn. Gy.oïî. Andivnu.Omv. {Encyc.') Nelilla. KiBB. Genre d'uisecles de l'ordre des Hyménoptères, spclicm des Porle-aiguillon, famille des Mclliféres, tribu des Andrénèles. Un genre avoii élé établi sous le nom ôiBylœus par Kabricius dans son Enlomologia systenuilica, mais sur des caractères tellemc(jt trompeurs que les insectes qu'il reùfermoit ne pouvoieiit rester ensemble, et que même plusieurs n'étoient que des maies d'espèces placées par l'inileur lui-même dans les Andrènes. W. Latreille en l■é^orman^ les caractères de ce genre et supprimant les espèces qui ne lui appartenoient point conserva d'abord le nom i^Bylceus. Fabricius adopta ce nouveau genre et changea son nom en celui dé Prosopis em- prunté de IM. Jujine, mais il joignit encore aux yétitables PrcsopL=s des espèces qui leur étoient étrangères , telles que 'des mâles de son genre An- drene , dont il parut tirer les caractères généri- ques, et une Céraîine de M. Lalreillc. Cependant Fabricius conserva toujours un genre sous le nom A'Hylixus qui ûe renferme aucune espèce qui lui soit propre : ce nom parut donc à tous les ento- mologistes devoir être rejeté; ils adoptèrent celui de Prosope conformément aux idées de ÛI. Ju- rine ; et JM. Latreille s'est joint à eux , eu admet- tant celte dénomination poui; sou genre Hyiceits qui est exactement le même. Dans la tribu des- Andrénèles trois genres seu- lement sont parasites, les Prosopes , les Splié- codes et les Colax (-le P. inédit); mais ces deux derniers oot la division iuterniédi.iire de la lèvre peu courbée luiérieurement, presque droite , et lïuis ailes supérieures ont quatre cellule^ cubi- tales , caractères qui les séparent des Prosopes. Anleimos lililormes, point coudées, insérées au milieu du front, composées de douze articles, grossissant un peu vers le bout dans Its feiflelles ' de treize articles dans les mâles dont le premier P R O 2i3 assez long, souvent reullé et palelllformc; se- cond et troisième articles égau.t en longueiir'daTis les deux sexes. — Miuidi/niia sans dents dans quel- ques-uns, ilaus les autres obtuses à leur bout, échan- crées et ayant deux dentségales. — i)/ôc7io;>ef cour- tes , leur bord interne membraneux en forme de dent. — Laiiguetle membraneuse , cordiforme, di- yisée en trois lobes égaux en longueur. — Palpes ayant leurs derniers articles plus petits, les maxil- laires longs , «Je six arliclts , les labiaux de qua- tre.— T<.tc verticale, appliquée contre le corse- let ; face plane. — Tmis petits yeux lisses à^^çn'^i^t eu triangle et posés sur le vertex. — Cor/;s- i^abre, presque cylindrique. — Segment anlérwur du ccn^cki tiès court , ne formant qu'un rebord trans- versal, ses côtés se prolongeant jusqu'à la nais- sance des ailes en manière d'épaulettes arrondiei et ciliées; mélathorax coupé presque droit pos- léiieurement. — Eciissoji mutique. — Ailes su- périeures ayant une cellule radiale se rétrécissant du milieu à l'extrémité , celle-ci presqu'aiguë , uii peu appendiculéc et trois cellules cubitales, la première plus grande que la seconde , recevant ia première nervure récurrente près de sa jonc- tion avec la seconde; la deuxième un peu rétrécie vers la radiale, recevant la seconde nervure récur- rente près de sa jonction avec la troisième; celle ci atteignant presque le bout de l'aile. — Pattes de longueur moyenne, jambes intermédiaires n'ayant qu'une seule épine courte et aiguc à leur extré- uiilé : crochets des tarses petits, unidenlés Point d'organes pour la récolte du pollen , de simples brosses de propreté à la face interne du premier ariicle des tarses. Les couleurs ordinaires des Prosopes sont le jaune et le noir et quelquefois un peu de ferru- gineux. Les mâles se distingceni faejement des ieraelles, la face antérieure àS leur tête étant presqu'entièrement colorée en jaune. Ces petits hyraénoptèies ont une odeur iigréable qui appro- che de celle de l'eau de rose. On n'en coiinoît qu'un petit nombre d'espèces, mais quiparoissent sillceplibles de beaucoup de variétés. L'insecte parl.iil Iréquenle les Heurs, particulièrement celles de l'oignon et du réséda. Les femelles déposent leurs œufs dans le nid des Audréuèies et des Apiair res récoltantes, {ployez l'article Parasites.) I. Prosope varice, P. vuriegata. Prosopis nigra , albido varia^ abdominis se-^ inenlo primo secundique busi Jerrugintis. Prosopis i-aricgata. VK-a.Syst. Pie;:, pag. 200. nP- 9.^ — JuR. hyménopt. pag. 220. — Proso- pis colorala. P^sz. Faun. Gerni.Jàs. Zf^.fig. 14. Longueur 3 lig. Antennes noires, un peu tes- tacées en dessous a l'exirémité. Orbite des yeui d'un blaoc-jaunâlrc en devant. Corselet noir , l^ord du premier segment , épaulcttes , éca^lie i4 P R O des ailes et deux taclies sur IMcusson , d un lilauc-juiinâlie. Abdomen a3'aut son premier ssg- uient iei-rugineux , le second noir , l'crrugineux à sa base, son bord inférieur couleur de poix; les Irois'ième , qualricmo et cinquième noirs avec leur bord iulérieur couleur de poui. Anus noir. Patles noires, base de toules les jambes d'un blanc-jaunàire. Partie antérieure des jambes et des tarses de la preuiit're paire de jKilles de couleur ferrugineuse. Ailes Iraus^reules à uer^ vures noires, t'emelle. Environs de Paris. Nota. La Prosope bif:iscit'e de M. Jurlne , pag. 220, pi. il , lig. 5o { E/icvc/. pi. 58i. jig. 5) , paroit être une simple variété de celle «spèce. Elle n'en diilère que par le bord infé- rieur du premier segment de l'abdomrn tjui est couleui; de poix. La Prosopis albipes x\e Fabri- cius , Sjst. Fiez. pag. 2y47 ""-4 7 est une autre variété, (^'esl à celle-ci cjue nous rapportons V riy- iceus albipes. L.iT. Dict. d'IIist. nai. 2^. édit. 2. I'rosope de Rhodes , P. RJiodia. Prosopis nigra , albido varia , 'segmenlorum ahdominis niarginc ijif'ero Jcinigineo. Longueur 'S lig. Anfennes noires , leur partie aptérieure d'un tesiacé-pàle. Le premier article Ijlanc en devant. Tèle noire , blanche au-dessous des antennes. Mandibules noires à leur exlré- mlté. Corselet noir, bord du premier segment, t'pauleltes , écaille des ailes et angles latéraux de l'écusson blanchâtres. Al>domen brun , le bord postérieur des segcnens ferrugineux. Pattes antérieures noires , jambes et tarses blanchâlres en devant. Les quatre poslérieures noues , base de leurs jambes et de leurs tarses blaucluîtres. Ailes transpareiftes. Mâle. On pourrt>it prendre celle espèce pour le raàle de la précédente si elle n'éloit de File de Rhodes, d'où elle a clé apportée par feu M. Olivier. 5. Prosope lâchée, P. signala. Prosopis nigra, luieo varia , abdomine nigro. lîylœus signatus. L/.t. Dict. d'Hist. nat. 2= édit. — Ne/ilta signala. KiiiB. Monogr. Apmn Aii- gliœ. 71^. 6. — Hytaus anniilatus. var. b. Lat. Jiist. nat. des Crusi. et des 1ns. Longueur 2 lig. 7 à 3 lig. Antennes noires , testacées antérieurement, surtout vers leur ex- (rémilé. Têle noire avec une tache triangulaire blanchâtre de chaque côlé au-devant des yeux. 'emelle. Elle varie beaucoup. 1". Tache placée près des yeux fort pelile , ligne marginale du pre- mier segment, du corselet interrompue, pailes eulièrement noires. 2". Ligne marginale du pre- mier segment du corselet entièrement noue , base des deux jambes poslérieures blanche. Nous rapportons à cette variéié VUylœus annula- tus. Lat. Dict. d'Hist. nat. 2,". édit. et sa va- riété a , nienliouuée par cet auteur dans son Histoire naturelle des Crustacés et des Insectes , ainsi que la Melilla ariniilata de M. Kirby , n°. 3, pi. yb,yig. 3. 5". Trois- fois plus pente, avant tantôt une pclile ligne bl-mche , innlùt un point rond de celle couleur auprès des yeux , en remplacement de la tache triangulaire ; li- gne marginale du premier segment du corselet noire. Toutes les jambes à base blanche. î\'ous rapportons a celle troisième variété VHylcetis an- liu/ans. Lat. Dict. d'Hist. nat. 2=. édit. et hi JjJelitta aumilans. Kihb. /;". 4 > ainsi que le Sphex aiiiuiluta de Panzer , Faun. Genn. Jlis. 55. Jig. ^,. Le maie a la partie de la tèle au-dessous d,es anlennes blanche, à l'exce[ition du labre ei des mandibules. Il varie. 1°. J'remicr ailicle des antennes un peu dilaté, lantôt tout noir , laiilùt obscurément rayé de ferrugineux. 2". 11 prend les mêmes cou- leurs que les variétés femelles précédemment dé- crites. Nota. Souvent le frottement enlève les poils argenlés de l'abdomen , comme dans le Sphex signala de Panzer , Faun. Gcrin.fas. ^3. fi g. 2. Rapportez aussi à celle espèce l'Audrene porle- aniieau du présent ouvrage , n". 28. Très-commun en France. Feu M. Olivier a apporté de l'ile de Rhodes uu individu abso- lument semblable. ( S. F. et A. Serv. ) PROSTOJIIS , Prostomis. Lat. Trogosita. Fad. Panz. Stdbm. Genre d'iiyecles de l'ordre des Coléoplères , seclion diis Téhamèrcs, famille des Xylopha- ges , tribu des Trogossilaires. La massue des anlennes est distincte et de deux aitic:le< dans les génies Lycie et Dilome , qui par celle raison forment un petit groupe dans celle Iribu- Les mandibules peu ou point saill.inles distinguent les Colydies , les Latri- dles , les Sllvains , les Mérix et les Mycéio- pliages ; enfin les Trogossiles n'ont que deux dents au côlé interne de leurs mandiliules. Ces caracltJ'es éloignent ces divers genres des Pros- tomis. Anlennes plus courles que le corselet , plus épaisses vers leur exirémilé , comprimées , de onze a'rlicles , les cinq inlcrinédiaires mrnili- formes . les trois derniers arrondis , formant une P R O massiie. — Labre avanci', coriace, petit, plus laijçe que loiij^ , piesqHC cuiid, veiu eu devaiil. — Mândihu/es avanct-es , feules, Ircs-grandes , trignnes , leur cote inlerno Knomcnt niullidciilt'. — Mâchoires bili)bc'es , s'avancant sous les man- dibules. — Pu/fjcs couu;, Ici maxillaires un peu plus lorii^s (jiie les autres , presque filiformes , de quatre ar(ii;les , le ilernier plus long ovale- cjli.-.ilritpie : les labiaux de (rois , le dernier plus épais jycsqu'ovale-oblus. — Lèt're coriace, pres- que carrc-ej langr.cl le l'iroilo, fort aloiigée , s'a- vauçant sous les mandibules. — Corps étroit , aloiiLré. — Corselet en carré-long, séparé de l'abdomen par uu étranglement très-visible. Le nom de ce f;enre vic-ut de deux mois grecs et signifie : bouche iifancée. Il est probaiilc que SOS mœurs se rapproclieni de celles desTrogossiles, avec lesquels il u de nombreux rapporls. I. l'nosTûMis œaiidibulaire, /'. iiiaridiÛularis. Prostniiiis ctisiunect , antcnnis villosis , ca- pite posticè transfersîin sulcatu , elyiiis stria- tis , slriis numerçsis , punclalis. ProsComis uiandibularis. Lat. No/w. Dict. d'hist. nat. a"^ (-du. — Trogosita niitiidibu/iiris. Fa.s. Syst. Eleiit. tnin. i. pcig. i53. n". ab. — SrcivM. Faun. d'Alleiii. loin. a. pi. 4y. — Panz. Fiiun. Gcrin. f'cis. lob. Jig. 3. — Encycl. pi. 0^2. <•>. ,-:i. Lnii'Mieur 4 l'S" ^iJ'^'iement d'un cliâlaiu- hrun. Aiiicnncs assez velues. Têle poinlilk'e , ayant uu sillon transversal Irès-prononcé à sa par- fis postérieure, (-orselet linement pointillé, avec un léger sillon longiludina! dans son milieu. Klytres un peu rebordi'es , forlcmcnt sîriées ; ces stries rajijirûchées , nombreuses , ilisUncle- mcut ponctuées. Du nord de l'Alleinagne. No/a. M. Latreille a vu dans la ccllcclion de ■M. (le la Billaroicre une espèce voisine de la pré- cédenle , d'une laille un ];eu plus pelile et de couleur fauve- marron vit'. Elle est des Indes orientales. (S. F. et A. Serv. ) PROTEINE, Proleir.us. Lat. Genre d'iniecics de iordie des Co'.éoplères , section des Penlameres , famille des braclié- l^lres , iribu des Aplatis. Cinq genres composent relie tribu. I,es Oxy- tèles et U's Omalies ont le dernier article des tarses pre^qu'aussi long ù lui seul que tous les précédens réunis. Dans les Lcsièves les antennes sont iiresque liliformcs. Les Ak'ocbarcs ont ces ovganes insérés entre les ^eux uu près de leur Loi-d extérieur, mais celte insertion n'es! point recouverte par uu rebord latéral de la léte ce qui dislingiie ces genres de celui de Protéine. Antennes insérées devant les yeux sons un P Tl O ,,:; rebord de la têle , allant en grossissant , com- posées de onze arlicles presqu'cslièremcut g;-c- nu3, les derniers noiablenieul plus gros que Xr-i précédens. — Labre enlier. — Palpes inaxiUai- res beancpup jilus courts que la lêle, de quatre arlicles , le pénultième épais , le dernier distinct , grêle, aciculairo , presqu'aussi long que le pré- cédent ; les labiaux de troia articles. — ÏV/e libre, entièrement découverte. — (.'a/'selci (.ouvt , trans- versal. — Elytiss couvrant la plus grande pai'- tie de l'abdomen et les ailes. — Tarses à ar- ti( les alongés , le dernier beaucoup plus court que les quatre autres réunis. On ne connoîl qu'une seule espèce de ce genre. Elle est très-petite et vit à terre parmi les plantes. I. Pf.oteine bracbyptère , P. brachyplenis. Proieinus niger , nilidus , viundibulis artUn- narani / * :.i pedibuscjue njcscenlibus. Proieinus brachyptertts. Lat. Gêner. Crut', et Ifts. tom. 1. pag. 2y8. it°. l. Longueur une lig. ('orps déprimé , noir-lui- sant , très-finement pointillé. Mandibules, base des antennesct pattes d'iip brnn-roussàlre. Elylres rebordées exléricuvemenl , le dessus des quatre derniers segmens de l'abdomen paroissant a nu j anus quelquefois roussâlre. " Des environs de Paris. Nota. Celle espèce pourroit être l'Onïalie ma- croptere , n". 3i de ce Dictionnaire. LESTÈVi:, Le-tcra. Lat. Staphylinus. Fab. Pays. Oliv. {Enlo/ii.) Antliophugus. Gkav.. Cnrabus. Paxz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères , famille des Bracbély- Ires , tribu des Aplatis. Parmi les cinq genres qui composent celte Iribu les Aléocliares se di.siinguent par l'inser- tion de leurs nulennes qui n'est point recou- verte par un rebord laléral de la lèie. Dans les Protéines les antennes vont en grossissant vers l'exlréuiité ainsi que dans les Omalies et les 0.v3'tèles ; le dernier article des tarses de ces deux demies genres est presqu'aussi long que les quatre précédens pris ensemble. Antennes presque iiliformes, insérées devant' les yeux sous un rebord de la têle, composées de onze artii.le.'i, le second et les suivans jusqu'au dixième iaclnsivemetit , obconiqnes , le dernier presque cylindrique ; tous ces arlicles presque de la même grosseur. — Palpes filiformes , les maxillaires de quatre articles , le lroisièri:e un peu plus gros que les autres, le dcnncr beau- coup plus'grêle, alougé, plus long que les trois autres réunis; pulpes labiaux de trois ariu-i^s. — Tête libre , entièrement dégagée du corselets — 2IÔ P R O Corps déprima. — Corse/et alongé , pvesqn'en cœur , ironqué et rétréi;i poslérieui-cment. — Elytres recouvrant ordinairement la plus grande partie de l'abdomen et les aile^. — Tarses ayant leurs articles alongi's , le dernieï beaucoup plus court que les prcccdens réunis. Les Leslèves se trouvent sur les arbres et sur les fleurs, quelques -unes fréquenleut particuliè- rement celles de l'épine hlancbe ( Cratœgus oxya- cantha"). On en counoît une douzaine d'espèces, toutes européennes et de petite taille. Leurs mé- lamorplioses ne sont pas connues. I. Lestève alpine , L. alpina. ZiBsiei'a fusca nitida , antennarum opice tlin- raceque ^fuscis , tutleiinaruni basi c/jlris pedi- busque testaceis. Leslei>a alpina. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. iom. I. pag. 2.gj. n": 2. — Staphyliniis nlpinus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2.. pag. 5g8. /. '. 55. — Patk. Faun. Suec. tom. 5. pag. 087. 71°. 2-. — Oliv. Entom. tom. 5. Staphyl. pag. 02. n". 45. pi. 6. ,fig. 55. — Anthephagus alpinus. Grav. Col. Micropt. pag. 188. n°. 2. Longueur 2 lis;. \. Tète noire. Antennes brunes, voussês à leur base. Bouche un peu lestacéc , front très-enfoncé. Corselet brun, ponctué , un peu bordé. Elytre* d'un teslacé-pâle luisant. Dessous du corps noir. Pattes d'un lestacé-pâle. Se trouve en Laponle sur les saules, et dans le nord de l'Europe. A\,tOVMKV.V.,Aleochara. Knoch. GrÀt. Lat. Staphyliniis. Linn. Geoff. De GÉer. Fab. Oli. ^ Entom. ) Genre d'insectes del'ordre des Coléoplèrc;, sec- tion des Pcntamères, famille des Brachélytres , tribu des Aplatis. Tous les genres de celte tribu à l'exception de celui d'Aléocliare ont leurs antennes insérées sous un rebord qui eu cache l'origine. Antennes filiformes, grossissant ordinairement vers le bout, insérées a uu entre les yeux ou près de leur bord intérieur, compo.sées de onze arti- cles , le premier long, les second et troisième courts, plus gros à leur c.xirémilé, les sulvans courts , le dernier ovale. — Palpes terminés en alêne, les maxillaires avancés, de quatre arti- cles, l'avant-de.nier gr,aid , le quatrième Ircs- pelit : palpes labiaux de trois articles. — Corps alongé, un peu épais. — Corselet souvent con- vexe, quelquefois déprimé. — ii'/y^rejr couvrant les aile^ et aae partie de l'abdomen. — Abdomen aplati en dessus, rebordé sur les côtés, convexe en dessous. — Pattes grêles , sans épines , hanches antérieures rapprochées , plus grosses que les cuisses et aussi longues. Hanches intermédiaires Hu peu écartées, guère plus grosses que les cuis- P R O ses, mais de même grandeur. Hanches postérieure* courtes et rapprochées. Cuissesposlérieures ayant un fort appendice à leur base. Les Aléochares sont petites. On les trouve dans les cadavres d'animaux, les excrémeus , les fu- miers, les champignons, sous les écorces et sous les pierres. Elles y sont quelquefois rassemblées en assez grand nombre, elles courent fort vile cl; se dispersent aussitôt qu'on a découvert leur re- traite. M. Graveuhorst dans sa Monogr. Caleopt. niiciopt. eu meutionue soixante -seize espèces dont trois sont de l'Amérique septentrionale, (les espèces parieurs mœurs, la forme du corselet, des antennes et de la tête diffèrent tellement que suivant l'auteur même que nous venons de citer et dont nous partageons la manière de voir, on pourroit eu couslijuer plusieurs genres. Leurs mé- • taiiijrphoses ne nous sont point counues. !'">'. .Vii'ision. Tète avancée , entièrement dé- gagée du corselet. • i''". Subdii'isi'on. Corselet canaliculé au mi- lieu. 1. Aléochare canaliculée , A. canaliculata. Alenchara ru fa , antennarum basi pedibusquc dilutioribus. Aleochara canaliculata. Grav. Col. Micr. ptig. 68. n°. I. — L.^^. Qener. Cnist. et Ins. tom. I . pag. 5oi . n". 2. — Staphylinus canahcu- latus. Fab. Syst. Eleut. tom. %. pag. 5gg. n". 52. — Ouv. Entom. tom. 3. Staphyl. pag. ai. n". 25., pi. "b.Jîg. 5i. — Payk. Faun. Suec. tom. 5. pag. 385. n°. 23. — Panz. Faun. Gerin. fus. .27. Jig. 10. — Encycl. pi. \''S'.yJig. 1. Longueur 2 lig. Corps d'un roux -brun. La couleur de la tête, de l'a vanl-dernier ou des deux avant-derniers segmens de l'abdomen est souvent presque noire. Bise des antennes et pattes d'un , jaune-roussàirc. Tète, corselet et élyties line- nemenl pointillés. On la trouve très-communément aux environs de Tans sous les pierres , dans les ordures , etc. 2'". Subdii>ision. Corselet sans sillon longi- tudinal. 2. Aléochare terminale , A. iei'minalis. Aleochdra Jltsca nitid,i , palpis , pedibus anoque ruj.s , elylris JUscionbus. Aleochara terminal/s. Grav. Munog. Col. nucropt. pag. l(io. n". 2(). Longueur I lig. \. Tète, corselet et abdomen d'un brun-noirâlre. Aniennes un peu en fuseau , roussàtres aiusi que les palpes, lanus et les pattes. Elytrcs P R O â^.Iylres d'uQ (estacf-brun , fiucment pointillt'es- jliiLii que la têlc et le corselet. Des enviions de Paris. 2". Difision. Tèle enfoncée en partie dans le corselet. 3. Aléocharï fuscipède , A.J'uscipcs. Aleocliara nigia , elylroruni disco Serntginco , pcdibiis fiiscis. Aleocharà Juscipcs. G rat. Col. micmpi. pag. g2. 74°. 36. — Slaphxlinus fuscipcs. Fab. Syst. Eleiit. iont. 2. pug. 698. n". 47. — Patk. J.<'uun. Stiec. iom. 3. pag. ogy. n". Sg. Loni>;iieiir 2 lig. 7. Noirâtre. Tèle, corselet et c'I^'liesfiiiemenlpoiulillt's. Disque de celles-ci fer- rugineux; leurs bords antérieur et extérieur noi- ià;res. Pattes brunes. tavirons de Paris. ( S. F. et A. Serv. ) PROTlIOllAX, Prothorajc. Voy. Thorax. (S. F, et A. Serv. ) PROTON, Pi-oto. LÉACH. L^T. Sqitilla. Muller. J^cptomera. Lauk. i Genre de Crustacé de l'ordre des Isopodes, sec- tion des Cistibrancbes (^Règne animai de Cueier), établi par IM. Léach et ayant pour caractères : dix ]jieds disposés' en une série continue depuis la tète jusqu'au dernier anneau inclusivement; corps terminé par deux ou trois articles qui forment une espèce de queue; un appendice à la base des pieds de la seconde paire et de ceux des paires sui- vantes. Femelles portant leurs œufs dans une po- che formée^'écailles rapprochées et placée sous les second et troisième segînens du corps. M. Léach avoit placé avec doute , dans son genre Proton , la SquilUi 7'entricosa de Muller , mais M. Latii^ille en a formé le genre Leptomère. {J^'oy. cj mot plus bas.) L'espèce qui sert de type au genre Proton est : Le Proton pédiaire, P. pedaium. Dessi. Lat. Squillapcdcita.M\!i.i.. Zool.Dan. tiib. loi.Jlg. i et 2 , que M. Desmarest a trouvé en abondance au Havre sur des éponges ramenées du fund de la mer par la drague , et il est probable (jue ce Crustacé se nourrit des animaux qui les forment. IM. Lalreille pense que l'on doit réunir à ca genre le Cancer linearis de Linné. LEPT03IERE , Ze/jfo/Hcm. Lat. Lamk. Proto ? LÉAca. Ce genre difière du précédent par les pieds qui sont au nombre de quatorze , di'sposés dans une séiie continue depuis la tête jusqu'à i\-xliémlté postérieure du corps, ^ compris les deux premiers ipi sont annexés .î la tête. Ces pieds sont trcs- ¥Jsl. Nat. Ins. Tome X. r R O 217 grêles. Le Crustacé qui en forme !e (nis est la Sqxnlla ventricosa de Muller. Zolt. Dan. - tab. ^^.fig. 1-7). — llerl)sl, Carier, toni. 7)6. jfig. 11. M. Latreille rapporte aussi à ce genre l'espèce re- ])résentée p.ar Slabber, Meira. tab. lo, fig. 2 , qni a un appendice en iorme de lobe à tous les pieds, les deux premiers exceptés, et le Cancer pedatus, Montagu , Traits. Liiin. tom. XI. pi. z.Jîg.Çi , qui en a tous les pieds pourvus moins ceux de li première et des trois dernières paires. CriEVROLLE, Ca;;;^//^/. Lamk. Lat. LÉach. Cancer. Linn. Ganitnarus. Fab. Les Chevrolles ont beaucoup d'analogie avec les deux genres précédens ; elles ne s'en distin- guent que par leurs pieds , qni sont au nombre de dix, mais placés dans une série interrompue ; le second et le troisième anneanx du corps n'en of- frent d'aucune sorte. Ces Crustacés vivent dans les profondeurs de la mer ou près des côtes parmi les varecs et les fucus; ils courbent, en nageant, les extrémités deleurs pattes; ils marchent presque à la façon des Chenilles arpçnteuses, en s'accro- chantaux dillérens corps par les pattes de devant et ramenant ensuite près de celles-ci les posté- rieures ; c'est ainsi qu'ils courent assez vite et qu'ils vont même également bien à reculons. Quelquefois aussi ils tournent leur corps de côté et d'autre, se tiennent droits sur leurs pattes pos- térieures et agitent leurs antennes. La principale espèce est la Chevrolle linéaire , Caprella li- nearis. IiAT. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 6. pag. 024. pi. 3'j.fig. 2. 3. 4. 5. -~ Ca- prella scolopendroides. Lam. — Cancer linearis. LiNN. — Oniscus scolopendroides. VAi.i.Â.s,Spicil. Zool.Jiis. g. tab. lo.l/ig. i5". — Squilla lobata. Oth. Fab. Groenl. n". 225. CYAME, Cyamus. Lat. Lam.. Oniscus. Pallas. Squilla. DkGéer. Pycnogonum. Fab. Larunda , Panope. Léach. Ce genre se dislingue des précédens par son corps ovale , formé de segmens transversaux et larges; par ses pieds qui sont de longueur moyenne et robustes , par la quatrième et dernière pièce des antennes supérieures qui est simple ou sans articles, et par deux veux lisses placés sur le II* I . / ^ sommet rie la tête entre lesyeux composes. ■ Ces Crustacés n'ont que diX pieds parfaits; le second et le troisième anneaux du corps eu sont; dépourvus et ollrent à leur place des appendices grêles , articulés , ou des fausses pattes qui por- tent les organes vésiculeux présumés respiraloires j tes corps sont alongc's et non globuleux on ovales comme dans les genres précédens. Les Cyames vivent en parasites sur les baleines et sur les branchies de quelques jioissons. Ils sont connus des pêcheurs sous le nom de, Poiuc de ba- leines j ils se cramponnent forleoient, et se pla- Ee 2 iS A cent surtout aux Icvies , aux naj;eoîres on aux parties g(?nilales , coinrae étant les lieux où ils jieuvent trouver une uourriiurc plus abondante et où iksont plus en sûreté. M. Latreille connaît deux esnèt es de ce i!;enre , dont l'une est inédite et provii.nl des mers des Indes orientales; l'autre est connue sous le nom de Cyame de la daleixe, C. ceti. JjAtr. Lam. Oniscus -ceii. Linn. P/.i.i.. Spic. Zool.Jiisc. 9. tah. A-fig- i4- Mcll. Scjuille tie la baleine. De GÉer, Méni. sur /es Ins. tom. 7. pi. ^2,. fîg. (i-j. Pycnogonum ceti.*Yh'&. Pariope ceti. Léach , EdiiTib. Encycl. tom. 7. pag. l\Où,. Laravdaceii. Léach, Trc^ns. Soc. Linn. tom. J^I. pag. 3(i4- Cyame. Savigny, il/tZ/yj. sur les aniin. i,ans vett. Celte espèce se trouve dans l'Océan d'Europe sur les baleines , et, selon M. Latreille, sur les scombres ou maquereaux. PROTONIA. Gcme de Cvusîacé établi par M. Rafinesque ( Précis des dc'couDeiics somiolo- gi'j'ics) , et dont M. Desmarest l'iiit menlian à l'arlicio Malacostracé du Dicliomiaire di;s scien- ces naUtrelles , pag. 421. Il l'a placé parmi ceux qui ont échappé à ses recherches. Les caractères de ce genre nous sont inconnus. ( E. G. ) FSALIDTE, Psaïidium. Nom donné par M. Ger- mar à un nouveau genre do Coléoptères tétramères, famille des Rh^'n^liophores , tribu des Cbaranso- nites. Il a jiour principal caractère : rostre court; corps aplèie; antennes plus courtes que la tète et le corselet ; mandibules extrêmement avancées. L'auteur donne pour type la P. maxillaire (P. maxillosum ) , espèce cpi se trouve en Hongrie. (S. F. et AServ. ) PSAMMODE , Psamnmdes. M. Kirby désigne sous ce nom dans les Transactions Linnéennes , vol. 12, un nouveau genre de Coléoplères liété- romcres , voisin dés Piuiélies , et lui assigne pour caractère : labre échancré; lèvre Lifide , ses loijes divergeus ; mandibules se touchant l'une l'aulre par leurs extrémités, bidentées ; mâchoires écar- tées à leur base; palpes filiformes , les maxillaires alongés. Menton en trapèze; aniennes grêles, un peu en massue, cette masse de trois articles; corps ovale-oblong. L'aij^eur cite une espèce de ce genre; il la nomme l'sammode longicorne (P. longicornis). Longueur 10 lig. Noire , avec des poils cendrés ; antennes longues, élylres granulées et raboteuses. Sa patrie est le Cap de Bonne-Espérance. Elle est représentée pi. zi jjig. i5 de l'ouvrage précité. (S. F. et A. Serv.) PSiUIMODIE, P.sammodius. M. GyHeuhall dans son ouvrage intitulé : Insecta suecica , iyo6, désigne sous ce no^n un genre de Coléoptères pen- lamciés delà t'iUJiiile desLaœ€llico:nes , tribu des . P S A Scarabéides. Il le caractérise de la manière sui- vante : mandibules cornées, arquées, dentées. Mâchoires courtes , cylindriques , armées d'ui e dent intérieurement. Lèvre ovale, oljluse, à peine échancrée. Corps petit, ovale- olilung , entière- ment convexe. Ecusson distinct. Chaperon court , large, trainsverse, convexe. L'auteur fait entrer dans ce genre les ApJiodius arenarius {Mgialia globosa. Lat.) , éleva ta s y sabuleti , potcatus , asper. F>b. et autres espèces. ( S. F. et A. Serv. ) PSARE , Fsanis. Latr. Fab. Meig. Musca. Geoff. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères , sec» lion des Proboscidés , famille des Athériccres , tribu des Syrphies. Dans la nombreuse tribu des Syrphies les gen- res Cérie , Callicère , Chrysotoxe et Aphrite se distinguent par leurs aniennes sensiblement plus longues que la tôle. Tous les autres genres ont ces organes seulement Se la longueur de la lête , ou plus courts qu'elle ; mais tous aussi , à l'excep- lion des Psares , ont les deux premiers arlicki des antennes égaux entr'eux. ■ Antennes presque de la longueur de la tête , insérées sur un pédicule commun et frontal , com- posées de trois arlirles, les deux derniers com- primés, le second plus long que le premier, le troisième guère plus long que le précédent , por- tant une soie dorsale simple , biarliculée. • — Trompe longue , bilabiée , canaliculée , se retirant dans la cavilé de la bouche , renfermant daus une gnutlière supérieure- un suçoir de quatre soies et deux palpes linéaires , comprimés , adhérons cha- cun à une de ces soies. — Tète plus large que le corselet. — fî)770s/owe tubercule. — Y^.v grands rapprochés , mais sans ?e Joindre , dans les màles.- — Trois petits yeux lisses disposés Iriangulaire- roent sur le haut du front. — Ecusson assez grand , arrondi postérieurement. — yii/es djjpassant uu peu l'abdomen , le recouvrant en partie , parallèles eulr'elles , sans cellule pédiforme. — Abdomen convexe en dessus , déprimé sur le dos , composé de quatre segmens outre l'anus. — Pattes de lon- gueur moyenne; crochets petits, leurpelotte assez grande. Ou ne connoit encore qu'une seule espèce de Psare ; elle fréquente les plantes de la famille des Chicoracécs , et nolammeut les lleuri du pissenlit^ ( Leoniodon taraxacum ). I. Psare abdominal , J". ahdominalis. psarus nigro-caendeus , tibdomine Jlavo , in marejèrrugmeo , basi anoque nigris. Psarus abdominalis. Lat. Gcner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. o'i6. — Fab. Sysï. ArUl. pag. 211. n°. 1. — AlEfG. Dipi. d'Europ, tom. "5. pag. J74. P s E B». I. tab. vj.jfig. 8-12. — Ceria ahdaitùnuîis. ' (.iiQUEu. lllust. Icon. tah. zh. fig. i). — La Mouche à aiileniies rûiiuies. Geoff. lus. Paris, tant. 2. pu g. ôig. 7i°. 50? — Encycl.pL ôyi. fi g. 12-14. ijongiieur 3 lig. Antennes , lôie cl coisclcl d'un lio:r-Lilcu:itre. Suie desanleuiius il'uii blauc-jau- riiiie. Ailes tiansparenles avtc quelques uuauL-cs oi'îcures, particulicrement au bord oxltiieui- et sur lus nervures transversales. Abdomeu fauve , t; a premier segment , le milieu du second , celui da quatrième et l'anus d'au noir-bleuâtre, l'attes d'*iu J'auve-brtm. Femelle. I.e mâle a les pattes noires , avec les genoux J<' K I. Aatenues de onze aiiicles. A. Deux croctels au dernier ailicle des tarses. a. Palpes très-courts. CUeunie , (kéniste (i). h. Palpes maxillaires très-saillans. Diony.x. JB. Un seul crocliet au dernier article "des tarses. — Palpes maxillaires très-sail- laus. a. Palpes très-longs, coudés. Psélaplie. h- Palpes droits,' plus courts rjue la télé et le corselet pris ensemble. Br^'axis. II. Antennes de six articles. Cliivisère. Les Psélaptiens sont en £;éndral très-petits; on les rencontre dans les lieux frais et humides, parmi les plantes et quelquefois sous les écorces , les icrres et les mousses ; ils ne sortent volontiers de ur retraite que le soir. Les espèces du genre Cla- sère ont particulièrement été trouvées dans les î^ vigere ont p fourmilières. CHENNIE , Chennimn. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section desTrimères , famille des Psélapbiens. Parmi les genres de cette /amille les Cbennies , Jcs Cténistes et les Uionyx sont les seuls qui aient en même temps onze articles aux antennes et deux crochets au dernier article de leurs tarses, mais les Cténistes qui comme les Chennies ont les palpes très-courts , en dilièrent parce que chacun des trois derniers articles de leurs palpes maxil- laires est armé d'une épine latérale; lesDionyx se dislint!;uent aisément par leurs palpes maxillaires très-saillans ainsi que par les articles de leurs an- tennes fort dill'érens les uns des autres tant en forme qu'eu longueur. Antennes presque perfoliées , moniliformes , plus grosses vers leur extrémité , composées de onze articles , les dix premiers à peu près égaux et lenticulaires , le dernier plus grand, presque globuleux. — Mandibules coruées. — Palpes très-courts , peu ou point apparens , les derniers articles des maxillaires simples , sans épines laté- rales. — Tête dégagée du corselet. — Corselet cylindrique. — Elyires tronquées, plus courtes (i) M. Rciclunbach , fondateur de ce dernier genre , ne lui donne qu'un seul crochet aux tatses dans son texte comme dans sa figure. M. LatrciUc nous assure en avoir observé deux. P SE qiic l'abdomen, laissant à découvert son exiré-» mité postérieure, recouvrant les ailes. — Abdo- men plus large que le reste du corps , obtus posté- rieurement. — Pattes de longueur moyenne , han- ches alongées , pédiculées; tarses ircs-courts , le dernier article muni de deux crochets. M. Latreille à qui l'on doit l'établissement de ce genre n'en menlioune qu'une seule espèce j nous ignuroiiS sa manière de vivre. I. Chenkie bitubeixulée , C. bituheiculutum. Chennium castaneo-rtifuin, capite sub antennis utrinquè uiiiiuberculato y eljtris Iccfibus , Itneis impressis ad margmeni exlenium, et suturani. Chennium bitubcrculatuni. Lat. Gêner. Ciust. et Ins. torn. 5. pag. 77. n°. i. Lonniueur ». Corps d'un châtain -roux ; tête ayant de chaque coté sous les antennes un tuber- cule aigu; front saillant , inégal; vertex un peu enfoncé. Corselet bordé antérieurement, un peu cilié avec une ligne enfoncée et arquée sur cha- que côté postérieur. Elytres lisses ayant chacune deux stries; l'une suturale , l'autre placée le long du bord extérieur. On la trouve dans le midi de la France ; * B rives. CTÉNISTE , Cténistes. Reicb. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, seciioii des Trimères , famille des Psélapbiens. Dans cette famille les Cb^niies, les Cténistes et les Dionyx forment un groupe particulier {^l'oy. Psélapbiens ) , mais le premier et le dernier de ces- genres se distinguent du second par leurs palpes maxillaires simples, c'est-à-dire dépour- vus d'épines latérales. Antennes plus grosses vers Icurextrémité, com- posées de onze articles , les deux premiers presque cylindriques, un peu plus longs tpie les autres j les suivans presque globuleux , les neuvième et dixième semi-globuleux , le dernier plus grand. que ceux-ci , oblong et obtus. — Palpes co.uis, dirigés en avant, les maxillaires de la kmgueurde la tête , composés de quatre articles , le premier petit, presque cylindrique , le second très-long, arnué , renllé au bout, muni d'une petite pointe ou épine latérale ; les deux derniers presqu'égaux entr'eux, 'globuleux , ayant chacun une petite pointe latérale. Palpes labiaux de trois articles, le derniei-muni d'une poinie aplcale. — Tête dé- gagée du corselet, avancée, bilobée , déprimée. . — Corselet presque cylindrique , plus long que la tête, rétréci antérieurement. — Elytres tronquées, plus courtes que l'abdomen , laissant à découvert l'extrémité postérieure de ce dernier. — Abdomen plus large que le reste du corp^ , dilaté postérieu- rement. — Pattes grêles , de longueur moyenne ; , tarses ayant leur premier article fort long , le P s E dernier œuDi de deux Cïocbets , suivant M- La- ti'eille. • M. Reiclienbacli dans sa Monographie des Psé/aphiens , imprianûe à Lcipsick , a iiislitué ce };cnie dont le nooi vieut d'un mot gvcc qui si- i^uilio : peigne f T^iiV aliusion aux deuts lalcralcs (jue l'on voit aux jialpes maxillaires. Cet aultur n'en déci-it qu'une espèce et ue dit rien do ses inœuiij nous allons rapporter sa description. I. Ctéxiste de Reichcnbacli, C. pa^palis. Ctcnistcs iestciceo-riifl:s , piibcscans. Ctenistcs pa/palis. REicn. Monogr. Pselupk. pog. "jtj. taù. a. • Longueur i li^. Coi'ps pubescent , eniièremeut d'uu roux-testacé. Front convexe avec deux foibles enfoucemeiis. 'Aulcuncs pubcscciiles , un peu brunes vers leur e.vtrc'milc. Corselet nyant au milieu de sa partie postérieure un petit enfonce- ment j^arni de poils blancs ainsi que la partie an- térieure de SCS cotils. Elytres presque triaugu- l.iires, réunies, de la largeur du corselet à leur hase , dili»lees et Iroiiquées postûriourement , firesque gl.ibres , forlenieut garnies de puils à eur bord postérieur, ayant une sirie qui accom- jjagne la suture; angles huméraux l'Ievds. Ab- domen rebordé , pubescent, sou premier segment ])lus large que les tlylres, le dernier obtus. Pat- tes roubses, pubescentes ; 'tarses jaunâtres. Il se trouve en Allemagne. DIONYX , Diony-v. Dej. incd. Genre d'insectes de l'ordre. des Coléoptères, section des Trimèrcs, famille des Psélaphiens. LesCbennies, les Cténistes et les Dionyx sont les seuls Psélaphiens qui aient à la fois les an- lennes composées de onze articles et deux crn- clieis au dernier arlicle de leurs tarses , mais les premières ont des palpes peu ou point apparcns et les dix premiers .Trticles des antennes à peu près égaux entr'eux ; les seconds ont les trois der- niers articles de leurs pxlpes maxillaires munis chacun d'une épine latér.ilc. antennes composées de onze articles, le pre- mier aros, plus lonsr que le second , celui-ci j^lo- Duleux ; les cinq suivaui tres-palus , transverses , monililoraies, le huilième ejliudriqne, j)lijs grjs que les précédens, aussi lon^ (pie les sept pre- miers nums; les neuvième el dixième cy.indro- coniques , égaux entr'eux, alougés, mais moins longs que le iiuillème; le dernier ovoide-alougé, poiniit à son extrémité, le plus gr..s de tous et formant à lui seid lu mas^ — Mandibules cor- nées , peu apparentes. H Palpes maxillaires très-saillans , recourbés en arrière , plus courts qiie la tête et le corselet pris ensemble, composés de quatre articles cylindriques; palpes labiaux couits , dirigés eu avant , de trois articles , 'le P S E 2:JI dernier muni d'une pointe apicale. — Tvle rp- tite, dégagée du corselet. — Corselet tronqua. — Ecusson Irès-pctit. — TJytres courtes, trc»»i- quécs postérieurement, laissant à découvert plus de la moitié de l'abdomen. — abdomen s'ëiar- gissant postérieurenJeut , arrondi à son extrémilé. — Pattes de longueur cioyeiino; tarses ayant leuir dernier article terminé par deux crochets. M. le comte Dejean qui a bien voulu nous com- muniquer ce nouveau genre et nous permettre de décrire dans sa coUecuou l'espèce qui a servi da type , lui a donué le nom de Dionvx , tiré do- deux mots grecs qui signifient : ongle double / ce genre a des rapports avec los Cténistes par û lorme et la direction des palpes laliiaux ; il .en diilère principalement par ces mêmes considéra- tions appliquées aux palpes maxillaires. 1. DioxYx de Dejeau, D. Dejeanii. Piony.v testaceus , gramilatus , suhnillosus , elylrnrum striis duabus lougitudmalibus , lurl suturait , altéra medtali suliirûqua fuscâ. Longueur I lig. Corps testacé , granuleux, couvert ainsi que les antennes et les pattes de poils courts , assez gros, distincts, un peu cou- chés et écartés les uns des autres. Tète égalant et» longueur celle du corselet; ce dernier ayant av.-.nt son milieu uu sillon transversal peu apparent. Elytres avec deux stries longitudinales : l'une suturale , l'aulre placée vers le milieu; suture un peu rembrunie. Il a été pris au vol le soir, par M. le comte Dejean , dans le dépariemeut de l'Aude. BRYAXIS , Biyaxis. Knoch. Léach. Lat. Pselaphus. Reicu. Payk. Panz. ArUhicus. F.au. Staphylmus. Linn. Oliv. {^Éntoni. ) Paxz. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères, seclion des Triinères, famille des Psélapliiens. M. Lalreille dans un travail inédit dont il a eu la bonté de nous faire part, réunit aux Bryaxis les genres Eup'ectus , Bythir.us , Arcopàgus , Tychits el Brya.ris publiés par le docteur Léach , dans ie Zool. miscell. C'est de celle maivjère tpie nous allons donner ce genre; il répond aux deux dernières familles des Psélaphes de BI. Reicbeu- bacli. Les Psélaphiens qui ont onze articles aux ac- lennes et un seul crochet au dernier arlicle des tarses soûl les genres P.sélaphe et Biyaxis ; le pre- mier est bien reconnoissahie p.ir ses palpes maxil- laires coudés, plus longs que \j. lêle et le corselet pris ensemble. Antennes plus courtes que le corps, composéci de onze .irlicles monilifornjes , les derniers plua gros , la onzième ovale. — Mandibules cornée* , pointues. — ■ Pulpes niao-illai/vs dvohs, avancs, plus courts que la tête et le corselet pris ensemble, composés de quatre articles, le dernier grjj». 9.%i V 5 E rerîlt', en mnssue, soit si'curiforme , soit coni- que; palpts labiaux couiis, filiformes. — Lèvre nietnln-anense. — Tète peiiie , d(^;!,agc'e du cor- selet. — Corselet tronqué. — Ecusson très-pelil. — Efjtres courtes, tronquées postérieureaienl , laissant à dccouvert une partie de l'abdomen. • — Abdomen s'e'largissant postérieurement, ar- rondi à son e.Nlrc'ruitc. — Pattes de longueur moyenne ; tarses a_);iiU leur dernier aiiicie ler- ïinné par un seul crochet. C/O j::;eni>e esl le nlus nombreux en espèces de loiis ceux de sa l'auiille. Ou irouve les Brj'axis en -Europe. Leurs métamorphoses ne «ont pas connues. !'■''. Dh'ision. Dernier arlicle des palpes maxil- laires stciirit'oruic. 1. lÎRTAXis porte-liache , B. securiger. Bryaris piceo - rujescens , ihorace latitudîne çapitis posticè valdè c.Oitrctato , antenniiniiit ar- iicuto secundo in /œininâ crassiore cunico j in ift.ire securiforiui. Pselaphus securi^r. Reich. Monogi: PseUiph. pcig. 4ii. n». 5. tab. I .,/%. (). Laugueur ~ lig. Cï>rp.s d'ua ronx-bruu. Cor- SêJcI tl-c la larj^eur de la tele , forlenient rélréci à sa, partie posté:ieure ; second arlicle des anlnnnes j)Ius é|>ais qiie les autres et conique dans la le- mdle , sét:ur;foriiie dans le mâle. D'Kurnpe. Rapporle/ à celte division les Pselaphus niger. Reich. pag- 35. n". i. tab. \.Jig. 5. (I'ayk. Faun. Siiec. toin. 3. pag. 3S3. n". 4- ) Buibifei: Reicii. fxig. T)?. 11''. '2.. tab. i.fjg. 6. Clavicnrnis. Reich. pag. 40. «".3. tab. i.jig. J. (Panz. Faun. Gêna, [fus. [\(). Jig. 3.) Gl'ahricol/is. Reich. pag. 43. /<". 4. tab. l.^/rg. 8. Braficorni^. Viiiicu.. pag. 47. jr. tj. tab. i.Jig. 10. v^-. Dii'ision. Dernier avlicle des palpes ma.xil- laircs conique. 1''=. Subdivision. Corselet arrondi. 2. Eryaxis sanguin , B. sanguineus. Bryaris niger , nitidus , elytris sanguineis, iho- rai'-o subglobosojbveolis tribus sulco conjunciis. Pselaphus sanguineus. Vayk. Faun. Saec. toiii. 5. pag. 3G5. n". I. — \jA:i.\ Dict. d'Hist. nat. '2.^. i/.dit. ~ Reich. Monogr. Pselaph. pag. 49. tab. 2. fig. II. — Pselaphus mucronatus. Panz. Faun. Geriii. Jas. 8(). ,/ig. 10. — Antliicus sanguineus. Fab. Syst. Eleut. tom. i. pag. 290. n°. 2.2. (Re- tranchez les synonymes de Panzer et d'Herbsl.) — Slaphylinus sanguineus. Lins. Sysl. Nat. fi. 683. 19. — Oliv. Entom. toiii. 3. Staphyl. fes- H- "°- ~9- p^- ^-/'S- 54. P S E Loni^uouv I l'ii^. ^. (lorps n:>ir, lals.Tnf. Anfen» nés de la longueur de la moitié du corpsu noi:âlre:i, voliie'i. Tète ayant une impression de cnaque côté, derrière les yeux ; corselet presque !;loljuleux , avec trois impressions réunies par un sillon trans- versal. Elytres d'un rouj:,e - sanp;uia , raarqu.'es chacune de deux lignes lu!ii^il_ud.n.dcs enfoncées. Pat es roussâlres. Dis environs de Pans. Rapportez à celle subdivision les Pselaphus Jtœinat'cus. REîcn. pag. 52. n". 2. tab. z.,/ig. 12. Fossuhitus. Wucn. pag. 54' «•"• 3. tab. -./ig. ij. Xanthnptents. Reich. pag. ÛO. n". 4- '"'^- ^• fig. 14. Impressus. Reich. pag. 58. n". 5. tab. 2,. /ig^iS. ( I'anz. F'aun. Geiin. Jas. iig. fig. 10. — I.AT. Gen. Criist. et Ins. toiti. 3. pag. 77-) In-' sig/iis. Reich. pag. bo. n°. 6. lab. -z.J'g. ib. 2". Subdivision. Corselet anguleux. 3. Rbtaxis nain, B. iianus. Biya^is elongatus , badius , Jronte interj}>ssai duas anticè convergente . éleva ta , Iccpï. Pselaphus nanus. Reich. Monogr.' Pselaplu pag. Gij. n". 4- ^ab. 2../ig. ao. I/ongueur ^ lig. Alonfjjé-, châtain. Front élevé, •lisse , placé entre deux fossettes qui se réunissent en avant. . D'Europe. Rapportez à cette subdivision les Pselaphus sulcicollis. Reich. pag. 62. n". 1. tab. i-.Jig. 17. (^Pselaphus dresdensis. Vayk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 3(j5. n°. 3. Anthicus dresdensis. Fab. Syst. Eleut. tom. I . pag. 2g3. n°. 23. ) Venustas. Pveich, pag. 65. "n". 2. tab. 2. fig. 18. Ambiguus. Reich. pag. 67. n". 3. tab. 2. /ig. 19. Karslcnii. Reich, pag. 71 . n". 5. tab. 3. Jig. 21. (^Staphy lirais san- guineus. V AU/.. Faun. Genn. Jas. 11. Jig. 9^) Signalus. Reich. pag. "fù. n". 6. tab. 2.. Jig. 22. CLAVIGÈRE, C/^/c/°-eA Pheysl. Lat. Panz. Genre d'insectes de i'ordie des Coléoptères , section des 'Jrimcres, famille des Psélapluens. Tous les genres de cette famille, excepté celui qui est l'objet de cet article , sont pourvus de pal- pes labiaux et leurs auteunes sont composées de plus de six articles. Antennes tcrmmées en massue , composées de six articles. — Point de mandibules. — Mâchoires très - petites , consistant en un appendice mem- braneux. — Palpes maxillaires très-courts, pres- que filiformes, très-petits, de deux ou trois arti- cles 3 point de palpes labiaux. — Lèvre nulle. — ■ Tête dégagée du corsel<^ — Yeux peu apparens. — Corselet guère plus large que la tête, aminci à ses deux exirémités. — Elytres très - courtes , laissant à découvert plus de la moitié de l'abdo- men. — Abdomen plus large que le corselet , s'é- P s E lai-o-issant à son exlrt'milt' ; celle-ci arrondie. —i PaUcs l'oites ; cuisses auk'rieuies amincies à leur haso ; tarses :i_)':iut leur dcmiur article uiuui d'un seul crochet. Ce genre a (?té fondé par M. Prej^sler , auteur d'un ouvrai^e sur los insecles de lîoLènie. Son nom \?i£nl do deu.\ m jIs latins qui signilient : jinrle-nia^sac } il est anaioi^ue à la forme de ses anlennts. Les deux espèces que nous décrivons ont été liouvces dans le nid de la Fourmi jaune {F.Jhifa). Nous atlous entrer dans quelques détails sur les mœurs de ces insectes j ils sont e^^r;l^!s d'une lettre adressée à M. le cotnte Dejean en i)i23, par ÛI. C. Wesmacl , Labitant delà ville de Liéj^e. Cet observateur a souveut trouvé le Clavi-;ère teslacé aux environs de ceJie ville , dans l'liabilali(;n de la l'ourmi déjà mentionnée. « Lorqii'on a soulevé la pierre qui recouvre la » fourmilière , dit M.Wesmaél , les Fourmis , au » milieu de l'airitation gcuéiale , vedlent néan- » moins sur les Clavigères : ceux-ci prennent sou- » vent d'eux-mêmes le chemin des galeries , mais » s'ils ont l'air de s'cnl'urr, les Fourmis les enîou- >> rent , les poussent jusqu'à l'entrée de ces mêmes » oaleiies, cl les forcent d'y enlrerj quelquefois » lune d'elles saisit un Cluvigère au travers du » coros avec ses maudil)ules et va le déposer dans » les conduits souterrains. Ou apereoit à l'exlré- » mi;é des élytres du Clavigère teslacé , des poils n lon"s , surtout au côté extérieur , où ils parois- » sent ordinairement agglutinés parl'efletdequcl- » que liqueur. Ne seroit-il pas possible qu'il y )i eut de chaque côié du corps, à cet endroit, 3) une ouverture d'un ou de plusieurs conduits qui )i sécrétassent un liquide mielleux analogue à » Lclui des Pucernus ? Ainsi, s'expliqueroit l'aliec- » lion des Fourmis pour ces petits coléoptères. » i''^. Division. Antennes grossissant insensible- ment vers l'extrémité ; leurs dtux premiers arti- cles très- petits , prisfjiie globuleu», les trois hui- Tans perioliés , leutieuiaires , semi-i;lobnleux , le dernier tylindiique , plus grand que" les autres. 1. Clavigère teslacé, P. iestacetis. Claviger aniennis apice sensim crassioribus. Claviger testacPiifi. Lat. Gen. Cnist. et Ins. inm-'b. ptig. 78. «". I. — Pr.EYSL. Ins. Boh. pag. 68. tab. "h.fig. 5. a. b. — Pa.nz. Faun. Gcrm.fas. 59. Jig. 3. — hncycl. pi. Sya bis.Jig. 53. Longueur \ lig. Entièrement d'un roux-châtain. Corselet ayant une petite fossette au milieu de sa partie pusiéiieurc. Elytres liuemeut striées. D'Europe. 2=. DwLwn. Antennes brusquement en massue leur premier article un peu plus lonu; et un peuplas gros que le second , celui-ci irès-petii , jjlobulcusj P S O 2-23 les troisième et qualrième cylindriques , alongés ; le troisième plus long que le quatrième ; le cin- quième court , pres(]ue globuleux , le sixième beau- coup plus gros que les autres , formant à lui seul une massue ovoido-globuleuse. 'a. Clavigère longicorne, C.longicomis. Claviger antennarum arliciilo crtreniq abniplè cœleris crussiori. Chwiger longîcomis. Germ. Mag. Ent. 1818. pag. 85. tab. 2. fig, i(). a. b. cl Jig. 10. Longueur i lig. à l lig. 7. Corps teslaci^; tc!e , corselet et abdomen un peu graunleu» , légère- ment veli's ; leurs poils roux. Elytres munies de lonj>^s poils à leur bord postérieur, suitout vers l'angle externe de ce bord. Abdomcti ovale-ar- rondi , marqué de di.ux pel'ls sillons courts, lon- gitudinaux à la partie qui vient immédiatement après les élytres j ce!lcî-ci ne recouvrant qu'uu tiers de sa longueur totale. II a été trouvé à Odeubacli dans le nid de la Fouinii jaune , et envoyé à M. le comte Dejean par W. Germar. C'est d après cet ludividu unique qu'a été faite la description ci-dessus. ( S. F. et A. Serv. ) PSI. Geoffroy a donné ce nom à une espèce de Noctuelle. T'oyez Noctuelle Psi, n". 38b de ce Uiclionnaire. ( S. F. et A. Serv. ) PSILE, Pj/7i/j. Le genre d'Hyménoptères que M. Juriue nomme ainsi , répond en partie à celui fondé auparavant sous le nom de Diapria par M. Latreille. Ployez Diaprie , article Pnocio- TRBPE. ( S. F. et A. Serv. ) PSILOTE, Psilola. Nom donné par M. Meigcii dans son ouvrage sur les Diptères d'Europe , a un genre voisin de celui de Pipize, et qui n'eadiliove que parce que le dernier article des antennes ou la palette est ovale-oblong et fbyposlome renfoncé à sa base , tronqué à sa partie inférieure. Il n'en décrit qu'une seule espèce sous le nom de Psilotct anthmana. Elle paroît nouvelle , l'auteur ne lui donnant aucuns synonymes. (S. F. et A. Serv.) PSOA , Psoa. Herbst. Fab. Lat. Der/nesies, Ross. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Xylopliages , tribu des Boslricbins. Cette tribu est composée des genres B^istriclie , Psoa, Némozome, Cérylon etCis. Ce dernier se dis- tingue par la forme ovale ou arrondie de son corps; ' les Cérylons ont des anteuiïes terminées ))ar une massue solide , presque globuleuse ; les Némo^o- mes ont la tête presqu'aussi longue que le corselet,, celui-ci et le corps linéaires. Les Uosintbes u»s ^.?.4 P 3 O le corps CQnvexc, le covsclot élevé, globuleux ou cubique. Tels sont les caractèi-es qui séparent ces cjualie i^enres des Psoas. . Anienjies plus bin^iics que la tète, de dix ar- lulcs , les Irois dcinif rs plus gios , formant une massue peiloliéc. — £w6re saillant , très -petit, transversal , Irès-velu au boni anlén'eur. — Man- diliu/cs courtes , épaisses , sans dentelures , point iifidis à l'fMrémilé. — lilâchoiies à un seul lobe. — Pulpes courts , mais ajjparens , presque iiiifor- mes; leurs articles à peu près é^aux , le dernier (ronqué ou obtus à son sommet; les maxillaires un peu çlus louf^s , de quatre articles , les labiaux «rts-rapprocbés a leur inseriion , de trois articles. — Lùvrc alonjjée, Diembraneuse , dil;;li'e , pres- qu'eu cœur à son exlréixiitc ; oienlon Iransverso- Iiufaire. — Tête plus courte que le corselet. — Yeu.v j^lobuleux. — Coips linéaire, déprimé. — ■Corselet presque carré. — Eciisson petil. — Elj- ires de la longueiu- de l'abdomen, au inoius trois *ois plus longues que le corselet. — Tarses à ar- liclcs entiers. Ce genre élabli par lîcrbst et adoplé par les auteurs subséqncûs ne paroi t renfermer que deux ou trois espèces; ses mœurs sont encore incon- nues, mais ne doivent pas dillérer essentielle:iient de celles des' Bosiriches, avec lesquels il a de grands rapports. I. PsoA viennoi.'e , /*. viennensis. Psoa corpom nigm^virescenti , clylris Jhsco- ruhris autjuscis, prifandi punciaUs. P S Ô CERYLON , Cerjlon. L.4T. RhyzopJiagus , Monotoma. HEansT. Tenebrio. Ll^N. L^clus. Fab. I'ayk. Ips, L)Ctus. Oliv. {Encycl. ) Genre d'insecles. de l'ordre des Coléoptères , section des Télramères , famille des Xj'lopbagcs , tribu des Boslricliins. Des cinq genres qui composent cette fribu , quatre : bosliicbe, l'soa, Némozome et Cis onc la massue de ieiirs antcuues perfoliée. Antennes presque deux fois aussi longues que la tête, plus couries que Iccorselet , composées de dix articles presque monihformes , leruiinéts par une massue solide , presque globuleuse , for- mée d'un ou de deux articles. — Labre avancé , trausverse , membraocLix, entier. — Mandibules cacbées , déprimées, Irigones, bidenlécs au côlé iulerue; l'angle externe de leur base ponant ua tubercule aigu àTexlrémilé. — /'a//7ej- filiformes , leur dernier article le plus long de tous, cylin- drique, presqu'aigu au bout ; les maxillaiies deux fois plus longs que les labiaux. — Mâchnitvs ajant deux lolies, l'extérieur presque triangulaire, plus grand que l'interne' qui a la forme d'une dent. — Zètre [iresque coriace, carrée; menton plus large que la Icvrc , transversal, au moins trois lois plui lonu;. — Corps alontré, carré, presque linea-re dans quelques-uns, dipriœe. — Corselet carré. — Elytres recouvrant 1 ybdomen et les ailes. — Pattes de longueur moyenne; jam- bes s'élargissant un peu vers leur extrémité. Ces coléoptères vivent dans le bois. On les trouve ordinairement sous les écorces des vieux Psoaviennensis.VA.^.SYsl.Elei,t.iom.i.pa''.\T'^''^'" ^°"' "'''"'""' '""'""''^ "°"°" '"'' ^^"''' - — — ■ _ _ r- o larves. 2Ç),). /j". I. — Panz. Faim. Gcrtn.Jlis. i;es d'un noir-verdàlre un peu bronzé. E\y- Irej légèrement velues, d'un briin-rougeàtre ou brunes, foriainent poncluées. Bords latéraux du torselel fiuemeat deuticulés postérieurement. li' Autriche et de Daluialie. a. Psoa italienne, F. italica. Psnacorpoiv nigro-ccrrule^cenii , clyiris ruhris, punctatts, transfsrsè nigosis. ïïsoa Italica. Tej. Ca/al. — Denncstes du- hiiis lloss. Faim. Eirasc. Mantis. tout. i. pug. 17. /i". 34. iab. i./ig. F. ^ Longueur 4 lig. ^. Anienncs et larsss noirs. Corps ponctué, velu. Tèie , corstiet, écusson , »i.'4oHieii, (:ius?cs et jaoïbe'i d'un noir-bleuàire wi peu Ijiouw'. Elylres presque glabres, rouges , poncluées, coiiverics de petites rides transver- sales.^ Bords latéraux du coiselct finement den- iicuiés posléneuremeat. Dllalie. Rjpportez à ce genre ITps tarière n". 5, les Lyctes bipuslulé , tom. VTi , pag. Btiç) et bisté- roidc , pag. 5yo de ce Dictionnaire. ■. CIS, C;j. Lat. ^:^«o.''7V//?2. Fab. Illig. IIerbst. Payk. PA^i!. Oliv. [^Entotn. ) Hylesinus. Fab. Genre d'inseoites de l'ordic des Coléoptères-, section des 'i'élrunièrcs , l'acuille des Xylophages , tribu des Boslriebins. ' Dans cel-te Inbu les genres Bostriche, Psoa , Némozomeel Cérylou ont le corps étroit cl alongé, ce qui les distingue des tiis. Antennes deu.x fois plus longues que la lêle, composées do dix articles et leiminées en massue peituliée, celle-ci de trois ariicles. — Labre ayaucé , apparent , transversal, -entier, membra- iieu.\. — - Mandibules comics , coniques, triangu- laires, leur e.Mrémité munie de deux dents éga- le.!.— Mâchoires il deux lobes, l'extérieur presque triangulaire, plus grand, fintérieur petit', en forme de dent. — Palpes très-iuégaux , les maxil- laires beaucoup plus grands que les labiaux , gros- sissant peut a petit vers leur extrémité, leur der- nier ar:icle ]> lus grand que les autres, presqu'ovale; les labiaux ires-peiils, subulés , obconiques , le dernier artitle plus mmcc que le précédeut. — \ p s o T.èi're et menton formant ensemble un carré long , l'iroit , demi-coriace. — Tête transversale, un peu reboidûe en devant, souvent biluberculée dans les maies, tlevéc à sa pailie poslc'iieure. — Veux proéminens. — Corps ovale-ohlonj^, déprimé, un peu convexe en dessus. — Corselet transversal , son bord antérieur largement voûté , un peu avancé pour recevoir la léle , ses côtés rebordes. — E/ytres recouvrant l'abdomen et les ailes. — Pattes courtes , les (rois premiers articles des tarses éi^aux et velus, ]ja déuomiuûlion de ce genre créé par M. La- treille , vient d'un mol par lequel les Grecs dési- {^noient une larve qui vivoit dans le bois. On trouve ces petits coléoptères dans les bolets co- riaces qui viennent sur le tronc des cliênes et des saules; ils se tiennent à la partie lufdneiue des cbampignons; plusieurs espèces y sont assez com- munes au printemps. Lorsqu'on approche des Cis, il-i replient leurs pattes et leurs aniennes et se J lissent tomber. Le nombre des espèces connues JL'Iève à seize et habitent l'Europe. J. Cis du Uolet, C. boleti. Cisjusco-castaneus, subnitidits , ternerè punc- Idliiius , elytris subrugosulis , antennis pedibusque dilaté nifèscentibus. Cis boleti. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 12. n°. I. — JLnobiuin boleti. Kab. Syst. Eleiit. tom. I. pag. 323. n". 7. — Panz. Faun. Cenn. Jàs. lo. Jig. 7. — Patk. Faun Suec. tom. 1. pag. 3o8. n°. 7. — Anobium bidenta- tum. Oi.:v. Entorn. tom. 2. P'rill. pag. 1 1. n°. g. pi. 2. Jig. 5. Longueur 2 lig. Corps brun ou châtain , assez luisant , irrégulièrement et iinement pointillé. Eljires un peu rugueuses. Antennes et pattes d'une couleur moins foncée , presque testacée. Des environs de Paris. Nota. M. Lalreille rapporte encore à ce genre les Anobium reticulatum n". 3, inicans n°. 14 Fad. Syst. Eleut. et quelques autres «spèces. ( S. F. et A. bEKv. ) PSOQUE, Psocus. Lat. Fab. Coqueb. Termes. I.iiNx. De Geer. Hemerobius. Linn. Oliv. {Encycl.) Pediciilits, Phrygatiea, Psyllu. Geoff. Genre d'iusecles de l'ordre des jNévroptères, fa- mille des l'ianipeiines , iribu des Psoquilles. <-e genre coiiipo;e à lui seul celle tribu. Antennes sétactes, longues, avancées, insérées devant les yeux , de dix ariicles environ peu disliucts, la plupart c^^Undiiquis , les deux pie- miersplus courts, plus épais , les autres grêles , uloiigés. — Labre avancé , membraneux , trans- versal , arrondi en devani et sur les cotés , prcs- qu'entier. — Mandibules forles, cornées forle- nicnt échancrées dans leur partie uioyeane Les lint. Nul. Ins. Tome A. ' P S O 2:à,5 deux exlrémilés de cette écliancriire formant des dents. — Mâchoires composées de deux parties, l'une intérieure cornée , alongée , linéaire , cré- nelée à l'extrémité , souvent avancée , l'autre ex- térieure membraneuse , formant une gaîne cy- lindrique un peu comprimée, obtuse, ouverte à son extrémité, enveloppant les parties cornées. — Palpes maxillaires alongés , saillans , de quatre articles, le premier peu apparent, lessecond et troisième obconiques , le dernier ovale , renflé ; les labiaux point distincts. — Lèvre presque car- rée, membraneuse, large , accompagnée de cha- que côté d'une espèce d'écaille. — 3'e/e grosse, très-convexe en devant et en dessus. — Veu.c gros et ronds. — Trois petits yeux //j.sej- groupés. — Corps court , ramassé et mou. — Premier seg- ment A\i corselet Irès-petit, ne s'apercevani point en dessus , le second grand, sillonné. — Ailes de grandeur inégale ( les inférieures plus petites), en toit, transparentes, ayant souvent un redet brillant, irisé; leurs nervures fortes. — Abdo- men court , sessile , presque conique , pourvu dans les femelles d'une sorte de tarière logée entre deux coulisses. — Pattes assez longues , grêles ; jambes alongées , cylindriques , sans épines; tarses courts, de deux ou trois articles. Le nom de Psoque vient d'un mot grec qui signifie : réduire en parcelles. Il a été donné à ces très-petits névroptèrcs en raison des habitudes de leurs larves. Ces insectes sont vifs , marchent vite et sautent pour éviter le danger. On les trouve sur les arbres, les pierres, dans les livres, les col- lections d'insectes et les herbiers , aux dépens des- quels ils vivent, sans faire cependant beaucoup de tort vu leur petitesse. Les larves qui ressemblent à l'insecte parfait , habitent les mêmes endroits et jouissent des mêmes facultés , excepté celle de se reproduire; elles n'en dilfèrent que par l'ab- sence totale des ailes; dans l'état de nymphe elles en portent les fourreaux. On connoîi une douzaine d'espèces de ce genre, toutes européennes. 1. PsoQuE longicoi'ne , P. -longicomis. Psocus longicomis. Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. 200. n". 1 . — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 2o3. — Panz. Faun. Germ.Jas. ^^. Jig. ig. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Hémerobe longicorne n°. 17. 2. PsoQUE six-poinis , P . sexpunctatus. Psocus sexpunctatus. Lat. Gen. Crust. et Tns. tom. 5. pag. 208. — Coqueb. lllust. Icon. pag. i3. tab. -2,. Jig. \o et II. — Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. 2o3. n°. 5. — La Frigane à ailes ponctuées. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. 200. n°. lO. — Encycl. pi. 397. lll.Jig. 2-4. Il se trouve aux environs de Paris. Ff 226 P S O ployez pour la description et les autres syno- Jiyraes Hémerobc six-points n". 20. 3. PsoQUE cpadiiponctué , P. quadripunctatus. Psocns quadripunctatus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toiii. 3. p"g: 208. — CoQUFB. lllust. Icon. pag. 12. tu!^. 12. fig. g. — Fab. Ent. Syst. Supfil. pag. 204. n". 8. — Pasz. Faun. Gerin. fus. o,J,.fg. ii2. Des cuvii'ons de Paris. J^oyez pour la description et les autres syno- nymes Hémerobe quadiiponclué n°. a8. 4. PsoQUE biponctué , P. b:punctatus. Psocus bipunctatus. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. tant. 3. pag. 20lj. «". i. — Coqueb. lllust. Icon. pag. II. tab. 2,.yîg. 3. — Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. 204. n°. 7. — P,i.\z. Faun. Gerni.^fas. 94- /ig. 21. — La Psylie des pierres. GEorr. Ins. Paris, tom. 1. pag. 488. n°. 7. Des environs de Parrs. T''oyez pour la description et les autres syno- nymes Hémerobe biponclué n°. 27. 5. PsoQUE abdominal , P. abdominalis. Psocus abdominalis. Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. 204. n°. 9. Voyez pour la descripliou et les autres syno- nym.es Hémerobc abdominal n°. 00. 6. PsoQUE jaunâtre , P.Jlai>icans. Psocus Jlai>icans. Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. ao3. 7J". 2. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Hémerobe jaunâtre n". 25. Nota. Ces deux dernières espèces ne sont pas tien distinctes l'une de l'autre. 7. PsoQUE fascié, P. Jlisciatus. Psocus Jasciatus. Fab. Ènt. Syst. Suppl. pag. 2o3. n°. 4. — Panz. Faun. Germ.J'as. c\i,.fig. 20. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. toin. o. pag. 208. — Psocus variegatus. Coqueb. lllust. Icon. pag. i3. tab. 2. fig. l3 'i — Encycl. pi. Zgj. lll.Jig. 5 Voyez pour la description et les autres syno- nymes Hé«ierobe fascié n°. 22. 8. PsoQUE pulsateur , P. pulsatorius. Psocus pulsatorius. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. tom. 3. pag. 208. — CuQUEB. lllust. Icon. pag. 14. tab. 2. fig. 14 et i5. — Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. 204. n°. 10. — Encycl. pi. 397. ///. P S Y Nota. M. Lalreille regarde le Psoque falidiqne Ç^P . Jatidicus. Fab. Ent. Syst. Suppl. pag. 204. ra". 1 1 ) comme une simple variété d'âge de celte espèce. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Hémerobe pulsateur n°. 3i et Hémerobe proplièle n° 53. Ou doit probablement rapporter encore au genre Psoque, l'Hémerobe strié no. 18 etl'Iléme- robe pédiculaire n°. 3a de cet ouvrage. (S. F. et A. Sert.) PSOQUILLES, PsoquiUœ. Quatrième tribu de la famille des Planipennes, ordre des Névroptères, ayant les caractères suivans : Tête point prolongée antérieurement en manière de bec ou de trompe. — Premier segment du tronc Irès-court , le second grand , découvert. — Ailes en toit, peu réticulées, les inférieures plus petites. — Tarses composés de deux ou trois article*. — Antennes sélacées , d'une dizaine d'articles. — Deux palpes maxillaires saillans , les labiaux point distincts. Celte tribu ne contient que le genre Psoque. ( S. F. et A. Sekv. ) PSYCHlî, Psyché. Schranck. Lat. inéd. Bom- byx- Fab. Hue. Oi.iv. (^Encycl.') Tinea. Geoff. iiuB. Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères , famille des Nocturnes, tribu des Bombyciles. Les caractères de ce genre n'ayant point encore été ])osés d'une manière certaine, nous nous con- tenterons de dire qu'il répond à la seconde divi- sion du genre Bombyx. Lat. Gêner. Crust et 1ns. tom. 4. pag.»2,\Qj. Les espèces qu'il conlieut ont les antennes peclinées dans les deux se.xes : leurs ailes sont en toit, presque transparentes , peu cou- vertes d'ccailles. Les femelles les ont fort courles, aussi volent-el'es peu ou point du tout. Les cLe- niUes ont le corps alongé , seize pattes distinctes et se renferment dans des fourreaux de soie qu'elles traînent avec elles et qu'elles recouvrent de peiits morceaux Je feuilles , de fétus de paille ou de pe- tites baguettes de bois sec. On rapportera à ce genre le Bombyx de l'Hié- raciura n". 114 de ce Dictionnaire (ii. liieracii. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part, i.pag. 404. n". 86.); le Bo/Jibyx viciella. Fab. id. pag. 481. n". 23l. HuB. Tinea. tab. ^.fig. 2. Le Bombyx 7nuscella. Fab. id. pag. 482. n°. 233. Hub. Tinea. tab. 2,.Jtgi 8. Le Bombyx l'esliia. Fab. id. pag. 481 . n". 232. Tinea plumella.Wvi. tab. l. fig. 7. Le Bombyx bombclht. Fab. /(/. pag. 482. n°. 234- Tmea bombi- cella. HuB. tab. i -fig. 4- Le Bombyx pectinella. Fab. id.pag. 482.7/°. 253. Hue. Tmea. tab. i.Jig. 5, ainsi que les Tinea d'HuB^'ER, Fusctlla. •tab.'^^- fig. 5o5. Siciella. tab. ^i.Jig. 280. Plumisiretla. tab. 'h\. ,fig. 210. Graminella. tab. I. fig. I. Rirsutella. tab. l. fig. 3. Niiidalla. tab. 1. fig. 6. P s Y PencUii. tiih. 67. fi^- 44~- Bombyx dcinta. Uih. \^.fig. 58 c/ 59, et eniin le Boiiihyx iiiorio. II". 149 de ce Diclionnaiie , /)/. 'J^-Jig- 7 <■/ tt. {B. niorio. Fab. id. fnig. 445. //". llG. HuB. Bomh. tal'. ^A-Jîg- :j3i et 25a, ei tab. i6.J/g- 57.) No/a. Nous ne a,aranlissons pas que toiiles les espèces de M. lliibjier soieiu disliiicles les unes dus autres. Cet auteur figure des Chenilles de ce genre. Litrv. Tin. i. Bombjcif. A. h. Hirsutella uX Nitidtil/a, etLaw. Tin. \. Bombyx if. h. a. La- thy relia et Grainmella. LIMACODE, Limacodes. Lat. inéd. Bo7n- by.v. Oi.iv. (_Encycl.) Hepialus. ¥Ai. Toiirtjo. HUB. Genre d'insectes de l'ordre des LupiJoplères , famille des Noclurues , triiiu des Boml>yciles. Ce j^enre dont les caractères n'ont point encore tté publiés, répond à une sous-divisiou de la ])remière division des Bombyx. L.vr. Gciier. Ciusl. et Ins. toni. 4. pag. 219. Ces lépidoptères ont les auleuues pe-i ou point peclinées dans les deux sexes, ils portent leurs ailes en toit. Les clienilles n'ont que des mamelons au lieu de pailcs membraneuses; la partie intérieure de leur corps est garnie d'une membrane extrêmement souple, susceptible de se plisser et toujours en- duite d'une liqueur un peu ji^luanle , au moyen de laquelle elles glissent plutôt qu'elles ne marchent sur le plan de position. Leur forme est à peu près celle d'un Cloporte , leur dos paroît composé de trois parties; l'intermédiaire séparée de chacune des autres par une espèce de carène, est ovale , nu peu poiutue aux deux bouts, les" deux parties iatérales dépassent un peu les bords du corps pro- prement dit , et forment une espèce de rebord lorsqu'on regarde ces chenilles eu dessous; ces trois divisions sont d'une cou.-.islance beaucoup plus terme que la peau des chenilles ne l'est ordi- nairtmenl. La têle est entièrement rétractile et se cache sous un avancement circulaire de cette espèce de carapace solide dont nous venons de parler. Pour passer à l'état de chrysalide ces che- iiiiles se font une coque qui paroit plutôc mem- braneuse que soyeuse. Rapportez à ce genre, 1°. le Bombix tortue n". i6u. pi. 'J^. fîg. 12 de cet ouvrage, Hepialus testudo. Fab. Ent. Syst foni. 3. 2"'. part. pag. 7. n^. B. lortrix testudtnana. Hub. Tortnc. tab. 2b". Jig. 164. Mâle et itiô femelle. La;v. tortric. fjseud^bombyc. \. fig. 1. 2". Le Bombix aselle, u'. )t)l. Hepialus asellus. Fab. id.ii". 9. Torlrix fiselhtna. Hub. Torlric. tab. 2.{i.Jig. \b(t et 167. Larv. tortnc. pseudobnmbyc. A. fig. 2. 5°. Le bombix cloporte, n". 162,. pi. jg. Jj'g. i5. He- pialus. bii/o. Fab. id. n". lO. (S. F. et A. Sërv.) PSYCHODE, Psychodâ. Lat. Fab. Meig. T'tpula. Li.N.N. De Géeb. Bibio. Geoff. Oliv. ( Encycl. ) P S Y •21 j Genre d'insectes de l'onlu des Diptères, sei:- tion des l'roboscidés , faïuille iples , sélacces. — Litngiie sXon- g(5e , dislinctc. — Palpes pas plus longs que la tôle, recourbés dès leur naissance, cnlièrenient et uniformément garnis .de petites écailles. — Adcs composées de divisions linéaires, munies sur les côtés de longs poils ressemblant aux baibules des pennes des oiseaux; ailes supérieures ajant deux divisions plus ou moins profondes, les in- férieures en a^^ant trois. — P atlas Irès-épiueuscs , longues et minces. — Chenilles velues , à seize paties. — Chrjsj/iJes liwcs , suspendues par un fil. Les l'térophores dont le nom vient de deux mots grecs qui signilient : porte-plume , volent pesamment, ne s'éièvent guère au-dessus des J'iantes et font rarement usage de leurs ailes. On e/i connoît une quinzaine d'espèces presque toutes européennes. Ces petits lépidoptères très- remarquables par leurs ailes digilées se lienaeut de préférence sur les berbes des prairies et sur l'ortie. I . PtÉrophore pentadaclyle , P. pentadac- tyltis. Pteropîiorus albus , alis siiperioribus ultra mé- dium hi/idis y difisionibus apice recurvis y in/è- rioniin difisionibus prima secundâgue usijiiè ad icrtniin longiiudinis partent coaduiiatis , terliâ libcrû. Pterophnrus pentadactjlus. Fab. Enf. Syst. ioiii. 3. part. 3. pug. 548. n°. 12. — Lat. Gêner. Cnist. et 1ns. tom. 4- P^'g- 2.o4- — Le Ptérophore Llaiic. Geoff. Ijis. Pans. tom. 2.. pag. 91. n". 1. pi. 1 1 .JJg. 6. — Plialœna ( Alucitu ) pentadac- lyla. LiNN. Syst. Nat. s. goo. 469. — Hub. ia/v. alucit. communif. A. a. Jig. i. lia chenille. — Kéaum. lus. tom. I. pi. 2.0. Jpg. 1-6. — Encycl. pl.^J^. Ptèroph.fig. 5. Envergure 8 lig. Entièrement d'un beau Llanc- sojeux. Divisions des ailes supérieures séparées jusqu au-delà du milieu , recourbées à leur extié- nrilc. Les deux piemières des inférieures réunies seulcmenl jusqu '.lu tiers de lu longueur de l'uile, la troisième eniièremenl libre. Gbeuiiie Veile ayant une ligne latérale rosée , Lovdée de blancliitre et quelques poils noirs e'pars. Vit sur le liseron. Clirj>salide verte, velue avec dos lignes de points un peu rouisionibus prima, secund-ique lunuà adicrtiiim longitudi/iis partein , tertià basi tani^iin cnaduiiatis. Alucita ptilodaclyla. Hbb. Alucit. tom. 3. fig. ifa", et tab. ^.Jig. s5. Envergure 8 lig. Roussâirc. Divisions des ailes supérieures séprtrées presque jusqu'au milicn, l'ex- térieure recourbée à son extrémité ; ailes inférieu- res brunes, leurs deux premières divisions réunies seiiletreul. jusqu'au tiers de l'aile, la troisième l'étant un peu à sa base. Environs de Paris. S. rrÉf.opuoRE rliododacljle , P. rhododac- tylus. Pleinphorus tcstacco-fcrrugineus , alis supe- rionbus albo bistrigatis , apice bijidis , divisioni- bus planis tertiam alœ paiiem vix altingentibus, ad strigam secundam terminatis ; injènorum di- fisionibus prima secundâque usijiià ad médium, tertiâ basi tantiiin coadunatis. PteropJionis rhododactylus, Fab. Entom. Syst. tom. 3. part. 2. p,!g. 047. n°. 7. — Alucita rho- dodactyla. Hob. Alucit. tab. Z-jfig. ?).Lan>. alucit. communif. B. a. n°. i. a. b. Envergure 7 à 8 lig. Teslacé-ferrugineux. Ailes supérieures marquées de deux lignes transverses, blanches, la première placée vers le tiers supé- rieur de l'aile , la seconde aux deux tiers. Divi- sions de ces ailes n'atteignant pas le milieu de leur longueur et Unissant à la seconde ligne blan- che, ces deux divisions planes à leur extrémité, la supérieure ayant une iroisième petite ligne blan- che verslebout. Première etseconde divisionsdes inférieures réunies jusqu'au milieu de l'aile , la Iroibicme l'élanl uu peu à sa base ; celle-ci courte et portant avant son extrémité parmi sa frange , uu faisceau de poils ferrugineux plus gros que les autres terminés en "spatule. Jambes et tarses an- nelés de blanc. Chenille verte à sa partie postérieure ; l'anté- rieure a une teinte rosée et p- : le une ligne brune dorsale. Vit sur les rosiers. Chrysalide verle, ua peu velue sur le dos. L'étui qui contient les pattes dépasse les fourreaux des ailes et n'est point ap- pliqué exactement contre le ventre. Assez rare aux environs de Paris. 4- Ptérophore monodaclyle , P. monodac- iylus. Pierophorus testaceo-Juscus , alis superiori- a3>. P T E fuis apice hifidis , dii'isionibus p/arir's iertiain alœ parlcm i>ix atlingcnLihus , inlenori apice sub- ticitto i in/erioruin di'.'isioiiilni.<. ptiinû secundâque vsquè ud tcrlunn a/cv parlcm coadunaiis , terlià hberâ. PteropJionis monodactylus. Fab. Ent. Syst. tout. 5. pi'g- 345. n°. 1. — Phalœna alucita luonodaclyUi. LiXN. 2. 899. 453. — Lf Pléiopliore Lrua. Geoff. Ins. Paris, tom. 3. pag. 92. 11°. 3. — RÉAUM. Ins. tom. 1. pi. 20. Jig. 7-18. — Encycl. pi. 94. Ptéropli.Jig. 2. Envergure 7 lig. Enlièreaient d'un lestacé- Lruri, Divisions des ailes supérieures n'alleignant que le tjers de leur longueur, leur extrémité pleine, 1 intérieure u'aj'anf qu'une seule pointe. Première et seconde divisions des inlérieures réunies pres- que jusqu'à la moitié de l'aile, la troisième euliè- rement libre. Suivant Réaumurla clieniUe vit sur le liseron. Elle est d'un vert-bhincliâire avec des poils médio- crement longs, placés au moins sur quatre rangs de tubercules. La chrysalide est presqu'aussi velue que la clienille, l'iiisecte parlait en sort au bout de quinze jours à peu près. Il se sert peu de ses jambes postérieures et les tient plus souvent éten- dues le long des côlé'S de l'abdomen et quelLjue- l'ois dessous; alors il les croise et elles semblent lui former une sorle de queue. Les divisions de ses ailes tant intérieures que supérieures rentrent toutes a l'élat de repos dans la cavité de la divi- sion extérieure des premières ailes, ce qui leroil croire daus ces niouiens que l'insecte n'a que deux ailes et qu'elles sont sans divisions. ]Des euvirons de Pans. 5. PrÉRornoRE didacljle , P. didactjhts. Pternphonis Jiiscus , alis siiperinribiis alho Imeatis ad médium iisquè bijidis , divisionibus planis , intenori apice einargniatâ j infiriorum difisionihus prima secuTidàqiie non iisquè mé- dium, ierCiâ ad quarlam usquè alœ longiludinis parleni coadunaiis. Pferophofus didactylus.Y AV.. Ent.Syst. tom.Z. paît. 2,. pag. 345. 7i°. 3. — > Lat. Gêner. Ciust. it Ins. tom. 4. pag. 234- — Phalana ( Aliicita ) didaclyla. Liîvn. Syst. Nat. 3. ('99. 404. — De (téer, Ins. tom. 2. pag. 2bo. /•/. 4- /'g- ^- — Encycl. pi. 94, Ptéroph. fig. i . Envergure 6 lig. D'un brun-fei:rugineux. Ailes supérieures ayant des lignes et des points blancs ; leurs divisions atteignant la moitié de leur lon- i;!ieur, leur extrémité plane; celle de la division intérieure écliancrée. Première et seconde divi- sions- des ailes inlérieures n'étant pas lout-à-fait réunies jusqu'au milieu; la troisième l'étant jus- qu'au quart de la longueur de l'aile. Jambci et tarses annelés de blanc. P T F. Clienille d'un vcit-clair avec une ligne dorsale d'une nuance plus oljscure, accompagnée de cha- que côté d'une bande blanchâtre. Tête un peu jaunâtre, les segmeiis du corps (ceux du milieu au moins) portant chacun dix tubercules noirâ- tres garnis d'aigrettes de poils blancs; pour se transformer en chrysalide , elle tapisse de soie l'endroit où elle veut s'ariaîler et s'arcroche par les pattes de derrière. Chrysalide hérissée de pointes blanches, s])iniformes ; elle a deux lignes blanchàlres sur le dos un peu élevées en forme d'arêtes , portant une suite de tubercules irrégu- liers, garnis chacun de quatre épines. Son ventre est armé de petits crochets bruns , nombreux , au moyen desquels elle se fixe sur la couche de soie dont nous venons de parler. Cette chenille vil sur la benoile {Geum rwale"). Elle eu mange les fleurs et le calice. Environs de Paris. ( S. F. et A. Serv. ) PTÉROPIiORlTES on FISSIPENNES, Pterr)- phoriles. Huilièrr.e tribu de la famille des Noc- turnes , ordre des Lépidoptères. Ses caractères sont : Les quatre ailes ou deux au moins , refendues dans leur longueur en manière de branches ou de doigts, barbues sur leur bord et ressemblant à des plumes. Les chenilles de ces lépidoptères ont seize pattes, vivent de feuilles et de fleurs, sans se construire de fourreaux. Cette tribu contient les genres Ptérophore et Ornéode. Voyez ces mots. (S. F. et A. Serv.) PTÉROSTIQUE, PtcmsticJius. Genre de Co- léoptères fondé par M. Bonelii ( OAie/v. entoni, Mém. de l' Acad. de Turin ) , appartenant à la tribu des Carabiqiies , et oliiaut pour caractères : languette arrondie. Palpes assez épais, le qua- trième des maxillaires extérieurs plus long que le précédent, cylindrique, ainiuci à sa base. Anus ayant un pli longitudinal élevé (dans les mâles) quelquefois , mais rarement , transversal ou rem- placé par une impression. Elytrcs souvent échau- ciées obliquement, ayant trois points enfoncés ou plus, rangés au moins en deux stries. Les Ca- rabus Jasciaio-punctatus et oblongo-punctatus (voyez ii^ryc/. (Carabe points oblongs n". 112) de Fabncius , ainsi que le Carabus Junne de Panzer, sont de ce geure. (S. F. et A. Serv. ) PTERYGIBRANCIIES , Pterygihranchia. Lat. C'est , dans la méthode de M. l,alrellle ( Règne animal de Cufier, tom. 3), la troisième section de l'ordre des Crustacés isopodes ; ses caractères sont d'avoir des branchies sous la- queue, soit libres et en forme d'écaillés vasculaires ou de bourses membraneuses, tantôt nues, tantôt recou- vertes P T E yerles par des îa.mes , soit renfernn?es- dans des écailles en l'emiivieint-nf. Ces Cruslaci's toimoieiit , dans les ouvrages an- t(?rieui-s de !\i. Lalriille , un ordre particulier , celui des Téitracèrcs , placé d'abord à la lèle de la classe des jnsectes , et ensuite dans celle des Arachnides , dont il étoit le premier : ils com- prennent bi plus grande partie du genre Onùcus de Linné. Cette vection est divisée ainsi qu'il suit. Nous donnerons quelques détails sur chacun des genre» qu'elle renlerine, et qui n'ont pas été traités à leur letl.re dans ce Dictionnaire. 1. Quatre antennes très-apparentes. A. Extrémité postérieure du corps offrant de chaque côté une nageoire formée de deux feuillets portijssurun pédicule commun ; écailles sous-cau- dales se recouvrant graduellement. Les genres : CYMOTHOP: , Cjmoihoa. Fab. DAtD. Bosc. Lat. I/am. Léach. Oriiscus. Likx. Paxl. Asaltus. Oiiv. La M. Ils ont la queae composée de six segmens ; les pieds insérés aux bords Liléraux du tronc , ter- miués par un crochet très-forl. Plusieurs segraens du tronc ont, de chaque côté, une division en forme d'article. M, Léach a formé avec le genre Cyniothoa de Fabricius, et tous ceux qui eu ont été extraits depuis , sa famille des Cymathoadées, qu'il a divisée en pl.usieursrf/r^e5, races ou sons- familles. Le peu d'élendue que nous sommes obli- gés de donner à cet article ne nous permet pas de donner de détails snr tous les genres que Léach a formés dans celte famille , et qui n'ont pas été conservés par M. Latreille. Nous présentons ici le genre Cymolhoé tel qu'il est adopté par ce savant { ^<^D- unini. ) , qui y réunit les genres Liinnotia , Eurydice ei ^ga deLédch. Les Cynjothoés, vulgairement nommés Pou.v de nier. Œstres , ou Asiles de poissons, sont des Crustacés voraqes et parasites ; ils se fixent sur divers poissons , et semblent afleoSerde préférence certaines espèces. On les renconlie près des ouïes, aux lèvres, à l'anus, et dans l'intérieui* même de la bouche. Arislote ( Hùt. des anim. ) a' eu con- noissance des Cy mothoa. Les poissons , dit-il, sont attaques de poux dans la mer; mais ceux-ci ne Tiennent pas du poisson même , c'est la bourbe qui les produit. Ils ressemblent pour lu forme aux cloportes , à l'exception qu'ils ont une queue large , etc. Les principales espèces sont : 1. Cymothoé asile, C. asilus. Capite posticè triloho y segmentis posticis , ul- timo excepta , retrorsàin arcuutis , sublunaits y islo semielliptico. Hist. Nat. Dis. Tome X. P T E 33 CymotJioa asHtis. Fab. Siippl. Ent. Syst. pag. 3o5. — Cymnihou asije. Latr. Hist. niilur. des Crust. et des Iris, toiii. y. ptig- 25. pi. 58. /ig. g et 10. — Gcn. Crust. et Ins. toni. i. pag. (jb. — Vi.<)KottLt.T ,"Uist. des Poissons ,\\v. lii, cliap. 26. Voyez pour la suite de la synonymie et la des- cription le n°. 5 de l'ailicle Aselle de ce Dictioc- naire , et pour les autres espèces les n°'. 2 , 3 , 4> 6 et 1 1 du même article. SPHÉROME , Sphceroma. Voyez ce mot. 'B. Extrémité postérieure du corps sans na- geoires latérales. Les genres : IDOTEE, Idotea. Fab. Lat. Lau. I,éach. Riss. •Oniscus. LiNN. Pall. Squilla. De Géer. Asellus. Oliv. Lau. Cyniothoa. F.^b. Dald. Physodes. Dumér. Pallasius , Stcnosonie. Léach. Ces Crustacés avoicnt été placés par Linnaens et Pallas dans le génie des Cloportes. De Géer les rançeoit avec les Squilles , et Olivier avec les Aselles. Fabricius , qui les avoit d'abord placés aVec les Cyinolhoés , les en a séparés et en a fait le genre qui est généralement adopté aujourd'hui, et dont nous allons donner les caraclôres : anten- nes intermédiaiies insérées un peu plus haut que les latérales, beaucoup plus petites, filiformes, composées de quatre aiticles ; antennes latérales sétacées, médiocrement alongées, avec un pédon- cule de quatre articles et leur extrémité multi- articuléil Tète de la largeur du corps , ou un peu plus étroite, presque carrée. Deux yeux ronds , composés , peu saillans. Bouc-te petite , formée d'uu labre , de deux mandibules , de deux paires de mâchoires et de deux pieds-màchoires foliacé;! de cinq articles qui remplacent par leur base la lèvre inférieuro ; les sept anneaux du corps trans- versaux , presqu'égaux et unis , ordinairement marqués de chaque'côté d'une impression longi- tudinale qui , avec sa correspondante , divise le corps en trois parties comme dans le genre fossile des Tiilobites. Queue très -grande, iriarticulée , sans appendices terminaux , recouvrant les bran- chies et les lames qui protègent celles-ci. Pied* moyens à peu près égaux eiilr'eux, dirigés les premiers en avant, et les derniers en arrière. De Gétr, qui a donné une descnption détaillée de Mldotce entonion ^ a vu sous sa queue , et dans nn système d'organes assez compliqué , deux filets dont il ne connoît pas les fonctions. M. Latreille a reconnu que ce sont des appendices des organes générateurs mâles. De Géer a vu aussi sous le pre- mier anneau de la queue d'un individu du même sexe, deux pièces ovales, membraneuses , man- quant dans les femelles , et d'où il a vu sortir , après la mort de l'animal, une matière blanche entortillée comme du fil, et qu'il soupçonne être la liqueur séminale. Les Idotées se trouvent en abondance dans la Gg 9,34 P T E wei- , où elles nagent irès-bien à l'aide de leurs pâlies et de leurs branchies, qui sont mobiles tl'avaat en arilcre lorstjiie les lames qui les re- couvrent sont écartées. Elles se nourrissent de corps morls, et ou assure qu'elles rongent et dé- truisent à la longue les filets des pêcheurs. M. 'Latreille divise ce genre ainsi qu'il suit : T . Côtés du second segment et des suifans tou- jours divisés par une ligne imprimée , ou même Jendue postérieurement , cette ligne s' étendant dans toute 'la longueur de ces segmens ou de leur plus grand nombre y antennes latérales plus cour- tes que la tête et le tronc , les intermédiaires pres- qu'aussi longues au moins que les deujc premiers articles des latérales,- corps souvent ovale, oblong; griffes terminant les pattes, de longueur moyenne. a. Antennes intermédiaires presqu'aussi lon- p;ues que les latérales j .tronc en ovale' tronqué j fausses articulations latérales de ses segmens très- saillantes /triangulaires; tête incisée sur lés côtés. I . IdotÉe entoaion , 7. entomon. Lat. Hist. natur. des Crust. et des Ins. tom. 6. pag. 36i. pl. 50. /^J•. 2. 5. Voyez pour la description et la synonymie l'article Aselle de ce Dictionnaire , n°. 7. M. Latreille a observé que cette espèce est bien didéreule de celle que Léacli a décrite sous le même nom. Trans. Linn. tom. XI. pag. 364. b. Aniennes intermédiaires guère plu3"ongues que les deux premiers articles des latérales ,. ou que la moitié" environ de leur pédoncule ; Ircnc alongé relativement à sa largeur , en carré long ou eÛiplique , et tronqué aux deux bouts; fausses articulations dé ses segmens peu saillantes , en carré long ou linéaires. * Longueur des antennes latérales ne surpassant guère celle de la tète et des deux premiers seg- mens. 3. Idotée pélagique,/, pelagica. YÂKCn, Trans. Soc. Linn. tom. XI. pag. Zib5. Corps linéaire ovale; queue arrondie avec nne dent très-peu apparente dans son milieu ; anten- nes ayant le tiers de la longueur du corps ; tête échancrée en devant; De la mer d'Ecosse. ** Longueur des antennes surpassant celle de la tête et des deux premiers segmens du corps. 3. Idotée' marine, /. marina. Voyez pour la descripiion et la synonymie le n°. 8, art. Aselle de ce Dictionnaire. a. Côtés du second segment dutronc et des sui- «anSf soit^ divisions latérales très-courtes ^n' oc- P T E cupant qu'une partie de leur itngueïir, soit ctp' tière y antennes latérales aussi longues au moins que la tête et le tronc ^ les intermrdiaires dti la longueur du pédoncule des précédentes {corps tou-^ Jours linéaire s -griffes des deux pattes antér^ures au moins , longues et fortes"). a. Second segment du corps et les sinvans of- frant l'apparence d'une petite articu'Aiion.' Les espèces de cette division forment le genve Sténo— some de Léacb. 4. Idotée filiforme, /. filiforinis. Gro»ov. Zooph,. iab. l'j.fig. 3. — Baster. Opùsc, subs. l'om. 2. tab. l3. //g. 2. Cymothoa chelipes ? Fab. — Tdolée armée. Latk. Uist. natur. des Cnist. et des Ins. tom. 6. pag. 372. — Stenosoma lineare. LÉAcn. Voyez pour la description et la suite de la syno- nymie le n". lOj art. Aselle de ce Dictionnaire. b. Segment du' corps sans divisions latérales. 5. Idotée hectique, /. hectica. Idotée béliquc. Lat. Hist. fiat. des Crust. et des Ins. tom. 6. pag. 371. .— Idoiea viridissima. Riss. Hist. nat. des Crust. de Nice ,pl. "h.Jig. 8. Voyez pour la suite delà synonymie et la description le no. i3, art. Aselle de ce Dictionnaire. ASELLE , Asellus. Geoff. Oliv. Lam. Latb.. Léach. Oniscus. Linn. Squilla. De Géer. Cynio- thoa. Daldoky. Idotea. Fab. Pkysodes. Cuvier. DuMÉRIL. Ge genre , tel qu'il est adopté par M. Latreille {Règn. anim.dtCuv. iom.Ti.pag. 50.), a pour ca- ractères essentiels : deuxpoinles lourcbiics ou deux appendices en forme de tubercules au bout de la queue. Les deux écailles extérieures recouvrant les b'ranchies arrondies et fixées seulement à leur- base. L'espèce la plus commune est I'Asselle ordi- naire,^, vulgaris. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 6. pag. 35g. — Gêner. Crust. et Ins. tom. I. pag. 63. — Idotea aquatica. Fab. Suppl. Entom. Syst. pag. 3o3. — Entomon hierogly- phicum. Klein. Dub.Jig. 5. Voyez pour les gé- néralités l'art. Aselle du ce Dictionnaire, et pour la synonymie et la description de l'espèce que nous citoi-ons, le n". 1 du même article. M. Latreille réunit aux Asellcs les genres que M- Léacb a décrits sous les noms de Janira et Jœra y le premier se distingue des Aselles par les crochets bifides des tarses, par les antennes inlei- médiaiies plus courtes que le dernier article Ae& extérieures et par desyeux plus gros et moins dis- tans. Le second genre en diHere par la présence de doux tnbercules qui remplacent les ïilets bi- fides de l'extrémité du corps des Asellcs, et par l'absence de renflement ou de mains aux pattes antérieiires. Le«iadividu$ ^ui composeat ce£ deux- P T E ECnreJ se rencontreut dana la mer, (uv Ic^ fucus ou sous des pierres. II. antennes intermédiaires peu ou point appa- rentes. Les genres : LTGIE, Ligia. Fab. I,at. Ladic. Léacb. Onis- ■cus. Ijinn. Oi.iv. AscUus. Oliv. Antennes extiîrieiires as*cz grandes, anguleu- ses , tiî'S-rapproclu'es à leur base, formées de six arlicies , dont les deux premiers fort courts at les trois derniers alongés; le terminal plus grand que les autres, et composé lui-mêaje de petits articles nombreux. Antennes intermédiaires très-petites , formées de deux arlicies comprimt^s, dont le dernier est obtus. Picds-niàclioires membraneux , comprimés, coucav«s, divisés- en six. articles. Têle carrée, plus large que longue. Yeux com- posés, assez grands, ronds. Corps alongé , ova- la"ire, convexe en dessus , très -semblable à celui «les Cloportes , composé de tieize segmeus irans- Tcrsaux , pointus en arrière de chaque côté, dont les sept premiers sont pédigères , et dont les six derniers coustitucnl la queue; le treizième pres- que carré , avec Iç bord postérieur anondi au milieu et échancré latéralement , pour l'articu- lation des appendices. Les quatorze pieds insérés «ur les cotés du corps , a;yant leur premier article dirigé de deLors en dedans, très-long, et for- mant avec le second , qui se porte de dedans en dehors^ un angle aiguj tous étant terminés par DU article écailleux, pointu au bout, et pourvu d'une petite dent en dessus. Branchies en forme de lames triangulaires , placées sous l'abdomen ou la queue , au nombre de six paires. (les Crustacés sont communs sur les bords de la tner; ils grimpent à la manière des Cloportes sur les rochers du rivage et sur d'autres endroits hu- mides. Us i-cplient proraptement leurs pattes et«e laissent tomber si on cherche à les prendre. On peut diviser .ce genre ainsi qu'il suit : * Antennes et appendices caudales presque de l'a longueur du corps. ]. LiGiE italique , L. italica. L. antennis coiporisjeiè longitiidine , articula ulltinn circiler è septemdccim a/iis iriininiis .con- Jerto y slylis caudce e.rsertis aqualibtis , pedun- culis angustis,elongatis. Lat. Gen. Crust. et Ins. to/ii. I. pag. 67. — Hist. nat. des Crust. et des Jris. ioi/i. 7. pag. 3i. —Ligia italica. Fab. Suppi. JLnlom. Syst. pag. 002. Celte espèce se trouve sur les bords de la Mé- diterranée , en Italie. ** Antennes et appendices caudales plus courtes que le corps. _ t.. LiGiB océanique , L. oceanica. Fab. Suppl. P T E oX. Entom. Syst. png. joi. — - I.at. Gcn. Crust. et Ins. tom. l. pag. o. — llist. nat. des Crust. cl d^-s Ins. tom. 7. pag. 3l. Voyez pour la suite de la synouj'mie le n°. i5, article Cloporte 4e ce Dic- tionnaire. 3. LiGiE croportide , L. oniscides. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i. pag. 6g. — Cymothoa assi- milis. Fab. Entom. Syst. tom. 2. pag. 5iO« Voyez pour la s^rnonymie et la description le a°. i5 , article Aselle de ce Dictionnaire. PHILOSCIE , Philoscia. Voyez ce mot. CLOPORTE, Oniscus. Ce genre, tel qu'il est adopté {Règne anim. tom. 3. pag. 67.), a pour caractères essentiels : antennes latérales de huit articles, ayant la base recouverte par les boids latéraux de la têle. Appendices de la queue d'iné- gale longueur , les deux latéraux étant beaucoup plus grands. /^'oj'. pour les détails liisloriques et les espèces le mot Cloporte de ce Dictionnaire- PORCELLION , Poivellio. Voyez ce mot. ARMADILLE, Armadillo. Ce genrea étéétabli par M. Latreille, qui lui a donné pour caractères distinclifs : quatre antennes , dont les intermé- diaires très-petites , à peine distinctes , et dont les extérieures ou latérales sétacées de sept articles , insérées dans une fossette relevée sur les bords; appendices latéraux du bord de la queue ne fai- sant point de saillie , terminés par un article trian- gulaire; corps se roulant en boule. M. Cuvier {_ Journal d' llist. nat. tom. 3. ) a, désigné sous le «ême nom, un genre d'insectes myriapodes, appelé depuis Glomeris par M, La- treille. {^Voyez ce mot à la suite de l'article Po- LTDÈME de ce Dictionnaire. ) Les Armadilles do M. Latreille ont de grands Rapports avec les Cloportes et les Porcellions. Leurs organes respi- ratoires sont renfermés dans la duplicature de petites écailles branchiales et supérieures du des- sous de leur queue, présentant une rangée de trois à quatre petites ouvertures pour l'introduction de l'air. C'est aussi sous des valves de la partie infé- rieure du corps que ces animaux conservent leurs œufs qui y éclosent. Leurs mœurs sont très-ana- logues à celles des Cloportes. Ils habitent comme eux des lieux humides, tels que les caves, les trous de murailles , etc. On les renconive dans toutes les saisons; leur d:'riîarche est très-lente. Ils pas- sent l'hiver engourdis. I . Armadille commune , A. vulgaris. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i.pag. 71. — Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 48. — Oniscus aimadillo. Cov. Joum. d'Hist. nat. tom. 2. pag. 20. pi. 26. fig. 14. l5. — Sdlz. Hist. des Ins. tab. oo.Jtg. i5. Voyez pour la suite de 1» Gg a 2,36 P T E synonymie el la description le n". 2, article Clo- porte de ce Dictionnaire. Les n°'. 3-7 appartien- nent aussi au niême genre. III. Antennes nulles. Le genre : BOPYRE, Bopyriis-uxt. Monoculus. FAB.Les Bopyres s'c'lri.^nent de tous les genres des Iso- podes par ic di'faiit d'aniennes , d'organes de la vue et de mandibules ; leur corps est en ovale court , rétréci et lernuiié en pointe à son exlré- mité postérieure , presque m.euibraneux , très- plat, avec un rebord intérieur portant les pieds, et au-dessous d'eux de petites lames membra- neuses, dont les deux deruières alongées. Les pied* sont très- petits, contournés ^ le dessous de la queue est garni de deux rangées de petits ieuiUets ciliés. Son extrémité n'a point d'appen- dices. La femelle porte sons son verrire une prodi- gieuse quantité d'œuf's qu'elle dépose dans les lieux habités par les Palémons. L'aulre sexe n'a pas ete encore positivement reconnu; on a ce- pendant regardé comme le mâle un irès-pelit Bo- P3're qui se reucoaire souvent près de la queue des individus chargés d'œul's. Ûe même que les Cymothoés auxquels ils ressemblent à. quelques égards , les Bopyres sont parasites : ils vivent ca- chés sous un des côtés antérieurs du test de quel- ques Crustacés , et sui tout de la Crevette com- mune Ou Paléinon-squille ,o\i ils donnent iieu à une tumeur très-remarquable qui s'élève en forme de tubercule ou de petite loupe. Les pêcheurs de la Manche sont i.-cbus , à l'égard de ces ani- maux , d'un préjugé absurde; ils croient que les Soles et quelques espèces de "Pleuronectes sont engendrées par les Palémons, et ils prennent les Bo^iyres pour ces poissons encore fort jeunes. Deslandes avoit consacré ce préjugé dans un Mé- moire lu à l'Académie des sciences en 1722; mais Foogeroux de Boridarny l'a complètement réfuté en 177a dans un Mémoire lu à la même Académie. I. BopTRE des Chevrettes, 5. .s9'«z'&7t/7«. 5. corpus depitssum , planum , subincurvo- pvatum , appendiciln/s ulrinquè quatuor, folia- çeis, marginahbus , irijeris. Iredès mniiini, spuni, marginales areuaii. Caudœ segmenta uUiino parvo. Bopyre des Chevie'.les. Lat. Uist. nat. des Crust. et des Ins. loin. 7. pag. 53. /;/. b()./ig. 2-4. — Gen. Crust. et Ins. toni. 1 . pag. Gy. — Bopyre des Crustacés. Bosc, hist.nat. des Crust. tom. 2. pag. 216. — Monoculus crangorum. Fab. Suppl. Eut. Syst. pag. 5o(5. — l'oucEKOus de Bonda- .BOY , Méin. dei'Acad. den Hcien. l'jjz, pag. 2b'. pi. 1. Cette espèce est longue de quatre lignes, sa P T E couleur est pâle-blanchâtre, si ce n'est snr 1er • écailles du dessous du cotns oii elle passe au noirâtre. — Commune sur nos côtes dans toutes les saisons de l'anuée. M. Risso {Crust. pag. 148) décrit une autre espèce sous le nom de Bopyrus palceinoms. Elle se trouve sur plusieurs espècesdePalémons. Enfin M. LatreiJle en a dê'couvcrt une sous la carapace d'un Cruolacé du genre Alphée qu'il a re^u de l'ilt Noirmoutier. (E. G.) ETERYGOCÈRE, J'iïe/y^ocew.j. Genre de Crus- tacés que j'ai indiqué à l'article Phytibh-ANches de cet ouvrage, et qui est formé d'après la ligure de VOniscus arenarius de Slabber. ( Obseiv. microscop. tab. XI. fig. 3. 4. ) (Quoique nous n'ayons point vu cet animal en nature , il noua païuii cependant qu'on ne peut le rapporter à aucun genre de Crustacé connu. Ses quatre au— teiines sont très-garnies de poils barbus ou for- mant des piunules aux piemiers articles qui sont beaucoup plus grands que les autres. Les quatre pattes postérieures présentent les mêmes carac- tères; les quatre premières, ou du moins celles- qui semblent l'être d'après la figure, sont velues , courbes , et se terminent par unp nageoire ou un article arrondi et mutique. L'extrémité postérieure du corps est terminée par plusieurs appendices ou styles velus. Ce Crustacé doit appartenir à l'ordre des Amphipodes ou à celui des. Isopodes. ( LÂTE. ). PTÉRYGOPHORE , Pteiygoplioms. Kivfc. Lat. Léacu. \j% P. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères,, section, des Térébrans ,. famille des Porte-scie, tribu des Tenthrédines.. Ce genre a été établi par M. Kllig pour quel- ques espèces de Teuthrédines; il est adopté par M. Latreille et les auteurs qui l'ont suivi. Les genres de cette tribu qui ont plus de dix articles aux auleunes et une seule cellule radiale apj.tu- diculée sont : Pergue , Hylotome , Piilie et Pié- rygcphore. Lej Pergues et ics, Hylotomes ont quatre cellules cubitales el les Ptilies des anten- nes iihformes et velues, même dans les femelles, caractères qui distinguent nettement ces trois, genres de celui de Plérjgopliore. Antennes nues , peciinces eir dessous avec une seule rangée de dents dans les mâles; grossissant vers leur extrémité, presque muniliformes et un peu dentées eu SLie aans les lémelles : leurs ar- ticles nombreux ( le nombre variant selon l'espèce où le sexe de dix-sept à viugt-tiois , suivant M. Léach ) (1) , insérés obliquement sur chacun (i) Cette observaiion a d'autant plus besoin d'un exa- men ukcrieur, que l'auteur anglais iiue tantôt plus , t.>n- tôt moins d'articles aux antennes des mài.s qu'à celles. des temelles. De pareilles anomalies sunc rarei. P T E ^e ceux qui les pi^cèdent , ù Texceplion des Jeux premiers. — Labre apparent. — Mandibules aloa- gées, comprimées. —Languette trilide et comme digilde. — Corps s^ros et court. — Ecusson pres- qu.' carré avec une petite dent de chaque côté posti'rieureraent. — Ailes supérieures a_yant une cellule radiale appeudiculce et trois cellules cu- bitales , la seconde recevant les deux nervures récurrenlts, la troisième atteignant le bout de l'aile. — Les quatre janibes pustcrieuivs sans t'pine dans leur milieu , en ajant deux à leur ex- trémité. — Tarière peu saillante. Le nom de ce j^eiire vient de deux mots grecs qui signifient : portant un plumet. Les espèces habitent la nouvelle Hollande. On n'en connoil encore que trois ou quatre; elles sont rares dans les collections. Leurs mœurs doivent peu diflérer de celles des Loph^res. I . Ptérygopuore à ceinlm-e , P. cinctus. Pterygophorus thorace nigro~violaceo luteo vario , abdontine nigroviotaceo , segmento se-. %:undo toto , sejrti bast et latenbus , septimi ma- cula laleraU anoque suprà luteis , alis hyaliiiis rttargmibus subfuscis. Pterygophorus cinctus. Klug. Léach. Zool. nitscell. 11°. 2. iub. I4t5. fig. 6.— Le. P. Monogr. Tcnthred. pag. 5l. re". I47- Longueur 6 lig. Antennes dentées en scie , leur premier article brun , les suivans jaunes , les derniers d'un brun-noivàlre. Tête noire, palpes d'un leslacé-bruiiàlre. Corselet noir-violet , une tache de chaque côté à répaulelte , une autre sous l'aile , écusson et une ligne au-dessous de lui jaunes. Abdomen d'un noir tirant sur le violet, second segment, bord supérieur et cô;é Jusixiètne, tache latérale sur le septième et partie supérieure de l'anus jaunes. Les qiaatre pattes antérieures noires avec la base des jambes jaune, les posté- rieures jaunes , à cuisses noires. Ailes transpa- rentes un peu brunes à leur bord extérieur ainsi qu'au bord interne. Femelle. Le mâle a, selon M. Léach, vingt-trois arti- cles aux antennes, et la l'emelle vingt-un , ce que nous n'avons pu vérifier sur ce dernier sexe, les antennes de notre individu étant incomplètes. Nouvelle Hollande. liota. 11 faut rapporter à ce genre, l". le Plé- r^-gophore bleu. Léach. ZooÎ. Mtscell. ( Le P. Monngr. Tenthred. pag. 5i. nP. 14e. ) Cet auteur donne aux antennes Ju mâle dix-sept articles et dix-hnil a celles de la femelle. 2.°. Son Ptér\go- phore in crrornpu ^ Le P. Ulunog. Tent/ired. pag. 5'). n". i^t)) , au mâle duquel il donne îles aniiuiie- (te viugi-iltux anicles , tandis que la leiuelle n'eu, àuroit t^ue dix-huu. (S. F. et A. Serv. ), P T t 2j7 m LIE, Piilui. Le P. Geure d'inseeles de l'ordre, des Hj^ménoptère»,. section des Térébrans, famille des Porte-scie, tribu des Tenlhrédines. Dans notre Monographie des Tenihre'dines, ipu- bliéeea 1825, nous avons introduit ce geure pour y placer des espèces qu'il nous paroissoit impos- sible de faire entrer dans les coupqs génériques adoptées jus(juc-là. Les 11-, lolomcs, les Plérjgo- phorCsetles l'ergues ont bien comme nos Ptilies le» anlenties composées de plus de dix articles et une seule cellule radiale, laquelle est appendiculée , ce qui les distingue des autres Tenthrédines , mais les Pergues ont quatre cellules cnuitales ainsi que les H_jlotomes et les aulennes des PlérJ^gophores sont nues, pectinées ou dentées eu scie. Aucuns de ces caractères n'étant communs aux Ptilies , nous espérons que les entomologistes adopteront ce nouveau genre et regarderont soo éiablisseiiieut comme nécessaire. Antennes (^à.ias les femelles) filiformes, ve^ lues, conaposéco d un graud nombre d'articles, le» deux premiers seuls distincts. — Zaô/ie apparent. — Manditiules alongées , comprimées. — Palpes îuaxiltaires fort longs, les labiaux beaucoup plus courts. — Languette Uxiià^ et comme digitée.- — Tête transversale. — Trois petits yeujc lisses disposés en ligne courbe, placés sur le vertex. — Corps court. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale appendiculée et trois cellules cu- bitales , la première grande , recevant la pre- mière nervut e récurrente , la seconde recevant la deuxième nervure réciirrente , la troisième atlei-- gaam le bout de l'aile. — Abdomen caréné en dessus , eu dessous et des côtés , ce qui le rend presque quadrangulaire (dans les lemelles ) ; ta- rière peu saillante. — Les quatre jambes posté- rieures sans épine dans leur milieu , mais en ayant deux à- leur extrémité. 11 est jirobable que les Ptilies sont originaires de rAméiique méiidionale; leur nom vient d'ua mot grec qui signifie: plume. Nous ignorons le« mœurs de ces insectes , mais il y a lieu de croire qu'elles doivent se rapproche!- de. celles aes Hy- lototnes. 1. PriLiE brésiienne, P.,brasiliensis. Ptilia abdominis nigri scgmento primo Jlavo ^ palpis fuscis. Ptilia brasiliensis. Le P. Monogr. Tenthred. pàg. 5o. n°. 143- Longueur oiig. Antennes et tête noires. Palpe» bruns. Corselet fauve (1). Abdomen noir, son premier segment fauve. Ailes fauves , rexliémité il>s sup.i.euies'ïioire ainsi que celle des iniéneu- (i)P*cinKerr;L,i cyj,ografhKiuc , le corselet est indisai de couleur aoitc uaus uotte Monographie. -: "^ p T I reî, celles-ci ayint de plus leur bord interne de celle couleur. Palles uoires avec les jambes et les tarses des deux antérieures fauyes. Femelle. ■ Du Brésil. a. Ptilie mélanure , P. melanura. ■ Pti/ia abdominis flaui segmentis quatuor uUi- niii anoque ni gris i palpisjlavis. Longueur 6 lig. Antennes et tôle noires. Palpes fauves. Corselet et palles .fauves. Abciomen de même couleur;. ses quatre dcruiers segtnens et l'anus noirs. Arles fauves, l'extrémité des supé- rieures poire ainsi que celle des inféi-ieureset une partie de- leur bord inleice. Kemelle. Amérique méridionale. (S. l'". et A. Serv. ) PTILIN , Ptilinus. Geoff. Ohv. {Entom.) Lat. Piinits. LiNN. Génie d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Peutatnères , famille desSerricornes , tribu des Ptiniores. La hibu des Ptiniores renferme deux penres à antennes iimforujes et simples , Pline et Gibbio; deux autres , Uorcalome ei VriUetle les ont ter- minées brusquement par trois articles plusf^rands; les Xjléluies les ont dentées en scie dans les deux sexes, leur corps est ovcide , court, tandis que dans les Ptilins le -corps est presque c^'lindrique , plus aloiigé, et les mâles ont leurs auiennes eu pa- nache ou flabclliformes. Antennes plus longues que le corselet, dis- taules à leur base, insérées près et devant les yeux , composées de onze articles , le premier assez gros, plus long que le second , celui-ci frès- enurt, globuleux, le troisième poitant une forte dent et les huit autres un bmg appendice dans les mâles , les neuf derniers forleraeut dentés en scie d.ins les femelles. — Labre arrondi , cilié. — Mandibules courtes , un peu arquées , bitleutées à l'extrémité. — Mâclwires membraneuses, sim- ples , presque cylindriques. — Pfl//'ej filiformes , inégaux, les maxillaires pins longs, de quatre articles, le premier petit, lesecondetle troisième coniques , le dernier alongé , pointu ; les labiaux de trois articles , le premier petit , le second co- nique, le dernier alongé. — Lèt're membraneuse à l'extrémité , écbancrée. — Tète •vtvlicAe.—; YetiJf petits. — Corps presque cyliudriqne. — Corselet Jiombé. — Pattes do longueur moyenne, tarses à articles entiers. Ce genre créé par Geoflroy a été adopté de- puis par la plupart des auteurs. 11 renferme un très-petit nombre d'espèces de couleur brune ou unnâire et de petite taille, mais dont les mâles sont remaiqual)les par la forme de leurs antennes, ce qui a valu au genre le nom de l'tiliints tiré d un mol grec qui signifie : panache. Leurs larves vi- vent dans le bois sec; les femelles le quittent pou, s'y accouplent mêae à l'entrée de leurs trous; P T î le mâle durant cet acte reste suspendu en deLow. I. Ptilix pectinicorne , P. pectinicomis. Ptilinus Jiiscus , antennisj pedibus elytrisque castaneis. Ptilinus pectinicomis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1. pag. 277. — Oi.iy. Entoni. ioin. z. Ptilin. n°. l.pl. l./ig. I. — l^ asz. Faun. Geri/t. fus. o.fig.q. Longueur 1 lig. 7. Antennes , pattes et élylrcs d'un lirun-marron: Tète, "corselet et dessous du corps bruns. Elylres ayant des lignes longitudi- nales de points enfoncés, peu distinctes. Mâle et femelle. Des environs de Paris. On le trouve dans le»^ maisons. Nota. Dans la figure citée de Panzer il n'y a. point d'appendice au quatrième article des an- tennes du mâle ; elles n'ont en tout que sept ra- meaux outre la dent du troisième article. Dans les individus que nous avons examinés les huit derniers arlities des atiteiines ont chacun leur ap- pendice presque d'égale longueur. 2. Ptilin flabellicorne , P.Jlabellicomis. Ptilinus jfusco-niger, antennis , tibiis tarsis- que castaneis. Ptilinus pectinicomis. Fab. Syst. Eleiit. tom. l. pag. 32y. n". 3. — Gyh-enh. Ins. Suec. tam. l. part, i . pag. 3oi.«°. i. — Ptinus pectinicomis. Li^^. Sjst. Nat. 3. BG."!. I. — Ptilinus Jlabelli- cornis. jMeg. ( Dej. Catal.)—\ia. Panache brune. Geoff. Ins. P-anis. tom. l.pag. 65. «". i. Longueur 2 lig. Antennes , jambes et tarses d'un brun-maVron. Têie , corstlel , ély très , cuisses et dessous du corps d'un brun-noirâlre. Eiy lies ayant des Irgiies distinctes formées par des points en- foncés. Corps plus gros eu proportion de sa lon- gueur que dans le précédent. Wâle et femelle. Des environs de Paris. 11 se trouve d.ins les ar- bres creux , parliculièreuieni tiaus les saules. ( S. F. et A. Sei\.v. ) PTILODACTYLE Ptilodactyla. Genre d'in- secles de l'ordre des Coléopleies , section des ïlétéroraères , créé par M. Hligcr et qui a pour type la Cardinale- polie. {^Pyrochroa nitida. De GÉER, Ins. tom. 5. pag. 27. pi. ib.Jig. 6. ) Dans cette esjièce de l'Amérique méridionale , les ar- ticles des antennes ont chacun un rameau élargi» son extiémité. Sous ce rapport elle paroît avoir quelqii'aualogie avec la Cislole céramboïde n°. 4 lie et L'icliunnaire. ( S. F. et A. Serv. ) PTILOTOPE , Ptilotopiis. Genre d'insectes Hyménoptèrcs-PorteaiguiUon , famille des Mel- lllères, tribu des Apiaires, proposé par M. Kliig. L'auteur donne pour type une espèce qui appa.- P T I flenf cvidemment au^enre Ciulris. Colle Ajiiaire est foil bien ddcrile par Fabricius (_Sjst. PteJi. pag- 346. n°. 16.) sous le nom de Bombus amè- ne a no mm , mais ce dernier, auteur auroit dû pla- cer cet insecte parmi les Centris et ne point lui donner pour synonyme VApis aniericanorum de son Entomol. Syst. tom. 2. pag. 019. 0°. 18, qui aK un véritable Bombus dont les caractères sont bien dëtaillds dans la description ; mais la pbrasc spjcitique du même article paroît se rapporter à une troisième espèce toute diderenie. La Ceniris ti'iitricanorum est représentée dans le présent Dictionnaire pi. Syg, tjg. 19. ( S. F. et A. Sr.RV. ) PTINE, Piinus. Linn. De Géfr. Fab. Oliv. {Entorn.) GrLhEUB.. L.vr. Bruchus, Geoïf. Genre d'insectes de l'ordre de Coléoptères , «ection des Peuiamèret , famille des Serricornes, tribu des Ftiaiores. Dans celte tribu les Ptines et les Gibbies ont seuls des antennes simples, mais dansies Gibbies ces organes sont insérés au-devant des yeux , le corselet n'est point en forme de capuchon-et le corps est gibbeux , caractères que l'pn ne retrouve point dans les Ptines. • Antcûncs filiformes, longues, surtout dans les niales, insérées entre lesyeuvX, composées de onze articles presque cylindriques ; le dernier oblong. — Labre arrondi , cilié. — Mandibules arquées , unideniées. — itfâcAo/Vejpresque bifides. — Palpes inégaux , presque filiformes , les maxillaires plus longs , de quatre articles , le premier plus petit , les deux sujvans coniques , le dernier jilus long, UQ peu plus épais; les labi:iux composés de trois «rticles, le premier peut , le second conique, le troisième ovale. — Yeux saillans. — Corps cy- lindrique. — , Parlic-aïUérieure du corselet s'avau- çaul en forme de capuchon comme pour abriter Ui têle. — Ecussvn pelil. — Efyires convexes, un peu cylindriques et ue parolssaul pas rélrécies à leur base dans les mdles; couvexes-ovales dans les femelles ; celles-ci privées d'ailes ( au moins dans la plupart des espèces}.. — Pattes assez longues , premier article des tarses aussi long que l«s deux suivans réunis. Les larves de ces insectes ont six pattes lermi- ntes par un seul crochet , leur corps est mou , ridé , un peu velu , les segmens en sont peu dis- tincts. Elles se nourrissent de bois et attaquent aussi les piaules , les animaux dcssécliés ainsi que les pelleleiies. On conuolt une dizaine d'espèces de Plines , kur taille est petite et leurs couleurs sombres. 0;i les trouve souvent dans les malsons. Lors- qu'on veut les saisir ils retirent leur tête sous le corselet, ramènent leurs antennes et leurs pattes contre le corps et se laissent tomber, .espérant sans doute par ce moyen éviter- le danger qui les P T I -^9 l menacr; ccfle habitude se retrouve dans beau- coup d'autres coléoptères. I". Division. Antennes à articles peu aplatis ^ presque dentés en scie. 1. Ptine pubescent , P. pubescens. Piinus niger, rujo villosus , elytris iestaceif pnnciato stnalis. Piinus pubescens. Fab. Syst. Eleui. tom. i .• pag. 524. n°. 1. — Oliv. Entom. tom. 2. Ptin, pag. 5. «"- l. pi. X-jfig. 7. a. b. — Hedobia pu- bescemi. Dej. ( CataUigue. ) Longueur 4 lig- Noir, dos du corselet gibbeux postérieuvement. Elytrestestacées ayant un grand nombre de stries torlement ponctuées. Tout le corps est chargé d'un dnvet grls-roussâtre. Mâle. Ailé. " Rare aux environs de Paris. Nous l'avons pri» dans la forêt de Saint- Germain sur du bois coupé. ivoto. Cet insecte est le type d'an nouvenir genre proposé par M. Ziégler et qu'il nomme Hedobia. Nous pensons que ce genre peut êlre adopté. 2". Division. Antwines k arficles presque cylin- driques. 2. Ptine impérial, P. imperiAÏis. Ptinus Suscus , thoracis lateribus , elytrorumi macula loba ta , lobis aliquando liberts , apice- que griseo-tomeutosis. Ptinus imperialis. Linn. Syst. Nat.2,. 5G3. 4-~' YA^.Syst. Eleul.tom. \. p.ozG.n". 7. — Gtli.enu. I/is.Suec. tom. i.part. 1. pag. 3o4. n". 1. — Panz. Faun. Gerin.Jas. 'S.Jig. 4. a. b>c. d. — La Bru- che à croix de Saint-André. FocRC. Entom. Parir. tom. i.pag. 58. n". 3. Longueur 2 à 3 llg. Antennes et corps entière- ment d'un biun-roussâlre. Corselet caréné au mi- lieu , Irès-bomlié postérieurement; ses côtés cou-- verls de poils gris. Elytres- portant une tacha, divisi'e cil lobes irréguliers qui se séparent quel- quelbis les uus des autres. (]et'e tache est formée par un duvet gris à travers lequel on voit ressor- tir de petits tubercules bruns dont les élytrcs sont parsemées. Extiémité de celle-ci , têle , dessous ■ du-corps etpaltes , couverts d'ua duvet gris. Mâle. Ailé. Des environs de Pavi';.' Rapporlez à celle division les Ptinus fur, el«- gans et rufipes. Fab. Syst. Eleut. Nota. M. le comte Dejean regarde cette der- nière espèce comme le mâle de lu précédente. (^S. F. et A. Sert. > s^o P T l PTINIORES , Piimores. Sixième Irîba de la famille des Serricornes , s,eclion des Pentamères , ordre des Coléoplèrts. Elle a pour caractères : Antennes de onze arlicles , rarement de neuf; taotôt peclinëes ou en scie, tantôt filiformes ou «e'tac(?es , (juelijudois terminées brusquement par trois aviiiles plus j;,rands que les précédens , sans être' ro>e^ Pliniores), mais les dersières ont onze articles aux antenne» et leur corps u'e.ît point arrondi. Antennes composées de nçuf articles , les trois derniers beaucoup plus grands, les septième et huiiièuie cuntoimés en dents de scie. — Mandi- bules épaisses, cornées, aiguës, bifides. — Mâ- clioirtis P T Y choina membraneuses , bilolx'es; ces lobçs ar- rondis, l'exl^iieur un peu plus grand. — Palpvs iiu'g,aux, leur dernier artiile sûcuiiformc; les Bia.\Jl!aires plus longs, de cjiKilro artielos pres- qii'i'içaux , iiîsérds sur le dos des màclioires; les ];i))iaux de trois arlii'.les égaux. — Corps pres- qu'arroudi. — Ecusson très-pelit. — E/ytivs cou- vraiil les ailes el l'abdomen. —Pattes de longueur Bioyenne. Le nom de ce genre est tiré de l'aplalissemenl et de la largeur de ijueltiues-uus des\irticles de ses antennes qu'on a conijiarésaux c;)rnes du daini. Les espèces cpi'il renferme, au nombre de ciucj ou si.\ , sont (oit peliles ; leurs lialiitudes doivent être à peu près les mêmes que celles dm Ptihus. J. DoRCATOME saxon , D. drcsdense. Dnrcatoma e/vtris lœvihiis , siriis tribus , iinâ sulunifi suhobsoleià , dtitihus a/iis ad margincin e.rteriorei/t , interiori abbreviatj. Dnrcatonia dresdensis. Heubst , Col. If. X.XXIX. Q. —Doiratonia dresdanse. F.ab. Sjst. hLiit. tom. i. pu g- 35o. n". I. — Dtnnesles serni.V.KS?.. Faun. Genn. Jas. -z^-tab. lO. — Encycl. pi- 55(). fig. 44 et 45. Longueur 1 lig. ^ , 2 iig. Brune ou rougeâlre , un peu velue; antennes d'un teslncé-jaiiuâlre ; paiies roiigeâires; élyires lisses, ayant trois stries, l'une peu apparenle le long de la suture , les deux auiris sur le bord externe dont l'intérieure plus courte. De France el d'Allemagne. (S. F. et A. Serv. ) PTOMAPHAGE, Ptomaphagus. Nom donné par llli"-er dans son Catalogue des Insectes de Prusse a un genre deColéoptèies que M. Ijaircilie avoil précéJeaiment fond(' sous celui de Cholève. Voyez Cholève , article Peltoides. (S. F. et A. Sert.) PTYCHOPTÈRE, Ptychopiera. Meig. Lat. Fac. Tipula. LiNN. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre Aq% Diptères , sep- tion des Proboseidés, famille des Némocères, Iribu des Tipulaires. Ce genre tait partie d'un groupe établi dans cette tiibu par M. Latreillc sous le nom de Ter- ncoles ; dans ce groupe les genrosTInule , (-léno- ])liore , Pédicie, Linionie {^ Limnohia. Meig.), Néplirotome, Tnihucère el iînojiiere oui le iroi- sième article ries antennes court. Dans les Hc.\a- lomes de M. Latreille (iSéniatocere .VlEro. el peut-être aussi ses Anisoinci-es ) , ain^i que dans lesPtychop:ères, ceiroisième article eU lori 1 )ng3 mais dans les deux premiers genres les anlenues n'ont que six arlicles; le quatrième égaie proicu'en Ijiugueiir le précédent dans les Hexalouies} au Uisl. Niit. Ins. Tome X. P T Y iij\i moyen de cette comparaison on séparera aisémeat tons ces genres de celui dé Piycbopicre. Antennes avancées , presque sétacées , de seize articles , le premier court , cylindrique , le second en forme de coupe, le troisième très-grand, ayant plus de trois fois la longueur du quatrième ; celui- ci et tous les snivans petits, oblongs. - — Trompe ayant ses lèvres inclinées et très-longues. — Pal- pes très-saillaus , courbés , louas , de quatre arti- cles, le premier court, le second et le troisième alongés , égaux entr'eux, le (juatrième séiace , plus long que les autres. — Tête petite. — Yeu.v grands, ovales, entiers. — Point de petits yeux lisses. — Corselet gros. — Ailes écartées , ayant deux cellules pédiculées ressemblant chacune i un Y aboutissant vers l'angle extérieur de l'aile ; on voit enlr'elles une nervure peu distincte, dont les extrémités sont libres. Bord postérieur de l'aile se reployant en dessus dans le repos. — Abdomen rétréci a sa base, grossissant vers l'extrémité dani les deux sexes. Ailus des mâles ayant deux grand* crcchels un peu arqués , très-saiilans , accompa- gnés de liieis velus; celui des femelles portant deux lames aplaties et pointues. — Pattes lon- gues , grêles , simples ; premier article des tarses plus long que les quatre autres réunis. Les larves de ces diptères vivent dans les eaux dormanles ; c'est là que Réaumiir a trouvé leurs nymphes; celles-ci sont de forme alongée el ve- lues iuféiicurement. Leur partie supérieure est munie d'un fil fort long , c'est un tuyau extiême- ment délié dont l'extrémité reste toujijurs à la sur- face de l'eau; il paroit certain que la nymphe l'y tient pour recevoir l'air qu'elle a besoin de res- pirer, (^etle nymphe peut changer de place dans l'eau, Réaumiir croit même qu'elle peut y nager. C'est également dans cet élément que ces insectes subissent leur dernière Iransformatioa pour en sortir dans l'état parfait. Cet auteur n'a point vu la larve , mais seulement sa dépouille qui lui a paru un peu velue. Ces observations ont été faites sur la Ptychoptère tachée. (]e genre dont le nom vient de deux mots grec» qui signitient : ailes ployées , contient fort pea d'espèces. Ou les trouve au bord des eaux. I. PircHOPTÈRE tachée, P. contaminata. Plychopteiu atra , nitida , abdominis Ji:scirs diiahus m mare , inaciilis duabits laterahbus m Jaininà Jenugmeis ; aluiiim nicicu/is quinquc Jiiscis , duahus rnajorihus Jliscius dimidiatas menlienltbus : ano pedibusqueJiiiTugineîs. Ptychnptera contaminata. Meig. Dipt. d'Eur. tom. I. pag. 3o5. n". 1. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. loin. 4. pag. aSy. — Fab. SjSt. Ant.'iat. pug. ao. «'. i. — Tipiila contaminata. I.inn. Syst. Aat. a. yya. 8. — RtiAuia. Ins. tom. 5. pag- 2g, pi. G.Jig. 1-3. — La T i-ule nure à taches jaune» et ailes maculées. G^QSt- Ins. Pans. tom. 3;. • Eh 2^2 P U C pag. 558. n". 8. — Eiicycl. pi. ZZA-fig. 27-29. Longueur 4 lig. i. Noire, luisante. Trompe, palpes, écusson , anus et pâlies jaunes. Antennes noiresplus courtes que le corselet, garnies de poils verticillés. Abdomen ayant au moins deux bandes $ insectes appai'lieaaeut ù son ordre desB.hin> P u c gotc;; ils appartiennent à l'ordre des Aptères dans la plupart des autres méthodes, et forment seul» l'ordre du même nom dans celle de M. deLamarck.- Le corjis des Puces est ovale , comprimé , revêtu d'une peau assez ferme , et divisé en douze seg- mens , dont trois composent le tronc, qui est court , et les autres l'abdomen j ces derniers sont composés de deux lames , l'uue supérieure , l'au- tre inléneure : la lêle est très-comprimée, petite, arrondie en dessus , tronquée et ciliée en dcvan; ; elle a de chaque côté un œil petit et arrondi , dci"- rière lequel est une fossette où l'on découvre un petit coi[is mobile garni de petites épines. Au bord antérieur, près de l'origine du bec, sont insérées les antennes, qui sont presque filiformes , ou ua peu plus grosses au bout , de quatre articles pres- que cylindriques , dont le dernier est un peu plu» alongé, comprimé et arrondi à son extrémité. La bouclie consiste en un roMelle ou petit bec, com- posé d'un tube extérieur ou gaîue , correspondant à la lèvre inférieure des autres insectes 5 cette gaîne est divisée en deux valves arliculées qui ren- ferment un suçoir de trois soies , dont deux repré- sentent les mâchoires, et la troisième ta languette; enfin, deux écailles recouvrant la base du tube représenleni les palpes. Les pieds sont forts, plus ou moins épineux 5 les postérieurs leur servent pourexéculer des sauts excessivement vifs , et les quatre antérieurs sont insérés presque sous la tête, de sorte que le bec se trouve dans leur entre-deux. Les hanches sont grandes; les tarses sont compo- sés de cinq articles ; ils sont presque cylindriques , longs et lerminés par deux crochels contournés. Les organes sexuels du mule consistent en une pièce cylindrique, renflée, tronquée et charnue à son extrémité, logée entre deux pièces ou val- vules , sur la face interne et concave de chacune desquelles est un crochet écaiileux : ces organes sont placés comme à l'ordinaire à l'extrémité de l'abdomen. Dans les femelles , on aperçoit à la même place deux valvules latérales , voûtées et arrondies, et dans l'entre- deux une pièce faite un peu en losange , dont la moitié supérieure est coriacée , ponctuée et a une arête , et dont l'iiulra ou l'inférieure est membraneuse et percée d'un Irtiu au milieu , qui est l'ouverture destinée à re- cevoir l'organe du mâle et à rejeter les excrémens. Dans l'accouplement, le mâle est placé sous la femelle , de manière que leurs têtes sont en re- gard et que le ventre de l'une est appuyé contre celui de l'autre par les mêmes faces. M. Defrance a publié dans \es Annales des scien- ces naturelles , tom. I , p. 440, des observations fort intéressantes sur les œufs el la larve de la Puce commune. Nous allons laisser parier ce savant. n Quoique les Puces soient des insectes fort communs, il lesle peut-être beaucoup de choses à connoître à leur égard. L'on sait que de leurs œufs il sort des larves qui filent des coques soyeuses dans lesquelles elles se cliangeat eu nymphes et P u c •nsuîieen insectes parfaits. Lorsque l'on onyredei fiiniftlles prêles à pondre, oa Irouvu dans leurs corps iitiit à donze 'œufs ohidngs , blancs, arrondis et d'dgale grosseur aux dcujv bouls^ Quand ils vien- nent d'être pondus ils sont lisses, secs, et cou- lent comme des globules de mercure, cLercliaut, «Il inoiiidre mouveiueut, les lieux plus bas et les fenics où les larves pourront se trouver prolégiîes. Si 1 ou veut se convaincre de ces faits, il sullildâ •visiter, pendautl'étcS surtout, un fauteuil sur lequel uu cliien ou un cluit se sera reposé; on y trouvera beaucoup d'ueufs que ces insectes ont pondus en se plaçant entre l'aïuuial et le corps sur lequel il étoil couclid. » Si ces insectes n'éloient pas aussi nuisibles oni qui doit •ortir d'un œuf ainsi abandonné au basard ; mais la nalure a pourvu à la conservation de toutes les €S[)èi:es, même de celles qui peuvent nous nuire. Avec les œufs on trouve des grains noirs presque lussi roulans qu'eux qui proviennent de 1 animal qui a sorri de pâture à l'iasecte, et qui doivent être dévorés par les larves. » Jusqu'à présent l'on a pris ces petits corps pour les excrémcns des Puces; mais il y a bien des raisons de douter qu'ils aient cette origine. Ils ne sont autre chose que du sang desséché, qui vejnend sui--le-champ sa liquidité, si on lui res- titue l'cuu qu'il a perdue. Si c'étoit des excrémens et le résidu de matières digérées , ils auroient une forme régulière , et il semble qu'ils ne présente- coient pas une matière aussi disposée à se dissou- dre et à reprendre la couleur du san^. D'ailleurs, leur grosseur est telle qu'elle ne pourroit convenir à l'organe par leqiiel ils seroient rejetés par un aussi petit insecte. Ces grains all'ecicnt dill'érentes lormts. Les uns sont irrégulièrement arrondis , tnais ordinaiiement ils sont cylindriques et lui- «ans; quelques-uus qui sont contournés sur eux- (Deuies et discoïdes , seroient plus longs que l'iu- «ecle lui-même s'ils éloient déroulés. » Quand ils n'auroient pas tous ces caractères , qulparoissentue pou voir convenir à des excrémens, ayant pu vérilier que ces corps sont dévorés avec • vidité par les larves et qu'ils leur servent de nourriture, il semble que ce fait seul pourroit auHire pour penser qu'ils n'ont pas cette origine, car ou ne voit pas que deswmimaux se nourrissent des e>.crémeusde ceux qui les ont procréés. » Il reste à découvrir et u. expliquer comment ce sang desséché peut se présenter pour la nour- riture des larves sans provenir du corps des Puces ; UJ.ys quoique ce qui se passe à cet égard soit ex- trèmeuieut fréquent, personne, peut-être, n'a été à portée de l'observer. Je hasarderai cette conjecture : c'est que dans certains cas les Puces, et |ieut-è;rc les femelles exclusivement , auroient la tacullé d'ouvrir la peau uou-seulement pour se JDOurrir tlu sang qu'elles peuvent pomper, mais P U C 243 encore d'y faire (comme les sangsues) une bles- sure qui le laisseroit couler pendant un certain tetijps; ce sang, fluide en sortant de la peau , se dessécheroit promplemeut par la chaleur de l'a- nimal à mesure qu'il découleroit de la blessure, et ce seroii là la cause de la forme de ceux de ce* grains qui sont contournés sur eux-mêmes. Ce qui viendroit appuyer cette conjecture, c'est qu oii ne trouve ce sang desséché et calibré que dans les poils des animaux qui l'ont fourni , et dans le* endroits oij ils ont reposé , quoique les insectes se rencontrent ailleurs. S'ils proveuoient des excré- mens des insectes, on en trouveroit partout où ces derniers auroient habité,, et c'est ce que l'on ne voit pas. Quand ils attaquent la peau de» hommes , on remarque quelquefois des taches du sang qui a dû découler d'une plaie, mais non des grains calibrés. • Le a5 août j'ai ramassé des œufs pondus du même jour, et ils sont éclos cinq jours après. Ayant nourri les petites larves avec le sang dessécliô que j'avois trouvé avec les œufs, j'ai remarque qu'elles marchent fort vite en élevant la tête , et après l'avoir avancée , elles attiroient leur corps ; mais elles ne pouvoient s'élever contre les paroi» de la boîte. » Je n'ai jamais trouvé ces larves ni leur coque sur les animaux qui servent de pâture à l'insscte parfait; et n'ayant pas, comme ce dernier, une forme et une peau ferme qui puissent les protéger, il est extrêmement probable qu'elles doivent s'y trouver bien rarement. Je leur ai présenté de* monchcs, quelques-unes ont paru vouloir se nourrir de la substance qui se présentoit aux endroit* où les ailes avoieut été arrachées ou aux fenîes du corselet qui avoit été un peu écrasé; mais elles no les auroient pas attaquées sans ces sortes de bles- sures. Leur corps transparent laisse voir la nour- riture qu'elles ont avalée. » Le 9 sep'embre elles ont commencé à filer des coques ; mais avant de le faire elles ont attendu , comme le font les chenilles , et proba- blement toutes les larves , que tout ce qu'elle» avoient mangé fût sorti de leur corps; et, dans cet état, elles étoient blanches et; tout-à-iail: transparentes. >i Les nymphes qui présentent les pattes collée* contre le corps , oui beaucoup de rapports dan* leur forme avec les insectes parfaits; et ceux-ci percèrent leur coque seize jours après qu'elle eut été formée. » Les Puces vivent en parasites sur plusieurs mam--- mifères et sur quelques oiseaux , tels que pigeons , poules , hirondelles , etc. Elles prélèrent la peaa délicate des femmes et des enfans à celle d'autre» personnes , et elles nichent dans la fourrure des chiens, chats, lièvres, etc., qui en sont très tour- mentés en été et en automne. La précaution quo l'on prend de bJigner ces animaux pour le3 déi-ar- rasser de ces insectes est inutile, et M. Defrance a llli a ?.a V V c prouvé pnrl'expi^rience, que des Puces qui avoient êi.é tenues sous l'eau pendant viiiji,l-deux heures, avoienl repris la vie après en avoir élé retirées. Desfemellc'splciiiesil'œufs onlpéii àcetteépreuve, mais elles ohl subi jusqu'à onze heures d'immersion sans en sou (Il ir. Pour chasser ces insectes incommo- des, quel fin es personnes ont recommandé de me lire dans les appartemcns des plantes d'une odeur {iir;c et pénétrante , comme la sarn'etle , le pou'iot j d'autres ont recours à nne eau bonifiante dans la- quelle on a mis du mercure et que l'on répand dans la chambre , ou à un onguent uiercuriel. Les liabilans de laDalécarlie placeut d:ins leurs mai- sons des peaux de lièvres où les Puces vont se ré- fugier et dans lesquelles il est facile de les faire ])érir par le mojen de l'eau chaude ou par le feu. Ou a proposé encore beaûcouj) de moyens pour se d^'laire de ces insectes , mais ils sont tous Irès-peu edicaces. Le meilleur, à notre avis, est d'entre- tenir une grande propreté dans nos apparlemens , et d'exposer vers la fin de l'automne ou au com- mencement du printemps, à une assez torte cha- leur , les meubles qui pourroieat receler ces in- sectes incommodes. Le aenre des Puces est composé de peu d'es- pcces ; peut -cire en découvrira- t-on d antres quand on examinera avec plus d'attention les Pu- ces de divers animaux. T'espècela pluscommune est laPocE irritante, Pi^/fjrm7Vc/7z.s, deLinnéet de tous les auleurs ; sa touleur est brun-marron, ses pattes sont d'une couleur moins foncée , et ses anneaux sont bordés rie poils courts et roides , couchés sur la peau. W. Bosc {_Bull. des scienc. parla Soc. philoin. ) n fait connoître une autre espèce qu'il a|>pelle Puce j> bandes, Pulex_fasciatiis ^ et qui se trouve sur le renard , le lérot , la taupe cl le rat d'Amé- rique. La Puce PÉNÉTRANTE, P. peneirans ,\Ànn . , qui est connue dans les colonits françaises sous le nom de Chique , doit former un ^renre particu- lier. Son bec est de la longueur du corps; elle s'introduit ordinairement sous les ongles des pieds et sonô la peau du talon , et y acquiert bientôt le volume d'un petit pois par le ]ir()mpl accroisse- ment des œufs qu'elle porte dans un sac mem- braneux sous le ventre. La famille nombreuse à Inquelle elle donne naissance occasionne , par son féjour dans la plaie , un ulcère malin didicile à détruire, et quelquefois mortel. Ou est peu exposé à cette incoiiimodilc fâcheuse , si on a soin de se laver souvent, et surtout si on se irotle les pieds avec des feuilles de tabac broyées , avec le rocou ou d'antres plantes acres et amère>. Les nègres savent extraire avec adresse l'animal de la partie cù il s'est établi. PUCE AQUATIQUE. T'oyez Daphnie. PUCE AQUATIQUE. Nom quia été donné (juelqueijis aux Gïmas ou Toubsiquets. P u c PUCE DES FLEURS DE SCABIEUSE. Nom donné par Muralto i^CoIlcct. acad. part, étrung. toœ. 5, pag. 476) ii un insecte peu connu. PUCE DE NEIGE. P-oyez Podure. PUCE DE TERRE. On a donné ce nom anx MORDEIXES. PUCE DE TERRE. Insecte du Cap de Bonne- Espérance, (pie M. Latreille cr';it eue une Attise , et qui fait un grand di'.^at dans les jardins ea . galant et broutant les jeunes et tendre» jets, et en rongeant les semences de diverses [liantes. (E. G.) PUCERON , Aphis. LiNN. Geofe. De Géeb. Fab. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères, section des Tlomoptères , famille des Ily'Lnéuélj- tres ,' tribu des Aphidiens. Les Pucerons et les Aleyrodes composent seuls cette tribu, mais ces derniers ont des antennes courtes n'ayant que six articles ; chacun de leurs yeux est partagé en deux , et ces insectes portent dans le repos leurs élytres en toit écrasé , celles- ci ne surpassant guère les ailes en longueur. Aîitenites ^\\.\s longues que le corps, souvent sétacées , queli]uefois plus grosses à leur extré- mit'é", composées de sept articles, les deux pre- miers très-courts , grenus, le troisième fort long, cylindrique. — Bec presque perpendiculaire, jiie- nant naissance à la partie la plus inférieure de la tête dans l'entre-deux des pattes antérieures , de trois articles. — ï'eu.x semi - globuleux , entiers. — Corps mou , ovale. — Corse/et ayant snn seg- ment antérieur petit , transverse , le second beau- coup plus grand et élevé. — Elyires plus grandes que les ailes, ayant ordinairement sur leur bord extérieur un point épais d'oiï part une nervure qui se courbant en demi-cercle , va rejoindre la l'.ôle et forme une icllule assez sembl.iMe à la ra- diale des Hyménoptères; au-dessous est une autre nervure qui se dirige vers le bord postérieur et se bifurque une ou deux fois avant d'y anlvoca manière d'y grec. — Elytres et ailes membraneu- ses, de mê:iie consistance partout, élevées en toit aigu tlans le repos. — j4hdnmen ayant de chaque Cùté postérieurement une jiclite corne ou un tu- bercule. — Pattes longues et gicles ; dernier ar- ticle des tarses muni de deux crochets et point vésiculeux. Les Pucerons vivent en société et n'éprouvent aucune mélamorpho.'e réelle. Ils subissent en éiat de larves plusieurs changemens de peau; ils sor- tent du dernier pour [laroîlre en état de nynqihe , et ont alors deux fourreaux de chaque côté du corps , dont le supérieur renferme l'élytre et l'au- tre l'aile. Par un nouveau changement de peau ils devienaent iuseclcs parfaits et développent leurs. P u c (flyfres et leurs ailes. Ils v, d'îclineumonides et de Cliiilcidites, des llémérobes et de tout le genre Sj'rpbe , cjm conlient bcaui oiip d'espèces dont les individus sont très-mullijiliés, font des Pucerons leur unique subsistance. Ils ont encore pour en- nemis , nous dit Ue Géer , de pet'.ies milles rouges (jui les sucent. {Leptus aphidis. Lat. ) Dans l'ac- couplement le mâle est monlé sur la femelle; cet acte dure ]'eu de temps, le même mâle se joint de suite à plusieurs femelles : celles-ci déposent leurs œufs ordinairement par plaques , les serrant les uns contre les aulies le plus possible , et les IL-^aut par une matière gluante c[ui les accompagne à leur sortie du corp," ; ces oeufs séparés du végétal sur lequel ils ont été déposés , périssent en se dessé- chant. D'autres femelles tjui paroissent pouvoir faire sortir de leur abdomen une espèce de tarière, fixent leurs œufs entre les bourgeons des arbres et la tige ; elles les déposent isolément ou pac petits paquets. Ce genre tel qu'il est aujourd'hui renferme des espèces fort diUérenles les unes des autres jj.u" des caractères qui appelleront un jour l'allcnlion des naturalistes et motiveroat la fondation de nou- velles coupes génériques. I. PocEROs du Prunier, A. P/vrii, Aphis diliilà Piridis f albajarinosa , abdomino bicomicuUito y corniculis brevioribus. Aphis Pntni. Fab. Syst. Rhyiigot. png. '2.Qfî, 72". 14. — De Géer, lus. toi,:, o. pag. 49- n". 5. pi. i..Jig. l-i3. — L.\T. Gen. i rust. el lus. toni. 5. pag. 170. — RÉaum. Jrts. tant. 3. pag. 296 et?)\'j. pi. :\b.Jig. Çjel 10. — L.e Puceron du Prunier. Geoïf. Ins. Pans, to/ii. 1. pag. 497. n". 10. Longuenr «. D'un vert- blanchâtre saupoudré d'une poussière blanche. Corps alongé , conique posiérieuroment. Cornes de l'abdomen courtes. Les individus ailés ne chflèreat point des aptères pair leurs couleurs. Leurs él^tres sont transparentes.. Sur le piunier et l'abrioolicr ( Prujtas sulifa et Prunus aiincniaca ). Nota. De Géer a vu l'accouplement de celle espèce. (^J-^oyez cet aulem . tom. 'h ,pag. 5i et suivantes. ) La n_ymphe a la lète , le corsi Itt et les antennes noiràlres. Réaumur a remarqué que lors- que ce Puceron s'établit sur les feuilles encore jeunes, il les courbe en divers sens; mais cjuaud ces feuilles ont acquis leur grandeur el leur cou- aislaoce il n'tu alière point lu forme. On voit sot*- a/^r, P IJ c yeni tous les Pucerons qui sont snr une de ces Iciiilles ('■lever prcsqu'eu même temps en l'air leur derrii're ol leurs quaire jambes poslt'rieuies ; ils lie soni alors portes que par les Jeux inemières. bi quelqu'individu commence à faire ce moiive- liieut, S( s voisins eu tout euiuile un pareil, et fucccssiven:c:il tous ceux de la feuille ; c'est là 1 nu leur exercice ,• car ils ne cliangciit ^uère de place. 2. Puceron du Pommier, A. Pomi. ^phis Jltii'n-viridis , abdoniiiie hiconiiculato , Corniculis longioribus , pedibus antennisqua iii- g escenlibiis. Aphis Pomi. De Geer., I?is. inm. 'h. pag. 53. n". b. pL "h.Jïg. ii5-a3. — Laï. Gêner. Crust. et Ins. toin. 3. pcig. 173. Longueur ». D'un vert m.il tirant sur le jaune. Antennes , pâlies et cornes de l'abdomen noirâ- tres ; celui-ci terminé par une partie c^'lindrique , arrondie , ressemblant à une petite queue , et i:,ar- nie de poils courts , frisds. Antennes de la longueur delà moitié du corps. Corselet ajant une petite éminence poiulue , suivie de petits tubercules ; on remarque vers le milieu du corps deux autres petites pointes élevées. (Jornes de l'abdomen assez longues , un peu renllées dans leur milieu , tron- quées transversalement à leur extrémité. \ eux de Hgure irrégulière , munis d'un appendice conique. Le mâle a les incisions des segmens de l'abdomen mieux marquées que celles de la femelle , et son dos a de chaque côté une rangée de laclies obscu- ics. Ce Puceron l'accouple sans que les mâles ni les femelles soient devenus ailés. Ses œufs sont d'un noir-luisant, 11 oblige les feuilles du pommier à te courber en dessous, et se relire dans cette ca- vité ; il se multiplie quelquefois si prodigieuse- ment qu'il fait périr ces jeunes urbre-s fruitiers. Il se trouve en Europe sur le pommier {^Pyrus vialtis ). Noia. Nous doutons que celte espèce soit celle que M. iUot , correspondant de la Société Lin- iiéenne de Caen, a proposée comme type d'une nouvelle coupe générique sons le nom de Myzo- ar-yle. 11 ne lui accorde point de cornes à l'aljdo- iiieii , et il donne aux antennes cinq articles , le ti'i:oud le plus long de lous. Du. reste, cet obser- v.iK'ur atlribue à l'espèce dont il parle les mêmes dégâts (pie De Géor reproche à la sieuae , et dit iju il l'ai! périr les jeunes pousses. 3. Puc-îP.o.N do la Miliefeuille , A. millefoUi. Aphis viridis , nigro macu/ata , pedibus anten- nisi/iie nigris, abdornine bwuimculaLo , corniculis i ji.'giorikus. A plus MilLifolii. De G éer, Ins. tom. 3. pag. Go. V^. y. /;/. ^.J:g. 1-6. — Fab. Syit. BJiyugQt. pa^. P u c 214. «". 17. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 5- pu g. 173. Longueur ». Vert avec des points et des fa- ciles é( ailleuses de couleur noire , garnis de poils. Tête, antennes, pattes, cornes de l'abdo- men cl une petite queue cylindriq'ie à l'anus noi- res. Aulennes presque de la longueur du corps. Le mâle est ailé , noir ou d'un brun-obscur ; il a le ventre rougeàtre ou d'un vert foncé , avec des taches noires en dessus. Se trouve en Europe sur la miliefeuille {AchiU lea inillfjbliuni ). Nota. De Géer a vu le même mâle s'accoupler consécutivement avec cinq femelles. « Ayant cii- » suite pressé le corps de ce mâle pour eniairesor- » tii- l'organe qui lui est propre , il le vit paroître » d'abord; c'est une partie alongée , cylindrique » et transparente dont le bout est arrondi, et dont » la peau est membraneuse etilexible; proche de » son origine elle a une iutlexion en forme de » genou , et ensuite elle se recourbe vers le dos » de l'insecte. Par la forte pression tju'il employa, » la partie se courba considérablement en forme » de s]Mrale ; vers la base on voit deux petite» » éminences , une de cluKpie côté, garnies de » poils , et qui semblent équivalentes aux crochets » du derrière dci mâles de plnsieurs autres in^ec- » tes dont l'usage est de s'accrocher au ventre de » la lemelle ; ces deux pointes forment une éini- » nence au veutre du mâle quand la partie de 1* » génération se trouve retirée dans le corps. Celle )i qui caractérise le Sexe de la femelle, qu'on ob- » serve aussi eu lui pressant un peu le ventre , est » un enloncement ou une ouverture en forme de » fente, fermée par des espèces de lèvres eu des- a sous de la petite queue du derrière ; c'est aussi )■ par-là que les ituls sonc pondus : ceux-ci sont » cl'abor.l veits , ensuite ils deviennent d'un beau. » noir-luisant. La lemelle les place sur les feuilles » de la piaule. * 4- PocEROK du Rosier, A- Rosce. Aphis viridis, abdornine hicorniculato j corni- culis longissimis. Aphis Rosœ. Linn. Syst. Nui. 2. 734. p. — De GÉER , /wj'. tom. 3. piig. 65. 71°. lo. pl.7). fig. 1-14. — Fab. Syst. Rfiyng. pag. 298. n". 3o. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 173. — « RÉADMna, Ins. tom. 3. pi. s.î.,/ig. i-4- Longueur ». Vert. Extrémité des aniennes , cornes de l'abdomen el boni des pattes noirs. Têts petite. Antennes tiès-longues , égalant au moins la longueur du corps. Paites longues et grêles. Cornes de l'abdomen très-longues, grasses, cy- lindri(pies , se teraùnant en une sc^rte de bouton. Femelle aptère. La femelle ailée est d'un vert-obscur mêlé de aoir.Sa icteei »uu uors(;lel sonlpicscpe loutnuirtj P u c le yenfre a do rlucitio tûu' une Jtiife de poiuls noirs. Ses pâlies el scn l)cc sont noiis. Elle porte ses dlylres et ses ailes en toit. Le mâle est ailé, d'un brun -obscur presque noii'j son veulre est «n peu rnnssâlre avec des ta- ches noires vers les côl<''s; les pattes sont moitié' noires , inoilié d'un brun-|)âlc. Coniiiiun eu Eumpo sur le rosier. Notit. Celle espèie vit en f^rande société sur les jeunes jiousses de diverses espèces de rosiers où t'ilc se tient ordinairement le derrière élevé, oc- cupée dans tx'ile attitude à pomper le suc de l'ar- buste. Elle fait souvent périr les boulons de rose. 5. Pucr.HON f.iriueux, A. Jarinosa. Aphis ahscurè viridis , maculis lanuginnsis al- bis , abdoinine bicorniculato , cornkulis loiigio- rihiis. Aphis salicis Jarinosa . De GÉer , Ins. tom. 3. pag. 76. n°. II. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pa§. 175. I.,7 gucur d'un r;.ie noire , le liussas lie Piibdomen a deux raiij^s composés de six taches noires , bj- nulées. Les antennes sont plus courtes que if- corps, variées de noir cl de bl.inc-verdâtie. \\% pattes d'un vert-clair avec les deux tinsses posté- rieures noires. Poitrine jaune. Les élytres trans- parentes avec des nervures Ijriines , leur côté ex- térieur a une lari!,e bantîc noire qui porte une ta- che jaunâtre à l'extiéiriilé. Oo voit une pelile tache noirâtre à l'endroit où aboutit cette ner- vure, au bord postérieur et intérieur de rél3 Ire. Les oeufs sont noirs, oblougs , couverts d'un duvtt blanc. Commun en Europe sur le tilleul f Tilia eu- ropea). Nota. De Géer rapporte que ce Puceron ua produit aucune ahéraiion sensible sur la fjrme des feuilles qu'il habite. Réaumur au contraire a remarqué qu'il fait recoquiller les leuillcs du til- leul et même qu'il force les jeunes branches suï lesquelles il s'éiabit à se coniourner fortement. 7. Puceron du Pin , A. Fini. Aphis Jitsca , abdornine bitubcrculato , pedibus nudis. Aphis Fini. Linn. Syst. Nat. a. 736. 25. — Fab. Syst. Rhyngot. pag. 3oo. n°. 44- — Aphis nuda Fini. DeGéeb., Ins. tom. 5. pag. 27. n°. i. pi. 6. fig. 1-18. — Lat. Gcner. Crust. et Ins. tom. "ô. pag. 170. — Pakz. Faun. Germ.Jas. ». Longueur 3 lig. D'un gris-brun mêlé de roux. Cornes de l'abdomen presque nulles en forme de mamelons. Femelle aplère. Œufs oblongs , d'un noir très-luisant. De Géer remarque que ces oeufs apportés dans une chambre chaude s'y desséchè- rent quoiqu'il les eût laissés sur les feuilles du pin sur lesquelles ils avoient été pondus , d'où il in- fère qu'il faut donc que ces œufs tirent quelque substance de la feuille propre à les conserver ou bien que l'humidité qui transpire de celle-ci est nécessaire pour empêcher leur dessèchement. La femelle ailée est d'un brun-noirâtre avec quelques taches cendrées, le dessous du corps est d'un brun-jaunâtre; ses pattes longues et déliées: les clvlres fort longues , Iraiisparenles , à ner- vures brunes; vers leur bord extérieur est uns longue raie brune. Le mâle, suivant De Géer, est semblable à la femelle et aplère. Celte espèce se tient sur les jeunes pousses dit pin. « Lorsqu'un jeune individu sort de l'œuf, il » se fait d'abord une ouverture à l'un des bouts de » la coque et le petit Puceron avance la tt le hor* » de cette ouverture , peu à peu il fait-glisser le » corps en avant par le gonflement et la conlrac- » lion des segmens et se met presque dans une po- » sitioû perpendiculaire à la brajjche , de facoa 2 ',8 P U C îi qu'il se tiouve comme pincé sur le bout de sa >' queue. Les patles elles uiiienues restent cxac- » (enieTit appliquées coulie le dessous du corps Ji jusqu';i ce qu'il ne tienne [jliis à la coque que pai- J' sa p arlie postérieure ; il seliausse et se baisse à » dilfi'ienles reprises et commence enlin à faire y> usage de ses p.iites qu'il écarte et remue cher- 5/ chant a les fixer sur la branche j lorsqu il y est » parvi^nu il tire doucement son corps en avant j. pour en dc^^ai^er l'extrémiié hors de la coque et » va se placer sur la branche. » Se trouve en Europe sur le pin s^dveslre {Pimis sjlfesiris). 8. PocEHON cotonneux , ^. pineti. Aphis Ttigra, albo furmosa, abdomine biluber- eululo , pedibus villosis. Aphts pineti. Fab. Syst. Rhyngot. pag. 5oo. "*• 45- — Apkis tomentosa l'un. De Geer, lus. tom. 3. ptig. 5y. 11°. 2. pi. 6. Jig. p-24. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 5. pag. ij7). I.ongueor i lig. Noir, fortement saupoudré d'une matière blanche. Antennes de la longMeur de la moiiié du corps, trè.i-velues , brunes avec It-ur extrémité très-noire. Bec ai leif^nant l'origine des pattes postérieures j celles-ci grosses, épaisses, j)lus longues que le corps , chargées d'une grande quantité de poils longs, fins, laineux, couverts d'une matière cotonneuse blanche qui est attachée au\ poils et entrelacée avec eux. Anttnnes ayant aussi de celle même matière dont ou voit de pe- tits llocons sous le vemre. Croche:s des taises grands. T'emelle aptère. Les jeunes individus sont plus noirs, les pattes surtout; les postérieures ne sont pas aussi lon- gues en proportion, mais leull.'es ainsi que les antennes. I,a femelle ailée est semblable à la fe- melle aptère; ses éiytres sont transparentes avec mie large bande d'un brun-uoiràlre le long du bord extérieur. Cette espèce se ilcnf sur le côté convexe des ieuillcs da pin sylvestre {Pinus sylpestris); elle ïnarc he mal à cause de la longueur et de la con- iarmaiion de ses pattes postérieures , mais se iranqioune aisément au moyen de la force des «Mochels de ses tarses. Les œufs sont noirs, sem- blables à ceux du Puceron du Pin. D'Europe. j). P(;cr.no>( de l'Aulne, A. Alni. Aphis Jlavesxnte-alba , abdomine bitubcrcu- lato. Aphis Alni. De Géer , 1ns. tom. 3. pag. 47. 7J". 4. pi. 3. /ig. i5-I7 Fab. Svst. Rliyngot. pag. at)8. 71". 2ti. — Lax. Geiwr. Crust. et 1ns. tom. 3 pag, J75. Loagueur », D'ua blanc-jauijâlre tirant un peu p u r: sur le vert. Tuberrulesde l'abdomen bnins. Des- sous du ventre ayant deux plaques recouvertes d'une matière d'un Ll..nc-argenté. Femelle aptère. . Œufs verls saupoudrés d'une matière fjriueuse qui les fait paroitre blancs. En sortant du corps de la femelle ces œufs ne sont point enduits du cette matière blanche. De Géer remarqua sur une branche une femelle qui y faisoit beaucoup de mouvemens avec ses patles postérieures: « elle étoit ju>temtnt pla- » cée au-dessus d'un œuf nouvellement pondu et » encore tout vert; j'étois attentif, dit-il , à ob- j> server à quoi elle s'occupoit , et je vis qu'elle » froltoitde lempsen lerapset avec vitesse les deux » pattes postérieures contre le dessous du ventre » et qu'ersuile elle les fai-oit passer sur l'œuf à » dilléreules reprises. A mesure qu'elle répéloit » cette manœuvre , je vis (jue l'œuf devint poudrj » de plus en plus jusqu'à ce qu'enfin il fut tout •1 couvert d'ure matière blanche. 11 paroit que » le Puceron délache de son ventre la matière » dont il recouvre ses œufs. » Il se trouve eu Europe sur l'aulne ( Betula Alnus ). , 10. Puceron de l'Orme , A. XJlmi. Aphis iiigricans , abdomine bitubercuLito. Aphis Ulmï. Lins. Syst. Nat. 2. 733. 2. — Aphis fblionim Vlmi. De Géer, Ins. tom. 3. pog. 81. n". i3. /;/. 5./ig. 7-21. — Lat. Gêner. Crusti. et Ins. tom. 3. pag. 173. Longueur ». D'un ardoisé-noirâtre saupoudré d'un matière cotonneuse blan. he. Antennes cour- tes, liée ne dépassant pas de beaucoup la base, des pattes antérieures. Abdomen ayant en dessus quatre rangs de taches circulaires d'où sortent dos toiifles bien fournies de matière cotonneuse blau- cbe. Femelle aptère. I-es jeunes individus suivant leur âge sont bruns , verls ou couleur de chair; leur abdomen terminé en cône porte de chaque côté un mame- lon arrondi. Tout le long du dos il y a des suites de points ronds d'une couleur plus obscure qui produisent une matière cotonneuse blanche. IjOS anieiines sont de la longueur de la moitié du. corps.Dans l'état de nymphe ils sont d'uu vei t-livide grisâtre, tirant sur la couleur «le chair. Tout le corps est couvert d'un duvet blanc , épais. Les antennes sont Irès-courics et ne s'étendent que jusqu'au bout de la poitrine; elles sont divisée» eu six articles garnis de beaucoup de poils courts; leur troisième article est beaucoup plus long que les autres. La, femelle ailée a le corps et toutes les parties d'uu noir luisant, les élytres trunsparenles à ner- vures noires et près du bord extérieur une ner- vure plus grosse que les autres qui vers le bout de l'aile P u c r,;ie se illlaîc en une plaque assez large d'un Lnin-oljscur. Les aniennes sont |)icsqn'aussi cour- tes que dan_s les nyni plies , divisées, selnn De Gcer, en nn Irès-prand noml'ie d'arliculalions. Le mcme auteur dit que ces femelles aili'es sont ^•ivipares. Nous nous croyons autor'^és à penser le contraire d'après ce qu'il ajoute, que ces petits insecics naissent enveloppc's d'une pellicule qui leur donne d'abord la 79-,— RÉ-.uM. Ins. toin. a. pi. z^.fig- 1-17- — La Paa- I lène culicifjrme de l'Ecliiiie. Qi^wn. Ins. Pans, toni. 2. pag. 172. n". 126. Longueur i 11g. |. Corps jaune tirant qnelqae- fois sur le rose, recouvert d'une poussière furi- nease blanche ainsi que les élytrcs et les ailes qui paroissentd'un blanc-mat et ont chacune sur leur disque un point et un espace irrt'gulier un peu noirâtres. Yeux noirs. Très-commune pendant toute l'année aux en- virons de Paris sur le cliou et l'éclairé. (S. F. et A. Serv.) PULMONAIRES, Puhnonariœ.Lxr. Ugonata. I'ab. C'est, dans la méthode de M. Latreille {Fam. nat. du PU'gne aniin. ) , le premier ordre de la classe des Arachnides; il le caractérise ainsi : un organe de circulation ; des branchies respi- rant directement l'air ou faisant l'ollice de pou- mons, et toujours situées sur chaque côté du dessous de l'abdomen; deux chélicères en forme de mandibules, terminées par un ou deux doigis et dont l'un toujours mobile; deux mâchoires poriant chacune , soit à leur extrémité, soit au côté extérieur, un palpe de cinq articles j un labre, une langue , quatre paires de pieds. Cet ordre est divisé en deux familles. I. PÉDiPALPEs, Pedipalpi. Ils ont constamment huit ou quatre spiracules ou bouches aériennes , les palpes en forme de serres ou de bras, sans aucun appendice relatif à la génération dans aucun sexe ; le doigt mobile des chélicères sans ouverture propre au passage d'une liqueur venimeuse ; l'abdomen toujours revêtu d'un derme coriace ou assez ferme , annelé et sans lilière au bout. Cet ordre renferme les tribus A^iScorpionides et des Tarentules. II. AranÉides , Araneides. Elles n'ont, dans le plus grand nombre, que deux spiracules , un de chaque côté du dessous de l'abdomen , près de sa base , et jamais au delà de quatre. Palpes pédiformt s simples, terminés au plus par un petit crochet; le dernier article dif- ière selon les sexes , et oDre dans les mâles divers appeudices écailleux plus ou moins compliqués, relatifs a la géuér.ition. Les chélicères sont tou- jours monodact^les ou en ^rill'esj le doigt mobile P U N ou le crochet terminal est toujours percé pour livrer passage à une liqueur venimeuse. L'abdo- men est ordinairement mou, sans anneaux , avec quatre ou cinq papilles cylindriques ou coniques , criblées de petits trous et servant de filières, à l'anus. Les pieds, de longueur variable , sont de iornie identique et toujours terminés par deux ou trois crochets. La langue est toujours d'une seule pièce , plus ou moins avancée entre les mâchoires , mais jamais linéaire et en forme de dard. La plupart, pour saisir leur proie , construisent avec de la soie des pièges, le plus souvent sous la forme de toiles, soit étendues , soit tubulaires. Toutes emploient la même matière pour envelop- per leurs œufs. Cette fainille correspond aux Pulmonaires fileuses du Règne animal de Cu- vier , toiii. 3. Elle comprend deux sediuns; ce sont les Tétrapneumones et les Dipneunioties : la seconde section est divisée en six tribus qui sont les Tuhitèles , Inéquitèles , Orbitèles , Laté^ rigiades J Cit/grades et Saltigrades. (E. G.) PUNAISE, Cimex. Linn. Latr. Geoff. Di Géer. Acanthia. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Héléroptères, famille des Géocorises , triiju des Mc^mbraneuses. Les genres Macrocéphalo , Phymale , Tincis, Arade et Punaise forment cette tribu, mais les quatre premiers sont bien distincts du cinquième par leurs antennes ou régulièrement filiformes ou terminées en massue. Antennes presque séiacées, insérées devant les yeux, un peu plus longues que le corselet, com- posées de quatre articles cylindriques , le premier plus court que les autres, le second épais , fort long, le troisième très-long, beaucoup plus mince que les précédens , le dernier grossissant à peine vers son exirémité. — Bec court, ne dépassant pas la base des cuisses antérieures, courbé direc- tement sous la poitrine, composé de trois articles, le premier et le second cylindriques, un peu dé- primés, presque d'égale longueur ; le second jiins large , le dernier conique , un peu plus long que les autres. — Labre visible , assez petit , triangu- laire, son extrémité prcsqu'obtuse. — l'été s'avac- çaut en carré et formant à l'origine du l)ec un chaperon en forme de capuchon qui sert d'éiui à la base du bec. — Point d'yeux lisses. — Corps ovale , déprimé, un peu plus étroit en devant, ses bords latéraux aigus. — Segment antérieur du corselet transversal, cchancré antérieurement, tronqué à sa partie postérieure , ses côtés dilatés , membraneux, arrondis. — ii'fujîopO/ï grand, Irigone, formé par le dos du second segment du corselet. . — Elytres extrêmement petites et aile» nulles (du moins dans l'espèce connue ). ^ Abdomen -^r^inA , orbiculaire J très-dépnmé. — Cuisses ovales, aloa- P U N y;('es ; janibes assez longues, c^lindiiqiios ; tarses i .)urls , de trois ailii'Ics illsliiicls , le proui!Ci*Srès- couit, le sccoud c_j'lindi'o-i;ouic]iie , le dernier un peu plus court que le secoud , t^liudriqiicet muui de deux forts crochets. On dounoit nncieuiiomcnt le nom de Punaises à tous les liéuiiplères Léléroptives , à cai.se de la mauvaise odeur qu'exhalent la plupart d'cntr'eux , cl le vuij:;aire se st;rt encore aujourd'hui de cette dt'nomiiialion. M. Lalreille l'a jusiement restreinte à r. — Acan- thia lectularia. Fab. Syst. Rhyugot. pag. 1 12. ""• !• — La Punaise des lits. Geoff. Lns. Pans, tom. I. pag. 434. n". i. — Encycl. pi. 122. Pu- nais. Jig. 1-5. Longueur 2 à 31ig. Entièrement d'un brun-fer- rugineux. Abdomen orbiculaiie, ses bords garnis de quelques poils courts assez roides. Elylres très- peu les, sans partie membraneuse, couvrant à peine le quart de l'abdomen , écartées l'une de l'autre dans leur milieu. Nota. Au sortir de l'œuf les jeunes Punaises «ont iilaucliàties. Ce que nous décrivons d'après les ailleurs comme des élyires,^ n'a point d'articu- lation à sa base ni de mouvement qui lui soit pro- pre; tandis (pie les vraies ély très s élèvent on s'a- baissent dans tous les autres héléroptères. Peut- être devroii-nn regarder ces organes comme des tourreaux d'él^'lres, et l'Insecte qui les porte comme n'étant qu'en élat de nymphe. 31. Lalreille soup^-onne qu'il y a une seconde espèce de »e genre , celle qui vit dans les nids d'Iiirondelle ; son caractère particulier est d'èlra plus velue que la précédente sur les-bords de l'ab- domen : il se pourroit aussi que celle des nids de jiigeon fût une tioisième espèce distincte par son abdomen beaucoup plus oblong que ne 1,'est celui des espèces dont nous venons de parler. (S. F. etA. Serv.) PUNAI.se a avirons. Geoffroy donne celle dénomination aux insecles hémiptères du genre Notonecie. Voy. ce mol. (S. F. et A. Seev. ) PUNAISE DE BOIS. Nom trivial par lequel oa désigne ordinairemcul les insectes héinip'ères des 'genres Penlatome et Scutellère. Voyez ces mots. ( S. F. et A. Serv. ) PUPIPARES , Pupipam. Famille unique de la section des Eproboscidés , ordre des Diptères. On conçoit que celte fimille étant unitjue ses caractères sont les mêmes que ceux de la section à laquelle elle appartient. Comme le mot Epho- EOSciDÉs n'a point été traité à sa lettre, nous don- nerons ici les caractères des Pupipares. Bouche eu forme de bec , composée d'une à deux lames, recouvrant une manière de tube ou- vert en dessous, renfermant un suçoir (de deux soies réunies en une ) , partant d'un bulbe radical delà cavité buccale. (Tête souvent intimement unie ou comme soudée au corselet, quelquefois ne se présentant que sous l'apparence d'un tuber- cule inséré verticalement sur le corsilel ; crochels des taises Irès-coulournés , paroissant doubles ou même tripks.) Celte famille contient deux tribus. Coriaces et Phihyromyies. Ces diptères, nommés par d'anciens auleurt mouches-araignées', vivent exclusivement sur des mammifères ou sur des oiseaux. Leur corps est court , assez large , aplati et défendu par un derme solide , presque de la consistance du cuir. ( S. F. et A. Serv. ) PUPIVORES , Piipifora. Seconde famille de la section des Térélnaus, ordre des Hyménoptères. Elle oliie pour caractères : Abdomen fixé au tronc par un pédicule ou un réti écisseoienl de la base de son premier segment, de m a mère que son point d'insertion est très-distinct el qu'il se meut sur cette partie du corps. — Tarière ( des femelles ) cylindrique. li 2 253 P U P Colle famille renferme six liibus suivant M. La- (reille. i''^. Tribu. Evna'iales , Ecaniaies^ Antennes de treize ;i quatorze articles. — Ailes injéiiciiics plus petites (proportions gardées) (jue dans les Iclineiirnonides , ne présentant qu'une ou deux neivurps longiiudinales. — Abdomen in- séré à IVxIri'mité supérieure du méialhorax ou près de l'écussou. Pèlerine, Ev.inie. Fœue. Aulaque. 2«. Tribu. Ichueumonldes , Ichneumonidès. Antennes filiformes ou se tarées , vihraliles, inultiarliculées. — Ptilpes iiiajril/aires a\)\tnve\\s, alongés, filiformes nu S('tacL's,<-oniposéM de cinqou six artit les. — Aih'ctit est fendu. Le premier article du corps tenant lieu de tête et de bouche, forme un tube avancé, jjrcsque cylindrique ou en cône tronqué, simple, luais oliraut quelquefois des apparences de su- tures iongitudiuates (^noyez Piioxichile ) avec une ouverture triangulaire ou iigurée en trèlle à son extrémité. A sa base supérieure sont adossés, dans plusieurs, deux oiantlibult's et deux palpes Cjue les auteurs ont pris pour des antennes ; on ne voit dans d'autres que cette dernière paire d'or- ljar.es j il en est euliu qui en sont privés, ainsi que de mandibules. J^cs mandibules 'sont avancées, cylindriques ou presque lilifurmes, simplement ^-■i-çnoûtes , plus ou moins lougues, cotoposées de P Y C deux articles, dont le dernier en f.vrme de ni:;i'n ou de pince , av> c deux doigis j le supérieur eU luoiiiie ei leprésetiie un troisième urliclt j l'infé- rieur est quelquefois plus court ; ces mandibules ont aussi la lorme de petits pieds. Les deux palpes insérés sous l'origine des mandibules, Sont liliformes, de cinq arlicles , avec un crochet au bout du dernier. Chaque segment .survanl, à l'exception du dernier, seit d'attache à une paire de pieds ; mais le premier, ou celui avec lequel s'arucule la bouche, a sur le dos , un tuhercule portant de chacune côté deux yeux lisses , et eu dessous, dans les femelles seulement, deux autres petits pieds repliés sur eux - mêmes , et perlant les œufs qui sont rassemblés autour d'eux en une ou deux pelotes, ou bien en manière de veili- cilles ; le dernier segment est petit et percé d'un petit trou à son extrémité ; on ne découvre aucun vestige de stigmates , et peut-être respirenl-iU par celle ouverture. Les rycuogonides se tiennent sur les bords de la mer, parmi les varecs et les conferves, et s'y nourrissent de petits animaux mariiis, quelquc- uns vivent surles cétacés. Ils marchent tres-leule- menl et s'accrochent par leurs ongles aux coipi qu'ils rencoiitrenl. Cette famille se compose des genres ; KYiVlPHON , Nymphon. Voyez ce mot. AWMOTHÉE, Ammothêa. I.éach. Lat. Ce genre a été établi par M. Leach ( Tlie Zuologicai inisceUany , etc. et Trans. Lmii. Suc. toin.JCl) j. il est très- voisin du genre Nympliun , dont il dilfere surtout par les mandibules beaucoup plus courtes que le siphon , par les palpes com- posés de neuf articles et par les crochets iii.-i tarses quisout doubles et inégaux, Onii'eii counoit qu'une espèce, I'Amjiothee de la Cauoli.ne , Ammutliea CarolineitsU , décrite et Iigurée dans les ouvrages cjue nous avons cités plus haut. Elle habile les côtes de la Caroline méridionale. PHOXiCHlLE, Phomclitlus. Voyez ce mot. PYCNOGONON, Pycnogonum. Brunn. Mu^l. Oth. f Al). JoAN. Fab. Oliv. Lat. Lam. Les caractères de ce genre sont : point de man- dibules ni de, palpes; su^-oir en forme de cône aloiigé et tronqué; corps presqu'ovale , point linéaire; pattes de longueur moyenne, de huit articles; les fausses paties ovilèrts de la femelle très-courtes. Ces Arachnides dilîèrent des autres genrçs de la même lamide par l'aOsence des mandibules et des palpes, ci par les proportions plus comtes du corps et des pultes qui paroissent avoir un articlo de minns que dans les autres Pycnogonides ; l'avaul-deruier article ne paroit former, dans les Pycnogouous , qu'un petit noeud inférieur, et joi- p y R rnant le dernier aitide des tarses avec le pr^- La seule espèce de ce genre est le Ptcnogoson Bts BALEINES , Pycjwgoiiuin /yii/cvnarum , H^avé jiiii- Bninnich, Millier (i?oo/. i^rt/?. lab. i\9-/iff- l.)-i3) cl quelques aulres naturalistes. Il vit sur les ci'iaci's Le Pycnogonuin ceil Fab. est le type du genre CvAME. P'oj. ce mot à la suite de l'ardcle Puoton de ce Diclionnaù'e. C ^' ^0 PYRALE, Pyralls. Fab. Lat. Phalcena{Tnr- iiix ). LixN. Phaltxna. Geoff. Toiirijc. lluB. Tineci. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Li^pidoptères , Tiraille des Nocliirncs , tribu des Tordeuscs. Celle tribu ue comprend que le seul genre Py- rale. Antennes simples dans les deux sexes , presque sJlacées. — Langue inem!)raneuse , disUucle. — Deux palpes peu alongt's et formant alors un petit museau ou lonj;s, avanci's, reconrbc's sur la :êle en (orme de cornes. — Ailes supérieures élargies en cli.ippe à leur base, formant avec le corps une es- pèce d'ellipse tronquée ou un triani;Ie dont les côlés opposés sont arqués près de leur réunion. — Chenilles à seize pattes, rases ou peu velues , roulant les feuilles ou en pliant les bordsj vivant ((iielqiiefois dans l'intérieur des fruits. Chrysalide reiiferniée dans une coque. Les chenilles des espèces de ce genre se nour- rissent du parenchyme des feuilles, de la pulpe des fruits et de leurs pépins. On connoit un grand nombre d'espèces de Pyrales , la plupart euro- péennes. On les a nommées Phnlènes-cbappes ou à larges épaules parce que le bord externe de leurs ailes supérieures est arqué à sa base et se rétrécit ensuite; leur forme est courte, large, en ovale tronqué. Ces lépidoptères sont vifs , souvent agréablement coloiés, mais leur taille est petite, lis portent leurs ailes en toit écrasé ou presqu'hori- zonlales , mais toujours couchées sur le corps ; les supérieures se croisent un peu le long de leur bord interne. La forme des palpes dans les Pyrales varie beau- coup ainsi que les moeurs, et ce genre paroît de- mander un nouveau travail pour être restreint d.ins .ses justes limites , ce qui ne peut entrer dans le cadre du présent ouvrage. Nous renvoyons donc aux espèces pour traiter des dilïérences qu'elles présentent enlr'elles sous ces deux points de vue. I. Pyrale verte à bandes, P. quercana. Pyralis alis superinribus viridibus , strigis dua- hus obliquis margineque postico albidis j injerio- nbus albts. Pyralis prasinaria. Fab. Ent. S) st. tom. 5. part. 2. pag. 243. n'\ 4. — Tortrix quercana. lIoB. Tortrtc. tab. a5. Jig. iSg. Larv, Tortnc> Pseudotnrtr. A. a. n°. i. — FluJœna tortn.ts prasinuHj.. De Vill. tom. a. pag. 3fi8. n". 6^9. — RÉADM. Ins. tom. i. pi. J^i). fig. 10-14. — I'e Gkf.r, Ins. tom. i. pag. 513. pi. Z^fig. l-Z.el tom. a. pag. 410.— La (iliappe vcrie à bantio. Geoff. Jns. Paris, tom. a. pag. 17a. n". la-f. — Encycl.pl. 91. Pyral.fig. i. — Pyralis pra- simana. PaiNZ. Faun. Germ.Jcis. "-Jig. au. Envergure i51ig. Anieiincs blanchâtres ou rou- geàlres. Palpes courts. Têic et coiitlet vcriv. Ailessupéiieuresde mêmecouleuravec deux ligv.i » étroites obliipies et les bords extérieur et post;'- rieurblancliâircs. Dessus des inférieures d'un blanc- verdâlre. Abdomen , dessous du corps et des aileT blanchâtres. Pailes de même couleur avec quel- ques nuances rougealres sur les antérieures. Chenille d'un beau vert-clair aj'ant une Ii;;i;e jaune latérale qui commence après le trois:èi;:o segment et va jusqu'à l'anus. Ou voit un petit lu- bercule sur le dos du second segment. La part. o poilérieure du corps est beaucoup plus naince que l'antérieure et la chenille retire souvent sa telo sous les premiers segmeus du corps; elle vit sur le cljêne et quelques autres arbres. Sa coque Cit entièrement composée de soie d'uij jnune-serin , elle a la forme d'un bateau renversé; pour la construire la chenille iile séparément l'une à côté de l'autre deux pièces semblables de la forme d'une coquille , elle en réunit ensuite les bords supérieurs avec de la soie. Renfermée dans la ca- vité qui se trouve entre ces deux pièces, la che- nille donne de la solidilé aux parois enfilant de nouvelle soie. C'est vers le milieu du printemps qu'elle la construit, et Finsecle parfait en sort environ un mois après. La chrysalide est verdâlie avec une ligne dorsale de points noirs. Des environs de Paris. Nota. Pour bien conjprendre la synonymie de celte espèce et de la suivante, il est nécessaire de lire les Remarques de De Villers, tom. a, pag. 387, n°. 64^, et la phrase de la Faunii Succica de hiaaé qu'il rapporte. 2. PïRALE du Hêtre, P.prasinana. Pyralis alis superioribus viriditus , strigis duàbus aut tribus obliquis , albido-luteis , ntar- gine postico lœiè rujb y injerioribus lutco-al- bidis. Pyralisfagana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 240. n". 5. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- P<^'g- 23o. — Panz. Faun. Germ.Jàs. >ù fig. 22. — Phalcena tortrix prasinana. Lin.v. Syst. Nat. a. iiy5. a85. — Tortrix prasinanii. lïoD. Tortric. tab. ^i.fig. l58. Le mâle. Lurv. Toriric. Pseudotortric, A. a. ti°. 2. — Phalœ/tct tortrix Sagana. De Vill. Ins. tom. 2. pag. "ôH'- n°. 648. — La Phalène verte ondée. Geoff, ///-••. Pans. tom. 2. pag. 17a. 71°. ja-5. — EncycL pi. 31. P y rai. Jig. ù,. *'>^ r Y n Enverj;uie n lig. Anicnncs rongeai res. Palpes courts. Tôle et corselet veris. Parues de la bou- clie rou^^eâlres. Ailes su [w'rieures venes avec trois Lignes blancliàtres , obliquas , bordées d'un vert plus iiiieiise et le* bords extérieur et postérieur jrumes eu roiigeâircs. Dessus dfs niférieures d'un J.'lanc -jauuâlre. Abdomen, dessous du corps el des ailes d'un verl-blanchàlre. Pattes d'au juune- rougeâtre. Femelle. Dans le au'ilc bs nuances jaunes et rougeâtres soûl plus prononcées. Chenille d'un beau vcrl , ayant une ligne latérales jaune qui commence au premier segment et va jusqu'à l'anus j elle a en outre une ligne dorsale jaune accompagnée de traits obliques cl île points de même couleur ; pâl- ies roUj^^eàlres. S.i confonnalion est la même que celle de la précédente. Elle vit sur le hêire. Sa coque est semblable à celle de la Pyrale verte à bandes, mais de couleur feuille morte. Des environs de Paris. 3. Pybale clorane , P. clorana. Pyralis alis superioribus j'iridihus , margine sxiernn latè pnsticoque albis j injerioribus cClbis, slrigâ submarginalt viridi. Pynilis clorana. Fab. Eut. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 244- ri°. 0. — L.iT. Gcn. Crust. et Ins. turn.^. png. 2,7)0. — Phalœna tortrix clorana. Linn. Syst. Nul. 2. 876. 287. — Toitrijc clorana. Hod. Tnrlric. iab.-ib.Jig. 160. Lan'. Torlnc. Pseiido- tortric. A. n°. i. — Réaom. Ins. tom. 2.. pi. 18. Jig. 1-7. — Encycl. pi. 91. Pyral.ftg. ô-g. Envergure 7 lig. Anlennes grises. Palpes courts. Tète et devant du corselet d'un blanc-argenté , pariie posléiieure de celui-ci vcrle. Ailes supé- rieures de celle dernière couleur avec une large bande à leur bord externe el l'extrémilé de la frange postérieure blanches. Ailes inl'érieiircs d'un blanc-argenté avec une petite ligne verddtre peu marquée qui accompagne le bord postérieur. Dessous des quatre ailes et du corps d'un blanc- argcuté. Pattes de même couleur. Chenille d'un blanc-verdâlre avec des nuances brunes sur les côtés du corps qui forment jine large bande irrégiilicre. On voit sur chaque seg- ment plusieurs tubercules portant chacun un puil noir 5 sa conlormation est absolument celle des précédentes. Elle vit sur le saule et se lient ordi- nairement dans un paquet qu'elle l'ait avec les feuilles du bout des liges réunies par des fils de «oie. Arrivée à sa grosseur vers le milieu de l'été, elle se construit une coque de soie blanche de la même forme que celle des Pyrales précédentes ; elle y passe Ihiver en chrysalide et n'eu sort qu'au commencement de l'été suivant. La chrysa- lide est d'un brun-jaun;Ure saupou:iré d'une ma- tière farineuse. Jiuvirons de Paris. P V R 4. PYBALE verdâlie, P. viridana. Pyralis alis superioribus riridibus y irifcriori- bus grtseis : omnium tnarginibus ulbidi$. Pyralis viridana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2.. pag. 244. ji'''. 7. — Panz. Faun. Germ.Jas. ». fig. 24. — Phalœna tortri.v 7'iridajia. Linn. Syst. hat. 2. 875. 2fif). — Tortrix viridana. Hub. Tor- trie, tah.-j.o.fig. i56. — La Chappe verie. Geoft. Ins. Paris, tom. 2. pag. 171. n°. ia3. Envergure 6 lig. Anlennes grises, palpes droits, de longueur iut)yenne. Têle jaunâtre. Corselet vert. Ailes su|)érieiires de même couleur, les iu- férieures d'un gris-ceudré. Bordure des Cjiialie ailes blanchâlre. Dessous du corps et des aiki ainsi que les pâlies, d'un blanc-argenlé. Chenille verle avec des tubi renies noirs portant chacun un poil de celle couleur. Pattes posté- rieures jaunes. Chrysalide brune, son exlrémilé postérieure li rminée par deux peliles pointes. Vit sur dilléreus arbies tels que le chêne, le lilus, etc. Commune aux environs de Paris. 5. PynALE de Godarl, P. Godarti. Pyralis alis superioribus J^iisco-vinosis , ma- cula disci Jiinestratâ , urigulo e.rterno postico dilatato , subhamato-producto ; injerioribus al- bidis , margine poslicojusco-vinoso. Envergure i5 lig. Femelle. 10 lig. Mâle. An- tennes d'un gris -vineux. Palpes exlrêmemciit couris , de même couleur ainsi que la têle et lo corselet. Ailes supérieures d'une nuance plus claire avec quelques lignes iransverses, ondées, d'un brun-viueux foncé, dont une près du milieu de l'aile plus large que les aulres; celles-ci canton- nées vers le bord postérieur j sur le disque assez près du bord exieine on voit une plaque ovale , irrégulière, blanche, assez transparente; angle extérieur do l'aile prolongé eu une pointe trè.-- saillaiile , recourbée en croche!. Ailes inférieures d'un bhuic-sale un peu vineux surtout vers le bord postérieur. Dessous des quatre ailes roussâtre , les bords postérieurs plus foncés. Corps et palier roussâtres. Femelle. Le maie est d'une taille bien plus petite, sa couleur est beaucoup plus vineuse et empêche presque de distinguer les lignes transverses. Du Brésil, Nota. Nous consacrons cette nouvelle espèce i l'estimable auteur de l'article Papillow de ce Dictionnaire. 6. Pyrale du Rosier, P. rosana. Pyralis alis superioribus luteis , Jlavo macu- latis , strigis aigenteisj infirioribus Juscis. t Tortrix ivsana. Hdb. Tortric. tab. 2.2. Jig. 157. ^nvergui» P Y II Envergure 6 lig- Paljies droils , de longueur moyenne. Antennes grises. Tète elcorselel jaunes. Ailes supérieures jannes , bordées et un peu nuan- cées d'aurore, avec quatre bandes Iransverses , irrégulières, brunes, cliargées d'écaillés argen- tées. Ailes inférieures giises. Corps et dessous des ailes inférieures jaunâtres; celui des supérieures de cette même couleur, avec une baude brune qui accompagne le bord postérieur. Pattes grises. On la trouve dans les jardins sur les rosiers. Notii. Cette espèce nous paroît didérer essen- tiellement de celle qui porte le même nom dans Linné et dans Fabricius. 7. Pyrale du Groseillier, P. ribeana. Pyralis alis siiperioribusjltscis lutescentibusve , biisi y fàscià latâ inedià alterâque posticâ sœpius abbivfiaiâ ,/'usciorihus. Toririx ribeana. HvB. Tor'ric. tab. x^.fig. 114. — La Cliappe brune. Geofp. Ins. Paris, toni. 2. pag. 169. n". 118, et la (^happe à bande et tache brune. Id. pag. 170. n°. 1 19. Envergure 7 lig. Palpes droits , assez longs. Antennes brunes. Tète , corselet et food des ailes supérieures d'un jauue-roussûtre , ces dernières ayant trois bandes brunes transversales , l'une v^\-^ la base, l'autre au milieu, la dernière près du bord postérieur ; celle-ci ainsi que la première souvent raccourcie et n'atteignant pas le bord in- térieur. Ailes inférieures grises , leur bord exté- rieur souvent blanchâtre , ce bord portant quel- quefois des points bruns. Corps , pattes et dessous des quatre ailes d'un blanc-jaunâtre. B^eraelle. La couleur jaunâtre passe souvent dans le mâle au brun-roussâtre. Chenille verte à tête et tubercules épars, noirs; elle est très-vive et habile dans des feuilles rou- lées , particulièrement dans celles du lihis. Très-commune aux environs de Paris. Nota. Nous croyons pouvoir rapporter à cette espèce les figures 1 13, 1 15 et 1 17 delà pi. 18 de M.Hubner, ainsi que celles 118, iiget 120 de lu pi. 19. Peut-être aussi la Pyralis jcylosteana de Fa!>ricius n'est-elle que la même espèce. La Phalœna torlrix jcylosteana de Linné paroît s'en éloigner beaucoup plus. 8. Ptrale de Lech , P. lecheana. P> rahs alis superioribus testaceo-Jhscis , nia- ciilis argenteis litleras Z. L.Jingentibus j iiifeno- ribusjùscis. Pyralis lecheana. Fab. Entom. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 26e. n". 'fb. — Phalœna torlrix lecheana. Linn. Syst. Nat. a. 877. 3oi . — Torlrix lecheana. Hub. Torlnc. tab. 1 \.Jig. 67. Envergure 10 lig. Antennes brunâtres. Tête et corselet de même couleur avec quelques écailles argentées , brillantes. Dessus des ailes supérieures Hist. Nul. Ins. Tome A, P Y R 2r>7 d'un brnn-les(acé, ayant chacune deux lignes ar- gentées qui paroissent représenter les lettres J. L. et quelques points de même couleur. Ailes infé- lieurcs bruues. On la trouve en Europe sur le bois de Sainte- Lucie. ( Prunus Padus. ) 9. PrBAtE de Zoega , P. zoegana. Pyralis alis superioribus flavis , puncto medio fernigineo , posticè Jèrrugmeis macula Jlavâ y injènoribus griseis. Pyralis zoegana, Fab. Entom. Syst. tom. 3. part. 2. pag. a56. n°. 55. — Phalœna torlrix zoegana. Linn. Syst. Nat. 2. 876. 289. — Torlnx zoegana. Hub. Torlric. tab. 22. fig. l38. — En- cycl. pi. 91. Pyral.Jig. 12. Envergure 7 à 8 lig. Palpes droits , alongés. Antennes d'un jaune-grisâtre. Tête jaunâtre, cer- selet de cette couleur , avec ses côtés ferrugineux. Ailes supérieures jaunes , ayant un peu de ferru- gineux à leur base et une petite tache de môme couleur sur leur disque près du bord intérieur ; l'exliéniilé de ces ailes ferrugineuse renfermant une tache jaune. Ailes inférieures d un gns-bru- nâlre. Dessous des quatre ailes , corps et pattes , jaunâtres. Des environs de Paris. 10. Ptrale de Fraun , P . fiuuniana. Pyralis alis superioribus J'uscis , macula com- muni dorsali mediâ punctisque ad marginem cx- teriorem albido-aureis. Tortrixjrauniana. Hdb. Tortric. tab. J.fig. 38. Envergure 5 lig. Palpes courts. Antennes bru- nâtres; tête et corselet de cette couleur avec des points dorés, brillans. Ailessuj érieures brunes avec une tache dorsale commune à toutes deux lorsqu'el- les sont fermées, de forme arrondie, blanche, chan- geant en or vue à certain jour; il y a qiielqties points de même couleur le long du bord extérieur. Ailes inférieures brunes. Frange des quatre ailes d'un vert-doré. Corps, pattes et dessous des qua- tre ailes bruns , avec un rellet doré. Environs de Paris. 11. Pvrale à crochet, P. hamana. Pyralis aliS superioribus /lavis , puncto liturâ- que posticâ haniatâ Jerrugineis j injerionbus griseis. Phalœna toririx hamana; Linn. Syst. Nat. 2. 876. 290. — De Vill. Ins. tom. 2. pag. 3go. «". 654. — Torlnx hamana. Hob. Tortric. tab. 22. Js- 140. Envergure 7 lig. Tête et corselet jaunes; des- sus des uiles su[)érieure3 de même couleur , avec un point commun lorsqu'elles -ont lermées , de couleur ferrugineuse; elles portent chacune une bande de cette couleur qui part de l'angle posté- i58 P Y R rieur et se recouibe en crocLet vers le milieu de l'aile. Ailes inférieures grises ainsi que le corps. Se trouve en France. 12. Pyrale de Chrisliernin , P. christiemana. Pyralis alis svperiorihusJlavis,venisJerwgi- neis reticulatis ; ùiforio nbus griseis. Pyralis christiemana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 3,.pag. 2G0. n°.']à,.— Pyralis christierniana. Panz. Faun. Germ.fas. ri.fg. 23. — Phalœnator- trix christiemana. Linn. Syfl. Nat. 2.877. 3o3. — Torlrix christiemana. Hub. Tortric. tab. 24. /^. l52. Envergure 7 lig. Antennes et têle d'un jaune- pâle. Corselet ferrugineux. Ailes supérieures d'un beau jaune , portant des bandes ferrugineuses ir- régulièrcs, qui s'anastomosent enlr'elles et forment uoe espèce de réseau. Ailes inférieures et abdo- men de couleur grise. Dessous des quatre ailes pâle. Du nord de l'Europe. 13. PrRALE de Ksekéritz, P. kcekeritziana. Pyralis alissuperioribusJlat>escentibus , puncto -medio margineque posticojèrnigineis ; injeriori- busjhscis. Pyralis kaekritziana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 266. n°. 67. — Phulana tortrix kce- keritziana. Linn. Syst. Nat. 2. 876. 291. — Ter- tri ic kœkeritziana. Hub. Tortric. tab. 2.%.fig. i63. Envergure 10 lig. Antennes brunes. Tète et corselet jaunâtres. Dessous des ailes supérieures jaune avec un point discordai ferrugineux et une bande de même couleur qui accompagne le bord extérieur. Ailes inférieures brunes. D'Europe. 14. Pyrale de Hast , P. hastiana. Pyralis alis superioribus Jlisco - castaneis , Jlisciâ obliqua margineque postico albidis j mje- j-ionbusjuscis. Pyralishastiana. Fab. Ent. Syst. tom.O.pari. 2. pag. 261. n'^.'JÇj. — Phalœna tortrix hastiana. ^.l}^ii.Syst. Nat. 2. 878. 3ii. — Tortrix hastiana. Hub. Tortric. tab. 2g. //g. 186. — Encycl. pi. gi . Pyral.fi g. i5. Envergure 7 lig. Antennes brunes. Tête, cor- selet et abjjomen d'un brun-marron. Dessus des ailes supérieures de cette même couleur avec une Lande oblique qui part du milieu du bord exlé- rieur et se dirige vers l'angle postérieur, de cou- leur bl.incliâtre ainsi qu'une ligne qui accompa- gne le bord postérieur. Ai'es intérieures brunes. D'Europe. La chenille vil sur le saule. i5. Pyrai.e fasciée , P. rimlana. Pyralis alis superioribus griseo-^uscis , Jksciis P Y R tribus albidis secundâ bis bifidâ ; hiferioribus griseis. Pyralis undana. Fab. Ent. Syst. tom.'h.part. 2. pag. 281. n". 160. — Phalœna tortrix rivulana. De Vill. Ins. tom. 2. pag.ù,^b. n°. 764. — Tortrix rivulana. Hub. Tortric. tab. ZQ.Jig. •84' Envergure 5 lig. Antennes , tête et corselet d'un gris-brun. Dessus des ailes supérieures de cette même couleur avec trois bandes blanchâtres dont la seconde se divise deux fois en avançant vers le bord extérieur 5 on voit aussi quelques points blanchâtres le long de ce bord. Ailes infé- rieures d'un gris-clair , leur bord postérieur plus foncé.' D'Europe. Nota. Scopoli a décrit le premier cette espèce sous le nom que nous lui conservons. 16. Pvbale roussâlre,P. rujana. Pyralis alis superioribus luteis , macula mar- ginali fuscâ punctoque medio albo j iriferionbus griseis. Pyralis ntfana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 263. n°. 87. . — Tortrix iiifana. Hub. Tor- tric. tab. 2%.Jig. 178, et tab. 2.0. Jig. 127. Envergure 6 lig. Antennes, tête et corselet bruns. Dessus des ailes supérieures jaunâtre avec une tache presque triangulaire brune qui com- nence un peu avant le milieu du bord exlériei:r et finit à l'angle supérieur dont elle occupe la moitié, le troisième angle de la tache se teraiine vers le milieu de l'aile près d'un gros point rond , de couleur blanche qui m.inque quelquefois; aiks inférieures grises. D'Europe. 17. Pyrale mo^'eune, P. tnediana. Pyralis alis superioribus Jïisco -Jèrrugineis , macula diiplici aurantiacâ y injèrionbus nigris. Pyralis tnediana. Fab. Ent. Syst. tom. 5. part. 2. pag. 248. n°. 172. — Tortrix médiane/. Hub. Tortric. tab. s.'0-Jrg. 179- Envergure 5 lig. Antennes, têle, corselet et abdomen noirâtres. Dessus des ailes supérieures d'un iuun-fcrrugineux avec deux grandes taches d'un beau jaune et une pelile ligne de même cou- leur qui accompagne le bord postérieur. Ailes inférieures nf)ires, bordées comme les supérieures. D'Autriche. 18. Pyrale luuulce, P. lunulana. Pyralis alis yîiscis j superioribus lineâ arcuatâ dorsali conimuni albà. Pyralis diJrsana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 282. //". 164. — Tortrt.r lunulana. llva, Tortric. Lab. "J./'g. 35. P Y 11 Envergure 7 lig. Ailes noirâtres , les supérieures ayant une lijrue blanclie arquée, coniraiine , qui s arrête vers le milieu de l'aile et forme un dorai- cercle sur le dos, lorsqu'elles sont fermées; elles ont en outre quelques points de même couleur le long du bord externe et deux lignes un peu ar- fl^entées accompagnant le bord postérieur. D'Allemagne. Nota. Fabricius nous paroît rapporter mal-à- propos à cette espèce la Teigne n". 16 de Geof- froy. La Pyralis tortwoyaiia de Fab. n". 149 ( Tortrix montana. llun. n". 07. ) nous semble irès-voisine de celle-ci et n'en être qu'une simple variété sexuelle. i^. Pyraie des po.Times, P. pomana. Pyralis alis superioribus Jliscis griseo strigti- kitis , plagl apicis communijuscâ , aureo macu- latâ y inferioribus Juscis. Pyralis pomana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 279. n". i55. — Lat. Ceiier. Crusi. et Ins. tom. 4. pag. 2.Z0. — Phalœna Tinea panionella. I.inn. Syst. Nat. 2. 892. 40 '• — Turlrijc pomonana. HuB. Tortric- tab. 6.,fig. 3o. Larv. tortric. noctuoid. C. b. n°. 2. — Réacmdr, Ins. tom. 2. pi. ^o.Jig. l-io. — Encycl. pi. 92. Pyral.Jig. 8-1 3. Envergures lig. Palpes assez longs, leur se- cond article le plus grand de tous , recourbé; le dernier petit , dirigé en avant. Antennes , tête et corselet d'un brun-cliocolat , dessus des ailes su- périeures de même couleur avec un grand nombre de lignes irrégulières d'un blanc-argenté, leur partie postérieure portant une taclie dorsale com- mune , semi-lunaire , privée de lignes blanches et ayant des plaques dorées assez grandes. Ailes inférieures brunes surtout vers leur bord exté- rieur. Dessous des quatre ailes grisâtre avec beau- coup de lignes transversales de couleur brune. Abdomen, dessous du corps et pattes d'un gris- brun à reflet argenté. Chenille d'un blanc-jaunâtre quelquefois un peu rougeâtie, tachetée de noir, avec quelques poils courts, épais. Tèle d'un briin-rougeâtre. Elle vit dans l'intérieur des pommes dont elle mange principalement les pépins et les parties quilesavoi- siuent. L'œuf paroit avoir été déposé djns le fruit quand il étoit encore très-[etit. La chenille ti'éclot que lorsque la pomme a déjà atleint les deux tiers de sa grosseur ; pour se transformer en chrysalide elle sort du fruit et se lile une coque à la superficie de la terre parmi des débris de feuille ou sous les écorces; elle passe l'hiver sous cette forme et l'insecle parfait paroit de bonne heure au printemps. Les fruits ainsi rongés à l'intérieur atteignent leur maturité avant ceux qui sont restés .iniacts , et n'en sont pas moins agréables au goût. Des environs de Paris. P Y R rjij 20. PvRALE rosée, P. J'^igana. Pynilis alis superiorihusjlavis, roseo irroratis, maculis duahtis costalibus luleis y inj'erionbus luteoalbidis. Pyralis quercana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part. 2. pag. 271. n". 126. — Tortrix Jagana. lIuB. Tortric. tab. z^.Jig. i53. Envergure 7 lig. Palpes longs , recourbés, leur second article Irès-loug , un peu en massue , le terminal long, conique, pointu. Antennes fort lon>',ues , d'un rose pâle. Tèle et corselet jaunâtres. Dessus des ailes supérieures d'un j.iune un peu aurore nuancé de rose-vif surtout vers les bords extérieur et postérieur, avec deux taches jaunes placées le long du bord extérieur. Leur dessous pres(pi'enlicrement rose. Ailes inférieures d'un blanc-jaunâtre avec les bords rosés tant en dessus qu'en dessous. Pattes blanchâtres, les quatre an- térieures nuancées de rose. pfota. On aperçoit quelquefois des petits points noirs sur les ailes supérieures. On la trouve aux environs de Paris dans les bols et les jardins. 21. Ptrale de la Berce , P. heracleana. Pyralis alis superioribiis griseis , slrigis ato- tnisque nigris , puiictis duobus nigris albo pu- pillatis , strigâ subpositâ nigrâ y inj'erionbus griseo-albidis. Pyralis heracleana. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part- 2. pag. 286. n". 178. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 23o. — Phalana tortrtx heracliana. Li.nn. Syst. Nat. 2. 880. 026'. — Dk Géer, Ins. tom. i. pag. 424. pi. i^.Jig. 1-8. Envergure ». Palpes absolument conformés comme ceux de l'espèce précédente. Ailes grises, les su[>érieures ayant de petites taches et des raies noirâtres, avec deux petits points hilancs bordés de noir, au-dessus desquels est un petit trait do celte dernière couleur. (^liciiille verte ayant trois lignes longiludinalcs d'un brun-verdâtre, une dorsale et une de chaque côté du corps. Chacun de ses segmeus porte deux petils points noirs. Elle est très-vive, habile sur les plantes onibellilères , notamment la Berre {Heraclc'uni sphondylium ). Elle en lie les lleuis avec de Li soie et après les avoir rongées elle des- cend sur les liges , pénètre dans leur intérieur par l'aisselle des feuilles, et eu mange la moelle. Elle en sort au commencement de l'été , s'enf mce e:i terre et y fait une coque ovale de grains de icne liés avec un peu de soie. Elle y reste environ un mois sous la forme de chrysalide; au bout de re * I,- r ■ temps paroit 1 insecte partait. De Géer a trouvé cette chenille sur le rerfeu'l sauvage {^Chœrophyllum sylvestre );e[\e s'y lenoit dans des rouleaux de feuilles et se nourrissoil de Kk a i6o P Y R ces mêmes feuilles. Cet auteur diîcril fort au long la manière curieuse dont cette chenille forme sou rouleau. Nota. Les auteurs rapporlent mal-à-propos à celle espère des fifjures de Ri^aumur. Des environs de Paris. ( S. F. ei A. Seev. ) PYROCHRE, Pyrochroa. Geoff. Fad. Lat. De Géer. Oliv. (^Entom.') Cantharis , Laïupy- ris. LiNN. Genre d'insectes de l'ordre des Col(?oplères , section desHétcromères, famille desTrachélides, tribu des Pyrocliroides. Cette tribu ne renferme que deux genres, Den- dr.iïde et Pyroclire; le premier se distingue sulll- tamment par son corselet rétrc^ci en devant. Antennes filiformes , pectinécs dans les deux sexes , mais plus fortement dans les mâles , insé- rées devant les yeux , composées de onze articles , le premier alongé , pynforme , le second petit , globuleux , les autres obconiques. — Labre mem- braneux , Iransverse , presque tronqué , un peu cilié antérieurement. — Mandibules cornées , foi- bles , arquées, aiguës, sans Aea[e\\xres, ■^ Mâchoi- res presque membraneuses , entières. — Palpes rnajril/aires filiformes, de quatre articles, le pre- mier court, le second alongé, le troisième petit , le dernier long ; palpes labiaux plus courts que les maxillaires , Iriarliculés , articles cylindriques, alongés. — Lèvre bifide. — Tête presque triangu- laire , un peu penchée, dégagée du corselet. — Yeit.c alongés , échanci'és intérieurement. — Corps déprimé. — Corae/e^ arrondi. — Ecusson petit. — Elytres planes , flexibles , allant un peu en s'élar- gissaut vers l'extrémité. — Pattes longues, cuisses et jambes grêles ; tarses filiformes à pénultième article bilubé , le dernier long , arqué , terminé par deux crochets simples. Ce genre ne contient à notre connoissauce que quatre espèces, dont une d'Amérique. Leurs cou- leurs dominantes sont le noir et le rouge ; c'est de cette dernière qu'est pris le nom générique qui vient de deux mots grecs dont la signification est : couleur de feu. Leurs larves, du moins celle de laPyrochre rouge, vivent dans le bois : elles res- semblent à celles des Ténébrions etdesHélops; leur corps est un peu déprimé , le dernier segment abdominal porte deux grands crochets arqués en dedans. On rencontre les insectes parfaits au pied des haies , sur les buissons , sur les arbres et sous les écorces. I . PrROCHRE écarlate , P. caccinea. Pyrochroa nigra , thorace suprà elytrisquo se- riceo coccineis. Pyrochroa coccinea. Fab. Syst. Eleiit. tom. 2. pag. 108. n°. I. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 2o5. — Olit. Ent. tom. 3. Pyroch. 71°. 1. /'/• i.^g- I. a. b. c. Femelle. — Panz. Faun. Germ. Jas. il», fg. ii. Mâle. — Gïllewh. Ins. P Y R Suec. tom. i.part. 2.. pag. 5o5. n". l.—Lampyria coccinea. Linn. Syst. Nat. 2. 646. 18. Longueur 8 lig. Antennes, tête, écusson , des- sous du corps et pattes de couleur noire. Dessus du corselet et élyires d'un beau rouge-soyeux. Mâle et femelle. D'Allemagne et du midi de la France. 2. PyHOCHRE rouge , P. nibens. Pyrochroa nigra , capite , thorace suprà , scii- tello elytrisque testaceo-rubris , his senceis. Pyrochroa rubens. Fab. Syst. Eleut. tom. a. pag. 109. n". 2. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 2o5. «». I. — Oliv. Ent. tom. 3. Pyroch. ?i°. 2. pi. l. fig. 2. a. b. Femelle. —Panz. Faun. Germ. fus. (j'ô.Jig. 5. Femelle. — Gtllenh. Ins. Suec. tom. \. part. 2. pag. 5oj. n°. 2. — l^a Cardinale. Geoff. Ins. Paris, tom. i. pag. 338. n°. i . pi. G. fig. 4. Longueur 5 à 6 lig. Antennes, dessous du cor- selet , palpes , abdomen et pattes de couleur noire, 'rète, dessus du corselet, écusson et élylres d'un fauve-rougeâtre , ces dernières soyeuses. Mâle et femelle. Des environs de Paris. Nota. Fabricius, Olivier et Panzer ont rapporté à tort le synonyme de Geolfroy à la Pyrochre écarlalc. 3. Pyrochre pectinicorne, P . pectinicomis. Pyrochroa nigra , thorace suprà elytrisque tes- taceo-rufis Jèeminœ thoracisdisco impressofusco, maris antennis sub/labellaiis. Pyrochwa pectinicomis. Y a.^. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 109. n°. 4. — Ouv. Ent. tom. 3. Pyrochr. n°. 4. pi. "i.Jig. 4- a. b. Femelle. — Panz. Faun. Germ. Jcis. ïo. fig. 12. Mâle. — Gylleah. Ins. Suec. tom. 1 . part. 2. pag. 607. n°. 3. — Cautha^ ris pectinicomis. Linn, Syst. Nat. 2. 65o. 20. Longueur 3 lig- 7- Antennes, tête , écusson, dessous du coiselet , abdomen et pattes, de couleur noire. Dessus du corselet et élytres d'un lestacé-roussâlre. Une impression brunâtre sur le disque du corselet dans la femelle. Antennes du mâle presqu'en panache. D'Allemagne et du nord de l'Europe. ( S. F. et A. Serv. ) PYROCHROÏDES, Pyrochroides. Première tribu de la famille des Trachélides , section des Hétéromères, ordre des Coléoptères. Ses caractères sont : Corselet rond ou conique. — Elytres de la lon- gueur de l'abdoiuen , de largeur égale ou plus dilatées et arrondies au bout. — Crochets des tarses simples, sans divisions ni appendices. — Corps iilongé , droit , déprimé. — Pénultiànie article de P Y T tons les tarses hilob^. — Antennes en peigne ou en paiiaclie dans les mâles. Celle iribu renferme les genres Pjroctre et Pendroïde. DENDROÏDE , Dendroides. Lat. Pogonocerus. Fiscn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des lIcK'romères, famille des Tracndlides, tiibu des P_yrocbioides. Les Pyroclires qui avec les Dendroides com- posent cette tribu , se distinguent de celles-ci par leur corselet orbiculaire et par les articles de leurs aulenoes, seulement pectines ou en scie. Les caractères principaux assignés à ce genre sont : Antennes branchues , leurs articles se |)ro- longeaut latéralt ment en de longs filets. — Corse- let conique, rétréci eu devant. M. Lalreille donne pour type un insecte du Ca- nada de la collection de M. Bosc ; il le désigne sous le nom de Dendroides canadensis. Nous n'a- vons pas vu cette espèce. Voyez Poconocèbë. ( S. F. et A. Seiiv. ) PYTHE, Pjtho. Lat. Fab. Tenebrio. Linn. De GiER. Oliv. \Entom.) Cucujus. Payk. Otiv. Genre d'insectes de l'ordre des Coldoptères , section des Hétéromères, famille des Sténéljtres, tribu des Hélopiens. Cinq genres composent celte tribu : Hélops , Hallomèue, P_yllie, Cistèle et Niliou. Les Ilélops, les CIstèles et les Nilions par leur corps bombé, et les Hallomènes par la forme c_ylindrique du der- nier arliclede leurs palpes maxillaires , se distin- guent suffisamment des P_ythes. Antennes ii H formes , insérées à na devant les yeux , composées de onze articles , le premier ob- conique , les cinq suivans presque de cette même forme ; les second, troisième et quatrième pres- qu'égaux entr'eux , les cinquième et sixième un peu plus courts que les précédeus , les quatre sui- vans semi-globuleux , le onzième ou dernier ovale, diminuant de grosseur et finissant en pointe. — iaôre apparent , membraneux, Iransverse, entier. — Mandibules s.vancQes , fortes, déprimées, poin- tues Mâchoires à deux divisions presque trian- gulaires et velues, l'extérieure plus grande. — Pal- pes grossissant vers le bout, leur dernier article plus large, comprimé, presque triangulaire, tron- qué } les maxillaires deux fois plus longs que les labiaux, s'avam^ant un peu en devant, de quatre articles , les labiaux de trois. — Lèi>re coriace, membraneuse, prorondément écuancrée ou bifide, piesqu'en cœur. — -Tête avancée, un peu plus étroite que le corselet , presque triangulaire. — Veu.r saillans, eniiers. — Corps très-déprimé. — Corselet presqu'orbiculaire , tionqué en devant et postérieurement , aplati, sans rebords. — Ecusson petit. — Elytres point rebordées. — Pattes de lon- gueur moyenne i cuisses ovales, étroites, compri- P Y T a6i mées : jambes longues , grêles , à peine élargies à l'fcxtrémité; tarses courts, petits, à articles en- tiers; crochets courts. Ce genre a été fondé par M. Lalreille et adopté par les auteurs subsét|uens. 11 paroîl ne renfermer jusqu'à présent qu'une seule espèce qui varie beaucoup par les couleurs. On la trouve sous lei écorces d'arbres , où il est probable que la larve trouve sa nourriture. T. Pttbe déprimé, P. depressus. Pythodepressus. Dej. Calalog. — Pjtho cceru- leus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. J96. n". 1. — Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. gS. n°. 1. — Panz. Faun. Gerrn.Jas. ^. fig. 2. — Gtll. Ins. Siiec. tom. 1. part. 'i. pag. 5oy. n°. 1. — Te- nebrio depressus. Linn. Syst. Nat. 2. 676. 11. — Oliv. Ent. tom. 5. Teneb. n°. 19. pi. l.Jig. 18. — Cucujus cœntleus. Oliv. Entom. tom. 4- Cucuj. n°. II. pi. i.Jig. Ii. a. b. c. Voyez pour les autres synonymes et la descrip- tion Cucuje bleu, n°. 4> pl- ^69- !• fig- lO- 'i et 12. Variété A , élytres violettes. ( PythoJestii>us. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 96. n°. 2. ) Variété B. Côtés du corselet cbàtains ; élytres de même couleur, avec leur bord extérieur bleu. ( Pytho castaneus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2.. pag. 96. n". 3. — Panz. Faun. Gevm. fas. ^. fig. 5. ) Nota. Cet insecte varie beaucoup par l'étendue qu'occupe la couleur chàlain-roussàlre , soit sur le dessous du corps, soit aux pattes , où elle passe souvent au noir : quelquefois elle s'étend plus ou moins sur le dessus du corselet et sur les élytres. Nous suivons ici l'exemple de MM. Gyllenbal et Dejean qui réduisent à une seule espèce ces di- verses variétés. HALLOMÈNE, Ballomenus. I1ei,i.w. Payk. Latr. Dircœa. Fab. Seiropalpus , Dinophoras. Jllig. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères , famille des Sténély très , Iribu des Hélopiens. Le corps bombé en dessus est un caractère com- mun à trois genres de celte tribu ; savoir : Hélops , Cistèle et Nilion. Les deux autres qui la complè- tent sont : Pythe et Hallomèue; mais dans les Pytbes le dernier article des palpes maxillaires est large , comprimé et presque triangulaire. Antennes filiformes , luséréesa nu presque dans l'échancrure des yeux, composées de onze articles presque tous courts et obconiques. — Mandibules cornées, arquées , bilides à leur extrémité. — Mâ- choires membraneuses , courtes , bifides , leur lobe extérieur plus petit , anondi à sou extrémité, 1 in- térieur presque filiforme. — Pulpe.< presque fili- formes, les maxillaires beaucoup plus grands que les labiaux , avancés , un peu plus gros vers leur 302 P \ T exlrémllé , leurs ai-licles incîgaux , le dernier courl, cylindrique , tionqué" Palpes labiaux composés d'articles presqu'égaux entr'eux. — - Lèi>re luem- In-aneuse , petite , tronquée , entière. — Tête in- clinée , plus étroite que le corselet , rétrécie anté- rieurement. — Corps ovale , étroit , un peu déprimé en dessus. — Corselet presque demi-cuculaire , tronqué à sa partie antérieure, point rebordé. — Ecusson petit, arrondi postérieurement. —Elytres un peu rétrécies à leur partie postérieure, couvrant l'abdomen et les ailes. — Pattes de longueur moyenne, propres à sauter j tarses ayant tous leurs articles entiers. Les mœurs des Hallomènes sont peu connues ; ces insectes se trouvent dans les champignons et sous l'écorce des arbres. M. Paykull rapporte à ce genre {es Hallomenus micans eijasciatus , que les auteurs subséquens placent dans le genre Or- chésie. Le nom générique vient d'un mot grec qui signilie : sauter. Le petit nombre d'espèces connues appartient au nord de l'Europe. j. Hallomëne liuméral , H. humeralis. Hallomeiius rufescens , sericeus , thorace ma- ciilis diiabus nigns , posticè utrlnquè impresso ; elytris obsolète slriatis , humeris luteis. Hallomenus humeralis. Lat. Gêner. Crust. et 1ns. torn. 2,. pag. 194. n°. i. tom. i. tab. 10. jjcr. II. — Panz. Faun. Genn. fus. 16. fîg. 17. — Hallomenus bipunctatus. Payk. Faun. Suec. P ^ T tom. 2. pag. 179. n°. i. — Dirccea Jiumerolis. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. gt. n". 10. Longueur 3 lig. D'un roux -brun , un peu pu- bescent. Corselet ayant deux marques noires sur son disque , plus ou moins grandes , et deux im pressions à sa partie postérieure. Elytres légère- ment striées , plus ou moins jaunes à leur base , surtout vers les angles Luméraux. Abdomen et pattes pâles. D'Allemagne et de Suède. 2. Hallomèse flexueux , H.Jlejcuosiis. Hallomenus suprà testaceiis , thorace ^fasciâ unie à , elytris Jase lis duabus Jlexuosis , transver- sis , nigris. Hallomenus Jlexuosus. Payk. Faun. Suec. tom. 2. pag. 182. n°. 5. — Hallomenus undatus- Panz. Faun. Germ. fus. èi.Jig. 23. Longueur 2 lig. Tête noire. BoucLe testacée- brune. Antennes testacées, leurs articles intermé- diaires noirs. Corselet testacé avec une ligne noire dorsale et transversale , un peu rétrécie dans sou milieu. Ecussontes tacé. Elytre* testacées, glabres, luisantes , finement poiutiUées , avec deux bandes très-irrégulières , transversales, noires , commu- nes aux deux elytres , mais n'atteignant point leur bord extérieur. Poitrine et abdomen de couleur brune. Pattes testacées. Même patrie que le précédent. ( S. F. et A. Seev. ) QUA QuADRTCORNES ou POLYGNATES. M. Du- nitril dunncce nom dans idi. Zoologie anafy tique à une famille d'Aplères dont les caiactcies sont : des mâchoires. Abdomen peu distinct , ayant des pattes sous quelques anneaux. Elle se compose des genres Pliysodes, Clopoiie et Armadillc. (S. F. et A. Serv.) QUADRILATÈRES, Quadrilatera. Troisième section de notre famille des Bradiyures , classe des Ciustacc's , ordre des Décapodes, a^ant pour caiaclères : point de pieds naj^enisj lest presque carré ou en cœur; front prc^lonj^é , innéchi ou irès-incliné et formant une sorte de chaperon. Elle comprend les genres : Ocypode , Gécar- cm , Miciyre, Pinnothère , Gélusiine , Grapse , Plagusie , RhomUlle ou Gonoplace , Telphusc. (ou Potamophile), Eriphie , Vilumne. J'avois d'abord placé ceux de Miclyre et de Pinnotlière dans la section des Orbiculaires. (Latr.) QUEUE. Voyez Insecte , tom. 7, pag. 238. (S. F. et A. Serv.) QUEUE FOURCHUE. Nom donné par Geof- froy au Bombix vinula des auteurs. Voyez Bombix , n°. go de ce Dictionnaire. (S. F. et A. Serv.) QUEUE JAUNE. Geod'roy nomme ainsi la Phalœna urticata. Linn. Botys urticata. Lat. (^ ï>. l'. ei A. Serv.) RAD XXADIALE. M. Juiine ayant adopté comme premier caractère générique dans les Hyménop- tères le nombre et la disposition des cellules des ailes supérieures , n'a pas jugé cependant à propos d'employer celle de toutes les parties de l'aile in- dislincletnent ; il n'a considéré que les cellules qui sa trouvent bornées d'un côté par le point marginal ou épais et la partie du bord extérieur qui est intérieure à ce point et de l'autre côté par une nervure qu'il appelle cubitus , laquelle pari de la partie supérieure du point marginal ou d'un peu au-dessus en se dirigeant à peu près vers le milieu du bord postérieur qu'elle atteint quelquefois. La cellule radiale que nous appellerons quelquefois simplement radiale, est celle qui est placée le long du bord extérieur de l'aile sous le point mai- ginalj elle est bornée de l'autre côté par une ner- vure que M. Jurine appelle le radius , et qui , par- tant du point marginal, va rejoindre le bord de l'aile soit à sa partie extérieure, soit près de son angle extérieur. La radiale est nulle , appendicu- lée, double ou triple. Elle est nulle lorsque la par- tie inférieure du point marginal n'émet point de nervure qui commence au moins à séparer du reste de l'aile la partie inférieure et voisine du bord ex- térieur ( Psile Jur. ). Elle est incomplète lorsque la nervure dont nous venons de parler ou le radius n'atteint par son extrémité inférieureaucuue partie du bord de l'aile (Omale Jur.). Elle est complète lorsque la même nervure atteint ce bord (la plus grande partie des genres de l'ordre des Hyménop- tères). Elle est simple lorsqu'elle n'est point divisée ou qu'elle ne porte point d'appendice à son extré- mité (la plupart des Hyménoptères, tels que les Némalcs et les Piérones Jur. ). Elle est appendi- culée lorsqu'elle porte à sou extrémité posté- rieure une très-petite cellule complète ou incom- plète (Crypte , Dimorphe, Gonie , Dinète Jur.). Elle est double ou il y a deux radiales lorsque l'espace qu'elle comprend est divisé par une ner- vure transversale en deux parties à peu près égales (Tenilircde, Uolcre Jur. etc.). Enlin elle est triple ou ily a trois radiales lorsqu elle se divise en trois portions presqu'égales comme dans le genre Xyèle Ualm. Cubitale ou Cellule cubitale. Les cellules cu- bitales sont renfermées d'un côté entre les radiales ou le radius qui circonscrit celles-ci et le cubitus de l'autre j lorsque le cubitus n'existe point ou lorsque l'espace qu'il circonscrit n'est poiul séparé par des nervures transversales , il n'y a qu'une cellule cubitale. Dans le premier cas la cubitale est dite se confondre avec les cellules discoidales [^ioycz ce mot à la fia de cet article). Cela a lieu dans les Omales et les Bélyles Jur. Pour le second cas , voyez les Cbrysis Jur. Le nombre des cel- lules cubitales dépend de celui des nervures trans- versales qui coupent l'espace circonscrit entre le radius et le cubitus. Leur nombre varie d'une à quatre : l'inférieure ou celle qui va jusqu'au bord postérieur est incomplète, lorsque le cubitus n'at- teint pas ce bord. DiscoÏDALE. A la partie caractéristique em- ployée par Jurine, M. Latreille a ajouté les cel- lules qui occupent le disque de l'aile ; elles sont situées entre le cubitus et le sinus rentrant du bord intérieur, au-dessous des cellules brachiales et ne descendent pas ordinairement jusqu'au bord inférieur. Nous n'en avons jamais vu plus de trois , savoir : deux supérieures qui confinent im- médiatement aux brachiales : celle que nous ap- pelons la première est la plus voisine des cubitales, celle que nous appelons la seconde se rapproche du sinus rentrant du bord inléiieur de l'aile , la troisième ou l'inférieure est placée au-dessous des deux autres dans le sens de la longueur de l'aile dont la base est pour nous la partie supérieure. Les cellules discoïdales sont nulles lorsque le cu- bitus n'existe point , comme dans les Omales, les Chalcis , les Psiles et les Bélyles Jur. etc. La première discoidale n'existe point lorsqu'elle est confondue avec la première cubitale comme dans les Anomalons, les Ichneumons première famille et les Oxybèles Jur. La discoidale inférieure des- cend jusqu'au bord postérieur lorsqu'aucune ner- vure transversale ne la ferme avant r e bord , comme dans les Bracons et les Ichneumons deuxième famille. Jur. La nervure qui sépare la discoidale intérieure de la première ( si appelée première nervure récurrenlejlorsquela discoidale inférieure n'atteint pas le bord postérieur, la ner- vure transversale qui la terme avant ce bord est nommée seconde nervure récurrente; on con- çoit donc qu'il n'y a qu'une nervure récurrente dans le cas où la première discoidale est confon- due avec la première cubitale ( j^ojez le genre Anomalon Jur. )j clans ce cas la seconde nervure récurrente existe seule; il n'y a encore qu'une nervure récurrente et c'est la première , lorsque la troisième discoidale atteint le bord inférieur {^voyez Brjcon Jur. etc.). Jurine ne nousparoît p"oint avoir eu de raisons suflisanles pour accorder deux nervures récurrentes aux genres qui sout dans les deux cas que nous venons de citer. Brachiale. Cellules formées par les nervures longitudinales droites ou presijue droites qui oc- cupent la partie supérieure de l'aile et descendent de sa base jusqu'au disque. Quelquefois ces cel- lules R A V noir; leurs tanclies portant cliacune une grande taclie de celle deiaièie coulmir. Mâle. De (>;i_yenne. Nota. Rapporicz à celle espèce la Nèpe grande r°. 1 de ce Uiclionnaire avec les synonymes de Falniciiis , de Linné, de Ue Gi^er et de Mi'rian. Rejellez celui de Slull qui se lappoile peut-ûlre à la Ik'loitome indienne o". i. Les auties sont dou- te ux. S". Subdivision. Abdomen plus large dans son milieu que la partie postérieure du corselet. 3. lîÉLOsTosiE de Bosc , B. Boscii. Be/n.ito/na sujjrù îuten-fusca , sithtùs pallidior, feinoribus tibiisque quatuor posiicisjusco annu- ht,s. ronn;uenr i5 lig. Dessus du corps et pâlies an- téiiturcs d'un jaune un peu brun. Dessous du corps d'un jaune plus clair. Les quatre pattes pos- térieures annelées de brun. Mâle. Rapportée de la Caroline par M. Bosc. a'. Dirision. 'ElyUes pluslarjçes que l'abdomen, leur menibrane n'occupant (ju'une très-petile por- tion du bord posti'rieur. — Tarses antérieurs mû- ris de deux crochets courts. — Corselet sans • illon transversal. — Abdomen beaucoup plus large dans son milieu que la partie postérieure du corselet. — Les deux jambes postérieures et leurs tarses point élargis. 4- Bélostome rustique , B. ruslica, Bel'istoma Jusco-testacea , thoracis margini- hus LitenUihus posticoque ei elytmrum parte co- riaceâ palUdioribus. Belostoma rusiica. Lat. Règn. aniin. tant. 3. pag. 397. Longueur ii lig. Corps ovale, d'un bruu-tes- tacé, les bords latéraux et postérieur du corselet plus pâles ainsi que les élytres. Partie sapérieure des bords latérau.v des élylres dépassant le corps ; leur membrane CAti-êmement élroite, bordant la partie extérieure vers le bout. Bords latéraux du corselet dilatés, comme membraneux et tranclians. Mâle. La femelle a l'abdomen terminé par deux courts filets. (Consultez les généralités.) Vojej. StoU , Funats. tom. 2. pi. VU. fig. A, et pour les autres ïjnonjmes la Nèpe rustique a°. 3 de ce Diction- naire. Nota. Rapportez à ce genre, !■<>. la Nèpe an- nulée n". 3 de ce Dictionnaire; a" l'espèce ligurée par StoU , Partais, pi. I. fig. l , qu'il prend nial- à-propos pour la Bélostoine rustique; 3". celle de la pi. XXH.fig. 14 du même auleur. ( S F. et A. SiiRV. ) Uist. Nat. Ins. Tome X. R E D 2-3 RAYURE A TROIS LIGNES. Ge^nVoy donne ce nom à la Phaltxna phigiata de Linné. {l'ha- lœna duplicata. 1''ab.) Voyez Plialène triple raie ofi, 21 de ce Dictionnaire. es. F. et A. Serv.) RAYURE JAUNE PICOTÉK. Nom donné par Geoliroy à la Phalcena atomana. Lin.v. Voyez Phalène picotée n°. 6 de ce Diclionnairu. (S. F. Cl A. Serv.) RÉCURRENTES (Nervures). Les nervures récurrentes sont celles qui borncnl en Iiaiii et eu bas la cellule discoïdale inférieuie des preuiiirus ailes dans les insecles hyménoptères. Voyez Dis- coidale à l'article R.^diale. (S. F. et A. Serv. ) RÉDUVE , Reduriiis. Fab. Lat. PAf-.-BAtJv. Cimcj:. Li.vN. Geoff. De Géer. Pelalochcinis. Pal.-Bauv. Genre d'insecles de l'ordre des Hémiptères , seclion des Hétéroplères , t'aoïille des Géocorises , tribu des Nudicollas. Descinq genres qui composent celle tribu, deux, Zélus et Ploière , sont regardés par M. Lalrfillc comme suflisamment distingués par leur corps linéaire et leurs quatre ])atles postérieures Irès- longues et filiformes ; les Nabis n'ont point comme les Réduves le corselet manifcsieraent inlobé ; les Holoptiies ont leurs antennes composées seule- ment de trois articles. Antennes longues, sétacées , Irès-grêles , ordi- nairement de quatre articles séparés par des arti- culations assez longues et visibles dans ceux de la base principalement. — Bec court, arqué , dé- couvert à sa naissance , de trois articles, le second plus long que les autres : extrémité de ce bec reçue dans une gouttière du dessous du corselet dépas- sant peu ou point la naissance des cuisses anlé- rieures ; suçoir composé de quatre soies écail- leuses , roides, très-fines et pointues, les deux inférieures se réunissant un peu au-delà de leur point de départ. — Labre court, sans stries, re- couvrant la base du suçoir. — Tête longue, pe- tite , portée sur un cou ordinairement fort dis- linct , ayant souvent un sillon transversal qui la fait paroilre comme bilobée. — Veu.v arrondis , saillans. — Deux petits yeux //wci' apparens. — Corps alongé. — Corselet triangulaire, trcs-diî- tiactement bilobé ; le lobe antérieur ordinaire- ment plus petit et séparé du second par un sillou profond. — Ecusson triangulaire. — Elytres de la longueur de l'abdomen au moins. — Abdomen convexe en dessous, ses bords souvent relevés, composé de six segmeus dont le dernier recouvre l'anus qu'on n'aperçoit qu'en dessous , ces seg- meus ayant de chaque côté un sligmale un peu rebordé , celui de l'anus plus petit. Anus des fe- melles sillonné lonsi^'i'''"-'^'^'"^""'^"''-^"'* '" ''^"i f RED en:ier et sans silLm Innuiludinal Juiis !es nj-'Jcs. — t/i//«A6-j dépourvues d't'pines teroiiuales j tar- ses luit courts, de Iruis arlicles. Les Rt'duvci dans les trois étais par lesquels ils p.-sicut, vivent de rapine et s'emparent de divers insectes qu'ils sueeiit après avoir fait péuétrer l'extréiniié de leur bec dans le corps de leurs vic- times. Oii est souvent à même de remarquer que la larve du lljvluve ccasquc se tiéguise eu quelque siuio en se couvrant d'ordures et de petits lam- Leaiix de foime irrégulièie. A la laveur de ce mas- (:uc elle s'approche de sa proie doucement en iaarc!jant par saccades sans lui inspirer de crainte et s'élance sur elle, dette espèce Labite nos niai- scns et e.shale une odeur fort désagréable. Nous pouvons assurer qu'elle fait particulièrement la guerre à la l'unaise des litsj dans les jours les plus chauds de rété elle vient souvent voler la nuit autour des lumières, attirée par la clarté. Lorsqu'on saisit les Réduves ou doit éviter la pi- qûre de leur bec qui est fort douloureuse. Nous louons de SI. Lalreille qu'ayant été piqué à l'é- paule par une espèce de ce f|,enre , il eut sur-le- champ le bras entier engourdi , et cet état dura pendant quelques heures. Ces hémiptères font L'iilendre un petit bruit souvent répété , semblable à celui que produisent les Criocèresj il est occa- sionné par le frottement de la partie postérieure de la tête contre le bord antérieur du corselet. Plusieurs Réduves se tiennent dans les lieux sa- blonneux et chauds. Ce genre est nombreux en espèces , mais l'Europe en contient peu.. i''". Difison. Insertion des antennes placée con- tre les yeux. 1'^". Subdivision. Ecusson armé d'une épine. — Yeux lisses rapprochés l'un de l'autre sur un tubercule commun placé sur le dos de lu partie postérieure de la tète. A. Epine de l'écusson discoidale et re- levée. a. Second lobe du corselet ayant en même temps iXei épines sur sou disque et à ses angles postérieurs. I. RÉDuvE spiuifère, il. spinifer. Reduvius scutello erecto-spinoso , ihoracis an- iicâ parle bispinosâ , posticâ quadrispinosà y e/jtn.%/uscis j macula inediâ roiundâ testaceâ. Rcdtn'ius spinifer. Palis. -lÎAuv. Ins. d'Afr. et d'Amer, piig. l5. Hémipt. pi. t. fîg. 4- Longueur 5 lig. 7. Corps d'un brun -ferrugi- neux. Auteiines et pattes de même couleur. Lobe antérieur du corselet pâle, portant sur son disque deux épines noirâtres, un peu recourbées posté- rieurement. Second lobe presque noir , armé de cj^uaiie épines droites, deux sur le discjue et une RED il cV.aqiie argle postérieur, entius ntbigi- nosus. Lat. Gen. ( Petalocheirus rubigniosus. Pa.lis.-B.\uv. ut suprà , fig. 2.) \\ Point de dilatation membraiîeuse aux jambes antérieures. (Corps presque linéaire. ) 3. RÉddve dire, R. ater. Reduvius scutello erecto-spinoso , ater, abdo- minejenioribusque duobus posticis suhtiis ceneo nitentibus , aritcnnaruin articulo secundo partiiik Jirrugineo. Longueur l3 à 14 lig- Corps d'un noir-ma;. Dessous de l'alidornen et des cuisses postérieures luisant avec un rei'let métallique. Antennes noires, leur second article ferrugineux en grande partie. Lobe antérieur du corselet portant quauo épines ; celle de l'écusson forte, courte. Elylres beaucoup plus longues que l'abdomen. Femelle. Du Brésil. (1) La mauvaise habitude que qiu-Iqucs voyageurs ons il'culevcr la pLiquc anale de ces insectes , pour bourrer l'abdomen , nous prive seule de désigner le sexe d'une partit- des individus *]uc nous décrivons.. RED 4. RÉDCTE ilioracique , R. ÛioJnci'ciis. ^ Rediii'iiis scutello eivcto-spinoso , iiiger, tho- raceJèiTUginco. IjOiigueur 7 lig. Noir. An!oiiiies cl pattes trè-s- velues. Coisulel fenii;;iiicu\ , sou lobe auli'rieiir ]ioi-lant deux liiberiulcs lauraux el deux l'pinos jioires , discoïdalcs ; lolic [>oil>?ileui- a^'ant sesi'[)i- jies loiif;ui's ut noires. Ei ussou uti peu bordé de f'erruf;;liieux laléralcmciil. Cuisses el jambes pos- tri iiiires lonj^iies et gicles. El^ties beaucoup plus loiii;ues que l'abdomeu. Mile. Du Brt'sil. 5. RÉDt'VE liséi-J , R. limbatus. RcdiH'iiis scutello crecto-spinoso , niger, capite riibro jiigro rurio , thorace rubro inarginato , ely- irurtini parte coriaccâ albo iiiarginatâ. I.oi)<;iieur 8 à () lig. Noir. Antennes et pattes (le même t:oulc'iir et velues. Tète rougeàlie avec deux petites lignes allant des _)-eux à la hase du bec, les deux deioiers articles de celui-ci el une (adie aiitnur des yeux lisses, de couleur noire. Corselet entièrement bordé de rouge , son lobe anl(-rieur portant quatre épines , les denx dis- couialcs grandes et noires. Celle de l'écusson droite, f'orle, longue. Elytres plus lougues que l'alidomen ; leur partie coriace bordée de blan- cliâtre extérieurement et vers la membrane ; hanches , bords de l'abdomen et tacLes sur son milieu , roiigeàties. Mâle el femelle. Du Brésil. a. RÉDOVE tricolor, R. tiicolor. Redui'ius scutello crecto-spinoso , nigcr, rubro varius . e'ytroruin parte coriaceâ y inargine et infeiiori parte albidis. Longueur 6 lig. Tèle noire varice de rouge. Antennes et pattes noires un peu velues. Lobe antérieur du corselet rouge, noir postérieurement, portant quatre épines, les deux discoidalcs noires à l'extrémité. Se>:ond lobe noir, bordé de rouge lutéralemeut et à sa partie postérieure. Ecussou rouge, son épine droite, forte. Elylres noires, ' guère plus longues que l'abdomen, leur partie coriace blancliâtre à sou extrémité el sur ses bords. Abdomen vougeâtre, ses derniers seguiens noirs au milieu. Hanches et cuisses tachées de rouge en dessous. Mâle. Du Brésil. 7. RÉDCVE à taches d'ivoire, R. eburneus. Redufius scutello erecto-spinoso ,testaceo-Jèr- rugineus, ehtrorum partis coriaceœ macula ebur- 7teâ nig/o rnargt/iatâ. Longueur 7 lig. ~. D'ua fauve-ferrugineux. An- tennes un peu velues , fauves avec le premier ar- R E D s -5 ticlc et rcxlu'ii ité du second no;rs. T.olie anté- rieur du coriclet ayant quatre épines, les laté- rales forl peiiies, les deux discoïdalcs noires et fortes. Second lobe marqué sur le dos d'une ligne longitudinale noire, ses épines et une tache près de leur base, de celte couleur. Epine de l'écus- son forte, droite, noire à son extrémité. l'ai lie coriace des élytres portant une tache ovale d'un hlancd'ivoircculouréc de noir. Boids latéraux de l'abdomen tachés de noir à l'angle antérieur dos segracns. Pattes un peu velues , les quatre cuisses antérieures munies eu dessous de deux ou trois peiiies épines. Mâle el femelle. Du Brésil. 8. RÉDUVE rayé , R. lincatus. Redurius scutello erecto-spinoso , tcstaceus , nigro rarius , c/ytroruin partis coriacecs disco l'use o. Longueur 8 lig. Fauve. Antennes et pattes nu peu velues. Partie inférieure du premier lnl.'C de la tête brune. Yeux lisses entourés de noir. Dessus du corselet rayé de uoir, son lobe antérieur por- tant quatre épines, les deux latérales fort petites, les deux discojdales grandes, fortes, brunes à l'ex- trémilé. Ecusson noir, fauve postérieurement, soq épine presque droite , fauve. Membrane des ély- tres brune dans son milieu. Derniers segmens de l'abdomen noirs. Femelle. De Cayenne. c. Corselel muiique. 3. RÉDUVE agréable , R. aniœnus. Redui'ius scutello obtuse erecto-spinoso , i/io- race posieriiis longitudin aliter sulcato , rubro ni- groque l'arius ; abdoinine subtiis livido , lineis duabus in singulo segmenta plarisque inteiruptis , nigris. Longueur 1 5 lig. Antennes' et pattes noires. Tête lestacée avec une petite corne blfurquée derrière l'insertion de chaque antenne. Bec court, mince , lestacé. Corselel rouge , plissé transver- salement. Son lobe antérieur ayant une ligne noire postérieurement 5 second lobe marqué au milieu d'un sillon longitudinal profond et d'un point latéral , de couleur noire. Ecusson teslaré- roussâlre , ses bords latéraux noirsj son épine courte, obtuse. Elytres noires ayant leur base rouge, cette couleur s'étendanl sur le bord exté- rieur el formant vers la naissance de la partie membraneuse, une plaque rouge renfermant une tache noire. Bords de l'abdomen rouges avec une tache noire à l'angle postérieur des segmens. Abdojnen livide en dessous avec deux lignes noires Iransverses sur chaque segment, la plupart inter- rompues au milieu. Femelle. Du Brésil. M m 2 ■2:6 RED B. Exlri'ruilé de l'tcusson proIongiger, griseo iubtoineiUosus. Keduvius serratus. Fab. Syst. Rhyngot. pag. 260. »". 2. — Lat. Geri. Crtist. et Ins. tont. 3. pag. 129. — Ciniex cristatus. Linn. Syst. Nat. 2. 7^3. ba. — DiiuRV, Ins. toni. 2. pi. '^.fig. b'. — Stoll, Punais. pi. I.fîg.^.— Encycl.pl. 124. Rcdiw. fig. 3 1 . Longueur i5 à 16 lig. Noir, couvert d'un duvet court , grisâtre. Tcle ayant uue petite corne derrière l'insertion de cli;u[ue autenue. Côtés du corselet portant postérieurement quelques dents ol)luses. Antennes , i.'Cc , exlrénjilé des cuisses et jambes rougeàtres. Ei^ 1res beaucoup plus étroites que l'abdomen , leur membrane bronzée. Fe- melle. Amérique méridionale. B. Lobe postérieur du corselet portant en niè.ne temps des épines sur son disque et à SCS bords latéraux, sans carène longitudinale. a. Abdomen surpassant les élytres en largeur. 1^. RÉDTJTE ang^uleux, R. angulosus. Reduvius scutello mulico , thorace spinoso , Jiiscus , abdominis seg/itentis nturgine ungu- losis. Longueur 12 à 14 lig- Dessus du corps de cou- leur de feuille sècbe ; son dessous d'un gris-blan- tliàtre. Antennes velues, de même couleur que le dessus du corps avec un anneau sur le premier article et la base du second blancbâlres. Tête mu- nie dune petite corne derrière l'insertion de cha- que antenne. Lobe antérieur du corselet portant deux épines sur son disque. Second lobe armé de Cinq épines dont trois petites dlscoïdales. Seg- mens de l'abdomen anguleux à leurs bords laté- raux. Pattes de la couleur du corps. Femelle. Du Brésil, R K 1) -// 17. Réduvï festonné , R. sinttosus. Rcdin>ius scutello mutico , thorace spinoso , jiigro -Jiiscus , abdominis seginentis inargme ru- tundittis. Longueur 12 i 14 lig. D'un noir-brun; les deux derniers articles des antennes testacés-rciigeàircs. Tète munie d'une très-petite corne derrière l'iu- serlion de chaque antenne. Lobe antérieur du corselet port.int deux épines sur son disque, se- cond lobe en ayant quatre , dont deux discoïJales. Bords latéraux des segmcns de l'abdomen arron- dis, formant comme un feston. Pattes de lu con- leur du corps. Elytres beaucoup plus longues que l'abdomen. Du Brésil. b. Abdomen n'étant pas plus large qu9 les élytres. 18. Rêdove binoté , R. binotattis. Reduvius scutello mutico , thorace spinoso , testaceus , elytris scutellique apice albo punc- tatis. Longueur i pouce. Corps presque linéaire , testacé ; les trois derniers articles des antennes bruns. Tète munie d'une corne droite derriè»e l'insertion de chaque antenne. Lobe antérieur du corselet portant deux épines snr son disque. Se- cond lobe plus brun , en ayant quatre dont le» deux latérales plus fortes. Extrémité de l'écussou et partie coriace des élytres portant un petit point blanc formé par un duvet. Côtés du corse- let et dessous de l'abdomen marqués de semblables points qui forment une ligne longitudinale ds chaque côté. Pattes testacées. Femelle. Du Brésil. 10. RÉDUVE géniculé , R. gcniculatus. Reduvius scutello mutico, thorace spinoso j luteo-pallidus , geniculisj'uscis. Longueur 8 11g. Corps presque linéaire, d'un jaune-pâle. Yeux noirs. Tête munie d'un petit tubercule derrière l'insertion de chaque antenne» Lobe antérieur du corselet fort petit, portant deux épines sur son disque. Second lobe en ayant quatre, les deux latérales beaucoup plus fortes , brunes à l'extrémité. Elytres beaucoup plus lon- "ues que l'abdomen, leur membrane blanche, transparente. Pattes d'un jaune-pàle avec les ge- noux bruns. Mâle. Amérique méridionale. C. Lobe postérieur du corselet portant seulement une épine à chaque angle postérieur, sans carène longiludinala. — Abdomen n'étant pas plus l«)f&9 que les élyU'es. r-S RED 20. RÉDCVE alonjjé, R. elongatus. Redufius sctitel/o niitiico , tlioiace splnoso , icstaccusy capiie thoraccque J usco inaculatis , /ù- moribus albido annulaiis. Longueur 16 li.^. Corps presque lindaire, tes- tacû. Tôle uiuuie d'uu très-petit, tubercule der- rière riuserliou de chaque antenne, el marquée de queL^ues lacLes d'im Lruu-nolrâlre ainsi que le premier lobe du coriulel. Secoud lobe brun bordé de fauve poslérieuremeut , ses é])ines de cette dernière couleur. Pattes testacées, cuisses iivee un petit anneau blaut.Lâtve dans leur milieu. Feuacilc. Du Bréiil. . ::i. RÉJDUVE à bracelets, 2Î. armillatus. Redufius scuiello inulico , thorace spinoso , supràjusciis , tsstaceo l'ttrim , subtùs latescens , iiigro inacuUtus , pedihus testaceis , Jcmonùus tiùtuquc nigm aniialaiis. • Longueur 10 lig. Corps presque linéaire, brun cil dessus. Antennes teslacées annelées de noir. Tète nninie d'un petit tubercule derrière l'inser- lion de chaque antenne. Lobe antérieur du cor- selet noirâtre bordé de teslacé. Second lobe a_)ant un point rond, ses bords latéraux et !a partie qui ^voisine i'écusson, de couleur testacée.Ecusson de cctio couleur, son disque noir. El_y ti es brunes , leur partie coriace bordée de lestacé. Dessous du corps jaunâtre avec des lignes transverses et des points noirâtres. Les quatre pattes antérieures testacées avec un anneau noir aux cuisses et un autre aux jambes. Pattes postérieures testacées avec deux anneaux noirs aux cuisses et un autre fort lare^e à leurs jambes. Femelle. Du Brésil. 22. IlÉDUTE brésilien , R. hrasiliensis. Redui'ius scutello miitico , thorace spinoso, vigerclytrorum parte coriaceCi thoracisque pos- iicà testaceis , liiijus macula discoidali nigrâ bi- lubâ. Loni^ueur 8 lig. Corps presque linéaire , noir. Antennes de même couleur avec la base du se- ciitid ariiclc et le troisième testacés (le dernier manque ). Second lobe du corselet Icalacé en des- sus , [lorlanl sur son disque une tache noire pres- que ijilobée. Elylres guère plus lonj^ues que l'ab- domen , leur partie coriace tcstacée. Mâle. V>a Brésil. D. Second loLe du corselet portant seu- lement un tubercule à chaque an^le postérieur, sans épiu&s , m carène loniiiiudiualc. RED a. Abdoaicn n'élaut ]):\s plus lar^re que les éi^ 1res. — Corps presqut; li- uéaiie. ^3. RÉDuvE rougtâlre , R. riibidus. Redufius scutello mulico , thorace iuberculatn, nibro^iiscus , antcnnis nigris albido annulaiis , elytronini inenihravâ et partis coriaceœ lineâ mé- dia nigris , Je morum annulis binis , tibiaruin quatuor posticaruin unico albis. Longueur 6 lig. Rougeâlre. Disque du second lobe du corselet, extrémité de I'écusson, ur,e bande sur le milieu de la partie coriace des élytrcî et leur membrane noirs. Antennes noires aveu quelques anneaux blancs; pattes noires, cuisses ayaut chacune deux anneaux blancs; les quatre jambes postérieures en a^'ant un seul'. Eljtres uu plus longues que l'abdomen. Wâle et lemelle. De Saïut-Domingue. 24. RÉDUVE caréné , R. caiinatus. Redufius scutello mufico , thorace iubercuhito anticè striato , niger; anteiutis , rostro , pedi/'usj elytrorum basi , abdoinin:s medio lateribusque rubris , his nigro maculatis. Redufius carinatus. Fab. Syst. Rhyng. pag. 2.jij. 11°. 57. CoQOEB. llluit. IcOlt. tub. 10. fig- '5. Longueur lo lig. Noir. Bec et pattes rouges. Partie coriace des cl_ytres , milieu de l'abdouiea et ses bords de couleur rouge, ces derniers ta- chés de noir. Antennes d'un brun - rougeâlre. (Puisses et jambes antérieures grosses et courtes. Elytres un peu plus longues que l'abdomen. Wâie et femelle. Des Etats-Unis d'Amérique. Nota. Le lobe antérieur du corselet est très- remarquable par sa longueur qui surpasse celle du lobe postérieur et par sa largeur à peu près égale; il est marqué de plusieurs stries longitudinales. Cette conformation se retrouve dans quelques au- tres espèces que nous n'avons pas eu occasion de décrire. Le Redufiusjcjsciatus. Valh.-Bavv. Ins. d'AJlr. et d'Aniér.pag. 64. Hémipt. pi. 2..fig. 5, vient se placer ici. b. Abdomen surpassant les élytresenlar- geur. 25. RÉDUVE lougicolle , R. longicolUs. Redufius scutello erecto-spinos(f, thorace tu- berculato , niger , glaber, elytris albidis basi ni- gris , abdominis série laterali puiictotum albido- ruin , pedibus subfillosis. Stoll, Punais. pi. Ji^Ll-fig. 2()5. n E 1) Lonf;iicnr 10 llg. Noir, j^hilne. P.iv;!e coii.iob des c-lylres ayant sa moiliiî infôrlcui-c I.UuilIi àtre. Membrane île celle coiileiu- el tiaiisparcnle. Ab- tl.)ineii avec une ligne de (loints blancliàlies de (•l)a({ue tôle. Lobe posl(?rieiir de la lûle Irès-iong. Eiusson avnu; d'une épine forte el droilc. l'allés nu peu veines. Mâle et Huiflle. Ues Indes oiienlales. 26. RÉDUVE corail , R. corallimis. Redui'ius thorace iiiuticn , coralliniis , capitis parte posticâ suprà, thoiticis lobo secundo arittcà cl lateralilèr, scule/li disco , ubdominis lirteis ma- culisqite , Jcmoribus albido lineatis , tibiisqiie jtigris. fiOn^neur C lif^. D'un ronp^e de corail. Partie .siipi'iieure du second lobe de la lèle , parlie anté- rieure du second lobe du corselet , côu's de celui- ci , disque de Técussou, taches el lij:;ncs sur l'ab- domen, cuisses et jambes de couleur noire. On voit une ligne blancliàlre sur la partie antérieure de chaque cuisse. Antennes noires, d'un brun-rou- !;ràlrc a l'exlréniilé. liljlres un peu plus longues que l'abdomen, leur aiembrane demi - Iranspa- renlo. IMâle. Des Indes crienialcs. 27. RÉDUVE annelé, R. annulalus. Rcduvius thorace mutico. niger, verticispunclo, fciiiorum dtiontm anticoniin annulis duobtis , tt- biis omnibus apice excepta et abdominis segmen- toniin angutis posticis , anoque sanguineis. Redui-'ius anniilatus. Fab. Syst. Rhyrtg. pag. 271. /i".24. — Lat. Gen. Crusi. et Dis. toni. 3. pug. I2p. — Panz. Fauii. Geriii. fbs- «■ fig. 23. — WoLF. Icon. Ct/iiic. Jàs. 2. pug. 81. tab. 8. /•g. 78. — Ciine-jc annulatus. Linn'. Svst. Nat. 2. 725. 71. — Cinie.r nigerru/ipes. De Géer , Ins. tom. 3. pcg. 28b. Il"- 2b. — La Punaise mouche à pâlies rouges. Geoff. /«5. l'aris. tom. i . pag. 437. n". 5. Longneur 6 Hg. Noir. Antennes de même cou- leur, 'fêle et corselet pubesceas. La première .-lyant un point rouge entre les yeux lisses. Bise des hanches de devant, deux anneaux .sur les deux cuisses antérieures, autant sur les deux posté- rieures , toutes Its jambes , à l'excepllon de leurs cxlrénùtés et taches à l'angle posléricurde chaque segment de l'abdomen ainsi qu'à l'auus d'un rouge- sauguin. Mâle et l'emelle. Nota. Le milieu de l'abdomen a plus ou moins de rouge. Des environs de Paris, On placera dans celle section les Reduvius hœ- viorrhoidalis et agyptius de Fab. Syst. Rhyngot. 2.". Subdivision. Corselet ayant uu sillon lon- giludiaal sur ses deux lobes. — licusson échan- R E D 7.-cf Cré pnslériourcmcnl , Icrmiui' j-ar Jcuv poinlc. Yc'iv lisses a'^ez rapproi liés l'un de l'anlre'îu'r un tubercule commua placé sur la partie po<- Irrieure de la lè le. ■ — (Antennes velues , de .'iic articles, non compris les petites avliculalions. ) Nota. Le sillon transversal qui sépare le» dent lobes du corselet, Forme avec le sillon longitudinal une croix dans toutes les cspècps de celle subdi- vision. S'il nous eût élé possible de vérifier les un- lennes de plusieurs espèces, nous n'auriors pas hésité \ proposer celle subdivision comme genre sous le nom iVEclrichodic {Eciric/iodia) , ma\% nous ne les avons complètes que dans uue seulu espèce. 28. RÉDUVE luisant, il. lucidus. Redui'ius thorace cruciathn sulcain , niber , nitidus , glaber; antennis , thorace subtùs,ely- tris busi excepta, ano et segmentoruin ab'doininis posticorum lateribus nigris. Longueur i5 lig^. Rouge, glabre , luisant. An- tennes, dessous du corselet, poitrine, él^lio ( leur base exceptée ), anus el côtés des dermcrî sc"-mens de l'abdomen de couleurnoire. Les qnulrc cuisses aulérieures ayant quelques petites dents eu dessous. Mâle. Patrie inconnue. 29. RÉDUVE croisé, R. ctriciatus. Redufius thorace cruciathn sulcato , antennii se.rarliculatis , niger, nitidus, glaber , thoraco luteo sulcis nigris , elytroruni basi , tibiis quatuor anticis extits , abdorninis iiiargine discoque lu,- teis. Stoll , Punais. pi. IX.Jig. 65 ? Longueur l pnuce. Noir, glabre, luisant. Des- sus du corselet jaune, ses deux sillons formant une croix noire. Base des élytres , bords de l'ab- domen et son disque en dessous , partie extérieure des quatre premières jambes de couleur jaune. Mâle. Du Cap de Borjne-Espérancc. Nota. Notre individu a manifestement six ar- ticles aux anieiines sans compler le tubercule ra- dical ni les pelites articulations qui sont enlro le premier, le second et le troisième articles. Stoll ne donne que cinq articles aux antennes da sien et encore comptc-t-il le luJjercule de la base. Il les figHre glabres ; dans le nôtre elles sont ve- lues; enlin il indique Surinam pour patrie. Ces différences nous font ciier cet auteur avec doute. 30. RÉDUVE latéral , R. laleralis. Reduvius thorace cruciatïm sulcato , niger, glaber, capit'e suprà thoracisque lobo antico lu- teis nigro variis , thoracis posticâ parte sculclL- que rubris. aSo RED Longueur lO lie;. Noir, glabre. Dessus àe la tète eldu premier lobe du corselet , jauDÙlres mê- lés de noir. Dessus du second lobe rougeâtre ainsi que re'ciissoii. Bords latéraux de l'abaoïuea jau- nâtres. W;'tle et femelle. Du Brdsil. 3i. RÉDuvE ventral, R. ventmlis. Reduvius tliorace cruciattm sulcato , niger , nitidusjglaber , capite, rostro collotjue excepUs , ihorace subLÙs , scutello abdoininuqiie iatertùus «^ dtsco rubiis , hoc nigiv tninsfersè stnalo. Longueur 7 lig. Noir, glabre, luisant. Tête, à l'exception du ijec et de la base du cou, dessus du corselet , écussou, bords latéraux et disque de l'abdomen de couleur rouge. Dans cette dernière partie le rouge est entrecoupé de lignes trausver- ëales Qoires. De Cayenne. 32. XIÉDUTE frontal , K.fronialis. Reduçius thorace cruciaÛin sulcato , niger, gla- hcr, capitis parte unticâ suprà , thoracis lobipos- îici inargine laterali , abdoniinis margine ven- treque luieis , hoc nigro utrinqui lineato. Longueur 6 lig. Noir, glabre. Dessus de la par- lie antérieure de la tête, bords latéraux du second lobe du corselet ,base des ély très et bords de l'ab- domen jaunes. Ventre de cette couleur ayant de ebaque côté une ligue noire. De Cayenne. Hota. Les parties jaunes de ce Réduve étoient peut-être rouges dans l'insecle vivant. A celte seconde subdivision appartiennent les Redufius triinaculatus. Palis. -Bauv. Ins. d'Afr. et d'Amer, pag. 64. Hêinipt. pi. ^-fig- 3, e.\.hir- ticornis. Fab. Sjst. Rhyngot. HOLOPTILE , Holoptilus. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , leclion des Hétéroptères, famille des Géocorises, uibu des NudicoUes. Aucun autre genre de cette tribu n'a moins de quatre articles aux antennes. Antennes sétacéea, de longueur moyenne, cou- dées après le premier article , insérées sur la E.irtie antérieure de la tête, rapprochées à leur use, composées de trois arlicles , le premier gi os , court , glabre ; le second fort long , ari|ué , porluiit deux rangs de longs poils roldes , diver- gens, qui le font paroître comme pectine et à sa partie supérieure un autre rang de poils longs , serrés et couchés 5 le troisième article uu peu plus long que le premier, plus mince à sa base qu'à »r)D exuémité, portant quelques poils disposés par verticilles. — Bec coijrt , arqué , ne dépassant pas l'origine des cuisses antérieures , découvert à sjl #,ai«anc.e j composa de trois articles; le premier RED <;our(: , le second lonj;;, cylindrique, le dernier court , conique. — Labre point apparent. — Tête petite, rétrécie poslérieurcnem, sans cou dislincl. — J'ewj: arrondis , sailhius. — Point d'ycu.r lisses apparens. — Corps assez court , rélréci à sa partie anlérieuie. — Corselet rélréci en devant , bilobé; son lobe antérieur plus peiit et séparé du second par un sillon transversal. — Ecusson petit , Irian- gulaiie.— ii/r/Aeidelaloiigucur dij l'abdonien, de consistance demi-membraneuse dans toute leur étendue. — Point d'ailes. — Abdomen trcs-con- vexe en dessous, composé de six segmens presque transversaux, le dernier plus large dans son milieu que sur les côtés , cbacun d'eux portant un stig- mate peu rebordé. — Cuisses, jambes et tarses garnis de trois rangs de poils roides et diveigens; jambes dépourvues d'épines terminales , les pos- térieures assez longues , un peu arquées; tarses de trois arlicles, le dernier muni de deux crochets sans pelotte apparente. Nous ne connoissous pas les mœurs de l'espèce pour laquelle nous proposons ce nouveau genre dont le nom vient de deux mots grecs , et a rap- port aux panacbes de poils dont elle est presqu'en- tièrement couverte. Les llojopliles par la niasse de leurs caractères , se rappiocheni des Réduves, mais les antennes triarliculées , la nature bouio- gène de leurs élylres et l'absence des ailes les en distinguent assez pour nous faire espérer que les entomologistes accueilleront cettenouveile coupe générique. I. HoLOPTiLE Ours, H. Ursus. Holoptilus yiiscus , elytris squalidè argenleis , macula magnâ sub basi punctisque tribus margi- nakbus Juscis. Longueur 3 lig. Corps d'un biun-puce , entiè- rement couvert de poils roides, à l'exception de l'abdomen et de la plus grande partie des él^'tres ; milieu du ventre un peu jaunâtre ; poils divergeu» des antennes d'un brun-puce , ceux qui sont cou- chés blanchâtres. Dessus du corselet raboteux, tubercule; ces tubercules portant chacun une touffe de poils divergens de couleur puce mêlée de poils grisâtres. Elytres demi-transparentes , d'une couleur argentée sale , munies à leur base extérieure d'une toufl'e de poils brunâtres. Ou voit vers leur base une grande tache transversale puce qui n'atteint pas le bord intérieur, et des points de même couleur dont trois plus remarquable» placés sur le bord extérieur. Ventre très-convexe en dessous depuis l'anus jusqu'au second segment , se déprimant subitement à sa base , en sorte que le second segment forme dans son milieu un tuber- cule garni de poils sur sa partie antérieure. Pâlies d'une nuance plus claire que le dessus du corps , leurs poils bruns. D« Gap de Uonne-Espérance. (S. t'. et A. Serv.) ÏIEMBE , RAM Iules n'existent point (Psile Jur. ) ou bien il n'y en a qu'une ( Chalcis Jur.). Ou ne les a em- ployées jusqu'à présent qu'au défaut des autres parties caractéristiques de l'aile. Bords des ailes. Le bord extérieur est celui qui lorsque l'insecte est dans le repos, est placé au-des- sus des côtés ou lelong des côtés de l'audomen; ce bord est souvent muni d'une forte nervure que l'on appelle côte et qui le borde ordinairement presque dans toute su Jouj^ueur. Le bord inlérieur est celui qui lui est opposé ; les bords intérieurs des deux ailes de la même paire se recouvrent souvent dans le repos; le bord inlérieur n'est pas ordinairement muni de nervure qui en suive le contour, il s'clend de la base jusqu'au sinus ren- trant. Le bord postérieur ou inférieur de l'aile est celui qui va depuis le sinus rentrant jusqu'à l'ex- tréniité de l'aile , c'esl-à-dire jusqu'à la pointe la plus éloignée de sa base. ( S. F. et A. Serv. RAMEURS, l'ioteres. Cinquième Iriliu de la famille des Géocorises , section des Héléroptères, ordre des Hémiptères. Elle a pour caractères : Pattes inter/nî-diairesel postérieures iO'iCvées sur les côtés de la poitrine, écartées entr'elles à leur naissance , longues, grêles, servant à marcher ou à ramer sur l'eau. — Tarses à crochets très-peti+s et situés dans une fissure latérale. Cette tribu se compose des genres Hydromètre, Vélie et Gerris. HYDROMÉTRE , Hydmnieira. Lat. Fab. Ci- mex. Linn. Geoff. De GiER. Aquanus. Schell. Genre d'iusecles de l'ordre des Hémiptères , gcclion des Hétéroplères, famille des Géocorises, tribu des Rameurs. Les Vdiies et les Gerris qui composent celte tribuavec les Hydromètres se distinguent de celles- ci par le premier article de leurs antennes plus long que les autres el par leurs pattes antérieures r.ivis5euses. Antennes presque sétacées , insérées à l'extré- roilé d'un prolongement antérieur de la (êle, composées de quatre articles , le troisième beau- coup plus long que les autres. — Bec sans articu- lations distinctes , reçu dans le repos dans un sillon situé à la partie inférieure de la tête. — Tête alongée , avancée , cylindrique , plus longue et plus étroite que le corselet, plus épaisse vers son extrémité. — JeiiJ? globuleux, proéminens , placés vers le milieu de la tête. — Corps linéaire. — Corselet ayant son 'segment antérieur de la f.nme d'une lame qui s'avance sur le dosjusqu'au- dola'des patles iniermédiuires. — Point d'dcusson distinct. — £/)//ei courtes , de consistance inégal*. — Alidonten, ayant ses bords latéraux un peu élevés. — Pattes longues , grêles , filiformes , propres à marchersur l'eau, les quatre antérieures ayant leurs tarses biarticulés, les intermédiaires ioiérées plus près des antérieures que des posté- Utst. Nat. Ins. Tome X. R A M 265 rieurcs. Tarses de trois articles, le premier peu distinct dans les quatre pâlies antérieures; leurs crochets très-pelils situés dans une tissure laléialc. Ce geuie a pris sou nom de deux mois grecs qui signifient : mesureur d'eau, ('es insectes marchent sur les eaux, mais avec moins de vitesse que les Gerris et ne s'y plongent jamais. Il est probable qu'ils vivent de petits insecles; les Hydromèlres paroissenl préférer les eaux tranquilles à celles que le venl agite ou dont le courant est rapide. La larve ne dillère de l'insecle parfait que par le dé- faut d'aiies et d'élylres. On ne mentionne que deux espèces de ce genre, l'une d'Europe, Tlydro- tnetra stagnorurn. Fab. Syst. Rhjngot: ( Encycl. pi. 374.//^. 21-23. La larve) et l'autre des Inde» orientales. GERRIS, Gerris. Fab. (Entorn. Syst.) Lat. Hydminctra. Fab. ( Syst. R/iyng.) Ciinex. Linn. Geoff. De Géeu. Aquanus. Schei.F/. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Héléroptères, famille des Géocorises, trilju des Rameurs. Les Hydromèlres, les Vélies et les Gerris com- posent celle tribu; les premières se dislini'uent par le troisième article des antennes qui est la plus long des quatre. Dans les Vélies le bec n'a que deux articles apparensel les patles intermédiaires soûl presqu'également dislantes des antérieures et des posiéiieures. Antennes filiformes, insérées au-devant des yeux, sur les côlés du prolougemcnt antérieur de la lêle , composées de (jualre articles ,1e premier lepluslongde Ions, le dernier cylindrique. — Bec court, arqué à sa base, de quatre arlicles dont les deux premiers fort courts (le second surloui), le troisième long , le dernier (rès-pelil. — 7'éte triangulaire , prolongée anlérieuremenl. — Yeux globuleux, tics-saillans. — Co/7;jalongé , ellipti- que, très-éiroil, presque linéaire , couvert eu des- sous et sur les côlés d'un duvet argentin. — Corselet alongé , rétréci en devant, son exirémilé posté- rieure prolongée en forme d'écnsson. — Elytres étroites, croisées l'une sur l'autre dans le repos, demi-opaques; leurs nervures asse;; grosses; ailes membraneuses, de la longuear des élylres et re- pliées sous celles-ci. — Abdomen composé de -six segmens transversaux dans les deux sexes, outre l'anus; le sixième ayant de chaque côlé un pro- longement spiniforme, très-long daus les mâles. Anus des i'emt'lles sillonné lougiludinalement dans son milieu , celui des mâles enlier, sans silloa longitudinal. Dessous de l'abdomen eu carène. — ' Pattes antérieures courtes, pllées, ravisseuses; les quaire autres fort éloignées des précédeuiCa , rapprochées à leur base, Irès-longues , menues, filiformes , propres à marcher sur l'eau ; tarses ne paroissant que de deux arlicles; [loint de crochels distincts aux quatre tarses postérieurs, ceux des uulérieurs très-courts. Ll iGG R A î^l Les mœurs tics Gevris sont à peu près les mêmes que celles de llyiliomèlies , mais leurs inouvemens sont beaucoup plus vils et elles ne fuient pas enlièiemenl les eaux courantes; la par- tie infc'rieure de leur corps ainsi que les côtés sont garnis d"un duvet très-court, Irès-serré, fort propre à les p;araniir de l'iuimidilé ; ce duvet a un reflet aj-j;,enlin qui paroit particulier à ce ^enre. Ces lié- miplères dont plusieurs espèces sont fort commu- ues ont le corps ordinairement brun ou noirâtre en dessus; ils marcbenl sur l'eau et s'avancent par saccades en glissant ; ils sont carnassiers. On les di'signe vulgairement sous le nom irès-impropre d'Araignées d'eau. Les mâles faciles àreconnoitre par les caractères indiqués plus baut ont l'abdo- men proporlionuellement plus long que celui des l'emelles et leur laille est en général plus grande d'un tiers. Le iiombre d'espèces connues est petit. i . Gerris des lacs , G. lacustris. Gerris siiprà oinnino Susco-olivacea. Gerris lacustris. Lat. Gêner. Ci-ust. et Ins. iom. 3. pag. i34. n°. 3. La femelle. — Hydm- nietra lacustris. Fab. Syst. Rhyngot. pag. 256. 71". I. La femelle. — Cintex lacustris. Linn. Syst. Nat. 2. 703. 117. La femelle. — De Géer , Ins. iom. 3. pi. \6.Jig. 12. La femelle. — La Punaise naïade. Gedff. Iiis. Pa/is. tom. i. pag. 460. n°. 5g. — Gerris paludum. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 'b. pag. i53. n°. i. Le mâle. — Hy- drometra paludum. Fab. Syst. Rhyngot. pag. 2.^fi. n°. 3. Le mâle. — De Géer , 1ns. tom. 3. /'/. i(). fig. 7. Le mâle. — Stoll, Punais. pi. IX.Jig. 65. Le mâle. — Encycl. pi. lr]i,.Jig. 20. La larve. Longueur 5 lig. 7. Mâle. 3 lig. 7. Femelle. Corps d'un brun-olivâlre en dessus , couvert en dessous d'un duvet blancbâire et argenté. Antennes et pattes brunes , les quatre postérieures pâles, sur- tout vers leur base ; les antérieures pâles, lâ- chées de noi:. Corselet ayant une ligne lougiiu- dinale élevée sur le dos. Côtés de l'abdomen por- tant une série de petites lignes enfoncées qui nous paroisseut être les stigmales. Femelle. Le mâle a les bords latérau.x du corselet et l'ex- trémité de l'écussou roussâtres, ainsi que les bords de l'abdomen. Les pattes sont beaucoup plus brunes que dans la femelle. Très-commune aux environs de Paris. Nota. Les signes caractéristiques des sexes dans lz. Fuun. Genn.J'as. 5o. Ployez pour la description et les autres syno- nymes , la Manie payenne n". 28. (Au synonyme de Soopoli , lisez 7 1 2 au lieu de 72a. ) 2. Mantispe pusillc , M. pusilla. Mantispa pusilla. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 1). pag. g4- — Mantis pusilla. L''ab. Entom. Syst. tom. 2. pag. 25. n°. 5l. — Stoli-, Spect. p'i. I. fig. 3. Longueur 10 lig. D'un jaune-fauve avec quel- RAY ques teintes brunâtres sur le corselel et sur l'ab- domen. Ailes d'un jaune-lransparent avec leurs nervures de cette même couleur ainsi que le point marginal qui est fort alongé. Du Cap de Bonne-Espérance. Voyez pour les autres synonymes la Mante pusille n°. 3o de ce Dictionnaire. 3. Mantispe demi -transparente , M. semi- liyalina. Mantispa nigra, coxis Jimorumque hasijèr- nigineis , alatum nigrarum parte intenori hyu~ linâ. Longueur i5 lig. Noire. Hanches antérieures , moitié de leurs cuisses et parues de la bouche d'un testacé-lerrugineux ainsi que la base des antennes ( le reste manque). Abdomen fortement rétréci antérieurement. Ailes d'un noir-bleuâtre, leur partie intérieure transparente depuis le tiers de l'aile jusqu'à l'extrémité. Du Brésil. Rapportez en outre à ce geure , 1°. la Man- tispa Jlat'o-maculata. Lat. Gen. Crust- et Ins. tom. 5. pag. g4. Stoll, Spect. pi. II. fig. 7. De Surinam ; 2°. la Mantispa rufescens. Lat. idem. Stoll, Spect. pi. IV.Jig. 1 5. Des Indes orientales. ( S. F. et A. Serv. ) RA'V^ISSEURS , Raptores. Première tribu de la famille des Hydrocorises, section de Hétérop- lères , ordre des Hémiptères. Ses caractères sont : Pattes antérieures ordinairement propres à saisir une proie, composées d'une cuisse soit très-grosse, soit très-longue, ayant en dessous une rainure pour lec.evoir le bord inférieur de la jambe, et d'un tarse très -court, se confondant même dans plusieurs avec la jambe et formant avec elle un grand crochet. — Corps ovale , très- déprimé ou de forme linéaire. Les aniennes sont tout au plus de la longueur de la lêle, insérées et cachées sous lesyeux comme dans toutes les Hydrocorises. Les genres qui appartienuent à cette tribu sont : Pélogone , Galgule , 'Béloslouie , Nèpe , Ranâtre et JNaucore. GALGULE, Galgulus. Lat. Naucoris. Fab. Genre d'insecles de l'ordre des Hémiptères , section des Hétéroptcres , famille des Hydroco- rises, tribu des Ravisseurs. Le genre Pélogone se distingue de tous les au- tres de celte tribu en ce que ses pattes antérieures ne sont point ravisseuses; les Bélostonies ont les antennes demi-pectinées; le corps des Naucores , des Nèpes et des Ranâtres n'est point court et presque carré ; ces trois genres ainsi que celui de Bélostome n'ont pas d'yeux lisses apparens. Antennes insérées sous lesyeux, plus courtes que la tête, composées de trois articles, dont le dernier plus grand , ovoide-alongé, les deux pre- R A V miers presqu't'gaux. — Labiv grand , avanc<5 , | presque clemi-rirculaiie. — Bec conique, plus court que la tête, de trois articles ; celui de la Jjase court, large, les deux autres presqu'égaux eulr'cux. — Tête perpendiculaire , sa partie an- térieure avancée. — Yeiu: saillans. — Deux pe- tits yeux lisses apparcns, placés entre les yeux à réseau. — Corps court , presque carré. — Corse/et cuurt , dilaté sur les côtés. — JEcusson grand , triangulaire. — Sternum ayant une pointe sail- lante. — E/ytres recouvrant les ailes et l'abdomen, leur [ue(nbrane étroite , ne s'élendant guère qu'à la partie intérieure dn bord interne. — Abdomen court, large, ses côtés dépassant un peu les él_y- tre»; il est composé de six segmens outre l'anus , les avant-derniers relrécis dans leur milieu par le siMèuie qui s'él.irgit et s'éleud dans celle partie vers le milieu du ventre j auus enlier et plat dans les mâles, ayant, dans les femelles, une fente longitudinale dont les borda forment une carène et sont counivens. — Hanches manies à leur base d'un fort appendice ou trocbanter. — Pattes an- térieures ravisseuses, hanches courtes, cuisses grosses , jambes courtes, s'appliquant en dessous lie la cuisse. Les quatre pattes postérieures pro- pres à marcher, ne pouvant servir à la natation, leurs tarses de deux articles , le dernier muni de deux crochets.^ Les espèces connues de ce genre fondé par M. Latreille , habitent l'Amérique. On trouve ces insectes dans les taux où ils marchent piuiôt qu'ils ne nagent, lis sont carnassiers et se nourrusent d'iusecies plus foibles qu'eux. Une Ijrve dcGal- gule que uous avons sous les yeux et que nous croyons être celle du Galgule ravisseur dilliire de l'insecte parfait par le manqne d'ailes, d'élytres cl d'yeux lisses , sa tète est horizontale a bord antérieur tranchant, renfermée ainsi que les yeux dans l'échancrure antérieure du corselet , for- mant avec lui une section de cercle j les yeux «ont ovales , point saillans; les pattes antérieures composées d'uu hanche fort courte , d'ane cuisse grosse après laquelle vient un crochet inarticulé lort et aussi long que la cuisse; les quatre patles postérieures sont composées d'une cuisse, d'une jambe , d'un tarse uoiarliculé muni de deux cro- chets; les jambes de la dernière paire sont gar- nies de cils et paroissent propres à nager. Le second segment de l'abdomen porte dans son mi- lieu une pointe dont l'extrémité est recourbée en arrière et aiguë. !'«. Vwision. Cuisses antérieures canaliculées en dessous , les deux bords de ce canal muni de nombreuses dentelures , leurs jambes garnies an- térieurement de petites dents dont une plus forte vers la base. — Tarses antérieurs composés d'un seul article à ce qu'il nous paroit (de deux arti- cles , suivant M. Latreille), terminé par deux croche tt. R A V a;! I. G.vt60i.E oculé , G. oculalus. Galgulus oculis pedunculalis , pedibus anticis biunguiculatis , corpore ^pià rugosiore. Caîgulus ocidatus. Lat. Cen, Crust. et Ins. tom. "à. pag. 144. n°. 1, — Naucoris oculata. Fab. Syst. Rhyngot. pag. Wi.n". 5. Longueur 5 lig. Antennes jaunâtres , corps bruu en dessus, très-raboteux, surtout sur la tête et le corselet , celui-ci ayant un sillon Iranversal pro- fcud. Dessous du corps brun; bind e>léneur du corselet et de l'abdomen d'un jaune-salc. Patte» de celle même couleur, tachées cl rayées de brun. Yeux pédicules. Jambes posléiieurcs irrégulière- ment épineuses sur toute leur superficie. Fe- melle. Ue la Caroline. 2'". Division. Cuisses antérieures presque trian- gulaires , ayant une impression longitudinale à côlé de leur bord aiilérieiir; ce bord garni d'un seul rang de fines dentelures , leurs jambes sillo»- nées longiludiiialement. — Point de tarses anlé- lérieurs distincts; un seul crochet gros et fort, placé à l'extrémité des deux premières jambes. 2. Galgtile ravisseur, G. raptorius. Ga/gulus oçulis sessilibus , pedibus anticis uniunguiculatis ) corpore suprà vix rugoso. Longueur 5. lig. Plus large que le précédent. Antennes jaunes. Corps d'un jaiiiie-sale mêlé de brun, têle et corselet un peu raboteux, celui-ci ayant un sillon transversal. Dcssou.'î du corps bruu , bord extérieur du corselet et de l'abdomen d'un jaune-sale, ce dernier taché de brun en dessus ei en dessous. Yeux sessiles. Patles jaunâ- tres annelées de brun. Jambes postérieures irré- gulièrement é]nneuses sur toute leur superficie. iNlâle et femelle. Du Brésil. Nota. Cette espèce est peulélre la Naucoris raptoria. Fab. Syst. Rhyngot. pag. 111. n°. (j. INaucore ravisseur n". 5 de ce Uictiounalre. BELOSTOME, Belostoma. Lat. Ncpa. Lins. De Geer. Fab. Genre dinserles de l'ordre des Ilémiplères , section des Hétéroplères, famille des Hydrocorises, tribu des Ravisseurs. Aucun genre d'Hémiptères ravisseurs saufcelui qui est l'objet de cet article n'a les antennes semi- peclinées. Antennes filiformes, plus courtes que la têle, cachées dans une cavité , insérées sous les yeu% , composées de quatre articles, les trois derniers prolongés extérieurement eu un rameau alongé , linéaire. — Labre alongé, aciculaire, reiiferuii dans la gaine du siiçgir. -^ Mec conique, s'avan- 273 il A V f anl jusqu'à l'origine des pattes antéiienres , com- posé de deux arlicles , le dernier plus long. — Têle Irianfi^ulaire. — Yeujc grands , saillans , alongés , Irigones. — Point d'yeux lisses. — Corps ovale , très-déprimé , ses bords extérieurs aigus. — Corselet trapézoïdal, se rétrécissant insensi- blement depuis la base jusqu'à sa jonction avec la tête. — Ecusson grand, triangulaire. — Elytres su moins de la largeur de l'abdomen , recouvrant des ailes. — Abdomen déprimé, caréné longitu- diualement en dessous dans son milieu , ordinai- rement terminé dans les femelles par deux lilels courts. — Hanches ayant à leur base un tort ap- pendice ou troclianter. — Pattes antérieures xoi- vissenses , hancLes courtes, cuisses grosses , jam- bes courtes s'appliquanl en dessous de lu cuisse ; les quatre pattes postérieures propres à marcher et quelquefois aussi à nager j leurs taises de deux articles , le dernier muni de deux crochets. Nous devons ce genre à M. Lalreille; son nom Tient de deux mots grecs et exprime que ces iu- sectesontla bouche pointuej ils sont aquatiques et carnassiers j si nous en croyons mademoiselle de Mérian, ils ne seborneni point pour leurproie à de foibles insectes , mais attaquent aussi des rt-ptiles de l'ordre des Batraciens , ce que la grande taille de quelques espèces autorise a croire. On voit à l'extrémité de l'abdomen de la Bélostome grande iemelle, une espèce de queue semblable à celle des Nèpes , mais plus courte et dont les deux lilels ne sont pas divergeus. Il ne paroîl point certain que ce soit un organe respiratoire. Nous ne connoissons que des mâles de ce <;enie. Dans ceux-ci la plaque anale est entière et complète- ment renfermée dans le dernier segment de l'ab- domen qui l'entoure de tous côtés; cette plaque a la figure d'un triangle alongé, son angle aigu se dirige vers l'extrémité de l'abdomen, dont le dernier segment est fendu vis-à-vis de cette pointe. Jja Béloslome rustique qui par ses caractères p.ro- prespourroit former un aulregcnre , porte sesœufs sur le disque deséljties. Stoil la représente ainsi et croit mal-à-pi opos que ce sont des œufs de certai- nes Arachnides trachéennes ou Mites aquatiques comme il les appelle; ces œufs sont rangés syuu'- ti'iquement et fixés au moyen d'une matière gluante, ce que nous avons été à portée de voir sur un individu de la collection de feu M. de Tigny. Nous ne conuoissons pas l'instrument avec lequel cette femelle place ses œufs sur son dos , mais leur arrangement est absohunent le même que celui des plaques d'œufs déposés sur les plantes par les Pentatomes de ce sexe. Les larves vivent dans les mêmes endroits que les insectes parfaits , se meuvent et se nourrissent de même qu'eux,, ainsi que les nymphes. Le petit Bombre d'espèces connues est exotique. 1". Vifision. Elytres de la largeur de l'ab- «lomen, leur membrane gccupanl euviioule tiers R A V de leur étendue. — Tarses antérieurs munis d'us seul crochet. — Corselet ayant un sillon trans- versal. — Jambes postérieures et leurs tarses fort élargis. l^". Subdivision. Abdomen de même lar- geur que la partie postérieure du corselet. 1. BÉLOSTOME indienne , JS. indica. Belostoma squalidè lutea , maculis fuscis , femoribus anticis nigro lineatis , coxis quatuor posticis immaculatis. Longueur 3 pouces. Corps d'un jaune-sale ; sillon transversal du corselet le divisant en deux parties dont l'antérieure a cinq taches irrégu- lières brunes , une médiale qui la parcourt longi- tudinalcmeat et s'élargit eu descendant sur le sillon , une autre de chaque côié de celle-ci par- tant de la portion du corselet contiguë à la tête et n'atteignant pas le sillon, la dernière placée de chaque côté partant du sillon et n'atteignant pas la tête, les deux latérales un peu accolées l'une à l'autre. Ecusson paroissant séparé en deux par une carène transversale, peu élevée; sa partie an- térieure brune. Pattes un peu brunes à leur partie supérieure, cuisses antérieures rayées de urun. Dessous du corps d'un roux-brun, ses bords latéraux d'uu jaune-sale; hanches de celle couleur. Dessous des cuisses antérieures rayé Langitudinalement de noir, les quaire postérieures ainsi que leurs jambes rayées transversalement de celte couleur. Maie. Des Indes orientales. Nota. Nous pensons que les parties du corps qui sont brunes dans Its individus desséchésétoieut vertes dans l'insecte vivant. Cette espèce a été confondue par quelques auteurs avec la suivante. Nous sommes certains de la patrie que nous indi- quons , ce qui , joint à sa taille et aux dillérences de couleur, nous engage à la distinguer spécifi- quement. 2. BÉLOSTOME grande , B. grandis. Belostoma Jusca , Jlavo niacuhita , femoribus anticis subtùs unicoloribus , coj;is quatuor pos- ticis nigiv niaculaiis. Belostoma grandis. Lat. Règn. aniin. iom. 3. pag. 'i^'J. — Encycl.pl. lai.Nèpe, fig. l. Fe- melle. Longueur 2 pouces et demi. Brune en dessus avec des taches irrégulièies d'un jaune-sale. Ecusson ayant une carène transversale peu élevée. Dessous du corps brun , ses bords latéraux d'ua jaune-brun. Pattes d'un jaune -sale en dessus;: cuisses antérieures sans taches en dessous, celui des quatre cuisses postérieures et de leurs jam- bes , jauuâlie rayé transversalement et taché de uuir; R E M RKMBE, Rcmbus. IjAt. (Hist. nat. et Icon- des Co/ropt. d'Eiimp, ) Genre de Carabiques très- voisin des I.icines , niais en vlilUrant par ses man- dilj lies qui sont leraiint'es en poinle simple. Le Canilnts indicusWv.v.^^T ci le Carabus,.nlitus Fab. appirliennent à ce genre, ("es deux espèces sont des Indes orieutales. (S. F. et A. Serv. ) RKMBE, Renthus. M. Germar (^Ins. Spec. nof.rol. 1. Coleopt. 1824) désii^ne sous ce nom un «;enre de la iribii des (Ihaftinsonilcs , famille des Rhyn ;hoplioies de M. f^atreille, ayant pour ca- rac ores : rostre conrl , épais, paralk'lipipède , à pei le plus lon^ que la lèle, plus étroit qu'elle 5 ses losselies courbées subiiement en dessous , se rejoiuiianl dans celle partie. Yeux ronds , proé- mineis. Antennes {grêles, insérées au bout du rosirj , plus longues que le corselet, leur premier artic'e court, en massue, fouet grêle de sept ar- ticles dont le second alouj;é , les autres prcs- qu'é.;aux. Massue ublungue. Corselet transversal , tronjué à sa base, arrondi sur les côtés, sans tillou en dessous pour recevoir le rostre. Ecusson disiinci , petit, presque carré. Elytres renflées, couvrant l'abdomen et les ailes, presque deux lois plus larf;es que le corselet , tronquées à la base , leurs angles buméraux saillans. Pattes courtes , éjjales eulr'elles. Cuisses muliques, en massue; jambes cylindriquesj premier arlicle îles tarses un peu plus long que les autres , le second court , tri_,one, l'avant-dernier très-large , bilobé. Ce genre est composé d'une seule espèce 5 elle est du Brésil: l'auteur la nomme R. auricinclus. (^ est le Thylacites trifasciatus du Cataloj^ue de M. le comie Dejean. ( S. F. et A. Serv. ) REMIPÈDE, Remipes. IjAT. Lamarck. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes , famille des Macroures , division des Macroures anomaux , tribu disHippides,établipar INI. Lalreille, et dout les caractères sont : antennes latérales et intermé- diaires courtes, presque d'égale longueur, avan- cées , un peu recourbées. Pieds-mâchoires exté- rieurs semblables à de petits bras et ayant au bout un fort crocliet. Pieds de la première paire adaclyles , terminés par des lames qui linissent en pointe; ceux desauires paires terminés par des laines ciliées également pointues, mais un peu plus larges dans leur milieu. Ce genre est très-voisin de celui des Hippes de Faluicius , mais il s'en distingue par les pieds an- . teneurs* par les antennes et par la position des yeux : il a été établi sur une seule espèce propre aux mers de la nouvelle Hollande et a été rap- porté par Péron et Lesueur. I. RÉMipÈDE tortue, R. testudinaritis. Lat. Gen- Crust. et Ins. tom.l. pag. /^^.—Ri/rpa adac- tyla. Fab. Supp. Entoni. Svsl. pag. 3~o. Hebbst, Cane. tab. ni.Jig. 4? Hist. Nat. Ins. Tome X. R II A 281 Long d'environ un pouce; carapace ovale, lon- gue d'environ un pouce , finement ridée en dessus, avec cinq dénis à son bord antérieur, dont les trois inleniiédiaires ont moins de lon- gueur que les deux latérales, au-dessous desquellet sont insérés les pédoncules grêles qui supporleos les yeux; bords du dernier arlicle de l'abdomen et pattes velus. On trouve surlcs côles Je lalMartlnique une au- tre espèce qui paroît avoir été figurée dans un ou- vraee anglais sur l'hisloire naturelle des B-ubades. ' " (E.G.) RÈMIPÈDES ou NECTOPODES. M. Dumérll nomme ainsi dans sa Zoologie analytique , la seconde famille des (Coléoptères pcntamérés , ayant pour caractères : ély très dures couvrant tout l' abdomen y antennes en soie ou en fil, non den- tées ; tarses' natatoires, ('elle famille coro;irenil les genres Uyiisque , Hypli^'dre, ILiiiplc et Tcur- niquet. ( S. F. et A. Serv. ) RÉMTTARSESou TlYDROCORÉES. C'est so.m ce nom que M. Duniéril dans la Zoologie analy- tique, désigne une famille d'Hémiptères ayai: t pour caractères : élytres dures , coriaces. Bec pà- roissant naître du front. Antennes sétacées , très- courtes. Pattes postérieures propres à nager. Elle renferme les genres Ranâtre , Nèpe , Naucore , Notonecte et Sigare. ( S. F. et A. Serv. ) RÉTITÈLES.Nom donné par M. Walkenaer à la dix-neuvièrae division de la seconde Iribu de* Aranéides. Elle comprend les espèces qui fabri- quent des t( iles à réseaux formés par des fils peu serres, tendus irrégulièrement en tout sens. (E.G.) RHAGIONIDES ou LEPTIDES. Neuvième tribu de la famille des Tanystomes, section des Proboscidés , ordre des Diplères. Elle ollre pour caractères : Trompeh. tige très-courle, retirée dans la cavité buccale, ou à peine extérieure, terminée par deux lèvres grandes, saillantes et relevées. — Antennes fort courtes , grenues ; leur dernier article sans divisions, ayant une soie dorsale ou terminale.— jP«//;e^ej7e>/ei/«presqueconiques. (Ailes presque toujours écartées.) Elle comprend les genres Leplis ou Rbagion , Aihérix et Clinocère. LEPTIS ou RHAGTON. Leptis. Fab. Meig. Rhagio. Lat. Pakz. Blusca. Linn. Geoff. Ne- nioielus.Ds GifcR. Atherix , Sciara. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diplères, sec- tion des Proboscidés , famille des Tanystomes , tribu des Leptides. Les genres Leptis, Alliérix et Clinocère com- posent cette tribu. Le second se dislingne aisé-* ment par le troisième article de ses antennes qui l82 RUA est ovale et poiie une soie dorsale vevs son mi- lieu. Les Clinocèiw qui comme les Leptis ont cette soie leimiiiale , ont les deux premiers ar- ticles dos aiilen.ies de forme presque sphéruiiie; leurs yeux lisses sont plaot's sur le iront , et elles portent (dans le repos) leurs ailes en recouvre- ment l'une sur l'atilre. Antennes monillformes , presque cylindriques , beaucoup plus courtes que la tête, dirii^ées en avant, rapprochées à leur base, composi'es de trois articles, le premier cylindri ^ue , le stcond en forme de coupe, le troisième conique, simple ou peu dislincteijienl auuek', portant une soie à son extrémité.— 7>t7//;;'e' saill^ntf , presque mem- braneuse, bilabiée, recevant un suçoir de quatre soies. — Palpes presque coniques, verticaux, velus; leur second article long. — Téie de la lar- "^eur du corselet , vertl^-ale, comprimée de de- vant en arrière. — Yeux grands , espacés dans les i'emelles, rapprochés dans les mâles. — Trois petits yeii.T lisses disposés en triangle sur un tu- bercule vertical. — Corselet un peu convexe. — Ailes très-écartées. — Balanciers saïUans. — Abdomen alongé , c_ylindrû-conique. — Pattes très-lonoues , premier article des tarses aussi long ou plus long que les quatre autres réunis, le der- nier muni de deux crochets ayant trois pelot tes dans leur entre-deux. Le nom de ce genre parolt venir d'un mot grec qui signifie : ^/e7e. Ces dii.tères se tiennent volon- tiers en une espèce de société sur les troncs des arbres oii ils semblent se jouer enti'eux en cou- rant et voltigeant les uns après les autres. Ou les trouve quelquefois , tnais isolément sur les Heurs dont ils sucent le miel; ils attaquent aussi de pe- tits diptères. Il est probable que les larves àe tontes les Leptis vivent en terre ou dans le sable , mais on n'a des uotioua certaines que sur celles de la pre- mière division. Ces larves sont apodes , alongées , annelées , avec une lête constante et écailleuse; pour passer à l'état de nymphes , elles quittent leur peau et ressemblent dans cet état aux nymphes des Hyménoptères : cai- on aperçoit alors la forme de toutes les parties de l'iuseite parfait. La larve de laLeptis bécasse a la lêie petite, brune, avec deux antennes courtes ; quelques mamelons charnus qui garnissent le dessous du corps , lui servent de pattes et l'aident à changer de place. b.Ue subit louies ses métamorphoses dans la terre où elle a vécu. La nymphe a plusieurs rangées d'épines courtes sur le corps. L'insecte parhiit paroît vers lafiti d'avril. Les œufs de celte Leptis sont min- ces alon 'es, courbés en arc, d'un bi.inc-jauuâtre. La larve de la Leptis ver-lion {^Leptis venntleo. Fab. Syst. Antl.) a le corps alongé, cylindrique , d'un gris-jaunâtre , cnuiposé de onze segmens. Sa tête est ionique, uuiine au ■'lieurenienl d'une es- pèce de dard écaïUeux ; l'anus est leumué par ipatie appendices ckarûus , en forme de marne- R H A Ions munis de poils longs et roides j celle larve vit d'insectes j pour les prendre elle se forme dans le sable un entonnoir semblable à celui des Rlyr- raélroiis. Elle se place au fond, dans le milieu et s'y lient à l'ail ût pour saisir les petits insectes qui tombent dans ce trou j elle les entoure avec sou corps , les perce de sou dard et les euiraine sous le sable pour les sucer trauquillement j elle rejette eusuiie le loips hors de son entonnoir quand elle eu a tiré touie la subslancej elle se change en nymphe dans le sable sans se faire de coque , vers la lin de mai, et devient insecte parfait enviroa quinze jours après sa métamorphose. M. Meigen décrit vingt -deux espèces de ce genre, toutes d Europe. Fabriciusen cite une delà Caroline. 1^". Dii'isioTi. Palpes coniques , coucbés sur la trompe. I. Leptis Bécasse, L. scolopacea. Leptis palpis conicis , in proboscide incumhen- tlbus , ihorace cinereo , suprà J'usco trwittato y abdoiiiine riijo trjfaiiatii nigro inaculato , pedi- bus flavis yjemonbus posticis annula Jusco , alis Jusco niaculatis. Leptis scolopacea. Fab. Syst. Antl. pag. 69. 72°. 1. — Meig. Dipt. d'Europ. tom. 2. pag. ijf). n°. 2. — Rhagio scolopaceus. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 4, pag. 1-88. — Panz. Faun. Genn. Jus. \^. fig. ig. — Musca scolopacea. Linn. Syst. Nai. 2. ySa. 16. — t^enwieltis scolopaceus. De Géer . Ins. tom. 6. pag. 162. 7^". 1 . pi. i^./ig- (i-y. — RÉAUM. Ins. tom. 4. pi. lO.Jig. 5 et b. Longueur 637 lig. Antennes , tète et corselet d'un cendré-rou.ssàtre, celui-ci ponant eu dessus trois raies longitudinales d'un roux-brun. Abdo- men d'un roux-clair, son dos ayant une suite lon- gitudinale de points noirs, et ses cô; es une suite de lignes de cette même couleur. Ailes transpa- rentes, leurs bords postérieur et inlerne un peu enfumés , l'extérieur ayant vers les deux tiers de sa longueur, une grande laclie nuire; foules les nervures transversales bordées de cette couleur. Pattes d'un roux-clair; cuisses postérieures ayant un anneau plus ou moins brun vers leur extré- mité. Tout le corps a des poils noirs et assez roides. Femelle. La larve vit dans la terre, {^^oyez les Généra- lités. ) Environs de Paris, Rapportez à cette division, l'. \a. Leptis irin- garia. Meig. (^Leptis tringana et Leptis vanellus. 1<'ab. j; 2". la Leptis linejla. AJeig. {^Atlierijc luieola. Fab.) ; .>'•. la Leptis venntleo Meig. Fab.; 4". la Leptis conspicua. Meig. — Mncycl. pi. oyo. Jig. 41-46. R II A s«. Division. Palpes cjliudiiqucs , relevés , ar.jiics. a. Leptis diadûme , L. dUidema. Leptis pu/pis cylindricis , recuivis , ercctis , cinerca, aureo tomeniosa , proboscide pedibusqiic Jhivis ; maris abdomine alro fasciato ; ahs hyahnis , irisanlibus , puiicto murginalij^usco. Leptis diadema, Meig. Dipt. d'Europ. tom. 2. pag. 101. «". 19. — Alherix diadema. Kab. Sysl. Ariil. pu g. 70. n°. 2. — La Moiudie à point iiiai- };iiiul brun iiir les ailes et pattes jaunes. Geoit. Ins. Paris, tom. 2. pag. 555. n". 80. Longneni- 2 li^. -J-. Corps cendré, converl d'un duvet doré très-court et (rès-fngaec. Anieunes brunes. Trompe et pattes d'un jaune-pâle. Ailes traiisparenies , irisées , avec un point marj^iual brun. Femelle. Le mâle a des bandes brunes sur l'abdomeu , selon J\l. Wcif;ei). Des environs de Paris. 1". La Lcplis aurata. MErc {^Alherix atrata. Fab. Le mâle j Athcri.r aurata et Atheri.v tomen- iosa. Fab. La femelle); a", la Leptis sp/endida. Weic. {AtAer/.r nigrita. Fab.); 3". la Leptis bicoljr. Weig. {^Leptis bicolur et Atherix- ocu- lala. Fab. ) appartiennent à cetle seconde di- vision. ATIIÉRLX, Atherix. Meig. Lat. Fab. Panz. Leptis , Anthrax , Bibio. Fab. Genre d'Insectes de l'ordre des Diptères , sen- tion des Proboscidés , famille des Tanystomes , tribu des Lepiides. Trois genres composent celle Iribn ; les Leplis et les Cliiiocères se distinguent des Atherix par la soie de leurs antennes qui est terminale. Antennes moniliformes, beaucoup plus courtes oMe la tête , avancées, rapprochées à leur base, composées de trois articles, le troisième simple, ovale, demi-globuleux , presque réuiforme, por- tant en dessus une soie simple, insérée vers son bord postérieur.— Trompe à peu près de la lon- gueur de la lête , presque membraneuse , ayant un cau'al court , un peu au-dessous duquel elle est coudée ; ensuite dirigée en avant ; ses lèvres grandes, alongées surtout postérieurement; su- çoir de quatre soies. — Palpes apparens , velus , lecourbés, presqu'aussi longs que la trompe. — Tête transversale, de la largeur du corselet. — Yeux grands , espacés dans les femelles , rappro- chés dans les mâles. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle sur un tubercule vertical. — Corselet un peu convexe. — Ailes écartées. — Balanciers saillans. — Abdomen large et presque carré dans les femelles, cyllndro-conique dans les mâles. — Pattes àe longueur mojeuce ; premier «rticle des tarses aussi ioug ou plus long que les R II A i83 qnnlre autres réiiuiî, le dernier muni de deux crocbels écartés ayant deux pelotles dans leur enire-deux. On trouve ces insectes dans les bols sur les fieurs. Il y en a douze espèces décrites dans W. Mei- gen. (^Dipt. é Euro p. ) j . Atherix Ibis , A. Ibis. Atherix nigm-fuscus , alis fusco maculât is , abdomine partim pedibusijue m fis. Atheiixlbis. Weig. Dipt. d/Europ. tom. Z.pag. Io3. n". I. — Atherix maculatus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 28;). La femelle. Leptis Ibis. Fab. Syst. AntL pag. 96. nj'. 5. J^e mâle.— Anthrax Titanus. Id. pag. 126. n°. oy. La ic- melle. Longncur4à 5 lig. Antennes et têlebrunes, cou- vertes d'un duvel court, couché , grlscilre ; celle- ci garnie à sa partie inférieure de poils d'un gris- roussâtre. Corselet gris, portant trois raies lon- gitudinales brunes sur le dos. Ecusson brun. Ab- domen noirâtre, tous ses scgmcns ayant leurbord inférieur d'un roux- pâle. Pattes de cette dernièie <;ouleiir. Ailes transparentes avec leur côte bruuo et trois bandes transversales noirâtres qui parlent de la côte et n'atteignent pas le bord interne de l'aile. Femelle. Le mâle dilTère par son abdomen dont les se- cond', troisième et quatrième segmens sont roux , ayant chacun une tache dorsale noire et une autre latérale; les suivans sont noirsavecleur bord pos- térieur plus ou moins roux. L'anus est roux, noir a l'extrémité. Pattes, et surtout les tarses plus fon- cés que dans la femelle. Les ailes plus brunes que dans celle-ci , la couleur noire plus pronon- cée et s'étendant davantage. Environs de Paris. CLTNOCÈRE , Clinocera. M. Latreille paroît croire que ce genre de Diptères, créé par BI. IVIei- geii et placé par lui auprès des Atherix, est de la tnbu des Leptides , ce qui nous engage à donner ici le peu que nous en savons , ne l'ayant point vu. L'auteur allemand lui donne pour ca- ractères : antennes avancées , écartées , composées de trois articles, les deux delà base sphériques , le troisième conique, portant une soie terminale recourbée; trois yeux lisses placés sur le iront. Ailes parallèles et se croisant sur l'abdomen dans le repos. Il en décrit en allemand une seule espèce sous le nom de C. nigra. Elle est figurée dans ses Dipt. d'Europ. pi. \(i. fig. 1-4- Le nom de Cliuocère vient de deux mots grecs et signifie : cornes inclinées. (S. F. et A. Serv.) RHAGIE, Rhagium. Genre de Coléoptères télramères, famille des Longicornes , tribu des Lepturètes de M. Lai 1 eille , créé par Fabricius et N a a 2.. 4 R ïî A ravac!''ri;<' ainsi par son nuleur : tpiaire palpes icrtijiués en masse. Mâilioiies uiiiclonli^es ; lao- j;iu'iie membraneuse, liilide. Aniences sélacres , aloDgt'es, rapprocli<5es , iusi'r.'es enirc les yeux : ceux-ci arron ils , saillans. Têle grande, ovale, avanci'e. ('orstlt-l icomis. Clairv. Eniom. Ueh'ét. pag. iOj.. pi. 12. — Lat. Cert. Cnist. et Ins. tom. 2. pag. 25o. n". i. — Oliv. Entum. tom. .'5. Att-Uib. n . 58. pi. o. fig. 58. a. b. c. — hncyct. pi. ,)t)b". ///. pg. \ et a,. Longueur y lig. ou une lig. Noir, glabre. An- R H I ternes j.iuiiâlres , leur massue Inune. Corselet poinlillé. Elylres ayant des stries pointillées. Se trouve en France cl en Allemagne sur le prunellier {Pmniis spiiiosus'). 2. Rhamphe iomenleax ., R. tnmcntosus. Rhamphus tomentosus , ajitennisjiiscis. RhampJius ioinentosus. Oliv. Enlotn. tom. 5. Attelub. n". Sg. pi. "h.fig. Bg. — Emycl. pi. 5Cfc. ni.jig. 2. Longueur \ lig. Noir, couvert d'un duvet gris. Aniennes brunes. Siries des ély'.res moins appa- venles que dans l'espèce préiu'denle. Corselet un peu plus convexe , moins aminci aulérieuremeui. Des environs de Genève. (S. F. et A. Serv.) RHAMPHOMYIE, Rhamplwmyia. Nom donné par M. Meigen ( Dipt. d'Eiirnp. ) à un genre de Diplères, section des Probosi-idés , famille des Tanystomes, tribu des Erapides de M. Lalreille , ayant pour caractères: aniennes avancées, de trois articles, le premier cylindrique, le second cyalhiforme, le troisième conique, comprimé, portant à son exirémilé un slyle biarliculé; trompe avancée , perpt;ndiculaire ou peni-liée , mince j ailes couciiées sur le corps dans le repos , pa- rallèles, n'ayant point de nervure transversale qui forme une petite cellule vers l'exlrémilé de l'aile. Ce genre dont le nom vieni de deux mois grecs qui signifient : mouche à bec , ne diilère des Em- pis que par le dernier de ces caracières. M. La- treille , d'après celle considération , en fait la se- conde division de son genre Empis. M. Meigen décrit trente-sept espèces de Piliamphomyies cioirt beaucoup sont nouvelles. Rapportez à ce genre les Empis bordée n°. 3 et cendrée \\°. lO de ce Dictionnaire. (S. F. et A. Serv. ) RHETIA. Genre de Crustacés établi parLéach (ari. Crustacés du Dict. des Scienc.naiur.') et dont il ne donne pas les caraclères. (E. G'.') RIIINAPTÈRES. Voyez Parasites. (S. F. et A. Serv.) RHINARIE, Rliinaria. M. Kiiby a fondé ce genre de Colé(i|)ieies cians les Transactions Lin- néennes , vol. XII. Il est de la tribu des Chavan- soiiitcs, famille des Rbyncliopbores et oilre pour caractires : labre à peine dislincl. Lèvre presque trapézoïdale. Mandibules sans dents. Mâchoires ouvertes. Palpes tres-couris , coniques. Menton carré. Anlen;'es point coudées, en massue à l'ex- trcmilé, celle-ci de trois articles très-étioitemect R II 1 rt'iiiii'^. Corps ovale -obloiig. Ccrselcl presque r|jl>u!eii>.. L'auteur ne mentionne qu'une seule espèce. Rliinarie crêli'e. {R. cnsiala.) Longueur4 '•};• ï, iioii compris le roslie. Corps couvert en dessous cl'c'iaiLes blandiâties , gris en dessus. Elj'lrcs un jeu sillouiu'es , c'cailleuses, les sillons ayant des points blancs ocelU'sj les intcivalles portant une suite de st.ies voidos, couchées, alternant avec de petits tuhercules.Ue la nouvelle Hollande. Llle est reij>i'.'ent(''e pi. 22, lig. y du vol. X1I°. des Tran- sactions Linricc/trici: RHINE, Rhina. Lat. Oliv. {Enlom.) Lixus. FaB. Curcii/io. Oliv. {Enr^cl.') Genre d'insectes de l'ordrç des Coltoptères , section des Ti-lramcres , famille des Rli^nclio- plioies , tribu des Cliaransonites. Ulx fleures de cette tribu 3'' forment un groupe caractérisé ]iav les anicuues coudées, ayant leur jreniier ariicle très-long; mais ces organes ont jjIus rie dix articles dans les Cliaransuns , les Lixes , les liipares, les Rhyncliènes et les Cryplorliyn- ques; tand s que les Clones , les OrcUesles, les liliines, les Calandres et les Cossous ont leurs an- tennes composées de dix articles au plus, mais la tiiassue est dé quatre articles dans le premier de ces genres , le set;ond a les patics postérieures renllées et propres à sauter; dans les Calandres les aaleniies sont insérées à la base du prolongement r>:s!rirorme de la tête; etiliu le neuvième article l'orme seul la masse des antennes dans le genre Cosson. Antennes coudées , insérées vers le milieu et sur les côiés du prolongement roslriforme de la tète , composées de Luit articles , le premier très- long , les SIX suivaus courts, le huitième formant nue massue ovale cylindrique, Irès-alougéc , de substance spongieuse, excepté dans une petite j/ortion de sa base. — Prolongement rostrijonne de la tète long , dirigé en avant , cylindrique , ayant de chaque côté un siilon qui part de la base des antennes, se dirige vers l'œil et reçoit (dans le repos) une partie du premier article des an- tennes. — Mandibules munies de trois dents , les deux plus fortes placées vers l'extrémité , l'autre au côté interne. — Mâchoires alongées , presque membraneuses , velues. — Palpes ma.rillaires n'a^-ant que trois articles distincts, le dernier plus long que le second , ovale-conique. — Yeux as- sez grands, se rejoignant presque sur le' devant de la tète, à la base de son prolongement. — Corps cylindrique. — CoAse/ei convexe , ovale, tronqué à ses deux extrémités. — Ectisson petit, trian- gulaire. — Elytres recouvrant les ailes et l'abdo- men'. — Abdomen de la largeur du c 'rselet. Pattes longues, les antérieures surtont ; jambes milices, un peu crochues à leur extrémité j tarses ayant leur troisième article bilobé. 11 II I 285 Ce genre fondé par M. Laircille tire son nom d'un mol grec qui yigrilie : ncz- Cet autour avcit réuni sous ce uora des csjièccs des pays éir.uigers à d'autres d'Europe , aujourd'hui il le restriint à deux espèces exotiques, l'eu Olivier dans son Entomologie déciit six csjki es comme étant de ce genre, uials les tjualrc dernières doivent en être exclues, la Rhiria pruni appartient au genre Rhinodes. Schonn. et la Rhma plagtata à celui de Cleo pus. MÉc. 1. RaiNE barbirostre , R. barbirostris. Rjiina barhiivstris. Laï. Gc71. Crust. et Ins. tant. 2. pag. atig. n°. 1. Le mâle. — Oliv. Entom. tuin. 5. pag. 202. n". 229. Charans. pi. 4-J'g- ^'7- a. b. Le mâle. — Z/ju.s barbirostns. Fab. Systt' Eleut. tom. 2. pag. 5oi. 71°. itt. Le mâle. — Encycl.pl. ^l'à-Jig. i4- Le malc. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Charanson barbirosire n°. gi. Nota. Iiliger a décrit la femelle sous le nom de ï'erriivstris / le prolongement roslriforme de sa tôle n'est point lisse, mais dépourvu , ainsi que le dessous du corselet, de réj)aisse barl.'e que l'on voit dans l'autre sexe. Les individus que M. le comte Dejean et nous possédons, sont de l'Amé- rique méridionale ; les auteurs indiquent cepen- dant pour patrie les Indes orientales et l'Afrique. 2. Rhise scrutateur, R. scrutator, Rhina nigra , elytris albo maculatis. Rhina scrutator. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 233. n°. 23o. Charans. pi. 's.^.Jig. 428. Longueur 18 lig. Noire. Corselet pointillé. Elytres ayant une tache irrégulière blanchâtre qui s'étend jusqu'au-delà du milieu^ elles sont chargées de stries formées y^d^x des points en- foncés très-rapprocbés. De Saint-Uomiugue. ( S. F. et A. Serv. ) RHTRGIE, KA/7?^/rt. Scop. Fab. Lat. Meig. Panz. Conops. Li5x. Musca. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , sec- tion des Proboscidés , famille des Alhéricères , tribu des Syrjphies. Dans la tribu des Syrphies ^voyez ce mot) , un petit groupe a pour caractères : antennes plui courtes que la tête, "-portées sur un tubercule fron- tal ; leurs deux prenjiers articles égaux entr'cux ; cuisses postérieures simples , c'est-à-dire point renflées. Ce groupe renferme les genres Milé.sie , Bracbyope et Ilhingie. Le premier se reconuoît par son bypostomc ipii n'est point alongé inférieu- renient; le second l'a un peu avancé dans cette partie , mais tronqué brusqueuiciiT: de manière que ces genres se distinguent aiséaient des Rhia- gies. 2 86 R II I An/ennes Irhs-com-les, lappiocL^cs à leur hase, avancées et peucbées , iasi'ic'cs sur un lubeicule frontal , composées de trois arlicles,le premier el le second Irès-courls , le troisième court , ova- laire, comprimé, portant à sï partie supérieure une soie nue, longue, uuiarticulée à sa base. — Su- çoir très-alongé. — Palpes plus couris que les soies inférieures du suçoir. — Hypostoiiie très- prolongé eu avant inléneuremeul , formant une «orte de bec conique dans lequel est renfermée la trompe. — YeiixgviinAs, espacés dans les fe- melles , rapprochés et se loucluiul dans les miles. — Trois petits yeux lisses disposés en triangle sur un tubercule du vertex. — Ecusson grand , demi- tirculaire. — Cuillerons assez grands, disliucle- ueut cillés. — ^/7ej longues, parallèles el se croi- sant sur i'abdomen dans le repos. — Abdomen un peu convexe en dessus, composé de quatre scg- ïuens outre l'anus. — Pattes de longueur moyenne, cuisses postérieures simples et muliquesj tarses ajfaut leur dernier article muni de deux crocLels sous cliacun desquels est une pclotte assez forte j le premier article des tarses postérieurs est alongé Cl renflé. Le nom donné par Scopoli aux diplères de ce j^eure vient d'un mol grec qui signifie ; nez. Réau- luur dit qu'un individu de la llliingie à bec est cclos chez lui dans uu poudrier où il avoit ren- lirmé de la bouze de vacbe avec des larves qui s'en nourrissoient , d'où il pense que celle de cette espèce subit ses métamorphoses dans celte nia- lière. Fabricius dausle Systema Antliatoruin dé- crit trois espèces comme élant de ce genre; les deux dernières appartiennent à celui Allelophilus de M. Meigen et ne constituent qu'une seule es- pèce que ce dernier auteur désigne sous le nom de Lineatus. Lesllhingies fréquentent les fleurs et les plantes. I. RmsGiE à bec , K. roslrata. Rhingia abdoniine pcdibusquejbrnigineis. B-hingia roslrata. VAv.Syst. Aniliat.pag. 222. Ti". I. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 4. pag- 7)2 1. — Paxz. Faun. Genn. fas. 87. fig- 22. — Meig. Bipl. d'Europ. tom. 3. pag. 258. n°. i. — Conops rostrata. Linn. 5j'rf. Nat. 2. 1004. 1. — Réaum. Ins. tom. 4. pag. 233. pi. 16. fg. 10 et II. Longueur 4 Hg. Tête brune , sa partie anté- rieure et inférieure teslacée. Antennes de celle couleur. Corselet brun avec quatre lignes longitu- dinales grises sur le dos. Epaulelles , parties qui «voisinent la base des ailes, écusson, abdomen 61 pattes, de couleur ferrugineuse. Ailes un jieu jaunâires vers la côte, leurs nervures teslacées. l>'êmelle. Le mâle a l'abdomea Irès-cilié vers ses Lgj-ds R II I t avec une petite ligne courie, brune sur le milieu du second scgmcnl. Environs de Paris. 2. Rbingie cLampclre , R. canipestns. Rhingia ahdomine Jemiginco , imeâ dorsali laleribuique etjeinoruin basi nigiis. Rhingia campestris. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 5. pag. 259. W. 2. tab. 'J-^.Jig. 27. Le màie. Longueur 4 l'g- Antennes , tête et corsWct comme dans la préoédenle ainsi que les ailes. Abdomen ferrugineux , ses second , troisième et qualrième segraens ayant une ligne dorsale noiic et leurs bords de celle même couleur. Pattes fer- rugineuses, base des cuisses uoiie aiusi que la parlie extérieure des drux derniers tarses j toules les jambes ont un anneau biun plus ou moins foncé. Femelle. Le mâle dillère en ce que le premier segmeat de son abdomen est noir et que l'anneau de ses jambes est beaucoup plus marqué. Environs de Pans. Nuta. De Géer (///j. tum. G. pag. I2q. 71". ip.) décrit ce mâle et le ropréscnle /;/. 'J.Jig- 21 el i!z, mais il lui donne pour femelle celle de la Rliiiii.'ie à bec et les regarde comme une seule espèce. ( S. F. et A. Serv. ) RHINOCÈRES. Voyez Rostricornes. (S. F. el A. Serv.) RHINOMACER , Rhinomacer. Fab. Ox.iv. {Entom.) Rliynclutes. Gyi.L. Oliv. 'r* (^Entom.) Anthrihus. Lat. Payk. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , (Camille des Rliyncbo- pLores, tribu des IJrucbcles. Celle tribu se compose des genres Antbribo , Rhinomacer et Bruche. Le premier se dislins^ue par le prolongement rostritorme de la lele qui est de la même longueur qu'elle ou à peu près, et par le troisième article des tarses enchâssé dans le second ; et les Bruches par leurs yeux échanciés ainsi que par leurs antennes fililormes, souvent pectinées. Antennes un peu en masse , insérées sur le mi- lieu du prolongement rosirilorme de la lête , à peu près de la longueur du corselet, composées de onze articles, le premier court, un peu ren- flé , le second arrondi , plus court que le premier; les six suivans couils, presque coniques, les trois derniers uu peu plus gros , formant une masse alongée. — Mandibules cornées, avancées, ar- quées , simples on munies intérieurement d'une dent assez furie. — Mâchoires cornées , bifides , leur lobe intérieur coupé obliquement et cilié , l'extérieur mince, alongé, arrondi. — Palpes maxillaires courts, filiformes, composés de quatre R II I articles , le pvenniev très-)iellt , les spcomi et Iroi- sième presque coniques, le dernier oIjIoiij^j pal- pes labiaux courts, lilifortnes, presque sétacés , de trois articles presquV'gaux , insères sur le men- ton à la base latérale de la lèvre. — Lèvre mem- hraneuse , avancée , bilide. — Tête aj'ant un pro- Iinj^ement rostrlloraie aplali , élroit à sa base, sélargissant vers l'oircinilé. — f o/;p^ alongé. — Corselet convexe, à peu près de la largeur de la tùte. — Ecusson petit, arrondi postt'rieurenient. — Elytres assez molKs, plus larges que le cor- selet , couvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes de lL;nguec , Iréquen- lent les Ueursel se trouvent dans les forêts. On ne connoit ni leurs larves, ni la manière dont elles vivent. Les espèces connues sont en petit nombre. 1. RnixoMACEa lepluroïde, R. lepturoidcs. Rhinornacer niger , siiprà subtùsque cinereo yillosus. Rhinornacer Icpiuroides. Fab. Syst. Eleiit. tout. 3. pag. 42(). n". 4. — Oliv. Eritom. toin. 5. pag. 459. n". 1. Rhuiom. pi. i-Jig- i. — Panz. Fauri. Gerru.Jits. ».fig. 8. — Encycl.pl.oi32.. lll.fig. let2. Longueur 3 lig. Noir, couvert d'un duvet cen- dré. Boucbe un peu voussâtie. Corselet et élytres iiueraent pointillés. D'Autriche. Il est rare aux environs de Paris. 2. Rhisomacer attelaboide , R. attelaboides. Rhinornacer niger, griseo - l'illosus , anlennis pedibusque dilutè testaceis. Rhinornacer attelaboides. Fab. Syst. Eleut. iom.2.. pag. 4-8. «". 5.— Ouv. Entorn. to/ii. 5. pag. 45g. Rlunoni. pi. \. f/g.2. — Anthribus rhi- nornacer. Lat. Gen. Crust. et Ins. loin. 2. pag. 207. n". I. — Pays.. Fuiin. Suec. tom. "5. pag. lOG. n". 8. — Encycl. pi. 5b2. ILl.Jig. i bis. Longueur 2 lig. \. Noir, légèrement couvert d'un duvet cendré qui tire quelquefois sur le jau- nâtre. Bouche , antennes et pattes d'un roux clair. Uu nord de l'Europe et des environs de Bor- deaux. Ou le trouve dans les endroits plantés de pins. Nota. Le synonyme de Paykull que nous don- nons à cette espèce et dans lequel nous compre- nons aussi la vaiiélé dont cet auleur fait mention doit être ôté au Myctère cuixulioide du présent R II I 2fl7 Dictionnaire. Fabricius en rrgardant avec raison la variété mentionnée par PaykiiU comme iden- tiqueavecle Rhinomacerattelaboïde, réunit mal à- propos l'espèce de l'auteur suédois au Rhinninaccr curculioidcs i ce dernier insecte est le Myctère que nous venons de citer. Les deux espèces dé- crites par Olivier dans son Entomologie, sous les noms de Rbyncbite nigiipcunc et du Rynchile à collier, appartiennent peut-être au genre Riiino- maccr. (S. F. et A. Serv. ) RHINOSIME, Rhinosimus. Lat. Oliv. {En- tom. ) Curculïo. Linn. Db Geer. Anthribus. Fab. Clair. Patk. Panz. Salpirigus. Illig. Gïllenu. Citrculio , Macrocephalus. Oliv. ( Encycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Héléromères , famille des Sténély très , tribu des Œdémériles. Dans cette tribu les genres Serropalpe , Mé- landrye , Lagrie , Calope, INotlius et CÊdémère n'ont poiut la tête prolongée en une sorte de bec, ce qui les distingue suËRsamuieut des genres Sté- nostome , Rhinornacer Lat. (Myclère Oliv. ) et Rhinosime. Les élytres molles des Slénoslomcs et les antennes filiformes de celles-ci et des Rhiuo- macers , ainsi que leur museau peu élargi a l'ex- trémité, séparent ces deu.x. genres de celui de Rhinosime. Antennes inserre très-petite, comprimée , velue à son extrémité. — Tête de grandeur moyenne, avancée, rétrécie avant la bouche. — Yeux oblongs, entiers. — Corps alongé. — Corselet court, convexe, point re- bordé. — Ecusson petit. — Elytres longues, un peu rétrécies vers leur extrémité , recouvrant les ailes et l'abdomen. — Pa^ei de longueur moyenne, jambes un peu comprimées , tarses ayant leurs quatre premiers articles très-courls , cordiformes , garnis chacun eu dessous d'une pelote mem- braneuse, longue, bi6de, lamelliforme; le der- nier plus long que les quatre autres réunis, muni à son extrémité de deux forts crochets entre les- quels on remarque un petit pinceau de soies di- vergentes porté sur un tubercule. Btst. Nat. Ins. Tome X. R 11 I 289 Le nom de ce genre fondé par M. Latreille est composé de deux mots grecs dont la significalioa est : cornes en éventail. Nous ne connoissous point ses mœurs. Le petit nombre d'espèces connues ap- partient à la nouvelle Hollande et au Brésil. I. RaipicÈRE margiuce , R. marginata. Rhipicera antennarum articulis in mare tri~ ginta dt(.obus, injieminâ viginti duobus. Polytomus marginatus. Dalm. Analect. Entom. pag. 22. n°. 2. tab. 4. Le mâle. Longueur i pouce. Corps d'un noir-vordâtre bronzé, garni d'un duvet roussâtre. Elytres d'un bruu-cuivreux; leur base , leur suture et le bord extérieur d'un testacé pâle. Base des cuisses fer- rugineuse ainsi que les hanches. Antennes , jam- bes et tarses noirs. Mâle et femelle. Cette dernière a vingt -deux articles aux an- tenues, le mâle en a trente-deux : leurs rameaux sont beaucoup plus longs dans cederuier sexe. Du Brésil. Rapportez à ce genre le Ptilinus mystacinus. Fab. Syst. Eleut. tant. i. pag. 028. n°. l. Drdrt, Ins. tom. 3. pi. ù,%.Jig. 7 , et le Polytomus Jemo~ ratus. Dalm. Ouvrage précité. CÉBRION , Cebrio. Oliv. (Entom.) Fab. Lat. Ross. Tenebrio , Cistela. Ross. Hammonia. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Fentamères, famille des Serricornes , tribu des Cébriouites. Dans cette tribu les genres Dascille , Elode , Eubrie et Scirte sont reconnoissables par leurs an- tennes de onze articles dans les deux sexes; les Rhipicères ont les leurs composées de vingt à quarante articles, ce qui éloigne tous ces geures de celui de Cébrion. Antennes insérées à l'angle antérieur des yeux; celles des femelles phis courtes que la tête, ter- miuées en massue et composées de dix articles (suivant MM. Latreille et Olivier); ces articles courts, serrés, moniiiformes ; celles des mâles longues , filiformes, un peu en scie , de douze ar- ticles , les second et troisième courts, les aulres alongés. — Labre très-court , transverso-liuéaire. — Mandibules fortes , avancées, arquées, poin- tues, laissant un espace notable lorsqu'elles sont fermées , entr'elles et le labre. — Mâchoires cour- tes, presque membraneuses, simples, arrondies, ciliées. — Palpes alongés, les maxillaires plus lontts que la têle , de quatre articles , le premier court , les autres égaux , le dernier cylindrique , un peu aminci à sa base; palpes labiaux de trois articles , le premier court. — Lèvre courte , pres- que cornée , entière. — Tête courte , assez large , mais moins que le corselet , légèrement inclinée. — Yeujc arrondis , un peu saillans. — Corps oblong , s'indiaant un peu en avant. — Corselet Go 290 R K I presque trapézoïdal , son bord poslcfiieur plus large que l'anléiieur, s'avaiiçant en angle vis-à- vis de l'écusson et ayant une dent de chaque cà[é. — Ecusson petit , peu apparent. — Elytres un peu flexibles , écarldes postérieurement et plus courtes que l'abdomen dans les femelles; se rejoignant dans toute leur étendue et recouvrant entièrement l'abdomen dans les mâles : ceux-ci ailés, les fe- melles aptères. — Pattes assez longues; cuisses postérieures munies d'un appendice à leur base in- terne; tarses filiformes , leurs articles égaux , en- tiers, simples en dessous , le dernier terminé par deux crochets sans peloies. Les femelles de ce genre ont long-lemps abusé les entomologistes par leurs antennes conformées autrement que celles de leurs mâles; ainsi le type du genre Hammonie de M. [yaireille n'est que ja femelle du Cébrion géant. Nous ue pouvons pas admettre non plus les sept genres créés par M. liéach dans sa Monographie des Cébnonides puliliée d-ins le Zool. journ. mars 1821 , n°. i , iiag 33, car plusieurs de ces genres ue sont éga- îeiuunl formés que sur des individus femelles et Ils autres nous sont inconnus. On ne connolt point les larves des Cébrions; il est cependant probable qu'elles vivent dans la terre. ).es insectes parfaits s"y tiennent cachés dans des trous pendant le jour, ils n'en sortent sutire que la nuit; cependant les pluies d'orage les lorcent queh^uefois de se mettre en campagne, alors après la pluie on les trouve courant à la su- peilicie du sol; les mâles volent pendant la nuit et leur vol est assez rapide. Nous avons posé les caractères de ce genre d'après le Cébrion géant, seule espèce que nous connoissions. I. CÉBRION géant, C. gigas. Cebrio apterus , testaceus , mare alato an- ticèj'usco, Cebrio gigas. Fab. Syst. Eleut. toni. 2. pag. 14. 71°. I. Le mâle. — Lat. Gen. Crusl. et Ins. tom. 1. pag. 25l. n°, I. Le mâle. — Cebrio breviconiis. Oliv. Enioin. tom. 2. Cébrion. pag. 5. n°. a. pi. ï.Jig. 2. La femelle. — Cebrio longicomis. Oliv. Etitoni. tom. 2. Cébrion. pag. 5. Ji°. 1. pi. i.Jig. I, et Taupin. pi. \. fig. i- Le mâle. — Tenebrio dubius. Ross. Faun. Etrusc. tom. i. pag. 204. n". 583. tab. 1. fig. 2. La femelle. — Cebrio brevicomis. Ross. Mantiss. tom. i. pag. 34. n°. 84- La femelle. — CisteUi gigas. Ross. Faun. Etrusc. tom. i. pag. lOO. n°. 256. tab. y. fig. 9. Le mâle. — Cebrio longicor- nis. Ross, ûlantiss. tom. !.. pag. 34. n". 85. Le mâle. — P^nz. Faun. Gecm.Jas. 5. yig. 10. Le mâle. Longueur i pouce. Tète et corselet ferrugi- neux , finement pointillés. Antennes, abdomen et pattes lestaués. Elytres de même couleur, beautés R H I postérieurement , plus courtes que l'ubdomen, ne couvrant point d'ailes. Femelle. Le mâle a la têle et le corselet plus bruns , les elytres recouvrent des ailes et l'abdomen eu en- tier; elles se rejoignent tout le long de la su- ture. Du midi de la France et d'Italie. Rossi a vu le mâle entrer la nuit dans son appartement après une grande pluie et se jeter sur les lumières; c'étojt vers le commeacement de septembre. ( S. F. et A. Sebv. ) RHIPIDIE, Rlupidia. M. Meigen dans sou ouvrage sur les Diptères d'F.urope donne ce nom à un genre de la famille des Némocères , tribu des Tipulaires; il appailient à la division des Tipu- laires lerricoles de M. Lalreille et paroit voisin des Cténophores et des Limnobies ; son caiaclère est : antennes dirigées en avant , composées de quatorze articles , le premier cylindrique , le se- I cond et le troisième eu forme de coupe , les sui- I vans gloliuleux , écartes les uns" des autres; celles I des mâles bjpectiuées. Palpes avancés , courbes, cylindriques , de quatre articles presqu'égaux en- 1 Ir'eux. Point d'yeux lisses. Ailes parallèles, se re- I couvrant l'une l'autre dans le repos. L'auleur n'en I donne qu'une espèce sous le nom de Rhipidut j maculata. Il eu figure le mâle lalj- 5 , n°*. 9-11. j ( S. F. et A. Stav. ) ( RHIPIPHORE , Rhipiphorus. Bosc. Lat. Fab. I Oliv. (^Entom.) Panz. Morde/la. LjisN. Rujs. j Oliv. {Encycl.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , 1 section des Héléromères, famille des 'i'raciié- 1 lides, tribu des Mordelloncs. j Dans cette tribu les Mordelles, les Anaspes et I les Scrapiies se distinguent des Rliipiphores par I leurs antennes simples ou seulement dentéïs ea scie ainsi que par le dernier article de leurs palpes ( maxillaires grand, sécuriforaie ; les Myodes ou I Myodites et les Pélécol- mes sont reconnoissables 1 par les crocliets de leurs tarses dentés en peigne. i Antennes compi.sées de onze articles , pectinées des deux côiés dans les mâles , d'un seul côté daus ' les femelles, à comiuencer du second ou du troi- 1 sième article. — Labre avancé, coriace, demi- I ovale. — Mandibules arquées, creusées en de- ! daus, dépourvues de dénis, leur extrémité aiguë. ) — Mâchoires ayant leurs lobes sélacés , l'extéiieur I long, linéaire, saillant, l'intérieur aigu. — Palpes j presque filiformes , ayant leur second article long, obconique ; les maxillaires de quatre ar- I ticles , le dernier semblable aux autres; les la- j biaux de trois , le dernier ovalaire. — Lèvre alongée , étroite et membr.ineuse à sa base, pre- nant ensuite la forme d'un cosur et devenant co- riace; languette alongée, profoudémenf bifide. , — Corselet ayant le mibeu et les deux angles la- I téraux de sob extrémité postérieure prolongés eu R H I pointe. — Ecusson irès-peiit. — Eljl/vs rc'iit'cies en pointe et ^cariées l'une de l'autre vers leur ex- in'aiiié. Ailes étendues , plus longues que les «^lytres. — Faites assez longues j tarses composi's d'articles entiers , le dernier muni de deux cro- cliels siQipleuient bilides. Ce genre l'onde par M. Bosc et publié ensuite par Kubricius tire son nom de deux mots grecs qui sij^nilient : porte-panache. On trouve ces insectes en Aiiic'rique, en Asie et en Europe, leur taille est petite ou moyenne; ils ne sont pas communs et fréquentent les fleurs ou les ulcères des arbres ; on doit croire que leurs larves sont parasites d'après ce que l'on sait de celle du Rbipipbore paradoxal. i'"". Dipision. Antennes pectinées à partir du second article , la base de celui-ci presque cacbée dans l'intérieur du premier; le dernier long , li- néaire comme les rameaux des articles précédens. — Tète ayiint son sommet droit , déprimé , de ni- veau avec l'extrémité aniérifure du corselet j face delà tète fonuaut un anj^le avec le corselet. — Cor»elet ayant un sillon dans son milieu et terminé postérieurement vis-a-vis de l'écusson par un lobe très-obtuse! arrondi. — Abdomen presqu'aussi long que les ailes. I. RniPiPHORE ^a.v3.àoiii\ ,Ii. paradojcus. Rhipiphorus abdoniine , thoracis lateribus ely- iristjue apice excepta , rufescenti-flavis. Rhipiphorus paradoxus. Fab. Syst. Efeut. toni. 2. pag. 1 19. n°. 6. — Oliv. Entant, toin 3. Ripiph. pag. 7. n°. 7. pi. 1 .,fig. 7. La femelle. — Vatk. Faun.Suec.ioin.2,.pag. 177.74°. i. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tnin. 2. pag. 207. W. \. — PaSz. Faun. Gerni.Jas. 26. fig. 14. Le mâle. — Mordella païadoxa. Ross. Faun, Etrusc. tom. 1. pag. a44' n°. 6o3. Longueur 5 lig. Antennes, pattes et corselet noirs, côtés de celui-ci d'un roux-jaunâtre. Ely- tres de celte couleur, à l'exception de leur ex- trémité postérieure qui est noire. Abdomen d'un roux-jaunàlre. La femelle a souvent beaucoup plus de noir au corselet et aux élytres. M. IjalreiUe pense que le R.jingulatus de Panzer, Faun. Germ.Jas. 90. Jig. 3 , n'est qu'une variété de ce sexe. Des environs de Paris. Il est rare. Nota. La larve de cette espèce que l'on trouve à l'état parfait vers la tin de l'été , vit el subit ses métamorphoses dans le nid de la Guêpe com- mune {^espa pulgaris) et dans celui de ta Guêpe frelon ( Vespa crabro ). yoyez pour les autres synonymes la Mordella paradojiale 0°. 4 ^^ ^^ Dictionnaire. z". Dmsion. Antennes pectinées à partir du Il 11 I '^yl troisième article j le second ayant sa base libre, le dernier s'clargissant de la buse <% l'extrémité eu forme de triangle renversé; leurs rameaux plu» courts que dans la précédente division. — 'fête ayant son sommet comprimé, arrondi , élevé au- dessus de l'extrémité antérieure du corselet. — Corselet sans sillon , terminé vis-à-vis de l'écusson par un angle un peu pointu. — Abdomen plu» court que les élytres. Rapportez à celte division, 1°. la Mordelle flagellée n°. 5 de ce Dictionnaire. {Rhip.Jlabeîla- tus. P'ab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. i 19. n". 7. ) 2". La Mordelle bimaculée n°. H.^Rhip. bi/nacu- latus. Fab. Syst. Eleut. ioin. 2. pag. 120. n°. l5. Panz. Faun. Germ.Jas. 2,2,.Jîg. 7. Oi.iv. Entoni. tom. 3. Ripiph. pag. 5. n°. 4. pi. i.Jig 4. a. b.) 3°. Le Rhipiphorus spinosus. Fab. Syst. Eleut. tom. 'j,. pag. 119. n°. 4- A"- La Mordelle parta- gée n°. 9. {Rhip. dimidiatus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 120. n°. 16". Encycl. pi. û6i./ig. 27 et 28. ) 5". La Mordelle bordée n°. 10. (^Rhip. limbatus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 121. n°. 19. Oliv. Entom. tom. '3. Ripipli. pag. i). n°. 5. pi. 1. /ig. 5.) 6°. La Mordelle six tachi-s a°. 7. Rhip. sexmaculatus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 120. n". 12. Oiiv. Entom. tom. 3. Ripiph. pag. 7. n". 6. pi. i .Jtg. 6. ) MYODITE , Myodes. Lat. Rhipiphorus. Fab. Ox.iv. {Entom. ) Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères , famille des Tracliélides, tribu des Mordellones. Dans le groupe de cette tribu qui a pour carac- tères: antennes en éventail; palpes presque fili- formes , le genre Rliipipbore se dislingue par l'ex- trémité des crochets de ses tarses qui e^t bifide et les Pélccotomes parce que cbaqiie article des an- tennes dans les mâles ne jette qu'un seul rameau et que leurs antennes sont insérées au-devant des yeux près de la bouche. Antennes flabelliformes , insérées sur le front , composées de onze articles, les quatre ])remiers sans appendice latéral; les autres en ayant deux , un de chaque côté, ces appendices plus courts dans les femelles. — Labre corné , ovale , alongé , terminé par deux soies. — Mandibules cornies , arquées , sans dents. — Mâchoires membraneuses, très-courtes, obtuses. — i'rt/^e.y inégaux , filifor- mes, les maxillaires plus longs, composés de quatre articles alongés , le premier très-petit, le second le plus grand de tous; les labiaux de trois articles à peu près égaux. — Lèvre cornée pos- térieurement, membraneuse à sa partie aiilérieure. — Tête arrondie supérieurement, très-inclinée sous le corselet. — Corselet convexe, point bordé, rétréci antérieurement. — Elytres très-courtes, voûtées; ailes découvertes, étendues. — Abdo- men grand , alongé. — Pattes de longueur moyenne ; crochets des tarses entiers à leur ex- Oo a 29^ R H I trémité , dentelés en peigne le long de lear côté inférieur. On ne connoît pas les mœurs des Myodites ; le nom de ce genre dû à M. Latreille vient du grec et exprime qu'il a de la ressemblance avec une mouche. La seule espèce connue se trouve, mais très-rarement sur les fleurs. 1. MroDiTE musciforme , M. subdipterus. Myodes niger, elytris pallidis , ahdomine fœ- minoe pallidè testaceo apice nigro , maris omninà jiigro. Rhipiphorus subdipienis. F Ah. Sjst.Eleut. tom. 2. pcig. 1 18. 71". I . — Oliv. Entotn. tom. 5. Ripiph. pag. 4. n°. 1. pi. \.fig. 1- Mâle et femelle. — Panz. Faun. Genn.Jas. Cfj.Jig. 7. La femelle. Longueur 3 à 4 lig- Antennes courtes , celles du mâle jaunes , leurs sept derniers articles jetant chacun des rameaux de chaque côté ; celles de la femelle noires, leurs articles n'ayant des rameaux que d'un seul côté, ceux-ci plus courts que dans l'autre sexe. Tête et corselet noirs, élylres d'un jaune-pâle. Abdomen de la femelle de cette cou- leur avec l'anus noirj l'abdomen du mâle entiè- rement noir. Pattes d'un brun-noiràlre mêlé d'un peu de roux-jaunâtre. Il se trouve en Languedoc et dans tout le midi de l'Europe. Il est rare. ( S. F. et A. Sert. ) RHIPIPTÈRES , Rhipiptera. Lat. Ordre on- zième de la division méthodique des insectes , selon M. Latreille; ses caractères sont : Six patles. — Deux ailes membraneuses, plis- sées en éventail. — Deux corps crustacés mobiles en forme de petites élytres , situés à l'extrémité antérieure du corselet. — Orgmies de la mandu- cation consistant en deux simples mâchoires séti- formes avec deux palpes. Les insectes ds cet ordre désignés d'abord par M. Kirby sous le nom de Strepsiptères ont deux organes fort singuliers et qui leur sont propres , ce sont deux petits corps crustacés, mobiles, insérés aux deux extrémités antérieures du troue, près du cou et de la base extérieure des deux premières pattes, rejetés en arrière , "étroits , alongés, dilatés en massue vers leur extrémité, courbes au bout et se terminant à l'origine des ailes ; ces organes ont la forme de petites élytres et l'insecte s'en aide pour marcher ainsi que pour voler, en leur don- nant un mouvement ondulatoire. Les ailes sont grandes, membraneuses, divisées par des nervures longitudinales qui forment des rayons ; elles se plient dans leur longueur en manière d'éventail , ce que le nom de Rhipiplère tiré de deux mots grecs, exprime parfaitement. Leur bouche est com- posée de quatre pièces dont deux plus courtes sont des palpes composés de deux articles : les deux au- RHO très insérés près de la base interne des précédentes ont la forme de petites lames linéaires, pointues et se croisent a leur extrémité; ces parties sont des mâchoires, mais elles ressemblent beaucoup aux soies qui composent le suçoir des Diptères. Les yeux sont gros , hémisphériques, un peu pédicules et grenus , les antennes presque tiliformes, courtes, composées de trois articles, les deux premiers très- courts, le troisième long, divisé jusqu'à son ori- gine en deux branches; les yeux lisses manquent. Le corselet est analogue à celui des Cicadaires et des Psylies. l/'écusson est grand et recouvre en partie l'abdomen; celui-ci est cylindrique et pa- roît formé de sept à huit segmens outre l'anus; il se termine (au moins dans un sexe que nous croyons être le masculin) par des pièces fort ana- logues à celles des mâles de la tribu des Cicadelles, ordre des Hémiptères. Les pattes sont presque membraneuses, comprimées, à peu près égales et terminées par des tarses liliformes , compos('s de quatre articles membraneux , comme vésicu- laires à leur extrémité , dont le dernier un peu plus grand n'ofl're point de crochets. ( La figure du Stylops nieliUœ donné par M. Kirby, tab. 14 , lig. II, Monogr. Apum Angliœ , tom. i , seui- ble leur en accorder.) Les quatre patles antérieures sont très-rapprochées,les autres rejetées eu arrière; l'espace de la poitrine compris entre celles-ci est très-ample et divisé en deux par un sillon longitudinal; les côtés du métathorax sur lesquels s'insère cette dernière paire de pattes forment eu arrière , par leur dilatation , l'écussou dont nous venons de parler. Les Rhipiptères ont le vol prompt et facile ; ils vivent en état de larve entre les écailles des seg- mens de l'abdomen de quelques espèces d'Hymé- noptères des genres Poliste et Tlaiicte. La larve est ovale-oblongue, sans pattes; sa bouche est formée de trois tubercules au moyen desquels on croit qu'elle suce sa nourriture aux dépens des insectes que nous venons de désigner. Ces larves se métamorphosent en nymphes dans la même place où elles ont vécu; leur propre peau est leur seule enveloppe dans cet état. Cet ordre ne contient que deux genres, Xéno» et Stylops. Voyez ces mots. (S. F. et A. Sert.) RHOMBILLE (1), Gonoplax. Léach. Cancer. LïNN. Fab. Genre de Crustacés décapodes , fa- mille des Brachyures , tribu des Quadrilatères , ayant pour caractères : Corps en trapèze trans- versal, plus large au bord antérieur et commen- çant à se rétrécir à ses angles latéraux; chaperon en carré transversal, recouvrant les antennes inter- médiaires. Yeux insérés près du milieu du front, (1) Celte dénomination, proposée par M. de Lamarck , nie paruît plus siguilîcaiive en uotie langue, (]ue celle de ^onoplace. RHO et portés sur des pédicules fort longs et grêles, ^/life/ïnei latérales Jnséii'es au-dessous du caiilluis interne des cavités oculaires, composées d'un pédi- cule court, cylindrique, et d'une tige longue, menue , sétacée et mulliarliculaire. Troisième ar- ticle des pieds T mâchoires extérieurs presque carré; son côié interne tronqué obliquement à sa partie supérieure et formant un anj^le vers son milieu. .ye/Tf^ grandes , beaucoup plus longues et plus cylindriques dans les mâles j pinces des jeunes individus du même sexe et des femelles proportionnellement plus courtes et plus larges ; le carpe court et arrondi; les autres pattes lon- gues, grêles, unies, terminées par un tarse conique, pointu, sans épines, paroissant , du moins quant aux derniers , comprimé dans un autre sens que les pattes, ou un peu plus large, vu en dessus, <|ue haut , avec quelques stries garnies de poils ; celles de la quatrième paire et de la troisième ensuite surpassant les autres en longueur ; celles de la se- conde et de la dernière paire presqu'égales. Ab- domen de sept segmens dans les deux sexes; celui Aci mâles en triangle alongé , plus large et dilaté augulairement à l'origine du troisième article ; les deux premiers plus courts, très -étroits , li- néaires, réunis l'un à l'autre au moyen d'une mem- brane découverte; le dernier triangulaire, de la largeur du précédent à sa base. Abdomen de la femelle en forme d'ovale tronqué, resserré à sa naissance et cilié sur ses bords. Corps géné- ralement uni et glabre. I. Rbombille biëpiaeuse , G. bispinosa. Gonoplax bispinosa. Léach. Malacosf. Po- doph. Brit. tab. i3. — Gonoplax lon^iiiiOnus. Lam. Ejusd. G. angulatus. — Cancer rhoniboides. LiNN. Fab. — Cancer angulatus. Fab. — Ocy- pode rhoniboides. Bosc. Oliv. — Ocypode angu- lata , eorumd. — Longimana. Risso. — Herbst , Krabben , tab. i.Jig. 12. i3. Longueur du test des plus grands individus mâles , o'"022. — Largeur, o'"o35. — Longueur des serres, o^nG. Corps d'un blanc -incarnat pâle , dans les individus jeunes et ceux du moyen âge, roussâtre ou rougeâtre dans les plus grands. Test un peu plus élevé transversalement , un peu avant son milieu; une dent plus ou moins dis- tincte, tantôt aiguë, tantôt obtuse, aux extrémités antérieures de celte élévation ; angles antérieurs des côtés prolongés en une deut forte et pointue ; chaperon rebordé en devant. Serres égales , plus épaisses que les pattes suivantes, longues, sur- tout dans les mâles âgés, avec les bras et les mains fort alongés ; une dent terminée par un aiguillon sur le dessus du bras; une autre et petite au côté interne du carpe ; mains un peu plus hautes que larges , uuies , arrondies sur leurs tranches, s'élar- gissant un peu et graduellement de Ubase à l'ori- gine des doigts; ces doigts d'un tiers environ plus R H Y 29J coaris que le poing , droifs ; coniques, compri- més , simplement ponctués , terminés en pointe aiguë et un peu crochue; bords internes de ceux de la serre gauche connivens ou rapprochés dans toute leur longueur, entièrement dentelés; dentelures nombreuses , petites , inégales , la plupart pointues et s'engraiuant réciproquement ; doigts de la serre droite écartés entr'eux à )«ïiir naissance, ollrant , au même bord, des dents plus fortes , mais variables, et dont quelques-unej eu forme de grosses verrues ; une de cette sorte , plus robuste a l'origine de ce bord daus plusieurs individus; la plus grande partie du pouce noirâ- tre; une dent près de l'e.xtrémité supérieure de» cuisses des autres pattes. Serres des femelles et des jeunss individus mâles plus courtes , avec les mains en ovale-oblong , avec les doigts entièrement contigus intérieu- rement. Côtes maritimes d'Angleterre; celles de no» départemens de l'Ouest , M. d'Orbigny ; Médi- lerrannée, Barrelier,et MM. Ilisso et de Lalande liis. D'après les observations de M. Risso, ceCrus- tacé se tient ordinairement dans les fentes des rochers submergés , à une profondeur de vingt à trente mètres. 11 marche sur ce fond avec dexté- rité, et s'approche de la surface de l'eau, mais sans jamais en sortir. Il se nourrit de petits pois- sons et de radiaires qu'il poursuit même dans les filets des pêcheurs. Ifc n'abandonne sa proie que lorsqu'il se sent entraîné hors de l'eau. L'on n'en prend jamais qu'un ou deux dans le même lieu , ce qui annonce qu'il vit solitaire. ( Latr.) , RHYGUS , nhygus. M. Dalman a fondé ce genre adopté par M. Germar (Ins. Spec. nof. liol. I. Coleopt. 1824). Il est de la famille des Rhynchophoies, tribu des (Iharansonites de M. La- treille et ollre pour caractères : rostre court , épais , parallélipipède , plus épais vers le bout; ses fossettes anguleuses , se courbant brusfjueméut vers le dessous. Yeux globuleux , saillans. An- tennes plus longues que le corselet , coudées; leur fouet de sept articles égaux entr'eux , en massue. Corselet lobé auprès des yeux, échancré en des- sous près de la base de la têle. Ecusson petit, dis- tinct. Elytres grandes, bossues, recouvrant des ailes. Pattes assez longues, presqu'égales entr'elles. Jambes de devant armées intérieurement d'une dent aiguë. M. Germar décrit comme étant de ce genre, trois espèces, dont l'une est le Cinculio tribuloides de Pallas et d'IIeibst. (S. F. et A. Skrv. ) RHYNCHÈNE, Rhynchœmis. Fab. Oli.C^/j- iom.) Lat. {Règ. anim.) Curculio. LiiNN. Geofp. Clairv. Fab. Lixus , Calandra, Attelabus. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Rhyncho- phoies, tribu des Charansocites. aj4 II H Y M. Clairviile avoit créé le nom de Rliynchène pour dësignei- des Cliaransoniles sauleurs; les au- teurs modernes ont préféré à ce nom celui d'Or- clieste. Fabricius en s'emparant de la dénomina- tion de Rljynclièue réunit sous ce nom aux Rli_yn- cliînes de M. Clairviile ou Orcliesles des auteurs , les espcces dont on a fait depuis le genre Cryp- torltynque , quelques Lixes , les Lipares , les Ciones, peut-être quelques Rliinodes et en outre tout ce que l'on comprend aujourd'liui sous le nom de Rhynclièues. Olivier dans son Entomo- logie restreignit ce genre en admetlant ceux d'Orcheste et de Cione et en créant celui de l.ipare, mais il ne dislinf!;ua point les Cryptorhyn- qucs des Rliyn chênes. M. Latreille avoit d'abord appliqué le nom de Rhyncbcne aux Orcbesles; depuis il adopta ce dernier nom et du genre au- quel il doQiioit celui de Cliaransoa se finnèrent ceux de Rliynchéneel de Cryptorliynquej d'après cela les Bracliyrihines de cet auteur perdirent leur dénouiinalion et prirent celle de Cbaranson. Les genres Orchesie , Cione , Cbaranson , Lixe, Lipaie, Rbyncbcne , Ci'yplorbynque , Rhine , Calandre ei Cosson se distinguent des autres Cha- raiisouiles ])ar leurs antennes coudées dont le premier ai licle est Irès-long. Ces parties n'ont que dix articles ou moins dans les Ciones , les Or- cbestes , les Rbines , les Calandres et les Cossons. Dans les Cbaransons les antennes sont insérées à jexliéaiilé du prolongemeorde la lêle; dans les Lixes et les Lipaies la massue des antennes est de quatre articles au moins. Les Cryptorbyncjues ont eu dessous du corstlcl un sillon longitudinal qui reçoit le proloagemenl de la lêle dans l'état de repos. Ces caractères distinguent suffisamment ces genres de celui de Rhyncbène tel que nous l'entendons avec AL Latreille. Antennes coudées , insérées vers le milieu du prolongement de la tête , composées de onze ar- ticles , le premier très-long, les trois derniers formant subitement une massue ovale. — Mandi- bules larges , dilatées sur le côté externe de leur base et arquées ensuite, bulentées vers l'exlré- iniié. — Lèfre presque nulle. — Palpes peu ap- parens. — Tête ayant un prolongement rosirit'ornie très-long, man.feslement plus étroit qu'elle, sil- lonné latéralement pour recevoir le premier ar- ticle des antennes dans le repos , un peu courbé en devant et portant à son extrémité les parties de la bouche. — Corps ovale-anondi. — Corselet sans sillon longitudinal en dessous , se rétrécissant vers la tête, à peu près de la largeur des élytres dans la partie qui les avoisine. — Pattes ambu- latoires , longues; jambes ayant souvent un cro- chet à l'extrémité de leur partie interne j Iroisièoie article des tarses bilobé. Le nom de ce genre est dérivé d'un mot grec qui signifie : bec. Il contient plus de cent cin- quante espèces , l'Europe ea renferme un assez R H Y grand nombre. Voyei pour les généralilcs le mot- CHAnANSON. f^. Division. Cuisses simples. 1. Rhtmchène picirosfre , K. picirostris. Rhjnchœnus picirostris. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 449- ^°- 55. — Oliv. Entonu tom. 5. pag. i5y. n". 97. Charans. pi. lîb. Jig. Soy. — Gyllenh. Ins. Suec. tom. i. part. 3. pag. 121. 71°. 48. — Curculio picirostris. Payk. Faun.Suec. tom. 3. pag. 253. n°. ^3. — Sibima piciwstris. Germ. Ins. Spec. not>. Coleopt. i. pag. 29t. n°. 4. Voyez pour la description et les aa;res syno- nymes Cbaranson picirostre n". 58. 2. Rhtnchène du Lychnis, R. P'iscariœ. Rhynchœnus Viscariœ. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 449- '^°- 56. — GrLLENH. Ins. Suec. tom. 1 . part. 3. pag. l32. n°. 56. — Curculio Kiscariœ. Vatil. Faun. Suec. tom. 3. pag. 261. n°. 82. — Sihinia f^iscariœ. Germ. Ins. Spec. now. Co- leopt. 1 . pag. 2g I . n°. t . Voyez pour la de cription et les autres syno- nymes Cbaranson du Lychnis u". lot). 3. Rhtnchènb en croix , R. crux. Rhynchcenus crux. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 455. n". 87. — Oliv. Eritoin. tom. 5. pag. 154. ri°. 120. Charams. pi. u.^. /ig. ^Q. — Ba- laninus crux. Gebm. Mugaz. Entoni. 1821. pag. 29b". n". 7. Des environs de Paris. Nota. Il ne paroît pas probable qu'il faille avec M. Germar rapporter à cette espèce les Curculio salicis et iota de Pauzer. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cbaranson eu croix n°. 73. 4. Rhtncbène de la Prêle, R. Equiseti. Rjiynchanus Equiseti. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 443. n°. 24. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. Il 5. n°. 60. Charans. pi. ^•j. fig. 400. — Cur- culio Equiseti. Pavk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 226. n°. 44. — Curculio nigro-gibbosus. DeGéek, Ins. 5. pag. 224. n°. 17. — Curculio Equiseti. Panz. Faun. Genn.Jas. ^-l. fig. 4. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cbaranson de la Prêle n°. 34- 5. Rbtnchèke acridule , R. acridulus. Rhynchœnus acriduhis.V Kv.. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 454- ""• 79- — Gyllenh. Ins. Suec. tom. \. part. 3. pag. 75. »". to. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. 147. n". 109. Charans. pi. '^"J-fig- 406. — R 11 Y CurcuUo aciidulus. Payk. Faun, Suec. tom. 3. t pag. a3b. /t°. 56.— Pamz. i*'«un. Germ.Jas. ifl. Jig- >0. Voyez pour la description et les autres syno- nymes CLaiaiison acndule n". 69 , en excluant la cilatioQ de GeollVoy, 6. RHïscBkîSE bicolor, JR. bicolor. RhynchœTtusJcmoribus rmittcis,J'ascus , thora- cit luteribus elytmruinque ùasi et sulurâ nijo-to- nientosà y ariUnnis , rostro, pedtbustjue teutticeis- Ellescus bicolor. Dej. {Cutalog.) Longueurs lig. Ui-ui'.alie , duveteux. Côtés du corselet, base des cl_)tres et la suture ujant leur duvet rousiiàiie. Auteunes, lêie cl pattes lesiacées. Elylres striées. Environs de Paris. 7. RnrNCBÈ.NE bipoactué , R. bipunctatus. Rhynchœnus bipunctatus. Fab. Syst. Eleut. tom. i. pag. ifOa. n°. 70. — Oi-iv. Entant, tom. 0. piig. iô5. n". I iS. Charans. pi. zfj.Jig. 45g. — Uïi-LE.NB. Ins. Suec. tom. i. paît. "b. pag. 119. n". 46. — CunuliO bipunctatus. Payk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 25o. n". b"g. — Panz. Faun. Ucnn.J'us. i^i,. Jig. 7. — Hypera bipunctata. Gekm. lïlagaz. Entom. 1821. pag. j5iJ. n". 4- Voyez pour la description et les autres sjno- Dyuies Cfaaransou uniponutué n". 107. 8. Rhtncbène nigrirostre, R- nigrirostris. Rhynchcenus nigrii-ostris. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 448. «". 53. — GvLLENH. Ins. Suec. tom. I . pari. 5. pag. 1 14. n". 41:. — Otiv. Entom. tom. o.pag. 140. n". 98. Charans. pi. "oa.fig. 5o8. — CurcuUo nignrostrij. \^&.'iS..Faun. Suec.torn.'o. pag. 247. n". 67. — Panz. Faun. Germ. /as. '56. /ig. 14. — Hypera nigrtiostris. Geum. Magaz. Entom. pag. 338. n'. 5. Commun aux environs de Paris. Voyez pour la descripiion et les autres syno- nymes Charansou nigrirostre a°. 55. 9. RuYSCBÈNE du Polygonum , R. Polygoni. Rhyjichœnus Polygoni. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 125. n°. 75. Charans. pi. •i.'j.fig. 3go. — Gyllesh. Ins. Suec. tom. i. part. 3. pag. lOg. n°. 3g. — CurcuUo Polygoni Fab. Syst. Eleut. tom. a, pag. 5^0. «". 77. — V&yk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 228. n''. 46. — Panz. Faun. Germ. fus. lij./ig. 10. — liypera Po'ygoni.Gs.B.-ii.. lUagaz. Entom. i&il.pag. 042. n". 1 5. Voyez pour la description et les autres syno- uyucs Cliarausuu du Polygonuiu n". ^igo. R H Y 295 10. Rhtkchèke du Pin , R. Fini. Rhynchcenus Fini. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. cw. 4.4O. n". 7. — Gtllenh. 1ns. Suec. tom. 1. pa°rt. 3. pag. 6(5. n°. 7). — Oi.iv. Entom. tom. 5. ^t»é'- l 'b- ""■ 61. Charans. pi. \G.Jig. 42. b. c. —CurcuUo Fini. Payk. Faj/;?. ^j/ec. tow». 7). pag. 225. «"'. 43.— Panz. Faun. Ger/n.Jas. A'^- fig- ' • — Encycl.pl. ■J.^^j.jîg. i5- A'oiti. Les élytres ont un tubercule vers leur pav ie postérieure. Voyez pour la description et le» autres synonymes Charanson du Pia n".a2, eu excluant U citation de ^'Entomologie d'Olivier, qui doit être rapportée au llUyftclieue du Sapia u". 164. II. RaYSCBÉNE du Ramex, R. Rumtcis. Rhynchcenus Rumicis. Fab. Syst. Eleut- tom. 2. pag. 456. n". g3. — Oliv. Entoin.-tom. 5. pag. 12b. n". 76. Charans. pi. ^-J-J'g- 3yi. — Cur- cuUo Rumicis. Payk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 22g. n". 