N » ENTOMOLOGIE. ENTOMOLOGIE, OU HS TOR E NAS URELELE DES UNSECdES, . Avec leurs caractères génériques et spécifiques , leur description, leur synonymie , et leur figure enluminée. PAR MO LR V L'ERs Docteur en Médecine, de l'Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts de Marseille ; Correspondant de la Société Royale d'Agriculture de Paris. In his tam parvis, atque tam nullis, quæ ratio! Quanta vis! quàäm inextricabilis perfectio ! Prin. Hist. Nat. Lib. 11. cap. 2. C-O:-L-É-O-P-T-È RES. TONMELSECONSD- AN UP Res De lImprimerie de Baunourn, Imprimeur de L’ASSEMBLÉE NATIONALE, rue du Foin-Saint-Jacques, N°. 31. ? MAL D} CRC LEREX EX. Turrigeros Elephantorum miramur humeros, Taurorumque colla , et truces in sublime jactus, Tigrium rapinas, Leonum jubas, cùm rerum natura Nusquam magis , quàäm in minimis , tota. sit. Quapropter , quæso , ne hæc legentes, quoniam ex his Spernunt multa , etiam relata fastidio damnent , Cùm in rerum natura nil possit videri supervacaneum. Prin. Hist. Nat. Lib. rr. cap. 2. y A Lo N À y A NT pas encore examiné toutes les collections que je me proposois de voir , lorsque j’ai commencé cet Ouvrage, je crus alors ne devoir pas terminer les genres un peu nombreux, afin de pouvoir placer à leur suite les espèces nouvelles que je découvrirois , et éviter par-là les inconvéniens des supplémens. J'ai en même tems isolé chaque genre; jen ai fait, pour ainsi dire, autant de tableaux. particuliers, ou de monographies , afin que chaque souscripteur ait la liberté de les rassembler dans le cadre que je présente, ou de les distribuer suivant la méthode ou le système qu’il voudra adopter. La distribution des genres ayant été faite avant de commen- cer, et la plupart des planches étant gravées avec leur numé- ro , j'ai été forcé, lorsque j'ai découvert de nouveaux genres, ou que j'ai cru nécessaire d’en établir, de les intercaler avec un numéro semblable à, celui qui le précédoit, et de les distinguer par le mot bis. Dans les volumes suivans, je ne livrerai jamais des articles incomplets : chaque genre sera terminé , et les planches accompagneront toujours les discours. Le voyage , en Hollande , que j’ai fait au commencement de l'été, m'a fourni un grand nombre d’insectes rares et précieux qui me manquoient, et ma mis par-là en état de terminer les ar- ticles qui ne létoient pas. Je dois ici témoigner toute ma re- connoissance aux Savans et aux Amateurs Hollandois, qui m'ont accueilli avec bonté , qui m'ont ouvert leurs collections, et Coléoptères. Tome II. permis de décrire et de faire peindre tous les objets que. je n’avois pas. En donnant la liste des cabinets qui m'ont paru les plus intéressans et les plus dignes d’être observés , je crois à la fois. manifester ma reconnoissance , et servir les Naturalistes , qui dans leurs voyages pourront inettre ces renseignemens à profit. DorpTt. M. Knock Koopman in Houdt. Collection assez belle. Rorrermam. MM. Abraham Gevers Arntz. Belle collection : surtout en Lépidoptères. + La Have. Le Cabinet du Prince d'Orange , sous la direction de M. Vosmaer. Très-belle collection et bien conservée. M. Voet fils na plus de collection ; mais il a conservé les dessins de l’ouvrage de son père. Levpre. Le Cabinet d’'Histoire-naturelle , sous la direction du Professeur Bruchtmans. Collection d’insectes peu considérable. Harcem. Le Cabinet d’Histoire-naturelle, sous la direction de M. Van-Marum. Collection d'insectes peu considérable. Feu M. Vrients. Belle collection. M. Van-Oukerke. Collection peu considérable. = Amstrerpan. M. le Baron de Raye de Breukelerwaert a acheté plusieurs collections ; c’est la plus considérable que j’aie vuen Hollande. M. L. F. Holthuysen a acheté plusieurs collections, et en- trautres , celle de M. Stoll; elle est très-considérable. M. Ewert de Marre. Collection nombreuse et bien conservée. M. À. C. Schutirup. Belle collection, surtout en Lépidoptères. Feu Alberti. Collection considérable, actuellement en vente. M. Cornelis Van-Lennep. Collection assez considérable, surtout en Lépidoptères. M. Rensselaar, neveu de M. Cramer , possède la collection : de son oncle : elle est intéressante par le grand nombre des Lé- pidoptères décrits et figurés par Cramer. M. ie professeur Burmanus. Collection assez belle. M. J. C. Sepp. Collection assez belle , surtout en Lépidoptères d'Europe. M. Temminck. Quelques insectes précieux et bien conservés. e Urrecur. M. le Professeur Luchtmans. Belle collection. M. Juliaans, Pharmacien. Belle collection , intéressante en ce qu’elle renferme une grande partie de celle de Séba. M. le Docteur Bodaert. Jolie collection. Je n’oublierai pas la collection de Mme. Lens, à Bruxelles, in- téressante surtout par une suite de dessins qu’elle a faits des Lépi- doptères d'Europe , dans leurs différens états, et représentés sur la plante dont ils se nourrissent. J'ai beaucoup regretté de n’avoir pu voir M. Stoll; quelques efforts ” que j'aie faits à ce sujet, ils ont été inutiles. J'en ai été cependant. peu surpris, me rappellant que M. Fabricius n’avoit pas été plus heureux que moi ; ainsi qu'il me l’avoit dit lui-même, et j’en ai été en quelque sorte consolé, lorsque j’ai eu communication de sa collection , actuellement entre les mains de M. Holihuysen. J’aurois sans doute le droit de laisser échapper quelques plaintes vis-à-vis d’un Naturaliste qui, malgré toutes sortes de prévenances ; se montre si peu accessible à ceux qui courent la même carrière; mais j'aime mieux ne me laisser entraîner qu’à ma gratitude envers ceux qui se sont présentés à mon égard, sous l’aspect le plus intéressant. Je ne dois pas oublier tout ce que je dois à M. Gerning fils, qui, dans ce premier âge encore où l’on n’écoute que la voix du plaisir, n’aspire qu’à acquérir des connoissances en Histoire-naturelle ; et à rendre service à ceux qui la cultivent. Avec quelle activité de zèle, quelle constance d’assiduité, il a bien voulu m'accompagner dans mes courses , et me faire ouvrir la plupart des Cabinets les plus précieux, que sans lui je n’aurois peut-être pu visiter! INPMONMDNE MONT E SM RRDEE CRM ESS TP ENS. Lzs Dermestes sont ainsi nommés du mot grec dépua, qui signifie peau , parce que la plupart de ces insectes attaquent particulièrement les peaux des animaux conservés dans les collections des Naturalistes, ou préparées dans les boutiques des Fourreurs. Ce genre a été confondu avec un grand nombre d’autres genres , par Linné, MM. Geoffroy , de Geer, et par tous les Auteurs qui, ne sachant où placer les espèces nouvelles, en surchargeoient la liste des Dermestes. M. Fabricius a voulu porter la lumière et répandre l’ordre au milieu de cette confusion ; mais quoiqu'il ait travaillé avec succès ; quoiqu'il ait séparé un très-grand nombre d’espèces , la moitié de celles qui composent le genre qu’il a donné, doit encore en être séparée. Nous tâcherons de rendre de nouveaux services à la science , en élaguant de ce genre ce qui nous paroït lui être étranger , en établissant de nouveaux genres , s’il y a lieu , ou en restituant à ceux déjà établis, les espèces qui doivent leur appartenir. Les Dermestes ont des rapports assez nombreux avec les Boucliers, les Nitidules , les Nicrophores , les Anthrènes ; mais la masse des antennes alongée , et les mâchoires armées d’un onglet, qui distin- guent les Boucliers ; la masse arrondie et les mâchoires simples des Nitidules ; la masse des antennes grosse , arrondie , et les mâchoires bifides , dont les divisions sont très-distinctes et inégales , que présen- tent les Nicrophores ; la masse des antennes ovales et qui paroît solide, et les mâchoires simples des Anthrènes, sont autant de caractères évidens qui doivent empêcher de confondre les Dermestes avec tous ces différens genres d’insectes. Les antennes des Dermestes sont composées de dix articles, dont le premier est assez gros , les suivans sont grenus et égaux entr’eux, les trois derniers sont en masse oblongue , perfoliée ;, un peu compri- mée. Elles forment un angle obtus à leur base , et les trois derniers articles ont leur partie latérale antérieure , un peu avancée. Elles sont Coléoptères. Tome IT. À 2 NO. 9. DIE R M E SE. un peu plus longues que la tête, et ont leur insertion au-devant des yeux. La iête est inclinée, un peu avancée ; à moitié enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis ; un peu saillans. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( pl. 1. fig. 1. a. b. ) est coriacée , assez large, arrondie ou légèrement échancrée , et ciliée antérieurement. Les mandibules (c. c.) sont cornées, un peu arquées , aiguës, munies intérieurement d’une dent très-peu saillante. Les mâchoires (d. d.) sont membraneuses , obtuses , bifides , un peu plus courtes que les antennules. Les divisions sont égales et peu distinctes. La lèvre inférieure (e.) est cornée, un peu avancée , légèrement échancrée à sa partie antérieure. Les antennules antérieures ( f. £. ) sont filiformes , presque une fois plus longues que les postérieures , et composées de quatre articles , dont le premier est très-petit , et les trois autres sont presque égaux entr’eux : elles sont insérées au dos des mâchoires. Les postérieures (g. g. ) sont très-courtes , filiformes ; et composées de trois articles , dont le premier est très-petit , et les deux autres sont égaux entr’eux : elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure. Le corcelet est convexe , presque aussi large que les élytres à sa partie postérieure , un peu plus étroit antérieurement : il a sur chaque côté , des rebords à peine marqués. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont convexes, de la longueur de l’abdomen ; elles couvrent deux aïles membraneuses , re- pliées , dont l’insecte fait souvent usage. Les pattes sont de longueur moyenne. Les jambes ne sont point armées de dents , comme dans le Nicrophore , et tous les genres dont nous avons déjà fait mention. Le corps de ces insectes a ordinairement une forme ovale alongée , convexe en-dessus et en-dessous. L’abdomen est simple , et n’est pas terminé en pointe , comme dans les Nicrophores et la plupart des Boucliers. DS ! Nés 9: 2 D ERM ES TE; 3 Les Dermestes sont des insectes connus depuis long-tems par les grands dégats que leurs larves occasionnent aux objets souvent les plus précieux. L’insecte parfait semble ne vivre que pour remplir sa dernière destination : on le trouve souvent sur les fleurs ; et s’il fréquente les substances animales , c’est pour y déposer ses œufs , plutôt que pour y causer de nouveaux ravages. La voracité des larves des Dermestes est sur-tout redoutable aux Cabinets d'Histoire Naturelle et aux magasins de. Pelleteries : c’est-là qu’elles détruisent entièrement les oiseaux , les qua- drupèdes , les insectes , et tous les animaux préparés que l’on conserve ; c’est-là qu’elles ravagent les pelleteries, dont elles font tomber les poils, en rongeant la peau même. Elles attaquent aussi les cadavres des animaux de toute espèce répandus dans les champs , en consument toute la sub- stance charnue et les parties tendineuses , les dissèquent jusqu'aux os, et en font des squélettes parfaits. On les trouve dans les offices, les garde-manger , et dans tous les endroits qui recèlent la nourriture ani- male qui leur convient. Le lard , les plumes , la corne que l’on laisse long-temps dans quelque tiroir , ne sont pas plus épargnés. Il est bien difficile de se garantir des ravages de ces insectes. Par leur petitesse , ils échappent à nos recherches ; et par leur persévérance , à nos précau- tions. Cependant, comme le mal particulier, dans la Nature , concourt toujours à un bien général, les Dermestes peuvent être destinés à décom- poser entièrement les cadavres, pour former de leurs derniers débris un terreau ou une substance ténue , propre à servir d’aliment à d’autres productions , sur-tout aux plantes : l’air et l’humidité ne parviennent à cette décomposition nécessaire que bien plus lentement. Ces insectes , aidés des Boucliers , des Nicrophores , etc. achèvent de réduire à leurs premiers élémens les restes des cadavres que laisse la Mouche carni- vore , qui n’attaque la chair que lorsqu'elle est molle , et ne touche point à la peau , ni aux parties nerveuses ou tendineuses. La plupart des Dermestes cherchent les lieux écartés , mal-propres , et paroissent fuir les impressions de la lumière. Ils sont attachés au repos , et ne se livrent au mouvement que lorsqu'on les trouble , en faisant du bruit autour d’eux , ou en touchant les corps qui les recèlent. Rarement les voit-on sur la surface de ces corps ; enfoncés dans linté- rieur , ils se dérobent à nos regards , et semblent ne quitter leur retraite À ij he NON 0. MD ER IMNENS (NE qu’en tremblant. Leur démarche est timide et incertaine. Quand on est habitué à réfléchir sur les signes extérieurs des affections qui nous dominent , en voyant le Dermeste , à l’aspect du danger, courir, s’éloi- gner, revenir , au moindre toucher suspendre sa marche , ou retirer ses antennes et ses pattes , rester obstinément dans un état de mort feinte , et vouloir , pour ainsi dire , en imposer par la fermeté ou sur- prendre par la ruse , on croit reconnoître tous les mouvemens combinés que la crainte et la réflexion inspirent à l’amour de la vie. Les larves des Dermestes ont le corps peu velu , composé de douze anneaux très-distincts. Elles ont une tête écailleuse , munie de mandi- bules très-dures et tranchantes. Elles ont six pattes écailleuses , termi- nées par un onglet. L’extrémité de leur corps est remarquable par une touffe de poils très-longs. Elles ont deux antennes, et quelques bar- billons très-courts. Elles changent plusieurs fois de peau, et leur dépouille reste entière. Lorsqu’elles doivent se changer en nymphes, elles cher- chent un endroit écarté , se raccourcissent, et, sans filer de coque, se changent en insecte parfait au bout de quelque temps. C’est vers la fin de lété que ces larves ont acquis tout leur développement , et doivent faire le plus de ravage dans les collections et les pelleteries. Il seroit bien à desirer que l’on pût trouver des moyens propres à éloi- gner les Dermestes et autres insectes destructeurs , des collections d’ani- maux exposés à leurs ravages. Tous les Marchands d’objets d'Histoire Naturelie croicnt posséder des secrets dont l'efficacité , selon eux , est toujours assurée. Mais l’on n’ignore plus le peu de confiance que lon doit donner à tout ce que l’on annonce comme secret. Cependant celui de feu M. Becœur , Maïtre Apothicaire , a été éprouvé avec assez de succès pour mériter une préférence et devoir obtenir la publicité : voici la préparation. Prenez de chaux vive, une demi-once; de sel de tartre, un gros et demi ; de camphre, cinq gros ; d’arsenic, quatre onces ; de savon blanc, quatre onces : dissolvez le camphre dans suffisante quantité d’esprit-de-vin ; ajoutez l’arsenic , le sel de tartre et la chaux vive ; broyez le savon avec, et conservez le tout dans un bocal, pour vous en servir au besoin. Pour justifier notre confiance , nous devons rap- porter qu'il a été fait chez M. Gigot d’Orcy une expérience très-positive , en présence de quelques Naturalistes, parmi lesquels je me trouvois moi- NS. ‘9.5 D RME ST .E 5 même. On avoit renfermé dans une boëte plusieurs oiseaux , dont quelques-uns avoient été soumis à ce préservatif. Une année après, les mêmes personnes assistèrent à l'ouverture de la boëte , et les oiseaux préservés furent trouvés intactes et sans aucune altération , tandis que les autres étoient réduits en poussière. a —— DEV ROMPE’ SEE: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes courtes, composées de dix articles: premier article assez gros, les suivans grenus , égaux entr’eux ; les trois derniers en masse oblongue , perfoliée. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie , ciliée. Mandibules courtes , cornées, un peu arquées , presque dentées. Mächoires membraneuses, ob- tuses , bifides, divisions presque égales. Lèvre inférieure cornée, un peu avancée , arrondie ou légèrement échancrée. Quatre antennules filiformes, inégales ; les antérieures plus lon- gues , quadriarticulées : premier ar- ticle petit, les autres presque égaux ; les postérieures courtes, triarticu- lées : premier article très-petit , les autres presque égaux entr’eux. DEL R ME S)-TIESS: CHARACTER GENERTS. Antennæ decemarticulatæ : ar- ticulus primus longior crassiorque, alii granulati, ultimi tres clavati , clava oblonga perfoliata. Labium swperius correum , ro- éundatum , ciliatum. Mandibulæ breves , corneæ , arcuatae ; acutae, subdentatae. . Maxillæ membranaceae ; ob- bifidae ; laciniis sub- aequalibuss. Iusae , Labium znferius porrectum , corrneurt ,; antice rotundatum aut er GT SIN ALU. Palpi guatuor filiformes , inae- quales ; anteriores longiores, qua- driarticulati , articulo primo mi- nimo , aliis subaequalibus ; pos- teriores triarticulati , articulo primo minimo , aliis subaequali- bus. 6 N°. 19. 20 D Er RME NS UT EF É'S' PE C'EtS: 1. DermesTe du lard. Dsrmesres lardarius. Pl. 1. fig. 1. a. b. D. Noir, base des élytres cendrée. D. Niger, elytris antice cinereis. Lin. Syst. Nat. p. 561. n°. 1. — Faun. suec. n°. 408. Dermestes lardarius. Far. Syst. Entom. p. 55. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. p. 63. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 34. no. 1. Dermestes. Georr. Ins. par. tom. 1. pag. 101. n°. 6. Le Dermeste du lard. Grorr. Ibid. Dermestes niger , elytris antice cinereis nigro-punctatis. Dec. Mém. ins. tom. /4.\pag. 1192: n%.11. pl: 7. fig. 15. Scarabæus antennis clavatis, clavis in annulos divisis. Ras. Ins. p. 107. n°. 1, Scarabæus lardi parvus, fascia transversali elytrorum nigro-fuscorum albida. Friscu. Ins. 5. p. 25. tab. 9. Gozn. Metam. ins. tom. 2. tab. 41. fig. ult. Scnazrr. Icon. ins. tab. 42. fig. 3. Vorr. Coleop. tab. 31. fig. 1. Branck. Ins. tab. 11. Dermestes lardarius. Scop. Ent. carn. n°. 34. Dermestes lardarius. Por. Mus. Græc. pag. 22. Dermestes lardarius. ScHranx. Enum. inst. aust. n°. 40. Dermestes lardarius. Larcnanr. Ins. tom. 1. pag. 59. n°. 1. Dermestes lardarius. Fourc. Ent. par. 1. pag. 18. n°. 6. Antennæ piceæ. Caput thoraxque nigra, immaculata. Elytra basi rufo-ci- nerea, nigro punctata, à medio ad apicem nigra, immaculata. Corpus subtüs pedesque nigra. Les antennes sont brunes. La tête et le corcelet sont noirs, sans taches. L’écusson est noir, petit, triangulaire. Les élytres sont d’un roux cendré, avec quelques points noirs , depuis la base jusque vers le milieu ; elles sont noires, sans taches depuis le milieu jusqu’à l'extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont noirs , avec un léger duvet roussâtre sur la poitrine. LE 2 N° Ho: DJEBR MIE S,TLE. - La larve de cet insecte attaque non-seulement le lard , mais toutes les substances animales en putréfaction ou desséchées. Il se trouve dans toute l’Europe. 2. DERMESTE carnivore. DERrmEsTESs carnivorus. PL 2. fig. 8. a. b. D. Noir ; base des élytres brune , abdomen blanc. D. Niger, elytris antice testaceis abdomine albo. Fas. Syst. Ent. pag. 55. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. p. 65. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. p.54. n°42: Statura et magnitudo Dermest. lardarii. Antennæ fuscæ , clava ferruginea. Caput et thorax nigra , lateribus griseo-villosis. Elytra nigra , antice testacea. Abdomen subtüs album. Pedes nigri. Fas. Il est un peu plus petit que le Dermeste du lard. Les antennes sont brunes , terminées en une masse perfoliée, d’un brun plus clair. La tête est couverte de poils courts , cendrés. Le corcelet est noir, et couvert sur les côtés et à sa partie antérieure , de poils cendrés ,; courts. L’écusson est noir , petit et triangulaire. Les élytres sont noires et d’un brun testacé à leur base : cette dernière couleur se fond avec le noir, et est plus ou moins apparente. La poitrine et l’abdomen sont blancs. Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande , la Nouvelle-Zélande. Du Cabinet de M. Banks. 3. DERMESTE cadavéreux. DsErmEsTEs cadaverinus. PI. 2. fig. 9. a. b. D. Noirûtre , entièrement couvert de poils courts, d’un gris roussâtre. D. Niger unicolor, antennis brunneis. Dermestes niger ore ferrugineo. Fas. Syst. Entom. pag. 55. n°. 3. — Spec. o ins. tom. 1. pag. 63. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. p. 54. no. 5. Statura et magnitudo Derm. lardarii. Antennæ brunneæ. Totum corpus nigricans, sed pilis brevissimis rufo-cinereis undique leviter tectum. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Dermeste Renard. Les antennes sont brunes. Tout le corps est noirâtre , et légèrement couvert de poils courts, d’un gris roussâtre. L’écusson est petit et iriangulaire. Les pattes sont noires. 8 N°09 D :E RE MYE STE: Il se trouve aux Isles Sainte-Hélène , Otaïty , à la terre de Diemen. Du Cabinet de M. Banks. 4. Dermessre Renard. DrsrmeEsTes vulpinus. Pl 1. fig. 6. a. b. c. D. Oblong , noir en-dessus , avec les côtés du corcelet cendrés, blanc en-dessous. D. Oblongus lævis niger , thoracis lateribus cinereo-villosis, subtùs albidus. Fas. Spec. ins. t. 1. pag. 64. no. 9. — Mant. ins. tom. 1.p. 34. no. 10. Scxarr. Icon. ins. tab. 42. fig. 1. 2. Nimis affinis Derm. carnivoro , ejusdemque magnitudinis. Corpus suprà ni- grum , Capite thoracisque lateribus cinereo-tomentosis. Scutellum testaceo- villosum. Elytra glabra, lævia , nigra, immaculata. Pectus et abdomen alba. Pedes nigri. Fas. Il est de la grandeur du Dermeste du lard. Les antennes sont noires, brunes à leur base. Le dessus du corps est tantôt noir, tantôt noirâtre, et recouvert d’un duvet cendré , avec les côtés du corcelet et l’écusson grisâtres. La poitrine et l’abdomen sont couverts d’un duvet blanc, avec un point noir de chaque côté des anneaux de l’abdomen. Les pattes sont noires , avec la base des cuisses couverte d’un duvet blanc. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance , dans toute l’Afrique , et dans toute la France. 5. DEermEsTe Souris. DrrRmESTESs murinus. Pl. 1. fig. 3. à. b. D. Oblong ; mélangé d’obscur et de cendré ; abdomen blanc. D. Tomentosus oblongus fusco cinereoque nebulosus , scutello luteo. Lrx. Syst. Nat. pag. 563. no. 18. — Faun. suec. n°. 426. Dermestes z1rin1s oblongus tomentosus, nigro alboque nebulosus, abdo- mine niveo. Fas. Syst. Entom. pag. 56. no. 7. — Spec. ins. tom. 1. pag. 64. no. 10. — Mant. ins. tom. 1. p. 35. no. 12. Dermestes lævis niger, cinereo-nebulosus , scutello luteo. Grorr. Ins. t. 1. pag: 102. n°0. 7. Le Dermeste à écusson jaune. Grorr. Ibid. Dermestes No out UD EN RE NE: STE. 0 Dermestes zebzlosus niger cinereo -nebulosus corpore subtüs albido-cine- rascente , scutello hirsuto rufo. Drc. Mém. ins. tom. 4. p. 197. n°. 2. Friscu. Ins. 4. tab. 18. Dermestes cadaverulentus. Vorr. Coleopt. p. 57. tab. 31. fig. 11. Dermestes murinus. ScoP. Ent. carn. no. 55. Dermestes murinus. ScHRank. Enuim. ins. aust. no. 41. Dermestes murinus. Laïcnarr. Ins. tom. 1. pag. 60. no. 2. Dermestes murinus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 19. no. 7. Corpus oblongum, convexum, murini coloris, cinereum seu potiüs nigrum incano maculatum, læve, non striatum. Superficies (lente visa) hirsuta. Scutellum dorsi flavescens. Pectus et abdomen subtüs alba. Antennæ com- pressæ, perfoliatæ. Caput non retrahit, sed pectore prominet incurvato capite. Datur alia duplo major , magis nigricans : an fœmina? complicat pe- des miro artificio ; complicatus ovatus est. Lin. Il est un peu plus petit que le Dermeste du lard. Les antennes sont brunes. La tête et le corcelet sont noirs, mais couverts en différens endroits de poils d’un roux cendré, qui les font paroître nébuleux. L’écusson est cendré. Les élytres sont noires , avec quelques poils courts , cendrés. La poitrine ; l’abdomen et la base des cuisses sont blanchâtres. Les pattes sont noires. Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les cadavres. 6. DERMESTE atre. DErmEsTESs ater. PI, 2. fig. 12. a. b. D. Noir glabre , sans taches ; antennes brunes. D. Ater glaber immaculatus, antennis brunneis. Magnitudo et statura Derm. murini. Antennæ brunneæ. Corpus totum atrum immaculatum. Pedes atri. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Dermeste Souris. Les antennes sont brunes. Tout le corps est très-noir, sans taches. Les pattes sont noires. Il se trouve aux environs de Paris , dans les cadavres. Du Cabinet de M. Dantic. 7. DEeRmeEsTE nébuleux. DERMmESTES tessellatus. Pl. 2. fig. 10. a. b. Coléoptères. Tome IL. B 19 NO DIE NMNE NME ENS) RTE: P] D. Oblongus, tomentosus fusco cinereoque nebulosus , abdomine fusco. Fas. Syst. Ent. pag. 56. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1. p. 65. no. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 35. TANT Statura et magnitudo omnind Derm. murini, cujus forte varietas. Differt tamen colore minus nigro et albo, et abdomine omnind fusco. Fas. Il ressemble beaucoup au Dermeste Souris. Les antennes sont brunes. Tout le dessus du corps est noirâtre , et couvert de poils cendrés. Le dessous du corps est cendré. Les pattes sont noirâtres , et couvertes de poils cendrés. M. Fabricius rapporte cet insecte au Dermeste n°. 8 de Geoffroy; mais l’insecte de ce dernier est bien différent. Il se trouve en France , en Angleterre , dans les cadavres. 8. DermeEsTE destructeur. DsrmEsres macellarius. Pl. 2. fig. 13. a. b. D. Noir, glabre ; pattes brunes. D. Niger gl'aber , pedibus piceis. F4as. Spec. ins. t. 1. p. 63. no. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 34. n°. 4. Statura præcedentium , at totus niger glaber , pedibus solis piceis. Faz. IL est un peu plus petit que le Dermeste Pelletier , auquel il ressemble beaucoup. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. Tout le corps est noir , luisant. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve en France , en Allemagne, Il est assez commun aux environs de Paris. 9. Dermesre brun. DErRmESsTES piceus. PI. 1. fig. 4. a. b. D. Noir , glabre ; antennes ferrugineuses ; extrémité des élytres brune. D. Ovatus glaber niger , antennis ferrugineis , elytris apice piceis. Corpus ovatum, nigrum , glaberrimum. Antennæ ferrugineæ , clava ovata N°59 D VER VONT E So UE” 11 perfoliata. Thorax elytraque punctulata. Elytra nigra, apice pica. Pedes ni- gri, tibiis tarsisque piceis. Il est beaucoup plus court que le Dermeste destructeur. Les antennes sont ferrugineuses , et la masse qui les termine est ovale , perfoliée. Le corcelet et les élytres sont finement pointillés, presque chagrinés. Tout le corps est noir , l’extrémité des élytres est brune. Les pattes sont brunes , avec les cuisses brunes. J’ai trouvé cet insecte aux environs de Paris , dans les chantiers. 10. DERMESTE Pelletier. DsrmesTes Pellio. Pl. 2. fig. 11. a. b. D. Noir ; élytres avec un point blanc de chaque côté de la suture. D. Niger, elytris puncto albo. Fas. Syst. Ent. pag. 55. no. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 63. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 54. no. 8. Dermestes Pe/lio niger coleoptris punctis albis binis. Lrx. Syst. Nat. p. 562. n°. 4. — Faun. suec. n°. 411. Dermestes. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 100. n°. 4. Le Dermeste à deux points blancs. Grorr. Ibid. Dermestes Dipunctatus ovatus niger, elytris singulis puncto albo. Drc. Mém. ins. tom. 4. pag. 197. n°. 3. Scarabæus parvus, corpore brevi fusco , elytris ad marginem interiorem , pauld supra mediam longitudinem , puncto albo notatis. Ras. Ins. pag. 85. no 55. Friscu. Ins. tom. 5. tab. 8. Scuazrr. Icon. ins. tab. 42. fie. 4. Dermestes Pellio. Scor. Entom. carn. n° O7 Dermestes Pellio. Por. Mus. Græc. pag. 22. Dermestes Pellio. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 48. Dermestes Pellio. LarcHarT. tom. 1. pag. 62. n°. 4. Dermestes Pellio. Fourc. Entom. par. 1. pag. 18. n°. 4. Corpus ovatum atrum : punctum album in singulo elytro, ut clausis elytris duo puncta alba in dorso appareant. Sunt tamen, si probè adspicias, adhuc 5 alia puncta alba, scilicet unum ad scutum dorsale , unum utrinque ubi pec- tus adnectitur elytris, et unum lineare in singulo elytro versus ejus basin, quæ quinque puncta minima sunt, et in quibusdam plane absunt, excepto puncto scuti. Venter , pedes et antennæ clavatæ , omnia atra. Tactus, terre- factus , aut ubi periculum videt, contrahit pedes et caput. Lrx. B ij 12 NC: Vo OIDUE RME Side Il est une fois plus petit que le Dermeste du lard. Son corps est ovale oblong , noir ou d’un brun noiïrâtre. Les antennes sont brunes, avec la masse qui les termine , noire. Le corcelet a quelquefois trois petits points blanchâtres à sa partie postérieure. Les élytres ont un petit point blanc vers le milieu , de chaque côté de la suture. Il se trouve dans presque toute PEurope , sur les fleurs. La larve attaque les pelleteries , les oiseaux préparés , et toutes les substances animales desséchées. 1. DERMESTE ondé. DrrmEsTEs undatus. Pl. 1. fig. 2. a. b. D. Noir ; élytres avec deux bandes linéaires , ondées , blanches. D. Oblongus niger , elytris fasciis duabus linearibus , undatis, albis. Dermestes zrdatus niger , elytris fascia alba lineari duplici undulata. Lrx. Syst. Nat. pag. 562. n°. 3. — Faun. suec. n°. 410. Dermestes undatus. Fas. Syst. Entom. pag. 56. n°. 5.— Spec. ins. tom. 1. pag. 64. no. 6. — Mant. ins. tom. 1. pag. 34. n°. 6. Dermestes oblongus niger , elytris fascia alba duplici transversa undulata. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 199. n°. 6. Scnazrr. Icon. ins. tab. 157. fig. 7. A. B. Dermestes undatus. LarcHarrT. hs. tom. /2.#pas: 61. 1n°-13: Statura et magnitudo ferè Derm. Pellionis. A nigræ. Caput nigrum , immeaculatum. Ts niger , postice punctis tribus albis. “Ely tra nigra , strigis duabus undatis albis. Corpus subtus pedesque nigra. Il est un peu plus petit que le Dermeste Pelletier. Les antennes sont noires ; le dernier article est alongé , pointu. La tête est noire. Le corcelet est noir , avec quelques poils courts , blancs , et trois points blancs postérieurs formés des mêmes poils. Les élytres sont noires, avec quelques poils blancs , et deux lignes transversales , ondées , blan- ches. Le dessous du corps et les pattes sont glabres et très-noirs. Il se trouve au nord de l’Europe , en Angleterre. 12. DERMESTE vingt-points. DERMESTES vigintiguttatus. Elu fs. 6ab, D. Oblong , noir, avec vingt points blancs. NO on UD ELEC NT CE SRE DIE. 13 D. Oblongus ater, punctis viginti albis. Faz. Syst. Entom. pag. 56. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 64. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 34. n°. 8. Dermestes 4 punctatus. Surz. Hist. ins. tab. 2. fig. 3. Statura omnind et magnitudo Derm. undati. Corpus atrum, glabrum. Punc- tum è pilis albis utrinque ad basis thoracis, et noyem in singulo elytro. Abdomen nigrum certo situ albicans. Fas. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Dermeste ondé. Les antennes sont noires. La tête est noire , sans taches. Le corcelet est noir , avec un point blanc de chaque côté de sa partie posté- rieure. L’écusson est noir. Les élytres sont noires , avec neuf points blancs sur chaque. Les pattes sont noires, Le dessous du corps est noirâtre , et, vu à un certain jour , l’abdomen paroît cendré , luisant. 11 se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Dantic. 13. DERMESTE trifascié. DERMESTES trifasciatus. lit Ge 7. a. 0. D. Ovatus niger, elytris fasciis tribus undatis cinereis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 34. n°. 7. Byrrhus fuscus , fasciis elytrorum transversis cinereis. Grorr. Ins. tom. 1. Das 172% 10: 5: La Vrillate brune à bandes Magnitudo et statura Derm. undati. Caput nigrum. Thorax niger margine grises. GEorr. Ibid. baseos cinereo. Elytra nigra fasciis tribus undatis punctoque apicis cinereis. Corpus nigrum. Faz. Il est un peu plus court et un peu plus large que le Dermeste ondé. Les antennes sont noires , brunes à leur base. La tête est noire, sans taches. Le corcelet est noir , avec les bords latéraux et le bord posté- rieur , gris , sinués. [/’écusson est triangulaire , grisâtre. Les élytres sont noires , avec trois bandes ondées , grises. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve au midi de l’Europe. 14. Dermesre bifascié. DErmEsTess bifasciatus. PI. 2. fig. 16. a. b. 14 No No D VE (R MINE (SONT ME. D. Noir ; élytres avec deux bandes ondées , grisâtres. D. Niger, elytris fasciis duabus undatis cinereis. Magnitudo et statura Derm. trifasciati. Caput nigrum. Thorax nebulosus. Elytra nigra, fasciis duabus undatis cimereis, prima majori. Corpus subtus pedesque nigra, cinereo nitidula. Il ressemble un peu , pour la forme et la grandeur , au Dermeste trifascié. Le corps est noir et couvert d’un léger duvet cendré , luisant. La tête est noire. Le corcelet est noir et couvert de poils roussâtres. L’écusson est noir , petit et triangulaire. Les élytres sont noires , avec trois bandes ondées , dont la première , placée vers la base , est plus grosse , l’autre est un peu interrompue à la suture. Il se trouve dans la Sicile , sur les fleurs. Du Cabinet de M. d’Orcy. 15. DERMESTE velu. DErmEsTESs tomentosus. Suppl. P]. 3. fig. 17. a. b. c. d. D. Oblong , velu, cendré ; yeux noirs ; antennes et pattes fauves. D. Oblongus villosus cinereus , antennis pedibusque fulvis. Dermestes zomentosus oblongus villosus griseus , capite punctis duobus fuscis. Fas. Syst. Entom. pag. 57. n°. 15. — Spec. ins. tom. 1. pag. 66. no. 17. —Mant. ins. tom. 1. pag. 35. no. 20. 6 Dermestes flavescens pilosus , oculis nigris. GEorr. ins. tom. 1. pag. 102. no. 6. Le velours jaune. Grorr. ib. Dermestes tomentosus oblongus villosus griseo-murinus, oculis nigris , pedi- bus fulvis. Dec. Méim. ins. tom. 4. pag. 199. n°. 4. Dermestes flavescens. Fourc. Ent. par. 1. pag. 19. no. 8. Dermestide tesselato minor. Aetennæ rufæ. Corpus fuscum, cinerno tomen- tosum , oculis nigris. Pedes ruf. Variat corpore flayo tomentoso. IL est presque une fois plus petit que le Dermeste nébuleux. Les an- tennes sont fauves , les yeux sont noirs, tout le corps est couvert de poils cendrés. Les pattes sont fauves. Les poils , dont le corps est cou- vert, sont quelquefois d’un beau jaune. N°0 (D HR M ES TUE, ns 16. DERMESTE nigripède. DERMESTES nigripes. Suppl. PI. 3. fig. OCT D: D. Noir; élytres presque striées , ferrugineuses , avec trois bandes ondées , noires. D. Niger elytris striatis ferrugineis , fasciis tribus undatis nigris. Similis Derm, trifasciato, at pauld minor. Caput, thorax, scutellum, nigra. Elytra substriata., ferruginea, fasciis tribus nigris. Corpus subtus pedesque fusca. Il ressemble au Dermeste trifascié ; mais il est un peu plus petit. La tête est noire. Le corcelet est noir, lisse. L’écusson est noir, petit , trian- gulaire. Les élytres sont glabres , presque striées , ferrugineuses , avec trois bandes ondées , noirâtres. Le dessous du corps est d’un noir cen- dré , un peu soyeux. Les pattes sont noires. ? P y P Il se trouve dans la Chine. Du Cabinet de M. Geoffroy. 17. DERMESTE scabre. DsrmEsTzs scaber. P]. 2. fig. 14. a. b. D. Cendré obscur ; corcelet et élytres raboteux. D. Griseus, thorace elytrisque scabris. Fas. Syst. Entom. pag. 57. n°. 16. — Spec. ins. tom. 1. p. 66. n°. 20. — Mant. ins. t. 1. pag. 35. n°. 25. oine Parvus , totus griseus punctis elevatis scaber, Thorax marginatus, marg crenulato. Antennæ perfoliatæ. F4. Il est petit, et n’a pas deux lignes de long. Les antennes sont d’un gris brun , et terminées par une masse ovale. Tout le corps est d’une couleur cendrée obscure ; les yeux seuls sont noirs , arrondis et un peu saillans. Le corcelet est un peu dilaté par les côtés , et légè- rement crénelé ; il est très-raboteux ainsi que les élytres. L’écusson est petit et arrondi. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve dans la Nouvelle-Zélande. Du Cabinet de M. Banks. Nota. Cet insecte et le suivant n’appartiennent certainement pas au genre Dermeste ; mais comme je nai pas pu les examiner suffi- NC UD E RUESAE samment , je les range parmi les Dermestes , à l’imitation de M. Fa- bricius . en attendant de leur donner la place qui leur convient. , P q 18. DERMESTE bordé. Drermesres limbatus. PI, 2. fig. 15. a. b. D. Noirûtre ; élytres ponctuées , avec le bord d’un jaune cendré. D. Fuscus , elytris punctatis, limbo cinereo. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 66. n°. 23. — Mant. ins. tom. 1. pag. 36. n°. 26. Corpus parvum , fuscum. Thorax rotundatus antice parum griseus. Elytra punctata , fusca limbo magno cinereo. Pedes nigri apice grisei. Fas. Il a environ une ligne de longueur. Les antennes sont noires et terminées par une masse composée de trois articles. La tête , le corcelet et le corps sont noirs. Le corcelet est fortement pointillé. lL’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont fortement pointillées , noires au milieu , avec le bord jaunâtre plus ou moins large. Il se trouve dans la Nouvelle-Zélande. Du Cabinet de M. Banks. N°. 10. NICROPHORE. NICROPHORUS. Los Nicrophores ont été placés par Linné et la plupart des entomolo- gistes, parmi les Boucliers. Scopoli et M. Geoffroy les ont rangés parmi les Dermestes. Gleditsch avoit donné à un de ces insectes le nom latin Vespillo, qui signifie Fossoyeur, parce qu’il Pavoit trouvé occupé à cacher dans la terre les cadavres des petits animaux qu’il destine à sa nourriture ; et M. Fabricius, ayant trouvé des caractères propres à établir un genre , lui a donné le nom de Nicrophore , du mot grec vexpopopos, qui signie aussi Fossoyeur , et qui se rapporte de même aux habitudes de ces insectes. Les antennes courtes en masse grosse, presquearrondie , et les mâ- choires composées de deux pièces , dont l’une externe, longue , amincie à sa base, et presque semblable à une antennule, distinguent suffisam- ment les Nicrophores, des Boucliers et des Dermestes. Les antennes des Nicrophores sont à-peu-près de la longueur de la iête , et composées de onze articles, dont le premier est long et un peu renflé ; le second est petit, très-court ; les suivans sont arrondis ; les quatre derniers forment une masse assez grosse, presque arrondie, perfoliée. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( PL. 1. fig. 1. @. b. a. a. ) est cornée, échancrée et ciliée. Les mandibules ( b. b. b. b. ) sont cornées, arquées , pointues, sans dents. Les mâchoires ( c. c. c. c.) sont presque cornées , composées de deux pièces, dont l’une externe , est arrondie ; mince à sa base, un peu arquée , presque de la longueur de lPantennule ; l’autre pièce est courte et assez large. La lèvre inférieure ( d. d. ) est avancée , cornée à sa base, membra- neuse à son extrémité , amincie , légèrement échancrée. Coléoptères. Tome II. À 2 NCA Lo. NS FC R HO PP ET OÙR Les antennules antérieures ( e. e. e. e.) sont filiformes , et composées de quatre articles , dont le premier est très-petit ; les deux suivans sont égaux et coniques ; le dernier est un peu plus étroit, et presque cylindrique : elles ont leur insertion à la base de la pièce extérieure des mâchoires. Les postérieures ( £. f. f. f. ) presque aussi longues que les antérieures , sont filiformes , et composées de trois articles presque égaux : elles sont insérées à la partie latérale, un peu antérieure de la lèvre inférieure. La tête de ces insectes est assez grande , un peu inclinée , et dis- tincte du corcelet. Les yeux sont oblongs, et point du tout saillans. Le corcelet est un peu applati , rebordé tout autour , plus ou moins échancré antérieurement. Les élytres sont ordinairement plus courtes que l’abdomen, et cachent deux ailes membraneuses, repliées , dont l’insecte fait quelquefois usage. L’écusson est assez grand , triangulaire, un peu obtus à sa pointe. Le corps a une forme un peu alongée. L’abdomen est assez court , terminé en pointe, et composé de six anneaux. Les pattes sont grosses et assez fortes. Les cuisses postérieures sont un peu renflées. Les jambes antérieures ont une forte dent latérale, et sont terminées par deux épines assez fortes. Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles, dont les quatre premiers vont en diminuant de longueur , le dernier est alongé, et terminé par deux crochets assez forts. Les tarses antérieurs sont plus courts et beaucoups plus larges que les autres: les quatre premiers articles sont en cœur , et très-velus à leur partie inférieure. Les Nicrophores sont des insectes dont l’odeur forte et désagréable annonce les lieux qu’ils habitent et les matières dont ils se nourrissent. Ils servent, comme bien d’autres insectes, à absorber les chairs pour- ries , les substances excrémentitielles dont l’air pourroit être infecté. L'instinct, toujours d’accord avec l’organisation , leur fait rechercher avec empressement les corps morts des petits animaux pour en faire leur curée ; et un spectacle vraiment intéressant , c’est de les voir attirés d’assez loin par une odeur cadavéreuse , s’associer dans leur entreprise, combiner leurs efforts , et jouir paisiblement du fruit de leurs travaux. Ainsi , à peine la corruption d’une Taupe ou d’une Souris se fait sentir, NOSFlo ) EN DCR O PLET OR Er | 3 qu’ils accourent en plus ou moins grand nombre, se glissent, et creusent avec beaucoup d'activité la terre en rond sous l’animal, qui s’enfonce insensiblement ; et sans voir les ouvriers , on voit l’ouvrage s’achever, et tout disparoître. Quatre ou cinq de ces insectes peuvent ensevelir de cette manière une Taupe dans l’espace de vingt-quatre heures. C’est alors qu’à l’abri de toute espèce de crainte, ils entrent dans le corps qu’ils ont enterré , et s’en repaissent à loisir. C’est aussi dans ces cada- vres qu’ils déposent leurs œufs, et que leurs larves doivent vivre. Les larves des Nicrophores sont longues , d’un blanc grisâtre , avec la tête brune. Leur corps est composé de douze anneaux garnis anté- rieurement à leur partie supérieure d’une petite plaque écailleuse , d'un brun ferrugineux : les plaques des derniers anneaux sont munies de petites pointes élevées. Leur tête est dure, écailleuse, armée de mandibules assez fortes et tranchantes. Elles ont six pattes écailleuses, très-courtes , attachées aux trois premiers anneaux du corps. Parvenues à toute leur croissance, elles s’enfoncent dans la terre à plus d’un pied de profondeur , se forment une loge ovale , qu’elles enduisent d’une matière gluante, pour en consolider les parois , et s’y changent en nymphe. L’insecte parfait en sort au bout de trois ou quatre semaines. N I 10. CGR OMPREANOPRUE a — NICROPHORE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes composées de onze articles : article premier, long, presque cylindrique ; le second très-petit ; les autres granus ; les quatre derniers en masse grosse , arrondie , perfoliée. Lèvre supérieure cornée , échan- crée, ciliée. Mandibules cornées, arquées, pointues , sans dents. Mächoires presque membra- neuses , divisées en deux pièces dont l’une externe, longue , arron- die , un peu arquée, l’autre courte et assez large. Lèvre inférieure avancée , cor- née à sa base, membraneuse, amin- cie, légèrement échancrée à son ex- trémité. Quatre presque égales : les antérieures qua- antennules filiformes, driarticulées ; article premier très- petit ; le second et troisième égaux et coniques ; le dernier presque cylindrique ; les postérieures triar- ticulées , articles presque égaux. NNCIRVO PH O0 RUUCS! CHARACTER GENERIS. Antennæ undecim articulatae : articulus primus longior , sub- cylindricus , secundus brevissi- mus ,; alii rotundati , ultimi qua- tuor clavati, clava majori rotun- data , perfoliata. Labium syperius corneum , emarginaturn , ciliatum. Mandibulæ correaæ, arcuatae, acutae ; irermes. Maxillæ bipartitae ; lacinia exteriori multo submembranaceae , longiori , rotundata ; arcuata ; interiori brevissima. Labium zénferius porrectum , basi corneum, apice membrana- ceum , subemarginatunt. Palpi quatuor filiformes , sub- aequales , anteriores quadriarticu- lati ; articulo primo minimo , secur1do Lertioque COrLiCIS ;, qua libus , ultimo subcylindrico. Pos- ceriores triarticulati, articulis sub- aequalibus. N£2Wzoi!! IN ES CNRNMO TP AH OR ÆE: 5 —— om ———— PSP El 'CNBIIS: 1. NicropnorE Fossoyeur. NrcroPxorus Vespillo. PL 1. fig. 1. à. b. c. d. e. N. Noir ; élytres courtes , avec deux bandes ondées , ferrugineuses. N. Ater, elytris fascia duplici ferruginea. Fas. Syst. Ent. pag. 72. No, 2. — Spec. Ins. tom. 1. pag. 84. no. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 48. no. 2, Silpha Ve/pillo oblonga atra, clypeo orbiculato inæquali , elytris fascia du- plici ferruginea. Lin. Syst. nat. pag. 569. n°. 2. — Faun. suec. n°. 444. Dermestes thorace marginato ; elytris abscissis , nigris , fasciis duabus trans- versis undulatis luteis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 98. n°. 1. pl. 1. fig. 8. Le Dermeste à point d'Hongrie. Grorr. /4. À Silpha nigra , elytris truncatis abdomine brevioribus : fascia lata duplici fer- ruginea transyersa undata. Dec. Mem. ins. tom. 4. pag. 168. 1. pl. 6. fig. 1. Scarabæus fœtidus primus Aldrovandi. Ras. ins. pag. 106. Scarabæus moschi odori. Frisom. Ins. 12. pag. 28. tab. 5. fig. 2. Rorser. Ins. tom. 4. tab. 1. fig. 1. 2. Scarabæus majusculus niger, duabus luteis fasciis undulatis transversim ductis suprà alarum thecas. Lisr. Loq. pag. 381. no. 2. Vespillo, Gleditsch. act. berol. 1752. pag. 53. Pollinctor vulgaris major et minor. Vosr. Coleopt. p. 53. t. 30. fis. 1. & 3. Bsrosrr. Nomenclat. 1.10. 14. tab. 1. fig. 14. Silpha. Scnasrr. El. ins. tab. 114. — Icon. ins. tab. 9. fis. 4. Dermestes Vespillo. Scor. Ent. carn. no. 35. Silpha Vespillo. Por. Mus. graec. pag. 25. Silpha Vespillo. ScHnanx. Enum. ins. aust. no. 74. Silpha Vespillo. LarcarT. Ins. tom. 1. pag. 87. no. 1. Dermestes Vespillo. Fourc. Ent. par. 1. pag. 17. n°. 1. Silpha Vespillo. Vizz. Ent. tom. 1. pag. 75. n°. 2. græ, articulis tribus ultimis ferrugineis. Caput nigrum. Thorax re) niger rufo villosus , marginatus, antice truncatus , postice rotundatus. Elytra abdomine breviora, nigra, fasciis duabus undatis , flavis aut ferrugineis. Corpus Antennæ ni nigrum. Pectus villo rufo denso tectus. Les antennes sont noires, avec les trois derniers articles ferrugineux. La tête est noire. Le corcelet est noir, couvert sur ses bords de poils D Ne not) EN AT IC FR AO PO AO PE peu marquées, et le bord extérieur courbé, ferrugineux. La poitrine est couverte de quelques poils roux. Les pattes sont assez grosses. Les antérieures ont une forte dent latérale et deux épines mobiles , à leur extrémité. Il se trouve en Allemagne au nord de l'Europe, et aux environs de Paris , dans les cadavres. 4. NicROPHORE inhumeur. Nrcrorzorvs humator. PL. 1. fig. 2. c. d.e. N. Noir ; corcelet inégal, arrondi; élytres avec trois lignes lonsitu- dinales élevées. N. Ater, clypeo orbiculato inæquali, elytris truncatis lineis tribus elevatis. Scarabæus antennis clavatis, clavis in annulos divisis. Ras. Ins. pag. 107. not Scarabæus majusculus ex toto niger. List. pag. 581. Gzeprrscx. Abhandl. 3. B. pag. 224. no. 2. tab. 1. f, B. Silpha humator. Gorzr. beytr. pag. 190. n°. 2. Similis præcedenti, at differt corpore duplo minore , capite triplo minore immaculato , thorace rotundato , elytris immaculatis lineisque magis elevatis. Il ressemble beaucoup au précédent ; mais il est une fois plus petit. La tête est en proportion plus petite et sans taches. Le corcelet est plus arrondi , plus inégal : les lignes élevées des élytres sont un peu plus marquées , et le bord extérieur est noir. La variété d. e. diffère en ce qu’elle est un peu plus petite, et que tout le corps est d’un brun maron. Il se trouve en Allemagne , aux environs de Paris , sur les cadavres. INRA RAIONUNC L ICE EM LS /7L P HA: ——_—__]_ — — Lzs Grecs donnoient le nom de Silpha o1Agn à tous les insectes qui répandoient une odeur fétide; ainsi qu’ils donnoient le nom de Caz- tharis à presque tous les Coléoptères. Les Latins, qui ont moins cultivé et moins avancé les sciences que les Grecs, ont confondu : sous le nom de Blatta ou Silpha , non - seulement plusieurs espèces d'insectes , mais plusieurs espèces de vers différens. On sait que moins une science est cultivée , plus luniformité règne parmi les objets qu’elle embrasse. Distinguer les êtres , les classer , et leur assigner des noms propres, devoit être l’ouvrage du temps, et le résultat de l’observation constante de ceux qui se sont appliqués à létude de l’histoire naturelle. Linné , dont le génie devoit embrasser la Nature entière, et recueillir les connoissances de tous les âges , avoit d’abord placé parmi les Cassides les insectes dont nous allons nous occuper ; mais il a vu ensuite la né- cessité de les distinguer en un genre particulier, et il a voulu sans doute consacrer lidée que les Grecs attachoient au mot S//pha , en le rapportant aux Boucliers, qui sont aussi des insectes puans. M. Geoffroy, en leur donnant le nom de Bouclier , relativement à la configuration de leur corcelet , les a nommés en latin Peltis, de ætArn, mot grec, qui signifie Bouclier : je conserverai en latin le mot S;/pha de Linné, parce qu’il est généralement adopté, et je le rendrai en françois par celui de Bouclier , à limitation de MM. Geoffroy et de Geer. Le genre Si/pha dans Linné comprend ceux de lElophore, du Sphéridie , du Nicrophore, de lOpatre et de la Nitidule; mais tous ces genres se distinguent aisément par tous les caractères que nous assigne- rons à chacun d’eux. Les antennes des Boucliers, un peu plus courtes que le corcelet , sont composées de one articles très-distincts. Le premier est aussi long que les deux ou trois suivans: il est étroit à la base , et il va en gros- sissant. Les autres sont presque globuleux ; mais ils deviennent plus Coléoptères. Tome IL. A 2 N°. 