47. Nota. M. le comie Dejean regarde le Curculio murinus de Fabricius couiaie.appaiieuani. a cettir espèce. Ployez poui" la descripiion , les autres syno- nymes et les détails de mœurs, Cbaranson.do l'oseille n». 77} ces détails sont extraits des Mé- moires de Ue Géer j ce que cet auteur dit sur la conformation des larves du RhyncLene de l'oseille ( Cliaransou De G. ) ne nous laisse aucun doute, les ayant vériliés nous-mêmes, que les larves dont les Odynères approvisiouoeul leurs nids ne soient celles de quelques Cliarausouites voisines de celles-ci. Nous remarquerons en outre que Li position de ces larves dans le uid de l'Odyuere esi absolument celle où elle» se uenneut naiurelle- menl dans leurs coques. Voyez De Géer article cité et Réaumur tom. b. pag. aai et suivante». 12. Rhynchèse du Plantain , R. Plantaginis. Rhynchcenus Plantaginis. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 456. n°. gi. — Olit. Entom. font. 5. pag. 128. n'>.'ji).pl. 'Sô. Jlg. 'âio. — Gïlle>b. Ins. Suec, tom. 1 . part. 3. pag. io3. n°. 54. — • Curculio Plantaginis. V h.\%.. Faun. Suec. tom. 3. pag. aâl. n". 48. — Uypera Plantaginis. GtaM. Magaz. Entom. iQzi. pag. 543./»». it). Voyez pour la descripiion et les autres synor nyoïes Cliaransou du Plautam n°. 7b. i3. Rhynchè((e timide, 21. timidus. Rhynchœnus Jemonbus inuticis , u\fato-of>lon^ gus , aler, nitidus, eljtns punctts i/Uer stnas se- riatis. Rhynchcenus ttmidus. Olit. hntom. tom. "x, \ pag. 146. rt^. 107. Chtu-cuu. pi- ■if-JiS- *tOi- — * 2y6 R H Y Calandra nitens. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 456. 71°. 35. — Curculio timidus. Ross. Mantiss. pag. "crj. n°. 92. — Baris miens. Germ. Ins. Spec. noi>. Coleopt. i. pag. 199. Longueur 3 lig. Très-noir, luisant. Corselet finement poinlillé. Elytres à stries ponctuées ; on voit entre ces stries une suite de très-petits points enfoncés. Antennes et pattes noires. De Perse et des îles de l'Arcliipel ; on le trouve aussi en Italie et dans le midi de la France. i4. Rhyncbène anal , R. analis. Rhynchœnus analis. Otiv. Eniom. tom. 5. pag. i5i. n°. II 5. Charans. pi. \%.Jig. 197. a. b. — Ejicycl. pi. •i.^.'Q.Jig. 10. Voyez pour la description Charanson anal n°. 80. i5. Rhymchène de l'Absinthe, K. Absintliii. Rhynchœnus Je morihus muticis , elongatus , ater, nilidus ; thorace punctato , elytris sinatis , iTiter strias punctatis. Rhynchœnus Artemisiœ. Oliv. Entonr. tom. 5. pag. i5o. ra". 11 3. Charans. pi. 2.Q. Jig. 45o. (en excluant la s_ynonymie de Fabricius et peut- être aussi celle de PaykuU. ) — Baris Absinthii. Dej. {Catal.) — Curculio Artemisiœ. Panz. Faun. Genn.Jlis. \%.Jig. 10. Lon:5ueur2 lig. Alongé , noir, luisant. Corselet large postérieurement , ponctué en dessus et en dessous ainsi que l'abdomen et les cuisses. El_ytres striées , ponctuées entre les stries. Des environs de Paris. Nota. Nous ne croyons pas que cette espèce soit le Bans Artemisiœ de M, Germar. Cet auteur paroît s'être trompé en citant Olivier. )6. Rhtncbène cuprirostre , R. cuprirostris. Rhynchœnus cuprirostris . Oxiv. Entom. tom. 5. pag. 149. '*°. >ii' Charans. pi. s.'j.Jîg. 408. — Altelabus cuprirostris. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 424. n°. 41. — Panz. Faun. Germ.Jàs. 94. fig. 7. — Bans cuprirostris. Germ. Ins. Spec. nov. Coleopt. \. pag. 199. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Charanson cuprirostre n". 54. 17. Rhtnchkne de l'Arrocbe, R. Atriplicis. Rhynchœnus Jemorihus muticis , elongatus , nier, subtils albo squamosus, elytris striatis et in- ier strias pilis albis brevibus. Rhynchœnus Atriplicis. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 148. n°. 110. Charans. pi. i.'j.Jig. ^o^. — Rhynchœnus T. album. Gtli,. Ins. Suec. tom. 1. part. 3. pag. 79. n°, 14. — Ltxus Atriplicis. Fab. R II Y Syst. Eleut. tom. 2. pag. 5o4. n". 5r. — Curcu- lio Atriplicis. Paye.. Faun. Suec. tom. 3. pag. 243. 71°. 62. — Curculio T. allmm. Linn. Syst. Nat. 2. 609. 23. — Baris T. album. Germ. Ins. Spec. nov. Coleopt. i.pag. 199. — La Pleureuse. Geoff. Ins. Pans tom. i. pag. 285. n°. 17. Longueur 2 lig. Alongé, noir, corselet ponc- tué , large postérieurement. Elytres striées avec une ligne de points enfoncés entre chaque strie. Dessous du corps et surtout ses côtés chargés d'écaillés blanches. Cuisses ponctuées. Tous les points énoncés portent chacun un petit poil blanc très-court. Environs de Paris. Nota. Cette espèce est la même que celles dé- crites imparfaitement dans j:e Dictionnaire , sous les noms de Charanson de l'Atriplex n°. 98 et Charanson T. blanc n". 104. M. Gyllenhal pense avec lUiger que ce Rhynchène n'est pas le Lixus atriplicis de Fabricius. Rapportez à cette première division les Rhyn- chœnus scirpi , œthiops , chloris et œneus. Fab. Syst. Eleut. ainsi que les Rhynchœnus suspiciosus et acetosœ. Ouv. Entom. 2". Division. Cuisses dentées. 18. Rhynchène valide, jR. validus. Rhynchœnus validus. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 157. n°. 124. Charans. pi. \^.Jig. 186. — Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 458. n". io3, et Rhynchœnus calcaratus. pag. A'^J. n°. 93. — Encycl. pi. 22^. Jig. 8. Voyez pour la description Charanson valide n°. i3i. 19. Rhynchène miliaire , R. miliaris. Rhynchœnus miliaris. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 457. n°. 99. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. 159. n°. 126. Charans. pi. Z.fig. 53. — Encycl. pi. 227. fig. 6. Nota. L'extrémité des quatre jambes posté- rieures est ciliée de poils noirs extérieurement. Voye;i pour la description Charanson miliaire n°. 129. 20. Rhynchène six-tacbes , R. sexniaculatus. Rhynchœnus sexniaculatus. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 166". n°. l5y, Charans. pi. 17. /ig. 207. Voyez pour la description Charanson six-ta- ches u°. 145. 21. Rhynchène hystrix , R. hysirix. Rhynchœnus hystrix. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. i\%2, n°. lai. — OuY. Entom. tom. 5. pag. 167. R H Y i(>7. n". i58. Charans.pl. i5._fig. 82. —Encjc'. p/.228./îg.6. foyez pour la description Cbaranson hisirix n». 147. 22. RnTNCHÈNE de Dufresne, R. Duflesnii. Rhynchœnusjhniorihiis dentalis , niger tomen- tosus y rostri eljtronimijue basi ^ ihonicis posticâ parle corporeque suhlus tiuno toinentosis , ely- trorum maculis sex auranliacis. Rhynchivmis Diijresnii. Kirb. Linn. Trans. vol. 12. tah. 22. Jîg. 20. — Ameris Dujresnii. Dej. {Cala/.) LoDgueiir 0 lig. Noir, diiveleux. Ce duvet d'un jaune ua peu doré sur la base du prolongement rosiriforine de la lêle, la partie postérieure du corselet , la base des él^lres , le dessous du corps à l'exception des deux avant-derniers scgmens de l'abdoraeu et les jambes. Corselet fortement tuber- cule. Eiylres striées, tuberculées , portant cha- cune trois grande» taches d'un bel'aurore sur leur partie noire. Extrémité des quatre jambes posté- rieures ciliée de poils noirs extérieurement. Toute la couleur de cet insecte est due au duvet c^ui le recouvre. Du Brésil. Nola. Le Rhynchcenus pardalis. Dalm. Ana- lect. Entom. Holin. l823. /ca^. 85. n°. 92 , nous paroït être celle espèce décrite d'après un indi- vidu dont les couleurs étoient altérées. 23. Rhtnchèse Ynca,i{. Ynca. Rhynchcenus Jèmoribus dentalis , niger ^ luteo iomentosus , nigro tuberculatus. Ameris Ynca. Dej. ( Calai. ) Longueur 9 lig. Noir, couvert d'un duvet gvis- jaundlre semé de tubercules noirs, excepté sur la têle et sur les pattes. Extrémité des quatre jambes postérieures ciliée de poils noirs extérieu- rement. Du Brésil. 24. Rbtschène Paon , R. Pavo. Rhynchœnus Jèmoribus dentalis , niger luteo prœserlim subtiis squamosus , elytromin striato- punctaionim maculis tribus squantoso-J'errugineis luteo cinctis. Amenj Pafo.GERTn. Ins. Spec.nov. Coleopt. I. pag. 286- n°. 425. Longueur 5 à 6 lig. Noir. Antennes brunes à massue noire. Tète chargée d'écaillés jaunâtres à l'exceptibp de l'extrémité de son prolongement. Corselet Aagriné ayant de semblables écailles surtout sui les côtés et en dessous , avec une tache latérale près de la tète , ferrugineuse entourée de Uist. Nat. Ins. Tome X. R II Y ^97 jaune. Elytrrs ayant des poinîs enfoncés r.-ngrs en stries , cJiargées d'éeajiles jaunes et de trois taches ferrugineuses sur chacune , entourées do jaune. La première placée à la base près de l'écus- son, la seconde plus loin (jue le milieu , s'éteudant un peu vers le bord extérieur, la troisième ver» l'extrémité. Dessous du corps couvert d'éeailles jaunes ainsi que les pattes , celles-ci de couleur testacée. Du Brésil. 25. RnvNCHtNE dcnlipède , R. dentipes. Rhynrhcrnus deniipes. Fab. Sysl. Eleut.lnm. 2. pag. 465. n". i55. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. 202. n". 188. Charans. pi. 8. fig. 90. a. b. — Encycl.pl. 228. Jîg. 10. Ployez ponr la description Cbaranson denii- pède 11°. 1 53. 26. RHrNcuÈNE cinq -points , R. quinque- punctatus. Rhynchcenus quinquepunclatus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 482. n°. 204- — Oi.iv. Entom. tom. 5. pag. 208. n°. 197. Charans. pi. 2IS. fig.'hZo. — Gyllenh. /«jT. J'uec. tom. i.part.Ti. pag. 197. n". I 10. — Curculio quinquepunc- latus. Patk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 201, n°. 18. — Panz. Faun. Germ.Jlis. ^i^. fig. 8. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cbaranson cinq-points n". 188. 27. Rhtnchène des noisettes , R. nucum. Rhynchcenus nucum. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag.^%Ç). ra°.228. —Oi,iv. Entom. tom. 5. pag. 2i5. n°. 207. Charans.pl. 5-7%. 47. — GvLt. Ins. Suec. tom. I. part. 3. pag. 201. n°. ii3. — Curculio nucuni.B.oss. Faun. Etrus. tom. J-pag. i23.7J".3i4. — Païk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 204. n°. 20. — Panz. Faun. Germ.Jlis. 42. fg. 21. —EncycL pi. 22^. fig. 10. a. b. c. d. — Balaninus nucum. Germ. Magaa. Entom. 1821. pag. 284- n°. 3. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cbaranson des noisettes n°. 201. Nota. M. Germar croit que le sj'nonyme de Patuer appartient plutôt au il. gulosus de Fab. 28. RHTNCHiNE des cerises , R. cerasorum. Rhynchœnus cerasorum. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 488. n°. 238. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. 224. n°. 2x8.Charans.pl. 4-fiS- 55. — Curculio cerasorum. Patk. Faun. Suec- tom. 3. pag. 206. 74°. 22. — Panz. Faun. Genn.Jas. 4'^.fig. 23. Nota. On le trouve dans toute l'Europe. Voyez pour la description et les auues syno- nymes Cliaranson des cerises a°. 207. 2(>S R H Y 2p. RnyscHh.SE velu , R. villosus. Rhjnchœnus rillostis. Fab. Syst. Eleut. tnm. 2. png. 484- n". 218. — OiAY. ErHom. tom. li. pog. i!2g. n". 225. Charans. pi. "hi^. Jig. 525. — Curcuho villosus. Fatk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 200. n". 21. Nota. Ouïe Irouve aux environs de Faiis. Celle espèce appartient au genre Ba/aninus de M. Ger- ma r. f^ojez pour la description et les autres syno- nymes Ciiaranson velu n°. 194. 3o. RHYNCHiiNE rouleur, R. tortri.T. Rhynchœnus tortri.T. P'ab. Syst. Eleut. tom, 2. pug. 491. Tî". 2^2. — Oliv. Eiitom. tùni. 'â. pag. 200. n<>. 21 3. Charans. pi. liL^. fig. 5zi. — Gyll. Ins. Suec. tom. 1. pari. 3. /'. — Curculio tœniatus. Payk. Faun. Suec. tom. 3. pug. rgi. n°.8. Voyez pour la descripiion et les autres syno- nymes CLuranson rubané a°. 2x6. 33. Rhynchïine des vergers, R. pomorum. Rhynchœnus pomorum. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 491. n°. aSo. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. 224. «o. 219 Charans. pi. "h.Jig. 27. a. b.r — Gyll. Ins. Suec. tom. i. part. "b. pag. jSS.tî". io3. — Curculio pomorum. Payk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 19g. n". it). — Anthonomus pomorum. Geru. Magaz. Entom. 1821. pag. "h-j-li. n°. 3. Voyez pour la descriplion et les autres syno- nymes Chaianson des vergers u°. ai5. R H Y 54. Ru v.NCBÈNE parsema, iî. conspersus. Rhynchœnus conspersus. Oiav. Entani. tom. 5. pag. 170. «". Mfi.tharana. pi. i>i,.Jig. 179. — Lijcus roreus. Fad. Syst. Eleut. tom. 2. pag. Do5. n". 55 i* — Encycl. pi. •j.j.^.Jig. 14. Voyez pour la descriplion et les autres syno- nymes Cbaranson parsemé n". i5û. 55. Rhyncbène annulé , R. annulatus. Rhynchœnus annulatus. Fab. S st. Eleut. tom 2. pag. 4G'5. n". 128. — Ohw. E/iiom. tom. 5., pag. 175. 71°. 148. Charans. pi. 6.J'g. 62. a. b. — Encycl. pi. 22Q. /ig. 1 1. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cbaranson annulé n°. J 54. 56. Rhynchène oculé, R. ocellatus. Rhynchœnus ocellatus. ^A^.Syst. Eleut. tom. 2, pag. 472. n°. 168. — Oliv. Entom. tom. 5. pag* i83. n°. 162. Charans. pi. "h.fig. 3i. — Encycl. pi. 2-.^.Jig. 8. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cbaranson oculé n°. 181. 07. RhtncbÈîje pupillaire , R. pupillatus. Rhynchœnus pupillatus. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 184. n°. i63. Charans. pi. ib.Jig. i85. — Rhynchœnus pupillator. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 46b. n°. xlrj. Voyez pour la descriplion Cbaranson pupil- laire n". 170. 38. Rhynchène monclieté, R. multiguttafus. Rhynchœnus multigutlatus. Fab. Syst. Eleut. tom. ■j,.pag. ^65. n°. i3b'. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. 182. Charans. pi. \h.Jig. i()3. — Encycl. pi. 22^. fig. 2. De Cayenne. Voyez pour la description Cbaranson mulli- moucbeté u°. 169. 39. Rhynchène couronné, R. corùnatus. Rhynchœnus coronatus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 459. n". io5. — Oliv. Entom. tom. ^. pag. i6j. n". 102. Charans. pi. Q. fig. no. — Encjcl. pi. 227. fig. 9. ^^qyei pour la description Cbaranson couronné, n°. l3a. 40. RhyiJchÈne du Sapin , R. Abietis. Rhynchœnus Abietis. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 464. n°. i3o. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. ï'60, n". 164- Charans, pi, ^. Jig. 4^^ eipl. 7. R II Y fg. 78. a.b.— GrLL. Tns. Suec. torn. t. port. 5. pag. 16G. /J". 86. — Cuirulio Abictis. Payk. Fdun. Suec. tom. a. pug. ibl). «°. 3. — Tanz. Faun. Genn.Jhs. ^z.Jig. i4- ^'oj>'e- pour la descriplion el les autres syno- nymes Charansou du Sapia u". i64- 41. Rqtnchène caligineux , R. ca/igirtosus. Rhynchag/ii/s caliglnosiis. Oliv. Entnm. tom. 5. /)ii^. 191. n". 172. Chanins. pi. •i.'2..,fig.'boo. — Lixtts caliginosus. Kab. 6^.ç/. Eleitt. tom. 1. pag. J04. /J°. 53. — Plmthus caliginosus. Gerh. lus. Spec. nov. Coleopt. 1. pag. 33o. «•>. 469. P'oyez pour la descrlplioa et les autres syno- nymes Charauson culij^ineux n". i56. 42. Rhyschèxe picoté, R. apiatus. Rhynchaenus fonioribus dentatis , nigcr, niti- dus , macuiis rufo tomentosis , in thoruce si- nuatis , in elytris subrotundis. RJiyncfiœnus apiatus. Oi.iv. Entom. tom. 5. pag. 171. n°. 144- Charans. pi. 2.8.Jig. ^-i^. Longueur 10 li"'. Alongé, noir, luisant. Tête, corselet, cuisses et dessous du corps ayant un peu de duvet roussûtre. Corselet caréné, chagriné, avec quelques taches sinueuses sur ses côtés. Ely- très ayant des lif;aes longitudinales de points en- foncés et cliargées de taches irrégulières presque toutes arrondies. Les taches sont formées par des plaques de poils roux. Exirétnilé des quatre jam- bes postérieures ciliée de poils noirs extérieure- ment. De Cayenne et de Surinam. 43. Rbynchène Panthère , R. pantherinus. Rhynchœnus pantherinus. Oliv. Ento?n. tom. 4- pag. 177. n". i54- Charans. pi. iZ. fig. i53. — Rhynchœnus marmoreus. V\a.Syst. Eleut. tom. 2,. pag. 463. n". 122. — Encycl. pi. 2.2.^. fig. 16". Voyez ponr la description Charanson Panthère n». 161. 44. RnYNCBÈsE charbonnier, R. carbonarius. Rhynchœnus carbonarius. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 485. 7»". 224.— Oliv. Entnm. tom. 5. pag. 228. n". 233. Charans. pi. o^.fig. 5i8. — Curculto carbonarius. Payk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 194. «o. II. — Fakz. Faii/i. Genn.fas. Az. fis- i8- Nota. Nous pensons que cet insecte est le Mag- dalis carbonaria de M. Germar. Ins. Spec. nov. Coleopt. 1. pag. 193. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Charanson charbonnier q°. i84- R II Y 299 45. RhyscuLve dorsal , R. dorsalis. Rhynchœnus dorsalis. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 454. «". 83. — Oliv. Entom. tom. 5. pag. lab. n". 122. Charans. pi. \i^.fig. 169. a. h. — Gïll. Ins. Suec. tom. 1. part. 3. pag. 170. M". 109. — Curculto dorsalis. Pavk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 200. n". 17. — Panz. Faun. Germ. Jus. 17./%-. 9- — Encycl. pi. 2.26. Jig. 6". Nota. Fabricius et Olivier placent à tort celte espèce parmi celles à cuisses simples. Voyez pour la description el les aulrcs syno- nymes Charanson dorsal n". 70. On placera dans cette division \q% Rhynchœnus avartis , pectoralis , vorax et rana. Fab. Syst. Eleut. et les Rhynclu.enus leopardus el laticollis. Oliv. Entom. CIONE , Cionus. Claibv. Lat. Oliv. {Entom.') Rhynchœnus. Fak. Curculio. Lins. Geoff. Ub Géer. Oliv. {Encycl.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Télramères , famille des Rhyncho- phores, tribu des (^haransoniies. Parmi les genres de celte tribu qui ont les an- tennes coudées avec leur premier article très- long, ceux de Charanson , Lixe , Lipare , Rhya- cliène et Cryptorhynque ont plus de dix arti\;les aux antennes j les Rhines et les Calandres n'en ont que huit, les Cossous en ont neuf et les Orchesle» qui en ont dix comme les Ciones se distinguent facilement de ces derniers par leurs pâlies posté- rieures propres à sauter et par la massue de leurs antennes n'ayant que trois arlicles. Antennes coudées , insérées un peu après le milieu du prolongement de la tête, composées de dix articles , le premier long , les quatre derniers réunis en une massue ovale. — Mandibules courtes. — Léfre presque nulle. — Palpes peu apparens. — Tête ayant un prolongement rostriforme fort long , manifestement plus étroit qu'elle, sillonna latéralement pour recevoir le premier article de» antennes dans le repos , peu courbé en devant et portant k son extrémité les parties de la bouche. — Corps globuleux. — Corselet petit, ayant sa parlie postérieure presrjue de moitié plus étroite que les élytres. — Elytres convexes , presqu'aussi larges que longues, se recourbant postérieurement et couvrant des ailes. — Abdomen grand , pres- que carré. — Pattes de longueur moyenne , pro- pres à la marche j tarses ayant leur troisièine ar» ticle élargi, cordiforme, profondément bilobé. Le nom de ce genre est celui que les Grecs donnoient h. des insectes qui altaquoient les grains, Plusieurs espèces vivent tant sous la forme de larve qu'en état parfait sur les Scrophulaircs et lei Verbascums. Rapportez aux Cloues les Rhynchœnus scro- phulanœ y verbasci , thapsus et blattanœ d: Fab, Syst, Eleut. (auxquels il faut comparer le, Ch^- 3oo R lî Y ransoDS de la StropLulaire n". j85, et du Ve^as- ium u°. )86 deceDiclijaniiie.) Le-R/iy/icAcF/îi/i ohns de Fab. est encore de ce genre. LIXE , Lixus. Fab. Oliv. {Entom.) Curculio. l.ixN. Geoff. De GÉEft. Fab. Oliv. (Encycl.) Rhynchccnus. Fab. ^ ,^ Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tt'tramèies , Timille des Rliyncho- i>hores , tribu des Churaiisonilcs. Danslegroupede Charaasonites fraclicornes qui a les antennes composc'es de onze arlicles , les gen- res Cliaranson, Rii^ynchène et Cryptorli_ynque ont la massue des an tenu es fornice de l rois ar iules seu- lement ; K'S Lipares qui comtne les Lixes ont la massue de quatre articles, s'en distinguent en ce ijue cetle massue est furmde brusquement et de ligure ovale. Antennes coudées , insérées près du milieu du prolongement de la lêle , composées de onze ar- ticles, le premier plus court que le prolongement, n'atteignant pas au-dtlà des ^eux , leur massue de quatre articles, en fuseau alongé cl formée pre. qu'insensiblement. — Mandîbules\j.\-ges , leur côté extérieur arqué avec un sinus à sa base. — Lèfre coxnî't 1 en carré transversal , petite , en- iJ^ie. — Palpes très-courts. — Tête ayant un ])rolongement roslriforme long , maniteslemeut plus étroit qu'elle, sillonné latéralement pour re- cevoir le premier article des antennes dans le re- pos, un peu courbé en devant et portant à son oxlrémiié les parties de labouclie. — Corps ordi- nairement étroit , alongé, quelquefois tiliforuie. Corselet se rétrécissant vers la tète, presque de la largeur des élylres à sa partie postérieure.— Blytres très- dures, recouvrant l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne j jambes ayant une dent forte , cornée , à la partie antérieure de leur extrémité j tarses garnis en dessous de lorles pe- lotes spongieuses , leur pénultième article bilobé , le dernier muni de deux forts crorhets. Plusieurs espèces de Lixes fréquentent les fleurs .^ynanthérées et particulièrement les Chardons j d'autres se trouvent par terre dans les pâturages et au bord des cbemins : ceWe aoia.viéeparapleciicus se tient sur la Pliellandrie {Phellandrhmi aquati- cu7n). Voyez pour ses moeurs le Cbaranson para- jilectique n°. Sa de cet ouvrage. Les larves vi- vent en général dans les tiges des plantes , elles .^y transforment et n'en sortent qu'à l'état par- ^ail. Rapportez à ce genre les Charansons rétréci n°. 02. pi. aay. lig. i , serpent n". 83. pi. aab". litr. la , huit lignes n". 84. pi. aaG. fig. i5, semi- ponctué u°. 85. pi. 226. fig. 16, pjrapleclique ji°. 8a. pi. aab". fig. 1 1 , d'Ascanius n". 94. pi. 227. fig. a, filiforme n". 87. pi. 226. fig. 19, cylin- drique n». 88. pi. aad. lig. 18, mucroné n". 90. pi. 226- fig. 17 de ce Dictionnaire. Les s'spèces suiyaates doivent eatrer dans le Vx H Y genre Cleonis. Dej. Catal. ( démembrement dos Li.vus'). Jjcs Charansons livide n". 325. pi. 201. fig. ut), suliirostre n". 266. pi. 23i. fig. 1, nébu- leux n". 265. pi. 23o. fig. 18. (le synonyme de Gni'Uroy nous semble d'juleux), tigré n». 267. pi. 23 r. lig. 2. {^Curculio morbil/osus. Fab. Syst. Eleut. loin. 2. pag. 614. n". 46), gramraique n». 282. |il. 23i. fig. 8, nphtal-iii!lvéci à sa par- lie antérieure. — Elytres très -dures, recou- vrant l'abdomen. — Abdomen gros. — Pattes de longueur moyenne; jambes terminées par un onglet solide J tarses garnis en dessous de fortes R II Y pelotes spongieuses, leur jH'iiiillième ar;ii'le bi- Jubé , le cltinier muai du deiiA forts ciocLels. Les insecies de ce {;enre dont le nom vient d'un mol ^vec qui sij^iiilie : i-enjlé , vivent ordi- iiaireaient à lene et ne sont pus vifs dans leurs inouveoiens ; la plupart niainjuant d'ailes; les es- pèces sont en petit nombre, elles liabitenl l'an- cien conlineat , l'Europe princi|>aleaieul. Leurs larves ne nous sont point connues. Rapportez à ce p,eure le Cbaranson germain II". )83. pi. 229. lig. 10 de ce Uictionnaire ( en rcuancliant le synonyme de Linné; ceux de Sco- poli , de Sulzer, de Schoeller, de Scliranck , de Laicbarling , de Devillers sont douteux), et les Lipares , 1°. (acbeté de brun n°. Soy ( Curcu/jo gcniianus. Lins. ) ; 2°. sinistre n". 5iO {^Curculio gûibralus. Fab. Sjst. Eleut.); 3". porte -faix II". 5i2 de i'lintomoloj;ie d'Olivier. Les Cbaranson colon n°. 28 , et bimaculii n". 29 de ce Dictionnaire doivent se rapporter au genre I.epyrus. Dej. Catal. (démembrement de celui de Liparc). Le Cbaranson caréné n". 277 ( Curculio i'ariolosus. Fab. Syst. Elcut. Liparus carinatus. Oi.iv. Entom. n° . 3i6 ) appartient au genre Tlfe- Ictis. Uej. Catal. (démembi émeut du genre Li- l"""^^- . , . , Nota. Nous Ignorons les caractères des genres Lcpynis et Me/eus. CRYPTORHYNQUE, CryptorhyncTius. Illig. L.\T. [Consid.') Rliynchivnus. Fab. Oliv. (JEnlom.') Curculio. LiNN. Ue GfiEa. I'ayk. Geoff. I'anz. Uliv. {Encycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des ïétramères, famille des Rliyncbo- j'bores, tribu des Cliaransjniles. Les antennes ayant buit arliclesavanlla massue, celle-ci composée de trois , tel est le caractère d'un groupe de Cbaransouites fraeticornes {^l'oyes Rhtnchophores) dans lequel se rangent les genres Cbaranson , Rbyncbène et Cryplorliynqne. Le premier a ses antennes insérées vers l'extrémité du prolongement antérieur de la tête , celui-ci toujours court et épais; ce genre ainsi que celui de Rbyncbène n'a point de sillon à la poitrine pour recevoir dans le repos le prolongement de la tjle. Les caractères génériques des Ci-yptorLynqnes é'ant absolument les mêmes que ceux des Rbyn- i lunes , à l'exception de l'exisience d'un sillon lougitudioal sous le corselet , nous renvoyons à ce dernier genre pour éviter les répétitions. Voyez 1\hy.nchése. Le no n de ce genre est dérivé de deux mots grecs qui signitient : bec caché. Les Cryptorbynques contiennent plus de cent espèces dont la plupart liabilent l'Europe. Quelques mâles exotiques ont deux corues placées latéralement sur le prolonge- ment rostriforme de la tête. Voyez pour les géné- laiités les articles Charahso» et RHï.vcHopHûaEs. n il \ 1". Diftsion. Cuisses simples. 3oi Oa rapportera à celte division les Cbaransnns péricarpe n°. 60 , jayct 11° 3y. pi. 22O. fig. 1 , et du Vélar u". 64 de ce Dictionnaire. 2". Dii'ision. Cuisses déniées. A celle seconde division appartiennent les Cba- ransons Taureau n". i55. pi. 227. tig. 10 et pi. i;34. fig. 19 , cornu n». i54. pi. 227. lig. i3 , raboteux n°. 142 , bombioe n°. i38. pi 227. Cg. 14, vari- queux pi. 228. iig. 2 , et Scorjiioii (ces deux der- niers n'étant qu'une même espèce) n''^ 140 et 141, moucbeté n°. 143. pi. 228. iig. 3, Hibou n". i(>3, de la Patience a°. 171 , sligmaten". i5l , trima- culé no. 192, didyme n". 190, goutelette n". 189, troglodyte n". 19(3 de ce Dictionnaire. Nota. Nous ne doutons pas qu'il n'y ait d'aulre» espèces de ce genre décrites parmi les Cbaransous de cet ouvrage, mais l'auleur ne faisant point uieu- tion de la présence ou de l'absence du sillon ]kc- toral qui distingue les Cryptorbynques , nous ne pouvons citer avec certitude que les précédentes. Les auteurs modernes ont dispersé ces Cbaran- soniles dans ditlérens genres et particulièrement dans ceux de Falciger, Campylirhynchus , Cryp- torhynchus et Eccoptus. Dej. Catal. CALANDRE, Calandra. Clairv. Fab. Lat. Oy-w. {Entom.') Curculio. Linn. Geoff. DeGéeb. Oliv. (^Encycl.) Rhynchophonis. Herbst. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères, famille des Rbyncbo- pbores, tribu des Cbaransonites. Tous les Cbaransonites oui plus de huit arlicles aux antennes, à l'exception des genres Rbine et Calandre; les premières se distinguent de celles- ci par l'insertion de leurs antennes vers le milieu du prolongement de la lêle et par la forme cyLia- dracée Irès-alongée de la massue. .Antennes coudées , insérées près des yeu.\ à la base latérale et iiiléncure du iirolongement de U tête , composées de buit articles, le premier fort long, lessixsnivans courts, lesecond et letroisiètiie presqu'égaux enti'eux, obconiques , un peu plus longs que les quatre d'après, les quatrième , cin- cïuième , sixième et seplième seaii - globuleux . égaux enfreux, le uuilieme lanlot en massue presque triangulaire, revêtue d'une peau coriace, composée intcneurement d'une substance inolie , comme spongieuse ; son extrémité compriaiée Iransveisalemect , son bord autéiieur formant une petite poinle aiguë : tantôt en une massue ovale globuleuse que la peau coriace ne recouvre pas en entier, en' sorte qu'on aperçoit la substance spongieuse qui en sortant semble former un neu- vième article , son extrémité comprimée des deux côtés , son bord antérieur tronqué , aigu ; quelque- fois ea une massuç ovale. — JÙandd'ulcs obtuse* ,' 3o3 R II Y u^'ant trais crjnelures dont l'apicale ou rinterinû- (liaire est plus grande et plus profonde, leur ex- tit'mité ayaut deux dénis inégales , obtuses. — Mâchoires ayant un appendice demi-membra- neux, velu. — Palpes maxillaires tiès-petils ; palpes labiaux nuls ou peu dislincls. — Lèpre et ?//e«^o« réunis en un corps de substance cornée, étroit , presque linéaire , un peu échancré au milieu de son extrémité. — Tête plus étroite que le corselet , ayant un proIon£,eraent rostriforme maniPestement plus étroit qu'elle , alongé , re- courbé, cylindrique, grêle, n'ayant point de sillon latéral pour recevoir le premier article des antennes dans le repos et portant à sou exlrémilé les parties de la bouche. — Corps ovale-ellipti- «JMC, un peu déprimé en dessus. — Corselet grand , ïélréci antérieurement. — Elytres un peu aplaties en dessus , ue recouvrant point l'anus. — Pattes ferles; jambes ciliées intérieurement, terminées par une pointe forte et crochue, les deux ou les quatre antérieures unideutées à leur partie inté- rieure vers l'extrémité ; tarses ayant leur troisième article plus large que les autres, cordiforine , mais point disliaclement bilobé , spongieux en dessous. On tonnoît plus de trente espèces de ce genre dont le nom vient d'un mot vulgaire appliqué dans plusieurs de nos provinces aux insectes qui dévorent les semences. L'un des se.ves dans qut'l- fjues espèces exotiques a sur le prolongement de la têle un sillon longitudinal duquel sortent des poils roldes et serrés qui forment une espèce de crêie. Voyez pour les généralités le mot Cua- r..\Nsoî». Rapportez aux Calandres les Charansons colosse n". 2. pi. 224. fig. 2, palmiste n". 3. pi. 233. lig. 17 et 18, longipède n". 5. pi. 22.'). lig. 2 , fer- rugineux n°. 6. pi. 225. iig. 3. pi. 235. fig. ig et pi. 204. fig. I, géant n". 1. pi. 224. lig. i, bordé n^. 7. pi. 225. fig. 4) ensanglanté n°. 4- pl- 220. fig. 1, sanguinolent n°. 8. pi. 225. fig. 5 , l'ascié il". 9. pi. 225. fig. 6 , cafre n". 17. pi, 225. fig. g, rubéira u°. 21. pi. 225, (ig. 11. (le synonyme de Fabricius est douteux ), liémiplère n°. i4- pi. 225. lig. 7, bariolé n°. l5. pi. 225. fig. 8 , quadripus- lulé n°. 100. pi. 227. fig. 5, bituberciilé n°. 81 , du blé n°. 78. pi. 22b. lig. 8 , du ris n°. 7Q. pi. 226. fig. 9, et raccourci a°. 35. pi. 225. lig 10 de ce Dictionnaire. COSSON, Cossonus. Clairv. Fab. Lat. Otiv. {^Entotn.^ Curculio. Fab. Payk. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères, famille des Rhynclio- phores, tiibu des Charansonites. Parmi les Charansoni les fraclicornes , les Or- cliesles el les Ciones ont les antennes composées de dix articles j les Rhines et les Calandres de liiiit : dans les genres Charanson , Rhynchène , Cryptorhynque, Lipare et Lixe, ces articles soat R n Y au nombre de onze, ce qui sépare tous ces genres de celui de Cosson. Anteniies couilées , insérées vers l'extrémité la- térale du prolongement de la tête , composées de neuf articles distincls, le premier alongé, le second et le Iroisième un peu plus longs que les suivans; les quatrième , cinquième , sixième , septième et hui- tième très-courts , le neuvième formant une mas- sue ovale que la peau coriace ue recouvre pas en entier, de sorte qu'on aperçoit la subslance spon- gieuse qui en remplit l'intérieur et qui semble former un article particulier. — Mandibules ai- guës, unidenlées au côté interne, au-dessous de l'extrémité. — Palpes distincts. — Lèvre presque nulle. — Têle ayant un prolongement rostriforme maiiifestement plus étroit qu'elle, sillonné latéra- lement pour recevoir le premier article des an- tennes dans le repos, un peu courbé en devant et portant à son exiréniité les parties de la bouche. — Corps alongé , presque linéaire , un peu dé- primé eu dessus. — Corselet plus étroit anlérieu- lement. — Ecusson peu distinct. — Elytres dures, recouvrant les ailes et l'abdomen. — -Pattes de longueur moyenne; jambes terminées à leur parlie intérieure par une épine crochue; tarses linéaires, leur troisième ailicle à peine dillérent des précédens. Le genre Cosson renferme peu d'espèces , elles habileut sous les écorces d'arbres; c'est là proba- blement que les larves Irouveni leur subsistance : cetle habitude paroit rapprocher les Cossous des Scolyiaires , premièie triJjudela famille des Xylo- phages. Rapportez à ce genre le Charanson linéaire n''. 96 de ce Dictionnaire. (^Cossonus linearis. Clairv. Entnm. Heh'ét. pag. 5q. n". 1. pi. 1. Jig. 1. 2. et s., h. — Oliv. Entoin. toai. b. pag. 425. n°. 525. Charans. pi. '55.Jig. 534. ". b. c. — Curculio linearis. Panz. Faun Germ.Jas. 18. ^'-- 7- Nota. M. Olivier mentionne à cet arlicla une variété entièrement ferrugineuse qu'il nous paroit avoir décrite depuis dans sou Enlomo- logie sous le nom de Cosson Jerrugmeux ( Cos- sonus ferrugineus. Claikv. Entom. Helfét. pag. O'o. 7î". 2. /;/. \.fig. 3. 4 ei C.) Le Cossonus lyniexylon. Oliv. Entom. totn. 5. pag. 427. n". 529. Charans. pi. lyù. fig. 538 est regardé par MM. Mégerle et Dejeau \^Catal.\ comme le type du genre Bullnjer. M. Latreille dans son Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. /;«^. 275 fait une seconde division dans le genre Cossonus^ cetle division nous paroit dillérer des espèces dont nous venons de parler par les caractères suivans, Piolongement antérieur de 1* tête très-court; dernier article des antennes enr lièrement recouvert d'une peau coriace, point de sillon apparent propre à recevoir le premier arr ticle des antennes ; corps presque cylindrique, so^ dos convexe j troisième article des tarses lar^e , R H Y eoidifomie, dchancrû en dessus pour recevoir le (juad-ièiue. Là vienl se plaçai VHylesiniis chloro- ptis. 1''ab. Syst. hleut. Curculio chloropus. Panz. Fctun. Gerin. Jus. i^- Jig- '4. MM. Germai' et )>ejeun {Cdtal.) nieiteiit cel insecte dans leur jjeuie Rhjncolus, ( S. F. et A. Serv. ) RIIYNCIIITE, Rhynchiles. IIeubst. Lat. Ol:t. ( EtUom, ) Rhirioittucer. Geoif. Clairv. Atlcla- bus. 1''ab. Oliv. {Encycl.) Payk. Geure d'iiisccles de l'ordre des Coléoptères , section des Télramères , fu.-nille des Rl)_j'ncbopho- rcs , tribu des Cliaransonites. Les Cliaraasoniles rcclicornes , c'est-à-dire à antennes droites , sont les goures Breule , C^las , Apodère , Atlelabe, Rb^^ucbite, Apion , IJracliy- ccrc et Rbamplie. Le caractère dislinctif de ce dernier est d'avoir les anleunes placées entre les jeux , à la base du prolongemeut roslritorme de la Icte. Les Brachycères n'ont que neuf articles aux antennes , et tous les articles des tarses en- tiers j le prolonti^einenl de la tête , dans les Apious, est cylindrique ou conique, et leur abdomen est veiillé , globuleux. Les lirentes ont les antennes presque lilit'ormes et le corps linéaire j la massue des antennes dans les Cylas n'est formée que d'un seul article. Les Apodères ont la tète dégagée du corselet et un cou distinct. Enliu, les Atlelabes ont le prulonf^ement de la tète court , et leurs mandibules sont sans dentelures saillantes à leur partie extérieure. Antennes non coudées , insérées vers le milieu du |>rolongeinent de la tète , composées de onze articles, les intérieurs un peu plus longs, presque c_^llndriques , ceux du milieu presque globuleux ou obconK[ues , les trois derniers distincts, formant réunis, une massue ovale , un peu perfoliée. — Miindibules muuics d'une dent mtcrne avant leur pointe, creusées lutérieuremeat , ayant des dents tres-apparenles sur leur couvexité extérieure. — Mâchoires étroiie-i. — Palpes très -courts, peu apparens , coniques, les maxillaires de quatre ar- ticles, les labiaux de trois. — Lèvre petite, en- tière, peu apparente. — Tète petite, à moitié euluncée dans le corselet , ayant un piolongement josirilorme très- long , dilaté à l'extrémité. — Corps ovale, allant eu se rétrécissant en devant. — Corselet cyliudro-conique , plus large posté- rieurement, portant souvent dans les mâles une épine latérale. — Abdomen carré , un peu arrondi pos.érieurement. — Ja/w/ià'.s ayant à leur extré- niittj deux épines très- petites , presque nulles; pé- nultième article des tarses bilobé. Ce geure dont le nom vienl d'un mot grec qui slguilie : l>ec , renferme plus de trente espèces presque toutes européennes. Leur taille n'est pas grande; la plupart brillent de belles couleurs mé- talliques. Leur manière de vivre ne dill'ère point de celle de» Aitelabes, non plus que leurs larves. Voyez AïTELABE. Il H Y 3o3 1. RaïNCHiiE Bacclius, R. Bucchus. Rynchites Bucchus. Lat. Gen. Crust. et tnsi tom. 2. piig- 24b. 71°. I . — Oliv. Entant, tom. 5- pag. 20. n°. 27. Attelab. pi. 2,. fig. 27. a. b. c. — Gyllenu. Ins. Suec. tom. i. part. 3. pag. 2?^ n°. 3. — Attelabus Beicchus. Fab. Syst. Eletiti tom. 2. pag. 421. n". 27. — Payk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 17-'. n°. 4. — Pasz. Faun. Ger/iit /as. 20. fig. 5. Mâle. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Attelabe cuivreux , a", ilj. pi. 3C6. L lig. I. a-d. 2. RuYKCHiTE da Bouleau , R. Betuleti. Rynchites betulœ. Olit. Ent. tom. 5. pag. 2iv n". 29. Attelab. pi. ^. fig. 2g. a. b. — Gyi.i.einbi Ins. Suec. tom. 1. pari. 3. pag. 19. n". i, — At~ telabus Betuleti. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag> 421. n°. 28. — Panz. Faun. Germ.fas. 2,0. fig. 6. Femelle. — Attelabus Fopuli. Payk. Fau/i. Suec. tom. 3. pag. lyo. n°. 3, en excluan". sa va- riété y j qui est le Rbynchile du Peuplier. Nota. On en trouve une variété dont tout le corps est violet. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Attelabe vert , n". 14, pi. 366, L fig. 3. 3. Rhyncuite du Peuplier, iR. Populi. Rynchites Populi. Oliv. Ent. iam. 5. pag. 20. 71». 28. Attelab. pi. 2,.Jig. 28. Mâle. — Gyllenhi Ins. Suec. tom. \. part. 3. pag. 21. 71°. a. — At- telabus Populi. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 422. 71°. 29. — Payk. Faun. Suce. tom. 3. pag. 171. n". 3. Variété y. — Panz. Faun. Germ.Jas. 20. fig.'J. Mâle. — Rhino/7iacer Populi. Clairv. Ent. Helfét. pag. 110. 71°. 2. tab. xh.Jig. 3 et ^. Fe- melle. Voyez pour la description cl les autres syno- nymes Attelabe duré, n°. i5, pi. 366, 1. lig. 2. 4. Rhyischite cramoisi , R. œquaius. Rynchites cequatus. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 24. 71°. 33. Attelab. pi. 2,._fig. 33. — Gïli.. Ins. Suec. toi7i. 1. part. 3. pag. 25. n°. 5. — At- telabus cequatus. Fad Syst. Eleut. tom. 2. pag, 422. 74°. ';i2. — Payic. Faun. Suec. tom. 3. pag. 173. 7»°. 6. — Panz. Faun. Germ.Jas. 2.0. fig. 8. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , en excluant la citation de Linné, Attelabe cramoisi , n". 17 , pi. 566 , L fig. 7, 5. Rbynchite Licolor, R. bioolor. Rynchites nigar , capite ( rostro excepta ) , thoracis dorso , scutello elytrisque ntbris. R-^nchites bicolor, OuTi Ertt- tom. xi. pag. zj. 3o4 R II Y n". 3l. Attelai), pi. 2. fig. 3l. — Altelabiisbkolor. I'ad. Syst. Eleiit. tom. z. pug. 422- if. 3o. — Encycl.pl. 36b'. \.Jig. 5. Ijcngueiir 4 lig. Noir; lèle, dessus du corselet, f'cussoii et élytres rouges. Prolongement rostri- f'orrae de la iclc noir. Têle et corse'et finement poiniillt's. El_ylres ponctuées , une partie de ces poinis formant des stries très-dislinctes. Il se trouve en Araéiique. 6. Rhynchite pubesceot, R. pubescens. Rynchites pubescens. Oliv. Entom. tom. 5. pag. 24. n°. 34. Attelab. pi. z.Jig. 34. — Alte- lahus pubescens. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 42 1 . «". 25. • De France ; il est commun aux environs de Paris. Voyez pour la descriplion et les aulres syno- nymes Atlelabe pubesceat, n°. la , pi. 366, I , «g. 8. 7. RHYNcniTE violet , K. alliariœ. Rynchites alliariœ. Oliv. Ent. tom. 5. pag. 2.5. n°. 35. Attelab. pi. 2. fig. 35. — Gyllenh. Ins. Suec. tout. i. part. 3. pag. 26. n°. 6. — Atlelabus alliariœ. Fab. Syst. Eleut. font. 2. pag. 425. W. 47. — Payk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 175. «". a. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, en excluant la citation du n°. 6 de Geof- iroy , Attelabe violet , n°. )8 , pi. 366 , I , fig. 9. 8. Rhynchite poli , R. poli tus. Rynchites nigro-violaceus, vix pubescens, tho- race elytrisque punctatis. Rynchites politus. Stèv. ( Dejean. Catalog. ) Longueur i lig. D'un noir-violet, un peu pn- bescenl. Corselet et élytres ponctués irrégulière- ment. De la Russie méridionale. Rapportez à ce genre les Altelabus cupreus , liungai-iciis et cœruleoccphalus. Fab. Syst. Eleut. Nota. Les Rliyncbites nigripenne et à collier de l'Entomologie d'Olivier nous paroissent ap- partenir au gcnie Rbiuomacer. CYLAS , Cylas. Lat. Oliv. {Entojyi.) Brentus. I'ab. Oliv. {Encycl. ) Genre d'insectes do l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Rhynchopho- ves , tribu des Ciiaransouites. Les Charansonitcs recticornes qui ont les an- tennes de onze articles sont les genres Brente , Apodère , Attelabe , Rhynchite , Apiou et Rliam- phe ; les Bxachycères n'ont leurs antennes que de jieuf articles, ce qui dislingue tous ces genres de celui de Cylas. entonnes non coudées ^ moniliformes , plu3 R II Y courtes qtie le corselet , insérées vers le mîliea du prolongement de la lêle, composées de dix ar- ticles distincts, les neuf premiers très- courts, le dernier grand , formant une massue ovale très- alongée. — Mandibules courtes , bideutées à leur extrémité. — Hlâchoires , palpes et lèvre peu distincts; menton presqu'orbiculaiie. — TeVe ayant un prolongement rostiiforme manifeslement plus étroit qu'elle, plus épais à sa base qu'à son extré- mité, alongé, presque cylindrique, point courbé, ponant à son extrémité les parties de la bouche. — Yeux grands. — Corps alongé. — Corselet di- laté antérieurement , ovale -globuleux , rétréci à sa partie postérieure et devenant brusquement cylindrique. — Ecusson nul. — Elytres dures, voûtées , embrassant les côtés de l'abdomen. — Abdomen ovale , convexe , aigu postérieurement. — Pattes assez longues; jambes n'ayant qu'une pointe très-courte i\ leur extrémité j pénultième article des tarses bifide, cordiforroe. M. Latreille est le fondateur de ce genre. On n'en connoît que deux espèces, l'une du Sénégal ( C. brunneus), l'autre des Indes orientales (6'. forniicarius'). Rapportez à ce genre le Brente brun , n". 4 de ce Dictionnaire, /!?. ^hÇt.fig. 2. [Cylas brunneus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 244- n°. i. Brentus brunneus. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 548. n". II. ) APODERE, Apoderus. Or.iv. {Entom.) Lat. Attelabus. Linîj. Fab. Panz. Claibv. Oliv. (£«- cycl.) Rhinomacer. Geoff. Genre d'inse'iles de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Rhyucho- phores, tribu des Charansonites. Dans les Charansonites recticornes, un petit groupe (^i^oyez Rhynchophores) a les antennes terminées en massue , composées de onze articles, dont huit distincts avant celte massue; les Atle- labes, les Rhyncbites et le Apions qui avec les Apodères forment ce groupe n'ont point comme ce dernier genre la tète portée surun cou distinct; de plus les Apions et les Rhynchites ont les deux épines qui terminent leurs jambes fort petites et dans les Atielabes ces épines toujours au nombre de deux , sont très-forles. Antennes non coudées , insérées à la partie su- périeure du prolongement de la lêle et vers son milieu , composées de onze articles, les trois der- niers formant une massue. — Mandibules en- tières , aiguës intérieurement, creusées, dentées vers le milieu. — Palpes maxillaires filiformes. — Tête dégagée du corselet , postérieurement alongée en un cou distinct et nodiforme, ayant un prolongement rosiriforme court, .large, dilaté à son extrémité, celle-ci terminée par les parties de la bouche. — Yeux ronds , un peu saillans. — Corps ovale. — Corselet arrondi , sans rebords, plus large que la lêle , plus étroit que les élyires. — Ecusson R II Y — Kcusson assez grand , arvondi postrrieurcrnent. — Efyires dures , convexes, couviaiil les ailes et l'abdomen. — Abdomen cai'ié. — Pâlies de lon- gueur moyenne j jambes lermiut'es par une sçule et forte dpine ; tarses ayant leur troisième article lara;e et bilobé. Apodôre vient d'un mot grec qui signifie : écorché. On connoît une douzaine d'espèces de ce genre, toutes de l'ancien continent ; leur taille est pciiio. Leurs mœurs et leurs larves ne dilièrent point de celles des Atlelabes. f'oyuz ce mot. I. ApoDÈRE de l'Aveline , A. Avellanœ. Apodents niger , feinoribits ntbris , thontca partiin oinninôi>e nigro Inngitudiiialitèr prof'undè sulcato ; eljtrortim nibiaruin striis crenato-punc- iatis. Attclahtts Ai'el/'tnce. T.inn. Syst. Nat. 3. 619. a. — Atlelabiis Coryli. var. b. Fad. Syst. Eleut. toril. 2. pag. 4't'- n". I. — • Payk. Faun. Suec. tout. 7). pag. 16I}. n". I. — Lat. Gen. Crust. et Ins. loin. a. pag. 24t). — Attelabus Curyli. Clairv. Entant. Hch-ct. pag. 1 18. n". t. pi. l'â./ig. 1. 2. 3. et a. b. — De Géer , Ins. toni. 5. pag. aSy. n" . 46. pi. %. Jîg. 3. — l,aTèie écorclit'e. Geoff. //m". Paiis. toni. 1. pag. •J.'fh. n°. 11. — Encycl. pi. 5b"3. Apod.Jig. I. Longueur 3 lig. 7. Noir, luisant. Elytves et c;iisses à l'exception des genoux, d'un beau rouge. Corselet souvent entièrement rouge avec un sillon longitudinal profond. Elytres striées j ces stries ponctuées et crénelées. Commun aux environs de Paris. 2. Apodère du Noisetier, A. Coryli. Apoderus niger, thnrace longiitidinalitcr pro~ fundè sulcato , elytroruin rubroruni striis crsnato- punctatis. Attelabus Coryli. Ijtns. Syst. Nat. 2. 6ig. i. — Attelabus Coryli. Fab. Syst. Eleut. toni. 2. pag. 416. n". 1. — Païk. Faun. Suec. tom.O. pag. ibti. n". I. — Attelabus Coryli. var. a. I/AT. Gen. Crust. et Ins. toni. 2. pag. 246. n". i. — De GÉsa, Ins. toni. 5. pag. 207. nP. 46. pL 8. fig. 3. var. Longueur 3 lig. ~. Entièrement noir-luisant à l'excieption des élylres qui sont rouges, celles-ci ayant des stries ponctuées et crénelées. Le corselet a un sillon longitudinal profond. Du nord de l'Europe. Nota. Ces deux pre-nières espèces ne sont peut- être que des variétés l'une de l'autre; on les a confondues ensemble sous le nom d'Atlelabe tête écorchée n". 2 de ce Dlcliouuaire. 3. Apodère de Panzer, A. intermedius. Apoderus niger, elytroruni rubroruni punctis serialis , thorace vix longitudinalitèr sulcato. Hist. Nat. Ins. fonte X, R II Y 3t,3 Attelabus intcnnedius. PAttz. Faun. Germ. Jas. -iS. fig, 22. Longueur a lig. ~. Noir, luisant ; corselet ay.int un sillcmlonsitudinal peu appaicnl. Elvtres routes avec Jes séries de points enJoncis. Coustamn;ent plus petit que les précédens. D'Autrlclie. Il n'est pas commun. Rapportez encore à ce genre les Atlelabes perlé n". 7- pi- ^65. Apod. lig. 3, et corselet roux u". 1 1 . pi. û05. Apod. hg. a de cet ouvrage. APION, Apion. Herbst. Lat. Otir. (Entom.) KiRB. Curculio LiNN. De Géer. Rhinomacer. Geofp. Clairv. Attelabus. Fas. Oliv. (^Encycl.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramèies , famille des Rbyncbo- pliores, tribu des Cliarausoniles. Un groupe de Charansoniles rectlcornes a pour caractères : antennes composées de onze articles , terminées en massue , en ayant huit distincts avant celte massue. ( f^oyez Rhynchophores. ) Dans ce groupe les Apodères sont recounoissables par leur lêle portée sur un cou distinct; les Atlelabes ont le prolongement rostriforme de leur tète gros et court, leurs jambes sont munies à leur extrémilé de deux fortes épines ; les Rhyncbiles ont le pro- longement de la tôle dilaté à son extrémité et l'abdomen carré : ce dernier caractère leur est commun avec les Atlelabes. Antennes non coudées, insérées sur la parlie iuléneure du prolongement de la lêle, avant son milieu, se cachant sous la tête (tlaus le repos), composées de onze articles , les trois derniers for- tement réunis en une massue ovale-aiguë. — Ma?i- dibules courtes , ayant une dent à la parlie exté- rieure de leur base et deux autres forles vers l'ex- irénutc. — Mâchoires et palpes peu distincts. — Lèvre presque carrée, entière; menton en carré alongé. — 7'ê^e alongée postérieurement , reçue dans le corselet , sans cou ajiparenl, ayant un pro- longement rofliiformc alongé, conique ou cylin- drique à l'extrémité; celle-ci portant les parties de la bouche. — i:^e«j;. proéminens. — Corps ovale arrondi à sa parlie postérieure , diminuant gra». duellenient vers l'anlérieuie, absolument pyri- forme. — Corselet presque cylindrique, uii peu plus mince antérieurement. — Elytres dures, cas- santes et fragiles. — Abdomen ovalaiie. — Pattes de longueur moyenne; épines de l'exlrémité des jambes à peine visibles; tarses ayant leur troisième article large et bilobé. Le nom de ce genre vient d'un mot grec qui signifie : poire ; il a élé appliqué à ces très- petits coléoptères par allusion à la forme de leur corps. L'abdomen pyriforme et le prolongement de la tête ordiiiaireiuent subiilé , jamais élargi ni aplati vers sou exirémilé , donneiii à ces in- sectes un port qui leur est particulier. Ils sont nombreux en espèces européeuues; il pareil due 3gG R H Y leurs larvei vivent aux dépens et en dedans des semences de plusienrs végétaux. Ou doit vnppniter à ce genre les At'elabes rmige n". ig. pi. 3b"&. Apion iig. 5, bleuet n». 20. pl. idem. fig. 14 (an rctvanchaut les synonymes de Geollioy et de Fourcroy ) , (lavlpède n". 2. Ïil. idem. lig. 7 , puce n". 22 , fascié n°. 23 , et de a Vesce n". 25 de ce Diciionnairc. Lêj Altelabus nifirostris n". i\h. {^Encycl. pl. 366. jêpion.Jîg. 6), Pomonœ n°. 48. {Encycl.pl. idein.Jig. i), sorbi n°. 62 , ceneus n°. Irj. {lin-< cycl.pl. idem./îg. 3. )Fab. Syst. Eleiit. son\. de ce genre , auquel on doit rapporter aussi les Âpions loDffirosIre n". 5i , renflé n". 44 ^^ rayé H''. 5o de 1 Entomologie d'Olivier. (S. F. et A. Serv. ) RHYNCHOPHORES , Rhyi^chophora. Pre- roière famille de la section des Tétrainères , ordre des (loléoptères ; ses caractères sont : Tête prolongée antérieurement en forme de museau ou de bec avec la bouche terminale. Cette famille se compose de deux tribus. I'''. Tribu. Bruclièles , Bruchelce. Tête avancée en un museau large et aplati et non en forme de bec ou de prolongement cylin- drique. — Palpes filiformes, très - distincts. . — Labre apparent. Anthribe, Rhinomacer, Bruclie. a». Tribu. Chavansonites , Curculionites. Tête avancée en forme de bec ou de prolonge- ment cylindviquc portant les antennes. — Pal- pes coniques, peu distincts. — Labre nul. Cette tribu renfermant un grand nombre de genres , nous paroît dçvoir se diviser ainsi : I. Recticornes. Antennes non coudées, leur premier article n'étant pas très-long. A. Antennes de dix articles ou moins; mas- sue d'un seul article. a. Antennes de neuf articles dont huit dis- tincts avant la massue. Bcaobycère. b. Antennes de dix articles dont neuf dis- tincts avant la massue. Cylas. B. Antennes de onze articles. a. Antennes presque filifortne?- Brenie. b. Antennes tcrmùiées m massue. R II Y ■f Hait articles distincts avant la mas- sue : celle-ci de trois articles. Apodère. Attelabe. Rhynchite. Apion. f f Sept article* distincts avant la mas- sue : celle-ci de quatre articles. Rliamphe. II. Fracticornks. Antennes coudées , leur premier arliclo très-long. A. Antennes de di.-4 articles ou moins. a. Antennes de dix articles. f Sept articles distincts avant la mas- sue : celle-ci de trois articles. Orçheste. \\ Six articles distincts avant la mas- sue : celle-ci île quatre articles. Cione. b. Antennes de neuf articles , dont Luit distincts avant la massue. Cosson. c. Antennes de huit articles, dont sept distincts avant la massue. Rhine. Calandre. B. Antennes de onze articles. a. Huit articles distincts avant la massue : celle-ci de trois articles. Charanson. Rhynchène. Cryptorhynque. b. Sept articles distincts avant la massue : celle-ci de quatre articles. Lipare. Lixe. Les Rhynchophores vivent tous de végétaux à l'état de larve et d'insecte parfait. Les uns atta- quent les feuilles, les autres l'intérieur des tiges ou des fruits. Leurs larves ont le corps presque cy- lindrique , oblong , très-mou ; leur tête est éc«il- leuse : elles sont dépour\ ues de pattes et n'ont à la place que de petits mamelons ; les larves des Bru- clièles se transforment sans faire de coque dans l'intérieur de la cavité qu'elles ont praticjuée en rongeant les végétaux :. celles des Charansonites se forment une coque ordinairement fort claire et composée d'un réseau à mailles, au travers du- quel on aperçoit facilement la nymphe. (S. F. et A. Serv. ) RIIYNGOTES , Rhyngola. Linné avoit formé R ÎI Y une classe d'insectes sous le nom d'IIômipfèrej ; Fabricius divisa depuis cette ciasscen deux ordres, les Ulonates ( voyez ce mot ) et les Rhyngoles ; il donne à celui-ci pour principaux caractères : six pultcsj deux anieunes; souvfiitdes demi-élytresj quaire ailes ou deux ailes ou point d'ailes; bouche consisianl en un bec aloii_u;(;, ilc'chi ou arqu(*, compose d'uue gaine do Irois à cinq articles, veu- fennant trois soies uiguës; uue lèvre couvrant la base du bec, insérte a l'exlréinilé de la lûte ; un cbaperou luuiicmlal , corué. (^ct ordre lépoud exacleuieot à celui dos Hd- Diiplcres de MAL LatieiUt- ei Olivier. ( S. F. et A. Seuv. ) RliYPHE , Rhyphus. Lat. Meig. Tipula. Ili-AUM. Scor. Saura. Hab. Anisopus. Illig. Meig. C/iiss. G(^ure d'iuieclesde l'ordre desDiplères^secllon des l'roboscidés , Linille des Ndmoières, iribu des Tipu aires. Un {groupe de celte tribu que M. Latreille uomuie Fuugivorcs a pour caractères : trois petils ^eux lisses; ailes coucliées sur le corps d.ais le repos. 11 coniieot les g,enies Asindule , lUiyplie , C.ûroplale, Molobre , iMycélopbile et jMacrocôre. Les Asindiilesonl la trompe beaucoup plus longue que la lêie ei dirigée eu arru-re ; les Céroplates , les Wolobiesci les iWycéiophiles oui leur trompe leruiiiiée ; ar deux grosses Icvrcs tormanl un eui- paleiuent à son exlrciui!(? , et les Macroccres out les anienues très longues a arucles peu distincis , exceptés les deux premiers. ■ Antennes coniies, avancées , subulces, com- post'es de sel.se articles distinclsj les deux pre- jtiiers séparas des autres. — Trompa avancée, un peu plus courte que la têle, cylindrique, eu iorine de bec. — Pa'pes avancés, recourbés , com- posés Ue quaire articles inégaux , le second en massue. — Tète globuleuse. — Yeux entiers, espacés dans les ièmelles , se rejoignant et se réunissant au-dessous du vertex dans les mâles. — Trois petUs yeux lisses égaux, placés en Iriau-- gle sur le vertex. — Corps mince. — Corselet globuleux. — Ailes < iliées sur leurs bords et sur leurs nervures; couchées l'une sur l'autre dans le repos. — Balanciers grands. — - Pattes inégales ; c'.eux postérieures grandes; crochets des tarses t'.jrl petits. Réaumur a eu occasion d'observ'er les mœnrs du Rliyphe des renô:res , en ayatit souvent trouvé la larve vers la lin de septembre, habitant eu grand nonibrè dans les bouzes de vaches ; elle a six a sept lignes de longueur Lorsqu'elle est par- venue a son entier accroissement; son corps est cyiiutrique , composé de segmcns qui out le lui- sant de l'écaillé qu.iqu ils ne soient que membra- neux 5 leur moitié antérieure forme -tiiie bande Lruiie , le reste est d'un blanc sale; ou ne voit sous aucun d'cu^ ni pailcs , ni tnaincLus. La tête U H Y 3u7 est tcailleuse et se rapprocbe par sa Tonne de relie des larves de Stralyonics ; on eu voit sortir eu dessous deux appendices frangés qui rentrent quelquefois dans la bouche ; de chaque côté l'on aperçoit une lâche brune que notre auteur prend pour' un œil; le dernier segment du corps ou anus porte quatre tuyaux cylindriques , dont deux pin» v;ourts auxquels se rendent deux lr;.chées que l'on aperçoit au travers de la peau de la larve; les deux antres tuyaux sont plus longs et placés plus près de l'exlrémilé du corps : ces quatre tuyaux sont les organes de la respiration. Cette larve se change en une nymphe semblable à celle des au- tres Tipulaires; les segn.ens de sou abdomen sont hérissés d'épines inclinées vers le derrière ; lorsque le temps de la dernière métamorphose est arrivé , cette nymphe se sert de ces épines pour s'élever à la supei licie de la bouze de vache ; elle ne reste qu'à lieu près une semaine sous ceitc firme de nymphe. M. Latreille dit que cette larve se trouve aussi dans les maisons et qu'elle s'y nourrit de vieux linge |)0urri. M. Meigen décrit trois espèces de ce genre, toutes d'assez petite taille. I . Rbïphe des fenêtres , R.Jènestralis. Rhyphus alis punctis Juscis , apice macula concolori. Rhyphitsjenestralis. Meig. Dipt. (fEur. tom. i . pag. 323. n". 3. — Rhyplmsjenestrarum. Lat. Gen. Cnist. et Ins. tom. 4. pag. 262. — Sciiira cincta. Fab. Syst. Antliat. pag. 60. n". i5. — RÉAUM. Ins. tom. 5. pug. 21 et 22. pi. 4. fîg. 3-10. — TipulaJenestrtUis. Scopol. Carniol. pag, oaa. w°. 858. Longueur 3 lig. \. Corps leslacé. Têle d'un brun-grisâtre. Antennes noires; dessus du cor- selet ayant trois lignes brunes, raccourcies; seg- mens de l'abdomen ayant en dessus leur base brnne. Ailes transparentes avec des lâches noi- râtres veis la côte el dans leur milieu; on en voit une plus grande placée au bout de l'aile. Les quaire cuisses postérieures sont noirCs à leur ex- trémité. (Jtt rencontre Souvent celle espèce sur les vitres des croisées; elle est commune à Paris et dans les etwirôris. (S. F. et A.Sêïiv.) RHYSODE , Rhysodes. Fti-iô. Dalmt. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des (Coléoptères , section des Penlamères , famille des Serricornes , tribu des Lime-bois. Celte Iribu se compose des genres Cupès, Rhysnde , Hylécaele, Lyuiexylon et Alraclocère; ces trois derniers ont le corps mou, la lêle glo- buleuse et inclinéa ; dans les Cupès le pénultièn.e article des tarses est bilobé et les articles des an- tennes sont de forme cylindrique, point séparés disliuclemeul les uns des autres. Qq 2 • 3o8 R II Y Antennes tlroiles, avancées , composites de onze arlicles globuleux , transversaux, tiès-dislincle- nieut séparés les uns des autres, le premier le plus gros de tous, lesauues presqu'égauxeulr'eux. — Bouche rentrée, peu apparente. — Palpes aj'ant leur dernier article * elliptique ; menton srand, couvrant la bouche, sinué antérieuremenlj son IiiLe du milieu aigu. — Tête petite , avancée, presqu'en cœur, poiulue eu devant, ayant un cou distinct. — Yeux saillans, grands, demi-circu- laires. — Corps dur, linéaire. — Corselet un peu plus large que la lète , plus long que large , re- Jjordé latéralement 5 partie postérieure du sternum «lescendant très-bas sur l'abdomen. — Ecusson point apparent. — Elytres plus larges que le cor- selet, avant deux ibis sa longueur, couvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes courtes j les pos- térieures extrêmement éloignées des autres; leurs cuisses ayant un appendice à leur base : tarses filiformes , prcscju'aussi longs que les jam- bes: leurs quatre premiers articles égaux cnir'eux, le quatrième entier, le cinquième un peu plus long que les autres , muni de deux crochets. Le nom de ce genre vient d'un mol grec qui exprime que le corps est rugueux. On n'eu con- noît encore que deux espèces. Elles habitent dans le buis, I. Rbtsode sillonné, R. ejcaratus. Rhysodesjtiscè castaneus, nitidus, thorace sulcis ■aquulibus , eljtris proj'undè punciato-striatis. Longueur 3 lig- 7- Corps glabre, d'un châtain- brun luisant. Tête marquée en dessus d'un sillon qui a la forme d'uu U. Corselet ayant trois pro- fonds sillons longitudinaux , égaux entr'eux. Elytres chargées chacune de sept stries profondes, fortement ponctuées, la suturale s'avançant jus- qu'à l'extrémité de l'élytre , les cinq suivantes se raccourcissant de plus en plus; la plus extérieure bifurquée à son extrémité; l'espace qui est entre cette strie et le bord de l'élytre est un peu ponc- tué irrégulièrement. Menton, sternum et abdomen fortement ponctués. Cuisses antérieures unideu- tces en dessous; les intermédiaires munies d'un petit tubercule portant un poil roide. De l'Amérique septentrionale. Nota. La seconde es|ièce est le RJiysodes eu- ropéens. Uej. Catal. ( Rhysodes exaratus. Dalm. Analect. Entoni. Holin. iSaS. pag. gô. n''. 5.), qui d'après la description a les deux sillons laté- raux du corselet plus courts antérieurement que celui du milieu. Elle a. été trouvée dans les Alpes de la Ooatie par M. le comleDejean: eu Suède par PaykuU et en Tauride par M. Sièven. Le second l'a prise dans de vieux sapins pourris. CUPÈS , Cupes. Vas. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamcres , famille des Serricornes , tribu des Lime-bois. R H Y Dans cette tribu les genres Hylécaele, Lymexy- lon et Atractocère se distinguent par leur télé grosse , globuleuse, inclinée , et encore par leur corps de consislanceniolle. Les Rhysodes ont leurs antennes composées d'articles mouiliformes dis- linciement séparés les uns des autres , et le pénul- tième des tarses entier. Antennes longues, filiformes, composées de onze articles , le jiremier jilus gros que les au- tres , le second globuleux , les neuf autres cylin- driques , égaux entr'eux , à l'exception du dernier qui est un peu plus long. — It/a/idibu/es courtes, épaisses, échancrécs à l'cxlré-aiilé. — Mâchoires ayant deux lobes, l'extérieur linéaire, l'intéileur jilus |)etit. — Palpes égaux , presque lilifornie« , les maxillaires de quatre articles presqu'égaux entr'eux , le dernier tronqué ; les labiaux do trois articles dont le second plus long. — Lèi>re bifide; menton corné, transveisal , de forme demi-ovale. — Tête petite , avancée , presque cordif >rme. — Yeux globuleux , saillans , de grandeur moyenne. — Corps dur, linéaire , dépiiraé en dessus. — Corselet très-court , guère plus large que la têlC , transversal , un peu rétréci posléiieurement. — Ecusson petit , apparent , globuleux. — Elytres linéaires , quatre fuis aussi longues que le corse- let, plus larges que lui , couvrant les ailes et l'ali- domen. — Pattes courtes, presqu'égalemenl es- jiacécs ; tarses à peu près de la longueur de la jambe i leurs quatre premiers articles égaux , le quatrième Inlobé , le dernier un peu plus grand , muni de deux crochets. Ce genre ne contient qu'une seule espèce dont nous ignorons les mœurs. I. CcpÈs tête raboteuse, C. capitatu. Cupes iiigra , capitis riifî verlicc sex iubercii- lato. Cupes capiiata. Fab. Syst. Eleut. ioin. 2. pag. C16. n". 1 . — Lat. Gêner. Criist. et Ins. toni. 1 . pag. a55. 72". I. tab. VllI. Jig. 2. — Coqceb. lllust. Icon. iah. 7)0. Jjg. 1. — Encycl. pi. JDy. fîg. 8 er 9. Longueur 5 lig. \. Covps d'un noir-mat ; an- tennes de même couleur. Tête couverte de poils d'un jaune-voux, munie de six tubercules sur le vertex ; savoir : deux à sa parue antérieure dei;- rière les antennes , deux aulres à la partie posté- rieure , de forme conique , entre lesquels on en voit deux plus petits. Côtés du corselet chargés de poils d'un jaune-roussâtre , celui-ci'ayant aux deux côtés de sa partie supérieure un large enlon- cemeut et ses bords latéraux un peu relevés. Ely- tres portant chacune neuf stries longitudinales fortement ponctuées , les intermédiaires raccour- cies poslcrieureuient , la troisième el la quatrième en partant de la suture les plus courtes de toutes; les intervalles qui les séparent inégaux , les se- R H Y cond , quatrième et sixième plus ^lev<^s que les autres. Jambes et tarses avec quelques poils roux. Elle a été lapportée de la Caroline par M. Bosc. HYLEC/ETE , Hyleccrtus. I-at. I.ymejcylon, Fab. Otiv. Payk. Canthans , Meloe. Linn. Genre d'insccies de l'ordre dts Coléoptères , section des l'eutamtres, faoïille des Serriuornes, tribu des I.inie-bois. Dans celte irlbu les Cupès et les Rlij'sodes se distinguent jiar leur corps dur et leur tôle cordi- fornie ; les Lyrnexylons par leurs antennes sim- ples , presqu'en fuseau , plus larges vers leur mi- lieu , et les Atraclocères parleurs éiytres très- courtes , laissant les ailes découvertes presqu'en totalité. Antennes insérées au-devant des ^eux , très- écarlées eulr'elles à leur naissaïu.e, assez courtes, n'étant pas notablement plus Ijrges dans leur mi- lieu , comprimées , composées de onze articles , ceux-ci, à coiiuneneer du troisième, en dent de scie. — Mandihules couiies, épaisses, relendues à leur pointe. — Palpes maxillaires beaucoup plus grands que les labiaux , ])endans , grossissant évidemment vers leur extrémité dans les femelles, de quali* articles, le premier fort {.élit ; le troi- sième ( dans les niàles ) , le plus gros de tous , por- tant un apjiendice laciaié en forme de lioujje : palpes labiaux de trois articles. — Têtu globuleuse. — Yeujc petits , globuleux , espacés , velus. — ! Corps n\na ^ cylindrique. — -E/y //trj molles , llexi- ! Lies, convranl en entier les ailes et l'abdomni. I — Pattes de longueur moyenne; articles des tar- ses entiers , le dernier terminé par ilcux crochets. 1 H_)léc8ete vient de deux mots grecs qui signi- j fient : habitant dans le bois , ce qui exprime la j manière de vivre des insectes de tC genre dans leurs dillérens états. I. Hyléc^te dermestoïde , H. dermestoides. A'o/a.MM. LaireUeetDejean rapportent comme femelle à cette espèce le Lyuiexylou dermesteide, n". 1 du présent ouvrage ( h^m. dcrinestoidfs. Fad. Syst. Elcut. ). Selon ces auteurs , le mâle est le Lymexylou muselier n». 5 de ce Diction- naire {Lym. proboscidcum. Fab. id. ). M. La- treille rapporte encore à ce même mâle le Lyme.\y- lon printaiMiier n°. 2 de l'Encyclopédie, aiiisi que le Lymexylon barba n". 3 ( Encycl. pi. ûjg. fig. 24-26. ) , et le Lymejcylun inorio. Fab. id. M. le comte Dejean considère ce dernier comme formant une espèce dlIVérenle. T^oyez pour les descriptions et les autres syno- nymes , les articles cités du genre Lymexylon. ATRACTOCÈRE , Atractocenis. I'al.-Davv. Lat. lymexylon. Fab. Necydalis. Li.i.n. Genre d'insectes de l'ordre des Culéoptèics , K fi Y .H)*) section des Pcnlamères, famille des Serricôrne», tribu des Lime-bois, Dans tous les genres de cette tribu les élydes couvrent en entier ou presqu'en entier les ailes et l'abdomen , excepté dans les Alractocères. Les Lymexylons seuls se rapproclient un pou de ces derniers insectes sous ce rapport ; mais oulic que l'extrémité de leurs ailes et de leur abdo:nen dépasse de bien peu lesélytrcs, on remarquera que leurs paires de pattes sont plus égalcnici.! espacées enlr'cUes , et que leurs ycu.\ stut lico- dislans l'un de l'autre. Antennes simples , assez courtes , insérées ait- devanl des yeux, très- écartées entr'cUes à lem naissance , composées de oii/e articles; le troi- sième et les suivans comprimés et allant en s'é- largissant jusqu'au milieu de l'anîenne. — Blnndt- bules coavtes , épaisses, refendues à leur pointe. — Mâchoires très-courtes , terminées par un lobe arrondi , velu. — Palpes niaxillaii'es beaucoup plus grands que les labiaux, pendans , composés de quatre articles ; le troisième ( dans les mâles ), le plus gros de tous , portant un appendice lacinid eu torme do lioupe, le quatrième mince , acicu- laire, velu : pulpes labiaux de trois articles, velu,», couchés et dirigés en avant. — Tête ovale , incli- née.— Yeux très-grands , occupant la plus grande partie de la tête, rapprochés et se louchant en davaol. — Corps mou , très-alongé , linéaire. -^ Corselet convexe , coupé carrément en devant et à sa partie postérieure, ayant un sillon longitu- dinal dans son milieu. — Elytivs extrêmement courtes , placées des deux côtés de l'écusson , ne pouvant se rapprocher; ailes découvertes , à peine plus longues que la moitié de l'abdomen. — Ab- domen long , rebordé latéralement , caréné en dessus dans son milieu. — Pattes de longueur moyenne ; les deux premières paires très-rappro- cbées entr'elles , la dernière ayant son insertion fort loin de celles-ci : tarses simples, leurpiemier article le plus grand de tous , le dernier plus long que Je qiialriènie , muni de deux crochets à sou e.Ntrémité. Le nom de ce genre est tiré de deux mots grec» qui signifient : cornes en Jiiseau. Les espèces con- nues sont des parties les plus chandes de l'Afrique et de i'AuiéiJqiie méridionale. Elles vivent dans le bois. I. Atractocf.re brésilien, A. hrasiliensis. Atractocerus ihorace transi'erso , piceus , ca~ pite , j-ertice thoruceque lojigUiidinalitèf sitlcaio , sulco lutescente. Atractocerus hrasiliensis. Df.j. (^,atal. Longueur l5 à 20 lig. Antennes d'un testacé- ferrngineux , leurs deux premiers artliles bruns. Palpes testacés , les deux derniers artliles de» maxillaires bruns. Tête et corselet d'un bvun-fe^- 3io R 1 C l-iinineuX , ayant tons deux dans 'lelit tni'lea luiV» llj^iie longitudinale enfoncée , d'un jauni'-f'ciTus»i- ncus. Ecusson fortement sillonné dans son milieu, hruu à s;i base , d'un jaune suie poslérieurenient. Eljlres et abdomen noirâtres en dessus , les boids de celui-ci d'un testacé - ferrugineux mêlé d'un peu de brun. Ailes transparentes , irisées. Dessous du corps d'un testacé-ferrugincux , mêlé d'un peu de bruu ; partie postérieure des se^mens de l'ab- doaien de celte dernière couleur. Pattes d'un janne-ferruginciix , cuisses brunes. Du Brésil. Rapportez à ce genre \' Atractocems necydaloi- Jcs. Pal.-Bauv. Mag. Encycl. {Lyme.rylon ah- bt-einatum. Kab. Nerydalis hreviconus. I.inn. ) , (;ui paroil dlHél-cr de l'espèce que nous venons de décrire par son corselet plus loni:; que large. Jl est de Guinée. ( S. F. et A. Serv. ) PICANIE , Ricrtnia. Genre d'insecfes de l'or- dre des Hémiptères, créé par M. Germar {^Mcig. Kntoni. Halle. 1818), pour placer les Flata ncellata et hyalma de Fabricius. Les caractères HsrsigiTés ù ce nonveaa j^enre sont : tête courle , transversale, front bas, presqu'ûVale, rebordé sur ses côtés ; chaperon l'attaché à l'extrémité du IVaûl , coniqne , Siibulé à son ext'rémiré. Lalire caché; rostre plus court z; lUles quittent bientôt , et c'est alois qu'on les vcil courir comme avec inquiétude sur les plumes et parliculièrc- inent sur celles de la tête et des environs du bec. D'après les observations de M. Leclerc de La- val, la seule nourriture des Ricins seroil des par- celles de plumes, et il se base sur ce qu'il en a vu, ainsi que M. Nitzch, dans l'estomac de quelques- uns : mais De Géer assure avoir trouvé l'esii^mac des Ricins du Pinçon rempli de sang dont il ve- n(!it de se gorger. Redi a ligure un très-grand nombre d'espèces de Ricins, mais tiès-grosiière- meni; De Géer et Punzer en ont figuré aussi (|uelqiies espèces. M. Lalieille daus un M 'moire imprimé à la suite de son Histoire des Founitis , a remarqué sur le Ricin du Paon quelques paiti- cularités qui lui semblent devoir être cominuiies à toutes les autres espèces du même genre. Ainsi il a vu que Us anltniies du mâle sont fourchues, et il a conjf-cluré, d'après l'examen attentif des or- ganes de la généraiiou dans les deux sexes, que le mode d'accouplement de ces insectes n'est p.i» tuut-à-f.àt le même (pie celui des autres, c'est-a- dire , que le mâle ne doit pas être placé sur le dos de la femelle, mais que leuis abdomens doivent être appliqués l'uu contre 1 autre. Ce genre a été divisé par M. Latrei41e en deux coupes parfaitement natuielles, basées sur la po- sition de la bouche. I. Bouche située près de l'exlrémilé antérieure de la tôle; antennes insérées à côté, loin des yeux ' et trè.>-pe.iles. I. RiciN de la Corneille,/?. Cornis. Î/AT. Gen. Cntsl. et Ins. toiii. x.pag. iti". — Ricinits corvi. Ihid. llist. nat. des Crust. et des /;/.>■. to/rl. 8. fUig. lo5. — Li; Pou de Corbeau. Geoff. Hisi. des lus. R O P loni. a. — Rifîn delà {>'iriiGille. Di Gékb , Mém- sur les 1ns. lom. 7. pug. 'j(i. p/- 4-/'é'- •'• 71. albidus , C'ipite contitto ; thorttcis segmen- iis utniufue m iLnlem prommulis y ubdointne ovali, transifersèJ'iisco-JUsciato. Ovale, gri» ; lêicmiiie, pefiie; .iui«nnesre- coiirai'es eu aniir«. PalIcs cutirtes , l;ii.lieJ<''es de iKiir iiitisi que les anleiii>ei. Ahclouifu ovale, de coiiliiir ctudive, orné de cbaniie eôlé ilc Ixiit bjn.les noihes à \a joindive des auneau>j. l."ixm''.l est jeune, il est bluiic, avec une simple rau^ 'y de points de chaque côté de l'abdome». On le trouve sur les oiseaux du geure CoriiCAU. H. Rouelle presque centrale; amennes inst'- ri'es très-près des yeux et dont la lun^iisur é^ule presque celle de la tête. 2. Ricin de la Poule , 7Î. GalNna-. R. alhidits , abdomine ouato , ctipite semù- oibicalutn , poslicè aiiguiuluiH , /loslicc ictts i/aatuor Umgiortbus. Pediculus Ga/fin.v. T.in.v. IJe GÉeu, Ins. toin. VU. pi- 4. Ps- la- — ^ ^^- — '-'^ ^^"- '^^- ''' •foule à tête et corselet poiulu des deux colés. Geoff. Ins. loin. 3. — ScHRANCK. Beyt. \ i4-3. — Ricin de la l'oule. Lat. iiist. nat.des Crust.et des Ins. tjiii. b- pag. log. Têlo arrondie en devant et représentant un croissiul dont les angles ou pointes le^arvleut le corselet qui est court, lavt,e , armé Je cliaque côté d'une pomie droite, aiguë et saill.iuie. Le ventre est ulongcj tout le resie du corps est pai- seaic de poils gris. Voyez pour les autres espèces Redi , De Géer, Geoliroy, Lalreille, etc. (^E. G.) RICINS. Voyez Op.NiTHOMrzEs. (b. F. et A. Sert.) ROBERT-LE-DIABLE (le Gamma ou). Nom ■vulgaire donné par GeulUoy ùla Vancsse G. lilaiic n". 17. loiu. IX. pag. 3oa de ce Dictionnaire. (S. E. et A. Sekv ) ROPALOCÈRES ou GLOBULICORNES. .M. Duméril dans sa Zoologie analytiqu<: désigne suus ce nom. une lamiile ae Lépiilopieres à la([ueUe il assigne pour caractères : aiUeiines lerminées en massue j elle est composée dus genres Papillon , Hétéiopière et Ilespérie. ( S. f . et A. Sskv. ) ROPALOMÈRE, Ro^trafowew. M. Wjcdiu;inn {Analecta erUçtiiolngica. KiUœ , itta^) a établi sous ce nom un genre de Dipièiu» iiui^ di'peus des Dictyatle Fabricius. Il lui donne pour caractères : anteai.es raiialUics, coniposé&s de ir%.is articles, ie ieriucr coiupruaé, ovabi, ^orl^tjuo ^.i lia>ii mie R 0 P 3ir io\a V* pci |)Iuivcusej p.t1pes en masane compn— joée } liypostome lubciculé ; cuisses vcnlk'es; ail^s cduckées sut le corps d.ms le repos et pa- l'allèle^i- U' nom de ce p;enre vient de deux mo's j.\rers tJont la jiigniliciilion est ; cuisses en tiuis-ur, Il i pjuir type le P/c/yci cliivipes jï". 17- V au. Sys:. ARtiiat.Ropaloiiura ciai'ipei. Wisoin. /ig. «a. (S. F. et A. Ssav. ) ROPlllTlî , Rophitss. SpiNot. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Portc-niguillon, l'aaiille des Metlirèrej, tribu des Apialres. Parmi los Apiaires récoltaaics solitaires qui n'ont jias de palette au mélalhorax ni aux cuisses nostcrienres , un groupe a pour caractères : une brosse pour la récolte du pollen des Heurs , placée sur le côté extérieur des jambes et du premii. r ar- lii.le des larscs des deux pattes postérieures (slaiu lc.< leitieiles). /"oje; Parasites. Dans les y, cures Taisant partie de ce groupe ceux de Macrocère , Systroplie , jMonaeque , Melitouie , Epicbaris , Cen- tris, La«;ripode, Anlbopliore , Mélilurge, Acau- ihope, Xylocope et Lesiis sereeonnoisseut facile- ment par leurs ailes supérieures ayaat quatre cellules cubitales; les Eucè;es qui comme les Ri* pluies n'en ont que trois, se distinguent do re dernier e,eBre en ce que la prcmi-cre cubitale e^t phu pente que les autres et Dolamnient qMc la seconde, que l'extrémité postérieure de la cclluic radiale n'est point appliquée contre la rôle et qu'enfin les antennes des mâles sont d'une loa- gueur remarquable, égalant celle du corps. Anlemies filiformes, brisées et de douze nr- licles dans les femelles , simplement arquces , à peu près de la longueur de la moitié du cor^iis et dçueize an Iclcs dans les mâles , le premier grand, le second petit» les autres cylindriques, pres- qu'éganx entr'eux. — Labiv court. — Slcindi- hulcs étrnile.5, poin'nea, bidentéei. — Mâchoires recourlu'es coujuiiiiement avecla lèvre et foimatit une se ne de ironuie. — Palpes de forme pree- qu'idei;iiq'-5s , leurs ariicies grêles etlméaire»^ les çiaïiUaiie.s dçiix articles presque cylindriques, le premier e: le second «a peu plus loties et un [*n plus gi-es que les autres; le iroistènic et lo quatrième plu:» petit.s , les cinquième et iivièine trcs-minces , celui-ci pins court; palpes labiuuK de quiine articles , le preoiier et le second égaux entr'eux, an peu concaves à leurpar'.ts antéricuie e< servant de gaina à la lèvre , le troisième de uioiué plus court iipérieures , tuais dans les Rophites la première de ces cellules est pbis longue que la «econde el l'exlrémité de la cellule radiale ne »'ccarte point de la côte; de plus dans ce genre ks anlennes des mâles sont à peine plus longues .% femelles). Trois cellules cuiMlales aux ailes s'i- périenres. Abdomen ovalaire. {^Voy. Parasites.) Ces genres sont : Antliidie , Osmie , Autliocopc et Mégachile ; dans ce dernier l'abdomen est apliii en dessus et ainsi que dans les Osmies et dans les Antliocopcs la seconde nervure récurrente des ailes supérieures vient aboutir dans la deuxième cellule cubitale; ces trois genres ont en outre leurs palpes maxillaires composés de plusieurs ar- ticles. Antennes filiformes , brisées; de douze article» dans les femelles, de treize dans les iiiâles. — Labre un carré alongé, incliné verticalement sous les mandibules. — Mandibules fortes, mullideu- tées au côlé interne. — Palpes maxillaires Irès- jielits , obtus , velus , d'un seul article. * — Mâ- choires et lèi're formant une trompe fléchie en dessous. — Ldi're longue, filiforme. — Tête trans- versale.— Yeux grands, ovales. — Trois petits yeu.v lisses disposés en triangle sur la partie anlc- rieure du vericx. — Corps gros et court. — (Cor- selet •ilo\iu]eax , pas plus long que large. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale aiguë à sa base, allant en se rétrécissant depuis srjn milieu jusqu'à son extrémité, celle-ci un peu arrondie ; et trois cellules cubitales, la première presqu'égale à la seconde , celle-ci un peu rétrécie vers la ra- diale , la troisième à peine commencée, poiisl: tracée au-delà de ce commencement , recevant 1} seconde nervure récurrente fort près de la se- conde cubitale. — Abdomen court, convexe eu dessus , composé de cinq" segmens outre l'anus*, sa superficie inférieure entièrement couverte iiar une brosse dans les femelles , de six segmens outre l'anus dans les mâles , ce dernier portant à son ex- trémité une ou plusieurs épines crochues, ce qu'on remarque aussi quelquefois aux bords latéraii'c des segmens qui le précèdent. — Pattes ass^z fortes, toutes dépourvues de brosses et de palettes; jambes antérieures ayant à leur exirémilé une seule éjiine garnie d'une membrane à sa base la- térale ; jambes intermédiaires n'ayant qu'nne seule épine sirap'e et aiguë; jambes posiérieures eu ayant deux presqu'égales enlr'clles : dernier ar- ticle des tarses muni de deux crochets simplti dans les femelles, bifides dans les mâles. Le nom d'Anihidie vient d'un mot grec qui signifie •.Jleur. Le port de ces Apiaires est à peu près celui des Osmies , mais leur.eorps esl fin |\eu plus court, moins ve'u en dessus, légèrement cha- griné, ordinairement no>r tacheté de jaune , quel- quL-lois mélangé de ferrugineux. Les femelles l'ont leur nid dans les tertres un peu élevés ou dans les bords des fossés garnis de gaz on; elles creusent elles- mêmes ce nid dans la terre , mais elles nes:ivciit poiiit maçonner; leurs cellulessont garnies tant .nu fond que sur leius. parois dn duvet qu'elles reciieil-f lent sur certaines espèces de plantes: nous les avons vues tondre et coi'per avec leurs raan I hules celui des Slachys germanica et lanata , du Mut Ri- 3i4 R 0 P rube coinmuD et- de quelques Xeranihemum et Filago y les cellules sont approvisionnées de miel el df pollen de fleurs mêlés ensemble , qui servent à la ncjurrilore des larves. Leurs ennemis sont les mêmes que ceux des Eucères. Les mâles sont en Hénéral d'une taille plus forle que l'antre sexe j ils sont exlréniemeiîtardens à l'époque del'accou- plement , les crochets de l'extrémité de l'abdo- men leur donnent le moyen d'assujétir leurs fe- melles jusqu'au moment de la copulation. Ce genre renferme une vingtaine d'es[}èces toutes du midi de l'Europe et du nord de l'Afriqiîe. i'". Division. Première nervure récurrente abouiissant à la nervure qui sépare la première et la seconde cellule cubitale» A cette division appartient l'Abeille sept cro- chets, n». 67 de ce Dictionnaire {^Anth. floren- îimini. Fa3. Syst. Piez. ) Mâle. La femelle uous est inconnue. 2'. Division. Seconde cellule cubitale recevant la premiète nervure récurrente. Rapportez à celte division , i°.rAbeille làche- lée n°. 69 de ce Dictionnaire. L'individu décrit est une lèmelle. Le mâle diffère en ce que le sixième segment de son abdomen est sans taches et que le bord postérieur de ce segment a dans son milieu un prolongement presqiie carré ; en o«tre , l'anus porte une épine de chaque côté. u.". L'Abeille maculée n°. 70. Feaielle; le mâle est l'Abeille cinq crochfets n". è6. Les seuls synony- mes certains de ce mâle sont ceux de Linné et de Geoffroy. Il faut retrancher de la desci-iption ce qui est dit des prétendus mulets ; c'est nue erreur qui a été copiée de Geoflroy. Nota. Nous connoissons une Anthidie mâle des environs de Pans , à laquelle convient parFaite- ment la phrase spécifique de V Anthidiuin inani- >re formant une trompe fléchie en dessous. — Lèvre longue , filiforme. — /*a^e* /7Ja^«//a/>e.fde quatre articles j palpes labiaux de quatre a»-licles , le troisième in- séré sur le côté extérieur du second. — Tête trans- versale. — Yeujc grands, ovales. — Trois petits- yeux lisses disposés en triangle sur la partie anté- rieure du vertex. — Corselet globuleux. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale qui va en ss rétrécissant depuis son milieu- jusqu'à l'extrémité , celle-ci presqu' aiguë , et trois cellules cubitales , la première un peu plus petite que la seconde , cette seconde rétrécie vers la radiale recevant les deux nervures récurrentes , la troisième commen- cée, tracée dans le reste de sa longueur. — Abdo- men convexe ., ovalaire, composé de cinq segmen» outre l'anus , sa superficie inférieure entièrement couverte par une brosse dans les femelles , ayant un segment de plus dans les mâles j le sixième segment, dans ce sexe, écl^ancré et fortement uni- denté de chaque côté j l'anus échancré dans soi» milieu , ce qui forme sur les côtés de ce dernier deux dents très- fortes, arrondies au bout; en dessous le sixième segment , ainsi que l'anus , a son bord postérieur échancré , cette échancrure garnie de poils. — Pattes de longueur moyenne , toutes dépourvues de brosses et de palettes : jam- bes antérieures ayant à leur extrémité une seule épine garnie d'une membrane à sa base latérale ; jambes intermédiaires n'ayant qu'une seule épine simple , aiguë j jambes postérieures en ayant deux presqu'égales entr'elles : dernier arlicl.- des tarses muni de deux crochets simples dans les femelles (bifides dans les mâles';* ) Les Anlhocopes , dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : coupeuses de Jleurs , ne sont point maçonnes , aussi leurs mandibules diffèrent-elles un peu de celles des Osmies. Quant à leurs mœurs , J^oye^ dans ce Dictionnaire An^ drène tapissière, toni. ù,. pag. 140, et Osmie du Pavot, n°. 21. On ne connoît avec certitude que cette espèce; nous la nommons Authocope du Pavot {^Anthocopa Papaverts); cependant nous soupçonnons qu'il en existe une seconde espèce dans le Midi, d'une taille plus petite, et qui emploie pour la construction de sou nid les pétales des Crucifères. HÉRIADE , Heriades. Spinol. Lat. Ckelos- toma. Lat. Hylœus , Anthophora. Fab. Anthi- dnun. Panz. Trachusa. JuR. Apis. Linn. Kirb. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , R O P ■ection clés Porte-aiguillon , famille des Melllfè- xes , tribu des Apiaiies. Dans le groupe d'Apiaires récoltantes solitai- res qui n'out pas de palettes au mélailiorax non plus qu'aux cuisses postérieures , dont le caractère «st d'avoir une brosse unique pour la récolle du pollen des ileurs qui couvre le dessous du veulre ( dans les femelles) , et trois cellules cubitales aux ailes supérieures ; les genres Anihidie , Osmie , AulLocopc et Mégachile se disliugueut au premier coup d'tieil par leur abdomen ovalaire. Antennes presque liliformes, grossissant un peu vers l'eNlrémité, brisées, de don/e articles d.ius les leraelles, de treize daus les maies. — Labre eu carré alongé , incliné verticalement «oui les mandibules. — Palpes tnaxillains très- court» ; les labiaux de quatre articles. — • Mâchoires et lè- fre formant une trompe fléchie en dessous. — Tête transversale. — Trois petits jeu.r lisses dis- posés en triangle sur le verlex. — Corps alongc , étroit, c_yliudrique. — Corselet ^[ohulvax. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale ovale-oblou- giie , et trois cellules cubitales, la première et la seconde presqu'égales , celle-ci très-rétrécie vers la radiale, recevant les deux nervures récurrentes, la troisième n'atteignant pas le bord postérieur de l'aile. — Abdotnen alongé , convexe eu dessus , composé de cinq segmens outre l'anus; sa superfi- cie inférieure entièrement couverte par une brosse dans les femelles; celui des mâles ayant un seg- ment de plus \ le froisième a en dessous tians son piilieu un enfoncement garni de poils; anus sou- vent denté. — Pattes de longueur moyenne, tou- tes dépourvues de brosses et de palettes ; jambes sulérieures ayant à leur extrémité une seule épine obtuse garnie d'une membrane dans lou,te sa lon- gueur; jambes intermédiaires n'ayant qu'une seule épine , siujple , aiguë ; jambes postérieures en ayant deux , aiguès : dernier article des tarses portant deux crochets simples -dans les femelles , bllides dans les mâles. Les Hériades , dont le nom tiré d'un mot grec qui signifie : laine , et a rapport au duvet épais que les femelles ont sous le ventre , ne sont pas nombreuses en espèces ; les huit ou dix connues sont d'ËM^ope et de petite taille. Les femelles font leurffid dans les tuyaux cylindriques qu'elles trouvent tout faits ; ainsi un tuyau de paille , une lige creuse de plante , ou le trou fait par un insecte qui a rongé le bois, sont pour elles une localité conveuable. Leurs cellules sont posées Ijout à bout et séparées par des cloisons de terre gâchée. C-es Apiaires ont les Prosopes poui enne- mis particuliers {voyez Parasites). Les crochets qui accompagnent l'anus , et quelquefors aussi le fi.\ième «egment ds l'abdomen de» mâles , leur «erveal à saisir les femelles lors de raccoifplemeut, pour lequel ils sont très-ardens. y. Difision, Cellule radiale des ailes supé- RUT 3i5 rlenres point i-éirécie. Labre trois fois plut long; que large et mandibules irîs-longucs , en t'jr;iie de pinces daus Its femelles. Un tubercule eu forme de for à cheval placé sous le second seg- ment de l'abdomen ; articles intermédiaires des antennes un peu deuté»cn dessous dans les mijles. (Genre Chelostonia. Lat. ) Rappovlez à cette division, 1°. l'Andrèneraaxil- leuse n". at) de ce Dictionnaire (Werm£fout latéral; leur extrémité obtuse ou tron- ■quée. -r- Mâchoiiss coraéc^, dentées. — Palpes ;iyant leur dernier article un peu plus gros ; les in\xi!laires de quatre articles, un peu plus longs ((lie les labiaux , ceux-ci de trois.' — Tête mutique . 29. Fad. Sysi. Eteut. B. Tarses antérieurs seulement ayant un de leurs crochets biiide, l'autre cuticr. 3. RuTÈLE éclatante , K. corrusca. Rulehi tota ceneo-nitida , capite , thorace , acutelt^^l) trinque tesluceis. Longueur l pouce. Antennes et parties de la l>ouclie d'un leslacc - biun. Dessous du corps, jiai'les et anus bfuns , avec un Dean reflet d'un verl-dorc. Dessus de la iêle , du corselet , dcusson el élylref tesiacés avec un rellet vtrt-doré moins sensible sur les l'iy 1res. Tèle , corselet et écusson iinemenl poinlilk'^s, les clylres l'élant plus dis- tincteraeni ; quelques-uns des points se confon- d;itit et formant de petites stries irrégulières, ï irlie' posléneure du slcmuin prolongée en de- vant eu MU appendice fort relevé , allant en gros- sissant vers l'extrémité; celle-ci' est peu recour- Ijc'e et dépasse ies hanches antéricuios. De Cayeiiue. s''. Dii>iswn. Ecusson petit, lanlôt arrondi à son exlrémité, taniôt en triangle court. — Point de [;ièce triangulaire eutre le coisolet et les ély très. ire. Subdiifision. Ecusson arrondi à son ex- Irgniité. — Chaperon entier.- ( Geur-e F elidnota. Uej. Calai, y A. Les deux tarses aoléiieurs ayant un de leurs ci'ocheîs l.iitide dans l'tn des se.ves, l'autre enlier : ces deux crochets enliers daus l'autre sexe. (Corps \n\ (leu dépriin(' en dessus, large pour sa longueur ; forme des (Cétoines. ) 4. ïtuTKLi lerminale, R. terinimMa. Ru le tu fuse a , œnep-micans , sublùshirsuta , r:lylris casiàneis jiitidts , post médium fusais , ad apiceni dilulioribus , opacis , scabns. Pelidnota tcrminala. Dej. Calai. R ï G 3r Longueur 1 1 lig. Antennes de couleur marron. Tèle , écusson et coi'sulel bnnis. avec uu btau reflet vert-cuivreux ; le dernier bordé extérieu- rement de testacé. Elytres brillantes, leslacées à leur base, ayant une petite dépression vers le milieu de cette base cl une autre beaucoup plus forte sur le côté , au-dessous de l'angle humerai : ces dépressions ayant des points enfoncés; en- suite et passé le milieu , la couleur devient pluî foncée. Extrémité des élylres raboteuse, forte- raeul poncluée, d'un_ jaune-mal ; cette cou'eur s'élevant un peu le long du bord extérieur. Des- sous du corps et anus hérissés de poils roussâlres, do couleur cuivreuse ainsi que les pattes; pàriiu postérieure du sternum se prolongeant en devant en une petite poinle mousse qui ne dépasse pas les hanches intermédiaires. i\]à!e et femelle. De Cnyenue. B. Tous les crochets des larses enliers dans- les deux sexes. (Corps convexe en dessus, long pour sa largeur. Forme des Han- netons. ) napperiez à celte section les Hannetons pondue n°. 13. pi. i54. fig. l5 , et glauque u". ao de ce Dictionnaire. 2'. Subdit>isio7i. Ecusson en triangle court. — Chaperon échancré en devant. — Tous les crochets des tarses enliers. (Genre Rutela. Dej. Catal. ) . Rapportez à cette subdivision les Cétoines li- néole n". 117. pi. 162. fig. i3 , suïinanioise n". ♦i8.pl. 162". fig. 14 (celle-ci n'est qu'une va- riété de la première), striée n". 119. pi. 162. fig. l5,et le Hanneton d'Orcy n°. 55, décrils dans ce Dictionnaire. Ce dernier est la Celunia gloriosa. n°. 120. Fab. Syst. E/eiit. ■ Noia. La (Cétoine lélrad.iclylc n?. 112. [îl. 162. fjg. 9 de ce Biclionnaire est au genre Rulèle ainsi que quelques Géloiiit-s de la Iroisicme division, et plusieurs espècc.s de Hannetons. (S. F. et A. Serv.) RYGCHIE, Rygchiurn. M. Spinola dans le premier fascicule de ses Insectes de' Ligiine , pag. 84 ) a iondé sous ce nom un genre d'insectes de l'ordre de Hyiaéuoplères , section des Pnrlc- aignillon, fainille des Diploplèros, Iribu desGuc- piaires.,Ce genre n'a pas été adopté par Wi La- ireille dans ses dl.'rniers ouvrages , il en fait scu- lemeut la première division du genre Odynèie dont il est U'ès-voisin. Voyez l'arlicle Odïnkre de ce Dicliouuuire el la Guêpe oculéc n".- 80, seule espèce rappotlée au genre Rygchie. Nota. On n écrit par erreur à l'article cité , RJiynchic au litu de Rygchie. (S. F. et A. Serv. ) i>^>è^ fiXïiXBtCS^^KhâMI SAG ÔAGARIS, Sagarii. Nom donné par Panzer (^Faiin. Genn. lûvis. ) a un p;eiii-e d'Hyménop- lèresGalIicolc-s qui correspond à Celui d'Ibalie de M. Latieilie. ( S. F. et A. Serv. ) SAÛRE, Sagm. Fab. Wéb. Oi.\sr.{Enfom.^ Ahirnus. Oliv. {Encycl.") Tcnebno.&xii.z. DnnR. Geurc d'inseclès de lorJic des Colûoplères, secîioii des Tétramères, famille des Eupodes , tribu des Sagiides, Trois pienres composent cette tnbu. Les Mé- galopes sont retîoimoissab'es par leurs au'etjnes presqu'en scie et leur corselet court , presque pau(-. Dans lés Orsodacnes le corselel est aiongc , rétréci posténeurôment ; ces derniers ont en outre les yeux entiers et le corps étroit. Antennes simples , filiformes, insérées au de- vapt des yeux , composées de onze articles , le premier rende, les suivans courts , presqu'ob- coniques, les derniers cylindriques, — Mandi- bules grandes , fortes , un peu arquées , creusées inlérieurement , pointues , entières. — Mâchoù-es })i(îdes, leur lobe extérieur grand, arrondi , ler- fiiiné par des poils serrés, longs et roides , le lobe intérieur prçsqu'une fois plus court, comprimé, cilié , un peu pointu. -. — Palpes filiformes, leur dernier article presqu'ovale , aigu à son exlrémilé, les maxillaires un peu plus longs, d: qualj'ç arti- cles, le premier court , peu apparent , les second et troisième égaux, coniques. — Zè^'/e bifide , ses divisions égales, avancées, fortement cdiées ou velues. — Tête avancée , "inclinée , un peu plus étroite que le corselel, ayant à sa p.irlie anté- rieure dtux sïl'uns croisés gn forme de X , dont }es branches supérieure'' fout Iç tour des yeux. — J'ôKJCsaillans, écliancrés antérieurement. — Corps filoncé. — • Cowe/tV Cylindrique , beaucoup plus étroit que les élytres , ses angles antérieurs sail- lans ; partie postérieure du sternum descendant très -ba» sur l'abdomen. — EcussoTf très -petit, pancliforme. — Tùlytres convexes , leurs angles numéraux forts , relevés; elles recouvrent les ailes et Tabdoujen. — Pattes foilcs , les poilérieures beaucoup plus grandes que les autres, ayant leurs cuisses très-renflées et leurs janibes plus ou moins arquées j tarses ave:; leurs Irois premiers arlicles Jaiges , cordiformcs , gaviiis en dessous de pelotes spongieuses , le troisième profondément liifide , le quatrième foïtloug, ar..|ué_, jiumi de deux cro- cliels courts. Ce genre est composé d'espèces assez grandes , ornées des plus be'les couleurs et ordinairement inéliiUiqiies j il est ôlrangerÀ l'Europe el à l'Amé- rique. On igiioie ses mo-'ara. Le uouibro d'espècep coniiuej Cil petit. I. Sacre triste, S. tristis. Sagra viridi-cyanea , Jceminœ Jemoribus m- terntediis posticisque dente valitto armatis , tibiis posticis ad basijn et apicem dcnlatis y maris Jcinonmi intennedicnini dente àbtusiore , tibiii- que posticis ad basim iubtubeKulatis. Sagra tristis. Fab. Syst. Eleut. toni. z. pag. 27. Ti°. 5. Femelle. — Uliv. Entom. tom. 6. pag. 499. «". 4' Sagr. pi. I . Jig. 4- Femelle. — Encycl. pi. 070. fig. 7. Femelle. — Sagra nio- rosa. Oliv» Id. n°. 5. Sogr. pi. i ./ig. 5. Mâle. — • Encycl. pi. OJO.fig. 3. Longueur 10 !lg. Fem. 8 lig. Mâle. Corps d'un bleii-verdâire foncé. Antennes et pâlies d'un bleu- iioiràlrp. Elylres chargées d'un grand nombre de petites lignes sinuées, irrégulières, enfoncées. ("uissCî inlermédiaires et postérieures munies eu dessous d'une forte deut aiguë; jambes posté- rieures un peu arquées à leur base, y ayant un assez gros -tubcrcul-e et un autre à leur extrémité. On voit des poils d'un roux-doré garnissant un enfoncement de la base des cuisses postérieures ainsi qu'une ligue médiale du sternum et de l'ab- domen. Femelle. Le mâle dilière on ce que les dents des cuisse» et les tubercules des jambes sont plus. obtus , que les cuisses postérieures n'ont point d'enfoncement ni de poils dorés et que les dernières jambes sont beaucoup plus arquées dans toute leur étendue. Elle se trouve sur la côte d'Angole en Afrique. a. Sagre pourpre, S. purpurea. Sagra purpiirea , nitida , antennis , tibiis ta>^ sisque nigro-i'iridibus y Jœniinœ /enioribus pas- ' ticis tridentatiSf maris unidentaifs. Sagm splendida.. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. '2j. n°. a. Femelle. — Otiv. Entom. tom. 6. pag. 497. n". a. Sagr. pi. i.fig. a. a. b. Femelle. — Encycl. pi. Z'jo.Jig'. 3 et 4. Femelle. — Sagra purpurea. Fab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. 27, n". 3. Mâle. — Oliv. Entom. tom. 6. pag. 49S, n°. 3- Sagr. pf. ^.Jig. 3. Mâle. — Encycl. pi. "hjo. Jig. 9. Mâle! Longueur 10 lig- Fem. 8 lig. Mâle. Coups d'un be.TU ytrt-doré tres-biiliant à reflet pourpre. An- tennes noiies , pourpres à la base. Cuisses posté- rieures munies eu dessous vers leur extrémité de trois dents, l'intermédiaire forte , aiguë : les der- nières jambes sont terminées par trois dents , l'une extérieure forte, aigyë ; la seconde inierne , • petite, la troisième terminale .et erocliue. Fc- , ineiie. s A G JjC mâle di(ïôre pai- sa coiiicw (Vun pontprc plus détidé ; ses antennes , ses jambes cl ses laiscs «pot d'un noir-bleuàlie ; les cuisses postérieures n'oht qu'une petite dent; les dcinièros jambes «out très-arquées et termin(5es par une seule dent intérieure. Des Ifides orientales o.t de la Cliine. ^ Nota. Nous exprimons ici noire opii4v sur lessexes desSiigres en désirant (jueles entomolo- gistes les v<5riii(.'ut ;:ur les insectes vivans , d'au- tant plus que notre manière de voir à cet égard est en opposition avec celle 'de M. Daluian , savant très-disling,ué. Voyez Analect. entom. Uolm. i8b5. pag.ji, , observation après la des- cription de la Sa^a cyanea. On rapportera à ce genre, i". l'Alurne grosse cuisse n". 2 de c,6V)\ciioaai\v»{Sagrafiiiiorata. Fab. Syst. Eleut. loin. 2. fag. sJS- n". i. E/wyc/. pi. Trjo. _fig., I et 2); 2". l'Alurne denté n°. 3 ( Sugixi dentipes- Fab. Syst. Eleut. tomz. pag. 28. 11°. 6. ); 3". la Sagra fulvida. Fab. k°. 4; 4°> 'es Sugres nè>;re {Encycl pl.'5jo. /îg.6) el bcoazie {Encycl. pi. "hjo.fig. 5.) de l'Eulomologie d'Oli- vier ainsi que la Sagra cyanea Dalm. , ouvrage précité. Nous pensons que l'Alurne yiolet n". 4 ules proéminentes, étroites; alongées, ai- guës , leur exliémité enlièie; se croisant l'une sur l'autre. — Mâchoires cornées, bifides ; lolie ex- térieur grand , très-velu à son extréraiié, l'inté- rieur court , fortement cilié au bord interne. Palpes égaux , liliformes , leur cleruiei- uiiicle S A Gr 3j(> alongé , couique , très-aigu ; les nwxlllaircs de quatre arlii les , le prtp.iier très-court , le second alongé , le troisième court ; les labiaux de trois articles, dont, le premier court, le second très- long. — Lèvre bifide , ses divisions très-alongées, obtuses et ciliées. — Tété inclinée , dégagée du corselet et plus large que lui. — Yeux grands , fortement ucliancrés en devant, ayant aussi par- derrière un sinus large , peu profond. — Corps peu alongé. — Corselet un peu plus étroit que la tête , presque carré, moins large c[ne les élytres, rebordé antérienrement et à sa partie postérieure. — Ecusson distinct , triangulaire. — Elytres re- couvrant les ailes et l'abdomen. — Patt.es l'prles ; cuisses postérieures souvent renllées ; jambes iii- termédiai'KS et postérieures ordinaireinenl ar- quées : tarses assez courts , garnis de pelotes en dessous , leur pénultième article plus ou moins bilobé , le. dernier terminé par deux crochets forts , simples , aigus. Olivier a remarqué avec raison que le nom de ce genre , tiré de deux mots grecs qui signifient : grand pied , ne paroît pas fort justifié par l'orga- nisation. Ces insectes , dont on connoît aujour- d'hui une quinzaine d'espèces, habiteut l'Aoïéri-' que, et pavliculièrement le Brésil. Leurs moeurs sont inconnues. On présume qu'ils fréquentent les feuilles des plantes. 1. Miîgalope bordé , M. cinçtus. Megalopus pallidè, luteus , anteiinis et capitis vertice nigris , elytris viridi - cceruleis , maigine exteriori luteo. Megalopus cinctus. Dej. Catal. Longueur 6 lig. Corps d'un jaune-pâle. Anten- nes noues, leur premier article jaune à sa partie Mipérieure. Tète ayant* le verlex noir avec une tache entre les yeùx-et l'exlréaiité des mandibu- les de ceMe couleur j la partie intérieure du front auprès des yeux est ponctuée. Corselet a^'ani qnei- qucfois une petite ligue dorsale et des puinis à sa partie antérieure , bruns. Elytres d'un bleu-foncé changeaut eu vert, très - ponctuées ; If^ur bord extérieur, depuis les angles huméraux jusqu'à la; suture , d'un jaunc-pàle ; celie couleur «'élargis- sant au-dessus de l'anus : tarses postérieurs bruns , cuisses postérieures renflées; \e% quatre dernières jambes arquées. Du Brésil. 2. Mégalope fémoi-al , M. Jenioratus. Megalopus luleus castaneo varias , fimoribus posiicis maxiniis unidentatis , tibiis ejusdem paris manmè arcu. MÉG.41.0PE fiontal , M. Srontalis. iMegalopusfuhn-ferntgineus, antenniS,Jior>te, elytroruiii parte ditnidiâ posticâ tarsisquc posiicis liigiis. Longueur 5 lig. Corps d'un fauve-ferrugineux luisant. Antennes noires, f.>rt ('lavi^^ics et aplaties iiprès le qualrièrne article. Front noir entre les ^eux, sa parlie intérieure auprès de ceux-ci for- Icmcut ponctuée; mandibules noires à leur exirér rnité. Elylres poirilillécs , leur moitié inférieure de couleur noiie, ainsi que les doux tarscs'pos- téiieurs. Ailes noires; cuisses posiérfeures ren- ll'es;'les quatre dernières jambes peu arquées. Du Brésil. ■ Noia. Cette espèce a quoique re^emblance arec le Megalopus (forsa/is d'Oliv. Entoin. 4. Mbsalope point d'exclamation, M. excla- inationis. Megalopus Jirrugineus , antenna rum hast , copitis parle sapera , thoracis iiidculâ dorsali cjuadrulâ , peclure et elytronini luteoruih luieâ hnmerali , aliâ paivâ ititeno:i punctoque sùb- apicali ingris. • ' ■ Lorrgueur 5 lig. Antennes a^'ant leurs quatre premiers articles noirs , les quatre suivans d'un leslacé-lerrugineux avec leur dos ou partie supé- lieiue de (couleur noire, les trois derniers enlière- mcni ferrugineux. Tète noire , sa parlie antérieure ;ui-dcssous des yeux et d5s antennes, ferrugineu". le Mcgalopus^fasciatiis. Dalm. Anal. Entom. Holrn. 1823. pag. 72. n°. 63 ; 4°. le Megalopus sel/atus. Germ. Ins. Spec. nov. vol. i . Coléopt. 1824. Le Megaloptis ruficomis. Fad. Syst. Eletit. tant. 2. pag. 367. n». i , est probablement aussi de ce genre. ( S. F. et A. Sert. ) SALDE , SttJdtt. Fab. Pauz. Lygœiis. Lat. Acanthitt. Wolf. Cime.r. Linn. Geocoris. Fall. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , feclion des Hétéroptères, famille des Géocorises, (ribii des Longilabres. Un groupe de celle tribu est formé des genres Myodoque , I-ygée , Pacliymère et Salde {^voyez pag. Sa de ce volume ) j mais dans tes trois pre- miers les yeux ne déi)ordent pas la partie posté- rieure de la tête '. en outre les Myodoques ont un cou très-distinct. Les ocelles (1) sont saillans dans les Lygées , et les Pachymères ont leurs cuisses antérieures canalicnlées en dessous. Antennes, filiformes , grossissant un peu vers l'exlrémilé , à peine de la longueur de la tête et du corselet pris ensemble , composées de quatre articles , le premier court , dépassant à peine l'ex- trémité de la télé ; le second le plus long de tous, les troisième et quatrième égaux entr'eux , à peu près de la longueur du premier ; le dernier plus gros que les autres, fusiforme. — Bec long, de quatre articles , renfermant un suçoir de quatre (i) Nous préférons, avec M. Larreille , le nom H'ocir/- Ut à 1» périphrase ;>«ifj ytux lisses. Ce savane auteur vient de publier un ouvrage intitulé : FamilUs naturelles du règne tnimal , Hanj lequel il donne l;$ caractères de plusieurs oouvelles faroil'cs, (rifcus et geqres, dont nous ferons doré- navant usage : si donc , à compter de cet article, on aper- çoit quelques 00ms nouveaux dans des sujets déjà traités, on re devra les attribuer qu'aux progrès imprimés à U science ftt ce célèbre zoologiste. Pist. Nat. Ins. Tome X, S A L 32 1 soies. — Têle transversale , un peu triangulaire , plus large que le corselet. — Yeux, grands , irès- saillans , rejetés sur les bords latéraux du corselet et dépassant de beaucoup le bord postérieur de la tête. — Deux ocelles peu distincts , placés sur la partie postérieure du vertex à la jonction de la têle avec le corselet. — Corps court, large pour sa longueur. — Corselet presque carré , point re- bordé. — Ecusson assez grand , triangulaire. — Elytres àe\a. largeur de l'abdomen. — Abdomen composé de segmens transversaux dans les mâles , ses avant -derniers segmens rétrécis dans leue milieu, posés obliquement et en forme de che- vrons brisés , le dernier s'élargissaut et s'élendant dans son milieu vers la partie moyenne du ventre dans les femelles ; anus de celles-ci sillonné Ion- giludinalement , ce sillon renfermant une tarière ployée en deux sur elle-même dans le repos , et , pouvant en être retirée : anus des mâles entier, court , sans sillon longitudinal — Pattes assez for- tes ; cuisses simples : tarses de trois articles , le premier plus long que les deux autres pris ensem- ble ; crocliets forts , recourbés , divergens. En créant le genre Solda, Fabricius y comprit un grand nombre d'espèces qui avoient peu d a- nalogio entr'elles , dont quelques-unes même ap- partenoient à celui de Miris , qu'il avoit fondé. Depuis, M. Lalreille en a été quelques espèce» pour en former son genre Acanthie. Quant à nous, le genre Salde tel que nous le présentons ici , équi- vaut absolument à la seconde section de la sCî- conde division du genre Lj'gée. Lat. Gêner. Notre célèbre auteur français , dans une remarque, pa- roissoit porté à regarder celte seconde scclioa -comme devant constituer un genre particulier ; il vient de le caraclériser dans ses Familles na- turelles du règne animal. Nous ne connoissons qu'un pelit nombre d'espèces de Saldes ; leurs mœurs ne sont pas connues , mais elles doivent se rapprocher beaucoup de celles des Miris et des Capses. Leurs métamorphoses n'offrent vieq de rem'arquable. f^oye^s Pkntatome. 1. Salde érythrocépltale , S. erythrocephala, SaUa atra , punctata , capite pedibusque rufis, elytroruni ?nembranâ hyalina. Longueur 2 lig. Antennes d'un fauve -brnn ; tête et pattes d'un fauve-rougeâtre. Corselet , ab- domen , élylres et écusson fortement ponctués et d'un noir -brillant. Membrane des ély très traus-f parente. Mâle, Du midi de la France. 2. Saide de Stéven , S. Stefenii. Solda nigrçi , punctatct , ihoracis et^ elytHcu-, jusque lineâ longitudinali mediâ lutea , pedibua oculisque rufis y elytromm membrana subopaca. , Longueur i lig. -.• Noire. Antennes brunes , 32a S A L Ijiir dernier avlicle plus clair. Télé, ccwsclei , l'cussonel poiliine irès-ponclués, le second a^aiit cluQS son milieu une ligne lougiludinale e'troile , jaune. Rlylres avec des stries formées de poinls j on voit vers leur milieu une ligne longiludinale assez large , de couleur jaune; membrane un peu obscure. Abdomen lisse. Yeux et pâlies roussâ- tres ; cuisses ayant quelques nuances brunes. Fe- melle. D'Europe. Celle espèce nous a élé donnée par I\l. le conseiller Stéven , directeur des établisse- nifns botaniques en Crimée, à qui nous la dédions, Rapportez à ce genre les Sa Ma a Ira , n°. 4- (Panz. Faun. Germ. fus. ^i. /ig- 20.) Albipen- nis, n". 5, et GryUoides , n°. 7. { Acanthia gryl- Inides. Wolf. Icon. Citnic. tab. ^-.fig. 4'' — Emycl. pi. 374.//^. 5. ) Fad. Syst. Rhyngot. LYGÉE , Lygceus. Fab. Lat. Cimex. Linn. Geoff. De Géer. Coreus. Fab. Genre d'insecles de l'ordre des Hémiptères, seclio!) des Hétéroptères , famille des Géocoriscs , iribu des Longilabres. Les Myodoques , les Lygées , les Pachymères et les Saldes forment un groupe dans celle tribu {poy. pag. 53 de ce volume); mais les Myodo- ques se reconnoissent à leur tête ovale-alongée , portée sur un cou que forme le rétrécissement «ubit de sa partie postérieure ; les Pachymères ont leurs ocelles peu saillans , les avant-derniers «e'^mens abdominaux des femelles sont rétrécis dans leur milieu et posés obliquement; les cuisses antérieures dans les deux sexes sont toujours ca- iialiculces en dessous, ordinairement renflées et épineuses inféneurement ; enfin les Saldes ont la tête transversale , les yeux grands , rejetés sur les bortls latéraux du corselet. Au moyen de celle comparaison on reconnoîlra aisément le genre Ljgée. Antennes ordinairement filiformes, insérées ùla liai'tie inférieure des côtés delà tête, composées de quatre articles cylindriques ; le premier beau- coup plus court que le second , dépassant à peine l'extrémité de la tête, le dernier quelquefois un peu plus gros que les autres. — Bec assez long , de quatre articles , renfermant un suçoir de quatre soies. — Tête petite. — Yeux petits. — Deux ocelles saillans, écartés l'un de l'autre, placés eutre les yeux à réseau. — Corps ovale- alongé. — Corselet un peu rebordé , trapézoïdal, ses côtés extérieurs peu arrondis. — Ecusson triangulaire. — Elytres dépassant l'exlrémilé de l'abdomen et de même largeur que lui. — Abdo- men composé de segmens transversaux dans les deux sexes; anus des femelles sillonné longitu- dinalement dans son milieu, celui des mâles en- tier, sans sillon longitudinal. — Pattes simples , assez longues ; tarses de trois articles , le second plus court que les autres : crochets recourbés , S A L munis d'une pelote bilobée dans leur enlre-deuï. Les mélamorphoses et la manière de vivie des insectes de ce genre dont le nom vient d'un mot grec qui signifie : obscur, sont les mêmes que celles des autres Longilabres (^poye^VEjirAToyir.); ils n'exlialent point d'odeur désagréable ; ou les trouve souvent réunis en une espèce de société. Nous avons beaucoup restreint ce genre , nous en piésentous les raisons en développant les carac- tères de ceux que nous en avons extraits; cepen- dant malgré celle réduction il est encore iris- nombreux en espèces tant européennes qu'exo- tiques. On doit y rapporter les Lygceus _familiarit n°. 64 , Jiiilitaris n°. 56 , equestris n°. Sy , saxa- tilis n°. 62, hyoscianii n° . 63 , G\. punctuin n". 94- Fab. Syst. Rhyngot. PACHYMÈRE, Pachymems. Lygceus. Fab. Lat. Panz. Wotp. Cimex. Lins. Geoff. De GÉER. Miris. Fab. Genre d'insecles de l'ordre des Hémiptères, section des Hétéroptères, famille des Géocorises, tribu des Longilabres. Quatre genres de celle tribu y forment un petit groupe {^voyez pag. 5a de ce volume). Les Myo- doques ont un cou Irès-dislinct ; les Saldes ont des yeux très-grands , rejelés sur les côtés du corselet, leur tête est large, transversale, elles Lygée» ont leurs ocelles saillans , les segmens de l'abdo- men transversaux dans les deux sexes, les cuisses antérieuresjamais renflées ni épineuses en dessous, ordinairement sans canal dans celte partie. Antennes ordinairement filiformes , insérées à la partie inférieure des côtés de la tête , composées de quatre articles cylindriques, le premier beaucoup plus court que le second, dépassant à peine l'extré- mité de la tête, le dernier quelquefois un pen plus gros que lesaulres. —Bec de longueur moyenne, composé de quatre articles , et renfermant un su- coirde quatre soies. — TeVe petite. — J^ez/a; petits. — X)e«.r oce//ejpeusaillans, écarlésl'un del'aulie, placés près des yeux à réseau sur la partie de la lêlequiest derrière ceux-ci. — Corps ovAe — 6'or- We? ordinairement plat et sans rebords, peu ré- tréci eu [devant. — Ecusson triangulaire, assez grand. — Elytres de même longueur que l'ab- domen , le couvrant en entier. — Abdomen com- posé de segmens transversaux dans les mâles , les avant -derniers segmens rétrécis dans leur milieu, posés obliquement et en forme de che- vrons brisés , le dernier s'élargissant et s'étendant souvent dans son milieu presque jusqu'à la moitié de la longueur du ventre dans les femelles; anu« de celles-ci sillonné longitudinalement : ce sillon renfermant une tarière longue, comprimée, ployée en deux sur elle-même dans le repos et pouvant en être retirée; anus des mâles entier, court, sans sillon longitudinal. — Pattes de longueur moyenne; cuisses antérieures toujours canalicu- s A L lues et souvent ëpioeiises en dessous , ordinaire- ment renflées j tarses de trois articles, le second plus court que les autres ; crochets recourbes , muuis d'une pelote bilobée dans leur entre- deux. Ce nouveau genre est un démembrement de celui de Ljgœus des auleurtj son nom tiré de deux mots jurées a rapport à la grosseur des cuisses antérieures. Ce que l'on connoît de ses mœurs est conforme à celles des Lj'gées , mais la longue tarière dont les femelles sont pourvues et qui nécessite chez elles une organisation des seg- raens de l'abdomen dilTércntc de celle qui existe dans les genres voisins , fait regretter qu'il n'y eu ait point encore eu d'observées au moment où elles déposent leurs œufs. Nous connoissons une vingtaine d'espèces de Pachymères toutes de l'an- cien continent, la plupart européennes; elles ont des couleurs sombres et généralement uue mau- vaise odeur. A o^ genre appartiennent les Lygceus cchii n". i6o, Ro/andri n". I2.y, ureicœn'^. i?)6,pinin". 125, quadralus n". l4'- ^ab. Syst. Rhyngot. ainsi que son Miris a/ticiis n". i6. On doit encore y rappor- ter le Z^K^jwwj^ei/cj/"-»". P.4NZ. Faun. Gerin.Jas. ». fig. 14 , et la Punaise bruue à pointe des éluis blanche. Geoif. Ins. Paris, totn. i. pag. 45o. «o. 39. ASTEMME, Aslemma. Lygœus. Fab. Lat. Ciniex. I.iNN. De Géer. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères, famille des Géocorises , Iribu des Longi labres. Les Asiemmes, les Miris et les Capses sont les seuls Ijongilahres privés d'ocelles j mais dans ces deux derniers genres les antennes sont sélacées et \-i corps mou. ^«/c/?/;ei ordinairement filiformes, inséréci à la parue inférieure des colés de la lèle , composées de quatre articles cylindri((ues j le premier aussi long que le second , dépassant de beaucoup l'ex- trémité de la tête ; les troi;ième et quatrième plus courts que les précédens , ce dernier quelquefois im peu plus gros que les anties. — Bec long , de quatre articles , renfermant un suçoir de quatre soies. — Tête petite, — Yeujc petits. — Point d ocelles. — Corps ovale-alongé , de consistance assez ferme. — Corselet un peu rebordé , tra- pézoïdal , ses côtés extérieurs peu arrondis. — Ecusson triangulaire. — Elytres de même lar- geur que l'abdomen. — Abdomen compose de segmeus transversaux dans les deux sexes; anus des femelles sillonné longitudinalement dans son milieu , celui des mâles entier, sans sillon lougi- ludinal. — Pattes simples, assez longues ; tarses de trois articles, le second plus court que les autres; crochets recourbés, muuis d'une pelote bilobée dans leur entre-denx. Lo nom de ce nouveau genre exprime qn'il est privé d'ocelles; les espèces qui le composent S A L 3a3 ont été confondues jusqn'à présent avec les T,y "ées : le caractère que nous venons d'énoncer et les dimensions des articles des antennes nous fout croire que les entomologistes verront avec plaisir cette séparation. Les Asiemmes renferment iiu assez grand nombre d'espèces ornées de couleurs agréables et variées , mais presque toutes exoti- ques. Celle dont nous connoissons les mœurs (^A. aptera) vit en société ; elle est remarquable en ce que ses élylres sont ordinairement , au moins dans notre climat, privées de partie membraticuse. Elle n'a point de mauvaise odtur et est connue de tout le monde , étant très-commune dans les jai-- dins ; on la désigne populairement aux environs de Paris sous les noms de Suisse et de Cherche- tnidi. if«. D/'m/on. Yeux sessiles. Rapportez à cette division les Ljgœus apterus n°. 1 16 , et suturalis n°. 102. Fab, Syst, Rhyngot, 2.'. Difision. Yeux pédicules. I . AsTEMME cornue , A. comuta, Astemma nigra, elytrorum parte coriaceâ iv~ brâ , abdoniinis segnientis duobus interntediis siibtùs albidis. Longueur 6 lig. D'un noir mat; têle et corselet un peu velus : dernier article des antennes blanc avec l'extrémité brune; base de l'écusson et partie coriace des élylres rouges. Celle-ci ayant un peu de noir vers sa base ; membrane d'un noir mat avec une petite tache blanchâtre à l'endroit où elle se croise. Segmens intermédiaires de l'abdo- men d'un blanc-jaunâtre. Yeux portés sur deux tubercules ayant à peu près une ligne de longueur, ce qui forme comme deux cornes. Femelle. De Cayenne, Nota. Nous pensons que le Cimex oculus can~ cri. De Géer, InS: toin. 5. pi. 1}^. Jig. 24, doit être rapportée à cette division. MIRIS, Miris. Fab. Lat. Panz. Cj'mea:. Lixn. Geoff. De Géer. Lygœus , S aida , Capsus. Fae. Lygœus , Capsus. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Hétéroptères , famille des Géocorises , Iribu des Longilabres. Dans le groupe des Longilabres qui a les an- tennes de quatre articles et point d'ocelles {^voy, pag. 52 de ce volume), les Astemmes se distin- guent par leurs antennes filiformes et les Caji- ses parce qu'ils ont ces organes brusquement sé- lacés, dont le second article va en grossissant ou en se dilatant vers son extrémité. .4ra- o ^ ^ Longueur 3 lig. 1 à 4 lig. Antennes noires avec le milieu de leur premier article et la base du second de couleur ferrugineuse; une très-petite portion de la base du iroisièœearticleest blancLe. Partie auiérieure de l'orbite des yeux d'un blanc- jaunâtre. Corselet noir, son bord antérieur et trois lignes longitudinales de son lobe postérieur de couleur jaunâtre. Ely Ires noires , rayées de blanc- jaunâtre; leur partie coriace terminée par une tache ferrugineuse. Ecusson noir. Pattes ferrugi- neuses ; tarses et extrémité des jambes nous. Milieu des quatre premières jambes blanchâtre. Dessous du corselet taché de blanchâtre. Abdo- men leriugineux , son milieu ainsi que la coulisse qui renferme la tarière de couleur noir. Femelle. Le maie diffère eu ce que ses antennes et son abdomen sont entièrement noirs : il a les pattes plus brunes que celles de la femelle. 5. Miris de Carcel , itf. Carcelii. M.ris pedibus ambulatoriis, n.ger, thorace, scutMo elytnsque rubris n,gro maculatis , abdo- niirie rubro margmato. Lonj;ueur4 lig. Antennes noires; base du troi- sième article blanche, le derniei- brua. Tête noire, S A L 3^5 Corselet noir, ses bords latéraux et une petite ligne longitudinale sur son lobe antérieur de couleur rouge. Ecusson noir, rouge à son extré- mité; élylres rouges ayant chacune deux tache» noires, l'une vers la suture à côté de la pointe de l'écusson , l'autre vers l'extrémité : membrane en- fumée. Ventre noir bordé de ronge; celle bor- dure s'élar^issant un peu aupiès de l'auus. Pattts noires ; milieu des jambes blauc à sa partie exté- rieure. Femelle. Le mâle dilfère en ce qu'il a le dessus du cor- selet rouge avec deux taches noires; la cou- leur rouge descend davantage sur les côtés qni ont chacun une tache noire et l'abdomen a beau- coup plus de rouge que dans la femelle, cette cou- leur forui.int deux lignes de chaque côléet bordant inlérieurement les segmeiv; du ventre entre cc« deux lignes; les cuisses postérieures ont un peu de rouge en dessous sq\-& leur base. Nous devons cette espèce à M. Carce! qui l'a prise dans l'Anjou. Nota. Le. Ljgœus scrpunctaiits n". loo. V ko. "^■^'ff' ^J})"S"^- "'est peut-être qu'une vaiiélé ilii maie. Cet auteur donne des cuisses rousses ,- un ecusson noir et la couleur dominante du dessus du corps rousse à l'individu qu'il décrit comme étant d'Espagne. On doit rapporter à cette seconde subdivision les Lygœus campestris W. 1 64 , pratensis n" 1 55 etstnatellas n". 1G4. Les Capsus gothicus n". 20 (Panz. Faun. Germ.fas. ..fig. ,5. •),albomar. gmatus n°. z4,Jîavomaculatus n". 3o. (Panz. id. fus. y.Jig. iG. ), les Miris lœvigatus n°. 2. ( Panz' id.fas. ». fig. 21. ) et lateralis n". 3. Fab. Syst. Rhyngot. ainsi que le Lygœus vulneratus. Pa.\z id.fas. «.fg. 22. CAPSE, Capsus. Fab. Lat. Cimex. Luv.v. (jEOFF. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères section des Héléroptères, famille des Géocorises! tribu des Longilabres. Les Longilabres qui ont les antennes de quatre articles et qui manquent d'ocelles forment ua groupe (^•(ye^pag. Sa de ce volume), dans lequel les Astenimes se distinguent par leurs anlennps filiformes et les Miris parce que chez eux ces organes vont en diminuant insensiblement de grosseur depuis la base jusqu'à l'extrémité. Antennes longues, insérées à nu sur les côtés de la tête en devant et tout près des yeux, com- posées de quatre articles; le premier dépassant de beaucoup 1 extrémité de la tête, le second le plus long de tous, terminé en massue ; les deux derniers pris ensemble plus courts que le second , brusquement plus minces que les précédens. — ieclong, atteignant au moins les hanches inter- médiaires, composé de quatre articles et renfer- mant un suçoir de quatre soies. — ÎV7e petite , triangulitire, rétrécis posiérieBremeat. — Yeum: 3^6 S A I. saillnns, globuleux. — Point d'ocelles. — Corps ovale. — Corselet élevé posiérieiirement , se ré- liécissaol insensiblement vers la lêle , aj-ant un sillon transversal et un bourrelet à sa partie an- térieure. — Ecufson liiangulaire. — Elytreswn peu plus longues que l'abdoaien. — Abdomen composé de segraens transversaux dans les mâles : les avanl-tlerniers plus oiî moins rétrécis dans k'ur milieu , posés obliquement et en l'orme de chevrons brisés, le dernier s'élargissant à sa par- tie moyenne dans les femelles; anus de celles-ci sillonné longiludiualeraont , ce sillon renfermant lins tarière lonirue, comprimée, ployée en deux sur elle-même dans le repos et pouvant en eue retirée : anus des mâles eniier, large, sans sillon longitudin.d. — Pattes de lo:jgueur moyenne; tarses de trois arlicles, le premier plus long que les suivans, le troisième terminé par deux petits crochets. Les mœurs de ces hémiplères sont les mêmes que celles du genre précédcul. On eu counoîtune Irenlaine d'espèces. J . Capse bicolor, C. bicolor. Capsus subsericeus , atér , thorace , scutello , elytroruin basi , pectore coxisque sanguineis. Longueur 5 lig. i. Noir, un peu soyeux. Cor- selet d'un rouge-sanguin , à l'exception du dessus de son bourrelet antérieur qui est noir. Ecusson, base des élylres , poitrine et hanches d'un rouge- sanguin. Antennes et pattes noires. Mâle. Amérique méridionale. Rapportez à ce genre les Capsus elaius n°. i , atern°. 2.,Jlai>icollisn°. i3, danicus n°. 25, oliva- ceusn". 17, qui n'est peut-être qu'une variété du précédeni, et capitlaris n". ig. (lemelle ; nous re- gardons le Capsus seticornis n". ]8 comme étant le mâle.) Fab. Sjst. Rhyngnt. Nota. M. Lalreille pense qu'on doit former deux jiouveanx genres voisins de celui-ci: i°. Héléro- lome , lleterotoma. ( Lat. i^a/r?. nat. du règ. anini. pag- 4^^- ) Ses caracièrcs n'étant point publiés , nous dirons seulement qu'il dillère du précédent en ce que le second article des anlenues est en lorme de lame elliptique, large et comprimée ; le corps élroil,à peine ovale; le corselet sans éléva- tion postérieure. L'auteur y rapporte le Capsus spissicornis n°. 28. Fab. Syst. Rhyng. Nous pen- .sûus que le Capsus crassicornis n". u.() de cet au- teur eu fait également partie. 2°. Globiceps , Glo- î'ueps. Les caractères apparens de ce genre sont : d'avoir la tôle forte , globuleuse , plus large que le coj-sclel; celui-ci séparé en deux lobes par un sil- lon transversal profond et le corps linéaire. Nous en connoissons une espèce des environs de l'aris; Glo- biceps grosse tête, G. capilo. Nob. Longueur 2 li- gnes^. Noir; pattes d'un brun-rougeàtre ou livide; bec , hanclies et base des cuisses blancbàlres ainsi que lepremicrarlicledes anteanes. Sejjment aaté- S A L rieur du corselet perlant en dessus de«x (uLer- cules presqu'épineux. Les angles postérieurs du second piesqu'aigus, ailes irisées. Femelle. (S. F. et A. Seuv.) SALICOQUES , Carides. Lat. Tribu de Crustacés de l'ordre des Décapodes, famille des Macroures , établie par M. Laireille et ayant pour caractères essentiels : pieds formés^ d'une série unique d'articulations, et ayant, dans «n petit nombre , un petit appendice séliformc. Antennes latérales ou extérieures situées au-des- sous des mitoyennes , et ayant leur pédoncule entièrement recouvert par une grande écaille. Les Grecs avoient distingué plusieurs de ces Crustacés sous les noms de Caris et de Crangon / ce sont ceux qu'on appelle vulgairement Crevet- tes ,Salicoques , etc. lisent le corps d'une consis- tance moins solide que celui des antres Décapodes, quelquefois même assez mou, arqué, ou comriie bossu , ce qui leur a encore valu le nom de Squilles bossues. Les antennes , qui sont toujours en forme de soies, sont avancées; les latérales sont fort longues, et les intermédiaires , ordinai- rement plus courles , ont leur pédoncule terminé par deux ou trois filets sétacés et articulés; lors- qu'il y en a trois, un de ces filets est plus peut et souvent recouvert par l'un des deux autres ; les yeux sont très-rapprochés , presque globuleux et portés sur un pédicule très-court. La face su- périeure du pédoncule des anlenues mitoyennes oflre dans la plupart une excavation qui reyoit la partie inférieure de cet organe de la vue ; l'ex- trémité antérieure du test s'avance presque tou- jours entr'eux et cette saillie, a la forme d'un bec ou d'un rostre pointu , déprimé quelquefois , mais le plus généralement comprimé , avec une carène de chaque coté , et les bords supérieur et inlé- rieur aigus, plus ou moins dentés en scie. Les côtés antérieurs du test sont souvent armés de quelques dents acérées en forme d'épines; les pieds- mâchoires inférieurs ressemblent , dans le plus grand nombre , à des palpes longs et grêles , ou même , soit à des pieds , soit à des antennes y les quatre pattes antérieures sont , dans beaucoup d'espèces , terminées par une pince double , ou une sorte de main didaclyle ; deux de ces pâlies , ordinairement la seconde paire, sont doubles ou pliées sur elles-mêmes ; le carpe de cette seconda pince, et quelquefois celui des deux dernières, à l'article qui précède immédiatement la pince , oilVe dans plusieurs cette particularité que l'oa n'observe point dans les autres Crustacés; il pa- roît comme divisé transversalement en un nombre variable de petits articles , ou annelé. La troisième paire de pattes est elle-même quelquefois , commç dans les Pénées , en forme de serres ; dans plu- sieurs cette troisième paire est plus courte que les deux dernières. En général , on n'a pas fait assez d'atteutioa à ce» diflérences dans les lon>» s A L j;\ienrs relatives des pattes. Les scj^iî-.fiis do mi- lieu de lu queue sout dilatés sut' les cultes ; elle se lerroiiiu par une nageoire en forme d éventail , .-liasi que dans les autres Macroures, mais le leiiil- Icl du milieu est plus étroit , puiulii ou épineux au bout ; son dos est armé dans plusiours de quel- ques petites épines. Les fausses pattes ou pattes caudales sont uloutjées et souvent eu forme de fcuillels. (^es Crustacés sont assez recherchés, et on en fait uue );raiide «-onsornuiatiou dans toutes les par- ties du Monde ; on les sale même quelquefois alin de les conserver et de les transporter dans l'iulé- rieiir des terres. Tous les Salicoques liabiteut les mers de nos côtes ; la Méditerranée en oflre beaucoup. M. Latreille ( Fam. natur. du règne anim. ) divise la tribu des Salicoques ainsi qu il suit. Nous serons obligés de donner ici l'histoire des genres ersiinanus , lillosus cKjlcn>esccns de ce Dictionnaire. Le genre IIippolyte , Hippolylc. Léacu. /JJ- pheus. Lat. Léacu. AiUennes supérieures ou intcrmédiairesles plu.i courles, bilidcs, supportées par un péJoucuIe de trois articles dont le premier, et le plus grand , est échancré du côté des yeux et pourvu d'une lamelle qui se prolonge au-dessous de ceux-ci ; anlcnaes extérieures ou inférieures plus longues que le corps, sétucées, pourvues à leur base d'une écaille alongée , unidenlée en dehors vers son extiK^mité. Pieds des deux premières paires didae- tyles , les autres terminés par un ongle simple , très-épineux sur son bord inférieur ; ceux de la paire antérieure les plus courts et les plus gros de tousj ceux de la seconde paire, les plus longs et les plus grêles , avec leur carpe et la pièce qui le précède multiarticuiés ; ceux des troisième , quatrième et cinquième paires intermédiaires aux deux premiers pour la longueur , et décroissaM successivement d'avant en arrière. Avanl-dernler article des pieds-mâchoires extérieurs beaucoup plus court que le dernier, qui est épineux. Cara- pace courte et large , terminée en avant par un rostre assez court, mais très-comprimé et haut, non relevé en arc à sa pointe , et ])lus ou moins découpé en dents de scie sur ses bords. Abdomen arqué vers le troisième article , lames natatoire* de la queue alongées , surtout l'intermédiaire qui est pourvue de petites épines à son extrémité. On peut ranger les espèces de ce genre dans deux coupes. Dans la première se trouvent toutes celles qui ont le dernier article des pieds - mâ- choires extérieurs tronqué obliquement à l'extré- mité ; la base des aulenoes intermédiaires pour- vue d'une épine , et la lame nal.-.loire médiane de la nageoire caudale garnie de deux épines sur chacun de ses bords latéraux. HippoLTTE DE Prideux , Hipp. Prideu.riana . LÉACH, Malac. britann. tab. o9>.Jig. i. 3. 4 e/ 5. Son rostre est droit, simple, avec une seule dent en dessous près de son extrémité. Il est long de six lignes. On le trou ve sur les côtes de De vousli ire en Angleterre. Dans la seconde coupe , ceux qui ont le der- nier article 4?> gieds -mâchoires extérieurs ter- 328 S A L miné par nn faisceau de poils, la baie de leurs antennes inleroiédiaires pourvue d'une lame spi- niforoie, el la pièce inlermcdiaire de la na};eoiie de Ja queue munie de chaque côté de quatre pe- tites épines également distantes enlr'elles , se place : -LTIippoi-yTE DE Chancii, H. Cranchii. LÉach, Malac.britann. tah.li^.fig. 17-21 . Long d'envi- ron dix lignes ; rostre avancé , légèrement inflé- chi , pourvu de trois dentelures à la base en dessus, et de deux pointes au bout , dont la supérieure est la plus forte. Trouvé sur les côtes d'Angle- terre. Le genre Pontonie (établi par M. Latreille dans son nouvel ouvrage inliiuié : Familles natu- relles du règne animal. Il ne donne pas les carac- tères de ce nouveau genre. ) JjC genre Avtonomée , Autonomea. Risso. La première paire de pattes terminée par une ftaain didactjrle , les autres simples; antennes in- ternjédiaires ou supérieures terminées par deux filets , dont un est beaucoup plus long et plus épais que l'autre ; les externes ou inférieures plus longues que le corps , sétacées. Pédoncules des premières triarticulés , ayant leur pièce inférieure renllée et armée d'un aiguillon , l'intermédiaire longue et C3'lindrique, et la dernière courte et arquée ; ceux des secondes biarliculés , sans écailles , leur deuxième pièce étant velue à son extrémité. Pieds-mâchoires extérieurs non folia- cés. Corps alongé , glabre. Carapace un peu ren- flée, terminée en avant par une pointe aiguë ou josire qui dépasse à peine les yeux; ceux-ci globuleux , portés sur des pédoncules très courts. Les trois lames natatoires intermédiaires de l'ex- tréniilé de l'abdomen tronquées au sommet, avec une petite pointe de chaque côté ; les deux laté- rales arrondies et ciliées. \rA seule espèce de ce genre eil i L'AuTONOMÉE d'Olivi. A Oh\'ii. Tlisso. Cnist. png- '66. Cancer glabcr. Oliy^' , Zool. aâriat. pug. 5i. pi. 7>. Jig. 4. Quinze lignes de long , forme à pou près des Nikas el des Alpliées. Cara- pace glabre, demi-transparente, jaunâtre , légè- retueul variée de teintes rougeâtrcs ; pattes de la première paire d'un assez ticau rouge en dessus. , e! d'un jaune clair en dessous; antennes extérieu- res blnncliâlics. Il vit isolé dans les algues et leç endroits fangeux. Sa femelle porte des œufs rou- geàtres vers le milieu de l'été. Il se trouve dans la mer Adriatique , et iMrement aux environs de Nice. Pieds-mâchoires extérieurs foliacés re- couvrant la bouche. Le genre Gkatophtli,e , Gnatophyllum. Lat. Ce nouveau genre a été établi par M. Latreille £ux dépens des Alpkées. Ses caractères disiioc- S A L tifs sont : carpes des deux premières paires de pieds non divisés en petites articulations ; anten- nes extérieures terminées par deux iilets. ('e genre s'éloigne des Alphées et des Hippolytes , auxquels il ressemble par la forme générale du corps , par des caractères tirés des pieds-mâchoires extérieurs; ils se distinguent des Pénées et des Sténopes par la lorme de la jjiemière paire de pattes, et dos Hy- ménocères par les antennes. L'espèce qui sert de type à ce genre est : Gnatophtile ÉLÉGANT , G. elegaus , Alphcus elegans. Risso ( Hist. des Criist. de Nice , pag. 92 , pi. 2. fîg. 4- ) Long d'un pouce et demi. Corps oblong , renflé, arqué vers le troisième article de l'abdomen ; carapace lisse, terminée en avant par un petit rostre comprimé, sexdenté en dessus; les quatre antennes épineuses à leur base ; pièces na- tatoires de la queue arrondies , ciliées et blanches; couleur générale variée de nuances carmélites et de points d'un jaune doré. Pédoncules des yeux jau- nes ; rostre et pieds des deux premières paires blancs ; dernier segment de l'abdomen violet. La femelle de cette espèce pond des œufs d'un brun- violâire en juillet et novembre. Ce (]ruflacé se trouve sur les rivages de Nice. \J Alpheus iyrhenus de Risso appartient aussi à ce genre. Le genre Htménocèue , Hymcnocera. Latr. Ce genre a été établi par M. Latreille ; il a pour caractères : antennes mitoyennes ou supé- rieures bifides , ayant leur division supérieure foliacée. Pieds ^ mâchoires extérieurs foliacés , couvrant la bouche. Les quatre pattes antérieures terminées par une roain didaclyie foliacée. Carpe ou pince qui précède la main dans ces quatre pattes , non divisé en petites articulations ; pieds des trois dernières paires terminés par des arti- cles simples , ceux de la troisième étant plus petits que ceux des deux qui précèdent. L'espèce qui sert de type à ce genre nous est inconnue; elle vient des Indes orientales, e>t Desmarest pense qu'elle a quelques rapports avec le genre Atye , à cause de la forme de ses deux premières paires de pieds plus courtes que les deux autres , didactyles et foliacées. Ce qui l'en dislingue éminemm'ent , est le filet supérieur des antennes intermédiaires el les pieds-mâehoires extérieurs. I f Pipds {intérieurs dissemblables; l'un de la même paire didactyle, l'autre simple. Le genre Nika, Nika. Risso. Lamarck. Pro- çessa. LÉACB. Latr. Voyez le mot Processe de ce Dictionnaire. * * Antennes ÏQi^çrmédiaires à trois filets. Le genre Palémon, Palœmon. Voyez ce mot. Le genre Ltsmate, Lysmata. Risso. Latr. Melicerta. Risso.. M. Risso s A L M. Risso avoitdt'jà donné le nom de M(?licertes à ces cnislacés , mais ce nom ayant déjà été em- ployé par Péion pour désif^ner un «ijvoupe de Mé- duses, il l'a changé en celui de Lysmalej les ca- raclci'"s de ce lijenie sont : antennes extérieures longues et séta'cées. Pieds des deux preniièies paires didaclyles , ceux de la seconde étant les plus lon^s , et ayant leur corps divisé en plusieurs petits arlicles. Pieds des trois dernières paires très-minces , terminés par un on^le simple , les quatre derniers étant plus couris que les autres. Carapace carénée en dessus et terminée en avant par un roslre fort coui t. Le corps de ces crustacés est plus raccourci que celui des Pulémons, el leurs pieds sont plus nrinccs ; ils ont comme eux les quatre premiers didactyles , mais ce qui les en dislingue surtout, c'est que ceux de la seconde paire , qui sont aussi les plus grands, ont la pièce qui précède la main subdivisée en petits articles , au lieu d"êlre entière. L'espèce qui sert de type à ce genre est la Lys- mate SOYEUSE, L. seticauda. Risso , Crust. p. l lO. pi. 2,.Jig. I. Longue d'un pouce et demi; rostre très-court, sexdenid en dessus et bidenté eu des- sons; pièces natatoires de la queue ciliées sur leurs bords , celle du milieu étant terminée par dix longues aoies très-délices ; corps d'un rouge de corail , marqué longitudinalement de lignes blancbàires. La femelle de ce crustacé porle des œufs en juin et en juillet : ils sont d'un rouge- brun. On le trouve dans les eaux profondes, aux en- virons de Nice. Risso a décrit une autre espèce de ce genre , mais elle doit être rapportée aux Palémons. Le genre Athanas, Athanas. Léach. Latr. Cancer (^Astacus'). Montagu. Palœmon. Léach. Antennes extérieures ou inférieures un peu plus courtes que le corps, sétacées , ayant l'écaille de leur base grande et terminée par une seule poinle aigué au côté externe de son extrémité. Pieds- mâchoires assez grêles, le premier article étant plus long que les deux autres ensemble , et le dernier de ceux-ci plus long que l'avanl-dernicr. Pieds des deux premières paires terminés par une main didactyle ; celte première paire élunt la plus grande de toutes, et la seconde, qui est la plus grêle , ayant son corps multiarticulé ; pieds des troisième , quatrième et cinquième paires , H- uissant jjar un ongle simple , un peu arqué ; cara- pace cylindrique , un peu plus étroite en avant (jii'en arrière, et prolongée eu forme de rostre aigu , mais court. Lames nataioiies extérieures de la queue formées de deux pièces. Ce genre, qui a les plus grands rapports avec le précédent, s'en dislingue pnncipalement par la proportion de ses pattes de la première paire qui sont les plus grosses , tandis que dans les Lj's- mates , ce sont les pattes de la seconde paire qui ont le plus de volume. tiist. Nai. Ins. Tome X. S A L 3"*9 La seule espèce de ce genre est : L'Athanase luisante , A. uitescens. I-Éach , Malac. Brit. lab. 44- — Palceinon nitescens. Ejusd. Edinih. Encycl. Longueur huit à neuf li- gnes ; rostre avancé , inerme. 11 se trouve en Angleterre sur les côtes du Devonshire et du comté de (jornouailles , et ea France. b. Pinces divisées jusqu'à la base, ou mains formées uniquement de deux doigts réunis à leur base. Le genre Atye, Atya. Léach. Latr. Antennes sétacées, pres([ue de la longueur du corps , pourvues , à leur base et du côté extérieur, d'une grande écaille unideniée; les intermédiaire! formées de deux filets , placés sur une même ligne horizontale. Pieds de la première paire petits , ayant leur avant-dernier article ou le carpe très- court , el le dernier divisé en deux lanières d'égale longueur, dont l'extrémité est garnie de longs cils ; ceux de la seconde paire conformés de Ta même manière, mais plus grands; ceux de la troisième beaucoup plus longs et plus gros que tous les autres , inégaux enlr'eux , et pourvus d'un ongle très-court et crochu; ceux des deux dernières paires médiocres et finissant par ua ongle peu robuste. Carapace lisse , demi-cylin- drique, terminée en avant par un petit roslre, et tronquée en arrière. Abdomea alongé , formé de six arlicles , et pourvu d'une nageoire flabelli- forme , dont les deux lames latérales sont compo- sées de deux pièces, et dont l'intermédiaire est triangulaire et tronquée droit à son extrémité. Atte raboteuse , A. scabra. Léach , Linn. Soc. Trans. tom. XI. p. 345. — Ejusd. Zoolog. Mise. tom. 3. p. 2g. iab. i3i. Longue de deux pouces el demi ; corps et pieds des deux premières paires glabres; rostre caréné, trifide ; pieds des trois dernières paires couverts de petites aspérités et de poils roides épars. Patrie inconnue. B. Pieds antérieurs monodactyles ou imparfai- tement didactyles (les deux doigts étant à peine visibles). Antennes intermédliiires à deux filels. Le genre Egeon , Egeon, Risso. ( Voyez le mot PoNTOPHiLE de ce Dictionnaire. ) L'espcc e sur la- quelle Risso a établi ce genre est : l Egeon cui- rassé , E. loricatus. Risso. Ciincor. Oi.ivi , ^oo/. adnat. tab. 7).Jig. i. Ce crustacé est remarquable par les particularités suivantes. S'-ii corps est alongé , un peu arqué , recouvert d'un tesl dur et solide, d'un blanc- rouge;:tre , tiiiemenl pointillé de pourpre. Le corselet esl traversé longiiudina- lement par sept rangs de piquans, courbés en devant , placés les uns au-dessus des autres , et formant une espèce de cuirasse ; les yeux sont petits , grisâtres , rapprochés , presque sessiles; Tt .33o S A L T. es pièces lalorales sont liiangnlnires et ciliées; les antennes intérieiiies sont courtes et poilues , le» exte'i'ieures tiès-longues ; les palpes sont alon- g^s, crarais de poils ; la première paire de pattes est nionodaol_yle , la seoonds didaclyle , la troi- sième loiis;iie et j^rêle , et les deux dernières sont épaisses , garnies de quelques poils et terminées par des crocliets aigus. L abdomen est composé ao six segipens chargés de proéminences ral)o- teuses , et de cavités flexuenses et irrégnlières , qui semblent représenter diverses figures sculp- tées en relief; le dernier segment est recouvert d'épines. Les écailles natatoires sont ovales , oblon- gués, ciliées, non adhérentes à la plaque inter- médiaire qui se termine en pointe. Cet Egeon habite la Méditerranée et l'Adriafi- que ; il se lient à une profondeur de deux .1 (rois cents mètres , sur des fonds rocailleux , et ne s'ap- proche ordinairement des côtes que pendant l'été. On le prend diflicilement , et sa chair n'est pas aussi estimée que celle des Paléraons. La femelle dépose ses œufs , qui sont rougeâtres , pendant le mois de juin ; elle choisit, pour s'en débarrasser, les endroits couverts de plantes marines. Le genre Crangon , Crangon. Yoyez l'article PoNTOPHiLE de ce Dictionnaire. Le genre Pandale, Panda/us. Léach. Latr. Astacus. Fab. Palcemon. Risso. Les caractères de ce genre sont : antennes su- périeures ou interuiédiaires les plus courtes , bi- fides , supportées par un pédoncule de trois arti- cles, dont le premier, et le plus grand, est échancré du côté des yeux et pourvu d'une lamelle qui se prolonge au-dessous de ceux-ci. Antennes exté- rieures ou inférieures plus longues que le corps , sétacées , pourvues à leur base d'une écaille alon- gée , unidentée en dehors vers son extrémité. Pieds-mâchoires extérieurs formés de trois articles visibles, dont le premier est aussi long que les autres ensemble, échancré en dedans depuis sa hase jusqu'à son milieu , et dont les deux derniers, égaux enlr'eiix, sont couverts de petites épines sur toutes leurs faces. Pieds de la première paire assez courts, sans piuces , avec leur dernier ar- ticle simple et pointu. Ceux de la seconde paire didactyles , très-longs et grêles , inégaux enti'eux, ayant les troisième, quatrième et cinquième arti- cles marqués de beaucoup de petits sillons trans- verses et comme multiartlculés ; pieds des trois dernières paires plus gros et moins longs que ceux de la seconde , et décroissant successivement de grandeur entr'eux , tous étant terminés par un ongle simple , pourvu de petites épines du côté interne. Carapace alongée , cylindrique, carénée et dentelée dans son milieu , terminée en avant par un long rostre comprimé , denté en dessous et relevé à ta pointe. Abdomen arqué vers le troisième article ; écailles de la queue alongées , étroites, surtout celle du milieu, qui est garnie S A L de petites épines à sa pointe. Nous citerons le Pandale annui.icorne , P. annulicomis. Léach , Malac. Britan. tah. 40. Longueur trois pouces. Rostre multidenté en dessous, relevé et échancré à sa pointe. Antennes latérales ou inférieures marquées de huit ou dix anneaux rouges aussi, larges que les intervalles qui les séparent , épi- neuses du côté intérieur. Des côtes d'Angleterre. II. Corps mou et ti-ès - alongé , la base des pieds pourvue d'appendices très-distincts et Jili- Jhrines. Le genre Pasiphée, Pasiphœa. Voyez ce mot. (E. G.) SALIUS , Salius. Fab. I,at. Fam. jiat. Geiwe d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aigmllon , famille des Fouis- seurs, tribu des Pompiliens. Nous ne connoissons pas les espèces qui com- posent ce genre. Fabricius l'a crt'é dans son Syst. Piez. Il lui donne pour caractères : quatre palpes ayant leurs second et troisième articles presque sécuriformes ; lèvre avancée, arrondie, élargie , enlicve; antennes sétacées. M. Latreille qui fait de ce {;eDve une divisioQ de ses Pompiles ( Gen. Crust. et Ins. tom, 4, pog- 65), dit que le segment antérieur du cor- selet ou prnihorax est aussi long ou plus long que large; que le corselet pris en entier est quatre ou cinq fois plus long que large, que la tôle est ar- rondie postérieurement, munie de trois ocelles rapprochés , et qu'enfin les antennes sont plus grandes dans les mâles tpie dans les femelles. L'auteur français cite comiiie se rapportant à soi division les Salius hicolor n". i et uriicolor a°. t. Fab. Syst. Piez. Ces espèces sont de Barbarie. M. Latreille en adoptant cette division comme genre dans son nouvel ouvrage ayant pour titre Familles naturelles du Règne animal ^ lui donne pour cararctère dilîcreutiel : prothorax presqu'aussi long que large; mandibules sans dent au côté in- terne; tce convexe, du moins postérieurement. Il établit en outre dans cette tribu un nouveau genre sous le nom de Planiceps, Planiceps j celui- ci très-voisin des Salius a le prothorax conformé de la même manière; il en diHère par ses mandi- bules ayant au moins une dent au côté interne , la tête déprimée, les ocelles très-petits , écartés j les antennes insérées très-près du bord antérieur de la tète, les deux pattes antérieures courtes et repliées. L'espèce qui a servi de type est du midi de la France. (S. F. et A. Serv.) SALIUS , Salius. M. Germar a donné ce nom aux Orchestes d'illiger dans l'ouvrage intilulé : Magaz. Entoni. Halle , 1818. Voyei Orcheste. ( S. F. et A. Sert. ) s A L SAI.PINGVE , Sa/pingus. M. G_)llenl. ail dans son ouvijge intiliilé : Insectu suecica, 1818. iom- 2. {^Suppléni. du tom. i ) , fail ud j;^eiire de Coléopières-llél($i'omèies sous ce nomj il lui doiiue pour caractères : quatre palpes fil tonnes , ayant leur dernier article un peu plus épais que les autres et obtus j mâchoires biliiiesj laiijruelie meiubra- ueuse, arrondie, très- entière j antennes plus f^roases vers leur eAtrémilé; bouche avancée en un rostre aplati , piesque toujours rétréci dans son milieu j corselet presqu'eu cœur, plus étroit à sa jîartie postérieure. Cet auteur cite quatre espèces de ce genre sous les noms de mficollis , planirostris , atcr et biina- culatus. I\J. le comte Dcjean admet dans sou Cata- logue deux genres ( comprenant les trois pre- mières espèces que nous venons de citer) , ceux de Salpiugue et de Rbinosiuie. M. Laireille daus ses fam. nat. admet également ces deux genres e' les place parini les Anibribidcs en convenant ce- pendant que seuls de cette IrLlju , ils sont llétéro- liièrcs. {^Voyez Rbinosime.) 11 nons sembleroit p us naturel de suivre la classification indiquée dans la note de la page 384 de l'ouvrage précité et de ranger ces genres dans les Ilhj'uchostomes , Nouvelle Irihu qui termineroit la section des Hé- téromères; cette tribu seroit immédiatement pré- cédée des Œdémérites. ( S. F. et A. Serv. ) SAI/TIGRADES , Saltignidœ. Araignées pha- langes de plusieurs naturalistes , tribu de la fa- mille des Àranéides ou Pileuses, ayant pour ca- ractères : pieds propres à sauter. Groupe oculaire formant un grand quadrilatère , soit simple, soit double, et dont un plus petit et inscrit dans l'au- tre. Yeux latéraux de devant situés près des an- gles du bord antérieur du céphalothorax; les deux postérieurs séparés par toute la largeur de cette 'partie du corps et opposés aux précédens. Les araignées de cette tribu marchent comme par saccades , s'arrêtent tout court après avoir lait quelques pas, et se haussent sur les pieds antérieurs. Découvrent - elles un insecte , une mouche, ou un cousin surtout, elles s'en appro- chent doucement jusqu'à une distance qu'elles puissent franchir d'un seul saut , et s'élancent tout- à-coup sur la victime qu'elles épioienl. Ces arai- gnées ne craignent pas de sauter perpendiculai- rement sur un mur , parce qu'elles s'y trouvent toujours attachées par le moyen d'un fil de soie qu'elles dévident à mesure qu'elles avaacent : il leur sert encore à se suspendre eu l'air , à remon- ter au point d'où elles étoient descendues , ou à se laisser transponcr par le vent d'un lieu à un autre. Plusieurs Saltigrades construisent entre les feuilles , sous les pierres , etc. , des nids de soie en furme de sacs ovales et ouverts aux deux bouts • ces Arachnides s'y relireul pour se reposer, faire 5 A L 33i leur mue et se garantir des intempéries des sai- sons. De Géer trouva à la lin de juillet , sur une branche de |)iu , une grande coque ovale de soie blanche placée autour d'elle et entrelacée entre les l'euilles : elle éloit la demeure d'une araignée sauieuse i^du pin^ et de sus petits qui vivoient avec elle en bonne intelligence , et paroissoient se nourrir eu commun du gibier qu'elles prenoient. Sur le milieu d'un des côtés de la coque étoit une ouverture cylindrique , une espèce de porte où la mère se lenoit à l'aflût. Ce célèbre observateur trouva sous des pierres, sur les bords de la mer Baltique, plusieurs individus d'une autre espèce ressemblant à une fourmi : ils étoient logés sépa- rément dans de petites coques ovales de soie blanche, ayant une ouverture à chaque bout , et qu'ils avoient filées contre le dessous des pierres. Pour peu qu'il louchât à leurs coques, ilssortoient par une de ses ouvertures et s'euluyoïent avec une grande vitesse. Lorsqu'il vouluit les prendre , ils s'échappoienl aisément en se laissant descen- drc sur uu fil de soie : ils quittoient leurs nids sans dilRculté , et ne tardoient pas à eu filer de nouveaux. De Géer les a vus changer de peau. Quand ils marchent, ilss'arrètcnt par intervalles , élèvent les deux pattes antérieures en l'air , les agitent de haut eu bas , et latent avec elles le terrain tout comme ils le feroient avec de véri- tables antennes : on diroit alors qu'ils n'ont que six pieds. Des individus de cette espèce que ce naturaliste conservoit dans un poudrier , pa- roissoient se redouter extrêmement ; quand ils se rencontroient ils se nieltoient d'abord en dé- fense et face à face, courbant le corps, bais- sant l'-abdoinen , contractant les pattes , fai-^ sant quelques pas de côté et puis en avant , se rapprochant ensuite davantage j ils ouvroient leurs mana'ibules et sembloienl vouloir se mordre; mais le combat tinissoit soit par la tuite de l'un des dfux , ou quelquefois des deux ensemble. M. La- treille a vu une espèce ne pas craindre l'approche de sa maiu , et lui présenter aussi ses teuailles. Rossi avait fait la même observation par rapport à VAraiiea pagana. De Géer a vu les préludes amoureux des seseS d'une espèce {Sa/licus grossipes ). Le mâle et la feirielle s'approchoient l'un de l'autre , se tàtoient réciproquement avec leurs pattes antérieures et leurs tenailles : quelquefois ils s'éloignoieut un peu , mais pour se rapprocher de nouveau ; sou- vent ils s'embrassoieul avec leurs pattes et for- moienl un peloton , puis se quittoient pour recom- mencer le même jeu , mats il ne put les voir s'ac- coupler. Il fut plus heureux à l'égard de \'Aranea scenica. Le mâle monta sur le corps de sa teuielie en passant sur sa tête et se rendant à l'autre ex- trémité ; S avauça un de ses palpes vers le dessous du corps de sa compagne, souleva doucement son abdomen sans qu'elle fit de résistance, et alors il appliqua l'extrémi'é dup alpe sur l'endroit du veu- s A L iie de la femelle destiné à la copulation. Il vit ce mâle s'éloit^ner et revenir à plusieurs reprises et se léunir plusieurs fois à sa femelle : celle-ci, loin de s'y opposer, se prêtoit aisément à ce jeu. Celte tribu se compose de deux genres ; ce sont les Erèses et les Saltiques. ÉRESES, Eresus. Walk. Lat. Aranea. Linn. Fab. Olit. Rossi. Villers. Coqdeb. Sch^pfe». Petagna. Salticus. Lat. Ce genre , qui a été établi par M. Walkenaer , a pour caractères , suivant M. Latreille , quatre yeux rapprochés en un petit trapèze près du mi- lieu de l'extrémité antérieure du corselet , et quatre autres situés sur ses côtés , formant aussi un quadrilatère , mais beaucoup plus grand. Les Erèses diffèrent esseutiellement des autres Ara- néïdes par la position des yeux ; leur bouche pré- tente une lèvre alongée , triangulaire , terminée en pointe arrondie , et des mâchoires droites plus hautes que larges , arrondies et dilatées à leur extrémité. Leur tronc est plus élevé que dans les Saltiques. Son bord antérieur est sinué et plus ou moins avancé sur la ligne moyenne ; il sup- porte des pattes grosses , courtes , propres au saut , presqu'égales en longueur ; la quatrième est la plus longue , la première ensuite , et la troisième est la plus courte. Ces Arachnides se rencontrent sur les troncs d'arbres et sur les plantes. M. Wal- kenaer dit qu'elles épient leur proie et sautent dessus. Elles se renferment dans un sac de soie fine et blanche entre les feuilles qu'elles rapprochent. M. Walkenaer, dans son Tableau des Aranéï- des , pi. 21 , n'a décrit que deux espèces propres à ce genre. M. Latreille en admet deux autres : l'une d'elles lui a été envoyée par M. Ijéon Du- four, et il établit pour les classer les divisions sui- vantes : A. Yeux latéraux de la première ligne portés sur un tubercule très-saillant ; les deux intermé- diaires de la même ligne plus grands que les qua- tre latéraux j abdomen notablement plus volumi- neux que le tronc ( ovalaire ) , et convexe. r. Ebèse rayée , Er. lineatus.ljAi:. Cette espèce a été trouvée en Espagne par iVî. Léon Dufoiir; elle se rapproche plus que les suivantes des Arai- gnées-loups. B. Yeux latéraux de la première ligne sessiles, ou point portés sur un tubercule bien distinct; les deux intermédiaires de la première ligne plus petits , ou de la grandeur au plus des latéraux ; abdomen petit ou moyen (se rapprochant souvent de la forme carrée ). 2. Ébèse frontale , Er. frontalis. Lat. Elle est originaire d'Espagne , où l'aide-naturaliste Lalande l'a recueillie : on la trouve aussi à Montpellier. 3. Érèse cinnabre , Et. cinnaberinus. Waik. S A L Tahl. des Aranéidcs , pag. 21. — Araigm'e-cin- nabre. Faun. Paris, tom. 2. pag. 24g. — Aranea moniligera. Vill. Ent. tom. 4. pag. 128. tab. 1 1. fig- 8. — Aranea ^-gutlata. Ross. Faun. Etrusc. tom. 2. pag. i7)^. pi. x.fig. 8. 9. — Araignée rouge. Lat. Uist. nat. des Crust. et des 1ns. tom. 7. pag. 297.— Saltique. Noui^. Dici. d'hist. nat. tom. 24. Tabl. pag. i36. — ScH.a;FF. Icon. Ins. pi. Zz.fig. 20. — CoQUEB. Illustr. Icon. Ins. dec. 3. tab. ^.j.Jig. 12. ■ — Araignée rouge. Oliy. Voyez pour la description le n°. 85 du mot Araignée de ce Dictionnaire. SALTIQUE , Salticus. Lat. Aranea. Linn. Geoff. De Géeb. Fab. Oliv. Attus. Walk. Ce genre a été établi par M. Latreille , qui lui donne pour caractères huit yeux formant , par leur réunion , un grand carré ouvert postérieure- ment , ou une parabole , quatre situés en avant du corselet sur une ligne transverse, et dont les deux intermédiaires plus gros , les autres placés sur les bords latéraux de la même partie; deux de chaque côté , et dont le premier ou le plus antérieur très-petil ; mâchoires droites , longi- tudinales , élargies et arrpndies à leur extrémité; lèvre ovale, très-obtuse ou tronquée à son extré- mité ; pieds propres au saut ou a la course , la plupart robustes, surtout les premiers; ceux des quatrième et première paires généralement plus longs, presqu'égaux : les inleimédiaires presque de même grandeur relative. Ce genre est si naturel qu'il a été établi dans presque tous les écrits des naturalistes qui ont traité des Aranéides. Arlstote ( Hisl. des anitii. liv. 9, chap. 39, trad. de Camus) en distingue plusieurs espèces. Lisler , dans son Traité des araignées d Angleterre , désigne les Saltiques sous le nom A' Araignées phalanges ou Araignées-puces. Clerck les appelle Araignées sauteuses. Geoilroy forme une famille particulière avec ces Araignées et les Lycoles de M. Latreille. Ue Géer et Olivier ont suivi l'exemple de Lisler et Clerck, et ont formé avec ces araignées leur famille des Pha- langes. Fabricius, à l'exemple de Geoilroy, réu- nit dans la même sec.lion les Araignées ciligrades et saltigrades. Linné com()reiul les Saltiques dans son grand genre Araignée. Scopoli en lorme un groupe sous le nom àî Araignées ro\ageuses, qu'il distingue eai'ibraniesei sauteuses. Ei^tin, iVJ. Wal- kenaer a désigné celle cnu|ie sous le nom à^Atie {Attus) , que M. Lalreille n'a pas conservé parce que ce nom ressemble trop a celui àî Atte (^Aiia), que Fabricius a donné à un genre d'Hyménoptè- res, et parce qu'il lui avoit déjà donné le nom de Saltique. M. Walkenaer partage ce genre en trois familles, les sauteuses , les voltigeuses elles paresseuses. Leurs caractères sont fondés sur la grandeur des palpes , sur celle des pattes et leurs fonctions. La première famille est divisée en deux races , les courtes et les alongées y la troisième s A L famille ne renferme qu'une seule espèce indi- gène. Les Salliques sont des araignées de laille moyenne ; leurs mâchoires sont toujours droites, resserrdes ou marquées d'un sinus extérieur , au- dessus de l'insertion des palpes , dilatées et arron- dies à leurs extrémités; la lèvre est alongée , pres(jue triangulaire ou en ovale , tronquée à son extrémité supérieure; les mandibules sont cour- tes , fortes , cylindriques , très-inclinées et armées d'un crochet courbé, se repliant dans une cavité dentée des deux côtés , du moins dans les lemelles ; mais celles des mâles sont souvent grandes, avan- cées , et aimées d'an long crochet , droit et un peu courbé seulement au bout ; dans quelque:* au- tres , elles sont courbées et arquées. Les palpes sont ordinairement courts, velus ou pluiueux , et courbés au-dessus des mandibules qu'ils cachent presqu'entièrement. Le corps est pubescent et «oyeux , et souvent orné de couleurs très-brillan- les ou agréablement mélangées. Les yeux out aussi beaucoup d'éclat. L'abdomen est ovalaire ; les pâlies sont généralement courtes; leur Ion- loueur varie dans ce genre , et il est assez ditllcile de les mesurer exactement. Ce genre se compose d'un très-grand nombre d'espèces , et M. Lalreille y a formé trois coupes bien distinctes. A. Corselet épais et terminé postérieurement en un talus brusque et très-incliné. (Corps tou- jours garni d'un duvet caduc ou velu , propor- tionnellement plus court que dans Ls divisions suivantes. Pattes, surtout les anléneures , plus robustes; abdomen ovoïde , court, déprimé; plan dorsal du corselet horizontal , formant avec le talus un carré long, tant soit peu incliné et ar- rondi postérieuiement à quelque distance des derniers yeux ; mandibules des mâles , grandes.) 1. Saltiqde de Sloane , S. Sloanii. Latr. Gêner. Crust. et Ins. tom. i. p. 120. .Araignée sanguinolente. Uist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. p. 3o2. — Aranea Sloanii. Scopoli , En- toin. Carn. n°. 1108. — Ainnea sanguinolenta. LiNN. jjrf. et/, l'a. tom. i . pars 2,. p. 1OJ2. /i°. it3. — Aranea sanguinolenta. Fadr. Enlom SySt. tom. 2. p. 422. — Aranea Sloanii. Rosst , Faun. Etrusc. tom. 2. p. 134. — Alte sanguinolent. ■Walk.. Tabl. des Aran. p. 24. — Araignée san- guinolente, (var.) Uliv. p-'o^e^ pour la descrip- tion le n°. 84 , article Araignée de ce Uiclion- naire , et pour les autres espèces , les n°^ 83, 90, g3 et 94. B. Corselet déprimé, incliné presqu' insensi- blement à son ejclrémité postérieure j corps oblong sans être cylindrique ni linéaire , garni de poils ou d'un duvet épais; pattes courtes et robustes j ( abdomen toujours ovalaire ou ovoïde. ) 2. Saltiqoe chevrohsée , s, sccnicus. Laxr. SAN 333 Genar. Crust. et Ins. tom. l. p. I23. — Araignée chevronnée. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. p. agi). — Aile paré. Walk. Tabl. des Aran. p. 24. — AraigUL-c parée. Faim. Paris, tom. 2. p. 345. — List. Aran. p. 87. tit. lôl.Jîg. 3i. — Araignée chevronnée. Oi.iv. Voyez pour la description tt la suite tle la synonymie le n°. 81 , article Araignée de ce Dictionnaire, et pour une autre espèce , le n". 80. C. Corselet déprimé , incliné presqu' insensi- blement à son extrémité postérieuid j corps pres- que linéaire ou cylindiucé., glabre ou peu velu j pattes longues et grûljs. ( Dessus du corselet comme divisé en deux parties ; l'une antérieure, plus élevée , carrire , aplatie , portant les yeux ; l'autre , ou la postérlcute , presque conlijue ; ab- domen en forme de fuseau ou de cône ; pattes antérieures antenuiforiiies , à cuisses grandes. ) Ces espèces ressemblent à des fourmis ; elles se renferment dans des coques de soie qu'elles placent ordinairement sous de.i pierres, et y chan- gent de peau. 3. Saltique tourmi , s. Jomiicarius. Latr. Gêner. Crust. et 1ns tom. 1 . p. 124. — Araignée fourmi. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. p. 004. — Atte fourmi. Walk. Tabl. des Aran. p. 26. — Araignée fourmi. Faun. Paris, tont. 2. /). 241. Voyez pour la description le n°. 87, article Araignée de ce Dictionnaire. M. Walkeuaer a découvertaux environsde Paris quelques autres espèces de celle division. Il fait mention d'une espèce du même genre qu'il nomme Atte fossile , et qu'il a observée dans un morceau d'ambre Je la collection de M. Faujas. (E. G.) SANDALUS, Sandalus. Genre de Coléop- tères créé par M. Kiiocli (^Neiie beytraege zar insectenkunde i. V. 5. 1801 ) ; il appartient à la famille des Serricornes, seciion des ÛJalacoder- mes , tribu des Cébrionites. Ses caractères parti- culiers sont d'avoir les antennes en scie dans les deux sexes, plus courics que le corselet et les mandibules fortes , avancées et très-crochues. L'auteur en roenlionne une espèce sous le nom de S. petrophya. ( S. V. et A. Serv. ) SANGARIS, Sangaris. Nom appliqué par M. Dalman dans ses Analec. entom. à un genre de Coléoptères ïétrainèresdont l'auteur ne men- tionne point les caractères. Il en décrit une es- pèce sous le nom de S. concinna. Longueur 6 lig. Tête , corselet et dessous du corps d'un testacé- blanchâtre. Elytres tronquées, épineuses , aplaties supérieurement , ayant leurs angles huméraux saillans, brunes, plus pâles vers leur extrémité , avec une tache dorsale , un point de chaque côté et une bande vers le bout de couleur blanchâtre. J34 s A P Corselet presque globuleux, mulique. Corps soyeux. Du Brésil. . . L'auleur ajoute que cette espèce est distincte de tous les Ci'raïubycius Lamioic.es par ses cuisses postérieures s'étendant au-delà du bout des ély- tres • cependant nous connoissons une autre es- pèce' de Lamlaire du même pays à qui ce der- nier caractère convient éminemment, mais dont le corselet csl fortement déprimé et muni d'une épine latérale. M. Latreille place ce genre {Fain. nat.) dans les Nécydalides , troisième tribu de la famille des Lons^icornes , sans en donner les ca- ractères. Nous croyons que l'espèce citée appar- tient plutôt à celle des Lamiaires. (S. F. et A. Sehv.) SANGUISUGES ou ZOADELG ES. Nom donné par M. Daméril {Zool. analyt') aune famille d'Hémiptères ollVant pour caractères : E!ytres demi-coriaces. Bec paraissant naître dujront. Antennes longues, terminées par un article plus grêle. Pattes propres à marcher. Elle com- prend les {genres Miride , l'uuaise , Réduve , Ploière et Hydroniètre. ( S. F. et A. Seuv. ) SAPERDE, Saperda. Fab. Oi.rv. Lat. Fam. nat. Lamia. Fab. Oliv. Leptura. Geoff. Cerain- hyx. LiNN. Genre d'insectes de l'ordre des C iléoptères , section des Tel ramères , famille des Longicoiiies , tribu des I.amiaircs. Nota. Quelques genres des auteu>i'3 modernes entrant dans cette tiibu, et la création d'un cer- tain nombre de nouveaux nous paroissant néces- saire , nous allons donner ici les caractères des Lamiaires tels qu'ils sont indiqués par M. Latreille. Lamiaires , Lamiariœ. Quatrième tribu de la famille des Longicorues , section des Tétramères , ordre des Coléoptères. Tête verticale. — Palpes filiformes , terminés par un article ovalaire et pointu. I. Corselet épineux latéralennfent. Macrope. Lamie. Dorcadion. IL Corselet mutique. T.i peine. Colobotée- Hippopsis. Saperde. Gnome. Parmi les Lamiaires à corselet mutique , les Ta- peines l'ont transversal et le corps très-déprimé ; les genres Colobotée , Hippopsis et Gnome se distin- guent suffisamment des Saperdes par leur corselet plus long que large. Quant aux autres genres de Lamii^ires dont on trouve le nom dans les auteurs, SAP et notamment dans le Catalogue de M. le com'e Dejcan , ils ne nous sont pas assez connus sous le rapport de leurs caractères pour pouvoir les adop- ter, quoique nous ne doutions pas que la plupart ne doivent l'être. Ainsi , pour le moment , les Mo- uocliames , les Acanlhocines , ainsi que les Pogo- nochères , renireiit dans le genre Lamie; celui A' Adesmus est réuni maintenant par son auteur lui-incuie avec les Saperdes , parmi lesquelles nous rangeons aussi le genre Tetraopes : ceux d'Apo- mecyna , de Parniena et de Tragocerus nous sont inconnus , leurs caractères ne sont pas publiés non plus (]ue ceux de la plupart des genres nom- més plus liaut. Antennes sétacées , insérées'Sur le devant de la tête dans une écbancrure des j'Clix , un peu au- dessus de la face antérieure de la iête , distantes entr'e'les à leur base , composées de onze ou de di uze articles ; le premier plus gros , presque co- nique ; le second très-petit , les suivans cylindri- ques , diminuant insensiblement de grandeur et de grosseur ; le troisièaie le plus long de tous , le dernier sensiblement plus long dans les mâles que dans les femelles 5 quelquefois (lorsqu'il n'y a que onze articles ) divisé vers son milieu par un sillon et paroissanl lormer deux articles. — Labre petit , aplati , coriace , arrondi antérieurement , un peu écliancré dans son milieu. — Matidibules cornées, aplaties , tranchantes au côté interne , sans den- telures, terminées en uue pointe un peu arquée. — Mâchoires cornées , aydut deux lobes courts , coriaces, l'extérieur à peine plus grand , arrondi , l'intérieur piesque triangulaire. — Palpes fili- formes, leur dernier article ovalaire, assez poiuluj les maxillaires un peu plus grands que les labiaux , de quatre articles , les labiaux de trois. — Lèvre rétrécie dans son milieu , écbancrée à son extré- mité. — Tête verticale , courte , pas plus large que le corselet. — Yeux fortement écbanrrés au côté interne. — Corps plus ou moins alongé. — Corselet mutique, aussi large que long, cylindri-» que. — Ecusson petit , presque triangulaire. — £/y. 1824. Saperda pilosicornis.\ii.s . Catal. {Hippopsis pen- nicornis. Nob. ) COLOBOTÉE, Colobotea. Dej. Catal. Ce- I rambyx. Otiv. ( Entom. ) Sapei-da. Lat. Fam. nat. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section de Tétramères, famille des Longicornes , tribu des Lumiaires. Dans la division de cette tribu dont ils font partie {voyez S.apehde ) , les Hippopsis et les Colobotées sont les seuls genres qui aient les an- tennes fort rapprochées à leur inserliou et placées sur la ligne ipii sépare le front du vertex; mais dans les premiers le corps n'est pas comprimé sur les côtés , les antennes sont velues extérieure- ment et les élytres ne vont pas en diminuant sen- siblement de largeur à leur extrémité. jdnien7ies séi.ai:ées , glabres , insérées très-haut dans une échancrure des yeux , sur la ligne qui sépare le front du vertex , très-rapprochées l'une de l'autre à leur base , composées de onze articles cylindriques, le premier un peu en massue. — Corps comprimé latéralement, allant en dimi- nuant sensiblement d'un côté jusqu'à la têle inclu- sivement et de l'autre jusqu'à l'anus , sa partie la plus large étant la base humérale des élytres. — Elytres longues , fortement échancrées à leur ex- trémité , couvrant les ailes ei l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne; cuisses longues, en massue très-prononcée-; tarses antérieurs Irès-éiargis et très-velus dans l'un des sexes. Tels sont les caractères disiinclifs de ceux des Saperdés que présentent les Colobotées , et qui nous ont paru d'assez grande importance pour adopter ce genre proposé par W. le comte Dejean dans SAP dans le Ca(alogue de sa collection. ColobotJe vient d'un verbe grec qui a rapport à la Ibrte tronca- iure qui termine les dl^'lres de ces coldoptères. L'auleur en mentionne huit espèces , toutes de l'Amérique méridionale. I. CoLOBOTÉK tachée , C. contaminata. Colobotea nigra, thoracis lineis quatuor dor- saltbus obsoletts allerâque lalerali in/irâ , ely- tivruin nutculis plurinits subcoiifluentibus al- bidis. Longueur g à ï2 lii^. Noire. Antennes a^'ant la p.irlie inférieure de leur sixième article jusque ]).issé sou milieu , revêtue d'un duvet court , ras , il'un beau blanc. Face antérieure de la tcie ler- uiiuéc snr ses côtés par deux lignes blanches du- veteuses , son verlex ayant trois petites lignes de cette couleur. Dos du curselet ayant quatre lignes longitudinales semblables, mats moins distinctes; ses côtés eu portant une plus large et plus visible qui s'étend sur la tête jusqu'au-dessous des yeux. Èlytres ponctuées, surtout à leur base; elles ont un grand nombre de taches duveteuses blanchâ- tres dont plusieurs sont conduentes et e-j outre une forte carène qui descend des angles humé- ratix vers l'extrémité de l'élytre sans atteindre cette extrémité. Augle extérieur delà troncature épineux. Mâle et femelle. De Cayenne. On rapporteva à ce genre la Saperda eassandra. T)\i.x. A/Ki/eci. Efi/oin. pag- "JO. n°. bt. {^Co- lu>'o>e(t albo-macuhua. Dej. Catal. ) et les Ca- pricornes raaculaire n''. I29, Capr. pi. ?o. /ig. l54, échauL-ré n°. 60, Capr. pi. 12. /ig. tta , annulaire 11°. 53, Ciipr.pl. li». Jig. 117. Owv. Pntom. toin. 4- Capr. GNOME, Gnonia. Fab. Cerambyx. Ouv. La- mia. Lat. Gen. Crust. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramèrcs, famille des Longicornes, Irilni des Lamiaires. Dans la seconde division des fyamiaires , la- quelle a pour caractère d'avoir le corselet muti- que {voyez Saperde ) , les Colobotées et les Hip- popsis se reconnoissent à leurs antennes rappro- chées à leur insertion ; les Tapeines par leur corselet transversal et les Saperdes en ce qu'elles ont cette même partie du corps aussi large que longue. Les caractères des Gnomes sont en majeure partie ceux du genre Saperde , mais dans les pre- mieis le corselet est beaucoup plus long que large , presque cylindrique , se rétrécissant an peu et iusensibleaieat vers la tête ; les élyires sont linéaires dans la plus grande partie de leur lon- gueur et beaucoup plus larges ;i leur base que la partie postérieure du corselet; le deiniec article des palpes est long et effilé vers la pointe, Hut. NaC. Ins. Toiii^ -V. SAP 337 Nous ne rapportons avec certitude à ce genre que le Capricorne longicolle n". 75 de ce Dic- tionnaire. Gnoma longicollis. Fab. Syst. Elcut, tout. 2,. pag. 3i5. 71". I. Ceramby.-c longicollis. Ouv. Entoin. toin. 4. Capr. pag. 49- n°- (J4> pi. II. fig. 73. Nota. La Gnoma rttgicollis. Fab. ell pour nous unObrion; il est probable que la Gnomachwipes de cet auteur appartient au.'^si à ce même genre. MACROPE , Macrupus. Thunb. Ceramhya-, LiNN. Fab. Piionus. Oliv. {Entom.) La/nia. Lat. Acmcinus. Illig. Dej. Catal. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères ^ section des Tétramères , famille des Longicornes, tribu des Lamiaires. Trois genres composent la première division de cette tribu caractérisée parle corselet ayant une épiae de chaque côté {^voyez Saperde ). Dans les Laniies et les Dorcadioos ces épines sont fixes, ce qui les sépare des Macropes. La majeure partie des caractères génériques des Macropes sont ceux des Laraies ( voyez ce mot), mais le corselet porte de chaque côté un fort tubercule armé d'une épine, lequel tourna comme une poulie dans la cavité où sa base est engagée; le corps est toujours très - déprimé ; dans l'un des sexes les pattes antérieures sout très-longues; les tarses glabres dans tous les indi- vidus. Rapportez à ce genre, 1°. Ceramby.v longi- manus. Linn. Syst. Nat. 2. 621. L Fab. Syst. Eleut. toin. Z. pag. 26b". «". I. Prionus longi- manus. Oliv. Enloni. tom. 4- Prion. pag. 6". /;/. O.Jig. 12. b. pi. ^.Jig. 12. c. — Encycl. pL ign. Jig. 5. 2°. Ccrainhyx trochlearis. LiniV. Syst. Nat. 2. 622. 2. Prionus trochlearis. Olit. Entoni. toin. ^.Pnon.pag. 7. pi. iZ./ig. 49. 3". Le Prione accentué, Oliv. Id. pag. Z.pl. ^-Jig- i6'. — Encycl. pi. aoo./g-. 5. DORCADION , Dàivadion Schon, Dej. Catal. Lat. Fain. nat. Laniia. Fab. Oliv. Ccrainbyj:. LiNN. Geoîf. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères, famillo des Longicornes, tribu des Lamiaires. Dans le groupe formé par les Lamiaires à cor- selet épineux {^voyez Saperde) les Macropes se distinguent par les épines mobiles de leur corselec et les Lamies par la base de leurs élytres carrée, leurs angles huméraux étant fort saillans et par leurs antennes plus longues que le corps (au moins 'dans les mâles ) dont les articles sout plus longs et ; presque cylindriques. i Antennes sélacées, plus courtes que le corps ' dans les deux sexes , composées de onze articles ( courts , obconiques, le dernier un peu plus long dans les mâles que dans les femelles. — Corps i apiei-e , pvale. — ^A-^/w ovales , rétrécies à leujr r ' ■ Vv )38 SAP base , leurs angles Luméraux étant arrondis , point saillans. Les autres caractères comme dans les La- mies. Voyez ce mot. Nous ne connoissons pas les caractères assignés à ce genre par M. Schonner; son nom vient d'un mot grec qui signifie : petite chèvre. Les Lamia lugubris n". 92 , iristis n". gS , eifitnesta n". 94. Fab. Svst. Eleut. ont quelques rapports par leur forme et par l'absence des ailes avec le genre Dorcadion, mais elles s'en éloignent par la l'orme carrée de la base des élylres dont les angles bu- méraux sont saillans ; moins cependant que dans les autres Lamies. Rapportez aux Dorcadions les Lamies morio et fauve (cette dernière décrite sous le n". 94, est en outre confondue avec la première sous le nom de Lamie boudbne n". 78 de ce Dictionnaire ) , pédestre n°. 79, meunière n°. 80, carinée n°. 81, du réglisse n°. 8a , fuligineuse n°. 83 , cendrée n». 84 du présent ouvrage ainsi que la Lamia cruciata n°. 100, rufipes n". 1 16, lineata n°. 1 18, rtitigera n°. 119- I'"ab. Syst. Eleut. ( S. F. et A. Sert. ) SAPYGE, Sapyga. Lat. Jor. Klug. Illig. Spin. Vespa. Geoff. Oliv. {^Encycl.) Hallus. Fab. Panz. Masaris. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porte-aiguillon, famille des Fouis- seurs , tribu des Sapygites. Quatre genres composent cette tribu ( voyez Sapïgites) j les antennes sont filiformes ou pres- que séiac'ées dans les Scotaenes, les Polochres et les Tbynnes; de plus ces derniers ont les yeux entiers , ce qui sépare suffisamment ces genres de celui de Sapyge. Antennesiongnei, brisées, insérées vers le milieu du front sous une ligne élevée en saillie, un peu ren- flées en massue vers l'extrémité dans les deux sexes , composées de douze articles dans les fe- melles, de treize dans les mâles. — Labre peu apparent. — Mandibules fortes , ayant plusieurs dentelures au côté interne. — Palpes courts, les maxillaires de six articles , les labiaux de quatre. — Lèvre à trois divisions étroites , alongées , les latérales plus petites, pointues, celle du milieu échancrée. — Tête un peu plus large que le cor- selet , arrondie postérieurement. — Yeux forte- ment échancrés au côté interne. — Trois ocelles disposés en triangle sur la partie antérieure du vertÊx. — Corps étroit , alongé. — Co/se/e^ pres- que cylindrique, coupé droit en devant ^ obtus posléneuremeut. — Ailes supérieures ayant une cel- lule radiale longue, allant en se rétrécissant après la troisième cubitale jusqu'à son extrémité qui finit en pointe, et quatre cellules cubitales presqu'égales cntr'elles; la seconde et la troisième qui se rétrécit vers la radiale , recevant chacune une nervure récurrente, la quatrième atteignant le bout de l'aile. — Abdomen alongé , ellipsoïde , composé SAP de cinq segmens outre l'anus dans les femelles f en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne; jambes antérieures munies vers leur extrémité d'une seule épine dont le bout est écbancru : les quatre autres en ayant deux; tarses longs , le premier article le plus grand de tous. Les femelles de ce genre creusent des trous dans le mortier des murs on dans le bois pour y déposer leurs œufs : elles approvisionnent leurs nids de proie; nous en avons pris nous-mêmes une espèce {Sap. sejrpunctata) chargée d'un insecte qu'elle laissa tomber au moment où nous la sai- sissions, mais que nous reconnûmes cependant pour une larve. On ne connoîl qu'un petit nom- bre d'espèces de Sapyges ; elle» sont toutes d'Eu- rope. Jf». Division. Antennes des mâles ayant leur massue oblongue , formée insensiblement ; leur avant-dernier article le plus gros de tous, rece- vant en grande partie le dernier qui est globu- leux et court. 1 . Sa?tce variée , S. varia. Sapyga nigra , abdominis segtnentis secundo teriioque J'errugineis , margine infero fusco ; secundi , tertii , quarti quintique macula utrin- què laterali albidâ ; antennis nzaris sensîtn clai>atis. Longueur 5 lig. Noire. Articles intermédiaires des antennes testacés en dessous. Front et orbite de la partie inférieure des yeux blanchâtres. Bord antérieur du corselet portant deux petits points de cette même couleur. Secondet troisième segmens de l'abdomen ferrugineux en dessus; ces mêmes segmens , ainsi que le quatrième et le cinquième , ayant chacun une tache blanche la- térale , celui-ci en portant deux très -petites en dessous, de chaque côté. Jambes antérieures un peu tachées de blanc en devant. Ailes transpa- rentes , nervures noires. Mâle. Des environs de Paris. Nota. Il nous sembleroit naturel de rapporter cette espèce comme mâle à la Sapyge six points de M. Latreille ; mais cet auteur et M. Jurins af- firment que le mâle de cette dernière est VHellus quadriguttaius. Fab. N'ayant point d'expérience positive à opposer à l'opinion reçue, nous cédonsà la manière de voir de ces savans auteurs. 2. Saptge trompeuse, S. decipiens. Sapyga nigra, abdominis segmentis secundo , tertio, quarto {quintoque scepiiis) suprà albido utrinquè maculatis , quarti quintique subtiis ma- cula utrinquè simili : antennis maris sensim cla- fatis. 1 Longueur4lig. 7. Noire. Articles intermédiaires SAP des antennes teslacûs en dessous, front blanchâtre, ■ne pelile ligne de même couleur dans l'échan- crure des yeux. Bord antjrieur du corselet por- tant de chaque côté une très-pelile tache blan- che. Second , troisième, qualnènie et cinquième $e{;;mens de l'abdomen ayant en dessus de chaque côté une tache blanche , le quatrième et le cin- quième en oflrant une semblable en dessous. Jam- bes ayant un peu de blanc à leur base. Ailes irans- parcnlcs , nervures noires. iMâle. Environs de Paris. Nota. La tache latérale du dessus du cinquième segment de l'abdomen manque quelquefois ; Ju- liiie a donné cette espèce à tort comme étant le mâle de la Sapyga prisma. Rapportez à cette division la Sapyga sexpimc- tata. Lat. Dict. d'Hist. nat. 2°. édit. Gen. Crust. et Ins. tout. 1. tab. Xlll.fg. g. Femelle. {Hellus sejrpunctatus. Fab. Sjst. Picz. pag. 246. n°. I. Femelle. Hellus quadriguttatus. Id. pag- 247- n". 3. Mâle. Suivant MW. Latreille et Juiine. ) Ce mâle est la Guêpe noire à quatre points blancs sur le ventre. Gkoff. Ins. Paris, iont.z. pag. 379. n*'. l3,etla Guêpe quadrille n". 2 des espèces moins connues de ce Dictionnaire, tom. 6. p. 694- a". Division. Antennes des mâles fort longues , ayant leur massue formée assez brusquement; leur dernier article entièrement libre , le plus gros de tout. Rapp_orlez à cette division la Sapyga prisma. Lat. Gen. Crust. et Ins. toni. ^. pag. lOb. 72°. 1. Hellus prisma. Fab. Syst. Piez. pag. 247. «"• 5- Femelle. Sapyga punctata. Panz. Faun. Germ. fas. ioo.jig. 17. i\lâlp. Masaris Crahronijbrmis. Panz. Id.Jiis. i^j. fig. 22. Femelle. Elle se trouve aux environs de Paris. (S. F. et A. Serv. ) SAPYGITES , Sapygites. Seconde tribu de la famille des Fouisseurs, section des Porte-aiguillon, ordre des Hyménoptères , aj'ant pour caractères : Segment antérieur du troue prolongé sur les côtés jusqu'à la naissance des ailes. — Pattes courtes, grêles , peu ou point épineuses. — Corps étroit et alongé, presque glabre. — Antennes com- poaées d'articles serrés, aussi longues au moins dans les deux sexesque la tèleetle corselet. — Ailes su- périeures ayant une cellule radiale et quatre cu- bitales, la quatrième atteignant le bout de l'aile , la seconde et la troisième recevant chacune une nervure récurrente. I. Antennes filiformes ou presque sétacée». Scut;ures de Réaumur qui appartiennent au Sargus de Réaumur. ) On rapportera à cette section les Sargus cœni- leicollis n°. a , nitidus n". 4, et flavipes n°. 5. Meig. Dipt. d'Eur. IV. Ocelles placés sur le verlex , également es- pacés. A celte section appartiennent le Sargus Reau- niurii. Fab. Syst. Antl. pag. 256. W. 2. Meig. n°. 6. Dipt. d'Eur. et le Sargus sulphureus. Meig. 7/". 7. id. 2=. Subdivision. Troisième article des an- tennes elliptique. Yeux convergens dans les S A T mâles. Ocelles placés sur le verlex. Palpe» apparens. 3. Sargus agréable, S.Jhimosus. Sargus abdomine violaceo {^.fxmina ) , avreo (mas), alis ferrugineis , pedibus nigris Jlavo geniculalis. Sargus Jonnosus. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 5. pog. ï 10. n°. 8. — Sargus .ranthoptenis. F.^b. Syst. Antl. pag. 255. n°. i . Femelle. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 278. Femelle. — Ne- motelusjlavogeniculatus. De Géer , Ins. tom. 6. pag. 201. Tî». 17. Femelle. — Sargus auratus. Fab. Syst. Antl. pag. 2,5y. n". 4- Mâle. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. iom. 4. pog. 278. Mâle. Longueur 4 lig- Tète noire. Corselet d'un vert- bleuâtre cuivreux. Abdomen d'un vjolet-cuivreux. Ailes jaunâtres. Pattes noires , genoux d'un jaune- teslacé. Femelle. f^oyez pour la description du mâle et ses autres synonymes , la Mouche dorée n°. 86 de ce Dic- tionnaire. Rapportez à cette seconde subdivision la Mou- che polie n°. 87 de cet ouvrage (Sargus politus: Fab. Syst. Antl. pag. 257. n°. 7. Le Sarguscyaneus id. pag. 258. n°. 10, en est une variéié femell» suivant M. Meigen. ) , et \e Sargus Jlavicornis. Meig. Dipt. d'Eur. pag. 112. n°. 10. 2». Division. Troisième article des anle;ines long, conique, terminé en pointe , marqué de six anneaux. Cette division renferme 1 °. le Sargus amethysti- nus. Fab. Syst. Antl. pag. 258. n". i3 , de l'ile de France; 2°. le Sargus respertilio du mèoie^pag. 259. n°. 14 , du Brésil. ( S. F. et A. Serv. ) SAROPODE, Saropoda. M. La treille a proposé sous ce nom un genre d'Hyménoptères meliifères, démembré de celui d'Auihophore. Il lui donoe pour caractères : mandibules unidentées intérieu- rement au-dessous de leur pointe ( obtuses et pres- que fourchues , au moins dans les femelles ). Pa- laglosses beaucoup plus courtes que la langue. Palpes maxillaires de cinq articles; les labiaux séliformes , aigus ; leurs articles au nombre de quatre, droits; les deux derniers peu distincts, réunis étroitement pour former une pointe. La seule espèce que l'auteur rapporte à ce genre est l'Anthophore bimaculée. /^q>'ej Anthophore , article Xylocope. ( S. F. et A. Serv. ) SARROTRIE, Sarrotrium. Genre de Coléop- tères fondé par Fabricius , qui répond à celui d'Orthocère de M. Latreilie. f^oyez ce mol. ( S. F. et A. Serv. ) SATURNIE , Satumia, Genre de Lépidoptères s A U Doclnrnes propose par M. Scinauck pour y placer une partie des Bombyx (jue Linné avoit aupara- vaui noaimt's Phalœna Bomhy.v Attacus. Nous peusnus qu'il lépond au genre Aitacus. Lat. Fani. natur. ( S. F. et A. Serv. ) SATYRE , 4S'a()Tision. Antennes garnies iuférieu- rement de poils. Ici se placent des espèces du Brésil qui compo- sent le genre Pennicorne, mentionné par M. La- treille dans ses Fam. nat. pag. 4'3- Elles nous sont inconnues. 2=. Subdii'ision. Aaîcnues entièrement gla- bres. A. Front terminé en un cône oblus. (Genre Ccaocéphale. Lax. rarii. nat. pag. 4''''0 9;-(?-.# 3U 6 A U 1. Saoierelle longue éçêe , L. xiphias. T.ocusta antennis nudis ,fronte elongatâ , co- nicâ , elytris lanceolatis alis cequalibus , vtridi- grisea y oi>iscapto Iniigiiudine corporis recto. LoDgiieiir 3 pouces ( I ). D'un vert -grisâtre. Front irès-clevé , pyramidal , un peu plus foncd que le reste du corps. Elylres dépassant l'abdomen de près de moitit'. Oviscapte de la longueur du corps , droit , dépassant les dljrtres de près de moitié. Femelle. De Cajenne. 2. Sauterelle bouche rose, L. erythrosoma. Lociista antennis nudis , S'ente conicâ ; ely- liis lanceolatis alis acquahbus , riridis , ore rubiv aurantiaco. Longueur 20 lig. Verte. Bouche d'un rouge- orangé avec l'extrémité des ni.indibules brune. Jambes postérieures , tarses et extrémité des an- tennes de couleur brune. Oviscapte de la lon- gueur de l'abdomen, atteignant presque l'extré- Bjilé des élytres. Femelle. Des environs de Grenoble. Rapportez à cette section les Locusta maxil- losa 11°. i3 et conocephala n°. 23. Fab. Enlom. Syst. toin. a. B. Front portant une pointe particulière entre les antennes. a. Elytres larges, imitant des feuilles. 3. Sauterelle feuille verle, L. riridifolia. Locusta antennis nudis , Jronte acummatâ , elytris latis alis cequalibus , viridts , ahdoinine lutcscente subtits viridi , latenbus lutois scrnim fingantibus : J'emoribus quatuor posttcis unâ série spinnsis ; ouiscapto abdomine brefiore, recun'o, apicej'usco. T.iongueur a ponces. D'un beau vert. Pointe frontale très-courte. Bouche et palpes jaunâtres. Ailes d'un vert-pâle. Abdomen d'un jaune-pâlc' en dessus, vert en dessous, sur les. côtés duquel la couleur du dessus s'avance en une série de tlenls de scie. Anus et base de l'oviscapte verts; l'extrémité rie celui - ci dépassant les élytres , brune depuis le milieu. Cuisses postérieures d'un jaune-lestacé à leur partie iuterne, garnies en dessous d'un rang de fortes épines ainsi que les intermédiaires : les antérieures en ayant aussi (luelques-unes peu remarquables. Jambes et tarses \ia peu bruns. Femelle. Du Brésil. (i) Nous comptons U longueur 3epuis la partie anté- licure de la itte jusqu'au bout des ailes, des cîyires ou de t'uviscapce , suivant ora n°. 35. {Encycl. pi. \7>o. ^'g. 4. (j et 7. Femelle, /ig. 5. Mâle), et giiiea n°. 01. Fab. Ent. Syst. toin. 2. 2". Dii^ision. Femelles aptères; leurs élyirrs très-courtes , en foriDc d'écaillts arrondies et voû- tées. (Les genres Anisoplèrc et Ephippigère. Laï. Fam. nat. pu g. 41 5.) On placera dans celle seconde division la Lo- custa ephippiger n° . 42. (_Encycl.pl. i7n./ig. 7). Femelle. /V. 3. n°. 2. Mâle ) , et pupan". 3c). {Encycl. pi. ihl.fig. 2. Femelle.) Fab. Eiitoni. Syst. tom. 2. (S. F. et A. Serv. ) SAUTERELLES DE PASSAGE. Nom donné par Sloll et quelques aulres auteurs aux insectes Orthoptères composant le genre Criquet. Voytz ce mot. ( S. F. et A. S.er.v. ) SAUTEURS, 5a/i?rtfon'fl. Deuxième division de l'ordre des Orthoptères , renfermant les seconde et troisième seclions de cet ordre. Son caractère est: pattes postérieures toujours propres à sauter. 2'. Section. Cuisses posiérieiues fort grandes. Mâles produi- .. Corps court ou obloug , épais. Tète point p^ïramidale. Antennes aussi lon- gues que la tête et le corselet , fili- formes ou en massue. I Antennes filiformes dans les deux sçxes. * Présternum cornu. Criquet. * * Piéstornum sans corne. Œdipode , Podisme. \\ Anleuues , ou du moins celles des mâles , renflées à leur extrémité. Gompboccre. V), Cxliomilé anlériotn;e du présternum con- cave, en forme-de mentonnière, recevant une partie de la bouche. Point de pe- lottes entre les crochets des tarses. Tctrix. A'r>/j. Cet niticle est extrait de l'ouvrage que S C A M. Latreille vient de publier sons le titre de Ta- inilles naturelles du règne animal. ( S. F. et A. Serv. ) SCjÎÎVE , SccfDa. Fabricius désigne sous ce nom un genre de Diplères-Proboscidés de la fa- mille des Alhéricères , tribu des Sy rphies de M . La- treille ; il répond en partie à celui de Syrphe de M. Meigen. J-^oyez ce mot. SCAPHIDIE , Scaphidium. Otiv. Fab. Lat. Patk. Silpha. Linn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Clavicornes, tribu des Peltoïdes. D'après les modifications introduites dans cette tribu par M. Latreille dans son ouvrage des Fa- milles naUa-elles , ce genre fait partie d'un groupe qui a pour caractères : palpes maxillaires filifor- mes ou j)lus gros à leur extrémité , point terminés en manière d'alêne. Extrémité des mandibules fendue et bidentée. Ce groupe renferme outre les Scaphidies les genres Tliymale, Colobique, Stroa- gyle , Nitidule, Ips , Corque , Dacné , Ilvture , Antliéropliage, Crjptophage et Micropèplej mais aucun de ces onze derniers genres n'a le corps simultanément d'une forme naviculaire ou ellip- tique , avec les deux extrémités rélrécies en pointe. Antennes insérées au-devant des yeux , sur les côtés de la partie supérieure de la tête , presque de la longueur du corselet , composées de onze articles, les six premiers minces, alongés, pres- que cylindriques , les cinq autres formant une massue , presqu'ovales , wu. peu comprimés. — Labre entier. — Mandibules obtuses à leur extré- mité et bifides. — Palpes maxillaires liliformes , de quatre articles , le dernier presque cylindri- que , terminé en alêne ; palpes labiaux très-courts, filiformes, ne s'avançant pas au-delà de la lèvre , de trois articles presqu'égaux. — Lèvre membra- neuse , sa partie saillante courte , transversale , son bord supérieur un peu plus large , presque concave j menton coriace, presque carré. — Yeux arroudis , à peine saillans. — Corps épais, de forme naviculaire, rétréci et pointu aux deux bouts. — Corselet convexe, presque trapéziforme , beau- coup plus étroit en devant, un peu ])lus large à sa partie postérieure qu'il n'est long, le bord de cette partie an peu sinué. — Elytres tronquées à leur extrémité , laissant l'anus h découvert , re- couvrant des ailes. — Abdomen épais , terminé en pointe vers l'anus. — Pattes grêles ; jambçs longues , presque cylindriques. Le nom de ce genre fondé par Olivier vient d'un mot grec qui signifie : petite barque , et a rapport à la forme naviculaire de ces insectes. Le petit nombre d'espèces connues vit sous les écor- ccs et dans les champignons j leurs moeurs et leurs transformations sont ignorées. i". Division, • s C A 1". Dif'ision.'^casson disliucl. A «elle divisioa appaiiiiimenl les Scaplmlics quadiiinaculc {^SctipJudiuiii quadninaculaluui ii°. 1. Fad. Sysi. EleuL. ) , cl iiiiuKiciilô i^Scuph. iiii~ maculatuin n° . 3. I'au. id. ). 2'. Division. Ecussou nul. Le lype de celle seconde division est le Sca- pliidie Ucj Aj;;irics {^Scaphid. agaiicinuin i\°. 4- 1''ab. Syst. EleiU. ). { S. F. et A. Seuv. .) SCAPIUXOTE , Scaphhtotus. Lat. Uej. {Spéc.) Cyclirus. Fab. Carahus. Uliv. Geiue d'iuseclcs de l'ordre des Coléoptères, sec- lion des l'enlamères, famille des Carnassiers, Irilju des Carabiqucs (division des Abdominaux). Cotte divisioiicoiiticiit deux subdivisionsj l'une a pour caractères : mandibules sans dénis nolables ou n'eu ollrant qu'à leur basej elle coniienl les {;,cares 'iVlIlus , Procère, Proerusle, Carabe, Ca- losome, Pogonophore {Leistus, Lat. Fain. nat. Dej? Spcc.)^ JNéuiie, Omopbron, Blélliiio, Eia- plii-e el Xoliopliile, au.xqueU M. le coinle Dejean juinl le genre Pélopliile; l'aulre subdivision ren- j'^nne les Pambores, les Cychres, les Scaphinoles et les Spiit'rodères, cjui oni les mandibules dentées daus presque toute la longueur du côté inlerne. BLiis les Pambores n'ont point leurs él_yties caré- nées latéralement et ces élj'tres n'embrassent pas l'aljdomen, et dans les CycLies ainsi que dans ,es SpLérodères les bords latéraux du corselet ne sont point prolongés postérieuiemeut et ils ne sont que peu ou point relevés; en oulre les C_ychres ont les tarses anlérieurs point dilatés et semlilables dans les deux ie.\ii%, ce qui distingue ces trois genres de celui de Srajibinole. M. Laireille en créant ce dernier genre (/coTZO^r. des Colcopt. d'Europ.^el eu le raainlenaul dans st^ Familles naturel/es, n en a point posé les caractères. Nous les préieulous donc ici tels qu'ils sont énoncés dans le Spcciès de M. le coinle Dejean. Antennes séliicées. — Lii/'reliii'idc. — Mundihu- les élroitts, avancées, dentées inlérieuremenl. — Dernier article des palpes liès-lorlement sécuri- loime, presqu en cuiller et plus dilaté dans les maies. — Me;//oretrès-lorlenienl écliaiicré. — Bords Iciteruujo du co/se/e< uès-déprimés, relevés, pro- longés poslérieurement. — jE/jZ/cj soudées, très- toriemenl carénées latéralement el eml rassanl une partie de l'abdomen. — Tarses artiérieurs ajant leurs trois premiers articles légèrement dilatés dans les maies. l.c nom de ce genre vient du grec, il a rapport à la loime du corselet de ces insectes, qui se rap- proche de celle d'un bateau. Le Carabe relevé n°. 4g , Encycl. , est de ce genre et peut-être aussi le Carabe unicolor n°. 5o. Ce sont les Cychrus n"». 4 et 5. Fab. Syst Eleut. (S. F. et A. Serv.) Hist. Nat. Ini. Tome A'. S C A 345 SCAPIILÎRE, Scaplmra. Genre d'insecles Or- lliopieies-Sauleurs, de la famille des Locuslaires, équivalant à celui de l'ennicornedcM. Latreille(r) et il notre première subdivisiou de la première division du genre Sauterelle. [^Voyez ce mol.) M. Kirby qui a créé ce genre, eu développe les caractères dans le Z onlogicalJoiirnal n" . 5, avril 182J, de la manière suivante : labre orbicnlaire. Mandibules cornées, fortes, presque Irigones, ar- rondies à leur parlie dorsale, munies intérieure- menlde ci ncj dénis, les trois de l'extrémité faites en lanières, l'iulcrméilialre incisive, écliancrée; celle qui est la plus près de la base, lesseniblanl assez à une dent molaire; lobe supérieur des niàclioires coriace, linéaire, courbe à son extrémité, l'infé- rieur ayant à sa pointe trois épines dont l'intérieure est la plus h)ngue. Lèvre coriace; son exi remité divisée en deux lobes oblongs. Palpes liliformes; les maxillaires de quatre articles: le second et le quatrième plus longs que les aulres, celui-ci gros- sissant vers le bout. Palpes labiaux de Irtus articles, le premier le plus court de tous, l'inlermédiaire moins long que le dernier. Antennes mulliarlicu- lées, liliformes .\ leur base, sélacées à l'extrémité. Oviscaple en forme de nacelle, garni ffaspéntés. Corps oblong, com[)rimé. Le lype de ce genre est la Scapbure de Vigors, S. P'Igorsii {^Locusta Vi- gorsii Nob.) Longueur 14 lig- Noire. Abdomen bleuâtre. Cuisses postérieures ayant dans leur milieu une bande blanche. Extrémité des élylres pâle. Antennes velues dans leur parlie inférieure. Du Brésil. C^ette espèce est tigurée dans l'ouvriige que uous venons de citer, vol. 2. pi. 1. lig. i— b. (S. F. et A. Serv.) SCAPTÈRE , Scaptems. Dej. ( Spéc. ) Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères , famille des Carnassiers ," tribu des Carabiques (division des Blparlis). La division de la tribu des (lurabiques nommée par M. Latieille les Bipjrlis {Scaritides Dej. ) nous paroîl devoir être divisée d'après les excel- lentes vues de cet auteur {Iconogr. des ColJopt, d'Europ. ) el celles de M. le comte Dejean [^Spé- ci'ès des Coléopt. , etc. ) qui dans cet ouvrage y a introduit quelques nouveaux genres. J. Menton inarticulé, recouvrant presque tout le dessous de la tète. Encelade, Siagone. IL Meniou articulé, laissant à découvert une grande partie de la bouche. A. Jambes antérieures palmées. (1) M. Latrti'.le nous cliarge de décla iju'il abJiidoiuic li clénomiiiatiDiidi; rcntii. celle de Scaphurc douiiic pat M. Kirby. • , ei adopte Xx 34G S C A a. Mandibules follement deulces intéiiea- levaenl. Caiiue , Scaritc , Acanlhoscèle , l'asimaque, Scaptère. L. Mandibules point ou tiès-k'j^èrement dentées inlérieurenienl. Oxystome , Oxj'gnatbe , Caniplo- doûte , Clivitie. B. Jambes antéi-ieurcs non palmées. a. Antennes grenues ou presque grenues. Cùi'selet presque carré. Ozène , Morion. b. Antennes à articles alongés, presque cylindriques. Corselet presque lunule ou corditorme. Avisie , Apotome. Dans le groupe dont fait partie le genre Scap- tère , les Carènes se disiingucnt par leurs quatre palpes exiérieurs dont le dernier article est dilaté. Les Scariles el les Acanlliosièles ont leurs man- dibules grandes et avancées j de plus les Scarites ont leur corselet pre?qu'en croissant, arruiidi pos- térieureiuenl. Dans les Acanthoscèles le corps est court; enfin les Pasimaqucs ont le corselet iarji^e, plane , presque cordiforme, échancré postérieu- rement. M. le comte Dejean a créé ce genre dont le nom est tiré 4'un mot grec qui signifie -.J'oius- seiii: 11 lui donne, dans son Spéciès , les caractè- res suivans : menton articulé , légèrement- con- cave , fortement trilobé, ridé transversalement. Labre très- court, tridenté. Mandibules peu avan- cées , assez fortement dentées ;i leur base. Dernier article des palpes labiaux alongé, presque cylin- drique. Antennes courtes, niinilifornies j le pre- mier article assez grand, à peu près aussi long que les trois sulvaus réunis; les autres beaucoup plus petits, Irès-courls , ])resqiie carrés cl gros- sissant un ))eu vers l'exlréniilé. Corps aloiigé , cy- lindrique. Jambes antérieures fortement palmées. Corselet carré, convexe, presque cylindrique. Elylres cylindriques, presque tronquées à leur extrémité ; Icuis bords latéraux paralkles. Pattes très-courles. Jambes intermédiaires ayant deux dents près de l'extrémité. Tète courte, presque carrée. I. Scaptère de Guérin , S. Guerini. Scapienis niger ; capitis tuherculo elenato sub- comuto y etylns prtrfundè punctato-striatis. Stapterus Guerini. Dej. Spcc. toin. i. p. 472. 7^^ I. Longueur 7 lig. |. Noir. Tète ayant un tuber- S C A cule élevé, presqu'en forme de crrnc. Clylres striées; ces stries fortement ponctuées. Des Indes orientales. (S. F. et A. Seev. ) SCARABÉ, Scarahœus. Fab. Fabricius dans son Sysiema E/eiitheratnium a compris dans cette coupe générique les espèces des genres Géolrupe Lat. el Bolbocère Kirb. (belles qui appartienuent aux Géotrupes sont ses Scarabœus suivans : dispar n°. I , typhœus n°. 3 , monnis n". 4 1 steivorarius n°. 10 , sylfuticiis n'-. 1 1 , lerimlis n". 12 , loevigu- tus n°. 1 3 , splendidus n". i 5 , Blackbumii n°. 1 6, et peut-êtie aussi le cordatiis n". 14. Les espèces composant le f:enie Bolbocère sont : corjphœus n". 2 , quadridens d°. 6, lazufus n". 5, niobili- cornis n". 7, cyc/ops n°. 8, testciceus u°. 17. Cet auteur plate encoie parmi les Scarabés l'espeie nommée loiigiinanus qu'il auroit dû, d'après sis principes , rapporler à son genre Géolrupe (Sca- rabé Lat. ). (S. F. et A. Serv.) SCARABE, Scarahœus. Linn. De Géer. Omv. ( EiUoiii. ) l.AT. Ccotrupes. Vab. DyiiiiSUs. Macl. Genre d'insectes de l'ordre dts t.oléûptères , section des Peutanu les , famille des J^amellicoi- nes , triLu des Scarabtides (divi.ion des Xylc- pbiles ). Painii les Xylo]-,biles , les uns ont le bord an- lérieur du labre a|. parent, sép uani tiislinctrmeiit le chaperon des mandibules; ce sont les genres l'exodon, Rulèle, Cliasmodu , Matraspis , Ptlid- noie , Cbrys'.pbore et Opiogna.he; qnaire au ires : Starabé , Oryiiès, Pliileure ei Cycloi-épliale , ont le labre eaché; mais duns les trois derniers, le côté extérieur des mandibul.s est sans dents ni crénclures. Par cette comparaison on distinguera tous ces genres de c;elui de S arabe. Antennes courtes, compooées de dix articles, le premier long , conique ,. gros , 1 enflé, velu; le second presque globuleux , les suivans très-cou. is, transversaux , grossissant un peu dejuiis le trti- sicme jusqu'au sixième inclusivement , le septième presque cyatliiforme , les trois derniers formant une massue ieuiUetée , ovale , plicaiile. — Labre membraneux , caché par le chaperon , adhérant à la surface intéiieure de celui-ci, sou bord anté- rieur cillé. — Mandibules presque Irignnes, cer- nées, très -dures, épaisses a leur base, sinuées , crénelées ou ilenlées sur leur côté extéiiei.r. — IMâchoires dures , arquées , terminées en pointe , souvent dentées , velues. — Palpes maxillaires presqii'une fois plus longs que les labiaux , com- posés de quatre articles, le preir.iei court, Irès- pelit , le second assez long , pu sque conique , le troisième conique , plus court qui- le précédent , le quatrième au moins aussi long ijue Je second , arrondi à son extrémité; palpes labiaux couils , insérés vers l'extrémité du mentcn , do trois uili- cles , les deux premiers courts , presqu'égaux , le troisième long , un peu plus gros que les autres , s C A arrondi à son cxtrémild : menlon velu , couvc.sp , alongé , cachant la lèvre, son exlrémiiiî obtuse ou tronquée. — Tcte presque Irigone; cliaperoa simple ou muni d'une corne. — Yeu.t: i^li)l)uleu.\. — Corps ovoïde , couve>.e. — Corselet légt'reiiu'ut bordé , armé d'une ou de plusieurs cornes , ou d>:Lancré anlérieureinenl. — Sternum simple , uni. — Eciisson distinct , triangulaire. — Elytrcs grandes , recouvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes fortes ; jambes s'tlar<;issant vers le bas , les antérieures munies de trois ou quatre dents latérales à leur partie extérieure et d'une forte épine au-dessous de leur extrémité; les quatre postérieures en ayant deux , et munies en outre de ranj^ées transversales d'épiues roides ; articles des tarses garnis de poils , principalement à leur partie inférieure ; le dernier muni de deux cro- chets simples et d'un faisceau de poils dans leur entre-deux. On donne vulgairement le nom de Scarabés à tous les insectes de l'ordre des Coléoptères ; c'est dans ce sens que d'anciens auteurs parlent de Scarabés acjualiques ( les Dytitpies et les Ilydro- j)hiles); de Scarabé des Lys (le Criocère du Lj/s ) ; de Scarabé pulsateur ( une espèce de Vrillelte ) ; de Scarabés à ressort ( les T.uipins ) ; de Scarabés tortues ou hémisphériques ( les Cocoiiielles ) , et enfin de Scarabés à trompe (les Rhyncophores ). Linné lui-même et les auteurs ses contemporains ont réuni dans le genre Scarabé tous les insectes qui composent aujourd'hui la tribu des Scarabéi- des. T^oyez ce mot. Les larves et les mœurs des insectes de ce genre ne sont pas connues , mais elles doivent peu dif- férer de celles des Oryctès. Voyez ce mot à l'ai- licle Xylophiles. Les Scarabés, presque toujours de grande faille, ne sont surp:issés sous ce rapport, parmi les Co- léoptères , que par quelques Priones ; leurs cou- leurs ha'jituelles sont le noir et le brun. Ils ap- partiennent aux climats chauds des deux conti- nens ; on en connoît à peu près soixante - dix espèces. f^. Division. Elytres sans stries longitudinales. 1 . Scarabé Entelle , S. Entellus. Scarahœus elytris liaud striatis , capitis carinâ mediâ transfersû , subohsoUtâ , thorace anticè excavalo , tncorni y cornu medio ad inarginein anticuni brevissimo , luteralibus longis , redis , apice emarginato btdsn'atis ; suprà fusco-casta neus , corpore suhtlis antennarumque clavâ et Jenionbus castaneis. Longueur l6 lig. Corps lisse, luisant, d'un châtain foncé; son dessous, ainsi que les cuisses et les antennes, d'une nuance plus claire, garnis de même que les jointures , d'un duvet rouss.ître. Tète fortemetit rugueuse , ayant dans son milieu S c A 347 une carène transversale élevée qui u'ultclnt pas les deux côtés; cette carène un peu interrompue dans Son milieu, ('orselet Irès-échancré en de- vant, muni au milieu de son bord antérieur d'une petite corne conique et d'une autre de chaque côté , longue, droite, échancrée à son extrémité qui l'orme deux dents , dont la supérieure plus courte. Jambes antérieures ayant deux fortes dents à leur partie extérieure , uou compris la terminale. Mâle. Du Brésil. A cette division appartiennent : 1°. le Scarabé \lGrcn\e , Encycl. pi. iTi-j.Jig. 3. mâle. {Geolru- pes HcrcuL-s n°. I. Fad. Syst. E/etit.) 2°. Sca- rabé Actéon , pi. i38.//^. I . mâle. {Geotr. Acteon a". 20. Fab. id. Le Geotnipes Siinson n°. 2 1 . de cet auteur, Scarab. Siinson de Linn. et d'Oliv. , ne nous paraît être qu'une variété de l'Actéon. ) 3°. Scarab. Tityus,;?/. l'^J.J'g- 7. niale. (^Geotr. Tityus 11°. 28. Fab. id. ) 2». Division. Elytres ayant une seule sine qui est sutnrale. l''^. Subdivision. Elytres lisses. Rapportez ici : 1°. Scarab. Aloéus , Encycl. pi. 140. /y-. 8. ( Geotnipes Aloeus n". 32. Fab. Syst. l'.lcut. inàlc.) 2". Scarab. Sémiramis ,Pal.-Baov. Ins. d'Afriq. et d' Amer. pag. 70. Coh-opt. pi. 2. Jig. I. 3". Scarab. Chorinée , /'/. \hc^. fig. 5. mâle. {^Geotrup. Chorina'us n°. 9. Fab. idem, mâle.) 4". Scarab. Philoclète , Oliv. Entom. tom. 1. Scarab. pag. 16. n°. 12. pi. 14. fig- '25. mâle. Celui-ci n'est peut-être qu'une variété du Scarab. (>horinée. 5'^. Scarab. Cadrans,;!)/. \/^h. fig. 4» Oliv. id. pag. 43. n°. 48. pi. 1 . fig- 4. b. (^e Sca- rabé est regardé par quelques entomologistes comme étant la femelle du Choriiiée, rependaiit Olivier lui donne le Sénég:cl pour patrie; cet au- teur mentionne comme vari/h', même planche, fig. a, uu individu une fois plus petit, à élylrcs ponctuées et ayant les tubercules du corselet plus rapprochés. 2°. Subdivision. Elytres pon..-liK'es sur les côtés. A celte seconvle subdivision appartiennent le Scarabé Eiieu/a , Encycl. pi. 140. /ig. 6. ( Geotni- pes Enema n". l3. Fab. Syst. Eleul.) et le Scarabé Pan. [Geotrup. Hun n°. i4- Fab. id. uiâle.) Nota. Ces deux espèces sont remarquables par leurs elytres un peu élargies dans leur partie moyenne et fortement rebordées depuis cette par- tie jusqu'à l'cxtrémiié. 3'^ Division. Elytres ayant plusieurs stries lon- gitudina'es. On rapportera à celte division le Scarabé bi- lobé , Encycl pi. i4ï. Jig. 10. mâle et femelle. ( Geotnipes bilobus n°. 1 5. Fab. Syst. Eleut. mâle. Xx 2 348 S C A De Cayenne. C'est à tori que Fabricius lui .is';!;;ne pour pallie l'Europe ausliale.) et le Sc'arab'' Syl- vain, pi. i^\. fig. G. {Geoirupes Sj'U'tinus n°. 42- Fab. ïd. mâle. ) 4''. Dipîsion. Elyties ii-i't'gulièremeiil ponctuées dans loule leur ûlcndue. Les Scara])(?s Sypliax , TLncycl. pi. \ê,\.Jig. i. ( Geotrupes Syphax n". -07. Fah. Syst. Eleiil. ) et ponct'é ^Geotrup. punctatus n°. 63. Fab. idem.') sont Je cette division. (S. F. et A. Serv.) SCARABÉ, Scarahœtis. BIacl. M. Macleay (Hor. eniorii.') comprend sons cette di'nomina- tion les Ateuchus Fab. el les Gyiiiiiopleuies Illig. Les premiers types renfeniient les espèces du geui'e Alciicluis; le derniei' type seul se compose des Gymuopleijies. (S. F. et A. Serv.) SCARABÉÏDES, Scarabœides. Piemière tribu de la lumille des Lamellicoines , section des Pen- lamères, ordre des Cole'optères , ayant pour ca- ractèies : Massue des antennes coraposc'c de feuillets , soit pouvant s ouvrir et se fermer à la manière de ceux d'un 11 vie , soit cupulaires; le premier de cette massue étant (dans ce dernier cas) plus friand, presqu'en forme de cornet et enveloppant les au- tres. Cette Irihu comprenant plus de soixante genres, M. Latreille a senti la nécessité d'y établir plu- sieurs divisions, au.vquelles il a donné des déno- minations particulières. Nous allons eu présenter ici le tableau. I. Antennes de huit à neuf articles. — ■ Labre et mandibules cachés, de consistance mem- braneuse. — Màclioircs terminées par un grand lobe membraneux arqué, large et tourné on dedans. — Dernier article des palpes labiaux beaucoup plus grêle que les préiédeus, quelquefois très-petit, presque nul. Copropliages , Coprophagi. A. Pattes intermédiaires beaucoup plus écar- tées entr'elles à leur insertion que les autres. — Palpes labiaux très-velus, leur dernier article beaucoup plus petit que le précédent, ou même peu distinct. — Extrémité postérieure de l'abdomeu dé- couverte. a. Ecusson nul (t). t Les quatre jambes postérieures presque (1) L'écusson est nul torique les élytres ne cessent point de se touclK-r à l'endroit .^e I.1 suture c]uj joint le corselet , ei cju'cllcs ne bissent pas entr'elles de place pour un écusson ou pour un csp.ice scutcllaire. S C A cylindriques, ii'oiTranl ni renflement ni dilatation sensible à leur extré- mité. Aleuclius , Gymnopleure , Hy- bôaie , SisypLe. ■j-j Les quatre jambes postérieures courtes, sensiblement dilatées el plus épaisses à leur extrémité. * Corps déprimé en dessus. Onlhopliage , Plianée. * * Corps convexe en dessus. Bousier, Cliœridie. b. Ecusson petit, mais distinct ou au moins un espace scutellaire libre. Onite, Onilicelle, Aescbrolcs. B. Tontes les pattes insérées à égale distance les unes des autres. — Palpes labiaux veUn, leurs articles cylindriques, presque .semblables. — Ecusson très - distinct. — Elytres embrassant les côtés et l'extrémité postérieure de l'aiidomen. Euparie, Aphodie,Psammodie. II. Antennes le plus souvent de di.x à onze ar- ticles. — Mandibules du plus grand nombre cornées et découvertes. — Labre de la plu- part coriace el plus ou moins à nu dans plusieurs. — Palpes labiaux filiformes ou terminés par un article plus grand. — Mâ- clioires soit entièrement cornées , soit ter- minées par un lobe membraneux ou co- riace, mais droit et longitudinal. A. Mandibules cornées, n'étant pas en forme de lames très-minces ou d'écailles. a. Mandibules et labre toujours totalement ou en partie à nu, saillans au-delà du chaperon. — Elytres enveloppant le contour cxtérieuf de l'abdomen et lui formant une voûte complète. — An- tenues de plusie'M-s à onze articles. — Pattes postérieures très-reculées en ar- rière. Arénicoles, Arenicolœ. f Languette bifide, ses deux lobes sail- lans au-delà du menton. — Mandi- bules généralement saillantes, ar- quées. * Antennes de neuf articles. Chiron , Aegialie. ** Antennes de onze articles. (Cette coupe formoit autrefois la divisioB des Géotrupins Latr. ) 5 C A ^ Al litiles de l;i massue cîrs anlcnncs pies(iu'i't!,aux , ]ioiivnnl sesi'|Kirer les uns des aulres dans l'aclion. Ocliodc^e , lîolbocèrc ,Ek'plias- tome, Atli^rt'e, Gt'otiupe. ^^ Neiiviùine aiiii;Ie des anienncs (le preiiiicr de la massue) in- riiiidihiilil'onno, plus grand que les deux aulres, les rent'eruiant euticreracnt. Lcibrus. I I Languetle enticrenicnl reconvcrlo par le menton. — Mandibules et labre moins saillans que dans los prcocdcns et ne paroissant pouit, la lêle dlant vue en dessus. — Hanches anlt'ricures souvent u;raiKles et recouvrant le des- sous de la lèlc. — (^ôtc inlerne des niâclioires denté. — Insectes produi- sant une stridulation. * Anienncs de neuf arlitles. Crj'ptode, Bléchidie. * * Antennes de dix articles. Pliobère , Trox , Hybosore , Orphné':' Acanthocère';' b. Mandibules et labre rarement saillans au- delà du chaperon. — Extrémité pos- térieure de l'abdomen découverte. j- Languette enllèrement cachée par le menton et confondue même avec lui. — Corps rarement alongé, avec le corselet oblong. — Elytres point béantes à la suture. * Antennes toujours de dix articles , les trois derniers formant la massue. — Mandibules saillantes ou décou- vertes, du moins à leur partie la- térale externe (point entièrement recouvertes en dessous par les mâ- choires ni en dessus par le chape- ron). — Mâchoires du plus grand nombre entièrement cornées et dentées , lerminres dans les autres par un lobe coriace et velu. Xylophiles, Xylophili. Voyez ce mot. ** Antennes de huit à dix articles, massue de plusieurs mâles for- mée par les cinq à sept derniers, de trois dans les autres. — Man- dibules recouveries en dessus par le chaperon et cachées en des- sous par les mâchoires, leur côté extérieur seul apparent. S c A 34y Phyll -pliages , Phyllophcigi. Yoyez ce mol (l). ^ Mandibules fortes, enlièrcment cor- nées.— Extrémité des mâchoires sans dénis ou n'en ayant que deux. — .Aiilcnnes de dix ar- ticles. Anoplognathe, Leiicothyrée , Apogome, Amblylcre. ^^ Mandibules ferles, entièrement cornées. — Mâchoires pluri- denlées. — Tarses antérieurs des mâles dilatés et garnis en dessous de brosses. — Antcuues de neuf articles. Géniale. f f ^ Mandibules fortes, entièrement cornées. — Mâchoiies ))liiri- dentées. — Tarses semblalile^ et sans brosses dans les deux sexes. A. Massue des anieiines de cinq feuillets (inàlos), de quatre (femelles), ou de sept i'euil- lets (mâles), de six (fe- melles). o. Antennes de dix articles. Hanneton. o o. Antennes de neuf articles. Pachype. A A. Massue des antennes de trois feuillets dans les deu^c sexes. o. Aulennes de dix articles. Rhizolrogue, Aiéode. 0 0. Antennes de neuf articles. Popillie , Amphimalle , Eu- chlore, Plectris, Dasyus. Nota. Nous rapportons à cette coupe, mais avec doute , le genre Agacéphale Mannerh. SSS^ Portion inlerne des mandi- bules moins solide que . l'autre ou membraneuse. — Antennes de neuf à dix articles, les trois derniers formant la massue. (i) Lors dt la rédaction de l'article auquel nous ren- voyons, M. Latreille n'avoir pas encore publié ss-i Familles naturelles du Règne animal, ouvr.ige plein de riches aperçus et de vues nouvelles utiles à la science. 35o S C A A. Deux ciochels aux tarses pos- téiùeurs. o. CrocLels anlérieius c'f;aux , bifides; les poslûiieurs md- gaux , le peiit bifide. Céraspis. o o. Tous les ciocbels éi^aux , bifides. Dicranic, Macrodaci^le, Di- pbuci'phale, Séii^pe , Di- (jbèle. c o o. Ci-ocbets ia'gaux, les pos- '' , lérieurs eiilieis. Anisoplie, Lcplsie. A A. Un seul crocbet aux tarses poslérieuis. " Hoplie , Monocbèle. ■f f Lartj^uelle sai-llante au-delà du menton, biloliL'e. — Mandibules cornées. — Mâchoires terminées par un luLe nieinl)raneux et soyeux. — Corps souvent alongé. — Cbaperon avancé. — Corselet oblong ou presqu'or- biculaire. — El_ytres écartées ou béantes à leur extrémité postérieure. — Antennes de neuf à dix articles, les trois derniers formant la massue. Antbobies, Antlwbii. * Uu seul crocbet aux tarses postérieurs. Pacbycnème , Anisonyx. * * Deux croclielsaux tarses postérieurs. Amphicome , Glapbyre, Cbas- inatoplère, Chasmé. B. Mandibules très-aplaties , en forme de lames minces ou d'écaillés , ordinairement pres- que membraneuses. — Labre presque membraneux , caché sous le chaperon. — Mâchoires terminées par un lobe en forme de pinceau. — Languette point saillante. — Corps le plus souvent ovale, déprimé. — Corselet en trapèze ou presqu'orbi- culaire. Mélitophiles, MelitophiU. a. Pièce triangulaire saillante en dessus, remplissant au moins une partie notable et souvent la totalité de l'intervalle com- pris entre les anjrles postérieurs du cor- selet et ceux de la base des élytres. Platygénie , Ciémastocheile , Macrouote , Gymnélis , Cé- toine. S C A b. Pièce triangulaire ne saillant pas en des- sus, et ne savançanl point dans l'inter- valle compris entre les angles posté- rieurs du corselet et ceux de la base des élytres. Trichie, Inca, Lépitiix. ATEUCHUS , Ateuchus. Wéb. Fab. Illig . Lat. Scaidbceus. Limn. De Géer. Ohw.' {^Etitom.) Macl. Copris.Gi.on. Oliv. (^Encyc/.) Genre tl'insecies de l'ordre des (Coléoptères , section des Pentamèies , famille des Lamelli- cornes , tribu des Scarabéulcs ( division des Co- prophages ). Huit genres de celte division se distinguent par l'absence de l'écusson. Quaire d'enu-'eux ont les jambes intermédiaires et les postérieures presipie cylindriques. ( f^ojez ScarabÉides. ) Les Gyni- nopleures et les Hybôraes sont reconnoissables par le sinus profond qu'offre l'angle extérieur de la base des élylres; les Sisypiies n'ont que huit ar- ticles aux antennes , leurs élytres forment un triangle par leur réunion et leurs pattes posté- rieures sont beaucoup plus longues que le corps. Antennes de neuf articles, le premier cylin- drique, un peu plus é[)ais tant à sa base qu'a son extrémité, le deuxième petit , les troisième , qua- trième et cinipiième (le troisième surtout) plus longs que les autres, de forme obconique ainsi' que le second; le sixième très-court, patéri- forrae; les trois derniers Ibrinaut une massue li- bre , lamellée , plicalile, irrégulière , un peu comprimée; le septième tort grand, le huilj^me plus mince que les deux qui l'avuisinent, le der- nier |)resque irigone, un peu acumiué. — Labre caché , membraneux , presque carré , un peu «iigu à son exliémilé , arrondi aux angles anlérieuis. — Mandibules cachées, membraneuses, tricus- pidées à leur base , s'avam^ant en une lame cou- cave , trigone , leur côté extérieur et leur extré- mité frangés de poils courts. — Mâchoires se pro- longeant à leur extrémité en un lobe fort grand , presque carré ; leur bord extérieur un peu arqué , i'ranoé; leur loi le Intérieur en forme de dent aiguë. — Palpes maxillaires de quatre articles , le pre- mier très-petit , les second et troisième obconi- ques le dernier cybndilqne-ovale , très-long. Valpes labiaux luséiés aux angles supérieurs du menton, très-velus, de trois articles, le pre- mier presqu'ovale , comme trausVerse , dilaté in- térieurement ,1e dernier obconiip'C, beaucoup pi us petit que le précédent. — Lèi>re membraneuse, cachée par le menton ; celui-ci presque carré. Tête presque demi circulaire , mulique dans les deux sexes. — Chaperon muni à son bord an- térieur de deux , cjuatre ou six dents. — Yeux petits , peu saillans. — Corps court. — Corselet «Trand , mutique , sans petite cavité latérale. — Caisson nul. — Elytres presque carrées , n'ayant s C A ni étbanci'urc , ni simiosiië à leur pai-lie exlé- ricure , laissant à dûcouvcrl l'exliômild de l'ab- (iomen et recouvrant ordinairement des ailes. — Abdomen large , coiul. — l'ciUcs plus ou moins velues , pas plus longues que le corps ; liaiiclies in- itu-mi'diaires très- t'carlt'cs enli'elles , les autres rapprotlii'os : les quatre jamljcs poslérieuies Irès- peu dilalées à leur cxtiénutc , presque cjdindri- ric de crrf.v. Cor»elet ayant des points épnrs peu noiuhriux , surunit sur le disque et la partie postérieure : ses bords latéraux crénelés avec des poils roides entre les créneliirts. I^lytrcs chargées chacune de six siriei jioilitillées ayant dans leurs inicrvalles un petit nombre de points enfoncés. Jambes de devant munies de quatre dents à leur partie extérieure ; les quatre jambes poslérioures n'en ayant point dans cette partie. Du (Jap de IJoune-Espérante. No/a. Cette espèce nous paroîl avoir de grandi rapports avec le Scambœus hnllentntus. Macl. Aoicv eutoinol. vol. 1. pag. ^gij. 11". 5. Diins ce groupe entrent les Bousiers variole n". I if!. pi. i5l. fig. 6. { Atetic?ius semipunc- taiiis n°. 3. Fab. Syst. E/eut. ) , hr^e c^ol a°. 1 ly. pi. liji . lig. 7. {Ateuchus /aticollisn". a. Fab. /(/.), Faléinon n°. l35 {Ateuc/ius 1 rima lus n". 8. Fia. /(/. ) , ainsi que V Ateuchus l'urio/osus n". 4. Fab. id. ( Retranchez le .synonyme d'Olivier qui appar- tient au seryiipunchitus. ) B. Jambes intermédiaiics terminées par deux épines furies et articulées. a. Ateocutis Adamastor, A. Adamastnr. Ateuchus ater, rlypei dentilnis oblusis , intcr- niediis âuolnis e/evato-subincuri'is j capite anticè coîij'crtissiiriè punctato : ihoiace lœfij elytroruin striis se^ vix conspicuis impunctatis , tnbeicu/is ininutissintis /iiu/tis sparsis. I,ongueur g lig. Noir, un peu luisant. Deii',! du cliaperon obtuses , les deux intermédiaires ua peu relevées en manière de cornes; lète forte- ment poMciuée surtout à sa partie antérieure , presque lisse postérieuremeol. Ccrselei lisse. Ely- tres ayant chacune six stues peu visibles, non [lourtuéesj leurs intervalles chargés d'un grand nombre de tuliercules cxirèiuenient peins. Jambes de devant créuelées exténeuremeni et munies eu outre de quatre dents. Jambes intermédiaires en ayant tieux petites ; les postérieures n'en ayant pas dans cette partie. Du Cap de Bonne-Espérance. Nota. On trouve dans les Horœ cntomolo- gicœ de M. iVlacleay ainsi que dans VEntoino- graphie de Russie , vol. a , de RL Fischer de VVaklheim , plusieurs espèces nouvelles qui doi- vent i.ure partie de celle première division des Aleuchus. 2". Division. Chaperon point trilobé. — Les (piulre jambes posiérieures iruuquées presque car- rément à lenr e.Mrémité. \'"^. Subdivision. Les quatre jambes posté- rieures munies à leur extrémilé d'une seule épine forte , articulée. — Abdimeu arrondi. — 'jj-2 S C A Corps uu peu convexe. — Cliaperon quadri- denl(5. — Corselet ayant les angles de sa partie jiosléripure arrondis et une échancnire dans son milieu. ( Insectes de l'ancien continent. Genre Pachysoriia Wacl. ) On rapportera à celte sulidivision I". le Bnu- .sier Esciilape n°. 13 1. pi. i5l. fi;^'. q. de ce Dic- tionnaire ( Sccirabœus JEsculapius Mac/,. Horœ entom. vol. i. pag. So^. n°. 21. A. y^scu/apius'); 2°. le Scarabœus tiippocrates Macl. /(/. w. 22. {_ A. HippociaUs.') Nous pensons que ces deux espèces sont aptères. 2«. Subdivision. Jambes iniermédiaires mu- nies à leurextréinilé des deux épines ordinaii es j jambes postérieures n'eu ayant qu'une. A. Chaperon bidenlé. — Corps convexe en dessus. — Abdomen arrondi posié- rieuremenl. — Corselet coupé droit à sa partie postérieure. A cette coupe apj)nrlient le l'ousier Bncclnis n". 120. pi. i5l. (Ig. (j. de ce Dictionnaire. ( ^. Bacchusa°. 12. T'ab. Syst. Eleiit. ). Cet Aiemluis est a[ilère. T'oyez Pallas , Icon. Ins. Sibir. pi'S- ~o. A. 2'.î. tal>. tà.Jig. 27). A. 11. Chaperon ayant de deux à six dents; les latérales d.ms ce dernier cas pius ou moins saillantes. — Corps dé- primé en dessus. — Abdomen carré. — Corselet arrondi en arrière d'un angle postérieur à l'autie. 5. Ateichus Histrion, A. Histrio. A/euchus testaceiis y capite , thoracis margine ienui , f'asciâ sinuatâ discoidali punc toque la- ierali , elytromin ntarginibus, pectore , macula panUali ,J'emoruin apice , tibiis larsisque nigris viriJi Tiitctitibus. Atcuchus Histrio. Dej. Catal. Longueur 5 lit;. Teslacé brillant. Tèle noire à reflet verdâlre ainîi que les liords du corselet; celui-ci ayant une bande sinueuse sur son disque, suivie de chaque côté d'un petit point , d'un noir verdâlre : bords des élytres de ceiie coideur, laquelle s'étend plus à la base et à l'extrémité j que sur les côtés. Dessous du corselet et buse de i l'abdomen entièrement noirs avec le reflet ; celle couleur s'avance sur le disque de la partie poslé- rieuie de ce dernier. (Puisses leslacécs avec leur extrémilé nuiie , ainsi que les jambes et les tarses. Du Brésil. Nota. Nous avons reçu sous le nom à'' Atcuchus eoronatus une variété qui a uu peu moins de noir à la base et à l'extrémité des éljtres ainsi que sur le dessous de l'abdomeu. 1 Il laut rapporter ici: i". le Bousier lisse n". i32. pi, iSa. lig. 3. {^Ateuchus vohejii n". 26. Fab. i S C A Syst. JLleui. ). Cette espèce est partout granuleuse et chaque élytre a huit slries peu marquées; 2". le Bousier ^rcnu n». 145. pi. i52. (ig. 14. {Aleuchus O/ii^ieriUEj. Calai.) d'Afrique; 3°. le Bousier violet 11°. i5o. fig. 19. ( ^i. riolaccus n". 48. Fatî. D'après une note niauuscriie de U. Ta- lisot-Beauvois, la tache anale de cette espèce ainsi que la niabsue des antennes sont d'uu blanc de neige dans l'insecte vivant.); 40. le Bousier éméraude a°. 129. pi. i5l. Gg. 16. {A. sinarag- dulus n°. 17. Fab. La massue des antennes est blanche. ) ; 5°. le Bousier triangulaire n°. 140. p!. 1J2. iig. 10. {A. triangularis n". 42. Fab.); 6". le Bousier six points a". 141. pi. i52. fig. 11. {A. searpunctalus n". 47. Fab. ); 7". le Bousier discoïde n": 149. pi. i52. Iig. 18. (^A. discoideus Q°. 5o. Fab. ) , du préseut ouvrage aiusi que les Ateuchus ciffinis a°. 40. Fad. et 7nridicolltsV)%i. Catal. Les Bousiers crénelé n". 97. ( Copris cristatus a°. IJO. Fab. Sysl. E/eut.)., brillant n". i5o, bipustulé n". l56". {^Atcuchus bipuslulatiis a°. 'brj. Fab.), appartiennent peut-être aussi au genre Aleuchus. GYMNOPLEURE, Gymnopleuns. Illigkb. Atcuchus. Fab. Lat. Scarubceus. Linn. Oliv. {^Ejitom.') Macl. Copris. Geoff. Oliv. {Encyc/.") Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères, Camille des Lamellicor- nes , tribu des Scarabéides ( division des Copro- phages). Les Gymnopleures , doni le nom tiré de deux mots grecs a rapport à l'espace des côtés du corjjs que laisse à nu le sinus des élytres, diU'c- reut des Ateuchus par une échancrure subite et profonde placée au-dessous de l'angle extérieur de la base des élytres , et par la petite cavilé que porte chaque côlé du corselet. ( f^'oyez pour les autres caractères génériques et pour les mœurs , ceux des Ateuchus, article précédenl.) Toules les espèce» connues sont de l'ancien couiiieuî. On rapportera ù ce genre les Bousiers suivans du présent ouvrage : 1". siniié n". i3l. pi. i52. Iig. 2. Ateuchus siriuatus n". 2IÎ. Fab. Syst. l'Jeut. {Ciymn. sinuatus.) 2". pilu'aire n°. i53. A. pilu- lanus n°.-«7. Faiî. ( Gymu. piluhirius. ) 3°. fla- gellé n». 134. pi. i52. iig. 5. A.Jlagcllatusn". 22. Fab. {Gymn.JiageUalus^ é,°. de Kœnig. n°. i36. pi. i52. iig. 8. A. Kœnigii u°. 19. Fab. {Gymji. Kcrnigii.) 5°. miliaire n". ii(3. A. miliaris n". 5. Fab. ( Gymn. miliaris. ) 6°. éclatant n". 144. { Gym.^iilgidus.) j". bleuâire n°. i5i. {Gj/ri. ccerulesce/is. ) Nota. M. Macleay, dans ses Horce entomolo- gicœ , décrit plusieurs autres espèces de Gymno- pleures. HYBOME, Hyboma. Ce nouveau genre, dont s C A le nom vient d'un mot {^lec qui sij^nifle : bossu , est très-voisin des Alciielius , des Gymnupleures et des Slsyphes ; il a pour lype le Bousier hossu 11°. 122. pi. i5i. fig. 10. de ce Uiclionnaire. {Ateuchiis gibbosui u". ui. Fab. S^st. Eleiit.) lleile espèce a le port des Aleuclius à abdomen carré j une sinuosité aux élytfes , mais cpii ne laisse pas à nu les côtés du corps, la rapproche des Gymnoplcures 5 enfin ses quatre fanibes pos- térieures très-longues et arquées lui sont com- mîmes avec les Sisyplies. ( l,es autres caractères sont ceux des Ateuclius. f-'oyez ce mol pag. 55o. ) La description du Bousier bossu ( Hyboma gibbosa') n'est applicable qu'à l'un des sexes j dans l'autre les él^tres n'ont pas de gibbosilé et les jambes de devant manquent d'épine à leur côté interne. Sa patrie est l'Améritjue septentrionale. Nota. Nous pensons devoir en outre rapporter aux Hybôaies, le Bousier Icare n". laj. pi. l5l. lig. 1 1 . ( Hyb. Icarus. ) ONTIIOPIIAGE, Onthophagus. Lat. Scara- hœits. l.iMf. De GÉer. Oliv. i^Unlom.^ Copris. Geoff. Fab. Illig. Oliv. {^Encycl.') Aleuchus. F AD. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamcres, famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarabéïdes (division des Copro- pLa^es). Deux genres de la division des Copropliages ont l'écusson nul, les qu:ilre jambes postérieures courtes, sensiblement dilatées, plus épaisses à leur extrémité et le corps déprimé en dessus ; ce sont les Phanées et les Oiithopbages : mais les premiers se distinguent par la massue des anten- nes infundibulil'orme , le premier article recevant le second et le troisième, et parleurs quatre tar- •es jjQstérieurs composés d'articles aplatis , trian- gulaires , allant en décroissant de largeur jusqu'au dernier, qui est dépourvu de crocliets. Antennes de neuf articles ; le premier alongé , cylindrique, le second petit, globuleux, les trois suivans obconiques, guère plus longs que le se- cond; le sixième peut, court, transversal; les trois derniers formaut une massue l<-iaellée , pli- calile, presqu'aussl longue que large. — Labre et mandibules membraneux et cachés. — Mâchoires terminées par un grand lobe membraneux , arqué, large , tourné en dedans. — Pa/pes maxiflaires de quatre articles, le dernier médiocrement alongé , presqu'oyale. — Palpes labiaux irès-velus , de trois articles; le premier et le second ovalaires , le dernier presque nul. — Menton ayant une échancrure aiguë vers l'insertion des palpes la- biaux. — Télé et corselet ayant tous deux ensem- ble (ou au moins l'un d'eux) des cornes ou des éininences distinctes. — Chapeixjn ordinairement enter. — Corps large, court, ovalo-arroudi , dé- primé en dessus , toui au plus moitié plus long que Jiist. Nat- Im. Tome St, S C A 353 large. — Corselet plus large que long. — Point d'écussun. — Elytres arrondies postérieurement , laissant à découvert l'extrémité de l'abdomen , recouvrant des ailes. — Pattes courtes; hanches intermédiaires Irès-écarlées enir'elles , les autres rapprochées; les quatre jambes postérieures s'c- largissant subitement cl grossissant vers l'extré- mité; tarses intermédiaires et jiostérieurs compo- sés d'articles presque cylindro-coniques , légère- ment aplatis. Crochets apparens. M. Olivier a traité de ce genre tome VIII , [lag. 4>p, mais sans développement de caractères génériques ; ceux luê/ne qu'il assigne aux palpes labiaux sont erronés, et il n'a point rappelé toutes les esi)èces d'Onthophages confjndues dans cet ouvrage avec les jiousiers. Nous essayons d y suppléer ici. Ce genre établi par M. Latreille , tire sou nom de deux mots grecs dont la signifi- cation est : rivant d'ordures. Les espèces qui le composent sont nombreuses, de taille petite ou moyenne et se trouvent dans tous les climats. Leurs mœurs et leurs métamorphoses ne dilïèrent pas de celles des Bousiers. T'^oyez ce mot , tom. \ . f". Division. Têle Licorne dans les mâles. A cette première division appartiennent les Bousiers Séniculus n°. 76. pi. 149- fig- i4- ( Otï- thvphagus Séniculus. Lat. ) , Bonasus n°. 71. pi. id. tig. 10. (O. Bonasus. Lat.) , fourchu n°. 1 1(). pi. l5i. fig. 4. {O. Jurcatus. Lat.), Taureau u°. lob". pi. t5o. fig. 17. (O. Taurus. Lat.), Chèvre n». 107. pi. id. fig. 18 (O. Capra. Lat. ), Veau n°. 78. pi- 149. fig. 17. ( O. Camelus. De.i. Catal. Copris Camelus w°. 40. Fab. Syst. Eleut.) de ce Dictionnaire, ainsi que V Onthophagus lu- cidus. Dej. Catal. (^Copris lucida n°. 4'- Fab. ) 2''. Division. Tète unicorne dans les mâles. On placera ici 1°. les Bousiers nuchicorne n°. log. pi. l5o. fig. 20 , et Vache n°. 80. pi. i49- fig. iq, le premier mâle, le second femelle de {'Onthophagus médius. Dej. Catal. {Copris mé- dia n''.'ji. Fab. Syst. Eleut.) 2°. cénobite n". 1 10. pi. 100. fig. 21. (C cœnohita. Lat.) 3°. sagiltnire uo. 77. pi. 14g. fig. 16. (O. sagittarius. Lat.) 4°. 'Pages n". io5. pi. l5o. fig. 16, et Amyntas no. 7g. pi. 14g. fig. 18 , le premier mâle, le se- cond femelle de ['Onthophagus Hybneri. Dej. Ca- tal. {Copris Hybneri n". 107. Fab.) 5°. porte- épine a". 114. pi. l5i. fig. 2. (O. spinife.r:. Lat.) 6°. thoracique n°. ii5. pi. l5l. fig. 5. (O. tho~ racicus- Lat.) du présent ouvrage. Et en outie les Onthophagus austriacus. Dej. Catal. ( Scarii- bceus austriacus. Panz. Faun Germ.) tijracticor- nis. id. {Copris Jracticornis n°. gi. Fab. Syst. Eleut. ) 3". Division. Tête sans cornes dans les deux sexes. Rapportez ii cette division les Bousiers de Yy 354 S C A . t« Sclireiber n». i52. pi. 102. Gg. 20. ( O. Schrei- beri. Lat.) , Lérnur n". 81. pi. 149. Jit;. iO. ( O. Lemiir. Lat.), et ovale n". i58. (O. ovatus. Lat. ) On doil melire encore parmi les OntliopLaf^es, Jiîais sans rpie nous puissions indiquer dans quelle division , 1». le Bousier Calta n". 76. pi. i40' ^'^^ ! 5. ( Copris Catta n". z7). Kab. i>yst. Ekit. fe- niello. {Onthophagus Gazclla femelle, Dej. Gâ- tai, dont le mâle est le Copns Gazella n". 76. Fab.) 2°. bronzé n". 84. pi. 149. lig. 23. ( O. «-"ew. Lat. ) 3^ Lilul.erculé n°. 85. ( O. hituber- culatus. Lat.) 4°. quatre points n°. 104. pi. 1 5o. nj^. i5. ( O. qiiadripunctdtus. Lat.). 5°. bil'ascid II". 82. pi. J4g. fig. 21. (O. biJasciaUis. Lat.) C". bident u". 83. pi. idA\f^. 22. ( O. hidens. Lat.) 7°. penche' no. 108. pi. l5o. (ig. 19. ( O. milans. Lat. ) 8". verticicorue n». 1 j i . ( O. verticicornis. Lat. ) , et avec douie les Bousiers Dorcas n". 70. P'„' ^^r.9" ^S- 9,-iebordi$ n". 113, ferrugineux n". Il 5. pi. i5i. iig. I, et quadripustulé n". 157. pi. l52. fig. 20. PHANEE , Phaneiis. Macl. Lat. Lonchoplio- rtis. Germ. Scarahœus. Linn. De Géer. Oi,iv. {Entom.) Copris. Fab. Oli. {Encycl.} Oiiiiis. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères , famille des Lamellicor- nes, Iribu des Scarjbt'ides ( division des Cop;o- phages). L'écusson nul, les quatre jambes postérieures courtes, sensiblement dilatées, plus épaisses à leur extrémité et le corps déprimé en dessus, sont les caractères qui font des Phanées et des On- ihophages un groupe particulier. ( Voyez Sca- RABÉiDES.) Les seconds se distinguent des pre- ^miers parles articles de leurs quatre tarses posté- rieurs presque cj'lindio-conlques , peu aplatis et par la massue des antennes dont le premier aili- cle n'est point infundibuliforme et laisse libres le second et le troisième. Antennes de neuf articles ; le premier alongé, cylindrique, grossissant un peu vers sou extré- mité, le second court, patériforme ou .semi-cir- culaire j les troisième , quatrième et cinquième plus longs que le second ; le sixième plus court i- denié à sa partie antérieure. — Bord posté- rieur du corselet arrondi. A cette subdivision apparliennnent i". le Bou- sier poiie-lance n". 45. pi. 147. fig. 8. {Copris lancifer n". 58. Fab. Syst. Eleut. Phaneus lan- r//è/-NoB.); 2". belliqueux n°. 46. pi. 147. fig. 9. {Phaneus bellicosiis ii^Aci.. Horœ cntoni. vol. i. pag. 125. n". I. ); 3°. Jasius no. 54. pi. 148. fig. 8. femeile {Phaneus Jasius Maci.. pag. 126. n". 2. ) (1) dece Dictionnaire, et encore le Phaneus Dar- danus Macl. n°. 3. ( Onitis Jasius n". 8. Fab.) 2". Subdivision. Chaperon entier ou échancré antérieurement. — Bord postérieur du corse- let ay.'int uic tendance à s'avancer eu point» vis-à vis de la suture des élylres. Rapportez ici les Bousiers suivans de ceDicfio- naire : 1°. Mimas n°. 53. pi. 148. fig. 7. {Copris I (i) A la fin de l'article Onitc ihi présent ouvrage, l'au- teur se trompe en regardant ronime une seule espèce VOniiii Jasius tic F.ibricius et le Copris Jasius n°. 5/|. Ae l'Kncy- clopédie. l-,a première de ces deux espèces est le rhanmi Dardaaus Macl. n°. 3. s C A Vi/iiasn". 68. Fad. Phuncus Mimas M.*cl. pag. i^iy. a° 4- ) 3°. Belzébut n". 52. ( Sous ce niimdio sont renfeimi-es deux espcces suivant M. Ma- clcay ; savoir : le Phuncus Belzelntl^l.KCi.. pag. 128. n". 5. Copris Bclzcbul n°. 02. Fab. C'est l'individu décrit comme lemelle et le Phuncus Moloch. JIacl. pag. I2f). n". 6. qui est le uiàle Bckébui Ouv. ) 5". bouiieau n°. 90. pi. i5o. lig. 4- ( Copris carnijex u°. 84- Fab. Phancus caniij'ex Wacl. pag. i32. n". 11.) 4". éclatant u". 56. pi. 148. fig. 10. ( Copris splcmiidulus n°. 8. Fab. Phaneus splendiduhis Nos. ) .'î". Fauneno.47.pl. 148. fig. \ .{Copris FaumtsW'.'h'ô. Fab. Phaneus Faunus Non. ) et encore les trois espèces suivantes : 1°. Ptumetis conspicilhitus NoB. {Lonchophonis conspiciltaius Germab. Co- pris conspicilhitusn°. j). Fab. ) 2°. hastifer Ho^. ( Lortchophorus has/iyir Germak. ) 5°. Coàimbi Macl. pag. 3o. D°. 7. -'. Dii'ision. Ariicresternum armé antérieure- ment d'une pointe qui se prolonge entre les pattes de devant. ■ — Bord postérieur du corselet mani- festement avancé en pointe vis-à-vis de la suture des él^lres. Cette division comprend : 1°. le Bousier élé- gant n". 55. pi. 148. fig. 9. de cet ouvrage. {Co- prisjèstii'us n°. 10. Fab. Phaneus festi fus Macl. pag. i5i. n°. 8. ) 2°. les Phaneus hilaris Macl. pag. lût. u'.g. et/auius Macl. pag. i3i.a°. 10. BOUSIER, Copris. Geoff. Fab. Lat. Oliv. {Encycl.) Scarabcvus. Linn. De Géer. Oliv. ( Enioni. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, tection des Fenlainères, famille des Lamelli- cornes, tribu des Scarabéulcs ( division des Co- propliages). Nota. Ce genre a déjà été traité dans ce Dic- tionnaire , tom. V J mais lel que l'auteur l'y carac- térise , il renferme les suivans : Aphodie , Bousier, Pbanée , Ouilicelle, Onlliophage , Onile, Aleu- cbus. Gymnopleure , Hybôrae, Sisypbe et Cbœ- ridie , formés depuis à ses dépens. Les espèces de ces dilVérens genres se trouvent mêlées les unes avec les autres dans cet arlicle; les caractères gé- nériques des Bousiers proprement dits devant êlre très-reslreints , il est nécessaire de les donner ici , en renfermant ce genre dans ses justes limites. Deux genres de Scarabéïdes forment un groupe parmi lesCoprophages {voyez Scarabéïdes), ca- ractérisé ainsi : écusson nul. Les quatre jambes postérieures courtes , sensiblement dilatées et plus épaisses à leur extrémité. Corps convexe en dessus. Ce sont les Bousiers et les Chœridies, mais les seconds ont toujours la tête et le corselet dépourvus de cornes et de tubercules dans les deux sexes. Ant»nn«s courte» , de neuf articles , les trois S c A 3:> derniers en massue lamellée , plicatllc ; le premier de ceux-ci point inl'undibulifonne , laissant libres les deux autres. — Labro et maudi/niles cacbés, membraneux. — i)/ôt>^0(/-ej' membraneuses , leur extrémité se prolongeant en un hjbe fort grand, presque carré. — Palpes niascillaires ^Moxmei , presque de moitié plus longs (pie les labiaux, de quatre articles; le premier trcs-pelit , les second et troisième obconiques , le second alongé , le terminal au moins de la longueur du deuxième, presque lylindrique. — Palpes labiaux très- velus , de trois arin les; le dernier petit , grêle, mais distinct. — Tète presque derni-circulaire , toujouis cornue ou portant des éminences dans les deux sexes. — Chaperon entier ou échancvé. — Corps court , convexe en dessus et en dessous. — Co/ïe/c/ grand , plus court que les élylres, pas plus long que large , quelquei'cis plus large que long, se rapproclianl de la forme orbiculaire, or- dinairement tubercule dans les deux sexes. — Point d'c'cusson. — Elytres convexes , sans échan- crure à leur partie extérieure; laissant à décou- vert l'extrémilé de l'abdomen et recouvrant des ailes. — Abdomen court. — Pattes fortes; ban- ches intermédiaires irès-écartées entr'elles , les autres rapproebées ; les quatre jambes postérieures courles, très-dilalées et plus épaisses à leurexlré- milé; tarses intermédiaires et postérieurs com- posés d'articles aplatis , triangulaires; le premier plus large que les suivans , ceux-ci allant en dé- croissant jusqu'au cinquième. Crocbets apparens. Le noir luisant est la couleur babituelle de ces insectes. Leur taille est grande ou moyenne. Ils n'alleclent point de climat particulier. Les moeurs et les méiamorpboses élaut les mêmes dans tous les Copropliages , nous renverrons pour cet objet à l'article Bodsier , lopi. V, pag. i33. Les Bousiers proprement dits , décrits dans cet ouvrage, sont : 1°. Anténor n°. 39. pi. l47- fig. I. {Copris Antennrn°. 48. Fab. Syst. Eleut.) 2°. Harnadiyas n°. 40. pi. 14?. fift- 3. ( C. Ha- madryas n". 28. Fab.) 3°. Bucépliale n°. 41. pi. 147. fig. 4. (C Bucephalus n". 54. Fab.) 4°. Molossus n». 43. pi. ii(7. fig. 6. (C Mo- lossus n°. 56. Fab.) 5". Janns n". 44. pi. 147. fig. 7. 6°. Némesliinus n°. 48. pi. 148. fig. 2. {C. Neinestrinus n°. 3. Fab.) 7". Jaccbus n". 49. pi. 148. lig. 3. {C. Jaccints n°. 4- Fab.) 8°. Pbidias n". 5o. pi. 148. fig. 4. 9"- Borée n°. 5i. pi. 148. fig. 5. 10". Œdipe n". 57. pi. 148. fig. n. {C. Œdipus a". I. Fab.) 11°. Paniscus n". 58. pi. I48. fig. 12. ( C. Pa- niscus a". 5g. Fab. ) 12°. Espagnol n". 59. pi- 148. fig. to. ( C. hispanus n". 86. Fab. ) i3°. Lunaire n°. 60. pi. 14g. fig. i. (C. lunaris no. 29. Fab.) 14°. Ecbaucré n°. 61. pi. 149- fig. 2. (C. emarginata a°. 3o. Fab.) iS". Ancée no. 62. pi. 149. fig. 3. 16°. Capucin n". 63. {C. capucinus n°. Sg. Fab.) 17°. Pithécius n". 64. pi. 149. fig. 4- C^. Pithecius u". 14. Fab.) Yy a 35G S C A 18°. Salijeus 11°, 65. pi. 149. fiy;. 5. {C. Sahcrus 11". 6. F-AB.) iq". TuIImis u". b(j. |il. )4f). lîg. 6. (C. Tul/ius n"'. 65. Fab. ) 20». Pactole n"^ 6j. })1. 149. fig. 7. (C Paciolus n°. 12. Fab.) 21°. Fiotleur n°. 72. pi. 149. fig. Ti. {C.Jn- cator n°. Gy. Fab. ) 22". Sinon n° 70. pi. i49- fig. 12. {C. Sinon n°. 55. Fau. ) 20". Ammon n". 74. pi. 149. (jg. K). (C. Ainnion n°. 25. Fab.) 24". Gt'aiU n". 86. pi. 119. fig- -5- (C. gigas 11°. 55. Fab. ) 25°. Acliaie n". 87. pi. j5o. fig. I. 26". Eiidanus n". 8Î3. pi. foy. iig. 6. et i5o. fig. 2. 27°. Carolinois n". 89. })). ]5o. fig. 3. (C Carolina \\°. 60. Fab.) 28°. Nisus n°. 96. pi. i5o. fig. 9. (C. A'/.w.î 11°. 61. Fad.) 29°. Trident n". 98. pi. i5o. fig. 10. ( C. Tndens n°. 85! Fab. ) 5o°. ]Mars;\as n°. c^^. Si". Ondé 11°. 100. pi. i5o. fig.' 12. 02°. Sillonneur n°. 100. pi. i5o. fig. 14. ( C. tu/cator n°. 104. Fab.) 33°. Ilespdrus n». 128. pi. i5i. fig. i5. Cet le espèce est du Brésil et non des Indes oneulales. Nous rappovieicns encore à ce genre , mais avec doute, 1°. Bousier Midas n". 42. pi. 147. fig. 5. (C Midas n". 27. Fab.) 2°. Pelée n". '102. 3°. Oblicpe n°. 139. pi. i5:i. fig. 9. du présent ouvrage. CHŒRIDIE, Chœridium. Ateuc7ius. ¥ab. Co- pris. Oliv. {Ejtcycl.') Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères , famille des ]jamelli- | cornes, tnbu des Scarabéides (division des Co- propliages ). Dans cette division un groupe a pour carac- tères : point d'écusson; les quatre jambes posté- rieures courtes , sensiblement dilatées et plus épaisses à leur extrémité. ^I^oyez Scab-Abéides.) Ce groupe contient quatre genres , Onthopliage, Plianée , Bousier et Cbœridie; les trois premiers se distinguent aisément du dernier par leur tôle ou leur corselet toujours cornus ou tubercules dans les deux sexes j en outre, les Plianées et les Ou- thophages ont le corps déprimé eu dessus. Les Chœridies présentent les caractères suivans : Antennes de neuf articles , les trois derniers en massue lameilée , plicatile. — Labre et mandi- hulcs cacbés et membraneux. — Tête presque demi-circulaiie , mulique dans les deux sexes. — Chaperon visiblement écliancré , toujours bidenté à sou bord antérieur. — Corps court , convexe en dessus et en dessous. — Corselet niulique dans les deux sexes. — Ecusson nul. — Elytres convexes, sans écbancrure à leur partie extérieure , laissant à découvert l'extrémité de l'abdomen et recou- vrant des ailes, — Abdomen court. — Hanches intermédiaires très-écarlées entr'elles, les autres rapprochées. — Les quatre jambes postérieures courtes , très-dilatées et plus épaisses à leur extré- mité. — Les quativ derniers tarses compostas d'ai- ticles aplatis , triangulaires , le premier plus large S C A que les suivans; ceux-ci allant en décroissant jusqu'au cinquième. Crocbels apparcns. Les insectes de ce nouveau genre, dont le nom vient d'un dimiuulif du substantif grec qui dé- signe un Porc, ont été confondus avec les Aleu- clius jiar Fabricius , en raison sans dtmte de la conformité de leur cbaperoii avec celui de plu- sieurs espèces de ce dernier genre. 11 nous paroi t impossible de les y laisser, vu la structure de leurs quatre jambes postérieures qui sont courtes, di- latées et beaucoup plus épaisses à leur extrémité, tandis qu'elles n'oilient ni renllement ni dilatation sensible dans les Alcuchus j ceux-ci ont les quatre derniers tarses composés d'articles évidemment cjlindro-coiiiqucs , conformation très-dilîércnle de celle que pré.'cnlent les tarses des Cliœridies. Les espèces que nous connoissons sont d'une taille au-dessous de la moyenne et propres aux climats chauds des deux Amériques. I. CncïRiDiE simjile, C. simple x. Chœridium Jiiscwn , subnitidum , clypeo aciitè cmarginaio et bidentato , vapite thoruceque sitb- iilitcr punctatis i clytris septein striaiis , striis sub- crenulatis : thoracis subtiis et ahdominis lateribu^ punctatis ; pedibus Juscè testaceis. Ateuclius simplex. Uej. Calai. Longueur 3 lig. ■!-. D'un brun-noirâtre; chape- ron écbancré, armé de deux deulsqui, ainsi que l'éc liancrure , sont aiguës. Tèle et corselet très-liuenient pointillés, un peu luisans; celui-ci ayant de chaque coté une pelite fossette , et pos- lérieureiiient , vis-à-vis de la suture, un sillon longitudinal qui ne dépasse pasie milieu du disque. Elytres peu luisantes, chargées chacune de sept siries, lesquelles ont quelques jielils points peu enfoncés. Les côtés du corselet et de l'abdomen sont en dessous pondues et comme chagrinés. Pattes d'un teslacé foncé. Jambes de devant mu- nies de quatre dents extérieures. De Cayenne. On détachera des Bousiers du présent ouvrage , pour les rapporter aux Chœriilies , les espèces sui- vantes : 1°. squalide n°. 142 {Ateuclius squalidus n°. 3o. Fab. Syst. Eleut. Chœridium squalidurn. NoB.);2". quadrille n°. ] 55. {Chcrndium qua- drigutlatum Non. ); 5°. tête noiie n°. i54- {^Ciiœ- ridium inelanocephaluui Noe.) et peut-être en- core le Bousier de la nouvelle Hollande n° l55. {^Ateuchus Hollandiœ n". i5. Fab., dont nous croyons la patrie mal indiquée par les auteurs), ainsi que V Ateuclius capistratus n". 36. Fab. {Chœ?idiuni capistratum !^oii.) de la Caroline. Les Ateuchus concolor et curbonarius Dej. Col- lect. appartiennent aussi à ce genre. ONITICELLE, Oniticellus. ZiÉgl. Dej. Catal. Onlhophagus. Lat. Ateuchus, Fab. Scaruba^us. s C A Oliv. (Entom.) Copris. Gf.off. Oliv. {Encyc/.) Genre d'iiisecles de l'ordre des (ioléoplèies , section des l\iilaincres , famille des Lamellicor- Bes, tribu des Scarabcides (division des Copro- jihages). Les Oniies, les Ouiiicelles et les TEscliroiès forment un oroupe dans celle division, dont le caractère consiste en ce que les clylres a ia l)ase de leur suture ne se rejoignent pas parfaitement enlr'elles ui avec le corselet , mais laissent au con- traire dans cette partie un espace libre occupé par un écusson dans les deux derniers genres, et même assez souvent dans le premier. Les Onites se dis- tinguent dis Onilicclles par la massue de leuvs antennes en forme de carré à angles adoucis, dont le diamètre longitudinal ne surpasse presque pas le transversal, et par la forme des articles qui composent cette massue, le premier étant iufun- dibuliforme , le second plus court que les deux autres et prcsqu'cntièremeiit renfermé enlr'eux ; le dernier en lonne de cupule renversée. Il paroît aussi que les Oniies ont le dernier article des pal- pes labiaux distincl. Dans les yEscLrolès la mas- sue des antennes a aussi ses deux diamètres pres- qu'é"aux ; le corselet est fortement écliaucrc sur ses bords latéraux depuis le milieu jusqu'à la par- lie postérieure ; les élytres ont leurs côtés rabattus subitement , avec leur d«ssus absolument plane. Les Oniticelles , autrefois confondus avec les Oolhopliages, en dilKnent par la présence d'un écusson j par le corselet aussi long que large , et par les él^'ties beaucoup plus longues en propor- tion. Les caractères génériques de ces Coproplia- ges n'ayant pas encore été publiés, nous nous en référons à la comparaison que nous venons d'éta- blir. Les espèces peu noml^reuses dont ce genre est composé sont de petite taille et habitent l'an- cien continent. Les Onilicelles déjà décrits dans cet ouvrage sont : 1°. Bousier ceint n°. 146. pi. i52. fîg. i5. ( Alcuchus cinctus n". 41 • Fab Syst. Eleut. Oni- ticellus cincius. Dej. Calai.) 2°. Ilavipède u.°. 147. pi. i52. lig. 16. {A.JIat^'!pesn°.'hvj. Fab. Onili- cellus Jlavipes. Dej. Catal. Le Copris verticicor- nis n". io3. Fab. Sysi. Eleut. n'en est qu'une va- riété , selon M. Schœnherr. ) 0°. pale n°. 148. ( A. pallipes n". 58. Fab. Oniiice//i/s pa///pes. ^ob.) On observera que c'est par erreur que l'auteur regarde ce dernier comme privé d'écussou. L'in- dividu que nous croyons mâle, a sur le cbaperon une corne courte , un peu comprimée en travers , et une ligne transversale peu élevée à la partie tout-à-fait posiérieure de la lêle ; dans l'aulre sexe, le chaperon porte deux lignes transversales peu élevées : le derrière de la tête en a également deux, dont la posiérieure est la plus saillante de toules. Cette espèce, que les auteurs citent comme ëlant de Maroc , du Sénégal et d'Italie, a été rap- portée des Indes orientales par leu Sonnerai. Il seioit possible que le liousier Rhadamiste b C A Ol)^ n". 60. de ce Dicllounulre ( Copris Rlidduinistus n". a. Fab. Syst. Eleut. ) lût un OuitictUc. yESCIIROTÈS, JEschrolcs . Macl. inéd. Iso- notus. Dalm. inéd. Ce genre a pour caractères dislmctifs de ceux des Ointes et des Onilicclles (rojc.; ScaradÉidfs) : massue dtsanleuncs ayant sss deux diamètres prcs- qii'égaux; bords latér.iux du corselet forlcuient écliaucrés, depuis leur milieu ju.squ'à la partie j)0s- lérieure j élytres ayant leur dessus absolument plane et leurs côtés rabattus subitement. Le mol grec dont est formé le nom de ce genre signifie : salelc ; il a rapport à la manière de vivre des insecles qui le composent. 1 . iEscHROTÉs plane , Ai. planus. JEschmtes squalidè testaceus , Jlisco mijtus ; elylris glabris J pcdihus nigris , Jemoribus qua- tuor pastcrionbus testaceis , posticis duobus re- iiiulc bispinosis. Onitis planus. Dej. Catal. Longueur 1 pouce. D'un teslacé sale, taclielé de brun ; élylres glabres : pattes noires , cuisses intermédiaires et postérieures Icstactesj celles-ci ayant chacune deux fortes épines très-éloiguées l'une de l'autre. De Cayeune. A ce genre appartient VOiiitis deplanatus de M. Gcrmar. Du Brésil. EUPARIE , Euparia. Ce nouveau genre très- voisin de celui d'Aphodie s'en distingue par les caraclères suivans : côtés de la tète dilatés et lor- maut un triangle; angles postérieurs du corselet fortement échancrés ;. angles huméraux des ély- tres pointus et très-prolongés en devanl. ^P^oye^i pour les autres caraclères ceux des Aphodies , article suivant. ) Euparia vient de deux mots grecs qui ont rap- port à la dilatation des parties la.érales de la lêle de ces insectes. 1. EoPARiE marron , E. castanea. Euparia Jiiscè castanea , punctata y capitis angulis lateralibus dilatato-subspiiiosis y thoracis basi ii/iuatâ , utrinquè marginatâ y elytris striato- punctatis , hunieris porrecto-subspinosis. Longueur o lig. Corps d'un brun-marron , ponctué. Bord postérieur du corselet fortement sinué . comme échancré vis-à-vis des angles hu- méraux des élytres ; celles-ci ayant des stries poinlilltes , et leurs angles huméraux épineux. Pairie inconnue. KVWO'mY. , Aphodius. Iilig. Fab. Lat. Gtll. Scarabœus. Linn. De Géer. Geoff. Ouv. [^En- iom.) Copris. Owv. ÇEntycl.') "i "' o 5 C A Genre d'insecles de l'oixire des Colt'oplcics , leclion des Penlamcres , famille des Lamellicor- nes , ti-ibu des Scarabcides ( division des Copro- pbages). Dans celle division trois genres : Euparie , Psammodie et Aphodie , sont disliiigut's par les caraclères suivans : toutes les pâlies insérées à dgale distance les unes des autres. Palpes labiaux velus, leurs ailicles cylindriques, presque sem- blables. Ecusson très-dislincl. Elytres embrassant les côtés el l'exlrémilé postérieure de l'abdomen. Mais les Psammodies ont les mâclioires armées intérieureiueiit d'un appendice corné en forme de dent bitide , et se nourrissent piobablement de ïubstances plus solides que celles qu'attaquent les Apbodies ; dans les Euparies les côtés de la tête «ont dilatés et fument un triangle ; les angles Luméraux de leurs éljlres sont pointus el très- prolongés en devant. antennes un peu plus longues que la lêle , de neuf articles , le premier alongé , un peu plus épais vers l'exlrémilé, le second presque'iémispliérique, le troisième petit, les quatrième, cinquième et sixième très-courts, transversaux; les trois der- niers formant une massue lameilée , piicatile , ovale. — Labre mem'braneux , caché par le cha- peron. — Mandibules membraneuses , cachées. — Mâchoires terminées par un grand lobe membra- neux. — Palpes maxillaires iiliformes, plus longs que les autres, de quatre articles, le second com- mençant à dépasser le chaperon, alongé; le der- nier encore plus long. — Palpes labiaux peu ve- lus , de trois articles c_ylindriques , presqu'égaux entr'eux , le dernier plus giêle. — Lèfre fort ve- lue à sa partie supérieure ; menton profondément échancié, ses angles supérieurs aigus. — Chape- ron demi-circulaire, ordinairement tubercule. — Corps ovale ou ovale-linéaire , convexe eu dessus, arrondi aux extrémités. — Corselet mulique , en carré transversal. — Ecusson tiès-dislinct.^ — Ely- ties embrassant les côtés ainsi que l'extrémité pos- térieure de l'abilomeu et recouvrant des ades ; leur partie antérieure coupée droite. — Pattes folles , insérées par paires à égale distance les unes des autres; cuisses anié -"jures portant une ligne enfoncée garnie d'une frange de poils , leurs j.uubes tridenlées extérieurement; les quaUe au- tres presque coniques, ayant des incisions trans- versales un peu épineuses; tarses tilifjrme , leurs articles cyhndro-coniques , le premier beaucoup plus long que les autres : crochets apparens. Ces insectes dont les goûts sont les mêmes que ceux des autres Copropliages, en ont tiré leur noQi , dérivé du grec. Les espèces sont en grand nombre et toujours petites ou moyennes ; leur» couleurs sont le noir-Iuisant ou bien un gris plus ou moins briquelé , sans aucun reflet métallique. Toutes ou presque toutes habitent l'ancien couti- UviUl. S C A 1". Difision. Tète cornue ou luberculéc. Les Aphodies décrits dans ce Dictionnaire sont les suivans : 1°. Housier fossoyeur n°. I. pL l45. lig. 5. ( Aphodiusjossor n". 2. Fab. Sjst. Eleut. ) 2°. Anal n". 2. (.4. analis n". g. Kab. ) 3°. Sou- terrain n". 3. pi. 145. fig. 6. {A. subterraneus n". 18. Kab.) 4". Terrestie n°. 4. pi. 145. iig. 7. (^. terrestris n°. i5. Fab.) 5". Rougeâue u". 4. pi. 143. tig. 8. (^A. scrutator n". 5. Fab. ) 6°. Fi- métaire n". (5. pi. 145. fig. g. {A. Jimetanus u°. ly. Fab.) 7". Errant n". 8. (-4. erraticus n". 2;. l'AB. ) 8". Scybalaire n°. g. pi. 146. fig. 10. {A. scybalarius n°. io. Fab. ) 9°. Biûlén". 10. pi. 146. fig. II. (^A. con/lagraius n°. 20. Fab. ) 10". Sale n°. il. pi. 140. fig. i3. ^A. conspur- catus n°. 22. Fab. ) 1 1°. Sordide n°. 12. pi. 146. fig. 14. [,A. soriidu^ n°. 2G. Fab.) 12°. Grenaille n". i5. {^A. granarius n". 2g. Fab.) i3°. Hé- morrhoidal n°. 14. pi. 145. fig. i5, {A. hœ- morrhoidalis n°. 3o. Fab.) 14». Taché n°. j5. pi. 145. fig. 17. (^A. inquinatus n". 23. Fab.) l5°. Bimaculé n". 16. pi. 145. fig. ig. (^A. /'/- niaculatus n°. 17. Fab.) ib^. Puant u°. 17. pL 145. fig. 21. {A.Jcetens n°. 8. Fab. ) 17". Lividu n°. i8. p). 143. fig. 2"). t^A. anachoreta a". 2,iS. Fab.), et peut-être encore le Bousier bicolur n". 7. 2^, Difision. Tête sans cornes ni tubercules. A celte division appartiennent les Bousiers sui- vans de ce Dictionnaire : 1°. Rufipède n". ig. pi. 145. fig. 23. ( A. rufipes n". 33. Fab. ) 2". Jayel n°. 20. pi. 1.(5. lig. 26. ^A. nignpes n". 36. Fab.) 3°. Sept taches u°. 21. pi. 145. fig. 27. {^A. septeinniaculatus n". 33. Fab. ) 40. Fascié u". 24. pi. 145. tig. 5. {^A. Jlts- ciatus n°. 4g. Fab. ) 5°. Luride n°. 25. pi. 145. fig. 6, ^A. luridtis n°. 37. Fab.) 6°. Pu- bescent n". 26. pi. 145. fig. 7. ( A. Sus n°. 44. F.1B. Le Bousier Pourceau n". 3o. est peul-êiie la même espèce. ) 7°. Mdiginé n". 27. pi. 143. fig. g. ^A. inarginellus u°. 48. Fab. Selon IM. le comte Dejean, celte espèce est des ile» de l'Amérique.) 8°. Biponclué n° 28. (^A. bi- punclatus n". 34- Fab. ) g". Quadrimaculé 11". 20. pi. 14G. fig. 11- ^A. quadri niaculatus n". 42. F.^B. ) 10°. A plaie n°. 3i. pi. 14b. fig. i3. {,A. plagiatus n°. 47- Eab. ) 11°. Tortue \\°. 3a. pi. 146. fig. i5. {^A. testudinarius n". 5o. F.-vB. ) 12°. Truie n°. 33. ( A. Scroplut n". 5i. F.iB. ) l3°. Fouille- merde n°. 35. pi. 146. fig. ig. ( A. merdanus n°. 62. Fab. ) 14°. Ordurier n". 34. pi. 146. tig. 17. i^A. meidarius n". 52. vaiiét. F.\B.) Nous croyons aussi devoir rapporter à ce genre le Bousier arénaire n°. 38. pi. 146. fig. 25. de cet ouvrage {^A. arenarius), mais il faut retrancher le synonyme de Fabricius qui appartient à l'Ai^gia- lia gloiusa Lat. s C A No.'a. T.es Doiisicis relevé n". 22. pi. 146- fi;;. I. {^J. eki'atus a°. 46. I'ab. ) , ridé a". 34. pi. 146. li;;. 17. {^A. aspcr a°. bi. l'.^n. ), mrr- deux n". 25. pi. 146. n". 3. {A. sferconitorD". 58. Fab. ) el sillonné u". 07. pi. i4(). lig. 23. ( A. por- catus n". 5". Fab.), qu'on a rapporlcs mal-à- propos au f;eiire Psammûclio , soill aussi de la se- conde division des Apliodies. PSAMMODIE, Psammodius. T,at. Nous nvons Irailé ce i^enre à sa lellre d'apics AI. Gyllcnhall. Dans la nu'lliode de M. Lalreille on di;it le res- treindre. Une partie des espèces citées par l'au- teur suédois, telles que celles nommées ehvatus , sabuleti , poncatus et scaber s^iui de vrais Aplio- dies; une autre {g/obosiis) est le Ij'pe du genre .^i^ialie LiATii. ( f'oyez ce mot , colonne sui- vaute. ) L'espèce appartenant véiilablcmeut au ccnre Psauimodie, tel que nous l'enleudons avec le naturaliste iVancais,qui nous a communiqué ses observations avec sa bienveillance habituelle , est le Psuininodius sulcicolUs. Cet insecte a les in.1- clioires armées intérieurement d'un appcndic^e corné en forme de dent bilide comme les yEgla- lies , au lieu que les Apbodies sont dépourvus de cette partie dure conformée en crochet : ceux- ci ne se nourrissent que de matières molles , tandis que les Psamraodies el les ^Eglalics atta- quent probablement des substances solides , c'est- à-dire vivent à la manière des Trox ; mais leurs mandibules et leur labre soûl eutière.ment ca- cJiés , et les antennes n'out que neuf articles de Diéme que dans les Apbodies. I. PSAMMODIE sulcicolte , P. SulcicoIUs. Fusco-tesiaceus , capite scaberrimo ; thorace Uxinsv ers aliter clytris longiludtnalilèr porcatis. Psaininodius sutcicollis. Gtli.. Ins. Suec. t. ï. 1608. — Aphodius sutcicollis. Scbœn. Syn. 1ns. tom. I. part, i . pag. 83. n°. 85. Longueur 2. lig. D'un brun-testacé; tête très- raboieuse , son bord antérieur un peu plus clair ainsi que les pattes et le dessous du corps. Cor- selet fortement sillonné transveisalemenl , les élj- tres l'étant de même, mais longitudinalement. D'Allemagne. CHIRON, Chiron. Ce genre de Coléoptèies- Scarabéides indiqué d'abord par M. Lalreille a été caractérisé depuis par M. Macleay ( Uorœ en- tomologicœ^ de la manière suivante : antennes de neuf articles , le premier alongé , cylindrique , le second globuleux, le troisième conique, les quatrième , cinquième et sixième très-courts , les trois dernicis formant une massue ovale. Labre eu carré transversal, enlièremenl proéminent. Man- dibules courtes , à peine saillantes , fortes , ar- quées. Palpes maxillaires grêles , leur dernier S C A 3^9 I article en alêne. Wenlon presque triangulaire. Corps cylindrique. Elv'res ne recouvrant pas en- tièrement l'abdomen. Tète transversale , sans cou distinct , de mètre largeur que le corselet. Ecusson lrè^-petil , à peine distini;! , se ]nolongeant entre les élylres. Pattes assez courtes ; cuisses épaisses ; jambes antérieures dilatées cl digitées. M. Ma- cleav rapporte à ce genre le Sinodendron digi- tatuQi n". 5. Fab. Syst. Eleut. ( Chir. digitatus. ) Des Indes orientale . yEGIALIE, Mgialia. Lat. Aphodius. Illig. Panz. Fab. Payk. Psanimodius. Gvllf.n. Génie d'insectes de l'ordre des Coléoptères, ! section des Pentamères , famille des Lamelli- cornes , tribu des Scarabéides (division des Aré- nicoles ). Ce genre avec celui de Cbiron forme un groupe dans celle division, caractérisé ainsi : languette bilide , ses deux lobes saillans au-delà du menton j mandibules généralement saillantes, arquées. An- tennes de neuf articles. {T'oyez Scarabéides.) Mais les Cbiions se distinguent du genre dont nous traitons ici par leur corps alongé, c^ilindrique , et par leurs éljtres qui ue recouvrent pas entière- ment l'abdomen. Antennes plus longues que la têle , de neuf ar- ticles ; celui de la base cylindrique, presque gl.i- bre , les trois derniers loimant une massue la- mellée , plicatile. — Labre coriace, très-court , Iransverso-linéaire , ses angles latéraux arrondis , son bord antérieur largement écbaiicré , garni de cils courts. — Mandibules fortes, épaisses à leur base , arquées , comprimées ensuite , se rétrécis- sant insensiblement , leur pointe bilide. — Mâ- choires ayant en place de lobe intérieur, un fort crocliel corné, denliforme, bifide à l'exlrémité. — Palpes maxillaires grêles , de quatre articles , le dernier ovale , plus long el plus épais que les autres; les labiaux de tiois articles. — Menton cnistacé , en carré alongé , son extrémité échan- crée au milieu. — Têle arrondie, penchée. — Corps ova\e , court, renflé el très-globuleux pos- térieurement. — Corselet arqué, arrondi, ses côlés rabattus. — Ecusson petit. — Elytres re- couvrant enlièremenl l'abdomen et cachant des ailes. — Pattes assez courtes ; jambes antérieures ayant trois fortes dents au côté externe; jambes intermédiaires et postérieures portant sur ce même lôlé , des lignes transversales élevées; pattes pos- térieures épaisses , leurs jambes munies de deux épines terminales , lamellées , presqu'en forme de spatule; tarses composés d'articles courts , cy- lindro-coniques , le deruierlerminé par deux cio- chets très-courts. - On connoit deux ou trois espèces de ce genre élabli par M. Lalreille ; elles se trouvent en Eu- rope dans les lieux sablonneux; la plus commune est l'jEgialie globuleuse, ^.^/oôojfl Lat. Gêner. Crust, et Ins. tom. 2. pag. 97. n". i. {Aphodius 36o S C A (irenarius. I'ab. Syst. Eleut. iom. i. pag. 82. n". 65 , en leliaucJiant les synonymes de Geullïoy el d'Ulivierquiappavlienneiil à un vtiilable Aplio- die; le synonyme de Jablonski est l'oit douteux. ) Scarahocus arenarius. Patk. Faun. Suec.toin. I. pug. 27. n". X^lJCIH. Psamniodnis arenarius. G VLLEiV. Ins. Suec. loin, i . OCIIODÉE, Ochodœus. Meg. Dej. Calai. Me- lolontha. Fab. Panz. Scarahœus. Sturm. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoplt'res , section des Peularaèrss , famille des Lamcllicor- lies , tribu des Scarabéides (division des Aréni- coles). Les deux lobes de la languette saillans au-delà du menton, les mandibules généralement saillan- tes et arquées avec les antennes de onze articles , sont les caractères qui distinguent un groupe de SL-arabt'ïdes- Arénicoles , composé des genres Ochodée , Jiolbocère, Elépliastome , Atliyrée , Géotrupe et Lélbrus. {^Voycz Scarabéides.) Ce dernier est bien séparé des autres en ce que le premier article de la massue de ses aniennes est iolundibulil'orrae et plus grand que les deux der- niers qu'il renferme eutièremenl. LesGéotrupes (iiii le corps convexe, et leur écusson est plus large que long ; dans les Bolbocères , les Elcplias- lomes et les Albyrées , le second article de la mas- sue des antennes est presqu'eulièrement caché entre le précédent el le dernier; ceux-ci sont cu- pulaires cl d'une dimension plus grande que la iieni;e. iM. Mégerle en créant ce genre n'en a pas pu- blié les caraclères; nous nous < onlenlerous par conséquent d'en donner les notes caractéristiques les plus app;;renles. Aniennes nous paroisianl être de onze articles; leur massue forte , globu- leuse, composée de trois feuillels égaux, le se- cond étant aussi visible que les deux autres , qui sont convexes exlérieurement , mais point cupu- laires à l'ialérieur. Tête et corselet muliqucs. Cha- peron fortement échaucré sur les cotés. Corps presque déprimé eu dessus, peu cpuis. Ecusson plus long que hrge. Les quatre jambes postérieu- res aplaties , triangulaires; leurs tarses lililormes. La seule espèce qui conslilue ce genre est la MeloloiUhu diysonielina Fab. Sysi. Eleut. tom. %. pag. lyy. 71". 108. Panz. Faun. Gcnii. fuse. ■^4' fig- 1'. Scarahœus cluysonieluides Stubbi. Veiz- 1. pag. 62. n". 5t). Les mœurs de cet in- secte ne sont pas connues et aurolent besoin d'ê- tre étudiées avec alleullon. HOLBOCÉRE, Bolboceras. Genre de Coléop- tères-Scarabéides de la division des Arénicoles de M. Latreille, fondé par M. Kirby {J'rans. Linn. Soc. vo!. 12. ) Il répond exaclemeot a celui d'0(i«/7/f(j'Ui Meg. Dej. CutaL L'auieur an- glais lui assigne enlr'aulres caractères : labre transverse. Mandibules cornées, l'uiic concave , S c A l'auTe bidenlée à l'exlrémité. Pulpes lillformcs. Menton presque carré, eutier. Aniennes de onze articles , le premier (rès-mince à sa base , pres- qu'en massue, le second cylindrique; les six sui- vans courts, transversaux, les trois derniers for- mant une massue très-grosse, peu comprimée, presqu'orbiculaire , velue, l'article intermédiaire presqu'enlièrcment caché entre les deux autres. Le nom de Bolhocère vient de deux mots grecs qui expriment la forme sphérique de la massue des antennes. On doit rapporter à ce genre: 1°. Bolb. Australasiœ Kirb. ut suprà pag. 462. n°. II. pi. 20. fig. 5. 2°. Scarabceus Lazarus n°. 5. Fab. Syst. Eleut. {Bolb. Lazarus.) 3°. Scar. quadridens n°. 6". id. ( Bolb. quadridens. ) 4". Scar. inobilicomis uP. 7. id. ( Bolb. rnobilicor- nis. ) 5°. Scar. testaceus n°. 17. id. Celui-ci n'est qu'une variété delà femelle du précédent. 6°. Scar. œneas Panz. {Bolb. œneas. ) 7°. Scar. iumejac- tus Palis. -Bauv. Ins. d'Ajr. et d'Amer, pag.gi. Coléopt. pi. 2. h.Jig. 6. {Bolb. iurnefaclus.') 8". GeotrupesSarctus n". 64. Fab. Syst. Eleut. {Bolb. faivtus. ) ELÉPHASTOME, Elephastonms. Ce genre de Coléoptères-Scarabéidts créé par M. Macleay {Horce entoniologicœ , vol. 1. pag. 121. ) tire soa nom de deux mots grecs dont le sens est : bouche d'éléphant. L'auteur lui donne les caractères sui- vans : antennes de onze articles, le premier peu alongé , garni de longs poils , le second court , épais , presque conique , les six suivans Irès-couris, cupulaires , les trois derniers formant une massue forte, presque sphérique, le neuvième et le on- zième hémisphériques , renfermant et cachant ab- solument le dixième. Labre Iransverse, linéaire. Mandibules triangulaires, en forme de faulx , leur extrémité bidenlée intérieurernenl. Mâchoires cornées , arquées. Palpes maxillaires très-longs, l'étant presque trois fois plus que les labiaux , leur dernier arlicle cylindrique , alongé, lancéo- lé ; palpes labiaux ayant leur article terminal presque cylindrique. Meulon liès-courl. Lèvre presque nulle. Chaperon dilaté rie chaque côté , se prolongeant en devant el dans son milieu eu une lame presque carrée , échancrée à l'extré- mité , solide , imperforée , extrémité de celle la- me plus épaisse, fourchue; les côtés delà four- che diiigés en bas. Bouche cachée en entier sous le chaperon. Corps entièrement velu et très-con- vexe en dessous. Corselet obtus , mutique. Ely- Ires recouvrant tout l'abdomen. Ecusson grand , triangulaire, plane. Pattes velues. Cuisses anté- rieures et postérieures fortes. Jambes de devant ayant six dents extérieurement; jambes intermé- diaires et postérieures triangulaires. M. Maclejy rapporte à ce genre une espèce de la nouvelle Hollande qu'il nomme Eleph. probus- cideus {Scarab. proboscidaus. Schreib. Tram. Liitn. Soe. vol. 6. pag. i8I3. ) ATllYREE , s C A ATHYRÉE, Athyreus. Genre de Colt'optères- Scarabt'ïdes é(al)Ii par iM. Mucleay {liorœ enioin. vol. I. pag. 123.) Il a pour caiaclines : aiileii- nes coiiforiiK'es presque coiinie celles dfs li^lé- pliasloiues {^voyez l'arliile pr(?i:éileiU ) , le bord de la massue uu peu plus arrondi. liabre large , en carré transversal, à peine trilobé à sa |Kulie an- térieure. iNlanilibules cornées, foites, triangulai- res , preiqu'arquc'es , planes en dessus, bideu(ées extérieurement. Dernier article des palpes la- biaux éf;alant prcsqu'en longueur «lui des maxil- laires. MiMiton presque carré. Lèvre bifide. Clia- peron dilaté posiérieurement de chaque côté , se prolongeant en devant eu une lame prtstpie car- rée , portant dans son milieu une élévation munie de trois pointes dont l'intermédiaire est plus lon- gue. Corps tiès-convexe , velu en dessoj|t Cor- selet mucroné en devant , prolongé en dessus , à la parlie postérieure vis-à-vis de 1 écysson. Ecus- »on linéaire , peu disunct , se prolongeant entre les él^^lres. Fatles inlermédialres trcs-écartées l'une de l'autre. Jambes antérieures munies de quatre ou cinq dents extérieures. L'auteur rapporte:! ce j;eure djnt le nom tiré du grec signifie : sans écussoii, trois espèces du Bré- sil : 1». Athyr. hifurcalus. Moir, cliargé de points élevés; cor.selet muni d'uue dent élevée, large , bif'urquée. Elytres ayant de petites stries glabres , élevées ; leur suture velue , ferrugineuse. 2". Athyr. trideutatus. Ferrugineux, un peu rugueux ; corselet glabre , excavé d ins son milieu , a trois dents , l'antérieure plus longue , les latérales plus obtuses ; élytres à peine sirlécs. o"". Athyr. liiden- talus. Noir , un peu rugueux. Corselet excavé dans »on milieu , glabre , à deux dents latérales assez obtuses. El_ylres ayant des stries peu marquées. GEOTRUPE, Geotrupes. L at. Scarahœus. LiN.v. Geoff. De Gëer. Panz. Fab. Oliv. ( Entoin. ) Genre d'inspcles de l'ordre des Coléoptères, teclion des Penlamèrcs, Cimille des Lamelli- cornes, Iribu des Scarabéides (division des Aré- nicoles). Les genres de cette division qui ont les deux lobes de la languelle saillans aii-cL'Ià du menton, les mandibules généralement saillantes, anpiées , avecles antennes de onze articles, sont les sui- vans : Géotrupe ,Bolbocère , Eléphaslome , Oclio- dée , Alhyrée et Lélhrus. Ce dernier est remar- quable eu ce que le neuvième article de ses an- tennes, ouïe premier de la massue, est absolu- ment infuiidibuliforme et ren-l'ernie tout-à-fail les deux autres ddns son intérieur. Le genre Ocliodée a le cnr|)s assez déprimé , avec l'écusson plus long (jiie large. Dans celui d'Elépbastome , le devant du cbaperon est prolongé en une laine fort lon- gue. Les Uolbocères sont absolument convexes et presque globuleux. Enfin les Albyrées , dont iu ("rme est la raê.ne , ont en outre leur écusson Hist. Nat. Ins. Tome X. S C A 3Gi linéaire et peu visible. De plus , d.ins ces quatre genres la massue des antennes est forte et presque ronde. Antennes de onze articles ; le premier grand , velu, cyliiidro -ccuiique; le second globuleux, gios; les troisième, quatrième et cin(|liième ry- iindro-conlques ; tvs trois suivans ciipulairts; les neuvième , dixième et onzième formant une mas- suc ovale, alongée , lamellée , plicatile, composée de trois feuillets presqu'égaux. — Labre décou- vert, ayant son bord antérieur droit, cilié. — Mandibules cornées, triangulaires, déprimées, arquées à .leur extrémité; leur bord extérieur aigu , l'intérieur membraneux , velu. — Mâchoires composées de deux appendices memlManeux-co- riaces, leur bord Irès-velu. — Palpes filiformes, courts , presqu'égaux ; leur dernier article presque cylindrique, de la longueur ou plus long que le précédent; les maxillaires de quatre articles; les labiaux de trois, ceux-ci ayant leur tubercule ra- dical grand, imitant un article. — Languette composée de deux divisions presque coriaces, conniventi's , frangées intérieurement , arrondies à leur exlrémilé , s'avançint au-delà de l'extré- mité du menton. — Menton crusiacé, presque carré. — Tête engagée dans le corselet jusqu'au- près des yeux ; chaperon oidinair.enient rbom- boidal , terminé en angle ou en arc à sa partie antérieure. — Corps obloug, convexe. — Corselet grand , rebordé de tous côtés , de moitié j)lus court que l'abdomen, se rétrécissant en devant. — Ecusson très-apparent, presque cordiforme , plus large que long. — Elytres convexes, recou- vrant enlièrement l'abdomen. — /'<7//£'.« fortes ; jambes antérieures plus oti moins déniées exté- rieurement, terminées par une forte épine; les intermédiaires et les posléiieures |irolondément incisées à leur partie externe; jambes intermé- diaires munies à leyr extrémité de deux épines longues , aiguës; jambes postérieures en ayant deux obtuses : tarses composés d'articles cc- niques , velus; le dernier terminé par deux cro- chets Itings et grêles. Les Geotrupes , dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : percerla terre , ( reusent des trous cylindriques au-dessous'des exciémens qu'ils habitent et entraînent dans ces trous une ])Orliou de cetie matière; c'est auprès de ce de|)ôt qu'ils s'accouplent et qu'ils déposent leurs œufs : les larves qui en sortent devant s'en noi»irir. L'espèce nommée Syh'atique paroil rechercher pour sa nourriture lus diiférentes espèces du genre de champignons que Linné a nommé holct , et choisit de préférence les plus grosses et les plus tendres ; mais elle vit aussi dans les bouzes de vache et le crotin de cheval. Les Geotrupes privés d'ailes habitent ordinairement les terrains sablonneux; ce que M. le comte Dejean nous a atieslé, ayant souvent été à même d'observer ces insectes dans le midi àî 1* France. Le noir est la couleur doqai- Zz 3j2 S C A nanie des Gëoînipes j ils ont soiu'en! des redeis violets ou d'un vert doré plus prononcés en dessous qii ea dessus. On en couuoit une vingtaine d'es- pèces içénéraleinejit d'assez grande liri.le,qui nous p:u'oissent appartenir loules à riiémlsplicre septen- trional , tant dans l'ancien que dans le nouveau Monde. • '''• Dii'ision. Corps oblong. Des ailes. 1 ■'". Suùdifïsion. Corselet cornu ou tubercule. — Les trois articles do la massue des antennes toujours distincts, lancéolés, libres, aucun ti eux n'étant cupulaire. Rapportez à celle suljdn'ision : i". \e Scara- hœus dispar n". i . Fad. Syst. Eletit. ( G. dispar. ) ; a", le Scarahœus T\pkœiis n°. 3. Fab. Id. {G. Typhœus.) Encycl. pi. i44-j'5i?- 9- Mâle et feu.elle. Uoil-on regarder comme une variété de celui-ci , \m individu du midi de la Fiance qui a les cornes du corselet beaucoup plus ciuirtesj les latérales atteignant seulement le milieu de la tête; les côtés du corselet ponctués et ridés comme dans la le.nelle Typhcvus ; les siries des élylres comme dans le mâle, et l.i carène des jambes antérieures sans dentelures. Est-ce la lu Scarub. paniclus Marsh. Entcun.britann. p. 8. n- 'l't "2.^, Suhd'wision. Corselet mutique Dixième article dei antennes (le second de la massue) peu distinct dans le repos, presqu'ciiticrement renfermé entre le neuvième et le onzième; ceux-ci cupulaires, leurs concavités tournées en face l'une de l'autre. I. GÉ0TRU?E b^'pocrlle , G. hypocrita. Geotn/pes suprà riiger, aut nigro-ririd'i-ceneus , infrà vindi-aureus ; capite tuheiciiLtto ; etjtns obsolète striuto-puncUUis. Striis circitèriredeciin. Geotmpes hypocriia. Schœnm. Synonym. ins. Lougncur 8 à 1 2 lig. Noir en dessus , ay;int sou- vent uu reflet vert-cuivreux ; dessous du corps et des cuisses d'un vert doré. Tête munie dans son milieu "d'un petit tubercule. Elylres ajatit clia- Giine environ treize stries à peine prononcées, légèrement pointillées; celle qui accompagne la Sulûre au-dessous de l'écusson parcourant jilusdis- tiucteiiienl un espace enfoncé à peu prés de la longueur du quart des cl_yiri-s. Des euvirens de Paris. Il se trouve aussi en Es- pagne. J^es individus que nous regardons comme fe- Hielles, ont la carène interne des jambes anté- rieures garnie de dents, dont deux plus forles; savoir, une très-saillanle placée vers le milieu, l'aulre moins élevée, siluée près de l'extrémité; leurs cuisses postérieures ont un tubercule denti- forme court, avec le Irocbaiilcr un peu saillant. Dans ceux que nous considérons comme mâles, Ja carène interne des jaiubcs de devant n'a que S C A de pellls dcnlicules égaux enlr'onx; les cuisjrs postérieures sont muliques et leur troclianter n'est pas saillant. On observera des diflérences ana- logues à celles-ci dans les deux sexes des autres espèces de ce genre. On placera ici les Gdoirupes suivons : \°. Ster- coranus i^Scar. stercorarius n". lo. Fab. Syst. ELut.) ; i.". Sylvaticus {Scar. sylnulicus n°. H. Fab.); 5". Bhickbiirnii {Scar. Blackbumii n". i6. Fab.); 4°. vemalis. f^Scar. rernatis u". 12. Fad. ) 2''. Dii'i.^ion. Corps presqu'arrondi. — Point d ailes. — Les trois articles de la massire des an- tennes toujours distinc s, lancéolés, libres, aucun d'eux n'étant cupulaire. A ^te division appartiennent les Géotrupps hciiiisphœnciis {Scar. henusphœriciis Oi.iv. En~ toni. loin. 1. Sciirah. p. aa. n.'jù,. pi. 2,. fig. )5) et lœ^'igattts {Star, lœvigatus n". i3. Fab. Syst. Eleut. , en relrancliant le synonyme d'Olivier, qui appartient à l'espèce précédente). On rap- jiorleia en outre à ce genre le Scorabaus Monius 11". 4- l'AB. Sysl. Eleut. (G. Monius) Encycl. pl. l44-./'g- 10. CRYFTODE, Co-^j/oi^wf. Genre de Coléoptères- Scarabéides, division des Arénicoles suivant M. La treille, créé par M. MmAe^y {Horœentom. vol. i . pag.58.), oflranl pour caractères: an tenues de neuf articles, le premier dilaté, triangulaire, cachant les autres jusqu'à la massue, le sixième à peine distinct, les trois derniers dilalés, formant une massue, le premier de ceux-ci pres([iie conique. Labre cerné, semi-circulaire, sou bord seul visible. Mandibules n'étant ni fortes, ni épaisses, trian- Igulaires, arquées, très-aiguës à leur extrémité, unidentécs à leur base. Màclioircs glabres, fortes, cornées. Paljies maxillaires ayant leur dernier ar- iMicle- presque cylindrique; les labiaux cacliés par j le menton; leur article terminal beaucoup plus ( long que les deux autres pris ensemble , cylindro- conique, grêle, un peo obtus. Minton grand, cachant la plus grande portion des parties de la bouche. Tête plane, semi-circulaire. Corps glabre, dé|rimé, oyale-ubloug. Corselet en carré trans?- versal. Ecuss(-n distinct, triangulaire. Elytres lais- sant à découvert l'exlrémité ce l'abdonjcu. Jam- bes antérieures tridentées extérieuremenl. Crypiode vient de deux mots grecs et signifie : dents cachées. L'espèce cilée par l'auteur {C'rypt. parado.riis) est entièrement noire, parsemée de points enfoncés. Tète biluberculée. Eiytres à stries élevées; intervalles de ces stries pouciués. Nou- velle Hollande. MÉCHIDIE, Mecliidius. Genre de Coléoplèrcs- Scarabéides , division des Arénicoles de M. I,a- treille, fondé parM.Macleay (Hortrewto/». vol. i. pag. 140-) Cst auteur lui assigne pour caractères : s C A antennes de neuf articles, le premier grand, alonj^é, conique, le second court, coiiuiue, le t^oi^ième plus grêle, de iiiètue furnio; le qua- tj'iètne très-court; les cinquiètiie tl sixiôme l'U- pulaires, les trois autres lautéolos, aij^us, tor- inant uae massue ovalu. Labre crustaté , syn bord écliancré. Mau.libiiles courtes , triaiij^u- lalres, arquc'es exlt'rieureincnl , aiguës à rexirc- milé, sans aucunes dents intérieures. Wâclioires jinuées , mullidentc'es à leur extréiuild. Pal|)CJ maxillaires ayant leur dernier article cylindrique, tronqué au bout, l'alpes labiaux Irès-courls. Miu- ton graud. Tèle demi-circulaire, sans suture trans- versale. Chaperon écliancié en devant, son bord relevé. Cavité buccale IVrisée daus le repos par le Libre et le menton. Corps oblong, ovale , glabre , déprimé, lîlytres laissant à découvert l'extrémité de l'abdomen. Corselet transversal, presque con- vexe, étliancré en devant, ses côtés couve.ves, »ai» bord postérieur tronqué presqu'en angle obtus. Lcnsson triangulaire, l'atles fortes, nn peu com- luimées. Jamucs antérieures Irideeitées extérieure- tnens. Le type de ce genre est le JlJech. .'piiriiis. ( j'rv.c spitnus Kird. Tnins Ltriii. vol. j:i. piig- ijOii.) Nouvelle Hollande. riIOBÈRE, Phobcriis. Genre de Coléoptcres- Sirarabéules, division des Arénicoles de M. La- treille, établi par i\J. iMacltay ^Horœ entom. vol. t. pai;. iSy. ) Il a pour caractères : antennes de di.t articles, le premier triangulaire, grand, épai«, velu; le second oblong, globuleux; le troisième conique, grêle; les (juali lème , cinquième, sixième et septie;;je cu[)ulaires. Labre demi-cu\ iilaire , crusiacé, h oeiiie écbancré en devant , cilié. Man- dibules fortes, courtes, épaisses, triangulaires, arquées , piiul dentées, Irès-aigués à leur extré- mité. Mâoliones velues. Uernier article des palpes maxillaires ovale, cylind: iquc; les labiaux courts, L'iir article terminal ovale , cylindrique, plus gros qae les autres. Menton court, presque carré. Tèle demi-circulaire. Corps conve.xe, un peu plane en clessous. Corselet un \'><.'\\ rugueux, recouvrant la base de la tête, ses bords l.ilérunx dilatés. Ecusson psue arrondie, [nes- S c A 36: que conique. Labre apparent, très-convexe en devant. iMandibulcs fortes, avancées, en faux, aiguës à rexlrémité, point dentées. Quatrième article des palpes maxillaire"! allongé, cylindrique , uu peu aigu à l'exiremité. Uernier article des la- biaux à peu près de la longueur des deux autres pris ensemble. iMoiîiui en carré-oblong. Corps ovale, couvcxe. 'J'êie semi-circulaire. Ecussou distinct. Elytres recouvrant l'abdomen. Jambes antérieures tridenlées extérienrement. Ce genre a pour type rWi/>. aniior.\Geotrupcsaralora°. yS. Eab. Syst. Eleut.) D'Espagne. ORPllNÉ, Orphniis.Ce genre de Coléoptères- Scarabéides rapporté avec d..iiie par M. Latreille à un groupe de la division des Arénicoles, a été fondé par M. Macleay ( Honv entoiji. vol. I. pag. I 19.) Il a pour caractères : anienncs de dix articles, le preniier grand , peu alongé, conique, le second presi|iie globuleux , les cinq suivans très-courts, transversaux, les autres s'élargissanl un peu progressivement et formant une massue lamellée , presque globultuse. Labre presque ca- ché par le cliaperou , son I ord antérieur seul ap- parent. Mandil)ules avancées, arquées, presque triangulaires, épaisses ii leur base, arrondies cx- térieurcDicnt , aiguës à leur pointe , unidentécs in- térieurement. Màcboires non dentées. Dernier ar- ticle des palpes labiaux plus grand que les autres , presqu'ovale. Menton presque carré , tron([ué ù l'exlrémilé. (Il.aperon des miles iinicorne. Elytres ne recouvrant pas l'abdomen postérieurement. Jambes aniéricures tridenlées à leur côté externe. L'aulenr riie comire lype de ce genre le Geolru- pes hicolorn°. 2.-J. Y^à. Syst. Elcut. {Orph. hico- lor. ) De l'Inde. A(;AN'rHO(>ERE, Açauthocerus, Ce genre de Coléoptères - Scarabéules créé i>ar M. Macleay t^Horo' enloni. vol. i. jiag. i56), lire son nom de deux mots grecs qui ont rap|iort à l'épine dont les anlennes sont munies.' Il est phicé par M. La- treille dans sa division dos Aréoic des, mais avec doute. I/anleur lui donne pour caractères : an- tennes de dix articles; le premier épais, triangu- laire , son an"le anlénenr prolongé en une épine ai'juë, laulre tronqué, recevant le second arlicla qui est petit et conique. Massue presipie peclinée, composée d'articles divergens. Labre incliné , avancé, en carré transversal. Mandibules saillan- tes, cornées, fortes, oblongues , épaisses, pres- que pentagones , concaves en dessus , leur exlré- iiiilé presipi'aiguë. Mâchoires unidentées int:'ri3ii- remenl. Palpes maxillaires ayant leur dernier ar- ticle très-long, cylindrique, obtus à l'e>.lréuii(é ; les labiaux courts, leur troisième article presque conique. Cliaperon avancé, presque carié, son bord antérieur portant un lobe un peu aigu. Cavité buccale cachée sous la tèie. Parties de la bouche vcrlicalts. Corps ovale, trés-cpnvexe. Abdomea Zz 2 304 s C A plolnileux , enfièremeni recouvert par les c'iyfres. Corselet orbiculaire, san bord poslt'rieur demi-cir- ciilaire; ses anf^les postérieurs écliancrc^s. Ecusson grand. Pattes (surtout les postérieures) grandes, iarj^es , comprimc'cs , pouvant nu peu se conlrac- te_r. Jarulies exic'ricurement arquées, plus étroites et presqu'aifi,ucs à leur base, les antérieures à peine dentelées nu côté externe, les autres ne l'é- tant nullement : tarses grêles, les quatre posté- rieurs se recourbant le lonj; des jambes et s'y ca- chant. M. Macleay mentionne deux espèces de ce g;enre ; l'une d'elles est le Troj: spiiiicornis a°. lO. Fad. Sjst. Eleiit. ANOPLOGNATHE, Anoplognailius. Léach. MaCL. LaT. Rutcla. SCHŒNN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentarnères, famille des Laniellicor- nes , tribu des Sc-.arabéïJes (division des Pliylio- phages ). Cette division, contient plusieurs groupes dont le premier a pour caractères : mandibules fortes , entièrement cornées. Extrémité des mâchoires sans dents ou n'en ayant que deux. Antennes de dix articles. ( V^nyez ScakabÉides. ) Quatie genres ea dépendent : Anoplogualhe , Leucolhyrée , Apo- gonie et Amblylère. Le second et le dernier ont leurs mâchoires un peu dentées. Les Amblytères ont en outre les troisième et quatrième articles des antennes globuleux; les Leucothyrées ont ces mê- mes articles grêles , cylindriques, et l'uu des cro- chets de leurs tarses est bilide : dans les Apogonies tous les crochets des tarses sont biiides. Du reste ces trois genres ont toujours l'arrière-sternum sans prolongement. Antennes de dix articles ; le premier conique , épais; je second presque globuleux; les quatre suivans presque coniques; le septième cupulaire, très-court ; les trois derniers formant réunis une massue lamellée, plicatile, alongée , demi-ovale, velue. — Labre corné, tiansverse , acuminé au milieu de sa partie antérieure. — Mandibules courtes , un peu comprimées , fortes , entièrement cornées, prest[ue trigones, épaisses à leur base, obtuses à l'extrémité , sans dénis, lrès-eulj>res , convexes extérieuiement. — Mâchoires entière- ment dépourvues de dents, fortes, cornées, pres- que irigones, voûtées, obtuses au bout, un peu échancrées. — Palpes maxillaires presqu'en mas- sue, de quatre articles; les labiaux courts, de trois articles, le second très-court, le dernier ovale, s'avançant à peine au-delà du menton. — Menton prciqiie carré, échancré de chaque côté à 9a base , son milieu muni d'un prolongement un peu relevé. — Tête presque carrée, marquée d'une suture transvers;de. — Chaperon des femelles tou- jours arrondi, semi-circulaire, celui des mâles quelqnefois anguleux ; son bord antérieur toujours relevé dans les deux sexes, quelquefois semi-cir- S C A culaire comme dans les femelles. — Corps un pcn convexe , ovale. — Ecusson distinct , arron;li pos- térieurement. — Elytres recouvrant des ailes. — Extrémité de l'abdomen découverte, au moins dans i'uu des sexes. — Arrière- sternum souvent prolongé en pointe aiguë atteignant presque la base des hanches antérieures. — Pattes très- iurtes. Jambes antérieures (au moins dans les mâles) foiblemeut bidentées nu côté externe, les postérieures ayant à leur extrémité une cou- ronne d'épines outre les deux ordinaiies. Les qua- tre premiers articles de tous les tarses très-couils, un peu Iriangulaiies , le cinquième cylindro-co- nique , plus long que les quatre autres réunis, terminé par deux crochets forts, inégaux, en- tiers. ('e genre dont le nom vient de trois mots grecs qui signifient : mûchoires dépourvues de dents, renferme un petit nombre d'espèces propres à la nouvelle Hollande ; leur taille est grande "oii moyenne ; leurs couleurs sont brillantes , souvent métalliques. On ignore leurs mœurs et leurs ha- bitudes, mais d'après la conformation de leur bouche, il est probable qu'ils se nourrissent do feuilles ainsi que les Hannetons. Rapportez à ce genre les AnOplognatlies 1°. J'i- lidi-cvneiis. LÉach. Zool. miscell. lol. 2. pag. 44- ( Wacl. Hor. entom. pag. 144. n°. i. Melolontha 7 iridi-aurea. Donov. Ins. New. Hotl.'); 2°. vi- ridi-tarsis. Léach. ; 3°. nigosus. Kinn. ; 4''- intis- tus. Kinn. Ces trois derniers probablement décrits dans le Zool. miscell. y 5°. Dytiscoides. Macl. Horœ entnm. page 144- 1''. 2. et 6". Brôwnii. Macl. id. n°. 3. , LEUCOTHYRÉE, Leucoihyreiis. Genre de Co- léoptères-Scarabéides de la division des Pliyllo- phages de M. Lalreille, fondé par M. Macleay l^ Horœ entom. vol. I. pag. 143)5 ol. 11. pag. 401. Son nom vient du grec et a rapport à la brosse de poils que l'on voit au menton des mâles. Les mœurs de ces (Coléop- tères nous sont inconnues. Ils nous paroissent pro- pres à l'Amérique méi*idionale. Le type du genre est le Géniales barhatus. Kibb. Trans. Linn. Soc. vol. 12. pag. ùflh. pi. zï.Jig. 8. Du Brésil. -566 S C A HANNETON, Mehlontha. Lat. Voyez pour les autres s^noajines le mot Hanneton, loiu. VU. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , «ection des Penlaraères , famille des Lamellicor- nes, trib» des Scarabt'i les (division des PL^llo- pliages ). Nota.- Ce genre tel qu'il a ct^ publié tome VII. de cet ouvrage, teuferine un Irès-grand nombre d'espèces tpie les naluralisies modernes ont depuis placées dans plusieurs aulrcs genres. L'auteur lui assigne positivement pour premier caractère d'a- voir dix articles aux antennes, tandis qu'il est certain que plusieurs des espèces qu'il y range n'en ont que ueuF. Tel qu'il est adopté aujourd'iiui par M. Latreille, il fait partie d'un groupe de la division des Pliyllopbages {^i'oyez ScarabÉides) , qui a pour caractères : mandibules lortcs , entiè- rement cornées. Rlàclioircs plurideiilécs. Tarses semblables et sans bosses dans le* deux sexes. Massue des antennes de cinq feuillets dans les mâles et de quatre dans les lemelles , ou de sipt Ifuillels dansles nâ'es et de six dans l'autre sexe. Le genre l'acbj^pe qui seul fait pariie du même groupe, se distingue des Hannetons paii:e que ses antennes ont un article de moins, c'est-à-dire neuf, et que le corselet a un eiifoncement à sa partie antérieure. Les Hannetons ont le corps rovèlu d'ccailles , ou de poils courts, coucliés et a])lalis; leurs tar- ses sont composés d'articles cylindro-coniijucs , le dernier lerininé par deux crocliels entiers et for- leinenl dentés à leur base dans les deux sexes. (le genre ainsi restreint peut cire divisé comme il suit : !''•■. Dipislon. Massue des antennes de sept ar- ticles dans le:, mâles, de six dans les femelles. i""". Suhditfitus de ces insectes, et surtout par l'ex- cavalion de la pariie antérieure de leur corselet, avoit pljcé l'espèce qui a servi de type parmi «es Géotrupes, saos avoir fait une attention suflisanie à la structure de la boucbe et des antennes. I. Pacbtpe excavé , P. ejrcavatus. Pachypus ejccavatus. Dej. Catal. ^— Geotmpes e.rcafatus. Fab. Syst. Eleitt. tom. \ . p. if). tt". bj. — Encycl.pl. \^&./ig. ig et 19 bis. Longueur 6 à 7 lig. D'un cliàiain clair. Antennrs de neuf articles ; le premier alongé , Irès-velu à l'extrémité j le second court , grenu ; le troisième presque cylindrK|ue; le quatrième petit, cupu- Liire ; les cinq dernier^ formant une massue lamcl- lée , assez grosse. Tèle poinlillce, ayant au milieu une ligne transversale saillante. Cbaperon arroi.di , rebordé. Corselet lisse , luisant , avec une profonde excavation antérieure accompagnée d'une peti'e fossette lalérale et munie en avant d'une petiie corne pointue et relevée. Ecusson lisse, luisanl , arrondi postérieuremenl. FJylres de couleur malle, allant en diminuant de lar;;eur, à stries pointillécs, peu prononcées ; leur evlréiinté portant unegranila laclic noirâtre ayant plus ou moins d'éiendue. Dcs- s.ius du corps , de la bouilie cl côiés du corscb l garnis de longs poils roux nu cendrés. Pal tes duo f.iuve plus ou moins- fonce. Tarses très-longs ; cbaque article garni à sim extrémité d'imè cou- ronne de cils longs et roules : ciocbels simjjlcs , entiers , égaux. iVlâle. Il varie : le corselet et l'écusson sont quelquefois noirâtres. Trouvé en ('orse par M. Binol de Villierj, dans les sables entre Cervione ei Aliéna, cl sur les rocliers bordant In ronle qui conduit à IJotiifacio. Il habile aussi dans le midi de la France. Ployez pour la phrase laliue Hanneton (orna 11". i(). du présent Diclionnaire. (Retranchez le .synonyme de l'elagna d'après tes observations de M. LÔujs Peia^ua dani les AtCi del. real. Aciid. s C A Ntipo/. iCig. Mem. cluss. di fisic. di 'Stor. nat. pag. 24- Cel iiuieur assure (jne le Scarab. Can- diàiv di; Yiiicenl l'elaî^na a les ('Ijlreï plus ioni;iies que le corps, re qui ne convient niillenieiit an Piicliype exenvé; mais coniine il ne décrit pas le Scurab. Cundidœ , nous ij^norous à quel [;cnre appartient celle dernière espèce menliounée dans le Spec. 1ns. Cti/tib. l''a!)riciiis a lait la même JaiUe, Irompi' j>robal)leineiit par (lyrillo, Eittom. JSvnpol. , qui le premier a confondu ces deux espèces. ) RHi;;^OTROGUE, Rhizotmgus. Lat. Melo- lontiia. Oliv. Genre d'insccies de l'ordre des Coléoptères, section des l'entamères , famille des Lamellicor- nes , irilni des Scarabéides (division des Fli_yllo- p!Mii;es). I.e t;innpe de celte division qni contient les genres Rluzolrouue et Aréode a pour caractères : niandiliules fortes, entièrement CDrnées. Màclioi- res pliiiiiienti'es. Tarses semblables et sans brosses dùiis les deux se.ves. Anleiines de dix articles , linr massue toujours de trois feuillets. {P'ay. Sca- P..1BÉ1DES. ) Mais les Aréodes sont sulfisammenl disiini;in's des Rliizolrogucs par la forme du corps lieancoup plus !arL;e , l'arrière-sternum poiniu , avance, et par les crochets des tarses non dentés à leur base. M. Lalreille n'ayantpas encore donné les carcc- tèies de ce genre, nous ne pouvons le désigner que par la ciiui|)araison que nous venons d'établir enire lui et les autres Pliyllo|)lia^es , en ajoutant que les croebels de tous ses tarses sont entiers , égaux, forlenienî unidentés vers leur base. Les espèces peu nombreuses cpéil contient n'ont point d'autres iLœurs (pie celles des Hannetons , ce qu'in- dique le nom de Rliizotrogue tiré de deux mots grecs dont la siginllcation est : roiigeiirde racines. Le l^'pe est le Hanneton estival n°. l7). de ce Dic- tionnaire {R/iiz. crstifi/s). Nous pensons que la Me/o/oiitha niantima. Bukchell. Dej. Catal. est de ce genre. Dans le mâle de cette espèce le sep- tième article des antennes est prolongé en une lame , mais beaucoup plus courte que celles de la massue. • AREODE , Areoda. Genre de Coléoptères-Sca- rabéides de la division des Pb^diopliagesdeM. La- treille, établi parM. Maclea_y {Horœ entom. vol. I. pag. l53.J Ses caractères sont : antennes de dix articles, le premier oblong , conique, velu; le second court , presque globuleux , les cinq suivans courts, les trois derniers formant' une massue alougée , presque lancéolée. Labre corné , son bord antérieur apparent, épais, profondément écliancrd à sa partie inférieure. Mandibules cor- nées, fortes, presque trigones. Mâchoires fortes , cornées, a^aot six dents a leur extrémité. Palpes maxillaires ajraat leur quatrième ou dernier arti- S C A 367 clealongé, ova'e ou cj'lindrique , un peu aigu à son exliémité. Article terminal des palpes labiaux assez gros, ovale. Menton et tête presque carrés. Chaperon a^ant sa côtés arrondis et son bord re- levé, (^.orps ovale, convexe. Elytres rouvrant djs ailes et laissant à découvert l'extrémité de l'ab- domc". (^irselel presque tr.:pézoiilal , à peu près deux fois plus large à sa base ans. Aiiteniivs de neuf articles , le premier en mas- sue, dilaté .1 sa par;ie supérieure, le second glo- buleux, le troisièrne. eylindro-coniqiie , un peu plus hmg que le précédent , les tr( is suivans ciipu- laires , diminuant de longueur en approchant da la massue. Massue ovale- oblongue , peu velue. — Dernier article des palpes niu^zilLiires presque cylindrique, beaucoup plus long que le précédent; 368 S C A palpes labiaux fort courts. — Chaperon transver- sal , reboidô , séparé de; la l^jle )jar une suture tiunsvejse , ses angles anic'rieurs arrondis. — Corps large , déprimé. — 6'o/-j;e/e/ beaucoup plus élroil eu devant qu'à sa partie postérieure , sa base ren- trant beaucoup dans son milieu entre les angles Luméraux des élytres, cette partie rentrante cou- pée et un peu écliancrée vis-à-vis de l'écusson. — arrière-sternum élevé, avancé en pointe mousse jusqu'à la base des hanches antérieures.-^ Ecusson grand, triangulaire. — £/)'^/-(?i recouvrant des ai- les, laissant à nu l'exlrémiié de l'abdomen. — Pattes àii longueur moyenne. Jambes antérieures ayant deux dents au coté exierne, la supérieure peu prononcée ; les intermédiaires et les posté- rieures garnies de jieliles épines placées par lignes transvei sales. Dernier arlicle des tarses aussi long ou plus long que les quatre autres réunis. Crochets pnsiérieurs presqu'égaux , entiers dans les deux sexes. Les aiilérieuis et les intermédiaires inégaux, le petit entier, le gros bilide , ses divisions poin- tues, presqu'égales dans les l'emelles ; les anté- rieurs et les inlerinédiaires égaux, le pelil entier, le gros bifide, ses deux divisions, dans les anté- rieurs seulement, inégales; la plus grosse obtuse dans les mâles. Une espèce de Popillie {^Pop. bipunctata") est décrite dans le présent ouvrage sous le nom de Hanneton biponctué n°. 6a. Les deux taches blan- ches dont il est parlé dans la description sont si- tuées près du bout dt^s élytres en dessus de l'cx- trétnilé de l'abdomen. Sa pairie est l'Afrique aus- trale. On doit aussi rapporier à ce genre la Cé- toine quadriponctuée n". 120. pi. 16. fig. 162. de ce Diclionnaue. {Pop. quadnpunctata.) Des Indes orientales. AWPHIMALLE, Amphimallon. Lat. Melo- lontha. Fab. Oliv. Païk. Herbst. Scarabœus. ^A^HN. De Gèek. Geoff. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Peniamèies, famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarabéides (division des Phylio- phagcs). Cinq genres fonnent un groupe parrri les Phyl- lophuges {voyez ScababÉides ) ; ils ont pour ca- ractères couirauns : mandibules fortes, enlière- ment cornées. Mâchoires pliiridentées. Tarses semblables et sajis brosses dans les deux sexes. Antennes de neuf articles , leur massue de trois leuillels dans les mâles comme dans les femelles. Les Euchlores se distinguent des Amphiraailes par les crochets de leurs tarses inégaux et non dentés à leur base ; les Popkllies par leur ariière-slernuin prolongé en devant ; en outre, ainsi que les Plec- Iris et les DasyuS, elles ont toujours quelques-uns des crocheis de leurs tarses bitides. Ne «oinioissant point les caraclères propres à ce genre , l'auteur ne les ayant pas encore pu- bliés, nous pensons (pie ceux indiqués ci-dessus S C A et les crocliels de tous les tarses égaux , unidcnlés à leur base, peuvent suffire pour le faire recon- noitre. Son nom vient de deux mois grecs qui ont rapport à la viUosilé des espèces qu'il contient. Les Hannetons crénelé n". 5. ( A:npli. serra- tuin') , soislilial n". i 2. pi. I 54. fig. 7. {Atnph. sol- stitiale) , du pin n". 14. {Aiiipk. pini) , villageois n°. i.'î. {Aiuph. pagiiniim) , noirâtre n°. 16. {Ainpli. atrum. iMelolontlia alra n°. ig. Fab. Syst. Eleiit. ) de ce Dicliounaire, doivent être rapportés à ce genre. EUCIILORE, Eiichlora. Maci,. Lat. Ano- iiuila. MÉG. Dej. Calai. Melolontha. Fab. Oli. Payk. Herbst. Scarabœus. De Géer. Génie d'insecles de l'ordre des Coléoplères, section des Penlamères, famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarabéides (division des Phyllo- Le second groupe de la troisième subdivision des Phyllophages ( voyez ScARAiiÉinEs ) a pour caraclères : mandibules forles , entièrement cor- nées. Mâchoires plurulenlées. Tarses semblables, sans brosses dans les. deux so.xes , qui tmt égale- ment tous deux la massue des antennes de trois feuillels ; il renferme sept genres , dont deux : Rliizotrogue et Arénde oui les aniennes de dix ariicles; les genres Euchlore, Araphimalle , Po- pillie, Plectris et Dasyus n'en ont que neuf, mais les AmpLiinialles dill'èreut des Euchlores par les crocheis de leurs tarses égaux, unideulés à la base; les Popillies par leur arrière-sternum pro- longé en devant; les Plectris par les crochets des tarses bifides et les Dasyus parce que tous les cro- chets de leurs larses soûl égaux. Antennes de neul'articles, le premier conique, alongé, le second court , globuleux , les I rois sur- vans presque coniques , le sixième cupulaire, les septième, huitième et neuvième composant (dans les deux sexes) une massue ovale-alongée. — Labre peu apparent, caché en grande partie par le chaperon ; son bord antérieur cilié , échancré , ses côiés arrondis. — Mandibules cachées , pres- que Irigones, planes en dessus . leur côté extérieur arrondi, l'intérieur cilié, Iridenlé à son extré- mité.— iî/âcAoz'/'c.j lléeliies vers leur extrémité, celle-ci portai^ six dents. — Palpes ma'.rdlaires de quatre articles, le dernier cylindriqi;e-ovale ; les labiaux de trois articles, les deux premiers égaux en longueur, le dernier en cône renversé, plus long que les précédons. — Menton presque carré, son bord antérieur échancré. ■ — Tête pres- que carrée; chaperon séparé de la lêle par une suture transversale , ses rôles arrondis, son bord antérieur relevé. — Corps ovale , convexe. — Corselet presque carré, k peu près deux fois pliii large à sa base que long; son bord pqsléricur si- niié, à peine lobé. — A rnèi-e- sternum ^d.'ai prolon- gement. — Ecusson petit , en cœur tronqué. — Elytivs recouvrjul des ail % et laissant l'anus à découvert. s C A d(^couvcrf. — Pattes assez fortes. JamTjcs aniJ- liciires ayant deux dénis uu côlt' i-xlcme. Ailicles des tarses eylindii<[ues , le dermei' le f;liis long de tous : crocliels iui'i^aux , siiiiplcs , c'e-l-j-dirc non déniés ■; la base, d.uis les deux sextsj entiers dans les ftnielles : le plus gisue très- lougue , velue, composée de trois leuillets égaux , étroits, prescp.ie linéaires. — Ltibru ei mandibules cacliés. — Pa/pes niajcillums ayant leur dernier article long, presque cylindrique, beaucoup plus grand que le précédeul ; palpes labiaux couris. — Tète arrondie posiéncuieintat. — Chaperon re- b"rdé , irès-écliaucré en devant. — Yeujc grands. — 6'0/yPJ assez épais , un peu convexe. — Lorselet transversal, ses eôlés prolongés dans leur milieu eu angle airundi ; son borJ postérieur siuué. — Arnére-stemuni sans prolongement.— ilfi«foB Uist. Nul. Ins. Tonte X. S C A 36y assez grand, arrondi postëiienrenient. — E/ytivs un peu convexes, recouvrant des ailes et l'abdo- men.— Pattes de longueur moyenne; jambes a'nléiieures un p^'u a|i!alies, u'ayunt qu'une petite dent à leur côté extérieur ; les quatre posiéiieures cylindriques, assez courtes, nn pou renlli'es ; les deux dernières munies d'un appendice lurt long, un peu apl.iti avant son cxtrémilé qui est crochue et terminée en [loinle. Tarses postérieurs ayant leur premier ariicle très-long; leurs crochels , ainsi que les antérieurs , égaux , bifides ; ceux des tnrses intermédiaires tiès-inéguux , l'un gros, bi- fide dès sa base, l'autre très-mir.ee , binde. Nous donnons à ce nouveau genre le nom de Plectrijy lire d'un mol grec qui signifie : éperonné. L'insecte qui nous a servi de iy| e présente des ca- ractères si particuliers dans ses antennes et dans ses pattes, que l'on ne peut le joindre à aucun ;;cnre connu. Nous avcuis hésiié sur le groupe de l'Iiyllopbages auquel il appa: tient ; lorsqu'on con- noîlra les deux sexes, si le mâle avoil les tarses antérieurs dilatés et garnis de brosses eu dessous , il faiidroit le rapprocher des Géniales, mais non pas le confondre avec eux. I. Plectris velue, P. tomentosa. Plectris testaceo-fusca , nifo tomento.-a : pilo- nim ordine duplici , multis parvis substratis , paijcis sparsis longionbus ereciis : elytns costis indus obsoletis, Lrngueurylig. Corps d'un lestacé-brun, chargé de poils roux, les uns très-nombreux, courts et nn peu couchés , les autres rares , longs et droits. Ecusson i)ius velu que le resie du corps et d'une nuance plus claire. Elylres ayant chacune trois peiites côtes, ^.eu élevées, à peine apparentes. Du Brésil. DASYUS, Dasjus. Genre d'insecies de l'ordre des Coléoptères, section des l'enlamèrcs , famille des Lamellicor- nes, tribu ries Starabéides (division des Fhyllo- pliages). Cinq genres composent le groupe des Phyllo- pbages qui a pour caractères : manuibules fortes , entièrement cornées, mâchoires pluridenlées. i Tarses sans brosses et semblables dans les deux ' sexes. Antennes de neuf articles , leur massue de I trois feuillets dans tous les individus. ( f^cj'. ScA- i HABÉiDES.) Dans les Popillies l'arrière-sternnm est 1 élevé et avancé en puinle; les Amphiuialles ont ' icms les crochels des tarses entiers; ceux des Eu- chlores sont tons inégaux , el les Plectris ont leurs crochets postérieurs tilides. On ne retrouve point ces caractèies dans le genre Dasyus. Anienjies àe neuf articles , le [.remier conique, renflé aulérieurement ; le second très-couri , glo- buleux , les trois suivaus cylindriques, égaux, le siiième petit, cupulaire ; tes trois derniers for- A aa 370 S C A. inant une massue ovale-alon!;i'e , velue. — Lahre et mandibules caclics. — Dernier article des ])iil- pes ma>illaiies assez t;ros , ovale , courl (plus long cepcndanl que le piécédciU) ; palpes labiaux peu nppas'ens. — Tète presque cai-rt'c , ses angles un peu arrondis ; cLaperon Ironqui* anlérieurement , ïehordé. — Corps ua peu déprimé en dessus. — Corselet ayaui ses hords latéraux et postérieur, arrondis. — Arrière-sternutn sans prol ingement. — Ecutsou grand , plus large que l^cg. — Elytres recouvianl des ailes, laissant à nu l'cxtrémiié de l'abJoaieii. — Pattes de longueur moyenne; jam- tcs assez courles, les antérieures n'ajanl qu'une petite dent au côté extérieur; les quatre posté- rieures tylindiiques , renflée» ; crocliels des tarses égaux , les antérieurs bifides , les inlerméikiaires et les nosléiieurs entiers. Le nom de ce genre a été pris d'un mot grec qui expriu^e h villusilé de l'espèce qui cous sert de typL'. Nous regaidons comme un fait certain que dans beaucoup de genres Scarabéïdes-Pb_yl- lophages qui ont leurs deux crocliels antérieurs ou au moins lun d'eux bilide, l'individu mâle a l'une des divisions du crochet bifide plus lar^e , un peu aplatie et presqu'obtuse à l'extrémité. N'ayant qu'un des sexes dans le genre qui nous occupe, nous engageons les eulomologisies à examiner s'il n'en seroit pas ainsi des mâles que l'on doit y ra])porter. I. Dastus à collier, D. collaris. Dasyus nigcr, punctatus , antennarum duobiis articinis basihinbus , thorace suprà unguibusque Jerrugineis. Longueur 4 l'2,- Noir-luisant, velu, ponctué. Les deux premiers articles des antennes Icinii;!- neux ainsi que le dessus du corselet et les crochets des tarses. Du Brésil. AGACEPIIALE , Jgacephala. Ce nouveau genre a été envoyé par M. le baron de Man- nerheim à M. le comte Dejeau qui a bien voulu nous permettre d'en prendre les caractères dans sa collection. Il appartient à la tribu des Scara- béïdes et, à ce que otius pensons, à la division des Pl.yllophages. Voici ce que nous avons aperçu de ses caractères. Antennes de neuf articles, le premier grand , en massue, gonflé à sa partie extérieure , portant dans cette partie des faisceaux de poiis roiJes , le second conique , plus bmg que le suivant , gonllé extérieurement et hérissé de poils roidesdans cette partie; le troisième conique, le quatrième moui- liforme , les dei;x suivans cupulaires, les trois derniers formant une massue ovale-arroudie , ve- lue. — Dernier article des palpes maxillaires très-long, en fuseau; palpes labiaux fort courts, dippassaut à peine le chaperon; leur dernier arli- S C A de court , ovale. — Mandibules et mâchoires rn- thées par le chaperon et le menton : celui-ci presque triangulaire , fortement cilié sur ses bords , un peu écliancré à sa partie antérieure. — Chaperon échaneré en devant , ses deux angles antérieurs peu .talllans, peu relevés.— Tète cor- nue.— Corselet très-bombé, son bord antérieur s'avançant sur la tête, un peu sinué sur les côtés derrière les yeux : bords latéraux arrondis ; bord postérieur presque droit. — Ecusson transversal, presque triangulaire, un peu arrondi postérieu- re.-xient. — Corps épais , un peu pubesceiit en des- sous , à peu près conforme comme celui des Pé- lidnotes. — Elytres recouvrant des ailes el laissant à nu l'extrémité de l'abdomen. — Pattes longues ; jambes antérieures munies extérieurement de deux tortes dents, outre la terminale : dernier article de leurs tarses aussi long que les quatre autres reunis. Jambes intermédiaires et postérieuies mu- nies de deux dents (la supérieure seule bien visi- ble). Leurs tarses longs, à dernier article plus long que les autres, égalant à peu près en lon- gueur les deux précédons réunis: crochets grands, simples, égaux, pointus, munis dans leur entre- deux d'un appendice portant au bout deux ou trois soies roides. I-e nom d'Agacépliale vient de deux mots grées et signifie : tête remarquable. L'espèce servant de type a été nommée par M. de Mannerheim, Aga- cephala cornigera. Longueur 14 lig. Antennes, palpes et abdomen d'un leslacé- brun ; tête d'un noir-violet , portant de chaque côté au-dessus des yeux , une corne longue , triangulaire , un peu recourbée ; ces cornes réunies à leur base posté- rieurement par une ligne élevée. Coi-selet, ecus- son, cui.-scs et jambes d'un vert-noirâtre un peu méiallicpie. Le premier assez fortement ridé, uti peu ponctué, ayant une pointe doisale conicjue qui s'avance en devant. Elytres d'un testacé clair, fortement ponctuées, entièrement bordées de brun ; suture de cette dernière couleur. Poils des anten- nes , de la bouche et du dessous du corps d'un roux l'errugiueux ainsi que la base du dernier article des tarses. Ce singulier Coléoptère est de la province de Minas Génies au Brésil. CÉRASPIS , Ceraspis. Genre d'insectes rie l'ordre des Coléoptères , section des Penlamèies , famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarabtïdes (division des Phyllo- phages). Dans le quatrième groupe des Phyllophages , lequel a pour caractères : portion interne des mandibules moins solide que l'autre ou membra- neuse. Antennes de neuf à dix articles, les trois derniers formant la massue ; deux crochets aux tarses postérieurs, les genres Dicranie , Macro- dactyle, Diphucéphale , Sérique et Dichèle ont tous les crochets des tarses égaux et bifides. Dans s C A les Auisoplies el les Ldpisies tous les crocliels sont iui'gaux el les postérieurs enliers ; caraclires qui éloignent tous ces genres de nos C(.'ias|)is. Antennes Ae dix aiticles, le premier en massue, 11' second globuleux , les deux suivans ovales, plus longs que le second ; le cuuj.iicnie plus long que le précédent , cylindrique, le sixicme assez grand, cupulaire , le septième de même forme que le sixième, mais beaucoup plus ])etil ; les trois der- niers formant une massue ovale , très-alongée sur- tout dans les niàles , velue. — Lahre et mandi- bules cachés. — Palpes courts j dernier article des m.ixillaires court , ovale , plus long cependant que le précédent. — Tète assez petite, se rétré- cnsanl en devant; chaperon reboidé, tronqué en devant ; ses angles antérieurs arroDdis dans les femelles, presque droits dans les mâles. — Yeujc grands. — Corps assez épais, un peu convexe en dessus, garni de petites écailles. — Corselet con- vexe, ses bords latéraux assez arrondis, le pos- térieur ayant dans son milieu trois dentelures qui laissent eotr elles deux échancnires. — Ecusson cordiforme, un peu arrondi postérieurement, ses angles supérieurs presqu'aigus , se logeant dans les deux échancrures que présents le bord posté- rieur du corselet. — El^tivs ua peu convexes, recouvrant des ailes et laissant à nu l'extrémité de l'abdomen. — Pattes assez longues ; jambes un peu aplaties; les antérieures munies d'une petite dent au côté externe; les deux crochets antérieurs égaux , bifides ; les deux inlermédiaires un peu inégaux ; bifides dans les femelles ; le plus fort des deux entier dans les mâles. Les deux brochets postérieur^ inégaux , le petit bifide , l'autre en- tier. Ces jolis insectes dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : écitsson en cœur, ont quelques rapports avec les Géniales ; mais les si- gnes caracténsliques des sexes les en distingue facilemeui. Les écailles qui garnissent le corps leur donne quelque ressemblance avec les H qilies, inais les Céraspis ont deux cr^icliets aux tarses postérieurs ; la forme particulière de leur éciisson ei de 1j partie posiéneure du corselet les éKngne de tous les autres Scarabéiiles. Ces oiverses consi- d''ralions nous autorisenl à proposer ici celte HJUvelle coupe générique. 1. Céraspis écailleuse , C. pniinosa. Céraspis Jerrugineo - testacca , clvpeo nigro viarginato , undujuè squainosa , sçiiumis dorsa- lihus et anulibus albidis , ccctens luiescentibus. Longueur 7 lig. Entièrement d'un lestacé-fer- rngineux , garnie d'écaillés ; corselet el élytres ayant une ligne dorsale beaucoup plus large sur celies-ci, formée d'éoailles lilancliàires. Le cor- selet a en outre des deux côtés de celle bande blanche des écailles relevées, noires. Celles qui couvrent el avoisirieut l'anus blanchâtres; les au- S C A ^7 très d'un Jaune sale. Chaperon bordé de noir an- téricureiiieul. Mâle et femelle. Du Brésil. Nota. Celte espèce porte dans la collection da M. le conile Dejean le nom que nous lui avons conservé ; elle y est placée parua les Géniales. 2. CÉRASPIS demi-deuil, C. inehinolcuca. Céraspis nigra., suprà squaniis^fuicis et nigris , subtils et ad latent postica ihoracis squamis ni- i>eis ohsita , unguibus testaceis. Longueur 3 lig. 7. D'un noir mat. Dessus de la tête, du corselet et des élytres couvert d'écailles noires ; on en voit quelques-unes roussàtres sur les élytres. Côtés postérieurs du corselet et dcsious du corps garnis d'écaillés d'un blanc de neige, a'nsi que le dessus de l'anus. On en remarque aussi quelques-unes de cette couleur au-dessus de l'é- cusson : celui-ci , le corselet et la base des élytres ont des poils noirs , roides , assez nombreux. Cro- chets des tarses testacés. RJàle. Du Brésil. 3. CÉRASPIS farineuse, C. nwea. Céraspis tesfacea , corpore toto squamis obs/lo albis aut alhidis , illis fascias très m thoracc constituentibusj pedibus dtluiè testaceis. Longueur 4 lig. 7. Testacée , cntièreme'U re- couverte d'écaillés blanches ou l.)lanchàlres ; les premières formant sur le corselet trois bandes longitudinales : l'une étroite placée sur le milieu, les deux autres larges , joignant les bords latéraux. Pattes d'un teslacé plus clair, peu garnies d'é- cailles. Mâle. Même pairie que les précédentes. Nota. Cette espèce est dans la collection de M. le comte Dejean sous le nom de Goniaies nivea . DICRANIE, iJ/cran/rt. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des l'cnlamères , famille ^es Lamellicor- nes, tribu des Scarabéides (di^fision des Phyllo- phages ). Cinq genres ayant pour caractères communs : deux: crochets aux tarses postérieurs , tons les crochets des tarses égaux, bifides, forment un groupe dans la quatrième subdivision des Phyllo- phages. f^Voyez ScarabÉides. ) Ces genres simt : Macrodaclyle et Sérique, dont le chaperon est peu échancré antérieurement, ses angles point alongés , ne formant pas la fourche ; Eichèle, qui a les cuisses postérieures rcufiées à jambes ar- quées ; Diphucéphale, remarqu.-'.ble par sa tefe en carré transversal , son corselet silioine longi- tudinalemeol sur le dos, ayant ses côtés presque uuidentés dans leur milieu, et encore par ses jaui- Aaa a 3- S C A lies anlA-icnres Ijidentces au côlé exlevne. Les Uiri-anies n'uni aucuQ des caraclcies que nous venous d'i'aoru er. Antennes courtes , de neuf arlicles , le premier conicjue , lu'rissé de noils roides surloiit à sa p-irlie jwslt'neure, le. sacond globuleux, f;ros , un pou plus coui't qi!R les suivans; les tioisiènie, rjua- Irièice el ciucjuièrae cjliudro-coniques , presque égaux enlr'eux, le sixième lupuluire ;. les trois autres formant une massue ovale, un peu velnf- — Labre el mandibiilps cacL'és. — Palpes maxil- laires asse?. gr.iuds, leur dernier article de lon- gueur mojeiiiie , o\ aie , un peu .n-qufî , plus grarid que le préci.'dcul ; palpes labiaux fort courts. — Tèle presqu'eu triangle tronqué. — Chaperon se-* paré de la lc!e par une linne transversale , pro- londi'ojent éciiaucrd en devant, ses angles anlé- lieurs relevi's et forîement pioi.)ng;'s en dent de tourelle. — Yeux, grands. — Corps ovale, large, déprime' en dessus. — Corselet très-borabé , bran- coup plus élroii en devant, ses bords latéraux ar- rondis, le posléiirur sinué , formant un arc. — Eciisson grand, presqu'arrondi posiéi ieurcnient. — ^/)Yrej- déprimées , couvrant des ailes et lais- sant a nu la partie posléiieure de l'abdomen. — Pattes ferles j jambes antérieures n'ayant qu'une dent au côlé extérieur; les iulcnnédiaiies Irès- velues inléiieureu.enl ; les postérieures dilatées en triangle alongé ; cuisses postérieures grosses et larges : irocliels des tarses tous égaux , lorlemtut Lilides,' leur diviiou inférieure plus courte que l'autre. Les espères qui cons'.ilucnt ce genre f'éloigrcnt par la forme de leur corps et par celle des jamiies postérieures de tous le autres genres de la même division. Le nom de Dicranie ùré du grec a rap- port à la fourche que piésenlela parlie antérieure du cbaperon. JSÎous ignorons les mœurs de ces instctis , mais par la coi.formalion de leur boucLe ils sont évidemment Pliyllophages. I. Dicranie rubricolle , D. ruhricoUis. Dicrania nigra, nitida , Iccvis , capite piinc- iato ; thoiace stiprà latcnbusque et ano , prœscr- iïrn uijrà , songumeis. Longueur 7 llg. Noire-luisante , lisse. Tête for- îement ponctuée. Ilessus du corselet , ses bords la- téraux en Jesscus, eilrémité del'aniiset ses-côtés d'un rouge sanguin : cette couleur s'élend un peu plus en dessous et atteint le segment qui [iiécéde l'anus. Du Brésil. Nota. Uns au!re esnèce du même pays ne dif- fère de la rubncdle qi c par sa taille x-.w peu plus peiile et sa couleur entièrement rioire. ( D. nigra. ^ i Ces espèces que M. le comte Ucjean possède ainsi 1 que nous , el qu'il n'a rallacbées à aucun genre, | portent dans sa collectiou les noms spéciiiqucs I que nous avons adoptés. ' S C A MArKODACTY[,E, Macrodactylus.'LKT. Me- lolonthu. F.4B. Oiiv. Herbst. Genre d'insedes de l'ordre des Coléoptères , secliiin^des Penlauièros , famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarubcides (division des Fb^llo- pna'i,es). Un groupe de la quatrième subdivision des Pliyllopliages contient cinq genres (^voyez ScA- RAiîÉiDEs ) ayant pour caractère commun : deux crocliels à chaque tarse, ces crocliels tous égaux ei bifides; ce sont ceux de Dicranie, Séritjue , Diclièle, Dinliucépliiile el Macrodaclyle. Mais les quatre premiers n'ont pas le corselet plus long que birj;e, et la pariie postérieure de celui-ci ne se rétrécit pas ; elle en est au contraire la portion la plus laige; en outre leur corps est court en pro- portion (le sa largcut. Antennes de neuf arlicles , le premier conique, ajs-ez court , le secind globuleux ; les deux suivans coniipies , un peu plus lon^s que le second , le cin- quième en cornet; le sixième lrcs-| e'it , cupu- laire, les trois derniers fora^anl une ipassue ovale, presque glabre. — Mandibules ayant leur portion iiileriie moins solideque le" terne. — Palpes nia.ril- It/ ires de quatre arlicles, le |.ri mler peu ilislincl , les deux suivans coiiKpjts, le qualiième ovale , un peu I lus long, niais guère plus gros que les précédens. Paljies lal.iiaux tiès-couris , peu visi- bles. — Tête ulongée, beaucoii|i plus longue que large; cha|ieron allant en se réirécissaut , très-peu écliancré anlérieurcment. — Corps lort 1. ng en [iroporllon de sa largeur. — Corselet hexagone , beauccuip plus long cpie large, point rebordé, se rétrécissant très-nolablemeul en ariière, ses côlés anguleux vers leur milieu. — .Eciisson assez grand , arrondi posiérieurcment. — hlytres recouvrant des ailes , laissant à nu l'exlréniité de l'abdomen. — l'attes assez fortes ; jambes anu'ricures munies de deux forles dents au <ô;é exleiue, les autres épineuses dans toute leur l(?ngiieur. Tarses iuler- médlaires et postérieurs fort longs ; leur premier arlicle ainsi que celui des anlérn iirs prcsiju'aussi longque les Irois suivans piris ensemble ; le dernier assez Ujng , terminé par deux crochets égaux , bif lide, les deux divisions égales en longueur, la supérieure plus grêle et plus aiguë. L'espèce qui a sei vl de tyjie a iM. r.alreille pour fouder ce genre , dont le nom formé de deux mois grecs signifie : grand doigt , est le ILinnelon sub- épineux n". 12?). de ce Uicùonnaire {IMacr. siit- spinosus. Melolontha subspinnsa n". 124. I'a». Sysi, klciit. Oliv. Kntoin. toin. i. Hanneton, pag. 70. n°. 97. pi. 7. lig. "fî). II. b.) Une autre espèce de iVlacrodai lyle est décrite par M. I. a treille dans la partie zoologique du Voyage de MM. de Humboldt et Boupluvid. JjJVliV CÉ?}1ALE , Diphiicephala. Dej. Catal. Lai Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , s C A «ection de? Pentamères, fumille des Lamellicor- Dfis , tribu des Siarabûides (division des l'ii^dlo- pllili^CS ). D.iiis lit! o;rnupc de la ciiKitriôme sulidivision des PlivlloplKij;es {voye:: SciUABÉioEs) , cinq genres oui jioui- caracli-res pailiciiliers : deux crocliels à Ions les tarses, atis , slritsque punctaus : pcdibus iestaceis , tarsis apice fusais. Diphucephalu sericea. Dej. Catal. Longueur 7 lig. Corps d'un vert doré , un peu soyeux eu dessus, trcs-veiu en dessous. Tète et S c A 373 coi'selet pointillés. Elytres l'étant plus fortement , leurs point; presque rangés en stries; elles ont quelques lignes longitudinales élevées , dimt deux plus saillantes placées vers le milieu. Pattes lesta- cées, velues; tarses bruns à leur cxtrcuiilé. Mâle et femelle. Nouvelle Hollande. DTCHÈLE, DIchelus. Melolontha. Fab. Ouv. SCHŒN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptère.i , section des Pentamères, famille des Lamellicor- nes , tribu des Scarabéides (division des Plijllo- ph.iges). Dans la quatrième subdivision des Pliylloplia- gcs un groupe ollVc pour caractères : deux cro- chets aux tarses postérieurs; crochets des six tar- ses égacx , l'ilides. {^f^oyez Scakabéides. ) Des cinq genres qui composent ce groupe, trois : Ma- cro.iaetyle, Si'rique et Diphucéphale n'ont point les deux deruicrcs cuisses renflées ni les jambes postérieures arquées. Dans les Dii-ranies les an- gles antérieurs du chaperon sont aigus, relevés et prolongés en dent de fourche ; caractères que l'oa ne retrouve pas dans les Dichèles. .Antennes courtes, de neuf ariicles , le premier assez long, conique, hérissé de poils; le second globuleux, plus long que le troisième; les trois suivans courts, presqu'égaux , ovales-cylindri- ques, le si.xième cupulaire, un peu prolongé eu lame à sa partie intérieure; les trois derniers for- mant une massue ovale, un peu velue. — Labre et mandibules cachés. — Palpes courts; dernier ariicle des maxillaires plus long que le précédent, presqu'en alêne. — Tête petite; chaperon beau- coup moins large que la tête , séparé d'elle p.ir une ligne transversale , légèrement rehordé auté- rieuiemCiit , point échancré. — Corps court, as- sez épais, un peu garni d'écaillés. — Corselet couve.\e, ses bords latéraux et postérieur arron- dis.— Elytres déprimées en dessus, ayant un tubercule humerai assez prononcé, recouvrant des ailes et laissant à nu la partie postérieure de l'abdomen. — Abdomen a^ant son segrnent anal rentré en des'sous. — Les ijuatn- pattes antérieu- res assez fortes, leurs jambes comprimées; celles de devant ayant deux dents au côté extérieur; cuisses postérieures grosses, renilées en dessous, convexes du côté du corps, ayant ( djns les maies seulement) deux dents Ion es, l'une vers leur mi- lieu, l'auire près de l'articulation de la jambe. Jambes postérieures larges, un peu aplaties, ar- quées, crochues, suscepiibles de s'appliquer dans une coulisse de la pailie inférieure de la cuisse. Dernier article des tarses le plus long de tous, teruiiné par deux crochets longs, grêles, égaux, bilitles. Le nom que nous donnons à cette nouvelle coupe générique est opposé à celui de Munochèle. Les espèces dont nous la composons ont été jus- .374 S C A qu'à présent réunies à ce dernier genre dans la plupart des colleclions, mais les Monoclièles n'ont qu'un seul crochet aux tarses postérieurs. Le mol Diclièle signifie en grec : double pince. Ce genre nous paroit propre à l'Afrique. Il ne contient que de petites espèces dont les mœurs sont iji^norées. A ce genre appartient le Hanneton cienlipède n°. 12g. de ce Uiclionnaiie {^Dich. dentipes^. L'individu décrit est un mâle j la femelle a les cuisses postérieures muliques. Les Hannetons spi- nipède a°. 127. et podagre u". 128, sont peut- être aussi des Diclièles. ANISOPLIE , AnisopUa. Még. Dej. Catal. Lat. Melolontha. Fab. Oli. Patk. Scarabœus. Ljnn. De Geer. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Coléopièies , »eclion des Penlamères , fan\ille des Lamellicor- ues , IriLiu des Scarubéides (division des Ph_^Uo- pbages). La quatrième subdivision des P':yllopLages qui oH're pour caractères particuliers : portion inl' rne des mandibules moins solide que l'externe. Anten- nes de neuf à dix articles; les trois derniers for- mant la massue, se compose de dix geures. {J^oy. ScababÉides. ) Ceux de Sériqne , Macrodaclyle , Uicbèle , Uicranie et Dij bucépbale didièrent des Anisoplies par les crochets de leurs tarses tous égaux et bifides; dans les Céraspis les crocbeis des tarses antérieurs sont égaux et le plus petit des postérieurs est bifide. Les Lé|;isies sont recon- noissables par leurs crochets antérieurs et inter- médiaires tous bifides. D'un autre coté les Hoplies et les Monocbèles ne peuvent se conlondre avec les Anisoplies puisqu'ils n'ont qu'un crochet uni- que aux tarses postérieurs. uintennes ài: neuf ;.riicles, le premier conique, le second globuleux , les deux suivans ovales , alongés; les cinijuième et sixième cupulaires; les trois derniers tormaiii une massue assez gro.sse , ovale , piestjue glaiire. — Mandibules ayant leur portion interne moins solide que l'externe. — Mâ- choires pluridentées ; leurs dents trcs-fones , sur- tout la terinuiale. — Palpes /)ia.villa{res de (juatre articles, le pieuuer très-pelit , le second coni- que, assez long , le troisième court , conique, le dernier aussi long que les deux piécédeiis |:ri* en- semble , ovale, alungé ; palpes labiaux tie trois ar- ticles, le premier peu distinct , le second conique, le terminal ovale , aussi long que les deux autres réunis. — Chaperon souvent avancé et relevé dans ce cas, séparé de la tête par une ligne Irans- verse peu prononcée. — Corps ovale, un peu dé- primé en dessus. — Corselet ayant ses angles an- térieurs saillans, échaucré eu rondeur à sa partie Rutérieure ; ses côtés arrondis autéueuremeut , son bord postérieur siniié , saillant vis-à-vis de l'écasson. — Ecnsson large, arrondi postérieure- ment. — Elyties déprimées en dessus , élargies fiir leur bord, au-dessous des angles iiuméraux , S C A en une sorte de bourrelet; elles recouvrent des ailes et laissent à découvert l'extrémité de l'ali- domen. — Faites assez fortes; jambes courtes, les antérieures bidentées à leur partie externe; tarses longs ; leur dernier article presqu'aussi long que les quatre précédens réunis ; les six tai- ses lerijiiués par deux crocbeis; crochets anté- rieurs et intermédiaires très-inégaux , le plus menu entier, l'autre bifide; (l'une des divisions des cro- chets bifides , plus large et plus longue dans les mâles que dans l'autre sexe). Crochets pnslérieu;s un peu inégaux, entiers, l'intérieur guère plus petit que l'extérieur. Le nom de ces Coléoptères, dont la tailie est pelile ou mo_jeune, vient du grec; il exprime l'iiu'galué des crochets de l^urs tarses. Ces Pbyl- luphages habitent les diverses parties du Monde. Leurs larves doivent être conformées comme cel- les des Hannetons , et vivre de la même manière. Les insectes parfaits mangent avidement les feuil- les des arbres et les pétales de certaines fleurs. L'Anisoplie horticole a un goût très-décidé pour celles des roses sauvages. On placera dans ce genre : 1°. le Hanneton agricole n°. 108. pi. i54. fig. 12. de ce Diction- naire. [^Anis. agncola. Dans le mâle le bord de* élylves a tres-peu de noir et la tache carrée de cette couleur qui entoure l'écusson dans la lenielle, manque entièrement.) 2". horticole n". 109. pi. l55. fig. 16. {^Anis. hoHicola.) 3". fruiicols n°. 110. pi. l55. fig. in. {^Anis. Jiutuola.^ 4"- arvicole ji°. 111. pi. 1 55. fig. 17. {Ajiis. aivi- cola.") 5". marginé n°. 122. {^Anis. cmcta. Melo- lontha cmcta u". 1 10. Fab. Syst. Eleut. ) LEPISIE, Lepisia. MelolonthœKopliœformes. ScncEN. Synon. Ins. toin. 5. pag. 2oti. Melolontha. Fab. Oliv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlami res , famille des Lameilicor- ncs , trilju des Scarabéides (division des Phyllu- phages). Dans la quatrième subdivision fies Phyllopha- '->ps , un groupe a pour caractère particulier : cro- chets des tarses inégaux, ceux des tarses posté- rieurs au nombre de deux et entiers. {^Voy. Sca- BABÉiDEs. ) Ce groupe ne renferme que deux gen- res : Anisoplie et Lépisie; les premières dilièieut des secondes par leurs quatre tarses anlérieuis ayant un de leurs crochets entier, et parleur corps dépourvu d'écaïUes, Antennes velues, surtout à leur base, compo- sées de neuf articles , le premier assez 1' ng , eu massue; le second gros, globuleux; les trois sui- vans courts, globuleux, le sixième très-peiil, cupulaire ; les trois derniers formant une massue grosse , ovale-globuleuse, un peu velue. — Lobit et mandibules cachés. — Dernier article des pal- pes maxillaires assez long, presque cylindrique. — Teie eu carié-lou^; cbaperga séourtf de la tèie s C A pav nne ligne tr.insveise peu apparenle , reliordd, ce boi'd antindi pnilant dans son milieu aulc^i'icur une petite dent relevi'e (au moins dans les mâles). — Yeux assez grands. — 6*071^ un peu di'piinié en dessus, eiuièremcnl garni d'ccailles. — Ectis- son de a;raiuleiir miijeune , lriang;ulaire. — Ely- tres déprinu'es en dessus , ayant un tubercule Lu- méral assez prononcé, recouvrant des ailes et laissant à nu la partie postérieure de l'abdomen. — Pû/^Ci- a»sC7. lonj^ues; jaml^es un peu compri- nx'es , les anlérieines munies d'une forte denl au côté externe; dernier ariicle des tarses le plus luna; de tons ; deux crocliets inégaux à tons les tarses. Crocliels antéiieurs et intermédiaire/ tous bifides j les deux de cbaipie tarse postérieur entiers. Les Lépisics dont le nom vient d'un mot p;rec qui signifie : tcaillcux ^ nous semblent a[ipar;e- nir à l'AIVit-ue australe. Le corps couvert d'écail- lés en dos-ius comme en dessous, leur donne une grande resscmblanco avec les lioplies , mais elles en dill'i rent évicleu)moiit par les crocliels des tar- ses postérieurs au nombre de deux. Nous avons élé d'autant plus autorisés à présenter ici ce uou- TCau genre , qu'il se rapporte parfaitement aune section des ÎMe/o/nntha de M. ScLœnherr, nom- mée par lui Hop/iœ/brmes. Ou placera dans ce genre le Hanneton rupicole n°. 116. de ce Dictionnaire. (^Lep. n/pico/u. ^ Dans les indiviilcis tjue nous possédons . le cbape- rou n'est pas écbancré, il porte dans son milieu une peliie dent relevée; nous ferons encore re- marquer ijue l'une des divisions des crochets an- térieurs des taises est plus large que l'autre et im peu aplatie, ce qui nous pareil être uu signe ca- raclérisliqiie du sexe masculin. Rapportez en outre aux Lépiotes, les 3Ie/olo/i- tliti iiiilitiins Gii.i.. in Schoen. Append. pag. i td. u°. ]6o. i^Lcp. im'Uans) eijhrrugata id. pag. i ïj. n°. i6i. {^Lep.Jeniigala.^ MONOCIIÈLE, Monoche/us. Illig. Liéd. Me- lolontha. Fab. Uliv. IIerest. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères , famille des Lamtlliccu-- nes , tribu des Scaiabéides (division des PLyllo- phages). Dans la division des Pbyllopliages un groupe se distingue de tous les autres par la présence d'un seul crocbet aux tarses postérieurs. Il con- tient les genres Iloplle et Monoclièle. {T-'oy. Sca- RABÉiDEs.) Le premier dilî'cre essentiellement du second par ses deux dernières cuisses peu ou point rendées, par ses jambes postérieures longues, droites , dépoui vues de la dent terminale cro- ihue, que l'on remarque dans les Monocbèles, et encore par sa lêie presque carrée. Les caractères de ce genre n'ayant pas été pu- bliés , nous nous bornerons à indiquer les consi- dérations suivantes. Second article des antennes S C A 3-5 fort gros, parfaitement globuleux, les suivans 1res - courts , peu distincts, la massue grosse, ovale-renlléc. Tête presqu'en triangle tronqué, c'est- ;i-dire se rétrécissant visiblement de la par- lie jiosiérieure à l'aulérieure. Cuisses postérieures très-grosses, rendées; leurs jambes fort courtes, assez grosses , munies à leur e.xiréraité d une lorle dent erocliue el recourbée. Pour les aulies caractères voyez ceux des lio- plies, page 117. de ce volume. C'est à tort que nous avons dit à cet ariicle que le petit crochet des tarses antérieurs el lulerinédiaii es est entier; mieux examiné avec une très-forte loupe, nous avons reconnu qu'il est réellement bilide. Rapportez à ce genre, dont les espèces nous paioisent lonles habiter l'AfrK|ue méridionale, les Hannetons suivans de ce Dictionnaire : 1°. en- llé n". jSo. {Monnch. gonager.') •±°. goutteux n". l3i. {Moiioch. arihnlicus.) PACHYCNÈME , Pachvcnema. Anisony.r. I/AT. Anisony.T , Trichius. Scbœn. Melolonthd , TricJiius. Pab. Melolontliu , Cetonia. Oliv. Ho- pliu. Dej. Catal. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , section des Penlaraères , famille des Lamelli- cornes , tribu des Scarabéides ( division des Au- thobies ). Des SIX genres ç[ne contient la division des An- thobies , ceux de Glapbyre, Amphicome, Clias- matoplère et Chasraé ont leurs tarses postérieurs munis de deux crochets ; dans les Pacliyrnèmes et les Anisonyx ces mêmes tarses n'ont qu'un seul crochet, ce qui rapproche ces deux genres de ceux d'Hoplie et de Monoclièle qui terminent la division des Pliyllophages. Ou séparera aisément les Anisonyx du genre qui nous occupe, par l'iné- galité de leurs pallies, ainsi que par leurs élylres piesqiie de même largeur dans toute leur étendue, et encore par les pattes (même les postérieures) qui sont longues, grêles et irès-velues. Aiitenites courtes, de n^uf articles , le premier le plus long de tous , velu ; les quatre suivans globuleux , le premier de ceux-ci plus gros que les troisième , quatrième et cinquième; le sixième Irès-pelit , cupulaire; les trois derniers formant une massue courte, ovoïdo-globuleuse. — Man- dibules cornées. — Mâchoires terminées par uu lobe membraneux et soyeux. — Palpes assez longs , égaux , avancés , dépassant à peine le bord antérieur du chaperon; leur dernier article cy- lindrique, plus long que le précédent. — Lan- guette saillante au-delà du menton, bilobée. — Tête et chaperon comme dans le genre suivant. — Yeujc de grandeur moyenne. — Corps rac- courci. — Corselet et écusson des Anisonyx.. — Elytres un peu béantes à leur extrémité posté- rieure suturale, sensiblement plus larges que le corselet à leur base , se rélréiissant ensuite jus- qu'à leur extrémité ; elles recouvrent des ailes et 376 s C A laissent à nu les derniers segmens de l'abdomen. — Pattes postérieures renfk'es , leurs jambes cour- tes ; les antérieures ayant deux dénis au côté ex- terne ; tarses postérieurs n'ayant qu'un seul cro- cnel qui est grand , simple , entier ; cracbels an- térieurs et intermédiaires à peu pi es conformés comme dans le genre suivant. Le nom que nous donnons à ce nouveau genre vient de deux mots grecs qui désignent la gros- seur des jambes postérieures de ces Scaraln'ides. Les espèces que nous y faisons entrer paroisscnl avoir embarrassé plusieurs auleurs , puisqu'ils les ont dispersées dans des genres fort dilléiens les uns des autres ; on ne peut en faire des Anisonyx , car la struclnie de leurs antennes, des palpes, des élytres el le renflement des jambes postérieu- res s'opposent à celle réunion. La conformaliou iXt ces jambes semble les rapprocher des Mono- clièles, mais les Pacliycnèmes ont tous les carac- tères propres aux Aniliobies el ne peuvent êlie placées avec les Pliyllopliages. Les espèces qui nous sont connues, habitent le Cap de Bonne-Espérance. !''«. Dwision. Corps entièrement velu. — Çro- cliets des tarses antérieurs et intermédiaires tous profondément bilides. Rapportez à celte division le Hanneton cendré n°. 78. Ouv. Eniom. Hanneton , pi. 4. lig. 3o. Anisonyx cinereum. Lat. ( Pachyc. cmerea. NOB.) 2«. Dh'isifin. Corps peu velu , un peu écailleux ea dessus. Abdomen l'étant entièrement. — Cro- chets des tarses antérieurs et intermédiaires légè- rement bifides, A celle seconde division apparlient I4 Céloine crassipède n°. 102. pi. 161. fig. 26. de ceDiciion- naire. Trichius maculalus 11°. j&.Vab. Syst- E/cut. Hop/ici ciassipes. Dej. Calai. ( PacJiyc. crassipes. NoB. ) Nota. I/a Meloloviha crassipes n".'l 17. Fab. id. est regardée par les auteurs comme une variété de celle espèce. ANISONYX, Anisonyx. Lat. Melolontha. Fab. Oi.iv. Sca/aùœus Linn. Genre d'insecles de l'ordre des Cnléoplères , section des Fenlamères , famille des Luraelliior- nes , tribu des Scarabéïdes (division des Anlho- bies ). Celte division comprend six genres. ( P'oyez •ScARABÉiDES. ) Quatre d'enir'eux , Amphicome , Glaphyre, ("hasmatoptère et Cliasmé sont distin- gués par leurs tarses postérieurs munis de deux crochets, tandis que les Pacliycnèmes et les Ani- «onyx n'en ont qn'un seul 5 mais les Pacliyc^nèmes diderenl des Anisonyx par l'égalité de leurs quatre palp«3, ie r^liécissemeut posiérieur des élytres et S C A la grosseur des cuisses et des jambes postérieures. Antennes de neuf articles , le premier long, conique; le second petit, globuleux; les deux suivaiis cylindro - coniques ; le cinquième aussi long que les deux préi;édeus pris ensemble ; le sixième cupulaire; les trois autres composant une massue longue, linéaire, un peu velue. — Man- dibules cornées. — Mâchoires terminées par un lobe membraneux et soyeux. — Pulpes longs, aviincés, inégaux; les maxillaires, sensiblement plus grands que les aulres, leurs trois derniers arlicies cylludiiques , le Icrminal dépassant de toute sa longueur le bord antérieur du chaperon, cet article plus long que le précédent : palpes la- biaux ayant leur dernier article aussi long que les deux aulres réunis, dépas-aiil peu ou point le bord du chaperon. — Languette saillante au-delà du menton, bilobée. — Tète petile ; chaperon avancé, en carré a'ongé, plus long que large, beaucoup plus étroit que la têle , échaucré anté- rieurement et presque Ijilobé. — Yeux grands. — Corps très-velu, alongé , un peu déprimé el sou- vent écailleux en dessus. — Corselet ayant ses bords latéraux arrondis ainsi que le poslérieur. — Ecusson triangulaire. — Elytres un peu béantes à leur extrémité postérieure sulurale, ne se rétré- cissant pas visiblement , couvrant des ailes et laissant à nu l'extrémité de l'abdomen. — Patlet longues , grêles , très-velues, les postérieures piiii- cipalement ; jambes antérieures n'ayant qu'une dent au côlé externe; crochets des tarses anté- rieurs et intermédiaires inégaux, protondéuunl bifides ; tarses postérieurs n'ayant qu'un seul cro- chet, lequel est grand, simple, enlier. Ce genre établi par W. Lalreille a élc nommé Anisonyx de deux mois grecs iloiil la signification est : ongles inégaux. Il ne renferme qu'un petit nombre d'espèces qui , dit-on , fréquentent les ileurs ; elles siuil du Cap de Bonne-Espérance. Plusieurs ILini. clous de te Dictionnaire appai*- tiennent à ce genre, tels que ceix-ci : 1°. che- velu n°. 102. pi. i55. fig. 2(). (^Anis. crinituni) ; 2°. Ours n". io3. pi. i55.lig. 14. (Anis. Ursus); '6°. Lynx n°. 104. {Anis. lynx^; 4". à trompe n°. io5. {Anis. prot'osadcum.) AMPHICOME, Amphicoma. Lat. Melolor^ tliii. Kab. Oliv. Scarabœus. De Géer. Pâli. Genre d'iusectes de l'ordre des Coléoptères, section des Peiilamères , famille des l^amelii- cornes , tribu djs Scarabéides (division des An- thobies ). La division des Scarabéides nommée AnthoUes, se compose des genres Pachycncme, Anisouy- , Glaphyre, Clusmatoplère , Chasmé et Auioln- come. {Voyez Scahabéidfs. ) Les deux pieuiiei-» ont les tarses postérieurs nuiiiis d'un seul crochel; le quatrième a tous les crochels des tarses bifides. Dans les Cluisriiés l'un des crochels , au luoins , est toujours bilide, et les aatériçurs ainsi c;ue les int«i'uiédia)rvt s C A inlermJdiaires sont in^f;aux enir'enx ; enfin les Glanbvies ont Ifurs luandiliulcs denluli'es inli'- rieuremc'iil el portent en ouiie une dent au colé exteiiie ; leurs luiises poslérleures sont renllces dans les deux sexes. Antennes de dix articles, le premier conique, le second u,lobnleux , tous deux très-velus, le troi- sième de fiirnie varialilc; 'es qualrième,ciii(]iiièiiie, sixième et se|itiènie ciipuluMcs, allant en sVvasant de plus en plus jus(|u'a la m.issuc ; cille-ii de trois feuillets d.ius les deux sexes. — Labre saillant. — MtindihuLs eulièrement corni'es, sans ani;lfi au coté exterr-.e , ni dents', tant intérieures (|u'e.\lé- lieures. — Mâchoires lerniinécs par un lolie mem- braneux et sii^t'ux. — Pii/pcs velus , leur dernier article glabre, tronqué à Ve\liiSm\lC'. — Liingiictte bilobée, s.iillanle au-delà du menton. — C'Ac/'e/ora jépa'ré de la tète par une li;;ne transversale. — Yeujc très-i'cliaiicrés inlérieuiemcnl^ — Corps al6n};é. — Corselet assez bombé, pres([u'arrondi. — Elytres lecouviant des ailes, béantes à leur exlréiuité, laissant à nu la p.irlie postérieure de l'abdoii.en. — 7>i/afj inlermédiaires et postérieurs aloM<;és: crocliels des tarses tous égaux et entiers. Oii doit i e {^enre à M. Lalreille i|ui l'a nommé Amphicome , de deux mois <^rees qui désignent la quantité de poils dont le corps est suuven recou- vert. Les espèces ipii le coniposeni sont de tuille moyenne el babilent 1 ancien continent , surtout les parties cbaudes. 1". Division. Massue des antennes j;lobu!euse, presque solide , ses deux derniers articles reiilrjnl dans le premier. — Tèie sans plaipie rebordée. Chaperon Irès-rebordé en devant el sur les côtés. — Jambes antérieures Irideiili'es au côté exicrne; leji quatre premiers articles de leurs tarses Icrle- Bient cillés inléneureineiit d:iiis les màlcs. A celle division appartiennent les H.iiiiietons «iiivans de te Dutionnaiie : i ". rayé n°. y,'), pi. 1 5.j. lig. 2o. ( Aniph. VitliAta ) ; a", llinard n". yG. pi. i55. Iij;. ^y. {^Amph. Pulpes^ el velu n". yy. Celiii-ci est la lemelle du précédent j 3". liombile n". op. {^Aniph. Bi>inh)lius); 4". bombyhlwrme n». yiJ. {^Ainpli. hoinhjlijonnis^; 5". arctique B". loi. pi. iâ5. tig. :i(i. {A'iip/i. arctos. ) i'. Division. Massue des antennes ovale , ses trois teiii:lels libres, prescpi'éj^aux. — Partie mé- diale de la lèle formant avec lo chaperon une pla- que en carré b'nj^, rebordée sur les côtés et posté- rienrement. Chaperon point reb.rdé en devant. — Jambes antérieures bidenlées au côté exlerive; les quatre premiers aitiiles de leurs tarses loljés inlérieuiemeni et formant réunis une espèce de peii^ne à (pialre dents, dans les mâles. llapporle/. à celle seconde division le Hanneton alpin n". 21. de ce Uiclioniiaire {^Aniph a/uio- ntinalis I.at. ) \.i'. Hanm t(m aj.domiu.d n". 00. Dous paroit ê^re la même espèce cpie lu précédente, ou tvUt au plus une léjière variété. Hist. Au/. Im. Tome X. S C A 377 GLAPHYRE, Glaphyms. Lat. MelolontJia. Fab. Otiv. Scarabœus.- l.ixN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Fentamères, f.iniille des Lamellicor- nes, tribu des ScarabéiJes (division des Anlho- bies ). Celle division conlien^ les £;enres suivans : Pa- chycncme , Anisonyx , Glapliyre, Ainpliicome , Chasmaloplère et (.liasmé. Dans les deux pre- miers, les tarses postérieurs ne présentent qu'un crochet uoiijiie. Les Chasmatn|>ières et les Chas- més ont toujours quelques-uns de leurs crochets (au moins) bilides. Les Aiii|)lncomes n'ont ni ange, ni dent à la partie extérieure de leurs niaiulibules , et leurs cuisses postérieures ne sont pas renflées, ce qui sépare ces trois genres de celui de Gla|jhyre. Antennes de dix arlicles, les trois derniers formant une massue reullleiée, presqu'ovi ïde. — Labre .saillant. — M;indibules cornées , saillanles , ayant une dent à leur partie extérieure , dentelées intérieurement un peu avant leur exlrémilé. — Mâchoiixfs bifides, Itur division externe pies- qu'ovoide, l'iulernc très-pelile, en forme de dent. — Palpes terminés p.ir un ariicle un peu plus gros que les autres, presqu'uvi ule. — Languette h\\o- bée , saillante au-delà du menton. — Chaperon aussi long ou presqu'aussi long que large, à peu près carré. — Corps de forme alont;ée. — Corselet carré, aussi long ou plus long que large. — Uly- ires arrondies, béantes au bout, recouvrant des ailes et laissant à nu la partie postérieure de l'ab- domen. — Pâlies aniéricures courtes, leurs jam- bes très- déniées j les quatre dernières pattes fortes ; cuisse; postérieures renllées dans les deux sexes. Dernier article de chaque taise terminé par deux crochets égaux , entiers , ayant une petite dent à leur côié interne. Ce genre dû à M. L.-freille et donllenora vient d'un mol grec ijuisignilie : élégant, ne se compose encore que de trois espèces propres à l'Afrique. Elles fréquentent , à ce qu'il panât, les fleurs syn- géuèses. On rapportera aux Glaphyres : 1°. le TIannelon mauie n". bo. dn présent ouvrage. Oliv. Entoiit. pi. 8. fig. yo. a. b. Melolonlha Cardui n". 71. Kad. Syst. Eleut.(^G. niaun/s); "z". le Glaphyms Sernitulœ. Lat. Ccner. Criist. et Ins. inm. 2. pag. I lU. n?. 2. tah. IX. jig. 6. Melolontha Semitulce n°. 72. Fifl. Syst. Eleut. Encjcl. pi. "hèx.Jig. 10. CHASMA'l'OPTÈRE, Chasmatopterus. Dej. Catal. Lat. Melolonlha. Illig. Genre d'insectes île l'ordie des Coléoiilères , section des Penlamères , lamilie des Lamellicor- nes, tribu des Scarubéides (division des Aulho- bies). Dans celle division qui comprend six genres {^ voyez ScABABÉiDEs), les l'acliycnèmes et les Ânisuuvx se distiu^ueul parce qu ils n'ont qu'un libb •7^ S C A seul crocliet aux fanes postérieurs. Dans les Am- pliicomes el les Glapliyres lous les crockels sont entiers. Les Cbasmés ont tons leurs crocliels iné- gau.N , et dans les postérieurs le plus gros des deux est enlier. Antennes ayant leurs deux premiers articles Ires-hénsscs de poils , celui de la base en massue, le second globuleux , le troisième un peu alon^é , cylindio-couiijiie , les snivans cupnlairos , les trois derniers formant une massue ovale dans les deux sexes. — Maiidihules cninées. — Mâchoires ter- minées par lin lobe membraneux et soyeux. — Palpes ma-rillaires de cpiatre articles, le der- nier un peu plus long et un peu plus gros que les autres ; les labiaux de trois articles , n'allant pas en grossissant. — Languette bilobée, saillante au-delà du mi'nton. — Tête avancée. Chaperon arrondi , rebordé , point séparé de la tête par une ligne transversale , quelquefois un peu échancré et comme tronqué en devant. — Corps velu , point écailleux. — Corselet oblong, plus large dans sa partie moyenne, son bord postérieur arrondi. — £cu.sjo/7. presque triangulaire. — Elytres recou- vrant des ailes, béantes vers l'extrémité de leur suture, laissant à découvert la partie postéiieure de l'alidonieu. — Pattes de longueur moyenne; jaiïibes aniéneures bidenlées extérieurement ; tar- ses de devant courts, les inlermédiaires et les posiérieurs alongés , leurs articles presqu'égaux ; le dernier de tous les tarses terminé par deux cro- chets petits, égaux , bifides. Ce genre a été créé par M. le comte Dejean , m^is il n'en a pas encore publié les caractères. Le nom tiré de deux mois grecs exprime que les élylres sont béantes. Il ne contient que qot'lques petites espèces propres à l'Espagne et au midi de la France; elles vivent probablement sur les fleur."!. Leur larve n'est pas connue. I. Chasmatoptîîre velu, C. i-illosulus. Chast7iatopterus niger, cineren-villosus , capite tuprà nigm villoso : efylris pallidè testaceis , ni- gro subnuirginatis , punctaio-siihsinatis. Chasmatopterus lillosuhis. Dej. Calai. Longueur51ig. Noir. Tête et corselet fortement ponctués. Corps presqu'enticrement couvert de poils grisâtres, ceux du dessus de la tête, noirs. Elytrts iCbtacées, légèrement bordées de noir, fortement ponctuées, leurs points presque rangés eo stries. Pa-ttes d'un brun-noirâtre. D'Espagne. CIIASMÉ, Chasme. Genre d'i>i>ecies de l'ordre des Coléoptères, section des Penlamères , famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarabtides (division des Antho- bies). Des SIX genres qui composent cette division , S c A les Pacliycnèmes et les Anisonyx n'ont qu'un Seul crochet aux tarses posiérieurs. Dans les Amphi- cotncs et lesGlaphyros tous les crochets des tarses sont égaux el entiers ; enfin les Chasmaloptères ont tous leurs crochets petits, égaux, bifides. Antennes courtes, ayant leurs deux premiers articles très-hérissés de poils, le premier conique, le second globuleux, le troisième conique, 1< s suivans cupulaires ; les trois derniers formant une massue ovale-arrondie. — Mandil^ulcs cornées. — Mâchoires terminées par un lobe membraneux el soyeux. — Palpes,6irfia\ , velus , leur dernier ar- ticle assez long, presqu''en alêne. — Languette saillante au-delà du menton, bilobée. — Tête avancée ; chaperon transversal , presque carré , plus étroit que la tête, reburdé, un peu tronqué en devant. — Yeux assez grands , saillans. -^- Corps velu el écailleux.— -Cor^e/e/ a^'ant son bord postérieur et les latéraux, arrondis. — EcifssOn moyen, presque triangulaire. — Elytres recou- vrant des ailes, béantes vers l'extrémilé de leur suture, laissant à déccuvert l'exlrémité de l'ab- domen. — Pattes assez grandes ; jambes anté- rieures n'ayant qu'une dent à leur côté externe ; tarses antérieurs pas plus courts proportionnel- lement que les autres tarses ; le dernier article de tous un peu plus grand que les précédehs ; .Cro- chets antérieurs et intermédiaires inéganx , bifi- des; crochets postérieurs inégaux , le gros entier, le petit bifide. Les Cliasmés très- voisines des Chasmatop- tères , prennent leur nom d'nn mot grec qui si- gnifie : hiatus , à cause de leurs élytres béantes. Les caractères que nous lirons de la présence des écailles dont le corps est en partie couvert, ceux (pie fournissent les palpes, le cbapernn , le cor- selet , et surtout l'évidente didérence des crochets des tarses comjiarés à ceux du genre précédent , les en séparent suffisamment. Nous ne connoissons qu^ l'espèce suivante. I. Chasmé décorée, C. décora. Chasme nigra , suprà Jeniiginco sqiiamosa , nigro pilosa ; suhlùs alhido squaniosa pilosaque : pedibus ni gris , tarsis opicejèrrugiiieis. Longueur 3. lig. 7. Noire , chargée en dessus, principalement sur les élytres, d'écaillés feirngi- neu'^es mêlées de poils noirs , ayant en dessous des écailies blanchâtres et des poils de même couleur. Pattes noires ; tarses ferrugineux à leur exlrc- mité. Du Cap de Bonne-Espérance. PLATYGÉNIE , Plutygenia. Macl. Lat. Genre de Coléoptères-Scarabéjitts de la division des Wé- lilophiles de M. Lalreille , fondé par M. Macleay ^ïiorce entoniol. vol. 1. pag. l52. ) Il a pour ca- ractères, suivant cet auteur : antennes de dix articles, le premier grand, épais, conique, peu s C A alongé; le second presque globuleux, le sixième liirge, cupulaiie , le septicuie lics-couit , ù peine distinct, les trois derniers formant une massue un peu comprimée, ovaie-alon_t;re. Labre pres'.ju'eii- lièrement caché suus le cliajjcriin , largement traosversal , un peu en cœur, prescpie membra- neux , dcliancré en devant , Irès-vtlu. Mandibules courtes, épaisses à la base, cornées, aplaties, en forme de lames minces, pres(jiie carrées, trans- parentes et frangées. Wàclioires avant leur lobe intérieur presque Irigone, dilaté, échancré à l'ex- trémité; l'exlérieur eu lorme de pinceau. Palpes niaxillaiies ayant leur second article presque glo- buleux , le troisième à peu près conique, le lns échancrée dans cetle dernière partie. Meninn grand, presipie trilobé, ses lobes latéraux courts, l'intermédiaire firl giand, carré, ayant à ses angles latéraux une petite éjiine droite, horizontale. Nous avons ol'scrvé ces caractères dans un individu non nommé de la collection de M. Bosc, qui a eu l.i complaisance de nous le comniuniquer et dont la patrie est l'ile de Java; nous pensons que ces caractères lui sont communs avec la Cetonia inicans citée jilus liant, et qu'ils se relrnuveronl dans toutes les espèces asiatiques qu'on a piu joindre jusqu'ni aux (ioliaths; mais ce dernier genre tel cpi'il reste après ce premier retranchement comprend encore des espèces Irès- difléremes les unes des autres. Ainsi les Golialhs ■ilricain Lam. ( Cétoine Goliath n". i. de ce Dic- tionnaire) et Cacique Lam. ((-é loi ne Caciijiien". 2. pi. 167. fig. 2. Encycl.) ont la pièi;e triangulaire assez sadianle et remplissant envir.'U la moitié de l'espace compris en're les angles postérieurs du corselel et ceux de la buse des élylres ; leur tête et leur chaperon .sont à peu près ccinlormés comme dans la Cetonia micuTis et l'espèce de Java, déjà mentionnées ici, leurs cuisses aniérieuies sont muliques et leurs jambes de devant n'ont pas d'd- chancrure. N'ayant pu voir en nature qu'an seul individu s C A faisant partie «le la colleclion publiqtiè du Roi, et encore à travers une ^lace, nous n'avons pu décider si ces insecles ddiveiil seulement Ibrnu'r iinedivisiuii dans U s Cl'Iouus eu un j^^cnre parii- culier auijuel il fandroit conserveV le nom de Go- liath. Dans l'un nu l'auire tas ils auront pour ea- raclères disiinelifs : pièce trianj^ulaire assez sail- lante , mais n'occupant cjue la moitié de l'espace compris Cuire les angles poslt'neurs du corselet et ceux de la ba^e tics él^lres. Corselet arr')n.ii sur ses côlc's et presque juscpie vis-à-vis de l'ccusson , proloi)i;é en lace île celui-ci , niais ne le couvrant pas. D'.iprcs cela ncuis proposerons ici l'établisse- ment d'un j^enre nouveau sous le nom A'Iiicii , leipiel rcnlernicra des espèces iie Goliatlis de l'A- niéri(pie mcritliouale qui oflVeut des caractères parliculiers tpic nous allons signaler, et ddli'rens de tous ceu\ ([ue nous venons de uienliouner. La subdivision des Mélilopliiles ijui a pour ca- ractère : pièce Irianj^ulaire ne saill.mt pas en dcs- »iis et ne s'avançanl point dans l'inlcrvalle com- pris cnire les aMj;les postérieurs du corselet et rciix de la base des clyUcs , conlieni trois génies : Tri^Iiie, Inca :■ Li^pilrix. f^l^oyez Sc^babéides.) Ce dernier ne pri'senie qu'un seul crocbet aux tarses posicrieurs. Uaus lesTricbies le menton est petit , à |)clne ccliam ré , le cliapcron n'est m ic- levé , ni fburcliu ; les cuissos de devant sont niiiti- ques j et les jambes aulérieures n'ont aucune écban- crure notable. Antennes composées de dix articles , le premier le plus long de tous, bcrissé de poils roides , les quatre suivans coni(|ues, les sixième et scplicuie courts, cupiilanes , les trois derniers formant une massue ovale-al.ingée, un peu velue, plus. longue dans les mâles <|ue dans les l'^euulles. — Labre presque membraneux, caclié sous le chaperon. — Mandibules irès aplaties , en forme de lames mili- ces. — 31âchoiies lei minées par un lobe en forme de pinceau. — Pa/pes inajri//aires ayant leur der- nier article très-h.ng , prescjue cylindrique ; les labiaux fort courts. — hanguette point saillanle. — menton grand , large, très-échancré en devant. — Tête en carré peu alongé ; chaperon forleuieiit tufidç et profondément échancré en devant dans les mâles; ses angles postérieurs ajant dins les deux sexes une peiite poinie élevée en devant des yeux ; chaperon des femelles nolablemcnt relevé à soû bord antérieur ; celui-ci portant souvent trois petites pointes spiniformes. — Yeux gros, saillans. — Corps assez épais. — Corselet pàrois- sant arrondi vu en dessus, à peine échancré en devant, ne l'étant pas en arrière, ni prolongé dans cette partie. — Pièce triangulaire nullement saillante. — Ecusson assez grand , en triaii"le curviligne. — Elyties sans sinus latéral , recou- vrant des ailes et laissant à nu l'extrémité de 1 ab- domen.— Abdomen assez épais. — Pattes lon- gues; cuisses antérieures armées dans les deux sexes d'une épine assez furte ; leurs jambes forte- C A 33i ment écliancrécs à leur base interne d:ins les deux s.e\e» , ayant deux fortes dtiils, cuire la lermiuale, au côlé extérieur. Jaiuhes iutennédiuii es c( pos- térieures intimes exiéi leurciienl de diiix épines , plus prononcées dans les mâles que dans les fe- melles : dernier article des tarses le plus grand de tous, teruiiné par deux crochets grands et simples. Les quatre espèces que nous plaçons dans ce genre voisin des Trichies , sont de grande taille i;l propres à rAméri(|ue luéridiouale. Leurs mœurs ne nous sont pas connues. Nous indiipierons l". Inca barbicorne (_Inca burbicornis. Nos. La femelle a le chujierou rt- levé, sans poinies particulières, c'est la (Cétoine pulvériilenle n''. 88. pi. lOi. lig. 14. de ce Dic- tionnaire. Trichius puh'eruL'Utus. Sciken. Syn. Ins. toiii. 3. pag- 100. 11". (J. Le uiâle est le Uolialh harliicoine. Lat. Règn'. anim. tnni. 4- pi- JCIII. Jlg. I.) Du Brésil. 2". Inca de Wéher. Inca We- bcri. NoD. Cctcnia Ynca. Wéb. Obseit.'. entom. piig. (il), n". \. JNlâle. Kab. Syst. Eleut. ioni. a. f'dg. 106. n'\ 5. RJâle. Du Fému. 3". Inca liifront. (^Inca bijrons.^o^. CetoniabiJions.Oi.if. Entom. to/n. I .Cétoin.p.82.n". 104 pi. 12. //g. 1 17. Mâle. Kab. Syst. Eleut. tom. 2. pag. i35. 11". 3. Mâle. ) De Ciiyenne. 4"- Inca serricolle. i^lnca serricollis. NoB. Goliath serricollis. Dej. (>alal. ) Du Brésil. Dans ces deux dernières espèces le cliajieron de la femelle porte sur son bord antérieur trois petites pointes spiniforines. LÉPITRIX, Lepitrix. Trichius, Melolontha. Fad. Cetonia , Melolontha. Oliv. Génie d'insectes de l'ordre de.>i Coléoptères, section des Penlaraères , famille des Lamelli- cornes , Iribu des Scarabéules (division des i\Ié- lilophiles ). Dans les Méiilophiles dont la pièce Iriangulaire ne l'ait point de saillie en dessus {^voyez Scar.4- BÉiDEs), les Incas et \e% Trichies ont deux cro- chets entiers el égaux à chacun de leurs t^nses, ce qui les distingue siiHisaiîmienl des Lépilrix. Les espèces qui composent ce genre nouveau dont le nom vient de deux mois grecs qui indi- quent que le corps est en même temps écailleux et velu , avoient été coniondues jusqu'à présent par tous les auteurs avec les Trichies (1) et les Hannelons. Il est impossible de les réunir à l'un ou à l'autre de ces genres, les crochets de leurs quatre tarses antérieurs étant inégaux el inégale- ment bitides, et leurs tarses postérieurs n'ayant qu'ilii seul crochet,' celui-ci entier; au lieu que les Hannetons ont deux crochets à chacun de leurs tarses, ces croclieis entiers, déniés à leur base et la massue des antennes composée de quatre à sept fi) 'Dans les ouvrages H'Olivicr le» Trictiies ne formcnc qu'un: division du genre Cccuine. 382 S C A S C A ftuillels. Ajoutez ù cela la forme de la bouche ^ partie posléiieure et souvent un peu prolongé Il ès-cllHt'ieule dans les Phylloi.liagcs, de celle des 1 d..us son milieu. — Ecusson nul. — Efytres it.i-sex jMiililophiles. Quant aux'Tiicliius , nous ajoute- alungres , souvent parallèles, s'élargissant quel- rous à la dilléienee énoncée plus haut, que leurs , quelois un peu postérieurement , recouvrant tout antennes sont de dix articles, tandis qu'elles n'en- l'abdomeu ct^ rarement des ailes. — Abdomen ont que neuf dont les Iroi-s derniers forment la aplati, arrondi sur les côtés. — Pattes assez for- massue , dans nus, Léj.ilrix ; ces dernières ont quel- les; jambes antérieures larges, dentées extérieu- ques traits de ressemblance avec les Anisou_yx , remeut et comme palmées, échaucrées au côté mais elles en dilLient par leur tète moins alou- { interne; jambes lulermédiaires simples, (pielque- gée , les parties de la bom:lie plus couj les et | presqu'idculiques :i celles des Tiiehies. Ces re- marques nous ont été communic[uées par noire , excellent guide M. LalreiUe, qui se réseï ve de donner plus eu détail les caractères propres à ce genre. Nous ^' rapportons avec lui les Cétoines suivantes de ce Duliounaire ; i°. ra^ée n". (OO. pi. lOl. (ig. 24. 'l'iichius Uneatus n". 10. Fab. Syst. El'eut. Lepitrijc lineata. Nob. •1°. nigripè.de u". lOJ. Trichius nigripes n". 17. 1''ab. id. Lepitrijc iiigripes iNoB. , et encore le Hanneiou raccourci 11°. i7)2,. Melolunllta abhreiiiata n". 126. 1''ad. id. Lepitrijc abhrei^iatu. iNoB. Tous du Cap de Bunue- Espérance. (S. F. et A. Seïiv.) SCARITE, Scanlcs. Fab. Oliv. Lat. Dej. {^Sp-'c.) Tcnehno. 1.i.\n. Attelabus. De Géf.r. Génie cl'insecles de l'ordre des Coléoptères, section des l'entauières , famille des Carnassiers , tribu des C.irabiques (division des Diparlis). Les Scariles font parue d'un groupe de celle division dont le caractère est: menton articulé laissant à d>!couvert une grande parue de la boii- clie ; jambes antérieures palmées : mandibules forlement dentées iniéiieuiement. ( /"'ojc- Scip^ TÈBE. ) Là les (>arène« se distinguent par la dila- tation du dernier article de leurs quatre palpes exîéiieurs : les Acanlhosctles par luurs janUies poslériiiures larges , couries , arquées , aiusi que par les Irochaulers dç leurs deux dernières cuisses jnesqu'aussi grands que ces cuisses mêmes. Les Pasiuiaques ont le corselet échancré postérieure- ment et les Scaptèrcs l'ont presque carré ; en oiitie les mandibules d,ans ce dernier génie sont peu avancées. Antennes presque moniliformes , composées de onze articles , le premier très-grand , les autres beaucoup plus petiis, ^grossissant insensiblement vers l'exiréinilé. — Labre très-court, Iridenlé. — Mandibules grandes , avancées , forleuient dentées iutériiHMemenl. — Mâchoires crochues h leur ex- trétuilé. — Palpes maxillaires eocLériears de qua- tre articles ; les labiaux de trois ; ces quatre palpes a_yant leur dernier Krlicle presque cj'lindrique ; les maxillaires internes de deux articles. — Menton articulé, concave, fortement trilobé. — Languette courte, large, évasée au bord supérieur. — Tête très-graude, presque carrée.' — Cor/)o.- assez alongé, cylindrique ou peu aplali. — Corselet séparé des élylres par nu étranglement, convexe, piesqu'en croissant, échuncré antérieurement, arroadi à sa ayant deux fois un [>eu plus larges vers leur extrémité , seulement sur le côté extérieur , une 01 épines assez fortes. Jambes postérieures quelque- fois cillées : tarses simples dans les deux sexes. Les Scariles vivent dans les terrains sablonneux près de la mer el dans les coutrées imprégnées de substances salines. Ils se tiennent dans les zones chaudes des deux Mondes et creusent la terre où ils se forment des espèces de terriers pour éviter la lumière du jour ; ils en sortent la nuit et vont attaquer d'autres insecles. M. Le Fébiire de Cérisy nous a assuré s'être souvent servi du moyen sui- vant pour prendre le Scarite Pyracmon. Cet ob- servateur déposoit des Hannetons communs dans les eudrùils où il fjoyoit que cell,' espèce faisoit son habitation , et vt-noit eniuile saisir ces insecles à la lumière; cependant (juelques auteurs ayant avancé que les Scariles ii'oul point d'habitudes carnassières, il seroil utile que les entomologistes des pays qu'ils habitent pussent bien éiudier les mœurs des autres espèces de ce genre. Les larves sont inconnues. Ces Coléoptères d'assez grande taille sont de couleur noire, ordinairement lui- saiile. On en commît au moins une quarantaine d'espèces. M. le comie Dejean dans son Spéciés eu décrit un assez grand ncunbre de nouvelles ; il divise ce genre de la manière suivante. l^'. Difision. Jambes intermédiaires arméei de deux épines. On y rapportera les Scariles suivans : 1°. Py- racmon. Encycl. pi. 181 .Jig- 2. {Scetle divisian comprend les espèces suivantes : 1". indien. {Scar. indus. Oliv. E?iiom. toni. 5. Scarit. pag. 9. n". 8. pi. l../>g. 2.) 2°. terricolc. {Scar. terncola. Iîonel. Lat. novv. Dict. d'/iist. nat. 2=. édit:) 5°. lisse. {Scar. lan>igatus iv. y. Fab. Syst. Eleut. ) ACÂNTHOSCÉLEj^fa/iMojcc/ji^ Lat. {Fant. nat.) Dej. {Spec.) Scariles. Fajb. Genre d'inseçtes de l'or.dre des Colé^jp'ières , s c .\ .«eclinn des Venlamères , f.imille des Carnassiers , ] Inbd des Caiabiq'.ics (division (k'S Jiipailis). I Parmi .les (Ia!ai)iqiies-liipailis à nicnlon arli- ciilé laissant à dc'i'.ouvi'rl une jurande partie de la )>onclie, ayant les jambes anli^^iii'ines pahm'es el les mandibules fortement dcnli^^es int(;rieiiren,ent , les Carènes ont les jialpes e>téiieiirs dilatas; le corselet des ra'siinaqiics est ('cliancré pnslérienre- nientj les Scarites ont leurs jamles posli'neures diciles el presque simples j enfin les mandibules des Scaplères sont jieu avancées. Celte compa- raison isole le eenre Aeaiiilios(èle. I\Ienlo7i arlieuld , presque plane , fortement tri- lobé. — Tête (inirle , transversale. — Corps cinni , convexe. — Corselet très-convexe, court, pres- qu'en carré transversal. — E/ylres couiles , Irès- convexes, recouvrant tout rabdonien. — Paltes assez courtes j jambes antérieures très-fortement palmées : cui-ses postérieures courtes, un peu ren- fb'fs ; leurs Iroilianlers très-gros, plus longs que la moitié des cuisses ; jambes postérieure! courtes, largos, arquées, couvertes d'épines. Les autres caractères comme dans les Scarites Çroj'ez ce mot ). Le Ijype de ce genre dont le nom tiré de ygnallies dépendent ren- ferme quatre genres (^l'oyez Sc-ptère), savoir : Oxyslome, Oxygnalbe, Camplodonle el Clivine. Le premier esl distinct par son menton très-con- cave et par le dernier article des palpes labiaux un peu courbe el pointu. Les (]amplodonles ont le corselet presque cordiforme , leurs antennes sont presque lililormes, un peu plus longues que la lèle et les mandibules réunies; enfin dans ce genre les élylres sont un peu déprimées. Dans les Clivines le dernier article des quatre palpes exté- rieurs est eu fuseau et les mandibules sont courtes. M. le comte Dejean a fondé ce genre dans son Spéciès. Le tj'pe est un Coléoplère que M. Wiede- mann avoit placé parmi les Scarites. Le nom gé- nérique vient de deux mots grecs qui signifient : mâchoires aiguës. Ses caractères sont : menton articulé, presque plane, légèrement trilobé. La- bre très-court, peu distinct. Mandibules avan- cées , arquées , tranchantes iutérieuremeul et non 384 S C A dentées dans celle partie, très-aiguës ù leur ex- trémité et se croisant l'une sur l'aulre. Palpes assez aIon<;('s , les labiaux un peu plus courts i|ue les maxillaires; dernier article des uns et des au- tres, altns^é, trés-U'g('rement ovalaire , prescpie cylindrique. Anlerin:-s nicuiiliCunr.es , plus courtes que la tci-f et les uiaudiljules reunies; leur pre- mier article à peu près aussi loug que les tiois iuivans pris ensemble, allant uu peu en giossis- tant vers le bout, les autres beaucoup plui ciuirls, presquVgaiix cnir'eux , arrondis, grossiss.wit sen- siblement à leur exlrc'mild. l'èle assez grande, alongi'e , pre*(|ue carrée. Corps alungé , c^'lin- drique. (Corselet presque CL.rrc'. Elylres alongres , parallèles , cylindriques et arrondies à l'exlréuiile'. Jambes anlc'rieures assez forleineut palmées. I. OxYGNATQE aloiigé , O. elongutus. OjrygnaÛuts niger, cylindricus ; inandihiilis ex- sertis , libiis iinticis trideiitdlis , posticè untden- tatis ; eljtiis clongiitis , paiLitlelis , sulcatis: sulcis punctalis j antenins pedihuscjue piceis. Ojcygnathus elongutus. Y)i.3.Spt'c. toin. 2. pag. 47A- " • '■ — Séantes elongutus. Wiedem, Zoolog. magaz. II. i. pag. 38. n°.52. Longueur 5 lig. Noir, cylindrique ; mandibules avancées. Jambes aulérieuies ayant au côlé ex- terne trois forles deuls et en outre une pelilc dentelure après la IrMisièuie dent ; leur côlé inté- rieur est muni de detîx fortes épines ; ou eu re- marque aussi une assez forle prés de l'extréuiilé des jambes intermédiaires. Eytrcs alongées , pa- l'alli les , sillonnées ; ces sillons ponctués. Antennes el pattes brunes. Des ludes orientales. CAMT-TODONTE, Camptodontus. Dej. (Spec.) Genre diuscctts de l'ordre des (^oléopières , section des Pentamèrcs, famille des Carnassiers, tribu des Carabiqiies (division des Bipartis). Les genres Oxyslome, Oxygnalhe, Campto- donte el Clivine lormenl un groupe dins cette division. ( i'oyez Scaptèhe. ) Dans les Oxys- tomes le menton est très-concave el le dernier ar- ticle des palpes labiaux un peu courbe et poiniu. Les O.xygnatlies ont le corselet presque carré, les antennes moniliformes , plus coiirles que la tête el les mandibules réunies ; leurs élytres sont cy- lindii(|ues et arrondies à rexlrémilé : enfin les Clivines sont recounois.sables par leurs mandibules courtes et par leurs quatre palpes extérieurs dont \ti dernier article est en fuseau. Ce genre dont le nom est tiré de deux mots grecs dont le sens est : dents courbées , a été établi par M. le comte Dejean dans son Spe'ciès. Ses caractères , suivant l'auleur, sont: riienlon arti- culé, plane, trilobé aniérieuremeni , la dent du milieu plus longue cjue les latérales, paroissaut S G A formée de deux côtes élevées qui se prolongent jus(ju'à la base el laissent enir'ellcs un sillon assez marqué. Labre très-court , peu distinct. Mandi- bules grandes , avancées, courbées, un peu con- caves, Irancfianies intérieurenicnl , très-aigiiés , sans dent sensible à leur base interne. Palpes alongés , 1ns labiaux plus courts que les maxillai- res. Ueruier article des uns el des autres alongé , Ircs-iégèrement ovalaire et presque cylindriipie. Antennes presque filiformes, un peu plus longue» que la tête et les mandibules réunies; leur pie- Uiicr article un peu plus gros que les autres et pres(ju'aussi long que les deux suivans pris en- semble; tous les autres plus petits, assez alongé» et grossissant un peu vers rextr. mité. Tète assez grande, ovale, jilane , un peu réirécie |)0stéricu- rcmoiit. Corps alongé, un peu déprimé, (/orselet |)resque i:ordiforme , assez plane. Elylres un peu déprimées, along'ées , presque parallèles. Pattes à |)eu près semblables à celles des Cliviues. Jambe» antérieures palmées. I . Camptodonte ca^'ennois , C. cayennensis. Caniptodontus niger ^ mandibulis exserti.< y capite putictuto , thorace suhluiaito , quinquestil- cala ; elytris sulcatis : sulcis projundé punc- tatis. Camptodontus cayennensis. Dej. Spéc- toni. 2. pag- 477- «"• •• Longueur 6 lig. Noir. Mandibules avancée.'». Tête ponctuée. Corselet semi-luDaire , marqué lie cinq sillons. Elytres sillonuées, ces sillons profon- dément ponctués. De Caycnne. CLIVINE, CUvina. Lat. Dej. Bonell. Dischi- rius. BoNEi.L. Scanies. Fab. Oliv. Tenebno. LlNK. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pcntamères, famille des (]arna>sier3^fc| tribu des Carabiques (division des Bipartis). ^^ Dans les Bipartis à jambes antérieures palmée.^ , à menton articulé laissant à découverl la plu» grande partie de la bouclie e! dont les uiandibul' « soni sans dentelures sensibles à Isur partie interne {^pnyez ScArrÈBE), les genres Oxyslome,0xygna- llie et Canipiodtmte se dislingueiil par leurs mau- dibules avancées. En outre dans les Oxyslomes le dernier article des quatre palpes extérieurs est conformé d'une manière ôillérente , celui d^'j m.ixillaires étant cylindrique, tronqué au bout, tandis que d.ins lei labiaux il est poiniu à i'extré- miié. Les Oxygnallies ainsi que les Camplodon- tcs ont le dernier article des palpes labiaux cylin- drique. Antennes moniliformes, de onze artices, le premier presque cylindrique, aussi long que les deux suivans réunis. — Labre peu avancé , coupé presqua s C A presque carrément en devant. — Mandibules peu avancées, sans aucunes dents à leur partie inté- rieure.— Mâchoires i:toc\\aQs a leur extréinlté. — Palpes extérieurs ayant leur dernier article en fuseau ; les maxillaires de quatre articles , les la- biaux de trois. — Lèvre avancée en lanf^uetle alongée dont les deux côtés se prolongent eu un petit appendice membraneux. — Tète peliie, alon- [;éc. — Yeux saillans. — Corps alonj^é. — Corselet plus ou moins orbiculaire ou plus ou moins carré. — Ecusson nul. — Klytres plus ou moins ellipti- ques et convexes, recouvrant des ailes. — Jambes antérieures presque toujours palmées. Les insectes de ce genre sont de petite taille; on les trouve ordinairement cacliéô dans la terre ou courant sur le sable dans les lieux humides. On en connoît une vingtaine d'espèces. Leurs lar- ves et leurs métamorphoses nous sont inconnues. Aux divines appartiennent les Scariies suivaus de Fabncius. Syst. Elcut. \°. bipustulatus n". 14. (^Clif. bipustulala.) 2°. arenarius n". l5. Panz. Faun. Germ. fiis. i\h. fig. 1 1 . ( CV/c. arenaria. Faun. franc. Coléopt. pi. 2.. Jîg. 2,. Encjcl.pl. Z56.Jig. y.)' 5°. ihoracictts n". iti. {^Cla>. thora- cica. Faun.Jranç. Coléopt. pi. 2..Jig. 3. ) 4°- git>- bus n". 17. l'â^z. Faun. Gerni. J'as. 5. fig. i. {Cliv. gibba.') Encycl. pi. 356. /?o- 7- Ces deux dernières sont des Dischirius pour M. Bonelli. MORION , Morio. L^t. Dej. {Spéc. ) Scarites. Pal.-Uauv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , •ectioa des Feulamères, famille des Carnassiers, tribu des Carabiques (division des Bipartis). Parmi les Carabiques-Biparlis dont le menton articulé laisse à découvert une grande partie de la bouche et qui ont les jambes antérieures non pal- mées , les antennes moniliformes et le corselet presque carré, le genre Ozène se dislingue de celui de Morion par le dernier article de ses an- tennes qui est plus gros que les autres et comprimé à son extrémité. Antennes moniliformes , plus courtes que la moitié du corps, ne grossissant pas à leur extré- mité , composées de onze articles distincts. — La- bre assez avancé , fortement échancré. — Mandi- bules assez fortes , peu avancées , arquées , assez algues. — Palpes peu saillans ; dernier article des labiaux presque c_yliudrtque , un peu ovalaire , tronqué à l'exlrémiié. — Menton articulé, con- cave, très-furtement échancré et ayant dans son milieu une dent peu saillante, obtuse, presque bifide. — Tête un peu rétrécie derrière les veux. — Yeux assez saillans. — Corps plus ou moins alongé. — Corselet plane, presque carré , plus ou moins rétréci iioslérieuremeni , séparé des élvires par uu éiranj;leinent. — Elytres plus ou moins alongées , plus ou moins parallèles , plus ou moins planes. — Pattes assez fortes, mais point très- grandes ; jambes antérieures s'élargissant vers i'e.\- Hiit. Nul. Int. Tome X. S C A 385 (rémité , terminées par deux épines assez fortes , et irès-échancrées intérieurement , mais sans au- cune dent au côté extérieur j jambes intermédiaires et postérieures simples. Nous n'avons vu aucune espèce de ce genre fondé par iVL Lalreille ; nous en donnons les ca- ractères d';iprès M. le comte Dejean qui en décrit tiiois espèces , deux d'Amérique et l'autre de Java. Son type est le Morion monilicorne (_Morio rnoni- licornis. Harpalas nionilicomis. Lat. Gen. Cntst. et Ins. toni. l . pag. 206. n°. 1 2. Scarites Georgiœ. Pai-.-Bauv. Ins. d'Jfr. et d'Amer. Coléopt. pi. l5. fig. 5. ) Des Etats-Unis , de Cayenne et du Brésil. ARISTE , Aristus. Ziégl. Lat. Bitomus. Bo- NELL. Ziégl. Dej. Scarites. Oiiv. Carabus, Seau- rus. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères, famille des Carnassiers , tribu des Carabiques (division des Bipartis). Les deux genres qui parmi les Carabiques-Bi- partis ont pour caracièies communs : menton ar- ticulé , laissant à découvert une grande partie de la bouche; jambes antérieures non palmées; an- tennes à articles presque cylindriques, sont ceux d'Arisie et d'Apotome ; celui-ci est bien distinct des Arisles par ses palpes labiaux Irès-alongés et encore p'ar son corselet orbiculaire et globuleux. Antennes à peu près de la longueur de la moitié du corps , filiformes , de onze articles , le premier un peu plus gros et un peu plus long que les au- tres, le second plus court que le troisième ; ton.i les autres égaux, alongés , presque cylindriques. — Labre arrondi , échancré. — Mandibules cour- bes , assez fortes, peu avancées, unidentt'es au milieu de leur bord interne, sillonnées au côté extérieur près de la base. — Pa'^f.y filiformes , les labiaux plus courts que les maxillaires exté- rieurs, le dernier article de tous , ovale. — Menton articulé, concave, trilobé. — Corps déprimé. — Corselet séparé de l'abdomen par un étranglement. — Ecusson nul. —Elytres recouvrant des ailes et l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne ; jam- bes antérieures assez fortement échancrées au câlû interne. Ces Coléoptères carnassiers de moyenne gran- deur, ont le corps noirâtre, ordinaiiement très- poQCtué; ils habitent les endroits chauds, secs et sablonneux , se tiennent dans des trous cylindri- ques assez profonds qu'ils creusent à cet ell'et soit dans les crevasses de la terre , soit sous les pierres. Leurs larves ressemblent à celles des Cicindèles et vivent de la même manière. AL le comte Dejean divise ce genre ainsi qu'il suit. l'". Division. Tète assez petite, sensiblement rétrécie à sa partie postérieure (celle de quelques mâles portant une corne dans son milieu et une autre sur chaque mandibule). — Labre assez avancé, notabiCmeul ëthancré. — Yeux trèl-»4>l- Cco 386 S C A lans. — Corselet nlus ou moins cordiforme. — Corps assez alonod. Cette dlvliion renferme i». Ariste calédonien {A. ca/ydonitis.) Faun. fianç. Coléopt. pi. 2. fig. 4- Le m;ilu. Sccintcs cdlydonius. Oliv. Entom. tant. ?i. Sràri/. pag. 10. n°. lO. pi. 2..,/ig. 12. En- cycl. pi. \?)ï.Jîg. 4. Le niàle. 2". DUoiitus^fuh'i- pes. Uej. Spéc. toin. i . pag. 44^. i^A. Juhipes.) 3°. corniUus. id. pas. 440. {^A. corniitus. ) 4°- Dama. id. pag. 442. {A. Dama.) 5°. pilosus. id. pag. 443. (vi. pilosus.) 6°. cordatus. ià. pag. 441- (^- cordalus. ) 2,". Dwision. Tèle très-{!;rosse , (mulique ainsi que les mandibules.) — Labre peu avancé, peu échanfi'é. — Yeux peu sadians. — Corselet pres- qu'en croissant , court, très-érhancré anlérieure- ment pour recevoir la tôle. — Corps ordinairement raccourci. Ici se rangent 1°. Arisic Inicc^pliale {A. buce- phalus. ) Scariles hucephalus. Oliv. Entomnl. lom. 3. Srarit. pag. 12. n". 14. pi. \.fig. 3 et 5. Scaums sulcat'is n°. 3. Fatî. Syst. Eleut. 2". Arisle spliérocéidiale ( ^. sphœrocephalus.) Scàrttes sphœrocephalus. Oliv. id. pag. i5. n". 10. pi. i. /ig. 4- 3°. Dttonius capilo. Oej. Spéc. tom. i. pag. 444- ( '■='• capilo. ) 4". ohsciirus. id. /Woj'. 445-' (^. obscunis.) .')''. ereiiiila. id. /'a^. 447. (^. eremita. ) G°. nitidulus. id. ^c/^. 447. [ ^. nili- diilus. ) « APOTOME, Apotomus HorFïtANs. Lat. Dej. (5"/;^. ) Séantes. Oliv. Ross. Scbœn'. Genre d'insecles de l'ordre des Colc'oplères , section des P;^niauipes, fanidle des Carnassiers, tribu des Caiabicues ( division des Bipartis ). Dans les Carabiqucs de cetle division un aroupe a pour c*iac[ires : inenlon articulé, laissant à découvert une grande parlie de la bouche; jairi- Les anléneu;-es non palmées j antennes conipus'-es d'ariicies presque cjiindriquts. Il ne renferme que deux j^eures : Arisle et Apolome. Dans le premier liis p.dpes labiaux sont courts et le cor- selet est cordiforice ou en croissant. Antennes tilifonncs , Il peu près de la longueur d^ la moitié du corps , couiposces de onze aisicles alongés , presque c_)'laidiiques , le piemicr uu peu jilus ^vind que les iuivaus, le second un peu plus court. — Labre pou avancé. — Mandibules très- peu sjillafiies. — Palpes laliiaux alonj^és , leur dernier article cylindrique. — Menton articidé. — Tête petite. — Yeux saillans. — Corps alonj^é. - — C'orjc'.'f/ globuleu;: , uu |)eu,proloBué poslérieu- reir.eut , si'|)jré des élyties par un éirauj^leuienl. — Ecusson nul. — Llytres [dus lars^e.i que le cor- selet , as»ez alongées , convexes , arrondies poslé- rieui'ouicnt , recouvrant tout l'abdomen. — Pattes de longueur iiio^cnne; cuisses uu peu renflées, *urloul les antérieures. Jambes de devant écliaii- ' fcéc» an'-TÎ-iiearenient à leur côté interne. S C A Les Apotomes paroissent aimer à se réunir ; on les trouve sous les pierres. Ces insectes sont petits ; les deux espèces connues appartiennent à l'Europe méridionale. 1°. Apotome roux t^A. nifus.Vtti. Spéc. tom. l. pag. 45o. Séantes ru/us. Ross. Faun. Etrusc. tom. 1. pag. 229. n". 572. pi. ^.Jig. 3. Oliv. Entom. tom. 3. Sçarit. pag. i5. n". 18. ;;/. 2. //g. l3. a. h.) D'Italie et d'Espa>;iie. 2°. Apolome les- tacé ( A. testaceus. Dej. Spéc. tom. i . pag. 45 r .) Delà Russie méridionale. (S. 1''. et A. Serv.) SCARTTIDES, Searitides. Nom donné par M. lî.jnelb à sa quatorzième famille des Cara- biqups, dans lacpielle il ne fait entrer que les gen- res Scarile , Clivine et Discbiiie. M. le comte Dejean (^Spéc.) reprenant cette dénomination, l'applique aujcuird'liui à la division des Carabi- ques de M. Lalreille, tpii avoit reçu de ce dernier le nom de Bipartis. IM. Dejean en lorine une Iribti qui renfcinie exactement les mêmes genres que la division des Bipartis Lat. C S. F. et A. Sei\v. ) ' SCATIIOPHAGE, Sealhophaga. ^Meig. Lat. Musca. LiNN. Geoff. De Géer. Fab. Oliv. (£n- eycl.) Fanz. Pyropa. Illig. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Athé ricères , tribu de» iMnsiides (division des ScalliopLiles). Cinq «genres de cette division ont pour carac- tères communs : toutes les pattes simplement am- biualolres j antennes insérées entre les jeux. Tête point prolonj^ce de chaque côté en manière de cornes. {^Voyez Scatuophiles. ) Les Anibomjies se distinguent facilemeiil par leurs ailes assez courtes , déjiassant de peu l'abdomen , ainsi ijue par leurs _^'eux se touchant l'un l'auiie dans les niales. Les iMosilles par leur tète creusée posté- rieurement et point du tout convexe dans celle partie ; les Tbjiéophores ont leurs cuisses posté- rieures grandes et ainsi <]iie leurs jambes, ar([uée» eu dcbor- ; cnlin les S|)liérocères ont le dernier article des antennes s|)iiérii|ue , leurs cuisses de derrière larges et comprimées , les jambes, posté- rieures n'ayant qu'une seule épine terminale, la- quelle esl un peu crochue. Antennes insérées en'tre les yeux , presque con- tinués a leur iiase, pins courtes que la lace anté- rieure de la tête, de trois articles; le dernier inlinimcnt plus long que le second, en carré- long, muni près de. sa base d'une soie longue, biiirliculée , son premier arlicle fort court, le se- cond velu , s'amiucissaul notablement de son mi- lieu à son extrémité. — Hypostome creusé. — Tivnipe très-disliiicte , de loiigueur moyenne , mcmbianeuse , rétractile , terminée par deux grande s lèvres et cachée dans le repos. — Palpes grands , avanués , un peu en massue aplatie , velus. s C A — TSte fransverse, presque cnnique en devant, arrondie pnsti'rieuremenl. — yeujc •^ranJs, siiil- laos . écariés l'im de l'aiitre dans les deux sèves. — Trois ocelles placrs eu Iriangle sur le verlex. — Corps a%sei aloOp^é, ordin.iiiemenl velu. — Cor- selet muni de I()ng;s poils roiiles, ainsi que la lêie, l'écusson el les patles. — Eciisson ^raud , avancé, coni([ue. — Ailes grandes, longues, cnucli<;es l'iiue sur l'aulre dans le lepos. — Cuillernns pe- tits. — Btiliinciers nus. — Abdomen alongé , pres- que conique. — Pattes grandes, cuisses Ioniques, assez {^rêlci; jani!)es pustérieûies niutiies à leur exlréuiilé île deux épines droilcs : taises ayant leur premier article presiju'aussi long que les quatre autres pris enseuible ; ceux-ci éj^aux en- ti'eux, le dernier leruiiué par deux crocliets grêles, «impies, et par deux peloiles grosses, assez lon- gues, velues en dessous. Le nom de Scailiopliage formé de deux mo's grecs dont la signilication est : mangeur d' ordures , a été donné à ces Diptères en raison de leurs ha- Intudes. L"espèie la plus coimnuuf (5. steirora- ri/i) a été oljservée par Réauuiur j c'est de lui -ci sont oblongs ; ils ont à l'un de leurs bouts deux ailerons qui s'écartent l'un de l'autre comme deux peines coines. A me- sure que la femelle pond un œuf elle le pique dans la ficnle et elle l'y fait entrer- Deux panes de Scatliopliages ayant été mises le smr dans un poudrier, étoient encoie accouplées le lende:nain vers dix heures cjuoique la iîeiite pa. ûl piqtiée de beaucoup d'œuf> j les temelles avoient donc: pondu et s'étoit ut réaccouplées depuis ; elles conlinurrent ce manège pen laiit quatre à cinq jours qu'elles vécurent. Les (i;ufs ont besoin pour éclore d'être environnés d'une matière molle el liuuiide, car ceux que Réaumur fit re'ireret pi icer sur un pa- pier se ridèrent el se desséclièrent en inouïs de douze lieures j cependant l'œuf ne doit être plongé qu'en partie dans les excrémens, car si le bout par où la larve doit sorlir en éioit couvert, elle seruii siill'oquée dans l'instant où elle vuidioil paroilre au jour, délies observées par notie aiHeur éloient provenues d'œiil's pondus vers le 8 d'oc- tobre j ces larves entrèrent en lerre |)mir passer à 1 état de nymphe S'uis leur propre peau qui se dure 11 et leur sert de coque. L'insecte parfait pa- rut à la lin du même mois. Aux Scathophages appartiennent les Mouches suivantes de ce Dictionnaire: i". scybalaire n". 112. Miisca scytialuria n", i ig. VATi.'Syst. Aiitl. (^Scathoph. Sij />alaria^ l, AT. ) a», stercoraire n". 1 l5. {S. Stercnntna ). Musca steivoruria n". 120. Tab. td. f^Scatlinph. vnlg Fab. Sysl. Antl. Sca- thoph. merdaria. Lat. (S. F. et A. Serv,^ SCATIIOPHII.ES, 5'rrt^Ao;D/ij7cr. Sixième'dlvi- sion de la tribu des IViiiscides , i'aniilîe des Aihéri- cères , preniièie section de l'ordre des Diptères , établie par M. Laircillc dans ses Familles natu- relles ; elle oll're pour caractères : cuillerons pe- tits, balanciers nus , ailes coik liées sur le corps , antennes plus courtes que la face de la tête , celle-ci presjue globuleuse on transverse. Cette division dont le nom tiré de deux mots grecs signifie : aimant l'ordure , se partage aiiwi : L Yeux et antennes silués à l'extrémité de deux iirolongeniens latéraux et en Ibnae de cornes de la t^ie. Diopsis. II. Tête point prolongée de chaque côté en manière de cornes pcrtan^ les yeux et les antennes. A. Antennes insérées entre les yeux. a. Pattes antérleui'es ravisseuses. Ochtère. b. Toutes les pâlies sitcpleraent ambula- toires. Anthoinyie, Mosil'e . Scatliopbage, Tbyréophoie, Sphérocère (i). B. Antennes insérées près de la cavité buc- cale. Phore. (S. F. et A. Serv. ) .SCATHOPSE, Scathopse. Geoff. Lat. Meig. Fab. Macq. Tipula. Linn. De Géer. Ceiia. 8co- poi.. Bihio. Oliv. {^EncYcl.^ Genre d'insecies de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille de? iN'rmncères , tribu des Tipulaires (division des Florales). Ce genre a été fondé par Genllroy et adopté par les auteurs subséipiens. M. Laireille le plice dans la division des Tipiilaires<(ju'il nomme les Flomles {i>oycz Tipulaires). Des sept genres qui la com- posent, deux , savoir : Cordyle el Sunulie n'ont point d'ocellci ; parmi les genres qui en sont pourvus les liibionsel les Aspisies ont au plus neuf articles aux antennes; dans les Penthélries ainsi que dans les Dilophes les yeux sont enlifrs, en outre ce dernier genre se dislingue parn.ilemcn; de celui de Scathopse par la pinlie ai-.téiie'irc de son corselet garnie, ainsi que l'extrémité des jambes antérieures, d'une couronne d'épines roidts. Nous avons dit au mo: pENTuiTBiE que les an- tennes des Dilophes n'.tv<,ieiil q.ie ntul articles d'après M. Latieille qui U2 leur donne quer ce ( I ) M. Latreillc pense que Ifs genres Kopalomcra et TVnw'a de M. Wicderainn je clijjtu: d^us cctie subdivision. C ce ï 388 S C A nombre daiu son Gênera ainsi que clans ses Con- sid^alions ; il esl reconnu aujourd'Lui qu'il y en «onze; au reste il esl irès-diflïcile de compter exactement le nombre des articles des antennes dans des insectes aussi petits. Antennes avancées , épaisses, cylindriques , in- sérées en avant des yeux, perfoliées , composées de onze articles, le dernier i;l>buleux. — Trompe très-courte, bilabîée. — Palpes cachés. — Tête petite , arrondie. — Yeu.x réniformes. — Trois ocelles distincts , disposés en trianj^le sur le ver- tex. — Corps oblon^. — Corselet aloiigé, convexe. — Ailes grandes, coiicliées sur le corps dans le lepos. — Abdomen larj^e , très-obtus au bout. — Pattes courtes , sans épines ; tarses gros , cylindri- ques, munis de deux petits crochets et d'une peloUe. Le nom donné aux iiistfcles de ce genre est liié d'un mot grec qui signifie : ordure. Ces Diptères de couleur ordinairement noire sont de très-petite taille; leurs larves et leurs nymphes n'ont aucun organe de locomotion ; celles-ci sont nues. I^es Scathopses fréquentent les troncs d'arbre et les murs humides ; ils vont aus'.i quelquefois sucer le miel des (leurs. L'espèce la plus commune vit dans les Ijlrines et dans les lieux sales ; c'est là aussi que l'on trouve sa larve. L'insecte parfait quitte peu ces mêmes lieux et s'y accouple. M. Meigen décrit huit espèces de Scailiopses ; la suivante est nouvelle , et nous la donnons d'après M. Macqiiart qui vient de publier un ouvrage remarquable sur les Tipulaires du nord de la France. I. ScATHOPSE majeur, S. major. Scathopse thoracis laterihus argenteis. Scathopse major. Macq. Ins. Dipt. Tipul.pag. i3. n°. 2. Longueur 2 lig. D'un noir velouté ; côtés du corselet argentés antéiieureinent ; partie des jam- bes et des tarses blanchâtre. Des euvirons de Lille. Il y est rare. On rapportera à ce genre: 1°. Scathopse noté, S. notata. Meig. T>ipt. d'Eur. tom. 1. pag. 5oo. n°. I. — Macq. Ins. Dipt. Tipul. pag. i3. n". i. C'est le Bibion ordurier n°. 10. de ce Dictionnaire. (Uyaune petite ligne blanche sur chaque côtédu corselet et les antennes ont onze articles. ) 2°. Sca- thopse llavicolle, S.Jlavicollis. Meig. id. p. 3o2. 71°. 8. Il se trouve aux environs de Paris sur les fleurs. Nota. Fabricius , Syst. Antliàt. , décrit trois espèces comme étant de ce genre , mais celles qu'il nomme nptans n". 2. et maculata n". 3. apparlienneut aux Simulies. Le S; alhopse du Buis de Geoffroy n'est pas de ce genre. AL Latïeille présume qu'ii fait partie des Cécidomyies. DILOPHE, Dilophus. Meig. Lat. Macq. ///,-- tea. Fab. Bihio. Oliv. {EncjcL) Tipula. Linn. Genre d'iinsectes de l'ordre des Diptères, pre- S C A mière section, famille des Némocères , tribu dei Tipulaires (division des Florales). Sept genres composent celte division. ( Voyez Tipulaires. ) Ceux de Corcyle et de Simulie sont sépares des autres par l'absence d'ocelles. Les Bi- llions, les Aspistes, les Penth et ries et les Scathopses ont leur corselet mutique '^t leurs jambes anté- rieures dépourvues d'épines disposées en couronne. Antennes avancées, cylindriques, perfoliées , composées de onze articles, les quatre derniers peu distincts. — Trompe courte, bilabiée. — Pa/- /'Cj- avancés , recoui'bés, de cinq articles , les deux premiers courts , cylindriques , le troisième plus long, élargi à son extrémité; les deux derniers plus longs c[ue les précédens , cylindriques, — Tète petite et aplatie dans les femelles, grosse et arrondie dans les mâles. — Yeux entiers , velus ; très-petits, ovales et espacés dans les feme'les , gramis , arrondis et réunis dans les mâles. — Trois ocelles distincts , disposés en triangle sur une émi- nence du verlex. — Corps court , assez gros. — Corselet convexe, muni à sa partie antérieure de deux rangées de petites épines deniiformes. — Ailes de la longueur de l'abdomen. — Abdomen alongé , linéaire dans les mâles, un peu renilé dans les femelles. — Cuisses ayant un sillon lon- gitudinal. — Jambes antérieures »ermiuées par une couronne d'épiues; leur milieu oflrant aussi (juelques épines à sa partie extérieure; premier article des tarses long ; les sui vans allant en dimi- nuant de longueur, le dernier terminé par deuz crochets et une pelotlc trifide. Ce genre qui paroîi avoir les mêmes mœurs que celui de Bibion, a été démembré de ce dernier par M. Meigen ; il l'a nommé Dilophus , de deux mots grecs qui signifient : double peigne en raison des deux rangées d'épines que l'on remarque sur le corselet. Cet auteur en décrit cinq espèces j la plus commune est le Diiophe de février, Dil.Js~ brilis. Encycl. pi. l&Çs.Jig. 49- Femelle. Dilophus vulgaris. Meig. Dipt. d'Eur. tom. I. pag. 3o6. n°. I. Macq. Ins. Dipt. Tipul.pag. 19. n°. i. Ti- pulajebrilis. L1N5. Hirteafebrilis. n°.l7i. FAB.Syst. Antl. (eu retranchant le synonyme de Geollroy ). C'est probablement aussi le Bibion nègre u°. g. du présent Dictionnaire. ( S. F. et A. Serv. ) SCATOPHAGE. Scatophaga. Fab. {Syst. Antl.) Les Diptères que Fabricius pl.ice dans ce genre doivent être répartis dans plusieurs autres; ainsi nous signalerons comme appartenant à celui de Télanocère Lat. \esScatophaga marginataa°. l. nijifrons n". 7. graminum n". b. obliterata n". y. reticulata n". 12. et stictica n". 10. Le genre Os- cine Lat. réclame les Scatophaga nigripennis a°. 6. et marmorea n°. 27. La Scatophaga rujipes a". 18. et la Baccha sphegea n°. i. de Fabricius, ue forment qu'une seule espèce; c'est le Sepedon palustris Lat. Voye;:, SÉpédon. (S. F. et A. Serv.) s C A SCAVmE, Scaunts. Fab. Oliv. (Entom.) Lat. IIebbst. Genre d'insectes de l'ordre des Coli'oplères, section des Ht'léromcres (premit-re division), famille des Mtlasomes, Iribu des Pimdliaires. Parmi les genres Je celle Iribu dans lesquels le menton ne recouvre point la hase des mâ- choires {ynrcz PiMÉLiAiREs) , ceux de Woluris, Psammode, Tai;(?nie et Siîpidie se dlslinguent par le dernier arliclc de leurs anienncs , lequel n'est pas sensiblement plus grand que )e prt'cé- dent ; en oiiire, le second de ces genres aie labre écbancré et la lèvre bifide. Antennes lili formes, de onze arlicles , les deux premiers, mais surtout le second, petits; le troisième plus long que cl'acun des sept suivans; les premiers de ceux-ci un peu coniques, les der- niers ovales-f;lobuleux ; ie onzième un peu ob- conique , pointu à l'exlrémilé , de la lonj;ueur du troisième, et par conséquent beaucoup plus long que le dixième. — Xt//i/T? coriace, avancé, transver- sal; son bord antérieur entier, cilic'. — Mandibules courips, cornées, à peine l)ifides à l'extrémité. — Mâchoires droites , cornées , bilides , dilatées ei comme tronquées à leur extrémité. — Palpes maxillaires presque filiformes, plus lon^s que les labiaux, de quatre articles; palpes labiaux de trois articles prescju'égaiix. — Menton de gran- deur movenne, en carré transversal , entier, ne recouvrant pas l'origine des mâchoires. — Lan- guette nue, entière. — TeVe plus élroile (pie le corselet. — Co/}C>.y ovale-oblong. — Corselet ^omi rebordé, tronqué à ses bords antérieur et posté- rieur, les latéraux arrondis. — Ecusson petit. . — Elylres soudées ensemble , emiu-assant lescôlé»^ de l'abdomen, s'aloni;eant en pointe mousse. — ■ Ailes nulles. — Abdomen ovalaire. — Pattes fortes; "cuisses antérieures assez grosses, ordinai- re-nenl munies d'une ou de deux épines ; jambes raboteuses, les antérieures souvent un peu cour- bes; tarses filiformes, leur premier article plus grand que les iaternriediaires , le dernier le plus long, de tous. Ce genre a été créé par Faljricius qui y intro- duisit mal-ii-propos sous le nom de Su/catus un Cjrabique du geuie Arisle. Le petit nombre d'es- pèces qu'il contient liabiteut les contrées voisines des bords de la Méditerranée : elles se plaisent dans les sables ou parmi les jlécombres et les pier- res ; leur démarche est pes.uite; les sexes dillerent l'un de l'autre par le plus ou moins de tuber- cules aux paUes antérieures ; les individus les mieux armés sont-ils du sexe féminin':* M. La- treille est de cette opinion {Dict. d'hist. nat. Z". édition ). Ce genre renferme : \°. Scaure triste. Encyl. pi. lOJô. /ig. 7. S. tnstis. Ouv. Eniorn. ioni. 3. Scaur, pag. 4- '*"■ !• P^- •^- fig- '• 2°- Scaure âtre , S. atratusn", i. Fae. SysC- Elcut. 3°. Scaure strié, ' vail S C E 389 s. striatus n». 2. Fab. id. ( Encycl. pi. 1 £i^-Jig. 4-) 40. Sca'ui-e ponctué , S. punclalus n°. 4. Fab. id. (S. F. et A. Ser%.) SCÉLION, Scelio. Lat. Ceraphron. Jur. Spi- NOL. Genre d'insectes de l'ordre desllyménoplères , section des Térébraus , famille des Pupivores , tribu des Oxyures. Parmi les Oxyures , les genres Béthyle,Dryine, Anléon, Hélore, Proeloirupe , Cinèie et Bélyte ont des cellules brachiales aux ailes supérieures j les Diapries ont leurs anlennes insérées sur le front; dans les Céraphrons et les Sparasions les palpes maxillaires sont saillans ; les Plalygasires n'ont point de cellule radiale aux ailes supérieures et les Téléas ont leurs anlennes de dou/e arlii les, ce qui éloigne tous ces genres de celui de Scé- lioii (l). Antennes insérées près de la bouche , filiformes dans les mâles ; plus courtes et grossissant insen- siblement vers l'exlrémilé dans les femelles , com- posées de dix articles distincts. — Mandibules bidentées à leur extrémité. — Palpes maxillaires point saillans, .de trois articles au moins , les la- biaux de deux. — Tête globuleuse, un peu trian- gulaire. — Trois ocelles placés en devant du front, sur sa partie supérieure , disposés en triangle, trts- écartés. — Corps alongé. — Prothorar court, transversal. — Ailes supérieures n'ayant qu une seule cellule (la radiale). — Abdomen aplati. — Pattes de longueur moyenne. Ces très-petits Hyménoptères vivent probable- ment dans des larves pendant leur premier état. I Le type de ce genre dû à M. Latreille est le bcé- lion rugosule , S. riigosnlus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni. 4. pag. 32. n°. i. (S. F. et A. Sebv.) SCÉNOPTNE, Scenopinus. Iji^T. Fab. Meig. Musca. LiNN. Scop. Oli. {Encyl.) Nemotelus.Ds. Gf.er. Panz. Cona. Schellkmb. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Athéricères. BL Latreille en créant ce genre le plaça parmi les Muscides et l'y avoit maintenu jusqu'à la pu- blication de ses Familles naturelles ; nous avons toujours pensé que par ses anlennes privées de soie il ne devoit pas appartenir à cette. tribu; notre manière de voir a été celle de M. Meigen , qui dans son quairicine volume des Diptères d'Eu- rope admet pour lui une famille particulière qu'il nomme les Scénopiniens. Voyez ce mot. Antennes rabattues , de trois articles , les deux premiers courts, le troisième alongé, comprimé, (i) Cccie comparaison est établie d'après je nouveau tra- it de M. Laiteule dans ses Famillei naturdUa. 3fj)o S C II en carré-long, comme tronqué à son eTli;t'milé, n'ayant ni soie, ni slylc. — 'l'io/iipe rétt:ic.h\e , ca- cli(?e dans le repos ; >es lévris un peu velues. — Palpes extérieurs ;i lu trompe, allant en grossis- tant vers leur entréniité qui elnpart de ces segnuns martjués d'une ligne Irans- verse enfoncée. — Pattes de Luigueur moyenne ; premier article des tarses lieaucoup plus \oa--' que les autres, le dernier terminé par deux crochets et munis d'une pelotte bilide assez forte. Les Scéuopiiies se pLiisent à voltiger sur les murs exposés à un soleil ardent ; ils enlroul quel- quefois dans les apparteir.ens et s'y liNent sui les vitres où ils restent , sans s'écarter dans les autres parties de la chambre. L'absence du so'eil seuible leur ôter le désir de se mouvoir. Leurs larves nous sont inconnues. iVl. Meigen en décrit onze espèces dont la plus grande n'excède pas trois lignes. Le noir est leur couleur dominante. Ou raiiporLera à ce genre : i". la Mouche fenes- irale n°. 02. pi. 7ii)5. Ilg. I. de ce Dictionnaire. Scenopinus Jeneslralis. L'individu décrit est un maie; la femelle n'a pas 3e stries blanches Irans-' veisales. 2°. Scenopinus rugosus n". 2. F.-.b. S\st. A/itL 7i". Scenopi7ius seiiilis n°. 3. Fab. id. 4". Ne- riiuteltis niger. De Géer. Ins. loin. 6. pi. Q./ig. 5. Scenopinus niger. IWeig. (S. F. et A. Seuv. ) SCÉNOPINU-.NS, Scenopinii. M. Meigen dans ses Diptères d'Europe nomme ainsi sa di.\-iieu- vième famille et lui donne pcuir. caractères : aii- tennesrabattuos , de trois articles, le dernier ob- tus, sans soie. Trompe cachée. AI)domen composé de huit scgmcns. E le ne ci ntieiit que le geuie Sc^nopiue. (,5. F. et A. Sehv. ) SCHIZOPODES, Schizopoda. Latr. M. Laireille désigne .sons te nom {Fain. mit. du Règne cinnfi.) l.i huiiième inbu de ta famille des Macroures, ordre des Décapodes. Les crustacésqiii la composent tiennent siius quelques rapports dts Slomapodes, des Amphipoiies et même des En- lomostracés. Les femelles portent leurs œufs à la base inférieure du iirc-abdoinen. Tous les pieds de ces animaux sont foibles, liiifomies, sim|ileuieni propres à la iiaraiiun, et soit accompagnés d'ua S c I long appendice latéral, soit profondément bifide» ou muliitides à leur extrémité; aucun d'eux n'est terminé par ce renllement que l'on a désigné sous le nomde/?Ji/my le crochet terminal est très-pelii. Dans ceux dont les pieds ont un long appendice , ces organes paroissent former quatre rangées lon- gitudinales, dont les deux latérales se composent de ces appendices. BI. Latreilie divise celte tribu ainsi qu'il suit : L Post-abdomen terminé par une nageoire à cinq feuillets. Les genres Mulcion, Mrzis , Cbytops. II. Appendices latéraux de l'extrémité posté- rieure du post-abdomen en forme de stj lets. Les genres Nébalie, Zoé, Condyluue. Voyes tous ces mots. ( E. G. ) SCIARE, Sciara. Fab. Cet auteur dans son Systenia Antluit. donne ce nom à un genre de Diptères qu'il compose d'espèces qui auparavant liguroieul dans ses genres Hirtea et Rlitigio. Le» autres sont nouvelles poui lui. Ces espèces a|)par- lienncut à divers ^^enies, ainsi : 1°. les Sciiira Tho- nioe n'' . I , inorio n°. 2. lont pariie des Molobrt» Lat. 2°. les Sciant lineata x\°. 3. nigncornis n". 4, sont des Platyura Meig. 3°. les Sciara striait» n°. 5, liinata n°. 6. apjiariieiineiit aux Myceto- phila Meig. 4". les Sciara fuscatJ a°. 7, punc- tata a°. l3, cincta u". 1 5. son. des B.hyphus'HiiAa. (S. F. et A. Serv. ) SCIAUE , Sciara. Meig. Ce genre de Diptère» est le rnèuie que celui de Molobre de M. Lali aille. .yoye;^ la Table alphabétique. ' (S. F. et A. Sert.) SCIOPUILE, Scinphila. HoFFir. Mei6. Lat. Macq. Asinduluni. Lat. ( Gencr. ) Tipula. I''ab. Genre d iusecies de l'ordre des Diptères, pre^- mière section, fauiille des Némocères, tribu dti Tipulaires (division des Ffiugivores). Dans celle division trois genres se distinguent par Ls caractères suivans. [^T''oyez Titulaires. ) Yeux entiers : museau point rostrilbrme : antenuea de la même grosseur ou plus menues vers le bout', grenues , nnueuses ou perloliécs. Les Campylo- niyzcs sont distinctes par leurs antennes composéet seulement de quator/.e articles, et les Platyures tpii eu ont seize comrtie les Sciopbilcs , n'ont j-oint leurs jambes épineuses et leurs aiics u'olhent pas de petite cellule carrée. Les caractères de ce genre fondé par M. H 11- mansegg et dont le nom vient de deux mots grecs dont le sens est : qui aime l'ombre , sont exposés par M. Meigen de la manière suivante. (M. f^a- treille ne les a pas encore développés. ) Antcjines avancées. On peu comprimées, gre- nues, pic'scpie de même grosseur dans tonte leur éiieiiTlue, composées de seLze articles, les deux s C I pvfmiers courts , cupnlaires , Telus , les autres pubcsicDS. — Bouche point a1oMf!,^c — Paipes avances, recourbés eu dedans, ailuuU's j «es ar- ticles paroissaiit être au uonilne de quatre. — Tète presque spliérique. — JVu.r ronds ou un peu alou- ^('S. — Trois ocelhs placés en Irianf^lc sur le liaut du front, rapprochés, iuéu;aux enir'eux, celui du milieu très-petit, souvent à peine visible. — Cor- selet ovalw. — MétiilhoniJc coupé presque droit. — Ailes ofliant une cellule ordinairement très- peille, carrée, placée à peu de dislance de leur tord extérieur. — Biilariciers nus. — Abdonieri composé de sept seu;mens , quelquefois un peu dilaté poslérieuiement dans les leu:elles, };rêle et c^ lindricpie dans les mâles. — Hanches aloni;ées. — Jambes garnies latéralement de petites épiucs, ea ayant deux fortes à leur exliémilé. Les mœurs de ces Diptères ne nous sont- pas connues ; suivant M. lVleif!,en on les trouve ordi- naiicment dans les bois ; il est probable que leurs larves vivent dans les cliampif^nous. Il y en a quatorze espcces de décrites j ou peut les partager ainsi qu'il suit. irc. Diinsion. Deux des cellules qui aboutis- sent au bord postérieur de l'aile longuement pé- liolées. !''«. Subdivision. Cellule carrée de forme longue et étroite. A celte subdivision appartiennent les Sciophila striata n". i . lab. g. (ij;. 5. el Itneola n°. 2. Meig. liipt. d'Eur. toiti. \. pag. 246- 2^. Subdivision. Cellule carrée assez large. On placera ici les Sciophila fîinbriata n". 5 , annulala n". 4, cingulata n°. 5 , punctuta n". 6. ( Asiiiduluni punclaluin. IjAT. Cen. ) iiiaculata n°. 7. ( Tipula plalyura x\°. 46. Fae. Syst. Antl. J tnarginata ii". M) ,ferrliginea n". g, orna ta n°. 10, et colluris a". 11. Meig. o". Subdivision. Cellule carrée très-petite. T. a Sciophila hiria n°. 12. Meig. est de celte subdivision. ':l'. Division. Une seule des cellules qui abou- tissent au l.'ord posu'rieur de l'aile longuement jiélu'lée. Ce lulc carrée Ircs-pclile. Rapporlez à cette seconde division la Sciophila yilripeiiuis n.°. 13. Meig. Nota. Nous ne pouvons déiermiiier à quelle division appartient la ^c/o^'/i//«/«jCrt u". 14. du même auteur. (S. F. et A. ^euv. ) SCIRE, Scirus. IIebm. Hermaun lils donne ce nom à un genre d'Arach- nide déjà établi par Lalreille , sous le nom de Bdelle. Ce mol n'ayant pas été traité à sa lettre, nous allons donner ici les caractères de ce oenrc. Jl appuriieut à l'or Jre des Tracliéennes, famille S c I 39 J des Tiques, et est ainsi caracténsé : liuit pieds aniquemenl propres à la marche.; bouche consis- tant en un suçoir avancé, en forme de bec coni- que ou en alêne; palpes alongés, coudés, avec des soies ou des poils au bout ; qua' re yeux; paltes iioslérieiires plus longues. Les Batlles se diilin- "uenl du genre Acaïus par l'absence des mandi- bules , et des Smaris qui eu sont comme eux pri- vés, par l'alongenient de leurs palpes, le nombre de leurs yeux et la plus !;vande longueur des pat- les posiéiieuies. Us se dislioguent des Ixodts et des Argas par l'existence des yeux. Os Arai-hnides ont le corps Irès-mou , le plu» souvent de couleur rouge; ils sont vagabonds el se rencontrent dans les lieux humides , sous les picnes , les écorces des arbres el dans les mousses. L'espèce qui sert de type au genre est : La Bdelle rouge, B. rubru. — Bdelle ronge. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. toni. V,. p. 57). pi. ^"jjig. 7. — Précis des car. etc. p. 180. — Oeil. Crust. el Ins. toiii. \. p. 164. — Cuvier , Règne anini. torn 3. /). 121. — Bdella ntbra. Lam. Aniin. sans vert. p. 17g. — Scirus vulga~ ris. Hermann , Méin. Apt. /O. lii . pi. O.Jig. 9, et pi. g. S. Ployez pour la description el la suite de la synonymie, le n°. 41 du mol Mute de ce Dic- liouuaire. Rapportez encore à ce genre les espè- ces décrites par Hermann smis. les noms de Scirus longirostris , latirostris ci setimstris. (E. G.) SCIRTE, Scirtes. Illig. Lat. Cyphon. Patk. Fab. Chrysomela. Linn. Allica. Oliv. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères , famille des Serricornis (Malacodermes) , Iribu dos Cébiioniles. La seconde division de celte tribu a pour ca- raclères : mandibules peu ou point appareilles; palpes maxillaires terminés en pointe. Corps prea- (jue liémi.-.phérique ou en ovoïde court , bombé. Antennes simples, de onze articles. ( Voyez Cé- buionites, article Sebhicornes. ) Quatre genres viennent s'y placer, savoir: Nyctée et Eubrie ipû ont tous les articles des tarses entiers , Klode, dont les pâlies postérieures sont simplement ambulaioires , les cuisses minces et les jauiLes presque muliques; enlia les Seules distingués par les caractères suivaiis. Ces Coléopières ont comme les Elodes le pénullièine article des tarses bilobé ; et eu opposition avec eux, les pattes postérieures propres à snuier, les cuisses de celles-ci ren- lléeset leurs jambes leriiiinées par une forte éjjine. A cela près les autres cniaclères générujiies son! ceux des Clodes. Voyez ce mot, ariiele sui- vant. Les inspcles de ce genre d'ml le nom vicnl d'un verbe grec qui signifie sauter, sont de couleur sombre et se lienneut sur divei=es piaules daus les endioils humides et aquatiques. Les espèces sont peu nombreuses. Nous citerons les siiivanles : 1»; A'.tise hémisphérique n". 44. de ce Diclioanaire, 392 SCO Scirle lit'misph(5|-ique , Sciiies hemi.-pTiœricus. {Rlodes hemisphœ.rica. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni. I. pag. 2j4- "°- '■'• Cyphon heniisphœricvs. Encycl. pi. SSg. fig. 18.) 2°. Scii(e orbi(nilaire , Sciries orbicutaris. {^Altica orbicularis. Panz. Fiiun. Gerni.J'as. 8. fig- G. Suh notnine orhicu- lata. Cyphon orbicularis. Schœn. Synon. Ins, totn. 2. pag. 323. n". 9.) 3°. Scliie arrondi, Scirtes orbiculatus. ( Cyphon orbiculatus n». 8. Fab. Syst. F.leut. ) De la Caroline. ÉLODE, jF.lodes. Lat. Cyphon. Paye. Fab. Cistela. Panz. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , seclion des Penlamères , famille des Serricornes (Malacodermes) , tribu des Cébrioniles. M. Lalreille pariaj^e cette tribu en deux divi- sions, la seconde a pour caraclèies : mandibules peu ou point apparentes. Palpes niaxillairos ter- minés en pointe; corps presque hémisphérique ou en ovoïde court, bombé; antennes simples, de onze articles; elle se compose des genres Nyc- tée , Eubiie, Elode et Scirte. Les deux premiers sont distincts des autres par les articles de leurs tarses tous entiers ; celui de Scirte a les pattes postérieures propres à sauter^ leurs caisses étant renflées : les deux dernières jambes sont armées d'une épine forte et terminale. --^/2/e/!/2e.j filiformes, simples, plus longues que Iq corselet , composées de onze articles cyliudro- coniques , le second le plus court de tous. — Man- dibules entières , couvertes par le labre. — Palpes Jililormes , !e dernier article des maxillairefs pres- que cylindrique, terminé en pointe: palpes la- ])iau> paroissanl comme fourchus à leur exlréuiiié. — Corps ovale-arrondi, généralement bombé et mou. — Corselet demi-circulaire , transversal , plus ^arge postérieurement. — Ecusson distinct, trian- gulaire. — Elytres flexibles, recouvrant des ailes et la totalité de l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne , sinipleme il ambulatoires; cuisses point iPntlées. Jambes terminées par deux épines à peine apparentes : tarses filiformes, leur pénultième ar- ticle bilobé. On trouve ces insectes sur les plantes qui se plai- sent au bord des eaux et dans les marécages, c'est ce qu'indique le nom à' Elode tiré d'un mot grec qui signifie : marais, he^ espèces connues sont d'Eu- rope ; leur taille est assez petite. Nous indique- rons celles-ci: i". Elode paie, Elodes polhdus. Lat. Gen. Crust. et Tns. tant. i. pag. 203. n°. i. pl.'j.Jig. 12- {Cyphon pallidus a", i. et Cyphon /lieluntirusn". b. Fab. Syst. Eleut. Celui-ci n'étant qu'une variété de l'autre. Encycl. pi. ZS^. fig. i3.) a". Elode gris , Elodes gnseus. {Elodes /uscescens. Lat. Gêner. Crust et Ins. toin. y. pag. 253. n". a. Cyphon gnseus n°. 3. Fab. Syst. Eleut. Schœn. Synon. 1ns. tom. 3. pag. 022. n°. 5. ) 3°. Elode livide, Elodes Iwidus. Cyphon lit'idus a", a. Fab. SCO ' Syst. Eleut. Schœn. Synon. Ins. tom. 2. pag. Sai. n". I. (S.. F. eiA. Serv. ) SCLÉROSTOMES ou HAUSTELLES. Nom d'une faaiille de Diptères dans la Zoologie ana- lytique de M. Duméril, à laquelle il donne pour caractères : suçoir saillant , alongé , sortant de la tête , souvent coudé. Elle se compose des genres Cousin , Bombyle, Hippobosqiie, Conops, Myope, Stomoxe, Rbingie, Clirysopside , Taon, Asile et Empis. (S. F. et A. Serv. ) SCOBULTPÈDES ou PIEDS - HOUSSOIRS , Scobulipedes. Division introduite par M. Latreille {Fani. nat.") Aans la tribu des Apiaires ; elle a pour caractères : premier article des tarses posté- rieurs dilaté à l'angle extérieur de son extrémité inférieure; l'article suivant inséré plus près de l'angle de cette extrémité que de l'angle opposé. \. Palpes maxillaires de cinq à six articles. Eucère , Mélissode , Macrocère , Mélilurge , Tétrapédie, Saropo- de, Anthophore. n. Palpes maxillaires de quatre articles an plus; quelquefois nuls ou d'un seul ar- ticle. Centris, Mélitome, Epicliaris, Acan- thope. (S. F. et A. Serv.) SCOLÏE, Scolia. Fab. Ross. Panz. Jor. Spir. Lat. Sphe.r. Linn. Scop. Elis, Tiphia. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , seclion des Porte-aiguillon, famille des Fouis- seurs , tribu des Scoliètes. Trois genres de cette tribu ont les palpes maxil- laires courts , à articles presqu'égaux avec le premier article de leurs anîennes alnngé , cylin- dracé. ( I^oyez Scoliètes. ) Les Myzines et les JVIéries se distinguent des Scolies par le second article des antennes qui est reçu dans le pre- mier. Antennes épaisses , formées d'articles courts , serrés, le premier le plus grand de tous, pres- qu'obconique ; elles sont insérées près du milieu de la face antérieure de la tête ; droites , presque cylindriques, de la longueur de la tête et du cor- selet, et de treize articles dans les mâles; pliu courtes , arquées et de douze articles dans les fe- melles; le second découvert dans les deux sexes. — Mandibules fortes , arquées , étroites , pointues , creusées et sans dents notables au côté interne. — Palpes courts , filiformes , presqu'égaux. — Languette divisée jusqu'à sa base en trois petits filets presqu'égaux, divergens à la manière d'un trident. — Tête assez forte dans les femelles , pe- tite dans les mâles. — Yeux petits, échancrés. — Trois ocelles gi;>inds , disposés en triangle sur le haut du front. — Corps alongé, velu. — Corselet presque cylindrique , tronqué à sa partie posté- rieure ; SCO riciire ; protLorax arquô posli?ricuiement. — Ailes supérieures ayant une cellule ra:tia!e pcli(e. — Abdomen ovale, tronqué à sa base; plus étroit, presqu'cn fuseau et'lermluc par trois épines dans les mâles. — Faites courles ; cuisses des femelles comprimées, anjuécs ; jambes Ircs-épiniuses dans ce icxe , les poslérieuies terminées par deu.\ longs appendices souvent spinilormes , plus ou moins cj'eusés eu gouttière. Les Scolies sont généralement de grande laille et liabileut les pays chauds ou du moins tempérés des deux Mondes ; elles se plaisent dans les lieux «ers et dans les foièls. Leurs métamorphoses sont inconnues. Ce genre est nombreux en espèces. i". VU'ision. Quaire cellules cubitales aux ailes supérieures ; la deuxième n'atteignant pas la radiale ; la troisième petlle , la quatrième à peine comiueucée. I". Suhdii'ision. Seconde cellule cubit,:^^ ''6" cevani les deux nervures réturrenles. (Jambes postérieures des femelles qui nous iont connues lerininéts par deux appendices spuluhl'ormes , prrsqu'eo cuiller , remplaçant les deux épines ordinaires. ) Rapportez à cette subdivision la Scolie inter- rompue {Scoi. interrupta Lat. dont le mâle est VKlis interrupta D.". 2. Fab. Syst. Piez.") Du midi de l'Europe. 2^. Suhdii'ision. Une seule nervuie récur- rente; celle nervure reçue par la seconde tel- Iule cubitale. Ou doit placer dans celte seconde subdivision : i". Scohe procère, Scol. procer. n°. i. Fae. Syst. Piez. De Jiv.i. 2". Scolie fronl-jaune. Encycl. pi. \o<ù.j7g. 10. femelle, elfig. i4- nvÀ\ti. Scol.Jlafi- J'ions II", y. Fab. Syst. Piez. dont le mâle est sa Scolia hortorum u°. 24. Du midi de la France. 3'. Scolie ilavicorne , Scol. Jlcivicornis. Dufts. D'Espagne. V. Dii^ision. Trois cellules cubitales aux ailes supérieures , toutes attei!;nant la radiale, la troi- sième à peine commencée. 1'=. Subdivision. Seconde cellule cubitale recevant les deux nervures récurrentes. L Jambes postérieures des femelles terminées par deux appendices spatuliformcs , près- qu'en cuiller, remplaçant les deux épines ordinaires. Là se rangent les Scolles suivantes : 1°. âtre , S. atrata n°. 2. Fab. Syst. Piez. a», ciliée , S. ci- liata n". 14. id. dont lé mâle est la Scolia aurea 11". i5. 3\ foiiisseu^, S . J'jssulcma n". 18. id. dont le mâle esl suivant nous la Scolia vadula n°. jg. id. De la Caroline. Uist. Nul. Ins. Tome X. SCO 3y3 ir. Appendices des jambes postérieures spini- formes , point dilatés à l'extrémité. On placera dans ce groupe la Scolie quadri- notéa, Scol. quadrinotala n°. 6. Fab. Syst. Piez. Scolie à quatre taches. De Tigny, Hist. nat. des Ins. tom. 3. pag. s.-jù,.fig. 4. Femelle. 2». Subdivision. Une seule nervure récur- rente ; celte nervure reçue par la seconde cel- lule cubitale. Cette subdivision contient : i». Scclie ërythro- cépliale , Scol. erythroccphala n°. •J.'b, Fad. Syst. Piez. 2". Scolie notée , Scol^notata ^ 3i. Fab. id. 3". Scolie noble , Scol. nohilitata n". 32. Fab. id. 4". Scolie (juadriponcluée , Scol. qtiadripunc- tula n°. 09. Fab. id. (S. F. et A. Serv. ) SCOLIÈTES, Scolietce. Première tribu de la famille des Fouisseurs , section des Porte-aiguil- lon , ordre des llyménoplcres. Ses caractères sont : Prothorajc arqué ou carré , prolongé latéralement jusqu'à la naissance des ailes supérieures. — Pattes courles, celles des femelles épaisses, très-épineu- ses ou fort ciliées, avec les cuu'ses arquées près de leur origine. — Antennes épaisses, à articles serrés ; celles des femelles arquées , plus courtes que la léie et le corselet. ire. Division. Palpes ma>illaires longs, com- posés d'arlicles sensiblement inégaux. — Premier article des'antenues obconique. Tipliie, Tengyte. 2«. Division. Palpes maxillaires courts , com- |îQsés d'arlicles presque semblables. — Premier article des antennes nlongé , cyliudracé. i". Subdivision. Second article des antennes reçu dans le premier. Myzine , Mérie. 2«. Subdivision. Second article des antennes découvert. Scolie. MÉRIE, Mena. Ilmg. Lat. Bethylus. Fab, Tiphia. Ross. Panz. Tachus. Jur. Spinol. Genre d'insecTes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porte- aiguillon , i'amille des Fouis- seurs , tribu des Scoiiète^. Dans les Scolièles (voyez ce mot), deux gen- res : Myzine et Mérie sont distincts des autres par le second article de leurs antennes qui est reçu dans le premier; leurs piilpes maxillaires sont courts , composés d'artigles presque semblables, et le pre- mier article de leurs antennes est alougé, cylin- dracé; dans les Myzines la seconde cellule cubitale des ailes supérieures atteint la radiale, celle-ci est fermée dans les deux sexes; ce caractère les sé- pare des Méries, ^ Ddd 394 SCO Antennes fil!fi;nnes , insc'rccs vers le milieu de la face anicricuie de la lêle, iappriu:lK'ei ù leur i);ise, de duuze arlicles dans les l'emclles, le pre- mier fort lonf^ ; le second re^-u enlièrenaeiit ou presqu'enlièrea;enl d;iiis le premier; les trois sui- vans coniques , tronqués obliquement , un ]ieu gonflés s'j])érieuremenl à leur partie extéiieure, les autres cylindriques; le dernier plus long que les préoédens ; de treize arlicles dans les mâles. (Nous ne conuoissons pas ce dernier sexe.) — Labre caché, petit, coriace, cilié, en carré transversal. — Mandibules fortes , avancées , étroi- tes , arquées, striées. lougiludinalemeni en dessus, ordinairei^nt sans dénis à leur côté interne.— — iUôr/iO/>(?jr coriaces , très-comprimées, eu carré plongé , terminées par un lobe presque membra- neux. — Palpes maxillaires recourbés , deux fois plus longs que les labiaux ; ceux-ci de quatre ar- ticles presqu'égaux , les trois premiers obconi- ques , le quatrième ovalaire. — Lèviv courte , re- levée , sans lobes latéraux ou les ayant très-petits; menton coriace ,' obcouique. — Tête plus large que le corselet, déprimée au-dessous des antennes. — Yeux petits, très-piii écbancrés. — Trois ocel- les placés en triangle dans des fossettes du verlex. — Corps obiong , un peu velu. — Prothora.r pres- que carré ; métathorax tronqué brusquement à sa partie postérieure. — Ailes supérieures des femelles ayant une cellule radiale eulièrement confondue avec la quatrième cubitale , et quatre cellules cubitales ; la première petite , la seconde très-pe- tite, pétiolée , triangulaire, placée vis-à-vis du point épais, et n'y aboutissant point; la troisième îori grande, la quatrième esquissée du côté du limbe postérieur ; les deux nervures récurrentes aboutisicnt dans la troisième cellule cubitale, sa- voir : la première presque vis-à-vis de la nervure d'intersection de cette cellule et de la seconde, et la deuxième un peu passé le milieu de la même cubitale; trois cellules discoidales , les deux pre- mières presqu'égales , l'inférieure fort longue , presque linéaire, terminée à ses deux extrémités par deux nervures courbées en. chevrons brisés. Ailes supérieures des mâles ayant , suivant M. La- Ireille , leur cellule radiale fermée.. — Abdomen ovale , un peu déprimé , de cinq segmens outre Tanus dans les femelles , eu ayant un de plus dans les mâles. — Pattes courtes, fortes; cuisses lar- ges, un peu comprimées; jambes et tarses garnis dans les femelles de cils roides et d'épines assez fortes; jambes courtes , épaisses; les intermédiai- res et les postérieures terminées par deux épines presqu'égales ; jambes antérieures n'en ayant qu'une 5 laquelle est garnie en partie d'une mem- brane : crochets des tarses bifides ( au moins dans les femelles) , munis d'une très-petite pe- lolle. • ■ Le nom de Mérie vient d'un mof grec qui signi- fie rcwwe. Les espèces qui composent ce genre sont en petit ncmbre et propres aux parties mévi- - SCO dionales de l'Europe. On les rencontre sur les fleurs et dans les endroits sablonneux. 1. MÉBiE de la Millefeuille , M. Millefolii. Mena nigra , nitida; ahdonrinis scgmentis duo- bus priinis terliique basi s jprù Jerrugineis : se- cundo tertioque laterahtèr ulbo gullalo. Longueur 4 lig- \- Antennes, tête, corselet et pattes d'un noir luisant. Abdomen de même cou- leur, à l'exception de ses deux premiers segmens et de la base supérieure du troisième qui sont fer- rugineux ; second et troisième segmens portant de cba((ue côté un point blanc , preque rond. Tar- ses ayant des poils roussâlies. Ades un peu enli»- mées à leur base. Femelle. • D'Allemagne. Nous l'avons reyue de M. Ziégler sous le nom spécifique que nous lui conservons. On rappellera en outre à ce genre : i°. la Mé- rie de Lalîeille ^Meria Latreillii. Encycl. pi. 378. fig. 2. b'eaielle. Bcthy lus Latreillii a°. 4. Fad. Sjst. Piez. Sa description est peu exacte. Tiphia tri- punctata. Panz. Faun. Germ. Jas. 47- /iS- ^O. Femelle. Ross. Faun. Einisc. tom. 2. n". 83i. tab. 6- //g. 10. Femelle. Tachus staphylinus. Hvr. Hymérwpt. pi. 14. Femelle. ) 2°. La Mérie rai- parlie {Mena dimidiata. Tachus dimidiatus. Spi- NOL. Ins. Ligur.Jas. 2. pag. 3i. jNlâle et femelle. tab. 1 .Jig. 1 . La femelle. (S. F. et A. Sert.) SCOLOPENDRE , Scolopendra. Linn. Lath. La M. Genre de Myriapodes de l'ordre des Chilopodes, famille des jïlquipèdes de Latreille {Farn. nat. du Règn. anini. ), établi par Linné , qui compre- noit sous celle dénomination beaucoup d'insectes qui ont été rangés depuis par Latreille dans plu- sieurs genres distincts. Le genre Scolopendre , tel qu'il est adopté par ce savant , a pour caractères : deux yeux dislincls composés chacun de quatre i)elits yeux lisses ; antennes de dix-sept articles ; vingt-deux |-aires de pieds ; les deux derniers ser- siblement plus longs; corps étant également di- visé en dessus et en dessous, avec les plaques su- périeures égales ou presqu'égales et découvertes. Ce genre se distingue de celui de Crytops par les yeux qui ne sont pas bien distincts dans ces derniers, et par les pattes postérieures qui sont presqu'égales aux précédens ; les Géophiles s'en éloignent par les antennes qui ont quatorze arti- cles, et par d'autres caractères tirés du nombre et de la forme des pieds; enfin les Lilhobies en sont Lien distingués par le nombre de leurs pieds et par la fprme et l'arrangement des segmens du corps. La bouche des Scolopendres est composée d'une lèvre quadriGde , de deux mandibules , de deux palpes ou petits pieds réunis à leur base , et d'une seconde lèvre formée par une seconde i paire de pied* dilatés, joints à leur naissance et SCO terminas par nn fort crocliet percé sur son cxlrt- mité d'un trou pour la snrlie d'une liqueur vc'né- ncuse. Les antennes des Scolopendres sont un peu plus longues que la u'^e, et vont en diminuant depuis la base jusqu'à l'exlrcoiilé. Iieur corps est déprimé et membraneux , composé d'une viiij;iaine d'anneaux , recouverts chacun d'une plaque co- riace et carlilagineuse , el ne portant qu'une paire de pattes-. Ces pattes sont courles, presquV'galcs, excepté les deux dernières, et compostes de sept arlicles décroissant piesqu'insensiblement pour se terminer en pointe. Leurs orj^anes sexuels sont intérieurs et situés , à ce qu'il puroît , à l'extrémité postérieure du corps. Les stigmates sont assez sen- sibles. Ces animaux ont été réputés venimeux par tous les auteurs , et surtout )iar les voyageurs, parce qu'il survient une enilure assez sensible aux endroits (pii cnt été mordus ; mais quoique la morsure des grandes Scolopendres exoliipies soit beaucoup plus viulenlë que celle du Scorpion , elle n'est cependant pasmorlelle. M.Worbe {Bull, de la Soc. philoin. janvier \^%^. pag. 14-) '"^P." porte quelques faits qui tendent ;i prouver que la morsure de la Scoloperidra morsilans de l^inné (que l'on nomme nial/'aisani aux Antilles et mille pattes sur la côte de Guinée) est mallaisanlej mais il paroît qu'en traitant la plaie avec l'ammo- fllaque , on guérit assez promptement le malade. Amoreux (^Ins. venimeux , pag. 277.) dit que les Scolopendres de nos cliaials sont dépourvues de veoin. Leuwenboek a examiné les crochets de ces insectes, el a trouvé près de leur pointe une ouver- ture communiquant à une cavité qui s'élend jus- qu'à l'extrémilé des crochets ; jl pense que c'est par là que sort la liqueur acre qui cause la douleur qu'on ressent après avoir été mordu. Ces animaux courent très-vîle, sont carnas- siers , fuient la lumière et se cachent sous les pierres, les vieilles poutres, la terre, le fumier numide, les écorces d'arbres, etc. Ils se nourris- sent de vers de lerre et d'insectes vivansj quelques espèces répandent une lumière phosphonque. Les dimensions des Scolopendres varient beaucoup; les plus grandes d'Europe n'ont guère que deux pouces de long ; celles de l'Inde atteignent jusqu'à huit à dix pouces. Ce genre se compose de peu d'espèces ; celle qui lui sert de type est : La ScoLOPENBRE MORDANTE ,. S. morsitans. S. antennis setaceisj pedibus quadraginta duo- bus posticis spinosis. Scolopendra morsitans. Lin n. Syst. nat. édit. l3. tom. \. part.ji.. pag. io65. — Ainœn. Acad. tom. I . pag. 325. 5o6. Scolopendre mordante. DeGÉer, Vilém. sur les Ins. tom. 7. pag. 563. pi. 43. /ig. 1. Scolopendra morsitayis. Fab. Entoin. Syst. tom. 2. pag. 090. — \iLhZM, Eniom. tom. 4. pag. jqi. SCO 3y5 iab. W.Jig. 17. 18. Scolopendie mordante. I..\t. Uist luit, des Ciusi. et des Ins. tuni. 7. pag. p3. — Gcn. Crust. et Ins. tom. 1 . pag. 78. n". 2. — Rœh. Gen. Ins. tab. 7iO.,/tg. \^. — Scolopendra iilter- nans. Léach, Zool. miscell. iotn. 3. tab. i58. Longue de quatre à six pouces. Corps brun, dix fois plus long que large , à segmens plus larges que longs, surtout cû .iVrière , le premier Irès-coiirt , Iransverso-linéaire ; le troisième évidemment plus court que le second et le quatrième; pattes au nombre de quaranie-deux , ayant presipic la lon- gueur de trois segmens réunis. Cf'lle espèce se trouve aux Antilles et dans l'Amérique méridio- nale. CRYTOPS, Crytops. LÉACH. Lat. Ce genre a élé établi par Léach aux dépens dit précédent; Lalreille Ta adopté {Fam. nat. du Règn. aniin.'). On peut le caractériser ainsi : yeux oiilitérés , tous les pieds égaux enlr'eux , même les deux postérieurs. (îes Myriapodes ressemblent en- lièrement aux Scolopendres, et 1! est probable qu'ils ont les mêmes mœurs et la même organisa- tion. Léach en décrit deux espèces propres à l'An- glelerre; celle qu'il nomme hartensis est figurée Zool. mtscell. tom. 3. pi. i59. GEOPHILE , Oeophilus. Léach. Lat. Ce genre , qui est encore démembré du genre Scolo|)eiidre proprement dit , a pour caractères : yeux oblitérés; anlennes de quatorze articles; un nombre variable et très-considérabie de pieds , les deux derniers guère plus longs. L'espèce qui sert de type à ce genre est : Le GÉopHiLE ÉLECTRiQtTE , G. clectrica. G. antennis subfilijormibus ; corpore Itneari , Jlavescente ; pedibus circiter centum quadraginta quatuor. Scolopendra electrica. Linn. Syst. nat. édit. i5. tom. I. part. 2. pag. io63. — Faun. Suec. edit. 2. n°. 2o65. Scolopendre à cent quarante pattes. Geoff. Hisi. des Ins. tom. 2. pag. 676. — Scolo- pendra electrica. Fab. Entom. Sysi. tom. 2. pag. 3gi. — -Scolopendre électrique. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 94- — Gen. Crust. et Ins. tom. 1. pag. 7g. Longueur huit à neuf lignes; corps de couleur fauve, avec une ligne noire au milieu. Son corps paroît quelquefois lumineux pendant la nuit. Elle vil en Europe et s'enfonce souvent dans la terre. IJTHOBIE, Lithobius. Léach. Lat. Les caractères de ce geni-e sont : antennes sétà- cées , composées d'articles presque coniques ,dont les deux premiers sont plus grands. Le vie large- ment échancrée en devant, avec le bord supérieur dentelé et les yeux grenus : quinze paires de pieds, Ddd 2 396 SCO plusieurs des deml-segraeus supérieurs cachés par ies aulies. Ces animaux se dislinguent des Sculigères par les pieds, qui dans ceux-ci sonl iue'gaux ; ils s'é- loignent des Scolopendres et des Crylops par les anneaux du corps, qui dans ceux-ci ont tous les derai-scgraens dorsaux découverts. Léon-Uuloiir i^Anri. des se. nat. tniii. 2. pag. 6l.) a donné l'anatomie de ce genre. D'd])rès ce savant., les organes de la digestion se composent 1°. de deux glandes salivaires 5 2". d'un tube alimentaire droit de Ja longueur de l'animal , et 3°. d'une paire de vaisseaux liépalitjues. Les organes générateurs mâles sont composés l°. de deux testicules com- posés chacun d'une paire de glandes alongées , ])ointues et parcourues par une rainure, médiane : ]|s ont élé pris par Tréviranus pour àes masses graisseuses. 2". De trois vlftcules séminales, deux latérales et une inlerniédiaire ; celte particularité (ju'odi-e seul le Lilliobie d'avoir trois vésicules séminales, est fort remarquable, et Léon-Dufour du qu'il n'en a jamais rencontré que dans ce genre en nombre impair. ù'\ D'une verge qui est jjlacée dans le dernier segment du corps du LithobiuS. Les organes femelles se composent 1°. de l'ovaire, qui consiste en un seul sac alongé qui contient des oeufs globuleux et blancs ; 2°. des glandes sébacées de l'oviducle , et 5^'. de la vulve, qui est flanquée à droite et à gauche par une pièce crochue, Liar- ticulée, terminée par une pointe biiide, et armée à sa base de deux dénis courtes. * Les Lithobies vivent ;i terre sous des pierres comme les Scolopendres 5 on en rencontre souvent en été sous les tas de plantes , le bois pourri , etc. Léach en décrit trois espèces, dont deux se trou- vent en Angleterre ; celle que nous trouvons en France et qui sert de type au genre, est : Le LiTHOBiE FouKcnu , L. forficata. Léach. Lat. S'colopendnijbrficala. Likn. TBEVîBANtis ( T^emi. Schnjl. anal. tab. 4. //g. 6. 7.) S.Jntficuta. et coleoptruta. Panz. {Faun. Ins. Jase, '■ùo.fig. 10 — ja.) La Scolopendre à treùle'patles. Oeoff. Longueur un pouce au pliK. Lisse, luisante, lanlôt d'un brun de poix., tanlôt d'un roux qui lire sur l'ambre. Rlle se trouve fréquemment eu élé dans les jardins du midi de la France et de Paris. (E. G.) SCOLOPENDRE A PINCEAU. Voyez Scoti- GÈB.E. (E. G.) SCOLOPENDRIDES. Famille établie parLéach dans sa ftouvtlle disiribuiion des insectes apicres de Linné , el renfermant lés génies LUhobie , Sco- lopendre et Crytops. Voyez ces mots. . (E. G.) 'SCOLYTATRES, A-o/i^-ï/vi. Première tribu de la l'iToiille des Xylcphages , secliuu des Télramè- S G O res , ordre des Coléoptères ; ses caractères sont: Antennes composées de moins de onze articles , en ayant toujours au moins cinq avant la massue. — Corps subovoide eu cylindrique. — Corselet de la largeur de l'abdomen , du moins à son bord postérieur. — 'Palpes très-petits, coniques. L Pénultième article des tarses bifide. . Scolyle , Hylésine , Camptocère , Phloiothribe. IL Tous les articles des tarses entiers. Tomique , Platype. De tous les Xylophages , lesScolytaires sont les plus destructeurs ; leurs larves rongent et sillon- nent eu divers sens , souvent en manière de rayons, les premières couches du boisj quelquefois même elles p'nètreni plus avant. Les forêls de pins en souflrent particulièrement ; quand ces espèces s'y mulliplicnl trop , elles font périr en peu d'années une grande t|uantilé d'arbres. Elles nuisent aussi beaucoup à l'olivier, au chêne et à l'orme. HYLÉSINE, Hylesiniis. Fab. Lat. Scolyius. Oi.iv. Bostrichiis Payk. Panz. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères, section des Tétramères, famille des Xylophages , tribu des Scolylaires. Dans cette tribu les genres Tomique et Plat^'pe ont pour caractères communs d'avoir tous les ar- ticles des tarses entiers. (^T'oyez Scolytaibes. ) Des quatre aulies genres les Phloiolhribes ont seuls la massue des antennes formée pnr trois feuillels alongés , et les Sccly les ainsi que les Camplocèrts ont celle massue forl comprimée, arrondie et lout-à-fait obtuse à l'extrémité. Antennes en massue solide, celle-ci cvoïde , peu comprimée, pointue au bout, composée de trois ou quatre articles transverses, dislincls. Les autres caractères sonl ceux des Scolytes. Voyez ce mot. Le nom de ce genre indique ses habijudes, et vient de deux niuls giecs dont le sens est i nuisant an bois. Use contpose d'up petit nombre d'epèce.". Nous allons eu indiquer quelques-unes. 1°. Hylé- sine du Frêne, Hyles. Fra.xini 11°. 3. F.\D. Syst. Eleut. Boslnchus Fra.riiii. Panz. Faun. Gemi. Jhs. 66. fig. iJ. Scolytus vanus. Oliv. Fntoni. toni. 4. Sco/yt. pag. n. n°. 17. pi- 2. fig. ly- a. b. ^ Encycl. pl.liiij.Jig. 17. 2". Hylésine varié, Hy~ 1 les. j'anus n". 4. Fah. Syst. Eleut. 3°. Hylésine crénelé , Hyles. crenatui n°. 2. Fab. Syst. Eleut. Scolytus crenatus. Oliv. id. pag. 12. ;;/. 2,.j!g. 18. a. b. Bostrichus crenatus. Pasz. Faun. Gertu. / fas. l'i.Jig. 7. Encycl. pi. oGj.Jig. 18. 4". Hylé- ( sine velu, Hyles. xillosus n°. 7. Fàb. id. Bostrichus villosus. Panz. Faun. Germ.Jas. l'a. fig. 8. (S. F. et A. Serv.) SCOLYTE , Scolytus. Fab. Ce genre de Coléop- s c o tères est le même que celui d'Omoplirou de M. La- iTcilic. Voyez ce mot. (S. F. cl A. Seuv.) SCOLYTE, Scolytus. Geotf. Omv. Lat: Hyh- siniis. Fab. Ekkoptogaster. Hebdst. Boslrichus. Panz. Genre d'inspcics de l'uidic di^s Coléoptères, secliou (les l'enlamcres, famille des X^'lopliaj^es , tribu des Scolyiaires. La ]>reiiiitTe division de celle Iribu , ayant pour caractôies : pcnulliènie ariicle des tarses bifide , renferme qiialre (genres. (^ Voyez Scolïtaires. ) (leliii de l'IiloioUiribe est reni.uquaLle par ses anlouiies Icnmnéus par trois Iciiilluls alongcs j dans les Hylésiiies la massue des anlennes esl peu comprimée , pointue au bouc et •disliuclement composée de Irois ou quatre arlicles. Les earac- l( res génériques des (lamplocères ii'a_yant pas élé ])ui)liés , nous ne pouvons comparer ce j;,t'ure à Celui de Scol^le ; nous nous réservons d'eu traiter }iius tard. antennes composées de dix arlicles , le premier alonu;é, eu massue, égalant à peu près le liers de la Ion 'ueur lolale de l'anlennej les sept suivans Irès-pelils, les deux derniers formant une massue un peu ovale, ircs-comprimée, arrondie, oLiuse - ftg. i.) u est qu'une variété de celle espèce. Celte espèce est commune dans le midi de l'Europe, à commencer vers le 44"- degré de la- titude. T'oyez pour les autres espèces la monographie de ce genre par Herbst. BUTHUS , Buthus. Léach. Scorpio. Likn. De GéerJ Fab. Lam. Lat. Herbst. Ce genre établi par Léach , ne diffère de celui de Scorpion proprement dit, que par le nombre des yeux qui est de huit , tandis qu'il n'est que de six dans les Scorpions. Nous citerons : Le Bdthus RO0S3ATKE, jB. occitanus. S. peciinibus vigintiocto dentibus ; corpore fla- çescente j ,cuudâ corpore longiore , lineis elei>atis, granulosis , inucrone nullo subaculeo. Scorpio occitanus. Amoredi, Joiirn. de Phys. juillet 1789. — -Scorpio tunetanus. Herbst, Naturg. scorp. tab. .3. fig. 3. — Redi, De Gêner. Insect. — Maupertuis, Mé'n. de l'Acad. des se. année lySi . pi. ib". Long de deux pouces. D'un blanc-jaunâire 5 corselet et queue ayant plusieurs arêtes graveleu- SCO ses. Bras terminés par une main petite, ovale, et dont les doigls sont longs ; peignes de vingl-se]it à vingl-huil dénis ; queue un peu plus longue ([ue le corps, ayant le dernier article sinijile. Celle espèce se trouve dans le ci-devant Languedoc , eu Espagne el en Barbarie ; c'est le Scorpion de Sou- vignurgues , sui- lequel Mauperiuis a l'ail plusieurs expériences. Le Buthus d'Afrique , 5. afer , Scorpio ajer, décrit et figuré par Herbst ÇMonogr. Scorp. tab. I.), figuré par Séba(/ow. 1. p/. LXX.Jig. i à 4.) et par Roësel {tom. 3. tab. 65. ) , est le plus grand de tous : il a de trois à quatre pouces de long. Son corps est noirâtre. Il se trouve en Afrique et aux grandes Indes. Voyez pour les autres caractères l'ouvrage d'Hfirbsl déjà cilé. (E. G.) SCORPION (mooche). Voyez Panqrpe. SCORPION ARAIGNÉE. Voyez Pince. SCORPIONS FAUX ou FAUX SCORPIONS , Pseudo-scorpinnes. Lalreille a donné ce nom u une famille d'Arachnides IracLéennes qu'il carac- térise ainsi : dessous du tronc partagé eu trois segmens, dont l'inlérieur beaucoup plus spacieux , eu forme de coiselel ; un abdomen Irès-dislinct tt annelé ; des palpes grands, pédiformes, soit ter- minés par une main didaclyle , soit par un boulon vésiculeux sans crochets. Celte famille renferme les genres Obisie, PiiNce et Galéode. Voyez ces mots. ( E. G. ) SCORPIONIDES, Scorpionides. Lat. Tribu d'Arachnides de l'ordre des Pulmonaire», établie par Lalreille et ayant peur caracl ères (i^'a/». nat. du Règii, aT}iin. ) : abdomen sessile et offrant en dessous, de chaque côté, quatre spiracules , avec deux lames peclinées à sa t)ase : les six der- nieii anneaux formant une queue noueuse «l le dernier finissant en poinle, servant d'aiguillon et percé pour donner passage au venin. Palpes eu forme ,de serres d'écrevisses ; chélicères didac- tyles. Pieds égaux; langue courle, divisée en deux jusqu'à sa base. Corps étroit et alongé. La tribu des Scorpionides a été divisée en deux genres par J^éach. Ces deux genres ne diffèrent enir'eux que par le nombre des yeux. Ces Arach- nides onl le corps alongé et terminé brusquement par une queue longue , composée de six nœuds dont le dernier, pinson moins ovoide , finit en poinle arquée et très-aiguë' ; c'est une espèce de dard sur l'exirémilé duquel sont deux petits irou! servant d'issue à une liqueur vénéneuse contenue dans un réservoir intérieur : les palpes sont très- grands , eu forme de serres, .avec une pince aa l'oul , iniilaut par sa figure une main didaclyle , dont l'un des doigts est mobile. A l'origine de cha- cun des quatre pieds antérieurs , est un appendice triangulaire, et ces pièces présentent, étant rap- SCO pi-oclii-es, l'apparence d'une lèvre h quaire divi- sions. Eu dessous de l'uuimal et près de la nais- sance du venue , sont sltui's deux organes ex- traordiuaires dont l'usasse n'est pas encore bien connu, nomiuds peii^uos , et cdinposés chacun d'une pièce principale étroiie , aloni^ée , ariiculde, mobile à sa base, et g;arnie le long de sou côtd inférieur d'une suite de petiles larues réunies avec elles par une articulation , étroites , alongées , creuses inlérieurenieut , parallèles et imilaal les donis d'un pei^jne. Le nombie de ces dents varie suivant les espèces et sert de caractère pour les diiilui^uer. Plusieurs savans se sont occupés de l'analomie d,\s Scorpions. INIM. Tréviranus , Cuvier, Léon- Uuf'our et Marcel de Serres ont donné des ÎNléinoires très-inléressans sur celle ma(icre. Nous allons don- ner ici le résultat des travaux de tous ces obser- vateurs. Le sYsième respiratoire, dans ces Arach- nides , est composé de poumons et de stij;mates; les poumons, au nombre de huit , sont situés sur les cotés des quatre premières plaijues ventrales; elles en ollVent chacune une paire qui est annon- cée à l'extérieur par autant de taches ovales , blanchâtres , de près d'une ligne de diamètre : ce S'.nt les sligmales. (]cs organes sont situés au- dessous d'une toile musculeusequi revêt la surHtce interne du derme corné , oh la peau de l'animal : mis à nu , le poumon parolt èire d'un blanc lai- teux , mat , et d'une forme presque semblable à celle de la coquille d'une moule. Il est formé de la réunion d'environ quarante feuillets fort min- ces , étroitement imbriqués , taillés en demi-crois- sans et qui confluent tous par leur base en on sinus commun, membraneux, et où s'abouche le stig- mate. Le bord libre est d'un blanc plus ioncé que le reste, d'où M. Léon-Uufour présume qu'il est lui-même composé de plusieurs lames superposées, et que c'est là que s'opère essentiellement la fonc- tion respiratoire. Cet auteur pense aussi que cha- que feuillet est composé de deux lames. Ces bosses auxquelles M. Latieille donne le nom de pneumo- hranches , ollrent, selon Léon-Dufour, la même structure que celles des Arachnides, et particu- lièrement de la Tarentule. L'organe de la circulation, que Léon-Dnfour nomme vaisseau dorsal , mais que l'on doit consi- dérer, d'après les observations de M. Cuvier, comme un véritable cœur, est alongé , presque cylindrique, et s'étend d'une extrémité du corps à l'autre, en y comprenant la queue de l'animal. Il fournit de chaque côté du corps quaire paires de vaisseaux vasculaires principaux qui se rendent dans les poches pulmonaires et s'y ramifient. Il existe encore quatre autres vaisseaux qui croisent les preçaiers , en formant avec eux un angle aigu , et qui , avec quatre branches moins considérables, reprennent le sang des poches pulmonaires et vont le répandre dans les diliérentes parties du corps : ce soal les artères. Avant que de s'étendre C 0 ^jD dans la queue , le cœur jette encore deux rameaux vasculaires , qui ne se rendent pas dans Ics^iocht:» pulmonaires, mais qui, distribuant le sang dans diverses parties , doivent être considérés, encore comme des artères. Le système nerveux est situé sous le IuLe ali- mentaire, le long du milieu du corps. Le cordon médullaire est formé de deux lilamens conligus, mais distincts, et de huit ganglions lenticulaires. Le premier ou le céphalique est comme bilobé en devant , et semble être produit par deux ganglions réunis. Il est placé justement en dessus de la base des mandibules , vers l'origine de r(Csophage. Chacun des lobes de ce gan-lion fournit deux nerfs optiques, dont l'un , plus court , va s'épa- nouir sur le buljje du grand œil correspondant , et dont l'autre, plus luug et plus aiilérieur, va se distribuer aux trois autres yeux latéraux. Un autre ueif part de chaque côte du bord postérieur du même mani'Jion, en se dirigeant en arrière dans le voisinage du premier poumon. Le cordon mé- dullaiie s'engage ensuite sous une espèce de mem- brane tendineuse qui se coulinue jusqu'à l'extré- mité de la queue. Dans ce irajet, il présente sept autres ganglions, dont trois dans la cavité abdo- minale et quaire dans la queue; ceux de l'abdo- men, plus dibtans entr'eux que les autres, émet- tent chacun trois nerfs , dont deux latéraux , pé- nétrant dans le panicule musculeux , envoient des filets aux pouuions correspondans , et dont le troisième, qui est inférieur, rétrograde un jieu à son origine et va se distribuer aux viscères. Les quatre derniers ganglions correspondent aux qua- tre premiers nœuds de la queue, et ne fournissent chacun , de chaque côté , qu'un seul nerf. Les deux filets des cordons s'écartent ensuite en divergeant, se bifurquent et se rainilienl dans les muscles du dernier nœud, ou de l'article à aiguillon. Les deux supérieurs se portent sur les muscles mo- teurs de la vésicule vénénifère , et les inférieurs [lénèlrent dans la vésicule même en se distribuant probablement dans les glandes de cet organe. Le cordon nerveux , à son trajet de l'.ibdomen , est constamment accompagné de petits corps alongés, cylindracés ou fusiformes, blanchâtres, d'appa- reuce graisseuse , accolés à sa surface et liés les uns à la file des autres. Les -muscles des Scorpions sont assez robustes, formés de fibres simples et droites d'un gris-blan- chalre. Une toile musculeuse assez forte revêt intérieurement Iés parois de l'abdomen , et enve- loppe tous les viscères , à l'exception des poumons et peut-être du vaisseau dorsal; elle n'adhère pas dans la plus grande partie de son étendue à ces parois. La région dorsale de cette toile donne naissance à sept paires de muscles filiformes , qui traversent le foie par des trous ou conduits prati- qués dans la substance de cet organe, et vont se fixer à un ruban musculeux qui règne le long des parois ventrales , en passant au-dessus des pou- 4go SCO mons. Ces muscles , luis à découvert , ressemblent a tics 'cordes leuducs. Le cinquième anneau de 1 abdomen , ou celui qui [irécede iuiuiédialcment le premier nœud de la queue, et qui n'a point de pociies pulmonaires, e^t rempli jiar une masse musculaire Irès-lorte , qui sert à impriaier à la queue les divers monvemens dont elle est suscep- tible. Les noeuds de cette queue ont un panicule charnu , dont les libres disposées sur deux côtés opposés, se rendent obliquement à la ligne mé- diane , comme les barbes d'une plume sur leur axe coipuiun. On voit de chaque côlé à la base du dernier nœud, ou celui de l'aiguillon, un muscle robusie. Le foie est parlagd superficiellement en deux lobes ^gaux par une rainure méiiiocie où ss loge le cœur j il est d'une consistance pulpeuse et d'une couleur brunâtre plus ou moins loucée : il remplit presque loule la tapacilé de l'abdomen et du l'or- lelel , et sert de réceplacle au canal lulesiinal. Sa partie antérieure se divise en plusieurs prolon- i;e!uens irréguliers qui s'eufcmcent dans les sni'rac- mosilés du coraelel; il se lerunue à l'autre extié- Hiué par deux uigitatioiis aiguës qui pénètrent dans le premier auueau de la queue. Sa face su- périeure est légèrement convexe, lisse, et pré- ïeale une réticulation très-line , semblable à celle de certains Madréporites polis et que l'on voit, au moyen de la loupe, être le résultat du rnpproche- toeul de lobules polygones très-manil'estes , surtout lorsque l'animal a jeûné, ou lorsqu'on déchire la ïubsiance de l'organe. L'intérieur de cette subs- tauce est un tissu de "laudes intiuiineut petites . et présente a la surlace externe une ajjparence reii- culaire. La lace intérieure olbe une struoture ana- logue , mais bien plus disiincte ; on y compte une quarantaine environ de lobules pyramidaux déta- chés les uns des autres, et dont les sommets for- ment, par leur réunion, des grappes ayant leurs canaux excréteurs. Les vaisseaux hépatiques sont au nombre de huit paires, trois dans le corselet , tiols autres dans l'abdomen , et deux plus longues prés de l'organe de-la queue. Le tube alimentaire est giéle et se porte direc- leuient , saus aucune iullexiou , de la bouche à l'origine du dernier nœud de la queue , en traver- sant le ioie, avec lequel il a de nombreuses con- nexions au moyen des vaisseaux hé[)atiques. Son diamètre est a peu près égal dans toute son éleu- due ; cepeudaut il piéscuie souvent une dilata- tion informe dans la corselet et même avant l'anus. ijCs organes de la génération des Scorpionides sont doubles dans chaque sexe. Ceu.sdu mâle sont de deux sorte's ; les uns prépaient et. recèlent la semence et ont reçu le nom de préparateurs ; les autres servent à l'acte de la copuiaiiou : x;c sont les organes copulaleurs. Les organes prtparaiears te com|)Oseut i". des testicules qui présentent une coufuruialiou singulière, cl qui u'a avec celle SCO qu'on observe dans les mêmes organes des insectes qu'une analogie très-indirecte. Chaque testicule est un vaisseau spermatique formé de trois grandes mailles à peu près semblables, anastomosées en- IrVlks et couchées le long du foie. Ces mailles sont constituées par un conduit libforme, demi- transparent , ne communiquant que rarement avec celle de l'autre oi gaue préparateur, et aboutissant , par son extrémité postérieure, à un canal défé- rent long de quelques lignes, et qui s'abouche à la base uune vésicule spermatique insérée au côlé externe de l'organe copulateur. 2°. De deux vé- sicules spermaiiques d'une nature identique et remplies d'un sperme plus ou moins blancliàlre ; l'une, plus petite, conico-cylindrique , longue de deux à trois lignes, est celle qui reçoit à sa base le canal déiéreni; l'autre, de lorme cylindrique, droite, est adhérente à l'organe copulateur et cou- chée sur lui. Les vaisseaux spermatiques , forniés par Aq^ canaux longs et cylindriques , naissent d'une des branches des glandes, descendent sur les parties latérales de l'abdomen, en passant sous le réseau des vaisseaux hépatiques, et communi- quent ensemble par des branches latérales assez uiullipliées. Lorsque la lécondaiioii est sur le point d'avoir lieu, les vaisseaux sont remplis d'une hu- meur blanchâtre et épaisse, et leur diamètre pa- roît alors assez considérable. Les organes copulaleurs mâles sont composés de deux verges que Léou-Uulour nomme armures sexuelles j elles sonl accolées à droite et à gauclie le long du bord extenso du foie : chacune d'elles, essentiellement destinée a transmettre au dehors la liqueur fécondante , se présente sous la forme d'une ti >e eliilée , ou d'un élui mince presque droit, de consistance cornée, d'un brun pâle et eaveloppée- d'une substance comme gélatineuse. Lfur extrémité antérieure ou la plus interne est bifurquée; la branche extérieure est courte et co- noidc , pointue, d'un brun foncé, tandis que l'in- terne se prolonge en un cordon lilifurme , blan- châtre , courbé sur lui-même de manière à former une anse , et revenant , en sens contraire de sa pre- mière directiou, se coller contre le corps de l'or- gane. Son issue en dehors du corps a lieu par l'ouverture bilabiée située à la base de l'abdomen , entre les lames pectinées j la partie supérieure qui doit saillir hors du corps est très-minee. Les organes préparateurs des femelles sont aussi doubles , et placés à droite et à gauche dans l'in- térieur du Ioie : ce sonl les ovaires et les œuts. Chacun des ovaires est un conduit membraneux formé de quatre grandes mailles quadrilatère» anastomosées enlr'elles , ainsi qu'avec celles de l'ovaire opposé. Lorsque les germes ne sont pas apparens, cet organe ressemble beaucoup. à l'or- gane préparateur mâle ; mais outre qu'il oflre une maille de plus, il en dillèie encore par sa con- nexion intime et constante avec l'ovaire corres- pondant. Les mailles aboulisseul à un conduit siciple SCO simple, peu alongé, au véritable oviductiis qaî , avant sa iciunion avec celui de l'ovaiie opposé, ollVe constamment une légère dilatation. Un col extrêmement court et comuiun aux deux mulnces, débouche dans la vulve. Les œuls sont ronds, blan- châtres ; Rédi en a compté quarante , mais Léon- Dufour, d'accord avec Maupertuis , en a vn jus- qu'à soixante. Leur disposition est trcs-dillérKule suivant l'époque de la gestation. Dans l«s prcmieis temps, ils sont logés chacun dans une bourse sphérique, pédiculée, floltanie hors du conduit. Vers la lin de la gestation, et devenus plus gros, ils rentrent dans la matrici; , se placent à la file les uns des autres, séparés jiar des étranj;lemen3 bien marqués, et les bourses s'oblitèrent. L'orgaue copulaleur se compose de la vulve, qui est unique, placée entre les deux peignes et formée de deux pièces ovales , plates, séparées par une ligne mé- diocre enfoncée et susceptiljjes de s'écaricr l'une de l'autre. M. Léon-Dufuur a observé dans cet organe un corps oblong, corné, creusé en gout- tière sur une face, caréné sur l'autre et long d'environ une ligne. L'une de ses extrémités est libre , largement tronquée et comme finement dentelée ; l'aulre, fixée au moyea de deux muscles assez longs et qui paroissent insérés dans la parlie dilatée de chaque oviiluclus, est terminée par trois lobes, dont les deux latéraux ])lus petits, courbés en crochets, et dont l'intermédiaire plus grand, en pointe mousse, donnent attache aux muscles précédens. On présume que les amours , dans ces Arachni- des , sont noclurnesj ces animaux doivent aussi avoir un mode particulier d'accouplement néces- sité par la forme et la situation des orgaues copu- lateurs. Leur gestation est beaucoup plus longue que celle des au très insectes. Dès le commencement de l'automne toutes les femelles sont fécondes. Leurs œufs sont alors latéraux , petits et pédicules. Ils augmentent de volume pendant l'hiver, et au printemps leur volume est i|uatre fois plus grand. Leur gestation dure près d'un an, ce qui est fort extraordinaire, comparativement même à celle des animaux à sang rouge. Les œufs éclosent dans l'intérieur du corps de la mère et en sortent vivans. L'organe destiné à sécréler l'humeur vénéneuse est revêtu extérieurement d'une membrane cornée et assez épaisse; il offre dans son intérieur deux glandes jaunâtres , très-adhérentes a la substance cornée, et se prolongeant par un canal qui s'étend jusqu'à l'extrémité de l'aiguillon ; ce canal est élargi vers sa base et offre une sorte de réservoir pour l'hnmeur sécrétée par les glandes jaunâtres , qui sont composées d'une inimité de glandules arrondies, très-serrées les uues contre les autres et communiquant ensemble. M. Marcel de Serres qui a fait ces observations, ne dit pas par quelle voie la liqueur vénéneuse arrive aux glandes qui en sont le réservoir, et comment elle y est eutre- Hist. Nui. Iiij. Tuine X. SCO 4oi tenne ; mais M. Latreille pense qu'elle dérive pria- cipalemcnt de ces vaisseaux situés près de l'ori- gine de la queue , que M. Marcel de Serres pré- sume être ch_ylifèi'es,et que M. Léon-Dufour place au nombre des vaisseaux hépatiques. M. Marcel de Serres pense que les peignes des Scorpionidcï leur servent pour la marche , qu'ils élèvent leur corps au-dessus du sol et facilitent leurs mouve- mens , qui sans ce secours seroient rampans; nous ne partageons pas cette opinion, car ayant vu dans la Provence beaucoup de Scorpions , nous nous sommes assurés qu'ils ne rampent point , et que bien au contraire ils courent avec beaucoup d'agilité. Au reste on pourroit , comme le dit M. Latreille, s'assurer aisément si les peignes les fa- vorisent pour la locomotion ; ou n'auroit qu'à les attacher avec un fil contre le corps, on pourroit voir alors si les mouvemens de ces animaux se- roient plus gênés. (le savant pense que la compo- sition et la consistance de cet organe, la diversité qu'il présente dans le nombre de ses lames on dents et sa position, paroissent indiquer d'autres fonctions qu'il est impossible de déterminer sans faire un grand nombre d'expériences à ce sujet. Peut-être, dit-il , ces peigues sout-ils un instru- ment hygrométrique qui leur fait connoître l'état de l'atmosphère, et leur évite des courses dange- reuses et inutiles qu'ils pourroient faire dans l'in- tenlion de satisfaire aux premiers besoins. Les Scorpionides habitent les pays chauds des deux hémisphères, vivent à terre ou dans les lieux sablonneux , se cachent sous les pierres ou d'autres corps , le plus souvent dans des masures ou dans des lieux sombres et frais , ou même dans l'inté- rieur des maisons; ils courent vite en recourbant leur queue en forme d'arc sur le dos, et la diri- gent en tous sens en s'en servant comme d'une arme ofiènsive et défensive. Leurs serres leur servent à saisir les insectes qui doivent faiie Icnt^ nourriture; ce sont ordinairement des Carabe^, des Charançons , des Cloportes , des Orthoptères et d'autres insectes vivant à terre qui deviennent leurs victimes : ils les piquent avec l'aiguillon de leur queue, et les font ensuite passer à leur bou- che pour les dévorer. Ils aiment surfout beaucoup les œufs d'Arachnides et des autres insectes. Ces Arachnides sont si niullipliés dans certains pays , qu'ils deviennent pour les habitans un sujet con- tinuel de crainte, et que même, suivant quelques témoignages , on s'est vu forcé de leur abandonner le terrain. Les Scorpionides ont été connus par les Anciens , et la constellation zodiacale du Scorpion nous annonce que la connoissance de cet animal remonte à la plus haute antiquité. Dans la Mytho- logie égyptienne, son effigie est devenue le sym- bole typhon du génie malfaisant. Anubis est re- présenté en face du Scorpion, comme s'il vouloit conjurer et anéantir l'influence de ce mauvais principe. Pline expose dans son Histoire naturella toutes les iables que l'ignorance et la superstition Eee 402 SCO ont enfantées pendant un grand nombre de siècles sur le compte de ces animaux. Il dit que les Vsyl- les avoienl essayé de natuialiser les Scorpions d'A- frique en Italie, mais que ces tentatives avoient été infructueuses. Il en distingue , sur l'aulorilé d'A- pollodore, neuf espèces ; Nicander {^Alexiphar- maca) eu comple luie de moins , et présente à cet égard quelques détails particuliers sous des con- sidérations médicales. Les Anciens avoient ob- servé que les Scorpions s'accouploient , qu'ils étoienl vivipares, et que leur aiguillon étoit percé et donnoit passage à un venin blanc. On avoit aussi remarqué que les femelles portoient leurs petits ; mais on supposoit que le seul qui leur res- toit avait échappé par ruse à la destruction qu'elles avoient faite de leur postérité , et qu'il la vengeoit en dévorant l'auteur de sm jours. Selon d'autres , cette mère étoit la proie de sa famille. Il n'en est pas moins vrai que leur voracité étoit connue dans ces temps reculés. L'existence de Scorpions à deux queues n'est pas fabuleuse , et il existe au Muséum de Paris un individu qui présente cette singulière conformation. Les Scorpions ailés, que Mégas- tbèiies disoit se trouver dans l'Inde et chez les Prosiens , et qu'ils disoient être si grands , ne sont antre chose que de grands Orthoptères du genre Phasme ou Spectre, ou quelques Nepa de Linnœus. Latreille a donné lui-même le nom de Scorpion aquatique à un insecte de ce dernier genre. En France, le Scorpion d'Europe commence à se montrer vers le 44'^- degré de latitude, ou sous la zone propre à la culture de l'amandier, du gre- nadier, et se rapproche des limites septentrionales de celle de l'olivier. Celui que Maupertuis a dis- tingué sous le nom de Soufignargues , canton du Languedoc nù il se trouve plus particulièrement, est mentionné dans Malhiole, MouH'et et Jonston ; il est très-commun dans le ro^-aume de Valence et la basse Catalogtie, provinces où M. Léon-Du- four n'a pu découvrir aucun individu du Scorpion d'Europe. Ces deux espèces paroissent s'exclure réciproquement des mêmes locilités ; ainsi on cbercberoit en vain le Scorpion d'Europe dans les montagnes arides des environs de Narbonne, sur celles de nature schisteuse qui forment du nord au sud une limite maritime de huit à dix lieues au plus de largeur entre Barcelonne et Saint-Phi- lippe, ainsi que sur les conlins de la basse Cata- logne et de l'Aragon , pays où l'on trouve le Scor- pion roussâtre souvent en grandes quantités. Sa patrie, en Espagne , est absolument celle du ca- roubier. {^Ceratonia siliqua , Likn.) C'est ainsi, par exemple, qu'un peu au-delà de lîarcelonne, où l'on rencontre les premières plantations de cet arbre , l'on commence aussi à trouver les premiers individus de ce Scorpion. M. Léon-Dufour ne l'a plus rencontré à une hauteur de plus de i5o toises au-dessus du niveau de la mer. Les Scorpionides varient beaucoup pour la gran- deur 3 ceux d'Europe n'ont guère plus d'un pouce SCO de long , tandis que ceux d'Afrique et de l'Inné atteignent jusqu'à cinq à six pouces. On pense qu'ils sont très-venimeux. Les Persans emploient contre la piqûre du Scorpion, qu'ils nomment Agrab , et qu'en indoustan on nomme Gargouah ( Se. australis, Lisn. ) , la scarilicalion et l'appli- cation d'un peu de chaux vive; quelques personnes se servent de l'huile où l'on a rassemblé et laissé digérer plusieurs de ces Arachnides ; d'autres pré- fèrent d'écraser sur-le-champ l'animal même, et de l'assujettir sur la plaie ! enfin d'autres font l'ap- plication d'une humeur sébacée qui suinte entre le prépuce et le gland de la verge. Les auteurs modernes, tels que Blaupertuis , Rédi , Maccari , Léon-Dufour et beaucoup d'autres ont fait des expériences pour savoir jusqu'à quel point ces Arachnides sont venimeux. ]î résulte de tout ce qui a été dit à ce sujet , que la piqûre des Scorpions d'Europe ne peut causer que des accidens légers et jamais la mort ; cependant celle du Scorpion roussâtre ou de Souvignargues pro- duit , d'après les expériences que Maccari a faites sur lui-même, des accidens plus graves et plus alarmans, et le venin paroîl être d'autant plus actif, que le Scorpion est plus âgé. Quant au Scor- pion noir ( j". qfer, Linn.) qui vit dans les fentes de roches ou les creux d'arbres, et qui est quatre ou cinq fois plus grand que les précédens , il peut causer la mort en moins de deux heures, et les seuls remèdes sûrs contre sa blessure, sont ceux que l'on emploie contre les serpens les plus veni- meux ; c'est l'alcali volatil employé soit extérieu- rement , soit à l'intérieur, des cataplasmes de bouillon-blanc et des sudorifiques. Quant à l'opinion où l'on est qu'on force un Scorpion à se tuer lui-même quand on l'enferme dans un cercle de charbons ardens , elle a été combattue par Maupertuis, qui a fait des expé- riences à ce sujet ; nous avons eu occasion nous- mêmes d'essayer sur des Scorpions de Provence , qui ne se sont pas plus piqués que ceux de Mau- pertuis ; ils couroient seulement çà et là d'un air très-inquiet , et ils ont fini par être étouflés par la chaleur. Cependant les observations de M. le comte de Senneville, grand référendaire de la Chambre des Pairs, sembleroient confirmer 1 o- piiiion populaire à cet égard. M. Latreille dit, d'après M. Léman, que M. de Senneville a fait des expérieuces en présence d'un grand nombre de personnes , et que le résultat a toujours été la mort du Scorpion, qui se l'est donnée lui-même. Les Scorpionides portent leurs petits sur leur dos pendant un mois après qu'ils sont éclos. Dans quelques circousiances ils les tuent et les dévo- rent à mesure qu'ils naissent. Si on en enferme plusieurs ensemble , ils ne tardent pas à se battre à mort et à se dévorer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un. Celte tribu est divisée, comme nous l'avons dit plus haut, en deux genres; ce sont les genres SCO Scorpion propremeat dit et Buthus. Voyes ces mois. (E. G. ) SCOTINE, Scotinus. Kirb. Lat. ( Fum. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hcléromères (première division), famille des Mélasomes, tribu des IJlapsides. RJ. Latreille ( Fum. nat. ) met dans celle tribu dix genres. Trois d'entr'eiix , savoir : Oxure , Nyc- télie et Eurynote nous sont enlièrement inconnus. Du reste le genre Aside se dislingue par son men- ton grand , recouvrant la base des inàcboires. Dans les Pédines et les Platyscèles les tarses an- térieurs des mâles sont dilatés j ce caractère est aussi, d'après le savant auteur que nous venons de citer, l'un de ceux des Eurynoles; les Miso- lampes ont les troisième et quatrième articles des antennes longs, égaux eulr'eux. Les Dlaps et les Scotobies sont séparés des Scoiines par le onzième ou dernier article de leurs antennes qui est libre et enlièrement distinct du précédent. Voici les caractères assignés à ce genre par M. Kirby. ( Trans. de la Soc. Linn. de Lond. ) Labre bifide. — Lèvre bifide, ses lobes allant en divergeant. — Mandibules déniées , se touchant l'une l'autre par leur extrémité. — Mâchoires lais- sant un espace libre à leur base. — Palpes assez épais ; leur dernier article plus grand que les au- tres, presque triangulaire. — Menton bifide, ses lobes allant en àivergea.a\.. — Antennes rnonili- formes , plus grosses vers leur extrémité j leur dernier article très-court, à peine distinct. — Corps ovale, rebordé. Nous observerons en outre que les antennes sont composées de onze ariiclcs, le troisième le plus long de tous ; le dernier ne paroît court que parce qu'il est entièrement plongé dans le dixième j Celui-ci est infundibulilorme ; le menton ne re- couvre point la base des mâchoires et les tarses antérieurs ne sont pas dilatés dans les mâles. Le nom de Scotine vient d'un mot grec qui si- gnifie : ténébreux. L'auteur n'en décrit qu'une espèce. On ignore ses mœurs. I. Scotine crénicolle, S. crenicollis. Scotinus subcinereus , obscurus , thoracis mar- gine crenato. Scotinus crenicollis. Kirb. Trans. Soc. Lin. vol. ». pag. s>. pi. 21. /ig. 14. Longueur 9 lig. Noir, couvert presqu'en tota- lité d'un duvet court, roussùtre , mêlé de gris. Corselet très-échancré au bord antérieur, dont les angles sont très-saïUans et aigus. Bords latéraux crénelés. Elylres ayant latéralement une carène tort élevée qui ne s'étend pas tout-à-fait jusqu'à leur extrémité et fait suite aux bords latéraux du corselet; après cette carène les élytrus se recouu- S C R 4o3 Lent fortement en dessous et embrassent les côté» de l'abdomen. Antennes hérissées de poils. Du Brésil, es. F. et A. Serv.) SCOTOBIE, Scotobius. Genre de Coléoptèrc s- ilétéromères proposé par M. Germar dans l'ou- vrage inlitulé : Insectofum species Tiofce aut mi~ nus cognitœ, vol. \. Coleopt. 1824, et placé par M. Latreille dans la tribu des Blapsides. Il ollre pour caractères, suivant M. Germar : antennes plus courtes que le corselet, insérées sous un re- bord de la tête, leur troisième article en massue , plus grand que les autres; les quatrième, cin- quième et sixième globuleux ; les septième , hiii- tième, neuvième et dixième transverses, le der- nier transverse , tronqué obliquement à son extré- mité. Chaperon grand , un peu arrondi , insère dans une échaucrure de la tête. Palpes liliforines. Menton transverse , bisiuué. Lèvre presqu'arron- die. Yeux transverses , point saillans. Cor5e:et transverse, rebordé. Elylres réunies, ovales. Ex- trémité des jambes ayant deux dents. Ce genre est intermédiaire , suivant M. Germar, entre Tes Scaures et les Sépidies d'un côté et les Akis de l'autre. Il en décrit trois espèces de Bué- nos-Ayres , et figure l'une d'elles pi. i . lig. 3. souî le nom de Scotobius crispatus. (S. F. et A. Serv.) SCOTODE, Scotodes. Eschscholtz. Genre de Coléoptères-Héléromères. M. Fischer dans le 2*- vo- lume de l'Entomographie de Russie, Moscou i823, donne les caraclères de ce genre ainsi qu'il suit : antennes allant en s'épaississant vers l'extrémilé, leur troisième arliole très-loug, le dernier ovale. Labre presque carré. Maudijjules cornées, arquées, unidentées. Mâchoires membraneuses, bifides; leur lobe antérieur large, cilié; l'intérieur li- néaire. Palpes maxillaires sécurit'ormes ; les la- biaux presque filiformes. Menton entier, trans- versal. ,, Le nom de ce genre est tiré d'un mot grec qui siguilie : sombre. Les insectes qui le composent sont lents ; ils ont la tète inclinée et le corps velu. M. Fischer rapporte les Scotodes aux Ilélopiens. Il en décrit une espèce sous le nom de Scotode annelé , Scotodes amiulatus. Eschscholtz , Mérii. de l'Acad. des scienc. de Saint-Pétersh. tom. 6. pag. 454. n". 3. — Germ. Mag. vol. IK. p. 098. Longueur 4 lig. 7 à 5 lig. Brun avec un duvet gris. Jambes grises anuclées de brun. On le trouve en Livonie dans les lieux ombragés ; il est représenté sbus le nom de Pelrnatopus Hunitnelii, Entom. de iluss. vol. 2. tab. 22. fig. 7. à 9. es. b'. et A. Serv.) SCRAPTÈR , Scrapier. Andrena. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte - aiauillou , EaraiHe des Malli- Eté 2 4o4 S C R fères,' tribu des Andiéuctes ( division des R^col- tanles); Dans celte division des Andi-^nètes ( f ojye^ Mellifères famille, ailicle Parasites) ti-ois genres se dislinguent par les caractères suivans : division intermédiaire de la lèvre lancéolée ; femelles ayant une palette de chaque côté du métatliorax et une ! autre ;sur les cuisses postérieures ; leur brosse pla- cée sur le côté extérieur des jambes et du premier article des tarses des pattes postérieures. Ce sont les Andrènes , les Dasypodes et les Scraplèrs. Les premières sont faciles à rcconnoître par la présence de quatre cellules cubitales aux ailes supérieures j les Dasypodes n'en ont que trois ainsi que les Scraptèrs , mais elles s'éloignent de ces derniers 1°. par la forme de leur cellule radiale qui n'a point de rétrécissement sensible; 2°. par les ocel- les disposés en ligne droite; 3°. par l'épine ter- minale de leurs jambes antérieures ayant avant son milieu une dent latérale jusqu'à laquelle seu- lement elle est garnie d'une membrane. Les Scraptèrs ont beaucoup de caractères com- muns avec les Dasypodes Croyez ce mot à la suite de cet article ) , mais il» en difièrent Sensiblement par ceux que nous allons énoncer. Antennes des mâles allant un peu en grossissant vers le bout. Mâchoires fléchies près de leur extiémité. Lèvre peu alongée, plus courte que les palpes ma.\il- laires , son appendice terminal guère plus long que large. Cellule radiale allant en se rétrécissant depuis le milieu jusqu'à son extrémité qui est presqu'aiguë ; trois cellules cubitales, les deux firemières presqu'égales , la seconde rétrécie vers a radiale , recevant les deux nervures récurrentes. Troisième cellule atteignant presque le bout de l'aile. Jambes antérieures munies d'une seule épine terminale garnie dans toute sa longueur d'une membrane étroite; cette épine échanorée à l'ex- mité, terminée par deux pointes aiguës, diver- gentes. Premier article des tarses postérieurs plus court que la jambe. Trois ocelles disposés en triangle sur le vertex. Ce genre dont le nom vient d'un mot grec qui signifie -.Jouisseur , équivaut à la première divi- sion des Andrènes de M. Latreillc, Gêner. Crust. et Ins. toni. IV. pag. i5l. Ses mœurs doivent être les mêmes que celles des Dasypodes. Nous en connoissons quatre espèces que nous allons men- tionner, 1 . ScRAPTÈR bicolor , S, bicolor. Scrapter niger, griseo seu rujo iomeniosus ,■ ahdomine nigro , segnientis secundo terliogue cuin primi parte posticâ fenugineis. Longueurs lig. Noir, chargé de poils d'un gris- roussàtre. Antennes allant en grossissant vers le bout ; ferrugineuses , à l'exception de leurs trois premiers articles qui sont nous. Second et troi- sLème segmens de l'abdooieu de couleur £errugi- S C R neose ainsi qne la moitié postérieure du premier segment. Ailes transparentes. Mâle. D'Afrique. ( Cafrerie. ) 2. ScRAPTÈR ponctué, S. punctatus. Scrapter punciatissimus , rufo tomentosus ; U- neis tribus Jaciei, orbitâ oculorurn posticâ lineâ- que scutelli pallidè luteis : pedibus posticis rufo hirsutissimis. Longueur 5 lig. Corps noir, très-ponctué, arec trois lignes longitudinales sur la face antérieure de la tête, l'orbite des yeux et une ligne trans- verse sur l'écusson , d'un jaune sale. Pattes posté- rieures très-garnies de poils roux. Ailes transpa- rentes. Femelle. Même patrie que le Scrapter bicolor. 3. Scrapter noir , 5". niger. Scrapter totus niger, capite , thorace pedibus- que cinereo tomentosis j alis apice subfuscis. Longueur 3 lig. 7. Entièrement noir, avec des poils nombreux d'un gris-cendré principalement sur la têie, le corselet et les pattes. Ailes trans- parentes , leur bord postérieur brun. Mâle. Même patrie que les précédens. Ces trois espè- ces ont été rapportées par feu Delalande et font partie de la collection du Musée royal d'histoire naturelle. Nota. UAndrena lagopus Lat. lac. citât, du midi de la France, appartient aussi à ce genre. (S. F. et A. Sekt.) DASYPODE, Dasjpodu. Lat. Fab. Panz. {RétHS.^ Klug. Andrena. Ross. Panz. (^Faun. ) Apis, Panz. ( Faun. ) Melitta. Kirb. Tmchusa. JuR. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon , famille des Mellifères, tribu des Andrénètes (division des Récoltantes). La première subdivision des Andi-énèles ré- coltantes se dislingue par les caractères suivans : division intermédiaire de la languette lancéolée ; trois cellules cubitales aux ailes supérieures. ( Voyez PjiRAsiTES. ) Elle renferme les genres Dasypode et Scrapter. Ce dernier est bien séparé des Dasypodes par ses mâchoires fléchies simple- ment près de leur extrémité, par le premier ar- ticle de ses tarses postérieurs plus court que la jambe , et par la cellule radiale des ailes supé- rieures qui se rétrécit à partir du milieu jusqu'à l'extiémilé. Antennes assez longues, filiformes, fléchies fortement au second article, ces articles au nom- bre de douze dont le troisième plus long que les suivans et aminci à sa base dans les femelles ; simplement arquées et de treize articles dans les mâles, le premier beaucoup plus court que dans l'autre sexe. —Labre semi-circulaire. — Mandi- s C R bules ar(ju(^es , pointues , bidenl(?es dans les deux sexes. — Mâchoires (k'chies dans leur milieu ou au-dessous, leur lobe terminal lancéolc-tiigone. — Pa/^f* articulés ; leurs articles de forme ordi- naire, insérés chacun à l'extrémité du précédent; les maxillaires ayant à peine la lonj^ueur du lobe terminal des mâchoires, de six articles, les la- biaux de quatre. — Lèpre alongée , presque li- néaire , sa division intermédiaire lancéolée. — Tête transversale, étroite; toute sa partie anté- rieure très-velue. — l'eujc ovales, alongés. — Trois ocelles disposés sur une ligne transversale presque droite et placés sur la partie antérieure du vertex. — Corps velu, surtout daus les mâles. — Corse/et globuleux. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale d'une largeur à peu pi es égale dans toute son étendue, sa base et son extrémité finissant presqu'en pointe, et trois cellules cubi- tales , la première plus grande que la seconde ; celle-ci fort rétrécie vers la radiale , recevant les nervures récurrentes : la troisième la plus grande de toutes, n'atteignant pas le bout de l'aile. — Abdomen ovale et peu convexe en dessus dans les femelles, de cinq segmens outre l'anus; conique et de six segmens outre l'anus , dans les mâles. — Pattes Ae longueur moyenne; jambes antérieures n'ayant qu'une seule épine terminale qui porte avant son milieu une dent latérale jusqu'à laquelle elle est munie d'une membrane. Jambes intermé- diaires terminées par une seule épine longue et KTiple. Jambes postérieures en ayant deux fort longues, simples, presqu'égales ; ces jambes ex- trêmement velues dans les femelles ainsi que le premier article de leurs tarses, ce premier article un peu plus long que la jambe : crochets des tarses bifides, munis dans leur entre-deux d'une pelotte courte , assez grosse. — Organes de récolle des fe- melles consistant daus une palette placée de cha- que côté du métathorax et dans une autre sur la partie correspondante des cuisses postérieures ; des brosses placées sur le côté extérieur des jam- bes et du premier article des tarses des pattes postérieures; une brossette sur la face intérieure du premier article de tous les tarses. Le nom appliqué à ce genre par M. Latreille vient de deux mots grecs qui signifient : pieds velus. Les femelles creusent dans les pentes de sable des trous un peu inclinés, profonds de plu- sieurs pouces où elles pratiquent plusieurs petits terriers qu'elles ont soin de polir intérieurement, et dans chacun desquels elles entassent la pâtée composée de pollen et de miel nécessaire à la nourriture d'une seule de leurs larves ; elles pré- fèrent le pollen des fleurs radiées , telles que les Crépis, les Hieraciumel les Leontodon. Elles sont très-vives dans tous leurs mouvemens , piquent très-vile et très-fortement. Leurs ennemis sont les mêmes que ceux des Halicles {royez ce mot, à la suite du présent article). On rencontre les Dasy- podei des eavirons de Paris vers la lia de l'été et S C R 4o5 dans l'anlomne. Le nombre des espèces n'est pas considérable. 1. Dasypode grecque , D. grœca. Dasypoda nigra , capite tlioruceque segmentis duobus priiuis abdoniinis cœterorumque ruargijte injero pilisjerrugiiieis viliosis ; ano iiigro villoso : alis subjiiscis. * Longueur 8 lig. Antennes noires. Tète et cor- selet de même couleur, couverts de poils ferrugi- neux. Abdomen noir; ses deux premiers segmeus entièrement couverts de poils ferrugineux ; les troisième, quatrième, cinquième et sixième nus à leur base, n'y ayant que quelques poils noirs, épars ; leur bord inférieur portant une bande de poils ferrugineux un peu interrompue au milieu ; anus couvert de poils noirs. Pattes noires chargées de poils ferrugineux. Ailes un peu obscures dans toute leur étendue. Mâle. De l'ile de Naxos. Du Musée royal d'histoire naturelle. Rapportez en outre à ce genre : i°. Dasypode hirtipède, Dasyp. hirtipes. Lat. Gêner. Ciust. et Ins. tom. IK. pug. i52. Mâle et femelle. Fab. Syst. Piez. pag. 355. n°. l. Femelle. Dasypoda hirta. Fab. id. pag. 336. n°. 2. Mâle. Andrena plumipes. Panz. Faun. Germ.Jlis. 4.,fig. i6. Fe- melle. Andrena succincta. '\A. J?g. lo. Femelle. Apis Jujfarisequa. id. S<^s. 55. fig. 14. Mâle. Melitta S^vaininerdamella. Kias. Monogr. Aputn Angl. tom. 2. pag. 174. n°. 111. Mâle et Femelle. Commune aux environs de Paris. 2°. Dasypode plumipède, Dasypoda plumipes. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 162. Femelle. Panz. Faun. Genn. Jas. gg. ^'g. i5. Femelle. De la France méridionale- COLLETE, Colletés. Lat. Spinol. Klcg. Apis. LiNN. Panz. (Faim.) Oliv. {Encycl.) Andrena. Fab. Jcr. Megilla. Fab. Melitta. Kirb. Efoàia. Panz. {Réi.u'i. ) Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon, famille des Melli- fères , tribu des Andrénètes (division des Récol- tantes). Parmi les Andrénètes récoltantes les genres suivans ont la division intermédiaire de la lèvre lancéolée ou presque linéaire, ce sont ceux de Dasypode , Scraptèr, Andrène , Halicte et Nomie ; ce caractère important ne se trouve point dans les Colletés. .<4/!?e7i/îe^ filiformes , simplement arquées, com- posées de douze articles daus les femelles , le pre- mier fort long, le second globuleux, le troisième un peu plus long que le précédent , un peu plus mince, ainsi que les suivans, que ceux qui vien- nent ensuite; de treize articles dans les mâles, le premier plus court que dans l'autre sexe. — Labre [ue trique globuleux. — Ailes supt'rieities ayant une cellule radiale ua peu appeudii.ulée , presqu'aiguë à sa base et à sou extrémité, allant en se rétrécissant depuis son milieu jusqu'à celle-ci, et quatre cellules cubi- tales , la première plus giaude que la secoude , celle-ci et la troisième presqu'égales , un peu ré- irécies vers la radiale , recevant chacune une nervure récurrente : quatrième cubitale à peiue commencée. — Abdomen presque conique , de cinq segmens outre l'anus dans les femelles , en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de lon- gueur moyenne j jambes antérieures ayant une seule épine terminale garnie d'une membrane à sa partie intérieure ; jambes intermédiaires u' ayant également qu'une seule épine simple, aiguë à l'extrémité ; jambes postérieures muuies de deux épines assez courtes , aiguës : crochets des tarses bilides , avec une tiès-pelite pelolte dans leur entre-deux. — Organes de récolte des femelles consistant dans une palette placée de chaque côié du métathorax , et dans une autre sur la partie correspondante des cuisses postérieures j point de brosse sur le côté extérieur des jambes, ni sur celui du premier article des tarses postérieurs ; une brossette au côté intérieur du premier article de chacun des tarses. Le nom donné à ce genre par M. Lalreille est tiré d'un mot grec qui signilie : colleur; il a rap- port à la manière dont les femelles préparent leur nid. Elles l'établissent dans des trous qu'elles creusent dans les terrains sablonneux coupés à pic ou dans le mortier qui se trouve entre les pierres des vieux murs ; elles en lissent très-exactement les parois au moyen d'une liqueur gluante qu'elles appliquent dessus avec l'extrémité bilide de la division intermédiaire de leur languette j cette même matière leur sert aussi à former de petites cellules en forme de dé à coudre, dans chacune desquelles elles placent la pâtée de pollen et de miei suffisante à une de leurs larves. Ces dés sont arrangés de manière que la partie arrondie du se- cond bouche l'orilice du premier et ainsi de suite ; nous en avons vu quelquefois une vingtaine placés ainsi à la lile les uus des autres. Réaumur entre S C R dans le détail des mœurs de ces Mellifères (cin- quième Mémoire , sixième volume ). L'espèce qu'il a observée nous paroît être la Colleté ceinturée , C. succincta. Ces Hyménoptères sont très-prin- tanniers. Ou n'en connoît qu'un petit nombre d'es- pèces. MM. Latreille et Kirliy n'en citent que deux ; nous en connoissons quelques autres, prin- cipalement la suivante. I. Colleté térissée, C. hirta. Colletés nigra , omninà rufo-hirta , pilis ait- quot nigris in capite intermtxtis. Longueur 5 lig. '-. Noire, couverte de poils hérissés d'un roux-brun mêlés sur la tête de quel- ques autres de couleur noire. Femelle. Le mâle difière en ce que les poils de la tête sont d'un roux plus clair. On la trouve dès le commencement d'avril sur les chatons du Saule marceau {^Salix caprea^^tt dans les endroits sablonneux des forêts. Nous l'a- vons prise plusieurs fois au bois de Boulogne. Rapportez encore à ce genre : 1°. Andrène mi- neuse n°. 10. de ce Dictionnaire (en retranchant le synonyme de Geoilroy qui nous paroît apparte- nir à une Andrène J. Colleté ceinturée, C. suc- cincta. Lat. Gêner. Crust. ei Ins. toin. 4. p. '49' Melilta succincta. Kirb. Mnnogr. Apiint Angl. tom. 2. pag. 32. n". i. Mâle et femelle. Megilla calendarum n". 33. Fad. Syst. Piez. Mâle. An- drena succincta n°. 8. Fab. id. Femelle. Api^ ca- lendarum. Panz. Faun. Germ. Jlis. ^. Jig. ig. Mâle. 2°. CoUète fouisseuse , Colletés fbdiens. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni. 4- P<-^g- '49- MeliUa fodiens. Kirb. Monogr. Apurn Angl. tom. 2. p. 34. n°. 2. tab. iS.Jîg. I. Femelle.//^. 2. Mâle. Ces deux espèces se trouvent aux environs de Paris. H.\LICTE, Halictus. Lat. Walkn. (3Ionogr.) Apis. Linn. Geoff. Scop. Ross. Andrena. Oliv. ( -È'ncjr/. ) Fab. Pasz. Jub. Hjlœus. Fab. Ili.ig. àriN iL. Klug. Panz. Megilla, Prosopis. Fab. Malilla. KiiiB. Genre d'insectes de l'ordre des Hj^ménoptères , section des Porte-aiguillon, famille des Melli- fères, tribu des Audrénètes (division des Récol- tantes). La troisième subdivision des Andrénèles ré- coltantes a pour caractère particulier : division intermédiaire de la lèvre courbée inférieuremenl ou presque droite. Femelles ayant une palette de chaque côté du métathorax et une autre sur les cuisses postérieures ; point de brosses sur le côté extérieur des jambes ni sur celui du premier arti- cle des tarses postérieurs : quatre cellules cubi- tales. {^Voyez Pakasites.) Cette subdivision ren- ferme les genres Halicte et Nomie ; ce dernier se distingue lacilement par la cellule radiale des ailes supérieures d'une largeur presqu'ég.ile dans toute s C R son ^^endue , rynnt son cxlrcmlt(? arrondie et parce que la j)remière nervure récurrente aboutit précisément vis-à-vis de la nervure d'intersection des seconde et trnisième cubitales. Quant au genre S|ili(!^code que M. Lalreille met dans le niêDie j;roupe {Fani. nciiur.) , nous l'en croyons sudi- samment st'paré par le manque d'organes propres à la rdcolte dans les femelles , ce qui le place parmi les Parasites. Antennes filiformes , coud(?es et de douze arti- cles dans les femelles, le premier très-long, le second globuleux , les aut'es courts , cylindriques ; droites , simplement arquées vers leur extrémité , et de treize articles dans les màlcs , le premier ù peine plus lonj; que les deux suivans réunis , ceux-ci courts, le second très-petit, turbiné, le (roisième un peu conique, les auties plus longs que le lioisiùmc , ou cylindriques, le dernier quel- quefois creusé en dedans et formant un crochet particulier ou bien renllés inférieurement. — La- bre court, enlier, transversal, arrondi latéra- lement, cilié en devani. — Mandibules cornées, étroites, un peu arquées, terminées en pointe, celle-ci accompagnée d'une dent dans les femelles, simple dans les inàles. — Mâchoires ei Lèvre plus longues que la tète ; division intermédiaire de la lèvre courbée inférieurement. — J'a^e.y articulés; leurs articles de forme ordinaire, insérés chacun dans l'écLancrure et un peu au-dessous de l'extré- mité du précédent. — Tête avancée , comme pro- longée en un museau obtus dans les mâles. — Yeux ovales-alongrs. — Trois ocelles disposés en ligne courbe sur la partie auléiieure du vertex. — Corps alongé , surtout dans les mâles. — Corselet globu- leux.— Ailes supérieures ayant une cellule radiale rétrécie depuis son milieu jusqu'à son extrémité , celle-ci ainsi que la bafe assez pointue, et quatre cellules cubitales , la première aussi longue que les deux suivantes prises ensemble, l.i seconde plus courte que la troisième , presque carrée , re- cevant la première nervure récurrente près de la nervure d'intersection qui lui est commune avec la troisième cubitale, cette dernière rétrécie vers la radiale recevant la seconde nervure récurrente au-delà de sa moiiié , la quatrième cubitale à peine commencée. — Abdomen ovale dans les femelles , composé de cinq segmens outre l'anus, le cin- quième ayant au milieu un enfoncement longitu- dinal et linéaire ressemblant à une fente, servant au développement de l'aiguillon qui se relève à la sortie de l'anus ; celui-ci très-court : abdomen des mâles très-long, presque linéaire, de six segmens outre l'anus qui est plus long que celui des fe- melles. — Pattes de longueur moyenne : jambes antérieures munies d'une seule épine terminale garnie d'une membrane au côté intérieur ; jambes intermédiaires n'ayant également qu'une épine , simple, aiguë à son extrémité: jambes postérieures en ayant deux , l'intérieure dentée en scie dans les femelles; crochets des tarses bifides, munis d'une S C R 407 pclolle dans leur entre-deux. — Organes de rébolte des femelles consistant dans une palette placée ds chaque côté du mélathorax et dans une autre sur chacune des cuisses postérieures. Point de brosses sur le côté extérieur des jambes ni sur celui du premier article des tarses postérieurs ; une bros- selle au côlé intérieur du premier article de cha- cun des tarses. Tous les Halictes connus , et les espèces sont nombreuses, pourvoient à la nourriture de leur postérité; chaque individu est placé à quelques pou- ces en terre auprès d'une masse de'pollen mêlé de miel que la mère récolte elle-même et y renferme à cette intention. Ces femelles font leurs excava- tions dans des terrains sablonneux mais assez durs, tels que les sentiers pratiqués dans les champs ; elles ne creusent pas toujours elles-mêmes le pre- mier trou perpendiculaire, et dans ce cas un trou l'ail par un ver de terre leur suffit ; elles y descen- dent et pratiquent à dillérenlcs distances de petits terriers d'un demi-pouce à un pouce de longueur, à chacun desquels elles confient un de leurs œufs. Il arrive souvent que plusieurs d'enir'elles profi- tent du même trou perpendiculaire. C'est avec leurs mandibules qu'elles déblayent et transportent la terre qu'elles retiient des petits terriers particu- liers dont nous vcnou-i de parler. Elles ont pour en- nemis les Parasiies de leur tribu, tels que les Sphé- codes , et ceux de la tribu des Apiaires, notamment les Méléctes. Les larves de ces genres provenant d'œufs déposés dans le nid des Halictes, dévorent la pâtée qui étoit destinée aux larves d'Halictcs avant que celles-ci soient nées. Des^ Chrysides et quelques Ichneumonides vont pondre leurs œuls dans ces nids ; les larves qui en pro- viennent fout leur proie de celles des Halictes. Parmi les Hyménoptères fouisseurs, le Philante apivore et quelques Cercéris s'emparent sou- vent des Halicles, les piquent de leur aiguillon et les portent dans leur nid pour servir de pâture à leur postérité. Les mâles Halictes sont très-em- pressés pour l'accouplement, et lorsqu'on s'est emparé d'une femelle, il suflit souvent pour en avoir le mâle d'exposer celle-ci, quoique piquée d'une épingle, bien en vue dans les endroits où elle construit son nid ; les mâles qui voltigent au- tour se précipitent sur elle et se laissent prendre facilement. Les femelles sont lenlcs dans leurs mouvemens , si ce n'est lorsqu'elles recollent le pollen, opération dans laquelle elles montrent Beaucoup d'activité ; elles s'en chargent considé- rablement, au point d'en être méconnoissables, et nous avons vu tel Hulicle femelle presqu'entière- ment noir, devenu d'un beau jaune-aururc pour avoir fait sa récolte dans les fleurs du Genêt {^Spartium scopariuin'). Elles piquent assez dif- ficilement , étant lentes à tirer leur aiguillon , dont la piqûre est fort cuisante. Ces Hyménoptères te nourrissent à l'état parfait, du miel des fleurs. M. Walckoaër, membre de l'Académie royale 4o8 S C R des insciiptions et belles-lettres de France , connu à plus d'un titre dans le inonde savant, a donné en 1817 des Mémoires pour servir à l'iiistoire de ce j^eure. On y trouve d'iniéressans détails que la nalure du présent ouvrage ne permet pas d'y in- sérer. La plus grande parti&des espèces de ce genre appartient à l'Europe. Celles que nous allons men- tionner habitent toutes les environs de Paris. l''". Dinision. Dernier article des antennes un peu creusé et-fort crocbu extérieurement dans les mâles. Cette première division renferme: 1". Halicle ïèbre, Ha/ict. zebrus. WiLCK. Mém. pag. 68. Mâle et femelle. 2°. Halicle .i six bandes , Halict. sexcinctus. I.at. Gen. Crust. et Ins. tom, 4. pag. 154. Mâle et femelle. Walck. Mém. pag. Ç)Çi. Les mâles de ces deux espères ont été regardés comme variétés d'une seule par Gcofî'roy (Abeille n°. i3.) Ins. Paris, tom. 2. pag. 4'4. et par feu Olivier, Audrène nlongée u". 26. Encycl. 2°. Division. Dernier article des antennes sim- ple , conformé comme les précédens , dans les deux sexes. i''". Subdivision. Abdomen entièrement noir, ayant des bandes irausverses ou des taches la- térales formées par des poils couchés. Placez ici 1°. Halicle quatre liandcs, Halict. quadristrigatns. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 154. Mâle et femelle. Halict. ecaphosus. Walck. Mém. pag. 58. Mâle et femelle. 2°. Ha- licle fouisseur, Halict.Jhdiens. Lat. id. Femelle. Walck. id. Femelle. (Dans la phrase spécibque changez le mot posiicè eu celui iVa/iticè , correc- tion justifiée par la description française. ) Le mâle ne dillère que par son chaperon ayant une petite tache blanche. 5°. Halicle nidifiant, Ha- lict. nidulans. Walck. Mém. pag. Q^- Mâle et femelle. 4"- Halicle six taches, Halict. sexnota- tus. Walck. Mém. pag. 72. Femelle. 5°. H:ilicle perceur, Halict. terebrator. Walck. id. Mâle et femelle. 6°. Halicle céladon , Halict. seladonius. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- pag. l54. Me- litta seladonia. Kins. Monogr. Apum Angl. tom. ». pag. 57. 72°. 16. Mâle et femelle. 2^. Subdivision. Abdomen testacé, du moins en partie. A cette coupe appartiennent x°. Halicte inler- vompu , Halict. inlcrruptus. Hylceus interruptus. Panz. Faun. Germ.fas. %'ii.ftg. 4. Mâle. 2°. Ha- licte albipède, Halict. albipes. Hylœus albipes. Panz. id.Jas. 7. /ig. l5. Mâle. Prosopis albipes 11°. 4- Fab. Syet. Piez. Mâle. Melittu albipes. KiBB. Monogr. Apum Angl. tom. 2. pag. 71. n°. jsg. Mâle. Hylœus abdounuaUs. Panz. id.Jas. 53. S C R _/îg. 18. Mâle. Melitta abdominalis. Kirb. Monogr. Apum Angl. tom. 2. pag. 73. n°. 3o. Mâle. 3''. Subdivision. Abdomen point testacé, n'a^'ant ni bandes transversales, ni taches la- térales formées par des poils couchés. On rangera dans celte dernière subdivision 1°. Halicle morio, Halict. mono. Hylceus mono n". 8. Fab. Syst. Fiez. Mâle. Melitta morio. Kirb. Monogr. Apum Angl. tom. 2. pag. 60. n°, IQ. Mâle et femelle. 2". Halicte In-onzé , Halict. cera- lus. Melitta œraia. Kirb. Monogr. Apum Angl. tom. a. pag. 58. n°. 17. Mâle et lemelle. 3°. Ha- licle Cylindrique, Halict. cyliudricus. Hylœus cylindncus n°. 1. Fab. Syst. Piez.'^lkXe. Panz. Faun. Germ.Jas. bt. fig. 2. Mâle. (S. F. et A. Sert.) SCRAPTIE, Scrapiia. Lat. Dircœa. Scbœn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Héiéromères (deuxième division), famille des Trachélides, Inbu des Mordelloue.s. Six genres composent celte tribu j trois d'en- tr'eux : Rhipiphore, Pélécotome et Myodile se distinguent des autres par leurs palpes presque filiformes et par les antennes en éventail ou Irès- pectinées dans les mâles. Les Mordellesont tous lei articles des tarses entiers , et leur abdomen qui se termine en pointe dépasse Je beaucoup les élylres; dans les Anaspes , tous les articles des tarses pos- térieurs sont entiers. Aucun de ces caractères ne convient aux Scraplies. Antennes Û\iïotmes , insérées dans une cchan- cruie des yeux , composées de onze articles , la plupart presqu'égaux , courts, presque cylindri- ques j le second le plus court de tous, le Iroisième elles premiers de ceux qui les suivent, un peu amincis à leur base , le quatrième un peu plus long que le troisième, le dernier obconique , pointa à l'extrémité. — Labre avancé , membraneux , C.irré, un peu plus large que long, entier. — Man- dibules cachées, coinces, arquées ; leur côlé in- térieur largement et fortea;eiit échancré , uni- denléj leur extrémité aiguë, refendue. — Mâ- choires membianeuses , à deux lobes ; l'extérieur beaucoup plus grand que l'autre, plus large à son extrémité, obtus et velu j l'intérieur très-petit, aigu. — Palpes avancés, leur dernier article très- grand, sécuriforme dans les maxillaires , presque triangulaire dans les labiaux^ — Lèvre membra- neuse, en carré-long, un peu plus étroilfi à sa base, arrondie à ses angles, à peine échancrée dans son milieu. Menton court , demi-coriace , entourant la base de la lèvre en manière d'anneau. — Tète penchée.— Veujc lunules. — Corps ovale- oblong , assez mou. — Corselet presque semi-cir» culaire, arrondi anlérieuiement , sa partie posté- rieure transversale , point rebordée. — Ecusson distinct. — Elytres point rebordées, recouvrant des ailes et l'abdomen. — Abdomen obtus , ne dépassant s C R dépassant pas les élytres. — Jambes presqne cy- lindriques , leurs épines lerminales coui-les. Pé- aullième article de tous les taises bilobé. Ce genre, fondé par M. Lalreille , n'est com- posé que d'un pelit nombre d'espèces. On les trouve quelquefois sur les fleurs. Leurs mœurs ne sont pas connues. Celle qui a servi de type est la suivante : I. ScRAPTiE brune, S.Jîisca. Scraptiafusca-nigricans , villosula ; tibiis tar- sisquejerrugineo-juscis : elytris la- fions. Scraptiajusca. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. tom. 2. pag. 200. n". I. — Dirccea sericea. Gyi.lenh. m ScBŒ.N. Sjnon. Ins. append. pag. 19. 71°. 26. Longueur 2 lig. \. Aniennes, tête, corselet et abdomen d'un teslacé-brun. Parties de la boucLe, élytres et pâlies d'un teslacé plus clair. Elylres et corselet finement pointillés, couverts d'un duvet court, couché, de couleur cendrée. Des environs de Paris. ANASPE , Anaspis. GEorf. Lat. Mordella. Lij(r<. Fab. Oli. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoplères , section des Héléromères (2=. division), famille des Tiacliélides , tribu des Mordellones. Dans cette tribu les Rliipiphores, les Myodites et les Pélécolomes ont pour caractères distiiictifs : palpes presque filiformes. Antennes des mâles en éventail ou très-peciinées. Des trois autres genres qui complètent la Iribu, celui de Mordille se dis- tingue par les articles des tarses qui tous sont en- tiers , et par la pointe qui termine 1 abdomen , laquelle dépasse beaucoup les élytres ; le pcaul- tième article des six «tarses est bilobé dans les Sciaptles ; ainsi ces diveis genres ne peuvent se confoudie avec celui d'Auaspe. Antennes insérées au bord extérieur des yeux, uu peu plus longues que le corselet , presque fili- formes, grossissant insensiblement vers l'extré- mité, composées de onze articles; les quatre pre- miers presque cylindriques , les autres jusqu'au dixième, turbines, un peu coinpiiniés , le on- zième ovale. — Labre presque semiorbiculaire. — Mandibules trigones , leur extrémité un peu ar- quée , aiguë , bifide ou bklentée , leur côté infé- rieur presque membraneux. — Mâchoires ayant leurs deux lobes petits, presque linéaires , à peu près égaux en longueur, l'intérieur un peu plus étroit. — Pa/pes maxi/taires heaacoup plus grands que les labiaux, leur dernier article graud , sécu- n forme ; les labiaux plus gros à leur extrémité , leur dernier article presque trigone. — Lèvre pres- qu'en coeui'; menton assez graud. — Yeux pres- qu'en croissant. — Corps uu peu comprimé laté- ralement. — Partie supérieure du prothorax ayant son bord postérieur coupé droit : sternum du naé- Hist. Nut. Ins. Tome X. S C u 409 tatliorax s'élendauf beaucoup sur les côtés vers l'insertion des pattes postérieures. — Ecusson pe- tit, peu distinct. — Abdomen dépassant peu les élytres , ne se terminant point par une pointe aiguë. — Pattes assez longues ; cuisses compri- mées : épines terminales des (|ua!re dernières jam- bes grandes , surtout les postérieiu es. Tarses an- térieurs et intermédiaires ayant leur pénultième article bilobé ; tarses postérieurs composés d'ar- ticles tous entiers. Après avoir compris le genre Anaspe dans le tableau des genres qu'il devoit publier ( voyez Encyclopédie, tome IV, introduction à l'Histoire naturelle , page 38 ) , feu Olivier jugea à propos de le réunir à celui de Mordelle {voyez Asaspe à sa lettre); mais ce genre Anaspe ayant été adopté depuis par tous Tes entomologistes , nous avons cru devoir le rétablir ici , en prévenant qu'il est mal placé dans le tableau que nous ve- nons de citer, y étant mis parmi les Tétramcrcs tandis qu'il appartient aux Hétéromères. L'exi- gullé de leur écusson a valu à ces insectes le nom qu'ils portent, tiré de deux mots grecs qui veu- lent dire : sans écusson. Ces Coléoptères , de très- petite taille , fréquentent les fleurs. Leurs larves ne sont pas connues. A ce genre appartiennent les Mordelles suivan- tes de ce Dictionnaire : l". frontale n". 17. {Anus. Jrontalis. L'Anaspe noir n°. i . Geofp. Ins. Par. tom. 1 . pag.'5l6. n'en est qu'une variété , suivant M. Schœnherr. ) 2". flave n". iq. {Anasp.Jlaoa. ) 3°. bicolor n°. 25. {Anasp. bicolor.) 4'\ humé- raie n°. i6. {Anasp. humera lis ; mais il faut re- tr.incher les synonymes de Linné qui appartien- nent à nue vraie Mordelle , Mordella humeralis. LiNN. ScHŒN.) 5". thoracique n°. 18. {Anasp. tho- racK'^) et encore 1". Anaspe ruficoilc {Anaspis rtifîcollis. — Mordella ruficollis a°. 27. Fab. Syst, Eleut. ) 2°. Auaspe taché {Anasp. niaculaia. — Mordella obscura. Gyllenb. — Anitspe fauve n°. 4. Geoef. Ins. Par. tom. i. pag. 317. ) (S. F. et A. Serv.) SCUTELLÈRE, Scutellera. Lam. Lat. Pal.- Bauv. Cimex. LiNN. Panz. Geoïf. De Géeu. Pen- tatoma. On. {Encycl. Pableau des genres.) Te- tyra , Canopus. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Hétéroptères , famille des Géocorises, tiibu des Longilabres. Le groupe des Longilabres ( voy. Pentatome ) qui a pour caractères : antennes de cinq articles , deux ocelles appareus, renferme trois genres : Scutellère, Pentutome et Héléroscèle (celui-ci inédit , indiqué seulement dans les Fam. natur. de M. LatreiUe et créé par lui). Les deux der- niers se distinguent des Scutellères par leur écus- son beaucoup plus étroit et plus court que l'ab- donieu. La longueur et la largeur de l'écusson couvrant 5 ° Fff 4io S C U tout le dessus de l'aljdomen est le seul caracicre qui sépare les Scutellcres des Peutalcmes. Nous renvoyons par conséquent à ce dernier article pour tous les autres caractères génériques. La laulliplicilé des espèces et l'évidence du caractère énoncé ci-dessus ont seules autorisé la séparation des deux o;enres, dont les mœurs sont exactement les mêmes. On peut diviser les Scutellères de celte ma- nière : 1'^'^. Diçision. Jambes simples. I". Subdivision. Une lame abdominale lan- céolée. Cuisses antérieures munies d'une épine. A. Jambes antérieures dilatées près de leur extrémité. j. ScuTELi.ÈRE éméraude , S. smaragdula. Scutellera siiprà viridi-siibaurea , temerè piinc- lata , corpore suhlùs pedihusque viridi-i'iolctceis j iiniennis nigris : elytroruni tnembranâ praesertïni ad niarginem externuin J'use â ; laininâ ventrali apice pallidâ. Longueur 5 lig. D'un veit un peu doré et irré- K,alièrenient ponctuée en dessus. Dessous du corps et pattes de même couleur avec un reflet violet. Aulenues noires , leur troisième article un peu plus court que le second. Membrane des élylres brune surtout dans sa moitié extérieure. Lame abdominale pâle à son extrémité. Dec atteignant la base des hanches postérieures. Femelle. Du Brésil. s, ScLTELLÈRE dix tacLcs , S. dcceniguttata. Scutellera suprà rubro-ferruginea, temerè punc- tata , thoracis maculis tribus, scutelli tribus , ely- iri uniuscujusque duabiis luteolis y subtiis ntgra , thoracis latenbus Jerrugineo maculatis , abdonii- nis maculis quinque et laniinâ ventrali luteolis : pedibus nigro ferrugineoque mixtis y antennis nigris. Longueur 3 lig. 7. D'un ronge ferrugineux en dessus et irrégulièrement poncluée.'Corselet ayant postérieurement trois grandes taches jaunâtres. Ecusson en ayant un pareil nombre, dont une apicale ; deux taches de même couleur sur le bord extérieur de chaque élytre. Membrane de celles- ci brune. Dessous du corps noir j bords extérieurs du corselet ayant un peu de ferrugineux. Abdo- men avec cinq taches jaunâtres , dont deux sur chaque bord extérieur et une centrale à la base de la lame abdominale , laquelle est aussi jau- nâtre. Bec atteignant les hanches intermédiaires. Antennes noires j leur troisième article un peu plus court que le second. Pattes noirâtres mélan- gées de ferrugineux. Malt:. Du Brésil. S C U B. Toutes les jambes sans dilatation. 3. ScuTELLÈRE tête rouge , S. eryihrocephahu Scutellera viridi-aurea , suprà temerè punc- tata / capite , pedibus maculâque anali bina et laininâ ventrali rubris : antennis nigris , basi rubris. Longueur 3 lig. D'un vert un peu doré chan- geant en violet, irrégulièrement ponctuée en des- sus. Tête, pattes, deux taches à l'anus et lame abdominale d'un rouge sanguin. Base des anten- nes de même couleur, leurs trois derniers articles, les tarses et l'extrémité des jambes, noirs. Troi- sième article des antennes un peu plus court que le second. Bec atteignant au plus la base des han- ches intermédiaires. Femelle. Du Brésil. 2'=. Subdivision. Point de lame abdominale. A. Corps alongé. Abdomen allant en se rétrécissant de sa base à son extré- mité. a. Corselet armé d'une épine latérale. On placera ici la Sculellère disparate, S. dis- par. — Tetyra dispar n°. 5. Fab. Syst. Rhyngot. — Stoll , Punais. pi. XXXVII. Jig. 260. et A. B. Fabricius prétend que l'un des sexes manque d'é- pines au corselet ; nous avons dans notre collec- tion la preuve du contraire. b. Corselet mutique. Rapportez à ce groupe 1°. Scutellère ponctuée, S. duodecinipunctata. — Tetyra duodecirnpunc- tata n°. 16. Fab. Syst. Rhyngot. D'Afrique. Fabri- cius s'est trompé en l'induiiiant comme étant de Cayenne. 2°. Sculellère noble, S. nobilis. — Te- tyra nobilis n°. 6. Fab. id. 3". Sculellère marquée , S. signata. — Tetyra, signata u". 7. Fab. id. 4°. Scutellère Stocker, S. Stockerus. — Tetjra Stoc- kerus n". 12. Fab. id. B. Corps court pour sa largeur. a. Abdomen ayant au moins la largeur du corselet , ne se rétrécissant pas dans les deux premiers tiers de sa longueur. j- Ecusson armé d'une dent. Rapportez ici la Sculellère bossue , 5. gibba. — Tetyra gibba a°. 63. Fab. Syst. Rhyngot. f f Ecusson mutique. < * Tous les arlicles des antennes simples. Beaucoup d'espèces font partie de celle coupe secondaire , entr'aulres les suivantes : 1°. Sculel- lère cyanipède , S. cyanipes. — Tetyra cyanipes n°. 20. Fab. Syst. Rhyngot. Ses cuisses sont quel- s c u quefois presqu'cnlièremcnt d'un l)lcu-noiiûtre. 2°. bculellèie de Fabricius , S'. Fabricii. — Tetyra Fabricii n". l(). Fab. id. 5". Sculellèic unnelt'e , S. annuliis. — Tetyra antiuhisiV. 20. Fab. id. I\°. Sculellère maure, S. maura. Celle espèce varie beaucoup; la vanéli' la plus ordmaue est le Ci- mex rnaurus. IjiNN. Sjsl. uat. 2. yib. 5. — Fuun. Suce. ()i3. — Tctjra riiaura u°. 36. Fab. Sjst. BJijiigot. — Fuun. J'allie. Hi'niipi. pi. l.Jîg. 4- C'est la varicté dc'cnle par Geodioy, Ins. Paris, tain. 1, pitg. 467- «"• 66. Fabiicius rapporte à tort à sa Tetyra inaura la Punaise n°. 5. de Geof- froy qui nous paroîl être la Seutellcrc scaraljéoj'de. \ji seconde variété est la Tetyra liottentota n". 07. F"ab. Syst. Rhyngot. (eu admettaut le syuouyme cité de Geoflroy. ) — Faun-Jranç. Hciiiipt. pi. i . Jig. I. On trouve des individus à bords de l'abdo- men entièrement bruns , d'autres à bords lerru- j^ineux entrecoupés ou non de points uoirs plus ou moins grands. La couleur du fond est tantôt trcs- Inuue, tantôt d'un jaune clair; les deu.x points latéraux blanciiàtres de la base de l'écusson man- quent quelquefois. D'autres fois on en voit un j;iand et uvale placé au milieu du bord posiérieur lie ce luême écusson. 5". Sculellère de la Nielle, S. Nigellœ. — Tetyra Nigel/œ u°. 55. Fab. Syst. Rhyngut. — Faun.J'ranç. Uéinipt. pi. \. fig. H. Dana la description de cette espèce ( Fab. Fiiioin. System, toin. 4. pag. 82. n°. 8.) il existe une faute typoirrapliique qui fait une sorte de contre-sens : au lieu de thorax anticè piceus , posticè nigro punclatus , ou doit lire, thorax anticè piceus , posticè niger , punctatus. 6°. Sculellère piéuion- taise , S. pedcinontana. — Tetyra pedemoiitana n°. 42. Fab. Syst. Rhyngot. — Faun.J'ranç. Hé- mipt. pi. ï-Jg. 3. 7°. Sculellère semipouctuée , S. semipunctata. — Tetyra seniipunctata. n°. 33. Fab. id. — Faun.Jranç. Héniipt. pi. i.Jîg. 5. 8°. Sculellère siamoise , S, nigrolineata. — Tetyra nigrolineata n°. 32. Fab. id. — Faun. Jranç. Héniipt. pi. I . fig. 6. 9°. Sculellère perlée , S. inuncta. — Tetyra muncta a°. 53. Fab. id. — Faun.Jranç. Uéinipt. pi. 4- fig. 3. ** Quatrième el cinquième articles des antennes dilatés. S C 13 411 corselet (exceptés ses bords antérieur el latéraux), l'écusson en entier et les élyires, à l'exception de leur base et de leur bord extérieur. Tout le corps est ponctué et très-bombé en dessus. Les an<;les postérieurs du corselet sont i\n peu saillans. Bec aireienant les hanches iulennédlaires. Second arti- cle des aulennes un peu plus long (jue le troisième. Cette espèce a l'écusson un peu moins grand que la plupart de s,Qs, congénères. l)u Brésil. h. Abdomen presque triangulaire, allant en se rétrécissant depuis le corselet jusqu'à l'extrémité. 5. ScuTELLÈBE trimaculéc, S. trimaculata. Scutellera griseo-pallida ,Jusco punctatissima; punctis in capite sérias sex constiiuentibus : scii^ telli niaculis tribus albidis inipunctaiis , inajori o^'atâ a pic ah. Longueur 4 lig. D'un testacé pâle , un peu gri- sâtre; enlièremeut el finement ponctuée de brun, ces points disposés eu six séries longitudinales sur la tôle. Côtés du corselet épineux. licusson portant trois taches blanchâtres non ))onctiiées , bordées de brun , l'apicale plus grande , ovale. Les quatre derniers articles des antennes alongés, presqu'égaux. Bec dépassant un peu les hanches postéiieures. Mâle. De l'île de Java. On rapportera encore à ce groupe la Sculellère rayée de blanc , S. albolineata. — Tetyra alboli- neaia u". 58. Fab. Syst. Rhyngol. ( Cet auteur nous paroîl citer StoU mal-a-propos.) — Faun. Jranç. Héniipt. pi. l.Jg. 2. C. Corps orbiculaire. Cette coupe cotnprend 1°. Sculellère globu- leuse, S. globus. I/AT. Gen. Crust. et Ins. totn. 5. pag. 114. n°. 5. — Tetyra globus n». 71. Fab. iiyst. Rhyngot. — Cirnex g/obus. Coqdeb. Illusir. iconogr. tab. 10. fig. 10. — Ciniex scarabœoides. Panz. Faun. Gennjasc. "ùÇi.fi'g. 23. — Sculellère scarabéoide. Lat. Dict. d'Hist. nat. ï^''. édifie n ( en retranchant les synonymes de Linné et de Fa- bricius). — Sculellère scarabéoide. Faun. franc. Uéinipt. pi. i.jg. 8. (i) — La Punaise cuirasse. Ge OFF. Ins. Pans. toin. i .pag. 455. 72°. 2. 2". Scu- lellère de Vahl , S. Vahlii. — Tetyra Vahlii n°. 69. Fab. Syst. Rhyngot. 3". Stulel.ére im- primée , S. inipressa. — Tetyra inipressa u". 64. Fab. id. 4. ScuTELLÈRE dos blcu , S. ochrocyanea. Scutellera ochracea , dorso cyaneo , gibbo : antennis apice nigris; articulis duobus extremis dilatatis , compressis. La Punaise à dos bleu. Stoll , Punais. pag. 58. ;;/. XIV. fg. 92. Longueur 5 lig. Teslacée ; les trois premiers articles des antennes cylindriques , le quatrième ovale , pointu à ses deux extrémités , très-dilalé ; le cinquième comprimé , dilaté , linéaire ; ces deux derniers noirs , excepté à leur base. Une _ très-grands taclie d'un Lleu-noiràtre occupe le 1 /^oyt^ plus'bas Scctellèse scârabcoule.^ a»". Dicisiort' Jambes épineuses. Placez dans eelte seconde division 1°. Sculel- lère fuligineuse , S. Juliginosa. Lat. Gen. Crust. (i) La synonymie de cetre espèce fort embrouillée. 4l2 s c u et Ins. iom. 3. pag. 1 14. n°. 4. — Faicn. franc. Hémipt.pl. i.fig.j.— Tetyrajuliginosan°.bo. Fab. Syst. Rkyngot. 2°. Siutellèie de Scluilz , S. Schulzii. — Tetyra Schulzii u". 74. Fab. id. 3°. Scutellèie'inicolor, J". «7z/co/or. Palis. -Bauv. Ins. d'Aj'r. et d'Amer, pag. 32. Héinipt. pi. V. fig. 5. 4°. Scutellcre scarabéoide , S. scarabœoides. — Ciinejc scarabœoides. Linn. Syst. nat. 2. 716. 4. — Faiin. Suec. yi2. (Si l'on eût fait atleulion que Linni? attribue posilivement dans sa pliiase de la Fauna Suecica des jambes épineuses à celle es- pèce , l'on eût évité de foites erreurs de syno- nymie. ") — Tetyra scarabœoides n°. 70. Fab. Syst. Rhyngot. Retranchez le synonyme de Geoli'roy t|ui appartient à la Scutellère globuleuse. (S. F. et A. Serv.) SCUTIGÈRE, Scutigera. Lam. Lat. Scolo- pendra. Linn. lulus. Pall. Cerinatia. Illig. Léacb. Genre de la classe des Myriapodes , ordre des Chilopodes, famille des Ina?qulpèdes de fjatreille {Fain. nat. du Règn. arum.) , éiahM parM.de Lumarck dans sou Système des animaux sans ver- tèbres , et placé par cet auteur dans ses Arachni- des anlennistes. Suivant Lalreille, les caractères de ce genre sont : corps alougé , mais point ver- luilorme ou linéaire, divisé, vu en dessous, en quinze anneaux , porlant chacun une paire de pieds, recouvert en dessus par huit plaques ou demi-segmens, en forme d'écussons, et cachant les spiracules. Pieds alongés , surlout ceux des dernières paires, avec le tarse long et ircs-arti- culé. Yeux grauds, avec une coniée à facettes. Ces animaux ont les plus grands rapports avec lesScolopeudies, mais ils en diflèrent par plusieurs caractères , e( surlout par les paltes , qui dans ces derniers sont égales cntr'elles j le même caractère les éloigne des Iules et àia, autres genres voisins. lUiger (^Faune d'Etrurie de Rossi , toni. 2. pag. 2C)g.) a donné le nom de Cermatia à ce genre, long-temps avant que M. de Lamarck l'ail établi sous celui de Scutigère. Ce nom de Cermatia a élé adopté par Léacb, mais M. Lalreille a conservé dans tous ses ouvrages le nom que M. de Lamarck lui a assigné. ' Le corps de ces Myriapodes est presque cylin- arjque , long, nioijis déprimé que celui des Sco- lopendres , un peu rétréci en poinle à son extré- mité postérieure et un peu plus large au bout opposé, le diamètre Iransveisal de la lêie étant un peu plus grand. Cette têle es't presque carrée , avec les angles pos;érieurs obtus et l'extrémilé an- térieure un peu a vancée et arrondie. Les yeux sont , suivant Léon-Uulbur ÇAnn. desjc. nat. toiii. 2. pag. t)3. ) , à facettes , et loin d'être orbiculaires , comme ou l'avoit dit avant lui , ils circonscrivent un triangle dont la base est antérieure et arrondie. Les antennes sont insérées au-devant des yeux, îétacées, prcsqu'aussi longues que le corps et S C U composées d'une mnllilude de petits articles, et ofirent vers le quart environ de leur longueur, à partir du point d'insertion , un article trois ou quatre fois plus long que ceux qui le précèdent et les suivans : à cet endroit les antennes forment un léger coude. Les' palpes maxillaires sont saillans , épineux et filiformes. Les pieds-mâcboires exté- rieurs ou pieds-mandibules de Léon-Dufour s'in- sèrent , suivant ce naturaliste , sur un demi-anneau fort étroit , placé derrière le bord occipital de la têle et caché sous le premier segment dorsal. Ils sont composés de quatre arliclcs , dont le dernier est un crochet brun modérément arqué. Les deux divisions de la fausse lèvre comprise entre ces pieds-mâchoires, ont leur bord supérieur entier el garni d'épines. M. Soiv\gny {Mém. sur les anim. sans vertèbres) a figuré el décrit avec une grande exaciitude tous ces organes , et on peut en prendre une idée bien netle en consultant son ouvrage. Les huit plaques qui recouvrent le dessus du corps des Sculigères sont assez épaisses el forment autant de [lelils boucliers ou écussons presque car- rés , un peu carénés dans le milieu de leur lon- gueur, avec le bord postérieur arrondi aux angles , échancré au milieu , et offrant , dans le sinus , une petite fissure élevée sur les bords en manière de lèvre représentant une espèce de stigmate, (^es fissures sont en effet destinées au passage de l'air ; celle de la dernière plaque ainsi que son échan- crure est moins sensible : cette jdaque est la plus pelile de toutes , la quatrième est piesqu'une fois aussi longue que les aulres et a élé désignée par Linné sous le nom à^élytres. Indépendamment des segmens dorsaux pédigères , Léon-Dufour a ob- servé (^Scut. lineata fem. ) deux plaques rétrac- tiles arrondies , dépourvues de raies. Au-dessous de ces. plaques, on observe d'abord deux crochels bruns acérés, à peine arqués, biarliculés, puis deux pièces ovalaires hérissées comme des brosses. Les pâlies diffèrent essenliellemenl de celles des Scolopendres par leur composition , leur longueur et les coudes qu'elles forment , et se rapprochent de celles des Faucheurs. Elles tiennent au corps par deux articles correspondans à la hanche , et dont le second est très-court ; viennent ensuite deux aulres articles plus gros que les suivans , alonjiés , formant un ansile à leur point de réu- mon qui représente la cuisse. Une quatrième pièce plus alongée que la précédente , mais plus mince, forme la jambe, et enfin vient le tarse ; ces larses , à l'exception de ceux de la dernière paire de pattes, qui, comme on voit, a bien plus de longueur que les autres , sont composés de deux ordres d'articles qui semblent constituer deux pièces distinctes l'une de l'autre par le nom- bre , la grandeur et la texture des articles, et sans doule aussi par leurs usages. Les huit ou dix premiers articles sont beaucoup plus longs que les suivans, et garnis en dessous d'un duvet spon- gieux et fin. L'aulre pièce , qui se termine par un s c u seul ongle, et qui est susceptible de se roulrv un peu à son exirëmilé, comme les tarses des Plia- langium y est composée d'une multitude innom- brable de très-petits articles hérisses en dessous de poils courts et mobiles qui servent très-cnica- cement à l'animal pour g^rimper sur les surlaces les plus verticales et les plus lisses. Les pattes des Scutigères se désariiculcut au moindre contact , et conservent pendant plusieurs minutes après avoir été séparéesdu corps , une conlraclililé sin- gulière presque convulsive. Léon-Uufoiir a re- marqué que cette contraclililé se cnnservoit d'au- tant plus iong-lemps , que les pattes étoient plus postérieures. M. Léon-Dufouv {^Ann. des se. nat. etc.) a donné une anatomie complète d'une espèce de ce genre , et comme aucun auteur avant lui n'a parlé de l'organisation intérieure des Scuiigères, nous al- lons donner ici un extrait de son travail. Les or- ganes de la digestion se composent i". de deux glandes salivaires , moins grandes que celles du Lltliobie ; elles ont la forme d'une grappe ovale, fclanohâtre et granuleuse , composée d'utricules ovales , oblongues , assez serrées enti'elles et Ira- ver.sées , suivant leur longueur, par une rainure médiane. 2°. Du tube alimentaire, qui a la plus grande analogie avec celui des Lilhobies. L'œso- pliage est extrêmement petit , et il est presque caché dans la tête. Le jabot est formé par une lé- gère dilatation de l'œsophage , et il se distingue du ventricule chililique par une dillérence de tex- ture; ce dernier est couvert de cryptes glanduleu- ses rondes ou ovales : cet organe est brusquement séparé de l'intestin par un bourrelet annulaire oii s'insèrent les vaisseaux biliaires. Ce que l'on ])eut appeler cœcum, n'est qu'une dilatation de l'intes- tin , dans laquelle M. Léon-Dul'our n'a trouvé que quelques crottes grisâtres. 3". Des vaisseaux hé- patiques qui sont au nombre de quatre, propor- tionnellement plus courts que dans les autres My- riapodes, et dont l'une des paires est plus grosse que l'autre. Les organes mâles de la génération sont com- fosés de deux testicules oblongs , amincis à leur out intérieur, et conlluant aussitôt en une anse courte qui reçoit le conduit commun des vésicules séminales. Par leur extrémité postérieure, ils dé- génèrent chacun en un canal de/erent û\\\ovme , qui bientôt odVe un reallemeni aussi considérable que le testicule même : il se rétrécit enlin en un conduit qui va dans l'appareil copulaleur. Les vé- sicules séminales forment la partie la plus appa- rente de l'organe générateur; elles sont formées de deux utricules ovoides placées vers le milieu de l'abdomen et munies chacune d'un conduit ca- pillaire , qui se réunissent bientôt en un seul canal plus long que tout le corps de l'insecte, et qui s'insinue et s'abouche, après bien des circonvolu- tions, dans l'anse où coniluent les extrémités au- térieuies des organes sécréteurs du speime. Les S C U 4.3 organes femelles consistent en un ovaire et deux glandes sébacées; de chaciue côté de la partie postérieure de l'ovaire on aperçoit un disque ar- rondi, semi-diaphane ou opaloide , se terminant par un gros pédicule. La vulve est armée des deux côtés d'une pièce mobile qui doit jouer un rôle dans l'acte de la copulation. En enlevant les pla- ques dorsales de la Scutigère , pour mettre à dé- couvert les viscères, on crève souvent des glandes ou des sachets adipeux , d'où s'écoule une humeur d'un violel-rougeâlre ; on trouve aussi au-dessus des viscères, des lobules adipeux blancs, et dispo- sés parfois en mosaïque. Ces animaux se tiennent pendant le jour dans les greniers ou les lieux peu fréquentés des mai- sons , le ])liis souveut dans les vieilles planches, les poutres, et quelquefois sous les pierres ; ils ne se montrent que la nuit , et on les voit alors cou- rir sur les murs avec une grande vitesse , et y chercher des cloportes et des insectes dont ils font leur nourriture; ils piquent ces petits animaux avec les crochets de leur Louche, et le venin qu'ils distillent dans la plaie agit très-promptement sur eux. C'est principalement d;;ns les temps plu- vieux que les Scutigères parnissent en plus grand nombre; les habilans de la Hongrie les redoutent beaucoup, au rapport d'illiger. Le genre Sculigère ne se compose que d'un nombre borné d'espèces ; celle (jui est la plus connue , et qui se trouve à Paris , est : La ScDTiGÈRE RAYÉE, S. Uneata. S. pedibus triginta , corpore rujb-jlai>escenle. ^ hneis longitudi/ialibus peduniquejasciis cœruleo- nigiis. Scutigera Uneata. Lat. nouv. Diction. d'hi..t. nat. n. édit. iom. 3o. — Cerinalia lineaia. Jllig. Faune d' Etiurie de Rossi , tom. 2. pag. iqg. — Scutigera araneoides. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1 . pag. ']']. et Rist. nat. des Ins. et des Crust. tom. j. pag. b8. — Sculopendra coleoptrata. Linn. Syst. nat. édit. 10. tom. i. pact. 2. pag. 1062. Fab. Ent. Syst. tom. 2. pag.7i\!)(). Panz. Faun. Ins. Gerrn.Jas. 5l. fig. 12. — Scolopendre à ving-huit pattes? Geoff. Hist. des Ins. tom. 3. pag. b'75. Quoique MM. Illiger et Latreille aient jeté uu graud jour sur la détermination de la synonymie de cette espèce , à laquelle on rapportoit à tort le lulus araneoidesie Pallas , ou peut encore élever des doutes sur l'ideulité admise par ces ento- mologistes entre la Scolopendre à vingt-hnit pattes de Geollroy et le Scutigera Uneata. L'auteur de {'Histoire abrégée des insectes de Paris donne dans sa phrase spécifique l'épithète de nigricans à s.i Scolopendre , et il répète dans sa tlesciiption qu'elle dilicre par sa couleur noirâtre de la Sco- lopendre à trente pattes, qui est, suivant lui, d'une couleur fauve. C'est aux entomologistes de Paris 4'i S C Y à fixer les doutes h cel c'a;ard , en exnminaul sur les lienx l'espèce que Geoliroy a di'criie. La ScQliajère rayée se trouve en Fj-unce , dans le Midi el à Paris. Si l'espèce deGeoflroy esi la même, elle est rare. Oq peut rapporter à ce genre 17«/e aranéoïde de Pallas , la Scolopendre longicorne de Fabriciiis , la Cermatia livida de Léuch , une e.spèce (l'/re.ït t>7«) de l'Isle-de-Krance, el une au- tre du Voyage au.ic Terres Australes de l'éroa el Lesueur, dont le corps est bruu. (E. G.) SCYDMENE, Scydinenus. Lat. Anthicus.VAY,. Kotnxtis. Panz. Pselaphus. Payk. Illi,g. Genre d'insectes de l'ordre des Col^îoplcies , section des Penlamères , famille des Ciavicornes , Iribu des Palpeurs. Deux ("enres composent celte tribu.: Maslij^e et Sf'vdmèue. Le premier est bien séparé du second par ses antennes presque lilitormes , très-hrisces , e; encore par les deux derniers articles des palpes maxillaires formant une massue ovale. Antennes presque droites ou peu coudées, sen- iiblemeut plus grosses vers leur exlrémité , com- jjosées d'articles grenus. — Palpes mujcillaires ayant leur troisième arlicle fort grand ; le qua- trième ou dernier aciculaire , peu distinct. Pour les autres caractères voyez Mastige ci-après. On trouve les Scydmènes sous les pierres , à terre ou dans le sable. Ces Coléoptères sont de Irès-pelile taille ; ils ont quelque ressemblance avec les PsélapLes , mais leurs tarses composés de cinq articles et leurs élylres recouvrant tout l'ab- domen , les en éloignent beaucoup. Les espèces connues sont toutes d'Europe. A ce genre appartiennent les deux espèces sui- vantes : 1°. Scydiiiène d'iiellwig, Scydni. Hell- vvigii. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. toni. i. pag. iiiia. n°. I. — Anthicus HelUvigù a°. ai. Fab. Syst. Eleut. 2". Scydmène de Godart, Scydni. Godarii, Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i . pag. 28a. n°. 2. ( S. F. et A. Serv. ) MASTIGE, Mastigus. \i.i.iG. Hoffm. PIellw. Lat. Schcen. Ptinus. Fad. Oliv. {JEntom.) No- tcTus. Thukb. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , jeclion des Pentameres , famille des Clavicornes , tribu des Palpeurs. Cette tribu ne renferme que les genres Mastige et Scydmène ; ce dernier est bien reconnoissable par ses antennes grenues, presque droites et par le dernier ailicle de ses palpes maxillaires peu distinct et aciculaire. Antennes presque filiformes , insérées devant les yeux, fortement coudées après le premier ar- ticle , en ayant onze; le premier et le second les plus longs di tous, coniques, velus; le troisième et les suivaus jusqu'au dixième, cylindro-coni- ques , presqu'égaux ; les derniers augmentant de grosseur peu à peu : le oa/ième ovale, alongé. — S c Y Labre coriace , transversal ; son bord antérieur largement échancré , ses angles aigus. — 3Iandi- Z'K/f.j cornées , fortes, presque triangulaires, dé- primées, terminées par une dent forte, arquée, très-aiguë, unidenlée à sa base interne ; elles ont au-dessous de leur extrémité itn petit appeudicc illégalement cl oblicpiement tridcnté.-rilWc/ifim'i- corrices à leur base ; leur lobe terminal presqu'en carré-long, comuie divisé Irausversalement par une suture membraneuse en deux articles : leur exliéiuité membraneuse, finement frangée; leur lobe interne longitudinal, membraneux.^ — Pal- pes nuiu:illuires grands , avancés , de quatre ai ti- cles : celui de la base très-court, le second plus long, conique, aminci a sa base , un peu courbe; le troisième conique, formant avec le quatrième une mas.sue ovale, celui-ci arrondi à Sun extré- œilé. Palpes labiaux insérés aux angles antérieurs de la lèvie, courts, de trois artic'cs, le basiLure petit , cylindro-coniqiie , le second le plus grand de tous, épais, globuleux; le dernier très-petit, conique , aigu , en forme de dent. — Lèi>re mem- braneuse presque carrée : menton coriace , court, transversal , écluuicré à l'insertion de la lèvre , ses côtés arrondis, terminé en dessus par une petite dent. — Tète ovale. — Corselet presc|u'en cœur, tronqué posléi-ieurcment. — Point d'écusson vi- sible.— Elytres réunies, couvrant eulièremeut l'abdomen ; celui-ci ovalaire. — Pa/tes minces ; tarses à articles cylindriques , enliers ; les quatre premiers égaux; le dernier plus Ijng que les au- tres, muni de deux peliis crocliets. Le nom de ce genre vient d un mot grec, il a rapport à la forme des antennes, presque sembla- bles à un fouet. Les mœurs sont inconnues et bs espèces peu nombreuses. Nous meuiiounerous les suivantes : 1". Masiige palpeur, Mastig. palpalls. Lat. Gêner. Crust. et Ins- tom. 1. pag. 281. n". 1. tab. &.Jg- 5. — Encycl. pi. Z^.J/g. 2. De Portugal. 2". Mastige spinicûinc, Mastig. spinicornis. — Ptinus spinicornis n". 12. Fab. ^yst. Eleut. — Oliv. Enloni. t. 2. Ptin. p. lO. n. 10. pi. \ . fig. 5. — Mastigus deuslus. Schœn. Synon. Ins. tom. 2. pag. oy. n°. 2. Des îles Saiulwicb. 5". iVIasiige jaune, Mastig.Jlaçus. Scuœn. id. n°. 3. — Notojctu Jlavus. 'Phumb. Nov. Ins. Spec. pag. 101. (S. F. et A. Sert. ) SCYLLARE, Scyllarus. Fab. Lath. Lamcic. LiJACH. Cancer. Linn. Squilla. Rondei.. Ibacus. Léach. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes , famille des Macroures , tribu des Scyllarides , éta- bli par Fabricius et adopté par tous les entomolo- gistes; ses caractères sont : antennes latérales ou leurs pédoncules ayant la forme d'une grande cicte aplatie el liorizontale. Le nom de Scyllarus avoit été donné par Aris- lole au Crustacé que l'on croyoit jlre le gaidieu s C Y de la Pinnc marine ; Delon voyoil dans nne espèce (le ce genre l'Arctos d'Arislole; Rondelet eu a lormé des S(|uilles , en les prenant pour les Ca- vides des Grecs ou le Gamniariis des Lalins; il y reconnoissoit la Cigale marine d'Elien ; enlin Scu- liger y a chercha le Ciangou d'Arislole. Ces ani- maux porteni encore sur les côles de la Méditer- ranée le nom de Cigales de mer y ils forment un genre bien caractérise et bien distingué de tous les autres par lu l'orme de leurs antennes exténeu- ves. Le coratlel de ces Crustat:ésesl presque carré, un peu plus large en devant , avec deux lossel les ar- rondies ou ovales , une de cliacpie côté , le plus souvent situées près des angles aulérieiirs et des- tinées à loger les yeux. Les pieds-mâclioires ex- térieurs ressemblent , abslracliou faite des palpes (lageiliformes, aux deux pattes antérieures, sont, comme elles , courbés en dedans et appliqués l'un contre l'autre dans toute leur étendue. Les antennes latérales sont dépourvues des iiiels plu- riarliculés qui les terminent dans les autres Déca- podes ; leur |)édoucuIe est inséré en dedans des jeux, sur le devant du corselet, et composé de quatre articles dilatés latéralement, aplatis; le premier est jilus petit que le second et très-peu dilaté sur le côté exléiieur ; le second est beaucoup plus grand , dilaté à son côté extérieur et arrivant jusqu'au niveau du bordextérieur du test; le troi- sième est très-petit, placé dans une écbancrure du second , et le qutrième est très-large , en forme de triangle renversé , avec la base ou le bord ter- minal arrondi. Les antennes mitoyennes sont pla- cées au milieu de la largeur du corselet , entre les extérieures et se louchant ; leur pédoncule est composé de cinq articles, presque tous cylindri- ques et terminés par deux petits appendices , dont le supérieur un peu plus long , en cône alongé , pluriarticulé , el dont l'inférieur plus court, mais plus gros, presqu'ovoïde , très- iinement strié transversalement, el Unissant brusquement en une pointe divisée en petits articles. Le côté supérieur iorme , avant celle pointe, une gouttière garnie d'une frange de cils. Ces antennes sont plus lon- gues que les latérales, avancées et faisant un coude à l'extrémité du second article el à celle du qua- trième. Les yeux sont placés dans les fossettes du corselet dout nous avons parlé plus haut j ils sont très-écartés l'un de l'autre el posés sur un pédicule assez gros, mais très-court. Les pattes sont com- posées de cinq articles, dont les deux premiers sont irès-courls , le troisième le plus long de tous, le quatrième court et le cinquième plus long que le quatrième, mais beaucoup plus court que le troisième ; le tarse ou sixième article est conique, comprimé , el liait en une pointe Irès-aiguè el un peu courbée en crochet. Dans les femelles, le cin- quième article des pattes postérieures est prolongé à l'angle inférieur de son extrémité en manière de dent ou de doigt. Ces pattes sont plus courtes et leurs points d'insertion forment deux lignes qui S G Y 4i5 divergent d'avant en arrière , de sorte que l'inter- valle pectoral compris enlr'cUes forme un triangle alongé. Le dessus du lesl de ces Crustacés est or- dinairement raboteux et quelquefois anguleux, ou garni d'une multitude d'impressions qui représen- tent une apparence de sculpture. La queue est longue , large , composée de six segniens, dont les côtés forment chacun plus ou moins un angle : le dessous u'oOrc dans les deux sexes que huit ap- pendices, quatre de chaque côté. Ils sont petits et couchés transversalement sur le dessous des an- neaux ; ils sont composés d'une lame membra- neuse piesqu'en forme de spatule ou elliptique , bordée de cils et portée sur un court article ser- vant de pédoncule : celle lame est doublée aux deux premiers appendices du mâle , et peut-être aussi aux antres. La femelle dilîère sous ce rap- port de l'autre sexe, en ce que ces appendices sont accompagnés d'un filet membraneux , long, de trois articles , cilié ou velu au bout et servant à velenir les oeufs, l^ 'extrémité de la queue est garnie de cinq feui!Icts à peu près semblables à ceux des Langoustes. CesCrustacés sontassez communs dans nos mers et se plaisent surtout dans les terrains argileux à demi noyés , où ils se creusent des terriers un peu obliques, d'où ils sortent c[uand la mer est calme pour aller chercher leur nourriture. Ils nagent par bonds , et leur natation est aussi bruyante que celle des Palinures. Pendant la saison de leurs amours, ils s'approchent des endroits tapissés d'herbes et de fucus. Les femelles n'abandonnent leurs œufs , qui sont d'uu rouge vif, qu'après qu'ils sont développés. On mange cesCrustacés dans les provinces méridionales, et la chair du Scyllare oriental égale par sa boulé celle des meilleurs Crustacés de nos mers. Ce genre se compose de sept à huit espèces , et Léach en a retiré une dont il a fait sou genre Ihacus , qui n'a pas été adopté par LalreiÙe. A l'exemple de ce savant , nous divisons ce senre ainsi qu il suit. A. Second article des pieds-mâchoires exté- rieurs sans divisions transverses ni dentelures imitant une crête , le long de son côté extérieur ; yeux situés près des angles antérieurs et latéraux du test. L Une pièce cruslacée et avancée au milieu du front. ScvLLARE large , S. latus. S. testa granulatâ i articula squamijbrmi an- tennaruin externarum apicis margine intégra. Scy liants latus. LiT. Gen. Crust. et Ins. toni. i. pag. 47. — Hist. nat. des Crust. et des Ins. toin. 6. pag. 182. — Scyllare oriental. Bosc. La femelle. — Scyllare oriental. Risso. — Squille lai'ge ou Or- 4i6 s C Y chetta. RoNDEL. Hist. des poiss. Ih. i8. chap. 5. Gesner , Hist. anim. tnm. 3. pag. 1097. Cette espèce est une des plus grandes connues, elle atleiut jusqu'à un pied de long; sa carapace est tuberculeuse et chagrinée , sans arêles trian- j^uiaires ; ses bords latéraux et ceux des articles de l'al)domen sont crénelés. Celte espèce est li^^urée "dans les planches de ce Dictionnaire , 24^. partie, planche oio. Elle se trouve dans la Médiienanée, et nous en avons reçu un pris dans les mers des Antilles. La planche 3i4 de ce Dictionnaire re- ]>i.ésente le Scyllare oriental, qui appartient à la même division que celui que nous venons de faire connoîlre ; enlin la planche 020 représenlp le Scyllarus sculptus. II. Point de pièce crustacée et saillante au mi- lieu du Iront. Scyllare ours , S. arctus. S. antennis exterionbus cristisve valdè denta- tis ; testa suprà tnfariani denlatâ , marginis ctn- tico medio appendicibus jiuUis squamij'onni- bus ; segntentiim abdominis laterihus edentuUs. Scyllarus arcitis.YAi. Ent. Syst. tom. 2. pag. 477- — Suppl. Ent. Syst. pag. 5()8. — Lat. Gen. Cnist. et Ins. tom. i . p. 47. — ScjiUare ours. Lat. Hist. nat. des Crxist. et des Ins. tom. 6. pag. 180. — Cancer arctus. Linn. Syst. nat. édit. i3. tom. J. pars 2. pag. io33. — Faim. Suec. édit. 2. n". 2040. — RoNDEL. Hist. des poiss. lif. il. chap. 6. - — Rœm. Gen. Ins. tab. li'Z.Jig. 3. — Herbst, Cane, tab. 5o. fig. 3. Celle espèce est couverte de séries d'épines et de granulations sur le corselet. Les antennes ex- térieures sont profondément dentelées sur les bords. Elle est très-commune dans la Méditer- ranée. Elle est représentée planche 287 de ce Diction- naire. B. Second article des pieds-mâchoires exté- rieurs divisé par des lignes inlérieuies et Irans- verses ; son côté extérieur dentelé en manière de çrêle. Yeux situés à peu de distance du milieu du Iront et de l'origine des antennes intermédiaires. Cette division correspond au genre Ibacus de Léach. Elle ne renferme que le Scyllarus incisas de Pérou et Lalrcille, Ibacus Peronii. Leach , jiool. miscel. tom. 2. tab. 019, figuré dans ce Dictionnaire, 24'- partie, pi. 320. Sa carapace est très-large, crénelée antérieurement, à cinq dents , et pourvue d'une échancrure profonde sur ses cptés, Il a été apporté par Pérou de la nouvelle Hollande. ( E. G.) SCYLLARIDES, Scyllaridas. Tribu de Crusta- cés de la famille des Macroures , ordre des Déca- podes, ayant pouj; curoiîtères : post-abdomen 1er- S C Y miné par nne nageoire en éventail, presque mem- braneuse postérieurement. Tous les pieds presque semblables, non en pince; les deux antérieurs seulement un peu plus robustes dans la plupart ; les deux derniers des femelles ayant leur avant- dernier arlic;le armé d'une dent. Dessous du post- abdomen n'olYmnl dans les deux sexes que quatre paires d'appendices, et dont les deux premiers situés sons le premier segment; l'une des deux branches ou divisions de ces appendices , ou du moins de ceux de la seconde paire et des suivantes, Irès-courle et en forme de dent dans les malts , linéaire et biariiculée dans les femelles; l'aiiire division en forme de lame ou de feuillet. Les quatre antennes insérées sur une même ligne ; les intermédiaires portées sur un long pédoncule el terminées par deux filets articulés, très-courts ; lige des latérales avortée ; leur pédoncule com- posé d'articles fort larges et formant une crêle le plus souvent dentelée. Test déprimé, presque carré, ou trapéziforuie et plus large en devant. jdniniïiuj:: [ous marins. Cette tribu , très-voisine de celle des Langous- tines {Familles nature/les du Règne animal, pag. 278) , embrasse le genre Scyllarus de Kabricius , et dans la méthode du docteur Léach se partage en trois genres, Scyllarus, The nus , Ibacus. Mais d'après l'un des caractères dont il fait usage, celui de la présence ou de l'absence de la saillie en forme de dent de l'avant-dernier ariicle des deux pieds postérieurs, l'on peut juger que ce natura- liste, en établissant ces coupes , n'avoit pas encore observé les dillérences sexuelles de ces animaux , puisque, suivant lui, l'un des caractères disliucUts de ses Scyllarus et des Ibacus est d'ollrir cette dent , tandis qu'elle n'est propre qu'aux femelles. Celui qu'il tire de la situation des yeux, étant commun aux deux sexes, est sans doute préféra- ble. Mais il faudroit alors établir avec l'espèce que j'avois nommée Latus , ou la Squille largo de Rondelet, et qui aujoura'hui me paroît eue le Scyllarus œcjuinoctialts de Fabricius , un nouveau genre. Son Scyllare antarctique seroit dans le même cas ; car les yeux sont situés à égale dis- lance du milieu du bord antérieur du thorax et de ses angles antérieurs. L'on peut conclure de ce» exemples que la position relative de ces organe» se modifie insensiblement, et que des-lors ces ca- ractères sont équivoques. Tel est le motif qui uou» a déterminé à conserver encore le genre Scyllare dans sou intégrité primitive. Quoique le do\Jleur Léach, eu parlant de son Thenus indiens, ne, cite aucun synonyme, nous pensons que cette es;)èoe est le Scyllarus orientalis de Fabricius. Voyei ScïLLARE. (LaTR.) SCYTODE , Scytodcs. Lat. Walck. Genre d'Arachnide de l'ordre des Pulmonaires, famille des Aranéides , section des Dipueumones, tribu des iuéquiteles, établi par M. LatreiUe, qui lui SEC lui donne pour caractères : six yeux dispos(?s par paires, une de chaque côté, dans une direction oblique, et dont les yeux sont conli>;us ; la lioi- sième intermédiaire , anlérieure et dans une di- rection transverse : la première paire de pieds et ensuite la quatrième plus longues. Ce genre se distingue du genre Théridion , qui a d'ailleurs beaucoup de caractères communs avec lui , par le nombre des yeux qui est de dix-Luit dans celui-ci ; le genre Kpisine , quoiqu'ayant en- core huit yeux , s'en éloigne parce que ces yeux sont places sur une élévaiion commune; entin le genre Pholcus qui termine la tribu , est sép»ré par la longueur relative des pattes, dont la pre- mière paire et la seconde ensuite sont les plus longues. Ce genre ne se compose encore que d une seule espèce que M. Latreille a observée à Paris et aux environs de Marseille. ScTTODE THORACiQUE , S. ilioracica. S. palUdo-niJescenti-albida , nigro maculata , thorace magno suborhiculato , posticè rotundatà elevatoj abdoinine dilutiore , subgloboso. Scytodes thoracica. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. \. pag. ()g. iub. S.Jig. 4. — Walck. Tabl. des Ara7iéidès,pcig. 79. — Araignée thoracique. Lat. Hist. nat. des Cntst. et des Ins. loin. 3. p. 56. et tom. 7. pag. 249. Longue de trois lignes à pen près. Corps d'un rou- geâtre pâle tacheté de noir. Corselet grand et très- Ijombé, présentant eu dessus deux lignes noires et longitudinales. Crochet des mandibules très-petit ; abdomen globuleux avec des points noirs disposés longitudinalement ; pattes grêles , avec des an- neaux bruns. Cette Araignée se trouve dans les maisons; quelques individus passent l'hiver dans des retraites qu'ils se choisissent et paroissent au commencement du printemps : elle se lile une toile grande , composée de tils lâches et flotlans : elle pond en juillet , et &on cocon est formé d'une «oie compacte. M. Latreille a reçu d'Espagne une Aranéide qui paroitroil appartenir au genre Scy- tode par le nombre et la disposition des yeux, mais dont la forme du corps la rapproche des Théridions. Elle est d'un brun-roussâlre ou livide , et sacs taches, (E. G.) SÉCURIPALPES , Securipalpi. Troisième tribu de la famille des Sténélytres , section des Hétéro- mères (preuiière division), ordre des Coléop- tères. Ses caractères sont : Antennes assez courtes , insérées à nu. — Pal- pes maxillaires terminés par un article en forme de hache alongée ou cultriforme , quelquefois dentés en scie. — Tête inclinée. — Corps généra- lement ovale-oblong. — Corselet de la largeur des élylres. -~ Pénultième article des tarses , ou au Hist. Nat. Ins. Tome A. SEC 417 moins celui des quatre antérieurs , conique , bi- lobé. Cette tribu est susceptible d'être divisée ainsi : I. Antennes de dix articles. Conopalpe. IL Antennes de onze articles. A. Pénultième article de tous les tarses bi- lobé. a. Corselet point rebordé. Mélandrye , Dircée , Hypule. b. Corselet rebordé latéralement. Noihus. B. Pénultième article des tarses postérieurs entiers. Serropalpe. CONOPALPE, Conopalpus. Gtll. Schœx. Lat. (^Fam. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Héléromères ( première division ) , famille des Siénélytres, tribu des Sécuripalpes. Tous les genres de cette tribu , hors celui de Conopalpe, ont les antennes composées de onze articles. Antennes longues , filiformes , insérées dans l'é- chancrure des yeux , composées de dix articles , le second court , presque globuleux , les suivans un peu aplatis , formant presque des dents de scie jusqu'au septième ; les trois derniers presque cy- lindriques.— Labre avancé , arrondi antérieure- ment. — Mandibules petites , épaisses à leur base. — Palpes inégaux ; les maxillaires alongés, den- tés en scie, de quatre articles, le dernier très- long, un peu aplati, conique; les labiaux courts, de trois articles, le terminal très-large, sécuri- forme. — Tête plus étroite que le corselet. — Yeux saillans, fortement échancrés intérieure- ment. — Corps presque linéaire, un peu bombé, mou. — Corselet coaçé droit en devant , beaucoup plus étroit dans cette partie que postérieurement , ses bords latéraux fort arrondis, son bord posté- rieur s'avancant un peu des deux côtés de l'écus- son. — Ecusson moyen, en triangle curviligne. — Elytres bombées, recouvrant l'abdomen et les ailes. — Pattes de longueur moyenne : premier article des tarses au moins aussi long que tous les autres pris ensemble ; le pénultième bilobé. M. Gyllenhall a composé le nom de ce genre de deux mots latins qui expriment la forme du dernier article des palpes maxillaires. Ses mœurs sont les mêmes que celles des Mélandiyes , mais ces insec- tes ne volent guère qu'à la chute du jour; lore.- qu'on veut les saisir ils contractent leurs patlei et se laissent tomber. Ggg 4iS SEC I. CoNOPALPE flavicol'.e, C.Jlaficollis. Conopaipus testaceus , anlennis arttculis tri- bus priinis exceptis , nigris. Connpalpusjlavicollis. Gtj.l. Ins. Suec. tom. 2.. pag. 547. 72°. I- — ScHŒiV. Sjji. his. toin. I. part. 3. pag- Sz. n". i . Lonj^iieur 3 lig. \. Corps enlièiement leslacë , -poncluô , couvei't d'un duvet loussâlre ; les sept derniers articles des anleniies sont noiis et les ailes noirâtres. Nous l'avons pris en été dans la forêt de Saint- Germain-en-Laye. Nota. M. le comte Dejean cite deux autres es- pèces de ce genre dans son Catalogue , Conopalp. thoracicus de Dalmatie , et Conopalp. collaris de l'ouest de la France. Il est probable que ces deux dernières ne sont que des variétés de l'espèce précédente. MÉLANDRYE , Melandrya. Fab. Lat. Gyll. ScHŒN. Chiysouiela. Linn. Serropalpus. Bosc. Il- LiG. Oliv. (^Euto/n.) Dircœa. Fab. Helops. Panz. Oliv. (^EncyaJ.) Lymexylon , Helops. Patk. Genre d'insectes de l'ordre des CoU'optères, section des Hétéromères (première division), lamiile des Stéuélytres , tribu des Sécuripalpes. Cette tribu se compose de six genres. ( Voyez SÉCURIPALPES. ) Les Conopaljies y forment uu groupe particulier, leurs antennes n'étant com- posées que de dix articles ; le genre Uircée est distinct par le dernier article des palpes maMllai- res sécuiifarrae, les antennes un peu plus épaisses vers le bout et le corps convexe. Dans les Hypules le corps est convexe , les antennes presque moni- liformcs et le dernier article des palpes maxillaires conique ; les Serropalpes ont le corps presque cy- lindrique et tous les articles des tarses postérieurs entiers : enfin les Notlius sont bien reconnoissables par leur corps presque linéaire, le corselet pres- que carré et rebordé , l'insertion des antennes dans une forte écliancrure des yeux et par les cuisses postérieures renflées dans l'un des sexes, les miles probablement. Antenne s ^\iioxm&% , pubesoeutes, de longueur moyenne , insérées près , mais hors d'une très-lé- gère écliancrure des yeux , composées de onze ar- ticles j les cinq premiers un peu coniques, le pre- mier plus grand que le second , renflé : les quatre suivans allant en augmentant un peu de longueur, le sixième à peu près de la longueur du précédent ; les suivans allant en diminuant de longueur , un peu comprimés , le dernier pointu à l'extrémité. — Lç.bre avancé, membraneux , transversal, écl4au- cré dans son milieu. — Mandibules courtes, Iri- gopes , épaisses à Içur base, trideutées intérieu- rement. — JSfâqhoirps presqu'entièrempnt mem- l^rapeuses. — P(^lpes inégaux ; le? ipaxillaires beaucoup plus longs que les l^biavix, rçcqiiiiljés , SEC de quatre articles , le premier Ircs-pelit , les deux suivans un peu coniques, le troisième plus petit que le précédent , le dernier grand , alongé, pro- fondément canaliculé. Palpes labiaux courts , de trois articles, le terminal grand, comprimé, ca- naliculé. — Lèvre et Menton de consistance mem- braneuse , presque carrés. — Tête moitié plus étroite que le corselet; chaperon coupé droit an- térieurement. — Yeujc assez grands , ovales, très- foiblement échancrés intéiieurement. — Corps ovale-ellipliqne , un peu déprimé en dessus.- — — Corselet trapézoïdal , coupé carrément à sa partie antérieure qui est plus étroite que la posté- rieure ; ses côtés un peu arrondis , le bord posté- rieur s'avançant un peu des deux côtés de l'écus- son. — Ecitsson petit, arrondi postérieurement. — Elytres à peine plus larges que le corselet à leur base, allant un peu en s'élargissant jusque vers les trois quarts de leur longueur, couvrant entièrement l'abdomen et les ailes. — Pattes de longueur moyenne : premier article des tarses aussi long ou plus long que les suivans réunis, dans les quatre tarses postérieurs; pénultième ar- ticle des six tarses bilobé. Le nom de Mélandiye vient d'un mot grec qui exprime la couleur noire des espèces connues. Ci s inseclts se trouvent dans le vieux bois carié ; on les rencontre aussi quelquefois dans les chantiers. Us courent assez vite et s'envolent facilement. 11 est probable que leurs larves vivent dans le bois pourri et qu'elles y subissent leurs métamorphoses. En créant ce geure dans son Svst. Eleut. , Fabri- . *^ , ■ 1 •> cius y a mis quatre espèces, mais la quatrième {repanda) paroît à M. Schœnherr être un Helops. On placera dans ce genre 1°. Helops barbu n". Q. de ce Dictionnaire, Melandrya barbata n°. o. Fab. Syst. Eleut. a°. Helops canaliculé n°. 10. Encycl. Melandrya canaliculata n°. 2. Fab. id. — i Gyllen. Ins. Suec. toni. i . part. 2. pag. 535. n°. 2. Nous avons pris cette espèce ou une très- voisine dans la forêt de Sainl-Germain-en-Laye. 3". Mélandrye caraboide , Encycl. pi. 372. bis. fig. 5. Melandrya carabo'ides. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2,. pag. 191. «".i. — G y hi.-e.s. Ins. Suec. tom. I. part. 2. pag. 533. n°. 1. Des environs de Paris. 4°. Mélandrye rufîcolle, Melandrya nifi- collis. Gyllen. id. pag. 556. n°. 3. — Dircœa rufi- collis a". 4. Fab. Syst. Eleut. — Lymexylon para- doxum. Paye. Faun. Suec. tom. 2. pag. 162. n". 3. De Finlande. Nota. L'espèce représentée dans l'Encyclopédie pi. 372. fig. 4. sous le nom de Melandrya barbata Storm , cjui est la Melandrya Jlavicornis Dufts. Dej. Calai. d'Autriche, est-elle difléreute de la Melandiya barbata de Fabricius ':* DIRCÉE, Dircœa. Fab. Gtll. Pakz. {Faun.) Lat. ( Fain. nat. ) Melandrya. Lat. ( Gêner. ) Xylita. Payk. Serropalpus. Hellen. Illig. Ly- mexylon. Fanz. ( Ent. Gemi. ) SEC Genre d'insecles de l'ordre des Cok'optères , scctioa des Ilétéromères ( première divisioo ) , famille des Sténélylres, iribu des Sdcuripalpcs. Six genres sonl compris dans celle tribu ; celui de Mélandrye a le dernier arlicle des palpes maxil- laires grand et along(?, les anleiiues tililornies , le corps ovale-elliptiijue , di'primé en dessus. Dans les Conopalpes les antennes ne sont composées que de dix articles. Les Hypules ont le dernier arlicle des palpes ma^illailes étroit , conique , comprimé. Les tarses postérieurs des Serropalpes ont tous leurs arlicles entiers ; le genre Nolhus se distingue par ses aulenues notablement plus lon- gues ([ue le corselet, celui-ci très-reboidé latéra- L'uicnt , et par ses cuisses postérieures Irès-reullées dans l'un des sexes. Antennes filiformes, composées de onze arli- cles , à peine plus longues que le corselet , allant lin peu eu grossissant vers l'extrémité. — Mandi- bules cornées, arquées, unideulées , aiguës à l'extrémité. — Mâchoires cornées, bifides, leurs lobes arrondis au bout , l'exléiieur plus grand que l'autre. — Palpes inégaux; les maxillaires très- grands, recourbés, de quatre arlicles, le premier court, prei-que c_ylindrique , les second et Iroi- gième iibconiques, le terminal plus grand que les autres, en Lâche triangulaire, plus large à sa base, tronqué vers son extrémité, canaliculé en dessous : les deux lames qui composent les bords de ce canal restant ouvertes ; palpes labiaux couris, de trois articles , le premier étroit , presque c^ lin- drique , le second dilaté à son extrémité, le iroi- jième de même grosseur, arrondi-obtus à son ex- trémité. — Zèc/B membraneuse, bifide, élargie au bout. — Tête sans cou distinct, inclinée. — Corps aloDgé , presque cylindrique , convexe. — Corselet coavexe , point lebordé, de la largeur des éljtres. — Ecusson petit, arrondi. — Elytres recouvrant l'abdomen et les ailes. — Pattes sim- ples , courtes : tarses ayant leur pénultième arti- cle petit , l)ilobé. Ces Coléoptères ont les mœurs des genres pré- c.'dens. Toutes les Dircées connues sont d'iïurope. Des onze espèces que Fabncius place dans ce genre , la première (_6arbata) appartient aux Ser- ropalpes; les iroisième [cjuadriguttata), cinquième (bifasciata)^ sixième {dubia) sont des Hypules. La quatrième {ruficollis) est une Mtiandrye. La dixième (/lumeralis) est unHallomène. La onziè- me {niicans) est le type du genre Orchésie. Les septième (J'uh'icollis) et neuvième {niunna) nous sont inconnues , mais elles doivent se rapporter aux Hypules ou rester parmi les Dircées. Nous plaçons dans ce genre: 1°. Dircée disco- lor. Encrcl.pl. "h-ji.. fig. 37). et pi. 572. bis.fîg. 20. Dirccea discolor a°. 2. Fab. Syst. Eleiit. — Xylita buprestoides n°. I . Patk. Faun. Suec. 2°. Dircée variée , Dirccea variegata n°. b. Fab. id. 3". Dircée rulipède, Dirccea rufipes n". 3. Gyl- i.e:<. Ins, Suec. tom. i . part. 2. quoit^ue cet au- S E G 419 teur la place dans la division qui répond au genre Hypule. HYPULE, HypulM. Patk. Lat. ^Fam. mit.) Dinœu. VAB.ijYLL. ScnŒN. Notojcus. P.*nz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des liéléroraères ( |)remière division), famille des Sténélylres, Iribu des Sécuiipalpes. Des genres qui composent cette iribu avec les Ily (iules (i'O)ej Sécuripalpes) , celui de Cono- palpc a seni les aiilennes composées de dix arli- cles. Les Mélaiidryes ont le corps ovale-elllplique, un peu déprimé, les antennes liliformes et le der- nier article des palpes maxillaires grand, alongé; ce même article des palpes est , dans les Dircées , en hache triangulaire, canaliculé en dessous et comme formé dans celte partie de deux lames qui restent ouvertes. Dans les Serropalpes les quaire articles des tarses postérieurs sont tous entiers : en- fin le corselet desNolhus est nolableraenl rebordé sur les côlés , en cuire dans ce genre les cuisses postérieures snnt très-renllées dans l'un des sexes. Les caractères généricpies des Hy puks sonl les mêmes que ceux des Dircées, à l'excei^lion des suivaus : Antennes presque moniliformes. — Mâchoires membraneuses. — Palpes mujcillaires filiformes , leur dernier arlicle élrolt , conique, comprimé, composé à sa partie inférieure de deux lames qui se rejoignent et ne laissent point de canal entr'el- les. — Lèvre membraneuse, arrondie à l'extré- mité , entière. Les mœurs el les habitudes de ces insectes sont les mêmes que dans les autres genres de leur iribu. Le nom d'Hypule nous paroit lue d'un mot grec et venir de l'habilude qu'ont ces Coléoptères de se cacher sons les écorces d'arbres. Ils sont^génora- lemenl rares. Nous mentionnerons les trois espèces suivantes : 1°. Hypule quaire taches , Uypiilus quadrigutta- tus. Paye. Faun. Suec. tom. i . pag. 25 1 . 72". i . — Ditvœa quiidriguttata a". 3. Fab. Syst. Eleut. — Gyll. Ins. Suec. tom. i. part. 2. pag. ^10. n°. 3. 2°. Hypule du Cliêne, Hypulus cjuercinus. Payk. id. pag. 262. n". 2. — Dircœa quercina. Gyli,. id. pag. 623. n°.6. — Dirccea dubia a°. 6. Fab. Syst. Elcut. — Encycl. pi. lrj-i.bis.fig.i\. "h". Hypule bifascié, Hypulus bifasciatus. Dej. Catal. — Dirccea bijasciata n°. 5. Fab. Syst. Eleut. — GyLL. id. pag. 522. n". 5. — Notoxus bifascia- tus. Panz. Faun. Germ.Jas. è.Jig. 3. ( S. F. et A. Sebv. ) SÉGESTRIE, j'e^e.f/f/a. Lat. Walck. Aranea. LiNN. De Geer. Fab. Oliv. Rossi. Genre d'Arachnide de l'ordre des Pulmonaire»., famille des Aranéides , seclion des Dipiieuraones , Iribu des Tubilèles, établi par M. Lalreiile aux dépens du grand genre Aranea de Liiiné, et au- quel il donne pour caractères : chéiicères éhir^ies Ggg a 420 S E G au côté extérieur, près de leur base , droites ; six yeux dont quatre plus aiilc'rieurs formant une ligne transverse , et les deux autres situés un de cliaque côté , derrière les latéraux précédens ; la première paire de- pattes , et la seconde ensuite, les plus longues de toutes ; la troisième la plus courte. Les Ségesiries se distinguent des Clotho et des Brasses , parce que leur langue n'est pas cintrée par les mâchoires , comme dans ces deux derniers genres. Les Clubiones , les Araignées et les Argy- ronètes qui terminent la tribu des Tubitèles , sont distinguées des Ségesiries par le nombre de leurs yeux , qui est de huit. Les mâles des Ségestries ont les pattes beaucoup plus longues que les femelles 5 le cinquième article de leurs palpes est alongé , gros à son origine, cylindrique et un peu couché dans le reste de son étendue ; il se termine en pointe mousse : un corps de la forme d'uue petile bouteille à col long et délié est attaché tout près de son origine , en des- sous et au côté iuléiieur; le bout ou l'extrémité de ce corps est alongé , (;ourbé en manière d'S , et ressemble un peu à une queue; il est écailleux , l'oussâtre, très-lisse, luisant, sans poils, placé perpendiculairement au bras et dirigé vers la tête. Sa longueur égale celle des trois derniers articles des palpes; il les surpasse aussi en grosseur : il pend à un col délié sur lequel il est mobile , mais qui n'est apparent que lorsqu'on cherche à éloigner le corps du bras. C'est dans l'intérieur de ce corps que sont renfermées les parties sexuelles masculines. Les mœurs de ces Araignées ont été étudiées par De Géer et par Lisler ; elles sont nocturnes , et leur habitation est ordinairement quelque fente de vieux mur, le dessous d'une écorce d'arbre ou tout autre lieu couvert. Walckenaer dit qu'elles filent des tubes alongés, très-éiroits , cylindri- ques , où elles se tiennent en embuscade ; leurs six pattes sont posées sur autant de fils qui divergent et viennent se rendre au tube comme à un centre commun. Dans cette posture elles attendent que quelque mouche vienne faire remuer leur filet; aussitôt qu'un malheureux animaly est embarrassé, les mouvemens qu'il fait pour se dégager sont communiqués par les fils sur lesquels les pattes de l'Araignée sont posées ; elle sait par leur moyen de quel côté est sa victime, et elle fond dessus pour la dévorer. Ce genre ne se compose que de deux espèces ; la première est décrite à l'article AkaignÉe de ce Dictionnaire sous le n°. 39. Elle a été décrite et figurée par Walckenaer, Uisl. des Aran. Jas. 5. ta,b. 'J-fig- 1. la femelle, et fig. 2. et 4- le mâle. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. toin. 7. pag. 2l6- n°. 2. L'autre espèce est : La SÉGESTRiE DES CAVES , Segestria cellaria. Segestria perfida. Walck. Faun. Paris, toin. 2. pag. 2.25. n°. 73. — Aranea Jlorentina. Rossi , Faun. Etrusc. torti. 2. pag. i33. tab. i^.Jig. 3. S E M Sa bouche est représentée grossie, pî. 339, fig. '9' dans les planches de ce Dictionnaire. Celte espèce est longue de près de 7 lignes ; son corps est velu, d'un noir tirant sur le gris de souris , avec les man- dibules vertes ou bleu d'acier, et une suite de lâ- ches triangulaires noires le long du milieu du dos et de l'abdomen. Elle se trouve dans toute l'Eu- rope dans les caves , dans les lieux humides des maisons. Elle construit son nid dans les coins de murs , dans les lentes de portes qu'on n'ouvre plus, etc. D'après M. Latreille, l'Araignée senoculata d&Fabricius est une espèce de Théridion ; cet au- teur mentionne encore une Araignée à six yeux ; il la nomme Scopulonitn. Cette espèce est incon- nue à M. Latreille et aux nuteurs modernes. (E. G.) SÉLANDRTE, Selandria. M. Léach dans ses Zoological miscell. vol. 3. Lond. 1817, a proposé sous ce nom un genre qui appartient à la tribu des Tenthrédlnes , famille des Porte-scie , section des Térébrans , ordre des Hyménoptères. Son carac- tère est, d'après l'auteur anglais : ailes antérieures ayant quatre cellules sous-marginales (cubitales) et deux marginales (radiales) ; antennes de neuf articles. M. Léach place ce genre dans sa sixième stirps , laquelle a pour caractères : antennes cour- tes , de neuf à dix articles , plus épaisses dans leur milieu , terminées en pointe ; leur troisième article plus long que le quatrième. Corps court, épais. Ce genre ne se distingue de celui de Ten- thrède que par des caractères trop variables pour devenir génériques. Les Sélandries répondent à noire quatrième division des Tenthrèdes dans l'ouvrage intitulé : Monographia Tenthredineta- ruin Synnn. extric. Paris , 1823. (S. F. et A. Sert. ) SEMBLIDE , Semblis. Fabricius a fondé sous ce nom un genre faisant partie de ses Synistaies {^Entom. Sjsi.). Il le caractérise ainsi : mâchoires bifides; labre {/abium) corné. Antennes filifor- mes. Des espèces qu'il y renferme la Semblis pec- tinicornis n". l. (Hémérobe pectinicorne n". 2. Encjcl. ) appartient au genre Chauliode Lat. ( iribu des Semblides). La Semblis lutaria n°. 10. ( Hémérobe aquatique n°. 16. Encycl.) est le type du genre Sialis Lat. (même tribu). Les Semblis \°. inarginata n". 7, bicaudata a". 8. (Cette dernière est la Perle brune n". i. de ce Diction- naire ) viridis n°. I 1 . ( Perle jaune n°. 3. Encycl.") sont du genre Perle Lat. (tribu des Perlides) et la Semblis nebulosa n°. g. est une Némoure (Né- moure nébuleuse n°. l. ^wryc/.) Toutes ces espè- ces sont de la famille des Planipennes, ordre des Névroptères. (S. F. et A. Serv. ) SEMBLIDES , Semblides. Lat. Fam. nat.{Me- galoptera. Lat. Gêner. Crust. et Ins. ei-Encycl.) Septième tribu de la famille des Planipennes , or- s E M dre des Ni'vroptères. {Voyez Plaxipennes.) Ajou- tez aux caiaclèies que ks auleuues souL quelque- fois pectintes. M. Lalrellle dit que ces insectes sont aquatiques dans leur premier âge et que leurs métamorphoses sont incomplètes. CORYDALE, Corydalls. Lat. Pal.-Dauv. He- tiiembius. LiNN. De Uéer. Fab. Oliv. Raphtdia. LiNN. Genre d'insectes de l'ordre des Névroplères, section des l-'ilicornes , famille des Planipennes , IriJJU des Semblides (Mégaloplères Encycl. arti- cle Planipennes ). Trois {genres composent cette tribu; celui de Cliauliode est disliiicl par ses anienncs peclinées. Dans les Sialis , les ailes sont en loit dans le repos, le péuullicme article de tous les tarses est bilobé et la têie est privée d'ocelles. Antennes simples, filiformes, composées d'un très-grand nombre d'arlicles courts , presque cy- lindriques. — Labre ayant ses côtés arrondis, sa partie antérieure uu peu prolongée en pointe ob- tuse, insérée sous uu avancement de la lêle et portant à sa base une caiène transversale. — Man- dibules des femelles avancées , à peu près de la longueur de la lêle, aplaties, assez larges, ter- minées en crocliet et munies de trois dentelures au côté interne , celles des mâles très-grandes , de la longueur de la moitié du corps , avancées , étroites, coniques-subolées , se croisant l'uue sur l'autre, imitant deux cornes, n'ayant aucunes dentelures. — Mâchoires avancées , visibles ; leurs lobes membraneux, l'inférieur très-long , le su- périeur court , porté sur une espèce d'e lige cylin- drique. — Palpes maxillaires insérés sur cette même lige cylindrique des mâchoires, de six ar- ticles ; les trois premiers assez grands ; les suivans très-petils , le premier de ceux-ci iufundibuli- forme. Premier article des palpes labiaux très- long. — Lèvre transversale , membraneuse, s'élar- gissant en devant. — Menton étroit postérieure- ment , très-échancré à sa partie antérieure. — Tête très-grande. — Yeux arrondis, très-saillans. — Trois ocelles fort grands , Irès-oblongs , placés en triangle sur une petite éminence du milieu de la tète; l'antérieur posé transversalement, les deux postérieurs obliquement. — P rolhorax long, cylindrique , beaucoup plus étroit que la tête ; les deux autres parties du thorax plus larges que l'an- térieure ou le prothorax. — ^//e5 grandes , cou- chées horizontalement sur le corps dans le repos, plus de deux fois aussi longues que l'abdomen. — Abdomen terminé par quatre appendices-'pubes- cens , savoir : deux supérieurs et deux inférieurs, d'abord un peu divergens , connivens à leur extré- mité ; les inférieurs biarticulés, très-concaves en dedans. — Pattes de longueur moyeune ; tarses de cinq articles eutiers. S E M 4ii On ne conndît p.is les mœurs des insectes de ce genre , non plus que leurs larves. Les espèces con- nues sont exotiques. 1. CoRYDALE cornue, C. comuta. Coryda lisjtisca y alis griseo i/îcscis , albido punc- tatis. Corydalis comuta. Lat. Gcner. Crust. et Ins. tom. 3. pag- igq. n°. i. Rlâle. — Corydalus coi- nutus. Pal.-Bao V. 1/is. d'Aj'riq. et d'Amer, p. lU. Néi'ropt. pi. i.Jig- 1. M;Uu. Nota. M. de Bauvois a trouvé cette espèce à Philadelphie, sur les bords de la rivière Skuill- kill. J^oyez pour la description et les autres syno- nymes, Uéraérobe cornu n". i. pi. c)6. lit;, o. de ce Dictionnaire. Mâle. La femelle ne dillère que par la forme de ses mandibules, ployez De Géer , Mém. Ins. tom. 3. pag. ôGa. pi. nj. fig. a. 2. CoRYDALE Icstacée , C. testacea. Corydalis pallidè-testacea : mandibulis , an- teimarum mediâ parle , prothoracis maculis qua- tuor j^rontis unicâ , tarsontm apice geniculisque nigns j alis lutescentè-hyalinis , nemuris plunbus transversalibus nigris. Longueur i pouce. D'un teslacé-jaunâtre. Man- dibules noires avec une ligne jaunâtre à leur partie extérieure. Antennes jaunes a leur base et à leur extrémité , noires au milieu. On voit une tache de celte couleur sur le front , portant les ocelles qui sont à demi noirs. Prothorax ayant quatre petites lignes noires disposées carrément. Base des jam- bes noire ainsi que les quatre derniers articles des tarses et la base du premier. Ailes Iransparenles , un peu jaunâtres; la plupart de leurs nervures transversales noires, surtout dans les ailes supé- rieures. Femelle. De l'île de Java. CHAULTODE, Chauliodes. Lat. Pal.-Badv. Hemerobius. Linn. De Géer. Oliv. {Encyd.) Semblis. F'ab. Genre d'insectes de l'ordrç des Névroptères , section des Filicornes , famille des Planipennes , tribu des Semblides. Les genres Corydale , Cliauliode et Sialis com- posent celte tribu. Le premier et le dernier ont leurs antennes simples ; les Sialis en outre sont privés d'ocelles ; le pénultième article de leurs tarses est bilobé et leurs ailes sont eu loit dans le repos. Antennes mulliarliculces, sétacées , peclinées d'un seul côté à partir du quatrième article, leurs prolongemens latéraux allant en diminuant de lon- gueur, ceux de l'extrémité peu sensibles. Premier article presqu'aussi long que les deux suivans réu-i uis , ceux-ci transversaux , très-courts. — Man- 422 S E N d; bules coxiTtcs , Irigones, déprimées, dentées aa eôlé intérieiir. — Mâchoires presque cornées , leur bord supérieur dilalé en une lame compri- mée, arquée, un peu poiiilue à l'exlréniité : leur lobe apical presque irigone , déprimé, un peu échancré. — Palpes majcillaires un peu plus lonj^s que les labiaux , de cinq articles , le second le plus long de tous, le dernier beaucoup plus mince que les aulres : palpes labiaux de trois articles. — Lèvre coriace , presque carrée. — Tête guère plus lari;'e que le corselet. — Yeux gros, très-saillans. — Trois ocelles fort grands, très-oblonvs , placés en triangle sur une petile éminence du milieu de la lêle , l'antérieur posé transversalement , les deux postérieurs obliquement. — ProtJioraoc presque cylindrique. — Ailes très-grandes, près de deux fois aussi longues que le corps, couchées hori- zontalement sur l'abdomen.— Abdomen dépourvu d'appeudiccs. — l'altes de longueur moyenne j tarses de cinq ariK les entiers. M, Latreille eu créant ce genre l'a nommé Chau- liode d'un mot grec qui signifie : dents avancées j il contient un petit nombre d'espèces d'assez grande taille et propres aux parties chaudes ou lempérées de l'Amérique sepleniViouale. L'une d'elles est l'Hémérobe pectinicorne n°. 2, de ce Diction- naire ( C/i«ii/'Oû?ei yPec/m/cor/ï/.?. Lat. Gen. Ciust. et Ins. toni. 3. pag. iy8. n°. 1.) Les insectes figu- rés par Urury, lllusti: natur. tom. i. pi. JCLl^I. «°*. 2 et 3. paroissent être de ce genre. (S. F. et A. Sert.) SENELOPE , Senelops. Dufouh , Lat. Genre d'Araignée de l'ordre des Pulmonaires , famille des Araiiéides , tribu des Latérigrades , établi par Léon-Uulour et ayant pour caractèies : mâchoires droites et parallèles , écartées, presque de la même longueur dans toute leur étendue j seconde paire de pattes et la troisième ensuite les plus longues de toutes ; la première la plus courte. Lèvre courte, presque carrée, avec l'extrémité supérieure arrondie ; huit yeux, dont six de (Vont, et'les deux aulres situés un de chacpie côté , en arrière des deux extrêmes précédens, les plus gros de tous. Corps Irès-'aplati. Ce genre se distingue des Micrommales de La- treille par les yeux qui sont autrement disposés dans ce genre ; les Tlioaiises s'en éloignent par leurs mâchoires qui sont inclinées sur la lèvre. On connoît quatre espèces de ce genre ; celle qui lui sert de type a été découverte tu Espagne par Léon-Dul'ourj c'est : LeSÉNÉLOPE BArosNÉ, Seuelops nidiatus. Dur. Il est long d'environ quatre lignes j son corps est d'un bruu-jaunàtre livide , piibescent , avec de pe- li!es taches noirâtres ; le milieu du corselet est plus obscur et a des lignes enfoncées , disposées eu KAjua, L'aijdAiiieu e&t gibiculaue j les pattes &out SEP longues, avec des bandes ou taches (ransverses, noirâtres , et une brosse au bout des tarses. Les aulres espèces sont originaires de la Syrie, de l'Ile-de-France et du Sénégal : elles ne sont pas encore décrites. ( E. G.) SEPEDON , Sepedon. Lat. Scatophaga , Bac- cha. Fab. Syrphi/s. Ross. Musca. Panz. | Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Alhéricères , tribu des Muscides (division des Dolicbocères ). Cette division a pour caractères : des ailes ; cuil- lerous |ietits ; balanciers nus ; ailes ordinairement couchées sur le corps : antennes de la loni;iienr, au moins , de la face de la tête. Elle renferme les genres Loxocère , Lauxanie , Sépédon et Téta- liocère. Les Loxocères se distinguent par le dernier ar- ticle de leurs antennes plus long que les deux précédens réunis 5 les Lauxanies par leur tête comprimée transversalemeul et leur corps peu aloiigé ; dans les Tétanocères les antennes ne sont pas plus longues que la tête , leurs second et Iroi- I sième articles soûl prest|u'égaux en longueur. . Antennes presqu'une fois plus longues que la tête, assez écartées entr'elles à leur base, insérées sur une élévation, droites, avancées, composées de trois articles ; le premier très-court , le second le plus long de tous, cylindrique; le troisième une Ibis plus court que le précédeni , triangulaire, terminé eu pointe , muni d'une soie dorsale , biar- ticulée à sa base, garnie de poils très-courts. — Trompe longue, enlièremeiit ou presqu'entière- mènt rétractile. — Palpes assez gramls , s'élar- gissant un peu avant leur extrémité. — Tête , vue en dessus , paroissant pyramidale , conique ; iriatï- gulaire vue de face. — Yeuj; gros, très-saillans , espacés dans les deux sexes. — Trais ocelles rap- prochés , placés en triangle sur un tubercule du verlex. — Corps oblong , alongé. — Corselet un peu plus étroit que la tête. — Ailes couchées l'une sur l'autre dans le repos. — Balanciers àécoavevis. — Caillerons petits. — Pattes longues , assez for- tes ; cuisses postérieures très-longues, garnies en dessous de deux rangs de petites épines ; leuri jambes un peu arquées : premier article des tarses le plus long de tous , le deruier muni de deux crochets et d'une peloite bifide. Ces Diptères se tiennent à l'état parfait sur les plantes qui or.t leurs racines dans l'eau , telles que Vlris pseudacorus et les Scirpus. Nous connoissons deux espèces de ce genre dû à M. Latreille , elles se Irouvenr aux environs de Paris ; la plus com- mune est le Sépédon des marais, Seped. palustris. Lat. — Baccha sphegea a°. 1. F^b. Syst. Antliat. Ce dernier auteur décrit une seconde fois cette même espèce sous le nom de Scatophaga rufipes n°. i8. idem. LOXOCÈRE, Loxocera. Meig. Ittic. Lat. SEP Fab. Mitsca. Lins. Panz. Scuellemb. Syrphus Ross. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Alht'ricères , tribu des Muscides (division des Dolichocèrcs). Cette division comprend quaire genres, {^f^oyez SÉPKDOX. ) Celui de Lauxanie a la lêle comprim(fe transversalement et le corps peu alongé ; les an- tennes des 'i'élanocères ne sont pas plus longues que la têie ; ces antennes ont leurs second et troi- sième articles presquégaux en longueur j enlin le j;enre St'pédon se distingue par le second ariicle des antennes de forme cylindrique et le plus long de tous. Antennes plus longues que la lête , assez écar- tées entr'elles à leur base, insérées sur une éléva- tion , avancées, allant en divergeant, composées de trois articles , le premier très-court , turbiné ; le second de même forme, un peu plus long que le précédent ; le troisième beaucoup plus long que les deux autres pris ensemble, un peu aplati, un peu plus étroit à son extrémité qu'a sa base, celle- ci portant une soie articulée , garnie de poils très-courts. — Trompe courte, presqu'enlièreuient rétractile. — Palpes courts. — Tête , vue en des- sus , paroissant pjJramidale , conique. — Yeujc grands. — Trois ocelles rapprochés en triangle sur la partie postérieure du front. — Corps très-lont;; , fort étroit pour sa longueur. — Corselet à peu près de la largeur de la tête. — Ecusson triangulaire , assez grand. — Ailes courtes , couchées l'une sur l'autre dans le repos. — Cuillerons petits. — Ba- lanciers découverts. — Abdomen alou<îé , étroit , prolonge en pointe postérieurement. — Pattes as- sez grandes ; cuisses postérieures mutiques , leurs jambes un peu arquées : premier article des tarses le plus long de tous , le dernier muni de deux cro- chets fort petits et d'une pelolte bifide. Le nom donné à ce genre vient de deux mots grecs dont le sens est : cornes obliques. On trouve ces Muscides sur les plantes. Leurs mœurs et leurs larves ne sont pas connues. Les auteurs n'en men- tionnent qu'une seule espèce. Loxocère Ichneu- rcion , Lojcoc. ichneuinonea a°. i. Fab. Syst. Ant- liat. — Musca aristata. Panz. Faitn. Germ.Jàs. jZ. fig- 24. Des environs de Pans. LAUXANIE, Laujcania. Lat. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Athéricères , tribu des Wuscides (division des Dolichocèrcs). Les genres Lauxauie, Loxocère, Sépédon et Té- tauocère , composent cette division. ( f^oj-ez Si- pÉDO.v. ) Dans ce dernier les antennes ne sont pas plus longues que la tête, leur premier article est oourt. Les Loxocères sont bien distiYicles par leur corps très-long et très-étroit ; les Sépédons ont le corps alongé, oblong, le premier article des an- tennes très-court , ei le troisième court , trian- gulaire. SEP 423 Antennes insérées vers le milieu de la face an- térieure de la tête, Irès-écartées enir'elles à leur base, beaucoup plus longues que la tête, compo- sées de trois articles, le premier plus grand que le second, le troisième long, presque cjdindrique , portant une soie à sa base ; celle-ci épaisse , garnie de poils courts à son extrémité. — Palpes dilatés. — Télc comprimée transversalement. — Corps court , arqué. — Ailes couchées sur le corps dans le repos. — Abdomen trigone , déprimé. Nous donnons ces caractères d'après M. Laireille fondateur de ce genre. L'espèce qui lui a servi de type est la Lauxanie cylindricorne , Laujcama cylindricomisn". I. Fab. Syst. Antliat. — Lauxa- nia rufitarsis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toiri. 4- pag. 357. BUle se trouve dans les bois des environs de Paris. (S. F. et A. Serv. ) SÉPIDIE , Sepidiuni. Fab. Lat. Oliv. (Entoni.) Genre d'insi-ctes de l'ordre des Coléoptères , section des Héléromères ( première division), famille des Mélasomes , tribu des Piméliaires. Un groupe de cette tribu a pour caractères : menton ne recouvrant pas la base des mâ- choires. ( Voyez P1MÉLIAIRES. ) Parmi les genres qui en font partie celui de Soaure se distingue par le onzième ou dernier article de ses antennes sen- siblement plus long que le précédent. Les Molurij ont le corselet convexe, arrondi poslérieiiremeut, écbancré en devant ; les antennes des Tagéniea sont composées d'articles presque perfohés ; celles des Psamraodes sont grêles, terminées par une massue de trois articles. De plus les Moluris, ain. Meig. id. pog. 544- (Retranchez les syno- nymes tirés des ouvrages de M. Latreille.) 4"- Sé- ricomyie bourdonnante , Ser. rjiussiians a". 4. Meig. id. pag. 045. Celle-ci a été prise sur l'Au- bépine dans la forêt de Villers-Colerets. (S. F. et A. Sert.) SÉRIQUE, Serica. Macl. Omaloplia. MÉc. Dej. Catal. Lat. {Fam. nat.) Melolontha. Fab. Oliv. Scarabœus. Linn. De Géer. Geoff. I Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères, famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarabéides (division des Phyllo- phages). Dans la quatrième subdivision desPhyllophages {^7oye^ Scarabéides) les Hoplies et les Mono- chèles se-disti«guent en ce qu'ils n'ont qu'un seul crochet aux tarses postérieurs ; dans les Céraspis les crochets postérieurs sont iuégaux ; les Auiso- plies et les Lépisies ont ces mêmes crochets entiers. Le genre Dicranie a le chaperon Irès-échancré , avec ses angles antérieurs relevés , caractères que l'on retrouve dans les Dlphucéphalcs -..les cuisses postérieures des Dichèles sent grosses et renflées, les dernières jambes de ces insectes sont larges et arquées ; enfin le corselet beaucoup plus long que large , notablement rétréci à sa partie postérieure, »caractéri^e les Macrodaclyles. Aucun de ces di- vers caraclères n'exi.'-te dans les Sériques. Antennes de neuf articles , relui de la base en massue, gonflé antérieurement, velu, le se«:ond globuleux, les troisième et quatrième plus longs que le deuxième, cylindriques, les deux suivans cupulaires ; Ics trois derniers formant une massue étroite, linéaire, irès-alongée daus les mâles. — Labre échancrt , velu. — Mandibules très-cour- te» , épaisses , triangulaires. — Mâchoires deux fuis plus longues que les mandibules, triangulai- res , s E R res, armées de six dents à leur extrémilé. — /"rt/- pes /najc:i7laïœs de qaulve articles, les trois pre- miers velus, le dernier presque cylindrique, un peu plus court que les trois autres pris ensemijle : palpes la!)iaux de trois articles, les deux basilaires velus , le terminal très-pointu à l'extréiuitd , à peine recourbé. — Menton, en cavré-oblong , son bord antérieur écbancré. — Chaperon rebordé. — Yeux: gros , saillans. — ■ Corps assez court, ovale , convexe, un peu velouté. — Corselet transversal, sou bord aniérieur peu sinué, presque droit ainsi que le bord postérieur ; bords latéraux arrondis vers les angles antérieurs. — Ecusson presque triangulaire, un peu plus long que large, pros- qu'arrondi postéiieuroment. — Elytres longues, recouvrant des ailes , laissant à nu l'extrumité de l'abdomen. — Abdomen épais. — Pattes longues , grêles ; jambes antérieures munies au côté exté- rieur d'une ou deux dentelures outre la terminale ; tarses Ircs-longs , minces; leurs articles cylin- driques ; le dernier muni de deux crochets égaux , également bilides. Ce genre avoit éié fondé par M. Mégerle de Muhlfeld et adopté par MM. Lalreille et Dejean , sous le nom à'Oma/op/ie ; mais aucun de ces au- teurs n'en ayant donné les caractères, nous avons dû préférer la dénomination de Sérique appliquée à ces insectes par M. Macleay, qui en développe les caractères gén riques dans ses Hoi-œ cntonio- logicœ- Cet auteur attribue dix articles aux an- tennes- nous n'en voyons que neuf; il donne au cinquième une forme conique , bien certainement il f st cupulaire , et s'il y en a trois de cette der- nière forme , le dernier est donc entièrement caché. Le nom de ce genre vient d'un mot grec qui signifie : soyeux ;û a rapport au duvet court doul le corps est revêtu. Ces Coléoptères sont d'assez petite taille; ils vivent à l'élat parfait sur les vé- gélaux dont ils rongent les feuilles; leurs larves se nourrissent probablemeut de racines ainsi que celles des Hannetons. 1'=. D/W«ora. Chaperon distinctementéchancré. A celte division appartient le Hanneton brun u°. 70. pi. i53. fig. 6. du présent Dictionnaire. Senca brunnea. McL. 2«. Division. Chaperon entier. Nous plaçons ici les Hannetons suivans de ce Dictionnaire. 1°. varlaijle n°. 89. Serica variabi- lis. 2'. ruricole n". 93, Serica ruricola. Le Han- .neton humerai n". go. est regardé comme nue va- riété du ruricole par les auteurs modernes. (S. F. et A. Serv.) SÉROLE , Serolis. Léach. Lat. CymotJioa. Kab. Lat. » Genre de (]ru3lacé de l'ordre des Isopodes, sec~ Hist. Nat. Ins- Tome X. S E R 425 tion des Aquatiques, famille des Cymolhoadés (Lat. Fani. nat. du Règn. anim."), établi par Léach et adopté par Latreillc avec ces caractères : post-abdomen de quatre segmens ; yeux porli's sur des tubercules et situés sur le sommet de la tête ; trois appendices transverses et terminés en pointe , entre les premiers segmens du dessous de l'abdomen. Ce genre se distingue parfaitement des Ichtio- philes , Cyinot/ioa , Œga , Synodus , Cirolune , Euridice , Nélocirc et Limnorie , par le pcst-ab- domen qui^ dans tous ces genres, est de cinq à six segmens , et par les premiers segmens du ventre qui sont dépourvus d'appendices, l.es anieunes supérieures des Séroles sont composées de quatre articles plus grands que les trois premiers dos an- tennes inférieures ; le dernier article est composé de plusieurs autres plus petits ; les antennes infé- rieures ont cinq articles, les deux premiers petits, le troisième elle quatrième, surtout ce dernier , alongés , le cinquième composé de plusieurs autres plus petits. La seconde paire.de pattes a lavant- dernier article élargi et l'ongle Irès-alongé : la sixième paire de derrière sert à la marche , est un peu épineuse et a l'ongle légèrement courbé. Les lames branchiales ou appendices antérieurs du. ventre sont formées de deux parties égales , folia- cées , arrondies à leur c^tréniité , garnies de poils à leur base et placées sur un pédoncule commun; les deux appendices postérieurs et latéraux sont petits et étroits, surloui l'intérieur, qui esta peine sail- lant; sur les trois premiers articles du ventre, entre les lames branchiales , il y a trois appen- dices Iransverses qui se terminent en pointe en ar- riére. La seule espèce qui compose ce genre est r La SÉrole de F'ABRicitJS , Serola Fabricii. I/ÉACH , Dict. des se. nat. toin. XII. pag. 340. — Cymothoa paradoxa. Fab. Lat. Ce Crustacé a trois tubercules disposés en trian- gle ealre le derrière des yeux; le dernier anneau de son abdomen est caréné à sa base , et a sa partie supérieure marquée de chaque côté de deux lignes élevées, l'une qui s'étend, dans une direction obli jjadus n°. 4 ? Stellatarum n°. 5 , Pandora s I A n°. 6 , Jucrfonnis n». 1 1 , boi7ihylijormis n". I2 , et peul-être aussi bnmnetis n°. 7, octoniaculata n". 8. et Thysbe a". 10. La Sesia marica d". 9. pourvoit bien apparlenii- aux Glaucopides. Nous ne savons à quel ^cme rapporter la Scsia luehis n°. 2. Les onze dernières espèces sont bien ccr- (aiiiement des Sosies , excnplé cependant la dix- liuilième (^hcvniorrhoidalis. Sphin.v Leiicaspis. Cbam.) qui nous naroît être une Glaucopide. (S. F. et A. Serv.) SÉTICAUDES ou NÉMATOURES. Nom que donne M. Duméril {^Zoolog. analyt. ) à une fa- mille d'Aptères dont les caraclèrès sont : des mâ- choires. Abdomen Ms-distinct. Des antennes. Sur pattes. Ventre terminé par des soies. Elle coniient trois genres, Forbicine , Lépisme et Po- dure. (S. F. et A. Sebv. ) SÉTICORNES ou CIIÉTOCÈRES. C'est le nom que donne M. Dumèril (^Zool. analyt. ) à uue famille de Lt^pidoplères ayant les caractères suivans : antennes en soie, rarement pcctmées , et coutenant les •;enres Lilhosie, Nocluelle, Crambe, l'iialène, P_yrale, Teigne, Alucile et Pt(^rophore. (S. F. et A. Serv. ) SIAGONE , Siagona. Lat. Bonell. Dej. {Sp.') Cucujus , Galerita. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Carnassiers, tribu des Carabiques (section des Bipartis). Dans cette division les t;enres Encelade et Sia- gone forment un groupe particulier, caractérisé par le menton inarticulé couvrant tout le dessous de la tète. {J^oy. Scaptère.) Les Encelades n'ont pas le côté intérieur de leurs jambes de devant fortement échancré , ce qui les sépare des Sia- gones. ^«^^727265 presque sétacées, un peu moins Ion- iques que le corps , composées de onze articles ; ces articles , à l'exception du premier, à peu près de même longueur j le premier alongé, conique ; le second et le troisième presque coniques, les autres cylindriques. — Labre iransverse , un peu avancé , presque coupé carrément , denlelé à sa partie antérieure. — Mandibu/es (ortes , un peu avancées, arquées , ayant à leur base une asst'z forte dent. —Palpes peu alongés ; dernier article des maxillaires extérieurs allant un peu en gros- sissant vers l'extrémité; palpes labiaux ayant ce même article fortement sécuiiformc. — Menton inarticulé, sans suture, très-grand, recouvrant presque tout le dessous de la tête , très-fortement échancré , ayant dans son milieu une dent bifide. — Tête assez grande, presque carrée, assez plane, munie d'nii sillon transversal à sa partie posté- rieure. — Corps très-déprimé. — Corselet presque en cœur, échancré en devant, un peu prolon^^é postérieuremeni j séparé des élytres par un étran- S I A 429 glcment. — Abdomen ovale. — Pattes de longueur moyenne , cuisses assez fortes : jambes antérieures point dentées exlérienrenienl , fortement éclian- crées au côté intérieur; articles des tarses euliers, le dernier le plus grand de tous. Les espèces connues de ce genre habitent le nord do l'Afrique et les Indes Orienlales; la forme déprimée de leur corps fait présumer qu'elles se tiennent sous les pierres ou sous les écorces; lenrs couleurs ordinaires sont le brun ou le noir. Les auteurs divisent ainsi les Slagones. !'■'=. Division. Aptères. — Elytres ovales , leurs angles huméraux nullement saillans. On doit rapporter ici : i". Siagone rufipède , S. ntjipes. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. i. pag. 209. 71°. I. pi. 7. Jrg. g. — Cucujus ru/ipes n". 7. Fab. Syst. Elcut. 2°. Siagonc fuscipède, S.Jitsci- pcs. B0NE1.L. Dej. Spéc. tom. i.pag. oog. 2». Division. Ailés. — Elytres moins ovales et leurs angles hnméraux mieux prononcés que dans la première division. Là se placent l". Siagone déprimée, S. de- pressa. Dej. Spe'c. tom. 1. pag. o6\. n°. 5. — Galerita depressa n". 5. Fab. Syst. Eleut. 2°. Sia- gone plante, S. plana. — Galerita plana n°. 6. Fab. id. 3°. Siagone flésus , S. Jlcsus. Dej. id. pag. 363. n°. 6. — Galerita Jlesus n". 7. Fab. id. 4". Siagone Crapaud , S. Bufo. — Galerita Bu/o n". 8. Fab. id. (S. F. et A. Serv.) SLiGONIE , Siagonium. Nom donné par M. Kirby {^Intmduct. entom. \. i. 3. ) à un genre d'insectes Coléoptères qui répond exactement à celui de Prognathe de M. Latreille. T'oyez Pro- gnathe à la table alphabétique. (S. F. et A. Serv.) SIALIS , Sialis. Lat. Hemerobius. f.iNN. De GÉER. Geoff. Oliv. {Encycl.) Semblis. Fab. Genre d'insecles de l'ordre des Névi-optèrcs , section des Filicornes , famille des Planipeoues tribu desSemblides (Mégaloptères £«ryc/. article Planipennes). Des trois genres qui composent cette tribu ceux de Corydale et de Chauliode ont trois ocel- les Irès-visibles , les ailes couchées horizontale- ment sur le corps et tous les articles des tarses entiers. Anterines simples , sétacées , composées d'un grand nombre d'articles cylindriques. — Labre avancé , demi-coviace , transversal , entier , ses bords latéraux arrondis. — Mandibules petites , cornées, presque trigones, leur extrémité formant brusquement un crochet aigu , sans dent. — Mâ- choires presque crustacées , ayant deux lanières à leur extrémité; celles-ci petites , presque droites, conniventes , obtuses; l'extérieure coriace, un peu plus épaisse que l'autre : l'interne un peu plus 43o s 1 C longue, presque lin('aiie. — Palpes filiformes , leurs ariicles piesquYgaux , cylindriques , les maxillaires plus longs que les labiaux , de quatre ailicles; les labiaux de trois; le deruier des uns et des autres un peu aminci à sa base, oijtus à l'extrémilé. — Lèvre carrée. — Tête transverse , déprimi'e, penchée , de la largeur du corselet. — Point d'ocelles. — Corps un peu arqué. — Fro- ïharajc assez grand , transversal , presque cylin- drique.— Ailes en toit, rabaissées postérieure- ment.— Abdomen hn.x\\co\x^ plus court que les ailes. — i'«?/e.5 de lonsiueur moyenne ; tarses de rinq articles , le pénultième bilobé. Les détails relatifs aux mœurs des Sialis sont mentionnés dans cet ouvrage, article HÉiiÉrobe, lome VII , page 52, seconde colonne, et page 54, seconde colonne jusqu'à la lin de l'article. L'es- })èce connue est très-commune aux environs de î'aris , c'est le Sialis noir , S. niger. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 'h. pu g. 200. «°. I. Hémérobe aquatique ii°. l6. du j)résent Dictionnaire. ( S. F. et A. Serv. ) SIBINIE, Sibinia. Germ. Voyez Ttchie. (S. F. et A. Se^v.) SICAIRES , Sicarii. Seconde tribu de la famille di-s Tanystomes , première section de l'ordre des iJlptères. Ses caractères sont : Suçoir de quatre pièces. — Dernier article des antennes toujours dépourvu de stylet ou de soie, iiHrant des divisions transversales, (an nombre de trois au moins.) — Trompe souvent retirée en grande partie dans la cavité buccale, terminée par deux grandes lèvres saillantes. Cette tribu renferme les genres Cœnomyie, tJiiiromyie et Pacliystome. CŒXO?JYIE, Cœnomyia. Lat. jMeig. Slra- Uoiius. Panz. i'/czw. Fab. Schei.l. Genre d'insecies de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Tanystomes, tribu des Slcaires. Les Cblromyzes et les Pacliys! ornes qui com- posent cette tribu avec les Cœuomjies, s'en dis- tinguent aisément par leur écusson mutique. Antennes à peine plus longues que la tête , composées de trois articles, le premier alongé , cylindrique ; le second obconique , un peu cyu- Ihiforme; le troisième plus long que les [)remiers, alongé, conique, paroissant avoir huit anneaux. — Trompe pouvant entrer en grande partie dans la cavité buccale , terminée par deux grandes lèvres saillantes. — Suçoir composé de quatre soies, la supérieure plus forte, canaliculée en aessous. — Palpes presque de la longueur de la ; rompe , droits , relevés, velus. — Tête plus étroite que le corselel. — Yeux réunis dans les mâles , espacés dans les fcme.les. — Trois ocelles disposas eu triangle sur les bords d'ur;e émineuce frontale. S I c — Corps assez long. — Corselet ovale , convexe , élevé. — Ecusson terminé par deux épines redres- sées. — Ailes parallèles, couchées l'une sur l'autre- dans le repos ; cellule discoidale allant en se ré- trécissant vers son extrémité. — Balanciers assez longs. — Abdomen un peu convexe, tant en des- sus qu'en dessous. — Pattes assez grandes, min- ces : premier article des tarses presqu'aussi long que lès quatre autres réunis , le dernier muni de deux forts crochets et de trois pelottes, l'intermé- diaire plus relevée que les deux autres. Nous ne connoissons pas les mœurs de ces Dip- tères dont le nom vient de deux mots grecs signi- fiant : mouche de boue. M. Latreille qui a fo'ndé ce genre en cite deux espèces. 1°. Cœnomyie fer- rugineuse , C.Jerniginea. Lat. Gêner. Crust- et Ins. tom. IV. pag. 281. — Encycl. pi. 387. fig. 8- Mâle. 2°. Cœnomyie bicolore, C. bicolor. id. JM . Meigen regarde ces deux espèces comme varif'iés d'une seule qu'il décrit sous le nom de Cœnomyia ferniginea , Dipt. d'Eur. tom. 2. pag. 18. n". 1. M. Latreille obscr\-e que cet insecte répand une odeur aromatique semblable a celle du mélilnt long-temps encore après sa mort ; nous avons fait la ii.ême remarque. Cette espèce varie beaucoup ; -Miivant M. IMeigen , Fabriciiis l'a décrite ainsi que ses variétés snus les noms de Sicus Jernigtneits , bicolor et erruns. M. Wiédemann {Dipt- eurotic.) assure que le Sicus crucis du même auteur est en- core la même espèce , quoique Fabricius lui donne pour patrie les îles de l'Amérique méridionale. (S. F. et A. Serv.) CHIROMYZE , Chiromyza. Wiéd. Lat. {Fam. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Tanystomes , trilm dei Sicaires. Deux genres composent cette tribu avec celui de Chiromyze, savoir: les Cœnomyies qui ont l'écusson épineux et les Pacliystomes dTnt les antennes de forme cylindrique sont insérées sur une éminence , leur premier article étant le plus long de tous. M. Wiéde-Tiann créateur de ce genre en donne les caractères dans ses Diptera e.rotica {Pars i. Kilice. 1821.) de la manière suivante : antennes rapprochées, avancées , velues , à peine plus lon- gues que la tête, composées de trois articles , k premier très-conrt , cylindrique, le second cya- thiforme , à peine plus long que le précédent , le troisième suijulé, presqu'aussi long que les deux précédons réunis. Bouche petite, point saillante. Yeux des mâles se réunissant sur le front. Trois ocelles. Ailes en recouvrement. Balanciers très- grands. Pâlies assez grandes; les antérieures pins longues que les mlermédiaues. L'auteur a tiré le nom de ce genre de deux mots grecs dont l'un signifie : main et l'autre : mouche; il le rapporte a sa cinquième famil'e {Xylotorna^ s I G dans laquelle le troisième aiiicle des antennes n'est pas annelé. M. Laîrcille {Faut, nai.) re- };arde ce tioisicœe article comme auiieliS , à trois divisions. En l'fxatuinaiit avec une forte 1 upe, il nous a paru com|)osc de cinq anneaux , le premier conique, le pins lon{^ de tous, palabre à sa base, bordé à sa partie sujiérieure de cils roides disposons en verticilUs ; les trois suivans courts , coniques , velus, allant eu diminuant de grosseur, le cin- quième très-petit , terminé par un faisceau de poils. L'abdomen des femelles observé avec soin sur un individu de la Cliiromyze rajée , dans le plus ^rand développemeni de l'oij^ane propre à déposer les œufs ( style anal. Wiédcm.) a <[ualre seg^mens ; les deux derniers, mais surtout le quatrième, se rélrécissent à leur partie postérieure. Le style anal beaucou|) plus étroit que l'abdomen , égalant à peu ])rès les doux tiers de su longueur , est composé de quatre arliculalions qui vont en diminuant de lon- gueur de la première à la dernière ; les trois premières plus étroites à leur base qu'à leur extrémité qui est évasée , et marquées au-delà du milieu d'une carène transversale un peu élevée j la dernière est reullée dans son milieu^ ces arti- culations paroisseiit pouvoir reuirer les unes dans les autres et se loger dans le dernier segment de l'abdomen. Les Cliiromyzes connues sont de l'Amérique méridionale : on n'a point encore de renseigne- rnens sur leurs mœurs. M. Wiédemann en décrit trois espèces. i°. Cbiromyze rayée , Chir. viitata. Longueur 7 lig. Corps d'un jaune Oi liracé. Corse- let ayant quatre bandes longitudinales brunes ; nervures des ailes bordées de brun pour la plupart. Femelle. 2°. Cbiromyze brune, Chir.Jascana. Longueur 7 à 8 lignes. D'un brun ochracé. Cor- selet avec des bandes longitudinales peu appa- rentes ; les derniers sogmens de l'abdomen séparés par une ligne d'une nuance plus claire. Femelle. >■)". Cbiromyze othracée, Cliir ochracea. Lon- gueur 4 lignes. Eniièrement de couleur d'ocLre. Ailes brunes. Mâle. (S. F. et A. Sert.) SICUS. F.iB. Ce genre de Diptères nous paroît ripondre à celui de Cœnomyie Lat. P'oyez ce mot page 400, de ce volume. (S. F. et A. Serv. ) SIGALPHE, j'/^a//)Awjr. Lat. Spinol. Cryptus. FivB. Ichneumon. De Géer. Oliv. ( Encycl. ) Geoff. Bracon. Jon. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Pupivores, tribu des Icbneumonides( division des Braconides NoB. Voyez tribu des Icbneumonides , pag 43. de ce volume). M. Latreille dans ses Fam. natur. partage ses IcbneumoniHes en deux divisions d'après le nom- bre des articles qui composent les palpes maxil- S î 0 /r^ Vir laires ; la seconde de laquelle dépendent les gen- res : Sigalpbe , Cbélone , Alysie , Rogas , (lardio- cliile, llelcon (i) el Eubazus, a pour caractères : palpes maxillaires de six articles ( les labiaux de ipialre). Dans noire tableau des Iclineumonides la seconde division (|ue nous nommons les Braco- nides a deux subdivisions d'après les mêmes ca- ractères de palpes ; la première se distinguant par les palpes maxillaires de six articles et l!\s labiaux de quatre. Là nous plaçons les genres : Sigalpbe , Alysie , llelcon , Fœneet Aulaque : les deux derniers ont l'abdomen implanté à la parti»! supérieure du métathorax ; les Alysies ont les mandibules presqu'eu carré , grandes , écartées et leur abdomen n'est point en massue ni concave en dessous ; celui des llelcons est linéaire et com- posé de sept segmens outre l'anus ; la parlie anté- rieure de leur mésothorax s'élève en bosse au- dessus du prothorax. Quant aux Cbélones , la première cellule discoidale supérieure de leurs premières ailes est confondue avec la première cubitale, ce qui nous les fait classer parmi les Icbncumonides vrais. Nous ne connoissous pas les genres Roa;as , Cardiocbile et Eubazus de Bl. Nées d'Esenbeck , mais cet auteur leur attribue un ab- domen ijlaue. Nous pensons donc avoir sulRsara- ment distingué des Sigalpbes tous les genres ad- mis dans leur groupe tant par M. Latreille que par nous. Antennes sétacées , multiarticulées, leur pre- mier article le plus grand et le plus gros de tons , ovale-cylindrique, — Mandibules arquées, leur extrémité aiguë , bidentée , la dent inférieure plus petite que la terminale. — Palpes velus, les ma.xil- laires sélacés , de six articles , les deux premiers courts, les autres cylindriques, allant en dinii- nuantde longueur el de grosseur jusqu'au sixième; palpes labiaux filiformes, de quatre articles, le second dilalé à sa parlie intérieure, le dernier le plus long de tous. — Tèlc à peu près de la largeur du corselet. — Yeux de grandeur moyenne , sail- lans. — Trois ocelles grands , placés en ligne courbe sur le verlex , assez rapprochés. — Corps assez généralement chagriné. — Corselet ovale-globu- leux ; protliorax très-court , parcissant à peine en dessus; raésolhorax assez grand, bombé supérieu- rement, beaucoup plus élevé que les autres par- ties du thorax : métathorax très-déprimé, un peu plus court que la portion précédente , anguleux , bicaréné en dessus. — Ailes supérieures ayani une (l) Dans notre tableau des îchneumonides, page . '•3 de ce volume, nous avons attribué par erreur aux Helcons, des palpes maxillaires de cinq articles et les labiaux de croîs ; un nouvel examen nous fait reconnoîtrc aujourd'liuî que les palpes maxillaires ont six articles ( les deux premiers fore courts , le troisième aplati et dilaté à sa partie inté- rieure) et les labiaux quatre. Il s'ensuit de cette rcccifîcaiiou que ce genre appartient â la première subdivision de notre ciivisioii des Braconides. 4' S I G cellule radiale assez alongée , allant en se létiu- cissant api-ès la secondé cubitale, se terminant eu poinérieure du mélathorax , eu massue, très-voûté après le premier segment, concave en dessous , paroissant en dessus n'être formé cjue de trois scguieus ; le premier appliqué au corselet par une base assez large , le second presqu'aussi long que le premier, le troisième le plus long de tous ; les autres cacliés en dessous de celui-ci dans la cavité de l'abdomen : tarière (des femelles) courte, conique. — Pattes assez i'ortesj jambes terminées par deux fortes épines j premier article des tarses presqu'aussi long que les quatre autres pris ensemble j le dernier ayant deux cro- chets fort courts et une petite pelotte bifide , courte. ' La larve du Sigalphe irrorateur vit dans le corps des chenilles de plusieurs Lépidoptères noc- turnes. Après y avoir pris tout son accroissement elle en sort et se file une coque d'apparence mem- braneuse , très-mince , ovale-cylindrique et de couleur blanche. De Géer ]'a eu de la chrysalide de la Noctuelle Psi. Rapportez à ce genre le S'galp'ne irrorateur, S. irroratnr. L.4.T. Gen. Cruic. et Ins. toin. 4. pag. 13. T^oyez pour la description et les aulres syno- nymes, [clmeuraoii arroseur n°. 147- de ce Dic- tionnaire. Au synonyme de Geoilroy, lisez tom. 2. au heu de lom. 1 . ALYSIE, Alysia. Lat. Ciyptus. F.\b. Bassus. Fanz. {^Réfis.) Spinol. Bracon. JuR. Cechenus. ]x,LiG. Iclmeumon. Panz. Faun. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, seclion des Térébraiis , famille des Pupivores , tribu des Iclmeumonides (divi.-ion des Braconides NoB. Voyez 'Pribu des Ichneumonides , pag. 40. de ce volume. ) Dans les Familles naturelles de M. Lalreille , les genres voisins de celui d'Alysie sont : 1°. Si- galphe, qui a l'abdomen en massue et concave en dessous ; 2°. (>liélone , dans lequel la première cellule discoidale supérieure des premières ailes est confondue avec la première cubitale : de plus ces deux genres ont les mandibules terminées en poi.iHe ; 5°. Helcon , dont les mandibules sont conformées comme celles des deux genres précé- deus et dont le mésoiliorax s'élève en bosse au- dessus du prolliorax. Quant aux Rogas , aux C.ir- diochiles et aux Eubazus de Jl. Nées d'Eseubtck , S ï G ils ne nous sont pas assez connus pour pouvoir établir leurs différences. Les aulres genres dont nous rapprochons les Alysies dans notre tableau des Ichneumonides , pag. 45. de ce volume , sont : \°. Fœne et Aulaque , dont l'abdomen est inséré sur la partie supérieure du mélathorax j 2°. Vi- piou , Bracon et Microgasire, dont les palpes la- biaux n'ont que trois articles. Ce genre dû à M. Latreille a quelques rapports par ses mandibules tridenlées avec les Hyménop- tères de la tribu des Gallicoles , et particulière- ment avec le genre Figite {^voyez Lat. Fam. nat. P"o' 446- ); mais les ailes inférieures de ceux-ci n'ont au plus qu'une nervure, et la tarière des fe- melles est roulée en spirale dans l'intérieur de leur abdomen. Antennes longues , sétacées , composées d'ar- ticles nombreux, presque moniliformes. — Labra peut, presque trigone. — 3Iandibules grandes ., avancées, alongées , presque carr^'es , compri- mées , appliquées dans le sens de leur largeur aux cotés de la tête , un peu convexes extérieurement, carénées ; voûiées en dessous , ne se rapprochant pas l'une de l'aulre , même dans le rej^os; leur extrémité munie de trois dénis , celle du milieu un peu plus grande. — Mâchoires membraneuses. — Fa/pcs maxillaires très-alongés, pendans, fiii- foimes, de six arlu-.les ; palpes labiaux de quatre articles. — hèt>re membraneuse, entière; menton membraneux. — Tête grande, un peu plus large que le corselet. — Yeux petiis. — 7'rois ocelles grands , rapprochés en triangle sur la partie su- périeure du front. — Corselet ovale ; prothorax étroit , un peu alongé en manière de cou ; méla- thorax un peu anguleux. — Ecusson de grandeur moyenne. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale grande, s'approchant du bout de l'aile, se rétrécissant un peu après la seconde cubitale, el trois cellules cubitales; les deux premières plus petites que la troisième, celle-ci presque com- plète ou du moins tracée jusqu'au bord ; ultérieur de l'aile : une seule nervure récurrente aboutis- sant dans la première cellule cubitale ,' près de la nervure d'intersection de celle-ci et de la seconde cubitale. Trois cellules disccïdales; la troisième ou l'inférieure s'étendant jusqu'au bord poster. eur de l'aile. — Abdomen court, ovalaire , inséré vers la partie inférieure du métalhorax par une base large , ridée; simplement déprimé eu des- sous. Tarière (des femelles) saillante. — Pattes assez grandes , grêles : premier article des tarses le plus long de tous ; le dernier muni de deux crochets très-courts et d'une fort petite pelotte. Ce genre ne comprend que peu d'espèces ; elles sont tou;es d'assez petite taille; la plus commune, Alysie maudibulaire, y4. nianducaiorl>ioB. paroît déposer ses œufs dans le corps des larves qui vi- vent dans les excrémens humains. Cette espèce est i' Alysia stercorana. Lat. nouf. Dict. d'hist- nat. 2'. édit. — Ciyptns manducator a", jù. Fais. Sy.t. s I L " Syst. Piez. — Ichneumon manducator. Pasz. Faun. Germ.Jas. 'jz. fig. 4- Femelle. (S. F. et A. Serv.) SIGARA , Sigara. Fab. Ce genre d'Hémiptères rëpond en partie à celui de Corise Lat. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv.) SIGARA, Sigara. Léach. Lat. (Faut, nat.) Noionecia. Linn. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Héléroplères, famille des Hydroco- rises, (ribu des Notoiieclides. Quatre gtnres composent cette tribn , savoir : Noionecte , Pléa , Sigara et Corise; le dernier se distingue de tous les anlres par le manque d'ccus- son , et parlicuiièrcraciit des Sigaras par son corps lia(-aire. Les Notonectcs et les Pli'as sont recon- noissables en ce qu'elles oui deux articles à tous les larses, même aux aiit(!rieurs. Ce genre teL qu'il est adopld par M. Latreille dans SCS Familles naturelles , a élé fondé par le docteur Léacli (Trans. Linn. de Londres, vol. 12. pag. 10.). Ces auteurs n'ayant pas donné ea dé- tail les caractères génériques , nous no pouvons que consigner ici les couries noies exiraites de l'ouvrage précité de M. Léach. Corps ovale, pointu postérieurement, un peu déprimé. — Corselet transversal, linéaire. — Ecus- son distinct. — Efytres canaliculées , «u moins à la base de leur bord antérieur. — Pattes posté- rieures les plus lonsrues de toutes , propres à na- ger ; tarses antérieurs n ayant qu un seul article; les quatre autres en ayant deux. On ne mentionne qu'une seule espèce. 1. SiGARA naine, S. tninutissima. Sigara suprà cinerea y elytris Jiisco obsolète macidatis , subtiis pedibusque flavi^. Sigara miniitissima. Léach ut suprà. — Nnto- nccta niitiutissima. Linn. Faun. Suec. 344- yo3. Syst. nat. 2. 713. 3. (en relranrliant le synonyme de GeoIRoy qui appartient à la Plea nii/ititiSr siiiia. LÉACH. Lat. ) Longueur i lig. Cendrée en dessus. Elylies ayant des taches brunes peu distinctes. Dessous du corps et pattes jaunes. D'Europe. (S-. F. et A. Sert.) SILENE. Nom vulgaire donné .par GeoilWiy {Ins. Paris.) au Satyre Circé n». iio. tom. IX. pag. 5i5. du présent Dictionnaire. (S. F. et A. Serv.) SILPHA. Linn. Fab. Nom sous lequel Fabri- cius comprend dans son Sysi. Eleut. , cîes Coléop- lères-Peutamères de diflérens genres. Les Silpha surinamensis'a° . I, littoralis vfi. 2. et livida n". 3. sont des Nécrodes. Les espèces de 6 à 21. inclu- sivement sont de vrais Silpha (Bouclier Oliv.). Uist. Aut. Ins. Tn?itc X. S I L 433 La Silpha denlata n°. 2a. est un Thymalus Lat. et auroit dû pur conséquent être placée par l'au- teur allemand dans son genre Peltis , lequel cor- respond à celui de Tliymale de M. Latreille. Les Silpha limbata n". 20 et undata n°. 24. sont peut- être aussi des Thymalus.ho. Silpha minuta n°. 25. est l'Omalie de la Renoncule n°. 20. Encyclop. Quant à la Silpha micans n°. 4 , nous ignorons le genre auquel elle appartient; il en est de même de la Silpha indica n". 5, que F'abricius décrit une seconde fois sous le nom A'Ips grandis n". 2 , ainsi que l'indique M. Scliœnherr, i>yn. Ins. tom, 2.. pag. 120. Ce genre Silpha dans Fabricius se rapporte à peu près à celui de Bouclier du présent Diction- naire; les Boucliers suivaus , 1°. surinamois n°. l. pi. 164. fig. 20. 2°. littorpl no. 3. pi. id. fig. 21. 3°. livide n". 3. pi. id. fig. 22. appartiennent au genre Nécrode Lat. Fain. natur. Les espèces de- puis le n°. 5. jusqu'au n°. l3. inclusivement, ainsi ctue les n<". 16. 17. 18. 19. 20. ai. sont des Bou- cliers. Les espèces suivantes reuirent dans le genre Tliymale- l°- échancré n°. 14. pi. l65. fig. 7. ( Thymalus grossiis Lat. ) 2°. ferrugineux n°. 22. pi. id. fîg. j3. (Thymalus Jeirugineus Lat.) Ti". oblong n°. 24 pi. id. fig. i4- (^Thymalus obloTVr gus Lat.) 4°. denté n". 24. ( Thymalus dentatus Lat.) 5°. bordé n°. 25. p!. id. fig. 17. (Thymalus limbatus Lat. ) Voyez Thymale. Le Bouclier onde n°. 26. est peut-être encore de ce dernier genre. (S. F. et A. Serv.) SILVIUS. Nom donné par Hubner à une espèce d'Hespérie voisine du Broutes. ( E. G. ) SILVIUS, SUviits. Meig. Lat. (Fam. nat.) Tahaniis. F.\b. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section ,. famille des Tanystomes, tribu des Taoniens. Ilitit genres cpmpo.?ent cette tribu. Les Taons, les Ha-malopotes et les Heplatomes se distinguent au premier coup d'œil par- le manque d'ocelles : parmi ceux opii en sont pourvus comme les Sil- vius, le genre Rliinomyze se recounoît au troi- sième article de ses antennes dénié à la base ; les Acanlhomères par la brièveté du premier article des antennes et encore par leurs cuisses pos- téiieuies unldentées dans les mâles ; les Rh.a- phiorbynques ont leur hypostome terminé pnr un avancement subulé et le premier article des an- tennes beaucoup plus court que le second , comme dans le genre Acantbomère. Enfin dans les Chry- sops , les deux premiers articles des antennes sont égaux en longueur, tous deux cylindriques. M. Meigen à qui l'on doit ce genre lui donne pour caractères : auleunesavancées, rapprochées, de trois articles ; le premier cylindrique, plus long que le second , celui-ci court , cyatbiforme : le troisième subulé, paroissaal formé de cinq an- I i i s I M ii^4 ueaux. Trois ocelles. Palpes avances , Liarticules, velus j leur second article conique dans les fe- melles , cylindrique dans les mâles. Ailes dcarlées. Nous ajouterons que les yeux sont espacés dans les femelles , cooligus dans les mâles , et que dans ce dernier sexe les cuisses postérieures ne sont pas unident^es. Rapportez à ce genre , dont les mœurs doivent être les mêmes que celle des Taons , le Silvius du Veau, Stlt^i'us rila/i. Meic. Dipi. d'Eur. tom. 2. pag. 27. n". I. lab. ih.fig- i3. Femelle. — Ta- banus VituU. n". 19. Fab. Syst. AnLliat. (S. F. et A. Serv.) SIMBLÉPHILE,>S'i>726/eyC;A//u.y. M. Jurine {now. ■Méihod. Hyménopt.) donne ce nom aux Hyménop- tères désignés sous celui de Philujithe par M. La- treille. Voyez ce mot. * (S. F. et A. Serv. ) SIMFLIGICORNES ou APLOCÈRES. M. Du- méril , dans sa Zoologie analytique , a nommé ainsi une famille de Diptères dont les caractères sont : suçoir nul ou caché. Bouche e?i trompe , rétractile dans une cavité dajront. Antennes sans poil isolé latéral. Elle est composée des genres suivans: Rhagion, Bibion , Anthrax, Sique, Hy- poléon , Stratiome, Cyrt'e , Némotèle , Cérie et Midas. (S. F. et A. Seuv.) SIMPLICIPÈDES. M. le comte Dejean ( i>e- ciès') établit sous ce nom une tribu qui corres- pond à la division des Carabiques nommée les Abdominaux par. M. Latreille. Ployez Abdomi- SAU.x à la Table alphabétique. (S. F. et A. Serv.) SIMULIE , Simuliurn. Lat. Culex, Lin:^. Oliv. (^Encycl.) Tipula. De Geer. Bibio. Oliv. {En- cycl. ) Pall. Scaiopse. Fad. Stniulia. Meig. Macq. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères , triou des Tipulaires [division des Florales). Cette division contient sept genres ; cinq d'en- tr'eux se distinguent par la présence de trois ocelles, savoir : Scathopse, Peuthétrie, Diloplie, Bibion et Aspiste. Les Cordyles qui , comme les Simulies , sont privées d'ocelles, en difl'èrent en ce que leurs antennes ont douze articles et que leurs yeux sont entiers dans les deux ss'xes. , Antennes comtes , épaisses, presque cylindri- ques , mais grossissant insensiblement de leur base à l'extrémiié, composées de onze articles, les deux premiers distinctement séparés des autres. r— Trompe courte, pointue, perpendiculaire, pa- roissant ( d'après !a figure donnée par M. Meigen ) pourvue d'une soie ou pointe roide. — Palpes alongés , avancés, un peu recourbés, cylindri- ques, de quatre articles distincts; le premier le plus court de tous, les deux suivans plus longs, un peu renflés , le quatrième encore plus long , mais plus menu. — Tête presque globuleuse. — leux grands, échancrés au côté interne et espa- cés dans les femelles ; se réunissant sur le front et sur le vertex dans les mâles. — Point d'ocelles. — C'or/7j assez court. — PTO^^orajc très-petit, peu visible. — Ailes grandes , larges , parallèles et couchées l'une sur l'autre dans le repos ; les ner- vures les plus voisines du bord extérieur seules bien distinctes, les autres très-foiblement tracées. — Abdomen cylindrique, composé de sept segmens outre l'anus. — Pattes assez longues ; premier ar- ticle des tarses au moins aussi long que leslre venant de deux mots grecs signifiant ; nuisible aii.v arbres. L'espèce la plus connue se trouve fréquemment en Normandie dans le tronc creux des vieux pommiers et en F'iamlre dans les liêtrci cariés; c'est le Sinodendre cylindrique, Sinod. S I N 435 cylindricuma°. 1. FAB.Syst.Eleut. — Panz. Faun. Gerni.J'as. i.Jig. l.xna\6 , /as. 2..Jig. 11. femelle. — Scarabœus cy li?idricus. Olw. Entom. toni. \, Scanib. pcig. ^y. n'\ 54- pi- ^-.fig- 8o- mâle et fe- melle. M. Palisot-Bauvois décrit ^Ins. d'Afr. et d'Ainér. ) un Sinodendre des Etats-Unis d'Améri- que sous le nom A'A/nericanum. Il a les plus grands rapports avec celui d'Europe et n'en est peut-être ([u'uiie variété. Les huit autres espèces de Sinodcndres décriLcs dans fabrlcius n'appartiennent pas à ce genre , ainsi que l'a remarqué M. Latreille. Le Sinoden- droH comutum a", a. est une Laniprima Lat. , et le Sinode/id/vn inuricatuin u". 0. doit se ranger parmi les Boslriclies Lat. ^SALE , JEsalus. Fab. Lat. Lucamis- Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères, famille des Lamellicor- nes, tribu des Lucanides. Les Sinodendres et les ^ilsales forment un grou;)e dans cette tribu ( voyez Lucakioes à la Table al- phabétique ) , mais la genre Sinodendre est recon- uoissable par sa languette cachée par le mentoir, celui-ci peut , triangulaire , par les mandibiijes presqu'entièremenl cachées d ms les deux sexes , et enfin par son corps alongé et cylindrique. Antennes fortement coudées , composées de dix articles, le premier très-long, courbe, comprimé; le second globuleux ; les éinq suivans très-courts, transversaux ; les trois derniers formant des feuil- lets perpendiculaires à l'axe de l'antenne, inîiitanl piescpie des dents de scie. — Labre apparent. — Mandibules fortes, s'avançant au-devant de la tète, aiguës à leur extrémité, arquées, émettant- à leur partie supérieure un ra;-ieau obtus, imitant une corne plus ou moins relei'ée suivant le sexe. — Mâchoires ayant u.i appendice très-court, com- primé , arrondi et velu à son extrémité. — Palpes courts; les moxill.iires ayant leurs trois premicr.ii articles petits, globuleux, transversau-x, le qua- trième grand , cylindrique - ovale. — Menton grand, en carré transversal. — Languette trés- peiile, distincte , eut. ère. — Taie petite. — Yeu.r gros , très-saillaus en dessous. — Corps court , convexe en dessus. — Corselet échancré en devant pour recevoir la tête, son bord postérieur un peu lobé dans son milieu. — Ecusson petit, arrondi postérieurement. — Ëlytres recouvrant entière- ment l'abdomen et les ailes. — Abdomen court. — Pattes assez courtes : jambes larges, aplaties , presque triangulaires, munies d'un seul rang d'é- pines à leur partie exti^rieure ; tarses courts, leur dernier article muni de deux crochets entre les- quels est un petit tubercule portant deu.-i soies di- vergentes. Par ses jambes aplaties, son corps court et con- vexe , ce genre a quelques rapports avec celui de Bolbocèie , mais le reste de ses caractères 1 en éloigne ainsi S'//«.r. LiNN. Fab. Klug. Jub.. Le genre d'Hyménoptères nommé ainsi par Liuué , corres- pond à ceux d'Ui'océre, Xiphydrie , Trémex et CépUus, tels que les admet M. Latreiile. Les Si- rex de Linné Syst. nal. i°. gigas n". i , mariscus n". 6 (maie du précédent) , spectruin n°. "à-^ju- uencus n". 4, sont des Urocères. 2°. Columba n°. a , est un Trémex. 3". Cainelus n". 5. appartient aux Xipbydries. 4°- Pygmœus n°. 7. est un Cé- phus. Fabricius restreignit le genre de Linné en ad- mettant ceux de Xiphydrie et de Céphus. Les Sirex suivans de Fabricius , i". gigas u". i , psyllhts n". 2. (tous deux femelles, la seconde n'étant qu'une variété de la première), mariscus n°. !4. (mâle du gigas), spectruin n°. 8. (femelle dont la Xiphydria emarginata n°. 2. Fab. est le xniA^), juvencus n". 9. (femelle) , noctilio n°. i5. (inàle dn/ui^en- cas) yjlintoma a°. 10. (femelle) sont des Urocè- res. 2°. Columba n°. 3 , magus a°. 4- ( femelle ), nigrita n°. i3. (mâle du magus') ^Jlavicornis n°. 0". eifuscicornisn'^.'^. (femelle) sont des Trémex. Quant aux Sirex nigncomis n°. 0, cyaneus n". 11. ec albiconiis no. 12. nous ignorons a quels genres ils appartiennent. M. Kliig dans sa monographie des Sirex com- prend dans ce genre, ceuxd Urocère etdeTréme.x. Jurine sous ce même nom de Sirex ne com- prend que les espèces admises paa- M. LatreiUe dans le genre Urocère, Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv.) SISYPHE, Sisyphus. Lat. Scarahœus. Linn. On7. {Entom. ) Copris. GÉoef. Oliv. (Encycl.) Ateuchus. WÉB. Fab. Illig. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Lamellicor- nes , tribu des Scarabéides ( division des Copro- phages). Un groupe de cette division distingué par l'ab- sence de l'écusson {^poyez Scarabéides ) contient iuit genres 5 ceux d'Onthopliage , Phanée , Bou- sier et Ghœridie sont séparés des autres par leurs jambes intermédiaires et postérieures courtes , sensiblement dilatées et plus épaisses à leur ex- trémité. Parmi les genres dont les quatre dernières jambes sont presque cylindriques , les Ateuchus ont neuf articles aux antennes , leuis élytres sont presque carrées , le corps déprimé , au moins en dessous , et leurs patte* postérieures ne sont pas S I T plus longues que le corps , iii arquées ; enfin les Gymnoplenres ainsi que les Hybômes sont recon- noissabies par le sinus profond qu'ofl're l'angle extérieur de la base des élytres. Antennes de huit articles ; le premier long , presque cylindrique , un peu comprimé ; le second globuleux, plus gros que les suivans ; ceux-ci peu distincts, les quatrième et cinquième cupulaires , les trois derniers formant une massue libre , la- mellée , plicalile, ovale. — Labre et Mandibules cachés , de consistance membraneuse. — Mâ- choires terminées par un grand lobe membraneux. — Palpes maxillaires de quatre articles , les se- cond et troisième courts, eoniques , le quatrième plus long qqe les deux précédens réunis, fusiforme, se terminant presqu'en pointe : palpes labiaux ve- lus, leur dernier article peu distinct. — Eèvre membraneuse , cachée par le menton. — Tàte presque circulaire, un peu prolongée postérieu- rement, mutique dans les deux sexes i chaperon muni au bord antérieur de deux à six petites denls- — Yeux paroissant très-peu en dessus. — Corps court , épais , convexe en dessus et en dessous. — Corselet muliqiie., très-bombé , son bord antérieur échancré pour recevoir la tête ; bords latéraux coupés presque droits de leur milieu à l'angle du bord postérieur, celui-ci arrondi. — Ecusson nul. — Elytres presque triangulaires , n'ayant ni écban- crure ni sinuosité à leur partie extérieure, laissant à découvert l'extrémité de l'abdomen et recou- vrant des ailes. — Abdomen court, épais , presque triangulaire. — Pattes assez velues, les posté- rieures beaucoup plus longues que le corps ; han- ches intermédiaires très-écarlét-s cntr'elles , les aunes rapprochées. Jambes intermédiaires et postérieures très-peu dilatées à leur extrémité , presque cylindriques , arquées ; tarses compo- sés d'articles cylindro - coniques j crochets for! grands. Les Sisyphes ont les mêmes mœurs que les Ateu chus \^poyez ce mot pag. 35o. de ce volume). Leur nom tiré de la fable leur a été donné par al- lusion à l'habitude qu'ils ont de rouler une boule ; celle-ci composée de fiente est destinée à recevoi! leurs œufs. Le petit nombre d'espèces connues ha- bite les parties méridionales de l'ancien continent On placera dans a* genre 1°. Bousier de Sch;ef- ft-r n°. 107. pi. i52. tig. j. Encycl. {Sisyph- Schccffen Lat.) 2°. Bousier longipède n». 108. pi. id. tig. 8. Encycl. — Ateuchus minutas n°. i 1 • ¥At,..Syst. Eleut. — Sisyphus minutas. Dej. Cat.il. Nous croyons devoir aussi rapporter aux l^isy- phes le Scarabé muriqué , Oliv. Entom. tom. i . Scarab. pag. 188. n". 23g. ;)/. 27. fig. 240. L'au- teur le dit de l'Amérique méridionale ; nous pré- sumons que c'est une erreur. (S. F. et A. Serv. ) SITARIS , Sitans. Lat. Caiilharis. Geoff. Oli. Necydalis. Fab. s I T Genre d'insecies de l'ordre des Coléoptères, section des Hétdromères ( 2«. division), famille des TracLélides , tribu des Cantharidies. Cette tribu contenant un assez grand nombre de genres , nous croyons en faciliter l'étude en pré- sentant le tableau comparatif suivant dont nous prendious les bases dans les Fam. nai. de M. La- ireille. CAUTUAV-iDit-s , Caniharidiœ. Sixième tribu de la famille des Tracbélides, section des Hétéro- mères , ordre des Coléoptères. Crochets des tarses bifides , le pénultième ar- ticle de ceux-ci très-rarf meut h'ûohé.—Antenjics simples ou foiblement eu scie. — Tête toujours lorte et inclinée. — Palpes filiformes ou simple- ment un peu plus gros du bout , n'étant jamais en massue sécuriforme. S I T 439 I. Pénultième article de tous les tarses bi- lobé. Tétraonyx. II. Tous les articles des tarses entiers. A. Antennes en massue, ou grossissant in- sensiblement vers leur extrémité. Cérocome , Hyclée , Déca- tome , Mylabre, Lydus. B. Antennes de la même grosseur partout ou, plus grêles vers leur extrémité. a. Point d'ailes. — Elytres plus courtes que la moitié de l'abdomen. Méloé. b. Des ailes. — Elytres de la longueur ou presque de la longueur de l'ab- domen. f -Antennes très-courtes , épaisses. Œuas. ■f 1 Auteuues longues et grêles. * Mâchoires du forme ordinaire. S Elytres se rétrécissant fortement avant leur milieu , pointues ou spatuliformes à l'extrémité. Sitaris. f ^ Elytres point réd'éeies avant leur milieu. 0. Palpes maxillaires plus gros à leur extrémité. — Antennes ayant leur deuxième article court. Canlharide. o o. Palpes maxillaires filifor- mes. — Aulenues ayant leur deuxième article au moins aussi long que la moitié du suivant. Apale , Zonlte. * * Mâchoires très-prolongées , se recourbant sous le corps dans le l'epos. Néuiognathe , Gnathie. Les Silaris forment seules un groupe dans leur tribu. {^P'oyez le tableau ci-dessus. ) Antennes longues, filiformes ; celles des mâles égalant presque la longueur du corps , insérées dans une échancrure intérieure des yeux , com- posées as onze articles presque cylindriques , le second trois fois plus petit que le suivant; celui- ci et le quatrième de forme un peu obconique , le dernier pointu , alougé dans les mâles. — Labre avancé, un peu coriace, transversal, entier. — Mandibules cornées , fortes , visibles en grande partie , arquées à l'extrémité , pointues ; leurs pointes alongées et croisées l'une sur l'autre.— Mâchoiivs composées de deux lobes , tous deux courts, membraneux, un peu velus à leur extré- mité ,. l'extérieur pas beaucoup plus long que l'autre, presque tiigone, l'intérieur aigu à l'ex- trémité. — Palpes filiformes, leur dernier article ovale-cylindrique , obtus , plus long que le précé- dent surtout dans les labiaux, presque conique ; les maxillaires un peu plus longs que les autres. — Lèi^re membraneuse , presque cordiforme , courte, large, surtout â l'extrémité, profondément échan- crée : menton membraneux , presqu'en caixé irans- versai , un peu rétréci à la naissance de la lèvre. — Tète penchée. — Yeu.v échancrés à leur partie intérieure. — 6'owe/e^ plane , presque carré, ses angles latéraux arrondis. — Ecussoji assez grjftid, triangulaire. — Elytres se rétrécissant fortement avant leur milieu, béantes à leur extrémité, à peine de la longueur de l'abdomen , terminées en pointe , ne recouvrant pas complètement les ailes dans le repos. — Abdomen court. — Pattes fortes ; jambes postérieures terminées par deux épines très-courtes, assez larges, tronquées à l'extré- mité: articles des tarses tous entiers, le derniei- terminé par deux crochets bifides à divisions sim- ples , sans dentelures. Les larves de ces Coléoptères vivent, suivant les auteurs, dans le nid de quelques Apinires ré- coltantes solitaires et notamment dans ceux des Osmies. On ne sait pas encore si elles dévorent la larve de ces Hyménoptères ou seulement la pâtée destinée par ceux-ci à leur postérité. Ce fait inté- ressant méiiteroit d'être éclairci par les enlomolo- oisles du inidi de la France où l'on en trouve communément deux espèces. Les Silarisn'en con- tiennent qu'un petit nombre et toutes d'Europe- Nous citerons les suivantes : 1°. Sitaris apicale , S. apicalis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. totn. 2. pag. 232. n". 2. 2°. la Cantharide humérale n". 18. 44o S ï T du présent Dictionnaire , Sitaiis humérale , S. hu- meralis. Lat. id. n". l. Nous possédons un insecte des Indes orientales voisin des Sifaris et du même groupe qu'elles , mais dont il dilière i°. par ses élytres plus courles que dans ce genre , lesquelles après s'être très- fortement rêtrécies avant leur milieu , s'élaj-gissent subitement en spatule à leur extrémité. 2". Par les crochets des tarses dont la plus forte division est distinclement dentelée en peigne. 3". Par les palpes maxillaires plus de deux fois aussi longs que les labiaux. On pourroit en constituer un nouveau genre sous le nom d'Onyctène, Onycte- nus , de deux mots grecs qui signifient : ongles en peigne ,■ il se rapproche des Ne'mognathes par ce dernier caractère. Onyctcue de Sonnerat, O. Son- neiatii. Pallidà testaceus j ociilis , antennaruin basi elytrorurnque et tarsoruni apice fusco-nigris. Longueur 4 Ug. D'un testacé pâle. Yeux , base des antennes , extrémité des mandibules , des ély- tres et des tarses d'un brun-noirdtre. EU'tres ri- dées transversalement. Tète et corselet assez for- tement pointillés. La plus grande partie des an- tennes et l'abdomen manqueat dans notre individu. Rapporté des Indes orientales par t'en Sonnerat. (S. F. et A. Serv. ) SITONE , Sitona. BI. Germar dans son ouvrage intitulé : {^Insector. spec. nov. uut minus cognit. vol.'l. pag. 4 '4') donne ce nom à un genre de Coléoptères-Tétramères , de la famille des Rli_yn- chophores, tribu des Charansonites , lui assignant pour caractères : rostre court , épais, parallélipi- pède ; ses fossettes le parcourant en entier, cour- bées subitement en dessous. Mandibules cornées, sans dents , pointues à leur extrémité. Mâchoires meiRbrancuses , composées de deux lobes, grands, séc'uri formes , longuement ciliés. Menton? {^glos- sarium Gerbi. ) corné, presqu'ovale , caréné in- térieurement. Languette? {^mtergenum Germ. ) nulle. Quatre palpes presqu'égaux , coniques. An- tennes insérées vers le milieu du rostre, courtes, surpassant rarement la moitié du corselet lors- qu'elles sont ployées : leur premier article en massue vers le bout , atteignant le milieu de l'œil ; leur fouet mince , de sept articles un peu en masse, allant eu se raL'Courcissaut , le dernier appliqué contre la massue ; celle-ci étroite, ovale-oblongue. Yeux- saillans , hémisphériques. Point de sillon sous le corselet. Ecusson petit , arrondi. Elytrts oblougues , uu pCTi plus larges que le corselet, tronquées à leur base, leurs angles huméraux éle- vés j elles couvrent l'abdomen et des ailes courtes. Pattes courtes , presqu'égales. Extrémité des jam- bes tronquée j un angle à la partie intérieure des jambes de devant. Cuisses en massue, les anté- rieures principalement. Premier article des tarses oblong , le second trigoue. Corselet tronqué a sa base et à son extrémité. Les espèces indigènes de ce genre se trouvent , S M È suivant M. Germar, dans les épis de seigle, les prés , les chemins et sous les pierres. Il y rapporte les espèces suivantes : i». Sitona innulus n°. 2. Germ. Charanson mantelén^.aBg. £;7Q'cA 2°. Si- tona lineata no. 4. Germ. Charanson linéé n". 296. Encycl. 3°. Sitona gressoria n». i. Germ. Cha- ranson marcLeur n°. Sgg. Ouv. Ento/n. 4°. Si~ iona regensteinensis n°. 8. Germ. Charanson al- lemand n". 452. Oliv. id, 5°. Sitona occator u° . 9. Germ. Charanson chevelu n". 458. Oliv. id. et quelques autres, dont une de Buenos- Ayres. ( S. F. et A. Serv. ) SMARIS, Smaris. Liwr. Acarus. Schrank. Trombidium. Hermann. Genre d'Arachnides de l'ordre des Trachéennes, famille des Tiques, établi par Latreille et ayant pour caractères suivant ce savant : palpes guère plus longs que le suçoir, droits et sans soies au bout ; yeux au nombre de deux ; pieds antérieurs plus lortgs que les autres. Ce genre se distingue facilement du genre Bdelle , parce que , dans celui-ci, les palpes sont très-alongés , qu'ils sont coudés et ont des soies au bout. Les Bdelles dif- fèrent encore des Smaris par le nombre de leurs yeux qui est de quatre. Les Smaris sont de très-petites acarides vaga- bondes ; leur corps est mou, ovoïde , roussâtre et parsemé de poils. L'espèce qui sert de type à ce genre , est : Le Smaris du Soreau , Smaris Samhuci. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i. pag. i55. Genre Sma- ris , Précis des caract. génér. des Ins. pag. 180. — Hist. nai. des Crust. et des Ins. tom. 8. pag. 64- — Acarus Sambuci. Schrakk, Enuni. Ins. Aust. n°. io85. — Herm. Mém. Apt. pi. ^-.fig. 8- et pL Çt-Jig. L. M. N. Il est rouge, parsemé de quelques poils un peu longs ; les antennes et les pattes sont plus longues. Cet insecte se trouve en France sur le sureau. 11 marche lentement. Latreille pense que les Trombidions niiniatum , papiihsum et sguammatum d'Hermann fils {Mém.Apter.^ doi- vent appartenir à ce genre. ( E. G..) SMERDIS , Smerdis. Léach. Voyez le mot Sqcille. (E. g.) SMÉRINTHE , Smerintlius. Lat. God. Sphin.r. LiNN. Geof. Drcr. Smith. De Géer. Esper. Cram. Engram. Ross. Panz. Hub. Spectizim. Scopol. Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères , famille des Crépusculaires, tribu des Sphingides. Quatre genres: Sphinx, Achérontie, Macro- glosse et Smérinthe, constituent cette tribu selon M. Latreille. Nous n'en admettrons que dçux , sa- voir Sphinx et Smérinthe. Le premier se distingue du second parla massue de ses antennes n'ayant que des stries transversales et parce qu'il est pourvu d'une s M E d'ane langue cornJe plus ou moins longue , mais toujours très-disliacte. Quant aux Achéronties et aux Maci-oglosses , ils formeront des groupes dans le genre Sphinx. Voy. ce mot. Antennes presque prismatiques , en scie ou peclinées , terminées eu pointe crochue , portant une petite houppe d'écaillés. — Langue presque nulle. — Palpes comprimés , couverts d'écaillés très- denses, rapprochés, leur troisième ailicle à peine distinct. — Ailes deulelées et fortement siiiuées. — CheiùUcs ayant la tcle presque trian- gulaire. Les Smérinlhcs ont dans leur premier élat les mêmes mœurs et les mûmes ennemis que les Sphinx (loyez ce mot), mais il nous paroil certain (jii'ils n ont pas la même puissance de vol. Les mâles même sont lourds ; on ne les rencontre point sur les (leurs, du moins ceux des espcies européen- ces, et s'ils prcnuent quelquefois leur essor , nous croyons que ce n'est que pour aller joindre leurs "femelles. \ous rapporterons à ce genre: \°. Sm#- rinihe demi-paon , J'/7je/-. ocellatus. \jA.i. Gêner. Cnist. et Ins. to/n. 4- f>og. 210. — Sphin.v ocellata n". 1. Fab. Entoin. byst. — Le~Spliinx demi-paon. Gkoff. Ins. Paris, toin. i.pag. 79. n". I. — Ek- gham. Papill d'Europ. n". i64.pl. lic). — Espeb, Sphinx d'Europ. tal>. i . — Encycl.pl. 62.j!g. 1— 5. — Faitn.Jianç. Lépidopt. pi. ao./ig. 5. 2°. Smé- rinliie aceugle, Smer. excœcatus. Sphinx excœ- cata. Suith-Abbot, Lepid. Georg. pi. 25. 3". Smé- rinthe myope , Snier. riiyops. Sphinx myops. Smith-Abbot, id. pi. a6. Ces deux espèces sout très-voisines de la première. 4°. Smérinihe du til- leul , Smer. tiliœ. Lat. id. — Sphinx tiliœ n". lo. F.\s. Entoni. i>jV. — LeSphinxdu tilleul. Geof. id. p:ig. 80. n". 2. — Engram. Pup. d'Europ. n". 160. pi. 116 — ii3. —Encycl.pl.6o.^'g. 1— 4.5°.Smé- rinlhe du peuplier, Smer. popiili. Lat. id. — Sphinx populi. n°. g. Fab. Enlom. Syst. — Le Sphinx à ailes dentelées. Geof. id. pag. 8p . 7î°.3. Engram. Papill. d'Europ. n". i62.pl. 114 — ng. — Encycl. pi. èi.Jig. 7. 6°. .Sinérinihe du chêne , Smer. quercus. Laï. id. — Sphinx quercus a". 3. M .=.2,. Entom. Syst. ~Y.VGV.AM. Papill. d'Europ. n^-. i65.pl. Gi.Jig. 6. — Encycl. pi. 6i./ig. 6. •y\ Sniénuthe du noyer, Smer.jiiglandis. Sphinx ju- glindis. Smith-Abbot, ,d. pi. 2g. Q'\ Smérinthe X\>^\ns, Smer. Apulus. Sphinx Apiilusn''. i4.'Fa]). id. -Encycl. pi. 66. fig. 2. g». S^né.in.he dénié, Smer. dentulus. Sphinx dencala n°. ig. ^ab. id. — Encycl. pi. 66. /ig. 3. (1) 10=. Smérinlhc Pholus , Si/ier. Pàolus. Sphinx Pholus i\°. 24. Fab. id. S M Y 441 ( 1 ) Cr jmcr assure que cette espccc- a une langue lou juc , ruulée en spirale : cepetidint les dentelures des ailes & l.i conformation des antennes la rapportent évidemment au jjsnre Siuérinîtic. Eu seroit-il de ce ^eiirc comme de celui iiz Sphinx où la longueur de la laii-ue est eitrémement va- riable; l'.\tropos en ayant une tièscouitc, tar.di', <^ue nous Hisl. Nu t. Ins. Tome X. Les espèces suivantes nous paroissent encore appartenir à ce genre ; mais nous ne sommes pas cerlains que toutes soient distinctes dp quelques- unes des précédentes. 1°. Sphinx Achemon. Drury, Ins. iom. 1. pi. XXIX. Jig. I. 2". Sphin.v Gorgon. Cr.\m. pi. CXLII.Jig. E. li". Sphinx Phalaris.'xà.pl.CXLlX. fig. A. 4°. Sphinx Hasdiuhal. id. pi. CCXLVI. fi g. F. 5°. Sphin.v Chcerilus. id. pi. CCXLVU. fig. A. 6°. Sphinx Myron. id. pi. id. Jig. C. 7°. Sphinx Ganascus. Stoll, Suppl. — Cram. pi. 7)5. Jig. 3. 8°. Sphinx Timesius. id. pi. i^o.Jig. 1. (S. F. et A. Se«v.) SMYNTHURE , Smynthurus. Lat. Podura. LiNN. Geoff. De Géer. Fab. Oliv. Lamabck. Genre de l'ordre des Thysanoures , famille des Podurelles , établi par Latreille aux dépens du genre Podura de Linné et ayant pour caractères : antennes plus gicles vers leur extrémité, termi- nées par une pièce annelée ou composée de pelils articles j Iront et abdomen réunis en une masse globuleuse ou ovalaire. Ces insectes ressemblent beaucoup aux Podures, mais ils en diflurcnt par les antenues , qui dans ceux-ci sout de la même grosseur dans toute leur longueur et sans anneaux ou petits articles à leur extrémité. Le tronc des Podures est distinctement articulé , et leur abdomen est étroit et oblong. Le genre Smynthure correspond exactement à la se- conde section des Podures de deGéer. Cet auteur a donné quelques détails sur les haLitudes de la plus grande espèce (Sm. brun), qui habite ordi- nairement les morceaux de bois et les branches d'arbres qui sont restées long-temps sur un terrain humide; on n'en voit jamais dans des lieux secs > et il paroît que leur nourriture consiste dans les particules bumides du bois à demi-pourri. Les ^mynthures font de grands sauts quand on les touche, et 011 apeiçoit aussitôt après le saut, que leiar queue se trouve étendue eu arrière et dans une même ligne avec le corps ; mais peu après , elle se remet dans la première position, et l'aui- Hial aide ce mouvement eu haussant un peu le ilumère. Outre tette queue qui ressemble beau- coup à celle des Podures, ces insectes sout pour- vus d'uu organe très-extraordmaire et qu'on ne trouve pas aux Podures : en dessous du corps , justement entre les points des deux dents de la ijiieue fourchue, il y a une partie élevée, cyliu- ! drique , de laquelle il sort deux longs blets, mem- braneux, transparecs , très-llexibles, et gluans ou humides. Ces Hlets , qui sont arrondis au bout et [uesque de la longueur de tout l'animal , sont savijns de M. Leféburc de Cérisy qui a manuscrite une nio- no^iraphic des Sphinx , que des espèces exotiques très-voi- sines de celui-ci l'ont comparable en ioi.guci-.r i celle du Sphinx du Lil'tron, S. convoUuli. 44^ SOU élancés avec force et vitesse hors de la partie cy- lindrique dont nous avons parlé , l'un d'un côté et l'autre de l'autre , et cela uniquement lorsque l'insecte a besoin de s'en servir; après quoi ils rentrent dans le court tuyau cylindrique connue dans un étui, et en même temps en eux-mêmes, de la même manière que les cornes des Limaçons rentrent dans leur tête. Voici l'usage que de Géer a vu que les SmyntLurcs faisoient de ces organes remarquables: quand l'insecte, qu'il avoit placé dans un vase de terre , marclioit contre les parois, il lui arrivoit souvent de glisser, c'étoit comme si les pieds lui manquoient, de façon qu'il étoit sur le point de tomber ; dans l'instant même les deux filets paroissoient , étoicnt lancés avec rapidité Lors de leur étui et sattacboient dans le moment an vase par la matière gluante dont ils éioient en- duits , en sorte que l'animal se trouvoit alors comme suspendu à ces deux filets et qu'il avoit le temps de se raccrocher de nouveau avec les pieds. Il est probable, comme le pense de Géer, que l'insecte se sert de ces filets pour s'attacher ;iux corps sur lesquels il retombe après avoir fait un saut. Ce genre se compose de cinq à six espèces; la plus grande et ctlie qui peut servir de tj'pe au genre , est : Le S-MTNTHUaE BRUN , S.Jusciis. S.Juscus. IiAT. Gen. Crust. et Ins. iorn. i. pag. )6(). Smynthure brun, lîist. nat. dss Crust. et des Ins. toin. 8. pag. 82. pi. 78. fig. 5. 6. — Podura alra. Linx. Sy.tt. nat. edit. l3. tom. 1. pars 2,. pag. I0i3. Faun. Suec. edit. 2. n". ig2g. — La Po- dure brune enfumée. Geof. Hist. des Ins. tom. 2. p.-ig. 608. — Podure brune ronde. De Géer, Méin. sur les 1ns. tom. 7. pag. 35. pi. li.fig. 7. 8. — Po- dura a//w.FAB. Eniom. Sjst. tom. 2. pag. 65. Il est d'une belle couleur brune luisante ; il se trouve dans toute l'Europe, dans les lieux hu- mides. Les Podura viridis de Linné et la Podure noire à taches fauves sur le ventre de Geofiioy , appar- tiennent à ce genre. ( E. G. ) SOLIDICORNES ou STÉRÉOCÈRES. Sep- tième famille des Coléoptères-Pentamèrés sui- vant M. Duméril {Zool. analytiq. ) : en voici les caractères. Efytres dures , couvrant tout le ventre. Antennes en masse ronde, solide. Elle contient les genres Létlire, Esrarl-oi et Anihrène. (S. F. et A. Serv. ) SOUCI. Gcûliroy confond sous ce nom les Co- llades Hyale n". 53. et Edusa n". 38. Voyez t. IX. pag. 99. et 101. de cet ounnge. Engramelle a donné aussi le nom de Souci à l.i Coliade Edusa. es. F. et A. Sert.) S P A SOUFFRÉE A QUEUE. Geoflroy applique ce nom à la Phalène du Sureau n». 84. Voyez Ency- clopédie, tom. 2C, pag. ga. (S. F, et A. Serv.) SPALANGIE , Spalangia. Lat. Spinol. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans, famille des Pupivores , tribu des Chalcidites. Dans cette tribu les genres Leucospis , Chalcis , Dirhine et Chirocère ont leurs pattes postérieures à cuisses grandes, lenticulaires et à jambes ar- quées ; les Eulophes n'ont que cinq à huit articles aux antennes ; enfin les genres Encharis , Thora- canthe , Eurytome , Agaon , Périlampe , Eupelme, Misocampe , Ptéromale , Cléonyme et Encyrte ont les antennes insérées près du milieu de la face an- térieure de la tête et par conséquent sensiblement éloignées de la bouche , ce qui distingue fous ces genres de celui de Spalangie. ^Antennes composées de dix articles, insérées tout près de la bouche, sur le rebord antérieur de la tête , fortement coudées après le premier article, celui-ci as«ez gros, presque cylindrique, plus long dans les femelles que dans les m.îles , le second beaucoup plus court dans ce dernier sexe que dans l'autre; les huit autres allant en gros- sissant insensiblement , le dernier deux ou trois fois plus long que le précédent et le plus gros de tous. — Mandibules bideutées. — Palpes maxil- laires et les labiaux n'offrant que deux articles distincts. — Tête triangulaire, fortement creusée postérieurement. — Trois ocelles disposés en ligne courbe sur le haut du front. — Corps alongé. — Corselet ayant son premier segment large , s alon- geant et s'amincissant d'une manière sensible en devant; métathorax long. — Ailes très-ciliées à leur bord, les supérieures ayant une nervure qui parlant de l'aile sans 'oucher au bord extérieur se recourbe ensuite pour rejoindre ce bord qu'elle suit jusque passé le milieu et émet intérieurement un peu avant de disparoître un rameau fort court , un peu élargi à son extrémité qui se recourbe et commence la cellule radiale sans l'achever ; une cellule cubitale n'étant point séparée du disque et se confondant avec toutes les autres. — Abdomen ovale, termiué en pointe, son premier segment forreftnt brusquement un assez long pédicule. — Pattes de loni^tieur moyenne ; hanches assez gros- ses ; cuisses oblongues; jambes droites. Ce genre fondé par M. Latreille ne contient qu'une espèce dont les mœurs ne paroissent point différer de celles des Misocampes. Voyez Cinips. I. Spalangie noire, S. nigra. Spalungia nigra, nitida ; capite ihoraceque pitnctatis ,■ i:lis pellucidis , margine pilosis. Spalangia nigra. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. s P A 4. p. 29. tom. \,tab. XlI.Jîg. 7. et 8. le mâle. — Spiwol. Ins. Ligur.Jlis. 3. pag. 167. Longueur 3 lig. Noire , luisante , pubescente. Tête et corselet ponctués. Tarses testacés. Ailes transparentes, un peu velues surtout à leur bord. Anus pointu. Des environs de Paris. Nota. M. Latreille a bien voulu nouS commu- niquer cette espèce et nous permettre de la dé- crire d'après nature. ( S. F. et A. Serv. ) SPARASION , Sparasiou. Lat. Ceraphron. Job. Genre d'insectes de l'onlTe des Hyménoptères, section des Térébrans , famille des Pupivores, tiibu des Oxyures. Dans cette tribu les genres Bctliyle, Dryine, Antéon , Hi'lore , Proctotrupe, Cinète et Bt'iyte ont des fellules brachiales aux ailes supérieures, et parmi les {genres qui eu sont privés les Uiapries ont leurs antennes insérées sur le front et les ailes s.ms cellules. Les Téléas et les Scélions n'ont pas les palpes maxillaires saillans el les Plaly^aslres ont les antennes de dix articles dans les deux sexes et point de cellule radiale aux ailes supérieures. Quant aux Céraphrons leurs antennes sont de onze articles , filiformes dans les deux sexes, et l'ab- domen est ovoïdo-conique. Antennes de douze articles dans les deux sexes (1), insérées près de la bouche , filiformes dans les mâles , eu massue et coudées dans les fe- melles. — Mandibules bldenlées. — Palpes maxil- laires saillans , filiformes , de cinq articles , les labiaux de trois. — Tête arrondie , front élevéi — Ailes supérieures n'ayant qu'une cellule ( la ra- diale, laquelle est incomplète). — Abdomen el- liptique, déprimé, sa base large, point rétrécie en un pédicule étroit. Tarière (des femelles) peu apparente. — Pattes de longueur moyenne. L'auteur ne mentionne qu'une espèce de ce [jjenre ; elle u tout au plus trois lignes de lon- gueur. C'est le Sparasion frontal, Spar. cornutus. Lat. Gen. Cnist. et Ins. tom. 4. p. 35. — Cera- phron cornutus, Jdr. Hyménopt. pag. 3o3. pi. l5. Ue France et du Piémont. (S. F. et A. Serv.) SPARÈDRE , i>a7ï(i/-w. M£c. Dej. (Calai.) CalopUS. ZlKGL. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Iléléromères ( i'«. division), famille des Sténélytres, tribu des Œlcmériles. Quatre genres composent celte tribu : i". Ca- lojte , qui se distingue des trois autres par ses an- S P E 443 (1) Juriiie donne treize arcicUs aux a-iiicnncs de l'indi- viiuciunt il parle , et qui es; un nûic. lennes dentées en scie et particulièrement des Spa- rèdres par le second article de ses tarses posté- rieurs qui est entier. 2°. Dityle et CEdémère sépa- rés du genre Sparcdre par leurs antennes qui sont insérées hors de l'échancrure des yeux et parce qu'ils n'ont que le pénultième article des tarses bilobé. Les caractères de ce genre n'ayant pas encore été publiés , du moins à notre connoissance , nous dirons seulement que les Sparèdres ont les antennes filiformes , insérées dans une profonde écliancrure des yeux j l'antépénultième article de fous leurs tarses est bilobé ainsi que le pénullième. Leurs autres caractères nous semblent être à peu près les mêmes que ceux des Œdémères. Nous n'avons aucun renseignement sur les mœurs de ces insec- tes. L'espèce suivante est la seule connue. 1. Sparèdbe testacé, S. testaceus. Sparednis niger , punciulatus , rujb hirtus ; elytris testaceis. Sparedrus testaceus. Dej. Catal. — Calopus tcs' taceus. ZiÉGL. In litter. Longueur 5 à 6 lignes. Corps Hoir, finement pointillé , garni de poils roussàtres. Elytre» tes- lacées. D'Allemagne et de Pologne. ( S. F. et A. Serv. ) SPECTRE, Spectnim. Nom donné par Scopoli :i un genre de Lépidoptères-Crépusculaires qu'il compose de Sphingides. Les espèces qu'il y place appartiennent au genre Smériuthe et à quelques divisions de celui de Sphinx. Voyez Spbinx et Smïristbe. ( S. F. et A. Serv. ) SPECTRE , Spectiwn. Ce genre créé par Stoll répond exactement à la famille des Spectres de M. Latreille {Fa/ii. nat. ) Voyez ce moté (S. F. et A. Serv.) SPECTRES , Spectra. Quatrième famille de la section des Coureurs, ordre Aes Orthoptères. Celle famille a pour caractères : Ocelles souvent peu distincts ou nuls. — An- tennes insérées sur la partie de la tête antérieuie aux yeux. — Eljties et Ailes horizontales, celle-- ci plissées dans leur longueur, point enlicremeMt recouvertes par les cintres. — Pattes uniquement propres à la marche, toutes d'une forme identi- que; cuisses antérieures plus ou moins compii- mées, toujours échancrées à leur base. — Prn- thorax plus coiiit que le mésolhorax ou tout au plus de sa longueur. (Insectes se nourrissant de végétaux. ) Nous proposerons de diviser ainsi celte famille. L Trois ocelles Irès-dislincfs. Pliasmc. Klk a 444 S P E II. Point d'ocelles distincts. A. Corps ailé ou ayant au moius des tlytres. a. Prothorax égalant presqu'en longueur le mésothorax. Phyllie. b. Prolhorax plus long que la moitié du mésothorax. Pi'isope. c. Prothorax conrt , n'égalant pas en lon- gueur la moitié du mésothorax. Cladoxère , Cyphocrane. B. Corps aptère, sans ailes ni élytres. Bactérie , Bacille. Les formes des Spectres sont variées et singu- lières ; la plupart ressemblent à des branches d'ar- . bres sèches et dénuées de feuilles, lorsque leurs ailes sont recouvertes par les élylres et à plus forte raison lorsqu'ils sont privés de ces organes j d'au- tres , même dans l'état de repos, semblent porter des feuilles ; quelquefois aussi le corps , les élytres et le bout des ailes étant verts , cela leur dojine l'apparence d'une branche vivante. La tête et le corselet de plusieurs espèces sont garnis d'épines ressemblant beauconp à celles des rosiers ou des ronces. Cette similitude qu'ils ont avec les végé- taux semble leur avoir été donnée pour leur sû- reté. Les Spectres se trouvent pour la plupart en- tre les Tropiques ; un petit nombre seulement a dépassé ces limites. Ces Orthoptères sont en gé- néral de grande taille et fort grêles. PRISOPE, Prisopus. Mantis, Pliasma. En- cycl. Spectruin. Stoll. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères, section des Coureurs , famille des Spectres. Parmi les Spectres privés d'ocelles et dont le corps est an moius muni d'élytres et souvent ailé, le genre Prisope est distinct par. son prothorax plus long que la moitié du mésothorax. A l'exemple de M. Lalreille ( Gêner. Crust. et Ins.} nous avions d'abord rangé dans la seconde division des Pliasmes les espèces que nous rap- portons aujourd'hui- au genre Prisope. Les nou- velles coupes génériques introduites depuis par M. Lalreille [_Fam. nat. ) sous les noms de Bac- térie et de Bacille aux dépens de notre seconde subdivision des Phasiiies, qui étoil aussi la sienne (premier groupe A. Bactérie et second groupe B. Bacille), nous ont enhardis à développer ici les caractères de trois nouveaux genres que nous avons mieux examinés ou dont nous avons en con- noissance depuis le premier travail que nous ve- nons de mentionner j quoique deux de ces coupes nouvelles (Cladoxère et Cyphocrane) n'aient pas encore été indiquées par le célèbre auteur d?nt S P E nous suivons l'excellente méthode , nous espérons que le développement des caractères propres à chacune d'elles , engagera les entomologistes à les adopter. Les Prisopes n'ont point d'ocelles ; le premier article de leurs antennes est assez long, déprimé; le second globuleux ; le bord postérieur de leur têle ainsi que les latéraux sont arrondis et le ver- tex un peu bombé : le corselet va en s'élargissant de la têle à la base des élytres, les bords latéraux du mésothorax sont munis d'un appendice mem- braneux et denté, le corps est toujours muni d'ai- les et d'élytres dans les deux sexes , l'abdomen est convexe en dessus seulement, il s'élargit un peu vers les avant-derniers segmens dont les bords latéraux ont aussi des appendices membraneux ; les cuisses sont larges , aplaties , membraneuses , fortement dentées en scie et entièrement ciliées sur leur bord , les antérieures terminées par deux appendices ressemblant à de petites feuilles. Les jambes sont dilatées, aplaties, leurs bords mem- braneux fortement dentés en scie et entièrement ciliés. Dans l'un des %ey.t% au moins les élytres recouvrent environ les deux tiers de la lon- gueur des ailes. Pour les autres caractères, voyez Fhasme. Le nom de ce genre vient de deux mots grecs dont la signification est : pattes dentées en scie. On y rapportera les espèces suivantes du présent Diclionnaire : i". Manie Dragon n°. 50. Prisopus Draco.-No-B. 2°. Mante sacrée n». 76. Prisopus sacratiis. NoB. Nota. La création des trois genres Prisope , Cladoxère et Cyphocrane que nous établissons aux dépens de celui de Phasme, nous force à mo- difier les caractères de ce dernier de la manière suivante. Premier aiticle des antennes cylindro-conique, le second globuleux. — Tête petite dans les deux sexes, en carré-long; toute sa partie supérieure droite, déprimée ; son bord postérieur ainsi que les latéraux , droits ; ceux-ci parallèles enir'eux. — Trois ocelles gros, Irès-dlslincls , placés en triangle sur le front. — Corps cylindrique, tou- jours pourvu d'ailes et d'élytres dans les deux sexes. — Corselet ayant sa partie antérieure jus- qu'à la base des élytres , linéaire ; mésothorax cylindrique , sans appendices membraneux ainsi que l'abdomen. — Elytres très-courles dans les deux sexes , recouvrant à peine le tiers de la lon- gueur totale des ailes. — Abdomen sans élar- gissement notable ; anus des femelles ayant sa partie inférieure creusée en gouttière , celle- ci lie dépassant pas l'extrémité de l'abdomen. — Cuisses et Janihes grêles , linéaires , sans dentelures noiables. Pour le reste des caractères, 3-OJ ez PuASME. Les espèces décrites dans ce Diclionnaiie qui reslcnt dans ce genre sont : 1". Fhasme nécyda- s P E loi'de n». I. Espèce différente de la Manie laclie- tée , voyez Ctphocrane ci-après. 2°. l'hasme la- téral n". 3. 3°. Phasme rose n". 4. 4°. Manie plithi- stque n». 5. Stoli,, Spect. fig. 7b". Phasnia phthi- sica. NoB. 5°. Mante iiiflexipède n". i4- ioia. Vil- pag. 641. Phasma injlexipes. Nob. I^es Spectres de Stoll fig. 27. 85. et 86. nous paroisseut être dçs Fhasmes. CLADOXÈRE , Cladoxerus. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères , section des Conrenrs, famille des Spectres. Le groupe de cette famille ayant pour carac- tères : point d'ocelles dislincts ; corps ailé on ayant au moins des e'iytres; prothorax court, n'égalant f)as en longueur la moitié du mésothorax , contient es genres Cladoxère et Cyphocrane. {:Voy. Spec- tres. ) Ce dernier se distingue de l'autre par la forme de sa tête , qui est arrondie et bombée pos- térieurement ; par son corselet plus large qn'épais, point linéaire, ni cylindrique; par ses pattes an- térieures moins longues que les postérieures , et encore par le rapprochement qui existe entre cel- Icî-ci et les intermédiaires. Premier article des antennes cylindro-conique, le second globuleux. — Tête petite , presque trian- gulaire, se rétrécissant vers le corselet; toute sa partie supérieure droite , déprimée , son bord pos- térieur droit. — Point d'ocelles distincts. — Pro- iliorax extrêmement court, n'égalant pas en lon- gueur le quart de celle du mésothorax ; celui-ci cylindrique , sans appendices membraneux : mé- talhorax cylindrique , à peu près de la longueur du mésolhorax. — Elytres extrêmement courtes. — Abdomen cylindrique. — Pattes longues, à peu près également espacées ; les antérieures beaucoup plus grandes que les autres; cuisses et jambes grêles^ linéaires, point dentées. Pour le reste des caractères , voyez Phasme. Cladoxère vient de deux mots grecs qui signi- fient : hranclie sèche. Nous ne connoissuns qu'une seule espèce de ce genre ; ses mœurs , d'après sa conformation , doivent être à peu près semblables à celles des Pbasmes. 