11.0 8 KO! UNOCNNDIMENENPE larges et plus courts en avançant vers la pointe ; de sorte que les der- niers qui forment la’ masse, sont larges , applatis par les deux bouts, et enfilés les uns dans les autres à leur milieu. Le dernier est un peu applati à sa base, et il se termine en une pointe mousse ou arrondie. Ces antennes sont un peu comprimées, sur-tout à la partie qui forme la masse , et elles sont chargées de quelques poils assez longs et assez roides. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules , de deux mächoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure (PI. 1. fig. 1. a. a.) est large, cornée, échancrée, et ciliée antérieurement. Les mandibules ( fig. b. b. ) sont cornées, arquées, simples , un peu ciliées antérieurement. Les mâchoires ( fig. c. c. ) sont cornées à leur base, presque mem- braneuses , et couvertes de poils depuis le milieu jusqu’à leur extrémité. On remarque parmi les cils une dent arquée , aiguë et cornée. La lèvre inférieure ( fig. d. ) est avancée, cornée, membraneuse et échancrée à l’extrémité. Les antennules antérieures ( fig. e. e. ) sont filiformes, et composées de quatre articles. Le premier est très-petit , à peine apparent. Les deux suivans sont coniques , assez grands. Le dernier est plus petit, plus mince , terminé en pointe mousse. Elles sont insérées au dos des mà- choires. Les antennules postérieures ( fig. f. f. ) presque aussi longues que les antérieures , sont composées de trois articles , dont les deux pre- miers sont coniques et égaux entr’eux ; le dernier est un peu plus petit et ovale. Elles sont insérées à la partie latérale antérieure de la lèvre inférieure. La tête est petite ; elle est applatie, étroite, et un peu alongée ; elle déborde toujours le corcelet lorsque linsecte la porte horizontale- ment ; mais le plus souvent elle est baissée ou inclinée ; sur-tout lors- qu'on le prend , et alors elle se trouve entièrement cachée par le corcelet. Les yeux sont saillans , ronds ou un peu ovales. Le corcelet est plus étroit que le corps. Il est recouvert par une plaque dure, écailleuse , presque aussi large que les élytres, terminée par un rebord plus ou moins marqué. Cette plaque, en forme de bouclier, N° 10 NB OMUMC: LI EL 3 déborde beaucoup le corcelet par les côtés. C’est cette pièce qui a fait donner le nom de Bouclier à ces insectes. Les élytres , un peu plus larges que le corps, ont latéralement un rebord assez grand , relevé , et formant une espèce de goutière; de plus elles se terminent en-dessous par une marge large, qui embrasse et re- couvre un peu les côtés de la poitrine et de l’abdomen. Tous ces insectes sont pourvus d’un écusson triangulaire. Les ailes manquent, ou sont très-courtes dans quelques espèces; elles sont repliées sous les élytres dans les autres , et l’insecte paroît s’en servir très-rarement , et faire plus volontiers usage de ses pattes; cependant la plupart ont une dé- marche assez lourde , telle à-peu-près que celle des Ténébrions. La poitrine et l’abdomen sont assez larges ; celui-ci est divisé en six anneaux , dont le dernier , terminé par une fente transversale , donne passage aux excrémens et aux parties de la génération. L’insecte alonge quelquefois considérablement les derniers anneaux , de sorte qu’il paroît avoir alors une longue queue mobile et rétractible. Les pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses sont un peu ren- flées ; les jambes, beaucoup plus déliées à leur partie supérieure , sont légèrement comprimées ; elles ont des nervures ou élévations longitu- dinales , et des épines très-petites, mais nombreuses , à leur bord in- terne et externe. Elles sont terminées par deux épines longues et droites. Les tarses sont composés de cinq articles, un peu plus longs aux quatre pattes de derrière qu’aux deux de devant. Le premier article est un peu plus long; ceux qui suivent sont courts , plus larges à leur pointe qu’à leur base. Le dernier , le plus long de tous, est légèrement courbé ; il va un peu en grossissant , et il est terminé par deux cro- chets forts , courbés , et dont les pointes sont distantes l’une de l’autre. Les Boucliers désignent assez, par leur malpropreté dégoûtante et l'odeur fétide qu’ils exhalent, quelle est leur manière de vivre et le lieu ordinaire de leur habitation. On les trouve quelquefois dans les champs ; mais ils recherchent habituellement les lieux sombres et retirés, qui recèlent les cadavres ou les excrémens des animaux, dont ils font leur nourriture. Ce qui doit prouver que leur odeur est l’effet de ces matières animales en putréfaction , qu’ils fouillent , et dont ils se nour- rissent , c’est que ceux qui ne font que de naître, et qui n’ont pas A ÿ (a No ua DUB OU CR TURN ER encore fait usage de ce genre d’alimens , n’ont aucune odeur. Aïnsi l'utilité que l’on pourroit donner à ces insectes , dans l’économie gé- nérale de la Nature, c’est de purger la terre des immondices que la destruction ou la décomposition des êtres doit sans cesse entraîner : comme à la plupart des larves, des Mouches, des Dermestes , des Ni- crophores , de quelques Staphilins , etc. qui semblent être destinés de même à consumer les cadavres , pour empêcher que l'infection répandue dans l’air , ne soit nuisible à la santé et funeste à la vie. Lorsqu'on prend les Boucliers avec la main , ils font sortir par la bouche et par Vanus , une goutte d’une liqueur noire et bourbeuse , dont l’odeur est des plus désagréables. Cette liqueur n’est pas produite par l'effet de la compression , puisqu’à mesure qu’on l’essuie , elle reparoît aussi-tôt , jusqu’à ce que la source en soit épuisée : elle sert à hâter la putréfac- tion des viandes , et à préparer à ces insectes la nourriture qui leur convient. Si ce genre ne fournit pas un grand nombre d’espèces étran- gères , quoique les espèces connues soient assez grandes , c’est sans doute parce que dans les pays chauds où ces insectes doivent se trouver plus abondamment , le naturaliste n’est pas tenté d’aller les surprendre aux endroits infects et dangereux qu’ils habitent. Les larves des Boucliers vivent dans la terre, dans les fumiers, et sur-tout dans les charognes: c’est-là qu’on les trouve souvent à côté de l’insecte parfait. On les voit aussi courir quelquefois sur la terre. Le corps est plus ou moins alongé dans les différentes espèces, applati et composé de douze anneaux ou seomens, terminés latéralement par un angle assez aigu, et dont le dernier est garni de deux petites appen- dices coniques. Elles ont six pattes courtes , composées de trois pièces seulement : la dernière , qui paroît renfermer les tarses, est terminée par un seul crochet. La tête est petite, et armée de deux fortes mä- choires ; elle a des antennes filiformes, un peu plus longues qu’elle , et composées seulement de trois articles. Ces larves courent avec assez de promptitude, et ne sont pas attachées à leur proie comme bien des larves qui périssent quand elles ont consommé leurs provisions. Elles cherchent des provisions nouvelles, et savent pourvoir à leurs nouveaux besoins. Elles s’enfoncent dans la terre pour subir leur métamorphose. INDE 11, BOONUE'CMEL PETER 5 BAOAULCRLANTISENMNR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes en masse perfoliée , un peu comprimée : onze articles ; le premier alongé ; les autres insen- siblement plus courts et plus larges. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie ou échancrée , ciliée. Mandibules cornées , arquées, comprimées , simples. Mächoires cornées à leur base, presque membraneuses , arrondies et ciliées.à l’extrémité , armées , au milieu, d’une dent cornée, arquée, pointue. Lèure inférieure avancée, cor- née à la base, membraneuse et échancrée à l’extrémité. Quatre antennules inégales, fili- formes : les antérieures un peu plus longues , quadriarticulées ; premier article très-petit ; le second et le troisième grands et coniques; le der- nier presque cylindrique. Les pos- térieures triarticulées ; premier et second articles égaux et coniques ; le dernier presque ovale. SUÉTRRL AP. FT À: CHARACTER GENERIS. Antennæ zndecimarticulatae 5 clavatæ , clava per/oliata , com- pressa; articulus primus longior , alii sensim breviores , latiores. Labium superius corneum , ro- tundatum aut emarginatum , cilia- ÊTLTIL. Mandibulæ correa, arcuataæ , COIMpTressae ; 1I1ETIMES. Maxillæ basi corneæ , apice submembranaceae , rotundata , ciliatae , in medio , dente corneo , arcuato , acuto, armatae. Labium izferius porrectum , basi corneum ; apice membrana- CeunL ; EMATSINAEU. Palpi quatuor inaequales , fili- formes : anteriores pauld longio- res , qguadriarticulati ; articulo primo minimo ; secundo tertioque majoribus , conicis ; ultimo sub- cylindrico. Posteriores triarticu- lati, articulo primo et secundo aequalibus , conicis ; ultimo subo- vaéo. 6 NOTA OU OO UNCHLNMIRE 1R: FLS PF) CLE LS 1. BoucziEr surinamois. S1zPx A surinamensis. PI. 2. fig. 11. à B. Noir, alongé ; élytres avec trois lignes longitudinales , élevées , et une bande fauve vers la partie postérieure. S. Atra, elytris fascia postica flava, femoribus posticis dentatis. Far. Syst. Entom. pag. 72. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 48. n°. 1. Summa affinitas Silphæ littoralis, at elytra postice fascia ferruginea. Fas. Fortè varietas S. littoralis. Ii ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bouclier littoral. Les antennes sont terminées par une masse perfoliée. Les yeux sont bruns , saillans. Le corcelet est arrondi , peu échancré antérieu- rement , avec une impression longitudinale de chaque côté. L’écusson est assez grand et triangulaire. Les élytres ont trois lignes longitudi- nales, élevées, lisses, indépendamment du rebord et de la suture: entre ces lignes , les élytres sont pointillées. On voit une petite élévation transversale , vers Îa partie postérieure , et une petite bande inter- rompue , fauve, derrière l’élévation. L’abdomen des mâles est terminé en pointe, et les cuisses postérieures sont très-grosses. Tout le corps est noir. Il se trouve dans l'Amérique méridionale, à Cayenne, à Surinam. Du Cabinet de M. Banks. 2. Bouczrer littoral. SrzPuxA littoralis. Pl 1. fig. 8. à. b. B. Noir , alongé ; élytres avec trois lignes élevées , et une petite bosse transversale. S. Atra , elytris lævibus lineis elevatis tribus , thorace orbiculato nitido. Lix. Syst. Nat. pag. 570. n°. 11. — Faun. suec. n°. 450. N°.C 11. MBRONUNCE LUE MEL 7 Silpha littoralis. Fas. Syst. Entom. pag. 72. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 40. n°. 2. Peltis nigra , elytris lineis tribus elevatis , prima et secunda gibbositate con- nexis, thorace lævi. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 120. n°. 3. Le Bouclier à bosses. Grorr. Ib. Silpha 7zfo-clavata oblonga nigra, thorace orbiculato nitido , elytris lineis elevatis tribus, clava antennarum rufa. Dec. Mém. ins. tom. 4. p.176. n°. 4. Scarabæus campestris. Friscu. Ins. 6. pag. 12. tab. 5? Bercsr. Nomencl. 1. 24. 6. tab. 3. fig. 6. — tab. 11. fig. 3. Silpha clavipes femoribus posticis incurvis crassissimis. Suzrz. Hist. ins. tab. 2. fig. 14. Vozr. Coleopt. tab. 32. fis. 1. 2. . Silpha littoralis. Scor. Entom. carn. n°. 55. Silpha littoralis. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 75. Silpha littoralis. Larcmarr. Ins. 1. pag. 90. n°. 2. Peltis gibbosa. Fourc. Entom. par. 1. pag. 30. n°. 3. Vic. Entom. 1. pag. 76. n°. 8. | Corpus oblongum, nigrum. Antennæ nigræ : articulis tribus ultimis ferru- sineis. Thorax lævis, suborbiculatus. In singulo elytro striæ tres longitudi- 5 nales elevatæ , exteriori majori. In uno sexu femora postica crassiora. Il a environ neuf lignes de long sur quatre de large. Il est noir , plus alongé que les autres, et un peu déprimé. Les antennes sont de la longueur de la moîïtié du corcelet ; les trois derniers articles ont une couleur fauve brune. Le corcelet est circulaire , lisse et luisant. Les élytres sont un peu plus courtes que l’abdomen ; elles ont trois lignes élevées, longitudinales et parallèles : les deux extérieures sont jointes ensemble par une petite bosse ou élévation transversale , placée un peu au-dessous du milieu de l’élytre. L’écusson est grand et triangulaire, Les cuisses postérieures sont beaucoup plus grosses et plus renflées dans le mâle que dans la femelle. Ce Bouclier vit dans les charognes et les ordures. C’est-la aussi que l’on trouve sa larve. Il est assez commun dans toute l’Europe. 3. Bouczrer livide. Srzpxa livida. PI. 1.fg. 8.0. B. Noirûtre ; corcelet, élytres et pattes livides. [e») S. Fusca, thorace elytris pedibusque lividis. Faë. Mant. ins. tom. 1. p. 48. no. 8 NT BAT O M UMONENSIMNE (ER Silpha livida. Fursry. Archiv. Coleopt. pag. 34. n°. 10. Statura omnind Silphæ littoralis, at duplo minor, et corpus totum fusco- testaceum. Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente ; mais elle est une fois plus petite. Les antennes sont d’une couleur ferrugineuse pâle ; tout le corps est d’un brun obscur. Les élytres sont d’un brun pâle , avec trois lignes longitudinales élevées , et une petite gibbosité transversale , placée au-delà du milieu. Il se trouve en France, en Allemagne. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 4. BoucziErR américain. SrzPxA americana. PI. 1. fig. 9. a. b. B. Ovale , noir ; corcelet jaune , avec une grande tache noire ; élytres brunes , raboteuses. S. Ovata fusca, clypeo flavo, centro nigro intra annulum fulyum. Lis. Syst. Nat. pag. 570. n°. 7. Silpha americana depressa nigra, thorace flavo : centro nigro. Far. Syst. Entom. pag. 73. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 85. n°. 4. — Mant. ins. tom-AL. par HOT: Statura ferè Silphæ thoracicæ, at pauld major et magis depressa. Thorax postice rotundatus, flayvescens , macula magna in medio nigra. Elytra postice subemarginata , rugosa , immaculata. Fas. Il a la forme du Bouclier thoracique , mais il est beaucoup plus grand. Il est noir et déprimé. Les antennes sont terminées par une masse perfoliée. Les yeux sont bruns, peu saillans. Le corcelet est jaune, avec une grande tache noïre au-milieu ; la partie antérieure du corcelet est échancrée , et la partie postérieure est un peu avancée. L’écusson est noir , triangulaire , assez large. Les élytres sont brunes , raboteuses , avec trois lignes longitudinales , très-peu marquées. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. Des Cabinets de MM. Pâris et Dantic. 5. BoucLiEer thoracique. SrLPHA fhoracica. PI. 1. fig. 3. a. b. B. Noir, N9. ir GBJOVUOCE À ,E 9 B. Noir , ovale, déprimé; corcelet fauve ; élytres avec deslignes élevées. S. Nigra, elytris obscuris : linea eleyata unica , thorace testaceo. Lin. Syst. Nat. pag. 571: n°. 10. — Faun. suec. n°. 452. Silpha horacica nigra , elytris linea elevata unica , thorace testaceo. Fas. Syst. Entom. pag. 73. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 86. n°. 6. — Mant. ins. tom. 1. pag. 48. n°. 7. Peltis nigra, lineis tribus elevatis acutis, thorace ferrugineo. Georr. Ins. tom-/1- pag. 121. 19.6: Le Bouclier à corcelet jaune. Grorr. Ib. Silpha nigra , thorace ferrugineo , elytris lineïis tribus longitudinalibus : unica elevata. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 174. n°. 3. pl. 6. fig. 7. Scarabæus primo similis, parüm canaliculatus, scapulis croceis. Ras. ins. P+ 90. T1 10: Cassida nigra, clypeo latissimo pallidè rufo, macula lata nigra nitida. Gap. Satag. pag. 25. Srnozm. Acta nidros. 3. pag. 384. tab. 6. fig. 1. Vozr. Coleopt. tab. 41. fig. 6. Scagrr. Icon. ins. tab. 75. fis. 4. Suzz. Ins. tab. 2. fig. 12. Bercsrr. Nomenclat. 1. 23. 5. tab. 3. fig. 5. Silpha thoracica. Pona. Mus. Græc. pag. 23. Silpha thoracica. Scor. Entom. carn. n°. 54. Silpha thoracica. ScHranx. Enum. ins. Aust. n°. 76. Silpha thoracica. LarcnarT. Îns. tom. 1. pag. 92. n°. 5. Silpha thoracica. Vrrr. Ent. tom. 1. pag. 77. n°. 10. Peltis thoracica. Fourc. Entom. par. 1. pag. 31. n°. 6. Corpus ovatum, depressum, nigrum. Thorax ferrugineus, antice emargi- natus. Elytra atra, subrugosa , in singulo stria unica , elevata, acuta, semel interrupta. Cet insecte a environ six lignes de long , et près de quatre de,large. Il est noir, ovale et applati. Ses antennes sont un peu plus courtes que le corcelet ; le premier article est gros; le second et le troisième sont un peu plus gros et plus alongés que les deux suivans , presque glo- buleux ; les quatre derniers, en masse, sont enfilés dans le milieu , et applatis par les bouts , et le dernier est terminé en pointe mousse. Le corcelet est large, rebordé , raboteux , et relevé au milieu , plat sur les côtés , échancré en devant pour laisser paroître la tête ; il est d’une cou- Coléoptères. Tome IT. B 10 N°. LB XO UU VCSLUME leur de rouille luisante , produite par des poils courts qui ne paroissent qu’à la loupe : on voit quelques poils de la même couleur sur la tête, plus longs que ceux du corcelet, maïs en très-petite quantité. Les élytres, d’un noir mat, ont latéralement un rebord large , un peu relevé, et formant une gouttière. Leur surface est raboteuse et inégale ; on y voit trois lignes longitudinales élevées, principalement l’extérieure qui , un peu au-dessous du milieu , rentre en-dedans , et forme une petite bosse angulaire. Il vit dans les charognes , dans les excrémens , et les endroits les plus sales. On le trouve dans toute l’Europe. 6. Bouczier marginal. SILPH A marginalis. PIE SEE B. Noir; bords du corcelet pâles; élytres obscures. S. Depressa nigra, thoracis margine rufo, elytris fuscis. Silpha zaroinalis atra, thoracis margine pallido , elytris fuscis. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 215. — Spec. ins. tom. 1. pag. 86. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 48. n°. 9. Silpha zoveboracensis , nigra , elytris piceiïs : lineis elevatis subternis , clypeo retuso , disco atro, margine rubro. Forsr. Cent. ins. pag. 17. Magnitudo Silphæ rugosæ. Caput atrum, rugosum. Thorax ater margine sinuato, pallido. Scutellum atrum. Elytra fusca striis tribus elevatis lævibus. Pedes nigri. Far. Il est de la grandeur du Bouclier raboteux. La tête est noire , rabo- teuse. Le corcelet est échancré antérieurement , un peu sinué posté- rieurement , parsemé de petits points enfoncés , noir au milieu, avec tous les bords ferrugineux. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont brunes, avec trois lignes longitudinales , élevées, lisses, et quelques points enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. Du Cabinet de M. Dantic. 7. BoucriEr quadriponctué. SrLzPHA quadripunctata. PI. 1. fig. 7. a. 6. NO. vitre 1 B'COPOUPF GI SL 11 EUR: 1 1 B. Ovale, déprimé, noir ; élytres d’un jaune päle , avec deux points noirs sur chaque. | S. Nigra, elytris pallidis puncto baseos medioque nigro thorace emarginato. Lin. Syst. Nat. pag. 571. n°. 14. — Faun. suec. n°. 453. Silpha quadripunctata. Fas. Syst. Entom. pag. 75. n°. 14. — Spec. ins. t. 1. pag. 88. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 20. Peltis nigra, thorace elytrisque testaceis, thoracis macula coleoptrorumque punctis quinque nigris. Grorr. ins. tom. 1. pag. 122. n°. 7. pl. 2. fig. 1. Le Bouclier jaune , à taches noires. Grorr. Ib. Silpha corpore nigro , thorace testaceo : macula magna nigra, elytris flavo- testaceis : punctis duobus nigris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 131. n°. 6. Silpha guadripunctata nigra, elytris exalbidis, maculis quatuor nigris. Scures. TS 020 hoto Vozr. Coleopit. tab. 41. fig. 5. Silpha flavicans. Lepecu. Îtin. 1. 202. tab. 16. fig. 4. Silpha quadripunctata. LarcmanrT. Ins. tom. 1. pag. 93. n°. 6. Magnitudo et statura Silphæ thoracicæ. Corpus nigrum, thoracis latera tes- tacea. Elytra testacea , in singulo , puncto nigro ad basin et alio ponè medium. Ce Bouclier a près de six lignes de long et trois de large. Il a une figure ovale alongée. Son corps est noir, un peu luisant et déprimé. Les antennes sont plus courtes que le corcelet ; les trois derniers articles sont d’un noir mat , et moins foncé que le noir des autres. Le corcelet est échancré antérieurement pour laisser paroître la tête ; il est noir au milieu, et jaune-fauve sur les côtés. L’écusson est noir. Les élytres sont d’un jaune-fauve, et pointillées; elles ont trois lignes longi- tudinales peu marquées ; et deux points noirs, l’un à la base et l’autre vers le milieu , qui forment, avec les deux points de l'autre élytre, un quarré. Il se trouveen Europe, dans les forêts de Chênes. 8. Boucrier échancré. S1zPHA lunata. PI. 1. fig. 2. B. Noirûtre; élytres pointillées , avec trois lignes élevées , lisses ; corcelet court, échancré antérieurement. S. Atra, elytris punctatis : lineis elevatis tribus lævibus , thorace transverso emarginato. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 215. — Spec. ins. tom. 1. pag. 87. n°. 12. — Mant. ins, tom. 1. pag. 49. n°. 14. B ij 12 IN. - Ati 2 .1B CO CU: CE Ur EDR Silpha grossa nigra, elytris confertim punctatis : lineis elevatis tribus, thorace emarginato. Lix. Syst. Nat. pag. 572. n°. 21. — Faun. suec. n°. 450. Unpm. Diss. 9. Major Silpha atrata. Caput atrum. Thorax latitudine elytrorum, transversus, antice valdè emarginatus ater punctis duobus parvis, dorsalibus , nitidulis. Elytra valdè punctata striisque tribus elevatis. Pedes atri. Il est un peu plus grand que le Bouclier thoracique. Son corps est ovale et déprimé. Les antennes sont noires, un peu plus courtes que le corcelet. La tête est noire et chagrinée. Le corcelct est d’un brun noir, très-court , assez large , échancré antérieurement et fortement pointillé. L’écusson est petit et en cœur. Les élytres sont brunes , fortement poin- tillées , presque raboteuses , avec trois lignes longitudinales élevées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un brun noir. Il se trouve dans la partie méridionale de l'Allemagne , dans l’Au- triche , la Hongrie. 9. Bouczter lévicolle. S1rzPH4 lævicollis. PI. 2, fig. 15. B. Noir , ovale , un peu élevé; corcelet lisse , échancré ; élytres rabo- teuses , avec trois lignes élevées. S. Gibba nigra , elytris rugosis lineïs elevatis tribus, thorace lævi emarginato. Fas. Syst. Entom. pag. 73. n°. 7. — Spec. ins. tom. 1. pag. 86. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 48. n°. 8. Magna tota gibba nigra. Capitis clypeus subtruncatus. Thorax valdè margi- natus, niger , lævis, antice latè cmarginatus. Elytra rugosa, lineis elevatis tribus, et inter has lineas tres minüs elevatæ. Fas. IL est un peu plus grand que le Bouclier thoracique ; mais son corps est ovale et convexe en-dessas. Les antennes grossissent insensiblement. Les derniers articles sont plus gros et perfoliés. La tête est peu saillante. Le corcelet est très-échancré pour recevoir la tête. Le corcelet est fine- ment pointillé ; il est convexe au milieu, et un peu applati par les côtés. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont raboteuses : elles ont trois lignes longitudinales , peu saillantes , raboteuses , et on remarque entre ces lignes une autre petite ligne peu marquée. Tout le corps est noir et point du tout luisant. N°. lai WBVOMURCEL.: TIME #R 1 3 di se trouve dans la Nouvelle - Hollande. Du Cabinet de M. Banks. 10. BoucziEer granulé. SILPH A granulata. Pl. 2fñg. vo: B. Noir, un peu déprimé; corcelet lisse; élytres avec trois lignes élevées , et quelques points enfoncés. S. Atra , elytris lineis elevatis tribus punctisque granulatis , thorace emargi- nato. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 12. Silpha rugosa. Scor. Entom. carn. n°. 53. Silpha obscura pauld major. Corpus nigrum. Antennæ thorace breviores. Thorax lævis, marginatus, antice truncatus, postice sinuatus, Elytra punc- tata ‘in singulo lineis tribus elevatis, quæ apicem haud attingunt, et inter has puncta excavafa, serlata. Il est un peu plus grand que le Bouclier obscur. Tout le corps est noir , un peu déprimé. Les antennes sont plus courtes que le corcelet; celui-ci est assez grand , légèrement chagriné, très-peu échancré anté- rieurement, et un peu sinué postérieurement. L’écusson est triangulaire : légèrement chagriné. Les élytres sont pointillées ; elles ont trois lignes longitudinales élevées , et une suite de points enfoncés de chaque côté des lignes. Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, en Afrique, dans le Levant. 11. BoucztER pointillé. SrzPHA punctulata. PI. 2. fig. 19. B. Noir ; corcelet et élytres pointillées ; élytres avec trois lignes élevées, lisses. S. Nigra depressa punctata , elytris lineis tribus lævibus. Statura et magnitudo Silphæ granulatæ. Antennæ subfiliformes , thorace pauld breviores. Thorax lævis, antice subemarginatus, postice subsinuatus. Elytra punctulata , lineis tribus elevatis lævibus. Corpus totum nigrum. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Bouclier granulé. Tout le corps est noir, un peu déprimé. Les antennes sont presque de la 14 N°: ut 06B (1O OÙ UC AL NI AE Re longueur du corcelet. Le corcelet est finement chagriné , un peu échancré antérieurement. L’écusson est triangulaire, pointu. Les élytres sont pointillées , et ont chacune trois lignes longitudinales lisses : leur rebord est assez grand. Il se trouve au Cap de Bonne - Espérance. 12. BoucriEr inégal. SrrPH A inaqualis. Pl. 2. fig. 0. B. Noir, ovale, déprimé ; corcelet avec des élévations irrégulières , longitudinales. S. Atra, elytris lævibus, lineis elevatis tribus , thorace inæquali emarginato. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 87. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 13. Affinis præcedentibus. Thorax antice latè emarginatus haud punctatus, at P 5 P ; lineis elevatis irregularibus, inæqualis. Elytra valdè marginata vix punctata lineis elevatis tribus, quarum exterior abbreviata. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bouclier thoracique; mais il est entièrement noir. Les antennes ont leur dernier article en masse perfoliée. Le corcelet est échancré antérieurement : on y remarque à sa parrie supérieure quelques élévations longitudinales , lisses , irré- gulières. L’écusson est triangulaire et assez grand. Les élytres ont trois lignes longitudinales , élevées, dont une au milieu beaucoup plus élevée que les autres , et une latérale extérieure , plus courte que les deux autres : on voit vers la partie postérieure une élévation bien marquée. Les élytres ne sont pas si alongées , ni si en pointe que celles du Bouclier thoracique. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. Du Cabinet de M. Banks. 13. Boucztrer lisse. SILPH A lævigata. PI. 1. fig. 1. b. B. Noir, convexe , élytres pointillées et lisses. S. Atra, elytris lævibus subpunctatis. Fas. Syst. Entom. pag. 74. n°. 10. — Spec. ins. tom. 1. pag. 87. n°. 13. — Mant,. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 15. NF Mis :1B CO QU'OCG AL ‘LE 15 Peltis nigra tota, elytris lævibus , punctis minimis excavatis. Grorr. Ins. o tom. 1. pag. 122. n°. 8. Scarabæus præcedenti similis, sed pauld major, migrior, elytris lævibus. Ras. Ins. pag. 90. n°. 0. Silpha lævigata. Prracwn. Ins. Calab. pag. 7. n°. 28. Silpha polita. Suzz. Ins. tab. 2. fig. 16. Statura et magnitudo Silphæ obscuræ. Corpus totum nigrum nitidum. Thorax lævis, antice rotundatus. Elytra convexa , punctulata , absque lineis elevatis. Ce Bouclier a environ sept lignes de long et trois et demie de large. Il est d’un noir un peu luisant, d’une forme ovale alongée , un peu convexe en-dessus. Les antennes ont leur premier anneau aussi long que les deux suivans ; les autres vont en grossissant vers le bout ; le dernier se termine en pointe mousse un peu arrondie. Le corcelet est finement pointillé , légèrement bordé et plus étroit que les élytres. Celles-ci sont fortement pointillées et unies : elles se terminent par un rebord assez grand, qui forme tout le long une gouitière. On le trouve dans les forêts de PEurope, principalement dans les lieux humides. 14. Boucrier obscur. SrzpxA obscura. PI. 2. fig. 18. B. Noir, un peu convexe; élytres pointillées , avec trois lignes éle- LA f2 vées, peu marquées. S. Nigra, elytris punctatis : lineis elevatis tribus, clypeo truncato. Lix. Syst. Nat. pag. 572. n°. 18. — Faun. suec. n°. 457. Silpha obscura nigra, elytris punctatis, lineis elevatis tribus, thorace antice truncato. Fas. Syst. Ent. pag. 74. n°. 11. — Spec. ins. tom. 1. pag. 88. n°, 14. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 16. Cassida ovata nigra, elytris lineis tribus elevatis : media longissima. Unom. Diss0: Silpha obscura. Scor. Entom. carn. no. 57. Silpha obscura. Pona. Mus. Græc. pag. 23. Silpha obscura. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 77. Silpha obscura. LarcmarT. ins. 1. pag. 97. n°. 9. Vozr. Coleopt. tab. 41. fig. 3. Scuarrr. Îcon. ins. tab. 03. fig. 5. Vizz. Entom. tom. 1. pag. 90. n°. 15. 16 NÉ METZ PUB CO QURMICEET TIGE" "RER: Silpha atrata pauld major. Corpus nigrum. Antennæ thorace pauld breviores, clava compressa , perfoliata. Thorax lævis, marginatus , antice posticeque truncatus. Elytra convexa , punctulata, striis tribus lævibus, parùm elevatis. Il resssemble beaucoup au Bouclier lisse ; mais il est un peu moins convexe. Tout le corps est très-noir , peu luisant. Les antennes sont de la longueur de la moitié du corcelet. Celui-ci est finement chagriné, assez grand. L’écusson est en cœur. Les élytres sont pointillées , et ont chacune trois lignes longitudinales peu élevées. Cette espèce a été considérée par M. Geoffroy comme la femelle du Bouclier atre. On le trouve dans presque toute l’Europe, dans les champs et dans les charognes. 15. BoucriERr atre. SrzPpaa atrata. Pl. 1. fig. 4., et PL. 2.fig. 4. b. B. Très-noir ; élytres pointillées, avec trois lignes élevées lisses ; cor- celet entier. S. Atra, elytris subpunctatis : lineis elevatis tribus lævibus, thorace integro. Far. Syst. Entom. pag. 74. n°. 9. — Spec. ins. tom. 1. pag. 87. n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 11. Silpha atrata. Lin. Syst. Nat. pag. 571. n°. 12. — Faun, suec. n°. 451. Peltis nigra, elytris lineis tribus elevatis, spatio interjecto punctato, thorace lævi. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 118. n°. 1. Le Bouclier noir à trois raies et corcelet lisse. Grorr. Ibid. Silpha punctata nigra nitida, elytris punctatis : lineis tribus elevatis lævibus, clava antennarum nigra. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 177. n°. 5. Scarabæus minor, è rufo sordidè nigricans, elytris striatis. Ras.Ins. p. 84. n°. 33. Silpha atrata. Scor. Entom. carn. n°. 56. Silpha atrata. Pona. Mus. Græc. pag. 23. Silpha atrata. Scaraxx. Enum. ins. aust. n°. 80. Silpha atrata. LarcmanrT. Ins. tom. 1. pag. 94. n°. 7. Scuarrr. Flem. ins. tab. 96. fig. 1.— Icon. tab. 03. fig. 6. Vorr. Coleopt. tab. 40. fig. 1. Silpha atrata. Vizr. Entom. tom. 1. pag. 76. n°. 0. Peltis atrata. Fourc. Entom. par. 1. pas: 20-/n°"%a. Clypeus partm convexus, antice minimè truncatus , sed rotundatus ; in sin- gulo elytro striæ tres, æquales, eleyatæ , minimè dentatæ , præter marginis striam , INC 2012 BA OMUR Ci Dr TELE. 17 Striam, quæ major prominet. Totum animal suprà minutissimis excavyatis punctis adspersum , atrum , depressum. Lrx. Il a près de sept lignes de long et trois et demie de large. Tout son corps est noir, luisant , légèrement convexe. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet. Celui-ci est aussi large que les élytres , bordé, finement ponctué, un peu relevé et coupé quarrément en avant et en arrière. Le bord des élytres forme une gouttière ; elles sont finement ponctuées , et elles ont trois lignes longitudinales peu élevées et lisses : elles débordent l’abdomen de tous les côtés. On en trouve une variété fréquente en Angleterre , dont tout le corps est d’un brun marron plus ou moins clair. Il se trouve en Europe, dans les cadavres, et plus fréquemment dans les champs. De Geer dit qu’il se cache en hiver dans la terre et sous de grosses pierres. 16. BoucziEr raboteux. SrrzPHArugosa. PI. 2, fig. 17. | B. Noir; élytres raboteuses, avec trois lignes élevées ; corcelet ra- boteux , sinué postérieurement. S. Nigricans, elytris rugosis, lineis elevatis tribus, thorace emarginato. Lin. Syst. Nat. pag. 571. n°. 16. — Faun. suec. n°. 455. Silpha nigricans , elytris rugosis , lineis elevatis tribus , thorace rugoso pos- ticè sinuato. Fas. Syst. Entom. pag. 74. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 86. n3. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 10. Peltis nigra, elytris lineis tribus elevatis acutis , spatio interjecto veluti com- plicato , thorace scabro. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 120. n°. 3. Le Bouclier à bosses. Grorr. Ib. Silpha nigra opaca , elytris tuberculatis : lineis tribus elevatis inæqualibus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 182. n°. 7. Scarabæus niger inter cadavera frequens , depressus, parüm canaliculatus , undique niger. Ras. Ins. pag. 90. n°. 9. Silpha scabra. Scor. Entom. carn. n°. 50. Silpha rugosa. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 78. Silpha rugosa. LarcHanT. Ins. tom. 1. pag. 99. n°. 11. Silpha rugosa. Fusszy. Archiv. Coleopt. pag. 33. n°. 3. Silpha rugosa. Vicr. Entom. tom. 1. pag. 78. n°, 13. Coléopières. Tome IL. (@ 10 NC ir. DB) ON UR CP EMISE MR. Peltis complicata. Fourc. Ent. par. 1. pag. 3o. n°. 4. Vozr. Coleopt. tab. 32. fig. a. 1. Corpus ovale, parum oblongum. Caput antè clypeum exsertum. Clypeus convexus , latus, anticè truncatus , margine prominulus , superficie in aliis glabra atra ; in aliis pubescente lanugine cæsia, et punctis prominulis duris tuberculata. Elytra striis quinque , elevatis , longitudinalibus ( numeratis inclu- sivè striis lateralibus, sine quibus striæ mod tres), inter singulas ordo lon- gitudinalis punctorum eleyatorum. Âlæ nigricantes, ut et totum corpus atrum ( excepto in quibusdam cæsio clypeo aut capite), opacum minimèque niti- dum. Antennæ clavatæ : articulo ultimo subrotundo, penultimo lenticulari , antepenultimo conico verticali. Larva glabra, ovato-oblonga , constans inci- suris duodecim , excepto capite et cauda ; tota atra est; caput parvum. Lrx. Le corps de cet insecte est déprimé, d’un noïr mat en-dessus , un peu luisant en-dessous. Les antennes sont de la longueur de la moitié du corcelet ; la masse est grosse et comprimée. Le corcelet est couvert de points larges et élevés, qui forment autant de taches d’un noir plus foncé que celui du fond. Les élytres sont un peu plus longues que l’ab- domen ; elles ont trois lignes élevées, entre lesquelles il y a des points ou élévations transversales, qui les font paroître raboteuses. Les côtés de l’élytre ont un rebord assez grand. Cet insecte vit en Europe dans les charognes : on le voit quelquefois courir dans les champs. Selon Linné , on le trouve fréquemment dans les cabanes des Lapons , où il dévore et consume , avec la Blatte de La- ponie, les fourrures, la viande et le poisson sec dont se nourrit cette Nation. 17. BOUCLIER sinué. SrrPHA sinuata. PI. 2.fig. 12. B. Noir; corcelet presque raboteux ; élytres avec trois lignes élevées, et l'extrémité sinuée. S. Thorace emarginato scabro , elytris lineis elevatis tribus, apice sinuatis. Far. Syst. Entom. pag. 75. n°. 13. — Spec. ins. tom. 1. pag. 88. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 10. Peltis nigra, elytris lineis tribus elevatis, spatio interjecto minutissimè punc- tato , thorace scabro. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 119. n°. 0. Le Bouclier noir, à corcelet raboteux. Gsorr. Ib. NP L'OMPI OL DOC 1 18). EE 19 Silpha appendiculata. Surz. Hist. ins. tab. 2. fig. 15. Vorr. Coleopt. tab. 32. fig. a. 2. Silpha sinuata. LarcmarT. Îns. 1. pag. 91. fig. 4. Peltis scabra. Fourc. Entom. par. 1. pag. 50. n°. 2. Statura omnind Silphæ opacæ, cujus fortè varietas. Thorax antice emargi- natus, fuscus, argenteo colore splendens , punctis nigris elevatis, scaber. Elytra nigra apice, sinu rotundo excavata. Fas. Cette espèce ressemble beaucoup au Bouclier raboteux. Les antennes P plus courtes que le corcelet, sont terminées en masse un peu comprimée. La tête et le corcelet sont noirâtres et couverts de poils très-courts , qui P 4 les font paroître un peu argentés , à un certain jour : celui-ci a des points relevés , luisans et plus noirs que le fond. Les élytres ont trois lignes longitudinales très-élevées , et un rebord assez grand qui forme 5 8 ? Fe) une gouttière ; elles sont un peu plus longues que le corps ,; et termi- nées en pointe mousse, de chaque côté de laquelle il y a une échan- crure bien marquée. On le trouve en Europe , dans les charognes et les fientes des ani- maux. Il se trouve aussi au Cap de Bonne-Espérance. 18. BoucriEr piémontois. SrzrxA4 pedenontana. PI. 1. fig. 6. B. Testacée ; antennes noires à leur extrémité. S. Testacea , antennis apice nigris. Far. Syst. Entom.. pag. 75. n°. 15. — Spec. ins. tom. 1. pag. 88. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 21. Peltis tota testacea. Grorr. Îns. par. tom. 1. pag. 123. n°. 0. Le Bouclier fauve. Georr. Ib. Peltis testacea. Fourc. Entom. par. 1. pag. 92200 9. Statura et magnitudo Silphæ atratæ. Corpus totum obscurè testaceum, elytris tamen pauld pallidioribus. Elytra lævissima , punctata : lineis tribus elevatis obsoletis. Ultimi tres articuli antennarum nigri. Fas. Silphæ atratæ fortè varietas. Nous soupçonnons que l’insecte décrit par M. Fabricius n’est pas le même que celui qu'a décrit M. Geoffroy ; ou ils diffèrent beaucoup en grandeur lun de lautre. Le Bouclier des environs de Paris n’a pas trois C ij 20 NS B'OO QU OC ML 'MNE "-R lignes de long , tandis que celui du Piémont en a environ cinq. Tout son corps est d’une couleur fauve obscure , un peu plus claire sur les élytres. Les trois derniers articles des antennes sont noirs. Les élytres sont finement pointillées ; et on y remarque trois lignes longitudinales élevées , peu marquées. Il se trouve en Piémont , en France. 19. Boucrier oblong. SrrPHA4 oblonga. PI 2. fig. 16. B. Oblong , un peu déprimé, noir; élytres pointillées , avec six lignes élevées. S. Nigra, elytris striis punctatis : lineis eleyatis senis, thorace emarginato. Lin. Syst. Nat. pag. 572. n°. 22. — Faun. suec. n°. 460. Silpha oblonga. Far. Syst. Entom. pag. 75. n°. 17. —. Spec. ins. tom. 1. pag. 89. n°. 20. — Mant. ins. tom. 1. pag. 50. n°. 23. Silpha oblonga fusco-nigra , elytris lineis octo elevatis punctisque excavatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 185. n°. 11. Silpha oblonga. Fuesrx. Archiv. Coleopt. pag. 34. n°. 9. tab. 20. fig. 22. Silpha oblonga. Virr. Entom. tom. 1. pag. 82. n°. 19. Corpus oblongum, nigrum. Antennæ elayatæ. Thorax punctatus, anticè emarginatus, posticè truncatus. Elytra scabriuscula, in singulo striis elevatis decem. Corpus subtüs pedesque picea. Il'est plus alongé que les précédens. La couleur de tout le corps est d’un brun noir. Les antennes sont courtes , et la masse qui les termine, est un peu alongée. Le corcelet est finement pointillé , peu rebordé, et échancré antérieurement. Les élytres ont chacune huit ou dix lignes longitudinales élevées , séparées par autant de rangées de points en- foncées. Il se trouve au nord de l’Europe. 2 O0. BoucLrier ferrugineux. SrrrxA ferruginea. PI. 2. fig. 13. a. b. Le B. Ovale, déprimé , d’un brun ferrugineux; élytres pointillées, avec six lignes élevées. NON 1. Bt OMC: L-17 ER. 21 S. Ferruginea , elytris lineis elevatis senis, thorace emarginato serrato. Erx. Syst. Nat. pas. 572. n°. 19. — Faun. suec. n°. 458. y 5 5) Silpha /érruginea ferruginea , elytris lineis elevatissimis, thorace emarginato capite latiore. Fas. Syst. Entom. pag. 75. n°. 16.— Spec. ins. tom. 1. pag. 89. n°. 19. — Mant. ins. tom. 1. pag. 49. n°. 22. Silpha cémicoides suprà fusco-castanea rufo marginata, subtüs rufa , elytris lineis elevatis senis punctisque elevatis. Dre. Mém. ins. tom. 4. pag. 183. T1 MO! Scarabæus minor, è rufo sordidè nigricans , elytris striatis. Ras. Ins. p. 84. NS 09: | Silpha ferruginea. Scor. Entom. carn. n°. 60. Ostoma ferruginea. LarcmarT. Ins. tom. 1. pag. 104. n°. 2. Scnagrr. Icon. ins. tab. 40. fis. 7. Corpus ovatum , depressum, ferrugineum. Antennæ clavatæ. Thorax emar- ginatus. Elytra striata et inter strias punctata. Le corps est ovale alongé , déprimé et ferrugineux. Les yeux seuls sont noirs. Les antennes sont courtes ,; et la masse est assez grosse, un peu comprimée. Le corcelet est aussi large que les élytres , et échancré antérieurement pour laisser paroître la tête. Les élytres ont chacune six lignes longitudinales élevées , entre lesquelles on voit quelques points enfoncés. Les pattes sont plus courtes dans cette espèce que dans les autres. Il se trouve dans presque toute l’Europe. 21. Boucrier bordé. Srzpx4 limbata. PI, 2. fig. 14. a. b. B. Brun noirâtre ; bord du corcelet et des élytres ferrugineux : élytres striées. S. Nigra , thoracis elytrorumque margine subferrugineo, elytris lineis ele- vatis plurimis obsoletis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 60. n°. 21. — Mant. ins. tom. 1. pag. 5o. n°. 26. Statura Silphæ ferrugineæ, at pauld minor. Caput nigrum antennis perfo- liatis. Thorax marginatus , lævis, niger margine ferrugineo. Elytra nigra li- neis elevatis plurimis substriata margine subferrugineo. Pedes nigri. Fas. Il est un peu plus petit que le Bouclier ferrugineux. Tout le corps 22 NO ia B ONUROCMLATUE SP. est brun noirâtre. Les antennes sont brunes et terminées en masse ovale. Le corcelet est presque plus large que les élytres : il est finement poin- tillé , un peu convexe , échancré antérieurement , et coupé droit posté- rieurement : le bord extérieur est d’un brun plus clair et presque ferru- gineux. L’écusson est petit et triangulaire , les élytres sont régulièrement striées, et elles ont leur bord latéral d’un brun ferrugineux. Les pattes sont d’un brun noirâtre. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale. Du Cabinet de M. Banks. Ne. NO? 45. 229 PT DUT EM ONE 7 PrD 'iL 4. Livwé et de Geer ont placé les Nitidules parmi les Boucliers. M. Geoffroy les a rangées parmi les Dermestes. M. Fabricius a distin- gué ces insectes , et en a formé un genre sous le nom de Niridula, du mot Näidus , qui signifie brillant. M. Laicharting a changé le nom donné par M. Fabricius , et lui a substitué celui de Oszoma. Quelque peu convenable que soit le nom de Nitidule, au genre dont nous allons nous occuper, relativement à l'extérieur des insectes qui le compo- peEr P sent , comme il est assez généralement adopté , nous sommes forcés d’en faire usage nous-mêmes. es Nitidules ont beau rapports avec les Boucliers. Elles en Les Nitidul t beaucoup de ra t les Bouc! El sont dissinguées par les antennes , terminées en masse grosse , ovale, presque arrondie , et par les mächoires, dépourvues d’onglet. Les mà- choires bifides et les antennes terminées en masse alongée, empêchent de confondre les Dermestes avec les Nitidules. Les antennes ( PI. 1. fig. a. a. a.) sont courtes et. composées de onze articles ; dont le premier est assez gros ; les suivans sont petits, grenus , égaux entr'eux; le huitième s’élargit un peu; les trois derniers forment une masse grosse , ovale , presque arrondie. Elles ont leur insertion au-devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules , de deux mâchoires , d'une lèvre inférieure , et de quatre anten- nüles. La lèvre supérieure (b. ) est coriacée , courte , assez large. Les mandibules (c. c.) sont cornées , arquées , terminées par deux petites dentelures. Les mâchoires ( d. d.) sont presque membraneuses , cylindriques , entières, sans dents. La lèvre inférieure (e.) est membraneuse , à peine apparente, insérée sur une grande pièce cornée, coupée antérieurement. Les antennules antérieures (f. f.)sont filiformes, un peu plus longues que Coléoptères. Tome IT. A 2 IN Br 2e EN. TL MIO DEAD ME VE: les postérieures , composées de quatre articles , dont le premier est petit, et les autres presque égaux entr'eux. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (g.s.) sont filiformes, et composées de trois articles presque égaux entr’eux : elles sont insérées à la base la- térale de la lèvre inférieure. La tête est petite et à moitié enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont petits , arrondis , saïllans. Le corcelet est presque aussi large que les élytres , ordinairement échancré antérieurement , et coupé droit à sa partie postérieure. Les élytres sont peu convexes , assez dures , peu rebordées ; elles couvrent deux aïîles membraneuses , repliées. Les pattes (h.i.k.) sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles , dont les quatre premiers sont courts , égaux entr’eux, un peu velus en-dessous ; le dernier est alongé, un peu arqué , terminé en masse , et muni de deux crochets assez forts. On trouve les Nitidules dans les charognes , sur les substances ani- males desséchées , sous l'écorce pourrie des vieux arbres , et même sur les fleurs. Elles ont en général le corps ovale oblong , ordinairement déprimé : quelques espèces ont la partie supérieure de leur corps plus convexe que les autres : elles ont deux aîles membraneuses , repliées , dont elles se servent quelquefois. Les espèces qui fréquentent les fleurs dans leur dernier état, volent plus souvent que celles qui se trouvent dans les cadavres ou sous l'écorce des arbres. Les couleurs sombres, obscures , peu brillantes du plus grand nombre des Nitidules, con- trastent un peu avec le nom générique qu’on leur a donné; mais nous croyons qu’il vaut mieux conserver un nom peu convenable , que d’en substituer un autre qui , sans ajouter à nos connoissances , augmente toujours la confusion de la nomenclature. Les larves ressemblent beaucoup à celles des Boucliers. Leur corps est applati , d’une forme ovale alongée , composé de douze anneaux terminés latéralement en un angle assez aigu : le dernier anneau, sem- blable à celui des Boucliers , est garni de deux petites appendices coni- ques. Elles ont six pattes courtes, écailleuses. Parvenues à tout leur accroissement , elles s’enfoncent dans la terre , pour y subir leur méta- morphose. NN UETAETAD), Url ME: 3 Ner PM D Ur TUE: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antenries courtes, en masse : onze articles ; le premier gros , al- longé ; les autres petits et grenus; les trois derniers en masse grosse, arrondie , perfoliée. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie , ciliée. Mandibules cornées , arquées, bidentées à l’extrémité. Mächoires presque membra- neuses , cylindriques , entières. Lèvre inférieure membraneuse , à peine apparente , pointue. Quatre antennules filiformes : les antérieures un peu plus longues, quadriarticulées ; premier article petit; les autres presque égaux entr'eux. Les postérieures triarti- culées : articles presque égaux. NEIL D\ OU, L. À. CHARACTER GENERIS. Antennæ breves , clavatæ , undecimarticulatae : articulus primus longior SICTASSiOr VS Vale granulati , ultimi tres clavati, clava majori, rotundata , perfo- Lliata. Labium rotundatum , ciliatum. SUPerius COTNEUM ; Mandibulæ corneaæ , arcuatae , apice bidentatae. Maxillæe szhbmembranaceæ , cylindricae , intesrae. Labium irferius membrana- ceuMm ; ACULUM ; VIT CONSPICUUNL. Palpi quatuor filiformes : an- teriores longiores ; quadriarticu- lati : oarticulo primo minimo ;, aliis aæqualibus. Posteriores triar- ticulati, articulis aequalibus. 4 NC Go UN NO 1 D 'DUNLIE. E5 MPAMENACUAE 6. 1. Nrripuze bipustulée. Nrrirpuza bipustulata. PI. 1. fig. 2. à. b. N. Ovale, noire ; élytres avec un point rougeâtre au milieu. N. Ovata nigra, elgtris puncto rubro. Fas. Syst. Entom. pag. 77. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 91. n°. 1. — Mant. ins. t. 1. pag. 51. n°. 1. g. Silpha Éipustulata oblonga nigra , elytris singulis puncto unico rubro. Lys. Syst. Nat. pag. 570. n°. 4. — Faun. suec. n°. 445. Dermestes niger , coleoptris punctis rubris binis. Grorr. Ins. t. 1. pag. 100. MEN Le Dermeste à deux points rouges. Gsorr. Ibid. Silpha nigra , corpore obtuso, elytris singulis macula unica rubra. Dec. Mém. tom. 4. pag. 186. n°. 