1. Cladoxère grêle, C. gracilis. Cladoxerus Juscus , lœvis ; capite pallido li- neato , olytrisfuscis , exteriits viridi-albido mar- ginatis j alis hyalinis. Longueur 3 pouces. Brun , lisse. Tête avec quel- ques lignes d'un jaune sale. Elytres ayant leur bord extérieur d'un blanc-verdâire. Ailes transparentes. Pattes antérieures de la longueur du cori s. Du Brésil. CYPHOCRANE, Cyphocrana. Spect rum. SrùLL. Muntis. Linn. Phasma. Lat. Muntis , Vhasraa. Eucycl. S P E 445 Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères, section des Coureurs , famille des Spectres. Les genres Cladoxère et Cyphocrane consli- tuenL un groupe particulier dans cette famille. {Ployez Spectres.) Dans les Cladoxères la tête est petite , presque triangulaire , droite et déprimée supérieurement , le corselet cylindrique , toutes les pattes presqu'également espacées, les anté- rieures beaucoup plus grandes que les autres ; le genre Cyphocrane n'a aucun de ces caractères. Premier et second articles des antennes cylin- driques , celui-ci assez court. — Tête fort grosse ( au moins dans les femelles), toujours arrondie et bombée postérieurement, ses bords latéraux arrondis. — Point d'ocelles dislincts. — Corps alésez large, presque plat en dessous, toujours pourvu d'ailes et d'élytres. — Corselet assez large , pres- que plat en dessous , peu convexe en dessus ; pro- thorax très-conrt, n'égalant pas en longueur le tiers de celle du mésolhorax ; mélatliorax plus petit que celui-ci. — Elytres courtes, égalant i peu près la longueur du tiers des ailes. — Abdo- men plus large qu'épais, presque plane en dessous : anus des femelles ayant sa partie inférieure creu- sée en gouttière, celle-ci dépassant notablement rextrémilé de l'abdomen. — Pattes antérieures point notablement plus longues que les autres ; les intermédiaires ayant leur insertion beaucoup plus près des postérieures que des antérieures : cuisses et jambes linéaires , un peu épineuses en dessous. Pour les autres caractères , consultez l'article Phasbie. Ces insectes sont fort grands ; ce sont , après les Phyllies, les moins grê^es de tous les Spectres. Leur tête grosse et très-bombée leur a valu leur nom générique tiré de deux mots grecs. Rapportez aux Cyphocranes, les espèces suivan- tes de ce Dictionnaire. 1 °. Phasme de la Jamaïque n°. 2 , Cyphocrana Jamaicensis. Nos. 2°. Mante Géant n°. 2 , Cyphocrana Gigas. Non. 3". Manie tachetée n°. 56. Cyphocrana maculata. Nos. Nous- avions à tort regardé cette espèce comme pouvant être la même que le Phasme nécydaloide. (Fa- bricius , Ento/7i. Syst. Suppl. cite mal-à-propos à son Phasma necyduloides les figures de Stoll ,. Spect. pi. in. fig. 8. et pi. IV.Jîg. 1 1. qui se rap- portent à la Cyphocrana maculata. ) A ce genre appartiennent encore \a.Mantis Gi- gas. Drury, lUustr. tom. 2. pi. L. — Cyphocrance cornuta. Nos. et le Spectre à petites ailes. Stoll , Spect. pag. 61. pi. XXI. fig. 77. — Cyphocrana; micropiera. Nob. BACTÉRIE , Bacteria. Lat. ( Fam. natur. ) Phasma. Fab. Lat. ( Gen. ) Mantis. Linn. Spec- tnini. Stoi.l. Mantis , Phasma. Encycl. Genre d'insecles de l'ordre dos Orthoptères , section des Coureurs , famille des Spectres. Les seuls gcures de Sjjeciro? prirés d'ocell-esi 446 S P E ainsi que d'ailes et d'c'lyti-es sont les Bactéries et les Bacilles ; les derniers se distinguent des pre- mières par leurs anlennes courtes, sui)ul^es-coni- ques, et par leur lêledontla parlie postérieure est déprimée. Ce oeiire dont M. Latreille n'a pas encore pu- blié les caractères se compose des espèces de la première subdivision ( seconde division ) des Plias- mes de son Gêner. Cnist. et Ins. tom. 3. pag. 88. Celle subdivision a pour caractères : corps sans ailes ni élytres ; antennes sétacées, alongées , com- posées de nombreux articles; nous y ajouterons , tête un peu gonflée postérieurement, ses bords latérau.x et postérieur, arrondis : les deux premiers articles des antennes fortement aplatis et comme membraneux. Partie inférieure de l'auus creusée en gouttière dans les femelles et dépassant consi- dérablement l'extrémité de l'abdomen. Bactérie vient d'un mot grec qui signifie : petit bâton. Ce genre correspond exactement au pre- mier groupe de notre seconde subdivision , pre- mière division des Phasmes. Voyez ce mot. BACILLE, Bacillus. Lat. {^Fam. nat. ) Phas- ma. Fab. Lat. {Gêner.) Muntis. Ross. Phasniu, Encycl. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères , section des Coureurs , famille des Spectres. Parmi les Spectres privés d'ocelles , d'ailes et d'élytres , les Bactéries sont distinguées par leurs antennes longues , sétacées , multiarticulées et par leur tête arrondie et gonllée postérieurement, M. Latreille ( Gêner. Crust. et Ins. ) avoit placé les Bacilles dont le nom vient d'un mot latin qui signifia : petite baguette , parmi les Phasmes. Ils y forment un groupe particulier dont le caractère est : corps sans ailes ni élytres ; anlennes très- courtes , subulées-coniques , grenues , composées d'un petit nombre d'articles. Dans son nouvel ou- vrage intitulé : Familles naturelles du Règne ani- mal, ce savant entomologiste convertit ce groupe en genre : ignorant les caractères de bouche que l'on peut lui assigner, nous ajouterons à ce qui est nieuiionné ci-dessus, les signalemens suivans : premier article des antennes conique, le second globuleux; tête un peu déprimée postérieurement, ses bords latéraux droits. Anus des femelles con- formé comme dans le genre précédent ( Bac- térie ). Les Bacilles répondent au second gxoupe de notre deuxième subdivision , première division des Phasmes. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv. ) SPERCHÉE, SpeKheus. Fab. Pasz. Lat. Hy- drophilus. I1.1.TC. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Palpicornes, tribu des Hydi-opbiUeas. S P E La division des Hydrophillens dont les mandi- bules sont bideutées à leur extrémité , le corps hémisphérique ou ovoide-convexe et le corselet toujours beaucoup plus large que long, renferme six genres, dont cinq, savoir: Hydrophile, Hy- drochare, Globaire,IIydrobie et Limnébie ont les antennes de neuf articles , ce qui les distingue des Sperchées. Antennes de la longueur de la tête , insérées sous les côtés du chaperon , composées de six ar- ticles , le premier le plus long de tous , cyliadro- conique ; le second plus long que les suivans , cy- lindrique, le troisième court, transversal, les deux suivans transversaux, lenticulaires, le sixième ovale-arrondi ; ces cinq derniers formant une mas- sue cylindrique , perfoîiée , arrondie à son extré- mité et pubesceule. — Labre caché , coriace , en carré transversal, deux fois plus larj^e que lonj; , ses bords latéraux arrondis en devant; — Mandi- bules ayant leur côté extérieur très-arqué , ai»;u et leur extrémiié bidentée ; ces dents aiguës, di- vergentes. — Mâchoires de deux lobes , l'exté- rieur en forme de palpe, alongé, grêle, arqué , pointu et soyeux à son extrémité ; le lobe intérieur en carré-lonj; , plat , coriace , ayant son extrémité tronquée obliquement et ciliée : son angle anté- rieur formant une dent alongéc. — Palpes presque filiformes , leur dernier article n'ayant guère plus d'épaisseur que les autres ; les maxillaires deux fois plus longs que les labiaux , leur article lernlinal ovale-alongé , aminci à sa ba^e , aigu à l'extré- mité ; dernier article des labiaux ovale. — Lèvre linéaire , transversale , coriace , velue, son rebord supérieur membraneux ayant dtux lobes parois- sant divisés en deux parties fort inégales vers le milieu du menton ; celui-ci crustacé , en carré transversal , trois fois plus large que long. — Tête forte ; chaperon (rès-échancré en devant. —Corps ovale-hémisphérique, très-bombé eu dessus. — Corselet transversal, à peu près de la même lar- geur partout, plus large que la tête et échancré en dev^ant pour la recevoir. — Ecusson fort petit. — Elytres beaucoup plus larges que le corselet , arrondies à leur partie humérale , recouvrant des ailes et la totalité de l'abdomen. — Pattes propres à la marche ; jambes anguleuses , un peu dentéos extérieurement, dépourvues d'épines à leur ex- trémité; dernier article des tarses assez gros, aussi long que les quatre précédens pris ensemble et terminé par deux forts crochets entre lesquels est un appendice portant deax faisceaux de soies qui sont divergens. On ne connoît qu'une seule espèce de Spercbée. Elle habite le nord de l'Europe, l'Angleterre, l'Allemagne et même quelquefois les environs de Paris. Elfe se tient à fa racine des plantes aqua- tiques. C'est le Sperchée échancré, Sp. einurgi- natus. L.\T. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 67>. tom. I. iab. IX. fig. 4. — Encycl. pi. 359- fig. 5S et 07. (S. F. et A. Serv.) s P H SPERCHTUS, Sperchius. Rafinesqtje. Df.sk. Ce genre de Cruslacé dont M. Latreille n'a pas fait mention dans ses ouvrages, a dlé établi par W. Rafinesque {Annak nf nature , n". i). Il pa- roît appartenir à l'ordre des Amphipodes , et sem- ble être voisin du genre Ceropus de Say. Rafines- que le caractérise ainsi : antennes deux fois plus longues que la têle , à peu près égales enir'elles , avec de longs articles tronqués; celles de la paire supérieure elant néanmoins un peu plus grosses et plus grandes que l«s inférieures. Corps comprimé , formé de sept segmens pourvus d'une large écaille de chaque côté jle quatrième de ces segmens étant frrand, avec un appendice addilionnelen arrière. Partie postérieure du corps ( ou abdomen ) formée de quatre segmens. Queue avec des appendices courts et recourbés. Pieds au nombre de quatorze, terminés par un seul ongle ou crochet ; ceux de la quatrième paire forts , pourvus d'une main grande, épaisse et arrondie. Le SperchiiLS lucidus vil et nage très-bien dans les eaux des sources et des ruisseaux , aux environs de Lexington dans le Kenlucky , aux Etals-Unis. Il a trois quaris de pouce de long ; sa couleur est le brun luisant, ses yeux sont noirs j les appen- dices de sa queue sont plus courts que le dernier «egment de celle-ci, courbés en dehors et com- posés de deux ariicles et d'un filament terminal. Comme le iMémoire de M. Rafinesque n'a pas de figures , il est Irès-difficile de placer ce genre dans une des tribus nouvellement élablies par M. Lalreiile; M. Dcsmarest (arlicle Malacostr-acés du Dict. des se. nat. et Considérât, etc. ) l'a mis dans une note à la suite du genre Cérapus. (E. G.) SPHÉCODE, Sphecodes. Lat. Sphex. Linn. Ross. Apis. Geoff. Proapis. De Géeb. Nomada. Fab. Andrcna. Oliv. ( Encycl. ) Panz. Jun. Sri- SOL. Dichroa. Illig. Klug. Mclitta. Kihb. Genre d'insecies de l'ordre des Hyménoptères, section des Porle-aiguillon , famille des Mellilè- res , tribu des Andrénèles (division des Para- sites). Une partie des Andrénèles a, suivant M. La- treille, pour caractères particuliers : division in- termédiaire de la languette lancéolée ou presque linéaire, presque droite, avancée ou courbée in- férieurement ; ce s;roupe contient les genres Sphé- code, Hiilicte et Nomie. Mais dans ces deux der- niers la division intermédiaire de la languette est beaucoup plus longue que les latérales. D'aprcs noire tableau des Mellifères {^voycz Parasites), les seuls genres Parasites de la uibu des Andrénèles sont : Prosope, Sphécode et RLa- ibyme (i). Les premières se distinguent en ce (i) Nous substiiuont ce nom  ccîui cîe CoUx , dont M. Wisdemâiin fjisoit l'application à urt genre de Diptères S P H 447 qu'elles n'ont que trois cellules cubitales aux ailes supérieures et les derniers par leurs trois pre- mières cubitales presqu'égales entr'elles et dont la troisième reçoit les deux nervures récur- rentes. Antennes filiformes, coudées dans les femelles et composées de douze articles cylindriques; sim- plement arquéesetde treizearlicles comme noueux et renllés au milieu dans les mâles. — Labre (ri- gone, déprimé après sa base, son extrémité ob- tuse, point carénée, échancrée dans les femelles, entière dans les mâles. — Mâchoires et Lèvre n'é- galant pas deux fois la longueur de la (ûle ; lèvre courte , presque droite , sa division intermédiaire peu courbée inférieurement , les latérales pres- qu'aussi longues que l'inlermédiaire , Iridentécs à leur e.Nlrémilé. — ÇuaTre palpes articulés, ayant la forme ordinaire. — Tâle assez forte, transver- sale , de la largeur du corselel. — Yeux de gran- deur moyenne. — Trois ocelles placés en Irian^'Ie sur la parlie antérieure du verlex. — Corps ponc- tué , presque glabre. — Corselet globuleux ; pro- ihorax très-court, rabaissé en devant; mélalho- rax ironqué postérieurement. — Ecusson peu saillant. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale un peu nppendiculée, rétrecie depuis son milieu et se terminant presqu'cn pointe; cette pointe écartée de la côte , et quatre cellules cubi- tales , la première assez grande , la seconde la plus petite de toutes, recevant la première nervuiu récurrente, la troisième irès-réirécie vers la ra- diale recevant h seconde nervure récurrente , la quatrième Irès-grande n'atteignant pas le bout de l'aile. — Abdomen ovale, un peu tronqué à sa base , de cinq segmens outre l'anus dans les fe- melles , en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne; jambes antérieures munies à leur extrémité d'une épine bordée inté- rieurement par une membrane ; jambes intermé- diaires n'ayant qu'une seule épine terminale, sim- ple , aiguë à l'extrémité ; jambes postérieures en ayant deux , longues , presqu'égales : dernier ar- ticle des tarses muni de deux crochets bifides ; premier arlicle des tarses antérieurs un peu éclian- cré à sa base : une brossette sur la face extérieure du premier article de chacun des tarses ; point de palette , ni de brosse. Les Hyménoptères de ce genre , dû à M. La- treille, pondent dans le nid des Mellifères récol- tans ; leurs larves se nourrissent de la provision destinée à celle de la propriétaire légitime. Ces Parasiles sont fort communs pendant toute la belle saison ; ils paroissent irès-brillans vus au soleil ; les femelles piquent fortemenl. Ou n'en connoit qu'un petit nombre d'espèces. erotiques ï peu près au même moment où irons !: donnionî-> à ccriains M:llitètc9 p:irasitcs. i^iS s P II 1. Si'HÉcoDE gibbcux , s. gibbi!S. Sphecodcs gibbus. Lat. Gcri. Ciust.ct Ins. ioni. 4. pag. l55. yoyez pour la dcscriplion et les nulies syno- uyoïes , Audiône i'eri'ugiueuse n". 32. de ce Dlu- tiouiiaire. Celle espèce est li-ès-communo aux eiiviioas de l'ails j elle varie Jjcancoiip pour le plus ou moins de noir à l'alidonien et par sa taille, allant depuis deux lii^nes et demie jusijii'à six li- gues. Le mâle ne diiVere que par les caraclcres propies à sou sexe. 2. Sphécode d'Cnivicr, if. Olii'ieri. Sphccodi-s /i-rnigirieiis , albo villosus ; capitc tiigio , alis hjaliiiis , apice subj'i/scis. • Longueur 4 lig- \- Antennes d'tin Inun-fevn;- gineu.v. Tète noire, avec des poils blancs. Lalue et bord iulérieur du eliaperou, feriugiiHiix ainsi que le milieu des mandibule'-. Corselet et pattes de couleur ferrugineuse avec des poils blancs. Abdomen palabre , lerruf^ineux. Ailes transparcu- tes , brunes à l'extrémité. "Mâle. 11 a été rapporté d'Arabie par l'eu M. Olivier, de qui nous le tenons. RIIATIIYME, Rhalhymus. \CuLi.t:. Encjxl. .ulicle l'An.^siTES. ) Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, seelion des Porte-aiguillon , famille des Mellifè- res , tribu des Audrénèles (division des Para- sites ). Trois genres composent cette dirision : les Pro- sopes se distinguent par la division inlerniédiaire de leur languette évasée et presqu'en cœur, et ])ar K'ur.s ailes supéiieures n'ollrant que trois cellules c u bi I al CS'. Les Spbécodes, qui comme les Rhath3'mes oui (piutre cellules cubitales et la division iuter- inédiaire de la languette presqus droite , diflereut cssenlicllemenf de ces derniers par leur ccusson iHilleuient élevé et arrondi postérieurement , et |iaree que les nervures récurrentes aboutissent l'une dans la première , l'autre dans la seconde cellule cubitale; en outie les crochets des tarses s-out bifides dans le.s :>pliécodes. ^;i/c/i/jt'j- lihlormes , simplement arquées, ia- sérée.s ebacune dans luie petite cavité , de douze articles dans le.s leuielles , le premier assez grand, cvasé à sa partie supérieure et recevant en grande partie le second ; celui-ci globuleux , les autres cylindriques , le dernier un peu coupé oblique- ment. - — Labre presque trigonc , mais arrondi postérieurement. — Tcie plus étroite que le cor- selet, avancée, un peu triangulaire, ayant entre les antennes un tubercule assez élevé. — Yeux grands, ovales, saillaus. — Trois ocelles placés |uesqu'en ligne transversale sur la partie posté- 1 ilMire du verlex. — Métalhorax arroadi posté- lieuremeut. — Ecusson très-relevé, large, aplati S p H en dessus ; son Lord postérieur s'nvançânl , tm peu échancré dans son milieu. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale un peu appeudieulée , se rétrécissant après la troisième cellule cubitale jus(]u'àsoa extrémité qui est arrondie et écartée de la côte, et (piatrc cellules cubitales, les trois premières presqu'égales , la seconde un peu ré- trécie vers la radiale, la troisième l'étant aussi et recevant les deux nervures récurrentes, la qua- trième beaucoup plus grande que les autres, at- teignant presque le bout de l'aHe. — Jambes an- iéruuies teruiiurcs par une é))inc bilide à son extrémité, gariiie iulérieureineiit iWne large membrane : jumbes iulermédiaires n'ayant qu'une épine terminale simple , àigue , crochue à l'exiré- milé. Jambes [lostéiieures eu ayant deux , simples, pointues, fort iuégivies , l'extérieur^' longue, un peu courbée au bout; premier article des tarses plus loug que les quatre suivans réunis ; celui des antérieurs fortement échancré à sa base , pi'Ur recevoir la membrane de l'épine : crochets de.s tarses simples. Pcfur les autres caractères, voyez SruÉcoBE. Quoique l'csiièce qui nous sert de type soit exotique , uous sommes sûrs qu'elle est para- site , la lemelle n'ayant aucun des organes néces- saires à la récolte. IjC nom de Rhathyme vient d'un mot grec et signilie : paresseu.v. Nous igno- rons les mœurs de eei llyménonière et quels sont les insectes dans le nid di;squels il va déposer ses œufs. Il a des rapports avec les Sphécodes , mais il ne uous a pas paru pcssible du l'y réunir. 1. Rh-^tiitme bicolor, R. bicolor. Rhat/iynius riiger; capite thoruceque cinereo subi'illosis: abdnminc pedibusquejhrrugiiieisi alis liolaceo-fiiscis, œneo riitentibus. Longueur un pouce. Antennes noires , un peu couleur de poix en dessous. Tête et corselet fine- ment pointillés; on voit (pielques poils nous sur le dos de ce dernier ci d'autres blanchâtres vers le devant ; les côtés et la partie postérieure du mé- talhorax ont aussi des poils de Cette couleur. Ab- domen et pattes de couleur ferrugineuse; pattes antérieures un peu plus foncées. Ailes d'un noir- violet avec un reflet i'rouzé. Femelle. Ue Cayeune. (S. F. et A. Sekv.) SPIIÉGIDES, Sphegidcs. Quatrième tribu de la famille des [''ouisseuis , section des Porte-aiguil- lon , ordre des Hyménoptères. Ses caractères sont : Prothtna.r réticci eu devant , formant une sorte de cou. — Base de l' abdomen rétrécie en pédi- cule ordinairement très-alon^é. — Quatre cellules cubitales aux ailes supérieures , dont trois com- plètes dans tous. \. Palpes maxillaires sétacés , notablement plus longs que les labiaux. — Jambes et tarses ayant s P H ayant peu ou point d'épines et de cils roi- des. — Tarses antérieurs des femelles point pectines, n'ayant que des cils peu remar- quables. A. Jambes postérieures des femelles n'ayant pas d'dpiucsdisliucles ; leurs tarses an- térieurs à articles cylindriques, n'étant propres ni à fouir ni à maçonner. ( In- sec(es probablement parasiles.) — Pé- dicule de l'abdomen très-court. Uolichure. D. Jambes postérieures des femelles munies d'uu petit nombre d'épines courtes ; leurs tarses antérieurs à articles élarj^is vers l'extrémité et triangulaires, pro- pres à maçonner. — Pédicule de l'ab- domen très-distinct. Anipulex , Podie , Pélopée. II. Palpes filiformes , pres(|iie d'égale longueur. — Jambes et tarses garnis d'un grand nom- bre d'épines et de cils roides. — T.irses an- térieurs des femelles comme bipectiués de cils roides, |)ropres à fouir; leurs articles i^largi» vers l'extréuiilé et triangulaires. — Pédicule dÊ l'abdomen très-dislincl. A. Mâchoires et lèvre plus courtes ou guère plus longues que la tête , fléchies au plus vers leur extrémité. — Presque tous les articles des palpes obconiques. — Seconde et troisième cellules cubi- tales des ailes supérieures recevant cha- cune une nervure récurrente. (Dans les Chlorions uiâles , la première ner- vure récnnenle aboutit à la nervu.e d'Iiiterseciiou des première et seconde cubitales. ) Chloriou , Sphcx. B. Mâilioires et lèvre beaucoup plus longues que la tête , formant une promuscule coudée vers le milieu de sa longueur. — Palpes très-grêles, à articles cylin- driques. — Seconde cellule cubitale des ailes supérieures recevant les deux ner- vures récurrentes. Ammophilc. Nous savons à n'en pas douter que les Amnio- philes et les Sphex creusent la terre pour y fane un nid , dans lequel les femelles transportent elles-mêmes dillérentes proies pour la nourriture de leurs larves, telles que des chenilles, des in- sectes parfaits ou des Arachnides ; la conl'ornia- lion des pattes des femelles telle que nous venons de la dccrire est éminemment appropriée à ces deux usaji,es. Retrouvant ces mêmes organes dans les Chlorions, nous devons par analogie leur sup- poser les luêmes mœuis. Hisl. Nul. bis. Tome X. S P H 449 Les Pélopées sont connus pour construire leur nid de terre gâchée et maçonnée, les approvi- sionnant ensuite de dillérens insectes; aussi voyons- nous aux pattes des femelles les organes propres à ce double travail. La même organisation des pat- tes daus les Ampulcx et les Podies nous persuade que le» nids de ces Hyménoptères doivent êtro maçonnés, de même que celui des Pélopées. Le manque total d'organes propres à fouir , à maçonner et à transporter une proie, nous in- dique que les Dolichures sont parasites , ce que nous avons déjà afiîrmé des Céropales pag. i Co- de ce volume. DOLICIIURE, Dolichurus. Lat. {Gêner. aJdil.) Pison. Lat. {Gêner.) Pompitus. Spinol. Genre d'insectes de l'ordre des Ilyménoplère», section des Porte - aiguillon , famille des l'ooiï- seurs, tribu des Sphégides. Ce genre forme seul une division particulière dans sa tribu, f^oyez Sphégides. Antennes filiformes, arquées, insérées près de la bouche aux angles d'un tubercule un peu aplati; de douze articles dans les femelles , de treize daus les mâles ; le premier article presqu'aussi long que le troisième, à peu près cylindrique; le se- cond très-court , globuleux ; le troisième plus long qu'aucun des suivans, de forme cylindrique ainsi qu'eux. — Labre prestpie coriace., peu apparent. — Mandibules alongées , étroites , arquées , aiguës à l'e:^trémité , dentées au côté interne. — Mâ- choires àvoxlcs , leur lobe apical court , membra- neux; l'extérieur arrondi, coriace à sa parti*; externe. — Pa/pes maxillaires sétacés , grêles, beaucoup plus longs que les labiaux, de six ar- ticles, le premier court; les second et troisième presque coniques ; les trois derniers plus longs, plus minces, cylindriques; palpes labiaux de quatre articles, le premier le plus long de tous, presque cylindrique , les second et troisième ob- coniques, le dernier ovale. — Lèvre dioite , courte, trilide à son extrémité, ses divisions égales cnir'clles, arrondies extérieurement , l'in- termédiaire plus large; menton coriace, cylin- drique. — TcLe forte, assez épaisse; chaperon un peu avancé, tron(jué au milieu, échancré sur ses côtés , s'élevant tout d'un coup postérieurement et caréné transversalement dans cetti Femelle. Il ne nous paroît pas certain que VAni- 1 d'Amer, p. 58. Hjmc'nopi. pi. i.Jlg. i. FemelL pulaxijàsciataàe. 5a\-'iae, ligurûc dans ce Uic- [ D'0\vai-e. tionnaire, ;;/. 378, soit de ce. genre. CHLORION , Chlorion. Lat. Fab. Pronœus. Lat. Diyintis. Fab. Sphex. Jdr. Pepsis. I'alis.- Bauv. Genre d'insecles de l'ordre des Hyménoptères, section des Porle-aigiiilloii , famille des Fouis- seurs , tribu dfsSpbégides. • Dans la seconde division de cette tril)u un groupe a pour caractères : mâcboires et lèvre plus courtes ou guère plus longues que la tête, îlécliles au plus vers leur exlr(5iaild. Presque tous les articles des palpes obconiques. Seconde et troisième cellules cubitales des ailes supérieures recevant chacune une nervure récurrente, (^yoyez SîHÉGiDES. ) Ce groupe se forme des genres Chlo- rion et Sphex. Le deruler est distinct par ses an- tennes insérées vers le milieu de la face antérieure de la tête et par la conformation de la seconde cellule cubitaJe de ses ailes supérieui'es qui est assez large et presque carrée. Nous n'allons signaler ici que les caractères g(*aériqups dillérentiels de ceux des Sphex, et uous renvoyons à ce mot pour lt;s autres. Antennes insérées près de la bouche à la base du chaperon. — Mâchoires et Lèvre fléchies seu- lement vers leur extrémité comme dans les Sphex, mais plus courtes que la tête. — Tête manileste- ment plus large que le corselet. — Trois ocelles placés en triangle sur le haut du front. — Corps long , glabre. — Prothorax de grandeur moyenne, plus long que dans les Sphex , formant un cou moins prononcé , moins déprimé. — Ailes supé- rieures ayan- quatre cellules cubitales , lu seconde étroite, un peu rétrécie vers la radiale ; la qua- trième disliacteaient commencée. Dans les mâles que nous c>"iinoissons , la première nervure ré- currente aboutit à la nervure d'intersection, qui sépare la première et la seconde cellules cubitales. Djus les femelles , les nervures récurrentes sont comme dans le genre Sphex. — Crochets des tarses unidentés vers leur milieu. Ces be.iux Hyménoptères exotiques d'une taille au-dessus de la moyenne , doivent leur nom , tiré du grec , à l'éclatante couleur verte dont quelques espèces sont parées. Pour les mœurs , payez Sphé- GIDES. 2*. DifisionT Lobe terminal des mâchoires court , arrondi à l'extrémité. — Lèvre comme quadrilobée, à divisions courtes. — Mandibules peu ciliées intérieurement, ayant une dent me- diale forte et comme composée de plusieurs pointes. — Cellule radiale sans appendice. (Genre Chlorion. Latr. ) 1. Chlorion vert-Lieu , C-viridi-cœruleUm. Chlorion capite thoraceque viridibus, aureo nitentibus i abdomine pedibusque cœruleis , ala- rum lutescentium margine injèro et cellularum caracteristicanini maximà parteyuscis. Longueur j5 lig. Antennes noires. Tête et cor- selet d'un beau vert-doré brillant. Abdomen et cuisses bleus; jambes et tarses presque noirs. Ailes jaunâtres avec leur extrémité brune; cette couleur s'étendant aussi sur la partie caractéris- tique jusqu'au bord de la première cellule cubi- tale. Femelle. De Cayenne. iVb/a. Dans le Chlorion lobé les ailes sont co- lorées de même, mais la partie brune ne s'étend pas sur la cellule radiale ni sur les seconde et troisième cubitales. De plus, cette espèce n'a point de reflet bleu sensible, et elle ne se trouve qu'en Afriqne et en Asie. 2. Chlobion azuré , C. azureuni. Chlorion viridi-aureum, caruleo nitens ; ala- ruin lutescentium margine infero Jusco. Longueur J 8 lig. Corps entièrement d'un beau vert-doré à reflet bleu très-prononcé. Ailes jau- nâtres avec leur bord postérieur brun. Antennes et tarses noirs. Femelle. Patrie inconnue. Cette espèce diffère du Chlorion lobé par sa taille beaucoup plus grande et par le reflet bleu répandu sur toutes les parties de son corps. A ce genre appartient encore le Clilorion lobé , Chlorion lohatuni. Lat. Gêner. Crust. et 1ns. tom. 4. p. 57. — Fab. n". 1. Syst. Piez. 1". Dii'ision. Lobe terminal des mâchoires lan- céolé. — Division intermédiaire de la lèvre étroite et alongée. — Mandibules très-fortement ciliées intérieurement , ayant une deul médiale , simple et courte. — Cellule radiale appendiculée. (Genre Pronceus. Latr.) A celle division appartient le Chlorion maxil- laire , Chlorion maxillare. NoB. Pronœas maxil- taris. Lat. Geitr. Cnist. et fns. tom. 4. p. 56 AMMOPHI l,E, Amniophilu. Kibb. Lat. Sphe.i: LiWN. De Géer. Fab. Ross. Panz. Jur. Spiucl. Ichneumon- Geoff. Pepsis. Fab. Spinol. Pelo- pœus. Fab. Misais ( i'»^. fam. ). Jur. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon, famille des Fouis- seurs , tribu des Sphégides. Ce genre forme seul une coupe particulière daus cette tribu. Voyez Sphégides. Antennes filiformes , arquées^, insérées vers le milieu de la face antérieure delà tête, de douze- Pepsis rnaxillans. Pal Bauv. Ihô. d'Afr. et articles dans les femelles, de treize dans les mâles; LU 2 4; S P H ces ailicles tous cylindriques à l'exceplîon (3u se- cond qui est globuleux ; le troisième le plus long de tous , les suivans allant en décreissant de gran- deur jusqu'au dernier. — Labre peu apparent , presqu'enlièrement caché par le chaperon. — Mandibules alongées, étroites, arquées, aiguës à l'extrémité, dentées au côté uiK^xat.— Mâchoires entièrement coriaces, ayant leur lobe apical in- sensiblement i-étréci et acuminé , formant avec la lèvre une promuscide coudée vers le milieu de sa longueur, beaucoup plus longue que la tête. — Palpes filiformes , très-grêles , à articles presque cylindriques , les maxillaires de six articles j les labiaux presqn'aussi longs que les maxillaires , de quatre articles. — Tête grosse, plus large que le corselet, surtout dans les femelles; chaperon grand , presque trigone , ordinairement garni de poils courts, coucnés. — Yeux ovales. — Trois ocelles placés en triangle sur.le vertex. — Corselet ovale; prothorax court, étroit, conique; méso- thorax moins long que le mélalhorax ; celui-ci bombé dans son milieu, arrondi postérieurement. — Ecusson petit. — yiiles supérieures ayant une cellule radiale se rétrécissant peu après la troi- sième cubitale jusqu'à son extrémité qui est ar- rondie , et quatre cellules cubitales , la première au moins aussi longue que les deux suivantes pri- ses ensemble , la seconde recevant les deux ner- vures récurrentes. — abdomen sensiblement pé- dicule. — Pattes grandes , fortes ; jambes et tar- ses garnis d'un grand nombre d'épines et de cils roides : tarses antérieurs des femelles bipecliués de cils roides , propres à fouir , leurs articles élargis vers l'extrémité et triangulaires ; jambes antérieures terminées par deux épines , l'interne garnie d'une membrane depuis sa base jusque vers les trois quarts de sa longueur où il y a une petiie dent. Jambes intermédiaires ayant deux épines assez courtes , simples , aiguës. Jambes posté- rieures en ayant aussi deux , l'interne plus forte , large , surtout à sa base et dentée en peigne : cro- chets des tarses aigus, simples. Les Ammophiles dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : aimant le subie , font leur nid absolument comme les Pompilet {^poyez ce root), mais ils l'établissent seulement dans le sable ; ceux de la première division l'approvi- sionnent d'Arachnides, les autres de larves de Lé- pidoptères. L'Ammophile sabulosu femelle va chercher assez loin des chenilles, de celles deNoc- tuelles par préférence et souvent d'une longueur éo'ale à la sienne ; elle les pique de son aiguillon vers le milieu du corps, ce qui les engourdit mais ne les tue pas, et les empêche de marcher et de se contracter : ensuite étendant tout son corps sur celui de la chenille , elle l'embrasse avec ses man- dibules auprès de la tête, soulève sa partie pos- térieure au moyen des nombreuses épines dont ses jambes sont armées ; ainsi chargée elle ne peut plus voler et ne fait que marcher ; si ellj aperçoit S P H qHelqu'obslacle devant elle , tel qu'une pierre ou une loullë de quelques plantes, elle quitte un ins- tant son fardeau et va explorer son chemin en voltigeant au-dessus, puis vient ensuite ressaisir sa proie. Nous avons vu une fois cette femelle ainsi chargée franchir un mur de huit ou dix pieds de haut mais non sans accident, la chenille tomboit quelquefois à terre lorsque l'Ammophile la dépo- soit sur quelqu'avance de pierre pour reprendre de nouvelles forces. Ce travail étoit des plus rudes et nous a prouvé que ces insectes joignoient une grande persévérance à un vif amour de leur pos- térité. Ces Hyménoptères à l'état parfait se plai- sent dans les lieux sablonneux où ils font leur nid ; ils vivent du miel des fleurs. Leur taille est grande ou moyenne , leur corps est habituellement noiv ou ferrugineux , le plus souvent de ces deux cou- leurs. l''". Dii>ision. Pédicule de l'abdomen plus court que celui-ci, formé seulement d'une partie du pre- mier segment. — Point de pelotles entre les cro- chets des tarses. — Seconde et troisième cellules cubitales réirécies près de la radiale , la quatrième à peine commencée. Nous placerons dans cette première division l'Ammophile arénaire , Amniophiia arenaria. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4' pog- 54- — Pepsis arenaria n°. i. Fab. Syst. Piez. Très- commun aux environs de Paris. 2"^. Difisiun. Pédicule de l'abdomen noueux dans son milieu garni d'une sorte de membrane latérale après ce nœud, formé du premier segment tout entier (quoique les auteurs le disent formé de deux ) et plus long que les autres pris ensem- ble. — Une pelotte grosse et carrée entre les cro- chets des tarses. i'''^. Subdivision. Troisième cellule cubitale point rctrécie vers la radiale , la quatrième poi»t commeucée. Le type de cette subdivision est l'Ammophile raccourci, Amniophiia abbreviata. — Pelupceus abbreviatusn". S. Fab. Syst. Piez.WAe. Lalèmelle est plus grande , sa face antérieure est un peu ar- gentée mais non pas dorée, son chaperon est coupé carrément, presqu'échancrédqns son milieu ; celui du mâle est triangulaire , pointu en devant , celle pointe alongée, un peu relevée. De l'Amérique méridionale. 2«. Subdivision. Troisième cellule cubitale fort rétrécie vers la radiale , la quatrième com- mencée. Nous citerons dans celte subdivision les deux espèces suivantes : i". Ammophile du sable, y^w- mophila sabulosa.XjKi. Gen. Crust. et Ins. tom. 4. p. 54. — Sphex sabulosa a°. i.Fab. Syst. Piez. Femelle. Dans le mâle la partie ferrugineuse du s P H pédicule et le second segmeal de l'abdomen ont une petite ligne dorsale noire. Tics-commun dans toute la France. M. Latreille pense que ce mâle est la Pepsis lutaria a°. 2. Fab. Sjst. Piez. 2". Ammophile so^'eux, AinninphUa sericea. — Sphex holosericea n". 4- F.'VB. Syst. Piez. Femelle. La moitié postérieure du pédicule , le second et le troisième segmens de l'abdomen sont ierrugi- xieux ; dans le mâle ils portent une ligne dorsale noire. Cette espèce est celle indiquée par Juriae ( Hymen, note pag. io8. ) Du midi de la P'rance. 3'. Subdii'isioji. Troisième cellule cubitale pétiolée , la quatrième point commencée (Mls- que f'. famille Jurine. ) On rapportera à celte troisième subdivision l'Ammopnile champêtre, Ainniophila cairipes- Iris. Lat. Gêner. Crus t. et Ins. toni. 4- pog- ^4- Dans les deux sexes la moitié postérieure du pé- dicule , le second et le troisième segmens de l'ab- domen sont ferrugineux , le quatrième est noir ai»si que le reste de l'abdomen. Des environs de Paris. ( S. F. et A. Sekv. ) SPIIÉGIMES , Sphegimœ. Ce nom que M. La- treille donnoit dans ses anciens ouvrages à nue tribu d'IIyménoptères-Porle-aiguillon fouisseurs, a été changé par lui dans ses Familles naturelles en celui de SpLégides. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv.) SPHÉGINE, Sphegina. Meig. Lat. {Fam. nut. ) Milesia. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Athéricères , tribu des S^rphies. Un groupe de celte tribu {^voyez Sebphies) est ainsi caractérisé : antennes presque de la longueur de la tête ou plus courtes qu'elle , ayant leurs deux premiers articles égaux eutr'eux , point insérées sur un tubercule Irontalj ailes a'ayant pas de cellule pédiforme : cuisses posiérieures renflées. Ce groupe renferme les genres Sphégine , Ascie, Tropidie et Eumcre. Dans les deux derniers l'ab- domen n'est point aminci à sa base en forme de pédicule j les Ascies ont le troisième article des antennes oblong, l'hyposlome presque droit avec sa partie inférieure prolongée presque perpendi- culairement. Antennes avancées, un peu inclinées, de trois articles; les deux premiers très-courts, le troi- sième presque rond , comprimé , muni d'une soie dorsale nue insérée à sa base. — Bouche ayant son ouverture oblongue , se rétrécissant par-devant. — Palpes recourbés , en massue , finement ciliés. — Tête hémisphérique. — Hypostonie enfoncé , sans bosse ; sa partie inférieure prolongée en avant , incisée. — Veux espacés sur le front dans les deux sexes , celui-ci un peu plus large dans les femelles, r- Trois ocelles placés en triangle sur S P H 4r ■> un tubercule du verlex , l'antérieur un peu plus écarté des autres que ceux-ci ne le sont entr'eux. — Corps \ong. — Corselet ovale, globuleux. Ecusson saillant, presque triangulaire , proloni^é horizontalement sur la base du premier segment de l'abdomen. — Ailes ayant deux cellules du bord postérieur lermées chacune par une nervure trans- versale ; celle de ces deux cellules qui avoisine le plus le bout de l'aile ayant cette nervure arron- die ; point lie cellule pédiforme. — Cuillerojts petits. — Balanciers point recouverts. — Abdo- men glabre, son premier segment court, le se-- cond très-long, aminci en pédicule; les deux suivans larges , anus court. — Pattes assez gran- des ; les quatre antérieures minces ; les posté- rieures fortes , leurs cuisses renflées , épineuses en dessous , leurs jambes arquées ; premier article de tous les tarses plus long que les autres, celui de» postérieurs gros et renflé : dernier article de tous portant deux crochets courts et une pelotte grosse bifide. La ressemblance de ferme que présente l'abdo- men de ces Diptères avec celui de la plupart des Ilyménoptèies de la tribu des Sphégides leur a fait donner le nom qu'ils portent. On les trouve sur les fleurs. lueurs mœurs et leurs métamorphose* sont ignorées : la taille du petit nombre d'espèces connues est au-dessous de la moyenne. M. Meitren décrit les deux suivantes : 1°. Sphéi^ine grosses cuisses, Spheg. clunipes. BIeig. Dipt. d'Eur. toiti. 3. pag. 194. n°. 1. tab. 28.//g. 5. Mùle.^g. 6. Fe- melle. Longueur 3 lig. D'un noir brillant ; dernier article des antennes ferrugineux. Troisième seo-- ment de l'abdomen ayant une large bande jaune quelquefois interrompue. Dans la femelle le qua- trième segment a aussi une bande de même couleur mais plus étroite et toujours Interrompue. Balan- ciers jaunes , ainsi que les quatre premières pattes : les postérieures noires avec l'extrémité des hanches la base des cuisses et deux anneaux aux jambes jaunes. Des environs de Paris. 2°. Sphégine noire Spheg. nigra. Meig. id. pag. ig5. n'^. 2. Même port et même taille que la précédente. Corps en- tièrement noir. Abdomen à reflet verdàtre. Pattes, à peu près comme dans la première espèce. ( S. F. et A. Serv. ) STUÈN^SQUE, Sphentscus. Kihb.Lat. {Fant. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section desHétéromères (première division], fa- mille des Sténélytres, tribu des Hélopiens. Le troisième groupe de cette Iribu a pour carac- tères : corselet mesuré au bord postérieur plus large que long , soit trapézoidal, soit presque lunule. Corps piesqu'hémisphérique, quelquefois ovale et arqué ou bien ovale-oblong. 11 contient les genres Acanthope, Camarie , Campsie, Sphé— nisque , Amarygme et Niliou. Voyez Stéwé- LYTBES. 434 S P H Les Acantliopes n'ont aucun des articles de leurs antennes conformé en dent de scie, et leurs cuisses antérieures ont une forte épine , au moins dans l'un des sexes. Le genre Camarie n'a que dix articles aux antennes , ravanl-sternum se prolonge en une pointe qui se lose dans une cavité fourchue du mésosternum; ;js Campsies qui présentent aussi ce dernier caractère , diliereut en outre des Sphénisques par le chaperon échaucré circu- lairement , les quatrième et cinquième articles des antennes cylindro-coniques et les côtés extérieurs du corselet rubordés et tranchans. Daiis lesNilions le corselet est lunule et le corps court , velu , abso- lument hémisphérique. Quant au genre Ainar^;gme de M. Dalmau , qui suivant M. Lalreille est le même que celui de Cnodulon Fab. , il ne nous est pas sulfisamment connu pour pouvoir le faire en- trer dans cette comparaison. Ce genre dont le nom vient d'un mot grec qui a rapport à la forme du corps iiguré en coin, a été créé par IM. Kuby {Trans. Linn. Centur. qf Ins. vol. 12.. pag. 375 ) et placé p-ar lui dans sa famille des Helopidi^. Ses caractères sont d'après cet auteur : labre transversal, entier j lèvre pe- tite , cunéiforme ; mandibules se touchant par leur extrémité. Mâchoires ouvertes à leur base. Palpes ayant leur dernier article grand, peu com- primé , presque triangulaire j menton oblong , convexe, un peu échajicré à son extrémité 3 an- tennes plus épaisses vers le bout , dentées en scie , leur dernier article presque rhomboïdal , tronqué obliquement} corps ovale, un peu cunéiformej élytres élevées en boss..'. Nous join;h-ons à ces caractères, d'après nos remarques particulières, les notes suivantes : base àes antennes recouverte par les rebords avancés de la tète ; antennes composées de onze articles , lés trois premiers cylindro-coniques , les suivans jusqu'au dixième inclusivement presque triangu- laires , élargis intérieurement et formant des dents de scie , le onzième presque carré , pas plus long que le précédent (1); extrémité des mandibules large, entière, creusée en cuiller; tête très-iné- gale en dessus , caualiculée entre les yeux ; cha- peron coupé droit en devant, séparé de la tête par une ligne enfoncée, demi-circulaire; yeux très-échaucrés j corps glabre; côtés exté- xùeurs du corselet arrondis , point rebordes; avanl- sternum sans pointe; mésosternum sans cavité; ecusson presque triangulaire , souvent un peu ar- rondi posléneurcDient ; élytres mutiques à leur extrémité, recouvrant des ailes et l'abdomen; pattes longues , tarses antérieurs ayant leurs qua- tre premiers articles très-courts , le dernier plus long que ceux-là pris ensemble ; premier article (1) En ccU notre maaiirc de voir diffèr; de celle de M. Ktrby. S P H des tarses intermédiaires long, les trois suivans courts, le dernier un peu plus long que le premier; larses postérieurs ayant leurs premier et dernier articles longs, égaux; les deux intermédiaires courts. Les Sphénisques ont par la forme du corps ainsi que par leurs couleurs , une singulière ressem- blance avec certaines espèces d'Erotyles. On n'a ' pas de renseignemens sur leurs mœurs. Nous connoissons trois espèces de ce genre, elles sont propres à l'Amérique méridionale. I. Spbémsque Erotyle , S. erotyloides. Spîienisciis niger, elytrorum hasi et parle pos- teriori albido niacidatis , maculis sinuatis , den- tatis , qitibitsdain subcalenululo -jtmctis. - Spheniscus erotyloides. Kirb. Trans. Linn. Ceiitur. qflns. vol. 12. pag. 'ôy5. pi. 'is^fig. 4. Longueur to lig. Corps d'un noir luisant, très- bombé supérieurement. Tète et corselet finement poiniiUés cil dessus. Elytres noires , leur base et une grande portion de leur partie postérieure chargées de lacbcs.irréguhères d'un blanc jaunâ- tre : ces taches deulelécs, souvent réunies et comme cnchaîiiées les unes aux autres ; stries des élytres poiniillées. Du Brésil. ■-' CAMARIE, Canuiria. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section dis Ilétéromères ( première division ), famille des Sténélylres , tribu des Ilélopicns. Un groupe de cette tribu caractérisé ainsi : corselet mesuré au bord postérieur plus large que long, trapézoïdal ou presque luuulé : corps taniôt presqu'hémisphérlque , lanlôt ovale et arqué, quelquefois ovale-obloiij; , se compose de six genres i^voyez StÉnÉltikes ), dont cinq, Acan- thope, Campsic, Sphénisque, Amarygnie el Nilicn ont les antennes compos:'es de onze articles; il y en a un de moins dans le genre nouveau que nous proposons ici. Antennes assez courtes , insérées sous les re- bords avancés de la tête, composées de dix arti- cles, le premier assez long, conique, le second globuleux, très-peiit ,Ie (roisième cylindrique, le plus long de tous, les deux suivans cylindro-coni- ques , le sixième coniqU' mais commençant à s'a- plalir un peu el à se dilater au côté intérieur , le septième presque triangulaire, les huitième, neu- vième et dixième iranifesteraent comprimés, di- latés à leur partie intérieure, le neuvième beau- coup plus petit que le huitième et le dixième, celui-ci arrondi à son extrémité. — Lahre grand , cilié cl un peu sinaé antérieurement, ses angles latéraux arrondis. — Mandibules très épaisses , se rejoignant dans le repos , larges, entières et creusées en cuiller à leur extrémité. — Palpes s P H ,,tci,j>-i'!hjt'-:s nrobaLloa.cnt confcrmc's comtre daus les autres liélopifns (ils manquent dans jiotie individu) : palpes labiaux de trois arti- cles , les deux premiers courts , toniques, le der- nier comprimé, un peu élarj^i , presque triangu- laire. — Menton étroit , carré. — Tête ri'f;ulicre- ment convexe, bord antérieur du chaperon presque droit, celui-ci séparé de la lêle par un sillon ar- qué. — J'e«iéchaucrés. — Corps alongé, glabre, bombé en dessus , mais point cunéiforme. — Cor- selet sensiblement rebordé de tous côtés, pas beaucoup plus large posiéricurcment qu'à sa par- tie antérieure dont les angles sont arrondis. — Ai^ant-sernum prolongé en poirite mousse , un peu creusée eu cuiller. — Mésosterninn offrant une cavité fourchue pour recevoir la pointe de l'avant- ilernum. — Ecusscn court , trajisversal, presque demi-circulaire. — Elyti-es grandes, très-con- vexes, rebordées, mutiques à l'extrémité, recou- vrant des ailes et la totalité de l'abdomen, leurs angles huméraux saillans , arrondis. — Pattes assez longues : tarses antérieurs et intermédiaires ayant leurs trois premiers articles courts , le qua- trième très-petit, le cinquième aussi long que les quatre premiers pris ensemble; tar.ses postérieurs ayant leurs trois premiers articles allant en dé- croissant de longueur, le quatrième ou dernier un peu plus long que le premier. Le nom de ce ge:ire vient d'un mot grec qui signiGe : cambré. Nous ignorons ses mœurs. ^ I. Cakabie brillante , C. nitida. Cainaria viridi - cvnea nigra , elytris cupreis paritin projundà sed latè striatis } striis punc- tatis. ■ ■ Longueur i pouce. D'un noir-verdàtre, bronzé. Antennes de même couleur, leurs trois derniers articles d'un testacé-brun mat. EJylres d'un brun- cuivreux très-brillani , ayant chacune neut siries peu profondes mais larges , poiuiilléesj et le com- mencement d'une dixième auprès- de l'écusson : ■ les quatre grandes sli-ies qui avoisinent celui-ci se réunissant par paires à leur origine, près de la base des élylres. Du BrésiL ■^ CAilL'SIE, Canipsia- Cnodalon. Dalbl Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères ( nremièie divis-'on) , fa- mille des Siénélytres, tribu des liélopieas. Dans celte tribu un groupe contenant six genres a pour caractères : corselet mesuré au bord pos- térieur plus large que long, trapézoïdal ou pres- que lunule j corps presqu'hémisuhérique , quel- quefois ovale et arqué, ou bien ovale-oblong. {^ y oyez StÉ-VÉlytres.) Parmi ces genres celui lie Camane est le icul dont les antennes ne soient composées que de di.^ articles ; les aniennes sim- ples, filiformes et les cuisses antéric-.nes aroiées S p H ^^'^ lî'nne épine, au moins dans l'un des iexes , carac- térisent les Acanthopes : le genre Sphéuisque a le ciiaperon coupé droit en devant , les quatrième et cinquième articles des antennes ddalés en dent an scie , les élytres et l'avant-sternutn mutiques. Dan les Nillons le corps est hémisphérique, court, velu. Eulin les Amarygmcs ont, d'après M. Dal- man , le premier article des tarses postérieurs aussi long que les trois derniers pris ensemble. Antennes assez longues, insérées sous les re- bords avancés de la tête, composées de onze ar- ticles, le premier et le second coniques, celui-ci très-couri , le troisième long, cylindrique, un peu cambré en arrière, les deux suivans cylindri- ques , allant eu décroissant de longueur, les autres jusqu'au dixième inclusivement dilatés à leur p.ir- lie intérieure et formant des dents de scie , le ter- minal plus long que le dixième , presqu'arroudi au bout. — Labre grand , presque demi-circulaire en devant. — Mandibules très-épaisses , se rejoi- gnant dans le repos , larges , entières et creusées eu cuiller à leur extrémité. — Palpes niajcillaires de quatre articles, le dernier grand, triangulaire; les labiaux de trois articles , les deux premiers courts , coniques , le dernier un peu élargi et com- primé, presque triangulaire. — Menton étroit, presque carré. — Tcte régulièrement convexe , bord antérieur du chaperon écliancrc circulai- rement d'un angle à l'autre ; chaperon séparé de la lêle par un sillon très-arqué. — Veua: à peine échancrcs. — Corps alongé , glabre, bombé en dessus mais point cunéiforme. — Côtés ej:térieu.'s du corselet presque droits , rebordés, traachans ; bord antérfeur guère plus étroit que le postéritiir. — Ai'aiit-sternuni prolongé en pointe mousse. — Mésosternuni muni d'une cavité fourchue pour recevoir la pointe de l'avaut-sternum. — Ecussoit, en triaflgle curviligne. — Elytres grandes , très- • convexes, rebordées, mucronées à leur extrémité, recouvrant des ailes et l'abdomeu. — Pattes bm- gues ; les mâles ayant leurs quatre jambes anté- rieures arquées , renflées près de la base du tarse et portant dans cette partie une brosse de poils ser- rés ; tarses antérieurs et intermédiaires ayant leurs trois premiers articles courts, le quatrième Irèsrpj- lit , le cinquième aussi long que les quatre autres pris ensemble : tarses postérieurs ayant leurs trois premiers articles allant en décroissant de longueur, le quatrième ou dernier presqu'aussi long que tous les "précédens réunis. Le nom que nous donnons à ce genre est tiré du grec, il exprime que le corps de ces Hélopiens est bombé en dessus. Nous ne connoissons pas leurs ■ii. I . Camisie lestacée', C. testacca. Canipsia testacea , antennaium aptce femon- busqué suprà Jiiscis. Longueur i pouce. Entièrement lestacée avec /i3G S P H l'exlrëmité des aniennes et le dessus des cuisses de couleur brune. Elylies ayant <:l)acune neuf stries profaiides , poiutillees. On voit près de l'écusson le commencement d'une dixième suie. 31àle. Du Brésil. Nous plaçons encore dans ce genre \^Cnodalon irroratum. Ualm. Analect. eiitoin. p. 62. x\°. 46. — Caaipsie tachetée, C irrorata. Nob. Longueur 1 1 à 14 H^. Elle ne diflere de la précédente que par la couleur noire de tout le corps à l'exception des élytres qui sont testacées , couvertes de nom- breuses taches noires dont plusieurs forment des lignes transverses , irrégulières. Mâle et femelle. Du Brésil. SPHÉRTDIE, Sphœridium.'YAS. Oliv. {En- tom. ) Lat. Dermestes. Linn. GEorp. Hister. De GÉER. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Palpicornes , tribu des Spbéridiotes. Ce genre est seul dans sa Iribu. Antennes insérées aux cô;és de la têle , eu de- vaut des yeux , un peu plus longues qu'elle, com- posées de neuf articles , celui de la base très-long, le second petit, presque globuleux , les Iroisième et quatrième très-petits , le cinquième petit, trans- versal, presqu'infundibuliforme , servant de base à la massue, le sixième formant avec les suivans jusqu'au dernier, une massue ovale , perfoliée , un peu comprimée, le neuvième petit. — Labre ca- ché, coriace, transverso-lioéaire , ses bords très- minces, membraneu.\, à angles arrondis. — ISliin- dibules à peine proéminentes , cornées , aiguës à l'extrémité, sans dents, bordées d'une membrane intérieurement. — Mâchoires composées de deux . lobes membraneux , en carré-long , grands , ayant leurs bords velus ; lobe supérieur un peu plus grand que l'autre , crustacé à sa base. — Palpes maxil- laires plus longs que les labiaux, un peu plus courts que les antennes, de quatre articles, le se- cond plus long que les autres, épais, obconique , le troisième presque de la longueur du précédent, beaucoup plus grêle , cylindro-conique , le der- nier uu peu plus petit , presque cylindrique, plus grêle et comme acuminé à son extrémité ; palpes labiaux plus courts au moins de moi- tié que les maxillaires , insérés aux angles api- caux du menton, de trois articles, le second le plus grand de tous , cylindro-conique, portant des soies à son extrémité antérieure , le dernier petit, oirale-conique. — Lèvre membraneuse, transver- sale , un peu velue , bordant la partie supérieure du menton , concave au milieu , plus large vers ses côtés , composée de deux lobes presque trigones, transversaux , ces deux lobes opposés et réunis dans leur milieu : menton crustacé, en carré transver- sal , obliquement tronqud à la partie latérale du bord supérieur. — Yeux point saillans. — Corps S P H presqu'liémisnbériqiie. — Corselet transversal ; partie antérieure du slernura prolongée posté- lieuremeut en une épine conique. — Ècusson en triangle alongé , étroit à sa base. — Elytres con- vexes, recouvrant Tabdomen et des ailes. — Ab- domen flâne en dessous. — Pa^cj ambulatoires , jambes épineuses ; tarses à articles entiers , le premier au moins aussi long que le suivant. Quelques mâles , et notamment celui du Sphé- vidie scarabéoide , ont les tarses antérieurs très- dilatés, munis de deux crochets sensiblement in- égaux. On ne connoit pas les larves des Spliéridies ; les insectes parfaits habitent dans les lientes d'a- nimaux et paroissent préférer les bouses de vache; ils font partie de ce grand nombre de Coléoptères qui semblent destinés à faire disparoître de la surface de la terre les ordures et les immondices , en se nourrissant des parties humides et gluantes de ces matières et facilitant par ce moyen la dis- persion de leurs parties solides. Ces insectes de taille petite ou moyenne se font remarquer plutôt par le beau poli de leur corps que par leurs couleurs, ordinairement sombres. L'Europe en fournit un assez bon nombre. Nous mentionnerons les suivans: i". Sphéridie scara- béoide , S. scarabeoides n". 1. Fab. Syst. Eleut. ( Les Sphcerid. lunatimi n". 2 , marginatum n". 4- et bipustulutiini n". 3. du mOme auteur, n'en sont que des variétés suivant MM. Latreille et Sclinën- herr. ) 2°. cinq lâches , S. qiiinqueinacuhUum n°. 7. Fab. id. Des Indes orientales. 3°. dyiiscoide, S. dytiscoides n°. 8. Fab. td. De l'Ile Sainle-Hé- ■ lène. 4"- brillant, S. nitiduluin n°. 16. Fab. id. Amérique méridionale. 5°. jaune, S.Jlavuni n;'. sy. Fab. id. Même patrie. 6°. aiomairo, S. alo- inarium n°. 18. Fab. id. 7°. mélanocéphale, lS". melanncephalunin°. \^.V A.s.id. 8". hémorrhoiJal, S. hceniorrhoidale n°. 22. Fab. id. g", lugubre, S. lugubre n°. 20. Fab. id. (en relranchaut le syno- nyme d'Olivier. ) 10". stercoraire , '.y. sterconuin n°. 21. Fab. id. 11°. uniponctué , S. unipuncta- tuin n°. 24. Fab. id. 12°. fluvipède , S. Jlavipcs n°. 2j. Fab. id. xb". bordé , S. limbatum n". 25. Fab. id. 14°. ruficolle, S. ruficolle n°. 26. Fab. jd. )5°. fimétaire , S.Jimetariuni n°. 27. Fab. id. ib". petit, S. minutum a°. 3o. Fab. id. 17°. d'Olivier, S. Olivieri. NoB. — Sphœrid. lugubre. Oliv. En- tom. t. 2. Sphérid. p. 7. n". 7. pi. 2. fig. 12. a. h. (en retr nchact le synonyme de Fabricius. ) 18". brun , S.Jiiscum. Omv. id. pag. 10. n°. 12. pi. u. /!g. 9. a. b. 19». teslacé , S. teslaceum. Oliv. id. pag. II. n°. \'h. pi. 2.f}g. i3. a. b. Ile de France. Les espèces de P'abricius que nous ne citons pas ici appartiennent à d'autres genres. Nota. Le docteur Léacli fait un genre parti - culier sous le nom de Cercyon des espèces dans lesquelles les deux sexes ont les tarses antérieurs simules. (S. F. et A. Seuv. ) SPIIÉRIDIOTF.S , s P H SPHÉRIDIOTES , Sphœridiota. Seconde tiiliu de la famille des l'alpicoincs , section des Penta- mères , ordre des Coléoptères ; ses carat:lères SI' lit ; Mâchoires termiiit^es par deux lobes membra- neux. — Palpes iniixilUiires ayant leur second article grand et renlh*. — Corps presqu'hémisphé- riqne. — Pattes simplement ambulatoires , point propres à la natatiju. Jambes ('pineuses. Tarses ayant leur premier articule aussi long an moins que le second. Elle renferme le genre Sphéridie. (S. F. et A. Sert.) SPIIÉRITE, Sphcentcs. Dufts. Lat. Hisi^r. Vao. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Peiitatncies , famille des Claviconies , Il ihu des Pelioiles. M. liJiro.Ue dans son nouvel ouvrage inlilulc : Faniillc-s nature! les , etc. forme dans celle Irihu une division parliculière ainsi caractérisée; p.d- f.es maxillaires lllifuruies ou plus gros à leur ex- trémité , point terminés en manière d'alêne. Là viennent des subdivisions dont la première se dis- tingue par ses mandibules , dont l'exiiémité est cnlicre, c'est-à-dire sans fissure; un groupe de cette subdivision ne renfermant que le genre Sphérile est caractérisé par ses anleunes en mas- sue solide. Antennes de onze articles ; le premier assez long, goullé à la parue mlérieure de son extré- mité , le second globuleux, le troisième conique, les autres transversaux , un peu eupiilaires , les trois derniers très-serrés , formant une massue qui pari'ît solide. — Mandibules fortes, crocliues, très-pointuis et entières à leur extrémité , ayant deux deiilelures au côté interne. — Palpes ayant leuj- dernier arliclc un peu plus grand que les pré- tédeiis , presqu'ovoide. — TVVe petite ; sa partie aiiténeiii-e réirécie et avancée. — Corps presque curré. — Corselet un peu reburdc, son bord aiilé- ntur échancré pour recevoir la lêle ; ses bords latéraux arrondis ; bord postérieur se prolongeant un peu vers l'écusson. — Ecusion en triangle cur- viligne. — Eljtres Ironqu'es postérieureineut , rccouviant des ailes et laissant à nu la moitié in- irrieufe de l'anus. — Jambes épineuses ; tarses iilitormes , leurs articles un peu coniques , le pre- mier plus long que les suivaas : le dernier le plus grjud de tous , muni de deux crochets assez loris. Le niim de ce genre tiré du grec exprime que sou corps est. spbérique. L'espèce connue est le Sphérile j;labre , S. glabratus. Ddfts. Faim. Aus- tn. I. pag. •zo'à. — Sturm , Deutchs. Faun. vol. i . XJC. — Hister glabratus n°. g. F.\d. S^st. Elgut. De Suéde et d'Allemagne. (S. F. et A. Sery.) Hist. Nu t. Ins. Tome X. S P H 457 ÔPHERPCÈRE, Spherocera. Lat. Musca. LlKN. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mfère section , famille des Athéricères , tribu des Muscides (division des Scalhopbiles). Dans cette division un groupe formé de cinq genres a pour caractères particuliers : toutes les pattes simplement ambulatoires ; antennes insé- rées entre les yeux. Tête sans prolongement la- téral. ( Ployez Scathophiles. ) Les Anthomyies et les Scalliophages se dislinguent par le troi- sième arlicle de leurs antennes beaucoup plus long que le second et notablement plus long que large ; dans les Mosilles les pattes postérieures sont de forme ordinaire et droites ; les Thyréopliores ont leurs antennes insérées et reçues pres([u'cn entier dans une cavité frontale profonde r en outre la soie est '.':slinctement articulée à sa base et renflée dans cette partie. Antennes très-courtes , rapprochées , saillan- tes , composées de trois articles , le dernier à peine plus grand que le second , plus large que long , semi-orbiculaire , muni à sa base d'une soie simple , sans renflement. — Trompe épaisse , reçue dans le repos sous un avancement arqué qui entoure la partie supérieure de la cavité buccale. — Tête presque spbérique. — Yeux saillans , arrondis. — Tmis ocelles très-petits, très-rapprochés en trian- gle sur le verlex. — Corps oblong, déprimé. ■ — Ecusson assez grand, arrondi postérieurement. — Ailes longues , dépassant sensiblement l'ab- domen . couchées l'une sur l'autie dans le repos. — Cuillerons petits. — Balanciers nus. — Pattes grandes, surtout les posiériecres , celles-ci ayant leurs cuijses renflées et leurs jambes arquées ex- térieurement. On doit ce genre à M. Latreille ; son nom tiré de deux mots grecs a rapport à la forme arrondie du dernier article des antennes. L'espèce la plus conuue est pelilc, ou la trouve communément sur b's luraiors , et il est probable (jue la larve y trouve sa nourriture. C'est la Spliérocère cuivipède , Spliœroc. curfipes. Lat. nQui>. Dict. d'hist. nat. a«. édit. — Musca grossipes. Linn. Syst. nat. 2. 988. 59. (S. F. et A. Serv. ) SPHÉRODÈRE, Sphœmdems. Dej. {Spéc.) Genre d'iusecles de 1 oïdie des Coléoptères, section des Peiiianicres , fauiiile des Carnassiers , iribu des Carabiques (divisiou des Abdominaux ). Une subdivision des Abdominaux a pour carac- iL-ro : côté interne des m indibules entièrement ou presqu'ènlièremeut denté dans toule sa longueur. Elle coiiueul les génies Pambore , Cycbre,Sca- piimole et Sjdiérodère. Dans les Pambores les élyires n'embrassent pas l'abdomen et ne sont point carénées latéralement ; les Scaphinotes onî les bords latéraux du corselet très-relevés, pro- longés postérieuremeut ; et dans les Cychres les M mm lioS S P H tarses antérieurs sont semblables dans les deux sexes. Ce genre a étë créé par M. le comte Dejean dans son Spéciès. Il lui assigne ces caraclères : ' Antennes filiformes. — Labre bifide, — Man- dibules étroites .avancées , déniées intérieurement. — Dernier article des palpes liès-rorleoient sécii- riforme, presqu'en ciuller et plus dilaté dans les mâles. — Menton très-fortement écbancré. — Corselet arrondi et nullement relevé sur les côtés. — Elytres soudées , carénées latéralement et em- brassant une partie de l'abdomen. — Tarses anté- rieurs ayant leurs trois premiers articles dilatés dins les mâles , les deux premiers très-fortement, le troisième beaucoup moins. C'est de la forme arrondie du corselet qu'est tiré Je nom de Sphérodère qui vient de deux mots j;recs. Ces insectes s'éloignent des Cycbves, dit 1 duleur, par \t\i\Jaciès qui paroît se rapprocher de quelques petites espèces de Carabes , surtout du conve.rits. La tête est un peu moins alongée que dans les Cyclires , les aniennes plus couries, moins df'liées , le corselet convexe , presqu'ar- rondi ; leurs élytres sont proporlionnel-ement moins grandes et un peu moins convexes , enfiu les pattes plus couries et un peu plus forles. Le premier article des tarses antérieurs des mâles est en tridngle tronqué , le second presqu'en carré transversal et le troisième à peu près cordiforme. M. le comte Dejean y rapporte trois espèces, par- ticulières à l'Amérique septentrionale. I . SpBÉROi.ÈRE de Eecontc , S- Lecontei. Sphceroderus niger; thorace cyaneo , ovalo , posticè transversè lineâque utrinquè impressis : elytris ohlongo-ovatis , subcupreis , anticè strialo punctutis , posticè granulatis , margine cyaneo. Sphceroderus Lecontei. Dej. Spéc. tom, 2. p. 1 5. n". I. Longueur 6 lig. Noir, corselet ovale, bleuâtre, ayant une impression transversale à sa pai tie pos- térieure outre deux lignes longitudinales. Elytres ovales-oblongues , un peu cuivreuses, bordées de bleu le long de lenr carène , uyant des stries poin- lillées à leur partie antérieure : leur extrémité couverte de points élevés , arrondis , un peu ublongs. Les deux autres espèces sont : 1°. Sphceroderus stenostonxus. Dej. ut suprà n°. a. — Cychrus ste- nostomus. Wéb. Obs. entom. pag. 43. n°. l. 2". Sphceroderus hilobus. Dej. ut suprà n°. 3. (S. F. et A. Serv. ) SPHEROME , Sphceroma. Lat. Lam. Léacd. Oniscus. LiNN. Pall. Fab. Cymothoa. Fab. Dal- DORF. Genre de Crustacés de l'ordre des Isopodes, sec- tiojQ des Aquatiques, famille des Sphéromides , S p H établi par notre illustre collaborateur M. Latreille, et formé aux dépens du grand genre Oniscus de Linué. Léacb a encore r eslreint ce genre, et plu- sieurs espèces de Sphéroœes de M. Latreille for- ment , pour cet auteur , des genres distinct.s qui ont été adoptés dernièreraeul par l'entomologiste fran- çais {Film. rtat. du Règn. ttnin,.). Le genre Sphé- roroe tel qu'on le conçoit aujourd'hui, peut êtie ainsi caractérisé : appendices p.-;slérieiirs de l'ab- domen ayant leurs deux lames saillantes, l'exté- rieure étant plate et de même forme que l'intc- rieiiie. Corps susceptible de se rouler en boule. (^e genre dillère des Zuzares {voyez te moi) par les appendices postérieurs de l'abdomen , dont l'extérieur est plus grand que l'intérieur et con- vexe en dessus ; les autres genres de la même tribu en sont distingués par des caraclères orga- niques qui sont développés au mot Sphéromides. T'^oyez ce mol. Les Spbéromes ont beaucoup de ressemblance an premier coup d'œil avec les An)adilie.s j comme eux ils se roulent en boule au moindre danger et se laissent glisser et rouler enire les pierres et les plantes marines qu'ils bnbiteni ; ils restent pres- que toujours réunis en grandes troupes ; la plupart se tiennent au fond de l'eau et se porlenl en foule sur les différens corps marins dont ils font leur proie : certaines espèces restent toujours cachées sous les pierres ou les plantes amoncelées par le.<; (lois sur les rivages de la mer; là elles sont à por- tée de leur élément et peuvent s'y jeter à volonté el à la moindre crainle de danger : d'autres vivent touji.urs loin des bords ; elles se plaisent sur les fucus et les iilves qui tapissent le fond de l'eau. Ces petits Crustacés marchent et nagent avec une grande dextérité ; les Spares et autres poissons en font leur nourriture , suivant Risso. M. Desraarest dit que quelques espèces de Spbéromes sont phos- phoriques à certaines époques. Ce genre se compose d'une dixaiiie d'espèces que Léach a distriluiées dans deux coupes. 1. Deririer article de l'abdomen aj'ant à son extrémité deux légères échancrures. Sphérome couit, s. curtuni. Léach, Dict. des se. nat. toin. 12. pag. 3^5. — Oniscus curtus. MoNTAGu. Cette espèce est très-rare el habile les cotes d'Angleterre. Le troisième article de son abdomen est légèrement écbancré postérieure- ment , le dernier est pointu à son exlrémilé. Les Spheroma pjideu.viaiium et Dumertlii île Léach apparliennent à la même division. a. Dernier article de l'abdomen sans échan- crnre. Sphérome denté, Sph. serratutn. Léach , Dict. des se. nat. tom. 12. pag.7>46. — Dbsu. Cons.gén. sur les C.'ust. etc. pi. /itq.Jig. 3. — Oniscus scrra- tus. Fab. Mant. 1ns. tom. i. pag. 242. — Oniscus glabrator. Fâll- Spic, sool.Jas. g. pag. 70. tab. s P H 4- fig- i8. — Sphacroma cinerea. Lat. Risso. Corps lisvfi ; abdomen arrondi à son extii^initô ; la der- nière petite lame venirule arrondie en dehors ; :,'eux noirs; antennes fauves; pattes cendrées, or.glcs fauves, avec leur exlrétnilé noire; corps cendré ou blanchâtre , marbré de rouge et de gris foncé. C'est cette espèce qui peut être considérée comme le 13'pe du genre ; elle est fort commune sur DOS côtes et vit en grandes réunions sous les pierres, dans le gravier et sous les las de fucus. 5PHÉR0MIDES, Sphœmmides. Lat. Famille de Crustacés de l'ordre des Isopodes , section des Aquatiques, établie par W. Lau-e.Ue dans se* Fuinilles naturelles dit P-t-gne animal , et à lacpielle il donne pour caractères : dernier seg- ment abdominal ayant, de chaque côté, une na- geoire à deux feuillets, ou terminé , lui coaipris, par cin(] lames foliacées. Post-abdomen composé de deux seguiens ; appendices branchiaux repbés trausvcrsalcmeni sur eux-mêmes. Ces petits CruslaCî's,. que Linné avoit placés dans son geure Oniscus, à cause sans doute de la propriélé qu'ils ont de se coni racler en Loule comme eeriaius Cloportes , dillcrent cependant de ces iierniers par leur inaaiére de vivie et par beaucou]) d'autres caracùres tirés de leur oiga- nisaliou intérieure et extérieure. La famille des Aseltotes eu est bien séparée par la composition du dernier segment abdominal qui n'a point d'ap- pendices natatoires latéraux ; eiifiu les Cyrao- ihoadés u'on! qu'une naj^eoiie de cli.ique coté de l'extrémité postérieure du corps. Outre les carac- tères généiaux des Spîiéiomides que nous avons présentés plus haut, nous allons en présenter de plus déladiés, afin de ne plus pailcr pour chacun des genres que renferme cette famille, que de ceux juopres .\ les distinguer euir'eux. LesSpLéromides ont (jujtre antennes insérées et rapprochées par paires sur le Iront , composées chacune d'un pé- dtmcule et d'une lige sétacée, muliiarliculée ; les deux supéiieures plus courtes; leur pédoncule composé de trois articles, celui des inférieures de quatre. Les pieds-niâclioircs sont en forme de palpes sétacés , rapprochés à leur base, diver- gens , ensuite cdiés au côté interne, et de cinq arli.les distincts. Le corps est ovaie, convexe eu dessus , vcûtéen dessous et se contractant en boule en lepliaut et rapprochant , en dessous , ses deux ex- trémités; il est composé d'une tête et de neuf seg- mcns tous transversaux , à l'exception au plus du dernier; les sept antérieurs composent le tronc et puitent chacun une paire de pattes : ces pattes sont terminées par un petit onglet sous lequel est ordinairement une petite dent ; il n'y a que le genre Anthure, dont les pieds antérieurs soient terminés par une main nionodactyle. lie preiiiier segment est fortement échancré pour recevoir la Icle ; le huitième segment est marqué de chaque cô.é de deux lignes enfoncées , incisions ébauchées S P II 459 tranrverses e( paralièles, pins ou moins alongées, et que Léach considère comme les traces de seg- mens ; d'où il suit qu'il considère l'abdomen des Sphéromcs comme composé de cinq segmens , dont les quatre premiers sont soudés ensemble et le dernier très-grand ; ce dernier segment est fixé aux autres par deux espèces de ginglyœes ; il est grand , tronqué obliquement de chaque côté et a la forme d'uu triangle arrondi , convexe en des- sus , très-voûté en dessous el renfermant daos sa cavité des branchies molles. Le dessous des deux derniers anneaux est recouvert par deux rangées longitudinales d'écaillés imbriquées , formées d'un pédicule ou dVin support attaché transversale- r^ent, et d'une lame ovale ou triangulaire, très- ciliée sur les bords ; de chaque côté et à la basa du dernier segment , se voit un appendice en forme de nageoire, composé de trois articles; le radical petit , tuberculifornie } le second dilaté au côté interne en manière de lame ou de feuillet , ovale ou elli|)tique ; le troisième le plus souvent aussi en forme de feuillet et composant avec le précédent une sorte de nageoire. Ces Crustacés habitent les bords de la mer ; quelques genres aiment mieux les endroi's pro- fonds : ils vivent en général sous les pierres , les rochers ou sous les tas de plantes marines. Quand ils sont dans l'eau , ils nagent avec beaucoup de vitesse et sont alors tournés le ventre en haut. Latreille divise ainsi cette famille. I. Corps vermiforme. Les quatre antennes à peine de la longueur de la tète , coniques , de quatre articles. Pieds antérieurs terminés par une main monodactyle. Feuillets du bout de l'abdomen formant par leur disposition (deux supérieurs, deux latéraux et le ciquième inférieur) et leur rapprochement, une sorte de capsule. ANTHURE , Anihura. Léach. Oniscus. Mon- TAGU. Anthure crêle , Anihura gracilis. Léach , Edimb. Eneycl. toni. 7. p. 404. Id. Trans. Soc. Lin. totn. I I. pag. ?>6b- — Cniscus gracilis. MoN- TAGu, Trans. Sec. Lin. tom. 9. tab. 5. /îg. 6. Le Gamniarus hciemcliti:s ^YiyiAîii , Phosph. ma- ris, pag. 9. tab. z. //g. 1 1 et 12, se rapponeroit peut-élre a ce genre , mais sa queue est terminée pardeux petits filets sétacés de cpiatre ou cinq ar- ticles, ce qui l'en éloigne. Léach pense que l'O/iis- ciis cylindriciis de Montagu appartient à ce genre. II. C M-ps ovale ou obloug(seBiettant en boule); tige des ('uatie anleunes de plusieurs articles; les intérieures au moins notablement plus longues que la tête. Point de dilatation en forme de main mo- nodaclyle aux pieds. Chaque appendice latéral de l'extréinilé postérieure du corps formé de deux feuillets portés sur un article commun , et compo- sant avec le seirment intermédiaire, une nageoire / 1 en éventail. Mmm a 46o S P H 1. Sutui'es ou lignes itnprimées da premier segment post - abdotuiiial , n'atteignant pas les bords ; ces bords entiers. Premier ariicle des an- tennes supérieures en palette presque triangu- laire. Les genres Zuzare , Speékome. Voyez ces mots. 2. Sutures du premier segment post-abdominal atteignant ses bords et les coupant. Premier ar- ticle des antennes supérieures en palette alongée , soit plus ou moins carrée , soit linéaire. CAMPECOPEE, Campecnpea. LÉach. Oiiiscus. MoNT.'VGtr. Sphœrorna. Lat. Lam?Risso. Appendices postérieurs du ventre ayant leur petite lame exiéneure seule saillante, alongée ei courbée. Corps ou thorax ayant l'avant-dernier article plus grand que le dernier. CampécopÉe velue , C. hirsuta. Léach , Dict. des se. nat. toin. 12. pag. 34 '■ — Desm. Vict. des se, nat. et Cons. gén. sur la cl. des Crust. , etc. pag. 2g5. pi. ^J.fig. 1. — Oniscus hirsutus. Mon- TAGu, Trans. Soc. Lin. tom. 7. pi. 6. fig. 8. Lon- gue d'une ligne et demie ; couleur brune ; dernier anneau de 1 abdomen marqué de quelques points d'un bleu pâle. Il se trouve sur la côte méridionale du Devonshire en Angleterre. M. Latreille pense que le Spheroma spinosa de Risso est la même espèce , quoiqu'il ait cinq lignes de long. Le Cam- pécopée de Cranch forme une autre espèce qui est plus petite que la précédente , peu velue , eP ayant le sixième anneau du thorax dépourvu d'é- pines et simple. Il se trouve à Falmouth en An- gleterre. CILICEE, Cilicœa. Léach. Appendices postérieurs du ventre aj'ant, comme ceux des Campécopées et des Nésées , leur petite lame extérieure seule saillante ; corps ou thorax ayant les deux derniers segmens d'égale longueur. AJidomen ayant le premier et le deuxième arti- cles très-courts, soudés au troisième qui est grand j le dernier écbancré à son extrémité , avec une petite saillie daas son échancrure. Appendices ventraux postérieurs droits et assez longs. CiticÉE de Latreille, C. Latreillii. Léach , Dict. des se. nat. tom. 12. pag. 343. — Desm. ibid. et Cons. gén. sur les Crust. , etc. pag. 2.^6. pi. 48. jfig. ô. Longue de quatre lignes environ. Dernier article de l'abdomen ayant deux élévations en iosse ; la première (ihez le mâle) prolongée et pointue j petite lame caudale extérieure, ayant son extrémité échanrrée postérieurement. Léach ne connoît pas la localité qu'habite cette espèce. NESEE, Ncesea. Léach. Oniscus.ABAUs. Sphœ- rorna. Lat. Lamk. Ce genre ne diffère des Campécopées qu'en ce S P H que les appendices ventraux postérieurs sont droits et passablement longs , au lieu d'être courbés. NÉsÉE BiDENTÉE , iV. hjdentata. LÉach , Dict. des se. nat. tom. 12. pag. 343. — Desm. ibid. et Cons. gén. sur les Crust. pag. 295. ;;/. i,"] . fig. 2. — Oniscus bidentatus. Adams. Trans. Soc. Lin. tom. 8. tab. 2. fig. 3. Longue de six lignes. Corps lisse; sixième anneau du thorax rugueux, ter- miné postérieurement par deux piquans ; abdo- men rugueux , sou dernier anneau a^'ant deux tubercules vers son milieu. Couleur cendrée , lé- gèreruent striée de bleu ou de rouge. Celte espèce se trouve sous les pierres et les planies marines , dans la partie occideulale des rôles de France. DYNAME\E, Dynamene. Léach. Oniscus. MoNTAGu. Sphœroina. Lat. Lamk. Appendices postérieurs du vcnire ayant leurs deux lames extérieure et intérieure saillantes , comprimées, d'égale grosseur et foliacées; ab- domen ayant le dernier article marqué d'une simple feule à son extrémité; sixième segment du corps prolongé en arrière. On rencontre ces petits Crustacés près des ro- chers des côies ; ils les préfèrent à cause des petites cavilés remplies de sahle qu'ils présentant et où ces animaux peuvent se loger. Ils fréquentent aussi les plantes marines et les petites (laques d'eau qui restent dans les rochers lorsque la mer est basse. Ils nagent avec beaucoup de vitesse et d'élégance en se lournaut sur le dos comme les Sphéronies , et exécu'ent des évolutions rapides et variées. Léach les divise en deux petites sections ainsi qu'il suit : 1. Sixième article du corps prolongé en ar- rière ; petite lame extérieure des appendices pos- térieurs du ventre plus longue que l'intérieure. DvNAMÈNE DE MoNTAGU , D.Montagui. LÉACH, Dict. des- se. natur. tom. 12. pag. 344- (-orps sublinéaire ; le sixième article du thorax avec un prolongement, aplati en dessus; deux tubercules au dernier article de l'abdomen : la fente presque d'égale largeur. Celte espèce se trouve .sur la côle occidentale du Devonshire en Angleterre. 2. Tous les anneaux du corps simples ; petite lame extérieure des appendices postérieurs du ventre plus courte que l'intérieure. DyNAïaÈNE ROUGE, D. rubra. Léach , Dict. des se. nat. tom. la. pag. 344- — Oniscus ruber. Mon- tagu ( manusc. ). Corps sublinéaire ; fente du der- nier article presqu'égale en largeur dans toute son étendue. Couleur rouge. De la côle occidentale de l'Angleterre ; très-commune. Léach décrit une autre espèce de ce genre, qui est verte et qui se trouve dans les mêmes lieux que les précédentes. Le Sphœrorna Lesueurii de Risso appartient aussi à ce genre. s P H CYMODOCÉE, Cyniodocea. Léac». Cymodice. ,JbiJ. Oniicus. MoNTACu. Spharmnia. Lai". Appendices poslérieurs du venlie :iy;iat leurs deux lames extc'iieiiie et iiilt'rieuie saillantes. Corps ne pouvant pas se rouler eu boule; abdo- men ou >.|ui.ue ayant le demitr article c'cliaucré à son extrémilô , avei.: une pelile lame dans l'éclian- crure, non l'oliaccc , mais garnie de lougs poils de chaque côté. Ctmodocée de Lamarck , Cyinodncea La- miinkii. I.éach , Dict. des se. nul. loin. la. pag. 343.— Desm. //);(/. et Cous, gén., eic-. pi. 48. fig. 4- liOnguede cinq lignes. Abdomen lisse, ayant ses troisième et qualrième sej^mens munis cliacun de deux épines sur le dos ; le dernier ayant son j)rc- longement terminal étroit et sa poiule entière. Cette espèce habite les mers de Sicile. (E. G.) SPHÉROTE, 5/jA£pto^w. Genre de Coldopières Hél(?roiutres, famille des Sléudlylros, tribu des Htlopiens , établi par M. Kirby dans ses Tenebiio- nidve. ( Transart. Lirin. Centiir. oj Ins. vol. 12. pag. "tyyS. ) Il lui assij^ne ces caractères : labre transversal »arrom!i à son extrémité, cilié. Lèvre petite , S'ui extrémité tronquée Mandibules à peine dentées. Màchoiies ouvertes à leur hase. Falpes maxillaires grossissant vers l'exlrémilé, leur dernier article très-grand, sécurilorme; le même article dans les labiaux un peu plus grand que les autres , presqu'en cloche. Menton Irooiqué à l'extrémité, arrondi à sa base , très-convexe dans son milieu. Antennes allant en grossissant vers leur extrémité, composées de onze arlicUs, le dernier assez gros, tronqué obliquement. Corps ovale- globuleux , point recourbé. L'auteur anglais place dans ce genre l'espèce suivante : Spliérote curvipède, A', curvipes- Lon- gueur 5 lig. 7- Corps très-glabre, assez brillant, d'un noir-cuivieux. Elylres presque globuleuses avec des séries de gros points enfoncés; l'inté- rieur de chaque point ayant une petite ligne en- foncée. Celte espèce est du Brésil et représentée pi. 21. fig. i5. de l'ouvrage précité. C'est VHelops fariolosus. Dej. Cutal. (S. F. et A. Serv. ) SPHEX, Sphex. Fab. Cet auteur compose ce genre de quatre espèces dont trois , n"'. ,1. 2 et 4. sont des Ammophiles de MM. Kirby et Latieille. Le Sphex clavus n". 3. nous est inconnu. Voyez Ammophile , article Sihégides. (S. F. et A. Serv.) SPHEX , Sphex. Linn. De Géeh. Sco?ol. Ross. Jdr. Lat. Ichneunion. Geoff. Apis.Xsin^. Proa- pis. Db Géer. Pepsis. Fab. Spinol. Chlorion. Fab. Geare d'insectes de l'ordre dea Hyménoptères, S p H 461 section des Porte- aiguillon, famille des Fouis- seurs, tribu dos Sjjliégides. Deux genres, Chlorion et Sphex forment dans !a seconde division des Sphégides {j'oyezce mot) un groupe dont le caractère est : mâchoires et lè- vre plus courtes ou guère plus longues que la tête , lléchies au plus vers leur extrémité. Presque tous les articles des palpes obcouiques. Seconde et troisième cellules cubitales des ailes supérieures recevant chacune une nervure récurrente. Mais les Chlorions se distinguent particulièrement par leurs anlciiues insérées au-dessous du milieu de la face antérieure de la tête et par le peu de largeur de leur seconde cellule cnhilale. Antennes sé\.nc.('x:3 , insérées vers le milieu de la face auiéiieure de la tête, de douze articles dans les femelles, de treize dans les mâles, le premier plus gros que les autres, ovale-cvh"driqiie , le second petit, presque globuleux , les suivans cy- lindriques, le dernier conique-alongé. — Mandi- dihules dentées au côté iulerne. — Mâchoires et Lèifre guère iilus longues que la tête , (léchies seu- lement vers leur extrémité. — PaZ/^ej- filiformes , les maxillaires guère plus longs que les labiaux, de six articles presque tous alongés et obconiques : palpes labiaux de quatre articles , les deux pre- miers beaucoup plus longs que les suivans , obco- niques ; les deux derniers presqu'ovales. — Tête transversale, de la largeur du corselet; chaperon bombé. — Yeux grands , ovales. — Trois ocelles placés en triangle sur le devant du vertex. — Corp» asez long, pubescent. — Corselet long; prothorax court, petit, aminci en devant eu un cou un peu déprimé, conique; mésothorax moins long que le métathorax ; celui-ci long, convexe, comme tronqué postérieurement. — Ecusson peu relevé. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale arrondie au bout , ovale- alongée, et quatre cellules cubitales . la première aussi grande que les deux suivantes réunies, la seconde assez large , presque carrée, recevant la première nervure récurrente près de la nervure d'intersection qui la sépare de la troisième cubi- tale ; celle-ci rétrécie vers la radiale, recevant la seconde nervure récurrente , la quatrième point commencée mais souvent esquissée en partie. — Abdojnen glohnleu-x. ou elliptique, très-distincte- ment pédicule, composé de cinq segmens olilre l'anus dans les femelles, en ayant un de plus dans les mâles, la moitié du premier segment formant le pédicule. — Pattes grandes, fortes; jambes et tarses garnis d'un grand nombre d'épines et de cils roides : tarses antérieurs des femelles bipec- tinés de cils roides , propres à fouir , leurs articles élargis vers l'extrémité et triangulaires; jambes antérieures terminées par deux épines , l'interne garnie d'une membrane étroite qui s'élargit dan» son milieu, lequel est soutenu par une petite dent ; l'extrémité de cette épine interne est bifurquée ; celte bifurcation garnie de cils roides j jambes in- 462 s P H termédiaires ayant deux épines (erminales assez comtes, simples, aiguës : jambes postérieures en ayant deux , l'inlerue plus Curte , large à sa hase el garnie dans cette partie de cils denses j tarses longs, leur premier article plus grand tjue les au- tres , le dernier terminé par deux crochels aigus , pluridenSvs à leur base, uiuuis d'une assez lorle pelotte dans leur entre-deux. Les Grecs donnoient le nom de Sphex à des Guêpes de forme grêle , ce qu'indique dans leur langue la racine de laquelle ce nom est tiré. Les moeurs de ces Hyménoptères sont les mêmes que celles des Ammophiles {^voyez ce mot à l'article SphÉgides), nous ne connoissons pas les proies particulières dont les femelles approvisionnent leurs nids. Ces insectes auueut les climats chauds et l'on ne les trouve en France que dans les parties les plus méridionales. Leur taille est assez grande, l'abricius a placé la plus grande partie des espèces qu'il a connues parmi ses Pepsis à abdomen pédi- lulé. Ses Sphex proprement dits sont les Ammo- piiilesde MM. Kirby et Latreille. 1. Sphex languedocien , S. occitanica. Sphex nigra ; capite thnracequé nigro uillosis; abdoniinis segnienti primi parte posticâ secundi- que parle anticâ subtùs et lateribusformgineis : alis apice latoSuscis. Longueur lO à 12 Hg. Noir. Front argenté. Tète et corselet très-garnis de poils noirs. Dessous ei côtés de la partie élargie du premier segment de l'abdomen , de couleur ferrugineuse ainsi (jue le dessous et les côtés de la partie antérieure du second. Ailes presque transparentes, leur extré- mité et une partie de leur liuiije intérieur ayant une lar^e bordure d'un brun-noiràtre. Mâle. Il a été pris aux environs de Montpellier par M. Amédée d .• Saïut-Fargeau, oHlcier de la Garde. 2. Sphex rayé , S. albisecta. Sphex atra; abdominis basi jferrugineâ , pe- tinlo apiceque nigns , segnientis omnibus niargme postico pallidis. Longueur 8 à g. lig. Noir. Front argenté. Tète , corselet et pattes très-garnis de puiis d'un cendré-roussàtre. Abdomen ayant sou piidicule , ses deux derniers segmens et l'anus noirs ; la par- tie élarj^^ie du premier segment, le second et le troisième feriugiueux ; le iiord postérieur de tous , de couleur pâle. Feuxlle. Dans le mâle le troisième segment de l'abdomen est noir. Du Piémont. Il nous a été envoyé par M. Boneiii sous le nom spécifique que nous lui conservons. hzs. espèces suivantes sont aussi de ce genre : 1°. Sphex rutipenne, Sphex rufipennis. — Pepsis rufipeimis a.". 12. Fab. S)St. Piez. 2". Souex de Pensylvanie , Sphex Pensylvanica. — Pepsis S i^ H Pensyli>anie^ Réau- Mou, Méni. iris. tnm. i. 7e. Méin. ) Le bruit qu'il fait eiilendieest un son tremblé qui tient du siffle- ment; Réaumur l'attribue au frottement de la langue contre les palpes; dans ces derniers temps, M. Lorey donne pour cause à ce cri , l'air qui s'échappe par une trachée placée de chaque côté de l'abdomen et qui dans l'étal dft repos se trouve fermée par un faisceau de poils très-fins, réunis, par un ligament qui prend naissance sur les parois latérales et internes de la partie supérieme de l'abdomen. Ce dernier auteur dit dans une note, pag. 190. du poëme de M. Leroux, inii- lulé : Art entomolugiqite , qu'il a coupé non-seu- lement les palpes et la langue, mais même la tè'.e entière du Sphinx Atropos, et que le cri s'est ré- pété après cette amputation tout comme aupara- vant. Nous rapportons ici ces deux opinions afin de mettre les entomologistes à même de faire de nouvelles expéiiences , sans nous prononcer eu faveur de l'une ou de l'autre. Une accusalim pèse aussi sur cette espèce; François Hiiber dans ses Noufell, observ. sur les Abeilles publiées en 1814, tom, 2, pag. 291, prétend que ce Sphinx pénètre en automne dans les ruches, occasion nu la dispersion des abeilles et j)ille le miel. Nous pensons tjue l'autorité de M. Hiiber est de quel- que poids en ce qui concerne l'économie des Mouches à miel , mais nous croyons que ce fa;t avancé par lui mérite d'être observé de nouveau- parlés propriétaires de ruclies d'alieilles. Il paroit vraiment difficile de croire que les abeilles cèdent si facilement à l'attaque d'un ennemi sans armes , tandis qu'elles repoussent des assaillans bien plus redoutables et jusqu'à Ihommc même. Ce genre est très-nombreux en espèces et ré- pandu sur toute la terre, mais les cHoiats chauds en contiennent un bien plus grand nombre que les autres. i''^. Division. Chenilles n'ayant pas leur partie antéiieure très-amincie, iviur corps portant tou- jours des raies obliques en longitudinales. — Ex- trémité des ailes supérieures presqu'arroudie. !'■*. Subdivision. Abdomen sans brosse à son extrémité. — Bord postérieur des ailes convexe et entier. Les uns ont leur chrysalide munie d'un appendice qni sert d'étui à la langue; cette langue tort lon- gue. La chenille est toujours pourvue d'ua C(;riie couique-mince et droite. {]e soût les espaces sui- vantes : 1». Sphinx du Jatropha, S. Jairophcp n". 23. Tab. Entom. Syst. 2°. Sphinx de la Caroline, S'. Cart)lina a'^. ^5. Fad. id. — Smith Abbot, ir'/iic'. de Géorg. pi. 53 3". Sphinx rustique, S. rastica u°. 3b. Fab. id. — S.uiTn-AnBf>T, id. pt. 36. 4". Sphinx du Pin , 5. Pinastri u". 33. Fab. id. — Eiicj cl. s p. II Eiicycl. pi. 64- fig"- } — 5. D'Eiii-opo. S". Spbinx Hyléas, S. Hylœus n". 53. — Encycl.pl. Œ.fig. y. 6". Sj)hinx du Liseron , S. Cont'oli'ui'i n". 154- Fad. id. — Encycl. pi. 65. /ig. i — a. D'Eiifope. Uue*vari(5l(5 ou une espèce ti'ès-vtiisine est lepié- senl(?e dans les Lepid. dj Gûorg. Smith-Aiibot, pi. Tri. 7°^phin\. du TriiCDe, iS". Ligustri n°. 55. Faii. id. — EnccUpl. 65. jfig. 4 — 6. D'Europe. Si".. Spliinx du Pap.nyer.i". C\. 3". Sphinx Médée, S. Me- dea n'. 23. Fab. id. 4°. Siihiux Nessus , S. Nessus n". 2. Fab. id. 5". Sphinx lugubre, S. lugubns n". 5. Fab. id. - — S^iith-Abûot , id. pi. 3o. 6". S|)hinx louche, 5'. lusca 62. Fab. id. j6°. Sphinx Néchus, S. Nechus n". 63. Fab. id. — Encycl. pi. ^J.fig. I. 17°. Sphinx de la Vigne s,i\x\rsi^e,S.Labruscœ n°.66. Fab. id. l&°. Sphinx paré , S. tersa a°. 69. Fab. id. 19". Sphinx dts pampres , S. pampinatrix. Smith-Abbot, Lépid. de Géorg. pi. 28. Nous y joindrons les espèces suivantes, mais avec quelqu'incertllode. 1°. Sphinx agile, S. stri- gilis n°- ab. Fab. Entom. Syst. 2". Sphinx à cein- ture , S. cingulata n". 56. Fab. id. 3°. Sphinx Clo- tho , S. Clotho Q°. 60. Fab. id. 4". Sphinx Batus , S. Baius n°. 64. Fab. id. 5°. Sphinx Centaure, S. Centaiirus. — Sphin.v Chiron. Drurt , Ins. toin. i ." pi. oJb.fig. 3. 6°. Sphinx de Drnry, S. Drurcei. — Sphinjc Clotho. DRut^r, id.tom. 2. pi. zS.Jig. 1 . y". Si^hiux Lycaon , S. Lycaon. — S. Licaon. Cb.au. S P H pi. 'iro.fg. A. 8°. Sphinx Drancus , .S". Drancus. iJ. pL iOi./ig. F. 90. Sphinx Chiron, S. Chiron. id. pi. yoj.fig. E. 100. Sphinx Caïus, S. Cajus. id. pi. 146. fig. F. 110. Sphinx Panope,.?. Panopus. ■id. pi. -2.2.4. Jlg. A. B. 120. Sphinx Achémémde, S. Achcmenidcs. ià. pi. 220. /ig. C. *3°. Sphinx Acas , S. Acas. id. pi. -2.26. ' fig.- k. 14". Sphinx Cécrops,5'.j:'ccrc/'.?. n\.Jig.\î,. 1 5°. Sphinx jEsou, S. Aùson. — S, Eson: iiLJig. C. 16". Sphinx Aclée, S. Acteus. id. pi. 24^^. fig. A. 17". Sphinx Hippo- iboiis, S. Hippothous. id. pi. 285. fig. D. 18°. Sphinx Eaque, >?. Eactis. ià. fig. E. 190. Sphinx N('oplnlèn)e, S. Neoptolemus. id. pi. 5"oi. fig- F. 20". Sphinx Pandion , S. Pandion. id. pi. 321. Jig. A. 21°. Sphinx de Cramer, S. Crameri. — S. Goi-dius. id. pi. TiÇi-J.fig. A. 22". Sphinx Lycasie, S._ Lycaslus. —S. Licastus. id. pi. 7)d,i. fig. A. B. a.'i". Sphinx Amadls , S. Amadis. id. pi. 394. fiig. C. 24". Sphinx Brtunus, S. Brennus. id. pi. 5o8. fi'g. B. Nota. Ces vingt-quatre espèces sont douteuses comme apparlenanl a celle division ; elles ont be- soin aussi d'un nouvel examen avant d'être admi- ses comme espèces distinctes des précédentes. En ouire il est probable que les Sphinx (Xsiris et Crrv- sus. Dalm. Analec^ Entoni. pag. 48. doivent .«e placer ici. (S. F. "et A. Serv.) SPHINX-BÉLIERS. Nom donné par Geoflroy à la troisième famille de ses Sphinx. Elle répond au genre Zygcne. T^oyez ce mol. es. F. et A. Serv.) SPHINX-BOURDONS. Geoffroy appelle ainsi la première famille de son genre Sphinx. 11 y place les Lépidoptères dont on a formé depuis lej genres Sménnthe et Sésie'. Voyez ces mois. (S. F. et A. Sërv.) SPHINX -ÉPERVIERS. Seconde fami-Ile du genre Sphinx dans Geoll'roy. Elle contient les vé- ritables Sphinx. Voyez ce mol. (S. F. et A. Serv.) SPHODRE, Sphodrus. Nom donné par M. Bo- nelli (^Obs. entom. Méni. de l'Ac/id. de Turin') à un genre de Coléoptères de la tribu des Carabi- ques. D'après e«t auteur ses caractères sont : lan- gue troniifée. Palpes ayant leur dernier article cylindrique, mais aminci à sa base et plus court que le précédent dans les labiaux. Mandibules aloDgées ; troisième article des antennes alongé , de la longueur des deux premiers pris ensemble. Corselet presque cordifmme , ayant de chaque côté une stiio à sa base; les angles de cette base , droits, (Ailes quelquefois courtes.) M. le comte Dejean rapporte à ce genre dans son catalogue : 1". Carabus planus n". 47* Fab. s P o Syst. Eleut. z". Carubus teiricolu n". Go. Oi.iv. JS/t- tom. et plusieurs ai^cs espèce': moius connues. (S. I''. et A. Serv. ) SPONDYLE, Sf-ondylis. Fab. Ouv. I,at. At- telahus. Linîj. Cerj/ii/)j:v. UeGéeu. Genre ci'insecles de l'oi-di-e des Cok'oplères, section des FenUmèros , famille des Lou{;lcoiiics, Iriliu des Piionieiis. Loiscjue nous avons it'di^i^ i'aiilcle Pbioniens , M. LalieiUe n'adme'Uuit dans cette tril)u que les };enres Sfioudyle et l'iione ; depuis, dans ses Fam. luit. il cite deux mniveaux };enies si'us les noms du Thytsie el \.{' Aimcole i le pri^mier se compose d'espèces qui nous éloient alors incon- nues ; le second répond absolument à notre pre- mière division du «renre Pripoe {voyez ce mot). *Ilus grand que les au- tres; le second peiit, le troisième un peu plus long que le^suivans , le dernlir^vale , irès-aplat'. — Labre très-petit, à peine apparent, coriace, un peu velu antérieurement. — Maiidilndes cor- nées , fortes , avancées , arquées , poinluos à l'ex- Irémiié, écliancrées àla base de leur côté inlerne, ayant dans cette partie deux petites dents obtuses et une autre vers le milieu. — Mâchoires compo- sées de deux lobes en lanières , l'externe assez co- riace, un peu plus grand que l'autre, conique, aigu à l'extrémité; l'intérieur court, membra- neux, presque cylindrique. — Pa/pes 2Lya.nl leur denilir article presqu'obconique ; les maxillaires un peu plus loags que les autres, de quatre arti- cles, le premier très-petil , cylindrique, les trois autres en cône renversé ; le second et le troisième égaux, le terminal un peu plus grand : palpes la- biaux de trois articles , eu oôue renversé, allant eu augmentant de longueur du premier au dernier. — Lettre deini-crustacée , cordiforme , concave eu dessus , velue , carénée dans sa longueur pos- térieurement ; cette carène finissant en une tient au milieu de son bord supérieur ; menton ciustacé, transversal, linéaire; son bord supérieur arrondi vers les côtés, sa partie moyenne échancrée à l'endroit de l'insertion de la lèvre. — leîe comte, presque carrée , un peu plus étroite que le corselet dans lequel sa partie postérieure est reçue. — i'eu.t étroits, alongés , peu saillans, écbancrés , antérieurement. — Corselet presqu'orbiculaire , tronqué antérieurement et à sa partie postérieure, arrondi sur les côtés , convexe, point reboidé- S Q TJ 4G7 Ecusson en (riangle curviligne. — Elytres dim-s, prestpie linéaires, arrondies postérieurement , cou- vrant (les ailes el l'abdomen. — Poitrine grande. Abdomen court. — Pattes courtes , les inter- médiaires irès-rapprochées des antérieures , les postérieures fort éloignées des autres; cuisses as- sez grosses , ovales , comprimées ; jambes presque coniques, dentelées extérieurement, munies à leur extrémité de deux éplucs courtes ; fiiTses courts , leurs deux premiers articles presqu'égaux , triangulaiies, le troisième bilobé , le dernier le plus long de tous , conique , muni de deux cro- chets. 11 paroît que la larve dos Spondyles vit dans l'intérieur des vieux ariues , car 011 trouve l'jn- secle parlait dans les forêts , particulièrement dans celles de Pins. A ce genre appartient le Spondyle buprestoide , Spond. buprestoides. Fab. Sjst. Eleiit. tom. 2. pag- tTj^- n'-. \. — EncycLpl. 368. fiiT. I. De France, d'Allemagne, etc. I\L le comte Dejean iadiqae une autre espèce dans son cal»- logue sous le nom d'E/o!?gatus ; elle est d'Alle- magne. ( S. F. et A. Serv. ) SQUILLE, Squilla. Genre de Crustacés de l'ordre des Sto/napodes. Celui que Fabricius désigne ainsi, forme main- tenant , dats notre méthode , une famille particu- lière de l'ordre des Stomapodes , celle des Uni- peltés , et dont nous exposerons les caractères en traitant ce dernier article. Notre genre Squille se trouve ainsi beaucoup plus restreint que celui de ce célèbre entomologiste. La famille des Uuipeltés se partage er. deux sections. I . Segmens du thorax , le premier au plus ex- cepté, découverts en dessus. Bouclier ou test crus- tacé ou conace y ses côtés point repliés en dessous et n'enveloppant point ceux de la partie du corps qu'il recouvre. Une petite plaque, en forme d'éciis- son ., obtuse gu simplement acuminée sur l'article antérieur, portant les antennes mitoyennes et les yeu.v. Cet article et les cotés extérieurs au moins de la nageoire postérieure toujours découverts. Cette section se compose de trois genres , Squille , Gonodactyle et Corontde. Genre Squille, Squilla. Appendice latéral des six pieds postérieurs li- néaire ou tiii'irme. Doigt des serres (les seconds pieds-mâclioires ou leurs analogues) très-com- primé , en forme de faulx ( le plus souvent denté) ; une rainure très-étroite, dentelée sur l'un de ses bords , épineuse sur l'autre , s'étendant dans toute la loni'ueiir du côté interne de l'article précé- dent. « Les Grecs , avons-nous dit à l'article Sqdille de la seconde édition du nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle , distlnguoient trois sortes de ]N D n 2 463 S Q U Squilles : les Cyphas ou Squilles bossues, les Crangons ou Crangines, e\. les C arides ou petites Squilles. Les premières appailiennenl au genre Pé/iée ; les secondes sont nos Squilles proprement dites, et les dernières font partie des Palémuns , des Crangons et de quelques autres sons-genres de cotre sous-famille des SiiHcoqaps : on les désigne vulgairement sous le nom de Squilles. Les Crus- tacés auxquels Fabricius applique celle dénomi- nation, sont appelés sur nos côtes de la Méditer- ranée , Mantes de mer, Prégodious. » Dans la méthode de Liiinscus , ces Crustacés font partie de son genre Cancer, division dos Macroures. Gronovius ( Gazophyl. ) les place dans celui iS! Astacus ou ^Ecrei'isse, et son genre Squilla est le même que relui d'Aselle d'Olivier. Sous la même dénominal ion générique de Squi lie, de Géer comprend ces derniers Crustacés, divers Ampbipodes , et les Squilles proprement dites de Fabricius. Il a négligé un caractère très-impor- tant, que le naturaliste précité a le premier em- ployé , tiré des yeux ( pédicules ou sessiies). « Les Squilles ( arlic'e Squille, nouveau Dict. d'iiist. nat. 2". édit. toni. 52. pag. gj. ) ont le corps recouvert d'un test a^sez, mince , élroit , presque demi-cylindrique , et divisa en douze segmens. Le premier beaucoup plus long que les autres, recouvert d'une tablette (le* test ou le bouclier) presque carrée , plus étroite en devant , ou en forme de triangle aluugé et tronqué , forme la tête ou la portion antérieure du tronc. Avec le milieu de son extréuiité antérieure est articulée uue petite pièce en forme de triangle renversé, servant de support aux yeux , aux anienues inter- médiaires , et offrant en dessus une petite plaque triangulaire , obtuse , qui semble être un prolon- gement de la tête , mais dont elle est distinguée par une suture. Les yeux sont situés transversale- ment à l'extrémité d'un pédicule court , mobile, et formant avec lui un corps qui présente l'as- pect d'un marteau. Les antennes mitoyennes sont insérées immédiatement au-deSsous d'eux ; leur longueur égale ou surpasse même celle de la tête ; elles sont composées d'un grand pédoncule , divisé en trois articles cylindriques , et de trois filets sétarés , mulliarliculés et insérés a. l'extré- mité du pédoncule. Les antennes latérales , plus courtes que les précédentes, sont implantées de chaque côté dans une échancrure de l'extrémité antérieure de la têle , tout près des aniennes mi- toyennes et dans une même ligne horizoniale. Leur premier article ou le radical est fort grand et occupe l'échancrure ; il forme le support de l'antenne proprement dite et d'un appendice ex- térieur qui l'accompigne ; cet a])pendice se com- pose d'un grand feuillet elliptique , cilié ou velu sur ses bords, et d'un article assez grand, angu- leux , lui servant de base , sur lequel il se meut , et inséré à l'extrémité du support commun. L'an- leane naît de l'exti-émité iuterue de ce support ; S Q U elle est formée d'un pédoncule cylindrique , de trois articles, et d'un filet tefciinal, un peu plus long, sétacé et divisé en un grand nomljre de pe- tites articulations. Vue en dessous, la partie su- périeure de la tête présente la iigure d'une P3^ra- raide , tronquée au sommet , et fortement compri- mée, de chaque côté, dans sa longueur. Immé- diatement au-dessous d'elle sont situés et Ircs- rapprochés les organes de la manducatioa et les dix premières pattes. La bouche est composée d'un labre, de deux mandibules, d'une languette de deux pièces et de deux paires de mâchoires. Le labre forme le milieu de la hase antérieure de la pyramide ; il est cintré, entier,, et fixé par une < pièce plus membraneuse que le reste. Les man- dibules sont grandes , presque triangulaires, com- primées et de consistance écailleuse ou d'émail à leur extrémité, qui s'avance, en se bifurquant, sous le labre ; la branche supérieure forme avec l'autre ou le prolongement terminal de la maiVdi- bule , un angle très-ouvert, et se dirige, en s'é- levant , de chaque côté du labre. Son bord interne a deux rangées de dénis; celui de l'autre n'en ollre qu'une; les deux branches vont en pointe. La portion de la mandibule qui est en deyà est très-épaisse et occupe les côtés intérieurs de la pyramide. Sa face extérieure est lisse'et plane; n son extrémité supérieure, près du, point oiî con»- mence la dépression de la mandibule, est inséré uii palpe assez lo»g, filiforme, velu ,. L'anus est placé sous le dernier segment et près du milieu de sa base. Le dessus du ccfips , ou du moins les deux derniers anneaux , offre des arêtes longitudinales , et dont les extrémités forment au- (i) Sept en tout. k-0 s Q U tanl d'épines ou de dénis. Aussi est-il ndcessuire de ne saisir ces Crustacés , lorsqu'ils sont vivuus , qu'avec beaucoup de précautions. » D'après les observations aoatomirjnes de M. Cu- vier, l'intérieur des Squilles, qu'il dislitij^ue aus^i sous la déuominalionde Brancliiopodss , iirésenle un petit estomac silué suus le test , armé de dents • très-peliies et peu nombreuse s , suivi d'iiu intestin f;rêie et droit , qui règne danS toute lu longueur du post-abdomen ou de la qutue, et aciJOiii|);igiié, à droite el à gauche, d'un certain no.-nbrc de lo- bes glauduleu-t qui paioissent it'iiu' lieu du foie. Le cœur a la forme d'un gros vaisseau alongé et iibreux , s'éiendunf tout le long du dos, du post- abdomen, et jetant, des deux côtés, des bran- dies, qui se rendent aux braucbies et à d'aulres parlies. M. Risso nous apprend que ces Crustacés se tiennent ordinairement dans des profondeurs de trente à cinquante mètres, et qu'ils clioi'isseat les endroits sablonneux ou fangeux, où ils trouvenl une noiS'rilure plus abondante et plus assurée. L accouplement a lieft au printemps. Les ftineJles se cachent sous les rochers , lorsqu'elles veuleni se débarrasser de leurs œuls. Au lémoignaue de ce naturalisie, ils soni disposas stjos les a|)pendirf's de l'abdomen , comme ceux des Langoustes. Mais sans vouloir le démentir à ce sujet , je remarquerai que quoique j'aie vu un très-grand nomlre de Squilles , je n'ai jamais trouvé sur aucun d'eux des œufs. Les appendices ont ici d'ailleurs une autre destination que ceux des Langous.tes. La chair des Squilles, ajoute le même auteur, est fort bonne et sert journellement de nourriture. Elles paroissent êlio fort crainlives el fuient au fond de l'eau , lorsqu'on les poursuit. Dans les environs de ViUefrauche , on les prend avec un filet , nommé rustro en langue du pavs. Ces Crustacés sont ré- pandus dans toutes les mers des pays chauds. L Point d'épines mobiles au bord postérieur du dernier segment. Une seule ligne étroite au mi- lieu de ce segment. Corps peu bombé , point cylindrique. I. Milieu du bord postérieur du dernier segment tronqué , sans dents ou n'ayant que de très-petites , ciénelures. Pédicule des deu.v nageoires posté- rieures plus long que le premier article de l'ap- pendice extérieur. Dessus du corps, à l'exception au plus des trois derniers segmens, uni , sans arêtes longitudinales. Quatre épines mobiles vers l'origine du bord an- térieur du poing. iVlilieudu dernier segment oflrant un espace en forme de triangle renversé, el tracé par deux lignes enfoncées et convergentes posté- rieurement. Pièce recouvrant le support oculaire et annulaire'. en f )rme de cœur renversé , acu- luiné. SOU I. Sqdille queue-rude, Squilla scabricaudu. Pollice decemdentato j seg.ri^ntis duobus pos- ticis suprà spinosulis. Squilla scabricauda , de Lam. — Tamaru guacul M,\F.cGa. ïiras:l.lib.ù,.pag. i86. — Lat. £«c)<:/. niéihod. Uist. nat. pi. '^^^.Jîg. i. . Un peu plus petite que la suivante. Dix dents aux griîl'es des serres. Dessus des deux derniers se^j^mens du corps et bord postérieur de l'anté- pé.iullième hérissés de peliles épjnes ; le dernier terminé, de chaque côté, par trois dents fortes, séparées par des.écliancrures arrondies; sou bord poiléiieur échancré au milieu , avecTrr.is petites divisions tronquées, de chaque côté; les deux internes plus larges et liiiement crénelées; espace Iriaiiguhiire du milieu déprimé. ou enfoncé, den- telé sur ses bords. Un peu plus petite que la sui- vante. Cayeiine , Brésil. Marcgvave dit qu'on ne la mauge point. 2. Squille tachetée , Squilla maculata. Pollice decemdentato ; corpore suprà penitiis Icefi , fasciis maculuque cœruleo-rtig/is. Squilla tnuculata , Fab. de Lam. — Rumph. Elus. tab. 4- li. — Hebbst, Krabb. tab. ?i7t. /ig. 2. — Lat. Encycl. niéthod. Hisi. nat. pi. 323. Corps long de dix pouces, jaunâtre. Dix dents aux grinbs des serres. Tout le dessus du corps uni. Trois dents de chaque côté du dernier segment , séparées ptir des angles aigus, et dont la der- nière petite ; trois bauJes iransvei'ses sur le bou- clier de la tête , bord postérieur des anneaux >ui- vans ,'des lâches sur la dernière et^ur les uagoires postérieures, d'un noir-bleiiâtre ; espace triangu- laire du milieu de ce segment convexe, sans den- telures. De l'Océan indien , selon la plupart des auteurs, mais américaine par son analogie avec les espèi'es de la même division. Recueillie, tn cU'et , à l'Ile Saint-Vincent par M. Lesuour , et envoyée par lui au Muséum d'histoire nature. le. 3. Sqdille g[ahviascn\e , Squilla glabnuscula. Pollice sejcdentatoj corpore suprà penitiis kvi>i. Squilla gabriuscula , de Lam. Un peu plus petite que la précédente. Corps entièrement uni. Six dei#s aux grimes des serres. Deux petites dents très-aiguës à chaque bord la- téral du dernier segment ; son bord postérieur entier, simplement éohancré au milieu, avec les extrémités latérales arrondies. Océan indieu ':* 2. Extrémité postérieure du dernier segment insensiblement arrondie , avec deux Jbrtes.de nts ou épines au milieu. Pédicule des nageoires pos- s Q U ic'rieurcs aussi long au moins que le premier ar- ticle de leurs appendices extérieurs. A. Poings armés dans toute la longueur de i leur côté antérieur ét'épines ; l^ords latérau.r du bouclier de la iêie ayant postérieurement une en- taille projbnde. *4. Sqdilt.e lapliidienne , Sejuilla raphidea. PoUice octodentato ; corpore suprà lineis pla- rihus elei/atis , plerisque posticè in spinam pro- ductis. , Squillà raphidea , Fab. — Lat. Encjcl. méthod. Ilisl. nat. pi. 5:;4- Corps longtl'cavii'on linit ponces. Pelile pièce reTOuvrani le support oculaire et aniennaire 1er- • miné en ]>oinle assez loriituc. Cinq arêles sur le bduclier de la UMe, dont les deux latérales pro- longé< s anlérlcnrerncnt en une fiointe ai}!;iie sur les sej^inens abdominaux , le dernier excepté , et celles des bords latéraux non comprises ; plusieurs de ces arêtes terminées postérieurement par' une peliie épine ; deux arêles de moins sur les se^- riens tbor'aciqiies découveils; côtés supérieurs du premier écliancrés el unideutés ; le dernier sefçiuent abdominal forlemenf caréné dan.^ le mi- lieu de sa longueur, avec une petite épine près du bout j ses bords relevés , épais , armés de six- épines , dont les quatre postérieures plus fortes, un peu recourbées; partie du rebord compris en- tr'elles slrié lonj^iludinalement et crénelé. Huit dénis aux gtifTes des serres ; côlé antérieur de l'artjcle précédent muni , dans toute sa longueur, de dents f^rêles et* lonj;ées , spinilormes , alterna- tivement plus ji^randes et plus petites ; trois épines mobiles à sa base. Indes orientales , Pondichéry. M. Leschenanlt de Latour. Nota. Arêles dorsales moins prononcées dans de jeunes individus. B. Côté antérjgur des poings simplement épi- neux ( trois épines mobiles ") à sa base y bords latéraux du bouclier de la tète sans entaille re- marquable. Dernier segment ayant dans le milieu^ de sa longueur une forte carène, avec une peliie épine au bout ; bord postérieur terminé par six dents en forme d'épines , soit relevées ou plus épaisses en dessus, soit précédées de petites côtes ou d'un rebord interrompu; les quatre postérieures plus fones. Bord des intervalles compris, dentelé. Pe- tite pièce recouvrant le support des antennes et des yeux arrondie ou obtuse à son extrémité an- térieure. a. Cinq ou trois arêtes longitudinales sur le bouclier de la tête j six sur la plupart des aiitrs segmens ( le dernier excepté) , dont chux le long S Q U 47 « du milieu du dos , bord extérieur du dernier ayant entre les six pointes, en Jorme d'épines, deux dents obtuses y une de chaque côlé , à peu de dis- tance de sa base. Rebord latéral de ce segment divisé par une interruption de deux petites côtes, dont l'anté- rieure ou la premier^ terminée par une dent courte et obtuse , fit dont la seconde' finissant par une épine ; les deux premières des six du coulourde ce sea,nieut , plusieurs des lignes élevées des an- neaux , celles de» derniers surtout , teriuinécs par une petite épine. 5. Sqdili.e Maille , Squilla Manlis. Pollicc sêxdentato ; corpore suprà lineis plari-r mis clei>atis j segmento postico bimaculato. Squilla Mantis, Cancer Mantis,T-,iN!i. — Squilùi Manlis , deGÉer, Mém. insect. tovi. 7, pag. 553. pi. Ti^.Jig. I — 10. — Squilla Mantis , Fab. Riss. DE Lam. , la variété exceptée. On voit , par la synonymie de Linnœus , qu'il y réunit diverses espèces. Celle-ci est longue de six à sept pouces. Elle a des lignes de polnis enfoncés sur le dernier segment ; huit dentelures environ entre les deux épines du milieu de son bord jioslé- rieur, et entre chacune des précédentes et la la- térale la plus voisine ; six dents aux grilTes ; celle (pu termine les angles latéraux et antérieurs du bouclier de la tête très-petite , formée brusque- ment ; les côtés du premier (i)ses;ment tlioracique sont prolongés en une pointe simple; une autre saillie et terminée par une. dent au-dessous , et pectorale ; les côtés des segmens thoraciq"ues sui- vans sont coupés obliquement , entiers. On voit deux laclies rouges ou d'un bleu-violet, rappro- chées ou réunies sur le dernier segment , près du milieu de sa base. Dans les rochers et situés à une grande profon- deur de la Méditerranée (Risso), et même dans les mers du Nord, selon Lii»nseus. Les Anciens employoient ses griffes en -manière de cure-dent. 6. Squille Nèpe , Squilla Nepa. Pollice sexdentaio ; corpore suprà lineis phlri- mis elevatis ; thoracis segnientis pcisticis e.rtùs emarginatis. Herbst, Krabb. tab. Z^.Jig. i. Très-voisine de la précédente et un peu plus petite. Des lignes de points enfoncés sur le der- nier segment ; huit dentelures environ entre les deux épines du milieu de soij bord posti'rieur, et entre chacune des précédentes el la labiale la plus voisine; six dents aux grifies; angles latéraux et antérieurs du bouclier de la tète prolongés gra- (i) Celui ^ui se moocr: le premier à découvcrc. 472 s Q U duelletnËDt eu une dent tei-minale assez lûn2;iie j côtés du premier segment ihoracique termiués en un pioloiigetnenl divisé horizoutalemeiit en deux deîits, dout l'anlérieure beaucoup plus forie et arquée en avant; côtés des segraens tlim'aciquqs suivans écliancrés et bidentés ; le dernier de tous offrant une tache louj^e près de sa naissance. iÇl. Mncleay m'en a doufié un individu qu'il avoit reçu de la Chine. Se trouve aussi il Pondi- chéry. M. Leschenault de I/atDui-. 7._ Squili.e Scorpion , Squilla Scorpio. Pollice qiiinquedentato j clypeb lineis tribus elevatu. Voisine de Ja Squille Tchneumon de Fabrit-ius , et longue de près de trois pouces. Dernier'seg- mcnt uni entre la carène dorsale et ses bords; quatre à six dentelures entre les deux épines du milieu de son bord postérieur, et quatre entre cha- cune des deux précédentes et la labiale la plus voisine ; cinq dents aux grilles. Bouclier de la tête n'oUrant distinctement que trois lignes élevies ; celles de l'avant-dernier segment plus fortes que celles des seg;nens précédeus , en forme de pe:ites côtes. E'|)iiies du milieu du bord postérieur du der nitr segment plus courtes et moins pointues que les analogues des espèces précédentes. Dentelures comprises entr'elles et les épines voisines moins nombreuses, plus larges, plus courtes et obtuses. (]ôtés du premier segment thoracique terminés par un prolongement un peu arqué et en forme de dent, avec une entaille supérieure et distinguée aussi par i.ne couleur noirâtre; côtés des auires segmens ihoracujncs entiers, un peu dilatés en arrière. Pondichéry. jM. Leschenault de Latour. b. Boucher de la tête et milieu du dos des au- ires segmens , les deux derniers exceptés, sans lignas élei>ées y rebords supérieurs des côtés du der- nier prolongés sans interruption et sansj'onncrde dent Jusqu'à l'origine des deux premières épines latérales. 8. Squilie de Desmarest , S. Desmaresti. Pollice quinquedentato ; clypeo abdominisque dorso jSegmentis ultiinis exceptis , lœfibus. Squilla Desmaresti f Riss. Hist. nat. des Crust. de Nice , pi. 2. fi g. 8. Espèce rapprochée de la Squille Phalangium de Fabriciûs. Longue de deux pouces et demi à trois pouces. Cinq dents aux griffes; ligne élevée de chaque côté des segmens thoraciques ; deux de plus et exléricares aux précédentes sur les segmens abdominaux jusqu'au pénultième exclu- sivement ; six sur celui-ci , dont deux au milieu du dos, et toutes terminées, ainsi que celles de l'anneau précédent, par une petite épine. Une carciie , finisiant aussi en poiule aiguë, le long S Q U du dernier segment ; six épines fortes et acérées sur son pourtour extéfiour ; les deux du milieu de l'extrémité postérieure et c[uelques-unes des pe- tites dentelures intermédiaires, à ce qu'il m'a_ paru , terminées par un très-petit article , formant la pointe ; ces dentelures et les la'térales de celte extrémité 'nombreuses (9 à 10 par chaque échao- crure), fines et pointues. Angles latéraux et {in- lérieurs du bouclier de la tête sans dents. Côtés du premier segment thoracique un peu dilatés , échancrés en dessus, mais tronqués à l|3ur extré- mité ; ceux des segmens thoraciques suivans brus- quement déprimés , avec les bords entiers et ar- rondis. J'avois , antérieurement à la publication de l'oui/rage de M. Risso sur les Crustacés de Nice , distingué cette espèce , dans la collection du Jar- din des Plantes , sous le nom à^ Acanthura.* Cet, auteur dit qu'elle fait son séjour dans les zostères de la mer Méditerranée : elle y est très-commune; j'en ai reçu plusieurs individus de iVîM. Bonelli , Lesuear, de Lalande iils et Roux. M. GeoliVoy lie. Villeneuve l'a trouvée sur les côtes du Sénég;il. Sa couleur varie. Se^ œufs sont jaunes. Leur ponte a lieu , suivant M. Risso, en septembre. n. Les deux épines du milieu du bord posté- rieur du dernier segment mobiles ; cinq lignes éle- vées au milieu de ce segment. Corps cylindrique. . 9. Sqdilxe stylifère , Squilla stylifera. Pollice tridentato } corpore suprà , segmentis duobus ultimis exceptis , lœvi, spinis duabus mo- bilibus posiicè terminato. * Squilla stylifera , DE Lam. — Squilla. ciliata , Fab. 't Corps long d'environ deux pouces , jaunâtre on d'un cendré-verdâtre , luisant , très-uni, à l'ex- ception des deux derniers anneaux. Pièce recou- vrant le support dés antennes et des yeux , presque demi-circulaire. Angles antéi^fcurs et latéraux du bouclier de la tête arrondis , sans dents. Premier segment thoracique apparent, celui qui précède immédiatement les deux premiers pieds adacty- les , peu découvert et presqu'entièrement caché sous l'extrémité postérieure de pe bouclier; côté» des segmens thoraciques suivanS arrondis , en- tiers. Six épines , partant chacune d'une petite élévation , sur le pénultième abdominal ; les deux latérales internes plus petites et plus hautes. Deux lignes élevées et dont l'interne plus foible , de cha- que côté de la carène du milieu du dernier seg- ment; son contour muni Je six épines , dont les deux intermédiaires et postérieures en forme de stylets coniques et mobiles ; point de dentelures entr'elles ; une seule dans les autres échancrures ou espaces renfermés entre les autres épines du bord postérieur ; un petit tubercule et une ligue élevétî, SQU Aevée, formant un pli, de chaqoe côtd , près de la base , au-dessus des deux premières épines la- térales. Trois dénis aux grilles, dont les deux in- férieures beaucoup plus courtes que la supérieure 00 terminale. Yeux comme dans le genre suivant, dont cette espcce se rapproche par plusieurs ca- ractères. Ile-de-France. M. Mathieu. Genre Goxodacttle, Gonodactjlus. Il s'éloigne du précédent par la forme des doigts de» serres. Ils sont ventrus ou en forme de nœud , à leur origine, et se terminent ensuite en une pointe comprira..'c, droite ou peu courbée. La rainure de l'article précédent est élargie à son extrémité et simplement striée , ou sans dentelures ni épines. Les yeux sont plus gros et plus arron- dis, ou moins transversaux tjue dans les Squilles. Le corps est presque cylindrique , et à l'excep- tion des deux derniers segmens , généralement lisse en dessus. Ceux du thorax sont prooorliou- nellement plus courts et plus transversaux. Les serres présentent aussi quelques autres diilérences constautes. I. GoïODACTYLE scyllarc, Gonodactylus scyl- larus. Pollice tridentato. Squilla scellants , Fab. De Lai». — Cancer scjî- lanis , Li.NN. — RuMPR. Mus. tab. 3. F. — Hkbust, tab. 34. fig. I. (Figure copiée de Séba et très- inférieure à la précédente. ) Espèce très-disliucte de la suivante , que M. de Lamarck lui réunit. Longueur depuis les jeux jusqu'à l'extrémité postérieure duderniersegmeol, de quatre pouces et demi à six pouces. Dessus du corps d'un ceudré-verdâtre , avec quelques taches blanchùires eu forme de veines ou de mar- brure sur les côtés du boucher de la tête. Feuillet des antennes latérales, les extrémités et les fran- ges des nageoires postérieures d'un ronge foncé ; les grifl'es des serres d'un blanc d'émail en dessus, d'un rouge de sang vif en dessous. Petit bouclier recouvrant le support des antennes presque demi- circulaive, lisse , terminé foiblement ou très-briè- vement eu pointe. Ligne élevée du milieu de la partie supérieure du pouce en forme de tranche , avec deux dénis aiguës, spiniformes, écartées, dirigées en avant; extrémité de ce doigt com- primée, tranchante, droile, alongée , Tjointue, lormant la troisième dent. Second segment abdo- minal et les suivans , jusqu'au pénultième ex^u- sivement , ayant de chaque côlé un petit^li élevé , arqué , graduellement plus étendu à me- sure qu'on approche des derniers segmens. Huit petites côles longitudinales , terminées par une petite épine, les deux voisines des deux du milieu exceptées ; une autre élévation, mais courte , eu Uist. Nat. Ins. Tome X. SQU 473 forme de lubercnle , entre les deux côles de cha- cun des côtés. Dernier serment profondément di- visé tout autour eu six lobes triangulaires, en forme de dénis, élevés longitudinalement dans leur milieu, en manière d'arêtes, et terminés par une petite épine j celles des deux lobes du milieu du bord postérieur mobiles j bord interne de ccî mêmes lobes armé d'une rangée de petites épines et élevé à sa base j milieu de ce segment forte- ment élevé eu carène longitudinale , arrondi sur le dos, et terminé par une petite épine; deux lignes élevées , en manière de double rebord , de chaque côlé de l'origine de la carène ; une côte longitu- dinale, entre les ligues et l'arête du lobe latéral et supérieur ; les deux derniers segmens d'une teinte plus foncée et entrecoupée de jaunâtre pâle. Ile-de-France. M. Mathieu. 2. GosoDACTTLE gouttcux , Gonodactylus chi- ragra. Pollice edentato. Squilla chiragra,'PAB. — Cancer Jxilcaliis, Fobs- KAL , Herbst. — Cancer chiragra , ïIeubst, ibid. tab. 34. /ig. a. — Lat. Encycl. méthod. Hist. nat. pl.Z»5.yig.2,. Longueur de deux à quatre pouces, d'un jau- nâtre-verdâtre , avec les pouces souvent de cou- leur rose, et l'extrémité de l'article précédent bleuâtre. Extrémités des nageoires postérieures rougeâtres. La pointe terminant le pouce un pen arquée. Bouclier du support des antennes pres- que carré , terminé antérieurement par trois dents, les deux latérales formées par les angles; celle du milieu longue , avancée , spiniforme. Dessus du corps jusqu'au pénultième segment ex- clusivement, entièrement uni; six côtes longitu- dinales uni-épineuses au bout , sur ce segment ; le dernier divisé profondément tout autour en quatre lobes triangulaires, en forme de dents, pointus, avec une arête ou côte longitudinale; rebord des deux latéraux une fois interrompu ; trois côtes arrondies , dont l'intermédiaire plus forte, sur le milieu du dos de ce segment.. Nota. Les pointes ou les épines des lobes et des côtes souvent détruites ou émoussées dans les individus les plus âgés. Mer-Rouge, Ile-de-France, Indes orientales, et jusqu'à la nouvelle Hollande. M. Geoffroy de Ville-Neuve m'en a donné un individu qu'il avoit apporté du Sénégal. Un de ceux du Muséum d'iiis- toire naturelle ollVe sur le dernier segment plus d'élévations longitudinales, et se rapproche, à cet égard , de l'espèce précédente. Mais comme il ressemble d'ailleurs , pour tout le reste, à celle-ci , je ne le considère, du moins dans ce moment, que comme une simule variété. Ooo 474 s Q U Genre Coronide , Coronis. Api^endice latéral et postérieur &a troisième arlicledes six A&xais\'s pieds (les adactyles et tlio- raciques) en forme de lame (ou de palette) mem- braneuse , presqu'orbiculaire et un peu rebordée. I. CoRONiDE Scolopendre, Coronis Scolo- pendra. Je n'ai vu qu'un seul individu et en mauvais état de ce Crustacé. S:i forme est plus étroite et plus déprimée que celle des Squilles. Ses antennes et SCS pieds sont plus courts. Le corps est d'un brun foncé généralement uni , avec quelques pe- tites lignes élevées, en forme de stries fines et longiludinales , sur une dépression du milieu du dos de la plupart des segmens. Le bouclier du support anlennaire est presque triangulaire et pointu au bout. Le dernier segment est presque carré , un peu tronqué ojîliquement à chaque extrémité latérale et postérieure, d'ailleurs entier et sans dentelures ni épines distinctes. Les deux serres sont blanchâtres et pointillées de brun. L'avant-dernier article ou le poing est ovale, caractère qui dislingue encore ce genre des pré- cédons , très-comprimé , mais un peu plus convexe sur l'une de ses faces , avec le bord interne garni de cils très-petits , nombreux , spinuliformes, et armé à sa base de trois à quatre épines mobiles ; le pouce, ou la grilVe, est semblable à celui des Squilles , comprimé", eu faulx ou arqué , et m'a oli'ei-t à son côté interne une douzaine de dénis algues ; celle c(ui termine est la plus forte. Ce Crustacé fait partie de la collection d'his- toire naturelle formée au Brésil par i\I. de Lalande fils. Comme il a de grands rapports avec la Squille pieuse , S(juilla eusebia , de M. Risso , je soup- çonne qu'il a été pris sur les côtes de 1 île de ]Ma- dère, où ce voyageur s'est arrêté quelques jours, et où il a pris divers animau.x , réunis ensuite avec ceux du Brésil. n. Tégumens supérieurs membraneux , dia- phanes. Bouclier recow'rtint lu moitié antérieure du corps ,• les cinq à sijc derniers segmens seuls découverts ; côtés de ce bouclier se lepliant en dessous et enveloppant la portion inférieure du corps, en recouvrement ; extrémité antérieure de ce test prolongée en manière d'épêe ou d'épine , et s' avançant au-dessus du support des antennes mitoyennes et des yeux : ce support susceptible de se courber eu dessous et d'être renfermé dans V étui fonné par le bouclier; nageoires postérieures recouvertes , du moins dans le repos , par le der- nier segment du corps. Animaux très-petis , mous , propres à l'Océan atlantique africain et aux mers des Indes orien- tales. Griffes des serres sans dénis. Appendices du iroisième ariicle des pieds tlioraciques et mutiquci S Q U ou des six derniers semblables à ceux des Squilles ou linéaires. Second article des pédicules oculai- res beaucoup plus gros que le premier, en forme de cône renversé ; yeux proprement dits , gros , presque globuleux. Genre Ericîuthe , Erichthus. Lat. De Lam. (^Smerdis , Léach. ) Premier article des pédicules oculaires beau- coup plus large que le second. Milieu des bords latéraux du bouclier forlement dilaté en manière d'angle. Le bouclier et l'abdomen proportionnellement plus larges que dans le genre suivant ; pointe frontale comprimée, ensiforme. Deux dents à chaque angle latéral et postérieur du bouclier. Dernier segment du corps presque hexagonal , tronqué obliquement et tridenlé de chaque côté, vers son extrémité; son bord postérieur droit, 1res - linement deiilelé ou cilié, et faiblement échancré au milieu. I. Érichthe à dents courtes, Erichtlais hrc- videns. Clypeo anticè inermi. Corps roussâtre , long d'environ dix lignes ; point de dent ou d'épine près des extrémités des bords du bouclier. Angles du milieu des bords latéraux du test prolongés et terminés par une forle dent. Les deux dents des angles postérieurs des mêmes bords courtes; la supérieure un peu plus longue. Bord postérieur du dernier segment un peu plus étroit que les deux portions adja- centes et tronquées , ou les échancrures de ses côtés. Pondicht'rj. M. Leschenauli de Lalour. a. Erichtbe vitré, Erichthus vitreus. Clypei lah^ribus anticè mediumque versus va- lidé unidentatis. Erichthus vitreus , Lat. De Lam. — Squilla vitrea , Fad. Corps long d'environ un ponce. Une dent , de chaque côté, près de l'exlrémilé aniérienre des bords latéraux du bouclier. Angles du milieu de ses bords laiéraux prolongés el terminés par une forlc dent ; la supérieure des deux des angles pos- térieurs des uièmes bords beaucoup plus longue que l'inférieure, spiniforme ; bord postérieur du dernier segment -sensiblement plus large que les potions adjacentes et tronquées de ses côtés. Océan aliaulique. 3. Ebicbtbe commun , Erichthus vulgans. Clypei latcribus médium versus vix uniden- tatis. s T A Smerdis yulgaris , LÉAcn , Notice nf Oie aniin. iak. by M.JohnChmnck. — Lat. Encycl. méihod. Hist. nat. pi. 'h'i>i,.Jig. 7. Fresque semblable à la précédente , et n'en (îlant peut-être qu'une variûlé d'âge. "Un peu plus pe- tite. Angles du milieu des bords latéraux du test ne formant qu'une dent très-pelite. Envoyé au Muséum d'histoire naturelle par M. le docteur Léacb. 11 s'eu trouve un individu , mais très-imparfait , dans la collection de Crustacés formée à Poudicbéry, pour le même établissement, par M. Lcschcuault de Latour. Le Smerdis annula deW. Léach , ibid. , que j'ai représenté dans Flincyclopédie méthodique, pi. 5 J4 , Ug. 6, d'après un dessin qu'il a eu l'amitié de me prêter, dill'cre des précédons par le piolon- cement eu forme d'épine du milieu du bord pos- térieur et supérieur du bouclier. Genre Alime, Alima. T-éacb. Premier article des pédicules oculaire? heau- cnup plus long que le second. Bords latéraux du bouclier très-peu arqués ou presque droits. Corps plus étroit et plus lonj^ , surtout posté- rleuiement, que celui des Ericblhes. Pointe fron- tale pareillement plus grêle, spinil'orme. Premier article des pédicules oculaires long, très-grêle, «yl'udriquej le suivant très-long ; y^eux fort gros. Eouclier long, étroit, caréné longitudinaiement dans sou milieu, avec une épine aux angles anté- rieurs et postérieurs des bords latéraux ; celle-ci plus forte. Dernier segment figuré comme dans les dernières espèces d'Erichthes. I. Alime hyaline, Alima hyalina. Alima hyalina , Léacu, Notice of the anim. tak. liy M. John Chranck. — Lat. Encycl. mé- thod. Hist. nat. pi. Z^^.Jîg. 8. Long de Luit à dix ligues 5 d'un roussâtre clair et luisant. Envoyé au Muséum d'histoire naturelle par M. le docteur Léach. l.e Muséum d'histoire naturelle possède un au- tre individu, envoyé de PondicSiéry par M. Les- clieiiaull de Latour, qui paroÎL ^'éloigner du pré- cédent par son abdomen beaucoup plus court 5 mais ce raccourcissement pouvant être un ellet (le la desiiccalion , je n'ai pas osé établir sur ce caractère de difl'éieuce spécilii|ue. (Laïb.) STAPHYLIN, Staphylinus. Linn. Gsorr. De Gber. Kab. Oliv. {Eiitoni. ) [,at. Guav. Patk. Astrapceus. T^at. ( Gêner. ) Genre d'insccles de l'ordre des Coléoptères, section des Penlamères, famille des Brachélytres, Irilui des Fissilabres. Les caractères de cette tribu n'ayant pas été encore énoncés dans le présent ouvrage , nous allons , d après les principes de M. Laireille , les S T A 475 mcntlrnner ici, d'autant que la multiplicité de» espèces et leur ressemblance nécessitent une coa- noissance bien précise des caractères. F1SSII.ABRE3 , Fissilabri. Première tribu de la famille des Brachélytres , section des Peuta- mères , ordre des Coléoptères ; ses caractères sont : Tête entièrement dégagée et distinguée du cor- selet par un étranglement en forme de cou. — • Labre profondément échancré. I. Palpes labiaux, au moins, terminés en massue. Oxypore , Aslrapée. If. Tous les palpes filiformes. A. Antennes insérées au-dessus du labre et des mandibules , entre les yeux. a. Tarses antérieurs Irès-dilalés dans les deux sexes, ou du moins dans les mâles. Staphylin. b. Tarses antérieurs point dilatés dans au- cun sexe. i XanthoKn. B. Antennes insérées au-devant des yeux, en dehors du labre et près de la base des mandibules. LathroLie. Plusieurs des genres établis par Linné dans tou- tes les parties du système de la nature ont éprouvé depuis la mort de ce grand homme un te! accrois- sement dans le nombre des espèces, qu'il a été facile de reconnoître dans ces mêmes es|ièces des caractères suiBsans pour motiver la création d'un grand nombre de coupes génériques. Linné n'a dé- crit que vingt-six espèces dans son génie Staphy- lin, parmi lesquelles plusieurs n'apparlieunent pas à la famille des Brachélytres , et même f,onStapliy- linus sanguineus n'est pas un Coléoplère Peula- inère(i'oye; Bbyaxis , pag. 221 de ce volume). On peut affirmer qu'aujourd'hui le nombre ties espèces connues dans cette famille excède six cents, qui toutes rentreroient dans le genre Staphylin de Linné. On a donc été forcé de le diviser. Paykull en 1780 se contenta, dans sa Monographie des Staphylins , coalenanl cinquanle-cinq espèces, Ue partager ce genre en deux groupes (qu'il nomme familles) d'après les proportions respectives d„> largeur de la têie et du corselet. Fabncius ( E/t- toni. System.) introduisit deux genres nouveaux, Oxypore et Pédère. Dans ce même ouvrage il dé- crit cinquante-six espèces de Stapbylii.s , aux- quelles il en joignit cinq nouvelles dans le Sup- plément. Son geni^ Oxypore se compose d» vingt- quatre espèces dont une est décrite au Supplé- O c o 2 76 S T A meni ; celui de Fédère contient dix espèces. Deux de celles du genre Staphylin n'appartiennent pas à la famille des Brachclytres j le sangiiineus est un Bryaxis et le porcatus un Micropèple. Dans le Syslema Eleutheraiorum , cet auteur dc^crivit soixante-huit espèces de StapUjlins parmi les- quelles le porcatus figure encore ; il admet le genre Slcnus Lat. dont il décrit six espèces , vingt-trois d'O^ypores cl dix de Fédères. Dans l'intervalle entre la publication de MEntom. Syst. et du System. Meut. , M. Latrerlle avoit créé les genres Lestève et Stène. M. Gravenhorst dans ses Cpleoptera microptera proposa ensuite, d'après ses observations et celles du professeur Knoch , neuf n-enres nouveaux , savoir : Lathrobie , Calli- cère, Aléocbare, Oxylèle , Omalie , Tachypore , Taohine , Astrapée et Pinophile; il reproduisit en ou-tre sous le nom ^ Anthophagus celui de Les- tève de M. Latreille : dans un ouvrage subséquent intitulé Monographia Coleopterorum iiiicroptero- runi, il supprima les genres Callicère , Astrapée et rinopliile,niais il en publia trois nouveaux sous les noms d'Evaestbète , Lomécbuse et Piéste. Dans son Gênera Crusiaceorum et Insectonim , M. Latreille fit du genre Stapbylin LjijN. une fa- mille fous le nom de Staphyiiniens, Staphylinii , renfermant treize genres , Oxypore , Astrapée , Sta- pbylin , Lathrobie , Fédère, Siène, Oxytèle, Les- tève, Omalie , Protéine, Tachine, Tachypore et Aléocbare. Cet auteur indiqua quelques divisions dans celle famille; depuisill'a partagée eu tribus. Nous devons la considérer ici, fans nous arrêlerà sas ouvrages intermédiaires, seulement telle qu'il la présen te dans ses Familles naturelles sous le nom de Bracliélyires , Brachyptera. Elle comprend dans cet ouvrage quatre tribus , savoir : Fissilabres ,Lon- gipalpes , Aplatis et Microcéphales ; nous venons de donner le tableau de la première tribu au com- mencement de cet article ; celle des Longipalpes contient les genres Fédère, Slilique , Stène et Evéesthète : la troisième est composée des genres Prognathe, Zirophove, Osorius , Oxytèle, Piésie, Omalie, I/estcve, Protéine et Aléochare ; enfin les genres Lomécbuse , Tacbine et Tachypore sont renfermés dans la quatrième. Ainsi ces quatre tri- bus forment une grande famille (Brachéiytres ) qui représente aujourd'hui le genre Slaphylia de Linné. Dans la subdivision des Fissilabres qui a pour caractères : toas les palpes filiformes , antennes insérées au-dessus du labre et des mandibules en- tre les yeux et qui est composée des genres Sla- phylin et Xantholin , le dernier se distingue en ce que ses tarses antérieurs ne sont dilatés dans aucun sexe, que sa lêle et son corselet ont une forme alongée, longiludinale, et que ces deux parties du corps ont leurs bords latéraux parallèles. Antennes insérées au-dessus du labre près de la b;ise des mandibules , entre les yeux, grossis- sant iusensiJjlement vers leur eiiiépiiié , compo- S T A sées de onze articles, le dernier échaucré oblique- ment. — Labre profondément échancré, presque bilobé. ■ — Mandibules très-forles, arquées, se croisant l'une sur l'autre dans le repos , ayant à leur côté interne une forte dent. — Mâchoires composées de deux lobes membraneux, l'exté- rieur presque triangulaire , s'élargissant à l'extré- mité ; l'interne court , large , intérieurement cilié. — Pa//7. 8. Fae. id. — Gr.Av. id. pcig. 5;. n". 46. 4°. roux- noir , S. maiirorujus. Grav. Monogr. Coleopt. inicinpt. pag. 56. 72". 20- 5". violâlre, .S", molo- chinus. Grav. Monogr. Coleopt. micropt. p. 46. 11°. 6. 6''. bi-onzé, S. aneus. Grat. Coleopt. mi- cropt. pag. 17. 72°. l'à. 7°. décoré, S. dscorus. Grav. id. pag. 19. ir. 20. 8°. éyanipenne , S. cyanipsnnis n". 07. Fae. Syst. Eleut. 9". poli, S. politiis n°. 22. Fab. id. lO". frangé , 6'. xantho- loma. Grav. Monogr. Coleopt. micropt. pag. 41- «"'. 3. 11°. agréable, S. lepidus. Grav. Coleopt. micropt, pag. 3l. n°. 45. la". noirci, S. carbona- rius. Grav. id. pag. 23. n°. 3i. 10°. iimétaire, S. funetarius. Gra\. id. pag. 175. n". 32. 14°. dis- coïde, S. discoideus. Grav. id. pag. 38. n°. 5(5. 1 50. uros yeu < , S. boops. Gtll. Ins. Saec. tom. 2. jui". 3 12. n". 28. 16''. précoce , i". pnvco.v. Gtll. id. pag. 3l0. H". 26. 17°. céplialote , S. cepha- loles. Gti.l. id. pag. 320. n° . 36. 18°. varié , S. varias. Gvll. /;/. pag. ïi'il. n". "ôy. 19". albipède, S. aU'ipes. Gtll. td. pag. 527. «". 40. 20". ordu- ricr, S. cjuisquiliarius. Gtll. id. pag. 335. n". 5o. 2 1°. pieds jaunes , S. ochropus. Gtll. id. p. 556. 7f. 5 1 . 22°. venlral , S. venlralij. Gtll. id. p. 334- 71°. 4^. Nous placerons encore dans le genre Slaphyliu , d'aprùs M. le cnuite Dejean , les espèces suivantes : 1°. érytlirocépliale , S. erythmcephalas D°. 19. Fab. Syst. Eleut. De la nouvelle Hollande. 2". cliloroplcre, S. chloropterus n". 5. Fab. id, o". fémoral , S.Jbmoratus n". 24. Fab. id. De Caro- line, ùp. fossoyeur, S. fossor a°. 18. Fab. id. 5°. splendide, .S", splendens i\" . 21 Fab. id. 6°. mar- giné, S. marginatus \\°. 38. Fab. /if. 7°. mince, S. tenais w°. 53. Fab. id. 8°. castanoptère , S. cas- tanoptems. Grav. Coleopt. micropt. p. 10. n". 10. q°. jaunâlre , S. lularius. Grav. Monogr. Coleopt. micropt. pag. ii5. ti°. i3i. 10°. troglodyte, S. lalebricola. Gr.w. id. p. iiZ>.n". 129. 1 1». fouis- seur, S. Jbssator. Grav. Coleopt. micropt. pag. 164. n". 12. Amérique scplenlrionale. 12". brunâ- tre, S.S^scatus. Grav. id. pag. 164- n". 10. 13°. latéral, S. lateralis. Grav. id. pag. 55. n'. 00. S T A 140. fuligineux, S.fuliginosus. Grav. id. p. 04. n°. 49. 15". gentil , S. scilus. Grav. Monogr. Co- leopt. micropt. pag. 5o. 72°. j3. 16°. scinlillafit , S. scinlillans. Grav. id. pag. 70. 7?°. 53. 17°. at- ténué , S. atlenuatus. Grav. id. pag. 61. n". 3l. 18°. sale, S. cœnosus. Grav. id. pag. 5i. 72°. i5. 190. métallique, S. meiallicus. Gray. Coleopt. micropt. pag. 168. n°. 18. 20°. âlre, S. atraius. Grav. Monogr. Coleopt. micropt. pag. 84. 72°. 74. 21°. 'Çioin:\\ié,S.punctus. Grav. Coleopt. micropt. pag. 20. 72°. 22. 22°. enfumé j S.Jumaniis. Grav. Monogr. Coleopt. micropt. pag. 67. 72°. 43. 20°. sanguinolent , S. sanguinolentus. Grav. Coleopt. micropt. pag.oO. 72°. 53. 24°. blpuslulé, S. bi- pustulatus. Grav. id. pag. 37. 72°. 04. 25°. hima- culé, S. bimaculatus. Grav. id. pag. 58. 72°. 55. 26°. f.ilvipéde , S.Juli>ipes. Grav. id. pag. 24- 72°. 53. 27". opaque , S. opacus. (jrav. id. p. 26. 72°. 35. 28°. prinlannier, .y. î'e/72iv/2.s. Grav. TJyo- nogr. Coleopt. micropt. pag. 75. n°. 67. 29°. lui- sant , .5". micans. Grav. Coleopt. miciopi. p. 25. 72°. 54. 5o°. cendré , S. cinerascens. Grav. id. p. 49. 72°. 74. ASTRAPÉE , Astrapœus. Grav. {Coleopt. mi- c/opt.') Lat. Stap/iylinus. Gn&Y. (^Monogr. Co- leopt. micropt.") Ross. Fab, Oliv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptèi-es , section des Pcnlamcres , famille des BracLélyties, tribu des Fissilubres. Ija première division des P'issilabres conlicot deux genres dont le caracière disiinclif commun à tous deux est d'avoirles paljies labiaux lenniiiés ea liacbe , ce soûl les Oxypores ci les Aslrapées , mais les premiers s'isolent facilemexil par leurs palper maxillaires filiformes el par la longueur du der- nier arlicle des tarses qui égale celle des qualre précédens pris ensemble. Le seul caracière indiqué par les auteurs pinir séparer le genre Astrnpée des Slapliylius élaul J.i forme du dernier ai licle des qualre palpes figm^ en hacbe , nous croyons devoir renvoyer pour i>;< autres caractères au genre Slapbylin, pag. 475. de ce volume j cependant nous remarquerons qui: M. Gravenliorst aule'.n- de ce genre, observe en détruisant ce même genre d.ins sa Monogr. Co- leopt. micropt. pag. 36 , que les qualre palpes sont lerinines en bacbe dans la plupart des individus de la seule espèce qu'il avoit rapporlée à ce geni'v dans ses Coleopt. micropt. ^ te qui signifie, si nous le com|irenons bien , que cerlains individus sonl conformés difléremaient sous ce rapport. Il ne dit point si ces dllférences lieunent au sexe ; nous pensons cependant qu'il en est ainsi , et nous croyons que les enloinologiiles qui auront occa- sion d'observer un assez grand nombre d'individus devront indiquer quelle csi la forme des palpes dans ceux qui ne les oui pjs sécuritormcs et spé- cilier leurs se.NCs, ce qui sera toujours facile, d'a- 1 prés les caractères sexuels que nous avons men- s T A ilon&ës à l'ailicle Staphylin. Nous ne possédons qu'un seul individu de l'AsIrap^e de l'Orme, c'est un mâle , et ses quatre palpes sont distinctement terminés par un article sc^curiforme. Ces insectes se trouvent sous les écorces des arbres. Le type du j^enre est l'Astrapifode l'Orme, Astrapœus XJlmi. Çti^KV.Colcopt. micwpt. p. 199. n". I. — Staphyliims iilniineus n°. 28. Fab. Syst. Eleut. Du midi de l'Europe. M. le comte Uejean dans son Catalogue en indique une autre espèce de Styrie sous le nom d'itnico/or. LATHROBIE, Latlirobium. Grav. Lat. Sta- phylinus. Linn. Geoff. Pœdenis. Fab. Oliv. Pi- nophilus. Grat. {^Coleopt. niicropt.) Pinophie. Lat. {Ftirn. nai. ) Genre d'iusectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pealamères , famille des Brachélylres , tribu des Fissilabres. Ce genre forme seul un groupe dans la seconde division des Fissilabres , caractérisé ainsi : au- tennes insérées au-devant des yeux , eu dehors du labre et près de la base des mandibules, f^qy. Fis- six-ABUEs à l'arlicle Staphylin. Anteti^^^ filiformes , insérées au bord antérieur de la lèle , au-devaut des yeux , en dehors du la- Lre et près de la base des mandibules , compo- sées de onze articles , le premier assez grand , le deuxième court , le troisième plus ji^raiid que le second , ceux-ci en massue , les suivaus presqu'or- biculaires , le dernier ovale, pointu à son extré- mité. — Labre profondément échancré , presque bilobé. — Mandibules cornées , en triaui;le aiongé , arquées et aij^ués à l'exlrémiié. — Mâchoires com- posées de deux lobes membraneux , l'extérieur presque triangulaire, plHs large à scn extrémité, l'inferne formant une dent aiguë. — Palpes ter- minés eu pointe , les maxillaires au moins deux fois plus longs que les labiaux, de quatre articles, les second et troisième j.lus grands que les autres, coniques, celui-ci alongé, plus épais, le qua- trième très-pelit, à peine visible, ne formant qu'une petite pointe : palpes labiaux de trois ar- ticles, l'avani-dernier alongé, plus épais, le ter- minal conformé comme celui des maxillaires. — Tête portée sur un cou distinct , convexe en des- sus , plane en dessins, ayant son bord antérieur brusquement rabattu. — Yeujc pelils. — Corps linéaire , alongé. — Corselet en carré-long , ses angles adoucis, son bord postérieur droit, Irans- Tersal , distinclemeni séparé de la base des élytres. — Elytres presque carrées, un peu déprimées, un peu plus longues que le corseiet , rabattues sur les côtés, couvrant des ailes, laissant à nu la majeure partie de l'abdomen. — Pattes rappro- chées à leur insertion ; hanches antérieures deux lois plus courtes et beaucoup plus grêles que les cuisses; hanches postérieures très-courtes , peu vi- sibles : cuisses épaisses , les antérieures aj'anl iufé- rieureoieui ua angle eu forme de deuî; jambes ci- S T k 479 liées : tarses à articles courts , Cerix-ci égaux en longueur ; les antérieurs souvent dilatés. I.e nom donné h ces Brachélytres vient de deu.K mots grecs dont le sens est : qui vit caché ; il a rapport aux Labiiudes de ces in?.-cies dont les mœurs sont les mêmes que celles des Slaphy- lins. !'■'-'. Division. Tarses antérieurs point dila'.és. (Genre Pinophie Lat. Fani. riat.") Cetle division renferme les espèces suivantes : 1". Ladirobie marron, L. castaneum. Grav. Co- leopt. niicropt. pag. 52. 71°. l. 2°. baie, L. ha- diiim. Grav. id. pag. 53. n°. 3. 5°. fraclicornc , L.^fructicome. Gr.w. id. pag. 54- n°. 5. 4"- '>'- colore, L. hicolor. Grav. id. pag. 17g. n". I. De l'Amérique se|ilcntrioualc. 5". pallipèdc, L. pal- lipes. Grav. id. n°. 2. Même patrie. z". Dit'ision. Tarses antérieurs dilalét. (Genre Lathrobie Lat. Fam. nat. ) Nous placerons ici 1°. Lathrobie muhiponcluée, L. niultipunctalurn. Grav. Coleopt. niicropt. p. 52. n°. 2. 2°. longuelte, L. longulaiii. Grav. id. pag. 53. n°. 4- 3°- linéaire , L. linears. Grav. id. p. 54. n°. 6. A°- tei minée , L. tenninatuin. Gr.^v. id. pag. 55. n". 7. 5°. alongéc , L. elongatum. Grav. id. n". 8. 6°. grêle , L. gracile. Grav. id. pag. 182. n". 5. 7°. velue , L. pilosu/n. Grav. id. pag. 56. n°. g. 8°. bruunipètie , /,. bninnipes. Grav. id. n''. 10. g^. pnlie , L. pohtuui. Grav. id. pag. 180. 11,°. 3. Amérique septentrionale. iû°. longue, L. lovgiusculum. Grav. id. p. 181. n°. 4. ûlênie patrie. 11°. latipèdc, L. latipes. Grav. Monogr. Coleopt. niicropt. pag. 12Q. n". i. Pf- nophilus latipes. Grav. Coleopt. niicropt. p. 202. 72°. I. Même pairie. 12°. brune , /-./««'^w. Grav. Monogr. Coleopt. niicmpt. pag. l3o. nf. 5. A ce genre appartiennent aussi les Lalhrobies déprimée , L. dcpressuin. Grav. Coleopt. niicropt. pag. 182. n°. 6. et fulvipenne , L. fu!i>ipenne. Gi'LLENH. 1ns- Suec. (S. F. et A. Serv. ) STATUE, Statira. L.\t. {Fam. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères (deuxième division), famille des Trachélides , tribu des Lagriaires. Cetle iribu ce conlient que deux genres, La- grie et Stalire ; le premier se distingue du second par son corselet carré , peu convexe et presqu'aussi large près de la têie qu'à son bord postérieur, et par sa tête à peu près aussi large que longue , ne se prolongeant pas au-delà des yeux d'une manière notable. Les caractères des Statires n'élaut pas encore publiés , il restera nécessairement cjuelques lacuoes dans l'énoncé que nous en allons falie. Antennes assez longues, filiformes, composées de onze articles , les dix premiers coniques , le second fort petit , le onzième cylindiique , sur— 4So s T A passant en longueui" les trois pi'(5cédens réunis (an moins dans les iiiàlcs), insérées latéralement sur un tubercule de la tête, avant le prolout^ement de celle-ci. — Bouche placée à l'exlrémilé du prolon"'ement aiiiérieur de la têle. — Labre très- avancé, transversal, coupé carrément ca devant. — Mandibules et Mâchoires tort couiles , peu apparentes. — Pulpes maxillaires fort grands, de quatre articles, le premier très-court , le se- cond fort long, cyliudro-coniiiue , le troisième très-polil , obconique, le derjjier le plus long de tous, en couperet aljngé : palpes labiaux Irès- courts j peu visibles. — Têle rétrccie postérieu- renient en une sorte de cou , prolongée en devant et amincie en une espèce de mu.'.eau ; chaperon presque carré, un peu convexe. — Yeux très- grands , assea rapprocliés sur le front ainsi qu'en dessous de la têle , échancrés , recevant dans cette dcliancrure la base du tubercule radical des an- tennes. — Corps alocgé, rétréci en devant. — Corselet reburdé postérieurement, convexe, ré- tréci en devant. — Ecusson très-pelit , puncli- forme. — Elytres alongées , plus larges que le cor- selet, très-peu dilatéts avant leur extrémité, re- couvraut des ailes et l'abdomen. ~ Pattes assez forles ; cuisses antérieures un peu renllées : jambes un peu arquées à leur base; tarses très-velus, leur péjiultième article bilobé, le premier des posté- rieurs aussi long que les trois autres pris en- semble. Il est probable que les mœurs de ces insectes s'éloignent peu tje celles des Lagries. 1 . Statire agroide , S. agroides. Stcttirajiisco-testacea ) elytris apice mucrona- tis , cœndeo submicantibus , punctulato-striatis , punctisque excafatis quadratis , in séries dispo- sitis. Statira agroides. Dej. CoUect. Longueur 5 lig. D'un testacd brun ; élytres plus foncées, mucronées à l'extrémité, avec un reflet bleu-violet qui devoit être plus sensible dans l'in- secte vivant. Ces élytres chargées de stries longi- tudinales formées par de petits points enfoncés , ayant dans les intervalles des stries de larges dé- pressions carrées , disposées en séries. Du Brésil. 2. Statike viridipenne , S. viridipennis. Statira testacea , elytris apice muticis , viridi- œneis , punctulato-striatis , punctisque excavatis suhtriangularibus , siibteinerà positis. Longueur 7 lig. Testacée. Tèle un peu plus foncée ainsi que le premier article des antennes. Elytres muliques , d'un vert métallique , chargées de stries formées de petits poiuts enfoncés , ayant S T E en outre des dépressions presque friangulaire* , placées sans beaucoup d'ordre. Même patrie que la précédente. (S. F. et A. Serv.) STÉGOPTÈRES. Voyez Tectipennes. (S. F. et A. Serv.) STELIDE', Stelis. Panz. Lat. Apis. Kirb. Megilla. Fad. Anthophora. Illio. Megachila Anthidiuni. Lat. Trachusa. Jdr. Gyrodroma. Klug. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Porle-aigiiillon , famille des Mellifères, tribu des Apiaires (division des Parasites). Parmi les Apiaires Parasites un groupe a pour caractères : écusson muliquc, trois cellules cnbt- Idles aux ailes supérieures. {^Voyez Parasites.) 11 renferme les genres Allodapa, Pasiîe, AmcBo- bate et Stélide. Dans les trois premiers la seconde cellule des ailes supérieures reçoit les deux ner- vures récurrentes, caractère que ne présentent pas les Stélides. Antennes filiformes , Lrisées , composées de douze articles dans les femelles, de treize dan* les mâles, le premier long, les autres presqu'^- gaux entr'eux. — Labre en carré alongé, dépas- sant les mandibules. — Mandibules assez larges, cannelées en dessus , bidenlées au côté interne. — Palpes maxillaires très-courts , de deux arti- cles , le premier long, cylindrique, le dernier cylmdro-conique. — Trois ocelles disposés en triangle sur la partie antérieure du vertex. — Corps assez alongé. — Corselet court , convexe. — Ecusson mutique. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale rétrécie depuis son milieu iu»^ qu'à son Extrémité , celle-ci assez aiguë, un peu écartée de la côte et trois cellules cubitales , la première et la seconde presqu'égales entr'elle? , cetle dernière rétrécie vers la radiale, recevant la première nervure récurrente; troisième cubi- tale recevant la .seconde nervure récurrente e! n'atteignant pas le bout de l'aile. — Abdomen cylindrique-ovale, recourbé, convexe en dessus , un peu concave en dessous , dépourvu de poil» dans celte partie dans les deux sexes, composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles , en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne : jaralses intermédiaires m^ nies à leur extrémité d'une épine simple , aiguë ; premier article des tarses très-grand , aussi long que les quatre autres réunis ; crochets bifides. Les Stélides sont parasites des genres Anthidie, Osmie et Mégachile. On peut voir à l'ariicle Pa- rasites les particularités de mœurs et les délaik d'organisatio» communs à tous les Mellifères qui n'ont pas les organes nécessaires pour pourvoir par eux-mêmes leur postérité de la nourriture qin lui convient sous la forme de larve. Ce genre est peu nombreux en espèces. Le nom de Stelis étoit donné s T E donné par les Grecs au Gui , qui est une plante paraiile. 1. Stéltdï petiie, S. minuta. Ste/is nigra , sepneniis iihdominis tribus pnmi) utrirttjuè Itneolà luterah albidà. Longueur 3 lig. Antennes noires ; lête et corse- let de lette couleur a^anl des poils blanchâtres. Abdomen noir; ses premier, second et troisième teginens oUVunt ùe chatjue côté une lâche alon- gre , blanihàlre ; pattes noires , tarses garnis de poils roux. Ailes transparentes , un peu eniumées veis leur exlroniitc. Femelle. Des environs de Paris. On placera en outre dans ce genre, i". Stélide ruFivenire , S. rufîi>entris — Anlhiditim ntfwentfe. Lat. ( Mém. sur les Anthidies , pag. 26. ) Du Bré- sil. 3°. Stélide tète noire, JP. aierrima. 1/AT. Gen. Crusi^et Ins. toin. 4. pag. l65. 3°. Stélide pbéop- tère , i. phaoptera. Lat. id. p Uj;. 3. a. b. 3". Stène oculé , S. ocuUitus. (jb.4.v. Coleirpt. niicropt. /:. i55. n°. 3. 4°. Slène cicin- di'loide , A'. cicinJeloïdès. Grav. id. n°, 4- — Pœderus pro'boscideus. Ouv. Eiitorn. iom. 4- l'éder. pag. 6. n». 5. pi. l. hg. 5. a. b. 5". Slène Linolé , S. binoiatus. Cbav. Monogr. niicropt. pag- 229. «°. 8. EViESTHÈTE, Evœstheius. Knoch. Ghav. L.tT. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoplères , section des Pentamères , famille des Brachc'l_ytres, tribu des Longipalpes. (^etle liibu conlient quatre genres outre celui d'Evseslhèle , savoir Sièue , dont les antennes sont insérées au bord interne des yeux j Fédère et Sli- lique dajis lesquels ces organes vont en grossis- sant insensiblement vers leur extrémité. MM. Latreille et Gravenliorsl ne sont pas en- tièrement d'accord sur les caractères de ce genre. Le premier de ces auteurs n'accordant que deux arlicles à la massue des antennes tandis que M. Gravenliorst lui en donne trois. Ne connolssant pas l'espèce qui constitue ce genre , nous ne pou- vons décider cette question. Ses caractères géné- riques n'ajiani été publiés que par M. Graven- horst , nous allons les donner d'après cet auteur. Antennes {_'\a!,é\ée% au-devant des yeux, sui- vant M. Latreille) un peu plus longues que la tête , subitement en massue , composées de onze articles; le premier en massue, le second très- court , lèBroisième plus long et plus gros que le précédent j les quatrième, cinquième, sixième. ( I ) M. Carcel encomologiste zélé a fii( une étude particu! licrc des parties de la bouche des Scènes ; il se propose de publier un Mémoire sut ce Sujet ainsi que la monograpùic cumplccc des espèces de ce genre. S T E 4S3 septième et huitième, très-pelils ; les neuvième et dixième transversaux , fort gios; le onzièunc le plus gros de lous, ovale, terminé en poinle. — Mandibules en faucille. — Palpes nia.rilluires delà longueur de la tête, triarticulés ; leur pre- mier ailicle en massue, le second beaucoup plus court et l'Ius étroit (pie le premier; le troisième ovale , plus épais que les autres , finissant ( peut- èlre ) eu pointe. — Tète plus petite que le cor- selet , ponctuée : chaperon large , entier. — Yeux saillans, occupant les côtés de la base de la tête. — Corselet aussi large que long, rétréci vers sa base , de la longueur dès ély très , mais près de deux fois plus élroit , ponctué , ayapt deux petits en- foncemens ovales-oblongs , sur le disiiue qui se rétrécissent veis le bout. — E/ytres presque car- rées , formant réunies un parallélipipède transver- sal , pouctures , ayant quelques enfoncemens au- tour de l'écusson , couvrant des ailes et beaucoup plus courtes que l'abdomen. — Abdomen épais , reborde. — Janibcs sans épines , articles dès tarses petits. L'auteur ne décrit qu'une feule espèce. Evses- thèle scabre ^ E. scaber. Longueur i de ligne. D'un brun brillant. Tête rousse; antennes , jalpes et mandibules plus pales. Pattes d'un brun-roux. Du nord de l'AUcmague. (S. F. et A. Serv. ) STÉNÉLYTRES , Stcnelytra. Troisième fa- mille de la seclion des Héléromères , ordre des Coléoptères. Ses caractères sont : Mâchoires inermes. — Mandibules terminées en une pointe simple dans plusieurs. — Pénul- tième article des tarses bilobé dans plusieurs. — Antennes ordinairement plus longues •.es. Calope , Sparèdre , Dilyle , Œdé- mcre. II. Devant de la tête alongé en forme de . museau. 5«. Tribu. Rhynchottomes , Khynchostoma. Sténostome , Myctère , RLinosime , Salpingue. Les moeurs des Sténélyires sont très-variables ; S T E aucun d'eux n'habite dans les excrémens ni dans les fumiers. On les trouve sur les végétaux. (S. F. et A. S--RT.) STÉNOCHIE, Stenochia. Genre de Coléop- tères Héléromères , famille des Sténélylres, tribu des Hélopiens de M. Latrellle , établi par M. Kirby {Trans. Linn. Centur. qf Insect. vol. 12) et placé par lui dans sa famille des Helopidce y ses caractères sont : labre transversal , arrondi à son extrémité 5 mâchoires ouvertes à leur base; tous les palpes ayant leur dernier article peu com- primé , presque triangulaire ; menton presqu'en trapèze, son disque un peu élevé; antennes plut grosses à leur extrémité , le dernier article oblong; corps linéaire, étroit. L'auteur y rapporte les deux espèces suivantes : i». Sténochie rufipède, S. ru- fipes. Longueur 8 lignes. Verdatre , bleue en dessus , élytres ayant deux bandes jaunes réunies au bord extérieur; antennes et pattes rousses.' Du Brésil. Elle est représentée pi. 2.2. fig. 5. de l'ou- vrage précité. 2°. Sténochie cyanipède , S. cyani- pes. Longueur 6 lignes, jîleue; antennes rousses; corselet très-court ; élytres ayant deux bandes d'un, jaune-fauve , réunies au bord extérieur. Du Biésll. es. F. et A. Seuv.) STÉNOCIONOPS , Stenocionops. Lîacb. Lat. Maia. Lauk. Cancer. Herbst. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes , famille des Bracbyures., tribu des Triangulaires , établi par Léach dans ses travaux inédits et adopté par Latreille (^Fam. nat. duRègn. aiiirn.). Les caractères de ce genre wiis sont inconnus ; M.Des- maresl , dans son article MalacostbacÉs du Dict. des se. natur. , parle de ce genre dans une note ; il dit qu'il comprend le Maia taurus de Laraarck, qu'on soupçonne se trouver daus la Méditerranée. Il a la carapace ovale, bordée d'épines sur son contour, inégale et presque mutique eu dessus; son front est pourvu de deux fortes épines ; les deux pattes aniérieures sont grandes , à troisième article hérissé da tubercules , à main longue , assez étroite, eu p.niie tuberculeuse, et dont les doigts sont courts et un peu arqués. M. Latieille lui rap- porte le Cancer Corundo d'Herbst. ( E. G. ) 'STÉNOCORUS. Fab. Cet auteur a donné ce nom généricjue à plusieurs Coléoptères Longi- cornes qui appartiennent à des genres fort dillé- rens les uns des autres. ( S. F. et A^ERT. ) STÉNODÈRE", Stenoderus. Dej. Catal. Lat. ( Fam. nat. ) Ceramhyx. Fab. Stenocorus. Olit. ( Entoin. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Longicornes , 1 tribu des Lepturètes. s T E Ce genre créé par ÎVJ. le cotnle Dcjean doit , d'a])rès l'iiiserlion exlrà-oculaire de ses antciiaes, être rapporté aux Lepturctes de M. L;ilr(ille; il f.iit partie d'un groupe de celle iribii ( voje^ Stencorï ) (]ui renferme fn outre les genres Dis- téuie et Coméiès , el a pour furactères : tête ré- trécie en manière de cou imiuédialement après le» yeux ; antennes composées d'articles ovdiuai- reaient cylindracés , velues; corselet rétréci pos- térieureaienl. De ces trois genres ceux de Dis- 1 ténle et de Coméiès se distinguent par lenrs palpes i inégaux , les maxillaires étant trois l'ois plus longs 1 que les labiaux , et encore par leur coiselet épi- | nenx latéralement , de plus les antennes des Dis- téuies outre qu'elles sont pubescenles dans toute leur longueur ont en dessous de plusieurs de leurs i articles, de longues soies rangées sur une seule ligne , caractère que l'on retrouve aussi dans le ! genre Coméiès. Les caractères génériques des Siénodères n'ont 1 pas encore été publiés. jintennfs pubescentes à leur base , vapprocbées l'une de l'autre à. leur Insertion , composées de 1 onze article'» cjlindracés et insérées liois des yeux. — Labre saillant, tronqué carréraeut eu devant. — Mandibules courtes, assez fortes, sans dentelures remarquables , mousses à leur extré- mité. — Palpes presqu'égaux , les maxillaires de quatre articles , les trois premiers petits , très- courts , le dernier un peu plus gros et un peu plus long , ovale , tronqué à son sommet : palpes labiaux de trois articles fort courts , le terminal à peu près conformé comme celui des maxillaires. — Télé rétrécie en manière de cou immédiate- ment après les yeux : chaperon arrondi antérieu- rement. — Yeujc globuleux , entiers. — Corps rétréci en devanl. — Corselet plus étroit que les élyires , rétréci anérieurcuient et à sa partie pos- térieure , inégal eu dessus , un peu renflé sur les côtés, mutiqiie. — Ecusson arrondi postérieure- ment.— Elytres presque linéaires, arrondies et nautiques à leur extrémité , recouvrant des ailes et la totalité de l'abdomen. — Faites de longueur moyeni L'. Le nom de ce genre vient de deux mois grecs qui expriment le rétrécissement de Ij partie pos- térieure de la tête de ces insectes. Il ne contient à notre connoissance. qu'une seule espèce dont nous ignorons les mœurs. Sténudère à lignes rac- courcies, S. abbrei'iatus.He3.Cuti\. — Ceramhyx abbreviatus n". 43. Fab- Syst. Eleul. — Sohœ.v. Syn. Ins. toin. 3. pag. 067. W^. 14. — Stenocorus suturalis. Oliv. Entom. Stenc. torti. 4. pag. ag. pi. 3. /ig. 29. — ScHCEH. Id. pag. 400. n". 46. Des Indes orientales. Nota. On voit par cette synonymie que M. Schœnherr a fait nn double emploi de cette es- pèce , chose bien rare dans cet auteur , toujours li exact. S T E 485 niSTENTE , Dislenia. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères section des Tétramères , famille des Longicorne», tribu des Leplurèles. Des trois genres qui composent le groupe dans lequel entrent les Disténits {j'oyez Stencori), celui de Sténodère a le cor-snlel muiique , les palpe» courts, presqu'égaux et les antennes seulement munies d'un duvet serré; ses élyliej *insi que celles des Comètes sont linéaires, arrondies et mutiques ù leur extrémité. Antennes sélacées , velue.i , rapprochée» à leur base , beaucoup plus longues que le ci^rps , insé- rées hors des yeux , composées de onze articles; le piemier fort long , en massue alongée , le second très-court, ciipulalre ; les autres cylindrique», garnis en dcssi'us d'une rangée de longs poilg soyeux, à l'exception du dernier. — Labre trans- versal. — Mandibules courtes , fortes , obtuses à l'extrémité. — Palpes ff:iinài , inégaux; les maxil- laires trois fois plus longs que les lai-iaux , de qua- tre articles, le premier court, menu; les deux suivans alongés , égaux , coiii(pies; le terminal un peu plus court , plus gros , peu comprimé , pres- que triangulaire : palpes labiaux de trois arlicles , le premier menu, le suivant un peu renflé inté- rieurement , le dernier gros , ovale ,. un peu tron- qué à son extri'mité. — Tète rétn'cie en manière de cou immédiatement après les yeux , ayant dans son milieu antérieur , une ligne longitudinale en- foncée. — YeujT réuiformes. — Corps rétréci en devant et posléiieureuieot. — Corselet rétréci an- térieurement et à sa partie postérieure , muni d'un tubercule latéral épineux ; inégal en dessus , plui étroit que les élytres. — Ecusson arrondi posté- rieurement. — Elytivs allant en se rétrécissant des angles huméraux à leur extrémité qui est armée d'une épine , recouvrant les ailes et l'abdo- men ; leurs angles huméraux s;jillaus. — Abdomen élrnit , conique. — Pattes assez longues , fories. Distéuie vient de deux mots igrecs qui expri- ment le double rétrécissement qu'offre le corselet. Nous établissons ce genre sur une espèce du Bréiil dont les moeurs nous sont inconnues. I . DisTÉME changeante , D. colutnbina. Disteniajusco-testacea , elytris stnato-punc- iatis , lineâ submarginali longiiudinali wiridi" ceneo rnicante y pedibits subpallidiortbus. Stenecorus columbinus. Dej. Collect. Longueur 8 à 12 lig. D'un bruo lestacé. Soie» des antennes noires. Elytres à stries pciudllées et cr('nelée3 , ayant quelque» reflets d'un vert-bronzé gorge de pigeon et une ligne de cette même couleur près du bord extérieur , descendant de l'angle humerai jusqu'au bout de l'élytre. Faits* d un testacé pâle , les cuiiies priucipïleoieiit. Du Brésil. 4f S T E COMETES , Comètes. Geure d'insecles de l'ordre des Coléoplères , section des Télramères , Famille des Loogicornes , tiibu des Lepiurèles. * (^e genre avec ceux de Disténie et de Sléno- dère forme ud groupe dans les Lepiurèles. ( J^oyez Stencobe. ) Les Sténodcres sont recounoisiables par leurs palpes courts , piesqu'égaujf. , leur cor- selet inuiie|ue et leuis antennes simpleuienl pulies- cenles. Le genre Dislénie didlie de celui de Co- nii^lès par ses ël_ylres allant en se rétrécissant vers l'exlrt'inilé , épineuses au bout et par ses aniennes plus longues, sétacées j entin par les paltes plus alûngées. Antennes filiformes , rapprocliées à leur tase , velues , un peu plus longues que le corps , insé- rées hors des yeux , composées de onze articles , le premier irès-grand , en massue alongée ; le se- cond irès-courl, cupiilaire jlesaulres tj'lindro-co- niques , assez gros, garnis postérieurement d'une rangée de longues soies. — Labre court , trans- versal. — Mandibules lorles , courtes , obtuses à l'exlrémilé. — Palpes inégaux j les maxillaires trois fois plus longs que les labiaux , de quatre articles , le premier petit, grêle, les deux suivans assez longs , coniques , le dernier le plus gros de tous , ovale , peu conipriipé : palpes labiaux courts , de trois articles , les deux jjremiers pres- que cupulaires, le terminal plas gros, ovale. — Tête rétrécie posléiieuremenl , mais moins que dans le genre précédent, portant un bourrelet transversal cnUe les yeux, immédiatement au- dejsus de l'insertion des antennes, ayant. une pe- tite ligne enfoncée qui paît de ce bourrelet et atteint presque le bord postérieur; chaperon trans- versal. — Yeux réuifurmes. — Corps presque li- néaire , pubescenl. — Corselet a peu près de la largeur de la lêle , plus élrOit que les élytres , iné- gal en dessus, rétréci postérieurement ainsi qu'en devant, muni latéralement d'un tubercule épi- neux. — Ecusson petit. — Eljtres linéaires, re- bordées , un peu déprimées en dessus j leur extré- mité arroaiie et mutique , recouvrant des ailes et l'abdomen. — Pattes courtes , cuisses uu peu ren- flées ; jambes antérieures subitement dilatées et renllées à leur extrémité , an moins dans l'un des sexes : troisième article des tarses a^'ant ses deux divisions très-larges , égalant chacune en dimen- sions, l'article précédent. (Ce dernier caractère n'est peut-être aussi que sexuel. ) Le nom de ce genre tiré du grec a rapport aux longs poils qui lorment une sorte de chevelure à ses antennes. Nous n'avons aucun renseignement inr ses mœurs. L'espèce qui nous sert de type a quelques rapports (te forme avec les Callidies , mais elle s'en éloigne beaucoup par l'insertion des antennes hors des yeux. I.-ComÎtès hirticorne , C. hirticomis. Comètes nigra j tharace supràjirrvgineo , coxis S T E et^f^morum basi pallidis j elytris punctaiis , li- neis duabus subelevatis. Callidium hirticçme. Dej. CoUect. Longueur 5 lig. D'un noir mat en dessus , un peu luisant en dessous.; poinlillée. Corselet ferru- gineux en dessus. Hanches et base des cuisses d'un testacé pâle. E'ytres poinlillées , ayant chacune deux petites cotes longitudinales peu pronon- cées. iMàle. Du Brésil. ( S. F. et A. Serv. ) STÉNOPE ,^ STENOPS , Stenopus. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes, famille des Hrachyures,- Iriliu des Triangulaires. Voyez ce dernier mol. ( Latr. ) STÉNOPTÈRE, Stenopteràs. Tllig. Lat. {Fain. nut.) Necydalis. Linn. Fab. Oliv. Lat. (^ Gêner. ) Leptura. Geofe. Molotvhus. ScBŒtr. Les entomologistes modernes donnent ce nom venant de deux mots grecs qui signilient : ailes rétrécies , à une partie des espèces composant le genre Nécydale du présent Dictionnaire. Ce sont les numéros de six à dix. Le nom générique de Nécydale est conservé par W. Latreille {Fàm. nat. ) aux espèces qui ont les élytres comme tron- quées carrément et extrêmement courtes : ce sont les numéros de un à quatre inclusivement. Ces dernières constituent le genre Molorchus de Fabri- cius. M. Schœnherr pense que le numéro cinq peut appartenir au genre Sitaris. Voyez Né- cydale. (S. F. et A. 'Serv.) STÉNOPTÈRES ou ANGUSTIPENNES. Dou- zième famille des Coléoptères dans la Zoologie analytique de M. Duuiéril, section des Hétérumé- rés, ayant les caractères suivans : élytres dures , rétrécies. Antennes Jiltjurines , souvent dentées. Elle renferme six genres. Sitaride, Œdémère , Nécydale , Ripiphore , Mordelle et Anaspe. ( S. F. et A. Serv. ) STÉNORHYNQUE , Stenorhynchus. Lamk. Laï. Macropus. Lat. Macropodia. Léach. Lat. Maia. Bosc. Cancer. Penn. Herbst. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes , famille des Brachyures , tribu des Triangulai- res , établi par Lanurck et adopté par Latreille {Fu/n. nat. du Règn. a/iini.). Ce genre corres- pond entièrement au genre Macropodia de Léach ou à une partie du genre Macropode de' Latreille (^Règn. anini. etc.), et ses caractères sont : Antennes extérieures distantes , ayant la moitié de la longueur du corps, sétacées , insérées en avant des yeux sur les côiés du rostre; leur se- cond article étant tiois fois plus long que le pre- mier. Pieds-mâchoires extérieurs ayant leur se- cond article étroit à la base, dilaté à l'extrémité du côté interne, et le troisième ovalajre , aiongâ s T E et beaucoup plus étroit. Espace du dessous du rostre, compris entre la bouche et la naissance des antennes (surbouche , Latrellle ) plus lons^que large , allant en se rétrécissant vers le haut. Ser- res égales, grandes, à m.iin alongée et compri- nsée , avec le carpe de moitié moins long ; celles des niàles deux l'ois aussi longues que le corps, les aulies pulles grdndes , grîles et filiformes ; celles de It seconde paire ayant trois Ibis la longueur de l'animal; carapace tiiaugulaire , avec ses régions Lrancliiales loiit-à-fail postérieures et bombées, diminuant graduellement de largeur en avant jus- qu'à l'exlréaùté d'un rostre tissez long qui est fendu dans son milieu; yeux écartés, subrérji- formes, beaucoup plus gros que leur pédoncule , non susceptibles d'être retirés dans les orbites. Les Crustacés de ce genre ont beaucoup de res- semblance avec les luachus et avec les fieptopo- d'es ; M. Latreille les avoit mètne réunis ù ce der- nier ^eare {Règn. anir^.). Ils s'en disiiaguent par la longueur du rostre, et parce que ce rostre est entier dans les Leptopodies ; les Inacbus en sont séparés sullîsamm^at par un rostre court , arrondi; parleurs antennes plus. longues que ce rostre, et surtout par leur surbouche qui est trans- versale, *'est-à-dire plus longue que large. Les yeux des Inachus sont rétractiles, ce qui les dis- tingue encore des Slénorhynques ; les Camposcies et les Pactoles en sont distingués par la forme de leur corps qui est moins alongé, par leurs pattes et par la composition des feuillets de l'abdomen. Enfin les Maias , les Parthenopes et autres genres voisins en sont séparés par la forme de leurs pieds- mâchoires extérieurs qui ont le troisième article presque carré, échancré ou tronqué obliquement à son extrémité interne et sup-^rieure , tandis qu'il est eu formis de triangle renversé ou d'ovale ré- tréci inférieurement dans les genres précédens. Le genre StJnorhynque renferme peu d'espèces. Leur port est remarquable à cause de leurs longues pattes qui les font ressembler à des faucheurs j nous cilerouj Le Sténobhynque pacchecr , S. phalan- gium. Lat. — Muciopodia phalangium. Léach. Lat. Encyl. méth. pag. 298. J!g. 6. — Desm. art. Malacostracés du Dut. des se. nat. et Considérât, gén. sur les Crusi. pi. 23. fig. 3. — Macropuslongirostris.ljA-ï.Gen.Crust. et Ins. etc. — Ului'a phalangium. Busc. — Leptopodia pha- langium. Liica, Edinib. Encyl. — Cancerdodecos. LiNN. Syst. nat. édij.. i5. t. i. pars 2. p. 1046. — Inachus longirostris. Fab. Suppl. Entoni. systein. pag. 558. — ViLL. Entoni. toin. 4. pag. 145. tab. II. fig. 12. — RoNDEL. Hist. des poiss. liv.II. ch. 24. — SÉBA , Mus. toril. 3. ta/T. 20. n". l3. Il a un peu plus d'un pouce de long depuis la base de la carapace jusqu'à l'exlrémilé du rostre, qui a à peu près le tiers de la longueur du corps et est bifide à l'extrémité et siilonué dans toute sa longueur en S T E 487 dessus. Antennes dépassant ce rostre des iroij quarts de leur longueur. Tubercules de la carapace disposés ainsi qu'il suit : trois en triangle (2 — l ) sur la région stomacale, un en pointe sur la ré- gion cordiale , deux sur les branchial^ et bords latéraux du test présentant quelques aspérités; face interne des bras presque scabreuse, velue. Cette espèce se trouve sur les e;ôtes de l'Océan et dans la Méditerranée. (E. G.,) STENOSIS , Stenosis. Nom générique donné par M. Horbst aux espèces ou au moins à la plu- part des espèces dont M. Latreille compose son genre Tagéuie. T^oyez ce mot. (S. F. et A. Serv.) STKNOSOME, Stenosnma. Léach. Lat. Ida- tea. Lat. Oniscus. Penn. AselUts. Oliv. Genre de Crustacés de l'ordre des Isipodes, sec- lion des Aquatiques , famille des Idotéides , établi par Léach, et ne dillérant du genre Idotée que par les antennes extérieure^: qui sont de la longueur du corps (la tête et le tronc, sans comprendre la queue), avec le troisième article un peu plus long que le quatrième. Le corps des Siénosomes est comme celui des Idotées, alongé , linéaire et étroit. Les mœurs et l'organisation des Sténosomes sont les mêmes que celles des Idotées ; c'est pourquoi nous renvoyons ce mot à la table qui se trouvera à la fiu de cet ouvrage. Ce genre est peu nom- breux en espèces ; cependant il est divisé en deux sections ainsi qu'il suit : * Côtés du second segment du corps et des sui- vans ayant l'apparence d'une petite articulation. Sténosome linéaire , S. lineare. Léach , Trans. Soc. Linn. tom. 2. pag. 366. —Oniscus linearis. Penn. £nt. zool. toni. à,, pi. 18. fig. 2. {^Voyez pour la suite de la synonymie le n°.^q, au mot AsELLt: de ce Dictionnaire.) Quant à la descriplio» de l'espèce , elle est incomplète et tout-à-fait mauv.ll^e : nous allons donner celle de Léach et de Desmarest. Base du dernier segment de la queue nu peu rélrécie, avec l'extrémité dilat/e , tronquée , échancrée et pourvue d'une dent à chaque angle latéral ; d'un brun-noirâtre eu des- sus , blanchâtre sur les côtés : longueur du corps variant depuis un pouce jusqu'à deux. Cette es- pèce se trouve dins la mer, sur les cotes de 10- céan. Olivier, dans l'ariicle Aselle , dit qu'e:ie se trouve dans la mer des Indes. Du reste il seroit bien possible que l'espèce qu'Olivier a décrite ne fût pas la même que celle de Léach ; ou ne peut s'assurer de ce fait qu'en consultant une collection bien complète en espèces. * Pas de traces d'articulations sur le bord des segmens du corps. Sténosouk aECTiQoE, s. hccticuin. Léacs. — 483 S T E Oniscus heclicus. Pall. Spicil. zool.Jas. 9. tab. A-fig- 10. a. b. c. d. — Idotea viridissima. Risso, Crust. pag. i36. iah. "^-Jîg- &• Lori^ueur un pmice à un DOuce «l demi, (^orps lin^aiie ; dernier seg- ment de la queue échancri? profondi'axent , a an- gles laléra«x iaillans. Couleur d'un vei'i brilLul. Celle espèce habite le» mu^emies proT ncleuis de 1» meide Nice et de toute laiVIi'diierianee. foyes pour une plus longue desLupliou te u". 10. de iailicle AiEi-LK de ce Dictionnaire , où celle es- pèce eit appelée 'Aselle étique. ( E. G.) STÉNOSTOME , Stenostoma. Lat. Leptura. Fab. Olit. ( Encycl. ) Génie d'insecies de l'ordre des Coli'optères , lection des Hélcroinères ( 1". division), famille des Stéaélylres , Inbu des R^'Htaosloruts. La cinquième tribu des Sléni'lylres {^voyez ce mot ) contient , outre le genre Siénostome , ceux de Myclère , Rhinosiuje e( Salpingue : le premier de ces trois est distinct des S.éiioslomes par le dernier article des palpes beaucoup plus large , obtrigone ; le corps ovale ; le corselet traptîzoïdal et le» él3?lres dures. Les deux -derniers genres ont pour caraclère parliculicr, les antennes plus grosses à leur cxtiémité et le devant de la tôle formant un museau dilaté à sou extrémité. Antennes filiformes , insérées au-detà des yeux , tur le museau, composées de onze articles , cy- lyndro-coniques , le dernier seul ovale-alongé , pointu à l'exlrémilé. — Labre avancé , presque carré , un peu rétréci à sa partie antérieure; — Mandibules bifides, alongées. Mâchoires loa- guw. — Dernier article des palpes cylindrique : palpe» maxillaires fort longs. — Lèi>re al(jngée. — Tête prolongée en devant en une sorte de mîiseau • plali , un peu rétréci autéricuremenl. — Yeux peu saillans. — Corps mou , alougé. — Corselet alongé , presque cylindrique , un peu déprimé. — Eljires molles , recouvrant des ailes el l'ab- domen. — Pattes de longueur moyenne j jambes intermédiaires et postérieures un peu arquées j tarses longs , leur pénullicnie article bifide : tarses postérieurs ayant leur premier article aussi long que les trois auires réunis. M. Latreilie a nomuié ce genre Slénpslome, de deux mois grecs , dont le sens est : bouche rétrécie. L'espèi:e qui lui a servi de type se trouve «nr le!, fleurs , principalement sur celles de 1 Ammi majeur ; elle habile l'Afrique el les parties méri- dionales de l'Europe. C'esl la Siénosiome rosirée, S. mstrata. Lat. {Nout>. Dict. d'hist. nui. a'". édit. ) — Dej. Calai. — Leptura rostrata u^'. jg. Fab. Syst. Eleut. T'oyez pour la dejcripliou et les aulres syno- nymes , Leplure rosirée n". aa. du présent Dic- tionnaire. ( S. F. et A. SsRV. ) STÉNOTRACHÈLE , Stenotrachelus. Lat. S T E {Fam. nat.) Dryops. Patk.. D«j. Calai. Ca- lopus. ScHŒN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , seclinn des Hétéromères ( 1". division ) , famille des Stéiiélylres , tribu des Hélopiens. M. Lalreille n'a pas encore fait connoître les caraclères propres à le genre , mais comme il est identique avec celui de Diyops de PaykuU , nous allons les énoncer d'après ce dernier auteur. Quatre palpes inégaux , les maxillaires sécuvi- formes , les labiaux filiformes. — Lèvre membra- neuse , largement écbancrée. — Antennes fili- formes , moitié plus longues que le corps , in- sérées au-devant des yeux. — Corselet presque carré. — Ecusion petit , arrondi pnsl^^ricurement. — El) ires n'étant pas moitié plus larges que le corselet , longues , cylindriques , recouvrant des ailes et l'abdomen. — Crochets des tarses accom- pagnés d'une soie qui les lail paroilre bifides. Ce dernier caractère îTidiqué par M. Lalreille dans ses Fam. nat. peut faite soupçonner que la Dryops œnea w. 2. Fak. Syst. Eleut. rapportée à ce qu'il paraît mal-à-propos par PaykuU à son Dryops œjiens , et qui est l'Œdémèie cuivreuse n°. 3. du présent Dictionnaire , appartient aussi à ce genre et y constitue une seconde espèce , ori- ginaire de l'Amérique méridionale. Le type du genre dont le nom tiré de deux mots grecs si- gnifie : cou rétréci est le Siénotrachèle cuivreux, S. œneus. — Dryops œueus. Patx.. Faun. i,uec. tom. 2. pag. l52. n". 1. C En relrauchant le sy- nonyme de Fabrii ius. ) — Calopus ceneus. Schœx. Syn. Ins. tom. 3. pag. 411. h". 2. PaykuU le dé- crit ainsi : corps alongé , noir en dessous, cui- vreux-ubscur et Irès-ponclué en dessus. Il habite la Suède et se trouve sous l'écorce des vieux Bouleaux. ( S. F. et A. Sitiv. ) STENYO. Rafinesqoe. Nom donné par Rafinesque à un genre de Cru«- t»cés dont il ne donne pas les caractères. (E. G.) STÉPHANE , Stephanus. Job. Illic. Lat. Bracon , Pinipla. Fab. Bracon. Panz. Genre d'insecies de l'ordre des Hyménoptères, section des Téiébrans , famille des Pupivores , tribu des Iciiueuinonides. (Division de» Braco- nidçs.) (1) (1) Le genre Scrptijne doit constituer i lui seul une sub- division ilaiis les Braco.'.idcs , a»cc 'ce caracicre : palpes niiijilljires d.- ciiu] articles , les labiaux Ji cjuatre. Cette subdivision sera Iirli- cles des auiennes u'étaui pas beaucoup plus Lm^s ^ue les auires , le onzième ovale. Les Xyloplules ont les antennes allant en grossissant vers leur ex- trémité , leuçs trois derniers articles j^uère plus grands que les précédens et les cuisses postérieures l'orles. Dans le premier volume des Mémoires des na- turalis:es Je Moscou pag. 167, M. Stéven, donne ainsi les caractères de ce genre. Quatres palpes inégaux , sécurifjrmes ; mâchoire^ unidertées. An- tennes ayant leurs trois derniers articles lililoruies , beaucoup plus longs que les autres. Le typé est le Sléropès cas^aen , S. caspius no. lo. utsuprà. tab. \O.Jig. 8. — Scdœn. Synon. Ins. toni. 2. pag. 64. n". i.Tèie perpendiculaire, orbicuiaire , nuire , pubesceute. Boui he et an- tennes testacées. Palpes maxillaires trois fois plus longs que les labiaux , insérés sur le dos des màclioires , de quaire articles , le premier très- petit , le secoucl alongé , cunéiforme , le troi- sième un peu plus court , obconique , le quatrième sécunforme, le plus grand de tous. Palpes la- biaux très -courts, insérés sur le milieu de la lèvre , de trois articles , les deux premiers fili- formes , ie troisième tronqué obliquement , pres- que sécuriforme. Mandibules fortes , cornées , ar-. S T I 491 qnées , sans dentelures , terminées par une dent aiguë, enlière. Mâchoires memirancuses , ob- tuses. Lèvre membraneuse , Irausparenle , ])lu3 large à sou extrémilé qui est tronquée. Antennes de la longueur des ély 1res , leur premier arlicle ob- conique, les suivans de deux à huit, presqu'égaux, moniliformes, trois fois plus c.ouris que le pre- mier ; les neuvième , dixième et onzième Irès- alongés , presqfl égaux , filiformes. Corselet de la grandeur de la tête, pubesreut , teslacé, prcs- qu'arroudi , un peu p'us éiroit vers sa base, peu convexe. Ecusson petit , arrondi. Elytres deux fois plus larges que le corselet et ayant plus de trois Ibis sa longueur, linéaires, pabescenles , leslacées avec un point noir soyeux vers leur bave; ce caractère ne se retrouve pas dans la fe- melle, qui du reste est' paifaitement somLlible. Dessous du corselet ferrugineux , (lonclué. Abdo- men brun ; patles leslacées ; ciiiises postérieures point en massue. T.irses de quatre arlicles. Il se trouve à Kislar et sur les bords de la mer Caspienne, dans les ordures. Celle espèce n'est pas commune , elle vient quelquefois à la lumière pendant la nuit. Nota. RL Lalreille dans le Règn. anim. ainsi que dans ses Famill. vatur. place ce genre parmi ses Aiilhicides et consi'quemment dans la section des Iléléronières , ce qui pareil contredire le ca- ractère de tarses donné par M. Sléven qui cepen- dant place aussi son genre Sléropès près dts Anthicus. ( S. F. et A. Serv. ) STICTIE, Sticiia. Illic. Voyez Monédclx , page 496. de ce volume. (S. F. et A. Sert.) STIGMATES ou SPIRACULES. On désigne ainsi les oriîices extérieurs de l'ap- pareil de la respiration , chez les arachnides et les insectes j en général ces oiiv.ér:ures se présen.- tenl sous la forme d'une boutonnière plus ou moins' alongée, plus ou moins saillante , eutoiirte d'un anneau corm' , lequel est enchâssé dans une pièce à laquelle M. Audouiu a dunné le nom de pén- trème. ( Voyez Thorax. ) Uaus les inseuies le thorax et surtout l'abdomen sont les parties où sont situés les stigmates; M. Léon Uuluur f^Ann. des se. nat. toni. 8, pag. 20 ) a désigné les pie- miers sous le nom de stigmates thoraciques , et les derniers sous celui de stigmates abdominaux. Dans les arachnides ils sont placés vers le milieu du corps ou sur le dessus de l'abdomen ; leur noralire varie de deux à huit. M. Marcel de Serres avoit reconnu deux sortes de stigmates , long-temps avant M. Léon Dulour ; les' premiers qu'il appelle stigmates simples , sont les mêmes qui ont été désignés par Léon Dufnur sous le nom de stigmates abdomiiiaux. Les stig- mates thoraciques ont reçu de M. Marcel de Serres , le nom de stigmates composés ou tré~ Qqq 3 49" s T I tnaères ,' qui signifie ouiterlure pour l'air. Les stigmates compostas, ou Irt'maères , sont toiijouis propres au thorax ; ils sont composés de deux pièces cornées qui , pour chaque inspiralion , s'ou- vrent en dehors , comu'.e les baltans d'une porte ; deux muscles opèrent ce moux'ement et une grosse trachée naît de chaque trémaère : on n'en a ja- mais trouvé que deux, on les voit disiinctement dans les Sauterelles et dans les Mantes. Dans les (Coléoptères , elles sont situées en arrière de la première paire de paUes , sur la peau fibreuse et tenace qui joinl le corselet ou thorax , aii mé- sothorax ; en général ils ont une conformation ex- térieure différente de celle des siigmales simples ou abdominaux ; ils sont bien plus alongés , plus minces et moins saillans que cenx-ci ; leurs valves sont légèrement échancr/es sur les côtés, et ordi- nairement ils sont placés obliquement à l'axe du corps. Les stigmates simples ou abdominaux sont ordinairement placés de chaque côté de la région dorsale de l'abdomen , sur une membrane assez épaisse , mais souple , |)lus ou moins ridée , qui unit les segmens du dos aux plaques du ven- tre. Il en existe deux pour chaque anneau, l'un placé à droite et l'autre à gauche. Ces stigmates ne sont pas toujours situés ainsi ; nous verrons que les diverses circonslunces de la vie de l'animal déterminent leur place. M. Léon Dufour a examiné la structure des stig- mates des insectes coléoptères ; nous allons laire connoître le résultat de ses observatiocs : daus le Carabe doré il y a neuf paires de stigmates , une au thorax et huit à l'abdomen ; ceux-ci se pré- sentent sous forme de petits boutons ellipsoïdes , saillans , bruns , lisses , lulsans , durs , cornés et formés de deux valves ou panneaux dont l'ouver- ture est creuse ou béante. Ils sont blanchâtres, mais d'une configuration semblable daus les Chlœnius; plus ronds et plus ouverts dans les Sphodrus. Ces ostloles pneumatiques, soit du thorax, soit de l'abdomen , ollreiit entre les deux valves qui les constituent , une scissure des plus étroites , une fente presqu'imperceplible pour l'inhalation de l'air. Lorsqu'on parvient à fixer convenablement cet organe sous une forte lentille du microscope , on découvre qift le pourtour de la scissure est garni d'un duvet excessivement fin , bien plus marqué dans les stigmates thoraciques. Toutes ces bouches respiratoires sont abritées des in- fluences extérieures par les élylres et par la con- liguité du thorax avec la poitrine. Daus le Dy- tique marginal, le Hanneton commun , le Lucane cerf-volant et le Capricorne héros , et sans doute dans la plupart des genres qui appartiennent aux familles dont ces insectes sont les types , les stig- mates , au lieu de se présenter sous la forme de boutons bivalves et protubéraus , olLent ordinai- rement un disque ovale ou oblong entièrement découvert , qnoiqu'enlouré d'un mince rebord corné ( pérllrème ) : ce disque observé atteali- S T I vemeni à la loupe, paroit marqué de petites li- gnes transversales , à peu piès parallèlts , d'une couleur plus foncée. Le microscope fait leconnoîlre que ces ligues , disposées sur deux rangées oppo- sées , prennent naissance des deux bords con- traires au bord corné , et que leurs extrémités li- bres se regardent en laissant enlr'elles un inter- valle linéaire qui parcourt le grand diamètre du stigmate. ' Chacune de ces lignes est un troue simple ou bifurqué, dont les côtés et les bouts émettent des fascicules ,^es houppes de ramifi- cations comme les nœuds ac certaines Confervcs. Ces petits pinceaux sont inégaux eu longueur dans le Dytique , et l'intervalle qui sépare les deuK rangées ne partage point le diujue en deux par- ties égales. Dans le Lucane et le Capricorne , cet intervalle est parfaitement dans la ligne médianv . - Spreugpl {^Conuiienlarius de partihus quitus ui- secta spiritus ducunt. Cum lab. LipsicB , i8l5 ) a observe unn structure analogue à celle que M. Léon Dufour a fait connoîlre, dans les stigmates de l'Hydrophile caraboide. La figure que ce mèuie auteur donne de cet orifice trachéal daus le Dy- tique circonflexe, cadre fort bien avec celle que M. Léon Dufuur a publiée de ce même organe dans le Dytique marginal. Les stigmates des Myriapodes n'ont pas ëlé observés anatomiquement ; ces animaux en ont un grand nombre tout le- long de chaque côte du corps. Dans beaucoup de larves ils ne sont pas placés aux endroits qu'ils occuperont dans l'insecte par- fait ; ainsi ils occupent la partie postérieure dans les larves de Diptères dont le corps est enveloppé de toute part par le milieu qu'elles occupeut. Nous avons observé conjointement avec M. Ai» douin un fait semblable dans une larve de Do- nacie trouvée dans les racines d'un jonc. Toutes ces larves sont obligées de venir à la surface du soi ou de l'eau , présentc'r leurs sligmaties à l'air et respirer ainsi. Les insectes parfaits qui vi- vent daus l'eau, tels que les Dytiques, Hydro- jihiles , etc. , sont obligés de monter souvent à la surface du liquide pour présenter leur 'stigmate à l'air j alors ils soulèvent un peu leurs tlytres , et l'on voit que l'air s'attache aux poils et au duvet dont tout le dessus de leur corps est garni , et que ces insectes l'emportent avec eux au fond de l'eau. Dans les larves des Libellules , le stig- mate postérieur est converti en une valvule tricus- pide , située près de l'anus , et qui reçoit seule tout le liquide qui doit servir à leur respiration. On a remarqué depuis long-temps que le second et le troisième anneaux des Chenilles sont dépourvus de stigmates et par suite de trachées propres; M. de Blainville. a cru voir dans cette absence la preuve que les ailes n'éloient autre chose que des trachées renversées. Celles-ci , rudimentaiies dans le corps de la larve, ne se développeroient , suivant lui , que successivemeut et avec toutes les autres s T I pallies qnî cousiiluent l'insecle parfnll. SI les quatre ailes du llioiax lepreieiuent les qu^lre sligmales et par suite les quatre tiachi'es , iM. Àu- tlouin peiue que ces paitiçs doivent s'exclure inuluellenient , ei que le thorax d'un insecte par- fait ne devra Jamais odrir à la fois des ailes et des slif^males : or, l'observation prouve qu'indépen- dauiaieut des ailes on trouve des sligmales Uio- raci(|iies. ftj. iMauduyt, dans !e discours préliminaire de ce Dictionnaire sur les insectes, a parlé des stig- mates et a rapporté les expériences qui prou- vent que ce sont les ouvertures de la respiration clu'z les insectes. Nous reuvo^ons à ce discours, page 5i . ( E. G. ) STIGME , Siigmus. Jun. Latr. Panz. Genre d'insecte de l'ordre des Il^'ménoplères , section des Porte - aiguillon , lamil'e des Fouis- seurs , tribu des (^rabroniles. Un groupe de cette tribu a pour caractères : antennes insérées an-dessous, du milieu de la lace antérieure de la tête ; chaperon court et large ; yeux entiers. Il reiifcraie , outre les Sliguies, les genres Melline, Alyson el Gor_yle dont les ailes .supérieures oirVent quatre cellules cubilalcs.j les Pemplirédons , distingués par la forme de leur troisième cellule discoidale ou l'intérieure qui est fermée par une nervure transversale et u'allciut pas le bout de l'aile, d'où il suit qu'il y a deux nervures ré. urrenles ; enfin le genre Crabron , dont les premières ailes n'ont seulemrut que Jeux cellules cu:;itales et chez lesquels la cellule ra- diale est appendiculée. Antennes fililoriues , insérées au-dessous du milieu cîe la face antérieure de la tète , compo- sées de douze articles dans tes femelles , de treize dans les niàles, la plupart ^e ces articles monili- formes. — Mandibules grande. , tndentées vers leuB extrémité. — Palpes maxillaires fort longs, filiformes. — Tête grosse, carrée j chaperon court el large. — Yeux entiers , grands , elliptiques. — Trois ocelles rapprochés en triangle sur le vei- tex. — Corps étroit. — Corselet ovale : prothorax étroit, formant un rebord en avant du niéso- ihorax , prolongé en cou à sa partie anléiieure; mésothorax bombé ; métalliorax arrondi poslé- rieurement , un peu cannelé en dessus. — Ecusson grand, point saillant. — ^//ej' supérieures a^ ant un point marginal grand el épais , une cellule radiale assez grande , large à sa base, se rétrécissant fortement immédiatement après la seconde cu- bitale , terminée en pointe, sans appendice; trois cellules cubitales, la première assez grande , pres- que carrée , recevant dans son milieu la première nervure récurrente ; seconde cellule cubitale pe- tite, carrée; troisième, ni commencée , ni tracée; trois cellules disccïdales dont la troisième ou l'in- férieure atteint le bout de l'aile , la seconde ner- vure manquant. — Abdomen formé de cinq seg- S T I 49^ mena dans les fifciclles , en ayant un de plus dans les n;àles , nuiuitestement pétiole, ce pétiole com- posé de la moitié antérieure du premier segment qui s'éva-e ensuite subitement. — Pattes fortes , cuisses' reuilécs dans leur milieu ; jambes point épineuses ; les postérieures ayant seulement deu.\ ou trois épines : tarses fililoriues. 11 est probable, d'après la conformation de- leurs pattes, que les Siiguies sont parasites , c'esi- à-dire qu'ils vont pondre dans le nid de quelques Fouisseurs qui approvisionnent eux-mêmes ces nids pour leur postérité. lie nom de ce genre est tiré de la grandeur et de l'épaisseur du [loiiit marginal des premières ailes qu'un a long-temps a|;ptL'; iuipropreiuenl o/j^'- inaie. Les auteurs n'en mentionnent que deux e^- pèces, toutes deux fort petites cl que l'on renconti e quelquefois sur les tleurs. La seule que nous con- noissions est le Stigme âtre , S. ater. Jur. Hyrjid- nopt. pog. i7)9. Mâle el femelle, pi. g. — Lat. Gêner. Cnist. et Ins. toni. ly. pag. b4- — Spi- JSOLA, Ins. Ligur./iis. 5. pag. 174- "■°- i- — ^l'S~ mus pendulus. Panz. Faun. Germ.Jlis, l^./ig. 7, Le mâle probablament. Des environs de Paris. ( S. F. el A. Serv. ) STILBE , Stilbum. Spinol. Lat. Chrysis. Linn. I Oi-iv. ( Encycl. ) Ross. Jur. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Pupivores, Iribu des Clirysides. Un groupe de Chiysidcs a pour caractère ( rojez pag. 253. de ce volume ) : corselet point rétréci en avant; abdomen voûié en dessous ; mâ- choires et lèvre courtes, n'étanl jias prolongée^ en trompe; milieu du mélathorax avancé en une pointe scuicllilorme. Ce groupe renferme, outre le genre Slilbe , ceux d'Eianipe el de Pyrie ( Cai- liste loc. citât. ). Mais dans ces deux derniers , l'abdomen ne présente aucun bourrelet transvei- sal sur l'anus on dernier segment. Antennes liliformes , coudées , vibraliles , in- sérées près de la bouche , composées de treize articles ; le premier lorl long , les auires pres- qu'égaux , courts. — Labre corné, court, ar- rondi. — Mandibules triangulaires , aiguës , sans aucunes dentelures m échancrure à leur côté in- terne. — Mâchoires s ikw dai^iyni conjointementavec la lèvre et le menton. — Palpes inégaux; les maxillaires de cinq articles , les labiaux plus courts que la lèvre , inarticulés. — Lèfre simple , mem- braneuse , plus longue que les mâchoires et les palpes, son bord externe piofondément échancré : menton corné , arrondi a son extrémité. — Tc'ts transversale , un peu plus étroite cjue le corselet , ayant une dépression frontale large, ovale- ar- rondie.— Yeux ovales, presqu'anguleu.x à leur parlie supérieure. — Trois ocelles placés en tnangle sur le fvonl ; l'antérieur dans la dépression h on-- taie , à son bord supérieur , les latéraux hors de; /i^ i'J4 S T I la dépression , ti-ès-piès des 3'^^ à rc^eju. — Corps convexe. — Corselet tics-bombé en dessus; mélalliorax ajanl sa pailie moyenne séparée de ranléiieuie par un sillon et avancée eu une pointe sculelliforme foncuieiit creusée en dessus. — Ailes supérieures ayant une cellule radiulc liès- jucomplèle; deux cellules cubitales ; iapreniière recevant la première nervure récurrente , fermée par une nervure transversale seulement tracée : seconde cellule cubitale commencée, n'a'tei- gnaut pas le bout de l'aile, traversée loni^iludi- ualcinent par une nervure ijui part du milieu de la nervure transversale dont nous venon? c!e par- ler; trois cellules discoidales ; la seconde supé- rieure n'étant pas coùipléteinent fermée postériiu- rcment, la troisième ou l'inférieure n'aller^nant ^las le bout de l'aile et n'étant pas fermée par une nervure transversale, seconde nervure récurrente. manquant. — Abdomen très-bombé en dessus , composé de trois sej^mens apparens ; le second beaucoup plus grand que les autres ; le troisiè;ne ou anus ayant un bourrelet transversal très-pro- noncé et une lij^^ne de points enfoncés au dessous du iiourrelel : une tarière ( dans les femelles ) longue, réirac.ti'e , son exlrémilé restant lou- j'iurs un peu saillante nième dans le rep )S : un aiguillon rétractile ayant sa sortie un peu avant l'extrémité de la tarière. — Pattes de longueur moyenne; jambes postérieures légèrement com- primées; tarses alongés, leur premier article le jilus grand de tOTis. Le nom donne par M. Maximilien Spiuola à c.es Hyménoptères vient du grec et signilie : hrUlunt. I.«is mœurs des Siiibes sont les Cièmes c|ue celles des Euclirécs. ( p'oyez ce mot pag. 8. de ce vo- lume. ) Les espèces connues habitent les coutiées méridionales de l'ancien continent. J . Stilbe splendide , S. splendidum. Stilhitm splendiduni.'ii.^wcii,. Ins. Ligur.Jlis. i. pog. g. — Chr,sis splendida n°. 1. Fab. Syst. Fiez. — Lepel. Mém. sur les Forte-tuyaux. Ann. du Mus. n-". 9. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cliiysis splendide n°. i. de ce Diction- naire. 2. Stilbe brûlant , S. calens. Stilbuni calens. Spinol. Ins. Ligur. Jlis. i . pag. g. — Chrysis calens n°. 4- Fab. Syst. Piez. — Lepel. Mém. sur les Porte-tuyaux. Ann. du Mus. n". 10. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Clirysis bn'ilant n°. 5. de ce Diction- naire. Nota. Il est probable que la Chrysis amétbys- line n". 4. Encycl. — Chrysis amethystina. Fab. Lepel. est aussi de ce genre. S T I PYRIE , Pyria (1"). Chr) sis. Fab. (ieiire d'insectes de l'ordre des llynjéMoptères , section des' Térébrans , famille des Pupivores , tribu des Chrysides. Un groupe de cette liibu (yqve^pag. 253. de ne volume) contient Ips genres Stilbe, Pyrie et Elampe. Le premier se distingue |)ar le bourrelet tranivcrsal fort élevé qu'ofire l'anus. ou troisième segment de l'abdomen , et le^ Elampes [>arce que ce nième segment n'est point pluiidenté dans ces insecies, mais simplement écliancré dans son milieu. La ])lupart des caractères que présente ce nouveau genre sont ceux des Slilbes sauf les sui- vans : 7ete Sans dépression frontale. — - Trois ocelles rapjn-ochés eu triangle sur le vertex , les latéraux notablement distans des veux à réseau. — Corselet na peu convexe : avaniement scuielh- forme du niétathorax convexe ou plane en dessus. — Ailes supérieures ayant nue cellule radiale grande , fort longue , à peu près complète , attei- gnant presque le bout de l'aile ; une seule cellule cubitale esquissée presque jusqu'au bord posit- rieur , recevant la premièie nervure récurrente et séparée dans sa partie moveiine par une nervure longitudinale un peu empâtée à sa base. — Ab- domen convexe eu dessus; son second segment giièie plu? grand que les autres,; le troisième ou anus dépourvu de bourrelet transversal, ayant seuleiuent une ligue de points enfoncés : son bord postérieur pluridenté. Ce genre confondu jusqu'ici avec les Chrysis, s'en éloigne i". par la forme du niétathorax qui dans les Cilirysis est convexe , sans aucun avancement scutelliforme. 2°. Par les ailes supérieures»oflrant , dans ce même gtnie , une cellule radiale moins longue , fermée ou presque fermée Jjien avant le bout de l'aile et par la Cellule cubitale qui est loin d'elle tracée jusqu'au bord postérieur et dansla- quelle on ne voit pas celle petiie-nervure loiigi- ludinale qui existe dans les Pyries et les Slilbes. Le nom générioue est tiré du grec; il exprime la couleur brillante dont le corps de ces Hymé- noptères est paré. Les mœurs doivent êtie les mêmes que celles des autres genres de leur tribu. ( Ko.ez EacnuÉE pag. 8. de ce volume.) Le nom- bre des dentelures qui terminent le dernier seg- ment de l'abdomen est vaiiable; nou^en protile- rons pour diviser ce genre , en ayant soin de donner un type à chacune de ces divisions. 1"^"=. Division. Anus à six dentelures, t. PvRiE émeraude , P. sniaragdula. (1) Nous subsiiiuons ce nom à celui de Calliste n:en- tionné li.-^ns le [abie^u d^s Chiysitcs, pjg. 953. de ce vo- lume , parce que ce nom de Calliscc a été donné par M. B.jnelli à 1111 genre de C.irabiqiies. s T I Pien loin a'avfiir la taille , et qu'ils ne parlent pas du proloiit^enicnl (ju'oHie le mélalLorax. a"". Difiswn. Anus à cinq dcnltlnres. Là nous plaçons la Chrysis lusca n" 7. I'ad. Syst. Piez. — Pyria liisca^ Non. l,a dent inier- médiaire de l'abdomen est plus courte que les quatre lati?ia!es. D'Ilalie. 3^. Division- Anus quadridenté. T. PvBiE armâe , P. arinata. P\ria viridi-aurea , anlennis nigris , ano qua- drideutato y alis pixvs Hïin basi et niargine ex- temojuscis. Longueur 6 lij^. C'.;rps très pondue , d'un verl- doré. Pâlies de celle uiême couleur. Anienncs noires. Anus ayant un relief viulel , niu.ii de qn.i- Ire denielures a rixlremilé. Avantcmeul sc.u!elti- lorme du niélalliorax Irès-prolonj^é , presqu aij;Ti. Ailes tnliiiuèes , brunes à leur base et le luuj^ du bord exieine. RJâle et femelle. D'Afrique. 4°. Dii'iiion. Anus iridenic. 5. rvRiE trident , P. tridcris. Pyria piridi-aurea , aiiiennis nigris j ano indentato : alts subfitscis. Longueur 51i};. ('orps Irès-ponolué , d'un vcrl- sombre ,,doi'é et nuancé de violet : pattes de la couleur du corps. Antennes noires. Avancement scutellilorme du mélalborax moins prononcé que dans les aulres espèces. E.'ijréiiiité de l'anus of- frant trois dents, l'iiiterni('diaiie forte, aiguë, provenant d'une caicne élevée qui traverse la ligne de points enfoncés , ceux-ci viole's. Ailes eofumées. Femelle. Des Etats-Unis. (S. F. et A. Sebv.) STILIQUE, Stilicus. Î-AT. {Fam. nat. ) Pcc- dcrus. Fab. Oliv. Ghaven. Gyi-l. Panz. I'atk. ; ( Faun. Siiec. yStaphylnius. Patk. ( Monogr.) \ S T I 4i;5 Genre d'inscctrs de l'ordre des Coléopiores, section des Pentamères, famille des lirachély- Ires, tribu des Longipalpes. Des (|iialre ponres que renferme ccl'e tribu {_j>oyez I.ONGiPAi.PEs , pag. 48a. de ce volume) , celui de S'ène esi le seu! (|ui ail loi antennes insé- rées au bord antérieur des yeux. Dans les Evses- tbcles les antennes sont subitement en massue : celles des Pédères vori en grossissant insensible- ment vers leur exiréuiiié , en oulie t es derniers ont le qualriènie article des l.nses bilide. ^ Les Sliliques ont beaucoup de caiaclères corr- njuns avec les Pédères, ceux qui les en disliii- gnenl , sont : aniennes liblormes, leurs dernieis arlicles globuleux. Tcle ovale, grande. Palpi's maxillaires moilié plus courts que la lèle , leur dernier article lanlôt très-jieht , aciculaire , di — Une' j tantôt peu visible cl re formant qu'une pelitp puinle aiguë à l'exlré|piilé du précédenî. Corselet presqu'ovale , réiréri antéiieurcment et à sa parlie postérieure. Qualrlèrre arlide des tarses entier et de mèn'.e forme qne le^^récédens. Ces Brachélylres babilent dans les ordures et sous les pierres comme les Pédères. On rapportera à ce genre , 1°. Slilique orlncn- laire , S. orbiculatiis. — Picdère orbiculaire n". -. (Encyci.) 2°. Slilique fragile, S.^^ragi/is. — , Pœdère fragile n". 8 Encycl. (S. F. et A. Sert.) STIZE , Slizus. Lat. Juh. Svinoi-. Bcnihe.z. Fab. Oliv. {Encycl- ) Ciabro- Fab. Ross. Larra , Lins , Scolia. Fab. Larra. Illig. Kellinus. pA^z. Sphex. DnuB. Geuie d'insectes de l'oidre des Uyi^iénoplèrps , seclion des Porle-aiguilli-n , f.iinille des Fouis- seurs.( •!' . dlvl^l^)n ) , (iiiiu des Bembécideâ. Cette seconde divi.sion des Fouisseurs a pour caraclères : prolliorax tort court , en forme de re- bord transversal, linéaire et sépaié ilans loue s>in étendue par un inlerv.ille noiable de l'oiigine des ailes supérieures. Elle renferme les qnaire dernières tribus de la famille , savoir : bembé- cides , Larraies , Nyssoniens et Crabroniies. L;i tribu de.s Bembécides présente les carac- tères suivans : labre enlièremeiit di'couvert , Irè-- saillanl ; celle Inbu conlienl les genres lîembex , Monédule et Siize. Dans les deux premiers , le labre forme un triangle alongé ; leurs niâ( hoires et leur lèvre se prolongent eu une promuscii'e fléchie. Antennes grossissani insen^iblcrrenl vers l'i x- trémilé, amincies veis leur ba^e , insér('es un ) eu au-dessous du milieu du frnnl , de douze arlitUs dans les femelles, de treize dans les mâles; b; piemier^ourt , conique , le troisième alongé. — Xrt/ire entièrement découvert, semicirculaiie Mandibules sans dcnls ou n'en ayaul qu'une hès- pelite à leur parue interne. — mâchoires q{ Lèi'm,. /Îisant l'une sur l'autre au- dessus du labre dans le repos. — Mâchoires et I.ct'ie très-longues , linéaires , s'avaneanl en une promus! ide (léihie. — Palpes trus-giêles , sé- tacés; les maxillaires atteignant l'extrémité des màcl.oircs , composés de six articles; les labiaux de quatre. — Livre ayant ses lobes latéraux séii- furmes , l'interinédiaiie linéaire. — Tête transver- • aie , au m. nus aussi large que le corselet ; i-ha- perou transversal , sou bord antérieur éclianeré , »j ant ses angles latéraux tronqués. — J'ez/a' grands. — Trois ocelles assez distaus les uns des autres, pJïcés en trianj:le sur le vertex. — Corps gros, pubescenl. — Corselet bombé ; prolhorax court , tn i oae écrasé, séparé dans toute son étcndiie, par un intervalle notable , de l'origine des ailes sujiéiiiures ; métaîliorax tronqué droit posléiit u- remenl. — Ecussnii transversal , peu élevé. — Aiii-s grauues , les supérieures ayant une et .Iule radule allant un peu en se réirécissant après la troisième cubitale , son extrémité postérieure ar- rondie , s'écartant un peu de la <ô:e; qiiatre cel- lules eubiiak'j , la première presqu'au:sl longue que les trois autres prises ensemble , en iriande alongé , son sommet ou angle aigu dirigé vers la base de l'aile , la seconde fort rétrécie v'crs la radiale , recevant les deux nervures réciurcn:es • la trcisieme rétrécie vers la radiale ; en sorte qu'il existe un angle rentrant trèspioooucé entre l'ex- trémité postérieure de cette troisième .cubitale et la radiale ; quatrième cubitale fort courte , attei- gnant presque le bout de l'aile ; trois cellules dis- coidales complètes. — Ahdoiiien conique, de cinq segmens cuire l'anus dans les femelles , eu ayant un de plus dans les mâles : ce dernier sexe a orui- Hist. Nat. Ins. Tome 4". S 1' ï 497 nairemeut un Inliercule sur le milieu du second segment de l'abdomen en dessous et l'auus tridenté. — Pattes fories , assez courtes j jauibes et tarses armés d'épines : dernier article de ceux-ci muni de deux forts croclieis simples , ayant une grosse pulotte dans leur tntre-deux. Les iMouédules sont d'une taille au-dessus de la uioyeiine et propres à l'Amérique; elles ont les mêmes mœurs que lés Bembex ; la structure de ces insectes prouve qu'ils sont éminemment fouis- seurs et qu'ils doivent approvisionner eux-mêmes leur nid. Comme les mœurs des Bembex étoient m.il connues à l'époque où l'on traita de ce genre dans ce Didliouuaire , nous allons en donner des détails exacts d'après nos propres observations. Les femelles cieusent O.es tuyaux obliques dans les sables uiouvans et les approvisionnent de I)ip- lèies parvenus à leur état parfait : le Benibeu- rodrata s'empare indilléremment d'Enstales , -e5 espèces du genre Musca , telles que la loinituria. Le liembex tar- sata , suivant les observations de M. Latieiile , approvisionne son nid de liombyles. Chaque cel- lule devant renfermer cinq à six individus de ces dilférens Uipiéres , l,i mère va souvent à lu chasse à l'époque de sa poute ; toutes les fois qu'elle quitte sa cellule pour aller idiereher une proie, elle en bouche l'entrée avec du sable et sait lort bien la retrouver à son retour. Quoique faisant leur nid isolément , le même lieu convient ordi- nairement à uu assez grand nombre de leinelles , avui en avons vu plusieurs fois une treclaioe oc- cupées à te travail dans *in espace sablonneux d'à peu près vingt pieds de diamètre. Lorsque la femelle lieuiLex a amassé toute la provision né- cessaire à chacune de ses larves , elle pond un seul œuf dans chaque cellule ci la rebouche soigneuse- ment avec du salde qu'elle entasse dans toute la partie du tuyau qui restoit vide. Certaines Chry- sides , entr'auires le Parnopes canieu , déposent leurs œufs dans ces nuis, aussi la naluie a-t-elle accordé à celle dernière espèce des éj)iues aux jambes et aux tarses postérieurs comme elle l'a fait pour les vrais fouisseurs ; c'est en l'absence de la mère dont elle a épié les démarches que la femelle Parnopes rouvre le nid du Bembex , on l'y voit entrera reculons, ce qui annonce sans au- cun doute l'inleutiou d'y pondre. 11 est probable qu'elle n'y dépose qu'un seul œuf, car on ne trouve 'ortliuairement quune seule larve de Parnopes, occupée vers le coinmeniement du printemps à sucer la larve du Bembex sur le dos de inqnelle elle se lient cranqionuée (1). Celle-ci pendant 1 automne précédent avoit pris tout son accroisse- ment en se nourrissant des Diptères déposés dans sa cellule. Les Bembex ont le vol puissant et ac- compagné d'un bourdonnement fort , coupé et (1) Observations faiics nouvcllcmcnc. Rrr 498 S T O aigu , comme l'avoît déjà f )rt Lien remarqué M. Lalreille. Ces observalions onl été faites tant à Fontainebleau qu'aux environs de Sézanne el au Lois de Boulogne. I. Monédcle vespiforme , M. signa/a. Monedula signala. L^t. Gêner. Crust. et 1ns. iom. 4- pug- '00- — Bembex signata n°. 3. Fab. Syst. Piez. T^oyez pour la descripiion et les autres syno- nymes, Betnbex vespiforme a". l. du .présent ouvrage. a. Monédule variée , M. variegata, Beinbejo maculaia a". 2. Fab. Syst. Piez, Ployez pour la description Bembex bariolé n°. II. de ce Dictionnaire. On doit comprendre en outre dans ce ^enre , 1°. Monédule de la Caroline, M. Carolina. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toin. 4- p"g- loo. — Bemhe.v Carolina n". il. Fab. Syst. Piez. 2°. Monédule continue , M. continua. Lat. id. — Bembex con- tinua n". i5. Fab. id. , et peut-être aussi les Bembex héros n°. i , punctata n". 4 ■> Jasciata n". 6, americana n°. i3, spinosa n". 14, H- neata n". 16, striata n°. 17, et ciliata n". 21. Fab. id. (S. F. et A. Serv. ) STOMAPODES , Stomapoda. Dans l'ouvrapje sur le Rèp;ne animal de W. le baron Cavier, j'ai désigné ainsi un ordre-de Crustacés , comprenant le genre Squilia de Fabricius, et duc|uel j'ai sé- paré l'espèce qu'il nomme i-'itrea , pour en former celui A'Erichthe , que le docteur Léacli a nommé Stnerdis. J'ai rapporlé depuis ( nouveau Diction, d'hist. nat. 2=. édtt. ), au mè(ue ordre , une autre coupe générique, établie par ce dernier natura- liste s lus le ncim de Phjl/osoniii , mais qui, à raison des formes singulières de ces animaux , doit former une famille particulière. Les Stomapodes ont, ainsi que les Décapodes, les yeu.x portés sur des pédicules articulés el mo- biles , quatre antennes , un grand lest ou carapace et des mandibules palpigères. Mais outre que les pieds-mâchoires ont déjà la forme de véritables pieds , le test est divisé en deux parties , dont l'antérieure porte les yeux et les antennes inter- médiaires , ou consiiliie la tète, et les branchies sont annexées aux cioq paires de pattes natatoires du dessous du post-abdomen , ou de cette par- tie du corps qu'on nomme queue, el qui, de même que dans les Ecrevisses , les S.ilicoques et autres Décapodes à longue queue , est toujours terminé par une nageoire en éventail et formée des mêmes pièces. Plusieurs de leurs pieds ( les six derniers dans lesSquilles) ont ordinairement à l'extrémité de leur second article un appendice filiforme, forœaat une sorle de raaseau, les branchies a'é- S T O tant plus situées, comme dans les Décapodes, sur les côtés du (horax , mais en arrière des pieds ; le cœur a reçu une forme alongée. Sjus le rapport de l'écaillé latérale accompa- gnant dans plusieurs les antennes latérales, de la ténnilé du test , de la mollesse du corps et d'autres caractères, ces Crustacés avoisinent évidemment les Sjlicoques et les derniers Décapodes macrou- res. Ils sont tous marins. Leurs dinéreiices sexuel- les ne sont pas encore bien délcrminées ; je n'ai point trouvé d'œul's sur aucun des individus que j'ai examinés. Dans mon ouvrage sur les familles naturelles du Règne animal , j'ai divisé cet ordre en deux fa- milles , les Unipeltés, Unipehata , et les Bipsl- TÉs , Bipeltata. PREMIÈRE F A M 1 I. I.E. UnipeltÉs , Unipelt'ita. Corps étroit et alongé. Test long, avec un arti- cle antérieur portant les antennes intermédiaires et les yeux. Les pieds-mâchoires et les quatre pieds antérieurs terminés par une main monodac- tyle ou en griffe , et dont le doigt ou le tarse est mobile, en forme de crochet; les seconds pieds- mâchoires Irès-giands , faisant plus particulière- rement l'office de serres; les six derniers pieds natatoires terminés par un article en forme de brosse. Antennes latérales ayant à leur base une écaille ; les iniermédiaires à trois Glela. Post-ab- domen long. Nota. Pédicules oculaires courts ou peu alort- gés. Les SIX pieds natatoucs accompagnés dans le plus grand nombre d'un appendice latéral ; extré- mité postérieure du corps épineuse ou dentée. Les genres: Squille , GoiNOdactylb , Coro- NiDE , EnicBTUE , Alime. Voyez Sqdille. DEUXIÈME FAMILLE. BipeltÉs , Bipeltata. Corps aplati , membraneux , diaphane. Test di- visé en deux boucliers , dont l'antérieur très-grand , plus 00 moins ovale, composant la têie , et dont le second transversal , anguleux dans son contour , portant les pieds-mâchoires et les cinq paires de pieds proprement dits ; les pieds, à l'exception des deux derniers, et les deux pieds-mâchoires postérieurs grêles, filiformes, et pour la plupart très-longs ; les quatre pieds-mâchoires supérieurs ou antérieurs très-petits ou coniques. Post-ab- domen très-petit. Antennes latérales sans écailles à leur base ; les iniermédiaires à deux filets. Nota. Pédicules oculaires souvent fort longs. Le genre PBri.LosoaE, ( Latr. ) s T O STOMOXE, Stomojcys. Geoff. Fab. Ross. I'anz. Meig. Conops. Lin.n. Schranci. Empis. ScopoL. Genre d'iosecles de l'oi-die des Dipictcs ( i"". section), famille des Alliéricères , (ribu des Co- uopsaires de M. Lalreille. J-'oyez Stomoxydes. La seconde division de celle tribu comprend les genres Bucenle, Prosêne et Stomoxe. Le pre- mier dillère des Slomoxes par la soie des antennes une , Il trompe coiid!.'e vers son milieu , ayant son exlr(îmi lé dirigée en arrière dans lu repos; lu second parla soie antcnnaire plnireuse des deux côlés et la trompe plus longue que le corps , sans renflement sensible ù sa base. Antennes couclites sur l'iiypostome , pres- qu'uussi longues que lui , composées de trois ar- ticles , les deux premiers courts , le troisième alongé , linéaire , comprimé , uu peu arrondi et obtus à son extrémité avec une soie dorsale Iriar- liculée; la seconde articulation grosse, manifes- tement plus longue que la première ; la troisième demi-plumeuse u'ayaol de bariiules qu'à sa partie supérieure. — Trompe courte , dure , cornée , pi- quante , dépassant l'a tête, liorizDnlale, articulée ù sa base; la partie qui suit celle arliculalion très-renflée jusque dans son milieu , dirigée en ■ Tant même dans le repos. — Lèt'res Irès-courles. — Palpes plus ou rjoins longs , presque linéaires, un peu cibés , insérés sur la base de la trompe. — Hjposiome perpendiculaire avec deux carènes latérales saillantes; bords de la cavité buccale garnis de cils longs et roides : front large dans les femelles, ayant de chaque côté une ligne de longs poils roides. — I~eu.v elliptiques, presqu'angu- leux à leurs deux exlrémiiés, rapprochés ei se touchant dans les mules. — Trais ocelles rappro- chés en triangle sur un tubercule du verlex qui porle ausii quelques soies longues et roides. — Corps court , hérissé de poils roides. — Pmthorax distingué du mésolhorax et séparé de lui par une ligne transversale enfoncée, Irès-prononcée. — Ailes velues vues au microscope , écartées l'une de l'autre dans le repos ; première cellule du bord posiéneur point fermée, atteignant le bout de l'aile, ses deux nervures latérales se rapproiliniit un peu; seconde cellule assez rajiproihée du bord postérieur, iir,r:ée par uue nervure transversale ïiiiuée : cole des ailes nue ou presque uue. — Balanciers tec.onvevM par un cuilleron double. — Abdomen ovalaire , de quatre segmens. — Pâlies de longueur moyenne. La forme de leur trompe a valu à ces Diptères le nom de Stomoxe, tiré de deux mois grecs qui signifient : bouche aiguë ^ cet organe est chez eux extrêmement dur et corné , aussi percent-ils avec facilité non-seulement la peau de l'Homme en s'at- tacbaul principalement aux jambes, mais encore le cuir des Boeufs et des Chevaux. Après la succion la plaie ne se ferme pas de suite , elle est tellement ouverte que le sang continue à couler quelque S T O 499 temps. L'espèce la plus conrmQne se trouve ea b'raïue dans les champs, dans les bois et même dans l'inlérieur des villes depuis le printemps jus- qu'aux premiers froids ; elle est extrêmement abondante en automne ; sa ressemblance avec la mouche commune ou domestupie, a fait dire au vulgaire , cjue les mouches d'automne piquoicnt. Quelques individus, probablement les femelles qui ne se sont pas accouplées , se cachent pendant l'hiver et s'engourdissent ; nous en avoas trouvé dans cet état une vingtaine réunis presqu'eu tas dans un tronc d'arbre à un endroit où il suintoit un peu d'humidité que peut-être ils suçoient faute d'autre nourriture, lorsque la tempéiuture plus douce les tiroil de leur engourdissement. Nous reslreiginuis ce genre aux espèces de Slo- moxes dont M. Mcigen compose sa troisième di- vision. Cet auteur donne avec doule les fumiers pour habitation à la larve du Stomoxe piquant : nous avons surpris la femelle y pondant , ce qui rend ce fait inconlestable. Les Slomoxes se divi- sent ainsi qu'il suit : f". Division. Palpes ne paroissant pas hors de la cavité buccale dans le repos. ^Stoinoxis pro- priè dicta. ) Stomoxe piquant, S. calcitrans. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 4. P mâles. — Trois ocelles très-rapprochés en triangle sur le vertex, accom- pagnés de quelques soies longues el roide?. — Corps court , hérissé de poils roides. — Prothorax dis- tingué du inésothorax et séparé de lui par une ligne transversale enfoncée , très-prnuincée. — Ailes velues vues au microscope , écartées l'une de l'autre dans le repos j première cellule du bord postérieur presque fermée par une nervure cou- dée, uu peu éperonnée à ce conde j la seconde assez rapprochée du bord postérieur, lerniée par une nervure transversale sinuée : côte des ailes garnie de poils roides , courts , qui la f mt paroilre dentée en scie. — Balanciars recouverts par un cuilleron double. — Abdonienàe quatre segmens. — Pattes îoi-i longues, grêles. Il ne nous a point paru possible de laisser dans uu même geure des insectes de mœurs douces , ne nuisant à aucun êlrc, pourvus d'une trompe pres- que molle, propre seulement à pomper le miel des fleurs, avec des insectes s'acharnaiit sur les ani- maux afin de sucer leur sang et armés pour cet usage d'une trompe cornée. Ceite considération S T O Jointe aux carattères particuliers qii'olTreiil la soie des antennes et les ailes des Prosênes nous parois- sent nécessiter la création de ce nouveau genre ; sou nom vient d'un mot grec qui signifie : doux et bénin, f^e type est la Proscue de Sibérie , P. si~ berita. NoB. — Stomoxys sibcritt' n°. 4. Fap, Syst. Aniltal. et Auctor. — i,loinoxys grisea n°. 2. Fab. id. On la trouve aux environs de Paris sur les fleur» composées. Nota. Ce genre nous paraît appartenir à la tribu des Muscidcs ainsi que ceux qui l'avoi- sineiit. BUCENTE, Bucentes ... r. Siphona. Mue. Stomoxys. Y.\Ts. Fall. Musca. De (îler. Genre d'insecles de l'ordie des Di()tères ( 1". section), famille dis Athéricères, tribu des Co- nopsaires de M. LalreiUe (l). La seconde division de cette tribn contient les genres Buieule, Slomoxe et Prosêne j ce dernier a la soie des antennes plumeuse , sa trompe n'est pas Iléchie dans le milieu, el elle a son extréaiilé dirigée en avant. Ces mêmes caractères se retrou- vent dans les Slomoxes , mais la soie de leurs an- lenncs n'esi que deuii-plumeuse. Antennes rabattues sur la face de la tête, aussi longues que l'iiypostome , composées de trois ar- ticles , le premier très-petit , le second un peu plus Ing, iiérissé de poils roides; le troisième très- long, linéaire, comprimé, obtus à son extrémiti*, portant à sa base une soie dorsale nue, Iriarlicu- Ite, la seconde articulation assez longue. — Trompe fort longue , filiforme , flexible , articulée à sa base , coudée vers son milieu, la portion après le coude se rabattant dans le repos el dirigeant sou exlrérailé eu arrière. — I.èfrcs courtes, peu charnues. — Palpes assez grands , prcscpie linéai- res , un peu cillés , insérés sur la base de ta trompe. — Hypoctome presque plat ; bords de la caviié buccale garnis de cils longs et roides : front large dans les deux sey^e.i (cependant un peu moins daus les mâles), ayant de chaque côté une ligne de longs poils roides. — Feii.v elliptiques , presqu'aii- guieux à leurs deux extrémités. — Trois ocelles très-rapproclii'5 en triang!» sur uu tubersnle du vertex qui porte en outre des poil'; roides. — Corps courl , conformé comme celui d'une mouche , hé- rissé de poils roides. — Prothorax n'étant point distingué du mésothorax par une ligne transversale apparente. — Ailes velues vues au microscope, écartées l'iiae de l'autre dans le repos; premure cellule du bord postérieur fermée par une nervure (1) Nous pensons que ce genre ào'n ccre r.f orté dans U , tribu deb Muscidcs. ( l'oyei Stomoxïhes. ) Oc Géer dit posicivcniciu que la l.irvc de s.i Musca gcnicui-ta qui appar- tient à ce genre ce est probablement ic iî'jccnce cendri Lai II. vii dans la nymphe d'un Lépidoptère j liahicude commune à beaucoup de genres de MuscidM. s T O arqiit'e , la seconde courle, furmc'o par nne nervure tijinvtisale droite : foie des ailes t^arnic du poils roides , coin Is , qui lu loni paroi !io driili'e eu scie. — Ralancicis recouverts par un cullieron douille. — Abdomen de quaUe se^inens. — VuiUs de lon- gueur niojtnne. Quoique le nom p; 'n 'nquc de ces Diplèro? soit tiré d un mot i;rco qui sij^nilie : pique-biviif^ ils n'in<7uit lent j.ueais les liomines ni les auiiuaux et »c conlcnlent de siu cr le miel des Heurs , parli- c-^jlièretceni celui des semi-llosculeuses. Ou connoît cinq espèces de ce genre. 1°. Bocenle cendré, B. cmeiciis. 1-at. Gcjier. Crusl. et Itis. toni. ^. f>trg. ZTh). — Siplioiui gcni- culiita. Meig. Dipt. d'Eur. loin. 4. pcig. i5.T. n°. 1 . — Sluiitoxys minuta n". 17. F.ib. 5j\rf. Anlliat. *". Bucenle de I\3ei^en, B. McigcTiii. Nob. — 67- phoiia cinerea. Meig. id. pag. \J6. n°. 2. 3". Ru- cenle Tachine, If. tacliiiuirius. - Siphorui tnclu- Tiariti. Meig. id. n". 5. tub. "crj.Jig. 20. — Stoi/io.rjs cristatii n". i). K.\b. Syst. AjUIuU. 4"- 13ucenle vw^i. , B. uigroi'iltalus. — Siphona nigrovittata. BJeig. id. ptig- iS". 7i". 4- 5". liiicenle aiiùl , B. anu/is. — Siphojta aiuihs.hl^io. id. n". 5. iali.!)-. Jig. 24. (S. F. cl A. SsRv. ) STOMOXYDKS, Stomo.7jda: M. Meigcn (Dipt. d'Eump. io/ti, 4. ) donne ■ e nom à sa vingt-unième lainille qui correspond à la ieconde division de la tribu des (]onopsaires Lat. (Fani. )kU.) et à la- quelle il assisi^iie les earactèros suivans : antennes rabattues, do trois articles, oliluses à leur extré- mité ; troisième prliele ayant une .siiie ; trompe avancée, coiidi'e ; abdomen de qualre segrueus ; balanciers recouverts par un double euilleioii. l/'aiileur met dans celte laojille les genres Si- plioue ( Bucente Lat.) et Stoaioxe. Nous remar- querons ici que îfn,< ses carnetères se relrouvent dans la famille des IMuscide.s. deux tirés des an- tennes sont communs à toutes les .Musrides, celui de la trompe et des balanciers se rencontre dans un assez 2;rand nombre de genres : le caractère d'ab- domen n'est qu'une apparence trompeuse qui va- ne selon le nombre de segmens , souvent réune- tiles , employés à protéger immédiatement les parties de la génération. l". sci'lii)n-) , famille des Nolaranlhes, tribu des Stra- tiomydes. Quatre genres, Ej, hippie , Stralioroe , Od^u- loiiiyic et Oxyrère forment un groupe dans celle iriini. ( T^'nyez STRATicr.YDEs. ) Les Odontomyies diiièreiit des Straiiomes par le second article'des auleaues presqu'aussi long que le premier, et par leur trompe éiioile et déliée; les Kphippies par leurs antennes pourvues d'un stylet terminal biar- ticnlé ; le genre Oxycère a le troisième article de ses antennes divisé en quatre parties et terminé par un slylet alongé et biarticnlé. Ait'enves longues, avancées, rapprochées à leur base , composées de trois articles , le premier deux ou trois fois plus long que le second , celui- ci cy;tlhiforrne , le Irolsicrne ah)ngé , presqu'en fuseau, ayant cinq divisions, Irès-déprimé , fai- saul un angle avec les autres , dépiairvu de slylet ou de soie à son extrémité. — Trompe courte , grosse , charnue , compiimée , rélrat lile, cachée dans la cavité buccale lors du repos, ne laissant pareil re alors \ l'extérieur que son extrémité for- mée par les deux lèvres; celles-ci sillonnées frans- versaloment sur les celés. — Pa/pe.<: insérés sur ks côtés de la L-Me de la trompe , de trois arii- 502 S T R des , à peu près t^gaux en longueur, le Irojsirnie plus épais, velu. — ïcVeLémisphérique. — Yeux grands ; espacés dans les femelles , se touchant «ur le front dans les mules. — Trois ocelles dis- posés en triangle sur le vertex. — Corps pubes- cent. — Co/se/e/ ovale , velu ou œêmp coloiineux dans les mâles , l'élaut beaucoup moins dans les femelles. — .Eciisson semicirculaire , armé posté- rieurement de deux dents. — Ailes lancéolées , sans poils, vues mêtne au microscope j couchées sur le corps dans le repos , ayant une cellule cen- trale d où parlent des rayons se dingeanl vers le bord postérieur. — Cuillerons petits , ne recou- vrant point les balanciers. — Abdomen ovale , plane ou peu voûté , composé de cinq segmens. — Pattes assez grêles : tarses ayant leur dernier article muui de deux crochets avec une pelotte trilobée dans leur entre-deux. GeoUroy a tiré le nom de ce genre de deux mots grecs qui signifieal : Mouche année. Les mœurs lies Slrutiomts , la forme de leurs larves , leur manière de vivre ainsi que leurs métamorphoses sont les mêmes que celles des Odoutomvies. ( Voyez ce mot et de plus Réaum. tom. 4. Mémoir. 7. et 8., ainsi que Ge orr. lus. l'tiris. , tom. 2. généralités du goijre Stratiomys. ) M. i\leij;en [_Dipt. d'Euiiip. ) ne lait du genre OJontomyie qu'il avoit créé dans sa classification , qu'une di- vision du genre Slialiome. 11 décrit sept espèces appartenant réellement à ce dernier genre. Ces espèces sont : 1°. Straliome caméléon , S. chamœleon. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 134. n°. I. — Macq. Ins. Dipt. Asitiq. etc. pag. l5o. n". I. 2". Straliome du Mont-Cénis , S. cenisia. Meig. id. pag. i36. n". 2. 3°. Slra- liome des fleuves , S. potamida. .^]EIG. id. n°. 3. — ftl^cQ. id. pag. 101. it". 2. 4". Straliome agréa- ble , S. concinna. IMeig. id. pag. ïlrj. n". 4. tab. 26. fig. 14. Mâle. 5°. Siraliome fourchue, S. furcata. Meig. id. pag. i38. «". 5. tab. 26. fig. 12. et )3. Femelle. ^ Wacq. id. pag. i3i. n'\ 3. A celle espèce doit se rapporter la Stra- tiomys furcata i\°. 3. Fa3. Syst. Antliat. qui a été donnée mal-à-propos pour synonyme à l'Odon- tomyie fourchue n°. 1. de ce Dictiouuaire. Rap- porlez à cette Odonlomyie l'iusecle ligure par lléaumur, tom. 4. pi. 24. fig. 4—7. et les détails qui concernent ces ligures dans les Mémoires 7. et 8. 6°. Siraliome des rivages , S. riparia. Meig. id. n''. 6. 7'. Siraliome striée , S. striata. Meig. id. pag. iSi). u". 7. — Macq. id. pag. i32. n". 4- STRATIOMYDES, Slratiomydes. Seconde uilu de la lamille des Noiacanlhes , première seclioii de l'ordre des Diptères , ayant pour caractères : Dernier article des antennes , lorsqu'il est divisé transversalement , olïraut au plus cinq k six an- neaux , le style ou la soie non compris. M. Laireille divine ainsi celte tribu. S T R I. Dernier article des antennes annelé , souvent terminé par un style ou une soie. A. Antennes llubellées. Plilocère.' B. Antennes 3imj>les. a. Dernier article des antennes soit cylin- drique ou en fuseau, soit eu cône alongé , tantôt sans appendice au bout , taulôt terminé par un style ou par une soie rigide et peu alongée. ( Ecusson le plus souvent denté ou épineux. ) \ Trompe très-courle , membraneuse , terminée par deux grandes lèvres Saillantes devant la tête, point avancée en manière de bec portant les antennes. Ephippie , Siraliome , Odonto- myie , Oxycère. ft Trompe longue, grêle, filiforme, retirée dans la cavité inférieure d'une saillie antérieure et eu forme de bec de la tête et por- tant les antennes. Némolèle. b. Dernier article des antennes formant une masse presque globuleuse ou ovalaire avec une soie longue au bout. ( Ecusson ordinairement mu- tique. ) Clirysochlore , Sargus , Vap- pon. II. Dernier article des antennes inarlicnlé. Plalyne. Nota. \". Le genre Scénopine conslilue à Ini seul une coupe parliculicre. (^Voyez ce mol et celui de ScÉNoriMESs. ) 2°. Le doute élevé pur MM. Knoch et Meigeu {D/pt. d'Europ. tom. 3. pag. l33. ) sur les véritables larves des Slra- lioaiydes n'a aucun fondement. Réaumiir a ob- servé la vraie larve de YOdoiitoniyia oniaici , Odonlomyie fourchue n". 1. du jiréieut Diction- naire , et Geollroy celle de la Stratiome caméléon , et ils en ont obtenu les insectes parfaits. Leur exactitude connue ne laisse aucun doutesur la vé- racité de leurs assertions. Voyez Stratiome. EriIirPIE, Ephippium.\.KT:. Clitellaria. Mei«. Illig. Wi D. Stratiomys. Geoff. Fab. Ross. A*- mutclus. Fab. Pakz. Coqueb. Odontomyia. Oliv. {^Enc-icl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères ( f». section ) , famille des Notacanthes , tribu des Stra- liomydes. Un groupe de celle tribu coiitienl trois genres s T R ( vojez Stratiomtdes ) oiilre celui d'EpIiippie. Les Sliatiomes ainsi que les Odonlomyies sont disliugudes par leurs antennes sans slylc ni soie , en outre dans les Sivatiomcs le premier article des antennes est beaucoup plus ion g que le second. Dans le genre Oxycère le iroisictne article des antennes u'a que quatre divisions outre la soie lertninale. antennes avancées , un peu plii' longues que la tôle, rapprochées à leur base , s'écarlant ensulle , composées de trois articles , les deux premiers courts, presqu'égaux , le iroisu'-oie assez long, ayant cinq divisions et portant à son extrémité un style biarticulé. — Trompe rentrant dans la cavité buccale dans l'état de repos. — Palpes velus, in- sérés aux deux côtés de la trompe , de trois articles , le dernier le plus gros de tous. — Tête transversale, plus étroite que le corselet. — iTeo rs!;rands, espacés dans les femelles , se touchant sur le Iront dans les niàles. — Tmis ocelles disposés eu triangle sur un tubercule du vericx. — Corps pubesceut. — Corselet bombé. — Ecusson saillant. — Ailes lancéolées , ve- lues vues au microscope, couchées sur le corps dans le repos , ayant une cellule centrale d'où parient des rayons se dirigeant vers le bord posléiieur. — Ba- lanciers découverts. — Abdntnen krge , ovale- arrondi , assez plat , composé de cinq scgmens. — Pattes assez longues ; tarses ayant leur dernier article muni de deux crochets avec une pelotte dans leur entre-deux. I.e nom d'Epl-.ijipie donné à ce genre par M. La- Ireille est tiré d'un mol grec ipii signifie : selle. Les larves vivent, dit M. INIeigen , dans le bois pjurrl, et nous-mêmes avons cru vMr l'iiphippuf thoracique femelle déposant ses œuls dans de la «ciure de bois amassée dans le creux d'un cerisier sauvage à Saiut-Germain-en-Laj'e. Cette es])èce »e rencontre dans les bois, sur les feuilles expo- »ées au soleil. \'^. Division. Ecusson mutiquc. Rapportez à cette division : l°. Enhippie velue , E. villosuni. — Clitcllaria villosa. ÏMeig. Dipt. d'Europe, toni. 3. pag. I20. n". I. lab. 2."). fig. 24. Màlo. — Odontomyie velue n". 13. Lncycl. 3". Ephippie chauve, E. calvum. — Clitellaria ca/cfl. Meig. id. pag. 121. n". a. 3°. Ephippie pa- rifique, E. pacificum. — Cliteli'aria pacipca. Meig. id. n°. 3. 4"- Ephippie àtre, E. atraluni. — Clitellaria atrata. Wiédem. Aiialect. eiitom. pag. 14. — Slratiomys atrata n". ï3. Fab. Syst- Antliat. Amérique méridionale. 2'. Division. Ecusson armé de deux épines. Cette division contient l'Ephippie thoracique, E. thoracicum. Lat. Gêner. Crust. et Ins. font. 4. pag. 276. — Encycl. pi. Ziij.Jig. 27— 3o. Fe- melle. N'ota. MM. Meigen et Wiédetnanu rapportent en outre à cette seconde disision la Stratiomys S T R )o3 hilineata n". 5. Fab. Syst. Antliat. — Clitcllaria hetninopla. Wiéd. De Sumatra , et vraisembla- blement aussi la Stratiomys Jlavipes n°. 10. Fab. id. D'Alger. M. Wiédemann (^Analect. entoni.^ paroît considérer les genres de cette tribu d'une autre manièie que les auteurs dont nous suivons habituellement la méthode, savoir MM. Lalreilla et Meigen; 1°. l'auteur français a toujours attri- bué un ecusson biépineux à ses Ephippies. M. Wiédimann d'accord en cela avec M. Meigen, admet des Ephippies {Clitellaria Meig. Wiédeji.) à écussou niutique ; 2°. MM. Latreille et INIeigen n'ont point d'Ephippies à ecusson quadridenté. M. ^Yiédema□n dans l'ouvrage cité plus haut pag. 5o. n°. 07. a une Clitellaria elongala dont l'écusson porte quatre dents. {Nigm œnea ^ scu- tello qiiadridentato ; thoracis lineis , abdominis maciilis argenteis ,• alis fitscis , fasciâ limpidâ. Longueur 3 li^;. ^. Mas. Ile S'. Thomas. ) 3°. MM. Meigen et Latreille donnent au genre Straliome comme caractère générique ecusson épineux. On voit dans M. Wiédemann , même ouvrage pag. 2f). n". 34. une Stratiomys viridanaàont l'écusson est mutique. {Nigra, thorace auralo vittato , scu- tcllo mutico et abdominis maculis lateralibus ri- ridibus. Longueur 4 lig. Fem. Bengale. ) 4". MM. ?Jeigen et Latreille n'admettent dans le genre Sar- gus que des espèces à ecusson mutique j M. Wié- demann décrit pag.3i. n".4o.de l'ouvrage précité un Sargusjiircifcr ( iiiger, thorace vittis et angu- lis , abdomijic maculis /Icifis ; scutello appendice longissimâ apicejiircatâ, Lrngueur 4- lig- Fem. Brésil. ) Auprès de celle espèce il existe dans notie collection un Diptère de cette tribu rapporté île (Mayenne ])arM. Adolphe Doumerc , ayant le troi- sième article des antennes comprimé , la soie point décidément terminale, l'écusson portant un appendice court et large , bidenlé à son extrémité ; de pins le Sargus respertilio n". 14. Fab. Syst. Antliat. a le troisième article des antennes fort long, conique, de six anneaux se;ilement , ter- miné par nne longue soie et la cellule centrale des ailes émet quatre rayons. Ces considérations nous paroissent faire un devoir aux naturalistes d'exaraint r de nouveau les caiactères des genres x!e celle tiibu sur lesquels il y a peu d'accord jusqu'ici. i\I. Wiédemann soupçonne que l'espèce qu'il appelle Clitellana elongata doit faire un nouveau genre. TLATYNE, Platyna.Wà.^-t.TS.. Lat. {Fam. natur. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères ( 1''^. seciion), famille des Noiacanthes, tribu dts Stra- tiomydes. Tous les genres de celle tribu, excepté celui de Plalyne , ont le dernier article des aulenucs annelé. Il paroît , suivant M. Wiédemann , que ce genre 5o4 S T R a tous les caractères des Siraliomes , sauf les sui- vans : Premier et second articles des antennes cylin- dviques, de longueur i'i;ale , le Iroislème court, comprimé, point aiinelé, terminé p.ir une pelile pointe. — Ecusson ue portant qu'une seule l'juae qui est relevi'e. Le nota de Flatyne vient d'un mot grec qui si- gnifie : large. L'espèce que l'auteur donne pour type est la Plaiyne liasu'e, P. haslata. ^VIÉDEM. Analeci. eitloiiiol. pag. la. fîg. 2. Femelle. — Stratinmys ha.Hfita n". 24- Fab. Syst. Antliat. De Guinée. (S. F. et A. Serv.) STRÈBLE , Suehla. M. Wiédemann {^Analcct. entom. pag. icj.) nomme ainsi un genre de Dip- tères créé par lui et appartenant à la seconde section de cet oriire. Voici les car;;ctères qu'il lui a>iiu,uc : yeux |[-ès-peli^s , situés aux angles pos- térieurs de la tète. Ailes en recouvrement et pa- rallèles dans le repos, n'allant pas en se rétrécis- sant vers leur extrémité, à nervures parallèles. L'auleur paroit douter que les espèces de ce {;eure aient des auienne-!. CieUe qu'il donne pour type est la S^rèble de l.i (Chauve souris , 5. f^es- perlilionis. \N\i-Dm.i.>i()C. cit.jla, -Hippolnjsca vesperiilinnis n^. 6". Fab. Syst. Anlliat. De l'A- mérique méridionale. (S. F. et A. Serv.) STRÉPSIPTÈRES. Kirb. Voyez Rhipiptères. M. Lalrellle i^Fam. ?iat.') ayant élevé l'ordre des Myriapodes à la dia^nité de classe, il en ré- sulte que l'ordre des llliipiptères se trouve au- jourd'hui le diMèiae de la classe des iusecie.î. ( S. F. et A. Serv. ) STRIÉE BRUNE DU VERI3ASCU.M. Nom donné par Geodroy à la Phalœna nncliia ver- hasci. LiNX. Voyez Noctuelle du Bouillon blanc II". ù,^r>. de ce Dictionnaiie. (S. F. el A. ScEv.) STR0NCYLIE,5//»7ï5)//i//7j. Kirb. 'L.K-v.{Fam. liât. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , sectioii-des Hétéromères ( \''^. division), famille des Slénélytres , tribu des Ilélopiens. Ce genre fait partie du quatrième groupe de celte tribu Croyez IIelopiexs , article Stékéi.y- THEs ) , lequel a pour caractères: corselcl plus long que large ou presqu'isoriiétrique , soit pres- que carré, soit cyliudracé. C^nrns élr;iit el alungé. M. Kirby a établi ce genre ( Trans. Linn. CeîUur. o/. Ins. vol. i:;. ) et V.. Latreille l'a adoplé d.ii-.s ses Fani. natiir. L'auleur anglais le caractérise; ainsi : labre transversal ; lèyre presque cordi- forme ; mandibules très-couries , fortes , termi- nées par une poinie sans denlelures; mâchoires écartées , bilobées à leur extrémiié , le lobe ex- térieur plus grand , arrondi extérieurement, l'in- léiii'ir petit , aigu ; tju.Tlre palpes ayant leur A^k- Bifr rfi'l^ie grand , séi.unfuroje; •teuton presqu'cu S T Y C'cur. Antennes grossissant inseiisiblen.ent vers leur extréuiiié , leur dernier article ovale. Corps linéaire , oblong, point rebordé. Le type est une espèce inédile , de la nouvelle Hollande. Slrongylie bronzi'e . S. chalconntxiin. Ktub. ut suprà. tcih. 2.1. Jig. i6. I-ongueur b' lig. Corps brillant , glabre, d'un noir bronzé. Elylres ayant de petites fossettes oblongues, excavées , ca- nalicul'.'es , rajigées presqu'en lignes régnlières. Nota. Il Hclops laceratus. Germ. {_Insector. Spec. r.vi>. aitt min. cogn.^ paroît avoir Its ca- ractères que M. Kirby donne aux Sircngylies et ressemlilc beaucoup à l'espèce ci-dessus décrite, mais il est du Brésil. (S. F. cl A. Serv.) STYGIDE. Lat. {Farn. nat.) Voyez Lomatie, arlicle Tomomyze. ( S. F. et A. Serv. ) S'fiGIE, Stygia. DR.\r. Latr. God. Bomhyjc. HUBX; Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères , famille des Crépusculaires, tribu des Zygénides. Le troisième groupe de celle tribu lenferme trois genres. ( Voyez ZrcÉMDES. ) Savoir : Glau- copidc , qui seul des trois a une langue distincte; Aglaope , qui ainsi que celui de Siygie n'en a point d'apparente mais qui se distingue de ce der- nier genre par ses palpes très-petits dont le der- nier article est presque nu : ses aniennes sans houppe à l'extrémité : les éperons des Jambes uos- léneures très- courts et le dernier segment de son abdomen dépourvu de brosse au bout. Antennes courtes , diminuant insensiblen^ent de grosseur, arquées, bipecllnées dans les deux sexes , sans houppe à leur extrémilé. — Point d« Idiigne dislinc.'i'. — l'iilpis épais , cybndfiques , eniicrement garnis d'éc.ulics , s'élevant au-drlà du chaperon. — C'o/y'J (Cailleux. — ^4;7t'.s en. toit dans le repos ; les supérieures oblongues , les in- li'rieuies presqu'arroudie»; cellule soiis-mnrgiiiale de celles-ci Icruiée p;ir une neivure arquée d'où partent deux rameaux parallèle^ qui aboutissent au bord postérieur. — Abdomen conique, ter- miné par une brosse de poils. — Jtunbss posté- rieures munies à leur extrémité d'éperons de gran- deur remarquable. L'espèce courue de ce genre est la Slygie aus- trale , S. ausiralis. Dbap. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. toiii. 4. pag. 21 5. tom. i. tab. 16. fig. 4, et 5. — GoD. Lëpid. de Franc, pag. l(ii). n°. 04. pi. •2.1. Jig. 19. — Bombyx terebeltum. Hodn Bomb. iul'. 'ôj.Jig. 24- Longueur ij lig. Antennes , lêle et cor.-,elel d'un jaune un peu fauve. Ailes su- périeuies mélangées de celle couleur et de brun avec une frange brune à leur bord postérieur. Ailes inlériciires o!)scnres. Abdouicn noirâtre avec une tache jaune et fauve sur le dessus des premiers segmens. Du midi de la France. ( S. F. et A. Sebv. ) STYGWi, STB STYGIE, Slygia. M. Meigcn {D!pl d'Eump. tom. 'i. pag. i37.)avoil douné ce uoiu à un jjenie de sa septième famille f^Botnhyliarii'). Depuis dans le Iroisiènie volume du même ouvraj^e pag. v, il change ce nom en celui de Louialie, Lomatiii , parce que la déuoniiualion de Sty{^ie avoil élé donnée picccdemment par RI. Drapari aud à un genre de Lépidoplèies el adopltères. Sos caractères sont : Antennes en forme d'alêne , gucre pi us longues que la tête , composées de sept articles , le der- nier formé par une soie. — Mandibides tt Mâ- iiiit. NuC. Ins. Joins A'. chnîres vecouverte.? par la saillie antérieure et sn- périeure de la tête. — Palpes point saillans. — Yeii-r très-pruémincns, ordinairement fort grands. — .,:/(/?.? étendues lidrizonlalemeut ou dans une si- tuation perpendiculaire. Insectes sujets à des métamorphoses incom- plètes , vivant dans l'eau pendant leurs premiers âges. Larvos respirant au moyen d'un appareil spécial situé à l'anus ou par des appendices laté- raux el extérieurs en forme de nageoires bran- chiales, mais réellement trachéennes. Celte section comprend les deux premières fa- milles des Névroptères , savoir ; les Libelluline» et les Epliémérines. FILICORNES , Filicomes. Seconde section de l'ordre des Névroptères, ayant pour caractères: Antennes généralement composées d'un grand nombre d'articles, taniôt plus grosses au bout, tantôt liliformes ou sélacées et plus longues que la tête. — Nandihulcs et au moins la majeure partie des mâchoires , découvertes. — Palpes saillans , au moins les maxillaires. — Ailes pres- que toujours couchées horizontalement sur le corps 'ou en toit , les inférieures plus longues dans ceux en petit nombre oi\ ces organes sont étendus hori/ontalemcnl , que dans ceux qui les ont en toit. Une partie des larves sont terrestres , les autres aquatiques; une portion de celles-ci vivent dans des tuyaux portatifs et construits par elles. Cette seconde section comprend la troisième el la quatrième famille des Névroptèies , savoir : les Planipeuues et les Plicipennes. Nota. Ces deux articles sont extraits des Fam. natur. de M. Lalreille. (S. F. et A. Serv. ) SVlàUlAVk'LV^ , Subulipalpi. Seconde divi- sion de la tribu des Carabiques ; elle a pour ca- ractères : Pulpes maxillaires extérieurs et Palpes la- biaux- terminés en manière d'alêne. Celle division ne contient dans la mtSthode de M. Lalreille, que le genre Bembidion. (S. F. et A. SxRv.) SUCEURS , Suctona. M. Lalreille qui aroit donné cette dénomination à son quatrième ordre des insectes dans ses anciens ouvrages, l'a changé dans ses Fam. natur. en celui de Siphonaptèrei. Voyez ce mot. ( S. F. et A. Serv. ) SUÇOIR , Haustellum. Ce nom a été donné par divers auteurs d'ento- mologie à la bouche d'un grand nombre d'insecies, et par suite ces insectes ont reçu le nom de suceurs. Quoiqu'au premier coup d'oeil le suçoir ne pré- sente aucun rapport avec la bouche des inseclci 5o6 S U Ç broyeurs, ou de ceux qui ont nue boaclie compo- ste de niandibu'fs , de màchoiies et de deux livres , cependant un examen pliilosophicjue et comparatif a fait voir à MlM. Lalreille et Savigny que la bou- che des insectes suceurs, ou le suçoir, est com- posée de In niêrae manière que celle des broyeurs, mais que les diverses pièces qui le couiposeuf, re- vêtent di's formes did'érenles et appropriées à l'u- sai^e que la nature les a destinées à remplir. M. Latreille, dans l'arlicle Bouche du Dictionnaire classique d'histoire naturelle , a présenlé l'elal des connoissances actuelles sur c et organe de mandu- cation. Nous ne pouvons mieux faire que de re- produire ici la partie de cet ariicle où ce savant traite du suçoir. « Nous venons devoir, dil-il , que dans les Hy- ménoptères les mâchoires et la lèvre , réunies longiludinalenient en manière de faisceau , for- inoient nue trompe mobile à son origine , ayant au centre de celle base le pharynx. Un rappro- chement semblable, et une disposition partille- tnent tubuleuse des parties de la bouche, ou de quelques-unes d'enir'elles , caractérisent aussi les insectes suceurs. Mais ici le* oru^anes de la maii- ducalion semblent , au premier aperçu , n'avoir avec les précéden* que des rapports très-éloignés, ou même en diiïérer totalement. Les parties que l'on prend pour les analogues des mâchoires , sou- •vent même celles qui représentent les mandibules, sont fixes et immobiles , soit enlièrement , soit vers leur base (jusqu'à l'origine des palpes à l'égard des mâchoires); et lorsque l'autre partie ou la terminale est mobile , celle-ci est longue , étroite , linéaire, soit en forme de fil ou de soie, soit eu forme de lame écailleuse , lancéolée ou subulée , propre à piquer, et imitant ainsi un dard ou une lame de lancette. Le pharynx est le point central autour duquel les portions terminales et mobiles de ces organes se rapprochent eu manière de lube, et où commence leur jeu. Tantôt la lèvre infé- rieure réunie avec la porùon inférieure des mâ- choires, et fixe comme elle, forme la cavité buc- cale, et les mâchoires consliliient alors une sorlc de langue roulée eu spirale. Tantôt elle se pro- longe beaucoup et se convertit en un tube articulé ou en uue trompe coudée et terminée ordinaire- ment par deux lèvres susceptibles de se dilater. Ici, dans l'un et l'autre cas, elle sert de gaine à des pièces toujours écaïUeusesel forantes, en lorine de soie ou de lancetle , représentant d'aulr^s parties de la bouche, souvent même le labre. Quelquefois celle gaine (yfu/e.r) est bivalve , mais en général elle est d'une seule pièce , repliée la- téralement , pour former un tube ouvert en dessus et jusque près du bout ; c'est dans ce canal longi- tudinal ou cette gouitière, que sont logées les pièces précédentes , composant par leur ensemble un suçoir ijiaustellum). Ici les palpes out disparu , là on n'en voit que deux ; lorsqu'il y en a quatre , deux d'entr'eux , ou les maxillaires , sont très-|pe- S U Ç tils el souvent h peine distincts. Quel jncfois en- core , comme dans les Dipières pupiparts , la lèvre inférieurt^ n'existe plus ou n'est que rudimenlaii e , et les palpes dtvieiment la gaine du suçoir. Celle dernière dénomination , ainsi que telle de suceurs, sont, ainsi que le remarque judicieusement La- inarck, très-iminopres , puisque ces animaux n'as- pirent point les .sucs fluides el nul ri I ifs en formant un Vide , mais qu'ils le* fonl remonler successivement à l'entrée de l'œsophage, en rapprochant graduel- lement les unes des autres , el de manière à laisser entr'elles le moindre vide possible, les pièces du suçoir, à commencer par son exliémilé inférieure, (i'csl ainsi, par exemple , qu'une malièie contenue dans un vase élastique, conique ou t_yliiidrique , en seroit expulsée, -i l'on comprirnoit successi- vement ce va.se de bas en haut, ou du fond à l'ou- verture. » (concilions de ces observaliops que le suçoir est nu ou à découvert dans les uns, et caché ou en- gaîné dans les autres. Pour exemple du premier de ces deux cas , nous cilerons les Lépidoptères j et quant au second , les Hémiptères , les Diptères et nos insectes suceurs proprement dits, ou le genre Pulex. De tous ces insectes, les premiers ou les f lépidoptères sont ceux dont la bouche s'éloigne le moins du type de celles des insectes broyeurs, et dans un ordre naturel, ils doivent sous ce rap- port venir iinmédialement après les Hyménop- tères. Elle se compose eu eflel , i°. d'un labre et de deux mandibules extrêmement petites; 2°. d une trompe roulée enspirah-, considérée mal-;i-pr(>po8 comme une langue, ollVanl à l'intérieur et dans tou;e sa longueur trois canaux , dont celui du mi- lieu sert seul à l'écoulement des matières alimen- taires , est formée de deux corps linéaires ou fili- formes, enlourant à leur origine et immédiatement au-dessous du labre le pharynx , représentant , mais sous d'autres formes et d autres jiroporiions , la (jortion terminale des mâchoires , à partir depuis les palpes, réunis, fisluleux , creusés en gouttièip profonde au côté interne, el portant chacun un palpe, ordinairement très-pelitet tuberculiforme ; 3". d'une lèvre inférieure , presque triangulaire , immobile, réunie, ainsi que je l'ai dit plus haut, avec la portion inférieure des mâchoires ou du support des filets de la trompe, et portant deux palpes triartii ulés , très-garnis d'écaillés ou de poils, s'élevant de ch.ique côté de la Irompe, et lui formant ainsi une sorte de ^aîne. Le canal in- termédiaire de la trompe est produit par la réu- nion des gouttières de la face in'erne des filets. P'oyez les Mémoires de Réaumur. Personne, jusqu'à Savigny, n'avoit bien fait connoitre ces détails d'organisa ion , el l'on s'étoit presque borné à l'examen général de la Irompe. Celle des Hémiplèies a reçu de Fabricius le nom de rostni/n ) qu'Olivier a rendu dans notre langue par celui de bec. Une lame plus ou moins linéaire, coriace, divisée en trois ou ç[ualre arlir- s € Ç fies , roulée sur ses bords pour former on corps (ubulaire, cylindrique ou conique, toujours diri- jçée inlc^rieuremenl daus l'inaction , ayant le 1 ng du milieu do sa fane supéneuve ou intérieure uu canal formé par le vide que laissent les bords la- téraux au point de leur ra|'pruciiement j un sui;oir, composé du quatre lileis tiès-grèiesou capillaires , cornés, llexibles et <'lasli([ues,diipos^s par paires, mais rassembléseu faisceau , et dont les deux infé- rieurs réunis en un à peu de dis'ance de leur ori- gine ; une petite pièi^e eu forme de languette triangulaire , ordinaiiemenl dentée au bout, plu- tôt coriace ou presque membraneuse que de cou- mstani'e d'écaillé, recouvrant , par-derrière on du côîé du corps tnluilaiie, la base ou suçoir, et renfermée avec lui dans la rainure de ce corps engainant ; une autre pièce de la consistance de la précédente , rcpon.lant par son insertion et la place ([u'elle occupe, à la lèvre supérieure, conviant en dessus 1 1 base du suçoir, le plus souvent renfermé aussi dans la gaine, en forme de Inangle plus on moins alonf;é : telles sont les parties qui compo- sent le bec; des [léiniptères. li'iiiqiaire supérieure est l'analogue du latar rapport aux cigales , recouvrir la base d'une autre pièce plusalougée, terminée aussi eu pointe; celle-ci répondroil dès-lors à l'épipliarj^nx : l'autre pièce impaire , nuis opposée , protégeant par-iler- rière la naissance du suçnir, et située immédia- icmeot derrière le pharynx , représente , selon Sivigny, la langue de lliypo- pharynx. Les deux soies supérieures du suçoir, ou les plus extérieu- res, remplacent les mandibules, et les deux aiiiies les mâchoires, tnlin , leurgilne lubulaire sas-i- iiiile à la lèvre inférieure, uiè;ue qnanl à ses irt- culatioiis. Queli[ubfanus sexdentatus. Lat. id. — Demjcstes scxdentaius n°. 25. Fab. Syst. Eleut. — Colydium Jhtincntarium n" . 12. Fab. irf. Voyez pour la description et les autres S3'no- nymes, Ips fromenlier n°. i5. Celte espi ce qui paroit être originairement exotique s'est acclima- tée dans nos greniers à blé et dans les caisses de riz. {Jà. F. et A. Serv.) SYLVFCOLES ou ORNÉPHILES. Troisième famille des Coléoptères de M. Duméril , section de» Hétéromérés (^Zool. analyt.^. Il lui donne pour caractères : Elytrcs dures , larges. Antennes filiformes, souvent dentées. Cette famille reiilerme les genres Hélops , Scrropalpe , Cistèle , Galope, F^rochre et Hoiie. (S. F. et A. Sebv. ) SYMETHIS. Fad. Genve.de Crustacés forme' par Fabricius aux s Y N 509 dépens de son genre Htppa , et composé de son Hippa variolosa j il caraclérisoit ce genre par la brièveté de ses deux antennes quadriarticulées , cachées dans une avance du rostre. Ce genre n'a pas été adopté. ( E. G.) SYRIETHUS. Rafi.v. Raliuesiiue désigne ainsi un genre de Crustacés- Macroures qui vit dans les ruisseaux en Sicile, et qu'il caractérise d'une manière si vague , qu'on ne peut savoir ce qu'il a voulu désigner. Voilà sa descripiion : antennes intérieures à deux lilels ; palpes iillforrccs , alongés. Première paire de pat- tes chéliforme ou pincilère. ( E. G.) SYNAGRE, Synagris.\i.\T. Fab. Palis. -Bacv. T'espa. LiNN. Oi.iv. {Encycl.) Jurin. Fab. D« GÉEU. Genre d'insectes de l'ordre des II_yiTjénoptères , section des Porte-aiguillon, famille des Diplop- tères , tribu des Giièpiaircs. Dans la division de cette tribu qui comprend les Guèpiaires solitaires, les genres Ptérochile , Odynère , Eumène, Discœlie et Céramie se dis- tinguent des Synagres par leur languette trilobée, ayant au bout quatre points glanduleux. De plus les mules de ces cinq premiers génies n'on't point les mandibules plus longues que celles des fe- melles. Antennes insérées sur le front , au milieu de la face, rapprocLées , coudées, surtout dans les fe- melles , allant en grossissant vers l'extrémité et iorniant une massue alongée, pointue au bout, co.Tiposées de douze articles dans les femelles, de treize dans les mâles , le treizième crochu ; pre- mier article long , cylindrique ; le second très- court, le troisième plus long q;ie les suivans. — Mandibules a'nngées , Irigones , étroites , avancées en devant et formant une espèce de bec, celles des mâles Irts-grandes, olTrant l'ajiparence de cor- nes , émetlaut une longue dent. — Màclwires et Lèvre longues, fléchies ; les preniièri's ayant leur lobe terminal alongé, étroit, lancéolé. — Lan- guette divisée en quatre filets fort longs , dont deux très-plumeux , sans points glanduleux au bout. — Palpes maxillaires courts, de trois ar- ticles (de quatre suivant M. LatreiUe), le dernier imitant un peu un onglet : palpes labiaux près de trois fois plus longs que les maxillaires , de trois articles , chacun d'eux portant à son extrémité des soies longues et un peu roides , le premier presqu'auîsi long que les deux autres pus ensem- ble ; le dernier le plus court de tous. — Menton coriace, tronqné à l'extrémité. — Tête comme triangulaire vue en devant , plus étroite que le corselet dans les feruelles , très-grosse et presque carrée à sa partie supérieure dans les mâles. — Yeux fortement échancrés. — Trois ocelles dis- posés en triangle sur le haut du front. — Cotps alongé , peu pubeseent. — Corselet \iv\x\i ,. tron--- 5io S Y N que en devnnt ; prnthorax Irèa-^lroit à sa pariie antérieure, s'élar^issanl sur les côids et s'élendanl jusqu'à la base des ailes ; ini'laliiorax étroit, ayant de cliacjue rôté une turte ('iiine à sa partie infé- rieure.— Ecusson liituberuulé. — ^i/es pluyées en deux !nn;i,iludin;ilenienl , de la l)aso à leur ex- tiémité ; les supérieures ayant une cellule radiale triangulaire, se rélréci-isant immédiatement après la seconde cellule cuiulale jusqu'à son extrémité qui est un peu :irrondie, écariée de la côle et ap- nencliciilée : quatre cellules cubitales , la première la plus loujTue de toutes, la seconde Irrs-r.'li-écie xers^ la radwde, recevant les deux nervures récur- rentes, la ir'isième presqu'en carré transversal, la quatrième atteignant presque le bout de l'aile: trois cellule» disciidales , la première très-alon- e;ée. — Abdomen ovale-conique à pédicule exlrè- mement court , de cinq seginens outre l'anus dans les femelles , en avant un de plus dans les mâles ; le preuiier campanule, le second plus large que les antres , bombé. — PattesAe lougiieurmoyenne, articles tles taises ciliés de poils roides , le pre- mier ie plus long de it.us : crochets bifides, rou- iiis dans leur euire-deux d'une pelolle courte, bi- lobée. Ces Hyménoptères d'une taille au-dessus de la Bjoyenue liabiienl l'Asie et rAlVi<[ue. Les espèces connues sont en petit nombre. D'après la contor- malion de leurs tarses il est probable qu'elles ont à peu près les mœurs des Odynères et qu'elles creusent les sables durs ou le moriier des murail- les , et appraient d.nis leurs nids des larves d';n- sectes pour la nourriture de leur postérité. 1. St-Naghe cornue, s. cornuta- Synagris cornuta. IjAt. Gêner. Crust. et Ins. îom. ù,. pag. i7)5. — L'ab. Syst. l'iez. pug. •j.b'j.. n°. 1 .Mà'e. — Encjcl. pi. 302. fig. lO. Mâle. T-'oyez pour la descriplioa des deux sexes et les autres synonymes, Guêpe coruuu n°. 46. de ce Dictionnaire. 2. Sr.SAGHE calide , S. cauda. Synagrif valida. P.il.-Baov. Ins.d' AJriq. et d^ Amer. pag. ^60. Mâle et femc-lle. HyinéKopt. pi. X. fig. (j. Mâle. — P^espa calida a°. S.D. Kab. Syst. Piez. — Vespa carb maria. De Géer , Mt'nt. Ins. toi/i. 7. pag. 607. «°. 7. pi. 45. fig. t). Ke- melle. Cet auteur rapporte a tort a son esptu.- la T'espa capensii n". ^^^■i. île l.inné. {Syst. nat. ) Nota. Fabricius prétend que ie mélatliorax de cette espèce p^rte quatre dents indépendamment des deux de lé usson. Olivier ( Encycl. ) ne parie point du tout de dents ; cependant il y en a réf i- îement deux petites sur l'écusson et une de chaque «ôté de la partie inférieure du métatborax. J'o)^z pcar 1.1 dcii.ripliaiî el les ao:trés syao- S Y N nymes , Guêpe callde n°. 6G. de c« Diction- naire. 3. SrNAGRE enflammée , S. œstuans. Synagris œ-tuans. PAr-.-BAuv. Ins d'Afriq. et d'Amer, pag. 260. Hyniénapt. pi. X.Jig. 5. Fe- melle. — Vcspa œstuans 11°. 24. Fàb. Syst. Piez. T'oyez pour la description el les autres syno- Dytiies, Guêpe tnllaœmée n". 65. Femelle. (S. F. et A. Seev. ) SYNAPIIE, Synapha. Meig. Lat. ( Fu//». TUitur. ) Génie d'insectes de l'ordre des Diptères ( \". se<:tion ) , famille des Néuiocèes , tribu des Tipu- lairi?s ( division des Fungivores ). Uu groupe de cette division a pour caractères : anieunes n'étant pas manitèstement grenues ni perfoliées , de la longueur au plus de la tête el du corselet ; seulement deux ocelles visibles. Là se pla- cent les genres Syuaphe et MycétopLile. ( Voyez Tip CLAIRES. ) Celui-ci se distingue du preuiier par ses yeux oblongs et par ses jambes posté- rieures épineuses latéralement. ' Antennes assez couries , avancées, cylindii- que . , ayant probablement seize articles , les deux inférieurs visiblement séparés , les suivans cylin- driques. — Palpes composés de quatre articles, le premier très- petit , à peine distinct , les suivans I yiiodriques , égaux entr'eux. — '/"eïe globuleuse , aplatie par en haut. — Yeu.c arrondis. — Trois ocelles placés sui- le front , disposés en ligne pres- que droite , l'iutermédi ire à peine visible mêoie vu à la loupe. — Corselet élevé. — Ecusson pe- ut. — Atles ayant une cellule ovale formée par les deux brain bis de la nervure longitudinale ilu m lieu qui se réunissent avant d'arriver au bord postérieur. — Abdomen très-comprimé sur les cotés , composé de sept segmeiis : anus des maies terminé par une pince de deux ar ides , le pre- mier grand , ovale , cr.mprimé , velu ; le second petit, en bouton. — Pattes de longueur nioyeniu- , jambes éperon ées à leur extrémité , les posté- rieures dépourvues d'épines latérales. M. Meigen ne mentionne qu'une seule espèce de ce genre; ou ignore ses mœurs : il est proba- ble que la larve vit dan» les Champignons. I. SrsAPas fasciée , i". /<'5oV//i7. Synapha atra , palpis , Jemoribus tibiisque J'errui^iiieis : alis hyalinis- Mas. Synapha fasaata. Meig. Dipt. d'Europ.tom. 1. pjg. 32y. tab. a. /7g. 10— 1 3. Mâle. Longueur l lig. ;. Noire avec les cuisses et les jambes de couleur ferrugineuse ainsi que les palpes. Ailes hyalines. Mâle. D'A'leii^ii'ie. T, ouvée en été sur les haies. (S. F. et A. SsRT. ) s Y N SYJJDÈSE , Syndesus. M". Macleay ( TJom Entoiiwl. piig. 104- ) ciablil un genre il'imecies colrfoplèios sous ce nom aux di'|)C'us des Sino- dendron de Fubrlcius j voici les caiui;lùres qu'il lui doune : second article des aiilennes presque globuleux , le ivoisième grand , conique , les sept autres ( au moins dans les mâles ) formant une massue lamcUce , {grande, arrondie, déprimi^e; mandibules alonj^i^cs , presque droites , coni- ques j palpes maxilLiires à peu près de la lon- gueur lies niaudiiiules , leur dernier article cyliii- diique-ovale , plus long que les autres ; corps cy- lindrique , à peine plus large que la lête y com- pris la saillie des yeux; écu.son ]ietit ; i-orselel convexe , ayant un sillon longitudinal sur le dos; jambes antérieures dentées en scie. Le type de ce genre est le Syndèse cornu , S. cornutiis. Macl. u/. sitprà. — Sinodc/idmn cor- iiutuni n". 2. Fab. Syst. Eleut. — Lairiprima. Lat. Rcgn. iiniin. loin. 3. pag. aqo. — Lucanus pari>us. Do.Nov. Ins. (ifNcw. UoÛand. iah. i. 4- Terre de Diémeu. ( S. V. et A. Seav. ) SYNISTATES , Synistata. Nom donn<< par Fa- bricius à sa troisième classe des insectes renfer- maot les genres Ephernera , Phryganea , Seinblts , hepisnia , Pudura , Heniemhius , Termes, Ru- phidia , Panorpa et Myriiteleon. Le caractère de cette classe est : quatre palpes; mâchoire réunie ca un seul corps avec la lèvre. (S. F. et A. Seuv. ) SYNODUS , Synodus. Nom qne , dans mon ou- vrage sur les lauiilles naturelles du Règne animal, j'ai donne à un genre de Criislucés de i'oidie de^ isopodes, famille des Cymotlioadés , et distingué des autres génies dont elle se compose par les ca- ractères suivaiis. Post-ahdoinei) de six segmeus. Antennes supérieures plus courtes que les iiifé- rieares , insérées au boni antérieur de la tête ou paroissant la terminer, lorsqu'elle est vue en des- sus. Les six pieds antérieurs terminés par un fiirl crocliet ; ceux des autres, petits ou moyens. Corps ovale-oljlong. YeLx à facettes. Mandibules fortes et saillantes. Ce genre a été établi sur une seule espèce ( vorajc), de petite taille, et qui habile nos mers. U avoislne le genre .^ga du docteur Léach ; mais il s en éloigne, ainsi que des autres de la ijtème famille, par la laillie des mauJibules. ( Latb . ) SYNTOMIDE , Syntomù. iLLtG. Lat. Gob. Sphinx. LiNN. ScopoL. Ukurt. Esper. CnAiii. Engram. Prunn. HuaN. Zygcena. Ross. Fab. Genre d'insectes de i'ordre des Lépidoptères, famille des Crépusculaires , tribu des Zygénldes. Un groupe de cette tribu a pour caractère : antennes simples dans les deux sexes. ( Voyez Z-VGÉKIBE3. ) Avec Ics Sj ntoaùdcs ce groupe len- SYil 5ii ferme le genre S-.'sie qui se dislingue par .'.sant à peine et insensiblement après le milieu , leur extrémité ne portant point de houppe écailleuse. — Palpes cylindriques, obtus, très-courts, ne s'élevant pas au-delà du chaperon. — Langue en spirale. — Ailes grandes , eu toit dans le repos ; les infé- rieures ayant leur cellule sous-marginale étroite , fermée en arrière iiar riutersecliou di s deux ra- meaux nerveux qui se prolongent jusqu'au bord postérieur. — Abdomen cylindrique , obtus. — Jambes postérieures n'ayani à leur extrémité que deux épines tiès-petiles. Les Chenilles de ces Lépido|ilcres sont diurnes, munies de faisceaux de poils; elles se rouleut siy elles-mêmes lorsqu'on les inquiète de même que celles des Arcties. Nous mentionnerons les espèces suivantes': 1°. Syntomide Fhégée , 6'. Phcgea. God. Lépid. de France , pag. 164. n". 4y. /)/. 2.'2..Jig. 14. — Syntomis t/uenus. Lat. Gêner. Crust. et Insect. tom. 4. pag. 21"). — Sphinx Phegea. Linn. Syst. nat. 2. 80D. û5. — Zygcsna quercus n". 6. Fab. Entorn. Syst. tom. 3. pag. 388. —Sphinx du Pis- senlit. Engram. Papil. d'Europ. 2". Syntomide Passa lis , S. Passa/is. Lat, id. — ZygiVna Pas- salts n". i5. Fab. id. pag. Tigi. Des Indes oriert- lale.s. 3". Syntomide Cerbère , S. Cerbera. Lat. id. — Zjgcena Cerbera n°. 16. Fab. id. L'Ethiopie. (S. F. et A. Sekv. ) SYNUCHUS, Synuchus. M. Gyllenhall {Ins. Suec. ) doune ce nom a un genre d'insectes co- léoptères de la tribu des Carabiques de M. La- Ireille, qui avnit été établi par M. Bouelli sous celui deTaphrie. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv. ) SYRPnE,ij'r/)/^w.y. Fab. ( ^«/o/n. ) Lat. Meig. Ross. Panz. Fallén. Enslalis. Fab. Fallén. Scœfa. Fab. Fallén. Panz. Musca. Link. De Geek. Fab. {Entom.) Geoff. Schranck. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères ( i^e. section ) , famille des Athéricères , tribu des Syr- phies. Des six genres c[ui composent le p,roupe de cette tribu dans lequel entre le genre Syrplie (voyez SïBPHiEs ) , celui de Baccha est distingué par sou abdomen alongé en massue; dans les Chiysogas- tres les deux premières cellules du bord jjostéijeur des ailes sont éloignées de ce bord . et les ner- vures transversales qui les ferment inférieurement ne conservent pas de parallélisme avec ce bord; 5i2 S Y R les genres Pipize , Psilote et Paragne ont leur liy- postome plane. Antennes avancées, plus courtes que la têlo , rabattues , insérces sous un rebord du front , com- posées de trois articles j les deux premiers petits, égaux entr'eux , le troisième comprimé , semi- circulaire ou obioiig, avec une soie dorsale pa- roissaut ordinairement nue à la vue simple. — Oucerture de la cafité buccale oblongue , rétrécie par-devant et u;i peu tronquée dans cette partie. — Trompe charnue , velirce dans la cavité buc- cale lors du repos. — Suçoir àe quatre soies, sui- vant M. Latreille , les inférieures très-Vdvjables tons le rapport de la longueur proportionnelle. — Palpes de forme et de l .ngueur variables. — Tête liémispliérique ; li_ypostûme plus ou moins enfoncé au-dessous des antennes, muui d'un tubercule jjlus ou moins saillant, situé près de l'ouverture de la cavité bue-cale. — Veux laulôl nus , lanlôt velus , réunis par en liant dans les mâles , espacés dans les femelles. — Trois ocelles placés eu trian- gle sur le vertex. — Corps assez long. — Cor- selet ovale , voûté , velu , surtout dans les mâles. — Ecussoii semicirculaire. — Ailes grandes , velues pues au microscope , couchées parallèlemeiit sur le corps dans le repos ; leurs deux premières cel- lules du bord postérieur assez rapprochées de ce bord : les nervures transversales qui les ferment à leur partie inférieure presque parallèles avec lui. — Cuillerons doubles, petits. — Balanciers découverts. — Abdomen assez long , assez dé- primé , mince , de forme variable , mais toujours linéaire ou elliptique, composé de quatre spg- mens outre l'anus.- — Pw^/cj- grêles ; tarses a^aut leur premier article le plus grand de Ions , celui des postérieurs au moins aussi long que les (juatre autres ])ris ensemble , les suivaus allant en dé- croissant de longueur : le dernier muni de deux crochets assez forts , ayant dans leur entre-deux une forte pelotte bitide. Dans le nouveau Dictionnaire d'Jiistoire natu- relle , z'. édition , M. Latreille avoit proposé de restreindre ce genre aux espèces dont les larves se nourrissent de Pucerons; M. Meigen dans son premier ouvrage sur les Diptères avoit établi les genres Cheilosia el D.oms qu'il réunit avec celui de Syrphe dans ses Diptères d'Europe , les carac- tères des deux premiers lui ayant paru trop peu saillans ; il nous paroît certain cependant que les Jarves des Doros et des Clieilosies ne vivent point ^ux dépens des Pucerons. Nous avons réuni Iç premier de ces genres à celui de Baccba. f^oyex, £e mot. Les larves des Syrphes proprement dits ainsi que leurs habitudes sont assez connues par les travaux de Goedaert et surtout du célèbre Réau- piur. {^Voyez ce dernier auteur toin. lil , Mém. Xt > ainsi que l'analyse de ce Mémoire , Encycl. lom. IV, pag. QCXXV, CGXXVI et CCXXVII.) ^es iusectes parfaits viv.gai du miel des Heurs. S Y R Les mâles ont une grande puissance de vol et se soutiennent long-temps en l'air à la même place pour guetter le passage des femelles , de la même manière que les Erislales ; les femelles parcou- rent Irès-fréquemiucnt en voltigeant les différentes parties des végétaux où elles espèrent trouver de» colonies de Pucerons afin d'y déposer quelques œuls; elles ne mettent jamais dans un même en- droit un nombre considérable de ces œufs, et quoique l'on trouve souvent deux ou trois larves de Syrphes occupées à détruire une même famille de Pucerons , le plus souvent ces larves ne sont pas de la même espèce; celles du sous-genre Cheilosia vivent probablement dans le letieau végétal , les insectes parfaits se tiennent ordinai- re.uent dans les bois, sous les futaies claires, près des terrains humides. On voit quelquefois de petits buissons qui en sont entièrement cbargéi et autour desquels ils se jouent ensemble en vol- tigeant, nous ne les avons jamais vu planer eu l'air ni chercher les Pucerons sur les végétaux. Quoique Fabricius soil le fondateur de ce genre, comme il eu a relire beaucoup d'espèces dans son Sysleina Antliaiorum,\e genie-Syrphus de cet ou- vrage ne contient aucune espèce que nous puissioni rapporter au présent genre; ses Sjrpkus mussiians el Ic/pporu/m sont des Séricomj'ies ; le bombyli- Joriiiis est un Eristale ; nous ne cnnnoissons point les Syrphus iympaiiilis , resiculosus , vacuus et ohesus ; les autres espèces appartiennent aux Vo- lucelles. Le genre Scœi'a de Fabricius est celui qui contient le plus grand nombre de nos espèce» de Syrphes. (L'on sait que cet auteur a peu de genres purs sous ce rapport. ) Les Scœiui n'''. l. s. 3. 8. y. II. 12,. i3. 14. 17. 18. 22. 25. sont de vrais Syrpb-es. Le n°. 4. est un Parague; l'espèce numdi'ûlée 7. est un Xylote et le n°. iq. un Sargus suivant M. VViédemann. Les autres noju sont inconnues. On trouve encore quelques Syr- plies parmi les Eristalis. Fab. Ce sont les n'-^. o4- 3o. 37, 46. 4g. 5o. 53, 55. 56". et 66. i'". Dii'ision. Tarses simples dans les d^nx sexes. — Abdomen elliptique , métallique , sans bandes transverses. (Genre Cheilosia. Mbig. Classi/l ) Nota. En réunissant, dans ses Diptères d'Eu- rope, ce genre aux Syrphes , JM. iAleigeu remarque qu'il y doit former une division parliculière dis- tinguée par son corps toujours de couleur sombre; sur le front immédiatement au-dessus des antennes ou voit nue fossette , et dans les femelles en de- hors une ligne latérale enfoncée : le troisième ar- ticle des antennes est arrondi. Cet auteur rap- porte 34 espèces à cette coupe parmi lesquelles nous citerons comme se Irouvaaf aux environs de Paris : 1°. Syrphe ruCcorue , S. ruficornis. Meig. Dipt. d'Eiir. toin. 3. pag. 278. n°. i. •2,°. Syrphe ^vos , S. gmssus. Meig. id. pag. 281. /î». 5. 3"^. Syrphe fulvicorne j S.fulpicornis. Meig. id. s Y II id. pag. 288. n°. 18. 4°. Syrplie albilaise , S. al- , hitursis. Meig. id. pag. 290. n". 82. 5". Syr- ■ ])he antique, S. anliqiius. ^Meig. id. pag. 291. . 7J"'. 24. j 2". Dii>ision.' Taises simples dan^lcs deux sexes. — Abdomen presque dV'f^ale longueur dans I les deux sexes , noir ou méialaque , luujoiiis tasi:i(^. — Appareil génital des mâles toujouis , caché ( genre Sjrphus propriè diclus). 1 1''=. Subdivision. Abdomen elliptique dans les deux sexes. A. Corselet rayé lonj|,itudinalement ; écusson jaune. Ce fçroupe comprend : 1°. Syrplie agréable, S.Jèstifus. Meig. Dipt. d'Eur. loin. o. pug. 297. 71". 36. 2°. Syrphe orné , S. ornatus. Meig. id. pag. 298. n°. 07. D. Corselet d'une seule couleur; écusson de même couleur que le corselet ou pâle. a. Une seule bande sur chaque segment de l'abdomen. L.i viennent: 1°. Syrpbe du Poirier, S. py- mstri. 31eio. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 5oj. n". 44. 2°. Syrpbe du Rosier, S. losarum. IVIeig. id. pag. 338. n°. 94. 3". Syrphe transparent, S- hyalinalus. Meig. id. pag. 5 12. n°. 56. 4°. Syr- pbe du Groseillier , S. ribesii. Meig. id. pag. 3o6. n°. 49" 5°- Syrpbe noble, S. nobilis. Meig. id. pag. 3i6. 72°. 6a. 6°. Syrphe nilidicolle, S. niti- dicollis. Meig. id. pag. 3o8. n". 5l. 7°. Syrphe Lit.isrié , .S", bijdsciatus. Meig. id. pag. Sog. 7»°. 52. 8^. Syrpbe des Heurs, S. corolLv. .Meig. id. pag. 304. n°. 46. Tous des environs de Paris. b. Deux bandes sur la plupart des seg- mens de l'abdomen. I.e Syrphe à ceintures, S. halteatus. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 3i2. n°. 67. appar- tient a ce petit groupe. 2''. Subdivision. Abdomen alongé , presque linéaire. Celte subdivision renferme : 1°. Syrpbe grêle , S. gnicilis. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag, 328. 71°. 80. 2". Syrphe mielleux , 5. melitturgus. Meig. id. pag. 32g. n°. 82. 3'. Syrphe porte- échelle , 5. scalaris. Mzia. pag. 33o. n°. 83. Ces trois espèces se trouvent aux environs de Paris. 3"=. Division. Tarses simples dans les deux sexes. — Abdomen linéaire, toujours fascié,très- aloDgé dans les mâles. — Appareil génital de ceux-ci paroissant à l'extérieur sous les derniers .segmens de l'abdomen et offrant l'apparence d'une «pbère accolée à un globule couvert de poils di- variqués. (^Sphœrophona. NoB. ) Nous plaçons ici : 1°. Syrphe de la Menthe, S. Wst- Nat. Ins. Tome X. S Y R 5i3 Monthastri . Meic Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 323. 71°. 73. D'Allemagne et de Montpellier. 2". Syrphe de la Mélisse, S. Me/issce. Meig. id. pug. 3'i6. n". 76. 3". Syrpbe noté, S. scriptus. Meig. /(/. pag. 324. 71°. 73. 4°. Syrphe rubanné , S. tcs- nialus. Meig. id. pag. 32^. n°. 74. Ces trois der- niers des environs de Paris. 5°. Syrphe peint, S. picius.MF.ia. id. pag. 7yj.Q. n°. 77. D'Autriche. 6". Syrphe hiéroglypbi{|ue , S. hiemgfyp/iicus. Meig. id. pag. 327. n°. 78. 7°. Syrpbe Pbilanthe, S. Phtlanthus. Meig. id. n". 7g. D'Allemagne. 4e. Division. Tarses antérieurs dilatés dans les mâles. — Abdomen linéaire , presque d'égale lon- gueur dans les deux sexes , noir ou métallique, a bandes Iransverses. {Platycheirus. NoB.) Nous mentionnerons les espèces suivantes : 1°. Syrphe à palette, S. scutatus. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 333. 71°. 88. 2°. Syrphe à bouclier, S. peltaius. Meig. id. pag. 334. n°. 8g.^Des envi- rons de Paris ainsi que le précédent. 3°. Syrpiie albimane , S. albimanus. Meig. id. pag. 3ûû. 7?°. 87. D'Allemagne. 4". Syrphe patte élargie , S. clypeatus. Meig. id. pag. 355, n". 90. D'Allema- gne. 5°. Syrpbe à mancbelles , S manicalus. .Meig. id. pag. 356. n°. 91. Même pairie que le précédent. 6'. Syrphe lobé, S. lobatus. Meig. id. 71°. g2. ( S. ¥. et A. Serv. ) SYRPHIES, Syrphiœ. Première tribu de la Fa- mille des Athéricères , première section de l'ordre des Diptères, à laquelle M. Latreille donne pour caractères : Antennes composées de trois articles , le der- nier sans divisions, plus grand que les autres, en forme de palette ou de massue , souvent muni d'une soie dorsale ou quelquefois d'un style ter- minal. — Trompe longue, bilabiée , se retirant entièrement dans la cavité buccale , renfermant dans une gouttière supérieure un suçoir de quatre soies et deux palpes linéaires , comprimés , adhé- rant chacun à l'une de ces soies. — Tête ayaut son extrémité antérieure ordinairement avancée en manière de bec. Nous diviserons cette nombreuse tribu de la manière suivante, en partie d'après des considé- rations tirées des derniers ouvragesdeM. Latreille. I. Antennes sensiblement plus longues que la tête. A. Troisième article des antennes n'ayant pas de soie dorsale. Cérie , Callicère. B. Troisième article des antennes muni d'une soie dorsale. Chrysotoxe, Aphiite, Cé- ratophye. Nota. Nous ne connoissons pas le genre Sph^^, T 1 1 514 s Y R comye qne M. Latreille range parmi les Syr- phies dont les antennes sont plus longues que la têle. Il, Antennes à peine de la longueur de la tête ou plus courtes qu'elle. A. Deuxième article des antennes plus long que le premier. — Antennes insérées sur un pédicule frontal. ]?sare. B. Antennes ayant leurs deux premiers arti- cles éj-îiaux entr'eux. a. Antennes portées sur un tubercule fron- tal. + Cuisses postérieures simples. jMiiésle , Brachyope , Rhin- gie. I j- Cuisses postérieures renflées. Xylote. b. Point de tubercule frontal portant les antennes. ■\ Ailes n'ayant point de cellule pcdl- forme. * Caisses postérieures renflées. Sphégine , Ascie , Tropldie, Eumcre. * * Cuisses simples. ^ Soie des antennes triarticulée. Pélécocère. ^ ^ Soie des aniennes sans articu- lations sensibles. A. Soie des antennes nue ù la vue simple. o. Abdomen en massue. Baccha. o. o. Abdomen linéaire ou el- liptique. Syrplie , Chrysogastre , Pi- pize, Psilote, Parague. A A. Soie des aniennes plumeuse. Séricorayie, Volucelle. ■} ■\ Ailes ayant b-ur cellule sous-mar- ginale pédiibrme {i). (i) Cciic cellule est péHiforitie lorsque l,i nervure qui U rnir*-) "^^ fie '3 première cellule du b^>rd postérieur forme un protonH sinus rentrant lUns c. tic dernière, alors la cellule ï,>iM marginale prend la l'orme de la partie inférieure d'une jauil)e dont It pied scroit entièrement éicndt). S Y R * Cuisses postérieures simples. Mallote, Eristale. * * Cuisses postérieures renflées. Hélopblle , Mérodon. Les larye's des Sjrphies sont apodes , leur corps est membraneux, elliptique ou alougé et aminci en devant, quelquefois terminé par une espèce de queue; leur tète n'a pas de forme constante, étant molle et charnue ; leur bouche est ordinai- rement année de deux crochets écailleux qui ser- vent à déchirer les substances dont se nourrissent ces larves : elles se transforment en nymphes rians leur peau niême qui devient une coque en se dur- cissant par la dessiccation ; elles y prennent ensuite la forme d'insecte parfait , lequel sort de la coque en faisant sauter la partie antérieure sous la forme de deux demi-calottes , par l'elTort qu'exerce con- tre cette partie une membrane susceptible de se gonder d'air à la volonté de l'insecte parfait , qu'il a fait sortir de la partie moyenne de la face , im- médiatement au-dessous des antennes ; celle mem- brane étant rétractile , rentre en totabté après avoir servi à l'usage que nous venons d'indirpier. On trouve les Syrphies à l'état parfait sur les fleurs et sur les feuilles des plantes. CERIE , Ceria. Fab. Lat. Scbell. Meig. Illig. Musca. LiNN. ScHRANCK. Syiphiis. Ross. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Dipières ( i""». section), famille des Athéricères , tribu des Syr- phies. LesCéries et les Callicères constituent un groupe dans cette tribu. ( /^'oje^ Svuphies. ) Le second de ces genres est distingué du premier par son abdomen conique et parce que la nervure qui sé- pare la cellule sous-marginale des ailes de la pre- mière cellule du bord postérieur ne forme pas un angle rentrant dans celle-ci. Aniennes plus longues que la tête, insérées sur un tubercule frontal plus ou moins long, quelque- fois colonniforme , composées de trois ailicles , le premier cylindrique, grossissant à peine anté- rieurement , plus long que le second ; les second et troisième presqu'égaux , formant ensemble une massue portant à son extrémité un style pointu , biarticulé. — Ouverture de la cat'iié buccale pres- qu'oblongue , tronquée en devant. — Trompe épaisse, charnue, cylindrique, terminée par une double lèvre. — Suçoir de quatre soies , suivant M. Latreille, les intérieures subulées , courbées, plus courtes que les palpes. — Palpes aussi longs que la soie supérieure, cylindriques dans la plus grande partie de leur longueur, élargis et velus ù leur sommet. — T'é/t; plus large que le corselet, plane, alongée versle bas en forme de museau ayant un tu- bercule au-dessus de la bouche. — Yeux espacés el front large dans les femelles, rapprochés et sépa es par une simple sature dans les mâlet. — Tn/i» s y R ocelles pos(?s sur un lubercule du vericx , rappro- cli(?s en (lianj^Ie. — Corps alongi', presque fvliii- drique. — Corselet Iroiujué anlcricureuiea! , vi- trJci à sa pariie posti^iieiirc. — ^Jilrs à peu près de la lonj^iiuur do l'abdomen , à inoilii' (luvcrtcs d>ins le repos, suivant M. Latreille, velues vues au microscope; la nervure qui si'pare la rellule »ous-niaigiiiale de la première ccllu'e du bord posiéruur i"i>iaianl un anj^le rentrani dans celle-ci. — CitiUerons Irès-pctils. — Balanciers découverts. — Abdomen cylindrique, un peu luiiforaie dans les femelles , composé de quatre segmens , outre l'anus , celui-ci conique dans les feuie les , arrondi dans les nulles. — Pattes de longueur nio^'enne , assez Tortes ; jambes auiiiicies à leur base, les pos- térieures un pou arquées; articles des tarses bili- des ; le deri'.ier tronqué, terminé par deux cro- ebets munis d'une pelolle bilobée dans leurenlre- deux-. L'histoire de ces Diptères n'est pas encore con- nue. On les rencon're quelquefois sur les llcui's et les troncs d'arbre. M. Àleii^en eu mentionne trois espèces.. ire. Division. Anîenncs insérées sur un tuber- cule frontal long, colonnilorme. 1. Cébie conopsoide, C. conopsoides, Ceria nigra , hyposlomatls macula duplici la- terali triangulari , frontis lineâ transversâ {^in JuEininâ è quatuor punctis , in mari è duabus li- neolis angulatim disposiiis compositâ ) verticis strigâ , thoracis margine antico , lineâ utnnque anlè alas functa ad apices tenuinalà aliàque scutellari , abdominis prinii seg/iienti macula utrinquè a'cuatà , secundi , terlii quart/que mar- gine mfero luteis : pedibus luteis ,Jemorum nicdiâ parte tibiisque apice fusco-nigris. Ceria conopsoidcs. Meic. Dipt. d'Eump. toin. S. pag. 160. n°. 2. — Lat. Gêner. Crast. et Ins. tom. 4. pag. 528. — Ceria clai>icornis n°. 1 . Fab. Syst. Antliat. (Cet auieur lui donne uial-;i-pro|)Os la Ceria subsessilis pour femelle. ) — Musca co- nopsn/Jes. Linn. Faun. Suec. 1790. — Syrphusco- nopseus. PA^z. Faun. Genn.Jas. 44. Aà'- ^O. l\Iàle. LongjUcur 6' lig. ; 6 lig. ^. Antennes noiies , leur pé.licule commun un peu teslacé en des- «•3US. Tète noire, sa face antérieure ayant deux grandes taclics latérales triangulaires jaunes , qua- tre points de mêuje couleur placés en ligne trans- verse entre les yeux , immédialemeni au-dessus dis antennes, et une ligne iransverse jaune, un peu interrompue dans son milieu , terminant pos- térieurement le veriex. Corselet noir ayant au- devant de chaque aile une ligne jaune aux deux «xtréojilés de laquelle se trouve un point de incme couleur. 1,'angîe antérieur est de cette •oaleur ainsi qu'une ligne transverse sur l'écusson. Abdomen auirj premiericgmcntayant de chaque S Y II Si:-; côté de sa base une tache jaune arquée ; bord postérieur des second , Iroisiènie et qualricme segniens de celte même couleur. Cuisses noires, leur hase et leur exlréniiié jaunes , surtout la jire- mière dans les dusses postérieures ; jambes d'un jaune un peu testacé , iuunàlres dans leur milieu , tar.-.es testacés. Bord extérieur des ailes depuis la base jiis((irà son extrémité brun , celle couleur s'étendant [resque jusqu'au milieu, le reste de l'aile transparent mais séparé par une ligne brune (|ui descend de la base de laile jusqu'à son mi- lieu. Femelle. Le mâle dilTère en ce que, au lieu des quatre points au-dessus des anlcniics, on voit dans cette partie deux ligues jaunes qui se rejoignent pres- que en chevron brisé; la ligne du veriex n est pas interrompue; l'exlréuiiié des jambes et des tarses eat plus brnoe. Ues environs de Paris. Nota. La description du iriale et delà femelle de cette espèce ayant éié donnée jusqu'ici d'une manière incorrecte , il nous a semijlé utile de dé- crire les deux sexes avec tous les détails né- cessaires. A celle division appartient en onlre la Cérie vespiforme , C. vespi/ormis. Lat. ut suprà. — Meig. Dipt. d'Eump. tom. 3. pag. 161. n". 5. D'Italie e( de Barbarie. 2,". Dwision. Antennes insérées sur un tuber- cule frrnial très-court. ( Encycl. pi. TiQi.^g. G. ) Le type de celle seconde division est la Cène subsessile , C. subsessiùs. Illig. Meig. id. n". 1. — Lat. ut suprà. D'Auvergne. CALLICÈRE , Callicera. Meig. Lat. Panz. Bibio. Fab. Sjrphus. Ross. Genre d'insectes de .'ordre des Diptères ( ir<-. section) , famille des Atbéricères , tiiuu des Sj'i- phies. Les Syrpbies dont les antennes sensiblement plus longues que la tête sont dépourvues de soio dorsale, forment un groupe qui renferme les genres Céiie et Calliccre. ( Voyez Sykpiues. ) Dans les Cérics l'abdomen est cylindrique et la nervure qui sépare la cellule sou s-inarginale des ailes de la première cellule du bord postérieur forme un angle reulranl dans celle-ci. Antennes avancées , insérées sur un tubercule fronlal , rappiocbées à leur base, composées de irois articles , le premier cylindriqne , Je second à peu près de la même longjeur que le précé- dent , dilaté vers sou exiréruité , formant avec le (roisième une massue longue, un peu déprimée, dilatée dans son n-.ilieu , lerminée par un style assez long , qui ne présente pas d'arlii'ul.-itioDS ap- parentes. — Ouverture de la camté buccale pres- qu'oblongue. — Trompe épaisse, charnue, cylin- di-ique , terminée par nue double lèvre. — Su~ çoirde quatre soies , suivant IVl. Latreille , le< ib- Ttta 5i6 S Y R f(?r!eure3 subiili^es , courbées , à peine moilid aussi longues que les palpes. — Palpes e'pais , noueux , velus dans toule leur longiieui- , plus courts que la soie supéi-ieure. — Tête plus lai-f;e que le coi-selel, hypostome lubercnk^ — Yeux pspaoés et ^fronl lai-"-e dans les femelles , rapprochés et n'ôlant séparés l'un de l'aulre que par une simple suture daus les mâles. — Trois ocelles disposés en Irian- cle sur le verfex. — Corps un peu velu , assez court. — Corselet presque gl^obuleux , tronqué en devant. — Ecusson serui-circulaiie. — Ailes un peu plus longues que le corps , velues vues au mi- croscope , couchées l'une sur l'aulre dans le repos j la nervure qui sépare la cellule sous-marguiale de la première cellule du bord postérieur esl pres- que droite et ne forme pas d'angle. — Cuillerons petits. — Balanciers en grande partie décnu- verls. — Abdomen composé de quatre segrneus outre l'anus , conique daus les mâles , plus ovale dans les femelles. — Pattes de longueur mo_yenne , un peu velues : premier article des tarses long et gonflé (du moins dans les femelles). Le nom donné à ce genre vient de deux mots grecs qui signifient : belles conifs. On c'en con- noît qu'une seule espèce. Callicère bronz<'o , C. œnea. Meig. Dipt. d'Europ. tout. 3. pag. \ïio. ji°. I. tab. n^.fig. i6 — 20. iillle se trouve dans les montagnes en Alsace et dans le midi de la l''rance. Nota. Les individus décrits par M. f,alrc-ille ( Gêner. Crust. et lus. toni, 4. pag. ^^g. ) et par Rossi {^Eauii. Etnisc. loin. a. pag. 288. tab. 10. /ig. 4- ) ne sont peut-être que de .simples variétés de celte espèce, ainsi que la Calliceni œnea. Panz. Faun. Gemi.Jas. lo^. /îg. 17. CHRYSOTOXE, Chrysnto.rum. Meic. Lat. Mulio. Fab. Fai.i,. Schell. Mtlesia. Fab. Syrphus. Ross. Panz. Musca. Likn. Geoff. De Géer. De V11.L. Genre d'insectes de l'ordre des DipU'i-os ( i^e. seclion) , famille des Alhéricèies , tribu des Sjr- phies. Trois genres de cette tribu, Clirjsotoxe, Aphrile et Cératophye ont pour caractères com- muns : antennes sensihleaienl plus longues que la têie , leur troisième article muni d'une soie dorsale. Les deux derniers genres se di'>tin'^uent facilement des Clirvsoloxes par la forme du se- cond article de leurs antennes infiniment plus court que le premier j et par la première cel- lule du J)ord postérieur des ailes partagée en deux par une nervure transversale : en outre l'écusson des Aphnles est bideiiJé , et dans les Cératopliyps le dernier aritcle des antennes est manifestemeul plus long que les deux premiers pris ensemble. Antennes plus longues que la lêle , insérées sur un tubercule frontal , composées de trois articles, ordinairement jiresque d'égale longueur entr'eux, Je premier cylindrique , le second compiimé , S Y R garnis tous deux de poils courts, le troisième quelquefois un peu plus long que le précédent , allant en se rélrécissant vers le bout , comprimé, nn , muni d'une soie dorsale une , inarticulée à sa b.Tse. — Ouverture de le cavité buccale obbingue , rétrécie par-devant et un peu sinueuse. — Trompe charnue , cylindrique , cornée dans sa parlie in- li'iieure , lerminée par deux lèvres. — Suçoir àe quatre soies, suivant M. Latreille , les inféiieurcs courtes , moins longues que les palpes. — Palpes moitié |)lus courts que la soie supérieure , ))vesque coni(]ues , un peu velus. — Tête liéniispbérique , plus large que le corselet ; hypos'ome nu , ayant un tubercule au-dessus de la bouche. — Ycii.r espacés dans les femelles , ceux des mâles rappro- chés par-devant et presque couiigiis. — Trois ocelles placés en triangle sur le vertex. — Corps peu épais, assez convexe, légèrement puhescen!. — Corselet ovale , tronqué en devant. — Ecusson assez grand , transversal , mulique. — Ailes plus h-ngues que le corjjs , velues vues au microscope, écartées dans le repos; la nervure qui sépare la cvllule sous-marginale de la première celbile du h'ovd postérieur, -ilnueuse , formant un angle obtus rentrant dans celle-ci qui n'est pas pariagée en deux ])ar une nervure transversale. — Caillerons de gran'deur moyenne , ciliés. — Balanciers en |)ariie découverts. — Abdomen elliptique, con- vej\e, peu épais , rebordé, de cinq segmens outre l'anus. — Pattes assez foibles ; cuisses grêles ; jambes un peu en massue ; premier article des t.irses aussi long que tous les suivans ])ris ensem- ble ; crochets courts munis dans leur enîre-deux d'une pelotte forte, bilobée. (Llirysotoxe e."-! tiré du grec; ce nom a rapport aux lignes dorées et arquées que perle l'abdo- uien lie ces Syrphies ; leurs transformations ne sont pas connues non plus que leurs larves ; Fa- bricius, sans en alléguer la raison , pense que ces dernières habitent dans les racines. Scbranck , en prétendant qu'elles vivent de Pucerons, paroît avoir pris la larve d'un Syrplie pour celle d'un Glirysoloxe. Ces insectes peident après la mort leur belle couleur jaune-doré , qui alors se rem- brunit beaucoup. On en connoîi neuf espèces eu- ropéennes ; on les leucntre sur les l'icurs. 1°. Clnysotoxe double ceinlere, C. bicinctum. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. P^:g. 168. n°. 1. Des environs de Paris. 2°. Chrysotoxe ar<(ué , C. ar- cuaturn. Meig. id. n°. 2. tab. 27. fig. 7. Femelle. 3". Clirysotoxe inteimédiaire , C. intermednim. Meig. id. pag. i6g. n°. 3. tab. 27. fig. 6. Mâle. 4". Chrysotoxe fasciolé , C. fasciolatuin. Meig. id. pag. 170. n°. 4- 5°. Chrysotoxe bordé, C. margmatuin. Meig. id. pag. 171. n°. 5. 6°. Chry- sotoxe des forêts, C. sylvaruni. Meig. id. n°. 6. 7°. Chrysotoxe costal, C. costale. Meig. id. pag. 172. n". 7. 8°. Chrysotoxe des jardins , C. hor- tense. Meig. pag. \']h. n°. 8. g". Chrysotoxe li- néaire , C. liiieare. Meig, id. n", 9. s Y R APHRITE, Aphritis. LâT. nUcrodon. Meio. T'ai-l. Jthtiio. V'ad. Schf.ii.. Strationiys , Miilio. I'anz. Miisctt. UiNN. De Géek. ôchr. Genre il'iu.'ecles de l'ordie des Uiplcies (pre- mière setliou), i'amille des Atbéiicères , liibu des S_j'rplnes. l)c-s irois ^erres qui composeni la seconde sub- division de la première division des SyrpLies {voyez ce mol), ceux de Clujsoio.xe et de Cé- raloplije ont l"écusson mnliqup, ce qui empêclie de les confondre avec les Aphriles. Antennes sensiblemeul plus longues que la lêlc, avaiici'es , insérres sur un pelil lubertuledu Iroiil , composc'es de Irois articles , le premier slongé , cylindrique , aussi long que les deux suivans réu- nis, linemcnl velu , le second allant en s'élaiji^is- sant , le troisième beaucoup pl;.^ If'S qu^^ 'c pré- cédent , conique, pointu à son exlrcmilé , muni a sa base d'une soie dorsale nue. — Oui>cituie de Itt cafité buccale pelile, ovale. — Trompe char- nue , cylindrique , terminée par deux lèvres. — Suçoir de quatre soies, suivrait M. Laircille. — Pa/pes fort pelils , à peiue visibles. — Téie aussi large que le corselet , un peu licinisiiliérit^uc, l'or- tenieiit comprimée ru di.:v;tnl ; hyposlome voûlé, j)lane , sans lubercule , garni de jKiils veloutés. — i'eu.r espacés dans les deux sexes , mais se rap- prochant un peu l'un de l'aulre dans les mâles, eu iormant chacun piesiju'uD angle dont les som- luels aboulissent à une ligne transversale eolon- cée. — Trois ocelles placés en triangle sor le ver- lex. — Corps court , un peu velu. — C'o/'.Sf/i:'/ court , presque globuleux, tronqué en devanl. — Ecusson grand, transversal, portant de iliaque côlé de son milieu une pelile pointe spinilorme. — Ailes velues vues au microscope , couchées presque jjarallclement sur le corps dans le repos , la ner- vure qui sépare la cellule sons-marginale de la pre- mière cellule du bord postérieur un peu siuucu^e , formant trois pelils angles vers celle dernière qui esl séparée en deux par une nervure transversale. — Ciullerons de grandeur moyenne. — Balanciers courts , cachés. — Abdomen voûlé , mince , de qualre segmens outre 1 anus. — Pattes assez for- tes, finement ciliées; premier article des tarses assez long , les autres allant en diminuant , le dernier lort petit , portant deux crochets ayant une pelolle bifide dans leur entre-deux. On trouve les Aphriles sur les (leurs pendant la belle saisrn, mais ils ne sont pas communs. Leurs larves n'ont pas encore été observées. M. Meigen en décrit qualre espèces. 1°. Aphrile apilorme , A. apiformis. — Aphri- tis auropubescens. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni. 4. pag. 35o. tom. I . tab. i . fig. 7. et 8. Femelle. — Microdon apij'ormis. Meig. Dipt. d' Europ. tom. 3. pcig. lt)3. n°. I. 3°. Aphrite variable, A. muta- bilis. — Tdicrodo7i inutabilis. Meig. id. pag. 164. n°. 2. 3°. Aphri'e brillant, A. niicans. — Micro- don micans. Meig. id. pag. i6j. n°. 3. 4°. Apkrite Y R 617 floral , A. (tnlJiinus. — BJicmdon anthinus. Meig. id. n°. 4. tab. 26.Jig 34- t'emcile. CRRATOrilYK, Ceratnphya. Wiédem. {Anal, entoni.') I.at. {Fam. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères (pre- mière section), famille des Alliéricères , tribu des Syrphies. La seconde subdivision de la première division des Syrphies contient les génies ('hiysoloxe , Aphrile et ('ératnpliye. {Toyez SriipaiES.) Dans le preiuier.les deux premiers arlicles i\L-s an'ennes sont égaux enir'eux et l'écusson des Aphriles est bidenté ; ces caractères éloignent ct-s deux genres de celui de Cératophyp. Antennes sensil;lemenl plus longues cpie la lête, avancées, de trois articles, le premier assez grand, cylindrique, le second très-cou. t, cyathilorme , le Iroisièiiie comprimé, linéaire, plus long que les deux amrcs pris ensemble, muni à sa base d'une soie nue. — Tète transversale, un peu plus large que le corselet. — Corps près jiie glabre. — Corselet à peu près carré. — Kcusson assez grand, mutiquc. — Ailes dépassant un peu l'ab- domen , la nervure qui sépare la cellule sou.s- marginale de la |ircmière cellule du bord posté- rieur peu sinueuse; celle dernière cellule partagée en deux par une nervure transversale. Ne connoissanl pointée genre, nous en donnons les caraclères d'a|jrès le texte et la ligure que nous fournit M. Wiédeinann. Le nom de Cérato- phye vient de deux mots grec, qui signifient : porte-corne. Les deux espèces qu'il décrit sont du Brésil. 1°. Céralopliye notée, C. notata. Wifd. Anal. cnioni. ptig. \ù,.Jig. g. Longueur 5 lig. \. Noire. Kpauletles et écusson jaunes, ainsi que deux ta- ches et une bande transversale sur l'abdomen. Femelle. 2". Céralophye longicorne, C. longi- cor/iis. Wiédem. id. Longueur 5 lig. -j. Noire. Abdomen ayant à sa base une lâche jaune termi- née postérieurcraeut par deux pointes. Femelle. BIILÉSIE, Milesia. Lat. Fad. Meig. Panz. Fallén. Eristalis. Fab. Fallém. Syrphus. Pajsz. Fai.léx. 3/usca. LiiN'N. De Gésh. Schiiaxck. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères (pre- mière section), famille des Alhéricères , tribu des Syrphies. Un groupe de Syrpliies a pour caractères : an- tennes à peine de la longueur de la tête ou plus courtes qu'elle, portées sur un lubercule frontal; leurs deux premiers arlicles égaux entr'eux ; il contient les INLlésies , les Bracliyopes et les R'iiii- gies. ( Ployez Syrphies. ) Ces dernières se distin- guent par l'hypostome fort long, avancé en un bec horizontal ; les Bracliyopes ont les ailes deux fois aussi longues que l'abdomen , le corps pres- que glabre et la soie des antennes velue. Antennes plus courtes que la tête , insérées sus :m8 5 Y R un avancement conique du front , avanri'ts, ra- battues, composées de trois arlitles , Il's diiix premiers fort pelils, le troisième lenticulaire, presque rond , quckjuefcJ^s un peu trcncpié , muni à sa base d'une soie dorsale nue. — Ouverture de la cavité Imccale oblongue , rélrccie en devant. — Trompe assez t'paisse, rentrant dans la cav.itu buccale lors du repos. — Suçoir de quatre soies , soivant M. Latreille , les inférieures beaucoup plus courtes que les palpes. — Palpes plus longs que la soie .supérieure , velus, {^ro.^sissant vers leur extrémiu' , un peu courbés dans cette par.'ie. — Tête liéraisp!iéri(jue : hypostome tronqué à l'extrémité , creusé dans son milieu , ou bombé , alongé et tiiberrulé dans celle partie. — Yeux plus ou moins réunis par en haut dans les mâltis , espacés dans les (enielles. — Trois ocelles pl.icés en triangle sur le vertex. — Corps assez alongé , pubescent ou inêiue velu. — Corselet bombé , ovale-f^lobuleux , un peu tronqué anlcrieurement. — Ecusson assez grand. — Ailes dépas'^ant peu l'abdomen , velues vues au microscope , coucliées parallèlement sur le corps dans le repos. I^a ner- vure qui fer.me par en haut la | reinière cellule du bord postérieur, toujours oblique ; celle nui sé- pare cette cellule de la cellule sous-marj^inale , tantôt presque drol(e , lanlôt formant un petit angle obtus renlraiit dans la première cellule du bord postérieur. — Cuillerous petits, doubles, ciliés à leur bord. — Balanciers en partie cou- verts.— Abdomen tantôt presque cylindrique, tantôt elliptique, quelquefois ï,lLibuleux , com- posé de qualrp spgTicns outre l'anus , celui-ci or- J dinairement caché. — Pattes assez fortes , les pos- 1 térieurt-s plus longues ; jambes plus ou moins com- piimi'es : premier article des tarses presqu'aus i long que les quatre autres réani.5 j le quatrième très-court , le ciuquiètne muni de deux crochets ayant dans leur eutre-deux une pelolie bilobée. La pbipart des Milésies se trouvent habituelle- ment au printemps sur les fleurs, notamment sur celles du Prunellier, de l'Aubépine et de l'Epine- vinette. Le peu de larves connues vit dans le dé- tritus humide des troncs d'arbies pourris. Ce genre nombreux est susceptible de se diviser ainsi qu'il suit : 1". Division. Abdomen alonj^é. — Corps à peine pubescent. I". Subdivision. Cuisses postérieures uni- dentées en dessous. — Hypostome tronqué in- fcrieureniont , fortement creusé dans son milieu, sans tubercule. {Milesia propriè dicta. Nos.) Nous placerons ici : 1°. Milésie crabroniforine , M. crahroniformis n°. i. Fab. Syst. Antltctt. — Meig. Dipt. d'Eur. toni. 3. pag. 227. n". 1. 2,°. Milésie fulminante, M. fulminans. Meig. id. pag. a28. n°. 2. tah. 29. fig. 8. Mâle. 3". Milé,sie dicph- ihalme , M. diophthalina n°. s. Fab. id, — Meic. S Y R jd. pag. 22g. 71". 3. Ces trois espèces app.Trticn- nent à la Franie méridionale, if". Quelques espè- ces exoiiques. 2°. Subdivision. Cuisses posléiieures muli- ques.— Hyposlome alonj^é , perpendiculaire, à peine tubercule dans sou milieu. {Temnos- toma. NoB. ) Celle seconde subdivision coutienu i°. Milésie ve.Sj ilorme, il/, respiformis u°. 3. Fab. Syst. Anl- liat. — Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. ^32. n". 5. Forêls de ViUers-Colterels , de Saiul-Germaio. 2". Milésie Bourdon, M. hombylans a". 8. Fab. id. ~ Weig. id. pag. 233. n''. 6. "h". Wilésie spé- cieuse , M. speciosa n". 6'. Fab. id. — Meig. id. pag. 2.7)4. n". 7. Au printemps sur les Ilt-urs de l'E- pine blanche. Des environs de Paris. 4°. Milésie trompeuse, M.Jlillajr n°. 10. Fab. id. — Erista/is seniirujus n°. 5l. Fab. id. — Meig. id. pag. 205. n". g. tab. 2g. /ig. 10. Mile. 2^. Division. Abdomen plus ou moins globu- leux. — Corps laineux. — Cuisses postérieuic» mutiques. i"'*. Subdivision. Hypostome alongé , per- pendiculaire, tubercule dans son milieu. {Ciiu- rliiiia. HûFFM. ) Là viennent: x". Milésie de l'Epine-vinetlc , M. berberina. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pui:- ■2'itj. n". II. tab. 2g.Jig. g. Femelle. 2°. MiU'^i'-- de rE[iine blanche, Al. ojyacanihœ. Sîeig. id. n". 12. 3". Milésie cotonneuse , M.Jloccosa. M>i(i. iù. pag. 258. n°. i3. 4'^- Milé.^ie asilique , M. u.>i- lica. Meig. id. n". 4' 5°. Milésie ruiicaude, i'il. ru//cuuda.iilEiC. id.pag.23g.n°. i5. 6°. Milésie île la Renoncule, M. Ranunculi. Meig. id. n°. 16. Cei six espèces se trouvent aux environs de Paris dauk les bois. 2.'. Subdivision. Hypostome tronqué infé- rieureoient , fortement creusé dans son milieu, sans tubercule. ( Pocota. Nob. ) Rapportez à ceite coupe la Milésie apicale , if/. apicata. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 20I). n". 10. Des environs de Fans. Nota. Schranck {Fuun. Boic.) dit avoir trouvé la nymphe de celte espèce dans du bois pouiri. « Elle est brune , arquée an dessus , aplatie en des- » s JUS, avec deux petits corps en ionuede verruei J! a la tête , ayant une petile queue à l'anus cl une » tache blanche , fourchue sur le dos j l'iusetie » parfait parut au commencement du iuoi« ils » mai. « BRACHYOPE , Brachyopa. Hor?. Meic. Lat. (Fam. nat.) Rhingia. Fallén. Musca. Pabz. Oscinis. Fab. ? Genre d'insectes de l'ordre dei Diptères ( i'*. section) , famille àe$ Athéiicèret , tribu dea Syc- phie<. s Y R TJn groupe de cette tribu conlient les (genres M:k'sie, Braclivopc t-t Rli\nf;ie. {F-'oy. Stuphies.) i,es Rhlnoies oui leur liypostonie ion long, avanLÔ eu un bec hoiizonlal. Dans les Milésies les ailes ne surpassent guère en longueur celle de l'abdonjen , leur corps est toujours plus o.i moins velu cl la soie des antennes sans aucune villosiié. Antennes plus courtes que la tête, ins^rdes sur un avancement conique du front , avancées, pen- chées, composées de trois articles, les deux pre- miers petits, éj;aux eutr'cux , le troisième lenti- culaire , muni à sa base d'une soie velue. — Oufer- tura de la cai'ité buccale Tort longue , comprimée vers le haut. — Trompe assez grosse, rentrant dans la cavité buccale lors du repos. — Suçoir de quatre soies, suivant M. Lalreille, les iulj- rieures beaucoup plus courtes que les palpes. — Pulpes au moins aussi longs que la soie supérieure, presque lilil'orraes, un peu comprimés, un peu courbés à leur extrémité, grossissant peu dans cette partie. — Tête liéuiispbérique , jjIus étroite que le lorsclet ; liyposlome (urlcmeul creusé dans son milieu , un peu alongé iutérieureraeut et tron- qué dans cette partie. — l'etijc arrondis, nus, se rapprochant plus ou moins dans les mâles, espa- cés dans les femelles. — Trois ocelles trùs-rappro- cbés, placés en triingle sur un petit tubercule du vertex. — Corps oblong, jire^que glabre, n'ayant que de très-petits poils courts , coucliés, squ.imi- formes. — Corselet ovale. — Ecusson grand , semi- circulaire. — Ailes très-grandes, deux fjis aussi longues eHure de la cavité buccale étroite , longue rétrécie par-devant. — Trompe assez grosse. Suçoir àe. quatre soies, suivant M. Lalri.ille, les inlérieures beaucoup plus courtes que les palpes. -- Palpes aussi longs que la siie supérieure, c\- lindriques , terminés en Massue, munis de quel- ques suies courtes à leur extrémité. — Tète hé- misphérique ; hyposlome presque droit, sa partie inférieure prolongée presque perpendiculaire- ment , incisé, poiutu. — Yciu espacés sur le haut du front dans les deux se.^es ; fioni des mâles plus étroit que dans les femelles. —Trois ocelles dis- posas en triangle sur le vci le> . —Corps assez long , étrâi , à peine pubcscent. — Corselet ovaXa- glolndeu.v. — Ecusson presque triangulaire j son angle postérieur anoudi. —Ailes obtuses, dépas- sant un peu l'abdomen, velues vues au microscope, couchées parallèlement sur le corps daus le repos; les deux premières cellules du bord postérieur fermées carrément à leur paitic iuféricure par une nervure transversale droite ; la nervaie qui sépare la première cellule delà sous- marginale, dioite. CuilLrons presque nuls. — Balanciers découverts. — Abdomen Irès-alongé , nu, en massue, Irès- rétréci à sa base , de quatre segmeus outre l'anus celui-ci très-court. — Les quatre pattes antérieu- res grcVes , les postérieuies assez fortes, leurs cuisses en massue épaisse, liutmcut épineuses eu dessous, leurs jambes arquées : preuiier article des tar.-es grand , épais , le dernier uuu;i Je deux crochets ayant une pelotle bitiJe dans leur cuiie- deux. On ne connoît point les premiers états des As- cies; arrivées a i'ét4t parfait elles IVéïiuenieut les DiO b Y il bois et les praii'ies, el se tiennent sur les flcni-s. M. Meigen en dccnt dix espèces , loules d'assez petite taille. 1°. Ascie gotilleuse, A. podagriai. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pctg. i8(5. n". i. — Merodon poda- gricusn". 10. Fais. Sys^. .4/j/l/iii. Commiine pen- dant pies((iie loule l'anm'e aux environs de Pans. 2°. Ascie lancéolée , A. laiicçolata. Meig. id. pag. 187. n°. 2. Des enviions de Paris. 5". Ascie flo- rale, A.Jloralis. Meig. id. pag. 188. n". 3. ftJètne patrie, mais plus rare. 4". Ascie dissemblable, A. dispar. Meig. id. 11°. 4- iib. 27. fig. 27. Mâle. Jig. 28. Fenicllo. 5°. Ascie quadriponclui'e , A. quadiipunctata. IMeig. id. pag. 18g. n". 6. 6". As- cie interrompue, A. iiiterntpla. Meig. id. pag. igo. n°. 7. Des environs de Pans. 7°. Ascie bril- lante, ^4. nitiduîa. Meig. id. pag. igi. n". 8. 8°. Ascie bronzée , A. œiiea. Meig. id. n°. g. Cette espèce n'est peut-être qu'une variété sexuelle de la précédente, g". Ascie géniculée , A. genicu- lata. Meig. id. pag. ig2. n°. 10. Nota. D'après un dessin qui lui a été commu- niqué , M. Meif^en admet aussi comme élanl de ce genre une es(:èce de !a collection de M. Hoflman- sej^g , sous le noai à\hcia liastata , pag. i8g. H". 5. EUMERE, Eumcrus.'^\v.\o. Lat. {Fam. nai.) Eri.tta/is. F AB. Milesia. Lat. {Gêner.) Syrphus. Panz. Pipiza. I'allén. Musca. Geoff. Genre d'iiuecles de l'ordre des Dlplcres (pre- mière section), famille des AlhJiicères , iribu des Syvpbies. Un groupe de la tribu des Syrpbies {^voyez ce mot) a les caraclcres suivans : ante.nues a peine de la lont^ueur de la têle ou plus courtes qu'elle , ayant leurs deux premiers articles égaux entr'eux, point insérées sur un tubercule Ironlal j ailes dé- pourvues de cellule pédilorine ; cuisses postérieu- res renilées. 11 comprend les e^enres Spbégine , Ascie, Tropidie et Eumère. Dans les deux pre- miers l'abdomen est aminci à sa base en forme de pédicule ; les Tropidies dillèrent des Eumères par leur bjposlome caréné lonj);i[udinalement , leurs cuisses postérieures UQidentées et eu ce que la nervure transversale qui ferme la première cellule du bord postérieur ne forme pas un angle rentrant avec celle qui sépare la cellule dont nous venons de parler, de la cellule sous-margln;de. Antennes plus courtes que la lêle, composées de trois articles, les deux premiers courts, égaux entr'eux j le troisième rond , quelc;uefois un peu tronqué antérieurement ou un peu pointu , muni d'une soie dorsale nue, trinrticulée. — Outterture de la cavité buccale assez large, un peu poiulue par-devant et relevée. —7>o/7J^e courte, épaisse. — Suçoir de quaire soies, suivant M. Latreille. — Tête hémisphérique, un peu déprimée par- devaol ; hypostome peu arqué, finement velu, S Y R '"^^^ sans tubercule, ni carène. — Veu.v espacés dans les femelles, se louchant par en haut dans les mi- les, au moins en un point. — Trois ocelles placés en triangle sur la partie aniérieure du verlex.— Corps assez alongé , peu velu, ayant souvent des taches formées par de petits poils couchés, pres- que squamiformes. —Corselet ovale, tronqué an- térieurement. — Ecussnn grand, semi-circulaire , ses bords finement denliculés. — Ailes plus lon- gues que le corps, velues vues au microscope, couchées parallèlement sur le corps dans le re- pos ; la nervure transversale qui ferme par en haut la première cellule du bord postérieur for- tement oblique j celle qui la ferme vers le bord postérieur très-ondulée, formant un angle ren- trant en se réunissant à celle qui sépare la cel- lule dont nous venons de parler, de la cellule sous-uiarginale. — Caillerons petits , doubles. — Balanciers en partie découverts. — Abdomen oblong , scssile , plus large ou aussi large à sa base que dans son milieu , presque linéaire dans les mâles , plus pointu à son extrémité dans les fe- melles , composé de quaire segmens outre l'anuj , le premier très-éiroil. — Pattes fortes, les pos- térieures plus grosses et plus longues; leurs cuis- ses très-épaisses, porlant inférieuremeut une dou- ble rangée de fines épines ; jambes un peu arquées ; premier article des tarses assez gros , presqu'aussi long que les quaire autres pris ensemble, ceux-ci allant en décroissant de longueur , le dernier muni de deux crochets ayant une pelolle bl6de dans leur entre-deux. Ou rencontre ces Diplères dans les prairies élevées, sur les fleurs. Leur nom générique vient de deux mois grecs c^ui ont rapport à l'épaisseur des cuisses posiérienres ; on ne connoit pas leur manière de vivre dans leurs premiers états. M. Meigen en menlionne douze espèces. i"^". Dicision. Yeux velus. 1°. Eumère grand, E. grandis. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 2o3. n°. 1. tab. 2.8. Jig. 18. Femelle. 2°. Eumère tricolor, E. tricolor. Meig. id. pag- 204. n''. a. Des environs de Paris. 3°. Eumère varié , E. mirius. Meig. id. pag. 2o5. n° . 3. 4°- Eumère orné, E. oma'us. Meig. id. n°. 4. Des environs de Paris. 5". Eumère ruficorne , E. ruficornis. Meig. id. pag. 206. n°. 5. 2'. Dit>ision. Yeux nus ou à peine pubescens. 1°. Eumère rayé, E. strigatus. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 207. re". 7. 2°. Eumère grandicorne , E. grandicornis. Meig. id. pag. 208. n° 8. 3°. Eumèie funéraire, E.Juneralis. Meig. id. n°. g. 4°- Eumère front plane, E. planifions. Meig. id. pag. 20g. n°. 10. 5°. Eumère lunule , E. lunulatus. Meig. id. n°. 1 1. 6°. Eumère à croi»- sans , E. selene. Meig. id. pag. 210. n°. 12. Nota, M. Meigen rapporte encore à ce genre , seu« s \ R sons le nom à'Eumenis micans , l'espèce dt'crile par Fabricius sous le nom à'Eristalis micarua". 43. Sjsi. Aiit/iat. , qu'il n'a point vue. BACCIIA , Baccha. Meig. {Dipt. cCEur.) I.at. (^Fiim. nue.) Fab. Mi/esiii. Fau. Scocfit. Faî-len. Syrphus. Lat. Scuell. Meig. {Dipi- d'Ear.) Do- ros. Meig. {C/assi/i) Lat. [^Fani. riai.') Genre d'iniecles de l'ordre des Diptères (l''«. ^eclion) , lamille des Alliéricùres , Iribu des S_)r- "phies. Un groupe de Syrpliies a pour caractères : an- tennes plus courtes i]ue la lête, a^ant leurs deux premiers articles dgaux euli'eux , point porlées sur un tubercule frontal j ailes dépourvues de ctl- lule pddiforme j toutes les cuisses simples: soie des antennes sans arliculalions sensibles et parois- jant nue ù la vue simple. ( f^ojez Svhi'Hies. ) Dans ce groupe se trouvent six genres parmi les- quels ceux de S^rphe , Cluysogaslre , Pipize , Psilote et Parague se dislinguenl par leur abdo- men linéaire ou elliptique. Le genre Baccba de M. Meigen lel que cet auteur l'élablit nous paroîl peu distinct de celui de 8_)'rphe, à moins que l'on ne considèie comme un (Caractère génériqi^e sulli- tant d'avoir (comme le dit M. Mcigeu de ses Svrpiies) la soie des antennes pubescenle ou fine- ment ciliée à sa base lorsqu'on la regarde à un lort microscope : il nous a été impossible avec de bonnes loupes d'apercevoir ce caractère dans le Syrphus conopseiis Meig. que la forme de sou abdomen rapproche toul-ii-tait du genre Bacclia, et dont nous ne croyons pas que la larve soit aphidivore comme le sont celles des véritables Syrphes. t^oyez ce mot. M. Meigen dans son premier ouvrage sur les Diptères {^Classification , etc.) avoit constitué avec cetle espèce un genre particulier sous le nom de Doros , que M. Lalreille cite dans ses Familles naturelles. Ne lui trouvant aucun carac- tère générique sullisant, nous préférons le réunir au genre Bacclia , en prévenant que les trois gen- res Baccba, Syrphe et Cbrysogastre ont besoin d'elle iravaillés de nouveau , ce que les boriici du préicnt ouvrage ne nous pt:rniettent pas de faire. Antennes avancées, uu peu rabattues, plus courtes que la tête , composées de trois articles , les deux premiers courts , égaux entr'eux , le troi- sième presque rond, coropiimé, ayant ii sa base une soie dorsale paroissant nue à la vue simple. ^ Oui>erture de la cafité âuccalc ohlougae , éirone, rélrécie par-devant. — Trompe charnue, se reti- rant dans la cavité buccale pendant le repos. Suçoir de quatre soies, suivant M. Lalreille. Palpes en massue , velus à leur partie antérieure. — Télé hémisphérique ; liypostome point alongé au-dessous des yeux , peu enfoncé au-dessous des antennes , ayant uu tubercule un peu au-dessous du milieu. — Yeujp réunis par en haut dans les niàles, espacés dans les femelles. — Trois ocelles Hist. Nat. Ins. Tome X. S Y K -jix disposés en triangle sur la partie antérieure du vertcx. — Coips gièle , alouj^é , glabre. — Corselet ovale, plus ou moins tronqué antérieurement. — Ecusson lissez grand, arrondi postérieurement. — Ailes grandes , velues vues au microscope , cou- chées parallèlement sur le corps dans le repos. — Cuillerons peliis. — Balanciers découverts. — Abdomen alongé , en massue , composé de quatre segniens outre l'anus , le premier assez large à sa base, s'amincissant assez subitement en pédicule élroit , cylindrique ; le second d'abord étroit, cy- lyndrique , s'élargissaiit un peu vers son extré- mité; les troisième el quatrième assez larges, formant la massue avec l'anus , celui-ci un peu oblus. — Pattes ^\c\es ; jambes (les postérieures surtout) un peu arquées : premier article des tarses piesqu'aussi long (jue les quatre autres pris ensemble, assez épais et très -garni en dessous d'une courte villosilé ; dernier article le plus court de tous, muni de deux crocliels ayant une assez forte pclotle bili>le dans leur entre-deux. Les premiers étals de ces Diptères sont incon- nus. On les trouve sur les fleurs à l'état parfait j on ne voit pas les feiiielies parcourir les végétaux pour y chercher des colonies de Pucerons , comme le font celles des véritables Syrphes. Nous rapporterons à ce genre : i°. Baccba Co- nops,£. conopsea. Nos. — Syrphus conopsetfs. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 5. pag. sgG. n". 35. Des environs de Paris. %". Baccha alongée , B. elongata. Meig. id. pag. jgy. n°. i. tab. zQ.fig. i3. Femelle. Des environs de Paris. 3°. Baccha sculellaire, B. scutellata. Meig. id. pag. 198. n°. 2. 4°. Baccha Sphégine, B. Sphegina. Meig. id. n". 3. 5°. Bc^ccba obscure, B. obscuripennis. Meig. id. pag. 199. n°. 4- 6'. Baccha mince , B. tabida. Meig. id. n°. 5. 7°. Baccha raccourcie, B. abbrefiala. Meig. id. pag. 200. n°. 6. 8°. Baccha nigripenne, B. nignpennis. Meig. id. n°. 7. 9°. Baccha vitrée , B. iitripennis. Meig. id. n°. 8. CHRYSOGASTRE , Chrjsc^aster. Meig. Lat. (Fam. nat.) Eristalis. Fab. Fallén. Syrphus. Panz. 3hisca. Linn. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères ( pre- mière section ) , famille des Athéricères , tribu des Syrphies. Des six genres dont se compose le groupe de Syrphies {voyez ce mot) où vien lent se ranger les Chrysogasires , celui de Baccla se distingue par son abdomen alongé eu rna:sue ; dans les Syrphes les deux cellules du bord postérieur des ailes sont rapprochées de ce bord et terminées toutes deux par une nervure transversale qui reste presque dans tonte sa longueur p.Trallèle à ce bord; les genres Pipize et Parague ont l'hypos- tome plane ; celui de Psilote a les yeux velus, et de plus les femelles dans ces cinq genres ont le front lisse , c'est-à-dire sans rides ni créuelures. Antennes avancées j ua peu rabattues , insérées Vvv 022 S Y R sous un rebord avancé du front, oïdinaiiement plus courtes que la lêle , Irès-rareinent de sa lon- gueur, composi'es de trois articles, les deux pre- miers petits, égaux eiiir'cux, le troisième oibi- culaire ou un peu ovale plane , ou lres-along>^ plane, portant à sa base une soie dorsale nue. — Ouverture de la cai'ilê buccale oblongue , plus resserrée par-devant , relevée ;i sa partie supé- r\eAi\e. — Trompe charnue, épaisse, rentrant à l'e'lat de repos dans la cavité buccale. — Suçoir de quatre soies , suivant M. Latreille. — Palpes longs , courbés , lanicHitormes , un peu eu massue vers leur extrémité qui est légèrement velue. — Tête liémispliériqup ; liypostome enfoncé, ordi- nairement tubercule dans les mâles, uni dans les femelles, son b.ird inférieur avancé dans ce sexe. JVi/.r nus, réunis dans les mâles, très-espaces dans les femelles; front de celles-ci ayant une rangée de rides ou même de crénelures transver- sales , plus ou moins prononcées. — Trois ocelles placés sur le verlex. —Corps presque nu. — Cor selet presqu'arroiidi , un peu tronqué antérieure- ment, celui des mâles ayant souvent quelques poils. — Ecusson grand , arrondi posiérieuiemenl. — Ailes assez grandes , velues vues au micros- cope , couchées paralléleuietit sur le corps dans le repos ; les deux premières cellules du bord posté- rieur éloignées de ce bord, fermées inférieure- raent chacune par une nervure transversale qui ne conserve pas de parallélisme avec le bord pos- térieur.— Abdomen ovale-oblong , composé de quatre segmens outre l'anus, entièrement métal- lique brillant ou a3'ant au moins ses bords métal- liques. — Pattes grêles. On ignore la manière de vivre des insectes de ce genre pendant les premiers étals de leur vie , mais il est probable que ieurs larves habilenl dans le terreau végétal. Le nom géncrit|ue vient de deux mois grecs qui expriment la couleur brillante de leur abdomen, l-es C^lnysogaslres, à l'état par- fait fré(pientent les Heurs. Ces Diptères nous parois^ent avoir une très- grande analogie avec les espè; es dont M. Meigen avoit d'abord formé le genre Cheilosia , et (jue dms ses Diptères d'Europe il a réunies au genre Syrphe. if". Dicision. Antennes plus courtes que la tête , leur troisième article orbicuiaire ou un peu «vale. Cette division renferme treize espèces que l'on trouvera décrites dans les Diptères d'Europe de W. Meigen : de ce iioinbre est le Ciirysngastre des cini'itières , C. cœinoterioiiim. Meig. id.pag. 268. H». 5. —Eristalis cœnieterioruni n". 65. Kab. Syst. jiRtiùtt. Le Iroisièiiie article de ses antennes est ^•biculaire. Commuu aux environs de Paris. a". Division. Ajitennes de la longueur de la têie, leur troisième article Irès-alongé, plane. Nous plaçons ici le Qirj8og«»ire élégaut, C. S Y R elegans. Meig. id. pag. 272. n". i4- Lon^uenf 2 lig. 7. Corselet cuivreux. Abdomen jiourpre. Pattes noirâtres avec les genoux et le premier ar- ticle des tarses d'un beau jaune. D'Europe. MALLOTE , Mallota. Meig. Lat. ( Fam. not.) Eristu/is- Fab. Syrphus. Fallén. Genre d'insectes de Tordre des Diptères ( pre- mière seclion), famille des Athéricères , Iribu des Syrphies. Parmi les Syrplués dont les antennes plus cour- tes que la tôle, ayant leurs deux premiers ariicles égaux f nir'eux , ne sont pas portées sur un tuber- cule frontal, un groupe a piuir caractère parli- culier d'avoir la cxllule S'Uis- marginale des ailes pédil'orme. {^Voyez SvRpntEs. ) Il renferme outre les Mallotes, les genres Hélophile et Mérodon , qui s'éloignent des premières par leurs cuis.^ei postérieures renflées , et les Erislales distingués des iMalloles par la soie des anieiines insérée un peu plus près de la base du troisième article , celui-ci oblong ou arrondi ; de plus les Eristales mâles ont presque toujours les yeux réunis. Antennes avancées, un peu rabattues, plus courtes que la tête, insérées au-dessous d'un re- bord très-prononcé du front , composées de trois articles, les deux premiers courts, égaux en- Ir'eux, le Iriiisième large, transversal, portant vers son milieu une soie nue. — Ouverture de la cavité buccale obLmgue , fortement échancrée par-devant. — Tz-OOT^ïe grosse, charnue, retirée dans la cavité buccale lors du repos. — ^'z/ro//- de quaire soies, suivant M. Latreille , les inférieures a peu près de la longueur des palpes. — Palpes presque cylindriques, un peu plus épais vers leur extrémité, mojlié aussi longs que la sole supé- rieure. — Tête hémisphéiique , un peu aplatie en devant ; hypostome velu , alongé presque perpeii- dlculaireuienl , tubercule dans son milieu. — Yeu.r espacés dans les deux sexes ; front un peu plus large dans les femelles. — Trois ocelles placés en triangle sur le verlex. — Corps couri , très- velu. — Corselet globuleux. — Ecusson grand , arroncii poslérieureuient. — Ailes assez grandes, velues vues au microscoiie , écarlées l'une de l'autre dans le repos, leur cellule sous-marginale pédif>rme. ( Voyez la noie pag. 5 14. de ce volume.) —Cuil- lerons d.nibles, ciliés, assez grands. — Bulanciuts couveris. — Abdomen convexe, globuleux, sur- tout dans les femelles, composé de quaire seg- mens outre l'anus. — Pattes forles; cuisses posté- rieures simples, grêles, leurs jambes arquées: premier article des tarses prrs(iu'aussi long tpie les quatre suivans pris ensemlile, le dernier fort court, muni de deux crochets ayant une forte pelolle bifide dans leur enire-deux. Les premiers états de ces Syrpliics ne sont pas connus. M. Meigen soupçonne que les larves vivent dans te bois pourri. Le nom du genre vient c'un oiut grec (jui exprime la villosiié Ue leur corp». s y R Les espèces connues sont : i" IVLillole à bandes , M. vittatii. Meig. Dipt. d' Eiir. loin. 3. pa^^. SjH. ji". I. D'Aiiii-iclie. 2". Malloie IMi'j^ille , Hl. me- gillijbrtnis. Meig. id. pag. oyi). «". 2. 5". Mallote l'ucU'orme , M. fuci/br/nis. Meig. id. n°. 3. /<•//'. 7)2,. ^g. \7). Elle se trouve au prinleni|)S dans les «grands !)ois des environs de l'aris, sur les ileurs de l'Epine blanche el des Pruniers. ERlSTAhE, Erif/a/is. I.at. Meig. Fab- Syr- phus. Kallén. Scopol. Panz. Fab. Volucclla. SfHRANCK. Musca. LiNN. De Géer. Geoff. .ScBilANCK. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères ( pre- niiôre section), famille des Atliiiiccres , tribu des Syrphies. Un groupe de cette tribu contient les genres Malloie, lirislale, Hi.'lopliile et Mérodon. (^Voyez Syrphies.) Ces deux derniers ont pour caracicre disiini.'lit': cuisses postérieures renlU'es. Dans les Malloles le troisième aride des antennes est large, transversal j la soie dorsale est insérée vers le mi- lieu de cet article; Ics^'eux sont toujours espacés dans les deux sexes. Antennes avancées, un peu rabattues, plus courtes que la tête, insérées sous un ])elll rebord du Irout , composé>is de trois articles, les deux premiers petits, égaux enir'eux, le troisième pa- tfcUiforme , muni a sa base d'une soie dorsale. — Ouverture de là cavité buccale alongée , étroite , rélrécie eu devant, écliancrée dans celte partie. — Trompe assez p;rcsse , rentrant dans la cavité buccale à l'état de repos. — Suçoir de quatre «oies , suivant M. Latreille , les inCérieuies un peu plus courtes que les palpes. — Palpes un peu courbés, cylindriques, assez velus vers leur ex- trémité, loujouis plus courts que la soie supé- ! rieure , mais de grandeur variable. — Tête liémi- tphériquo ; byposlome un peu déprimé vers le haut , ayant un tubercule vers sa partie inférieure. — Yeux des mâles se loucliant ordinairement ; ceux des lemelles espacés , un peu velus dans les deux sexes. — Trois ocelles disposés en trians;;le sur le vertex. — Corps plus ou moins velu , ordi- naircoient assez loug. — Corselet ovale. — Ecusson »emi-circulaire. — Ailes assez faraudes , très-bril- lantes , nues dans la plupai t des espèces , écartées l'une de l'autre dans !e repos; leur cellule sous- inarg,in:ile pédiforme. {^yoy. la note pag. 5 14. de ce volu'iie.) — Cuillerons doubles, frangés sur leur bord. — Balanciers couverts. — Al^durticn composé de quatre segn:eus outre l'anus, ordinai- rement conique, bombé en dessus, quelquefois globuleux dans les femelles. — Pattes assez for- tes ; cuisses postérieures simples, leurs jambes coTiprimées vers 1 extré.iiilé ; tarses ayant leur premier article presqu'aussi long que les quatre autres réunis ; le dernier petit , muni de deu,x Crochets ayant une pelotte bifide dans leur entre- deux. S V R 523 Les premiers états des Eristales sont connus de- puis lrps-lonu;-lemps ; ils sont décrits tant par Swaininerilaui et V.illisner que par notre célèbre Réaumur {^royez Mém. 10. toto. 4- et l'analyse de ce Mémoire, Encycl. toni. ly. pag. CCXll. ) Les larves sont du nombre de celles qui vivent dans la v.ise des eaux corrompues , et que les au- teurs anciens ont appelées l'crs à queue de Rat. Les insectes parfaiis se plaisent sur les (leurs elont ils sucent le niiel , ainsi que sur les fruits eiilamés et les ulcères des arbres dont les sucs sont aussi de leur goût. Les femelles font souvent leur ponte sans cesser de voler ; elles s'abaissent pour cela par un mouvement brusque sur les liquides où elles doi- vent déposer leurs œufs, et les laissent tomber de l'cxlrémitcde leur abdomen au moment où celle-ci lonche la .superficie humide; elles se relèvent ensuite facile:iienl. Ces habitudes leur sont com- munes avec les Libelliilines. Au moment cù un Erislale se pose sur un corps solide , il ne manque jamais de relever et d'abaisser successivement son abdomen un certain nombre de fois, mouvement ([ue l'insecte répète de lemjis en temps. Le vol des Eristales est puissant , leurs mouvemens dans cet exercice sont souvent très-brusques; on les aper- çoit aussi fréquemment en l'air, comme fixés à une même place peuelant quel([ues minutes : ce sont surtout les mâles qui se tiennent ainsi épiant le passage des femelles et prêts à s'élancer sur elles aussitôt qu'ils les aperc:oivent, La durée de l'accouplement est courte ; la plupart des espèces a plusieurs généralions par année et se renconlie tiès- communément dans nos climats depuis le commencement du printemps jusqu'à l'entrée de l'hiver. Quelques individus passent même cette dernière saison dans une espèce d'engourdisse- ment, au moins sous le climat de Paris. Le genre Eristalis de Fabricius {Syst. Antliai.) est composé ae soixante-neuf espèces appartenant pour la plupart à divers autres genres; ainsi VE~ ristalis apiarius v.°. i. est la Meseinhrina riiysta- cea n°. 2v Meio. Dipl. d'Eur. tout, 5. Les n^'. y. i5. 19. sont des Hélopbiles ; le n". 3i. est la Mal- lote fuciforme ; les n"^. 32. 35. 40. 4'- 58. 69. sont desMérodrnis ; trois Milésies s'y trouvent sous les n°'. f)3. 09. 5i. Des Syrphes , sous les n°^. 54. 36. 37. 46. 49. 5o. 53. 55. 56. 66. Les n^'. 45 et 52. sont du genre Euraère ; des Pipizes portent les n"^. 64 ef 69. et deux Chrysogasires les n»'. 65 et 67. Les n"'. 63 et 68. n'appartiennent pas à la famille des Syrpliies, «t nous n'osons même pas répondre que tous les numéros que nous ne men- tionnons pas , soient de véritables Eristales. l''». Division. Cellule marginale n'atteignant point le bord extérieur de l'aile. — Ailes nues , vues même au microscope. l'f. Subdivision. Cellule médiastine beau- coup plus longue que la cellule marginale. — Soie des antennes uue ou presque nue. VvF a 32 4 S Y R L'Eristalc tenace , E. tenax. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 385. n°. 4- apparlient à celle subdi- vision qui conticnl en outre probablement : i°. Erislale cimliiciforme , E. cinihici/brniis. Meig. id. n°. 3. 2". Erislale cliauijiêlie , E. canypeslris Meig. id. pag. 087. 7Z". 5. "y. Erislale des jardins, E. hortoruni. Meig. id. n°. 6. 4°- Eristale Renard , E. vulpimis. Meig. id. pag. 588. n°. 7. 5". Eris- tale des forêls , E. syli>aticus. Meig. id. n". 8. 6°. Eristale des cavernes , E. ciyptaruni. Meig. id. pag. 389. n°. g. 7°. Erislale apifoinie, E. api- fonnis. Meig. id. pag. 3go. n°. 10. 8\ Erislale AiUhophore, E. anlhophorinus. Meig. id. n°. 11. 2«. SubdiDision. Cellules mddiasline et mar- ginale presque dVgale longueur. A. Soie des antennes nue. a. Yeux séparc^s dans les deux sexes. Nous plaçons ici l'Eristale sépulcral , E. sepul- cralis. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 383. n". 1. b. Yeux des mâles réunis. Ce groupe renferme l'Eristale bronzé , E. eeneus. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 384. 7»°. 3. B. Soie des antennes plumeuse. a. Abdomen presque globuleux. — Corps très-velu. Rapportez ici l'Eristale velu, E. intricarius. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 3g i. n°. 12. b. Abdomen conique. — Corps simplement pubesceut. Les espèces contenues dans ce groupe sont : 1°. Eristale semblable, E. similis. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 5g3. n". i3. Nous pensons que celte espèce a été déi rite par Scopoli ÇEritom. Carniol. ) sous le nom de Syrphus pertina.ic. 2°. Eristale des bois, E. nemoruin. Meig. id. pag. 3g4. n". 16. 3'. Eristale des arbustes. E. arbustorum. Meig. id. pag. 3g5. n°. 17. 4°. Eris- lale jardinier , E. horticola. Meig. id. pag. 3g6. n°. 18. tab. 1)2. fig. 21. Mâle. 5°. Eristale des ro- chers, E. rupiutn. Meig. id. pag. 3g7. n°. IQ. tab. Zz.Jig. 22. Femelle. Nota. Ces cinq dernières espèces se trouvent aux environs de Paris. On y doit joindre : 1°. Eristale des prés, E. pratorum. Meig. Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. 393. n°. 14. 2°. Eristale des fossés , E.Jbssaium. Meig. id. n". i5. 3°. Eristale des Alpes, E. al- pinus. Meig. id. pag. 3g3. n°. 20. 2'=. Division. Cellule marginale atteignant !e bord extérieur de l'aile. — Ailes velues vues au microscope. — Soie des antennes aue. S 1' R Ici se place l'Eristale floral, E.Jloreus. Meto. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. Sqg. 72°. 21. Commun aux environs de Paris. MÉaODON , Mcrodon. Meig. Lat. Fab. Syr- phus. Panz. Eristalis , Milesia. Fab. Genre d'Insectes de l'ordre des Diptères ( i''. section) , famille des Athéricères, tribu des Syr- phies. Les Syrphies qui ont la cellule sous-marginale des ailes pédiforme sonl les genres Mallole , Eris- tale , Hi'lopliile et Mérodon. (^ T'oyez Si'rphies. ) Dans les deux ]ireuiiers les cuisses postérieures ne sont point renflées, mais simples. LcsHélophilcs ont riiypostome tubercule, leurs dernières cuisses n'ont pas en dessous une forte dt-nt ^u épine , mais seulement de très-fines dentelures, enfin leurs ailes sont écartées l'une de l'autre dans le repos. Antennes avancées , rabattues , plus courtes que la têle , insérées assez bas , sur le devant de la tête, composées de trois articles; les deux premiers courts, égaux entr'eux , le troisième oblong ou elliptique, plane, déprimé avec ui>e soie dorsale nue. — Ouverture de la cavité buc- cale ovale , un peu rétrécie par-devant. — Trompe charnue , rentrant dans la cavité buccale lors du repos. — Suçoir àt quatre soies, suivant M. La- treille , les inférieures beaucoup plus longues que les palpes. • — Palpes courts , un peu en massue, avec de longs poils , ayant à peine le tiers de lon- gueur de la soie supérieure. — Têle hémisphé- rique ; hyposlome uni , velu , sans tubercule. — Yeux velus , se touchant par eu haut dans les mâles , espacés dans les femelles dont le frout est plane et un peu ridé. — Trois ocelles disposés en triangle sur le devant du verlex. — Corps assez long, velu. — Corselet bombé en dessus , gros , globuleux , un peu tronqué en devant. — Ecussori semicirculaiie. — Ailes souvent plus courtes que l'abdomen ou n'étant pas plus longues que lui , velues vues au microscope , couchées parallèle- ment sur le corps dans le repos; leur cellule sous- marginale pédiforme. (Ployez la noie pag. 5l4- de ce volume.) — Cuillerons doubles, assez grands. — Balanciers couverts. — Abdomen alongé, composé de quaire srgmens outre l'anus ; celui-ci fort j)elit ainsi que le premier segment. — Pattes assez lortes , surlout les postérieures; der- nières cuisses très-grosses, en massue, souvent courbées , échancrces obliquement au bout , ayant une forle dent au bord de cette échancrure ; jambes postérieures courbées , un peu en massue : premier article des tarses presqu'aussi long que les quatre autres réunis ; le dernier muni de deux forts crochets ayant une grosse pelotte bifide dans leur entre-deux. Le nom donné à ces Syrphies est lire de deux mois grecs qui signifient : cuisses dentées. Les larves de la plupart des espèces ne sont pas con- nues j nous avons obtenu les Mérodous équestr» s Y R fit transrerstil des larves di'crites par Réanmur , t.im. IV. Mt'm. 12. p;ia;. 499. pi. "4. fîfç. 1 — 12. Elles soni grosses , presqne cylindi'iqiios^ apodes, leurs deux exlrémilés un peu poiiiKics le scnl presquV'galenu'nt , mais l.i parlie antérieure du corps .se disliu^ue par la pro'since de deux cro- chels écalllcux susceptibles de se i-etirer à Tin- ti?rieur ; ce sont les orj^aiies avec lesquels ces larves alta((urul la substance de l'oii^non de Nar- cisse dans lequel elles vivent ; ils lui servent aussi comme de pattes , et c'est par leur moyen seule- ment qu'elles peuvent avancer lorsqu'on les a tl- r(?es de l'intérii^ur de cet oignon. Ces crocliets l'pais à leur base vont ensuite en dimiuuau t , et se vecour!)ent pour se terminer cbacun par une pointe line tournée du côté du ventre. Au-tles^u'- de chaque crochet est une corne charnue dont le bout est refendu ; ce bout semble fait de deux mamelons qui peuvent s'écarter l'un de l'autre : un peu plus loin et un peu plus bas que les cornes , il y a de chaque côté une petite tache noire , luisante; ces deux taches sont probaijlement les deux stigmates antérieurs; les stigmates posté- rieurs sont placés vers l'anus sur une sorte de pe- tit barillet brun ordinairement peu sppareut, niais que la pression fait sertir ; sur le bout de ce lia- i-illet on aperçoit deux petites cavités, au centre de chacune est un petit grain noir , semi-globu- leux , ce sont là les stigmates postérieurs : au- dessous du barillet on voit deux appendices char- nus entre lesquels est situé l'anus. La couleur de ces larves est d'un blauc-roussàire sale, vues à la loupe elles paroisseni garnies de petits poils; les segmens du corps sont ridés et paruisseul cha- grinés; pour passer à l'état de nymphe la larve quitte ordinairement l'oiguon , elle se fjit , comme un grand nombre d'autres Diptères , une coque de sa propre peau , de la même forme que celle de la Miisca voniitona , mais beaucoup plus ridée et d'une couleur grise un peu uoirâlre; sur la partie antérieure et supérieure de celte coque il y a deux cornes qui abouli.ssent iutérieureinenl à deux vessies placées chacune d'un côté du cor- selet et qui communiquent avec les stigmates; ces cornes sont donc l'organe de respiration de la nymphe. Pour sortir de sa coque l'insecte paitait soulève une demi-calotte de la partie antérieure et paroît , dans nos climats , dès le mois d'avril. Il est très-probable que les Mérodons equestns et transi'ersalls ainsi que les suivans , nobiiis , constans , Narcissi ,Jtirugineus aijlcii'icans de M. Meigen et de quelques autres auteurs , ne sont qu'une seule espèce très-variable que nous dési- gnerons sous le nom de Mérodon du Narcisse (^ M. Narcissi') , et dont la larve décrite ci-dessus vit dans les oignons du Narcisse de Conslauti- nople ( Nan'issiis tazzeta. Linn. ) qui cultivés en grand à Ollioule sont apportés tous les ans par caisses chez les jardiniers lleurisles de Paris ; Buus ue cruyons pas que l'on ait pris celte espèce S Y R 525 aux environs de la capitale, nons la croyons propre aux p.iys méridionaux. Comme une grande partie des oignons envoyés d'Ollioule en sent at- taqués , on se procure aisément de ces larves eu prenant chez les fleuristes ces oignons gâtés. Les Mérodous à l'élat parfait se trouvent sur les fleurs. Nous mentionnerons les espèces sui- vantes ; 1". Mérodon clavipède , M. clavipes. Weig. Dipt. d'Eur. (cm. 3. pag. 53 1. n". 1. Uib. 'h\.Jig. 22. l'cmellc. Des environs de Paris , on le trouve sur les Euphorbes. La femelle a le plus souvent ses poils d'un gris- blanchâtre , et ceux du mâle ne sont pas toujours d'un roux- doré , comme l'indique la description de M. Mei- gen , mais seulement d'un roussâtre-pâle , sans que ces dillérences proviennent d'une détériora- tion. 2°. Mérodon du Narcisse, M. î^iirctssi. -— Mcmdoii cqiiesliis. Meig. id. pag. 352. 11°. 2. tdli. 'h\.fig. 23. Mâle. ( Nous avons deux femelles de cette variété. ) Et Mérodon traiisi'ersd/is. Mf.ig. id. pag. 354- n". 4- ( Nous possédons une femelle de cette variété. ) Il faut probablement joindre encore à cette synonymie comme simples variétés du Mérodon du Narcisse , les espèces de M. Mei- gen citées plus haut dans \cf généralités. 3°. Mé- rodon Iront blanc , M. (ilhif'ions. Meig. id. pag. 35q. n°. i5. Du midi de la Erance ; pris à Mont- pellier par M. A. de S'. Fargeau. Nota. Le Merodonjenwratus n°. 4- F^sb. SysU Aniliat. est une Xylote ; \e Mérodon podagriciis n°. 10. Fab. id. appartient aux Ascies, et M. Wié- demann pense que le Mérodon crassipes a". 5. Fab. id. est un Eristale. IIÉLOPHILE. BIeig. Lat. (^Fam. nat.) Rhin- gia. Fab. Fali.én. Pasz. ErisUilis. F.\b. Syrphus. Fallén. Panz. Musca. Linn. Ue Géeh. Geoff. SCHRAKCK. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères (pre- mière section), famille des Alhéricères , tribu des Syrphies. Quatre genres , Mallote , Eristale , Hélopbile et Mérodon constituent un groupe dans cette tribu. {T^'oyez Sybphies.") Les deux premiers sont sépa- rés des autres par leurs cuisses postérieures simples et grêles. Dans les Mérodons Tliypostome est sans tubercule , les cuisses postérieures unidentées in dessous et les ailes couchées parallèlempat sur ie corps dans le repos. Antennes avancées, plus courtes que la lêle , rabattues , insérées sous un rebord du front, com- posées de trois articles, les deux premiers petits, égaux enlr'eiix , le troisième plane , presque rond , ayant à sa base une soie dorsale nue. — Ourerture de la cavité buccale oblongue. — Trompe i hai- nue , retirée dans la cavité buccale lors du repos. — Suçoir de quatre soies, suivant M. Laireille , les inférieures redressées, aussi longues que les palpes. — Palpes cylindriques, redressés, nn ptu >26 s Y R velus vers leur exti'L'milé , à peine moitié aiusi longs que la soie supc'iieuie. — Têle hémisphéii- qiie ; hyposlouie un peu enfoncé au-dessous des anleiiues , avancé à sa pailie inféiieure , celle-ci formant une sorte de tubercule. — Yeux nus , espacés dans les deux se>;es ; IVont des aiàles un peu plus étroit que celui des femelles, leurs yeux un peu an<;uleux intérieureoient , les deux an^!i;s réunis par une lij,ne transver:>ale du fionl. — Tmis ocelles placés eu triangle sur le veilex. — Corps assez long, presque glabre. — fo/.>-e/t-^ presque carré. — Ecusson grand , seraicirculaire. — Ailes assez grandes, velues vues au microscope , écar- tées l'une de l'auire dans le repos , leur cellule îous-marginalepédiforme. ( T'oy. la note pag. 5i4. de ce volume. ) — Cuillcivns doubles , grands. — Bcilanciers presque recouverts. — Abdomen asiez long , de quatre seguieus outre l'anus , presque conique dans les aiàles , elliptique dans les l't- melles , presque plat. — Les quatre pattes anté- rieures assez grêles ; cuisses postérieures grosses , renflées, en massue alongée , tiès-fineinent dcn- ticulée en dessous, surtout vers leur extrémité j jambes (les deux postérieures principalement) arquées ; premier arliile des tarses presqu'iUissi long que les quatre autres pris ensemble, le der- nier muni de deux petits croelicts ayant une forte pelotte bifide dans leur entre-deux. Ce genre dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : aimant les marais , ne contient qu'un très-petit nombre d'espèces ; les larves, au moins relie du Pendulus , sont scmlslalles aux larves des Eiislales et se trouvent aussi dans les eaux cronpissnnfes. Les insectes parfaits n'ont pas l'halitude de f.iirc mouvoir leur abdomen k la manièie des E'istales , U'ais ils ont le mèine vol , la même nourriture et se rencontrent sur les Heurs. 1''^. Division. Partie inférieure de l'bypostou^e prolongée en liée presqu'liorizontal. A celte division se rapporte THélopliile à li- gnes , H. Uneatus. Meig. Diyt. d'Eur. iom. 3. pag. 369. n°. I. tab. Z'i.Jîg 7. Màle. Trouvé en Normandie. 2*. Dit'isioTi. Partie inférieure de Tliyposlome simplement luberculée, sans proioogeuiiiit. I". Ilélopliile luaulé , H. lurulatus. Mefg. Dipt. d'Europ. lom. 3. pag. d~0. n". 2. 3". IL lopbile transfuge , H- transjugus. Meig. id. pag. 3^1. ri". 3. taè. iiZ.Jig. 8- Màle. Environs de Pans. 5'^. Ilé- lopliile des cliacips , H. camponim. Meig. id. pag. 372. «'■'. 4- 4°- Hélnpbile à trois bandes , H. Iri- fittatus. Meig. id. pag: 073. n". 5. Environs de Paris. 5". Ilélopliile suspendu, H.pejidulus. Meig. id. n". 6. Commun aux environs de Pari . G". Ilé- lopliile des buissons, H. Jjtitetorum. Meig. id pag. 574. it". 7. 7°. Hélopbile ]nli, H. pukhii- ceps. Meig. id. pag. 375. Ti". 8. De Portugal. (S. b'. et A. Serv.) SYS S"5i RTIS , Sjrtis. Fabricius dans son Sjslema Rkyiigntnruin lait un genre sous ce nom aucpiel il donne pour caraclère : rostre fléchi , irfséré soii.1 le cliaperon ; cliaperon alongé , écbancré, ccii- vexe en dessous ; antennes ra|)procliées , deqiiatra articles, insérées à la base du rostre. 11 place dans ce genre quelques espèces qui figuroient parmi les Acanthia de YEittom. Syst. Les Sortis crassipes et erosii ^onl des Phymatcs. {^P^oyez ce mot. ) Les Sjrtis nianicuta , prelwn- silis et crassiinana appartiennent an genre Ma- crccépliale. ^T'^oyez ce mol , page 120. de ce vo- lume. ) Nous ignorons à quel genre ou doit rap- porter les quatre autres esjièces. ( S. r. et A. Se;iv. ) SYSTROPIIE, Systropha. Illig. Klug. Lat. Apis. Ross. Eucera. Scopoi,. Andreva. Panz. ( Faun. ) Oliv. ( Eiicycl. ) Hylaus. Pab. Anthi- diuni. PiNz. {^B.évis.^ Ceratina. JuH. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon , famille des Melli- 1ères, tribu des Apiuircs (division des Récol- tantes ). Dans les Ajiiaires récoltantes solitaires (^voycz Parasites) un groupe a pour caraclère : point de palette au métalliorax ni aux jialtes postérieures ; une broîse pour la n'colic du pollen des fleurs placée sur le côté extérieur des jambes et du pre- mier article des tarses des deux paties postérieu- res j quatre cubitales; orellis disposés en ligne transversale. Ce gi-oupe conlient quaîre autres genres outre celui de Sjstroplie, 1°. Sîacroeèie, (lui s'en dislingue par ses antennes filiformes dans les deux sexes et très-longues dans les mâles ; 2". Monœque , dans lequel l'épine interne des jambes postérieures est pcctinée ; 5". Mélitome , qui a les mâchoires et la lèvre formant une pro- muscide dépassant la base de? hanches postéiieu- res ; 4". Epicharis , dont l'épine des jambes inter- médiaires est peciiriée, unidentée avant son ex- trémité et les crochets des tarses dentés. Aucun de ces trois derniers genres n'a les antennes en massue dans les femelles, ni leurs quaire derniers articles conlou.iits eu spirale dans les mâles. Antennes brisées et de doiue articles dans les femelles, grossissant insfnsiblemeni vers l'extré- mité , formant une sorte de massue dans- ce même sexe , simplement arquées et de treize arlieles dans tes mâles , les quaire derniers jilus longs que les précédons, plus menus, coolourués en spirale et formant une espèce de triangle. — Labre petit , transversal. — Mandibules hi dentées. — Blâclioires et Lèvre formant une promuscide qui ue dépasse pas la base des hanches antérieures. — Palpes de forme presqu'ideulique ; leurs articles grê.les , li- néaires; le? maxillaires à peu pris de la longueur du luùe tprmiual des mâchoires , d« six urtick'i 3 ■ SYS les Irnjs premiers (mais surtout le (roisit^me ) loDffs : palpes labiaux de quatre arlicles , le se- cond le plus long lie tous. — Lèfiv lim'aiie, peu ou point velue. — Tivis occl/es disposi's en ligne Iransversale droite sur le liau! du Iront. — Corps un peu pubescetit. — Corselet glol)u!cux. — Ecus- son ayant ses coli's uu peu bombés. — Ailes su- périeures ayant \\\w cellule radiale rc^lrécie depuis son milieu jusqu'à son exlrc'miti^, celle-ci ne s'i'- carlanl p:is de la côie : quatre cellules cubitales, la première plus grande que la sc>.(>nde , la deuxioine petite , pri'sqiie carrée, recevant la première ner- vure récurrente très-près de la base de la troi- sième , celle-ci à peu près aussi grande que la première, Irès-rétrécie vers la radiale, recevant la seconde nervure récurrente; cpiatriùme cubi- tale à peine commencée : trois cellules discoVda- les , les deux premières ou supérieures assez alon- gées , la troisième ou iiif'rieure lèrraée par une uervuie transversale, fort loin du bord postérieur. •^Abdomen ovale, convexe, de cinq segmcns outre l'amis dans les fenu'lles, en ayant uu de plus et étant recourbé à son extrémité , son second segment poilani en de.^sous deux tubercules dans les mâle<. — Pattes de longueur moyenne, les deux jambes antérieures munies à leur extrémité d'une épine un peu membraneuse latéralement , aiguë, mais un peu écliancrée obliquement à son extrémité: celle des jambes intermédiaires sim- ple, nigué : jambes postérieures ayant deux épi- nes simples, aiguës, preçqu'égales enir'elles : ces jambes dépourvues de palette, mais niiiuies d'une brosse sur leur face extérieure ainsi que sur celle du premier article des tarses; dernier article de ceux-ci a\ant deux crocliets bilides munis d'une pelolte dans l'euire-deux. Les mœurs de ces Apiaiies ne sont pas con- nues. On les trouve dans les parties méridionales de l'Europe. I. Ststrophe spirale , S. spiralis. Systropha spinilis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. iom. 4. pug iSy. Mâle et femelle. — Hjkvus spi- ralis. II". 6. Fab. Syst. Piuz. Mâle. — Andrenu spiralis. Panz. Faun. G enii. Jas.lA.fi g. 22. Mâle. — CoQDEB. lllustr. Icon. tah. iS-.fig. 8. Wàle. — Apis cuiviconus. Ross. Faun. Etrusc. totn. s. pag. 106. n". y2i. jV.ùIe. — Eucera curvicnrnis. ScopoL. An. Hist. nnt. 4. pug. g. Mâle. — Cera- tina spiralis. Jur. Hvniénopt. pag. zh^. Malt. — Enocl. pi. 583.7%-. "5 e^6. Mile. T^oyez pour la description du mâle, Aiidrène «pirale n'^. 3. de ce Dictionnaiic. La femelle ne diflère que par les caractères indiqués ci-dessus cx>mme génériques. Nota. M. LatreiUe mentionne nne antre Sys- Irophe; ces deux espèces ne se distinguent l'une de l'auire , dit-il , que par la diflérence des tuber- cule! du dessous de l'abdomen dans les mâles. S Y S ;.27 MACROCERE, Macmcera. Spinol. (i) Lat. Eucera. Panz. Fab. Si'inol. Ceiitris. Fab. Apis. Ross. Lasius. Jcr. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon, fatnille des Melll- fèrcs , tribu des Apiaircs ( division des Récol- tantes ). Un groupe d'Apiaires récoltantes solitaires com- prend les genres Macroccre , Systroplie, Mo- nœque , Epiiliaris et Mélitome. {^f''o)ez P.mia- fni:s. ) I.cs Syslroplics ont la première cellule cu- bitale des ailes supérieures plus grande que la se- conde ; les antennes contournées en spnale dans les mâles et en massue dans les femelles. Le génie MontcipiC a les épines des jambes postérieures pectinécs; dans les Mélitoines les mâclioires et la lèvre lorincnt une proniusiide qui dépasse la base des hanches postérieures ; les Epicharis ont les épines des quatre dernières jambes pectinées. Antennes filiformes , brisées , 'composées de douze articles courts dans les femelles , très-lou- gues , de treize articles dans les mâles; ces arti- licles à partir du troisième longs , cylindriques et un peu arqués dans ce dernier sexe. — Labre court. — Mandibules étroites, pointues, bideu- tées. — Mâchoires et Lèpre formant une promus- cide qui atteint seulement la base des hanciies anlérii'ures. — Pulpes ma.rillaiies ne paroissaut avoir que cinq articles, le dernier étant nul ou très-peu visible : palpes labiaux de quatre arli- cles. — Tête assez forte , basse. — Yeu.T ovales , entiers. — Trois ocelles disposés en ligne dioili; sur le verlex. — Corps assez gros, velu. — Cor- selet convexe > élevé. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale commençant à se rétiéiir après la troisième cellule cubitale jusqu'à scm c;^- trémilé cjui est arrondie et écartée de la cote : quatre cellules cubitales, la première un peu pl-is longue que la seconde , celle-ci eu carré long , recevant la première nervure récurrente près de la base de la troisième; troisième cubitale fort re- Irécie vers la radiale , recevant la seconde ner- vure récurrente très-près de la base de la qiiù- irième , cette dernière à peine commencée : tri is cellules d^î'^oïdales à peu près égales entr'ellcs. — Abdomen convexe , composé de cinq segmcns outre l'anus dans les fcn.elles, en ayant un «le plus dans les mâles. — Pattes de longueur moyenne , jambes antérieures munies à leur extrémité d'une seule épine garnie dans la moitié inférieure de sa longueur d'une large membrane latérale : jamlu s intermédiaires ayant une seule épine longue , simple , aiguë ; jambes postérieures (des femelles) sans palette , munies d'une brosse sur leur fai.e (r) Nous donnons cette inJicarion d'après M. Latrci'lc , car nous n'avons pas trouvé ce genre mcniiooué dans Us ouvrages Je \l. Sfinola. 2^< 5:^8 SYS ext6ieure ainsi que sur celle du premier arlitle des tarses , ayant dans les deux sexes à leur exlrt'- Biilé , deux épines longues , aiguës , simples ; der- nier urlicle des tarses muni de deux crochets bi- fides , poitant dans leur enlre-deux une petite pelotle. Les Macrocères dont le nom est tiré de deux mots grecs et a rapport à la grandeur des ;.nteuaes des mâles, ont absolument les mêmes uiœiirs que les Eucèies. ( Voyez ce mot png. 3ia. de ce vo- lume. ) Les espèces connues au nombre de douze environ habitent les pays chauds des deux hé- misplières. 1. Macrocère longicorne. 31. longicornis. Macrocera nigra y capite nifo villoso , clypeo labmqite alhidis : thorace et abdoininis primo se- cundoqtie segrnentis nifo villosis ; tertio , quarto , qumtoque iiigro villosis , sejcto unique lalerihus et pedibus rufb villosis. Longueur C) lig. Noue. Chaperon et labre blan- cliàtres. Tôle et corselet chargés d'un duvet ron.s- sâlre ainsi que les deux premieis segmeus de l'ab- domen , le sixième , les côtés de l'anus et les pattes; les autres segmens de l'abdomen portant un duvet noir. Mâle. Rapportée de Montpellier par M. de S'. Far- geau , oflicier de la Garde. 2. Macrocjîre cafre , M. cqfra. Macrocera nigra, cinereo albidoque villosa ; clypei margine irrfero testaceo iii,fœminâ , clypeo labroque albidis in mare. Longueur 3 lig. Noire. Tète ayant un duvet cendré, roussâtre sur le labre. Bord inférieur t!u chaperon testacé. Duvet du corselet d'un roux- cendré ; base du premier et du second segmeu^ de l'abdomen chargés de poils hérissés cenHns ; leurs côtés les ayant blanchâtres. Base db iioi- sième segment ayant une bande transverse de poils couchés , blanchâtres. Quatrième sce;ment en por- tant une pareille , et de plus une seconde dans son milieu, qui se réunissent sur les côtés; le cin- quième ainsi que l'anus chargés de poils hérissés roux et noirs. Faites noires avec des poils roux. Ailes transparentes. Femelle. Le mâle diffère par son chaperon et son hilire blanchâtres; le premier segment de l'abdoineu entièrement couvert de poils roux , hérissés , ainsi que la base du second, sur les côtés duquel les poils deviennent blanchâtres ; le troisième , le quatrième et le cinquième ont chacun une bande transverse , basilaire, de poils couchés , blanchâ- tres. Le quatrième n'a point de bande dans son milieu ; le sixième et l'auus ont des poils hérissés roux et noirs. Pe Cafrerie. Du cabinet du Roi. SYS 3. Macrocère biraaculée , M. bimaculata. Macrocera nigra , nigro villosa ; pedum posti- corum tibiis iarsisque ruj'o villosis : abdoniinii segmenta quarto J'asciâ è pilis stratis albis valdè interruptâ; alis subviolaceojiiscis. Longueur 8 lig. Noire , chargée de poils héris- sés , de cette couleur; quatrième segment de l'ab- domen avant une bande Iransverse très-iuierrom- pue , de poils couchés blancs , le cinquième seg- ment extrêmement chargé de poils noirs, hérissés. Jambes postérieures ainsi que leurs tarses garnis de poils roux. Ailes brunes, un peu violettes. Femelle. Envoyée de Philadelphie au cabinet du Roi par M. Lesueur. 4. Macrocère d'Auguste , M. Augusti. Macrocera nigra , capite tlioraceque rufo villo- sis j abdominis segmentoruni margine irifero sub- dacolori , pihs stratis cinereis villoso : alis A) a- liiiis. Longueur 4 lie;- r- Noire. Antennes de cette couleur, leur extrémité aulérieuremeot testacée. Tête et corselet couverts de poils d'un roux-cen- dré. Bord des segmens de l'abdomen décoloré et couvert de poils couchés , cendrés. Poils de l'a- nus cendrés. Pattes noires, leurs poils loux. Aile» transparentes. Femelle. Le mâle diffère : les poils du corps sont d'un roux plus foncé et le sixième segment de l'abdomen est Coloré comme le précéfieni ; la partie antérieure de la lêie est blanchâtre ainsi que la base des mandibules. F.lle a été rapportée du Brésil par M. Augus'e de Saint-Hilaire auquel nous en faisons l'hommage et qui a enrichi le Muséum de beaucoup d'aulies espèces nouvelles d'Hyménoptères. Rapportez à ce genre: i°. Macrocère anten- naire, M. antennata. Lat. nouf. Diction. d'hi.t dénuée d'appendice ; dau» % SYS dans les MJlilomes la qualrième cellule cubitale n'est que coaimenct'e et les épines des jambes posléi'ieures sont sans dciileluies. Antennes filiformes , brist'es , composées de douze anioles dans lus leiuelles , de Ireize dans les laàles. — Mandibules étroites , pointues , bi- deatées. — Mâchoiivs recourbées conjointement' avec la lOvre. — Tvtu de grandeur moyenne. — Trois ocelles disposés en lij^ne transversale sur le haut du front. — Corps assez gros , velu. — Cor- selet convexe. — Ailes supérieures ayant une cel- lule radiale aiguë à sa base , se rétrécissant de- puis son milieu jusqu'à cetie base ; son extrémité écartée de la cote et portant un appendice; quatre cellules cubitales; la première plus grande que la lecoude , cele-ci un peu rétrécie vers la radiale, recevant la première nervure récurreule ; la troi- tièrae de la grandeur de la première , rétrécie vers la radiale, recevant la deuxième nervure récur- rente ; la qualrième atteignant le bout de l'aile : trois .cellules discoïJales. — Abdomen composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles , en ayant un de plus dans les miles. — Pattes de lonj^ueur moyenne ; jambes postérieures des femelles dépourvues de palette , mais portant une brosse sur leur lace extérieure ainsi que sur celle du premier article des taises, terminées par deux épines dont l'intérieure est visible- ment dentée eu scie, l'extérieure l'étant à peine; dernier article des tarses muni de deux cro- cLels LiSdes. Le nom de Monœque vient du deux mots grecs qui indiquent que ces insectes vivent solitaires ; les mœurs de l'espèce que nous allons décrire ne gOQt pas connues , mais sa conformation indique qu'elles ne peuvent s'éloigner beaucoup de celles lies Macrocèies. I. MoNŒQDE brésilienne , M, brasiliensis. Monœca nigra , nigiv villosa j tarsis poslerio- riùus punctoque alarum marginali testaceis. Longueur 6 lig. Noire , velue ; les poils imirs. Jambes postérieures couleur de poix ; leurs tarses lestacés avec des poils ferrugineux. Ailes eiilu- mées , leurs nervures noires , point marginal des supérieures , testacé. Femelle. Du brésil. Du cabinet du Roi. MÉLITOME , Melltoma. LiT. {Fam. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Hyraénopières , section des l'urie-aiguillon , famille des Meliilères , tribu des Apiaires ( division des Récoltantes ). Un groupe d'Apiaires st^litaires de cette divi- sion renferme cinq genres {^voyez Fahasites), dont quatre, Systropbe, Monœque, Epicliaris et Idacrocère ont leur promuscide courte (M. La- treille désigne sous ce nom les mâchoires et la Eist. Nat. Ins. Tome X. SYS ■JliJ lèvre réunies), n'atteignant au plus que la base des liaiitlies antérieures, ce qui les dislingue des Mélaomos. Antennes filiformes , brisées , courtes dans les deux sexes , de douze articles dans les femelles , de treize dans les maies, le troisième toujours aminci à sa partie inférieure. — Mâchoires et Lè- vre réunies, farinant une promuscide qui dépasse, daus le repos, la base des bancbes postérieures. — Tête transversale. — Yeux assez grands. — Trois ocelles disposés en ligue transversale sur le haut du front. — Corps velu, assez court. — Cor- selet globuleux. — Ecusson court, transversal. — Ailes supérieures ayant une cellule radiaL' , poin- tue à sa base et à son extrémité qui est écartée de la côte , et quatre cellules cubitales ; la pre- mière plus grande que la seconde , celle-ci pres- que carrée , recevant au-dessous de son milieu la première nervure récurrente ; la troisième forte- ment rétrécie vers la radiale , recevant la seconde nervure récunenle , un peu avant la nervure din- terseclioQ qui la sépare de la qualrième; cette dernière cellule un peu commencée et tracée pres- que jusqu'au bout de l'aile : trois cellules discoï- dales presqu'égales ; l'inférieure fort éloignée du bord postérieur de l'aile. — Abdomen assez con- vexe , composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles , en ayant un de plus daus les mâles ; le premier assez étroit. — Pattes assez fortes , veines ; jambes antérieures munies à leur extré- mité d'une épine garnie d'uae membrane dans toute sa longueur : jambes iulermédiaires n'en ayant qu'une, simple, droite et longue; jambes postérieures des femelles , dépourvues de palette , mais portant une brosse sur leur face extérieure ainsi que sur celle du premier article des tarses , terminées par deux épines longues, égales , sim- ples , un peu crochues à leur extrémité; dernier article des tarses muni de deux crochets bifides , ayant une jielotte dans leur entre-deux. L'espèce qui sert de type à ce genre a <5lé rap- portée du Brésil par M. Aiigusie de Saint Hilaire , qui ne nous a communiqué aucune remarque sur ses habitudes, mais elles ne peuvent guère s'éloi- gner de celles des Eucères. I . MÉLITOME Euglosse , M. euglossoides. Melitoma nigra y antennis piceis _, capite iho- raceque rufo villosis : segmeniorum ahdomirus mtermediomm margine injero pilis slratis all'is villoso. Longueur 5 lig- Antennes brunes, un peu tes- tacées à leur face antérieure. Tète et corselet noirs avec un duvet roux ; abdomen noir , son premier set' ment avec des poils grisâtres , les second , troi- sièmeetquatrièmeayant despoilsnoirs,et leurbord inférieur chargé d'une bande transverse de poils Xxx 53o SYS courls , coiicliés , blancs; le oinqnième cl l'anus garnis de poils noirs ; patles noires , velues ; ailes tianspnrenlcs. Femelle. Le mâle riiirèie en ce que la parlie anii'iieiire de sa lèle est plus iliaigée cie noils el (]uc lu cia- quième sei^ment de l'abdomen a , comme les pie- cédens , la bande iransi-crsc do poils coucliils , blaacs. De la Capitainerie de Guaraluba au Brésil. ÉPICHARIS , Bpicharij. Ki.uG. Illig. Lat. Apis. Oh\. {Encycl.) Cc'ntris.V.\a. Genre d'insecles de l'ordre des Hyménop!t'res , section des Porte-aif^uilloii , l'acnille des iVIellifères, tribu des Apiaires ( divl.sion des Recollantes ). Des cinq genres le plus souvent ils sont sur le sable, dans les lieux qui ne sent couverts d'eau qu'à la marée mon- tanie : ils se tiennent cachés sous les las de fucus rejetés par la mer , ou sous les pierres , et si l'on vient à les déranger en levant une de ces pierres , oa les voit exécuter des sauts très-vils , et en un instant tous sont disparus. Ils exéculent ces sauts au moyen de leur queue dont ils replient les ap- pendices sous leur corps , et qu'ils débandent à volonté comme le font les Podures dans !a classe des insectes. Risso cite une espèce qui se trouve en pleine mer, et qui sautille toujours à la surface de l'eau pendant les calmes de l'élé. Les corps morts rejelés par la mer , ou d'aiilrej petits Cruslacés , forment la nourriture des Tali- tres ; ils mangeât aussi les vers , les petits Mol- i36 T A L lusques qu'ils peuvent trouver. Ils changent de peau en été, et ils exécutent celle opération trcs- promplement. Suivant M. Bosc , les mâles portent leurs femelles, plus petites qu'eux, entre les pat- tes, et ce fardeau ne les empêche pas de sauter. M. Risso dit que les femelles pondeat plusieurs fois dans l'année; mais M. Lalreilie pense que ce fait a besoin d'être confirmé : ces femelles por- tent leurs œufs sous les écailles de la poitrine , et lorsqu'ils sont éclos , les petits s'allachent aux ap- pendices du dessous de la queue. On connoit une ou deux espèces de ce genre ; nous citerons : LcTalttrf: sauterelle, Ta/itnis locusta. Lat. Ifacu. Dfsm. Oniscus locusta. Pall. Spicil. Znol. J'use, g. tab. 4. fîg. 7. Aslacus locusta. Penk. Cancer gantmanis saltator. Montagu , Trans. of the hinn. Societ. iom. IX: p. 94- Lonj; de six à huit lignes. Tète petite, ^eux ra])prochts et hiisans. Queue terminée par trois appendices bifides et velus, d'un cendré plus ou moins foncé. Antennes roussâ'res , velues ainsi que les trois dernières paires de patles. Il est très-commun sur toutes les côtes de France. Orcbestie , Orchestia. Léach. Latr. ( Fam. nat. ) Talitrus. Lai. Bosc. Riss. L-amk. Oniscus. Pallas. Ce genre a tous les caractères du précédent , et il n'en diflère que parce que ses pattes antérieures sont terminées par une pince comprimée eu grille ; celles de la seconde paire sont beaucoup plus fortes , avec la grille du bout 'o:cgue , arquée , et s'appliquant sur la Iranclie ai£i;uë el antérieure de la main; celle tranche est uuidenlée dans les fe- melles. Les mœurs de ces Crustacés sont les mêmes que celles des Talitres. Nous citerons comme l^pe du genre : I.'Orcbestie gammahelle , Orchestia gcunma- reifa. Lat. Orchestia littorea. Léach. ( Edtmh. Mficjcl. y Trans. Soc. Linn. t. A'f. p. 356. ) Ta- litrus gamniarellus. Lat. Riss. Oniscus gaiiuna- rellus. Pall. Spicil. J'use. 9. tab. ^.Jg. 8. Long de six à sept lignes. Corps d'un vert pâle, nuancé de rougeâlre. Tête petite; pinces de la seconde paire très-grosses ; queue composée de trois ap- pendices bifides , dont celui du milieu est fort court, Risso en ciîe uue variété d'un jaune pâle. On trouve celte espèce sous les pierres ou sous les déjections de la mer, ilans le midi de la France f!\ dans d'autres mers. Attle , Atylus, LÉACU. Gamniarus. Fab. Ta- lilrus. Lat. Ce genre diffère des précédens , parce que les antennes supérieures sont presqu'aussi longues que les inférieures; leur second article est plus long que le troisième; le même des antennes in- férieures est un peu plus court que le troisième. Le devant de la léte est prolongé ea forme dp TAN bec. Les pieJs des deux premières paires sont inonodacl^les, terminés par un article comprimé. Les pieds des cinq aulres paires sont à peu près égaux enir'eux , et finissent par un on>;le simple. La queue est terminée par deux lilels latéraux et un filet intermédiaire, bifides à leur extrémité, Atyle caréné , Atylus carinatus. Lfach, Zool. Mise. to/n. 2. p. 22. pi. 6g. — Trans. Soc. Linn. toni. XI. pag. 357. Gamniarus carinatus. Fab. Eut. Sj'st. toni. 2. p. 5i5. spec. O. Long de qua- torze ligues; rostre formé par la partie antérieure et supérieure de la Icte , un peu inlléi hi ; les cinq derniers segmens de l'abdomen carénés en dessu» et terminés un peu en poinle posiérieuremenl. On ne coanoît pas la patrie de ce Ciusiacé. M. Risso décrit une'espèce deTaliire (7". rv- bropunctatus") qui pourroit bien appartenir au genre Aiyie. M. LalreiUe pense que le Gamma- rus nugax de Fabricius, que Phipps a figuré ( Voyage au pôle boréal , pi. 12, fig. a ) , appar- tient aussi Ù ce genre. ( E. G. ) TANIPTERE, Tuniptera. Nom donné ancien- nement par M. LatreiUe aux iusecles Diptères Tipulaires Terricoles qui forment aujourd'hui le genre Clénophore. Voyez ce mot à iarliclx Terricoles. ( S. F. et A. Serv. ) TANYPE, Tanypus. Meig. Illig. Panz. Lat. Tipula. LiSN. De GÉer. Geoff. Chtronornu». Fab. VViédem. Genre d'insectes de l'ordre des Diiilères , pre- mière seclion, famille dts Némocères , tribu des TipiiLiires (division des Culicitbruies). Le.-i genres Chironome et Tanype forment un groupe dans la division des Tipulaires-culici— formes. [T-'oyez Tipolaibes.) Mais les Chironomcs se disliugiienl (lar leurs antennes de treize arti- cles dans les mâles ei de six dans les femelles. Antennes insérées au milieu de la Icie chacune sur un tubercule épais, avancées, linéaires , da quatorze articles dans les deux sexes , garnis de longs poils dans les mâles , ceux de uu à douze spliériques , le treizième long , cylindrique , le quatorzième pelit, pointu, ordinairement un peu recourbé en dedans. [^Encycl. pi. 5yj. fig. i3. ) ; sphériques et garnis de poils couris dans les fe- melles, le quatorzième plus épais, formant un boulon un peu cblong. {Encycl. pi. 385. Jg. l4- ) — Trompe courte, oliarnue. — Palpes avancés, recourbes, cylindriques, velus, de quatre arti- cles, le premier plus court. — Têle pelile. — Yeux lunules. — Point d' ocelles. — Corps mou. — Corselet oblong-ovale , convexe en dessus , avec trois éminences sur le dos. — • Ecusson, élroit, uu peu élevé postérieurement. — Sternum ayant une plaque élevée entre la première et la seconde paire de patles. — Ailes étroites, ve- lues, coucliéss ça toit sur l'abdomen dans le repoii. — Pallai TAN — "Pattes d^li^es ; tarses antériçars ordinairement alongés et avances lors du repos. Le nom générique de ces Tipulaires vient du grec ; il signifie : qui étend les pieds . Leurs mœurs doivent peu dillcrer de celles des Cliironoraes. {^Voyez ce mot, article Tipulaires.) On les ren- contre dans les mêmes endroits; leur taille est fort petite; il y en a vingt-une espèces décrites dans les Dipt. d'Europ. de M. Meigeii ; nous menlionnerons la suivante : Tauype varié , T. va- rius. JMeig, Dipl. d'Eur. tom. i. pag. 56. n°. i. tab. i.Jig. 12. Mâle. Longueur 2 lig. 7. femelle. 5 lig. 5 hg. -j. mâle. Ailes ayant des nébulosités cendrées et leur bord antérieur marqué de points noirs. (3. F. et A. Serv.) TANYPÈZE , Tnnypeza. Fallèn. M. Meigen ( Dipt. d'Europ. ) en adoptant ce genre d'après M. Fallèu et le plaçant dans sa i'amille des Wus- cides, le caractérise ainsi : antennes presque cou- cbées sur l'hyposlome , rapprochées , de trois articles; les deux premiers très-courts, le der- nier oblong , cOH>piiraé , son extrémité obtuse, muni à sa base d'une soie doisalu , liuenieul velue vue au microscope. Palpes saillans , oblongs , aplatis, élargis autérieurenienl. Trompe un peu saillante. -Hyposlome légèrement incliné, apLili , im ; front |)lat, soyeux, assez étroit. Yeux obloni^s, Cipacés dans les deux sexes. Trois ocelles ()iacés sur le verlex. (]orps assez long. Ailes velues vues au microscope , couchées parallèlement sur 1k corps dans le repos, leur première nervure lon- gitudinale allant presque jusqu'au milieu du bord antérieur, cette mrvure double, mais ses blanches étant piesijue totalement réunies d:ins la plus grande partie de leur longueur ; qua- trième nervure longitudinale se courbant à partir de la nervure transversale en se prolongeant vers l'extrémité de l'aile, sans atteindre la troisième nervure longitudinale. Cuilkrons très-petits , à peine visibles. Balanciers nus. Abdomen alongé , de cinq scgiiiens outre l'anus, terminé dans les femelles par une tarière courte, pointue, et dans les raàk's par une tenaille qui se dirige en dessous et porte vers son extrémité une longue soie biar- ticulée. Pattes lougucs , premier article des tarses aussi long que les quatre suivans pris ensemble. Le nom de Tanypèze vient de deux mots grecs; il signiiie : pieds éiendtts. Le type du srenre est la Tanypèze lon^imane , T. loiigiinana. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 5. pag. 074. tl". i. tab. ^i.Jig. i5. mâle. fig. l4- lemelle. Longueur 3 lig. Noire. Sommet de la lêle blanc ainsi que les côtés du - corselet. Pattes jaunes, tarsesbruns. D'Allemagne. (S. F. et A. Serv!) TANYSTOMES , Tanystoma. Seconde famille de la première secliim de l'ordre des Diptères, ftl. Latreille lui donne pour caractères : Trompa souvent longue , en totalité ou en ma- Hui- ^'lit. Ins. Tome X. TAN 537 jeure partie saillante. Suçoir composé de quatre à six soies. Larves à tête écailleuse , changeant de peau lorsqu'elles passent à l'état de nymphe. I. Suçoir de six soies. 1". Tribu. Taoniens, Tabanii. {Voyet ce mot.) IL Suçoir de quatre soies. A. Dernier article des antennes toujours dépourvu de slylet ou de soie, oll'rant trois divisions transversales. 3«. Tribu. Sicaires , Sicarii. ( Voyez ce mot.) B. Dernier article des antennes souvent ter- miné par un stylet ou une soie, ayant au plus deux divisions. a. Trompe membraneuse à tige très- courte , retirée et terminée par deux grandes lèvres saillantes ; palpes aussi longs qu'elle lorsqu'ils sont extérieurs. Dernier article des an- tennes jamais en forme de palette sélifère. Ailes écartées. 3<^. Tribu. Mydasiens , Mjdasii (i). Palpes point extérieurs ou manquant. — Der- r/itr article des antennes terminé par un stylet ; cet article tantôt en massue ovoïde divisé trans- versalement en deux avec un ombilic au bout , tantôt en côue alongé, comme en alêne. ■ ♦ Mydas , Thérève. Nota. M. Meigen divise cette tribu en deux familles : 1°. Xylotomes, Xylotomœ {voyez ce mot); 2.". .Mydasiens, Mydasii. {Voyez ce mot à la table alphabétique.) 4*^. Tribu. Lepiides, Leptides. (Rkagio- nidss. Lat. Consid. Voyez ce mot.) b. Trompe tantôt fort courte, terminée par deux grandes lèvres avec les palpes couchés sur elle, tantôt pro- longée en forme de petit bec. Der- nier article des antennes en palette et portant une soie. Ailes couchées sur le corjis , leurs nervures ayant de grands rapports avec celles Jes ^luscides. (1) Cet article a dcjà été traité à sa lettre clans l'Encycle péJic, ' ' ' "'" " 1 ne nous a point paru aux principt-s énoncés en dernier lieu p; pourcjuoi nous le reproduisons ici. digé conibrmenicnt r les auieurs , c'est 538 TAN 5'. Tribu. Dolichopodes , Dolichopoda. Nota. M. Meigen dans son qualriètne volume des Diptères d'Europe , posléiieur aux Familles naturelles de M. Lalreille , sépare cette tribu en deux familles dans lesqiielles il a établi plusieurs genres nouveaux que nous pensons devoir être adoptés. f Antennes de deux ou trois articles. Trompe fort courte. ( Plalypézines , Platypezince. Meig.) Cyrtome , Platypèze, Callomyie. I -j- Antennes de trois articles. Trompe un peu avancée en bec. (Doli- chopodes , Dolichopodœ. Meig. ) Rhaphie, Diapliore, Psilope, Cbry- sote , Porpbyrops , Médétère , Sybistrome , Dolichope , Ortho- cbile. c. Trompe enlièrement ou presqu'enliè- rement saillante en forme de siphon ou de bec j cette trompe tantôt cy- lindrique ou conique , tantôt lon- gue , grêle ou filiforme. Lèvres for- mant rarement ( quelques Antlira- ciens ) une lêle terminale. Palpes nuls ou très-petits. Dernier article des antennes n'ayant jamais la forme d'une palette sétigère. ■f Corps toujours oblong. Ailes cou- chées sur lui. Corselet rétréci en devant. * Trompe avancée. 6'^. Tribu. Asiiiques, Asilici. Hyposiorne presque toujours barbu. — Dernier article des antennes alongé , en fuseau ou en massue, ordinairement terminé par un stylet ou par une soie épaisse et roide. ^ Tlypostome barbu ; tète point globuleuse, point entièrement occupée par les yeux , même dans les mâles. A. Tarses terminés par deux cro- chets munis d'une pelotle bifide. o. Dernier article des anten- nes en massue, sans siylet ni soie. Laphrie, Céralurgue. o o. Dernier article des an- tennes terminé par un si_j let ou une soie. TAN Dioctrie , Dasypogon , Asile , Ancyiorhynque. A A. Tarses terminés par trois crochets sans pelotte. Gonype. {Leptogaster. Mt.ic,.^ f f Hypostome sans barbe. Tête globuleuse , enlièrement oc- cupée par les yeux. ' Œdalée. Nota. Ce dernier genre est placé par M. Mei- gea dans sa famille des Hybotiniens. 7«. Tribu. Hybotins , Hyboiini. Hypostome toujours sans barbe. — Tête globa- leuse, enlièrement occupée par les yeux dans les mâles. — Dernier article des antennes lenticulaire avec une soie longue en forme de poil. Hybos , Ocydromie , Damalls ? * ♦ Trompe perpendiculaire. 8''. Tribu. Empides, Empides. f Aulennes de trois articles. (Em- pidiens , Empidice. Meig.) A. Dernier article des antennes alongé , conique. o. Trompe beaucoup plus lon- gue que la tête. Empis , Ruamphomyie. o 0. Trompe guère plus lon- gue que la lêle. Hilare , Brachystome. A A. Dernier article des anlennes globuleux. Glome. f f Anlennes de deux articles , le dernier presque gloljuleux ou ovoïde , toujours ler- ininé par une soie. (Tacliy- • drnmiens , Tachydmmiœ. Meig. ) Ili'mérodromie , Sique ( Tachy- droniia. Meig.), Drapélis. \ \ Corps court et large. Ailes écar- tées. Tète exaclemcut appliquée contre le corselet. 9''. Tribu. Anthraciens , Anlhracii. Corseht point relevé en bcsse. — Je/* cle lu même hauteur que lui. T A O ^ Trompe longue, avancée. ' Coriomyze , Mulion , Ndmes- ti'ioe , Fallénie. ^ f Trompe guère plus longue que la têle. Hirmoneure, Anllirax , I,oma- tie ( Stvgide. Laï. Fum. nat. ) , Tomomyze. 10«. Tiibn. Boml)_yliers , Bornhyliarii. Tête basse. — Corselet élevé, comme bossu. — Balanciers découverts. — Abdomen triangulaire ou oblong. — Trompe dirigée en avant. — An- tennes rapprochées à leur base, ordinairement terminées par uu stylet et saus soie. f Abdomen cylindracé ou ovale. A, Premier article des antennes le plus long de tous. Ti)xopliore, Xe.inus) vit en terre ; elle est apode , d'un blanc jaunâtre , ayant près d'un pouce et demi de longueur j son corps est cylindrique , mince antérieurement , divisé en douze segmens ; sa tête porte eu devant deux grands crochets mobiles de consislance d'é- caille , recourbés en dessous , dont elle se sert pour creuser la terre ; on ne sait pas bien quelle est sa nourriture. Parvenue à toute sa grandeur , elle se change sans sortir de terre en une nymphe cylindrique } son abdomen est divisé en huit seg- mens, chacun ayant son bord postérieur frangé de longs poils , l'extrémité du dernier est armée de six pointes dures de substance écailleuse , qui aident àlanj'mphe pour remonter à la surface de la terre lorsqu'après avoir resté à peu près un mois sous celle forme , elle doit devenir insecle parfait ; quand les parties antérieures de la nym- phesont hors de terre, sa peau se fend sur la tête et le corselet, et le Diptère sort n'ayant plus que ses ail&s à développer. Les Taons sont généralement de grande taille ; ils habilenl les deux Mondes , se tenant plus par- liculièrement dans les bois : ils se plaisent dans les endroits les plus chauds , la chaleur donnant à leur vol une activité extraordinaire ; au contraire, dans les temps froids ou pluvieux , ils se cachent sous les feuilles et dans les crevasses des écorces , et alors on peul les prendre presqu'à la main. Ils se nourrissent du sang des bestiaux , aucun de ceux-ci n'étant , par la dureté de sa peau , à l'abri des piqûres de leur terrible suçoir, les hommes mêmes ont souvent de la peine à s'en défendre, et dans les forêts des environs de Pans il nous est arrive quelquefois de remplir presqu'entière- menl en peu d'instaus nos filets de gaze de ceux qui venoicnt nous assaillir en troupes, et d'être obligés de déserter la place faute de pouvoir suf- fire k les déliu;re. Les mâles n'ont point les mê- mes penclians sanguinaires, ils nKingeut jieu , on les trouve quelquefois sur les (leurs : le plus sou- vent on les voit voler dans les allées des bois , y faisant en quelque sorte la navette, restant quelque temps suspeudus à une même place, puis se trans- portant par un inouveineut brusque et presque direct à l'autre bout de leur station aérienne pour y reprendre la même immobilité el tournant leur tôle dans chacun de ces mouvcraens vers des cô- tés opposés. En cherchant à nous rendre compte de ces évolutions , nous nous sommes assurés qu'ils guettent alors le passage des femelles el tâchent de les saisir en se précipitant sur elles , T A O puis s'enlèvent , lorsqu'ils ont réussi à s'en empa- rer, à une hauteur oîi l'œil ne peut les suivre. Fabricius ^Syst. Antliat.) décrit cinquante es- pècesdeTaons; celle nommée /otv^/co/tî/^, n<'.45, n'est probablement pas de ce genre. M. Wiéde- mann {^Dipt. exotic. ) dit que c'est une Haemalo- pole,- le n°. ig. est le type du genre Sih'ius. Meig. Les espèces appelées par Fabricius antarcticus n°. 4, bicinctus n°. 42 , italicus uP. 24, hot- tentola n°. 28, ne sont point rappelées dans les auteurs modernes que nous connoissons. ire. Division. Dernier article des antennes bi- fide ; la division qui n'est pas annelée , grande , atteignant plus que la moitié de la longueur de l'autre. Le type de cette division , dans laquelle d'au- tres espèces exotiques viennent encore se ranger, est le Taon cervicorne , 3'. cen'icornis n°. 55. Fab. Syst. Antliat. — Wiédem. Dipt. exotic. pais la. De l'Amérique méridionale. 2.'. Division. Dernier -article des antennes en croissant à sa base 5 la division qui n'est pas an- nelée, très-courte. 1°. Taon ftoir , T. niger. Pal.-Bauv. Ins. d'Ajl et d' Amer. pag. 54- Dipt. pi. 2..Jig. t. Femelle. De Pensylvanie. 2°. Taon bordé, T. limbatus, Pal.-Bauv. id. Dipt. pi. 2,. fig. 2. Femelle. Etats- Unis. 3". Taon albipède , 2'. albipes. Weig. Dipt. d'Eur. ioni. 2. pag- 45. n°. 20. Des environs de Pans. 4°- faon abdominal , T. abdoininalis. P'ab. Syst- Antliat. n". l5. — Pal.-Bauv. id. p. 101. Dipt. pi. 2. fig. 4. Femelle. ( Cette ligure est trop rousse. ) De Caroline. 5°. T'aon des Bœufs , jP. bovimis. Meig. id. pag. 43. n°. ll3. Environs de Paris. G". Taon automnal, T. autumnalis. iVIeig. id. pag. Of). 11". 12. Environs de Paris. 7°. Taon tiès-noir , T. aicr. Pal.-Bauv. id. p. loi. Dipt. pi. 2. fig. 5. De Caroline. Un individu femelle de ce même pays que nous avons sous les yeux et qui ressemble parlaiiement à la figure et à la description donnée par M. de Bauvuis , a de plus vers rexirémilé de l'aile une petite place transparente. 8". Taon niorio , T. inorio. Fab. Syst. Antliat. II". 4. — T.tùajius ater. Wkig. id. pag. 02. n". I. tah. \7). fig. 24. Femelle. Environs de Pa- ris. 9". Taon sulslitial, T. soùlitialis. Meig. id. pag. 5G. n°. 33. Environs de Paris. 10". Taou Ui- ride, T. luridus. Meig. id. pag. 53. n". 32. En- virons de Paris. 11". Taon tropique, ?'. tiopicus. Meig. id. pag. 'jj. n". 54. Environs de Paris. 12". Taon bruyant, T. broinius. Meig. id. pag. 02. M". 2g. Environs de Paris. i5°. Taon grec , T. grcecus. Meig. id. pag. 53. n". 5o. Environs de Paris. 14°. Taon fauve , T.Jiilvus. Meig. id. p. 61. n". 40. Environ, de Paris, i 5°. Taon américain , T. ainencanus. Pal.-Bauv. Ins. d'Afi: et d'A- mer, pag. 22. Dipt. pi. 3. fig. 6. FcfEclle. De C.irolit'.c T A O Nota. JU. Palisot-Dauvois dans l'ouvraççe citié ci-dessus dc'ciit IreizË autres espèces de ce f;eni-e , M. Jleigen Irenle-deux. On en trouvera en oiilre un assez grand nombre dans FaLiicius et dans les DIpt. exotic. de M. Wiéderaann , ainsi que dans iSi Anal. Entoin. (S. l''. et A. Serv. ) TAONIENS, Tabanii. Piemièie uibu de la famille des Tanyslomes ( voyez ce mot ) , première section de l'ordre desDiplèies. Elle a pour carac- tères : Suçoir de six soies. — Antennes de trois arti- cles ,'suivant M. Latreille , le dernier sans slylet , ni soie au bout , ollVant de quatre à huit divisions transverses. — Trompe très -lonf;ue et liiiforriie dans plusieurs , entièrement cxldiicure. — Ailes toujours écarlf^es ; nervure qui sépare la celluk' sous - marginale delà première cellule du bord postérieur bifurquée dans tous les genres que nous connoissons , et formant une espèce d'Y avant d'atteindre ce bord. I. Dernier article des antennes partagé dès sa base en liuit divisions. « A. Trompe fort longue , finissant en pointe , ses lèvres ne formant pas au bout de di- laiation notable. Pangonie. B. Trompe courte , ses lèvres formant au bout une dilatation remarquable. Acantbomère. II. Dernier article des antennes partagé à com- mencer vers le milieu de sa longueur eu quatre ou ciuq divisions. — Trompe de moyenne lougneur ou courle , terminée par une dilatation formée par les lèvres. A. Point d'ocelles. Taon , Hœuiatopote , Iléi;alome. B. Des ocelles. Rhinomyze, Silvius , Clirysops , Rha- phiorbyuque. ACANTiïOMÈRK , Acanlhomcra. Wiédem. Lat. ( Fam. nat. ) Genre d'iusoclOi de l'ordie des Diptères, pre- mière seoiioo, faœille des Tanyslomes , tribu des Taonicns. Deux genres de Tanniens , Pangonie et Acan- tbomère , ont pour caractère commun : dernier arlicle des antennes partagé dès sa base en Luit divisions {^poyez Taomens) j mais dans les Pan- gopies la trompe est lorl longue , liuissaul eu pu nte, ses lèvres ue lormaut pas au bout de di- laialion notable. Anten?ies rapprocbées à leur base , avancées , composées de trois articles , le premier très-couri, cyhadrique, Icsecuud petit , cyalLifuriuc , lu lioi- T A O 54 1 sième très-long , conique , un peu comprimé , al- lant en s'amincissaut jusqu'à son extrémité , par- tagé dès sa base et ayant huit divisions dont celle de l'extrémité est plus longue que les autres. — Trompe courle , entièrement rentrée dans lu ca- vité buccale pendant le repos, son extrémité for- mée par deux lèvres alongécs, assez grosses, pa- roissanl entre la base des palpes. — Palpes fili- formes, de quatre articles, les deux premiers ve- lus, le premier très-court , le second assez long , les troisième et qiialiième n'ayant point de villo- sité sensible , le troisième le plus long de tous , le dernier un peu plus grand que le second. — Tele de la largeur du corselet , convexe en devant : hypostome ayant de chaque côté un sillon profond et au milieu de sa partie inférieure un tubercule conique , raboteux. — l'eiix grands , espacés dans les femelles. — Trois ocelles disposés en triangle sur les pentes diun tubercule veitital. — Corps large. — Corselet gros, bombé. — Ecusson pres- qu'en carré long , transversal , mais un peu arrondi à sa partie postérieure. — Ailes grandes , dépas- sant l'abdomen ; nervure qui sépare la cellule sous- marginale de la prcuuière cellule du bord posté- rieur bifurquée et formant une espèce d'Y, avant d'atteindre ce bord. — Cuillerons petits. — Ba- lanciers découverts, leur capitule assez évasé en entonnoir. — Abdomen large, déprimé , se réiré- cissant subilemeut après ses quatre premiers jep- mens ; le cinquième est de moitié moins large que le précédent , les six autres qui paroisscnt com- poser la tarière sont striés Iransvcisalement , dé- primés et vont en diminuant de largeur. — Pattes grêles; cuisses postérieures alnngées , un peu en massue, velues en dessous, sans aucune dent; jambes inlermédiaircs munies à leur extrémité de di-ux courtes épines , les quatre autres jambes en étant dépourvues : premier aiiicle des tarses aussi long que les quatre suivans pris ensemble , le der- nier plus long que le précédent , ayant deux cro- ciicls avec une pelotte bifide dans leur entre-deux. Ces caractères génériques sont donnés d'après une fenn'lle; ceux que mentionne M. Wiédemann, établis sur un individu mâle mulilé , dlftèreni en ce qu'il n'a vu que deux articles aux palpes , le premier cylindrique , le second subulé , et qne les cuisses postérieures ont une épine en dessous. Ce dernier caiaclère nous paroît purement masculin. Le nom de ce genre vient de deux mots grecs qui signifient : cuisses épineuses. L'esoèce sui- vante paroit être la seule connue ; elle est de très- grande taille. I. Acastiiomèhe pcii.'tc , A. picta. Acanthomera çapi'.e thoraceque futcis ; an- tennis , palpis , pcdihus ahdoiumeque supràjhscè /emigiucis , tarsis ba.^i et upice albido-Jlai'is : alis Jiiscis f nennins Jcré omnibus ^flavido Itin- hutis. n^ P T A O Acanthomera picta. Wiédem. Dipt. exotic. pars iK. pag. 6i. tab. ll.Jîg- a. Mâle. Longueur i3 à 14 '-is- Anlennes et palpes d'un brun feriuj^incux ; lête brune; coi'selet brun avec quelques nuances l'tirrugiueuses aux épaules et sur les côtés ; il est couvert d'un duvet court d'un gris-roussâlre ; on remarque sur le dos trois lignes longitudinales élroiles , noires. Ecusson ferrugi- neux , ses côtés garnis de poils blancbûires assez brillans. Abdomen ferrugineux en dessus et comme revèlu d'un velours ou duvet extrêmement court; ses troisième et quatrième segmens frangés laté- ralement de poils ferrugineux ; les angles posté- rieurs du secoud et du irnsiènie portant une tache blanche : segmens composant la tarière , noirs. Dessous de l'abdomen brun. Pattes d'un brun fer- rugineux. Jambes postérieures ainsi que leurs cuisses , couvertes d'un duvet assez serré , noir. Tous les tarses ferrugineux avec le premier et le dernier articles blanchâtres. Ailes brunes , la plu- part de leurs nirv.iies ayant une auréole d'uu fer- -rugineux pâle. Femelle. La description de M. Wiédemann faite sur un mule dillcie; le corselet lui a paru couvert de poils jfris avec des reHels blanchâtres. Le dessus de l'abdomen apparemment détéiioré , paroissoit noir ; les cuisses postérieures avoieut en dessous une épine courle , dirigée en arrière et placée vers leur extrémité : les tarses enlioreuient d'un jaune ferrugineux. L'abdomen ne préseutoit rjue cinq segmens outre l'anus. Telles sont les priuci- ])ales diiL'reuces que nous remarquons entre sa description ei la noire : celle-ci a été f.ite sur un individu femelle Irès-coniplel , et plusieurs de ces dill'érences pourroieut fort bien n'eue que sexuelles, l)u ISrésil. H/EMATOPOTE, Bcrmatopoùi. Meic L.^t. If.LiG. l''.\LLÈ.v. Pas. Tabcinus. Linn. Geoff. SCOP, ScHHAXCK. De Géeh. Ross. Panz. Genre d'insectes do l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille de Taiiyslomes , tribu des Taoniens. Les genres Taon , Haematopote et TIéxatome lorrueut un groupe parmi les Taoniens. [J-'oyezc^ mol.) Les Taons ont le dernier article des an- tennes épais à sa base , échancré en croissant dont l'une des cornes Ibrme une dent et l'autre se prolonge en alêne et se partage eu cinq divisions. Dans le genre Héxatonie le second article des antennes n'est guère plus court que le premier ; il paroît étranglé dans son milieu et les divisions du troisième sont telle.::ent distinctes qu'elles pa- \ roissent même être des articles. Antennes avancées , asiez rapprochées à leur base, allant en s'écartant à partir du second ar- ticle, de lon'gucur vaiiable, composées de trois articles, le premier velu, au moins trois fois pins lon^ que le second, celui-ci très-court , cjullii- T A O forme ; le Iroisiètne alongé, conique, partage en quatre divisions peu distinctes , dont la première est plus longue qu'aucune des autres. — Tronipg saillante, perpendiculaire dans les femelles, ho- rizontale dans les mâles, terminée par deux lèvrei courtes, assez grosses. —5'urojr composé de six soies presqu'égales. — Pa/^/i saillans, couvrant la base de la trompe , plus courts dans les mâles que dans les femelles , velus , de deux articles , le premier court, cylindrique; le second long, conique. — Tt'te hémisphérique, excavée posté- rieurement ; hyposlonie et front velus, avec de» plaques nues et brillantes. ■ — Yeux espacés dans les ièmelles, réunis dans presque toute leur éten- due sur le iront des mâles. — Point d'ocelles. — Corps aloiigé , déprimé. — Corselet ovale, un peu conique antérieurement. — Eciissoji étroit, a.-sez long, arrondi pos'érieurenient. — Ailes lancéoltes , velues vues au microscope, couchées en toit sur le corps et pa;-allèles dans le repos ; nervure qui sépare la cellule sous-marginale de la première cellule du b'rd postérieur bifurqnée et formant une ^spèce d'Y, avant d'atteindre ce bord ; la branche exlérieu/e émet en arrière uu petit rameau vers sa base. — Cuillerons de gran- deur moyenne. — Balunciers découverts. — Ab- domen assez déprimé, mime, de six segmens outre l'aiiu<. — Pattes grêles; jambes intermé- diaires terminées par une épine, les quatre autres jambes en étant dépourvues ; tarses alongés , leur premier article , surtout celui des pattes jiosiériouies , prestpi'aussi long ((ue les quatre suivans pris ensemljle , le dernier n,uiii de deux forts crochets ayant une pelotle blUde dans leur entre-deux. Le nom de ces insectes vient de deux mots grecs et signifie : buvant du sang ; aussi leurs mœurs sont-elles les mêmes que celles des Taons. Fabricius prétend que leurs larves vivent dans le lumier, JM. Meigen regarde comme de simples variétés les espèces où le premier article des an- tennes est cylindri(iue et celles où il est ovale- globuleux ; nous ne pouvons pas partager cel'e opinion puisque les mâles sont eu cela cuiilorniés de même que leurs feiielles, comme il est tacile de s'en convaincre dans l'H. pluviale si com- mune dans nos environs. Nous établirons deux divisions dans ce genre , d'après la forme du pre- mier article des antennes. !'■'■. Difision. Premier article des antennes ovale-globuleux. 1". Hœmatopote pluviale , H. plurinlis. Mei6. Dipt. d'Eur. toin. 2. pag. 78. n". i. ( Nous n'ad- mettons seulement que la description et nous re- tranchons toutes les variétés ainsi que la fig. ifi. de la planche 14. L'antenne de cette espèce est très - exactement représentée dans la fig. 8.) Très-commune aux environs de Paris. 2°. Has- matopc'le des Chevaux, H. equonim. Meic, id. T A O pa''. 80. »"• 2- l'e' environs de Paris. On la irouve dans les eadroils où les chevaux paissent îiabituellemeat. a". Dwisiun. Premier article des antennes alongé, cylindrique. l". Haemalopole along(fe , H. elongata. Nob. Longueur 5 lii;-. Outre le caraclcre de division , cette espèce dini^-re de l'Haïra, pluviale eu ce que les sej^niens de son abdomen n'ont de blanc que les poils de la ligne m('diale et ceu-x de leur bord inférieur; que le Iroisièuie article des antennes est brun à sa base et que sa taille est un peu plus grande. Femelle. Bois de Bondy. On rapportera aussi à ce genre : 1°. Hxma- topote varit'e, H. varicgala. Meig. Dipi- d'Eur. pag. 81. n°. 3. De Barbarie. 2°. Haenialopote lu- nulée , H. lunata. Meig. id. pag. 82. n°. 4. Wème patrie. M. IMcigen pense que ces deux es- pèces [leuvent se trouver aussi dans rEurope méridionale. Nous ne croyons pas que les Hœnia- topota cun'ipes n". 3. et podagrica n°. ^. Fab. Syst. Antl. appartiennent à ce genre. HÉXATOME, Hcxatoma. Meig. (Dipt. d'Eur.) Heptaloina. Mexg. {C'/aist/.) Lat. Fab. Tabanus. ScBnASCK. Geure d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section, famille des Tanystomes, tribu des ïaoniens. Le groupe de Taoniens {^voycz ce mot) qui renferme les Iléxalomes contient aussi le genre Taon qui a le dernier article des antennes épais à sa ))ase avec une échancrure ea forme de crois- sant dont une des cornes forme une dent et l'au- tre s'alonge en alêne et se partage en cinq divi- sions ; et le genre Hœmalopole qui a le sacond article des antennes très-court, cupulaire, et les divisions du troisième peu prononcées. ,4«/e«/2e^ avancées , plus longues que la tête, composées de trois articles, suivant M. l-alieille; le premier cylindrique ; le second un peu plus court que le premier, divisé dans son milieu par nn étranglement ; le troisième presque cylindri- ([ue , plus long que les deux précédens pris en- semble , formé de quatre divisions dont les trois dernières font la moitié apicale de sa longueur. ( M. Meigen donne six articles aux antennes des llcxatomes , parce qu'il re.;arde ces trois der- nières divisions comme autant d'articles, et celle manière de voir nous paroît assez bien fondée. ) — Trompe Ae la longueur de la tôle, terminée par deux grosses lèvres. — Suçoir composé de six soies égales. — Palpes très-courts , insérés sur les cotés et à la base de la trompe , de deux articles , le premier court , cylindrique , le se- cond conique dans les femelles , ovale dans les mâles. — Têle transversale , plus large que le Cofsclet. — Yeu.v gr.mds , irès-espacés dans les femelles , réunis dans les maies. — Point d'ocelics. T A O Ô43 — Corps assez long. — Corselet cylindrique , pres- que tronqué droit antérieurement, un peu ar- rondi à sa partie postérieure. — Ecusson grand , demi-circulaire. — Ailes assez grandes, couchées en toit sur le corps dans le repos, de manière que leurs bords extérieurs sont parallèles : nervure (lui sépare la cellule sous-m.irginale de la pre- .niière cellule du bord pislérieur , bifurquée et formant une espèce d'Y , avant d'atteindre ce bord. — Caillerons assez grands, doubles, ciliés sur leur bord, recouvrant en grande partie les balanciers. — Balanciers terminés en massue forte , à peine évasée à son extrémité. — Abdo- men de six segmens outre l'anus , convexe en dessus , aussi large que le corselet. — Pattes assez fortes ; jambes intermédiaires munies de deux épines à leur extrémité , les quatre autres jambes en étant dépourvues ; preuiier article des tarses le plus long de tous , le dernier un peu plus grand que le précédent , muni de deux cro- chets très-écartés ayant dans leur entre-deux une pclotte courte, trilide. Les moeurs des Iléxalomes dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : dii'isé en si.r , sont absolument les mêmes que celles Aes Taons. (^ Ployez ce mol.) Le type de ce genre est l'Héxa- tome biinaculée , H. himaculata. jMeig. Dipt. d'Eur. toiii. 2,. pag. 2ih. n°. 1. iub. i4- Jfg. a5. Mù.le. jfig. 24. Femelle. Nota. Cette espèce est représentée dans l'Eii- cyclopédie pi. 388. lig. 5 - g- bis, sous le nom d'IIeptalome l)ima<'u)ée , mais les ligures 8 et 9. sont fautives en ce qu'elles représentent les an- tennes comme ayant sept articles. RHINOMYZE, Rhinomyza. Wiédem. Lat. (^Fam. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des Diplèrrs , pre- mière section , famille des Tanystoraes , tribu des Taoniens. Un groupe de cette frilni (voyez Tacxiexs ) renferme les genres llhioomyze , Silvius , ('hry- sops et Rapliiorliynque. Dans ces trois derniers les palpes sont seulement biarliculés , tandis que M. \\ iéderaaun altiibue trois articles à ceux des Rliinomyzes ; en outre ces genres n'ont pas le troisième article des aniennes denté à sa base. Antennes de trois articles, le premier cylin- drique; le second court, cyalhiforme; le troi- sième alongé, un peu recourbé, unidenlé en dessus il sa base. — Trompe dirigée en avant , redressée , longue. — Palpes insérés à la base de la trompe, tnarliculés , le premier arlicle très- court; le second plus long; le troisième guère plus grand que le second. — Yeu.x très-grands, se touchant dans les mâles et laissant à peine un petit espace sur le veitex. — Trois ocelles. — Ailes et port des Taons. Tels SQiit les caractères que M. Wiédeminn 4 4 T A O ( Dipt. exoiic. ) donne à ce g;enre qui nous est inconnu , et dont le nom vient de deux mois grecs qui signifient : mouche à nez. L'auteur ne men- tionne que l'espèce suivante : Rliinomyze brune, R.^fusca. WiÉDEM. Vipt. exotic. pars l. pag. iiy. Lonj^ueur 6 Kg. Brune ; base et milieu de 1 abdomen ferrugineux. Ailes luîmes avec deux taches d'un jaune ferrugineux. De Tile de Java. CHRYSOPS , Chrysops. Meig. Lat. Fab. Illig. Falièn. Tabanus. Linn. (jeoff. Scop. Schranck.. De Gëer. Ross. Panz. Schell. Geare d'insecles de l'ordie des Diptères , pre- mière section, famille des ïauyslomes , tribu des Taoniens. Les genres Rliiuomyze, Silvius , Clu-ysops et Bai)biorliynque consliluent un groupe dans celle iribu. ( f^'oyez Taonie.ns. ) Le premier est distin- gué par les palpes tiiarliculés ainsi que par le troisième article des antennes unideutc à sa base j J'Iiypostome avancé à sa partie inférieure en forme de bec , caractérise particulièrement les Rha- pliiorbynques; le ujenrf Silvius a les deux premiers articles des antennes inégaux entr'eux , le second plus court que le premier, cyatliiforme. Antennes avancées, rapprocliées à leur base, cylindriques, un peu plus fongues que la lêle, composées de trois articles , les deux premiers égaux enir'eux , formant à peu près la moitié de la longueur de l'antenne, velus, cylindriques; le troisième plus long que le précédent , s'aniin- cissant vers son extrémité, partagé en cinq divi- sions, la première plus longue que les autres. — Trompe saillante, ses lèvres assez grosses. — Su- .coir de six soies. — Palpes saillans , velus , beau- coup plus courts que la soie sujîérieure , de deux articles; le premier court, cylindrique, le se- cond conique, alongé. — Tète béniisphérique ; liypostome velu , ayant de chaque côté une grande plaque lisse, brillante; sa pdriie inférieure sans ])rob)ngement rostnforme. — Yeux espacés dans les femelles , réunis par en haut dans les mâles. — Trois ocelles placés eu triangle sur le vertex. • — Corseitt ovale, un peu déprimé en dessus, velu sur les côtés. — Ecusson presque triangu- laire, ses angles un peu arrondis. — Ailes velues vues au microscope, horizontales, écartées l'une de l'.îulre dans le repos , ayant ordinairement des bandes brunes : nervure qui sépare la cellule sous-inargiuale de la première cellu'e du bord postérieur, bifurquée et formant une espèce J'Y, avant d'atteindre ce bord. — Cuillerons petits, ciliés. — Balanciers grands , eu majeure partie découverts. — Abdomen assez plat eu dessus , tinement velu, de six segmens outre l'anus. — Pattes de longueur moyenne, assez grêles ; jam- bes intermédiaires munies de deux épines à leur extrémité, lus quatre autres jambes en étant dé- pourvues; tarses ayant leur premier article le plus long de tOMS , le dernier uiuni de deux cro- T A O cirets , a^'BDt dans leur entre-deux nne pelot'e Irilide. Le nom de Chrysops vient de deux mots grecs qui expriment la couleur doré* éclatante dont brillent les yeux de l'insecle vivant ; cet éclat ne subsiste plus après la mort et surtout après l'en- tièie dessiccation. Leurs mœurs sont celles des Taons , mais les Chrysops femelles sont peut-être encore plus acharnées à sucer le sang des hom- mes et des animaux, se laissant quelquefois plu- tôt écraser que de lâcher prise; il leur arrive souvent de se gorger tellement de sang qu'elles tombent à terre en voulant s'envoler; les mâles volent et planent dans les chemins, guettant le pa.ssage des tcmelles : oji les rencontre aussi quel- quefois sur les Ileurs dont ils |)ompcnt le mieL f/'espice la [■lus commune en France ( C- ccccu- iiejis) s'y trouve depuis le mois de mai^jusciu'au c. mmencement d'octobre. Fabricius prétend que les larves vivent dans la terre; cet auteur décrit doui'.e espèi:es comme étant de ce genre , mais M. Wiéiiemann {^Dipt. exotic. pag. y4. n". 56. ) pense cjue le Chrysops fcrrugalus \x°. 3. doit êtie rapporté au genre Tahanus. M. Meigen men'* tioniie dix espèces européennes. I '■'-'. Division. Ailes à Lande transversale bi-une. 1°. (-lirysops italien , C. italicus. Meig. Dipt. (V Ëur. toni. 2. pag. by. n". i. tab 14. /ig. 7. Fe- melle. De France et d'Italie. 2°. Chrysops aveu- gle , C. ca-cuticns. Meig. id. /i". 2. tab. 14. /ig. 6. Mâle. (Outre le ccecutiens w. i. Fab. Syst. Antl. tjui est la feinelle , 1 apportez comme maie ù celte espèce le Chrysops lugubris 11°. y. du luêuic auteur et comme variété de ce sexe le Chrysops vidua- tus n", 10. idem.') 3°. Chrysops négligé, C. re- lie tus. Meig. id. pctg. 6g. — Tabunus ccvcutieiis. Panz. Faun. Gerin. /iis. ih. fig. 1:4. 4". ChrysopiS peint , C. pictus. Meig. id. pag. 70. n". 4. 5". Chrysops carré, C. cjuadratus. Meig. id. pag. 70. «". 5. G". Chrysops rulipède , C. rujipes. Meig. /(/. pag. 71. n°. &. Des environs de Paiis. 7'. C^lirysops fenestré, C.Jènestratus. Meig. id. 11°. 7. 8". Chrysops marbré, C. mannoratus. AIeig. id. pag. 73. 7i". 8. Des environs de Paris. g°. Chry- sops sépulcral , C. sepulcralis. Meig. id. pag. 74. n°. 10. 2'. Difision. Ailes sans bande. Chrysops vitré, C. ri/ripennis. Meig. Dipt. d'£ur. loin. 2. pag. 74. n". 11. De l'Italie sep- tentrionale. RArilIORIIYNQUE, Raphiorhynchus. Wis- DEM. l,AT. (_Fam. nat.") Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section, famille des Tanystomes , tribu des Tuonieiis. Si te genre n'a que quatre ou cinq divisions au troisième article des antennes, ce qui nous paruit T A P paioît douteux (i)»»' appartient au dernier groupe desTaoniens; ce s;roupe coalienleu outre le genre Rliiooniyze dont les palpes sont de trois aiticles et qui a le lroi>iènie arli( le des aulenncs denld à sa base, et les genres Silvius et Clirysops daus lesquels l'iiyp^stome ne forme point a sa partie iulérieure de proIon^i^eDurt rosinforme et dont la trompe est saillante , même dans le repos. Antennes rapprochi'es à leur base, avancées, composi'es de trois articles, le premier trùs-coiirt, prestpie cylindrique ; le second aussi très-court , cyatliil'oraie ( le troisième n'a pas encore dtc ob- servé ). — Trompe entièrement rentrée dans la cavité buccale pendant le repos, son extrémilé formée par deux i)etiles lèvres comprimées , pa- voissant entre la base des palpes. — Iljpostoine «'avançant en une espèce de bec subnlé , ai^u , dont rextréniilé est dirigée obliquement vers le bas. — ' T:vis ocelles. — Ailes écartées dans le lepos. — Abdomen aplati. — Sonne des Taons. ('es caractères génériques sont empruntés de W. Wiédemann {Dipt. exotic. pars \. pog. 5g. et 60.) qui a lire le nom de ce ji,enre de deux mots grei.:s signifiant : bec subtile. Il ne donne aucun renseignement sur les mœurs de la seule espèce qu'il décrit et qui ne nous est pas connue. llliapLiorliynque planivenlre , K. planivenlris. VV'iEDEM. ut suprà. iab. II. fîg. t. Longueur i3 lig. Corselet ayant des raies d'un lilas obscur. Abdomen ferrugineux bordé de brun ; ailes d'un ^uue ferrugineux. Femelle. Du Brésil. (S. F. et A. Seiiv.) TAPEINK, Tapcina. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Longicornes , tribu des Lamiaircs. v Le groupe de Lainiaires {^voyez ce mot psg. 534. de ce volume) dont ce genre fait partie, conlient de plus ceux de Colobothée , Hippopsis , Saperde et Gnome, qui ont le corps très-alongé ]>roporlionuellement à sa largeur et le corselet piesque carré ou plus long que large. Antennes un peu plus longues que le corps dans les femelles, beaucoup plus grandes dans les màl'js , sélacées, insi'rées sur les côtés de la tète dans une écliancrure des yeux , sur un rebord Litéiiil du iront, qui remplit cette écliancrure daus les lemelles ; celles des mâles insérées à la T A P 545 (1) Nous ferons remarquer que ce genre se rapproctic Tisiblcmeuc des Acanihomè. es , ayant comme elles Ls pal,ies cxuricurs ec la trompe entièrement rentrée d.ins la cavité bjccile peiidjnt le ri;ios, ce qui nous fait présumer que k truisiènre article Hcs antennes qui inanquoit dans l'individu sur lequel M. Wicdcmann a ét.^bli ce genre , duit avoir plus de cinq divisions. Kn attendant nous nous confor- mons à l'ordre suivi par M. L^treille dans ses [am, liai. Hisi. Nul. Ins. Tome X. partie postérieure d'un long appendice qui naît^' du rebord laiéral du front et s'élei.d transversa- lement en ligne droite, de manière à couvrir les yeux : elles sont composées de onze articles dans les deux sexes , le premier plus long que les deujc suivaus pris ensemble , en massue tort alongée , aminci à sa buse (celle base souvent leeourliée et écliancrée daus les mâles), garni de quelques • poils longs et épars j le second peiU , nu peu conique j les suivans de trois à dix égaux en- Ir'eux , cylindro-coniques , ayant des poils couris, épars; chacun de res articles portant à l'extrémité un verlicille do poils longs, au nombre de quatre à six : le onzième ou dernier article jias beaucoup plus long que le précédtnl , ayant égalemeni oes poils conris , épars, et vers sou extrémité quel- ques poils longs. — Mandibules petites, minces, cachées sous le labre. — Labre arrondi, trans- versal. — Palpes assez couris , prcscpi'éjaux , leur dernier article plus long que le précèdent , assez gros à sa base, presqu'en alcue à l'exlrc- mité. — Tète transversale , un peu moins large que le corselet dans les femelies, plus large que lui dans les mâles, à cuuse de la longueur des appendices latéraux du front ; celui-ci aplati eu devant, vertical, re.'/ordé , de forme diilérenle selon les espèces : chaperon étroit , transversal , séparé de la lête par une ligne enfoncée. — Yeux cachés derrière les appendices fronlaux , exlrè- niement rétrécis par ceux-ci , dans le ir partie moyenne. — Corps fortement dépiimé , large pour sa longueur, peu épais, hérissé de poils. — Corselet transversal , mnlique , beaucoup plus large d'un côlé à l'auire daus sa partie moverric , déprirué , brillant, un peu moins iarge que la base des élylres, rétréci à sa base près de celle- ci. — Ecusson court, transversal, arrondi posté- rieurement.— Elytres déprimées, allant en se rétrécissant de leur base à l'extréniité , ccl'.e-ci arrondie, mulitjue; leurs angles luiméraur assez prononcés ; elles recouvrent des ailes et l'abdo- men. — Pattes fortes , assez courlis , ciiargées de longs poils; cuisses en massue alongée: jariibes iulermédiaires jiorlant a leur partie antérieure vers l'exlrémité des coussineis de poils courts , irès-serrés ; les autres jambes en ayaui. ai!S«i quel- quefois de semblables : tarses courts , leurs arti- cles presqu'égaux ; tarses antérieurs dés rcàlts un peu dilatés, très-garuis de poils eu desiuis; ces mêmes larses fort, élroils dans les femelles. Ce genre dont toutes les espèces connues sont du Brésil, lire son nom d'an mot giec qui ex- |Minie que le corps est aplati; celle io uie s; m- ble indiquer que ces iiisccles viveni sous les écor- ces. Outre la forte dépression du corps qui les diitingue de presque tous les autres L-jagiocrues, et qui égale à peu près celle des C icujes , la conformation singulière de 1^ lête, s.iiU-ut d.'ns les mâles, les fait reconnoîlre au preinier coup d'oeil. Leur taille est assez pelile. "Lzz 546 T A P 1. Tapeine couronnée, T. coronala. Tapcina nigro-picea , punctata; fronts IciCe- ribitsinuUùm diLUalo, m itiedio suprà emargtnato, utrinquè appciidicuLiio ,■ appendicuhs marginc rotimdatis. Longueur 5 lig. Corps d'un noir de pnix , velu, très-ponctiié. Front et disque du corselet piesque lisses ei glabres, le premier ayant ses a-ppendices laléraux Irès-prnlonm^s, leur exln'miié arrondiej sa parlie supérieure forlement éohancrée , celle échancrure ayant de chaque côlé un lobe élevé, arronli. Antennes et palles de la couleur du corps. Premier article des antennes fortement aminci et échancré à sa base. Mâle. 2. T.4PEi>.'E brune , T. picca. Tapeina nigro-picea , punctata ; J'ronte late- ribus mcdiocrtter dilatato , in medio suprà eniar- ginato , utrinquè appendiculato j appendiculis brefibus externe subcingulatis. Longueur 4 lig- Corps d'un noir de poix , velu , ■très-poaclué. Front et distjue du corselet presque lisses et glabres ; celui-hi ayant ses appendices latéraux moyennement prolongés, leur extrémité _ arrondie j sa partie supérieure écîianciée, celte échancrura ayant de cliaque côié un lobe déjelé en angle vers les yeux. Antennes et pattes de la couleur du corps : pjemier article des antennes point échancré en dessous. IMàle. 3. Tapeine disparate, T. dispar. Tapeina nigro - picea , elytris abdominequc subtus firnigineis , panctata j Jurants latenhus maxime dilatato, in medio suprà subaiigulalo et in angulo dcprcsso. Acanthocinus dispar. Dej. Collent. Longueur 4 lig- 7- Corps d'un noir de poix , velu, ponctué. Front ayant ses «iipendices laté- raux extrêmement prolongés et surpassant de beaucoup dans leur étendue transversale tou'es les autres parties du corps ; sou borfl supérieur presque droit, s'élcvant un peu en angle dans son milieu qui porte une assez forlo dépressitm. Disque du corselet piesque lisse et glabre. Elytres et dessous de l'abdomen de couleur Terrunineuse , ponctués. Antennes et palles de la couleur du corps. Premier article des antennes furleœeut échancré en dessous. Mâle. 4- Tapeine bicolore , T. bicolor. Tapeinajerruginca , elytris nigro-piceis , punc~ tataj J'ronte utrinquè parùni dilatato , suprà vix niurginato. Longueur 3 lig. Corps ferrugineux , velu , ponctué. Front n'offrant sur ses côtés qu'un re- T A R bord court qui porle les anlennes ; son bord su- périeur peu prononcé ; front et disque du corselet prescpie lisses et glabres. Elytres d'un noir de l'or- dre des Pulmonaires , famille des Aranéides, sec- lion des Dipueumones , Iribu des Citigrudes , établi par M. Latreille et adopté par M. Wal- kenaér et par tous les enlomologlsles. Ses caiac- lères sont : Yeux disposés en quadrilatère aussi long el plus long que large, et dont les deux pos- térieurs ne sont point portés sur une émineacv? ; première paire de pieds sensiblement ^lus longue que la seconde. Ces Araignées ressemblent beaucoup aux Dolo- mèdes de M. Latreille , mais elles en dillintut pair i la. manière dont les yeux sont placés sur le thorax T A R f t par les pâlies , dont la seconde paire est anssi longue et plus L'iigue que la piemièie : elles s'é- loignent des S illiipies et uulres genres voisins par des carai-léres de U mène valeur. Les yeux des Lycoscs f )rraenl un ipiadiilalcie; ils sont disposi's sur trois lignes transvt ises J la pieniière l'oimée de quatre, et les deux aunes de deux : les quatre dej'nicrs composent un carré dont le côlé posié- rieur est de la longueur de la ligne formée par les antérieurs, ou guère plus long ; les deux pos- térieurs'ue sont point portés sur des lubercules comme ceux des Dolomèdes. La lèvre des Lycoscs est carrée , plus liau'.e que large ; la longueur de leurs pâlies va dans Tordre suivant , la qualnème paire la ])lus longue, la première ensuiie , la se- conde et la troisième qui 3s( la plus courte. Leur corps est couvert d'un duvet serré, et leur abdo- men est de tonne ovale. Ijes Lycoses courent Irès-vile; elles lialiilent presque toutes à terre, et elles se pratiquent des trcjus qu'elles agrandissent avec l'âge, et d)nl elles iortitieiil les parois intérieures avec une sorte de soie, atiu d'empêi lier les ébouletiiens : d'autres s'é- tablissent dans le» t'entes des murs , les cavités des pierres, etc.; quelques-unes (I.. All'idrorne) r (ont un tuyau composé d'une toile line , long li'environ cinq centimètres, et recouvert à l'exté- rieur de parcciles de terre ; elles fermenl ce Inyau au temps de la ponte. Toutes se tiennent près de Jeur demeure et y guettent leur proie, sur laqiu-lle elles s élancent avec une rapidité étonnante. Ces Aranéides passent l'Iiiver dans ces trous , et , sui- Y.iut Olivier , la Lycose tarentule a soin d'en bou- cher exactement l'entrée pendant celle saison. Les Lycoses sorient de leurs letraites des les pre- miers jours du printemps , el elles elierclieut bien- tôt a remplir le vœu de la nature en s'accouplant. Suivant les espèces et suivant la température du printemps , l'accouplement a lieu depuis le mois de mal jusqu'à la mi-jui!let. Suivant Cler.k , les deux sexes de celle qu'il nomme Monlicola , pré- ludent par divers petits sauts : la lemelle s'élani • oumise , le inàle , par le moyen d'un de ses pal- pes , rapproche de son corps , el un peu oblique- ment .sonabjoiiica; puis, se plaçant par-derrière et un peu de côté , se couche sur elle , applique doucement et à diverses reprises son organe gé- nérateur sur un corps proéminent , que Cleri k nomme trompe de la partie sexuelle de la femelle, enfaisaui jouer alterna'.iveinent l'un de ses pulpes, ]u-qua ce que les deux individus se séparent par un sautillement très-preste. Les Lycoses pondent des œufs ordinaire^uent spliériques et variant en nombre, suivant les espèces, depuis vingt à peu près jusqu'à plus de cent quatre-vingt : ces oeufs, il leur naissance sont lil)res , mais la mère les ren- dorme bientôt dans un sai' ou cocon circulaire, glooultux ou aplati, et formé de deux calottes réunies par leur bord : ce cocon ou sac à œufs est l«MJour< attaché au derrière de la femelle parles T A R 5/|7 filières, au moyen d'une petite pelotte ou d'un lien de soie. La femelle porte partout avec elle toute cette postérité future , et court avec célé- rité malgré culte charge ; si on l'en sépare , c'ie entre en furi?«r , et ne quitte le lieu où elle a fait cetie perle qu'après avoir cherché long-tem|)S et être revenue souvent sur ses pas. Si elle a le bon- heur de retrouver son cocon , elle le saisit avec ses mandibules et prend la fuite avec précipita- tion. Les œufs des Lycoses éclosent en juin et cil juiilel. De Géer, qui a beaucoup observé les Arai- gnées , présume que la mère aide les petits à sor- tir de leur œul en perçant la coque. Les petits restent encore (juchiue lemjis dans leur coque gé- nérale; ce n'est (pi'a|irès leiir premier changement de peau qu'ils abandonnent leur demeure et mon- tent sur le corps de leur mère, oii ils se crampon- nent ; c'est surtout sur l'abdomen et sur le dos qu'ils s'établissent de préférence, en s'y arrangeant en ^ros pelotons qui donnent à la mère une ligure hideuse et extraordinaire. Par un temps serein et vers la mi-octobre. Lister a observé une grande quantité de jeunes Lycoses voltigeant dans l'air; pour se soutenir ainsi elles faisoient sortir de leurs filières , comme par éj iculalion , plusieurs (ils simples en forme de rayon de comète, d'un éclat extraordinaire et pourpre brillant : ces petites Araignées faisoient niouv.'ir avec rapidité, et eu rond au-dessus de leur lêie , leurs pattes , de ma- nière à rompre leurs fils ou à les assembler en pe- tites pelottes d'un blanc de neige; c'est , soutenues par ce petit ballon, (pie les jeunes l,ycoses s'aban- donnoient dans l'air et étoient transportées à dss hauteurs considérables. Quelquefois ces hmgs fils aériens étant réunis en forme de cordes em- brouillées et inégales , deviennent un filet avec lequel ces Aranéides prennent de petites mouches et d'autres insectes de petite taille. Le genre Lycose renferme un assez grand nom- bre d'espèces; il en est surtout une qui est Irès- coraraune aux environs de Tarente , et qui jouit d'une grande célébrité, parce que le peuple croit que s'jn venin produit des accidens très- graves. Nous parlerons de ces prétendus acci.lens eu Irai- tan! de celte espèce. M. Latreille divise ce genre ainsi qu'il suit : L Ligne antérieure des yeux pas plus longue que l'intermédiaire. •j- Yeux de la seconde ligne très-sensiblc- roent plus gros que les deux de la ligue postérieure. Ltcosetarentcle, L. tarentula. Lat.'Walck. Aranea larentula. Linn. Kab. Alb. {^Aiun. tab. 3g. ) Araignée tarentule de ce Dictionnaire. Elle est lopifue d'environ unpiuce. entièrement noue , avec le dessous de son abdomen rouge el traversé dans son milieu par nue bande noire. Cette Arai- Zzz a 548 T A R gnée étant très-célèbre, a été figurée par une foule ' d'auteurs, mais si mal, qu'il semble que plusieurs d'entr'eux se sont plus à exagérer les formes lii- deusas de cette araiguée alia d'inspirer plus d'iiorreur pour elle , et d'accréditer par ce moyen les absurdités qu'ils ont débitées sur les propriétés de son venin. 11 seroit trop long de mentionner ici les noms des auteurs qui ont parlé de la Ta- rentule et qui l'ont figurée; nous dirons seulement que, selon les uns, son venin produit des symptô- mes qui appn.'ciicnt de ceux de la lièvre maligne ; selon d'autres, il ne procure que quelques taches érysipélaleuses et des crampes légères ou des four- milleraens. La maladie que le vulgaire croit que la Taieiitule produit par sa morsure , a reçu le nom de tarentisnie , et l'on ne peut la guérir que par le secours de la musi([ue. Quelques auteurs ont poussé i'absurdilé jusqu'à indiquer les airs qu'ils croient convenir le plus aux tarenlolati : c'est ainsi qu'ils appellent les malades. Samuel HafenrelTer, professeur de Ulm , les a notés dans son Traité des maladies de la peau. Baglivi a aussi écrit sur les Tarentules du midi de la France; mais on est bien revenu de la frayeur qu'elle ins- piroit de son temps , et aujourd'hui il est bien re- connu que le venin de ces araignées n'est dange- reux que pour les insectes dont la Tarentule fait sa ijouri-iture. Cette espèce se trouve dans l'Italie méridionale. Il existe dans le midi de la France une espèce de Lycose qui dillère très-peu de celle que nous venons de décrire , et qu'Olivier a confondue avec celle-ci : c'est le Lycosa melanogaster de M. La- treille (£. iarentida Narbonensis. Walck. ). Elle est ua peu plus petite que la précédente , et en diffère surtout par son abdomen qui est tout noir en dessous , et dont les bords seulement sont rou- ges. Chabrier {^Soc. acad. de Lille , à,", cahier) a publié des observations curieuses sur cette es- pèce. f I Les quatre yeux postérieurs presque de même graudeur. Ltcose allodrome. L. allodroma. L at. \V.\LrK. (^Hist. des Aranéïdes , Jase. i. tab. 4- ) La fe- melle. Clerck. (^Aran. suec. pi. 5. toni. 2. ) C'est la plus grar.de des environs de Paris ; son corse- let et son abdomen sont d'un rouge mélangé de gris et de noir. Les pattes sont annelées de rouge et de noir. II. Ligne antérieure des yeux plus large que l'intermédiaire. Ltcose pirate. Ij. piratica. Walck. Clerck. {^Araa. suec. pi. 5. tab. 4- le mile, et iub. 5. kl femelle. ) Corselet verdàtre , bordé d'un blanc tics-vif. Abdomen noirâtre, entouré de chaque côté d'une ligne blinche avec six points blancs sur Je dos. Elle paroit avoir des rapports avec les T A R Dolomèdes aquatiques , et court snr la surface de l'eau sans se mouiller, 'f^oy. pour les autres espèces Walcke.naer , Latreille , Olivier, Cleuck , etc. (E. G.) TARIÈRE, Terebra, ou Oviscapte. On dé- signe ainsi un instrument dont beaucoup de fe- melles d'insectes sont pourvues, et qui leur sert à percer et à déposer leurs œufs dans les dilféreus corps oii ils doivent se développer. Cette tarière est donc wn^ dépendance de l'organe générateur femelle. Elle est située à l'anus dans tous les in- sectes qui en sont pourvus , et composée de plu- sieurs pièces , dont le nombre varie suivant lei ordres on It-s espèces. Dans les Hyménoptères , elle est composée d'une base , d'un étui et de deux siv- lets constituant un dard plus ou moins denté en scie à son extrémité , et parcouru dans toute sa longueur par un canal. Le dard de la tarière des Cigales est composé lui -même de trois pièces, dont une au milieu servant de point d'appui au.x deux latérales , qui glissent chacune sur elle au moyen d'une coulisse. Les deux pièces latérales sont plus grosses à leur extrémité , qui est munie extérieurement de fortes dents propres à couper le bois dans lequel les insectes déposent leurs oeufs. Les Orthoptères ont une tarière composée de denx lames entre lesquelles passent les œufs. Certains Diptères, comme les Mouches , les Œs- tres, etc., ont une tarière conformée d'une toute autre manière; elle est composée d'une suiie d'anneaux rentrant les uns d.ins les autres comme les tuyaux d'une lorgnette. La longueur de la t;irière varie suivant les es- pèce^. Dans quelques Ichneumcuis , elle est deux lois plus longue que le corps , très-grêle et IIcm- ble ; dans d'autres , elle est beaucoup plus courte. Sa forme varie aussi beaucoup; tantôt elle pré- sente la forme de couteaux , de sabres, de scie<, de perçoirs , de sondes , etc. Dans plusieurs in- sectes elle est toujours saillante hors de l'abdo- men , soit attachée seulement par un point, soit adhérente par sa moitié inférieure : dans t[uel- ques es|)cces elie est dirigée vers la tête et posée sur le dos de l'abdomen, dans l'inaction; dans d'autres, elle est placée sous le ventre et se dirige aussi vers la tête ; enlin , dans le plus grand nom- bre, elle est dirigée en arrière. D'autres insectes ont la tarière cachée dans l'intérieur du corps , alors le dernier article de l'abdonicn est fendu et la laisse sortir à la volonté de l'animal. La tarière n'est pas toujours destinée à pen er les corps dans lespiels les insectes pondent leurs œufs; d.ms un grand nombre d'Hyménoptères elle sert encore d'arme oHènsive et délenjévc , et pnrie alors le nom ision. Dernier article des antennes ré- tréci brusquement en une pointe particulière imitant un douzième article. — Antennes sim- ples dans les deux sexes. \"". Subdivision. Corselet muni de taches latérales phosphorescentes. ( Dans les individus morts , ces taches paroissent pâles ou roussâ- tres. ) — Insectes nocturnes (i). l". Taupin lumineux, E. noctilucus n". i3. Fab. Syst. Eletit. — Ouv. Entuin. iom. 2. Taup. ptig- i5, n". 10. p/. 2. Jîg. 14. a. — ScHŒN. Synon. Ins. tom. 3. pag. 267. n". I . Amérique méridionale, a''. Taupin riluisant, 2?. luminosus. Illio. Berlin. Magaz. J] d. n. Enid. 1. II. pag. 149. 11.— (i) Cette co»pe est indiijusc par M. Schœnhert. Syn. TAU ScHCSN. id. pag. 260. n". 11. — E- pJiosphoretis n". 14. Fab. id. (en retranchani les synonymes de Linné et de De Géer). — Oi.iv. id. pag. 16. 72". 14. pi. 2.. f/g. 14. b. etfîg. 20. (retranchez les synonymes de Liuné, de De Géer et de Voél ). Même patrie. 3". Taupin enflammé , E. ignitus a°. 1 5. F.1B. id. — Oliv. id. pag. 17. n°, 1 5. pi. 8. /ig. 78. — ScuŒN'. id. n°. 14. Môme patrie. Lliger a décrit dans l'ouvrage précité treize autres espèces des mêmes contrées qui sont pro- bi>blement de ce genre et de celte subdivision ; elles sont rappelées par M. Scbœnherr Synon. Ins. tom. 5. pag. 267. et suivantes. 2''. Subdivision. Corselet sans taches laté- rales phosphorescentes. — Insectes diurnes. 1°. Taupin sillonné, E. sulcaius ti°. 27. Fab. Sysi. Elc'ut. — Oliv. Entoin. iom. 2. Taup. pag. i3. «". 9. pi. 2,. fig. 10. a. b. — SciicEN. Synon. Ins. tom. 3. pag. 2y5. n". 54- De Cayenne. 2". Taupin à côtes , E. poicatus n°. 26. Fab. id. — Oliv. id. pag. i4. n". 10. pi. y.Jig. 74- — Schœ.x. id. n". 53. Amérique méridionale. 3°. Taupm tus- cipède , E. J'use ipes ti°. 17. Fab. /d. — Oliv. id. pag. 20. n' . 20. pi. 3. //g. 21. — ScHŒN. id. pag. 272. n°. 33. Des Indes orientales. 4"- Taupin oculé , E. oculatus n°. g. Fab. id. (en relrau- chaiit le synonyme de De Géer). — Oliv. id. pag. I 1. n". 6. /'/. 'h. fis. 54. a. b. (en retranchant le synonyme de De Géer). — Schœx. id. pag. irjs.. n". 28. Amérique seplenlrionale. 5°. Taupm lou- che , E. luscu.i no. 10. Fab. id. — Oliv. id. pag. 12. n°. 7. pi. 6. fig. 64. a. — ScHŒN. id. n". 2y. — E. oculatus. De GÉEB , Mcm. tom. IV . pag. 1Ô9. n". i . pi. ij./ig. 28. Môme patrie que le précé- dent. 6°. Taupin myope, E. inyops \\°. 8. Fab. td. — ScuŒN. id. n°. •j.'j. — E. luscus var. Oliv. id. pi. G.fig. 64. b. De Caroline. 7". Taupin ferrugi- neux , E.Jirnigineus n". 25. Fab. id. — Oliv. id. pag. 21. n'\ 22. pi. o. fig. 55. — ScHŒN. id. pag. 274. n°. 5o. D'Europe. Environs de Taris. 2'. Division. Déruier article des antennes ovale-obloug , point rétréci brusquement. 1^". Subdivision. Antennes très - pectinées dans les mâles. Type : Taupin r.nmicorne, E. ramicornis. Pal.-Bauv. 1ns. d'jijr. et d'Amer, pag. 10. Co- léopt. pi. VU. fi g. 5. — ScHŒN. Synon. Ins. iom. 3. pag. l'j'ii. n". 52. Du Brésil et de la Caroline du Sud. Cette espèce a des pelotles lobiformes très- longues en dessous des trois premiers articles des tarses. ( Voyez la note pag. 55o. de ce volume.) Le Taupin ramicorne, E. ramicornis du même auteur, pag. 214. Coléopt. pi. IJC. fig. 7. n'en est qu'une simple variété, quoique l'anieur ait oublié tien avertir ; les antenues sont incomplètes , mais paroisseat conforiuées comme dans le pre- mier. 2«. Subdii>ision. TAU 2». Subdivision. Antennes simples dans les dttux sexes. A. Troisième article des antennes aussi lon^ ou prcsqu'aussi long que le quatrième. a. Troisième article des antennes en dent de scie. 1°. Tanpin veln, E. hirlus. Heebst, Archii>. V. pag. 114. /z". 3l. — SriiŒN. iS/nort. Ins. tuiti. 3. pag. 277. n". 70. — E. aterrinius n°. 34. I'ad. Syst. Eleut. (en retrancliant tous les synonymes. )—E. nig^r. Oliv. Eittoin. iom. a. Taup.pag. 28. n°. 34- pt. 6.Jîg. 65. (en retranchant tous les synonj'mes, sauf peut-être celui de Linné.) Des environs de Paris. 2°. Taupin fascié , E. J'asciaius n°. 43. Fab. /rf. — Oliv. id. pcig. 3i. n°. Sg. pi. 5.Jrg. 4^. et pi. l.,fig. 5. — ScuŒN. id. pag. 28a. n°. 91. D'Europe. 3°. Taupin nigripède , E. nigripes. Gyll. Ins. Suce. I. I. pag. 390. n°. 23. — Schœn. iJ. n". 8q. Environs de Paris. 4"- Taupin rayé , E. fiffiitus n". 53. Fab. id. — Schœn. id. pag. 288. 72". 116. — E. marginatus. Oliv. id. pag. 04. n°. 43. pi. 0.,/ig. Z(). et pi. ii.fig. 29. h. ( en re- tranchant tous les synonymes hors cehii de Geof- frov. ) Commun aux environs de Pans. 5°. Taupin thoracique , E. thoracicus n". 77. Fab. id. (en retranchant le synonyme de Voët. ) — Ouv. id. pag- 44- ""• 5q. pi. 3. fig. 24. (en retranchant le syn .'uyme de Voët. ) — Schœn. id. pag. 297. n". ir)4. Aux environs do Paris , sous les écorces. 6". Taupin discicoUe, E. discicnllis. Hebbst, Coleop. JT. pag. 93. n°. 106. tah. 166. fig. 8. p. — Schœn'. id. pag. 298. n". 167. D Europe. 7°. 'i'aupin rufi- pèdc , E. rufipes n°. io3. Fab. id. (le synonyme de Geoil'roy est douleux.) — Ouv. id. pag. 40. n°. 62. pi. J. Jîg. 72. a. 1^. ( les synonymes de Geollroy et de Fourcroy sont douleux.) — Schœn'. id. pag-oo"]. n°. ig8. (le synonyme de Fourcroy devciit paroilre douteux à M. Schœnherr, puis- qu'il regarde comme incertain celui de GeoQVoy.) Des environs de Paris , sons les éoorces. 8". Tau- pin bimoucheté, E. biguttatus n°. 118. Fab. id. — Ouv. id. pag. 47. n'^. 66. pi. 6. fig. 5g. — Schœn. id. pag. 012. n". 227. France méridio- nale. b. Troisième article des antennes sim- ple. 1". Taupin montagnard, E. Bructeri n°. m. Fab. Syst. Eleut. — Panz. Faun. Germ.fas. 34. Jig. l5. — Schœn. Synon. Ins. toni. 3. pag. 3io. n". 3l3. D'Europe. 2". Taupin croisé, £. crucjfer. Olïv. Entoni. toin. 2. Taup. pag. Sa. n°, 74. pi. 5. Jig. 44- 3- b- — Schœn. id. pag.7)\2.. n". 2,2.3. Europe méridionale. 3°. Taupin gentil , E. pul- chellus a". ! 14. Fab. id. — Ouv. id. p. 5i . n°. 'jo. pi. 4. /ig. 38. a. b. — Schœn. id. pag. 3n. n°. 219. D'Europe. Hist. Nul. l72s. Tome X. TAU 553 B. Troisième article des antennes sensi- blement plus court que le quatrième. a. Troisième article des antennes point globuleux,, conique ou en dent de scie. 1 0. Taupin hémorvhoïdal , E. hemorrhoidalis n°. 71. Fab. Syst. Eleut. — Schœn. Synon. Ins. iom. 3. pag. 295. n°. 144- — E. nificaudis. Id, pag. 288. n". 1 14. — E. sputainr. Oliv. Entnm. tom. 2. Taup. pag. 3o. n°. 58. pi. 3. fig. 3l . Com- mun aux environs de Paris. 2°. Taupin cylindri- que , E. cylindncus. Payk. Faun. Suec. tom. 3. pag. 24. n°. 28. — Schœn. id. pag. 281. n". 88. D'Europe. 3°. Taupin sanguin , E. sanguineus n°. 83. Fab. id. ( ôtez le synonyme de Schasfl'er. ) — Oi.iv. id. p. 40. n°. 53. pi. 1 .Jig. 7. et pi. 5. fig. 48. a. (ôtez les synonymes du Syst. Entom. et du Spec. Ins. de Fabricius qui appartiennent à l'esjjèce suivante. ) — Schœn. id. pag. 299. n°. l63. Commun en France. 4°- Taupin bout noir , E. prœustus n°. 85. Fab. id. — Schœn. id. pag. "Soi. n°. 167. Des environs de Pans. 5°. Taupin porte -selle, E. cphippium n°. 84. Fab. id. — Oliv. id. pag. 41. n°. 54. pi- '^•J'g- 48- b. .— SciuEN. id. 7i". 166. D'Europe. b. Second et troisième articles des anten- nes petits et globuleux. 1°. Taupin fulvipède, E. Juhipes. Herbst. Col. X. pag. 46. no. 02. tab. 1 Çii.fig. 2. — Schœn. Syn. Ins. loni. 3. pttg. 287. n°. i 12. — E. obscums n°. 63. Fab. Syst. Eleut. ( en retranchant tous les synonymes.) D'Europe. 2°. Taupin noir, E. ni- ger. a°. 55. Fab. id. (en retranchant les synony- mes. ) — Schœn. id. pag. 278. n°. 72. — E. ater- rimus. Oliv. id. pag. 28. n°. 33. pi. 5. Jig. 53. ( ôlez tons les synonymes. ) Des environs de Paris. 3". Taupin alongé , E. elongalulus n°. go. Fab. id. — Oliv. id. pag. 40. 72°. "ôj-pl. &.J'g. 58. — Schœn. id. pag. 5oi. n°. 168. Des environs de Paris. 4''. Taupin bimaculé, E. bimaculatus n°. 121. Fab. id. — Oliv. id. pag. 49. ra°. 70. pi. 5. //"-. 45. a. b. — Schœn. id. pag. 3i3. n°. 23l. Midi de la France. 5°. Taupin bordé, E. limba- tus n". 109. Fab. (Le synonyme d'Olivier est dou- teux. ) — Schœn. id. pag. Sog. n". 207. — E. ini- nutus var. Oliv. td. pag. 53. n''. 76. pi- 6.jig. 62. a. b. Environs de Paris. Nota. Nous possédons un des deux individus rapportés d'Afrique par M. Palisot-Bauvois , de l'espèce à laquelle il a donné le nom à'Elaier elc- ga/is. Inj. d'Jjr. et d'Aniériq. pag. 10. Coléopt. pi. J.Jig. 4- qui est sans aucun doute VElaler cœcus n°. il. Fab. Syst. Eleut. M. Schœnherr admet lui-même comme synonyme de l'E/aier cœ ci/iFAB. YElegans de Pal.-Bacv. , .-t il n'élève point de dllKcultés sur le genre; cependant cet insecte n'est pas un Taupin , mais , à ce que nous pensons , il doit êtie rapporté au genre Triplax. A a aa 554 T A X Aucun de ces auteurs n'addcrit les antennes; l'in- dividu que nous avons en manque ainsi que de pattes ; les mandibules, absolument conformes à la description qu'en donne M. de Bauvois , sont celles des Triplax et non celles des Taupins , qui n'ont pas de tubercule dentiforme dans le milieu de leur partie interne ; du reste le corselet n'a pas même l'apparence d'un sillon pour recevoir les antennes dans le repos ; le prdsternum est dénud de saillie , et le mësosternum de cavité propre à recevoir cette saillie ; le bord postérieur du cor- selet n'a point d'angles saillans ; il est conformé absolument comme celui des Triplax. D'après cela on doit conclure que les antennes dans la tig. 4. cilce plus haut , n'ont pas été faites d'après nature, qu'on lui a donné d'imagination des an- tennes de Taupins , et que lorsque l'on pourra voir les tarses de cet insecte on ne les trouvera composés que de quatre articles. lîÉMIRHIPE , Hemirhipus. Lat. (Fam. nat. ) Elater. Fab. Oliv. ( "Eiitoin. ) IIekbst. Sgrœn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des l'enlamèies , famille des Serricornes ( division des Slernoxes), tribu des Elalérides. Un groupe de celle tribu contient les Taupins et lesHémirliipes. {Voyez Taupin.) Dans les pre- miers les antennes n'ont réellement que onze ar- ticles , qiioi([u'il arrive quelquefois que l'échan- crure du onzième soit foile et présente alors l'ap- parence d'un douzième article. M. Latreille n'ayant pas encore publié les ca- ractères propies à ce genre , nous nous bornerons à signaler les plus appareus de ceux qui l'éloi- gnent des Taupins. Antennes courtes, composées de douze articles dans les deux sexes; le premier long , conique; le second très-court , transversal ; les dix autres flibellés , mais d'une manière beaucoup plus pro- noncée dans les mâles. — Côtés extérieurs du cor- selet Irès-rabatlus , à peine rebordés. Le nom de ce genre est tiré de deux mots grecs el signifie : demi-panache. M. Latreille indique pour type l'espèce suivante : Iléinuliipe Iméé , II. li- neatus. — Elater lineatus n". 12. Fab. Syst. Eleut. — Oliv. Entant, tom. 2. Taup. pag. 10. n°. 5. pi. 6. fig. 63. ( Les antennes sont décrites et figurées en dont de scie , ce qui est une faute, car nous avons vérifié t|u'elles sont fl.ibellées dans les deux sexes. ) — Scuce.>). Synon. Ins. toni. 3. pag. 27a. n°. 3l. Du Brésil. ( S. F. et A. SïRV. ) TAXICORNES, Ta.xicnmes. Seconde famille de la première division de la section des Hétéro- mères, ordre des Coléoptères. M. Latreille lui at- tribue les caractères siiiv.ins : Mandibules h\{\às qu'elle contenoit. Les Téléphores dans leur dernier état se plai- serit sur les fleurs ; on les y voit ordinairement sucer le miel; mais leur manière d'agir n'est pas toujours aussi innocente ; on les surprend souvent' saisissant et mangeant avec avidité d'autres in- sectes. Les femelles mêmes n'épargnent pas tou- jours les mdles. De Géer a été témoin de cet appé- tit carnassier. Feu Olivier, dans son Entomologie , paroit en douter, mais nous avons eu fréquem- ment la preuve du fait cité par l'auteur suédois. i^^. Division. Corps ovale. Nous plaçons ici : 1°. Téléphore (lavipède, T. Jlavipes. Oliv. Entom. tom. 2. Téléph. pag. 10. n°.'j.pl.o-Jig- 18. — Cantharis Jlavipes n°. 5o. Fab. Syst. Eleut. De la Chine ? 2°. Téléphore 558 TEL trompeur, T. fallax. Germ. Insect. noi>. spec. Du Biésil , et en ouLie quelques autres espèces du même pays. .ï«. Dwision. Corps alongé , presque linéaire. Cette division renferme : i°. Tcléphore ardoisé, T.fuscus. Oliv. Entom. tom. 2. Téléph. pag. 6. n°. I . p/. I -^g- I . — Cantharisfusca n°. l. Fab. Syst. Eleut. Trps-commuu au printemps aux en- viions de Paris. Il a des variétés que did'érens auieurs rei^ardent même comme des espèces sous le nom de Canth. antica et rustica. i". Téléphore disparate, T. dispai: — Cantharis dispar n». 3. l'AB. /i/. — Cicindùle ù corselet roufçe , var. b. Geoff. Insect. Paris, tom. i. pag. ijl.n". 2. Cet auteur ayant vu cette espèce accouplée avec le Téléphore livide , les a ret^ardés , probablement avec raison , comme une seule espèce. 3°. Télé- phore livide, T. /ifidiis. Oi.iv. id. pag. 7. n". z. pi. i. /ig. 8. — Cantharis In'ida n". 2. Fab. id. Très-commun aux envirousde Paris. 4". Télépliore noirâtre, T. nigricans. — Cantharis nigncans n°. 9. Fab. id. D'ii'irope. 5". Téléphore Puce , T. pulicarius. Oi.iv. id. pag. 16. tz". 17. pi. 3. fig. 20. — Cantharis pulicarta n°. 5o. Fab. id. Paris. 6". Téléphore abdominal, T. abdominalis. — Cantharis abdominalis a°. 4. Fab. id. D'italii; «t des montagnes de l'xVuvergne. 7°. Téléphore jnélauure, T. melanuiiis. Oliv. id. pag. 7. n". 4- pi. 5. //g. 21. — Cantharis melanura n°. 43. Fab. id. Commun aux environs do Paris. 8°. Téléphoie fuscicorne , T.Jliscicornis. Oliv. id. pag. 1 1 . ;t''. 9. pi. l.Jrg. 4. — Cantharisjhscicornis. Sceœx. Sjn. Ins. tom. 2.. pag. 71. n'\ l. Paris. 9'^. Téléphore pâle, T. pallidus. Oliv. pag. 14. n°. 14. pi. 2. /7g. 9. — Cantharis pallida n". 27. Fab. /rf. M. Schœnherr regarde comme une simple variélé de celle espèce le Téléphore pallipède , T. pal- lipes. Oliv. id. n". i3. pi. \ ■ fg- 5. — Cantharis pallipes n". 24. Fab. id. Paris. lO". Téléphore lestacé , T. testaceus. Oliv. id. pag. 12. ii". 1 1. pi, '^.Jig. ig. — Cantharis testacea 11°. 02. Des euvlroDs de Paris. Bapportez en outre à ce genre : 1°. Téléphore anal, T. analis. — Canihai-isanalisti°. 5. Fab. Syst. Eltiit. De Hongrie. 2». Ttléphtue éuiéraude , T. smaragdulus. Oliv. Entom. tom. 3. Téléph. pag. g. 74°. 6. pl.'^. fig. j5. — Cantharis smarugdu/a n°. i5. Fab. id. Du Brésil. M. Sidiccnherr regarde comme même espèce la Cantharis i'iridescens 11°. 6. Fab. id. 3°. Téléphore obscur, T. obscums. - Cantharis ohscuraa'^.'J. Fab. id. Des enviruus de Paris. 40. Téléphore de Caroline , T. caivlmus. — Cantharis carolina n". 8. Fab. /d. De tÀuo- line. 5°. Téléphore transparent, T. pellucidus.— Cantharis pellucidaa°. 10. Fab. /Vf. D'Allemagne. ,6". Téléphore rulicorne, T. ru/icnnus. — Cantha- ris ru/icornis n". I 1 . Fab. id. De Sumatra. 7°. le- léphore bordé, 2'. limbalus.— Cantharis limbata H". la. Fab. id. De la Jamaïque. "6°. Téléphore TEL rougcàlre , T. rubens. — Cantharis rubens n". u. Fab. id. D'Allemagne, q". Téléphore latéral, T. Literalis. — Cantharis lateralis n°. i4- Fab. id. Des environs de Paris. Cette espèce est distincte du Telephorus lateralis d'Olivier , suivant M. Schœnherr. 10°. Téléphore triste , 2W//.S//.S. — Cantharis tristis n°. 16. Fab. id. Des Alpes. 1 1". Téléphore lugubre, T. higiibris. — Cantharis Iti- guhris n". 17. Fab. id. D'Amboine. 12°. Télé- phore âtre, T. ater. — Cantharis atra n". 18. Fab. id. Du nord de l'Europe. M. le comte De- jean pense que le Telephorus ater d'Olivier est une espèce diOérente de celle-01 ; elle est décrite par M. GvUeohall sous le nom de Cantharis pa- ludosa. lû". Téléphore marginé, T. marginalus. — Cantharis marginata n". 19. Fab. id. D'Amé- rique. 14". Téléphore brunicoUe , T. bmnicollis. — Cantharis hrunicollis n". 20. Fab. id. De Ca- roline. i5". Télé[)hore llavicolle, T. Jlaficollis. — Cantharis Jlaficollis n". 21. Fab. id. De Su- matra. iG". Téléjihore diadème , T. diadema. — Cantharis diadema n". 22. Fab. id. Amérique sepientrionale. 17°. Téléphore bimaculé, T. bi- maculatus. Oliv. id. pag. i i . n°. 8. /'/. 2. fig. 1 l . — Cantharis bimaculata n°. 23. Fab. id. MêtiK» patrie. lU". Téléphore barbaresque , T. barbarus. — Cantharis harbara n''.25. Fab. id. De Barbarie. ig". Téléphore hémorrhuidal , T. hœmorrhnidalis. — Cantharis hœmorrhoidalis n". 2b. Fab. id. D'Allemagne. 20". Téléphore rulicoUe , T. nifi- collis, — Cantharis rujicollis n". 28. Fab. id. D'Ang'eterre. 21°. Téléphore nigripenne , T. ni- gripennis. — Cantharis jiigripeniiis i\°. 2g. Fab. id. Amérique méridionale. 23°. Téléphore méla- nocéphale, 2'. melanocephalus. Oliv. id. pag. g. n''. 5, pi. 2.^fig. 7. — Cantharis melanocephaht i\°. 3i. Fab. ni. Coromandel. 23". 'l'élépLore où- ))arli , T. dimidiatus. — Cantharis diiiiidiata a". 3a. Fai-. id. Ile de Ceylan. 24". Téléphore biponc- tué, T. bipunclatus. Oliv. id. pag. l5. n°. 16. ;)/. 'i-fig. \^. — Cantharis hipunttata n". 53. Fab. id. D'Allemagne. 25". Téléphore gai , T. liXtus. — Cantharis livta n". 34. Fab. id. D'lt;die. 26". Téléphore fulvIcoUe , T.JulvicoUis. — Cantharis fuh'icullis n°. 35. Fab. id. ( retranchez d'après ;\i. Schœnherr le synonyme d Olivier.) D'Allemagne. 27°. Téléphore linéolé , T. lineola. — Cantharis lineola n°. 56. Fab. id. Indes orientales. 28". T(^ léphore double raie, T. biviitatiis. — Cantharis bii'ittata n". 40. Fab. id. Cap de IJonne-lispérautie. 20°. Téléphore longicoine , T. longiconiis. — Cantharis longicornis u°. 41 • Fab. id. Améri- que méridionale. 3o". Téléphore pectoral , T. pectoralis. — Cantharis pecioralis w". 44- Fab. id. De Sumatra. Si". Téléphore nilidule, T. niti- dulus. — Cantharis nitidula n". 46. Fab. id. D'Al- lemagne. 33°. Téléphore linéé, T. Imeatus. — Cantharis linea.a u°. 47. Fab. id. Iles de l'Amé- rique. 35°. Téléphore bicolor , 2". btcolor. — Can' ihans bicolor 0.°. 48. Fab. id. De Dunem»irck.. TEL Kofa. Il nous paroît douteux qne les CanîJiaiis abbreviata n". Sy, bre&ipertnis n". 58 , et manca n». 3g. Fab. Syst. Eleut. soient de ce p;enie, leurs ^lytres étant raccourcies. Suivant M. Scbcenhen-, la Caniharis nigripes n°. 42. Fab. id. est l'Œdé- mère notée n°. 12. du pic'scnt Dictionnaire, es- pèce diilérente de la Necydalis notata n°. 18. Fab. id. qu'Olivier lui donne à tort pour syno- nyme , tandis que c'est un double emploi du Cno- ceris adusla n". 56. Fab. Sysl. Elcut. La Cantharis vittata n°. 46. Fab. id, est probablement aussi une Œdémère. La Cantharis nigra n". 49- Fab. id. appartient au genre Dasyle. Les Cantharis mirrima a". 5i. tlbiguttata n°. 53. sont des Mal- thioes ; enlia la Cantharis cardiacœ n°. 54- est le tnàle du Mulachie pédiculaire n°. 8. de ce Dictionnaire. M. Scliœnherr cite comme appartenant encore à ce genre : 1°. Téli'pliore couronné , T. corona- tus. — Cantharis coronata. Giii.. Scuœn. Syn. Ins. tom. 2. pag. O2. n°. 5. Portugal. 2.°. Télc- phore à manteau , T. palliatus. — Cantharis pal- liata. GrLL. Schœn. id. pag. 63. n°. 6. D'Espa- gne. 3°. Téléphore roux , T. nifus. — Cantharis rufa. Illig. Gyi-l. Fall. Schoen. id. n°. 8. 4°- Téléj)liore liluré , T. lituratus. — Cantharis litu- rata. Fali,. Gyll. Schœx. id. n". g. 5". Téléphore velu, T. pi/osas. — Cantharis pi/osa. Payk. Fall. ScHŒS. id. 11°. 10. 6°. Téléphore alpin, T. afpi- mis. — Cantharis alpina. Payk. Gyll. Scbœn. id. n°. II. 7°. Téléphore violet, T. violaceus. — Cantharis violacea. Payk. Gyll. Sciiœn. id. pag. 64- n°. i3. 8°. Téléphore (lavipenne, T. flavipennis . ' — Cantharis Jlavipcnnis. Wéb. Schœn. id. pag. 65. n°. 20. 9°. Téléphore ar- genté, T. argenteiis. — Cantharis argentea. Thdsb. Schœn. id. pag. ^^. n". 24. 10". Télé- phore échancré, T. eniarginaius. — Cantharis emarginata. Gyll. Schœn. id. n°. 26. 1 1°. Télé- pliore alongé , T. eloiigatus. — Cantharis elon- gata. Fall. Gyll. Scrœ.v. id. n°. 29. 12". Télé- phore des marais, T. paludosus. — Cantharis pa- fudosa. Fall. Gyll. Scbœn. id. pag. 67. n°. 3o. i3o. Téléphore flavilabre , T.Jlavilabris. — Can- tharisjlavihibris. Fall. Gyll. Schœn. id. n°. 32. 14°. Téléphore thoraciqne , T. thoracicus. Oliv. Entoin. tom. 2.. Téléph. pag. 12. 7^". 10. pi. I. f'g. 2. — Cantharis thoracica. Gyll. Scuœ»'!. id. n°. 34. D'Europe. i5°. Téléphore à deux lignes, T. bilineatus. — Cantharis bilineata. Thuxb. Schœn. id. pag. 70. n". 55. 16". Téléphore à trois lignes, T. triltneatus. — Cantharis trilineata. Thunb. Schœn. id. n". 56. 17°. Téléphore en- f u I é, T.^fumosiu. — Cantharis/iimosa. Svvartz. Schœn. id. n". 58. 18". Téléphore deMarsham, T. Marshanii. — Cantharis flavicollis. M,\Rsn. Schœn. id. pag. 71. n°. 62. 19°. Téléphore à boaclier, T. clypeatus. — Cantharis clypeata, Illic. g yll. Scbœn. id. pag. 72. ri°. 68. 20°. Té- léphore anguleux , T. angulatus. — Cantharis TEL 559 anguîata.GTtt. Scbœn. id. n". 70. ai». Téléphore douteux, T. diibius. — Cantharis dubia. Gyll. Schœn. id. n°. 71. 22°. Téléphore semblable, T. assinii/is. — Cantharis assimilis. Gyll. Fzli. Scuœn. id. pag. 63. n". 8. DRILE , Drihis. Oliv. Lat. Desm. Paiilinus. Geoff. Fab. Cochleoctonus. Mielz. Feu Olivier créa ce genre dans son Entomolo- gie et en donna aussi les développemens dans l'Encyclopéi^je ( voyez Dbile ) de la manière dont il éloit possible de le faire à une époque où l'oa neconnoissoit que l'un des sexes , sans soupçonner que la femelle de la seule espèce alors connue lût excessivement dillérenle de son mâle. La pre- mière connoissance que l'on a eue de celle-ci est due à M. le comte Ignace Mielzinsky , qui, dans un Mémoire inséré dans les .Annales des sciences naturelles de janvier 1824, décrivit celle femelle ainsi que sa larve ; celle-ci est jaunâtre, de huit à neuf lignes de longueur sur quatre à cinq de largeur. Elle o(ÏVe les caractères suivans : mandi- bules très-fortes, bifides. Antennes brunes, de deux articles supportés par une espèce de prolon- gement membraneux et blanchâtre de la partie supérieure de la tête ; quatre palpes , les deux ex- ternes légèrement élargis, très-mobiles; les deux internes j)lus minces , moins susceptibles de mou- vemens. Corps divisé en douze segmens ; les trois antérieurs portant chacun une paire de pattes bieu' conformées ; les huit suivans ayant chacun une paire de fausses pattes ; sur le dos de ces segmens on voit deux houppes de poils de chaque côté posées sur des espèces de mamelons ; le douzième segment porte deux houppes de poils terminales plus grosses que toutes les autres , et l'anus qui forme une sorte de pied rétraclile; entre les houp- pes de poils du côté du corps se trouve une ran-'ée de points saillans , glanduleux , noirâtres. Vers le mois de septembie cette larve, après avoir pris tout son accroissement , reste dans un état d'en- gourdissement complet ; c'est en cet état que M. Desmaresl , professeur à l'Ecole vétérinaire d'Al-- fort , l'a observé; il a remarqué que M. Mielzinsky s'éloit trompé en prenant cet état d'immobilité f|ui est précédé d'un changement de peau pour l'état de nymphe, tandis qu'il est totalement dû au froid, puisque M. Desmarest , en réchauffant suffisamment cette larve, lui a donné les moyens de se remettre en mouvement : ce dernier obser- vateur a remarqué qu'à celle époque les pattei sont Irès-courles , coniques, composées de trois articulations qui lui ont paru représenter la cuisse, la jambe el le larse; les antennes dirigées en avant ainsi que les palpes , étoien! excessivement cour- tes et ne présentoient que deux ou trois divisions à peine distinctes ; les yeux n'éloient pas appa- rens , et les côtés des segmens du corps avoient des tubercules couronnés de quelques poils ; de sem'ijlablai tubercules foruioient sur le dos , do' 66o TEL cbaqoe côté et en dedans de la ligne des stigma- tes , une série pareille. Après être resté dans cet état jusqu'au mois de mai , la larve passa à celui de nymphe sans presque changer de longueur ui de largeur ; la nymphe a le corps mou , épais , arqué en dessous , composé de douze segmens , outre la tête , dont les septième , huitième et neu- vième sont les plus volumineux ; elle est d'un Ijlanc-jaunâtre , lisse, assez luisante sur le dos, totalement dépourvue de poils et de soies. Sa tète est petite , rabattue, avec deux légères impres- sions longitudinales sur le front; son chaperon est nrroudi ; au-delà paroissent trois petits corps sail- lans dont l'intermédiaire peut bien être le labre et les latéraux des mandibules : au - dessous de ceux-ci sont les palpes gros , coniques , envelop- pés d'une peau commune qui laisse néanmoins voir la division de chacun, en quatre articles pour les maxillaires, en trois pour les labiaux ; les anlen- nes presque du double de longueur de la tète ont leur insertion près du chaperon , leur forme est cylindrique , diminuant peu de grosseur de la base au sommet; elles oiî'rent huit articles dont le pre- mier est le plus grand ; elles sont dirigées obli- quement et latéralement en arrière. Les yeux sont indiqués par deux petites taches d'un grls-bi'un , placées derrière la base des antennes, d'une forme ovale-transverse. Le premier segment après la lêle est , à l'exception de l'anus , le plus petit de ceux qui composent le corps , il est transverse , sans re- bords , à angles arrondis, le bord antérieur échan- cré pour recevoir la tête , le bord postérieur droit ; les second et troisième segmens vont en augmen- tant de longueur et sont légèrement bombés de chaque côté , ces trois segmens perlent chacun une paire de pattes ; le second seul a un stigmate : les pattes sont plus longues que dans la larve; les segmens suivans augmentent de longueur et de largeur jusques et y compris le neuvième ; chacun d'eux porte un tubercule latéral , lisse , fort saillant , et un léger reullement qui est le ves- tige des tubercules velus de la larve. Depuis le quatrième jusques et compris le dixième segment on aperçoit des stigmates qui sont comme des points grisâtres, relevés, un peu tubulcux, placés au-dessus des tubercules latéraux; le onzième segment plus petit que le dixième , à peu près de la même forme , a ses tubercules latéraux moins saillans et n'a point de stigmaies non plus que !e douzième ou segment anal qui est le plus petit de tous et porte en dessous l'anus et un tuber- cule bilobé , ou plutôt est terminé par deux poin- tes mousses. Toute la surface inférieure du corps est lisse et a tout au plus quelques plis ou rides vers la base des tubercules latéraux. Cette nymphe reste dans un état parfait d'im- mobilité, elle jette seulement lorsqu'on la touche une gouttelette de liqueur jaunâtre assez épaisse et transparente. Lorsque l'état de la science n'en étoit encore qu'à ce point, W. Mielzinsky plaçoil TEL cet insecte dans on nouveau genre, près des Lam- pyres , sous le nom de Cochléoctone , Cochleoc- tomis. M. Lalreille le croyoit voisin des Malachies, et M. Desmarest le rapprochoit des Téléphores ; mais ce dernier auteur continuant ses intéressan- tes observations parvint à obtenir cet insecte à l'état partait , et le vit accouplé comme femelle avec le Diile jaunâtre éclos aussi chez lui. Cette expérience renouvelée plusieurs fois a prouvé l'identité d'es- pèce du Drile jaunâtre d'Olivier et du Cochleoc- tonus vorax Wielz. De plus , M. Desmarest a trouvé dans la coquille vide d'un limaçon dont il avuit une grande quantité en observation, I3 dé- pouille de nymphe d'un mâle , très-reconnofifsable en ce qu'elle présentoit de larges fourreaux d'ar)- tennes marqués de stries transversales obliques et courbées , qui étoient évidemment les indices dea filets latéraux des antennes pectinées de ce mâle. Ue cette dépouille étoit probablement sorti l'in- dividu mâle qui s'accoupla le premier sjus les yeux du savant professeur. Il en eut immédiate- ment plusieurs autres qui , lâchés dans une boîte contenant beaucoup de femelles, s'accouplèrent de suilc avec elles. La larve du Drile se nourrit dTIélices ou lima- çons , particulièrement de l'espèce appelée Né- morale. Elle s'introduit dans la coquille , fait pé- rir l'habilanl en le déchirant avec ses mandibules. Le mâle du Dnle jaunâtre étant déjà décrit à sa lettre dans ce Dictionnaire, nous donnerons ici seulement la description de la femelle. Drile jaunâtre femelle, [/ongueur 10 à II lig. Corps couvert de pclils poils courts d'un jauus orangé , composé de douze segmens portant de cha{iue côté, depuis le second jusqu'au dixième inclusivement , une tache irrégulière brune , pres- ijuc triangulaire ; les trois premiers ont charcun une paire de pattes courtes , un peu plus pâles que le corps ; ils représenlent le corselet; les anienues un peu fusilormes , guère plus longues que la tête, ont paru à M. Mielzinsky composées de sept arti- cles et d'un tubercule radical ; elles nous parois- .seiil en avoir neuf, et nous ne voyons pas de tu- bercule radical immobile à la base. Premier article gros, conique, le second petit, court, transver- sal ; les suivans un peu triangulaires , formant presque des dents de scie intérieurement; ils sout velus, transversaux et vont en diminuant jusqu'au neuvième. Palpes maxillaiies fusiformes, de qua- " tre articles dont le second paroît le plus grand de tous : palpes labiaux très-petits , minces. Mandi- bules arquées , tortement bidentées à l'extrémité , la dent extérieure beaucoup plus longue que l'au- tre. Point d'ailes m d'élylres. Nota. Cette singulière femelle est le seul insecte, du moins à notre coniioissance , qui à l'état p;ir- fait ollre le corselet d'uue larve, c'esl-à-dire composé dislinclement de trois segmens sembla- bles à ceux du reste du corps. Le mâle a de trois à six lignes de longueur. MALTIIINE, TEL WALTHINE , Malthinus. Lat. Schœn. Can- tharis, I.inn. Fab. Payk. Gti-l. Fallèm. Herbst. RIabsh. Schranci. Panz. Ross. Thunb. Necydii/is. Geopf. Telephoms. De Geer. Oli. {Entorn. ) Genre d'insectes de l'oidi'e des Goléoplères , seclion des Pent;inièies, Camille des Seiriconies (di- vision des I\];,lacodciaies) , liibu des Liimpyiides. Le groupe de celle Iribu d'oià dépend les Mal- ihines, conlienl en outre les genres Drile et Té- lé pli ore. ( /^'oje^ Laju'vrides, pag. 426. de ce volume. ) LesDriles sont recnnnoissables par leurs antennes lovlement peciinées dans les mâles , un peu fusit'ormes et à peine de la longueur de U lèle et du corselet réunis, dans les femelles, le genre Télépbiire est disiingué de celui de Mallhine par ses palpes terminés tons quatre par un arlltle sécurilcirnic et par ses élytres de la longueur de l'abdoineD. Ce genre a tcnis les caractères des Téléphores ( l'nycz ce mot ) , .à l'eicepiion de ceux que nous viiiuns d'annoncer comme dillerenliels , c'est-à- tlire (|ue les palpes sont terminés par im article oviile-snliulé , et que les élylres sont un peu plu< courtes que l'abdomen, fje caractère tiré du rétré- cissement postérieur de (a lêle n'est pas général , quoiqu'il soit Ires-saillant dans les espèces où il ex.sle , et pourroit peut-èlre servir à diviser ce genre dont l'élymologie du nom est grecque et exprime la mollesse de son corps. Les uiœurs sont les mêmes que celles des Téléphores. Tontes les espèces connues ont une petite taille et habitcnl rKurope. M. le comte Dejeaa en cile quinze es- pèces dans son Catalogne, parmi lesquelles cinq se trouvent aux environs de Paris; ce sont les suivantes : 1°. Malthine (lave, M. Jlai>us. Latr. Gêner. Cnist. et Ijis. iom. i. pag. 262. n°. 4. — Schœn. Synon. Ins. tom. 2. pag. 'fa. re". i. 2". Mallbine fascié, M.Jasciatiis. Schœm. id. pag. 74. n". 5. 3°. Mallbine biraouchelé , M. biguttatus. ScnŒN. id. n°. 5. — Cantharis biguttala n". 55. Fab. Sysl^ Eleut. 4". Mallbine marginé, M. margmatus. Lat. id. pag. 261. ra". 2. — iIccŒN. id. pag. 70. n°. 7. 5°. Mallbine sanguinicoile , 51. sangwnicolUs. SciiŒX. id. n". 6. ( S. F. et A. Serv. ) TELESTO. Genre de Crnstacé établi par Ra ■ finesque ( Précis des découi>ertes soiniologiques')., et dont nous ne couuoissons pas les caractères. ( E. G. ) TELPHUSE , re//;/^««/. Genre de Crustacés dé- capodes , de la tribu des QuadrUaleres , farnille des Brachyures , distingué de ceux de la mêrne tribu par les caractères suivans : quatrième ar- ticle des pieds- mâchoires extérieurs inséré au soniuiet interne du précédent ; celui-ci en forme d'bexagone irrégulier ou de triangle tronqué. An- tennes latérales insérées au cunlbns interne des cavités renfermant les jeux , plus courles que Htst. Nat. Ins. Tome Jî. TEL 56i ces organes , de peu d'articles , leur lige guère plus bnigue que leur pédoncule. Test presqu'eii forme de cœur , tronqué postérieurement , les tarses à arêtes épineuses ou dentées. Appendices Oléifères des femelles foliacées. Dans le troisième volume de l'ouvrage sur le Règne animal ^ de M. le baron Cnvier, j'avois désigne ce genre sous la dénomination de Poia~ mophile. Ayant su depuis qu'elle avoit été déjà donnée à un nouveau genre de Coléoptères , je lui ai substitué (^Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, 2". édit. ) celle de Telphuse , em- pruntée de la Myibologle. Cetie coupe générique se compose uniquement de {jrusiarés d'eau douce, que j'avois, mal-à- pronos , réunis aux Ocypodes , mais qui parois- sent néanmoins devoir être distingués des Crabes proprement dits , avec lesquels Fabricius et Oli- vier les confondent. Les babiiudes de ces animaux semblent déjà indiquer une coupe particulière. Leur corps est un peu plus évasé eu devant que celui des Crus- tacés des deux genres précédens, et d'une forme qui se rapprocbe un peu plus de celle d'un cœur. Leurs yeux sont beaucoup plus écartés l'un de l'autre que ceux des Crabes , et peu éloignés ex- térieurement des angles latéraux. Leurs tarses, comprimés dans le sens des autres articulations des paltes , ont des arê'es dentelées ou épineuses , qu'on n'observe point dans ceux-là. Les antennes latérales préstnient encore quelques dilîérences, mentionnées dans l'exposilion des caractères gé- nériques , et se lerminent par une tige plus courte que le pédoncule , ou eu col ulougé, et de cinq à buit articles. Enlin , les appendices du dessous de l'abdomen des feaielles, celles des dernières surtout , ont leur brancbe extérieure plus large , en forme d'une lame foliacée, étroite, presque elliptique ou lancéolée , avec des apparences de veines interrompues ou de petites nervures d'un violet-bleuâtre. La brancbe interne est grêle , liliforme, et garnie des deux côtés de faisceaux de poils longs et distans. L'abdomen est d'ailleurs composé , dans l'un et l'autre sexe , de sept seg- mens ou tablettes , dont le dernier est triangu- laire. Le précédent u'oIVre point à son extrémité d'échancrure propre à recevoir la base de l'aulre. Ainsi que dans les Crustacés précédens , la qua- trième paire de pâlies el la troisième après sur- passent les aulres eu longueur. Les tranches des jambes et même la supérieure des cuisses ont des deulelures. Le Telpbuse lluvialile ou le Crabe de rii'ière d'Olivier , de Belon et de que'ques aulres naliira- lisles , a joui , cliez les Grecs , d'une grande célé- brité , témoins les médailles antiques d'Agii- gente en Sicile , sur uu côté de la plupart des- quelles cet animal est représenté avei; une lelle CN pression de vérité et une ielle exaclilude de détails, qu'il est impossible de s'v méi'rendre. 11 fut " Bbbb 562 TEL aussi pour eux le signe de la constellation zodia- cale du Cancer. Pline , Dioscoride , Nicandre et d'autres auteurs anciens en ont fait menlion : c est le Curcijw potamios des Grecs , et le Grancio ou Grajizo de; Italiens. Les cendres de ce Crustacé employées seules , ou mêlées avec de l'encens et delà f^entiane , étoient réputées unies parleurs pro- priités dessiccalives , dans le trailement de l'by- dropliobie. Œschirion faisoit brûler vifs ces ani- maux dans un jjlat d'étain , jusqu à ce qu'ils lus- sent réduits dans cet état. Avicenne les recom- mande, cuils avec de l'eau d'orge , aux personnes souillantes des fièvres hectiques. Les Arabes ap- pellent cet animal Saratân , nom qui, à ce qu'on présume, ne lui est point particulier, puisque, sui- vant Forskhal , il est donné par le même peuple à une espèce d'Ocypode , et qu'en Italie on dé- signe de la même manière le Crabe de rivière , et un antre Crabe de mer , très-commun , le Mé- nadc. Au rapport d'Elien, les Crabes de rivière prévoient , ainsi que les Tortues et les Croco- diles . le débordement du Nil , et gagnent , en- 11 ° " ■ ■ viron un mois auparavant , les Iiauteuis voisines. Ils sont communs aux environs de Rome , et on dit qu'ils se tiennent dans la bourbe , de sorle que les pêcheurs sont obligés , pour les avoir , de creuser un fossé tout à l'enlour. Ces animaux s'éloignent à une grande dislance de l'eau , et peuvent vivre , hors de cet élément , une semaine et quelquefois un mois. On peut aussi conserver ainsi en vie des Crabes , en les tenant dans des caves ou dans des lieux frais et un peu humides. Dans celle capitale de l'Italie on mange le TeU phuse fluvialile dans tous les temps de l'année , et surtout les jours d'abstinence j mais sa chair est meilleure eu été, spécialement lorsqu'il mue ou qu'il vient de subir celle épreuve. On sert alors ces Crustacés sur les tables du Pape et des cardi- naux. Quelques personnes , afin d'adoucir leur chair , les font périr dans du lail. On les porie au marché, attachés avec une corde, mais placés à une certaine dislance les uns des autres, pour qu'ils ne puissent pas se ronger mutuellement , et se mutiler ou se dévorer. M. Ménaid de la Groge , correspondant de l'Académie des sciences , éminemment distingué par son profond savoir en minéralogie , a bien voulu me communiquer des observations qu'il a faites , dans son voyage en Italie , sur ce Crus- tacé. Quoique je les ai déjà consignées dans la seconde édition du Nouveau Dictionnaire d'His- toire uaturelle , aride Telphdse , je crois de- voir néanmoins les reproduire dans un ouvrage qui , comme celui-ci , est spécialement le ré- pertoire de tous les faits relatifs à celte classe d'jnimaux. u Ce fut , dit-il , le 28 juillet i8ia , que j'eus occasion de voir et d'observer ce curieux Crus- tacé , en visitant le célèbre dégorgeoir ou émis- saire du lac d'Albano , autrement lac de Castello. TEL On sait que le bassin de ce lac est considéré par la plupart des voyageurs , et même des natura- listes , ainsi que celui de Némi , pour le cratère d'un ancien volcan. Il a cinq milles de circuit , et l'on donne juscpi'à qualre cent quatre- vingis pieds de profondeur à l'eau qui en remplit la parlie inférieure. Celle eau est limpide , parfaileraent douce, et nourrit diverses sortes de poissons llu- viaiiles , des gienouilles communes , etc. Le trop- plein s'écoule sans cesse , comme un gros ruisseau , par cet admirable canal soulerrain , long de pres- que deux milles , et qui se conserve sans aucune détérioration , depuis les premiers temps de Rome. La chaleur qui réguoit dans l'atmosphère , alors que je me trouvai dans cette contrée , la pureté de l'eau, la solilude , l'ombre et la fraîcheur du rivage, le fond qu'on découvre là jusqu'à une assez grande dislance du bord , comme une plage, m'avoient engagé à me baigner, et c'est ainsi que je parvins à saisir trois ou quatre individus de l'es- pèce de Crabe en question. Je fus Irès-surpris au premier aspect de ces Crabes , n'étant aucune- ment prévenu. Ils me paroissoient si semblables pour la figure, la grosseur, l'allure , elc, à celui qu'on trouve communément sur les rivages ma- riiimes , au Cancer Mœnas enfin , que je m'ima- ginai d'abord que ce pouvoit êlre des Crabes qu'on avoit apportés de la mer, qui n'est pas, en effet, bien éloignée , pour essaj'er de les natu- raliser dans ce lac , et que cela avoit réussi. Ce- pendant je ( iimmençai à remarquer qu'ils avoicnt une couleur blancliàlre ou livide , au lieu que les Crabes marins auxquels je les comparois , sont bruns; ensuile apercevant çà et là des carapaces et autres dépouilles ou débris fort anciens , voyant que les Crabes éloient répandus sur une assez grande étendue de rivage , où ils paroissoient toui-à-fjit dans leurs habiludes, se plongeant sous l'eau s'ils en étoient dehors, s'y cachant aussi sous les pierres , elc. , et montrant beaucoup de vivacité , je ne doutai plus qu'ils ne fussent là dans leur élément , et qu'au contraire ils se seroient trouvés fort mal d'être portés Juns l'eau salée. 11 me parut encore que ces Crabes fluvialiles étoient plus rusés et plus alertes que ceux de mer , qui se laissent prendre assez ticilemenl. Je ne pouvois les attraper qu'en les ramenant vers le bord du ri- vaa,e avec le bout de mon bâion , et cela nétoit pas facile, tant ils savoient s'esquiver. Us se dé- feiuloient vigoureusement aussi quand ils ne pou- voient mieux faire, et je sentois 1res- bien à la force dont ils étieignoieul ce bâton entre leurs serres , qu'il n'eût pas fait bon les poursuivre avec la main. Un pêcheur, que je trouvai en remon- tant , me dit aussi qu'ils faisoient venir le sang. Il me confirma que ces Crabes éloient bien na- turels dans ce lac, qu'ils y étoient connus d-î 'ous temps , et qu'on les Irouvoit de même , quoiîiu'ea moindre nombre , dans le lac de Némi ; mais ils se retirent pendant l'hiver dans le fond, dit-il, L E L çt ne reparoissent ainsi sur le rivage qu'en été. Il ajouta qu'ils étoient fort bons à manger , et qu'on les porloit pour cela dans les marchds , coiijoinlement avec les poissons. J'ai appris de- puis à Rome, qu'en eflel c'est un mets fort d(51icat , en les faisant p^rir dans le lait, où ils se ramol- lissent d'une manière sinf^ullcrc, et les faisant frire ensuite avec de la farine. On m'a dit encore que ces Crabes ne sont pas rares dans beaucoup d'eaux doui es des environs , pourvu qu'elles soient pures, à ce qu'il paroît , et qu'ils se trouvent non- seulement dans les lacs , mais aussi dans les ruis- seaux et jusque dans les bassins de ces maj^nili- ques fontaines qui sont une partie des beanli5s de Rome. Mais on n'en prend point dans le Flufuni Tiberitn. » Ces faits m'ont été conlîrmds par M. Antoine de Lamarck , fils du ci'lèbre naturaliste de ce |)om, et qui , pour perfectionner son talent dans la peinture , a demeuré plusieurs années à Rome. Il ne paroît pas que ce Crustacé se rencontre en Italie , plus au nord. On pourroit cependant l'ac- climater dans quelques cantons de nos déparle- ineiis, situés sur la Méditerranée, puisque, suivant M. Risso , le docteur Audiberli éloil parvenu à le naturaliser dans le climat de Nice. Ce Crustacé étoic donné en aliment aux personnes attaquées de la phthisic. belon les a trouvés dans des ruisseaux du mont Atlios. Il raconte que les Caloyers les mangent crus , ces animaux ayant , disent-ils , plus de goût qiie lorsqu'ils sont cuits. Leur babilaliou s'éiend jusqu en Perse, comme on le voit par les voyages d'Oléarius et d'Olivier. Mais si, en allant toujours vers l'est , on gagne la côte de Coromaudel , on verra qu'une autre espèce de Telphuse , celle que je nomme indienne, et qu'on y appelle en Mala- bar, Tdlé-naudon , y remplace la précédente. Elle fréquente les lieux où croît le manglier. Les contrées plus orientales otïrent-elles la même es- pèce , ou en ont-elles qui leur soient propres , c'est ce que j'ignore. Herbst a représenté , d'après un dessin de Plumier, une autre TelpLuse , et qui a pour séjour l'Amérique méridionale. Il l'a cou- fondue avec la première j mais il n'a connu l'une et l'autre que par des ligures. A l'époque où il écrivoit, un graud nombre d'espè. es étoieat cen- sées cosmopi.liles , et on attachoit peu d'impor- tance à l'inlluence du climat sur les races d'ani- maux. Cette dernière Telphuse est parfaitement disiincle des précédentes , ei forme même un type particulier. I. Troisième article des pieds-mâchoires exté- rieurs en forme d'hexagone irrégulier ; test plus large d'un quart au plus que long j un enj'on- cemcnt linéaire et transverse derrière les cavités oculaires json bord postérieur est élevé en manière da pli , et terminé de chaque côté par une dent ; chaperon en carré transversal , rebordé en tout TEL 563 ou en partie; tarses tétragones , et à quatre ran- gées d'épines. ESPÈCES DE l'ancien CONTINENT. 1. Telphose fluviatile, T.Jlmviatilis. Maxim pedum externorum articula tertio suh- hexagono ; testa vix latiore quant longiore ; cly- peo penitùs anticè inargmalo. Crate de rivièn^ , Oliv. Voyag. dans FEmp. ottom. pi. 3o. fif. 2. — Gecaivmus Jluviatilis y Lam. — Cancerjt.:i uitilis, Bel. Rondelet. Corps plus carré que celui de l'espèce sui- vante, long de trente-huit millimètres, sur qua- rante-trois de large, quelquefois plus grand et d'autres fois plus petit, d'un jaunâtre pâle uni- forme, ou couleur d'os. Des grains ou des aspéri- tés sur les serres , les côtés antérieurs du test et le dessus du chaperon. Bord inférieur de Tirceau supérieur de la cavité buccale crénelé, avec une dent triangulaire, allant graduellement eu pointe, au milieu , entre les deux lobes de ce bord. Deux éminences carrées, aplaties, séparées par une ligne bifide postérieurement , derrière le chape- ron , et beaucoup plus en avant que les enfoncc- mens linéaires , situés derrière les cavités ocu- laires. Rebords latéraux du lest eu arrièie de ces enfonceraens dentelés. Côté interne et supérieur des carpes dilaté en manière de dent ou d'angle, accompagnée de quelques dentelures. Bords in- ternes des doigts et ceux des jambes , le supé- rieur des cuisses , dentelés ; serre droite un peu plus forte. Rivières de l'Italie méridionale , celles de la Grèce , du Levant , etc. 2. Telphuse indienne, T. indica. Maxillipedum articulo tertio subhcxagono ; testa transversâ j clypeo ad latera marginaio , subtils dilatato , subbilobo. Cancer senex , Fab. — Ocypode 5e/îear, Bosc. — Herbst, Krabben , tab- i\^.Jig. 5. Corps long de trente-cinq millimètres , sur quarante-sept de largeur, d'un brun-roussâlre- clair, uni; bord inférieur de l'arceau supérieur de la cavité buccale sans crénelures ; une dent large et arrondie , et quelquefois brusquement aiguisée à son extrémité, dans son milieu. Re- bords latéraux du test situés derrière la dépres- sion, entiers ou sans dentelures. Cette espèce pres- que semblable , pour le reste, à la précédente. Pondichéry. M. Leschenault de Latour. II. Troisième article des pieds- mâchoires ex- térieurs en forme de triangle tronqué transver~ salement au sommet, avec le côté extérieur plus grand , arqué y test dfun tiers plus large que BbLb a 564 T E N long y sans enfoncement linéaire et transverse derrière les cavités oculaires ; ses bords aigus , Jlnement dentelés en scie ; chapenm arqué i tar- ses striés , à cinq rangées d'épines. ESPÈCE DU NOUVEAU CONTINENT. 3. Telphuse dentelée, T. deniata. Maxillipedum articiilo tertio suhtrigono , trun- cato j testa cordatâ ,pone oculos haud impressa; ianis quinquejariùm spinosis. Herbst, Krabben , tab. lO.fig. ii. Corps long de quaiaiile-bnit millimèlres , sur sept centimètres de large , plus aplati et plus en cœur que celui des prc'ci^dtnles, d'un brun-jaunâtre luncé , plane et uni sur le dos , n'ayant qu'un petit sinus, de chaque côté, derrière les angles anté- rieurs. Cavités oculaires grandes , ovales, laissant un vide remarquable autour des -yeux. Bord an- térieur du chaperon entier. Milieu de l'arceau supérieur buccal forleuicnt caréné, avec une pointe triangulaire, avancée, concave en dessus. Pieds-mâchoires extérieurs plus grands et plus larges que dans les congénères. Flancs presqu'en- tièrement cachés. M..ins ovales-oblongues ; les doigis alongés , un peu striés, droits, pointus, avec des dents, pour la [ilupart fortes et triangu- laires ; une pointe forte , au côté interne du carpe ; les autres pieds comprimés; tranche supérieure des cuisses et les bords des jambes dentelés. Des poils noirâtres et longs près des côtés de la cavité buccale. De 11 Martinique et l'Amérique méridionale. Celte espèce paroit se rapprocher des Cardisomes et des Gécarciiis. Elle doit peut-être former un nouveau genre. ( Latr. ) TÉNÉBRICOLES ou LYGOPHTLES. C'est sous ce nom que M. Duméril dans sa Zoologie analy- tique , désigne une famille de Coléoptères hété- roiiiérés (sa quatorzième) dont les caractères sont : elytres dures , non soudées. Antennes grenues , en masse alongée. Elle est composée des genres Upide , Ténébiion, OpAtre , Pédine et Sarrotrie. (S. F. et A. Serv. ) TÉNÉBRION, Tenebrio. Linn. Geoff. De Géer. Fab. Oliv. {E/ttom.) Herbst. Panz. Lat. Genre d'inspctes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéroraères ( première division ) , famille des Mélasoines , tribu des Ténébrionites. Des huit genres qui nous sont connus dans cette tribu , les Cryptiques ont le corps large et ovale; celui des Epitrages est de cette dernière forme et leur corselet est largement lobé au mi- lieu de sa partie postérieure ; le genre Opâtre a aussi le corps presqu'ovale , court pour sa lar- geur ; sou labre est petit, ua peu échaocré , T E N renfermé dans le sinus médial qu'offre le bord du chaperon : les quatre derniers articles des anten- nes , dans les Toxiques, sont seuls comprimés, transversaux, formant une massue ovale ; les Or- tliocèies ont les six derniers articles des antennes perfoliés, composant par leur réunion une mas- sue fusiforme, grosse et velue; les Chiroscèles ont les jambes antérieures Irès-élargies et digi- tées à leur extrémiié; enfin le corselet des Uijis est ovale-arroudi , par conséquent beaucoup plus élr jit à sa base : tels sont les caractères qui dis- tinguent tous ces genres de celui de Ténébrion. Antennes grossissant peu et insensiblement de la base à l'extrémité, insérées aux côtés de la tête et sous ses rebords, composées de onze arti- cles ; les cinq premiers presque coniques , le troisième toujours plus long que le second et le quatrième ; les cinq suivans un peu aplatis, élar- gis à leur partie intérieure , le dernier aplati , ovalearrondi. — Labre coriace, avancé, pres- qu'un carré transversal, entier. — Mandibules courtes , assez fortes , échancrées à leur extré- mité, ayant (au moins quelquefois) une forte dent mousse vers leur milieu. — Mâchoires ayant un lobe corné à leur côté interne. — Palpes nia.xillaires presque filiformes, de quatre aiii- cles ; le premier assez petit, le seconil :.onique , le plus grand de tous , le troisième ovale , le quatrième presqu'obconique , peu comprimé : palpes labiaux filiformes , plus courts que les maxillaires, de trois articles, le dernier pres- qu'obconique, peu comprimé. — Lèvre nue, en- tière. — Tète beaucoup plus étroite que le corse- selet ; chaperon distinct, séparé de la tète par un sillon transversal , arrondi à sa partie anté- rieure. — Yeu.v oblongs , paroissant plus en des- sous qu'en dessus. — Corps a'ongé , linéaire , un peu déprimé. — Corselet plus large à sa base qu'en devant ; celte base presque de la largeur de celle des élvires, bisinuée , rebordée ainsi que les côtés. — Ecusson t rans versai , presqu'arrondi postérieurement. — Elytres linéaires, arrondies à leur partie postérieure, recouvrant l'abdomen tt des ailes. — Abdomen linéaire , alongé. — Faites de longueur moyenne ; cuisses antérieures assez grosses : toutes les jambes un peu arquées, surtout les antérieures dans les m.îles (caractère qui peut servir à distinguer ce sexe); tarses courts , le dernier article le plus long de tous. Ce genre tel qu'il est dans les auteurs demande à être divisé; plusieurs des espèces que l'on y place n'offrent pas les caractères que nous venons de développer, ainsi donc nous le restreignons au Ténébrion delà farine {molitor') qui nous sert de type et à quelques espèces très-voisines, lais- sant à d'autres entomologistes le soin de caracté- riser les coupes génériques nouvelles pour y met- tre les espèces qui s'éloignent notablement de celles que nous venons de citer. Les Ténébrions se plaisent dans les lieux obs- T E N curs , ainsi qnc leui- nom tiré du laliii le fait aisé- ment piesseolir; leui's couleurs sont obscures et n'oflreut (]ue des nuances du uoif au feiriij^iueux ; on les liouve le plus souvent dans les élaj^es in- férieurs des maisons , dans des recoins sales et humides, chez, les boulan{;,ers et dans les moulins sous les huches et aunes meubles où l'on conserve la farine ou le pain c|ui servent de nourriture à leurs larves. Les oiseleurs ayant remar(]ué que les Rossii^uols, toutes les Fauvettes, les llouuo-a;or- ges et autres oiseaux insectivores analoj^ucs à ceux que nous venons de citer sont Irès-friands des larves du Téncbrion de la farine , les élèvent dans de giands vases fermés dans lesquels ils ajoutent au son et à la farine qu'ils mêlent en- semble des bouchons de liège et des morceaux d'étoile de laine dont ces larves se nourrissent aussi fort bien , mais il faut avoir soin de fermer ces vases avec un couvercle de plomb , car le bois et les étoiles n'opposeroient pas aux larves une résistance suffisante. Celte larve, connue vulgai- rement sous le nom de ver dej'arine, est louj^ue d'euvirou un pouce, assez élrnite, c3'lindrique , linéaire, extrêmement lisse , d'un jaune ferrugi- neux luisant, composée de douze segmens écail- leux , outre la tête ; celle-ci est un peu aplatie , munie de deux mandibules , d'antennes et de pal- pes très-petits ; les trois premiers segmens du corps ont chacun une paire de pattes écaïUeuses, le dernier est conique , terminé par deux petits crochets éeailleux , bruns, immobiles; de la joinCure de ce dernier segment avec l'avant-der- nier, la larve fait sortir lorsqu'elle marche , un mamelon charnu sur lequel est situé l'anus j les cotes de ce mamelon sont garnis à leur extrémité de chaque côté d'une petite écaille qui paroît servir à aider la locomotion en s'appuyant sur le plan de position. Cette larve change plusieurs fois de peau : elle fuit la lumière , et lorsqu'on l'expose au jour, à la surface de la nourriture qu'on lui a destinée , elle s'y enfonce bien vite ; par une dernière mue, elle se transforme en nym- plie sans filer de coque; cette nymphe est plus courte que la larve, un peu plus large, sensible- ment déprimée, jaunâtre; elle se tiint dans une position arquée et reste immobile ; on aperçoit très-bien toutes les parties de l'insecte parfait détachées du corps de la nymphe et point renfer- mées sous une seule enveloppe ; les pattes ont presque la longueur qu'elles doivent avoir dans l'insecte parfait ; les élytres et les ailes ont cha- cune séparément leur fourreau, mais elles sont d'une dimension très-inférieure à celle qu'elles doivent obtenir. Après être resté près de six semaines dans cet étal , l'insecte parfait sort de sa peau de nymphe et d'abord il paroît ferrugineux ; celte couleur se rembrunit plus ou moins , mais la plupart des individus deviennent noirs , cepen- dant queiffues-uns restent d'un ferrugineux obscur. Ils t'accouplent presqu'immédiateineut , et s'écax- T E N 565 tenl peu de l'eiulroit cjui les a vu naître si la nour- riture qui s'y trouvoil n'est pasi'puisre; lorsqu'ils sortent, ils cherchent toujours les lieux sombres ou no voyagent que la nuit. I. TÉNÉDRioN large, T. latus. Tcnebrio rtiger atit ferriiginto-nigcr, punctu- latiis ^ elytris srriaùs , striis piinctatis vijc iiiipres- sis, œqualitèr sepamt/s. Longueur lO lig. D'un noir mat en dessus , luisant en dessous , (inemcnt pointillé ; élytres avec huit siries ponctuées, également espacées; corps plus hirge que celui du Téuébrion de la farine, dans lequel les deux avant-dernières siries extérieures sont plus rapprochées entr'elles que les autres. Les élytres sont quelquefois ferrugi- neuses dans tes espèces. Du SJuogal. Nous plaçons en outre dans ce genre : i". Té- nébrion de la farine, T. molilor n°. i5. Fad. Syst. Eletit. 3°. Ténébrion obscur, 7'. obscurus n°. g. Fab. id. Très-communs tons deux aux environs de Paris. ( S. F. el A, Si-uv. ) TÉNÉBRIONITES, TcnebrionUes. Troisième tribu de la famille des Mélasonies , section des Héléromères (première division), ordre des Co- léoptères. Ses caractères sont : T)es ailes et des élytres libres. Cette triba contient les genres Cryptique , Epilrage (i), Opâlre , Toxique, Sarrotrie (2), Chiroseèle , TJpis et Téuébrion. M. Lalreille {Far7i. nat.') réunit en outre à celte tribu les genres Calcar et Boros, et encore, quoiqu'avec doute, celui de (portique, qui pour- roit bien, dit-il, être un Tétramère de la tribu des Xylophages. Nous ne connoissons pas ces trois genres. CRYPTIQUE , Crypticus. Latb. Blaps. Fab. Helops. Oliv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères (première division), fa- mille des Mélasomes , tribu des Ténébrionites. Parmi les huit genres de celte tribu qui nous sont connus , les Opâtres ont le labre petit , reçu dans une profonde échancrure de la partie anté- (1) M. Latrcjlle, dans l«s ouvrages qui ont jiréccilé ses familles naturelles ^ plaçuic ce genre parmi les Diapéris traité, page 9-. de ce volume, avant que l'ouvrage préciiéfùt publié. (2) M. Latreillc Ttommoir , jusqu'à la publication de ses Fam. natur. , ce genre Orihutcre ^ c'est i>ous ce nom qu'il a été rédigé à sa lettre jar feu Olivier, dans le prejcct Dictionnaire. im T E N rieui-e et tnédiale du cLapernn ; le genre Epilra2;e a les anlennes grossissant insensiblement de la base à l'exliémité , et la partie postérieure du cor- selet plus étroite que la base des élytres ; enfin, la forme du corps élroiie et alont^ée sépare des Cryptiques les genres Toxique, Sarrotrie, Cbi- roscèle , Upis et TénébrioD. Antennes presque filiformes , un peu moins longues que la tête et le corselet réunis , insérées sur les côtés de la tête sous un lobe latéral assez grand, composées de onze articles; les six pre- miers presque coniques , les quatre suivans un peu aplatis , presqu'élargis eu dent de scie inté- ïieureuient ; le dernier ovoide. — Labre avancé , transversal. — Chaperon arrondi en devant , sans écbaucrure. — Palpes niajril/aires terminés par un article fortement en liache, plus Lugs que les labiaux, ceux-ci paroissaiit filiformes. — Tête beaucoup plus étroite que le corselet. — Corps large , ovule. — Corselet transversal , plus étroit vers la têle , un peu échancré dans cette partie , ses bords latéraux arrondis , surtout les angles an- térieurs; sa partie postérieure tronquée, plus large que les élytres. — Elytres convexes , recouvrant des ailes et l'abdouien. — Pattes de longueur moyenne , jambes courtes ; premier article des tarses assez long , les suivans courts , le dernier le plus long de tous. L'espèce de ce genre qui habite aux environs de Pans , se trouve assez communément à terre dans les endroits secs et sablonneux. C'est le Cryp- tl.jue glabre , C. glaber. Lat. Nouveau Diction- naire d'histoire naturelle , 2". édition. — Blaps glabra u°. 1 5. Fab. Syst. Eleut. J^oyez pour la description et les autres syno- nymes , Hélops glabre n". 3i . du présent Diction- naire. Nota. M. le comte Dejean , dans son Catalogue, mentionne cinq autres espèces de Cryptiques , quatre d'Espagne et une de Cayeune. CHIROSCELE , Chiroscelis. Lam. L.\t. Schœn. Tenehrio. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères (première division), fa- mille des Mélasomes , tribu des Ténébrionites. Les genres à nous connus dans cette tribu (^'Oy. TÉsÉBRioxiTES ) Ont tous les jambes antérieures linéaires , point dilatées ni digilées à leur extré- mité, à l'e.xception de celui de Chiroscèle. Les caractères génériques de ce dernier ont été ainsi développés par M. Latreille dans le Gêner. Crtist. et Ins. ^7i/en«ei en tièrement moniliformes , composées de onze articles , le dernier formant à lui seul \\n petit capitule transversal et un peu globuleux. — iaôre coriace , entier, avancé , presque carré, arrondi antérieurement. — Palpes maxillaires terminés par un article grand et sécuriforme, — T E N Menton lunule , presque cordifurme. — Lèvre petite , large , échancrée , logée dans un sinus du menton. — Tête avancée. — Corps parallélipi- pède , déprimé , rebordé. — Corselet presque carré , ses bords latéraux un peu arrondis. — Ecusson distinct. — Elytres recouvrant des ailes et l'abdomen. — Abdomen oblong. — Pattes as- sez fortes ; jambes antérieures dilatées et dii;itées à leur extrémité. Le ly |je de ce genre , dont le nom vient de deux mots grecs qui expriment la ressemblance des jambes antérieures avec une main , est l'espèce suivante : Chiroscèle bifenestrée , C. bifinestra. Latb. Gêner. Crust. et Ins. toni. 2. pag. i44- n°- '• — Encycl. pi. 36i. fig. 3-5. — Schœn. Syiton. Ins. tom. 1. pag. 167. n°. i. De la nouvelle Hollande. (S. F. et A. Serv. ) TENTHRÈDE, Tenthredo. M. Jurine comprend sous ce nom ( Nouv. méth. Hyménopt.^ les genres Cimbex , Abia et Amasis. P'oyez ces mots, le pre- mier à sa lettre , les autres après l'article suivant. ( S. F. et A. Serv. ) TENTHRÈDE, Tenthredo. Linn. Geoff. De Géer. Fab. Panz. Scop. Spinol. Schranck. Ross. Lat. Lf.ach. Le P. Hylotoma. Fab. Megalodorites. Spixol. Allantus. Jdr. Léach. Selandria. Léach. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébraiiî , famille des Serrifères. (Celte famille répond a la tribu des Teiilhrédines. Lat. Voyez Serrifères, article TÉnÉnRANs. ) La fuiuille des Serrifères se divise ainsi qu'il suit : I. Antennes de neuf articles. — Tarière ( dei femelles) dépassant à peine l'abdomen. A. Deux cellules radiales aux ailes supé- rieures. Dolère , Tenihrède. B. Une cellule radiale aux ailes supérieures. Némate , Pristiphore , Cladie. II. Antennes de dix articles. — Tarière ( des femelles ) dépassant à peine l'abdomen. Décamérie. m. Antennes ayant plus de dix articles. A. Uue cellule radiale aux ailes supérieures. — Tarière (des femelles) dépassant a peine l'abdomen. a. Cellule radiale sans appendice. Lophyre , Schizocère ^Cryptus. Le P. Mo no g r. ) h. Cellule radiale appendicnlée. Plérygophore , Ptilie , Hylotome , Pergue. T E N B. Deux cellules radiales aux ailes supé- rieures. a. Trois cellules cubitales aux ailes supé- rieures. — Tarière ( des femelles ) dépassant à peine l'ubdomcQ. Amasis , Abia , Cimbex (i). b. Quatre cellules cubitales aux ailes su- périeures. t Tarière ( des femelles ) ne dépassant presque pas l'abdomeo. — Abdomen déprimé ou comprimé. • Antennes en massue. ^ Aniennis courtes, de onze arti- cles. — Abdomen déprimé. Allialie. f ^ Antennes longues, à articles nombreux. — Abdomen com- primé. Cépbus. * * Antennes filiformes ou sélacées. — Abdomen déprimé. Tarpe, Lyda. ( Pamphilie. Lat. Encycl. ) tt Tarière (des femelles) dépassant l'abdomea. — Abdomen cylin- drique. XipLidrie. C. Trois cellules radiales et trois cubitales aux ailes supérieures. — Tarière (des femelles) dépassant beaucoup l'extré- mité de l'abdomen. X^'èle. Les genres Dolère et Tenthrède forment un groupe dans cette famille ; le premier se distingue du second en ce qu'il n'a que trois cellules cubi- tales aux ailes supérieures. Antennes séiacées, grossissant quelquefois in- sensiblement avant leur extrémité, vibraliles, composées de neuf articules dans les deux sexes. — Labre avancé , demi - coriace , attacbé Irans- (i) Ccriaincmcnc on n'apercevra dans les antennes de ces trois genres, non plus que dans celles des Pergues, qu'un nombre d'articles bien inférieur à dix, mais il n'en est pas moins plus •.y: probable qu'elles en ont eflFective- menc un plus grand nombre, et que les derniers sont tm- boîtés. C'est ce que doit persuader l'examen des genres qui précèilent et qui suivent d.ms ce tableau. ( f'^oye-' tn outre notre MoKogr. Ttnthrcd. Pariî. iSaS. Auct. Le Pel. D. S. F. j Dans les Portc-aiguiilon la règle générale constante est : douze aiiicics aux antennes des femelles et treiie à celles des mâ-es i cependant remboitemcnc des quatre ou cinq derniers n'en laisse distinguer que buit dans les gentes IVÎasaris et Ccloniic qui ont les antennes terniinéo eu massue. T E N Ô67 versalement au chaperon, semi-circulaire, entier ou échaiicré. — Mcutdtbules avancées , cornées , fortes , bidenti'es ou quadridenlées, ])resque trian- gulaires. — Mâchoires et Lèire avancées, formant réunies une promuscide courte , cylindrique. — Languette Irifide. — Palpes maxillaires t!e six articles, les labiaux plus courts, composés de quatre articles. — Tèto ordinairement presque carrée , quelquefois un peu globuleuse , égalant ordinairement le corselet en largeur; cbaperon assez grand. — Yeux ovales. — Trois ocelles dis- posés en triangle sur le haut du front. — Corps cylindracé. — Corselet ovale; prothorax très- étroit, Irès-abaissé à saparlie supérieure; méso- thorax grand , son dessus divisé en quatre portions triangulaires par deux sillons qui se croisent dans sou milieu; niélathorax trcs-élroit en dessus, pro- longé en dessous de la base de l'abdomen. — Ecusson assez grand. — Ailes supérieures ayant deux cellules radiales égales et quatre cellules cu- bitales inégales entr'elles , la première petite , arrondie; deux nervures récurrentes; trois cellu- les discoidales. — Abdomen sessile, composé de Luit segmens outre l'anus ; le premier étroit , écbancré dans le milieu du bord intérieur de sa partie dorsale ; plaque anale inférieure faite en cuiller, refendue longitudin.ilement dans les fe- melles , cette fente formant une coulisse oii se loge la tarière; cette même plaque entière dans les mâles; plaque anale supérieure, entière et un peu pointue au milieu dans les femelles , très- étroite et tronquée posténeuremeni dans les miles de manière à laisser voir dans ce sexe une partie de l'appareil générateur : tarière ( des fe:iielles ) dépassant à peine l'abdomen. — Piiftes de lon- gueur moyenne ; hanches longues et lurtes; toutes les jambes dépourvues d'épines dans leur milieu ; premier article des tarses beaucoup plus long que les autres ; les deux premiers articles des tarses postérieurs alongés et dilatés dans quelques mâles. Les nuciens auteurs ont donné aux Tenthrèdes le nom français àe Mouches-à-scie ; plusieurs l'ont étendu à la plupart des Serrilères. Ce genre tel que nous l'entendons aujourd'hui ne renferme qu'une partie de celui auquel Linné avoit donné ce nom tiré d'un moi grec dont 1 1 significatiou est : scie. Il en décrivit cinquante-cinq espèces , et les partagea en six divisions, ciiactéi isées par le nombre et la forme des articles anieiinaires dans les dillérentes espèces ; la première a pour caractères : antennes eu massue et renferme dix espèces dont les six premières apparlieuiu ut au genre Cimbex ; les n'''. 7 , 8 , lO , à celui d'Abia , le n°. (). probablement aux Hylotomes. La se- conde division se distingue par ses antennes que Linné dit n'êlie pas articulées, et que d'autres auteurs regardent comme composées d'un grand nombre d'articles très-rapprocbés et peu distincts dans les femelles. Les trois espèces que Linné met daus cette division doivent se réduire à deux , la r>f>8 T E N ciliaris n'étant que le m;ile cîe Venodis. Celle division conslilue le genre Hjlotoine. La uoi- sièaie division qui a les anlennes pectint-es , com- prend deux espèces : c'est le u,enre Lopliyre des auleurs modernes. La Tenthredo ru.Uica loraie à elle seule la quiUrième division avec ce caraclcre : anlennes articulées, presqu'en massue, mais elle le partage avec plusieurs nuires Teutlnèdes que Linné met daus sa cinquième division , dont il caractérise les anlennes comme filiformes et com- posées de sept à liuit articles oulre la base. ( Il auroit été mieux de dire d'une manière absolue Luil ariicles outre la base.) Les n"^. 17, 18, 20, 26, 27, 28, 01 , 35, 37, 38,3g, sont des Ten- thrédes , et peut-être aussi les n°'. 22, 25 , 53 j les H"*. 21 et 3(5 se rapport eut au j^enreNémate, comme les a°^. 32 et 34 à celui de Dolèrc. Le n°. 00. doit être une Athalie, dont les articles des anienues wuront été ma! comptés j restent les n"». ig, 20, 24.29, qui sont Jiien des Seiriferes , mais que nous ne pouvons rapporter avec certitude à aucun genre : il faut remarquer que plusieurs de ces es- pèces ont les antennes grossissant vers leur extré- mité et par conséquent presqu'en massue, tandis que d'autres les ont filiformes ou même presque sélacées. La siMeme division a pour caractères : anlennes séiacées, composées d'un j^rand nombre d'aititles ; p iraii les espèces qui y sont raugées, les n"^. 40 , 4' > 4"'; 44; 4-' > 46 ) 47 > 48 , 4g, sont des Ljiiias , ce qui est également proliable du n". 4^ ; ^^ ""• 54- est probablement un Cirabex. IJeux Némales sont sous les n=". 5o et 55. Les n°% 5i , 5s, 53, ne sauroitnl, f.iuie ote descrip- tion , être rapportés à aucun genre. Linné mit en outre dans le genre Siiex deux 1 espèces de Serrilères j sou Sirejc cainclus n". 5. est une Xiphidrie, et le Sirea: pjginaus n". 7, un Céphus. Geollroy vint ensuite el fit un genre particulier des espèces de la première division de Linné, habiiant les enviions de Paris j il l'appela Frelon ( Cnibro). Il lui donna pour principal caractère : antennes en massue j depuis, Olivier changea le nom de ce genre en celui de Ciuibex ; les trois espèces décrites par Geollroy appartiennent réel- lement à ce dernier genre. 11 caractérise ses Tenihrèdes par les anlennes fiiitoruies et y fait trois divisions; la première à anlennes de neufaili- cJes, contient trente-trois espèces, parmi lesquelles les n". I , 7, 9, II, 10, 14, i5, 22 , 23, 24, 25, 28 , 29, 3o, sont des Tenllirèdes , ce qui est aussi probable pour les u"'. 10, 17, 18. Les n'^^. 3 et 3i. sont des Dolères; le 11°. 20. an JNémale, 53. un (lladie , et 5. une H_yloturae , ce qui est égale- ment possil.le du n". 8. Les espèces 2 , 4, 6 , J2, 16, 19,21,26,27,32, ne peuvent pas facile- meutse rapportera un geuredélerminé. La seconJe famille, dimt lu caractère est : antennes de onze articles, renferme sous les n°\ 34 et 35. deux espèces qui pa.rois5ent appartenir au gei-re Allia- T E N lie, si l'auleur a bien compté les ariicles des an- tenues. La troisième famille, a anlennes de seize articles , conlient sous les n"'. 5G el 37. deux es- pèces^ probables de Lydas : le n°. 58. peut fort bien être un Céphus. M. Latreille regardoil déjà l'ancien genre Ten- thredo LiNN. comme une famille, et y a voit i^tabli dillérentes coupes génériques, lorsque Kabricius, après plusieurs essais partiels pour diviser ce genre, fi:iit dans son Syst. Fiez, par adirellie ceux de Ciinbex , hylotoma , Tenthredo , Lyàa , Tarpa,(\\\\ tous avoient fait jusque-la partie de sou genre Tenthredo. Du reste ceux de Céphus (t Xiphidria qui appartiennent aux Serrifères avoient été réunis par lui au genre Sire.r. Nous 11e parie- rons ici que des espèces qu'il place dans son genre Tenthredo, Syst. Piez. où il établit trois divi- sions. La première a pour caractère : antennes un peu plus épaisses à leur extrémité , et renferme huit espèces , qui toutes sont de vraies Tenthrèdes. Le n". 7. esl le mâle de l'espèce n". 6. La seconde division a les antennes filiformes : quarante-trois espèces la composent ; les n°'. 9, 10 , 11, l3 , 14, 17, 19, 20, 21 , 22 , 20, 24, 27, 28, 29, 32, 33, 34,33, 07, 38,45,47,49, sont de véritables Tenthrèdes ; le u". 16". est le mâle du n". 35. et le n° 41. le mâle du u°. 3. Les n". 26, 3i , 5i , ap- partiennent probablement aussi au même genre. Les espèces i5, 18, 25, 42,44,50, sont des Dolères, et les n°'. 3o et Sg. des Némates. Les n"'. 12, 40, 4^1 46, 48, ne sauroienl être rap- portés avec certitude à aucun genre délerminé de cette famille. Sa Iroisième division renlerine les espèces à antennes presque s(^tacées , au nombre de douze ; les n"^. 53 , 54 , 59 , 61 , et probable- ment au^.-i la, sont des Tenlbrèdes ; 52, 58, 63, ajipiirtiennenl aux Némates; le n°. 60. est une Prisliphore ; 55 , 56 , 57 , sont douteux. Ou Irou- vera aussi plusieurs espèces de véritables Ten- thrèdes dans la troisième division du genre Hylo- toma de cet auteur. M. Jurine dans sa noue. Méthod. Hymcnopt. admet neuf genres qui représentent la famille des Scrrifères , 1°. Tenihrède , qui a deux divisions ; ia première renferme les vrais Cimbex et les Abias ; la seconde conqirend les Ainasis. 2". Crypte, contenant les Il^lolomes et les Schizo- cères. 3". Allante , qui répond au genre Ten- thrède le P. Monogr. ép. Dolère , qui a deux divisions. Ce genre est absolument tel que nuus l'admettons. 5°. Némate , qui est dans ce dernier cas. 6°. Piérone , qui a trois divisions ; la pre- mière renferuiant les Loptij'ies el les Cladies ; la seconde et la troisième des Pristiphores. 7°. Ce- pliali'ie, qui conlient les Lydas et les Tarjies. 8°. Trachèle, même genre que celui de Céphus Lat. 9^. Urocère, qui répend à celui de Xiphi- drie. . M. le docteur Léacb a donné dans le Zoolog. MiscelL pol. 3. 1817. un travail sur les Seiritèrei qu'il T E N T E N 569 qu'il appelle Ten/hredinidea,desc[-ae\]esiléc:ir\e\e& genres CdphusetXiphidrie à cause , dit-il, de leur oviducle saillanl et alongé ; raison qui noiu paroit peu suffisante, vu que cette partie est un peu saillante dans les Athalies , lesTarpes , les Lydas ; qu'elle s'alonge seulement uu peu plus dans les Céplius , qui nous paroissent conduire divecie- ment sous ce rapport aux Xiphidries. Cet auteur | u'a pas connu les genres Pristipliore et Xyèle. Sa première division {Siirps) contient six {genres, savoir: Ciinbc.i; , Tiichiosioma et CUn'eUana , qui rentrent tous trois dans notre j^enre Cimbex ; Zarœa et A/tia-t que nous réunissons sous celte dernilire dénomination • la seconde division ren- ferme le genre Perga; la troisième celui de Pterygophorus j la quatrième les Lopliyres ; la cinquième est lormée des genres Hylolorna et Cryptus ; le second compicud les Schizocères et quelques llylotomes ; la sixième contient les gen- res Meesia (qu'il faut réunir aux Némates), AtliLilia , SeUmdria (ce dernier se confond avec les Tentlirèdes ) , Fenusa ( qui appartient aux Daleies). La septième se compose des genres Athintiisei Tenthredo qui forment en partie notre genre Tenthrède ; des Dosytheus , Dolents et Kinphytus , que nous réunissons sous le nom de Dolère. Dans la liuitième entrent trois genres, Cruesus ,t\L-nuilus (qu'il faut réunir sous ce der- nier nom) et Cladius. La neuvième et dernière division renferme les Tarpes et les Lydas. Quant au travail de M. Lalreille sur cette fa- mille , nous le donnerons en totalité au mot Tenthrédines. Feu Olivier ayant à l'article Cimbex de ce Dicuoniiaire fort bien traité, d'après R'aumur et De Géer, la partie historique et descriptive de la majorité des genres qui appariiennent à la famille des Serritères , nous nous contente- rons de donner ici les détails propres au genre Tentlirède. Les larves, au moins celles qui sont connues , ont vingt-deux pattes , savoir six écailleuses anté- rieures et seize membraneuses, destjuelles deux sont postérieures ; ces larves , désignées vulgai- rement sous le nom àejlnisses chenilles , entrent toutes ou presque toules en terre pour subir leur méiamorphose ; le plus grand nombre ne forme pas de coque soyeuse, mais se coatenle de battre la terre autour de leur nouveau domicile où elles sont descendues perpendiculairement , ce qu'elles exécutent en donnant à leur corps des inouvemens assez violens; on peut être témoin de ce fait en mettant dans un vase de verre de la terre sur la- quelle on élèvera ces larves jusqu'au moment où elles doivent opérer leur tiansformalion , et si le rase est peu profond elles ne se lixeront que sur sa base j la plupart des larves passent un long temps dans cet état de diète et de repos sans se changer eu nymphe, et comme les'l'enlhrèdes n'ont qu'une généiation par an et que leur état de larve n'a Uist. Nai. Ins. Tome X. guère qu'un mois de durée , elles restent à peu près neuf mois dans leur coque sous la forme de larve j l'état de nymphe ne dure que quinze jours ou trois semaines. Sous cette dernière forme oa distingue toutes les parties de l'insecte par ppliquées contre le corps , mais f^aciles à reci fait econ- appliq noître. Ce genre est très-nombreux en espèces ; parmi les flyménoplères il est un de ceux qui nuisent le plus aux végétaux. Dans un grand nombre d es- pèces les femelles font toute leur ponte sur une même plante que les larves ont bientôt dépouillée de verdure ; plusieurs , principalement dans le repos, contournent et posent de côté les derniers segmens du corps et ne se soutiennent que sur les premières pattes membraneuses ; lorsqu'elles ron- gent une feuille , la plupart l'attaquent par le bord qu'elles assujettissent entre les six pattes écailleuses 5 elles mangent foit vite et presque continuellement j les pluies nuisent singulière- ment à .ces larves, en rendant les feuilles trop aqueuses , ce qui produit chez elles une espèce de diarrhée et les fait périr. Les insectes parfaits se rencontrent fréquem- ment sur les végétaux où pondent les femelles , et sur les fleurs dont la plupart sucent le miel. Plu-- sieuis ne se contentent pas d'une nourriture aussi légère et déchirent avidement des insectes à corps mou, ce que font particulièrement les espèces noires à raies jaunes , telles que la Scrophuhinœ , etc. , ainsi que la viridis ; elles attaqut-nt même lesTéléphores si redoutables aux autres insectes. 11 nous a paru remarquable que des instctes pu- rement phylhiphages dans leur premier état pus- sent devenir, sans qu'il y eût disette pour eux , de véritables eulomophages ; nous avons observé que ces mêmes espèces sucent aussi le miel des fleurs, et que ces mômes fleurs sont souvent le théâtre de leur voracité envers les autres insectes. Les antennes des Tenthrèdes sont vibratiles et paroissent leur servir à toucher les corps qui sont autour d'elles afin de les reconnoitre ; les petites espèces les contractent ainsi que les pattes , et se laissent tomber pour éviter la main qui veut les saisir. Les Tenthrèdes nous paroissent généra- lement répandues dans tous les climats. ire. Division. Antennes grossissant insensi- blement avant leur extrémité, assez courtes. ( Coryna Nob. ) ire. Subdivision. Abdomen presque deux fois plus long que le corselet. — Seconde et troisième cellules cubitales des ailes supérieu- res recevant chacune une nervure récurrente , la quatrième atteignant à peine le bout de l'aile. I. Tenthrède à épaulettes , T. scapulans. Tenthredo lutea ; antennamm articulis septem Ce ce 570 T E N ultimis , capite siiprà lutè , thoracis dorso et pectoie ni gris ^ alis hyaliiiis. Lonujueui- 3 lig. Antennes noues avec les deux pieraiers ariicles jaunes ainsi que la base du Iroi- sièuie. Têle noire. Labre et palpes jaunes , le premier presqu'anondi. Mandibules jaunes à leur base. Corselet noir; prilliorax , une lii^ne sous les ailes et partie latérale du métalliorax, jaunes. Abdomen et pattes de cette dernière couleur. Ailes transparentes, leurs nervures d'un brun- vougeàtre. Femelle. Des environs de Paris. Rapportez à cette subdivision: i °. Tenllirède atripenne, T. atripennis. — Hyloloma atripen- nis n°. 26. Fab. Syst. Pies. ( Les jambes et les cuisses antérieures ont quelquefois un peu tle rougeâtre. (]e synonyme de Fabricius doit être b'é à la Tenihredo cordigera 11°. 5l5. Le P. Mo- nogr. Tenthred. ) Mâle et femelle. De Cayenne. 2°. les espèces de a55 à 2g6. Le P. Monogr. Ten- thred. z"". Subdivision. Abdomen court , n'ayant pas deux fois la longueur du corselet. ( Anicniics grossissant un peu moins que dans la première subdivision. ) A. Seconde et troisième cellules cubitales des ailes supérieures recevant cliacune une nervure récurrente , la quatrième attei- gnant presque le bout de l'aile. Nous placerons ici les espèces de 297 à 017. Le P. Monogr. Tenthred. B. Seconde cellule cubitale des ailes supérieu- res recevant la première nervure récur- rente ; deuxième nervure récurrente aboutissant à la nervure d'intersection qui sépare les seconde et troisième cellu- les cubitales j quatrième cubilale attei- gnant le bout de l'aile. 2. TënthrIiDE médiocre , T. mediocris. Tenthredo nigra y palpis pedibusque et abdo- mine lateo-rufis : hujus scginento primo secundi- que basi suprà iiigris y alts hyalinis. Longueur 31Ig. \. Noire. Labre presqu'arrondi. Palpes , écailles et nervures supérieures des ailes ainsi que l'abdomen et les pattes, d'un jaune roussâtre ; premier segment de l'abdomen et base du second vis-à-vis l'écliancrure du premier, noirs. Ailes transparentes. Mâle. Des environs de Paris. A cette coupe appartient.encore la Tentbi-ède punctigère, T. ptinctigera n". 3i8. Le P. Monogr. Tenthred. — Faun. franc. Hyménnpt. pi. J.Jig. b. Femelle. Des environs de Paris. C. Seconde cellule cubitale des ailes supérieu- res recevant les deux nervures récurreu- T E N tes; quai rième cubitale atteignant presque le bout de l'aile. 3. Tënthrède menue , T. minuta. Tenthredo nigra ; Jernonim apice , tihiis iar- sisqiie pallidè rufis y alis hyalinis. Longueur 2 11g. Noire. Jambes et tarses d'un roux pâle ainsi que la base des cuisses. Labre ^\- rondi. Ailes transparentes , nervures brunes; leur point épais de couleur pâle. Feui&Ue. Environs de Paris. 2''. Difision. Antennes ne grossissant point vers leur extrémité , assez longues. ( Tenthredo propriè dicta. NoB. ) l""". Subdit'ision. Seconde et troisième cel- lules cubitales des ailes supérieures recevant chacune une nervure récurrente ; quatrième cubilale atteignant presque le bout de l'aile. A. Antennes ayant des cils placés sur une ligne à leur parlie intérieure, depuis le troi- sième article jusqu'au neuvième inclusi- vement (au moins dans les mâles). Le type de cette coupe est la Tenllirède tri- cLocère , T. trichocera xv>. 240. Le P. Monogr. Tenthred. Mâle. Environs de Paris. Nota. Nous pensons que la Tenthrède négresse, T. nigrita n°. 4.7. Fab. Syst. Piez. — Le P. n". 241. id. est la femelle de celle espèce. L'accou- plement seul peut prouver ce fait. B. Antennes simples , sans rangée de cils dans les deux sexes. Ce groupe renferme les Tentlirèdes n°. 218 à aSg , et de 242 à 262. Le P. Monogr. Tenthred. 2'. Subdivision. Seconde cellule cubitale des ailes supérieures recevant les deux nervures récurrentes ; qualrième cubitale atteignant le bout de l'aile. Le type de cette subdivision est la Tentlirède australe, T. australis n°. 217. Le P. Monogr. Tenthred. — Faun. franc. Hyinénopt- pi. 3. fg. I. Femelle. Midi de l'Europe. DOLÈRE , Dolents. Jur. Lat. Léach. Le P. Tenthredo. LiNN. Fab. Panz. Schranck. Devill. Spinol. Geoff. Ross. ScopoL. Pal.-Bauv. — Do- sytheus , Fenusa , Einphytus. Léach. Hyloloma. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des ïérébrans , famille des Serrifères. ( Cette famille répond aux Tenthrédines Lat. F'oyez Serrifères , article Térébrans. ) Les Tentlirèdes qui composent , dans les Serri- fères , un groupe avec les Dolères ( voyez Ten- TnRÈDE),se distinguent de ceux-ci parla présence de cpjtre cellules cubitales aux ailes supérieures. T E N Les Dolères ont les anieunes de neuf ailicles , toujours siîtacées et d'une manière plus piononcde que dans aucune véritable Tcnllnècie ; les cellules cubilales des ailes supérieures sont seulement au Dumbre ne trois ; la tèle est presque cariée , à peu pr«^ aussi large que le corselet ; les articles lies tarses n'oHVent pas de dilatation. Leurs autres caractères ainsi que leurs mœurs sont ceux des Teiitbrèdes. Voyez ce mot. f". Division. IMaudibules quadridenlées. — Première cellule cubitale des ailes supérieures petite , arrondie ; seconde cubitale recevant les deux nervures récurrentes. [^Dolerus propriè Jic- ius. NoB. ) Cette division comprend les espèces depuis 336 jusqu'à 373. Le P. Monngr. Tcnt/ired. 2». Division. Mandibdies échancrées , légère- ment bideniées. — Première cellule cubitale des ailes supérieures alongée , recevant la première uervure récurrente. (_£inprici. Nob. ) !'■'. Subdivision. Deuxième cellule cubitale des ailes supéiieures recevant la seconde ner- vure récurieute. Les Dolères n"'. 54i jusques et compris 355. Le P. Monogr. Tenthred. appartiennent à citle subdivision ; l'un d'eux Dolère à taches pâles , D. paMimaculti a". 344. est représenté Fciuii.J'ranc. Hyniénopt. pi. &.Jig. 2. Femelle. Des environs ue Paris. 2". Subdivision. Seconde nervure récurrente aboutissant à la nervure d'intersection des pre- mière et deuxième i-jllules cubitales des ailes supérieures. Nous plaçons ici i". Dolère à large ceinture, D- latieinctus n°. 33(). Le F. Monogr. Tenthred. — Faun. franc. Hyniénopt. pi. %.Jig. \. Femelle. Des environs de Faris. a°. Dolère ceinturé, D. togatus n°. 340. Le P. id. Femelle. Même patrie. CLADIE , Cladius. Klug. Lat. Léach. Hylo- iotna. Fab. Tenthredo. Geoff. Ross. Panz. l'te- ronus. JuK. Nernatus. Léacr. Genre d'insectes de l'orilre des Hyménoptères, section des Térél)rans , tauiille des Serrifères. ( Cette famille répond aux Tentlirédiues Lat. f'oyez Serhifères , article Térébrans. ) Les genres Némate , PiislipLore el Cladie for- ment un groupe dans cette tamille , ayant pour caractères : anieunes de neuf articles : une cellule radiale aux ailes supérieures. (^Voyez Texthrède. ) Le premier a quatre cellules cubitales aux ailes suiit'iieures ; dans le second les antennes sont nues et leurs articles insérés absolument au bout les uns des autres, en outre les mandibules ue pré- sentent qu une légère écbancrure. Antennes setacées, de neuf articles j les deux T E N 571 de la base posés à l'ordinaire, c'est-à-dire au bout l'un de l'antre ; les suivans tous posés oblique- ment un peu au-dessous de l'exlréuiité du précé- dcntj ces articles velus, surtout dans les mâles; quelques-uns d'entr'eux portant des appendices dans ce sexe. — Mandibules iridentées. — Ailes supérieures ayant une seule cellule radiale grande et trois cellules cubitales presqu'égales enir'tlles; les deux premièrLS recevant cliacune une nervure récurrente j troisième cubitale atteignant le bout de l'aile. — Articles des tarses point dilatés. Les autres caractères ainsi que les mœurs sont ceujc des ïenthrèdes. Les larves ne nous sont pas con- nues. Le nom de ce genre exprime la forme des an- tennes qui paroissent brisées; il est tiré d'un verbe grec qui a cette siguificaiion. On n'en connoît encore que peu d'espèces; leur taille est petite. 1°. Cladie difl'orme , C. dijfomris. Lat. — Le P. D°. ifa'5. Monogr. Tenthred. Mâle. 2". Cladie de Geoffroy, C. Geojfroyi. \,e P. n°. 1G6. Monogr. Tenthred. JMàle et femelle. Les auteurs ont cité mal-à-propos cette espèce de Geollroy comme synonyme du Lophyrus pini. 3°. Cladie ruGpcde , C. nifipes. Le P. n». 167. Monogr. Tenthred. Mâle et femelle. 4°- C.ladie noir, C. morio. Le P. n°. 168. Monogr. Tenthred. Mâle et femelle. 5''. Cladie pallipède, C. pallipes. Le P. u". 169. Mo- nogr. Tenthred. Mâle et femelle. Ces cinq espèces se trouvent aux environs de Paris ; nous observe- rons cependant qu'aucun entomologiste , du moins à notre connoissance , n'a irnuvé le Cladie de Geof- froy aux environs de Paris depuis l'auteur auquel nous le dédions. Rossi l'a pris en Toscane. Nota. Le genre Décamérie , Decanieria Nob. dont les principaux caiactères sont : antennes de dix articles; ailes supérieures ayant une cellule radiale sans appendice, quatre cellules cubitales dont la quatrième atteint le bout de l'aile, ne nons est pas encore suflisamment connu pour en traiter ici, mais ces caractères sufllront pour le distin- guer de tous les autres Serrifères. Il en existe deux espèces exotiques dans la collection du Musée d'histoire naturelle de Paris. LOPHYRE, Lophyru:. Lat. LÊACH.LeP. Ten- thredo. Linn. DeGéer, Devill. Panz. Hylotoma. Fab. Panz. Pteronus. Jur. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Serrifères. ( Celle famille répond aux Tenlhrédines Lat. t^oyez Serrifères , artule Térébrans. ) Le genre Scbizocère forme avec celui de Lo- pliyre une coupe particulière dans cette famille, caractérisée par, antennes ayant plus de dix ar- ticles; ailes supérieures avec une cellule radiale sans appendice. ( Voyez Tenxhrède. ) Le pretnier de ces genres se disiingue de i'aatre en ce que ses ailes supérieures offrent quatre cellules cubi- Cccc 3 672 T E N taies ; en outre les anieniies des mâles sont ilé- pourvues d'appendices , mais seulement garnies d'une rangée de cils j celles des femelles sont eu massue. Antennes multiarliculées ; leurs articles dis- tincts dans les deux sexes 5 le premier et le second posés ù l'ordinaire , c'est-à-dire au bout l'un de l'aulre ; les suivans tous posés obliquement un peu au-dessous de l'extrémité du précédent ; celles des leuiellcs en dent de scie et glabres , celles des maies pennées , velues. — Mandibules tri dentées. — Ailes supérieures ayant une seule cellule ra- diale grande, sans appendice et trois cellules cubi- tales presqu'égales enlr'elles ; la première comme divisée en deux par nu rudiment de nervure qui descend de la côte, recevant la première ner- vure récurrente ; la seconde cubitale recevant la deuxième nervure récurrente ; la troisième attei- jrnanl le bout de l'aile. — Corps court et gros. — Jambes intermédiaires et postérieures toujours dépourvues d'épines dans leur milieu. Les autres caractères sont ceux des Hylolomes. Voyez ce mot k la suite du présent article. Le nom de ce genre vient d'un mot grec qui signifie : orné de panache. Les larves ont vingt- deux pattes, dont seize membraneuses; elles vivent presqu'eu société, c'est-à-dire que la plupart des œufs d'une femelle ayant été pondus dans le même endroit , les larves qui en éclosent s'écartent peu les unes des autres. Les Lopliyre's habitent pres- qu'exclusivenient sur les arbres résineux ou coni- fères ; ils s'y multiplient quelquefois de manière à causer de grands ravages , comme ou l'a ob- servé dans une partie de la forêt de Kontaineljleau plantée de Pins. Les larves font leur coque bors de terre, entre les feuilles, ou dans les gerçures des écorces : celle coque paroi t formée de deux couches de soie distinctes , dont l'extérieure est dure et serrée et l'intérieure molle , ne formant presque qu'un réseau; elles sont liées l'une à l'au- tre par des ills peu serrés : une fois renfermée dans sa coque, la larve se change presqu'immédia- tement eu nymphe el passe peu de temps dans cet état ; la coque est elliptique , l'insecte parfait détache, pour en sortir, la calotte de l'un des bouts qui reste rejelée sur le côté comme le cou- vercle d'une boite à charnière. 11 est à croire que les œuls n'éclosent qu'au printemps de l'année qui suit leur exclusion. Nous mentionnerons les espè- ces suivantes : 1°. Lophyre semblable, L. compar. LÉach , Zoolog. Miscell. vol. 3. n°. 4- — Le P. n". i53. Monogr. Tenthred. Mâle et femelle. D'Europe. 2". Lophyre du Pin, L.pini. Lat. Gêner. Crust. etins. tom. 3. pag. 232. — Le P. n°. 1^4. id. Mâle et femelle. Environs de Paris. 3°. Lophyre petit , L. minor. Le P. 11°. i55. id, IMâle el femelle. Du nord de l'Europe et des environs de Lyon. 4°- Lophyre du Genévrier, L.juniperi. Le P. n°. 1 56. id. Mâle et femelle. Nord de l'Europe. 5°. Lo- T E N phyre du Mélèze , Z. laricis. Le P. n". iSy. id. — Encycl. pi. '6'j^.Jtg: 6. Femelle. Mâle el fe- melle. D'Europe. 6". Lophyre américain , L. aine- ricanus. Léach , Zool. Miscell. vol. 3. »°. i . — Le P. n°. i58. id. Femelle. De Géorgie (.Amer, seplentr.). 7°. Lophyre d'Abbot,r.^io/i'rf! LÉACH, id. n". 2. — Le P. n". 169. id. Femelle. !Même patrie. 8°. Lophyre des conifères, L. piceœ. Le P. n°. 160. id. Mâle et femelle. Vit sur le Pin syl- vestre. Environs de Paris. 9". Lophyre de Fabri- cius , i. Fabricii. LÉach, id. n°. 3. — Le P. n". 161. id. Femelle. De Géorgie (Amer, seplentv. ). 10". Lophyre des bois, L. nemoruni. Le P. n". 162. id. Femelle. D'Allemagne. 11°. Lophyre des buissons, L. Jrutetoruni. Le P. n°. i63. id. Fe- melle. D'Allemagne. Peut-être doii-on placer encore dans ce genre XHylotonia interrupta n°. 4- Fab. Syst. Piez. De l'Amérique méridionale. SCH[;^OCÈRE , Schizocems. Lat. ( Fam. natur. ) Ciypius. Jur. Léach. Le P. tiylotonia. Fab. Tenthredo. Panz. Ross. Devill. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Térébrans , famille des Serrilères. ( Celle famille répond aux Tenthrédines Lat. Voyez Serrifères , article Térébrans. ) Un groupe de Serrifères ofl'rant pour carac- tères : antennes ayant plus de dix articles ; une cellule radiale sans appendice aux ailes sw|ié- iieures , se compose des genres Lophyre et Schi- zucère. ( Voyez Tenthrède. ) Les ailes supé- rieures des Lophyres n'ont que irois cellules cu- bitales , el leurs antennes en scie dans les femelles sont pennées dans les mâles. Antennes multiarticulées ; celles des mâles tou- jours divisées en deux après le second article, ayant une rangée de cils ; leurs articles distmcls : celles des femelles en massue alongée , leurs ar- ticles après le second peu faciles à distinguer. — Ailes siipérieui-es ayant une cellule radiale grande , sans appendice. — Jambes intermédiaires et pos- térieures dépourvues d'épines dans leur milieu. Les autres caractères sont les mêmes que ceux de la première subdivision de la seconde division des Hvlotomes. P'oyez ce mot à la suite. Schizocère vient de deux mots grecs qui signi- fient : cornes dif/sées ,■ il a rapport aux antennes des mâles. M. Latreille ayant proposé dans ses Fam. natur. sous ce nom un genre dans lequel doivent se placer les espèces que nous avions n>ises dans celui de Cryptus avec M. Léach , nous avons cru devoir aujourd'hui abandonner celle dernière dénomination que d'autres auteurs ont appliquée à un genre d'ichneumonides. Les larves ne sont pas connues. 1°. Schizocère iourchu , S. furcalus. — Cryptus furcatus n°. 149- l-e P. Monogr. Tenth/ed. — Hylolome fourchue , Faun. franc. Hyménopt. pi. 2. fig. 5. Mâle. Mâle et feuielle. Environs de Paris. 2°. Schizocère de T E N Kliijï , S- Kliigii- — Ciyptus Kfiigii. T<éach , Zool. Miscell. vol. 3. w». 2.. — Le P. n". i5o. id. Mâle et femelle. De Gcorgie ( Améviqiie sep- tentrionale ). 3°. SchizoL-ère pallipède , S. pal- lipes. — Cryptus pallipes. Léacii , id. n°. 3. — Le P. n°. i5i. id. Mâle. D'Anglelen-e. 4°. Schi- locère de rAnf;i'licjiie , S. Angelicœ. — Cryptus Angelicce n°. i52. Le P. id. Femelle. Du Sois- sonnojs. Le maie n'est di'crit par aucun auteur à nous connu , el nous-mêmes ne l'avons pas en- core rencouiré. Nota. La Tenthivdo geniinata. Gmel. n". 107. (^Tcnlhredo. Lesk. Ccitalog. n". 12). h. ) est le mâle d'une autre espèce que la précédente , et qui appartient probablement à ce genre. IIYLOTOME, Hylol>n:n. Lat. Fab. Spinol. PAL.-n.it'v. LÉACH. Le p. Tcnlhrcdo. Linn. Geoff. Schranck. De Géer. Panz. Devill. Ross. Pai-.-Bauv. — Cryptus. JuRiN. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des H_ymënoplcres, section des Térébrans , famille des Seriitètes. (Cette famille réj)ond aux Tenibrédines Lat. Voyez SEi\aiFi;BEs , article Térébuans. ) Quatre genres forment parmi les Serrifères un groupe qui a les caractères suivans : antennes ayant plus de dix articles 5 une seule cellule ra- diale appendicuiée aux ailes supérieures ; ce sont les Pergues , les Hj'lotomes , les Plilies et leà Pté- ïj-gopLores. Les deux derniers n'ont que trois cel- lules cubitales aux ailes supérieures, et dans les Pergues les antennes se terminent brusquement en massue dans les deux sexes. Antennes multiarliculces; celles des mâles fili- formes , quelquefois fourchues, aj'ant leurs arti- cles distincts , portant un rang de cils dans toute leur longueur : celles des femelles grossissant in- sensiblement en massue , tous leurs articles à commencer du troisième peu distincts les uns des autres et paroissant n'en former qu'un seul. — Labre appareni. — Mandibules petites, éclian- crées. — Mâchoires et Lèire avancées , formant réunies une promuscide courte , cylindrique. — Languette Irilide. — Palpes maxillaires de six articles; les labiaux plus courts, de quatre arti- cles. — Tête presqu'en carré transversal , égalant presque le corselet en largeur; chaperon court. — Yeujc ovales. — Tmis ocelles disposés en triangle sur le vertex. — Corps cjilindracé. — Corselet court, globuleux; prothorax très-étroit, très- abaissé u sa partie supérieure ; mésothorax grand , divisé en dessus en quatre portions triangulaires par deux sillons qui se croisent dans son milieu ; métathorax liès-étroil eu dessus, prolongé en des- sous de lu base de l'abdomen. — Ecusson assez grand. — Ailes supérieures a_ya'nt une cellule ra- diale grande , appendicuiée et quatre cellules cubi- tales presqu'égales entr'elles ; la quatrième attei- gnant le bout de l'aile j deux nervures récurrentes; T E N 573 (rois cellules discoidales. — Abdomen ^e^^'^e , com- posé de huit segmens outre l'anus , le premn'i- étroit , échancré dans le milieu du bord inférieur de sa par- tie dorsale; phupie anale inférieure faite en cuiller , refendue Ion gi lu dîna lement dans les femelles; cette feule formant une coulisse où se loge la tarière; cette même phicjuc entière dans les mâles; plaque supérieure entière, un peu pointue au milieu dans les femelles; Irès-étroile el tronquée postérieure- ment dans les mâles , de manière à laisser voir dans ce se-\e une partie de l'appareil générateur : tarière (des femelles) dépassant à peine l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne; hancht-s longues; premier article des tarses beaucoup plus long que les autres. Kabricius {^Syst. Pioz.) ayant pris le nom de ce genre dans les ouvrages de M. f-alreille , y a mêlé un grand nombre d'espèces qu'il est impos- si! le d'y laisser, et dont plusieurs appartiennent à (les genres reconnus par lui. Il partage ses hy- lotoma en trois divisions. La première a pour ca- ractères : antennes pectinées. Elle contient huit espèces. Les n»'. 1. 2. 3. 4' 6- 7- sont des Lo- phyres. Le n°. 3. n'est que la femelle du P ini n°. 7. Le n". 5. est probablement une Ptilie; le n". (3. appartient aux Schizocères. La seconde di- vision caractérisée par ses aniennes inarticulées allant en grossissant vers l'exirémilé se compose de neuf espèces. Les a°s. 9. 10. 11. 12. l3. 16. sont des Hylotomes; il seroit possible qu'il en fut de même du n°. 14. L'espèce 11°. i5. est une Ten- ihrède. Le n°. 17. un Schizocère. La (ruisiènie division qu'il disliugue par ses aniennes ûlilormes , de neuf articles rei;lerme douze espèces. Le n". 18. est un Dolère. Les n°^ 26. 26. 28. sont des Ten- thrèdes ; il est probable aussi que les n"'. i(). 20. 22. 24. 27. 2(). sont de ce dernier genre. Celui d'Athalie revendie|ue les n"^. 21. et 20. Le nom de ces Hyménoptères vient de deux mots grecs qui signilient : coupeur t^e bois , ))ro- bablemeni parce que les femelles iont des inci- sions dans les plantes pour y déposer leurs œufs. Les larves ont dix-huit patles , dont douze mem- braneuses ; cependant De Géer en a observé deux qui avoient vingt pattes ; elles appartiennent aux n°=. 26. (() et 27. de son genre Tenlhrède. {Me'ni. tom. 2. ) Les larves d'Hylotonies se nourrissent de la même façon que celles des Tenthrèdes , et vivent piesqu'en société comme celles des Lo- phyres. Elles construisent leurs coques sur les feuilles des plantes, dans les fentes des écorces ou même sous les feuilles mortes tombées à terre. (1) Cette espèce est V Hyloioma usiulata aucwr.'Dt: Gécr s'est trompé en lui tapporiani comme synonyme la Ten- thredo niuns LlsN. qui est VAhia niicns. ( A'ojyej Aeia, pag. 5;;5. de ce volume. ) Le n". 27. de De Géer ai:qucl ii donne à tort , comme synonyme , la Ttnzhredo ustulata Lirh. esc une autre espèce dliiylotome que nous iic coiiuoissons pas. 574 T E N Cette coque est faite comme relie des Lopliyres , et l'insecte paifail eu soit de la même manière (^jjoj'ez page 572. de ce volume ). Les H^lolonies sont tiès-ardeiiles pour l'accouplement , les fe- melles , de même cpie celles de beaucoup de Ten- ihrcdes, pondent tous leurs œufs sur une même plante; ils éclosent de fort bonne heure au prin- temps. Nous soupçonnons que presque toutes les espèces ont deux générations dans l'année. Leur taille est petite ou moyenne. 1". Dwisïon. Toutes les jambes dépourvues d'épines dans leur milieu. — Antennes des mâles bilides après le second article. • — Seconde et troisième cellules cubitales des ailes suj)érieures recevant chacune une nervure récurrenle. ( Di- dyniia Nob. ) Nons ne connnissons qu'une espèce de cette di- •ision. C'est l'Hylotome de Martin, H. Martini. Le P. 11°. iSt). Monogr. Tenlhred. Mâle. Du Brésil. 2«. Division. Jambes intermédiaires et posté- rieures munies d'une épine dans leur milieu. — Antennes sim[>les dans les deux sexes. i'". Subdivision. Seconde et troisième cel- lules cubitales des ailes supérieures recevant chacune une nervure récurrente. ^Hylotonia propriè dicta Non. ) Nous plaçons ici les espèces de 1 16 à l38. Le P. Monogr. Tenthred. 2e. Subdivision. Secoude cellule cubitale des ailes supérieures recevant la piemière nervure récurjenle; deuxième nervuie récurrenle al)ou- tissani à la nervure d'iuleiseclion des seconde et troisième culnlales. {^Scobina Ncb.) On doit mettre ici l'Hylotome mélanocéphale , M. mclanocephala. Le P. n°. J40. Monogr. Ten- thred. Femelle. De Cayenne. Nous ne conuoissoiis jias le mâle. Les iu.livuliis l'emelles que nous avons sous les yeux ont les antennes peu distinctement en massue , très-velues et beaucoup plus longues que daus les autres Hylolomes du même se.\e. Nota. La Tenlhrède n°. 8. Geuff. Ins. Paris, toni. a. appartient peut-êire aux Hylolomes. AMASiS , Amasis. Léach. Lat. ( Vam. nat. ) Cimbex. Fab. Oi.iv. {^Encycl. ) Le P. TerUhrcdo. Devili,. Ross. Panz. Genre d'iusccles de l'ordie des Hyménoptères, section des Térébrans , famille des Sernfères. ( Celle fituille répond aux Tenlhrédioes Lat. J''oyez Serrifèuks , article Térébkans ) Les Amasis turment avec les Abias et les Cimbex un groupe [)armi les Sernfères , olirant les carac- tères iuivaiis : anlences ayant plus de dix arlicles, deux cellules radiales el trois cellules culnlales aux ailes supérieures. ( Voye;i Tenthrède. ) Dans T E N les Abias la tête est manifestement plus étroite que le corselet ; les deux épines terminales des jambes sont tronquées et ne se termineut pas en pointe; de plus les yeux des mâles sont exlrême- ment rapprochés sur le vertex , et se touchent pv( sque. Le genre Cimbex a aussi les épines lei- miiiales des jaiules tronquées , ses mandibules sont iridentées , le premier segment abdominal est dis- tinctement échancré eu dessus , enfin la premièie cellule cubitale des ailes supérieures leçoit les deux nervures récurrentes; caractères qui no su retrouvent pas dans les Amasis. Antennes terminées subitement en massue, composées de plus de dix articles, les quatre pre- miers seuls distincts , les autres réunis el formaiit la massue. — i)-/a«A^u/e^ bidentées. — Tête pres- que de la largeur du coiselet. — Corselet court , globuleux ; prolhorax très-éiroit , très-abaissé à sa partie supérieure; mésolhorax grand, divisé en dessus en quatre perlions triangulaires par deux sillons cpii se croisent dausfon milieu; métathorax irès-éiroil eu dessus , prolongé eu dessous de la base de l'abdomen. — Ailes supérieures ayant deux cellules radiales alo.ngées , presiju'égales entr'ellcs et trois cellules cubitales, la première et la se- conde recevant chacune une nervure récurrenle; la troisième alleignanl le bout de l'aile. — Pre- mier segment de l'abdomen sans échancrure. — Jambes leruiinées par deux épines aiguës ; les in- lermédiaires et les postérieures dépourvues d'épi- nes dans leur milieu. Les autres caraclèrcs comiiie dans les Cimbex {^voyez ce mot); mais nous fe- rons remarquer ici que le caractère antennalrey est mal défini. Le nombre des articles dislincts est l'on variable dans le .'.cure Cimbex , et il en faut dire aulaul de ceux qui coaiposeul la massue, lesquels sont peu disliiicis; c'est ce cjui fait que les tlilléreus auteurs varient beaucoup dans l'ex- pression du nombre de ces articles. M. Léach a fondé diverses coupes géuériques , d'après ce ca- ractère , aux dépens des Cimbex; nous ne les avons pas trouvées assez tranchées , n'ayant pas toujours pu apercevoir le n)êrne nombre d'arlicles Q\\e lui. Nous n'adoplons ici que les genres qui se distinguent par d'autres caractères , tels que les Abias et les Amasis, Les espèces indigènes de ce dernier, sont propies aux parties méridionales du l'Europe. Nota. Retranchez du genre Cimbex ( Encycl. ) le Cimbex vcspiforoie n°. 16. qui n'appartient [las même aux Tcrébrans , et est le type du genre (ié- lonite. ( Voyez ce root à la Table alphabétique. ) I. Amasis dilatée , .<4. tf//6/^(;/«. Amasis viridi-œnea , p"dtbus luteis , femo/um husi pir.di-œneâ : antcjtnis ni gris j alis vwlaceis , puncto marginali dilutato , ejclejiso. Longueur 8 lig. D'un beau verl-brun métalli- que a rellet Lrunzé brillant. Hanches et pallei T E N jaunes arec la base des cuisses rie la cniiîeiir âa f:or|)S. Aniennes noires. Ailes rl'iiu bnin violet , avec leur p(jint marginal (rès-dilué , faisant une forte saillie arrondie au bord extérieur de l'aile. .Mâle. Du Br>îsil. a- Av A$is ohscare , ^. obscura. Antasis ohscum. Léach , Zool. Miscell. vol. j. »''. I . — Citnbex obscura n". 12. Fab. Syit. Pies. — Le P. n". io3. Morwgr. Tenthrcd. — Ten- ihredo obscura n". 12. Devill. Ullalie. T^oyez pour la description el les antres sy- nonymes Cimbex obscur n". l5. du [iréseut Uiu- lioauaire. On doil rapporter encore aux Atnasis : 1 ". Ama- sisde Jurine, A. Jurince. — Ainasis Lvta. LÉach, .Zool. Miscell. vol. 3. «". 2. — Ci/nbeJr Jun'rnv. Le P. n". 3. Monogr. Tenthrcd- Mâle. Du midi de la France. 2°. Amasis joyeuse , A. Iccta. — Cimbex leeta. Le P. n". 104. id. Mâle ei femelle. — Faun.Jrunç. H^viénopt. pi. 1 .Jig. 6. Femelle. D'Allemni^ne. 3". Amasis italienne , A. italicu. — Cimbex italica. Le F. n°. 106. id. Femelle. D'Italie. ABIA , Abia. LÉach. Cimbex. Fab. Oliv. ( Encvcl ) Lat. Le P. Tenthredo. Lin y. De Géer. Devill. Jurin. Panz. 2arcea. Léach. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section des Térébrans , finuille îles Serrifères. (Celle famille répond aux Tenllirédines Lat. Voyez SbRBiFÈRES , article TÉrÉbrans. ) Un «roupe de celte famille contient les genres Amasis, Abia et Cimbex. ^T^oyez Te.nthrède. ) Daus le premier et le dernier la tête est pre.stjue de la larj^ecir du corse'et et les yeux espacés daus les deux sexes. Les Amasis ont eu outre les épines terminales des jambes aiguës et les deux nervures récurrentes des ailes supérieures sont reçues Tunat par la première , l'autre par la seconde cellules cubitales. Dans les Cimbex le premier segment abdominal est échancré en dessus. Tête petite, beaucoup plus étroite que le cor- selet. — Yeux rapprochés sur le vertex et pres- que conligus dans les mâles. — Premier segment de l'abdomen sans échancrure. — Jambes ayant leurs deux épines terminales tn-nquées. Les autres caractères comme dans les Cimbex. ( Pâtirez ce mot à sa lettre et celui d'AuAsis pag. 674. de ce volume. ) Les larves des Abias ne nous sont pas connues. Ces Hyménoptères sont lourds à s'envoler ; on les trouve assez souvent sur les fleurs. Leurs mœurs ne dînèrent pas du reste de celles des Cimbex ; les espèces sont de mo^'eiiue taille. Nous citerons les suivantes. T E N 575 1. Abia ïasi:\ôe. , A.^fasciaia. Ziirceajli.^ciato. Léach , Zonlog. Miscell. vol. 3. Mâle rt femelle. — Cimbex fasciata n°. g. F.ui. Syst. Pioz. — Le P. n". gg. Monogr. Ten- thrcd. Mâle et femelle. — Tenthredo Jitsciata. Vavz. Faun. Germ.Jlis. ij.fig. i5. Femelle. Voyez pour la description et les autres syno- nymes Cimbex fascié n". 10. de ce Dictionnaire. Femelle. 2. Abia nigricorne , A. nigricornis. Abia nigricornis. T^éach , id. n". i. Femello. — Cimbe.v nigricornis. Le P. n". 100. id. Mâle et femelle. — Cimbex série ea , var. n°. 10. Fab. i>yst. Piez. (Individu envoyé d'Italie par Al- lioni.) Nota. Olivier fait mention de la femelle de celte espèce à la suite de la description du Cim- bex soyeux n°. II. de ce Dictionnaire. L'Abia nigricorne se trouve aux environs de Paris. 3. Abia brillante , A. nitens. Abia sericea. Léach, id. n". 2. Femelle. — Cimbex nitens. Le P. n°. iti. id. Mâle et fe- melle.— Cimbex sericea n°. 10. Fab. Sysl. Piez. Les deux sexes. (Cet auteur prend à tort la Ten- thredo nitens I.inn. pour la femelle de cette es- lièce et la Tenthredo sericea Linn. pour le mâle , c'est tout le contraire.) . — Tenthredo sericea. Panz. Fuun. Germ Jas. \-j.Jig. 16. Mâle. Voyez pour la desciiplion et les synonymes (en retranchant celui deDeGéer et la description de la larve, qui appartiennent à YHylotonia us- titlata ; coiisullez l'article Hyi.oTosiE , pag. 570. de ce volume) les Cimbex soyeux n°. 11. (en ôtant les individus à antennes noires qu'il faut rapporter à l'Abia nigricorne) et Cimbex brillant n°. 12. de ce Dictionnaire. La description du n". II. n'est applicable qu'à la femelle; celle du n°. 12. renferme les deux sexes. Nota. M. Léach mentionne encore l'Abia bré- vicoine, A. brevicomis. Zuolog. Miscell. vol. 3. n". 3. D'Angleterre ':* — Cimbex brevicornis. Le P. u°. 102. Monogr. Tenthied. KIRklAY., Athalia. Léach. Le P. Lat. {Fam. natur. ) Hylotoma. Fab. Tenthredo. Geoff. ScHBANCK. Panz. Devill. Allantes. Jua. Ne- matus. Spinol. Genre d'insectes de l'ordre des H^'ménoplères , section des Térébrans , famille des Serrifères. ( Celle famille répond aux Teatbrédines Lat. Voyez Serrifères , article Térébrans. ) Les quatre genres Athalie , Céphus , Lj'da et Tarpe composent un groupe daus la famille des Serrifères. ( Voyez Tenthrède. ) Les trois der^ niers ont les antennes composées de plus de onze 5-6 T E N articles , le labre cacLé ou peu apparent , et les jambes inleimédiaires ainsi que les postérieures muuies d'épines dans le milieu ; de plus les an- tennes sont sélacées dans les Lydas et peclinées ou dentées en scie dans les Tarpes. Les Cépbus diflcrent en outre des Allialies par leur abdomen comprimé. Antennes presqu'en massue alongée dans les deux sexes , composées de onze articles distincts ; le troisième plus long que les suivans ; ceux de quatre à onze, moniliformes. — Labre apparent. — Mandibules bidenlées. — Corps mon. — Ailes supérieures ayant deux cellules radiales égales, séparées par une nervure toujours courte et droite j quatre cellules cubitales inégaies , la première petite , airondie j la seconde et la troisième re- cevant chacune une nervure récurrente , la qua- trième atteignant le bout de l'aile. — Abdomen sessile , déprimé. — Jambes dépourvues d'épines dans leur milieu ; articles des tarses sans dilata- tion. Le reste des caractères comme dans les Tenlbrèdes. (^T^'oyez ce mot.) M. Léach a fondé ce genre, mais il nous pa- roît s'êlre trompé sur son principal caractère, du moins les espèces qu'il cite comme types ont réellement onze articles aux antennes au lieu de dix qu'il leur attribue. Il existe des Serrilères à dix articles aux antennes , nous en formons notre genre Décamérie. iM. Latreille en adoptant celui d'Allialie dans ses Fam. nat. lui donne pour caractères : antennes de dix à quatorze articles (toujours simples). Les espèces de Serrilères à antennes simples et de quatorze articles ne nous sont pas connues, et les Xyèles nous paruissent être les seules qui en aient douze. L'examen com- paratif (\es caractères des Décamérics {payez pag. 571^ de ce volume) et des Athaiies , prou- vera sufllsamment l'impossibilité de les réunir dans un seul genre. Nous pensons que les larves des Athaiies , ou au moins quelques-unes, se nourrissent de la moelle des jeunes rameaux , et qu'il faut rapporter à ce genre la larve dont parle Réaumur, IMéin. iom. V,pag. 98. et qu'il représente ;;/. \o.Jig. I — 3. Le reste de leur histoire est peu connu. Les iusectes parfaits, d'assez petite taille, habi- tent les fleurs et se plaisent aussi sur les jeunes branches des arbres ; ils sont lents à s'envoler, et au lieu d'employer ce moyen pour fuir, ils se contractent en plaçant leurs antennes réunies entre les pattes , qu'us couchent le long du corps et se laissent tomber à terre où ils passent un certain temps sans donner signe de vie. Plusieurs espèces sont très-communes aux environs de Pa- ris i leurs couleurs dominantes sont le noir et le testacé. Rapportez à ce genre les espèces de 63 à ^3. Le P. Monogr. Tenthred. Paris. 1823. CÉPHUS, Cephus. Lat. Fab. Spinol. Le F. T E N Trachelus. JuniN. Sirej:. Linn. Tentlvedo. De- viLL. Astatus. Kldg. Panz. {Faun. Germ.) BancJius. Pasz. {Faun. Germ.) Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Térébrans , famille des Serrifères. ( Celle famille répond aux Tentbrédiues Lat. f^'ojez Sekrifères , article Térébrans. ) Parmi les Serrifères un groupe contient les genres Alhalie , Céphus , Lyda et Tarpe. ( T'oyez Tenthrède. ) Les antennes de ces dernières sont pectinées ou en scie ; celles des Lydas sétacées , et dans les Athaiies le labre est apparent , l'ab- domen déprimé et les jambes dépourvues d'épines dans leur milieu. Antennes longues , roultiarticulées , terminées en massue, insérées sur le front , entre les yeux ; les deux articles de la base plus courts que les suivans. — Labre prescfu'enlièrement caché. — Mandibules avancées , presque carrées , alongées, Iridentées 5 leur dent apicale alongée , Irès-poin- tue , l'intermédiaire petite, l'inférieure large, tronquée. — Mâchoires et Lèi>re avancées , for- mant par leur réunion une promuscide courte , cylindrique. — Languette triBde , distinctement échancrée. — Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux , de six articles très-inégaux ; le troisième assez gros, le quatrième très-long, le cinquième fort court : palpes labiaux de quatre articles, l'avant-dernier très-court, le quatrième long , ovale-conique. — Tête presque tngone vue en devant ; sa partie supérieure en carré trans- versal. — Veux petits, assez saillans. — Trois ocelles disposés en triangle sur le haut du iront. — Corps étroit, alongé. — Corselet en ovale- alongé j prothorax Irès-abaissé à sa partie supé- rieure , alongé en une sorte de cou conique ; mésnthorax grand , son dessus divisé en quatie parties triangulaires par deux sillons qui se cioi- sent daus son milieu : raélathorax assez grand en dessus , prolongé en dessous de la base de l'ab- domen. — Ecusson assez grand. — Ailes gran- des 5 les supérieures ayant deux cellules radiales, h. première petite , presque carrée 5 la seconde très -grande et quatre cellules cubitales égales entr'elles ; la seconde et la troisième recevant chacune une nervure récurrente ; la quatrième atteignant le bout de l'aile : trois cellules discoi- dales. — Abdomen sessile , long , comprimé la- téralement , tronqué obliquement à la partie in- férieure de sou extrémité , composé de huit seg- mens outre l'anus , le premier écliancre dans le milieu du bord inférieur de sa partie dorsale ; plaque anale inféiieure faite en cuiller, refendue longiiudinalement dans les femelles, celte fente lornianl une coulisse oii se loge la tarière; celle même plaque entière dans les mâles ; plaque anale supérieure entière, poiuiue au milieu dans les femelles, très-élroile ei ironquée postérieure- ment dans les mâles, de manière à laisser voir daus ce sexe une partie de l'appareil générateur : tarière T E N tarière (des femelles) dépassant l'abdomen. — Pattes grêles , assez longues ; liancbes alougdes ; ïambes intermédiaires avec une épine dans leur milieu j jambes postérieures en ayant deux ; tarses fort longs. M. Latreille {Fam. 7?fl/. ) dit que les larves sont béxapodes , dépourvues de .pâlies membra- neuses et vivent dans l'intérieur des végétaux. Elles attaquent, dit-on, les boulons à Heurs de quelques arbres fruitiers et l'intérieur de la tige des plantes céréales. C'est sur ces arbres et ces plantes que l'on trouve ordinairement les insectes parfaits. Les espèces connues sont d'assez petite taille ; leurs couleurs habituelles sont le noir et le jaune, ou le ferrugineux. Les six espèces mentionnées par Fabricius {^Syst. Picz.) appartiennent toutes à ce genre; consultez en outre Le P. n"'. 49 à 6a. lUonogr. Tenlhred. Paris. i823. (S. F. et A. Serv.) TENTHRÉDINES , Tenthredinetœ. Première tribu de la famille des Porte-scie , section des Té- rébrans, ordre des Hyménoptères, ayant pour ca- ractères : Palpes majcillaires dans presque tous , de six articles; les labiaux de quatre (l). — Mandibules généralement alongées et comprimées. — Lan- guette irifide. — Tarière composée de deux lames dentelées en scie , réunies et logées dans une cou- lisse longitudinale à l'extrémité postérieure du ventre , très-rarement saillante au-delà de l'anus. Cette tribu se divise aiusi : L Tarière point saillante au-delà de l'anus. Larves du plus grand nombre munies de pattes membraneuses et vivant à nu. A. Labre apparent. Côté interne des quatre jambes postérieures ofirant au plus et très-rarement une petite épine (genre Perga^. Larves ayant de douze à seize pattes mem- braneuses. a. Antennes n'ayant jamais au-delà de seize articles. (Neuf au moins dans la plu- part. ) Toujours simples dans les fe- melles; celles des mâles soit ciliées ou fourcbues , soit pectinées d'un seul côté ou n'olîrant qu'un petit uombie de rameaux. ■{■ Antennes de trois à buit articles dis- tincts, soit terminées par un renfle- ment en forme de bouton, soit par un article fort lontr et formant uue T E N 577 (1) Les Xyélcs , s'il n'y a pas d'erreur, fcroienc seules fjception. Les maxillaires n'auroicnt que quatre articles, et les labiaux n'en olTriroicni que [rois. [ Dalmaa. ) liist. Niit. Ins. Tome X. massue plus on moins cylindi ique , quelquefois ciliées ou fourchues dans les mâles. * Antennes de c'nq à huit articles, terminées par un renflement eu forme de tête ou de boulon. Larves à vingt-deux patlés. Cimbex , Amasls , Perga. ** Antennes n'ayant que lroi< articles distincts, le dernier en massue alongée ou de la grosseur des précédens , cilié ou fourchv. dans les mâles. Schizocère (anlennes fourchues), Ily- lotome , PtiUe. \\ Anlennes de neuf à quatorze arti- cles , mais de neuf seulement dans le plus grand nombre. * Antennes de neuf articles. ^ Antennes simples dans les deux sexes. Tenihrède, Dolère , Némate , Pris- tiphore. ^^ Antennes rameuses dans les mâles. Cladie. ** Antennes de dix à quatorze arti- cles ( toujours simples). Alhalie. b. Anlennes de seize articles au moins , pectinées ou en éventail dans les mâles , en scie dans les femelles. Ptérygophore , Lophyre. B. Labre caché ou peu saillant. Côté interne des quatre jambes postérieures ayant deux ou trois épines. Antennes toujours composées d'un grand nombre d'articles. Tèle grande ou large. Larves connues sans pattes membraneuses. Mégalodonle {Tarpa Fab. ) , Pam- pbilie ( Lyda Fab. ). IL Tarière des femelles saillante au-delà de l'anus. Larves sans pattes membraneuses , vivant dans l'intérieur des végétaux. Xyèle , Céphus , Xiphidrie. Les palpes maxillaires des Xyèles (Mastigncère Klog. ) sont fort longs , repliés et terminés brus- quement , en manière de blet. Nota. Cet article est extrait des Familles natu- relles àels\A.ix\.):iiïi\e. (S. F. et A. Serv. ) Dddd 578 T E P TENTYRIE , Tentyria. Lat. Akis. Fab. Pi- nielia. Oliv. ( Ëntoin. ) Geare d'iusectes de l'ordi-e des Col(?optères , seclioii des Hétéromères ( premiève division ) , fa- mille des IMi'lasomes , tribu des Piniéliaires. T.e groupe de celle tribu d'oii dépend ce genre ( voye-: p^g- 534- àe ce volume ) coutieiit eucoie, I °. Zophose , qui a le corselet transversal. 2°. Mo- luiis , Fsammode , Taii^énie et Sépidie , dont le menton est petit, ne recouvrant pas la base des mâ- choires. 3".Tagone, qui a le corps ])rcsque trian- gulaire et le corselet transversal. 4"- Hégètre , dont le corselet n'est peint rétréci à sa base , et les angles postérieurs presque droits. Antennes 61iformes , insérées sous un rebord latéral de la lêle, composées de onze articles ; le premier assez gros , conique ; le troisième alongé , presque cylindrique; ceux de quatre à liuit obco- uiques; les trois derniers plus courts que les pré- cédens jiiesque turbines. — ZwAre coriace, avancé, transversal, entier, arrondi sur les côtés. — Mâ- choires rétiécies à leur base , ayant un lobe corné îiu côté interne. — Palpes maxillaires presque lililormes , de quatre articles , Je dernier le plus grand de tous , presqu'obconique : palpes labiaux iiliformes, très-courts, de trois articles. — Menton grand , recouvrant la base des mâchoires. — Tête ovale-arrondie ; chaperon point distinct de la tête. — Yeux petits , placés sur les côtés du derrière de la tête. — Corps ovale-oblong. — Corselet presqu'orbiculaire , presqu'aussi long que large , ses angles postérieurs fortement arrondis , plus large que la tête , un peu plus étroit que la portion moyenne des dlytres , laissant entre la base de celles-ci et la sienne, de chaque côté, un large vide. — Ecusson petit , distinct. — Elytres ovales, soudées ensemble , ayant leurs angles huméraux arrondis ; elles couvrent l'abdomen et embrassent un peu ses côtés. — Point d'ailes. — Abdomen ovale. — Pattes assez longues , jambes droites : tarses à articles intermédiaires courts, le dernier et le premier les plus longs de tous; celui-ci pres- qu'aussi long que les trois autres , dans les larsts postérieurs. Les Tentyries habitent le midi de l'Europe , l'Afrique et l'Asie , prélérableraent dans les plages sablonneuses et sur les bords de la mer. 1°. Tentyrie interrompue , T. intermpta. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toni. 2. pag. l55. n°. i . Com- mune sur les côtes inéndiouales de France, tant vers l'Océan que près de la Méditerranée. Nota. M. Latrcille place encore d.uis ce genre les Pimélies scabriuscule et slriatule d'Olivier. Entoni. toni. 5. ( S. F. et A. Sebv. ) TÉPHRITE, TepJiritis. Lat. Fab. Fall. Panz. Dacus , Dictya , Scatnphaga. Fab. Musca. Linn. De Gé«r. Geoff. Panz. Schranck. 2'rupanea. ScuaANCK. Trypela. Weig. T E P Genre d'insectes de l'ordre des Diptères (pre- mière section ) , famille des Alhéricères , tribu des Muscides ( division des Carponiyzes ). Ce genre , tel que nous l'entendons , et tel que M. Latrcille le conçoit dans ses Familles natw relies ( du moins à ce que nous présumons) , est absolument le même que celui nommé Trypeta par M. Meigen ( Dipt. d'Europ. ). Nous n'adopte- rons pas ce dernier nom parce qu'il nous parolt n'avoir été admis par aucun auteur jusqu'à ce jour, et qu'il présente dans la langue française une acception ignoble. M. Meigen caractérise ainsi ce genre : Antennes rapprochées à la base , penchées , plus courtes que l'hypostome , composées de troi» articles ; les deux premiers courts ; le troisième oljlong , linéaire , ajlati , obtus à son extrémité , muni à sa base d'une soie dorsale nue ou à peine piibescente. — Ouverture de la capité buccale grande , arrondie. — Trompe géniculée, charnue à sa base , rentrant dans la cavité buccale lors du repos. — Palpes insérés sur la partie supérieure de la trompe , avant son articulation , ovales- oblongs , un peu amincis à leur base , obtus à leur extrémité, planes, un peu ciliés sur les bords. — Tête presqu'liémisphérique ; front large dans les deux sexes , soyeux : hy poslome glabre , plane dans son milieu qui ne présente pas de carène , ayant de chaque côté un léger enfoncement pour recevoir les antennes. — Yeux presqu'arrondis , espacés dans les deux sexes. — Trois ocelles dis- posés en triangle sur le vertex. — Corps peu velu. — Protliora.v n'éinal point distingué du mésotho- rax par une ligue transversale apjiarenle. — Ailes velues vues au microscope , relevées et vibratiles dans le mouvement , couchées à plat sur le corps dans l'état de repos. — JBa/fl/îc/e/s découverts. — Caillerons petits. — Abdomen peu bombé, de cinq segniens , obtus postérieurement dans les mâles , terminé dans les femelles par une tarière articu- lée , saillante , plus ou moins longue. Ces Muscides se trouvent ordinairement snr les planies à Heurs composées , dans les mois les plus chauds de l'année; les femelles déposent presque généralement leurs œufs parmi les semences de ces plantes dont les larves se nourrissent : quel- ques-unes cependant les introduisent sous l'épi- derme de ces mêmes plantes, où la présence des larves oixasiiiune la formation de galles. Dans son Systema Antliatorum, Fabricius tr.en- tiouiie quarante -trois espèces de Téplirites. Les n''^ 1 , 5 , 1 3 , I 5, 1 6 , a I , a5 , 26 , 28 , 3o , appar- tiennent réellement à ce genre, suivant M. Mei- gen. Les n'^». 6 et 7 sont , pour ce dernier , des Sapromyzes; le n°. 12 , une Psila ; les n^s. 17,22, 23, 39, des Ortalis. Le n". 33, une Piophile; les n"'. 34, 40 , 41 , des Sepsis ; le n°. 35 est la Phore Irès-nolru , n°. 1 de ce Dictionnaire ; le n". 36, l'Ochtèie Mante n". 1. id. Le n°. 07, une Ulidie Meig. Le n°. 3ii, l'Oscine striée, n°. 6 du présent T E P ouvrage. Les n". a, 3, 4, 8, g, lo, 1 1, i4, i8, 19, ao , 24 , 27, 2g , 3 1 , Sa , 4'j , 43 , ne sont pas du genre Tcphiile, ou du moins sont douteuses. On trouve des Tépbriles dispersées duns d'au- tres genres de Fabricius (^Sjst. ArUliat. ). Ainsi , dans celui de Uacus , les n"'. 17, 24, 27, appar- tiennent aux Téphriles. Les Dacus luistatus n°. l3, et dauci n". 22 , sont une même espèce ( Try- pela solstitialis IVJeig. ). Le Dacus marmoreus n°. j8, esl la uiême espèce que la Tephntisjlcwescens n". i5.Fab. {^Trypetajlai'escens^\t.ia.) Le Da- cus scahiosce a". 26 , est le même insecte que la Tephntis parielina n». l5. ( Trypeta Leonlodontis ÎSIeig.) Les Scalophaga n°'. 28, 29, 3i , sont des Tépliriies ainsi (jue la Dictya n°. O. W. Meij^en décrit soixanle-trois espèces de Try- pcla dans ses Diptères d'Europe. 11 les divise d'une manière assez peu tranchée d'après les taches que présentent les ailes. A. Ailes plus ou moins lasciéesj espèces de i à 5o , parmi lesquelles on trouve aux environs de Paris : 1°. Téphrite pa- rente , 2'. cognala. — Tiypeta cognata n°. 6. Meig. Dipt. d'Eump. loin. 5. tab. H^. fig. 19. 2°. Té- phrite de la Cenlaurée, T. Centauncv. — Trype- ta centaurées n". 20. Weig. id. tab. 4g. fig. 8. 3°. Téphnle à pointe, T. stylata — Trypeta sty- lata u°. 24. Meig. id. tab. /\^.ftg. 12. 4°. Té- phrite solsliiiale, T. sohtitialis — Trypeta solsti- iialis n". 27. Meig. id. tab. 4<).Jîg. 10. — Rncycl. pi. 3g4- Jîg. ig. 5°. Téphrile quadritascii'e , T. quadnj'asciata — Trypeta quadrifasciata n». 29. Meig. id. tab. 4g- fig- 3- ^- Ailes plus ou moins réliculéçs; espèces de3i 348. De ce nombre soiil : 1°. Téphniede Weslermann , T. TVesterrnanni. — Trypeta T-Vestermanni n°. 32. Meig. id. tab. ^O.Jig. 6. Bois de Bondy , le long du canal de rOurcq. 2°. Tépbri e pariéline, T. parietina. — Trypeta parietina n". 32. Meig. id. tab. bo.Jïg. 7. Environs de Paris. C. Ailes entièrement ou pres- qu'enlièrement sans lacbes ; espèces de 4g à 54. Celles de 55 à 63. n'éloieut pas suHisammeul con- nues de M. Meigen pour qu'il pût assigner les di- visions auxquelles elles appartiennent. M. Wiédeuiann dans -es Analect. Ent. Kiliœ. 3824. rapporte aux Té|)hrites les espèces exoti- ques suivantes : 1°. Téphnle incisée , T. incisa n". 117. Longueur 2 lig. i. Jaunàlre ; corselet à quatre taches nuiies. Abdomen à bandes de cette couleur : ailes brunes , arec quatre bandes et qua- tre lâches transparentes. \)u Bengale. 2°. Téphrite obsolète, T. obsoleta n". 118. Longueur 2 lig. ^. Couleur de calé ; abdomen avec des points noirs ; ailes brunes ayant des ligues transversales plus pâles et deux lâches marginales transparentes. Ue Java. 3°. Téphrite armée , T. acrostacta n". i ig. Longueur 2 lig. 7. Corselet glauque : abdomen noir; paitcs jaunes : ailes i)riu]es, ayanl de cha- que côté deux petites bandes marginales , trois taches et l'exirémit' transparenles. Màie et fe- melle. Indes orientale--, a,". Téphrile pâle , T. TER 579 pallens n". «20. Longueur 2 lig. \. Jaune pâle ; corselel avec deux bandes noires qui se réunissent en devant : abdomen ayant des taches à quatre pointes, de même couleur; ailes transparenles. Mâle. Ue Tanger. 5". Téphrile de Reinbard , ï". Reinhardi. Longueur i lig. y. Noirâtre ; front ferrugineux : ailes brunes avec une bande à !a base , deux lignes vers la côte et trois autres près du bord extérieur, transparenles. Mâle et femelle. Indes orientales. 6°. Téphrite à quatre bandes , T. quadrincisa. Longueur 1 lig. -j. Noire; front ferrugineux : ailes brunes, leur base transparente ainsi que quatre petites lignes. Femelle. Indes orientales. 7". Téphrite poncluée, T. puiictata. Longueur 3 lig. Couleur de paille ; corselet glau- que : écussou ayant trois bandes brunes ; abdo- men et ailes ponctués de brun : celles-ci oiirant en oulre une bande et des lignes brunes. Mâle. Ue Guinée. 8°. Téphrile cornue, T. capitata. Longueur 2 lig. Front portant deux éminences qui souiiennent une soie terminée par une petite lame rhomboïdale : ailes ponctuées et fasciées. Mâle. Indes orieiilales. Nota. Quelques Téplirites se trouvent parmi les espèces du genre Mouche de ce Dictionnaire , mais il est impossible de les spécilier. (S. F. et A. Sert.) TÉRÉBELLIFÈRES , Terebelllfera. Nos. Troi- sième famille de la section des Térébrans , ordre des Hyménoptères. ( f^'oye;; Térébrans.) Ses ca- ractères soui : Antennes soil coudées , de douze arlicles on moins , soit droites et composées de treize arlicles ou plus. — Tarière (des femelles) cylindrique, cornée, à peine déniée à son extrémité, logée à sa base dans une coulisse abdominale , toujours plus ou moins saillaole hors de cette coulisse , et droite dans le repos ; composée de deux lames latérales, linéaires, convexes extérieurement, concaves à l'intérieur , se touchant par leur bord dans toute leur longueur, et reçue au-delà de l'abdomen dans un fourreau composé de deux au- tres lames cornées que forme le prolongement latéral de l'extrémiié de la coulisse ; celte tarière insérée vers le milieu de l'abdomen et soutenue à sa base par une écaille qui recouvre le point d'in- sertion , cette écaillf de grandeur variable , sou- vent courte , atieignanl rarement à peu près l'ex- trémité de l'abdomen. — Abdomen point com- primé ou comprimé , mais étant alors tronqué poslérieurement , ayant habiluellemenl plus de (Hialre segraens : anus des mâles complet , sa pla- que supérieure recouvrant parlaitement l'infé- rieure. • — Ailes injérieures a^'aot toujours plus d'une nervure longiludiuale dislincle. — Lan>es se nourrissant de larves d'insecles dans les corps desquelles les l'emelles introduisent leurs œufs a l'aide de la Uirière. Dddd a 58o TER TER Cette famille lenferme trois tribus : Clialcidiles, [ point inséré précisément à sou exlrcmité , mais à Ichneumonides , Urocérates. ( S. F. et A. Serv. ) TÉREBRANS , Terebrantia. Première section de l'ordie des Hyménoptères ; son caractère est : Abdomen parfaitement sesslle dans plusieurs j celui des femelles toujnurs pourvu d'une tarière. — Antennes ayant ordinairement plus ou moins de douze articles. La tarière , habituellement composée de deux pièces , contient un canal lonu,itudinal qui donne passage aux œufs; elle a dlfïV'rentes conformations, elle est presque plaie et dentée en scie dans la famille des Serrif^-res ( Tenllirédines Lat. ). Les deux pailie'i dont elle est composée peuvent agir séparément ; elle est logée dans une coulisse du dessous de l'abdomen vers le milieu duquel elle prend son insurlion : lorsque par sa longueur elle dépasse l'abdomen dans le repos , l'extrémité de la coulisse se prolonge de chaque côté en lames presque plaies qui servent de fourreaux à la partie exlérieure de la tarière (i). Dans la tribu des Urocérales la tarière est cylindrique , comprimée, son extréniilé pointue a quelques dentelures très- petites : il ne paroît point que ses parties puissent agir séparément , toujours une portion de celle tarière dépasse l'abJomen , comme dans les pré- cédens ; nous eu ôlons le genre Orysse que diffé- rens auteurs mettent dans celte tribu, parce que sa tarière est, comme celle des Galhcoles, entiè- rement réliachle dans l'abdomen; la coulisse ex- térieure du veulre sert seulement pour la diriger lorsqu'elle en sort : cette tarière est cylindrique et se roule en spirale dans l'état de repos. Dans les diverses tiilms que renferme la famille des Pupivores , cet organe est conformé d'une manière très-dilî'éreule ; les Evaniales et les Ichneumoni- des ont leur tarière cylindrique, cornée, à peine dentelée à rexlrémilé , plus ou moins saillante hors de la coulisse abdominale , toujours droite dans le repos. La tarière des Gallicoles est cou- forinée comme celle des Orysses. Celle des Cbal- cidites comme dans les Ichneumonides; seulement 1 Evaniales Lat. ). une distance assez notable : excepté par son in- sertion cet aiguillon ne diflere point de celui des Porte -aiguillon. La tarière des Oxyures est un tuyau solide , non composé , corné , à peine pointu à son extrémité. L'abdomen et les antennes des Térébrans sont extrêmement variables, et pour la forme et pour le nombre des parties qui les composent. Les lar- ves ont deux manières de vivre fort difiérentes , se nourrissant les unes de végétaux et les autres de larves d'insecles. Nous proposons de diviser cette grande section ainsi qu'il suit : I. Une tarière daas les femelles. Point d'ai- guillon. 1. Tarière de deux pièces cornées. A. Tarière ( des femelles ) comprimée , presque plaie. — Larves phyliphages. l"^". Famille , Serrifères, Serrijera (Ten- thrédines Lat. ). B. Tarière ( des femelles ) rélractlle dans l'abdomen ; cylindrique , se roulant en spirale dans le repos. — Larves phytipbages. 2'. Famille, Spirifères, Spirijera (Gallicoles Lat. et en outre le genre Orysse ). C. Tarière ( des femelles ) cylindrique , se logeant eu partie dans une cou- lisse extérieure de l'abdomen dans l'état de repos , ayant au plus quel- ques petites dents vers son extré- mité. — Larves zoophages. 3«. Famille , Térébellifères, TerebeUifera. l^". Tribu. Chalcédiles Lat. z". Tribu. Ichneumonides ( Ichneumonides et dans le repos , les Leucospis la relèvent au-dessu de l'abdomen où sont placés, dans ce genre, les fourreaux provenant de l'extrémité de la coulisse ventrale. Les Cbrysides ont leur tarière membra- neuse , molle , recouverte en partie d'écailles un peu cornées , placées presqu'cn toit les unes sur les autres; cette lanère n'est pas pointue , mais cylindrique, accompagnée d'un aiguillon qui n'est (i) Il n'esc point ccrcain que le genre Xi^hidrie appar- tienne â la f.iinilie des Sirrifères , il est prob.iblc qu'il *ioit erre reporte dans la tribu dis Urocérates , famille des Té- rcbellitères^ en attendant que l'on ctMinoissc mieux son or- gjniisarion , il itsccia avec les Serrifètci d'après l'opinion /ciucJlc. 3«. Tribu Urocérates Lat. (à l'exception da genre Orysse ). 3.. Tarière d'une seule pièce cornée. — Lar- ves zoophages. 4'. Famille. Canalifères , Canalifera ( Oxyures Lat. ). II. Une tarière membraneuse d'une seule pièce (dans les femelles). Un aiguillon. — Larves zoophages. 5". Famille. Tubulifères , Tubulifera ( Chrysidet Lat. ). ( S. F. et A. SiRV. ) TER TÉRÉDILES. Voyez Perce-bois. (S. F. et A. TER 58 1 Sf.rv. ) Fab. I.at. TERMES , Termes. L:nn. De Géer Hemerobius. LiNCf. Perla. De Géeu. Génie d'inspcles de l'ordie des N('vl■opl^^es , section des [''ilicorues, faïuille des Planipenties, tribu des Termilines. Celte iribu, dans \ei Familles naturelles de W. Lalieille , conlicnl deux f^enies , savoir : Ter- mes et Embie ; celui-ci , d'après l'auleur, diûcre du premier par la forme de ses antennes. Antennes filiformes , insérées devant les yeux , de la longueur du corselet , composées d'environ dix-buit arlicles courts, cylindro- coniques ; le premier le plus long de tous , les cinq ou six sui- vans plus courts que les autres. — Labre mem- braneux-coriace , avancé , se prolonjj^eant sar les mandibules , presque carré ou un peu Irigone , tronqué et obtus en devant , un peu voûté , euiier , atlacbé au chaperon. — Mandibules cornées , avancées , dépassant un peu le labre , triangu- laires ou presque carrées , déprimées , leur côté interne tranchant , muni de deux ou irois dents courtes, aiguës J celle qui est auprès de l'extré- mité plus forte que les autres, celte exiréniité elle-même prolongée en une grande dent. — Mâ- choires ayant leur base crusiacée , comprimée ; elles sont formées de deux lobes, l'eAtérieur imi- tant la galète des Orthoptères , membraneux , un peu coriace , déprimé , presque trigone , ayant une très-couile articulation à sa base , excavé à sa partie inférieure , recouvrant le lobe interne ; celui-ci corné , trij^one , comprimé , dilaté iiilé- rieuremenl à sa base , bldde ou unidenté intérieu- rement. — Quatre palpes filiformes ou presque filiformes , les maxillaires plus longs que les la- biaux , de cinq arlicles, les deux basilaires très- courts j les second, troisième et quatrième pres- qu'obconiques ; le cinquième le plus grand de tous, presque cylindrique : palpes labiaux de trois ar- ticles , le premier le plus court de tous. — Lènre membraneuse, alongée , divisée à son extréoulé en quatre lanières éga'es ; menton membraneux- coriace , presqu'en carré alongé , un peu plus étroit vers son extrémité. — Télé eu ovale court ou presque carré , un peu plus étroite à sa partie antérieure, arrondie postérieurement j chaperon pelil , transversal , déprimé en devant , rebordé par une membrane.— Yeujc presque semi- glo- buleux , un peu proéminens. — Trots ocelles, dont deux plus grands que les autres , placés chacun vers le bord intérieur des yeux à réseau ; le troi- sième peu visible, posé sur le milieu de la partie supérieure du Iront. — Corps cylindrique , dé- primé , presque linéaire. — Corselet ayant son prothorax nu , recouvert par une lame déprimée , en carré transversal ou semi-circulaire , son bord antérieur droit , le postérieur ai-ioudi. — Ail^ presqu' égales , très-longues , étroites, presque li- néaires , souvent opaques ou du moins peu irans- paieiiies , couchées horizonlalement sur le cor^is dans le repos , n'ayant point de nervures bien dis- tinctes.— Al)d«incn eu carré alongé, plane en dessus , son extrémité arrondie , obtuse , composé de segmins linéaires , transversaux , terminé vers l'anus par deux appendii es courts , coniques, bi- arliciilés , placés un de chaque côté. — Pattes courtes ; jam'ies cyl.ndnquei , alongées , grêles , munies de deux ou trois pentes épines vers leur exlrémité; tarses de quatre arlicles, les premiers courts , le dernier long , muni de deux cro- chets. Quant aux mœurs de ces insectes on en trou- vera quelques détails abrégés à l'article Termi- Ti.NES. On pourra aussi en voir d'autres dans l'a- nalyse d'un ouvrage de Smcalhinan , Encyclop. lom. IV. pig. ccij j dans celle d'un Mémoire de De Géer, niêine tome, pag. ciij , et tome VI, pag. 484» dans un alinéa où sont rapportées des observations de Lyonel sur du prétendues Fourmis des Indes orientales, (|ui ne peuvent être que des Termes. En outre Bl. LalrelUe a réuni toutes les notions que l'on a sur les espèces tant exotiques qu'indigènes de ce genre à l'article Termes du nou- veau Dictionnaire d'Histoire iialureile, en ayant lui-même observé une espèce daus les envlmis de Bordeaux avec la sagacité dont il a donné tant d'autres preuves. Iva larve el la nymphe ressemblent parfaitement à l'insecte parfait; elles n'en dillérent que parce que la première est apicre , et que la seconde n'a que des rudimens d'ailes. On rencontre dans les habitations desTermès certains individus toujours aptères , dont la tête est autrement conformée que celle des mâles et des femelles, étant beau- coup plus gi-ande proportionnellement , ainsi que les mandibules : ces individus que M. Latreille croit , avec beaucoup de probabilité , analogues aux femelles stériles des Fi urmis , ne^ paroisseut pas se mêler du travail , mais seulement de la dé- fense de la société donl ils font partie ; aussi quel- ques auteurs leur donnent-ils le nom de soldats. i °. Termes du Cap, T.Capense. De Geer, Me'm. Ins. tom. 7. Méni. i . pag. àrj. n". 2. pi. o^.fig. 1 — 4- — Lat. Noui>. Bictionn. d'hist. nat. Du Cap de Donne-Espérance. 2°. Termes brun , T. fulcuni. Lat./c?. De Cayenne. 5°. Termes morio, T. morio. Fab. Entom. Syst. tom. 2. pag. 90. n°. 3. Dea Antilles. 40. Termes à nez, T. nasutum. Lat. id. Jamaïque. 5°. Termèslucifuge,7'. /uci/;/°'i/nj. I,at. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 20t>. n". i. Des environs de Bordeaux. 6°. Termes voyageur , T. viator. Lat. Noui>. Bictionn. d'hist. nat. Du Cap de Bonne-Espérance. 7°. Termes ferrugineux, T. Jerniginosum. Lat. id. Des Indes orientales. 8". Termes flavicolle , T. Jlavicolle. Fab. Entom. Syst. tom. 2. pag. 91. n°. 6. D'Espagne et de Montpellier. ( S. F. et A. Ssav.) ;8:i TER TERMITE. Ce nom a été employé par quel- ques auteurs au lieu de celui de Termes. Ployez ce mol. ( S. V. et A. Serv. ) TERMITINES , Termitinœ. Cinquième Iribn de la famille des Flanipennes , section des Filicornes, ordre des Névroptères. Elle olFre pour caractères, suivant M. Latreille : ] Tous les tarses composés de trois ou qnalre ar- ticles. — Prothorajc en forme de corselel carré | ou orbiculaire. — Antennes ordinairement nio- i niliformes et courtes. — ^j/ej généralement cou- chées horizontalement sur le corps, le dépassant de beaucouj) postérieurement, caduques. — Or- ganes de Ictyhtinduccition se rapprochant beau- coup de ceux des Orllioptères. , Cet te triLu reiileriue les genres Termes et Embie. Ces insectes vivent en société très-nombreuse : cachés dans l'intérieur de leurs habilatloas, qui sont souvent coniques et eulièrement composées de terre agolulinée j ils creusent des galeries et les étendent au loin jusqu'à ce qu'ils arrivent aux substances dont ils font leur nourriture dans leurs diilérens étals. Ils attaquent ces substances par la parlie qui touche le sol, les vident euliè- rement sans ullérer leur forme exlérieure. Quoi- qu'aimaut beaucoup la chaleur , puisqu'ils cons- truisent ordinairement leurs habitalions dans les endroits e.v posés au soleil des régions équatoria- les , ils fuieut la lumière et ne s'y exposent jamais volontairement. Us sont omnivores et allaquenl le bois mort ou vivant, le pain, les étoiles , etc. Leurs métamorphoses sont incomplètes ; leur so- ciété se compose principalement de larves , de nymphes et d'ufe autre sorie d individus constam- ment aptères , dillérens des auires jiar la lorme de leur lêle , et destinés , à ce qu'il paroîi , uni- quement à défendre leur demeure. ( S. F. et A. SF.av. ) TERRESTRES , Ten-estres. Première division de la fainiM'e des Carnassiers , section des Penta- mères , ordre des Coléoptères, ayant les carac- tères suivaiis : Pattes uniquement propres à la course , point nalaioires , les quatre postérieures n'étant point simnltanément comprimées ni amincies vers le bout et ciliées. — Mandibules entièrement dé^iiabie. — £.t- tréniité des Jambes épineuse. Espèces généralement grandes , vivant pour la plupart sous la forme de larves et de nymphes dans le terreau ou dans le bois pourri. I. Antennes de treize arlicles au moins, lanlôt soit barbues ou pectiuées , soit en scie j lanlôt plus ou moins aiouiliformes ou noueuses, garnies de poils vtrticillés. A. Dernier arlicle des palpes fort long , comme noueux ou articulé. (Antenne» souvent barbues, peclinées ou en scie : ailes toujours éi artées. ) Clénophore , Pédicie , Tipule , Né- phrotome , Plychoptèie. D. Dernier arlicle des palpes guère plu» long que les autres , poiui noueux. (Ailes le plus souvent couchées ««r le corps. ) Rhipidie , Limnobie , Erioptère , Polymère. II. Antennes de dix articles au plus, grêles ou capillaires , simplement velues ou pubescen- les , leurs poils ne formant pas sensiblement de verlicilles. ( Dernier article des paljtes TER pu're plus long que les aulres, point noueux. Ailes It plus souvenl couchées sur le coipi.) A. Des ailes. Tricbocèie , Mœkistocère , Dixa , N^malocèie Weig. ( Ile.iatoiiia Lat. ) , Anisotnci-e Meio. B. Point d'ailes. Cliionée. Nota. Celte division des Tipulaires, nomrat'e Tenicoles , répond à peu près à celle que M. Wci- cen appelle Rnslratœ dans sa famille des Tipu- laires; mais ce dernier auteur en repousse le genre Dixa et le place parmi les Tipulaires-fiin- ^icoles. CTÉNOPHORE, Ctenophora. Meig. Illig. Fab. Lat. WiÉdem. Macq. Tipula. Linn- Scopol. Geoff.Schranck. DeGéek. Ross. Taniptera. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Némocères, tribu des Tipulaires (division des Terricoles ). Les Cléuopliores font partie d'un groupe qui contient en outre les genres Pddicie , Tipule, Néphrotome et Piyclioptère. C Voyez Terrico- i,Es. ) Les Pédicies et les Plychoptères ont seize articles aux antennes ; les NépLrotomes dix-neuf dans les mâles et quinze dans les feiuelles ; le genre Tipule a le second article des antennes cvatliiforme et les onze suivans c_ylindriques : de plus les mâles dans ces quatre gemes u'uut point les antennes pectmées. Antennes avancées, composées de treize arii- clcs dans les deux sexes ; le premier cylindrique, sillonné transversalement ; le second globuleux, presque conique ; le troisième de forme variable , les suivans oblongs dans les mâles , presque cy- lindriques , accompagnés de rameaux latéraux à deux , trois ou quatre brandies; dans les femelles ces articles sont sans rameaux, ovules-coniques ou oblongs : le treizième ou dernier est petit et dé- pourvu de rameau dans les deux sexes. — Bouche alongéeen un bec court, pointu. — Trompe courte, un peu saillaule. — Labre petit. — Palpes cowxhis^ cylindriques, composés de quatre arlicles ; les trois premiers un peu en massue , soyeux , d'égale lon- gueur ; le quatrièoie beaucoup plus long, velu, comme noueux ou articulé. — Tête presque globu- leuse.— Yeux ronds. — Point d'ocelles. — Corselet ovale ; protlioiax formant en devant un bourrelet et séparé du res'C du corselet par un sillon trans- versal.— .-ij/ej écartées dans le repos, comme ver- nissées. — Balanciers découverts. — Abdomen composé de huit segmens; cylindrique, avec l'anus en massue dans les mâles ; lusiforme , avec l'anus terminé par deux lames pointues dans les femelles. — Pattes grêles , de longueur moyenne. Jambes ayant deux épiues terminales bien distinctes. Les belles antennes peciiuées et rameuses des TER 583 mâles ont fait donner à ce genre un nom tiré de deux mots grecs qui signifient : poiie-prigne. Les larves son! assez semblahlcs à celles des Tipules ; cylindriques , a])odes , d'un blanc sale ; leur anus porte des appendices disposés eu rayons ; elles vivent dans le terreau végétal des arbres qui tombent en décomposition et s'y tranforment eu nymphes dont le corps est garni d'épines. ire. Bifision. Antennes des mâles ayant denx rangs de rameaux , tous deux vers le dedans , placés l'un sur l'autre , les plus courts en de- dans. Cette division comprend : 1°. ('lénophore bi- maculé, C. biinaculata. Wei». Dipt. d'Europ. font. I. pag. i56. n". i. — Macq. Ins. Dipt. Tipul. pag. oi. n". i. De France; environs de Paris. 2°. Cténophore des marais, C. paludosa. Meig. id. pag. iSy. n". 2. D'Italie. 2'". Division. Antennes des mâles ayant trois rangs de rameaux , un de chaque côté et un plus court en dessous. 1°. Cténophore âlre , C. atra. Meio. Dipt. d'Eur. tom. i. pag. i58. n°. 3. — Macq. Ins. Dipt. Tipul. pag. 8i. tz". 2. De France; environs de Pans. 2°. Cténophore nigncorne , C. nigri- cornis. Meig. id. pag. 169. ?i°. 4. Mâle. D'Alle- magne. M. Rlacquail , id. pag. V>-1. n°. 3. décrit uu individu femelle qu'il regarde comme celle de la nigricomis trouvé aux environs de Lille. 3«. Difision. Antennes des mâles ayant quatre rangs de rameaux , deux de chaque côté , les plus courts eu dedans des aulres. 1°. Cténophore pectinicorne, C. peclinicomis. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 1. pag. 160. 72". 5. — Macq. Ins. Dipt. Tipul. pag. 82. «0.4. De France. 2°. Cténophore à baudes jaunes, C.Jla- veolata. Meig. id. pag. 161. n". 6. — Macq. id. pag- 83. 7Î''. 5. Assez eomtnune aux environs de Paiis. 3". Cténophore agréable, CJèstiva. Meig. id. pag. 163. n°. 7. — Macq. id. pag. 84. n°. b'. De France ; environs do Paris. 4°. Cténophore élégante, C. elegans. Miig. id. pag. l63. 72°. 8. tab. ^.Jig. 18. Femelle. Environs de Paris. 5°. Cténophore tachetée, C. guttata. Meig. id. pag. ibS. n°. 9. D'Autriche. b°. Cténophore ornée C. omata. Meig. id. pag. 166. n". 10. Même pa- trie. 7°. Cténophore flavicorne, C. Jlavicomis. Meig. id. n°. 11. Même patrie. Nous rapporterons en outre à ce genre deux espèces de Java décrites par M. VViédemann dans ses Dipt. e.xotic. dont il ne conuoît que des femelles. 1°. Cténophore ardente, C. aidens , pag. 20. n°. 2. Longueur 8 lig. Ferrugineuse. Pattes noires ; jambes postérieures ayant une bande transverse blanche. Ailes safrauées, leur extrémité brune. 2°. Cténophore anuelée , C. compedita , pag. 21, n°. 3. Longueur 7 lig. r>8i TER Jaune ; corselet à bandes noires. Faites noires ; toules les jambes ayant un anneau blanc j exlré- miié des ailes brune. Nota. La Ctenophora lœla n". 8. Fab. Syst. Antliat. des Indes orienlales apparlient aussi à ce genre selon M. Wiédemann. La Ctenophora quatuorinaculata n°. 4- Fab. id. esl la Liinnohia quadritnacuLita. Meig. Dipt.d'Eur. toin. l. pag. i5i. n°. 64- M. ^'\'iédemann ^Dipt. ciotiC) rap- porte celle niêuie espèce au genre Tipule. NÉPHROTOME, Nephwtoma. Meig. Lat. Macq. Tipti/a. Fab. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères, pre- mière seciion , famille des Némocères , tribu des Tipulaires (division des Terricoles) (i). Quaire genres, outre celui de Néplirolorae, composent un groupe parmi les Tipulaires-Terri- colts. {^^oyez Tebricoles.) Dans ces quatre gen- res le nombre des arlicles des antennes est ('gai dans les deux sey.es ; les Cldnophores et les Ti- pules n'ont que treize arlicles aux antennes ; celles des Pédicies et des PlycliDptères en ont seize. Antennes avancdes , filiformes ; celles des mâles presqu'aussi longues que l'abdomen , arque^es , courbes , composées de dix-neuf arlicles ; le pre- mier et le troisième cylindriques . le second cya- ihiforme, le quatrième et les suivans rûniformes , ëcbancrds au côté inférieur, un peu plus épais à leur base, du double aussi longues que la têie, et de quinze arlicles dans les femelles j les irois pre- miers , comme dans les maies ; tous les aulres presque cylindriques , un peu plus épais à leur base. — Palpes avancés, courbés, de quaire arlicles; les trois premiers d'égale grandeur, un ])eu plus gros vers leur exlrémilé , le quatiienie beaucoup plus long, cylinduque, comme noueux ou arliculé. — Tête prolongée en museau. — Yeux arrondis , séparés. — Point d'ocelles. — Prothorajc séparé du resle du corselet par une ligne Iransverse enfoncée , sinueuse. — Ailes lan- céolées , écartées. — Abdomen coa;posé de liuit segciens. - — Jambes à épines teriDinales couries. (i) Il cxisce un article Képhuotome à sa lettre tians ce Dictionnaire ; feu Olivier qui l'j rédigé ne connoissant pas sulKsammenr les genres alors nouvelletneiu établis par M. Mcigcn a pris, d'après les ressiinblances de coiikur, une espèce de ïipiilaire ( Tipula histno F»ii. Meig. ) pour une Néphrntotne , et il n'a p.is cuiiiui la vraie ISépliroiome dorsale de M. Meiger. Partant de-là Olivier a totalement erré et dans les caractères qu'il donne à son genre rvéphro- lonis , et dans les six espèces qu'il y tait entrer; les cinq premières sont des Tipules , savoir ; biephr. crocata n°. i , praunsis n°. 'i , cormcina n". 3 , donalis n". 4 ( celle-ci est la Tipula histno I' au. Meic. ) , viitata n". 5. La rcpii- *ata n". 6 est une Limnubie. Les Tipulcs que nous venons de citer sont de la deuxième division du genre TipuU de M. Mtigcn, et .liticrem des autres Tipules par les nervures des ailes, f^oye^ Tii'Dlë. T E R Le nom de ce genre est tiré de deux mots grecs qui expriDoent que la plupart des arlicles qui composent les antennes des mâles sont rénifor- mes. La seule espèi^e connue se liouve en France el en Allemagne pendant l'élé dans les bois aqua- tiques et sur les haies; par ses couleurs elle se rapproche singulièrement de plusieurs espèces de la seconde division du genre Tipule. Olivier a pris pour elle la Tipula histrio. M. Meigen dit que la Né|)hrolome dorsale ressemble tellement à la Tipula scurra,<.\\xeWe n'en esl distinguée que par lu conlormalion des antennes et la tache sdgmaliqne des ailes qui est noire , el M. Mac- quarl trouve qu'il y a toujours quelque difficulté à la dislitigiier de laTipule cornitine avec laquelle on la trouve. Le type du genre esl la Néphrotome dorsale , A'', dorsalts. Meig. Dipt. d'Eur. tom. I. pag. 202. n". 1. tab. b./îg. 23. Femelle. — Macq. Ins. Dipt. Tipul. pag. yq. n°. i. en reiranchant le synonyme d'Olivier énoncé sous le nom de Tipula dorsalis , mais qui ne peut avoir rapport qu'à sa Néplirolorae dorsale , Encycl. tom. VIIl. pag. ig6. n^ . 4- ( Tipula histno des auteurs. ) LTMNOBIE, Limnobia. Meig. Lat. {^Fam. niit-^ Macq. Litnonia- Meig. {^classif.) Lat. {Gêner.) Tipula. Linn. DeGÉeb. Fab. Schbancic. ScHEi.L. Nephrotoma. Oliv. i^Encycl.') (jcure d'insecles de l'ordre des Diptères, pre- mière seciion , famille des Némocères , tribu des Tipulaires (division des Tenu oies). Un groupe de celle division contient quatre genres {voyez Teb.ric(V.es ) ; 1°. Rliipidie , qui n'a que quatorze articles aux antennes dans le» deux sexes ; celles des mâles peclinées. 2°. Eriop- lère , dont les nervures des ailes sont velues. 5°. Polymère , ayant les anlenues composées de vingt- huit arlicles. 4°. Limnobie , qui ne présente aucun de ces caractères, mais les suivans. Antennes filiformes ou presque sétacées , se rejetant sur les côlés , ordinairement composées de Seize articles, rarement de quinze ou de dix- sept; le premier cylindrique, le second cyatlii- fornie , les suivans plus ou moins oblongs ou glo- buleux , velus ou soyeux , d'une grosseur décrois- sante vers l'extrémité : celles des mâles quelque- fois plus longues que celles des femelles. — Bouche très-peu akmgée. — Trompe ordinairement trè»- courie , un peu saillante. — Palpes saillans , courbés , habiluellemeiil plus longs que la trompe, de quatre artiiles ; les trois premiers allant un peu en grossissant vers leur extrémité , un peu velus ; ceux-ci le plus souvent d'égale longueur; le quatrième ordinairement plus grêle , cylindri- cjue , point noueux , ni flexible ; le premier plia court dans un petit nombre d'espèces. — Têt* petite , ovale , uu peu plate par eu haut , réirécie liosiérieuremenl. — Yeux ronds. — Point d'o- celles. — Corps, alongé. — Corselet ovale ; pro- ihorax TER Uiorax formant na bonrrelel par-devant , s(?paré du reste du corselet par une ligue Iransversale , enfoncée, sinueuse j uiélailiurax un peu arqud. — Ailes coucliées parallèleioenl l'une sur l'aulie dans le repos j leurs uervuies point velues j bord postérieur des ailes fraugé de petits poils. — Balanciers découverts. — Abdomen long , elliié , cylindrique à sa base, s'aplatissunt vers son ex- tiémilé , composé de liuit segmeos ; auus des mâles oblus, celui des femeHes lerininé par deux lames pointues, placées l'une contre l'autre. — Pattes longues , grêles , liuetuent velues ; jambes tel minées par deux pelitei épines peu visibles; tarses à peu près de la longueur des jambes. Les Limnubies , dont le nom vient de.deux mois grecs qui signilienl : viiaitt dans les n.arais , Jiabileut les bois liiimides et le bord des uiares ; pendant le grand jour, qu'elles semblent crain- tirc, elles se tiennent à l'ombre du feuillage ; plu- sieurs espères , les plus petites surtout , voltigent en troupes vers le coiicber du soleil et par un temps calme , s'abaissant et s'élevant alternati- vement dans l'air, sans s'écarter beaucoup d'un uiêiue endroit ; les dilléi-enles espèces de ce genre jjaroisseiit successivement pendant toute la belle saison. M. Macquart , que nous avons eu déjà occasion de citer quelquefois pour ses ouvrages remarquables sur les Diptères du nord de la France, observe que le voisinage des eaux , i echercbé par- ticulièrement des Limuobies , semble indiquer que la nature y a placé leur berceau ; cependant les femelles ont comme les autres Tipu'aires-Terri- coles , l'abdomen leraiioé par deux lames coi- nées formant une pointe qui servent ù celles-ci pour coulier leurs œufs à la terre ; l'auteur cité est donc porté à croire que les Limuobies dépo- sent les leurs dans la vase au bord des eaux. Nous adoptons d'autant plus volontiers celte opinion , qu'il nous paroît probable qa'une larve qui peui vivre dans une terre enhèrement imprégnée d eau, peut aussi quelquefois pénétrer dans l'eau même , ne fût-ce que pour aller chercher une autre place lorsque la séclieresse lait baisser l'eau de la mare »ur les bords de laquelle elle doit trouver sa sub- sistance ; au reste peut-être par suite d'une sem- blable circonstance , De Géer a trouvé et observé diiQS l'eau la larve de la Limnobie rejjliée ; ou trouvera la description et l'hisloiie de celle larve à l'arlicle NÉPHROToaiE de ce Dictionnaire , tome Vlil, pag. 191-193. WM. Meigeu ei IVLicquart divisent ce genre • xlrê uemenl nombreux , d'après la disposition des nervures des ailes 3 tous deux y couluudeiit le genre Pédicie Lat. que nous avons cru devoir conserver ; en ellel , le dernier article des palpes des Pédicies, malgré l'assertion de M. Macquart, dillère essentiellement de celui des Limuobies , cl quoique les caractères auleuuairts du preiiiier de ces genres se relrouveul dans quelques Lini- iioLiies , il n'est pas vrai de due avec M. Meigeu, Uist. Nai. Ins. Tome A'. TER 585 que le seul caracicre dislinctif des Pédicies soit l'écarlement des ailes dans le repos. Ne pouvant donner ici des figures d'ailes , il nous est impossible de diviser les Limnobies d'a- près les principes des deux auteurs dont nous venons de parler; et en employant d'autres moyens , nous pensons plutôt indiquer des genres à faire que de simples divisions ; mais nous devons avouer que ces coupes sont indiquées par M. ÎMeigen dans sou raraclère générique , et qu'elles laissent réunies une grande quamité d'es- pèces qui ont besoin d'un nouvel examen. 1''°. Difision. Trompe plus longue que la tête et même que les antennes. — Articles des palpes presqu'égaux. {^Megarliina Nob, ) Ici se plaie la Limnobie longiroslre, L. longi- rostris. Meig. Dipt. d'Europ. toni. i. pag. 146. 72". 53. tah. 5. fîg. 3. la tête seulement, tab. 6. fîg. 6. l'aile. — Macq. /n.s-. Dipt..Tipul. pag. gS. n°. i3. De France et d'Allemagne. 2". Difision. Trompe plus courte que les an- tennes et même que la lêle. — Articles des palpes inégaux. 1". Subdivision. Premier article des palpes plus court et plus menu que les suivans ; le second et le troisième un peu en massue , le dernier oblong, oblus. {Helobia Nob.) A celle coupe appartient la Limnobie puncti- penne , L. punciipennis. Meig. Dipt. d'Europ. tom. '-pag. 147. 7i'^. 5b. tab. i>.fig. 2. la têie du mâle. 7?^. 3. les palpes, fig. 7. l'aile. — Macq.' Ins. Dipt. Tipul. pag. lo3. ji". 35. D'Allemagne et de France. M. Meigen parle encoie dans les généralités du genre Limnobie pag. iib". d'une Limnobia praticola , qui a la même conformation que la punctipennis. z". Subdivision. Les trois premiers articles des palpes uu peu épais aniérieurement , égaux enir'eux en longueur et en grosseur; le qua- trième un peu plus long que le précédent , plus grêle et cylindrique. {Liiimobia propriè dicta NoB. ) Cette subdivision renferme soixanle-deux es- pèces, c'est-à-dire toutes les Limnobies de M. Meigen , à l'exception des suivantes : i". Limno- bia ni'osa n". i. type du genre Pédicie Lat. 2". Limnobia longirosins a°. 53. 3°. Limnobia puiic- tipennis u". 56. Nota. 1°. La Limnobie repliée, L. replicata. Me:g. id. n°. 48. est décrite dans le préseiii Dic- tionnaire sous le nom de Néphrotome repliée n". 6. 2°. Peut-être devroit-on former des sous-genres de la Limnobia glubrata n°. 47- Meig. id. qui a dix-sept articles aux antennes, et de la Limn. analis n°. 46. qui paroît n'en avoir que quinze : Eeee 586 TER tandis que toutes les autres Limnobics, ou du moins la très-grande majorité, en ont seize. M. Macquart dans l'ouvrage cité plus haut dé- crit trenle-iiuit espèces de ce genre. Il donne les suivanles comnae nouvelles : i°. Limnobie six ta- ches, L. scxmaculata. Macq. Im. Dipt. Tipul. pag. qt. n". 4- Longueur 4 lig. Femelle. Cen- drée ; ailes avec six lâches noirâtres. Lille. 2°. Limnobie noirâtre, L. nigiicans. Wacq. id. pag. gj. n°. 8. Femelle. D'un cendré-noirâtre. Han- ches et base des cuisses roussâtres. Point marginal des ailes brun. S". Limnobie sessile , L. sessilis. Macq. id. pag 94. n°. 10. Longueur 3 lig. 7. D'un gris roussâtre. Corselet avec quatre bandes brunes; ailes à point marginal pâle. Lille. 4"- Limnobie platyptère, L. platyptera. Macq. id. «o. 12. Longueur 5 lig. Noire. Ailes larges j sans taches. 5°. Limnobie bordée , L. niarginata. Macq. id. pag. yS. n°. \ù,. Longueur 3 lig. \. Fe- melle. Noire ; segmens de l'abdolnen bordés de fauve ; pattes jaunes ; ailes à point marginal obs- cur. 6". Limnobie âlre , L. atra. Macq. id. n°. i5. Longueur 3 bg. 7. Mâle. Noirâtre; pattes obscures ; ailes sans point marginal. 7". Limnobie argentée , L. atgentea. Macq. id. pag. 97. n°. 18. Longueur 4 ''g- i- Mâle. Corselet noir, ses côtés d'un blanc argenté ; mélatliorax gris-cendré. 8°. Limnobie variée, L. variegata. Macq. id. 7i\ ig. Longueur 5 lig. Noirâtre ; ailes marbrées, g". Limnobie grise, L. grisea, Macq. id. pag. 100. n". 26. Longueurs lig. Grise; corselet ayant trois bandes noires; ailes hyal nés , leur point marginal Irès- pâle. 10". Limnobie unimacuh'e, L. uniniaculata. M.iCQ. id. pag. loi. n". a8. Lon^^ueur 4 bii- N yi- vâire ; ailes à point mugiual bruu. i 1". Limuotue lisse , L. lœt'igtta. Macq. id. n°. 2g. l,ungueur 3 lig. D'un noir lisse ; ailes à point puarginal brun. 12°. Limnobie macropicre, L. macioptera. Macq. id. pag. 102. n". 3.'. Lougueur 3 bg. j. Rouist- ; corselet à quatre bandes bruues ; ailes Tort l.ir- ges. l3°. Limnobie soyeuse, L. sericea. Macq. id. pag. io3. n°. 34. Longueur 2 li^. 7. Gnse , marquée d'une ligne nonej ailes hyalines-. De Lille. 14°. Limnobie grniux noirs, L. cothur- nata. Macq. id. pag. ioj. n°. "àj. Longueur une lig. \. Jaune ; genoux noirs. Parmi les espèces expliques , M. Wiédemann nous indique : 1°. l.iiiiuoi)ie obacure, L. obscura. WiÉD. Dipt. ejcotic. pag. i4- ""• !• — Tipula obscura n". 18. Fab. Syst. Atitliat. Amérique méridionale, a". Limnobie longimane , L. Inn^i- mana. Wiéd. id. n'. 2. — Tipula longniiana ^x°. II. Fab. id. Amérique méridr Q;le. 5". Lim- nobie armillaire, L. arinillata. WiÉd. id. n". 3. — Tipula armillans n°. 12. Fab. id. Même patrie. 4°. Limnobie acrostace, L. acrostacta. Wiéd. id. n°. 4- Longueur 8 lig. Brune; abJumeii d'un beau jaune , son e.\iré(iiité noire ; ailes brunes avec deux points et une lunule de couleur blan- che. De Juva. 5°. Limnobie basilaire, L. basi- TER laris-WiÉTt. id. pag. i 5. n°. 5. Longueur 8 lig. Mâle. 7 lig. Femelle. Noire ; ailes brunes , leur base d'un beau jaune avec des fascies et des lâ- ches blanches. De Java. 6°. Limnobie maculée, L. maculata. Wiéd. id. — Tipula maculata n°. 29. Fab. id. Amérique méridionale. 7°. Limnobie érythrocéphale, L. eryihrocephala. Wiéd. id. — Tipula eryihrocephala 11°. 35. Fab. id. Même pa- irie. 8". Limnobie corselet jaune, h.Jlavithorax. Wiéd. id. pag. 43. n°. 3. Longueur 5 lig. Fe- melle. Noire ; corselet d'un jaune de miel ; ailes enfumées. Amérique méridionale. 9". Limnobie à côtes , L. costalis. Wiéd. Aiialect. entom. pag. 10. Longueur 3 lig. D'un beau jaune ; corselet avec une bande linéaire plus foncée ; ailes d'un beau jaune avec une bande large , brune , placée à la côle. Des Lides orientales. ÉRIOPTÈRE, Eiioptem. Meig. Lat. (^Vam. nat. ) Macq. Tipula. Linn. Fab. Geofp. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section, famille des Némocères , tribu des ïipulaires ( division des Teriicoles ). Un groupe de Tipuiaires-Terricoles renferme quatre genres , savoir : Fihipidie , Polymère , Erioptère et Limnobie. (7^q)'e.s Terbicoles. ) Le premier n'oflre que quatorze articles aux antennes dans les deux sexes , celles des mâles pectinées ; le second a les siennes composées de vingt -huit articles , et dans les Limnobies les nervures des ailes sont glabres, ce qui sépare ces trois genres de celui d'Eiioptère. Antennes avancées , sétacées , finement velues , composées de seize arlicles ; le j)remier cylindri- que, le seci'iid cyalhifornie , les suivans ovales. — Bouche peu alougée. — Trompe charnue, échan- crée aiiiérieurement. — /"«/^«'.y saillans , recour- bés , cylindriques , de quatre ariicles égaux entre eux, cylindrique* ; le second un peu plus épais ^ en iDassue. — Tète conique. — Yeux ronds. — • Point d'ocelles. — Corps mince. — Prothorax séoaré du reste du corselet par une ligne enfon- cée , transversale, siiiuée. — Ailes oblongues , frangées au !)oid , veines sur leurs nervures, cou- chées à plat paralièleinent sur le corps dans le repos. — Balanciers d Couverts. — Abdomen cy- lindrique ou un peu fusiforaie, (ie huit segmens : anus des lèmelles terminé par deux lames cornées qui se réunissent en une pointe : celui des mâles obtus. — /'«i'/ej longues , grêles; la paire du mi- lieu plus courte que les autres. Le nom d'Erioptère vient de deux mots grecs ((ui expriment la villosité des ailes. Ces insectes se trouvent dans les prairies marécageuses et sur les broussailles. On ne sait rien de leur premier état. M. J.Ieigen mentionne seize espèces de ce genre ; il les div;se d'après les nervures des ailes. M. Macquart en décrit huit espèces du nord de la France ^ qu'il divise ainsi : T E R l^'. Dinision. Les deux cellules discoïdales sin)ûiieuies des ailes, d'ôgale loiii^iicur. i". Eiioptère noire, E. nigra. IMacq. Iru. Dipt. Tipul. pag. 107. n°. 5. Longueur 2 lij;. Noire; preinii-i'e cellule soiis-uiar;;iiuile des ailes :i lou^ pédicule, a". Erioplère y^Mnà^U^ , E. Jlavescciis. Meig. Dipt. d'Europ. toiii. \.pag. lOi). n". 2. — Wacq. id. p. 106. «". l. 3". ErioiJtèie coiiiuiune , E. trwiaùs. Meig. id. pag. 112. n". 8. — IMacq. id. n". 2. 4". Ei-ioplèie liiu'ce, E. lineaUi. .Meig. id. pag. m. n°. 7. — Macq. id. pag. 107. n". 4- 5". Erioplère nciduleuse , E. nodulosa. Macq. id. - pag. loU. n°. 5. Lougueur a lijj. j. Corselet ,ii,ris j alidomea noirâtre ; ailes léf^creuieut obscures , leur point m.ir^inal plus brun. a'. Division. Ailes ayant leur cellule dlscoidale tiipérieiire interne beaucoup plus courte que la cellule discoidale supérieure externe. I". Erioplère naine, E. pygmœa. Macq. Ins. Dipt. Tipul. p. 109. II". 8. Longueur I li_:;. D'un g,iis noir.ilre. 2". Eriopièi-e obscure, E. ohscuia. Meig. Dipt. d'Eur. tout. t. pag. 1 13. n°. 12. — Macq. td. pag. 108. n". 6'. 3". Erioplère odiracée, E. ocliiacea. Mbig. id. pag. 1 14- n"- i3. — Macq. id. «". 7. POLYMÈRE, Po/y/wem. WiÉDEM. Laï. ( Fani. natur. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, .famille des Ndmocères , tribu des Tipulaires ( division des Terricoles '). Les genres Rbipidie , Erinptère et Limnobie forment , avec celui de Polymère , un groupe par- ticulier dans les Terricoles f^voyez ce mot). Les Riiipidies ont leurs antennes composées de qua- torze articles pectines dans les mâles, les trois premiers exceptés; celles des Limnobies ont de quinze a dix-st-pt articles , et dans le genre Eiiop- tère ces organes sont composés de seize articles d.ins les deux sexes. Ne connoissant pas ce genre nous allons en donner les caractères d'après M. Wiédemanii. {^Dipt. exotic. pag. 4". ) Son nom vient de deux mots grecs qui expriment la division de ses aQlen- nes en un grand norahre d'articles. Antennes composées de vingt-huit articles , le. premier gl.buleux, le ^ecoad cylindrique, alougé; les suivaus beaucoup plus courts, avant leur base garnie de poils verluillés. — Pattes très-longues M. Latrcille {Fam. nat. ) ajoute à ces carac- tères : pjint d'ocelles. Dernier ariicle des palpes guère plus long que les autres, point noueux; extré- mité antérieure de la lète rétrécie et prolongée en muse; ui. Yeux sans échaucrure. Extrémité des jambes éj-.intuse. Le type du genre est I.1 Polymère brune , P. fusc'i. VViÉDEM. Dipt. e.Tolic. pag. 44- «"• 5. Fe- melle. Longueur 5 lig. Brune j ailes Iransparen- TER 587 les , jaunâtres ; extrémité des tarses blanche. Da Brésil. M.EKISTOCÈRE, Mcekistocera. Wiéd. Lat. {^Fani. nat.) Tipu/a. I'ab. Genre d'iosectes de l'ordre des Diptères, pre- raièie section, famille des Némocères , tribu des Tipulaires (division des Terricoles ). Un groupe de celle division comprend les gen- res Trichocère , Mtekislocère. Dixa , Nématocère et Anisnmère. ( Voyez Terricoles. ) Dans les deux derniers les antennes sont coraposi'es seule- ment de six articles ; les Dixas et les Triibocères n'ont que les premiers articles de leurs antennes bien distincts, en outre dans les Dixas l'abdomen n'a que sept seginens , et les anieiiiies n'égalent pas en longueur celle du corps : les palpes des Trichoccres sont composés de cinq articles. Ces caractères éloignent tous ces Tipulaires des Mae- kistocères. Ce genre , qui lire son nom de deux mots grecs exprimant la longueur des antennes, ne nous est connu que par les Dipt. ejcotic. de M. Wiéilc- mann , dont nous allons extraire ses caractères : Antennes d'une longueur excessive , composées de dix arlitles , le premier cylindrique , épais; le second cyalLifjrme; les huit derniers cylin- driques, filiformes, augmentant de longueur de- puis le premier de ces nuit jusqu'au dernier. — Palpes de quatre articles presqu'égaux. — Point d'ocelles. — Ailes ^c.ax\.c.t^ , lancéolées; leurs ner- vures comme dans les Tipules. L'auteur mentionne deux espèces de ce genre, I". Mxkislocère lilipède , M. Jîlipes. Wiédem. Dipt. e.rotic. pag. 47. — Tipitla filipes n". 8. Fab. Syst. Antlial. De Guinée. 2". Maskistocère brune, M. JiLscana. Wiédem. id. pag. 4'. — Nematucerajuscana. Wiédem. id. pag. 29. Lon- guenr 6 lig. Eemelle. D'un jaune pâle un peu brun. Abdomen taché de brun. Antennes et pâlies très-longues ; les premières ayant deux pouces trois quarts de. longueur. De Java. DIXA, Dixa. Meig. Lat. (Fam. nat.)MAcq. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des NJmocères, tribu des Tipulaires ( division des Terricoles ). Ce genre fait partie d'un groupe de Tipulaires- Terricoles , qui contient en outre ceux de Tri- cliucère, Nématocère , Anisomère et Msekistocère. ( Voyez Terricoles. ) Mais dans les trois pre- miers le protliorax est séparé du reste du corselet par une ligne transversale enfoncée , de [ilus les T;icbocères ont leurs palpes composés de cinq articles; les Msekistocères se distinguent par l'ex- cessive lougucur de leurs antennes. An/ennes dsstz longues, avancées, sélacées; leur premier article court, épais, cylindrique, le second un peu plus grand, épais, presque splié- rique j les suivans ( M. Meigen pcn..irps dans le repos. — Balanciers décou- verts. — Abdomen c^'liadrique , de sept segmens. — Pattes de longueur moyenne; hanches de mé- diocie longueur ; cuissf* grêles ; jambes nues , terminées par deux petites épines. On trouve les Dixas dans les lieux mnrécao^eux des forêts; leur taille est fort petile , elles évitent le jonr et ne volent que vers le suir ; leurs pre- miers étals sont encore inconnus. Il leroil cepen- dant très-desirable que leurs mœurs fussent obser- vées , d'autant qie les auteurs sont partagés sur la question de savoir si elles n'appartiennent pas plutôt aux Tipulairei-Fungivores L.4.T. {^fungi- colce Meig. ) qu'aux Terricoles Lat. ( rostralœ 31eig. ) M- Meigen décrit quatre espèces de ce genre : 10. Dixa tardive, D.serotina. Meig. Dipi. d'Ëur. tom. I. pag. 217. n". 1. Longueur i lig. ~. Mâle. Corselet d'un beau jaune avec des raies couleur de café. Abdomen brun avec des bandes blanchâ- tres. Ailes jaunâtres. De Prusse. a°. Dixa estivale, D. œstivalis. Meig. id. piig. 218. n". 2. — Macq. Ins. Dipt. Tipiil. pag. 67. n°. i. Longueur i lig. ■j. Mâle. Jaunâtre ; corselet à trois bandes brune': , l'intermédiaire jumelle; ailes transparentes. De France et d'Allemagne. 5". Dixa printanuière , D. aprilma. Meig. id. n". 3. lab. 7. fig. 12. — M.4CQ. id. n". 2. Long. 2 lig. Mâle. Coiselet pâle à trois bandes noires; abdomen brun ; ailes trans- parentes, sans taches. D'Allemagne et de lùauce. 4". Dixa tachée , D. inaculata. Meig. id. pag. 3 1 9. n". 4- Longueur 1 lig. -j. Corselet pâle , à trois bandes noires. Abdomen d'un brun noirâtre; ailes transparentes ^vec une tache centrale brune. D'Allemagne. NÉMATOCÈRE , Nernatocera. Meig. Macq. flexatoina. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Tipulaires ( division des Terricoles ). Dans cette division un groupe renferme cinq genres , y compris celui de Nématocère ( voyez Terricoles) : i". Trichocère , qui a cinq articles aux palpes. 2". Maekistocère , ayant les antennes excessivement longues et de dix articles. 3". Dixa, dont le prothorax n'est p( int sépare du reste du corselet par une ligne transversale. 4"- Anisomère , distingué par le troisième article des auieones ayant plus du double de lougueur que TER le suivant. 5". Nématocère , qui ne présente au- cun de ces caractères. Antennes presque sélaoées , avancées , plus longues que la tête et le corselet réunis , compo- sées de six articles; les deux inférieurs beaucoup plus épais que les autres, le premier cylindrique , le second cyathiforme , les quatre suivans nrèles, finement velus , presque d'égale lon"neur. — Pt//- /;ej saillans, rourbés , de quatre articles presque égaux. — Têle ayant son extrémité antérieure prolongée en un museau court : front large. — Yeux alongés , ovales. — Point d'ocelles. — Pro- thorax séparé du reste du corselet par une ligne transversale enfoncée. — Ailes couchées paraliè- ' lemenî sur le c. rps dans le repos. — Balanciers découverts. — Abdomen déjiriDié , de huit seg- mens. — Patte i grêles; jambes ayant deux épines terminales peu distinctes. Les mœurs de ces Tipulaires ne sont pas con- nues. M. Meigen regardant leurs antennes comme filiformes a tiré le nom générique de deux mots grecs qui ont cette signification. On n'en con- noit que deux espèces. 1°. Nématocère noire, N. nigra. Meig. Dipt. d'Eur. tom. i. pag. 20g. — Macq. Ins. Dipt. Tipul. pag. i63. n°. I. — Hexatoma nigra. Lat. Gen. Cnist. et Ins. tom. IV. pag. 260. Des environs de Paris. 2.". Nématocère bicolore , A'^. hicolor. Meig. id. n°. I. tab. 7. fig. 1. Mâle. Longueur 5 lig. Tête d'un gris cendré; front plus clair auprès des yeux : corselet d'un gris clair avec trois raies dorsales foncées , les latérales courtes ; abdomen et pattes d'un brun- noirâtre ; base des cuisses et balanciers jaunes : ailes un peu rembrunies, saus point marginal. D'Europe. ANISOMERE , Anisomera. Hoffm. Meig. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Tipulaires ( division des Terricoles ). Un groupe de Tipulaiies-Tenicoles contient , outre ce genre , ceux de Trichocère, Mœkistocère, Dixa et Nématocère. ( Voyez Terricoles. ) Dans les Trichocères les antennes composées de plus de six articles ont les derniers indistincts; celles des Msekistocères sont de dix articles et excessivement longues ; le prothorax des Dixas n'est point séparé du reste du corselet par une ligne transversale , et leurs antennes ont plus de six articles ; enlin , dans les Nématocères , le troisième article des antennes n'est guère plus long que le suivant. Par cette comparaison aucun de ces genres ne pourra être confondu avec celui d'Anisomère. Antennes avancées, sétacées, composées de six articles distincts , le premier cylindrique, épais , le second très-petit, cyathiforme, le troisième cylindri(|ue , très-long, faisant à lui seul presque les deux tiers de l'antenne , deux fois au moins plus long que le suivant; les quatrième , cinquiè- me et sixième courts , cylindriques, à peu près TER ^gaux enir'eux. Ces antennes aussi longues que l'abdomen dans les mâles sont de doux licrs pins courtes dans les lemelles , les deux preixiiers ar- ticles élaiil aussi longs que dans les mâles et sem- blablemenl Lonfoimt's , les quatre auires tiès-rac- courcis mais gardant eiiir't'ux Ips m, "mes propor- tions. — Palpes recour.'n's. — Têts prolungre un jntiseau. — i'eujc arrondis , silparés. — Point d'ocelles. — Prothorax si^paré du reste du corse- let par une ligne transversale entoncée. — Abdo- men de huit seguiens. — Jambes avec deux rpines terminales peu prononcées. Ces caraolères sont extraits des Dipt. d'Eiirop. de M. Meigen. Cet auteur ne meniionne qu'une »eule espèce, c'est l'Anisomère obscure, A. oh- scura. Meig. Dipt. d'Kurup. toin. i. pag. 2J0. n". I. iab. j. Jig- 5. Le raâlc. l,ongueur 4 ''g- Antennes brunes; tôle d'un gris-brunâlre. (Àirse- let ayant trois larges raies dorsales foncées, si'- parées par des lignes jaunâtres ; abdomen du mâle d'un gris noir avec une ligne dorsale brune ; en dessous du premier segment est une large tache, et sur le second une autre tache (?troiie, toutes deux sont de couleur jaune. Pattes d'un brun jau- nâtre : extrémité des cuisses plus foncée , cuisses antérieures un peu plus épaisses et un peu plus courtes que les antres; nervures transversales des ailes d'un brun jaunâtre. De Portugal. CHIONÉE, CA/oneo. Dalm. Lat. ( Fam. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Dipières , pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Tipulaires ( division des Terricoles ). Ce genre forme seul une coupe particulière dans sa division, etse distingue mèmede tous les autres Tipulaires par le manque d'ailes dans les deux sej^es. Antennes filiformes , composée» de dix articles, le |)reiuier alongé , cylindrique, le second eu massue , aussi long que le premier ; le troisième court, u;lobuleux ; les autres minces . linéaires, velus a leur extrémité. — Palpi^- fililormes , de la longueur de la moitié de la lêie à peu près , composés de quatre articles presqu'égaux , un peu plus gros vers leur extrémité, velus, le dernier presque c^'liudrique. — Tête peiiie , presque glo- buleuse , prolongée en un museau épais , médio- crement avancé. — Yeujc arrondis , un peu sail- lans , séparés, sans échaocrurcremarquable. — Point d'ocelles. — Corselet petit. — Point d'ailes dans les deux sexes. — Balanciers visibles, en massue. — Abdomen ovale , de huit segmens ; anus des mâles muni d'une pince hori/intale for- mée de deux onglets composés chatua de deux articles; le premier épais , charnu , denté à son extrémité; le second corné, linéaire, aigu , re- courbé : anus des femelles terminé par deux val- vules posées l'une sur l'autre , l'inférieure plus large, plus courte, ciliée sur ses bords , compri- mée vers son extrémité, laaiipétieureplus longue, TER 589 plus élfoîte , comprimée , redressée , composée de deux Liœe^. — Pattes forli's, alongécs , pres- que linéaires : cuisses éi^aisses , les |)Oslcrn;ires presque de la longueur du corps ; jambes à é))iues lerminales nulles : tarses alongés , de cinq articles distincts, le derui^r ayant deux crochets. On ne oonnnîi qu'une seule espèce de ce genre; elle S" trouve en Suède sur la neige récemment lomiKe , circonstance qui a servi à lui donner le nom de Chionée tiré du grec, (^csl principale- ment dans les bois ((u'on la renconlic , même par un froid de 2 à ?) degrés du thermomètre centi- grade , pendant tous les mois de l'hiver. Cet in- secte mar.:he très-bien sur la neige et ressemble au premier coup d'œil à une Araignée par le man- que d'ailes , la couleur giise et tout \e faciès. I . CnioNÉE aranéoide , C. araneoides. Chionea corporejusco ; pedibus testaccis pi- losis. Chionea araneoides. Dii.a. Analect. Entortt. Jîolin. 1820. pag. 55. n". 1. H AcU Holm. 1816. pag. 102. tab. 2. Longueur 3 lig. Tête d'un (estacé-brun avec que!i]ues poils sur le vertex qui se rabattent en devant; bouche pâle; palpes bruns; corselet d'un lestacé-brun sale, liss»;, changeant en cendré; abdomen d'un testacé-brun obscur avec des poils sur les côtés et des lignes cendrées qu'on n'aper- çoit qu'à un certnn j(3ur ; pattes lestacées. De Suède , en Vestrogotliie pendant tout l'hiver sur la neige. Nota. 1°. M. Dalman fait mention d'après Tlsis 1821. 4- Litterarisch. Anzeig. pag^^igo. d'un Dip- tère sans ailes trouvé sur la neige dans le .Mont- Jura , el pense que ce pourroit être sa Chionée aranéoide. 2°. De Géer fait aussi mention d'une Tipulaire sans ailes; il la nomme Tipula atonui- ria. tom. VU. pag. 602. n". à. pi. 44- A»- 27 — 28. Comme M. Dalman ne cite que le ne ra de cette espèce , nous pensons devoir la rappeler ici aux entomologistes ; elle nous paroît digne de nou- velles observations : elle n'appartient certaine- ment pas au genre Chionée, puisque De Géer a compté quinze articles aux antennes. Nous soup- çonnons cependant qu'elle doit entrer dans les Terricoles. L'individu observé étoit une femelle de taille excessivement petite. Corps brun-grisâ- tre. Antenffes très-longues , filiformes, noueuses, de quinze articles , le second tout rond , beaucoup plus gros que les autres. Tête ronde. Yeux grands, occupant presque toute la surface de la tête. Ab- domen long , un peu renllé au nu! u , conique vers le derrière qui est pointu , divisé en segmens, les trois derniers de plus en plus déliés, formant des tuyaux rentrant un peu les uns dans les autres; le bout du dernier tuyau refendu en deux lames pointues comme il l'est dans les Tipules femelle» ^90 TES et dans quelques genres voisins, ce qui prouve qne rpl iiidiviilu l'iril Lien du sexe létiiiniu , ainsi que l'a remarqué De Grur. Cet aiilciir trouva celle esjjèce dans son apparicment , courant très- vite sur sa table à fîciire. ( S. F. et A. Senv. ) TERRITÈLES. Nom que j'ai donné , dans l'ou- vrage sur le Règne animal de M. le baron Cu- vicr , à une tribu de la famille des Aranéides , cor- j-espondanle à la section des Aranrj'des llu'ra- plioses de M. le baron Walckenaër. Voyez cet ar- ticle et celui de Tétrapneumones. ( Latb. ) TESSARATOME, Te s s ara,' orna. Non. Lat. ( Fani. ncit. ) Edessa. Fab. Genre d'Insecles de l'ordre des ITc'miplères , seclion des Hdiûropières , famille des Gc'ocorises, tribu des Longilabres. Ce genre forme seul dans celte Iribu une coupe ' particulière cararli'risc'e par ses antennes de qua- ire arlicles , inst'r(^es sous un rebord laléral de la lèie , et deux ocelles apparens. Voyez Longila- Bi'.ES , p;ig. 5l. de ce volume. Antennes filiformes , plus courtes que le corjis, insérées sous un reliord laléral de la lèle , coru- posées de quatre arlicles un peu compritués ; le premier pelil , dépassant peu le rebord de la lélej le second plus lon^ que le Iroisjcniej le dernier cylihdro conique. — Ltihrv long, 1res -étroit, presqu'aciculaire, finement strié transversalement, prenant naissance à l'exlrémité antérieure du cha- peron , et recouvrant la base du sur:oir. — Suçoir formé de quatre soies j les deux inférieures se réunissant en une seule un peu au-delà de leur ori- gine; ce suçoir renfermé dans une -tij.iîne nommée bec , lequel est^divisé en (pialre arlicles distincts, le premier logé en grande partie dans une coulisse longitudinale : ce bec court, alieignant au plus la base des cuisses iulermédiaires. — Télé pelile, reçue postérieurement dans uneéclKincrure placée au bord aulérieur du corselet. — J^'ei/.r saillans , globuleux. — i3e//.r o£e//('^ saïUans , très-visibles, posés sur la partie posléiieure de la lête , assez loin des yeux cl au-dessus d'eux. — Corselet grand, la:ge. — Ecusson très-grand, Iriangu- laire. — Abdomen formé de segmens transver- «aux , portant chacun un stigmate un peu re- bordé j ces segmens au nombre de sept dans les femelles ; le septièice en dessous , fortement échancré à sa base, quadrangulaire à son extré- mité; anus, dans ce sexe, fendu loi^iludinale- itjenl , occu^iant le milieu de l'inlervalle qui est entre le sixième et le septième segment : de six segmens dans les mâles , le dernier échancré pos- térieurement et recevant dans cette échancrure l'anus qui n'est poini fendu. — l'allés forles; cuisses canaluulées en dessous , toutes ou du moins une pariie d'cntr'elles ayant ordiuairemeni quelques épines ; jambes dép^iuivnes d'épines ter- minales ; larscs assez courts, de Irois articles; le 1' E S premier dilaté dans les deux sexes , garni de duvet en dessous , le second plus court que les autres ; le dernier terminé par deux crochets ayant une pelolte bilobée dan^ leur enire-deui. Les Tessaratomes dont le nom vient de deux mots grecs et exprime que les antennes sont com- posées de quatre articles , ont élé codoudues par Fabricius avec ses Edyssa qui ont en'ectivemcnt le bec court comme elles , mais dont les aniennes ont dislincleraent cinq articles assez grêles, ne paroissant point comprimés, (^es Hémiplères en général de grande taille habitent principalement les Indes orienlales, et parlirulièreuicnt l'ile de Java. Leurs mœurs doivent élre à peu près telles des Penlatonies. ( Voyez ce mot.) f". Division. Corselet prolongé postérieure- ment en un lobe très-oblus un peu moins large que lut, s'avançant sur l'écusson et en couvrant presque la moitié. — Sternum élevé dans son mi- lieu , prolongé en avant en un lobe comprimé et obtus. 1'". Subdivision. Côtés du corselet prolongés en manière de cornes. — Ecusson terminé en pointe aigué. I. Tessaratome canaliculée , T. canaliculata. Tessaratoma^fiisca ) thonicis latcribiis in cor- nubus longis , oblusissimis prodiiclis , suprà con- vexis , subtils concavo-canalicuhitis : slerni lobo anticè elcvalo , Ion go , caput longitudme su- perante. Longueur i5 lig. Corps d'un brun luisant. Ely- tres d'un brun ferrugineux ( le corps pouvant avoir des nuances verles dans l'insecte vivant ). Corselet chagriné et pointillé surtout vers ses bords; ses côtés prolongés en un lobe alongé , tronqué à l'exlrémilé , convexe en dessus , cana- liculé inférieurement et formant une espèce de gouttière, son bord postérieur un peu échan- cré : lobe du oternum , alongé , s'élevant à sa partie antérieure et dépassant un peu la têle. La partie de l'écusson qui n'est point cachée sous le corselet, canaliculée. Abdomen dentelé sur ses bords par les angles postérieurs des segmens su- périeurs qui dépassent ceux ((ui les suivent , ter- miné par SIX pointes bidenlées; les deux exté- rieures plus longues que les autres, dépendant du sixième segment; les quatre intérieures égales en- ir'elles , ajiparteuant au septième. Cuisses muli- ques. Femelle. De Java. Z". Subdivision. Côtés du corselet peu avan- cés. — Ecusson terminé en pointe obtuse. 2. Tessaratome de Sonnerat , T. Sonneratii. Tessaratoma testacea j thoracis lateribus sub- toiundis , margine postico subrocto j sttimi lobo TES tuhdilatato ) anlicè pantin producto , hqii' zontali. Longueur i pouce. Enlipiement teslac^e. Des- soHS de la lèle et du corselet un peu plus claiis ; celui de l'abdomen un peu ferrugineux ; bords la- téraux du corselet preseju'arrondis , son bord pos- térieur coupé presque droit : lobe du sternum d'abord élargi , s'avançant peu antérieurement dans une direction horizontale , et ne dépassant pas la base des hanches anléritures. Abdomen dentelé sur ses bords par les auj;les postérieurs des segmens supérieurs qui dépassent ceux qui les suivent. Septième segment a^ant quatre petits au- gles : les deux intérieurs formés par une échan- crure; Toutes les cuisses munies en dessous de deux épines courtes , placées à côté l'une de l'au- tre un peu avant l'extrémité de ces cuisses. Fe- melle. Rapportée des Indes orientales par feu Sonnerai. On doil jilacer dans cette subdivision XEdcssa | papillosa M". 19. Fab. Syst. Rhyngot. Ajoutez a la synonymie : Stci-i. , Puuais. pi. 58. fig- ayi. La Nymphe. De Java. ( Tessar. papillosu Nob. ) Dans un individu mâle que iwus avons sous les yeux nous ne voyons rien d'olivâlre. Le bord postérieur du corselet est jaune comme le reste du corps ; le bout de l'écusson seul est brun. Les antennes ne ; sont pas noires , mais d'un bruu ferrugineux ainsi que les pattes, (.et individu n'a pas l'anus ëchancré. 2°. Division. Cnrselet ne s'avançanl pas sur l'écussOD , point lobé. l'o. Subdivision. Sterniim élevé dans son milieu , prolongé en avant en un lobe com- primé et obtus. 3. Tessaratome apicale , T. apicalis. Tessaratomafiisca; antennanim apicejèrru- gineo , etytrorum tnemhranâ œneâ y ilioracis la- teribus dilatato productis : sierni loba anticè ele- vuto , longQ , coxaruin anttcaïuni inserlioneni superante. Longueur 16 lig. Corps d'un brun couleur de poix foncée , luisant. Dernier article des antennes fen-ut;ineux à base r.oire. Membrane des élylres bronzée. Côtés du corselet dilaiés, arrondis ; sou bord postérieur tris-peu avancé sur l'écusson j la pointe de celui-ci creusée en fossette. Lobe du sternum alongé , s'élevant à sa partie antérieure et dépass.int la base des premières hanches. Ab- domen un peu dentelé sur ses bords par les an- gles postérieurs des segmens supérieurs qui dé- liassent ceux qui les suivent : seotième sey-oient ayant quatre petits angles presqu épineux ; les deux intérieurs formés par une érliancrure. Toutes les cuisses imiiiies en dessous de deux épines pla- cées à côté i'uue de l'autre un peu avant l'e.Htré- T E S 59; mité de ces cuisses , celles des antérieures fort courtes , celles de la dernière paire Inn^ues ainsi que l'épine postérieure des cuisses intermédiaires. FciTielle. De Java. 2'. Subdivision. Siermirn sans prolonge- ment. A. Chaperon à peine échancré. — Côléi du corselet peu avancés. 4. Tessaratome robuste , T. robusla. Tessaratonia Jusco-nigni ; antennis nigris ■ thonice scutcllotjue iransversini coriaceo-rvgvsis / efytris sculellique itpicejeirugineo-jusci.i, illoiuiii membranâ subœneà. Longueur 22 lig. Corps large , d'un brun noi- râtre. An'ennes noires. Corselet et écusson cou- verts de rides transversales qui les font res.sembler à du cuirj l'exlréioité de celui-ci d'un brun fer- rugineux ainsi que les élytres ; côtés du corselet un peu dilatés, ses bords latéraux dilatés, arrou- i dis. Abdomen dentelé sur ses bords par les angles postérieurs des segmens su périt urs qui dépassent i ceux qui les suivent. Anus écbancré. Toutes les I cuisses munies en dessous de deux petites épines I placées à côté l'une de l'autre avant l'extrémité de I ces cuisses ; cuisses postérieures longues, très- fortes, ayant en outre vers leur base une grande et forte épine très-pointuo; leurs jambes très-ar- quées , surtout à la ba.se. Mâle. De Java. 5. Tessaratome à damier , T. altiimata. Tessaraioma ^femiginea {Jbrsàn in vivo rti- bra ) ; thonice scutelloque trajisvershn coriaceo- rugosis et ienierè puncta/is , scutelli apice pal- lido , antennis nigro - cœru/.eis ariiculi quarli apice femgineo : abdommis margme nigro pal- lidoque rariegato ; elytiurum membranâ sub- it neâ. ' La Punaise à bords en damier. Stoli. , l'unais. pi. ir.jig. 25? Longueur i poiice. Corps d'un roux ferrugineux ( peut-être rouge dans l'insecte vivant). Corselet et écusson couverts de rides transversales qui Le» font ressembler à du cuir , et ponctttés sans ordre. Extrémité de l'écusson pâle. Aulennes d'uu ntjir bleuâtre avec l'extrémité du dernier article fer- rugineuse. AbdoTien bordé en dessus et en des- sous de taches carrées alternativement noires et pâles, à peine dentelé sur les côtés j dans la fe- melle le septième segment est terminé par quatre angles obtus. Anus du mâle échancré. Toutes lej cuisses munies en dessous de deux épines placées à côté l'une de l'autre avant l'extrémité de ces caisses. Epines e.xtrêineaient petite* à rei.ce^>- 59- TES tion de la postérieure des cuisses inlermûdiaires. Mâle et femelle. De Java. Nota. Nous ne cimns Sloll qu'avec doute , parce que la ligure qu'il donne paroit avoir cinq articles aux aulennes , et qu'il indique pour pairie les Indes occideulales. Du reste la figure convient parfaitement à uoire espèce. 6. Tessakatome obscure , T. ohscura. Tessaratonia ntgra , rujo -Jerrugineo varia j abdoniinis iiiargiiie supero nigro rubro macidato , inféro rubro nigro macidato : antennis nigris. Lono;ueur 7 U^. Corps entièrement d'un brun mat mêlé de nuances rougeâlres. Antennes noires. Abdomen à peine dentelé sur ses bords latéraux ; bord supérieur noir avec des taclies rouges ; l'infé- rieur rouge avec des taches noires. Septième seg- ment terminé par quatre angles obtus. Cuisses munies en dessous de deux peu les épines placées à côté l'une de l'autre vers l'exlrémilé de ces cuisses , et ea outre de quelques autres sur leur longueur. Femelle. De Java. B. Cliaperon iucisé , fortement bideulé. — An- gles antérieurs du corselet prolongés en cornes. 7. TsssAaATOME bicorne , T. bicomis. Tessaratonia testaceo-viridis ^Jorsùn in vivo viridis ) ; tlioracis marginali angiitis anticis di- lutato-suhaptnosis , longif ; scutello brevi tho- rucecjue cortaceo transtXirsini rugulosis. Longueur 20 lig. Corps d'un tesiacé verdâtre mêlé de brun ( |ieut-êlre tout vert dans l'insecte vivant ). Corselet rebordé , ses angles antérieurs dilatés, [irolougés presqu'eii épine. Ecusson court , couvert ainsi que le corselet, de ndes transver- sales qui les font ressembler à du cuir.- Chaperon releudu pcofondéuient , ce qui forme deux dents avancées , prcsqu'horizontales , assez aiguës. Toutes les cuisses muliques. Abdomen peu den- telé sur ses bords latéraux. Seiicomis n° 4o- Fais- ^y^t- Rliyngot- appartuui- nent encore a ce genre. La pieuucre est de Su- matra ; Tautie se trouve à la Chine. ( S. F. et A. Serv. ) TESSAROrS, Tessarops. Nom donné par M. Ralinesque (^Annales générales des sciences physiques , tome VI IF , page 08 ) à un nouveau ;;t lire de la lamille des AraiiCiJcs , et qui s'éloi- ^iiL-rui'. de tous les julres du même groupe par TET les yeux , an nombre de quatre seulement , dis- posés en carré, et dont les deux postérieurs un peu plus gros et un peu plus écartés entr'eux que les deux antérieurs. Quoiqu'il n'ait décrit que très- incomplétement l'espèce unique {^inarilinia) sur laquelle il a fondé ce nouveau geure , nous pen- sons qu'il doit venir près de celui à'Erèse. Peut- être même les quatre yeux latéraux, entre les- quels sont situés dans tes dernières Aranéides les quatre autres, ont- ils échappé , à raison de leur exirêaie petitesse et de leur écartement , à l'ub- servaiion de ce naturaliste. Le Tessarops maritime habile les rochers on les pienes des bords de la mer , au-delà de la haiile-marée , à la nouvelle Rochelle , près de New-Yorck. Elle est encore comnium; sur les côles rocailleuses el pierreuses del'ile Longue. Sa longueur est de six lignes. L'abdomen est une fois plus volumineux que le thorax , convexe , avec des points ronds et glabres en dessus, jaunàtrei dans le iiiàle , grisàtre-i dans la femelle. Les patles postérieures sont de la longueur du corps , hispides, d'un gris-brun en dessus, d'un gris-foncé eu dessous. Cet animal court avec vitesse et saute de très-loin sur .sa proie , habitudes qui nous in- iiu|ucnl qu'il appariient à noire division des Ara- néides saliigradés. Nous desirons que Ri. Rali- nesque supplée par de nouveau.x détails aux ren- seigiieiueus qu'il nous a donnés sur ce sujet. ( Latr. ) TÉTANOPS , Tetanops. Fali.èn. M. Meigen dans ses Dipt. d'Europ. donne ainsi les carac- lèies de ce genre créé par M. Fallèn et qu'il place duus sa lauiille Ues JMuscides. Antennes petiles, écartées , dirigées obliquement en avant , île tmi» articles , les deux premiers petits , le troisième ovale, comprimé, obi us à l'extrémité, muni à sa base d'une soie dorsale nue. Trompe relin'e dans la caviié buccale pendant le repos. Ouver- ture de la bouche irès-pelile. Hypostoœe incliné , très-prolorigé à sa parue inférieure , portant deux sillons latéraux, et dans son milieu uue élévation carénée. F'rout lage, plat. Yeux arrondis, pe- tits, espacés. Trois ocelles placés sur le vertex. (]orselet alougé ; prothorax visiblement séparé du mésolhorax par une ligne transversale. Ailes ve- lues vues au microscope. Balanciers découverts. AbdoM.en alongé, presque plane, de cinq seg- mens , celui des femelles terminé par une tarière pointue , recourbée , arliculée. M. Meit;en ne mentionne qu'une seule espèce, Télanops myopine , T. rnyopina. Meig. Dipt. d' Eur. tom. 5. pug. 353. n°. i. tab. 5i. fig. 3. Mâle. /'^. 4' Femelle. Longueur 2 à 3 lig. Blan- châtre. Abdomen ayant des taches latérales noires, de forme carrée sur chaque segment. Fatles pâles. Ailes hyalines tachées de bruu. De Suède. ( S. F. et A. Serv. ) TETANURE, TET TÉTANL'RE, Tetammi. Fali.èn. Ce genre i d'iiisecles Dipicies établi par M. Fallèn a ('lé adopté par M. Meigen , qui le place dans sa Ca- mille des Miiscides. Voici les caiaclères que ce dci'nier auleur lui assiïï;Me : anleiincs avancrcs , dirij;('es oliliqucmciit, plus courtes que l'Iiypos- tuiue , de trois articles j les deux premiers peiils, le troisième oblonj; , ovale , oblus , muni dans son milieu d'une soie dors.ile , velue, llyposlome J)erpendiculaire , poin» piolonf^é au-dessous des yeux , élevé en cavcne longitudinale dans son mi- lieu avec un sillon de cliaque côlé. Front plat , larfvp. Yeux frrands , ronds , espacés. Trois ocelles placés sur le vertex. Corsi-lct n'ayant pas de lit^ne transversale enroui:i'e sé|)arant le prolhorax. AiUs grandes , velues vues au microscope , couchées parallèlement sur le corps dans le repos; leur première nervure lonp^iluilinale simple , s'éien- dint jusqu'au milieu du bord antérieur; nervures transversales assez rapprochées l'une de l'autre. Cuillerons point visibles. Balanciers découverts. Abdomen alongé , cylindrique , un peu en mas- sue , de cinq segtnens. Pattes assez longues , les quatre antérieures un peu éloignées des deux nuires. Le type de ce genre est la Trtanure ventre pâle , T. pallidiventris- Meig. Dipt. d'Eur. toni. 5. pag- 372. 11°. I. tab. ?>2.. Jîg. 7 et 8. Longueur 2 lig. Ni)ire, brillante. Abdomen presque ferrugi- neux. Antennes , front et pattes pâles. De Suède. ( S. F. et A. Serv. ) TÊTE ARMÉE. Nom vulgaire donné par Geof- froy ( Ins. Paris.) k l'Aphodie fossoyeur, tom. X. iiag. 558. du préseut Dictionnaire , et décrit siius e nom de Sousier fossoyeur n°. 1. de ce même ouvrage. ( S. F. et A. Serv. ) TÊTE ÉCORCHÉE. GeolTroy (Jns. Paris.) désigne ainsi l'Apodère de l'Aveline , tom. X. pag. 3o5. du présent Dictionnaire , oii il avoit été décrit anciennement sous le nom ai' Attelahe tête écorchée n". 2. ( S. F. et A. Serv. ) TÉTRAGNATHE, Tetragnatha. Latr. Walck, Arunea. Li.sn. Geoff. De Géer. Fab. Oliv. Genre d'Aracliuides de l'ordre des Pulmo- naires , famille des AranéiJes, section des Dip- neumones , Iribu des Orbitèles , établi par M. La- treille , qui lui donne pour caractères : yeux dis- posés sur deux lignes presque parallèles et pres- tju'égales ; les deux de chaque extrémité laté- rale aussi dislans l'un de l'autre que les intenné diaires le sont de leurs correspondans ; les deux supérieurs de ceux-ci un peu plus écartés en- tr'eiix que les deux inférieurs. Mandibules étroi- tes , longues , avancées , très-dentées , terminées par un long crochet , rélrécies à leur base , s'écartant vers le bout. Mâchoires étroites, alon- gfSes , dilatées seulement vers leur extrémité. Ce aist. Nat. Ins. Tome X. TET 5.;3 genre se distingue des Lyuipliies et des Ulobores par la disposition des yeux et par d'autres ca- ractères tirés des mâchoires et des pattes. Les E[)éires ont les yeux dilléremment disposés , et leurs mâclioiies ne sont pas étroites à leur ba.se, mais aussi larges dans tonte leur étendue , et for- mant une palette arrondie. En général les Tétra- gnalhes ont une fornie Ircs-alongée et presque cy- lindrique, ei ce qui les distingue des autres genres de leur tribu, c'est l'altitude qu'elles prennent dans le repos, et qui consiste à porter en avant et en ligne droite les quatre pattes antérieures, et à donner la même position, mais en arrière, aux deux pattes pfeslérieures , de sorte qu'il n'y a que la troisième paire de pattes qui soit diri;i^ée sur les côtés et perpendiculairement au corps. Ces Araignées vivent dans les lieux humides, près des ruisseaux; elles se font une toile verticale qu'elles tendent sur les herbes et sur les buissons. La seule espèce connue en Europe est : La TÉTBAGNATBE ETENDUE, Tetragnatha e.r- tcnsa. Latr. tiencr. Crust. et Ins. tant. i. pag. 101. — Walck. Bist. des Aran.fas. 5. tab. b". — Tabl. des Aran. pag. 68. — Araignée étendue. Latr. Uist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 24g. — Wai.ck. Faim. Paris, tom. 2.. pag. 204. — Aranea e.itensa. Linn. — Araignée à ventre cylindrique et pattes de devant étendues. Geoff. iiist. des Ins. tom. 2. pag. 642. — Arai- gnée patte-étendue. De Géer. Méni. sur les Int. tom. 7. pag. 236. Son corps est roiissâtre avec l'abdomen d'un vert-jaunâlre-doré , et marqué d'une ligne noire et ramiliée le long ou dos, et d'une bande de celle couleur dans la partie op- posée du ventre. Ses côtés ont deux lignes jau- nâtres. Cette Araignée se rencontre dans les premiers jours du printemps, suivant Lisler , qui l'a vue s'accoupler le 25 tuai vers le coucher du soleil. Les deux sexes sont suspendus en l'air et par le moyen d'un lil sous la toile : ils appliquent mu- tuellement leur ventre l'un contre l'auire; le mâle est en dessous , et son abdomeu s'éten 1 eu ligne droite; celui de la femelle est courbé, et son extrémité postérieuie touche la base du ventre de l'autre individu ; leurs pattes et leurs mandi- bules sont entrelacées. Les palpes des mâles sont extrêmement composés à leur extrémité. Les fe- melles pondent vers la lin de juin; les œufs sont renfermés dans un cocon de la grandeur d'un grain de poivre assez fort , composé de fils assez là, lies. La femelle attache souvent ces cocous aux joues ou à des feuilles. Les œufs éclosenl av,int l'automne , et on voit souvent les petites Arai- gnées voltiger dans l'air soutenues par un paquet (de petits liis très-longs et blancs; ce sont ces lils qui ont reçu du vulgaire le nom de /ils de la Vierge. Ce ne sont pas seulement les jeunes Té- traiinathes qui produisent ce phénomène , plu- 594 TET sieurs autres Aranéïdes sout dans le même cas. On connoît deux ou Irci'i autres espèces de Te- Iragnalhes propres à l'Afrique et à l'Amérique. ( E. G. ) TÉTRAT-OBE, Tetralohus. Elater. Fab. Oliv. (^Entoin. ) Herbst. Schœn. Drcd. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des l'entamèies , famille des Senicornes (division des Slernoxes), tribu des Elaténdes. L'introduction des deux nouveaux genres Péri- calle et Tétralobe dans le {groupe a. des Elaté- rides ( voyez pag. 490. de ce volume ) nous oblige d'en modilier les caractères ainsi qu'il suit : a. Les quatre premiers articles des tarses garnis en dessous de pelottes prolongées et lo- bifurmes. ■f Antennes très-rapprochces à leur base. Lissode. ■\\ Antennes écartées enlr'elles à leur base. Pérlcalle, Tétralobe. Le çenre Péricalle se distingue des Tétralobes , 1°. par ses antennes simplement dentées eu scie dans les deux sexes , leur troisième article en dent de scie , aussi long que le quatrième. 2". Par le corselet fort long, presque linéaire , dont les an- gles antérieurs sont à peine ou point arrondis j le dessous n'offrant point de profond sillon propre à loger les antennes. 3°. Par ses élylres mucronées au bout , allant en diminuant de largeur dès la base jusqu'à l'extrémité. Antennes filiformes , insérées près des yeux , sur les côtés de la partie antérieure de la tête , composées de onze articles ; le premier long , co- nique , échancré postérieurement, les deux sui- vans égaux eutr'eux , très-petits; les huit derniers fortement en scie dans !es femelles, flabellésdans les mâles. — Labre découvert en dessus , corné , court, assez large, tronqué antérieurement. — Mandibules découvertes en dessus, cornées, ar- quées , peu échancrées à l'extrémité. — Mâchoires courtes, presque membraneuses , fortement ciliées à l'extrémiié. — Palpes maxillaires assez longs, de quatre articles ; le premier petit, les second et troisième égaux , presque coniques ; le dernier un peu comprimé, peu dilaté, prescjue conique: palpes labiaux plus courts que les autres, de trois articles. — Tête peiite , enfoncée jusqu'aux yeux dans Iç corselet , plus étroite à sa base en y com- prenant les yeux que le bord antérieur de ce der- nier; extiémilé antérieure de l'épistorae sensible- ment plus élevée que la base du labre. — Yeux ovales , peu saillans , placés sur les angles du bord po'téi-ieur de la tête. — Corps ovale-oblong, finement pubescent. — Corselet presqu'en carié transversal, très-rebordé latéralement, visible- ment rétréci TCrs la tète , son bord antérieur TET échancré circulalrement , les latéraux arrondis à leur exirémilé antérieure, ses angles postérieurs prolongés en pointe très-aiguë, s'écartant en de- hors; dessous du corselet ayant de chaque côté une ramure oblique et profonde, dans laquelle les antennes se cachent lors du repos; présiernum muni postérieurement d'une saillie qui s'enfonce à volonté dans une fossette antérieure du méso- sternum. — Eciisson assez grand , en triangle cur- viligne. — Elytres longues, très-dures, assez convexes , allant un peu en s'élargissant jusque passé le milieu de leur longueur , arrondies à leur cMiémité , terminées chacune par une très-peliie pointe sulurale, striées , couvrant les ailes et l'ab- domen. — Abdomen aircmdi au bout ; plaque anale inférieure unie dans les deux sexes. — Pattes assez courtes; tarses lîliformes, leurs quatre pre- miers articles de même forme , garnis en dessous de pelotles prolongées et lobiformes, le dernier arqué , conique , terminé par deux crochets. Le nom de ce genre tiré du grec a rapport au caractère que présenlenl les tarses; le type est le Tel ralobe Ilabellicorne, T.Jlahelliconvs. — Elater JlabeUicomis n". 2. Fab. Syst. Eleut. ( en retran- chant le synonyme de Voc'i. ) Mâle et femelle. — Oliv. Entom. tom. 2. Taup. pag. 8. ra". i.pl. ?i. fig. 28. (Il faut ôler le synonyme de Voët. ) Mâle. — ScHŒN. Syn. Ins. tom. 3. pag. 270. 71°. 19. Du Sénégal. Peut-êire les Elater gigas n°. i. Fab. id. et mucronatus Oltv. Journ. d'Hist. nat. 7. pag. 262. n°. I. pi. \â,.fig. \. le premier de Guinée, le se- cond des r.ides orientales , sont-ils de ce genre. PÉRICALLE , Pericallus. Elater. Linw. Fab. Oi.iv. [^Entom. ) Herbst. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , sec- tion des Pentamères, famille des Serricornes (di- vision des Sternoxes ) , tribu des Elatérides. Un groupe de cetie Inbu contient les genres Péricalle et Tétralobe. ( Voyez à la colonne ci-coutre. ) Dans les Tétralobes les antennes des mâles sont flabellées , leur troisième article est simple et aussi court que le second dans les deux sexes ; le corselet est presque carré , ayant «es bords latéraux très-arrondis antérieurement , of- frant de chaque côté en dessous , un profond sillon pour Inger les antennes dans le repos , et les ely- tres se maintiennent de la même largeur au moins de la base jusque passé la moitié de leur longueur. Antennes dentées en scie dans les deux haiaei , mais plus fortement dans les, mâles; leur lecond article beaucoup plus court qu'aucun des snivans , le troisième en dent de scie , aussi long que le quatrième. — Epistome ayant ses angles latéraux ordinairement prolongés , et formant chacun une petite corne dirigée en avant. — Tête forteuieut déprimée , canaliculée longitudinalement dans soa niilieu. — Corps long, étroit, poli, très- TET glabre. — Corselet fort Innf; , presque linéaire , un pea plus t'iroit que la base des l'iytres, ses angles antérieurs peu ou point .arrondis , à peine creusé en dessous de cli.Kpie toté pour recevoir les antennes dans le repos. — Ectifson tri-s-pelil, presque rond. — Elyties sans stries prononcées, allant en diminuant sensllilement de largeur dès la base jusqu'à l'exlréiDilé , toujours lerininées ]iar une pointe parliculière. — Plaque anale in- férieure des femelles poiiant de cliaque coté une fossette oblongue , j;raude , ponctuée et velue. I.c reste des caractères sont ceux des Télralobes. J^oyez ce mot. L'élégance , le beau poli et le brillant des cou- leurs dans toutes les espèces qui le composent nous font donner à ce nouveau genre le nom de l'éricalte , qui exprime celte idée dans la langue grecque. (]es insectes , du moins tous ceux qui nous sont connus , habitent l'Araéiicjue méridio- nale , et doivent avoir les mêmes mœurs que les Taupins. 1°. Péricalle bois veiné , P. llgneus. — Elater ligneus n°. 20. Fab. Syst. Elciit. — Oliv. Entom. toni. a. Taiip. pag. 17. n°. i6.pl. z.fig. i5-^— ScHŒX. Synon. Ins. toin. 3. pag. z-jl). n°. 7>^. l''emel!e. Du Brésil. 2°. Péricalle suturai, P. su- turalis. — Elater suturults n°. 52. Fab. id. — Oi.iv. id. pag. 18. n". 17. pi. l- fig. 3. a. b. c. ( en reirancbant la lig. 7. de Vcët qui appartient au P. fourchu. ) — Schœ.v. id. n°. 43. Mâle. Cayenne et Brésil. 3°. Péricalle fronticorne, P. Jronticomis. — Elater Jronticomis. Dej. Calai. Femelle. Uu Brésil. 4°. l'éricalle fourchu , P. ,furcatus. — Elater furc a tus n°. 5l. Fab. id. — ScHŒN. id. n". 4'- Brésil et Cayenne. On trouvera encore plusieurs autres espèces de Taupins dans les auteurs , qui doivent entrer dans le genre Péricalle. ( S. F", et A. Serv. ) TÉTRAMÈRES , Tetramera. Troisième sec- tion de l'ordre des Coléoptères. Son caractère est : Quatre articles à tous les tarses. (S. F. et A. Serv.) TÉTRAONYX , Tetraonyx. Lat. Schcxs. Apa- lus. F'ab. Scbœn. Lytta. Kldg. Genre d'insecies de l'ordre des Coléoptères, leciion des Hétéromères ( 2». division ) , famille des Trachélides , tribu des Canlhandies. Tous les genres de celte tiibu, hors celui de Tetraonyx, ont tous les articles des tarses entiers. ( yoyez Castbaridies, pag. 459. de ce volume. ) Antennes guère plus loni;ues que la têie et le corselet réunis , allant ua peu en grossissant vers l'extrémité , insérées vers le bas des yeux , très- près de leur partie inlérieure interne , composées de onze ariicles j le premier grand , cylindro-co- nique ; le second très-peiit, transversal ; les sai- vans jusqu'au dixième inclus: vement cylindro-co- iiiques; le dernier plus grand que le précédent, TET 5.> ovale-oblong. — Mandibules nn peu creusées en gouilière, sans dénis , du moins à leur extrémité. — ^lâchoires incrmes , sans dent ni onglet corné. — Pitlpes plus gros vers l'exlrémité; les maxil- laiies de quatre articles, les labiaux do trois : ar- ticle teruiitial des quatre palpes un peu ovale; celui des maxillaires aminci , presque pointu à son extrémité, celui de-s labiaux tronijné. — Tête m- clinée , triangulaire, presque cordiforme , à peu près aussi large derrière les yeux que l'extrémité antérieure du corselet, resserrée ensuite brusque- meut en arrière, de sorte cpie sa base lorine une sorte de cou qui se cache presqu'enlièremcnt dans le corselet. — Yeux uu peu échancrés à la partie voisine de l'inser.'ion des antennes. — Co/p.y assez court , de consistance peu ferme. — Corselet pe- tit , presque carré , se rétrécissant souvent à sa partie antérieure , dont les angles sont quelquefois arrondis. — Ecusson triangulaire , son angle pos- térieur arrondi. — E/yties fort grandes , dépas- sant et recouvrant l'abdomen et les ailes. — Pattes assez grandes; toutes les cuisses munies h leur base d"uu trocUanter gros et saillant ; jambes nn peu arquées : pénultième article des tarses bi- fide; le dernier muni de deux crochets bifides. Le nom deTélraonyx vient de deux mots grecs et signifie : quatre ongles. Ces insectes sont pro- pres à l'Amérique; d'après l'observation de M. La- treille , ils y remplacent les MyLibres , dont ils doivent avoir à peu près les mœurs. 1. TÉTHAONTX liuit tachcs, T. octnmaculatum. Tetraonyx nigrum ; elylro singulo luaculis qua- tuor lubris, Tetraonyx oclomaculatum. Lat. Gêner. Crust. et 1ns. toni. IV. pag. 58o. — Lat. Voyag. IIomb. et BoNP. Zool. et Anat. comp.pag. ïO'j.pl. XVI. flg. rj. — Encycl. pi. '5j2. bis. fig. 24. — Schckn. Syn. Ins. tom. 3. pag. 45. n". i. Longueur 10 lig. Noir. Elytres ayant chacune quatre taches rouges. De la nouvelle Espagne. Nous n'avons pas vu cette espèce. 2. TÉTBAONTX Gxmoucbelé , T. sexguttatuni. Tetraonyx sericeo-nigrutn j elytro singulo gut- tis tribus aureozférrugineis. Lytta sexguitata. Kldg. Entom. Brasil. Longueur 7312 lig. Corps d'un noir soyenx , à rellet bieuatre en dessous. Elytres ayant chacune trois taches rondes d'un ferrugineux un peu doré, savoir : deux d'égale grandeur posées à côté l'une de l'autre vers le tiers supérieur de l'élytre; la troisième un peu plus grande, placée vers le tiert inférieur. Antennes et patte» noires. Du Brésil. Ffff a 596 TET 3. TÉTRAONTx bicolor , T. bicolor. Tetraonyx sericeo-nigrum ; ano , coxisjemo- rumque basi latè et thoracefernigineis , hoc ma- cula inagnâ dorsali repandâ nigrâ. Loneueui'7 lig. Corps d'un noir soyeux. Corse- let ,anus, hauches et cuisses , à l'excepliondeleur extrémité j de coiileui- ferrugineuse; le premier a en dessus une grande tache dorsale uu peu irregu- lière d'un noir soyeux. Antennes et paues noires. Du Brésil. 4. Tetraonyx à collier, T. collare. Tetraonyx nigro-cœruîeum , subnitidum ; tho- race , abdomine , palpis scutelloquejerrugineis. Lytta chr^'somelina. Klug. Entom. Bixisil. ? ■ Longueur 5 lig. ^- Corps d'un noir légèrement bleuâire, assez luisant, 1res- poinlillé. Palpes, corselet , écusson et abdomen , ferrugineux ; celte couleur borde encore finement la sulure et la parlic extérieure des élylres, de la base jusqu'à la moitié. Antennes ul patles noires. Du Brésil. 5. TÉTKAONTX bimaculd , T. bimaculatum. Tetraonyx pallidè ferrugineum ; antennis , capite y pedibus ,Jenioruin basi excepta , et ely- tri singuli iiiaculis duabus magnis , unâ baseos alterâque apicis , nigris. Lytta bimaculata. Klug. Entom. Brasil. — Apalus quadnmaculatus n°. 2. Fab. Syst. Eleut. ? — ScHŒS. Syn. 1ns. toni. 2. pag. 342. n°. 2 'i Longueurs lig. \. Corps d'un ferrugineux pâle. Antennes , tête , a l'exception des palpes , patles , les bancbes et la base des cuisses exceptées , noires. On voit deux grandes taches de cette cou- leur sur chaque élyire; l'une tout contre la base, l'autre occujiant l'extrémxlé. Anus brun. Du Brésil. Nota. Le synonyme de Fabricius nous paroît appartenir à cette espèce , cependant 1°. M. Kliig qui a certainement eu sous les yeux la même es- pèce que nous , ne l'a point reconnue pourl'^^a- lus quadrimaculatus de Fabricius , puisqu'il la dé- crit comme nouvelle. 2". Si l'espèce de Fabricius est la même que la nôtre, sa description n'est pas exacte , principalement dans le détail des cuisses et des lâches des élytres, et elle n'est pas com- plète sous d'autres rapports. 3°. Fabricius donne à son A. quadrimaculatus , l'Amérique septen- trionale pour patrie. Notre individu et celui de M. Kliig sont du Brésil. L'incertitude du synonyme de Fabricius en- traîne dans le même doute celui de M. Schoen- herr. Dans tous les cas , il est certain que V Apa- lus quadrimaculatus Fab. Schœn. est un Te- traonyx. TET 6. TETRAONYX biponctué , T. bipunciatum. Tetraonyx totum sericeo-nigruin ; elytri sin- guli puncto minuta in parte injèrâ , Jerru- gineo. Longueur 4 lig- Entièrement d'un noir soyeux. Elytres portant chacune vers leur tiers inférieur , uu liès-petit point ferrugineux. De Ca_yenne. Nota. M. Latreille a vu d.ins la collection de M. INIacleay à Londres , une espèce de Tetraonyx beaucoup plus grande que les précédentes et en- tièrement d'un noir-bleuâtre. M. le comte Dcjcin dans son Catalogue en mentionne une espèce tie Cayenne , qui nous est inconnue , sous le nom de vittatum. (S. F. et A. Serv. ) TÉTRAOPE, Tetraopes. Nom donné par MM. Ualman et Schœnherr à un genre de Coléo| - lères Tétraraères Longicornes , dont le princip;il caractère est d'avoir chaque œil entièrement par- tagé en deux. Ses autres caractères nous sont in- connus. Le type est la Lamie tornalor n". 64- de ce Dictionnaire; cette espèce forme une coupe particulière dans le genre Saperde du même ou- vrage. T^oyez ce mot. es. F. et A. Serv.) TÉTRAPNEUMONES, Tetrapneumones. Pre- mière section de notre famille des Aranéides , ayant pour caractères : deux spiraciiles ou bou- ches aériennes, et deux cavités pneumo-bran- chiales ou pulmonaires de chaque côté du viii- tre , près de sa base. C'est à M. Léon Duluur, médecin à Saint-Sever, que nous sommes rede- vables de la découverte de ce caractère anato- mique. Il s'applique aux Aranéides théraphoses ( voyez ce mot ) de M. Walckenaër , ou à nos Arauéides terrilèles, ainsi qu'à celles des genres Filistale et Dysdère. Les caractères assignés par M. Walckenaër aux Théraphoses ne pouvant plus convenir à ces dernières Aranéides , il est néces- saire do diviser , ainsi que nous l'avons fait dans noire ouvrage intitulé : Familles naturelles du Règne animal, pag. 3i3, les Tétiapueumones en deux coupes. I °. Huit yeux dans toutes. Quatre filières , dont deux très -courtes et les deux autres très- saill'.inles. Crochet ou doigt mobile des chéli- cères ( mandibules des antennes ) replié sur leur côté injérieur ou die celui de leur premier ar- ticle. Les genres : Mygale, Ctenize {^Mygales de M. Walckenaër, ayant un râteau formé par une série d'épines ou de dents cornées à l'exlré- mité supérieure du premier article des chélicères; Araignées mineuses d'Olivier) , Attfe ( Olé- I ière , Walck. ) , Ebiopon. TET 2". Si.T yeux dans quelques-unes. Si.rjllières très-courles. Crochet des chélicères replié tixins- versaleinent , ou le long de leurjace interne. Les {genres : Filistate , DvsDÈnE. Dans son liav;iil sur les Aiandules de France, faisant partie de la Faune française , M. Walc- kenaé'i' n'a jias cru devoir profiler des observa- tions iriiporl.inles de M. Léon Uufour, relatives au nofnbie des spiracul s et dos sacs pueumo- braucliiaux. Il n'a rien chani^é au sif^oaleaienl qu'il avoil donné des Thérapiioses j uiais il leur a adjoiut les Filislales , qui , par la généralité de leurs caractères, semblent cependant appartenir à sa seconde section , celle des Araignées. Les Tetra pneumones ont tonjours les yeux , et dont le nombre est le plus souvent distinct , placés à l'exlréniité antérieure du céphalothorax , et le plus souvent Irès-rapprocliés. Si l'on en ex- cepte les Filistates , les mandibules sont l'orles. Les pieds sont généralement robustes j la qua- trième paire et la première ensuite , et dans quel- ques-uns seulement celle-ci et la précédente , sont les plus l('iiO|Ues de toutes. Ces animaux se construisent des habitations soyeuses, ordinairement tubiilaires, tantôt dans des terriers cylindriques ou sous des pierres , tantôt entre des feuilles ou sous des écorccs d'arbres. On croit qu'ils en sortent la nuit , pour aller à la chasse de leur proie ; mais peut-être alteudent- ils simplement qu'elle se présente d'elle-même à l'entrée de leur demeure , ou qu'elle y soit arrêtée par la soie. ( Latr. ) TÉTRAPTÈRES A AILES FARINEUSES. Troisième section de la classe des insectes dans la méthode de Geodroy. Elle répond à l'ordre des Lé- pidoplères de Linné et de beaucoup d'auteurs sub- séquens ; c'est la neuvième classe des insectes , dite les Glossates( Glossata^ de Fabncius. Geof- froy rapporte raal-à-propos à celte sectiou , l'insecte qu'il nomme Phalène culiciforme de l'Eclairé, et qui est le type du génie Aley rode Lat. ordre des Hémiptères, ployez Geoffrot , 1ns. Paris, toin. a. pag. i. (S. F. et A. Serv. ) TÉTRAPTÈRES A AfLES NUES. Qnaiiième section de la classe des insectes dans la méthode de Geoliroy. Elle répond aux ordres des Névrop- fères et des Hyménoptères de Linné et des au- teurs qui t nt écrit après lui , sauf Kabricius ; le premier de ces ordres renferme la seconde classe de insectes de cet auteur , dite les Synistatcs ( Sy- nistata) , excepté les genres Podura et Lepisnia , et la quatrième appelée Odonates (^Odonata). Le deuxième ordre ( Hyménoptères ) répond à la troisième classe de Fabncius , nommée par lui Piézates ( Ptezata ). Ployez Geoff. Ins. Paris, iont. z. pag. 211. (S. F. et A. Serv.) TET 5,,7 TETRATOME , Tetratnnia. Herbst. Fab. Payk. Lir. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Ilétéromères ( première division ) , fa- mille des Taxicorncs , tribu des Crassicorues. Un groupe lie cette tribu présente [lonr carac- tères : jambes sans épines latérales. ( Voyez Cras- sicoRNES, pag. 5j4. de ce volume.) Il contient les geures Orchésiu , Télr.ilome et Cnodalon ; ce dernier se distingue aisément des Tétratomes par la massue des antennes composée de six articles en dent de scie. Dans les Orchésies les antennes sont courtes , terminées par une massue tviarli- culée ; en outre le quatrième article des tarses aalénturs et iiileruiédiaires est lilobé. Antennes assez longues, terminées en massue , insérées à nu, composées de onze articles j le pre- mier point recouvert par les bords latéraux de la tête, ceux de deux a sept, petits j le sejjtiènie uu peu plus grand que le précédent ; les quatre autres formant une grande massue ovale , perfo- liée. — Bouche étroiie , peu avancée. — Mandi- bules ne s'avançant pas au-delà du labre , bifidis à l'extrémité. — Mâchoires . yant leur lobe exté- rieur grand, obtrigone; l'iiiterr.e petit, denîi- forme. — Palpes inégaux; les maxillaires beau- coup plus longs que les labiaux , allant en grossis- sant de la base à l'extrémité , composés de quatie articles , le dernier le plus gros de tous , oresqu'ol - tngone, obliquement tronqué à sa partie anti'- rieure : les labiaux tiliforuies , près de trois fois plus courts que les maxillaires, tviarticulés. Lèi>re nue , presque carrée , un peu plus larcre à rextrémité ; son bord suj.iérieur euùer; menton presque carré. — î'eVe plus étroite que le coi- se et. — Yeujc ronds , proé.niuen.'. — Corps ov; - laire , un peu déprimé. — Corselet un peu plus élrail que les élytres , lransver.~al , à peine rt- bordé ; ses côtés un peu rabattus, arrondis aiun que les angles. — Ecusson distinct. — Elyties longues , linéaires , arrondies à leur extrémité , a peine rebordées , recouvrant l'abdomen et les ailes. — Pattes de longueur moyenue; jambes conservant à peu près la même largeur d.ius toute leur étendue , point épineuses latéralement; tarsrs à articles entiers. Les espèces de ce genre dont le nom tiré du grec a rapport au nombre d'articles dont la mas- sue des antennes est composée, vivent dans les champignons; leurs larves n'ont pas encore été décrites; on trouve les insectes parfaits vers la Hn de l'automne. Nous citerons, 1°. Tclratome des champignons, T. fungorum. Fah. Syst, Eleut. n". I. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. toin. z. pu g. 180. n°. 1. loin. I. tab. ^. fig. IQ. — Encycl. pi. 372. bis. fig. 7. 8. Des environs de Paris. 2°. Télratome de Desmarest , T. Desniarestii. Lat. id. n°. 2. — Encycl. pi. 36 1. fig. 16. Trouvée en décembre au bois de Boulogne daus le bolet du Chéue. '..«;" 5ijS TET Fabricius rapporte quatre espèces h ce genre. M. Latreille (^Dictionjuiiiv d'Histoire naturelte , 2^. édtt. ) peuse que la Tetratoina ancora n°. 4- •'est pas du genre , ei il rej!,aide comme possible qu'il en soit ciu même pour la secoudc et la troi- sième. LÉrODE, I.ciodes. Lat. Anisotoma. Illig. Fab. Sphœiidium. Oliv. {Entoin.') Tetratoma. IlEaiJST. I'anz. Génie d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Iléléromères ( première division ) , famille des Tuxiccrnes, tribu des Crassicornes. l.a seconde division de celle Iribu a pour ca- racière : jambes épineuses latéralement; elle con- tient les j^enres Tiacli^scèla et Léïode. {f^oyez (Jrassicobnes , pnf. 554. de ce volume. ) Dans le jirenuer, suivant M. LalreiUe , la massue des an- ■tennes est de six articles , et de plus ces ailitles • ont prescju'és^aux entr'eux , le second delà massue n'étant pas plus pelit que ceux qui l'avoismenl. Antennes en massue , insérées à na , compo- sées de oniG articles , les trois piemieis presque c^lindriijucs , le troisième un peu plus long que les précédens , les trois suivans plus coui Is , ob- cmnpies , le.s einq diriniers Formant une massue obloiigue, perfuliée ; les septième, huitième , neu- Tième et dixième presque globuleux j le liuitième Leaucoup plus petit quu les septième et neuvième; le onzième presqu'ovale. — Mandibules avancées au-delà du labre , bifides à leur extrémité. — Mâchoires composées de deux lobes membraneux , l'extérieur étroit, presque linéaire, ressemblant à un palpe , l'intérieur de la même longueur mais Leaucoup plus large. — Palpes courts; les maxil- laires plu.s longs que les laljiaiix , leur dernier ar- ticle presque cylindrique , le terminal des labi.iux presqu'ovale. — Lèvre eue , membraneuse , Ibr- mant un aotrle aiiru , prolondément éehancrée , II'- / «e« angles lalerauM avances ; menton corne , trans- versal , en triangle tronqué , allant ta s'tlargis- »aiit delà base à l'extrémité, sou bord supérieur droit. — Tête ovale. — Corps en ovale court, un peu convexe en dessus , lisse , glabre. — Cor- selet transversal , échancré anléiieurement , ses calés arrondis , reliordés. — Eciisson assez grand. — Elytres rebordées , recouvrant des ailes et l'abdonien. — Pattes de longueur mo^^enne; jam- bes épineuses à leur partie extérieure : tarses composés d'articles entiers. Le corps lisse et glabre de ces Coléoptères leur a fait donner par IVJ. Latreille le nom de Léïode tiré du grec. Panzer dit que la Léiode canelle vit dans la Trufle , et Pavkull donne le bois |ioiirri pour demeure à l'humeratis. Nous citerons les espèces suivantes : 1°. Léiode cancIle , L. cinnamomea. — Te- tratoma cinnamotnea. Panz. Faun. Gerin. Jas. ^'■^•J'g- i5. — Encycl. pi. 372. bis. fig. 17 — iç). De France et d'Allemagne. 3°. Léiode brune , L. picea. Lat. Gcner. Crust. et Ins. tont. 2. pag. 181. 71". I. Des environs de Pans. 5°- Léiode lerrugi- neuse , L.Serrugmea. Lat. id. D'Allemagne. 4". Léiode biimérale, L. hiimentlis. Lat. id. pag. 18a. — Anisotoma humera/is n°. 2. Fab. S^st. Eleut. D'Allemagne. (S. F. et A. Serv. )' TÉTRiX , Teti-ix. Lat. Gryllus ( Buîla^ Linw. Acr\ diuni. (jeoff. De Géer. Fab. Oliv. {Encycl. ) Paxz. Genre d'insectes de la (roislème section de l'ordre des Orthoptères , division des Sauteurs , famille des Acridiens. LesTéliix consliluent parmi les Al rydiens une coupe pariicullèie ajani pour caraclèie : extré- mité antérieure du présteruum concave en forme de mentonnière et recevant une partie de la bou- che ; point de pelotles entre les crochets des tarses. ( Voye» Acridiens , page 344- ^^ '^^ volume.) Ces Orthoptères ont eu outre les antennes com- posées seulement de tieize à quatorze articles; la languette quadrifide et l'exirémilé postérieure du corselet fortement prolongée en arrièie et finis- sant en pointe ; celle-ci atteint ou dépasse même le bout de l'abdomen; les élj/tres sont extrêmement courtes et prennent la forme d'uue écaille ovale qui ne recouvre pas l'aile, mais se rejette sur l6 côié; chaque écaille a_y il à peu près deux ligne» de longueur. Les parties sexuelles extérieures dei TiUiix dilfèrenl de celles de Criquets proprement dits : dans les femelles les quatre pièces alongées , écailleuses qui servent à déposer les œuts sont dentelées eu scie sur leur Lord et ont extérieu- rement des aspéniés corne une râpe, tandis qu« ces mêujcs parties ont leurs bords aigus dans le» (briquets femelles ; les individus mâles de ce der- nier genre portent ordinairement de chaque côté de l'anus un appendice plus ou moins long , pa- roissant inarticulé , dont les mâles Tétrix sont toujours dépourvus, (/^oyei pour les caractère» génériques autres que ceux que nous venons de mentionner , l'article Criquet du présent Dic- tionnaire.) Les mœurs des Tétrix sont absolument le» mêmes que celles des Criquets , avec lesquels la plupart des anleors les ont confondues ; elles pa- roissent aimer encore plus la chaleur qu'eux, car elles se tiennent habituellement sur les sa- bles, les murs et les troncs d'arbre les plus ex- posés à l'ardeur du soleil. Leur nom vient d'un verbe grec qui exprime cette stridulation que produisent beaucoup d'Acrj^diens , mais celte faculté est-ello commune aux Tétrix ';* C'est es dont l'exiguité de leurs éljitres peut faire douter. Dans l'article que nous venons de citer, Olivier attribue en général aux ('riquets , et avec juste raison , le goût et la faculté de vo^rager , ainsi TET tine celle de pouvoir soulenir de longs vols, mais nous ne pensons pas que ces habitudes soient celles des Télrix. I". Division. Poinle posl(?rieiire du corselet dépassant l'abdomen. — Ailes i'};alant au m.Mns la longueur d(> celle poinle. (Cuiène médiale al>. corselet 'peu élevde.) 