13. pl. 6. fig. 22. et 23. Ostoma bipustulata. LarcarrT. Ins. tom. 1. pag. 106. n°. 5. Dermestes bipunctatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 18. n°. 5. Corpus depressum , nigrum. Antennarum clava ovata, compressa. Elytra marginata , macula rubra unica in medio , versus suturam. Pedes ruf. Elle a une forme ovale oblongue, déprimée. Les antennes sont noires, avec la masse qui les termine ; ovale , assez grosse , comprimée. Le corps est noir , peu luisant. Le corcelet est un peu échancré antérieu- rement. Les élytres sont de la longueur de l'abdomen , et ont chacune un point rougeâtre , au milieu vers la suture. Le dessous du corps est d’un noir un peu brun. Les pattes sont d’un brun rougeûtre. On la trouve en Europe , dans les charognes , et sur les substances animales desséchées. 2. N:rrouze bigarrée. NITIDULzA variegata. PI. 1. fig. 1 a. b. c. N. Ovale, déprimée , noire , mélangée de fauve ; élytres presque sillonnées. N. Ovata depressa nigra ferrugineo varia, elytris vix sulcatis. NAN na CNE, ITS BED} UN It E. 5 Dermestes nigro fuscoque nebulosus , elytris vix striatis, Grorr. Ins. 6. 1. pag. 104. n°. 13. Le Dermeste panaché. Georr. Ibid. Dermestes variegatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 20. n°. 15. Variat magnitudine. Corpus depressum , ovatum nigro ferrugineoque va- rium. Antennæ rufæ , clava obscuriore. Thorax antice emar sulcata. Pedes testacei. An Nitidula Colon Fas.? ginatus. Elytra vIiX Elle varie beaucoup pour la grandeur. Le corps est ovale oblong , déprimé. Les antennes sont ferrugineuses , avec la masse obscure. Tout le dessus du corps est mêlangé de noirâtre et de jaune fauve. On ap- perçoit quelquefois un point jaune transversal, sur la suture , un peu au-delà du milieu. Les élytres sont à peine sillonnées. Le dessous du corps est obscur. Les pattes sont ferrugineuses. Elle se trouve en Europe, dans les cadavres , et sous l’écorce des arbres. Cet insecte est peut-être le Nz#idula Colon de M. Fabricius. 3. NiTiDUuLE obscure. NirripvD4obscura. Pl. 1.fis. 3. a. b. N. Ovale, noire , obscure; pattes ferrugineuses. N. Ovata nigra obscura, pedibus piceis. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 215. — Spec. ins. tom. 1. pag. 91. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 51. n°. 1. Dermestes niger oblongus, elytris punctatis, pedibus fulvis. Gxorr. Ins. tom. 1. pag. 108. n°. 21. Le Dermeste noir à pattes fauves. Georr. Ibid. Silpha rwfipes suprà nigra, subtus fusca , pedibus rufis, elytris lævibus. Dec. Mém. tom. 4. pag. 168. n°. 15. Fussr. Archiv. ins. 4. pag. 36. n°. 2. tab. 20. fig. 23. Dermestes fulvipes. Fourc. Ent. par. 1. pag. 22. n°. 21. Statura omnind Nit. bipustulatæ , at pauld minor. Corpus suprà obscure nigrum, minime nitidum. Elytra lævyia , immaculata. Pedes picei. Elle varie beaucoup pour la grandeur ; elle est quelquefois aussi grande que la Nitidule bipustulée , et souvent celle est deux fois plus petite. Les antennes sont d’un brun ferrugineux , avec la masse grosse, ovale , comprimée, noire. La bouche est d’un brun ferrugineux. Tout 6 NORTON I "AA SD) AUTRE TE le corps est noir, point du tout luisant. Les pattes sont ferrugineuses. Elle se trouve en Europe, dans les cadavres, et sous l’écorce pourrie des arbres. 4. NITIDULE raccourcie. Nrrrpuza abbreviata. Pl. 1. fig. 5. a. b. N. Noire obscure ; élytres lisses , plus courtes que l’abdomen. N. Ovata nigra obscura , elytris lævibus obtusis abbreviatis. Far. Spec. ins. tom. 1. pas. 91. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 51. n°. 3. Statura et magnitudo præcedentis ( Nit. obscuræ ). Corpus totum nigrum, subtomentosum , minimè nitidum. Elytra valdè obtusa et fere truncata abdo- mine multo breviora. Fas. Variat pedibus flavis et nigris. Fas. Elle ressemble , pour la forme et la grandeur, à la Nitidule obscure. Les antennes sont brunes , et terminées en masse ovale. Tout le dessus du corps est noirâtre et couvert de poils courts. L’écusson est brun et arrondi postérieurement. Les élytres et le corcelet sont très-finement chagrinés. Le dessous du corps est brun. Les pattes sont fauves brunes et quelquefois noirâtres. Elle se trouve dans la Nouvelle-Zélande. Du Cabinet de M. Banks. 5. Nirrpuze bimaculée. Nrrrpuza bimaculata. PI. 2. fig. 11: 4 D. N. Ovale oblongue , noire; élytres courtes , avec deux taches jaunes. N. Oblongo-ovata, depressa nigra, elytris abbreviatis, maculis duabus flavis. Silpha Éimaculata ovata nigra, antennarum capitulis globosis, pedibus LÉ EDS : 5 | a Nes ferrugineis. Lin. Syst. Nat. pag. 569. n°. 5. Similis Nitid. obscuræ, at pauld minor. Antennæ ferrugineæ , clava magna ovata. Thorax niger marginibus ferrugineo-fuscis. Elytra abbreviata, nigra, macula parva lutea basi exteriori aliaque majori sublunata ad apicem. Pec- tus nigrum. Abdomen fusco-ferrugineum. Pedes ferruginei. Elle ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , à la Ni- NO U:12l CN NEIED OUR LME. - tidule obscure ; mais elle est un peu plus petite. Les antennes sont fer- rusineuses , terminées par une masse ovale, assez grande. La tête est noirâtre. Le corcelet est noirâtre , avec les bords extérieurs ferrugineux bruns. Les élytres sont courtes noirâtres , avec une tache jaune à l’angle extérieur de la base , et une autre plus grande , presque en lunule, à extrémité. La poitrine et le dessous du corcelet sont noirâtres. L’abdomen est d’un brun ferrugineux. Les pattes sont ferrugineuses. Elle se trouve sur la côte de Barbarie. Du Cabinet de M. Smith. 6. Niripuse sinuée. Nrrrporajiemuosa Pl 17h00). 0 N. Noire ; pattes , bords du corcelet et taches sinuées sur les élytres, jaunes. N. depressa nigra, pedibus , thoracis marginibus elytrisque macula flexuasa flavis. Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput nigrum immaculatum. Thorax niger, marginibus pallidis. Elytra nigra, macula flexuosa pallide flava , à basi ad medium. Corpus subtus nigrum. Pedes pallidi. É Elle est plus petite que la Nitidule bipustulée. Les antennes sont fauves , avec la presse qui les termine , noire. La tête est noire , Sans taches. Le corcelet est noir . avec les bords latéraux , d’un jaune pâle. Les élytres sont noires , avec une tache sinuée , jaune , qui s’étend depuis la base jusqu’au milieu , à côté de la suture. Le dessous du corps est noir. les pattes sont d’un jaune pâle, Elle m'a été envoyée de Manosque, en Provence , par M. Danthoine. 7. Nitinuce fasciée. Nrrrpuza fasciata. Pl. 2.fg. 13. N. Noire ; élytres jaunes , avec une bande et l’extrémité noires. N. Nigra, elytris flavis fascia apiceque nigris. Similis Nitidulæ sanguinolentæ. Antennæ nigræ, clavatæ. Corpus totum glabrum , nigrum. ŒElytra flava, in medio fascia apiceque nigris. Punctum nigrum ad angulum baseos. () NO: T2 LOIN PT TL) AD AU AL SE: Elle ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , à la Ni- tidule sanguinolente. Les antennes sont noires, en masse. Tout le corps est noir. Les élytres sont jaunes, avec une bande noire au milieu, l'extrémité noire, et une petite tache noire ,; à l’angle extérieur de la base. Les pattes sont noires. Elle se trouve dans la Georgie , la Caroline. Du Cabinet de M. Francillon. 8. NiTrDULE sanguinolente. Nrrrpura sanguinolenta. PI. 2. fig. 14. N. Noire ; élytres rouges, avec une tache ronde et lextrémité, noires. N. Nigra, elytris rubris puncto apiceque nigris , abdomine rufo. Antennæ , caput, thorax, scutellum pedesque nigra. Elytra sanguinolenta , macula rotundata in medio , apiceque nigris. Pectus abdomenque rufa. Elle est à peine plus grande que la Nitidule bipustulée. Le corps est. luisant , un peu convexe. Les antennes sont noires. La tête est noire. Le corcelet est noir et bordé. L’écusson est petit, noir, arrondi posté- rieurement. Les élytres sont d’un rouge de sang , avec une tache ronde, noire au milieu , l'extrémité noire , et un peu de noir à la base exté- rieure. La poitrine et l’abdomen sont rougeâtres. Les pattes sont noires. Les tarses sont composés de cinq articles, dont les trois premiers sont assez larges , garnis de poils longs en - dessous ; le quatrième est petit et arrondi ; le cinquième est alongé et en masse, garni de deux cro- chets. Elle se trouve dans la Georgie , laC aroline. Du Cabinet de M. Francillon. 9. NiTiDuLe quadripustulée. N1rTirpuza quadripustulata. Pl. 3. fig. 22. a. b. N. Oblongue , noire ; élytres avec deux taches ferrugineuses. N. Oblonga depressa nigra , elytris punctis duobus ferrugineis. Silpha gzadripustulata oblonga nigra, elytris punctis duobus ferrugineis. Lin. Syst. Nat. pag. 570. n°. 5.— Faun. suec. n°. 446. Ips IN. 6 200 NY, T'OSSISD) ET LOUE: 9 Tps quadripustulata. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 213. — Spec. ins. tom. 1. pag. 80. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 45. n°. 5. Tritoma quadripustulata. Far. Syst. Entom. pag. 69. n°. 5. Silpha nigra oblonga depressa , elytris singulis maculis duabus rubris. Dsc. 14 Less 2, o Mém: tom... 4. pag. 185. n°. 12. pl. 6. fig. 20 et 21. Ips quadripustulata. Naturf. 24. pag. 12. tab. 1. fig. 18. Corpus oblongum depressum. Antennæ nigræ, clava magna ovata. Mandi- ulæ apice bidentatæ. Corpus nigrum nitidum. Thorax punctatus, margina- bulæ apice bidentatæ.: Corp g tid T1 punctatus , tus. Elytra leviter punctata, maculis duabus ferrugineis , prima triangnlari ad basin , alia subrotunda ponè medium. Pedes nigri. Elle est un peu plus alongée que les autres espèces. Les antennes sont noires , terminées en masse ovale , assez grosse. Les mandibules sont noires , bidentées à leur extrémité. Le corps est noir luisant, un peu déprimé. Le corcelet est pointillé , rebordé. Les élytres sont finement pointillées , et ont chacune deux taches ferrugineuses , l’une presque triangulaire , placée à la base , l’autre presque arrondie , placée au-delà du milieu. Les pattes sont noires. Cet insecte n’a point les caractères du genre de l’Ips , dans lequel M. Fabricius l’a placé . il a, au contraire , tous ceux que nous avons assignés au genre de Nitidule. Elle se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Dantic. o. NiTIDULE quadriponctuée. NirirpurA quadripunctata. PI. 3. fig. 19.4. b. N. Noïre , luisante ; élytres lisses , avec deux points rouges sur chaque. N. Ovato-oblonga nigra nitida, elytris lævibus punctis quatuor rubris. Corpus ovato-oblongum , nigrum , nitidum. Antennæ clavatæ, clava ovata, compressa. Thorax punctatus, marginatus. Elytra punctata , marginata, in singulo punctis duobus rufis , primo versus basin, altero ponè medium. Cor- pus subtùs pedesque nigra , nitida. Elle a une figure ovale oblongue , un peu convexe. Les antennes sont d’un brun noirâtre, avec le premier article gros, alongé, noi- Coléoptères. Tome IT. B 10 NO Re CAMAN AL. SENTIR D AU AE CE: râtre, et la masse grosse , ovale; comprimée ct noire. Les mandibules sont bidentées à l’extrémité. La tête est noire, pointillée. Le corcelet est noir , sans taches , pointilié ,; rebordé. L’écusson est petit, trian- gulaire , plus large que long. Les élÿtres sont finement pointillées, re- bordées , noires, avec deux taches d’un rouge fauve ; l’une vers la base , et l’autre un peu au-delà du milieu de chaque élytre. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Tout le corps est luisant. Elle se trouve en Europe , sous l’écorce des arbres. 11. NiTiDuLE quadrimouchetée. Niripvzra quadriguttata. Pl. 3. fig. 25. a. b. N. Ovale-oblongue , noire, luisante; élytres lisses, avec deux taches blanches, l’antérieure sinuée. N. Ovato - oblonga, atra nitida, elytris maculis duabus albis, anteriore sinuata. Ips quadriguttata. Far. Gen. ins. Mant. pag. 214. — Spec. ins. tom. 1. pag. 81. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 46. n°. 14. Nit. quadripunctata pauld minor. Antennæ clavatæ nigræ. Corpus nigrum nitidum. Thorax punctatus marginatus. Elytra lævia, macula sinuata alba ad Sri. basin , alteraque minor transversa pone medium. Pedes nig Elle est un peu plus petite que la Nitidule quadriponctuée, à la- quelle elle ressemble beaucoup. Les antennes sont noires, terminées en masse ovale, assez grosse. Le corps est noir luisant. Le corcelet est pointillé , rebordé. Les élytres sont lisses , finement pointillées, avec deux taches sur chaque, d’un blanc jaunâtre ; l’une sinuée, placée à la base , l’autre plus petite , transversale , placée un peu au- delà du milieu. Les pattes sont noires. Elle se trouve aux environs de Paris, sous l’écorce des arbres. Du Cabinet de M. Dantic. 12. NiTipuLze dix-points. Nirrpvzra decemguttata. PI. 3. fig. 24. a. b. N. Noirûtre, luisante , un peu déprimée ; élytres avec cinq points blancs sur chaque. INSEE T 2 ANNE OST D: Ua TRE: 1,1 N. Ovato-oblonga depressa, nigricans , elytris punctis decem albis. Nit. quadriguttata pauld minor. Corpus ovato-oblongum , depressum, ni- gricans, mitidum. Antennæ rufæ, clava ovata, fusca. Thorax puncratus,. Elytra punctata, in singulo punctis quinque 1. 2. 2, Pedes rufi. Elle est un peu plus petite que la Nitidule quadrimouchetée. Les antennes sont fauves , avec la masse grosse , ovale , obscure. Le corps est ovale oblong, un peu déprimé, d’un brun noirâtre. Le corcelet est pointillé, rebordé. Les élytres sont pointillées, et ont chacune cinq points d’un blanc jaunâtre, dont un à la base, deux sur une ligne transversale un peu au dessous, et deux autres au-delà du mi- lieu. Les pattes sont fauves. Elle se trouve à Nuremberg. Du Cabinet de M. Dantic. 13. Niripure marginée. Nirrpuza marginata. Pl. 2. fig. 15. a. b. N. Brune; tête auriculée ; élytres sillonnées, obscures , avec quel- ques taches , et le bord ferrugineux. N. Ovata, elytris sulcatis , margine punctisque disci ferrugineis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 91. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 51. no. 4. Statura Nitid. bipustulatæ. Corpus subtus piceum. Thorax niger margine late ferrugineo. Elytra marginata, nigra margine punctisque aliquot disci ferrugineis. Faz. Elle est de la grandeur de la Nitidule bipustulée. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. La tête est brune, et munie de deux espèces doreilles , une de chaque côté au dessus des antennes. Le corcelet est obscur, avec les bords latéraux ferrugineux. Les élytres sont légère- ment sillonnées , obscures, avec les bords ferrugineux , et une ou deux taches d’un jaune ferrugineux sur chaque élytre. Le dessous du corps et les pattes sont d’un brun ferrugineux. Elle se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Dantic. 14. NitiDuze immaculée. Nrripu La immaculata. PI. 2. fig. 16. a. b. 12 NO a ENT ET GT) UE LE N. D'un brun ferrugineur , milieu du corcelet plus obscur. N. Ovata depressa , fusco-ferruginea , thoracis dorso obscuriore. Magnitudo et statura Nitid. bipustulatæ. Antennæ ferrugineo-fuscæ. Caput fuscum. Thorax fusco -ferrugineus , dorso fusco. Scutellum fuscum. Elytra fusco-ferruginea. Corpus subtus fuscum. Pedes fusco-ferruginei. Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à la Nitidule bipustulée. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. La tête est noirâtre. Le cor- celet est noirâtre au milieu , et d’un brun ferrugineux de chaque côté. L'’écusson est noirâtre. Les élytres sont d’un brun ferrugineux. Le corps en-dessous est noirâtre , et les pattes sont ferrugineuses brunes. Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 19. NITIDULE variée. Nirrpuza varia. PI 2. fig. 10. à. b. N. Ovale, déprimée; corcelet et élytres mélangés de noir et de ferru- gineux. N. Ovata, thorace elytrisque nigro ferrugineoque variis. Fas. Spec. ins. o . 2 hu re) tom. 1. pag. 92. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 52. n°. 6. Silpha depressa ferruginea , elytris lævibus , thorace emarginato. Lin. Syst. Nat. pag. 575. n°. 29. — Faun. suec. n°. 463. Nitidula varia. Fussr. Archiv. Ins. 4. pag. 36. n°. 4. tab. 20. fig. 25. Statura omnind præcedentis (N. ferrugineæ ). Corpus fuscum. Thorax mar- ginatus , variegatus margine ferrugineo. Elytra striata , marginata , variegata margine ferrugineo. Pedes ferruginei. Fa. Elle ressemble , pour la forme et la grandeur , à la Nitidule ferrugi- neuse. Le corps en-dessous est d’un brun noir. Les antennes sont brunes, et terminées en masse ovale. La tête est noire. Le corcelet est noir au milieu, et ferrugineux sur les côtés. L’écusson est noir et petit. Les élytres sont mélangées de noir et de ferrugineux. Les pattes sont ferru- gineuses brunes. Elle se trouve aux environs de Paris, en Allemagne. NP a CIN SRE ED. OS ICE 13 16. Niripuze Colon. Nrrrpuzs« Colors Pl. M. fe. 4.\a:b N. Déprimée, noire ; corcelet avec deux points enfoncés ; élytres mélangées de ferrugineux. N. depressa nigra , elytris ferrugineo variis , thorace puncto duplici impresso. Silpha Colon nigra, elytris ferrugineo variis, thorace emarginato : tergo duplici puncto impresso. Lin. Syst. Nat. pag. 575. n°. 27. — l'aun. suec. n°. 462. Nitidula Colon nigra , elytris ferrugineo varïis, thorace emarginato. Faz. Syst. Entom. pag. 78. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 92. n°. 9. — Mant. ins. tOM.1. pas. 52. n°110: Silpha rufo-fusca nigro maculata , thoräce duplici puncto impresso, corpore subtus toto fusco. Dec. Mém. Ins. tom. 4, pag. 187. n°. 14. Ostoma Colon. LaromarT. Ins. tom. 1. pag. 107. n°. 4. ” Corpus ovato - oblongum, depressum, magnitudine Nitid. discoïdeæ. An- tennæ fusco -ferrugineæ. Caput nigrum. Thorax niger, margine ferrugineo , suprà punctis duobus impressis. Elytra nigra , punctis apiceque ferrugineis. Corpus subtus nigrum. Pedes picei. An Nitid. hæmorrhoïdalis Fab. ? Elle est un peu plus alongée que la Nititule discoïde. Le corps est déprimé , noir. Les antennes sont d’un brun ferrugineux. Le corcelet a les bords ferrugineux , et deux points enfoncés , à la partie supé- rieure , vers le bord postérieur. Les élytres sont noires , sans stries , avec quelques points , et l’extrémité ferrugineux. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Elle se trouve en Europe. Cet insecte est peut-être la Nizidula haemorrhoïdalis de M. Fabricius. N j2 17. NITIDULE rayée. Niripuza strigata. Pl. 2. fig. 12. à. b. N. Ovale, noirâtre ; élytres avec un point et une raie transversale , ondée , interrompue. N. Ovata fusca, elytris puncto baseos strigaque postica undata fulva. Nitidula sérigata fusca thoracis margine elytris margine lineola baseos stri- gaque apicis fulvis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 51. n°. 7. 1 4 NC LE CON T TU D We DE Nitid. bipustulata fere duplo minor et convexior. Corpus ovatum fuscum. Antennæ testacéæ. Thorax punctatus, lateribus testaceis. Elytra punctata, puncto baseos strigaque postica undata ad suturam interrupta, fulvis. Pedes testacei. Corpus fusco-brunneum. Elle est ovale , presque une fois plus petite que la Nitidule bipus- tulée, et le dessus du corps est plus convexe. Les antennes sont tes- tacées. Le corcelet est pointillé, luisant, d’un rouge brun sur les bords latéraux. Les élytres sont pointillées, luisantes, avec un point oblong , fauve , à la base , et une raie transversale , ondée , interrompue, à la suture , placée vers l’extrémité. Le dessous du corps est brun , et les pattes sont testacées. Elle se trouve à Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 18. NiTibuLzE ondée. Nirrpuza undata. PI. 3. fig. 17.4. b. N. Ovale, noirâtre ; bords du corcelet ferrugineux ; élytres avec deux raies ondées, pâles. N. Ovata nigra, thoracis margine ferrugineo , elytris strigis duabus undatis pallidis. Magnitudo Nit. discoïdeæ. Corpus ovatum fuscum. Antennæ ferrugineo- fuscæ. Thorax elytraque marginata, marginibus fusco -ferrugineis. Elytra strigis duabus undatis pallide luteis ; altera versus basin , altera pone medium. Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à la Nitidule discoïde. : Le corps est ovale et noirâtre. Les antennes sont brunes. Les bords latéraux du corcelet et des élytres sont d’un brun ferrugineux. Les élytres ont deux raies transversales, ondées, placées, l’une vers la base , l’autre un peu au-delà du mnilieu. Les pattes sont brunes. Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 19. NiTipuze striée. NiTipuzastriata. Pl. 1. fig. 7. à. b. N. Ovale , pubescente, d’un brun ferrugineux ; élytres striées , noi- ratres à l’extrémité. IN At 25 UN GT AT TOD TR: LISE 15 N. Ovata pubescens fusco-ferruginea, elytris striatis apice fuscis. Nit. bipustulata pauld minor et convexior. Corpus totum pubescens , fusco- ferrugineum. Elytra striata, sutura apiceque obscurioribus. Elle est un peu plus petite et un peu plus convexe que la Nitidule bipustulée. Tout le corps est d’un brun ferrugineux “ pubescent. Les élytres sont striées, avec la suture et l’extrémité noirâtres. Les pattes sont de la couleur du corps. Elle se trouve aux environs de Paris. 20. NiTiDuLeE fervide. Nrrrpurz/fervida. Pl. 4. fig. 32. ab. N. Ovale, ferrugineuse ; élytres lisses ; tête et extrémité des élytres obscures. \ N. Ovata ferruginea , elytris lævibus apice fuscis. Similis Nitid. æstivæ. Antennæ caputque fusco-ferruginea. Corpus ferrugi- neum. Elytra lævia, apice fusca. Pedes corpore concolores. Elle ressemble à la Nitidule estivale ; mais elle est un peu plus grande. Les antennes et la tête sont ferrugineuses , un peu obscures. Le corps est ferrugineux. Les élytres sont finement pointillées, un peu obscures à l’extrémité. Les pattes sont de la couleur du corps. Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 21. NiTipuze discoïde. NrTrpuzA discoïdea. PI. 2. fig. 8. a. b. N. Noire, bord du corcelet et disque des élytres d’un jaune fauve. N. Thorace marginato nigra , elytrorum disco ferrugineo. Fas. Syst. Ent. pag. 78. n°..5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 92. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1. Pa2-102: n°: 13: [1 Ostoma discoïdea. Larcrarr. Ins. tom. 1. pag. 108. TE 7 Statura et magnitudo Nitid. bipustulatæ. Caput atrum. Thorax inæqualis, marginatus margine obscurè ferrugineo. Scutellum nigrum. Elÿtra nigra ma- cula magna, orbiculata, communi, ferruginea. Pedes nigri. Fag. Nitidula bipustulata dupld minor. “ 16 INIO: ro -ON 81 TS LMD AUMALME Elle est plus petite que la Nitidule Colon. Les antennes sont fauves , avec la masse noire. La tête est noire , sans taches, Le corcelet est noirâtre obscur, avec les bords ferrugineux pâles. Les élytres sont d’un jaune fauve au milieu , avec les côtés et l’extrémité noirs, mèê- langés de jaune fauve. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont brunes. Elle se trouve aux environs de Paris et en Angleterre, sur les charognes. 22. NiTiDuLE jaunâtre. Nrrrpuza lutea. Pl 3. fig. 28. à. b. N. Ovale , convexe, pubescente, d’un jaune testacé. N. Corpore oyato pubescente testaceo , elytris lævibus. Anthribus unicolor. Dict. Irs. Anthribe. n°. 1. Sphæridium /zteum luteum, elytris pubescentibus lævibus. Far. Mant. ins. app. pag. 376. _ Facies Spærid. attamen hujus generis. Antennæ testaceæ , clava ovata, obscuriore. Corpus pubescens, ovatum, convexum , luteo-testaceum , oculis nigTis. Elle est ovale , tres-convexe , pubescente , d’un jaune testacé , avec les yeux noirs. Les antennes sont testacées , avec la masse grosse , ovale ; obscure. Le corcelet est légèrement rebordé , assez grand. L’é- cusson est triangulaire. Les pattes sont de la couleur du corps. Cet Insecte ressemble un peu aux Sphéridies par la forme du corps ; mais il en diffère par les antennes, par les parties de la bou- che et par les pattes. Il se trouve aux environs de Paris, en Suède. 23. NiTipuze estivale. Nirrpuzra,aæstiva. PI. 8. fig. 23. a. b. N. Ovale oblongue, déprimée , testacée , avec les yeux noirs. N. Ovato-oblonga depressa testacea, thorace emarginato , oculis nigris. Anthribus Zesaceus oblongo-ovyatus, testaceus, subpubescens ; oculis ni- gris. Dict. Ins. Anrhribe. n°. 2. Nitidula NP Tia JON UMSTMTED UE ; li) Er 17 Nitidula æstiva testacea subtomentosa , thorace emarginato , oculis nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 77. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. p. 91. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 51. n°. 5. ; Silpha æstiva. Lin. Syst. Nat. pag. 574. n°. 352. — Faun. suec. n°, 466. Nitidula æstiva. Fursr. Archiv. ins. 4. pag. 36. n°. 3. tab. 20. fig. 24. Magnitudo Nit. discoideæ. Corpus ovatum , depressum , subtomentosum , testaceum, oculis nigris. Elle est à-peu-près de la grandeur de la Nitidule discoïde. Le corps est ovale oblong, un peu déprimé, d’un fauve testacé, légèrement couvert de poils très-courts; les yeux seuls sont noirs. La masse des an- tennes est ovale, assez grosse, un peu comprimée. Le corcelet est rebordé , un peu échancré antérieurement. Elle se trouve en Europe, sur les fleurs. 24. Nitipuze unicolor. NrrTipuza unicolor. PI 2. fig. 9. a. b. N. Ovale oblongue, déprimée , d’un brun marron. N. Ovato-oblonga depressa, corpore castaneo immaculato. Nitid. discoidea pauld minor. Corpus ovato-obiongum , depressum, ferru- gineo-castaneum, immaculatum. Thorax elytraque marginata. O Elle est un peu plus petite et un peu plus alongée que la Nitidule discoïde. Le corps est déprimé et entièrement d’une couleur ferru- gineuse marron, point luisant. Le corcelet et les élytres ont un rebord assez marqué. Elle se trouve à Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 25. Niripuze bronzée. N:rTirpvra« aenea. P1. 3. Hp) 20.140. N. Ovale oblongue , d’un vert bronzé ; antennes et pattes noires. N. Oblongo-ovata, viridi-ænea , antennis pedibusque nigris. Dict. Ins. Anthribe. n°. 3. Nitidula area thorace marsinato viridi-ænea, antennis pedibusque nigris. Fas. Syst. En. pag. 78. n°. 7. — Spec. ins. tom. 1. p. 93. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. pag. 52. n°. 17. Coléoptères. Tome II. C 10 NOT NON UT ED MT D ONU AL LE Scarabæus nigro-cærulescens. Gzorr. ÎIns. tom. 1. pag. 86. n°. 30. Le petit Scarabé des fleurs. Grorr. Ibid. Nitid. discoidea minor. Corpus totum viridi-æneum nitidum , antennis pe- dibusque nigris. Variat corpore viridi, cæruleo et fusco. Elle est plus petite que la Nitidule discoïde. Les antennes sont noires et terminées en masse grosse ,; ovale , arrondie. Le corps est ovale oblong ; un peu convexe en dessus , d’un vert bronzé, quelquefois bleuâtre. Le corcelet et les élytres sont finement pointillées et termi- nées par un rebord bien marqué. L’écusson est triangulaire. Les pattes sont noirâtres. Elle se trouve aux environs de Paris, sur les fleurs. 26. NirTipuze verdûtre. Nrripuza viridescens. PI. 4. fig. 30. a. b. N. Ovale oblongue , verdâtre ; antennes et pattes fauves. N. Thorace marginato , viridi-ænea, pedibus rufis. Fas. Mant. ins. À n © tom.;1. pag. 52, n°. 18. Statura omnind Nitid. æneæ, tota ænea, pedibus solis rufis. Fas. Elle ressemble entièrement ; pour la forme et la grandeur, à la Nitidule bronzée. Tout le corps est d’un vert bronzé. Les antennes et, les pattes sont fauves. Elle se trouve aux environs de Paris , en Allemagne , sur les fleurs, 27. Nitipuze atre. Nrrrpuzrz aftrata. Pl/4. Gg: 31. a. b. N. Noire, ovale ; élytres lisses; antennes et pattes fauves. N. Ovata nigra, elytris lævibus, antennis pedibusque rufis. Nitid. pedicularia pauld major , thorax et elytra mins marginata. Antennæ rufæ. Corpus ovatum, nigrum, nitidum. Elytra lævia. Pedes ruf. Elle est un peu plus grande que la Nitidule pédiculaire , et le cor- celet et les élytres sont un peu moins rebordés. Le corps est ovale, noir, luisant , peu convexe. Les élytres sont lisses. Les pattes sont fauves. NN aa CLIN TE TES DL PE NL UE; Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. HE LE] 28. Nitipuze pédiculaire. Nirrpuza pedicularia. PI. 3. fig. LÉ. a. b. N. Ovale , noire ; élytres lisses ; corcelet rebordé. N. Ovata ni gra, elytris lævibus, thorace marginato. Dict. Ins. Anrhribe. o nr CE Nitidula pedicularia. Fas. Syst. Ent. pag. 78. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 92. n°. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 52. n°. 14. Silpha pedicularia nigra , elytris lævibus , thorace marginato. Lix. Syst. Nat. pag. 574. n°. 34. — Faun, suec. n°. 466. Dermestes psyllius ovatus niger, abdomine obtuso , thorace elytrisque mar- ginatis. Lin. Syst. Nat. pag. 564. n°. 25. — Faun. suec. n°. 436. Anthribus niger , ovatus, elytris abdomen tegentibus. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 308. n°. 6. L’Anthribe noir, lisse. Georr. Ib. Dermestes psyllius. ScHrank. Enum. ins. aust. n°. 51. - Anthribus lævis. Fourc. Ent. pare \pass 19710216 Similis Nitid. æneæ , sed tota nigra. Corpus ovatum , læve. Thorax , ely- traque marginata. Antennarum clava magna ovata. Elle ressemble , pour la forme et la grandeur , à la Nitidule bronzée. Le corps est noir , ovale, lisse. Les antennes sont terminées par une masse grosse , ovale , un peu comprimée. Le corcelet et les élytres sont rebordées , très-finement chagrinées. Les pattes sont noires. Les jambes sont comprimées , un peu crénelées extérieurement. Elle se trouve en Europe , sur les fleurs. 29. Nirinuse lunulée. Nirirpuza lunata. Pl. 3. fig. 26. a. b. N. Noirâtre ; corcelet rebordé , cilié ; élytres avec une tache commune en croissant , blanchâtre. N. Fusca , thorace marginato ciliato. Elytris macula communi lunata albida. Magnitudo Nitidulæ discoideæ. Antennæ ferrugineæ. Caput thoraxque fusca Ci 20 NON ro. CNLTETENMD UE L'IE: immaculata , thoracis marginibus ciliatis. Elytra fusca punctato-striata, macu- laque communi lunata albida. Corpus fuscum. Pedes picei. Elle est de la grandeur de la Nitidule discoïde. Les antennes sont fer- rugineuses brunes. La tête est noirâtre , obscure. Le corcelet est noirâtre, obscur , avec les bords latéraux relevés et ciliés. Les élytres sont striées, noirâtres , avec une tache commune en croissant , blanchâtre. Lerdessous du corps est noirâtre , et les pattes sont brunes. Elle se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Dantic. 30. NiTipuze Puce, NrrrDv za pulcariantlns A6. 27, taD: N. Ovale oblongue , noire; élytres courtes ; abdomen pointu. N. Oblonga nigra, elytris abbreviatis , abdomine acuto. Dict. Ins. 47- thribe. n°. 4. Silpha pulicaria. Lin. Syst. Nat. pag. 574. n°. 33. Dermestes pulicarius. Lin. Syst. Nat. p. 564. n0. 24. — Faun. suec. n°. 455. Sphæridium pulicarium. Fas. Syst. Ent. pag. 68. n°. 9. — Spec. ins. t. 1, pag. 72. n0. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 44. n°. 15. Anthribus niger , elytris abdomine brevioribus. Grorr. Ins. tom. 1. p. 308. nos 4 L’Anthribe des fleurs. Grorr. Ibid. Dermestes pulicarius. Scnranx. Enum. ins. aust. n°. 54: Anthribus pulicarius. Fourc. Ent. par. 1. pag. 137. n°. 4. Corpus ovato-oblongum, nigrum, magnitudine Nit. æneæ. Elytra abdo- mine breviora. Abdomen apice acutum. Elle a à peine une ligne de long. Les antennes sont brunes , terminées par une masse ovale , assez grosse. Le corps est ovale oblong , noir , et couvert de quelques poils courts. Les élytres sont plus courtes que l’ab- domen , et en recouvrent à peine les deux tiers. L’abdomen est un peu terminé en pointe. Elle se trouve dans toute l’Europe , sur les fleurs en Ombelle. 31. Nitipuze bordée. Nrrrpuza limbata. PI. 3. fig. 18. a. b. NO SLE 1 9200 IN ET ST SR AD). SUR L'YEL 21 N. Ferrugineuse , corps en dessous, disque du corcelet et des élytres un peu obscurs. N. Ferruginea, corpore subtüs, thoracis elytrorumque disco fuscis. Nitidula /mbata nigra, thoracis margine elytrorum limbo ferrugineis. Fas. Mant. ins. tom 1. pag. 52. re Nitidula discoidea duplo minor. Corpus ovatum testaceum , thoracis dor- sum , elytrorum discus corpusque subtüs subfusca. Pedes testacei. 11. Elle est une fois plus petite que la Nitidule discoïde : elle est ovale et testacée , mais le milieu du corcelet et des élytres , et le dessous du corps sont un peu obscurs. Les paites sont testacées. Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 32. Nirrouze dorsale. Nrrrpuzs dorsalis. PI. 4. fig. 29. a. b. N. Noire ; élytres testacées , avec tout le bord noir ; pattes fauves. N. Nigra , elytris lævibus testaceis, margine omni nigro , pedibus rufs. Nitidula ænea pauld minor. Antennæ rufæ. Corpus nigrum nitidum. Elytra lævia testacea , margine omni nigro. Pedes rufi. Elle est un peu plus petite que la Nitidule bronzée. Les antennes sont fauves. Le corps est noir , luisant. Les élytres sont lisses , testacées au milieu , avec la suture et les bords noirs. Les pattes sont fauves. Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. DD): NiTiDuLE rufipède. Niripuza rufipes. Suppl. PL 5. fig. 33. a. b. N. Noire luisante ; corcelet presque échancré ; pattes ferrugineuses. N. Nigra lævis, thorace subemarginato, pedibus ferrugineis. Sylpha rufipes. Lin. Syst. Nat. pag. 573. n°. 24. Nitidula 7zfipes nigra nitida, pedibus pallidis. Far. Syst. Ent. pag. 78. n°. 8. — Sp. ins. tom. 1. pag. 93. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 52. no. 21. 22 NO 28 ONE TETE TD A UMLLSE Statura Nit. æneæ, at pauld longior. Totum corpus nigrum violaceo nitens, glabrum. Pedes pallidi , geniculis nigris. Fas. Antennæ nigræ , basi ferrugineæ. Elle ressemble à la Nitidule bronzée; mais elle est un peu plus oblon- gue. Tout le corps est glabre , lisse, d’un noir bleuâtre luisant. Le cor- celet est peu échancré antérieurement. Les pattes sont d’une couleur ferrugineuse pâle, avec les articulations noirâtres. Les antennes sont noires, ferrugineuses à leur base , terminées par une masse ovale, assez grosse. Elle se trouve en Europe, sur les fleurs. N°, 13. Nos 19.36 BoNcaiRER EME OR ER HORS, Ox à donné anciennement le nom de Byrrhus à des insectes rongeurs ou destructeurs des peaux , ainsi que le mot grec Boss, dont il dé- rive , et qui signifie peau , paroît le désigner. Linné avoit d’abord rangé ces insectes parmi les Dermestes ; il les en a ensuite séparés pour les placer avec les Anthrènes, sous le nom de Byrrhus. M. Geoffroy avoit déjà établi ce genre sous le nom de Cistela , et il avoit désigné sous le nom de Byrrhus , des insectes ron- geurs de bois. M. Fabricius a donné le nom de Cistela à un autre genre bien différent, et qui appartient à la famille des Ténébrions. De Geer a confondu , dans un même genre, toute la famille des Dermestes. Les Byrrhes ont beaucoup de rapports avec les Dermestes , les An- thrènes ,; et les Sphéridies. Mais les antennes des premiers , ter- minées par une masse perfoliée , composée seulement de trois articles; celles des seconds, dont la masse est ovale et paroît solide ; la masse des antennes des troisièmes ; composée de quatre articles , distinguent ces insectes des Byrrhes, dont la masse des antennes moins grosse que celle des autres, est composée de cinq à six articles perfoliés , très-distincts , un peu applatis par les deux bouts , enfilés par leur milieu. Les antennes ( pl. 1. fig. 1. a. a. a. ) sont plus longues que la tête et plus courtes que le corcelet ; elles sont composées de onze articles très-distincts, dont le premier est gros et renflé , le second petit et presque globuleux , le troisième un peu plus long et conique, les suivans un peu grenus ct augmentant insensiblement en grosseur ; les cinq ou six derniers forment une masse perfoliée ; ils sont grenus , arrondis, un peu applatis par les deux bouts , très-distincts , et comme enfilés par leur milieu , les uns à la suite des autres ; le dernier est arrondi à son extrémité. La tête est inclinée et presque entièrement cachée dans le corcelet. Les yeux sont petits, ovales , peu saillans. Coléoptères. Tome IT. A © NP 19 26, : Ven ETES La bouche est composée d’une lèvre supérieure , d’une lèvre infé- rieure , de deux mandibules , de deux mâchoires et de quatre an- tennules. La lèvre supérieure (b.) est avancée , plate , presque coriacée , entière , un peu ciliée à sa partie antérieure. : Les mandibules ( c. c.) sont très-dures , de grandeur moyenne, arquées , tranchantes , presque dentées au milieu, et terminées par deux petites dents égales. Les mächoires ( e. e.) sont assez grosses, peu solides , très-peu arquées , divisées en deux pièces , dont l’extérieure est la plus grande et arrondie , et l’intérieure est un peu pointue. La lèvre inférieure ( d. ) est un peu plus étroite que la supérieure; elle est presque membraneuse et presque bifide. On voit à sa partie antérieure une incision peu profonde. Les antennules antérieures ( f. f. ) sont composées de quatre articles , dont le premier est très-petit ; les deux suivans sont coniques et pres- que égaux entr’eux ; le quatrième est un peu plus gros que ceux-ci, et de figure presque ovale. Elles ont leur insertion au dos des mächoires. Les antennules postérieures ( g. g. ) sont composées de trois articles, dont le premier est très-petit , le second presque conique , et le dernier un peu plus gros que celui-ci , de figure ovale , presque tronqué à son extrémité. Elles ont leur insertion vers la base latérale de la lèvre inférieure. Le corcelet est arrondi supérieurement , sans rebords sur les côtés, presque conique , c’est-à-dire , plus étroit à sa partie antérieure qu’à sa jonction avec les élytres. L’écusson est très-petit et à peine apparent. Les élytres sont dures, convexes , sans rebords. Le corps a ordinairement une figure ovale , presque globuleuse ; il est un peu convexe en-dessous , et très-convexe en-dessus. Les pattes sont assez courtes et remarquables par la manière dont l'insecte les applique contre le corps lorsqu'on le touche. La hanche est petite; la cuisse ( h. h. ) est large et applatie ; «elle a en- dessous une cavité ou espèce de rainure , dans laquelle la jambe se place. La jambe (ï. i. ) est large et très-applatie ; on y voit aussi une petite rainure au bas de sa partie postérieure interne , dans laquelle Ne 9 | BA CE BAIR SE HE 3 le tarse vient se placer et se cacher, de manière qu’on croit, au premier aspect , que ces insectes n’ont point de tarses, ou qu'ils les ont perdus. -Les tarses (k. k.) sont filiformes et composés de cinq pièces, dont les quatre premières sont courtes , égales entr’elles, et garnies , en-dessous , de poils assez longs. La cinquième pièce est presque aüssi longue que les quatre autres prises ensemble; elle est arquée , presque cylindrique, un peu renflée à son extrémité , et munie de deux crochets arqués et pointus. Comme les insectes , dans leur état parfait , présentent en général à-peu-près la même manière de vivre , les Byrrhes n’ont d’autres ha- bitudes qui les distinguent que celles qui leur sont encore communes avec bien d’autres insectes. Aussi-tôt qu’ils se sentent pris ou touchés , ils retirent la tête dans le corcelet, et en même-temps ils tien- nent les pattes et les antennes si serrées contre le dessous du corps, que la surface inférieure paroît presque lisse et unie , et qu’on ne voit plus qu’un petit corps ovale et immobile, ressemblant plutôt à une semence qu'à un être animé. Maïs ce qui doit distinguer les Byrrhes plus particulièrement , c’est l’organisation dont la nature les a doués pour leur permettre de prendre cette nouvelle forme , et la manière dont ils en font usage pour parvenir à leurs fins. Un- objet vraiment digne de l’attention du Naturaliste , c’est de voir l’insecte , dans un instant , engager sa jambe dans la rainure de la cuisse , et replier le tarse en-dessous de la jambe , pour l’engager dans la rainure qui se trouve le long du côté extérieur de celle-ci , cacher en même-temps les antennes sous le corcelet et la tête, en partie, par une pièce écail- leuse triangulaire , qui s’avance entre les cuisses antérieures. L’insecte reste dans l’immobilité et joue l’être inanimé , tant qu’il y est sollicité par le danger qui lui a inspiré cette ruse. On rencontre les Byrrhes dans les champs , aux bords des chemins ou autres endroits semblables. Ils sont pourvus d’aîles ; mais ils en font rarement usage. La difficulté de découvrir et d'élever les larves en général, et plus particulièrement celles qui se nourrissent dans les matières animales en dissolution , est la cause du peu de lumière qu’on a encore pu recueillir sur leur histoire. Leslarves des Byrrhes ne sont point connues; A ü 4 NAT : BAS ROER IN EAURE" mais d’après les rapports que présente l’insecte parfait avec les Der- mestes et les Anthrènes , on doit présumer avec fondement qu’elles vivent comme les larves de ces derniers insectes , et qu’elles attaquent les dépouilles des animaux , et toutes les substances végétales ou ani- males dans l’état de décomposition. A BURN RME ET UE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes composées de onze ar- ticles ; le premier gros ; les autres grenus , perfoliés , grossissant in- sensiblement. À Lèvre supérieure cornée , avan- cée , arrondie. Mandibules courtes , cornées, un peu arquées, unidentées au milieu , terminées par deux petites dents. membra- Mächoires presque neuses , bifides ; division extérieure . un peu plus grande et arrondie. Lèvre inférieure presque mem- braneuse , avancée, arrondie , un peu fendue au milieu. Quatre antennules. Les antérieu- res quadriarticulées : premier article petit ; les deux suivans assez gros et coniques ; le dernier plus gros , tronqué. Les postérieures beaucoup plus courtes, triarticulées : dernier article gros et tronqué. BY RIRE TRES CHARACTER GENERIS. Antennæ urzdecimarticulatae ; articulus primus longior, crassior; reliquis brevioribus , perfoliatis , ser2sint CTASSioribus. Labium superius porrectum , corrneum , roturdatum. Mandibulæ breves , corneae , subarcuatae , in medio unidenta- tae , apice bidentatae. Maxillæ bifida , lacinia exteriore majore , submembranaceae , rotundata. Labium inferins submembra- 71ACCILNL ; POITECLLIN » rotundaturn , antice fissun. Palpi quatuor. Anteriores gua- driarticulati : articulo primo mi- nimo ; secundo tertioque conicis ; ultimo crassiori, ovato , apice truncato. Posteriores triarticulati : articulo ultimo crassiori , ovato , {runcato. N°. É134 Bb OVMRUORS EE ES 5 ÉLUS PE JO ES 1. ByRRHE pilule. Brrraus pilula. Pl. 1. fig. 1. a. D. B. Noir en-dessous , d’un noir cendré en-dessus ; élytres avec des raies noiratres, interrompues. Dict. Ins. Byrrhe. n°. 2. B. Fuscus, elytris striis atris interruptis. Lin. Syst. Nat. pag. 568. no. 4. Dermestes pilula tomentosus ovatus fusco -ncbulosus. Linn. Faun. suec. n°. 427. Byrrhus pilula. Fas. Syst. Ent. pag. 60. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. p. 69. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 38. n°. 2. Cistela subvillosa viridescens , fasciis longitudinalibus fuscis interruptis. Gror. ins. tom. 1. pag. 116. no. 1. pl. 1. fig. 8. La Cistèle satinée. Georr. Ib. Dermestes pilula ovatus suprà nigro-æneus, subtüs totus niger ; elytris fasciis interruptis æneis. Dec. Mém. tom. 4. pag. 213. n°. 6. pl. 7. fig. 23. et 24. Scxasrr. Elem. ins. tab. 45. — Icon. ins. tab. 95. fis. 3. Vorr. Coleopt. tab. 32. fig. III. Cistela pilula. Larcnanr. Ins. tom. 1. pag. 7o. no. 1. Byrrhus pilula. Vrrr. Entom. tom. 1. pag. 71. no. 4. Cistela viridescens. Fourc. Entom. par. 1. pag. 28. no. 1. Corpus ovatum , subtüs nigrum. Antennæ nigræ. Caput thoraxque sericea , fusco-cinerea, immaculata. Elytra sericea , fusco-cinerea , lineis plurimis fuscis interruptis. Il est ovale. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont couverts d’un duvet court , d’un fauve cendré noirâtre , luisant, sans taches. Les élytres sont de la même couleur , et elles ont des lignes longitudinales formées par des points alternes , cendrés et noirâtres : on apperçoit à la loupe quelques stries peu marquées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il faut observer que lorsque les petits poils qui couvrent la partie supérieure du corps de cet insecte , et qui lui donnent sa couleur, ont été enlevés par le frottement, alors tout le corps paroît noir. Il n’est pas rare de le trouver de cette couleur. A iij 6 NOUS BB WAR RS Et Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les champs, sur les bords des chemins , dans les endroits sablonneux. 2. ByRRHE fascié. Brrrxus fasciatus. Pl. 1. fis. 2. B. Noirûtre ; élytres avec une bande peu marquée, large , ondée, fauve. B. Ater, elytris fascia undata rufa, obsoleta. Dict. ins. Byrrhe no. 3. Cistela subvillosa atra , fascia elytrorum transversa aurato-fusca. Georr. ins. tom. 1. pag. 116. n°. 2. La Cistèle à bande. Georr. Ib. Byrrhus fasciatus nigricans, elytris fascia lata fusca. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1613. no. 8. Vosr. Coleopt. tab. 32. fig. 2. Fussr. Arch. ins. 4. pag. 26. n°. 4. Similis præcedenti, at magis ovatus. Corpus nigrum , subtüs nitidum. Tho- rax sericeus , niger, maculis obsoletis cinereis. Elytra sericea nigra, fascia undata , cinerea , obsoleta. Il estun peu plus ovale que le précédent. Tout le corps est noir, un peu luisant en-dessous , d’un noir mat et velouté en-dessus. Le corcelet est noir , satiné, avec quelques nuances rousses. Les élytres sont noires , satinées , avec une bande peu marquée , large , un peu ondée , d’une couleur fauve foncée. On le trouve aux environs de Paris , en Allemagne , en Hollande, 35. BYRRHE tout-noir. BrrR AUS 'ater. Pl 1 fRoN4 ab. B. Entièrement noir, luisant , sans taches. Dict. ins. Byrrhe n°. 4. B.- Niger immaculatus. F4as. Spec. ins: NOM: 7: pag. 69. n°. 29. — Mant ins. tom. 1. pag. 38. n°. 3. Cistela nigra nitens, glabra. Grore. ins. tom. 1. pag. 117. n°. 3. La Cistèle noire lisse. Gsorr. Ib. Byrrhus ater. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1613. Cistela nitens. Fourc. Ent. par. 1. pag. 28. n°. 3. No 134 JB MR R HE 7 Statura et magnitudo Byrr. pilulæ, at totus ater. Caput et thorax atra, glabra, lævia , obscurè nitida. Elytra obsoletè striata. Far. Specimen nostrum Byr. pilula minor. Il est plus petit que le Byrrhe pilule. Il est entièrement noir. Le corcelet et les élytres sont lisses et luisans ; en les regardant avec une loupe , on voit qu’ils sont finement et irrégulièrement pointillés. Il se trouve aux environs de Paris , en Allemagne. 4. ByRRHE dorsal. BrrrHaus dorsalis. PI. 1. fig. 5. a. b. B. Noirâtre ; élytres avec une bande courte , ferrugineuse. B. Nigricans, coleoptris macula transyersa ferruginea. Dict. ins. Byrrhe. n°12 Byrrhus dorsalis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 38. n°. 4. Byrrhus dorsalis. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1613. Statura et summa affinitas Byr. atri , at pauld minor. Corpus nigrum , obs- curum. Thorax maculis aliquot obsoletis. Elytra nullo modo striata, nigri- cantia macula communi transversa ferruginea. Fas. Forte mera Byr. atri varietas. Fas. Il ressemble au Byrrhe pilule ; mais il est plus petit. Il est noir et obscur. Le corcelet a quelques taches peu marquées, cendrées et ferru- gineuses. Les élytres sont sans stries , noires ; avec une tache transversale |, commune , ferrugineuse. Il se trouve en France , à Kiell. 5. BYRRHE varié. Brrraus varius. Pl 1. fig. 6. à. b. c. d. B. Noir ; corcelet bronzé ; élytres noirâtres , avec trois raies courtes, verdâtres , tachetées de noir. B. Niger, thorace æneo , elytris fuscis , striis tribus abbreviatis viridibus nigro maculatis. Dict. ins. Byrrhe. n°. 6. Byrrhus varius. Faz. Syst. Ent. pag. 60. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. p. 69. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 58. n°. 5. Byrrhus varius. Liv. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1615. 8 INC 02200 BP ANR RU IN Vozr. Coleopt. tab. 52. fig. 4. ù ik Cistela varia. LarcnarT. ins. tOm. 1. pag. 71. n°. 2. Statura et summa affinitas Byr. pilulæ. Corpus subtüs nigrum. Caput æneum, antennis extrorsüm crassioribus nigris. Thorax ovatus obscurè æneus , imma- culatus. Elytra fusca, strus tribus nitentibus , dorsalibus viridibus fusco-ma- culatis, quæ tamen apicem elytrorum non attingunt. Pedes nigri tibiis com- pressis. Fas. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont bronzés , sans taches. L’écusson est petit , triangulaire, bronzé. Les élytres sont d’un noir bronzé , avec plusieurs lignes longitudinales , vertes , tachées de noir. Lies pattes et le dessous du corps sont noirs. Il se trouve aux environs de Paris , en Angleterre. 6. ByrruHE bronzé. BrrrRuUSs aneus. PI. 1. fig. D D: B. Noirâtre , luisant en dessous , entièrement bronzé en-dessus. B. Suprà æneus, subtüs niger. Dict. Ins. Byrrhe. n°. 7. Byrrhus totus æneus. Fas. Syst. Ent. pag. (or e Spec. ins. tom. 1. pag. 70. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 38. n°. 6. Byrrhus æneus. Lin. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1613. istela ænea. LarcHarT. Ins. tom. 1. pag. 75. n°. 3. Cistel L Ins. t pag. 7 De Similis Byr. vario, at pauld minor. Ântennæ nigræ. Corpus suprà æneum, subtüs nigricans. Il est un peu plus petit que le Byrrhe varié. Les antennes sont noires. Tout le dessus du corps est d’un vert bronzé luisant ; le dessous est noirâtre luisant. Il se trouve aux environs de Paris, à Upsal, dans les endroits sablonneux des forêts. 