1. TÉTBix snbulc'e , T. subulata. Tetrijo Jusca , puncHs nigris temerè sparsa y antennis alhidis , apicejliscts : alis subpellucidis, violaceo inicantibus. Tetrix subulata. Lat. Gêner. Cnist. et Ins- tant. 3. pag. 107. n°. 1. Exceptis varietatibus. Longueur 7 lig. Brune, cl)arg(;^e de peliles ta- cbes ir-égulières el de points noirâtres ; base des antennes blanchâtre ainsi que celle de la partie rabattue latérale du prolongement ihoracique ; pattes à bandes Iransverses irrt'gulières moins foncées que la couleur du fond ; ces bandes mieux proconcies sur les pattes antérieures. Ai- les transparentes à nervures brunes el reflet violet. Femelle. Commune aux environs de Paris. Nota. Celle espèce ayant été décrite d'une manière imparfaite sous le nom de Criquet su- hulé n°. 75. dans ce Dictionnaire, nous avons jugé utile d'en donuer les caractères plus exac- tement ; d'ailleurs nous observeroMS que la plu- part des synonymes qu'on lui rapporte sont inap- plicables , car les auteurs anciens ont confondu sous le nom de Giyllus sululatus , diflrren^es es- pèces fort distinctes. Fabiiclus (^Entoin. Sysi.) va jusqu'à dire que son Acr^diuni subulaiuin peut n'êlre qu'une simple variété de VAcr^diwn bi~ punctatuin (Tétrix biponcluée n". 6). Nous connoissons un mâle voisin de la Télrix subulée , dans lequel le corselet ainsi que son prolongement portent sur leur partie supérieure des lignes longitudinales aliernalivement brunes et grisâtres. Est-ce le mâle de celte espèce , ou de quelqu'autre de cette division i 2. TÉTRIX de Panzer, T. Panzeri. Tetrix subfusca ; antennis albidis , apice_fus- cis : capilts thoracisque dorso et pedibus poste- riortbus paltidis , processu thnracico ad basin utrinquè Jusco seniilunato ; alis Suscis , mar- gine extero hyalino violaceo inicantibus. Tetrix subulata var. B. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 108. — Acrydiuni bipunctatum. Panz. Faun. Gerrn.fas. ^-fig- 18. Deniptis om- nibus synonymis. Longueur 6 lig. 7- F-He est d'an bron moins foncé que la précédente. Antennes blanchâtres, leur exli'émité brune j dessus de la tête et du coi- TET ^99 selet ainsi que le prolongcraenl de ce dernier d'un blanc-grisâtre; on voit à la base de celui-ci, de chaque côté, une tache presque demi-circulaire d'un brun f nié : pattes postérieures d'un gris- jaunâtre ; exlrémilé des cuisses brune ; les quatre autres pattes anneU'es de brun el de gris-jniinàiro ; ailes fort bruiit-s , leur bord antérieur transpa- rent , ayant sur leur totalité un redet violâtre. Femelle. Foret de Bond3'. Nota. i". La fia,ure de Panzer que nous citon.i appartient certainement à notre espèce et .n la division dans laquelle nous la plaçons; il est dif- ficile de concevoir comment cet auicur a pu considérer, d'après les synonymes qu'il rapporle , le corselet comme ne surpassant pas la longueur de l'abdomen, tandis que sa liguie oHVc positi- vement le contraire; du reste il ne décrit pas l'insecte qu'il représenic. 2°. La variété A. de l.i Télrix subulata citée par RI. I.alreille ut suprà , ayant le corselet blanc à la base du prolongement ihoracique (ScUiEFr. Icon. Ins. Ratis. iab. ]6i. Jîg. a et 3.), est probablement une espèce parti- culière. 3. TÉTRIX Limaculée , T. bimaculata. Mâle et femelle. Forêt de Bondy. Voyez pour la description Criquet bimaculé r". II. des espèces moins connues, de ce Dic- tionnaire. 4. TÉTRTS margiuée , T. niarginata. Tetrixjusca , punctis lineolisque nigns sparsa; antennis albidis ,apice^fuscis : thoracis capitis- que dorso albido marginato , fimoiurn postico- rujii carinâ externâ tibiarumque ejusdem paris Jacie posticâ albidis ; alisj'uscis , niargme extero hyalino violaceo micantibus. Longueur 5 à 6 lig. Brune , chargée de points et de petites ligues éfiarses, noirâtres. Antennes blanchâtres, brunes à leur extrémité : côtés ex- térieurs du verlex et du dessus du corselet hordes par une ligne blanchâtre ; carène externe des cuisses postérieures d'un blanc-jaunâtre ainsi que la face postérieure de leurs jambes. Ailes brunes, leur bord extérieur transparent : elles ont sur leur totalité un reflet violâlre. Mâle el femelle. Forêt de Bondy. A celte division appartiennent encore, i". Té- trix thoracique , T. thoracica. — Criquet ihora- cique n". 77. de ce Dictionnaire. Cette espèce est peut-être la variété A. de la Tetrix subulata TjAT. Gêner, que nous avons mentionnée plus haut. 2". Télrix crochue, T. liamata. — Criquet cro- chu n°. 78. de ce Dictionnaire. 3°. Tétrix in- dienne, T. indu. — Criquet indien n". 7C). id. 4°. Télrix purpurine, T. purpurascens. — Criquet purjjuriu n". 80. id. 6(.o TET 2". Division. Pointe postérieure du corselet ' ne dépassant pas l'abdomen. — Ailes plus couiies ' que celle poinle. ( Caro-ne médiale du corselet plus élevée que dans la première division.) 5. TÉTRix mucronée , T. mucronata. Tetrix Jasco-nigra , thoracis carinâ niultùin elefatâ , anticè suprà capiU acmninalo pro.iuctâ, su/>i7icurvâ y antennis nigris , basi aptceijue et cupitis parte anteriori atbidis. Longueur 6 li}^. D'un brun presque noir, char- gée d'un grand nombre de ])elits lubercides f;,ris ; carène du corselet fort élevée, prolongée en de- vant en une poinle aiguë qui s'avance sur la lêle, cette poinle un peu recourbée; poinle posié- rieure du prolongement tlioracique un peu blan- châtre, ainsi que la partie antérieure de la têle , l.i base et l'extréinité des jntennes. Femelle. Du Brésil. Nota. Elle ressemlile par le prolongement an- térieur de sa carène à la Téirix crochue cilée dans l'autre division, mais la Tétrix mucronée apparlieut certainement à celle-ci. 6. TÉTRIX biponcluée , T. bipunctata. Acr,diuin hipunctatum. Fab. Ent. Syst. tom. 2. pag. 26. n°. 2. Voyez pour la description et les autres S3'no- nymes Criquet biponclué n°. 74- ^^ présent ouvrage. Nous pensons que l'on a confondu plu- sieurs espèces sous ce nom. 7. TÉTRIX point d'exclamation , T. exclaina- tionis. Tetrix J'usca , rufo varid ,• antennis albidis , apice nigris , thorace albido , Itneis duahus late- ralibus longiiiidinalihus nigris : superiore majori , extlis prqfundè emarginalà ; pedibus posiicis cor- pore dilutioribus. Longueur 3 lig. Corps brun , mélangé de rous- sàlre ; aniennes blanchâtres avec l'extrémité noire. Corselet d'un blanc sale , ayant de chaque côté de sa carène dorsale deux lignes très-noires , la supérieure plus grande, profondément échan- crée au milieu de sa parlie extérieure; cuisses postérieures plus clain-s que le reste du corps ,' ayant principalement sur leurs carènes des points noirs. Femelle. Environs de Paris. Ou doit placer ici , 1°. Tétrix malade , T. mor- bHlosa. - Acrydium inorbMosum. Fab. Hnt. Syst. toin. 2. pag. 23. n". I. — Criquet africain n". 70. de ce Dictionnaire. 2°. Tétrix bossue , 7'. gibba. — Criquet bossu n°. 76. id. 3°. Tétrix bifasciée , T. bijusciata. — Criquet bifjscié n°. 10. des es- pèces moins connues de ce Dictionnaire. (S- F- et A. Serv.) TqE t TETTIGOMÈTRE , Tettigometra. I-at. Germ. ^Fa/gora, Panz. iMM. Latreille et Germar désigncnl sous ce nom un genre d'insectes de la Iribi'i des Fiilg'îrelles , l'anulle des Cicadaires , seclinn des Homoplèies , ordre des Hémiptères; ils lui donnent pour carac- tères : aniennes épaisses , cylindriques , insérées sous les yeux , niais point dans leur .sinus infé- rieur, suscepiibles de se cacher transversalement lors du repos entre les angles posiérieurs de la têle et le corselet; composées de trois articles; le second presqu'ovale-cylindriis bandes obliques rousses; corps noir en des- sous ; côtés de l'abdomen blaïus ; pâlies couleur de chair, poncluée^^de noir. D'Autriche. 4''- Tel- tigomètre ombrée j''^T. unibrosa. Germ. Magaz. entoni. Halle. 1821 . pag. 7. Ferrugineuse , brune en dessous ; élylres ayant leur base et leur extré- mité blanchâires avec le bord extérieur ponctué de noir. De Tauride ? ( S. F. et A. Serv. ) TETTIGONE, Tetligonia. Fab. Cet auteur a appliiiué ce nom aux insectes Hémiptères géné- ralement connus sous celui de Cigale. Vojei ce mol. (S. F. et A. Sehv. ) ■,3 TETTIGONE, Tettigonia. Geoef. Lat. Ci- cada. LiNN. Geoef. De Géer. Fab. Schbanck. lassus. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Homoptères , famille des Cicadaires , tribu des Cicadelles (division des Tettigonides). I Trois genres composent avec celui-ci un groupe dans TET TET 60 1 dans les Tetligonides. ( f^oyez ce mof.) i". Les Soaris , dont le corps est (riaiigulaire cl l'ûtnissou nrolongi' en une pointe tiè's-louu;ue et fi)it Jif:,iie. a». Les Penthlmies, qui ont les ('lylres l'abatlues, croisi'es vers l'exirémilé et le corps elliptique. 5". Le-i Prûoonit'S , clislinj;u('es par le renlk'uient du premier arlicle des aiiionnes, leur lé'e mani- festement plus longue que laige et leur corselet rhomboidal. Aniefirics insérées dans une cavité près des jeux et eutr'eux , composées de trois articles , les deux premiers petits, éf;aux , presque cylmdri- <{(ies , le troisième en cône ulongé , terminé jiar une soie fort longue. — Bec biarliculé , assez long, atteignant la base des hanches inieriné- diaires. — Téie Iransvers.ile , un peu moins lon- gue que !e corselet , aussi large que lui ; sou bord antérieur arrondi , épais ; elle est écliancrée cir- culaiiement dans tome l'élondue de sa partie pos- térieure : côtés de sa partie inférieure un peu creusés.— VetiJC peu saillans , placés sur les côtés do la tôle , contre le corsolet. — Deux ocelles ap- piuens , placés sur le verlex , près de son bord postérieur, assez écartés l'un de l'autre. — Corps linéaire. — Corselet point dilaté latéralement , liansversal , ariontli en devant et sur les côtés , coupé presque droit postcricurenicnl. — Eciisson triangulaire, un peu plus large que long, coupé droit à sa base. — Elytres recouvrant des ailes et l'abdomen, embrassaut les côtés de ce dei- r.ier, plus dilatées vers le tiers de leur longueur, allant en diminuant insensiblement vers L-urs cjitrémilés ; celles-ci arrondies, se tenant droiies et ne se croisant point. — Abdomen composé de cinq segmcns outre l'anus ; plaque anale refendue dans toute sa longueur, recevant dans les fe- melles, la tarière et ses fourreaux ; les bords de celte plaque un peu écartés vers l'insertion de la tarière et laissant apercevoir la base de celle-ci 5 les uu'iles aj-aut ces bords bien clos et absolument rapprochés dans toute leur étendue. — Pattes aittérieures et intermédiaires ixsiez longues, mu- uies d'épines fines et-nombreuses ; cuisses posté- rl(-uies grêles, fort longues; leurs jambes lon- j;^ues, droites, garnies d'épines Irès-forles, très- noin))reuses et terminées eu dessous par une demi- couroiine d'épines qui débordent l'exlréraié de la jambe et alleigneut le plan de position : tarses de trois articles , le promier au moins aussi long que les deux autres réunis , prolongé ainsi que le second , chacun sous lu base de celui qui le suit , en un rang d'épines ; ces épines et celles de l'ex- trémité des jambes sont couries , serrées , pres- qu'égales enlr'ellcs : dernier article des tarses muni de deux croiliets gros , courts, épais. Les Tettiginies dont le nom vient d'un mot grec qui signifie : Cigale, sont iiéuéralenient petites, mais presque toujours oui 'es de couleurs agréa- bles el variées. On est encore loin d'avoir-décrit toutes les espèces connues. ?.]algré les travaux de Hist. Nai. Ins. Tome X. HL Germar dont nous avons beaucoup profité , et le peu que nous y avons ajouté en proposant quel- ques nouveaux genres {^vnyez Tettigonides ) , nous pensons qu'il faudra nécessairement en créer un plus grand uonibie dans celle Iriliu. I-cs mœurs des Teihgones sont celles des autres (>icadelles. ( Voyez Tettigonides. ) Nous allons citer les es- pèces qui apparliennent à ce genre , tel que nous venons d'en préseuler les caractères. I. Tettigone vernissée, T. veniicosa. Tettigonia nitida , sublîis liiiea , ano nigro ; capitis lutei verticc lineotisque m gris ; ttiorace siiprà nigro i-itlâ mediâ luteâ : elytris nigris , fàs- cits duabiis loiigitudinalibus luteis , post médium desinentibus , vitlâque transversâ latà ante api- cem luteis. Lnui'-ucur f) lig. Corps brillant et comme ver- nissé , jaune en dessous ; exliémité de l'abdomen, noire : léie jaune avec le verlex et trois petites lignes, de couleur noire; une de chaque côté sous la base des an'ennes , l'autre au milieu de la partie la plus avancée de la lèle. Corselet noir en dessus avec une large bande liansverso dans son milieu, de couleur jaune. Elylres noires, ayant chacune deux bandes longitudinales jaunes qui parlent de la base et s'étendent presque jusqu'aux deux tiers de l'élylre , l'extérieure plus large à sou exlrémilé et l'inlérieure à sa base : sur le reste de chaque élytre est une large bande Iransveise jaune. Pâl- ies et base des antennes jaunes. Lu soie de celles- ci irès-longue. Femelle. Du Brésil. 2. Tettigone quadrirayée , 7". quadrivittata. Tettigonia ruhro-sanguinea , capitis vertice , tJioracis anticâ parte elytronimquej'asciis trans- versis tribus ni gris j pedibus dilutioribus. Longueur 4 i'o- D'nn ronge sanguin ; verlex et partie antérieure du corselet , de couleur noire ; trois bandes noires , transverses , communes aux deux élylres ; l'une près de la base, la seconde au-delà du milieu; la dernière vers le bout de i'élytre, dont l'extrémité est pale. Pattes et des- sous du corps plus pâles que le dessus. Femelle. D'Amérique. Nota. La disposition des bandes noires dans ceUe Tettigone est absolument la même que dans \\{Vicada quadrifasciatan° . 5l. '^Ki..Syst. Rhyng. mats la couleur du fond est tout-à-tait difiérenle. Parmi les espèces décrites nous mentionnerons les suivantes : 1". Tetlignne farineuse,' '7'. Jàri- nnsa. — Cicadajlinnosa u°.4' • Fab. Syst. Rhyng. Femelle. De J.iva. 2=. Tettigone à douze poiuis, V. duodecimpiinctata. Gebm. Magaz. entom. Halle. 1818. pag.Çi^. «".14. Femelle. Du,Biésil. 5". Tettigone sanglante, V'. criienta. — Cicada 6o2 TET cruenla n°. 28. Fab. id. Femelle. Améi-ique méri- dionale. 4°- Teltij;one fronlale , T. J'rnnlahs. Germ. id. pag. 64. 11". II. Femelle. Du Brésil. 5". Tettigone splendide , T. splendida. — Cicada splendida n°. 2f). Fab. id. Améi'icjue méridionale. 6°. Telti^one verle , T. riridis. Germ. id. pug. 'J'2-. n". ;;5. — Cicada midis d°. 65. Fab. id. Ivlàle et Femelle. Elle n'est pas rare aux environs de Paris. ( S. F. et A. Sep.v. ) TETTIGONIDES , Tettigmiides. Troisième di- vision de la tribu des (Uradelles , famille des Ci- cadaires , section des Ilomoplères , ordre des Hé- miptères. Les travaux de M. Germar ayant multiplié les j^enres dans la Iribu des Clcalplles , et désirant nous-mêmes en proposer ici c[iic!qiies-uas de nou- veaux , nous avons pensé qu'il éloit ulile d'y in- troduire des divisions caractérisées. Voici celles cjue nous y formons. 0 . CicADELLES , 'Cicadcl'œ. Quatrième Irihii de la famille des Cicadaires ; ses caractères sont : Ocelles au nombre de deux ou nuls. —Antennes insérées en dessous de la lèle , entre les yeux , composées de trois articles. — Corselet tout au plus dilaté latéralement. I. Jambes postérieures simples. (Ulopides , -1 Ulopides. ) " Ulope , yEllialion. II. Jambes posléneiires munies d'une seule épine ou de plusieurs toujours ranimées sur une même ligne. ( Cercopidesf>6Vr- copides. ) A. Point d'ocelles apparens. C' Euryuièle. B. Ocelles appareils. e Gercopis , Aphropliore . Ptyèle , Lèdre. III. Jambes postérieures triangulaire? ; leurs angles garnis ilans toute leur longueur d'épines fines , ordinairement fiTt nom- breuses. ( Teltigonides , Teitigonides. ) A. Ocelles placés sur le milieu de la partie supérieure de la tête. a. Bord aolérieur de la têie arrondi , ;épais. V '-' Scaris , PeutLimie , Tcuigone , O Procouie. b. Bord anu'neur de la tête mince, pres- que tranchant. 0 Eupélix. B. Ocelles placés sur la ligne qai sépare Li TET partie supérieure de la lêle , de l'infé- rieure. Evacanihe. C. Ocelles placés sur le milieu de la partie antérieure de la lélc. O lassus. Nota. Nous ne .cpirnoissons pas siiiïisammen' les 'j^mireyCcelidia el'kjypona de îd. Germar, ce (pli nous empêcbe de les comprendre dans le pré- sent tableau. Les Cicadellcs vivent toutes , pendant leur vie enlière , de la sève des végélaiix ; elles savent la pomper au moyeu de leur bec qu'elles liecnfU enfoncé à travers l'écorce tendre des jeunes bi;in- clies. La larve est presque semblable à l'insecie parlait , et a les mêmes organes de locomotion , i l'eJiceplion de ceux du vol dont elle est enlitre- meiit dépourvue. La nymphe est également doiii'e rie ces facultés et ne se dislingue de la larve que par la présence de quaire éuiis séparés les uns des autres renfermant les élylres et les ailes ; plusieurs de ces larves et de ces nympLes se tien- nent cacliées dans une goutte de liqueur mous- seuse qui ressemble exactement à de la salive ; tetie eau est le produit des excrétions de lin- secte : elle est quelquefois (ellcment abondante , que dans les années où l'Aphrojiliore S|Mimaire s'est mullipliée en grand nombre, on éprouve une espèce d'ondée en passant sous les Saules blaucs ( Salijc alba ) qui en sont chart;és. Tomes les (]icadelles ont plus ou moins la lacullé du sauter pour éviter leurs ennemis 5 afin d'exéculer ce mouvement, la nature leur a donné des orga- nes particuliers ; nous disons parlii:uliers , parce que tout en reconnoissant à beaucoup d'autres insectes celle même faciillé de s'élever en l'air par un mouvement brusque, nous avons ici l'oc- casion d'admirer la variété dt-s moyens que l'au- teur de la nalure emploie pour remplir le même but. La plupart des insectes sauteurs ont les cuisses postérieures fort grosses ; parmi ceux-ci les (Co- léoptères qui saulent ont ordinairement les jam- bes postérieures aroser leurs a'uls. ■-> EURYXiE',. V.,'Fciryme/a. Hoftmans. (.i). Genre d'insectes de l'ordri; des Hémiptères, section des lïomoptères , famille des Cicadaires, tribu des Cieadelles (division des (krcopides). Excepté les Eurymèles , tous les genres de Cer- copides ollrent des ocelles apparens. Ployez pag. 602. de ce volume. Antennes irès-oourtes , insérées dans une ca- vité près desyeux et entr'eux , sous le bord avance de la têie, composées de trois articles égaux, globuleux; le dernier terminé par une soie courte. — Bec très-court , biarticulé , dépassant à peine la base des hanches antérieures. — TeVt? extrême- inent courte vue en dessus, transversale, de la largeur du corselet , formant un triangle curvili- gne tronqué inf M-ieureuient , c[uand elle est vue en face. — Yeux proéminens , placés sur les côtés de la tête , contre le corselet. — Point (ïocellcs apparens. — Corps court , triangulaire. — Corselet point dilaté latéralement , transversal, court ; ses bords latéraux très-étroits ; bord an- térieur arrondi , le postérieur s'avançant un peu entre la base des élytres , tronqué prescjue droit vis-à-vis de l'écusson. — Ecusson triangulaire. — Elytres recouvrant des ailes et l'abdauien , enve- loppant les côtés de celui-ci, leur extrémité et leur bord extérieur , arrondis. — Abdomen coui- posé de cinq segmens outre l'anus dans les fe- melles ; plaque anale refendue dans toute sa lon- gueur , recevant dans ce sexe , la tarière et ses fourreaux , les bords de cette plaque un peu écartés vers l'insertion de la tarière , et laissant apercevoir la base de celle-ci. — Pattes de lon- gueur moyenne; cuisses postérieures courtes, lé- gèrement canaliculées en dessous, à hanches cour- tes ; leurs jambes assez longues , anguleuses , ayant sur leur angle antérieur une forte épine, terminées en dessous par une demi - couronne d'épines qui débordent l'extrémité de la jambe et atleii^nent le plan de position; tarses de trois articles ; le premier pins long que le second ; ces deux articles prolongés chacun sous la base de celui qui les suit, en une rangée d'épines; ces épines , ainsi que celles de l'extrémité des jambes, courtes, serrées, presqu'égales entr'elles ; dernier article des tarses long , muni de deux crochets. La tèie des Eurymèles vue en dessus ne paroit qu'un simple rebord , ce qui les rapproche des (1) L'espèce qui constitue ce genre nous a été envoyée par M. cte Bréliisson, sous le nom*^ Eu'ymela fcnestrata 1 HoFFU. que nous lui Cunscryous. Ggsga 6o4 TET v: ^'/haHons , dernier genre du groupe des U|o- pides. Ce groupe a les jamhes postérieures enliè- rement dépourvues d'épines, el, nos quatv^e, pre- miers genres de' Cercopides j'^Eurymèle ,-'Cer- copis pAplirophore e^Tlyèle n'en ont qu'une ou deux. Les dernières jambes des''Lèdres ollrent qualre épines, ce qui nous mène nalurellemeut aux'Teltigonides qui ontles jambes postérieures ciliées de uoiubreuses épines dans louie leur lon- gueur. Du reste la forme de la tête et la struc- ture des aiileunes jointes au peu de longueur du corselet , nous paroitroient toujours devoir né- cessiter l'établissement de ce genre , quand bien même on découvriroit par la suite que les Eury- mèlcs ont des ocelles , ce que nous n'avons pu apercevoir malgré toutes nos reclierclies. I. EuRVMÈLE fenestrée , E.jenestrata. Eurymela tota punctato-coriacea , atro-vio- lacea y capitis lateribus thoraceque subliis etje- moruni basi palhdis y ahdoniine rubido , elytn cujusque maculis duabus paivis pellucidis , unâ inarginali y alis azureis. Longueur 3 lig. ■^. Entièrement chagrinée et ponctuée ; d'un noir-violacé un peu métallique j côtés de la tête , dessous du corselet, hanches et base des cuisses , d'un jaune pâle. Dessous de l'abdomen rougeâtre ainsi que la base extérieure des élyires ; celles-ci ayant chacune deux taches blanchâtres , transparentes j l'une très-petite pla- cée vers le milieu de l'élylre , l'autre posée près de l'extrémité et sur le bord extérieur : ailes azu- rées ainsi que le dessous des élylres. Femelle. Du Brésil. ^ CERCOPIS , Cercnpis. Fab. Sohranck. Panz. Lat. QfjKTii.. Cicada {^Ranatrce^. Isi^^": Cicada. Geoff. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Homoptères , t'.iiuille des ('icadaires, tribu des Cicadelles ( division des Ceicopides). Quatre genres , Cercopis, Aphropliore , Pt^èle et Lèilre , réunis par leurs ocelles appareus , for- ment un groupe dans cette division. ( T^oyez Ci- CADFLLKS , pag. 602. de ce volume.) Les (rois der- niers ont la tête aussi large que le corselet , ce qui les éloigne des Cercopis. Anltnnes insérées entre les yeux , sous le bord avaiicé de la tête , composées de trois articles ; le premier court , cylindrique; le second de même forme mais deux lois plus long que le premier; le troisième très-petit , globuleux , terminé par une soie plus longue que les trois articles qui la préi èdont pris ensemble. — Bec extérieurement biarliculé, articles presqu'égaux ; ce bec attei- iruan' tout au plus la base des hanches interuié- diaiies. — Tète peu penchée, presqu'liorizontale , obiMse, beiiucoup plus étroite que le corselet, unie. :éiiét en dessus dans le milieu du vertex ; TET son bord antérieur avancé, presque IrancîianI; la partie inférieure sous ce bord , souvent carénée et marquée de stries transversales. — Yeux peu proémii'.ens, placés sur les côtés de la tête, contre le corselet. — Deux ocelles ippareus , placés sur le vertex , rapproches , posés sur les deux pentes de la carène de la tête. — Corps ovale , convexe en dessus. — Corselet court, point dilaté latéra- lement, hexagonal; son bord antérieur coupé droit. — Ecusson triangulaire , son angle posté- rieur aigu. — Elytres opaques , colorées , réticL- k'es vers le bout , couvrant les ailes et l'abdoraen , plus longues que celui-ci ainsi que les ailes, leurs bords latéraux et leur extrémité , arrondis. — Abdomen coiïrt ; plaque anale inféiiture refendue dans toute sa longueur , recevant dans les femelles la tarière et ses fourreaux; ses bords, dans ce sexe , un peu écartés vers l'insertion de la tarière et laissant apercevoir la base de celle-ci ; les mâles ayant ces bords bien clos et absolument rapprochés dans toute leur étendue. — Pattes de longueur moyenne; cuisses postérieures légè- rement canaliculées eu dessous , courtes , à bau- clies fortes , assez longues ; leurs jambes assez longues , anguleuses , ayant sur l'angle extérieur une ou deux fortes épines posées sur une même ligne longitudinale , teriniuées eu di-ssœs par une (len;i-couronne d épines qui débordent l'extrémité de la jambe et atteignent le plan de position : tarses de trois articles ; le premier plus long que le second ; ces deux articles prolongés chacun sous la base de celui qui les suit en un rang d'é- pine,s ; ces épines , ainsi que celles de rextréinité des jambes, courtes, serrées, presqu'égales eu- Ir'elies : dernier article des tarses assez long, por- tant deux crochets. Les mœurs des Cercopis ne diflèrent pas de celles des autres Cicadelles. ( T^oyez ce mot pag. 602. de ce volume.) Les nombreuses espèces de cette tribu sont généralement petites , mais c'e^t parmi les Cercopis que l'on trouve les plus grandes et les plus larges; ces Hémiptères sont en outre remarquables par le brillant et la vivacité de Itins couleurs. La plupart des espèces habitent dans les climats chauds. ire. Division. Portion antérieure de la partie inférieure de la tête convexe , arrondie. I. Cercopis tricolore , C iricolor. Cercopis capite, thorace suprà , tibiis tarsisque et abdoniiTiis suprà siibtusque liiieis trausfersa- libus y rubro-sauguineis j thonice subiùs elytrisque TU gris , hoium viaculis quatuor oblongts , albidis ad basim. Longueur i pouce. Antennes , tête , dessus du corselet et ses bords en dessous , d'un rouge san- guin. Corselet chagriné , sou dessous , ainsi que les élytres , de couleur noire ; la base de ces dcr- T E T rières un peu sanû;uine; vers la base de cliaque ëlylre oa voil quatre lailies ovales - aloii^i'es , d'un Ijlauc-jaunàtie , raniiées sur une riiûaie li- gne; la seconde en parlaul du bord exic'r:cur, presque cordiforme , échancrde du côtû (i islc- rieur. Pattes rougeàtres; les cuisses, surtout les quatre dernières, sont en grande partie noires, principalement vers la base. Abdomen portant alternalivemtiit des raies transverses rousses et noires , tant en dessus qu'eu dessous. Femelle. De l'Ile de Java. o s. Cercoi'Is à collier, C. coUaris. Cercopis nigni , capitis subliis et aniicè thora- risque supni rubroram macula conimuiti nigiû y e/ytris busi et ad apicein ruhris , iiigro niacalatis , in niedio lestaceis : pedibus nigris. Longueur 1 1 bV. Corps noir en dessous ; lêle d'nn rouge sanguin avec le vertex noir. Corselet d'un rou;;e sanguin en dessus ainsi que les bords latéraux en dessous j le milieu de sa partie anté- rieure portant une taclie noire , en carré-Ion^, transversal qui se réunit à la tache de la têlp. lîase des élyires d'un rouge sanguin, leur milieu testacé ; leur liord postérieur d'un rouge sanguin bordé de noir; cette couleur s'élargissant de cha- que côté , en reiuoutaiit vers le milieu de chaque élytre ; vers la base de chacune d'elles on vent deux lignes noires se réumssaul un peu par leur bout supérieur : écusson et pattes , noirs , les qua- tre cuisses antérieures plus ou moins rouges en dessous. Femelle. Du Brésil. .0 o. Cercopis de d'UrviUe , C. Utvillei. Cercopis nigra , nitida ,Jacie , tihiis tarsisqne et elyiri singtili niaculis tribus ad busitii rujb au- Tuntiacis : elytroruni jnaculà intcnitedtà tnan- gulari nigro unipunclatâ. Longueur lO lig. Noire , brillante. Partie anté- rieure de la tête d'un roux pâle; él^lres ayant chacune vers leur base trois taches d'un roux- orangé ; la plus voisine de l'écusson longue , ovale ; l'iulenuédiaire triangulaire , porlant un point noir; celle du bord extérieur petite, ovale. Pâlies rousses avec les quatre cuisses postérieures noires ainsi que l'écusson. Femelle. Cette espèce nouvelle a été rapportée par M. d'Urville , capitaine de la corvette la CoquilU. . Ç) 4. Ce»copis à deux raies, C. bwittata. Cercopis nigra, nitida ; eljtrisjliscis, ccneo ni- tentibus , albido bivittatis. Longueur C) lig. Noire, brillante. Carselet fine- ment pointillé ; élytres d'un brun foncé à reflet cuivreux - verddlre , ayant chacune deux bandes TET Go: blanchâtres communes qui les partage presque régulièrement par tiers. F'emellc. De nie de Java. C 5. Cercopis apicale , C. apicalis. Cercopis subtùs nigra , suprà sanguinea , ely- troruni puncto ad intdiuni apicibusque latis , ni- gris. Longueur 7 lig. Tète d'un rouge sanguin avec le bec et la partie qui l'avoisiue, noirs. Abdo- men , pattes et dessous du corselet , noirs. Le dessus de celui-ci et ses bords latéraux en dessous , d'un roiigo sanguin. Ecusson de cette couleur, ainsi cpie les deux tiers antérieurs des élylres ; sur le milieu de cette partie rouge est un point noir, assez gros; le tiers postérieur des élytres est égaletnent noir, et la ligne qui sépare les deux couleurs rouge et noue , est un peu ondu- lée. Femelle. De Caj'enne. 6. Cercopis fuscipenne , C.^fuscipennis. Cercopis Jusca ; capite , thorace pedibusque dilutè rubro-sanguineis. Longueur 6 à 7 lig. Têle, corselet et pattes d'un rouge sanguin un peu pâle. Ecusson, élyties et dessous du corps d'un brun rougeàlro : le bord des élytres est d'une nuance un peu plus claire. Corselet forlemenl rebordé postérieurement et sur les côtés. Mâle et femelle. De l'île de Java. 7. Cercopis mouchetée, C. gullata. Cercopis rubra ^ capite fit se o , thorace elytro- ruinque apice et punctis nigris. Longueur ."j lig. D'un rouge sanguin ; tête un peu brune ; dessous du corselet noir, ainsi que la partie postérieure des élytres et leur bord exté- rieur; les deux tiers antérieurs de celles-ci , d'un rouge sanguin avec des points noiTs formant pres- que deux lignes obliques : abdomen testacé, por- tant en dessous , de iliaque côté , une ligne nuire. Pattes entièrement d'un rouge sanguin. Femelle. Le mâle ( ou du moins la Ceri;opis que nous regardons comme telle et dont nous avons plu- sieurs individus) diliere en ce que le bout des él^'tres n'est point noir et que leurs points sont bien moins distincts. De l'Ile de Java. 3. Cercopis c\na.à\i'ia.sc\ée , C. quadrifusciaia. Cercopis subtùs testacea y suprà nigra fascns quatuor pallidè luteis , duobus posticis valdè in- terruptis. Longueur 4 lig. 7. Abdomen , dessous du cor- i «elet el de la tête , partie antérieure de celle-ci GoG TET d'un jaune rougeàlie , peut - êlre sanguin âims l'insecte vivant j v^eitex et iternuai noirs. (^,orselet noir en dessus, ayant à sa base une bande Irans- veise jaune. Ei^usson et clylres de couleur noire , leur base commune avec une bande jaune qui u'alltint pas les an^li'S liuniûiaux ; deux aulios bandes de même couleur sur les élylres , tort jnierrompues daas la partie dorsale, l'uûe vers le milieu de l'clytre , l'autre un peu avant son exlriî- iiiilc. Pu Iles tes lacée s, genoux et tarses noirs. l\']àle. Du Brésil. 2.'. Difiiion. Portion antérieure de la parue inléneure de la tête convexe , tncarénée. Celte diviiinn comprend : i°. (]ercnpis blessfe, G C. vuluÉiaia. Germ. Magdz. entuin. Halle. 1O18. pcig- 45- ""• '5- — Cercopis sanguinnlcnia. Lat. Gcner. Crust- et Ins. toin. 3. pag. iSy. n°. 1. (en retranchant les synonyuies de Linné et de Fabri- cius.) — Pai\z. Faun. Gem;.Jcis. 'ôô.Jig. 13. (eu rehanc;banl les synonymes de Linné , de Fabi icius cl de Scopoli j uuus n'avons pu vérifier ceux de l'ouvraj^e inlitnlé : A'^;/u//orjcA^ni celui de Fuesly.) — -LaC^ij^ale à tacbes rouges, (ieoff. Ins. Parts, toin. \. pag. 4iB- n°. 6. pi. 'à.fig. 5. — Stoll , Cigul. pi. 5. Jîg. •Z']. Assez coaimuiie aux en- vufiua de Pans, dans la l'oiêt de Saiut-Germain- eii-Laye principalement. 2°. Cercopis sanguiuo- leii:e, C?. sanguinolenta. Germ. id. pag. 44. n°. i3. — Kad. i-ysi. Rhyng. pag. gz. 72". 20. (eu relranclianl les synonymes de Geollroy, de Panzer et de Scopoli j les autres sont doulcu* , à l'excep- tion de celui de \-^tDné.) — Cicadii. saiigamolenta. LiNN. Sysl. nat. 2. 70b. 22. (en retrancbani les *ynonyuiir les cotés de la tête, con- tre le corselet. — Deux ocelles apparens , placés sur le verle.x , assez rapprocliés, posés sur les deux pentes de lu carène de la tête. — Corps ovale-alougé. — Corselet point dilaté latérale- ment , a_)anl une carène longitudinale dans son milieu ; son bord antérieur s'avaiicant en un an- gle très-prononcé sur la lèle ; bord postérieur se prolongeant entre la base des él_ylrcs, tronqué vis-à vis de l'écusson et formant un angle ren- trant dans celle |>arlie. — Ecusson triangulaire , son angle postérieur aigu. — EJytres colorées, demi-opaques, couvrant les ailes et l'abdomen , plus longues que lui ainsi que les ailes ; leurs bords latéraux très-arrondis , allant en se dilatant jusque vers le milieu, et en se rétrécissant assez foriement vers l'extrémité qui finit presqu'en pointe. — Abdomen court; plaque anale refendue dans toute sa longueur, recevant dans les femelles la tarière et ses fourreaux ; ses bords dans ce se>.e un peu écartés vers l'insertion de la tarièie et laissant apercevoir la base de celle-ci : les mâles ayant ces bords bien clos el absolument rappro- cliés dans toute leur élendue. — Pattes de lon- gueur moyenne , cuiîscs postérieures légèrement canaliculées en dessous près de la hase des jam- bes, courtes; leurs hanches fortes, leurs jambes assez longues, anguleuses, ayant sur leur angle extérieur deux épines posées sur une même ligne longitudinale , terii;inées en dessous par une demi- couronne d'épiiies qui débordent l'extrémité de la jambe et atteignent le plan de position ; tarses de trois articles ; le premier plus long que le se- cond ; ces deux article prolongés chacun sous la ba>e de celui qui les suit en un rang d'épines ; ces épines ainsi que celles de l'exlrémllé des jambes, courtes, serrées, presqu'ét;ales enlr'el- les ; dernier article des tarses «ssez long, portant deux crochets. Aohrophore, composé de deux mots grecs, si- gnifie : porte-écume. Pour les moeurs de ces in- sectes, voyez CicADELLXs, pag. 602. de ce vo- lu.nie. Les esi>èces sont d'asez petite taille et de couleurs obscures. 1". Ajibrophoie écumeuse, A. spumaria. Gebui. Magas. eirtoin. Halle, lijio. pag. 5o. n°. 1. Très-commune aux environs de Go8 TET Paris, a". Apliropliore ruslique , A. rustica. — |t^ Cercopis rustica n°. 5i. Fab. Syst. RhjVg- M. Germar rappoile avec doule cette cspèce^de Fa- bi'icius ù sou Aphrophora œnolhcrœ pir- geur qui est éjj,ale à celle du corstlel. — Yeux petits, assez saillans. — Dcujc ocelles appartus , placés au bas des peules de la carèue. — Corps loug , presque linéaire., peu épais , un peu con- vexe en dessus, tout-a-talt plat en dessous. — Corselet point dilaté laléralement , portant de chaque côté de sou disque, un appendice aplati , élevé en espèce de crèle, et un peu denticulc : bord antérieur du corselet uu peu arrondi ; bord postérieur se prolonj^eant entre la base des éljtrus, tronqué vis-à-vis de l'écussonet formant uu angle reutrant dans cette partie. — Ecusson larj^e , trianp;ulaire , sa base arroudie ; il est Icruiiné postérieurement en pointe aif^uë. — Elytres farau- des, rélicukes dans une grande portion de leur partie postérieure , couvrant des ailes et dépassant de beaucoup l'abdomea, de torme presque li- néaire , s'arrondissaul vers leur e.\lrémité. — Ab- domen court , de six segmens outre l'anus dans les femelles, en a^aut un de plus dans les miles j plaque anale refendue daus toute sa longueur , recevant dans les femelles la tarière et ses four- reaux; ses bords, daus ce sexe, un peu écartés vers l'insertion de la tarière et laissant apercevoir la base de celle-ci : les mâles ayant ces bords bien clos et absolument rapprochés dans toute leur étendue. — Pattes de longueur moyenne ; les postérieures ayant leurs hanches courtes et leurs jambes longues avec l'angle extérieur dilaté du la base à l'extrémité, portant trois ou quatre dcals à leur partie inférieure ; ces jambes lerminéeb en dessous par une double couronne d'épines qui débordent l'extrémité de la jambe et atteignent le plan de position; tarses de trois articles; le pre- mier guère plus long que le second; le dernier znuni de deux crochets ; ces trois articles velus eu dessons , n'ayant aucune épiue. Les Lèdres privées des appendices couronnés d'épiuesqiie l'on trouve sous les tarses de quantité de Cicadelles , sautent moins facilement que cel- les-ci , mais leurs grandes ailes doivent leur don- ner le moyen d'éviter, en s'envolaut, le danger qui les menace. Leurs larves ne sont pas connues particulièrement. 1 . LioRE oreillarde , L. aurita. Ledra aurita. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. toni. 3. pag. i5.V 71°. 1. — Fab. Syst. Rhyng. pag. 24. n". 1. — Germ. Magaz. entoin. Halle, i^i^. pag. 54. n°. 1. Des enviions de Paris. T^oyez pour la description et les autres syno- nymes , Membracis oreillarde u°. 26. de ce Dic- tionnaire. A la citation de Stoll , lisez (au lieu de pL 22. 28. ) pi. IV. fig. 22. ["'abricius place encore parmi ses Ledru trois Uiit. Nat. Ins. Tome X. TET 609 autres espèces des Indes orientales; mais il est douteux qu'elles appartiennent à ce genre , surtout le« deux dernières. "^ -^ SCARIS , Scaris. lassus. Fab. ? Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères, section des Hoaioptères , faïuille des (>icadaircs , tribu des tlicadelles (division des Tetligonldes). Quaire genres composent un groupe dans le» Tettigonides (^voyez ce mot), savoir: Scaris, Penthimie, Tettigone et Proconie. Le corps est linéaire dans ces deux derniers , et leur écussoa ainsi que celui des Peuthimies , n'ollre pas de pointe particulière ; en outre la tête des Proco- nies est prolongée en angle antérieurement : quant au genre Penthimie , son corps elliptique et l'extrémité de chacune de ses élyires rabat- tues et se croisant sur l'autre , l'éiuiguent des Scaris. Antennes insérées dans une cavité près des yeux 1 t enir'eux , sous le bord avancé de la tête , composées de trois articles , les deux premiers cylindriques ; le premier plus court que le second, le troisième conique , se terminant en une soie assez longue. — Bec très-court, atteignant seu- lement la base des hanches antéueures, biarti- culé ; son piemier article paroissant à peine à l'extérieur de la cavité buccale. — Tète courte vue eu dessus, transversale, beaucoup plus étroite que le corselet, mais cependant de la même lar- geur que sa partie antérieure , arrondie à son bord antérieur qui est épais : elle est creusée circulai- rement à sa partie postérieure. — Yeujc point proéiuiuens, placés sur les côtés de la tête , con- tre le corselet. — Deux ocelles apparens, écartés l'uu do l'autre, posés sur le dessus de la tête. — Corps presque triangulaire. — Corselet point di- laté laiéralemeut , transversal, assez long, se rétrécissant antérieurement et aussi un peu à sa partie postérieure pour pénétrer entre la base des élyU-es, tronqué droit vis-à-vis de l'écusson. — Ecusson triangulaire , prolongé puslérieurement en une pointe longue et aiguë. — Elytres recou- vrant des ailes et l'abdomen, enveloppant les cô- tés de celui-ci; leur bord exiérieur arrondi , ainsi que leurs extrémités; celles-ci droites et ne se croisant pas. — Abdomen composé de cinq seg- mens outre l'anus dans les femelles; plaque anale refendue dans toute sa longueur, recevant dans ce sexe la tarière et ses fourreaux ; les bords de cette plaque un peu écarlés vers l'insertion de la tarière et laissant apercevoir la base de celle-ci. — Pattes antérieures et intermédiaires de lon- gueur moyenne ; leurs jambes munies d'épiu'j lines et nombreuses ; jambes postérieures ayant leurs cuisses fort longues, un peu canallculées en dessous dans toute leur longueur; jambes égale- ment fort longues, garnies d'épines trcs-fincs , très-nombreuics et terminées en dessi us p:.r une deini-courouue d'épiues qui débordent l extrémité Hhhh Cio TET de la jambe et attelf;nent le plan^ de^ po.-iuon ; tarses de trois arllcles, à peu près égaux; les deux premiers prolongés chacun sous la base de celui qui le suit en uue ran>;<'e d'épines : ces épi- nes ainsi que celles de l'exlréiiulé des jambes , courles, serrées , presqu'é|;a!es enir'elles ; dernier article des larses muni de deux crocliels. Le nom de ces Cicadelies vient d'uu mot p;rec qui sii^nifie : sauteur. La conformation de leurs pattes prouve qu'elles ont une grande lacilité d'é- viter le danger par des siuls irès-élevés et très- étendus , coname les autres Teliigonides , dont elles doivent avoir les mœurs. 'r I. ScABis ferrugineuse, S.Jerruginea. ' Scaris /èrruginea , elytris Juscionhus. lassas Jernigineus n°. 2. Fab. Syst. Rhjng. ? Longueur 6 lij;. Entièrement ferrugineuse ; tèle et corselet striés transversalement. Dessous du corps uu peu pale; ély lies fortement réticulées , plus foncées que le reste du corps , mêlées de nuances brunes, leurs nervures très- saillantes. Pattes ijrunes : base des cuisses postérieures plus pâle. Femelle. Cette espèce est probablement de l'Amérique méridionale. ^ PEjSiTHIMIE , Penthiniia. Germ. Cercopis. Fab. Cicada. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiplères, section des Homoplères , famille des Cicadaires , tribu des Cicadelies (division des Tettigonides). Un groupe de Telligonides a pour caractères : ocelles placés sur le milieu de la partie supérieure de la téle , celle-ci ayant son bord antérieur ar- rondi, épais. {^Voyez Tettigonides.) Les genres Scaris, Procouie et Teltigone qui entrent dans ce groupe avec les Penihuuies, en dillèrent par leurs élylres non croisées, dont l'extrémité est droite et point rabattue ; de plus les Tetligones et les Proconies ont le corps iméaiie. Daus les Scaris les él^lres vont en se rétrécissant du milieu à l'extrémité , et le corps est triangulaire. Antennes iuséréts dans une cavilé , près des veux et euti'eux , sous le bord uu peu proéminent de lu lêle, composées de trois articles, les deux premiers fort peliis ; le troisième extrêmement court, muni d'une soie irès-courle. — Bec très- courl , biarticulé , al teignant au plus la liase des hanches antérieures. — Tête courte, transversale, pre^qu'aussi laige que le coi^elei , obtuse et ar- rondie a son JKinl anléritHir qui esi 'pais , éclian- crée circulairement dans toute l'étendue de sa partie postérieure : (-ôtés de sa partie inférieure uu peu creusés. — Yeux grands, peu saillaiis , placés sur les côtés de la tête , contre le corselet. — Deujc ocelles apparens , écartés lun de l'autre , poiés iur le milieu de la partie supérieure de la TET lêle. — Corps elliptique , un peu bombé. — Cor- selet point dilaté latéralement, transversal, de forme trapézoïdale. — Ecusson liiangulaire , sa base curviligne. — El;tres recouvrant des ailes et l'alidomen , allant en s'élargissant presque jus- qu'à leur extrémité , rabattues et croisées l'une sur l'aiilre dans celle parlie. — Abdomen con - po.«é de cinq seguieus outre l'anus ; plaque anale refendue daus toute sa longueur, recevant dans les femelles la tarière et ses fourreaux; les bords de cette plaque un peu écartés vers l'insertion de la tarière et laissant apercevoir la base de celle- ci ; les mâles ayant ces bords bien clos et abso- luMient rapprochés dans toute leur étendue. — Fuites antérieures et inteniiédiaiivs de longueur moyenne ; leurs jambes munies de quelque» fiurs épines : pattes postérieures ayant leurs cuisses foit longues , un peu canaliciilées en dessous dans (iresque toute leur longueur; jambes égalemei t fort longues, très-arquées, garnies d épines !rès- nombreuscs, furies, surtout celles du rang exté- rieur, et terminées en dessous par une deuii-coii- ronne d'épines qui débordent l'extrémité de la jambe et alleigneni le plan de position : larses de trois articles ; le premier plus long que les deux suivans réunis, prolongé ainsi que le second, chacun sous la base de celui qui le suit , eu ni e rangée d'épines ; ces épines ainsi que celles de l'extrémité de la jambe, courles, serrées, pres- qu'égales enir'elles : dernier article des larses muni de deux crocliets. Les couleurs sombres de ces Hémiplères leur onl fait donner un nom tiré du grec qui expri i e l'idée de deuil. M. Laiieille avoil formé avec .'a Cercopis hœni&rrhoa Fab. et la •Cicada œtln'ips Panz. la seconde subdivision rie la piemière di- vision desesTeitigones ( (îc;?."/-. Cnift. etlns.torn. 3. pag. j6t . ) C'est celle subdivision dont iM. Gei- mar a fait le genre Penthimie. Quant aux iiiœnis t Iles ne diflèrent point de celles des autres Cii a- delles. Les Penlhimies, éminemment saucines, sont do petite taille, v \°. Pentliimie âire, P. atra. Germ. Magnz. cntoin. Halle. l8r8. pag. 48. n". \.' ^=- Cercopis atra n°. 27. Fab. Syst. Rhyng. ( en retranchant le synonyme de Panzer, qui appartient à la Cer- copis de Panzer , voyez Cercopis à la suite de l'ai- tiile Tettigonioes. ) V-1 Cicada œthiops. I'a.nz. Faun. Germ. fas. w.Jig. 17. Ue France et d'Al- lemagne. 2". Penthimie iboraci>|ue , /". Momf/c<7. ^-^ Cicada thoracica. Panz. Faun. Germ. /as. 61 . fig. 18. iWàie. —^Cercopis sanguinicollis a". 2Ç. Fab. id. Mâle. — Cicada hœmorrhoa. Panz. id. fig. i(). X'em&W^.-^ Cercopis ha'niorrhoa vi.°. 28. Fab. id. Femelle. Environs de Pans. / PROCONIE, Proconia. Cicad>.i. Vj^ii^ Tctti- gonia. Germ. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , secliua des Humuptères , famille des Cicadaireu , TET »ril>u des CIcadelles ( division des Tctiigo- Dides). Les Proconies composent avi'c les genres Sca- ris , l'eniliimie cl Tellii;oiie un groupe dans celle division, {f^oyez Tetiigomdes. ) i^a Se;iris ont le corps lriun;;ul.iire et l'éciisson liaissant en une très-ion{;iie poinie ; on reconnoit les l'enlbimiei à leur Cl i-ps ellipliiiue, leurs clj'tres ralialtiies à l'exlréniiié et croisées l'une sur l'aulie dans celle partie. Dans le j;enre Tetliajoae les dcu.x premiers articles des antennes si)nt pelits , égaux entr'eux , et la tête est transversale ainsi que le corselet. Antennes a_yanl leur premier article plus gros que le second , un peu dilaté evtévieuremeat , le second c^lindricjue , le troisième pçi' épais à sa Lase , leruiiué par une soie fort longu<'. — Icie plus longue i|ue large, triangulaire , aussi longue que le corselet. — Yeux grands, saillans , dé- bordant de beaucoup le derrière de la tête. — Conelel point dilalé laléraloiuent , rlioniboidal ; son bord postérieur écliancré vis-à-vis de l'écus-i, sou, les lalér.iux formant chacun un angle. — Ecusson triangulaire, sa base siinn'use. — Elytres presqui! linéaires. — Jambes postérieures légère- ment arquées : premier arîivle des larses prcs- qu'aussi long que les deux autres réunis. Les au- tres caractères sont ceux des Tctiigones. Voyez ce mot. Le nom de ces CicaJelles vient de deux mois grecs qui signilient : conique en devant j il ex- prime la forme de leur tèle. Ces insectes , tous étrangers à l'Europe ei habilan! les climals chau'.ls, sont éminemment sauteurs. Leurs mœurs ne doi- vent pas diilérer de celles des Tettigones. ir". Dii'ision. Corselet portant dans son milieu un appendice relevé en fiirme de crêle. r> La Froconie crêlée , -P. cristata. — Cicada cristata n". 4. Fab. Syst. Rhyng. Femelle. Ue Cayenne , est le lype de celte division. 2"^. Dn'ùion. Corselet sans appendice. ^ I. Pbocoxie excavée , P. excavata. Pmconia nitida , suhlîi^ pallidè lutea , macula ad tei-ehrœ insertionem nigrdj capite suprà valdè cumiliculdto nigro , lateri(>us apiciaque niaculà liiteis , subtus liiteo , lineis arcuatis duabus nigris ; j ihoracis suprà nig'i Imeolis duabus laterai'ibus | lutcis ; el^tris nigris ,Jusciis duabus punctoque buseos luteis : pedibus posteriorîbus apicejuscis. Longueur 8 lig. Corps luisant , son dessous d'uu jaune pâle avec une tache triangulaire noire au-dessus de l'insertion de la Uincrej lêle pro- fondément cai.aliculée eu dessus dans le sens longitudinal; elb- esl uoite avec les côlés jaunes j On Vvnl en outre une lac!.e de cette couleur près de l'angle antérieur; s )a dessous esl jaune avec deux lignes Irausverses , ar plées, noires, (^oiselet aoii eu dessus , ayant une ligne laiérale j.iune : TET 6fi élylres noires avec deux Landes iransverses, on- dées, jaunes; la supérieure n'alleignanl pas le bord extérieur et l'inférieure ne s'avançant point jusi{u'à la suinre : base des élytres portant un poini jaune. Faites jaunes , les postérieures bru- nes à l'exil émilé. Femelle. Du Brésil. Nous pla^-ons de plus dans celle division , 1°. Froconie tachetée i'^/'. ad^persa.^ — Cicada ad- spersa n". 2. Fab. Syst. Rhyng. Femelle. Uu Bré- sil. •j,°. Froconie allji|)ennej'/'. albipennis.-^ Ci- cada albipennis n". 3. Fab. id. Femelle. Uu Bré- sil. 5". Froconie quadriponcluéeV /'. quadnpunc- tuta.^ Teltigonia quadripunctata. Gekm. Magaz. (V//0/W. Ilalie. 1818. /'f/i''. oë. «°. 3. bis. Femelle. Brésil. 4"- Froconie obtuse',-'/', obtusa. ^Tetti- gonia obtiisa. Gebm. id. pag. 62. n". y. — -Cicada obtusa n°. 7. Fab. id. Femelle. Brésil et Cayenue. ^ EU FÉLIX, Eupelix. Qi'e.v.vi!^rettigoma. Lat. Cicada. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Hnmoptères , famille des Cicadaires , tribu des Cicadelli's ( division des Telligonides '). Farmi les Tetiigomdes dont les ocelles sont pl.iccs sur le milieu de la partie supérieure de la tête, les Se iris , les Fenlliimies , les Tctiigones et les Proconies se distinguent des Enpélix par le bord antérieur de leur tête arrondi et épais. Antennes insérées chacune sur le bord d'une fossette profonde, entre les yeux , vers le milieu de la parue inférieure de la lêle , composées de trois articles, les deux premiers moniliforraes , égaux ; le troisième un peu renllé à sa base , por- tant une soie courio. — Sec de longueur moyenne, dépassant un peu la base des hanches antérieures. — Tète horizonlale, triangulaire, prolongée en devant, beaucoup plus longue et plus large que le corselet, carénée à ses faces sujiérieure et iu- férienre ; tout son bord antérieur mince , presque tranchant ; sa partie postérieure échancrée cii- culairemenl dans toute son étendue. — Yeu.v pe- tits-, presque divisés en deux par le bord de la tête qui s'avance fortement de chaijue côté. — Deux ocelles apparens , placés sur les bords la- téraux de la tête, vers leur milieu. — Corps un peu ovale. — Corselet point dilaté latéralement, pres- qu'en carré transversal ; son bord antérieur un peu arrondi , ie bord postérieur sinué. — Ecusson triangulaire , uu peu anondi à sa base. — Elytres recouvrant les ailes et l'abdomen , un peu élargies vers leur base , embrassant les côlés de l'abdomen. Les autres caractères sont ceux des Tettigones. Ployez ce mol. Le nom d'Enpélix est tiré de deux mots grecs qui expriment l'étendue et la forme singulière da la lête de ces insectes , dont les mœurs doivent être les mêmes que celles des autres genres de leur division. Les Eupélix frfrment la cintuiième Hhhh a 6l2 TET division du genre Tel tigone. Lat. Gêner. Crust. et hîs. tom. 3. pag. iÇ)i- (^ I. EuPÉLix fuligineuse, ^.^//^/«o^a. Eupeli-v nigro-Jliliginosa , subsquamosaj squa mis lugris albidisque ; elytris aptce et maigine extenio subhyalinis : tibiis atbidis. Longueur 2 lig. 7. D'un noir mal el fuligineux ; corps presque couvert de petites papilles, la plupart noires j quelques-unes de celles de la têie et des^ élytres , de couleur blanche ; partie postérieure dès élylres, et surtout leur bord extérieur, pres- que transparens, peu chargés de papilles; pattes noires ; jambes et tarses eu grande partie pâles et presque transparens. . De France. /^ce genre appartient encore l'ILupélix cuspi- dée , JS. cuspidata. Germ. Magaz. entoni. Halle. 1818. pag- 94- "°' !• — Cicada cuspidata n". 86. Fab. Syst. Rhyhg. De France et d'Angleterre. tVACk'^T'^XEracanthus. "^Tettigonia. Lat. Germ.'. Cicada. Li.nn. Geoff. De Géeu. Fab. JPanz. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , eection des Homoptères , famille des Cicadaires , tribu des Cicadtlles (division des TiHtigonides). Dans cette division cinq genres , savoir : Sca- ris, Peuthimie, Tetligone , Froconie et Eupélix ont les ocelles placés sur le milieu de la partie supérieure de la tête , et les lassus sur le milieu de sa partie antérieure : caractères qui éloignent tous ces genres de celui d'Evacantbe. Soie des antennes assez courte. — Bec attei- gnant la base des haucLes intenuédiaires. — Télé aussi longue que le corselet, presque triangulaire, un peu arrondie à sa partie antérieure. — Yeux un peu proéiiiineus. — Deujc ocelles appareus , pla- cés sur la ligne qui sépare la partie supérieure de la tête, de l'iuférieure. — Corps linéaire. — Bord postérieur du corselet arrondi ainsi que les latéraux. — AT) /rei linéaires, droites; leurs ex- trémités lie se rapprocliaut jias Tune de l'autre. — Abdomen des femelles déjiassant de beaucoup les él^tit's ; celui des maies notablement plus court qu'elles : anus de ceux-ci portant a sa base deux grands appendices en faucille qui 1 é'^^alent en longueur. Les autres caractères, ainsi que la manière de vivre , soûl comme dans les Tettigo- nes. T^oyez ( e mot. M. Latreille {Gênera) avoit établi une division particulière dans si'S Tettigones ( hi troisième du genre) pour y placer ln^Cicada interrupta des auteurs. Ayant trouvé à réunir quelques autres caractères génériques assez saillans pour les join- dre à ceux que ce savant auteur avoit développés, nous avons cru devoir faire de cette coupe un genre propre sous le nom d'Evacanlhe , tiré de deux mots grecs ijui expriment que les pattes TET sont munies de nombreuses épines d'une longneui remarquable. Le type est l'Evacanthe interrom- pue , E. interruptus. — ' Tettigonia interrupta. Lat. ut suprà. — GEnm,.i»7«^o^. entom. Halle. i8t8. ;'a^. 72. n°. 26.'-^ Cicada interrupta n°. Ç>']. Fab. Syst. Rhyng. Maie et femelle. Très- commun en été aux environs de Paris sur l'Orlie dioïque ( Urtica dioica). Q o lASSUS , Tassus. Fab. Germ. Tettigonia. Lat. Cicada. Linn. P/ :z. Genre d'in-eci ^ de l'ordre des Hémiptères , section des Homoptères, famille des Çicadaires , trilui des Citadelles (division des Tettigonides ). Des sept genres qui composent cette division , ceux de Scans , Peuthimie , Tettigone , Eupélix et Proconie ont les ocelles placés sur le milieu de la partie supérieure de la tête : dans les Evacan- tlies ils sont posés sur la ligne qui sépare la partie supérieure delà tête, de la face inférieure; ce qui disiingue ces genres de celui d'iassus. Soie des antennes courte. — Bec atteignant seulement la base des hanches antérieures. — Tète transversale , ne formant qu'un rebord au-devant du corselet. — Deujc ocelles apparens , placés sur le milieu de la partie antérieure de la tête. — Corps courl, rétréci postérieurement, en triangle alougé. — Corselet transversal , beaucoup plus long que la tête. — Ecusson un peu prolongé en pointe. — Extrémités des élytres connivenles. Le reste des caractères , ainsi que les mœurs, sont les mêmes que dans les Tettigones. Voyez ce mot. M. Latreille en plaçant \Iassus lanio Fab. dans la première division de ses Tettigones ( Gêner. Crust. et Ins.)., l'a cependant isolé , en le donnant comme tyije d'une subdivisidn. Nous avons peii.'C que diflérens caractères qu'oUre , nou-îeulemenc celle espèce, mais beaucoup d'antres , nous per- mettoicnt , à l'exemple de Fabncuis et de M. Gt r- mar, d'en faire un genre. On a décrit un certain nomJire d'Iassus , mais malheureusement les au- teurs n'ont pas pris assez de soins dans leurs des- ciiptioiis, pour les rendre reconnoissables ; en sorte que nous nous trouvons également empêchés, ou de citer les espèces qu'ils mentionnent sans pouvoir les vérifier par nous-mêmes, ou de les décrire con.me nouvelles. Nous allons donner ici les trois suivantes, mais sans garantir qu'elles ne soient pas déjà publiées dans des ouvrages que nous n'avons pas sous les yeux. 0 I. Iassus nacré, /. margarita. • lassus pallidiis , scutelln Jusco , biniaculalo ; elytris iiiargarttaceis , fasciâ inediâ transversâ J'uscà aureo micante. Longueur 3 lig. D'un jaunâtre pâle ; écu?sou ayant à sa hase deux petites taches d'un biuii loussâtre } élylies couleur de nacre de perle j T H A leur milieu traverse par une bande d'un brun roussâtre à rellet doré. Femelle. Environs de Paris. O 2. Iassds linéolé, 7. Uneolatus. lassiis griseo-nifus , capiie thoraceque iiigro maculatis j scittello maculis quiuqae trim^gulari- bus nigris : c/ytris suhpeilucidis , nen'iiris Jusco sublineatis j ahdomine nigro , incisuris citreis. Longueur 2 li^. 1. Téie et corselet d'un jaune pâle, tres-iachetés de rou.s. Base des élytres jus- que passé le milieu , d'un roux assez foncé avec quelques petits points blanchâtres et une laclip de même couleur commune aux deux cKires ; extrémité de celles-ci plus pâle, presque iraus- parenle avec les nervures brunes, mais L>lanclies dans la partie qui avoisine le brun des éljlres. Pattes roussâtres : abdomen d'un roux-brun en dessus avec le bord des segoieus blanchâtre , jaune en dessous. Femelle. Environs de Paris. Rapportez encore à ce genre l'Iassus boni-her, S*/, lanio n°. 4. F.^b. Sysl. Rhyng. — Germ. Ma- gaz. entnm. Halle. 1818. pug. 81. 71". I. Mi!p et Femelle. Des environs de Paris. ( S. F. et A. Seuv. ) TETYRE , Tetyra. Nom généric|ue donné par Fabricius aux Hétciplèrcs nommés Scuiellcres par MM. l^amarck el LalreiUc. Ployez ScuïELLÈr.E. ( S. F. et A. Sehv. ) thaïs , Thais. Genre d'insectes Lépidoptères. Voyez Papillon , tom. IX. pag. 81. 804 et 81a. ( S. F. et A. Serv. ) THALASSIÎNE , Thalassina. Laxb. Liach. T H A 6i3 Lakk. Desm. Astiicits. Fab. ? Cancer. Herbst. Ce genre de Crustacés , établi par M. Latreille , a été placé par cet entomologiste dans l'ordre des Décapodes , famille des Mac roures , tribu des Aslacines; il le caractérise ainsi : pédoncule de» aiilciines latérales dépourvu de saillie en forme d'écaillé ou d'épine ; lame extérieure des appen- dices natatoires du bout de la queue d'une seule pièce; les quatre pieds antérieurs terminés par une serre dont le doigt inférieur, ou celui qui est immobile, n'est qu'ébauché ou en forme de dent. Laireille avoil réuni à ce genre {Règn. anim.") les genres Gébie, Calianasse et Axiede Léacli; mais il les en a séparés depuis. LesGébiesdillérenldesTha- lassines par la forme presque triangulaire et non linéaire des feuillets du bout de la queue. Dans les Calianasses , les deux premières paires de pieds ont une serre à deux doigts très-dislincle , et ceux de la troisième paire sont terminés par un onglet qui manque aux quatre derniers. Enfin les Axies dilicrent de noire génie parce que, ayant, comme les Calianasses , les deux premières paires de pieds en pince didaclyle , tous les sui- vans finissent par un onglet. Les quatre antennes des Thalassines sont insé- rées sur une même ligne horizon taie; les extérieure» sont médiocrement longues ( un cinquième de la grandeur du corps), sétacées , minces, ayant leur pédoncule simule et muliqiie ; les intermé- diaires sont plus cûuiles , elles ont leur pédoncule médiocrement long, et elles sont divisées en deux filets dont l'intérieur est le plus court. La tige externe des pieds-mâchoires extérieurs est Ibrméc de six articles velus, dont le premier est le plus long et épineux , et les autres ineimes. Les pieds de la première paire seul plus giands, plus épais que les siiivans , el en forme de serres à deux doigts, dont l'iramoLile est le plus court. Lis pieds de la seconde pane sont plus petits et de même forme, mais avec le doigt inférieur ou im- mobile encore plus court. Les pieds des trois dei- nières paires sont monodactyles et vont en dé- croissant de longueur. La carapace est alongée , uu peu renllée et plus large postérieurement : elie est terminée par un rostre et marquée d'un silicu transversal arqué. L'abdouien est très long, étroit, linéaire , formé de six segmens dont le dernier est pourvu d'une large écaille iialaloire intermé- diaire , et do quatre lames latérales trè.s-éiroites et linéaires ; les yeuv sont petits. On ne connoît qu'une seule espèce de ce genre. Elle est propre aux mers de l'Inde , et est très-rare dans les col- lections. TnALAssiNE scoRPioNoiDE , Tiialussina scor- piaiioides. Latii. Gêner. Ci uni. et lus. tom. 1. ptig. 52. — LÉACH. Desm. Cons. génér. , etc. pag. 2o3. pi. 'ït^Jig- >. — Cancer arioiiialus. Ueubst, Cancer, tah. (J2. — Astacus scaher? Fab. àuppl. I entom. Sysi. pag. 407- — Lïach , Zuol. MUceil. 6i4 T H A tom. 3. pag. 28. tab. i3o. Long de 6 à 7 pouces ; rosive reboidé , avec son bord anléileur granulé; cui.vses pourvues sur leur tranclie iult'iieuie de deux séries de petiles épines ; dessus de la main et du doigt mobile des serves prcseutaut deux carènes longitudinales dentées en scie. ( E. G. ) THANASIME, Thanasimus. Lat. Clerus. Geoff. UeGéer. Fab. Oliv. Pavk. Pasz. Schœn. Altelahus. Linn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoplcres , section des l'tntauières , famille des Serncorues (division des Malacodermes ) , tribu des Clai- rones. Un groupe de celle tribu renferme les genres Europe, Axine , Piinccre , Tilie et Tbanasime. {^Voyez ClaiR( NES , pag. 427. de ce volume.) Les quatre premiers dillèrenl des Tbanasimes eu ce (jue la plupart des articles de leurs aniennes sont dentés en scie ; en outre le corselet e>t c_j'lin- drique ou presque l'vlindnque dans les Axines , les Fiiot ères et les Tilles: celui des Eurypes a une forme presque carrée. Les genres Axme et Eiir_ype se distinguent encore des Tbanasimes en le cpiMs ont l'article terminal des palpes maxillaires, sécu- riforme. Antennes grossissant insensiblement vers le bout, leur extrémité point en scie, composées de onze articles , le premier le plus Icmg de tous , en massue ; le second petit , presque globuleux ; les quatre suivans cylindro-coniques ; les sep- tième, huitième , neuvième et dixième turbines j le onzième plus grand qu'aucun des précédeus , ovale. — Mandibules bifides à leur e.slréuuté. — Mâchoires bilides. — Palpes niiixilluiies fiiifur- mes , de quaire arliiles ; les labiaux de trois, le dernier sécurilnnne. — Lèi>re abingée , sou ex- trémité étbaucrée. — Yeux écbaucrés intérieu- rement. — Corps un peu convexe , velu. — Cor- selet vu en dessus , paroi^sant cordiforme , rétréci poslérieureuient. — iiCi/.s^o« petit, ponctilorme. — Elytres plus larges que le corselet , recouvrant des ailes et l'abdomen. — Pattes as^ez lories, velues; tarses ayant leurs cinq articles disliucls , bilobés (le pénulliènie surtout ) ; le dernier ter- miné par deux crtchels tort écartés 1 un de l'autre. Les Tbanasimes dont le nom tiré du grec ^i ^uiùti : qui porte la mort, se trouvent à l'étal parfait le plus souvent sur le bois et les arbres nior:s , au nnâriS en jiartie ; mais leurs larves ne se nourrissent pas de cette subslauie ligneuse, quoique rivi^nt dans son intérieur; elles y dévo- rent lea larves des in'iectes xylophages. l\J. La- Ireille présume {Règne animal^ que la larve du Tbanasime mutiUaire attaque parliculièremeut celles des Vrilleties. Il est probable que ces lar- ves jouissent de la faculté de percer le bois pour y chercher les larves et les uym|jlies dout elles ï II A font leur nourriture , de même <|ue les Clai- rons qui habitent les nids de VOsinia tnuraria percent les cloisons de terre qui séparent les larves de cet Ilyménopière. 11 nous paroh égalt- ment cerlain que les plus petiles espèces peuvent vivre en assez grand nombre dans le oor(>s d'une seule larve, quand elle est d'une certaine gros- seur; ce que semble prouver un fait qui u'est pas rare , c'est de voir sortir du bois huit ou dix Tbanasimes à la file les uns des autres ; ce que nous avons vu du Tbanasime formicaire. Les es- pèces connues appartiennent à l'Europe ou à l'A- mérique. I. Tuanasime niutillaire, T. mutHLirius. Thanasimus mutillarius. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1 . pug. 27! . — Clerus mutillarius n". I . Fab. Syst. Eleut. — Oliv. Entom. tom. 4. Clair, pag. ll.n". i2.pl. i.fig. 12. — Panz. Faun.Germ. Jas. 3i. fig. 12. — ScHŒN. Synoit. Ins. tom. 2. pag. 42. n". I. Ployez pour la description et les autres syno- nymes ( celui de Schranck est douteux suivant M. Schuenherr) , Clairon mutiUaire u°. I . du pré- sent ouvrage. 2. Thanasime icLneumonaire , T. ichneumo- neus. Thanasimus ichneumoneus. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 1. pag. 2yi. — Clerus ichneumoneus ii°. 5. Fab. Sjsi. Eleut. — Oliv. Entom. tom. 4. Clair, pag. i5. n°. i5. pi. l- /'g. i5. — Schœ.n. S) non. Ins. tom. 2. pag. 43. n". 5. T^oyez pour la description et les autres syno- nymC' , (Clairon ichneuuionaire ix°. 5. de ce Dic- tionnaire. 3. TnANASiME formicaire , T. Jormicarius. Thanasimus formicariiis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1. pag. 270. n'\ 1. — Clerus fhnnicarius n". 5 Fab. Syst. Eleut. — Oi.iv. Entom. tom. 4. Clair, pag. 12. 71". 10 pi. \.Jig. i5. — Panz. Faim. Germ. Jlis. 4- fig. B. — Sjhcen. Sjnon. Ins. tom. 2. pag. 43. n". 5. f'oyez pour la desi riplion et les autres syno- uynies, Clairon i.jiuucaire u". 6. de ce Dn'uou- Gaire. 4. Tuanasime quaJriinaculé , T. i/uadrimacu- la us. Thanasimus quadrimaculatus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1. pag. 271. — Clerus quadri- maculatus W. 0. Fab. Sjàt. Eleut. — I'anz. Faua. Cenn. fas. i^h. fig. l5. — Schœn. Syn. lus tom. -a. pag. 44- «"• 1 1. l'oyez pour la deiCriplion et les au'ies syuo- T H A nymes, Clairon quadri maculé n". lo. de ce Die* tionuaiie. EURYPE, Eury'piis. KinB. Lat. [ Fam. nat. ) Genre d'inçectes de l'urdie dfs t^oli'oiiières , sefttaon des l'enlamères , famille des Scrncornes (division des Rlalacodermes) , Inbu Ai^ (llai- rones. ('inq t^enres composent le groupe de Clairones diifpi»! ton( parlie les Llinypes ( iYi/cj (xairo- NES, pa<^. 427' de ce volmue), savoir: Thana- «ime, ayanl le corselet presque cordilorme et le dernier urlicle des palpes maxillaires presque tili- foriue ; A\ine, qui se distingue, ainsi que les Priocères , par le labre l'clianrré et le corselet cylindrique; dans ces derniers l'arlicle terminal des palpes inavillaires est oblong , et Tille, qui avec le corselet cylindrique a la lèvre entière et le corps convexe ; le dernier article de ses palpes maxillaires n'est point sécuriforine. ftj. Knby a fondé ce ijenre dans les Transac- tions Linnéennes ( Ceniury (>f msect. pu g- .')8<) ). S.in nom est tiré de deux mots j^iecs qui signi- fient : pieds larges. Voici les caractères qu'on lui assigne. Labre transversal , entier. — Lèvre bifide. — Palpes terminés par un article sécurifurme ; les maxillaires de quatre articles ; les l.ibiaux de deux. — Antennes déniées eu scie. — Corselet presque carré. — Corps déprimé. Nous ne connoissnns pas l'espèce qui a servi de type à ce >^eure , mais nous doutons fort r[ue les palpes labiaux ne soient conipusés que da deux articles duus les Eurypes . les Tilles et les Axines, coiiinie le dit M. Kirby. N'Us sommes plutôt dis- posés à penser que l'article ba-ilaiie de Cî'S palpes est fort petit , mais non pas nul ; de plus tous les auteurs accorJeiil Irius ariicles ;iu\ paljits labijux liesTiiies, et jVi. Kirby lui-aiêine donne ce nom- bre d'articles à ceux des l'riocères ; les Tbaiia- Mines , dout il ne parle point , sont également ainsi c nformés , ce qui nous porte à croire que le lait avancé pnr l'uuleur anj;lais dml èlre soumis à un nouvel exauien. l, 'espèce décrite tsl : I. EuHVPE rougeâlre , £■. rithens. Eiirypiis riihens , punctulatissinms ; an tennis apice , elytroruni basis lalcre exLerion et luieolà upicis pro/>è suturant , nigru. Euiypus riibens. Kikb. ul stiprà. pi. A'S^l. l,onj;ueiir 6 lig. Corjis linéaire, oblong , un peu brillant, très - puncliié , velu, rougeatie. Téie oibiciil.iire ; iji>iic!ie avancée; manJibuies cachées, l'alpes maxilluiies assez longi ; leur pre- mier article ires-courl, presque cylindrique , les deux suivans courts , obconiqiies ; le dernier trand , presque Iriaiijjul.iire : palpes labiaux très- T H A Gi;'; courts ; le premier article filiforme , le second ua peu plus grand , mais point triangulaire. Men- ton presque transversal, carré. Antennes denléea en scie , au moins dans une partie de leur longueur ( les quatre derniers articles nianc(uoient dans l'in- dividu observé), rousses, noires vers l'extrémité. Yeux proéniinens, presque liémis[)liériqiies. Cor- selet un peu apLiti en dessus avec deux impres- sions sur le dos ; élytres presque planes , leur ba.-^e extérieure et une ligne prescjue sulurale vers l'ex- Iréuiité , de couleur noire ; pattes courtes, épines terminales des jambes très-petites. Avant-dernier article des tarses très-large, bilobé. Du Brésil. AXINE, J.rina. Kirb. Lat. {Fam. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des (>)léoptèiej, seciion des l'enlamères, famille des Serrii!oriies (diviïion des Malacodermes ) , tribu des Clai- rones. 1/es genres Eiirype, Axine, Priocère, Tliana- sime et Tille composent un groupe dans celle tribu. (^T'ny. Claironfs , paj;. 4^y. de ce volume.) Dans les trois derniers l'article terminal des pal- lies maxillaires n'est pas sétiiriforme ; en outre les Tilles et lesPiiocères ont le corps convexe; le corselet des Tliiina-imes est cordiforme. Le génie Eurype est distingué de celui d'Axine par son corselet presque carré et par son labre en- tier. I-e nom d'Axine, tiré de la forme du dernier article des quatre palpes de ces insectes , viei t d'un mot grec qui signifie : hache. M. Kirby e»t le fondateur de ce genre i^Traiisact. Linnéeh . Century ofinsect. pag. 389. ) 11 lui attribue pour caractères : Labre écliancré. — Lèore bifiie? — Palpas leriiiinés par un article grand, sécuriforine; les maxillaires de trois articles, les labiaux de deu- . — Antennes dentées en scie. — Corselet cylii.- drupie. — Corps un peu dépriuié. Nous sommes loin de garantir que le uombie d'articles assigné aux palpes par M. Kirby si it exact ; on peut voir notre observation sur ce suct 1 à l'arlicle Eurype qui précède ; elle doit s'appli- quer aux quatre palpes du genre Axiiie. M. Kir y ne mentionne qu'une seule espèce de ce genre. 1. Axine anale, A. analis. Axina subtùsfusca , suprà pallidè nijesccns ; elytroruin lateribus Jase usque daabus et pedibi-o fuses. Axina analis. Kirb. ut suprà. pag. 5i)l. p', JCXl. Jig. 6-. liongueur 6 lig. Corps linéaire , velu, brun en dessous, pile en dessus; tête penchée, orljicu- 1 laire , poiictnée , rousse ; labre transversal ; man- I uiliules sans deuls ; palpes ruux ; premier article 6iG THE des maxillaires alongé en massue, le second ob- coniqiej premier aviicle des labiaux confoiuié cocnuie celui des maxillaires ; yeux grands, rc'ni- formes , velus, dislimlemeut réliculés ; aiilennes plus courtes que le corselet, musses j corselet alonod , ponctué , roux , avec des impressions d. r «aies, ses côtés un peu bruns; éljtres un peu aplaties supérieurement, ponctuées, avec les cô- tés et deux bandes Iransverscs de couleur brune ; la première de ces bandes placée avant le milieu , étroite, anguleuse, raccourcie intérieuremcnl j la seconde plus large , moins foncée, placée vers l'extrémité ; il y a en outre quelques points bruns épars sur les élytres , mais leur extrémité est sans taches j pattes brunes ; épines terminales des jambes très-petites; tarses garnis eu dessous d'un long duvet j abdomen ayant en dessous ses deux derniers segmens d'un jaune pâle. Du Brésil. ( S. F. et A. Serv. ) THÉLXIOPE , Thelxiopa. Rafinesque. L'auteur donne ce nom à un genre de Crusta- cés que M. Latreille avoit déjà nommé Hoinole. Voyez ce mot à la table alphabétique. (E. G.) TIIÉLYPHONE, Thelyphonus. Lat. Phalan- giuin. LiNN. Pallas. Heubst. Scorpio. Gronov. Tarenlula. Fab. Ce genre d'Arachnides de l'or- dre des Pulmonaires, famille des Pédipalpes , tribu des Tarentules , a été établi par iU. Latreille aux dépens du grand genre Phalangium de Linné. Ses caractères sont : palpes gros , courts et ter- minés par une pince de deux doigts ; corps oblong avec le corselet ovale et le bord de l'abdonien niuni d'une soie articulée formant une queue; les deux tarses antérieurs courts, d'uue même venue et à articulations peu nombreuses. Ce genre se , distingue des Phrynes par ses palpes, ses tarses antérieurs et sou corps aluiigé, tandis qu'il est court et arrondi djiis la plupart, et surtout par l'abdomen muni d'une queue articulée et en forme de soie. On trouve ces Arachnides dans les pays chauds de l'Amérique et des Indes orientales : on en connoît trois espèces. Le Théltpho.xe a queue , Thelyphonus cauda- iiis. Lat. Hist. nat. des Cnist. et des Ins. ioin. 7. pag. l3a. ;;/. èo.Jig. 4. — Thelyphonus proscorpw. Ljid. Gêner. Crust. et Ins. ioin. i. pag. i5o. — Phaliuigium caudatum. Linn. — Pallas , Spicil. zonl.fas. 9. pag. 00. tah. ^.Jig. 12. — Tarenlula caudata. Fab. Eut. Syst. toiii. a. pag. 435. — Herbst, Naturg. phal. tah. ^.Jîg. a.— Séba , Mus. toiii. 1. tab. jo./ig. 7. 8. — Kœm. Gen. Ins. tab. 2.1^. fig. I I. Cette espèce est longue d'un peu plus d'un pouce, d'un brun foncé. On la trouve aux Indes orientales. L'espèce que l'on trouve à la Martinique y a reçu le nom de vinaigrier. T II R parce qu'elle exhale une odeur acide quand on l'inquiète. (E. G.) THÈNE, Thenus. LÉach. M. Léach a établi ce genre de Crustacés aux dépens du genre Scyllare de INL Latreille; nuus ce dernier auteur n'ayant pas trouvé ses carr- ières sufnsammeiit tranchés , l'a réuni à son genre Scyllare. Voyez ce mot. ( E. G.) THERAPHOSES, Theraphasa. C'est ainsi qne, dans sou tableau des Aranéides , M. Walckenaer désigne la première section des animaux de cette famille, et qu'il caractérise ainsi : mâchoires ho- rizontales ; palpes insérés à l'extérieur ou sur les côtés extérieurs des mâchoires; mandibules arti- culées horizontalement , proéminentes , munies d'un onglet mobile qui se replie en dessous. Les 'i'héraphoses comprennent les Araignée» mineuses d'Olivier et quelques-unes de ses Arai- gnées tapissières, comme ÏAviculaire et autret analogues. Elles composent , dans l'ouvrage sur le Règne animal de M. Cuvier, notre tribu des Ara- néides territèles. Leurs mandibules , ou plutôt leurs chélicères, sont avancées, arquées en dessus, et leur crochet se replie presque perpendiculai- rement sur leur côté inférieur. La lèvre ou la lan- guette n'est presque point saillante entre les mâ- choires dans la plupart , et dans les autres , ou ceux où elle s'avance entre les mâchoires , elle a une forme presque linéaire. Un autre caractère généralement propre à ces Aranéides , c'est que leur abdomen n'olIVe bien distinctement que qua- tre iilièies, dont deux souvent beaucoup plus longues , et divisées eu trois articles au moius. Les organes copulateurs des mâles , ou ceux que l'on avoit considérés comme tels , et qui sont situés au dernier article des palpes, sont très-sim- ples , ne consistent qu'en une pièce écailleuse , en lorme de bouton , et terminée en une pointe arquée et irès-aigué , ou bien en manière de cure-oreille. Cette section ou tnbu se compose des genres Mygale, Cte.mze (Araignées mineuses ou ma- çonnes ) , Atipes ( Olétére Walck. ) , EaiODON. (^es animaux , d'après les observations de M. Léon Dulour, nous présentent un caractère d'une valeur bien supérieure à celle des précédens. Il est tiré du nombre des cavités pneumo-bran- clnalfs, ipii est de quatre au lieu de deux [^voyez TetbaPi\eumo.\es ). Mais comme il s'applique en- core aux Filislates et aux Dysdères, qui, d'après les principes de M. Walckenaer, appartiennent à sa se-onde section générale, celle des Araignées piojiremeut dites , les caractères précédons ne se- ront plus absulus. Voyez TétrapneumuNEs. ( Latr. ) TIIERATE, Therates. Lat. Dej. (Speciès. ) Ci- cendeia. Fab. Yf-kz. Schoen. Jinrychiles. Bonell. Genre T li E Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères , famille des Carnassiers ( division des Teri-eslres ) , tril)ii des CiiinJélèles. Les travaux de MM. Lalreille et Ucjuan dans l'ouvras;e intitulé : Histoire nat. et icoriogr. de.i in^ct- Colcopt. d'Europ. et ceux du dernier dans son Spéciès génér. des Coléopt. nous mi^tënt à même de donner ici un tableau de la tribu des Cicindélèles. CrciNDÉLËTEs , Cincideletœ. Première tribu de la famille des Carnassiers (division des Terres- tres), section des Peutamères , ordre des Cd- léoptères. Ses caractères sont : Mandibules fortes , Irèsdenlces intérieurement. — Languette très-polile , cacbi'e par le menton. — Palpes htôiau.c composés de quatre articles dis- tincts ; le premier étant libre et dégjagé du sup- port. — Mâchoires onguiculées, c'est-a-dire ter- minées par une pointe articulée avec leur extré- mité supérieure. — Yeux: très-saillans. — Jifrjej- loQ{^s et grêles. I. Une dent au milieu de l'échancrure du menton. A. Tarses non dilatés dans aucun sexe. Manticore. B. Les trois premiers articles des tarses an- térieurs dilatés dans les mâles. a. Troisième article des tarses antérieurs des mâles non prolongé. f Pénultième article des palpes labiaux non renflé. Mégacépbale , Oxycheile , Cicin- dele. •j- j- Pénultième article des palpes la- biaux renflé , plus gros que le dernier, Dromique , Euprosope. b. Troisième article des tarses antérieurs des mâles prolongé obliquement en dedans. Cténostome. II. Point de dent au milieu de l'échancrure du menton. A. 'froisième et quatrième articles des tar- ses beaucoup plus courts que les pre- miers. Tliéi-ate. B. Tous les articles des tarses presqu'ég:inx. Tricondvle, Colliure. Le genre Tliérate forme à lui seul une coupe particulière dans cette tribu. Ses caractères essen- tiels sont : Hut. Nat. Ins. Tome X. THE 617 Labre très-grand , en forme de demi-ovale lé- gèrement convexe , très-avancé , recouvrant pres- quenlièrenient les mandibules. — Palpes maxil- laires internes ivks.-\n-\.'\{i , peu distincts et d'un seul article. — Point de dent au milieu de l'échani-rure du mciilon. — iV«x encore plus saillans que ceux des Cicindèles. — Corselet arrondi et presque globuleux dans son milieu , avec deu.x sillons transversaux très-profonds, placés, l'un antérieu- rement, l'autre à sa partie postérieure. — Elytres ayant à leur base une petite élévation assez mar- quée ; leur extrémité écliancrée ou terminée en une pointe assez aiguë. — Avant-dernier segment de l'abdomen assez fortement écbancré dans les mâles, ((^e caracièie existe aussi dans les Cicin- dèles quoiqu'il ne soit pas mentionné.) — Tarses presque semblables dans les deux sexes (les Ci- cindèles mâles ont les trois premiers articles des tarses antérieurs dilatés , alongés , ciliés forte- ment , surtout en dedans ) , le troisième article plus court que chacun des deux premiers et légè- rement échancré à sou extrémité pour recevoir le quatrième : celui-ci très-court et cordilornie. Le reste des caractères comme dans les Ciciu- deles. Ployez ce mot. Le nom de ces Coléoptères vient d'un mot grec qui signifie : chasseur, et exprime qu'ils doivent vivre de proie comme toutes les au- tres Cicindélètes. Le petit nombre d'espèces connues habitent exclusivement les îles au nord de la nouvelle Hollande et celles de la Sonde. Rapportez à ce genre , 1". Théra'e labiée , T. labiata. Lat. Uist. nat. et iconogr. des ins. Co- léopt. — Uej. Spec. tom. i. pug. i53. n". i. — Cicmdela hibiala n°. 3. Fab. Syst. Eleiit. — ScuŒN. Synon. Ins. tom. 1. pag. 338. «■>. 3. Sui- vant les observations de iM. de la Billardière , qui l'a trouvée dans les îles au nord de la nouvelle Hollande, c'est au temps des orages qu'elle paroît le plus communément j elle se tient ordin>)iiPment sur les leuil es des arbres et vole avec raj'idité. 2°.Théraie llavilabre, T.JlavilubrisA.Kt. Nouv. Dict. d'hist. nat. a=. édil, — Cicmdela Jlavila- bns n°. 62. Fab. id. — Schœn. id.pi.ig. 246. «".b5> 5°. Thérale fasiiée, T. fasciata. Lat. id. — Ci- cmdela Jatciata n°. Ci3. Fab. id. — Schœv. id. n". b'b. 4". Thérale bleue , T. cyanea. Lat. Hist. nat. et iconogr. des ins. Colcopt. pag. 64. n". 1, pi. \.Jig. 2. 5''. Thérale spiuijjenne , T. spini- pennis. Lat. id. n°. 2. pi. \.Jig.i). 6". Taérate mipartie , T. dmiidiata. Dej. Spec. tom. 1. pag. iSg. n°. 2. et tom. 2. Suppl. pag. 437. n°. 2. Lon- gueur 5 lig. D'un bleu céiesle lirillaiil; base des ély très, labre , pattes et abdomen j unies. De J^va. 7°. Thérale basilaire , T. basalis. Oej. id. toiii. 2. Suppl. pag. 437- '*"• 5- Longueur 5 lig. \. D'un bleu céleste brillant; ély très violettes , un peu tron- quées à leur exircmilé j leur ba;e, le labre, les pattes et l'abdomen, teslacés. Ile de Waigion, à liii 6i8 THE l'oiiesl de la nouvelle Guinée , sur les feuilles des arbres j son vol est rapide. MÉGACÉPHALE, Megacephala. Lat. Dej. {Speciès.) Cicindela. Linn. De Géer. Fae. Oliv. SCHŒN. Genre d'iiisecles de l'ordre des Coléopleres, section des Penlamcres^j famille des Carnassiers (division des Tenesires), tribu des Cicindd- lètes. Les trois genres MeV^épliale , Oxycheile et Cicindèle consliluent un f^roupe parmi les Cicin- délètes Ivoyei ce mot, pan. 617. de ce volume) 5 le dernier a les palpes labiaux peu alongcs, ne de'passant pas les ri)a>illaires externes , leur arti- cle terminal point sc'turiforme. Dans les Oxy- cheiles, le labre est Irianj^iilaire et recouvre les mandibules , ce qui distingue ces deux genres de celui de M(?i;acépliale. Labre transversal, peu avance^, laissant les mandibules à découvert. — Mandibules larj^es , fortement dentées, peu s^Wiinles. — Pa/pes inajril- laires avant leur dernier article légèreunent sécu- riforme : palpes labiaux alongés , plus grands que les maxillaiies eslernts ; leur premier article alongé , très-saillant au-delà de l'exlrémité supé- rieuie de l'éihancrure du menton , le second très- court , le troisième très-long , cylindrique , le dernier sécuiiforme. — Tête plus ji,rosse que dans les autres Cicindélèles (à l'exception des Manti- cores). Front large, plane ou très -légèrement convexe. — Yeux grands , assez peu saillans. — Dos des élyties un peu convexe. ( Celui des Cicin- dèles est presque plan.) — Tarses antérieurs des mâles ayant leurs trois premiers articles dilatés, courts, prestpéen triangle renversé, ciliés for- tement , surtout en dedans ; le troisième non pro- longé (les Cicindèlcs mâles oflVent ce même ca- ractère). Le resie des caractères comme ceux des Cicindcles. Voyez ce mnt. Le nom donné à ces insectes vient de deux mots grecs et signitie : grande tête. Il avoit été appliqué comme nom s|jéciHque à l'une des espè- ces primitivement connue. Les mœurs des Méga- céphales doivent être les mêmes que celles des Cicindèles. Toutes les espèces sont exotiques. jre. Division. Corps aptère. Insectes de l'an- cien conlineat. ^Aptema Nos.) I. MÉGACÉPHALE du Sénégal, M. senegalensis. Megacephala senegalensis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toin. l. pcig. 175. n°. i. — Cicindela ine- galocephala n°. b. Fab. Syst. Eleut. — Schœn. Synon. Ins. toni. i. pag. ï.38. n°. 6". Voyez pour la description et les autres syno- nvmes , Cicindèle mégacépbale n". 2, de ce Dic- tionnaire. On doit placer en outre dans celte division la T II E Mégacépliale de l'Eupbrale , M. EupJiratica. Lat. Hist. nat. et icoiiogr. des insect. Coléopt. pag. 07. tab. I .Jig. 4. Mâle Dej. Spec. tant, i . pag. 7. n". 19. Longueur 8 lig. ^. D'un vert cuivreux brillant; bouclie , antennes , pattes et extrémité de l'abdomen, jaunes. Elylres un peu rui'ii^ses avec in^e grande laclie commujie cordiforme iaime à leur exlréuiité. Trouvée sur les bords de l'Eu- plirate par feu Olivier. Celte espèce, qui se rap- proche par les couleurs de la Mégacéjiliule caro- linoise , a le premier article des paljies labiaux proportionnellement plus long. I a"". Dli'ision. Corps ailé. Insectes du nouveau continent. {^Megacephala propriè dicta Non. ) 2. IMégacépuale carolinoise , M. carolina. Megacephala carolinensis. Lat. Gêner. Crusf. et Ins. toin. 1. pag. 176. n". 2. tab. &.Jig. (). — Megacephala carolina. Dej. Spec. tant. i. pag. 8. ti". 2. — Cicinde-la carolina t\°. 8. Fab. Syst. Eleut. — Oliv. Eiiloin. tom. a. Cicind. pag. T-.i). n". 3r. pi. 2.. fig. 21. — ScHŒN. Sjnun. Ins. toin. 1 . pag- a38. n". 8. Voyez pour la description et les autres synr- nymes , Cicindèle carolinoise n". 54. du présent ouvrage. 3. MÉGACÉ; HALE virginienne , il/, l'irginica. Megacephala lirginica. Dej. Spec. tom. 1. pag. 10. n°. 11. — Cnindela virginica n". 7. 1''au. Syst. Eleut. — Schœn. Synon. Ins. tom. 1. pag. 238. n". 7. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Cicindèle virginienne n". 35. de cet ou- vrage. 4- MÉG.4.cÉi'HALE équinoxiale , M. œquinoc- tialis. Megacephala œquinoctialis. Dej. Spec. tom. I. pag. 14. n". 8. — Cicindela aquinoctialis n". 60. Fab. Syst. Eleut. — Schœn. Synon. Ins. toin. i . pag. 246. n". 63. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Cicindèle équinoxiale 11". 08. du présent Dictionnaire. Celle division comprend encore, 1°. Mégacé- pliale voisine, M. ajinis. Dej. Spec. tom. i. pag. 12. n". 5. Longueur (i lig. 7, 7 lig. D'un vert obsiur ; biuclie, auiennes, pattes et anus festa- cés ; extr('niité des élytres portant une tache com- mune cordifinne , tres-échancrée, de cette même couleur : genoux bruns. De Cayenne. 2°. Wégu- céphale brésilienne, M. brasiliensis. Dej. Spec. id. pag. II. n". 4- Du Brésil. 3". Mégacéphale acutipenne, M. acutipennis. Dej. id. pag. i3. n°. 6. ( en ôtant le synonyme d'Olivier qui nous paroît appartenir à la virginica. ) Longueur 5 fig. T II E î 6''.i"- -• D'un cuivreux obscur; Ijouclic , ;in- letmes , anus et pattes teslac(?s ; rlylres ponclii('es, teruiinces cbacune par iii)e épine , el ayant sur s )u extrémité une taclie ohlicpie icsiacte. IJe S.iml- Uomini^tu'. 4°- Mi?{;a(;t'pi)ale varioK'o, Hl. rano- losét. Uej. id. pag. l4' «°' 7- Loiii^ueiir 5 Wf,. 7, 0 lig. U'un noir olJscur eu dessus j cl^lrii^ cliar- j!,t'es du pomis CM^avi's. Ue (laycnnc". Il esl pos- sible (niu celle espcie, suivant l'oLservaljou de M. le coniie Pejean , doive se rapporter à la Cicmdela sepidcnilis n". 9. Fab. Syst. Ëleitt. ; mais cal auteur ue parle pas de l'ïuilgalilé des ('■l^ylres. OXYCHEILE, Oaychcla. Dej. {^Speciès.-) Cicindcla. Vsa. Oliv. Scmien. Génie d'insectes de l'ordre des Cok'opières , section des Peiitanières , fanidle des Carnassiers (division des Terrestres), tribu des Cicindé- Ittes. Les genres ]M(?f;act'p!iaIe el Cicjudtle font par- lie du même u,roiij)e de Cicindélètes ipie les Ox_y- clieiles. {I^^oyez ('.icindéi.ètes , pa^. 617. de ce volume.) Le premier se Jislnii;ue de ces dernières pir son labre iransversui , |.t'u avancd , laissant ie4 mandibules à découvert, et paisses palpes labiaux plus lonp;s que li'S maxillaires exlerius ; les (Jiciiulèles ont le dernier article des palpes labiaux presque cylindrique, à peine un peu pins gros à son extrémité. Antennes tamises , délides. — Labre très-grand, «vancé ea pointe, tiiani^ulaire , recouvrant les mandibules et dépassant l'endroit où elles se croi- sent dans le icpos. — l'alpes labiaux alon^és , aussi longs que les maxillaires exterues; leur pre- mier article assez long, saillant au-delà de l'ex- trémilé supérieure de l'écbaucrure du menton ; le second très-court; le Iroisièaie tiès-long, cjj- lindrique , légèreineul couroé , le dernier sécuri- lor:iie. — Tète point très-grosse , un peu alougée , presque plane. — Yeujc assez sailhins lalérale- luent , mais point en dessus. — Corselet à peu près de la largeur de la tète , son bord postérieur si- nué , prest|ue trilobé ; le lobe iutennédiaire re- couviant eu Irès-grande partie lécussou , dont la poii.le paroît k peine entre la buse des élylies. — Mfytivsd» double plus larges que le corselet, assez aloQgres , peu convexes, s'élargissant un peu pos- térieure'i'enl. — Abdomen ayatil son avant-der- nier segment assez forieuienl écliancré en dessous dans les mâles. — Pattes grandes , alongées ; lar- ses antérieurs des mâles ayant leurs trois preiuiers articles dilatés , ciliés également des deux côtés : les deux premiers grossissant vers rexlrémité , le troisième non prolongé , presque cordilorme. T^o^ez pour les autres caractères , ceux des Ci- ciiiaoits. Le nom de ce genre vient de deux mots grecs qni signifient : léi-'n- pointue. Ses babiludes et ses uiœurs n'ont pas eucoïc éié observées , mais elles T li E 619 ne doivent guère, d'après l'analogie , difl'érer de celles des Cicindèlcs. 1. OxYiHcn.E trisie, O. iristis. 0.rycheil(i trisils. Dej. Spec. toni. l. png- 16'. «". I. — Cictndela tristis 11". 18. Kad. Syst. Eleut. — ScBŒN. S) non. Ins. toni. \. pug. 'i^i. n°. ig. Voyez pour la description el les autres syno- nymes, Ciciiidèle trisie n°. i5.pl. \']i\.ftg. 12.de ce Diclioiinaire. Nota. Olivier donne pour pairie à cette espèce l'Amérique .septentrionale et eiitr'aulres la Caro- line ; nos individus et ceux de M. le comte Uejean sont du Brésil. Ce dernier auteur {Speciès) dit que la Cicindela bipustulata Lat. a". 1?). tab. id. fig. I et 2. du Voyage de M. de Humboldt, parcît appartenir aux Oxyclieiles. DROMIQUE, Droniica. Dej. {Speciès.) Ci- cindela. Lat. [^litst. nutur. et iconogr. des ms. Coléopt. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, tribu dt-s Piulamères , Lmille des Carnassiers (di- vision des 'J'errcstres) , Iribu des Cicindélètes. Ce genre forme avec celui d'Euprosope un groupe dans cette Uv^xx.t^ Voyez Cicindélètes, pag. 617. de ce volume.) Ce demier Jill'ere des Dromiques en ce que la dent i[ui se trouve au milieu de l'échancrure du menton esl très-pro- n.mcée ; que le troisième arlicle des palpes la- biaux est moins rende, et que tous les palpes sont proporlionncUeuieai un peu plus longs; eu outre les Eujirosopes sont ailés. Lahrj un peu avancé, et recouvrant presqu en- tièrement les mandibules. — l'alpes proportion- nellement assez courts; les labiaux ne dépassant pas les maxillaires externes , ayant leurs deux pre- miers articles Ires-coiirls ; le premier ne dépas- sant pas l'eMrémilé de l'écliaucrure du menton; le troisième assez grand , renllé , presqu ovalaire : le dernier beaucoup plus mince, coui t , grossis- sant très-lég.remeiit vers l'exlréiciié. — Menton ayant une dent peu prononcée au uiilieu de son échancrure. ( Cette dent existe aussi dans les Ci- cendèles. ) — Corselet un peu alongé et rétréci poslérieuremont. — Elytres en ovale très-alongé, trcs-rétrécies antérieurement , terminées en pointe vers rextrémi;é, soudées , recouvr.uu l'abdomeu. — Point d'ailes. — Abdomen ayant en dessous son avant-dernier segment assez forte^nent échan- cré dans les mâles. — Tarses aniéiieurs des mâles ayant leurs trois premiei s articles presque cyliii- diiques , légèrement dilatés ( ils le sont plus torle- meut dans les Cicindèles màks ) , alongés , ciliés plus fortement en dedans qu'en debors; leur troi- sième arlicle non prolongé. Pour te reste des ca- ractères , voyez Cicindèle. Un mol grec qui signitie : coureur a été ap- pliqué par M. le comte Dejean, comme nom gé- liii 2 620 THE nérique à ces Cicimidièles , donl les liabiliirles, à l'exceplion de la faculléde voler, doivent élre à peu près les mêaies que celles des Cicindèles. Le type du ^cnre esl : la Dromique lessenée , D. coarctata. Dej. Spec. tom. 2. Suppl. pag. 435. W. I. — Cicindela coarctata. Lat. Tlist. nat. et iconogr. des ins. Coléopt. pag. Tij. pL \.Jig- 5. Femelle. Longueur 5 à 6 lig. D'un cuivreux obs- cur ; élylres Irès-poncluc-es , ayant .lur les côt^s une bande raccourcie el sur l'exlrémilé une petite ligne, blanchâtres. Du Cap de Boune- Espé- rance. EUPROSOPE, Euprosopvs. Lat. {inéd.)T)Ei. {Speciès.) Cicindela. IjAT. {Hist. nat. et iconogr. des ins. Coléopt. ) Genre d'insectes de Tordre des Coléoptères, section des Pentaïuères , famille des Carnassiers (division des Terrestres), tribu des Cicindé- lèles. Un grou|)e de Cicindclètes contient les Dromi- ques et les Euprosopes. {Voyez Cicindélètes , pag. 617. de ce volume.) Les premières ont la dent du milieu de l'échancrure du menton peu saillante j leurs palpes labiaux sont proportion- nellement un peu plus courts que ceux des Eupro- sopes , avec leur troisième article assez grand et renflé j les Bromiques differeat encore du genre Euprosope en ce qu'elles sont aptères. Antennes fort minces et déliées ( plus que dans les Cicindèles) jusque vers l'exlréniité où elles Earoissent un peu plus grosses. — Labre avancé , ombé , crénelé à sa partie antérieure. — Palpes labiaux ne dépassant pas les maxillaires externes ; leurs deux premiers articles très-courts; le pre- mier ne dépassant pas l'extrémité de l'échancrure du menton; le troisième presque cylindrique, un peu renflé , plus gros que le dernier ; celui-ci très-mince, court, grossissant très-légèrement vers l'extrémité. — Yeux très-gros, très-saillans (plus que ceux des Cicindèles). — Ecu^son placé liaut , sa pointe à peine engagée entre la base des élytres. — Elytres plus alongées et plus parallèles entr'elles que celles des Cicindèles , recouvrant des ailes et l'abdomen. — Abdomen ayant en des- sous son avant-dernier segment assez fortement échancré dans les mâles. — Pattes très-longues , a'îsez déliées ; tarses antérieurs des mâles ayant leurs trois premiers articles dilatés , aplatis , peu alongés , carénés longitudinalement en dessus , ciliés également des deux côtés ; les deux premiers «'élargissant un peu vers l'extrémité et légèrement échancrés ; le troisième non prolongé , presqu'en cœur. Les autres caractères sont ceux des Cicin- dèles. Voyez ce mot. Les espèces de ce genre doivent à peu près vivre comme les Cicindèles. Le type est l'Eupro- sope quadrinoté, E. quadrinotaliis. Dej. Spéc. tom. l.pag. 1 5 1.72°. I. — Cicindela quadrinotata. Lat. Rist, nat. eticonogi. des ins. Coléopt. pag. THE !i8. pi. I. fig. 6. Longueur 7 à 8 lig- D'un vert brillant ; élylres variées de cuivreux , avec deux taches blanches sur chacune. Du Brésil. Nota. M. Latreille pense que l'on doit peut-être réunir à ce genre la Cicindela riridula. Scbœn. Syn. Ins. tom. 1. n°. 3i. De l'Ile-de-France, où elle vit , d'après l'assertion de M. Caloire , sur les lioncs d'arbre; et deux autres espèces inédiles, 1 une du mêirie paj's , et l'autre envoyée de Java par MM. Diard et Duvaucel. CTËNOSTOME, Cienostoma. Ki,dg. Lat. ( Fa/n. nat. ) Dej. {Speciès. ) Caris. Fisch. Col- lyris. Fad. Schoen. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères, famille des Carnassiers (division des Terrestres), tribu des Cicindé- lètes. Ce genre forme à lui seul une coupe dans sa tribu. ( Voyez Cicindélètes , pag. 617. de ce volume. ) Antennes sétacées , longues , menues , compo- sées de onze articles ; le second très-petit , le quatrième plus court que le précédent et que le suivant. — Labre avancé, assez grand, bombé, crénelé à sa partie antérieure. — Mandibules n'ay.Lut pas de dentelures dans leur moitié infé- rieure. — Mâchoires munies d'un onglet terminal très-petit , se confondant avec les cils internes. — Les six palpes Irès-saillans ; les quatre ex!c-- rieurs fort alongés ; les maxillaires externes de quaire articles; le premier beaucoup plus court que le second , celui-ci fort long , un peu courbé, presque cylindrique ; le troisième assez court , cylindro-conique ; le dernier pas beaucoup plus long que le précédent , gros , sécnriforme : les maxillaires internes Klifurmes , de deux articles fort longs ; palpes labiaux un peu plus longs que les maxillaires externes , de quatre articles ; les deux premiers très-courts ; le troisième très-long, cylindrique : le dernier court , sécuriforme. — Menton échancré , muni d'une dent au milieu de son écliancrure. — Tête grande , plane , presqu'en losange. — Yeux pelils, assez saillans sur les côtés, mais nullement en dessus. — Corps étroit, alongé. — Corselet en forme de nœud globuleux ; ses bords antérieur et postérieur relevés en forme de bourrelet. — Ecusson presqu'entièrement ca- ché ]iar le corselet , sa pointe n'atteignant pas la base des élylres. • — Elytras alongées , rétrécies antérieurement , s'élargissant ensuite vers l'ex- trémité postérieure , recouvrant l'abdomen , pa- roissant soudées. — Point d'ailes propres a«i vol. — Abdomen ovoïde, alongé, rétréci en devant, ayant son avant - dernier segment légèrement échancré dans les mâles. — Pattes longues , dé- liées ; tarses antérieurs des mâles ayant leurs (rois premiers articles dilatés , le troisième prolongé obliquement en dedans. Cténostotue a pour étymologie deax mois grecs THE qui siguifienl : bouche en peigne. Les trois espè- ces connues de ce genre apparlienneut aux con- irée» les plus chaudes de rAniéri>jue méridio- nale. i". Clénostome formioaire , C. JonnicariMn. 1)1.3. Spc'c. totn. i. pag. 154. n°. 1. — Collyns Jonnuana u». 3. Fab. Syst. Eleut. — Scqœn. Syn. Ins. toni. i. pag. a3b'. n". 3. De C'a^'cnne el du Bri'sll. 2". Ctdnoslome Iriiiol^, C. trinoUttuin. Dej. Spec. id. pag. l55. 71°. 2. — CtennstoiiKi Jhnnicaria. 1/AT. Hist. nat. et iconogr. des ins. Colcopt. pag. 56". pi. 3. Jig. I el 2. Mâle. Uu Bix'sil. 3". Ciénoslorae ruj^ueux , C. rugosuin. Klug. Entont. Brusil. Spec. pag. 7. W. 3. tah. 3. fig. 3. — Uej. id. pag. l56. n". 3. Du Brésil. 40. Ct(^nostome Iclineuuion , C. ichncunioneuin. Dej. id. toin. 3. Suppl. pag. 406. 71°. 4- Longueur b lij^. j. D'un uoii' bronzé; élytres iinncluées , aven une bande transverse sur le milieu et la partie poslérieure , jaunes. De Rio-Janeiro. Elle «e tient sur les luancLes d'arbre , et court avec beaucoup de célérité. (S. F. et A. Serv. ) TIIÉRÈVK, Thervfa. Fab. {Syst. Antiiat.) Cet auteur place dans ce geure quatorze espèces de Diptères qui appartiennent aux genres Pliasie. Lat. Meig. ; Xyste INIeig. ; Tricbopode Lat. et Xylole Meig. Lat. Ainsi les Th. suhcoleoptrata n°. I , heiniptera n". 3 , crasstptnnis n°. 3 , ohesa n°. 6, analis n°. 7, ciiterea n°. i5, sout des Plia- ïies du même nom spécifique. Dans les D/pt. d'Europ. de &1. IMeigen , la Th. ajflnis n". 4- est la femelle de la Pliasia heiniptera xVJeig. ; la Th. holosericea n°. 5. est la Xysta holosericea Meig. ; les Th. peniiipes n°. 8 , hirtipes n°, g , lampes n°. 1 o , plumipes n°. 1 1 et pilipes n°. i a , sont des TricLopodes Lat. Fam. nat. ; enfin la Th. dubia n". 14, est la Xylota lateralis Meig. (S. F. et A. Serv.) THÉRÈVE, Therera. Lat. Meig. Bihio. Fab. Fallèn. Fanz. Ross. Schranck. Leptis. Fab. Ne- nioleius. De Géer. Oliv. ( Encycl. carnet, des genr. d'ins.) Tabanus. Geott. hliisca. Linn. Genre d'insecles de l'ordre des Dipières ( pre- niii're section), famille des Tauystoraes, IviLu des Mydasiens. Cette tribu renferme deux familles dans la mé- tliode de M. Meigen , savoir : les Xylotomes el les Mydasiens. Elle ne contient que deux genres fort difléreus l'un de l'autre , Mydas et Thércve. {T^oy. Mydasiens , pag. 507. de ce volume.) Le premier se distingue du second par la trompe saillante dans le repos, par le lioislème article des antennes in- iinimenl [lus long que les deux premiers pris en- semble, conformé en massue écliancrée à son ex- trémité , enfin par les nervures des ailes dont aucune n'atteint le bord postérieur de l'aile. Antennes avancées , rapprocbées , composées de trois articles j le premier cyliodiir^ue , assez THE 621 long, le second cyatliiforme ; les deux pvemier* velus; le troisième conique, alongé , nu, à peu près de la longueur du premier, poriant au bout une petite jjoiiite conique qui sort de base à un style court , droit. — Trompe entièrement cachée dans la cavité buccale lors lîu repos. — Palpes un peu plus longs que la soie supérieure , cylin- driques , formant uu bouton à l'extrémité, velus extérieurement. — Tête des fumcHes spbérique j celle des mâles presque héuiisphi rique. — Yeux espacés dans les femelles , rapprocliés et séparés par une simple suture dans les mâles. — Tmis ocelles placés sur le verlex. — Corps assez long , très-velu. — Corselet ovale , sans ligne enfoncée transversale. — Ecusson lu'mi'phérujue. — Ailes lancéolées, velues vues nu microscope , à moitié ouvertes dans le repos ; plusieurs de leurs nervures abouii^sanl au bord postérieur de l'aile. — Cuille- rons simples , très-petils. — Balanciers dt'cot.- verts. — Abdomen conique , de sept segmens. — Pattes assez grandes , grêles ; jambes ayant deu.v fortes épines à leur extrémité : tarses longs, grê- les; leur dernier article ici^iiiné par deux cro- chets munis d'une pelotle bifide dans leur entre- deux. Les Thérèves se renconlicnl habituellement isolées sur les fleurs et quelquefois réunies sur des buissons où elles semblent se jouer en volti- geant , ce qui est probablement le prélude de l'accouplement. M. Meigen a trouvé plusieurs larves de la Tliérève ennoblie {T. nobilitata) dans un vieux tronc d'arbre pourri. Lorsqu'elles ont atteint toute leur grandeur, cel'e-ci est de quatorze lignes; ces larves sont susceptibles de mouveraens toriueux ; le corps est d'un blanc sale avec des taches jaunâtres et Iransjîarentes : sur le premier segment est une ligne dorsale noire et sur l'avant-deruier , ou le dix-neuvième , il y a quelques soies ; l'anus ou dernier segment a deux tuyaux respiratoires ; la tête est petite , noire, cornée: ces larves se transformèrent ea nymphes oblongues au mois de mai , et les insec- tes parfaits parurent en juin. Le genre Bibio Fad. {^Syst. Antliat.') contient treize espèces. Les n'^^. 1 , 3 , 4 1 6, 7, 8 , 10, 1 1 , 12 , i3 , sont des Thérèves , mais le n°. 11 est la femelle du n°. i3 , et le n". 8 le mâle du n°. 3. Le n°. 2 est la Callicera cenea Meig. , le n". q la Phora Jlorea Meig. , et le n°. 5 \Atherix maigi- nata Meig. Dans ses Dipt. d'Europ. M. Meigen décrit vingt-une espèces de ce genre, parmi lesquelles on trouve le plus communément : 10. Tliérève ennoblie; T. nobilitata. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 1. pag. 116. n". i. 2°. Thé- rcve plébéienne, T. pleheia. Meig. id. pag. 117. 71°. 3. (Le synonyme de Geofiroy rapporté avec doute à celte espèce par JL Meigen , appartient à la Thérève voisine, T. conjinis Meig.) Frisch trouva dans la terre humide (probablement ddlri- 022 T JI E tus v''ç;élal ) les larves tle celle espèce. Z". T!u'- rève vieille , T. anilis. Meig. id.pag. laS. n°. 16. 4°- Tliéiève anneU'e , T. anmiliita. Mf.ig. id. pug. 126. n°. 17. Des enviions de Pai-is. 5°. Tliinève voisine, T. con/inis. IMeig. id. pag. 127 n". 19. Commune aux enviions île Pans. Le Taon n°. b. de GeoUVoy ( Ins. Paris, toin. 2. pag. 462. ) est la femelle de celle espèce : la variélé ineuàoiinée même paji^e nous paroit êlre le mâle. (S. F. et A. SiRv. ) T 11 É R I D I O N' , Theridion. ^VALCK. Latr. Aninea. I.inn. Fab. Geofï. Ox.iv. Scy Iodes. ]jAXk. Lutrodectus. Walck. Genre d'Araignées de la famille des Arant-idi-s , section des Dip- neumones , Iribu des inc'ipuleles , c'ialjii par W. Wall kei-.aer et adopté par M. Latreille, avec ces caractères : ^eu.\ au nonihre de iiuit et dis- posés ainsi : quaire au milieu en carré , et dont les deux anlériciirs placés sur uue pelile éminence , cl deux de cliacjue côlé, silués aussi sur une élé- vation commune. Corselet en forme de cœur ren- versé ou presque triaujj^ulaire : la première paire de pâlies et ensuite la ijualrième les plus longues de loules. Mâchoires inclinées sur la lèvie. Les Théndions sont Irès-voisins des Scj'todes , mais ils s'en disliuf^ucul facilement pur le nombre des yeux qui n'est que de six dans ces derniers. Dans les lipisiues, les yeux sont au nombre de Ijuit, mais ils sont rapprochés sur une élévaliou comniuoe; le corselet des Episines esl étroit et presque cylindrique , el non en forme de cœ.ir renversé. Ëuiia les l'holcus qui onl encore huit 3'eux , se disl incluent des Thdridions parce que les premières el secondes paires de pieds sont les plus lonj^ues. Le genre Theridion est un des plus curieux par la variété de ses mœurs el de son inJusIne ; aussi voil-on varier en même raison les organes prin- cii)aax, el particulièrenient Ja forme de la lèvre. Celle des mâchoires et le placement des yeux n'éprouvent que de légères modifications; et Gomme de toutes les Aranéïdes celles-ci sont les plus petites, elles sont d'autant plus dillicilesa ob- server. Ce genre esl nombreux en espèces : en gé- néral elles se rapproi:l;ent un peu des Ep.sines par la mollesse de leur abdomen et la variélé des couleurs dont il est orné. Leurs pâlies sont lon- gues et déliées. Leurs habitudes ont éié obser- vées par plusieurs naluralisles , et surtout par MM. Walckenaer el Rossi , qui ont donné des déiails fori curieux sur l'accoUj-lenieiit et la ma- nière de c'iasser de deux espèces très-remarqua- bles do ce genre. On trouve les Théridions sous les pierres ou les amas de décombres ; quelques espèces habitent les endroits peu fréquentés de nos maisons , et c'est ordinairei...ent enire les meu- blas , au coin des armoires ou aux angles des murs ij^u'elies l'ont leur toile. Enlin I2 plus grand nom- T li E lire des espèces se trouve sur les aibies ou sur les fleurs. M. Walckenaer avoit éia'ili un genre sons le non de Lalrodecta , mais M. Lalreille l'a réuni à ses Théridions , après s'être ronvaincii par l'ob- servaiion, que les raraclères tpie M. Wah kenacr liii avoit assignés n'éloient pas .luflisans pour cons- tituer une coupe générique. Les Théridions de iM. Walckenaer, ou le même i;enre de M. La- lreille, iiuuns les espèces qui tai ment le genre Lalrodecle du premier de ces naluralisies, avoient élé partagés {^Tableau, des Aranéïdcs , etc.) en hui! petites familles basées sur la disposilion des yeux , ei sur d'autres caraclères |iris ilans les mâ- choires , la lèvre el l'abdomen. M. Lalr. ille a pro- posé un auire arrangement dans le Nouveau. Dic- tionnaire d'histoire naturelle , édition de 1819. Nous allons suivre ses divisions. L Les deux yeux latéraux postérieurs séparés , ainsi que lei deux intermédiaires, des yeux anté- rieurs correspondans , par uffécart Irès-sensible ; les huit yeux disposés sur deux ligues Iransver- ses , presiju'égales et presque parallèles. Levie triangulaire. A. Lèvre plus courte de moitié au moins que les mâchoires, dilatée extérieurement à sa base , avec le sommet obtus oa arrondi. Theridion MALMiGNATTE, Th. \b-giittatus.\jKT. — Lalrodecle malmignatle. Walck. Tabl. des Aran. pag. 8'. pi. 9. ,;%. 83. 84. — Aranea \"i- gultata. Rr.ss. Fann. Etrusc. tnin. 2. pug. i5t). tab. g. fig. 1.5. — Fab. Entoiii. Sysi. toin. 2. pag. 40g. (>orps noir, long de près d'un ceiitimeire ; abdomen globuleux, avec treize peli es taches, d'un rouge de sang. C'est cette espèce qui est connue a l'île de Corse sous le nom de Mariai- gnatto ou yiarinagniilto , el dont, suivant Rossi , la morsure est .iiodelle nour l'honiine même. Les sudorifiques el les scarilicalions suffirent à peine pour faire disparoître les graves syuiptomes pro- duits par sa morsure. Pour saisir sa proie, qui se compose surtout dv' Criquets, elle tend sur les sillons des champs diU'érens Hls, afin d'arrêter oh de gêner leur marche : le corps renversé, et su.i- pendue pai les pattes de devant , elle tire, à l'aide iXvs postérieures , de nouveaux fils qu'elle lance très-vile, el par un mouvement ondulatoire, sur les patles du ("riquet qui s'est engagé dans son piège , jusqu'à ce qu'elle l'ait garollé pour s'en approchei- sans crainte. Elle le pique près du cou , c'e ([01 le fait périr dans des convulsions violsnle«, et le suce ensuite à son aise- Si on renferme dans un vase un Critjuel el une de ces Araignées, ells ne cherche pas à le mordre ; mais elle s'épuise en cherchant à l'envelopper avec les fils qu'elle lui lance, jusqu'à ce qu'elle pérrsse de faligue. i'jlle n'attaque point les Scorpions el les Araignées qui pa;lagent sa captivité; mais si l'ou met avCii THE clin un inHividii de son espèce , elle l'ai laque el le combat jusqu'à la mort de iun des deux. Le cocon de cette Arant'idecstdela grandeur d'une noisette. Quand ce Tliciidion est commun, un Hym^nop- tère du nu'ine pays en di'lruil nu j^rand nombre ; cet Hynierioplî'ie est connu dans !<• pays sous le nom tiivi.il de Mouche de Samt-Jean. M. La- ireille pense t^ue c'est une espèce de SpLcx ou de l'oniLile. 15. Lèvie un peu plus courte seulement rjue les ni.'iclioires , en forme de triangle presqu'isocèle , d pointu au sommet. Thébidion porte-triangle , Th. triangidlfer. Walck. Utst. des Aran. Jas, 3. pi. 5. Corps de la femelle lonj; de sept millimèlres ; anus d'un biuu jaunâtre ; abdomen i^lobuicux j sou dessus , avant la ponte, Jjlancou jaune, avec deux bandes rou!;eâlres , longitudinales , très - anj^uleuses ou déniées sur leurs bords j dessous et pattes jaunâ- tres. On tiouve celte espèce à Paris, dans les armoires abandonnées ou ravemenl visitées. Sa ponle a lieu vers le commencemenl de septembre, et les œul'ssonl renlerinés d«ns un cocon composé d'une soie l'Lini-he et molle , de la grosseur d'un ]>ois el atlaclié au haut de la toile par des lils d'un tissu très-clair et flasque. ir. Yeux latéraux rapprochés, mais non conti- pus. Les yeux i\es espèces de cette division fiir- menl un quadrilatère très-alune;é; ils sont portés sur une élévation commune. Lcnrs inàcl oires sont cy- lindricpies et courtes; la lèvre esl larj^e , surtout ."i sa base , et Irès-avrondie au somuel. D'après M. Walckenaer, elles se cacbeul sous les pierres, les cbampii^nons, etc. , el lornieut, pour envelop- per leurs œufs, un cocon sphérupie, composé d'une bourra dense, compacte, unie, mais ne formant point de liasu. ThÉbidion MAnQDÉ , Th. signatuin. Walck. Faun. Paris, tnm. 2. pag. 20g- //". 45. Abdomen brun, avec quatre traits jaunes placés dans son contour. On le trouve aux environs de Paris. A cette division appartient encore le Theridion obs~ cunim du même auteur. IIL Yeux latéraux se touchant, ou géminés. Toutes les espèces de celte division recouvrent leurs œufs d'une bourre lâcbe et peu serrée. A. Lèvre presque carrée ou eu (orme de trian- (^le élarjiji à sa bsise et largement tronqué au bout. * Abdomen globuleux , ou plus sphérique qu'o- valalre. Les espèces de cette subdivision habitent les lieux sombres , tels que l'intérieur des tnai- soQs , des caves, ou le dessous des pierres. \ Lèvre en forme de carré large. T H E Go,3 TbÉbtdion crypticole. Th. crypticolens. \^'ai,cic. Faun. Pans. loni. a. pag. 207. n°. 35. — Titbl. des Aran. pi. B- fig. 75. 7b. Abdomen d'un rouge pâle, avec des lignes noirâtres. On le trouve aux environs de Paris. •f \ Lèvre en forme de triangle élargi à sa base et largemenl tronqué à son sommet. ThÉbidion a quatre poi.nts , Th. quadripiinc~ taluin. W.'VLCK. Tabl. des Aiaii. piig. 73. /)/. 7. Jig. ()(). 70. ( p'ojez la suite de la synonymie et la desciiplion de celle espèce , au mol Ak.mgske Ah ce Uiclioniiaire ,"pag. 209 , n°. ^17.) Le Tuéridioh tacheté, Arancd iiincii/aUt de ce Dictionnaire, pag. 209, u". 5y , appariieul aussi à celte ili- vision. * * Abdomen ovalaire. Ces espèces habilcnl les plantes, el en rappro- chent les feuilles pour s'y renfermer au temps de la ponle. ThÉbidion couronné. Th. redimïltuiii.\yAx.c.K. Tabl. des Aran. pag. 'fh. pi. 7. fig. 67. 63. — Aranea rediniitta. Lat. hist. îtat. des Cnist. tt des Ins. toirt. 7. pag 208. {Ployez la suite de la synonymie et la desciiplion, article Araignée, p. 207, n°. 33 de ce Dictionnaire. ) Les Araignées OVALE et RAYEE dii mênie Dictionnaire , pag. 210 et 211 , n"". 46 el 47 > appartiennent à cette divi- sion. La premièie est \' Araignée à bande ronge de GeoHroy. D'après M. Latreille, l'Araignée st- noi ulée de Fabncius scroit voisine de la dernicie espèce ; elle est décrite pag. 20g , n". 09 de ce Diclioiinaire. TuÉRiDios bienfaisant. Th. benignu?ji.W AzcK. Tabl. des Aran. pag. "]"]■— Hisl. des Aran. Jas. b. tab. 8. — Faun. Pans. tom. 2. pag. 209. n°. 43. — Lister, pag. 55. /;/. ]5. Très-petit. C.jrselet brun avec des poils gris à sa partie antérieure : abdo- men ovale , mais élevé ; fauve avec une série de taches noires le long du milieu du dos, dont la première grande, carrée, bordée antérieurement de poils gris, et les autres ou les postérieures transverses. (Femelle.) IMàle assez semblable à la femelle dans son pre- mier âge, mais tiès-dillérent lorsqu'il esl adulte. Corps noir, avec les pattes fauves ; abdomen ovale- aloDgé , à poils lerrugineux et à taches peu mar- quées. Cette petite espèce est très-commune aux environs de Paris. C'est sur elle que M. Walcke- naer a fait les observaiions les plus iniéressanles relativement à son accouplemenl. Nous allons en donner ici l'extrait tel que M. Latreille l'a consi- gné dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire na- turelle , 1819. « Nos jardins, nos potagers , offrent très-com- uiunémen< , surtout en automne , cette espèce. Sa 624 T n E toile inégullère , malgré son extrême ténuité , garantit souvent les raisins de la morsure des in- sectes. Il est même rare que l'on serve ce truit sans que l'animal ne s'jf tjouve. Il se plaît aussi à tendre des iils sur la surface des (euilles , entre les fleurs à corymbes et à rexlrémité de dilit'rens végétaux. La femelle (ait trois pontes difi'érentes en été. Son cocon est lenticulaire, aplati, d'un tissu serré et d'un blanc (ros-éclalanl. » Les jouissances de l'amour absorbent telle- ment les deux si'xes , que l'oo. peut , lorsque l'ac- couplemeut a commencé , détacher la feuille qui en est le tliéàlre, observer, avec une forte loupe, celte union , sans que le couple en paroisse un instant troublé. » L'accouplement s'edeclue le plus ordinaire- ment sur de.s arbustes de nos jardins , tels que des lilas , des rosiers, etc. , vers la mi-mai , et plus particulièrement dau'i la matinée des jours où le temps est disposé à l'orage. Les deux sexes se recouvrent d'un tissu rare et délié qu'ils construi- sent en commun. Le maie , après avoir tenJu quelques fils sur cette pariie de la tente , où sa femelle est placée, s'avance veis elle, lui cha- touille , une minute ou deux , tantôt avec l'orj^ane générateur, tantôt avec ses deux premières pat- tes , le dos , et la délermine enfin à sortir de l'état immobile et contracté où elle se lient. Elle sou- lève un peu son ventre ; les pattes du maie se portent aussiiôt sur sa partie sexuelle et provo- quent au plaisir par leurs titillations vives et pré- cipitées. Cédant à ces instances , la femelle se tourne subitement vers le mâle, pose ses paltes sur son corselet , se voit soutenue par les siennes , et lui donne la facilité d'appliquer l'extrémité antérieure d'un de ses palpes contre l'crgaiie sexuel propre à la femelle. Celle-ci ayant sa lêle opposée à celle du mâle, soutenue par quelques fils et s'aidant d'uue de ses paltes postérieures, fait passer toutes les autres par-dessus sa lête , et les rejetie du côié opposé au palpe fécondateur qui est mis va action. Le mâle , appuyé fortement contre la feuille , par le bout de l'abdomen , a son corselet et ses palpes relevés en l'air j les trois premières pattes, du côté opposé à celui du palpe agissant, soutiennent la femelle, landis que la dernière , tlu même rang , est ployée sous laodo- men qui s'incline de ce côté ; l'autre patte posté- rieure et le palpe mis en jeu , soni alongés et tendus; les trois autres pâlies . de ce côlé , s'agi- tent ou caressent doucement l'abdomen de la fe- melle. Cependant , lorsque le mâle a perdu son ardeur parla jouissance, il arrive assez souvent que les deux sexes ne sout plus face a lace , mais que leurs cuips sont placés parallèlement l'un a l'autre. » Ils restent accouplés pendant deux ou trois minutes, et quelquefois plus long -temps. La femelle se sépare la première , et alongeant ses pattes sur le torselet du uiàlç, saule par-dessus THE lui, fait quelques pas et se relourne. Celui-ci la poursuit , s'arrête à quelque distance d'elle , sa face opposée à la sienne , et cherche encore à la retenir en tendant queh(ues nouveaux fils autour d'elle, qui, quelquefois, lui tourne le dos. Snuvent elle se lait un rempart avec les trois piemières paires de patles qu'elle ramasse par-dessus la têle. Le mâle en fait autant, mais de temps à aulre il étend une patte pour chatouiller l'abdoméu de sa compague , qui se prèle eiifiu à de nouveaux plaisirs. Ces scènes , lorsque le temps est favora- ble , se renouvellent jusqu'à sept ou huit fois dans l'espace de deux heures. Les amours terminés, les deux sexes vivent tranquillemeut ensemble , et celle bonne union paroîl être générale parmi les Théridions , et faire une exception particu- lière. » Les organes générateurs du mâle , ainsi que dans les autres Aranéides, ne se développent et ne se montrent sous le dernier article dis palpes, formant an-dessus d'eux une espèce de calotte , terminée en pointe , que dans l'état adulte et vers le temps de l'accouplement. Ils présentent nn ap- pareil de pièces compliquées , de diflérentes for- mes , rougeâlres , et qui conlnbiient plus ou moins directement à la g-énéiation. Celles dont l'action est plus immédiate, sonI : i°. le pénis , qui a la forme d'un petit corps cylindrique , alongé , d'une substa'.ice rougeàlre, et terminé par une peine pièce d'un noir très-luisant ; 2°. un aulre corps , sanguinolent , transparent , globulaire, et qui , au moment de l'intromission du pénis, devient Irès- rou^e , se gonfle à un lel point , ipie son volume est cinq ou six fois plus considérable qu'il n'étoil primitivement. Les deux pénis étant insérés un peu sur le côlé intérieur des palpes et un peu ter- minés en tiedans, représentent deux iietites cornes renliantes et inclinées l'une vers l'autre ; ou re- ra;ir([ue , en oulre, la convexité et le gonflement du dernier arlicle des palpes, dont la base fonr.e une espèce de calolle ou de capsule aux corps globuleux qui accompagnent le pénis ; l'action des paltes antérieures du mâle qui le serrent con- tre sa femelle, augmentent la pression de ces piè- ces , et fait que le pénis s'enfonce de plus en plus dans la partie féminine destinée à le recevoir. Un relàcliemcnt général et respectif dans les or- ganes annimce que l'acte de la copuiaiion est ter- miné ; mais il se renouvelle bienlôt et jusqu'à doiue fois , dans le court espace de trois minules. A l'œil nu, les deux individus paraissent èlie, pendant tout ce lemps, dans une p.irfaite immo- bilité , et ce n'est qu'avec une fruie loupe que l'on découvre ces cveicites ainouii.ux. L accou- plement Uni , les pièces dont nous avons vu le jeu , rculreut dans la cavité qui leur est propre, n B. Lèvre demi-circulaire. Les espèces de celle division renferment leurs ' u."ufs dans une enveloppe de soie d'un tissu serré, foiuiuat T H I formant un cocon globuleux. Elles babilent les nlaoïes et l'intérieur des bâiimeiis. Leur ab- domen est globuleux et renflé à sa partie supé- rieure. A cette division apparliennent les Araignées A NERVURES , LONULÉE et FOHMOSÏ , psg. 210, n"*, 41 , 42 et 45 de ce Dictionnaire. Ou rapportera «iicore à cette division le Thébidion apu.\ne de Walckenaer, et 1' Araignée des morts de Rossi , qui fait son séjour dans les collections d'insectes. ( E. G. ) THIE, Thia. Léacb, Latb. Cancer. Herbst. Genre de l'ordre des Décapodes , famille des lira- chyiires , tribu des Arqués , établi par Léacb , et adopté par M. LalreiUe dans le Règne animal et dans les Familles naturelles dii Règne animal. Ge genre peut être ainsi caractérisé : carapace tronquée postérieurement , globuleuse : anleune^ latérales longues et velues : tous les pieds , à l'ex- ception des séries , terminés en nageoires. Les Gorisles sont les crustacés les plus voisins des Thies ; ils s'en distinguent cependant par la forme alongée de leur test , et surtout par le troisième article de leurs pieds-mâoLoires , qui est plus long que le second , tandis que dans les Tliies il e^t plus court. Les Atéléc^cles ont les antennes externes plus courtes que le corps, enfin les Porluranes ont les antennes simples courtes et le ccrps aplati. La carapace des Thies est pres- qu'orbiculaire avec le front avancé. Les yeux sont Irès-pelits , à peine saillans , et contenus dans des orbites dont le bord postérieur est sans aucune filFure. Les antennes extérieures sont plus longues que le corps , ciliées des deux côtés , avec le troisième article de leur pédoncule alongé et cylindrique ; le troisième article des pieds- tnâclioires extérieurs est beaucoup plus court que le second , tronqué et presqu'écbancré du côlé interne et près de son extrémité. Les pieds de la première paire sont un peu plus longs que le corps dans les mâles , avec les mains comprimées; ceux des autres paires ayant les tarses deux fois plus courts que les jambes , et terminés par un article aigu , sillonné et ilexueux. L'abdomen du mâle a son premier article transversal , arqué et linéaire ; le second un peu plus long , avec la partie antérieure un peu plus avancée en arc ; le troisième beaucoup plus grand , le quatrième pres- que carré et écbancré au bout, et le cinquième triangulaire. Ce genre ne comprend encore que les deus espèces suivantes : Thie polie , Thia polila. Léacb , Mise. Zool. tom. 2. /)/. io3. — Cancer residuus. Herbst , tom. 3. pag. 53. tab. ù,^.Jig. i ':* Carapace con- vexe , lisse , pointillée dans quelque-, places , ayant sa partie antérieure , ou le front , enîière et ai-- Hist. Nut. Ins. Tome X. T H O 625 qnée, et quatre plis peu marqués de chaque côté. On ue connoît pas sa patrie. Thie de Blain ville , Thia Blainvillii. Risso, Joum. de Phyf. oct. 1822. pag. 25 1. Carapace globuleuse , très-glabre , luisante , d'un vert feuille- morte , finement ponctuée; front avancé, foi- blement sinueux au milieu ; yeux petits , d'un rouge hyacinthe; antennes latérales longues; pinces courtes , renflées , terminées par des dents blanchâtres, les autres pattes minces, aplaties, crochues. On la trouve dans les mers de Nice. ( E. G. ) THLIPSOMYZE, Thlipsomyza. Wiédeiu. Lat. ( Fam. mit. ) Genre de Diptères créé par M. Wii'demann dans ses Dipiera exotica , et placé par M. Latreille dans la tribu des Bombyliers , iamille des Tanystomes , première section de l'ordre des Diptères. L'auteur suédois lui donne pour caractères : antennes de trois articles ; le premier alongé , cylindrique ; le second presque cyathiformc ; le troisième pas plus long que le premier, subulé, un peu courbe , terminé par un petit style pointu. Trompe avancée , alongée ; cinquième nervure longitudinale des ailes n'attei- gnant pas le bord de l'aile ; la fourche apicale réunie par une nervure de jonction avec la troi- sième nervure longitudinale. Le type du genre , dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : Mouche comprimée , est la Thlipsomyze comprimée , T. compressa. WiÉDEM. Dipt. exotic. pars i. pag. 178. tab. i. Jîg. 4 ( Boinbylius compressas n°. 3o. Fab. Syst. Antluil. ) D'Alger. Celle espèce dillere beaucoup des Bombyles ; la tête est plus large que le cor- selet ; les pattes plus grandes que celles des Bom- byles ; le corselet est glabre , nullement laineux et n'a que quelques poils. L'abdomen n'est pas glo- buleux , mais étroit et comprimé. ( S. F. et A. Sert. ) THOMISE, Thomisus.y\^ Ki.^%.. Lat. Aranea. LiNN. De Géer. Oliv. Fab. Heteropoda misu- mena. Lat. Genre d'Arachnides de l'ordre des Pulmonaires , famille des Aranéides , section des Dipneumones , tribu des Latérigrades , établi par M. Walckenaer et adopté par M. Latreille, qui lui assigne pour caractères essentiels : yeux au nombre de huit , formant le plus souvent, par leur réunion , un segment de cercle , ou un croissant ; les deux latéraux postérieurs plus re- culés en arrière, ou plus rapprochés des bords latéraux du corselet que les autres. Mâchoires- in- clinées sur la lèvre ; corps du plus grand nombre aplati , à forme de crabe, avec l'abdomen grand , arrondi ou triangulaire. Animaux pouvant mar- cher en tous sens , étendant leurs pattes dans toute leur longueur, lorsqu'ils sont en repos, et dont les quatre antérieures , ordinairemeut plus lon- Kkkk 626 T H O Eues, (aniôt presqu'égales et tanlôt de difiérenies longueurs , la seconde paire surpassant la pre- mière. Ce genre se distingue facilement des deux au- tres genres de la même tribu , les Micrommales elles S^nélopes , parce que, dans ceux-ci, les mâchoires sont droites et parallèles j d'autres ca- ractères tirés de la position des yeux et de la lon- gueur respective des pal les, servent aussi à les en séparer. En général , et comme l'a observé M. Walckenaer, il n'est point de genre qui soit plus facile à reconnoîire au premier coup d'oeil, et qui soit plus difficile à caractériser d'une manière précise. Le corps des Tliomises est court , aplati , et «ouvent triin ou roussâlre ; l'abdomen, dans plu- sieurs, s'élargit postent urenieut et a une forme fiiangulaire. Les yeux sont placés sur le devant du tronc ; les deux latéraux postérieurs sont sou- vent plus leculés en arrière que les deux inler- médraires de la même ligne , et ils forment plus ou moins un croissant ou un segment de cercle dont la courbure est tournée en avant; les yeux latéraux sont souvent portés sur des tubercules et jilus gros ; mais en général ils sont proportion- nellement plus petits que dans les autres Aranéi- des. Les mandibules ne sont pas très-fortes ; leur première pièce , dans plusieurs , n'a presque pas de dentelures et se rapproche de la forme d'un coin ; le crochet est fort petit. Les mâchoires «ont longitudinales , presque de la même largeur, mais inclinées sur la lèvre et ne laissant au-dessus d elles qu'un vide très-petit , ou le fermant enliè- reraenl. La lèvre est tanlôt presque carrée, tan- tôt en ovale plus ou moins alongé , soit arrondie, soit pointue au sommet. Les palpes sont filiformes dans les femelles , terminés en massue ovoïde dans les mâles. Le corselet est ordinairement en forme de cœur, large, aplati ; cependant dans quelques espèces, il est élevé et tombe brusquement à sa partie antérieure. L'abdomen varie quant à ses proportions relatives ; il est en général arrondi ou pyramidal ; sa base s'avance sur le dos du *ronc et recouvre ainsi son extrémité postérieure. Les pattes varient pour la longueur relative; dans un grand nombre, la seconde paire, et ensuite la première, sont les plus longues; dans d'autres, la première surpasse un peu la seconde ; mais alors elle est naturellement plus grosse que les autres, et que les postérieures surtout. Les Tlio- mises étalent toujours leurs pattes quand elles sont en repos, et marchent en avant , de côté ou à reculons , comme le font les Crabes. Qf.s Arachnides ont en général le corps glabre ou très-peu velu ; elles courent à terre , sur les buissons, et on les voit souvent gri.-riper sur les arbres les plus élevés, d'où elles se laissent lora- Ler en filant une corde qui leur sert à remonter au besoin. Quand elles sont suspendues à leur fil, elles pcavent se balancer et imprimer à ce fil nn T H O mouvement en le dirigeant à volonté. Quelques petites espèces se tiennent dans les corolles des fleurs , où elles semblent être à l'affût , attendant que quelque petite mouche vienne s'y poser, pour en faire leur proie. En général lesThomises ne construisent pas de toiles pour prendre leur proie ; ils s'élancent dessus ou les poursuivent à la coiirsi . M. Walckenaer a observé que quelques espèces s emparent de la toile abandonnée par d'autres Aranéides, et qu'elles profitent du fruit de leurs travaux. De Géer a observé que les Thomises d'Europe s'enire-dévoroient quand elles étoient réduites en captivité. Ayant mis dans un même poudrier plu- sieurs individus du Thomise citron, il vit bientôt leur nombre diminuer; les plus forts avnient dé- voré les plus foibles , et il fut obligé de séparer ceux c|ui resloient : parmi ces derniers, il se Irou- voit un mâle tout diflérent des femelles, et De Géer fut témoin de l'accouplement de ces Arach- nides , qui a lieu sans danger pour le mâle. Les œufs des Thomises sont plus ou moins jau- nes , quelquefois d'une couleur de chair |)âle ; ils sont ronds et ne sont point réunis enlr'eux par une matière visqueuse. T,a mère les place dans une coque composée d'une soie blanche, très-serrée, et formant un tissu papyracé ou soyeux : ce cocon est ordinairement orbiculaire et fort aplati. La fe- melle ne se sépare jamais de son cocon quand elle craint pour lui ; elle le lient sous sa poitrine , et si en parvient à s'en emparer, elle ne quitte prl»e qu'après avoir été grièvement blessée. C'est dans les fentes de murs ou du bois , sur des arbrisseaux ou entre des feuilles , que les Thomises placent leur cocon ; elles le fixent au mo^'Cn de quelques fils. Les oeufs éclosent vers la fin de juin ou au commencement de juillet ; les petits passent l'hi- ver cachés sous des tas de feuilles sèches ou soin d'autres corps capables de les préserver du froid. Le genre Thomise se compose d'un assez grand nombre d'espèces. M. Walckenaer, dans soa J'a- bleau des Aranéïdes , en mentionne trente-trois , qu'il place dans dix familles, dans lesquelles il forme des coupes et des races. M. Latreille a éta- bli dans le Noui'cau Dictionnaire d'histoire na- turelle , des coupes plus simples et en moins grand nombre : ce sont ces divisions que nous alloi;* suivre ici. L Yeu.x disposés sur deux lignes parallèles, droites, très - rapprochées ( la postérieure plu» longue ) , l'antérieure placée toujours près du bord antérieur du trono , ou lui étant presque contiguë. Les espèces de cette division sont toutes exoti- ques , grandes ; leurs mandibules sont très-fortes, hérissées de poils et même dentées au côte in- terne ; la lèvre se rapproche de la forme carrée , elle est courte dans plusieurs ; les yeux sont iné- gaux ; les intermédiaires antérieurs sont rappra- T II O cli(?s snr une petite saillie ou ëmiiicure ; le corps est presque toujours aplaii, recouvert d'un dnvot; l'exirénnté antérieure du tronc n'est point élevée et ne tombe pas brusqiienicut ; l'abdomen tsl oiale ; les pattes sont Ioniques , »;rcles ; la seconde paire, et ensuite la preinicie, sont ordinairement les plus lonj^ues. TaoMisE cancÉride , Thoniisus caucerides. T. oculis quatuor anterioiibus , propinribus i corpore cinereo nigro , thorace cinereo-palUdo circuindalo ; pcdtbus , uigentibus aiinulis ejusdeui coloris. Walck. Tabl. des Amn. pag. 29. pi. à,.fig. 29 ei 00 ( les _yeu\ el la bouclie). — Lat. Nnuv. Dicl. d'htst. nat. ('elte espèce, dont nous avons un individu sous lis yeux, est longue de près d'un pouce ; son cor- • elel est en forme de cœur renversé et tronqué uux deux exlréuiités; il est ircs-plai et tout cou- vert d'uu duvet biunj il n'y a que le duvet des iiurds qui soit blanc. Les mandibules sont saillan- tes , assez Fortes; les palpes sont de la longueur . du corselet, velus et lerinlués par un bouton ovoiJc. Les pattes sont brunes , annelécs de a;iis- cendré ; elles sont cnuveries de duvet et de lonj^s jiods; leur arlicle basilaire est couvert d'un (bivet plu.slonget plus soyeux, d'un i;ris plus blanohàlre, comme celui qui borde le corselet. L'abdomen de notre individu est à peu près delà grandeurdu coi- «elet, arrondi et aplati ; on voit qu il étoit couvert d'un duvet brun et qu'il avoit des taches cendrées el Irausverses comme les pattes. Les parles de celte Araignée où les poils ue sont pas enlevés , paruissent d'une couleur fauve-marron , qui doit «Ire la couleur de tout le corps. Celle espère a été raj)portée de la nouvelle Hollande par Pérou. Tbomise de Laïiakck , Thomisus Lamarcki. T. oculis lineœ anticœ majoribus , subccquali- bus i ejusdem niediis duobus subappro-vimatts , proeinincntiœ parvœ imposilis ; corpore cinereo- griseo y mandibulis nigricantibus y pectnre , abdo- tninis subtiis medio niacu/âquc transversâ dorsali ad basm yjasciis pedum irijféris , atns. Lat. Gen.Crust. etins. loin. \.pag. 1 10. — Ara- nea nubtlis? ¥A.i. Suppl. Entom. Sjst.pag. i^gi. Cette espèce est un peu moins grande que la précédeme ; son tronc est un peu plus convexe , recouvert , ainsi que les pattes , d'au duvet gris- cendré ; celui qui garnit l'abdomen est brun. On rCMKirque à sa base supérieure une petite bande noire en forme d'arc ; le milieu du verire est de la même couleur, et il a autour une teinte rous- sâtre. Les pattes sont alongées , avec des piquans D'jirï et assez oombreux ; la seconde paire , el en- T II O 627 suite la première , sont les plus longues. Le des- sous des cuisses est noir à sa base , et celte cou- leur se divise , du côté de la jambe , en deux rangées de points ; les jambes ont une bande noire près de leur origine inférieure; le duvet des tar- ses est obscur ; la poitrine est roussâlre. On trouve cette Araignée à l'Ile-de-France. A celle division apjjarlieiil le Tbomise Plaguse de M. Wuli kenaer , et les Tliomises Marron , Leu- cosie et Cbasseur, de M. Laiieille. IT. Yeux placés sur une ou deux lignes courbes , formant un segmenl de cercle ou un croissant. A. La troisième paire de pattes plus longue que la qualricme. Thohise tïgbé, 7'. tigrimis. Wai-ck. Tabl. des Arun. pag- 34. — Lat. Gêner. Cnist. et lus. tom. 1. pag. 114. — Araignée tigrée , 1, at. Hist. nat. des Cnist. et des Ins. tom. 7. pag. 281 . /'/. 62..Jîg. 2. — Araignée tigrée. Walck. Faun. Paris, tom. 2. pag. 23o. — Frisch , Ins. tom. 10. tab. l4- — Uœm. Gêner. Ins. tab.7>0.fg. 5. — V An?.. Faun. Germ.JiiS. 85. n°. 21 ? Voyez pour les autres sy- nonymes et la descripliou, l'article Araignée de ce Uiclionnaire , n°. lOi. Le Tliomise flamboyant de M. Walckenaer, ou l'Araignée tlamboyanle de ce Dictionnaire, n". 108 , appartient à celle division. B. La troisième paire de pâlies plus courte que la quatrième (et généralemenl que toutes les autres ). * Seconde paire de pattes plus longue seule- ment que la première. ■f Toutes les pattes presque de la même gros- seur ( alongées ) j yeux formant un croissant prô- fondémeut écliancré poslérieurement , le dernier des latéraux étant très-reculé en arrière, et l'an- térieur irès-rappriiclié de l'intermédiaire corres- pondant de la première ligne; Iroiicaiure anté- rieure du corselet égalant au plus la moitié de son diamètre; mandibules cylii driques. Tbomise oblong , Tîwmisus ohlongus. T. pallido-Jlaoescens , suprà albido-villosus , abdomine suhcylindnco , lineis tribus longitudt- nalibus , obscuris. Tbomise oblong.WALCK. Wst. des Aran.fas. 4. tab. 5. Tabl. des Aran. pag. 33. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1 . pag. lia. — Arai_^née oblon- giie. Faun. Paris, tom. 2. pag. 228. — Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. a3o. — MuLLER , 2:ool. Danic. pmdr. n". 2")o6. Celle espèce est longue de quatre lignes environ; son corps est étroit, alongé , d'un jaunâtre très- pâle ; ses yeux sont noirs. Le corselet est rayé lon- u^ilalinalement de brun ; les deux lignes du milieu Kkkk 3 628 T H O sont larges et convergentes posl: T II 0 CALT.TSTE , Catlistus. Bonell. Dej. {Spccw.^.) Lat. (^ Fairt. nui.) Cartihus. Fab. Oliv. Panz. Ross. ScHR^NCK. Buprcstis. FllURC. Genre d'iiisecles de l'ordie des Ci'lûoplèi'es , «ecliou des Penlamcres, famille des Carnassiers (Tej resircs ) , tribu des Cavabiqiies (division des Tlioi-aciques , subdivision des ralelliiiianes ). Dans le i^roupe où esl placé le j^enre (lallisle, *e trouvent encore ceux de Loricère et d'Oode. {^T^nycz Patellimanes , pag. (izy. de ce volume.) JjCS Loricères se distinj^uent par leurs antennes liérissées de poils coiume verlicilk's j les Oodcs par le dernier urilcle des palpes alongé , tronqué a rexli'éniité , ainsi que par la forme de leur corselet rétréci anlérieuremenl et aussi larj^e que les élytres à sa Ijase. Antennes filiformes , presque de la longueur de la moitié du corps , composées de onze arti- cles, prescjne de même longueur, à l'exceplion du second qui est moitié plus court que les au- tres ; le premier un peu plus gros , piesqu'ova- laire ; les second- et troisième presque cylindri- ques : tous les aiilres légèrement comprimés. — Labre, court, presque transversal, très-légèie- ment écbamré. — M(t,ndihules peu avancées , foi- 1 Ipment arquées, un peu étroites, Ircs-aiguës. — Pulpes peu saillans ; leur dernier article assez alonajé , ovalaire, presque terminé en pointe. — Menton assez g' and, uu peu ccncave , presque divisé en trois lobes, ayant une dent simple au milieu de son échancrure. — Tête presque trian- gulaire, un peu rétrécie posiérieuremenf. — Yeux peu saillans. — Corselet arrondi , un peu en cœur. — Elytres en ovale assez alongé, recouvrant des ailes el l'abdomen, leur extrémité eniière. — Pattes de longueur moyenne j jambes antérieures assei fortement échancrées au côté interne ; tarses composés d'articles alongés , presque cyliudri- naes : tarses antérieurs des mâles ayant leurs trois jneuiieis arliiles très-fortement diljtcs, en forme de carré dont les angles sont un peu arrondis, garnis en dessous de poils longs et serrés , formant une espèce de brosse ; le quatrième triangulaire, fortement écliancré, beaucoup plus petit que les trois premiers. L'agréable distribution des couleurs de la seule espèce connue a valu à ce genre la dénominal ion de Callisle, tirée d'un mot grec qui signifie : très- lyeau. On la rencontre ordinairemenl dans les bols j elle se trouve dans toute l'Europe, mais n'est pus très-commune aux environs de Paris. .' I. Calliste lunule, C. lunatus. Callistus lunatus. Dbj. Spéc. tom. ». p:ig. 206. w". I. — Carubus lunatiis n°. 194. Fab. Syst, Elcut. — ScHŒN. Syn. Ins. tom. i. pag. 214. n". 263. — Faun. Jranc. Coléopt. pi. 4. Jîg. 2. Mâle. T II O Voyez pour la description cl les autres syno- nymes, Carabe lutaalé n". 145. du présent Dic- tionnaire. '^ OODE, Oodes. lioN-ttt. l>tj. {Spe'ciès. ) T,at. ( Fani. nat.) Harpa/tis. Gtllen. Carabus. Fab. Payk. Panz. Schœn. Genre d'iiisecies de l'ordre des Çoléoplèies , section des Peiilamères , famille des Carnassiers (Terrestres) , tribu des (^arabiques (division des Tlioriciques , subdivision des Palellim;;iies). Un groupe de Patellimanes se compose des genres Loricère , Callisle et Oode. ^Voyez Pa- tellimanes, pag. 629. de ce volume.) I.e premier a les antennes liérissée&de poils disposés presqu'tii vcrlicilles ; dans les Callisles le dernier article des palpes est ovalaire , presque poinlu., el le cor- selet rétréci postérieurement , plus étroit que les élytres à sa base. Antennes filiformes , un peu plus courtes qu« la moitié du corps , composées de onze articles. — Labre court , presque transversal, c! upé car- réiiie/it on un peu écliancré à sa partie antéruuix'. — Mandibules peu avancées , légèrement arquées, asaez algues. — Palpes peu avancés , leurs arti- cles assez alongés, presqu'égaux ; le dernier ovale- alongé , tronqué à sou extrémité. — Menton asstz grand, un peu concave, presque tiilobé, foite- niciit écliancré, ayant uuu assez forte dent sim- ple , plus ou moins arrimdie et obtuse , au milien de sou écliancrure.' — T'jtb presijue hiaugulairc , un peu réirécie poslérieuiemenl. — Corps eliip- lique. — C'or^e/ei prfsqu'eo trapèze, iégcreme'.l convexe , rétréci anlérieuremenl , et aussi largo que les élytres à sa base. — Elytres assez alon- gées , pres(|ue parallèles , arrondies poslérieure- meiit, recouvrant des ai.es et l'abdomen. — Pat- tes de longueur moyenne ; jambes anlérieures assez forlement écliancrées au côté interne ; tar- ses composés d'articles presque cylindriques et bifides à l'extrémité : tarses antérieurs des malt» ayant leurs trois premiers articles assez tortemeut dilatés ; le premier trapézoïdal ; les deux autres en carré dont les angles sont un peu arrondis , garnis tous trois eu dessous de poils très-stnés qui forment une espèce de brosse. Le nom de ces Carabiques est tiré d'un mot grec qui a rapport à la forme de leur corps. On en connoîl six espèces. l". Oode beau , O. pnlcher. Dej. Spéc. tom. 2. pag. ^yS. n°. i . Indes orientales, a". Oode gruncl , O. grandis. Dej. id. pag. 376. n". 2. Longueur y lig. {. Noir ; élytres profondément striées , pres- ijue sillonnées j les stries très-légèrement poin- lillées. Indes orienlates. 5°. Oode américain , O. lunericanus. Dej. id. pag. Ti'J'J. n°. 3. Longueur 0 lig. Ovale, noir brillant ; élytres à stries irés- finement pointillées ; leurs intervalles très-plans. Amérique septentrionale. 4''- Oude liélopioide , T H O O. hehpioides. Drj. id. pag. S78. n". 4. — Cara- hus helop'oides n". 144. 1''ab. SyU. Eleut. — Scfiav. Syn. Ins. tam. i. pag.ïOÎ>.n°. 196. Ou le Irouve en France , en Suétle , en AUema^ue sous les pievit's et sous les débris des vt'f^t'laui , dans les ondioiis humides. 5'>. Oode espiif^md , O. hispanicus. Uej. id. p,ig- ûyc). n°. 5. Loui^ueur 3 lijd,- ■^. Ovale, noirj élytres (inemcnl striées: larses roux. D'Espaf^ne el peut-être des Indes iirienlales. 6". Oode mélulliqiie, O. melul/iciis. I^Ej.id. n". 6. l.onf;ueur ?» II;;;. -, , 3. Il;;, -j- Corps bronzé eu dessus ; élylres tineruent striées : pal les d'un brun noirâtre. Cajeane et Brésil. CUL7ENIE , Ch/œnius. Bosei-l. Dej. {Spéciès.) Lat. {Ftiin. nul.) Harpalus. Gyll. Carabws. Lins. 1''ab. Oùv. Panz. Fayk. Ross. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Penlamères, famille des Carnassiers (Terrestres) , tribu des Carabiques (division des Tlioraciques , subdivision des Palelliraanes ). Les Clihciiies font partie d'nn groupe de cette subdivision qui contient aussi les genres lîponiis et Dinode. ( T-''oycz I'atellimanes , pag. 62g. de ce volume.) Les lipomis se distinguent par le der- nier article dos palpes fortement sécuriforine , et les Diiiodes par ce même article des palpes court , légèrcmeut sécuriforuie. Antennes filiformes, ordinairement à peu près de la lougueur de la moitié du corps, compo- «ées (le onze articles. — Labre a.ez grand , légèrement coucave , forleuu'iil écliancré , ayant une dent bitide plus ou moins sailLmte placée au milieu ds son écbancrure. — Tète assez avancée , presque triangulaire, plus ou moins rétrécie postérieurement. — Veux plus ou moins saillans. — Corselet ordinairement pins ou moins cordif irme , plus étroit que les élytres ( s'élargissant postérieurement dans cfuelques es- pèces, telles (jue le sulcicollis et le to/iientosus). — Elytres en ovale plus ou moins alongé , recou- Trant les ades et l'abdomen, leur extrémité en- tière. — Pattes plus ou moins alouii;ées 5 jambes autérieures assez furleuienl échancrées au côté in- terne ; articles des tarses plus ou moins alongés , très-légèrement triangulaires et bifides à l'extré- raité : tarses antérieurs des mâles ayant leurs trois ])remiers articles iris-fortenient dilatés, en forme de carré dont les angles sont un peu arrondis et garnis en dessoim de poils très-serrés qui for.nent uoe espèce de brosse. Les Clilcenies sont ordinairement d'une couleur verte ou métallique assez brillante; ils sont fine- ment ponctués et revêtus d'un léger duvet court et serré , ce qui leur a fait donner leur nom , ve- nant d'un mot greo qui a cette signification ; T M O 6:ji quelques esj>èces , en petit nombre , ont le corps lisse et glabre. Ils paroisseul répandus sur presque toute la surface de la terre , cependant on n'en a [).is encore trouvé à la nouvelle Hollande. Cos Ca- rabiqiies exhalent une odeur alcaline .^cs-forle et trcs-désagréablc. Bî. le comte Dejean , de ((ni nous êiuprunluns ces détails , eu décrit soixante- six espèces. Nous diviserons ce genre on partie d'après les considérations employées par ce savant eutouio- logiste. f*. Division. T.alire coupé carrément , ou lé- gèrement écliancré à sa ]5arlie aiitéiieure. — Mandibules ]icu avancées , assez arquées. ( Chlcv- nius propriè dictas. Non. ) f*. Subdivision. Elylres ornées de taches jaunâtres. M. le comte Dejean place dans celle subdivi- sion les cinq espèces suivantes : 1". Chlsenie qua- drinoté , C. quadrinotatus. Uej. Spéc. toni. 2. P'-ig. ^99- n°. I. Longueur 10 lig. Tète et corselet d'un vert cuivreux brillant j corselet ponctué; élytres d'un vert brun , pubescenles , striées; in- tervalles Ides stries couverts de frès-peiits grains. Antennes , pattes , deux taches sur ctaque élytre ei leurs bords , d'un jaune pâle. Sénégal. z°. Chlsp. nie maculé , C. maculatits. Dej. id. pag. ,3o(}. n°. 2. Longueur 6 lig. |. Tête et corselet d'nn vert cuivreux , ce dernier profondément ponctué; élytres d'un cuivreux obscur , striées : intervalle» des stries trcs-ponctués ; leurs Lords de couleur jaune ainsi que deux taches placées sur chacune d'elles : pattes de celte dernière couleur. Indes orientales. 3". Chlasme bimaculé, C. birnaculatus. Uej. id. pag. 5ûi . n". 3. Longueur 5 lig. f , (i lig. Tète et corselet d'un vert cuivreux; celui-ci alongé , peu ponctué ; élytres d'un brun noirâtre, ayant chacune une tache jaune à sa partie posté- rieure; cuisses de celle dernière couleur. De Java. ù,". Cblieuie binoté , C. binotatas. Dej, id. pag. 3o2. n°. 4- Longueur 5 lig. 7. D'un brun noir ; tête verdâtre j corselet un peu arrondi , très-ponctué ; élytres ayant chacune une tache fauve à sa partie postérieure ; cuisses de cette même couleur. De Java. 5°. Chltenie biluuulé , C. bisignatas. Uej. id. pag. 3o3. n". 5. Longueur 5 lig. Tête et corselet d'un vert cuivreux, celui-ci presqu'arroudi , ponctué; élytres d'un brun noir un peu cuivreux , chacune ayant une lunule jaune à sa partie postérieure ; pattes de cette dernière couleur. Ilc-de-I'rance. 1' . Subdivision. Elylres sans taches, ayant seulement une bordure jaune ou une lâche de cette couleur à leur extrémité. Cettesubdivision dans le Spéciès de M. le comte Dejean contient vingt-deux espèces} nous cite- rons les suivantes : 632 T H O I. CHLflitîiE velouté, C. velutinus. Chlœnius velutinus. Dej. Spéc. tom. 2. pag. 5o8. n". I I. — Canibus marginatus. Ross. Faun. Eirusc. tnin. i. pag. 21a. n". 624. (Cesynon^'iue est applTîjué à tort par M. Schœnlierr , selon M. le comie Dejeau , au Carabus festwus u". 74- Fab. Sjst. Eleul. qui est aussi un Clilœnius. ) T^ojez pour la description, Carabe ceint n". I18. de ce Dictionnaire. ( En ôlant les sjnon_yaies de Fabricius , de Linné et peut-être aussi celui de Fuesly. ) Celte espèce ne se trouve pas aux Indes orientales; commune dans le midi de la France, elle est très-rare aux environs de Paris. Rapportez à celte subdivision : 1°. Chlaenie marginé , C. marginatus. Dej. Spéc. tom. a. pag. 3o3. 72°. 7. Longueur (i lig. -j. Tète et cor- selet d'un vert cuivreux brillant ; celui-ci ayant des points euloucés , épars : élytres d'un brun verdâtre tirant sur le cuivreux , striées ; les stries linemeut ponctuées ; leurs intervalles lisses ; bords des élytres , antennes et pattes lestacés. Des Indes orientales. 2°. Clilccnie bordé , C. limbatus. Dej. id. pag. 5o6. n°. 8. Longueur 5 lig. ^, 6 lig. Tête et corselet d'un bronzé cuivreux brillant; celui-ci ayant ^es points enloncés , épars : élytres d'un cuivreux noirâtre , à slries profondes : leurs in- tervalles lisses. Antennes , pattes et bords des ély- tres , jaunes. Des Iodes orientales. 3°. CLlïenie sulcipenue , C. sulcipennis. Dej. id. pag. 007. n°. 9. Longueur 5 lig. ~ , 6 lig. 7. Tête et cor- selet d'un vert bronzé Lnllaut ; celui-ci ayant des points enloncés , épars : élylres noirâtres , sillon- nées ; les intervalles des sillons, lisses. Antennes, pattes et bords des élytres , d'un jaune pâle. De Nubie. 4"' Cblaeuie de Borgia , C. Borgiœ. Dej. id. pag. 3i 1. n". l3. Longueur 7 lig. , 7 lig. '-. Tête et corselet d'un vert bronzé brillant ; celui- ci ayant des points enfoncés, épars : élylres d'un vert bronzé , pubescentes , à stries; les intervalles de celles-ci très-finement granulés ; élytres avec one bordure d'un jaune ferrugineux obscur : cuisses d'un brun nouàlre. Antennes , jambes et tarses , testacés. De Sicile. 5°. Ciilœnie nitidicolle , C. nitidicollis. Dej. id. pag. 514. n°. 16. Longueur 5 lig. Tète et corselet d'un bronzé cuivreux bril- lant , celui-ci ayant des points enfoncés , peu marqués , épars : élylres d'un vert brun , cuivreux , à stries garnies de points peu marqués; leurs inter- valles lisses ; elles ont une bordure siniiée , lesla- cée. Antennes et pattes de celte dernière couleur. Indes orientales. b°. Cliluînie poocticoUe , 6'. puncLicollis. Dej. id. pag. 3i5. n°. 17. Longueur 4 lig. 7 Dessus du corps pubescent , d'un vert brun cuivreux; corselet cordiforme , chargé de points Irès-enfoncés : élytres ayant de fines stries ponc- tuées; leurs intervalles très-finement granulés: leurs bords jaunes. Antennes et pattes de cette dernière couleur. Des Indes orientales. 7°. Chlae- nie voisin , C. sobrinus, Dej. id^ pag. 3it). «". l;'. T H O Longueur 3 lig. \. Tête d'un vert bronzé; corselet et élytres bronzés, obscurs, pubescens ; celui-là chargé de points enfoncés, profonds : élytres à stries fines et ponctuées; leurs intervalles fine- ment granulés; leur bordure qui s'élargit posté- rieurement , de couleur jaune , ainsi que les an- tennes et les pattes. Des Indes orientales. 8". Chla;- nie terminal, C. terminatus. Dej. id. pag. 3i}5. n". 20. Longueur 4 lig. '- , 5 lig. Dessus du corps d'un vert obscur bronzé , pubescent. Corselet presque carré, Irès-ponctaé; élytres à stries un peu ponctuées ; leurs intervalles finement gra- nulés ; elles ont une bordure très-mince en gé- néral , mais plus large poslérieureoient , de couleur lestacée. Base des antennes et paties tes- tacées. Du Caucase. 9°. Chlœnie sinué , C. si- nuatus. Dej. id. pag. 021. n°. 25. Longueur 4 lig. ~. Corps un peu pubescent , tête et corselet d'uu vert bronzé , celui-ci presque carré , chargé de points : élylres d'un vert brun bronzé à stries un peu ponctuées; leurs intervalles très -finement ponctués, à bordure jaunâtre; celle-ci plus large postérieurement. Antennes et pattes jaunes. Des Indes orientales. 10". Chlaenie lunule , C /;i7J°. Chlœ- nie tête brillauie, C. nitidiceps. Dej. id. pag. 342. n°. 40. Longueur 5 lig. '-. Tèie d'un vert cuivreux brillant. Corselet d'un vert bronzé obs- cur, très-pouctué. Elytres d'un noir violâtre , à stries profondes : leurs intervalles très-finement granulés. Antennes et patles d'un roux ferrugi- neux. Cap de Bonne - Espérance. 9". Chkeuie oblong, C. oblongus. Dej. id. pag. 344. n°. 45. Longueur 4 lig- 7. Corps alongé , oblong , d'un vert cuivreux en dessus, pubescent ; tète presque lisse > corselet alongé , peu distinciemeot ponc- Hist. Nat. Ins. Tome X. T H O C33 tué ; élylres à stries : leurs intervalles peu visible- ment ponctués. Antennes et pattes d'un j.iune fer- rugineux. De Buénos-Ayres. 10". Chlx'inc vcrl- pré , C. prusinus. Dej. id. pag. 345. 71°. 46. Lon- gueur 8 lig. Corps pubescent ; tête d'un verl un peu bronzé ; corselet de cette même couleur , cordiforme , uu peu réiréci , ponctué ; élytres un peu alongées , verles , à stries ponctuées: leurs intervalles finement granulés. Anus ferrugineux. Antennes et pallcs jaunes. Amérique septentrio- nale. 11°. Clilauiie tibial , C. ttbialis. Dej. id. pag. 352. 11". 52. Longueur 4 l'g- 71 5 lig. (é,D. chalyheus. Dej. Spéc. tons. 3. pag. .'iSS. n". i . Amérique septentrionale, Louisiane. 3". Uicœle alternant, D. alternans. Dej. id. pag. 387. n'\ 3. Longueur g lig. Ovale , large, d'un noir opaque. Corselet presque carré , rétréci en devant ; élylres sillonnées , avec une ligne latérale élevée ; les côtes alternativement très-finement granulées, allernaiivement lisses, avec quelques pniuis enfoncés , épars. Amérique septentrionale. 3°. Dicœle opaque, D. Juivtts. Dej. id. pag.l)^?!. n".3. Amérique septentrionale. 4''- Dicœle siuipie, D. simples. Dej. id. pag. oijg. ji". 4. Longueur 7 lig. ~. Ovale-oblong, d'un noir presqu'opaque ; corselet en carré un peu alongé , un peu rétréci à sa partie antérieure ; élytres striées, avec une ligne latérale élevée. Amérique septentrionale. 5". Dicœle alongé, D. elongatus. Dej. id. pag. 090. 11°. 5. Amérique septentrionale. (5". Dicœle poli, D. politus. Dej. id. pag. 09 !. n°. 6. Longueur b" lig. Alongé, oblong, noir-brillant ; corselet en carré alongé ; élytres à stries profondes. Amérique septentrio- nale. LICINE , Licinus. Lat. Dej. (^Spéciès.') Ca- rabus. I'ad. Oliv. Ross. Panz. Schœn. Calosoina. ScHŒN. Genre d'insectes ae~ l'ordre des Coléoptères , section des Pentauières , famille des Carnassiers (Terrestres ), tribu des Carabiques (division des Thoraciques, subdivision des Patellimanes ). Ce geure avec celui de Badister forme le der- nier groupe de cette subdivision. {^T^oyez Patel- limanes , pag. 629. de ce volume.) Celui-ci dillère des Licines par !e dernier article de ses quatre palpes extérieurs, ovalaire , terminé presqu'en pointe, et parce que les Badi^ters mâles ont trois articles dilatés aux tarses antérieurs. Antennes filiformes , à peu près de la longueur de la moitié du corps , composées de onze arti- cles. — Labre très-court , étroit , écliancré. — Mandibules courtes, très-peu saillantes, aiTon- dies , très-obtuses, armées d'une dent assez forte placée près de leur extrémité. — Palpes peu alongés ; les labiaux plus courts que les maxil- laires externes : dernier article des quatre palpes extérieurs assez fortement sécuriforme , plus di- laté dans les mâles. — Menton assez étroit, légè- rement concave , très-fortement écliancré , sans dent au milieu de son échancrure. — Tête arron- die , presque plane , déprimée , écbancrée anté- rieurement eu arc de cercle. — Yeux peu sail- lans. — Corselet ordinairement plus ou moins ar- rondi, quelquefois presque carré ou cordiforme , toujours fortement échancré à sa partie antérieure pour recevoir la tête. — Elytres assez gi-andes , LUI 2 G36 T H O assez planes , ordinairement en ovale plus ou moins alongé , recouvrant l'abdomen ; leur extrémité entière ou légalement sinuée. — Pattes assez grandes ; jambes antérieures assez fortement échancrées au côié interne : tarses composés d'ar- ticles presque cylindriques ou en triant^le très- alongés , bifides à leur extrémité; tarses anté- rieurs des mâles ayant leurs deux premiers arti- cles très-fortement dilatés ; le premier presqu'en forme de trapèze ; le second presqu'en ovale , moins long que large 3 ces deux articles garnis en dessous de poils longs et serres , qui forment une espèce de brosse, et plus fortement ciliés en de- dans qu'en dehors. Les espèces connues sont d'Europe et du nord de l'Afrique. Ou les trouve sous les pierres et dans les bois ; elles préfèrent les terrains secs et arides. Tous les Liciues connus sont de couleur I. LiciNE agricole , Z. agricola. Licinus agricola. Lat. Gêner. Crust. et Ins. io?7i. 1. pag. 200. n°. 2.— Uej. Spe'c. toiii. 3. pag. 394- ""• '• — Carabus agricola. Oliv. Enloin. toni. 3. Carab. pag. 55. n". 64- pl. ^-J/g- 53. Voyez pour la description , Carabe agricole n°. 65. de ce Dictionnaire. A ce genre appartiennent encore : 1°. Litine sllplioide , L. silphoides. Lat. Gen. Crust. et Ins. iom. 1. pag. 200. n°. 3. — Dej. Spéc. tom. 2. pag.'5Q^.n''.2.. — Carabus silphoides Q". log. Fab. Syst Eleut. — Panz. Faim. Gertn.fas. ^l.Jig. 2. — ScHŒN. Syn. Ins. loni. I. pag. 134. n°. i54. (Ce dernier auteur rapporte à tort à cette espèce )e Carabe agricole d'Olivier. ) En Espao-ne et dans toute la France. 2°. Licine granulé, L. granula- tus. Dej. id. pag. 3g6. n". 3. Longueur 6 lig. ^ , 7 lig. Noir ; corselet arrondi, ponctué , presque lisse dans son milieu ; élytres ovalts , ayant trois lignes élevées et des slries ponctuées : leurs in- tervalles un peu élevés , un peu rugueux , pro- fondément ponctués. D'Espagne et de Portugal. 3°. Licine sicilien , L. siculus. Dej. id. pag. 5c)6. 71°. 4- Longueur 6 lig. \ , 7 lig. 7. Noir ; corseltt large, court, arrondi, presque transversal, ponc- tué , presque lisse dans sa partie moyenne ; élytres ovales , à stries ponctuées : leurs intervalles un peu élevés , prolondément ponctués. De Sicile. 4". Licine brévicolle, L. brevicollis. Dej. id. pcg. 397. n°. 5. Longueur 5 lig. |. Noir : corselet court, arrondi, presque transversal, ponctué, sa partie moyenne presque lisse ; élytres ovales , avec trois ligues un peu élevées, charg^'es de stries ponctuées : leurs intervalles un peu élevés, pro- fondément ponctués. De Barbarie. 5°. Licine égyptien , L. agyptiacus. Dej. id. pag. SgS. n°. 6. D Egypte. 6°. Licine peltoide, L. peltoides. Dej. id. n°. 7. De Portugal. 7°. Licine égal , L. œqua- tus. Dej. id. pag. ogg. n°. b. Longueur 5 lig. \ , T H O 6 lig. \. Noir ; corselet presqu'arrondi , très-ponc- tué ; élytres ovales-oblongues , à stries ponctuées : leurs intervalles plans , très-ponctués. Des Pyré- nées. Montagnes du département des Basses-Al- pes. 8"^. Licine Casside, L,. cassidetis. Dej. id. pag. 400. 72°. 9. — Licinus emarginatus. Lat. Gen. Crust. et 1ns. tom. 1. pag. ing. 7;°. i. tab. 7. /ig. 8. — Carabus cassideus a°. 108. Fab. Syst. Eleut. — ScHŒN. Syn. Ins. iom. i. pag. 194. 7J^. i52. — Carabus emarginatus. Ouv. Entom. tam. "îi. Carab. pag. 55. n°. 65. pl. 10. ,/îg. i5o. — ScHŒN. id. pag. 225. 7i". 3i6. — Faun. Jranc. Coléopt. pl. à,, fig. 5. Femelle. France , Allema- gne, Russie méridionale. 9^. Licine déprimé, L. depressus. Dej. id. pag. A,Q\. n". 10. — Carabus depressus. Schœn. id. pag. 194. n°. i55. France , Allemagne , Suède , dans les bois et les montagnes. 10°. Licine de HofTmansegg, L. Hojfmanseggiu Dej. id. pag. 402. n". 11. . — Carabus Hnjf/nanseggii. Panz. Faun. Gerni.fas. Sg.yig. 5. — Calosoma HoJJnianseggii. Schœx. id. pag. 228. n.°. II. Il varie beaucoup. Dans presque toute l'Erope méridionale. 11°. Licine obloug , L. nblongus. Dej. id. pag. 40^. n°. 12. Longueur 5 lig. -j. Noir; corselet presque cordi- lorme , peu distinctement ponctué; élytres oblon- gues , à sliies finement ponctuées : leurs interval- les plans, à peine pouciués. Des Basses-Alpes. BADISTER, Badister. Clairv. Lat. {Consid. elFam. iiat.) Dej. {Spéciès.) ^mblyclius.GYL.1.. Carabus. ¥ AD. Oliv. Pasz.Pavk. Ross. Sceibanck. ScHŒN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères , famille des Carnassiers (Terrestres), tribu des Carabiques (division des Tlioraciques , subdivision des Palellimanes. ) Le dernier groupe de cette subdivision ne con- tient que deux genres, Licine et Badister. (^l'oyez Patellihani;s , pag. 62g. de ce volume.) Les palpes extérieurs des Licines sont terminés par un article distinctement sécuriforme, et dans ce genre les mâles ont le troisième article des tarses antérieurs simple et sans dilatation. antennes liliformes, à peu près de la longueur de la moitié du corps , composées de onze articles. — Labre très-court, étroit , écliancré. — Ma/idi- bules courtes, très-peu saillantes, arrondies, très- obluscs , presqu'écbancrées à l'extrémité , sans dent à la partie intérieure de cette extrémité. — Palpes /na.ti/'aires externes assez alougés : leur deruier article alongé, ovalaire , terminé pres- qu'en pointe ; les labiaux presque moitié plus courts : leur article leruiinal ovalaire , plus court et plus reullé que celui des maxillaires externes , finissant presqu'en pointe. — Menton assez étroit , légèrement concave, fortement écliancré, sans dent au milieu de son écliancrure. — Tète presque comme dans les Licines , arrondie , presque jilanc, dcpriiuée , écliancrée aulérieureaieut en arc de T H O cercle. — -T"'-» peu sMhns. — Corsefet plus ou moins cordiiorme , Irès-éclianciû anu'neuiemeut pour recevoir la lùle. — E/jùcs en ovale plus ou moins alnn^^é , recoui-rant des ailes et l'alidomen , leur exlrémilô arrondie. — l'citles de lonf,ueui; moyenne ; jambes anlifrieures dchancrécs au cote interne ; tarses composés d'articles alongi's, pres- que cylindriques, bilides à l'exlrémili' ; tarses an- térieurs des maies ayant leurs trois premiers arti- cles forlemcnl dilatés ; le premier prcsqu'en forme de trapèze; les deux autres en carié inoiiis long que large, leurs angles (surtout les anléricurs) , très-arrondis : ces trois articles garjiis eu dessous de poils assez serrés , formant une espèce de brosse et plus fortement ciliés en dedans qu'eu dcbors. Le petit nombre de Uadis:ers counus balule en Europe. Le nom générique vient d'un mot grec et signilie : coureur. Leur corps est ordinairement varié de couleurs tranchées. 1. B.\DISTER bipustulé, B. biptistulalus. Badisier hipiisliilaius. Dej. Spcc. tout. 2. pag. 406. «■'. 2. — Licimis hipustuhittis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. toin. i . pog. 200. n". 4. — Carabiis bipustulatusn". \^^. F au. Syst. Eleut.. — Vi^sz. Ftttin. Gerin.fas. i6./7^. 3. — Schcen. Syn. Ins. tom. i. pag. 311. n". 2.:^'6. — Carabus cru.r tninor. Oliv. Entom. tom. 3. Carab. pcig. 99. n°. iSy. pi. 8.. //g. g6. a. b. Vo-^ez pour la description et les autres syno- nymes , Carabe pelile croix, u°. 107. du présent Dictionnaire. (En retranchant ceux de l'Enlomo- logie d'Olivier, de Linné, de SchœlTer et île De- villers qui apparliennent à la Lebia crux mmor Lat. et celui de Scbranck qui se rapporte au Dromius quadrimaculatus Bonell.) Rapportez en outre à ce genre, 1°. Badisier céphalote , B. cephalotes. Dej. Spéc. tom. 2. pag. 406. 11°. I. Longueur 31ig. ^ , 5 lig. |. Noir; corselet de la largeur de la (été ; écusson et pattes de couleur rousse ; élylres de celle même couleur à leur partie antérieure : la postérieure noire avec la suture et une tache transversale , semilunairc , commune aux deux élytres, de couleur rouste. De France. 2°. Badisier de Knoch, B. lacerlosiis. Dej. id. pag. 408. n°. 3. Nord de l'Allemagne. 3°. Badisier bouclier, B. peltatus. Dej. id. n°. 4. — Carabus peltatus. Panz. Faun. Gerin.J'as. "cty. fig. 20. — ScHCEîi. Syn. Ins. tom. I. pag. 214. n°. 2JC). Dans presque toute l'Europe. 4"- Badisier humerai , B. numeralis. Dej. id. pag. 410. W. 5. Allemagne , France , Suisse , Italie. ( S. F. et A. Serv. ) THORAX , Thorax. Le thorax , dans les ani- maux articulés , est cette partie de l'enveloppe extérieure ou du squelette située entre la tête et l'abdomen. Lorsqu'on l'examine avecquelqu'alten- tion , on voit qu'il est formé par la réunion de T II O G37 plusieurs anneaux qui supportent chacun une jiaire de paUes. Le nombre des scgmens qu'on observe au liiorax varie toujours suivant les dif- férentes classes , et quelquefois entre chacun des ordres qu'elles reufermeul. On en compie généra- lement cinq dans les (Crustacés , quatre dans les Arachnides et trois dans les lusecles. Nous ne cou- iioiflbns aucun animal articulé qui ait un ou deux anneaux au thorax. Ne pouvant ici nous élendro sur l'anatoraie de celle partie du t^orps , nous ren- verrons au travail ex prn/àsso sur ce sujet (t) , et nous nous bornerons a l'élude générale du thorax des Insectes. Ou nomme Prothorax (2) le premier seg- ment , celui qui se voit en arrière de la tête ; nous lui conservons eu français les noms de corse/et el de co//ier,dont M. Latreille s'est toujours servi pour le désigner. Le deuxième segment s'appellelMÉsoTHORAx(3). Le troisième segment a reçu le nom de Mïta- THORAx (4), mot employé à peu près duos le même sens par MM. Klrby et Laircille. Le prolhorax , le mésolhorax et le mélathorax réunis couslituenl le thorax ; la conuoissance de ce dernier ne sera donc complète que lorsque nous aurons étudié séparément les parties de son ensemble. Il est loujours formé dans la série des insectes hexapodes par ces trois segmens , bien que ceux-ci aient des proporlions relalives ordi- nairement opposées : ici c'est le mésothorax qui s'est le plus accru , là c'est le raétaihorax , ailleurs c'est le prothorax. Chacun d'eux , cependant, est composé des mêmes élémeus de parties , et en connoitre un, c'est ccinnoître les deux autres: aussi pouvons-nous énumérer tous ces élémens , et indiquer leurs coniie>ions , sans craindre de rencoulrer des cas parliculiers qui détruiroient ■ ce que nous allons poser en principe général. En nous énonçant de celte manière, nous ne voulons cependant pas dire que les mêmes pièces se re- trouvent toutes et constamment dans chaque seg- ment; car dans ceux qui sont rudimentaires , plu- sieui's d'enir'elles ont une existence douteuse ou ont même disparu enlièremenl ; dans d'autres cas, elles sont inlimemenl soudées et ne consliluent eu apparence qu'une seule pièce ; mais nous préten- dons , qu'absiraclion faiie des modifications qu'en- traîne l'élat rudimentaire ou de soudure intime. (i) Audouin , Recherches anatow.icjues sur te ikorax des animaux anicutù : ouvrage prcstmc à ['Acudtmie royale des stiencrs, dans la séniicc du i5 mai 1820, et imprimé par décision de lliistiiiu djiis le Hecueii des mémoires des savar.s étrangers 1 te dans le Journal ayaiu pour titre : An- nales des sciences naturelles, par MM. Audouin, Brou- gniart & Dumas. (■2) npo ( dtvaiit) et Cafal ( thorax. ) (j) Meraî ( milieu ) ci (ùifcei ( tlKtax. ) (4) Met« (après) ce iàifai, (thorax.) 638 T II O l'anneau ihoracique est coin posé des mêmes par- ues , c'est-à-dii-e, que s'il étoit plus développé et les pièces divisées , celles-ci seroient en même nombre et dans les rapporis qu'on leur observe , lorsqu'elles se renconlrent toutes et qu'elles sont distinctes. Nous admettons dans chaque segment une partie inférieure , deux parties latérales et une partie supérieure. g. 1er. Une pièce unique constitue la partie inférieure, c'est le sternum (i). Il n'est pas pour nous une simple éminence accideutelle , ne se rencontrant que dans quelques espèces ; il se retrouve dans tous les insectes et forme une pièce à part plus ou moins développée, souvent dis- tincte, souvent aussi iniimcment soudée aux piè- ces voisines , avec lesquelles il se confond. Notre pièce sternale comprend donc le sternum de tous les auteurs ; mais ses limites nous sont connues , et son existence démontrée dans toutes les espèces et dans chaque segment. §. If. Les parties ordinairement latérales sont formées de chaque côté par deux pièces princi- pales : l'une antérieure , appuie sur le siernuin et va gagner la partie supérieure , nous la uonimous Episternum (2) ; la deuxième , que nous avons appelée Epimi^re (3), se soude avec la précédente el lui est postérieure ; elle remonte aussi jusqu'à sa partie supérieure et repose dans certains cas sur le sternum j mais elle a en outre des rapports constaus avec les hanches du segment auquel elle appartient, concourt quelquefois à former la cir- conférence de leur trou, et s'articule avec elles, au niojen d'une petite pièce ( Truchantin^ que nous croyons également inconnue , et sur laquelle nous reviendrons tout à l'beure. Enfin il existe une troisième pièce, en général très-peu développée , et qu'on aperçoit raremeai ; elle a des rapporis avec répislernum et avec l'aile j toujours elle s'appuie sur l'épisteinura , se prolonge quelquefois intérieurement le long de son bord antérieur, ou bien , devenant libre, passe au-devant de l'aile , el se place même acciden- tellement au-dessus. Nous l'avions d'abord dési- gnée sous le nom A^Hjpoptère , mais son change- ment de position relativement à l'aile , nous a lait préférer celui de PARAriÈRE (4). (i) X']£pvoF, Lorsqu'on voie un nom assigné i une partie , on pense que celle ci est bien connue au moins dans ses limites j il n'en est pas ainsi du sternum, mot si sou- vent employé par tous les entomologistes. Fabricius , dans «a Philosophia eniomolo^ica , nomme STEr.jtM la ligne moyenne de la poitrine , très-iaillante dans la Dytique , l' Hy- drophile, le Taupin. C'est toujours d'une m.inière irès- v.igue que les auteurs en ont parlé j aucun, à ma connois- sance , n'en a rigoureusement iixé les concours et les rap- ports. (2) Effi ( sur ) et ff^.f »«» ( sternum. ) (3) E;ri ( sur ) et ftif'i ( cuisses. ) (4) De ^ttfi ( près de ) , et de iTTjç , du verbe Tfi^di: ( je tourne ). Nous avons été en quelque sorte contraints dans cette circonstance de nous conformer à l'us.ige, en appli- quant à une pièce de l'enveloppe extérieure des insectes, un nom employé dans le squelette de l'homme. Le mot tro- chanler, si généralement adopté en entomologie , réclamoit celui de rroi(^èH;e (i). Tantôt elles ont la forme de petites lamelles donnant aussi al- laclie à des muscles et jouissant d'une très-<;rande mobilité. Plusieurs auteurs eu ont également fait mention. Quelque forme que ces pièces afiectcnt ,nous leur appliquons alors le nom à\'pidème d'insertion. Nous nommons au contraire épidèmes d'articu- lation , toutes ces petites pièces mobiles, sorte d'osselets articulaires que l'on rencontre à la base des ailes, nous réservant d'appliquer à chacune d'elles un nom particulier. Elles ne servent plus a l'attache des muscles , mais a celle des appendices supérieurs , et le nom A'cpidèmes peut leur con- venir encore à quelques éj^ards. Lorsque nous traiieions ailleurs de la formatioa d'Ap.DÈMEs, et nous appelons apodènics d'inse,^ de chaque p.e.e du squelette, nous appuierons tion^,), celles qui donnent ordinairement attache davantage »ur ces parties trcs-curieuses. :, rl^, m ...Ip, Il est une autre distinction que nous ci oyons à des muscles. Les autres apodèmes , qui résultent aussi de la soudure de deux pièces , mais qui s'observent à leur sommet, ne servent plus à l'insertion des muscles, mais ordinairement à l'articulation des ailes : nous les nommons apodèmes articulaires ou d'ariiculution. Un caractère important des apodèmes est de naître de quelques pièces cornées, et de leur ad- 1 cipital. utile d'établir. Lorsqu'on a séparé le thorax de la lete et de f abdomen , et divisé le premier en trois segmeus , il en résulte des trous limités par la circonférence de chaque arceau. La tète offre antérieurement un orifice , on pourroit le nommer orifice buccal; celui qu on remarque postérieurement s'appelleroit orifice oc- liérer si intimement , qu'elles ne joui sent d'au- cuue mobilité propre et ue peuvent pas eu être séparées. Nous avons démontré dans nos Recherches que ces apodèmes d'insertion se relrcmvent dans les mêuies circonstances chez les Crustacés , et qu'ils constituent les lames saillantes , sorte de cloisons que l'on remarque à l'intérieur de leur thorax et qui naissent toutes des lignes de sou- dure des dillérenles pièces qui le composent. Nous distinguons dans l'intérieur du thorax de l'insecte d'autres pièces très-importantes et qui ont quelqu'analogie avec les apodèmes d'inser- tion , mais qui en diflèrent parce qu'elles ne nais- sent pas du point de réunion de deux pièces , qu'elles sont d'ailleurs plus ou moins mobiles , et constituent autant de petites parties distinctes et indépendantes. Tantôt elles sont évasées à une de leurs extrémités , pédiculées à l'autre , et ressem- . blent assez bien au chapeau de certains champi- gnons. De cette nature, par exemple, sont les deux pièces que Réauraur a reconnues dans le pre- mier segment de l'abdomen de la Cigale , et qu'il nomme ou plutôt qu'il définit les plaques cartila- gineuses. Plusieurs observateurs les ont reconnues a l'intérieur du thorax : nous leur appliquons la (i) A-a-t ( de) et hfta ( lien ) , c'ejt-idire qui doit sa naissance à la soudure, ou au lien qui unie deux ou plu- sieurs pièces. Hist. Nat. Ins. Tome X, Le prothorax présente un trou , on le nomme- roit trou pharyngien , on apptUeroit celui du mésothorax trou œsophagien , et celui du méta- ihorax trou stomacal. Suivant ensuite que l'on voudra désigner le diamètre antérieur ou posté- rieur de chacun de ces trous, on emploiera le mot orifice , et l'on dira Y orifice pharyngien anté- rieur ou postérieur, ï orifice œsophagien antérieur ou postérieui , eic. Ces dénominalions sont-elles futiles et de peu d'importance 'l* je ne le pense pas. Elles nous seront d'un grand secours, lorsqu'étudiant dans un Mémoire ad hoc les trous et les cavités , nous démontrerons que certaines lois qui président à la formation du squelette des animaux verté- brés (2), s'observent aussi dans les insectes j que, par exemple, les trous, les cavités, résultent cons- tamment de la réunion de plusieurs parties ; que chaque pièce est divisée sur la ligne moyeuiie du corps eu deux portions égales ; qu'il n'existe au- cune pièce impaire, eu un mot que la loi de symé- trie , de conjugaison , celle relative aux cavités , se retrouvent tout aussi constamment dans les animaux articulés que dans les vertébrés ; tant il est vrai que , dans des circonstances que l'oa considère comme éloignées ( le squelette des (i) E-a-i ( uir) et i'ift» (lien), c'est àdirequi s'n.ppuie sur le point de soudure d'une ou de plusieurs pièces , ou qui est adhéient à un muscle, à une pièce cornée, et établit ainsi un lien entr'eux. (2) ^oyt} l'ouvrage de M. Serres sur l'osiéologie. M m in m 642 T H R vertébrés et celui àc'i inveili'brés ) , la nalure , pour arriver à un but analogue , suit employer les mêmes moyens. Ce que j'ai dit jusqu'ici a dû être saisi facile- ment de tout le monde, et sans observer très-minu- tieusement la nature, on a pu prendre une idée satisfaisante de la composition du squelette, et du thorax ea particulier. Quiconque ne s'en tient qu'aux résultais principaux d'un travail et se con- tente de notions générales , peut se borner à 1 é- noncé que je viens de présenter j il lui suffit de se rappeler que , dans tous les insectes , le tliorax est divisé en trois segmens; que chacun d'eux est composé inférieureinent d'un slernuiftetd'un ento- thorax , latéralement d'un périirème , d'un parap- tère , d'un épisternum et d'un épimère ; supérieu- rement d'un prwscutum , d'un scutum , d'un scu- tellum et d'un postscutelluni ; il lui suffit, dis-je, de se rappeler toutes ces choses pour se figurer exactement le colire pectoral chez les insectes. Le thorax des Arachnides et celui des Crustacés «ont beaucoup plus simples. Les recherches de M. Audouin étant encore inédites, nous n'anti- ciperons pas sur leurs résultats ; elles seront pré- sentées incessamment à l'Académie des sciences. ( AuDODIN. ) THRIPS, Thrips. LiNN. Geoff. De Géer. Fab. Lat. Genre d'infectes de l'ordre des Hémiptères , section des Homoptères , famille des Hjrméuély- tres , tribu des Thripsides. Ce genre forme seul la tribu des Thripsides. J^oyez ce mot. Antennes insérées au-devant des j'eux , rap- prochées , presque sétacées , à peu près de la longueur de la tète et du corselet pris ensem- Lle , composées de huit articles ; le premier court , le second et les suivans jusque* et compris le septième, obconiques ; les dern.ers de ceux-ci jilus petits que les précédens; ie huitième le plus petit de tous , aigu. — Bec partant de la base in- férieure de la tête, très-pecit, déprimé , conique , Lorizonlal , composé d'une gaine à deux valves triarticulées , entre lesquelles est placé le suçoir. — Labre alongé , linéaire , un peu conique , re- couvrant presqu'entièrement la gaine du bec. — Palpes très-Courts, filiformes, de trois articles; les deux premiers très-courts ; le troisième alongé , cylindrique. — Tête déprimée, en carré long. — Corps Yméùre , étroit, déprimé, terminé posté- rieurement en pointe , formant une sorte de queue. — Corselet ayant son segment antérieur appa- rent , très-grand , composant presqu'àlui seul tout le corselet, déprimé, presque trapézoïdal : second segment apparent, très-court, transversal, li- néaire. — Ecuffon triangulaire. — Elylres et ai- les presque membraneuses , à peu près semblables entr'elles, linéaires, ciliées sur leurs bords, éten- dues horizontalement sur l'abdouiea. — Abdo- T H R men^'a triangle alongé, conique posiérieureraent. — Pattes courtes ; cuisses antérieures beaucoup plus grandes que les autres; tarses très-courts, composés de deux articles; le dernier vésiculeux , sans crochets. Le nom de Thrips éloit appliqué par les Grecs à une larve vermiforme qui habiloit dans le bois, fjes Thrips , dans l'acception des modernes vi- vent fur les fleurs, les plantes, & sous l'écorce dis arbres, dans leurs premiers états ainsi que sous leur forme parfaite. Les espèces les plus gran- des n'ont guère plus d'une ligne de longueur; elles sont d'une agilité extrême et semblent plutôt sauter que voler ; lorsqu'on les inquiète , elles relèvent et courbent en arc l'extrémité de leur corps à la manière des Brachélytres. (^Staphyli- nus. LiNN. ) 1°. Thrips noir, T. physapus Lat. Gêner. Cmjl. et Inf. tom. 3. pag. 172. n°. 1. 2". Thrips du Genévrier, T. juniperina . n°. ^. Fab. Syji. Rhyng. Il vit dans les galles & les boutons en Meurs du Genévrier. 3°. Thrips fascié ,^T.J^.îc/rt- ta , n°. 7. Fab. ïJ. sur les fleurs composées. (À's trois espèces sont fort communes aux environs dé Paris. Fabricius cite encore dans son Sj^. Rhyng. cinq autres espèces, qui peuvent être eflèdlive- ment de ce genre. (S. F. et A. Serv.) THRIPSIDES , Physapi. Seconde tribu de la famille des Hyniéiiély très , section des Homoptè- res, ordre des Hémiptères. Elle a pour caractères : Antennes composées de huit articles. — Ely- tres et ailes linéaires, frangées, couchées parallè- lement sur le corps. — Second article des tarses remplacé par une vésicule, sans crochets. — Mé- tamorphoses incomplètes. — Bec accompagné de petits palpes. — Prothorax ^\a.a A. Cette tribu ne renferme que le genre Thrips. (S. F. et A. Serv.) THROSQUE, Throscus. Lat. Elater. Lin-k. Geoff. Oliv. {Entoni.) Dermejles Fab. Payk. Panz. Trixagus. Kno. Gyllen. ScHŒ»f. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Serricornes ( division des Sternoxes ) , tribu des Elatérides. Ce genre forme a lui seul une coupe particu- lière dans sa tribu ; tous les autres Elatérides ayant leurs anienues filiformes ou sétacées, point termi- nées en une massue perfoliée. Antennes composées de onze articles; les deux premiers un peu pins longs que les suivans, le premier plus long que le second , presque cylin- drique; le second globuleux; le troisième et les suivans, jusqu'au huitième inclusivement, très- petits, égaux, graniformes ; les trois derniers grands , dilatés à leur côté interne et formant une massue ovale, dentée eu scie, qui se loge, lors du repos , dans une cavité du dessous des angles pos- T II Y <^rieiirs du corselel ; le dernier article aigu à son exirémité, le dixième plus court que les autres de la massue. — Mandibules cornées , fortes , presque trijçones , aogiiieules, leur dos arque', leur pointe en crochet aij^u , entier. — Mûchoi- rt'j' composées de deux lohes membraneux, l'ex- leroe plus f;rand , obtus; l'interne petit , en dent aif^uë. — /'ti^ejMrès-courls , termines en massue ; leur dernier article sécuriforrae; les maxillaires un peu plus longs que les labiaux. — Lèvre mem- braiieule , presqu'échaucrée ; menton coriace, assez grand, irausverlal; fon bord supérieur se prolonj^eant dans son milieu en une dent aigue. — Télé enConcée jusqu'aux yeux dans le i:orselet. — Corps elliptique , déprimé , étroit. — Corselet presque trapézoïdal , s'élargissant insensiblement depuis la tète jusqu'à la base des élytres, sans rebords , lobé postérieurement et terminé dans cette partie par des angles aigus. — Sternum ter- miné antérieurement par une caiène presque demi-c^'lindrique, obtuse à sa partie postérieure qni entre dans la cavité pectorale. — Ecusson petit , transversal. — Elytres alungées , étroites, rebordées, recouvrant des ailes et l'abdomen. — Aàdomein alongé, linéaire. — Pattes courtes, comprimées, contraftiles; jambes presque cylin- driques, un peu comprimées , plus étroites a leur base ; leurs épines terminales très-petites j tarses grêles. La seule espèce connue de ce genre est petite et se trouve sur diverses plantes. Suivant M. La- treille, elle saule à la manière des Taupins. C'est le Throfque dermesloùle, T. dennestoides Lat. (jener. Crust. et Ins. toni. ■!,. pag. 07. 11^. 1. — ELiter derinestuides Linn. Syst. nat. a. C56. 38. — Trixagws adstrictor Scbœn. Syn. Ins. tom. 2. pag. ^d. n". 1. Il babi le les lieux ombragés, plan- lés de cliênes. Suivant l'observation de M. Hell- wig, il suoit ses métamorphoses dans le bois de cet arbre. M. le Comte Dejean l'a trouvé en Es- pagne. Il n'est pas très-commun aux environs de Paris. ( S. F. et A. Serv. ) THYMALE, Thymalus. Lat. Dej. (Caial.) Peltis. KuG. Payk. Fab. Uej. (^Catal.) Schœn. Cajjida. Ouv. i^Encycl.) Panz. Ross. Silpha LiNN. Fab. Oli. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Clavicornes , iribu des Pelioides. M. Latreille ayant travaillé récemment cette tribu dans ses Fa/nitles naturelles pour y intro- duire de nouvelles coupes génériques, nous al- lons en présenter ici le tableau. (L'article Pel- tuides a déjà été traité à sa lettre dans ce Diction- naire, d'après les anciens ouvrages de cet auteur. ) PELTOÏDES , Peltoides. Seconde iribn de la faaiille des Clavicornes , section des Pentamères , ordre des Coléoptères : ses caractères sont : T II Y G43 Pattes point contra£lile$ , séparées à leur in- sertion par des intervalles à peu près égaux ; jaaibcs antérieures sans dents, n'olliant au plus que des cils ou de petites épiues. — Mandilntlcs comprimées , alongées , terminées en pointe forte , entière ou bifide. — Cor/;.ssoit oblong,soil ovale et déprimé, quelqii'.fois hémisphérique, (généra- lement peu fourni de poils , quelquefois recouvert; d'un duvet plus abondant : dessous des premiers articles des tarses garni de brosses dans ce der- nier cas. — Tête rarement dégagée du corselet & alors plus large que lui, le plus souvent enfoncée dans une échaiicrure de celle partie du corps , ou inclinée sous elle. — Palpes tnaxillaires plus courts que la tête , ne faisant point de saillie re- marquable. — Abdomen n'étant pas de forme ovalaire, ni embrassé inférieureiuent par les ély- tres. L Palpes maxillaires filiformes ou plus gros à leur extrémité , point terminés en manière d'alêne. A. Extrémité des mandibules entière, c'est- à-dire sans fissure. a. Antennes en massue solide. Sphérite. b. Antennes en massue composée d'arti- cles distincts les uns des autres. f Elytres toujours tronquées. — Tète mesurée postérieurement ou dans sa plus grande largeur , guère plus éiroiie que l'eAtrémilé antérieure du corselet & séparée de lui par un étranglement bien prononcé, for- mant une espèce de cou. Nécrophore, Nécrode. f f Elytres point tronquées dans la plu- part.— Tè'e beaucoup plus étroi- te que le corselet, point ou foi- blement resserrée postérieure- ment. Bouclier, Agyrte. B. Extrémité des mandibules fendue ou bi- dentée. a.. Corps n'ayant point simultanément une forme naviculaire ou elliptique avec les deux extrémités rétrécies en poin- te. (Antennes point terminées par cinq articles plus gros & globuleux. — Elytres point tronquées. — Pattes ni longues ni grêles, ) \ Blassue des antennes formée au moins de deux articles et point logée dans des cavités de corselel. * Massue des antennes toujours for- M m m m :: 644 T H Y mée brusquement , ovale ou ar- londie, peu alon{!;ée , de deux ou trois articles. — Eljïtres re- couvrant entièrement ou pres- qu'enlièrement l'abdomen. — Corps soit presqu'hémispliénque, soit en ovale court , clyp^ifo'ine. — Corselet presque demi-circu- laire, fortement échancré en de- vant pour recevoir la lêle. Thymale, Colobique, Strongyle , Nitidule. ** Massue des antennes alongde dans plusieurs qui ont les élj'tres cour- tes et tronquées. — Corps oblong ou ovale. — Corselet presque carré ou en trapèze; droit ou un peu concave en devant , guère plus large que la tête. ^ Elylres de plusieurs courtes et tronquées. — Tarses ne pa- loissant avoir que quatre ar- ticles , le pénultième étant court et enchâssé dans les lobes du troisième : celui-ci et les deux premiers très-garnis de brosses en dessous, courts et larges. — Massue des an- tennes généralement brusque et grande. A. Elytres tronquées. Extrémité postérieure de l'abdomen , nue. Jps, Cerque. A A. Elytres arrondies postérieu- rement, recouvrant entiè- rement l'abdomen. Dacné, Byture. f ^ Elytres toujours arrondies pos- térieurement , recouvrant en- tièrement l'abdomeu. — Tar- ses grêles, filiformes, à cinq articles distincts , également découverts , sans brosses en dessous. — Antennes généra- lement presque grenues; leurs trois derniers articles plus grands , formant une massue alongée. Antbérophage, Cryptophage. I -j- Massue des antennes d'un seul arti- cle , logée dans des cavités parti- culières du corselet. Micropèple. b. Corps naviculaire , rétréci et pointu aux '^ T H Y deux bouts. — Antennes terminées par cinq articles globuleux , formant la massue. — Elylres tronquées. Scaptidie. II. Palpes maxillaires alongés , terminés brusquement en alêne. (Corps ovale- arqué. — Tête basse. — Massue des antennes alongée, de cinq articles.) CLolève, Mylœque. Nota. Ce tableau est extrait des Familles natu- ràlles. Lat. Un groupe de cette tribu renferme avec le genre Tliymale, ceux de Colobique, Strongyle et Nilidule. {Ployez le tableau ci-dessus. ) Les deux I derniers ont les trois premiers articles des tarses antérieurs courts, larges, dilatés; les mandibules des Colobiques sont l'ecouvertes et cachées par un avancement de l'extrémité antérieure de la tête. Antennes composées de onze articles, le troi- sième aussi long que le suivant; les trois derniers distincts , formant une massue comprimée, pres- qu'ovale, évidemment perfoliée; les deux premiers articles de celle massue transversaux, arrondis; le dernier plus grand, ovale-orbiculaire. — Bou- che découverte. — Mandibules avancées , proémi- nentes, bifides à l'extrémilé. — Mâchoires compo- sées de deux lobes; l'extérieur court , jiresque trigone , courbé en dedans , cilié à son extrémité; l'intérieur formant un onglet corné et arqué. — Palpes ayant leur dernier article plus épais que les précédens, presqu'ovale. — Lèvre zo- riace , presque carrée , plus étroite que le menton , entière ; son bord supérieur cilié : menton en carré transversal. — Tête beaucoup plus étroite que le corselet, enfoncée dans celle partie du corps. — Corps elliptique, ses extrémités arron- dies. — Corselet presque demi-circulaire , forte- ment échancré en devant pour recevoir le lêle. — Ecusson transversal , presque triangulaire. — Elytres ^on\\. tronquées, recouvrant entièrement l'abdomen et les ailes. — Pattes de longueur moyenne, assez fortes; tarses ayant leurs trois premiers articles sans dilatation , point bifides , le quatrième quelquefois très-petit , peu visible ; le dernier plus grand que les quatre autres pris en- semble , terminé par deux crochets. LesThymales vivent dans le bois , sous la forme de larves. On les trouve à l'état parfait sur les ar- bres morts ou sous les écorces. f^. Division. Corps déprimé. — Bord posté- rieur du corselet un peu sinueux , poiut demi-cir- culaire. {^Pekidion Nob. PeltisDEj. Catal.') I . Thymale gros , T. grossus. Thy malus lunatus. Lat. Noui>. Dict. d'Hist. nat. 2.". édit. — Peltis grossa, n°. I. Fab. Sjst. T H Y ^ Eleut. — ScnŒN. Syn. Ins. tom. 2. pag. iSa. 72°. \ ■ Voyez pour la desci-iplion el les autres synony- mes , Bonclipr ^^cliancié , n". l^. pi. iGb.Jig. 7. de ce Dictionnaire. 2. Thymale ferrugineux , T. ferrugineus. Thymalus Jèrri/gineus. Lat. Gêner. Crust. et lis. tnin. 2. pag. 9. n°. l. — Pettisjerruginea , n". 2. Fab. id. — ScnŒN. ioni. 2. pag. i32. n°. 2. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Bouclier ferrugineux, 78°. 22. /;/. i()5. fig. i3. et pi. ZSg.fig. 22. de ce Dictionnaire. 3. Th r MALE denté , T. dentatus. Thymalus dentatus. Lat. Naui>. Dict. d'hist. jiat. 2«. édit. — Silpha dentata n°. 22. Fab. Syst. Eleut. — Peltis dentata. Schœn. Syn. Ins. tom. 2. pag. i3i. n". 5. P'oyez pour la description et les antres syno- nymes, Bouclier denté n°. 24. de ce Diction- naire. 4- Thtmale oblong , T. oblongus. Peltis oblonga n°. 3. Fab. id. — Schœn. id. pag. i33. n°. 3. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Bouclier oblong \\°. 23. pi. i63. fig. 14. et pi. MQ.fig. 23. de ce Dictionnaire. 2<^. Division. Corps convexe. Bord postérieur du corselet régulièrement demi-circulaire. ( Thy- malus propriè dictas. Nob. ) 5. Thtmaie bordé , T". limhatus. Thymalus linibatus. Lat. Nouv. Dict. d'hist. nat. 2,". édit. — Peltis limbata n°. 4- Fab. Syst. Eleut. — Schœn. Syn. Ins. tom. 1. pag. i34. n°. 6. — Cassida. Ox.iv. Entom. tom. 6. pi. i.Jig. l5. Voyez pour la de cription et les autres syno- nymes , deux espèces qu'il faut réunir en une seule, savoir: Casside brune n°. il. et Casside bordée n°. 12. du présent Dictionnaire. Nota. M. Schoenherr décrit ainsi une nouvelle espèce de ce genre , qu'il nomme Peltis nigosa , Syn. Ins. tom. 2. pag. l33. n°. 4- Longueur 3 lig. Corps oblong, rugueux, convexe en dessus ; en- tièrement brun. Bords de la tête et du corselet roussâtres ; élytrei striées , réticulées. De Sierra- Léon. Cette espèce nous paroît appartenir à cette division. (S. F. et A. Sert.) THYNNE , Thynnus. Fab. Lat. Jur. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon, famille des Fouis- seurs , tribu des Sapygites. Les genres Scotaene et Folochre forment an T H Y G', 5 groupe dans celte trilm avec les Tliynnes. Le premier diiï'ere de ceux-ci par le corps linéaire et par l'abdomen ovale , plus élroit à sa base que dans son milieu ; et les Poiochres par leurs yeux échancrés el réuifornies. Antennes presque sélarées , grêles , composées de douze articles dans les femelles , de treize dans les mâles 5 elles sont droites et de la longueur de la tête et du corselet réunis , dans ce dernier sexe ; premier article un peu plus long que les autres , obconique , le second très-court , le troisième presque cylindrique, un peu rétréci à sa base, de la longueur des suivans j ceux-ci cylindriques, les derniers un peu plus menus que les précéileus ; le treizième aigu à son extrémité. — Labre petit , coriace , un peu avancé , arrondi , cilié. — Man- dibules longues , croisées l'une sur l'autre dans le repos , terminées par une dent forte, aiguë; leur côlé interne refendu au-dessous de l'extrémilé el formant une dent obtuse. — Mâchoires enlic- rement coriaces , courtes , terminées par un lobe obtrigoue, très-voûlé. — Palpes filiformes; les maxillaires plus longs que les labiaux et dépas- sant un peu les mâcUoires , composés de six arti- cles , les cinq premiers obconiques ; le premier un peu plus court que les suivans : le second et le troisième un peu plus épais ; les quatrième , cin- quième et sixième assez menus, celui-ci presque cylindrique : palpes labiaux de quatre articles , les trois premiers obconiques , le quatrième uij peu plus long que les intermédiaires , assez menu , presque cylindrique. — Lèvre en cœur tronqué, trilobée; les lobes latéraux se prolongeant en an- gle, l'intermédiaire supporté à sa base par une écaille coriace, triangulaire; menton coriace, alongé. — Tète un peu plus étroiie que le corselel transversale. — Yeux entiers. — Trois ocelles sail- lans, rapprochés , placés en triangle sur le vertex. — Corps oblong , pubescent. — Corselet convexe , élevé dans son milieu ; protborax transversal , bordé à sa partie antérieure ; métalLorax forte- ment en pente. — Ailes supérieures ayant une cel- lule radiale étroite , très-alongée et quatre cellules cubitales presqu'égales et carrées; la seconde et la troisième recevant chacune une nervure récur- rente ; la quatrième atteignant le bout de l'aile. — Pattes courtes ; jambes antérieures terminées par une épine munie intérieurement d'une mem- brane ; jambes intermédiaires et postérieures ter- minées par deux épines aiguës , presqu'égales. Nota. Ces caractères ont été pris d'après des individus mâles. Les mœurs des Thynnes ne sont pas connues. Le type du genre est le Tbynue denté , T. denta- tus n°. I. Fab. Syst. Piez. De la nouvelle Hol- lande. Mâle. — Lat. Gêner. Crust. et 1ns. tom. 4. pag. I II . tom. I . tab. XIII. fig. 2. 3. et 4. Mâle. — Encycl. pi. 'h?>2..fig. 8. Mâle. Des quatre espèces que Fabricius place dans ce G45 T PI Y genre , celle que nous venons de cilei' esl la seule qui lui appartienne. Le T. emarginattis n°. 2. est une Siélide ; X abdominalis n°. 3. et \!integern°. 4- sont pi-obablement des Cselioxvdes. ( S.. ï''. et A. Serv. ) THYRÉOCORISE , Thyreocoris. Nom donné par Scliranck aux Sculellùies. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv.) THYRÉOPIIORE, Thyreopliora. Meig. Illig. IjAï. Musca. Kab. Panz. Coqueb. Scatophaga. Meig. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, ia.-nille des AthJricères , tribu des Muscides. Ce g^eureest placé par M. Lalreille {Fam. nat.) dans un j^roupe de Muscides de la division des Scalliopliiles {voyez ce mot), oii il met en outre les genres Anlho:n_yie , Mosille , Scalhophage , Sphérocère , et avec doute, ceux de Ropalomére et de Timie. Les Anthomyies et les Scatopbages se distinguent des Tbyréophores par le dernier article des antennes en carré long ; la tête des Mosilles est comprimée transversalement , et par conséquent plus large qu'elle n'est longue dans le sens de la longueur du corps ; les Spbérocères ont les antennes presqu'eniièrement découvertes avec le dernier article semiorbiculaire , plus large que long. Dans les Ropalomcres l'Iiypostome est tu- bercule , suivant M. Wiédemaua , et le dernier article des antennes est ovale ; les Tiniies ont le troisième article des antennes ovale-comprimé , et leur hypostome oOre un enl'onceuient dans son milieu. antennes très-petites , enfoncées cliacune dans une fossette de l'byposlome , vraisembLiblemenl de trois articles ; le premier petit , point distinct , le dernier lenticulaire, plane, muni à sa base d'une soie dorsale nue. — Ouverture de la cavité buccale pellle j bypostome fortement incliné , avec deux impressions oblongues , séparées dans le mi- lieu par une carène longiludinale. — Tête ovale , bombée en dessus ; front large, bombé. — Yeux pelits, arrondis. — Trois ocelles disposés en trian- gle sur un tubercule antérieur du front. — Corse- let a a.yanl çsls Ae ligne enfoncée irans verse, sé- parant le prolhorax. — Ecussoji pelit, presque triangulaire dans les femelles j celui des mâles presqu'aussi long que la moitié de l'abdomen , aplati , coupé droit postérieurement , terminé par deux soies roides. — ^iles velues vues au micros- cope , couchées parallèlement sur le corps dans le repos et dépassant beaucoup son extrémité ; pre- mière nervure longitudinale simple. — Cuillerons petits, (rangés. — Balanciers petits, découverts. — Abdomen elliptique dans les femelles j linéaire et plane dans les mâles ; de six segmens, le der- nier ou anus terminé dans les femelles par une tarière courte. —Cuisses postérieures épaisses; t T H Y leurs jambes un peu courbées , avec deux pelils tubercules vers leur milieu. Le nom de ce genre vient de deux mots grecs qui signifient : porte-bouclier ; ce qui a rapport à la forme ainsi qu'à la grandeur de l'écusson des mâles. On ne connoît pas encore les larves. Les individus de la Thyréopliore cynopbile trouvés en France ont été pris sur des Chiens morts ; ce n'est donc pas , comme le soupçonne M. Meigen , par un simple hasard (jue l'individu figuré par Panzer a voit été trouvé en Allemagne sur le cadavre d'un Chien : celte espèce ne paroît guère avant le mois de novembre; elle est rare aux environs de Paris. Une personne digne de foi , mais qui n'est pas en- tomologiste , a remarqué que pendant la nuit la tête de la Thyréophore cynophile femelle , répan- doil une lumière phosphorique assez vive ; celle lueur attira son altention et lui ht porter la main sur cet insecte qui éioit entré dans sa chambre , et s'y lenoit en repos. Nous citerons les deux es- pèces suivantes. 1°. Thyréophore cynophile, T. cynophila. Meig. Dipt. d'Europ. torn. 5. pag. 401. n°. 1. tab. 54. fig- 14. Mâle. fig. i5. Femelle. II est étonnant que cette espèce, figurée par Panzer, et mentionnée depuis long-temps dans le premier ouvrage de M. Meigen , ainsi que dans ceux de M. Lalreille, ne se trouve point dans Fabricius. 2°. Thyréophore fourchue, T.Jarcata. Lat. Gen. Crust. et Ins. torn. 4. pag. SSp. — Musca furcata. CoQUEB. lllust Icon. tab. 2^._fig. 9. Mâle. — Sca- tophaga Jlircata. Meig. id. pag. 262. n°. 12. Commune aux environs de Pans sur les charo- gnes. (S. F. et A. Serv.) THYREUS. Nom donné par Panzer dans la Révision de sa Faune germanique au genre Cro- cise , Crocisa Lat. C'est la première division du genre Mi'lecte du présent Dictionnaire, pag. 107. de ce volume. (S. F. et A. Serv.) TLYRIDE, Thyris. Hoffm. Lat. God. Sphinx. Fab. Esp. Hobn. Engram. Ross. Prumn. Genre d'insecles de l'ordre des Lépidoptères , famille des Crépusculaires, tribu des Zygénides. Cinq genres composent un groupe dans celle tribu ; il a pour caraclères : antennes simples dans les deux sexes. ( Voyez Zygéhides. ) Les Sésies ont une peliie houppe d'écaillés à l'extré- mité des antennes ; les palpes des Syntomides sont très-courts, obtus, et ne s'élèvent pas au-delà du chaperon, en outre les épines des jambes pos- térieures de ces dernières sont très-peiiles. Dans les vEgocères le second article des palpes est garni de poils formant un faisceau avancé en bec et les ailes sont disposées en toit dans le repos. Le genre Zygène se dislingue de celui de Thyride par ses aniennes en massue forte et brusque , et par les épines terminales des jambes postérieures , qui sont très-petites. T 11 Y Antennes k'fçèi-enient en fuseau , presque séia- cJes, simples el sans houppe d'éoailles à leur ex- jrémitd. — Palpes cyliudro-coniques , s'i'levaiit nolablement au-delà du chaperou , leur dernier article presque nu , lermmc en poinle. — Langue en spirale. — Ailes liorizonlales , dealeli'es, aii- Euleuses , écarlces ; les inférieures ayant leur cel- lule sous-margiuale fermée, ou paroissant fermée en arrière par une nervure arquée. — Abdomen conique. — Jambes postérieures munies à leur extrémilé de deux épines très-fortes. Le nnm de ces Lépidoptères est pris de la par- tie vitrée des ailes de la seule espèce connue jus- qu'aujourd'hui : ses premiersétalsn'onl pas encore été observés. L'insecte parlait se tient dans les liaies herbeuses ; il est rare aux environs de Paris : nous l'avons pris à ftleudon , sur la lisière des l>ois. C'est la Tliyride fénesirine, T. Jenestrina. 1qyc^ ce mot) contient; avec le genre Lithosie celui d Yponomeule qui en dillère par ses palpes labiaux de la longueur de la tèle, le dernier article de la longueur du précé- dent ou plus long, obconique. Antennes sétacées, simples dans la plupart, quelquefois peclinées dans les mâles. — Langue distincte, alongée, roulée en spirale dans le re- pos. — Palpes maxillaires cachés; palpes labiaux pbis courts que la têle, cylindriques, recourbés, composés de trois articles, le dernier sensible- ment plus court que le second, cylindrique. — Ailes supérieures lorigues et étroites, couchées horizontalement sur le corps, ainsi que les infé- rieures , ou se moulant autour de lui ; cellule dis- coidale des ailes inférieures formée par une ner- vure en chevron plus ou moins prononcée et tour- nant sa convexité du côté du corps. — Chenilles à seize pattes, vivant à nu. On ne connoît qu'un petit nombre de ces der- nières ; leur manière de vivre varie beaucoup sui- vant les espèces. Celle de la L. quadra habi;e sur le Chêne ; elle se multiplie quelquefois dans cer- taines parties de forêts , de manière à les dépouiller de leur verdure, ce que nous avons vu plusieurs fois dans la forêt de Saint-Germain , du côté du pavillon de la iSIuette. Cette chenille est brune avec des lignes jaunes ou rougeâtres , garnie de touffes de poils qui ne sont pas assez serrés pour empêcher de distinguer la couleur du fond. IDans sa jeunesse elle réunit légèrement quelques feuilles ensemble-pour s'abriter; elle vit ensuite, dès qu'elle a pris à peu près la moitié de sa croissance, enlièremeut à nu : elle marche beaucoup, et lors- que l'arbre sur lecjuel elle habiloit est dépouillé de ses feuilles , elle court vile s'établir sur un au- ' Ire. La chenille de la L- pulchella vit sur l'Hélio- trope d'Europe ( Heliotropiuin europœum). D'au- tres se nourrissent des lichens qui se trouvent sur les pierres ; ce sont ces dernières dont les mœurs ont servi à dénommer ce genre , Lithosie , tiré de deux mois grecs dont le sens est : qui vit sur les pierres. Pour passer à l'état de chrysalides , les chenilles se filent des coques de soie qu'elles re- couvrent en partie des végétaux dont elles se nourris'sent ; quelques-unes restent tout l'hiver en chrysalides. Les insectes parfaits volent peu pen- dant le jour et se tiennent souvent durant des heures entières posés à la même place ; cependant les mâles recherchent leurs femelles pour l'accou- plement, vers l'heure de midi. Plusieurs espèces de Liihosies flat'ent l'œil très- agréablement par des couleurs tendres et fraîches, Noua 65o T I N telles que le ro*e et le blanc de neige ; aussi ont- elles reçu des noms analogues. I". Division. Antennes pectinées dans les mâ- les. ( Ctenia Nob. ) 1. LiTHOsiE Chouette , L. grammica. Lilhosia grammica. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- pog. 221. — GoD. Lépidopt. de France , tom. 4. — Bombyx grammica. n". 182. Fab. Eti- tom. Syst. Voyez pour la descripliou et les autres syno- nymes, Bombyx Choueite n°. 2i5. pi. bz.Jig. i. Femelle, de ce Dictionnaire. 2.^. Difision. Aniennes simples dans les deux sexes , ou tout au plus ciliées dans les mâles. ( Lithosia propriè dicta Nob. ) 2. LiTHOsiE belle , L. pulchra. Z-ithosia alis anticis nigris , suprà rivulis ad hasim et macula répandu mediâ ulbis , suprà subtusque maculis rubris albo marginatis ; iiife- rioribus albis , margine lato nigro , subtiis albo bimacidato j thorace capiteque albo, nigro ru~ broque variis ; abdomine albo , utrinquè Jasciâ maculari nigrâ. Envergure 16 lig. Ailes sup• n°. S'y. 3°. Tingis ? carénée , T. carinata. Lat. id. — Panz. Faun. Germ.Jas. ^^.fig. 20. Celte espèce a les antennes insérées sur les rôles de la tête et distantes ; aussi nous paroîl-elle ne devoir être rapportée à ce genre qu'avec doute. 4°- Tingis du Poirier, T. pjrin". 9. Fab. Sjst. Rhyng. (retran- chez le synonyme de Geoliroy qui appartient à la Tingis à appendices. ) — Lat. id. 5". Tingis du Cotonnier, T. goss^pii n°. 10. Fab. id. — Lat. id. Des Antilles. 6°. Tingis du Chardon , T. cardui n". 3. Fab. Syst. Rhyng. — Lat. id. — Panz. Faun. Germ.Jas. 5.J%. 24. 7°. Tingis bordée , T. marginata. Lat. id. — Acanthia nzarginata. WoLF. Icon. cimic.Jas. 4- pog. 102. tab. l3. fig- 126. 2". Subdivision. Côtés du corselet simple- ment rebordés, à peine dilatés. {Monanthia. NoB.) l". Tingis clavicorne , T. clavicomis n". i. Fab. Syst. Rhyng. — Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. — La Punaise tigre. Geoff. 1ns. Paris, tom. I. pag. 461. n°. 56. 2°. Tingis de la Vipé- rine, T. echii n°. 8. Fab. id. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 140. — Acanthia echii, WoLF. Icon. cimic. fas. 4- poS- i3o. tab. i3. Jig. 124. 3°. Tingis mélaaocéphale , T. melano- T I N r>53 cephala. Lat. id. — P.isz. Faurt, Germ.Jas. lOO. Jg-^>- •2,'^. Dit'isioii. Ecusson distinct du corselet. (^Piesma Nob. ) 1°. Tingis grosse tête, T. capitata. Lar. Gen. Crust. et Ins, to?u. 3. pag. 140. — Acanthia ca- pitata. WoLF. Icon. cimic. Jas. 3. peig. l3i. tab. 10. Jg. 125. 2°. Tingis quadricorne , T. qua- dricomis. LÉON Dufouk. Celle espèce, qui a pour caractère singulier quatre épines à la tête , pla- cées sur deux rangs et dirigées en avant , a été trouvée en Espagne par M. Léon Dufour. ARADE, Aradus. Fab. Panz. LjM. Cimex. LiNN. Geoff. De Géer. Acanthia. Scubanck. WoLF. Coreus. Scbell. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères, section des Héléroplères , famille des Géocorises , tribu des Membraneuses. L'avant-dernier groupe de cette tribu contient les genres Tingis et Arade. ( Voyez Membraneu- ses , pag. 652. de ce volume. ) Le premier est distingué des Arades par ses antennes, dont le dernier article toujours ovale est souvent épais, et par son corps membraneux , en grande partie diaphane. Antennes cylindriques , insérées à la base du bec , sur les côtés de la partie antérieure et avan- cée de la tête , composées de quatre articles cylin- driques ; le second aussi long ou même plus long que le troisième.— 5ec de trois articles apparens, renfermé à sa base dans un canal rebordé , ses bords élevés. — Tête avancée, en triangle alongé, son angle antérieur assez arrondi. • — Corps Irès- uiince , très-déprimé , opaque. — Corselet ayant ses bords latéraux dentelés ou finement sinueux. — Ecusson distinct. — Elytres moins larges que l'abdomen , recouvrant des ailes. — Abdomen très-plat ; ses bords latéraux relevés , en forme de nacelle ; anus des femelles sillonné longitudi- nalement dans son milieu j celui des mâles sans sillon \oup^ludiaa\. — Toutes /es pattes sewblMes , simplement ambulatoires , insérées sur la ligue médiane du corselet; tarses de trois articles, les deux premiers très-couris , le dernier terminé par deux crochets distincts. Les Arades dans tous leurs états vivent sous les écorces des arbres , aux dépens des larves qui se nourrissent de bois et se tiennent à sa superiiviie, en quoi ils sont irès-favorisés par la forme extrê- mement aplatie de leur corps. Ces Hémiptères sortent quelquefois de leur retraite, mais en gé- néral ils paroisseot craindre le grand jour ; leur démarche est assez vive et saccadée. Toutes les espèces connues sont de taille moyenne , unifor- mément fuligineuses. Leurs métamorphoses sont les mêmes que celles des Pentatomes. Voye;^ ce mot. G54 T I P t". Difision. Angles antérieurs du corselet prolongés chacun en un appendice aplati qui s'a- vance de chaque côtd de la tête sans la toucher. — Côtés postérieurs de la tête derrière les yeux, plus ou moins dilatés en un appendice dentelé. — Insectes du nouveau conlinent. ( Dysodius. Nob. ) Le type de cette division est l'Arade lunule , i4. lunulatus u". 2. Fas. Syst. Khyng. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 141. Amérique méridionale. 2". Dicision. Angles antérieurs du corselet ar- rondis. — Tête simple , sans dilatation derrière les yeux. — Insectes de l'ancien continent. {^Ani- dus fircpnè die tu s. Nos. ) Nous mentionnerons , 1°. Arade du Bouleau , A. betulœ n°. 1 1. Kab. Syst. Bhyng. — Lat. 6en. Crust. et Ins. tom. O. pag. 141.. 2°. Arade dé- primé, A. depressus n°. 10. Fab. id. Ces deux espèces sont d'Europe. ( S. F. et A. Serv. ) TIPHIE, Ttphia. Fab. Ross. Lat. Panz. Jdr. Spisol. Sphejr. Scop. Schranck. Bethylus. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porle-aiguillon , famille des Fouis- seurs, tribu des Scoliètes. Les deux genres Teugyre et Tiphie forment le premier groupe de cette tribu {voyez ScoliÈtes), lequel oflie pour caractères : palpes maxillaires longs , leurs articles sensiblement inégaux. Prt>- miev ariicle des antennes obconique. Les Tea- gyres se distinguent par leurs mandibules biden- tées ; en outre la cellule radiale de leurs ailes supérieures est fermée et pointue à l'extrémité, celle-ci rapprochée du bout de i'aile , la troisième cellule cubitale est complète ; nous ajouterons que dans les Tengyres maies , les antennes sont plus longues que la lêie et le corselet réunis. Antennes liliformes , plus courtes , dans les deux sexes, que la lêie et le corselet pris ensein- b'e , composées de douze arlicles dans les femel'es , de treize dans les mâles ; le premier le plus long de tous, le second guère plus court que le troi- sième, les suivans un peu renflés et arqués dans les mâles. — Labre caché, pelil , coriace, en carré transversal, cilié. — Mandibules i i\ies , avancées, étroites , arquées , croisées l'une sur l'autre dans le repos, striées longiliidinalement , point dentées. — Mâchoires coriaces, très-comprimécs , en carré alongé , leur lobe terminal presque mem- braneux. — Palpes maxillaires rabattus, moitié plus longs que les mâchoires , deux fois plus grands que les labiaux , composés de six articles presque cylindriques, le premier et le dernier plus longs que les autres, le premier un peu aminci à sa base, le sixième cylindrique; palpes laiiianx de quatre articles à peu près égaux , les trois premiers obconiques , le terminal ovalaire. — Lèi're coui'le, réfléchie , voûtée , arrondie à l'extrémité , n'ayant pas de lobes latéraux disiiucts : tueatoo coriace, T I P obconique, tronqué droit transversalement à soa extrémité. — Tête de la largeur du corselet, dé- primée sous les antennes, arrondie et convexe postérieurement. — Yeux ovales, rejeiés sur les côtés de la tète , écartés et entiers dans les deux sexes. — Trois ocelles rapprocliés , placés en trian- gle sur le verlex. — Corps oblong , velu , point linéaire. — Corselet assez alongé ; prolhorax en carré transversal, prolongé latéralement jusqu'à la naissance des ailes supérieures : raésothorax étroit ; métathorax coupé brusquement à sa par- tie postérieure, ayant une cavité profonde de chaque côté. — Ecusson petit , transversal. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale incom- plète daus les femelles , fermée et coupée carré- ment à :a parlie postérieure par une nervure transversale, l'exlrémité de cette cellule éloignée du bout de l'aile dans les mâles ; trois cellules cu- bitales , la première recevant la première nervure récurrente, plus longue que la seconde , celle-ci recevant la seconde nervure récurrente ; la troi- sième à peine commencée , mais tracée dans toute sa longueur jusqu'au bout de l'aile. — Abdomen ovale, composé de ciuq segmensdans les femelles, en ayant un de plus dans les mâles; plaque anale inférieure de ceux-ci se rétrécissant pour former une espèce de crochet creusé intérieurement en gouttière , ce crochet ne dépassant pas l'extrémité de la plaque anale supérieure. — Pattes courtes , épaisses ; cuisses élargies , comprimées , surtout dans les femelles : jambes antérieures échancrées avant leur extrémité et portant une épine mem- braneuse latéralement ; les intermédiaires et IfS postérieures terminées par deux épines aiguës ; ces jambes épaisses, dentelées , très- garnies d'é- pines ; tarses alongés , munis d'éjiines disposées en verticilles , leur dernier article ayant deux crochets bilides avec une pelote dans leur entre- deux. Les mœurs de ces Hyménoptères sont celles de tous les Fouisseurs qui approvisionnent eux-mê- mes leur nid. On les trouve dans les endroits sa- blonneux où ils creusent des trous perpendicu- laires, principalement dans les seniiers où la su- perficie du sable a été consolidée par la marche. On les rencontre aussi sur les Heurs , du miel desquelles ils se nourrissent. Leur vol est assez lourd, et ils ne prennent leur essor qu'avec une certaine difficulté , excepté dans le temps de la plus grande chaleur du jour. Les lemelles piqueut très-fortement et très-promptement ; la douleur que cause cette piqûre est irès-cuisante. La proie dont les l.nves se nourrissent est inconnue. Fabricius {^Syst. Piez.) menlionue vingl-trois espèces de ce genre , mais la plupart ne lui ap- partiennent pas ; ainsi lesTiplues, ntaculala n". 5, obscura n°. & , nanica a°. 9, et sercna 11". 10. sont des My zincs , et la Ttphia pedestris n°. aj. est le type du genre Myrmécode. Nous citerons , 1». T'pliie fémorale, T.Jemo- T 1 P mta n". i. Fab. Syst. Piez. — Jon. Hyménopt. pi. 9. Femelle. — Encycl. pi. 577. /ig. i 1 . Fe- melle.— Pakz. Faun. Germ.^as. './ig- 3. Fe- melle. Très-commune aux efeféUtns de l'aris. Les cuisses iniermëdiaiies et poslërieuros ainsi que leurs jambes sont rousses ; ces parties sont d'une nuance plus claire dans le mâle. a°. Tipliie mo- rio , T. morio n". 21. Fad. id. 'h". Tipliie velue , T. villosa n". 22. Fab. id. Les mâles dans ces deux espèces sont absolument semblables à leurs femelles par les couleurs. On les trouve aux envi- rons de Paris. TENGYRE, Tcngyra. Lat. Genre d'insecles de l'ordre des Hyménoptères, section des Porte-aiguillon , famille des Fouis- seurs , tribu des Scoliètes. Ce ^enre forme avec celui de Tiphie une coupe parmi les Scoliètes. ( Voyez ce mot.) Les Tiphies dillcrent des Teni^'res par leurs mandibules sim- ples, sans dentelures; par leur cellule radiale terminée dans les mâles par une nervure trans- versale qui rend son extrémité carrée ; celte ex- trémité éloignée du bout de l'aile. Les auiennes des Tiphies, tant mâles que l'emelles , sont plus courtes que la têie et le corselet pris ensemble. On ne connoît pas encore les femelles de ce genre , ainsi les caractères génériques que nous allons développer sont pris d'après des individus mâles. Antennes filiformes , beaucoup plus longues que la tête et le corselet pris ensemble. — Man- dibules bidentées. — Lèvre tronquée à son extré- mité, un peu échancrée ; menton ayant à son extrémité une petite pointe placée dans le milieu. - — Corps très-long. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale fort longue, pointue à son extré- mité qui est rapprochée du bout de l'aile j trois cellules cubitales complètes; les deux premières recevant chacune une nervure récurrente. — Pla que anale injerieure se rétrécissant beaucoup pour former un crochet creusé intérieurement en gout- tière , qui dépasse un peu la plaque anale supé- rieure. — Pattes assez longues ; leurs cuisses et leurs jambes grêles; celles-ci presque dépourvues d'épines ainsi que leurs tarses. Le reste des ca- ractères sont ceux des Tiphies. Voyez ce mot. Le tj'pe de ce genre dont on ignore les moeurs, est la Tengyre de Sanvitale , T. Sajwitali. Lat. Gen. Crust.et Ins. tom. 4. pag. i r6. Mâle. D'Iia- lie et de Piémont. Nous l'avons prise dans la forêt de Montmorency, près l'étang de la chasse. (S. F. et A. Serv. ) TIPULAIRES, Tipulariœ. Lat. Seconde tribu de la famille des Némocères, première section de l'ordie des Diptères. Plusieurs auteurs confondent ensemble les tri- Lus des Culicides et des Tipulaires de M. Latreille 6001 celte dernière déuoisiQutiQa , ce qui nous T I P 655 engage à donner ici les caractères de la famille des Némocères et des deux tribus qu'elle ren- ferme, extraits des Familles naturelles. NÉMOCÈBES , Nemocera. Première famille de l'ordre des Diptères , première section ; ses carac- tères sont : Antennes composées au moins de six articles et le plus souvent de quatorze à seize. — Larves ayant toujours la lêle écaiikuse et changeant de peau pour passer à l'état de nymphe. i". Tribu. Culicides, Culicides. Trompe cylindrique , longue , avancée , renflée au bout. — Suçoir de six pièces. — Palpes diri- gés en avant et irès-velus, du moins dans les mâles. —Antennes filiformes , de la longneur de la tête et du corselet réunis , composées de qua- torze articles, plumeuses dans les mâles, poilues dans les femelles. — Yeujc lunules. — Point d'o- celles. — Ailes couchées sur le corps, ayant des nervures longitudinales garnies de cils ou d'é- cailles. — Pattes longues. — Larves aquatiques , conservant la faculté de se mouvoir et de nager sous la forme de nymphe. L Point d'appendice détaché aux côtés du prolhorax. A. Palpes des mâles ou même des deux sexes , au moins de longueur de la trompe. Cousin , Anophèle. B. Palpes plus courts que la trompe dans les deux sexes. a. Trompe droite. yEdès , SabéiLès. b. Trompe courbée vers son extrémité. Mégarhine (i). n. Proîhorax portant de chaque côlé un ap- pendice détaché. Psorophore. 3". Tribu. Tipulaires , Tipularcci. Trompe tantôt très-courte et terminée par deux grandes lèvres, tantôt en forme de siphon ou bec soit très-court , soit fort long, mais dirigé le long du dessous du corps. — Suçoir de deux pièces. — Palpes peu velus , ordinairement courbés , quel- quefois élevés et alors très-courts. (1) Kous avons donné ce nom à notre première divi- sion du genre Limr.obic (pag. 58.^. de ce volume) ijui nous paroîc devoir former un sou>-genre. L'ouvrage de M. Riibineau où ce même nom de Mégarhine est applioué à un nouveau genre de Culicides, comme on le voit djns \c tableau ci-dessus, ayant clé livré au public avant le i ôtre, nouj clungerons notre nom d: Megarhina en celui d'/Jc- liui. ¥ 6jG T I P I- Antennes grêles , filiformes on sétacées , sensiblement plus longues que la tête , du moins dans les mâles , ayant plus de douze articles dans le plus grand nombre. — Pattes longues et grêles. A. Point d'ocelles. a. Palpes toujours courts. — Extrémité an- térieure de la tète, point prolongée en museau. — Ailes toujours ou cou- chées ou en toit à nervures générale- ment peu nombreuses, les parcourant en divergeant dans un sens longitu- dinal , point réunies transversalement au limbe postérieur. — Yeux lunu- les.— Jambes sans épines. (Espèces petites , vivant en élat de larve et de nymplie dans l'eau ou dans des galles végétales. ) t Antennes des mâles plumeuses ou ayant au moins un faisceau de poils; celles des femelles poilues. Cullciformes , Culicijoimes. * Antennes des màles plumeuses des deux côtés et jusqu'au bout. f Antennes entièrement composées dans les deux sexes d'articles ovales-cylindriques. Corètlire. ^ Antennes des deux sexes mo- niliformes inférieurement , terminées après leur partie monllilorme soit par un ar- ticle fort long et linéaire, soit par deux articles dont le dernier est renflé et ovalaire. Cliironome, Tanype. * * Antennes des deux sexes pres- qu'entièrement moniliformes , avec les cinq derniers articles plus alongés; celles des mâles n'ayant qu'un faisceau de poils situé à leur base. Cératopogon , Macropèze r" t t Antennes des deux sexes jnonili- formes , garniei de soies verticil- lées ou simplement pubescentes. Gallicolles , Gallicolœ. PsycLode, Cécidomyie, Les- Irémie , Lasioptère. b. Palpes de plusieurs , longs et à dernier article alongé. — Têfe ayant son extrémité antérieure réirécie , pro- longée en museau ( souvent même avancée en saillie pointue ). — Ailes T I P souvent écartées , à nervures nom- breuses , réunies transversalement, du moins en partie, au-delà da ™i|'*ljBe leur longueur ; deux ou trois cellules discoidales fermées. — Yeux ronds ou ovales , sans échan- crure remarquable — Jambes termi- nées par deux épines. (Espèces gé- néralement grandes , vivant pour la plupart sous la forme de larve et de nymphe dans le terreau ou le bois pourri. ) Terricoles , Terricolœ. (Voyez ce mot. ) B. Deux ou trois ocelles. (Yeux ordinaire- ment ronds.— Ocelle impair plus petit. — Antennes simples. — Dernier article des palpes jamais très-long, ni noueux. — Ailes couchées sur le corps. — Deux épines terminales aux jambes.) Fongivores , Fuiigiforœ. a. Antennes point manifestement grenues ni perfoliées. f Antennes plus longues que la tête et le corselet réunis. (Capillaires.) Macrocère , Bolitophile. •f t Antennes de la longueur au plus de la tête et du corselet réunis. * Deux ocelles. Synaphe, Mycétophile. * * Trois ocelles. Léia. b. Antennes soit grenues , noueuses, soit perfoliées. f Antennes de la même grosseur ou plus menues vers le bout. * Museau prolongé en manière de bec. Rliyphe, Gnoriste , Asindule. * * Museau point rostriforme. ^ Yeux entiers. Platyure , Sciophile , Cam- pylomyze. f ^ Yeux échancrés. Mycétobie, ÎVlolobre. (Sciara Meig. ) 1 1 Antennes en massue perfoliée, pre«- qu'en forme de râpe. Céroplate. Antennes de douze articles au plus, plus courtes que la tête et le corselet pris ensemble , T I P eosemble, épaisses, cyllndracues, moni- lifoimes ou peitoliéi-s. — Pattes oi-diiiai- rement courtes. — Ailes larges. — Tiois ocelles égaux dans la plupart. Florales , Florales. A. Poiut d'ocelles. Cord_^'le , Sinaulie. B. Des ocelles. a. Aaiences de onze articles. Scathopse , Peiitliétrie , Di- lophe. b. Antennes de huit à neuf articles. Bibiou , Aspiste. ANOPHÈLE, Annpheles. Mf.ig. Lat. (Frtm. nat.)Kos. Desv. iMacq. Culex. Linn. Fab. Oi.:v. ( Encycl. ) Schranck. Genre d'iusectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Ciihcides, Le premier groupe de cette tribu contient les Cousins et les Auoplièles. {Voyez CuuciuES , pag. 655. de ce volume. ) On ilisllugue les pre- miers par leurs palpes illégaux daus les lieux sexes, plus longs que la trompe dans les mâles , plus «ourts qu'elle dans les femelles. Antennes a.va.wcéei , filiformes, composées de quatorze articles , piumeuses dans les miles , poilues dans les femelles. — Pa/pcs avancés , de la longueur de la trompe dans les deux sexes, composés de cinq articles j le premier très court , les deux suivaus longs, cylindriques; les deux derniers dans les mâles , fortement comprimés , se rejetant sur le côté , velus extérieurement, de la longueur du troisième pris ensemble : palpes des femelles droits, filiformes, presque nus; leurs ar- ticles d'inégale longueur. — Trompe en massue à son extrémité, plus longue que la lète et le cor- selet réunis. — Ailes couchées horizontalement lur le corps dans le repos : leurs nervures char- gées d'écailles. Il est probable que les mœurs de ces Diptères , dont le nom vient du grec et signifie : importun , font les mêmes que celles des Cousins. Linné dit que leurs larves habitent dans l'eau ; il ajoute que l'insecte parfait ne pique pas. Les Anophèles se tiennent dans les endroits marécageux. I. Anophèle bifurqué, A. bifurcalus. Anophèles bifureatus. Meig. Dipt. d'Europ. toin. I. pcig. 11. n°. 1. — Macq. Tipul. du nord de la France, pag. i63. n°. i. — Rob. Uesv. Méni. de la Soc. d'hist. nat. de Paris , torn 5. 1827. pag. 410. n" . I. — Culex trifurcatus n°. 5. Fab. Syst- Antliat. (en retranchant le synonyme Uist. Nat. Ins. Tome X. T I P G 5 7 de Meigen qui appartient à l'A. macullpenne. ) et Cule.v clavigera°. 6. Fab. id. T'oyez pour la description et les autres syno- nymes. Cousin liifurqué no. 5. de ce Diction- naire. Ce genre renferme en outre , 1°. Anophèle macullpenne, A. maculipennis. Meig. Dipi. d'Eur. tant. 1. pag. 11. «". 2. tab. l.Jig- i^- Femelle. — Rob. Desv. id. pag. à,\\. n°. o. D'Allemagne et des environs de Paris. M. Mac- quart z/^ ^u/;rà décrit une espèce sous le même nom et qui est peut-être la même ; mais il n'a pu y reconnoître les deux lignes obscures du dessus du corselet dont parle M. Meigen. 2°. Anophèle albimane, A. albimanus. WiÉdem. Dipt. exotw. pag. 10. n°. I. — RoB. Desv. id. pag. 4n- n°- '^• Longueur 2 lig. \. Bruu. Abdomen ayant de glandes taches triangulaires grises. Ailes tachées de brun. Extrémité des tarses d'un blanc de neige. Femelle. De Saint-Domingue. 3°. Anophèle velu, A. villosus. Rob. Desv. id. pag. 411. ""-^2. Longueur 3 lig. H ressemble exactement à l'A. bifurqué, mais celui-ci a l'abdomen presque glabre , tandis que dans cette nouvelle espèce^ il est velu. Des environs de Paris. 4°. Anophèle argenté, A. argyritarsis. Rob. Desv. id. n'^. 4- jjouo-ueur 2 lig. ^. Trompe noire; corps noirâtre ; abdomen sans taches ; pattes grêles , d'un brun pâle ; extrémité des tarses postérieurs , blanche , avec un rellet argenté. Femelle. Du Brésil. VEDÈS, ^des. Hoff. Meig. Lat. {Fai?i. nat.) RoB. Desv. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Culicides. Un groupe de cette tribu renferme les genres jEJès et Sauéthcs. {Voyez pag. 655. de ce vo- lume.) Ce dernier se distingue par ses jambes intermédiaires qui sont dilatées et fortement ci- liées, ainsi que leurs tarses. Antennes avancées, filiformes, composées de quatorze articles , piumeuses dans les mâles , poilues dans les femelles. — Trompe' ^roite , avancée , au moins de la longueur du corselet. — Palpes très-courts dans les deux sexes. — Ailes couehées sur le corps dans le repos, leurs nervures chargées d'écaillés. — Jambes intermédiaires , ainsi que leurs tarses , simples , ni dilatés , ni cillés. jEdès vient d'un mot grec qui signifie : déplai- sant, incommode. Le type du genre est l'jEdès cendré, ^. cinereas. .Meig. Dipt. d'Eur. tom. l. pag. i3. 7»°. I. — RoB. Desv. Ale'm. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, tom. 5. 1 827. pag. 411. n". 1 . Longueur 2 lig. , 2 lig. 7. Plutôt brun que gris; prothorax garni de poils rougeâtres. Ailes sans ta- ches ; cuisses plus pâles que le reste des pattes. D'Europe. Il est rare aux environs de Pans. Oooo •# C58 T I P SABtTFJÈS, Saheihcs. Rob. P^s^-^ Geiu-e d'insecles de l'cdre des Dipu\"'^s, pre- mière seclion , famille des Némocères , liibu u^' Culicides. Ce £;enrc avec celui d'iEdès foi'me un groupe dans celte tribu, caractérisd j)ar le manque d'ap- jjendice aux côtts du protliorax , les palpes des deux sexes plus courts que- la trompe (pu est droite. {^T'oyez paj;. 655. de ce volume.) Les jEJès sont distinE;ui's par leurs jambes et leurs tarses simples , c'esl-à-dire ni dilates , ni ciliés. Ne connoissant pas ce nouveau genre, nous en donnerons les caractères d'après l'auieur, tels que nous les trouvons dans son Essai sur la tnhn des Culicides , inséré daiis les Méin. de la Suc. d'hist. nat. de Paris, toni. 5. 1827. pag. 7)8o. Trompe droite. — Palpes labiaux fort courts. — Jambes et tarses intermédiaires dilatés, forte- ment ciliés. Le l_ype du genre est le Sabéthès riche, S. locuples. Rob. Desv. id. pag. 412. n". i. Longueur une ligne. D'un bleu violet métallique ; abdomen avec des taches latérales triangulaires argentées. Du Brésil. M. Robineau Desvoidy pense que cette espèce ne pique pas. MÉGARHINE, Megarhimis. Rob. Desv. Culejc. Fab. Oliv. (_Encycl. ) Wiédem. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Némocères, tribu des Culicides. Ce nouveau genre forme seul dans sa lril)u une coupe particulière dont le caractère est : point d'appendice détaché aux côtés du prothorax ; nalpes plus courts que la trompe 5 celle-ci le- conrbée vers son extrémité. M. Robineau Desvoisy {Essai sur la tribu des Culicides , Méin. de la Soc. d'hist. nat. de Pans , ioni. 3. 1B27. pag. 38o.) donne ainsi les caractères de ce genre qui nous est lucounu et dont le nom vient de deux mots grecs qui signifient : grand ne;j. • ' ' 2'/w»/t7ealongée, ayant son extrémité recourbée. — Palpes labiaux plus courts que la trompe, composés de cinq articles; le premier plus épais que les autres ,' le second plus court que les sui- vans , les trois derniers cylindriques. — Ailes couchées parallèlement sur le corps dans le repos. I . MÉGARHINE hémorrhoïdal , M. hcemoirhoi- dalis. Megarhinus hcemorrhoidalis. Rob. Desv. 3Tém. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, toni. 3. 1827. pag. 412. n°. I. — Culeoc hcemorrhoidalis n°. 8. Fab. Syst. Antliat. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Cousin hémorrhoïdal 11°. 8. du présent Dictionnaire. T 1 P PSOROPIÎORE, Psowphora. Rob. Desv. Cu- le.r. Kab. Wiédem. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères, pre- mi^rf seclion , famille des Némocères, tribu des Culicides. Tous les autres genres de celle tribu se distin- guent de CL'lui-ci par l'absence d'un appendice d^laché aux côïéi du prothorax. Voyez pag. 655. de ce volume. Les caractères assignés ,^ ce nouveau genre par JVL Robineau Desvoidy dans son lissai sur la tribu des Culicides , Ulém. de la Soc. d'/l.'yt. nat. de Paris , tom. 3. 1827. pag. 38o. sont les sCTn'ans : Ocelles très-dislincls. — Prothorax muni r^C chaque lôlé d'un appendice détaché. — Méso- ihorajc renflé , ses côtés ayant chacun une fossette triangulaire dislincle. — Antennes courtes dans les deux sexes ; leur quatrième article alonï^é , le cinquième petit, slyliforme. — ^^7/^.5 des femelles cillées. Nous ne cnnnoissons pas ce genre ; nous men- lionnerons les deux espèces suivanles : 1". Psoro- phore ciliée, P. ciliata. Rob. Desv. Mém. de la Soc. d'/iist. nat. de Paris , tom. 3. 1 827. pag. 4 1 3. 7;". 1. INIâle et femelle. — Cale.x ciliatus n". 10. Kab. Syst. Antliat. De Caroline. 2". Psorophoie de Rose, P. Boscii. Rob. Desv. id. n°. 2. Lon- gueur 2 lig. i. D'un jaune pâle ; pattes d'un jaune brun : nervures des ailes velues. De Caroline. Ces deux espèces sont de celles qui tourmen- tent les iiabilans du pays , et qu'ils nomment Mosquites. CORÈTHRE, Cnrethra. Meig. Lat. M.acq. Tipula. De Géer. Chironomus. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section, famille des Némocères , tribu des Tipulaires (division des Culiciformes). Ce genre constitue .seul nne coupe particulière dans cette division , caractérisé ainsi : antennes des mâles plumeuses des deux côtés et jusqu'au bout , entièrement composées , dans les deux sexes , d'articles ovales-cylindriques. {Voyez Ti- PCJI-AIBES , pag. 656. ) Antennes avancées, filiformes, composées de quatorze articles oblongs , un peu renflés à leur base , les deux derniers un peu plus longs , surtout dans les mâles ; tous garnis dans ce sexe de longs poils verticillés qui diminuent de longueur pro- gressivement , ces mêmes poils courts dans les femelles. — Trompe charnue. — Palpes avancés , recourbés , cylindriques , velus , composés de quatre articles , le premier très-court , les autres d'égale longueur. — Tête petite. — Yeux lunules. — Point d'ocelles. — Corps mince , alongé. — Corselet ovale. — ■ Ecusson ovale. — Ailes étroites, couchées parallèlement sur le corps dans le repos , leurs nervures longitudinales nombreuses, velues, leur bord postérieur garni d'écaillés lancéolées, pointues j point de nervures transversales — Ba- m T I P lanciers découverts. — Ahdomeit cylindrique, un peu aplati à sa partie poslûrieuie dans les niàles , composé de huit scgmens , le dL^nler ou l'anus armé de deux crocliets dans les mâles. — Pattes grêles, de longueur moj/enne , insérées Irès-près les unes des autres. Le nom de ce genre vient d'un mot grec qui signilie : plumet. Rénumur trouva en juillet et août la larve de la Corèlhre plumicorne dans l'eau j son corps est transparent , presque cyilin- drifjue , plus gros à sa partie antérieure ; la tête porte en devant un double crochet ; on aperçoit antérieurement deux corpuscules réniformes et deux autres semblables , mais plus jielits vers l'anus ; le dernier segment du corps porte en dessous une nageoire ovale en forme de feuille et l'anus est muni de deux cornes charnues. I/a nymphe est oblongue , avec deux petites cornes sur la tête et deux nageoires elliptiques à l'anus. L'insecte ne reste en état de nymphe que pendant dix à douze jours. De Géer trouva la larve de la Corèlhre culiciforme au mois de mai dans des marais j elle est d'un brun clair, oblongue, son corselet est très-épais ; on voit à l'intérieur deux corpuscules oblonirs d'un brun foncé : au bout du Imilieine segment ou anus, qui porte en dessous une toulFe de poils rayonnes , est un tuyau conique, relevé. La nymphe est brune, ordinairement ar- ([uée j sa partie antérieure porte deux cornes et l'anus deux nageoires eu forme de feuilles. L'in- secte ne reste dans cet état que huit jours en- viron. Les Corèthres sont de petite taille. Ou les trouve dans les endroits humides et au bord des eaux. Les espèces connues sont en petit nombre. 1°. Corèthre plumicorne, C. plumicornis. Meig. Dipt. d'Eur. tom. i. pag. i5. n". i. tab. \.Jig. 22. Mâle. — Macq. Tipul. du nord de la France, pag. i52. 71°, I. — Corethra lateralis. Encycl. pi. 585. 72°. I. Femelle. 2°. Corèthre pâle , C. pallida. Meig. id. pag. 16. n°. 2. — Macq. id. pag. i53. n". 3. Suivant cet auteur, elle vollii'e en troupes nombreuses au bord des eaux. 3°. Co- rèlhre culiciforme, C. culiciformis. Meig. id. n°. 3. — Macq. id. pag. l'ôz. n°. 2. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- pag. 247. Ces trois espèces se trouvent en France et en Allemagne. CHIRONOME, Chironomus. Meig. Lat. Fab. WiÉD. Tipula LiN.GEor.ScajKFF.Scop. Schranck. De Géer. Ross. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Némocères , tribu des Tipulaires ( division des Culiciformes ). Un groupe de cette division a pour caractères : antennes des mâles plumeuses des deux cotés et jusqu'au bout, moniliformes inférieurement dans les deux sexes, terminées après la partie monili- forme soit par un article fort long et linéaire, soit par deux articles dout le dernier est renilé «t ova- T I P C5j lairc. ( Voyez pag. 6'56. ) Il renferme les Chiro- noracs et les Tanypes; ceux-<:i sont reconuoissa- bles par leurs auleunes composées de quatorze articles dans les deux sey-Qi ., dont la partie su- périeure non moiiillforme est composée de deux articles , le dernier court et ovalaire. Antennes liliformes, avanci'es , insérées pres- qu'au milieu de la tête, placée sur une élévation disciforme; celles des mâles garnies de longs poils coniques, épais, composées de treize articles; le premier court , cylindrique, les onze suivans len- ticulaires ou sphériqucs , le dernier très-long, cylindrique. Antennes des femelles de six articles; le premier court, eylindricpie , les quatre suivans turbines ou ovales, gainis de poils ver licillés, le der- nier très-long, cylindri(|ue, un peu velu. — Trompe courte , charnue. — Palpes saillans , recourbés , cy- lindriques, un peu velus, de quatre articles; le (ire- mier pe:it , les deux suivans d'égale longueur, le dernier le plus long de tous. — Tète petite, pres- que plane antérieurement , portant une carène longitudinale dans son milieu. — Yeu.v lunules , plus larges à leur pariie inférieure. — Point d'v- celles — Corps grêle , alongé. — Corselet ovale , sou dos bombé , ayant trois bandes oblongues , légèrement élevées , l'intermédiaire parlant d'ai:- près de la tête et s'avaneant jusque vers le milit u du corselet; les deux autres situées près de l'in- sertion de chaque aile : sternum présentant un espace légèrement convexe qui sépare l'insertion, des paties antérieures de celle des intermédiaires ; mélaihorax en forme de croissant, ayant une li- gne longitudinale enfoncée. — Ecusson étroit. — Ailes lancéolées , couchées parallèlement sur le corps dans le repos , finement frangées au boni poslérieur , leurs nervures en nombre moyen , toutes longitudinales. — Balanciers découverts. — Abdomen [on^, mince, finement velu, com- posé de huit segmens ; celui des mâles linéaire , ayant l'anus fortement tronqué , muni de deux petits crochets. Ablomen des femelles cylindri- que , obtus postérieurement. — Pattes longues , grêles ; tarses antérieurs très-alunges dans la plu- part des espèces. Quelques larves de Cliironomes ont éié obser- vées. Linné , dans la Fauna suecica , décrit ail si la larve de sa Tipula plumosa. {Chironomus plu- /7!0«ij. Meig. ) Corps rougeàlre, filiforme, com- posé de douze segmens ; queue fendue. Avant- dernier segment du corps portant quatre filets j elle a deux pattes antérieures et deux postérieures, et vit dans l'eau. Une aulrc larve de (^bironome a été connue de Réaumur {Mém. Ins. tom. p'. pag. 29-39./)/. b.fig. I — 10.) Le corps est fort long, vermiforme , ordinairement d'un rouge-sanguin , composé de onze segmens , le premier un peu plus grandquelesautres; la tète est fort |)etile. M. ftlac- quart, qui a aussi observé cet te larve, a rem arqué que sa tête porte deux points noirs qu'il regarde comme des yeux : il a également distingué deux antennes Ooo o 2 66o T I P ( probablement des palpes^ courles , cylindriques, composées de deux arlicles , le second forl menu. I^a bouche esl peu dislincle ; sous le premier seg- ment sont deux tentacules pédiformes, bordés de très-petites pointes en crochets; deux lonjjs liluls charnus très-flexibles sont insérés au milieu des côtés de l'avaut-dernier segment ; la base du der- nier en présente deux semblables; il est lermind par deux tubes ovales-alongés dont l'ouverture est cillée , et par quatre mamelons plus petits. Celte larve habite en société dans des demeures qu'elle se construit au fond des eaux ou sur les rives; les matériaux que ces larves emploient sont des débris de terreau et de feuilles , que Réaumur a cru leur voir réunir au moyen de fils de soie , les mouvemeus qu'elles faisoient dans ce moment . 76 Même patrie. Nous citerons encore comme étant de ce genre , le Chironome agréable, C. Jestivus. Wiédem. Analect. Entom. pag. 10. Longueur 3 lign. j. Vert. Corselet à bandes longitudinales ferrugi- neuses. Bords des segmens de l'abdomen, noirs. Mâle. Amérique septentrionale. On doit retirer du genre Chironomus Fab. Syst. Antliat. les espèces européennes u" 7, 14 , 16, 27, 2Q, 3o, 44- 1"' appartiennent au genre Ta- nype , ainsi que le n°. 23. Ce dernier de l'Améri- qne méridionale. Les n'* 19. et 2Z. sont des Co- rèthres. Le genre Cératopogon revendique les espèces suivantes : n°^ 20 , 3i , 35. Les n°' 37 et .42 sont des Molobres. ^Sciara Meig. ) Le n°. 39 T I P 6G1 est du genre Polyniera Wiédem. et le n°. 40. du genre Dorlhesia du même auteur. Le n°. 45 est une Cécidoiiiyie , ce qui est également probable des n"». 41 et 49. Le n". 47 appartient au genre Simulie. Les n"'. 24 , 09 , 45 et 48 sont douteux. CÉRATOPOGON, Cera/a;jo-orî. Meig. Macq. Lat. Panz. Wiédem. Tipula. Linn. Schranck. ScBELL. chironomus. Fab. Culex. Ûliv. {Encycl.) Fa 11. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Tipulaires (division des Culiciforraes). Un groupe de Tipulaues-Culiciformes conte- nant les genres Cératopogon et Macropèze oHVe pour caractères : antennes des deux sexes pres- qu'enlièrement monililormes , avec les cinq der- niers articles plus alongés ; celles des mâles n'ayant qu'un faisceau de poils situés à leur base. {^Voyez pag. 656.) Les Macropèzes sont distinctes des Cé- ratopogons par leurs antennes ayant quatorze ar- ticles cylindriques , et encore par la longueur dis- proportionnée des pattes posiérieures. Antennes avancées, filiformes, plus longues que la têle , insérées sur un disque épais , com- posées de treize ariicles dans les deux sexes ; les huit inférieurs globuleux ou ovales, garnis de longs poils dans les mâles , lesquels forment un bouquet ou pinceau dirigé obliquement en dehors 5 les cinq derniers articles cylindriques - ovales : dans les femelles tous les articles sont semblables pour la forme à ceux des mâles , mais seulement garnis de poils courts. — T'rornpe un peu saillante. — Palpes insérés des deux côlés de la base de la lèvre inférieure, saillans , courbés, cylindriques, velus , composés de quatre articles ; le premier court, le second trois fois aussi long que le pre- mier , les deux derniers assez courts. — ■ Tête déprimée en avant. — Yeujo lunules. — Point d'ocelles. — Corps mince , alongé. — Corselet ovale ou presque globuleux , sans bandes élevées , mais ayant uue impression sur sa partie postérieure dorsale : métathorax très-court , caché sous l'écus- son. — Ecusson étroit. — Ailes lancéolées on fortement arrondies à l'extrémité , velues vues au microscope , couchées parallèlement sur le corps dans le repos ; leurs nervures , en nombre moyen , toutes longitudinales. — Balanciers découverts. — Abdomen cylindrique, de huit segmens , quel- quefois un peu déprimé dans les mâles. — Pattes presque d'égale longueur, rapprochées à leur in- sertion, sans intervalles élevés. On trouve les Cératopogons , dont le nom vient de deux mots grecs qui signilient : cornes barbues , sur les broussailles , les haies, les fleurs, surtout dans les pays boisés, bas et humides. Ce séjour, ainsi que l'analogie , ne permettent guère de douler qu'ils ne se développent dans les eaux ; cepeudant on ne connoit encore ni leurs larves , ni leurs métamorphoses. Ce genre est nombreux ea es- 662 T I P pèces ; elles soni fort peiiies et se multiplient beaucoup. Celles de la preaiière division , suivaut M. Meigen , piquent plus vivement que l'exiguïté de leur taille ne pourroit le faire croire. !'■<'. Division. Cuisses grêles, simples, sans (5pine. {^Culicoides') Nota. Le genre CulicoiLle Lat. a élé établi, à ce que nous croyons, sur l'inspeclion d'individus femelles de l'espèce que MM. Meigen et Mac-quart regardent comme étant le Culex pulicaris Linn. La femelle a les mêmes antennes que les Cérato- pogous de ce sexe , et le mâle a Its siennes exaclement conformées comme dans les mâles Cératopogons. On pourroit faire un genre sous ce nom de Culicoïde, de la présente division ; nous jiensons qu'outie le caractère tiré des cuisses , mentionné ci-dessus , on doit admettre que la trompe est plus longue (jue la tête et conique (au moins dans les femelles); par conséquent sa iorme et ses dimensiDUs proportionnelles sont dillérenles de celles des véritables Cératopogons. Ces derniers sont des insectes tout-à-fait innocens , qui ne piquent point et ne vivent pas de proie, tandis que MÎ\I. Meigen et Macquarl s'accordent à dire que les Cératopogons de leur première di- vision piquent la peau humaine nue. Ce dernier auteur a été à même d'observer qu'ils vivent aussi de proie. Celte division renferme vingt-neuf espèces dans les Dipt. d'Europ. de M. Meigen , parmi lesquelles nous citerons : 1°. Céralopogon fascié , C.Jiiscia- tus. Meig, Vipt. d'Eur. tom. } . pag. 79. 72". 27. — Macq. Tipul. du nord de la Fiance , pag. 121. n". I. De France et d'Allemagne. 2°. Cératopogon ailes de neige , C. ni\>eipennis. Meig. id. pag. yS. n°. 12. — Macq. id. pag. 124- n". 10. Longueur une ligne. Noir ; ailes d'un blanc de neige ; ba- lanciers et tarses blancs. On le trouve au printemps. M. Macquart l'a surpris suçant une espèce de Chi- roaome plus grand que lui , dont il s'éloit emparé. 2^. Diifision. Quelques-unes des cuisses épi- neuses en dessous. {^Ceratopogon propriè dictas. ) i'*. Subdivision. Cuisses antérieures épineu- ses en dessous. M. Meigen range sept espèces dans celte subdi- vision ; nous citerons le Cératopogon spinipède , C. spinipes. Meig. Dipt. d'Eur. tom. i. pag. 81. n°. 33. Mâle. — Panz. Faun. Gemi.Sus. loZ. /ig. 14. Mâle. D'Allemagne. 2'. Subdivision. Cuisses postérieures ren- flées, épineuses en dessous. Celte subdivision contient cinq espèces dans lei Dipt. d'Eur. de M. Meigen. I. Cératopogon morio, C. morio. Cératopogon morio, Mii». Dipt. d'Eur. tom. 1 . T I P pag. 84. n". 40. — Macq. Tipul. du nord de la France, pag. 126. n". 18. — Culex morio a°. 14. Fab. Sjst. Antliat. Voyez pour la description et les autres syno- nymes. Cousin morio n". 12. de ce Dictionnaire. Nous mentionnerons encore le Cératopogon fémoral , C.J'emoratus. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 1 . pag. 83. n". 37. — Macq. Tipul. du nord de lu France, pag. 124. n°. 12. — Encycl. pi. 385. Jîg. 16. Mâle. De France et d'Allemagne. M. Meigen cite en outre quatre espèces de la collection de M. le comte Hofliiiansegg , savoir : deux de Portugal et deux de Berlin, décrites pa.r M. Wiédeniann. Ces espèces sont peut-être de la première Division. M. Macquart signale comme nouvelles les es- pèces suivantes : 1°. Céralopogon cendré , C. cinereus. Macq. id. n°. 2. Longueur 2 lignes. Corselet cendré; abdomen noir; pâlies fauves; genoux noirs ; cuisses grêles , muiiqiies. a°. Céra- lopogon brillant, C. nitidus. Macq. id. pag. 122. n°. 5. Longueur 2 lig. Noir ; pattes f.iuves ; ailes sans taches. Commun. Il ressemble beaucoup au C. tibialis Meig. , mais ses cuis^es antérieures n'ont pas d'épines. 3". Cératopogon unimaculé , C. unimaculutus. Macq. id. n°. 4- Longueur I lig. \. Noir; pattes fauves; ailes marquées d une taclie obscure sur la première cellule mar- ginale ; cuisses grêles , muliques. Assez rare. 4°. Cératopogon ruiicorne, C. rujicornis. M.4CQ. id. n°. 5. I^ongueiir une ligne. Antennes et pattes roussâlres ; corps d'un noir luisant ; cuisses grêles , muliques. Rare. 5°. Cératopogon brévipenne , C. brevipennis. Macq. id. pag. 120. n°. 7. Longueur une ligne \. Noir; pattes velues ; les deux premiers articles des tarses roussâlres ; ailes courtes; cuis- ses grêles , muliques. Rare. 6". Cératopogon fauve, C.J'ulvus. Macq. id. pag. laS. n°. i3. Fauve; abdomen ayant une tacbe noirâtre; pattes avec leurs articulations noires; cuisses antérieures épi- neuses. Femelle. MACROPÈZE, itfacn7;;e.C(2. Meig. Lat. [Fam. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Némocères , tribu de» Tipulaires (division des Culiciformes). Un petit groupe de cette division se compose des genres Céralopogon et Macropèze. ( Voyez TipuLAiREs , pag. 65b. ) On séparera aisément les Cératopogons des Macropèzes par leurs antennes n'ayant que treize articles , et par leurs pattes presqu'égales en longueur. Antennes insérées sur un petit tubercule rond, avancées , aussi longues que la tête et le corselet pris ensemble, filiformes, velues, composées de quatorze articles; le premier cyathiforme , nu ; le second da double aussi long que le premier ; les sept suivans devenant peu à peu plus courts , tous un peu amincis à leur base ; let quatre suiraus T î P pluslong^ , absolument cylindrique'! : li? ilernier un peu plus court (|uc les pvi^ci'tlens. — Point d'o- celles. — Ailes lancéolées, alonj^t'es. — Al-domen cylindiique , terminé en pointe , composé de liuit segmens. — l'attcs iintériciircs de longueur ordi- naire; les iniei médianes plus lonir^nis dun iicrs ([ue les auténeuies j les postérieures exirècuement longues. Tels sont les caractères donnés par M. Moi{;en à ce fleure dont ou ne connoil cpie le sexe féuiiiun. Lu longueur des pâlies postérieures lui a lait don- ner son nom tiré de deux mots i;rei's. Le l_ype est la Macropèze albilarse, M. albilursis. MtiG. Dipt. d'Eur. torn. i. pag. 87. n". 1. tah. "h. ^fig. 1. Femelle. Longueur i iig. \. Têle noire ; corselet gris-- 3- fg. II. Femelle — Macq. Tipul. du nord de la G^o'x T ï P France f pag. ii6. n". 4. De France el d'Alle- magne. 2°. Cécidomyie des marais , C. palustris. Meig. id. pag. g6. n". 7. — Macq. id. pag. 11 5. 72'. 2. Commune en Fiance. M. Macquavt a ob- servé au mois de mai beaucoup de leraelles posées sur les épis en fleur du Vulpin des prés ( Alope- ciinis praiensis); elles iniroduisoient leur laiière entre les valves des plumes , sans doute pour y déposer leurs œufs. 3". Cécidomyie jaune , C. hitea. Meig. id. pag. gg. 72°. 16. — Eiicycl. pi. 585. /V. 22. M,i!e.^^. 20. Femelle. M. Mac- quart donne comme nouvelles les espèces suivan- tes : I". Cécidomyie variée , C. variegata. Macq. id. pag. II 5. 71". 3. Longueur une ligne 4^. Ailes léf^èreaient taclietées ; pattes variées de noir et de blanc. Rare. 2". Cccidouiyle orangée , C. auran- iiaca. Macq. id. pag. 116. n°. 5. Longueur une lij^ne. Corps et ailes d'un jaune orange. Raie. 5". Cécidomyie pygmée , C. pygtncea. Macq. id. pjg. 117. n". 7. Longueur ~. de ligne. Tête el cûiselet obscurs ; abdomen rougeâtie. Mâle. LESTRÉMIE , Ze^^n?OT/rt. Macq. Genre d'iusecles de l'ordre des Diptères, pre- mière section, famille des Némocères , tribu des Tipulaires (division des GuUicoles). Des trois genres qui composent celte division avec les Lestrémies(ro>'e^ Tipulaires, jpa^. 656.), celui de Psychode se dislingue par ses ailes ayaut des nervures nombreuses 5 les Cécidomyies se re- connoissent à leurs antennes composées de vingt- quatre ou de douze articles , aux nervures des ailes seulement au nombre de trois , et à la brièveté du premier article des tarses. Dans les Lasioptères , les antennes sont composées de plus de quinze articles et leurs ailes n'oflient que deux nervures longitudinales. En outre, dans ces trois genres , aucune nervure des ailes n'est bil'urquée , ce qui les sépare des Lestrémies. M. Macquart a créé ce genre , et lui attribue ces caractères. Antennes velues, coui'bées en avant, un peu moins longues que le corps , composées de quinze articles globuleux , pédicellés dans les mâles. — ^j/ejf larges , ayant cinq nervures , dont la troi- sièuie , à partir de la côte , est bifurquée dans son milieu. — Balanciers à long pédicule. — Pattes grêles, assez longues; premier article des tarses Joug. L'auteur ne décrit qu'une seule espèce , Leslré- mie cendrée , L. cinerea. Macq. Tipul. du nord de la France, pag. i \'j. n°. 1. Longueur une li- gne. D'un gris roussâtre. Au mois de mai, dans les prairies, LASIOPTÈRE , Lasioptera. Meig. Macq. Lat. {Fam. nat.) Tipula. Linn. Schranck. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocèret , tribu det Tipulaires (division des GallicoUi). T I P Les Gallicoles se composent des genres Psj- cLode , Cécidomyie , Leslrémie et Lasioptère. Ou reconnoît les Psychodes à leurs ailes en toit dans le repos et chjrgées de beaucoup de nervures. Le genre Lestrémie n'a que quinze articles aux antennes, et ses ailes offrent cinq nervuies longi- tudinales, dont l'une est bifurquée au milieu. Les Cécidomyies ont les articles des antennes pédicellés et distans les uns des autres ; les ner- vures des ailes sont au nombre de trois. Antennes avancées , tilifoimes , velues , com- posées de plus de quinze articles , ces article» globuleux. — Tiompe petite. — Palpes saillans , recourbés , composés de q latre articles ; les deux inférieurs épais, en masuc;; les deux autres grê- les, cylindriques. — Tête petite, sphériqiie. — Feujc lunules. — Point d'ocelles. — Corps assez gros dans les feaielles. — Corselet globuleux. — Ailes velues , leurs bords frangés, couchées l'une sur l'autre dans le repos, n'ayant que deux ner- vures dont aucune n'est bifurquée. — Abdomen de huit segmens , cylindrique dans les màlea , terminé en pointe dans les femelles. — Pattes longues , grêles. Le nom de ces Tipulaires vient de deux mots grecs qui expriment que leurs ailes sont frangées. Elles vivent probablemenl dans les galles des vé- gétaux. i^<=. Dii>ision. Premier article des tarses très- court. M. Meigen place quatre espèces dans cette division; nous citerons, 1°. Lasioptère peinte, L. picta. Meig. Dipt. d'Eur. toni. i. pag. 8g. n". I . tat). 3. fig. 3. Femelle. 2°. Lasioptère albi- penne , L. alhipennis. Meig. id. «°. 3. — Macq. Tipul. du nord de la France, pag. i65. n". i. De France et d'Allemagne. 2=. Dit>ision. Premier article des tarses plus grand qu'aucun des autres. Trois espèces sont placées dans- celte division par M. Meigen , mais l'uue d'elles n'y est qu'avec doute ; nous mentionnerons la Lasioptère brune , L. olifuscata. Meig. ut suprà. pag. go. n°. 5. MACROCÈRE, Macrocera. Meig. Pakz. Lat. {^Fam. nat.) Macq. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères, tribu des Tipulaires (division des Fongivores ). Le premier groupe de cette division , caractérise par les antennes point manifestement grenues ni perfoliées , plus longues que la tête et le corselet réunis, contient deux genres, Macrocère et Boli- topliile {voyez pag. 656. ) : ce dernier dilFere du premier par ses ocelles disposés transversalement sur uue ligne droite , et parce que l'une des cel- lules qui avoisiiient la côte des ailes est fermée postérieurement par une aervuie transversale. M. i T I P M. Meigen joint à ce groupe le genre Dixa , qui se distingue des deux précédemment noaimésj par le manque al)solu d'ocelles, et qui fait partie des Tlpul.ines -Terricoles Lat. yoyez ]Jixa , pag. 587. de ce volume. Antennes avancées, courbées, arquées, sétacées, aussi longues ou plus longues cpie le corps ; les deux articles de la base, épais , sphériques, lisses ; les suivans cylindriques, linement velus, point dislinclcment séparés , et par consé(iuent dilficiles à couipler. — Pa/pes recourhés, de quatre arti- cles. — Tête un peu plus étroite que le corselet, aplatie par devant; Iront large. — J'ew.r ronds. — Trois ocelles disposés en triangle , les deux postérieurs plus grands , l'antérieur fort petit. — Corps alongé , aienu. — Corselet ovalaire , sans ligne enfoncée transversale sur le dos. — Ecusson petit. — Ailes grandes, oljluses à lextréniilé, couchées paiallclement sur le corps dans le repos; telUiles qui avoisineut leur côle point fermées postérieurement par une nervure transversale. — Balanciers découverts. — Abdomen cylindi ique , un peu élargi au milieu dans les femelles , de sept »<^gmens. — Pattes grêles , de longueur inégale , les postérieures plus grandes que les autres ; liar.olies alongées ; jatubes munies de deux épines toi niinales. On trouve ces Tipulaires , dont le nom vient de deux mots grecs qui ont rapport à la longueur de leurs antennes, dans les bois humidi.s et sur !e bord des eaux. On ignore leurs premiers étals. Ce genre est composé de six espèces dans les Dipt. d'Eur. de M. Meigen. Nous citerons, 1°. Ma- crocère jaune, M. lutca. Meig. Dipt. d'Europ. toni. I. pag- 225. n°. i. — Macq. Tipul. du nord de lu France , pag. 54- n°. 5. — Encycl. pi. 58 J. Jig. 58. 2°. Macrocère ailes tachetées , l\l. maculi- puniiis. Macq. id. n". 4- Longueur 2 lig. ^. Fer- rugineuse. Ailes marquées d'une tache sligma- lujiie , en ayant une autre et l'extrémité , noires ; jegmens de l'abdomen bordés de noirâtre. Fort commune au mois de juillet dans les bois. 3°. Ma- ciocere uame, M. nana. Macq. id. 11°. 6. Lon- gueur une ligue 7. Jaunâtre. Corselet ayant trois Landes linéaires. Abdomen fascié de noir. Rare. BOLITOPHILE, Bolitophila. Uz.a. Macq. LiT. ( Fani. natur. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Néiuocères , tribu des Tipulaires ( division des Fongivores ). Ceux des Tipulaires-Fongivores dont les anten- nes point niauilestemeiit grenues ni perfoliées , surpassent eu longueur la lêie et le corselet réu- nis, sont les genres Macrocère et Bolitophile. Le premier est distingué du second par ses ocel- les disposés en triangle et par les cellules des ailes, dont aucune de celles qui avoisinent la côte n'est fermée postérieurement par une nervure transver- lale. Hist. Nat. Ins. Tome X. T I P 665 Antennes sétacées , avancëes, plus longues que la. tète et le corselet pris ensemble; leurs deux articles basilaires épais ; les autres indistincts. — Trompe peu saillante. — Palpes recourbés , 03'- lindriques, saiUuus , de quatre articles , le premier très-court. — Tête petite, légèrement aplatie en dessus. — Yeu.x: ronds. — Tmis ocelles placés sur le front , disposés eu ligne transversale presque droite, l'inlerinédiaire plus petit que les autres. — Corps mince , alongé. — • Corselet arrondi ovale. — Ailes obtuses, couchées parallèlement sur le nervures assez nom- voisines de la côie fermée par une nervure transversale. — Balan- ciers découverts. ^- Abdomen tris long , grêle , presque cylindiiipie dans les mâles , un peu lusi- fiirme dans les femelles. — Pattes alongées; han- ches assez longues ; cuisses un peu épaisses ainsi que les jambes; celles-ci terminées par deux Courtes épines. Le nom donné à ce genre par M. de Hoffman- segg , sem lie indiquer que les larves vivent dans les bolets , mais aucun entomologiste , à notre connoissance , ne les a encore décrites. Les espè- ces connues sont les suivantes : corps dans le repos ; breuses : l'une des C( 1°. Bolitophile cendrée, B.cinera. Meig. Dipt. d'Eur. tom. I. pag. 221. n°. I. tab. 8. fig. I. — Macq. Tipul. du nord de la France , pag. 55. 71'^. I. Dans les bois. 2". Bolitophile brune, B. Jlisca. Meig. id. n". 2. D'Allemagne. LEIA , Leia. Meig. Lat. ( Fant. nat. ) Myce- tophila. Macq. Oliv. ( Encycl. ) Genre d'insecles de l'ordie des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères, tribu des Tipulaires (division des Fongivores ). Ce genre constitue seul une coupe particulière parmi les Tipulaiies-Fongivores. {_P'oyez Fongi- vores , pag. 65ti. de ce volume. ) Antennes filiformes, courbées , avancées , anssi longues que la lêie et le corselet réunis , compo- sées de seize articles; les deux premiers distinc- tement séparés l'un de l'autre, soyeux; les suivans finement velus. — Trompe ai peine saillante. — Palpes saillans , recourbés , assez longs , de qua- tre articles , le premier très-petit. — Tête ronde, ay.iUt une légère impression à la partie améiieure, un peu enfoncée postérieurernem dans le corselet. — J'ei/.^; arrondis-ovales. — TVo/V oce/Zw distincts. — Cor^.* de longueur moyenne. — Corselet forte-' meut bombé , sans ligne Iransversalt; enfoncée. — Ecusson petit. — Ailes obtuses , couchées pa- raliclemenl sur le corps dans le repos , n'ayant qu'un nombre médiocie de nervures. — Balan- ciers découverts. Abdomen ordiuair.'meul cy- lindrique , composé de sept segmens, — Pattes assez courtes; cuisses furies , compumées; jambex terminées par deux épines ; jauibes Intermédiaire! PpPP CM T I P et postévieuics finement cpiiieuses à leur paitie extérieure. Les mœurs et les premiers c'ials des Léias ne sont pas conims. Leur nom vient d'un mot grec qui exprime que le corps est lisse et poli. i"^". Difision. Ocelles rapprochés en Iriangle sur le vertex. I. LÉÏA mi-partie, L. dimidiata. Leia dimidiata Meig. D/pi. d'Europ. tom. l. pag. 254. n°. I. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Mycélophile miparlie, n". 5. de ce Dic- tionnaire. M. Meigen décrit en outre deux aulres espèces de cette division. 31=. T)wision. Ocelles disposés en li^ne courbe sur le iront. 2. Leïa bimaculée , L. b'unaculata. Leia bimaciilata Meig. Dipt. d'Eur. tom. i. pag. 256. n°. 7. Voyez pour la description et les aulres s_yno- nymes, Mycélophile bimaculée u°. 7. de te Dic- tionnaire. 3. LÉiA anale , L. analis. Leia analis Meig. id, pag. 257. n". g. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Mycélopliiie douteuse de ce Dicliunnaire. On trouve cucore cinq aulres espèces de celte division dans les Dipt. d'Europ. de M. Meigeu. GNORISTE , Gnoriste. Meig. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères, pre- nuèie section , famille des Néuiocères , tribu des Tipulaires (division des Funglvores ). Un groupe de Fon^ivores contenant les genres Rliyphe, Gnonsie et Asmdule, a pour caractères : antennes grenues, noueuses ou perf'oliées, de même grosseur , ou plus menues vers le bout ; museau prolongé en manière de bec. ( Voy. Fongivores, pag. 656- de ce volume). On distingue les Rliyplies des Guorisles par ce que la trompe des premiers est plus courte que la tête ; en outre leurs antennes vont en diminuant de grosseur vers le bout , ainsi que celles des Asindules, qui ont leurs palpes insé- rés vers la base de la trompe , celle-ci refendue à son extrémité, et les yeux échancrés. Leurs ailes ont touies les cellules du bord postérieur , sessiles. Antennes avancées , cylindriques , filiformes , arquées , aussi longues que la tèie et le corselet pris ensemble , composées de seize articles , les deux de la base plus épais , courts , presque cya- thiformes; les suivans grenus, finement velus. — Trompe saillante , un peu rabattae , deux fois aussi T I P longue que la têle , ne paraissant ptiint refendue à son exlrénilté. — Palpes petils , insérés vers et avant l'eMrémilé de la trompe, leurs ariicles peu distirvcls , paroissant au moins au nombre de trois ; celui de la base le plus épais de tous. — Tète plus étroite que le corselet, légèrement comprimée eu devant. — Ycujc entiers, arrondis, obloni;';. — Troisocelles placés en triangle sur le front, les deux supérieurs plus distincts. — Corps alongé , mince. — Corselet ovale , bombé en dessus, — Ailes cou- cbées horizontalement sur le corps dans le repos , n'ayant peint de cellule discoïdale inférieure fi r- mée ; deux de celles du bord postérieur , pélio- lées. — Balanciers àécoa\evls. — Abdomen com- posé de septsegmens, fortement comprimé dans les femelles , en massue postérieurement et ler- tiiiné j)ar deux crochets velus dans les mâles. — Pattes assez grandes ; cuisses minces ; jambes ter- minées par deux épines, finement épineuses sur les côtés ; tarses assez grands. Le type de ce genre est le Gnoriste apical, G. apicalis. Meig. Dipt. d'Eur. tom. i. pag. 24"). n°. 1. tab. (). fig- I. Mâle. ASINDULE, Asindiilum. Lat. Genre d'insecles de l'ordre des Dipicres , pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Tipulaires (division des Fonojivnres ). Trois genres , Rhyplie , Gnorisle cl Asindule , fornient par leur réunion un peut groupe parmi les Tipulaires-Fongivores. (Voyez pag. 65G. de ce volume). Les Rhyphes sont bien séparés des deux derniers genres par leur (rompe plus courle que la têle , et par leurs ailes ollrani dislincte- menl une cellule discoïdale. On distinguera les Gnorislesdes Asindules, à leurs palpes insérés vers l'extrémité de la trompe, celle-ci paroissant en- tière à son cxlrémilé : ils ont en outre les yrnx sans échancrure , les antennes filiformes , et deux cellules du bord postérieur de l'aile, péliolées. Antennes s\m\)\es , sélacées, composées deseiz» articles , la plupart cylindriques et peu diilincls les uns des aulres. — Trompe beaucoup plus lon- "ue que la lêie , dirigée en arrière le long de la ^■^ --J !• I' poitrine, terminée par deux lèvres aiongees qui la foni paroitre bifide. — Palpes insCnés assez près de la base de la trompe , comiiosés de trois arti- cles ; le premier assez long, plus gros que les au- lres , le second à peu près de la même longueur que le précédent , mince vers sa base , allant en grossissant insensiblement vers son extrémité; le troisième grêle , filiforme , plus long que le pré- cédent. — Tête petite, prolongée à sa partie an- térieure en un museau d'où sort la trompe. — Yeux- alongés , échancrés à la partie supérieure de leur côié iulerne. — Trois ocelles distincts , espacés , disposés en Iriangle sur le vertex. — Corps de longueur moyenne. — Corselet ^vos , bombé, un peu ovale. — Ailes couchées parallèlement sur le corps dans le repos , dépourvues de cellule discoi- T I P dale iuférieure ; loutes les cellules du bord poslc- iieiir, sessiles. — Baianciers ^vdads , dL'coiiverIs. — Abdomen des nuUes , déjuiim', ramce à sa base, allant en s'c'laigissaut jusqu'à l'avanl-deruier sej;:^- uanl , composé de liuil segmens cuire l'anus , celui-ci muni de deux pinces comtes et grosses. ( Nous ne connoissons pas les foœelles. ) — Pallcs yiongées , hanches l'orios , paiiiculièiemeut les anléi-ieures ; jamiies leru;iuocs par deux épines. Le nom de ces Tipulaiies vient d'un veibe grec tjui si^,nilic : réunir , et de la parlicide piivalive j il exprime la sépaiMliou des deux parties qui teruii- ueut la trompe. Ce genre est voisin des Giioris'es par la loiii;ueur de la trompe , et des l'iatyures par Ils nervures des ailes. Ou n'eu couuoit qu'une seule espèce , ses mœurs sont ignorées; c'est 1 Asiu- dulc noir, A. iiigrum. IjAT. Hist. nat.des Crtist. et des Ins. toni. I4. pag. ago. — Gen. Crusl. el Ins. toin. I. tab. i^.Jig. 1. On le trouve en l''r.iuce dans les lieux aquatiques , mais assez raremeut. ri.ATYURE, Platyura. Meig. Macq. L.4.T. ( Fa.'ri. nat. ) Ceroplulus , Sciaru. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des iJiplères, pre- mière section, l'aralUe des Néiuoccres , Iniju des Tipulaires ( division des L'ougivoies ). \ju groupe de Fongivores a pour caractère : veu.\ eniiers; museau point rostriloriue ; auieuues de la même grosseur ou plus menues vers le bout , grenues, noueuses ou perfoliées. ( Yoj'ei pag. 0 jb. ) 11 comprend , outre les Plat^ures , les Caui- pylom_j'zes, qui s'en distinguent par leurs antemits composées seulement de quatorze articles , et les Sciophileâ dont les jambes sont épineuses latérale- inent , et qui ont une petite celluie cairte sur le disque des ailes. Antennes de même grosseur partout , ou plus menues vers le bout , de la longueur du corselet , avancées , comprimées, composées Je seize arti- cles ; les deux de la base distincts l'un de l'autre , le premier cylindrique, le second sphérique j les ja^vans plus ou moins comprimés , linemeiit velus, moins distinctement séparés les uns des autres que les deux premiers. — Trompe un peu saillaute. -— /'«/^ej saiilans , c^dindriques , courbés, cuiu- i)Osés de quatre articles; les trois premiers d égale longueur , le quairième un peu plus long. — Tète un peu plus étroite que le corselet , assez aplatie par devant. — Ytujc un peu oblongs , entiers. — Trois ocelles rapprochés en triangle sur le front , inégaux; le plus petit placé en devant. — Corps tssez alongé. —Corselti presque sphérique, bombé. — Ecussun petit , rond. — Ailes arrondies à leur extrémité , couchées parallèlement sur le corps dans le repos , leur disque n'olirant aucune cel- lule fermée. — Balanciers découverts. — Abdo- men menu , composé de sept segmens , uu peu cylindrique à sa base , allant ordinairement eu se ddatant vers la partie postérieure, légèrement dé- primé.— Pui^ei longues, grêles; hanches très-alon- T I P 6G7 gées ; cuisses assez fortes ; jambes point épineuses sur les cotés , ter:iiinées par deux fortes épines. Le nom de ces Diptères exprime la dépression de leur abduaau. On les trouve à l'état pailait dans les bois et sur les haies. Ce genre est assez nouibrcux en espèces. f". Division. Première cellule marginale fer- niée par une nervure iiansversale oblique avant d'atteindre le bord extérieur de l'aile. Nous mentionnerons : 1°. Plal^'ure noire, P. ulrata. jVJeio. Dtpt. d'Euixip. loin. i. pag. 255. H''. 2. — P/ittjii/a nigra. Wacq. Tipul. du nord de lu France , pag. 47. n°. 1 . De France, a". Pla- tyuremargiace, P. niarginata.Mï.iG. id. pag. 23:;. H". 1. taO. V>. /ig. 14. D Allemagne. Rare. 2''. Difision. Première cellule marginale attei- gnant le bord extérieur de l'aile. 1°. Plalyure fasciéc,i'.^.sc/a/a. Meig. id.pag. 240. n". lit. — Macq. id. pag. 4B. n°. 2. Rare dans le nord de la France, a". Platyurepallipède, P. pallipes. Macq. id. n". 3. Longueur '3 lig. 7. D'un roussàlre pile ; abdomen à bandes obscures ; pat- tes d'un jaune - blanchâtre. Rare. 3°. Platyure naine, /'. nanu. M.^cQ. id. pag. 49 re°. 5. Lon- gueur une lig. -J. Nuire ; patles fauves ; ailes ter- minées par une bande noirâtre. Rare. 4"- PUityuie jaune, P.Jlai\t. Macq. /i/. n°. 6. Longueur une ligne '. Jaune ; ailes jaunâtres. Rare. 5°. Platyuic bicolore, P. bicolor. Macq. id. n". 7. Longueur une ligue -. Dessus du corps noir , dessous fauve. Rare. CAMPYLOWYZE , Campylomyza. Wiédem; Meig. Macq. Lat. ( Fam. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némoceres , tribu des Tipulaires ( division des Fongivores ). \ Un groupe de celte divisiim a pour caractères : yeux entiers; museau point rosirilorme; antennes de la même grosseur ou plus menues vers le bimt , grenues , noueuses ou perfoliées. ( Voyez pag. 630.) lise compose des genres Plalyure, bcio- phile et Ca'jipylomyze ; mais les deux premier» ont les antennes composées de seize articles, ce qui les sépare des Campylomyzes. Les jambes des Sciophiles ont deux fortes épines terminales , ainsi que celles des Flatyures ; en outre les quatre der- uièresjambes sont extérieurement garnies d'épines dans les Platyures. ^/2/e/z/2e.j tiliiormes , avancées, aussi longues que la lêie et le corselet réunis , composées de quatorze articles , les deux premiers nu peu plus épais, les suivaiis conrts, cylindriques, huement velus. — Trompe courbée. — Palpes avancés , recourbés , anguleux ; leurs articles coniques. — Trois ocelles distincts , placés en triangle sirr le verlex. — Corps assez gros. — Corselet elliptique. — Ailes velues, couchéesparallèlement sur le corps Pppp a ■m*' 668 T I P dans le repos , planes, obtuses , n'ayant que (roîs nervures longitudinales et une transversale près du milieu, vers la côle. — Abdomen paroissant composé de huit sej^uiens , cylindrique dans les mâles, plus épais au milieu dans les femelles ; anus muni de deux petites pointes. — Pattes de lon- gueur moyenne ; jambes sans épines terminales distinctes , niuli([Ufcs extérieurement; premier ar- ticle des tarses plus long que le second. Ces caractères, empruntés de M. Meigen, ont été établis d'après des individus femelles , le seul mâle que cet auteur ait eu en sa possession étant en partie mutilé. Il place ce genre parmi les Ti- pulaires-GjllicoIes; cette division renferme en outre chez lui les genres Lasiontère et Cée.ido- myie , qui diflèrent des Campylomyzes par l'ab- sence des ocelles. Au reste , il ne paroi t pas con- vaincu que la place qu'il lui assigne soit la véri- table. Le nom générique lire de deux mots grecs , signifie : mouche courbée , et indique la courbure de la trompe. M. Meigen décrit quatre espèces de Canipylo- mjrzes ; l'une d'elles est la Campyiomyze bicolore, C. bicolor. Meig. Dipt. d'Eur. tom. i. pug. 102. n°. 2. — Macq. Tipul. du nord de la France . pag. \%&. n". I. De France et d'Allemagne. Rare. MY CÈTOmE, Sfycetobia. Meig. Macq. Lat. ( Fam. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères , tribu des Tipulaires ( division des Fongivores ). Un groupe des Tipulaires-Fongivores a pour caractères : antennes grenues , noueuses ou per- foliées, de même grosseur ou plus menues vers le bout ; museau point rostriforme j yeux échancrés. Les Mycélobies et les Molobres composent ce groupe. ( Voyez P'ongivores , pag. 634). de ce vo- lume. ) Ce dernier genre se distingue du premier par ses palpes composés seulement de trois arti- cles , selon M. Meigen ; par se< yeux profondé- ment échancrés , Irès-rapprocbés l'un de l'autre à leur partie supc-rieure ; enfin, par ses ocelles placés au dessus des yeux, sur la partie infé- rieure du veriex. Antennes filiformes , avancées , rabattues , com- E osées de seize articles, les deux inférieurs visi- lement séparés l'un de l'autre. — Trompe peu jaillante. — Palpes de quatre articles , suivant M. Meigen. — Tête ronde, aplatie en dessus. — Yeux réniformes , assez écartés l'un de l'autre à leur partie supérieure. ~ Trois ocelles distincts , placés eu triangle sur le front, entre la partie su- périeure des yeux ; l'inférieur plus petit. — Corps mince. — Corselet presque sphérique , bombé , «ans ligne transversale enfoncée sur le dos. — Ecusson petit. — Ailes larges , couchées parallè- lement sur le corps dans le repos. — Abdomen presque cyliudriqce, uq peu élargi au milieu dans T I P les femelles , composé de sept segmens. — Jambes terminées par deux épines , n'eu ayant point de latérales. Le nom de Mycétobie est formé de deux mots grecs qui expriment que ces insectes vivent dans les champignons. M. Meigen a ed'ectivemeiit trouvé le mâle de la Mycétobie fasciée (il/, f's- ciata. Meig. Dipt. d'Europ. toni. i. pag. afio. n'\ 2. ) dans une espèce de bolet assez commune, Boleius versicolor. On trouve en France l'espèce suivante : Mycé- tobie pallipède , M. paUipes. Meig. ut suprâ n". i . tab. 8.Jig. 10. — Macq. Tipul. du nord de la France, pag. 5l. n". i. MOLOBRE , lUolobms. Lat. Sciara. Fab. Meig. Macq. Panz. Wiéd. Tipula. Linn. Geoff. l'.\N"z. Hifiea , Chirononius. Fab. Bibio. Oliv. ( Encycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Némocères , tribu des TIpulaires ( division des Fongivores). L^n groupe de cette division contient deux gen- res , Mycétobie et Molobre. (^J^oyez Fongivohes , pag. 656. de ce volume ). Le premier dllFère du second par ses palpes quadriariiculés , ses yeux simplement réniformes , assez écartés et laissant entr'eux un espace sur lequel sont placés les ocelles. Antennes filiformes , avancées , arquées, cour- bées , finement velues , un peu plus longues que la tête , composées de seize arliides , les deux de la base plus épais , distinctement séparés l'un de l'autre. — Trompe un peu saillante, mais point alongée. — Palpes saillans , courbés , velus , com- posés de trois articles, suivant M. Meigen , égaux entr'eux , en massue. — Tête petite , sphérique. — Yeu.r proloudéinent échancrés, se touchant presque sur le front. — Trois ocelles placés au- dessus des yeux, disposés en triangle, l'inférieur plus petit. — Corps assez gros. — Corselet ovale , bombé , sans ligne transversale enfoncée , mais en ayant trois longitudinales. — Ecusson étroit. — Ailes grandes, obtuses, velues vues au mi- croscope , couchées parallèlement sur le corps dans le repos. — Balanciers découverts. — Ab- domen mince ., velu, de sept segmens, cylindri- que dans les mâles avec deux crochets à l'anus ; celui-ci épais et en massue , terminé eu pointe dans les femelles. — Pattes longues , grêles , fine- ment velues; hanches alongées ; cuisses sillon- nées au côté interne ; jambes terminées par deux épines. M. Meigen isole ce genre (qu'il nomme Sciara) dans une section particulière appelée par lui les Lugubres. {Lugubres.) ^''qye.j Tipulaires Meig. ci-après. Cet auteur est le seul qui ait observé des circonstances ayant rapport à la manière de vivre de ces insectes. Il vit sortir au mois de T I P mars , de la lerre contenue dans un pot de fleurs , un grand nrtmbre d'individus du Molobre liyali- penne , M. hyalipennis. ( Sciara hyalipennis. Meig. Dipt. d'Europ. loin. 1. pog- 285. ii°. 2 ' • ) La peau des nymphes, resu'e à demi d.ins la lerre, «itoit dépourvue de poinles , de couleur blancliàlre, avec le corselet jaune , du moins en partie ; peu d'heures après leur apparition , ces Tipulaires s'accouplèrent , et il en parut une nouvelle ^géné- ration au iniiis de juin , ce cpii seinblemit prou- ver que leur entier développement s'eflcclue en deux mois , au moins dans la l)elle saison. On trouve les Molobres depuis le printemps jusqu'en automne, sur les buissons , les Heurs et les j^azons ; leur taille ne dépasse pas quatre lignes , et est souvent beaucoup au-dessous : ils allectent en général des couleurs sombres. l'f. Dn'ision. Balanciers bruns. Elle contient seize espèces daus les Dipt. d'Eur. Meig. I. MoLOBRE floral , M. Thomœ. Molobnts ThnriHT. I.at. Gêner. Crus/, et Ins. tor/i. 4. pcig. 260. — Sciara Thomœ. Meig. Dipt. d'Eur. toin. i. pag. 278. «°. i. tab. 4- J'g- 3. — Macq. Tipul. du nord de la France , pag. 167. — Encycl. pi. "h^Q. fig. i5. WA&. fig. 16. Femelle. T^'oyez pour la description et les autres syno- nymes , Bibion floral n". 6. de ce Dictionnaire. ]1 est commun aux environs de Pans. Nous citerons encore le Molobre pieds verddtres, M. viridipes. — Sciara viridipes. Macq. Tipul. du nord de la France , pag. 3o. n". 2. Longueur une lig. j. Noir ; pattes d'un gris verdàtre ; ailes obs- cures. Rare. 2*. Difision. Balanciers jaunes ou pâles. Cette division renferme douze espèces dans l'ouvrage précité de M. Meigen ; l'une d'elles est le Molobre lia vipède , 71/. Jlavipes. — Sciara Jla- ttipes. Meig. Dipt. d'Europ. toin. i. pag. 283. n". 17. — Macq. Tipul. du nord de la France , pag.iiK. n°. 6. Il se trouve au mois d'août daus les bois , en France et en Allemagne. M. Wléderaann ^Dipt. ejroiic.) cite trois es- pèces nouvelles, d'Amérique : 1°. Molobre amé- ricain, M. aniericanus. — Sciara aniericana. WiÉDEM. Dipt. exottc. pag. 33. Longueur 3 lig. Noir ; ailes brunes 5 base de l'abdomen ayant une bande transversale rousse. Du Brésil. 2°. Molobre fulvivenire , M. Jiilviventns. — Sciara fulvifen- tris. VViÉDEM. id. pag. 44- ^°- 6- Longueur 5 lig. i. Noir; base de l'abdomen portant des poils fauves. 3°. Mnlobre noir, M. niger. — Sciaiu nigra. WiÉDEM. id. n°. 7. Longueur 2 lig. \. Entièrement noir; antennes paroissant blanches vues à certain jour. De Savannab. T I P 669 CEROPLATE, Cemplatus. Bosc Lat. Fab. Dalm. Platyura. Meig. Macq. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section, famille des Némocères, tribu des Tipulaires (division des Fcngivores). Parmi les genres de celte division , celui de Céroplate torme à lui seul une coupe particulière caractérisée par les antennes en massue perfoliée, presqu'en forme de râpe, yoyez Fongivores , pag. 65G. de ce volume. Antennes Ircs-coraprimées , plus larges dans leur milieu , presqu'en forme de râpe , atteignant au moins la longueur de la moitié du corselet , composées de seize articles ; les deux premiers distincts l'uu de l'autre , très-courls. — TiDntpe très-courte, terminée par deux lèvres assez dis- tinctes. — Palpes très-courts , ovoido-coniques , n'oflVant distinctement qu'un seul article. — Tête petite, penchée, prcsqu'orbiculaire. — Ycu.x grands , occupant presque la partie antérieure de la tèie, nn peu échancrés intérieurement. — Trois ocelles disposés presqu'en ligne droite sur le verlex. — Corps de longueur moyenne. — Cor- selet bombé. — Ailes couchées parallèlement sur le corps dans le repos. — Abdomen linéaire, plus large que le corselet. — Pattes très - grêles ; hanches postérieures grandes. Le nom de ces Tipulaires est tiré de deux mots grecs, et signifie: cornes aplaties. La première espèce fut décrite par le savant M. Bosc {Ad. de la Soc. d'hist. nat. de Paris , tom. i . pi. 7. fig. 3. ) sous le nom de Céroplate tipuloide ; il en avoit trouvé la larve sur les bolets du Chêne, où Réau- mur l'avoit également observée. Suivant ce der- nier auteur, elle est molle, tiès-longue pour sa grosseur, presque cylindrique, vermiforme : elle vit de la parue poreuse inférieure de ces cham- pignons, et enduit à mesure qu'elle s'avance, cette partie il'uue humeur visqueuse qu'elle sé- crète , et qui l'empêche de s'en détacher. Pour se métamorphoser, elle se forme une petite coque uloiigée , presque cylindrique, comme dentée à sa partie postérieure, et composée de la liqueur visqueuse dont nous venons de parler. Réaumur remarque que les antennes dans la nymphe sout appliquées au-dessus du corselet , tandis que dans la plupart des nymphes , et particulièrement dans toutes les autres Tipulaires qu'il a observées, elles sont placées sous le corselet. La partie thoracique de cette nymphe est relevée en bosse. Nous citerons trois espèces de Céroplates. I. Céroplate tipuloide , C. tipuloides. Ceroplatus flavescens , thoracis lineis longilu- dinalibus abdominisque segnientorum margine transi^ersali nigris. Ceroplatus tipuloides. Bosc. Act. de la Soe. d'hist. nat. de Pans, tom. 1. pag. 42. pi. 7- Jig. 3. — Lat. Nouv. Dict. d'hist. nat. tom. IV. G70 T I P pag. 542. — Fab. Syst. Antliat. n". l. — Plalyura tipuloides. Meig. Dtpt. d'Eur. tom. i. pag. 233. 71°. 3. Longueur 4 à 5 lig. Jaunâlre. Corselet ayaat des lignes lougiludinales noires ; on iroit des bandes transvferses de celle même couleur sur l'abdomen. Des environs de Paiis. Rare. 2. CÉROPL.vrE lesUicé, C. testaceus. Ceroplatus testaceus , ihoiacis lineis longitu- dmalibus tribus ahdoininisque maculis lalenilibus fiiscis. Ceroplatus testaceus. Dafm. Analect. entoin. pag. g8. n". 1 5. — ylatyura tipuloides. M acq . Ti- pul.dunord de la France , pag. û,f^. n°. 8. (eu re- tianclian) (ouslt^s s_^'non_yuies , qui appjrUeiiueut à I espèce précédente). Longueur 5 lij;. Teslacé , avec trois lignes lon- gitudinales brunes sur le corselet , el des taches de celle même couleur sur les tolés de l'abdomen. De Suède et du nord de la France. 5. Ci&ovLATE. churhonné , C. carbonarius. Ceroplatus ater , abdommis seginentis inarginc laterali atbidis. Ceroplatus carbonarius n°. 2. Fab. Syst. An- tliat. — 1,AT. Nout>. Dict. d'hist. nat. tom. If^. pap. 543. Longueur ». Noir. Bords latéraux des segmens de l'abdomen , blaucliâires. De la Caioiiue , d'où il a été rapporté par M. Bosc. Nota. r,e Cemplatus atratas u°. 3. F,\b. Syst. Antliat. n'est pas de ce genre ; il appartient a celui de Platyuie Lat. CORDYLE, Cordyla. Meig. Lat. Genre d'insectes de l'ordje des Diptères, pre- mière section, famille des Némocères , iribu des Tipulaires (division des Florales). Le premier groupe de cette division caractérisé j>ar l'absence des ocelles , conlitnl les Cordyles et les Simulies. (V.iyez pag. 667.) Ces delxièies n'ont que onze arlicles aux antennes, et liurs 3'eux , échancrés au côlé inlerue , se réunissent sur le verlex dans les m;i!es. M. Meigen place ce genre parmi ses Tipulaires- Fongicoles , dans le second groupe qui a pour caraclères : antennes de seiae articles, compri- mées. Cependant il n'accorde que douze articles aux antennes des Cordyles, et de plus, parmi les genre.s qui ligureut dans ce groupe , celui-ci est le seul qui manque d'ocelies. Antennes avancées , plus épaisses verj leur extrémité, composée^ de douze articles j les deux T I P premiers distans l'un de l'aulre , le terminal semi- globuleux. — Yeux arrondis, entiers, espacés dans les deux sexes Point d'ocelles.— Jambes munies de deux épines à leur extrémité, mais n'en ayant pas de latérales. Le nom de ce genre, dont on ignore les mœurs, vient d'un mot grec qui signifie: massue. 11 est tiré de la farine des anlenues , qui grossisseut vers l'extrémité. M. Meigen (Z)/)?/. d'Eur.) cile deux espères deCordyles: 1°. Cordyle brune, C.Jusca. Meig. Dipt. d'Eur. tnni. i. pag. 274. n". i. Femelle Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. I/^. pag. a68> — Encycl. pi. 7)^6., frg. 6'. Femelle. Trouvée en octobre près d'Aix-la-C]liapelle , dans un bols. 2". ('ordyle crassicorne, C. cras.iicornis. Meig. id. pag. 270. n". 2. tab lo.jig. 1. D'Aulriclie. A^V\S1\L,Aspisies. Horrai. Meig. L.\t. {Fam. nat. ) Genre d'insecles de l'ordre des Diptères, pre- mière section , l'aïuiUe des Némocères , tribu des Tipulaires (division des Floules). Le dernier groupe des Tipulaires-Florales ayant pour caraclères : des ocelles ; antennes de huil à neuf articles , se corajiose des génies Billion et Aspisie {voyez pag. 667. de ce volume. ) Dans le premier les antennes ont neuf articles , ce qui là dislingue du second. Antennes avancées , un peu plus longues que le corselet , composées de huit articles j les deux preiiiiers un peu épais vers leur extrémité , les ciiHj siiivans courts , s'élargissant peu à peu ; le dernier [ilus large, ovale, et parolssant avoir un enfoncement daus sou milieu. — Trois ocelles. — Corselet court. — Abdo/neu composé de buit seg- mens. — Jambes antérieures ayant une épine terminale. On ne connoît pas les habitudes des Asplstes. Les caraclères de ce genre ont été rédigés par M. Meigen d'après un dessin communiqué par M. Schiippel, représeulant uoe femelle. Le type est l'Asplite de Berlin , A. berolinensis. Meiu. Dipt. d'Eur. tom. i. pag. 3lC). n°. l. tab. 11. fig. 16. Femelle. Longueur une ligne. Entière- ment d'un brun-noirâtre. Ailes hyalines. Des en- virons de Berlin. ( S. F. et A. Serv. ) TIPULAIRES , Tipularice. Macq. Section de l'ordre des Diptères. Dans sou ouvrage intitulé : Insectes Diptères du noidde la France , M. Macquarl caractérise ainsi cette grande secijon : Corps ordinairement étroit. Têle petite, incli- née. Trompe le plus souvent courte et épaisse. Lèvre supérieure peii:e et conique. Soies (man- dibules, mâchoires et langue ) ordinairement nul- les, l'alpes alongés , subsétacés , de quatre à cinq articles. Anlenues filiformes ou sétacées , plus lon- gues que la tète , composées de six articles au T I P moins. Yeux grands, ovales ou i('nîformc.«. Yeux listes, lanlôl au nombre de trois, laiilôt nuls. Thorax p;rand , élevé. Abdomen ordinairement menu. Pieds grêles cl alon2,c's. Ailes couchées ou écartées , longues et assez étroiics , leiiis nervures tormaut ordinairement une cellule mrdiasline , ri'ement une sligmatique ; une ou deux margi- nales, une ou deux sous-marginalcs ; une, deux 0 1 trois iliscoidales ; trois, quatre ou cinq poslé- rieuresj une anale, une axillaiie et une fausse. L'auteur range ainsi les genres qu'il sdaiet dans celte section : T. Antennes non plumeuscs. A. Antennes à peine aussi longues quclaiêie. a. Des yeux lisses. ( Tipulaires - Musci- formcs. ) Scatbopse , lîiblon, Uilopbe. Cam- pyloaijze .'' b. Point d'yeux lisses. ( Tipulaires-Ram- panles. ) Simulie. B. Antennes plus longues que la tête. a. Des yeux lisses. f Hanches peu alongées. (Tipulaires- Xylophagiformes. ) Rhypbe. ■f -f Hanches alongées. (Tipulaires-Fon- gicoles. ) Sciare , Mycétopbile , Sciophile , Plalyure, Mycélobie,IMacrocère, Bolitophile , Dixa. b. Point d'y€ux lisses. ■\ Yeux entiers. (TipulairesTerricoles.) Trichocère, Ptychoplère, Tipule , Néphrotome , Clénophore, Rhi- pidie, Limnobie, Eiioptère , Nd- matocère. ■f f Yeux échancrés. * Antennes courtes. (Tipulaires-PLa- lénoïdes. ) Psychode. ** Antennes alongées. ( Tipnlaires- Gallicoles. ) Cdcidomyie, Lestrémie, Lasiop- tère. H. Antennes plumeuses. ( Tipulaires -Aquati- ques. ) Cératopogon , Tanype , Chironome , Co- rèlhre , Cousin , Anophèle. (S. F. et A. Serv. ) T I P 671 TIPULAIRES, Tifnilariœ. Mr.iG. Première fa- mille de la première division de l'ordre des Dip- tères. Cène famille dans M. Meigen répond , pour les genres européens , à celle des Némocèies de M. Latreille. L'auleur allemand lui donne pour caractères : Antennes composées d'un grand nombre d'ar- ticles ( au moins six ) , dirigées en avant. Palpes alungés , articulés. Balanciers découverts. Abdo- men composé de sept à Luit segmens. I. Les Culiciformes , CuUciformcs. Yeux lunu- les. Point d'ocelles. Antennes des mâles en panache , simples ou un peu velues dans les femelles. Bouche point proéminenic. Palpes de cinq articles. Corselet sans ligne transversale enfoncée. Abdomen de huit segmens. A. Trompe avancée, plus longue que les antennes. P.ilpes droits. Nervures des ailes chargées de (letilcs écailles. Cousin, Anophèle, Aedès. Nota. Celle division répond à la tribu des Cu- licides. Lat. B. Trompe plus courte que les antennes. Palpes recourbés. Corèthre , Chironome, Tanype, Cératopogon , Macropèze. Nota. Celte division correspond aux Tipulaires- Culiciformes. Lat. II. Les Gallicoles , Gallicolœ. Yeux lunules. Antennes velues , verlicillées. Palpes recourbés. Ailes obtuses, velues, ayant deux ou trois nervures longitudinales. Jambes sans épines terminales. Lasioptère , Cécidomy ie, Campylomyze. Nota. M. Latreille place les deux premiers gen- res , ainsi que celui de Psychode , parmi ses Ti,- pulaires Gallicoles ; les Campylomyzes sont ren- voyées par lui à ses Tipulaires-Fongivores. III. Les Noctuéformes, Noctuœformes. Yeux lunules. Point d'ocelles. Antennes en fuseau, velues, moniliformes. Ailes lar- ges, velues, sans nervures transversales. Jambes sans épines terminales. Psychode. Nota. Voyez la remarque sur la division pré- cédente. IV. Les Porte -becs , Rostratce. Yeux ronds, espacés. Point d'ocelles. Tête prolongée en museau. Palpes recourbés. Corselet ayant une ligne transversale enfoncée et arquée. Abdomen de huit segmens. Epines terminales des jambes, pcliios. 6-2 T I P Eiioptère, Lininobie,Rliipidie, Cié- noplioie , Tipule , Néphrotome , Plyclioplèie , N^cnatocère , Tri- chocère. Nota. Tous ces geni'es appartiennent aux Ti- pulaires-Tenicoles. Lat. y. Les Fonj^icoles , Fungicolœ. Yeux arrondis ou altmgés, espacés. Ocelles peu distiucls ou nuls, l'alpes recourbés , de quatre articles. Corselet sans ligne transversale enfoncée. Abdomen de sept segmens. Hanches alongées. Jambes munies de deux épiues terminales. A. Antennes velues ; la plupart de leurs ar- ticles peu distincts j les deux piemiers rendes. Dixa, Bolitophile, Macrocèie. B. Antennes de seize articles , comprimées. S_) naplie , Myeétobie , Platyure , Gnorisle , Sciophile , Léia , M_y- cétophile , Cord_y!e. Nota. Tous ces genres appaniennent aux Ti- pulaires-Fongivorcs Lat. , sauf celui de Dixa qui fait partie des Terricoles , et de Çordyle qui se lange paimi les Florales. \I. Les Lugubres , Lugubres. Yeux profondé- menl échaiicrés et réunis vers le vertcx. Ocelles de grandeur inégale. Antennes cylindriques. Palpes de trois arlicics. Corselet sans ligne transversale enfon- cée. Abdomen de sept segmens. Sciare. Nota. Ce genre est placé par M. Latreille dans ses Tipulaires-Fongivores. VIL Les Latipennes , Latipennes. Yeux rouges, rapprochés dans les mâ'es, espacés et réniloruies dans les femelles, l^oint d'ocelles. Antennes cj'lindriques. Pal- pes de quatre articles. Trompe perpen- diculaire. Abdomen de huii seginens. Ailes très-larges. Sinuilie. Nota. Ce genre app:ulieut aux Tipiiiaires-Flo- rales. Lat. VIIL Les Muscifjrmes , Muscifornies. Yeux noirs , rapprucLés dans les miles , ar- rondis et espacés dans les lemelles. Trois ocelles égaux en grandeur. An- tennes cylindriques. Corselet sans ligne transversale enfoncée. Scalhopse , Penlhélrie , DllopLe , Bibi(;n , Aspistc, llhypbe. Nota. Les Muscifonnes Weig. répondent aux Tipulaires Florales Lat. 3 mais ce dernier auteur T I P renvoie parmi ses Tipulaires-Fongivores le genre Rliyphe , et il admet dans ses Florales ceux de Cordyle et de Simulle. ( S. F. et A. Ser.v. ) T I P U L E , 'Tipula. Linn. Geoff. Scop. Schranck. Fab. De Géeb.. Devill. Meig. WiÉDEM. Lat. Nephrotoma. Oliv. ( Encycl. ) Ptychoptera. Fab. Genre d'iusectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Némocères, tribu des Tipnlaires (division des Terricoles). Linné réunit dans ce genre la plupart des Ti- pulaires qu'il a connues , au nombre de soixante- une espèces. GeolîVoy en retrancha plusieurs dont il couipola ses genres Bibion & Scathopse. M. Bosc découvrit dans les environs de Pt.iis une es- pèce inédite dont il forma le genre Céroplale. M. LaireiUe fonda ceux de Pjychoda , Cecido- niyia , Pcdicia , AJhidulum, Rli\phus, Blolobnis (_Sc/ard. Fab.) et Siuiuliurn. M. Meigen, dans ses deux ouvrages sur les Diptères et notamment dans le dernier, admet liente-huit genres (l'Oj). TiPULAiRES. Meig. ) , dont toutes les espèces eus- sent été probablement mises par Linné dans son genre Tipula. les espèces que le célclire autei r suédois décrit dans \e Sy/lema iV«/u/a' doivent être rapportées , savoir : les Tipules u°^ 1 , 14 , '5 , au genre Cténoplinie; n°. 2. à celui de Pédicie j les n"''. 3,4,5,6,9,10, i5. sont des Tipules , ce qui qui ell probable auili du n". 12. L'espèce îimJjrce 8. est une Ptycbnpièrej les n"*. 17, 18, 22, appartiennent aux Liinnobies 5 le n". ig. au genre Eiioptère j 21. est une Trichocère; 55. et 52. sont des Tanypes et peul-jire aussi le n°. 24. Les Cliironoraes revendiquent les d°\ 26 , ag, 5i, 02, 35, 5". Le n°. 38. est la femelle du Bibio Marci, dont le n°. 42. est le mâle. A ce geme ajiparlieu- ncut encore les n°^. 40, 41 , 46- Le 11°. 3c). est un Molobre 5 le n". 44. un Diluplie; le n". 47- une Psychodej le n°. 48- le rapporte probable- ment aussi à ce genre ; 5o. est un Scathojise ; 5i . une Lasioptère; 545 55, 61. trois Cécidouij i( s ; eufiii le u°. 67. est un Céralopogon. M. iVleigeii pense que le n". 58. est le mâle du Siniutiuni lep- tans. Les dix-liuit autres espèces de Tipules dé- crites par Linné ne sont point rappelées dans les auteurs récens. On trouve encore trois véritables Tipulaires dans le genre Culex Linn. Ainsi le Culex piilicaris paroit être un Céralopogon. Les Culex leptans et equinus sont du genre Simulie. Parmi les Diptères que l'on doit ranger dans les Tipulaiies , Fabricius {^Syst. antliat. ) admet, outre le genre Tipula, ceux de Ceroplutus , Cle- nophoia , Ptychoptera , Chironoinus , Psychoda , Hirtca , Scathopse et Sctara. Ces genres sont bien loin pour la pluj)art d'être purs ; ainsi , dans celui de Tipula, dont nous nous occuperons seul ici, et qui contient quarante-six espèces , il ne faut re- garder comme véritables 7ipules que les u°'. i , a> 3,4, 5, 6,7,9, it), "'S, '5, 16, 17, 19, 21, T I P 23 et 25. Le n". 8. est une Majtistocère Wiéd. Les n°'. 1 1 , 1 2 , 1 8 , 24 , 27, 28 , 29 , 30 j 3 1 , 32 , 33, 34, 35, 36,38, Sg, 4", 4^, 43. sont des Limnobies. Le n». 14. appartient au genre Pédicie Lat. , et le n". 20. aux Néphrotomes : 37. et 45. lont des Eiioplères ; le n°. 40. une Tiicliocèie , le a°. 46. une Sciophilej enfin les a"'. 22, 26, 44- De sont pas rappelés par les auteurs modernes. Nous devons ajouter (jue la Ptychoptera n;. a. est une Tipule. M. Macquart , dans ses Diptères du nord de la France ( Tipulaires ) , propose un genre nouveau • »bus le nom de Lesirdmie pour une espèce qu'il a découverte dans les environs de Lille. M. Wié- demann {Dipt. e.rotic. pars !=>. ) créa ceux de Maïkistocère et de Polymère, qui comprennent quelques espèces exotiques , et M. Dalman a donné les caractères o;unériqnes du nouveau genre Cliio- née, établi dans ses Analecta entomologica , sur une espèce aptère qui se trouve en Suède. Cinq genres composent un groupe dans la di- vision des Tlpulaiius-Terricoles ( /^OK- pag- 582. de ce volume). Trois d'enir'eux , Pédicie, Né- pfarotome et Ptj'choplère , ont quinze articles ou plus aux anlennes, et les Cténopliores qui , comme lesTipules n'en ont que treize , dillèrent de celles- ci parce que le second est globuleux , et que le cinquième et les suivans , à l'exception du dernier , ont des rameaux latéraux dans les mâles : ils sont ovales-coniques dans les femelles. Antennes presque sétacées , cylindriques, rap- prochées à leur inserlion , composées de treize arti- cles : le premier cylindrique, velu, ridé transver- lalement ; le second pelit , cyathiforme , finement velu ; les dix derniers cylindriques , garnis de soies ; le terminal petit : ces articles ordinairement un [)eu arqués. — Trompe courte , cbaruue , à lèvres twminales assez grandes , arrondies , séparées , cbacune d'elles élargie et velue antérieurement , marquée d'une bande transversale. — Palpes sail- lans , courbés , insérés latéralement , à l'origine de la trompe , composés de quatre articles , les trois premiers égaux eu longueur , velus , en massue , le dernier alongé , cylindrique , finement velu , flexible , comme noueux. — Têle presque sphéri- que, un peu alongée par derrière en forme de cou , prolongée en devant en une sorte de museau cylindrique qui se termine en pointe. — Yeux jaillans , un peu oblongs , sans écbancrure. — Point d'ocelles. — Corps alongé. — Corselet ovale , re- levé en bosse à sa partie antérieure , marqué dans son milieu d'une ligne transversale enfoncée; mé- talliorax voûté. — Ecusson petit. — Ailes lancéo- lées, à moitié ouvertes dans le repos. — Balanciers découverts. — Abdomen alongé , cylindrique , composé de buitsegmens, terminé en pointe dans les femelles ; cette pointe formée de deux écailles conniventes , dures : anus obtus , souvent en mas- sue dans les mâles. — Pattes très-longues, grêles; épines terminales des jambes, petites; dernier Hist. Nat. Ins. Tome X. T I P 67.3 article des tarses terminé par deux crocbets mu- nis dans leur entre-deux d'une pelote cbaruue , en massue. Réaumnr a décrit la larve de la Tipula oleracea; espèce très-commune aux environs de Paris. Elle a le corps en forme de cylindre alongé , un peu aminci aux deux bouts , grisâtre et sans pattes. Sa têle est écailleuse et porte deux petites antennes; les organes de la manducation consistent en deux petits crochets cornés qui ne semblent pas faits pour agir mutuellement l'un contre l'autre , quoi- que se touchant par leur pointe, mais bien contre deux pièces placées en dessous qui sont fixes , écailleuses, convexes extérieurement et concaves à la partie intérieure, le bord supérieur de ces dernières pièces est denté , et chaque crochet semble fait pour presser contre ces dents les matières qui doivent être broyées; ily a en outre une partie triangulaire, charnue qui sépare les précédentes et semble tenir lieu de langue ou de lèvre supérieure. Réaumur ne put découvrir de stigmates sur les segmens du corps de ces larves , si ce n'est au postérieur, où l'on aperçoit six rayons ou angles charnus, dont deux plus courts que les autres : entre ceux-ci on voit d'abord deux grands stigmates réiractiles sous lesquels quatre autres beaucoup plus petits sont rangés. Réaumur croit que les premiers servent seuls à l'aspiration de l'air , qui , après avoir circulé dans les trachées intérieures , ressort par les quatre petits. Ces larves se tiennent sous terre , mais près de sa sur- face, à la hauteur des racines des plantes; elles paroissent se nourrir de terreau , et comme elles sont extrêmement multipliées dans certains can- tons et dans certaines années, le mouvement continuel qu'elles font autour des racines, expo- sent celles-ci à être desséchées par la chaleur du soleil eu soulevant la terre qui les protégeoit. La nymphe est alongée , cylindrique , avec deux petites cornes h la têle propres à la respiration, et de petits tubercules épineux sur les segmens de l'abdomen, qui l'aident à faire sortir de terre une partie du corps, lorsqu'elle doit paroître en insecie parfait. La femelle de celte espèce lors- qu'elle veut pondre, se lient presque perpendicu- lairement en s'accrochant par les pattes antérieures à quelque brin de plante; elle fait pénétrer dans la terre les lames anales écailleuses qui terminent l'abdomen , et c'est en passant dans les intervalles que les œufs, de forme obloiigue, sont déposés : ils ne sont point tous placés ilans un même endroit, mais dispersés. La fécondité de ces femelles est considérable. Pour voir les parties génitales du mâle, Réaumur pressa entre ses doigts le der- nier segment de l'abdomen , ce qui procura l'écar- lement des parties suivantes. On en remarque quatre de chaque côté de l'e-vtrémité de ce seg- ment; l'une qui est extérieure semble membra- neuse , elle est concave et fait la moitié d'une espèce de boite qui renferme le reste; des trois Qqqq 674 T I P uutieâ l'une est un crocbet long, écailleux , dîUé et terminé par une pointe : les troisième et qua- trième pièces sont écailleuses ; la première de ces deux s'élargit à mesure qu'elle s'éloigne de son origine, et se termine par uue tête plate, Irès- saillantej la quatrième et dernière est une lame laite en croissant. Tout cet appareil met le mâle en état, lors de l'accouplement, de maintenir l'extrémité anale de sa femelle. Du milieu de l'espace que laissent entr'elles les pièces que nous venons de décrire , s'élève un petit corps à peu près cylindrique que l'on doit regarder comme étant la partie caractéristique du sexe masculin. L'accouplement dure long-/emps et les deux ssxes volent ensemble pendant sa ilurée, sans se désunir. Ce genre, quoique restreint, est encore nombreux en espèces. M. Meigea(Dipt. d'Eur.) en meaùonae ijuarante-quatre. Les Tipules sont généralement grandes; leur taille, qui atteint quelquefois quinze ou seize lignes , descend rarement jusqu'à qnatre lignes. 1''=. Difision. Une des cellules du bord posté- rieur de l'aile , pétiolée. M. Meigen place dans cette division trente- quatre espèces. Une des plus communes en France est la Tipule des cultures, T. oleracea. Meig. Hipt. d'Eiir. toni. i. pag. 189. n°. 3o. — Macq. Tipitl. du nord de la France , pag. 68. nP. 2. Ce dernier auteur, dans l'ouvrage cité , décrit les trois espèces suivantes comme nou- velles, i". Tipule nigricorne, T. nigricomis. Macq. id. pag. yS. 72°. 11. Longueur 6 lig. ^. Cendrée; antennes entièrement noues; corselet à quatre bandes obscures; ailes tachetées. Nord de la P'rance. a". Tipule arrosée, T. invrata. Macq. id. pag. 74. 72°. 14. Longueur 6 lig. Corselet cendré, à quatre bandes obscures; abdomen d'un gris-roussàlie; ailes cendrées, marbrées de blanc , à stigmate noirâtre. Nord de la France. 3°. Tipule tarière courte, T. brefiterebrata. Macq. id. pag, 75. Tz". 16. Longueur 7 lig. Corselet cendré; base de l'abdomen roussâlre ; tarière (de la femelle) courte; ailes légèrement obscures, à stigmate pâle. Trouvée à Hazebrouck. ae. Division. Toutes les cellules du bord posté- rieur de l'aile , sessiles. Le nombre des espèces de cette seconde divi- sion est de dix dans les Dipt. d'Eur. de M. Mei- gen. Nous citerons : I. TiruLE safranée , T. crocata. Tipula crocata. Meig. Dipt. d'Eur. toni. i . pag. 192. 72°. 35. — Macq. Tipul. du nord de la France , pag. 77. 72°. 20. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Néphiotome safranée n°. i. de ce Dic- tionnaiiC. T I P 2. TiPDLB des prés, T. pratensU. Tipula pratensis. Meig. id. pag. 194. 72». Sy. Voyez pour la description et les autres syno- nymes ( en retranchant comme douteux ceux do De Géer et de Scopoli), Néphrotome des prés n<>.2. de ce Dictionnaire. 3. TiPDLE cornicine, T. cornicina. Tipula cornicina. Meig. id. pag. 200. 72°. 44. — Macq. id. pag. 76. 72°. 17. Voyez pour la description et les autres synoi ^ nymes (en retranchant celui de De Géer qui appartient à la Tipule histrion) , Néphrotome cornicine de ce Dictionnaire. 4- Tipule histrion , T. histrio. Tipula histrio. Meig. id. pag, 198. 72°. 42. — Macq. id. pag. 176. 72°. 18. — Tipula Jlavoma- culata. De Géer, Mém. Ins. tom. 6. pag. 347- 72°. 9. tab. \Q.fig. 2—9. Voyez pour la description et les autres syno- nymes (en retranchant ceux de Meigen et ai M. Latreille , qui appartiennent à la Néphrotome dorsale pag. 584- de ce volume), Néphrotome dorsale, tom. VIIL pag. 196. de ce Diction- naire. On doit en outre rapporter à ce genre lesespè'ces exotiques suivantes données par M. Wiédemann {Dipt. exotic. pars i^. Kiliœ. 1821.) comme nouvelles : 1°. Tipule tarses blancs, T. pcdala. WiÉDEM. ut suprà pag. 20. n°. 2. Longueur 10 lig. Couleur d'ocre ; extrémité des ailes, brune; jambes antérieures ayant une bande transverso blanche; les postérieures en ayant deux : extr<5- mité des tarses, blanche. Femelle. De Java. a". Tipule sœur, T. soror. Wiéd. id. pag. 24. «°. 3. Longueur 8 lig. 7. D'un brun pâle; corselet et ab- domen à bandes brunes; ailes d'un brun très- pâle, leur bord extérieur brun. Femelle. Cap de Bonue-Espérance. 3°. Tipule de Java , T. Javana. WiÉDEM. id. pag. 27. 72°. 7. Longueur 6. lig. D'un beau jaune; corselet et abdomen à trois bandes noires; côtés du premier à peine tachés de brun; pattes couleur d'ocre. Mâle. De Java. 4''- Tipule anlennaire, T. antennuta. Wiédem. id. pag. 28. 72°. 8. Longueur 5. lig. D'un beau jaune; corselet à trois bandes noires, ses côtés tachés de noir; pattes noires. Mâle. Cap de Bonne-Espérance. 5°. Tipule courte, T. brei>iventris.y^\i.T>Y.ti. id. pag. 43- i"- 4- Longueur 7 lig. De couleur d'ocre; corselet jaune à trois bandes de couleur d'ocre; pattes brunes, très-alongées; base des jambes , blanche. Femelle. Amérique. Dans le même ouvrage le savant professeur de Kiel décrit une espèce à antennes pectinées qui nous paroît, d'après ce caractère, ne pouvoir être admise dans le genre Tipule Meig. Lat. : c'est s» T O M Tipule peciiui'e , T. pcctinata. Wiédem. id. pag. 24. »°. 4- Longueur environ 8 lig. De couleur d'ocre; corselet à trois bandes jaune; antennes pectindes; ailes jaunâtres. Mâle. Amérique ni<5- ridionale. Le même auteur dans l'ouvrage intitulé : Ana~ lecta entomologica Kiliœ , 18:24, décrit l'espèce nouvelle suivante : Tipule triple raie, T. trina. WiÉDEM. ut. suprù pag. 11. Longueur i pouce. De couleur U'ocrej abdomen à trois bandes bru- nâtres ; ailes de cette mêaïc couleur avec une tjche brune à la base el une autre au milieu, de même couleur. Femelle. Du Brésil. (S. F. et A. Serv. ) TIQUI-S , Riciniœ. T,at. RI. Latreille {^Fani-. mit. du Règne anini. ) de- signe ainsi une familU; d'Arachnides de l'ordre des Trachéennes, démembrée du grand genre AcARus de Linné, et qu'il caractérise de la ma- nière suivante : pieds au nombre de huit, n'étant fas propres à la uatalion ; animaux vivant hors de eau, vagabonds ou parasites; bouche en fornje de siphon ; chélicères , qui en font partie , inarti- culées et converties en lames de suçoir, et point terminées par un crochet ou doigt mobile. Celte famille se distingue de celles des Phalan- gieus et des Acarides parce que ces Arachnides ont une bouche composée de chélicères avec ua doigt mobile, tandis que les Tiques n'ont qu'un siphon. La famille des H_ydrachnelles, a_yaut la bouche comme lesliques, s'en dislingue parce que ses espèces vivent dans les eaux; enfin la lamilles des Microphthires s'en éloigne parce que les Arachnides qui la composent n'ont que six pieds. M. Latreille partage ainsi les genres de sa iatnille des Tiques : L Des yeux. Corps toujours plus ou moins épais, ovale ou ohlong. Animaux vagabonds. Les genres Bdelle, Smaris. {^f^o^ez ces mots à la table alphabétique.) IL Point d'jeux. Corps très-plat, lorsque l'a- nimal ne s'est point repu. Animaux habituelle- ineat fixés suc d'autres de la division des verté- brés. Les genres Ixode, Argas. (Voyez ces mots à la table alphabétique.) ( E. G.) TIRCTS. Nom vnlgaire appliqué par GeolTroy (//>j. Par.) au Satyre Egérie n". 89. tom. IX. pag. 604. pi a>. fig. I. et 2. du présent Diciion- naire. ( S. F. et A. Serv. ) TOMIQUE, Tom/ci/J. Lat. Deimestes. LIN^f. Jps. De Géer. Bostrichus. Panz. Fab. Herbst. Paye. Oliv- Scolytus Oliv. i^Entom.) Apate , Hylesinus. Fab. 6enre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , T O M G75 section des Télramcres , famille des Xylophages^ tribu des Scolytaires. Un groupe de la tribu des Scolytaires {^vnyes ce mot) a pour caractères : tous les articles des tarses entiers; il renferme les genres Tomique et Platype : celui-ci se dislingue de l'autre par ses anfennes n'ollVant distinctement que six articles dont le dernier forme une massue solide, c'eft-à- dire qui ne paroît point articulée. Antennes en massue, insérées aux côtés de là tête , ayant septarlicles avant leur massue , celle-ci comprimée, ovale-orbicul.iire, composée de trois ou quatre articles transversaux dont le premier est plus grand que les autres, et coriace. — Man- dibules coniques, presque triangulaires, se tou- chant à leur partie intérieure, sans dentelures disiinctes. — Mâchoires coriaces , comprimées , cousislant en un lobe triangulaire plus large iiifé- rieurement , rétréci à sa partie supérieure et cilié intérieurement. — Palpes presqu'égaux , très-courts, mais distincts, un peu épais à leur base : les maxillaires de quatre articles, les labiaux de trois , le dernier très-petit. — Lèvre petite, ne paroissant que comme un tubercule entre les palpes; menton pvesqu'obcouique. — 2'ête de la largeur du corselet à sa partie posté- rieure, obtuse en devant. — Yeuoc alongés , échancrés à leur partie intéiieure. — Corps cylin- drique. — Corselet cylindrique, faisant à lui seul le tiers de la longueur du corps, tronqué droit postérieurement. — Elytres recouvrant l'abdomen et les ailes , quelquefois enfoncées à leur partie postérieure; cette cavité bordée d'épines ou de poils roides. — Pattes courtes; jambes triangulaires, dentées; tarses courts, tous leurs articles entiers. Les" larves des Tomiques vivent dans le bois et le percent en divers sens; c'est d'après celle habi- iude que leur nom a été tiré d'un verbe grec qui signifie : couper , percer. Les lusectes parlaits se trouvent sur le buis. I. Totjique bordé, T. liinbalus. Apate limbata n°. 20. Fab. Syst. Eleut. ■ — Bostrichus linibatus. Olit. Entom. tom. 4- Bos- trich. pag. 17. n°. 22. pi. Ci. fig. 22. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Bustriche bordé n". lo. de ce Diction- naire. Nous citerons en onire les espèces suivantes : 1°. Tomique typographe, T. t-'pographus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2 pag. 276'. n". i. — Scolytus typographus. Ovi. Entom. tom. 4. Scolyt. pag. 7. n". 7. pi. -i. Jig. 7. a. b. — Encycl. pi. 367. f':g. 7. Des environs de Paris. 2°. Tomique duMélèse, r.laricis. — Bostrichus laricis n°. 10. VAi.Syst. Eleut. 5°. Tomique bidenté. T. bidens. — Bostrichus bidens n°. 22. Fab. id. — Scolytus bidens. Oi.iv. id. pag. 10. n". i3. pl.i.fig. i5. — Encycl. pi. 067. Jig. l3. 4°. Tomique chalco- Qqqq a 676 T O M graphe , T. chalcogmphus. — Bostrichus chalco- \ graphus n°. il. Fab. id. — Oliv. id. pag. 7. n". 8. pi. 1. fig. 8. — Encycl. pi. 367. fig. 8. 5°. Tomique monograpbe , T. monographus. — Bostrichus monographus n°. l3. Fab. id. Envi- rons de Paris. 6°. Tomique micrographe , T. mi- crographus. — Bostrichus micrographus n°. l5. Fab. id. — Oliv. id. pag. 9. n°. li. pi. ^.fig. 12. — Encycl. pi. ZQj./îg. 12. Environs de Paris. 7°. Tomique velu , T. villosus. — Hylesinus villosus n°. 7. Fab. id. 8°. Tomique du Dallier, T. dacty- liperda. — Bostrichus dactyliperda n°. 14. Fab. id. a°. Tomique disparate , T. dispar. — Apate disparu". 21. Fab. id. De France. 10°. Tomique marqué , T. signatus. — Apate signata n°. 22. Fab. id. 11°. Tomique polygraphe , T. poly gra- phus. — Bostrichus poly graphus n°. la. Fab. id. De Suède. Nota. M. le comle Dejean .mentionne encore douze autres espèces de ce genre dans sou Cata- logue. ( S. F. et A. Sert. ) TOMOMYZE, Tomomy za WiÉDtu. Lat. ( Fain. nat. ) Genre d'iusecles de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Tanystomes, tribu des Anlliraciens. Un groupe d'Anthraciens a pour caractère : trompe guère plus longue que la tête. Il comprend les genres Hirmoneure , Anthrax , Lomalie et To- momyze {^Voyez pag. 538. de ce volume). Les trois premiers ont des ocelles distincts , et leurs antennes sont munies d'un style terminal ; en outre les Hirmoneures et les Anthrax les ont distantes à leur base. M. Wiédemann a établi ce genre sur une es- pèce qui habite en Afrique j il lui donne les ca- ractères suivans : Antennes peu écartées à leur base , composées do trois articles , le premier court, presque cy- lindrique ; le second très-court, presque globu- leux ; le troisième plus long que les deux autres pris ensemble , subulé , s'écartant sur le côté ( nous paroissant , d'après la figure gravée, n'avoir pas de style terminal). — Hypostome court, dirigé en avant , en toit. — Trompe courte , à peine proéminente. — Ocelles nuls , ou du moins point distincts. — Ailes écartées. — Pattes courtes. — Abdomen composé de six segmens. Le type du genre est la Tomomyze anthracoi'de , T. anthracoides. Wiédem. Dipt. exotic. pars \^. pag. i52. Longueur 4 lig. Noire, brillante. Ab- domen taché de blanc ; ailes enfumées. Femelle. Du cap de Bonne-Espérance. HIRMONEURE, HiV77207zeMm. Meig. Wiédem. L.i^T. ( Fam. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre mière section , famille des Tanyslomes , tribu des Authraciens. T O M Le second groupe de cette tribu a pour carac- tère ; trompe guère plus longue que la tête ( Voy. pag. 538. de ce volume ). Des quatre genres qu'il renferme , ceux de Lomalie et de Tomomyze ont les antennes rapprochées à leur base ; ce dernier n'a pas d'ocelles distincts. Les Anthrax qui, comme les Hirmoneures, ont leurs antennes distantes, en dilTèrent par le second article cyathiforme et par leurs ocelles visiblement disposés en triangle équi - latéral. Ce dernier caractère se retrouve dans les Lomaties. Nous donnons les caractères génériques suivans d'après M. Meigen. Antennes petites, avancées , écartées l'une de l'autre à leur base , dirigées de côté, composées de trois articles sphériques , presqu'égaux ; les deux premiers un peu velus , le troisième nu , muni d'un assez long style terminal. — Trompa cachée, retirée dans la cavité buccale lors du re- pos. — Tête hémisphérique; front étroit. — Troii ocelles distincts; les deux postérieurs posés sur le vertex , l'antérieur écarté des autres, placé sur le haut du front. — Tarses munis de trois pelotes. On ignore les mœurs de ces Diptères. Nous cite- rons deux espèces, les seules connues jusqu'à pré- sent, i". Hirmoneure obscure, H. obscura. Meis. Dipt. d'Eur. tom. 2. pag. ]32. tab. 16. fig. 7- Longueur 7 lig. i. Tête grise ; hypostome jaune j corselet noirâtre avec des poils jaunes sur les cô- tés et d'autres un peu gris sur la poitrine; abdo- men jaunâtre avec des poils gris ; ailes d'un gris- brunâtre , surtout au bord extérieur; balancicF» noirâtres; cuisses jaunes ; jambes et tarses un peu plus foncés. De Dalmatie. 2°. Hirmoneure exoti- que, H. exotica. Wiéd. Analect. Entom. pag. 20. n°. 5. Longueur 9 lig. Cendrée; antennes et pattes rougeâtres ; abdomen à bandes transverse» noirâtres; bord extérieur des ailes brun. Femelle. De Montevideo. LOMATIE, Lomatia.Ut.iG. (Dipt. d'Europ. tom. 3. pag. V. ) Stygia. Meig. ( Dipt. d'Europ. tom. 2. pag. 137. ) Macq. Stygide. Lat. ( Fam. nat. ) Anthrax. Fab. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section, famille des Tanyslomes , tribu des Anthraciens. Les genres Hirmoneure , Anthrax , Lomalie et Tomomyze composent le second groupe de cette tribu , lequel a pour caractère : trompe guère plua longue que la tête. ( Voyez pag. 538. de ce vo- lume. ) Les deux premiers ont les antennes dis- tantes , le second article de celles-ci est posé droit sur l'extrémité du premier. Dans les Tomomyze» le troisième article des antennes est dépourvu de stjfle terminal, et leurs ocelles sont nuls ou point distincts. Antennes avancées , rapprochées à leur base , s'écartant ensuite l'une de l'autre , courtes, com- posées de trois articles j le premier court , épais , T O M soyeux, un peu plus gros et arrondi au sommet «jui est écliancré latéralement ; le second inséré sur cette échancrare , encore plus court que le premier, cyatliiforme ; le troisième loug , coni- que, nu, muni d'un style mince et petit. — Trompe retirée dans la cavité buccale que son extrémité dépasse à peine et terminée par deux lèvres char- nues , réunies en forme de gouttière. — Palpes courts, presque cylindriques. — Tête sphérique , creusée postérieurement. — Yeux réniformes , réunis sur le front dans les mâles , espacés dans les femelles. — Trois ocelles distincts , disposés en triansle équilatéral sur le vertex. — Corps as- sez déprimé. — Corselet ovale , sans ligne trans- versale enfoncée. — Ailes lancéolées , velues vues au microscope , à moitié ouvertes dans le repos. — Cuillerons Irès-petils , leurs bords frangés. — Balanciers découverts. — Ahdovien long, ellip- tique, très-peu convexe. — Pattes ^xtàcs, ,les pos- térieures alongéesj tarses munis de deux pelotes. Le uora de Lomatie vient d'un mot grec qui •ignifie -.fiange , ce qui nous paruît avoir rapport à la conformation des cuillerons. Ces Diptères , qui ont de l'analogie avec les Anthrax , se trou- Tent le plus souvent sur les fleurs et non pas sur les sables où celles-ci se plaisent. M. Meigen men- tionne trois espèces : une d'jelles est commune aux environs de Paris , c'est la Lomatie latérale , L. laleralis. — Stygia lateralis. Mkig. T>ipt. d'Eur. tom. 2. pag. 140. n°. 3. — Macq. Insect. Dipt. du nord de la France , Asiliques j etc. pag. 6a. ANTHRAX, Anthrax. Scopol. Fab. P^nz. Meig. Schell. Lat. Macq. Wiédem. Fallèn. Musca. LiNN. Geoff. Schranck. Devill. Herbst. Nemoielus. De Géer. Oliv. ( Encycl. Tableau des genivs , tom. IV. pag. Sg. ) Bibio. Ross. ScnRANCK. Asilus. LiNN. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section , famille des Tanystomes , tribu des Anthracieus. La trompe guère plus longue que la tête est le caractère du second groupe des Anthracieus. ( Voyez ce mot pag. 538. de ce volume. ) Il con- tient les genres Hirmoneure , Anthrax, Lomatie et Tomomyze. Ces deux derniers ont les antennes rapprochées à leur base; dans les Hirmoneures le second article des antennes est sphérique et leur ocelle antérieur est pla^é beaucoup plus bas sur le front que les deux autres. Antennes avancées , distantes à leur base , se rejetant sur les côtés , courtes , composées de trois articles ; le premier cylindrique , assez long ; le second court , cyathiforme ; le troisième de con- formation variable , tantôt bulbiforme avec un «tyle alongé , lequel est ou terminé par quelques soies, ou muni d'une petite pointe particulière; tantôt conique avec un style biarliculé. — Trompe eatièremeat cachée dans la cavité buccale, ou à TOM 677 peu près de la longueur de la têle , terminée par deux lèvres longues , aplaties en forme de gout- tière.— Palpes courts, cylindriques, velus. — Tête sphérique, un peu excavée à sa partie pos- térieure. — Yeux réniformes , toujours séparés même sur le front, celui-ci étroit d;ins les mâles. — Trois ocelles disposés en triangle éciuilatéral sur le vertex. — Corps ordinairement déprimé. — • Co7b-e/f/ ovale , velu. — Ailes lancéolées, velues vues au microscope , grandes , fort écartées , même dans le repos ; leurs nervures de forme variable. — Cuillerons petits , simples. — Balanciers dé- couverts, mais souvent cachés sous les poils du corselet. — Abdomen oLlong , velu , très-iégère- meut iiombé , le plus souvent plat, composé de sept segmens. — Pattes grêles , menues , les pos- térieures ordinairement plus longues proportion- nellement ; dernier article des tarses muni quel- quefois de deux pelotes sous leurs crochets , en manquant dans quelques espèces. Les Anthrax ne sont point encore connues dans leurs deux premiers états ; leur nom vient d'un mot grec qui signiiie : charbon , dont la couleur d'un noir mat se trouve sur le corps et sur les ailes de la plupart des espèces. Leur vol est d'une grande légèreté et la longueur de leurs ailes leur permet de l'accélérer ou de le modérer à volonté; elles aiment particulièrement les localités très- chaudes et s'y posent souvent ;\ terre pour rece- voir avec plus de force l'influeuce des rayons du soleil. Dans les temps sombres et froids , elles restent presqu'engourdies et sp laissent saisir à la main sans songer même à s'échapper. C'est sur les fleurs qu'elles vont chercher leur nourriture, qui ne consiste qu'en une petite quantité de miel. Fabricius {^Syst. Antliat. ) décrit quarante-cinq espèces d'Anthrax , mais il faut observer que la dix-septième est du genre Mulio ; la vingt-hui- tième et la trente-sixième sont des Lomaties , et la trente-septième, la femelle de l'Athérix Ibis Fab. Meig. Les nos. 6, i3, 43. sont douteux et n'ont- pas été rappelés par les auteurs subséqnens. M. Meigen mentionne cinquante-huit espèces européennes. Nous aurions désiré pouvoir adopter les divisions établies dans ce genre par cet auteur et fondées sur la conformité des nervures des ailes aux figures données par lui dans ses planches ; mais comme nous n'avons pas ici la même faculté d'offrir des figures , et qu'il seroit impossible d'ex- primer par des phrases ces diflérences peu sail- lantes , quoique visibles , nous établirons des grou- pes basés sur les couleurs des ailes et sur la manière dont ces couleurs sont distribuées. l^*. Division. Ailes entièrement hyalines , c'est-à-dire sans mélange de couleur cliarbonnée. Le type de cette division est l'Anthrax hotten- tote, A. hottentota n°. 3. Fab. Syst. Antliat. — Anthrax circumdata. Meig. Dipt. d'Eur. iont. 2. pag. 143. n", 2 Macq. Insect. Dipt. du nord de G73 T O M la France, Asiliques, etc. pag- 58. n". 2. Com- mune en Fiance. Z». Division. Ailes en parlie Lyaliaes, en par- tie de couleiii' cLaibonnée. iro. Subdii'ision. Ailes hj'alines à base noire ; ces couleurs point mélangées. Nous indiquerons: 1°. Anthrax demi-deuil , ^. semiatra. M eig. Dipt. d'Eur. tom. 2. pag. 1 Sy. «°. a5. — Macq. Insect. Dipt. du jiordde la. France , Asiliques , eic. pag. 58. n°. 5. Très-commune en France. 2°. Anthrax à poils fauves, A. fulvo- hirta. WiÉDEM. Dipt. exotic. pars \^. pag. 149- n°. 46. Longueur 3 lig. \. Noire , charj^ée de poils fauves, hérissés 5 côiés de l'abdomen ferru<;ineux 5 ailes hyalines, noires à leur base sans mélange, cette couleur allant jusqu'il la moitié. Femelle. Améiique septentrionale , Géorgie. 2°. Subdivision. Ailes hyalines et charbon- nées ; ces couleurs mélangées. 10. Anthrax Pandore, A. Pandora.Mi.]Ci. Dipt. d'Eur. tom. 2. pag. 170. n". 44. taf>. \'].fig. 12. — Macq. Insect. Dipt. du nord do la France, Asiliques , etc. pag. 61 . 7i°. 8. — Wiéoem. Dipt. exotic. pars i^". pag. i35. n°. 23. Des parties mé- ridionales de l'Europe , particulièrement dans le midi de la France et en Russie ; elle se trouve aussi en Barbarie , suivant Fabricius et M. Wié- demann. 2°. Anthrax ventre blanc , A. leucogas- ter. Meig. id. pag.. l63. n°. 34. tab. 'i'J.fig. 21. L'aile. D'Autriche. o=. Division. Ailes .entièrement noires ou char- bonnées, Nous indiquerons comme type l'Anthrax Tan- tale, A. Tantalus a". 2g. Fab. Syst. Antliat. Sa description est peu exacte. — WiÉdem. Dipt. exotic. pars 1^. pag. ]20. n°. 2. De Tranquebar. Ce dernier décrit comme nouvelles et appar- tenant à ce genre les espèces suivantes: 1°. An- thrax héroïne , A. héros. Wiédem. Dipt. exotic. pars i^. pag. 126. n°. 10. Longueur g lig. Corps hérissé de poil» roux ; abdomen ayant quatre bandes blanches transverses ; la première à la base dn premier segment , la seconde à celle du troisième, les deux dernières sur les sixième et septième segmens ; les côtés des quatrième et cinquième de cette même couleur ; ailes hyalines, brunes à la base, qui porte un point transparent. Mâle. Du cap de Bonne-Espérance. 2°. Anthrax apicale , A. apicalis. Wiéd. id. n°. 11. Longueur Q lig. Noire; abdomen bronzé; ailes noires, leur extrémité eL une tache en lunule sur le disque, hyalines; jambes laineuses. Du cap de Bonne- Espérance. 3". Anthrax pennipède , A. pennipes. WiÉDEM. id. pag. 12g. n°. 14. Longueur 6 lig. 7. Noire ; abaomeu un peu métallique ; ailes noires , leur extrémité hyaline; jambes postérieares em- T O M pennées. De Java. 4°- Anthrax raélanoptère . 'A, melanoptera. Wiédem. id. pag. i3o. n°. i5. I-on- gueur 6 lig. Corselet avec un duvet jaune ; abdo- men à bandes jaunes transverses ; ailes brunes. De la Tarlarie déserte. 5°. Anthrax demi-blanche, A. seniialba. WiÉdem. id. n°. 16. Longueur 5 lig. 7, 6 lig. Corselet couvert de poils jaunes; al)domen revêiu d'un duvet d'un blanc éclatant ; bord extérieur des ailes brun. Dans les contrées méridionales désertes , près de la mer Caspienne. 0°. Anthrax callre , A. cajfra. Wiédem. id. pag, i3i. n". 17. Longueur 6 lig. Brune; «d>domeu fascié de blanc ; ailes brunes à leur base , avec deux bandes obliques de même couleur. Femelle. Du cap de Bonne-Espérance. 7°. Anthrax bril- lante , A. rutila. Wiédem. id. pag. i32. n°. 18. Longueur 5 Hg. \. Noire ; corselet à poils fauves ; abdomen taché de blanc; bord extérieur des ailes fauve. Déserts de la Tarlarie méridionale. 8°. An- thrax de l'allas, A. Pallasii. Wiédem. id. n°. ig. Longueur 5 lig. 7. Noire , avec des poils de même couleur ; ailes ayant leur base noire ainsi que deux bandes qui se réunissent au bord extérieur. Bords de la mer Caspienne. g°. Anthrax du Cap, A. capensis. Wiédem. id. pag. l33. n". 20. Lou'- gueur 5 lig. Corps couvert de poils et de duvet jaunes; abdomen fascié de blanc; ailes brunes, leur extrémité hyaline avec des points bruns. Cap de Bonne-Espérance. 10°. Anthrax veinée, A. venosa. Wiédem. id. pag. i34. n". 21. Longueur 5 lig. Noire , couverte de duvet jaune ; abdomen fascié de blanc ; loules les nervures des ailes bor- dées de brun. Cap de Bonne-Espérance, l 1°. An- thrax longirostre, A. longirostris. W^iédkm. td. n°. 22. Longueur 4 'ig. Corps muni d'un duvet jaune ; abdomen taché de blanc ; bord extérieur des ailes brun jusqu'à moitié , avec des tache» carrées, hyalines. Cap de Bonne-Espérance, la". Anthrax tachetée, A. maculosa. Wiédkm. td. pag. l36. n". 24. Longueur 5 lig. T- Noire, re- vêtue d'un duvet jaune ; abdomen fascié de blanc ; base des ailes brune : on voit des taches de même couleur sur le bord. Du cap de Bonne-Espérance. 13". Anthrax chalcoiJe , A. chalcoides. Wiédem. id. n°. 25. Longueur 5 lig. i. Corps muni d'un duvet un peu métallique ; abdomen ayant nne bande transverse blanche , interrompue ; anus blanc ; ailes hyalines. Déserts méridionaux , vers la mer Caspienne. 14''. Anthrax Polyphême , A. Polyphemus. WiÉdem. id. pag. i38. n°.Z'j. Lon- gueur g lig. D'un brun jaunâtre; abdomen ayant trois bandes blanches Iransverses ; ailes brunes , avec des taches hj'alincs , dont une triangulaiie placée vers le bout de l'aile. Du Brésil. iS". An- thrax de Hessius, A. Hessii.WiinEU. id. pag. l5g. n". 2g. Longueur 6 lig. Noire ; abdomen fas- cié de blanc ; ailes hyalines , avec la base et quatre points bruns. Du cap de Bonne-Espérance. 16". Anthrax rousse , A. ruja, Wiédem. id. pag. 140. n°. 3l. Longueur 6 lig. Noire, -à poils roux J T O M :.i!es brunes, leur exlrémiti5 plus claiie. Du cap de Bonne-Espérance. 17°. Anlbrax ponctipenue , A. punctipeiinis. Wiédem. id. n°. Sa. Longueur 5 lig. i. Brune ; corselet ra^é de blanc; abdomen l'asoié de blanc; ailes ù poiuls bruns. Mâle. Cap de lionne-Espérance. 18". Anlbrax transpareule, A. hya/i/ia.Wiivzn. id. pag. 141. Ji". 54. Lon- gueur 5 lig. Noire ; abdomen fascié de jaune ; ailes lrès-b_yalincs , avec un peu de brun à la base. Femelle. J)e Java. 19". Anthrax six bandes, A. se.rfusci'ata. Wiédem. id. pag. 142. n". 55. Longueur 5 lig. Noire, à poils jaunes ; abdomen avec six bandes transverses grises ; ailes eullère- menl byalines. Femelle. Du cap de Bonne-Espé- rance. 20°. Anlbrax brune , A. fusca. WiÉdeu. id. pag. 145. n°. 5g. Longueur 4 ''g. Brune , à poils ferrugineux ; base des ailes brune , le resle transparent avec trois points , dont deux bruns et l'autre noir. De l'Améritjue méridionale. 21°. An- thrax simple , A. simpkx. Wiédem. id. pag. 146. n". 40. Longueur 4 lig. Corps couleur de charbon , tout hérissé de poils jaunes à l'exception du front ; ailes transparentes, leur base d'un brun clair. Cap de Bonne-Espérance. 22». Anthrax face blanche, A. leucnstoma. Wiédem. id. n°. 4'- Longueur 4 ''g- T- Noire; hypostome d'un blanc brillant ; abdomen ayant des bandes transverses de cette couleur, qui est aussi celle de l'anus; bord exté- rieur des ailes noir. Femelle. Cap de Bonne- Espérance. 20°. Anthrax mi-partie, .«4. dimidiata. Wiédem. id. pag. 14S. n°. 44- Longueur 3 lig. \. Noire; abdomen couvert d'un duvet blanc bril- lant ; ailes brunes depuis la base jusqu'à moitié , cette partie portant quatre points plus noirs. Du Brésil. 24°. Anthrax fauvette, A. Julvula. Wiédem. id. n°. 46- Longueur 4 bg. Noire , à poils fauves; ailes d'un jaune transparent, leur bord extérieur brun. Mâle. De Java. 25". An- thrax naine , A. pusilla. Wiédem. id. pag. i5o. n°. 