7. ByRRHE fasciculé. ByrrRrHus fascicularis. PI. 2. fig. 7. a. b. B. Noir; élytres pointillées couvertes de faisceaux de poils. B. Niger elytris punctatis fasciculato villosis. Magnitudo Byrrhi vari. Corpus ovatum nigrum. Caput thoraxque punctata NS. 34, BY, R R°H 9 lævia. Elytra punctata fasciculato - villosa. Corpus subtüs nigrum pedibus piceis. Ii est de la grandeur du Byrrhe varié. 1l est noir , ovale, convexe en-dessus , presque plat en-dessous. Les antennes sont brunes. La tête ct le corcelet sont lisses , finement pointillés. Les élytres sont poin- tillées, et ont des poils rassemblés en faisceaux. Le dessous du corps est noir, mais les pattes sont brunes. Il a été trouvé par M. Dantic aux environs de Paris dans les ulcères des Ormes , le 25 Mars. 8. BYRRHE strié. Brrruaus striatus. Pl 2. fig. 8. à. b. B. Noir; corcelet lisse; élytres avec dix lignes longitudinales , élevées. B. Niger, thorace lævi, elytris lineis decem elevatis. Magnitudo ferè Byr. varüi. Corpus totum nigrum. Thorax lævis, nitidus. Elyira singula striis decem elevatis. il est presque de la grandeur du Byrrhe varié. Il est un peu moins convexe , et plus pointu par les deux bouts. Tout le corps est noir. Le corcelet est lisse, luisant. Les élytres ont chacune dix lignes longitu- dinales élevées. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 9. BYRRHE picipède. BrrrRHUyS picipes. Pl. 2. 8.014. 0. B. Noir, oblong ; élytres striées ; antennes et pattes brunes. B. Niger, ovato-oblongus , elytris striatis, antennis pedibusque piceis. Præcedente duplo minor et oblongior. Antennæ piceæ. Corpus totum ni- grum. Caput thoraxque cinereo pubescentia. Elytra glabra nitida, striata. Pedes piceiï. Il est une ou deux fois plus petit que le précédent , et il a une forme un peu plus alongée. Les antennes sont brunes. La tête et le corcelet 10 NO ua 3e DB MOI RENE: sont noirs et couverts d’un duvet cendré. Les élytres sont noires , lui- santes , profondément striées. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont brunes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 10. BYRRHE pygmée. BYrRHUS pygmaeus. PI. 2. fig. 10. a. b. B. arrondi , noir ; élytres avec deux ou trois stries latérales. B. Niger, pedibus piceis, elytris versus marginem striatis. Parvus. Corpus rotundatum , nigrum, mitidum. ŒElytra versus marginem striis duabus tribusve. Antennæ pedesque picea. Il est très-petit , d’une forme ovale presque globuleuse. Les antennes sont brunes. Tout le corps est noir , luisant. Les élytres ont deux ou trois stries vers le bord extérieur. Les pattes sont brunes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. N°2 44; Er ESS lien avoit d’abord rangé ces insectes avec les coccinelles. Il les a & ensuite placés parmi les Dermestes , pour les confondre enfin avec les Byrrhes. Ces incertitudes , ces transpositions annonçoient des caractères propres qui devoient leur assigner une place particulière. M. Geoffroy est le premier qui les a distingués , et en a établi un genre , sous le nom d’Anthrène , du mot grec &os , qui signifie fleur , parce que ces insectes se trouvent très-souvent en grand nombre sur les fleurs. M. Fabricius a conservé à ces insectes le nom d’Arzthrenus , et il a donné celui de Byrrhus à quelques espèces que Linné avoit placées dans le même genre. Les Anthrènes ont quelques rapports avec les Dermestes , les Byrrhes et les Sphéridies : mais les antennes terminées en masse ovale , presque solide , et les mâchoires simples , les distinguent suffisamment des Dermestes , dont les antennes sont terminées par trois articles gros et ap- parens, et dont les mâchoires sont bifides ; des Byrrhes , dont les antennes vont en grossissant, et dont les mâchoires sont bifides; des Sphéridies , dont le premier article des antennes est très-alongé , et dont les mâchoires sont bifides. Les antennes ( PI. 1. fig. 1. à. a. a. ) de ces insectes ne sont guère plus longues que la tête. Elles sont composées de onze articles , dont le premier est beaucoup plus gros que les autres ; les suivans sont courts , presque arrondis, les trois derniers forment une masse ovale, qui paroît solide , parce que les articles ne sont pas distincts. Elles sont ordinairement logées dans une cavité qui se trouve à la partie latérale un peu inférieure du corcelet : cette cavité a la même forme et la même grandeur que l’antenne , de sorte que celle-ci s’y trouve comme enchassée. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( b. ) est presque cornée , arrondie , légèrement ciliée antérieurement. Coléoptères. Tome II. À 2 NO MA. N'ATÉHARE FENTE Les mandibules ( c. c.) sont cornées, petites, un peu arquées, tranchantes et pointues à leur extrémité. Les mâchoires ( d. d. ) sont petites, à peine apparentes ; elles paroissent ciliéés à la partie interne. La lèvre inférieure ( e. ) est presque cornée , arrondie et légèrement échancrée à sa partie antérieure. Les antennules antérieures ( f. f.) sont filiformes et composées de quatre articles presque égaux ; elles ont leur insertion au dos des mâ- choires. Les antennules postérieures (g. g. ) beaucoup plus courtes que les autres , sont filiformes et composées de trois articles presque égaux ; elles ont leur insertion à la partie latérale de la lèvre inférieure. Le corps est ovale , convexe en-dessus et en-dessous , ce qui dis- tingue , au premier coup-d’œil , les Antennes de presque tous les Coléoptères, dont le corps n’est point convexe en-dessous. La tête est petite et enfoncée dans le corcelet. Celui-ci est plus large que long ; il n’a point de rebord , et paroît coupé à la partie antérieure et posté- rieure. Les élytres sont convexes ; elles couvrent tout le corps , et elles cachent deux aîles membraneuses. Les pattes sont courtes , et l’insecte les tient retirées et appliquées contre le corps , lorsqu'on le prend ; elles conservent cette position lorsqu'il est mort. Les tarses sont composés de cinq articles plus minces à leur base qu’à leur extrémité : le dernier article est un peu plus long que les autres , et il est terminé par deux ongles ou crochets arqués et pointus. Les Anthrènes sont de petits insectes dont la forme du corps ne pré- sente rien de bien remarquable, mais dont les couleurs sont très-variées et très-agréables. Leur histoire est bien plus intéressante dans leur premier que dans leur dernier état. Au moindre danger qui menace l’insecte parfait , il a aussi la faculté , comme les Dermestes , les Byrrhes, de retirer ses pattes et ses antennes , et de les loger dans des cavités qui semblent destinées à cet usage , pour ne présenter qu’une surface unie et la forme d’un petit corps arrondi et inanimé. On trouve les An- thrènes souvent en grande quantité sur les fleurs , occupés à sucer la liqueur mielleuse qui y est contenue ; on les rencontre quelquefois dans les maisons, où ils cherchent des matières animales pour y dé- poser leurs œufs. NON LA A CN D DR EN IN "6. 3 es larves des Anthrènes habitent les cadavres dépouillés de leur chair , les pelleteries et toutes les substances animales desséchées. Elles attaquent les oiseaux et les autres animaux préparés ; elles détruisent tôt ou tard les collections qui ne sont pas exactement fermées : elles se nourrissent du corps mème de l’animal ; elles rongent les plumes et les poils, et les réduisent en poussière : elles attaquent sur-tout et consument presqu’entièrement les insectes , ne laissant que les aîles , les élytres et les pattes. Ces larves sont très-petites ; les plus grandes n’ont guère plus de deux lignes lorsqu'elles ont pris toute leur croissance. Leur corps est court , assez gros et tout couvert de poils , sur-tout vers les côtés et au derrière : il est divisé en douze ou treize anneaux , dont les trois premiers donnent naissance à six pattes écailleuses. Il est mol et cou- vert d’une peau membraneuse presque coriacée , peu solide. La tête est arrondie , dure , écailleuse ; elle est garnie de deux espèces d’an- tennes coniques , très-courtes , composées seulement de deux ou trois articles ; et elle a deux mâchoires de la consistance de la corne , tran- chantes , assez fortes , qui servent à couper, diviser et hacher , pour “ainsi dire , les matières dont la larve se nourrit : les pattes sont dures, écailleuses , assez longues , garnies de petits poils courts , et terminées par un crochet. Tout le corps de ces larves est plus ou moins couvert de poils dis- posés en faisceaux , en paquets , ou en aïgrettes , principalement sur les côtés. Il est terminé par deux ou plusieurs espèces de houppes alongées , formées par des poils serrés , lesquelles vont se réunir à leur extrémité et présentent une espèce de V: mais quand on touche la larve un peu rudement , elle redresse , et écarte ces houppes les unes des autres, et elle en hérisse les poils : elle les applique de nouveau sur le corps dès qu’on cesse de l’inquicter. De Geer a donné la figure de la larve de l’'Anthrène destructeur , et il a représenté les poils grossis au microscope. Il suit de l'observation de ce célèbre Naturaliste , que tous les poils du corps et de la tête ne sont pas simples , mais comme hérissés , dans toute leur étendue , de petites pointes courtes , en forme d’épines , à-peu-près comme les poils des chenilles velues. Ceux qui forment les aigrettes ou houppes ne res- À ij 4 NO 4 ANNE RE NAN EF semblent point à ceux qui couvrent les autres parties du corps. Chaque poil est composé d’une suite de petites parties coniques triangulaires , mises bout à bout, dont la base de chaque pièce est extrémement déliée. Le poil est terminé par un gros bouton ; ou une espèce de masse ovale alongée , presque conique , portée sur un filet très-mince. Les larves des Anthrènes ressemblent un peu à celles des Dermestes ; mais celles en sont suffisamment distinctes par les houppes qu’elles ont à la partie postérieure de leur corps , bien différentes de celles des Dermestes. Ces larves passent près d’un an dans cet état , rongeant et détrui- sant insensiblement les ligamens qui attachent ensemble les os des animaux , les peaux , les poils , les plumes , en un mot, toutes les matières animales qui ne sont point en fermentation , et qui sont un peu desséchées. Elles se montrent indifféremment dans toutes les saisons de l’année ; mais le tems où elles sont en plus grand nombre , et où elles font le plus de dégats, c’est vers la fin de l’été , lorsqu'elles ont acquis presque toute leur grosseur. Elles passent l'hiver ou dans l’état de larve ou dans celui de nymphe ; et l’insecte parfait ne se monire ordinairement qu’en printems : on en voit cependant dans toutes les saisons , mais en moindre quantité. La larve , en grossissant , change plusieurs fois de peau ; mais ce qui est fort singulier , elle ne quitte pas sa peau de larve lorsqu'elle passe à l’état de nymphe : la peau se fend seulement tout le long du dos ; les bords de la fente s’éloignent un de l’autre , et laissent une ouverture qui doit faciliter la sortie de Vinsecte parfait. Il faut néanmoins observer que cette peau de larve n’est plus adhérente à celle de nymphe : celle-ci est dégagée de toute part de sa peau de larve ; et lorsqu'elle subit sa dernière métamorphose et qu'elle se montre insecte parfait , la peau de nymphe s'ouvre tout le long du dos , à l’endroit où est déjà ouverte la peau de larve : l’insecte sort par cette ouverture , laissant l’une dans l’autre les deux peaux qu’il quitte , celle de nymphe et celle de larve. La larve de lAnthrène destructeur , est l’ennemi le plus redoutable qu’aient à craindre les Naturalistes, qui veulent conserver des insectes, des oiseaux , ou d’autres animaux. La petitesse de l’insecte parfait lui se ,. . . Æ ca 4 permet de s’insinuer par les plus petites ouvertures, pour déposer ses No 14. 5 AN NT ML HS RE! N° €. 5 œufs dans les substances animales qui l’attirent. Les fumigations de tabac, la vapeur de soufre, le camphre et les préparations arsénicales éloignent ces larves, mais les font rarement périr , sur-tout lorsqu'elles sont dans le corps de l’animal , où ces vapeurs pénètrent difficilement et en petite quantité. Une chaleur assez considérable , telle que celle de quarante ou cinquante degrés , suffit pour les faire périr; mais le plus sur est de fermer , avec le plus grand soin , les collections que l’on est bien aise de conserver. ï J'ai remarqué que les collections d’insectes placés dans des tiroirs , dont le fond étoit garni en cire jaune , étoient moins exposées aux ravages des Anthrènes : ces insectes en sont peut-être éloignés par Podeur assez forte que répand la cire jaune. On reconnoît dans les collections qu’un insecte est attaqué par la larve d’un Anthrène , à une poussière fine , de couleur grisâtre, qui se trouve au-dessous de l’insecte rongé ;, et qui n’est autre chose que les excrémens de la larve. _ De Geer a observé que les larves des Anthrènes étoient quelquefois attaquées par une petite espèce d’Ichneumon , qui les pique et y dépose ün œuf, d’où sort bientôt une petite larve qui se nourrit aux dépens de l’autre. La larve de l’Anthrène continue à vivre ; elle passe même à l’état de nymphe ; mais elle périt toujours sous cet état ; et au lieu de voir sortir un Coléoptère , on voit paroître un Ichneumon aîlé qui a subi toutes ses transformations , sans quitter le lieu qui l’a vu naître et qui l’a nourri. Nous observerons , avant de passer à la description des Anthrènes, que leur couleur est dûe à une espèce de poussière colorée , très-facile à détacher. Cette poussière n’est autre chose que de petites écailles triangulaires, à-peu-près semblables à celles qui couvrent les aîles des papillons , implantées sur tout le corps de ces insectes par le som- met ou la pointe du triangle : le haut est arrondi ou légèrement den- telé. Le moindre frottement suffit pour les faire disparoître ; aussi arrive- t-il souvent que lorsqu'on prend l’insecte, on emporte ces petites écailles, on le décolore , et il paroît alors très-lisse et entièrement noir. À ii 6 N°: 1 4. - AND PA EAIRN FAN OIE AUNTHRÉENE:. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes composées de onze articles: le premier un peu plus long ; les autres courts et grenus, les trois derniers en masse ovale, perfoliée. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie , ciliée. Mandibules cornées , arquées , pointues , sans dents. Maächoires presque membra- neuses, ciliées à leur partie interne. Lèvre inférieure cornée, arron- die ou légèrement échancrée. Quatre antennules filiformes, inégales : les antérieures un peu plus longues ; quadriarticulées ; premier article petit , les autres presque égaux. Les postérieures courtes , triarticulées: articles pres- que égaux. PANNE TER SE EN US": CHARACTER GENERIS. Antennæ zwndecimarticulatae : articulus primus longior ; alii gra- nulati; ultimi tres clavati, clava ovafa , perfoliata. Labium sperius corneum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ corzeæ , arcuatae , acutae , ir1er11es. Maxillæ szbmembranaceæ , in- ts ciliatae. Labium apice rotundatum aut enargina- inferius corneum , ZUINL. Palpi quatuor filiformes , inae- quales : anteriores longiores ; qua- driarticulati , articulo primo mi- nimo , aliis subaqualibus : pos- teriores breviores , triarticulati , articulis subacqualibus. No 42 PA EN UT ER | ÉNANUE: An mm ENS PE CNE 1. ANTHRÈNE brodé. ANTHRENUS Pimpinellae. PL. 1. fig. 4. à. b. À. Noir ; élytres avec une bande et deux points blancs, et lextré- mité ferrugineuse. A. Niger, elytris fascia punetisque duobus albis, apice ferrugineis. Dict. Ins. Anthrène. n°. 1. Anthrenus Pimpinellæ. Fas. Syst. Ent. pag. 61. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 70. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 1. Anthrenus squamosus niger, fascia punctisque coleoptrorum albis , suturis fuscis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 114. n°.1. L’Anthrène à broderie. Georr. Ibid. Anthrenus Scrophulariæ. Fourc. Entom. par. tom. 1. pag. 27. n°. 1. Similis Ant. Scrophulariæ , at pauld minor. Thorax niger , albo ferrusi- neoque varius. Elytra fascia undata alba punctoque ferrugineo versus apicem. Il est un peu plus petit que l’Anthrène ondé. Les antennes sont noires. La tête est noire , sans taches. Le corcelet est noir , mélangé de blanc et de ferrugineux. Les élytres sont noires , avec un peu de ferrugineux à la base et vers l’extrémité., et une large bande blanchâire , un peu ondée vers la base. Le dessous du corps est cendré. Les synonymes de M. Geoffroy se rapportent à l’Anthrène ondé. Il se trouve en Europe sur différentes fleurs. La larve vit dans les cadavres desséchés. Il est commun en printems , aux environs de Paris. 2. ANTHRÈNE fascié. ANTHRENUS Verbasci. PI. 1. fig. 2. a. b. c. d. À. Noirûtre; élytres avec trois bandes ondées , d’un gris cendré. A. Niger, elytris fascüis tribus undatis albis. Dict. Ins. Anfhrène. n°. 2. Anthrenus Verbasci. Fas. Syst. Entom. p. 61. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 70. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 4. 8 NC: AA EN MINT NR ENIN ME Byrrhus Verbasci fuscus , elytris fasciis tribus undulatis pallidis. Lin. Syst. Nat. pag. 568. n°. 3. Byrrhus Verbasci. Larcn. Ins. tom. 1. pag. 75. n°. 2. Magnitudo præcedentis. Thorax fuscus , ferrugineo alboque varius. Elytra fusca , fasciis tribus undatis albis. Il est un peu moins large que le précédent. Les antennes et la tête sont noires. Le corcelet est mêlangé d’obscur , de cendré et de rous- sâtre. Les élytres sont obscures , avec trois bandes ondées , blanchätres. Linné et Fabricius citent Geoffroy , Anthrène , n°. 2. linsecte de cet Auteur , est l’Anthrène destructeur , Amihrenus Mu/eorum. Il se trouve en Europe , sur les fleurs. 3. ANTHRÈNE destructeur. . ANTHRENUS Museorum. PI, 1. fig. 124:10:06: A. Noirâtre ; élytres obscures nébuleuses , avec trois bandes cen- drées , peu marquées. A. Nebulosus, elytris subnebulosis. Dict. Ins. A#zthrène. n°. 3. Anthrenus Museorum. Fas. Syst. Ent. pag. 61. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 70. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 3. Byrrhus Museorum nebulosus, elytris subnebulosis puncto albo. Lin. Syst. Nat. pag. 568. n°. 2. — Faun. suec. n°. 430. Anthrenus squamosus niger, elytris fuscis fascia triplici undulata alba. Gsorrr. Ins. tom. 1. pag. 115. n°. 2. L'Amourette. Grorr. Ibid. Dermestes ovatus fuscus obscurus , maculis squamosis griseis. Dec. Mém. Ins-{tom: 4 pas. 205. n°. 7. pl-10- Mis. h1-Metia2: Anthrenus florilegus. Fourc. Entom. par. tom. 1. pag. 27. n°. 2. Præcedenti pauld minor. Thorax fuscus, cinereo ferrugineoque varius. Elytra fusca , ferrugineo varia, fasciisque tribus obsoletis, undatis, cinereis. Corpus subtüs cinerascens. Il est un peu plus petit que le précédent. Les antennes et la tête sont noires. Le corcelet est noirâtre , avec une poussière ferrugineuse et un peu de gris sur les côtés. Les élytres ont trois bandes ondées , grises , moins distinctes que dans l'espèce précédente , et coupées par autant de bandes noirâtres : on voit parmi ces bandes une poussière ferrugineuse claire , plus ou moins marquée. La base des élytres est N°. 44 JA IN OT MH R ELA 9 noirâtre , avec un peu de blanc de chaque côté de l’écusson. Le dessous du corps est d’un gris cendré. On le trouve en Europe , sur les fleurs et dans les collections d’a- nimaux. 4. ANTHRÈNE ondé. ANTHRENUS Scrophulariae. PI. 1. fig. 5. a. b. À. Très-noir ; élytres avec des taches ondées, blanchâtres , et la suture ferrugineuse. À. Niger, elytris albo maculatis, sutura sanguinea. Dict. Ins. Anthrène. n°5, 9: Anthrenus Scrophulariæ. Fas. Syst. Entom. pag. 61 n°. 2. — Spec. ins. tom. 1"pag. 72. n9..2: = Maänt. ins. ton. 1. pag. 39. n°. 4. Byrrhus Scrophulariæ. Lin. Syst. Nat. pag. 568. n°. 1. — Faun. suec. n°. 429: AU ê Scarabæus parvus corpore subrotundo, collo oblongo , .alarum elytris ni- gris, binis punctis albicantibus notatis. Ras. Ins. pag. 85. n°. 37. . Dermestes ovatus niger, maculis squamosis albis, sutura elytrorum rubra. Dec Mém./1om./4 pas. 200.:Mn°.16. (pl. #7) /n°.} 20: Suzz. Hist. ins. tab. 2. fig. 11. 4. Brrestrr. Nomencl, 1. tab. 11. fig. 9. 10. Scnarrr. Elem. ins. tab. 17. — Icon. ins. tab. 176. fig. 4. Præcedenti ferè duplo major. Caput nigrum. Thorax niger, postice ferru- gineus. Elytra nigra, sutura rubra, maculisque tribus albis. Corpus subtüs griseum. Il est une fois plus grand que l’Anthrène destructeur. Les antennes et la tête sont noires. Le corcelet est noir , avec un peu de gris et de rougeâtre à la partie postérieure. L’écusson est petit et rougeâtre. Les élytres sont noires , avec la suture ferrugineuse, d’où partent trois bandes ondées , grises , mieux marquées et un peu larges vers les bords extérieurs: l'extrémité de l’élytre est de la couleur de la suture. Le dessous du corps est d’un gris un peu ferrugineux. Il se trouve dans presque toute l’Europe, sur les fleurs. La larve est très-velue , et d’une couleur brune presque noirûtre. 10 N°. m4 À IN OH R EN Æ: 5. AxTHrÈNE obscur. AXTHRENUS fUSCUS. PI. 1. fig. 3. a.1b. À. Noir; antennes et pattes brunes ; corcelet et élyires avec des taches irrégulières , ferrugineuses. A. Niger, antennis tibiisque rufis, thorace elytrisque maculis obsoletis fer- rugineis. Dict. Ins. Anthrène. n°. 5. Anthreno Museorum pauld minor. Antennæ rufæ. Thorax niger, posticè utrinque macula cinerea. Elytra nigra, pulvere ferrugineo adspersa. Corpus subtus fusco-cinereum. Pedes nigri, tibiis rufis. Il est un peu plus petit que l’Anthrène destructeur. Les antennes sont d’un brun fauve. [a tête est noire, sans taches. Le corcelet est noir , légèrement couvert d’une poussière ferrugineuse , avec une tache cendrée , de chaque côté de la partie postérieure. Les élytres. sont noires , légèrement couvertes d’une poussière ferrugineuse. Le dessous du corps est d’un noir cendré. Les pattes sont noires, avecles jambes fauves. J’ai trouvé cet insecte en grande quantité aux environs de Paris, sur les fleurs des plantes liliacées. a — ————— LA forme ovale, arrondie , presque hémisphérique de ces insectes , leur a fait donner le nom de Sphæridium par M. Fabricius , qui en a formé un nouveau genre , en les séparant des Scarabés , des Dermestes, des Escarbots , où les avoient placés les Auteurs qui l’ont précédé. Ces insectes diffèrent de tous les autres genres, non-seulement par la forme du corps , mais encore par les antennes , par toutes les parties de la bouche , et par les pattes. Les antennes, dont le premier article est très-alongé , et les troïs derniers sont en masse ovale, perfoliée ; les an- tennules longues, sétacées ; les jambes épineuses, doivent faire distinguer au premier coup-d’œil, les Spéridies , de l’Escarbot , du Dermeste , du Byrrhe , avec lesquels ils ont quelques rapports. Les antennes terminées en masse perfoliée , ne permettent pas de les confondre avec les Sca- rabés , dont les antennes sont terminées par une masse triphylle. Les quatre dernières espèces d’Anthribes décrites par M. Geoffroy , ressemblent beaucoup , par la forme du corps , aux Sphéridies. Elles en diffèrent par les antennes , dont le premier article est beaucoup moins alongé , et la masse qui les termine moins grosse ; par les antennules filiformes ; par les jambes simples , et par les tarses composés seulement de quatre pièces , garnies en dessous de pelotes. Les antennes (pl. 1. fig. 1. &. a. a. ) sont courtes et composées de onze articles , dont le premier est très-alongé ; le second petit, presque arrondi ; les suivans sont plus petits et peu distincts ; les quatre derniers forment une masse ovale oblongue , perfoliée ; le dernier article est petit et enchâssé dans le pénultième. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules , de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( c. ) est large , peu avancée, coriacée, arrondie antérieurement. Les mandibules ( d. d. ) sont courtes , cornées , arquées , simples , pointues à l'extrémité. | Coléoptères. Tome II. A > NO 21% SP HER TA DE. Les mâchoires ( e. e. ) sont courtes , membraneuses , bifides : les divisions sont arrondies, et l’antérieure est un peu plus courte que l’autre. é ee > . La lèvre inférieure ( f. ) est cornée, échancrée , membraneuse et très- ciliée à sa partie antérieure, eo Les antennules antérieures (g.g. ) sont sétacées , beaucoup plus longues que les postérieures, et composées de quatre articles, dont le premier est petit , le second assez gros , les deux derniers sont minces et alongés ; elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (h. h.) sont courtes, filiformes , et composées de trois articles, dont le second est un peu plus gros que les autres ; elles sont insérées à la partie latérale antérieure de la lèvre inférieure. La tête est un peu inclinée , arrondie antérieurement , et reçue pos- térieurement dans l’échancrure du corcelet. Les yeux ne sont point saillans. Le corps est ovale , presque arrondi, convexe en dessus, applati en dessous. Le corcelet est à peu près de la largeur des élytres. 1écusson est petit, alongé. Les élytres sont convexcs, et couvrent deux ailes membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses (ï.i. i. 1. ï. i.) sont un peu comprimées. Les jambes (k. k. k. k. k. k. ) sont couvertes d’épines minces , aiguës. Les tarses (1. 1. 1. I. 1. 1. ) sont filiformes , et composés de cinq articles terminés par deux ongles crochus. L’un des deux sexes , dans quelques espèces , a les tarses antérieurs plus courts, et la dernière pièce beaucoup plus grosse , terminée par deux ongles, dont l’un beaucoup plus gros que l’autre. S'il est souvent difficile d’avoir des notions un peu étendues sur la vie des insectes dont la grandeur peut les manifester d’assez loin à nos yeux ; à plus forte raison les insectes qui par leur petitesse se dé- robent à nos recherches , doivent fournir peu de matériaux à celui qui veut en tracer l’histoire. Jusqu'à présent , tout ce que nous savons sur les Sphéridies , c’est qu’ils vivent dans les bouses et les fientes des ani- maux : quoiqu'il soit probable que leurs larves ont la même habitation et se nourrissent des mêmes alimens, elles nous sont encore entière- ment inconnues. TASSE N°. S. P H ÉNREUT DX LUE: 3 SP ER L'DITDE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes courtes ,; compo- sées de onze articles : le premier long , les autres très-petits, à peine distincts ; les quatre derniers en masse oblongue , pertoliée ; le der- nier plus petit. Lèvre supérieure cornée , large, très-courte . arrondie. Mandibules courtes , cornées , arquées , pointues , simples. Mächoires avancées, membra- -neuses, bifides: divisions inégales, arrondies. Lèvre inférieure cornée, échan- crée, membraneuse et ciliée à l’ex- trémité. Quatre antennules inégales , sé- tacées. Les antérieures beaucoup plus longues, quadriarticulées : pre- mier article petit; le second gros ; les deux derniers minces , cylin- driques. Les postérieures triarticu- lées : second article plus gros que les autres. SEP HOAE R TL D I U MW. CHARACTER GENERIS. Antennæ breves , undecimarticu- lataæ : articulus primus longior ; alii minores, brevissimi ; ultimi guatuor clavati, clava oblonga , per/oliata , articulo ultimo minori. Labium sperius corneum , bre- vissinum ; roturdaturn. Mandibulæ breves , corneæ , arcuatae , ACutae ,; 1r1ermes. Maxillæ porrectae , membrana- ceæ , rotundatae , bifidae : laciniis inaequalibus ; obtusis. Labium znferius corneum , emar- ginatum ; apice membranaceum , ciliatum. Palpi quatuor inaequales , se- tacei. Anteriores mulid longiores , guadriarticulati : articulo primo mLinimo , SeCundo MALIMO ; re» liquis minoribus , cylindricis. Pos- teriores triarticulati: articulo se- cundo majori. 4 NA VIENS D A) ER DIN FE: RE —— ESPÈCES 1. SPHÉRIDIE scarabécide. SP?H4ÆD1D1vm scarabaoides. PI. 1. fig. 1.a.b.c.d.e. Sp. Ovale, lisse, noir; élytres avec deux taches ferrugineuses sur chaque. Sp. Ovatum nigrum, elytris maculis duabus ferrugineis. Fas. Syst. Entom. pag. 66. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. p.78. n°. 1. — Mant. ins. t. 1. pag. 43. TON Dermestes scarabaeoides ovatus ater glaber, elytris maculis duabus obso- letè ferrugineis. Lin. Syst. Nat. pag. 563. n°. 17. — Faun. suec. n°. 428. Dermestes niger, coleoptris punctis rubris quaternis, elytris lævibus , sub- rotundus. GEorr. Ins. tom. 1. pag. 106. n°. 17. Le Dermeste à quatre points rouges, sans stries. Gxorr. Ib. Hister testudinarius ovatus niger glaber, pedibus fuscis , elytris antice, macula rubra postice fulva. Dec. Mém. tom. 1. pag. 345. no. 8. Scarabæus ovatus niger glaber, maculis duabus rubris in singulo elytro. Ganp. Satag. 76. Dermestes Scaraboïdes. Scop. Entom. carn. n°. 36? Dermestes quadrimaculatus. Scunanx. Enum. ins. aust. n°. 43. Sphæridium Scaraboiïdes. LarcmanrT. Ins. tom. 1. pag. 80. n°. 1. Dermestes Scarabæoïdes. Vizz. Entom. tom. 1. pag. 50. n°. 16. Dermestes hortensis. Fourc. Entom. par. 1. pag. 21. n°. 17. Dermestes sricolor niger nitens ovatus, elytris postice , antice macula ru- bra. Fourc. Ent. par. 1. pag. 24. n°. 30. Corpus ovatum, glabrum , læve, nigrum, elytris maculis duabus, altera versus basin, altera major in apice. Pedes picei, femoribus macula nigra. Tibiæ omnes spinosæ. Le corps de cet insecte est ovale, glabre , lisse, noir, avec deux taches ferrugineuses sur chaque élytre , dont l’une vers la base , et l’autre plus grande , plus pâle, à l’extrémité. Les pattes sont d’un brun ferrugineux , avec une grande tache sur chaque cuisse. Les jambes sont épineuses. Il se trouve en Europe, dans les bouses. No 5. À SNPUHGEMRNT) D, IUT: 5 L’Insecte que M. Geoffroy a décrit, est une variété plus petite du Sphéridie scarabéoïde. 2. SPHÉRID1E bipustulé. SPHÆÆRIDIUM bipustulatum. Pl MT Ge Sp. Ovale, lisse, noir ; extrémité des élytres rougeâtre ; pattes d’un brun ferrugineux. Sp. Atrum nitidum, elytris macula apicis rubra , pedibus piceis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 78. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 2. Dermestes hemorrhous. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 44. Dermestes zestudinarius niger nitens ovatus , elytris postice lividis. Fourc. Ent par. 1pag 244 n°. 20. Affine præcedenti, at minus, et elytra apice ferruginea. Pedes ferruginei , femoribus macula nisra. O Il est presque une fois plus petit que le Sphéridie scarabéoïde. Le corps est ovale, lisse, glabre , noir , avec l’extrémité des élytres fer- rugineuse. Les pattes sont d’un brun ferrugineux , avec une tache noire sur les cuisses. Les jambes sont épineuses. Il se trouve aux environs de Paris, en Allemagne, dans les bouses. 3. SPHÉRIDIE dytiscoide. S?xÆRrIDIUM dytiscoïdes. PI. 2. fig. 10. Sp. Ferrugineux ; élytres lisses , noires. Sp. Ferrugineum , elytris atris lævibus. Sphæridium dytiscoides. Far. Syst. Ent. pag. 67. n°. 2. — Spec. ins. t. 1. pag. 78. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pas. 43. n°. 3. Statura et magnitudo Sphær. scarabæoïdis, totum glabrum , nitidum. An- tennæ rufæ, perfoliatæ. Caput, thorax, pectus | abdomen rufa. Elytra atra, glabra. Fas. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Sphéridie scara- béoïde. Les antennes sont fauves. La tête et le corcelet sont lisses , rougeûtres. Les élytres sont lisses, glabres, noires. L’abdomen et les à A pattes sont 1 ougeatres. 6 Ne 11670 05 GP NH NE RAT DIN ME: Il se trouve dans l'Isle Sainte-Hélène. Du Cabinet de M. Banks. 4. SPHÉRIDIE Mmarginé. SrxæRrIDIUM marginatum. PI. 1. fig. 3. a. b. Sp. Ovale, lisse, noir; rebord du corcelet , des élytres , et pattes ferrugineux. Sp. Læve atrum, elytrorum margine pedibusque ferrugineis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 43:.n0. 5. Dermestes niger subrotundus , elytris lævibus. Grorr. Ins. tom. 1. p. 107. nATO. Le Dermeste jayet. Grorr. Ibid. Dermestes gagatinus. Fourc. Entom. par: 1./pas: 21. n°: 18. Statura et magnitudo Sphær. bipustulati. Corpus ovatum, nigrum. Antennæ nigræ, margo thoracis elytrorumque tenuissimè ferrugineus. Pedes ferruginei, tibiis spinosis. Il ressemble beaucoup au Sphéridie bipustulé. Les antennes et les antennules sont noirâtres. Le corps est ovale , lisse, luisant, avec le rebord du corcelet et des élytres légèrement ferrugineux. Les pattes sont ferrugineuses. Toutes les jambes sont épineuses. Il se trouve aux environs de Paris, en Allemagne , dans les bouses. 5. SPHÉRIDIE uniponctué. SPHÆR1IDIVM unipunctatum. PI. 2. fig. 8. a. b. Sp. Noir ; élytres striées, jaunes , avec une tache noire commune. Sp. Nigrum, elytris striatis flavescentibus, puncto communi nigro. Coccinella znipunctata coleoptris flavescentibus : puncto communi nigro. Lin. Syst. Nat. pag. 579. no. 6. — Faun. suec. n°. 470. Scarabæus zripunctatus scutellatus muticus ater, coleoptris flavescentibus , puncto communi nigro. Far. Syst. Ent. pag. 19. n°. 78. — Spec. ins. t. 1. pag. 22. n°0. 95. — Mant. ins. tom. 1. pag. 11. n°. 104. Sphæridium unipunctatum. LaïrcHarT. Ins. tom. 1. pag. 82. no. 2. Antennæ nigræ, clavatæ, clava ovata perfoliata. Corpus ovatum nigrum. Elytra striata flavescentia, macula communi nigra. Scutellum triangulare , nigrum. Pedes picei. Tibiæ anticæ compressæ, multidentatæ. N°00: 5000 SP VEN ÉMRANT. DIV IE 7 Il est petit et ovale. Les antennes sont noires , terminées par une masse ovale, perfoliée. La tête est noire. Le corcelet est noir , avec les bords extérieurs ferrugineux. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont striées, d’un jaune testacé , avec une tache noire sur la suture. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont brunes. Les jam- bes antérieures sont un peu comprimées et armées de plusieurs dente- lures ; les autres ont quelques épines. Il se trouve dans les bouses , au nord de l’Europe, aux environs de Paris. Les antennes perfoliées et non pas triphylles, et les antennules sétacées annoncent , même au premier coup-d’œil, que cet insecte ne peut ap- partenir au genre Scarabé. 6. SPHÉRIDIE ferrugineux. SPpx«ÆRr1DIvmM ferrugineum. Suppl. P1. 3. fig. 14. a. b. Sp. Ferrugineux ; masse des antennes obscure ; élytres striées. Sp. Ferrugineum , elytris striatis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 6. Statura Sphær. bipustulati, at minor. Corpus totum ferrugineum , immacu- latum , antennarum claya fusca, Elytra striata. Il est presque une fois plus petit que le Spéridie bipustulé. Tout le corps est ferrugineux , sans taches. Les yeux sont noirs ; la masse des antennes est obscure. Les élytres sont striées , et les stries sont pointillées. Il se trouve aux environs de Paris, dans les bouses. 7. SPHÉRIDIE lugubre. SPHÆÆR1DIUM lugubre. Pl. 2. fig. 12. à. b. Sp. Presque hémisphérique , noir , luisant ; élytres striées. Sp. Subhemisphæricum nigrum nitens, elytris punctato-striatis. Dermestes niger subrotundus , elytris striatis. Grorr. Îns. tom. 1. pag. 107. 116.19; Dermestes lugubris. Fourc. Ent. par. 1. pag. 22. n°. 19. Sphæridium atomarium leve atrum , elytris crenato-striatis pedibus pallidis, 8 NC 540 1S #2 CRE D DIF E Fas: Syst. Ent. pas. 67. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. p. 78. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 7.? Similis Sphæridio marginato , at elytra punctato-striata. Corpus subhemis- phæricum nigrum nitidum, pedibus abdominisque apice fusco-brunneis. Il ressemble entièrement au Sphéridie lisse, mais il a les élytres striées , et les stries formées par une suite de points enfoncés. Le corps est noir, luisant, presque hémisphérique. Les pattes et l’extrémité de l’abdomen sont d’un brun noirûtre. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. Par la description et les dimensions que M. Fabricius donne du Sphaeridium atomarium ; et par sa citation du Dermeste ; n°. 19 , de M. Geoffroy , il paroïît qu’il a eu en vue cet insecte , qui n’est certaine- ment point le S//pha atomaria de Linné , ainsi qu’on peut s’en con- vaincre par la description de cet auteur. x 8. SPHÉR1ID1IE huméral. SPH«ÆæRrIDIvm humerale. Pl. 1. fig. 2. à. b. : perse FA PR LE EU A Sp. Noir , presque hémisphérique ; base des élytres rougeûtre ; élÿ tres presque striées. Sp. Subhemisphæricum nigrum, basi elytrorum ferruginea , elytris obsoletè punctato -striatis. Sphæridio lævigato pauld minor. Corpus nigrum subhemisphæricum , niti- dum. Elytra punctato-striata nigra , basi ferruginea. Corpus subtüs nigrum, pedibus piceis. Il est un peu plus petit que le Sphéridie lisse. Les antennes sont noires. La tete et le corcelet sont lisses, noirs, luisans. Les élytres sont presque striées, et les stries finement pointillées ; elles sont noires, avec la base ferrugineuse obscure. Le dessous du corps est noir, et les pattes sont brunes. Il se trouve dans les bouses , aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 9. SPHÉRIDIE mélanocéphale. SPpHÆR1DIUMm melanocephalum. P1. 1. fig. 4. a. b. | Sp. Noir ; NS 15200 SR PAPER PET D 1 FE 9 Sp. Noir ; élytres légèrement striées, d’un brun pâle , avec la base noirâtre. Sp. Atrum glabrum, elytris griseis, macula communi baseos nigra. Fag. Syst. Ent. pag. 67. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 78. n°, 6. — Mant, ins. tom. 1. pag. 43. n°. 8. Dermestes welanocephalus niger ovatus glaber, elytris griseis. Lin. Syst. Nat. p. 563. n°. 16. — Faun. suec. n°. 425. Corpus atrum, læve nitidum. Elytra testacea, macula magna triangulari nigra ad basin. Pedes atri. Fas. N Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Sphéridie hémor- rhoïdal. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont noirs, lisses. Les élytres sont légèrement striées , d’une couleur marron plus ou moins claire, avec la base interne noirâtre. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont noires, et quelquefois brunes. Les jambes sont épineuses. Il se trouve en Europe ,; dans les bouses. 10. SPHÉR1IDIE hémorrhoïdal. SPHæÆr1D1IUmM hamorrhoidale. PI. 2. fig. 6. à. b. Sp. Ovale noir ; élytres striées , avec l’extrémité rougeûtre. Sp. Atrum, elytris apice rufis, pedibus nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 67. no. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 79. n°. 7. — Mant. ins. tom..1. p. 43. n°. 0. Simile omnind Sphær. melanocephalo. Corpus ovatum nigrum. Elytra striata nigra. Pedes nigri aut picei. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Sphéridie mélanocé- phale. Les antennes sont noires, Le corps est ovale, glabre, noir. Les élytres sont striées , avec l’extrémité rougeûtre. Les pattes sont noires ou brunes. Il se trouve aux environs de Paris, en Angleterre , dans les bouses, L’Anthribe, n°. 5, de M. Geoffroy, cité par M, Fabricius, n’est pas le même insecte. 11. SPHÉRIDIE ruficolle. SPHÆRIDIUM ruficolle. PI, 2. fig. 7, @, D. Coléoptères. Tome IL, B 10 UND. 1168 15.6 (HUE RUN DIF Sp. Noir, ovale, presque arrondi ; corcelet et pattes rougeâtres ; élytres lisses. Sp. Subrotundatum nigrum , thorace pedibusque rufis, elytris lævibus. $ Sphæridium #ficolle atrum nitidum, thorace pedibusque anticis rufis. Faz. Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 10. Dermestes zhoracicus ovatus, capite, thorace pedibusque rubicundis , elytris nigris. Fourc. Ent. par. 1. pag. 24. n°. 28. Magnitudo Sphæridii hæmorrhoïdalis. Corpus ovatum subrotundatum ni- grum nitidum ; antennis , capite , thorace pedibusque rufis. Elytra lævia. Tibiæ inermes. Il est de la grandeur du Sphéridie hémorrhoïdal. Le corps est ovale : presque arrondi. Les antennes sont rougeâtres. La tête est noire, lui- sante. Le corcelet est rougeâtre, lisse , luisant. L’écusson est noir, luisant, triangulaire. Les élytres sont noires, lisses, luisantes. Le dessous du corps est noir, presque brun , luisant , avec les pattes rou- geâtres. Les jambes sont sans épines. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 12. SPHÉRIDIE obscur. SPHÆRIDIUM fuscum. Pl. 2. fig. 9. a. b. Sp. Ovale, lisse, noirâtre ; antennes et pattes fauves. Sp. Ovatum læve fuscum, antennis pedibusque rufis. Sphærid. atomario pauld major. Antennæ rufæ. Clava ovata fusca. Caput thoraxque nigra, ore ferrugineo. Flytra lævia picea. Corpus subtùs nigricans. Pedes rufñ. Tibiæ compressæ , multidentatæ. Il est un peu plus grand que le Sphéridie atôme. Le corps est ovale, plus arrondi par les deux bouts que celui du Sphéridie atôme. Les an- tennes sont fauves, avec la masse ovale, noirâtre. La tête et le corcelet sont noirs , avec la bouche ferrugineuse. Les élytres sont lisses, d’un brun noirâtre. Le dessous du corps est noirâtre. Les pattes sont fauves. Les jambes sont un peu comprimées , dentelées extérieurement. Il se trouve en Provence , dans les bouses. NON 2 SNS LP TER IRË Dit LUE; 14 13. SPHÉRIDIE testacé. SPHÆRIDIUM testaceun. PI. 2, fig. 13. à. b. Sp. Ovale, testacé ; élytres striées. Sp. Ovatum testaceum , elytris striatis. Magnitudo ferè Sphæridii melanocephali. Corpus ovatum testaceum imma- culatum. Elytra punctato-striata. Tibiæ spinosæ. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Spheridie mé- lanocéphale. Il est ovale , et d’une couleur testacée , sans taches. La tête et le corcelet sont lisses. Les élytres sont striées, et les stries sont pointillées. Les jambes de toutes les pattes sont un peu Le épineuses. M. Dantic a reçu cet insecte parmi des plantes sèches venant de l’Isle-de-France. 14. SPHÉRIDIE atôme. SPHÆRr1DIvUmM atomarium. PI. 2. fig. 5. a. b. Sp. Noir, ovale; élytres avec des stries pointillées ; pattes fauves. Sp. Atrum, elytris crenato-striatis , apice pedibusque pallidis. Silpha artomaria nigra subovata, elytris immarginatis, pedibus pallidis, Lin. Syst. Nat. pag. 574. no. 35. Sphæridium rinutum atrum, elytris striatis, pedibus concoloribus. Fas. Syst. Ent. pag. 68. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 79. no. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 44. n°. 14. s Sphæridium atomarium. LaïcaarT. Ins. pag. 83. no. 5. Corpus glabrum, ovatum, nigrum, Sphær. hæmorrhoiïdale duplo minus. Antennarum clava ovata , nigra. Caput thoraxque lævia. Elytra crenato-striata , apice rufa. Pedes rufi. Variat elytris immaculatis et pedibus nigris. ul D x _e Il est ovale, et n’a pas une ligne de long. Le corps est glabre, noir, avec l’extrémité des élytres quelquefois ferrugineuse. Le premier article des antennes est assez long, et les trois derniers forment une masse ovale. La tête et le corcelet sont lisses, sans rebords. Les élytres ont 12 NOUS IS UP LÉ UE OR NT DIT. EE: des stries bien marquées , dans lesquelles on ARPERGOI une suite de points enfoncés. Les pattes sont fauves. Il se trouve en Europe , dans les bouses. N°6, Lis Grecs et les Latins donnoient indistinctement le nom de £redo à tous les vers rongeurs, et plus particulièrement à ceux qui attaquent le bois. Pline désigne aussi sous ce nom les larves des Teignes et des Dermestes. On donnoit encore le nom de zereda aux larves qui vivent dans les intestins des chevaux et sous le cuir des bœufs. Il étoit réservé aux modernes de présenter dans un ordre métho- dique des objets si confusément entassés. Linné a d’abord placé les insectes dont nous devons parler, parmi les Dermestes. M. Geoffroy est le premier qui a su distinguer ce genre, auquel il a donné en latin le nom ancien de Byrrhus , et en François celui de Vrillette. Linné , dans ses éditions postérieures , a adopté le même genre, mais sous le nom de Pinus, en donnant à un autre genre celui de Byrrhus. De Geer a de même confondu les Ptines et les Vril- lettes sous les noms françois de M. Geoffroy et latin de Linné. M. Fabricius a enfin séparé les Ptines des Vrillettes pour en faire deux genres , et il a nommé ces dernières Anobium , formé vraisemblablment du mot grec æraflor, qui signifie ressuscité , revenu à la vie. Les Vrillettes ont quelques rapports avec les Dermestes ; mais elles en diffèrent par les antennes plus longues , terminées en masse moins grosse , plus alongée , et par les mandibules dentées. Elles ont beaucoup plus de rapports avec les Ptines , dont elles diffèrent cependant, en ce que ceux-ci ont les antennes filiformes , composées d’articles égaux ; et les mandibules unidentées au milieu. Les antennes ( pl. 1. fig. 1. a. a. a. ) des Vrillettes sont ordinaire- ment de la longueur du corcelet. Elles sont composées de onze articles bien distincts, dont le premier est un peu plus gros ; les suivans sont à-peu-près égaux entr’eux ; les trois derniers sont beaucoup plus alongés et un peu plus gros que les autres. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. Coléoptères. Tome II. À 2 NO 6 NV RP A Do EE TNT FE) La lèvre supérieure ( b.) est cornée , assez large , un peu avancée , arrondie , ou légèrement échancrée antérieurement. £ Les mandibules (c. c. ) sont courtes, cornées , très-dures , termi- nées par trois dents aiguës. Les mâchoires ( d. d. ) sont courtes, presque cylindriques , membra- neuses , bifides à leur extrémité : les divisions sont égales et arrondies. La lèvre inférieure (e.) est assez large , cornée, échancrée , mem- braneuse , et presque bifide à l’extrémité : les divisions sont arrondies ) et égales. Les antennules antérieures ( f. f. ) sont filiformes , un peu plus longues que les postérieures , et composées de quatre articles , dont les deux premiers sont petits , et les autres presque égaux entr’eux. Elles P ) sont insérées au dos des mâchoires. Les postérieures (g. 8.) sont courtes, et composées de trois articles , dont le dernier est un peu plus gros que les autres. Elles sont insérées à la base extérieure de la pièce mem- braneuse. a tête est enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis, sail- La tête est enfoncée dans 1 let. Les y t dis , sail lans. Le corcelet est élevé , rebordé , presque aussi large que les élytres. cusson est petit, arrondi postérieurement. Les élytres sont co L’écusson est petit, ndi posté t. Les élytres sont convexes, un peu rebordées , ordinairement de la longueur de l’abdomen. Au- dessous il y a deux ailes membraneuses , repliées. La forme du corps ! . . est un peu alongée , presque cylindrique. es pattes sont de longueur moyenne. Les jambes et les cuis JT L tt t de long y Les jambes et 1 ses (hi. i sont simples , sans épines et sans dentelures. Les tarses (k) sont com- posés de cinq pièces, dont la première est la plus longue ; les autres sont courtes , un peu applaties , presqu’en cœur ; la dernière est courte, un peu renflée à son extrémité, et terminée par deux ongles aigus. Les Vrillettes désignent, par ce nom même que leur a donné M. Geoffroy , l'instinct qui les porte, dans leur état de larve , à ronger le bois , en y faisant de petits trous ronds ,; comme feroit une vrille. On voit communément ces insectes s'échapper dès le printems , du bois où la nymphe étoit renfermée , et attirés par les rayons du soleil, ramper le long des fenêtres , sur les charpentes et autres boi- series. Leurs couleurs sans éclat, leurs mœurs sans industrie , et leur forme sans agrément, ne doivent pas servir à les rendre bien inté- NP ON EVER ERMLORENE: TouT EE: 3 ressans à nos yeux. Comme les Dermestes , aussi-tôt qu’on les tou- che, ils enfoncent leur tête dans le corcelet , appliquent exactement les jambes et les tarses contre leurs cuisses , cachent entièrement les antennes entre la tête et les bords inférieurs du corcelet, et présentent l’image dun corps inanimé. Mais ce qui doit les distinguer des Der- mestes , c’est leur opiniâtreté invincible à rester dans cette espèce de léthargie. S'il faut en croire de Geer , ni l’eau ni le feu ne peuvent les en faire sortir. Ils se laissent entièrement brûler sans donner aucun signe de vie. Lorsqu'on ne les touche plus et qu’on les laisse tran- quilles , ils sortent peu-à-peu de cet état ; mais ce n’est qu’après un long repos qu’ils recommencent à se remuer. Ils marchent lentement et avec une espèce d’indolence. Ils font rarement usage de leurs ailes, quoiqu’elles soient assez fortes et beaucoup plus longues que les élytres. La larve de ces insectes, très - connue par ses dégats, doit fixer davantage notre attention. Les vieux meubles de bois , vermoulus et criblés de trous ronds et cylindriques , indiquent en même-temps son ouvrage et son habitation. C’est un petit ver blanc , mou , alongé , qui a six pattes petites et courtes. Sa tête est écailleuse , et se termine par deux mâchoires , en forme de pinces fortes et tranchantes , qui lui servent à ronger le bois dont elle doit se nourrir , et qu’elle rend en petits grains très-fins , liés ensemble , mais que l’on peut aisément réduire en poussière presque impalpable , et qui remplissent les petites cavités que la larve vient de faire et qu’elle abandonne. À mesure qu’elle prend son développement, elle agrandit sa demeure; et lors- qu’elle a acquis tout son accroissement , et qu’elle sent le besoin de se métamorphoser, elle tapisse de quelques fils de soie le fond du trou ou du canal qu’elle s’est creusé , s’y change en nymphe, et en sort sous la forme d’insecte parfait. Ce n’est pas seulement dans les maisons qu’on trouve cette larve , mais dans les champs , dans les jardins , et partout où il y a du boïs sec , propre à lui servir d’asyle et à lui fournir un ali- ment. Il y a une espèce qui travaille sur une matière moins dure; elle attaque le pain, la farine , la colle de farine , les pains à cache- ter long - tems renfermés dans les tiroirs : elle y forme des sillons et des canaux, comme les autres espèces font dans le bois. C’est sans doute dans cet article que nous devons faire mention A i À N°. 