48- Longueur 2 lig. 7. Noue; abdomen à bandes tiansverses d'un blanc brillant ; ailes noires de la base jusqu'à la moitié , le reste transpar#nl, portant deux points noirs. Mâle. Du cap de Bonne- Espérance. Le même auteur, dans ses Analect. entoniol. , donne cinq autres espèces comme nouvelles : 1°. Anthrax Mérope , A. Merope. WiinEH. Analect. eniom. pag. 22. n°. 11. Longueur 7 lig. Noirâtre, à poils jaunrs ; écusson rougeâtre ; abdomen ayant de chaque côté de grandes taches de celle même couleur; ailes hyahces , leur bord extérieur brun. Mâle. De Guinée. 2°. Anthrax Déesse , A. Dia. WiÉD. id. pag. 23. n°. 12. Longueur 5 lig. 7. Noi- râtre, à poils gris; abdomen ferrugineux fascié de blanchâtre ; ailes hyalines , leur bord extérieur brun. Mâle. DeTranquebar. 3°. Anthrax hérissée, A. lasia. Wiédem. id. ti°. i3. Longueur 5 lig. Noire, à poils jaunâtres ; ailes hyalines, la cellule qui borde la côte , brune : pattes rougeàlres. Mâle. Cap de Bonne - Espérance. 4''' Anthrax dill'use , T O R 679 A. diffusa. WiÉD. id. n°. 14. Longueur 4 lig. |. Couleur de suie ; abdomen fascié de blanc bril- lant; ailes à base noire, le resle transparent, avec trois points noirs. Cap de Bonne-Espérance. 5". Anlhrax Absalon , A. Absalon. Wiëd. id. pag. 24. n°. l5. Longueur 2 lig. -j. Noire , à duvel jaune ; bords latéraux du corselet blancs; abdomen ayant deux bandes Iransverses de môme couleur ; ailes avec leur bord extérieur étroit , noir , dentelé. Des Indes orientales. (S. F. eiA.SEnv.) TORDEUSES , Tortrices. Cinquième tribn de la famille des Nocturnes , ordre des Lépidoptères. M. Latreille lui assigne ces caractères : Chenilles ayant ordinairement seize pattes , quelquefois quatorze seulement , les anales n« manquant jamais , roulant des feuilles ou liant des Heurs qui leur servent d'habiialion ; quelques autres vivant dans l'intérieur des fruits. — Ailes entières , c'est-à-dire point divisées en lanières , étant , dans le repos , disposées en toit Irès-écrasé ou presqu'horizontal, formant le plus souvent avec le corps un Inangle court , large , arqué en de- hors vers la partie antérieure : cet élargissement produit par la dilatation extérieure de la côte des premières ailes , les inférieures ayant un frein. — Palpes maxillaires à peine perceptibles , luber- culiformes, de deux articles au plus ; les labiaux très-apparens , tantôt courts , cylindracés , tantôt recourbés au-dessus de la tête en forme de cornes. L Ailes supérieures élargies à leur base et ar- rondies dans cette partie. A. Palpes labiaux plus courts que la tête , leurs articles peu distincts , presque glabres. — Hanches antérieures très- comprimées , aussi longues au moins que les cuisses. Matronule Nob. B. Palpes labiaux plus longs que la tête , leurs articles fort distincts. — Hanches antérieures point aplalies , plus cour- tes que les cuisses. a. Dernier article des palpes labiaux droit ou presque droit, point conique ni en forme de corne. Pyrale, Xylopode , Frocérale. b. Demie/ article des palpes labiaux re- courbé sur la tète , en cône alongé , imitant une corne. Volucre. n. Ailes formant avec le corps un triangle alongé , presqu'horizontal , le bord exté- rieur des supérieures étant droit et point arqué à sa base. Herminie. 68o T O R Nota. A l'article Pyiale de ce Diclionnaîre , nous avons annoncé que ce genre nous paroissoit susceptible d'être divisé en plusieurs autres, sous le rapport des palpes labiaux et de la conforma- tion des chenilles ; c'est ce que M. Lalreille a exécuté depuis dans ses Fam. nat. Nous ajoutons nous-mêmes ici un genre nouveau à ceux qu'il a indiqués dans cet ouvrage : ainsi , actuellement on doit restreindre le genre Pyrale aux espèces qui, comme les n°s. i , a, 3 , 4, b, 7, 9, lo et ig. ont le second article des palpes labiaux maniteste- raent plus long que le troisième et plus chargé d'écaillés, ce troisième court, tronqué ou obtus, ne se recourbant pas snr la tête. Il est probable que les espèces n°». 8,ii,i2, i3,i4, i5, j6, 17 et 18. que nous n'avons point vues en nature, sont aussi des Pyrales. Le n°. 5. est le type de notre genre Matronule j les n°5. 20. et 21. appar- tiennent aux Volucres. MATRONULE, Matronula. Nos. Fyralis {Enc.) Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères , famille des Nocturnes , tribu des Tordeuses. Dans celte liibu les Herminies se distinguent par leurs ailes formant avec le corps un triangle alongé , presqii'horizontal , le bord extérieur des supérieures étant droit et point arqué à sa base. Les autres genres ont , comme les Matronules , les ailes supérieures élargies et arrondies à leur basej mais ceux de Pyrale, Xylopode , Frocérate et Vo- lucre sont bien séparés des Matronules par leurs palpes labiaux plus longs que la tête, à articles fort distincts, ainsi que par les hanches antérieures plus courtes que les cuisses , et point comprimées. Palpes /(-//'/««.r cylindriques , beaucoup plus courts que la tête , composés d'articles peu dis- tincts, aucun d'eux n'étant plus velu, niplus mince que les autres. — Hanches antérieures très-com- primées , au moins aussi longues que les cuisses. — Ailes supérieures Irès-élargies à la base de leur bord extérieur. Les autres caractères comme dans les Pyrales. {^Voyez ce mot. ) Le type de ce genre est la Matronule de Godart, il/. Godarii Nos. Voyez pour la description Py- rale de Godart n°. 5. de ce Diftiounaire. FROCÉRATE , Procerata. Lat. ( Fam. nat. ) Pyralis. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères, famille des Nocturnes, liibu des Tordeuses. Trois genres composent un groupe dans cette tribu, savoir : Pyrale, qui a le second article des palpes notablement plus long que le troisième , et Xylopode , dont les palpes sont courts et le corps peu alongé j eu outre les pattes membraneuses des chenilles de ce genre ont la forme de jambes de bois. Ces caractères séparent ces genres de celui de Frocérate , le troisième du groupe. ( Voyez pag- 679. ) , , • Palpes labiaux avancés , peu recourbes , point T O R prolongés au dessus de la tête et ne prenant pas la forme de cornes , composés de trois articles j le second et le troisième presqu'également longs et écailleux. — Corps alongé , d'une forme inter- médiaire entre la triangulaire et la demi -cylin- drique. Les autres caractères sont ceux des Py- rales. ( Voyez ce mot. ) M. Latreille indique pour type la Procérate de Saldoner , P. Saldonana. Lat. [^Fam. nat. ) — Pyralis Saldonana n". 3g. Fa« ifntom. Syst. toTu. 5. part. 2. Des environs de Paris. HERMINIE, Herminia. Lat. Phalœna. {^Py- ralis. ) Lin». Phalœna. Geoff. De Géer , Devil», Ross. Cbam. Crambus , Uyblcea. Fab. Pyralis. SCHIFF. ScOP. HuBN. Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères, famille des Nocturnes , tribu des Tordeuses. Les Herminies forment à elles seules la seconde division de la tribu des Tordeuses. (^Voyez pag. 679. de ce volume. ) ylntennes souvent ciliées ou presque pectinées , dilatées au milieu dans les mâles ou renflées ver» la partie inférieure. — Palpes labiaux recourbés , comprimés j très-grands. — Ailes trigones , prcs- qu horizontales , formant avec le corps , dans le repos, un triangle alongé; leur bord extérieur étant droit. — Chenilles k quatorze pattes; la pre- mière paire de membraneuses, manquant. Les Herminies sont peu brillantes , de couleur généralement grise , et ne variant entr'elles que par des nuances plus ou moins foncées. On croit que leurs chenilles vivent dans des feuille qu'elles roulent. Quelques mâles se font remarquer parle» toutl'es de poils dont leurs cuisses antérieures sont intérieurement garnies ; ils peuvent les dévelop- per ou les replier à volonté. Nous citerons les es- pèces suivantes : 1°. Herminie barbue , H. barbalis. Lat. Noitc, Dictionn. d'hist. natur. , 2=. édit. — Crambus barbatus n". 2. Fab. Entom. Syst. Siippl. Mâle. — Crambus tentacularis n". 6. Fab. id. Femelle. Des environs de Paris; dans les prés. Sa chenille vit sur le I relie (Tnjblium pratense').,s\.nvDinl M. La- treille , et aussi sur le pissenlit ( Taraxacuni bul- gare ) , d'après Fabricius. 2°. Herminie éventail , R. ventilabris. Lat. id. — Crambus yentilabtis n°. 4. Fab. id. — Encycl. pi. 90. fig. 11. Mâle. Commune en France dans les bruyères. Les mâle« de ces deux espèces ont leurs cuisses antérieures garnies de toullès de poils. 3°. Herminie à trompe, H. proboscidalis. Laï. id. — Crambus probosci- deus. n°. 7. , et Crambus ensatus n°. 8. Fab. id. 4". Herminie à bec , H. rostralis. Lat. id. — Crambus rostiatus n". 11. Fab. id. — Le Toupet à. pointes. Geoff. Ins. Paris, tom. 2. pag. loO. 11°. 116. On la trouve en France dans les bois, au milieu de l'été. La chenille est verte et vit sin- le Charme, suivant M. Latreille. 5". Herminie goupillon , H. aspergilhis. Laï. Gêner. Crust. et Ins. T O U Tns. tant. 4- P^S- ^'^d- — Cramhus aspergillus. CoQota. Tconogr. tab. XVll.Jig. lO. — Encycl. pi. 'h^'J- Lépidopt. n". 7. De Caroline. 6°. Her- minie llècLe , R. sagiUa, Lat. id. — liy/ilœa sagUla n°. 5. Fab. Entant. Syst. toin. 3. pars -!■'• Des lades. ( S. F. et A. Serv. ) TORTUE. Geod'i oy ( Ins. Paris. ) a donnu ce nom à deux Lûpidopièies diuines de soa f>;enre Papillon. L'un est lu grande Tortue (^poyes Va- WEbSE POLTCHLORE, tom. IX. pug. 5o4. n". 21 de ce Diclionnaiie) j l'aulre qu'il nomma petite Tor- tue. Voyez Vanesse de l'Ortie , toni. IX. pag. 3o(}. n°. 33 du prdsent ouvrage. ( S. F. et A. Serv. ) TOUPET A POINTES. Nom vulgaire donnd par Geodroy ( his. Paris, tom. 2. pag. l68. n". Ii6) à un L($pidoptère nocturne de son ^enre Phalùne j c'est rHerminie à bec , H. rostralis Lat. ( S. F. et A. Serv. ) TOUPET TANNE. Nom trivial appliqué par Gt'ullroy ( Ins. Paris, tom. 2. pag. i3i. re". 43- ) à un Lûpidoplère nocturne. Il appartient proba- blement au genre Crauibus Lat. , ou à celui lïHenninia du mcme auteur. ( S. F. et A. Serv. ) TOURLOUROUX. Nom donne' par des voya- geurs et nos colons américains à des Crustacés décapodes, de notre tribu des Quadrilatères, fa- mille des Brachyures , très-remarquables par leurs habitudes , appelés aussi collectivement Crabes de terre , et dont diverses espèces ou variétés ont reçu aussi les dénominations de Crabes violets , Crabes peints. Crabes blancs , etc. A l'article Crabe de ce Dictionnaire, il a déjà été fait men- tion de ces animaux; mais outre que leurs carac- tères distinctifs n'y ont pas été assez développés, que ces Crustacés forment dans la méthode ac- tuelle des groupes génériques bien circonscrits , leur histoire présente aussi des lacunes qu'il est important de remplir , et c'est ce qui nous a déterminés à leur consacrer un article spécial et supplémentaire. Les Tourlouroux composent dans notre tribu des Quadrilatères une petite section particulière, et que nous signalerons ainsi : quatrième article des pieds -mâchoires extérieurs inséré près du milieu du sommet du précédent ou plus en dehors. Antennes mlevméàiwei très-distinctes, très-sen- siblement bifides à leur extrémité : leur piemier article plus transversal que longitudinal. Corps , le post-abdomen non compris , élevé , épais , en forme de cœur tronqué postérieurement; chaperon toujours plus étroit que le test , mesuré dans son plus grand diamètre transversal. Yeu:v insérés de chaque côté du chaperon , dans de grandes cavités, qui se terminent avant la dilataliou latérale du Hist. Nat. Ins. Tome X. T O U G8i test et beaucoup plus courtes que son diamètre transversal , abstraction faite de l'espace occupé par le chaperon. Serres robustes. La dénomination Ati Tourlouroux a été em- pruntée de la langue des Caraïbes , qui par le mot d'Itourourou désignent un petit Crabe de jardin {Dict. de la langue caraïbe du père Raymond Breton). Dans la narration de ses voyages aux îles de l'Amérique, le père Labat a réuni diverses observations sur ces animaux. Il en distingue qua- tre espèces; les Tourlouroux , les Crabes violets , les Crabes blancs et les Cériques ou Ciriques (i). Les deux premières sont du genre Gécarcin ; la troisième rentre dans celui que nous établissons ici sous le nom de Cardisome , et il paroît même, d'après X Essai sur l'histoire naturelle de la France équinoxiale de Barrère , que l'on confond aussi sous le nom de Crabe blanc, un Cruslacé d'un autre genre, XUca-una de Marcgrave(fO)'.U^A). Quant aux Cériques, il y en a, selon Cbanvelon ^Voyag. à la Martinique, pag. io8), dedeux sortes; l'une qui se trouve dans les rivières et se nomme simplement Ce'/7'<7îiej me paroît appartenir au genre Grapse , ou peut-être à celui de Telpliuse {^voyez ce mot) ; l'autre, appelée Ciri-apoa par les Brésiliens, et Xirika par les naturels de la Guiane, n'habite point l'eau douce. Le Ciri-apoa et le Ciri-obi de Marcgrave doivent être rapportés au genre Lupa du docteur Léach. Les dénomina- tions de Ciri, de Xirika , de Cérique ou Cirique , ont, à ce que je crois, une origine commune. Mais les Grapses ou les Crustacés d'eau douce, qu'on appelle Cériques à la Martinique , sont dé- signés au Brésil sous les noms A'Aratu, Camra- una , et à Cayenne par celui de Ragabemba ou. de Soldat eu notre langue. Si Barrère ne s'est point trompé dans sa synonymie, son Crabe de vase ou des palétuviers , que l'on pourroit d'a- bord , à raison de l'identité d'habitation , regarder comme voisin des Crabes blancs , est la Guaia apara de Marcgrave : or ce dernier Crustacé est évidemment du genre Calappa , i^es-éXoigné de ceux d* la tiibu des Quadrilatères. La dénomi- nation de Guaia paroît avoir été donnée collecti- vement , par les habitans du Brésil, à divers Crus- tacés décapodes brachyures , tels que des Crabes proprement dits , des Leucosies , et , comme nous venons de le voir, à une espèce de Calappe. Cette distinclion de Crabes de terre avoit été faite , avant le père Labat , par Rochefort , auleu» d'une Histoire naturelle das Antilles. Celui - ci seulement ne fait point mention des Cériques , et nomme Crabes peints, ceux que le père Labat appelle violets. Tout ce que dit Fermin des dillé- rentes espèces de Crabes de Surinam est extrait de ces historiens , et de celui-ci surtout. ' Les Tourlouroux sont les plus petits de tous les (i) C'esc le genre gecarcinut de M. Léach. R rrr 682 T O U Crabes de (erre ; le plus grand diamètre des in- dividus de la plus i'orte taille ne s'élève guère au- delà de trois pouces , tandis qu'on en trouve parmi les Crabes blancs qui ont plus de sept pouces de large, et que l'on peut passer le poing dans l'in- tervalle compris entre leurs doigts ou les branches de leurs tenailles. Selon ces auteurs, les Tour- louroux ont l'écaillé (le test) dur, quoique fort mince, naturellement rouge, avec le milieu du dos plus foncé ou comme marqué d'une tache noire. La couleur s'éclaireit peu à peu sur les côtés, et le dessous du corps est d'un rouge clair. La serre gauche est toujours plus petite que la droite. Ces Crustacés pincent vigoureuse- ment et ne lâchent point prise. Ils frappent leurs mordans l'un contre l'autre , comme s'ils vouloient épouvanter à leur tour les objets qui les ont ef- frayés. Leur chair est agréable au goût; mais attendu, selon Rochefort, qu'il y a beaucoup à éplucher, et qu'on es lime qu'elle provoque à la dys- senlerie , on ne la recherche que dans la nécessité. Le père Labat dit néanmoins que des trois espèces de Crabes de terre , elle est la plus dél' :ate , et , avec celui qu'on désigne sons^le nom de violet , une vraie manne pour le pays. Les Caraïbes et les Nègres en mangent habiluel'iemeut , et les blancs même en servent sur leurs tables , accom- modés de diverses manières. Ce voyageur est tou- tefois d'avis qu'il faut s'être accoutumé dès l'en- fance à ce genre d'alimens , qu'autrement on a de la peine à le digérer, qu'il produit des humeurs froides et hypocondriaques, et qu'en un mot , cette nourriture n'est pas bonne aux Européens , dont la constitution n'est pas aussi robuste que celle des naturels du pays et des personnes chez les- quelles l'habitude du travail augmente ou facilite les facultés digeslives. Au témoignage des mêmes auteurs, les Crabes de terre vivent de feuilles, de racines et de fruits tombés à terre qu'ils saisissent avec leurs mordans , et qu'ils coupent et déchirent ensuite avec leurs dents ou mandibules. Mais comme parmi ces fruits , il y en a qui , tels que le iadiiicem\\GT{hipponiane mancinella , Lin.), sont des poisons , ou du moins d'un usage dangereux , on ne mange guère que les Crabes violets et les Touilouroux, parce qu'ils habitent ordinairement les montagnes ou les plantations de cannes , oii l'on ne trouve point de ces fruits vénéneux. Le Crabe blanc établissant sa demeure sur les bords de la mer, où le manceniller est commun, et pou- vant en manger le fruit, est dès-lors moins re- cherché. On seroit d'autant plus exposé à s'em- poisonner, que l'animal j selon le père Labat, n'en pjroit pas éprouver d'accident fâcheux. Aussi s'abstient-oa de manger les Crabes que l'on ren« ccftilre sous cet arbre, sans en excepter même les violets et les Tourlouroux, à l'époque de l'année oii, pour un motif que nous ferons bientôt coonoître , ils ont gagné les rivages maritimes. Ils sont alors d-ins la situatioa des Crabes blaucs , et par coa- T O U séquent d'un usage suspect ou dangereux. On prétend que les feuilles des sensilives ou miniosa communiquent aussi à la chair de ces animaux, lorsqu'ils s'en nourrissent, une qualité vénéneuse, et l'on ne mange point , pour la même raison , ceux qui se tiennent dans les localités propres à ces végétaux. On peut, dit-on , recounoiire s'ils sont sains ou non, par la couleur du tauinalin ou tnumalis , que Rochefort dit être une subslairCe huileuse de l'intérieur de leur corps , et qui , selon le père Labat, est une matière verdàlre, propt« aux mâles. Si cette substance est noire , l'animal est empoisonné. Mais Jacquin et d'autres auteurs nient qu'il attaque les fruits du manceniller. L'on du même que l'on ne s'est jamais aperçu , dans dans l'ile de la Grenade , que quelqu'un ait été incommodé pour avoir mangé de ces Crustacés, quoiqu'on les y prenne souvent sous cet arbre. Des personnes dignes de confiance, et parmi les- quelles je citerai M. Moreau de Jonnès , corres- pondant lie l'Académie des sciences , qui a fait un long séjour à la Maitiuique , où il a étudié avec un zèle au-dessus de nos éloges les productions naturelles , ainsi que la géographie physique , M. Royer, l'un des secrétaires du Muséum d'his- toire naturelle , et feu Mangé , qui avoit encore voyagé aux Antilles, m'ont assuré que les Tour- louroux se nourrissoient habituellement de ma- tières animales, et qu'on en trouvoit même beau- coup dans les cimetières. M. Moreau de Jonnès les a vus , dans un temps où la fièvre jaune exer- çoit de cruels ravages à la Martinique, emporter des lambeaux de cadavres humains. L'analogie, au surplus , confirme ces faits. Mais si lesTouiluuroux ne sont point frugivores, d'où provient cetie qualité délétère qu'ils ont dans certains cas ':" On a imaginé qu'elle leur étoit coia.- muniquée par des filons de cuivre sous-marin». Mais celte opinion et quelques autres relatives à l'explication du même phénomène sont dénuée;" de preuves, pour ne pas dire invraisemblables. Il seroit plus naturel de soupçonner avec M. Moreau de Jonnès, que ces animaux, ainsi que plusieor» poissons , sont sujets à certaines maladies ou à quelques alTections qui rendent alors l'u-age infé- rieur de leur chair dangereux pour nous. Peut-êti'e encore faut-il l'altribuer à ce qu'ils se sont noaiTia de cadavres trop corrompus. Ne seroil-il pas erv- core possible que, privés de leurs malières ani- males ou de leurs alimens habituels , les Tourloi»- roux et autres Crustacés analogues fussent cor^- traints de se nourrir de fruits, et même de ceux du manceniller !* N'avons-noiis point des exemple» que plusieurs animaux, naturellement carnassier», deviennent herbivores par circonstance ? N'e« connoissons-nous point qui sont omnivores !* Est-il bien constaté que les Crabes ne sont poini dans l'un ou l'autre de ces cas? et les dégâts qu'iis font dans les jardins, lorsqu'ils y pénètrent , ne sei'oieut-ils que l'efiet d'uu simple instinck de«- T O U tiuclear, et donl ils ne lireroient aucun avantap;e i)oar leur subsislance ? Habitant des lieux déserts où l'on trouve peu d'animaux , comment pour- roienl-ils y vivre? Voilà, ce me semble, des questions qu'il scroil utile de résoudre , non par des raisonnemens , mais par dos expériences posi- tives ou l'observation. Rien ne seroil plus facile à vérifier, puisqu'il sillliroil de renfermer un certain nombre de ces Crustacés dans un terrain clos , et de leur donner successivement pour nourriture diverses sortes de substances , au nombre des- quelles il faudroil comprendre les fruits du man- ceniller et les feuilles de mimosa. Les Crabes peints ou violets sont d'une taille ino_j'enne entre les Tourlouroux et les Crabes blancs , et remarquables par la beauté , ainsi que par l'agréable mélanine de leurs couleurs. Les uus sont d'un violet panaché de blanc j les autres sont d'un beau jaune , chamarré de lif^nes (grisâtres ou purpurines. Ou en trouve dont le fond est tanné, et ra^éde rouge,dejauueeldevert. J'indique à l'ar- ticle G ÉGAKCiN-TounLounocx les principales varié- tés de nuances que j'ai observées daus les individus dç la collection du Muséum d'histoire naturelle et daps ceux que je possède. Les Touilouroux des autours ne me paroissent pas former, comme ils l'avaucenl , une espèce propre, mais une variété du premier âge des Crabes peints ou violets. Les plus jeunes ont le dessus du test d'un rouge foncé ou violet, tandis que dans les plus âgés ou les plus grands , il est eniièremenl jaune. Les individus intermédiaires ou de mojen âge , participent plus ou moins de ces deux teintes. Les Caraïbes (i), ainsi qu'il le paroît , d'après leur langue, ont bien remarqué, à l'égard de ces animaux, tant celte variété de couleurs que cer- taines particularités d'habitudes , de localités et de formes. Les Crabes peints rôdent, en plein jour, sous les arbres , y cherchant leur nourriture. C'est surtout le matin et le soir, après les pluies, qu'on les y trouve plus spécialement, et ils y soat sou- vent en troupes nombreuses. Si on feint de vouloir le» arrêter avec une baguette ou quelqu'autre corps , car il y auroit du danger à se servir de la main, ils fuient aussitôt, eu marchant de côté, et «n employant les luses et les moyens de défense dont nous avons parlé plus haut. Ils gagnent le plus vite possible leurs clapiers , ou l'asile que T O U 633 (i) Crabe violet qui devient rouge, TibouKou i Un Oùaiciba. Crabe blanc, Oycmai km. , HculU. Crabe jaune , OùaibouUeU, Crabe qui a du poil , Cociha. Crabe bourficr , O'dabila. Crabe machinocte , Acaca- HeuHm. Crabe de marie galandc , OuaWbougo. Crabe de mer , Afatayouman, Ecrevisse , /ckonlou. lenr présente le tronc de quelqu'arbre pourri , lei cavités qui sont sous ses racines, ou les fentes de quelque roclier. S'ils jugent que le danger est passé , ils SOI (ont , ruais avec précaution , du fond de leur retraite , et ils y rentrent au moindre bruit. Maugé m'a raconté qu'ils grimpoient quelquefois sur les arbres, afin d'y surprendre déjeunes oi- seaiix dans leurs nids. Le besoin de se reproduire les oblige d'aban- donner pour quelque temps, chaque année, vi r« le mois de mai ou de juin, dans la saison des pluies , les montagnes où ils font leur séjour ha- bituel, et de venir au bord de la mer. Ils descen- dent en si grand nombre, que les chemins et les bois en sont tout couverts. Guidés par leur ins- tinct, ils se dirigent vers les points dont la pente naturelle facilite leur voyage et leur permet d'a- border plus commodément à la plage maritime , terme de lenr course. C'est une sorte d'armée qui marche eu ordre de bataille, suivant toujours et sans rompre ses rangs, une ligne droite. Ils esca- ladent les habitations, franchissent les rochers et autres obstacles qu'ils rencontrent, mais non sans danger j plusieurs y perdent la vie par suite de leurs chutes et d autres accidens. Malheur aux possesseurs des jardins et des plantations qui se trouvent sous leur passage ! Us coupent avec lenrs mordans les jeunes plantes que l'on cultive. Ils pénètrent même dans les maisons qui leur présen- tent des issues favorables , et y font un tel vacarme , qu'il est impossible de dormir j car c'est ordinai- rement la nuit qu'ils voyagent, ou que du moins ils cheminent davantage. Lorsqu'ils marchent pen- dant la présence du soleil sur l'horizon , ils font , dit-on , deux halles le jour , soit pour se repaître , soit pour se repostr. Lorsqu'ils sont dans l'inté- rieur des habitations et qu'on les poursuit , ils se défendent avec courage et une sorte d'o|)iniàtrelé: se redressant sur leurs pattes , ils présentent leurs pinces et s'en servent comme d'une sorte de bou- clier. La poinle d'une épée nue ne les épouvante même pas , ainsi que l'a éprouvé M. Moreau de Jonnès , qui m'a d'ailleurs confirmé, comme té- moin oculaire , une partie de ces faits. Les mâles étant alors bien nourris et les femelles étant chargées d'œufs, leur chair dédommai^'e un peu les colons des visites importunes de ces ani- maux et des dégâts qu'ils font. Rochefort se borne à faire émigrer les Crabes peints j mais le père Labat avoue que celte habitude est commune à tous les Crabes , à ceux qu'il appelle soMalsoales haguas , aux écrevisses , et même aux lézards et aux serpens. Parvenus au rivage de la mer, les Crabes peints ou violets s'y baignent, dit-on encore , à trois ou quatre reprises ; puis se retirant dans la plaine ou les bois voisins , ils s'y reposent quelque temps. Les femelles reviennent ensuite à l'eau , et , s'étant un peu lavées, elles ouvrent leur queue, font tonjiber les œufs qui y sont attachés et prennent Rrrr 3 G84 T O U un nouveau bain, Cette opc^raiion achevée, elles cherchent à gagner, dans le même ordre et par la même route, leurs domiciles j mais les individus les plus vigoureux peuvent seuls y arriver. La plupart sont, à leur retour, dans un tel état de maigreur et de foiblesse, qu'ils sont contraints de s'arrêter dans les premières campagnes qu'ils ren- contrent , afin de recouvrer les forces nécessaires pour continuer leur voyage , plus pénible que le premier. Rejetés par les flots sur le sablou de la grève , et après y avoir été échauffés pendant quelque temps par l'ardeur du soleil , les œufs éclosent. Les petits ne tardent pas à s'établir dans les lieux voisins propres à leur fournir les alimens conve- nables , et lorsqu'ils ont acquis assez de vigueur j ils se rendent dans les montagnes pour y former de nouvelles familles. Ceux qui leur ont donné le jour, et qui ont eu le bonheur de rejoindre leur habitation primitive, ont une nouvelle épreuve à essuyer ; c'est le temps de la mue. Le père Lebat le place avant leur voyage j mais il est posté- rieur, suivant Rochefort , ce qui me semlsle plus vraisemblable. Une crise aussi violente pour eux exige qu'ils soient à l'abri de tout danger extérieur. Ils s'em- prisonnent volontairement dans leurs terriers et enferment l'issue; on prétend même qu'ils s'y enveloppent de feuilles d'arbres. Quelques •auteurs ont avancé , mais sans fondement , et probable- jnent sans avoir au préalable constaté l'exactitude et la généralité du fait , que c'étoit dans le but de pourvoir , pendant cette vie injiclive, à leur subsistance. Il est aisé de voir qu'on a voulu don- ner à ces animaux la prévoyance de la fourmi. On lit dans Rochefort une observation de Du- montel relative à leur mue, et qui confirme les présomptions fondées sur l'analogie ou l'unifor- mité générale de celle sorte de mutation. La chair de ceux qui viennent de se dépouiller de leur an- cienne robe est irès-estimée , à raison de la mol- lesse et du rajeunissement de» parties. Ces Crus- tacés ont reçu , dans cet état , le nom de Crabes boursiers. Leurs légumens ne. forment qu'une pellicule rouge , tendue, et semblable à du vélin mouillé. On conçoit qu'ils sont plus délicats ou qu'il y a moins de déchet. Les œufs passent aussi pour un mets friatsd ou de très-bon g<ût. Ils sont petits et réunis , sous la queue de la femelle, en deux pelotons séparés l'un de l'auire par une membrane accompagnée d'une matière épaisse de la couleur de ces œufs, mais qui devient blanche par l'action du feu; au lieu que ces œufs , soumis à la même épreuve , devien- nent rouges. J'ai parlé plus haut d'une substance qu'on retire de I intérieur du corps de ces ani- niaux, et qu'on appelle le iaumalin{i). Elle entre (i) C'est peut-être le foie, désigné par les Anciens sous Us Houis de mecon, de papavtr et de mutit. T O U dans la composition de la sauce avec laquelle on les mange. Les C'-abes blancs se tiennent au pied des ar- bres , des palétuviers surtout, qui sont situés dans les lieux bas et marécageux , ou près des rivages maritimes. Ils fout des trous en terre et s'y reti- rent comme les lapins dans leurs clapiers. Rare- ment se montrent-ils le jour , et lorsqu'on fouille dans le sable afin de les découvrir, on les y trouve presque toujours ayant la moitié du. corps dans l'eau. La nuit est le temps de leurs courses ; c'est aussi alors qu'à l'aide de flambeaux rie bayac , ou de bois de chandelle , on leur fait la chasse. On les prend par dessus le dos, et on les met dans un sac ou dans un panier dont le couvercle s'em- boîte ; mais il faut une certaine adresse ou de l'habiiude pour les surprendre et les saisir , car ils s'éloignent peu de leurs demeures , marchent très-vile , et s'emparent au besoin du premier gîte qu'ils rencontrent , sans distinction de pro- priétés. Souvent ils se renversent sur le dos et présentent leurs mordans; on les saisit alors par les pattes de derrière et on les rétablit dans leur pre- mière position. Cette chasse se fait encore le jour , en fouillant avec une serpe dans les terriers oîi ils sont cachés, et particulièrement à l'époque de la mue , puis- qu'ils n'en sortent pas alors l'espace de cinq à six semaines. Les nègres ont l'habitude de faire un trou au côté intérieur de chacune de leurs pinces afin d'y introduire et d'y fixer, par une opposi- tion réciproque , l'extrémité d'un des doigts de chacune d'eUes et de former ainsi un cercle; ils les enfilent ensuite dans un bâton et les portent, en cet état, au marché. J'ai appris ce fait de M. Royer, et le trou que j'ai observé aux ferres de plusieurs gros Crustacés venus des Antilles ou de Cayenne, en est une confirmation. Chauvalon dit que les Crabes violets ont été détruits en grande partie à la Martinique, et qu« les Caraïbes les y importent des îles voisines ; mais cela n'est point général pour tous les cantons , puisque M. Moreau de Jonuès m'a dit avoir vu dans celte colonie une grande quantité de ces animaux. Chauvalon, au surplus , en nous ren- voyant, pour la figure du Crabe violet , à l'his- toire naturelle de la Jamaïque de Sloane , nous a mis à portée de bien disiinguer l'espèce de Crus- tacés nommée ainsi par les voyageurs français. Le Ciabe bourreau , cancer carnijea:, d'Herbst , es|)èce de mon genre Cardilome , est le seul Ciuslacé de celle subdivision que l'on ait encore observé dans l'ancien continent. Il habite les lieux marécageux des environs de Pondichéri , et porte, dans la langue malabare , le nom de vellé - nan- dou. Le dernier mot nandou , qui signifie en g"*- nérai un Crabe ou un (]ancre , est remarquable en ce qu'il p.st presque littéralement identique avec 1 celui de nhamda ou nhamdiu , désignant, cbei T O U les Bicsiliens , les grosses araignées ( mygales ) , que nos colons appellent araignées crabes. Dans un travail original et plein d'inldrct sur les Cnislacés fossiles , M. Desmarest , professeur à l'Ecole vétérinaire d'Alfort , a déciil un (îécar- cin (^ trispinosus ) et plusieurs espèces de Goné- places , genre voisin du précédent et de la même famille. Ces Crustacés fossiles, et presque tous des Indes orientales , ont cela de propre que leur en- croûtement est de nature argillcuse et non cal- caire, comme celle de la plupart des autres Crus- tacés fossiles. Ce que nous venons de dire au sujet de l'habitation des Crabes de terre , sem- blables en cela à presque tous les autres Crustacés de la même famille , celle des Quadrilatères , nous donne la raison d'une telle disparité dans les ma- tières qui enveloppent ces animaux. Les Tourlouroux composent trois genres , 6é- earcin , Cardisome et Vca. Nous allons en présen- ter les caractères essenliels et indiquer les espèces qui s'y rappnrieni et qui ont étd décrites , pour la plupart, à l'article Crabe de ce Dictionnaire. Genre I. Gécarcin , Gecarcinus. LÉach. Second et troisième articles des piedsniâchoi- n,'.f extérieurs, grands , très-aplatis , comme fo- liacés, arqués au bord extérieur, courbes; le troi- sième un peu plus grand que le précédent , en forme de trangle curviligne , dont le sommet ob- tus, atteignant le chaperon; le quatrième article inséré derrière le précédent et recouvert par lui , ainsi que les deux derniers oa suivans ; nn angle rentrant et interne très-prononcé vers la jonction des second et troisième articles ; flagres entière- ment cachés. Les quatre antennes recouvertes par le chaperon ; les latérales très-petites ; les inter- médiaires séparées l'uue de l'autre par une simple arête. — Pattes de la troisième et quatrième paires le3 plus longues de toutes après les serres. — Yeux proportionnellement plus courts que dans les gen- res suivans , reçus dans une cavité presqu'en forme de triangle renversé, et n'oHrant sous le canthus interne qu'une petite échancrure. — Tarses à six aiêtes, dont les deux supérieures et les deux infé- rieures au moins dentelées oa épineuses. GicARCiN tourlourou , G. ruricoln. Cancer ruricola. Linr. — Herbst. Ktabben. tab. "h.Jig. 26. Jeune âge ; ibid. tab. 4. ; tab. 49. Jig- I. — Tourlouroux , Crabes violets , Crabes peints. RocHEFORT. Labat. Genre IL Cardisome , Cardisoma. Lat. Les six articles des pieds-mâchoires extérieurs découverts , droits; le troisième plus court que le précédent , presqu'en forme de coeur , avec le mi- lieu du bord supérieur échancré ; flagres en partie découverts. Les quatre antennes insérées en de- hors du chaperon; le premier article des latérales grand , large , presqu'en foriD€ de oceur. — Pattes T O X 085 de la troisième et quatrième paire les plus loni'ues de toutes après les serres ; tarses à quatre arêtes dentées ou épineuses. — Chaperon sensiblement transversal ( celui des Gécarcins presqu'aussi long que large ). Ces Crustacés sont désignés sous le nom de Crabes blancs. * Rapportez à ce genre, 1°. \Ocypode corduta. L.AT. Gêner. Cnist. et Insect. y ej'usd, Gecarvinus carnij'ex. Nouf. Dict. d'hist. nat. 2=. édit. z"'. Comme variété ù serres d'inégales grandeurs , le Cancer guanhumi de Marcgrave. 3°. \Ocypode carTii/èxdeM. Bosc , figuré par Herbsl. Krabben. tab. ^\ . fig. I. Ici le premier segment du post- abdomen de la femelle 'est plus large que le sui- vant , tandis que dans le même individu de l'es- pèce précédente, il est plus étroit. Le post-abdo- men des mâles des deux espèces ollre aussi quel- ques autres diliérences. Genre III. Uca , Uca. Lat. Les six articles àes pieds-mâchoires exlév'ieuM découverts , droits ; le troisième un peu plus étroit que le précédent et point échancré à son sommet ; le pédoncule du flagre à découvert. Les quatre antennes pareillement à nu. Les secondes pattts les plus longues de toutes ; longueur des suivantes diminuant ensuite progressivement ; toutes les pattes très-velues, à taises sillonnés , sans épines ni fortes dentelures aux arêles. Le test plus dilaié et pius bombé latéralement I que celui des précédeus ; cavités oculaires plus oblongues , sans tubercule ou élévation au can- thus interne. Chaperon demi-circulaire ; sommet de la cavité buccale plus étroit et plus cintré que dans les genres précédons , et divisé en deux p.ir une petite cloison. Premier aiiicle des antennes latérales guère plus large que le second , très- court , semi-annulaire. UcA uua , ÏJ. una. Uca una. Lat. Noue. Dict. d'hist. nat. 2<^. édit. y ejusd. Ocypodejossor. Hist. nat. des Cntst. et des Ins. — Carier uca. L:nn. ejusd. C. coi- datus. — Herbst. Krabben. tab. 6.J/g. 38. ( Lat. ) TOURNIQUET. Geoffroy (_Ins. Pans.) donne ce nom au Gyrin nageur n". 1. du présent Dic- tionnaire. (S. F. et A. Serv.) TOURTEAU, nom du Crabe pagdbe, Canco pagurus de Linné. M. Latreiile {^Fatn. natiir. du Règ. anini. ) a établi un genre sous ce nom ; il est voisin des Crabes proprement dits , mais ses caractères ne sont pas encore publiés. (E.G.) TOXIQUE , Tùxicum. Lat. Genre d'iusectes de l'ordre des Coléoptères , Goô V T O X section des Ilétéromères (première division), famille des Mi^lasomes , iribu des Tt^nébrioniles. Des huit genres qui nous sont connus dans cette tribu , ceux de Cryptique , Epitrage et Opâtre, se distinguent des Toxiques par leur corps large et ovale j les six derniers articles des anieunes plus larges que les précédei» , en séparent les Sarro- tries (Ôrthocère , Jî/icycl.), les Tcnébrions et les Upis ; enfiu les Cbiroscèles sont les seuls Tt'aébrionites qui aient les jambes antérieures très-dilatées et digilies. antennes composées de onze articles ; celui de la base le plus long de tous, obconique ; le second très-pelil ; les troisième , quatrième , cin- quième , sixième et septième c_)'lindriques , un peu obconiques , courts ; le troisième cependant un peu plus long que les suivans ; les huitième , neuvième , dixième, transversaux, un peu dilatés 'au côié interne , formant une massue ovale-coji- j>rimée avec le on/iième , celui-ci presqu'orbicu- Lire. — Labre coriace, avancé, presque carré. — Palpes maxillaires ayant leur dernier article un peu plus gros que les autres, cylindro-conique, comprimé. — Corps alont;é , presque linéaire, un peu déprimé. — Corselet presque carré, un peu plus long que large, un peu rétréci antérieure- ment. — Ecusson distinct. — Eljircs alongées , lin'^aires , n'embrassant point l'abdomen sur les côtés et recouvrant des ailes. — Pattes courtes , surtout les antérieures ; cuisses en ovale-alongé , étroites ; jambes presque cylindriques, légèrement comprimées, les antérieures foiblement élargies au bout j letrs é|)ines terminales presque nulles. Ou ne connoît pas les moeurs de la seule espèce de ce genre. C'est le Toxique de Riche, T. Ri- chesianum. L.4t. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 168. n°. J. loin. i. pL IJL./ig. 9. Longueur 5 a 6 lig. D'un noir mat velouté, obscur. Elytres ayant chacune huit stries fi.rméus par (ïfes points alignés. Des Indes orientales. (S. F. et A. Sert. ) TOXOPHORE, To^rophora. Meig. W:édem. Lat. ( Fam. natur. ) Bombylius. Fab. Oliv. ( Encycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Tanystomcs , tribu des Bombyliers. Un groupe de cette Iribu a pour caractères : abdomen cyliudracé ou ovale ; premier article des antennes le plus long de tous. Il renferme les genres Toxophore et Xestomyze. ( f^oy. pag. 55g. de ce volume. ) Le dernier se distingue par ses anienLts peu rapprochées, dont le second ar- ticle est cyathifornie et le troisième presqu'en fuseau. Antennes avancées , plus longues que la tête , rapprochées à leur base , composées de trois ar- ticles , les deux inférieurs cylindriques , le premier le plus long de tous , le troisième conique. — T O X TAsiw^oe avancée, arquée , deux fois plus longue quo la lûle. — Palpes minces, cylindriques, aigus, arqués. — Tête hémisphérique. — Yeux réunis dans les mâles (les femelles ne sont pas connues). — Trois ocelles disposés en triangle sur le vertex. — Corps assez alongé, velu. — Corselet très- bombé. — Ailes velues vues au microscope. — Balanciers découverts. — Abdomen conique , obtus, courbé en dessous, de sept segmens. — Dernier article des tarses muni de deux pe- lotes. On ne connoît pas les mœurs de ces Bombyliers, dout le nom vieut de deux mots grecs qui expii-, ment la forme arquée de leur abdomen. Les es- pèces que l'on y place paroisseut assez anomale», ainsi qu'on le verra par leurs caractères. 1. ToxopHonE cuivreuse , T. cuprea. Toxophora cuprea. WiÉdem. Dipt. eœotic. pars 1». pag. 178. n°. l. — Meig. Dipt. d'Eur. tom. 2. tab. \^.fig. 16. L'aile. — Bo/nbylius cu- preus u". 2 I . Fab. Sysl. Anlliat. l'oyez pour la descrij)lion et les autres syno- nymes , BombiUe cuivreux u°. 10. de ce Diction- naire. Les auteurs mettent encore dan.? ce genre : 1°. Toxophora maculée, T. maculata. Meic. Dipt. d'Eur. tom. 2. pag. 2,0'j. n°. l. tab. IC). ^g. i3 — 15. Mâle. Longueur 4 lig- Pattes et by- postcme blancs; corselet et abdomen couverts de poils serrés couleur de soufre ; ce dernier offrant diverses ligues détachées- noires , qui sont peut- être produites par l'enlèvement fortuit des poiLs. Ailes jaunâtres au bord antérieur et à la base , ayant quatre cellules au bord postérieur; la pre- mière pédiculée , presqu'en forme d'Y ; la seconde divisée en deux par une nervure transversale, au- dessous de la bifurcation de la précédente : troi- sième article des antennes coudé , comme brisé , aussi long que le second. Dn midi de la France. Rare. 2°.Toxophorede Java, T. Jacana. Wiébzh. id. pag. 17g. n". a. — Meig. Dipt. d'Eur. id. tab. \^.Jig. 12. L'antenne. Longueur 3 lig. j. Noire; abdomen cuivreux , ayant sur son milieu une ligne longitudinale blanchâtre et une autre de chaque côté, plus large et dentée en scie extérieurement; dernier article des antennes plus court que le se- cond , muni d'une petite pointe particulière. De Java. ( S. F. et A. Sêrv. ) TOXOTE , Toxotm. Meo. Dej. Catal. Lat. i^Fam. nat.) Pachyta. Meg. Dej. Calai. Rhagium , Leptura. Fab. Schœn. Leptura. Oliv. ( Encycl. ) Leptura , Ste/iocurus. Oliv. {Entom.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptère* , section des Tétramères, famille des Longicornet, tribu des Lepturètes. Un groupe de cette tribu contient deux genres , T O X Toxote et Lppiiire. {Ployez pa;;. 48 r. de ce vo- | liime. Dans'le tableau que nous citons, le f;eiire Loptnre a 6lé omis par erreur typoj;rapliiqiie. ) Les Leplures se dislitiguent des Toxoles par leur labre court , transversal , cnupiî carrcment ou un peu arrondi anlérieureoieut , et encore par leurs palpes maxillaires dont le premier article est plus court que le second ; le terminal presque cylin- drique , trèj-pcn comprimé. Eo outre les Leplures ont le corselet mulique. Labre aussi long que large, presque carnl, un peu échancré au milieu de sa partie antérieure. — Palpes majril/aires assez longs , composés de quatre articles ; les deux premiers presqu'égaux entr'eux , chacun d'eux plus long que le troisième ; le terminal grand, élargi , surtout vers son extré- mité, un peu creusé longitudinalement dans son milieu, comme tronqué à son extrémité. — Cor- selet muni latéralement d'un tubercule. Les autres caractères sont ceux des Leplures. Voyez ce mot. Nota. Lorsque le genre Lepture a été fait dans ce Dictionnaire , on renfermoit alors dans celte c )upe générique des espèces qui ont servi depuis à la formation de did'érens genres. Nous n'admet- ti)ns aujourd'hui comme Leplures , que les espèces qui ont le labre court , transversal , coupé carré- ment ou un peu arrondi antérieurement j les palpes assez courts , avec le premier arliclc plus court que le second, celui-ci plus long que le précédent et que le suivant, pris isolément j le quatrième ovale-alongé, assez arrondi à son extrémité , pres- que cylindrique, très-peu comprimé. Le corselet dans ces espèces n'a point de tubercule latéral. Les mœurs de ces insectes sont les mêmes que celles des autres Longicornes. Voyez Stencore. f". D/Vw/o/j. Tubercules du corselet, épineux. ( Toxotus propriè dictas. ) 1 . Toxote méridional , T. meridianus. Toxotas meridianws. Dej. Calai. — Leptura meridiana n°. l3. Kab. Syst, Eleut. — ScaffiN. Synon. Ins. tom. 3. pag. 47^- n°. 17. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Lepture méridienne n°. 3l. de ce Dic- tionnaire. (A la citation de De Géer, au lieu de pag. 5o&. lisez : pag. i3o. u°. 5. ) 2. Toxote humerai , T. humeralis. Toxotus humeralis. Dej. Catal. — Leptura humeralis n°. 25. I'"iB. Syst. Eleut. — Schœk. id. pag. 484- n°. 28. • Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Lepture humérale n". 45. de c« Diction- naire. A celte division appartiennent aussi, 1°. Toxote coureur, T. citrsor. Dej. Cutal. —Rhagiur>i citrsor n". 4. Fab. Syst. EletU. — Schœv. Syn. lit», tom. T 0 X 6 3. pag. 4' 5. ri". 8. Femelle. — Rhaglum noctis n°. 7. Fab. id. Mâle. D'Autriche. 2°. Toxote dis- parate , T. dispar. Dej. Catal. — Rhagium dis- par. ScHŒN. id. pag. 4 '6. n°. g. D'Allemagne. 3". Toxote à ceinture , T. cinQtus. Dej. Calai. — Rhiigiurii cinctiim n". 5. Fab. id. — ScaŒN. id. n°. 10. Même patrie. a''. Dii>ision. Tubercules du corselet, obtus. {Pachyta. Meo'. Dej. Catal.) 3. Toxote quadrimaculé , T. quadriinacu- latus. Pachyta quadriinaculata. Dej. Catal. — Lep- tura quadrimaculata n". 4' • Fab. Syst. Eleut. — ScHŒN. Synon. Ins. tom. 3. pag. 488. n°. 45. — Encycl. pi. 2,20.Jig. 17. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Lepture quadrimaculée n". 23. de ce Dictionnaire (en retranchant celui de Leptura octomacidata Fab. Nov. Syst. qui appartient à la Leptura deccnipunctata \\°. 54- Oliv. Entom.) 4. Toxote interrogation , T. interrogationis. Pachyta interrogationis. Dej. Calai. — Leptura interrogationis n°. 45. Fab. id. — Schœn. id. pag. 490. n", 5a. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Lepture interrogation n". 26. du présent Dictionnaire. La Lepture marginelle n°. 27. n'en est qu'une variété. Nous plaçons encore dans celle division le Toxole grillé, T. clathratus. — Rhagium clathra- tum n'=. t). Fab. Syst. Eleut. — Scbœn. Syn. Ins. tom. 3. pag. 4' 7- n°. i3. La Leptura reticulata n". 63. Fab. id. en est une sùnple variété. D'Au- triche. EURYl'TÈRE , Euryptera. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétraraères , famille de» Longicornes , tribu des Leptnrètes. Tous les genres de celte tribu n'ont que onie articles aux antennes, à l'exception de celui que nous proposons ici. Voyez pag. 481. de ce vo- lume. Antennes presque filiformes , un peu veines , composées de douze articles ; le premier long , conique ; le second très-court , cupulaire j le troi- sième assez long j le quatrième plus court que le précédent ; les articles de quatre à dix , un peu dilatés intérieurement, presqu'en dent de scie j le onzième cylindrique ; le douzième court , co- nique. — Labœ court, coupé droit antérieuremnni , un peu échancré ^ans son milieu. — Mandibules minces, fortement bidenlées à leur partie inlt- • rieure. — Palpes maxillaires composés de quatre articles ; le premier très-court ; les deux suivans égaux J coniques j le quatrième cylindrique , pai cm T R A beaucoup plus gros que les précédens , égalant presqu'en longueur le second et le troisième pris ensemble, arrondi à son extrémité. — Tête pro- longée et amincie à sa partie antérieure j celle partie faisant à peu près la moitié de la longueur totale de la tête. — F'eu^ échancrés antérieure- ment. — Corps assez court. — Corse/et élargi postérieurement, presque triangulaire, allant en se rétrécissant fortement de sa base jusque vers la tôle, ses angles postérieurs prolongés en une forte épine, ayaut un lobe tronqué dans le milieu de cetle base, lequel s'avance vers l'écussou. — Ecusson petit , triangulaire. — Efytres allant en s'élargissunt de la base à l'extrémité, celle-ci un peu large, un peu déprimée, tronquée et si- nuée : ces élytres recouvrant les ailes et l'abdo- men , un peu béantes à leur extrémité. — Pattes de longueur moyenne, plus courtes que dans les genres voisins ; cuisses simples , point en massue ; articles des tarses courts et larges. Euryptère vient de deux mots grecs qui expri- mehl la forme des.élytres. Ce genre nouveau nous paroît suflisammeiit justifié par les caractères que nous venons de développer. Nous ne conuoissons que l'espèce suivante : i. EtJKTPTÈRE latipenne, JE. latipennis. Euryptera pubescens , nifo-Serruginea , anten- nn longitudine dimidii corporis , nigris ; thoracis liiieis duabus in dorso ni gris ; elytrorum apice et macula superiori supemè ei injernè bijidà , ni- gris. Leptura latipennis. Dej. Collect. Longueur 7 lig. Corps pubesccnf, son duvet presque généralenaent roussâire ; antennes noires, pubescentes, de la longueur de la moitié du corps. Tète noire en dessus, ayant un peu de roux au- dessous des antennes ; d'un roux pâle en dessous. Corselet d'un roux ferrugineux, avec deux bandes dorsales, longitudinales , noires , qui n'atteignent pas le bord postérieur; le dessous du corselet oflre deux semblables lignes. Elylres rebordées, avec une carène élevée le long de la suture dans sa moitié inférieure seulement ; angles postérieurs de leur échancrure prolongés eu une épine dis- tincte : base des élytres , "jusqu'aux deux tiers , d'un feriiiglueux-teslacé ; cetle base portant dans son milieu une tache noire assez grande , bifide par en haut et par en bas ; tiers inférieur de l'élytre de cette même couleur. Abdomen, ecus- son et pattes de couleur noire. Hanches et base des quatre cuisses antérieures testacées , surtout en dessous. Du Brésil. ( S. F. et A. Sebv. ) TR.\CHÉENNES, T-mr/^eance. On donne ce nom au second ordre de la classe des Arachnides, parce que leurs organes de la T R A respiration consistent en trachées rayonnées ou ramifiées. Le cœur qui existe dans les Aracbnides pulmonaires , est remplacé ici par un simple vais- seau dorsal ; la respiration s'opère par des trachée» qui reçoivent ordinairement l'air par deux spira- cules abdominaux ou ihoraciques. Les organes sexuels sont uniques. Le nombre des yeux ne va pas au-delà de quatre ; le plus souvent il n'y en a que deux ; quelques-uns même en manquent. La bouche d'un grand nombre est en forme de si- phon. M. Latreille (Fam. naîur. du Règn. anini.) divise cet ordre en sept familles, savoir : les PrCNOGONIDES , FAnx-ScoBPio>'s , Phalangiens , ACARIDES , HyDRACHNELLES , TiQUES et iVLl- CROPnTDiRES. Voyez ces mots, tant à leur letlie qu'à la table alphabétique. (E. G.) TRACHÉES. Dans quelques AracLnides et dans les Insectes , l'acte de la respiration ne s'exé- cute pas , comme dans les animaux à sang rouge , par une digestion de l'air dans un organe circons- crit et isolé ; et quoique le but de cet acte soit , chez tous les animaux , d'apporter une modifica- tion dans les divers organes du corps en faisant servir à leur nutrition l'un des élémeus de l'air , l'oxj'gène , il peut arriver des circonstances favo- rables où l'air se rend directement aux organes pour agir immédiatement sur eux : c'est le cas des Arachnides trachéennes et des Insectes. Dans les animaux à poumons, c'est le fluide delà nutrition, qui vient chercher l'air dans les poumons, tandis que dans les Insectes c'est l'air qui se rend direc- tement aux fluides nutritifs pour compléter leur élaboration. Les organes destinés à transporlei' ainsi l'air dans toutes les parties du corps ont reça le nom de trachées. Les trachées sont des canaux ordinairement élastiques, qui parlent des ouvertures nommées stigmates ou spiracules , se ramifient à l'infini, et vont se répandre dans toutes les parties du corps en figurant des arbuscules très-élégans et en en- tourant d'une infinité de raoïifications tous les organes intérieurs. M. Cuvier et M. Marcel de Serres ont reconnu deux sortes de trachées très- diflérentes enlr'elles par leur composition; ce sont les trachées tubulaires et les trachées vésiculaires. Les trachées tubulaires sont composées de trois membranes, une externe, une luterne et une au- tre intermédiaire. Les deux premières sont for- mées par une membrane cellulaire assez épaisse et Irès-exlensible , tandis que l'intermédiaire l'est , au contraire , par un filet cartilagineux roulé en spirale , et qu'on déroule avec facilité. Sprengel n'admet que deux membranes à ces trachées ; mais d'après sa description , il est évident qu'il en si- gnale trois. Réaumur soupçonnoit l'existence de la membrane interne qui a été admise par Swam- merdam. Cette membrane est adhérente à l'inter- médiaire ^ et il est très-difficile , sinon impossible. T R A de l'en isoler. Les circonvolutions du Gl que ces espèces de côtes ne sont autre chose que de petites apophyses du bord de chaque anneau du ventre; ces côies ne sont donc pas des appen- dices distincts et articulés , ne pouvant trouves leur analogue ailleurs, mais simplement un pro- longement insolite du bord antérieur des segnicns abdominaux. Uu reste , ces côles n'existent que dans les espèces qui ont des trachées vésiculairts d'une certaine étendue. On n'observe point de ces côtes dans les Lépidoptères , les Coléoptères amellicornes et les Uiplères, où les trachées vé- siculaires ont à peine un demi-millimètre. Dans certains Orthoptères, au contraire, comme les Gryllons , les Truxales et les Criquets , ces tra- chées oll'rent un grand développement , et les côles ou cerceaux cartilagineux existent toujours. M. Léon Dufour a consigné dans les Annales des sciences naturelles ( toin. 8. pag- 25. pi. ai bis./ig. I. ) la découverte qu'il vient de faire d'un nouvel organe inspiiatoire trachéen , ou du moins une disposition toute spéciale de ces vaisseaux aéiiens. Il l'a observé dans la poitrine des Prionts, et il pense que celte disposition doit se trouver dans les autres Longicnrues. L'intérieur de celle cavité (la poilrinc ) , dit cet habile analoniiste , est tapissé par une couche assez épaisse d'un tissu blanc, d'un as^iect moelleux , mais d'une texture cohérente. On peut , en le saisissant avec une pince et en le tirant à soi avec précaution, l'en- lever tout d'une pièce , car il ne paroit avoir de connection essentielle qu'avec les deux stig- mates qui forment son origine et sa terminaison. Examiné de plus près, cet organe pulmonaire se trouve composé , 1°. de deux troncs trachéens considérables , connivens enlr'eux , d'une part , au stigmate ihoracique , de l'autre, au premier stig- mate abdominal ou pectoro-abdorainal ; 2°. d'ua lacis inextricable de ramusculcs aérifères nés dts deux troncs précités, et de lobules adipeux qui leur sont adliérens ; en un mot, d'une sorle da parenchyme. M. Léon Dul'our a aussi observé ce rudiment d'organe pulmonaire pectoral dans les Punaises d'eau. Sprengel avoit bien observé quel- que chose de semblable dans les Sphinx ; mais le siège de ces agglomérations , qu'il désigne sous la dénomination (xn orguna vesiculoso - celhtlaria , n'est pas restreint dans la poitrine, comme cela a Heu dans les Punaises d'eau et dans les Piiones. Les insectes peuvent être partagés , d'anrèx M. Marcel de Serres , en trois classes bien dis- tinctes, d'après le mode de respiration. La première division se compose de ceux ijui vivent clans l'air et qui le respirent immédiatement; de ceux qui , vivant dans l'eau , sont obligés de monter à sa surface pour venir recevoir l'impression de l'air ; et enfin de ceux qui décomposent l'eau pour s'emparer de son oxygène. Nous présenterons ii i le tableau de M. Marcel de Serres pour faire apprécier d'un seul coup d'œil les diflérens modes de respiration des insectes. S s ss 690 T R A T R A 1°. Avec des trachées tubulaiies. a". Avec des tracliées vésiculalres. I. RESPIRATION DANS l'air. i''. Division Des tracliées artérielles. i l'«. Divisii \ 2^. Division Des trachées pulmonaires et artérielles ( Toujours deux or- f S dres de trachées. • • • \ Toujours deux or- f avec des cerceaux cartilagineux' , dres de trachées. sans cerceaux cartilagineux. II. RESPIRATION DANS l'eAU. Seulemen chées t t des tra- J ubulaires. | Division. 1 Les trachées avléiielles existent dans tous les insectes ; elles forment autour des stigmates des paquets exlrêmemeut multipliés. Mais pour que la communicalioa s'établisse entre toutes ces tra- chées, il existe un tronc commun qui s'étend d'un stigmate à l'autre , et qui s'ouvre dans cette par- tie ; c'est de ce tronc commun que partent ces nombreux paquets qui vont distribuer l'air dans toutes les parties du corps. La direction des tra- chées est alors presque toujours transversale. Dans la plupart des Coléoptères des génies Cérambyx , Blaps , et dans presque tous les Ténébrionites, on n'observe que les trachées artérielles ; elles sont extrêmement multipliées dans la poiliine , et même à un tel point qu'elles recouvrent presque en entier les muscles de cette partie. On les voit toutes présenter une direction transversale , et comme elles sont fort rapprochées, elles l'oriuent sur les muscles des stries parallèles tellement pres- sées, qu'à peine distingue-t-oii enlr'clles quelques légers intervalles. Les trachées artérielles existent seules dans les Phalangiums , chez lesquels M. La- treille les a le premier observées , et dans quel- qnes autres genres analogues d'Arachnides. Leur système respiratoire est formé de troncs communs qui , situés dans le corselet , sont le centre d'oîi partent toutes les autres ramifications ; ces troncs coiamiins se trouvent près des stigmates , où ils envoient une branche. Les chenilles , ou les larves des Lépidoptères , n'onrenl aussi que des tracliées arléiielles. Les trachées artérielles et les trachées pulmo- naires réunies se rencontrent dans la plupart des Coléoptères. Un certain nombre d'Orthoptères oITient à la fois des trachées artérielles et pulmo- naires ; de ce nombre sont les Forficules , les Blat- tes , Phasmes , Mantes , Achètes , Locustes et Tau- pes-gryllons. Les organes respiratoires des Forfi- cules et des Blattes présentent peu de dilléreoce. Comme on l'a vu dans le tableau précédent , les insectes qui respirent dans l'air avec les deux or- Respirant par de véritables stigmates, et venant à la surface de l'eau pour respirer l'air en nature. Respirant par une ouverture placée à l'anus; dé- composant l'eau. dres de trachées lubulaires et avec les trachées vésiculaires , sont partagés en deux sections ; ceux qui ont des cô'es ou cerceaux dans les trachées vésiculaires , et ceux oTi ces organes en sont dé- pourvus : le premier de ces modes do respiration est le plus compliqué , et on ne le voit jamais que dans les espèces qui ont besoin d'une grande quantité d'air ; dans ceux qui , destinés à parcou- rir de grands espaces dans l'air , ont eu bearnin d'une plus grande puissance de vol, et par cela même d'une plus grande légèreté dans tout leur corps. Les trachées pulmonaires ont, dans l'ordre qui présente ce mode de respiration, un très- grand développement ; car l'on peut considérer toutes les trachées vésiculaires comme apparte- nant au système des trachées pulmonaires. L'ordre des Orthoptères présente les espèces où les trachées vésiculaires sont les plus étendues j c'est dans les genres Gryllon et Trnxale qu'on observe les côtes les plus alongées et les plus c»o- biles ; dans ces trachées ces côtes sont disposées de manière à être parfaitement libres par leur partie supérieure : ayant une forme demi-circu- laire , elles représentent des cerceaux dont l'é- tendue diminue toujours à mesure qu'elles s'ap- prochent de l'abdomen. Ces côtes sont au nombre de sept dans les genres que nous avons cités plu» haut; elles sont mues par des muscles particu- liers , et ces muscles , au nombre de deux pour chaque côte , sont composés de faisceaux muscit- leux , charnus, épais et fort courts. Ces trachées vésiculaires sont distribuées dans tout le corps avec une profusion étonnante ; elles communi- quent entr'cUes par les trachées pulmonaires. Les trachées vésiculaires sont à peu près géné- rales chez les Hyménoptères ; lorsqu'on leur voit prendre un grand développement , il existe en même temps uu appareil de cerceaux cartilagi- neux qui est propre à les mouvoir dans l6s mcu- veraens d'expiration. Les insectes dont les trachées vésiculaires n'ont T R A jamaif de côtes sout en assez grand nombre ; la plupart des Lamellicornes, les Bupreslide$< M . Léon Dufuur a observé des Irachdes vésiculaires dans la poitrine des Djtiques. Eq général ces trachées ne août pas arrangées dans un ordre régulier j leur diameire n'est jamais considérable , et leur nom- bre est infini , surtout dans l'abdomen qu'elles oc- cupent en grande partie. Ces trachées pénètrent dans les plus petites parties , et sont surtout très- niullipliées dans la bouche et dans ses diverses pièces ; elles forment autour des yeux composés comme une série circulaire de petites poches dont la communication a lieu au mo^ren des trachées tubulaires. Les muscles du corselet et de la poi T R A 691 inirodaire , 'par des procédés qui varient suivant les espèces , une certaine quantité d'air dans leurs stigmates. Tous ces insectes respirent par des tra- chées artérielles et pulmonaires j cette disposition se voit aussi dans les Népes , les Notonectcs , les Gerris , les Naucores , etc. Le second mode de respiration dans l'eau , ce- lui où les insectes décomposent ce (luidc pour en extraire l'oxygène, est exlréaiement remarquable. Ce mode de respiration a lieu dans les larvts des Libellules , et l'on observe dans ces larves un appareil re«piraloire particulier conformé de ma- nière à pouvoir atteindre le but auquel il est des- tiné. Réaumiir, et après lui M. Cuvier , ont fait trine sont également couverts d'une grande quan- 1 connoître dans celte larve une valvule iricuspi tité de ces poches, surtout ceux des ailes, où " ' " " elles sont rangées les unes à côté des autres dans un ordre assez régulier. Dans l'abdomen , les tra- chées vésiculaires se multiplient encore davan- tage , et entourent le tube intestinal et les r)rganes générateurs d'un tissu inextricable. Chez les Sphinx et les 13onib_yx, le système respiratoire est aussi compliqué , mais il est composé comme ce- lui des insectes que nous avons cités plut haut. Dans les Scutigères , les trachées vésiculaires re- çoivent directement l'action de l'air; cette dispo- sition est remarquable, et nous pensons qu'on ne l'a encore observée que dans leMyriapode. M.Mar- cel de Serres dit que ces trachées se distribuent ou «'unissent aux troncs pulmonairesqui sont ici placés iur les côtes inférieures du corps , tandis qu'ordi- nairement on les rencontre sur le dos et (ju'eiles entourent le plus souvent le vaisseau dorsal. C'est à la base des sept pièces écailleuses du dos des Scutigères que l'on voit les stigmates, qui sont au nombre de sept , et auxquels viennent aboutir les poches pneumatiques au nombre de deux par anneau. Ces poches sont ovalaires , accolées base à base , et communiquent avec le tronc commun des trachées pulmonaires. La plupart des Diptères offrent des trachées vésiculaires sans côtes ; ces trachées sont très-nombreuses et commnniquent eutr'elles par des trachées tubulaires. Les insectes qui vivent dans l'eau ont deux modes de respiration : les uns viennent à la sur- face chercher l'air nécessaire à leur consomma- tion j les autres décomposent l'eau pour s'emparer de son oxygène. Les premiers respirent par de véritables stig- mates , et n'ont que des trachées tubulaires; il n'y a que les Dytiques dans lesquels Léon Dufour ait observé une ou deux trachées vésiculaires, ce qui avoit éch-ippé à M. Marcel de Serres. Ce sa- vant a tenté beaucoup d'expériences pour savoir ti les Hydrophiles , Dytiques , etc. , qui vivent dans l'eau , décomposent l'air ; mais il n'est pas arrivé à des résultats satisfaisans. Si ou observe des Dytiques et d'autres insectes aquatiques , on verra qu'ils ne peuvent rester long- temps sous l'eau, et qu'ils viennent souvent à la surface pour de qui aboutit à une vaste ouverture dans laquelle on distingue un organe particulier garni de fines trachées disposées sur dix rangs et pourvu en outre de corps vésiculaires qui aboutissent à des vais- seaux aériens situés plus profondément , et que l'cm reconiioît être des trachées. Il est démontré que cette larve ne vient pas respirer l'air en nalme à la surface du liquide; il faut donc qu'elle exhale celui contenu dans leau , ou qu'elle décompose celle - ci. L'observation n'a pas encore répondu d'une manière bien satisfaisante à l'une ou l'autre de ces deux questions ; mais les expériences ten- tées par M. Marcel de Serres lendroienl à faire pencher pour la dernière opinion , si la singularité de ce mode de respiration , si dilîéreut de ce qu'on remarque dans tous les animaux aquati- ques , ne commandoit à cet égard la plus grande réserve. Les larves et nymphes des Libellules em- ploient ce mode de respiration pour faciliter leur mouvement dans l'eau ; pour cela elles emplissent d'eau leur cavité abdominale, et la faisant sortir avec violence, le jet qui en résulte, s'appuyant sur la masse du liquide environnant, force le corps de l'insecte à avancer. Nous avons vu souvent ces larves se lancer dans une ligne droite comme des llèches , et atteindre les petits insectes dont elles font leur nourriture. D'après M. Duménl, les larves des Ephémères, des Phryganes, des Cou- sins et des Tourniquets, sembleroient avoir de véritables branchies toujours en mouvement quand l'insecte réspire. C'est , dit-il, une sorte d'anoma- lie dans les insectes , qui mérite une attention toute particulière , surtout dans les Ephémcres , si , comme Svvammerdam l'a pensé , ces insectes ont en outije la faculté de féconder les œufs après qu'ils sont séparés du corps de leur mère ; ce qui est une analogie marquée avec les poissons et avec quelques reptiles batraciens. Eu terminant cet article, nous ne pouvons omettre de parler d'une découverte récente que M. Léon Dufour vient de faire, d'un mode de respiration bien singulier, quoique rentrant dans ceux que nous avons fait connoître. Cet ana- tomiste a découvert dans les viscères des cus- sida viridts et pentatoma grisea , des larves qui S s ss 2 692 T R A lui ont donné deux espèces d'Ocyptères Çvoyez ce mot ). Il a observé que ces larves , Lerméli- cjaement eofermées dans le corps de ces insectes, sont oblii:;('es d'usurper un de leurs stigmates pour y applitjuer l'exlréaiilé d'une longue queue où sont situées les iracbées et où elles viennent aboutir dans une ouverture conique. On n'avoit pas jus- qu'à présent d'exemple d'un mode de respiration aussi merveilleux. Nous renvoyons pour plus de détails au Mémoire mêaie publié dans [es Annales des sciences naturelles , tom. 10, pi. 11. ( E. G. ) TRACHÈLE, Trachelus. Jcr. Genre d'Hymé- noptères qui répond à celui de Céphus. Voyez ce mot, pag. 576. de ce volume. ( S. F. et A. Serv. ) TRACHÉLIDES, Trachelides. Quatrième famille de la section des Hétéromères, dont elle compose seule la seconde division , ordre des (loléoptères. Les caractères de cette famille , et par consé- quent de celte division , sont les suivans : Tète presqu'en forme de cœur, aussi large ou plus large derrière les yeux que l'extrémiié anté- rieure du corselet , resserrée ensuite brusquement en arrière, de manière à former une sorte de cou, qui entre seul dans cette dernière partie. — Corps souvent mou et flexible. ■ — • Mâchoires inermes , sans onglet corné. — Articles des tarses du plus grand nombre entiers; crochets bifides dans la plupart. ( Insectes vivant sur les végétaux , contractant leur corps lorsqu'on les saisit. Quel- ques larves sont parasites. ) Nota. Quelques-uns de ces insectes sont em- ployés en médecine comme vésicans. I. Antennes tantôt simples, tantôt flabellées, pectinées ou en scie. — Crochets des tarses entiers dans la plupart (le seul genre Rhi- piphore excepté); pénultième article des tarses bilobé dans le plus grand nombre. 1". Tribu. \ja^Yiaires, Lagriarioe. Pénultième article des tarses bilobé. — Corps alongé , plus étroit en devant. — Corselet cylin- dracé ou carré. — Palpes maxillaires terminés par un article plus grand, IriangulaSve. — ^/z- ^f7ine.s simples , filiformes ou grossissant insensi- blement vers le bout, le plus souvent grenues au moins en partie , et terminées (au moins dans les mâles) par un article plus long qu'aucun des précédens Lagrie, Slatire. 2«. Tribu. Pyrochroïdes, Pyrochroides. Voyez ce mot. T R A 3». Tribn. Mordellones, Mordelloncn. Tarses variant sous le rapport de la forme de leurs articles et des crochets du dernier. — Corps élevé , arqué. — Tête basse Corselet trapézoï- dal, ou demi-circulaire. — Elytres &o\i très-cour- tes , soit de longueur ordinaire, mais alors rétré- cies et finissant en pointe ainsi que l'abdomen. — Antennes le plus souvent en scie; celles de plusieurs mâles en panache ou pectinées. — Palpes de forme variable. A. Antennes des mâles en éventail ou très- pectinées. — Palpes presque filiformes. fi. Crochets des tarses , bifides. Rhipiphore. b. Crochets des tarses , entiers, Cmples. Pélécotome , Myodite. B. Antennes (même celles des mâles) tout au plus dentées en scie. — Palpes maxillaires terminés par un article plus grand, triangulaire%u sécuriforme. Mordelle, Anaspe, Scraptie. 4'. Ti\hu. KDÙ\'icïàes y Anthicides. Pénultième article des tarses bilobé. — Corps oblung. — Corselet en forme de cœur ou divisé en deux nœuds. — Dernier article des palpes majcillaires plus grand que les précédens, en forme de hache. — Antennes simples ou un peu en scie, filiformes ou grossissant insensiblement vers le bout. Sléropès, Noloxe, Xylophile. 5^. Tribu. Horiales, Horiales. Tous les articles des tarses entiers; le dernier terminé par deux crochets dentelés et accompa- gnés chacun d'un appendice en forme de soie. — Corps oblong. — Corselet carré , aussi long que la dimension transversale de la base de l'abdomen. — Tête souvent très-forle. — Mandibules sail- lantes. — Palpes presque filiformes. ^Horie, Cissite. Nota. Les larves de plusieurs espèces de ees (rois dernières tribus sont parasites. II. Antennes simples ou foiblemenl en scie. — Crochets des tarses , bifides. — Pénul- tième article des tarses, très-rarement bilobé. — Têle toujours forleet inclinée. — Palpes filiformes ou simplement un peu plus gros au bout , mais point en massue sécuriforme. 6'. Tribu. Cantharidies, CantharidicB. Voyez ce mot pag. 4^9. de ce volume. T R A Cet article est extrait des Faut. Tia(. de M. La- treille. ( S. F. et A. Slrv. ) TRACHONITE , Trachonites. Ce nom , cité par M. Desmaiels dans ses Observations générales sur les Crustacés , extraites du Uiclionnaire des sciences naturelles, a é\.é donnd par M. Lalreille à un genre de Crustacés auquel M. Léaeh donne le nom de Mithrax , adopté par M. Ijatreille lui- même et par tons les entomologistes, y. Mithrax à la table alphabétique. ( E. G. ) TRACIIUSE, Tiachusa. Jdr. Ce genre d'Hy- ménoptères , dans Jiiriue , renferme ceux qui sont aujourd'hui connus sous les noms de Dasypode ( 3'oyez ce mol page 404- '^^ ce volume ) , Cœ- lioxyde {id. pag. 108. ), Uioxyde {id. pag. lOf).), Stélide {voyez ce mot à sa lettre), Anthidie ( id. pag. 5 10. ),Osmie {^voyez ce mot à sa lettre), Anthocope ( id. pag. 3i4. ) , Mégaohile {voyez ce mot à la table alnliabélique) , Ilériade {voyez pag. 3i4. de ce volume ), Eucère {id. pag. 3i2. ), et Pauurge ( voyez ce mot à sa lettre). ( S. F. et A. Sebv. ) TRACHYDÈRE , Trachyderes. Dalm. Schœn. Gyll. Cerambyjc. Lin.n. Fab. Oliv. Db GÉer. Lat. ( Gêner. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères, famille deâ Longicornes , tribu des Cérambycins. Nous allons donner les caractère* propres à cette tribu. CÉRAMBYCiNs , Cerambycini. Seconde tribu de la fotaille des Longicornes. Lat. {Fam. nat. ) Antennes insérées dans une échancrure des yeux. — Tête avancée ou penchée , m.iis point perpendiculaire, s'enfonçant dans le corselet jus- qu'aux yeux ; sa partie postérieure sans rétrécis- sement brusque. — Dernier article des palpes presqu'en forme de cône on de triangle renversé , ou bien cylindrique et tronqué à son extrémité. — Ailes repliées sons les élytres : celles - ci ni très-courtes , ni subolées. — Labre très-distinct. Nota. M. Latreille {Fam. nat.) n'ayant pas établi de divisions dans celle grande tribu , nous pensons rendre l'étude des genres plus facile en y introduisant les suivantes : I. Tête ayant sa partie antérieure notablement avancée , rétrécie en devant depuis les yeux , et formant une sorte de petit museau. Rhinotrage. II. Tête ayant sa partie antérieure assez courte et à peu près de même largeur que la postérieure. A. Corselet cylindrique; ni déprimé en des- T R A 693 sus, ni élargi sur les côtés, ni globu- leux ; aussi large que long. Callichrome , Purpuricène , Capri- corne , Phéuicocère. B. Corselet élargi sur les côtés, souvent dé- primé en dessus ; ni- globuleux, ni cy- lindrique. a. Corselet bi tubercule de chaque côté. — Pattes antérieures n'étant pas éloi- gnées l'une de l'autre à leur inser- tion, non plus que les intermédiaires. Dorcacère, Lophonocère , Cti- node , Tracliydùre. h. Corselet mutique latéralement. — Fai- tes antérieures éloignées l'une tic l'autre à leur insertion ainsi que les intermédiaires. Wégadère , Lissonote, Dislichocère. C. Corselet arrondi latéralement, mais point dilaté , toujours déprimé en dessus. Callidie. D. Corselet parfaitement globuleux , point déprimé en dessus. Clytus. E. Corselet étroit , alongé , cylindracé , beau- coup plus long que large ; sa partie antérieure plus étroite que la tête. . Obrion , Cartalle , Leplocère. Dans le tableau ci-dessus , un groupe contient les genres Dorcacère , Lophonocère , Ctéuode et Tracbydèro. Les trois premiers sont distingués du dernier par leur écusson petit , arrondi posté- rieurement. Antennes glabres , plus longues que le corps , peu ou point dentées en scie , composées de onze articles , le dernier , dans les mâles , ou échancré ou allant en diminuant un peu avant son extré- mité : dans ce même sexe les derniers articles seu- lement , plus ou moins comprimés. — Mandibules coudées , presque tuberculécs extérieurement. — Palpes niaorillaires guère plus longs que les la- biaux , leur dernier article un peu obconique , presque cylindrique, ainsi que celui des labiaux. — Yeux échancrés pour recevoir l'insertion des antennes. — Corps se rétrécissant à partir des angles huméraux des élytres. — Corselet élargi latéralement , bituberculé de chaque côté , très- inégal et tubercule en dessus, ses angles posté- rieurs fortement échancrés; présternum ayant deux tubercules , dont l'antérieur presque pointu ; sa pointe se recourbant en arrière , le postérieur simplement élevé , mais toujours assez avancé , séparé du premier tubercule par un sillon trans- versal : on voit en outre deux autres tubercules près de chaque bord latéral de ce présternum. — XJ4 TUA Eeusson fort long , triangalaire. — Efytres sou- vent t;onquées postérieurement ; angles extérieurs <îe cette troncature étant alors tubercules ou épi- neux : angles huméraux des élytres prolongés , munis d'un enfoncement a^sez profond ; elles re- couvrent des ailes et l'abdomen. — Pattes courles, fortes j les antérieures n'étant pas très - éloignées l'une de l'autre à leur insertion , non plus que les intermédiaires. Le nom donné à cesLongicornes vient de deux mnts grecs qui font allusion aux rugosités remar- quables que présente leur corselet. Les espèces connues , dont les moeurs doivent être les mêmes que celles des autres Cérambycins , habitent les parties chaudes de l'Amérique méridionale. 1. Trachtdère thoracique , T. thoracicus. Ployez pour la descripliou , Capricorne thora- cique n°. 44. pi. ïio.Jig. 4. de ce Dictionnaiie. 2. Trachydère rufipède , T. rufipes. Trachyderes nifipes. Schœn. Syn. Ins. tom. 3. pag. 565. n°. 2. — Ceranibyx rufipes n°. 44- Fab. Syst. E/eut. frayez pour la description et les autres syno- nymes, Capricorne rufipède «".46. pi. 210.//^. 5. de ce Dictionnaire. 3. Trachtdère cordonné , T. succinctus. l>achyderes succinctus. Schœn. id. pag. Z64- n°. I. — Ceranibyx succinctus n°. 20. Fab. Syst. Eleut. Ployez pour la description et les autres syno- nymes , Capricorne cordoniié 72°. 47. pi. 210. fig. 6. du présent ouvrage. 4- Trachtdhre mi-parti , T. dimidiatus. Trachyderes diniidiatus. Schœn. id. pag. 566. «°. 8. — Cerambyx dwudiutus n°, 45. Fab. Syst. Eleut. Voyez pour la description et les autres syno- nymes. Capricorne mi-parti n°. 48. pi. 2,10. fig. 7. de ce Dictionnaire. 5. Trachtdère bicolore , T. bicolor. Trachyderes bicolor. Schœn. id. n°. g. — Ce- rambyx bicolor n°. 4g. pi. iio.Jig. 8. de ce Dic- tionnaire. 6- Trachtdère strié, T. striatus. Trachyderes striatus. Schœk. id. pag. 365 n", 4. — Cerambyx siriatus n°. 42. Fab. id. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Capricorne strié n°. 5o. pi. zio. fig. g. de ce Dictionnaire. T R A 7. Trachtdère noté , T. signatus. Trachyderes signatus. Schœs. Syn. Ins. tom. o. Append. pag. 177. 71°. 247. Nota. Plusieurs Trachyderes de M. Schœnherr ne nous semblent pas appartenir à oe genre , tel qu'il vient d'être caractérisé. ( S. F. et A. Serv. ) TRACHYS , Trachys. Fab. Cet auteur place dans ce genre les espèces de Buprestes à corps très-court et triangulaire , dont M. Lalreille fait la troisième division de ce dernier genre. ( S. F. et A. Serv. ) TRACHYSCÈLE , Trachyscelis. Lat. Genre d'insecles de l'ordre des Coléoplères , section des Héléromères ( première division ) , famille des Taxicornes , tribu des Crassicornes. La première division de celle tribu a pour ca- ractère : jambes latéralemeut épineuses. (^Voyes Crassicornes , pag. 554. ^le ce volume. ) Le genre Léiode qui la compose avec celui deTrachyscèle, se distingue de ce dernier par la massue des an- tennes formée de cinq articles seulement , le se- cond beaucoup plus petit que ceux qui l'avoiti- neut. Antennes en massue, à peine plus longues que la lète , composées de onze articles j le premier alongé ; les troisième, quatrième et cinquième pelils, transversaux ; les six derniers formant , se- lon M. Lalreille , une massue brusque , en forme d'ovale court ; le huitième (le second de la mas- sue ) pas plus petit que les septième et neuvième pris isolément. — Labre transversal , avancé. — Mandibules assez avancées , leur extrémité entière. — Mâchoires composées de deux lobes , l'exté- rieur un peu plus grand que l'intérieur , velu à son extrémité. — Palpes Matil en grossissant ver» leur exirémiléj le dernier article plus grand que les autres , presqu'en forme de triangle renversé. — Tête plus élroile que le corselet; chaperon li- néaire , transversal , formant une sorte de bour- relet , séparé de la tête par un sillon transversal , profond. — Corps bombé , élevé. — Corselet un peu plus étroit que les élytres , bombé , rebordé. — Ecuffon petit. — Elytres très-convexes , recou- vrant des ailes et l'abdomen. — Pattes très-forle«, propres à fouir; jambes dilatées, épineuses : le» antérieures allant en s'élargissant vers leur extré- mité , très-dilatées dans celte partie qui est pro- longée au-delà de l'insertion du tarse, garnie» extérieurement de cils nombreux et roides ; pre- mier article de tou» les tarses plus grand qu'au- cun des suivans. Le nom générique de ces petits Coléoptères vient de deux mots grecs qui signifient -.Jambes hérissées. Les Tiachyscèles habitent les rivages de la Méditerranée. M. le comte Dejean en men- tionne trois espèces dans son Catalogue; k plus T R A commone est le Trachyscèle aphodioïde , T. aphodioides. Lat. Gêner. Ciust. et Ins. toni. If^. pag. 579. ( S. F. et A. Serv. ) TRAGOSITE, Tragosita. Patk. Ce genre oonlient dans la Faun. Suce. ( tom. 1. pag. 91. ) de cet auleur, trois espèces : la première est le Trogosile caraboïde , T. Caraboides auctor. Les deux suivantes sont du genre Boros Hebbst. f^oy. Dejean Calai, et Ilerbsl. Coléop. tom. VU. pag. 3)9- ( S. F. et A. Sbrv. ) TRAPÉZIE , Trapezia. Genre de Crusiacés décapodes , de la l'araille des Brachyures , tribu des Quadrilatères, distingué des autres genres de celle tribu par les caractères suivans : qua- trième article dfs pieds - mâchoires extérieurs inséré à l'exlrémilé supérieure interne de l'article iirccédent ; test prescjuc carré, déprimé , un peu rétréci postérieurement ; pédicules oculaires in- sérés à ses aoj^lcs antérieurs j antennes latérales insérées hors des cavités oculaires , entre leurs extrémités intérieures et leurs antennes intermé- diaires ; tarses point dentelés. Ce genre, (|ue j'ai établi {Familles naturelles du Régne animal) sur quelques Crusiacés des mers orientales , et dont les habitudes me sont inconnues, se rapproche de" ceux de Grapse, de Rhombilie et de Crabe. Les serres sont grandes , avec le bord interne des bras tranchant , armé de six dentelures , et la portion des pinces ou des mains qui précède les doigts fort grande, com- primée, en forme de carré long ; les doigts sont courts et pointus , ou crochus au bout. Les autres pattes sont petites , de forme presqu'idenlique , avec les tarses très-courts , coniques , un peu velus, •atis stries ni dents ; il m'a paru que celles de la seconde paire surpassoient un peu les autres en longueur. La fausse queue on le post-abdomen e»t composée de sept segmens ; celle des mâles forme un triangle étroit et alongé ; celle des fe- melles est grande , presqu'ovale , avec le dernier segment demi-circulaire , et de la largeur du précédent à sa jonction avec lui. T. Bords latérauj: du test ayant chacun deux dents y celle formée par L'angle exlérieur comprise. I. TrabÉzie front denté, T. dentifrons. Testa utrinque bidentata , Jkiifescenti - nifa , elypeo quadndentato. Très-petite ; d'un ronssâtre jaunâtre et luisant , unie ; milieu de chaque bord latéral du test offrant une dent très-aiguë, en forme d'épine; angles aniérieuis prolongés aussi en une pointe acérée; une échancrure de chaque côté, près du canthus interne des cavités oculaires ; chaperon terminé par quatre dents , dont deux au milieu , courtes , u»sez pointues , séparées par un .int^le , et les deux T R A Ggj autres sur les côtés , comme coupées carrément , avec un sinus et quelques dentelures. Serres Irès- graudes , larges , comprimées , unies ; doigts courts, ponctués et striés extérieurement , appli- qués exactement l'un contre l'autre, pointus , cro- chus et noirâtres an bout; serre gauche un peu plus forte, avec des dentelures très-courtes au bord interne des doigts ; ceux de la pince «ipposée n'en ont presque pas. Australasie , Péron et le Sueur. Cette espèce , dont je ne connois que l'individu mâle, n,'est peut-être qu'une variété du Cancor cymodoce d'Herbst , Krabben , tab. ^i. fig. 5. 2. Trapézie ferrugineuse , T.firruginea. Testa utrinque bidentata ,Jidva, nigra , varia , elypeo suberoso. Un peu plus grande que la précédente, fauve , avec le dessus du test mélangé de noir, et très- lisse; ses bords latéraux bidentés ; une échan- crure de chaque côté , près du canthus interne oculaire ; bord antérieur du chaperon droit , un peu et inégalement dentelé , comme rongé. Serres très-grandes, unies; la droite un peu plus forte. Dents supérieures du bord interne des bras un peu dentelées ; les deux plus hautes paroissant formées d'une seule, largement échancrée et bidentée ; tranche supérieure des mains aiguë; doigis torts; un peu courbes , connivcns, striés extérieurcmeni ; bord interne de ceux de la main droite dentelé dans toute sa longueur vers la lace exlerue ; quelques dents, par intervalles, un peu plus for- tes ; doiglsde l'autre main beaucoup moins den- telés; le milieu de leur bord interne droit et tran- chant : de pe'its poils jaunâtres sur les autres pattes. Celle espèce a élé recueillie dans la mer Rouge , et y avoit été trouvée dans les interstices des Ma- drépores. M. Roux , conservateur du Musée de Marseille, m'en a donné un individu femelle. 3. Trapézie points-fauves , T. rujo-punctaia. Testa utrinque bidentata ,Jlavida , ri(fb-pune- tata , elypeo sexdentato. Cancer rirfo - punctatus , Herbst , Krabben , tab. i^-j.Jig. 6- — Ocypode rufo-punctata. Dose. Des plus grandes du genre; jaunâlre , touic ponctuée de fauve. Six dents au chaperon , dont les deux latérales formées par les angles internes des cavités oculaires. Doigts des serres , à l'e»- ceplion du bout , dentelés. Patrie inconnue. Je n'ai point vu cette es- pèce. 11. Bords latiroMxi du test n'ayant qu'une dent, 1 cell* qui estSormée par V angle anlàneui: 6g6 T R E 4. TbapÉzie digitaire, T, digitalis. Testa utrinque unidentata ,Jusca ; clypei mé- dia bidentato y chelis œqualibus. Très-pelite 5 d'un brun noirâtre luisant , avec quelques espaces du lest plus foncés ; les pattes d'un brun clair tirant sur le jaunâtre, et le côté interne des piuces, ainsi que les doigts, d'une couleur livide; un k'gcr sinus de chaque côté, prtis de l'exlréinité interne des cavités oculaires ; deux petites dents pointues au milieu du bord antérieur du chaperon ; côtés de ce bord tinement et légèrement dentelés. Dent intérieule de la tranche interne des bras moins prononcée que dans les espèces précédentes ; angle interne du carpe légèrement avancé en pointe et obtus ; portion des pinces précédant les doigts en carré long, comprimée vers les tranches, surtout vers l'intérieure, qui est très-aiguë; doigts courts, un peu dirigés intérieurement, pointus, sans stries distiuctes, avec des points enfoncés; ceux de la main gauche contigus au bord interne , et , le bout excepté , finement dentelés ; ceux de l'autre main plus étroits , dentelés seulea:ent à leur base , écartés l'un de laulre au sommet ; une saillie forte et dentelée à Li base de l'index ; quatre à cinq petites dents à la partie opposée du bord interne du pouce. Tilàle; de la mer Rouge. Envoyé par M. le l''él)ure de Cérisy, olacier de la marine. .5. TrapÉzie entière , T. intégra. Testa utrinque unidentata j clypeo suhtiliter serrato j digitis /liaritilttis. Cancer glabeirimus , Herbst , Krabben , tab. 20. fig. 1 iti. Petite; d'un brun roussâtre; chaperon finement dentelé eu scie , sans échancrures ni dents plus avancées les unes que les autres. Doigts desserres écartés entr'eux ; la gauche un peu plus lorle. Patrie ignorée. (Latr.) TRÉMEX, Tremex. Jue. L.\t. {Considér.) ^i/e.f. Liss. DeGéer. Fab. Khjg. Genre d'insectes de l'ordre des jlvméiioptères , section des Térébrans , famille des 'l'érébelliferes, tribu des Urocérales. Cette tribu (^j'ojez pag. 58o. de ce volume et le mol Urocérates) coniient les genres Urocère et Trémex. Le premier dillère de l'autre par ses antennes longues , composées de dix-neuf articles ou j.lus ; par la présence de quatre cellules cubi- tales aux ailes supérieures , dont la seconde et ia troisième reçoivent chacune une nervure récur- rente. Antennes courtes , (iliformes , légèrement com- inimées, composées de^qualyrie ariicles dans les T R E femelles , de treize dans les mâles (1). — Mandi- bules dentelées au côté interne Palpes maxil- laires très-petits, de deux articles; les labiaux de trois ; le dernier de ceux-ci très-gros , garni de poils hérissés. — Tête convexe en devant, tron- quée et même creusée postérieurement. — Yeux petits, ovales-alongés. — Trois ocelles placés en ligne courbe sur le front entre les yeux. Corps long , linéaire. — Corselet cylindrique , coupé droit à sa partie antérieure, un peu échancré dans cette partie. — Ecusson triangulaire , le côié entre les deux angles supérieurs fortement échancré. — Ailes supérieures ayant deux cellules radiales; la première petite, étroite; la seconde incomplète : trois cellules cubitales ; la première linéaire, serrée contre le bord extérieur; la deuxième fort longue , recevant les deux nervures récurrentes; la troisième incomplète; trois cellules discoïJales complètes , longitudinales.— .^i£?o/;je/j ses.'^ile, linéaire , grossissant un peu et insensible- ment vers son extrémité J qui se rétrécit subitement et se termine en pointe , composé de huit segmens outre l'anus ; le premier foiblement échancré à son bord postérieur, le dernier fort grand, surtout dans les femelles ; dans ce sexe , ce segment oflro uDe forle dépression circulaire dorsale vers ton extrémité, et la plaque anale supérieure est poin- tue : tarière (des lemelles) prenant son iuseriion après le sixième segmeut , placée ensuite, lors du repos , dans une coulisse bivalve surpassant de beaucoup l'abdomen et composée de deux lames concaves , canaliculées ; dernier segment de l'ab- domen des mâles en dessous , divisé en deux pla- ques , laissant eutr'clles une échancrure ; leur anus ayant la plaque supérieure presque nulle et l'inférieure entière^ en forme de cuiller ; cet anus est poialu à l'extrémité. — Pattes antérieures et intermédiaires courtes ; leurs tarses aussi lorgs que les cuisses et les jambes prises ensemble ; pattes postérieures fort longues , leurs tarses dan» la même proportion que pour les autres ; jambes et tarses de cette paire fortement comprimés ; premier article de tous les tarses ordinanemeut aussi long que les autres pns ensemble et même un peu plus long dans les postérieurs. (Ce dernier ca- ractère n'a été pris que sur les femellen.) Dernier article des tarses terminé par deux ciochets munis d'une petite pelote dans leur intervalle. Les espèces de ce genre sont grandes ; elles habitent les forêts de haute futaie. Les auteurs disent, qu'ainsi que celles des Urocères , leurs larves vivent aux dépens des végétaux ; nous avons des raisons de croire celle ooinion mal fondée ; i4 est bien vrai que les larves de ces deux génies (1) Une faucc , probablement typographique, faic dire à y\. Jurine, treize articles dans les t'cmtlle» et quatorze dar.v les niâies. (Jet auteur paroît i'è:rf trompe sur le nombre îles cellules cubitales des ailes. habiiËut T R I habitent dans le bois , mais elles s'y nouriissent de larves de gros Coléoptères , et particulièrement de ceux de la famille des Longlcornes ; c'est ce que nous ont paru dt'montrer les dûbris trouvés auprès d'une coque d'Uroccre , dans la forêt de Viilers-Coterets. Le nom appliqué à ces Hymé- noptères par feu Jurine , se rapporte à la nécessité où est la femelle de percer le bois avec sa tarière pour la faire pénétrer jusqu'à l'endroit habité par la larve qui doit servir de proie à sa postérité. Les espèces connues sont en petit nombre. 1°. Tiémex mage, T. niagus. Job. Hyménopt. pa^. 8i. Mâle et femelle. — Sirex magus n°. 4- Fab. Syst. Fiez. Femelle. — Encycl. pi. 382. fig. 3. Femelle. — Sirex nigritcta°. l3. Fab. id. Mâle (selon M. Kliij;). D'Europe, a". Trémex fusci- corne , T./uscicomis. Joa. id. Maie et femelle. — Sirex fuscicornis n". 7. Fab. id. — Encycl. pi. 383. fig. 2. Femelle. D'Europe. 3°. Trémex Colombe , T. Columba. — Sirex Coluinba a". 3. Fab. id. — Encycl. pi. 502. fig. i. Femelle. Amérique sep- tentrionale. ( S. F. et A. Sert. ) TRIANGULAIRES, Trigona. Nom que j'ai donné à une tribu de Crustacés , de la famille des Brachyures , ordre des Décapodes , et dont les caractères sont : tous les pieds insérés sur le même plan, toujours à découvert, aucun d'eux terminé en nageoire. Epistoiiie ou surbouclie carré, aussi long ou presqu'aussi long que large. Thoracide généralement triangulaire ou subovoïde , rabo- teuse ou inégale, rétrécie et avancée en manière de pointe , de bec , ou plus ou moins cornue à sou extrémité antérieure. Serres des mâles souvent plus grandes que celles ds l'autre sexe. Les Crustacés qui composent cette tribu, for- ment, dans la méibode de Linné, les deux divi- sions *c*,*d*, de ses Crabes brachyures ou à courte queue , et qu'il signale ainsi : thorace su- pra hirto aut spinoso , thorace suprâ spinoso ; ce sont ce qu'on appelle vulgairement sur nos côtes, les Araignées de 7«er (famille des Maji- des , Léach), et auxquelles il faut associer les espèces analogues. Ces animaux comprennent les genres Parthenope et. Inachus de Fabricius. JMM. de Lamarck et Bosc les avoient d'abord réunis en un , sous le nom de Maja , donné par les Grecs à une espèce très-commune dans nos mers, la Méditerranée particulièrement , et la plus grande des indigènes ( iwyez plus bas , maïa squinado^. Eu adoptant, dans mes premiers ou- vrages cette réunion , je crus cependant devoir eu détacher génériqueraent les espèces à longues pattes ou les petites Araignées de mer, ainsi qu'une autre, bien distinguée de toutes les Maïas ouMajas, selon l'orthographe de ces deux naturalistes, par l'extrême petitesse et la forme des deux pieds postérieurs. Celle-ci constitue le genre Lithode , et les précédentes celui Ae Macrope , dénomina- tion que le docteur Léach a remplacée par celle Hist. Nat. Int. Tome X. T R I €97 de Macropodie , la première ayant déjà été em- ployée par Thunberg pour désigner un genre de Coléoptères. Les dillérences que présentent les Maïas dans le nombre apparent des tablettes ou seg- mens de leur post-abdomen ou queue , dans leurs pieds , leurs anlcnnes , etc. , ont donné au même naturaliste anglais le moyen d'établir plusieurs autres coupes géni'ri(|ues ijue nous avons fait con- noilre, d après des communications manuscrites, dans la seconde édition du Naiwcau Dictionnaire d'histoire naturelle , article Maïa. Ce travail , f.iit sur la collection de Crustacés du Jardin du Roi, est postérieur à la publication du second volume de ses Mélanges de zoologie , ouvrage où il avoit déjà établi quelques autres génies, dérivant tou- jours de celui de IMaia , et que nous avons exposés dans le troisième tome de l'ouvrage sur le Règne animal de M. le baron Cuvier. Le genre Inachus de Fabricius étant irès-étendu, le docteur Léach a beaucoup contribué à l'éclaircir par la décou- verte de plusieurs caractères négligés ou inaperçus jusqu'alors, et dont il a prolit'e pour l'établisse- ment d'un grand nombre de nouveaux groupes génériques. M. Anselme Gaétan Desmarest , lils du célèbre minéralogiste de ce nom, professeur de zoologie à l'Ecole royale vétérinaire d'AI- lort, etc., a, dans un excellent livre intitulé: Considérations générales sur la classe des Crus- tacés, fait tous ses ellbrts pour faciliter l'étude de cette partie de la science , en présentant , avec autant de méthode que de clarté possibles, cette multitude de coupes génériques proposées par ie naturaliste anglais , et en indiquant leur corres- pondance , soit avec les miennes, soit avec celles que M. de Lamarck a exposées ,* en dernier lieu , dans son Histoire naturelle des animaux sans ver- tèbres. Avant que d'essayer nous-mêmes de ré- pandre quelques lumières sur ce sujet , nous devons prévenir nos lecteurs à l'égard d'une dissidence que l'on pourroit remarquer dans notre supputa- tion des articles du pédoncule des antennes laté- rales et celle de M. I,éach. Le premier de ces articles se confond souvent par sa fixité et ses soudures avec le lest , de manière qu'il semble plutôt en faire partie qu'être une dépendance de l'antenne. Ce naturaliste considère alors l'article suivant comme le premier, tandis que selon ma manière de voir, il est réellement le second. L Les deux pieds postérieurs propres , ainsi que les autres , à la marche , terminés par un tarse allant en pointe et jamais beaucoup plus petits que les précédens. Tablettes du post-abdo- men s' étendant dans toute sa largeur, de consis- tance uniforme. 1 . Les deux pieds antérieurs terminés comme à l'ordinaire par une main didaclyle y les autres simples. A. Troisième article des pieds-mâchoires exté- Tttt 698 T R I rieurs presque carré , peu ou point rétréci in/é- rieurcment au côté interne ; ce côté tronqué obli- quement ou échancré à son sommet y l'article siiii'ant inséré dans cette troncature ou dans cette cchancrure. {^Post-ahdoinen de la plupart des Jé- melles composé de sept tablettes ; celui des autres individus du même sexe de cinq y trois à celui de leurs mâles. ) Nota. Le caraclère tiré de la forme du (roisième article des pieds-mâchoires exlérieurs el du mode d'inserlion de l'aiiicle suivant , etc. , relativement à quelques genres, tels que ceux de Camposcie et A^Hyménosome , un peu ambigu. Voyez la di- vision B. a. Serres des deux sexes ou des mâles au moins très-grandes , s' étendant latéralement et perpen- diculairement à l'axe du corps , depuis leur ori- gine jusqu'au carpe , repliées ensuite sur elles- mêmes y doigts brusquement inclinés ; les autres pieds proportionnellement Jort courts. ( Yeux toujours renfermés daii^ leurs cavités. ) Genre l. Lambrus , Lamhnis ( Léach ). An- tennes latérales très-courtes, de la longueur au plus des yeux ; le premier article totalement si- tué au-dessous des cavités oculaires. Post- abdo- men du mâle composé de cinq tablettes. Voyez l'articles FARTHÉNOPEde ce Dictionnaire. Genre 2. Parthénope , Parthenope. Antennes latérales très-courtes, delà longueur au plus des yeux ; le premier article totalement situé au-des- sous des cavités oculaires. Post-abdomen des deux sexes de sept tablettes. Voyez le même article. Genre 3. Euetnome , Eurynonie (Léach ). An- tennes latérales notablement plus longues que les yeux ; le premier article prolongé jusqu'à l'extré- mité supérieure interne des cavités oculaires ( paroissant se confondre avec le test ). Post-abdomen de sept tablettes dans les deux sexes; serres des femelles beaucoup plus courtes que celles des mâles. On n'en connoît qu'une espèce , I'Eurynome raboteuse , Eurynome aspera ( IjÉach , JSlelacost. Podopht. Brit. , tab. 17. ) , et que Pennant avoit décrite et figurée dans sa Zoologie britannique (tom. 4. pi. 9. A. 20) sous le nom de Cancer asper. Voyez planche 3oi. fig. i — 5. de ^ Atlas d'histoire natur. de ce Dictionnaire. b. Serres des mâles , dans ceux même où elles sont /es plus grandes , tout au plus unejbis plus longues que le corps , toujours avancées y leuis doigts point inclinés brusquement. ( Premier ar- tiéle des antennes latérales toujours prolongé jus- fiu'à l'extiémité supérieure interne des cavités oculaires ,Jbrt grand , et paraissant se corifondre anec le test. ) T R I * Post-abdomen desjcmelles toujours composé de sept tablettes ; le même nombre à celui de la plupart des mâles, six dans les autres. Dessous des tarses soit dentelé ou épineux, soit garni d'une Jrange de petits appendices ou cils en massue. Longueur des pieds les plus longs ( les seconds ) n'excédant pas celle du test , mesurée depuis l'en- tre-deux des yeux jusqu'à l'origine du post-ab- domen. f Pédoncules oculaires très-courts ou de lon- gueur mo)enne , pouvant se retirer totalement ou en majeure partie dans les cavités qui leur sont propres. — Serres des mâles au moins notablement plus épaisses que les pieds suivans. A. Aritennes latérales insérées à égale distança des fossettes recevant les antennes intermédiaires et de celles ou sont les yeux , ou plus rapprochées des dernières. p. Post- abdomen des mâles de six tablettes. Genre 4- Acantuonyx , Acanthonyx. Lath. Maja lunulata. Risso. Nota. Corps déprimé, plan et presqu'uni en dessus. Serres fortes. Jambes ayant au côté infé- rieur un avancemennt en forme de dent ou d'é- pine. Tarses arqués, très- dentelés et velus en dessous. La sutuie postérieure du troisième segment du post- abdomen n'étant pas toujours bien pronon- cée, je n'avois d'abord {Nouv. Dictionn. d'hist. natur., 2=. édit. tom. 18. pag. Sôy ) compté à cette partie du corps que cinq ( mâle ) et .six {^Jemelle') tablettes. 1,1,. Post-abdomen des mâles , ainsi que celui des femelles , de sept tablettes. Genre 5. Mithhax , Mithrax ( Léach ). Serres des deux sexes très-robustes, comme presque cel- les de nos Crabes ; doigts creusés à leur extrémité en manière de cuiller. Tige des antennes latérales petite , sensiblement plus courte que leur pé- doncule. ( Yeux très-courts , point ou peu sail- lans. ) Cancer aciileatus. Hebbst. — ejusd. Cancer hispidus. — ejusd. Cancer dama. Genre 6. Pise , Pisa. Serres des femelles pe- tites ou moyennes; celles des mâles plus grandes, mais point très- robustes; doigts terminés en pointe , point croisés au bout en cuiller. Tige des antennes latérales plus longue que leur pédoncule. Je rapporte aie genre les suivans du docteur Léach. I, Dessous des tarses égaux , deux rangées de denulures [jambes et tarses de la même longueur"). Le G. Naxia. T R I II. Dessous des tarses n'ayant tju'unt rangée de dentelures eu sans dents, A. Z« troisièmes pieds beaucoup plus courts dans les miUs que les seconds. Le G. CaoMMUs. B. Longueur des pieds , à commencer aux seconds , dimi- nuant progressivement ou ne changeant point btusquement. a. Tarses dentelés. Le G. Pis». b. Tarses inermes , rnats garnis inférieurement (Tune frange de gros cils , en massue. Le G. Lissa. f^oyej l'ariiclc Pis» de ce Diccionnaire. XX. Antennes latérales insérées sous le museau, plus près des Jbssetlcs recevant les antennes in- lennédiaires que des cavités oculaires. Genre 7. Péricèbe , Pericera. ( Lat. ) Cancer Juscatus. Olivier. Serres, même des mâles , à peine plus épaisses que les pieds suivans ( mains presque cylindriques ). Genre 8. Mai'a , Maj'a ( Léacb ). Second article des antennes latérales paroissant naître du canthiis interne des cavités oculaires. Carpe presqu'aussi long que le poing ( la main jusqu'à l'origine des doigts ). Thoracide ovoiJe. Maja squinado. Bosc. Lat. Léach. Genre 9. Micippe , Micippe ( Léach ). Premier arucle des antennes latérales uu peu courbe ou replié angulairement ; son extrémité supérieure fortement dilatée , formant les cavités oculaires en manière de lame transverse et oblique ; l'article suivant inséré au-dessous de son bord supérieur. Carpe plus long que le poing. Thoracide presque carrée. Cancer cristatus. Lin. — Cancerphilyra. IIerbst. ■ff Pédoncules oculaires Jort longs, grêles, toujours saillans. Génie lo. Sténocionops, Stenocionops (Léach). Cancer ceivicornis. Herbst. ** Post-abdomen de quelques ^femelle s ayant moins de sept articles. Dessous des tarses sans dentelures , ni épines , ni cils en massue. Longueur des pieds les plus longs surpassant d'une demi- fois au moins , et le plus souvent beaucoup plus , celle du test , mesurée depuis l'entre - deux des yeu.v jusqu'à l'origine du post-abdomen. ( Corps pin- portionncllemeiU plus court que dans les genres précédons , enjoiine d' ovoïde court ou subglobu- leux. ) T R I Cyj ■f Post- abdomen des deux sexes de sept ta- blettes. — Antennes latérales à tige très - courte , en forme de stylet alnngé y second article du pédon- cule plus grand que le suivant. I'eu.-c pouvant se retirer dans leurs Jbsseltes lorsque l'animal L-s re- jette en arrièiv. Bords latéraux du test formant derrière ces cavités une saillie enformo de dent ou d'angle , garnissant ces organes. Genre 11. Hyas , Ilyas (LÉAcn). Pédicu'es oculaires presqu'cntièremenl découverts lors- qu'ils sont redressés j leurs cavités ovales et assez grandes. Coté extéiieur du second article des antennes latérales comprimé, en manière de carène. Corps subovoïde ; bords latéraux du test dilatés par derrière les cavités oculaires , en forme d'o- reillette forte, déprimée et pointue. Cancer araneus. Lin. — C. pipa. Herbst. Genrs 12. Phalangipe , Phalangipus. Lat. Pédicules oculaires très-courts, fort peu exsertiles; leurs fossettes très-petites , presqu'orbiculairef. Second article des antennes latérales C3'lindri- que , peu ou point comprimé. Corps presque globuleux ou triangulaire. Sous la dénomination générique de phalangipe (pieds de faucheur, ou phalangiam) .^\e i^i.>m- prends les Libinia , les Doclaea et les Mgeria. du docteur Léach. Les caractères de ces genres n'é- tant généralement fondés que sur les proportions relatives des pieds , meparoissent très-incertains. J'observerai seulemcnî , 1°. que dans l'es Libimes les serres des mâles , toujours plus épaisses que les deux pieds suivans, sont aussi longues ou presciue aussi longues qu'eux {voyez Libinia canaliculatn, Say, Journ. acad. scienc. natur. de PhiLid. tom. I. pag. 27. tab. i,.fg. 1.), et que la lon- gueur de ces derniers est un peu moindre que le double de celle du corps ; a", que dans les Do- CLÉE6, les serres des mâles sont notablement plus courtes que les mêmes pieds , et que la longueur de ceux-ci ne surpasse guère que d'une fuis ou d'une fois et demie celle du corps , dont la forme est globuleuse, et qui est toujours recouvert d'un duvet noirâtre ; 3°. que dans les Egéries , les se- conds pieds sont cinq ou six fois plus longs que le corps, dont la forme est celle d'un irianirle court. Les serres sont filiformes , avec les poings fort alongés , presque linéaires. Aux Doclées. se rapportent les Inachiis ovis et Hybridus de t'abri- cius. Les espèces qu'il nomme Longipes et Lar sont probablement des Egéries. Tige des antennes latérales longue , séta- cée ; troisième article de leur pédoncule , aussi long ou même plus giand que le précédent. Pédi- cules oculaires toujours saillans. Tttt 2 700 T R I Genre i3. Halisie, Halimus. Latr. Ce genre a été établi sur deux espèces de la colleclion du Jardin du Roi , et dont l'une paroît être \.ri:&\ioïs\neàaCa7icersiiperciocisus deLinué. ( IIeubst. Krabben. tab. iù,.fig. 87.) ff Post-abdomen des mâles de trois tablettes ; celui des Jemelles de cinq. Genre 14. Sténope , Stenopus ( Léach ). J'avois d'abord désigné l'espèce servant de type à cette coupe sous le nom de Maja longipes y MM. Léach et de Lamarck en ont ensuite formé un genre propre que le premier a nommé Steno- pus, et le second Leptopus. Il se rapproche beau- coup de celui d'Egérie de celui-là. B. Troisième article des pieds-mâchoires exté- rieurs ) soit en Jhrme de triangle renversé ou presque ovale , rétréci injerieurement , soit pres- qu en forme de cœur , avec l'extrémité supérieure tronquée ou échancrée ; l'article suivant inséré à cette extrémité , vers son angle externe. ( Post- abdomen du plus grand nombre des individus /b- melles de six tablettes. Nota. Pédicules oculaires le plus souvent en- tièrement découverts , du moins lorsqu'ils sont relevés. Corps plus ou moins triangulaire , terminé antérieurement dans la plupart par un prolonge- ment long et pointu. Pieds longs et grêles ; serres ordinairement plus courtes que les deux pieds sui- vans. Crustacés généralement petits , et faisant leur séjour habituel parmi les Algues. a. Post- abdomen des deux sexes de sept ta- blettes. Seconds pieds et suivons presqu' égaux. Genre l5. Camposcie , Camposcia (Léach). Corps ovoïde, très-obtus ou émoussé en devant. Pédicules oculaires alongés, très-courbes, insérés Ti ses angles antérieurs , se logeant en arrière dans des fossettes situées sous les bords laléraux du lest. Longueur des pieds paroissunt augmenter un peu progressivement de devant en arrière, à com- mencer aux seconds. b. Post-abdomen desjemelles de six tablettes au plus. Pieds de grandeurs inégales y les quatre derniers sensiblement plus petits. * Epistome presque isométrique ou transversal. Hase des antennee inteimédiaires peu éloignée du boid supériaur de la cavité buccale. I Corps très-aplati. Premier article des anten- nes latérales se terminant plus bas que l'extré- mité supérieure des yeux. Genre 16. Htménosome, Hymenosoma [Léach). Corps triangulaire ou suborbiculaire. M. Des- marest a représenté ( Consid. génér. sur la classe des Crust. pi. 2.S. Jig. i.) une espèce de cette dernière division , rapportée par feu de LaUnde T R I du cap de Bonne -Espérance ; c'est l'iï. orhicu- laire. Le post-abdomen des deux sexes est com- posé de six tablettes. On en compte moins dans d'autres espèces ; mais , eu égard encore à la forme du corps , à celle du premier article des antennes latérales , qui est tantôt libre , tantôt engagé, ainsi qu'à la saillie et la position des yeux, il sera con- venable de séparer génériquement quelques-unes de ces espèces. Dans Vorbiculaire, les antennes la- térales sont insérées dansles cavités oculaires, prèa de l'angle extérieur, et libres ou dégagées jusqu'à la base. Les Lambrus, lesParthénopes etles Hyméno- somes sont distingués de tous les autres Triangu- laires , en ce que le premier article de ces organe» ne s'élève jamais à la hauteur du bord supérieur de ces fossettes, et qu'il est inséré au-dessous d'elles ou vers leur cantluis extérieur , comm« dans l'espèce d'Hyménosome précitée : aussi avois-je d'abord pensé à placer ce genre près des précédens. f f Corps plus ou moins convexe. Premier article des antennes latérales ( toujours fixe ) for- mant une apparence de carène ou d'arête entre les fossettes des antennes intermédiaires et celles des yeux , et se terminant au-delà de l'extrémité supérieure de celles-ci. Nota. Post-abdomen de six tablettes dans les deux sexes. Genre 17. Inachos , Inachus (Fab. ). Pédicules oculaires unis , se logeant dans des fossettes ; une dent ou une épine , dans les mâles , à l'extrémité postérieure de ces cavités. Tous les tarses presque droits ou foiblement arquées. Rapportez à ce genre les Inachus suivans de Fabricius , Phalangium , Scorpio. Genre 18. Achée , Achœus (Léach). Pédicules oculaires toujours saillans , avec un tubercule antérieur. Les quatre tarses postérieurs liès-ar- qués , en faucille. Achœus cranchii. Léach. On pourroit réunir ce genre au précédent, qui ne comprend d'ailleurs qu'un petit nombre d'eâ- pèces (1). * * Epistome plus long que large , en forme de triangle alongé et tronqué au sommet. Un grand espace entre l'origine des antennes intermédiaires et le bord supérieur de la cavité buccale. Pédicules oculaires toujours saillans. Test trian- gulaire , terminé triangulairement en une pointe styliforme , entière ou bilide. Pieds généralement très-longs et filiformes. (i) Ici vient se pl.icer le genre Eurypode [Eurypodiiti] , que nous ivoiis établi avec une espèce des îles Malouines, dont les pattes ambulatoires ont le métatarse dilate en na- geoire. ( E. G. } T R I Genre ig. StÉnortnque, Stenorynchus. (Lam. ; "Macropodia , Léach.) Post-abdomeu des deux sexes de six tablettes. Inachus phalangium , Fab. — Ejiisd. 7. longi- rosins. Vo^ez l'article STÉMoarugoE de cet ou- vrage. Genre 20. Leptopodie, Leptopodia ( Léach). Post-abdomen des mdles de six articles, celui des l'emelles de cinq. Inachus sagittarius , Fab. Nota. Troisième article des pieds- mâchoires extérieurs en forme de triangle renversé, écLau- cré au bord supérieur. Mains fort longues , pres- que cylindriques et très-étroites. Museau formé d'une pointe fort longue, armée de petites épines. 2. Les quatre ou six premiers pieds antérieurs simples ; e.rtiémità interne de l'avant-dernier ar- ticle des quatre postérieurs prolongée en une dent f urinant at>ec le dernier une pince ou matn didac- tyle. ( Post-abdomen comme dans le genre pré- cédent. ) Genre 2,1. Pactole, Pactolus (Léach.) Pac- tolus boscii, LÉACH. H. Les deux pieds postérieurs e.xcessivement petits , comparativement aux autres , repliés , peu apparens , et comme inutiles. Post-abdomen membraneux , avec des espaces crustacés sur les côtés et au bout, représentant les segniens. Genre 22. Lithodk , Lit/iodes (Latb. ). Lithodes aictica , Latii. ; Cancer mafa , Linn. ; Parthenope maja , Fab. ; ejusd. Inachus maja. (Latr. ) TRIBOLIE, Tribolium. M. Macleay, dans ses Annulosa javainca {^Number i. London , l8a5.), a établi sous ce nom un genre de Coléopières, démembré de celui de Colydium Herbst. Il lui assigne pour caractères : antennes insérées sous le chaperon , auprès de la base des mandibules , composées de onze articles j les huit premiers globuleux, presqu'égaux , allant très-peu en gros- sissant ; les trois derniers peu s .rés , formant une massue ; les neuvième et dixième presque cyathitormes ; le dernier ovale-transversal. Bou- che cachée sous le chaperon, celui-ci plan, trans- versal , ayant ses bords latéraux arrondis. Yeux presqu'entourés par le chaperon. Corselet en carré transversal , un peu rebordé. Corps assez déprimé, presi-ue linéaire. Tarses de cinq articles. L'auteur indique pour type le Colydium cas- ianeum. Herbst. Coleopt. tom. VU. pag. ii.^'2.. n". 3. tab. wï.fig. 3. E. qui paroît être la Tro- gositajerruginea n". 23. Fab. Syst Eleut. (S. F. et A. Serv.) T R I 701 TRICITIE, Trichius. Fab. Lat. Schœn. Payk. Panz. Gyll. Pal.-Bauv. Scuranck. Scarabceus. Linn. Geoif. De Géer. RiES. Melolonlha. Oi,iv. Cctonia. Oliv. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , sec- tion des Penlamères , famille des Lamellicornes, tribu des Scarabéides (division des Mélitophiles). Ce genre forme avec ceux d'iuca et de Lépitrix , le second groupe des Mélitophiles, qui a pour caractères : pièce triangulaire ne saillant point en dessus , et ne s'avançant pas dans l'intervalle compris entre les angles poslérieurs du corselet et ceux de la base des élytres. {Voyez Mélito- philes, pag. 35o. de ce volume.) Les Lépiirix ne présentent qu'un seul crochet aux tarses pos- térieurs , et leurs antennes n'ont que neuf articles. Dans le genre Inca le menton est large, grand , Irès-échancré en devant j le chaperon profondé- ment bilide dans les mâles et notablement relevé à son bord antérieur dans les femelles : les jambes antérieures de ces insectes sont Irès-échancrées à leur base interne dans les deux sexes. Les Trichies n'offrent aucun des caractères que nous venons de signaler. Antennes à peu près de la longueur de la tête , composées de dix articles ; le premier le plus long de tous, hérissé de poils roides , surtout à sa partie postérieure ; les trois derniers formant une massue lamellée , ovale-alougée ,un peu velue , un peu plus longue dans les mâles que dans les femelles. — Labre presque membraneux , caché sous le chaperon. — Mandibules le plus souvent aplaties en terme de lames , ordinairement membraneuses dans presque toute leur étendue, fortement tchan- crées à leur extrémité, l'échancrure extérieure plus Solide , presque cornée , un peu ciliée. — Mâchoires alongées , étroites, terminées par un lobe garni de poils en forme de pinceau. — Palpes maxillaires composés de quatre articles j les la- biaux de trois. — Menton petit, à peine échancré. — Tê^e petite j chaperon ni relevé, ni fourchu. — Yeux peu saillans. — Co?ps épais , un peu dé- primé en dessus. — Corselet souvent presqu'orbi- culaire, un peu transversal. — Pièce triangulaire nullement saillante. — Ecusson ordinairement en triangle curviligne. — Elytres déprimées, recou- vrant des ailes et laissant à nu une partie assez notable de l'extrémité de l'abdomen. — Abdomen assez épais. — Pattes fortes j jambes antérieures sans échancrure à leur base j les quatre autres raboteuses, ayant une ou deux épines à leur angle externe : dernier article des tarses muni de deux grands crochets égaux , entiers. Ce genre renferme jusqu'à présent des espèces qui dillèrent notablement les unes des autres par diverses parties de leur organisation, et dont les mœurs ne sont pas tout-à-fait identiques; quelques- unes vivent dans le terreau végétal en état de lar- ves , telles que le T. nobilis , \e Jltsciatus , etc. , mais les larves de plusieurs autres attaquent le 7<.2 T R I bois ; de ce nombre sont celles de Veremita et de Vhemiplems. Les insectes parfaits, en conséquence de cette diUcrence d'habitudes, n'ont pas exac- tement les mûmes alluies ; les deux sexes, dans les espèces dont les larves habitent le tei rcau , se tiennent habiluellement sur les (leurs , tandis que Veremita et ['hemiptenis femelle s'éloignent peu de l'arbre où ils sont nés. Les espèces qui fréquen- tent les fleurs , se conlenlent d'en sucer le miel au moyen de la houppe de poils dont chaque mâchoire est munie ; elles n'aitaquent point les pétales. Le T. ermite se tient quelquefois sur les ulcères des arbres pour sucer la liqueur qui en découle. Les Trichits femelles de lu seconde di- vision ont l'abdomen terminé par une longue pointe cornée, non rétraclile, denlelt^e sur les bords, qui leur sert de tarièie pour mlroduiie leurs œufs dans le bois. i^n. Division. Antennes au moins de la lon- gueur de la tête, la plupart des articles inlernié- diaires , coniques. — Ecusson triangulaire ou transversal, — Jambes antérieures bidenlées ou tridenlées extérieurement. — Tous les tarses ajani leur premier article à peu près de même longueur que le second , ou guère plus long que lui. — Auus simple dans les deux sexe.'. fe. Subdivision. Mandibules entièrement cornées. — Ecusson eh triangle rectiligne, plus long que large , sillonné longiludinalemenl dans son milieu. — Tous les tarses plus courts que les jambes. — Jambes antérieures trideatées au côté externe. — Menton nu. — Dernier article des palpes un peu dilaté extérieurement. ( Oo- moderma Nos.) I. Trichie ermite, T. eremita. Trichius eremita n". l. Fab. Syst. Eleut. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 120. n°. ï. ■ — ScHŒN. Synon. Ins. tom. 3. pcig. 99. n^. u. Voyez pour la description et les autres synonj'- mes, Cétoine hermite n°. 89. du présent ouvrag' , Nota. Le corselet de la femelle a ses bords ex- térieurs arrondis ; le sillon longitudinal du milieu peu profond ; les deux dépressions latérales plus étendues que dans le mâle ; près de l'écusson on remarque deux dépressions parallèles , transver- sales , beaucoup plus prononcées dans ce sexe que dans le mâle j celui-ci a les bords latéraux du corselet presque droits. M. G_)'llenhall {Ins. Suec. tom. i.pog.56. n°. 5.) Jiiit de ce mâle , à l'exemple de M. Knoch , une espèce particulière sous le nom de Trichius eremiticus. Les caractères diliérenciels qu'il lui assigne , sont : le sillon lon- gitudinal du corselet et les côtes qui l'avoisinent moins prononcés, ainsi que les tubercules qui terminent celles-ci vers la tête; les points enfoncés du corselet plus nombreux que dans Veremita , et çonHuens à la partie antérieure : caractères que T R I nous retrouvons dans noire mâle , outre ceux qwe nous venons d'indiquer nous-mêmes. M. Scbœn- herr nous paroît avoir pris le mâle pour la femelle, et rice versa, puisqu'il cile Vereiniticus Cyll. comme synonyme de celle-ci ; et dans son qua- trième volume, pag. 256. n°. 5. ce dernier auteur cite l'opiuiou de 5L Schœnherr en paroissant l'adopler. Cet insecte pris vivant exhale une odeur musquée assez semblable à celle du èuir de Russie. Nous plaçons encore dans cette subdivision le Trichie scabre, T. scaber. Pal.-Badv. Ins. (fA- friq. et d'Amer, pag. 58. Coléopt. pi. ^.fg. a. De Pensylvdiiie. 2". Subdivision. Mandibules membraneuses. A. Ecusson en triangle curviligne , à peine plus long que large. — Tarses postérieurs aussi longs que les jambes ou guère plus longs qu'elles. — Jambes antérieures tri- dentées au côté externe. — Menton nu. — D(îrnier article des palpes un peu di- laté extérieurement. {^Agenius Nos.) 2. Tkichie bordé, T. limbatus. Trichius limbatus. Schœn. S)n. Ins. tom. 3. pag. 206. 71°. 19. T^oyez pour la description et les autres syno- nymes , Hanneton bordé n°. 106. de ce Diction- naire. Sa patrie est l'Afrique. B. Ecusson transversal, court, arrondi posté- rieurement. — Menion velu. — Jambes antérieures bidentées au côté externe. a. Dernier article des palpes un peu dilaté extérieurement. — Tarses postérieurs aussi longs que les jambes ou guère plus longs qu'elles ; ceux des mâles plus alongés que ceux des femelles. — Py- gidion portant vers son extrémité un eufoiicemeut beaucoup plus notable dans les femelles que dans \ei mâles. {^Gno- rimus IN ob . ) 3. TttiCHiE noble , T. nobilis. Trichius nobilis n°. a. Fab. Syst. Eleul. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. z. pag. 123. n°. 2. — ScHŒN. Syn. Ins. tom. 3. pag. 100. n°. 7. ( en retranchant le synonyme de Scnranck Enuni. austr. qui appartient à la Cetonia aurata Fab. , et y substituant le synonyme suivant : Scarab. 7*0- À/7/.y ScHBANCK Enuni. pag. 10. 71°. i5. appliqué mal à propos par M. Schœnherr à la Cetonia au- rata. ) Voyez pour la description et les autres syno- nymes (en lisant ^o'. 10. au lieu àtj/g. i. à la citation de l'entomologie) , Cétoine noble n°. 90, du présent Dicîionnaiie. T R I Nota. Le mâle aies jambes inlermi'diaires irès- fortement arqudes , ce qui doit lui servir dans l'accouplement. Ce caractère sexuel n'est nieu- tionnd par aucun auteur, du moins à notre con- noissance. 4- Trichie variable , T. variahilis. Trichius octopunctatus n". 3. Fab. Syst. Eleut. — ScHŒN. Syn. Ins. iom. 3. pug- 102. «". 8. — Encycl.pl. \()i.fig. 16. Femelle. Koyez pour la description et les autres syno- nymes, Cétoine variable n°. 91. de ce Diction- naire. Nota. A l'exemple d'Olivier, nous restituons à celte espèce le nom que lui avoit donné Linné. Le mâle a les jambes intermédiaires trcs-arqui'es. b. Dernier article des palpes cylindrique. — Tarses postérieurs notablement plus longs que les jambes. — Pygidion sans eulbncement. ( Tiïchius propriè dictas. NOB.)" 5. TaiCHiE ra^é, T. rittatus. Trichius vittatus. Schœn. Synon. Ins. tom. 3. pag. io4- n°. II. — Cetonia vittata n". 76. Fab. Syst. Eleut. f^oyez pour la description et les autres syno- nymes , Hanneton zèbre n". g4- ^^ '^^ Diction- naire. Nota. Le mâle a les jambes fort velues , les intermédiaires très-arquées , garnies extérieure- ment d'un grand nombre d'épines courtes et roi- des , surtout vers l'extrémité , qui se prolonge notablement au-delà de l'insertion du tarse j dans ce sexe le corselet est beaucoup plus velu que celui de la femelle. Ce mâle est le Scarab. tomen- tosus. De Géer. Méni. Ins. tom. 7. pag. 644- ^''• 46. pi. ù,?). fig. 8. Nous en avons une variété dans laquelle les lignes longitudinales des élytres man- quent tout-à-fait. Du cap de Bonne-Espérance. Nous doutons que cette espèce se trouve dans l'Amérique méridionale, comme le dit Olivier et quelques autres auteurs. 6. Trichie fascié , T.Jiisciatus. Trichius Jasciaius n°. 4. Fab. id. — Schœn. id. pag. io3. n°. 10. — Schœn. Append. pag. 5q. «». 60. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Cétoine fusciée n°. 93. de ce Diction- naire. Nota. Le mâle a l'avant - dernier segment de l'abdomen en dessous, indépendamment des poils qui se trouvent dans les deux sexes , chargé à sa base de deux sections de cercle garnies d'écailles »errées , jaunâtres 5 le reste du même segment est T R I 703 entièrement muni de stries transversales, serrées. La femelle n'a pas les plaques d'écailles jaunes ; les stries sont rares , écartées et inégales. Celle espèce varie beaucoup par le plus ou moins de noir sur les élylres ; l'une des variétés assez com- mune en France est le Trichus succinctus n°. 5. Fab. Syst. Eleut. (Cétoine cordonnée n°. 90. du présent Dictionnaire ). Il paroit que le nord de l'Europe en renferme plusieurs autres. Voyez ScHtENHERR. Syn. Ins. Append. pag. Sg. et 40. 7. Trichie lunule , T. lunulatus. Trichius lunulatus n". i i . Fab. /'rf.^ScBŒS. id. pag. io5. ( Cet auteur ne le considère que comme une variété du T. piger. ) Voyez pour la descripllon et les autres syno- nymes , Cétoine lunuk'e n°. 96. de ce Diction- naire. Nota. Dans l'individu que nous possédons , l'avant-dernier segnienl de l'abdomen a de chaque côté , en dessous , une ligne d'écailles jaunes : tout le dessous de l'abdomen porte des stries transve»- sales , irrégulières , écartées. 8. Triciîie paresseux , T. piger. Trichius piger n°. i3. Fab. id. — Schœn. id. n°. 14. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Céioine paresseuse n". 97. de cet ouvrage. ( A la cilalion du Mantissa. Fab. ajoutez i. après le mot tome. ) Nota. L'avant- dernier segment de l'abdomen dans l'individu que nous avons sous les yeux , a en dessous , comme l'individu précédent , une ligne d'écailles jaunes de chaque côléj ces lignts sont un peu plus longues ici , et le dessous d« l'abdomen est ponctué. 9. Trichie buveur , T. hibens. Trichius bibens n°. 8. Fab. id. — Schcek. td. pag. io5. 71°. i3. Voyez pour la description et les aulres syno- nymes , Cétoir.e bident n°. 94. de ce Dictionnaire. ( Au synonyme de Fabricius lisez bibens au lieu de bidens. ) Nota. L'avant -dernier segment de l'abdomen dans notre individu porte eu dessous une ligne latérale d'écailles jaunes , comme dans les indivi- dus précédens , et le dessous de l'abdomen a un assez grand nombre de si ries lines , ondulées , écartées les unes des antres. 10. Trichie delta, T. delta. Trichius delta n°. 14. Fab. id. — Schœn. id. pag. 106. n°. ]5. Voyez pour la description et les autres syno- 7o4 T R I nymes, Cétoine délia n". g8. de ce Dictionnaire. ( A la citation de Drurv lisez i. et 2. au lieu de ,2.) Nota. Il paroît que la description à laquelle nous renvoyons a été faite d'après un individu défectueux. Dans ceux que nous examinons, toute la partie antérieure de la têle est leslacée et porte deux lâches rondes, réunies, formées d'é- cailles d'un jaune vif. Dans l'un des sexes , que nous présumons êire le mâle , presque tout le des- sous du corps est garni d'écaillés de cette même couleur, à l'exception d'une plaque presque rLom- Loidale entre la base des cuisses postérieure;, et d'une autre beaucoup plus petite placée sur l'au- tépénultième segment de l'abdomen. L'anus est nu, testacé, avec deux peliles taches ovales, écailleuses, jaunes, sur son disque. Dans l'autre sexe , la femelle suivant nous , la base de l'abdo- uien est latéralement garnie d'écaillés jaunes; la base du pénultième segment en porte une large bande continue , el les trois précédens en ont une étroite de chaque côté qui linit en pointe avant d'atteindre le milieu de ces segmens. Toute la partie supérieure de l'abdomen laissée à décou- vert par les éljtres , est chargée d'écaillés jaunes , à l'exception de l'extrémité qui est nue et rentre en échancrure dans la partie écailleuse. Le corse- let est presqu'enlièrement bordé de semblables écailles j d'autres forment sur son disque le con- tour d'un delta grec. 2^. Dwision. Antennes beaucoup plus courtes que la tête ; la plupart des articles intermédiaires , transversaux. — Ecusson étroit , linéaire. — Jam- bes antérieures munies extérieurement de cinq dents. — Tarses postérieurs ayant leur premier article beaucoup plus long que le second. — Anus des femelles muni d'une tarière saillante , non rélractile. — Dernier article des palpes cylindri- que. — Menton nu. ( Valgus Schiba. ) 1 1 . Trichie hémiptère , T. heiniptenis. Trichius hemipterus n°. Q. Fad. Syst. Eleui. — ScHŒS. Sjn. Ins. toni. 3. pag. 107. n°. 23. ( A la citation de Fourcroy , au lieu àa p. 81. a. lisez pag. 8. 13. A celle de Scopoli, lisez variegatus au lieu à'' hemipterus. ) ployez pour la description et les autres syno- nymes , Cétoine hémiptère a°. gg. de ce Diction- naire. la. Trichie canaliculé, T. canaliculatus. Trichius canaliculatus n°. 10. Fab. id. Mâle et femelle. — Scbœn. id. pag. 108. n". 27. Femelle. T^oyez pour la description et la synonymie , Cétoine cannelée n°. io3. de ce Dictionnaire. Mâle. Dans son Syst. Eleut. Fabricius compose ce genre T R I de vingt-une espèces , mais douze seulement lai appartiennent avec certitude ; ce sont les n"*. 1 , 2, 3,4,5,8,9, 10, Il , la, i3, 14. Le n". 6. est une Cétoine; 7. une Popillie ; i5. et 17. deux Lépitrix Encycl., 16. nous paroît être une Macras- pis, 18. une Pacliycnème Encycl. Les n°'. 19, 20, 21. sont douteux. M. Schœuherr place les deux premiers parmi les Anisonyx , et le dernier dans ses Trichies. La Cetonia viltata n". 76. Fab. Syst. Eleut. est le Trichie rayé n°. 5. du présent article. Diflérens auteurs , dans l'appendice de l'ouvrage citd de M. Schœnherr , ont décrit plusieurs espè- ces sous le nom générique de Trichius, qui ne nous paroissent pas , poor la plupart , apparleuir à ce genre. Ainsi le Trichius Bonplandi. pag. 196. n°. 276. est la femelle de notre Inca serricole. f-'oy. pag. 38 1. de ce volume. (S. F. et A. Sekv. ) TRICHIOSOME , Trichiosnma. Léach. Genre d'Hyménuptcres proposé par cet auteur dans le Zool. Miscell. vol. 3. 1817, dépendant de la tribu desTeuthrédinètes. hAr.{Tenihredinidea. Léach.) Il lui donne pour caractères : cinq articles aux antennes avant la massue; celle-ci presque solide, composée de trois articles. Corps velu. Premier segment de l'abdomen , surtout dans les mâles, peu échancré ; les quatre cuisses postérieures dentées ; celles des mâles épaisses. Les principaux caractères de ce genre sont tirés du nombre et de la conformation des articles an- teuuaires ; il est très - dillicile de distinguer le nombre de ceux qui composent la massue , ce qui est cause que ce genre supporte peu l'examen. Son nom vient de deux mots grecs qui signifient : corps velu. Il n'a pas été adopté par M. Latreille , el rentre aussi pour nous dans celui de Cimbex. ( S. F. et A. Serv. ) TUICIIOCÈRE, Trichocera. Meig. Macq. Lat. ( Fain. natur. ) Tipula. Link. De Géer. Fad. Schranck. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères, pre- mière section, famille des Némocères , tribu des Tipulaires ( division des Terricoles ). CJu groupe de celle division a pour caractères : antennes de dix articles au plus , grêles ou capil- laires , simplement velues ou pubescenles ; leurs poils ne formant pas sensiblement de verticilles. Dernier article des palpes guère plus long que les autres , point noueux ; corps ailé ; ailes le plus souvent couchées sur le corps. Ce groupe contient cinq genres : Maekistocère , Dixa , Nématocère , Anisonière et Tnchocère. Les trois premiers sont distincts de ce dernier par leurs palpes n'ayant que quatre articles; de plus , dans les Msekisto- cères , les articles des palpes sont presqu'égaux ; les antennes ont tous leurs articles distincts , leurs ailes sont écartées , même dans le repos. Le pro- tborax des Dixas n'est pas visiblement séparé du ïeste T R I reste da corselet. Enfin les Nématoccres ainsi qae lea Ânisomères n'ont que iix articles aux an- tennes. Antennes avancées , sûlacôes , aussi longues que la lèle et le corselet pris ensemble , composées de plus de huit articles , les derniers indisliiicts ; les deux premiers plus épais que les aulres ; le basi- laire cylindrique, le second cya(hiforme,lessuivans oblongs ; les derniers pubescens , devenant de plus en plus prèles et ne pouvant plus se disting;uer. — Trompe un peu saillante. — Palpes saillans, cour- bés , cylindriques, velus , composés de cinq arti- cles; les premier, quatrième el cinquième un peu plus courts que les autres. — Tête peliie, conique , alongée antérieurement en un bec court, obtus en dessus ; front tubercule. — Co/y^grêle. — Cor- selet ovale , ayant une lia;ne transversale enfoncée qai sépare le prothorax du reste du corselet. — Ailes proportionnellement grandes , arrondies à l'extrémité , couchées parallèlement sur le corps dans le repos. — Balaitciers découverts. — At>- domen délié, composé de huit seu;mcns , un peu déprimé ; anus obtus dans les mâles , pointu dans le» femelles. — Pattes longius , grêles. Le nom de ces Diptères vient de deux mots grecs qui expriment la viilosité des antennes. Leur séjour et leurs habitudes pendant les pre- miers états de leur vie ne sont pus connus. Les espèces sont peu nombreuses, mais les individus de chacune d'elles , de petite taille en général , se rencontrent ordinairement en grande quantité à la fois; ils volent par nuées en automne et au prinfemps, el niènie dans l'hiver, lorsque la leoi- pératuie est douce. C'est dans les endroits humi- des qu'on les rencontre , et il est assez probable ijue leurs larves vivent dans le terreau végétal un peu détrempé. Nous citei'ons les espèces sui- vantes : l". Trichocère brune, T.Jiiscata. Metg. Dipt. (TEur. iont. i. pag. 212. n". 1. 2°. Trichocère d hiver, T. hiemulis. Weig. id. pcg- 2j3. n". 2. — Macq. Tlpiil. du nord de la France , pag. 62. «". l. 5°. Trichocère petite, T. parva. Meig. id. n". 3. — Macq. id. 71°. 3. 4°- Trichocère précoce , T. regalationis. Meig. id. pag. 21 4- n". 4- tah. 7. Jig. 9. Femelle. — IVIacq. id. n". 3. 5". Tricho- cère tachetée , T. maculipenriis. Meig. n". 5. D'Autriche. 6. Trichocère annelée , T. annuluta. Weig. id. pag. 21 5. n°. 6. Même patrie que la précédente. ( S. F. et A. Serv. ) TRICHODACTYLE, Trichodactylus. Genre de Crastacés décapodes , de la tribu des Quadrila- tères, famille des Brachyures, et qui se distingue des aulres genres de la même tribu par les carac- tères suivans : quatrième article des pieds -mâ- choires extéreurs inséré au sommet interne du précédent ; celui-ci en forme de triangle alongé , arqué extérieurement et comme terminé en ma- nière de crochet à «on exiiémité supérieure ia- Hist. Nat. Ins. Tonn X. T R I 70a terne. r«/ carré. Jewx situés à ses angles an- térieurs. Antennes latérales insérées au canlbus interne de leurs cavités. Tarses , le bord excepté, couverts d'un duvet serré. J'ai formé ce genre sur une seule espèce {Jlui>ia- tilis) apportée du Brésil , 1 ùelle fréquente les eaux douces , par feu de Lalande , et que j'avois d'abord rangée (Galeries du IMusém d'histoire naturelle), mais avec doute , parmi les Telphuses. Test long long de vingt -trois millimètres sur vingt -cinq de large , prescpie carré , presque plane , rebordé, pointillé, égal , lavé d'un ronge purpurin , parti- culièrement en devant, avec (pielques petites ta- ches blanchâlies ; chaperon un peu incliné, avec le bord antérieur arrondi , fniblemenl échancré au milieu; deux petites pinces de chaque côté, à quelque distance des yeux , avec deux deuls très- petites et peu saillantes. Yeux petits, trèsécartés. Serres unies , avec une dent pointue au côté in- terne du corps ; pinces ovalaires , avec les doigts ou inordans pointus, armés intérieurement d en- viron six dents oljtuses el blanchâtres ; serre droite un peu plus forte, avec les dents plus grandes; son pouce rougeâlre ; doigts de l'autre main noi- râtres en dehors ; les aulres pattes unies , nn peu comprimées , sans dentelures ni épines ; tarses co- niques , assez longs , entièrement garnis , à 1 ex- ' ceplion de la pointe , d'un feutre ou duvet serré noirâtre; pattes de la quatrième paire et de la troisième un peu plus longues. Post-abdomen de sept segmens ; celui du mâle triangulaire ; celui de la femelle en forme d'un grand ovale , tronqué à sa naissance , avec les deux premiers segmens plus étroits. Près de ce genre vient se placer celui deMÉtiE, Melia , indiqué dans mon ouvrage sur les Tamilles naturelles du Règne animal , et que j'ai établi sur une espèce représentée planche 3o5, fig- a , de l'Allas d'histoire naturelle de l'Encyclopédie méthodique , sous le nom de Grapsiis tesselatus. LesMélies ont pareillement un test presque carré, et dont les angles antérieurs sont occupés par les yeux. Le quatrième article des pieds-mâchoires extérieurs est aussi inséré au sommet interne du précédent; mais celui-ci est presque carré. Les tarses sont garnis de franges de poils, et sans épi- nes ni dentelures. Les antennes latérales sont d'ailleurs insérées , ainsi que dans les Triohodac- tyles , au canthus interne des cavités oculaires. 1. MÉLiE damier , M. tesselata. Grapsus tesselatus. Lat. Encycl. niéthod. hist. natur. pi. 3o5. fig- 2. — Telpkusa ? Tesselata. ejud. Galeries du Muséum d'hist. natur. Corps presque carré , long d'un centimètre , généralement uni , déprimé , d'un jaunâtre pâle , avec des lignes d'un ronge vif sur le dessus du lest et sur celui des pattes ; celles du test foimant Vv vv o6 T R I des polygones ou une sorte de damier ; quelqnes- iiaes des aiéoles lavées de rougeatre ; les lignes des patles transveises ; une autre de celte couleur à la base des pédicules oculaires. Cavités de ces pédicules ovales , assez grandes ; leur bord supé- rieur entier ou sans feutre. Yeux un peu réui- formes. Cliaperon avancé , un peu transversal , distingué de chaque côté de l'angle interne des fossettes oculaires par une échancrure formant un angle divisé eu deux-lobes égaux, coupés carré- ment. Test uu peu plus élevé et présentant l'ap- parence d'une carène transverse derrière le chape- ron j deux petites dents aiguës à ses bords latéraux , l'une formée par l'angle antérieur, et l'autre pos- térieure; un petit pli Iransverse se rendant à celle- ci ; un autre pli , pareillement Irausverse , un peu arqué , à côté de celui-ci ; quelques-uns seulement à la partie postérieure du lest ; milieu du dos sans impressions distinctes. Les trois premiers articles des antennes latérales cyliudriques ; le second et le troisième petits , égaux. Le troisième des pieds- mâchoires extérieurs presque carré , un peu an- guleux à sa base , avec l'angle supérieur du côté externe obtus ou arrondi ; le dernier article long et cillé. Les serres , dans les deux sexes , plus courtes et plus menues que les autres pattes , éga- les , presque cylindriques , de la même grosseur , ■unies; quelques dentelures sur le dessous des bras ; carpe presqu'aussl long que la piuce , obconique ; le poing cylindrique , comprimé ; doigts un peu plus longs que lui , coniques, comprimés, pointus , sans dents apparentes, et garnis de poils; les au- tres pattes un peu moins grêles, de la même forme, un peu velues , assez longues , et généralement unies, avec les tarses courts, coniques, compri- més, sans stries distinctes, termines brusquement en une pointe écailleuse un peu arquée; une frange de poils sur leurs tranches , particulièrement sur l'inférieure ; la quatrième paire de pattes, la troi- sième et la cinquième ensuite, les plus longues de toutes ; les deux dernières paires presqu'égales. Abdomen de la femelle en forme d'ovale alongé , tronqué à sa base , velu sur ses bords , de sept' seo'mens ; les deux premiers plus courts que les trois suivans, mais de la môme largeur et pareille- ment transversaux ; le sixième uu peu plus large et un peu plus long ; le dernier presque triangu- laire. Abdomen du uiâle en triangle alongé, à en iu^er par les premiers segmens , les seuls qui restent dans l'individu que j'ai observé ; les deux premiers plus courts et transversaux ; le premier èchancré ou concave au bord postérieur ; le troisième beau- coup plus grand , en forme de triangle alongé , irouqué au bout , avec quatre soies ou crins dis- posées en carré. Ce joli Crustacé a été observé par M. Mathieu sur les côtes de l'Ile-de-France. L'extrémité des pinces m'a ofiert, dans tous les individus que j'ai vus, one matière visqueuse et formant une petite palette, dont j'igaore l'origine et ISisage. T R I Je rapporterai au même genre et sous le nom spécilique de Quadhidentée , quadiidentata , un autre Crusiacé faisant partie de la collection du Jardin du Roi, où ii est placé dubitativement avec les Telphuses , et dont la pairie m'est inconnue. Pédicules oculaires petits , terminés en manièie de tête. Test long de vingt-trois millimètres sur trente de largeur , d'un jaune pâle , sans taches , finement chagriné, avec une ligne enfoncée et fourchue derrière le chaperon ; impressions dorsa- les ordinaires, irès-superGcielles , très-arquées, commençant à peu de distance des cavités oculai- res , et beaucoup plus écartées l'une de l'autre en ce point qu'à l'autre bout; cliaperon transversal, avec le bord au té rieur droit, un peu rebordé, èchan- cré angulairement dans sou milieu , et divisé ainsi en deux lobes presque carrés et Iransversaux ; ex- trémités latérales du bord antérieur du test comme tronquées obliquement ; leur angle postérieur ou latéral formant une dent déprimée et un peu ob- tuse ; une autre dent , pareillemeut obtuse , mais plus étroile et conique, au bord latéral, der- rière la précédente et à peu de distance d'elle. Premier article des antennes latérale plus grand , en carré long, avec les angles supérieurs un peu dilatés; grandeur des articles suivans diminuant progressivement; les deiiners manquent. Serres grandes , épaisses , avec les bras , le dessus du carpe et la face extérieure des pinces chagrinés ; une dent élevée et conique près de l'exlrémiié de la tranche supérieure des bras ; une autre forle el obtuse au côté inlernedu carpe; pinces en forme de triangle alongé ; deux rides courtes , conver- gentes et formées par des aspérités à sa naissance , en devant et inférieures ; un sillon longitudinal un peu au-dessous de sa tranche supérieure ; doigts delà longueur environ du poing, droits, coni- ques, comprimés , pointus; bord inférieur de l'iur. dex rebordé extérieurement ; des points enfoncés et dont plusieurs disposés en séries longitudinales sur le côté extérieur du pouce de celui de la serre gauche particulièrement; cette serre plus petite ; bord interne de ses doigts ollrant cinq dents t[ui s'engrainent ; les deux du bout petites et aiguës , les autres larges , plus hautes , transversales et ob- tuses; d'autres dénis, mais plus obtuses, lobi- formes ou molaires , au môme bord des doigls de la serre droite; son pouce oflrant à sa base une dent plus forte , presque cylindrique , obtuse , tournée en arrière ou du côté du corps. Les au- tres pattes grêles , assez longues , comprimées , généralement unies, sans dentelures, avec les tarses grêles, striés, droits, comprimés, allant insensi- blement en pointe, bordés de poils sur leur face postérieure; stries garnies de duvet; la quatrième paire de pattes et la troisième après les plus lon- gues de toutes. Abdomen de la femelle en triangle alongé , de sept segmens transversaux : les pre- miers linéaires , le second plus court que les ad- jaceas. ( Lat. ) T II I TRICHODE, Trichodes. Herbst. Fab. Ce genre rûpond dxacteinent à celui de Clairon , Clerus Lat. Ce dernier auteur lai a conservé le nom imposé par GeoHVoy. Le genre Clairon de ce Dictionnaire doit être réiormé ainsi qu'il suit : les espèces n"'. 12. — ic). appartiennent seules à ce j^enre dansson étnt ac- tuel. Les n'*. 8,9, 20. sont des Opiles. ( F'oye;: ce mot.) Les n"'. 24,25,26. des Nécrobies. ( Voyez ce mot. ) Le n". 1 1. est un Tille. ( Voy. co mot. ) Les u". 1,2,5,4,5,6, 7, 10. ap- partiennent au genre Tlianasime. {,Voy. ce mot.) Celui de Dasyte revendique le n". aS. Nous soup- çonnons que les n"». 21. et 22. sont des Orso- dacnes. ( S. F. et A. Sebv. ) TRICIIOPTÈRE , TricJwptcm. M. Mcigen , dans son premier ouvraj^e intitulé : Classijic. des Dipt. avoit donné ce nom au genre Fsychode Lat. Dans ses Dipt. d'Eur. il adopte ce dernier nom. Voyez PsrcaoBE. ( S. F. et A. Sert. ) TRICONDYLE, Tricondyla. Lat. {Iconogr. et Fiirri. nattir.") Dej. (^Spàc.) Ciciiidclu. Oliv. CoUyris. SCHŒN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Peaiamères , famille des Carnassiers (Terrestres), Iriiju des CicMulélctes. Dans le groupe de Cicindélèles qui a pour ca- ractères : point de dent au milieu de l'écliancrure du menton , les Tliéraies se distinguent des Tri- condyles par leur corps ailé , ni étroit ni aloiigé ; par le corselet court, presqu'en forme de cœur , et encore par les troisième et quatrième articles des tarses beaucoup plus courts que les preniieis. Les CoUiures qui , avec les Tricondyles complè- tent ce groupe, didèrcnt de celles-ci parleur corselet coiijco-cylindi'ique, aminci vers la partie aulérieure. Antennes de longueur moyenne , filiformes , cooiposées de onze articles. — Mandibules furies , dentées. — Mâchoires terminées par une poinle aintulée avec leur extrémité supérieure. — Pal- pes peu saïUans ; les labiaux composés de quatre articles distincts , le premier libre , l'avant- der- nier dilaté. — Languette très-pelile , cacbée par le menton. — Menton dépourvu de dent au mi- lieu de son échancrure. — Tête longue. — Yeux grand* , globuleux , très-proéminens , un peu re- couverts en dessus par un avancement demi- cir- culaire. — Corps long , étroit , bombé. — Corselet en sphéroïde oblong , terminé en avant et en ar- rière par une partie évasée qui est séparée du milieu du corselet par un élranglemenj; — Elytres longues , bombées , rétrécies à leur base , allant , jusque. passé leur milieu, en s'élargissant insen- siblement , enveloppant les côtés de l'abdomen. — Point d'ailes. — Abdomen long , son avant- dernier segment assez fortement échancré en 4es(0us dans les maies. — Pattes très - longuet , T II I 707 jambes minces ; tarses à articles presqu'égaux ; les antérieurs ayant leurs trois premiers articles di- latés dans les niàlos , le troisième (dans les deux sexes ) prolongé obliquement en dedans , le qua- trième un peu échancré; sa partie antérieure peu. prolongée. On ne connoît que deux espèces de ce genre : elles habitent les ludcs orientales et l'Australasie. 1. Tricondyle aptère, T. optera. Tricondyla aptera. Lat. Hist. nat. et Iconogr. des Ins. Coléopt. d'Eur. pu g. 65. pi. 11. ^g- 6. — Dej. Spéc. tom. 2. pag. 408. /**. 2. -- CoUyris aptera. Schœn. Syn. Ins. to/n. i. pag. 236. n°. 4- P'oyez pour la descriplion et la synonj'^mie , ('icindèle aptère 11°. 1. du présent Di^Uonnaire. Elle habile la Nouvelle-Guinée et la Nouvelle- Hollande , et se tient sur les troncs d'arbre où , suivant M. le comte Dejeaii , elle marche très- lentement. 2. Tricondyle bleue , T. cyanea. Tricondyla cyanea. Dej. Spéc. tom. l. pag. 161. Longueur 8 lig. 7. Bleue ; élytres profondément ponctuées, un peu rugueuses à leur partie anté- rieure , relevées en bosse vers le milieu ; cuisses ferrugineuses. De Java. COLLIURE , Colliuris. Lat. Dej. (_Spéc. ) Col- lyris. Fab. Si HŒ.v. Cicijidela. Oliv- Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamèies , famille des Carnassiers (Terrestres), tribu des Cicindélèles. La seconde division de cette tribu est ainsi caractérisée : point de dent au milieu de l'éclian- crure du men'on. Les genres Tbérale , Tricon- dyle et Coiliure la composent. {Voyez CicindÉt LÈTES , pag. 617. de ce volume. ) Les Thérates ont les troisième et quatrième articles des tarses beau- coup plus couris que les premiers; le corselet court, presqu'en forme de cœur, et les antennes longues. Les Tricondyles sont aptères , leur cor- ^elet est en spliéroitle oblong; les antennes sont proportionnellement plus longues que celles des Coliiures. Antennes courtes , grossissant quelquefois un peu vers le bout , composées de onze articles , le troisième long , comprimé , courbé. — Labre ar- rondi , convexe, dentelé antérieurement. — Man- dibules dentées. — Mâchoires terminées par une pointe articulée avec leur extrémité supérieure. — Palpes peu sailtans ; les labiaux composés de qua- tre articles ; le premier dilaté presqu'en triangle avec une dent à son extrémité intérieure ; le se- cond très-court , à peine visible ; le troisième plus ou moins dilaté et aplati , ou tout au moins courbéj le dernier sécuriforme , surtout dans les mâles. — Vvvv 2 7o8 TRI Menton dépourvu de dent au milieu de «on éclian- cruve. — Tête assez grosse , arrondie , (rès-rétré- cie postérieurement , lenant au corselet par un col court et beaucoup plus étroit qu'elle. — Yeuj^ sailians. — Corps étroit, alongé. — Corselet comco- cylindrique, aminci vers sa partie antérieure, terminé à ses deux extrémités par un bourrelet sé- paré du milieu du corselet par un étranglement. — Eciisson prescju'entièremenl caché parle corselet, sa pointe n'atteignant pas la base des élylres. — E/ytres alongées , s'élarj^issant presqu'insensible- meot jusque près de l'extrémité , paroissant re- couvrir des ailes etcouvrant l'abdomen. —Avant- dernier segment de l'abdunien des mâles Irès-lé- gèrement échancré en dessous. — Pattes lon£;ue3 , déliées; tarses à articles presqu'égaux ; qualiième article de tous les tarses, dans les deux sexes, pro- longé obliquement en dedans. On ignore les moeurs de ces Coléoptères. Ils habitent les parties les plus méridionales de l'Asie et les îles au nord de la Nouvelle-Hollande. I. CoLLiDRE échancrée, C. emarginata. Colliuris emarginata. Lat. Hist. nat. et iconogr. des Ins. Coléopt. d'Eur. pag. d'à. — Dej. Spéc. tom. I. pag. i65. n°. 2. — Colliuris lungicollis Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. i. pag. 174. n". i . tab. VI. fig. 8. (en retranchant le s_ynonyme de Fabricius qui appartient à la LongicoUe.) Voyez pour la description et le synonyme de l'Entomologie d'Olivier , Cicindèle longiaoile n". 2. pi. 356. fig. 6. de ce Dlclionnaire (en étant le synonyme de Fabricius qui appartient à la LongicoUe. ) Nota. Fabricius (J'y.jA Eleut.) pavoît mention- ner cette espèce comme variété de sa Longicollis. Ce genre contient en ouhe , 1°. Colliure !on- gicolle, C. longicollis. Lat. Bist. nat. et iconogr. des Ins. Coléopt. d'Eur. pag. 67. n". 2. pi. 1 r . Jig- 3. — Dej. Spéc. tom. 1. pag. l63. n". i. — Colibris longicollis n". l. Fab, Syst. Eleut. {en retranchant les synonymes d'Olivier et de La- IreiUe qui appartiennent à la Colliure échancrée). Longueurs à 9 lig. Notablement plus grande que la C. échancrée; pénultième article des palpes labiaux triangulaire (ce même article est assez étroit et presque lunule dans la C. échancrée). Des Indes orientales. 2°. Colliure de Diard , C. Diardi. Lat. Hist. nat. et iconogr. des Ins. Coléopt. d'Eur. pag. 67. Elle didère de la C. échancrée par les caractères suivans : tête et corselet d'un cuivreux foncé; élytres bronzées, leur extrémité postérieure presque lisse , simplement tronquée. De l'île de Java , d'oii elie a été rapportée par MM. Diard et Duvaucel. 3°. Colliure grande , C. major. Lat. id. pag. 66. n". 1. pi. w.Jig. 4. Longueur II à 12 lig. — Collyris optera n°. 2. Fab. Syst. Eleut. — Schcen. Syn. Ins. tom. 3. pag^ 23b". n°. a. Des Indes orientales. 4». Colliure T R I crassicovne, C. crassicomis. Dej. Spéc. tom. i. pag. 166. 72°. 3. — Colliuris longicollis. Dej. Catal. Longueur 6. lig. 7 à 7 lig. Bleue; élytres profondément ponctuées, arrondies à leur extré- mité qui eft un peu échancrée; cuisses ferrugi- neuses ; antennes de la longueur de la tête , allant un peu en grossissant vers l'extrémité. Des Indes orientales. Nota. Le genre Colliure de ce Dictionnaire n'est pas celui-ci; il répond e>:actement au genre Casnonie Lat. Voyez ce dernier mot à la suiie de l'aiticle Tp.oncatipennes. Fabricius {Syst. Eleut.) compose son genre Collyris de trois espèces^ nous venons de citer les deux premières. La troi- sième est un Clénostome. Voyez ce mot pag. 6»o. de ce volume. ( S. F. et A. Seev. ) TRIDACTYI.E, Tridactylus. Oli. {Encycl. Tabl. des genr. ) Lat, Xya Illig. Acheta CoQDEB. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères, seconde section , famille des Grilloniens. Cette famille contient quatre genres, Courtil- lière,Tridactyle, Grillon, Myrmécophile. {Vo^'. pag. 343. de ce volume. ) Ce dernier nous esl inconnu, et par cette raison nous ne pouvons le faire entrer dans la comparaison suivante. Les Courlillières Si les Grillons difièrent des Tridac- tyles en ce qu'ils ont tous les tarses organisés de la manière ordinaire, c'est-à-dire composé» d articles implantés à la suite les uns des autres. Antennes assez courtes, composées de dix à douze articles distincts, presque moniliformes. — Mâchoires terminées par une pièce cornée , dentée; ctlle-ci recouverte par une autre pièce voûtée, de consistance membraneuse. — Lèi>r» quadrifide. — Trois ocelles peu apparens. ■*- Corps un peu cylindrique. — Corselet aussi large que long. — Elytres et ailes horizontales. — Ab- domen terminé par quatre appendices. — Point de tarière ( dans les femelles. ) — Pattes antérieures propres à fouir; leurs jambes munies d'épines à leur extrémité seulement; leurs tarses de trois articles insérés à l'extrémité de la jambe et sus- ceptibles d'être reçus dans un sillon qui se trouve à la partie postérieure de la jambe; jambes inter- médiaires comprimées, presqu'ovales, se rétré- cissant vers l'extrémité; leurs tarses conformés comme les antérieurs : cuisses postérieures fortes, propres à sauter, leurs jambes alongées, grêles, quadrangulaires ; leur côté supérieur un peu échancré, dentelé, dilaté vers l'extrémité qui est couverte d^quelques lames écailleuses très-serrées contre la jambe, leur extrémité portant au lieu de tarses , deux ou cinq appendices mobiles. Les espèces connues de ce genre se trouvent sur le sable du bord des rivières; elles y creusent des trous au moyen de leurs pattes antérieures , de même que les Grillons et les Courtillières ; elle» T R T sautent beanrnup mieux que ceux-ci & même trèj-haat , du moins l'espèce indigèue , qui a été observée par M. L. Dufour. i". Diifision. Jambes postérieures termin(?es , à défaut de tarses, par cinq appciulices; deux plus courts, extérieurs, les trois intermédiaires plus lonjçs , comprimés, un peu ciliés et dentelés en maniera de peigne à leur partie supérieure. {Tridiicty.'us propnè dictas.') Le Tridact^le paradoxal , T. paradoxus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tam. 3. piig. çjy. n". i. — Acheta digitalu. Coqueb. Illuslr. icoriogi: Decad. 3. pag. g8. tab. XXT. fîg. l. — Encycl. pi. 397. Orthopt../'^. 1 — 4. Ue Guinée, est le type de cette division. B"'. Dwision. Jambes posiéricnres terminées , à défaut de tarses, par deux appendices, (^a 1. Tridacttle varié, T. rariegalus. Tridactylusfufco-grifeus, tlwracis elytrommque margine exteino et sculello lineâ dorsah longitu- dinali albidis; pedibus albido variisj tarsis pos- ticis didactylts. Xya variegata. Illio. Lat. Règn. animal, font. 3. pag. 378. Longueur r lia;. D'un gris-brun. Bords exté- rieurs du corselet et des élytres blanchâtres j écusson ayant une ligne lonj^iiudinale dorsale de celte couleur j pattes panachées 8t annelées de blanc. Du midi de la France. COURTILLIÈRE, Gryllotalpa. Lat. Gryllus ( Acheta) Linn. De Géer. Panz, Gryllus. Geoff. Oliv. (^Encycl.) Acheta. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères, seconde section, famille des Grilloniens. Dans celte famille, les Tridactyles se distin- guent par leurs tarses postérieurs remplacés par des appendices dij;;iliformes ; dans les Grillons proprement dils , les jambes antérieures n'ont pas de dilatation , les antennes sont plus longues que le corps et la tarière des femelles est très-sail- lante. Antennes sélacées , pas plus longues que la tête et le corselet pris ensemble , composées d'un grand nombre d'articles. — Labre arrondi à son extrémité , entier. — Mandibules mullidentées. — Mâchoires ayant à leur extrémité une forte dent. — Dernier article des palpes obconique, pas plus long que le précédent. — Lèvre quadrifide. — Tête ovale, prolongée en avant. — Deux ocelles très-distincts , le troisième point apparent. — Corps alongé, cylindrique, linéaire. — Corselet plus long que large, presqu'ovale, tronqué anté- rieurement , arrondi à sa partie postérieure. — Elytres courtes, «'appliquant sur le dos et s'y T R I 709 modelant; ailes plus longues que le corps, formant dans le repos , une espèce de lanière prolongée au-delà des éiytres ; la partie supérieure de cette lanière dure, pres((ue cornée. — Abdomen iev- miné par deux appendices; anus des femelles dé- pourvu de tarière. — Pattes antérieures ayant leurs cuisses munies en dessous vers la base, d'un appendice denliforme; ces cuisses canaliculées pour recevoir le côlé interne des jambes; celles-ci palmées , courtes , obirigones , garnies à leur extrémité de dents verticales fortes, striées; taises de ces pâlies, insérés extérieurement et appliqués contre la jambe; leurs deux premiers articles dilatés eu dessous chacun en une très-forte dent; jambes posiérieures courtes, épineuses à l'extrémité; leurs tarses de forme ordinaire j der- nier article muni de deux crochets. Les mœurs de ces insectes sont décrites à l'article GniLLON {poyez ce mot), genre avec lequel on coufondoit autrefois celui-ci. I. C0URTILLIÈHE vnlgaire, G. vulgaris. Gryllotalpa vulgaris. Lat. Genêt. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 95. 7î°. I. — Acheta gryllotalpa. Fab. Eut. Syst. tom. 2. pag.2.^ — Panz. Faun. gerni. fus. %%.Jig. 5. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Grillon Taupe n°. 1. pL laS-y?^. 3— 15. de ce Dictionnaire. Nota. A la fia de la description que nous venons de citer , il est question d'une espèce dfe Cayenne , beaucoup plus petite que celle d'Europe et n'ayant que deux dents aux jambes antérieures; c'est la Courlillière ditlactyle , G. didactyla. Lat. id. n°. 2. Ce dernier auteur nienliui le quelques autres espèces des Indes et d'Afrique, qui dillè- rent principalement de la Courlillière vulgaire par la réticulation des éiytres. (S. F. et A. Sérv. ) TRIDACTYLES ou TRIMÉRÉS. Vingt- deuxième famille des Coléoptères selon M. Du- méril {^Zool. analytique). Ses caractères sont: tarses composés de tivis articles. Elle contient les genres Dasycère, Eumorplie, Endomyque,ScyinBe et Coccinelle. (S F. et A. Serv. ) TRIGONE, Trigona. Jdr.Lat. Melipona. Lat. Fllig. Klug. Apis Oliv. {^Encycl.) Fab. Centris? Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porle-aiguIUon, famille des Mellifères, tribu des Apiaiies (division des Récoltantes). Une coupe particulière de cette division a pour caractères : femelles pourvues d'une palette à la dernière paire de jambes; pattes postérieures sans épines à leur extrémité ; cellule radiale des ailes supérieures ouverte; cellules cubitales mal tracées. 710 T K I Elle ne comprend que le genre Ti-igone. {f-'oje:: pag. 5. de ce volume.) Antennes filiformes, coudées, composées de douze articles dans les femelles , de treize dans les radies. Labre transversal. — Mandibules lisses k leur partie extérieure, excavées en dessous, comme tronquées à leur extrémité, sans den- telures au côté interna ou n'en ayant que ds très- liues. — Mâchoires et lùi-'ra tri-saiongécs , formant une sorte de trompe coudée et repliée eu dessous dans le repos , appliquée contre sa gaine. -^ Palpes maxillaires filiformes, composés de six articles j palpes labiaux de quatre articles, les deux premiers ressemblant à des soies écailjeuses et embrassant les côtés de la languette j les deux autres très-pelits; le troisième inséré un peu au- dessous de l'extrémité du second qui se termine en pointe. — Tête assez grosse, transversale. — Yeux assez grands. — Trois ocelles disposés presqu'en li^ue transversale. — Corps pubesceut. — Corselet convexe , presque spliérique. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale a,ran de , incomplète , c'est- à-dire ouverte à son extrémité; trois cellules cm- hilales mal tracées , souvent dilliciles à di.siinguer j l-i première petite; la seconde très-resserrée vers la radiale, presque triangulaire; la troisième très- grande, n'atteignant pas le bout de l'aile; une seule nervure récuneote, aboutissant oaa, JuB. Hyménopt. pag. 246. l'ouvrière. — Mélt- pona fai'osa. I^at. Gêner. Cnist. el Ins. torn. é,. pag. 182. l'ouvrière. — Lat. Mérn. sur les Abeilles , pag. 'ho. n°. !• — ApisJai>osan°. 11. I'ab. Syst. Piez. l'ouvrière. De Cayenne. 2". Division. Abdomen court, triangulaire, fortement caréné eu dessous, (r/v^'ûwa Lat.) \t TfliG0:^E Amalihée , T. Amalthea. Trigonn Amakliea. Jdb. Hyménopt. pag. 246. l'ouvricre. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- pag. 183. l'ouvrière. — Apts Amalthea n". 8. Fab. S\st. Piez. l'ouvrière. J-'oyez pour la des.criplion (de Touvrière), Abeille Amalthée n°. loa. de ce Dictionnaire. A cette division se rapporte encore la Trigone à jambes rousses, T.rujici-us. Jua. id. l'ouvrière. — Lat. id. l'ouvrière. Du Brésil. 3*. Division. Abdomen alongé, presque carré, le dessus formant un angle obtus ( Tetragonit NoB.) Le tyjie est la Trigone alongée , T. elongota. Le P. méd. Antennes noires, leur partie antérieure d'un jaune testacé; tète noire; chaperon jaune ainsi que l'orbite intérieur des yeux et une tache sous les antennes; corselet noir à poils roux; abdomen alongé, brun , le bord inférieur de cha- que segment est jaune; anus testacé, à poils roux ; pattes antérieures et intermédiaires testacées , leurs (aises noirs; pattes postérieures noires, à jambe» alongées , testacées à la base; ailes transparente», nervures pâles. Ouvrière. Du Brésil. Nota. La Trigone fluette, T. angustata. Lat. Méni. sur les Abtilles , pag. 36. doit aussi appar- tenir à cette divisioa d'après U forme de son abdoiQsn. T R I PlasjeiiM auties espèces de ce genre sont dé- ciiles daus le M(5moiie de W. Lalieille que nous venons de ciler. ( S. F. et A. Stuv. ) TRILOBITES , Trilobites. Nom doimd à nn groupe d'animaux (|uo l'on ne Irniive plus qu en t'-tal fosiile (i) , dont le corps , de ii^uie ovalaire , prûsenle imm<5dialement , à la suite d'une parlic aniérieure en forme de grande Icic ou de bouclier senii-luuaire,un nombre plus ou moins considi'rable d'anneaux Irausverses , et qui , à raison de deux sillons partageant lonj^iludioalemirii chacun d eux en trois espaces , le dos et les lianes , le font pa- roilre couiuie divisé en irois séries de lobes. Linné a distingué ces animaux par la dénomination commune d'ciitomo/ithus paradoxiis. lilumen- Jjack, Knorr et Guetlard eu ont décrit et figuré diverses espèces. Les travaux de MM. Cuvier et lirouji^niart, ceux de plusieurs naturalistes anj^lais, ayant imprimé à l'étude de la {;,éoloj;ie une forte impulsion et une direction nouvelle , les Trilo- bites ont particulièrement fixé l'aitcntioa de plu- sieurs savaus , et parmi les ouvrages ou les mé- moires qui OUI paru sur cet objet, on doit mettre au premier rang la Monographie de l'un des géo- logues que je viens de citer , M. Alexandre Bron- gniart , membre de l'Académie royale des sciences, ]ir(jfesseur de minéralogie au Jardin du Roi , et clirtcieur de la manufacture j-oyale de porcelaine de Sèvres (2^. Nul doute que les Trilobites soient des animaux articulés; mais , à quelle classe ap- jiartieunent-ils ':* c'est sur quoi il y a eu partage d'opinions. D'après la plus commuue cependant , et qui est celle de Linné, de Kabricius (3), les Trilobites seroient des Crustacés. Dans le troi- sième volume de l'ouvrage sur le Règne animal , par i\L le baron Cuvier, j'avois dit que quelques- uns de ces corps paroissoient avoisiner les Limules, et que les autres sembloient se rapprocher des Gloméns, premier genre de l'ordre ( aujourd'hui classe) des Myriapodes ; j'ai rejeté depuis {Mé- moires du Muséum d'histoire naturelle ) ce senti- ment , et j'ai avancé que ces animaux avoient p'us de rapports avec les Oscabrions ou les Clii- tons de Linné , et qu'ils formèrent auprès d'eux une famille particulière , mais dont nous ne pos- sédons plus d'analoj;ue3 vivans. L'un des carac- tères essentiels des Crustacés, ainsi que des autres (1) Les premiers que l'on observa fureiii trouvé» , il y a plus de cenc ans, à Dudley, en Angleterre, et dans des couches calcaires profondes ec considérables, /^oyej Li'ïo, Philos, trans. , année i6yjl. nat. 2. 1020-40.* Pallide , rufus glabcr ; abdominaliurn segnien- torum angulis posticis spinula teiininatts y pe- iiultuno segmenta spinula longiori seti/bnni ulriusque niunito. Cet insecte n'a pas tout à-fait une ligne de Ion 'ueur j il est gièle , uniformément étroit daus tonte «on étendue : ce qui justifie l'épithète de Jilifomiis donnée par Linnaeus a son Pediculus apis. Tète arrondie , avec les yeux noirâtres bien laarqués. Antennes au moius aussi longues que la tète ; le premier article fort court , le second oblon"' , légèrement renflé en dehors , le troisième eylindroïde , aussi long que le précédent , mais plus eréle , et se terminant par une soie dont l'in- »ertion est brusque. Palpes insérés, un de chaque côté , en dessous des légumens supérieurs de la Hiit. Nat. Ins. Tome 2[. TRI 7i3 tête, formés d'un seul article oblong, eylindroïde , pâle, glabre.. Les trois pièces qui constituent le tronc sont à peu près carrées avec les angles obtus; chacune d'elles donne insertion à uns paire de pattes : i;elles-ci sont de moyenne lon- gueur, très-propres à la marche, égales ou pres- qu'égales entr'elles j les antérieures sont cepen- dant un peu plus courtes. Hanche composée de deux articles courts , où le microscope découvre quelques poils. Cuisse plus grosse que la jambe , et légèrement cambrée. Tibia de la longueur de la cuisse. Ongle intermédiaire de la grille , plus long que les latéraux , et terminé en pointe de lancette. Ces ongles , susceptibles de divers mou- vemens de déduction et d inflexion , servent au Triongulin pour s'accrocher avec force aux poils des Hyménoptères, dont il est parasite; il est même diflicile de lui faire lâcher prise. Segmen» de l'abdomen ayant la forme d'un carré long transversal. Chacun d'eux a ses angles postérieurs terminés par une très-petite pointe ou poil corné subulé , que le microscope met en évidence. Le pénultième de ces segmens a de chaque côté une véritable soie \>\us longue que le poil subulé des précédens , mais bien plus courte que celles qui s'observent au dernier segment : ces dernières égalent au moins l'abdomen en longueur. Nota. Nous venons d'apprendre en corrigeant l'épreuve de cet article , que M. Carcel, entomo- logiste instruit de la capitale , vient de découvrir ( juin 1828 ) le Triongulin aux environs de Paris. M. Latreille nous assure en même temps , que cet insecte n'est pas nouveau , et qu'il est parfaite- ment décrit et figuré par Kirl'y et par d'autres auteurs. ( E. G. ) TRIPLAX, Triplax. Herbst. Payk. Fab. Oliv. {^Enîom.) Lat. Tritoma. Lat. Fab. Oliv. ( Encycl. Tableau des genres. ) Silpha. Linw. Anthnhus. De Géer. Erotylus. Oliv. ( Encycl. ) Elater? Fab. Pal. Bauv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Clavipalpes. Cette famille a pour caractères : Les tivis premiers articles des tarses garnis de brosses en dessous ; les deux intermédiaires larges, triangulaires , le troisième profondément divisé en deux lobes. — Mâchoires armées intérieure- ment d'une dent cornée. — Antennes terminées en une massue plus ou moins ovalaire et per- foliée. — ■ Corps le plus souvent orbiculaire ou ovale. I. Dernier article des palpes maxillaires grand, transversal , en forme de croissant ou de hache. Erotyie , Triplax. Nota. Celte division répond à la tribu des Ero- tylènes. Lat. Nouveau Dictionn. d'hist. natur. a«. édition. Xxxx 74 T R I II. Dernier article des palpes maxillaires à peine j)lus gros que le piccûdent, Laugurie, Plialacre. Nota. Cette seconde division répond à la tribu des Globulites. Lat. Now. Dicliojm. d'hist. iiat. s,^. édit. Depuis, dans sks Faiii. natur. , l'auteur a supprimé les deux tribus nommées Erotylènes et Globulites. La première division de cette famille est com- posée des genres Erot_yle et Triplax. Le premier dillère du second par la massue des antennes or- dinairement plus oblongue , par le lobe interne des m^ichoires corné, en forme d'onglet dont l'extrémilé porte deux dents distinctes , inégales ; le disque du corselet des Erol^'les est très-souvent moius convexe que celui des Triplax , et les ar- ticles intermédiaires des antennes sont habituelle- ment plus alocgés que dans le genre dont nous traitons ici. Antennes ayant leurs articles intermédiaires courts, presque moniliformes; les trois derniers formant une massue ovale, perfoliée, aplatie. — Mâchoires composées de deux lobes , l'interne petit , membraneux , portant une seule dent à son extrémité; cette dent à peine visible. —Disque du corselet convexe. — Jambes s'élargissant vers leur extrémité et formant un triangle alongé. Pour les autres caractères, voyez Erottle. Les espèces européennes de ce genre vivent dans les bolets. On ne connoît point encore suf- fisamment leurs premiers états. 1". Division. Corps ovale-oblong. ( Triplax propriè difla. ) I. TniPLAX violette , T. violacea. Triplax nigro-violacea , capite tlwraceque et elytris punctatis y punctis in duobus primis inor- dinatis , in tertiis seriatis : seriebus longitudina- libus. Triplax violacea. Dbj. Calai. Longueur 3 lig. D'un violet noirâtre ; corselet à peine rebordé sur les côtés , ponctué sans ordre ainsi que la tête ; élytres finement poiotillées ; ces points rangés en stries longitudinales. Des Alpes de Croatie. a. Triplax rasse , T. rassica. Triplax russica. Olit. Entom. tom. 5. Tripl. pag. 491- Erotyl. pi. i-Jîg- i. — Triplax nigri- pennis n". 1. Èab. Syst. Eleut. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 70. n°. 2. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Erotyie russe n". 38. de ce Dictionnaire. 3. TRiptAx rufipède , T. Rufipes. Triplax rufipes n°. a. Fab. Syst. Ekut. — Ouv. trf. pag. 49a. Tripl. pi. i.^g. 4. 1 R I Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Erotyie rufipède n". Sy. de ce Diction- naire. Des enviions de Paris. On placera encore dans cette division la Tri- plax bronzée, T. ccnea n°. 3. Fab. Syst. Eleut. — Oliv. En/ont. tom. 5. 7'iipL pag. 491. n°. 6. pi. i.Jîg. 3. D'Allemagne. 2". Division. Corps presqu'hémispbérique. ( Tritoma Dej. ) Le type est la Triplax Lipnsinlée, T. hipus- tulaia Oliv. Entom. tom. 5. Tripl. pag. 402. 71". 8. pi. i./ig. 5. — Tritoma bipustulata n°. 3. Fab. Syst. Eleut. ( en ôtaut le synonyme de Geoflroy qui appartient au Mycétophage qua- drimaculé de ce Dictionnaire. ) — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 5. pag. G^. n". l, Dt\s environs de Paris, dans les bolets. Nota. l'Elater ccecus n°. il. Fab. Syst. Eleut. ( Elaler elvgans. Pal.-Bauv. Insectes d' AJr. et d'Aniér. pag. 10. Coléopt. pi. Vll.Jig. 4. ) est probablement da genre Tnpiax. Ces auteurs ont omis de parler d'un tubercule presque bidenté qi^cst placé un peu au-dessous de l'insertion dfï pallesinlermédiaires. Consultez le Nota pag. 553. de c* volume. ( S. F. et A. Sebv. ) TRISTAN. Nom vulgaire donné par Geoffroy ( Irts. Paris, tom. 2. pag- 47- n°. 14- ) au Salyre hypéranthus n°. 1G2. tom. 9. pag. 538. de ce Dic- tionnaire. (S. F. et A. StRV. ) TRITOME, Tritoma. Geoff. Cet auteur ayant cru que l'insecle nommé depnis MycétopLage quadrimaculé n'avoit que trois articles aux tarses, en constitua un genre particulier sous le nom de Tritome. Ce Coléoptère est Tétramère. Voyez Mycétophage. ( S. F. et A. Serv. ) TRITOME, Tz-Z/ow^. Lat. {Gen.^Cs genre est le même que celui deTriplaxdu présent ouvrage. M. Lalreille en réunissant les deux genres Tritooie et Triplax dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle, 2=. édition, conseille de s'en tenir ik cette dernière dénomination. Le genre Tritomu Fab. Patk. et Oliv. {^EncycL Tabl. des genres) paroît se rapporter en partie à notre seconde ds- vision du genre Triplax. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv.) TRIXA , Trixa. Genre de Diptères créé par M. Meigen (^Dipt. d'Eur.) dans sa famille des Muscides. Il lui donne pour caractères : antennes courtes , insérées chacune dans une petite cavité da front, rabattues, de trois articles courts; le premier très-court , les second et troisième égaux entr'eux : celui-ci ovale, portant une soie dor- sale nue, courte, biarticulée. Ouverture de la cavité buccale très-petite , ovale. Trompe ca- , T B O eht'o lors du repos dans la cavilé l)iiccale , fiéniciilée, sa base très-coiii-ie. Palpes insrrcs k la base de la lèvre, épais , cyli"ar une nervure transversale avant d at- tL-indre ce bord. Caillerons t^rands. Balanciers cachés. Abdomen ovale, garni de poils hérissés , composé de quatre segmens. Pattes assez lon- g.ues j pd9lçs des tarses (ovt lougues dans les inàl^'s. W. Merj^en dit cpie l'on trouve ces Mnscides dnns les pays boisés et marécageux ; elles planent presque toujours en l'air, et l'auteur pense qu'elles vivent de proie. On ne sait rien de leur premier état. M. Meisieu en décrit six espèces européennes, qu aucun auteur n avoit connues avant lui. I". Trixa des Alpes, T. alpina. MErc Dipt. d'Eur. ioni. 4- pag- 223. n°. I. Longueur 6 iig. Abdomen noir ; bord antérieur des trois derniers «egmens ayant de chaque côté une ligne Irans- verse d'un blanc jaun-ilie ; pattes fernigini^nses. Corselet gris cendré. Tète d'un blanc grisâtre; ligne longitudinale du iront noire. BJâle. 2°. Trixa bleue , T. ca-rulcscens. Mzig. id. pag. 224. «". 2. Jionguenr 5 lig. Tête d'un jaune rongeâtre ; Iront ayant nne large raie noire dans la femelle. Corse- let d'un blanc brunâtre, reflété »le brun sur le dos. Abdomen noir avec des bandes transversales bleuâtres ; ventre d'un jaune blanchâtre. Pattes fauves. Femelle. 3°. Tiixa grise , T. grisea. Meig. id. n°. 3. Longueur 5 lig. Abdomen gris, portant à sa b.ise deux bandes transverses noirâtres ; pat- tes ferrugineuses. Mâle et femelle. 4°- Tiixa ferru- gineuse, r.^r/t/^g'/Tzea. Meig. id.n°.^. Longueur 3 lig. Ferrugineuse ; abdomen portant des bandes transverses noires , brillantes. Pattes de la couleur tlu corps. Femelle. 5°. Trixa dorsale , T. dorsa/is. Mïio. id. pag. 225. n". 5. Longueur 5 lig. Abdo- men roux avec une large bande dorsale noire; ailes ayant un point brun sur la nervure transver- sale du milieu. 6°. Trixa variée . T. variegata. Meig. id. n". 6. Abdomen blanc, varié de noir ; ailes ayant la nervure transversale du milieu noire , bordée de brun. Nota. M. Meigen rapporte à ce genre parmi lei espèces exotiques déjà décrites , la Trixa à crochet, T. iincana , qui est la Dictya uncana n». 19. Fab. Syst. Anlhut. De l'Amérique méri- dionale. (S. F. et A. Serv.) T Fx O ^ID TRIXAGE, Trixagus. Kugell. Gj-ll. Iwjg. SCHŒN. P'oyeZ TlIROSQUE. es. F. et A. SEftv. ) TROGOSITE, rmgosita. Fab. Schow. Fabrl- cius adopta ce genre Ibndé par Olivier, en modi- liaal son nom sans raison. Il y mit beaucoup d'es- pèces qui ne lui ap])artiennent pas, CJelles portant les n°«. 14, i5, 16, 20, 24, 26. sont des Pbaléries Lat. (Gêner.); le genre Laiigurie prend le II". 10.; 26. est le type du genre Prostorais; i3. appar- ■ tient aux Calcars; 7. est un Djros. Les espèces que nnus pouvons citer avec certitude comme étant du genre Trogossite sont le.< n"'. 5. G. 8. et p. Les numéros que nous ne roenlionnons pas, nous sont inconnus. (S. Y. et A. Sekv. ) TROGOSSITAIRES , Tiogossitarii. Quatrième tribu de la famille des Xylophages, section de» Tétramères, ordre des Coléoptères. C'file tribu a pour caractères, antennes de onze articles. 1. Corps presque globuleux ou ovale. — An- tenues perfoliées,au moins à leur extrémité. Myoétophage, Triphylle , Diphylle , Lilbopbage, Agalhidie (i). H. Corp» étroit et alongé. A. Massue des antennes de denx articles. Ditome , Lycte , Diodesme. Nota. M. Latreille rapporte à ce groupe, mais avec doute , le genre Corticus Deï. Catal. B. Masque des antennes de trois articles on plus. a. Antennes guère plus longues que la tête. Colydie. b. Antennes notablement plus longues que la tête. -[-Mandibules petites ou moyennes, peu ou point saillantes. * Palpes Irès-conrts; les maxillairec peu ou point saillans. Latridie, Sylvain. * * Palpes maxillaires saillans. Méryx. I -j- Mandibules fortes et avancées. Trogossite, Prostomis. Nota. Les caractères des genres Triphylle , Dipbylle , Lithophage, Diodesme et Corticus, n'ont pas encore été publiés. (i) M. Latreille plaçoit autrefois ce genre dam la fa- mille des Clavipalpes , et c'est ainsi que nous en ayons traii^ , pag. 71. de ce volume. 7i6 T R O DITOME, Ditoma. Lat. (Addend. Gêner, et Fam. nat. ) Bitoma. HEnosT. Lat. ( Gêner. ) Lyctus. Fab. Payk. Ips. Oliv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoplères , iection des Tétramères, famille des X^ylophages, tribu des Trogossilaires. Trois genres cotnposeut un groupe dans cette tribu , savoir : Ditome, Lycle et Diodesme. {Voy. Tbogossitaires. ) Le dernier ne nous est pas connu, et les Lyctes diflereat des Dilomes par leurs antennes beaucoup plus longues que la tête et par leurs mandibules avancées. Antennes à peine plus longues que la tête , com- posées de onze articles, séparés et distincts; les deux derniers formant une massue perfoliée. — Mandibules cachée.?. — Tête rentrant jusqu'aux yeux dans le corselet. — Yeux peu saillans. — Corps un peu déprimé , alongé , étroit. — Corselet carré. — Tarses ayant leurs trois premiers arti- cles presqu'égaux , le premier n'étant pas notable- ment plus long que le suivant. Ces Coléoptères sont de petite taille et vivent sous les écorces d'arbres. Le nom générique est tiré de deux mots grecs qui font allusion à la massue des antennes. I . DiTOME crénelée , D. crenata. Ditoma crenata. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 16'. n°. i. Voyez Ltctus à sa lettre, et pour la description et les synonymes , Ips crénelé n°. 7. de ce Uic- ttoanaire. LYCTE, Lyctus Fab. Patk. Lat. Ips, Lyctus Ouv. {EncycL") Bitoma Herbst. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Téiranières, famille des Xylophages, tribu des Trogossilaires. Un groupe de cette tribu caractérisé ainsi : corps étroit, alongé; masque des antennes de deux articles , renferme les genres Ditome , Lycle et Diodesme. i^Voyez Trocossitaires. )■ Ce der- nier ne nous est pas connu. Les Di tomes sont sé- parées des Lyctes par leurs antennes à peine pins longues que la tête et par leurs mandibules cachées. Antennes visiblement plus longues que la tête, composées de onze articles séparés et distincts ; le4 deux derniers formant une massue perfoliée. — Mandibules avancées. — Tête saillante. — Yeux un peu élevés. — Corps presque linéaire. — Cor- selet presque carré, un peu plus élroit que les élytres , surtout à sa partie postérieure. — Tarses ayant leurs trois premiers articles presqu'égaux, le premier n'étant pas beaucoup plus long que le suivant. Feu Olivier dans ce Dictionnaire n'a donné le caractère du genre Lycte que d'après Fabricius. Ia plupart des espèces qu'il cite , toujours d'après T R O ce dernier auteur , n'appartiennent pas à ce genre , ou du moins sont fort douteuses. Ainsi l'Ips piri- pède no. 8. {Lyctus tom. VU. pag. 589.) et le Lyctus bipustulatus (même page) sont des Rhi- zophages. Le genre Cérylon comprend l'Ips tarière n°. 5. {Lyctus ut suprà) et le Lyctus hiaté- roide (même tome, pag. Bgo. ) L'Ips crénelé n°. 7. (Lyctus même tome, pag. 58(). ) est le type du genre Ditome. Le Lyctus denté (même page), nous paroît être un Sylvain. Le Lyctus juglandis ( id. pag. 590. ) est , d'après le Catalogue de M^ lu comte Dejean, du genre ij/nc-^ito. Le Lyctus brun et le Lyctus brillant tous deux pag. 690. sont douteux. Ces Coléoptères sont petits et se Irouveat sur les vieux bois. 1. Lycte canaliculé, L. canaKculatus. Lyctus canaliculatusn°. i3. Fab. Syst. Eleut.— Lyctus oblongus. LaT. Gêner. Crust. et Ins. tom.'5i pag, 1 6. n°. I . Voyez Lyctcjs à sa lettre, et pour la descriplim et le synonj'me de l'entomologie , Ips oblong n". 9. de ce Dictionnaire. (Les synonymes de GeolIroy et de Fourcroy doivent être retranchés, suivant M. Latreille. Nouf. Dict. d'hist. nat. 2«. édit. Us appartiennent à uue autre espèce de Lycte. ) 2. Lycte resserré, L. contractus. Lyctus contractus n°. 16. Fab. Syst. Eleut. (en lisant à la citation de Geoflroy, n". 8. au lieu d« n". 10.) Voyez Lyctus à sa lettre, et pour la description et les autres synonymes, Ips resserré n°. (5. da présent ouvrage. Quant aux espèces de Lyctus décrits par Fabri- cius (^Syst. Eleut.) les n°'. 1. 2. 4- sou' «les Rhi- zophages; 5. est probablement un Sylvain; tj. un Céryton, ainsi que le n». 9; 8. appartient au genre Syncliita Dej. Catal.; 10. est le type dtt geure Ditome; i3. et 16. sont de vrais Lyctes j 3,6, II, la, 14, ï5. sont douteux. COLYDIE, Colydium. Fab. Herbst. Patk. Oliv. {E/icycl.) Ips Oi-iv. Tivgosita Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Xylophages , tribu des Trogossilaires. Dans les Trogossilaires à corps élroit, alongd et qui ont la massue des antennes composée au moins de trois articles , tous les genres , à l'excep- tion de celui de Colydie, ont les antennes notable- ment plus longues que la tête. Antennes à peine plus longues que la tête , insérées sous ses bords latéraux , composées de onze articles séparés et distincts ; le premier et le second plus longs que les suivaas , ceux de (rois à huit inclusivement, très-courls, transversaux, ter- T R O atinées aubilement par une massue peiToliée , de «rois articles. — Labre très-pulit, avancé, linéaire, transversal, entier. — Mandibules àé- primdes , presque trigones , bifides à leur exlré- Hjjté, l'angle externe de la base, prolongé en oreillette. — Mâchoires formées de deux lobes , l'exlérieur plus grand , obtrigone 5 l'interne petit , denliforme. — Palpes très- courts, presque fili- formesj leur dernier article plus gros, formant une sorte de massue distinctement tronquée. — Lèfre coriace , en carré transveisal , entière : menton plus grand de moitié que la lèvre; coriace, carré , un pCU plus large que long. — Tête très- obtuse à sa partie antérieure , presque tronquée transversalement. — Cor/;*linéaire. — Taises t^y uni leurs trois premiers articles presqu'égaux ; le jire- Biier n'étant pas notablement plus long que le suivant. Les Colvdics habitent le vieux bois dans leurs difiérens états. Toutes les espèces connues sont d'assez petite taille. Ce genre a été traité dans cet Otivrage par feu Olivier d'après FabuoiaS, ainsi que le précédent. Voyez Ltctos à sa lettre. Il cite quatre espèces desquelles il faut retrancher rips fromentier n°. t5. {Colydium , tom. P'II. pag. 588.) qui est le S_ylvaia sixdenlé n°. 2. de ce Dictionnaire. 1. CoLTDiE alongé, C elongatum. Colydium elongatum n°. 5. F/b. Syst. Eleut. — Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 3. pag, 2J. »". i. foyez pour la description et les autres syno- nymes, Colydium, tom. Vil, pag. 588. et Ips linéaire n°. 4- de ce Dictionnaire. On le trouve aux environs de l'aris. Nota. Le Colydie filiforme, C. filiforme n». 7. Fab. S'fSt. Eleut, Colydium fi lifonne , tom. Vil, pag, 588. Ouv. Encycl. n'est probablement qu'une variété de cette espèce. 2. CoLTDiE sillonne, C, sulcatum. Colydium sulcatum n", I . Fab. Syst, Eleut. — Trogosita sulcata n°, 22. Fab. id, — Colydium sulcatum. Lat. id. Voyez pour la description et les antres syno- nymes , Colydium , tom, VII, pag. 588. et Ips sillonné n". 2. de ce Dictionnaire. Fabricius [Syst. £/ez/?.) comprend treize espèce» dans ce genre. Les n°'' 1. 5. 7. sont certainement des Colydies. Le n°. 12. est probablement un Syl- vain. Les autres ne nous sont pas connus. LATRIDIE , Latridius. Herbst. Kbgelz.. Lat. Tenebrio, Linn. ? De Géer. Dermestes, Fab. Patk. Anthicus. Fab. Ips. Ouv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Tétramères , famille des Xylopbages , tribu des Trogossitairea. T II O 17 Un groupe de cette tribu présente pour carac- tères : corps étroit, alongé; antennes notablement plus longues que la têle, leur massue composée de trois articles ou plus; mandibules petites ou moyennes, peu ou point saillantes; palpes très- courts, les maxillaires peu ou point saillans. Le genre Sylvain qui compose ce groupe avec les Lalridies, se distingue de ceux-ci, en ce que le second article des antennes et les suivans sont prcsqu'égaux entr'eux; que la tête n'a point de ligne transversale enfoncée qui en sépare distincte- mt.-nt le chaperon , et qu'ainsi que le corselet, elle est aussi large que l'abdomen. Antennes notablement plus longues que la télé , composées de onze articles séparés et distincts; le premier épais, le second pas pins long que le troisième ; celui-ci presque cylindrique , très- grêle ainsi que ceux qui le suivent immédiatement; ces antennes sont terminées brusquement en ud« massue perfolice , de trois articles. — Mandibules petites , cachées. — Palpes très-courts. — Têt« beaucoup plus étroite que le corselet, sa partie antérieure courte, obtuse, un peu avancée^ portant une ligne transversale enfoncée qui prend nais- sance de chaque côté, à l'insertion des antenftes. — Cojps oblong , déprimé. — Corselet plus étroit que les élylres. — Tarses ayant leurs trois pre- miers articles presqu'égaux , le premier n'étant pas nolablemeut plus long que le suivant. Ces petils Coléoptères se rencontrent dans l'in- térieur des maisons sur le vieux bois : quelques- uns se plaisent dans les caves, principalement sur les planches humides et autour du bondon de» tonneaux. I. Latridie naia, L. minutus, Latridius minutus. Lat. Gêner. Crust. et Ins, tom. 3. pag. 10. — Latridium transversum. Lat. id. iom. I. iab. Xl.fig. 3. (la citation de Linné est douteuse.) Voyez pour la description et la synonymie, Ips nain n». 23. de ce Dictionnaire. On rapportera à ce genre, i». Ips enfoncé n">.aa. 2". Ips transversal n". 21. de ce Dictionnaire. MÉRYX , iJfeo'^. Lat. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Xylophages , tribu des Trogossitaires. Ce genre constitue seul dans sa tribu une coupe particulière ainsi caractérisée : corps étroit, alon- gé; antennes notablement plus longues que la tête, leur massue de trois articles ou plus ; mandibules petites ou moyennes, peu ou point saillantes ; pal- pes maxillaires saillans. Outre ces caractères , nous indiqneroBf le» sui- vans : Antennes composées de onze articles, la plu- part presqii'obconiques , les trois derniers un petu rS T R 0 plus épais que les autres ; les neuvième et dixièine presque lurbi nés, leilerDiev ovale. — Labrecoviace, presque carré, étliancré en cœui-. — Nandilntles ool- chécs , bifides à leur exirémilé. — Mâchoires com- poséesde deux lobes , l'exlériem-presquu lii:ingu- laire, l'intérieur deiiliforcne. — Palpes en tna'-.sue , leur dernier article pvesqu'obuigone , plus grand que les autres. — Menton plus large que la lèvre , deux fois plus large que long, eu carré transver- sal. — yeux assez proéiuiuLus. — Corselet un peu plus étroit que les él^ ires, presque carré , écliaucré en cœur, ses angles aulérleurs dilatés et arrondis. — Ahdomen en carré long. Le type de ce genre dont on ignore les mœurs est la Âléiyx rugueuse , M. nigosa. Lat. Gêner. Crust. et lus. tom. 3. pag. 17. 71°. i. totn. i. tab. JCÏ.fig. I. Des Indes orientales , d'oîi elle a été rapportée par feu Rielie. (S. F. et A. Seiw.) TROGOSSÎTE, Tmgossita. Otiv. Lat. T,o- gnsita. Fad. Illig. ScnŒN. Tragosita. Payk.. Panz. Plutycerus. Geoff. Tenebrio. Linn. Devill. Tc- nchrio , Lucamis. Ross. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétrauièrcs , i.iujille des Xylophages , tribu des Trogossilaircs. Un petit groupe de cette tribu est caractérisé ainsi : corps étroit, alongé ; massue des antennes de trois articles ou plus ; antennes notablement plus longues que la tête ; mandibules fortes et avancées. ( fqyez Tbogossitaibes. ) Il contient outre le genre Trogossite , celui de Prnstoniis , qui s'en dislingue par ses mandibules beaucoup f)lus longues et dentelées dans toute l'élendue de eur partie interne. Anteinies notablement plus longues que la tête, mais n'égalant point celle-ci et le corselet pris ensemble , moniliformes , allant en grossissant vers leur extrémité, ou en massue brusque : elles sont composées de onze articles ; le premier gros , le second petit , globuleux , les quatre suivans un Î;eu plus gros , mais de même forme que le second ; es cinq derniers comprimés , allant en grossissant et s'élargissant à leur partie interne dans l'un des sexes ; dans l'autre les sixième et septième sem- blables aux quatre précédens (aucun de ces six articles n'étant plus gros l'un que l'autre); les trois derniers seulement sont subitement élargis à leur partie interne, plus grands que les autres et très-comprimés ( i ). — Labre petit, coriace, avancé, en carré transversal , velu antérieurement. — Man- (i) Cette diflfcrence dans les antennes , dont nous attri- buons la cause à la distinction des sixcs, n'a été observée que dans le Trogossite mauritanique. Toutes les autres espèces , de ch.icune desquelles nous n'avons vu que peu 4'îndiridus , o'onc la massue des antenocs que de trois atticlcs. T R O dihules forle« , avancées, triangniaircs , m? peu concaves en dessous , bidenlées vers leur exlré- tnité, leur bord extérieur épais. — Mâchoiree n'ayant qu'un seul lobe visible, coriace, com- primé, alongé, étroit, un peu arqué; sa partie antérieure et son extrémité ciliées : le lobe basi- laire très-petit, point apparent extérieurement. — Palpes courts , les maxillaires un peu plus lon"s que les labiaux, presque filiformes, de <|ualre articles, le dernier plus long que le précédent cylindritiue-ovale ; palpes labiaux de trois arti- cles , le dernier épais, ovale-obtus — Lettre co- riace, presque carrée, se rétrécissaift un peu et ioseusiblement à sa partie inférieure, son bord supérieur ua peu velu, entier : menton crustacé , très-court, formant une ligne transversale dont les deux bouts sont recourbés. — Tête assez forte , un peu plus étroite que le corselet , sa partie pos- térieure reçue entre les deux angles antérieurs de celui-ci. — Yeujcohlon^s , poinfsaillans. — Corps gl.ibre, alongé, presque linéaire, déprimé. — Cor- selet lég^rf'uent rebordé , jilus large ca dnvaiit qu'à sa partie postérieure; «<•» angles antérieun souvent prolongés en avant ; bords latéraux un peu arrondis : angles postérieurs peu saillaiis. 11 est séparé des élylî'es par un étranglement. — Ecusson presque nul. — Llyires presque linéaires, arrondies postéiieurement , assez déprimées, re- couvrant des ailes et l'abdomen. — Abdomen long. — Pattes courtes , fortes ; les postérieures insérées assez loin des intermédiaires ; celles-ci rappro- chées des antérieures ; tarses filiformes; leurs trois premiers articles égaux entr'eux , velus en dessous ; le dernier long , arqué , un peu renflé vers son extrémité et muni de deux crochets assez courts. Olivier et Fabricins donnent à ce genre cinq articles aux tarses, et il est certain que dans uu assez grand nombre d'espèces, nous avons aperçu , en regardant les tarses en dessous avec une forta loupe , un premier article très-petit , fort peu distinct et point du tout visible en dessus; il existe aux tarses postérieurs ainsi qu'aux autres ; cepen- dant Paykull [^Faun. Siiec. tom. I. pag. gi.) allirœe que les tarses antérieurs et intermédiaires ont cinq articles , tandis que les postérieur* n'en offrent que quatre. La manière de vivre duTrogossite mauritaaiqne en état de larve est décrite dans ce Dictionnaire à l'article Cadelle (^voyez ce mot) , nom que l'on donne à cette larve dans le midi de la France. Parvenue à toute sa grosseur, elle a environ huit ligues de long et une ligne de large ; son corps est bianchâire, composé de douze segmens assez dis- tincts , hérissés de poils épars , courts , roides ; la tète est dure , écailleuse , noire, munie de deux mandibules arquées , tranchantes, cornée» , très- dures. Les trois premiers segmens du corps portent chacun une paire de pattes courtes, écailleuses ; ils ont quelques taches obscures ; le dernier est terminé par deux crochets cornés , très-durs. Cettt; T Jl O larve est {i-ès-communeduns rCurope nn'ridionale el fait un très-grand tort au ironueiil reufermé dans les greniers ; elle attaque aussi les arbres morls , el uiûaie le paiu et les noix. Le nom appliqué par Olivier à ce genre vient de deux mots grecs qui signilieat : mngeiirde biéoix de pain , l'uu de ces mots ayant celle d"ublo ac- Ofpiion. Les espèces que nous coiinoissous Labi- tcul l'Europe, l'Afrique et l'Amérique. l"^". Division. Tête ayant un sillon longitudinal dans sou milieu. I . Trogossite colosse , T. colossus. Trognssita nigra-suhcœrulea ,• thornce aniicè pilis rufis ciliato , cuni capile ieriuissimà punc- tiilato; elytris ciijusque striis decein crcnalo-pinic- UUis , inUiVitllis seriatim punctaiis. Lon}!,ueur 2 pouces -j. Noire, tirant un peu sur 1^ L(!cu-violâlre , surtout en dessous; tête Irès- tineiucnt poinlillre , son sillon raccourci posté- rictirement ; corselet finement pointillé , garni BaU'rieurcQient de poils courts et roux , visible- ment rebordé sur les côtés et postérieurement , SOS angles antérieurs fort prononcés, prolongés en avant; on voit une petite dent placée un peu au-dessous de la moitié du bord latéral ; élytres ayant chacune dix stries crénelées , leurs inter- Tal.'es porlant de petits points enfoncés rangés sur une ligne ; pattes de la couleur du corps ; jambes antérieures ayant quelques petites dentelures peu prononcées , les autres ealièremeat uuitiquea; an- tennes et palpes noirs. De Caj'cnne. s. Trogossitk brillante , T.Jvstii>a. Trogossila viridi-aureo nitens ; elytris aurato- cupreis , singuli maculis duabu-s caerulesoentihus y antennis nigris. Trogossita festiva. Dej. Collect. Longueur 9 lig. D'un vert doré brillant ; tête et corselet ponctués ; sillon de la tête très-raccourci, accompagné de chaque côté d'un point enfoncé ; corselet coupé presque carrément en devant et bordé de poils roux, dans cette partie , presque sans rebords latéraux ; élytres d'un cuivreux doré très-brillant, ayant chacune deux taches bleues presque carrées , l'une nn peu au-dessous de la base , l'autre vers le milieu ; suture et bord exté- rieur verdâtres ; pattes d'un noir-verdàtre j an- tennes , mandibules et palpes noirs. Du Brésil. 5. Trogossite de Doumerc , T. Doumervi. T/ogossita capile , Horace elytrisque viridi- aureisj antennis, palpis , pedibui aàdomineçue testaceis. T R O 719 Longueur 4 l'g- Tête, corselet et élytres d'un vert doré , fiuemeat pointillés ; ces der&ières à stries peu distinctes, tuais poinlillées ; l'intervalle de ces suies porlant des points moins enfoncés, presque raugés en ligue. Abdomen, palpes, aa- tenucs et patrtes d'un teslacé-brua. llapporiée de Cayenne par M. Adolphe Dou- merc , de qui nous la tenons. Nous rangerons en outre dans cette division , 1°. Trogossile bronzée, T. ccnea. Oov. Entoin. toin. a. Tmgoss. pag. 7. n°. 3. pi. 1. fig. 3. — Trogosita cenean". 18. 1''ab. Syst. Eleut. — Scbœn. Syn. Ins. ioni, 1. pug. liiy. n". l3. Du Brésil. 2°. Trogossile verdàlre , T. rirescens. Oliv. id. pag. 8. n".^. pi. ï.Jig.'ô. — Trogosita virescens u". g. I'ad. id. — ScuŒN. id. pag. l56. n°. ii. Ainéiique sep'leulriouale , Caroline. 3°. Trogossile bluuc, 2'. cœrulea. Oliv. id. pag. 6. n°. \. pi. l. Jig. I. — Tmgosita ccerulea n°. 3. I'ab. id. (à la citation de P.uizer, lisez : tab. 14. au lieu de lab. 19. ) Midi de la liance et Autriche. 2'. Division. Tête sans sillon, ayant à sa partie antérieure uue large dépression peu pro- noncée. 4- Trogossite grande , T. grandis. Trogossita nigra , punctata , seriebus puncto- runi m elytris per paria dispositis à basi ultra médium, ■ punctis cartcris inordmatis j eljtris cujusque disco lineis quatuor tenuibus longitu- dmmhbus abbreviatis. Trogossita grandis. Dej. Collcci. Longueur 16 à 24 l'g- Noire , ponctuée; éiylres ayant leurs points depuis la base jusqu'au-delà du milieu, disposés en lignes longitudinales, ces li- gnes un peu rapprochées par paires ; disqne des élytres portant quatre lignes longitudinales en- foncées , très-fines : chacune de ces lignes placée entre les couples de lignes de points ; extrémité des élytres chargée de points sans ordre. Dessous du corps el pattes d'un testacé noirâtre , ainsi que les palpes. Toutts les jambes sont armées de fortes dents à leur côté extérieur. Du Sénégal. 5. Trogossitï cylindrique, T. cylindrica. Trogossita subconvexa yjusca , punctata y ely- tris pmjiindè striato-puuctatis. Longueur 4^6 lig. Corps ub pen convejte , d'un lestacé-noiràtre , ponctué; élytres ayant des stries assez profondes et ponctuées. Amérique boréale. Dans cette division se place la Trogossite man- ritanique , T. mauritanica. Oliv. Entom. iom. 2. Trogoss. pag. 6. n". z. pi. i. fig. 2. — Trogosita caraioidesa°, 6. Fab. Syst, Eleut. (ea retranebant 1- T R O le synonyme de Linné, qui appartient au CycTims fostratus, suivant M. Scliœnherr.) — Schœn. i>yn. Ins. tom. I . pag. 1 55. 72°- 5. Commune en France , surtout dans la partie méridionale. Nota. La Trogosita bipustulata n°. 8. Fab. id. appartient encore à ce genre. (S. F. et A. SsRT. ) TROGULE , Trogiilus. Genre d'Arachnides de l'ordre des Tracliéeiuies , famille des Phalangiens, établi par M. Latreille aux dépens des Piialan- giums de Linné, et ayant pour caractères : corps ovale , déprimé , dur, ayant l'extrémité antérieure avancée en forme de chaperon qui reçoit , dans une cavité inférieure, les mandibules et les autres parties de la bouche. Yeux au nombre de deux , séparés et peu sensibles ; mandibules terminées par deux pinces j abdomen ovalaire, à divisions appareules; palpes simples et filiformes; huit pat- tes. Le genre Trogule, ainsi caractérisé, se dis- tingue de tous ceux de la famille des Phalangiens par l'extrémité antérieure de son corps qui re- couvre toutes les parties de la bouche , taudis que dans les autres genres ces parlies sont saillantes et à découvert. La seule espèce connue jusqu'à présent dans ce genre est r Le Trogule képieorme , Trogulus nepceformis. T. obscuro-cinereus , colore fe leneo ; ahdomi- nis doni niedio lateribusque obsolète , suhcari- natis ; tarsoium articuU priini apice externe produclo. Trogulus nepcp/omiis, Lat. Gêner. Cntst. et Ins. tom. i. pag. 142. pi. G.Ji'g. i. — Ibid. Hist. jiat. des Cnist, et des Ins. tom. 7. pag. 337. — Faucheur à bec. Lat. Hist. nat. des Fourmis et ivcueil de Mém. p^g- '5j4- — Phalangiuin tri- carinatum. Linn. Syst. nat. éd. lo. tom. 1. pars 2. pag. 102g. — Acarus nepcpjoimis. Scop. Eut. cam. a°. 1070. — Phalangium carinatum. Fab. Ent._ Syst. tom. 2. pag. 45i. — Walk. Faun. Paris, tom. 2. pag. aôa. — Rœm. Gêner. Ins. tab. ag. /ig. 8. Cette Arachnide a le corps long de quatre lignes, ellipsoïde, chagriné et d'un cendré terreux. L'a- vancement antérieur recouvrant la bouche est triangulaire ; les côtés du corselet ont le bord eu saillie. Le milieu de l'abdomen a , dans sa longueur, une ligne ou carène élevée ; les pattes antérieures sont plus grosses que les autres j l'articulation qui répond à la cuisse est renilée , et sa partie supé- rieure ofli-e quelques petites élévations ou aspéri- tés formant une foible apparence de crête. Les tarses sont composés de quatre articles , dont le premier est un peu renflé à son extrémité , avec l'angle extérieur prolongé en forme d'épine. On trouve cet insecte en France , en Allemagne et en Espagne _, sous les pierres. ( E. G. ) T R O TROGUS , Trogus. Panzer, dans sa Révision de la Faun. Gerrn. ( Noremb. i8o5, 1806.) a établi sous ce nom un genre d'Hyménoptères-Ichneu- monides , auquel il donne pour caractères : quatre palpes inégaux, les maxillaires de cinq articles ; le second très-grand , dilaté, en forme de coutre de charrue, le troisième cylindrique; les autres plus étroits, linéaires, insérés sur le dos des mâchoires ; palpes labiaux insérés à l'exlré- mité de la lèvre, composés de quatre articles, presqu'égnux ; les trois premiers plus épais, le dernier grêle, linéaire. Lèvre membraneuse, bi- fide à l'extrémité , ses lobes triangulaires , aigus. Mâchoires courtes , cornées , droites , obtuses. iMandibules épaisses, courtes, aiguës, bibdes au bout , à lobes inégaux. Antennes sétacées, L'au'eur donne pour type le Trogus bleu, T. cœruleator. Vi^^z. Faun. Germ.^fas. *.fig- l3. — Ichneunion cœruleator a.". 7g. Fab. Syst. Pies. (S. F. et A. Serv.) TROiMBlDION , Trombidium. Genre d'Aracîi- nides de l'ordre des Trachéennes, famille des Aca- rides , établi par Fabricius aux dépens du graud genre Acurus de Linné , et ayant pour caractères : corps presque carré , ordinairement rouge , dé- primé , mou , marqué de plusieurs enl'oncemens , divisé eu deux parlies , dont la première ou l'an- térieure très-petite, portant les yeux , la bouche et la première paire de pattes; huit pieds uni- quement ambulatoires ; yeux au nombre de deux, écartés et portés sur des pédicules ; deux palpes saillans , pointus au bout , avec un appendice mo- bile ; une sorte de doigt sous cette extrémité ; mandibules en griffes. Ce genre se distingue des Erythrées parce que ceux-ui n'ont pas les yeux portés sur un pédicule saillant et immobile ; les genres Gamase , Chey- lite , Uropode et Oribate en sont suflisamment distingués par leurs palpes qui n'ont point d'ap- pendice mobile à leur extrémité. On connoit un a-sez grand nombre de Trombi- dions , et c'est à MuUer et surtout à Frederick Hermann que l'on est redevable de cette connois- sancc. Cet auteur a publié un ouvrage sur les Acarus et autres genres d'Aptères , intitulé iU^- ?!toires aptérolog/çues , accompa^aé de très-belles planches coloriées. Les Trombidionj vivent dans les campagnes, sur les plantes, les arbres et sous les pierres. On les rencontre plus particulièrement au printemps. Presque toutes les espèces décrites sont européennes ; on n'en connoit qu'une qui soit exotique, mais il est probable que, si l'aîteatioa des voyageurt se porte sur les Arachnides de pe- tite taille, on eu découvrira un grand nombre dans les contrées équaloriales. Le TROniBiDioif coiORAUT , Ttombidium tinc- torium. T. subquadratum , coccineum , irrtmaculatum , tontenloso ■ hirsitiss^nuin ; T R O iom:ntnso hirsutissiinuin ^ pilis sc'MCcis , elon- gatis f liarbatis. Troinhidium tinctoriiim. Lat. Gêner. Crust. et Tris. tout. 1. piig. 145. — Il)id. Hist. mit des Crust. et des lus. tnin. y. pag. 5t)7. /)/. bi . fig 1 . — \h\A. Dcscript. d'ins. d'Aj'r. rerueillls par M. Caillaiid, T^oyctg. à Même, roi. ll.pl LVIII., Jîg. I . — Heiim. Mém. aptér. pag. 20. pi. 1 .fig. I . — Acartis tinctoriiis. Linn. Syst. tiat. edit. r3. toni. i. purs 2. p(/g. 1025. — I'ai.las, Spicil. znol. /as. p. pag. 42. iah. 3. /îg. il. — Si-abb. JMicrosc. iiib. a. Il C'I long de quatre à cinq lif^nis ; son corps a la forme U un tiiangle renversé ilonl la base esl eu devant , avec les aiij^les arrondis ou Irès-oblus. Jl est tiès-sojeiix , d'un beau rouji,e-vernii Ion , aver. les pieds plus pâles ; le dos olùe plusieurs courtes impressions Iransverses. La première et la dernière paire de pieds sont les plus lonj^ues de toute-. Ou trouve ce Tiombidion daiis l'iuJe , t-n Afrique et à Cayeuue. U est probable que les individus de ces divers pays foriiieut autant d'es- pèces distinctes, mais jusqu'à puéseut aucune ob- «ervaùoa n'a été laite à ce sujet. Le Trombidion satiné, Tronibidiuui holose- riceuin . T. siibquadralum , cncciiieuni , iniinaculatiiin , tomentosuni ; toniento breçi , e pilis pecles qui portoient le nom de trompe avant qu'il leur ea ait assigné un plus convenable , et nous ferons connoitre successivemeut ces diverses déuoiiiiua-. lions. Lu trompe des Diptères , ou leur bouclie , dans son maximum de coniposiliou , est formée dj six pièces comme celle de tous les insecies broyeurs. Deux de ces pièces remplacent la lèvre supérieure et l'inférieure, les quatre autres sont les analogues des mandibules el des mâchoires ; ces parties sont plus ou moins alongées et ne sont pas distinctes dans tous , puisque les Diptères , dont la boiich.e esl arrivée au niinimuji de composition , n'ont 722 T R O plus que âenx de ces pièces distinctes. Il y a des espèces qui oflfent une composiliou iiiieriuéiiiaire, c est-à-diie ([ue leur trompe a quatre pièces sëpa- rf'es et apparentes ; clans celles-ci ce sont les man- dibules , ou les parties qui les veprc'senicut , qui ont disparu en se soudant avec la lèvie supc^rieure, ou en restant à l'état ludimentniie. Les mâchoires se sont réunies à la lèvie inférieure dans ceux qui n'ont plus que deux pièces à la trom|ie. La lèvre inférieure, ou la partie qui la repr<Ç- (ente , a reçu le nom de iige ou gaine du suçoir ^ cette partie se divise en trois autres qui ont reçu les noms àe support , tige et sommet. Le support est dislingué de la lif;e par un coude , et souvent par un petit article géniculaire que M. Lalreille lui réunit. La tij;e est plus ou moins alongée; en- fin , le sommet ou la lêie est formé par deux lèvres, tantôt membraneuses, grandes, vésiculeuses , di- latables et striées; taa:ôt coriaces , fort petites et peu distinctes de la tige, fort grêles, alongées et formant un article plus distinct , presqa'aussi long même que la division précédente, comme od le voit dans les myopes. I.e sujport est remarquable en ce qu'il est le résultat du prolongement de la membrane cutanée de la partie antérieure et su- ftérieure de la tête ou de i'épistume, réunie avec es parties analogues au labre , aux mandibules , aux mâchoires et à la portion inférieure de la lèvre jusqu'au menton inclusivement. Celte tige, composée comme on vient de le voir, sert à maintenir les lancettes, qui ne sont autre chose que les extrémités des mâchoires et des mandi- bules. Ces lancettes servent à percer les tissus dans lesquels l'insecte cherche les sucs qu'il doit pom- per, et la gaine ne concourt nullement à l'entrée de ces sucs dans l'estomac ; ces liquides y sont introduits par le canal que laissent entr'elîes les lancettes ; elles les font remonter successivement jusqu'à l'entrée de l'oesophaj^^e, en se rapprochant graduellement de bas en haut , et de manière à laisser le moins de vide possible entr'elîes. On peut comparer l'edet qu'elles produisent à celui qu'on obtiendroit si l'on comprimoit successive- ment de bas en haut un tube élastique rempli d'une matière liquide. Les parties ou lancettes qui représentent les mâchoires existent toujours , et souvent même sont accompagnées chacune d'un palpe ; mais ces mâchoires sont soudées avec le support, et ne sont bien distinctes que lorsque leur portion api- cale devient mobile, s'alonge, et présente la forme d'une soie ou d'une lancette cornée ; c'est ce qui a lieu toutes les fois qne le suçoir est de quatre ou de six pièces. La trompe d'un grand nombre de Diptères peut se retirer en entier dans la cavité buccale; dans ce ras elle se termine par un empâtement ; dans d'autres cas elle est toujours saillante et plus ou moins cylimliique ou conique. Dans le premier cas sa gaine est membraneuse ; dans le second T R O elle est plus ou moins solide ou cornée. Quand la trompe est membraneuse et très-courte , les deux palpes sont insérés sur les bords de la cavité buc- cale ; hors de celle circonstan(-e ils sont situés sur le support de la trompe près de son premier coude : c'est surtout dans les Syrpties que l'on peut se convaincre (|u'ils indiquent l'existence des mâchoires; dans ces Diptères, on les voit adhé- rer à deux des pièies du suçoir. Nous avons aussi reconnu ce fait chez un genre de Tipulaire. (iMé- moire sur un insecte Dipt. du genre Boliiophile : Annal, des scienc. nat. toin. lo. pi. i8. fig. 5. ) Nous avons observé que ses palpes étofent accom- pagnés de deux petites pièces pointues , filiformes, qui sont à nos yeux les mâchoires de l'insecte. La manière dont les Diptères se servent de leur trompe a été observée par Réaumur ; il l'a décrite avec détail dans le tome 4 de ses Mémoires pour ser- v.ir à l'histoire des Insectes. Tout le monde a éfé à même d'observer an Cousin quand il cherche à nous piquer, et il est facile de voir qu'il fait sortir du bout de sa trompe une pointe très-lire qu'il ne tarde pas à introduire dans notre peau. Cette pointe est contenue dans la gaine du suçoir ; elle est composée des mâchoires, des mandibules et de la lèvre supérieure , et c'est elle seule qui pénètre et qui pompe le sang. Le bout de l'étui ou de la gaine reste sur le bord de la plaie , il sert à maintenir la lancette, et la gaine se replie sur elle-même à mesure que la lancette entre dans la chair. Les Mouches agissent de même , seulement leur lancette est plus courte et n'a pas besoin de pénétrer si avant que celle des Cousins. Cette lancette sort entre les lèvres membraneuses qui terminent la gaine , et comme cette dernière est très-molle, elle doit se compriimer sur elle-même au lieu de se plier comme celle des Cousins , pour laisser agir la pointe. Le mot trompe a été employé pour désigner la bouche des Hyménoptères , qui ayant une lèvie supérieure et deux mandibules cornées et courtes comme les insectes broyeurs , ont déjà la lèvre inférieure et les mâchoires prolongées en suçoir. Dans ces insectes , les mâchoires engaînent longi- tudinalement les côtés de la lèvre ; ces parties sont réunies en faisceau et composent ain^i un corps lubulaire servant de suçoir , puisque les substances alimentaires, ordinairement molles ou liquides , pénètrent entre les mâchoires et la lèvre, et arrivent au pharynx par la pression qu'exercent successivement sur cette dernière pièce les deux autres. M. Lalreille a donné à cette espèce de trompe le nom Ae promuscide (^proniuscis). Dans les Lépidoptères, qui sont les insectes suceurs dont la- bouche s'éloigne le moins de celle des broyeurs , elle est composée d'un labre et de deux mandibules extrêmement petites, d'une trompe roulée en spirale, cfTranl à l'intérieur et dans toute sa longueur trois canaux, mais dont celui du milieu sert seul à l'écoulemeat des ma- T R O T R O ?'•> ticres alimenlaire». Cette trompe es! fornii'e de recnnvrrnl la basede ce tube. C •lie bourbe, :iinsi tiois pièces linéaires ou tîliioruies, entourant à , composée, e^t ce cjue M. Lai, eille apjielle raj/e//« leur origine, et immédiatement aii-dessom du 1 {^rostellum^. labre, le pliar^nx , représentant, mais sous d'au- Dans les Poux, la trompe semble consister en trts formes et d'julres proportions, la poriion un petit tube inarticulé , reiit'eniiant un suçoir, et terminale des uiàcLoires à partir des pulpes cl la se retirant à volonté dans l'intérieur d'un avan- lèvre inférieure ; les deux pièces qui représentent cernent , en forme de niust au , de la partie anté- les mâcboires portent chacune un palpe ordinal- rieure de la Icle. (]elie espèce de trompe porie le reinent irès-peiit et tuberculiforme j la pièce in- teriuédiaire ou lèvre inférieure , est presijue trian- gulaire , réunie , comme on l'a dit pius haut, à la pariie inférieure des mâchoires , immobile et portant deux palpes iriarticulés ,. très-ji;arnis d'é- caiUes ou de poils , «'élevant de chaque côté de la trompe , et lui formant ainsi une sorte de ^alne. Cette trompe a reçu de M. Latreille le nom de spiritrompe {spinroslrum). Dans les Iléiiiiptères , la trompe ou le bec est composée d'une lame plus ou moins linéaire , co- riace , divisée en trois ou quatre ariicles, roulée sur ses bords pour former un corps lul>ulaire , cylindrique ou conique , toujours dirigée iulé- rieurenieut daus l'iuaclioo, et ayant le long du milieu du sa face supérieure , un canal formé par le vide que laissent les bords latéraux an point de leur rapprochement. Celte gaine est ici la lèvre inférieure j elle renferme un suçoir composé de quatre filets très-grêles ou capillaires, cornés, flexibles et élastiques , disposés par paires, mais rassemblés en faisceau , et dont les deux iuférieurs sont réunis en un à peu de dislance de leur ori- gine. Une petite pièce recouvre par derrière , ou du côté du corps tubulaire , la base du suçoir j elle est triangulaire , ordinairement dentée au bout , plutôt coriace ou presque membraneuse que de consistance d'écaillé ; enfin une autre pièce de la consistance de la précédente, répondant par son insertion et la place qu'elle occupe à la lèvre supérieure, couvre en dessus la base du suçoir, ou est le plus souvent renfermée avec lui dans la gaîne. Telles sont , dit M. Latreille , les parties qui composent le bec des Hémiptères. L'im- paire supérieure est l'analogue du labre, et nous a paru , du moins par rapport aux Cigales, recou- vrir la base d'une autre pièce plus alongce , ter- minée aussi en pointe j celle-ci répondroit dès- lors à l'épipharynx : l'autre pièce impaire, mais opposée , protégeant par derrière la naissance du suçoir, et situi'e immédiatement derrière le pha- rynx , représente , selon Savigny , la langue ou l'hypopliarynx. Les deux soies supérieures du suçoir ou les plus extérieures , remplacent les mandibules, et les deux autres les mâchoires. Celte modification de la bouche a reçu de M. La- treille le nom de rostre {rostrum). La bou'jhe des Pures est analogue à celle que nous venons de faire connoîire; sa gaine est bi- valve ; elle renferme un suçoir de trois soies , dont deux représentent les mâchoires, et la troi- sième la langue j deux petites écailles ou palpes nom de siphoncule {siphoncuius). Quelques Crus- tacés , tels que les (luliges, les Pandares, etc. , et quelques animaux formant les limites eulre les Arachnides et les Crustacés, les Pycnogonides , ont un bec indivis, tubulaire, quelquefois ac- compagné de chéliccres et de palpes , ttnlôl privé de ces deux sortes d'organes. Celte espèce de trompe est désignée par M. Latreille sous le nom de siphon (^//jAonJ. Quehiues Rlilesont aussi une bouche prolongée en suçoir , formée de lames ou lancettes réunies ; c'est encore un siphon pour M. Latreille. Du reste , il est probable que ce nom changera (juand de nouvelles observations auront mieux fait connoîlre la bouche de ces ani- maux. Enfin le nom de trompe a été appliqué , comme nous l'avons dit plus haut , au prolon[:,eraent anté- rieur delà tête des Rhynchophores, des Parnopate» et de quelques autres Coléoptères; ce prolonge*- ment porte cependant une bouche propre à broyer les alimens , et composée des mêmes pièces que celle des autres insectes broyeurs. M. Latreille a désigné celle saillie sous le nom de pmboscirostre ( proboscirostrum ). ( E. G. ) TRONC , Truncus. Le nom général de //lo/zc a été donné à celte partie ducorpsdes Crustacés, Arachnides et Insectes, qui donne attache aux organes du moiivemeut , et qui renferme presque toujours les principaux organes de la vie. Dans les Hexapodes ou les Insectes , ce tronc est distinct de la tête j il est l'ormé de trois anneaux portant chacun une paire de pattes, et il a reçu le nom de thorax i^voyez ce mot ). Dans les Crustacés et les Arachnides, le tron.c est con- fondu avec la tcle; enfin dans les Myriapodes, il n'est pas distinct de l'abdomen de telle manière , qu'on ne sauroil à quel anneau s'arrêter pour con- noîlre la partie du corps de ces animaux qui cor- respond au ihorax des Hexapodes, et au tronc des Crustacés et des Arachnides , si les organes de la .manducation et ceux du mouvement, ne veuoient aider dans celte recherche. On voit donc qu'un examen philosophique de ces parties doit précéder la comparaison du tronc d'un Insecte avec celui des articulés plus élevé» dans l'échelle ; c'est cet examen que nous allons entreprendre d'une manière abrégée , et en pré- sentant sur celte matière les puncipes du plus célèbre entomologiste de notre époque, M. La- treille, publiés dans ses derniers onvrae,e3 , et qu'il u bien voulu nous développer dans des con- Yyyy a 74 T R 0 veisalions que nous regardons comme les meil- leures leçons de pliilosopliie enlomologk^ue que nous ayons recuis de lui. t le déborder latéralement; déplus, les antennes dans ces deux genres , ne sont guère plus longues que la tête et le corselet pris ensemble et sont composées d'articles presqu'égaux. Antennes insérées au-devant des yeux , filifor- mes , de la longueur du corps , composées de onze articles ; le premier épais , un peu en massue , arqué , plus court que la tête ; le second très-pe- tit ; le troisième très-long , cylin(^'ique , un peu plus épais vers son extrémité j le quatrième assez long, mais moins que le précédent; les suivant jusqu'au dixième inclusivement presqu'égaux ; le onzième un peu plus long que les précédens , lé- gèrement recourbé en crochet à son extrémité. — Labre co'c'né , découvert, carré; son bord anté- rieur à peine échancré. — Mandibules fortes , cornées , aiguës , ayant une dent au milieu de leur partie interne. — Mâchoires cornées, leur extrémité en forme de lobe étroit se terminant en pointe courbe , fortement ciliées. — Palpes maxillaires internes de deux iiùcles égaux, grê- les; les extérieurs de quatre articles; le premier très-court; le second long, épais, un peu com- primé ; le troisième de moitié plus court que le précédent ; le quatrième uu peu plus long que le troisièaje, arrondi , obtus • palpes labiaux de trois :2'o T R O T R O ariicles; le premier très-court; les deux antres ] Âttelohus. Lisi». ColUuris. De GÉKK. Oliv. ( Jf«- " éj^aux , arrondis ; le troisième obtus. — Lèvte coruée, courte , tiideuiée; la dent du milieu 1res courte , les latérales larges , obtuses ; languette ipongieuse , presque corJilortne ani^rieuretnent el UQ peu fendue ; menton corné , très-court , son bord antérieur échaiicré. — Têle très - longue , déprimée, point rebordée , allant en diminuant insensiblement vers sa partie postérieure , un peu convexe entre les yeux ; cette partie portant uue impreflion longitudinale. — Yeux proémineus , bémispbériques. — Corps ailé , déprimé, de con- sistance presque membraneuse. — Corselet assez long ; ses bords latéraux un peu élevés , dilatés et dentelés : sa parties antérieure tronquée ainsi que la postérieure. — Ecusson en partie caché sous le boid postérieur du corselet , plus long que large, pointu. — Elytres presque membraneuses, très-dilatées à leurs bords latéraux , point rebor- dées , fortement échancrées postérieurement et laissant l'extrémité de l'abdoaiea à découvert , très-prolongées au-delà du corps : en dessous les élytres avant leur dilatation latérale , forment un rebord qui enveloppe les côtés de l'abdomen. — Abdomen ovale - cylindrique , déprimé. — Cuisses comprimées , presque linéaires ; les anté- rieures un peu grêles ; leurs trochanteis petits, élevés ainsi que ceux des cuisses intermédiaires : trocLanters postérieurs grands ; jambes compri- mées , presque droites ; les antérieures fortement échancrées avant leur extrémité qui est dilatée et un peu gonflée ; tarses linéaires , plus courts qae les jambes , leur premier article plus grand qu'aucun des sui vans ; ceux-ci égaux enir'eux ; cro- chets simples , très-menus, recourbés, divergens. On doit la connoissance de l'espèce singulière qui constitue ce genre à M.Hagenbacb (^Mormolyce nocum Coleopt. gentis descript. Norimberg. ap. J. A. C. Sturm. i825. ) , duquel nous avons em- prnaté les caractères énoncés ci-dessus. I . MoHMOLTCB feuille , M. phylloides. Mormolyce totapicea, nitida i elytrorum mar- gine dilutiori. Mormolyce phylloides. Hagerb. ut suprà. Jig. a. b. Longueur a ponces 4 l'g- Entièrement de cou- leur de poix et luisante. Bords des élytres moins foncés ; la partie de» élylres qni recouvre le corps olfre neuf lignes longitudinales enfoncées ; la cin- quième porte deux ou trois tubercules ; partie dilatée des élytres réticulée ; ailes blanches à aervures ferrugineuses. De la partie occidentale de l'Ile de Java. CASNONIE , Casnonia. Lat. ( Hirf. nat. et Icon. etc. et Fam. nat. ) Dsj. {Spéc.) Ophionea. Klvg. OdacaïUha. Fab. Scb4xh. Out. {^Encycl.\ cyclop. ) Agra. Lat. ( Gerier. ) Macro trac helua. Lat. i^Kncycl. l'Ianch.) lord Genre d insectes de 1 ordre des Coléoptèrei , section des Fentamères , famille des Carnassui» ( terrestres) , tribu des Carabiques ( division de» Troncalipeunes ). LesM 'rmoiyces,lesCasnoniesetlesOdacantlie( fora)ent uu groupe dans les Troncalipennes , le lutl a pour caractère particulier : premier article iIps antennes plus court que la tête. ( ^qyez Troncati- PENNES. ) Le genre Odacantbedi Hère des CasnoDius par son corselet de forme ovale-ulongée , presijue cylindrique , et par la têle peu prolongée pnslé- rieurement , arrondie dans cette partie. Le genre Mormolyte se dislingue par son corselet dilaté el dentelé latéralement, et parles côtés de ses élytres qui débordent de beaucoup l'abdomen. Antennes beaucoup plus courtes que le corps , composées de onze articles presqu'égaux entr'en* ; le premier plus court que la tête. — Dernier article des palpes ovalaire, terminé presqu'cn pointe. — Tête presqu'en forme de losange , prolongée et très-rétrécie postérieurement , tai- sant un angle dans cette partie; celle-ci lermini'ê par un col court, mais distinct. — Corselet alongé en forme de cou , très-rétréci antérieurement. — Elytres légèrement tronquées à leur partie posté- rieure. ~ Jambes antérieures Irès-échancrées au côté interne ; tarses tjliformes ; leur pénultième article au plus bifide; crochets simples. Ce genre exotique répond exactement à celui de Colliure De GÉEa , mentionné à sa lettre dans ce Dictionnaire. On ignore ses mœars. 1 . Casnonie de Surinam , C. Surinamensis. Agra Surinamensis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1. pag. iy5. n°. 2. Voyez pour la description et les antres syno- nymes , Colliure suriuamoise a". |. de ce Diction- naire. 2. Caskonie cyaaocéphale, C. cyanocephala. Casnonia cyanocephala. Lat. Hist. nat. et icon. etc. pag. i5o. iab. y II. Jig. 6. — Dej, Spéc. tom. 1. pag. l'fh. n". 4- — Odaçantha cyanocephala. Scecen. Ins. Syn. tom. i . pag. 2'5y. n". 3. Voyez pour la description et le» antres syno- nymes, Odacantbe cyanocéphale n°. 4- de ce Dictionnaire. Nota. Le pénultième article de» (arses est pres- que bilobé , selon M. le comte Dejean. 3. Casnonik du Sénégal , C. Senegalensis. Casnonia rufa, capite elytrorumque Jasciâ unicâ nigris : tarsorum articuio penultimo haud bilobo. T R O Longueur 4 l'g- Testacde. Têfe noire à l'excep- tion Ja cou ; ély lies striées , ayant dans leur partie Dioyenoe iiiférieure, une bande lar^e, commune et transversale, noire; on voit au-dessous de cette bande, sur chaque élytre, une tache plus claire, presque transpaienle; chaque strie est marquée d'une ïi^ae de points enfoncés fort distincte; «xlrémiié des cuisses, noire; pénultième article' (les tarses paioissant entier. Du Sénégal. Nota. Elle diffSre de la précédente par la forme du pénultième article des tarses; par l'absence de la bande Iransverse à la base des élytres,et encore par les strie» de celles-ci, qui ont des points plus prononcés , ainsi que nous pouvons le conclure d'après les descriptions de la Casnonie cyaiiocé- phale, que nous ne connoissons pas, et que l'on dit cire des Indes orientales. Ce genre contient encore, i°. Casnonie de Pen- sylvanie, C. pensylfanica, Dej. Spéc. tom. l. pag. 171 • n°. I. — -^gra pensyhanica. Lat. Gêner. Crust et Ins. tom. \.pag. 196. n". 3. tab.^ 7. fig. I. — Macrotrachelus pensyhanicus. Lat. Ëncycl. pi- 356 ^^. 3. Améri(Hie septeniriouale. a". Casnonie rufipède, C. rufipes Dej. id. pog. 172. n". 2. Long. 4'*o' Noire, uq peu cuivieusf; pattes rousses. Amérique septentrionale. 3". Ca«- nonie ragicolle, C. rugicollis Dej. id. va g. 173. /»". 3. Iiong. 3. lig. \. D'un noir cuivreux; cor- selet portant des rides transversales; ilyires striées, ayant une tache pâle à leur partie posté- rieuie ; antennes et pattes rousses, mêlées de pâle. Cayenne? Nota. Le genre Odacanthe du présent Diction- naire contient sept espèces. Les a"', i. 3. 6. ap- partiennent aux Cordistes; le n°. 4. est la Casno- nie cyanocéphale; 5. un Notoxe , suivant M. La- treille ; 2. et 7, sont seuls du genre Odacaathe. Les espèces d'Odacanlhes de Fabricius (^Syst. Eleut.) soal au nombre de six; mais la première et la dernière appartiennent seules à ce genre. Les n°'. 2. et 5. sont des Cordistes ; 3. une Casnonie; 4. , suivant M. Lalreille , se rapporte au genre Notoxe. CORDISTE, Cordistes. Lat. (Hist. nai. et icon. etc. et Fam. nat.) Dej. (^Spéc.) Calophoena. Klug. Odacantha. Fab. Ouv. {Encycl.) Scbcen. Cambus. Oliv. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères, famille des Carnassiers (terrestres), tribu des Carabiques (division des Troncatipennes ). Ce genre , por le premier article des antennes presqu'aussi long que la tête, forme une conpe par- ticulière dans sa division, f^oyez Troncatipennes. Antennes iilitormes, presqu'aussi longues que le corps , composées de onze articles, le premier presqu'aussi lonj; que la icle ; le second très-court. T R O 727 — Dernier article des palpes ovalaire , terminé presqu'en pointe. — Tête arrondie, rétrécie pos- térieureaienl. — Yeujr: Irès-saillans. — Corselet presque piano, un peu plus long que large, pres- que cordiforme. — Elytres plus larges que la tête , presque planes, parallèles, en forme de carré très-aloDgé, fortement tronquées au bout, ayant ordinairement It'S deux angles prolongés en forme de dent ou d'épine. — Jambes antérieures très- écliancrées au côté interne; tarses ayant leur» quatre premiers articles larges, plus o» moins en forijie de cœur ou de triangle renversé, garnis de duvet en dessous; le pénultième presqu'en demi- cercle , le dernier ne formant qu'une (-ourle saillie an-dclà du précédent; crochets simples. Le nom de Cordiste est tiré d'un mot latin et fait allusion à la forme des articles des tarses de ces insectes et aussi à celle de leur corselet. Tous les Cordistes sont exotiques; on ignore leur ma- nière de vivre. 1. Co-B.T>isTEa.ctim\aé,C. acuminatus. Cordistes acuminatus. Lat. Hist. nat. et Icon. etc.pag. 1 27. tab. VU. fig. 4. — Dej. Spéc. tom. 1 . pag. 179. n". i. — Odacantha acuminata. Scaccn. Syn. lits. tom. i. pag. 2.1^/. n". 7. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Carabe acuminé a°. 86. et Odacanthe acuuiinée n". 1. du présent ouvrage. 2. Cordiste bifascié, C. hifasciatus. Cordistes HJasciatus. Dej. id. n°. Z, — Odacan- tha bifasciata. Scbœn. id. n°. 2. Voyez pour la description et les autres syno- nyiDCs, Carabe bifascié n". 119. et Odacanthe bifasciée n". 3. de ce Dictionnaire. 3. Cordiste alongé , C. elongatus. Cordistes elongatus. Lat. id. pag. 128. Oda- cantha elongata. Schœn. id. n". 5. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Odacanthe alongée n". 6. de cô Diction- naire. Dans ce genre on placera encore le Cordiste maculé, C. maculatus. Lat. Hist. nat, et icon. etc. pag. 127. tab. Vll.Jig. 5. —-Dej, Spéc. tom. 1. pag. 180. n°. 2. Long. 5 lig. Pâle; élytres noires avec une large bande transversale interrompue et l'extrémité pâles. De Cayenne. DRYPTE, Brypta. Lat. Fab. Schœn. Dej. {Spéc.) Carabus. Ross. Cicindela. Olit. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères section des Penlamères , famille des Carnassiers (terrestres), tribu des Carabiques (division des Troncatipennes). Ce genre a des caractères qui lui sont particu- liers et qui l'isolent de tous les autres Carabiques Troncatipennes. Voyez ce dernier mot. :28 T Tx O jinlennes filiformes , jilus courtes que le corps , compose es de ou7e articles; le premier au moins aussi loni; que la lèie, allant en grosiis^ant vers l'exlréoiilé; le second Irès-conrt. — Labre co- riace , Iransverse, presque linéaire. — Mandibules cornées, avancées, presque droi les, fort longues, courbées à leur eM remué. — Mâchoires coi nées, avancées , alongées , cachées sous les mandi- bulesj fort ciliées à leur partie anlérjeure , termi- nées U anj^le droit par un croclul lort louf^. — Palpes niajnillaires internes aloiij^és, très-grc'les , lililormes, de deux articles é^auxj les maxillaires extérieurs , ainsi que les laLuaux , terminés par un ailiule plus j^ros que les autres, obliquement tronqué et sétuiiforiue dans les deux sexes, plus court que le précédent. — Lèvre cornée, avancée au-delà de l'insertion des palpes, petite, linéaire, ayant de chaque côté à sa base, une dent mem- braneuse et portant à son extrémité quelques p.)ils droits. — Menton très-grand, corné, presqu'oi- Liculaiie. — Tête alongée , triangulaire. — Yeux proéminens. — Corselet long, étroit, presque cylindrique, un peu [ilus large aDléneurement. — Èljtres beaucoup plus larges que le corselet, tronquées postérieurement , recouvrant l'abdomen et les ailes. — E.rtréniité de l' abdomen un peu découverte. — Pattes de longueur moyenne; jambes antérieures très-échancrées au côté in- terne; pénultième article de tous les tarses forte- ment bilobé dans les deux sexes; tarses aniérieurs ayant leurs trois premiers articles légèrement dilatés et cillés plus fortement en dedans qu'en dehors, dans les mâles : crochets simples. Le nom de Drypte tiré d'un verbe grec a été donué à ce genre en raison de ses mandibules propres à déchirer. Ces Carabiques ont les parties de la bouche fort avancées , de manière qu'ils peuvent atteindre les insectes dont ils se nour- jissent, jusque dans les trous oii ceux-ci se ré- tugient. Les espèces connues sont en petit nombre. I. DnypTE écLancrée, /?. cmarginata. Drypta emarginata. Lat. Gêner. Crust. et Ins. iom. I. pag. 197. n°. i. iaè. Vll.Jig. 3. — Lat. Hist. nat. .et icon. etc. pag. 118. n°. I. tab. X. fig. I. — Fad. Syst. Eleut. pag. zSo. n°. i. — ScBŒN. Syn. Ins. tom. i. pag. aSy. n". l. — Dej. Spéc. tom, 1. pag. i83. n°. l. Ce genre contient en outre, 1°. Dryple cylin- dricolle,I3. cylindricollis n". 2. Fab. Syst. Kleut. -!- Lat. Hist. nat. et icon. etc. pag. 1 19. n°. 2. tab. X. fig. 2. — Dej. Spéc. tom. 2. pag. 441. n". 5. D'Italie et du midi de la France. Rare. 2". Drypte linéole j'D. //«eo/rt. Dej. Spéc. tom. l. pag. 184. n". 2. Long. 4 lig. D'un bleu obscur; tête, corselet, une bande longitudinale sur les élylres , de couleur ferrugineuse; antennes et paites de celle même couleur. Des Indes orien- Wles. 3". Drypte australe, D. australis. Dej. id. T R O pag. i8j. ni. 3. L )iig. 4 lig. D'uu bleu oLicur; tèie, corstlet et une bande longiiudinale sur Iti éi_ytres, de couleur lenugineuse. Nouveile-HiiU lande. 4". Dryjile longicol.e , D. loi.g.collis. Dej. id. n°.n,. Long. 5 lig. -j. Alongée; d'un bleuuoiu.- tie; corselet cyliuarique; cuisses d'un jjune biii- lanl. Des indus orieniales. 5°. Dry pie tlavipèUe, D. Jlafipes. Dej. id. tom. 2. pag. 442. ti°. t). — WiEDEii. Zoul. magaz. JL 1. pag. bo. n". qj. Des Indes orieuialcs. Nota. M. le docteur Léach a formé un genre nouveau avec la Drypie longicolle 11°. 4. sous le nom de Desera ^ il lui donne pour déuuuiia.4Uou spécifique celle de Bonelliaiia. GALÉRITE, Galerfta. Fad. Lat. Schœn. Df.j. {Spéc.) Carabus. LI^'^£. De Géer. Oliv. Genre d'insec.ies de 1 ordre des Coléoptères , section" des l'eolamères , famille des Carnassiers ( terrestres )j tribu des (jarabiques (division uei Troncaiipeunes ). • Les genres Gulérite, Zuphie et Polisiiqiia forment un groupe dans les Troncatipeunes. {^f-'oyez ce mot.) Les deux derniers se distiuguent de l'autre, par leur corps Irès-peu épais; et encore parce que les tarses antérieurs des niale» n'ont pas de dilatation bien sensible. Antennes liliformes, presqu'aussi longues que le corps, composées de onze articles; le premier à peu près de la longueur de la tète , rétréci vei^ sa base j le second un peu plus court que les ùu.- vans. — Mandibules courtes, peu avancteo. — . Palpes trèi-saillans; les maxillaires externes et les labiaux ayant leur dernier article grand , com- primé , fortement sécurifjrme dans les deux sexes. — Lèvre coriace dans sa partie moyenne; sou bord supérieur portant une dent tronquée muuie de deux poils; les côtés membraneux, pro- longés à leur extrémité en une dent : meiiiua échancré , portant dans son milieu uuedent échau- crée. — Tète ovoïde, plus étroile que le corseiet, rétrécie postérieurement et portée sur un ou avancé, très-court, cylindrique, dont elle est séparée par un étranglement. — Corps assez épais , un peu convexe en dessous , déprimé en dessus. — Corselet [Anne ., plus ou moins alongé , tronqué transversalement à sa partie ])Osîérieure. — Elytivs presque planes, en ovale plus ou moins alongé, tronquées à l'extrémité , recouvrant des ailes et l'abdomen. — Abdomen «lyant sa partie posté- rieure un peu découverte. — Pattes très-longues, jambes antérieures très-échancrées au côté interne ; articles des tarses presque cylindriques; leur pé- nuliième article biÙde , mais non bilobé : les trois premiers articles des tarses antérieurs des mâleî iorlement dilatps en dedans : crochets simples. Les mœurs et les habitudes des Galérites sont encore ignorées. Toutes les espèces connues sont d'assez grande taille. 'i. Galébit» T R O 1. Galîhite américaine , G. americana. Galerita americana n" . i.Fab. Syst. F.leut. — \,.\T. Gêner. Cntst. et Ins. tnin. \. pag. igj. n". i. t. Wl. Jîg. a. — ScuŒN Syn. Ins. tout. i. piig. 22g. n°. l. — Dej. Spéc. toni. i. pag. 187. n". I . — Encycl. pi. VùÇ).,fig. 4. Ployez pour la description et les autres syno- nymes ( en lisant n''. 42. au lieu de 4l- ^n syno- nyme du Spec. de Fabricius ) , Carabe améncain u". 77. du présent ouvrage. 2. Galérite occidentale , G. occidcntalis. Galerita occidentalis. Schœn. id. n°. 5. — Dej. iJ. pag. 188. n". 2. P'oyez pour la description et le synonyme de rCntomol. d'Onv. , Carabe occidental n°. 7g. de ce Dictionnaire. M. le comte Dejean décrit les six antres espèces suivantes : 1». Galérite du Brésil , G. èrau/iensis. Dej. Spéc. iom. 2. pag. 442. ""• 6. Longueur 9 ''n- 7- D'un bleu noirâtre ; dessus de la tèle et du Ciirselet roux. Elytres ovales , profondément sil- lonnées ; intervalles des sillons portant des stries transversales très -fines. Du Brésil, a". Galénte uniculore , G. unicolor. Lat. Hist. nul. et Icon. etc. pag. wj.tab.Vl.^fig.Ç). — Y)t.i.Spic.ioni. i. pag. 189. n". 5. Longueur 6 lig. ~. D un bleu noi- râtre j élytres sillonnées; intervalles des sillons marqués chacun de deux lijçnes. De Caycnne. 5'^. Galérite alncaine, G. ajricana. Dej. id. pag. igo. n". 4. Longueur 10 lig. ~. D'un bleu noirâtre; élytres sillonnées; leurs intervalles velus. Sénégal, coie de Guinée. 4°- Galérite de Lacordaire , G. Lacordairei. Dej. Spéc. tom. a. pag. 443- '*"• 7- Longueur 7 lig. -j- D'un brun noirâtre ; élylres d'un bleu noirâtre, 'un peu sillonnées; intervalles des sillons contenant chacun deux lignes. De Buénos-Ayres. On la trouve pendant l'hiver. 5°. Galérite à collier , G. collaris, Dej. id. pag. 444- n". 8. Longueur 8 lig. Noire, corselet roux; ely- tres d'un bleu noirâtre, uu peu sillonnées; inter- valles des sillons chargés chacun de deux lignes. De Buénos-Ayres. 6°. Galérite ruficolle , G. rufi- collis. Dej. id. pag. 191. n°. 5. Longueur 8 lig. ^• Noire ; corselet roux. Ile de Cuba. Fabricius, à qui l'on doit la création de ce genre exotique ( Syst. Eleut. ) , y comprend neuf es- pèces, dont la première seule lui appartient. Le n". 3. est un Helluo , et peut-être aussi le n°. 2. ; 4. est une Zuphie ; 5 , 6 , 7 , 8. des Siagones ; g. est le type dn genre Polistique. HELLUO , Helluo. B^Eix. Lat. Dej. {Spéc.) Galerita. Fab. Schœn. Brachinus ? Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Carnassiers ( terrestres ) , tribu des Carabiques ( division des Troncatipennes ). Eist. Nat. Ins. Tome X T R O 7^9 Ce genre est distinct des aulre» de sa dlvisioa par l'ensemble des caractères suivans : crochets des tarses sans dentelures ; dernier article des pal- pes peu aloiigé , cylindrique ou grossissant insen- siblement vers l'extrémité ; antennes monilifor- mes ou grossissant vers le bout. ( ^o>ei; Tronca- tipennes. ) Il ofire t'n outre ces caractères : ..antennes de onze articles, toujours beaucoup plus courtes que le ccrps. — Labre tantôt court et transverse , tantôt avancé et arrondi. — Man- dibules courtes , peu saillaules. — Languette en- tièrement cornée. — Menton unidenlé au milieu de son échanrrure. — Tête ovale, plus ou moins rétrécie postérieurement. — Corselet pvesqne plane et cordlforme, au moins aussi large que la teie. — Elytres tronipiées à leur extrémité, en ovale ou en carré très-alongé , recouvrant l'abdomen. • — Point d'ailes. — Abdomen ayant son extrémité un peu découverte. — Pattes assez fortes , peu alongées; jambes antérieures très-échancrées au côté interne : articles des tarses assez courts , plus ou moins bifides ou cordi formes ; le pénultième bilobé dans quelques espèces; crochets simples. On peut remarquer par l'examen de ces carac- tères , empruntés à M. le comte Dejean , que les espèces d'IIelluos diU'crent assez essentiellement entr'elles , ce qui doit amener par la suite l'éta- blissement de quelques genres nouveaux. Les es- pèces mentionnées par les auteurs sont toutes exo- tiques. Leur histoire n'est pas encore connue. 1°. Helluo velu, H. hirtus. Lat. Hist. nat. et iconogr. des Ins. Coléop. d'Eur. pag. gB. tab. Vil. fig. I. — Dej. Spéc. tom. i. pag. 284- n°. i. — Galerita hirta n°. 5. Fab. Syst. Eleut. — ScnŒX.' Syn. Ins. tom. i . pag. 22g. n°. 4- Des Indes orien- tales. 2°. Helluo de Cayenne , H. cayennensis. Dej. Spéc. tom. 2. pag. 45g. n". 6. Longueur 6 lig. ^. Noir , pubescent , très-ponctué ; labre trans- versal; elytres ovales -oblongues , à stries ponc- tuées. De Cayenne. 3". Helluo à côtes , H. costa- tus. Lat. id. tab. VI. fig. 5. Du port Jackson. 4°. Helluo tripustulé, H. tripustulatus. Dej. id. pag. 286. n°. 3. Longueur 5 lig. 7. Brun , trèsponc- tué ; labre arrondi , lisse : elytres ayant deux ta- ches testacées ; cuisses de même couleur. Bouche, antennes , jambes et tarses de couleur ferrugi- neuse. Ile de Java. On doit peut-être rapporter , suivant M. le comte Dejean , le Bnachinus tripus- tulatus n". 6. Fab. Syst. Eleut. à cette espèce. 5°. Helluo sans taches , H. impictus. Dej. id. pag. 287. n°. 3. Longueur 6 lig. Brun , très-ponctué ; labre arrondi, lisse, ferrugineux. Bouche, an- tennes , abdomen et pattes de couleur ferrugi- neuse. Ile de Java. 6". Helluo du Brésil, H. brasi- liensis. Dej id. pag. 288. 72°. 4- Longueur 7 lig. |. Noir , pubescent ; labre transversal, unidentë ; elytres alongées, parallèles , profondément striées. Bouche, antennes et jambes ferrugineuses. Du Brésil. 7". Helluo bout brûlé, H. prœustus. Dej. id. pag. 289. »°. 5. Longueur 7 lig. Ferrugineux; Z Z 2Z :3o T R O T R O corps très-ponctné; labre piesqu'arrondi ; élvfres ayant de légères côtes , leur partie postérieure brune ainsi que l'abdomen. Amérique septentrio- nale. 8°. Helluo pygmée , H. pjgmeus. Dej. Spéc. tom, a, pag. 460. n". 7. Longueur 2 lig. Ferrugi- neux , Irès-ponctué ; labre transversarj corselet alongé j cordiforme; élytres alongées , ayant des lignes élevées; antennes et pattes testacées. Amé- rique septentrionale. L'auteur pense que cette «spèce doit former probablement un genre nou- veau. APTINE , Aptinus. Bohell. Lat. ( Iconogr. et Fam. nat. ) Dej. Carabus. Likn. Omv. Bra- chinus. Web. Fab. Schœn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Carnassiers ( terrestres ) , tribu des Carabiques ( division des Troncalipennes). Un groupe de celle division a pour caractères : crochets des tarses sans dentelures ; dernier arti- cle des palpes peu alongé , cylindrique ou grossis- sant insensiblement vers l'extrémité ; antennes filiformes; labre court, transversal, laissant les mandibules à découvert. Il comprend les Aptines, les Brachines et les Corsyres. ( Voyez Troncati- lENNEs. ) Les deux derniers diflèrent des Aptines en ce qu'ils sont pourvus d'ailes et que les mâles , dans ces deux genres , n'ont pas de dilatation bien prononcée aux trois premiers articles des tarses an- térieurs ; en outre , dans les Brachines , les élytres sont tronquées carrément à leur extrémité : quant aux Corsyres , leurs élylres forment un ovale fart court et presqn'orbiculaire , le dernier article des palpes est cylindrique , et le corps est beaucoup moins épais que celui des Aptines. Antennesïi\\ioxxnes, composées de onze articles. — Labre court , laissant les mandibules à décou- vert. — Dernier article des palpes maxillaires externes, ainsi que celui des labiaux , légèrement plus gros que les précédens , allant un peu en gros- sissant vers son extrémité. — Menton n'ayant qu'une très-petite dent, ou même point de dent , au milieu de son échancrure. — Corps assez épais. — Corselet cordiforme. — Elytres ovales , assez alongées , allant en s'élargissant vers le bout , tronquées obliquement à l'extrémité de manière à former un angle rentrant dont le sommet répond à la suture; ces élytres recouvrent presque tout l'abdomen. — Point d'ailes. — Abdomen ovale , point aplati , un peu découvert à sa partie posté- rieure , renfermant des organes sécrétant une li- queur caustique, sortant de l'anus avec explosion, s'exhalant aussitôt en vapeur d'une odeur péné- trante. — Pattes de longueur moyenne ; jambes antérieures très- échancrées au côté interne ; les trois premiers articles des tarses antérieurs tou- joars sensiblement dilatés dans les mâles : cro- cbets simples. Le âom donné à ces insectes par M. Bonelli vient d'un mot grec exprimant qu'ils n'ont point d'ailes. Les mœurs sont les mêmes que celle» des Brachines ( voyez l'article suivant ) , mais on les trouve plus particulièrement dans les montagnes. Ils habitent les climats chauds, tels que l'Europe méridionale et le cap de Bonne-Espérance. I. ApTiNE nigripenne , A. nigripennis. Aptinus nigripennis. Dej. Spéc. tom. i. pag- agi. n". l. — Brachinus nigripennis n°. 5. Fab. Syst. Eleut. — Schœn. Syn. Ins. tom. 1. pag. 23o. n". 5. Voyez ppur la description et les autres syno- nymes , Caraba fastigié n». 78. de ce Diction- naire. Ce genre contient encore : 1°. Aptine balisie , A. balista. Dej. Hist. nat. et iconogr. des Ins. Coléopt. d'Eur.pag. 100. n". 1. tab. VlII.Jig. i. — Dej. Spéc. tom. i. pag. 292. n". 2. Espagne , Portugal , midi de la France. 2». Aptine mutilé , A. mutilatus. Dej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 10 1. n°. a. tab. VIII. Jig. 2. — Dej. Spéc. id. pag. 393. n°. 3. ^ Brachinus mutilatus n". 7. Fab. Syst. Eleut. — Schœn. Syn. Ins. tom. 1. p. 23o. n°. 7. D'Autriche. 4°. Aptine des Pyrénées , A. pyreneus. Dej. Hist. nat. et icon. etc. pag. 103. n". 3. tab. VlU.fig. 3. — Dej. Spéc. id. pag. 295. 71°. 5. Longueur 3, 4lig- Noir; élytres sillonnées; antennes ferrugineuses ; pattes testacées. Des Py- rénées orientales. 5°. Aptine lancier, A.jaculator. Dej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. lo3. tab. VIII. fig. 4- — Dej. Spéc. id. n°. 6. Longueur 4 lig. , 4 lig. j.Brun ; élylres à peine sillonnées, pubescen les/ tête et corselet roux; pattes testacées. De l'Europe méridionale. 6°^ Aptine noirci , A. atratus. Dej. Spéc. id. pag. 294. n°. 4- Longueur 4 'ig- ï- ■> 5 lig. -j. Noir; élytres à côtes;* antennes et patte» d'un brun-noir ; corselet ayant à sa partie posté- rieure une impression transversale. D'Autriche. 7°. Aptine brun-, A. infuscatus. Dej. id. pag. 296. n°. 7. Longueur 2 lig. 7. Jaunâtre ; élylre» ayant une grande tache obscure à l^r partie pos- térieure; abdomen de cette dernière couleur. Cap de Bonne-Espérance. 8°. Aptine pygmée , A. pyg- meus. Dej. Spéc. tom. 2. pag. 46'. n°. 8. Lon- gueur 2 lig. -j. Tète et corselet alongés, très fine- ment pointillés, de couleur rousse; élytres brunes, presque striées : antennes et pattes testacées. De Barbarie , Tanger. BRACHINE, Bmchinus. Wéb. Fab. Bosell. Lat. Schœn. Dej. Stèv. Stuhm. Carabus. Linn. Oliv. Buprestis. Geoff. Genre d'insectes de rordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Carnassiers ( terrestres ) , tribu des Carabiques ( division des Troncalipennes ). Ce genre forme un groupe dans cette division avec ceux d'Apiine et de Corsyre. ( Voyez Tbob- T R O CATipsKHEs. ) Les Apiines dilEèrent des Bi-acLiaes par le manque d'ailes , et en outre par les élyires dont l'extrémité est obliquement tronquée , de manière à former un angle rentrant dont le som- met répond à la suture ; les Aptiues màles ont les trois premiers articles des lurses antérieurs sensible- ment dilatés : les éljtrus des Corsyres forment un ovale court , presqu'orbiculaire , et le dernier ar- ticle de leurs palpes est cylindrique. Menton dépourvu de dent au milieu de soo échaucrure. — Corps aile. — Corselet assez alongé, un peu plus large que la tête antérieurement. — Elytres du double plus larges que le corselet , assez alongées, coupées carrément à leur extrémité. — Tarses ayant leurs artiiles presque cylindriques : tarses aulérieurs point sensiblement dilatés dans les mâles. Les autres caractères sont ceux des Apiines. Voyez ce mot, article précédent. Les Brachines , nommés ainsi d'un verbe grec qui signifie ijaire du bruit , ont , comme les Ap- iines , la propriété remarquable de lancer avec détonation par leur anus une liqueur caustique et vaporisable. Ce fut Rolander qui observa le pre- mier cette particularité. ( Mém. de l'Acadéin. de Siockholin , lySo. pag. 252. tah. 7. fîg. 2. ) L'in- secte ue produit cette explosioa que lorsqu'il se croit menacé de quelque danger, et la nature paroît lui en avoir douué la faculté comme un moyen de défense. Rolander prétend que le Bra- cbine pétard peut répéter cette manœuvre jusqu'à vingt fois presque de suite , et qu'il éloigue par ce moyen les grosses espèces de Carabiques qui cberchent à le dévorer. M. Léon Dufour a parti- culièrement observé cette propriété dans l'Aptine baliste, et il a donné {^ Annal, du Musée d'hist. nat. torn. 18. pag. 70. et Bulletin des sciences de la Société philoin. juillet 1812) une description détaillée des organes qui sécrètent cette substance j elle paroil se rapprocher de la nature des acides caustiques. Dans les grandes espèces comme celle dont nous venons de parler en dernier , elle occa- sionne à la peau sur laquelle elle est lancée une douleur vive et durable, et la brûle assez sensi- blement : au moment de l'explosion que l'insecte produit ordinairement dès l'instant qu'il est iu- quiété , on voit sortir cette matière sous l'appa- rence d'une fumée blanchâtre dont l'odeur est fjrte et piquante ; il répèle cette explosion dix à douze fois ; mais lorsqu'il est fatigué elle se fait sans bruit, et au lieu de fumée on ne voit plus qu'une liqueur jaune ou brunâtre qui se fige à l'instant et forme une légère croûte; observée à l'état liquide , elle laisse échapper quelques bulles d'air et présente une apparence de fermentation. Ces propriétés sont communes à toutes les espèces de Brachines et d'Aptines et aux deux sexes de chaque espèce : toutes aussi se cachent sous les pierres ; il n'est pas rare de trouver plusieurs es- pèces sous le même abri et d'y rencontrer un grand nombre d'iodiridus de chacune d'elles. ï R O 73t Leurs premiers états sont encore inconnus. Ce« Carabiques paroissent généralement répandus dans tous les climats. \". Division. Elytres sillonnées , ayant des côtes élevées ci furi saillantes. Nota. Cette division comprend en général les plus grandes espères du genre ; elles sont pres- que toutes de l'ancien continent. 1 . Bracbine bimaculé , Ji. bimaculatus. Brachinus bimaculatus n". i . Fab. Syst. Eleut. ( Au synonyme de Voët lisez 1 . au lieu de 2. ) — ScHŒN. Sjn. Ins. tom. i . pag. 229. 71°. i . (Au synonyme de Voët lisez 1 . au lieu de a. et o4- au lieu de 74. ) — Dej. Spéc. tom. i . pag. 299. n°. 2. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Carabe bimaculé n°. 83. de ce Diction- naire. Nota. Il est probable que la variété mention- née est une espèce particulière. 2. B%icaiKE uni , B. complanatus. Brachinus complanatus n". 2. Fab. id. ( En retranchant le synonyme de Linné. ) — Scbœn. id. pag. 200. n°. 2. — Dej. Spéc. tom. i . pag. 3i I. n°. 19. Voyez pour la description et les autres syrio- nymes , Carabe uni n». 76. de ce Dictionnaire. Dans celte division entrent encore les espèces suivantes : 1°. Brachine espagnol , 5. A/.yoaw/cui. Dej. liist. nat. et Icon. etc. pag. 104. n°. l. tab. VIII. fig. 5. — Dej Spéc. tom. i . pag. 3o5. n". 8. Longueur 7. lig. Tète et corselet roux , sans ta- ches ; elytres noires avec une tache humérale , une large bande dentelée placée sur le milieu et n'atteignant pas la suture, de couleur lestacée ainsi que les pattes. Espagne ; baie d'Algésiras. a". Brachine de Jurine , B. Jurinei. Dej. id, pag. 298. n°. I. Longueur 9 lig. 7. Testacé ; ely- tres noires avec le bord latéral , une grande tache carrée placée sur le milieu et leur extrémité , de couleur lestacée. Du Sénégal. 3°. Brachine disci- colle, B. discicollis. Dej. id. pag. 3oo. n°. 3. Longueur 7 lig. -j. Tête jaune à sa partie, anté- rieure , ferrugineuse postérieurement ; corselet brun portant de chaque f ôîé une grande tache rousse ; élylres noires avec un point humerai , une large bande dentelée située sur le milieu , n'attei- gnant pas la suture , de couleur jaune ; l'extrémité des elytres est aussi de cette couleur, aiosi que les antennes et les pattes. Indes orientales. 4°- Bra- chine de Caloire , B. Ca^'rei. Dej. id. pag. 3oi. n°. 4. Longueur 7 lig. 7. Tête et corselet ferrugi- neux , sans taches ; elytres alongées , noires , avec, un point humerai , une bande sinuée , placée dan» le milieu, n'atteignant pas la sature, testacés. Z z z z a 32 T R O Antennes, pattes et extrémité des élyires de celle dernière couleur. Du Bengale. 5". Brachine sem- blable , B. affinis. Dej. id. n°. 5. Longueur 7 lig. i. Tête et corselet lestacés ; les bords de ce dernier un peu obscurs; élytres noires avec un point liu- œéral , une large bande sinuée , placée sur le milieu, n'atteignant pas la suture , teslacés. An- tennes, pattes et extrémité des él^'lres de cette dernière couleur. ludes orientales. 6". Brachine vertical, B. verlicalis. Dej. id. pag- 3o2. n". 6. Longueur 7 llg. Tèle tesiacée, vertex obscur; corselet obscur, avec deux lacbes leslacées peu apparentes; élytres noires , leur bord latéral, une bande sinuée placée sur I3 milieu , n'atteignant pas la suture, de couleur lestacée. Antennes et pattes leslacées ainsi que l'extrémité des élytres. Nouvelle-Hollande. 7°. Brachine africain , B. qf'iicanus. Dej. id. pag. 5o3. n". 7. Longueur 6 lig. , 6 lig. 7. Tête et corselet roux , sans ta- ches ; élytres noires avec une bande sinuée placée dans le milieu, n'atteignant pas la suture, de couleur rousse ainsi que leur extrémité ; antennes et pattes de celle dernière couleur. De Barbarie. 8°. Brachine ambigu , B. anibiguvs. Dej. id. pag. 304. n°. 9. Longueur 7 lig. |. Tèl||, jaune , vertex obscur; corselet obscur avec deux taches jaunes peu apparentes; élylres noires avec ime tache humérale , une bande sinuée , située dans le milieu , n'atteignant pas la sulure , jaunes. Extré- mité des élylres légèrement bordée de jaune; antennes et pattes de cette couleur. Des îles Phi- lippines. Q". Brachine de Java , B. javanus. Dej. id. pag. 3o5. n°. 10. Longueur 8 lig. , 8 lig. 7. Tête lestacée , rerlex obscur ; corselet obscur avec deux taches oblongues leslacées : élytres obscures ayant un point humerai , une bande élroile, dentelée, placée au milieu , n'atteignant pas la suture, lestacés ; antennes et pattes de celle dernière couleur. De Java. 10°. Brachine fusci- coUe , B. fiiscicollis. Dej. id. pag. 3o6. n°. il. Longueur 7 lig. 7. Tête lestacée, vertex obscur ; corselet obscur, sans taches ; élylres obscures avec un point humerai, une bande étroite, den- telée, placée au milieu, n'atteignant pas la su- ture, testacés ; antennes et pattes de cette même couleur. De Java, i \°. Brachine interrompu, B. intenvptus. Dej. id. n°. 12. Longueur 8 lig. 7. Tête lestacée , veriex obscur ; corselet obscur avec deux grandes taches leslacées; élytres obs- cures ayant un point humerai , le bord latéral vers la partie antérieure, une bande linéaire, dentelée, interrompue, placée dans le milieu, n'atteignant pas la suture, testacés; antennes et pattes de cette même couleur. De Java. 12°. Bra- chine enfumé , B-fumigatus. Dej. id. pag. 307. n". i3. Longueur 7 lig. ^. Tête jaune, vertex obscur ; corselet obscur avec deux taches jaunes ; élytres obscures , jaunes à l'extrémité; antennes et pattes de cette même couleur. Iles Philippines. iS". Brachine Ju Sénégal , B. senegaUnsis. PsJ. T R O id. pag. 3o8. n". 14. Longueur 6 lig. \- Teslacé ; élylres noires, s'élargissant vers leur extrémité, ayant un poiul humerai , les bords latéraux , une bande dentflée placée au milieu , n'atteignant pas la suture, de couleur tesiacée , ainsi que leur e>- trémité. Du Sénégal. 14°. Brachine parent, B. sobnnus. Dej. Spéc. toni. 2. pag. 463. n°. 41. Longueur 6 lig. 7^7 lig. Tète et corselet lesta- cés, sans taches; élytres noires avec un point linméral très-petit , le bord latéral , une large bande au milieu sinuée et raccourcie , et l'exlré- milé testacés; antennes et pattes de celte mène couleur. Des Indes orientales. i5°. Brachine pa- rallèle, B. parallelus. Dej. Spéc. tom. 1. pag. 308. n°. i5. Longueur 6 , 7 lig. Testacé ; élylres noires , presque parallèles , aj'ant un point hume- rai, les bords latéraux, une bande dentelée, si- tuée au milieu, n'atteignant pas la suture, et l'extrémité de couleur lestacée. Du Sénégal. 16". Brachine bordé , B. marginatiis. Dej. id. pog. 309. 72°. 16. liOngueur 7 lig. Tête lestacée avec un point noir sur le veriex ; corselet testacé avec le bord postérieur ainsi que l'antérieur, noirs; élytres presque parallèles, noires, avec un point humerai , les bords latéraux, une bande dentelée, située au milieu, n'atteignant pas la suture, tes- tacés; antennes, extrémité des élylres et pattes de cette dernière couleur. Côte de Guinée. 17°. Bra- chine marginal, B. niarginalis. Dej. id. pag.'hiO. n". ly. Longueur 6 lig. Tète tesiacée , vertex noir; corselet noir, ayant de chaque côlé une tache tesiacée ; élylres noires , presque parallèles , avec un point humerai , les bords latéraux , une bande dentelée, située au milieu, n'atteignant pas la suture, et l'extrémité, testacés, ainsi que les antennes et les pattes. Des Indes orientales. )8°. Brachine de Bauvois, B. Bauvoisi. Dej. id. 71°. 18. Longueur 5 lig. Testacé ; élylres noires , presque parallèles; un point humerai, les bords latéraux, une bande sinuée, raccourcie, placée vers le milieu, leur extrémité, une tache sur l'écusson et de petits points peu visibles vers la su- ture , de couleur tesiacée. Côte de Guinée. 2.'. Division. Elylres à côtes peu élevées , quel- quefois même presqu'insensibles. 3. Brachine i\xmdini, B.Jumans. Brachinusjiimans n". 11. Fab. Syst. Eleut. — Lat. Gen. Cnist. et Ins. tom. l. pag. 188. n°. i. — ScHŒN. Sjn. Ins. tom. j . pag. 23o. n°. 11. — Dej. Spéc. tom. i. pag. Ziy. n". 27. yojez pour la description et les antres syno- nymes, Carabe fumant n°. 81. de ce Diction- naire. 4. Brachihe pétard , B. crepitans. Brachinus crepitans n», 12. Fab. Syst. Eleut. ( à la citation de la Faun. Suec. lisez 792. au iiea T R O àe2'ti.) — 'i'i^T-Gen.Crust.etIns.tom. ï.p. 1R9. n". a. (A la citation de De Géei- lisez foui. 4. au lieu de tom. 7. ) — ScncEN. Syn. Ins. iom. l . pag. z7)o. n". is. — Dej. Hist. nat. et Icon. eU:. pag- io5. n°. a. tah. VUI.ftg. 6. —Dej. Spéc. tom. 1. pag. 3i8. M°. bO. — Faun.Jranç. Coléopt. pi. 1. /^oyer pour la description et les antres syno- nymes , Carabe pétard n". 82. de ce Uiclion- naiie. Nota. Les individus indique's comme n'ayant pas l'abdomen obsi;ur, ne peuvent appartenir à colle espèce. On placera en outre dans cette division: 1°. Bra- ihine pistolet, B. sclopeta n°. l3. J''ab. SysL ]i/c'ut.— ScHŒ.ii.Syn. Ins. torn.l.pag.zZl. n". i3. — Dej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 10p. n". 7. tab. IX.fig. 3. —Dej. Spéc. tom. J.pug.52.2. n". 36". Tiès-commun aux environs de Paris. 2°. Bracliine tète rousse, B. ruficeps nP • 10. Fab. id. — ScHŒS. id. pag. 33o. n". 10. — Dej. Spéc. tom. I . pag. 014. n". 23. Du cap de Donne-Kspé- lancc. 5°. Bracbiue caustique, B. causticus. Dej. lîist. nat. et Icon. etc. pag. 1 14. n°. 12. tal>. IJl. /'g. 8. — Dej. Spéc. tom. 1. pag. 3i3. ?i". 21. L ■iij!,iieur 5 lig. D'un jaune ferrugineux ; élylres ayant une large bande longitudinale sur la suture et une grande lâche un peu au-delà du milieu sur chacune, se joignant à la bande sulurale et n'at- teignant pas tout-à-fait le bord extérieur , de couleur noirâtre. Midi de la France ; environs de Montpellier. Rare. 4°- Brachine longipalpe , B. longipalpis. Dej. id. pag, 3i4. n". 11. Longueur 3 lig. ■;. Tète et corselet ferrugineux à leur partie lupérieure } élytres obscures avec le bord latéral , une bande transversc sur le milieu , raccourcie et interrompue, de couleur pâle, ainsi que les an- tennes , les pattes et l'extrémité des élytres. Des Indes orientales (1). 5°. Bracliine bruyant , B. ex- plodens. Dej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 107. n°. 3. tab. VIII. fig. 7. — Dej. Spéc. tom. \.pag. 320. 7J°.3l. Longueur 2 lig. \. Ferrugineux; ély- tres bleues; troisième et quatrième articles des an- tennes obscurs ainsi que l'abdomen. Très-commun aux environs de Paris. 6°. Braçbine glabre , B. gla- bratus. T)ej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 108. 71°. 4- tab. VIII. fig. 8. — Dej. Spéc. tom. 1. pag. 320. n°. 32. Longueur 2 lig. ^,3 lig. Ferrugineux ; élytres bleues; abdomen obscur. Midi de l'Europe ; France méridionale. 7°. Bracbine détonnant , B. psophia. Dej. Hist. nat. eticon. etc. pag. 108. n°. 5. tab. IX. fig. I . — Dej. Spéc. tom. i . pag. 32 1 . n». 34. Lon- gueur a lig. 7 , 3 lig. '-. Ferrugineux ; élytres d'un bien verdàtre. Même patrie que le précédent. 8°. (i) Par la conformation de ses palpes cette espèce , »uiT>n[ M. le comte Dejea.i , pourroir pcui-êiic constituer i»a gcare oouTcau, T R O "7.13 Brachine bombavfle , B. bombarda. Dej. Hitt. nat. et Icon. etc. pag. 109. n". (j. tah. IX.fig. 2. — Dej. Spéc. tom. i. pag. 322. n°. 35. Portugal et midi de la France, q". Bracliine bipustulé, B. hipiistulatus. Scna:N. Syn. Ins. tom. l. pag. 201. n". i5. tab.lll.jig.'j. — VsJ . lIÊt. nat et Icon . elc. pag. 1 10. n". 8. tab. IX.fig. 4. — Dej. Spéc. tom. I . pag. 323. W. oy. Longueur 3 lig. Ferrugineux ; élytres rerdâtres , ayant chacune une tache tesa- cée à leur partie postérieure ; abdomen obscur. De Kislar. lO". Brachine exhalant, B. e.rhalans. ScHŒS. id. n". i4- — Dej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 1 1 1 . «o. 9. tab. IX.Jig. 5. — Dej. Spéc. tnm. I . pag. 024. »". 58. Longueur 2 lig. à a lig. ^. Fer- rugineux; élylres d'un bleu obscur, avec deux ta- ches jaunes sur chacune; abdomen obscur. Italie fl midi de la France, n". Brachime croisé, B. cru- ciatui. ScncEN. id. n". 16. tab. III. Jig. 8. — Dej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 1 12. n". 10. tab. IX. fig. 6. — Dej. Spéc. tom,. i . pag. 024. n". Sg. De Kislar. 1 2". Brachine des thermes , B. thermarum. Stév. Mém. de la Soc. imp. des nat. d; Mosc. t. 166. tab. X. fig. 7. — Dej. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 1 13. «". II. tah. IX.Jîg. 7. — Dej. Spéc. tom. I. pag. 025. Ji". 40. Montagnes du Caucase , près des bains de Conslunlin (1). l3°. Brachine six taches, B. sexniaculatus. Dej. id. pag. 3i2. n". 20. Longueur 4 lig- t- Ferrugineux 5 élytres brunes, leur bord extérieur testacé; trois taches sur chacune de même couleur, ainsi que les pattes. Des Indes orientales 14". Bracliine petites côtes , B. suhcosialis. Dej. id. pag. 3l 3. n". 24. Longueur 3 lig. \. Ferrugiueux ; augles prsiérieurs du cor- selet siiillans , aigus ; élytres bleues ; abdonu-n obscur. Du cap de Bonne-Espérance. i5°. Bra- chine liséré, B. ?narginei/us. Dej. Spéc. tom. 2. pag. 463. n°. 42. Lougucur 6 lig. Tête et corseltt d'un roux ferrugineux ; élylres brunes ; leurs bords, la base des antennes et les pattes d'un jaune ferrugineux. Environs de Buenos- Ayres , pendant l'hiver. 16°. Brachine alternant , B. at- icrnans. Dej. Spéc. tom. l. pag. 3i6. n". 25. Longueur 7 lig. i. Ferrugineux ; angles posté- rieurs du corselet saillans , aigus ; élytres d'un bleu obscur; leurs deuxième et troisième côtes élevées ; abdomen obscur. Amérique septentrio- nale; Géorgie. 17°. Bracbine fuscicorne ,B^/iisci- comis. Dej. Spéc. tom. 2. pag. 463. n°. 43. Lon- gueur 5 lig. D'un roux ferrugineux ; angles posté- rieurs du corselet prolongés, aigus; élytres d'un bleu violet ; abdomen, antennes, jambes et tarses obscurs. Très-commun pendant l'hiver aux envi- rons de Buénos-Ayres. 18°. Brachine pallipède, B. pallipes. Dej. id. pag. 464. n". 44' Longueur 3 lig. \ , 4 lig. '-. Tète et corselet d'un rou* ferrii- (i) M. le comte Dejean observe que, par la conformation de ses palpes, cette espèce pourroii être le type ^uo geare pariicatier. >4 T R O gineux ; angles postéiieurs du corselet prolonf^és , aigus ; élytres brunes ; abdomen obscur j base des antennes et pattes d"un jaune ferrugineux. Avec le précédent. 19°. Dracliiue voisin, B. vicinus. Dej. id. pag. 405. n". 45. Longueur 4 lig. -,. Têie et corselet ferru^neux ; angles postérieurs de celui-ci peu prolongés , presqu'aigus ; élylres bru- nes 5 abdomen obscur ; base des aniennes et pattes d'un jaune ferrugineux. Avec les précédens. 20°. Brachine quadripenne, B. quadiipcnnis. Dej. Spéc. tom. I. pag. 01 3. n°. 26. Longueur 5 lig. Ferrugineux j angles postérieurs du corselet sail- jans /aigus ; élylres larges, presque carrées , d'un bleu noirâtre ; abdomen obscur. Amérique sep- tentrioDale. 21°. Brachine porte-cœur, B. cordi- collis. Dej. Spéc. tom. 2. pag. 466". n". 46. Lon- gueur 4 lig. Ferrugineux ; angles postérieurs du corselet prolongés , aigus ; élytres bleues ; antennes a V ant leurs troisième et quairièice articles obscurs j abdomeu de cette dernière couleur. Amérique sep- tentrionale. 22°. Brachine céphalole , B. cepha- lotes. Dej. Spéc. tom. l. pag. Siy. n°. 28. Lon- gueur 4 lig. Ferrugineux ; angles postérieurs du corselet saillans , aigus j élytres bleues. Amérique septentrionale. 23°. Brachine fuscipeune , B.J'as- cipennis. Dej. id. pag. 018. n°. 29. Longueur 2 lig. 7, 3 lig. Ferrugineux j angles postérieurs du corselet saillans , aigus ; élytres et abdomeu bruns. Cap de Bonne-Espérance. 24". Brachine imma- c.ilicorne , B. iinmaculicomis. Dej. Spéc. tom. 3. pag. 466. n°. 47. Longueur 4 lig. j. Ferrugineux; élytres verdâtres; abdomen obscur. Il est plus grand que le Brachine pétard. Espagne, Italie, midi de la France. 26°. Brachine oblong, B. oblongus. Dej. Spéc. tom. \. pag. 32 1. n". 33. Longueur 5 (ig. ~. Ferrugineux j élytres brunes, D'Egypte. Pabricius en adoptant ce genre d.ins son Sys- tema Eleutheratonim y rapporte treize espèces; mais il faut rendre au genre Aptiue les n°». 5. et 7. Le n". 6. appartient aux Helluos. Les n^^ 5, 4> 8, (). sont douteux. Les six autres espèces sont ceitainement du genre Biacbine. CORSYRE , Coro'rrt. Stèv. Dej. {Spéc.) Cy- mindis. Fiscn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères, famille des Carnassiers (terrestres), tribu des Carabiques ( division des Troncatipennes). Les trois genres Aptine, Brachine et Corsyre constituent un groupe dans cette division. {Voyez Troncatipennes. ) On séparera aisément les deux premiers genres de celui de Cor.syre par leurs palpes externes , dont le dernier article est plus gros que le précédent, renflé vers son extrémité; et par leurs élytres de forme ovale assez alougée; en outre les Aplines sont dépourvus d'ailes et les mâles ont les trois premiers articles des tarses antérieurs sensiblement dilatés. Antennes filiformes , plus courtes yie le corps , T R O composées de onze articles. — Labre court , trans-i verse, légèrement échancré, laissant les mandi- bules à découvert. — Mandibules courtes, peu saillantes. — Dernier article des palpes, cylin- drique. — Menton ayant une dent peu avancée , au milieu de son échancrure. Tête presque triangulaire, point rétrécie postérieurement. — Corps court , large , aplati. — Corselet plus large que la tête , convexe, arrondi. — Elytres larges, en ovale ])eu alongé, presqu'orbiculaire, recou- vrant des ailes et l'abdomen. — Jambes anté- rieures échancrées au côté interne. — Tarses composés d'articles presque cylindriques; tarses antérieurs des mâles n'étant que très-légèrement dilatés; crochets simples. M. Siéven a établi ce genre sur une .'seule espèce qui habite eu Sibérie. On ne sait rien de ses mœurs , ni de ses premiers étals ; c'est la Cor- syre fuseau, C.fusula. Dej. Spéc. tom. i. pag. 327. 72°. I . — Cymindisjiisula. Fïscb. Erttom. de Russ. I. pag. 120. n°. 4. tab. m. fg. 3. Long. 3 ''g- 7- Brune , très-ponctuée; élytres tbniianl pres- qu'un cercle; leurs bords, une tache humérale, une bande transverse placée presqu'à l'extrémité , d'un roux testacé; ces lacbes et la bande se joi- gnent les unes aux autres. Antennes et pattes fer- rugineuses. De Sibérie. CATASCOPE, Catascopus. Kieb. Lat. {Hist. nat. et icon. elFam. nat.) Du. { Spéc.) Carubus. WlÉDEM. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Carnassiers (terrestres), tribu des Carabiques (division des Troncati pennes). Le dernier groupe deTroncatipennes à crochets des tarses sans dentelures, présente pour carac- tères : Labre avancé , recouvrant plus ou moins les mandibules. Il contient trois genres, Catascope , Graphipîère et Antbie. (/^cye^TuoNCATiPENSEs). Ces deux derniers diflèrent des Ca*ascopes par leur labre arrondi , leur menton sans dent au mi- lieu de son échancrure, le manque d'ailes, et par leurs élylres arrondies à leurs angles liumcraux. Antennes filiformes, beaucoup plus courtes que le corps, composées de onze articles. — Labre avancé, échancré antérieurement, recou- vrant presqu'entièrement les mandibules. — Pal- pes extérieurs hiifovmes , ayant leur dernier article cylindrique. — Menton ayant au milieu de son échancrure une dent arrondie, peu avancée. — Tête assez grosse, presque triangulaire, peu rétrécie postérieurement. — Yeu.v gros , assez saillans. — Corps assez aplati. — Corselet un pea plus large que la tête antérieurement, rétréci à sa partie postérieure. — Elytres du double plus larges que le corselet, presque planes, en carré plus ou moins alongé, fortement échancrées à l'ex- trémité, recouvrant des ailes et l'abdomen. — Jambes antérieures échancrées au côté interne, «> T R O Tarses composés d'articlei presque cylindriqaes ; crochets simples. On doit l'établissement de ce genre à M. Kirby qui en a donné les caractères dans les Tiansac- tions Linnéennes , tom. i4- pag. 94^ Son nom est lire d'un verbe i;rec dont le sens esl : regarder au- tour de soi,' l'auteur n'en menlionoe qu'une es- pèce. Les habitudes de ces insectes ncsont pas connues. Ils habitent les Indes orientales. 1". Catascope grosse tête, C. Jiicialis. Dej. Spéc. tom. I . pag. 329. re". I . — Catascopus Hard- l'ickii. KinB. Trans- Linn. tom. \à,.pag. 98. tah. Ti.Jig. I . — Lat. Hist. Ttat. et Icon. etc. pag. 1 16. ta{>. VU.fig. 8. — Carabus fucialis. Wiédem. Zool. magaz. tom. 1. paii. 3. pag. i65. n". 12. l,oi>g. 6 lij;. -j. Dessus de la tête et corselet verts ; t'I^'lres d'un bleu-verdâlre à stries ponctuées; dessous du corps d'un bheu obscur ainsi que les pattes. Des Indes orientales. 2°. Catascope éme- raude, C. smaragdulus. Dej. id. pag. 33 1. n". 2. Long. 3 lig. ~. Vert en dessus; élyties striées , les stries latérales seules ponctuées; bord extérieur doré : dessous du corselet, abdomen et pattes de couleur brune. De Java. GRAIMIIPTÈRE, Graphiplencs. Lat. Dej. Anihia. Fab. Carabus. Oliv. Cicindela. DeGéer. t'oRSK. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , Tamilie des Carnassiers ( terrestres ) , tribu des Carabiques ( division des Troncatipennes ). Les genres Grapliipière , Anlliie et Catascope composent un groupe parmi les Troncatipennes. ( Voyez ce mot. ) Les Cafascopes ont le labre écbaacré en devant ; le menton odre dans son milieu une petite dent ; les élylres sont carrées et recouvrent des ailes. Dans les Ânlhies les élytres sont convexes , en ovale assez alongé , peu ou point tronquées à leur extrémité ; l'abdomen est épais et convexe en dessous. Les Grapbiptères n'ont aucuns de ces caractères. Antennes filiformes, bien plus conrles que le corps , comprimées , composées de onze articles; le troisième beaucoup plus long que les autres. — iaè/u avancé, arrondi , presque plane, recouvrant presqu'entièremenl les mandibules. — Palpes ex- térieurs filiformes , terminés par un article cylin- drique. — Languette cornée longitudinalemeat dans son milieu , membraneuse sur les côtés. — Tête point très -grosse, ni rétrécie postérieure- ment. ^ l^eux assez grands , peusaillans. — Corps court , large , déprimé , peu épais. — Corselet cordiforme , beaucoup plus large que la tête an- térieurement , fort rétréci à sa partie postérieure. — Eiytres planes, larges, à peine en ovale , pres- qu'orbiculaires ; leur extrémité visiblement tron- quée ; leurs angles huméranx arrondis. — PoirU ^ ailes. — Abdomen déprimé en deuoui. — Pat- T R O ?3: tes de longueur moyenne; jambes aaiérieures très- échancrées' au côté interne ; tarses antérieurs ù peine dilatés dans les mâles; crochets simples. Ces Carabiques paroissent habiter exclusive- ment l'Afrique, depuis la Barbarie jusqu'au cap de Bonne - Espérance , l'Arabie et les parties de l'Asie qui eu sont voisines. Les espèces connues ont le corps noir , tacheté ou rayé de blanc on de cendré; ces taches formées par uii duvet court ; c'est à quoi leur nom , tiré de deux mots grecs , fait allusion. On a remarqué que les espèces tachetées sont plus particulières à l'Egypte. Toutes se plaisent dans le: étals. les sables brûlans. On ignore leurs premiers J . Graphiptère varié , G. variegatus. Graphipterus rariegatus. Dej. Spéc. tom. l . pag. 333. n°. I . — Anthia variegata n°. l3. Fab. Syst. Eleut. — Schœ.v. Syn. Ins. tom. 1. pag. 205. n". 18. Voyez pour la description et les autre* syno- nymes , Carabe bigarré n". 21. de ce Diction- naire.. 2. Graphiptère moucheté, G. multiguttatus. Graphipterus liicfunsus. Dej. id. p. 335. n". 3 f — Anthia multiguttata. Schœn. id. n". jg. Voyez pour la description et le synonyme de l'Enlomol. d'Otiv. , Carabe moucheté n". b'J. pi. \j8.fig. 9. de ce Dictionnaire. 5. Graphiptère trilinéé , 6. trilineatus. Graphipterus trilineatus. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. I. pag. 187. n°. 2. — Lat. Hist. nat. et Icon. etc. pag. qo. tab. VI. Jig. 3. — Dej. Spéc. tom. i. pag. xyj. n°. 5. — Anthia trilineat» n°. l5. Vji&.Syst. Eleut. — Scbœsi. id. n". 21. Voyej pour la description et les autres syno- nymes , Carabe trilinéé n°. 58. pi. 178. y^. 10. de ce Dictionnaire. Ce genre comprend encore : i*. Graphiptère de Latreille , G. Latreillei. Nos. — Graphipterus multiguttatus. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. i . pag. 186. n°. I. tab. VI. Jig. 11. (En retranchant tous les synonymes sauf celui de Vhist. nat. des Crust. et des Ins. ) — Dej. Spéc. tom. l. p. 334. n". 2. D'Egypte. 2°. Grapjiip'ère point d'excla- mation, G. exclamationis. Lat. id. p. 187. n". 3. — Lat. Dict. d'hist. nat. tom. JC. pag. ZÎi.Jig. 7. — Anthia exclamationis n". 14. Fab. Syst. Eleut. — ScHCEN. Syn. Ins. tom. \.pag. 235. n". 20. De Barbarie. 3°. Graphiptère petit, G. minuius. Lat. Hist. nat. et Icon. etc. pag. 96. tab. VI. fig. 4. — Dej. Spéc. id. pag. 336. n". 4. Longueur 5 à 6 lig. Noir; bord du corselet et des éjylres blanc; celles-ci portant un grand nombre de points de cette même couleur. D'Egypte. ;36 T R O Nota. Les Carabes cicindéloi'desno. 55. et eflacé n°. 66. de ce Dictiounaire appartientlent proba- blement à ce genre. ANTHIE, Anthia. Web. Fab. Lat. Dej. Thonb. Boneli.. Carabus. Linn. Olit. Thunb. Dk Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Carnassiers ( lerreslres ) , trilju des Carabiques ( division des Tioncatipennes ). Nota. Les Anthies ont les élj'tres très-peu tron- quées postérieurement ; dans quelques espèces , elles ne le sont pas visibleraenl. Le dernier groupe des Troncatipennes à cro- cliels des tarses sans dentelures, caractérisé par le labre avancé , recouvrant plus ou moins le? mandibules, est formé des <;enies Catascope, Gra- pliiptère et Anlhie. {T''o^ez Tiioncatipennes. ) IJans les Catascopes le labre est échancré antc- rieurement ; leur nienîon a une petite dent au milieu de son écliancrure ; leurs ély très recouvrent des ailes et ont leurs an};!;les linméraux assez sail- lans. Le genre Grapliiplère s'éloigne des Antliies par ses él_ylro5 plaaes, presqu'urbiculalres , sensi- blement tronquées au bout , et encore par l'ab- domeu qui est déprimé en dessous. Antennes filiformes , plus couries que le corps , composées de onze arlicles , ne paioissant point comprimés ; le troisième beaucoup plus loni: que les autres. — Labre grand , un peu convexe , ar- rondi, avancé, recouvrant presqu'enlièreœent les mandibules. — Mandibules très-grandes et avan- cées , surtout dans les mâles. — Palpes ejctérieuis ayant leur dernier article presque cylindrique ou grossissant un peu vers l'extréiuilé. — Languette grande , ovale , avancée entre les palpes labiaux , entièrement cornée. — Menton dépourvu de dent au milieu de son échancrure. — Tête grande , assez alongée , souvent un peu rétrécie derrière les yeux. — Yeux assez grands , plus ou moins saillans. — Corps épais , plus ou moins alongé. — Corselet presque cordiforme , plus large que la tête à sa partie antérieure , prolongé postérieure- ment dans quelques mâles. — Elytres convexes , en ovale alongé , simplement sinuées ou même presqu'arrondies à l'extrémité, recouvrant l'ab- domen. — Point d'ailes. — Abdomen épais , convexe en dessous. — Pattes grandes , fortes ; jambes antérieures très - écbancrées au côté in- terne ; tarses antérieurs légèrement dilatés dans les maries : crochets simples. Ces Coléoptères sont de grande taille ; leur corps est noir, il a habituellement des taches blanches formées par un duvet court qui garnit des enfonce- mens. Leur patrie est l'Afrique et l'Asie , depuis la mer Rouge jusqu'au Bengale : ils se plaisent dans les sables les plus chauds ; leurs premiers étals n'ont pas encore été observés. T R O I. Akthie maxillaire, A. maxillosa. Anthia maxillosa n°. i. Fab. Sjst. Eleut. ( En lisant à la citation d'Olivier : tab. i. fig- lO. au lieu de tab. 4. fig. 39. le synonyme deVoët est douteux, suivant M. Schœnherr. ) — ScuŒ.v. Syn. Ins. torn. i . pag. 232. n". 1. —Dej. Spdc. lom. 1 . pag. 339. n°. I . f^oyez pour la description et la synonymie ( en ajoutant à celle de l'Entomologie d'Olivier : mâl« ci pi. \.fig. 10. Femelle.) Carabe maxillaire n°. i. pi. l'jG.Jig. 5. Mâle. De ce Dictionnaiie. Nota. Le Carabus agilis. Tucnb. ( Noi-'. Ins. Spec. III. pag. 70. — Carabe immaculé V. 4. Encycl. ) est peut-êire la femelle de cette espèce , suivant M. GyllenhaU cité par M. Schœnherr ; ce dernier auteur doute de la vérité de cette as- sertion. 2. Anthie tboraciqne , A. thoracica. Anthia thoracica n". 2. Fab. id. (A la citation d'Olivier lisez : 5. b. au lieu de 5. 6. , et à celle d'Herbst : 2. au lieu de 12. ) Mâle et femelle. — Anthia thoracica. Schœn. id. pag. 232. n°. 3. Mâle. — Aiitiiia ^fimbriata. Schœn. id. n". 4- Fe- melle. — Anthia thoracica. Dej. id. pag. 34o. n°. 2. Mâle et femelle. — Carabus thoracicus. Ot.iv. Entoni. tom. 3. Carab. pag. I4- ri". 2. pi. \Q.fig. 5. b. Mâle. T''oyez pour la description et les synonymes du mâle, Carabe thoracique n". 2. de ce Dictionnaire, et pour ceux de la femelle , Carabe frangé n". 5. pi. 176.7%. 4. 3. Anthie six taches , A. sexguttata. Anthia sexguttata n". 4- Fab. id. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i. pag. l85. n°. i. — Schœ.v. id. pag. 233. n°. 8. — Dej. id. pag. 34 ' • n". 3. J^oyez pour la description et les autres syno- nymes , Carabe six taches n°. 5. pi. i'/^.Jig. 5. de ce Dictionnaire. 4. Anthir dix taches , A. decemguttata. Anthia decemguttata n°. 3. Fab. id. ( Lisez tom. 7. au lieu de 47. à la citation de De Géer. ) — Lat. id. pag. 180. n°. 2. ( En lisant éd. 12. au lieu de i3. à la citation de Linné. ) — Schœh . id. pag. 232. n". 5. — Dej. id. pag. 349. n°. 10. foyez pour la description et les autres syno- nymes, Carabe dix taches n°. \Q. pi. l'jj.Jig. 2, de ce Dictionnaire. Nota. Le Carabe alongé n°. W). pi. ijj.Jig. 3. de ce même ouvrage. — Anthia quadriguttata n". 10, Fab. Syst. Eleut. n'est qu'une variété de cette espèce. A la citation du Spec. de Fabricius lisez 3oo. au lieu de 3. 5. Anthie T R O 5. AtîTHlE sixniaculéc, ^. sexinacuhita. Anthia sexmacuLita n". 7. F.vn. id. — ScnoîN. id. pag. 234- W- II- — V)t]. id. fxig. 346. n". 7. Voyez pnin- la Jisjn ;iun cl la syuon-ytliie , Carabe sixmaculé i' 17. -.e ce Uiclionuaiie. 6. A.NTiTE s^'ioiiiu'e, A. sulcata. .Anlht i ;!u!c'.iiu n". 6. Fab. id. — Schœn. id. pag. aô4. />''. 10. — Dej. id. pag. 345. n". 6. Voyez pour hi description et les autres syno- nymci , C'ar.i!;e iilioDuu 11^. lO. ^/. iJJ-Jig- 18. de cet ouvrage. 7. Anthie languissante , A. tabida. Anthia tabida n°. 11. Fab. id. — Schœs. id. pag. 234. n°. i5. ( lin lisant i\^. au lieu de 4t- "". s_ynonyme de Voël. ). — Dej. id. pag. 334- ""• i3. Ployez pour la description et les autres syno- nj'mcs , Carabe languissant n'^. 20. de ce Dic- lionnaue. On doit placer en outre dans ce genre , 1°. An- lliie chasseresse, A. venaior n°. 5. Fab. Syst. E/eiit. — ScHŒN. Syn. Ins. loin, i . pag. 234. "". 9- — Dej. Spéc. ioin. 1 . pag. 342. n". 4- Un Siîné- gal. 2°. AniliieiNimrod , A. Nifurod. n". g. Fab. id. — ScncEN. id. 71°. i3. — Dej. id. pag- S^S. n". 5. Du Scu(?j;al. 3". Antliie six notes, A. se.tnotuta. Thone. ScBŒiV. id. pag. 233. n". (i. — Lat. Hisl. nat. et icon. etc. pag. 94. (ah. VI. fîg. 2. — Dej. id. pag. 552. n°. 12. jjongiieiir i pouce. Noire; éi^lres ayant chacune huit sillons cotonneux et trois points blancs. Du cap de Bvmne-Espcrance. 4". Aalliie douze taches, A. duodc'ciin punclata. BoNELL. Mémoires de l'Acud. des sciences de Turin, Obsen>. entoni. 2. p. 19. n". 1. — Lat. id. p. 94. tab. VI. fig. I. — Dej. id. pag. S^iJ. ii". 9. R.ip- portée d'Arabie par feu Olivier. 5°. Antlue bor- dée , A. margmata. Dej. id. pag. 547. «"• 8. Longueur J pouce. Noire ; bords du corselet et des tly très, blancs j celles-ci sliiées , portant huit taches blanches. De Nubie. 6". Antliic bimouche- tée , A. bigHttata. Bonell. id. pag. 20. n". 2. — Dej. id. pag. 35i. n". 11. Du cap de Boune-Es- pcrance. . Fabricius ( Syst. Eleut. ) met seize espèces dans ce genre. Les n"^. 8. et 12. nous sont inconnus; ceux de i3. à i3. appartiennent aux Graphipte- res ; le n°. iG- est peut-être aussi de ce genre. A la ciiaiion dOliv;er, pour ce- dernier , lisez : obsolatus au lieu de villusus. - AGRE, Agra. Fab. Lat. ScgcEN. Klug. Dej. Carabus. Oliv. Drypta. Schœn. Genre d'insectes de l'ordre des Col(?optères , section des Pentamères, famille des Carnassiers ( terrestres), tribu des Carabiques (divisHQu des Troncatipeunes). Hist. Nat. Ins. Tome _!'. T R O 737 Un gronpe de Troncatipeunes à crochets des tarses dentelés en dedans, oflre pour caracicres : corps plus ou moins alongé ; élytres ordinairement alongées : dernier article des palpes labiaux for- tement séciirifornie , au moins dans les mâles. Il contient les genres Agre , (]yminde et Calk'ide. ( Voyez Troncatipennes.) Dans les deux derniers la tête est peu rélrécie postérieurement ; elle n'a pas d'étranglement sensible qui la sépare du cor- selet ; celui-ci est cordiforme; le corps est très- aplali. En outre les Cymiados ont tous les articles des tarses entiers. Antennes(\\\ïoi:mçs , beaucoup plus courtes que le corps, composées de onze articles. — Palpes maxtl/aiivs externes filiformes ; dernier article des labiaux très-dilaté , fortement sécnriforme. — rt'Ve ovule , très-rétrécie postérieurement et tenant au corselet par un col court dont elle est séparée par uu étranglement très-prononcé. — Corps Ions;, étroit, assez épais. — Corselet alocgé , étroit, ré- tréci en devant. — Elytres à peu près du double plus larges que le corselet, assez alongées, ua peu convexes, allant en s'élargissant vers l'extré- mité qui est tronquée ; les angles de celte tron- cature portant le plus souvent une épine. — Pattes assez grandes ; jambes antérieures échancrées au côté interne; tarses (surtout les quatre antérieurs) ayant leurs trois premiers articles plus ou moins lar- ges, triangulaires ou cordiformes; le pénultième Ibriement bilobé ; crochets dentelés en dedans. Les Agrès sont propres à l'Amérique méridio- nale , quoique Fabricius et M. Kliig donnent pour patrie à leur Agra attelaboides , les Indes orien- l.iles ; ce qui paroît une erreur à M. le comte Dcjean ainsi qu'à nous. Les mœurs de ces insectes ne sont pas connues ; mais il y a lieu de croire qu'ils viveut de proie , ce qu'indique leur noaj générique , tiré du grec. Les espèces sont encore si peu communes dans les collections, qu'il n'a guère été possible jusqu'aujourd'hui de les spéci- fier parfaitement et d'après une comparaison faite entr'elles sur la nature ; c'est pourquoi il se pour- roit, qu'en rapportant ici les espèces mentionnées par dillérens auteurs , nous fissions quelque dou- ble emploi, ce dont ou comprendra la possibilité, en observant que M. le comte Dejean , dans son Spéciès , ne cite qu'avec doute la plupart des synonymes qu'il tire de la Monographie du doc- leur Kliij; , où vingt espèces sont décrites. 1°. Agre de Cayenne , vi. cayennensis. Lat. Gen. Crust. et Ins. loni. 1. pag. 196. 71°. 1. — Agra a-nea n°. i. Fab. Syst. Eleut. — Kldg. En- toni. /iionogr. pag. i3 n°. 1. tab. J.fig. i. — Dej. Spéc. tont. i.pag. 198. n°. i. — Scucen. Syn. Ins. toin. I . pag. 23b. n°. i. — Carabus cayennensis. Oliv. Ento/ii. toin. 3. Catab. pag. 53. 7J°. 60. pi. iz. fig. j33. De C.iyenne. a". Agre rousse, A. rujescens. Klug. id. pag. 14. ri". 2. tab. ^-fig- a. Longueur 10 lig. D'un brun-cuivreux ; anteunes et pattes d'un brun roustâire ; tête ovale, lisse j Aaaaa 38 T R O rovselel alon^t^, ponctnd, ral)Ot€ux j ^lylics cliar- m'es Je poiius eiitoticés, If m- exiiéuulé oblujue- inenl Iroiiqot'e, Ijidtntt^e. Vc BaLia , au Brésil. Celle esi)Cie tsi |ieui-clie lu métue que W4gra nifescens. Uej- Spéc. tom. ]. pag. 445- ""• 5. que ctl aulcui- décrit ainsi : longueur g lig. ^. D'un roux-cuivreux j icie ovaic, étroite, lisse, avec des poiuis épars sur sa partie postérieure ; corselet prcfordément ponctué; él^lres ajraut des lignes de points profondément enfoncés , leur cxirémilé obliquement tronquée, échancrée et bidenlée ; anieunes et pattes rousses. Elle se trouve à Rio- Janeiro , dans les bois touflus, sur les branches d'arbre. 3°. Agre brunâtre , A. infuscata. Klug. id. pag. i5. n°. 3. iub. l./ig. 3. Longueur g lig. D'un euivreux-noiràtre ; lêle étroite, lisse; cor- selet alongé , ponctué; élytres avec des points cuivreux, leur exiréiuilé bidenlée. Du Para au Brésil. Une espèce également du Brésil, très- voisine de celle-ci , ou nV u élant peut-être niême qu'une variété, a été iigurée par M. LalieiUe ( Uist. nat. et Iconogr. etc. tab. VU. fg. %. ) sous le nom à^Agra brenloides. 4''- Agre Irès- iioire, A. alerrima. Klug. id. pag. 17. n". 4- tab. i.Jig. 4- Longueur 7 lig. Très-noiie; téie fort étroite, lisse; corselet très-étroit, ponctué; ély- tres à stries pointiliées, leur exlréniilé munie de deux dents aiguës. De BaLia au Brésil. 5°. Agre va- riolée, A. rario/osa. Klvg. id.pag. 18. «°. ii.tab. l.fig. 5. Longueurs lig. D'un cuivreux-brunâtie, velue; tête ovale, portant une excavation à sa Lase ; corselet alongé, ponctué; éiylres à stries ponctuées, comme ridées et plissées , leur extré- mité tronquée et bidenlée. De Bahia au Brésil. 6°. Agre excavée, A. excai>ata. Klug. id. pag. 20. «°. 6. tab. I .fig. 6. Longueur 5 lig. D'un cuivreux-noirâtre ; lêie ovale , avec une excava- tion à sa base; corselet alongé, ponctué; élytres à stries ponctuées , leur extrémité tronquée , bi- denlée. Du Para. 7". Agre enfoncée, A. iinmeisa. Klug. id. pag. 21. n"- 7. tab. x.fig. 7. Longueur 4 lig. D'un cuivreux-noirâtre , un peu velue ; têle excavée , lisse ; corselet alongé , ponctué ; élytres cuivreuses , à stries ponctuées , leur extrémité Ironquée , bidentée. Du Para. 8°. Agre chalcop- tère , A- chalcoptera. Klug. id. pag. 23. n°. 8. iab. l.fig. 8. Longueur 5 lig. 7. Têle noire, ex- cavée à sa base ; corselet d'un noir-cuivreux , alongé , ponctué , un peu velu ; élytres d'un cui- vrcux-verdâlre avec des stries ponctuées et des excavations éparses , leur extiémité tronquée , presque bidenlée. Du Para. 9°. Agre brévicolle, A. bivricollis. KhVG id. pag. 25. «". 9. tab. 1. J/g. q. Longueur 5 lig. 7. D'un noir-cuivrcux ; lêle étroite , excavée à sa ba.e; corselet alongé, ponctué; élytres à stries ponctuées, leur extré- inîté cuivreuse et bidenlée. Du Para. 10°. Agre amincie , A. aitenuata. Klug. id. pag. 26. n". 10. tab. 2,.Jig. I. Longueur 6 lig. Têle ponctuée à sa partie postérieure, noire ainsi que le corselet; T R O élytres cuivreuses, à stries ponctuées, leur e.iilrc- railé bidenlée. Du Brésil. ]V1. le comlc Dejean , Spéc. tom. I. pcig. 201. 71». 4. déiiit aiusi, sens le nom à'Agra puiictico/lis , une esp-ce à laquellf il lapporte avec douie Valcenuata du docteur KHig. Longueur 5 lig. \. D'un roux - ruivrcux ; lêie éiroi'e, lisse, ponciuée à sa partie posléiieure; corselet Ircs-ponclué ; éiylres brillâmes, à slries ponctuées, leur exlrémiié tronquée, bidenlée; antennes et pâlies musses. Du Brésil. 1 1°. Agre à points brillans, A. geinniata. Kluc. id. pag. 28. Ti°. II. tab. '■i'.fig. a. Longueur 7 lig. ~. Têla élroi'.e, lisse; corselet excavé , ponctué, tous deux de couleur rousse , ainsi que les paltes ; éiylres d'un leslacé - roussàtre avec des points cuivreux et quelques taches noires, leur extré- mité bidentée. Du Brésil. M. le comte Dejraa regarde comme pouvant être la même ' espèce celle qu'il déciil sous le nom à'Agra brentoides. Spéc. toril. I. pag. 200. 7i". 3. Longueur 7. lig. \. Corps cylindiique , d'un rouge -cuivreux ; lêle étroite , lisse ; corselet portant des lignes de points enfoncés; élytres profondément ponctuées, leur extrémité Ironquée avec une dent à la partie ex- térieure de la troncature ; antennes et pâlies rous- ses. Celte espèce n'est point i'Agra brentoides Lat. Uist. nat. et Iconogr. eli:. pag. i3i. iab. VU. fig. 2. ( Voyez plus haut , Agre brunâtre 11°. 3. ) 12". Agre enchaînée,.^, catenulata. Klug, id. pag. 2g. n°. 12. tab. ^.Jig. 3. Longueur 5 lig. \. Rousse, avec un rellet cuivreux brillant; lêie lisse; corselet ponctué, raboteux; élytres ayant des points enfoncés , leur extrémiié miidentée. Du Brésil. i3". Agre génicnli'e, A. geuiculata. Klug. id. pag. 3o. «■>. i3. tab. a. fig. 4. Longueur 6 lig- |. D'un brun-noiràlre ; têle droite, lisse; corselet ahngé, ponctué; élytres à points enlon- cés , leur exuémilé presque Iridenlée ; |>altes jaunes avec l'extrémilé d»s cuisses brune. Du Para. 14". Agre pieds rouges , A. erjtlimpiis. Dej. Spéc. tout. I. pag. 199. n". 2. D'un cuivieux- nouâlre; tête ovale , lisse ;coiselel peu ponctué; élytres ayant des lignes de points eufoncés , leur exuémilé un peu ironquée, l'angle extérieur de celle ironcalure unidenlé ; antennes et pattes rousses. De Cayenne. j\L Dejean rapporte à celte espèce VAgra jiifipesKhVG, Entom. rtionogr. pag, 3i . n". 14. tab. 3../ig. 5. Longueur 6 lig. 7. Brune; corsclel avec des points enfoncés ; élvtres à slries ponclHces , leur cxircmite tridenice ; antennes et paltes rousses. Amérique méridionale. Celte es- pèce ne nous paroît pas être VAgra rujlpes Fab. dont nous parlerons plus bas. l5°. Agre ruiicorne, A. luficornis. Klug. id. pag. 33. n°. i5. tab. 2. fig. 6. Longueur b lig. j. D'un noir-cuivreux ; lêle éiroile , lisse; corselet alongé, ponctué, rabo- teux ; élytres à stries ponctuées , leur extrémité Ironquée, presque tridenlée; bouche, aniennes I et paltes d'un brun-roussâ:ic. Du Para. 16°. Agre I atielaboïde, A. attelaboides, n». 3. Fab. Syst. T R O Eleut. — ScBŒN. Syn. fns. tom. i . pas- 2 j6 ""• 5. — KtcG. id. pag. 04. «". 16'. tal>. t-Jig- 7- Fabi'i- ciiis el AI. K'iiji (ionneiil pour jialne à relie espèce les Iniles ori( Tlali>s , i-e ijni pimil doiileux. 17". Ai^ie tV'nio'a o , A.feinovtta. Ki ug. id. pag. 36. n". 17. Ui.'t. s.jig. 8. L'i.ij:;iiiMii- 7 lii;. D'un tui- vteu\-n..ir;ili-e ; ii^ie ov';ile . lisse ; coi»elei alon!j;(*, ra.)o:i'rtx , puiirhié; (.'i^iics ; sines noiielu.'es, leur exU'c'milé trou ^uée , tridciiK^e ; cuisses épais- ses. Du l'u-a. '8'. Ati,re u,iavée, A. vjcarata. Klûg. id. pag 5(1. «". 18. iiib. 2...fig. 9. Longueur 8 ii;^. l) '111 ouivieiix-noiràlit 5 lêle ovale avec une légv-re iinjiressiuii à sa partie postérieure; corselet ali'nJi" , raboteux , ;,ii!i.;iui'; élytres à stries ponc- tuées, leur extri'aiité tronquée, tridoiilée. Du Para, lyi, Aj;re niullipliée, A. multipUcata. Kluc. id. pag. 09. n". rg tub. 7». fig. 1. Longueur O lij;. \. U'uu nou'-ciiivieux ; deirière de la lêie ajM.it une foible impres.sion j corselet assez alnu^é, ponctué ; élylres à s ries ponctuées , leur exlré- nn'é pourprée, irideniée. Di Para. zo°. A^te cuivreuse, A. ciipivu. Klbg. td. pag. 41. n". ao. tah. 3. fig. 2. In'>i;5(ieur 7 lij;. D'uu unir foncé, tirant un peu sur le violel ; lêle ayant une peiile fossetie à sa partie postérieure; corselet alonj^é , ponctué; élytres à stries ponctuées, leur extré- mité cuivreuse, Iridenlée. Du Para. 31°. Agre rufipède A. n/fipes W. 2. Fad. S^si. Eleut. - SciMBN. Syn. Ins. {ont. 1. pag. 206'. n". 2. A.uéri- que méri.liona'e. 22°. Aj^re petite, A. patvula. 1-AT. titst. nul. et Iconogr. elc. tab. Vil. fig. 3. ( L'auteur ne l'a point décri;e. ) Du Brésil. CYMINDE, Cymindis. Lat. Gyllenh. Dej. Fiscu. Taras. Ç,x.\t?i.v. Carahus. Fau. Oov. Pays. 6\T. Ànoniœus. Fisca. ^ Genre d'insecles de l'ordre des Coléoptères , seoiion des Peutauières , famille des Carnassiers ( terresiies ) , tribu des Curabitjues ( division des Troucalipennes ). Daus celle division un groupe coalenant les Agrès , les Cyraindes et les Call.'iJes , oli're les caractères suivans : crocLel» des tarses dentelés eu dedans ; corps plus ou moins alongé j élytres ordinairement.alungées ; dernier article des pal- pes labiaux f rieoieiit sécuriforme , au moins dans les mâles. ( Vo^^ez TaoscATiPENNES. ) Les Agrès sont reconnoissables par leur lêle très - rétrécie postérieurement , ayant nn cou apparent dont elle Cil sépaiée par un élianglemenl ; leur corselet esl al rnié, étroit, rétréci on devant, elle pénultième article des lars'.'s bilobé; ce dernier caraclète se retrouve d.ins le genre Calléide , qui a en outre les trois premiers articles des tarses presque trian- gulaires , ce qui le sépare des Cymindes. Antennes liliforoies , plus cour es que le corps , composées de onze artiiles. — Dernier article des palpes labiaux plus ou moins sécuriforme , plus dilaté dans les mâles. — Tête ovale, peu rétri'cie postérieurement. — Corps alongé, apUti. — Cor- T 11 O 739 selet cordiforme , légèrement convexe , rétrécii posléricuremeni ; sa partie anléiieure plus laige que la tôle. — Elytres planes, en ovale -alongé, tronquées à l'exlrémité. — Articles des tarses presque cylindriques , les quatre derniers de» an- térieurs légèrement dilatés dans les mâles ; cro- cliets des larses démêlés en dedans. Ces (^arabiques se cachent sous le» pierres et paroissent craindre le jour, d'où M. Lalreille leur a ap[.liqué le nom àe Cymindis , que les Grecs donuoient à un certain oiseau de iiuil ; ils se trou- vent dans presque loute l'Europe , noi.imraenl sur les nionlagues, el dans le nord de l'Afrique et de l'Amériqtie. Les types sur les([ucls M. Fis: ber a. établi le genre Anomœus {Entant, de Russ. ) sont des mâles de Cymindes. M. le comte Dcjeau men- lionne vingl-six espèces de ce genre , 'ant dans son Spéci'"S que daus 1 Iconogr-ipliie des Coléoptères. I". Cyiuinde croisée, C. cniciata. Dej. Hisf. natur. et iconogr. exe. pag, l7)3. 71°. l. tab. JT. Jig. 7. — Dej. Spéc. tom. i . pag. 2o3. n". i . — Anoniccus crucialiis. Fisc». Entoni. de Russ. ton*. I. pag. 128. n°. 2. tab. 12.. fig. 2. Russie méri- dionaiC. 2". Cyminde latérale , C. lateratis. Dej. Spéc. tom. i. pag. 20^. n". 2. — . Fiscn. td. pag, 1^0. n". I. tab. !2./j'. f. Russie méridionale. 3". ('yiriin-ie humérale , C. humeralis. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. l. pag. igo. n". 1. ( Il paroît que M. le comie Dejtaa regarde comme douteux les synonymes de Pa\kull, cie Panzer et de Rossi.) — Dej. id. n°. 3. — Canibus humeralis n°. 65. Fab. S/st Eleut. ( Le s, nouyme de PaykuU est douieux, suivant M. Dfje.iu. ) — Oliv. Entom. tom. 3. Carab. pag. g5. n°. tZt.pl. xlt. fig. i54. (Selon ?4. Dejean le synonyme de Faykull est d:uileux}. . — Carahus humerosus. Scnosn. Syn. 1ns. tom. 1. pag. 184. 71". 84. Noid de 1 Europe. a°. Cyminde suiurale, C. suturalis. Dej. id. pag. 206. n". 4. Longueur 4 lig. \. Pâle ; lêle et cor- selet ferrugineux ; élylres a stries ponctuées, leurr • iniervalks ponctués : la suLure et une ligue sur la, p.irlie postérieure des élylres, de couleur brune peu foncée. Egypte. 5°. Cyminde dorsale , C. dor- salis. Dej. id. pag 206. n". 5. — Anomœus dor- salis. Fiscs, id. pag. 127. n°. 1. tab. 12. fig. i, Russie méridionale. 6°. Cyminde liMéée,C lineata. Dej. id. pag. 207. n°. 6. — Carabus Imeatus, ScHŒM. id. pag. 17g. n°. 61. Russie méridionale. 7''. Cyaùiide lioraagriquc , C. homagrica. Dej. id, pag. -08. n". 7. — Lobia homognca. taun.Jianc. Culéopl. pag. 10. n". I. pi. 1. fig. 5. France et Al!ein.igue. 8". Cyminde ceinturée, C. cingulata. Dkj. id. pag. 20g. n". 8. Longueur 3 lig. •;. INoire, ponciuée , base des ély ires profondément ponc- tuée ; leur bord extérieur de couleur ferrugineuse aiusi qu'une lacbe Lumérale qui se réunit à ce bord. Bouche, antennes et pattes de celle dernière couleur. Alpes de Siyrie. g". Cyminde réunie , C. coadunala. Dej. id. pag. 210. «".g- Longueur 3 iig. ^.,4 lig- Noue, ponctuée; corselet roux } A aaaa 2 l'\o T R O base des ulylres profondérrent ponclut'e ; leur bord extérieur de i:oiileur ferriii;iiieuse ainsi qu'une ta- che humérale ciiii se vdunil à ce boid. Bouche et unteiines de cclie dernièie couleur ; pattes un peu plus pâles. Midi de la France. 10°. Cyniinde tnélanooc'piiale , C. inelanocephala. Dej. id. pag. ^10. ri". 10. Longueur 3 lig. ^. , 4 'ig- Noue, un peu pubescenle , couverte de points très -serras ; corselet roux ; élytres ayant leur bord latéral et uue tache huaicrale souvent peu disiincte , de eouleur ferrugineuse ainsi que la bouche et les anfeanes ; pattes plus pâles. Pyrénées onentales. i 1°. Cyminde axillaire , C. a-rÛlcuis. Uej. id. pag. 211. jz°. II. — Carabus axiUaris n°. 66. Fab. Sysl.Eleul. — ScHŒN. id. pag. ibiJ. n". 86. D'Au- triche. ia°. Cyminde anj^ulaire , C- angularis. Uej. id. pag, 3ia. n". 13. — Gvll. Ins. Suec. io/ti. 3. pt-tg. 173. n°. a. Suède, Russie. i3. (Cyminde ma- culée, C. inacu/ata. Uej. id. ji'. i3. Longueur 3 lig. -j. , 4 ''S' B'""ti ) uti pe" pubesceute, cou- verte de poiuts très-serrés; élytres ayant leur bord extérieur, une tache humérate réunie à ce boid , et un -point à l'extrémité souvent peu visil)le, de couleur ferrugineuse ainsi que la bouclie el les antennes ; pattes plus pâles. Suède , Russie , Prusse. 14°. Cyminde binotée, C. binotata. Dej. id. pag. 2l3. n°, 14. — FiscH. id. pag. 121. n". 2. tab. iz. fig. 2. Sibérie, Russie méridionale. i5°. Cy- minde ponctuée , C. punctuta. Dej. id. pag. 214. n". i5. ' — Cyniindis busalis. Gyle. id. pag. 174. 71°. 3. — Carabus hutneralis. Schœn. id. pag. l8j. n°. 85. ( En excluant tous les synonymes , selon M. le conile Uejean ; ceux de Fabricius et d Olivier se rapp rteni à la Cyminde huraéralere". 3.) Hauies inou:agnes de l'Europe ; eu Suède dans les plaines 16". Cymin le américaine , C. amsricana. Dej. id. tout. -2. pftg- 446- n". 22. Longueur 5 lig. i. Ëi'une, un peu pubescenle; tèle et corselet pro- fondément ponctués ; élyires couverles de points très-serrés ; leur bord latéral et une tache humé raie qui s'y rattache, de couleur testacée ainsi que les pattes ; boucjie et antennes ferrugineuses. Amérique sepienlrionale. 17°. Cyminde pubes- cente , C. pubescens. Dej. id. toin. i. pag. 2i3. 72°. 16. — Carabus pilosus. Saît. Trans. amène. Soc. pag. 10. n". 5. Amérique septentrionale. 18". Cyminde miliaire , C. rniliaris. n°. 65. Fab. id. — SciiŒN. id pag. iHô. n". 87. France et Autriche. JQ°. Cvminde ony chine , C. ony china. Dej. id. pag. 217. n°. 18. Longueur 3 lig. ~. Biuue, un peu pubesceute ,. profondément ponctuée ; corse- let rélrétii postérieuremeut ; élytres rembrunies, à stries ponctuées prolondément , les intervalles, ayant aussi des points; bouche, auleuiies el pat- tes ferrugineuses. Sous les pierres , dans les eji- droits secs et arides. Espagne, Portugal. 20°. Cy- iziiude de Famin , C. Faniinii. Dej. id. toin. 2. pag. 447- ""• 23. Longueur 3 lig. {. D'un l'eiru- gineux ob.vcui ; têle un peu striée ; corselet aplaii, très- finement granulé avec une ligne longuuJi- T R O nale enfoncée; élytres plus obscures, un peu sil- lonnées , trcs-tinemcnl granuleuses; antennes et pâlies rousses. De Sicile. 21°. Cyminde variée , C. lariegata. Dej. id. iom. i. pag. 2] y. n°. 19. Longueur 4 lig. Brune , glabre, sans points ; ély- tres à siries ponctuées ; leur bord latéral et plu- sieurs taches éparsps peu appaienles, de couleur lerrugineiise ainsi que les antennes el les pâlies. Des Ànlilles. 22°. Cyminde parallèle, C. paral- lela. Dej. id. pag. 218. n°. 20. Longueur 4 lig. -'. Brune, glabre; corselet presque carré; élylres piesijue parallèles, à stries ponctuées, portant chat une deux poinis enfoncés ; elles ont une ligne humérale et un point peu apparent vers leur ex- Irénulé, de cojuleur ferruginoiise ainsi que les an- tenues et les pâlies. Ile de (]uba. 23". Cyminde morio , C. iiiorio. Dej. id. pag. 3ig. n°. 21. Loq- guenr 5 lig. Noire , glabre j élytres presque pa- ijllèles, a iliifs poncUiéfs; elles ont cliacune deu.i poinis enfoncés ; bouche , aniennes et tarses d* couleur bi une. Amérique septentrionale. 34°. Cy- minde ajjlal'.e, C. complanata. De-j. id. tout. 2. pag. 44^- " "• 24- l^ongueur 5 lig. Glabre ; têle d'un roux-obscur; corselet roux , presque carré j élylres fort larges , noiiàires , avec des siries piùn- tillées, peu profondes, et trois poinis entourés ; leur bord extérieur de couleur ferrugineuse ainsi nue les antennes : paties plus pâles. Amérique seplontrionale. 20". Cyminde australe, C. austra- lis. Dej. id. pag. 449- ""• ^5. Longueur 4 . 5 lig. Ferrugineuse; corseletcordiforme, prescjue trans- versal; élytres fort larges, uoirâircs avec des sil- lons peu marqués , couverles de points peu pro- f(mds , et ayant chacune Irois points enfoncés ; leur bord exiérieui el une bande longitudinale un peu oblique, ^e couleur teslacée. Port Jackson, Nouvelle-Hollande. Sous lesécorces. 26'^. Cyminde discoidale , C. discoidea. Dej. Hist. nui. et ico- nogr. etc. pag. i54. n". 2. tah. .i'. fig. 8. Lon- gueur 4 l'i^- \. Ferrugineuse; élytres leslacées , striées; ces stries un peu ponctuées , leurs inier- valles ayant des points peu visibles el portant deux lâches communes de couleur noire , la première vers la base , la seconde plus grande placée vei-s le milieu ; ces taches réunies sur la suture ; palfes leslacées. De Catalogne. CAI.l.ÉlDE , Calleida. Dej. Lat. {Fam. nat. ) Carabus. Fab. Oliv. {^Entoni.^ Schœn. Cyniin- dis. Say. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , seciion des Penlamères , famille des Carnassiei-s ( lerrcslres ) , tribu des Carabiques ( division de& Troncalipennes ). Trois genres , Agie , Cyminde et Calléïde fer- ment un groupe dans cette division ; il a pour caractères : crochets des tarses dentelés en de- dans ; corps plus ou moins alongé ; élylres ordi- nairement alongées ; dernier article des palpes .'labiaux foriemeut sécuriforuje , au Bio;ns dans les T R O mâles. (P'oyez TRoscATirisxNEs. ) La lêie des Agies est fort ivtiécie pusiuiii-iueinent ; elle a un cou distinct dont elle est sépan^ par un c'lranj;le- menl , leiii' corselet li('s-alonu;é est réiréi-i en de- vant ; leur corps est assez épais. Dans les (lyniin- dus les articles des l.irses sont cylindrit|iies , le péauliièiiie entier. Tous ces caractères sont op- posés à ceux des Calléides. Antennes lililornies , beaucoup plus courtes uue le corps , composées de orne .irlicles. — Der- jiter article des pa/pes Utbiau.r rorleaieiil séruri- torice. — Tête ovale, peu rétréiie p>islérieiirè- toeiit. — Corps u\oi\^ô , aplati. — CorseLt presi[iio cordifoiine, alon^é, arrondi anléncureuienl , plus ou moins rétréci à sa pa; lie postérieure. — FJyttes dioiii;ées , peu convexes , par.»llèle'ncnt tronquées à l'esiréiuilé , plus ou moins en carré long. -^ Tarses ayant leur.* trois premiers arliek's assez larji^es, presque Iriano^ulaires , le pénullième fnr- tfinent bilobé ; le dernier terminé par deux cro- «;iiels (leiilelés en dedans. I.e nom de ces insectes est tiré de deux mois jV'Ccs qui ex|iriment leur brillante couleur el leur iorme éléi^ante. D"après i'op iiion de M. le comte Dejean , les espèces q,ii s'y rapportent seroient lort dispersées sur la lerre , et se trouveroient priucipaleraeut en Amérique, à la Nouvelle Hol- lande et au cap de Bonuc-Espérauce. I . CallÉide décorée , C. décora. Callvida décora. Lat. Hist. nat. et icon. etc. pog. i32. tab. VIT. fi^. 7. — Dej. Spéc. tom. i. piig. 2^4- "°- 5- — Carabus décoras n". 60. Fab. Syst. Eleut. — Scbœx. Syn. Ins. tant, i . pag. l83. n\ 77. Voyez pour la description el les anirps syno- nymes , Carabe ruHcolle a°. 128. de ce Dicliou- riairc. ( M. Scliœnherr auroil dû , suivant nous , rappoiter à celle espèce le Carabus ruftcoll'.:'. Fab. Mantiss. ) Les autres espèces de Calléides sont, 1°. Cal- léide méla!lic[ije , C. metallica. Uej. Spéc. totn. 1. pag. 221. n". I. Longueur 5 lii;. j. D'un cnivreux-noiràlre ; corselel cuivreux ; élylres un peu verd.îîres, à stries proCond.îmenî poncluées, et portant deux impressions. Du lirésil. 2". (iat- léide bordée, C. marginata. Dej. id. pag. 223. 7î°. 2. — Cyniindis j'indipennis. Sa y. Trans. a:ne- ric. !i0C. pag. 9- ri". 3. Géort;ie , Amérique sep- tentrionale. S'^. Calléide verdalre, C. aeiuginosa. Dej. id. n^. 3. Longueur 3 lig. 7. Tète et corselet d'un cuivreux ferrugineux; élylres de couleur cuivreuse à stries ponctuées et portant deux im- pressions ; abdomen , antennes et pattes de cou- leur ferruj^ineu^e. Du Brésil. 4"- Calléide viridi- peune , C. viridtpennls. Dej. id. pag. 220. n". 4. Longueur 3 li^^n. '. Rousse; corselet à stries trans- versales , sa partie postérieure carrée; élytrai ver- tes à stries profondes et ponctuées, leur bord ex- T R O 7^4 ï- lérieilr et la snlnre de couleur ronsse. Brésil. 5". (Calléide rubric^lle, C. rubricvHis. Dej. id. pag. 225. Ti°. 6. — Dro'/iiiis deconis. Dej. Calai. Lon- };ueur 3 lij;. ~. D'un vert brillant ; corselel , au- lennes , jambes et tarses de couleur rousse. Amé- rique sepienirinnale. 6". Calléide énieraiide , C. sniaragdina. Dej id n". 7. — Dioniius fèstitians, Dej. (^alal. Loni;,ueur 3 lig. \. D'un vert brill.ail ; corselel oblong , ses angles postérieurs arrondis : base des antennes rousse ; panes d'un uleu-noir. Géorgie , Amérique seplentrionale. Nota. M. Latreille regarde au^si comme pou- vant appartenir à ce genre le Carabus fcstiitans II». ()3. Fab. Syst. Eleut. — Schcen. Syn. Insi tom. I. pag. 190. n". u8. De Cayenue. CTÉNODACTYLE , Ctenodactyla. Dej. Genre d'in^ecies de l'ordre îles Coléoptères , secii'in des Peulamères , famille des ('urnassier? ( terreshes ), tribu des Carabiques (division des Tronialipennes ). P.iriui les Troncalipennes à crocliels des tarses denlelés en dedans , un groupe a pour c.iractères : cor]s plus ou moins alongé ; dernier article des ])alpes luLiaux point sécunfornie. ( Voyez Tr.ox- CATipENNES. ) II renferme avec le genre Cién.dac- lyle, ceux de Dromie et de Démétiias qui s'en disiinguent par leur tèle peu sensiblement rétrécie à S.1 partie postérieure , et par le dernier ariicle des palpes cylindrique. Antennes iiliformes , beaucoup plus courtes que le corps. — Palpes peu alongés , leur dernier ar- iicle ovalaire , presque terminé en pointe. — Tcti: arrondie , assez grande , rétrécie brusquement à sa partie postérieure qui foi-me une espèce de cou cylindrique dont elle est séparée par un étrangle- ment. — Corselet à peu près de la largeur de la lèle , presque plane , plus long que large. — Ely- tres alongées , du double plus larges que le corse- let , un peu convexes, allant en s'élargissant ver.s l'extrémité qui est arrondie. — Taries ayant leurs trois premiers ariicles larges ; le premier uu pe» alongé , triangulaire ; les deux suivons courts , très-larges, triangulaires ou cordiforraes , !o <{ua- trième très-foriemeot bilobé , le dernier teriaicé par deux croclieis dentelés en dedans. Le nom de ce genre vient de deux moi! grecs qui expriment ce dernier caractère. On a'en coe- noît qu'une espèce dont les mœurs sont ignorées; c'est la Ciénodactyle de Chevrolat, C.Cliei>rolatii. Dej. Spéc. tom. i. pag. 227. 11°. 1. Longueur 5 lig. Dessus du corps d'un bleu-noirâtre , le dessous brun ; corselel roux ; aulsnnes et pattes lestacées ; élytres ayant des stries ponctuées bien marquées. De C.iyen:ie. DÉMÉTRIAS, Denietrias. BoNEr.i,.DEJ.(5pe(7r) Lat. {Fam. nat. ) Dromius. Gebm. Dej. (Gâtai.) Lebia. Gyllenb. Ddfts. Carabin. FiB. OtiT. SoacE.v. Li>:i<.'!' Buprestis. GEOïf. 7^2 T R O Genre d'insecles de l'ordre des Toluopières , rSCClinn des Peolamères, l'araille des Oairiassiers ( leirtsties ) , tribu des (^arabiques (division des Tioncalipennes). Uq gioupe de Troncalipennes à crocliels des tarses denielés en dedans, est ainriije , et conlienl les i^iMiies Cli'nod.niyle , Udmt'lrias el I)i":nie. {^oy. 'l'ixo.NCATiPE.NNEs. j Le pretnier est di^iinct parla f iriiit- de la lèle, dont la partie posl'rieure est Liiis'.jiiemcnt réirécie, portée par un cou distinct et séparée de celui-ci par un élranj^leaient ; le dernier arlicle des palpes est ovalaire. ()a disîin- oiiera les Dromies des Démétrias par les î;rticles des tar,«(3s tous eniiers , les tjualre premieis éianl presque cylindriques. Dernier article des pulpes cylindrique. — Tête ovale, peu réirécie posérieuremcnt. — Corps aIoiiy;é. — Corstlet presque 'ordiforrae. — Efytres ironqiiées au bont, — Tiirses ayrint leurs trois premiers articles presque trianu;iilaîres , le qua- ttième forlemenl bilolié , le vlernier muni de deux sroiliels deiilelés en dedans. Ces C.irabiqurs s -nr de pelite taille ; les espèces connues Labiteiit l'Eurojie : on les trouve au prin- temps sur les liaies et ies broussailles, ou volant à J'approche de la niui. 1 . DiaÉTHiAS alon^c , D. elongatulus. Demctrias elongatulus. Dej. Spéc. torti. I. pag. i.lix. n°. 4. — Dromius elongatulus. Uej. Catal. — Lebiu elongatula- Dufts. Faim, austr. pag. 257. 77". 26. — Carahus atncapUlus. Di.iv. Eniom. toni, 3. Carab. pag. 1 1 1. n'\ i55. pi. y. fig. 106. a. b. ( bn excluant les synonymes iie Fabricius et de Linné.)— Lébie léle noire. Faun. franc. Coléopt. pL i . fig. 8. Longueur a Wç^. i, 3 li^^. Pâle; tè'e noire; corselet roux, un peu rétré'ci à su pur ie posté- rieure, duut IfS angles sont relevés et un peu saillans; élylres à stries peu visibles, leurs inter- valles ponctués ; poiiiiuo et hase de l'abdooien d'un irun-noiràtre. Ployez pour le reste de la description , Carabe lêle noue u°. i5b". de ce Dictionnaire , en relraa- cliaiil les synonymes de Fabricius , de Linné et de De Villers. A celui de Geodroy, qu'il faut con- server,lisez : le Bupreste fauve à tétenoire, au lieu de Bupreste noii sans stries. Ce genre contient en outre : 1°. Démétrias ira- péiial, D. impeiialis. Dej. Spéc. tom. i. pag. s.'j.Çf. n". I. — Dro/tiius imptrialis. Germ. Coléopt. Spec. nov'. pag. i. «". l. — Dej. Catal. — Lebia atncapilla var. c. Gïllfnh. Ins. Suec. tom. 2. pag. 188. 71". g, — Caratus atricapillus var. e. ScBŒN. Syn. lus. tom. i . pig. 219 n". 277. A peu près de la taille du Déinéiïi.is «Longe. Paie; tête T R O et deisous du corselet d'un brun noirâtre; corselet rou> eu dessus, rttrécià sa partie pnstéiieine; ély- tresa stries ponctuées , peu marquée^ , portant qua- tre pr.ints enfoncés; suture d'uu cruii noi.âire, cette conlcur claij^ie dans le milieu; une ta. he .m borJposiéneurde mêtne couleur, émettant souvent un r.iuie.iu qui la r. unit a ia bamie suturali. Autri- che , Daluialie , Suèdf. 2". D''métri:is unipunc'uf , D. unipunciatus. Dej. id. pag. aSo. rv. z. — Div- mius umpunctatus. Germ. id n". 2.- Lel>iu alri- capilla v.r. I. ScHŒN. id. Mêdâe taille que les précedens. Paie, tèie noire; 1 orselet ro^ix , un peu rétréci à sa partie postérieure; élylres à stries poui.lu.'es, peu distinctes, oyaol en outre quatre impressions; suture d un brun-noirâln? , cette couleur dilatée avant l'e-tréniiié en me laclie ronde. Auiriciie, France, environs de Pa- ris. 3". Démétrias télé noire, D. atricapillus. Dej. id. pag. 23 1. ji°. 3. — Dromius atricapillus. Dej. Catal. — Lebia atncapilla. Dons. id. — Gtllenh. id. — Carabus atricapillus i Linn. Sysl. nat. 2. 670. 42. — ScBŒN. id ( Eu excluant tous les synonymes, excepté celui de Linné, qii cependant est douteux.) Même taille que les pré- cédens. Pâle ; tête noire ; corseltt roux , un peu rétréci à sa partie posterieuie; élylres à sliis peu visibles, leuis intervalles por.ciués; dessous du corselet et base de l'abdomen d un brun-noi- làire. France , Allemagne, Suède '{ DROMTE , Dromius. Coneil. Dej. Stév. Lat. {Fn/n. liât.') Lebia. Dufour. Gyllenh. Dcfts. Carabus. Kab. Omv. Scbœn'. Panz. Ross. ':* Genre d'insecles de l'ordre des Co!éoptè:es, section des Peutamères , lamille des t^arnas-iers ( terrestres ), tribu des Carabiques (division des Troncalipennes). Ce «enre compose avec ceux de Cténodaclyle et de Démétrias , une coupe particulière durs ies Troncalipennes ; elie a pour caractères : croci'Cls des tarses dentelés en dedans; corps pliia ou moins alongé ; dernier article des palpes labiaux p uit séiurit'oriue. ( T'o/ei Tboncatipennes.) Les Cté- nodilyles ont la tête réirécie brusquement a sa partie postérieure , pourvue d'un cou distinct , dont elle est séparée par un étrau^leuient ; de plus le dernier arlicle de leurs palpes est ovalaire. Les tarses, des Démétrias ont leurs trois premiers articles presque lrianf;ulairés et le quatrième for- tenient bilobé, ce qui sépare ces deux geures de celui de Dromie. Antennes filiformes , plus conrfes que le corpj. — Dernier article des palpas cylindrique. — Tète ovale , peu réirécie postérieurement — Corps plus ou moins alongé, un peu aplati. — Corselet plus ou moins cordiforme , plus ou moins alongé. — Elytres planes , pins ou moins alongées , tronquées .i leur«exlrëmilé. — Tarses ayant tous les articles presque cylindriques , le péauliièine presqu'en- T 11 O lier; le dernier muni de deux crocbets dcntelcs en dfdans. Ces Coléoplères, don» le nom, lire d'un verb» i;iec, cxpiitue l'.Tgilil(' avec la(jiii'l!e ils rouieiit , si)nl de pelile taille; une j^n luie p:irlie des es- pèces i»i>parlient à l'Kurope , les aiiires à l'Auic- rique du nord. On les trouve sons les l'con-cs et sous les pierres. Lrs uns, d'une couleur jaunâ- tre ou brune, se rap|)rocbcu( des Dt'mc'ti las ; ceux dottt le corps est noir, nn peu niélallitjue , ont une forme un peu plus raccourcie. 1. Dromie qnadriaiaculc , D. qnudriniacii- latus. Dromius quadrimaculaUis. Dej. Spvc. tom. l. fa^. a5g. n". 8. — Larabus qiuidntnaculalus n". 207). Fab. Syst. Eleut. — Oliv. Entoni. tom. 3. C'anih. pag. 107. n". i5o. pi. ?>. fig. 89. a. b. c. d. — SciiŒN. Syii. Ins. tom. t . pag. 217. /i". 275. (En excluant \es vaviélis.) — Lcbia quadrimaca- l.ii.i. Faun.J'rariç. Coléopt. pi. \.pg. 7. T^oyez pour la description et les autres syno- nyiuts, Carabe quadriuiaculë n°. l5i> de ce l)ic- li juuaire. 2. Dbokie agile, D. agilis. Dromius agilis. Dej. id. pag. 240. n". 9. — Ca- rabus agilis n". 83. Fab. Syst. Eleut. — Carabus J'enestratus n°. 210. Fab. id. — Carabus quadrima- culatus var. c. et d, Scbœn. id. pag. zxj. et 218. n". 275. — Carabus arcticus? Ouv. id. pag. 97. n^. \lîh. pi. \'i.Jig. 145. — Dromius bimaculattis. Uej. Catal. Ployez pour la description et le sj^nonynje , Carabe agile n°. i56. de cet ouvrage. 3. Dromie tronqud , D. truncatellus. Dromius truncatellus. Dej. id.pag. £48. n". 18. — Carabus truncatellus n°. 22a. I'ab. id. — Oiiv. id. pag. ]l3. n°. i6o. pi. l3. /ig. 1 5g a. b. — ScacES. id. pag. 196. n°. 161. ( A la citation du Sysl. liai, de Linné , lisez 670. au lieu de 672.) Ployez pour la description et les autres jyno- nyines, Carabe tronqué n". l65. de ce Diclion- naiie. Ce icenre renferme encore : i". Dro.iiie longue tète , D. longiceps. Dej. Spcc. tom. 2. pag. 430. n°. 21. Longueur 2 lig. 7. Al^nué ; tête alongéfe, oblonjçue, d'un uoir un peu lerruj^incux ; cor^Rt presqu'en carré alongé , roux ; éljlres pâles à stries peu marquées; leur suture brune; antennes et pafes |>âles. De Volbynie. a°. Dromie linéaire , D. lineans. Dej. id. tom. 1 . pag. 233. n". i. — Carabus linearis. Ouv. E/itom. tom. 7>. Carab. pag. 111. n''. j56. pi. l^.Jig. 167. a. b.--ScBa.N. Syn. Ins. tom. 1. pag. 218. n°. 276. Environs de Paris. 3". Dromie mélanocépliale, D. melanoo- phalus. Dej. id. pag. 234- n", a. Longi;eur uoî T R O :43 lig. ~. T<';e noire; corselet carré, roux ; élyircs lé^èremeul striées ; antennes et pattes piles ; des- sous du corps ferruj^ineux. Allemagne , Angle- terre , L^'ou. Commun aux environs de l'aiis. 4". i)ro;uic sif^nia , D. sigma. Dej. id. pag. 235. u°. 5. — Dromitis.fitsciatus. Dej. Catal. — Lebia fasciata. Durr». Faun. austr. 2. pag. 255. n". 24. — Carabus signta? Ross. Faun. Elitisc. tom, j . pag. 226. «o. 064. — ScHŒN. id. pag. ■j.iii. n". 338. Autriche, Finlande, Italie (si le synonjiue de Rossi lui appartiiut). 5°. Dromie quadrimou- clielë, D. quadrisignatus. Dej. id. pag. 236. n". 4- LoDj^ueur 1 lig. -j, Tête noire; corselet carré , roux; élyires lé}:,èronienl striées, brunes, ayant cLacune deux grandes taches de i:ouleur pâle , l'une à l'angle humerai, l'autre à l'exuémité ; an- tenues et panes pâles ; dessous du corps d'mi brun de poix. Midi de la France, enviions de Pa- ris , sous les écorces. C°. Dromie bifascj.é, D. bijasciatus. Dej. id. pag. iZj. n". 5. L')ngueuc une lij;. |. Tête noire; coisclel carré, roux; élylre) légèrement striées, brunes, .ivuc deux grandes taches pales , l'une à l'angle humerai, l'autre de forme semi-lunaire .\ l'extrémité ; anleuues et pâl- ies pâles; dessous du corps couleur de poix. Même localité que les |)récédeiis. 7°. Dromie fssclé, D. fasctatus. Dej. id. pag. 238. n°. 6. — Carabus fiisciatus a". 85. Fad. Syst. Eleut. — Scnœ.N'. id, pag. 89. n°. 113. D'Autriche. 8°. Dromie quadii- noié , i). quadrinotatus. Dej. id. 11°. 7. — Carabus quadrinotatus. Panz. Faun. Germ. fas. 'fh Jig. 5. — ScHŒN. id. pag 2,21. n°. 292. Des environs de Paris. 9°. Dromie méridional , D. mertdionalts. Dej. id. pag. 242. n°. 10. Longueur 2 lig. ~. Oblong ; tête et corselet ferrugineux , celui-ci presque carré, ses angles postérieurs arrondis ; élytres brun«s , striées , portant une ligne de petits points enfoncés; antennes et pattes pâles. France méridionale. 10°. Dromie bordé, D, luarginel- lus. Dej. id. pag. 245. n". 1 1 . ■ — Carabus margi- nel.'usn". 87. Fab. id. — Carabus quadnmacula- ti/s var. z. ScHŒN. id.pag. 218. n". 275. Aulriclic. II". Dromie double-pluie, D. biplagia/iis. Dfj. id. n". 12. Longueur 1 lig. |. Assez alongé , d'ua noir obscur; élytres ayant une grande tache hu- mérale pâle ; antennes et pattes de celte dcruièie couleur. Amérique septcufïionale. 12°. Dioniie glabre, D. glabratus. Dej. id. pag. 244. n". l3. — Lebia glabrala. Dufts. id. pag. 248. n°. 16. Allemagne, Dalmatie , France, Espagne, Rnîsie méridionale. i3". Dromie cortical, D. coriicalis. Dej. td. pag. 245. n°. \\. — Lebia coriicalis. DorooR, Annal, gén. des scienc. phys. tom. 6, l8«. cahier, pag. 222. Jt'^. 10. Longueur i lig. i. Alongé, d'an cuivreux noirâtre; élytres presque lisses, ayant dans leur milieu une tache pâle. Nav.iîie , midi de la Fiance , et peut-être de in Russie méridionale et d'Autriche. 14°. Dromie pallipède , D. pallipes. Dej. id.pag. 24('. n". ifi^ Longf.f ur une lig. 7. Oblong , d'un cuivreux obs- 744 T R O cur; élytres Icgèrement sliii'es ; pnilcs |;'i1ps. D'AiiliJcbe. 15°. Di-oniie tache[(i , B. spi/otus. Dej. id. n°. 16. I,onj;i!eiii- une lig. '- , une lig. j. Oblong, d'un non- un peu cuivreux j t'I^'Ires obs- cuies , IcgèreDieni siriées , a^'ant cliacune deux poinls tntbnci's , souvent peu appareils, et deux taches pâles , peu dislincles , l'une liuméi-ule , l'autre placre à l'exlrc'milt' ; la suluie a une ligne pâle; jambes d'un pâle obscur. Midi de l'Eu- rope , Alleaiagne. No/a. Les Dro?nius obsoletus , impressus , atnitus , Uej. Calai, n'en sont que des v^.iiôlt's. 16". Diomie sillonné, D. siibsulcatus. Dej. id. tom. 2. pag. 461. «".22. Longueur une hg. j. Noir; ('lylres cuivreuses, légèrement sil- lonnées , ayant cliacune deux points enfoncés. Amérique septentrionale. 17°. Dromie à petits points, T). punclatellus. DïJ. id. loin. i. pug. ^47. J^"- '7- — I.ebiii ptinctatella. DurTS. id. pag. 348. 71°. i5. — Lehiajui'cola. Gtll. Ins. Suec. 2. pag. l85. n". 5. Environs de Paris, Suède, Au- Inclie. 18°. Dromie quadrille, D. tjuadnlluns. Dej. id. pag. 249. n°. ig. — Lebia qiiadrillum. DuFTs. id. pag. ■J.ùfi. n". J2. Environs de Paris, Autriche, Espagne, Iialie, Dalniaiie. ig". Dro- mie laJies l.>lanclies, D. albonolaltis. Dej. id. n". 20. Longueur 1 lig. -i. D'un noir un peu cui- vreux ; clylres slrii'es , leurs intervalles ponctués : sur chacune d'elles on voit une bande siuui'e, rac- courcie , (jNcIquel'iii-. interrompue , de couleur blanche. De Poniigul. I-EBÎE, Lcbia. Lat. Bonell. Gyllen. Dufts. Dej. Larnpiia. Bonell. Lat. (^Fiim. liai. ) Cti- ritbus. LiNiN. Fab. Oj.iv. ScnœN. Ross. Buprestis. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Coléopicres , sccliou des Penlanicres, famille des Carnassiers ( leireslres) , tribu des Carabiqiies (division des Tronoalipenaes ). Uu groupe de Tronoatipennes à crochets des far.ics dentelés en dedans , oUre pour caractères : corps plus ou moins large et a])lali ; élytres pre»- que Carrées; dernier .irlicle des palpes labiaux point sécuriforme. ( T^nyez Troxcaïipexnes. ) Outre les Lél.'ies , il renferme les genres Copto- dère et Orthogonie , gui se distinguent des pre- mières par le bord posiérieur du corselet coupé carrément , cl par leurs élylres plus alongées que. celles des Lébies. Antennes filiformes. — Dernier article des pal- pes filiforme ou presqu'ovalaire , tronqué à l'ex- trévniié, jamais sécurilorme. — Tête ovale , peu rélrécie postérieurement. — Corps court, aplali. • — Corselet couil, transversal, plus large que la tête, prolongé poslérleureineut dans son milieu. — Elytrcs larges , presqu'en carré régulier, tron- quées à l'extrémité. — Articles des tarses presque triangulaires où cordiformes , le pénultième bifide ou bilobé ; le dernier muni de deux crochets den- telés en deduns. T R O T,es Lébies , dont le nom vient d'un verLe grec qui signilie : pmndre , vivent probablement de proie comme les autres Carabiqucs. On les trouve en Europe et en Amérique sous les écorce.s des arbres et sous les pierres. Leur taille est gi'uérii- lement au-dessous de la moyenoe ; leurs couleurs sont agréables et variées. Nota. Les caractères du genre- ia/»/) n'a Do- NELL. nous paroissaut peu trjnc^hés , nous le réu- nissons avec les Lébies , à l'exemple de M. le comte Dejean. 1. Lébie cjanocéphale , Z. cyanocephala. Lebia cyanocephala. Lat. Gen. Criist. et Jns. tom. 1 . pag. i()\ . n". 1 . tab. 6.Jig. 12. (A la cita- tion du iiyst. nat. de Linné, lisez 671. au lien de 7t.) — UiJ. Spec. tom. I. pag. 2b6. n". 3. — Faun. franc. Coléopt. pi. ^.Jig- 6. — Carabuscya- Ttocephalus 11°. 167. Fab. Syst. Eleut. — Scuœn. Syn. Jns. tom. i . pag. 208. n". 227. P'oyez pour la description et les autres s^'no- nymes , Carabe tête bleue n°. 127. de ce Diction- naire. 2. Lebie petite croi-K , Z. cn/a: nii/ior. Lebia crux niinor. Lat. id. pag. 192. n". 2. — Dej. id. pag. 261. n". 9. — Canibus criur mi- iior 11". 177. Fab. id. — Schcen. id. pag. 210 ii". 2?)Q. t'oyez pour la description et les autres syno- nymes. Carabe grand-croix a". i3l. de ce Dic- tionnaire. (Eu rclrant hanl les synonymes de Linné qui appai tieuueut au Panagée graud-croix n". 5 ). 3. LÉBiE turque, Z. turcica. Lebia tuicica. Dej. id. pag. 262. n". ir. — Carabus turcicus n°. 181. Fab. id. ( A la cilalioa d'Olivier lisez fig. 6'8. au lieu de 60. ) — Scsœn. id. pag. 211. n". 244. Voyez pour la description et les autres .■syno- nymes. Carabe turcique n". i53. de ce Diciion- uaire. On la trouve en France, aux environs de Paris. 4. LÉBIE hémorrhoïdale , Z. hœmorrhoidalis. Lebia hemorrhoidalis. Dej. id.pag. 266. n°. J 5. -•MÊCarubus hemorrhoidalis, n°, iSs. Fab. id. — ScBŒN. id- pag. 211. n°. 245. J'oyez pour la descriplion el le synonyme , Ca- rabe héniorrbojdal n'^'. l34. de ce Dictionnaire. On la trouve pn France , aux environs de Paris. 5. LÉBIE rayée , Z. vittata. Lebia vittata. Dej. id. pag. 267. 7?". 17. — Carabus viitatus n°. 178. Fab. id. — Schœn. id. pag. 210. 71". 24;. . . ■ T'oyez T R O T R O 745 Vowez pour la description et les autres syno- nymes, Carabe rayé d°. loa. pi. ijg.^g. lO- du prûsent ouvrage. Les espèces suivantes entrent aussi dans ce genre: 1°. Lébie peinte, L. pictu. Dej. Hpéc. toin. I . pag. 254- n". l . Longueur 5 lig. ;. Rousse, ponctuée; corselet portant deux taches noiies; élytres teslacées , avec deux taclics et la suture noires. Du Sc'nrf^al. 2°. Lébie fulvicolle , L.J'ul- vicollis. Dej. id. pag. 255. 71°. 2. — Carabusful- vicollis n". \-2.'j. Fad. Syst. Eleiit. — Schœn. Syn. Ins. pag. 198. Ti". 177. De Barbarie. 3°. Lébie chlorocépbale , L. chloroccphala. Dej. id. pag. z5j. n". 4- — GvLLENn. Ins. Suec. toin. 2. pag. 180. 71°. a. — Carabiis chlorvcephalus. Schœn. id. pag. 209. n°. 228. D'Autriche. 4°. Lébie rufipède, L. rujipes. Dej. id. pag. 258. n°. 5. Longueur 2 lif^. j. D'un bleu-ncirâtre j corselet, poitrine et pattes de couleur rousse; élytres bleues à stries ponctuées ainsi que leurs intervalles; ces points peu apparens. Midi de la France. 5°. Lébie viri- dipenne, L. viridipennis. Dej. id. toni. 2. pag. 452. n". 24. Longueur 2 lig. f. Tète verte; cor- selet roux ; élyires d'un vert d'émeraude brillant , à stries finement poinlillées ainsi que leurs inter- valles ; dessous du corps roux ; pattes pâles ; cuis- ses , extrémité des jambes et tarses , noirs. Amé- rique septentrionale. 6°. Lébie tricolore , L. iri- color. Dej. id. pag. 453. n°. 25. — Say. Trans. americ. Phil. soc. pag. l 1. n°. 1. Amérique sep- tentrionale. 7°. Lébie ventre noir, L. atrivenlris. Dej. id. pag. 454- n°. 26. — Say. id. pag. i3. n°. 3. Amérique septentrionale. 8°. Lébie cya- noptère , L. cyanoptera. Dej. id. toni. 1. pag. 258. n". 6. Longueur 3 lignes. D'un beau jaune ; élytres bleues; antennes, jambes et taises, noirs. Du Brésil. 9". Lébie sellée, L. sellata. Dej. id. pag. 259. «". 7. Longueur 5 lig. Rousse; élytres d'un roux teslacé avec deux taches noires dor- sales communes aux deux élytres , l'une vers la base , l'autre plus grande placée à I4 partie pos- térieure ; elles ont en outre une ligue huniérale noire : jambes et tarses de celte dernière couleur. De Cayenne et du Brésil. 10°. Lébie dorsale , L. dotsalis. Dej. id. toni. 2. pag. 455. n". 27. Lon- gueur 5 lig. D'un testacé roussâlre; élytres pâles avec deux taches dorsales communes , l'une à la base, l'autre plus grande placée à la partie pos- térieure, de couleur noire ainsi que les antennes, les jambes et les tarses. Du Brésil, ii". Lébie cyathigère, L. cyalhigera. Dej. id.tom. i. pag. 260. 71". 8. — Carabus cjathiger. Ross. Faun. etrusc. tom. i . pag. 222. n°. 529. tab. 7. /ig. 3. — ScHŒN. id. pag. 210. n°. 240. F'rance méri- dionale, Italie, ta". Léiu'e nigrijiède , L. nigripes. Dej. id. pag. 2(32. ra°. 10. Longueur 2lig. -^. JNoire; corselet et élytres de couleur roiisse ; celles - ci portant une croix noire; pattes de cette defnière couleur. D lllyrie et du midi de la France, là". Lébie quadnmacuU'e , L. quadriinaculata. Dej. Uist. Sat. Ins. Tome X. id. pag. 264. n". 12. Longueur 2 lig. Noire ; cor- selet roux; élylres striées , noires avec une grande tache humérale et une petite à l'exlrémilé de cou- leur testacée ainsi que les pattes. Espagne, midi de la France, sous les écorces. l4". Lébie humé- rale , L. humeralis. Dej. id. n°. l3. — Lcbia tiir- cica. DtJFTS. Fau7i. aust. 11. pag. 245. n°. 11. De Dalmatie. lô". Lébie anale , L. analis. Dej. id. pag. 265. 71°. 14. — Lebia ornala. Say. id. pag. l3. n". 4. Amérique septentrionale. 16''. Lé- bie à collier, L. col/aris. Dej. id. loin. 2. pag. 456. n". 28. Longueur 2 lig. {■ Rousse ; tête et élytres noires. Amérique septentrionale. 17°. Lé- bie gentille, L. pulchella. Dej. id. pag. 457- "°- 29. Longueur 2 lig. -j. Testacée; tète bleue ainsi que deux bandes transverses sinuées , placées suc les élytres , l'une à la base , l'autre vers le milieu. Amérique septentrionale. 18°. Lébie bifasciée , L. bifasciata. JDej. id. tom. 1. pag. 266. n". 16. Longueur 2 lig. -^. Rousse ; tète , anus et pattes de couleur verte; élylres de celle même couleur avec deux bandes rousses, l'une avant le milieu, l'autre à rextrémilé. De Cayenne. 19". Lébie qua- drirayée , L. quadrivitlata. Dej. id. pag. 268. 71". 18. Longueur 2 lig. \. Tête et dessous du corselet noirs; corselet et abdomen roux; élytres noires avec deux bandes raccourcies , pâles. Amérique septentrionale. 20°. Lébie sillonnée, £. su'.cata. Dej. id. pag. 26g. n°. ig. Longueur 3 lig. Ferru- gineuse ; élylres sillonnées , ayant deux bandes ondulées et obliques, brunes. De Cayenne. 21°. Lébie brune, L.fuscata. Dej. id. pag. 270. 72°. 20. Longueur 3 lig. \. Brune ; bord du corselet , antennes et pattes de couleur testacée ; élytres lestacées avec la partie moyenne de leur siilure brune , cette couleur s'élargissant aux deux extré- mités. Il y a une tache ovale brune de chaque côté de la bande suturale. Amérique septentrio- nale. 22°. Lébie bordée , L. 77iarginicollis. Dfj.' id. pag. 271. n". 21. Longueur 2 lig. D'un cui- vreux-noirâlre ; bord latéral du corselet , pâle ; élylres d'un vert-cuivreux. Amérique septentrio- nale , Géorgie. 25°. Lébie verte , L. viridis. Dej. id. n". 22. Longueur 2 lig. , 2 lig. 7. D'un bleu verdâire; antennes , jambes et tarses, noirs. Amé- rique septentrionale. 24°. Lébie tuberculée , L. tuberculata. Dej. id. pag. 272. n°. 23. Longueur 2 lig. 7. Brune; bord latéral du corselet , pâle ; élylres tuberculées. De Cayenne. COPTODÈRE , Coptodera. Dej, Genre d'insectes de l'ordre des C-'léoptères , section des Peulamères , famille des Carnassiers ( terrestres) , tribu des Carabiques ( division des 'Troncatipennes ). Le dernier groupe des Troncatipennes à cro- cbets des tarses dentelés en dedans, a pour ca- ractères : corps plus ou moins large et aplati ; élytres presque carrées ; dernier article des palpes 1 labiaux non sécuril'orme. Il est composé des gen- Bbbbb 7 46 T R O ves Tiéble , Coptodère et Orlho^onie. {Voy. Tron- CATiPENNES. ) Les Lébies ont le bord postérieur (bi corselet prolongé dans son milieu, et les élj'- tres pres{]u'en carré réj^ulier. Dans le* Orthogo- nies !e pénultième article de tous les tarses est Jjilobé, et leurs antennes sont filiformes. Antennes plus courtes que le corps , de onze Erlicles plus ou moins monililornies. — Dernier article des palpes cylindrique. — Tête ovale, peu rélrécie postérieurement. — Corps court , aplati. — Corselet court , transversal , sa partie posté- iieure coupée carrément. — Elytres planes, en carré alougé , tronquées au bout. — Tarses anté- rieurs ayant leurs trois premiers articles presque triangulaires ou cordiforme; ces mêmes articles ])resque cylindriques dans les quatre tarses posté- j leurs : le pénuliième de tous, en cœur ou bifide, mais non bilobé ; crochets des tarses dentelés eu dedans. Le nom de ces Garabiques vient de deux mois };rec3 et fait allusion à la troncature postérieure . n". 2. Longueur a lig, ^. Tète noire ; corselet roux lacbé de noir ; élyties d'un cuivreux -noirâtre avec une bande înierrompue , placée avant le milieu , d'un beau jaune ainsi que le bord et l'extrémité , cette cou- leur s'élargissaut dans cette dernière partie. Amé- rique septentrionale. 3°. Coptodère écliancrée, C. cmarginata. Dej. id. pag. 27(1. 72". 3. Longueur 4 lig. \. Dessus du corps cuivreux; élytres éclian- erées à l'extrémité et portant chacune trois points enfoncés j dessous du corps ferrugineux : bouche, antennes et pattes de couleur pâle. 4". Coptodère cuivreuse, C. œrata. Dej. id. pag. 277. n". 4. — Lebia œiata. Knocu. Longueur 2 lig. i. Dessus du corps d'un vert-cuivreux, son dessous obscur; antennes et pattes brunes. Amérique septeotrio- îialu. 5°. Coptodère bruue , C. picea. Dej. id. tom. 2. pag. 453. » '. 6. liOngueurz lig. -j. D'un lirur.-noirâtre ; dessous du corps brun ; élytres faiblement sillonnées ; antennes et pattes d'un lieau jaune. Do Brésil. 6". Coptodère quadripus- talée, C. quadripuslulata. Dej. id. toni. i. pag. ^78. rz^. 5. — Demetrias qaadnpustulatus. Klug. Longueur 2 lig. ■;. Ferrugineuse; élytres brunes avec deux taches testacées sur chacune. Du Brésil ORTHOGONIE, Orthogowits. Dkj. Plochio- nus? WiÉD. Carabus. Wied. Fab.;' Schœn. 'i T R O Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Carnassiers (terrestres ) , tribu des Garabiques ( division des Troncali pennes ). Le dernier groupe de celte division , contenant les genres Lébie , Coptodère et Orthogonie , a pour caractères : crochets des tarses dentel.'s eu dedans ; corps plus ou moins large et aplati ; ély- tres presque carrées ; dernier article des palpes labiaux non sécuriforme. (f^oy. Tboncatipennes. ) Dans ce groupe les Lébies sont recounoissabbs par leur corselet ayant le milieu de son borl postérieur prolongé et les élylres en carré régu- lier. Le genre Coptodère dillère de celui d'Ortln- I gonie par ses antennes à articles plus ou moins j nionililormes et par le pénultième article des tarses seulement bifide ou en cœur, mais point bilobé. Antennes filiformes , plus courtes que le corps. — Dernier article des palpes cylindrique. — Tite ovale , peu rétrécie postérieurement. — Cor/is large , un peu aplati. — Corselet plus large que l.i lèle , assez court , transversal , coupé carrément à sa partie postérieure et antérieure , arrondi sur les côtés. — Elytres un peu plus larges que le corselet , convexes , en carré assez alongé. — Ar- ticles des tarses triangulaires ou en cœur , le pé- nultième fortement bilobé ; crochets des tarses dentelés en dedans. La forme en carré long du corps de ces insectes jusiilie leur nom tiré de deux mots grecs. Us sont d'assez grande taille , de couleur noire ou brune , et ressemblent un peu par la forme auxUarpales ; mais un examen plus attentif démontre qu'ils avoisinenl les Lébies. Des quatre espèces connues, trois sont des Indes orientales et lii quatrième d'Afrique. 1°. Orthogonie doublé , O. duplicatas. Dej. Spéc. to/n. I. pag. 27g. n°. I. — Carabus du- plicatas. WiÉD. Zool. yiagaz. tom. l. part. 3. pag. lt)6. n°. 14. De Java. 2°. Orthogonie alter- nant, O. alternans. Dej. id. pag. 280. n°. a. — P lochionus alternans? Wiéd. id. tom. 2. part. 1. pag. 02. n°. 75. Longueur 6 à 8 lig. Dessus du corps nnir ; élytres à stries profondes et ponctuées, leurs intervalles alternativement plus larges et portant une ligne de points enfoncés. Dessous du corps et pattes de couleur brune. De Java. 3'>. Orthogonie fémoral, O . Jeinoratus . Dej. id. pag. 281. n°. 3. Longueur 5 à 7 lig. Brun ; élylres a stries profondes et ponctuées , leurs intervalles presque lisses ; cuisses ferrugineuses. De Java. 4°. Orthogonie raccourci, O. brevithorax. Dej. id. pag. 282. n°. 4- — Carabus abdoininalis? n'\ 142. Fab. Syst. Eleut. — Schœn. r* Syn. Ins. tom. 1 . pag. 2o3. n°. 194- Longueur 5 lig. j. D'un brun uoirâtre; élytres profondément striées, leurs in- tervalles ponctués ; antennes et pattes ferrugineu- ses. De Sierra-Léon. ( S. F. et A, Serv. ) T R O TROPIDIE, Tropidia. Meig. Lat. {Fam. nat.') Eristaiis. FallÉn. Genre d'insectes de l'oidre des Di|>icres ( pre- mière section) , famille des Athcricèies , Iribu des Svrphies. Parmi les Syrphies dont les anicnnes sont à peine de la loni;ueiir de la lête ou plus courtes qu'elle , un {groupe a pour caractères : antennes ayant leurs deux premiers articles égaux entr'eux, point portées sur un tubercule frontal ; point de cellule pédiforme aux ailes ; cuisses postérieures renflées. Il renferme les genres Sphéj^ine , Ascie , Tropidie et Eumère. Les deux premiers ont l'ab- domen aminci à sa base en forme de p('dicule , et leurs cuisses postérieures ainsi que celles des Eu- mères sont garnies en dessous, dans la plusji,iande partie de leur longueur, d'épines petites et nom- breuses ; ces caractères ne se retrouvent pas dans les Tropidies. Antennes plus courtes que la tête , point insé- rées sur un tubercule frontal , composées de trois articles ; les deux premiers égaux entr'eux , le troisième patelliforme , portant une soie dorsale nue. — Hyposionie caréné , lisse. — Ailes velues vues au microscope , coucliéis parallf lement sur le corps dans le repos, mais un peu en toit, sans cellule pédiforme. — Cuisses postérieures renflées , portant en dessous , vers leur extrémité , uue iorte dent. Le nom de ce genre vient d'un mot grec qui exprime la forme de l'iiypostome. Ces Diptères se Ironvent à l'état parfnil sur les fleurs, mais on ignore leurs premiers états, quoiqu'ils doivent se rap|irocber beaucoup de ceux des Mérodons. M. Meigen en décrit deux espèces. 1°. Tropidie fasciée , T.J'asciata. Meig. Dipt. d'Eur. tniii. o. pag. 346. n°. l. tab. oi._fig. l3. JMàle. Longueur' 4 l'g- Noire; antennes rousses; abdomen ayant des bandes iransverses interrom- juies , de celte même couleur. Mâle et femelle. Auuiche, France, environs de Paris, a". Tropi- die milésilorme , T. niilesi/brmis. Meig. id. pag. 047.71°. 2. tab.ai. fig. 14. L'Aile. Longueur 4 lig. Noire, brillante ; auteones brunes ; abdomen ayant deux bandes transverscs , interrompues , jaunes. Mâle. De Suède. ( S,. F. et A. Sep.v. ) TROX , Trox. Fab. Lat. Out. ( Ent. ) Schœ»î. Scarabœus. Linn. DeGeer. Geoff. Silpha. Linn. Genre d'insectes de l'ordre des (coléoptères , section des Pentamères , famille des Lamellicor- nes , tribu des Scarabéules ( division des Aréni- coles ) . Le groupe de celte division dont fuit paitie ce genre, contient en outre, d'après M. La.reille , ceux do Phdbère , d Hybosore , et peut-être aussi celui d'Orphné. M. Macleay ( Horce Entomol. ) met dans sa famille des Tmgidce le genre Acan- tbocère que M. Latreillc paruît en éloigner; l'au- tear anglais n'admet point dans cette famille le T R O 7i7 genre Orpbné, il le classe parmi ses Geotrupidœ. Les genres Phobère et Acantliocère ont été faits aux dépens de celui de Trox , et le départ des espèces qui entrent dans ces deux nouveaux geii- res doit donner lieu à des modifications dans It; caractère générique des Trox ; mais MM. Latrcillu et Macleay n'indiquant jias les espèces qui doivent aujourd'hui rester p;irnni les Trox , nous nous contenterons ici de donner les caractères de ce. dernier genre tels qu'ils étoient avant la création des genres Pliobère et Acanthocère, et d'après le Gênera de M. La treille. Les Orphnés dillcrent des Trox par leur abdo- men convexe en dessous et dont les élytres lais- sent l'extrémité découverte en dessus : dans les llybosores, le huitième article des antennes reçoit les deux derniers et forme avec eux une maisue arrondie, presque conique , ces trois articles n'é- tant point divergens ; en outre, dans ces deux genres le. corps n'est pourvu ni de tubercules ni de papilles, ce qui les éloigne encore des Trox. Antennes à peine plus longues que la tête , sus- ceptibles de contraction, et alors se cachant sous les côtés du corselet et sous les hanches antérieu- res, composées de dix articles; le premier grand, presque conique , arqué et convexe antérieure- ment, couvert de poils roides ; le second beau- coup plus petit que le premier , mais plus gros que les suivans ; ceux-ci grenus , arrondis ; les trois derniers libres , formant réunis une massue ovale, feuilletée. — Labre presque crustacé, épais, un peu rabattu , demi-circulaire, velu. — Man- I dibules presque trigones, leur partie extérieure épaisse , large, velue ; leur bord interne aminci , droit, tranchant, ayant une sinuosité à sa base. — Mâchoires ayant un appendice interne, co- riace, étroit, muni à son extrémité d'une dent cornée , arquée. — Palpes maxillaires plus longs que les mâchoires , un peu plus grands que les palpes labi;iux, assez épais, de quatre articles; palpes labiaux de trois; premier article des qua- tre palpes très -petit , le dernier presqu'ovale. — Menton crustacé , très- velu , transverse , ses côtés arrondis, son bord antérieur hideuté. — Tête courte , en triangle transversal , rentrant entière- ment dans une échancrure du corselet ; chaperon très-court. — Corps ovale , très-raboteux. -^Co/-- selet ayant son bord antérieur fortement échancré |)our recevoir la tête, ses bords latéraux souvent déprimés , ciliés ou tubercules. — Ecusson petit , mais distinct. — Elytres convey.es , en ovale tron- qué antérieurement , arrondies et très -convexes à la partie postérieure , recouvrant entièrement l'abdomen et rarement des ailes , le plus souvent réunies. — Abdomen aplati en dessous. — Pattex insérées à égale distance les unes des autres, ordina i- rement ciliées, les antérieures se contractant contre la poitrine et la partie inférieure de la tète; leiir^ cuisses grandes , ayant à leur partie exlérieme , qui est g''néralemeul lisse , une tache velue : leuu Bbbbb a 748 T R O jambes portant extérieurement trois ou quatre dents, dont les inférieures plus petites, munies en outre à leur exIrémiKÎ d'une autre plus grande, Jurj^e , souvent obtuse et écliancrée ; les quatre jambes postérieures munies de deux épines à leur extréiiiiié ; crochets des tarses Irès-forls. LesTrox, dont le nom vient d'un verbe grec qui sij^nifie : ronger , se plaisent dans les champs sablonneux et secs. Ils courent assez vite sur la terre ; on les trouve souvent sous les substances animales desséchées, dont ils rongent les paities tendiiieuses j ils se montrent principalement au printemps et au commencement de l'été. Lors- qu'ils sont menacés , ils se contractent en appli- quant les pattes et les antennes contre le corps , et font quelquefois entendre un petit bruit aigu occasionné par le frottement de quelques parties extérieures. Toutes les espèces connues sont na- turellement noires , tuberculécs ou garnies de faisceaux de papilles qui se chargent fa;-ilement de poussière et les rendent en apparence de cou- leur grise.' Ou DU connoît pas leurs larves, muis il est probable qu'elles vivent de charognes et autres substances animales en décomposition. Nous avons remarqué que les bords latéraux du corselet ries espèces étran^jères sont fortement dilatés , tandis qu'ils ne le sont point ou à peine dans celles d'Europe. ]°. Trox sahuleux , T. sabulosus n". "). F.\iî. Syst. Eleut. ( Eu retranchant le s^uonj'me d'Oli- vier , les autres sont douteux. ) — Schœn. Sjn. ms. tom. 1. p(ig- l'y- 71°. 4- (lin excluant le sy- nonyme d'Olivier, les autres sont douteux , s.iuf ceux de Fabricius. ) — Trox hispidus. Oliv. lint. tom. I. Trojc. pag. g. «°. 0. pi. 2. /îg. g. a. b. ( Les synonymes sont douleu.K. ) Commun aux environs de Paris. Les élytres sont habituellement séparées , recouvrant des ailes repliées qui , dans leur développement, dépassent les élytres et sont très-propres au vol. 2°. Trox perlé, T. perlatus. Dej. Catal. — Trox sabulosus. Oliv. id. pag. 8. n°. 6. pi. I. fig. 1. (En retranchant les syonynies tirés de Fabricius , les autres sont douteux à l'ex- ception de celui de Geollroy. ) — Le Scarabé perlé. Geofp. Ins. Paris, tom. i. pag. 78. n°. 1 1. Des environs de Pans. ( Ce dernier synonyme est rapporté à tort par M. Schœnherr au Trox hispi- dus. ) Celte espèce a les élytres réunies. 3". Trox hispide , T. hispidus n". 4- 1'"ab. id. ( Ea relran- chaut le synonyme d'Obvier qui appartient au Trox sabuleux ; celui de Laicharting est douteux. ) — Schœn. id. pag. 118. n°. 5. (En retranchant le synonyme d'Olivier qui se rapporte au Trox sabuleux , et celui de Geoflroy qui appartient au Trox perlé , les autres sont douteux à l'excepiion de celui de Fabricius. ) Des environs de Paris. Ses élytres sont réunies. 4''- Trox arénairc, T. arenarius n°. 5. Fad. id. ( A la citation de Lai- charting lisez 3i. au lieu de 3o. ) — Oliv. id. pag. 10. K°. g. pi. I- fg. 7- a, b. — Sc;iCES. iJ. pag. T R U 118. n°. 6. Commua aux environs de Paris. Ses élytres sont réunies. Fabricius mentionne dix espèces de Trox. Le n°. g. est une Elédone Lat. Le n°. 7. le type du genre Phobèie MACLEAr. Le u°. 10. celui du genre Acanihocerus du même auteur. (S. F. et A. Serv.) TRUXALE, Truxalis.YKn. Lat. Gryllus. {Acrida^ Lin. Aciydium. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Orthoptères troisième section , famille des Acrydiens. Un groupe de celte famille contient les genres Proscopie , Truxale et Xiphicère. ( Voyez Sau- teurs. ) Le premier se distingue par le prolonge- ment de sa têle fort élevé , supportant les yeux au-dessus de sa partie moyenne, et par ses an- tennes plus courtes que la tête. Les XipLicères n'ont point les antennes prismatiques; leurs cuis- ses postérieures n'atteignent pas l'extrémité de l'addomen ; leurs yeux sont gros et saillans , et en général leur corps est plus gros à proportion que celui des Truxales : la tête est moins longue rela- tivement au corselet que dans ces derniers. Antennes e\\%\{oxa\t% , triangulaires, prismati- ques , aussi longues que la tête et le corselet pris ensemble , multiarliculées , insérées entre les yeux el l'extrémité de la tête , sur les côtés de celles-ci et sous ses bords latéraux. — Mandibules mulli- deutées. — Mâchoires tridentées à l'extrémité. — Dernier article des palpes presque conique. — Tête conique , relevée , plus longue que le corse- let. — Yeux ovales , peu proéminens. — Trois ocelles j savoir , deux placés sous les rebords de la tête , entre l'insertion des antennes et les yeux ; le troisième posé en dessous de la têle, fort éloi- gné des deux autres , entre la base des yeux. -^ Corps comprimé , étroit , alongé. — Corselet plus court que la tête , son bord postérieur prolongé en un angle qui recouvre la base des élylres dans le repos. — Elytres longues , étroites , pointues au bout , un peu plus longues que les ailes. — Ailes assez grandes , pointues à leur extrémité , assez amples vers la base; leur partie postérieure fort arrondie. — Abdomen étroit , un peu comprimé. — P(^;/e5 grêles , à peu près également espacées entr'elles; les quatre antérieures petites, leurs jambes ayant quelques petites épines ; pattes pos- térieures très-longues, à cuisses grêles, mutiques, plus longues que l'abdomen; jambes fort longues, leur extrémité munie de quatre fortes épines et armées extérieurement de deux rangs d'épines ; tarses composés de cinq articles ( considérés en de.ssuus ) , les quaire premiers égaux dans les an- térieurs et les intermédiaires ; le cinquième beau- couji plus long qu'aucun des autres, muni de deux crochets et d'une forte pelote dans leur entre- deux : tarses postérieurs ayant leur premier arti- cle très-court; le second fort long; le troisième \ à peu près moiiié plus court que le précédent j le T R Y quatrième encore plus court ; le cinquième pres- que de la longueur des deux précc'dens réunis , terminé par deux forts crocliets ayant une grosse peloie daos leur entre- deux. On ignore les mœurs do ces Orthoptères, qui sont propres aux climats chauds, Fabricins en dûcrit six espèces , mais les deux dernières au moins sont fort douteuses. Nous citerons ici seu- lement la suivante en prévenant, d'après M. La- treille ^ qu'il est probable que plusieurs espèces de l'ancien continent sont confondues avec elles; T R Y 749 cubitale fort petite , rétrocie de moitié vers la radiale , recevant la deuxième nervure récurrente ; troisième cub-ilale presque complèle : trois cellules discoïdales , la troisième , ainsi que les seconde et troisième cubitales, souvent peu distincte. — Aù- donten fort alougé , en massue vers l'extrémité, s'amincissant insensiblement en pédicule vers s;i base , composé de cinq segmens outre l'anus dans les femelles , en ayant un de plus dans les mâles. — Pattes assez courtes ; jambes sans épines laté- ales , les antérieures et les intermédiaires termi- 1 distinguer les unes des autres , il nées par une épine simple ; jambes postérieures lire de les examiner sur le vivant. 1 eu ayant deux presqu'égales ; premier article des pour les bien scroit uécessa - _ , „ ..„.-- Triixale grand nez , T. nusutus. Fab. Ent. Syst. tarses plus long que les suivans, les autres allant tom. 2. pag. 26. n°. i. D'Afrique, et peut-être 1 en décroissant de longueur jusqu'au cinquième aussi du midi de la France. ( S. F. et A. Serv. ) TRYPÈTE, Trypeta. M. Meigen désigne sous ce nom le genre Téphriie. Voyez ce mot. (S. F. et A. Serv.) TRYPOXYLON , Tiypoxylon. Lat. Fab. Panz. Spixol. Apius. JuR. Sphex. LiNN. i' Schranck. Boss. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte-aiguillon, famille des Fouisseurs, triliu des Crabronites. Une coupe particulière de cette tribu a pour caractères : antennes insérées au-dessous du mi- lieu de la face antérieure de la tête ; chaperon court , large ; yeux échancrés. Elle ne contient que le genre Trypoxylon. Antennes filiformes ou grossissant insensible- ment vers l'extrémité presqu'en massue , beau- coup plus longues que la tête , point coudées ni roulées eu spirale , insérées au-dessous du milieu de la face antérieure de la tête , composées de douze articles dans les femelles, de treize dans les mâles , le second beaucoup plus court que le troisième dans les deux sexes. — Labre point apparent. — Mandibules étroites , sans dents , n'ayant qu'une seule petite crénelure interne. — Palpes niaxillaires courts , composés de six ar- ticles , les labiaux de quatre. — Lèvre dilatée à l'extrémité , entière ou peu échancrée , sans ap- pendices latéraux ou les ayant très-petits. — Tête assez forte, plus large que le corselet, transver- sale ; chaperon large , court. — Yeux fortement échancrés. — Tiois ocelles placés en triangle sur le vertex. — Corps long et grêle. — Corselet alongé , ovale ; prothorax fort «ourt , en forme de rebord transversal , linéaire et séparé dans toute son étendue par un intervalle notable, de l'origine des ailes supérieures : métaihorax presque coni- que. — Ecusson fort grand. — Ailes courtes ; les supérieures ayant une cellule radiale fort longue qui se rétrécit après la première cellule cubitale ; trois cellules cubitales , la première très -longue, recevant la première nervure récurrente j seconde celui-ci un peu plus long que le quatrième , ayant à sou extrémité deux crochets gros et courts , munis dans leur entre-deux d'une pelule grosse et courte. Le nom de Trypoxylon vient de deux mois grecs qui signifient : perce bois , ce qui supposa aux espèces une industrie qu'elles u'ont point ; il est vrai que les femelles déposent leurs a-uls dans des trous, mais qu'elles trouvent déjà taits d:ins le bois. Les Trypoxylons n'ont aucun organe propre à transporter une proie; ils nous paruisseut donc être parasites des Fouisseurs; nous les avons vus souvent entrer successivement dans divers trous où des Pompiles, véritables Hyniéuoplèies Fouis- seurs , avoieut commencé leur nid ; il est probable d'après cela que les eniomologistes qui ont dit que le Trypoxylon potier (Jîgulus) revêt d'uue couche de terre délayée les trous uii il fait son nid, y apporte une Arachnide, y dépose un a'ut et maçonne l'ouverture, lui ont accordé des facultés qu'il n'a pas , mais qui sont celles de plusieurs Pompiles que nous avons souvent eu occasion d'observer. Ou peut voir sortir un Hy- niénoplère d'un nid d'insecte , sans en conclure que ce nid a été construit par lui, car tous les Parasites (et dans les Fouisseurs plusieurs genres sont parasites) naissent dans des nids arlisle- ment formés , mais auxquels ils n'ont pas tra- vaillé; il suHit pour s'assurer qu'ils ne sont pas prédateurs, et que par une cause nécessaire lU ue construisent pas eux-mêmes de nid, de voir ijue la nature leur a refusé les organes qui servent ;i transporter une pioie, c'est-à-due des épines latérales aux jambes intermédiaires et postérieure.-. Il y a donc lieu de conclure, d'après ce que nous venons d'exposer , que le nom de potier donué à l'espèce la plus commune de Trypoxylon aux environs de Paris , ne lui convient pas , et si nous le maintenons ici , c'est parce que nous pensoi:.'! que s'il fallait changer les noms spécifiques qui sont dans le même cas que celui-ci, la nomen- clature seroit bien souvent bouleversée. Linné eu décrivant son Splie.c figulus {^Sy.it. nat. pag. 942. n°. 1 1 .) est le premier auteur qui , d'après bergman , lui attribue la laculté de ma- -jjo T U B çonner et de transporter des Araignées dans son nid ; mais il nous paroît fort douteux que cet celle espèce dont l'abdomen, dit Linné, est à peine pétiole, soit le Tiypoxylon figiilus , qui a l'abdo- men tiès-notablemenl pétiole; de plus les seg- meus de l'abdomen de celui-ci sont d'une teinie uniforme et non pas luisans sur leur bord. Nous connoissons un Pompile ( Pompilus petiolatus VAXDEatiNDEN) auque! la description du Sphex Jigtdus de Linné convient parfuilement, même celle des mœurs. Fabricius {^Sysl. Piez.) place six espèces dans ce genre; les deux dernières appartiennent à celui de Psen; les n"'. 3. et 4. ne nous sont point connus et pourroienl bien n'èlre pas desTrypoxy- lons. Les n°K i. et 2. vont être mentionnés ici. I. TnyposYi.os clavicoriie, T. clavicerum. Trypoxylan nigrum ,• antennis clavalis ; tarsis peduniqua anticoruin parte cmticâ palUdè tes- iaceïs. Long. 2. lig. 4-1 4- l'g- Noir; antennes en ma5sue , courtes ; pâlies unlérieurt-s d'un teslacé pâle en devant; tous les laises de celle dernière couleur; ailes irausparenles, à peine bord'es de Jjrun vers rextrémiié. Mâle ei femelle. Des envi- rons de Paris, dans les bois. Ce genre contient encore, 1°. Trvpoxylon albi- tarse, T. albitarse n° . i. Fab. Syi^t. Piez. D'A- mérique. 2". Trypoxjlon potier, T. figulus n". 2. Fab. id. (S. F. et A. Serv. ) ^ TUBITÈLES, Tubitelœ. Tribu d'AraclmiJes de l'ordre des Pulmonaires, famille des Aranéides, .section des Dipneuraones, établie par JM. Latreille {Vain. liât, du Règne ani/n.), et correspondant a la seconde se.tioade ses Araignées fileuses.(/{è^«e animal.^ Les caractères généraux de cette Iribu sont : lilières extérieures saillantes, cylindriques , rapprocliées en un faisceau dirigé en arrière; crochets des mandibules replies en travers le long de leur côté iuierne; pieds robustes, les deux premiers et les deux derniers, ou rice versa, les plus long<;. Abdomen de grandeur moyenne et ne contrastant point par son volume avec celui du Thorax , comme cela a lieu dans les Inéquilèles et Orbitèles. Ces Arachnides filent des toiles blanches, d'un tissu serré, qu'elles placent dans des fentes, des trous de murs, sous des pieries, enlre les branche; et les feuilles des végétaux cl jusque dans l'eau Ces toiles sont ordinairement phii-ées dans une situation horizontale; quelque- fois elles ont la forme de Injau ou de nasse; d'autres fjis elles sont contournées en trémie, d.ins les- quelles ces Araignées se tiennent renfermées et à l'adût de leur proie. Aussitôt qu'un malheureux in- secte s'est engagé dans leur filet, elles en sont averties par les mouvemens qu'il fait pour s'échap- per, accourent, se précipitent sur lui et l'eniraî- T U B nent au fond de leur trou où elles le dévorent tran- quillement; leurs cocons ou paquets d'œufs sont placés au fond de ce trou; elles en ont le plus grand soin, et le défendent avec acharnement ai on cherche à l'enlever. Cette tribu a été partagée par M. Lalreille en deux grandes divisions ou sections, dont la seconde est elle-même divisée eu deux sous-divisions- elle comprend six genres dont nous donnerons les caractères en renvoyant à l'artltle Araignée di- ce Dictionnaire , pour la connoissance des espèces de chacun de ces genres qui y sont décrites. L Langue {lèvre Walck.) cintrée parles mâ- choires. CLOTIIO , Clotho. W.\i,CKEN.iER. Lat. Uroc- TEA. LÉO.N DuF. Huit yeux; placés sur deux lignes transver- sales; les deux filières supéreures beaucoup plus longues que les autres; pieds presqu'égaux; mâ- choires inclinées sur la lèvre dont la forme est triaiigulaire ; corps déprimé ou à peine convexe, à peu près orbiculaire; palpes presque de même grosseur que les pâlies, ne s'insérant point dans un Sinus du bord interne de la mâchoire, mais bien au-dessus de ce bord et en quelque sorte sur la surface supérieure de l'organe maxillaire. La seule espèce connue de ce genre se trouve en Catalogne, dans diverses autres parties de l'Espagne et dans le midi de la France. On doit à M. Léon Dufour quelques observations très-inté- ressantes sur cette espèce, nous allons reproduire ici cequ'ellesollrent de plusimporlaut. Celle Arai- gnée établit, à la surface inférieure des grosses pierres, ou dans les fentes des rochers , une coque en forme de calotte ou de patelle, d'un bon pouce de diamètre. Son contour présente sept à huit échancrures dont les angles seuls sont fixés sur la pierre, au moyeu de faisceaux de fils, tandis que les bords sont libres. Cette singulière tente est d'une admirable texture; l'extérieur ressemble à un taflélas des plus fins, formé, suivant l'âge de l'ouvrière , d'un plus ou moins grand nombre de doublures. Aiusi , lorsque l'Araiguce , encore jeune, commence à établir sa retraite, elle ne fabrique que deux toiles enlre lesquelles elle se lient à l'abri. Par la suite, et à chaque mue, selon M. Léon Dufour, elle ajoute un certain nombre de doublures ; enfin, lorsque l'époque marquée pour la reproduction arrive, elle tisse un ap- partement tout exprès, pins duveté, plus moel- leux , où doivent être renfermés et les sacs des çswïi et les petits récemment éclos. Quoique la calotte extérieure ou le pavillon soit, à dessein sans doute, plus ou moins sali par des corps étrangers qui servent à en masquer la présence, l'appartement de l'industrieuse fabricante est tou- jours d'une propreté recherchée. Les poches ou sachets qui reafurmeot les œufs sont ao nombre T U B de quatre , de cinq ou même de six , pour cLaque habilatiou qui n'a cepeudaut qu'une seule habi- tante. Ces poches ont une forme lenliculaire et plus de quatre lignes de diamètre, tlles sont d'un lalletas blanc comme la neige, et fournies lo- lérieurement d'un édrcdon dos plus lins Ce n'est que dajis les derniers jours de décembre ou au mois de janvier, que la ponte des œuls a lieu. Il f;illoit préjiiuiiir la projjdnituie contre la rigueur de la saison et les incursions ennemies j tout a clé prûvu. Le réceptable de ce ])rtScieux d(5pôt est si'paré de la toile immédiatement appliqut'e sur la pierre , par un duvet moelleux , et de la calotte extérieure par les divers étages dont il a été parlé. l'armi les échancrures cjui bordent le pavillon, les unes sont tout-à-lait closes par la coniinuilé de l'étofle; les autres ont leurs bords simplement superposés, de manière que l'animal soulevant ceux-ci , peut à son gré sortir de sa lente et y rentrer. Lorsqu'elle quitte son domicile pour aller à la chasse, elle a peu à redouter sa violation, car elle seule a le secret des échancrures impéné- trables, et la clef de celles où l'on peut s'intro- duire. Lorsque les petits sont en état de se passer des soins maternels, ils prennent leur essort et vont établir ailleurs leurs logemens particuliers , tandis que la mère vient mourir dans son pavillon. L'espèce qui a ëté le sujet de ces observations a été décrite pour la première fois paj- iMM. Latreille et Walckeuaerj c'est Le Clotho de Durand , Clotho Durandii. C. ihoracejhsco'brunneo , pallido Jlavo mar- ginatoj abdoniine nigro , maculis ijuinque rufis , 2,2, 1 ; pedibus castaneo-brunneis. Clotho Durandii. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 3^0. — Uioctea quinque niaculata. I-éonDuf. Anti. générales des scienc.phys. 1.5, pag. 198. pi. '] Erratica , Epimelas de Walcke- naer. 4. Première paire de pattes plus longue que les autres , la quatrième ensuite , la troisième la plus courte; yeux latéraux, rapprochés ; corselet très- bombé à sa partie antérieure ; lèvre coupée en ligne droite et légèrement éohancrée à son extré- mité. Ces Aranéides se renferment dans une toile line pratiquée dans les cavités et les lieux obscurs. Ties Parqoes, Parcœ. \Valck. Clobione atroce , Clubiona atrox. C. brunnea ; pedibus diîutioribus , tihiis ma- ciilis obscuriorihiis ; abdominis dorso macula an- tica subquadrata } nigrajlavoque marginata. Clubiona atro.r. Walck. Tubl. des Aran. pag. 44- — Lat. Gen. Crust. et Ins. lom. \ . pag. 90. — Araignée atroce. Lat. flist. nat. des Crust. et des Ins. toni. 7. pag. 222. — De Géeh. Méin. sur les Ins. toin. 7. pag. 253. pi. l^. fig. 24. 25. — Lister. Aran. pag. 68. tit. 2 1 . fig 21. — Albin. pi. 2.Jig. 9. 10. Elle est toute brune avec le cor- selet très -bombé en devant; l'abdomen a une grande tache quadrangulaire noire, bordée de jaune-paille. Elle passe l'hiver dans les fentes des murailles ; on la voit souvent errer dans les mai- sons de Paris. Ou doit rapporter à celte division la Clubione cruelle ( C. sœfa. ) de Walckenaer. Elle vient de l'île des Kanguroo , à la Nouvelle- Hollande. 5. La quatrième paire de pnttes plus longue que les précédentes, la première ensuite, la troi- sième la plus courte ; mâchoires bombées à leur base et vers leur extrémité ; yeux sur deujf lignes courbées , parallèles ; les latéraux disjoints et écar- tés. Les Aranéides de cette coupe font leur de- meure sous des pierres ; leur cocon est globuleux. On n'en connoît qu'une espèce. Les Furies , J^u- rice. Walck. Clubione lapidicole , Clubiona lapidicolens. C. thoracemandibulisque pallide nifescentibus; pedibus diîutioribus j abdoinine cinerascente. Clubiona lapidicoIens.W.u.cK. Tabl. des Aran. pag. 44- — Clubiona lapidicola. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i. pag. 91. — Araignée lapidicole. Walck. Faun. Piiris. tom. 2. pag. 222. — Aranea lapidaria. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tout. 3. pag. 53. — Ibid. tom. 7. pag. 221. 223. Hiùt. yui. lus. Tome A'. Son abdomen est ovale , les pattes sont roageâlres. On la trouve sous les pierres , aux environs de Paris. * ARAIGNÉE , Aranea. Linn. Geoff. De Géf.r. Fab. Oliv. Lam. Lat. Tagenaria. Lat. Walck. Argelena , nyssa. Walck. Linné, Geoll'roy et tous les auteurs jnsqn'à La- treille , accordoient à ce mot Araignée un sens Irès-éteridu; on l'emploie encore vulgairement pour désigner toutes sortes d'Arachnides. Actuel- lement les Arachnides qui porloient ce nom for- ment une famille que l'on désigne sous le nom iX Aranéides, partagée en plusieurs genres. Par une singularité assez remarquable,M. Walckenaer, dans sa méthode , eu divisant cette famille en genres, avoit omis de conserver le nom d Arai- gnée à l'un d'eux. M. Latreille a pensé qu'il ne lalloit pas rayer ce mot des catalogues , et que le genre Aranea des anciens auteurs devolt être conservé ; il a donc formé son genre Araignée proprement dit des genres Tagénaire , Agélène et Nysse de M. Walckenaer. U a réuni ces trois genres , qui ne présentoient pas des diflérences très-saillantes , et son genre Araignée , tel que nous l'adoptons ici , a pour caractères : huit yeux à la partie antérieure du corselet, placés quatre par quatre sur deux lignes transversales, arquées ( les latéraux plus rapprochés du bord antérieur du corcelet et les quatre du milieu formant un carré plus reculé ) ; mandibules presque droites , ayant sur leur côlé interne un sillon dentelé sur les deux bords, lequel reçoit le crochet; mâ- choires droites , presque terminées en forme de palette ; lèvre carrée , tantôt plus hautes que large , les deux filières supérieures très-saillantes; pattes alongées , la première et la dernière paire plus longues. Les espèces qui composent ce genre habitent, pour la plupart , nos demeures ; elles y fabriquent ces toiles que l'on voit suspendues dans les em- brasures des fenêtres , les encoignures des murail- les , etc. Homberg(iZewoz>ej de l' Académie des- sciences , année ijoj. pag. ûSg. ) a donné une description fort curieuse de la manière dont les araignées font leurs toiles ; l'étendue de cet ou- vra"-e ne nous permet pas de le présenter ici. Sui- vant M. Lepelletier {Bulletin de la Société plu- lomat:que , aifnl i8l3!) , l'époque des amours a lien, pour plusieurs araignées, vers les mois de novembre , décembre et janvier. La copulation s'opère après les mêmes préliminaires que dans les autres genres de la famille des Aranéi.les , et la ponte se fait deux mois après. Les espèces qui servent de type à ce genre 3& trouvent dans nos maisons. Araignée domestique , Aranea domestica. Lat. Gen. Crust. et Ins. lom. i . pag. 96. — Tagenana domsstica. \Vali.k. Tabl. des Aran. pag. 49. — C c c c c :5\ T U B Avi'ign'e âomeslique.W ALCK.Fdun. Pans. /om. 2. pag. 216. — Lat. Hist. nat. des Crust. et Ins. toin. 7. pag. 227. — Lister. Anin.pag. 5(). ttt. 17. :fs. '7- . . * Voyez les autres synonymes el la descriplioa de cette espèce ù l'ai-iicle Araignée n°, 5o. de ce Dictionuaiie. Araignée LABTRiNTHiQi;E*,v4n2«ert labyrinthica. T.AT. Gêner. Crust. et Ins. tom. 1. /fflé""- 9^- — Tagûnaii-e. Lat. Nouveau Diction. d'Iiist. nat. tom. 24. tabl. pag. i54. — Araif^aée labyrinllii- que. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 226. — ./4gtl^na labyrinthica.W A.hCK.. Tabl. des Aran. pag. 5i. — Araignée labyriatliique , ibid. Faun. Paris, tom. 2. pag. 217. Voyez pour les autres synonymes et la descrip- tion de celte espèce, l'ariicle Araignée, n°. 52. de ce DlctionHaiie. On doit encore rapporter à ce genre la Tage- naria civilis de Walckenaer {^Faun. Paris, et hist. des Aran. tab. i. Jascicule 5.); la Tuge- naria agreslis dn même , et sa Tagenaria ma- rina. Son Agelena «Oîp'/V^^rapportie de la Caroline par BI. Bosc, est aussi une araign(5e. Il en est de même du Nyssus coloripes de cet auteur , qui vient de la Nouvelle -Hollande. Eufin , la Tage- naria medicinalis de llenz , ddcrile et fijrurde dans le Journal de l'Acad. des scienc. natur. de Philadelphie , vol. 11. fJvrier 182t. pag. 53. et pi. 5. fig. I., doit aussi faire partie du genre Araignée. Sa toile peut être comparée, sous plu- sieurs rapports , avec celle de l'Araignée domesli- ijue ; on l'emploie fréquemment en médecine dans l'Amérique du nord. ARGYRONÈTE, Argymneta. Lat. Walck. — Aranea. Linn. Gloff. J3eGéer. Fab. Ce genre , établi par M. Latreille aux dépens du grand genre Aranea de Linné, a été adopté par M. Walckenaer ( Tabl. des Aran. pag. 84. ) , qui le place dans sa division des Nayades. M. de Lamarck ( Aniin. sans vert. ivm. 5. pag. q8. ) ne le distingue pas des Araignées. Les caractères du genre Argyronète sont : huit yeux , ceux du milieu formant un carré , les autres situés de chaque côté el géminés ; mâchoires presque droi- tes , cylindriques , coupées obliquement à leur îommet du coté interne , élargies à leur base ; lè- vre triangulaire, arrondie à son extrémité, dilatée à sa basej pattes d'uue étendue médiocre j la pre- mière paire étant la plus longue , la quatrième ensuite , et la troisième plus courte que toutes les autres j filières extérieures presqu'également lon- gues. Ce genre ressemijle entièrement aux Clu- hiones par le nombre des yeux , les filières et la direction des mâchoires j il n'en est distingué que parce que ces dernières parties sont coupées à 'leur sommet dans presque louie leur largeur , et T Y I. que leur lèvre est triangu'aire. Il diKre de» Araignées propres , par les filières et par la lon- gueur relative des pattes. On ne connoît encore qu'une espèce d'Argyroucte ; son histoire est des plus curieuses , et plusieurs auteurs que nous allons citer ont contribué à la rendre plus complète. AbgtronÈte AqvAtiQVE ,Argyroneia aquatica. Lat. Nouç. Dict. d'hist. natur. tom. 24. TabL pag. i34- — Gen. Crust. et Ins. tom. i. pag. C)4- — Walck. Tabl. des Aran. pag. 94- — Araignée aquatique , ibid. Faun. Paris, tom. 2. pag. 234. — Laland» de Lignac , Mémoire pour sentira commencer l'histoire des Araignées aquatiques , in-S". Paris , 1799. — Schœff. Icon. Ins. tab. l58. fig. 6. Mas. Voyez pour les autres synonymes , la descrip- tion de l'espèce et ses mœurs, l'article AaAiGNrE de ce Di6Honnaire, tom. 4. p^g. 226. n". i 12. CE. G.) TUBULIFÈRES , Tubulifera. Cinquième Fa- mille de notre première section de l'ordre des Hy- ménoptères. (^Voyez TérÉbrans , pag. 58o. de le volume. ) Elle répond à la tribu des (]hrysides. Lat. Voyez Pupivores, pag. a53. de ce volume. (S. F. et A. Serv. ) TURQUOISE. Ce nom a été appliqué par Gcoiïroy ( Ins. Paris, tom. 2. pag. 129. n°. 40. ) à un Lépidoptère Crépusculaire qui depuis a servi à l'établissement du genre Pro cris, ^'bj'e- Procris de la Statice. ( S. P". et A. Serv. ) TYLOCÈRE, Tylocerus. M. Dalraan, dans ses Analecta entomologica {Holmiœ, 1 825.) pag. 5j, a séparé desTéléphores, sous le nom de Tylocère , un sous-genre ayant les caractères suivans : an- tennes de la longueur du corps , assez épaisses ; leur premier article grand , ovale j les suivans ob- coniques , allant en augmentant ; le dernier grand, presque linéaire , de la longueur du premier, ter- miné*n cône. Tête déprimée. Yeux pelits , ar- rondis , saiLlans. Corselet plus court que la tête , presque carré , ses bords très -réfléchis 5 angles antérieurs arrondis ,. les postérieurs droits , un peu proéminens; deux callosités sur le dis<]uc du cor- selet. Ecusson semi-ovalaire. Elytres à peine plus larges que le corselet, linéaires , déprimées, leur e;itrémité arrondie. Pattes grêles. Le type de ce sous -genre est le 'Téléphore ( Tylocère ) crassi- corne , Telephorus {Tylocerus) crassicornis. Dalm. ut suprà. Longueurs lig. lirun ; têle et corselet d'un lestacé jaunâtre; antennes en massue, brunes, avec le premier artacle jaune. De la Jamaïque. ( S. F. et A. Serv. ) TYLOS, Tylos. Latr. Genre de l'ordre des Isopodes , section des Ter- T Y P rosîrcs , famille des Cloporlides, <^labli par M. La- ireille (Fam. nai. du Règn. aniin. ), et dont les caractères ne sont pas eucore publiés. (E. G.) TYPHIS, Typliis. Risso, Lat. Lamk. C^e genre lui d'abord placé par son auteur dans la famille des Creveltines , qui conlenoil les genres l'hroni:iie , Typhis , Eupli^'e , Talitre , Crevette, (Ihevrolie et Cyame. M. Lalreille, dans le troi- sième volume du Règne animal de M. Cuvier, le plaça dans l'ordre des Isopodes, et dans une sec- lion de cet ordre, à laquelle il donaoit le nom de Phytibranches. Enfiu dans ses Familles naturelles, ce savant a reporlé le genre (jui nous occupe dans l'ordre des Ampliipiodes , où l'avoit mis son auieur primitif. Dans ce dernier ouvrage , le genre Tj- jiliis et les genres Ancée et Pranize composent une lamille qu'il désigne sous le nom de Décempèdes , et dont nous allons faire connoilre les caractères. DÉCEMPÈDES, Decempedes. Latr. Celle famille renferme des Crustacés qui n'ont que dix jiieds onguiculés et propres à la marche. {}e caractère seul la dislingue des autres familles du même ordre, dont tous les individus ont qua- torze pieds. TYPHIS , Typhis. Corps arrondi j têlegros'-e, porlant deux an- tennes très-petiles ; yeux petits j les quatre pre- niières patles terminées par une pince à deux doigts j ironc formé de sept segmeos, et aj^ant de chaque coté une lame pouvant s'ouvrir et se fer- nier comme les battans d'une porte. M. Lalreille, qui a vu ce genre, en donne une desoriplion flélaillée dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle : nous allons la reproduire ici. « Ces Ciuslacés, d'après l'examen que j'en ai fait, doi- vent être placés immédiatement à la suite des l'hronines f et représentent, dans cet ordre, les Sphéromes , genre de l'ordie des Isopodes j la tête est grande, forme un ovale transverse, bombé, et ollre en devant une sorte de chaperon, figuré en losange, dillinguc à sa base par une ligne en- foncée et arquée, et avancé en ang'e tronqué, au milieu du bord antérieur ; au-dessous est, de cha- que côlé , un enfoncement, sous lequel est une pelite pièce Iransverse qui se prolonge jusqu'à la Louche , et porlant à son extrémité aiiiérieure une petite antenne sélacée , de trois à quatre articles , dirigée aussi vers la bouche. On voit aussi , au- dessous du chaperon, un petit corps, qui est peut-être le rudiment d'une autre antenne. La Louche est proiubérante, et l'on y dis'icigue une sorte de lèvre , surmonlée de deux palpes , et quelques autres parties ; les yeux ne sont point saillans , et on ne les distingue que par la lucidité des espaces qu'ils occupent ; le tronc est formé de six lames ou demi anneaux transverses, et aag- T Y P 755 mentes, à chacun de leurs bonis, d'une pelile pièce carrée ; avec celles du cinquième demi-an- neau s'articule une lame presqu'ellipliuue, alon- gée , qui s'applique en remoniant le long des aulres petites pièces accessoires; une autre lame, parlant de chaque côlé du sixième demi-anneau , se réunit avec la précédente par son bord inférieur ou le plus éloigné du corps , de sorle que ces deux pièces, ainsi jointes, lui formeni , de chaque cô:é du tronc, une valve mobile, ou comme un battant de porle. M. Risso les prend pour des parlies des deux dernières pattes. La queue , en forme de triangle alougé ou conique , est composée de cinq segmeus, dont le dernier allant en pointe et sans appendice au bout , du moins , je n'en ai pas aperçu; le dessous de celte queue est garni d'ap- pendices, disposés sur deux rangs, semblables à ceux que la même partie nous ciVre dans les Sjli- coques, et consistant en deux pelils fiiuillels, portés sur un pédicule ; les patles sont au nombre de dix, dont six monodactyles ou tcrminéi^s sim- plement en pointe, et quatre avec une main di- daclyle au bout, nonobstant que M. Ri'so ne donne ce caractère qu'à la première paire. L'animal, en baissant la tête, et contractant ses paltes, en repliant sa queue le long de la poitrine , et en rapprochant les deux valvules latérales , peut ainsi se mettre facilement en boule, et garanlir ses or- ganes essentiels ». Ttphis ovoioE, Typhis ovoides. Risst. Crust. de Nice. pag. \2.z.pl. a. fig. g. — Lamk. Hist. nai. des anim. sans vert. iom. 5. pag. 'iÇiÇi. — Desm. Consid. sur les Crust. article Malacostracés du Dict. des se. nat. pag. 282. pi. 5. (iguré dans l'a- llas de ce Dict. pi 7)56. ^g. 36. D'après Risso , le corps de ce Cruatacé est long de vingt quatre mil- liuèlres; il est ovoide , lisse, d'un beau jaune clair et luisant, parsemé de petils points rougeâ- Ires. Cet auteur dit qu'il quille rarement les fon'ds sablonneux, et que, lorsqu'il vient nauer à la surface de la mer, si on veut le saisir, il replie sa queue sous son corps, et au moyen des deux lames foliacées des côtés du tronc, il cache tous ses organes, forme une boule et se laisse tomber an fond. On ne le rencontre aux environs de Nice que pendant l'été et dans les momens oii la mer est calme. Suivant M. Lalreille, le voyageur Les- chenault a trouvé dans les mers des Indes orien- tales une espèce de Typhis, qui paroît semblable à celui de Risso. ANCEE, Anceus. Risso. Latb. Lamk. Gna- thia. LÉACH. Quatre antennes médiocrement longues ; les ex- térieures l'étant plus que les intérieures , ei termi- nées par des articles déliés et en soies , les intérieu- res grosses et poMues. Deux yeux composés ; mâles ayant au-devant de leur tète deux grandes saillies, eu ferme de mandibules avancées. Corps oblong, Ce c c c 2 756 T y p dt'primé, formé de cinq sef;mens , dont les deux premiers sont très-larges, silloDn(?s et soudes en- semble. Dix pieds raonodaclyles , dont les six premiers courts et diriges en avant , et les quatre derniers plus longs et portés en arrière. Queue de quatre segmens , terminée par une lame nata- toire intermédiaire aiguë, et deux lames plus lar- ges placées une de chaque côté. Ce genre se distingue aisément du précédent par l'absence de pince aux quatres premières pattes , et pard'aulres caractères aussi tranchés; l'espèce qui lui sert de type a été placée par M. Risso dans le voisinage des Pagures , mais fort à tort, car ce Cruslacé n'a aucun rapport avec ceux-là. Il ne se compose encore que de deux espèces , dont l'une a des caractères qui la feront entrer plus tard dans un genre distinct. Ancée voRTicvhAi'R'E, Anceus/orficuiaris. Risso. Crust. de Nice. pag. 52. pi. !i-,fîg. lO. — Lamk. Ilist. nat. des anim. sans vert. tom. ^. pag. l6j- T Y R — Figuré dans l'atlas de ce Dictionnaire,;'/. 5Ô6. ^g. 24. Cette espèce est longue de six millimètres. Son corps est alongé, déprimé et blanchâtre. On le trouve dans la mer des environs de Nice , dans les régions des coraux j il se lient caché dans les interstices des coraux. Le Cancer ma xillaris de montagne. ( Transat/. Soc. linn. de Londres , tom. Vil. pag. 66. pi. 6. fig. 2. 11 a les plus grands rapports avec l'Ancée foificuiaire , dont il diffère par la longueur rela- tive des antennes , par la position de ses yeux et par le dernier segment de sa queue qui est arrondi. 11 se trouve sur les côtes d'Angleterre. PRANISE , Praniza. ( Voyez ce mot. ) (E. G.fi TYRONIE , Tyronia. Rafinesque donne ce nom à un nouveau genre d'Isopodes dont les caractères nous sont inconnus. ( E. G. ) U C A UCA , Vca. Lat. Genre de Crustacés de l'ordre des Décapodes établi par M. LatreiUe , et dont les caractères sont exposés à l'article Tourlouroux pag. 685. de ce Dictionnaire. (E. G. ) ULÉÏOTE, Vleiota. Lat. Brontes. Fab. GïLLEN. SCB(EN. CuCuJuS HeRBST. OlIV. CerUlH- byjc. LiNN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Tétramères , famille des Plat^'somes. Cette famille qui n'est peint divisée en tribus, contient six genres dans les Fain. nat. Lat. savoir: Parandre, l'ussandre , Cucuje, Uléi'ole, UendropLage, Ilémipèple. Les deux derniers n'étoient point adoptés par M. Latreille lors de la rédaction de l'article Platysomes du présent Dictionnaire. Celui d'IIémipèple nous étant entiè- rement inconnu, nous ne pouvons le faire entrer dans la comparaison suivante. Les Parandres et les Passandres ont les bords latéraux du corselet sans créuelures ainsi que les Cucujes et les Dendro- phages , ce qui éloij;ne tous ces genres des Uléiotesjen outre dans les Cucujes les aniennes sont moniliformes; celles des Parandres le sont aussi et beaucoup plus courtes que le corps j le genre Passan die a les siennes composées d'articles comprimés, obconiques , presqu'en scie, et le dernier article des palpes maxillaires arrondi à l'extrémité. Antennes filiformes , au moins de la Jongueur du corps , comj)osées de onze articles , le premier très-long, allant en grosissant vers son extré- mité , un peu arqué, les autres assez longs, presque cylindriques. — Labre prolongé entre- les mandibules, membraneux, sa partie anté- rieure arrondie, entière. — Mandibules fortes, cornées, avancées, déprimées, trigones; leur bord extérieur arqué. — Mâchoires ayant leur lobe intérieur muni d'un onglet corné j l'exté- rieur grand, presque carré. — Dernier article de; palpes presque conique allant en pointe. — Lèvre laj'gement échancrée, courte, coriace j menton crustacé, très-court, trans verso-linéaire, oblique- ment tronqué à sa partie intérieure de chaque côté , plus étroit à la base qu'à l'extrémité. — Tête déprimée. — l^ej/jr globuleux. — Cor/jj déprimé. — Corselet presque carré, ses bords latéraux crénelés, déprimé en dessus. — Ecusson assez grand , triangulaire, presque transversal. — Ely- tres un peu plus larges que le corselet, très-dé- primées, presqu'en carré long, arrondies posté- rieurement, recouvrant l'abdomen et les ailes. — Abdomen déprimé. — Pattes assez courtes j les iateimédiaires insérées assez près des antérieures^ les postérieures plus éloignées, cuisses assez grosses, un peu en massue; tarses fort courts, tous leurs arliclcs entiers. Le nom de ces insectes est tiré du grec et indi-, que leur séjour habituel dans les forêts. Leurs mœurs sont celles des Cucujes. T^ojez ce mot. Le genre .B/o«.'e.s Fab. {Syst. Eleut.) contient nominativement cinq espèces; le n". 2. est le type du genre, le n". 5. n'en est qu'une variété; le n°. 4- appartient aux Cucujes; les n°'. i. et 5. sont douteux. I. UtÉioTE flavipède , U.Jlavipes. Uleiota Jlafipes. L.\t. Gêner. Crust. et Ins. toni. 3. pag. 26. n°. 1. — Bmntesjlai'ipes n". 2. Fab. Syst. Eleut. ( Au synonyme de Linné lisez 624. 17. au lieu de 625. i5. ) — Scbœn. Syn. Ins. tom. o.pag. 57. n°. 2. (A la citation du5yrf. nat. de Linné lisez 024. au lieu de 626. ) — Cucujusjla- vipes. Oliv. Entoni. toni. 4- Cucuj. pag. 7. n°. 6. pi. X . fi g. 6. a. b. — Encycl. pi. 364- L fig- 5. T-''oyes pour la description et les autres syno- nymes , Cuciije flavipède n°. 8. de ce Diction- naire, en ajoutant que les mandibules du mâle ont chacune à leur partie extérieure un prolonge- ment en forme de corne, assez long, avancé, arqué, terminé eu pointe aiguë. (^S. F. et A. Serv. ) ULTDIE, Vlidia. Genre de Diptères créé par M. Meigen ( Dipt. d'Eur. ) dans sa famille des Mu.scides; il lui donne pour caractères : anleanes inclinées, petites, plus courtes que l'hyposlome , assez éloignées l'une de l'autre , composées de trois articles; If s deux premiers pelils, le troisième oblong , elliptique, comprimé ^ muni à sa base d'une soie dorsale nue. Trompe presqu'eutière- ment renlrée dans la cavité buccale, géniculée. Palpes aplatis, élargis à leur extrémité, un peu velus sur leurs bords. Hypostome descendant au- dessous des yeux , rugueux , rétréci au milieu , le bord de la bouche nu et relevé; front très-large, plat, rugueux. Yeux ronds. Trois ocelles placés en triangle sur le vertex. Corps presque nu, ayant seulement quelques poils courts, épais. Prolhorax séparé du mésothorax par une suture transversale. Ailes couchées parallèlement sur le corps dans le repos, velues vues au microscope. Abdomen ovale , légèrement déprimé , composé de quatre segmens outre l anus; celui-ci obtus dans les mâles et terminé dans les lemelles par une tarière arti- culée. Pattes de longueur moyenne. Ulidie vient d'un mot grec qui signifie : cou- ture, cicatrice, ces Diptères ayant leur front ;8 r L o comme coulure. M. Wci^eu soupçonne que ce genre eit le même que celui de Blosil/us Laï. Nous ne paitageons pas celte opiuiou. Ou ne d:l lieu de SCS oia-ui-s. L'auleui- en cite trois es^jèces : l". Ulidie florale j U. demandata. ]\Ie:g. Dipt. d'Eur. tom. 5. pag. 386. n°. i. îab. 53. fig. 12. Femelle. — Tephritis demandata n". Sy. Fab. Sj'st. Antliat. Des environs de Paris. 2". Ulidie ^rylhrophlhalme , V. eryihmphthalma. Weig. id. pag. 5B7. ra°. 2. Long. 2. li^. Noire, briilanle; _yeux d'un beau loiige; ailei peu enfuiucesj cuil- lerons et balanciiri blancs; pat es noires; tarses posléneurs d'un teslacé pâle. D'Autriche. 3°. UliJie brillame, Xl.nitida. Meig. id. n°. 3. Long. 2. lig. Noire, brillanlê; pattes entièrement delà couleur du corps. (S. F. et A. Serv. ) ULOBORE , Vloborm. Lat. Genres d'Araclinides de l'ordre des Pulmo- naires, famille des Arandides , section des Dip- neumones , tribu des Orbitéles , établi par M. La- IreiUe, et que nous ferons connoître après avoir établi les caractères de la tribu à laquelle il appar- tient. ORBITÉLES , Orbitelce. Crochets des mandibules repliés en travers le long de leur côlé interne; mâchoires droiles et sensiblement plus larges à leur extrémité; filières extérieures presque coniques, peu saillantes, convergentes, disposées eu rosettes; pieds grêles, la première paire et la seconde ensuite toujours les plus longues ; 3 eux au nombre de huit disposés quatre au milieu , formant un quadrilatère et deux de chaque côlé. Ces Aranéi.fes font des toiles en réseau régulier, composé de cercles concentri- ques croisés par des rayons droits, se rendant du centre, où elles se tiennent px'esque toujours, à la circonférence. Quelques-unes se catbent dans une cavité ou dans une loge qu'elles se sont cons- truites près des bords de la toile, qui est tantôt horizontale, tantôt perpendiculaire. Leurs œufs loni très-nombreux , agglutinés et renfermés dans un cocon assez grand. Cette tribu renferme les quatre genres suivaus : I.INYPHIE, Liniphia. Lat.Walcx. Aranea. Li.NN. De Geer. Mâchoires, carrées, droites, presque de la même largeur; yeux disposés de la manière sui- vante : quatre au milieu , formant un trapèze dont le côté postérieur, plus large, est occupé par deux yeux beaucoup plus gros et plus écar- tés; les quatre auires groupés par paires, une de chaque côlé et dans une direction oblique. (^e genre se distingue des Ulobores par les qua- tre yeux de devant qui sont placés à intervalles égaux dans ces dernières. Il s'éloigne des Té- tragnatlies par les mâchoires qui dans ces der- nières sont très -étroit es. Les Epéires enlin ont U L O les deux yeux de chaque côté rapprochés et presque contigus, ce qui les en éloigne suffi- samment. Les Liuyphies vivent sur les buissons , les pins , les geniévriers , ou dans les coins des muraiLes et des ieuéires des maisons. Elles y couslruisent une toile horizontale, suspendue entre les branches, si c'est un arbre, mince , et dont l'étendue varie en raison des distances dus points d'alluche. Pour la maintenir parfaitement horizontale, elles tendent par dessus des fils perpendiculaires et obliques qu'el es lî.xent aux lieux environnans. L'animai se lient ordinairement au milieu de sa toile, dans une position renversée, ayant le ventre en haut. Un insecte a-t-il le malheur de se laisser engager dans ce filel, la propriétaire accourt, le per e avec ses mandibules ;i travers la toile, et ensuite y lait une déchirure afin de le faire passer et de le sucer; ce qu'elle fait sans l'envelopper de soie, car rinsecte est aflbibli par le venin et presque mort. Les mâles ressemblent si peu à leurs fe- melles, qu'on ne les croiroitpas delà même espèce; ils se trouvent toujours placés dans la même toile , pendant le mois de septembre. Leurs pattes sont beaucoup plus grêles et plus alongées; leur abdo- men est aussi beaucoup plus long. Leurs palpes sont terminés par uu gros boulon qui se sépare eu deux quand on le presse, et présente deux pièces écaiUeuses en forme de valves de coquille , du milieu desquelles on voit sortir d'autres pièces; on en remarque surtout deux en forme de cro- chets, et uu luyeau court et annelé. D'après De Gécr , ces mâles n'ont rien à craindre de leurs femelles, qui les reçoivent sans chercher à attenter à leur vie, comme cela à lieu chez plusieurs autres Aranéides. Les deux sexes , au moment de l'ac- couplement, sont dans une position renversée, le ventre de l'un vis-à-vis le tronc de l'autre; ils entrelacent leurs pattes , et le mâle introduit le bouton de l'extrémité de ses palpes dans l'ouver- tui-e sexuelle de la femelle , et l'y laisse une ou deux minutes : il recommence le même jeu plu- sieurs fois de suite avec ses deux palpes ahernati- vement; pendant tout ce temps son venire a un mouvement continuel de vibration. A l'époque de la ponte le ventre des femelles grossit beaucoup. Le cocon dans lequel elles dépo.sent leurs œufs est composé d'une soie lâche; elles le placent auprès de leur toile. Les œufs sont d'un rougeâtre tirant sur le jaune ; ils ne sont point agglutinés entr'eux. Ce genre se compose jusqu'à présent de deux espèces que nous allons laire connoître. LiKTpHiB triangulaire. Lùiyphia triangularis. Lat. Gen. Crust. et Ins tom. i. pag. lOO. — Walci. Tabl. des Araii. pag. 70. — Araignée triangulaire. Lat. Hist. nat. des Crust. et Ins. tom. y./ja^. 242. — Walck. Fuun. Paris, tom. 2. pag. 214. — Aranea Albini. Scop. Entom. Camiol. pag. 396. — Lister. to?n. ^Q.Jig. 19- pi. 64- — U L O Albi». pi. Zo.f- 148. l'oyez poui' la iIesOfi[>!Îon et les autres synonj'ines , le n". ")4. p^g- ao8- article Araigxéë de ce Uutionnuiie. TiiNTPHiE MONTAG^îARDE , LinypJiiu niontana. WAr.cK. Tubl. des Anm. pii'^. 71. P'oyez pour i^a description et les autres synonymes, le u°. J3- article Araignée de ce Uiclioiin;iire. ULOBORE, î/7<)5ora,«. LiT. Les cjualreyeux poslt'rieiirs placi's ;\ iiilcrvalles (5};aiix , sur une ligne droite; les deux latéraux de la première li^ue plus rapprochi^s du bord antc- vieur du corselet que les deux compris enlr'eux , de sorte que celle ligne est arqude en arrière. Mâchoires s'élargissant et s'arrondissant de la base à rexirdmili' , premier article des tarses pos- térieurs ayant une rangée de crins exlrèmemcnt délic-s; crocliels de leur extrémité, ainsi (jue de ""celle des aulres tarses, exîrêiuement peliis. Corps alongé et presque cylindrique. Ces Aranéides se tiennent au centre de leur toile; elles porlenl en avant, et en ligne droite, les quatre pieds an'.érieurs, et dirigent les deux derniers en arriùre; ceux de la troisième paire sont étendus la'.éralement. Les toiles de ces Arachnides sont semblables à celles des autres Orbiièles, mais plus lâches et liorizoniales. Dès ((u'uu insecte s'est engagé dans leur filet, elles 1 emmaillotent en nn instant et le sucent après. Leur cocon est étroit, alongé , anguleux sur ses Ijords, et suspendu verticalement par un de ses bouts à un réseau; l'autre exlrémiié est comme fourchue , ou lerminéepar deux angles prolongés , dont l'un plus court et obtus; chaque côté a deux angles aigtis. La seule espèce connue de ce genre est : L'UtoBORE de Walckenacr, Uloborus TValcke- naérius. Lat. Gen.Cnist.etlns.tom. \.pag. lio.. — Règn. anini. toni. 3. pag. 88. Celle espèce a près de cinq lignes de long; elle est d'un jaune- roussàlre, couverte d'un duvet soyeux formant, sur le dessus de l'abdomen , deux séries de pelits faisceaux. Les pattes sont de la même couleur avec des anneaux plus pâles. On la trouve dans les bois des environs de Bordeaux et dans d'autres départemens méridionaux. TÉTR-AGNATE , Tetragnatha. Voyez ce mot. ÉPEÏRE, Epeim. Walck. Lat. Aranea. Li.vN. Geoff. De Géer. Fab. Oliv. Lat. Lauk. Huit yeux dont quatre intermédiaires formant un carré et les aulres rapprochés par paires, une de chaque côté. Mâchoires droites, dilatées dès leur base, en forme de palette ovale ou arrondie; lèvre presque demi-circulaire ou triangulaire. Crochets des mandibules repliés le long de leur U L O 750 côlé !nlcrne,fillèrciextéricurcs presque conirpic, peu sailbinics, disposées en rosettes; la première paire dç pieds et easuiie la seconde les plus lan- gues de toutes. Les Epéires vivent solitaires et séparées; cha- que individu forme une toile à réseau.x réguliers , composée de S[)ir:ilesou de cercles concentriques criiisés par des rayons droits qui partent d'un centre où l'Araignée se tient ordinairement immo- bile, le corps renversé ou la tète len bas. Les toiles de quelques cs^jèces exotiques sont compo- sées de fils si forls qu'elles arrêtent de pelits oiseaux; celles de noire pays n'arrêlent que les insectes légers et 1 eiiis : à cet eflet, elles sont suspendues verticalement entre les branches d'ar- bres, ou dans les encoignures des murailles; plusieurs ont une position oblique, il en est même qui sont horizontales. Queltiues espèces construisent auprès de leur toile une demeure cin- trée de toute part ou en forme de liiyeau soyeux , ou bien ouverte par le haut et figurant un nid d'oiseaux. Des feuilles réunies eulr'elles par des lils constituent les parois de ces habilaiions. Elles filent un cocon le plus souvent globuleux et rem| li d'une bourre de soie plus épaisse, et qui contient un très-grand nombre d'œufs agglutinés enlr'eux. La poule a lieu vers la lin de l'clé ou au commencement de l'aulomne. Le genre Epéire est Irès-nombreux en espèces, et l'on [leut y rapporter à peu près toutes celles qui sont décriles dans la famille des Araignées lendeuses de ce Dictionnaire "pag. 198 à 206. Nous citerons cependant celles que nous rappor- tons au genre Epéi'be d'un manière plus certaine. M. Walckenacr, pour facililer la distinction des espèces, les a distribuées dans plusieurs familles que nous allons faire connoîlre. ir«. Famille. Les Alongées cylindriques. WALcr. Mâchoires courtes, arrondies; lèvre aussi large que haute; corselet bombé à sa partie aulérieure , pourvu de deux peliis lubercules dans son mi- lieu. Abdomen alongé, cylindrique. Pattes très- alongées. EpÉi're chrysogastre , Epeira chiysogastet. Walck. Tabl. des Aran. pag. 53. — Aranea pi- lipes. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 274. n°. 85. — Fab. Entom. Syst. pug. 42.5. n". 67. Celte Epéïre est longue de ^ès d'un pouce ; son corselet est noir avec un duvet soyeux doré en dessus, et deux tubercules apparens et rapprochés derrière les yeux. L'abdomen est long, brun, avec deux bandes et une raie dans i'eiiire-deux , longi- tudinales , parallèles et blanchâtres le long du dos ; les côtés oflrenl des raies ou des traits , et le dessous des points de la même couleur. Les paties sont très-noires, excepté les articulations ;Co U L O des cuisses ; elles n'ont pas de brosses, mais elles son! hérissées dans leur longueurde petits piquans. Les pallies de la bouche sont noues. Ou trouve cette espèce au Bengale et dans d'autres contrées des Indes orientales. M. Lalreille pense que l'es- pèce que Fabricius nomme Loiigipes n'en est qu'une variété. Ëpéïre pldmipède , Epeira plumipes. Walck. Tahl. des ATan. pag. 54- Aranea plumipes. Lat. Hist. nal. des Crust. et des Ins. iom. 7. pag. 2.j5. — Aranea edulis? Le Billard. Relut, du voy. à la rechcerhe de La Peyrouse, toni. 2. pag. 209 et 340. Atlas, pi. iz.Jîg. 4- n°. a. C'est cette espèce que IM. Latreille pense être VEdulis que les habi- tans de la Nouvelle-Hollande et de quelques îles de la mer du Sud mangent au défaut d'autres ali- mens ; elle est très-voisine de V Aranea esuiiens de Fabricius. Elle est noire , avec des taches ou des points soyeux et argentés sur le corselet. L'ab- domen est d'un jaunâtre-brun, avec des points enfoncés. Ses pattes sont brunes avec des taches noires. L'extrémité des quatre jambes antérieures et celle des postérieures a une plus grande abon- dance de poils , une sorte de brosse. Cette espèce a été rapportée au Muséum par Riche. L'Araignée à brosses {^Epeira clavipes. Walck. Lat. ), article Araignée n°. i3. de ce Diction- naire ; l'Araignée longimane 11°. 120., et l'Arai- gnée longues pattes n°. 145., sont aussi des Epéiref. M. Walckenaer pense que la Longimane pourroit Lien être la même espèce que celle que Linné a nommée Clafipes. U croit aussi que celle nommée Longues pattes se rapproche beaucoup de la plu- mlpède de M. Latreille. Du reste , on ne sera bien certain que ces rapprochemens sont exacts que lorsque de nouvelles observations auront éclairci suflisammenlla question. — L'Araignée figurée par Séba , et que M. 'VValckenaer nomme Epeira sebœ, lui paroît cependant se rapprocher beaucoup de \Ep. chrysogasler. Elle est représentée dans la nouvelle édition que nous donnons de l'ouvrage de Scba , tom. 4. pi. gg, fig. g. Séba l'avoit reyue des Indes. 2". Famille. Les Zonées. Walck. Mâchoires courtes , arrondies , aussi larges que hautes. Corselet très-plat , revêtu de poils argen- tés. Abdomen ovale , traversé par des bandes de didérenles couleurs. Ces Aranéides forment un cocon qui a la form'e d'un ovoïde tronqué. EpÉïaE fasciée, EpeiraJxiscienta.yV Ki.c&.Tabl . des Aran. p. 55. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i. pag. 106. Aranea fasciata. Fab. Ent. Syst. pag-. 414. 72". 28. — Lat. Hist. nat. dss Crust. et des Ins. tom. "j.p. 26g. Tî". 7g. — AraneaJbrmosa.ViLi.'E.v.. Ent. tom. 4. pag. iSo. pi. 11. fig. 10. — Aranea U L O phragmitis. Ross. Faun. etrusc. tom. 2. p. 128. tab. "h. Jig. i3. et tab. ^. fig. 5. — Aranea zébra. Razoumowsky. Hist. nat. duJorat. tom. i. pag. 244. n°. 233. — Aranea speciosa. Pallas ( Irad. de la Peyronie ) vol. 2. pag. 543. — Aranea iri- Jàsciata. Frael. Descr. anim. pag. 86. n". 3o. tab. 21^. fig. 'E. — Sdlzer./;/. 264. j»?^. i5. — Aldr. de Ins. lib. 3. pag. 607. fig. 9. Voyez pour les autres synonymes et la description le mot Arai- gnée de ce Dictionnaire n°. i. Cette belle espèce a été trouvée aux environs de Paris. L'Araignée fastueuse d'Olivier , décrite sous le n°. i5. , article Araignée de ce Dictionnaire, ap- partient aussi à cette division. M. Walckenaer y rapporte deux espèces nouvelles qu'il nomme Epeira latreillana et mauriciana. L'une vient du Bengale et l'autre de l'Ile-de-France. 3^. Famille. Les Oculées. Walck. Mâchoires très courtes , aussi l.nrges que hautes ; corcelet très-plat , revêtu de poils argentés. Huit yeux, dont les six antérieurs sont portés sur des tubercules avancés. EpÉi're voledse , Epeiia latro. Walck. Tabl. des Aran. pag. 5b. — Aranea latro. Fab. Ent. Syst. tom. 2. pag. 4' 2. n°. ig. Oliv. Encycl. Voyez la description de cette espèce au n°. iSti. de l'article Araignée de ce Dictionnaire. 4«. Famille. Les Festonnées. Walck. Mâchoires courtes , arrondies , aussi larges que hautes. Corselet très - plat , couvert de poils ar- gentés. Abdomen découpé , festonné ou mame- lonné. — Ces Aranéides font un cocon qui a la figure d'un ovoïde tronqué, Epéïre mamelonnée , Epeira mammata. Walck. Tabl. des Aran. pag. 56. Aranea mam- mata. Oliv. Voyez pour les autres synonymes et la descrip- tion de cette espèce le no. 14. de l'article Arai- gnée de ce Dictionnaire. Epéïre soyeuse, Epeira sericea. Walck. Tabl. des Aran. pag. 56. Voyez la description de celte espèce à l'article Araignée n°. 2. de ce Diction- naire. \J Epeira australis de M. Walckenaer ap- partient à cette famille. Elle habite l'Ile-de-France et le cap de Bonne-Espérance. 5'=. Famille. Les Triangulaires. Walck. Mâchoires très-courtes, arrondies à leur extré- mité. Lèvre arrondie , aussi large que haute. Yeux intermédiaires postérieurs plus rapprocbés et plus petits que les antérieurs. Corselet convoe. Ab- domen U L O domen ovale , triangulaire, revota en dessus , à sa partie antérieure, de deux tubercules cliatous , coniques , ayant en dessous deux courbes blanches 00 jaunes opposdes. — Ces Arancides forment une toile verticale. EpÉi'be ASGutEosE , Epeira angulata. Walck. Tabl. des Aran. pag. Sy. — Ibid. Hist. des Arcm. fasc. 4- tab. 6. Femelle. Aranea angulata. Lat. ^ist. nat. des Crust. et des Arach. tom. 7. pag. 2;5o. — Walck. Fatin. Paris, tom. 2. pag. 189. — Liss. Iter Gulhl. n°. 206'. — Sulzer. Insect. pag. 254. pl- "^^J- fis- '■>• f^oycz pour la descrip- tion et les autres synonymes le n°. 5. article Araignée de ce Dictionnaire. On doit rapporter à cette famille les espèces suivantes : Epeira cor- nutii. Walck. Tabl. desAian. p. 5j. — h' Epeira bicornis. Walck. Faun. Paris, tom. 2. pag. igo. n°. 2. — Epeira gibbosa. Walck. Faun. Paris, tom. 2. p. igo. n". 5. — Epeira c/v/cjVj/a. Walck. Faun. Pans. tout. 2. pag. 190. n°. 4. — Epeira hituherculaia. W Ai^cK.. Faun. Pans. tom. 2. pag. iqi. n". 5. — Epeira droniaderia. Walcic. Faun. Paris, tom. a. pag. 191. n". 6. — Epeira ana- glypha. Walck. Tabl. des Aran. pag. 58. Aranea humata. Bosc. Inédite. Cette dernière vient de la Caroline. 6'. Famille. Les Ot>alaires à mâchoires courtes , arrondies. Walck. Mâchoires courtes , arrondies à leur extrémité. Lèvie aussi lar^e que haute. Yeux intermédiaires posléi'ieurs plus rapproches que les intermédiaires antérieurs. Corselet concave. Abdomen ovale, sans tubercules , découpures ni épines ; deux courbes jaunes ou blanches , opposées en dessous. — Ara- uéides formant une toile verticale ; cocon globu- leux. 1"=. Race. Les 0\>alaires triangulaires . Walck. Abdomen ovale, triangulaire. — Aranéïdes ne construisant pas de demeure près de leur toile. Epéïre diadème , Epeira diadema. Walck. Tabl. des Aran. pag. 58. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 1 . pag. lOb". — Aranea diadema. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Irts. tom. 7. pag. 355. pl. LA'If^. fig- 1. a 5. — Walck. Faun. Pans, tom. 2. pag. 192. Aranea Linnei. Scop. Entoni. Carn. pag. 092. n". 1077. — Voyez pour la des- cfliption et les autres synonymes de cette espèce le a°. h. article Auaignée de ce Dictionnaire. Cette division comprend encore VEpeira mel- litagria. Walck. Faun. Pans. tom. 2.. pag. 191. «1.7. — U Epeira myagria. Ibid .n°. 8. — VEpeira alsine. W\à. pag. i83. /j°. 10. Et \ Epeira drypta. \\i\A.pag. 198. n". 19. Uist. Nat. Ins. Tome X, U L O 761 2'. Race. LeS' Ovalaires triangulaires , larges. Walck. Abdomen triangulaire, très-large, deux cour- bes jaunes , opposées en dessous. — Aranéide» se formant près de leur toile une demeure noa recouverte par en haut , qui imite une coupe oa un nid d'oiseau. EpÉire cratîsre, Epeira c ra te ra. W ai.ck. Tabl. des Aran. pag. 59. Aranea cratera. Ibid. Faun, Paris, tom. 2. pag. iCf-j- '*"■ '5. — ScnŒFF. Icon. Ins. Ratisb. pl. 49. fig. 5. 6. Son abdomen est globuleux, large, pubescent , roiigeâtre , avec des bandes longitudinales plus foncées , bordées de jaune. Cette espèce varie peu ; elle se construit un nid recouvert seulement en dessus de quelque» fils , et imitant une coupe ou un nid d'oiseau. Elle se trouve aux environs de Paris. Eféïreag alêne, Epeira agalcna.WALCs. Tabl. des Aran. pag. 59. Aranea agalena. Ibid. Faun. Paris, tom. 2. pag. 197. — Lat. Hist. natur. des Crust. et des Ins. tom. 7. p. 260. — Ar. notatus. Albin, pag. 4g. pl. 10. Jig. 49. Voyes pour les antres synonymes et la description de cette espèce, l'Araignée alphabétique n". 3o. ariicle Araignée de ce Dictionnaire. A celle division appartien- nent encore les Epeira myabora. Walck. Faun. Paris, tom. a. pag. 198. n°. 17. — Epeira tri' guttata. Walck. lac. cit. pag. 198. n". 18. — Fab. Elit. Syst. tom. 2. pag. 4'9. n°. 46.; et VEpeiia solers de Walckenaer , inédite et venant de Lyon. 5*. Race. Les Oi>alaircs oviformes. Walck. Abdomen ovale, globuleux, oviforme. — Ara- néïdes formant, dans la partie supérieure de leur toile , une demeure cintrée de toutes parts par ua tube de soie ou par des feuilles qu'elles rappro- chent. a. Aranéi'des formant leur demeure en rappro- chant des feuilles et en les liant par des fils. EpÉiRE scalaire, Epeira scalaris.'SV Ji.i.cii. Tabl. des Aran. pag- 60. Aiunea scalaris. — Lat. Hist. natur. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. z'âj. — Walck. Faun. Paris, tom. 2. pl. 6. Jig. 3. — Martyn. english. speders. pl. iZ. fig. 10. -.- Ibidi pl. 14. fig. 10. Lavater's , Essai on Physconomy . in-4°. Load. 1790. vol. 2. pag. 12g. Il y a une très-bonne tigure dans la vignette qui est au bas de la page. — Panz. Faun. Germ. 4. — 24. Ara- neaBetulœ. — Sulzer.^o^. 254. tab. 2,^. fig. 14. Voyez pour la description et les autres synonymes, l'Araignée pyramide n'. 2g. article Araignée de ce Dictionnaire. L'EpÉiRE pâle , Epeira pallida. Walck. Arai- Ddddd 762 U L O gnée pâle ti". g. de ce Dictionnaire , appartient à cette division. M. Walckenaer rapporte avec incertitude à cette division les Epéïres acalyphe , Cérop^ge , Adiante et Diodie, qu'il a décrites dana la Faune parisienne, tom. 2. pag. 19g. n°'. 20, 21 , 22 et ao. b. Aranéïdes formant une demeure entièrement composée de leur soie. On doit rapporter à cette division les espèces décrites dans ce Dictionnaire article Araignée , n"». 4 > 8 , 9 , 10 , 12. Les n"». 9. et 10. ont été réunis par M. Walckenaer , et ne sont que la même espèce décrite sous des noms difTérens par les au- teurs. M. Walckenaer leur a conservé le nom d'Epeira mnbratica. Le n°. 12. est VEpeira apo- clUsa de Walckenaer. 7=. Famille. Les Ovalair^ à mâchoires alongées. WALtK. Mâchoires alongées , droites à leur extrémité. Lèvre plus haute que large. Yeux intermédiaires d'en bas plus rapprochés que les. yeux iniermé- diaires d'en haut. Corselet convexe. Abdomen ovale sans découpures , tubercules ni épines, ayant sous le ventre deux lignes droites parallèles d'une couleur plus pâle. 1". Race. Les Verticales. Walck. Abdomen cylindrique ou globuleux. — Ara- néïdes formant à la partie supérieure de leur toile un tube de soie où elles se tiennent. Toile ver- ticale. Epéïbe CALOPHYtr,E,£'yDej>a calophylla.'W ai,ck. Tabl. des Aran. p. 62. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i.p. 108. — Aranea calophylla. '\\i\à. Faun. Paris, tom. 2,. pag. 200. n°. 25. — Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. yS. — Schœff. pi. \ï.Jig. 174. — Voyez pour la description et les autres synonymes de cette espèce , l'Araignée portefeuille de ce Dictionnaire , article Araignée n°. 1 1. M. Walckenaer rapporte à cette division son Epéïre tnbuleuse , Epeira tubulosa. Faun. Paris, tom. 2. pag. 200. n°. 24. — Lister, p. 40. tit. '^.fig.n. — Araneus hamatus. CfERCK. p. 5i. n". 2. pi. o. iab. 4> — Albin, pi. Z^.fig. 174. 2"=. Race. Les Inclinées. Walck. Abdomen ovale , triangulaire. — Aranéïdes ne formant point de demeure à la partie supérieure de leur toile. Toile inclinée. Epéïre inclinée , Epeira inclinata. Walck. Tabl. des Aran. pag. 62. Aranea inclinata. ibid. Faun. Paris, tom. 2. pag. 201. n°. 26. — Lat. U L O Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. p. 264. — Listbr. p. 24. lit. l. —Araneus segmentatus. Clerck. pag. 45. 71°. i3. pi. 2. tah. S Jig. T. et 2. — Albin, pi. Vlll. fig. 36. — Schœff. Icon. pi. l5Q. Jîg. 7. — Voyez pour la description et les autres synonymes de celle espèce l'Araignée réticulée n°. 117., article Auaigmke de ce Dic- tionnaire. M. Walckenaer rapporte à cette division l'E- péïre antriade , Epeira antriada. Walck. Faun. Paris, tom. 2. pag. 201. n". 27. L'Épéïre arabes- que ( Epeira arabesca ) de son Tableau des Ara- néïdes , pag. 63. , rapportée par M. Bosc de l'A- mérique du nord ; et son Epéïre brune ( Epeira Jlesca) du même ouvrage , décrite par M. Latreille sous le nom à'Epeira Menardii. — Voyez pour sa description le n°. 20. , article Araignée de ce Dictionnaii-e. 3». Race. Les Horizontales. Walck. Yeux postérieurs plus gros , mais non plus écartés. Abdomen ovitorme. — Aranéïdes formant une toilo horizontale. EpÉïaEot)CtiEBiTiNï,£'/peù'ac«czrri/^jwa.WALCK. Tabl.desAran. p. 63. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. I. pag. 107. ; et Règne anim. tom. 3. pag. 91. — Araignée cucurbiiine. Walck. Faun. Paris, tom. a. p. 202. Hist. des Aran. 2 - 1 1 1. — Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 265. — Lister. Aran. Suec. pag. 34- tit. 5. fig. 5. — Voyez pour les autres synonymes et la descrip- tion de cette espèce les n"^. 19, ( pag. 2o3. ) et 10. (pag. 236.) de ce Dictionnaire, à l'article Araignée. Au n". 10. est la description de Y Ara- nea Frischii de Scopoli , queM. Walckenaer rap- porte à la Cucurbiiine. — L'Epéïre ciTcxAée, Epeira circulata de M. Walckenaer , Tabl. des Aran. pag. 63. , appartient à cette division. Elle vient de Surinam. 8*. Famille. Les Irrégulières. Walck. Abdomen de forme irrégulière , et termina en tous sens par des tubercules charnus. I". Race. Les Triconiques. Walck. Abdomen tricoaiqnes. — Aranéïdes suspendant à un fil l'insecte qu'elles ont sucé. Toile verticale. Epéïbk coin^. — L'Epéire cancriforme est figu- rée dans l'Atlas de ce Diciionnaire , pi. 553. fig. 4. à 7. Epéïre de Servtlle , Epeira Servillei. Nob. Elle est longue de trois lignes et large de quatre; son corselet et ses mandibiJes sont noirs , luisans et couverts d'un léger duvet grisâtre sur les côtés. Les pattes sont d'un brun rougeâtre tiès-obscur ; leurs deux derniers articles ont quelques taches annelées , jaunes. L'abdomen est très-large , aplati, d'un jaune clair ; il a de chaque côté deux épines courtes , coniques , noires à la base, fauves à la pointe et couverles de poils ; on voit deux épines semblables et un peu plus longues au milieu de son bord posté, leur. Le dessus de l'abdomen porte vingt-cinq taches arrondies assez grandes , en forme de cicatrices , d'un fauve noir , disposées ainsi : douze près du bord antérieur , dont les deux plus extérieures sont plus grandes , compo- sées de deux cicairicules accolées , et placées chacune en face et un peu au-dessus de la pre- mière épine latérale j neuf suivent également le contour postérieur , dont les deux extérieures plus grandes, simples, et placées vis-à-vis les secondes épines latérales ; et enfin quatre au milieu , for- mant un trapèze dont le gcand côté est à la par- tie posiéiieure. Outre ces taches on voit sur les côtés de l'abdomen une quantité de petits points noirs , luisans , élevés en tubercules, et qui ne sont bien apparens qu'à la luupe. Le dessous est de la couleur du dessus, mais très-rayé par des rides plus brunes. Cette espèce se trouve au Brésil ; nous l'avons dédiée à notre collaborateur M. Au- dinet Sei ville , comme un témoignage de haute estime et aamilié. EîÉiP.E de LïPBLZTiiR , Epeira Lepeletieri, Ddddd a 76-1 13 L O NoB. Zoologie du Voyage autour du Monde , do capitaine Daperrey. Elle est longue de deux lignes et demie et à peu près aussi'iarge; son corselet.est d'un non- violet foncé , presque carré , un peu plus long que large; ses palpes et ses pattes sont d'un rouge brique , avec l'extrémité un peu brune. L'abdo- men est beaucoup plus large que long , hexagone, d'un jaune doré, avec six pointes aiguës et cor- nées disposées ainsi : deux de chaque côté diri- gées latéralement , l'antérieure beaucoup plus petite, et deux au bord postérieur, divergentes. Ces Epéires sont d'un bleu-violet très-foncé. Le dessus de l'abdomen présente vingt -trois taches d'un noir-violet, disposées de la manière suivante : dix sur le bord antérieur , neuf sur le postérieur , et quatre au milieu. Le dessous de l'abdomen est de la couleur du dessus , avec des rides plus ou moins enfoncées; l'anus est très- saillant , d'un beau bleu-violet foncé. Cette espèce a été prise par MM. d'Urville et Lesson dans les iles de Taïli , Bouron , Amboioe , et dans d'autres îles de la mer du Sud. Nous la dédions à notre savant col- laborateur M. Lepeletier de Saint-Fargeau , qui a rendu de grands services à la science qu'il cultive. • M. Walckenaer rapporte encore à celle divi- sion l'Epcïre tétracanihe , Epeira teiracantha. Tabl. des Aran. pag. 66. — Aranea tetracanlha. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 277. — Voyez pour les autres synonymes et la description de cette espèce l'article Araignée n°. 27. de ce Dictionnaire ; elle est figurée dans l'At- las , pi. 258. ^if. a. b. — L'Epéire transversale, Epeira tra/isfersalis. Tabl. pag. Ç>Ç>. De Timor. — L'Epéire large, Epeira lata. pag. 66. Espèce inédite de la collection de M. Dufresne. — h'Ara- neaSornicata. Fab. Lat. Hisl. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 277. , décrite sous le n°. 28. article Araignée de ce Dictionnaire. — \J Aru- neus luzon hovinus. Petiv. Gaz. tab. zG.Jig. 5. , voisine de XEpeira transnersalis Wai.ck. — Ara- ncus luzon testaceus trilineatus. Petiv. loc. cit. fig. 6. — Araneus luzon crustaceus cornu lunato. Petiv. ibid. fig. 7. — Araneus luzon tes- taceus angustatus trilineatus. ibid. Jig. 8. Ces quatre espèces sont des Philippines. Suivant M. Walckenaer Y Araneus tribulus de Fabricius , Ent. Sj'st. ioni. 2. pag. 428. n°. 78. , formeroit nne division dans celle famille ou une famille dis- tincte. 'S*. Race. Les Aplaties. Wai.ck. Abdomen ovale, très-plat, couvert en dessus d'un corps dur et comme chagriné , entouré d'épines Irès-peiites. a. Abdomen ovale , écbancré. U L O 'E'piii.v.-Bovcï.nt.^Epeiraclypeaia.'^KLC^.Tabl. des Aran. pag. 67. Espèce inédite. b. Abdomen arrondi , entier. Epéire scutiforme, Epeira scuiiformis. Wai.ck. Tabl. pag. 67. Espèce inédite rapportée de l'île de Timor par M. Pérou. lO'^. Famille. Les Couronnées. Walck. Corselet large , relevé à sa partie antérieure et revêtu au-dessus, de tubercules coniques , imitant les pointes d'un diadème. Yeux portés sur des tubercules. Mandibules très-courtes, fortes, ren- flées à leur insertion. Mâchoires alongées , droites à leur extrémité. Abdomen sans épines. Pattes et palpes aplatis. EpÉÏBE IMPÉRIALE, Epeitase.rcuspidata.'W AïjCX. Tabl. des Aran. pag. 67. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. l.p. io5. — Aranea sexcuspidata. Fab. Entotn. Syst. tom. 2. pag. 427. n°. 76. Elle est brune ; son corselet porte six tubercules disposés en deux lignes transverses , les trois antérieurs portent les yeux. Palpes, jambes et tarses com- primés. Cette espèce a été rapportée du cap de Bonne-Espérance par MM. Pérou et Lesueur. On trouve des figures d'EpéiVes dans VEncy- clopédie japonnaise. Le savant M. Abel Rémusat a bien voulu nous permettre de parcourir cet ouvrage , qu'il possède seul , et nous avons reV connu deux espèces de ce genre forl bien repré- sentées. ( E. G. ) ULOME, Vlonia. MÉGEivLE. Dej. Catal. Ce genre équivaut à la première division du genre Phalérie (^voyez ce mot ) , et doit conserver ce dernier nom générique selon M. Latreille Faut, nat. Lu seconde division reçoit de lui , dans le même ouvrage , le nom de Chrléiiode ; elle ré- pond au genre Vhaleria. Dej. Catal. (S. F. et A. Serv.) ULONATES , Vlonata. Nom donné par Fabri- cius à sa seconde classe des insectes ; elle a pour caractères : quatre palpes ; mâchoire recouverte par une pièce particulière. ( Galea Fab. Galette Oi.iv. (lasquette Lat. ) qui est de forme obtuse. L'auteur la divise de la manière suivante : i". An- tennes filiformes. Genres Acrydium et Giyllus. 2°. Antennes ensiformes. Genre Tmxalis. 3°. An- tennes sétacées. Genres Forficula, Blatta , Man- tis j Acheta et Locusta. Cette classe répond à celle des Uermaptères De Géer , ou à l'ordre, des Orthoptères Oliv. Lat. ( S. F. et A. Serv. ) 1 I ,,' ULOPE , Vlopa. Gebïi. Tettigonia. hj^t. [Fam. nat. ) Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères, U L O section des Homoptères , famille des Cicadaires , tribu des Cicadelles (division des Ulopides). La division des Ulopides se compose des genres "^'"Ulope et ililtbalioD (voyez pag. 602. de ce vo- lume^; ce dernier se distingue par sa têie n'i'lant pas plus large que le corselet et dont les bords ne sont pas trancLans, et encore par ses ocelles très- apparens. Antennes courtes , très-^cart^es l'une de l'au- tre , iuséri'es entre les yeux, chacune dans une cavité, composées de trois articles ; lis deux pre- miers fort courts , épais ; le troiiième presque cj'lindrique, terminé par uue soie assez longue qui se dirige vers le pian de position. — Bec court, cylindrique, un peu déprimé, s'étendant dans le repos sous la poitrine j son otrémilé dirigée vers la partie postérieure du corps , soutenu par une grande lame qui cache la base et le chaperon en entier. — Tète plus large que le corselet , dé- primée en dessus, ses rebords tranchans. — Yeux gi-ands , sailians , oblongs , placés aux angles pos- térieurs de la tête. — Deii.r ocelles peu distincts et |)lacés tellement près du bord postérieur de la iê;e qu'ils peuvent être souvent recouverts par la jjJitie antérieure du corselet. — Corselet court , eu carié transversal. — Ecusson triangulaire. — El^tres longues, un peu en forme de coquille, conve.xes dans leur milieu , un peu réticulées. — Point d'ailes. — Abdomen convexe en dessus, ventre ayant un rebord latéral très-marqué; anus des femelles grand , ayant une fente longitudinale ; celui des mâles muni de crochets. — Pattes de langueur moyenne , les postérieures ne paroissant point propres à sauter ; leurs jambes et leurs tarses »>niièrement dépourvus d'épines, et sans dilata- tion ; celles-là presque cyliudriques; tarses de trois articles , le dernier muni de deux crochets épais. I.a seule espèce que nous rapportons à ce genre créé par M. Germar, nous paroit diflérer essen- tiellement des autres Cicadelles par la masse de st's caractères , mais ses moeurs doivent être à peu près les mêmes. I . Ulope des bruyères , U. ericetorum. Vlopa testacea , ihoracis margine elytrorum- que,fasciis duabus palliais , hùruin lineis irregu- larihus^fuscis. ^^ Ulopa ohlecta. Geru. ? Magaz. entom. Halle. l^iQ. pag. 54. n". I. Longueur 2 lig. Corps d'un testacé-roussâlre , assez fortement ponctué en dessus , bords du cor- selet pâles ; élytres très-fortement ponctuées , de la couleur du corps, avec deux bandes irrégulières l)lanchâtres et de petites lignes brunes placées sans ordre : la fente de l'anus est bordée de brun dans la femelle; le dessous dn ventre est de cette der- nière couleur dans le mâle ; pattes testacées. Nous l'avons trouvée dans la forêt de Fontaine- U L O 76: bleau. M. Carcel l'a prise dans l'Anjou , et M. de BazocLe nous l'a envoyée de Normandie. Q jETIIALION , ' Aethalion. Lat. ( Considér. ) Lystra j-Tettigonia. 1<'ab. Aethalia. Germ. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères , section des Homoptères, famille des Cicadaires, tribu des Cicadelles ( division des Ulopides ). Cette division renferme les genres ^,thalion et Ulope. (^o)-ez Ulopidts, pag. 602. de ce vo- lume.) Ce dernier se distingue par ses antennes insérées entre les yeux et sur le même plan de la tête qu'eux , ainsi que par les ocelles placés sur la partie supérieure de la tête. Antennes courtes , très-écarlées l'une de l'au- tre, insérées à la partie inférieuie de la tête, beaucoup au-dessous des yeux dont elles sont fort éloignées , composées de trois articles dont le dernier est terminé par une soie de longueur moyenne. —5fc assez long, atteignant la base des cuisses intermédiaires ; son premier article presqu'entièrement caché par une lame assez grande. — Tête ne paroissant ( vue en dessus ) que comme un rebord très étroit en avant du corselet, aplatie à sa partie antérieure. — Yeii.r assez sailians, placés aux deux extrémités de la tête. — Deux ocelles distincts, posés sur le bord inférieur de l'aplatissement de la tête — Corselet à peu près aussi long que large , jirolongé posté- rieurement entre la base des éiylros. — Ecusson de grandeur moyenne , triangulaire, un peu con- vexe , prolongé en une pointe horizontale. — Ely- tres grandes, assez plaies, disposées en toit dans le repos, couvrant les ailes et dépassant l'abdo- men. — Abdomen court, un peu concave en dessous; anus des femelles fendu longiludinale- menl. — Les quatre pattes antérieures de longueur moyenne ; jambes postérieures longues , arquées , presque cylindriques , un peu canaliculées latéra- lement, sans denielures ni épines, paroissant peu propres à sauter; taises composés de trois articles , le dernier terminé par deux crochets fort épais. Nous ne connoissons qu'une espèce de ce genre, établi par M. Lalreille ; nous n'avons point de notions sur sa manière de vivre. 1. jEthalion réticulé ,'-ke. reticulutum. Aethalion luteo-testaceum , oculis elytiisque rubris , liis viridi-pallido reiiculalii , tibiis pos- ticis nigio triannulatis. 0 Cicada reticulata. Linn. Syst, nat. 2. 707. 18. — Stoll. Cigal. pi. Xiy.fig. 74. et A. -^Lystm leticulata. Fab. Syst. Rhyngot. pag. 60. n°. 16. —^Tettigonia reticulata. Fab. ejusd. pag. 41. n'\ ^2..~Tettigonia minuta. Fab. Entom. Syst. tom. 4. pag. 26. n°. 37. Nota. L'individu femelle que nous possédons est plus grand que celui décrit par De Géer, il est plus frais qu'aucun de ceux vus par les auteuis 766 U P I cités. Les yeux et les ^ytres sont rongeâtres, le» réticulatious de celles-ci ainsi que les bords da corselet et la raie longitudinale un peu élevée qu'il porte sur son milieu , sont de couleur vert pomme. Oa sait que tes couleurs passent facilement au blanc, lorsqu'elles sont exposées à la lumière. T^oyez pour la description et les autres syno- nymes , Cigale réticulée n°. 38. de ce Diction- naire. Stoli dit que cette espèce se trouve sur les citronniers. ( 6. F. et A. Seev. ) ULOPIDES; £//c»>î7/d«*. Première division de la tribu des Cicadelles. ( Voyez Tettigonides. ) ( S. F. et A. Serv. ) UNIPELTÉS , Vnipeltata. Lat. M. Latreitie donne ce nom à une famille de l'ordre des Stommapodes , renfermant des Crus- tacés dont le corps eist étroit et alongé 3 le tbioracide alongé , avec une articulation an- térieure portant les auteunes intermédiaires et les yeux. Les pieds-mûcLoires et les quatre pieds antérieurs sont terminés par une main monodaclyle ou en gnlie, dont le doigt mobile ou le crochet est formé par le tarse ; les dix autres pieds sont natatoires , avec le dernier article en forme de bmsse. Les antennes latérales ont une écaille à leur base; les intermédiaires sont termi- nées par trois iilets. Le post-al>domen est long. Cette famille renferme les genres Sqoille, Go- nODACTYLE, CoBONIDE, Ericbte et Alime. Tous ce% genres ont été traités au mot SgeiLLE de ce Dictionnaire, iiuquel nous renvoyons. (E. G.) UNIVALVES, Vnifalvia. Lat. M. Latreille donne ce nom à la première famille de l'ordre des Lophiropodes ; il la caractérise ainsi {Fam. Tiat. du Règne animal) : lest d'une seule pièce et laissant à découvert la majeure par- tie du corps. Cette famille ne renferme que le genre Cyclope. {Voyez ce mot.) ( E. G. J UNOGATES , Unogata. Fabricius désigne sous ce nom sa septième classe des insectes. Il lui donne pour caractères : deux palpes avancés ; mâclioire cornée , onguiculée , et y place lis gen- res Trombidium , Aranea, Phalangium , Tarun- ittla et Scorpio. Cette classe forme eu partie celle des Arachnides Lat. Fabricius a rejeté dans sa classe des Antliates les genres Pycnogonon , Nyni- phon et Acants f que M. Latreille met aiusi daus ses Arachnides. ^ S. F. et A. Se&v.) UPIS, Vpis. Fab. Lat. {Fam. nat.) Patk. Gyi-lkn. Attelabus. Linn. Tenebrio. De Géeb, Oliv. {Entuni. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , U P o section des Hétéromères (première division), famille des Mélasomes , tribu des Ténébrionites. Cette tribu contient les genres Cryptique, Epi- Irage, Opâtre, Toxique, Sarrolrie ( Orthocère Encycl. ), Chiroscèle , Upis et Ténébrion. {Voyez 'I'énébrionites. ) Dans les Ténébrions , les Cryp- tiques et les Opâlres , la partie postérieure du corselet est de la même largeur que la base des élytres j le corps des Epitrages est de forme navi- culalre, sa partie la plus large est un peu avant le milieu , près de la base des élytres ; le genre Toxi- que a les huitième , neuvième , dixième articlea des antennes tranversaos , comprimés, formant avec le onzième , une espèce de massue j lea jambes antérieures dilatées et digitées à leur ex- trémité, caractérisent les Chiroscèles ; enfin les Sarrotries ont les antennes courtes , très-velues et composées de dix articles seulement. Les Vais n'ont aucun de ces caractères. M. Latreille place en outre dans cette tribu le» genres Calcar, Boros , et avec doute celui de Cor- tique , qui nous sont inconnus. Antennes insensiblement renflées vers l'extré- mité , composées de onze article» ; les septième , huitième, neuvième et dixième presque semi-glo- buleux, arrondis; le onzième obliquement coni- que, ovale, pointu à son extiémité. — Labre apparent. — Palpes inégaux , les maxillaires de quatre articles , les labiaux de trois ; dernier ar- ticle des quatre palpes un peu plus gros que les autres, cylindro-couique , comprime. — Menton ovale , presque carré , son bord supérieur arrondi. — Tête assez forte, plus longue que large. — Yeux oblongs , placés aux bords latéraux de la tète. — Corps alongé, point déprimé. — Corselet plus étroit que les élytres, surtout à sa jonction avec elles. — Ecusson triangulaire. — Elytres au moins trois lois plus longues que le corselet , leur partie la plus large étant au-delà du milieu , recouvrant des ailes et l'abdomeu. — Abdomen aplati en dessous. — Pattes alongées , minces ; cuisses en massue alongée ; jambes droites , presque dépour- vues d'épines terminales ; tarses velus en dessous, leur dernier article muni de deux crochets. L'espèce qui a servi de type à ce genre habite en Suède dans les bolets ligneux. C'est l'Dpis cé- ramboide , U. ceramboides n°. 1 . Fab. Syst. Eleut. — Patk. Faun. suec. toni, 3. pag. 556. 71°. i , — Gtllen. Ins. suec. tom. i. pag. 594- '*"• !• ( S. F. et A. Sebv. ) UPOGÉBIE, Vpogehia. LéACH. Gebia. LÉAcn. Latr. Desm. Gebios- Risso. Thalassina. Latb. Herbstium. Léach. Cancer ( Astaciis ). MoîT» TAGU. M. Léach donnoit le nom i^Upogehia aux Crus- tacés qu'il désigne actuellement sous celui de Ge- bia. Ce genre a été adopté par M. Latreille {Fam. nat. du Règn. anir/f.) ; il le range dans sa famille U P o des Macronres, tribn des Astacines. Comme cette tribu n'a pu être traitée à sa lettre, nous allons la présenter ici, en faisant connoitie les genres qui la composent. ASTACINES , Aslacinœ. Latr. Antennes intermédiaires avancées , lerminëes par deux filets aussi longs ou plas lonj^s que leur pédoncule j celui des latérales (qui sont toujours sétacées) offrant des saillies en forme de dents ou d'écaillés. Appendices inférieurs du post-abdomen généralement grands et contiguj à leur extrémité. Les deux pieds antérieurs , au moins , en forme de serres à deux mordans , dont celui qui repré- sente l'index , ou l'immobile , quelquefois plus court , eu forme de dent. I. Les quatre pieds antérieurs an plus didacty les, ayant le doigt inférieur plus court que le pouce ou le doigt mobile. Feuillet extérieur des appendices latéraux de la nageoire terminant l'abdomen sans &uiure transverse. Les six derniers pieds , et même dans plusieurs les précédens , garnis de cils nata- toires. Test ordinairement peu crustacé j premier aiticle des antennes latérales peu ou point épi- neux. TtULASSINE, Thalassina. (P'oyez ce mot.) GÉBIE , Gehia. Lbach. Les quatre antennes insérées sur la même ligue , avancées J les latérales à pédoncule nu, les inter- médiaires terminées par deux filets alongés ; pieds antérieurs en forme de serres, avec l'index nota- blement plus court que le pouce j les autres pieds simples , velus à leur extrémité , ayant de petites franges de poils sur leurs bords extérieurs. Cara- pace peu épaisse , membraneuse , assez semblable pour la forme à celle de l'Ecrevisse , poilue ou plutôt garnie de très-petits piquans , et terminée en avant par une pointe ou rostre peu avancé : elle se prolonge en dessous jusqu'à la base des pattes, de manière à la recouvrir en partie. Ab- domen asseï long, avec les lames natatoires qui le terminent entières , fort larges et surmontées de côtes longitudinales j ces feuillets presque triangulairas. Ce dernier caractère distingue par- faitement les Gébies des Tbalassines. On connoit quatre espèces de ce genre , tontes propres aux mers de l'Eîurope : ce sont des Crus- tacés assez rares , que l'on rencontre dans les en- droits où la mer est habituellement calme , et oh il y a des plages sablonneuses; elles se creusent dans le saLle ou dans la vase , de petits trous dont elles ne sortent que la nuit ; c'est alors qu'elles vont chercher leur nourriture , qui consiste en Annelides et petits Mollusques vivant dans le sable. Elles nagent avec leur queue, eu la repliant et l'étendant avec force. U P O 767 Gii lE DE Davis , Gehia DaDisana. ^isso.Joum. de Phys. et d'Hisl. nat. tom. gS. pag. 343. ( Gc- hios. ) — Desh. Consid. sur les Crust. pag. 204. Nous allons reproduire la description de J\l. Risso. Son corps est alongé, mince ^ d'un blanc nacré, luisant ; son corselet est uni, rende, terminé par un petit rostre subconique, glabre; les yeux sont petits, noirs, situés sur de gros pédicules; les antennes extérieures sont beaucoup plus longues que les internes; les palpes (pieds-mâchoires) sont longs et ciliés ; la première paire de pattes courte, la seconde plus grande , toutes les deux terminées par de longues pinces courbées, dont une à peine ébauchée ; la droite de la seconde paire beaucoup plus longue et plus gi'osse ; toutes les autres paires de pattes sont petites, aplaties , garnies de poils à leur sommet; l'abd. 7iat. tab. Sg. — Hebbst. tab. m.fig. 3. ( Voyez pour Us autres synonymes et la descri|)Uon de cette espèce , le n". ^5 , ai ticls Ecretisse de ce Dictionnaire. ) HOMARD , Homarus. Lat. ( Fam. natur. ) Ce genre ne diflère des Ecrevnsses que par le sixième article de l'abdomen qui est formé de pièces soudées , tandis que ce dernier article est entier dans celles-ci. Les Homards sont tous ma- rins , tandis que les Ecrevisses sont Huviatiles. M. Lalreille n'a pas encore publié les caractères qu'il assigne à ce genre ; l'espèce qui lui sert de type est I'Ecrevisse homard de ce Dictionnaire , article Ecrevisse n". 1. ECREVJSSE , Astacus. ( Voyez ce mol ) , qui renferme la description , sous ce nom , de plu- sieurs Crustacés appartenant à d'autres genres ; I'Ecrevisse de rivière n". 2. de cet article est la seule qui appartienne évidemment à ce genre. (E. G.) URA. On donne ce nom au Brésil à un Crus- tacé qui paroîl appartenir, suivant M. Bosc , au genre des Ecrevisses , 8c doat oa mange beau- coup. ( E. G. ) URANIE , Urania. Genre de Lcpidopièves- Diuuust Il R O "Diurnes de la tribu des Hespéiides. ( Voyez lom. IX. pag. 'jo^.) (S. F. et A. Serv. ) UROCÉRATES, Urocerata. Nob. Troisième tribu de la Famille des Térébellifères (voy. ce mol), section des Térébrans {_voyez ce mot ) , ordre des Hyménoptères. Cette tribu a pour caractères : Palpes maxillaires de deux articles, le premier ordinairement peu visible j palpes labiaux de trois articles. — Mandibules larges , courtes , triden- tées. — Languette entière. — Antennes vibraliies, composées de treize à trente articles. — Tête presque globuleuse. — Ailes supérieures ayant deux cellules radiales, la dernière incomplète. — Plaque supérieureàa premier segmentde l'abdo- men divisée en deux au milieu et écbancrée à sa partie inférieure ; plaque anale supérieure pro- longée en une pointe particulière dans les femelles; cette plaque nulle dans les mâles ; l'inférieure en- tière dans les femelles et sans coulisse dans son milieu , prolongée dans les mâles en une pointe particulière. — Tarière (des femelles) droite., demi-comprimée. Les larves des Urocérates vivent aux dépens des larves des Coléoptères xylophages, et principa- lement de celles des Longicornes. Les genres Urocèie et Trémex composent cette tribu. ( yoyez ces mots. ) (S. F. et A. Serv.) UROCÈRE, Urocents. Geoff. hh.T.Sirex. LiN.v. De Géer. Fab. Jun. Panz. Klug. Ichneumon. De GÉER. ScopoL. Xiphydria. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères, section desTérébrans, famille desTérébellifères , tribu des Urocérates. Les Urocères et les Trémex composent cette tribu. ( Voyez Urocérates. ) Les derniers sont distingués des Urocères par leurs antennes courtes, composées seulement de treize à quatorze articles, ainsi que par leurs ailes supérieures n'offrant que trois cellules cubitales, dont la seconde reçoit les deux nervures récurrentes. Antennes longues , sétacées ou iiliformes , in- sérées sur le front et entre les yeux , composées de dix-neuf articles ou plus , les inférieurs plus longs que les autres. — Labre point apparent , coriace, linéaire, un peu rétréci dans son milieu, son extrémité ciliée. — Mandibules coraées , avan- cées, presque triangulaires, assez grosses à leur base , ayant au côté interne deux on trois petites dents courtes, leur extrémité prolongée en une dent assez longue et un peu aiguë. — Mâchoires ayant leur lobe externe coriace , en forme de languette. — Palpes maxillaires très-courts, l'é- tant deux fois plus que le lobe externe des mà- Rxst. Nat. Im- Tome X. U R O 7^>9 clioires , n'étant pas insérés sur lui , cylindriques , en forme de petites cornes , composés de deux articles; le premier à peine visible : palpes la- biaux avancés , de la longueur de la lèvre , com- posés de trois articles sans compter le tubercule radical; les deux premiers presque cylindriques , le premier très-court et à peine visible dans plu- sieurs , le dernier plus grand , beaucoup plus épais que les autres , obconique , chargé de longs poils , tronqué obliquement à son extrémité. — Lèvre longitudinale, en cône déprimé, alongé ; sa par- tie antérieure divisée en trois lobes. — Tête semi- globuleuse , de la largeur du corselet ou plus étroite que lui. — Yeux petits, oblongs. — Tz-ow ocelles rapprochés sur le haut du front , placés en ligne courbe, celui du milieu étant un peu plus bas que les autres. — Corps cylindrique. — Cor- selet cylindrique ; prothorax coupé droit anté- rieurement , ses bords latéraux un peu avancés au-dessous des épaules; métathorax très-cojjr!. — Ecusson transversal , en losange dont un des angles auroit été tronqué ; on remarque deux petits tubercules de chaque côté en dessous. — Ailes supérieures ayant deux cellules radiales ; la première petite , ta seconde fort longue , incom- plète ; quatre cellules cnbitales , la première fort petite , la seconde la plus grande de toutes , rece- vant la première nervure récurrente ; la troisième moyenne, recevant la seconde nervure récurrenie ; la quatrième incomplète; trois cellules discoïdales complètes. — ^^^fowen cylindrique, sessile, com- posé de huit segmens outre l'anus , ces segmens transversaux , le huitième un peu plus long que les précédons dans sa partie supérieure ; anus des femelles triangulaire; son extrémité prolongée en une pointe particulière assez longue ; tarière droite, composée de deux pièces formant pres- qu'un cylindre creux servant de conduit aux oeuls , entièrement saillante , même dans le repos , insé- rée sous le ventre à la base de la plaque inférieure du huitième segment de l'abdomen , laquelle pla- que est fendue dans toute sa longueur , ses bords formant une coulis-e qui reçoit la base de la ta- rière ; celle-ci dépassant l'abdomen et protégée à sa sortie par deux valves demi-aplaties qui sont la continuation des côtés de la coulisse : anus des mâles n'ayant point de plaque anale supérieure distincte, et laissant les parties génitales à décou- vert ; la plaque inférieure prolongée en une pointe \x\3.x\^\AA\\Q\.ton(^é&. — Pattes antérieures et inter- médiaires assez courtes; jambes antérieures ayant vers leur extrémité une €^\v.& élargie au boni , et terminées par une poin;e latérale; jambes intermé- diaires munies à leur extrémité d'une épine sim- ple ; jambes et tarses postérieurs alongés dans les femelles, plus gros dans les mâles, souvent con-- primés , surtout dans ce dernier sexe ; premier article des tarses le plus long de tous, éga- lant souvent en grandeur les quatre derniers ; le Eeeee 770 U R O terminal ayant deux crochels fortement iini- dentés , munis d'une petite pelote dans leur entre-deux. Le nom d'Urocère est coniposû de deux mots grecs, et a rapport à la partie coi'née et pointue qui termine l'abdomen de ces insectes. Quoique plusieurs auteurs aient pensé que la larve des Urocères vit de bois , et que nous soyons bien certains nous-mêmes que l'insecte parfait y dé- pose ses œufs , nous avons des raisons de croire que cette larve est carnassière d'aprt's les débris que nous avons trouves auprès de sa coque , tels qu'une lèle écailleuse qui nous a paru très -dis- tinctement être celle d'une larve de Coléoplère ; nous pensons donc que comme ceux des Piraples , des Xovides et de quelques autres Icliiieumonides, ces œufs , quoique déposés dans le bois , ne don- nent point naissance à des larves phytiphages , mais bien à des larves carnassières. Les Urocères ont pour demeure les grandes fo- rêts , cependant on les rencontre quelquefois dans les villes , même dans Paris , auprès des chantiers et des bâtimens nouvellement construits , parce qu'ils y ont été amenés dans le lois de construc- tion. Ils habitent de préférence les pays du Nord et les montagnes froides , peuplés de Pins et de Sapins ; leur taille est ordinairement au-dessus de la mojrenne dans leur ordre , mais elle est très- variable pour les individus d'une même espèce : il est ordinaire que les mâles ne portent pas la même livrée que les femelles. Roësel , qui a vu la larve et les œufs de l'Urocère géant , dit que la première est alongée , rayée , jaunâtre , cylin- drique , avec une tête écailleuse et six pattes très-courtes ; l'extrémité du corps est renflée : les œufs sont fort alongés et pointus aux deux ex- trémité». Nous mentionnerons les espèces sui- vantes. 1°. Urocère ge'ant, V. gigas. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 3. pag. 243. n". r. Mâle et femelle. — Sirex gigas n". i. F,ib. Syst. Picz. Femelle. — Sirex marisciis n". 6. F.\b. id. Mâle. Nord de l'Europe , France , environs de Paris. Le Sirex psyllius n". 2. Fab. id. est regardé comme une v.''- riété plus petite de la femelle de TUrocère géant. 30. Urocère Taureau , U. juvencus. Lat. id. pag. 244- ^"- 3. — Sirex iui'encus n°. g. Fab. id. Fe- melle. — Sirex nnctilio \\°. i5. Fab. id. Mâle. — Sirex juvenciis. Jun. Hyménopt. pag. 79. Mâle et femelle, pi. 7. Genre 1 1. La femelle. France , Al- lemagne. 3°. Urocère spectre, U. spectfum. Lat. id. pag. 243. 71°. 2. — Sirex spcctrum n". 8. Fab id. Femelle. — Xiphydria einarginata n". 2. Fab. id. Mâle. France , Allemagne. ( S. F. et A. Seev. ) UROCERE, Uroceriis. Joa. 'F'oy. XipnTDniE. ( S. F. et A. Skrv. ) U R O UROPODE , Uropoda. Lat. Acarus. DeGÉeb. Genre d'Arachnides de l'ordre des Trachéens ,. famille des Acarides , établi par M. Latreille , et auquel il donne pour caractères : organes de la munducalion cachés ; corps recouvert d'une peau écailleuse ; pattes très-courtes ; un filet à l'anus , au moyen duquel l'animal est attaché au corps de divers insectes coléoptères, et semble être suspendu en l'air. Ce genre ne se compose jus- qu'à présent que d'une seule espèce que l'on trouve en Europe. Uropode végétante, XJropoda vegetans. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 1. pag. i58. Mite vé- gétative. Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 58l.; et tom. 8. pl.Qj.fig. 8. — De Géer , Mém. sur les Ins. torn. 7. pag. 123. ;'/. 7. fîg. i5. — /-^oj es la description et les autres sy- nonymes de cette espèce à l'article Mite de ce Dictionnaire, pag. 698. u". 26. ( E. G. ) UROPRISTES. Voyez Serhicaudes. ( S. F. et A. Sert. ) UROPTÈRE, Uroptera. Lat. M. Latieille désigne ainsi (^Fam. nat. dtcRègn. anim. , i825. ) la seconde famille de l'ordre di-s Ampliipodes , comprenant des Crustai^és qui out quatorze pattes, y compris les quatre deinieis pieds-mâchoires représentés par les quatre pieds antérieurs; le corps arqué; les appendices latéraus de l'extrémité postérieure de leur corpj en forme de feuillets et servant de nageoires. Ces Ciuslacés ont les plus grands rapports avec les Phroniraes ; comme eux, ils vivent dans l'intérieur des Zon- pliites , mais ils en sont cependant distingués par plusieurs caractères très-saillans. Cette famille e^t composée de deux genres dans l'ouvrage que nous avons cité plus haut; nous allons les faire con- noîlre, et nous présenterons ensuite deux non- veaux genres , l'un décrit par M. Milue Edwards , et l'autre découvert par nous. HYPÉRIE , Hyperia. Lat. Deji. M. Latreille a proposé ce genre pour la pre- mière fois dans ses Fam. natur. du Règne anim. Il avoit communiqué ses caractères essentiels à M. Desmarest, qui les a présentés dans l'ouvrage intitulé : Considérations génér. sur la classe des Ciustacés , extrait du Dictionn. des scienc. nul. Ces caractères sont : quatre an'.enoes sétacées ; les dix pieds proprement dits médiocrement longs et tous terminés par un article simple et poiniu. Têie assez petite, ronde, plane en devant , point prolongée en rostre. Corps conique, terminé par deux lames triangulaires , alongées , horizontale». M. Desmarest , d'api es M. Latreille, rapporte à i e genre la figure de l'Encyclopédie à laquelle M. La- treille a donné avec doute le nom de Phrouioie , U R O et qu'il nomme actuellemcul IIyp£Rie deLesuedr, IJyperia Suerii. Elle esi lepiéstntte pi. 3a{3. lij;. .17. et li). Nous possédons un petit Crustacé que nous j-appoiterons avco doute à cette espèce j il a été trouvé par notre aïoi d'Orbigiiy lils sur les côtes de La RoulicUc et daus l'iuténeur du corps d'un gros Rli^^siisiooie. Suivant M. Laticille , il est probable que le Cancer gam/narus Galba de Wonlagu , décrit tl li^uré dans les Transactions linéennes de Londres , roi. XI. pag. 4- P^- 2- Jtg- a. ap- ]>artieut à ce j^cnre ou en loroie un très-voisin. Nous reproduisons ici la descriptioo de 1 au- teur anglais: corps ovalaiie, un peu aloiigé vers la i,ueue , lijsc , luisant , et d'une couleur vert-olive , iinement piqueté de brun , mais de- venant, par la dessiccation, d'une teinte brun-ron- geâire. Anieoues du mâle extrêmement courtes , telles de la iL-njelle au couiraire, au uombie de quatie , trcs-lungues , minces, presque de la lou- gucur du corps. Articulation du corus , indtpcn- dammeut de la tête et de celles qui poiteut lus nageoires caudales , au nombre de onze- Tète large et ressemblant beaucoup à celle d'un Mile. Chez le maie , on n'aperçoit aucune trace de divi- sion entre les yeux , et une continuation de la même membrane traiisparcnle recouvre le tout j chez la lemelle les yeux sont grands et marqués distinctement par une division. Les deux paires de pattes antérieures (comme ce'les du C. spï/io- sus ) sont petites et pas subcLélil'ercs , mais oc- cupent lu place des bras et dillorect à peine des liiiq paires de pattes suivantes , lesquelles sont toutes pourvues d'un onglet. iSageuires abdomi- nales, trois paires; nageoires caudales, plates, bilides. et au nombre de cinq; celle du milieu liès-large et recouvrant les autres qui peuvent s'étaler latéralement. Longueur 1 pouce au plus. La femelle est un peu plus mince, et son corps ne dimiuue pas si brusquement vers la queue. Les yeux sont dis- tincts ,et pendantla vie d'une teinte rouge-vif, ré- ticulés et marqués de cLaque côté d'une ligne noire qui es' probablement produite par une pupille. Le Cancer monoculoides. JMoxtagu. loc. cit. vol. XI. pag. 5. pi. i.Jig. 3., est encore très- voisin des Hypéries. Montagu le d.'crit ainsi : corps mince , comprimé, ayant dix articulatious lisses et d'une couleur pâle ; les sept premières juntes de chaque côté à une large plaque de forme ovalaire ; ces plaques paroissent suscepti- bles de se leriner et de lecouvrir tous les mem- bres externes, tels que les pattes, les antennes et probaljlement les nageoires caudales. Il n'y a point de bras visibles , mais il y a plusieurs paires de pattes armées de grilles croubues et légère- ment Siibulées. Quatre aniennes , Itjs supérieures- un peu plus loûguts que les inférieures, et éga- U R Ô 77^ lant la moitié du corps environ. Yeux très-petits; trois paires de nageoires caudales , subulées. Longueur -j. de pouce. Peu commune. Cette espèce paroît rattacher le Cancer au Monocle , mais il se rapproche davantage du premier à cause de la disposition de ses membres. PilROSlNE , Phrosina. Risso. Deux antennes à peine apparentes ; yeux sessi- Ics ; tête prolongée sur le devant en forme de museau ; mandibules palpigères ; corps oblong , un peu arqué , sub-arrondi sur les (ôlés , à seg- mens crustacés tiansvcrses : dix pattes monodac- lyles , dissemblables ; le dernier article falcifurmc , aigu au sommet. Phrosine es cnoissA.sT , Phrosina semilunata. Riss. Journal de phys. et d'hisl. natur. ( Méinoiic sur quelques Crustacés observés dans la nier de Nice. Octob. 1822. pag. 244- à 246.) — Hist. natur. de l'Eump. rnénd. loni. 5. pag. C)i . pi. Z. //g. 10. à 12. — Desm. Consid. gén. sur les Crustacés , pag. 253. Coipore oblungo , lutescejile , ruberrimo ; ca- pite cornuto ; oculis miniinis. Cette Phrosine a le corps oblong, renflé an:é- rieurement , teinté de jaune , plus mince posic- rieuremcnt et coloré de rouge pourpre; la tête est grosse, arrondie en dessus, armée de deux poin- tes coniques qui forment au milieu comme une espèce de croissant; le front est tronqué, sinué; le museau pointu, perpendiculaire, garni à sou extrémité de mandibuK's palpigères , avec de pe- tits palpes sélacés qui entourent l'ciiverlure de la bouche ; l'œil est petit , sphcnque , noir , orné eu dessus de deux taches oblongues placées obli- quement de chaque côté. Le corselet est divisé en cinq anneaux arrondis, glabres, luisans , à peine séparés par des lignes transversales dont l'antérieure et la postérieure sont arquées; les pattes sont monodactyles , à cinq articles aplatis; la première paire courte , mince , crochue , et la seconde un [leu moins longue que la troisième , ont Isur avaut-deruier article artné d'aiguillons ; toutes les trois sont implantées et correspondent chacune à la base des trois premiers anneaux; la quatrième paire de pattes est fnt grande, à arli- Lulalion inférieure , large , longue , ovalaire; les deux qui viennent ensuite sont triangulaires, gar- nies sur leurs .in.;les latéraux d'une pointe; la quatrième articulation est ovale , hérissée sur une de ses faces de quatre aiguiU jns disposés en forme de dents de peigne; la dernière disposée en lon- gue pointe subtile, :;iguë , courbée , semblable à uue faux ; la cinquième paire de pattes uu peu plus cnur;e et égale à la précédente. La queue 4 peu convexe . est composée de cinq segmens sub«- E e c e e 2 772 tj ïi 0 quadrangulaires , aigus en dessous , le dernier ter- miné au milieu par une petite pointe. Les écailles caudales sont oblongnes , ciliées ; la plaque inter- médiaire courte, aplatie, au sommet arrondi. La femelle est garnie de cinq rangs d'appendi- ces alongés , ciliés , plus longs que ceux du mâle. Ses oeufs sont Iransparens. Longueur 0,020 , larg. 0,007. Séjour , profon- deurs sablonneuses. Apparilion , avril. Phrosine gros œil. Phrosina macrophtalnia. Riss. loc. cit. Dem. ibid. P. corpore oblongo , rubro-violaceo , capite hyalino y oculis ma-rtniis. Elle diffère de la précédente par son corps oblong , d'un rouge- violet , renflé antérieurement , aminci vers la queue. Sa tête est transparente , lisse , unie. Le front est arrondi ; le museau aigu , perpendiculaire, avec les mandibules palpigères, et de Irès-pelils palpes situés autour de la bouche. L'oeil est très gros, ovalaire, noir j le corselet esl divisé en cinq anneaux à peine séparés par de légers sinus transverses , droils. Les pattes sont monodact^les , à cinq articles sub-arrondis , le dernier aigu; chaque paire de pattes est insérée à la base de chaque anneau. La queue, peu con- vexe , est composée de cinq segmeus subquadian- gulaires , aigus à leur extrémité inférieure, le dernier arrondi. Les écailles caudales sont oblon- gues , la plaque intermédiaire sub-arrondie. La femelle est pleine de très-petils œufs glo- buleux en juillet. Longueur 0,010 , larg. o,Oo3. Séjour sur le l'yrosome élégant. Apparition , fé- vrier, juillet. M. Risso se livre ensuite à quelques réflexions sur la place que ces Crustacés doivent occuper. II pense qu'ils doivent être placés près des Phro- nimes , tant par leur conformation que par leurs habiludcs : ils présenlenl une tête prolongée en bec comme les Alyles de M. Léach , mais ils en diflèient par beaucoup de caractères ; leur têle se courbe perpentliculaiiemenl sur la poitrine en long museau , ce qui lui donne un peu l'aspecl de celle d'un quadrupède pljnligrade; ils avan- cent en rejetant leur queue en arrière quand elle esl courbée sous le corselet , et ils nagent assez vite. \j' espèce à qui J'ai imposé le nom de Pkro- sine en croissant , dit Ri>so , c'est par rapport à sonjront qui est orné de deux prolongeinens so- lides qui présentent cette Jorme. Les Phrosines sont peu communes sur les côles de Nice. THÉMISTO, Themisto. Nob. CO Le Crustacé qui fait le sujet de cet article ap- (1) Themisto , nymphe , lîlle de Neptune et de Doris. U R 0 partient évidemment à la famille des Uroptères, tant par le nombre de ses pieds que par la forme des appendices de la queue. Nous lui assignons pour caractères essentiels : corps oblong, composé de douze segmens non compris la tête. Tronc en ayant sept. Têle entièrement occupée par les yeux , arrondie, point prolongée iuférieurement en rostre ; portant quatre antennes dont les supé- rieures plus courtes que la tête, courbées au bout , et les inférieures plus longues. Quatorze pieds ; les deux premières paires courtes , diri- gées en avant, couchées sur la bouche et repré- sentant les deux dernières paires de pieds -mâ- choires des Crustacés supérieurs ; les deux sui- vantes beaucoup plus grandes , terminées par un crochet dirigé vers la queue ; la troisième paire ou la cinquième, en y comprenant les pieds-mâ- choires , plus longue que le corps , ayant l'avanl- dernier article très - long , garni en dedans d'un rang d'épines droites qui forment une espèce de peigne , et terminé par un crochet courbé inté- rieurement ; celte palie dirigée vers la bouche , ainsi que les deux dernières paires qui sont de moitié plus courtes , conformées de même, mais sans peigne à l'avant- dernier article. Queue ter- minée par six appendices natatoires , longs, apla- tis , bifides à l'extrémité , dont quatre s'insèrent sous le dernier segment , et deux sur l'avant-der- nier. Trois paires d'appendices bitides sous les trois autres segmens de la queue. Ce genre dillère desHypéries par ses pattes, qui sont de grandeur inégale , et par la forme et la longueur relative de ses antennes ; il est biin séparé des Phrosines de M. Risso , dont les anten- nes sont peu apparentes, et la tête prolongée in- férieurement en un rostre portant les parties de la bouche. Du reste , nous n'établissons ces difléreii- ces que sur la description que cet auteur a donnée de ce genre , et sur la figure incomplète de son Histoire naturelle du midi de l'Europe. La tête de notre Crustacé est aussi longue que large, arrondie, ayant en avanret vers la partie iiifén'cure une espèce d'enfoncement dans lequel sont insérées les antennes. Les supérieures sont presque de la longueur de la têle, plus épaisses à leur base que les inférieures , composées de quatre articles distincts ; le premier article forme à peu près le tiers de la longueur totale de l'antenne , les deux suivans sont très-courts ; enfin le dernier est le plus long de tous, il se rétrécit en poin'e courbée en dedans, et l'on aperçoit de très-lé- gères apparences d'anneaux dans sa longueur. Los antennes inférieures ont le double de la longueur des précédentes; elles sont également composées de quatre articles , dont le premier très-court , le second plus long , le troisième aussi long que les deux premiers pris ensemble, et le quatrième plus long que les trois précédens ; ce dernier article semble composé , comme dans l'es antennes supd- tJ R O i-reures , d'an grand nombre de petites articula- tions. La bouche est composde, i°. d'une lèvre supérieure globuleuse , trilobce inférieurement , membraneuse ; 2°. d'une paire de mandibules tiès- recourbées en dedans , terminées par deux divi- sions dentelées et ciliées à leur extrémité , et por- tant sur leur dos un palpe de quatre articles , beaucoup plus long qu'elles et couché , dans le repos , en dessus et contre la lèvre supérieure dont il embrasse la base et le contour j 3". d'une lèvre inférieure large , profondément échancn'e au milieu, ayant ses côtés dilatés, et armée de cils au côté interne de ses deux lobes ; 4°- et de trois paires de mâchoires proprement dites , dont les premières ou celles qui viennent après la lèvre inférieure, sont bifides, ayant la division supérieure beaucoup plus étroite que l'inférieure, courbée, ciliée et terminée par deux épines ai- guës; la division inférieuie triangulaire, armée (le longues épines et de cils très-nombreux. Les mâchoires suivantes sont également bifides ; la division supérieure ou extérieure est la plus large, elle est coriace , courbée en dedans , aplatie , ar- rondie et élargie à son sommet, qui présente in- térieurement une épine forte et aiguë", suivie ex- térieurement de plusieurs petites dénis : cette lïièce recouvre presqu'entièrement la division in- f»5rieure qui est coriace , et divisée à son extrémité en quatre fortes dénis cornées, accompagnées en dedans d'un rang de longs cils. Enfin, la troisième paire de mâchoires représente une lèvre; les deux mâchoires se sont réunies à leur base , et la pièce qu'elles composent est divisée supérieurement en trois lobes dont l'intei-médiaire , le pins court , est bifide à son extrémité et bordé de cils. Les deux lobes extérieurs sont également bordés de cils , surtout intérieurement : nous n'avons pas aperçu d'articulation ; ces lobes sont membraneux , très- mous et transparens , ils s'appliquent sur les au- tres pièces de la bouche et concourent à la fermer. Toutes les pièces que nous venons de décrire prennent attache à la par'.ie inférieure de la tête; celles que nous allons faii-e connoîtie , et qui re- présentent les quatre pieds-mâchoires des Crusta- cés décapodes, prennent leur insertion au-dessous des deux premiers segmens du tronc ; ces segmens sont un peu plus étroits que les suivans ; le pre- mier donne attache à une paire de petiis pieds très -courts dirigés en avant, appliqués sur la bouche, et composés de cinq articulations, dont la première eit aussi grande que les quatre der- nières ensemble; la seconde très -courte, plus étroite; la troisième au moins deux fois plus lon- gue que la seconde , plus large et dilatée vers son milieu ; la quatrième de la longueur de la précé- dente , beaucoup plus étroite, cylindrique, et la cinquième très-pelite et en forme d'épine ou de crochet. La seconde paire , ou les pieds-mâchoires extérieurs, ressemble à la précédenie, elle n'en U R O 773 dificre que parce que le troisième article a soa extrémité interne prolongée en une pointe cour- bée en dedans et venant s'opposer au quatrième article pour former une sorte de pince ou de main : ces deux petites pinces sont également couchées vers la bouche. Les cinq paires de pieds proprement dits sont insérées sur les cinq segmens qui , avec les deux premiers dont nous avons parlé , forment le tronc de notre Crustacé ; ces segmens n'ont point d'ap- pendices extérieurs. Les quatre premiers pieds sont presque trois foispluslongs que les pieds-mâchoires extérieurs ; ils sont également composés de cinq ariicies , dont le premier très-long , large vers sa partie supérieure qui se rétrécit tout-à-coup et donne attache au second article, le plus court de tous , celui-ci est étroit à sa base et large à soa extrémité ; le troisième est deux fois plus long que le précédent, très-élargi à sa base et au côté in- térieur , qui est armé d'épines et contre lequel' peut s'appliquer le quatrième article ; celui-ci est aussi long que celui qui précède , un peu courbé en dedans, beaucoup plus étroit, cylindrique, et terminé par le cinquième article ou le tarse qi;i forme un crochet aigu. Ces deux paires de patte:! ont leur crochet tourné vers la partie postérieurcr de l'animal. La troisième paire es! la plus extraor- dinaire , elle est au moins trois fois plus longnar que les précédentes ; son premier article est aussi long que les trois premiers des pattes antérieures; il a à peu près la même forme. Le second est très- court, plus large à son extrémité ; il donne in- sertion au troisième, qui est de la longueur des' deux premiers réunis , presqu'aussi large dans toute sa longueur. Le quatrième est beaucoup plus étroit , presqu'aussi long que les précédens réuni?, aplati , de lamêiue grosseur dans toute sa lon- gueur ; il est armé en dedans , ou du côté qui regarde la têie, d'un rang d'épines d'égale lon- gueur, perpendiculaires, et qui lui donnent l'as- pect d'un long peigne. Le dernier article, ou le tai-se , est très-petit et en forme d'ongle ou de crochet ; ce crochet , ainsi que celui des deux pattes postérieures que nous allons décrire , est tourné vers la tête ou opposé à celui des deux paires de pattes antérieures. Les deux paires de pattes postérieures ont encore la même direction; elles sont de moitié plus courtes que la paire pré- cédente , composées d'articulations semblables , mais n'ayant pas de peigne au côté interne du quatrième article. L'abdomen est composé de cinq segmens; les trois premiers sont grands , di- latés sur les côtés, repliés en dessous et terminés postérieurement , et de chaque côté , par une petite épine : le quatrième est beaucoup moins long et bien moins large; enfin, le cinquième est encore plus petit, terminé postérieurement par un petit lobe triangulaire qui a une apparence d'articulation. Les trois premiers anneaux don- 774 II R O nent chacun atlaclie à une paiie d'appendices na- tatoires, dont le pietniei- ailicle est court, pres- que quadiaiif;ulaiie ; cet article supporte deux lilets œultiarliculés ayaut presque le double de sa lonj^ueur , et tçarnis entièrement de longs poils (;ui sont eux-njêaies cili<5s. Le quatrième article donne iosenion postérieurement à deux appen- dices aulitis , composés d'ua article basilaire a\'ant le double de sa long,ueur , et portant à son extrémité deux lames aiguës , ciliées, appliquées l'une sur l'autre dans le repos , et qui s'étendent cjuand l'animal veut s'en servir pour nager. Enfin, 1j dernier article donne attache à quatre appen- dices semblables aux deux précédens ; ces six lames concourent à former une queue en éventail qui doit servir à l'animal pour exécuter des s.iuls i,t des bûuds dans l'eau. La seule eipèce avec laquelle nous avons éta- bli ce singulier genre a été trouvée sur les côtes des îles Malouines par M. Gau jichaud , pharma- cien et naturaliste de la corvette VUranie. Nous proposons de la consacrer à ce naturaliste, aus^i savant que modeste , et nous saisissons cette oc- casion de lui exprimer publiquement notre amitié , ainsi que notre reconnoissance pour la générosité avec laquelle il nous a fait don de plusieurs Crus- tacés précieux recueillis par lui dans son voyage autour du Monde. Tkehisto de G/.UDicu.iUD , TJieniisto Gau- dichaudii. Nub. Long de neuf à dix lignes depuis la lêle jusqu'à l'extrémllé des filets de la qiieue. Tcle grosse, f^lubuleuse , entièrement occupée par les 3'eux et d'un jaune brunâtre. Corps et pattes d'un jaune [lâle ; pattes de la troisième paire à partir de la queue, plus longues que le corps. Le seul indi- vidu que nous ayous eu à notre disposition est p.ooservé dans l'alcool. A la suite des Uroplères , nous devons faire meulion d'un nouveau genre que vient d'établir M. Mîlne Edwards daus les Annales des sciences naturelles. Ce naturaliste pense qu'il forme le lusoage entre les Amphipodes et les EupLées de M. Risso , que W. Latreille réunit à snu f;enre Apseude. M. Edwards croit cju'eu modi- fiant un peu les caractères de la famille des Uro]i- tcres , son genre s'y placeia aisément -et d'uue ma- nière naturelle. fiHOÉ , Rhxa. MiLKE Edw. Quatre antennes dont les supérieures sont gros- ses, bitides et plus longues que les iaférieures ; quatorze pattes , dont les deux premières termi- nées par une pince , et les autres par un ongle crochu. Le deruler ariicle de l'abdomen alougé et supportant di:ux appendices terminés par de longs âlameas. Tels sout les caractères esseaticls U R O de ce genre, que M. Edwards a représentés. U le décrit de la manière suivante : ce petit Crustacé est alongé , un peu comprimé et presque linéaire ; la tête n'est pas séparée du premier segment thoracique d'une manière aussi distincte que dans la plupart des animaux de cette classe , et son extrémité antérieure se prolonge sous la forme d'un rostre pointu et légèrement recourbé. Les yeux , au nombre de deux , sont circulaires , très-petits , et insérés sur les côtés de la tête près de son bord antérieur et inférieur. Les deux pai- res d'antennes sont insérées l'une au - dessus de l'autre 5 les supérieures on moyennes dont la lon- gueur est moindre que celles du corjis sont très- grosses surtout près de leur base j elles sont ter- minées par deux filamens inégaux muliiaiticulés , pourvus de quelques poils assez courts , l'inférieur a environ deux fois la longueur du supérieur , et ne dépasse guère celle de leur pédoncule commun qui est formé de trois articles dont le premier ( c'est-à-dire l'article basilaire ) est le plus gros et surpasse en longueur les deux autres réunit. Les antennes inférieures ( ou externes ) , moins longues que les supérieures , sont formées d'un article basilaire très-court , et d'un second arti- cle alongé et presque cylindrique , auquel succède un filament œultiarliculé qui s'amincit très-ra]n- dement, et qui porte une rangée longitudinale de poils roides et assez longs. La bouche est garnie comme à l'ordinaire de pattes-mâchoires , dont les postérieures sont sou- dées entr'elles près de leur base , et ont la forme de palpes garnis d'uu grand nombre de poils ; ou dislingue à chacune trois article dont le dernier est arrondi. Le corps de ces Crustacés est formé de deux portions assez distinctes j l'une thoraci- que , l'autre abdominale. Des sept anneaux qui forment la première, le plus antérieur, comme nous l'avons déjà dit , est jnesque confjndu avec la tête ; le second , un peu moins large que le premier , se prolonge de chaque côté eu tas et en avant, de manière à former une pointe un peu recourbée qui cache l'articulation de la patie cor- respondante 5 les autres segmens ne piésentent point cette disposition , et ne sont point pourvus , comme dans la ]]lupart des Crustacés du même ordre , de pièces latérales distinctes de celle qui en forme la portion dorsale. Chacun de ces ar- ceaux est pourvu d'une paire de pattes ambula- toire , en sorte que le nombre de ces appendi-.es est de quatorze. La première paire se termine par une piuce dont le doigt immobile est fort large ; la main est très-courte , les deux articles suivans sont plus étroits; enfin le bras est remarquable par sa forme presqu'ovalaire. Les pattes de la deuxième paire plus longues, mais moins larges que les premières , n'ont point de pinces j la main n'est ni rcufiée ni aplatie , elle présente sur soti boid une série de quatre épines asses fortes et u s I «ne à son angle supéiieur et aiUi'iicur; enfin , elle s'iii'licule avec un ongle assez lar{;c à sa base , un peu crochu et dentelé sur son bord intérieur. La longueur des autres pattes diminue graduellement d'avant en arrière ; elles sont toutes assez minces, et terminées par un j^rand ongle crochu sans den- telure , l'avanl-dernier article n'est pas épineux , mais supporte un };rand nombre de poils; enlin , lescuissis ne sont pas élargies comme dans la plupart des Crustacés de la famille des Crévetiines. L'abdomen est formé de six anneaux , dont les cinq premiers sont très-courts , et le dernier , au contraire , remarquable par sa longueur. Les pre- miers portent chacun une paire de fausses palles dont le pédoncule est assez coui t , et supporte deux lames ovalalres et ciliées. Ces appendices sont assez f;,ros relativement au peu de développement des segmens de l'abdomen auxquels ils appartiennent , aussi sont - ils pour ainsi dire presque les uns contre les autres. Enfin , l'article terminal de l'abdomen, dont la forme est alongée et un peu aplatie , présente de chaque côté vers l'angle postérieur une petite échancrure où s'articule un pédoncule cylindrique , et un peu recourbé en dedans , qui supporte à son tour deux fiîamens garnis de quelques poils, l'un assez court , l'autre au contraire presqu'aussi long que le reste de l'animal. RaoÉ de Latreille, Rhcna Laireillii. Edw. Ann. des scienc. nat. tom. i3. pag. 293. pi. 10. A,,fig. 1 à 8. Il est long d'environ trois lignes ; sa couleur est blanchâtre. Ce Crusiacé paroît vivre à des profondeurs considérables dans la mer ; car c'est en dragant sur nn banc d'huîties près Port-Louis, aux environs de la Rochelle , qu'il a été pris. C E. G. ) USIE, Usia. Lat. Meig. Voluccella. Fad. CoQUEB. Bornbylius. Ross. Genre d'instectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Tanystomes , tribu des Bombyliers.. La seconde division de celle tribu a pour ca- ractères : abdomen court, triangulaire; elle con- tient quatre genres, savoir: Ploas , Bombyle , Usle et Lasie. ( P'oyez Bombyliers , pag. 53g. de ce volume. ) Le premier se dislingue par ses an- tennes très-velues à la base , dont le premier ar- ticle est beaucoup plu-s gros que les autres; par la brièveté de sa trompe à peine plus longue que la tête ; par ses palpes apparens et son corps très-velu. La longueur du premier article des an- tennes, le troisième terminé en pointe et la tota- lité du corps couverte de poils longs et loufl'us , sont les caractères distinctifs des Bombyles. Quant au genre Lasie de M. Wiédemann , nous ne le U s t -75- connoissous que par les caractères «ju'en donne ce savant auteur; il nous paroît dilll'rer princi- palement des Usics par la grandeur de sa trompe, presque deux fois au.'si longue que le corps , celui- ci parolssant Irès-velu. drUennes avancées , moitié aussi longues que I.i tcio, rapprochées à leur base , divergentes en- suite , composées de trois arlicles , le premier pas plus long que le second , presque cylindrique, ua peu plus épais en devant , presque nu ; le second court , cyathifurmc , presque nu ; le troisième alongé , fusiforme , point comprimé , son extré- mité obtuse. — Trompe saillante, du double aussi loiu'ue que la lôle. — Palpes point apparens. — Ti-le sphérique. — Yeux hémisphériques , sép.i- rés l'un de l'autre ( au moins dans les femelles V — Tmis ocelles disposés en triangle sur le vertex. — Corps simplement pubescent ou presque glabre. — /ibdomen court , assez large , ovale , légère- ment bombé , composé de six segraens outré l'a- nu?. — y4/75°. 167: Mais il n'a jamais vu ces espèces. II. Groupe oculaire formant un quadrilatère prefqu' aussi long au moins que large. LYCOSE , Lycosa. Voyez ce mot à la suite de l'article Tarentules. DOLOMÈDE, Dolomedes. Lat. Wai-ck. Ara- nea. Lisn. De Géer. Fab. Yeux représentant par leur ensemble un qua- drilatère un peu plus large que long , disposés sur trois lignes transverses "dont l'antérieure formée de qual'i-e et les deux autres de deux chacune ; les deux posiérieurs situés chacun sur une petite élé- vation ; la seconde paire de pieds aussi longue que la première. M. "Walckenaer, dans son Ta- bleau des Aranéides , pag. i5 , ajoute à ces carac- tères que les mâchoires sont droites, écartées, plus hautes que larges , et que la lèvre est courte, cariée , aussi haute que large : ces caractères sont figurés dans le même ouvrage, pi. 2. fig- 17. à 20. Ce genre se distingue facilement des Lycoses, parce 'que ces dernières Aranéides n'ont pas les yeux postérieurs portés sur des pédicules, et que "le groupe des huit yeux forme un carré aussi long que large ; leur première paire de pieds est plus longue ou aussi longue que la seconde. Les Dolo- medes chassent et courent après^ leur proie ; elles construisent, seulement à l'époque de la ponle, alentour des plantes, une toile dans la- quelle elles déposent leur cocon , qu'elles gardent assiduement, ainsi que leurs petits, long-temps après qu'ils sont éclos : elles emportent leur cocon fixé sous leur corselet, quand elles sont menacées. M. Latieille a partagé ce genre en deux sections , que M. Walckenaer nomme familles. A. Corselet aloogé ; abdomen ovale, arrondi à son extrémité ; yeux de la ligne antérieure égaux ; mâchoires à côté interne convexe. Les espèces de celte division habitent le bord des eaux ; elles courent à leur surface sans se mouil- ler. Les femelles fabriquenl une toile irrégulière qu'elles placent eulre les branches des végétaux , près du lieu qu'elles habitent, et dans laquelle elles déposent leur cocon. Ce sont les DoloinèJes riveraines, ripariœ ,àe M. Walckenaer. DoLOMÈDE BORDÉ, Dolomedes margi?iatus. Fffft 778 V A G Walck. Tabl. des Aran. pag. i6. — Lat. Gen. Crust- et Ins. tom. l. pag. i i6. — Ar;!ig,uée bor- dée , Walck. Fauii. Paris, tom. 2. pag. 256. — Lat. Hist. liai, des Ciust. et des In. tom. 7 pag. 297. — Panz. Faun. Gerin. Jase. 71. tab. 22. Voyez pour les autres s^aioiiynies et la descnplionj le 11°. 62. article Araignée de ce Diclionnaire. DoLOMÈDE ENTOURÉ , Dolomedes fimhriatus. \^'ai.ck. Tabl, des Aran. pag. 16. Voyez pour les autres synonymes et la description , l'Araignée fraudée n°. 6o. de ce Uiclionnaire. DoLOMÈDE ROUX , Dolomcdes rufus. Walck. Tabl. des Aran. pag. 16. — Aranea ru/à De Gt'er, tom. 7. pag. 3ig. n°. 4- pi. 3g. /g-. 6. et 7. Elle a]iparlienl aussi à cette division. Elle se trouve dans l'Amérique du nord. B. Corselet court , en cœur ; abdomen ovale , alouf^é et terminé en pointe à sou e.xtréuiilé ; yeux latéraux de la li<^ne anléiieure plus gros cjue les autres j mâchoires à côté interne presque droit. Ces Aranéides habitent les bois et les forêts. Ce sout les Sylvines, Sylvinœ, de M. Walckenaer. DoLOMÈDE ADMIRABLE , Dolonicdes mirabilis. Walck. Tabl. des Aran. pag. 16. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i.pag. 117. — Araignée ad- mirable , Walck. Faun. Paris, tom. 2. pag. 236". — Lat. Hist. nat. des Crust. et des Ins. tom. 7. pag. 296. — Aranea obscura. Fab. E?it. Syst. tom. 2. pag. 419. — Aranea Listeri. Scopol. Ent. Cam. n". 1098.— Oliv. Encycl.pag. 227. n°. 17. — Listeb. Aran. pag. 80. tit. 27. 28. — Schœff. lus. Ratisb. pi. 187. fig. 5. 6. — Frisch. tom. 14. Voyez pour les autres synonymes et la descrip- tion , I'Araignée agraire d'Olivier, article Arai- gnée n°. 5g. de ce Diclionnaire, ainsi que l'Arai- gnée de Lister, placée dans les espèces moins connues, /;ajO'. 237. n°. 17. qui est la même. On ne connoît jusqu'à présent que ces quatre espèces de Dolomèles. in. Groupe oculaire Jormant un trapèze court 'et large. iMYRMÉCIE , m^^7iecium. Lat. M. Lalreille a établi ce genre dans les Annales des sciences naturelles , tom. 3. pag. 27. Il lui assigne pour caractères: groupe oculaire, com- posé de huit yeux petits , six rapprochés au mi- lifcu du front , quatre au milieu formant un carré j les deux latéraux antérieurs un peu plus petits et disposés , avec les deux antérieurs des précédens , sur une ligne transverse ; les deux derniers placés sur les côtés supérieurs du céphalothorax , très- écaités l'un de l'autre, en arrière des précédens , un peu plus gros, insérés à l'extrémité d'une petite élévation oblique, et formant avec les deux inter- médiaires et postérieurs des précédens une ligne V A G transverse, arquée en devant. Chélicères (man- dibules) fortes , leur premier article éjiais , con- vexe en dessus , dentelé en dessous. Mâchoires droites , un peu élargies, arrondies et très-velues à leur extrémité supérieuie ; palpes du mâle ter- minés par un article renllé à sa base , allant en- suite en pointe ou presque pyriforme ; le dernier de ceux de la femelle cylindrique et long. Lèvre (langue) presque carrée, un peu plus longue que large, arrondie latéralement au bord supérieur, avec une ligne imprimée et transverse près de sa base. Pieds longs , presque liliformes , ceux de la quatrième paire et de la première les plus longs , ceux de la seconde ensuite. Les Oxypodes , les Ciènes , les Lycoses et les Dolomedes, se distinguent du genre My- rimécie , parce que , dans les deux premiers , les yeux forment un triangle curviligne , et que , dans les seconds , ils sont disposés en quadrilatère presqu'aussi long au moins que large. Les Myrimécies en diffèrent encure par la forme de leur corps, qui est bien didérente et tout-à-fait remarquable; il est étroit , alongé ; le thorax est comme articulé en apparence, et u'oUVe d'ailleurs aucune incision transverse ; plusieurs étranglemens le partagent en trois. La division antérieure, beaucoup plus grande en tous sens, est carrée , porte les organes de la manducation , les quatre pieds antérieurs et les yeux ; les deux autres divisions superficielles du thorax ont la forme de nœuds ou de bosses , et servent chacune d'attache à une paire de pattes, ou aux qualie postérieures. Le thorax est resserré entre ces denx nœuds, et à la suite du second, il se rétiécit brusquement d'une manière cylindrique. La di- vision antérieure représente la tête des iosecies hexapodes réunie au prothorax , la seconde le mé- sothorax , et la troisième le métalhorax ; à celle-ci est suspendu, au moyen d'un pédicule court et cylindrique , l'abdomen , qui est beaucoup plus court que le thorax, recouvert depuis sa naissance jusqu'auprès du milieu d'un épiderme solide ou coriace, divisé en deux lames ou plaques, l'une supérieure et l'autre inférieure J il est mou , et presque membraneux ensuite. Ce genre se compose de trois espèces , dont dtux sont figurées dans un très-beau manuscrit de dessins d'Aranéïdes de la Géorgie américaine, peintes par Abbot, et que M. Walckenaer possède ; la troi- sième , et cel]e qui a servi de type au genre , est : Le MrRMÉciE taws, Myrmecium rii/i/ni. Lat. loc. cit. pi. 2. Long d'environ 6 lignes, fauve, lui- sant, presque glabre, avec l'extrémité des palpes, des cuisses, du premier article des pieds postérieurs et le Jjout de l'abdomen, noirâlres. Il se trouve aux environs de Rio-Janeiro. SALTIGRADES, Sahigradœ. Voyez ce mot. (E. G.) V A P VANESSE, Vanessa. Genre de Lépidoptères- D:iiines de la iiiljii des Pa))illoaides. ( ^qy. tom. lA'. pag. 291. 807. el 818. ) (S. F. et A. Serv.) VAPPON, Vappo. Lat. Fab. Pachygaster. Meig. Macq. Nemotelus. Panz. Sargus. Fallèn. Genre d'insectes de l'oidie des Diptères, pre- rnièie section , Camille des Nolacaatbes, tribu des btratiomydes. Vn groape de cette tribu a pour caractères : antennes simples ; leur dernier article anuelé , luruiaiit une masse presque globuleuse ou ovalaire, iiuiiii à l'extrémité d'une soie longue j écussoa or- diu:iirement muiique. (^ Ployez Stratiomvdes. ) Il est formé de trois genres, 1°. Chr^^sochlore , distinct par son écusson épineux. 2°. Sargus, ayant l'abdomen déprimé en dessus et le premier article des antennes plus long que le second. 3". Vappon , qui fait le sujet de cet article. Antennes insérées dans un enfoncement anté- rieur de la tête , non loin du bord supérieur de la bouche, rapprochées à leur base, dirigées en avant, composées de trois articles; le premier très-court , presque cylindrique ; le second aussi court, mais plus large que le premier, orbiculaire; le troisième presque sphérique , un peu comprimé, beaucoup plus grand que les précédens , parois- sant divisé en quatre anneaux, muni d'une soie terminale , un peu velue à sa base. — Trompe cachée dans la cavité buccale, lors du repos. — Palpes insérés vers la base de la trompe, un peu velus , divergeas , coniques. — Tête hémisphéri- que-alongée. — Yeux espacés dans les femelles , convergens sur le front dans les mâles. — Trois ocelles disposés en triangle sur le haut du front. — Corps presque triangulaire , glabre. — Corselet un peu oblong , plus large à sa partie postérieure qu'a l'antérieure. — Ecusson muiique. — Ailes assez grandes , lancéolées , velues vues au micros- cope , couchées horizontalement et parallèlement sur le corps dans le repos , ayant une cellule dis- coi'dale émettant trois nervures qui atteignent le bord postérieur de l'aile. — Balanciers décou- verts. — Abdomen plus large que la partie posté- rieure du corselet, très-convexe en dessus, con- cave en dessous, ses segmens peu distincts. — Pattes de longueur moyenne. Ues larves du \appoa noir ont été trouvées par W. Carcel dans le terreau d'Orme ; elles s'y tien- nent dans les parties les plus humides et ont besoin de plus d'une année pour leur entier déve- loppement. M. Macquart les ayant retues de M. Carcel, les a décrites d'après nature ; il dit qu'elles ont à peu près deux lignes et demie de longueur, arrivées près de l'époque de leur transformation. Leur corps est alongé , un peu ovale , très-dé- piimé , luisant, d'un gris roussâtre et marqué de trois bandes longitudinales obscures; il est com- V E L 779 posé de onze segmens distincts, arrondis sur les côtés : chaque segment a quelques poils sur le di)S , el de chaque côté une soie alongc'e et deux courtes ; le onzième segment ou anus est grand , semi-circulaire, noir bordé de roussâtre, avec une petite ligue transversale enfoncée vers l'ex- trémité, et en dessous une ligne longitudinale lé- gèrement rebordée; les bords de cet anus sont munis de liuit soies. La tête e>t cornée, alongée, beaucoup plus étroite que le corps , conique , ob- tuse , un peu courbée en dessous , d'un roux clair avec les côtés obscurs ; les yeu.x sont petits , noirs, luisans , accompagnés de deux petites soies; la bouche est très-petite, entourée d'un rebord ; son ouverture est peu distincte ainsi que ses par- ties : cette bouche semble occupée tout entière par un petit corps blanc. Pour se transformer, la larve s'élève vtn la surface du terreau , y reste immobile sans changer de peau , et passe intérieu- rement à l'état de nymphe ; la dépouille de la larve sert de coque à celle-ci, sans changer de figure. En ouvrant cette coque on voit que la nym- phe a toutes ses parties enveloppées d'une pellicule mince, mais très-distinctes, et qu'elle n'occupe qu'une partie de son domicile. Les Vappons à l'état parfait fréquentent les fleurs, les baies et les buissons. La seule espèce connue est le Vappon noir, V. ater. Lat. Gencr. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 279. — - Fab. Syst. Antliat. pag. 264. «". 1. — Pachygaster ator. Meig, Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 102. n". 1. tab. ^ùf.fig. 17. Mâle. — Macq. Ins. Dipt. Asiliq. etc. pag. 112. — Vappo ater. Encycl. pi. 'îA'j. Jig. 49 — 53. Celle de la femelle est fautive , la tête étant représentée beaucoup trop large. Cette es- pèce se trouve aux environs de Paris. (S. F. et A. Serv.) VÉLIE , Velia. Lat. Hydrometra. Fab. Cimejc. Ross. Genre d'insectes de l'ordre des Hémiptères, section des Héiéropières, famille des Géocorises , tribu des Rameurs. Trois genres entrent dans cette tribu. Hydro- mètre ^Gerris et Vélie. {l^oyez Rameors.) Celui d'Hydromèlre diffère des Vélies par le troisième article de ses antennes plus long qu'aucun des autres, et par le corps délié et linéaire. Les Gerris ont le bec divisé en quatre articles^istincts et les quatre dernières pattes fort éloignées des antérieures , rapprochées a leur insertion , tiès- lonu,ues et menues. Antennes filiformes , composées de quatre ar- ticles, le premier le plus long de tous , le dernier cylindrique, un peu ovale. — Bec ne paroissant extérieurement composé que de deux articles, les deux premiers étant très-courts, point visibles. — Labre caché , très-court. — Tête presque ver- ticale , sa partie antérieure qui porte le bec , dirit^ée vers le bas. — Yeux très-saillans, globu- " Fffffa ?8o V E L ]enx. — Corps assez, court, en ovale-alongé , le corselet étant la partie la plus large. — Corselet presque triangulaire , tronqué en devant , plus large à sa base qu'à sa partie antérieure. — Ely- tres et ailes couchées sur l'abdomen , étroites, r— Abdomen allant un peu en diminuant de largeur vers son extrémité; ses bords latéraux relevés, formant une espèce de canal recevant les ailes et lesélvtres; plaque anale inférieure sillonnée longi- tudinalement dans son milieu dans les femelles, celle des mâles entière, sans sillon longitudinal. — Pattes assez distantes les unes des autres à leur insertion ; les antérieures épaisses , assez courtes , ravisseuses ; les intermédiaires les plus grandes de toutes, grêles, n'étant pas deux fois plus longues que le corps, insérées à égale distance des deux autres paires; pattes postérieures assez grosses , leurs cuisses surtout ; celles-ci armées en dessous de deux fortes épines dans les mâles, nuitiques dans les femelles; tarses ne paroissant composés que de deux articles. Les mœurs des Vélies sont peu connues ; elles se trouvent communément dans la France méri- dionale. M. Latreille dit qu'elles courent simple- ment sur l'eau avec une grande vitesse , sans pa- roître ramer et nager par saccades comme \q& Gerris. 1°. Vélie des ruisseaux, V. rwuloruin. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. toni. "5. pag. ]32. 71°. 1. — Hydronietra rivulonim n°. 8. Fab. Syst. Rhyng. Elle a des ailes et des élytres; on la trouve com- munément dans les fontaines de nos départemens méridionaux. Mâle et femelle. a°. Vélie des mares, V .Sossularuni.\jK.T. Noui>.Dict. d'hist. nat. z^.édit. — Hydrometrajvssularunia". g. Fab. id. D'Italie. Rossi assure ne lui avoir jamais vu que des four- reaux d'élytres et d'ailes , quoiqu'il ait été témoin de l'accouplement. 3". Vélie vagabonde , y. cur- rcTis. Lat. id. pag. i33. 71°. 2. — Hydronietra cur- Tensa°. 12. Fab. id. Femelle. — Mydrometra ap- teia n°. 11. Fab. id. Mâle. D'Italie et de France. On ne connoît que des individus aptères , et il est probable qu'elle s'accouple dans cet état. (S. F. et A. Serv.) VELOURS JAUNE. Geofiioy ( Ins. Par. tum. I. pag. 102. n°. 8.) désigne par ce nom vulgaire un Coléoptère du genre Byture, décrit dans le présent Dictionnaire , sous la dénomination de Dermestâ velu u°. i5. {^T^oyez ce dernier mot et celui de Bïture, pag. 4^- ''e ce volume. ) ( S. F. et A. Serv. ) VELOURS NOIR. C'est sous ce nom que Geof- froy, dans son Hist. abrég. des Ins. Par. tom. 1. pag. 84- Ji°- ^3- désigne un C jléoptère-Pentamère qui appartient au genre Sérique {^Omaloplia. Dej. Catal.) Voyez ce mot, et pour la desciip- tion , Hanneton humerai n°. ()3, de ce Diction- naire. (S. F. et A. Serv.) V È N VELOURS VERT. Nom trivial appliqué par Geoffroy {Ins. Par. tom. I. pag. 233. ) au Cr^p- tocephalu.s sericeus des auteurs. Voyez Gribouri soyeux n°. 3. du présent ouvrage. (S. F. et A. Serv.) VELOURS VERT A DOUZE FOIN rs BLANCS. La Cicindèle champêtre, C campestris. AucTOR. a été désignée sous cette dénomination vul- gaire par Geofl'roy ( I/is. Par. tom. 1 . pag. i5o. rf. 27.) Voyez Ciciudèle champêtre n°. g. du présent Dictionnaire. (S. F. et A. Serv.) VENIN , Venenum. Beaucoup d'Insectes , et un bien plus grand nombre d'Arachnides , sont pourvus, pour leur défense et pour donner la mort aux Insectes dont ils font leur proie , d'une liqueur acre, Caustique, ayant la propriété de produire une vive inflammation aux tissus qui en sont im- prégnés , et que l'on a nommée venin. Cette li- queur est préparée dans des vaisseaux de deux es- pèces ; les uns , placés à la partie antérieure du corps , fournissent le venin que les Arachnides et les Scolopendres introduisent par leurs morsures ; ils ont reçu le nom de vaisseaux sali^>aircs : les autres, situés ordinairement près de l'anus, sont destinés à sécréter le venin que les Hyménoptères et les Scorpions répandent par leur aiguillon ; ces vaisseaux forment un système particulier qui a reçu le nom d'appareil des sécrétions e.xcrémen- titielles. Les vaisseaux sécréteurs du venin affec- tent des formes trè-f-variées dans les difléiens In- sectes et dans les Arachnides ; eu général ils sont composés d'un organe préparateur, d'un réservoir ou vessie , et d'un conduit excréteur : c'est ce conduit qui vient aboutira l'aiguillon ou aux man- dibules , percées dans ces cas , et qui répand une gouttelette de venin dans la plaie en même temps que la pointe est introduite. Les mêmes muscles qui fout péuélrer l'aiguillon compriment en même temps la vésicule ou réservoir du venin , et font ainsi couler le poison dans la plaie. Le venin des Insectes n'est mortel pour les ani- maux supérieurs que dans le cas oiî ils seroient piqués en même temps par un grand nombre de ces Insectes ; hors ce cas , l'homme n'a pas à craindre pour sa vie j il peut lui arriver une en- flure de la partie piquée, une inflammation dou- loureuse et quelques autres accidens du même genre, mais ils se dissipent au bout de deux ou trois jours au plus. Il n'en est pas de même ;i l'égard des Insectes , contre lesquels ce venin est destiné à agir; aussitôt qu'ils sontpiipK's, ils en- trent dans des convulsions d'une durée plus ou moins grande , et finissent par mourir. La piqûre du Scorpion d'Europe a bien fait périr des pigeons et des chiens , mais on n'a pas d'exemple qu'elle ait occasionné la mort d'animaux plus gramls. Eu Afrique, ils sont plus dangereux et d'une taille VER plus crande , et l'action de leur venin est bien plus luieQse. Ce seioii ici le cas de faire counoîlre les Arach- nides et les Insectes qui sont pourvus d'une apr pjreil venimeux, mais l'éleadue de cet ouvrage ne nous le permet pas , et en outre il en a été question ù l'arlicle Insectes de ce Dictionnaire , et dans leUiscours préliminaire. Du reste, on trou- vera des détails assez étendus sur le venin des dillJrens genres d'Arachnides et Insectes aux ar- ticles qui leur sont propres, et auxquels nous renvoyons. Voyez surtout les mots Aheille , Arai- gnée , Cousin , Scolopendre et Scorpionides. (E. G.) VER A QUEUE DE RAT. Les anciens auteurs ont donné ce nom aux larves des Erislales. Elles vivent dans les euux staj^nantes et corrompues. Voyez Eristale , pag. SaS. de ce volume. (S. F. et A. Serv. ) VER A SOIE. Sous ce nom vulgaire, généra- lement reçu en France , Geoflroy ( 1ns. Par. tom. ■z. pag. 116. n". 18.) désigne le Bombix à soie n°. ()U. de ce Dictionnaire. (S. F. et A. Serv.) VER BLANC. Les jardiniers français appellent de ce nom la larve du Hanneton vulgaire , et l'ap- pliquent quelquefois aussi à celle de l'Oryctès iiasicorne. Voyez ces mots. ( S. F. et A. Serv. ) VER DE FARINE. Nom vulgaire par lequel on désigne la larve du Ténébrion de la farine. Voyez TÉNÉBRION. ( S. F. et A. Serv. ) VER DE FROMAGE. On désigne vulgaire- ment par cette expression des larves ayant ordi- nairement la faculté de sauter, et qui vivent aux dépens de diflérens fromages. Elles appartien- nent à diverses espèces de Muscides. ( S. F. et A. Serv. ) VER DU VINAIGRE. Nom trivial que l'on donne à la larve d'une pelile espèce de Bluscides décrite dans ce Dictionnaire sous le nom de Mou- che des celliers a°. 77. W. Latreille. [Gen. Crust. ci Ins. lom. IV. pag. 357. ) met cette espèce dans le genre Mosillus. A sa citation de Linné et de Fabricius lisez : Cellaris au lieu de Cellaria. ( S. F. et A. Serv. ) VER- LION. Nom donné par quelques anciens auteurs à la larve de la Leptis ver-lion. V. Leptis, pag. 281. de ce volume. (S. F. et A. Serv.) VER LUISANT , Lampyris. Nom appliqué par Geollroy (Ins. Par. tom. i. pag. i65. ) au genre Lamp^ rc. Voyei ce mol. ( S. F. et A. Serv. ) V E S 781 VERDET. Par cette dénomination triviale Geoflroy (Ins. Paris, tom. 1. pag. 70. n°. 6.) signale un Coléoptcre-Pcnlamère du genre Tii- chie ( T. nohilts.) Voyez ce mot. Cet insecte est décrit dans le présent ouvrage sous le nom de Cétoine noble n". yo. ( S. F. et A. Serv. ) VERT DORE. GeolTroy donne ce nom ( Insec. Par. tom. 2. pag. 149. «". 81. ) à la Noctuelle clirysite n°. 276 de ce Dictionnaire. Cette espèce doit entrer dans le genre Chrysoptère. Lat. Fum. natur. ( S. F. et A. Serv. ) VERTEX , Vette.v. On donne ce nom à la partie lont-à-fait supé- rieure ou verticale de la tête des Insectes ; c'est sur le verlex que se trouvent ordinairemeut les petits yeux lisses. ( E. G.) VERTUBLEU.^ GeonVoy appelle de ce nom deux espèces de Chrysomèles : l'une (grand Vei- tubleu. Ins. Par. tom. 1. pag. 260. n°. 10. ) est la Chiysomèle du Gramen n°. 3o. de ce Diction- naire ; l'autre ( petit Vertubleu Geoffroy, id. pag. 261. n°. 12. ) doit être rapportée à la Chrysomèle fastueuse u°. 71. du présent ouvrage. ( S. F. et A. Serv. ) VÉSICANS ou ÉPISPASTIQUES. C'est le nom de la onzième famille des Coléoptères de M. Dn- méril. (Zool. analyt.) Elle appartient aux Hé- téromères et présente les caractères suivans : élv- tres molles, llexibles. Antennes très - variables. Elle se compose des genres Dasyle , Lagrie , Nc- toxe, Anthice , Meloé , Caniharide, Cérocome Mylabre, Apale et Zonite. (S. F. et A. Serv.) VÉSICULEUX, Vesiculosa. Onzième tribu de la famille des Tanyslomes, première section de l'ordre des Diptères. M. Latreille caractérise ainsi cette tribu : Tête inclinée. — Corselet élevé. — Caillerons grands , recouvrant les balanciers. — Trompe nulle ou dirigée posiérieurement sous le corps dans le repos. — Antennes tantôt très-petites , de deux articles avec une soie terminale, tantôt de trois articles , le dernier sans soie ni style , alonoé et cylindracé , ou renflé en forme de boulon. Abdomen grand, renflé, vésiculeux. I. Une trompe très-apparente dirigée le long de la poitrine. Panops , Cyrte. II. Point de trompe apparente. Astomelle , Acrocère , Ogcode. CYRTE, Cyrtus. Lat. Meig. Acrocera. ¥ab. Empis, Devill. 782 V E s Genre d'insecles de l'ordre des Diptères, pre- mière seclioii , famille des Tan^stumes, iribu des Vcsiculeux. Les Vésiculeux munis d'une iroinpe apparente sont les Panops et les Cyrtes. Les premiers ont les antennes plus longues que la lêle, de trois ar- ticles , le dernier alougé , cylindrique , sans soie. Antennes très-petites , presque verticales , in- sérdes sur le haut du front , presque sur le vertex , composées de deux articles j le premier cylindri- que , le second ovale avec une longue soie ter- minale. — Tminpe avancée horizontalement dans l'action , dirigée le long de la poitrine lors du repos , plus longue que la tête. — Pa/Joe^ suhulés, insérés à la base de la trompe. — Tête penchée , très-pelite , globuleuse. — Yeux ^ta.aài , occu- pant presque toute la tête , réunis l'un à l'autre dans toute la partie antérieure. — ■ Trois ocelles disposés en triangle sur le vertex. — Corps gros , court , glabre. — Corselet court, gros , tres-élevé. —.^//e^ lancéolées , sans poils , vues même au mi- croscope. — Cuillerons grands , convexes. — Ba- lanciers petits, cachés. — Abdotnen très-grand , très - distendu , vésiculeux, composé de quatre segmens outre l'anus. — - Pattes minces , assez longues ; premier article des tarses presqu'aussi long que les quatre autx'es pris ensemble , le der- nier ayant à son extrémité deux crochets très-di- vergeus , munis dans leur enire-deux de trois pe- tites pelotes. Le nom de Cyrte vient d'un mot grec qui si- gnifie : bossu. L'espèce qui sert de type à ce genre est le Cyrte bossu , C. gibbus. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 92. n°. l. iab. 2.é,. Jig. 3. et 4. — Cyrtiis acephalus. Lat. Gêner. Crust. et Insect. tom. 4- pag. 317. — Acrocera gibban°. i. Fab. Syit. Antliat. — Encycl. pi. 092. fig. 3g. et 40. 11 habite en Barbarie , dans les environs de Lyon, dans l'Angoumois et en Anjou, où il a été pris par M. Carcel dans la Forêt de Fonievrault. ASTOMELLE , Astomella. Duf. Lat. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Tanystomes , tribu des Vésiculeux. La seconde division de cette tribu renferme les genres qui n'ont point de trompe apparente , c'est-à-dite Astomelle, Acrocère et Ogcode ; les deux derniers diflèrent des Aslomelles par leurs antennes courtes , n'ayant que deux articles dont le dernier est muni d'un style ou d une soie. Ne connoissant ce genre que par une i-emarque qui se trouve dans le Gêner. Crust. et Insect. de M. Lalreille , tom. 4. pag. Ôig., et par le peu qujl en a publié dans ses Consid. génér. sur les Crust. , les Arachn. et les I/is. pag. Sgô. , nous ne pouvons indiquer que le caractère tiré des antennes et de la trompe. Antennes de la longueur de la tête an moins , V E S compostées de trois articles ; le dernier prescfu'en lioulon alongé , comprimé, sans suie. — Point de trompe apparente. Le nom d'Astomelle est formé d'un mot grec qui signifie bouche , et de la particule privative. Le type du genre dont nous ne counoissons pas la description est l' Astomelle bordée , v4. margi- nata. L. Dufour. Elle a été trouvée en Elspagne. ACROCÈRE, ^cTOcera. Meig. Macq. Lat. Hejiops. Fab. Fallèn. Syrphus. Panz. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Tanystomes , tribu des Vésiculeux. Les genres Astomelle , Acrocère et Ogcode composent la seconde division de celte tribu; cette division a pour caractère : point de trompe apparente. Les Astomelles sont distinguées par leurs antennes de la longueur de la lêle au moins , de tiois articles , le dernier sans soie ; celles des Ogcodes sont insérées au-devant de la tête , un peu au-dessus de la bouche. Antennes très-petites , insérées sur le vertex , composées de deux articles , le premier orbicu- laire , le second fusil'ortne avec une longue soie terminale , nue. — Point de trompe distincte. — Tête petite, ovale, penchée. — Yeux grands, occupant presque toute la tête , à peine sépai'és l'un de l'autre en devant par une suture. — Trois ocelles placés sur le vertex. — Corps gros et court. Corselet beaucoup plus large que la tête , gros , élevé. — Ailes lancéolées , couchées en toit sur le corps dans le repos , sans poils vues même au microscope. — Cuillemns grands , convexes. — Balanciers petits , point apparens. — Abdomen gros , sphéiique , vésiculeux , composé de quatre segmens outre l'anus. — Pattes de longueur moyenne , giêles ; premier article des tarses aussi long que les quatre autres pris ensemble ; le der- nier nuini de deux crochets ayant trois pelotes dans leur enire-deux. Le nom d'Acrocère formé de deux mots grecs qui signifient : antennes et vertex , est tiré de la position des premières sur la partie supérieure de la lê^. On trouve ces Diptères sur les fleurs , mais leurs larves ne sont pas connues. M. Meigen en décrit cinq espèces dans ses Diptères d'Europe. Le genre Acrocera Fab. ( Syst. Antliat. ) n'est point celui dont nous traitons ici , il équivaut à celui de Cyrte Lat. Celui â'Henops, du mêuiC auteur , contient deux espèces dont la première est du genre Ogcode. Encycl. ( llenops. Meig. ) La seconde est une Acrocère Meig. 1°. Acrocère sanguine, A. sanguinea. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 4- pag- 3 18. — Meig. Dipt. d'Europ. tom. 5. pag. 94. n°. 1. tab. 24. fig. 9. ( Par une erreur typographique on lit fig. 10. a la citation de la plancne. ) — Encycl. pi- oâj. fig. 55-58. s°. Acrocère cuisses noires , .(4. V I P nigrojeinomta. Meig. id. pag. gS. n°, 2. tab. 24. //g. 10. Longueur 2 lig. Noiie ; abdomen tuslacé ayant sur le dos des poinls noirs triangulaires placds un sur chaque segment en ligne loiigiludi- iiale; pattes rousses, cuisses noires. D'Anjou. 3°. Acrocère globule , ^. globulus. Meig. id. n". 3. — Lat. id. 4"- Acrocère albipède , ^1. albipes. Weig. id. piig. 96. n°. 4- Ue France. 5°. Acro- cère sphérique, A. oibiculus. Weig. id. pag. 97. 71°. 5. — M\CQ. Ins. Dipt. Asiliq. etc. pag. 92. n". I . — Heiiops orbiculus n". 2. Fab. Syst. Antl. Ue France. ( S. F. et A. Serv. ) VÉSITARSES ou PHYSAPODES. M. Dumdril donne ce nom , dans la Zoologie analytique , à une Camille d'Hémiptères présentant pour carac- tères : élylres planes, étroites, couchées sur le dos. Pattes courtes. Tarses terminés par une petite vessie. Elle ne contient que le genre Thrips. ( S. F. et A. Serv. ) VI PION , Vipio. Lat. ( Uist. nat. des Cmst. et des Ins. et Fam. nat. ) Bnicon. Lat. (Ge/i.) JuR. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section desTérébrans , famille des Térébellifères, tribu des Ichueumonides ( division des liraco- niJes ). LesBraconset lesMicrogasIres composent, avec les Vipions , la troisième subdivision de nos Bra- cor.ides. ( f^o^ez Ichneuuokides , pag. 43. de ce volume , ainsi cjue la noie en bas de la page 488. ) Cette troisième subdivision ayant pour caractères : palpes maxillaires au moins trois fois plus longs que les labiaux, de six articles , les labiaux de trois : première cellule discoïdale supérieure des pre- mières ailes , distincte de la première cellule cu- bitale. Les deux premiers genres se distinguent de celui de Vipiou , en ce que leurs mâchoires et leur lèvre sont courles, cachées, point prolon- gées eu museau j en outre les Mierogasires ont le second article des aniennes entièrement retiré dans ie premier. Mâchoires et lèvre avancées en une sorte de museau. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale assez grande , pointue ;i ses deux extrémi- tés j trois cellules cubiiales , la première pelite , recevant la première nervure récurrente ; la se- conde cellule cubitale deux lois plus longue que là précédente , tenniiiée carrément ; troisième cubitale atteignant le bout de l'aile : trois cellu- les discoidales , la première distincte de la pre- mière cubiiale ; l.i troisième ou inférieure attei- gnant le bord postérieur de l'aile; point de seconde nervure récurrente. Voyez pour les autres carac- tères ceux du genre Braton, pag. jg. de ce vo- lume. Les mœurs des Vipions sont aussi les mêmes que celles des Biacons. Les insectes parfaits fré- quentent les Heurs et y prennent leur nourriture; VOL ;83 on les trouve plus particulièrement sur celles des chardons. Nous citerons les deux espèces sui- vantes : 1". Vipion nominaleur, V. noniinator. — Era- con norninulor. lî". 8. Fab. Syst. Piez. La l'u- melle. — Jur. Hyménopt. pag. 118. La femelle. Sa tarière est deux fois aussi longue que le corps. Le mâle ne dillère pas pour les couleurs. Des en- virons de Paris. 2°. Vipion iirinaleur, V. urina- tor. — Bmcon urinator. n°. 34- Fab. id. Wàle. — JuB. id. Mâle et femelle. Celle-ci est semblable au mâle ; sa tarière est à peu près de la longueur du corps. Des environs de Paris. ( S. F. et A. Serv. ) VOLANT DORÉ. La Phalène n". 97. Geoff. {Ins. Paris, tom. 2. pag. iBg. ) porte ce nona vulgaire. C'est la Noctuelle de l'Arroche n". 347. du présent ouvrage. ( S. F. et A. Serv. ) VOLUCCELLE , Voluccella. Fab. Gecllroy avoit établi un genre sous le nom de Voluceile; Fabricius appliqua ce nom générique à d'autres espèces de Diptères que celles indiquées par l'au- teur français, et le dénaturant de manière à lui ôter son étymologie , réunit sous celui de Voluc- cella six espèces , dont les n"^. 1 , 2,3,4- ap- partiennent aux Usies , et les n°s. 5. C. aux Pihi- ries. ( S. F. et A. Serv. ) VOLUCELLE, Volucella. Geoff. Sch^eff. Lat. Meig. Schraîsck. (Faun. Boica) Musca, Lin.v. Geoff. Schranck. ( Enum. Aiistr. ) Devii-l. De GÉER. Ross. Owv. {Encycl.) Conops. Scopol. Syrphus. Fab. Ross. Panz. Scbell. Fallén. Herbst. Genre d'insecles de l'ordre des Diptères , pie- mière section , famille des Alhéricères , tribu des Syrpbies. Le caractère de la seconde division de cette tribu est : antennes pres([ue de la longueur de la tête ou plus courles qu'elle. {Voyez S^v.vnizs.') Dans celte division le groupe où nous plaçons les genres Séricomyie et Voluceile est caractérisé ainsi : antennes ayant leurs deux premiers articles égaux entr'eux , point insérées sur un tubercule frontal ; ailes sans cellule pédiforme ; cuisses sini- j)les; soie des antennes sans arliculations sensi- bles , cette soie plumeuse. Les Séricomyies sont distinguées des Volucelles par le troisième anicle de leurs antennes formant une palelle presqu'or- biculaire et par leurs ailes parallèles dans lu re- pos. Nous ajouterons à ce groupe le genre Temnc- cère , qui n-ous éloil inconnu lors de la rédaction de notre article Syrphics ; il dilTère des Sérico- myies et des Volucelles par l'ccusson armé d'épi- nes et par le troisième article des aniennes beau- coup plus long et forlement échancré ia'érale- meut. 784 VOL Antennes avancées , penchi'es , point insérées sur un lubercnle tVoulal , |>liis couiles que la tê'e, composées de Uois ailicles; les deux premiers petits , égaux enti'eux ; le troisième oblong , pa- lellifoi-me , comprimé, portant à sa base une soie pendante, fortement bipennée , plus grande dans les femelles que dans les mâles. — Ouverture de la cavité buccale oblongue , étroite. — Trompe beaucoup plus courte que la tête et le corselet pris ensemble , cachée dans la cavité buccale pendant le repos. — Palpes cylindrique, finement ciliés. — Hypostome un peu enfoncé à sa partie supé- rieure, s'alongeant en forme de cône à l'inférieure; front élevé et formant un bourrelet autour de l'insertion des antennes. — Tête hémisphérique , au moins delà largeur du corselet, un peu com- primée par devant. • — Yeujc grands , réunis sur le haut du front dans les mâles, espacés dans les femelles. — Trois ocelles disposés en triangle sur le vertex. — Cor^^de forme variable. — Corselet plus ou moins bombé. — Ecusson grand, oblong, arrondi postérieurement, comme crénelé le long du bord postérieur qui porte de Irès-petits tuber- cules et des poils assez roides. — Abdomen de forme variable , composé de quatre segmens outre l'anus , celui-ci petit , presque caché dans les in- dividus desséchés. — Ailes lancéolées , velues vues au microscope , écartées dans le repos , sans cel- lule pédiforme. — Cuillerons doubles , grands , frangés sur leurs bords. — Balanciers cachés. — Pattes assez fortes; cuisses simples; jambes pos- térieures arquées ; tarses de longueur moyenne , leur premier article au moins aussi long que les trois suivans pris ensemble, le cinquième muni à son extrémité de deux forts crochets très-écartés , ayant une forte pelote bifide dans leur entre- deux. Le nom de Volucelle créé par Geoffroy est tiré d'un mot latin, et il exprime très -bien l'agilité de ces Diptères. Les larves des Volucelles propre- ment dites , ou européennes , habitent dans le nid des Bourdons et des Guêpes. Réaumur eut occ^ sion d'observer, près de passer à l'état de nym- phes, celles qui vivent aux dépens des premiers; elles sont apodes , presqu'en forme de cône dont la tête fait le sommet , celle-ci paroît armée ex- térieurement de deux cornes charnues assez cour- tes qui se touchent à leur origine et s'écartent ensuite. A cette même partie on observe une fente d'où sortent deux crochets écailleux qu'on pour- roit appeler des mandibules , et dont le bout est large et refendu; le second segment du corps porte de chaque côté , près de sa jonction avec le troisième, un stigmate peu distinct; l'extrémité postérieure du corps , qui est la pins grosse et comme arrondie , est munie d'une espèce de pla- que en demi-cercle dont la circonférence émet SIX rayons charnus , coniques , divergens ; au centre de ce demi-cercle sont placés deux tuyaux adossés l'un contre l'autre , qui sont des stigmates VOL et servent à la respiration ; la partie inférienre du corps de cette larve, celle sur laquelle elle ex('- cute les mouvemens de locomallon, est sépane de la supérieure par deux rangs de petites épines : il est probable que ces larves , ainsi que beaucoup d'autres des genres voisins , se font une coque de leur propre peau sans subir de métamorphose extérieure pour se changer en nymplies. Réaumur ne put parvenir à les avoir dans ce dernier état , mais cet observateur eut une femelle de la Volu- celle à zones, qui pondit des œufs blancs et oblongs, desquels sortirent des larves absolument sembla- bles à celles que nous venons de décrire d'après lui; il crut même à leur identité d'espèces, opi- nion que nous ne partageons pas. D'après nos observations, les larves des Volucelles à zones et vide vivent dans le nid et aux dépens des larves et des nymphes de la Guêpe Frelon. Les Volu- celles Bourdon et plumeuse déposent leurs œufs dans les nids de Bourdons oij Réaumur a vu exer- cer à leurs larves de très-grands ravages. La ma- nière de vivre des larves des Volucelles tram- parente et enflée n'est pas connue. L'un de nous communiqua l'année dernière , à l'Acsfllémie des sciences , une notice renfermant quelqnes remarques sur les espèces de ce genre ; il fit observer l'affinité binaire qui se trouve entre elles, affinité qui est justifiée non-seulement par la forme et le plus ou le moins de vjllosité du corps , mais aussi par la manière de vivre des larves que nous venons de citer : il remarqua que de légères différences de couleurs autorisoient seulement la formation de trois espèces au lieu des SIX reconnues par les auteurs , et notamment par M. Meigen ; il mit sous les yeux de l'Académie des accouplemens entre les Volucelles Bourdoa et plumeuse , où les deux sexes de ces espèces jouoient un rôle inverse dans cette action. Un individu ressemblant pour les couleurs de la par- tie antérieure du corps à la Volucelle plumeuse , et pour les derniers segmens de l'abdomen à la Volucelle Bourdon, paroissoit prouver la fécon- dité de ces accouplemens; il citoit diverses figures de Schcclièr ( Icon. ) qui a représenté quelques autres variétés : il communiqua ausssi plusieurs individus intermédiaires par leurs couleurs entre la Volucelle transparente et la Volucelle enSlée , et entre les Volucelles à zones et vide. Cependant il est beaucoup plus ordinaire de rencontrer fréquemment des accouplemens for- més par des individus semblables. Au moment de la copulation qui suit de près celui de l'appa- rition de l'insecte parfait, les Volucelles se ras- semblent en grand nombre , ou pour mieux dire il paroît que le même lieu en a vu éclore une très-grande quantité à la fois. Ou peut observer des Eglantiers en fleur chargés de Volucelles, et autour desquels en même temps beaucoup d'indi- vidus voltigent et planent; un peu d'attention fera remarquer des accouplemens , et ordinairement ils seront VOL seront formés entre individus de même couleur, mais on y verra toujours un nombre à peu prcs t'u;al de Volucelles Bourdon ei plumcuse, el quA- tjuefois ces deux espèces s'accoupleront l'une .avec l'autre. L'époque de ici floraison de l'Etlau- tier indique celle de ces unions. Les Volucelles à zones et vide s'accouplent eu automne el parois- sent en mcaie temps j c'est à la lin d'avril que se montrent ensemble les Volucelles transparente et eullce. Ces renseij;nemens pourront mettie les entomologistes à même d'observer de nouveau ces faits j en attendant, nous nous conforme- rons à la manière de voir des auteurs qui nous ont précédés , quoique la nôire y soit tout-à- fait opposée par rapport à la distinction dei es- pèces. Nous allons diviser ce genre d'après des consi- dérations tirées de la seconde cellule marginale des ailes, ainsi que de la forme et de la couleur du corjis. Ou remarquera que les Volucelles étran- gères à l'Europe dillcrenl des indigènes il'une manière très-prononcée. !''•-'. Difision. Seconde cellule marginale des ailes sans dilatation sensible à son extrémilé. — \eux velus dans les mâles seulement. (Corps point niélallique ; espèi:es européennes ; Volucella pro- priè dicta. Nob. ) ir». Subdivision. Corps oblong, presque gla- bre. — Abdomen alongé-ovale , peu convexe. ( Larves vivant auxdépens de celles de la Guùpe Frelon. ) A cet te subdivision appartiennent, i°. Voluci^lle à zones, f^. zonuria. Meig. Dipt. d'Eiir. ioin. 3. p. 416. n". 5. tab. 3a. fig. 27. Mâle. — Syrphus inanis n°. 1 . Fab. Syst. Aniliat. ( En retranchant tjus les synonymes, sauf celui du Syst. nat. Linn., celui de Geoliroy appartient au Nemolelus pan- therinus. Mâle. Meig. id. pag. Ii5. n°. 2; celui de la Faun. Suec. Linn. , ainsi que ceux de la Mantiss. Fab. en lisant Ins. 1. au lieu de Tns. 'J.. , de De Géer , de Schccfïer et de Panzer, se rap- portent à la Volucelle vide. ) — La Mouche a zones. Geoff. Ins. Par. to/ii. 2. pag. 5o4. n". 23. Longueur 8 lig. Tète et corselet d'un jaune-leslacé LrlUuut J abdomen d'un beau jaune , le bord infé- rieur des deux premiers segmens noir el formant deux bandes iransverses assei larges. Mâle et fe- melle. Commune aux environs de P.iris vers la tin d'août dans les endroits voisins du nid de la Guêpe Frelon. ( ^. Crabro. ) 2". Volucelle vide, f^. inanis. Meig. id. pag. 407. n°. 6. — S ,rphus niicans n". 2. Fab. id. Longueur G lig. 'i'èle et corselet d'un jaune terne , celui-ci porunt sur son disque supérieur quîitre lignes longitudinales noi- res dont les intérieures se loucheut presque ; ab- domen jaune terne ; bord inférieur du premier , du second et du troisième segmeus , noir et for- mant trois bandes transverses moins larges que Hist. Nat. Ins. Tome X. V O II ;8;-î dans la précëdenle. Mâle et femelle. On la trouve dans les mêmes lieux el à la même époque que la Volucelle à zones. Nota. Dans la description du Syrplie vide du Nouif. Dictiojin. d'hist. nat. l'e. édit. M. Latreille a certainement eu en vue les deux Volucelles ci- dessus. L'insecte décrit dans l'Eucyciopédie sous le nom de Mouche vide n". 1. est le Neinoteîus pantherinus. Mâle. Meig. Dipt. d'Eur. pag. il 5. n°, 2. La variété b. indiquée à la suite de la des- cription, est la Volucelle vide que nous venons de menlionner. Les synonymes rapportés dans ce même article s'appliquent à dilîérenles espèces : ceux de Fab. Spec. F.\s. Mantiss- Linïj. Fauii. Suec.GTii.L.Syst.nat.'Di.Git.v^. Sch;eff.Scuranck. 71°. g 19. ScopoL. n°. gSo. ( lisez y55. ) appartien- nent à la Volucelle vide. Ceux de Lins. Syst. nat. ScopoL. n°. 954. ( lisez 902. ) Schaanck ra°. 92 1 . RÉAUM. Harris.fig. 2. ( lisez 7^'^. 4.) se rappor- tent à la Volucelle à zones. Le synonyme de Geol- froy s'applique au Nemote/us pantherinus. Mâle. Meig. Celui de Poda est douteux. Nous avons un individu intermédiaire entre les Volucelles à zones et vide; nous le décrirons ainsi : tête et corselet d'un jaune-testacé brillant ; celui-ci ayant sur son disque supérieur quatre li- gnes longitudinales noires dont les intérieuies se louchent en grande partie ; abdomen d'un beau jaune , le bord inférieur des deux premiers seg- mens noir et formant deux bandes transverses. Femelle. Des environs de Paris. 2«. Subdifision. Corps court. — Abdomen presque globuleux , très-bombé. A. Corps presque glabre. Nous plaçons ici : 1°. Volucelle transparente , V.peUuccns.V,s.T. Gen. Crust. et bis. toni.lV.pag. 322. — Meig. Dipt. d'Eur. tom. 6. p. 404» ra°. 5 Syrphus pellucens 11°. 3. Fab. Syst. Anthat. ( A la citation d'Harns Usez :/îg. 2. au lieu du fig. 4. ) — fllouche transparente n". 3. Encycl. (A la ci- tation de Fab. lila/itiss. lisez : Ins. 1 . au lieu A Ins. 2. ; à celle de G néliu lisez : 2855. au lieu de 28t)5. ; à celle d'Harns lisez : tab. lO. /ig. 2. au heu de tab. 2.0. fig. 4.; à celle de Sulzer lisez : i33. au lien de 33. ) Longueur 6 lig. Noire ; têie , écusson et côt^s du corselet d'un jaune-testacé ; premier segment de l'abdomen blanc , transparent , coupé au milieu par une ligne noire longitudinale dans le mâle. Mâle et femelle. Commune aux environs de Paris , surtout en avril el mai. 2". Volucelle eollée , /^. injlata. Meig. id. pag. 40.^. ra». 4 tali. 52. /ig. 28. Femelle. — Syrpiius injlatus n". 8. Fab. id. Longueur 4 l'g- t- Tête , corselet et pre- mier segmeut de l'abdomen d'un jaune-testacé ; disque du corselet portant une grande laciie car- rée noire. On voit une ligne noire longiludinaie sur le milieu du premier segment de l'abdomen plus prononcée dans le mâle ; le reste de l'abdomen GgSSS 786 VOL est noir. On la trouve dans les mêmes endroits et à la même époque que la précédente. Il existe dans la collection de M. Carcel une Volucellequi a beaucoup de rapports avec les deux précédentes : elle a la tête et le corselet plus binns que dans la Volucelle enflée, le disque supérieur du dernier très-noir ; le premier segment de l'ab- domen est brun , les derniers ont quelques poils courts , roux. Ces derniers caractères paroissent la rapprocher de la Volucelle Bourdon ; il y a un peu de transparence sur les côtés du premier seg- ment de l'abdomen comme dans la Volucelle en- flée. Trouvée en Anjou. B. Corps velu. (Larves vivant aux dépens de celles des Bourdons. ) Ce groupe contient : 1°. Volucelle Bourdon , V. bonibylans. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. If^. pag. Z22,. — Syrphus bombylans. Lat. Nouveau Diction, d'hist. nat. \^''. édit. ( En citant Linné , le célèbre auteur français anroit dià désigner l'ou- vrage dont il vouloit parler , la Volucelle décrite dans la Faun. Suec. sous le nom de Mitsca bom- bylans. 1793., étant différente de celle dont la phrase se trouve dans le Syst. nat. p. g83. n". 25. îs'ous aurions aussi désiré savoir si en citant la Musca mystacea Linn. comme mâle de la Volu- celle Bourdon. Noui>. Dict. d'hist. nat. 2.'. édit., il entend parler de la Musca mystacea. Link. Syst. nat. et Faun. Suec. n''. lygS. , qui est la Mesem- brina mystacea Meig. ; ou bien de la variété mentionnée dans la Faun. Suec, '793. b. , comme femelle de la précédente , et qui est une variété de la Volucelle plumeuse. A ce même ar- ticle de la Volucelle Bourdon , Dict. d'hist. nat. 2"-'. édit. , on ne précise point non plus l'ouvrage de Linné duquel on cite la Musca bombylans , et l'on attribue le sexe masculin exclusivement à la Musca mystacea Linn. , et le féminin à lu Musca bombylans sans aucune espèce de motifs , car on trouve autant de mâles que de femelles auxquels conviennent les descriptions de ces deux espèces prétendues.) — Volucella bombylans. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 3. pag. 402. n°. l. (En retranchant le s_ynonyme de la Faun. Suec. Linn. qui appar- tient à la première variété mentionnée à la fin du présent article. 1 Longueur 6 lig. Noire ; tête jaune ; moitié postérieure de l'abdomen couverte de poils roux. Mâle et femelle. Très-commune aux environs de Paris dans les mois de mai et de juin. 3". Volucelle plumeuse , T^. plumata. Meig. id. pag. 4o3. n°. 2. — Volucella mystacea. Lat. Geji. Crust. et Ins. tom. 4. pag. 3a2. — Syrphus mys- taceus n°. 5. Fab. id. ( En retranchant les syno- nymes de De Géer, du Syst. nat. Linn. qui ap- partiennent à la Mesembrina mystacea Meig. , ainsi que celui de la Faun. Suec. Linn. n°. 1793. , sauf la variété b. qui est une variété de la Volu- celle plumeuse. ) Longueur 6 lig. Noire ; tête jaune j dessus du corselet à l'esception de son dis- VOL que , écusson et côtés dn premier segment de l'abdomen ayant des poils jaunes; moitié posté- rieure de l'abdomen chargée de poils blancs. Mâle et femelle. Mêmes localités et même saison que la précédente. Divers individus se rapprochent plus ou moins d'une de ces Volticelles , ou même des deux. Dans ce dernier cas est la Musca bombylans , Linn. Faun. Suec. 1792. , décrite ainsi : noire , corse- let velu , jaune ainsi que la base de l'abdomen , l'extrémité en dessus chargée de poils fauves. Mâle et femelle. Elle est assez rare aux environs de Paris ; on l'a prise dernièrement en Normandie mêlée avec les deux Volucelles précédentes. D'autres individus tels que ceux décrits par Fabricius (^Entom. Syst.) sous le nom de Syrphus Tiiystaceus ont seulement les poils du corselet jau- nes ainsi que ceux de l'exlréinité de l'abdomen ; les poils de la base de ce dernier , sont noirs. Quel- ques individus , fort rapprochés de ces derniers , ont en outre des poils jaunes à la base de l'abdo- men. On pourra voir une partie de ces variétés dans Schaeller, Icon. tab. X. 2°. Division. Seconde cellule marginale des ailes très-dilatée à son extrémité. — Yeux velus ; cette villosité plus apparente dans lesmâles. (Corps métallique ; espèces exotiques ; Ornidia Nob. ) Nous prenons pour type de celte division la Volucelle gonflée, V. obesa. — Syrphus obesus n". 14. Fab. Syst.Antliat. Femelle. Cette espèce, que Fabricius indique comme étant des îles de l'Amérique , nous paroîl s'étendre , d'après les in- dividus que nous avons sous les yeux, à tous les climats chauds de l'Amérique et de l'Asie, et même se trouver à l'Ile-de-France. Le mâle que nous lui rapportons a tout le disque du premier seg- ment abdominal en dessus, uoirâlre et comme velouté. Nous croyons encore pouvoir rapporter à cette division le Syrphus vesiculosus n°. '!• Fab. id. De l'Amérique méridionale. Le genre Syrphus Fab. Syst. Antliat. équivaut à peu près à celui-ci et renferme quatbrze espèces. Nous avons cité plus haut celles qui lui appartien- nent réellement. Les n<". 6. et 7. sont des Séri- comyies {^voyez ce mot) ; le n°. 12. un Eristale; les n°«. 9. 10. i3. ne nous sont pas connus. TEMNOCÈRE , Temnocera. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Athéricères , tribu des Syrphies. Ce nouveau genre , que nous connoissons seu- lement depuis peu , entre dans un groupe de la tribu des Syrphies oià nous n'avions placé précé- demment que les Séricomyies et les Volucelles. {^Voyez Stbphies.) Ces deux derniers genres dif- fèrent des Temnocères par le troisième article des antennes beaucoup moins long , entier , et ea outre par leur écusson dépourvu d'épines. V R I Antennes ayant leur troisième avticle très-long, HQ peu comprimé , échancré avant son milieu et fort rdtréci dans cette partie , un peu plus épais et presqu'en massue à son exlréaiilé, muni d'une soie droite, un peu bipenm'e vers la base , nue a l'extrémité. — Hypostonie droit , à peine creusé. — EciissoJi armé d'épines au bord postérieur. Les autres caractères sont ceux des Volucelles. ( J^oy. ce mot. ) Les nervures des ailes sont exactement conformées comme celles de la première division de ce genre. Il nous paroît que les caractères énoncés justi- fient sudisamment l'introduction de ce genre nou- veau dont nous tirons le nom de deux mots ^recs qui signifient : antennes entaillées. L'espèce qui nous sert de type est probablemeai nouvelle. I. Temnockre violâtre , T. violacea. Temnocera nigro-Jiisca ; hypostomate anten- nisque pallidè luteo-nifis y sciitellofusco-teslaceo, spinis ulrinquè tribus ; ahdoniinejasco-violacente; alts hyalinis , costâ à t>asi ad médium etjasciâ rnediâ , transfersâ j repandâ , al^breviatâ ,Juscis. Longueurs lignes. Noire, luisante. Hypostome d'un jaune pâle. Yeux velus. Antennes testacées. Ecus^n d'un brun-testacé , armé de six épines , trois de chaque côté. Abdomen d'uu brun-noirâ- tre à reflet violet; pattes noirâtres; corps muni de poils bruns. Ailes transparentes , leur côte et quelques nervures de leur partie supérieure assez fortement rembrunies. On voit une bande ti-ans- versale , ondulée, pariant du milieu de la côte , et qui s'avance vers le centre de l'aile en s'amin- cissant. Mâle. De la Chine. ( S. F. et A. Sert. ) VRILLETTE, Anobium. Fab. Oliv. {Entom.) Panz. Payk. Gyllen. Schœn. Lat. Ptinus. Linn. De Géer. Byrrhus. Geoff. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Serricornes ( division des Malacodermes ) , tribu des Fti- iiiores. Les Dorcatomes forment avec les Vrllletles dans cette tribu un groupe caractérisé par les antennes terminées brusquement par trois articles plus grands que les autres ^voyez Ptiniores), et ils se distinguent de ces dernières par leur corps hé- misphérique-orbiculaire et leurs antennes compo- sées de neuf articles seulement. Antennes assez longues , filiformes , insérées Eres des yeux , écartées l'une de l'autre à leur ase , composées de onze articles ; les trois der- niers Irès-alongés , écartés, épais; les neuvième et dixième obconlques , le onzième ovale. — Labre corné , assez large , un peu avancé , arrondi ou légèrement échancré antérieurement. — Mandi- bules courtes , cornées , très-dures , terminées par V R I B? trois dents aîgu'és. — Mâchoires courtes , presque cylindriques , membraneuses et bifides .i leur ex- trémité, leurs lobes égaux, arrondis. — Palpes maxillaires filiformes , un peu plus longs que les labiaux, composés de quatre articles; les deux premiers petiis , les autres nn peu plus gros, pres- qu'éganx entr'eux : palpes labiaux courts , de trois articles , le dernier un peu plus gros que les autres. — Languette racxDhT:a.rtC\i%e , presque bifide , ses divisions arrondies , égales. — Tête enfoncée dans le coi'selet. — Yeux arrondis , saillans. — Corps alongé , presque cylindrique , arrondi antérieu- rement et à sa partie postérieure. — Corselet court, bombé, rebordé latéralement. — Ecusson petit , arrondi postérieurement. — Elytres convexes , un peu rebordées, ordinairement de la longueur de l'abdomen, le recouvrant ainsi que les ailes. — Pattes de longueur moyenne ; jambes et cuisses simples ; tarses filiformes , leur premier article long , les autres courts , un peu aplatis, presqu'en cœur, le dernier un peu renflé au bout, muni de deux crochets. Geoffroy fonda ce genre et lui donna en latin le nom de Byrrhus , que Linné appliqua depuis à un autre genre de Coléoptères. L'auteur suédois donna aux Vrillettes et aux Ptines, qu'il confon- doit dans un même genre, le nom de Ptinus. Fabricius sépara ensuite les Ptines des Vrillettes , mais au lieu de rendre à celles-ci le nom que' leur avoit assigné Geoffroy, il leur donna celui dî Ano- bium , qui paroît tiré du grec et signifier ressus- cité. Il a rapport à la faculté qu'ont ces Coléop- tères de paroîire morts en se contractant dans le danger , et de reprendre ensuite la vie et le mou- vement. Leur nom français de Vrillette vient de ce que les larves en rongeant le bois y forment de petits trous cylindriques ; ce bois leur sert de nourriture, et quelque sec qu'il soit, il sufiBt à ces larves pour leur accroissement. Les vieux meubles finissent par tomber totalement en pous- sière lorsque ces larves y sont en grand nombre. L'insecte parfait paroît ordinairement vers le printemps et cherche à s'accoupler; on croit que c'est pour amener la réunion des sexes qu'il a reçu la faculté de produire un petit bruit que l'on entend très-souvent lorsque l'on est couché dans des alcôves formées de cloisons de planches , mais on n'est pas entièrement d'accord sur les moyens employés par l'insecte pour produire ce bruit ; les uns prétendent que c'est en rongeant le bois , d'autres assurent que c'est en le frappant avec les mandibules. Après l'accouple-nent la fe- melle pond ses œufs dans les fentes du bois. La larve est petite , blanche , molle , alongée ; elle a six pattes courtes; la tête écailleuse , est munie de deux mandibules en forme de pinces fortes et tranchantes ; elle ronge le bois , et après en avoir tiré la substance , elle le rend en petits grains très-fins ; lorsqu'elle est prêle à subir sa méta- morphose, elle se rapproche de la superficie da Ggggg a 788 V R 1 bois , de sorte que l'insecle parfait, pour sortir, n'a qu'une cloison mince , facile à percer. Une espèce so nourrit de substances moins dures, elle attaque le pain, la farine et la colle. Ces insectes sont d'assez petite taille et aiï'ectent des couleurs sombres. Dans le Syst. Eleut. de Fabricius, le genre Anobiimi contient quinze espèces. Les n"'. 3. 7. 34. appartiennent au genre Cis Lat. ; ce qui est probable aussi du n". i5. suivant M. Schœnberr. Les n"^*. 12. et l3. sont fort douteux. Les autres numè'ros sont rapportés par les auteurs au genre Vrillelte. 1*". Division. Eljtres ayant des points rangds en stries. 1°. Vrilletle striée, A. striatuiii. Lat. Gêner. • Crust. et Ins. tom. 3. pag. 276. n° . 3. — Gyii. Ins. Suec. tom. 1. p. 291. n". 4. — Anobiuin pertinax n°. 6. Fab. Syst. Eleut. (En retranchant les syno- nymes de Linné et deDeGéer, qui appartiennent à l'espèce suivante. ) — Schœn. Syn. Ins. tom. 2. pag. 1 13. 71°. 7. Commune aux environs de Paris. 2". Vrillette opiniâtre , A. pertinax. Oliv. En- tom. tom. 2. Vrillet. pag. 6. n°. 2. pi. i-^g. 4- — Gtll. id. pag. 288. n°. 1. — Anobium striatutn n°. a. Fab. id. (A la citation d'Olivier, lisez 6. J V U L au lieu de 9.) — Scbœn. id. pag. lOi. n". 3. — Ptinus peitinax. Lijjn. Syst. nat. 2. 565. 2. D'Al- lemagne et de Suède. 3°. Vrillette rufipède, A. rufipes n". 4. Fab. id. — Schœn. id. pag. 102. ji°. 5. Allemagne et Suède. 4°. Vrillelte fauve , A. cas- taneum n". 5. Fab. id. — ScBŒ^f. id. pag. lo3. n°. 6. Des environs de Paris. 5°. Vrillette de la farine , A. paniceum n°. g. Fab. id. — Schœn. id. pag. io5. n°. i5. Des environs de Paris. 2«. Division. Elytres ponctuées sans ordre. l". Vrilletle marquetée, A. tesselatum n". 1. Fab. Syst. Eleut. (A la citation d'IUiger, lisez: 325. au lieu de 225. ) — Schœn Syn. Ins. tom. 2. pag. loi. n". I. Très-commune aux environs de Paris sur le vieux bois et non dans les cadavres comme le dit Fabricius. 2°. Vrillette molle , A. molle n°. 8. Fab. id. Assez rare aux environs de Paris. 5°. Vrilletle du Sapin, A. abietis n°. 10. Fab. id. — Schœn. id. pag. lo^.n". 11. De Suède. (S. F. et A. Serv.) VULCATN. Nom donné à un Lépidoptère Diurne par Geoffroy. {^Ins. Paris, tom. 2. pag. 40. n°. 6. ) C'est la Vanesse Atalante n°. 54. tom. IX. pag. 319. de ce Dictionnaire. (S. F. et A. Serv.) XAN X ANTHE , Zaniho. Léach. Cancer. Ouv. MONTAGU. LaT. Ce genre, queM. Latreille a rapporté à son genre Cancer, a t'ié ëlabli par LëacL , et ne diOèie des Crabes proprementdils, que parceque ses antennes extérieures, extrêmement courtes, sont ins(?rces dans le canibus interne des yeux, au lieu de l'êire entre ce canllius et le front. Sa carapace est bos- selée , avec les bords moins netlemeni dentelés ou plissés. M. Léach fait connoilre deux espèces de ce genre; elles sont propres aux mers de l'Europe. Xakthe pobessa , Xantho poressa. Léach. Risso , Hist. nat. du midi de l' Europe , toni. 5. pag. 9. — Cancer poressa. Oliv. Zool. Adr. pag, 48. pi. l-ftg- 3. — Risso. Crust. de Nice , pag. 1 1. n°. I. Long de vin^t niillimèlres , large rie vingt- liuit. Carapace bosselée , présentant quatre points coniques sur chacun de ses bords latéraux j front quadrilobé ; pinces grosses, un peu comprimées, striées en dessus, pustuleuses et à dénis noirâtres. De la mer Méditerranée , Adriatique et de l'Océan. Xanthe FLORIDE , Xanlho Jlorida. LÉAcn. — Cancer Jloridus. Montagd . — Cancer inciius, Xan- tho incisa t\ Jlorida. Léach. Mal. Bnt. tab. 1 1 . Plus grand que le précédent; carapace bosselée, pourvue de quatre dénis obtuses de cbaque côté. Front droit, avec une fissure dans son milieu; doigts noirs. On le trouve sur les côte» d'Angle- terre et de France. Le Cancer Jloridus de Fabricius n'est pas la même espèce que celle de Léacb. Si on n'adopte pas le genre Xantbe , il faudra cbanger le nom du Xantho Jlorida , pour qu'il n'y ait pas deux es- pèces de Crabes sous le même nom. M. Risso, dans son Histoire naturelle du midi de l'Europe , décrit une troisième espèce de Xan- the sous le nom de rivulosus , c'est le Cancer riva- losus de son Hist. des Crust. de Nice. Il est long de vingt-quatre millimètres et large de vingt-huit. Son lest est lisse, luisant, d'un vert pâle tacbelé de pourpre brun ou violàire , avec deux impres- sions longitudinales bien marquées ; les boids la- téraux sont munis de quatre tubercules , les inter- médiaires fort grands ; le front est coupé en ligne droite ; les pinces sont grosses, épaisses, glabres, munies d'un tubercule en dessus ; les pattes sont aplaties , garnies de quelques poils. On le trouve dans la mer de Nice. 11 varie beaucoup pour la couleur. ( E. G. ) XÉNOS, Xenos. Ross. Kirb. Lat. Ç^Règn. onim. ) Genre d'insectes de l'ordre des Rhipiplères. Cet ordre ne renferme que les genres Slylops et Xénos. {^F'oyez Rhipiptères. ) Le premier diflcie du second par son abdomen entièrement charnu, et par la branche supérieure des antennes divisée en trois arliculalions. Antennes partagées en deux branches ; ces deux branches entières. — Yeux pédoncules. — Elytres (prébalanciers F^at. Fam. nat.') insérées sur les côtés du prothôrax. — Ecusson avancé, couvrant l'abdomen. — Ailes n'ayant que de foi- blcs nervures , toules longitudinales; se repliant j en éventail. — Abdomen presque cylindrique , corné, à l'exception de l'anus. Le nom de Xénos vient d'un mol grec dont le sens est : qui reçoit l'hospitalité. Ces insectes , comme on le sait, proviennent de larves qui ha- bilent dans le corps des Polisles. On ne connuît encore que deux espèces de ce genre. 1. Xésos des Guêpiaires, X. vesparum. Xenos ater; abdomine pedibusque suhfuscis j alis albidis. Xenos vesparum. Ross. Append. Mantiss. tom. 2. pag. 114. n°. 97. tab. "]■ fig- B. b. Longueur une lig. D'un noir foncé ; al)domen et pattes d'un brun très-pâle, demi»trausparenl ; ailes blanches avec un rellet opaque. On le trouve en France et en Italie. Sa larve vit aux dépens de la Poliste française, P. gallica n°. 6. de ce Diclionnaire, sans la faire périr. 2. XÉNOS de Peck, X. Peckii. Xenos Jltscus i pedibus licidis , tarsis nigrican- tibusj antennanim ramulis albo punctatis. Xenos Peckii. Kirb. Mém. tom. XI. Trans. Linn. Societ. London. — Encycl. pi. 096. /ig. 10 — 14. Longueur 1 lig. D'an brun noirâtre ; pattes livides, tarses noirâtres; branches des antennes poinlillées de blanc. De l'Amérique scplcnlrionale. Sa larve vit nux dépens de la Poliste brune, P.Juscata n". 4. YKi.Syst.Pies. (S. F. et A. Serv.) XESTOMYZE, Xw/owj-^a. Wiéd. Lat. {Tain, nat.) tiirtea. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , pre- mière section , famille des Tanyslomes , tribu des Bombyliers. 790 X I P Le premier groupe des Bombjrliersse caraci. Dict. d'hist. nat. 2". édit. Mâle et femelle. De France et de Suède, a". Xyèle longuette , X. loiigula. Dalh. id. n°. 2. Ftimelle, — Le P. id.ji". a. Femelle. De Suède, es. F. et A. Serv. ) XYLÉTINE, XJetinus. Lat. {Corisidcr.^) Pulinus. Fab. Panz. Schœn. Gylle.v. Payk. Heukst. Anobiuni. Illig, Herbst. àerrocerus. IvUGEL. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères , lamille des Serncornes, tnbu des Ptiniores. Une division de celle tribu a pour caractères : an'.canesiiUforaaes, fialellées oupectinéçs. {T'oyez X Y L Pti.niobes.) Elle renferme outre le genre Xylciine celui de Pliliu qui se dislingue du premier par le corps alongé, cylindrique, ei par les antennes qui sont en panache ou llabellii'ormes dans les u.âles. Antennes ienlfe&en sciedansles deux sexes. — Corps en ovale court. Pour les autres caractères. voyez Ptilin. Ces insecles , ordinairement de couleur sombre etde petite taille , ont les mœurs des Piilin^eldes Vrillettes. Nous citerons les deux espèces sui- vantes. 1°. Xylétine pectine, X. pectinatus. — PtUi- nvs peclinaUis n". 4. Fab. Sysl. Eleut. — Schœn. Syn, Ins. lom. 2,. pag. 112. n". 3.*D'Allemagne. a". Xylétine noir, X. ater. — Ptilmus alei. Panz. Faun. gerin.Jas. 55. fig. 9. — Ptilinus serratus 71°. 5. Fab. id. — Ptilinus pectinatus var. b. ScBŒN. id. pag. 1 13. D'Aulricbe et des environs de Paris. Il n'est peul-êlre qu'une variété du X. pectine suivant l'opinion de M. Scbœnherr. Le genre Ptilinus Fab. {Syst. Eleut. ) contient cinq espèces dont deux , comme on vient de le voir, appartiennent aux X^léliues. Le n". 1. est un Rbipicère , le i\°. 5. esi le Drile jaunâtre mâle de ce Dictionnaire. Le n". 2. seul est un véritable Ptilin. ( S. F. et A. Serv. ) XYLITE , Xylita. Payk. Les deux espèces (jue cet auteur plaie dans ce genre sont rapportées par les entomologistes modernes au genre Dircée. Voyez ce root pag. ^\'ù. de ce volume. C s. F. et A. Serv. ) XYLOCOPIL, Xyîocopa. Lat. Fab. Panz. Juh. Spinol. Klug. Apis. LisN. Geoff. Sch.eff. De GÉER. Christ. Ross. Kirb. Ox.iv. {EncycW) Cen- tris , Boinbus. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Hyménoptères , section des Porte- aiguillon , famille des Melli- 1ères, tribu des Apialres (division des Récol- tantes ). Parmi les Apiaires Récoltantes solitaires , c'est- à-dire dont les femelles ont les jambes posté- rieures privées de palette, et qui ne vivent pas en société, un groupe a pour caractères : point du palette au mélatliorax ni aux cuisses postérieures; unebrosse pourla récolle du pollen des Heurs placée sur le côté extérieur des jambes et du premier ai- ticle des tarses des pattes postérieures dans les fe- melles; quatre cellules cubitales aux ailes supé- rieures; ocelles disposés en triangle. Ce groupe contient, outre les Xylocopes , six autres genres ( i'oy. Parasites j, savoir : Centris, qui a la seconde cellule cubitale parallélipipède et la cellule ra- diale longuement appeudiculée ; Lagiipode, dout la cellule radiale n'a point d'uppendice et la troi- sième cubitale est un peu rétrécie vers la tadiale; Antbophore, dont la seconde cellule cubitale reçoit dans soQ niilieu la piemièie nervure récur- rente , X Y L X Y L ry^ ren'e, tandis que la deuxième norrure aboutit bombé, bordé laicralement d'une T ange de p'^iU vis-à-vis de celic qui sépare les troisième et qua- toull'as , composé de cinq sej^iuens oulre l'iiaits trième cubitaltsj Jlt'li.urj^e, qui présente uce qaa- dans les fcmuUt.i, eu ajaul un de plus dans l trième cellule (uLitale presque complète et dont les mâles ont les antennes grossissant à partir du troisième article et terminées en une sorte de massue ; Lesiis , ayant pour caractère distinciif une radiale extrêmement étroiie. Quant au genre Ac:;ntbope, après l'avoir mieux examiné, nous pensons devoir le réunir aux Apiaires-Parasltes. Des cinq genres dont nous avons d'abord parlé, quatre dilîèrent encore des Xjlocopes, outre les caractères énoncé», par leur palpes labiaux , dont Us deux premier articles sont en l'orme de soies écailleuses , tjès-comprimés, membraneux sur leurs bords. Nous n'avons vu que deux individus du genre Lagripode, et il nous a été impossible d'ana- lyser leur promiiscide. ^n^c/!/7c'j liliformes dans les deux sexes, cou- dées , composées de douze articles dans les fe- melles, de treize dans les mâles. — Mâchoires et lèvre très- alongées , formant uL:e prouiuscide coudée et repliée en dessous dans le repos, appli- quée contre sa gaîne. — Labra sillouué , demi- circulaire, son bord antérieur très-cilié, écban- cré. — Mandibules sillonnées en dessus. — Mâ- choires ciliées, comme pectinées, échaiicrées au-dessi/us de l'inserlion des palpes j leur prolun- gemeut terminal en triangle alougé, coriace. — Palpes ma.rillaires beaucoup flus courts que le prolongement terminal des mâcboires , sétacés, composés de six articles qui vont en diminuant de longueur , le basilaire le plus grand de tous : palpes labiaux composés de quatre articles giêies , linéaires , presque semblables pour la forme et la consistance à ceux des palpes maxillaires, les deux premiers fort longs (surtout celui de la base), le second recevant à son extrémité l'insertion du troisième; les deux derniers fort petits. — Lèi>ie velue. — Tête assez forte dans les femelles, plus petite dans les mâles. — ITeuao plus grands dans ceux-ci que dansl'auire sexe. — Tivis ocelles dis- posés en triangle. — Corps an peu velu, quelque- fois presqu'écaillcux dans les mâles. — Corselet presque spbérique. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale assez alongée,avec uu petit appen- dice à son extrémité, celle-ci s'écartant du bord extérieur; quatre cellules cubitales, la première petite, souvent coupée en deux dans presque toute sa longueur, par une nervure surabondante qui part du bord extérieur ; la seconde plus £,rande que la première, presque triangulaire; première nervure récurrente aboutissant à la ner- vure d'intersection qui sépare les seconde et troi- sième cubitales : cette dernière presqu'en carré long (son côté le plus large étant celui qui touche à la radiale), recevant la seconde nervuie récurrente; quatrième cellule cubitale seulement commencée; trois cellules diseoidales complètes. — Abdomen en ovale tronqué à sa base , un peu Hist. Nat. Ins. Tome X. mâles. — Pattes iories; jambes antérieures muncs il l'extrémité d'une épine aiguë ayant à sa base une large membrane latérale; jambes intermé- diaires ayant une épine simple , aiguè' à l'extré- mité; jambes postérieur||| terminées par. deux épines simples ; ces jambes , dans les femelles , munies au côté extérieur d'une brosse pour la ré- colte du pollen ; premier article des tarses de cette paire de pattes, dans le même sexe, élargi et portiint à sa face extérieure une brosse servarit aussi à la récolte; crotbets des tarses bifide;. On a tiré le nom de ces Apiaires de deux mots grecs qui signilient : coupeuse de bois , dénomi- nation jiistilite par leurs mœurs , dont on ^trra les détails à l'article Abeille perce-bois n°. 2. de ce Dictionnaire. Ce genre est fort nombreux ea espèces , eu exotiques surtout ; leur taille est au- dussus de la moyenne dans cet ordre ; les femelles affectent généralement la couleur noire , les mâle:! portent souvent une livrée différente. On trouve cesllyménoptères dans toutesles parties du monde; ils affectionnent particulièrement les plus chau- des. Les mandibules des femelles , qui s'occupent seules de la construction des nids , sont beau- coup plus fortes et plus dentelles que celles des mâles. Fabritius \Syst. Piez.) décrit dix-sept espèces comme étant de ce genre , mais le n''. 5. est 1j type de celui d'Acanlhope Klog. et le uo. 17. est une Osmie. Du reste t'abricius a fait plusieurs doubles emplois , comme ou pourra le voir dans la synonymie des espèces que nous allons men- tionner. l'f. Division. Yeux très-espaces dans les deux sexes. if«. Subdivision. Ocelles posés scr les pentes d'une ligne frontale élevée. — Labre ( au moins dans les femelles ) portant trois ligae$ inégales, élevées. I . Xylocope frontale , 2C. /rontalis. Fab. Syst. Fiez. Xylocopa ^rontalis n° Femelle. Voyez pour la description de la femelle. Abeille frontale n°. C. du présent Dictionnaire. Le mâle ne nous est pas connu. Nous placerons aussi dans cette subdivision la Xylocope frangée , X. fimbriata a». 7. Fab. id. Femelle. De Cayenne. Mâle inconnu. 2«. Subdivision. Point de ligne frontale éle- vée ; une fossette près de chacun des deux ocelles supérieurs. — Labre (dans les femelles) sans lignes élevées , portant seulement un tuber- cule au milieu de sa base. HLhLh 2. Xri-ocoPE violette , JC. violucea. Xylocopa violacea. Lat. Gêner. Crusl. et Ins. toni. IV. pag. 159. Mâle et femelle. — Xylocopa riolacea n". 3. I'ab. S^si. Piez. Femelle. ( E;i lotrancbaat le synonyme de De G^er qui appar- tient à la X. large pa'.te femelle. ) — Xylocopa Jimorala 11°. 4. Fab. id. Mâle. T'ayez pour la description de la femelle et les aulres synonymes (en r tranchant celui de De Géer qui se rapporte à la X. larcje patte femelie), Abeille pevcc-bois n"^. 2. da présent ouv^raj^e. Le inale se dislingue de la femelle en te que lavanl- dernier article de ses antennes , ou même quel- quefois les deux avanl-ideruiers , sont d'un jaunc- lestacé , et que les hanches postérieures ont Isur dernière articulation grosse et luberculée. Ceile tsjècè , Irès-cominune dès le commenceoirnt du 1 rii'.temps aux environs de Paris , est ])urement européenne, et feu Olivier n'auroit pas dû , dans l'article auquel nous renvoyons , lui associer des espèces exotiques qui en sont récllemeut dis- tinctes. 3. XrLocoPE caffre , X. coffra. Xylocopa coffra. Lat. id Mâle et femelle. — Boinbus coffras a.°. 17. Fab. id. Femelle. — Bom- tu.^i olwaceus n". 20. Fab. id. Mâle. Voyez pour la description et les autres syno- nymes de la femelle , Abeille caffre a". 1 1 . ; el pour ceux du mâle , Abeille olivâtre n''. 5o. de ce Dictijunaire. 4. Xylocope corselet jaune ,vîr. œsluans. Xylocopa a'siuans. Lat. id. — Bomhus œs- tuans n^. 44. Fab. Femelle. — Apis leucoihorax . Christ, llyménopt. tab. V.Jîg. 5. Femelle. Voyez pour la description de la femelle el les autres synonymes , Abeille corselet jaune n". 26. de ce Dictionnaire, en ajoutant que tous les poils de la tèle sont noirs ainsi que ceux qui garnissent les cotés du corselet, et que les ailes n'ont pas de reflet cuivreux. Nota. Les individus nombreux que nous avons vus étoient tous des Indes orientales ou d'Egypte. 5. Xylocope brésilienne, -i'. brasilianonmi. Xylocopa bmsilianorum. Lat. id. Mâle. — Xylocopa brasitianorani n". Hk >Fab. id. iMàle. — Apis brasihanonan. Cacasi. id. tab. V. fig. 1. et a. Màla. Voyez ponr la description du mâle et les autres synonymes, Abeille brésilienne n?, 7. du présent ouvrage. La femelle diU'ère par les caractères sui- vans : antennes brunes, un peu lestacées eu des- sous. Tête noue, couverte de poUs roux ainsi que lecjrselet. Abdojjend'unbi-uu-noirâtrç, ses boiJs X Y L extérieurs garnis de poils roux ainsi que ie dessus du cinquième segment et celui de l'anus j pattes antérieures lestacées, les intermédiaires brunes à cuisses testacées j les postérieures totalement bru- nes ; toutes les six sont chargées de poils roux. Ailes presque transparentes avec un reflet cui- vreux. Le mâle est très-commun dans les collec- tions , la femelle y est rare. 6. Xtxdcope nègre , X. nigrita. ' Xylocopa nigrita n". 9. Fab. id. Femelle. Voyez pour la description de la femelle et les autres synonymes, Abeille nègre n". 4- de ce Dic- tionnaire; ses ailes ont un reflet violet. Le mâle nous est inconnu. Cette seconde subdivision comprend encore , 1°. Xylocope tète blanche, X. albiceps n°. i3. Fab. Syst. Piez. Femelle. D'Afrique. 2°. Xylo- cope barbue, X. barbata a". 14. Fab. id. Fe- melle. Ue Cayenne. 3°. Xylocope dorée, X. au- rulenta. — Boinbus aurulentus n°. 42. Fjb. id. Femelle. De Cayenne. 4"- Xylocope vitrée, X. Jànestrata a". 6. Fab. id. Femelle. Du Bengale. 5". Xylocope timide , X. trépida n". 10. Fab. id. Femelle. Cap de Bonne Espérance. 6°. Xycolope d'Aatigoa , X. antiguensis n°. j5. Fab. id. Fe- melle. De l'Amérique méridionale. On ue doit pas rapporter à celte espèce l'Abeille d'Antigoau". 24. de ce Dictionnaire. 2". Difision. Yeux manifestement rapprochés dans les mâles. 7. Xylocope large patte , X. latipes. Xylocopa latipes n". l. Fab. Syst. Piez. Mâle. — Apis gigas. De Géeb. Mérit. 1ns. toin. 3. pag. 576. pi. 2ti. fig. i5. Femelle. — Christ. Hymen, tab. IV.Jig. i.et 2. Femelle.^^. 3. Mâle. Voyez pour la description du mâle et les autres synonymes, Abeille large palle n°. l. pi. 107. fig. 6. el pi. ù^2. fig. g. de ce Dictionnaire. Les ailes ont un reflet cuivreux. La femelle diffère par ces caractères : antennes noires , un peu les- tacées en dessous à leur extrémité ; tête entière- ment noiie ainsi que le corselet et l'abdomen ; pattes de cette même couleur; tarses antérieurs simples ; hanches postérieures ayant une forle épine. Doit-on regarder comme étant la même es- pèce une Xylocope mâle el femelle da même pays , dont les ailes n'ont pas de reflet cuivreux , et dui.t le mâle a les côtés du chaperon blancs , el un point de même couleur au milieu de ce chaperon !* Cette division comprend aussi la Xylocope de Caroline, X.Carolina. — CentrisCaroUnan^. 14. Fab. Syst. Fiez. Femelle. Amérique septenlrio- nale. Le mâle diffère de la femelle par le labre, le cliapcron , l'orbite des yeux et une petite ligne sous les antennes , d'un jaune pâle ; les patie» ont X Y L un reflet violet , les aniéiieures sont garnies de poils cendrés. CENTRIS, Centris. Fab. Lat. Apis. Lins. De Géer. Oliv. {Encyci.) Christ. Lasius. Jun. Trachtisa, Hemisia. Klug. Bombus. Fad. G^nre d'insectes Je l'ordie des IIymi.'noplcies , section desPorle-aiçiiilIon , famille desMellit'éres, tribu des A()iaires (division des Récolianles ). Sept o;enres composent un groupe distinct parmi les Apiaires-Rt^cohanles solitaires. ( f^oyez Para- sites.) Nous en ôtons aujourd'hui le ^enre Acaii- lliope et le reportons aux Apiaires-Purasites. [.es X^locopes, les Anihophores et les Méliiurgcs n'ont qu'un appendice fort court ù l'exlrémilû du leur cellule radiale ; les genres Leslis et Lagripodc eu sont totalement privés; de plas , les Leslis ont lear radiale extrêmement étroite. Dans les quatre premiers genres cités , les épines des jambes pos- térieures sont simples , point peclinées ; enfin , la seconde cellule cubitale des Lagripodes est plus petite que la troisième. Tous ces caractères sé- parent ces diverses Apiaires des Centris. Antennes filiformes dans les deux sexes , cou- dées, composées de douze articles dans les fe- melles, de treize dans 'es mâles, le troisième, dans les deux sexes , mince dans la plus grande partie de sa longueur , s'élargissatil subitement à son extrémité. — Mâchoires et lèvre Irès-alongées , formant une promuscide coudée et repliée en des- sous dans le repos , appliquée contre sa gaine. — jl/'o/2C?/A«/ejquadiidentées au côté inteine. — Pal- pes maxillaires très -grêles , de quatre articles : palpes labiaux également composés de quatre ar- ticles, les deux inférieurs aplatis, membraneux, fort grands comparatlvemeut aux deux dernieis ; le troisième et le quatrième courts , rejetés sur le côté du second. — Télé de grandeur moyenne. — Yeux di%%ez grands, ovales, espacés dans les deux sexes , mais un peu plus rapprochés sur le vertex dans les mâles. — Trois ocelles disposés presqu'eu triangle sur le vertex. — Corps de longueur movenne, p'us ou moins velu. — Corselet presque carré , un peu bombé. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale assez large dans scii milieu , son extrémité écartée du bord extérieur munie d'un long appendice qui s'avance assez près du bout de l'aile; quatre cellules cubitales , la pre- mière presque séparée en deux parties par une nervure qui descend perpendiculairement du bord extérieur , plus petite que la seconde ; la seconde à pen près parallélipipède , plus grande que la troi- sième , recevant la première nervure récurrente; la deuxième nervure récurrente aboutissant à la nervure d'intersection des troisième et quatrième cellules cubitales ; troisième cubitale fort rétrécis vers la radiale ; quatrième cubitale commentée ; trois cellules discoidales complètes. — Abdomen un peu bombé , composé de cinq segmeas outre X Y L 7r"S l'anus dans les femelles , en ayo-nt un de plus d.u.s les mâles. ■'*- l'allés asse ce même sexe , élargi , portant à sa face extérieure une brosse pour la même récolte; ce premier ar- ticle prolongé il sa partie inférieure au-delà i!j l'insertion du second article et du côté opposé i cette insertion , ce prolonj^ement garni de poils serrés et droits; crochets des tarses bitides. Les Centris ferment un genre assez nombreux en espèces et propre aux climats chauds de l'Amé- rique ; leur taille est habituellement au-dessus du la moyenne; les mœurs n'ont pas encore été éli:- diées , mais l'analogie porte à croire qu'elles sont les mêmes cjne celles des Anthophores. frayez ce mot à la suite de cet article. Fabricius en créant le genre Centri? dans son Syst. Piez. y rapporte trente-six espèces. Les n^-s. I. et 3. sont des Euglosscs; 4- une Epicharis ; i3. est le type du genre Lithurge. Lat. {Fan:, nul.); 14. est une Xylocope; iG. une AntLo- phore; 19. et 20. senties deux se}.es d'une même espèce, type de notre genre Lestis; 5o. appartient aux Mélécte3,et 3l. aux Macrocères. Les a<^'. 6. 23. et 29. sont certainement des Centris. Les autres n''''. ne nous sont pas assez connus pour que; nous puissions décider à quels genres ils doivent être rapportés. ire. Division. Jambes postérieures munies à leur base d'une écaille paroissanl double. I. Centris hémorrhoidale , C. hentorrhoidalis. Centiis hcemorrhoidalis n°. 23. Fab. Syst. Piez. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Abeille hémorrhoidale i>°. 89. de ce Dic- tionnaire. Cette division comprend encore : 1°. Centris américaine , C. aniericanoruut. — Bombus anie- ricanorwn n". iG. Fab. Syst. Piez. (En retran- chant le synonyme de i'Enlom. syst. qui app.r- tient pour la phrase à une espèce qui ce nous est pas connue , et f]uaut à la description au Bombus americanontm.') 2". Centris fourchue, C.furcatx. — Bombusfurcalus n° • 4i' Fab. id. 26. Division. Jambes postérieures munies à leur base , d'une écaille simple. IlUhLh a 796 X Y L 2. Centris cotonneuse , C lanipes. Centris lanipes n". 29. Fab. Syst. Piez. Voyez pour la description et les autres syno- nymes. Abeille cotonneuse n^. g5. de ce Dic- tionnaire. Ajoutez que les poils des pattes sont TO-tx, e! que les ailes presque transparentes, ont un reflet violet et doré. On placera en outre ici la Centris longimane, C. longimana n". 6. Fab. id. Femelle. Le mâle diflère par son labre brun avec une petite tache hi.nncbâtre au milieu j ses pattes sont d'un brun noirâtre. ANTHOPHORE, Anthoplwra. Lat. Spinol. IMcilla. Fad. Panz. Klug. Lasius. Jur. Apis. I.iNN. Geoff. Panz. Sch/eff. Scop. De Géer. Deviix. Ross. Christ. Oi.iv. {Encycl') Kirb. Centris. Fab. Panz. Anthidium. Fab. Saropnda. I.AT. Heliophila. Ki.vc.Andre77a. Oliv. {Encycl.) Genre d'insectes de l'ordre des lîymdnoplères, section des Porte-aiguillon famille des Molli- feras, tribu des Apiaires (division des Récol- tantes). Un groune d'Apiaii-es-Récoltanles solllaires contient sept s;enre3 dans le tableau de cette tribn. {^P^oyez pau;. 5. de ce volume.) Nous en ôtons celui d'Acanihope que nous reportons main'enant parmi les Apiaires-Parasiles. Les antres sont : 1°. Cen- tris, don! la cellule radiale a un long appendice j la première cellule cuinlale paroi 1 séparée ea dt-ux par une nervure qui descend perpendiculairement du bord extérieur; de plus les épines des dernières lambss, l'intérieure surtout, sont pectinées. 2". Lestis, ayant la cellule radiale extrêmement étroite et les crocbets des tarses seulemenl dentés. Ti". Xylocope, dont la première nervure récur- rente aboutit à la nervure d'intersection des seconde et troisième cubitales , tandis que la deuxième nervure récurrente est reçue par la troisième cubitale. 4"- Lagripode, ayant la cellule radiale sans ajjpendine et les jambes postérieures terminées par une épine fortement peotinée. 5°. Wélilurge, dislingue par la seconde nervure ré- curreule des ailes supérieures qui est reçue pir la troisième cellule cubitale; par la qualrième cel- lule cubitale atteignant presque le bout de l'aile, et par les antennes des mâles qui grossissent insensiblement en massue à partir du troisième article. 6''. Anihopliore, dont les caractères géné- riques diiTèrcnt de tous ceux que nous venons d'énoncer. Antennes filiformes dans les deux sexes , cou- dées, comoosées de douze articles dans les fe- melles, de treize d.ins les mâles; le troisième dans les deux sexes , miuce dans la plus grande par'ie de sa IcmgnetT, s'élargissanl subitement a son extrémité. — iaZ'/eJong, rabattu et ren- trant, lors du repos. — Mandibules presque fourchues a leur extrémité (au moins d.uis les X Y L femelles.) La dent qui est ao côté iulerne étant fort près de l'extrémité. — Mâchoires et lèvre très-alongées , formant une promuscide coudée et repliée en dessous dans le repos , appliquée contre sa gaîne. — Palpes /«a.ri7/ai>ci ordinairement de six arlicles, quelquefois de cinq, le dernier à peine visible dans ce dernier cas : palpes labiaux de quatre articles, les deux inférieurs aplatis, membraneux , fort grands (le basilaire surtout ) , comparativement aux deux derniers ; ceux-ci courts. — Tête transversale , plus basse que le corselet , presqu'aussi large que la partie anté- rieure de ce dernier, sa face bombée, surtout dans les mâles. — Yeux de grandeur moyenne, espacés dans les deux sexes. — Trois ocelles dis- posés en triangle sur le vcrtex. — Corselet sphé- rique, bombé. — Ailes supérieures ayant une cellule radiale assez large, terminée par un petit appendice; quatre cellules cubitales, la première point divisée , la seconde un peu rétrécie vers la radiale, recevant dans son milieu la première nervure récurrente : deuxième nervure récurrente aboutissant à la nervure d'intersection des troi- sième et qualrième cubitales; troisième cellule cu!)itale rétrécie vers la radiale , la qualrième point commencée, mais tracée jusqu'au bord postérieur de l'aile; trois cellules iiscoidales com- plètes. — Abdomen ourt , gros, conique et composé de cinq segmens outre l'anus dans les fe- melles, obtus à son extrémité et ayant uQ segment de plus dctus les mâles que dans l'autre sexe. — Pattes assez fortes; jambes antérieures munies à l'extré- mité, d'une épine garnie à sa base d'une mem- brane, simple et aiguë à son extrémité; jambes in'ermédiaiies en ayant une longue et aiguë; j imbes postérieures protégées à leur insertion par une écaille particulière, terminées par deux épines longues, simples et aiguës; ces jambes dans les femelles munies au côté extérieur d'une brosse pour la récolle du pollen; premier article des tarses poslérieuis , dans ce même sexe, élargi et portant à sa face extérieure une brosse pour la même récolle : ce premier article prolongé à sa partie inléiicuie au-delà de l'insertion du second article et du côté opposé à celle insertion , ce prolongement garni de poils serrés , droits; cro- chets des tarses, bifides. Comme les autres Apiaires-Récollanles , les Anlliophores, dont le nom a pour étymologie deux mots grecs qui signifient : porte Jleur , approvisionnent leur nid de pollen de fleuis et de ndel, dont elles composent une pâte qui sert de nourriture à leurs larves. C'est dans les terrains un peu sablonneux, coupés à pic ou en pente ra- pide, ou dau5 le mortier des vieux murs , qu'elles creusent des cylindres recourbés dont les deux extrémités suit ouvertes à la superficie; elles y construisent alors des <'.elliiles mises bout à bnut l'une de l'autre dont l'intérieur est fort poli et comme lissé , prol)ableraent par une liqueur X Y L qu'elles dûgorgent; chaque cellule est s(?parée (le la suivaute par uae cloisou faite de mor- lier, et ne contieut qu'un œuf et la provision «dcessaire à une larve. Les mâles sont très-ardens pour raccouiilement : à celle époque on les voit parcourir la façade des terrains sur lesquels les iemeiles qui viennent d'éclure se tiennent à leur sortie du nid pour sécher leurs ailes encore moites; iU se jettent dessus avec violence. Dans «:e cas le vol du mâle a cela de particulier qu'au lieu de tenir le corps dans une position horizon- tale , il est perpendiculaire ; ce vol est lent , quoi- que le raouvement des ailes soit plus actif que dans le vol ordinaire, sa len:cur permet d'ob- server que les parties gdnilales sont alors sorties et développées : l'accouplement s'ellectue en l'air, mais non pas hors de la portée de la vue. Nous avons quelquefois suivi des yeux des couples d'Anthophores, ils ne s'éloignent pas beaucoup du point de départ, la jonction dure quelques zninutes , le mâle es.t ensuite rejeté violemment par l'eflort des pattes postérieures de la femelle , du moins à ce qu'il nous a paru ; il tombe à terre , s'y débat quelques instans et meurt. L'ayant ramassé , nous avons pu nous assurer que l'abdo- men ne contenoit plm alors aucune des parties de la génération, et quelques débris de parties intérieures que l'on apercevait au bout de l'abdo- men , nous convainquirent qu'elles avoienl été brisées à leur base commune nu moment de la séparation des deux sexes. Les mâles éclosent les premiers, et les œufs qui les pr >duisent ont été aussi pondus les premierij il sont placés près de la sortie du tuyau cylindrique dont nous avons parlé, ce qui donne l'expliealion de la manière dont ce tuyau est construit; ses deux ouveitures éloient nécessaires pour que l'individu le premier éclos de l'œuf pondu le premier, pût sortir, sans nuire aux autres, qui remplissent derrière lui le reste du cj'linJre. Les Authophores ont pour ennemis particu- liers parmi les Apiaires-l'arasites {voyez P.\ra- fiTEs), les Mélectes, les Epéoles , les fhilérèuies, l'js Pasites ei les Ammobates, dont les larves, éclo- sent avant les leurs, dévorent les provisions auias- sjes avant la naissance de la larve de l'AntLo- ptore : plusieurs Cbalcidites et enu'autres les Leucospis déposent aussi leurs ceuls dans leurs cellules i les larves qui en éclosent lorsque l'Iia- Litant nalurel a déjà pris à peu près toute sa grosseur, le dévorent lui-même : quelques Ichneu- monides, dacs leur premier état, vivent a'issi aux dépens des larves d'Authophores. Les pre- miers d'posent leurs œjfs dans les cellules lors- qu'elles ne sont pas encore achevées, ni fermées par une cloison; les femelles de ces deux dernières tiiiius percent avec leur tarière les enveloppes extérieures du nid et parviennent à y faiie pénéirer le bout de cet instrument qui sert de conduit à l'œuf qu'elles y déposent. X Y L 797 Les Anlhophores en presque totalité sont pro- pres à l'ancien continent , une seule espèce a été trouvée dans l'Amérique septentrionale ; uous n'en connoissons pas de l'Amérique méridionale , où il semble que ce genre soit remplacé par celui de Centris. Leur taille , sans atteindre les plus grandes dimensions , est ordinairement un peu au-dessus de la moyenne, et ne descend jamais jusqu'à lapins petite. Le bourdonnement commun à toutes les espèces et la villosité du corps les ont souvent fait confondre avec les Bourdons , mais ici il n'y a ni société ni ouvrières. Le genre Megllla. Fab. ( Syst. Piez. ) contient trente-quatre espèces; huit seulement appariien- nent avec certitude au genre Anthophore , savoir : les n°'. I , 2,3,6,7,12, 10 , 14. Le n°. 5. e^t un Bourdon ; 8. , une Nomie ; 1 1., une Stélide ; les Halictes revendiquent les n°'. 22 , 28, 32.; le genre Cératine le n''. 3 1 . , et les Colletés le n^^. 04 ■ Les autres n°'. sont douteux. I/C genre Anthophora Fab. ( /(^. ) répond, au moins en partie, à ceux de IMégachile et d'Osmie, et nullement à nos Anlhophores. ir<=. Division. Tous les poils de l'abdomen hé- rissés. (^Anthophora propriè dicta. ) i^e. Subdivision. Tarses intermédiaires des mâles ayant des faisceaux de poils. 1 . ANTUOpnoBE pilipède , A. pilipes. Anthophora pilipes. L.vt. Gen. Crust. et Ini. tant. IV. pag. ijo. Wàle et femelle. — Me- gilla pilipes iV. o. Fab. Syst. Fiez. Mâle et femelle. Voyez pour la description de la femelle et les autres synonymes , Audrèue velue n°. ig. de ce Dictionnaire. Le mâle dilière par les caractères suivans : partie antérieure du premier article des antennes , jaunâtre ; chaperon de cette même cou- leur aj'ant de chaque côté uue tache uûideuiée et son bord inférieur, noirs. Labre jaunâtre muni d'un point noir de chaque côté ; base des mandi- bules portant une tache jaunâtre. Tous les articles des tarses intermédiaires garnis du celé des pattes postérieures de longs cils ; le premier et le der- nier portant chacun une toulVe de poils serrés, du côlé qui regarde les pattes antérieures : tcus ces poils et ces cils sont nous. L'anus porte aussi quel- ques poils de cette couleur. Cette espèce est extrêmement commune au prin- temps sur les fleurs aux enviruns de Paris. Nota. L'Abeille pàile velue n°. 53. du présent ouvrage esl peul-êlre le mâle que nous venons de décrire; la description est fort imparfaite, mais elle appartient certainement à un iiiâle de ce' te subdivision. Le synonyme de Geofiroy ne peut que dilTieilement s'appliquer au mâle de notre Anthophore pilipède. TOB X Y L a. AsTHOPBORE rétuse , A. retiua. Megilla acervonim W. z. Fab. id. ( En'reiraii- chant les synonymes de Linné. ) Femelle. Voyez pour la description de la femelle et les autres synonymes , Abeille létuse n". 63. de ce Dictionnaire ; mais on lui attribue à tort des ailes d'un noir-violet , elles sont incolores et transpa- rentes. Le mâle diU'ère par ces caractères : pre- mier article des antennes blanchâtre à sa partie an. ti'rieure ; cliaperou de même couleur , avec sa base et son bord inférieur noirs. Orbite antérieur des yeux , blanchâtre ainsi que le labre qui a de cha- que côté un point noir. Tête, corselet et côtés des deux premiers segmens de l'abdomen, char- gés de poils roux : pattes ayant des poils mêlés roux et noirs; premier article des tarses inter- médiaires garni de cils noirs, du côté des pattes postérieures. Des environs de Paris. 2°. Subdivision. Tarses intermédiaires sim- ples dans les deux sexes. A. Pattes postérieures simples. Ce groupe contient : \°. Anthophore pariétine , A- parietina. Lat. Nouo. Dict. d'hisl. 2'=. édit. Mâle et femelle. — Megilla parietina n°. 3. Fab. Syst. Piez. Femelle. Des environs de Paris. 2°. Anlhopiiore quadrimaculée , A. quadriinaculata. ^—Megilla quadrimaculaia n°. 14. Fab. id. Mâle. La femelle n'est pas connue. Des environs de Paris. 5'. Anthophore tricolore, A. Iricolor. — Megilla tricolor : épines. I". Béris métallique, B. chalybeata. Meig. Dipt. d'Europ. torn. a. pag. 4. n". 4- Wâle. — Macq.'/7?5. Dipt. du nord de la France, Asiliq. etc. pag. 137. n". 3. Mâle. De France et d'Angle- terre. 2°. Béris clavipède, B. clai'ipes. Meig. id. pag. 5. «o. 5. — Macq. id. n°. 4. Mâle et femelle. Assez commune en France. 3°. Béris armée , B. vallaïa.Mzio. id. n°.&. Mâle et femelle. .—Macq. id. pag. i38. n°. 5. Mâle et femelle. — Beris ni- grittirsis. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. IV. pag. 2.-fh. ( En retranchant le synonyme de Panzer qui appartient à la Béris clavipède.) Des environs de Paris. 40. Béris fémorale, B. femoralis. Meig. ii. pag. 6. n°. 7. Femelle. D'Autriche. 3". Béris uoire , B. nigra. Miig. id. pag. 7. n°. 8. Femelle. — Macq. id. n''. 6. De France et d'Ani^leierre. 0°. Béris nij;ripède , B. nigripes. Meig. jd. n°. g. Femelle. D'Autriche. 3'=. Division. Ecusson à huit épines. 1°. Béris cuisses jaunes, B. Jlavnjeniorata. Meig. Dipt. d'Eur. tom. 2. pag. 8. «"• 10. Fe- melle. D'Autriche. 2°. Béris fusi ipède , B. f'usci- pes. Meig. id. n°. il. Mâle. — Macq. 1ns. Dipt. du nord de la France , Asiliq. etc. pag. 1 09. n°. 7. Wùle. De France et d'Angleterre. 3". Béns llavi pède , B. Jlavipes. Macq. id. n°. 8. Longueur 2 iii^. \. Corselet du mâle d'un noir cuivreux, d'un vert brillant dans la femelle; abdomen noir; pat- tes fauves, tarses noirâtres ; ailes brunes dans le mâle , presqu'hyalines dans la femelle. Des envi- rons de Lille. A ce genre appartiennent encore, 1°. Béris six dents , B. sexdentata. — Stratiomys sexdentata n°. 36. Fab. Syst. Antliat. Selon M. Meigea elle pourroit être identique avec la Béris fuscipède , ou bien n'être que la femelle de la Béris métalli- que. 2°. Béris quadrilinéée , B. quadrilineata. — Stratiomys quadrilineata a°. 34. Fab. id. De Sierra-Léon. Le genre Stratiomys Fab. Syst. Antliat. ren- ferme trente-six espèces qui appartiennent à dif- férons genres. Les n°=. 1 , 3, 9. sont de véritables Stratiomei. 2, 6, 7,8, 17, l3, 19, 26^27. des Odon- torayies. Les espèces 4- et 20. constituent le genre Ephippie. On placera dans les Cyphomyies les n°^. 11, 12 , 3o. Le n°. 24. est une Flatyne. Le genre Oxycère revendique les n"*. 28, 29, 3i. , et les Béris les n<". 04, 35 , 36. Ceux que nous ne ci- tons pas appartiennent à des espèces qui nous sont inconnues. X Y L 8o3 CYPHOMYIE, Cyphomyia. WiÉdEM. Lat. ( Fain. nui. ) Stratiomys. Fab. Coqceb. OJonto- mjia. Oliv. ( Encycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Diptères , p1-e- mière section , famille des Notacanthes , tribu des Xylophagieus. Les trois genres Hermétie , Xylophage et Béris composent celte tribu avec celui de Cyphoinyie. Les Herméties ont le troisième article des anten- nes en massue , très - comprimé , rétréci dans le milieu ; son dernier anneau prestju'aussi long à lui seul que les sept antres pris ensemble. L'écus- son mutique et l'abdomen alongé , cylindri([ue ou conique, éloignent les Xylophages des Cypho- myies; enKn, les Béris ont toujours plus de deux épines à l'écusson , et leur abdomen est de forme alongée , elliptique. Antennes avancées, rapprochées à leur base, allant en s'écartant après le premier article , beau- coup plus longues que la tête , composées de trois articles ; le premier cylindrique , le second cya- thiforme , le troisième alongé , linéaire , légère- ment comprimé , divisé en huit anneaux , le hui- tième pas plus grand qu'aucunautre desprécédens, conique. — Trompe cachée dans la cavité buc- cale lors du repos , laissant à peine voir les lèvres à l'extérieur. — Tête plus étroite que le corselet ; celle des femelles un peu carrée , creusée à sa partie postérieure , avec le front et le vertex très- bombés ; cette tête petite et hémisphérique dans les mâles. — Yeux petits et très-espaces dans les femeiies, grands et rapprochés sur toute l'étendue du front dans les mâles. — Trois ocelles très-rap- prochés , disposés , en triangle sur un tubercule du verlex. — Corps court. — Corselet ovale ; prolho- rax assez grand, séparé du mésothorax par une ligne iransversale enfoncée , distincte. — Ecu.sson. grand, son bord postérieur muni de deux épines. — Ailes velues vues au microscope , couchées pa- rallèlement sur le corps dans le repos , ayant une cellule discoïdale qui émet trois nervures diver- gentes atteignant le bord postérieur. — Caille- rons simples , petits. — Balanciers découverts. — Abdomen presqu'orbiculaire, un peu plus large que long , un peu bombé , composé de cinq seg- mens outre l'anus. — P attes gxè\es , assez longues; tarses ayant leur premier article presqu'aussi long que les quatre autres réunis ; les trois suivans al- lant en décroissant de grandeur; le cinquième deux fois plus long que le précédent , muni de deux crochets très-divergens , ayant dans leur entre-deux trois pelotes dont l'intermédiaire est la plus forte et paroît tronquée carrément. On ce connoît encore que quatre espèces de ce genre ; elles sont propres à l'Amérique méridio- nale. M. Wiédemann a tiré son nom de deux mots grecs qui signifient : Mouche bossue , peut-être à cause de la légère convexité de l'abdomen. Les moeurs ne sont pas connues. I iiii 2 eo4 X Y L I. CïPHOMYiE bleue, C. cyanea. Cyphomyia cyanea. Wiédem. Analect. Ent. pag. 10. — Stratiomys cyanea. Coqueb. Illusir. ïcon. pag. loo. tab. 2.D.jîg. 4- Femelle. Voyez pour la description de la femelle et les autres synonymes , OJoatomyie bleue n°. 8. de ce Diclioanaire. Nous ferons observer que le brun de l'abdomen chani^e eu bleu.ître dans l'insecte frais, et que le premier article des tarses est blanc de- puis sa base jusqu'à l'extrémité. Nous regardons c )mme mâle de cette espèce un individu du même pays ; il ne diffère de la femelle que par sa tête , entièrement d'un noir-b!euâlre. A ce genre appartiennent en outre , i". Cypho- myie tachée, C. maculata. Wiédem. id. — Stra- tiomys maculata n°. 3. Fab. Syst. Antliat. Amé- rique méridionale. 2". Cypliomyie albitarse , C. albitarsis. Wiéd. id. Mule et femelle. — Stratio- mys albitarsis n°. 12. Fab. id. Du Brésil. 3°. Cy- phomyie flamme , C. aurijlainnia. Wiéd. id. fig. 4. Mâle et femelle. Du Brésil. ( S. F. et A. Serv. ) XYLOPHILES , Xylophili. Troisième division de la tribu des Scarai)éide3 , famille des Lamelli- CTrnes , section des Penlamères , ordre des Co- léoptères. Les caractères propres .à cette division ont été mentionnés à l'article Scakabéides. ( Voyez ce m Jt. ) Nous la partagerons ainsi : ^. Mandibules saillantes , découvertes. A. Labre entièrement caclié. ( Corps de couleur sombre. ) o. Côté extérieur des mandibules simple , sans crénelures ni dents. Phileure, Oryctès. 00. Côté extérieur des mandibules sinué , crénelé ou dentelé. Scarabé. AA. Bord antérieur du labre apparent, sépa- rant distinctement le chaperon des mandibules. ( Corps ordmairement brillant, ou offrant des couleurs va- riées. ) o. Ecasson grand , triangulaire. Chasmodie, Macraspis. 00. Ecusson petit, ordinairement semi-cir- culaire. Rutèle , Hexodon , Pélidnote , Chrysophore, Oplognathe. %^. Mandibules déprimées, presqu'entièrement recouvertes en dessus par le chaperon. — Labre totalement caché. Cyclocépliale. X Y L ORYCTÈS , Oryctes. Illig. L.\t. Scarahœus. LiNN. Payk. Panz. DeGéer. Geoff. Oi-iv. {En- toin. ) Geotnipes. Fab. Scbœn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Lamellicor- nes , tribu des Scarabéïdes ( division des Xylo- philes ). Les genres Phileure et Oryctès forment dans cette division un groupe caractérisé par les man- dibules saillantes et découvertes , dont le côté extérieur est simple, sans crénelures ni dents , et par le labre entièrement caché. ( Voyez Xtlo- PHiLEs. ) Les Phileures se distinguent des Oryctès par leur corps déprimé et par les côtés du corse- let manifestement dilatés.- Les Oryctès ont le corselet sans dilatation laté- rale ; leurs caractères génériques sont presqu'en- tièrement les mêmes que ceux des Scarabés. ( Voy. ce mot. ) Ils ne diffèrent de ces derniers que par leurs mâchoires coriaces à l'extrémité , dépour- vues de dents , simplement velues , et par le côté extérieur des mandibules qui n'est ni sinué ni denté. Les femelles de ce genre déposent leurs œufs dans les terreaux , les fumiers , les terres grasses. Les larves sont molles , ordinairement courbées en arc j surtout à leur partie postérieure , en sorte qu'elles ne peuvent s'étendre en ligne droite et qu'elles marchent mal sur un plan uni. La tête est dure, écailleuse , munie de deux antennes cour- tes, filiformes, et de quatre palpes; le corps est composé de douze segmens , et porte six pattes écailleuses. Quant à ses parties intérieures, elles offrent, dit le savant auteur du Règne animal, un estomac cylindrique , entouré de trois ran- gées de petits cœcums , un intestin grêle, très- court, un colon énormément gros, boursoufîlé et un rectum médiocre. Dans l'insecte parfait ces inégalités dispavoissent , et il n'y a qu'un long in- testin presque d'égale venue. Ces larves subissent leurs métamorphoses dans l'endroit où elles ont vécu, et s'y formeut, avec les débris des matières qu'elles ont rongées , une coque ovoïde dont les parties sont liées avec une substance glutineuse qu'elles tirent de leur corps. La peau qui recou- vre la nymphe laisse voir assez bien les parties que l'insecte parfait doit avoir. Ce genre n'ayant été que mentionné à sa lettre dans ce Dictionnaire , nous avons dû lui donnèi- ici plus de dcveloppemens , aujourd'hui qu'il est généralement adopté. Son nom vient d'ilû verbe grec qui signifie : Jouiller. Les espèces connues sont toutes de taille grande ou moyenne , d'une couleur noirâtre, brune ou marron clair. Nous citerons : j°. Oryctès nasicorne, O. nasicornis, Lat. Gtn. Crust. et Ins. tom. s. pag. 102. n°. i. — Gco- trupes nasicornis n°. 11. Fab. Syst. Eleut. (AU citation du Syst. nat. de Linné 7 lisez i5. au lieu de 14. ) — ScacES. Syn. Ins. tom. i. p. i3. n°. 53. XT L — Le Moine. Geoff. Ins. Paris, (om. T. pag. 60. 7*". I. — Encycl. pi. 1^2. /ig. 8. Il habite dans les couches des jardins potagers où vit sa larve. ( Voyez Iqs gëndralités. ) Il en sort le soir à la bi'uiie et prend alors son vol. Celle espèce , torl commune dans toute l'Europe , est très -connue des jardiniers des environs de Paris et de beau - CDup d'autres personnes , sous les noms de Licorne ou de Rhinocéros. 2,°. Oryclès Boas , O. Boas. — Geoirupcs Boas n°. 23. Kab. id. ( En retranchant le synonyme du Scarab. Augias de l'Entant. Syst-, et celui d'Olivier, qui ont rapport à l'espèce sui- vante. ) — ScHŒN. id. pag. 8. n°. 32. ( Kn retran- chant la vari(5té , qui est l'espèce suivante. ) — Encycl. pi. 1^2. Jîg. 5. Du cap de Bonne -Espé- rance. 3°. Oryclès Augias , O. Aiigias. — Scara- hceus Augias n°. 4y. Fab. Eut. Syst. — Oliv. Ent. tom. I. Scarab. pag. "bj. n°. og.pl. 2i^.fig. 212. — ûeatrupes Boas , var. b. Schœx. id. pag. g. n". 32. — Encycl. pi. \i^l. fig. 6. De Ceylan. Nous ignorons pourquoi Fabricius l'a réuni à son Geo- trupes Boas dans le Syst. Eleut. M. Schœnherr ii'en fait qu'une varidld de cette espèce , ce qui nous semble une faute. 4°. Oryclès Rhinocéros. O. Rhinocéros. Lat. id. pag. lo3. — Geotnipes Rhinocetxis a°. 46. F'ab. Syst. Eleut. — Schcbn. id. pag. 16. n". 68i Des Indes orientales. 5°. Oryclès Silène , O.Silenus. — Geolrr/pes Silenus a°. 5 1 . Fab. id. — ScHŒN. id. pagi 17. n°. 75. Du midi de la France. (3°. Oryclès Orion , O. Orion. — Geotru- pes Orion n°. 26. Fab. id. — Schœn. id. pag. 9. n". 35. Du Sénégal. CHASMODIE, Chasmodia. M ACL. {Horœ en- iom. ) Lat. ( Eam. nat. ) Rutela. ( Encycl. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères, famille des Lamellicor- nes, tribu des Scarabéides (division des Xylu- philes ). Les deux genres CLasmodie et Macraspis se distinguent de tous les autres Xylophiles par la jrrandeur de leur écusson. ( Voyez Xyloi'hiles. ) Les Macraspis dilïèrent des Chasmodies par le labre et le chaperon entiers. M. jMacleay a caractérisé ce genre dans ses Horœ entomologicœ f de la manière suivante : Antennes de dix articles, le premier grand, presqu'arqué, conique; le second un peu globu- leux, le troisième assez long, presque cylindrique; les quatrième, cinquième et sixième courts; le septième très-court , cyathiforme ; leur massue svale-alongée. — Labre avancé , cilié , bifide , «es divisions arrondies. — Mandibules fortes, cor- nées, alongées, canalicalées en dessous, leur bord extérieur profondément échancré, dépassant laté- ralement le chaperon; leur bord interne mem- braneux , cilié : point de dent à leur extrémité interne. —Mâchoires cornées, bidentées, mem- braneuses à leur partie supérieure , ciliées ; ces cils formant des pinceaux avancés. — Palpes X Y L So5 nia.rillaires ayant leur troisième article presque globuleux, le quatrième ovale , obtus à son extré- mité : palpes labiaux grêles, insérés sur les an^'les du menton, leur dernier article presqu'aigu. Menton alongé, concave, ses bords latéraux si- nués ou profondément excavés à l'endroit de l'in- sertion des palpes, son extrémité tronquée, for- tement ciliée. —Tète presque canée.— Chaperon profondément échancré , sou bord rolléchi. Corps ellipsoïde, déprimé. — Corselet deux fois plus large que long. — Ecusson grand , triangu- laire. — Sternum s'étendant jusqu'à l'insertion de la première paire de pattes, émoussé. — Pattes assez fortes; jambes antérieures tridentées, les postérieures un peu comprimées ; tarses de lon- gueur moyenne, leurs crochets divisés. (Nous pensons que M. Macleay s'est trompé sur ce der- nier caractère, l'un des crochets nous paroissant entier dans les quatre tarses postérieurs.) Le nom de ce genre fait allusion à l'échancvure remarquable que présentent le labre et le chape- ron, échancrure tellement forte qu'elle fait paroî- tre ces deux parties bilides. Ce genre répond à la première subdivision de la première division du genre Rutèle de ce Dictionnaire. Outre la Chasmodie brune ( Rutela hrunnea n°. 2. Encycl.'),, nous avons rapporté à la même section la Macraspis emarginata Dej. Catal. , qui nous paroîl être la même espèce que la Chasnio~ dia viridis n°. i. de M. Macleay, qui la décrit ainsi ut suprà pag. i55. D'un vert noir brillant, très- glabre en dessus ; corselet rebordé ; élytres point sensiblement striées ; auus et côtés du dessous dui corps ayant des rides ; cuisses et dessous du cor- selet très-velus. Du Brésil. Nota. La Rutèle Cétoine n°. i. da présent Dictionnaire , devra probablement former un nouveau genre lorsque l'on counoîtra les crochets de ses tarses, et il est fort douteux que M. Macle.iy l'eût placée dans ses Chasœodies ; elle a bien le chaperon et le labre bilides comme ces dernières , mais elle ressemble aux Cétoines par la présence de la pièce triangulaire entre les angles latéraux du corselet et les angles supérieurs des élytres , et diflère encore des Chasmodies par le bord exté- rieur des élytres entier , tandis qu'il est denté daoa ce dernier genre. UkC?iASV\S , Macraspis. Macl. {Horœ t?.- toni. ) Lat. {Fain. nat.) Rutela , Cetonia. {En- cycl. ) Cetonia. Fab. Rutela. Schœn. Scarabœus. LiNN. De Géer. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Lamellicoi- nes , tribu des Scarabéides (division des Xylc- philes). Un groupe de cette division a pour caractères : écusson grand, triangulaire ; les genres Chasmo- die et Macraspis le composent. {Voyez Xylophi- '8o6 X Y L LES.) Les {Zbasmodies sout reconnoissables par leur labre et leur chaperon bifides. Voici les caractères assignés à ce genre par son auteur. Antennes ayant leur premier article conique , peu alongd, et leur massue oblongue, grande, mais n'égulant pas la moitié de la longueur totale de l'antenne. — Labie transversal , son bord anlérieur presque demi-circulaire , avancé , coriace , entier, vuUi , son extrémité presqu'aiguë. — Mandibules presque triangulaires , comprimées, concaves en dessus , leur côté extérieur proéminent , écLancré, à peine bidenté , leur pointe un peu échancrée à la partie intérieure. — Mâchoires ayant leur bord intérieur membraneux et portant à leur ex- trémité deux lobes tridentés , de substance cornée. — Palpes maxillaires ayant leur dernier arlicle grand, presque globuleux-ovale, ce même article dans les labiaux , ovale-alongé. — il/e/î^ora alongé, presque carré, concave, ses côtés sinués , son extrémité tronquée , à peine échancrée , point ciliée. — Tête presque carrée. — Chaperon ar- rondi, son bord réfléchi. — Corps ellipsoïde, déprimé. — Corselet deux fois plus large que long, son bord posléiieur échancré. — Ecitsson fort grand, en triangle alongé. — Sternum pointu, prolongé jusqu'à l'origine de la tête. — Pattes assez tories; jambes antérieures tridenlées, les postérieures presque comprimées ; tarses ayant un de leurs crochets entier et l'autre bifide. Macraspis est tiré de deux mots grecs qui si^-^ni- fieiit grand écusson. Ce genre est propre à l'Amé- rique méridionale , ainsi que le précédent. On doit V placer les espèces comprises dans la seconde sub- division de la première division du genre Rulèle Encjcl. La Macraspis quadiivittata Macl. Korœ cntom.p. ibj.n°. i. est notre Rulèle quadrirayée. Cet auteur mentionne une espèce nouvelle qu'il nomme Macraspis birayée , M. hivitiata. Dessus du corps teslacé brillant, le dessous noir ; tête lauve avec une ligne transversale noire ; corselet ayant deux taches noires; écusson fauve bordé de noir : on voit une bande longitudinale sur les ('■Ij-tres , de couleur noire ainsi que leur suture j pjues tesiacées. Amérique méridionale. PÉLTDNOTE, Pelidnota. Macl. {Korce en- iom.) Lat. {Fani. nat.) Rutela , Melolontha. ( Encycl. ) Melolontha. Fab. Rutela. Schces. Sca- rabœus. Lixn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Lamellicor- nes , tribu des Scarabéides (division des .Xylo- philes ). Parmi les XylopTiiles dont le bord antérieur du labre est apparent , Se sépare distinctement le cha- peron des mandibules, un groupe a pour caractj- res : écusson petit , ordinairement semi-circulaire. U contient cinq genres. (?'q)'. Xtlophii.es.) Celui d'Oplogaathe nous est inconnu. Le genre Rutèle X Y L a son écusson triangulaire ; le corps des Hexodons est presqu'orbiculaire , plat en dessous ; leur tête est carrée et rentre , lors du repos , dans une profonde échancrure du corselet. Les Chryso- phores ont leurs pattes postérieures fort longues , à cuisses renflées et jambes alongées et arquées ; ce qui distingue ces trois genres de celui de Pé- liduole. M. Macleay, en établissant ce genre dans ses Horce entomologicœ , pag. 167., lui donne pour caractères : Antennes de dix articles , celui de la base grand, un peu arqué, conique ; le second presque globu- leux ; le troisième plus long, presque cylindrique; les quatrième, cinquième et sixième courls ; le septième très-court, cyathiforme ; leur massue ovale. — Labre avancé , transversal , presque demi-circulaire , velu ou cilié , son bord antérieur échancré. — Mandibules un peu comprimét s , triangulaires, aplaties en dessus, leur bord exté- rieur arqué, écLancré, leur extrémité bideutée à la partie inlerne. — Mâchoires courtes , épaisses , velues, courbes, ayant six fortes dents aiguës à leur extrémité intérieure. — Palpes maxillaires ayant leur premier article court, presque cylin- drique, le second plus long^ le troisième plus court , plus épais à sou exlrémilé , le dernier ovale» un peu canaliculé : palpes labiaux courts , leur arlicle terminal ovale. — Menton court, carré, convexe à sa panie postérieure ou obtus , ses côtés sinués, son bord antérieur échancré, avec les angles arrondis. — Tête presque triangulaire, sans suture transversale. — Chaperon arrondi , obtus , rebordé. — Corps ovale, convexe, point recou- vert postérieurement par les élytres. — Sternum très-court, un peu obtus. — Ecusson de grandeur ordinaire, demi-circulaire. — Pattes assez fortes; jambes antérieures tridentées extérieurement ; crochets des tarses inégaux. Les Pélidnotes correspondent à la première subdivision de la seconde division du genre Ru- tèle de ce Dictionnaire. La seconde subdivision constitue à elle seule ce dernier genre dans son état actuel. CHRYSOPHORE, Chrysophora. Dej. (Catal.) Lat. {Fam. nat.) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Lamellicor- nes, tribu des ScarabéiJes (division des Xylo» philes). Un groupe de celte division contient les genres Rulèle , Hexodnn , Pélidnote , Chrysophore et Oplognalbe. ( T^ojez Xylophiles. ) Ce dernier ne nous est pas connu. Les Rutèles ont l'écussoii triangulaire ; dans les Hexodons le corps est orbi- culaire , plat eu dessous, et la tê'e rentre , lors du repos , dans une profonde échancrure du cor- selet ; le genre Pélidnote a les cuisses postérieures et leurs jambes simples, ni longues, ni arquéei , X Y L ni renflées : caractère qui lui est comAun avec les deusc premiers geares précilés. Antennes de dix articles , le premier gros, co- nique, cilié postérieurement; le second globu- leux; les trois suivans coniques, allant en dimi- niiauant de longueur ; les sixième et septième c^'ailiifirmes ; les trois derniers furmani une mas- sue ulongée , ovale , velue. — Mandibules décou- vertes.— Palpes ayant leur dernier article grand , ovale-cylindrique. — Lèvre grande, échancrée en devant. — Chaperon point séparé de la tête ]iar une ligne Iransverse , an peu rebordé , arrondi un devant , un peu tronqué antérieurement. — Corps gros, épais. — Corselet transversal, ses angles antérieurs très-saillans, ses côtés arrondis, lé-;èrement sinués, un peu rebordé et slnué pos- térieurement. — Ecusso7t assez grand , demi-cir- culaire. — Elytrcs un peu rebordées , se rétré- cissant du milieu à l'extrémité, recouvrant des ailes , laissant à nu l'extrémité de l'abdomen , leur angle suturai presque prolongé en pointe spini- forme. — Pattes fortes ; les deux jambes anté- rieures à peine tridentées extérieurement ; les deux postérieures très - longues, très- arquées , terminées intérieurement par une grande épine inarticulée, un peu crochue ; cuisses postérieures i-enflées ; tarses ayant leur cinquième article aussi grand que les quatre autres pris ensemble ; les deux tarses postérieurs très-longs ; crochets anté- rieurs presqu'égaux , l'un bifide, l'autre entier; les quatre crochets postérieurs presqu'égaox aussi, mais simples. Les noms , tant générique que spécifique, don- nés à la seule espèce connue de ce genre , sont tirés du grec ; ils indiquent l'éclat extraordinaire dont elle brille. Les caractères que nous venons d'énon- cer ont été pris sur un individu mâle faisant partie de l'immense collection de M. le comte Dejean , qui a bien voulu nous le communiquer avec une bienveillance qu'il a eue envers nous dans toute occasion , et dont nous le remercions ici bien sin- cèrement. 1 . Chrysophore clirysochlore, C. chrysochlora. Chrysophora suprà viridi-aurea , subtùs viridi- cuprea : antennis testaceis ; elytris excavato punctatis. Chrysophora chiysochhra. Dej. Catal. Longueur 18 lig. D'un beau vert doré en dessus, d'un vert cuivreux en dessous ; antennes testacées, leur premier article ayant en dessus une tache cuivreuse ; tête et corselet finement pointillés ; élytres couvertes d'une multitude de gros points enfoncés , qui les fout paroître guillochées ; pattes d'un vert cuivreux ainsi que l'anus ; tarses d'un noir-bleuâlre. Mâle. M. le comte Dejean pense que la femelle a les X Y L 807- jambes postérieures moins longues et moins ar- quées. Rapportée du Pérou par MM. de Huraboldt et Donpiand. Nous croyons que M. Latreille a décrit celle espèce sous le nom de Melolontha chryso- chlora dans le Voyage de M. de Humboldt , mais nous n'avons pas eu communication de cet ou- vrage.- CYChOCt?\lkLE.,Cyclocephala. Lat. {Fam. nat.) Chalepus. Macl. ( Horœ entom. ) Melolon- tha. Fab. Oliv. Schces. Geotrupes. Schœn. Sca- rabcpus. Voet. Genre d'insectes de l'ordre des ColéopitTus , section des Pentamères , famille des Lamellicor- nes , tribu des Scarabéïdes ( division des Xylo- philes). Les Cyclocéphnles forment une coupe particu- lière dans leur division, {f^oyez Xylophiles. ) M. Macleay , dans ses Hoixe entoniologicœ , u désigné ce genre sous le nom de Chalepus y M. Latreille en l'adoptant a changé cette déno- mination , qui avoit déjà été employée générique- ment. Les caractères donnés par l'auteur anglais sont les suivans : Antennes presque coudées , composées de dix articles; le premier presque conique, ou plutôt grossi à sa partie antérieure ; le second presque globuleux , petit ; les sixième et septième plus grands que les autres, cyal hi formes ; massue de trois articles, presque comprimée, alongée, ovale. — Labre caché sous le chaperon, son bord anté- rieur demi-circulaire, à peine visible, un peu échancré à sa partie inférieure. — Mandibules épaisses à leur base (peu découvertes et dépri- mées, suivant M. Latreille), triangulaires, ar- quées à leur partie extérieure , point dentées, leui pointe aiguë. — Mâchoires crnsiacées , forles , aloiigées , un peu comprimées, à peine sinuées , leur extrémité armée de six dents courtes, forte? et cornées. — Palpes maxillaires ayant leur pre- mier article à peine distinct ; le second presque conique , le troisième plus court , conique ; le dernier alongé, cylindtique-ovale , plus grêle ù sa base et à son extrémité : palpes labiaux courts, insérés sur le dos des lobes du menton ; premier article grêle , conique ; le second plus court , plus épais, conique; le dernier cylindrique-ovale. — Menton presque carré, un peu rétréci de chaque côté à son extrémité, son bord supérieur profon- dément échancré , ses lobes presqu'arrondis, con- vexe en dessus, son bord postérieur échancré ou plutôt excavé. — 7>7e presque carrée ou trapézoï- dale, ayant une suture transversale. — Chapero i tronqué à sa parlie antérieure, à peine échancré. — Corps presque convexe.— Corselet transversal, ses bords latéraux convexes, le postérieur tronque. — Sternum simple, sans prolongement. — Elytres ne recouvrant pas entièrement l'abdomen. —a, qui rentre dans la tribu des Mydasiens , famille des Tanystoines de M. Latwille. ( S. F. et A. Serv. ) XYPHOSURES , Xyphosura. Lat. M. Latreille donne ce nom à un oidrc de Crus- tacés de la section des Edenlés, auquel il a^sij^ne les caractères suivans : point de siphon ; base des pieds ( ceux du céphalothorax ou de la division antérieure du corps qui, les deux derniers excep- tés , servent uniquement à la locomotion et à la piéhensiou ) hérissée de petites épines et faisant rortîce de mâchoires j test dur, divisé eu deux boucliers, offrant en dessus deux sillons longitu- dinaux et recouvrant tout le corps , qui se ter- mine en dessus par une pièce très-dure, eusiforme et mobile. Ces animaux sont constamment vaga- bonds. Cet ordre ne contient qu'un genre que nous allons faire connoitre. LIMULE, Limulus. Mcll. Fab. Lat. Léach. Monoculus. LiNN. JCyphosura et Xyphotheca. Gbomot. Polypheinus. Lamk. Cancer clusius. Le corps des Limules est divisé en deux par- ties; la première ou l'antérieure , que M. Latreille ■aomxn&céphalothorajc , est recouverte par un bou- clier lunule, débordant et portant deux yeux très- écartés l'un de l'autre , entre lesquels M. Cuvier a observé trois petits yeuxllsses rapprochés; au-des- sous de la carapace dont nous venons de parler, sont insérés , sur une saillie conique , en forme de bec ou de labre , deux corps semblables à deux pe- tites serres de Crabes, didactyles ou monodactyles, selon les sexes , composés de deux articles que M. Latreille considère comme les antennes , et que Savigny assimile à la seconde paire de pieds-mâ- choires des Crustacés, ainsi qu'aux mandibules des Arachnides , et auxquels il donne le nom de mandibules succédanées ou fausses mandibules; à la suite de ces antennes se trouvent six paires de pieds , dont les deux derniers réunis forment un grand fenillet portant les organes sexuels , et dont B.ist. Nat. Ins. Tome JC. X Y P 809 les dix autres libres, et tous , ù l'exception des deux premiers , didactyles. Ces pieds sont com- posés de six articles , le radical ou la hanche est hérissé de piquans ou épines dont le nombre est très- considérable aux deux ou trois premières paires de pieds : ces articles tiennent lieu de mâ- choires; l'article suivant, ou le premier de' la cuisse , oflre aussi quelques épines. La dixième paire de pieds dillcre des autres par divers carac- tères, et surtout par les hanches , qui ne sont point maxillaires , et par l'extrémité intérieure du dernier article de la jambe , qui se termine par quatre petites lames mobiles, droites, alongées , pointues, éf^alus et rapprochées en un faisceau longitudinal ; la partie extérieure de cette même extrémité de la jambe donne attache au derniec article , qui est terminé comme les autres par deux doigts mobiles qui dilfèrent uu peu des pré- cédeus. Le pharynx débouche entre les hanches de toutes ces pattes; l'œsophage se dirige en avant , l'estomac des Limules étant situé , comme dans les Crustacés décapodes , vers le bord anté- rieur du test. La seconde partie du corps des Li- mules , ou la postérieure , est recouverte par un bouclier qui a en dessus la forme d'un trapézoide échancré postérieurement, avec les bords latéraux armés d'épuies mobiles et alternantes; en dessous, et dans un creux en forme de boîte presque car- rée , sont cinq paires de feuillets ou de larges pieds natatoires dont la face postérieure est garnie de branchies. L'anus est placé à la racine de la pointe qui termine le corps; cette pointe est cor- née , très-dure, droite, trigone , très-pointue et souvent ar;née sur le dos de petites dtnlelures ; elle s'insère dans une cavité au milieu de l'échan- crure postérieure de la seconde pièce du test, et elle est articulée avec elle par le moyen d'une tête dont les deux côtés sont dilatés et appuyés sur deux s;iillies de cei te pièce; le cœur , comme dans les Stommapodes , est un gros vaisseau garni en dedans de colonnes charnues régnant le long du dos et donnant des branches des deux côtés ; un œsophage ridé , remontant en avant , conduit dans un gosier très charnu, garni intérieurement d'une veloutée cartilagineuse toute hérissée de tuber- cules et suivi d'un intestin large et droit. Le foie verse la bile dans l'intestin par deux canaux de chaque côté. Une grande partie du test est rem- plie par l'ovaire dans les femelles , et par les tes- ticules dans les mâles. Clusius ou Lécluse et Boutius sont les premiers naturalistes qui aient mentionné et figuré des Li- mules. Muller les confond avec \ei Apus j Fabri- cius les en a distinguées , mais il les a placées dans son ordre des Kleistagnalhes ou Décapodes Bra- chiures de M. Latreille. Enfin, Lamarck ayant conservé le nom de Limule au ^enxe Apus , ap- pelle Polyphème le genre dont nous traitons. Ces animaux vivent dans les mers des pays chauds , Kkkkk 8io X Y P et viennent le soir , presque toujours par conpks , dans l'été, sur les plages sablonneuses ou maré- cageuses; la femelle, qui est plus grosse, porte «ur son dos le mâle, sans que celui-ci y soit en état d'accouplement ni violemment attaché : leurs mouvemens sont fort lents et très-circonscrils , et lorsqu'ils marchent on ne voit aucune des pâlies. Dès qu'on les touche , ils s';irrêLent et relèveut leur queue pour se dûfendre. Ils restent toute la nuit à moitié hors de l'eau , et ne cherchent à se sauver que quand ils sentent r]ue le danger com- mence à être éminent. T/eur queue est très-redou- tée dans l'Fnde et en Cainllne , parce qu'on est dans l'opinion que sa piqûre est venimeuse. Les sauvages se servent de cette pomte en guise de fer de flèche. La chair des Limnies est bonne à mano-er, et leurs œufs sont très -délicats. On sert sur les tables , à la Chine et au Japon , l'espèce qui lui est propre , et qui arrive , avec l'âge , à une longueur de deux pieds. Ces animaux se trouvent d.ins les mers des deux Indes , depuis l'équateur jusqu'au quarciniième degré de latitude. Ils sont communs dans le golfe du Mexique , sur les côtes de Caroline , aux Moluques et dans les mers du Japon et de la Chine. Les Américains appellent ces Crustacés King-Krab. Les nègres des bords de la mer se servent du lest vide pour puiser de l'eau ou pour d'autres usages domes- tiques. On connoil quatre ou cinq espèces de ce genre. LiMULEPoi.TpaÈME,£/';"u/H^ Polypliemus. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. i . pag. ii. — Hist. nat. des Cnist. et des Ins. tom. 4. pag. 96. — Limu/us Cyclops. Fab. Suppl.Ent. Syst. p.ùji. (Jeune. ) Monoculus Polyphemus. Linn. Syst. nat. id. i3. tom. l.parsz p. loSy. — Limtilus Sowarbi.hi.ACïi. (^Zool. Miscel pi. 84.) SÉn.*. Mus. noui>. édit. ( i8a8 ) pag. 4. pi. JlT'II. 71°. I. a. b. Il varie selon l'âge pour la taille et la couleur. Les vieux sont d'un brun - noirâtre , et les jeunes d'un jau- nâtre qui tire sur le brun. L'arête du milieu du dos a , sur chaque pièce du lest, trois épines : le stylel formant la queue est à peu près de la lon- gueur du corps. Cette espèce se trouve sur une grande partie des côtes sablonneuses de l'Inde et de l'Amérique. LiMULE DES Moluques , Limulus moluccanus. Ijkt. Gen. Crust. et Ins. tom. i. pag. 11.— Hùt. nat. des Crust. et des Ins. tom. 4. pag. 92. pi. 16. ly. — Cancer moluccanus. Clus. ejcot. lih. 6. eap, 14. pag. 128. — Bout. Jav. lib. 5. cap. 3i. — RnuMPH. Mus. 21. tah. 12. f. a. b. — Sch^ff. Mnnog. 1756. tab. ']. fig. 4- 5. Il acquiert jusqu'à deux pieds de longueur, et dili'ère du précédent parce qu'il n'a point d'épines sur l'arête du milieu de la première pièce du test , laquelle se termine en avant par une petite élévation fourchue. Il est X Y S irès-commun dans les Todes orien'ale» , anx Mr>- luques. Les Japonais l'appellent JCû/'iCoiselet presi(ue sphérique , ses angles antérieurs formant chacun une bosse fort prononcée ; pro- thora.\ peu distinct du mésothorax dans sa partie dorsale moyenne ; raétathorax fort court. — Ecus- son très-petit. — Ailes velues vues au microscope , couchées parallèlement sur le corps dans le repos. — Caillerons très-petits. — Balanciers découverts. — Abdomen cylindrique, composé de quatre seg- mens outre l'anus , hérissé de quelques soies roides, .son extrémité recourbée eindessous. — Paties de longueur moyenne ; jambes un peu en massue , al- Z, O E 819 laut en grossissant de la base à l'extrémité, un peu arquées : tarses longs, leur premier article le plua grand de tous, gros, cylindrique; les trois suivaus triangulaires , le dernier fort court , muni de deux forts crochets ayant dans leur intervalle deux pelotes lort longues dans les deux sexes. On ne conn(>ît que deux espèces de ce genre; elles sont d'L^urope et de petite taille , ce à quoi leur nom tiré du grec fait allusion. On les ren- contre sur les fleurs , du miel desquelles elles se nourrissent. Fabricius (^Sjst.Antliat.) a connu ces espèces et les met dans sou genre Myopa , auipiel il rapporte seize espèces, dont dix seulement appartiennent avec certitude à ce dernier genre; savoir , les a"'. 1,2, 3,4)5,6,8,9, i5, 14. Les n". 7. et n. ne forment qu'une espèce qui est du genre Zodion ; les n"". 12. et 16. sont absolument dans le même cas. Les n"*. 10. et i5. ne nous sont pas connus. Le genre Myope du présent Dictionnaire ren- ferme dix-sept espèces. Les u^'^. j. 12. 16. nous sont inconnus; ceux de 2. à 11. aiusl que I4- et i5. sont bien du genre; les n'=*. i3. et 17. appar- tiennent aux Zodions. 1 . ZoDioK cendré , .2'. cinereuni. Zodion cinereuni. Meig. Dipt. d'Eur. tnm. 4- pag. i38. n°. I. tab. "cfy.Jig. 6. et 7. — Myopa cinerea n°. 1 2. Fab. Syst. Antliat. — Myopa ti- bialis a°. i6. Fab. id. Voyez pour la description , Myope tibial Q". 17. de ce Dictionnaire. Commua aux environs de Fans. 2. Zodion noté, Z. notatum. Zodion notatum. Meig. id. pag. i3g. n". 2. — Myopa irrorata n". 7. Fad. id. — Myopa tesse- lata u°. II. Fab. id. Voyez pour la description , Myope marqueté n°. i3. de ce Dictionnaire. Hota. Ces deux espèces ne sont peut-être que les deux sexes de la même. Si cela est ainsi , Fa- bricius auroit fait quatre espèces d'une seule. ( S. F. et A. Serv. ) ZOE , Zoea. Bosc. Lat. Lam. Léach. Mono- culus. Slabb. Ce genre , que M. Latreille plaçoit ( Régna anini. ) à la suite des Branchiopodes et près des Cyclupes et des Polyphèmes , fait actuellement partie de l'ordre des Décapodes ( Fam. nat. ). Il appartient à la famille des Macroures , tribu des Schizopodes; ses caractères sont : corps ayant un test presqu'ovale , avec lequel la tête se trouve confondue , terminé en avant par un très - long rostre inlléchi. Quatre antennes presqu'égales , dont les extérieures sont bifides et coudées; deux yeux presque sessiles , extrêmement gros et sail- Lllll a 820 Z O N lans , placés à la base du rostre et au-dessus des antennes. Une grande pointe relevée et dirige'e en arrière, placée à la partie postérieure du cor- selet ou de la carapace. Abdomen long , replié en dessous , formé de quatre segmens aplatis , presqu'égaux , étroits , et d'un cinquième termi- nal , plus grand et fourchu. Pattes très-courtes, cachées sous le corps , à peine visibles , à l'ex- ception des deux dernières qui sont très-longues et en nageoires. Ce genre a été établi pour la première fois par M. Bosc 5 il se compose de deu.x ou trois espèces très-petites et très-rares dans les collections. Zoé pélagique , Zoea pelagica. Bosc. Crust. tom. 2. pi. i5. ^g. 3. et 4- Long d'un quart de ligne, transparent comme du verre, ayant les yeux et une tache à la base de l'épine dorsale , d'un beau bleu. lia été trouvé dans l'océan Atlan- tique. » Zoé a masse , Zoea clavata, Léach. Journal de physiq. avril l8l8. pag. 004. ^g. 4. — Figuré dans l'Atlas de ce Dictionnaire , pi. 354. fig- 5. 11 est un peu plus grand que le précédent , son rostre est droit et non infléchi; le test est globu- leux avec deux longs prolongemens eu massue de chaque côté. On l'a trouvé sur la côte occidentale de l'Afiique. M. Latieille pense que le Monoculus taui-ui de Slabber , Microscop. tab. 5. , pourroit appartenir à ce genre. Il est figuré dans l'Atlas de ce Dic- tionnaire , pi. 533. fig. I. ; et M. Latreille , dans l'explication de cetie planche , lui donne le nom de Zoea Slabberi. ( E. G. ) ZONE. Nom donné par Geoffroy à sa Phalène n°. 36. i^lns. Paris, tom. 2. pag. izy. ) Ce Lé- pidoptère est la Phalène zone n'. g. de ce Dic- tionnaire ; il y est décrit sous le nom de Bombyx zone n°. zSz. ( S. F. et A. Serv. ) ZONITE, Zonitis. Fab. Lat. Schœn. Apalus. Oiiv. Mylabns. Fab. Schœ.v. Meloe. Pall. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Hétéromères ( 2«. division ), famille des Trachélides , tribu des Cantharidies. Un groupe de cette tribu contient les genres Apale et Zonite. {V^oyez Cantharidies, pag. 439. de ce volume. ) Le premier est séparé du second par ses quatre palpes égaux en longueur et par son corselet arrondi. Antennes filiformes, pins longues que le cor- selet y insérées dans un sinus intérieur des yeux , composées de onze articles alongés , grêles , pres- que cylindriques; le premier aussi long que le troi- sième; le second obconique , de moitié plus court que celui-ci ; le onzième en fuseau , terminé brusquement en une pointe courte. — Labre avancé, ■ resque coriace, presque carré, entier. — Z O N Mandibules cornées, triangulaires, un peu arquée à leur extrémité qui est aiguë. — Mâchoires com- posées de deux lobes membraneux , l'interne à peine apparent, gaini d'une frange de poils , le lobe apical alongé , pointu à l'extrémité, ayant une frange de poUs inégaux. — PaZ/^ej filiformes , un peu inégaux ; leur dernier article presque cylin- drique , un peu aminci vers sa base , tronqué à son extrémité; les maxillaires un peu plus longs que les labiaux; ceux-ci ayant leur second article alongé. — Lènw membraneuse , presque carrée , profon- dément bifide ; menton presque coriace , à peu près en carré long , allant un peu en se rétrécissant vers l'extrémité. — Té/e inclinée , triangulaire , presque cordiforme. — J'euo; alongés , un peu échancrés à leur partie intérieure. — Corps presque cylindri- que , assez mou. — Corselet petit , presque carré , à^eu près aussi large que les élytres. — Ecusson distinct. — Elytres molles , alongées , linéaires , recouvrant entieiement l'abdomen et des ailes , un peu rabattues par les côtés. — Pattes alongées ; jambes postérieures terminées par une forte épine dont l'extrémité est dilatée , excavée et tronqut'e obliquement ; tous les articles des tarses entiers ; crochets bifides. Le nom de Zonite vient du grec et a rapport aux bandes transversales que plusieurs espèces portent sur les élytres. Ces Coléoptères se tien- nent sur les fleurs ; ils habitent l'Europe méridio- nale , en Afrique , dans l'Asie-Wineure , en Syrie et en Perse. Il paroit , selon les renseignemens donnés par M. Latreille , que leurs larves vivent aux dépens de celles de quelques Apiaires. 1. Zonite tachetée , Z. sexmaculaia. Zonitis sexmaculaia. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. II. pag. 224. n°. 2. — Schœn. Syn. Ins. tom. 2. pag. 340. 72°. 8. — Apalus sexmaculatus. Oliv. Entom. tom. 3. Apal. pag. 5. n°. 2. pi. i. A-.3. Voyez pour la description, Apale tacheté n". 2. de ce Dictionnaire. 2. ZoiNiTE bout brûlé , Z. prœusta. Zonitis prœusta n°. 2. Fab. Syst. Eleut. — ScnŒN. id. pag. "So^- n°. a. ^'oje^pourla description, Apale briqnetén<:. 5. de ce Dictionnaire. Nota. ~Sl. Schoenherr donne comme variété du mâle de cette espèce la Zonitis nigripennis n''. 3. Fab. id. A ce genre appartiennent encore : 1°. Zonite pâle, Z.. pallidan°. i.Fab. Syst. Eleut. — Schœn. : Syn. Ins. tom. 2. pag. 33g. 72°. 1. Iles de l'Amé- rique ? 2°. Zonite mutique , Z. mutican". 5. Fab. I id. — ScnŒN. id. pag. 340. n°. 4- France méri- dionale. Cette espèce»est peut-être la même f|ue • l'Apale immaculé n». 4. de ce Dictionnaire. 0°. Z O N Zoni(e fulvipenne, Z . fiihipennis xi." . 6. Fab. id. — ScHŒN. id. n°. 5. De Elongvie. 4°- Zoniie qua- di'iponctuée, Z. quadripunctata. Dej. Calal. — lMylabrisquadripunctata-D.°. iS.Fab. id. — Schœn. id. tom. 3. pag. 43. D'Espagne. 5°. Zonite bit'as- ciée, Z. bifasciata. Svvartz. Schœn. id. tom. 2. pag. 340. n°. i3. Noire j ëlytres d'un roux-testacu avec deux bandes noires onduli^es. De Hongrie. 6". Zonile noire, Z. atra. Swartz. Schœn. id. n°. 12. Totalement noire. De Hongrie. 7°. Zouile du Caucase , Z. caucasien. Dej. Calai. — Meloe caucasica. Pall. Icon. p. 94- 24. tom. ë.Jîg. 24. —Mylabris sejmaculatan°. 16. Fab. id. — Schœn. id. tom. 3. pag. 43. Russie méridionale. Nota. Le genre Apale de ce Dictionnaire com- prend trois espèces de Zonites sous les n''^ 2. 3. et 4- Le n°. i. est seul du genre Apale. Ajoutez aux caractères génériques : palpes égaux en lon- gueur ; corselet arrondi ; élj^tres deux fois plus larges que le corselet. Ces caractères nous parois- sent être les seuls qui distinguent les Apales des Zonites. Il n'est pas certain qneV Apalusquadrimaculatus n". 3. Fab. Syst. Eleut. — Schœn. Syn. lus. tom. 2. pag. 343. n". 2. appartienne au genre Apale. Dans le Systema E'eutheratoruni de Fabricius il y a onze espèces de Zonitis de décrites. Les n*^^. 7. 10. 11. sont des Némognathes j les nos. 4. et g. sont douteux ; les autres appartiennent vrai- ment aux Zonites. GNATHIE, Gnathium. Kibb. Lat. {Fam. natur. ) Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères ( 2«. division ) , famille des Trachélides , tribu des CantLaridies. Nous donnons ici ce genre parce qu'il paroît adopté par M. Latreilledans sesi^'am. nat. Il com- pose , avec celui de Némoguathe Lat. , un groupe dans les Cautharidies , ce groupe est distinct des autres par les mâchoires très-prolongées , se re- courbant sous le corps dans le repos. ( î^o^ ez Cantharidies , pag. 439. de ce volume. ) Les Némognathes nous paroissent didérer des Gua- thies par leurs antennes filiformes. Voici les caractères que M. Kirby assigne à ce genre ( Transact. Linn, vol. 12. Century (>f. Ins. pag. 4^5. ) Antennes allant nn peu en grossissant vers leur extrémité, composées de onze articles ; le second à peu près aussi long que le quatrième; le troi- sième plus long qu'aucun des suivans , ceux-ci presqa'obconiques , les huitième , neuvième et dixième presque cylindriques , le dernier alongé, conique. — Labre transversal. — Mandibules avancées, alongées , leur extrémité recourbée , très-aiguë , sans dents. — Mâchoires ouvertes , portant un appendice très-long et très-grèie. — Palpes filiformes , leurs articles cylindriques. — Lèvre très-petite , à peine visible. — Menton tra- Z O P 8ii pézoVdal ':* — Tcte inclinée , ulong'e , portée par un col court et étroit. — Corps presqu'en coin , presque linéaire. — Corselet bombé. — Jambes terminées par deux épines ; dernier article de* tarses muni de crochets bifides. Le nom générique est tiré d'un mot grec qui exprime la longueur des mâchoires. L'auteur ne mentionne qu'une seule espèce , elle paroît nou- velle ; c'est la Gnathie de Francillon, G. Fran- cilloni. Long. 2 lig. 5. Corps un peu velu , noir en dessus , brun en dessous; cou brun en dessus; mandibules rousses ; corselet glabre , roux en des- sus ; élytres un peu rugueuses. De Géorgie. ( S. F. et A. Serv. ) ZOPHOSE, Zophosis. Lat. Erodius. Fab. Oliv. Schœn. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Hétéromères (première division), famille des Mélasomes , tribu des Piméliaires. Un groupe de la tribu des Piméliaires a pour caractères : dernier article des antennes très-d;s- tinct, point sensiblement plus long que le précé- dent : il contient les genres Zophose, Moluris , Psammode,Tentyrie, Tagone, Hégètre, Tagénie et Sépidie. ( Ployez Piméliaires , pag. 534. de et' volume.) Ceux de Moluris, Psammode , Sépidit: et Tagénie se distinguent par leur menton assez petit, laissant à découvert la base des mâchoires. Dans les Tentyries le corselet est piesqu'orbicu- laire , à peu près aussi long que large ; le corps des Tagônes est presque triangulaire ; le genre Hégètre a le corselet carré, plus étroit que les élytres : caractères qui séparent ces divers genres des Zophoses. Antennes composées de onze articles ; les sept premiers presque cylindriques , un peu plus gros à leur extrémité ; les quatre autres un peu élargis , plus courts que les précédons , comprimés ; les huitième , neuvième et dixième presque triangu- laires , le dernier un peu plus grand que le précé- dent, échancré de côté à son extrémité, celle-ci aiguë. — Labre avancé , en carré transversal , entier, coriace. — Palpes maxillaires ayant leur dernier article le plus grand de tous , linéaire , comprimé. — Menton grand , pins large que longj ses côtés arrondis , cachant la base des mâchofres; son bord supérieur échancré. —Tête presque car- rée , beaucoup plus étroite que le corselet. — Corps suborbiculaire ou en ovale court , convexe en des- sus. — Corselet trois fois plus large que long ; sa partie postérieure de la largeur de la base des élytres ; il est fort rétréci antérieurement et échan- cré pour recevoir la partie postérieure de la têle ; angles latéraux antérieurs aigus. — Ecusson nul. — Elytres réunies , recouvrant l'abdomen et em- brassant ses côtés en dessous. — Point d'ailes — Pattes grêles; jambes dentelées et épineuses , ter- minées par deux longues épines ; tarses antérieurs courts, leurs quatre premiers articles irianguUi- 8i2' Z L P res; le premier ua peu plus long que les autres : tarses ialermédiaires et postérieurs longs, a_yant leur premier article à peu près aussi long que les quatre autres pris ensemble j dernier article de tous les tarses plus long que le prétédeut, muni de deux crochets. La couleur noire de ces Col'oplcres leur a fait donner le nom de Zophose , tiré du grec ; leurs mœurs doivent être à peu près les mêmes que celles des Pimélies et des Erodies. Ils habitent les cli- mats chauds de l'ancien conlinent. Onu'encounoît qu'un petit nombre d'espèces. I. ZopHOSE Tortue , ^. testudinaria. Zophosis testudinaria. Lat. Gêner. Crust. et Ins. tom. 2. pag. 14b. ra*^. i. tab. IL. fig. 6.—Ero- dius testudinanusa°. 1 . Fab. Sjst. Eleut. — Schœn. Sja. 1ns. tom. i. pag. 124. «". 1. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Erodie Toriue n°. i. de ce Dictionnaire. Nota. M. Latreille place dans ce genre les espèces suivantes : 2. Zophose trilinéée,^. trilineata. Zophosis tiilineata. Lat. id. — Erodius trili- neatus. SchœiN. jd. pag. 125. 7i°. 4. Voyez pour la description et les autres syno- nymes , Erodie triliuéé a". 8. de ce Dictionnaire. o. Zophose quadrilinéte , Z. quadrilineata. Zophosis quadiilineata. Lat. id. — Erodius quadrUineatus. Scbœn. id n". 11. Voyez pour la description, Erodie quadrilinéé n". 7. de ce Dictionn.ii.e. 4. Zophose naine , Z. minuta. Zophosis minuta. Lat. id. — Erodius minutus n°. 5. Fab. id. — Schœn. id. n°. g. Voyez pour la description et les autres syno- nymes, Erodie nain n". g. de ce Dictionnaire. Ce genre comprend encore, selon son auteur, la Zophose pointillée , Z . punctulata. — Erodius punctulatus. Oliv. Entom. tom. 3. Erod. pag. 7, n°. 'J. pi. l.Jig. 7. — S. ncEN. Syn. Ins. tout. 1. pag. 125. n° . 12. PaUie jncounue. C S. F. et A. Sert. ) ZOZIME , Zozimus. Léach. IVl. Léach a donné ce nom a un genre établi aux dépeus des Crabes proprement dits, avec le Can- cer aneuse^ quelques autres espèces dont les pieds j •ont un peu aplatis j ce genre n'a pas été adopté. (E. G.) ZUPHËE, Zuphœa. Risso. M. I^isso, dans le 5'-'. volume de son Histoire Z U P naturelle de l'Europe méridionale , établit sous ce nom un genre de Loemodipodes , voisin des Nyni- pbons, et auquel il donne pour caractères : corps oblong , convexe ; tête sublriangulaire ; yeux grands , convexes 5 corselet à cinq articles entiers, r.ipprochés ; queue de six anneaux , le dernier alongé , triangulaire; six paires de pieds égaux. ZcPHÉE DU SPARE, Zuphœa sparicola. Risso, loc. cit. tom. 5. pag. 104. Z. corpore dorso lutescente ,Jascia una trans- versa , nigro in medio picto j cauda articula ul- timo acuto. Son corps est jaunâtre, peint au milieu d'une bande transversale noiie ; l'œil est saillant, noir; la tête forme une espèce de triangle ; les segmens du corselet snnt très-rapprochés ; la queue est fort longue, d'un jaune i)âle , subtransparente, terminée par un long anneau aigu. Long. O,0o8 , largeur 0,00 r. Séjour, sur les spares. Apparoît en été ; il y a plusieurs espèces. Telle est la des- cription de M. Risso, que nous avons transcrite en entier. A côté de genre , il en place un autre qui est nouveau , et qu il nomme Hexone. HEXONE, FIe.rona. Risso. Corps ovale , terminé en arrière brusquement en pointe ; corselet à six segmens ; queue sublri- gnne, à cinq anneaux ; six paiies de pieds égaux , armés d'ongles courbes , aigis. • Hexone VAnAsiTE , Hejrona parasitica. Risso, loc. cit. pag. 104. H. corpore dorso ruhro ,Jciscia una longttudi- nali ulba , lineis tribus angustioribus transversis picto y cauda albida. Son corps est d'un rouge laque , traversé au milieu pur u>ie petite bande longitudinale blanche, et de trois lignes étroites transversales; la tête est triangulaire; les segmeus du corselet sont égaux , arrondis, séparés, et terminés eu pointe obtuse sur leurs bords latéraux ; les pieds sont rendes à leur base , pointus au sommet ; la queue est courte, blanchâtre. Longueur 0,002 , largeur 000 ^. Sé- jour, sur le bopyre. Apparoît en été. (E. G.) ZUPHIE, Zuphium. Lat, Dej. Galerita. Fab. ScHŒN. Carabus. Oliv. ( Entom. ) Ross. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Penlamères, famille des Carnassiers (terrestres), tribu des Carabiques (division des Troncalipennes ). Un groupe de Tioncaiipennes à crochets des tarses sans dentelures, a pour caractères : dernier article des palpes alongé , plus ou moins sécuri- forme ; mandibules courtes, peu.avancées. {^Voy. Troncaïipennes.} On y place, outre les Zupbies, Z U P 1°. Ga1(^ritc , qui se distingue par son corps assez <^pais et par les tarses anlérieurs , dont les trois premiers ariiclcs sont forument dll,il('s dans 1rs inùles. a". Pollsiique , ayant le premier article des antennes plijs t ourt que lu tète. Antennes filiformes, presque sdtaci^cs, leur pre- mier article au moins aussi loiij;; que la tèie , le se- cond irès-courl. — Demienu tic if des palpes aXonti^i, assez t'ortenieiit sécuritortne dan« les deux sexes. — Tète preSkjue triangulaire, très-rétn'cie post('- rieureoienl , et tenant au corselet par un col court et très-éiroit. — Corps àé^xxmé. — Corselet ^Xaiie , corditbrme. — Elytivs planes, en ovale-alongé , recouvrant des ailes et l'abdomen. — Abdomen d(^primd. — Pattes de longueur moyeune , assez forles ; articles des tarses presque cyliiulriques ; ceux des anlérieurs très-I(^u,èrcnieiU dilatés dans les mâles et cilli's également des deux côtés. Ou ne connoît qu'une seule espèce de ce genre, elle habite sous les pierres et les écorces ; Zu- pliie odorante, Z. olens. Lat. Gêner. Cntst. et Ins. toni. I. pag. 198. n°. l. (A la ciiation d'Oli- vier, lisez : pi. i7). fig. i56. au lieu de pi. i^./ig. 126.) — Uej. Spéc. toril. \ . pag. iga. — Dej. Hist.nat.eticon.elc. pag. 121. re°. wpl. X.fig.l). — Galerita olens u°. 4- t'AB. Syst. Eleut. — Ca- rabus olens. Ouv. Enloni. tom. 3. Carab. pag. ()4. 7i°. i^c). ( Au lieu de yD^. 11.7%'. i2(j., lisez: pi. xh. fig. ib6. ) Midi de la France , Italie, Russie méridionale, Espagne. Nota, [/a Zuphie fasciolée Lat. appartient au genre suivant. POLISTIQUE, Po/w^/cAiM. Bonell. Dej. Lat. ( Fam. nat. ) Galerita, Fab. Schœn. Carabiis. Fab. ScnŒN. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères, famille des Carnassiers ( terrestres ) , tribu des Carabiques ( division des Troncatipennes ). Un groupe de cette tribu est formé des trois genres Galénte , Zupliie et Pohstique. ( Voyez Troncatipennes. ) Le corps assez épais elles trois premiers articles des tarses antérieurs fortement dilatés dans les mâles sont des caractères propres aux Galériles. Dans les Zupbies le premier ariicle des antennes est au moins aussi long que la tête. Antennes à articles ovales-coniques ; le pre- mier plus court que la tête ; le second presqu'aussi long que le troisième. — Palpes aj'ant leur der- nier article assez lortement sécuriforme dans les deux sexes. — Tête beaucoup moins rétrécie pos- térieurement que dans les Zupbies , ayant un cou assez large, peu distinct du reste de la tête. — Pattes comme dans le genre précédent , mais les articles des tarses sont courts , presque bifides j les autres caractères sont ceux des Zupbies. Ce genre, quoique peu différent du précédent , Z Y G 823 étant aujourd'hui admis par M. Lafreille dans ses Fam, nat. , nous avons cru utile de le reproduire iri qnniqnc nous en ayons déjà parli^ snrrinie- ment p'ag. 170 de ce volume. M. le comte Uejeau en décrit deux espèces, qui se trouvent sous les pierres dans les endroits humides. 1°. Polislique l'asi.iolé , P. Jasciolalus. Dej. Spéc. tom. l. pag. 194. Ji°. i. — Dej. Hist. nat. et icon. etc. pag. laS. n°. i. pi. X.Jig. 4. — Zuphiuinjasciolatum. Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. j. pag. 198. n". 3. — Galerita fasciolata u". 9. Fab. Syst. Eleut. — Sc.bces. Syn. Ins. tom. 3. pag. 229. 71°. 9. Ces trois derniers auteurs rap- porient à cette espèce le Carabits Jasciolaius Ross. Ce synonyme aj.parlieni , d'après M. le comte Dejean , au P. discoidal. Midi de la Frauce , Espague , Italie, Russie méridionale. Rare aux environs de Paris. 2". Polistique dis- coidal, P. discotdeiis. Dej. Spec. tom. i . pag. 196. n°. 2. — Dej. IJist. nat. et icon. etc. pag. i25. n°. 2. pi. JC. fig. 5. Des environs de Kislar et peut-cire aussi d'Italie. ( S. F. et A. Serv. ) ZUZARE , Zttzara. Léach. Lat. Genre de l'ordre des Isopodes , famille des Spliéromides , établi par Léacb dans le Diction. des scienc. naturelles , el auquel il donne pour caractères : ajqiendices posicrieurs de l'abdomen ayant leurs deux lames saillantes , l'extérieure étant plus grande que l'intérieure, convexe en dessus. Corps susceptible de se rouler en boule; abdomen ayant son dernier article écbancré a fextrémité avec une légère saillie sortant du fond de l'échaucrure. Ce genre est très-voisin des Spbéromes , qui n'en sont distinguées que parce que les appendices extérieurs de la queue sont planes, et de même forme que les intérieurs; il se dislingue des autres genres de la famille par des caractères qui sont exposés à l'article Sphëbo- mides de ce Dictionnaire. M. Desmarest décrit, d'après Léach , deux espèces de ce genre. ZcrzARE DEMi-poNCTuÉE, Zuzara semi-punc- tata. LÉACH , DiCt. des scienc. natiir. tom. Xll. pag. 344' Corps lisse , à segmens ponctués posté- rieurement; le septième prolongé en arrière , ce prolongement dirigé en bas , ponctué en dessus , granulé de chaque côté à sa base ; lame extérieure des appendices du ventre terminée brusquement en pointe. Patrie inconnue. ZuzARE DIADÈME , ZazuTa diodema. LÉACn , loc. cit. Corps lisse , septième segment du corps prolongé en arrière , ce prolongement dilaté en forme de diadème; lame extérieure des appen- dices du ventre finissant graduellement en pointe arrondie au bout. Mers de la Nouvelle-Hollande. ( E. G. ) ZYGÈNE, Zygœna. Fab. God. Lat. Ross. 824 Z Y G Tanz. Schranck. Sphinx. ( Adscita. ) Linn. De GÉER. Sphinx. Gkoff. Sch^ff. Schif. Esp. Cham. Ekgr. Devill. Pbunn. Hdbn. Anihrocera Scopoe. Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoplères , famille des Crépusculaires, tribu des Zygénides. Les deux genres Zygène ei Syntomide forment un groupe dans la première division de leur tribu. ( Voyez Zygémdes. ) Les Syntomides se distin- guent des Zygèues par leurs palpes labiaux courts, obtus à l'extrémité , ne s'élevant pas au-delà du chaperon. Antennes longues ; celles des mâles , au moins, fortement et subitement en massue contournée. — ^ Spiritrompe distincte. — Palpes cylindro-co- niques , pointus à leur extrémité , s'élevant au- dessus du chaperon. — Ailes alongées , en toit dans le repos ; cellule sous -margiuale des infé- rieures , large , partagée longitudinalemeut par un pli , fermée en arrière par une nervure ondée d'où parlent quatre rayons qui aboutissent au bord postérieur Abdomen presque cylindrique, ob- tus; anus des mâles ayant une ouverture très- prononcée. — Jambes couvertes d'écaillés cour- tes , couchées; les postérieures ayant leurs épines, tant latérales que terminales, 1res - courtes. — Chenilles à seize pattes , courtes , renflées au mi- lieu , amincies à chaque bout , peu velues ; coque solide , coriace, placée contre la tige de la plante oii a vécu la chenille , de forme ovoide ou en ba- teau ; chrysalide conique ; l'enveloppe des ailes terminée dans plusieurs en une pointe saillante. Les insectes parfaits de ce genre paroissent peu de temps après le changement de la chenille en chrysalide ; ils sont lourds , paresseux et volent peu; ils ne le font même que lorsque le temps est très-chaud , et se tiennent ordinairement sur les plantes; c'est là que l'accouplement a lieu, et là que les femelles déposent leurs œufs : les deux ie\Qi ne vivent guère que le temps néces- saire pour s'accoupler et pondre. On en connoît un assez grand nombre d'espèces qui nous parois- sent appartenir à l'ancien continent , et notam- ment au midi de l'Europe. En général, la couleur du fond de leurs ailes (au moius des supérieures) est d'un vert foncé , glacé , changeant souvent en bleu , avec des taches rouges quelquefois en- tourées de noir ou de blanc. 1°. Zygène de la Filipendule , Z. Filipendulœ. Fab. Ent. Syst. tom. 3. part, -i . pag. 386. n". l. ( En retranchant la variété et les synonymes qui lui appartiennent, ils se rapportent à la Zygène du Peucédan. ) — Lat. Gen. Cnist. et Ins. toni.lV. pag. 3i3. — GoD. Lépidopt. de France, tom. 3. pag. 127. n°. 37. pi. Z2..Jig. 2,.—Encycl. pi. 68. fig. I. Très-commune aux environs de Paris. a°. Zygène du Peucédan, .g'. Peucedani. God. idem, pag. i5l. n". 38. pi. Z2.fig. 5.—Zygœna Fili- pendulœ var. Fab. id. Des environs de Paris. 0°. Zygène du Chèvrefeuille, Z. Loti. Fab. id. pag. 587. «0. 3. Lat. id. —God. id. pag. i34. n°. Sg. Z Y G pi. 22. j%. 4. De France. 4". Zygène de l'Hippo- crépis , Z. Hippocrepidis. God. id. p. i36 n°. 40- pi. 22. /ig. 5. De France. 5°. Zygène du Cytise, 2. Cyiisi. God. id. p. i38. w°. 41. pi. 2a. Jig. 6. De France. 7°. Zygène de l'Artichaut ,^. Cynarœ. God. id. pag. 1S9. n°. 4a. pi. 22. fig. 7. Des Cé- vennes. 8". Zygène Sarpédon,^. Sarpedon. God. id. pag. 141. n". 43. ;;/. 22. fig. 8. Midi de la France. g°. Zygène Rhadamanthe, .2^. Khadaman- ihus. God. id. pag. l4û. n°. 44- pl- 2a. fig. 9. Du midi de la France. 10°. Zygène du Sainfoin , Z. Onobrycliis. Fab. id.p. 3qo- n°. 12. — Lat. id. — God. id. pag. 146. n°. 46. pl. 2.2. Jig. 1 1. — En- 'cycl. pl. 68. fig. 3. Des environs de Paris. 1 1°. Zygène de la Lavande , Z. Lavandulœ. Fab. id. pag. 087. n°. 4. God. id. pag. i44- n°- 45- pl- aa. n". 10. Du midi de la France. 12°. Zygène lan- guedocienne, Z. occitanica. God. id. pag. 149. n°. 47. pl. 2Z. Jig. 12. Du midi de la France. i3°. Zygène de la Bruyère , Z . fausta. Fab. id. pag. 397. n°. Zy. — Lat. id. — God. id. p. i5o. n°. 48. pl. 2,2. jg. l3. — Encycl. pl. 68. Jg. 5. Midi de la France. 14°. Zygène caU're, Z. caffra. Fab. id. pag. 3go. n°. iS. Du cap de Bonne-Es- pérance. Outre les espèces de Zygœna de Fabricius que nous venons de citer , cet auteur en mentionne un grand nombre d'autres qui sont douteuses ou appartiennent à des genres diflérens. Les n"'. 8. et 9. sont des Zygèues , mais il n'est pas certain qu'elles soient distinctes de quelques-unes de celles que nous venons d'énumérer. Le genre Syn- tomide prend les n^^. 6, l5, 16.; celui de Glau- copide les n"'. aa , aS, 24, 26, 27, 29 , 34 , 35 , 5o , 53. , et peut-être aussi les n°s. 17, 21, 49» 52. Le n°. 38. est une Aglaope ; le n°. 62. une Sésie. On placera dans les Procris les n"'. 68. et 69. Ceux que nous ne citons pas sont au moins fort douteux. ( S. F. et A. Serv. ) ZYGÉNIDES , Zygœnides. Troisième tribu de la famille des Crépusculaires , ordre des [lépidop- tères. Elle a pour caractères : Antennes du plus grand nombre n'ofliant pas de houppe à leur extrémité; en forme de fuseau ou de cornes de Bélier. — Palpes labiaux grêles , comprimés , cylindracés ou coniques , leur troi- sième article très-distinct. — Chenilles sans corne à l'extrémité postérieure du corps, et se ren- fermant dans une coque bien formée pour passer à l'état de chrysalide : les unes vivant dans l'in- térieur des végétaux ; les autres à nu , celles-ci velues et semblable aux chenilles des Nocturnes. I. Antennes simples , poiat pectîaées dans les deux sexes. A. Antennes terminées par une petite houppe soyeuse. (Antennes toujours en fuseau; ailes Z Y G . , ailes horizontales , écartées , plus oq moins transparentes j anus barbu. ) Scsie. B. Antennes sans houppe à leur extrémité. a. Jambes postérieures ayant chacune à leur extiémiié deux épines très-fories. j-Egocère , Thyride. b. Jambes postérieures n'ayant chacune à leur extrémité que deux très-petites épines. (Abdomen cylindrique , ob- tus; ailes grandes, très en toit. ) Zygène , Synlomide. IT. Antennes bipeciinées dans les mâles , sim- ples dans les fetuelies. Procris , Alychie. III. Antennes bipeciinées dans les deux sexes. A. Une spiriirompe distincte. Glaucopide. B. Point de spiriirompe distincte. Aglaope , Slyj;;ie. yEGOCÈRE, agacera. Lat. Bomby..-. Fab. Pluilœna. Cbam. Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères , famille des Crépusculaires , tribu des Zvf^éaidcs. Les cinq genres Sésie , yEj;ocère , Thyride , Zygène et Syutomide formeni la première divi- sion de celle Iribu. (^f^ojez ZYGisivizs ) Celui de Sésie se distingue par ses antennes terminées en une pelile hmippe soyeuse ; Zygèneet Synto- mlde par leurs jambes postérieures n'ayant à leur exlréroiié que deux épiut s Irès-peliles. Dans les Tliyrides les palpes sont dépourvus de faisceau de poils, les ailes sont horizontales, écartées, anguleuses, en partie transparentes. De plus, dans ces quatre genres , le bout de l'antenne ne devient pas subitement plus grêle et ne se courbe point d'une manière qui nappartieut qu'aux yEgocères et à plusieurs genres de la tribu des Hespéries- Sphiox Lat. , à laquelle il pari'ît que M. Bois-Du- val se propose de réunir les yEgocères dans une monographie de la tribu des Zygénides qui doit paroître iucessamcient. Antennes hiea fusiformes, sans houppe d'écail- lés à leur extrémité qui s'amincit subitement en une pointe assez longue , un peu courbée. — Palpes labiaux ayant leur secoud article garni de poils formant un faisceau qui s'avance en ma- nière de bec. — Spiriirompe distincte. — Ailes en toit dans le repos , totalement couverles d'é- cailléi' , emières à leur bord postérieur. —Abdo- men conique. — Jambes postérieures munies à leur extrémité de deux épines trcs-forles. Le nom de ces Lépidoptères vient de deux Hist. Nat. Ins. Tome X. Z Y G 825 mots grecs et signifie : cornes de houe. On n'en cite qu'une seule espèce, ses premiers états sont inconnus ainsi que ses habitudes; c'est l'.^gocère Vénulia , M. Venulia. Lat. Gêner. Cnist. et Ins. tom. IV. pag. 212. — Bombyx Venulia. Fah. Entom. Sjsl. Suppl. pag. 438. Du Bengale. ATYCIIIE, Atychia. Hoffman. Lat. Ilmg. Sphinx. Esp. IIuDN. Noctua. IIobn. Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères, famille des (Crépusculaires , iribu des Zygénides. La seconde division de cette tribu comprend les Zygénides dont lus antennes sont bipectinées dans les mâles , simples dans les femelles. Elle contient les genres Procris et Alychie ; dans cel- les-là les palpes ne s'élèvent pas au-delà du cha- peron et sont nus; les ailes sont longues et les jambes |)ostérieur-es n'ont à leur extrémité que deux épines tres-courles. Ante/ines bipeciinées dans les mâles , simples dans les femelles. — Spiriirompe distincle. — Palpes labiaux s'tlevaul notubleoient au-delà du chaperon , très-velus. — Ailes courles. — Jambes postérieures terminées par deux épines très- forles. \^e type de ce genre , dont les premiers états n'ont pas encore été observés , non plus que les mœurs, est l'Atychie Chimère, A. Clumccni. Lat. Gen. Crust et Ins. tom. IV. pag. 214. D'Europe. GLAUCOPIDE, Glaucopis. Fab. {Syst. Gloss.") Lat. Zygœna. Fab. {^Ent. Syst.) Sphinx. (^Ads- cita.) LiNN. Sphinx. Cham. Dbor. Genre d'insocles de l'ordre des Lépidoptères , famille d^ Crépusculaires, tribu des Zygénides. Ce genre forme à lui seul une coupe particu- lière dans la troisième division des Zygénides. Voyez ce mot. Antennes bipectinées dans les deux sexes. — Spinlmmpe distincte. — Palpes labiaux presque eylinJriqui's , s'élevant notablement au-dessus du cliaperon , leur dernier arlule un peu grêle, point écailleux. — Jambes postérieures garnies d'épines latérales et de deux terminales longues. Ce genre , dont toutes les espèces sont étran- gères à l'Europe, paroît être confiné eulre les tropiques : il tire son nom de mots grecs c(ui ont rapport aux taches d'un beau vert dont beaucoup d'espèces sont ornées ; on ne connoît point leurs métamorphoses, ni leurs habitudes. Nousindique- rons les espèces suivantes : 1°. Glaucopide Polymône , G. Pohmenn. Lat, Gen. Crust. et Ins. tom. IV. pag. 214. — Zygcr/ut Polymeiia. Fab. Entom. Syst. tom. 7). pari. i. pag. og6. n". 34. De la Chine. 2". Glaucopide Léihé , G. Lethc. — Zygœna Leihe. Fab. id. n", Mmmmm 826 Z Y G ?55. D'Afliqiie. 3°. Glaucopide Auge, G. Auge. IvAT. id. — Zygœna Auge. Fab. id. pag. âfll. n°. 53. Du Brc'sil. 4°. Ulaucopide Androtnaque , G. Andromachd. — Zygœna Androinacha. E"ab. id. pag. 3g3. n". 26. Du Brésil. C'est peut-ètie le mâle de la Glaucopide Ange. 5°. Glaucopide Ar- gynue , G. Aigynnis. Lat. id. — Zygœna Argyn- nis. Fab. id. n°. 24. 6". Glaucopide Cassandie , G. Cassandra. — Zygœna Cassandra. Fab. id. pag. 3g2. 71°. 22. ( A la citation de Cramer, lisez 594. au lieu de 4q4. ) Du Brésil. 7°. Glaucopide Hyparque , G. Hyparchus. — Zygœna Hyparchus. Fad. id. pag. 393. n°. 23. De Sierra- Léon. 8°. Glaucopide flavicorne, G./laficomis. — Zygœna Jlavicornis. Fab. id. p. 094. n°. 27. De Cayennne et du Brésil. Dans nos individus la plus grande partie des antennes , la têle et les pattes sont noi- res. 90. Glaucopide Eryx, G. Eiyjc. — Zygœna Eryx. Fab. id. n°. 29. Amérique itféridionale. . On doit peut-être encore rapporter à ce genre \e^ Zygœna u°». 17, 21 , 4g et 52. Fab. Entom. Sysl. A G [/A OPE, Aghiope. Lat. God. Sphinx. {Addciia) LiNN. Sphinx. Esp. Engr. Hobn. Zy- gœna. Fab. ( Ent. Syst. ) Glaucopis. Fab. ( Syst. Gloss. ) Genre d'insectes de l'ordre des Lépidoptères , famille des Crépusculaires , tribu des Zygé- uides. Le dernier groupe des Zygénides se compose des Aglaopes et des Stygies ; celles-ci sont sépa- rées des Aglaopes par les caractères suivans : palpes labiaux épais , cylindriques , entièrement recouverts d'écaillés et s'élevant au - dessus du chaperon; épines des jambes postérieni'es , tant les latérales que les teroainales , irès-fortes j anus barbu. Antennes bipectinées dans les deux sexes. — Palpes labiaux petits , presque nus , à peu près cylindriques , leur dernier article un peu plus svêle que les précédens. — Point de spirilrompe distincte. — Ailes oblongues ; cellule sous-mar- ginale des inférieures ferinée et divisée longitudi- nalement par deux rameaux nerveux qui s'entre- cïoisent sur la ligne de clôlure. — Anus dépourvu de brosse. — Epines Aqs jambes postérieures, tant les latérales que les terminales, très-courtes, peu •visibles. — Chenilles courtes , ramassées , peu garnies de poils. Le type de ce genre, dont les moeurs ne nous sont pas connues, est l'Aglaope malheureuse, A. infausta. Lat. Gen. Crust. et Ins. toni. 4. pag. 2l5. God. Lépidopl. de France, tom. 3. p. 176. n°. 53. pi. 2i,.Jig. 18. — Zygœna infausta. Fab. Ent. Syst. toni. 3. part. 1 . pag. 397. n". 38. Du midi delà France; très -rare aux environs de Paris. ( S. F. et A. Sert. ) Z Y G ZYGIE, Zygia. Fab. Lat. Schœi». TllIg , Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères , section des Pentamères , famille des Serricornes (division des Malacodermes) , tribu de» Mély- rides. Les trois genres Zygie , Mélyre etDasyte com- posent, dans cette tribn, un groupe caractérisé ainsi qu'il suit : palpes filiformes ; point de vési- cules exserliles sur les côtés du corselet et de la base du ventre. ( f^oyez Mélthides, pag. 4^6 de ce volume. ) Les Mélyres sont distincts par le qua- trième article des antennes turbiné ou conique ainsi que les suivans , et par le disque de leur corselet qui est plane. Le genre Dasyte a le corps étroit , alongé , très-souvent presque linéaire, la têle à peu près transversale; les crochets des tar- ses sont bordés à leur base intérieure par une membrane qui forme un appendice dentiforme ; presque tous les articles des antennes sont tur- bines. Antennes filiformes , composées de onze arti- cles ; les second et troisième presque cylindriques, lort menus, celui-ci alongé , le quatrième et sur- tout les suivans dentés en scie , comprimés , pres- que transversaux. — Corps ovale. — Corselet presqu'en trapèze, rélvéci à sa partie antérieure, son disque élevé. — £/)'//e^ flexibles, recouvrant les ailes et l'abdomen. — Pattes filiformes ; cro- chets des tarses entièrement cornés , n'ayant qu'une petite dent peu visible vers l'extrémité. La seule espèce connue est la Zygie obloogue, Z. oblonga n°. I. Fab. Sysl. Eleut. — Lat. Gen. Crust. et Ins. tom. 1. pag. 264. n°. 1. tah. T^llI. fig. 3. — ScHŒN. Syn. Ins. tom. 2. p. Sog. Ti". I. D'Esp.ngne et d'Orien', Feu Olivier l'a trouvée à Bagdad , dans l'intérieur des maisons. DASYTE, Dasytes. Patk. Fab. Lat. Gyll. ScHŒN. Panz. Dermestes. Linn. Schhanck. Ciciii- dela. Geoff. Melyiis. Oliv. Telephorus. DeGéeb. Lagria. Panz. Ross. Fab. ':' Tillus. Mabsb. Panz. Clerus. DeGéeb. Cantharis. Schranck. Scopol. Anobium. Tuunb. Hispa. Fab. Genre d'insectes de l'ordre des Coléoptères, section des Pentamères , famille des Serricornes (division des Malacodermes), tribu des Mély- rides. Un groupe de Mélyrides se distingue par se» palpes filiformes et par l'absence de vésicules exserliles sur les côtés du corselet et de la base du ventre ; il contient les Zygies , les Mélyres & les Dasytes. ( Ployez Mélyiudes , pag. 426. de ce volume.) Les deux premiers genres s'éloignent des Dasytes par leur corps ovoïde et par les cro- chets des tarses entièrement cornés. Antennes filiformes, composées de onze arti- cles , la plupart de forme turbinée , courts , à peu près aussi larges que longs. — Labre corné, ar- Z Y G tonài , cilië. — Mandibules cornées , arquées , aiguës à l'exlrémiié, celle-ci refendue. — Mâchoi- res membraneuses , courtes , biûdes ; leur lobe extérieur grand , arrondi au bout , l'intérieur ré- tréci vers l'extrémité qui porte une pointe parti- culière. — Palpes inét;aux , les maxillaires com- posés de quatre articles ; le premier court , le second plus long , obconique , le troisième épais , court; le quatrième épais, de la longueur du second, tronqué obliquement à sou extrémité : palpes labiaux plus courts , de trois articles ; le premier court, le Second plus long, plus épais , obconique, le troisième encore un peu plus épais, alongé obliquement , tronqué à l'extrémité. — Lèi're profondément échancrée à l'extrémité , presque bilide. — Tète presque tiansversale , in- clinée, rentrant dans le corselet jusqu'aux yeux lors du repos. — Corps étroit, alougé^ presque linéaire, plus ou moins hrrissé de poiFs. — Corselet assez grand , un peu convexe , légèrement reboidé. — i'cuwo/î petit , arrondi postérieurement. — Ely- ires aloogées , presque linéaires , (lexibles , un peu rebordées, recouvrant des ailes et l'abdomen. — Pattes de longueur moyenne ; dernier article des tarses muni de deux crochets boidés à leur base intérieure par une membrane qui s'élargit en un appendice dentiforme. Le nom de ce genre vient du grec et a rapport aux poils dont les espèces ont génériilement le corps hérissé. Il répond en grande partie à celui de Mélyre de cet ouvrage j mais fauteur y réunit l'espèce qui constitue le genre INIélyre (il/, viridis Fab. ) Les Dasjtes ne sont connus qu'à l'état par- fait ; on les trouve sur les graminées , sur les fleurs syngénèses et ombellifèrus. Les espèces sont nom- breuses ; la taille des indigènes est petite ou moyenne. I. Dastte rayé, D. lineatus. Dasjtes lineatus n°. 5. Fab. Syst. Eleut. — ScHŒN. Syn. Ins. ioni. 3. pag. i3. n°. 1 1. foyez pour la description et les autres syno- nymes, Mélyre rayé n°. 7. du présent Diciion- 2. Dastte noble, D. nobilis. Dasytes nobilis. Schœs. id. pag. 14 n". 17. — Melyris 7iobilis. Illig. Col. Boruss. i. pag. 309. Vosez pour li description, Mélyre bleuâtre n°. 8. de ce Dictionnaire. ( En retranchant tous les synonj'mes de Fribricius qui appartiennent au Dasyte bleu.) 3. Dastte dire, Z). ater. Basytes ater a". 1. Fab. id. — Lat. Gen. C/usi. Z Y G 827 et Tns. iom. 1 . pag. 264. n". 1 . — Schœ». id. pag. 11. n". 2. Ployez pour la description et les antres syno- nymes, Mélytre âlre n". g. de ce Diciionoaire. ( La planche indiquée après la description appar- tient à l'Entomologie d'Olivier. ) 4. Dastte noir^ D. niger. Dasytes niger n". 4. Fad. id. — Schœn id. pag. 12. no.Ç). Voyez pour la description et les auires sy- nonymes, Mélyre velu n". jo. de ce Dictioix- naire. 5. Dastte quadripusiulé , D. quadripustu- latus. Das tes quadripustulatus. Schœs. id. n°. 8. — Hispaquadripustulatan°. C. Fab. id. Vo^cz pour la description , Mélyre quadri- maculé u". 11. de ce Dictionnaire. 6. Dasvte plombé, U. pluniheus. Dasytes plumbeus, Dej. Catal. Voyez pour la description et la synonymie , Mélyre plombé n". 12. de ce Dictionnaire. Nota. M. Schœnherr donne cette espèce comme synonyme de son Dasytes Jlavipes n°. i3. 7. Dastte floral . D.Jloralis. Dasytesjloralis. Gtll. Ins. Sitec. tom. i. pag. 3a6. n°. 3. — ScHOSN. id. pag. i3. n°. 10. Voyez pour la description, Mélyre floral n". i3. de ce Dictionnaire. 8. Dastte brillant, D. subœneus. Dasytes subœneus. Schœn id. pag. i5. n°. ao. Voyez pour la description, Mélyre bronzé n», 14. de ce Dictionnaire. 9. Dastte testacé, D. testaceus. Dasytes testaceus. Schœn. id. pag. 16. n". 29. Voyez pour la description, Mélyre testacé n". 15. de ce Dictionnaire. Nota. M. le comte Dejean (Catal.) ne le re- garde que comme une variété du D. pallipes. 10. Dastte flavipède, 73. >?fl>';]oej. Dasytes fiavipes n". 6. Fab. id. — Schœn. id, pag. i3. n°. i3. Voyez pour la description , Mélyre flavipède n°. 16. de ce Dictionnaire. Mmm mm 2 828 Z Y G n. Dastte douteux, D. dubius. Dasytes dubius. Schœn. id. pag. l6. n°. 3o. T^oyez pour la desciiptlon , Mél^re douteux n". 17. de ce Dictionnaire. Nota. M. le comte Dejean daus son Catalogue n'en fait qu'une variûlé du D. pallipes. On placera en outre dans ce genre : 1°. Dasyle rubripenne , D- nibripennis. Lat. Voyag. Hunib. et Bonpl. II. IV. pag. 258. n'>. 26. tab. ij.jig- 3. à 4. a. — Schœn. Syri. hus. toni. 3. pag. il. n°. i. Noir, velu ; élytres rouges , tachées de noir. Amé- rique équinoxiale. 2°. Uasyte sculellaire, D. scu- tellaris n°. 2. Fab. Syst. Eleut. — Sciiœn. id. pag. 12. n°. 5. D'Espagne. 3°. Dasyle bipustulé, D. bipustulatus . Schœn. id. n°. 7. — Hispa bipustu- lata n°. 6. Fab. id. D'Italie et d'Allemagne. 4°- Dasyte hém.orrhoïdal , T). liœinorrhoidalis n°. 3. Fab. id. — Schœn. id. n". 6. D'Espagne et de Bar- barie. 5°. Dasyle oigricorne , D. nigricomis n". 10. Fab. jW. — Scbœn td. pag. i5. n". 22. De Suède Z Y G et des environs de Paris. 6". Dasyte bleu , D. cce- nileus n". 7. Fab. id. ( En retranchant le synonyme d'Olivier, lisez; cyaneus au lieu de caruleu , et celui de Geofi'roy. Ces synonymes appartiennent au Dasyte noble n°. 2.) — Schœn. id. pag. 14. n°. 16. 7°. Dasyte obscur , D. obscurus. Gtll. Ins. Suec. I. III. Add. p. 685. 1-2. — ScHœN. id. n°. l4- De Suède. 8°. Dasyle linéaire, D. linearis n°. II. Fab. id. ( A la citation de Creutz , lisez : Tilhis , au lieu de Tixtus. — Schœn id. pag. 16. n°. 25. Des environs de Paris. 9°. Dasyte palli- pède , D. pallipes. — Schœn. ta. pag. i3. n". 12. Environs de Paris. 10°. Dasj'te morio , D. inorio. GytL. ScHŒN. id. Append. p. 11. n'^. 14. Oblong, noir, velu; corselet court, égal; élytres uq peu rugueuses, finement pointillées. De Barbarie. 11°. Dasyle rougeâtre, D. lubidus. Gyll. Schœn. id. pag. 12. n°. 16. Oblong, d'un violet-noirâtre, hérissé de poils longs ; élylres d'un châtain clair , profondément ponctuées , l'extrémité plus claire ; antennes ferrugineuses ainsi que les pâlies. De Hongrie. (S. F. et A. Sebv.) Fin du tome dixième et dernier. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ARTICLES TRAITÉS DANS CE DICTIONNAIRE, AILLEURS QU'A LEUR LETTRE. Abdominaux. SocsTRiB. T.X.r.SSS Abii. 5:.'; Acjnihocèrc. 363 Acamhomcre. 541 Acanihosccle. Î82 Achias. 99 Actriiite. 37 Acfée. Tome IX. 2017, 806 Acroccre. Xomc X. 782 AcryJicns. Fam. 344 AdcL-. ftSi AEdès. C57 AEgialie. 3jg AEgocère. 8i5 AEsale. 435 AEichrotès. 357 .•VEchalioii. '65 AgacéphaJe. S70 Agariste. Tome IX. Sua Agatliidie. Tome X. 7« Agachit. 38 • Agénie(i). 70.2 AgUé. io5 Agiaopc. 836 Agre. 7S7 * Agrcuter. 633 Agyrtc. 44 Akis, 127 Alcinc. 4:5 Aléochare. it6 AleyroHe. 24y Allodopé. 18 Alphéc. 3,7 Alydc. 60 Alysie. 432 Alyson. 49 Amaiis. 5,4 ArabJycère. 365 Ammobate. ■7 Ammopliile. 45^ Amnaothéc. 354 Amphicorae. 5:6 Amphimalle. S68 Ampulex. 45o Anacole. 647 Anaspe. 4"9 Ancée. 755 Andrénèces, Tkib. 4 Aoisomère. 588 (i) L'astérique indique le» sous- genres. ' Anisonyx. Tome X. Anisoplic. AnopliL'lc. Aiioplogn.iclie. Aiuéon. Anthicides, Xbib. Aiuhldie. Aniliie. Antliobies. Socs-TRIB. Amiiocopc. Antliomyie. ,\iuhophûre. A;ithraciens. Tïib. Amhrax. Anihure. Aphodie. Aphrite. Aphroplîorc. Apiaires. Trib. Apion. Apodèrc. Apogonie. Aporc. Apotome. * Aptêrae. Aptine. Arade. Araignée. Arénicoles. Sous-trib. Aréode. Argynne. Tome IX. 2.^1 Argyronètre. Tome X. Armadille. Ariste. Armide. Asaphe. Ascic. Aside. Asiliques, Tbib. Asindule. Aspiste. Asiacines. Astate. Astemme. Asiomelle. Astrapée. Aieuchus. Athalre. Athanas. 'Athérix. Aihyrée. Atractoccre. Atychie. Atjc. Paie 376 ° 374 65: 364 i5o 690 3i3 736 35o 3i4 137 79« 538 677 459 357 •5,7 607 4 3o5 3o4 365 i83 386 618 73o 653 753 348 367 806, 816 754 235 385 816 71a 519 .^' 538 666 670 7,67 '44 3a3 782 478 35o 595 329 383 36i 3 09 825 329 Atyle. Tome X. Aulaque. Auconomée. Axinc. Page 536 3o 328 6i5 BiCCUA. Bacille. Baccérie, Badiscer. Barbicorne. Tome IX. Béioscome. Tome X. Bélyte. Bembécides. TmB, Derabex (i). Béris, Biblis. Tome IX. 325, 807 Bipartis. Soos-TniB. Tome X. Bolbocère. Bolicophile. Bombyliers. Trib. Bopyre. Bords des ailes. DéTAH. Boscrichins. Trib. Bousier (2). Brachiale (cellule). Détail. Bracliine. Brachyope. Bracon. Braconides. Sous-trib. Brassolide. Tome IX. Bruclièlcs. Trib. Tome X. Bryaxis. Bucence. Euprestides. TniB. Buihus. Bycure. Calahore. Caliaoassg. Calléïde. Callicère. Calliste. Callisce ( voyej Pyrie). Calobate. Calosome. Calymène. Camarîe. Campécopée. .521 44e 445 636 7o5 371 310 495 497 80 a , 824 345 36r> 665 539 236 2«5 Soi 355 264 730 5i8 39 43 456 3o6 2JI 5oo 490 398. 45 3oi 768 74 o 5i5 63 o 353 159 170 71a 454 460 (1) roye^, pour les détails des mœurs , tome X, pag. 497., et pour le genre , le moc'BEMBExà sa lettre. (3) Et de plus à sa lettre. 83o Campsie. Tome X. r4 Courtillière. 7°9 Crangnon. l35, 33o Crassicornes. TaiB. 554 Crémastocheile. 37g Crépusculaires. Fam. Tome IX. 794 * Criorhine. Tome X. 5 18 * Crocise. 107 Crypiiq'ic. 56j Cryprocère. i"? Cryptode. 362 Cryptorhynque. 3oi Crytope. 394 Ciène. _ 777 * Ciénîc. 6jo Ctér.iste, 220 Crénodactyle. 74' Cténophore. 583 Cténoscome. 620 Cubitale (cellule). Dbtiil. 264 Culicides. Trib. 655 Culiciformes. Sous-tbib. 656 * Culicoïdc. 662 Cupès. 3o8 Cyanc. 217 Cychre. 170 Cyclocéphale. 807 Cylas. 3o4 Cyllénie. 161 Cyminde. 739 Cymodocée. 461 Cymothoé. 233 Cyphocranc. 445 Cyphomyic. 8o3 Cyrte. 78a BicnÉ. Tome X. Foi < ^S Danaïde. Tome IX. I 7a 806, 8i5 Dasypode. Tome X. 404 Dasycc. 82S Dasyus. 3<»9 Déraméric. 571 Decempèdes. ,55 Déméirias. 74' Dendroïde. aéi Diapcriales. Tati. 554 Diaprie. ai i Dichèlc. 3,3 Dicœle. 635 Dicranie. 371 * Didymi*. 574 Dilophe. 38S Dinode. 634 Dionyx. 22 1 Dioxyde. 109 Diphucéphale. 37a Direée. 4,8 Discoïdalc (cellule), DÉTAi L. a64 Disténie. 485 Ditorae. 7.5 Dixa. 58, Colère. 570 Dolichopodcs. Trib. 538 Dolichure. 449 Dolomède. 777 Dorcadion. 337 Doicatome. 34? Doryphote. la Drapéiis. 437 Drasse. Drile (1). Dromie. 74» Bromique. 619 Brypte. 737 Dyuamènc. 460 * Bysodic. 654 EcninoMTiï. 7?8 Ecrcvisse. * Ectrichodic. î"79 Egéon. 3^9 Elampe. 7 Elaténdes. Tkib. 490 .5y4 Elédone. îlo EléphastoiiK. Elode. Bga Emjides. Tmh. 538 Empidieiis. Fam. 533 • Emprie. 57, Encyrte. 66 Epéïre. 759 Epeole. 104 Ephippie. Sua Epicharis. 53o Epitrage. 97 Eponiis. 634 Eproboscidcs. Sect. 25 I Erèscs. 33a Erioptère. 586 Eristale. 523 Erotylènes. Trib. 713 827 Erycinc. Tome IX. 553 808 (i) £c de plus i sa leccre. TABLE ALPIIABÉTIQtfl:: T.vctte. Tome X. Euchlore. Euchrce. £uménic. Tome IX. Eumère. Tome X. EumoJpe. Euparie. Eupélix. Euplocampe. Euprosope. Euryliie. Tome IX. Eurycliure. Tume X. Eurymèle. Eurype. Euryptère. Eurytome. Evacanihe. Evaesihète. Evaniaies. Trib. FÉROHIEUt. SOCS-TBIB. Filicornes. Sr.CT. Fissilabrcs. Tu in. Florales. Soos-t»ib. Fccne. Fongivores, Sous-tdib. Fourmilions. Tbib. FraccicorDes. Soca-TKiB. Galsrite. Galgule. Gallicoles. SocsniB. Gallicolcs. Tkib. Gcbie. Gécarcin. Géniace. Géopliile. Géorisse. Géotrupe, Gerriî. Gibbie. Glaphyre. Glaucopidc. Globiceps. dobulices. Trib. Gnathie. Gnatophylle. Gnome, * Gnotimt. Gnorisie. Gor.odactylc. Graphipièrc. G'illoniens. Fam. Gymnétis. Gymnopleure. • HSMATOBIE. Hœmaeopote. Halicte. Hallomène. Hanneton (i). Harpaliens. Soi's-tkib. Hébé. Hcdychre. Hégccre. Pagt 3 13 368 8 836 S 30 i3 35, 6ii 65 1 630 458 13O 6o3. 6i5 687 G; 6l3 483 253 O39 5o5 4:5 65; 3o 656 i48 3o6 738 685 305 395 »!)4 36 1 365 34» 3;7 835 336 338 337 703 666 4.73 343 38o 353 499 543 406 a6i 366 639 816 8 136 (i) Ec de plus i sa lettre. Helcon. Tome X. Hiliconie. Tom. • Héliocantlurc. • Hélius (i). Helluo. • Hélobie. Hélopliile. Héloplens. TaiB. Uclore. Hcmérobins. Tai H^mcrodromie. Hcmirhipe. Hériade. Hcrmétie. Ilerminic. HcspcriHes. Tbib Hespéric. Hï"spcrics-Srbin]( Hètérocère. Tom Hécérotome, Hexatome. Hexonc. Hippolyte. Hippopsis. Hirmoncure. Holliyménie. Hoioptile. Homard. Hoplie (3). Horiaies. TaiB. Hybômc. Hyb.wore. Hybotins. Teib, Hydromctre. Hylécatc. Hylésine. Hylotome. Hyniénocère. Hyspérie. Hvpophicc. Tom Hypulc. Tome X Page 40 ic)6, 8«6, 816 ne X. 35i 585 585 525 483 301) ■ 48 437 554 3i4 Tom. IX. Thib. . X. 680 706 80S '794 543 832 327 336 676 61 280 768 1 17 692 352 363 538 265 Sog 396 573 328 770 VII , 588 , X. 96 4-9 Iassus. Ichneumonides. Tr.i Iléa. Tom. IX. Idotéc. Tom. X. Inca. Lackiaibeiî. Tbib. Lamiaires. TniB. Lampyrides. Tais. Langurie. Lasie. Lasioprère. Lathrobic, Latriilie. Lauxanic. Lébie. Lèdre. . JLfïa. Léïode. Lépisie. 612 43 , 253 , 488 194 , 806 767 38o 693 334 426 70 7;5 664 479 717 433 '44 608 6G5 598 374 (i) Il faut substituer ce nom à celui de Mégarhiue. (3) Consultez en outre la page 375., seconde colonne, tome X, pour une rectification de caractère. Lépitrlï. Tome X. Lcptides, Tbib. Lcpiis. Leptomère. Lepture(.).^ Lcpiurètes. Tr.in. Lcstcve. Lesiis. Lcstrfmie. Leucoiliyréc. Libythéc. Tom. IX. 169, Licine. Tom. X. Ligie. Limacode. Lime-bois. Tbib. Limule. Limnobie. Lipare. Lispe. Litliobie. Litliosie. Livie. Lixe. Locustaires. Fam. Lomaiie. Loméchuse. Longilabrcs. Trib. Longipalpcs. Tbib. Lophyre, Loriccre, Loxocère. Lycose. Lycte (3). Lygée. Lyniphie. Lytmarc. Maceaspis. * Macraspis. Macroccpliale, Macrocère, Macrccère. Macrodactyle. * M.icroglosse. Macronote. Macroiiyque. W,icrope. Macropèze. M.xkistocère. Malacodermes. Diyis. Mallotc, Malthine. Mantispe. Mastige. Macronule. Méchidie. Mégaccphale. Mégalope (3). Mégaloptcres. TniB. Mfgarhine. 83 1 Page 38 1 a8i ibid. 317 687 48. ai5 799 664 364 806, 8i3 635 333 327 437 80g 584 3oo 100 396 6"49 239 3oo 344. 34t 676 533 57, 639 433 547 716 332 758 338 So3 3i6 I30 527 664 465 379 «94 337 662 587 43G 533 56i 369 4.4 6Sa 362 618 3.9 •49 658 (i) Et de plus à sa lettre. (2) Idem. (3) Notre Mégalope linéén». 6. csr la même espèce que celle désignée par M. de Mannerhtim {Atém. de l'Acad. imp. de Saint- Pétcnbourg ^ tom. 10, pag. 3o3. ) , sous le nom de Me^, Henningii. 83a * Mégathint (i). Tome X. Mélandrye. MéUnopliore. Mcicctc. * Méiiponc. Mélicomc. Mélitophiles- SoDS-TFtiB. Méliiurge. ]MeUinc. JlélyriJcs. TniB. Membraneuses. Trib. Méfie. Mcrodon. Wéryx. Mésochère. Wésonychie. Métopic. Microctplulcs. TniB. Microgastre. Micropcple. MicropèîC. ~3Milésie. Miris. Misolampe. * Misquc. i" Molobrc. Mo'.uris. * jMonainhie. Monédule. Monochèle. MoncEque. Mordellones Morion. Mormolyce. Morpho. Tome IX. Mosille. Tome X. Mycérobie. Wydasiens. Tnm. Myodite. Myopaircs. Sous-TRIB. Myrine. Tome IX.^ My.-niécie. Tome X. IVÉMATOCÈIir. Kémocères. Fam. Képhrops. Néplirotome. Wésée. PJika. Notacanthes. Fam. Nymphale. Tome IX. Nymphow. Tome X. OCHOOÉE. Œcodome. Œcopliore. CEdémérices. Tric. Ogygie. Ouiticelle. Onihophage. * OnyciMie. Oode. Orbitèles. -Able alphabétique. . Fam. Jub. . Tbic. Pagt 585 4,8 99 107 •;lo 529 35o 798 48 426 652 393 524 ''^ lOD 107 99 D32 4- 46 iSg 5i7 323 27 453 6()S 127 653 49« 370 52S 6y. 385 725 435, 807 i38 6G8 .537 5q2 , 89.8 77S 5fiS 655 5S5 460 328 801 329,825 254 36o 177 65o 484 712 356 353 44" 63o 758 (i) Changez cenomenceluid'Héliiis, Orchestie. Tome X. Page * Ornidie. Orphné. Orihogonie. Otyctès (i). * Osmoderme. Oviscaprc. OxyclKile. Oxygnaihe. Oxystome. Oxyures. TniB. Pachtchème. Pachylide. Pacliymère. Pacbype. * Pachysome. Pacliyie. Palémon. Pandale. Panorpates. TniB. Papillon (2). Tome IX. 8o.'| Parasites. Tome X. Parnassien (3). Tome IX. 78, Pasiphée. Tome X. Patcllimanes. Sols-tbid. Pavonie (4). Tome IX. Pélidnote. Tome X. * Pélidnote. * Peltidion. Peltoïdcs. Trib. (5) Pennicorne (6). Penthimie. Péricalle. * Pétalochère. Phanéc. Phasmc (7). Phobèrc. Phyllophages. Socs-tpib. Picride. Tome IX. lo5,8o5 * Piesme. Tome X. Piméliaires. Trib. (8). * Piiiophie. Planiceps. * Platychère. Pl.itygénie. Piaiyiie. Platypézines. Fam. Platyure. Plectris. * Pocote. Polistique (9). Polynière. 536 786 363 746 804 70*2 548 619 383 383 2 "12 3-5 Ci 322 36 352 6S7 32S 33o .4s 8c9 G 804 33o 629 807 806 3.7 644 643 341 610 5;i4 a; 4 354 414 363 349 ,8.4 653 534 479 33o 5i3 378 5o3 533 667 369 5i8 823 587 (r) Et de plus à sa lettre. (2) Idtm. (3J IJcm, (4J Idem. I 5_) Idem. (6) Aoyej en outre l'article Sci- rHUUï à sa lettre. (7) Et de plus à sa lettre. (8) Idem. (9) Idem. Polyommate. Tome IX. Popillic. Tome X. Prisope. Proboscide. Procère. Proccrate. Proconie. Tome X. * Prônée (i). Prosêne. Psamniodie (a). Psorophore. Priniores. Trib. Ptyèle. Pyrie. Recticobhes. Sods trib. Rembe. (3). Rhaphiorhynque. Rhathyme. Rhizoïrogue. Rhoé. Rhynchostomcs. Tpie. Page 595 367 444 721 555 680 Page 610 451 5oo 359 658 4-^7 608 494 3c,6 G34 544 448 367 774 484 Sabéthès. * Saropode (4). Satyre. Tnmc IX Scans. Tome X. Schiz-occre. * Scobinc. Segestrie. Serfitères. Fam. Sphéronie. * Sphérophorie. Spirifères. Fam. Stomoxydcs. tJous-TRiB. (5) * Subula. » Syritte. 658 798 460, 808, 826 609 57-A 574 752 53o 233 5.3 58<. 818 800 808 566, Tachydbosiiess. Fam. (6). 538 Temnotcrc. 78S * Temnostonie. 5i8 Tcngyre. 655 * Tétragone. 710 » Té[t.iope {7). 335 Thaïs. Tome IX. 8i,8o4,8i2 * Tritomc. Tome X. 714 Urasie. Tome IX. 708 * Valcus. 704 Vanessc. Tome IX. agi , 807 , S 18 * Xya, '00 (i) Et de plus à sa le, trc. (■1) Idem. (3) Idem. (4) Idem. (5) Idem. (6) Idem. (7) Idem, FIN DE LA TABLE ALPHABETIQUE. ERRATA. Page i3, i". coloniif, ligne i". , 33, /;'iff : J;<.. Pjge 3o, 2*. colonne, ligne 38, i5i , liicj : i5o. Pjge 4o> •"• colonne , ligne 43 , ces , lisej : les. Pjgc 53 , 1". colonne , ligne 9.8 , P. Siollii , lisez : P. tiiu- rata , et ajontcr. .i la lynonymie : Cimex lituratus. Fab. Syjl. Jikyng.pag. 170. n". 8}. — Pakz. faun. (jerm. fasc. !\o.Jig. i<). Pjge 58 , 1'. colonne , ligne .iS , ajoutez , après la citation lie Linné, Fac. Sjsi. Rhyng. pag. i;6. n". loy. Page G8 , -À', colonne, ligne iG, ajoutci, après le mot Lat., Semhlii. Fab, Page <)o , I". colonne , après la ligne ^o , ajoute^ : des en- virons de Paris. Pai'.e 91 , I". colonne , après la ligne 17 , aj'ouiej : des en- virons de Paris. /.1cm. 2'. colonne , après la ligne l^ , ajouiej : des environs de Paris. P.ige <)5, a', colonne, ligne 48 , n». i.'i , //«j ; n«. 24. P.i;.;c III, I". colonne , ligne 14 , les Plilzas sont : o/ouic^ ; avec les Holoptilcs. P.ipe i^.S, I". colonne, ligne 33, effacej:(^S. F. et A, .Sert. ) Pji'.e i58, 2'. colonne , ligne 8, à la grandeur des parties de la bouche , /;«f ; i la largeur du corps propor- tionnellement à son épaisseur. Page 16s , !■■*. colonne , ligne 47 , cinq , lise-^ : quatre. Page i(>3 , I". colonne, ligne 25, n". i43, 'iifj ." n". i53. Page 173, 1'''. colonne, ligne 6, syononymes , lisej : synonymes. Page 187, 2'. colonne , ligne 3, patics, lisej : pattes. P.igc 205, 2*'. colonne , ligne /\G , adopé , lise^ : adopté. Page 212 , 2'. colonne, ligne 20 , figure, lisef : figuré. Page 238 , 2". colonne , ligne 43 , Ilétéromèrcs , lise^ : Pen- tamères. Page 240, 2'. colonne, ligne 30, lisse, lise^ : glabre. P.ige 2G2, 2'. colonne, ligne 23, éeussontes tacé, Usej : écusson testacc. P.ige 2CG, I". colonne , ligne 3 , de , //«j : des. / lein. 2*. colonne , ligne 1 7 , scccnd , lise^ : second. Page 269, I". colonne, ligne 2, cylindriq. , Kstf : cy- lindritjues. J.iem. V. colonne , ligne 8 , e , /«ej : de. Page 271 , 1", colonne, ligne 37 , nianqne , //«j ; manque. làem. Idem , ligne 43 , d'un , lise-f : d'une. Page 2.83, 2'. colonne, ligne I2, la femelle, après ce mot ajoutez : — . Page 28() , I". colonne, ligne 16, par le nombre des , //«j ; par le nombre des articles des. Pape 291 , 2'. colonne , ligne 26 , n". 7 , mettez; une demi- parenihèse après le chiffre 7 : (. Page 3 subdivison , /j'jej ; sub- division, /Jem. Idem, ligne to, après quadrirayée ajoutez n". 111. JJtm, 2* colonne, ligne 24 > '^) ^'"\ ■ ^'^• Page 32^, 2«. colonne, ligne 40 , subdivison , /litj ; sub- division. Page 333 , i". colonne , Irgne 18 , mcnnicre , /j«j ; meu- nière. Iiitm. Idem , ligne 20 , la Lamia, lisez : les Lamia. Page 344 . 2'. colonne , ligiie 8 , ajoutez au bout : ( S. F. et A. Sert. ), Page 347 , 1". colonne , ligne 28 , Rhyncophores , /iiej ; Khynchophores. Page 359 , 2'. colonne , ligne 10 , orientale, lise\ : orien- tales. Page 3G6 , 1". colonne , ligne 20 , sans bosses , Vise-[ : sans brosses. Page 3G8 , 1". colonne , ligne 34 , 2". colonne , ligne 12 , preque , lise^ : presque. Page 429, 1". colonne, ligne nj, section , /i«j : division. Page 4-^-^> '"• colonne , ligne 11 , supérieure, //je} ; in- térieure. Page 448 , 2'. colonne , ligne 5o , après le mor prothorax , ajoure^ : prolongé latéralement jusqu'à la naissance des ailes supérieures. Page 463, i'". colonne, ligne 37, qui nous inconnus, Use^ : qui nous sont inconnus. Page 405 , 2«. colonne, ligne 17, Èntom. Syst. , ajoutez: d'Kurope. ^ « Page 481 , i". colonne, ligne 17, tète noire, /i«j ; très- noire. Idem. v. colonne , ligne l3 , ajoute:^ : Lepture. Page 493 , 2'. colonne , ligne 27, ajoute^ : F*B. Page 4î;9t 2*. colonne, ligne 24 , siomoxis , lisez : sromoxys. Idem. Idem , ligne 2G , idem, idem. Idem. Idem, ligne 45 , idem , idem. Page 543 , 2'. colonne , ligne 42 , Raphiorhynque , //îej .• Khaphiorhynque. Page 544 > '"• colonne, ligne iG, idem, idem. Idem, 2". colonne, ligne 5i , haphioihynque , Raphio- rhynchus , lisez : Khaphiorhynque, Rhaphiorhynchus. Page 55y , 2 = . colonne , ligne 6 , Paiiimus , lisez PtiUnus. Page 578 , I'«. colonne , ligne i3 , peint , /iiej ; point. Idem. Idem , idem , et les , /«ej ; et a les. Page 5So , 2». colonne , ligne 35 , Chalcédites , lise^ : Chalcidites. Page 583 , 1'. colonne , ligne 21 , atra, lisez : atrata. Page 598, 1". colonne, ligne i3 , seconde ,/iJfj ; première. Idem. 1'. colonne , ligne 3i , de celles de , /«ej : de celles des. Page Go3 . i". colonne , ligne 56 , indiqent , /«ej ; in- diquent. Page 616 , 1'. colonne , ligne 6 , Cicendela, UseziCicindela. Page 658 , i". colonne , ligne 37 , Desvoisy , lise^ : Des- voidy. Page G95 , 1". colonne , ligne 7 , Trogosite , //jej : Tro- gossiie. Page 701 , i". colonne, ligne 35 , javainca, Usei.javanica. Page 728, i". colonne, après la ligne 47, ajoutez en alinéa: yoyer pour la description et le synonyme de l'Ento- mologie d'Olivier , Cicindcle échancréc n". 39. de ce Dictionnaire. Page 736 , i'«. colonne, ligne i, cicindéloïdes , //«;.• cicindéloïde. Page 758 , I". colonne , ligne 11 , d'un beau rouge, liseï ; d'un brun rouge. H *f1j r ■4S ^'Ke -^, < 4 {**. mm