162 SV GR Hi GE 27, NE VRONT VE d’un petit phénomène assez singulier , et qui a donné lieu à bien des P P 5 , coniectures. On entend souvent dans une chambre . lorsqu’on est seul J ; et qu’il y règne un silence profond , un petit bruit continu , semblable aux battemens d'une montre. Il cesse aussi-tôt qu’on remue, et ne re- commence qu'après le retour du silence. Les uns ont attribué ce bruit à une petite espèce d’Araignée , d’autres à un très-petit insecte désigné par Linné , sous le nom de Termes pulsatorius ; et sous celui de Hemerobius pulsatorins par M. Fabricius. M. Rolander a prétendu P, que ce son est produit par la femelle de ce même Termes, en don- nant de la tête de petits coups réitérés sur le bois. M. Geoffroy a cru enfin qu’il étoit occasionné par une espèce de Vrillette , qui frappe à coups redoublés le vieux bois , pour le percer et s’y loger. L’Arai- gnée dont il est fait mention, n’a aucun instrument assez dur et assez fort pour donner lieu à ce bruit ; le Termès , également dénué de tout moyen, est trop petit encore pour pouvoir produire un son assez sen- sible. M. Geoffroy a dit vrai, lorsqu'il l’attribue à une espèce de Vril- lette ; mais nous croyons qu’il est plutôt occasionné par la larve que par l’insecte parfait. Nous nous sommes assurés que ce bruit venoit de l’intérieur du bois ; et l’on sait que dès-que les insectes ont subi leur dernière métamorphose , ils ne cherchent plus qu’à sortir de lin- térieur des corps où la larve a vécu. Ainsi les Vrillettes percent le bois P pour en sortir et non pour y rentrer. La femelle dépose ses œufs dans les fentes et dans les crevasses ; mais ses mandibules, bien moins fortes que celles de la larve , ne doivent plus lui servir à ronger la même substance. La métamorphose des Vrillettes a lieu vers la surface du bois : si elle se Ï faisoit à une trop crande distance, l’insecte parfait ne pourroïit sortir PS ? P de sa prison ; il y périroit. On connoît les précautions que prennent les larves des Bruches, celles des Teignes qui se nourrissent de la , 5 q substance farineuse des grains our faciliter la sortie de l’insecte par- O ? fait. Pourquoi les larves des Vrillettes ne pourroient-elles pas prendre P P les mêmes précautions ? La larve s'approche peu-à-peu de la surface du bois. afin qu’au moment de sa métamorphose , il ne reste plus . ] , qu’une barrière foible que l’insecte parfait puisse percer aisément. Le bruit que nous entendons ne peut-il pas être occasionné par les coups de la larve contre le bois pour en reconnoître l’épaisseur ? NINIROCDMERBENNE, NTTUVE, 2 —— NPA EPLCE CETTE: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes un peu en masse, de la longueur du corcelet : onze ar- ticles distincts , les trois derniers beaucoup plus longs. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie , ou légèrement échancrée. Mandibules courtes, cornées, tridentées. Machoires courtes , cylindri- ques, membraneuses , bifides : di- visions égales. ._ Lèvre inférieure avancée , cor- née , échancrée, membraneuse et bifide à l’extrémité. Quatre antennules presqu'éga- les. Les antérieures quadriarticulées: premier et second articles plus pe- tits ; les deux autres presqu’égaux , ovales. Les postérieures triarticu- lées : dernier article un peu plus gros. 6’ ANOBIU M. CHARACTER GENERIS. Antennæ Zhoracis longitudine , subclavatae , undecimarticulatae : articulis rotundatis , ultimis tribus reliquis mulid longioribus. Labium szperius corneum , ro- tundatum aut emarginaturn. Mandibulæ breves , corneæ , tridentatae. Maxillæ breves , cylindricæ , membranaceae , bifidae : laciniis aequalibuss. | Labium irférius porrectum , cor- TIEUTL ; EMATSINATUM ; Apice nLem- branaceum , bifidum. Palpi quatuor subaequales : an- teriores guadriarticulati ; articulo primo et secundo brevissimis , aliis ovatis , subaequalibus. Pos- teriores triarticulati, articulo ul- timo subclavato. 6 NO TGS ON CR AO OOBONES TETE SR — ue ETS" PTENCGMENS: 1. VRILLETTE marquetée. Axoz1vm tessellatum. PL. 1. fig. 1. à. b. c. d.e. V. Brune ; corcelet et élytres mélangés de cendrés A. Fuscum, thorace elytrisque cinereo-nebulosis. Byrrhus totus nigro-fuscus. Gsorr. Ins. tom. 1. pag. 112. n°. 4. La Vrillette savoyarde. Grorr. Ibid. Ptinus 7zfo-villosus rubro-fuscus villosus , oculis nigris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 230. n°. 2. Byrrhus pertinax. Fourc. Entom. par. 1. pag. 26. n°. 4. Anob. pertinace pauld major. Antennæ rufæ , articulis tribus ultimis cla- vatis , longioribus. Corpus totum brunneum, thorace elytrisque villo cinereo nebulosis. Thorax convexus , lævis, marginatus. Elytra minimè striata. Pedes corpore concolores. Elle est un peu plus grande que la Vrillette opiniâtre. Les antennes sont d’un brun fauve , de la longueur du corcelet, terminées par trois articles un peu plus longs et un peu plus gros que les autres. Tout le corps est brun, mais le corcelet et les élytres ont des poils cendrés qui les font paroître nébuleux. Le corcelet est rebordé , convexe, sans élévation. Les élytres ne sont point striées. Les pattes sont de la cou- leur du corps. Elle se trouve en France, sur le bois vermoulu. 2. VRILLETTE opiniâtre. ANosrvm pertinax. PI. 1.fig. 4. a. b. V. Noire; corcelet avec quatre lignes courtes, élevées ; élytres striées. A. Fuscum , thorace inæquali, elytris striatis. Ptinus pertinax fuscus unicolor. Lix. Syst. Nat. pag. 565. n°. 2. Dermestes pertinax fuscus, antennis filiformibus. Lix. Faun. suec. n°. 414. Anobium striatum fuscum , thorace inæquali, elytris striatis. Fas. Mant. ANS. TOM. 1. pas. 39. n°. 2.° NS ir GET GR TE DURE: T5: E; 7 Ptinus nigro-fuscus , elytris striatis , thorace ad angulos macula fulva. Dec, Mém. Ins. tom. 4. pag. 227. n°. 1. Anobium Fagi. Fussr. Archiv. Ins. 4. pag. 26. 2. tab. 20. fig. 12.° Ptinus Fagi niger, antennis spadiceis , elytris punctato-sulcatis. Lix. Syst. Nat. edit. 13. pag. 1608. Insectum teres, oblongum, atrum , opacum. Antennæ omnind setaceæ (non ut in cæteris clavatæ}). Elytra oblonga, flexilia, punctis minutissimis , excavatis , octo striarum. Clypeus subrotundus , magis latus quam longus , supernè inæqualis, margine cruciato prominulo : ad angulos thoracis posticos , seu laterales, sæpè punctum villis flavum. Abdomen nigrum est, certo ta- men ad iumen situ albus omnind adparet. Lis. Elle est une fois plus grande que la Vrillette striée. Les antennes sont brunes, un peu plus longues que le corcelet, filiformes , avec les trois derniers articles un peu plus gros et plus longs que les autres. Tout le corps est noir. Le corcelet est élevé , et il a quatre lignes courtes , élevées, dont deux longitudinales au milieu , et une de cha- que côté , oblique. On y remarque une tache fauve , transversale de chaque côté postérieurement. L’écusson est un peu arrondi. Les élyires sont striées, et les stries ont des points enfoncés. Le dessous du corps est noirâtre , cendré et luisant, vu a un certain jour. Les pattes sont noires. Elle se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Dantic. 3. VRILLETTE marron. ANozi1vmM castaneurm. PI. 1. fig. 2. a. b. V. Testacée , brune, pubescente ; corcelet élevé ; élyires striées. A. Castaneum pubescens , thorace elevato , elytris striato-punctatis. Byrrhus fulvus obscurus, oculis nigris. Georr. [ns. t. 1. p. 112. n°. 5. La Vrillette fauve. Grorr. Ibid. Byrrhus mollis. Fourc. Entom. par. 1. pag. 26. n°. 35. Magnitudo Anob. pertinacis. Corpus totum pubescens , castaneum, imma- culatum, oculis tamen nigris. Thorax marginatus, eleyatus , linea longitudi- nali vix impressa. Elytra striata , striis punctatis. Elle est de la grandeur de la Vrillette opiniâtre. Tout le corps est (a INISC 0 1 CN ER ETNL ELEC pubescent, d’un brun marron, sans taches. Les yeux seuls sont noirs. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet. Le corcelet est rebordé , relevé, marqué d’une petite ligne longitudinale , enfoncée. Les élytres sont striées , et les stries sont pointillées. Elle se trouve dans toute la France. Nous croyons que cette espèce diffère de l’Æzobium molle de M. Fabricius , puisque la Vrillette molle de de Geer, citée par M. Fabri- cius , n’a point de stries sur les élytres. 4. VReizLrerre brune. Axoz1vm brunneum. PI. 2. fig. 6.a. b. V. Brune ; antennes et abdomen d’un brun ferrugineux ; corcelet sillonné. À. Brunneum , antennis abdomineque ferrugineo-fuscis , thorace sulcato. Magnitudo Anobii pertinacis. Antennæ testaceæ , thoracis longitudine , ar- ticulis tribus ultimis reliquis longioribus. Corpus castaneum. Thorax sulcatus, dorso eleyato. Elytra obsoletè punctato-striata, Abdomen testaceum. Elle est de la grandeur de la Vrillette opiniâtre. Les antennes sont testacées , de la longueur du corcelet, et les trois derniers articles sont beaucoup plus longs et un peu plus gros que les autres. Tout le corps est châtain. Le corcelet est un peu élevé supérieurement , et marqué d’une ligne longitudinale , enfoncée. L’écusson paroît coupé postérieu- rement. Les élytres ont des stries très-peu marquées , avec des points peu enfoncés. L’abdomen est d’un brun ferrugineux. Les pattes sont de la couleur du corps. Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 5. VRILLETTE molle. Axosruvm molle. PI. 2. fig. 8. a. b. V. D'un brun testacé ; yeux noirs ; élytres lisses. A. Fusco-testaceum , oculis nigris , elytris lævibus. Ptinus 710//;s testaceus , oculis fuscis. Lin. Syst. Nat, pag. 565. n°. 3. Dermestes NS NE GNT NT RL ISLE. TT E: 9 Dermestes zollis testaceus , oculis fuscis, antennis filiformibus. Lix. Faun. SUEC ne AUS Anobium "”olle testaceum , oculis nigris. Far. Syst. Ent. pag. 62. n°. 2. — Spec.-ins. tom. 1. pag. 71. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 3. Ptinus rufo-fuscus, oculis nigris, elytrorum apice rufo. Dec. Mém. Îns. tom. 4. pag. 230. n°. 4. Magnitudo Anob. pertinacis. Antennæ testaceæ filiformes, thorace pauld longiores, articulis tribus ultimis reliquis mult longioribus. Corpus totum fusco - testaceum, immaculatum, oculis nigris. Thorax convexus, lævis, marginatus. Elytra lævia. Elle est de la grandeur de la Vrillette opiniâtre. Les antennes sont testacées, un peu plus longues que le corcelet , filiformes, avec les trois derniers articles beaucoup plus longs, mais non pas plus gros que les autres. Tout le corps est brun, sans taches. Le corcelet est con- vexe, lisse, rebordé. Les élytres sont lisses. Elle se trouve dans toute l’Europe. 6. VRILLETTE striée. AxoBrum striatum. Pl 2. fig. 9. a. b. V. Noirûtre ; corcelet comprimé, élevé ; élytres striées. A. Fuscum , thorace compresso elevato , elytris striatis. Anobium pertinax fuscum immaculatum , thorace compresso elevato. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 39. n°. 2. Anobium pertinax fuscum immaculatum. Fas. Syst. Ent. pag. 62. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 71. n°. 1. Byrrhus testaceo niger , thorace subhirsuto. Grorr. ns. tom. 1. pag. 111. De -Apl rte spe: La Vrillette des tables. Gsorr. Ibid. Byrrhus domesticus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 26. n°. 1. Ptinus punctatus griseo-fuscus, elytris striatis punctisque excavatis. Dec. Mém., Ins. tom. 4: pag. 230. n°. 3. Anob. pertinace duplo minor. Antennæ rufæ , thoracis longitudine , arti- culis tribus ultimis clavatis , longioribus. Corpus fuscum. Thorax elevatus , gibbus. Elytra striata , striis punctatis. Pedes picei. Variat corpore castaneo , oculis nigris. Elle est une fois plus petite que la Vrillette opiniâtre. Les antennes Coléoptères. Tome IL. B Go d NS ‘HG :N EE LE TÔT E sont fauves , de la longueur du corcelet, terminées par trois articles un peu plus gros et un peu plus longs que les autres. Tout le corps est noirâtre, ou d’un brun marron, sans taches. Le corcelet est un peu comprimé, élevé, bossu. Les élytres sont striées, et les stries sont pointillées. Les pattes sont brunes. Elle se trouve en Europe, sur le bois sec, dans les maisons, dans les chantiers ; elle attaque sur-tout les charpentes et les boiseries. Il paroît par le caractère spécifique que M. Fabricius donne dans son dernier Ouvrage, de lPAnobium pertinax , que c’est cette espèce qu’il a voulu désigner ; et la description de lAzobium striatum du même Auteur, se rapporte entièrement à l’Æzobium pertinax de Linné et de de Geer. 7. VRILLETTE tricolor. Axog1um tricolor. Pl. 2. fig. 10. a. b. V. Noirâtre ; corcelet obscur ; élytres striées, d’un brun châtain. A. Nigricans , thorace fusco , elytris castaneis striato-punctatis. Anobio pertinace minor. Antennæ testaceæ , thorace longiores. Caput fus- cum, oculis nigris. Thorax fuscus lævis. Elytra castanea striato-punctata. Corpus subtüs nigricans. Pedes testacei. Elle est de la grandeur de la Vrillette striée. Les antennes sont tes- tacées , un peu plus longues que le corcelet. La tête est obscure , et les yeux sont noirs. Le corcelet est obscur , peu élevé. Les élytres sont d’un brun châtain ; elles ont des stries dans lesquelles il y a des points enfoncés. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont testacées. Elle se trouve aux environs de Paris. 8. VRILLETTE de la farine. ANoB81IvM paniceum. PI. 2. fig. 9.a. b. V. Testacée ; corcelet lisse , rebordé ; élytres striées. A. Testaceum, thorace lævi marginato , elytris striatis. Byrrhus testaceus glaber oculis nigris. Georr. Ins. tom. 1. p. 111. n°. 2. La Vrillette de la farine. Grorr. Ibid. NOW 16: POV RCIMENMENEL TA CT'CE. 11 Dermestes paniceus ferrugineus , oculis rufis. Lin. Syst. Nat. p. 564. no. 10. — Faun. suec. n°. 431. Dermestes paniceus. Far. Syst. Ent. pag. 57. no. 14. — Spes. ins. tom. 1. pag. 66. no. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 35. n°. 22, Scarabæus parvus, luteus, panis. Friscu. Ins. 2. pag. 36. tab. 8. Byrrhus paniceus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 26. no. 2. Anob. pertinace minus, testaceum, immaculatum, oculis tamen nigris. Antennæ thoracis longitudine , articulis tribus ultimis clavatis longioribus. Elytra striata. Elle est plus petite que la Vrillette opiniâtre. Tout le corps est tes- tacé, sans taches , avec les yeux noirs. Les antennes sont de la lon- gueur du corcelet, et ont les trois derniers articles un peu plus longs et un plus gros que les autres. Le corcelet est peu élevé et rebordé. Les élytres sont striées. Elle se trouve en Europe. La larve se nourrit de substances fari- neuses et du pain long-temps conservé. Elle s’y forme une coque , s’y change en nymphe, et en sort au bout de quelque temps sous la forme d’insecte parfait. 9. VRILLETTE bidentée. ANoBIUM bidentatum. P1, 2. fig. 5. a. b. c. V. Obscure ; antennes et pattes fauves ; corcelet échancré, presque bidenté antérieurement. À. Fuscum , antennis pedibusqué rufis, thorace antice emarginato subbi- dentato. Magnitudo Anob. striati. Antennæ rufæ, articulis tribus ultimis clavatis. Capitis clypeus reflexus, bidentatus. Thorax marginatus , antice reflexus , emarginatus, subbidentatus. Elytra lævia. Corpus fuscum , pedibus rufis. Elle est de la grandeur de la Vrillette striée, mais elle est un peu moins alongée. Le corps est plus ou moins obscur. Les antennes sont fauves ; les trois derniers articles sont en masse, mais ils sont un peu moins alongés que dans les autres espèces. Le chaperon est un peu rcbordé et bidenté. Le corcelet est rebordé , convexe, échancré , pres- que bidenté antérieurement. Les élytres sont lisses. Les pattes sont fauves. 12 ENIO TG OV RCE OS AI QE ANRPSIN NE Elle se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 10. VReizceTrTe lisse. ANoBIUM laævigatum. PI. 1. fig. 3. a. b. V. Brune ; yeux noirs ; élytres finement pointillées. A. Brunneum, oculis nigris ; thorace lævi marginato; elytris subpunctatis. Anobio striato pauld minus. Antennæ testaceæ, thorace breviores. Corpus totum brunneum. Thorax convexus, lævis, marginatus. Elytra lævia , sub- punctata. Cnil Elle est un peu plus petite que la Vrillette striée. Les antennes sont testacées , un peu plus courtes que le corcelet. Tout le corps est brun. Le corcelet est convexe , un peu rebordé. Les élytres, Sans stries , sont très-finement pointillées. Elle se trouve en France , dans les maisons. NP: RnB Ne ESA SARRENQUIRS — qe Bons: a réuni sous le nom de Prinus , les deux genres établis par M. Geoffroy, l’un sous le nom de Prilinus , et l’autre sous celui de Byrrhus. Prinus n’est sans doute qu’un dérivé de Ptilinus, dont nous donnerons la signification au Numéro suivant. Le genre Pinus de Linné comprend les Ptines , les Ptilins et les Vrillettes. Celui de Byrrhus , de M. Geoffroy, le même que celui de Ptine de M. de Geer, comprend les Vrillettes et les Ptines. M. Fabri- cius n’a conservé sous le nom de Pinus, que les insectes qui doivent composer cet article. Il faut cependant en excepter le Prinus gigas, qui appartient à notre genre macrocéphale , ainsi que nous le dirons dans la suite, Ce genre est très-distinct et très-facile à reconnoître. Les insectes qui le composent ne peuvent être confondus ni avec les Capricornes , parmi lesquels les avoit d’abord placés Linné , ni avec les Vrillettes, parmi lesquelles il les a ensuite laissés. Le nombre des articles des tarses les distinguent suffisamment des premiers ; la forme du corce- let, et sur-tout les antennes filiformes , les distinguent assez de mème des Vrillettes, qui ont leurs antennes terminées un peu en masse. Les antennes sont filiformes , assez longues , composées de onze articles , dont le premier est à peine plus gros que les autres , et le second à peine plus petit ; les suivans sont égaux entr’eux, et un peu plus minces à leur base ; le dernier a une forme ovale oblongue. Elles sont un peu rapprochées à leur base , et insérées à la partie antérieure de la tête. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules , de deux mâchoires ; d’une lèvre inférieure , et de quatre an- tennules. La lèvre supérieure ( PL. 1. fig. E. à. a. ) est cornée , arrondie, ciliée. Les mandibules (b. b. ) sont cornées , arquées , munies d’une den- telure au milieu de leur partie interne. Coléoptères. Tome IT. À 2 Ne 7 BD IN Les mâchoires (c.c.) sont ccrnées à leur base, membraneuses , arrondies à leur extrémité. Elles sont presque bifides : la division ex- térieure est courte et cornée. La lèvre inférieure ( d. ) est cornée à la base, membraneuse et échancrée à l’extrémité. Les antennules sont inégales, filiformes, presque en masse. Les an- térieures (e.e. ) un peu plus longues que les postérieures , sont com- posées de quatre articles, dont le premier est très-petit; les suivans sont presque coniques ; le dernier est un peu renflé, presque pointu. Les postérieures ( f. f. ) sont composées de trois articles , dont le premier est petit, le second presque conique , et le dernier ovale oblong. La tête est petite, un peu enfoncée dans le corcelet, et inclinée. Les yeux sont ronds et un peu saillans. Le corcelet, un peu plus étroit que les élytres, est arrondi, relevé en bosse, et couvert dans la plupart des espèces, de quelques tubercules velus. Les élytres sont convexes et de figure ovale plus ou moins alongée. Elles cachent des ailes membraneuses et repliées dans quelques espèces ; dans d’autres, des ailes trop courtes et trop petites pour servir à vo- ler. Quelques espèces manquent totalement d’ailes , et les élytres sont alors réunies. Les pattes sont assez longues relativement au volume du corps, et assez déliées. La cuisse est mince , déliée, et un peu renflée vers la base. La jambe paroît légèrement comprimée , et elle grossit un peu vers le bas. Les tarses ont cinq articles à chaque patte : le premier , presque aussi long que tous les autres ensemble , est plus mince à sa base qu’à son extrémité ; le second est un peu plus long que le troi- sième , et les deux suivans sont larges et très-courts : le dernier est large , court , et terminé par deux petits crochets. Les Ptines sont des insectes très-petits. On les trouve communément sur les murs et dans les maisons, principalement dans les greniers et les endroits inhabités ; on les rencontre plus rarement à la campagne. Semblables à bien d’autres espèces dont nous avons fait mention , lors- qu'on les prend ils retirent la tête , appliquent les antennes et les pattes contre le corps , et, par la feinte de la mort, semblent vouloir échapper au danger qui les intimide. N°, 1710 PO TN E 3 Les larves des Ptines sont hexapodes. Le corps, composé de plu- sieurs anneaux peu‘’distincts à cause des rides et des rugosités qui le couvrent , est mou , cylindrique , et légèrement velu : sa partie posté- rieure est courbée en dessous, ce qui le fait paroître comme relevé en voüte. Les paites sont courtes et terminées par un seul crochet. La iète est dure, écailleuse et garnie de deux petites mâchoires assez fortes. Ces larves se nourrissent de plantes sèches, d'animaux dessé- chés qui ne sont pas dans un état de putréfaction , et par conséquent doivent être funestes aux herbiers, aux foins , aux collections d’ani- maux , aux pelleteries et autres objets précieux que l’on est jaloux de conserver. Linné rapporte , d’après Cramer, dans son Syst. Nat. par. 566, qu’on peut faire périr ces Larves nuisibles par le moyen de Varsenic et de l’alun. PRET NQUE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes longues, filiformes , composées de onze articles presque égaux entre eux. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie , ciliée. Mandibules cornées , arquées, unidentées. Mächoires cornées , presque bifides : division interne grande , arrondie , membraneuse. Lèvre inférieure cornée à la base , membraneuse et échancrée à l'extrémité. Quatre antennules inégales , presque filiformes. Les antérieures plus longues ; quadriarticulées : premier article petit ; le second et le troisième coniques ; le dernier plus long , un peu renflé. Les pos- térieures triarticulées : premier ar- ticle petit; le second conique, et le dernier ovale. PSE CTREN ACTES CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , longa , undecimarticulatæ : articulis sub- aæqualibus. Labium rotundatum , ciliatum. Mandibulæ correae , arcuatae , SUPETiUS COTTEUM » unidentatae. Maxillæ correaæ , subbifidaæ , lacinia interiori mayjori , rotun- data , membranacea. Labium zzferius basi corneum , apice membranaceum ; emargi- 71QÉUTIL. Palpi quatuor inaequales , subft- liformes. Anteriores longiores , guadriarticulati : articulo primo minimo ; secundo tertioque conicis ; ultimo longiori , pauld crassiori. Posteriores triarticulati : articulo _primo minimo ; secundo conico ; tertio ovato. 1. PTrine pubescent. Prius pubescens. PI. 1. fig. 7. a. b. Pt. Noir, pubescent ; élytres testacées, pointillées. Pt. Niger, pubescens, elytris testaceis , punctatis. Ptino fure duplo aut triplo major. Antennæ filiformes nigræ , articulis æqualibus. Caput pubescens nigrum. Thorax postice eleyatus gibbus niger pubescens. Scutellum nigrum. Elytra testacea valdè punctata. Corpus subtüs pedesque nigra pubescentia. Il est une ou deux fois plus petit que le Ptine voleur. Les an- tennes sont noires , filiformes , et les articles sont égaux entre eux. La tête est noire et pubescente. Le corcelet ‘est noir , pubescent, élevé en forme de fosse vers la partie postérieure. L’écusson est noir. Les élytres sont testacées , fortement pointillées et pubescentes. Le dessous du corps et les pattes sont noirs et pubescens. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Dantic. 2. Prin impérial. Prinus unperiais. Pl. 1h95. 4. a. 0. c. d. Pt. Noirâtre, corcelet caréné ; élytres avec une tache blanche, presque en sautoir. Pt. Fuscus , thorace subcarinato , coleoptris macula alba aquilam expansam re- ferente. Lin. Syst. Nat. pag. 565. n°. 4. Ptinus imperialis. Faz. Syst. Entom. pag. 63. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 73. no. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 40. n°. 6. Bruchus zmperialis subovatus cinereus , elytris fuscis, macula suturæ alba pennata. Murr. Zool. Dan. prodr. 57. 5o7. Ptinus imperialis. Suzz. Hist. ins. tab. 2. fig. 7. Ptinus imperialis. Scnranx. Enum. ins. aust. n°. 62. Ptinus imperialis. Peracn. Ins. Calab. pag. 6. tab. 1. fig. 27. À üij 6 NO 7e NP INR Bruchus cruciatus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 58. n°. 3. | Similis Pt. furi, at pauld major. Antennæ fusco-ferrugineæ, ferè longitu- dine corporis. Thorax fuscus , utrinque macula alba , dorso carinato postice elevato. Scutellum album. Elytra fusca , macula communi alba, aquilam ex- pansam quodammodÔ referente. Corpus subtüs fusco-cinereum. Pedes ferru- ginei. Ilest un peu plus grand que le Ptine voleur. Les antennes sont ferru- gineuses , filiformes , presque de la longueur du corps. Le corcelet est noirâtre , avec une tache blanche de chaque côté , et le dos caréné , très-élevé postérieurement. L’écusson est blanc. Les élytres sont noirà- tres, avec des taches blanchätres, représentant assez mal l’aigle im- périal. Le dessous du corps est cendré. Les pattes sont ferrugineuses , obscures. Il se trouve en Europe , sur Le bois mort. 3. PrixEe voleur. Pris Jarre te a bc: Pt. D'un brun testacé ; corcelet quadridenté ; élytres avec deux bandes blanches. Pt. Testaceus , thorace quadridentato , elytris fasciis duabus albis. Fas. Syst. Ent. pag. 65. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 73. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1, pag. 40. n°. 4. Ptinus Æwr testaceus subapterus, thorace quatuordentato , elytris fasciis duabus albis. Lin. Syst. Nat. pag. 566. n°. 5. Cerambyx Fur. Lix. Faun. suec. n°. 651. Bruchus testaceus , elytrorum fascia duplici albida. Grorr. Ins. t. 1. p. 164. Ha Dl2. 08-10. Ptinus rapax ovatus rufo-fuscus albedine maculatus, thorace. angulato villis flavis, antennis longitudine corporis. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 231. n°.8. Fesscn.-Jns. 15: tab..15. Gorp. Ins. tom. 2. pl. 41. fi Lisr. Go. pag. 276. n°. 1 Suzz. Hist. ins. tab. 2. fig. 8. Scnazrr. Elem. ins. tab. 30. Buprestis Fur. Scor. Ent. cars. n°. 210. Ptinus Fur. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 63. Punus Fur. Larcnarr. Ent. tom. 1. pag. 77. n°. 1. / N°. ays NPD TNT El 7 Antennæ filiformes, testaceæ. Corpus fusco-testaceum. Thorax suprà qua- dridentatus. Elytra striato-punctata , fasciis duabus cinereis. Pedes testacei. Variat, 1°. corpore testaceo immaculato ; 2°. corpore brunneo. Les antennes sont testacées, un peu obscures , filiformes , presque de la longueur du corps. Le corcelet est obscur, muni de quatre tu- bercules élevés , placés sur une ligne transversale. T’écusson est cen- dré. Les élytres sont un peu pubescentes , brunes , avec deux bandes cendrées, qui s’effacent par le frottement ; elles ont des stries pointillées bien marquées. Le dessous du corps et les pattes sont testacés. Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les maisons. 4. Prine larron. Prrnustlatros Pl/r fe. Sa. b: Pt. Fauve ; corcelet bidenté ; élytres testacées , striées. Pt. Thorace bidentato , testaceus immaculatus. Far. Syst. Entom. pag. 63. n° .4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 75. n°. 6. — Mant. ins. tom. 1. p. 40. n°. 6. Statura et magnitudo omnind Ptini furis , cujus fortè varietas. Antennæ fili- formes longitudine corporis. Thorax angustus , rotundatus dentibus duobus dorsalibus , acutis. Elytra punctato-striata testacea , immaculata, Fas. Il ressemble un peu, pour la forme et la grandeur , au Ptine voleur. Les antennes sont testacées, filiformes, de la longueur du corps. La tête est fauve, et les yeux sont noirs , arrondis , saillans. Le corcelet est fauve , avec deux tubercules élevés, arrondis , et pâles à leur extrémité. L’écusson est fauve, et arrondi postérieurement. Les élytres sont tes- tacées, sans taches, et elles ont des stries formées par des points en- foncés. Le corps en-dessous , et les pattes sont fauves. Les cuisses sont assez longues , et un peu renflées vers leur extrémité. Il se trouve en Europe. 5. PrinE germain. Prinus germanus. PI. 1.fig. 6. a. b. Pt. Brun ; corcelet quadridenté ; élytres striées , mélangées de gris. Pt. Fuscus, thorace quadridentato , elytris villosis cinereo-variis. Far. Spec. ins. tOmM. 1. pag. 72. no. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 40. no. 2. » 8 NE 047 0 UP NT ANNE Major Pt. fure , cui affinis. Antennæ ferrugineæ longitudine corporis. Tho- rax elevatus fuscus, dentibus quatuor. Elytra villosa, fusca , cinereo-varia. Pedes ferruginei. Fas. Il est un peu plus grand que le Ptine voleur, auquel il ressemble beaucoup. Les antennes sont d’un brun marron , filiformes , de la lon- gueur du corps. La tète est brune , couverte d’un duvet cendré , avec les yeux noirs , arrondis. Le corcelet est brun , couvert d’un duvet cendré, avec quatre élévations transversales. Les élytres sont striées, brunes, et mélangées de grisätre. Le dessous du corps et les pattes sont bruns. Le Prinus sermanus de Linné est le même insecte que le Scarabæus asper, de M. Fabricius. Il se trouve en Allemagne , aux environs de Paris. 6. Priwe bident. Prinus bidens. PL 2. fig. 10. a. b. Pt. D'un brun testacé, élytres noirâtres , striées; corcelet bossu , bidenté supérieurement. Pt. Fusco-testaceus , elytris fuscis striatis , thorace gibbo bidentato. Statura Pt. germani, at pauld minor. Antennæ rufæ, longitudine corporis. Corpus fusco-testaceum. Thorax elevatus, dorso tuberculis duobus villosis. Elytra striata nigricantia. Pedes testacei. Il ressemble au Ptine germain ; mais il est un peu plus petit. Les antennes sont fauves, de la longueur du corps. Le corps est d’un brun testacé. Le corcelet est élevé, et muni de deux tubercules couverts de poils roussâtres. Les élytres sont striées, noirâtres. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris. 7. Prixe rufipède. Pres rufipes Pl 265.8. ab. Pt. Noir; élytres striées , un peu velues; antennes et pattes fauves. Pt. Niger, elytris striatis subvillosis, antennis pedibusque rufis. Magnitudo et statura Ptini germani. Antennæ rufæ , longitudine corporis. Corpus nigrum. Thorax villosus. Elytra striata , villosa, villo rufescente. Pedes rufi. N°. M 2P IT MEN: E: 9 Il ressemble au Ptine germain. Les antennes sont fauves, de la lon- sueur du corps. Le corps est noir. Le corcelet est couvert de poils rous- sâtres, qui forment quatre tubercules moins marqués que dans le Ptine voleur. L’écusson est un peu cendré. Les élytres sont striées et couvertes d’un léger duvet roussâtre. Les pattes sont fauves. Cet insecte diffère du Ptinus longicornis de M. Fabricius ; en ce que les antennes sont à peine de la longueur du corps , les tarses ne sont pas noirs, eten ce que le corps n’est pas d’un noir luisant, mais cou- vert d’un duvet roussâtre. Il se trouve aux environs de Paris. 8. PriNe testacé. Prinus testaceus. PI, 2. fig. 9. a. b. Pt. Testacé ; yeux noirs ; corcelet quadridenté ; élytres avec des stries pointillées. Pt. Thorace quadridentato testaceus, oculis nigris , elytris punctato-striatis. Ptino fure pauld minor et oblongior. Corpus testaceum , oculis nigris. Thorax quadridentatus. Elytra subvillosa , striato-punctata. Il est un peu plus petit, et d’une forme un peu plus alongée que le Ptine voleur. Tout le corps est testacé , sans taches , avec les yeux noirs. Le corcelet a quatre tubercules. Les élyires sont un peu velues , et ont des stries formées par des points enfoncés. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve aux environs de Paris. 9. PTINE Scotias. Prius Seorias. Pl. 1. fe 2. à b. Pt. Brun ; corcelet lisse, noirâtre ; élytres renflées , réunies. Pt. Thorace lævi piceo , elytris connatis fusco-testaceis nitidis. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 74. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 40. n°. 8. Bruchus totus testaceus, elyiris coadunatis. Georr. Ins. tom. 1. pag. 164. n°. 2. La Bruche sans ailes. Grorr. Ibid. Scotias psylloïdes. Jaquix. Miscell. austr. tab. 23. fig. 1. Scotias psylloïdes. Czenpinskr. Diss. 51. n°. 155. Ptinus Scotias. Fursz. Archiv. ins. 4. pag. 27. n°. 5. tab. 20. fig. 14 10 INR. 29172 UE TOMIEN. ME Ptinus seminulum. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 65. Gibbium. Scor. Int. ad Hist. Nat. pag. 505. Differt à præcedentibus. Antennæ porrectæ , subsetaceæ , cinerascentes. : Caput thoraxque lævia, picea.*Elÿtra elevata , rotundata , connata , lævia , nitida , brunnea , immaculata. Pedes cinerascentes. Il diffère des précédens par la forme du corps. Les antennes sont presque sétacées , couvertes d’un duvet cendré, composées de onze ar- ticles, dont les trois premiers sont les plus gros ; elles sont insérées au- devant de la tête , chacune dans une petite cavité. La tête et le corcelet sont courts , lisses, d’un brun foncé , luisant. Les élytres sont réunies , renflées , lisses , d’un brun luisant. Les pattes sont assez longues, et couvertes d’un duvet cendré , luisant. Les tarses sont composés de cinq articles distincts, qui diminuent insensiblement de grosseur. Il se trouve en Europe , dans les maisons. 10. PTINE spinicorne. Prinaus spinicornis. PI. 1. fig. 5. a. b. Pt. Oblong ; antennes sétacées , avec le premier article long et épineux. Pt. Oblongus, antennarum articulis duobus prioribus longioribus spinosis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 40. n°. 7. De genere adhuc hæreo. À Ptinis differre videtur. Antennæ longæ , filifor- mes, articulis duobus inferioribus majoribus subtüus multispinosis , reliquis brevibus obconicis. Caput canaliculatum , atrum , nitidum. Thorax tenuis, cylin- dricus, obscurè rufus. Elytra oblonga , lævia , pellucida. Pedes nigri. Fasz. N'ayant pu examiner suffisamment cet insecte , nous le plaçons ici, à l’exemple de M. Fabricius, en attendant de pouvoir en former un genre particulier , d’après un examen plus exact. Les antennes sont sétacées , avec le premier article long , épineux ; le second long , et les suivans petits, à peine distincts. Tout le corps est d’un brun marron. La tête est cannelée, noirâtre. Le corcelet est aminci, presque cylindrique. Les élytres sont ovales, oblongues, lisses , luisantes. Les pattes sont noirâtres. Les tarses sont composés de cinq articles. Il se trouve dans les isles de Sandwisch. Du Cabinet de M. Banks. N°°4570bre. Nour bris, PTE LL T N'OSE PME NeURS. EE ——— — — M. GEorrrox a établi ce genre sous le nom de Panache, en latin Prilinus , par rapport a l’espèce de panache que représente la forme des antennes. Nous avons cru devoir rapprocher davantage le mot fran- çois du mot latin, plutôt que d'employer une expression dont la signi- fication n’est pas assez exacte , et qui d’ailleurs est adaptée à des objets trop connus pour en faire un nom générique : dans la langue des savans, encore plus que dans la langue vulgaire, lé même mot ne doit jamais exprimer deux idées différentes. Pzilinus dérive sans doute du mot grec æTiAoy , qui signifie plume. M. Geoffroy a placé dans ce même genre deux insectes , séparés cependant par tous les caractères qui doivent établir deux genres diffé- rens. Le premier insecte qu’il y décrit , a été rangé par Linné parmi les Ptines , qu’il avoit confondus avec les, Dermestes dans ses premiers ouvrages. M. Fabricius l’a placé parmi les Hispes. Quant au second insecte que M. Geoffroy comprend avec le premier , et dont nous formerons un nouveau genre , il paroît n'avoir été décrit par aucun autre auteur; du moins nos recherches pour l’y trouver, ont été vaines. Les antennes sont pectinées, plus longues que le corcelet , et com- posées de onze articles, dont le premier est un peu alongé, le second plus court, le troisième un peu en peigne ; les suivans sont très-pec- tinés d’un seul côté. Elles sont insérées au-devant des yeux, et un peu distantes à leur base. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( Pl. 1. fig. 1. à. a. ) est petite , coriacée, arrondie, ciliée antérieurement. Les mandibules (b. b.) sont cornes, courtes , assez grosses , bidentées à leur extrémité. Les mâchoires ( c. c.) sont membraneuses, simples, assez longues, presque cylindriques. Coléoptères. Tome IT. A NS: tbrSe BRAS TROIE NE La lèvre inférieure ( d.) est membraneuse , échancrée à son extré- (S) .mité, cornée à sa base. Les antennules antérieures ( e. e. ) sont filiformes , un peu plus longues que les mâchoires , et composées de quatre articles , dont le premier est petit ; les deux autres sont presque coniques ; le dernier est alongé, pointu à l’extrémité. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (f. f. ) sont filiformes , plus courtes que les antérieures , et composées de trois articles, dont le premier est petit, le second conique, et le dernier ovale oblong. Elles sont insérées vers la base latérale de la lèvre inférieure. La tête est un peu enfoncée vers le corcelet. Les yeux sont arrondis, saillans. Le corcelet est convexe, un peu rebordé. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont convexes , et elles recouvrent deux ailes membra- neuses , repliées. Le corps est alongé , et il a presque une forme cylindrique. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles, dont le premier et le second sont longs , le troisième et le quatrième courts ; le cinquième est court, et terminé par deux petits crochets. Les larves de ces insectes, semblables à celles des Vrillettes , vivent dans le bois mort, et y forment de petits trous ronds et profonds. Elles ont une tête écailleuse, pourvue de deux mandibules cornées, dures , tranchantes, et six petites pattes écailleuses. Elles subissent leur métamorphose dans le bois, et n’en sortent que sous la forme d’in- secte parfait. IN 197 bis. P LABO Es D -UN. LÉ] PTE LE ML N. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes pectinées d’un seul côté, composées de onze articles , dont le premier et le second sont simples , les autres terminés laté- ralement par une longue appendice. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie , ciliée. Mandibules courtes, un peu arquées , cornées , bidentées à l’ex- trémité. Mächoires membraneuses, sim- ples , presque cylindriques. _ Lèvre inférieure membraneuse à l’extrémité , échancrée, cornée à la base. Quatre antennules filiformes , inégales. Les antérieures un peu longues , quadriarticulées : premier article petit ; le second et le troi- sième coniques ; le dernier alongé, pointu. Les postérieures triarticu- lées : premier article petit; le se- cond conique; le dernier alongé. PÉTMBILNTEN QU S. CHARACTER GENERTS. Antennæ 710 versu pectinatæ , undecimarticulata , articulis dua- bus primis simplicibus, aliis ap- pendiculatis. Labium szperius corneum , ro- tundatum ; ciliatum. Mandibulæ breves ;, arcuatæ , corneæ , apice bidentatae. Maxillæ membranaceae ; sim- plices , subcylindricae. Labium znferius basicorneur , apice membranaceun ; er QAT SIN A- LIUIL Palpi quatuor filiformes , inaequales. Anteriores guadriar- ticulati : articulo primo minimo ; secundo tertioque conicis ; ultimo elongato > ACUÉO. Posteriores triar- ticulati : articulo primo minimo ; secundo conico ; ultimo elongato. À Ne. last és NU PNTE TL TN ————— = Fos Pl EVICI ENS: 1. Prizin pectinicorne. Prizinus pectinicornis. Pl. 1. fig. 1. a. b. c. d.e. f. g. Pt. Noirâtre ; antennes pectinées , fauves ; élytres d’un brun marron. Pt. fuscus , elytris castaneis, antennis pedibusque luteis. Ptinus pectinicornis fuscus , antennis luteis pectinatis. Lix. Syst. Nat. p. 565. no ir. Dermestes pectinicornis. Lix. Faun. suec. no. 412. Hispa pectinicornis antennis pectinatis fusca, pedibus luteis. Far. Syst. Ent. pag. 70. no. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 82. no. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 47. n°. 5. Ptilinus atro-fuscus , thorace convexo , pedibus antennisque pallidis. Gzorr. Ins. tom. 1. pag. 65. n°. 1. La Panache brune. Georr. Ib. Ptinus pectinicornis. Surz. Hist. ins. tab. 2. fig. 6. Ptinus pectinicornis. Scaranx. Enum. ins. Austr. no. 64. Ptilinus fuscus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 4. n°. 1. Corpus cylindricum , nigricans. Antennæ uno versu pectinatæ , flayæ seu testaceæ. Oculi prominuli, nigri. Thorax convexus , minimè nitidus. Elytra castanea. Pedes flavi seu testacei. Il a environ deux lignes de long. Le corps est cylindrique, noirâtre. Les antennes sont fauves, pectinées d’un seul côté. Les yeux sont noirs , arrondis, un peu saillans. Le corcelet est très-convexe , légèrement rebordé sur les côtés. Les élytres sont d’un brun marron. Les pattes sont fauves. Les antennes de la femelle sont filiformes , en scie. Son corps est ordinairement un peu plus gros que celui du mâle. Il se trouve dans tout le nord de l’Europe , sur le bois mort. le Grecs donnoiïent le nom de #, du mot 1770, qui signifie nuire, porter dommage, aux insectes ou vers, qui rongent la corne, le bois et les bourgeons des vignes. Aldrovande a conservé ce nom d’Ips, pour désigner quelques insectes auxquels il a reconnu les mêmes qua- lités nuisibles. De Geer a ainsi nommé quelques espèces qu’il a séparées du genre Dermeste de Linné, et qui appartiennent à celui de Scolite de M. Geoffroi. M. Fabricius n’a point adopté le genre de de Geer , et il a rassemblé sous le nom d’Ips , quelques espèces qui appartiennent à plusieurs genres différens. Nous ailons comprendre sous le nom d’Ips, quelques espèces qui , avec tous les caractères particuliers qui doivent constituer un même genre, ont aussi pour distinction générale l’habi- tude d’attaquer le bois. Une forme linéaire , quelquefois cylindrique , plus souvent un peu déprimée ; les antennes moniliformes , un peu en masse à l'extrémité ; les mandibules simples ; les mâchoires bifides et à divisions inégales , distinguent ces insectes des Dermestes , des Vrillettes et des Ptines, avec lesquels ils ont quelques légers rapports. Le nombre et la forme des pièces des tarses ne permettent pas de les confondre avec les Bos- triches et les Scolites. Les antennes sont plus longues que la tête , plus courtes que le cor- celet, composées de onze articles, dont le premier est assez gros; les autres sont grenus , égaux entr’eux : les deux ou trois derniers sont en masse perfoliée. Elles sont insérées sur les côtés de la tête , un peu au devant des yeux. La lèvre supérieure ( pl. 1. fig. 1. a. a. ) est cornée , presque arron- die , ciliée. Les mandibules (b. b. ) sont cornées , arquées , pointues , simples. Les mächoires (c.c.) sont presque membraneuses , bifides : les divisions sont inégales ; l’extérieure est grande, arrondie ; l’intérieure est plus petite , plus courte , presque cylindrique. Coléoptères. Tome IL. A 4 2 ND TO MOPUAS: La lèvre inférieure ( d.) est avancée , cornée , échancrée et presque bifide à son extrémité : les divisions sont égales et arrondies. Les antennules antérieures (e. e.) sont filiformes et composées de quatre articles , dont le premier est petit, très-mince à la base ; les deux suivans sont arrondis , égaux ; le dernier est ovale. Elles ont leur inser- ‘ tion au dos des mâchoires, Les antennules postérieures ( f. f. ) sont un peu plus courtes que les antérieures, et composées de trois articles , dont le premier est petit ,; le second arrondi , et le dernier ovale. Elles ont leur insertion à la partie latérale de la lèvre inférieure , au-dessous de la division. La tête est assez grosse , un peu avancée , très-peu enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis , un peu saillans. Le corcelet est presque de la largeur des élytres , plus ou moins rebordé , quelquefois sillonné ; il est séparé des élytres par un petit étran- glement. L’écusson est petit, à peine marqué. Les élytres sont peu convexes, de la longueur de l’abdomen. Les ailes qui se trouvent au-dessous, sont membraneuses et repliées. Les pattes sont de longueur moyenne , simples , sans épines et sans dentelures. Les tarses sont filiformes et composés de cinq articles , dont le premier est très-court , à peine apparent ; ce qui fait que ces insectes paroissent , au premier coup d'œil, n'avoir que quatre articles aux tarses. Ces insectes ont le corps alongé , presque linéaire , un peu déprimé, quelquefois cylindrique. Leur histoire doit être aussi bernée que lin- térêt qu’ils peuvent inspirer. On les trouve au printemps et pendant iout l’été , sous l’écorce du bois mort , ou courant sur le bois même, lorsque , dans leur dernier état, ils abandonnent leur première de- meure , ou lorsqu'ils y retournent pour déposer leurs œufs. Les larves sont petites , très-alongées , d’un blanc jaunâtre. Elles ont la tête dure , écailleuse, munie de mandibules cornées, tranchantes , et de six pattes écailleuses , petites , très-courtes. Leur corps est glabre , et composé de douze anneaux distincts. Elles vivent dans le bois mort, et attaquent la seconde écorce et l’aubier. Elles le sillonnent dans tous les sens de sa surface , sans pénétrer dans l’intérieur ; et c’est à la di- N°6 18: PRIS! 3 rection de ces sillons qu’on peut les reconnoître. Comme les Ptines, elles remplissent de leurs excrémens, poussière même du bois qu’elles ontrongé, les petites cavités qu’elles forment et laissent à mesure. Parvenues à tout leur accroissement, elles se changent en nymphe dans le bois où elles ont vécu , pour n’en sortir que sous la forme d’insecte parfait. APE ST CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes moniliformes, courtes, ‘composées de onze articles ; le pre- mier gros ; les autres arrondis ; les deux ou trois derniers en masse perfoliée. Lèvre supérieure cornée, pres- que arrondie, ciliée. Mandibules cornées , arquées, simples , pointues à leur extrémité. Mächoires presque membraneu- ses, bifides , inégales : division extérieure grande et arrondie; di- vision intérieure petite , courte, presque cylindrique. Lèvre inférieure avancée, cor- née, échancrée , presque bifide à son extrémité. Quatre antennules inégales, fili- formes. Les antérieures un peu plus longues , quadriarticulées : pre- mier article petit , aminci à sa base ; le second et le troisième ar- rondis ; le dernier ovale. Les pos- iérieures courtes, triarticulées : pre- mier article petit ; le second ar- rondi ; le dernier ovale. LATE ET CHARACTER GENERTS. Antennæ moniliformes, breves, undecimarticulatae : articulus pri- mus crassior ; alii rotundati; ul- timi clavati, clava perfoliata. Labium svperius corneum ; sub- rotundatum , ciliatum. Mandibulæ correae, arcuata , simplices , apice. acutae. Maxillæ szhmembranaceæ ; bi- Jidæ , laciniis inaequalibus : exte- riore majore , rotundata ; interiore breviore , subcylindrica. Labium 2rferius porrectum , cor- neurr , apice emarginatum ; Sub- bifidim. Palpi quatuor filiformes , irrae- quales. Anteriores pauld longio- res , quadriarticulati : articulo pri- mo mminori, basi attenuato ; se- cundo tertioque rotundatis ; wlri- mo ovato. Posteriores triarticu- lati : articulo primo minori; secun- do rotundato ; tertio ovato. , 1. Tps sillonné. Tps sulcata. PL 1. fig. 1. a. b. c. I. Testacé; tête obscure ; corcelet sillonné ; élytres presque striées. I. Testacea , capite fusco , thorace sulcato , elytris substriatis. Ip. Crenata duplo aut triplo major. Antennæ testaceæ , articulis tribus ul- timis clavatis, perfoliatis. Caput fusco-testaceum, oculis prominulis, nigris. Thorax rufo-testaceus, planus, marginatus , lineis tribus impressis, media postice bifida. Elytra testacea , substriata. Corpus subtüs pedesque testacea. Il est deux. fois plus grand que l’Ips crénelé. Les antennes sont termi- nées par trois articles distincts, en masse perfoliée. La tète est testacée obscure , avec les yeux noirs , arrondis. Le corcelet est testacé fauve , rebordé , un peu déprimé , lisse, luisant , avec trois lignes longitudi- nales, enfoncées , dont l'intermédiaire est bifide postérieurement. L’é- cusson est petit, testacé obscur. Les élytres sont testacées, et ont . 1 LI La ! A] ° LA plusieurs rangées de petits points enfoncés , à peine marqués. Le des- sous du corps etles pattes sont testacés. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres. 2. Ips monile. TPs monilis. PL. 1. fig. 6. a. b. I. Noir, luisant ; corcelet et élytres striés ; antennes moniliformes. I. Nigra nitida , thorace elytrisque striatis , antennis moniliformibus. Cæteris pauld major. Antennæ moniliformes, longitudine thoracis. Corpus lincare , nigrum. Caput crassum , inæquale. Thorax lineis quatuor impressis, intermediis approximatis , brevioribus. Elytra striis sex per paria dispositis. Il a un peu plus de trois lignes de long , et guères plus d’une demi- ligne de large. Les antennes sont moniliformes, de la longueur du corcelet. Tout le corps est noir luisant. La tête est grosse et inégale. Le corcelet est rebordé, marqué de quatre lignes longitudinales en- NO. 2940 PRES: 5 foncées, dont deux au milieu , courtes et rapprochées. Les élytres ont chacune six stries disposées par paires. Les pattes sont d’un brun noir. Il diffère des autres espèces en ce que les antennes ne sont point terminées en masse. Il se trouve au Sénégal , et m’a été donné par M. Geoffroi de Villeneuve. 3. Ips linéaire. Tps linearis. PI. 2. fig. 17. a. b. I. Noir, luisant ; corps mince, alongé ; élytres sillonnées. I. Atra nitida linearis, thorace elytrisque sulcatis. Ips Znearis atra nitens, corpore angusto cylindrico , thorace elytrisque pro- fundè sulcatis. Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 50. tab. 2. fig. 4. 8. Corpus teres, subcylindricum, nigrum, nitidum. Antennæ piceæ , articulis tribus ultimis clavatis, perfoliatis. Thorax elongatus , marginatus , dorso lineis tribus impressis , intermedia majori. Elytra profundè sulcata , sulcis punctatis. Pedes picei. - Il a environ deux lignes et demie de long , et une demi - ligne de large. Tout le corps est d’un noir luisant. Les antennes sont brunes , guères plus longues que la tête , avec les trois derniers ar- ticles en masse perfoliée. Le corcelet est alongé , rebordé, avec trois lignes longitudinales enfoncées , dont l’une au milieu, plus grande que les autres. Les élytres out chacune cinq sillons assez larges , dans chacun desquels on apperçoit une strie crénelée. Les pattes sont brunes. Il se trouve en Italie , sur le tronc carié des Chênes. Du Cabinet de M. Bosc, ci-devant Dantic. 4. Tps tarière. TPs terebrans. PL. 1. fig. 7. a. b. TI. D'un brun ferrugineux sans taches ; élytres avec des stries cré- nelées. I. Fusco-ferruginea , immaculata , elytris striato-creratis. Similis Ip. crenatæ , at major. Corpus totum fusco-ferrugineum, immacu- 6 NOT D: IPS: latum. Antennæ filiformes, articulis duobus ultimis clavatis. Thorax punctatus, marginatus. Elytra striata , striis Crenatis. Il ressemble à l’Ips crénelé , mais il est un peu plus grand. Tout le corps est d’un brun ferrugineux. Les antennes sont terminées par deux articles un peu plus gros que les autres. La tête est pointillée. Le corcelet est pointillé , très-rebordé. Les élytres ont des stries assez grandes , dans chacune desquelles il y a une rangée de points en- foncés. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres et sur le vieux bois 5. Ips resserré. Trs contracta. PI, 2. fig. 10. a. b. T. Ferrugineux ; corcelet pointillé ; élytres avec des stries poin- tillées. I. Ferruginea, thorace punctato, elytris punctato-striatis. Dermestes oblongus ferrugineus , elytris punctato-striatis. Grorr. Ins. t. 1. pag: 103. n°. 10. Le Dermeste lévrier ponctué et strié. Grorr. Ibid. Dermestes contractus. Fourc. Ent. par. 1. pag.'19. n°. 10. Similis Ip. crenatæ , at pauld major. Corpus ferrugineum. Antennæ capite longiores , articulis duobus ultimis clavatis. Thorax punctatus , subrugosus. Elytra striata, striis punctatis. Il ressemble à l’Ips crénelé. Tout le corps est d’un brun ferrugi- neux. Les antennes sont terminées en une masse composée de deux articles. La tête est pointillée. Le corcelet est pointillé, rebordé , un peu déprimé. Les élytres ont des stries pointillées. On le trouve aux environs de Paris , sur le bois mort , sous l’écorce des arbres. 6. Ips crénelé. Trs crenata. PI. 2. fig. 9. à. b. I. Noir; corcelet raboteux , avec quatre lignes élevées ; élytres avec des stries crénelées, et deux taches rouges sur chaque. No" 18. (NPA. 7 I. Oblonga nigra , thorace rugoso, elytris striato-crenatis , maculis duabus rubris. Far. Gen. ins. mant. pag. 214. — Spec. ins. tom. 1. p. 81. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 46. no. 15. Tritoma crenata. Fas. Syst. Ent. pag. 69. n°. 4. Tps crenata. Fussr. Archiv. ins. 4. pag. 31. n°. 2. tab. 20. fig. 20. Statura præcedentium. Corpus nigrum. Antennæ clavatæ, apice fuscæ. Thorax marginatus depressus, lineis quatuor elevatis. Elytra striis quatuor elevatis, et inter strias seriebus duabus punctorum impressorum , basi apiceque macula maona ferruginea. Il ressemble au précédent. Le corps est noir. Les antennes sont obscures à leur extrémité. Les trois derniers articles sont perfoliés , un peu en masse. Le corcelet est déprimé , rebordé , légèrement ra- boteux , avec quatre lignes longitudinales élevées. Les élytres ont une grande tache rougeâtre à la base et à l'extrémité , et quatre lignes longitudinales élevées , entre lesquelles on remarque deux rangées de petits points enfoncés. Les pattes sont d’un brun ferrugineux , avec les cuisses noirâtres. ‘Il se trouve en Europe ; sous l’écorce des arbres. 7. Ips picipède. ZPs picipes. PI. 2. fig. 12. a. b. c. d. I. Noir, luisant ; antennes et pattes d’un brun ferrugineux. I. Nigra nitida , antennis pedibusque piceis. Magnitudo et statura Ip. crenatæ. Corpus nigrum , nitidum. Antennæ fusco- ferrugineæ, articulis duobus ultimis clavatis. Thorax lævis. Elytra substriata. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , à l’Ips crénelé. Les antennes sont d’un brun ferrugineux, terminées par deux articles en masse. Tout le corps est noir luisant. Les élytres ont de petits points enfoncés , très-peu marqués , rangés en stries. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres. 8. Ips oblong. TPs oblonga. PI. 1. fig. 5. à. b. 8 N°94" 18) Mr P 05: I. Noirâtre ; corcelet avec un enfoncement au milieu ; élytres striées. I. Oblonga fusca , thoracis dorso impresso , elytris striatis. Dermestes oblongus fuscus , elytris striatis. Geor. Ins. tom. 1 pag. 105. n°. 9. Le Dermeste levrier à stries. Geor. Ib. Dermestes oblongus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 19. n°. 9. Corpus elongatum , nigricans , minimè nitidum. Antennæ villosæ , ferè lon- P 8 » IS ; ; gitudine thoracis , articulis duobus ultimis clavatis. Thorax marginatus sub- villosus , dorso impresso. Elytra striata. Il varie beaucoup pour la grandeur. Les plus grands ont environ deux lignes de long. Tout le corps est noirâtre , point du tout lui- sant , lésèrement couvert de poils courts. Les antennes sont un peu velues , presque de la longueur du corcelet , terminées en masse formée seulement de deux articles. Le corcelet est rebordé , et marqué à sa partie supérieure d’une légère impression. Les élytres sont striées. Tout le corps est quelquefois d’un biun marron. Il se trouve aux environs de Paris , sous l'écorce des arbres. 9. Irs alongé. Z»s elongata. PI. 2. fig. 15. a. b. I D'un brun ferrugineux ; élytres noires , avec la base et l’extré- mité d’un brun ferrugineux. I. fusco-ferruginea , elytris nigris , basi apiceque fusco-ferrugineis. Dermestes elongatus niger, elytris basi fasciaque postica lividis, antennis pedibusque ferrugineis. Lin. Syst. Nat. p. 561. n°. 2. — Faun. suec. n°. 409. Corpus teres., subcylindricum, magnitudine Ip. crenatæ. Antennæ ferrugi- neæ, capite pauld longiores , apice clavatæ. Caput thoraxque fusco - ferrugi- nea , nitida. Elytra striato-punctata , nigra , nitida , basi apiceque fuscoferru- ginea. Corpus subtüs pedesque fusco-ferruginea , nitida. Il est de la grandeur de l’Ips crénelé , mais il a ‘une forme alongée et presque cylindrique. Les antennes sont ferrugineuses , un peu plus longues que la tête , avec le pénultième article assez gros. La tête et le corcelet sont lisses , d’un brun ferrugineux , luisant. Les élytres ont de légères stries pointillées ; elles sont noires , luisantes , avec la base et N°. 1821 AN BIS. 9 et l'extrémité d’un brun ferrugineux. Le dessous du corps et les paites sont d’un brun ferrugineux , luisant, Il se trouve au nord de l'Europe. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 10. Îps cylindrique. TPs cylindrica. Be AN 6x "b: I. Noir, cylindrique ; antennes et pattes d’un brun ferrugineux. I. Cylindrica linearis nigra , antennis pedibusque piceis. Corpus lineare, cylindricum, nigrum , nitidum. Antennæ piceæ, articulis duobus ultimis clavatis , perfoliatis. Thorax elytraque lævia. Corpus subtüs nigro-brunneum. Pedes picei. Le corps est noir, luisant, alongé, cylindrique. Les antennes sont d’un brun ferrugineux , courtes , avec les deux derniers articles en masse perfoliée. Le corcelet et les élytres sont finement pointillés. Le dessous du corps est d’un brun noirûtre. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve aux environs de Paris, sur le bois carié. 11. Ips atténué. Tps attenuata. P]. 2. fig. 11. a. b. TI. Mince, cylindrique , marron ; extrémité des élytres un peu obscure. I. Linearis cylindrica castanea , elytris apice fuscis. Similis Ip. cylindricæ , at minor. Corpus castaneum , elytris apice obscu- rioribus oculisque nigris. Il ressemble beaucoup à l’Ips cylindrique , mais il est un peu plus petit. Tout le corps est marron. L’extrémité des élytres est un peu obscure , et les yeux sont noirs. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres. ñ 2. Tps unidentë. TPs unidentata. PI. 1. fig. 4. a. b. I. Testacé; corcelet avec une dent latérale avancée ; élytres pointillées. Coléoptères. Tome II. B 10 IN. LOGE MP TS I. Testacea , thorace utrinque unidento , elytris punctatis. Corpus depressum, testaceum, immaculatum. Ip. crenata duplo minus. Antennæ thoracis longitudine. Thorax utrinque dente acuto armatus. ÆElytra punctata. Il est une fois plus petit que l’Ips crénelé. Tout le corps est d’une couleur testacée, sans taches. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet : les trois derniers articles sont en masse perfoliée. Le corcelet est déprimé, muni de chaque côté, vers l’angle antérieur , d’une dent assez forte , un peu avancée. Les élytres sont fortement poin- tillées. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres. 13. Ips cellerier. Trs'cellaris PI he NS". "b. T. Testacé sans taches ; corcelet légèrement denté. 1. Testacea immaculata , thorace subdentato. Dermestes cellaris. Scop. Ent. carn. n°. 42. Dermestes cellaris. Fursr. Archiv. ins. 4. pag. 22. n°. 12. tab. 20. fis. 5. Ip. crenata pauld minor. Corpus totum fusco-testaceum , immaculatum. Antennæ ferè longitudine thoracis , articulis tribus ultimis clavatis , perfoliatis. Thorax punctatus, marginatus , marginibus bidentatis. Elytra punctata, pu- bescentia. Il est un peu plus court que l’Ips crénelé. Tout le corps est d’un brun testacé , sans taches. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet ; Les trois derniers articles sont un peu en masse perfoliée. Le corcelet est pointillé , et muni de deux petites dents de chaque côté. Les élytres sont finement pointillées, un peu pubescentes. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 1 4. Ips fromentier. Trs frumentaria. PI. 2. fig. 13. à. b. c. d. I. Obscur ; corcelet crénelé , avec trois lignes élevées. I. Fusca , thorace crenato , dorso tricarinato. N9%: 109 EU PES: 11 Anobium /rumentarium testaceum, thorace ciliato, dorso plano carinato. Fas. Syst. Ent. pag. 62. no. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 71. n°. 3. — Mant. ins ATOM 1) pas. 30. n°.,5. Dermestes surinamensis testaceus, elytris striatis , thorace striis tribus ’ele- vatis marginibusque denticulato. Lin. Syst. Nat. pag. 565. no. 29. Tenebrio swrinamensis alatus elongatus testaceo -fuscus, elytris striatis ; thorace striis tribus elevatis marginibusque denticulato. Drc. Mém. ins. t. 5. pag. 54..n9, 5 plu thetr2: Siumilis Ip. crenatæ, at dupld minor. Corpus fuscum. Antennæ filiformes, articulis tribus ultimis subclavatis , perfoliatis. Thorax crenatus , dorso li- neis tribus elevatis. Elytra striato-punctata lineisque elevatis. Variat corpore testaceo. Il est une fois plus petit que l’Ips crénelé. Tout le corps est brun obscur. Les antennes sont filiformes, presque de la longueur du cor- celet , avec les trois derniers articles un peu en masse. Le corcelet est crénelé sur les côtés , avec trois lignes élevées assez grandes ; à la partie supérieure , dont l’une au milieu , les autres vers Les bords latéraux. Les élytres sont presque pubescentes , avec quatre petites lignes longi- tudinales peu élevées , et des stries pointillées entre les lignes. L’Insecte décrit par M. Fabricius , et que j’ai vu dans le Cabinet de M. Banks , avoit tout le corps testacé. IL étoit d’ailleurs parfaitement semblable à celui-ci. ; Il se trouve dans l'Amérique méridionale, dans le pain , dans la farine; j'en ai trouvé plusieurs individus dans de la farine envoyée de Ste-Lucie. 1 2. Ips taxicorne. TPs taxicornis. PI. 1. fig. 2. a. b. I. D'un brun ferrugineux , luisant , sans taches ; antennes perfoliées. 1 Fusco-ferruginea nitida , antennis perfoliatis. T. zaxicornis flava nitens, corpore angusto cylindrico , thorace elytrisque lævissimis , submarginatis. Ross. Faun. etrusc. tom. 1. pag. 49. tab. 4. fig. 2. Eussr. Archiv.\ns: 4-Wpas. 38. n°. 3-:tab. 21. fist Ci? Corpus elongatum , fusco-ferrugineum , nitidum , immaculatum. Antenna- rum articuli septem ultimi reliquis crassiores , perfoliati. Thorax lævis, mar- ginatus. Elytra tenuissimè punctata. Le corps de cet insecte est alongé , d’un brun marron, luisant, sans B ij 12 NID MARIO EP) 8: taches. Les antennes ont les sept derniers articles un peu plus gros que les autres et perfoliés. Le corcelet est lisse, très-finement pointillé. les élytres sont très-finement pointillées, et les points sont presque rangés en stries. Cet insecte et les deux suivans diffèrent des autres, en ce que les sept derniers articlesdes antennes sontperfoliés, etun peu plusgros quelesautres. Il se trouve aux environs de Paris, sous l’écorce des arbres. 16. Ips unicolor. Tps unicolor. PI. 2. fig. 8. à. b. I. D’un brun ferrugineux , lisse ; antennes courtes , perfoliées. I. Fusco-ferruginea , thorace lævi, antennis brevibus perfoliatis. Similis Ip. lævigatæ , at duplo aut triplo minor et brevior. Antennæ breves, articulis septem ultimis crassioribus , perfoliatis. Corpus fusco- Ceneu ; nitidum , immaculatum. Elytra substriato-punctata. 11 ressemble à l’Ips lisse , mais il est une ou deux fois plus petit, et le corps est un peu moins alongé. Les antennes sont courtes, minces à leur base , avec les sept derniers articles un peu plus gros , perfoliés, Tout le corps est d’un brun ferrugineux sans taches. Le corcelet est lisse. Les élytres ont des stries à peine marquées , formées par de petits points enfoncés. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce du bois. 17. Tps bicolor. Trs bicolor. Pl. 2. fig. 14. a. D. I. Rougeûtre ; Fr noires ; avec la base rougeûtre. I. Rufa, elytris nigris basi rufis. Magnitudo et statura Ip. crenatæ. Antennæ rufæ extrorshm crassiores, per- foliatæ. Caput thoraxque rufa, nitida, oculis nigris. Elytra nigra nitida , basi rufa. Corpus subtùs pedesque rufa , abdominis apice nigra. Il est de la grandeur de l’Ips crénelé. Les antennes sont fauves , avec les sept derniers articles un peu plus gros , perfoliés. La tête et le corcelet sont rougeâtres , luisans, sans taches. Les yeux sont noirs. Les élytres sont noires , luisantes , avec la base rougeâtre. Le dessous du corps et les pattes sont rougeâires, avec l’extrémité de l’abdomen noire. Il se trouve aux environs de Paris , sur le bois carié. 16. [ps ruficorne. TPs ruficornis. PI. 3. fig. 18. à. b. I. Noir; antennes , pattes et moitié des élytres , ferrugineux ; corcelet sillonné. TL. Nigra, antennis, pedibus basique elytrorum ferrugineis , thorace striato. Magnitudo et statura I. elongatæ. Antennæ ferrugineæ. Corpus nigrum. Thorax quadristriatus. Elytra fusco - ferruginea , apice nigra. Pedes ferru- ginei. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , à l’Ips alongé. Les an- tennes sont ferrugineuses , presque de la longueur de la moitié du cor- celet, terminées par trois articles, en masse perfoliée. Le corps est noir. Le corcelet a quatre stries longitudinales , dont les deux du milieu sont un peu plus rapprochées que les autres. Les élytres sont lisses, d’un brun ferrugineux , depuis la base jusqu’au milieu. Les pattes sont ferrugineuses. Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. 19. IPs rugicolle. TPs rugicollis. PI. 3. fig. 19. a. b. I D'un brun obscur , corcelet avec quatre lignes élevées ; élytres avec des stries pointillées et quatre lignes élevées. I. Fusca, thorace lineis quatuor elevatis, elytris lineis eleyatis punctisque seriatis impressis. I. crenata ferè dupld minor. Corpus totum brunneum, oculis prominulis nigris. Thorax lineis quatuor elevatis. Elytra lineis quatuor elevatis, et inter has striis duabus punctatis. # Il est plus petit que l’Ips crénelé. Tout le corps est brun ; les yeux seuls sont noirs , arrondis , saillans. Le corcelet a quatre lignes lonsi- tudinales élevées. Les élytres ont chacune quatre lignes longitudinales élevées , entre lesquelles il y a deux rangées de points enfoncés. IÏ se trouve aux environs de Paris. 14 N° RAS NMEEPS 20. Ips transversal. LPs transversa. PI. 3. fig. 20. a. b. I. Testacé ; corcelet rebordé , avec un enfoncement transversal ; élytres striées. I. Testacea, thorace marginato transyersè impresso , elytris striatis. I. Crenata ferè triplo minor. Corpus testaceum, oculis nigris. Thorax marginatus, postice linea transversa impressa. Elytra striata pallidiora. Il est deux fois plus petit que l’Ips crénelé. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet. Les yeux sont noirs. Le corcelet est rebordé, et il a une ligne transversale enfoncée à sa partie postérieure. Les élÿtres sont un peu plus pâles que le reste du corps, et elles ont des stries pointillées. Il se trouve aux environs de Paris , sur le bois mort. Du Cabinet de M. Lermina. 21. Ips enfoncé. TPS tmpressa El. 3. fe; 20 ab. I. Brun ; corcelet arrondi , avec un enfoncement à sa partie supé- rieure. I. Brunnea , thorace rotundato , dorso puncto impresso. Parvus. Antennæ thorace pauld longiores , filiformes , articulis tribus ulti- mis clavatis. Corpus brunneum, immaculatum. Thorax rotundatus, dorso puncto impresso. Elytra punctata , pubescentia. Il est petit. Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que le corcelet , avec les trois derniers articles un peu en masse. Tout le corps est d’un brun testacé. Les élytres sont pointillées , pubescentes. Il se grouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 22. Ips nain. TPs minuta. PI. 5. fig. 22. a. b. I. Noir; antennes et pattes brunes ; corcelet rebordé postérieure- ment. INI926, 28 AMIENS. 15 I. Nigra, antennis pedibusque rufis , thorace postice marginato. Magnitudo et statura IÏ. impressæ. Antennæ rufæ, longitudine thoracis, articulis tribus ultimis clavatis. Corpus nigrum. Thorax postice marginatus. Elytra striato-punctata. Pedes rufi. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , à l’Ips enfoncé. Les an- tennes sont fauves , de la longueur du corcelet , avec les trois derniers articles un peu en masse. Tout le corps est noir. Le corcelet est rebordé postérieurement. Les élytres ont des stries pointillées. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres. 23. Irs du Carex. Trs Caricis' Pl. 3. fp. 23. a, b. I. Noir obscur ; antennes et pattes rougeûtres, I. Nigra obscura, antennis pedibusque rufis. Similis TI. cellari, at pauld major. Antennæ rufæ, clava fusca, perfoliata. Corpus fuscum minimè nitidum , subtomentosum. Elytra lævia. Pedes ruf. Il ressemble à llps cellerier , mais il est un peu plus grand. Tout le corps est noir , point du tout luisant , légèrement tomenteux. Les an- tennes sont fauves ; avec les trois derniers articles obscurs, en masse perfoliée. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris, dans les endroits humides, sur la plante nommée par les Botanistes , Carex vulpinus. 24. Tps du fumier. Drsyjumatatble3 he t25#añbiend. T. Oblong , testacé , yeux noirs. I. Oblonga glabra testacea , oculis nigris. Dermestes fzmatus oblongus glaber testaceus , oculis nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 664. n°. 22. — Faun. suec. n°. 432.? Dermestes fumatus. Fas. Syst. Ent. pag. 57. n°. 12. — Spec. ins. tom. 1. pag: 66. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 35. n°. 19.? 16 INRA HER LP 5! Dermestes oblongus , glaber , testaceus, oculis nigris. Grorr. Îns. tom. 1. Pad Loin az re Le Dermeste du fumier. Georr. Ibid. Dermestes Rosa ovatus , ferrugineus, villosus', oculis nigris. Scop. Entom. 5 carn. pag. 15. 114. DO. Dermestes us Fuesr. Archi. Ins.\4.\pae. 20: n°/7-tab/ Po. He.1. Corpus oblongum, testaceum, duabus lineis longum. Antennæ ne mes, articulo primo crassiori, ultimis tribus clavatis perfoliatis. Oculi ni- gri. Elytra lævia. Il a environ deux lignes de long , et une de large. Tout le corps est testacé , sans taches. Les yeux seuls sont noirs, arrondis, peu saillans. Les antennes sont moniliformes : le premier article est gros , les autres sont grenus , les trois derniers sont en masse perfoliée. Le cor- celet et les élytres sont lisses. Les pattes sont simples. Les tarses sont filiformes et composés de cinq articles. Le Dermestes fumatus de Fuesli, nous paroît être le même insecte que celui que nous venons de décrire; mais nous doutons que le Dermestes fumatus des autres Auteurs puisse également s’y rapporter. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. N°2. 19. N ous avons donné à ce nouveau genre le nom de Trogossite , formé de deux mots grecs , Tpwyw, ciroç , qui signifient rongeur de grains, parce que la larve d’une des espèces attaque et ronge les grains dans les provinces méridionales de la France. M. Geoffroy avoit décrit un de ces insectes , et l’avoit rangé parmi les Platycères ou Lucanes. Linné avoit placé le même insecte parmi les Ténébrions. M. Fabricius en à décrit un autre, et il Pa placé parmi les Lucanes. Lorsque les Auteurs ne sont pas d’accord sur la place qu'ils assignent à un insecte, et qu’ils le transportent dans des genres différens, il y a toujours à présumer que l'espèce n’appartient qu’à elle-même , et doit former un genre particulier. D’après l’observation | nous n’avons pu nous refuser à la nécessité de l’établir. Car nous n’ignorons pas que ce n’est jamais sans nécessité que l’on doit établir de nouveaux genres. Ces insectes diffèrent des Lucanes , non-seulement par la forme des antennes , mais encare par celle de toutes les parties de la bouche. Ils différent aussi des Ténébrions par la forme des antennes , des parties de la bouche , et par le nombre de pièces des tarses. Les antennes des Lucanes sont coudées , et terminées par une masse lamellée. Leurs mâchoires sont longues ; presque membraneuses , velues , unidentées vers le milieu. Les antennes des Frogossites sont simples , et terminées par trois articles distincts, un peu en masse. Leurs mâchoires sont courtes , presque coriacées , ciliées , dentées à leur base. Ils ont une lèvre supérieure , qui manque aux Lucanes. Les Ténébrions ont les an- tennes moniliformes , et les mâchoires bifides ; d’ailleurs les quatre tarses antérieurs sont composés de cinq articles , et les postérieurs seu- lement de quatre. Les Trogossites ont cinq articles à tous les tarses. . Les antennes (pl. 1. fig. 1. a. a. a.) des Trogossites sont courtes et composées de onze articles. Le premier est plus gros que les autres, un peu renflé à son extrémité ; les suivans sont arrondis; les trois der- niers sont un peu plus gros, distincts , perfoliés. Elles ne sont guères Coléoptères. Tome II. A 2 NO 0. VIT RON GMONSEESENEUHTUUEE plus longues que la tête, et elles sont insérées à la base latérale des mandibules. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( b.) est courte , cornée , échancrée et ciliée. Les mandibules ( c. c. ) sont cornées , très-dures , assez fortes, arquées, dentées tout le long de leur partie interne. Les mâchoires ( d. d. ) sont presque cornées , arrondies et ciliées , unidentées à leur base. La lèvre inférieure ( e. ) est cornée, bifide et velue à son extrémité. Les divisions sont égales et assez grandes. Les antennules antérieures ( f. f. ) sont à peine plus longues que les postérieures , et composées de quatre articles , dont le premier est très- petit, à peine distinct; les deux suivans sont coniques et égaux entr’eux ; le dernier est un peu plus gros et un peu plus long. Elles ont leur inser- tion au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (£. 5. ) sont composées de trois articles , dont le premier est le plus petit , et le der- nier est le plus gros ; le second est conique. Elles ont leur insertion à la base antérieure de la division de la lèvre inférieure. La tête est assez grosse, presque de la largeur du corcelet. Les yeux sont oblongs , point du tout saillans , placés à la partie latérale de la tête. Le corcelet est un peu rebordé , et presque figuré en cœur. Il est séparé des élytres par un étranglement assez grand. Les élytres sont très-dures, de la grandeur de l’abdomen. Elles cachent deux ailes membrancuses , repliées. L’écusson est petit, à peine distinct. Le corps est alongé , légèrement déprimé , presque parallélipipède. Les pattes sont assez courtes. Les tarses sont filiformes , et com- posés de cinq articles , dont le premier est très-court , peu distinct; les trois suivans sont égaux entr'eux , velus en-dessous ; le dernier est long , arqué , un peu renflé vers son extrémité , et muni de deux cro- chets assez forts. La larve d’une des espèces qui composent ce genre , est connue depuis long-temps dans les provinces méridionales de la France, par les grands Ne ot 'EMRNONGUONS SIVIT VE: 3 dégats qu’elle occasionne au blé renfermé dans les greniers. On lui a donné le nom de Cadelle. On a cherché à reconnoître à quel genre d'insectes pouvoit appartenir une larve si nuisible. Bien des expériences ont été faites inutilement. M. l'Abbé Rosier, dans son excellent Cours d'Agriculture, rapporte , au mot FroMENT, ses tentatives infructueuses. Mais M. Dorthes , D. M., paroît ayoir atteint le but de ses recherches sur cet objet. Il en a fait le sujet d’un Mémoire intéressant, présenté à la Société Royale d'Agriculture, et inséré dans le trimestre de Printemps, année 1787. M. Dorthes renferma des Cadelles dans une bouteille, avec du blé ; ces larves y vécurent jusqu’à l'hiver , maïs aucune ne se changea en nymphe : aux premiers froids elles moururent. S’étant ap- perçu que beaucoup de ces larves grimpoient le long des greniers , et s’écartoient des tas de blé, il présuma que c’étoit pour se réfugier dans des trous, et s’y transformer en nymphe. Il renferma de ces Cadelles dans de g O autre. Ces larves se sont enfermées dans la terre, et, à la suite de leur randes boîtes contenant du blé d’un côté, et de la terre de métamorphose , il en a vu sortir l’insecte parfait, qu’il a reconnu être le Terebrio mauritanicus de Linné. Il n’est pas sans doute aussi exact, lorsqu'il le rapporte au Ténébrion à stries lisses de M. Geoffroy ; car c’est la Chevrette brune , Platycerus, n°. 5 , de cet auteur. M. Dorthes a vu souvent cet insecte accouplé sur le blé; mais il n’a pas pu le suivre dans sa ponte , et il reste encore à savoir positivement s’il dépose ses œufs sur le grain , ou si la larve s’y introduit elle-même. On ne voit jamais cet insecte, dans son état parfait, attaquer le blé. M. Dorthes en a renfermé dans une bouteille avec du grain ; ils n’y ont point touché , et ont plutôt cherché à se dévorer entr’eux. Il les a trouvés le lendemain privés d’antennes et de pattes. On en rencontre souvent sur le blé, cherchant à dévorer les Teignes, et à perpétuer leur race , qu’il seroit bien essentiel de pouvoir détruire. J’ai souvent trouvé le Trogossite mau- ritanique et le Trogossite bleu dans le vieux pain , après en avoir dévoré la mie jusqu’à n’en laisser que la croûte. La larve , parvenue à toute sa grosseur, a environ huit lignes de long et n’a guères plus d’une ligne de large. Son corps est blanchâtre , composé de douze anneaux assez distincts, et hérissé de poils clair-semés, courts, assez roides. La tête est noire, dure , écailleuse , armée de deux man- À ij 4 Ne Hot MCRUO NC JONSMSNENENES dibules arquées , tranchantes , cornées , très-dures. On remarque quel- ques taches obscures placées sur les trois premiers anneaux. Le dernier est terminé par deux crochets cornés , très-durs. Elle a six pattes écail- leuses courtes , qui partent des trois premiers anneaux du corps. Cette larve ne pouvant supporter que difficilement sans doute la température du nord de la France, y est si rare qu’on n’a pas encore eu occasion de l'y remarquer, quoiqu’on y trouve quelquefois l’insecte parfait. Mais dans les provinces du Midi , elle y est très-abondante et fait le plus grand tort au froment. Elle est beaucoup plus nuisible encore que les larves des Charansons et des Teignes. La larve du Charanson et de la Teigne reste dans l’inté- rieur du grain qu’elle habite, et qui peut suffire à tout son entretien. Mais la Cadelle, dont le corps est beaucoup plus grand , exige bien plus de nourriture ; aussi n’entre-t-elle point au fond du grain; elle l’attaque au dehors , passe d’un grain à l’autre, et une seule peut en détruire une quantité assez considérable. C’est principalement vers la fin de l’hiver, temps où elle a acquis tout son accroissement , qu’elle fait le plus de ravages. Au commencement du printemps, elle quitte les tas de blé, gagne les trous , les fentes, les crevasses des greniers , et s'enfonce dans la terre ou dans la poussière , pour y subir sa métamorphose. L’insecte parfait se montre au printemps et pendant tout l'été. On a annoncé des moyens plus ou moins difficiles à employer, et plus ou moins infructueux , pour se mettre à l’abri des dégats de ces larves. Nous croyons devoir exposer des moyens plus simples et sans doute plus utiles. J’ai d’abord constamment remarqué que la Cadelle n’attaque pas le blé renfermé dans des sacs dès qu’il est battu. Et si ve moyen est trop dispendieux, il est prouvé que le blé vanné dans les mois d'Octobre et de Novembre , est bien moins endommagé , sans doute | parce que les insectes nouvellement nés se détachent et tombent du grain, par le mouvement et les secousses du van. Maïs on pourroit s’en ga- rantir encore plus aisément , en soumettant le blé à un lavage vers le commencement de l'hiver : en choisissant un courant peu rapide , le grain se précipite, et l’eau emporte les œufs ou les insectes déjà éclos. NS: Mr 9: T'RVO'G O7S"ST TE: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antenres courtes , compo- sées de onze articles : le premier gros ; les suivans grenus ; les trois derniers distincts, un peu en masse. Lèvre supérieure cornée , échan- crée et ciliée. Mandibules cornées , arquées, multidentées. Mächoires presque membra- neuses, arrondies, ciliées , uniden- tées à la base. Lèvre inférieure cornée, bifide: divisions égales , velues. Quatre antennules presque éga- les. Les antérieures quadriarticu- lées : article premier très-court ; les deux suivans égaux et coniques ; le dernier plus gros, presque ovale. Les postérieures triarticulées : ar- ticle premier petit, et le dernier assez gros. TRY ONG OMSNS: HET E: 5 T'URNOMGNONSESUT TT) À. CHARACTER. GENERIS. Antennæ zndecimarticulata : articulus primus longior » CKASSLOT; alii granulati ; ultimi tres sub- clavati. Labiunmt superius corneum , emarginatum ; ciliaturn. Mandibulæ correa , arcuatae, multidentatae. Maxillæ sxhbmembranaceae , ro- tundatae , ciliatae , basi uniden- Latae. Labium zzferius corneum ; bifi- dum : lacinia aequales , pilosae. Palpi quatuor. Anteriores qua- driarticulati : articulo primo mi- nimo , secundo tertioque conicis ; ultimo crassiori subovato. Poste- riores triarticulati : articulo primo minori , ultimo crassiori ; sub- ovato. 6 NO. 01 0. TU: RAT Où GHFON SRISU CNT EE RE — EM SNBAE NCLEALS: 1. Trocoss:iTEe bleu. TrocossirT4 carulea. PI. 1. fig. 1. à. b. c. d. T. D'un noir bleuâtre luisant , sans taches ; tête avec une ligne en- foncée. T. Nigro-cærulea nitens, capite linea impressa. Variat magnitudine. Corpus totum nigro-cæruleum , immaculatum. Antennæ capite pauld longiores. Caput punctatum , linea frontali impressa. Thorax punctatus. Elytra scabra substriata. Il varie beaucoup pour la grandeur. Tout le corps est d’un noir bleuâtre luisant , sans taches. Les antennes sont à peine plus longues que la tête. La tête est fortement pointillée , et elle a un enfoncement longitudinal sur le front. Le corcelet est fortement pointillé. L’'écusson est à peine apparent. Les élytres sont un peu raboteuses , et presque striées. J’ai trouvé fréquemment en Provence cet insecte, dans le vieux pain. 2. TroGossiTE mauritanique. Trocossrra mauritanica. PI. 1. fig. 2. a. b. T. Noirâtre en-dessus, brun en-dessous ; élytres striées. T. Nigricans subtùs picea , elytris striatis. Tenebrio mauritanicus alatus niger subtüs piceus , thoracis marginibus antice posticeque dente angulatis. Lrnn. Syst. Nat. pag. 674. n°. 4. Platycerus fuscus, elytris striatis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 64. n°. 8, La Chevrette brune. Georr. Ib. Tenebrio mauritanicus. Donrtu. Mém. d’Agric. ann, 1787. trim. print. p. 64. tab. fig. 1. 2. Similis præcedenti, at minor. Corpus depressum. Antennæ piceæ , capite pauld longiores. Thorax punctatus, antice utrinque dente prominulo, et postice obsoleto. Elytra striata, punctata. Corpus suprà nigricans, subtüs pedesque picea. Il est plus petit que le précédent. Tout le dessus du corps est noi- Né roi 276 RGO CH'OMS/ES I rT TE 7 râtre , et le dessous est brun. Les antennes sont brunes , guères plus longues que la tête. La tête et le corcelet sont pointillés. Celui-ci est rebordé , et il a de chaque côté de sa partie antérieure , une petite dent avancée , et une autre à peine marquée , de chaque côté de la partie postérieure. Les élytres sont striées, et entre chaque strie on apper- coit , au moyen de la loupe, deux rangées de petits points enfoncés. Les pattes sont brunes. Il se trouve à Alger , dans toute la France. Sa larve , connue dans les provinces méridionales sous le nom de Cadelle , attaque les grains, aïnsi que nous l’avons dit plus haut. 3. TroGosSsSITE cuivreux. T'roGcossiTAa ænea. PI. 1. fig, 3. T. Bronzé , un peu cuivreux ; antennes noirâtres ; élytres avec des points en stries. T. AEnea nitens , antennis fuscis , elytris striato-punctatis. gTi- cantes. Caput linea longitudinali impressa. Thorax subquadratus marginatus. Similis Trogoss. virescenti. Corpus totum æneum nitens. Antennæ ni Elytra striato-punctata. Pedes fusco-ænea. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Trogossite verdâtre. Les antennes sont noirâtres. Tout le corps est d’une couleur cuivreuse , un peu bronzéc brillante. La tête a une ligne longitudinale , enfoncée. Le corcelet est presque quarré et rebordé. L’écusson est imperceptible. Les élytres ont des stries formées par des points enfoncés. Les pattes sont d’un noir bronzé. Il se trouve. . .. Du Cabinet de M. Dufresne. 4. TROGOSS1TE strié. Trocossrra striata. Pl. 1. fig. 4. T. Noir; tête et corcelet pointillés ; élytres avec des stries élevées et des points enfoncés. T. Migra , thorace punctato , elytris sulcatis , punctis seriatis impressis. Corpus nigrum oblongum depressum. Antennæ capite longiores. Caput punc- tatum. Thorax punctatus, antice emarginatus. Scutellum cordatum minimum. 6 NP. Dig: GTS RAOAGUOMSESNIQET F7 Elytra striis elevatis duplicique serie punctorum impressorum inter strias posi- torum. Tibiæ subdentatæ. Il est plus grand que le Trogossite bleu. Tout le corps est noir , peu luisant. Les antennes sont plus courtes que la moitié du corcelet ; les trois derniers articles sont un peu en masse presque lamellée. La tête est pointillée. Le corcelet est pointillé , rebordé , presque en cœur et coupé postérieurement. L’écusson est petit, en cœur, et lisse. Les élytres ont des stries élevées , et deux rangées de points enfoncés entre chaque strie. Les pattes sont noires , assez courtes. Les jambes ont quel- ques dentelures latérales, à peine marquées. Il se trouve au Sénégal , sous l’écorce des arbres. Du Cabinet du Roi. 5. Trocossire verdâtre. TrocossirA virescens. PI. 1. fig. 5. T. Vert bronzé , luisant, pointillé ; mandibules noires , tridentées. T. Viridi-æna, mandibulis nigris tridentatis. Lucanus virescens viridi-æneus , maxillis tridentatis. Fas. Syst. Entom. app. pag. 817. — Spec. ins. tom. 1. pag. 3. no. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 2. n°. 10. < 3 : k ë ï Statura Trog. cæruleæ , at pauld major. Antennæ nigræ capite longiores , arti- .culis tribus ultimis reliquis majoribus: Mandibulæ nigræ, tridentatæ. Caput, thorax et elytra viridi-ænea, nitida, punctata. Scutellum inconspicuum. Corpus subtüs viridi-æneum. Il ressemble beaucoup au Trogossite bleu, mais il est un peu plus grand. Les antennes sont noires , un peu poileuses et plus longues que la tète. Les trois derniers articles sont égaux entr'eux et un peu plus gros que les autres. La tête et le corcelet sont d’un vert un peu bronzé , sans taches ; on y apperçoit , avec la loupe , de petits points enfoncés. Les mandibules sont noires , luisantes , plus courtes que la tête, et ter- minées par trois petites dentelures. Le dessous du corps et les pattes sont -d’un vert bronzé plus obscur que le dessus. Cet insecte diffère des Lucanes , avec lesquels M. Fabricius l’a placé, par la forme des antennes et des parties de la bouche. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. Du Cabinet de MM. Lee et Francillon. N°50: S'CAPHTI DIE: SC Pl ENT D ITU ML, om — N ous avons donné à ce nouveau genre le nom de Scaphidium , du mot grec oxaidior , qui signifie barque , bateau, pour exprimer l’idée que présente d’abord la forme ovale , convexe, et terminée en pointe par les deux bouts, des insectes qui le composent. Nous ne connoissons encore que quatre espèces de Scaphidies, dont une a été décrite par M. Fabricius , et rangée avec les Sphéridios; et une autre , placée par Linné avec les Boucliers. La forme du corps, les antennes, dont les six premiers articles sont minces et alongés; les mandi- bules bidentées ; les antennules filiformes ; enfin les pattes simples, four- nissent un ensemble de caractères qui distinguent ces insectes des Sphé- ridies et de tous les autres genres. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet, et com- posées de onze articles , dont les six premiers sont minces, alongés , presque renflés à leur extrémité ; les cinq derniers forment une masse alongée , perfoliée. Elles sont insérées à la partie latérale, un peu su- périeure de la tête , au devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( pl. 1. fig. a. a. ) est cornée, petite, arrondie et ciliée. | Les mandibules ( b. b. ) sont cornées, courtes, arquées, bidentées à leur extrémité. Les mâchoires ( d. d. ) sont courtes , cornées à leur base, membra- neuses , arrondies , bifides à leur extrémité : les divisions sont égales. La lèvre inférieure ( c.) est cornée , arrondie , presque pointue à son extrémité. Les antennules antérieures ( e. e. ) sont filiformes ; et composées de quatre articles , dont le premier est très-petit ; le second et le troisième sont coniques , presque égaux entr’eux ; le dernier est un peu plus long et terminé en pointe. Elles sont insérées au dos des mâchoires , sur la Coléoptères. Tome Il. À 2 NO Ro 00 5 CR ASAIPERSERRESRD EE TANT partie cornée. Les antennules postérieures ( f. f. ) sont filiformes , un peu plus courtes que les antérieures , et composées de trois articles, dont le premier est petit , le second conique, et le troisième ovale oblong. Elles sont insérées à la partie antérieure , un peu latérale, de la lèvre inférieure. La tête est petite , un peu enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis , à peine saillans. Le corcelet est ordinairement convexe , à peine rebordé , plus étroit à la partie antérieure qu’à la partie postérieure. Les élytres sont convexes , très-dures , ordinairement tronquées à leur extrémité. Elles recouvrent deux ailes membraneuses, repliées. L’écus- son est petit , à peine apparént. Le dessous du corps est convexe. L’ab- domen est large à sa base , pointu à son extrémité, un peu plus long que les élytres. Les pattes sont minces, assez longues , sans dents et sans épines. Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles peu distincts : le dernier est terminé par deux crochets assez forts. On trouve ces insectes , pendant l’été , sous l’écorce qui se détache des arbres cariés. Une espèce se trouve plus particulièrement dans l’A- garic. Les larves nous sont entièrement inconnues. Nous n'avons pas plus de connoissances à présenter sur leur forme que sur leur genre de vie. SIC FAW BIO, Die !.F7 3 D CA PH T DPF E: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes composées de onze articles: les six premiers minces, alongés ; les cinq derniers en masse 1 alongée , perfoliée. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie , ciliée. Mandibules courtes, arquées, cornées , bidentées à leur extré- mité. Mächoires courtes, arrondies , bifides , membraneuses à l’extré- mité , cornées à leur base. Lèvre inférieure cornée, arron- die , presque pointue à l’extrémité. Quatre filiformes. Les antérieures quadriar- antennules inégales , ticulées : premier article petit ; les auires coniques; le dernier alongé , terminé en pointe. Les postérieures plus courtes , triarticulées : premier article petit; le second conique ; le dernier presque ovale. SÙ CAPOT DT, Ur NT, CHARACTER GENERIS. Antennæ Zhoracis longitudine undecimarticulatae : articulis sex primis aftenuatis ; reliquis lon- gioribus ; aliis clavatis perfo- liatis. Labium swperius corneum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ breves, corneæ, ar- cuatae , apice bidentatae. Maxillæ breves , basi cornea, apice membranacea , rotundataæ , bifidae ; laciniis aequalibus. Labium inferius corneum , apice rotundatum subacutum, Palpi quatuor inacquales , fili- Jormes. Anteriores longiores , qua- driarticulati, articulo primo mi- nimo ; Secundo fertiogue conicis ; ultimo oblongo, acuto. Posterio- res triarticulati : articulo primo minimo ; secundo conico ; tertio subovato. 4 NX 120% IS EC. A AP, ON CI DNEL JF ELSPIE CES 1. SCAPH1D1E quadrimaculé. ScsPaiDivm quadrimaculatum. PI. 1. fig. 1. à. b. c. Sc. Noir ; élytres pointillées, avec deux taches rouges sur chaque. Sc. Nigrum nitidum , elytris punctatis , maculis duabus sanguineis. Corpus ovato-oblongum, nigrum , nitidum. Elytra punctata , stria suturali, maculisque duabus rubris, altera versus basin , altera pauld minor versus api- cem. Abdomen acutum. Il a une forme ovale oblongue. Tout le corps est d’un noir luisant. Les antennes sont presque de la longueur du corcelet , minces , termi- nées en masse oblongue , perfoliée. Le corcelet est finement pointillé , un peu sinué , et presque de la largeur des élytres postérieurement. Les élytres sont pointillées , un peu plus courtes que l’abdomen ; elles ont une strie de chaque côté de la suture , une tache rouge à la base, et une autre plus petite à l’extrémité. Il se trouve aux environs de Paris. 2. SCAPHIDIE quadripustulé. ScarHiDivm quadripustulatum. PI. 1. fig. 2. a. b. Sc. Noir , luisant ; corceiet avec deux taches ; élytres avec une tache . ? . ec sur chaque , d’un rouge sanguin. Sc. Atrum nitidum, thoracis margine elytrorumque macula sanguineis. Sphæridium quadripustulatum. Fas. Syst. Ent. pag. 67. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. p. 79. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 43. n°. 11. Antennæ porrectæ, perfoliatæ , nigræ. Palpi filiformes. Thorax ater, nitidus, margine rufo. Elytra truncata, atra, nitida, macula magna rufa versus basin. Abdomen acutissimum. Pedes nigri. Fas. Il est à-peu-près de la grandeur du précédent. Les antennes sont noires , presque de la longueur du corcelet. Le corps est noir, luisant. Le corcelet est noir , avec une tache d’un rouge sanguin ; de chaque NS 26: 1SMNCHAAPONHEN De TE 5 côté. Les élytres sont tronquées , noires , luisantes , avec une grande tache d’un rouge sanguin vers la base. L’abdomen est très-pointu. Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande. Du Cabinet de M. Banks. 3. ScaAPHIDIE immaculé. Scarxrprvm immaculatum. PI. 1. fig. 3 Va D: Sc. Noir, luisant , sans taches ; élytres tronquées , avec des stries pointillées. Sc. Nigrum nitidum immaculatum , elytris obtusis , striato-punctatis. Magnitudo et statura Scaph. quadrimaculati. Corpus totum nigrum, nitidum, immaculatum. Elytra obtusa, abdomine paul breviora , stria suturali punctisque impressis seriatis. Abdomen acutum, Tibiæ posticæ arcuatæ. Il est à peu près de la grandeur du Scaphidie quadrimaculé. Tout le corps est noir luisant , sans taches. Les antennes sont de la longueur du corcelet , légèrement velues. Le corcelet est lisse, un peu sinué pos- térieurement. L’écusson est petit. Les élytres sont obtuses , plus courtes que l’abdomen ; elles ont une strie de chaque côté de la suture , et des points enfoncés , peu marqués , rangés en stries. L’abdomen est ter- miné en pointe. Les pattes sont minces, assez longues. Les jambes postérieures sont un peu arquées. IL se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres. 4. SCAPHIDIE agaricinc. Scarurprvm agaricinum. PI, 1.fig 4. a. b. Sc. Noir luisant ; élytres tronquées ; antennes et pattes fauves. Sc. Nigrum nitidum, elytris truncatis , antennis pedibusque rufis. Silpha agaricina ovata atra glaberrima hemiptera. Lrx. Syst. Nat. pag. 570. n°. 9. — Faun, suec. n°. 448. Dermestes agaricinus. Scor. Ent. carn. ne. 19: Statura præcedentium. Antennæ pallidè rufæ, thoracis longitudine. Corpus nigrum nitidum. Thorax lævis. Elytra lævia, apice truncata, abdomine pauld breviora , striaque suturali. Pedes pallidè rufi. Abdomen acutum. Variat elytris apice piceis. 6 NP] 201 2: SÉCIANPNE COUDE LE Il ressemble aux précédens pour la forme du corps. Les antennes sont fauves , presque de la longueur du corcelet. Le corps est noir, luisant. Le corcelet est lisse. Les élytres sont lisses, tronquées à l’extrémité, un peu plus courtes que l’abdomen , avec une strie peu marquée de chaque côté de la suture. L’abdomen est terminé en pointe. Les pattes sont d’un fauve brun, minces et assez longues. L’extrémité des élytres est quelquefois un peu brune. Il se trouve en Europe , sur les Agarics. NP M. Fasricius a établi un genre d’insectes , sous le nom de Melyris, qu’il place parmi les noms grecs obscurs , et dont la décomposition ne nous a donné aucune signification particulière qui puisse s’adapter à l’objet désigné. Ce genre , dans cet auteur ; n’est composé que de deux espèces. Nous l’avons augmenté de quelques espèces nouvelles , ainsi que de celles qui s’y rapportent par les mêmes caractères géné- riques , et qui ont été dispersées dans différens genres par M. Fabri- cius, et par quelques autres Entomologistes. Les antennes filiformes , un peu en scie ; les mandibules simples et les mâchoires unidentées , distinguent suffisamment ce genre, de tous les précédens. Le nombre des pièces des tarses ne permet pas de le con- fondre avec celui de Lagrie. Les antennes ( PI. 1. a. a. a.) sont filiformes , légèrement en scie , ordinairement un peu plus courtes que le corcelet. Elles sont composées de onze articles, dont le premier est un peu renflé à son extrémité ; le second est court et presque conique ; le troisième est le plus long ; 1er P 85 les suivans sont presque en scie ; le dernier a une forme ovale. Elles sont insérées à la partie latérale de la tête, un peu au-devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure ; de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure, et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( b. ) est cornée , arrondie, ciliée. 1% ) ? Les mandibules ( PI. 1.c. c., et PI. 2. fig. 8. a. ) sont cornées, ar- ? ? ! . Q A , jabten 0 A 70 quées , simples, pointues à l’extrémité. Les mâchoiïres (PI. 1. fis. 1. d. d., et PJ. 2.-fig. r. à. d. d. et fie: 5 ? 8 5 8. a. b. b.) sont cornées ,divisées en deux parties à l’extrémité, dont une externe , plus grande , arrondie , ciliée , et une interne, petite, mince, presque cylinärique. La lèvre inférieure ( PI. 1. fig. e. ) est avancée, étroite, cornée à la base, membraneuse , échancrée , presque bifide à l'extrémité. Les antennules antérieures (Pl:1.fig. f.f.,et PL. 2, fig. a. f. et fig. 8.c.c.f.) Coléoptères. Tome II. EN AE NO a NN EE OV UE sont filiformes, un peu plus longues que les postérieures , etcomposées de quatre articles , dont le premier est très-petit , le second conique ; les deux derniers sont presque égaux entr'eux. Elles sont insérées aù dos des mâchoires. Les antennules postérieures (PI. 1. fig. i.g. s. ) sont ‘filiformes , et composées de trois articles , dont le premier test très- petit, et les deux autres sont presque égaux. Elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure , au bas de Péchancrure. La tête est avancée , un peu inclinée. Les yeux sont arrondis, un peu saïllans. Le corcelet est assez grand , un peu convexe , légèrement rebordé. L’écusson est petit. Les élytres sont rebordées , ordinairement chagrinées , marquées quelquefois de lignes longitudinales élevées. Elles recouvrent l’abdomen, et cachent deux ailes membraneuses , repliées. Le corps a une forme plus ou moins alongée , légèrement déprimée, Les pattes sont simples et de grandeur moyenne. Les tarses sont fili- formes , et composés de cinq articles , dont les quatre premiers sont égaux ; le cinquième est un peu plus long que les autres , et terminé par deux crochets. Ces insectes , quoique renfermés dans des dimensions assez bornées, présentent encore à l’œil une forme très-apparente, et en général ornée de couleurs brillantes et agréables. On les trouve dès la fin du prin- temps , au commencement de l’été, sur différentes plantes, et parti- culièrement sur les fleurs composées et sur les fleurs en ombelle. Une espèce très-commune dans les provinces méridionales de la France , se trouve constamment sur les plantes graminées. Ils volent avec assez de facilité ; mais cependant on peut les prendre aisément. Quoique ces insectes soient très-communs , leur larve nous est encore entièrement in- connue ; et il est d’autant plus difficile de la connoître , que sans doute elle se cache et vit dans la terre. Ne 21. MIN EN ET OUVA RUNES [SN] ——— Po ———— r NOÉ VS NE, CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , un peu en scie , presque de la longueur du corcelet ; onze articles : le pre- mier assez gros ; le second petit ; le troisième alongé ; les autres égaux. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie , ciliée. Mandibules cornées , arquées, simples, pointues. Mächoires cornées, divisées en deux parties: division externe gran- de, arrondie, ciliée ; division in- terne petite , mince , presque cy- lindrique. Lèvre inférieure avancée , cor- née à la base , membraneuse, pres- que bifide à l’extrémité. Quatre antennules filiformes , inégales. Les antérieures un peu plus longues , quadriarticulées : pre- mier article petit; le second co- nique ; les deux. derniers presque égaux. Les postérieures courtes , triarticulées : premier article petit ; les deux autres presque égaux. WA EN RENE Re IS: CHARACTER GENERTS. Antennæ fliformes , subserra- ae , ferè longitudine thoracis , undecimarticulataæ : articulus pri- mus crassior j Secundus minor ; tertius longior ; alii aæquales. Labium syperius corneum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ correaæ , arcuataæ , acutæ , simplices. Maxillæ cornea , bipartitæ : lacinia exteriore majore ,; rotur- data , ciliata ; interiore breviore , £enui , subcylindrica. Labium énférius porrectum , basi corneum , apice membrana- ceumn , subbifidum. Palpi quatuor filiformes , inae- quales. Anteriores paulo longiores, guadriarticulati : articulo primo minimo ; secundo conico ; aliis ovatis , aequalibus. Posteriores breviores , triarticulati : articulo primo minimo ; aliis ovatis æqua libus, 1. MÉLYRE vert. Msrversivirdis. Pl. Go): 4.0.6. d'ét pl 2/fp-107a M. D'un vert bleuâtre ; élytres raboteuses , avec trois lignes longitu- dinales élevées. M. Viridis, elytris lineis elevatis tribus. Far. Syst. Entom. pag. 58. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 67. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 36. n°. 1. Melyris viridis. Naturf. 24. pag. 11. n°. 15. tab. 1. fig. 15. Caput sub thorace inflexum, uti in Dermestide , viride , antennis perfoliatis nigris. Thorax submarginatus , margine reflexo, dorso canaliculato. Scutel- lum parvum rotundatum. Elytra viridia, nitida , scabra , lineisque eleyatis tribus. Fas. Antennæ subserratæ ; corpus viride aut cæruleum. Les antennes sont noires, presque de la longueur de la moitié du corcelet , un peu en scie. Tout le corps est vert luisant,-et quelquefois bleu. La tête est ordinairement inclinée. Le corcelet est raboteux , rebordé ; il a une ligne longitudinale peu enfoncée, au milieu, et une ligne peu élevée vers le bord extérieur. L’écusson est tronqué postérieu- rement. Les élytres sont raboteuses, et ont chacune trois lignes longi- tudinales élevées. Les pattes sont simples, de la couleur du corps. Les tarses sont noirs. Il se trouve fréquemment sur les fleurs , au Cap de Bonne-Espérance. 2. Mézvyre abdominal. Mezxr1s abdominalis. PI. 1. fig. 7. M. Bleu, un peu velu; élytres raboteuses , avec trois lignes élevées ; abdomen rougeûtre. M. Cyaneus pubescens , elytris lineis elevatis tribus , abdomine rufo. Lagria abdominalis villosa cyanea , elytris lineis elevatis tribus, abdomine rufo. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 03. n°. 14. N° Mo | UND ÉMIS RE 5 Affinis Lagriæ tomentosæ. Caput et thorax villosa obscurè cyanea. Elytra villosa magis nitida lineis tribus elevatis. Abdomen rufum. Femora cyanea. Fas. Statura et magnitudo omnind Melyr. viridis. Il ressemble beaucoup au Mélyre vert. Les antennes sont noirûtres, courtes, presque en scie , ou perfoliées. La tête est bleue, inclinée. Le corcelet est bleu, avec une ligne longitudinale peu enfoncée. L’écusson est petit, triangulaire , bleu. Les élytres sont raboteuses, et elles ont trois lignes longitudinales élevées , bien marquées. Le dessous du corcelet, la poitrine et les pattes sont bleus. L’abdomen est rougeâtre. Tout le corps est pubescent. Il se trouve aux Indes orientales. Du Muséum Britannique. 3. MÉLYRE noir. MELYRIS niger. Pl1 He. 3.1a. 0. M. Noir ; élytres avec trois lignes élevées. M. Niger, elytris lineis elevatis tribus. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 67. M2 _Statura omnind præcedentis , at triplo minor. Caput sub thorace inflexum , nigrum , antennis perfoliatis. Thorax submarginatus margine subreflexo , niger antice parùm prominens. Elytra nigra scabra lineis elevatis tribus. Abdomen et pedes nigra. Fas. Il ressemble beaucoup au Mélyre vert ; mais il est plus petit et entièrement noir. Les antennes sont noires, presque en scie, et per- foliées dans toute leur longueur. Le corcelet est un peu raboteux ; il a des lignes longitudinales peu élevées , très-peu marquées , avec un rebord assez marqué. Les élytres sont un peu raboteuses, et elles ont chacune trois lignes longitudinales élevées. L’écusson est petit et trian- gulaire. Istrouve.:l01.2:. Du Cabinet de M. Banks. 4. Méryre pubescent. Mrzrxr1s pubesceus. PI. 1. fig. 5. a. b. ‘ A No UE re INT SE NO NY MORE; M. Vert, pubescent; corcelet avec deux , élytres avec six lignes élevées. M. Viridis pubescens , thorace lineis duabus, elytris sex elevatis. Similis Melyr. viridi, at duplo minor ; totum corpus viride pubescens. An- tennæ nigræ , subserratæ , thoracis longitudine. Caput inflexum. Thorax mar- ginatus , marginibus reflexis lineaque utrinque elevata vershs marginem. Ely- tra punctata lineisque tribus elevatis in singulo elytro. Pedes fusco-virides , tarsis nigris. Il ressemble beaucoup au Mélyre vert, mais il est une fois plus pe- tit, et il a une forme un peu plus alongée. Tout le corps est vert et pubescent. Les antennes sont noires , presque en scie, et de la lon- sueur du corcelet. La tête est inclinée. Le corcelet a des rebords un peu relevés, et une ligne longitudinale élevée de chaque côté, près des rebords. L’écusson est un peu arrondi postérieurement. Les élytres sont fortement pointillées , et elles ont chacune trois lignes longitudi- nales élevées. Les pattes sont d’un vert noirâtre , avec les tarses noirs. Il se trouve. . .. Du Cabinet de M. Lee. 5. Mézvee cilié. Mezyeis ciliatus. Pl. 2. g.u1. 4. b. M. D'un bleu foncé ; élytres avec trois lignes élevées et des points enfoncés. M. Cæruleus, elytris lineis tribus elevatis punctisque impressis. Similis Mel. viridi, at triplo minor. Corpus cæruleum, antennis pedibus- que nigro-æneis. Thorax marginatus , in medio sulcatus, utrinque linea ele- vata. Elytra striis tribus elevatis , et inter strias seriebus tribus punctorum im- pressorum. Il ressemble entièrement au Mélyre vert, mais il est deux fois plus petit. Tout le corps est d’un bleu foncé. Les antennes sont noirâtres , en scie. Le corcelet est rebordé ; il a une ligne enfoncée au milieu , et une ligne longitudinale élevée, de chaque côté, vers le bord. Les élytres ont trois lignes longitudinales élevées , indépendamment du re- NP. 14 IN NÉE MSY AMIE 7 bord et de la suture ; entre ces lignes on apperçoït trois rangées de points enfoncés , assez gros ; le bord extérieur est un peu cilié. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 6. Mézvyre aulique. Mrzrr1is aulicus. Pl. 1.fis. 4. M. Vert luisant ; élytres testacées , avec deux taches bleues. M. Viridi-æneus nitidus, elytris testaceis maculis duabus cyaneis. Crioceris azlica viridi-ænea nitida , elytris testaceis , maculis duabus cya- neis. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 154. n°. 29. — Mant. ins. tom. 1. p. 80. n°30. Antennæ filiformes fuscæ. Caput et thorax viridi-ænea , nitidissima, ore testaceo. Elytra glabra, lævia , testacea, maculis duabus cyaneis posteriori majori. Corpus viridi-æneum. Pedes testacei, femoribus posticis æneis. Fas. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Mélyre velu. Les antennes sont filiformes , un peu en scie , noires , testacées à leur base. La tête est verte brillante , mais la partie antérieure du front est jaune, et on y apperçoit deux éminences oblongues , un peu obliques , divergentes. Le corcelet est vert brillant , rebordé. L’écusson est vert et en forme de cœur. Les élytres sont pointillées , lé- gèrement chagrinées , d’une couleur testacée , avec deux taches bleues , une petite vers la base, et l’autre beaucoup plus grande, vers l’extré- mité. Le dessous du corps est vert. Les pattes sont testacées , avec les tarses obscurs. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Banks. 7 MÉLYRE rayé. Mrzyrer1s lineatus. PI. 1. fig. 6. a. b. M. Noir, velu ; élytres avec deux raies longitudinales , et une troi- sièmecourte , jaunes. M. Niger villosus , elytris lineis sexquitertiis flavis. Anobium /neatum pilosum nisrum , elytris lineis sexquitertüis rufis. Fas. P 5 » CY q Syst. Ent. pag. 62. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 72. n°. 6. 5 Ne D NE AN RE Lagria lineata. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. G4. n°. 20. Statura exactè præcedentis (Mel. nigræ). Caput et thorax pilosa , nigra, æneo pauco mixta. Antennæ nigræ, filiformes. Elytra molliuscula, nigra ;, margine exteriori linea basi flexuosa ad suturam , quæ apicem non attingit, et lineola in disco abbreviata , rufis. Pedes nigri. Fas. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Mélyre noir. Les antennes sont brunes , velues, filiformes. La tête et le corcelet sont noirs et velus. L’écusson est noir. Les élytres sont pointillées , noires, avec une raie tout le long du bord extérieur, une autre un peu sinuée , à côté de ‘la suture, qui vient s’unir à l’autre , un peu avant l’extré- mité ; enfin une troisième longitudinale droite , au milieu de lélytre. Le corps est noir en dessous et un peu velu. Il se trouve au Brésil. Du Cabinet de M. Banks. 8. Mécyre bleuûtre. Mzzyrrs cyaneus. Pl. 2. fig. 9. a. b. c. d. M. D'un vert bleuâtre , pubescent ; antennes et pattes noires. M. Pubescens , viridi-cæruleus , antennis tarsisque nigris. Lagria cyanea subvillosa cyanea , antennis nigris. Fas. Spec. ins. App. pag: 499. Lagria cærulea. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 94. n°. 22. Anobium cyaneum. Far. Syst. Ent. page 65. n°8. 6. — Spec. ins. tom. 1. pags. 72. n°. y. Cicindela viridi-cærulea. Grorr. Ins tom. 1. pag. 177. n°. 14. La Cicindèle verdâtre. Grorr. Ibid. Corpus viridi- cæruleum subvillosum. Antennæ subserratæ nigræ. Thorax elytraque punctata, scabriuscula. Pedes viridi-cærulei, tarsis nigris. Il ressemble au Mélyre vert, mais il est deux ou trois fois plus petit, et ila une forme un peu plus alongée. Les antennes sont presque en scie, noires, d’un noir verdâtre à la base. Tout le corps est légèrement velu ,; d’un vert plus ou moins bleuâtre. Le corcelet est rebordé , for- tement pointillé, légèrement raboteux. Les élytres sont fortement poin- tillées. Le dessous du corps est très-luisant. Les pattes sont d’un”vert bleuâtre , avec les tarses noirs. Il N°20 NDNE D OMAMRUNEr 9 Il se trouve dans toute la France , sur les fleurs. Il est très-commun dans les provinces méridionales. 9. MÉLyRrE atre. Mer rrstarerWEl "2 hig.18 a: bio dre: M. Noir, velu : antennes en scie ; jambes terminées par un crochet. , ; ; M. Niger villosus, antennis serratis, tibiis appendiculatis. Lagria afra antennis serratis hirta, atra. Fas. Mant: ins. tom. 1. p. 94. n°. 16. Hispa /irta antennis serratis atra hirta. Fas. Spec. ins. tom. 1. Pa8-02.n%16: Dermestes Airtus ater hirtus. Lin. Syst. Nat. pag. 563. n°. 14. Cantharis pilosa. ScoP. Entom. carn, n°. 151. Dermestes hirtus. Scnranx. Enum. ins. austr. n°. 39. Similis Mel. cyaneo, at pauld major et crassior. Antennæ subserratæ , lon- gsitudine thoracis. Corpus villosum , nigrum. Thorax marginatus. Elytra punc- tata. In uno sexu tibiæ anticæ posticæque appendiculatæ. Ilest plus grand et il a une forme moins alongée que le Mélyre bleuâtre. Les antennes sont un peu en scie, de la longueur du corcelet. Tout le corps est noir et velu. Le corcelet est rebordé. Les élytres sont ponctuées. Le premier article des tarses antérieurs et postérieurs , dans l’un des deux sexes seulement , est alongé , un peu arqué , et muni, à sa base, d’une appendice longue , arquée , qui paroît insérée à l’extré- mité de la jambe. PI. 2. fig. 8. d. e. f. Il se trouve dans les Provinces méridionales de la France, en Mai et Juin , sur les plantes graminées. 10. Mécvyre velu. Mrervaris villosus. Pl. 2.fg. 10.4. b. M. Noir , velu , élytres molles ; tarses simples. M. Niger villosus , elytris molliusculis, pedibus simplicibus. Lagria zigra pilosa nigra, elytris molliusculis. Far. Spec. ins. Append. pag: 498. — Mant. ins. tom. 1. pag. 94. n°. 19. Anobium zigrum pilosum nigrum, elytris molliusculis. Far. Syst. Entom. pag. 64. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 71. n°. 8. ser, elytris molliusculis. Lix. Syst. Nat. pag. 564. n°. 28. — Faun. suec. n°. 439. Coléoptères. Tome IT, B Dermestes ziger oblongus pilosus ni 10 NS. Pas HNTNE RÉ) YIARI ME Similis Mel. atro , at dupld minor. Corpus nigrum, villosum. Antennæ subserratæ , thorace pauld longiores. Elytra molliuscula. Tarsi simplices. Il est une fois plus petit que le Mélyre atre. Tout le corps est noir , velu. Les antennes sont presque en scie, un peu plus longues que le corcelet. Les élytres sont un peu flexibles. Les tarses sont simples. Il se trouve dans toute l’Europe , sur les fleurs. 11. MÉLyRE quadrimaculé. Mszxris quadrimaculatus. PI. 1. fig. 2. a. b. M. Noir, un peu velu ; élytres avec deux taches rougeûtres. M. Niger villosus, elytris maculis. duabus rufis. Similis Mel. cæruleo , at minor. Corpus villosum, nigrum. Antennæ subserratæ. Elytra lævia , maculis duabus rufis , altera versus basin , altera versüs apicem. Il ressemble au Mélyre bleuâtre, mais il est un peu plus petit. Le corps est noir, un peu velu. Les antennes sont presque en scie. Le corcelet est légèrement rebordé, un peu pointillé , avec une petite ligne enfoncée vers le bord latéral. Les élytres sont finement pointillées , et ont chacune deux taches rougeûtres ; l’une vers la base , et l’autre vers l'extrémité. Il se trouve dans les Provinces méridionales de la France, sur les fleurs. 12. MÉLyYRE plombé. MEzxris plumbeus. PL 2. fig. 12. a. b. M. Bronzé , légèrement velu; élytres flexibles. M. AEneus villosus, elytris mollinsculis. Cicindela plumbeo -nigra. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 178. n°. 15. La Cicindèle plombée. Grorr. Ibid. Mel. nigro angustior. Corpus totum æneum subvillosum. Antennæ nigro-æneæ, subserratæ , thorace pauld longiores. Elytra molliuscula. Pedes nigro-ænei. Il a une forme plus alongée que celle du Mélyre noir. Tout le corps est bronzé , légèrement velu. Les antennes sont d’un noir bronzé , lé- gèrement en scie, un peu plus longues que le corcelet. Les élytres sont un peu flexibles. Les pattes sont d’un noir bronzé. Il se trouve communément sur les fleurs, aux environs de Paris. N®. foit (MIE NE Mr eR 11. 13. MÉLYRE floral. Mzzyris floralis. PI. 3. fig. 13. a. b. M. Noir, sans taches , pubescent ; antennes en scie. M. Pubescens niger immaculatus, antennis serratis. Magnitudo Mel. nigri, at crassior. Antennæ serratæ, thorace pauld lon- giores. Corpus pubescens , nigrum , nitidum , immaculatum. 4 Il est de la grandeur du Mélyre noir , mais il est un peu plus large. Tout le corps est pubescent, noir, un peu luisant , sans taches. Les antennes sont très en scie, un peu plus longues que le corcelet. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 14. MéLvyerEe bronzé. MEzxris aeneus. PI. 3. fis. 14. a. b. M. Bronzé , pubescent ; élytres avec plusieurs rangées de points noirs. M. AErieus pubescens , elytris punctis seriatis migris. Statura et magnitudo ferè Mel. nigri. Antennæ subserratæ nigræ. Corpus pubescens , æneum. Elytra punctis plurimis seriatis nigris. Il ressemble au Mélyre noir. Les antennes sont noires ; légèrement en scie, guères plus longues que le corcelet. Le corps est pubescent , un peu velu , d’une couleur bronzée. Les élytres ont plusieurs rangées de points noirâtres. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 15. MÉLYRE testacé. MrervrIS testaceus Pl /5"fis15.40. M. Testacé pâle ; antennes noires , pâles à leur base. M. Pallidè testaceus, antennis nigris, basi pallidis. Magnitudo Mel. nigri, Antennæ filiformes, thorace longiores , nigræ, basi pallidæ. Corpus pallidé testaceum , immaculatum , oculis nigris. Il est de la grandeur du Mélyre noir. Les antennes sont filiformes , = " S NU A ; 4 presque en scie , plus longues que le corcelet , noires , päles à leur base. Fa Ne. Ho MN RES Les yeux sont noirs. Tout le corps est d’une couleur testacée pâle, sans taches. Les élytres sont lisses. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 16. MÉLYRE flavipède. MEzxr1s flavipes. PL 3. fig. 16. a. b. M. D'un noir bronzé ; jambes et tarses jaunûtres. M. Nigro-ænea , tibiis tarsisque flavescentibus. Magnitudo et statura Mel. plumbei. Antennæ nigræ , subserratæ. Corpus nigro- æneum pubescens. Elytra lævia. Pedes flayescentes, femoribus nigro-æneis. Il a la forme alongée , presque linéaire du Mélyre plombé. Les antennes sont noires , filiformes , presque en scie. Le corps est d’un noir bronzé pubescent. Les élytres sont lisses. Les cuisses sont d’un noir bronzé. Les jambes et les tarses sont jaunâtres. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 17. MÉLYRE douteux. WMEzrris dubius. PL. 3. fig. 17. a. b. M. Noir ; élytres et jambes testacées. M. Niger , elytris tibiisque testaceis. Magnitudo Mel. ænei. Antennæ filiformes , nigræ. Caput thoraxque fusca. Elytra fusco-testacea. Corpus subtüs nigrum. Pedes testacei, femoribus fuscis. Il est de la grandeur du Mélyre bronzé. Les antennes sont noires, filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête et le corcelet sont noirâtres. Les élytres sont d’une couleur testacée obscure. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont testacées , avec les cuisses noirâtres. Je n'ai pas pu m’assurer si cet insecte appartient positivement au genre Mélyre. Je le place ici , en attendant de pouvoir mieux lexa- miner. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. NP So uRTE NI E EPA AR AN ER D Si Novs avons donné à ce genre le nom de 7%/lus , du mot grec riAa0, qui signifie épiler , pincer , mordre. Notre principal but , en nommant ainsi ce nouveau genre , est moins de caractériser les habitudes des in- sectes qui le composent , que de les désigner sous un nom étranger et qui leur soit propre. Linné avoit décrit la première espèce sous le nom de Chry/omela elongata ; et M. Fabricius l’a placée parmi les Lagries. Les antenues pectinées , les tarses composés de cinq articles , indépen- damment des caractères que présente la bouche , montrent, au pre- mier coup-d’œil , que cet insecte ne doit appartenir ni aux Chrysomèles ni aux Lagries. Il a le plus de rapports avec les Mélyres, que nous avons détachés des Lagries de M. Fabricius ; mais ce qui le distingue encore de ces insectes , ce sont les antennules postérieures , dont le dernier article est très-grand et en forme de hache. . Les antennes ( PL. 1. fig. 1. à. a. a. ) sont presque de la longueur de la moitié du corps, et composées de onze articles , dont le premier est un peu renflé ; le second est petit et arrondi ; les autres sont en scie. Elles sont insérées à la partie latérale antérieure de la tête , au devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( b. ) est cornée , arrondie , un peu ciliée. + Les mandibules ( c. c. ) sont petites ; cornées , arquées , pointues, et munies d’une petite dent vers le milieu de leur partie interne. Les mâchoires (d. d. ) sont membraneuses , bifides. Les divisions sont arrondies , et l’extérieure est beaucoup plus grande que lautre. La lèvre inférieure (e.) est courte , cornée , arrondie , ciliée. Les antennules antérieures ( f. f. ) sont filiformes , et composées de quatre articles , dont le premier est petit, les deux suivans sont égaux, et un peu coniques ; le dernier est presque cylindrique , un peu plus gros et un peu plus long que les autres: elles sont insérées au dos des Coléoptères. Tome IL. ÂÀ 2 N9:002 0 RE TUNE" mâchoires , à la base des divisions. Les antennules postérieures ( 5. g.) sont composées de trois articles, dont les deux premiers sont très- petits et arrondis ; le dernier est très-grand , un peu comprimé , et figuré en forme de hache : elles ont leur insertion à la partie latérale de la lèvre inférieure. Le corps de ces insectes est alongé. Les yeux sont arrondis , peu saillans. La tête est à - peu-près de la largeur du corcelet. Celui-ci est presque cylindrique et plus étroit que les élytres. L’écusson est très- petit. Les élytres sont de la longueur de l'abdomen , et cachent deux ailes membraneuses, repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont composés de cinq articles courts, assez larges : le dernier est terminé par deux ongles petits , crochus. Ces insectes fréquentent les plantes et les fleurs , et se nourrissent des sucs mielleux qui sy trouvent répandus ; mais on n’y rencontre jamais les larves, qui vivent probablement dans la terre : ce qui distingue encore ce genre de celui de Chrysomele , dont les larves et l’insecte par- fait vivent sur les plantes et en rongent les feuilles. PAU RTE HAN FN CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes en scie, composées de onze articles: le premier un peu renflé. Lèvre supérieure cornée , ar- rondie , ciliée. Mandibules courtes, cornées , arquées , pointues , unidentées. Mächoires membraneuses, bi- fides ; divisions inégales , arron- dies , l’extérieure plus grande. Lèvre inférieure courte , cor- née , arrondie, ciliée. Quatre antennules inégales ; les antérieures , filiformes , quadriar- ticulées : premier article petit; les deux suivans coniques; le dernier un peu plus gros , presque cylin- drique. Les postérieures triarticu- lées : premier et second articles très- petits , arrondis ; le dernier très- grand , sécuriforme. LB INETRNS! CHARACTER GENERIS. Antennæ zndecimarticulatæ , Jérratae >» articulo primo paul Crassiori. Labium szperius corneurn , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ reves, corneæ, ar- cualae , acutae ,; in medio uniden- tatae. Maxillæ membranacea , bift- dae ; laciniis inaequalibus ; rotun- datis, exteriore majore. Labium znferius breve , cor- zeurt , rofurdatum , ciliatum. Palpi quatuor inaequales. Art- teriores pauld longiores , qua- driarticulati ; articulo primo mi- nimo ; secundo tertiogue conicis ; uléimo majori subcylindrico. Pos- ceriores triarticulati : articulo pri- mo fecundoque rotundatis ; mini- mis ; lerlio maximo , Securifor- mi. 1. T1zLE alongé. TIizLUs elongatus. Pl. Go 11 bc de T. Noir , velu ; corcelet rougeûtre. T. Ater villosus , thorace rufo. Chrysomela elongata elongata atra, thorace rubro subvilloso. Lin. Syst. Nat. pag. 603. n°. 122. Lagria elongata atra, thorace rufo villoso. Fas. Syst. Entom. pag. 125. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 160. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 93. no. 6. Vorr. Coleopt. pars. 1. tab. 41. fig. 1. Antennæ filiformes , serratæ. Corpus villosum , nigrum. Thorax cylindricus, rufus. Pedes nigri. Le corps est noir, alongé, un peu velu. Les antennes sont filiformes, un peu en scie, presque de la longueur de la moitié du corps. Le corcelet est rougeâtre , cylindrique , à-peu-près de la largeur de la tête. Il se trouve en Allemagne , en Angleterre , sur les fleurs. 2. TiLzLE serraticorne. Trzzus serraticorriis. PI. 1. fig. 2 Ud bDicid: T. Noir ; élytres testacées ; derniers articles des antennes en scie. T. Ater, elytris testaceis , antennarum articulis tribus ultimis serratis. Similis præcedenti, at minor. Antennæ nigræ , basi filiformes, articulis tribus ultimis majoribus , serratis. Corpus villosum, nigrum. Elytra testacea. Il ressemble au précédent , mais il est une fois plus petit. Les an- tennes sont noires , filiformes à leur base , terminées par trois articles très-grands , en scie. Le corps est noir, un peu velu. Les élytres sont testacées. Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. N°08 NS e9 D: RCD TL EM IIDS RM DES. 1e séparé du genre Ptilin, établi par M. Geoffroi , l’insecte que je vais décrire sous le nom de Drile, du mot grec dfiaoç, employé par Hésychius, pour désigner quelque espèce d’insecte ou de ver , qui nous est entièrement inconnue. M. Geoffroy ne considérant que la forme des antennes qui ont entr’elles quelques rapports , avoit réuni cet insecte au Ptilin ; mais la bouche , toutes les parties du corps , et les habi- judes même de ces deux insectes , sont tout-à-fait différentes. Les Driles ont les mandibules minces , alongées , très-aiguës , unidentées vers le milieu ; les antennules vont en grossissant , et la lèvre infé- rieure est arrondie. Le Ptilin a les mandibules courtes , bifides , Les antennules filiformes , et la lèvre inférieure échancrée. Les antennes ( PI. 1. fig. 1. à. a. a.) sont un peu plus longues que le corcelet , pectinées , et composées de onze articles , dont le premier court, un peu renflé ; le second très-petit ; le troisième triangulaire ; les autres presque égaux entr’eux et pectinés d’un seul côté. Elles ont leur insertion à la partie latérale antérieure de la tête, un peu au-devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure (b. ) est cornée , arrondie , un peu ciliée an- térieurement. Les mandibules (c. c. ) sont cornées , minces , longues, arquées , pointues , munies d’une dent , un peu au-delà du milieu. Les mâchoires ( d. d. ) sont simples, cornées à la base , membra- neuses , arrondies à l'extrémité. La lèvre inférieure (e.) est cornée , arrondie. Les antennules antérieures ( f. f. ) un peu plus longues et un peu plus grosses que les postérieures, vont un peu en grossissant , et sont composées de quatre articles , dont le premier est petit, et les autres sont insensiblement plus gros. Elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Coléoptères. Tome II. A 2 NPA D: DROIT CRIE: Les antennules postérieures (g. 8.) sont composées de trois articles, un peu velus , presque égaux enir’eux. Elles sont insérées à la partie laté- rale de la lèvre inférieure. La tête est courte , presque aussi large que le corcelet. Celui-ci est rebordé , un peu plus étroit que les élytres. L’écusson est triangu- laire. Les élytres sont flexibles , de la longueur de l’abdomen ; elles cachent deux ailes membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes ; les quatre premiers articles sont presque égaux ; le dernier est un peu plus alongé , et terminé par deux ongles crochus. Le Drile à la forme du corps alongée , un peu déprimée. Il se trouve sur différentes fleurs et sur différens arbres , maïs plus particu- lièrement sur le Chène, pendant sa fleuraison. il vole avec assez de facilité ; lorsque le temps est beau. La larve nous est entièrement in- connue. Nous ignorons si elle vit dans la substance du bois , ou dans la terre. Cet insecte est assez commun dans toute la France , et sur-tout dans les provinces méridionales ; mais comme il fréquente plus ordinairement les arbres que les plantes , les Entomologistes ont eu plus rarement occasion de le rencontrer. 9 29. N° DS RAT LUTE 3 D'éeRMeTEUUNE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes pectinées ,; compo- sées de onze articles : premier ar- ticle court, un peu renflé; le se- cond petit, arrondi; le troisième triangulaire ; les autres pectinés, presqu’égaux. Lèvre supérieure cornée , arron- die , ciliée. Mandibules cornées , avancées, minces , arquées , pointues , uni- dentées, Maächoires cornées à la base, membraneuses , arrondies à l’ex- trémité. Lèvre inférieure courte , cor- née, arrondie. Quatre antennules inégales. Les antérieures plus longues , quadriar- ticulées : premier article petit; les autres insensiblement plus gros. Les postérieures triarticulées: ar- ticles velus , presqu’égaux. INPI. D R CHARACTER GENERIS. Antennæ pectinatae , undecim- articulatae : articulus primus brevior , crassior ; secundus ro- tundatus, minimus ; tertius trian- gularis ; alii uno versu pectinati , subaequales. Labium swperius corneum , rotundatum , ciliatum. Mandibulæ corrzea , porrectæ , fenues , arcualae , acutlae ; Uni- dentatæ. Maxillæ basi corneae , apice membranaceae , rotundatae. Labium zaféerius breve , cor- zeumt »; rotundatrnr. Palpi quatuor inaequales. An- ceriores longiores , quadriarticu- lati : aliis extrorsèm crassioribus. Poste- articulo primo minimo ; riores triarticulati : articulis pilo- sis , subaequalibus. En St P'EUC Es. 1. DRILE jaunûtre. Darizus flavescens. PI. 1. fig. 1. a. b. c. d.e. D. Noir , lésèrement velu ; élytres jaunâtres, flexibles. D. Niger, subvillosus, elytris lutescentibus mollibus. Ptilinus niger, subvillosus , thorace plano marginato , elytris flayis mollio- ribus. Georr. Ins. tom. 1. pl. 1. fs. 2. La Panache jaune. Grorr. Ibid. Ptilinus flavescens. Foürc. Ent. par. 1. pag. 4. n°. 2. Corpus nigrum, subvillosum. Antennæ uno versu pectinatæ , thorace lon- giores. Elytra molliuscula , lutescentia. Le corps est un peu velu, noir. Les antennes sont pectinées d’un seul côté , un peu plus longues que le corcelet. Les élytres sont flexibles, d’un jaune plus ou moins obscur, Il se trouve dans toute la France , sur les fleurs. , N°.24 OMALISE OMALISUS. ——— I ———— (DANCE déprimée , unie, a fait donner , par M. Geoffroy , à ce genre d'insectes , le nom de Omalise , du mot grec ouxnoc, qui signifie applati , uni , lisse. Ce genre a quelques rapports avec celui de Lycus ; mais il en est distingué par les antennes filiformes et par la bouche point du tout avancée. Les antennes des Lycus sont comprimées et plus ou moins en scie , et la bouche forme une espèce de bec assez avancé. Les antennes de lOmalise ( PI. 1. fig. 1. à. a. a. ) sont filiformes , rapprochées à leur base , plus longues que le corcelet , et composées de onze articles , dont le premier est un peu renflé ; le second et le troi- sième sont petits, un peu arrondis ; les autres sont cylindriques et presque égaux entr’eux. Elles sont insérées à la partie antérieure de la tête , à quelque distance des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( b. ) est petite, cornée , arrondie , légèrement ciliée. Les mandibules ( c. c.) sont cornées , assez longues, minces, très- arquées , simples , terminées en pointe aiguë. Les mâchoires ( d. d.) sont cornées à leur base , simples, mem- braneuses, arrondies à leur extrémité. La lèvre inférieure ( e. ) est cornée et échancrée. Les antennules antérieures ( f. f. ) plus longues que les postérieures, sont presque en masse , et composées de quatre articles, dont le pre- mier est très-petit, à peine apparent ; le second et le troisième sont coniques ; le dernier est gros et ovale. Elles sont insérées à la partie latérale de la mächoire. Les antennules postérieures ( g.g. ) sont courtes , filiformes , et composées de trois articles , dont le premier est irès-petit , et les deux auires sont presque égaux entr’eux. Elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure. Coléoptères. Tome IT. À No 24. 0 O MA TN NS La tête est un peu plus étroite que le corcelet. Les yeux sont arrondis et saillans. Le corcelet est déprimé , un peu rebordé , presque quarré , un peu plus étroit que les élytres , et terminé postérieurement [è] de chaque côté en pointe aiguë. L’écusson est assez grand. Les élytres sont dures, un peu déprimées , de la grandeur de l’abdomen ; elles cachent deux ailes membraneuses, repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes et composés de cinq articles, dont le premier est assez long , et le qua- irième très-petit ; le dernier est terminé par deux petits ongles cro- chus. L'Omalise a le corps déprimé, un peu alongé. Il se trouve sur différentes plantes , et plus ordinairement sur les jeunes Chênes. Son vol est assez léger lorsque le temps est chaud et sec; cependant il fait rarement usage de ses ailes. Il se laisse tomber lorsqu'on veut le saisir, et il est rare qu’on le retrouve ; caché parmi les plantes , il échappe presque toujours à la recherche de l’'Entomologiste. Sa larve nous est encore entièrement inconnue. NN: 2 À. OMNMEAINE TOISYE; 3 ONNTATE ETES 6 CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , plus lon- gues que le corcelet , composées de onze articles : le premier renflé ; le second et le troisième très-petits ; les autres cylindriques. Lèvre supérieure cernée, ar- rondie , ciliée. Mandibules cornées , minces , assez longues, simples, arquées, très-pointues. ÎWMächoires cornées à la base, membraneuses , simples , arrondies à l'extrémité. Quatre antennules inégales. Les antérieures plus longues , presque en masse , quadriarticulées : article premier très-petit ; les autres un peu coniques ; le dernier ovale, plus gros. Les postérieures courtes, triarticulées : premier article petit; les deux autres presque égaux. OMAN LMRNSEUrS. CHARACTER GENERIS. Antennæ /iliformes , thorace longiores , undecimarticulatae : articulus primus crassior ; secun- dus tertiusque rotundati , brevis- simi; ali cylindrici. Labium swperius corneum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ correae , tenues , simplices , arcuatae , acutissimae. Maxillæ Dasi corneae ; apice membranaceae ; rotundatae ; sint- plices. Palpi quatuor inaequales. An- teriores longiores , subclavati , guadriarticulati : articulo primo minimo ; securdo tertiogque sub- conicis ; ultimo majori, ovato. Posteriores breves , triarticulati : articulo primo minimo; aliis aequa- libus. É S'PHENCT S 1. OmALISE sutural. Omazrrsus suturalis. Pl. 1. fig. 1. a. B. c. d. e. O. Noir; élytres d’un rouge brun , noires à la suture. O. Niger, elytris fusco-sanguineis , sutura nigra. Omalisus. Gsorr. Ins. tom. 1. pag. 180. n°. 1. pl. 2. fig. 9. L’'Omalise. Georr. Ibid. Omalisus Fontis-bellaquæi. Fourc. Ent. par. 1. pag. 64. n°. 1. Corpus depressum nigrum. Antennæ longitudine dimidii corporis. Elytra punctato-striata , fusco-sanguinea , sutura nigra. Le corps est déprimé , noir. Les antennes sont noires , un peu velues , de la longueur de la moitié du corps. Le corcelet est terminé en pointe aiguë , aux deux angles postérieurs. Les élytres ont des points enfoncés , très-marqués ; elles sont d’un rouge obscur , avec la suture noire : cette dernière couleur est beaucoup plus large à la base des élytres qu’à l’extrémité. Il se trouve dans presque toute la France. NOM ININRE Xe LOLN PARA RE LION. mm — NT. Fanricius a établi , sous le nom de Lymexylon , un genre d’in- sectes , dont il a ensuite séparé deux espèces , pour en former un nouveau genre, sous le nom de Æoria , que nous conserverons, que nous augmen- terons même : on le trouvera dans la seconde division, c’est-à-dire, parmi les insectes dont Les deux tarses postérieurs n’ont que quatre articles, tandis que les antérieurs en ont cinq. Mais le Horia dermestoides de cet Auteur appartient au genre Lymexylon; il ne diffère pas du Lymexylon naval et des autres espèces de ce genre. Le mot Lymexylon est formé de Auualvw, qui signifie nuire , porter dommage. Ces insectes ont sans doute été nommés ainsi , à cause du tort qu’ils font à quelques arbres. Des mandibules courtes , unidentées , des mâchoires bifides , des antennules antérieures longues qui grossissent insensiblement , ne permettent pas de confondre le genre de ces insectes avec aucun auire. Les antennes sont filiformes et composées de onze articles , dont les trois premiers sont un peu plus petits que les autres ; les suivans sont : presque cylindriques et égaux entr’eux. Elles sont très-légèrement en scie dans quelques espèces. La bouche est composée d’une lèvre supéricure , de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( PL. 1. fig. 1. à. a. ) est courte , cornée, arron- die, ciliée. Les mandibules (b. b.) sont courtes , cornées, un peu arquées, pointues , presque dentées à leur partie interne. Les mâchoires (c. c. ) sont courtes, membraneuses, bifides : la di- vision extérieure est un peu plus grande et arrondie ; l’intérieure est ter- minée en pointe. La lèvre inférieure ( d. ) est avancée , mince ; membraneuse, presque échancrée à son extrémité. Les antennules antérieures ( e. e. ) , beaucoup plus longues que les Coléoptères. Tome LL À és Ro De CU VU ME 0 ME TO CN: postérieures, vont en grossissant , et sont composées de quatre articles , dont le premier est très-petit ; le dernier est cylindrique , plus long et plus gros que les autres. Elles ‘sont insérées au dos des mâchoires. Ces antennules ont une forme singulière dans quelques espèces : le dernier article est crispé , crochu , latéralement avancé , ainsi qu’on le verra dans les descriptions que nous en donnerons. Les antennules postérieures (£. f.) sont courtes , et composées de trois articles presque égaux et obtus. Elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure. La tête est presque de la largeur du corcelet , et l’insecte la porte très-inclinée. Les yeux sont petits, arrondis, peu saïillans. Le corcelet a un rebord peu marqué , et il est presque aussi large que les élytres. L’é- cusson est assez grand et ordinairement arrondi postérieurement. Les élytres sont flexibles , de la longueur de lPabdomen ; elles cachent deux ailes membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont minces, fili- formes , presque sétacés. Ils sont composés de cinq articles , dont le der- nier est le plus long , et le quatrième le plus court. Ces insectes ont le corps alongé, presque linéaire. Les larves vivent dans l’intérieur du bois , le percent et le cironnent. Aïdés des Capri- cornes , des Leptures et des Lucanes , les Lymexylons parviennent souvent à carier un arbre au point qu’il périt , après avoir langui pen- dant quelque temps. C’est sur le tronc des mêmes arbres qu’on rencontre l’insecte parfait, soit au moment qu’il vient de sortir de sa nymphe, soit lorsque la femelle y retourne pour déposer ses œufs. LAVE MENU VER et O, SN. 3 A E Y M E X Y L:O N: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , composées de onze articles : premiers articles un peu plus petits ; les autres pres- qu’égaux entr’eux. Lèvre supérieure courte , cor-. née , arrondie , ciliée. Mandibules courtes , cornées , à peine arquées , presque dentées intérieurement. Mächoires courtes , presque membraneuses , bifides : division extérieure plus grande, arrondie ; division intérieure courte , terminée en pointe. Lèvre inférieure avancée , mince , membraneuse , presque échancrée à son extrémité. Quatre antennules inégales. Les antérieures beaucoup plus longues, grossissant insensiblement , qua- driarticulées : premier article petit; le dernier gros et cylindrique. Les postérieures filiformes , triarticu- lées : article premier petit ; les autres égaux. L Y ME X Y L ON. CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , undecim- articulata : articulis primis bre- vioribus ; aliis subaqualibus. Labium superius breve , cor- zeum , rotundatum , ciliatum. Mandibulæ breves , corneæ , ‘vix arcuatae , subdentatae. Maxillæ reves , submembra- naceae ; bifidae : lacinia exteriori majori , rotundata ; interiori bre- ViOTi , ACuta. Labium zzférius porrectum , membranaceurn , lineare , apice subemarginatum. Palpi quatuor inaequales. An- teriores multd longiores , extror- sim crassiores , quadriarticulati : articulo primo minimo ; ultimo cylindrico. Posteriores filiformes , triarticulati : articulo primo mi- nimo ; aliis aequalibus. 4 N°. 56 WL OV EMMIEL EX VC AO ON: om — Es $ PLÉE (GG Æ xs: 1. LYMExYLON dermestoïde. LyYmExYLzOoN dermestoïdes. PI. 1. fig. 1. a. b. c. d. L. Testacé ; yeux, aîles et poitrine, noirs. L. Testaceum, oculis alis pectoreque nigris. Fas. Syst. Entom. pag. 204. n°: SpEC- MINS. LOT. 1.1pas: 200. 119.2: Horia Dermestoïdes. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 164. n°. 2. Cantharis dermestoïdes testacea , oculis alis pectoreque nigris, antennis longitudine thoracis. Lin. Syst. Nat. pag. 650. n°. 25. — Faun. suec. n°. 702. Lytta franco-furtana. Fursr. Arch. Ins. 6. pag. 145. n°. 5. tab. 30. fig. 30. Corpus elongatum, testaceum , oculis pectorealisque nigris. Antennæ filiformes serratæ longitudine thoracis. Caput inflexum. Thorax marginatus. Elÿtra mollia. Il a une forme alongée. Les antennes sont obscures , fauves à leur base , plus courtes que le corcelet , composées de onze articles dont les deux premiers sont arrondis, les cinq qui suivent sont un peu plus gros , presque comprimés et un peu en scie , les autres sont plus petits et presque arrondis. Les antennules antérieures sont fauves , assez longues. La tête est fauve , les yeux sont noirs, petits , arrondis , un peu saillans. Le corcdet est fauve , un peu plus large que la tête et rebordé. L’écusson est fauve et triangulaire. Les élytres sont d’un fauve obscur. La poitrine et la base de l’abdomen sont noiräires. L’extrêmité de l’abdomen et les pattes sont fauves. Il se trouve au nord de l'Europe. 2. LYMExYLON printanier. LymExxzron Marci. PI. 1. fig. 2. L. Noirâtre ; antennes, pattes et extrèmité de l’abdomen, jaunes. L. Niger, pedibus ferrugineis , palpis clavatis crispis. Meloë Marci alatus niger, pedibus ferrugineis, palpis clavatis crispis. Lrx. Syst. Nat. pag. 681. n°. Corpus nigrum, sed maxillæ , anus, pedes 4 priores ferruginea. Thorax 19: teretiusculus , submarginatus. Elytra et abdomen mollia, flexilia. Antennæ submoniliformes , longitudine thoracis. Palpi duo, nigri, capitati ; capitulo N°.M254 UN NME MOT FE ONE 5 magno singulari, basi perfoliato , apice crispo, cui assimile non vidi. Insec- tum aliquatenüs simile Carabo buprestoidi. Lin. An Lymexylon flavipes cel. Fabricii? Il ressemble beaucoup au Lymexylon naval. Les antennes sont filiformes , presque en scie, un peu plus courtes que le corcelet, et d’un jaune fauve. La ‘tête est noire, de la largeur du corcelet. Les antennules antérieures ont leur dernier article gros, crispé , multifide. Le corcelet est noir, un peu rebordé. Les élytres sont noirûtres , flexibles à leur extrémité. Le dessous du corps est noir , avec l’ex- trémité de l’abdomen fauve. Les pattes sont d’un jaune fauve ï avec les cuisses postérieures obscures. Les tarses sont filiformes et tous composés de cinq articles. Il se trouve en Suède, au printemps. Du Cabinet de M. Smith. 3. LymEexvLzon barbu. LyrmExyzon barbatum. P1, 1. host b. L. Noirâtre ; antennes et jambes brunes. L. Fuscum , antennis tibiisque piceis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 165. n°. 5. Mordella barbata fusca, palpis ensiformibus trilobis : lobis lateralibus latis- simis. ScnAzr. Âct. Hall. 1. 322. tab. 1. fig. 7. Scxarrr. Icon. ins. tab. 279. fis. 7. à. 6. | Affinis præcedenti. Corpus fuscum tomento aureo fugaci nitidulum. An- tennæ et pedes pallidiores. Fas. Il ressemble au précédent pour la forme et la grandeur. Les an- tennes sont brunes. Les antennules antérieures sont longues , avec les derniers articles latéralement avancés. Tout le corps est noir , légè- rement couvert d’un duvet fauve luisant. Les pattes sont brunes. Il se trouve en Allemagne , sur le bois mort. À. LYMExYLON naval. LYmExx1on navale. PI. 1. fig. 4. à. b. L. Jaunâtre ; bord extérieur et extrémité des élytres noirs. L. Luteum, elytris margine apiceque nigris. Far. Syst. Entom, pag. 204. G) n°.2.— Spec. ins. tom. 1. pag. 256. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 165. n°. 4. Cantharis ravalis thorace teretiusculo , corpore luteo, elytris margine 6 N° 5.0 20 M ANTE EC ONOE ND TN: apiceque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 26. — Faun. suec. n°. 718. — It. Wssrr. pag. 153. tab. 2. Frisc. Ins. 13. pag. 24. tab. 20. Scnasrr. Icon. ins. tab. 50. fig. 2. Corpus teretiusculum, Ferruginea sunt corpus, pectus, thorax, elytra, abdomen , pedes. Nigra caput, oculi et elytrorum apex cum margine exte- riore. Pectus lamina convexa tegitur. Lin. Les antennes varient : celles du mâle sont presque de la longueur de la moitié du corps ; celles de la femelle ne sont que de la lon- gueur du corcelet ; elles sont noires et filiformes. La tête est noire, un peu inclinée. Les antennules antérieures sont longues , presque en masse, d’un jaune fauve. Le corcelet est d’un jaune fauve. Les élytres sont lisses , flexibles ,; d’un jaune fauve , avec le bord exté- rieur et l’extrémité noirâtres. Le dessous du corps et les pattes sont d’un jaune fauve. Il se trouve en France, en Allemagne , et au nord de l’Europe. 5. LymEexyzon muselier. LyrmExxzon proboscideum. PI. 1. fig. 5. a. b. c. d. L. Noir ; élytres testacées, noires à leur extrémité ; dernier article des antennules crochu. ; L. Nigrum, elytris testaceis apice nigris, palpis hamato irregularibus. Fas. . TS © / / L Le] Spec. ins. tom, 1. pag. 256. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 165. n°. 2. Fortè_ proprii generis insectum. Caput et thorax plana , depressa, nigra, immaculata. Palpi porrecti nigri, articulo penultimo majori, subtüs appendi- culo ovato , irregulari , fisso , ultimo arcuato hamato , acuato. Elytra lævia, testacea apice nigra. Abdomen nigrum apice testaceum. F4s. Les antennes sont noires , filiformes , un peu plus longues que la moitié du corps. Les antennules antérieures sont alongées , noires, avec le pénultième article plus grand , irrégulier , fendu , ayant au- dessous un appendice ovale ; le dernier est arqué, crochu , pointu. La tète et le corcelet sont noirs. Les élytres sont lisses , d’un jaune testacé, avec l’extrémité noire. Le dessous du corps est noir , avec l'extrémité de l’abdomen jaunâtre. Les pattes sont d’un jaune testacé. Il se trouve en Allemagne , sur le bois mort. Du Cabinet de M. Bosc. nee a donné le nom de Cantharus , et Linné celui de Cantharis , qui n’en est qu’un léger changement , aux insectes de ce genre. M. Geof- froy leur a donné le nom de Cicindela, mot grec employé par les Anciens ,; pour désigner différentes espèces d’insectes. Schæffer et de Geer les ont nommés 7elephorus, réservant le nom de Cantharis aux insectes employés de ïtous les temps en médecine, connus et désignés sous ce nom par tous les Auteurs anciens et modernes. Le mot Z'elephorus nous paroît être insignifiant , à moins qu’on ne veuille le faire dériver de deux mots grecs @eAoç @opsw , qui signifient je porte la fin, la mort. Des mandibules longues , simplés , arquées , et sur-tount les anten- nules , dont le dernier article est sécuriforme , distinguent les Téléphores des Malachies , avec lesquels ils ont beaucoup de rapports , mais dont les mandibules sont courtes et les antennules filiformes. _ Les antennes sont filiformes , presque de la longueur du corps, et_composées de onze articles , dont le premier est alongé , un peu renflé à son extrémité ; le second est court ; les autres sont presque égaux entr’eux et un peu coniques. Elles sont rapprochées à leur base , et ont leur insertion à la partie antérieure de la tête. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre antennules. La lèvre supérieure ( PL. 1. fig. 1. a. a.) est coriacée , arrondie, un peu ciliée à sa partie antérieure. Les mandibules ( b. b. ) sont minces , longues ; arquées , simples, très-pointues à leur extrémité. Les mâchoires (c. c.) sont membraneuses , arrondies , bifides : les divisions sont égales , très-rapprochées , peu distinctes. La lèvre inférieure ( d. ) est courte , coriacée , tronquée , légèrement ‘ échancrée à sa partie antérieure. Les antennules antérieures (e. e. ) sont un peu plus longues que les Coléopières. Tome IT.  DRE Ne: 06: TC M ÉD ID RIDE postérieures , et composées de quatre articles, dont le premier est petit; les deux suivans sont coniques ; le troisième est large , comprimé , en forme de hache. Elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Les an- tennules postérieures ( f. f. ) sont composées de trois articles, dont les deux premiers sont presque égaux et coniques ; le troisième est grand , comprimé , fait en forme de hache. Elles ont leur insertion à l’extré- mité latérale de la lèvre inférieure. La tête est distincte , un peu applatie , ordinairement penchée lors- que l’insecte est dans le repos. Les yeux sont arrondis et très-saillans. Le corcelet est rebordé , ordinairement de la largeur de la tête. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont molles , très-flexibles , ordi- nairement de la longueur de l’abdomen. Elles couvrent deux ailes membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les cuisses ont une appen- dice ovale oblongue à leur base; les tarses sont composés de cinq articles , qui vont en diminuant de longueur : le quatrième est le plus large et bilobé ; le dernier est un peu arqué et terminé par deux crochets. Les Téléphores ont le corps alongé , un peu déprimé , ordinairement assez mou. On les trouve en assez grande quantité , vers la fin du prin- temps, dans les prairies , sur les fleurs et sur les plantes qui y croissent. Le naturel du Téléphore ne paroît pas aussi doux que celui des autres insectes en général. S'il faut en croire de Geer, il est carnacier et vit de proie ; il n’épargne pas plus ses semblables que les autres insectes. Cet Observateur véridique a vu la femelle terrasser le mâle , le tenir renversé entre sés pattes , lui ouvrir le ventre , et le ronger impitoyablement. Le Téléphore vole avec facilité et promptitude , sur-tout lorsque le soleil brille. L’accouplement a lieu sur les plantes, peu de temps après sa dernière métamorphose. Le mâle est placé sur le dos de sa femelle ; mais il a besoin de choisir son moment et d’user de précaution , s’il ne veut pas courir les risques d’être dévoré cruellement. Les larves des Téléphores ont une tête écailleuse , plate, munie de deux fortes dents , de deux petites antennes et de quatre barbillons. Leur corps est un peu applati en-dessous , divisé en douze anneaux, comme celui des chenilles , et couvert d’une peau membraneuse , molle au tou- LA NÉ AC RUN LUIENPPELLO$ RCE; 3 cher. Aux trois premiers anneaux sont attachées trois paires de pattes assez longues , de substance écailleuse , divisées en trois articles et ter- minées par un crochet peu courbé. La couleur de la tête et du corps est ordinairement d’un noir mat et comme velouté , excepté le devant de la tète qui est luisant. Les antennes , les barbillons et les pattes sont d’un brun roux ou jaunâtre. Les deux antennes sont petites, courtes et composées de deux parties, dont la première est beaucoup plus courte que l’autre , et on leur voit quelques petits poils. Au-dessous de la tête, on trouve la lèvre inférieure ; à laquelle sont attachés les quatre barbil- lons. Elle est mobile ; la larve peut la porter beaucoup en avant et la retirer ensuite dans sa cavité ; ce qu’elle fait continuellement lorsqu’elle marche , pour tâter , en même temps avec les barbillons , tous les objets qu’elle rencontre. Cette lèvre est composée de trois parties alongées , placées les unes à côté des autres ; à la partie du milieu sont attachés les deux petits barbillons , et les deux grands sont unis à chaque partie des côtés. Ces barbillons , mobiles et garnis de quelques petits poils, sont divisés en articulations et finissent en pointe. Les parties les plus remarquables de la tête sont deux grandes et fortes dents placées à la partie antérieure. Ces dents , écailleuses , dures, munies d’une petite dente- lure au côté intérieur , sont courbées et se rencontrent avec leurs pointes au-devant de la tête. Les anneaux n’ont rien de particulier; ils ont vers les côtés , des rides transversales. En dessous du dernier anneau est Panus , qui a une espèce de rebord d’un brun clair , un peu élevé , de manière qu'il forme comme un mamelon , avec un enfoncement au milieu. Quand la larve marche, elle applique à chaque pas ce mamelon contre le plan de position, et elle s’en sert comme d’une septième patte, à la manière de plusieurs autres larves hexapodes. Les larves des Téléphores vivent dans la terre , dont humidité paroît leur être nécessaire ; et si Pon veut les conserver en vie, il faut les fournir souvent de terre fraîche et humide : placées sur la superficie , elles ne manquent pas de sy enfoncer aussi-tôt. Je serois tenté de croire que ces larves ne doivent se nourrir que de racines ; mais d’après les expé- riences de Geer, dont l’exactitude et la véracité ne peuvent guère être suspectées , il paroît qu’elles sont aussi carnacières , et se nourrissent au besoin des individus de leur espèce , ainsi que des vers de terre. À i 4 N°.M26.NTMÉ NL OE NH NONR NE Les larves du Téléphore ardoisé , que cet Auteur a eu occasion d’ob- server , parvenues à leur dernier développement , sont longues d’environ un pouce, et larges d’un peu moins de deux lignes. Vers la fin du mois de Mai, elles se changent en nymphes simplement au milieu de la terre , et sans offrir la moindre apparence de coque. Ces nymphes sont longues de près de six lignes , et leur corps est un peu courbé en arc. Leur couleur est d’un rouge très-pâle , ou d’un blanc rougeâtre. On peut distinguer très-clairement toutes les parties de l’insecte parfait, dont ‘ l’arrangement est tel qu’on le voit sur tant d’autres nymphes. Le venire, que la nymphe remue de temps en temps de côté et d’autre , est divisé en anneaux , et terminé par deux petites pointes. Au mois de Juin ces insectes quittent la peau de nymphe , et se montrent sous la forme de Téléphore. Ces mêmes larves ont donné lieu à une observation qui mérite d’être rap- portée. On trouve dans les Auteurs, des relations de vers et d’insectes qu’on a dit tomber avec la neige. De Geer a été en quelque sorte témoin de ce phénomène. Il apperçut au milieu de la neige , avec une grande quan- tité de vers et d’autres insectes , des larves de Téléphores. Il ne put douter que ces vers et ces insectes ne fussent tombés avec la neige mème. Comme des larves qui vivent dans la terre ne pouvoient se transporter sur sa surface , dans une saison où elle étoit gelée de plus de trois pieds de profondeur et impénétrable , il chercha à expliquer la cause de ce phénomène assez intéressant. Après avoir observé que la chûte de ces insectes étoit toujours précédée et accompagnée de quelque ouragan violent , de quelque grande tempête , qui avoit abattu et déraciné dans les forêts , des Pins, des Sapins très-élevés, il a pensé avec raison , que les racines de ces arbres , qui occupent un large espace de terrain , ayant été enlevées , avoient transporté avec elles la terre et tous les insectes qui y étoient contenus : ces animaux emportés par la violence du vent, ayant été quelque temps soutenus en Pair, sont enfin retombés avec la neige à différentes distances de leur premier domicile. TÉLÉPHORE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes, presque de la longueur du corps , composées de onze articles ; le premier long , un peu renflé ; le second court ; les autres égaux, presque cylindriques. Lèvre supérieure cornée , arron- die, ciliée. Mandibules avancées, cornées, arquées, simples, minces, poin- tues. Mächoires membraneuses , ar- rondies , bifides: divisions égales , rapprochées. Lèvre inférieure courte , cor- née, presque échancrée à l’extré- mité. Quatre antennules presque éga- les. Les antérieures un peu plus longues, quadriarticulées : premier article petit ; les deux suivans co- niques ; le dernier grand , sécuri- forme. Les postérieures triarticu- lées ; dernier article sécuriforme. L'AFIUPIUE. OR 5 TEL EPPNEHNONRNUTS: CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , corpore pauld breviores , undecimarticu- lata : articulo primo longiori , crassiori ; secundo breviori ; aliis aqualibus , subcylindricis. Labium superius corneum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ porrecta , corneae , arcuaiae , simpli ces, (erUES, aCLËae. Maxillæ r1embranacea , rotun- datae , bifidae : laciniis aegualibus, approximatis. Labium inferius breve , cor- neumn ; apice subemarginatum. Palpi quatuor. Anteriores pauld longiores , quadriarticulati : arti- culo primo minimo ; secundo fter- tioque conicis ; ultimo maÿori , securiformi. Posteriores triarticu- lati : articulo ultimo securiformi. 6 No HG). PP EL Et BR ADO BV ESS D RACNENS 1. TÉLÉPHORE ardoisé. TersPaorus fuscus. PI 1. fig. 1. a. b. c. T. Noirâtre ; corcelet rebordé , rouge , avec une tache noire. T. Thorace marginato , rubro, macula nigra ; elytris fuscis. . Q Cantharis fusca. Lin. Syst. Nat. pag. 647. n°. 2. — Faun. suec. n°. 7oo. ALAOEL 900: Cantharis fusca. Far. Syst. Entom. pag. 205. n°. 1.— Spec. ins. p. 257. no, 1. — Mant. ins. pag. 167. no0. 1. Cicindela elytris nigricantibus , thorace rubro, nigra macula. Grorr. Ins. Om. ,1., Pol TO Dh TecPL: 2h. 18. La Cicindèle noire à corcelet maculé. Grorr. Ibid. Telephorus fuscus thorace flavo-rubro macula nigra , elytris obscuris É ATNE , o cinereo-nigris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 6o. n°. 1. Pl 2 hb-#12 Cantharis fusca. Scor. Entom. carn. n°. 22. Por. Mus. græc. pag. 40. Telephorus Scuasrr. Elem. Entom. pl. 123. n°. 1. — Icon. ins. tab. 16. fig. 9. — 12. Cantharis fusca. Scaranxcxk. Enum. ins. aust. no. 325, Ras. Ins.-pag. 84. n°. 29..et pag. 101. no. 2. F'arson. ns 1250 pl9-MabD NON ER" Surz. Ins. tab, 5. fig. 33. Vozr. Coleopt. par: 1. tab. 46. fig. 5. Corpus oblongum. Antennæ filiformes , nigræ, basi rufæ. Caput nigrum P te ? O , P te) 2 ore rufo. Thorax planus , marginatus , rufus, dorso macula nigra. Elytra ni- gricantia, molliuscula. Corpus subtùs nigrum , abdominis apice marginibus- que rufis. Pedes nigri, tibiis quatuor anticis fusco-rufis. Le corps est oblong ; légèrement déprimé. Les antennes sont fili- formes , noires . avec la base fauve. La tête est noire, avec la bouche fauve. Le corcelet est applati, rebordé, fauve, avec une tache noire au milieu. Les élytres sont noirâtres , flexibles. Le dessous du corps est noir ,; avec les bords latéraux et lextrémité de labdomen C2 NA T2 62 TE CEE OPEN OË PR 0E. 7 fauves. Les pattes antérieures et les jambes des intermédiaires sont d’un brun fauve ; les postérieures sont noirâtres. Il se trouve dans toute l’Europe ; il est très-commun en printemps. 2. TÉLÉPHORE livide. Trezzraorus lividus. PI. 2. fig. Fe T, Testacé, livide ; corcelet fauve , rebordé. T. Thorace marginato , rufo ; elytris testaceis. Cantharis Zvida thorace marginato , tota testacea. Lin. Syst. Nat. p. 647. no. 3. — Faun. suec. n°. 7o1. Cantharis elytris testaceis , thorace rubro immaculato. Lin. Faun. suec. edit. 1. no. 585. Cantharis Zvida thorace marginato , tota testacea. Fas. Syst. Ent. p. 205. no. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 258. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n° 12: Cicindela thorace rubro immaculato , genubus posticis nigris. Georr. Ins. tom. 1. pag. 171. n°. 2. La Cicindèle à corcelet rouge. Grorr. Ibid. Telephorus Javus thorace flavo-rufo , elytris testaceis, femorum posterio- rum apice nigro. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 7o. no. 2. Cantharis sepiarius major , à rufo flavicans , elytris non maculatis. Ras. Ins, pag. 84. no. 28. Vosr. Coleopt. par. 1. tab. 46. fig. 1. Cantharis livida. Scop. Ent. carn, no. 122, Cantharis livida. Scnrancx. Enum. Ins. aust. n°. 526. Statura et magnitudo omnind Teleph. fusci, at corpus pallidè testaceum Antennæ nigræ , basi testaceæ. Oculi nigri. Thorax marginatus , rufus , im- maculatus. Variat pectore abdominisque segmentis basi fuscis. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Télé- phore noirâtre. Les antennes sont noires , testacées à leur base. Tout le corps est testacé pâle. Les yeux sont noirs. Le corcelet est re- bordé , fauve , sans taches. Les élytres sont flexibles. Le dessous du corps est quelquefois obscur , avec les bords et l’extrémité de l’abdo- men , fauves. On le trouve dans toute l’Europe ; il est très-commun en printemps. 8 IN ©) (08 62 CT NL EP FIONRN TI 3. Técépnore obscur. Tzrrraoruvs obscurus. Pl. 2. fig. 10. a. b. c. d. T. Noir; corcelet bordé de rouge. T. Niger, thorace marginato, marginibus rubris. Cantharis obscura thorace marginato, marginibus rubris, elytris nigris. Lrx. Syst. Nat. pag. 648. no. 5. — Faun. suec. n°. 706. Cantharis obscura thorace marginato , marginibus rubris , Corpore nigro. Fas. Syst. Entom. pag. 205. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 258. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 4. Acta Nidros. 3. 396. tab. 6. fig. 5. Cantharis obscura. Scop. Ent. carn. n°. 121. Scxarr. Icon. ins. tab. 16. fig. 8. Cantharis obscura. ScHrancx. Enum. ins. aust. pag. 181. n°. 335. Teleph. fusco duplo minor. Corpus totum nigrum, thoracis marginibus rufs. Il est une fois plus petit que le Téléphore noirâtre. Tout le corps est noir : les bords du corcelet et les bords latéraux de l’abdomen sont d’un rouge fauve. Il se trouve dans toute l’Europe. 4. TÉLÉéPHORE mélanure. TEzzrzrHorus melanurus. PI. 3. fo f2n. T. D'un jaune testacé ; antennes et extrémité des élytres noires. T. Luteus , antennis elytrorumque apicibus nigris. Cantharis melanura thorace rotundato , corpore luteo, elytris apice nigris. Lin. Syst Nat. pag. 651. n°. 27. — Faun. suec. n°. 719. Cantharis we/anura thorace rotundato , corpore luteo , elytris apice nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 206. no. 9. — Spec. ins. tom. 1. p. 260. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. n°. 19. Cicindela rubra, elytris testaceis , apice nigris. Grorr. Ins.t. 1. p. 175. N°70; La Cicindèle à etuis tachés de noir. Grorr. Ib. Cantharis sepiarius minor è rufo flavicans , elytrorum apicibus nigris. Ras. Ins. pag. 84. n°. 27. Scuarrr. Icon. ins. tab. 16. fig. 14. T , Vorr. Coleopt. par. 1. tab. 46. fig. 2. Simillimus NOM 2 CN TA ERP ORALE 9 Simillimus Teleph. livido, at minor. Antennæ fuscæ , articulo primo rufo. Corpus totum rufo-testaceum , elytrorum apice nigro. Il ressemble entièrement au Téléphore livide , mais il est plus petit. Les antennes sont noirâtres, avec le premier article fauve. Tout le corps est d’un rouge fauve dans lanimal vivant, et presque tes- tacé lorsqu'il est mort. Les élytres sont lisses , flexibles ,; avec lex- trémité noire. Les pattes sont fauves, avec les tarses noirâtres. Il se trouve dans toute l’Europe. 5. TÉLÉPHOoRE mélanocéphale. TELEPHORUS melanocephalus. PI, 2. fig. 7e T. Testacé ; tête , extrémité des élytres et jambes, noires. T. Testaceus , capite elytrorum apicibus tibiisque nigris. Cantharis Melanocephala testacea , capite elytrorum apicibus tibiisque ni- gris. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 260. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. p. 168. HT. Magnus. Caput cum antennis atrum, immaculatum. Thorax marginatus, testaceus , immaculatus. Elytra lævia , testacea, apice nigra. Abdomen tes- taceum. Pedes nigri , femoribus testaceis. Fas. Il est un peu plus alongé que le Téléphore livide. Les antennes sont noires et filiformes. La tête est noire. Le corcelet est fauve , sans taches. L’écusson est fauve , arrondi , presque échancré postérieurement. Les élytres sont fauves , avec la partie postérieure noire. Le dessous du corps est fauve. Les pattes sont noires , avec les cuisses fauves. Il se trouve à la côte de Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 6. TéÉzLirHorE émeraude. TEerrPrHorus smaragdulus. PL 2. fig. 13. T. Corcelet fauve , avec une tache noirâtre ; élytres vertes brillantes. T. Thorace marginato flavo , macula viridi, elytris viridibus nitidis. Cantharis /naragdula thorace marginato flavo macula viridi, elytris viridi- bus nitidis. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 6. — Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 7. Coléoptères. Tome IT, B 10 No.H26t ET ML 6 db NH NOÏMR 6 Medius. Caput flavescens basi nigrum. Antennæ flavescentes apice parùm fuscescentes. Thorax marginatus , flavus , macula in medio magna, sinuata, virescenti, et prætereà punctis utrinque duobus. Elytra lævia, viridia , nitida. Abdomen et pedes flava. Pectus fuscum. Fas. Il est à peine plus petit que le T'éléphore livide. Les antennes sont jaunes , un peu obscures à leur extrémité. La tête est fauve, et noire à sa partie postérieure. Le corcelet est fauve, avec une grande tache d’un vert noirâtre, au milieu , et deux petits points de chaque côté vers les bords. L’écusson est noirâtre , arrondi, presque coupé postérieurement. Les élytres sont vertes , avec trois lignes longitudinales élevées sur cha- que. La poitrine estnoire. Le dessous du corcelet, l'abdomen et les pattes sont jaunes. Il se trouve au Brésil, Du Cabinet de M. Banks. 7. TÉLÉPHORE flavipède. 9 54 TEzrrHoRus flavipes. PI. 3. fig. 18. T. Testacé ; tête , tache au milieu du corcelet, et moitié des élytres , noires. T. Testaceus , capite, thoracis macula media elytrisque dimidiato nigris. Cantharis favipes testacea , capite, thoracis macula media elytrisque di- midiato nigris. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 12. — Mant. ins. t. 1. pag. 168. n°. 14. Pazras. Icon. ins. Sib. tab. F. fig. 25. Magnus. Antennæ nigræ. Caput nigrum macula inter antennas tridentata testacea. Elytra glabra, nitida , basi testacea, apice nigra , margine tamen tes- taceo. Pedes testacei. Il est plus grand et beaucoup plus large que le Téléphore livide. Les antennes sont noires , filiformes. La tête est noire, avec une tache jaune , tridentée sur le front. Le corcelet est noir au milieu, avec tous les bords jaunes. L’écusson est noir , échancré postérieu- rement. Les élytres sont jaunes à leur base , à moitié noires à leur extrémité ; avec les bords jaunes. Tout le dessous du corps et les pattes sont d’un jaune livide. Les tarses sont noirs. Le pénultième article est bilobé. NO Ha 6 ONU É JPIUH, OR LE: 11 Il se trouve dans la Chine. Du Cabinet de M. Banks. 8. TécLéPHore bimaculé. T£zrsrHorus bimaculatus, Pl. 2. fig. 11. T. Corcelet fauve ,; avec une tache noïre ; élytres testacées , avec une tache oblongue , noire , vers l’extrémité. T. Thorace marginato ferrugineo , macula nigra, elytris testaceis, macula apicis nigra. Cantharis bzmaculata thorace marginato ferrugineo , macula nigra , elytris testaceis , macula apicis nigra. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 10. Telephorus pensylvanicus thorace elytrisque rufo-flavis, macula oblonga nigra in singulo elytro, antennis pedibusque nigris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 78. tab. 17. fig. 15. Antennæ nigræ. Caput nigrum, mandibulis basi flavis. Thorax marginatus flavus , in medio macula magna apicis nigra. Corpus nigrum, abdominis segmentis apice flavis. Pedes nigri. Femora interdüm rufa. Fas. Il ressemble , pour la forme et pour la grandeur , au Téléphore livide. Les antennes sont noires. La tôte est noire, avec les mandi- bules jaunes à leur base. Le corcelet est fauve , avec une grande tache noire , au milieu. L’écusson est noir. Lies élytres sont testacées , avec une tache noire , oblongue , plus ou moins grande , vers l’ex- irémité de chaque. La poitrine est noire. L’abdomen est noir avec une bande jaune sur chaque anneau. Les pattes sont noires. Le Cantharis marginata décrit par M. Fabricius , que j'ai vu dans le Cabinet de M. Banks , ne n’a paru être qu’une légère variété de cet insecte ; il ne diffère qu’en ce que la tache noire des élytres en occupe une grande partie. La base ; la suture et le bord extérieur sont testacés. ? Il se trouve dans l'Amérique septentrionale , la Caroline , la Géorgie, la Virginie. 9. TÉLÉPHORE fuscicorne. TErzsPHorus fuscicornis. Pl. 1. fig. 4. a. b. 12 N°: 161 ITU EL DÉS AMOR T. Noir; corcelet et pattes fauves ; élytres testacées, avec l'extrémité obscure. T. Niger, thorace pedibusque rufis ; elytris testaceis apice fuscis. Magnitudo et statura Teleph. pallipedis. Antennæ fuscæ. Caput nigrum, palpis pallidis. Thorax marginatus, rufus, immaculatus. Elytra testacea , apice fusca. Corpus subtüs nigrum , abdominis apice pallido. Pedes pallidi. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Téléphore pallipède. Les antennes sont obscures ; la tête est noire, avec les antennules pâles. Le corcelet est rebordé , fauve, sans taches. Les élytres sont tes- tacées avec l'extrémité obscure. Le dessous du corps est noirâtre , avec l'extrémité de l’abdomen pâle. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris. 10, TÉLÉPHORE thoracique. TzzsPaoRrus thoracicus. PI. 1. fig. 2. a. b. T Noir; corcelet, abdomen et pattes rougeûtres. T. Niger, thorace , abdomine pedibusque rufis. Cicindela elytris nigricantibus , thorace rubro immaculato , genubus omni- bus rubris. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 172. n°. 3. La petite Cicindèle noire. Grorr. Ib. < Telephorus ziger thorace flayo-rufo, capite elytrisque nigris, pedibus totis flavis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 72. n°. 8. Cicindela nigra. Fourc. pag. 60. no. 5. Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput nigrum, ore rufo ; thorax marginatus, rufus , immaculatus. Elytra nigra ; pectus nigrum ; abdomen pedesque rufa. Les antennes sont noires, fauves à la base ; la tête est noire avec la bouche fauve. Le corcelet est rebordé , fauve ; sans taches ; les élytres sont noires , flexibles. La poitrine est noire ; l’abdomen et les pattes sont fauves. Il paroït différer du Cantharis ruficollis de M. Fabricius par les antennes , la partie antérieure de la tête , et les pattes. Il se trouve en Europe. 11. TÉLÉPHORE testacé. Trzernorvs testaceus. PI. 3. fig. 19. a. b. N°: 06 OT EPL UC UD MR IOUR'E. ; T. Noir ; corcelet bordé de jaune ; élytres et pattes testacées. O9 T. Niger, thoracis marginibus flavis : elytris pedibusque testaceis. Cantharis £eszacea thorace marginato flayo macula nigra, corpore nigro, elytris pedibusque lividis. Lin. Syst. Nat. pag. 649. n°. 15. — Faun. suec. n°714 Cantharis £estacea thorace marginato flavo , macula nisra , corpore nigro , elytris pedibusque lividis. Far. Syst. Entom. pag. 207. n°. 11. — Spec. ins. tom. 1. pas. 261. n°. 19: — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. no. 23. Cicindela nigra , thoracis margine flavo , elytris pedibusque pallidis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 174. variet. Ô. no. 6. La Cicindèle noire à étuis jaunes. Georr. Ib. Telephorus zestaceus niger, thorace rufescente macula nigra , elytris tes- taceis, femoribus nigris tibiisque flavis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 71. n°. 4. Scopor. Ent. carn. no. 123. Teleph. melanuro minor. Antennæ pallidæ : caput nigrum, ore pallido : thorax niger , marginibus flavis : elytra pallidè flava, immaculata : corpus subtüs nigrum , abdominis marginibus flavis : pedes-pallidi. Il est plus petit que le Téléphore mélanure. Les antennes sont pâles ; la tête est noire , avec la bouche pâle; le corcelet est rebordé, noir, avec tous les bords jaunes ; les élytres sont d’un jaune testacé , sans taches. Le dessous du corps est noir, avec les bords latéraux de l’abdomen jaunes. Les pattes sont d’un jaune pâle. Il se trouve en Europe. 12. TÉLÉPHORE atre. TEzsPHoRUs after. Pl. 1.fig. 3.4. b. T. Noir; base des antennes et jambes d’un jaune obscur. T. Niger , antennarum basi tibiisque fusco-luteis. Cantharis atra thorace marginato , corpore toto atro. Lx. Syst. Nat. p. 640. n9. 16. Cantharis atra thorace marginato , corpore toto atro. Fas. Syst. Entom. pag. 206. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 8. Cantharis atra. Scuranx. Enum. ins. aust. pag. 180. n°. 334. Magnitudo Telep. testacei. Antennæ nigræ, basi pallidæ. Corpus totum nigrum , immaculatum. Pedes nigri, tibiis pallidis. B ii 14 N°, L26: 0 É EU ÉNPMENMOL RE Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Téléphore testacé. Les antennes sont noires , avec la base d’un jaune pâle. Tout le corps est noir , sans taches. Les paites sont noires , avec les jambes d’un jaune obscur. Il se trouve en Europe. 13. TÉLÉPHORE pallipède. TErzrrHorus pallipes. PI. 1. fig. 5. a. b. T. Noir; élytres testacées , avec l’extrémité noire ; base des antennes, et pattes pâles. T. Niger, elytris testaceis, apice nigris, antennarum basi pedibusque pal- lidis. Cantharis pallipes thorace marginato, atra, elytris pallidis apice fuscis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 259. n°. 10. — Mant. ïins. tom. 1. pag. 167. no. 11. Statura præcedentium. Caput atrum, palpis pallidis. Antennæ fuscæ basi pallidæ. Thorax marginatus, ater. Elytra glabra , pallida, apice fusca. Pedes pallidi. Il est un peu plus petit que le Téléphore mélanure. Les antennes sont noirâtres, avec la base fauve. La tête est noire, avec les antennules fauves. Le corcelet est rebordé , noir ; sans taches. Les élytres sont tes- tacées , avec l’extrémité noire. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont pâles. Il se trouve en Europe. 14. TÉLÉPHORE pâle. Trrrrnorus pallidus. Pl. 2, fig. 9. a. b. T. Noir ; base des antennes, élytres et pattes d’un jaune testacé. T. Niger , antennarum basi , elytris pedibusque pallidè testaceis. Cantharis pallida thorace marginato atra , elytris pedibusque testaceis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 167. n°. 12. Cicindela nigra, thorace omnind nigro , elytris pedibusque pallidis. Gzorr. Ins. tom. 1. pag. 173. n°. 6. var. à. Parvus. Caput atrum , antennarum basi palpisque pallidis. Thorax margi- NO 1106) ED SE D VE COM ON RE: 15 natus , ater , immaculatus. Corpus atrum , pedibus pailidis. Elytra pallidè tes- tacea , immaculata. Il ressemble beaucoup au Téléphore pallipède, dont il ne diffère qu’en ce qu’il est un peu plus petit, et que les élytres sont sans taches. Il se trouve en Europe. 19. Térérore latéral. Tzzrrnorvs lateralis. Pl 3. fig. 17. à. b. T. Noirâtre ; corcelet rouge ; élytres avec le bord exterieur jaunâtre. T. Thorace marginato rubro , corpore fusco , elytris margine exteriori fla- vescentibus. Cantharis lateralis. Lin. Syst. Nat. pag. 648. n°. 6. — Faun. suec. no. 707. Cantharis lateralis. Far. Syst. Ent. pag. 206. no. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 258. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag, 167. n°. 6. Parvus. Antennæ fuscæ, basi pallidæ. Caput nigrum , fronte pallida. Thorax marginatus , rufus. Elytra fusca , margine exteriori flayescente. Corpus fuscum, ano rufo. Il est petit. Les antennes sont noirâtres , avec la base d’un jaune pâle. La tête est noirâtre , avec le front et la bouche jaunâtres. Le corcelet est rebordé , fauve. Les élytres sont obscures ; avec le bord extérieur , et quelquefois la suture, jaunâtres. Le dessous du corps est noirâtre , avec l’anus fauve. Les pattes sont fauves. Il se trouve au nord de l’Europe et de PAmérique. Du Cabinet de M. Bosc. 16. TÉLÉPHORE biponctué. TzrzepHorus bipunctatus. Pl. 3. fig. 16. a. b. T. Noirûtre ; corcelet testacé ; avec deux points noirs ; élytres tes- tacées , avec l’extrémité noire. T. Thorace marginato, punctis duobus migris , elytris testaceis , apice uigris. Cantharis bipunctata. Fa. Syst. Ent. pag. 206. n°. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag 260. n°. 14. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. n°. 16. Cantharis bipunctata. Virr. Entom. tom. 1. pag. 297. n°. 26. tab. 1. fig. 30. Caput et antennæ nigra, fronte testacea. Thorax marginatus, marginibus A 16 NOUS 6 CT EN OP GO ON RS reflexis , testaceis , punctis duobus nigris. Elytra serico aureo splendentia , apice nigra. Abdomen nigrum , apice ferrugineum. Pedes testacei , geniculis posticorum nigris. Far. Les antennes sont noires, testacées à leur base. La tête est noire. avec la bouche testacée. Le corcelet est rebordé , testacé, avec deux taches noires. Les élytres sont testacées , légèrement veloutées , avec l'extrémité noire. Le dessous du corps est noirâtre , avec l'extrémité de l’abdomen fauve. Les pattes sont fauves , avec les articulations noires. Il se trouve aux environs de Paris et de Leipsick. Du Cabinet de M. Bosc. 17. TÉLÉPHORE Puce. Terspnorus pulicarius. Pl. 3. fig. 20. a. b. T. Corcelet noir, bordé de fauve ; élytres noires , sans taches. T. Thorace marginato rufo, macula nigra , elytris atris. Cantharis pulicaria. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 260. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. n°. 21. Parvus, totus ater, exceptis thoracis marginibus, tentaculisque abdomina- libus rufis. Tout le corps est noir, point du tout luisant. Le corcelet est d’un noir luisant , avec tous les rebords rougeâtres. L’abdomen a les bords latéraux fauves. Il se trouve aux environs de Paris. 18. TÉLÉPHORE bimoucheté. TELEPHORUS biguttatus. PE ea à. bc: T. testacé ; corcelet noir , avec les rebords jaunes ; élytres courtes, 9 ! . LA e avec l’extrémité jaune. T. Lividus, thorace marginato , medio atro , elytris abbreviatis apice flavis. Cantharis biguttata thorace marginato : medio atro, elytris abbreviatis, nigris , apice flavis. Lix. Syst. Nat. pags. 648. n°. Cantharis biguttata. Far. Syst. Ent. pag. 207. n°. 12.— Spec. ins. tom. 1. 11. pag. 261. n°. 20. — Mant. ins. tom. 1. pag. 166. n°. 24. N°26 NTÉICLAUE PAPER OÙ RIVE. 17 Necydalis elytris apice puncto flavo. Grorr. Ins. tom. 1. pag. O2 AD LE pl. 7. fig. 2. La Nécydale à point jaune. Grorr. Ibid. Telephorus Piourtatus niger femoribus flavis, elytris apice luteis. Dre. Mém. Ins. tom. 4. pag. 77. n°. 10. Cantharis biguttata. Sonranx. Enum. Ins. aust. n°, 332. Corpus elongatum , pallidè testaceum. Antennæ fuscæ, ferè longitudine corporis. Caput nigrum , ore testaceo, oculis prominulis nigris. Thorax ni- ger , marginibus testaceis. Elytra fusca , apice flava. Le corps de cet insecte a une forme plus alongée que celle des précédens. Les antennes sont noirâtres , presque de la longueur du corps. La tête est noire, avec la partie antérieure testacée. Les yeux sont noirs , très-saillans. Le corcelet est noir au milieu , avec ses rebords testacés. Les élytres sont obscures ; avec l’extrémité jaune. Le dessous du corps est d’une couleur testacée pâle. Les pattes sont d’un jaune testacé. Il se trouve aux environs de Paris, sur les Saules , les Chênes. 19. TÉLÉPHORE nain. TEzEPHoRUS mininmus. Pl 1. fig. 6 Vatb} e! d'terhPI es. HOUR O0 0.0: e) T. D'un jaune obscur ; corcelet fauve , avec une tache noire ; ex- trémité des élytres jaune. T. Thorace marginato rufo macula nigra, elytris fuscis apice flavis. Cantharis zzinima thorace marginato rufo macula nigra, corpore fusco, elytris apice flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 649. no. 12. — Faun. suec. n°. 715. Cantharis minima. Far. Syst. Ent. pag. 207. n°. 10. — Spec. ins. tom. 1. pag. 260. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 168. no. 22. Cantharis minima. Scor. Entom. carn. n°. 128. Pediculo pauld major. Caput nigrum, maxillis flavis. Thorax flavus margi- natus. Elytra nigricantia, in medio fusca, apice flavo puncto terminata. Alæ nigræ, elytris duplo longiores , cruciatim incumbentes. Antennæ corpore bre- viores , filiformes, nigricantes, versus basin flavescentes. Femora nigra, tibus flavis. Abdomen fuscum , lateribus flavis. Lin. Variat thorace immaculato. Il est un peu plus petit que le précédent , auquel il ressemble 18 NON AS CN UT ME UT AE PP AIO NRINE beaucoup, et avec lequel M. Geoffroy l’a confondu. Tout le corps est d’un jaune obscur. La tête est noire à sa partie postérieure. Les yeux sont noirs, arrondis , très-saillans. Le corcelet est rebordé , fauve, avec une tache noire au milieu , et quelquefois sans tache. Les élyires ont un point d’un beau jaune à leur extrémité. Il se trouve en Europe. 20. TÉLÉPHORE fascié. TErzrrHoRUSs fasciatus. Pl, 3. fig. 14. a. b. T. Noirâtre ; bord du corcelet, bande et extrémité des élytres , jaunes. T. Fuscus, thoracis marginibus, elytrorum fascia apicibusque flavis. Antennæ fuscæ, basi rufescentes. Caput nigrum, ore rufescente. Thorax niger , marginibus rufis. Elytra fusca , fascia media lata apiceque flavis. Cor- pus testaceum, pectore abdominisque apice fuscis. Pedes rufi. Il ressemble beaucoup au Téléphore nain, dont il n’est peut-être qu’une variété. Les antennes sont noirâtres, avec l’extrémité fauve. La tête est noire, avec la bouche fauve. Les yeux sont noirs, arrondis, très-saillans. Le corcelet est noir, bordé de fauve. Les élytres ont des points enfoncés , presque rangés en stries ; elles sont noirâtres, avec une large bande jaunâtre , au milieu , et l’extrémité jaune. Le dessous du corps est fauve , avec la poitrine et l’extrémité de l’abdomen obscurs. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. IN: 27.0 MEN ACTES, PAPE HePUNS- Le corps mou , des élytres flexibles, ont fait donner à ce genre établi par M. Fabricius , le nom de Malachius ,; du mot grec LaæAurdE à qui fignifie délicat, mou , tendre , efféminé. Linné, Geoffroy et de Geer , ont confondu les Malachies avec les Téléphores ; le premier , sous le nom de Cantharis , le second, sous celui de Cicindèle. Quoi- qu’il y ait quelque ressemblance extérieure dans la forme du corps de ces insectes, les mandibules bifides, les antennules filiformes , et les antennes presque en scie , distinguent suffisamment les Malachies des Téléphores , qui ont les mandibules simples, les antennules sécuri- formes , et les antennes filiformes. Les antennes (PI. 1. fig. 1. à. a. a. ) sont filiformes , très-légère- ment en scie, ordinairement de la longueur de la moitié du corps. Elles sont composées de onze articles, dont le premier un peu renflé ; le second court, les autres presque triangulaires. Les mâles de quel- ques espèces ont les premiers articles dilatés et inégaux. Elles sont insérées à la partie antérieure de la tête , à une petite distance des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure , et de quatre an- tennules. La lèvre supérieure (b.) est courte, cornée , arrondie , légère- ment ciliée. Les mandibules (c.c.) sont cornées, arquées, un peu bifides : les divisions sont égales et rapprochées. Les mâchoires (d.d.) sont cornées à la base, membraneuses à Vextrémité , arrondies, un peu bifides. Les divisions sont égales, rap- prochées , peu distinctes. | La lèvre inférieure (e.) est petite, membraneuse , arrondie. Elle est presque entièrement cachée par un avancement (fig. f. ) qui fait partie de la tête. Coléoptères. Tome II. / A 2 N°: 227. M APT AS CNE TANE: Les antennules antérieures (g. 9.) sont filiformes , un peu plus longues que les postérieures , et composées de quatre articles, dont le premier est petit; les deux autres sont égaux , presque arrondis ; le dernier est un peu alongé , et aminci vers son extrémité : elles ont leur insertion au dos des mâchoires, à l’extrémité de la partie cornée. Les antennules postérieures (h.h.) sont filiformes et composées de trois articles , dont le premier est petit ; le second presque conique ; le dernier un peu aminci à son extrémité. Elles ont leur insertion à la partie latérale , un peu antérieure, de la lèvre inférieure. La tête est à-peu-près de la largeur du corcelet. Les yeux sont ar- rondis , saillans. Le corcelet, presque aussi large que les élytres, est déprimé , rebordé , ordinairement arrondi. L’écusson est petit et ar- rondi postérieurement. Les élytres sont flexibles , de la longueur de V’abdomen ; elles cachent deux ailes membraneuses, repliées. Les pattes sont de longueur moyenne. Les tarses sont filiformes , et composés de cinq articles, dont les quatre premiers diminuent in- sensiblement de longueur ; le dernier est assez long, et terminé par deux crochets arqués. Ces insectes, très-communs, vivent ordinairement sur les fleurs. Quelques Auteurs cependant ont observé qu’ils ne se contentent pas du suc mielleux des plantes , et qu’ils attaquent aussi d’autres insectes pour s’en nourrir. Leurs habitudes sont assez conformes à celles des Téléphores ; mais ils présentent une singularité trop remarquable pour ne pas devoir en faire mention. Lorsqu'on les prend dans la main, on voit sortir des côtés du corcelet et du ventre deux vésicules fort rouges , enflées , molles et irrégulières, composées de trois lobes. Ces quatre vésicules se désenflent, rentrent dans le corps de l’insecte dès qu’on cesse de le toucher , et ne laissent au même endroit que des marques d’une tache rouge. Quelques Amateurs d’histoire natu- relle ont donné à ces espèces d’appendices le nom de Cocardes. Il est difficile de satisfaire la curiosité sur l’usage ou l'utilité que l’on peut attribuer à cette partie singulière. On a privé quelquefois ces in- sectes d’une ou de toutes les vésicules , sans qu’ils ayent paru moins agiles ou moins vifs. Quelque hasard heureux, ou quelques observa- tions suivies , pourront peut-être un jour nous donner plus de lumiè- NS. lo IVIRE AuS TA AMICANERE VE 3 res. Les larves des Malachies n’ont pas encore été connues ; cepen- dant je soupçonne qu’elles vivent dans le bois, parce que j'ai très- souvent trouvé dans les chantiers, l’insecte parfait , nouvellement sorti de sa nymphe. ——— NAPASLESANCSENPLLE: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes, presque en scie , composées de onze articles : le premier assez gros; le second court ; les autres presque égaux entr’eux. Lèvre supérieure cornée , arron- die, ciliée. Mandibules cornées, avancées, arquées, un peu fendues à leur extrémitè. Mächoires membraneuses , ar- rondies , bifides: divisions rappro- chées , inégales ; l’extérieure plus grande. Lèvre inférieure avancée, mem- braneuse , arrondie à l’extrémité. Quatre antennules inégales, fili- formes. Les antérieures un peu plus longues, quadriarticulées : premier article petit ; les deux autres coni- ques ; le dernier sétacé. Les posté- rieures triarticulées : premier article petit ; le second conique ; le der- nier sétacé. M4 LA) C HT PIDIS CHARACTER GENERTS. Antennæ fliformes ,; subserra- Lae, undecimarticulatae : articulus primus longior ; secundus bre- vior ; alii subaequales. Labium szperius corneum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ corneae, porrectae , arcualaæe , apice fissae. Maxillæ membranacea , rotun- datae ; bifidee : laciniis inaequali- bus ; exteriore majore. Labium membranaceum ; apice rotunda- inferius porrectum ; ETLTIL.. Palpi quatuor filiformes ; inae- quales. Anteriores pauld longio- res , quadriarticulati : articulo primo minimo ; secundo £ertioque subconicis ; rultimo setaceo. Pos- teriores triarticulati: articulo pri- 7110 MUTEMLO ; SeCI1d0 Cornico ; tertio setaceo, À ij 4 N®. los OMAAÏLAANC HT te ESP EU GES 1. MALACHIE rougeûtre. NP2L4cATUsSTuus Pl he. 4. ab; M. Rougeâtre ; corcelet avec une tache noirâtre. M. Rufus , thorace macula fusca. Magnitudo et statura Malach. ænei. Caput nigro-æneum, ore flavo. Antennæ subserratæ , nigræ. Thorax marginatus, rufus, macula media nigro-ænea. Elytra pilosa, rufa. Corpus subtüs nigro-æneum , abdomine rufo. Pedes nigro- ænel. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Malachie bronzé. Les antennes sont noires , presque en scie. La tète est d’un noir bronzé , avec la bouche jaune. Le corcelet est rougeâtre , avec une grande tache d’un noir bronzé, au milieu. Les élytres sont rougeûtres , un peu velues. La poitrine et les pattes sont d’un noir bronzé. L’abdo- men est rougeñtre , avec un peu de noir bronzé vers les bords latéraux. Cet insecte diffère du Malachius sanguinolentus de M. Fabricius , par la grosseur et par les couleurs de l’abdomen. le) Il se trouve en Provence , sur les fleurs. 2, MaALaAcxt:Ee bronzé. M 4LzaAcHIuvs aeneus. P]. 2. fig. Éd Dci M. D'un vert bronzé ; élytres rougeûtres , avec la base et une partie de la suture d’un vert bronzé. M. Corpore viridiæneo , elytris extrorsùm sanguineis. Fas. Syst. Entom. pag. 207. n°. 1.— Spec. ins. tom. 1. pag. 261. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 1. Cantharis area, thorace marginato ; corpore viridiæneo , elytris extrorsum undique rubris. Lix. Syst. Nat. pag. 648. n°. 7. — Faun. suec. n°. 7o8. N°2 MA A LHAMONHET TE. 5 Cicindela viridi-ænea, elytris extrorsùm rubris. Gsorr. Ins. tom. 1. p. 174. n° U7: La Cicindele bedeau. Georr. Ib. Telephorus aeneus viridi-æneus , elytris extrorsim rubris, capite antice flavo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 73. n°. G. Scarabæus minor , corpore longiusculo , elytris rubicundis. Ras. Ins. p. 77. no sr2 Scuazrr. Monogr. 1754. tab. 2. fig. 10. 11.— Icon. ins. tab. 16. fig. 12. 13. Vorr. Coleopt. pars. 1. tab. 46. fig. 7. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 5. Cantharis ænea. Scor. Entom. carn, n°. 126. Cantharis ænea. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 329. Por. Mus. Græc. pag. 40. Corpus villosum , viridi-æneum, nitidum. Antennæ subserratæ, nigræ. Os flavum , palpis nigris. Thorax marginatus. Elytra sanguinea , basi vittaque suturali abbreviata , nigro-æneis. Les antennes sont noires. Le corps est un peu velu, d’un vert bronzé luisant. Le corcelet est rebordé. Les élytres sont d’un rouge sanguin, avec la base et une partie de la suture , d’un vert bronzé. Il se trouve en Europe , sur les fleurs. 3. Maracu:E bipustulé. Mazacuivs bipustulatus. PI, 1. fig. 1. à. b. c. M. D'un vert bronzé ; extrémité des élytres rouge. M. AEneo-viridis , elytris apice rubris. Fas. Syst. Entom. pag. 208. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 2. Cantharis bipustulata. Lrxx. Syst. Nat. pag. 648. no. 8. — Faun. suec. ne. 709. — It. Oël. 127. Cicindela æneo-viridis, elytris apice rubris, Grorr. Ins. tom. 1. pag. 175. HS 0: La Cicindele verte à points rouges. Grorr. Ib. Telephorus bpustulatus viridi-æneus nitidus , elytris apice rubris. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 76. n°. 7. Cantharis vix tres octavas unciæ longa. Ras. ins. pag. 101. n°. 7. Scuarrr. Icon. ins. tab. 18. fig. 10. 11. Vosr. Coleopt. pars. 2. tab. 46. fig. 6. Cantharis bipustulata Scop. Ent. carn. n°. 127. Cantharis bipustulata. Scuranx. Enum. ins. aust, n°. 550. 6 NO ere OMAN PARC ERINTINE Præcedenti , cui facie simillimus est omnird , minor. Ad latera thoracis et abdominis etiam utrinque gerit vesiculam coccineam tricuspidem. Âlæ nigro- fuscæ. Antennæ nigræ. Caput , thorax et elytra æneo saturatè viridia, extimis apicibus elytrorum rubris seu coccineis. Abdomen elytris longius , subtüs æneum, sub alis rubrum. Variat elytrorum colore cæruleo vel magis viridi. Lin. Il est un peu plus petit que le Malachie bronzé. Les antennes sont noires , avec les premiers articles antérieurement dilatés dans le mâle. Tout le corps est légèrement velu , d’un vert luisant, un peu bronzé, avec la bouche jaune , et l’extrémité des élytres rougeûtre. Il se trouve en Europe , sur les fleurs. 4. Maracu:e élégant. ÎW4Lz1CHIUS elegans. Pl he. 2640. M. D'un vert bronzé ; extrémité des élytres avec un point jaune. M. Viridi-æneus , elytris apice flavis. Cicindela æneo-viridis, elytris apice flavis. Grorr. Ins. tom. 1. p. 175. n°. 9. La Cicindele verte à points jaunes. Grorr. Ib. Cicindela elegans. Fourc. Ent. par. 1. pag. 62. n°. 0. _Magnitudo et statura omnind Mal. bipustulati, cujus fortè mera varietas. Differt antennis simplicibus, puncto apicis elytrorum flavo. Il ressemble beaucoup au Malachie bipustulé. Les antennes sont noires , simples. Tout le corps est d’un vert un peu bronzé, quelque- fois bleuâtre. La lèvre supérieure est jaune. Le corcelet est sans taches. Les élytres sont couvertes de poils noirâtres , et ont un point jaune à leur extrémité. Les pattes sont bronzées. Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs. 5. MaracxtEe marginelle. MWMu4LrACHIUVS marginellus. P145; fig. 1/02 0; M. D'un vert bronzé ; côtés du corcelet et extrémité des élytres , 4 rouges. M. Viridi-æneus , thoracis lateribus elytrorumque apice rubris. Cicindela cæruleo-viridis, thoracis margine rubro, elytris apice flayis. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 175. no. 9. var. à. NS. las OMMAULIANC, HÈL CE 7 Magnitudo et statura Mal. bipustulati, à quo tantum differt antennis sim- plicibus thoracisque marginibus rubris. Il ressemble beaucoup au Malachie bipustulé ; mais il en diffère par les antennes simples , et par les bords latéraux du corcelet, rouges. L’extrémité des élytres est rouge, arrondie , bidentée. Il est très-commun dans toute la France , sur les fleurs. 6. MaraAcure vert. Maracaiuvs viridis. PI. 3. fig. 14. a. b. M. D'un vert bronzé , bouche jaune. M. AEneo-viridis, ore flavescente. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 5. Satura et magnitudo præcedentis. Caput, thorax, elytra viridi-ænea , imma- culata, solo ore flavescente. Antennæ nigræ. Corpus obscurum, tentaculis abdominalibus sanguineis. Fas. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Malachie bipustulé , dont il n’est peut-être qu’une variété. Tout le corps est d’un vert un peu bronzé. La bouche seule est jaune. Les antennes sont noires. Les élytres sont couvertes de quelques poils. Les tentacules de l'abdomen sont rouges. Les pattes sont d’un noir bronzé. Il se trouve aux environs de Paris, et au nord de l’Europe. 7. MaracH1e sanguinolent. Maracnivs sanguinolentus. Pl. 3. fig. 13. à. b: M. d’un noir bronzé ; côtés du corcelet et élytres d’un rouge sanguin. M. Nigro-æneus, thoracis margine elytrisque sanguineis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 4. Statura præcedentium , at duplo minor. Caput et thorax nigro-ænea. Tho- racis margo sanguineus. Elytra omnind sanguinea, immaculata. Abdomen et pedes nigra. Fas. Il ressemble beaucoup au Malachie rougeâtre, mais il est une ou deux fois plus petit. Les antennes sont noires , un peu plus longues que le corcelet. La tête est d’un noir bronzé , sans taches. Le corcelet est d’un noir bronzé , avec les côtés d’un rouge sanguin. Les élytres sont lisses , 8 Neon NMAANDAANC ENT Es d’un rouge sanguin , sans taches, ou avec un peu de noir bronzé autour de l’écusson. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir bronzé. Il se trouve aux environs de Paris, à Kiell. Du Cabinet de M. Bosc. 8. Maracure pédiculaire. Mazracarvs pedicularius. PI. 1. 1199200 0: M. noir; corcelet rebordé , sans taches; extrémité des élyires rouge. M. Thorace marginato , corpore atro, elytris apice rubris. Malachius pedicularins ater, elytris apice rubris. Far. Syst. Ent. pag. 208. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 160. n°. 6. Cantharis pedicularia. Lrxn. Syst. Nat. pag. 648. n°. 9. — Faun. suec. nero: Cicindela fusca , elytris apice flavis, thorace fusco. Grorr. Ins. tom. 1. pag 176.1 n°% 7: La Cicindèle noire , à points jaunes et corcelet noir. Grorr. Ib. Cantharis pedicularia. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 331. Corpus nigrum nitidum , glabrum. Antennæ filiformes, nigræ , articulo se- cundo tertioque flavis. Thorax immaculatus, marginatus. Elytra glabra , apice rufa. Pedes flavi, femoribus basi nigris. Il est petit , les antennes sont filiformes , guère plus longues que le corcelet, noires , avec le second et le troisième articles jaunâtres. Tout le corps est glabre , d’un noir luisant. Le corcelet est rebordé , sans taches. Les élytres sont lisses , avec l’extrémité rougeâtre. Les pattes sont jaunâtres , avec la base des cuisses noire. Il se trouve en Europe , sur les fleurs. 9. Maracnte pulicaire. Mazracniuvs pulicarius. P]. 1. fig. 5. a. b. M. Noir; bord du corcelet et extrémité des élytres , rouges. M. Niger, thoracis margine elytrorumque apicibus rubris. Far. Gen. Ins. Mant. pag. 234. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°, 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 7. Cicindela fusca, elytris apice flavis , thorace rubro nigra macula. GxEorr. Ins. tom. 1. pag. 176. n°. 10 La NOs ay. M AM AT CH PITAPE. 9 La Cicindèle noire à points jaunes et corcelet rouge. Grorr. Ib. Corpus nigro-æneum nitidum. Antennæ fuscæ. Thorax rufus, macula magna media nigra. Elytra villosa, apice rufa. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Malachie pédicu- laire. Les antennes sont noirâtres , assez longues. Tout le corps est d’un noir luisant, un peu bronzé et légèrement velu. Le corcelct est fauve, avec une grande tache noire, au milieu. Les élytres sont rougeâtres à leur extrémité. Il se trouve en Europe , sur les fleurs. 10. MArAcu1E ruficolle. ÎWALACHIUS ruficollis. Pl: 2 ñ6 914.8: M. Noir ; corcelet et extrémité des élytres rougeätres. M. Niger , thorace elytrisque apice rufis. Magnitudo et statura Mal. pulicarüi, à quo differt thorace rufo immaculato. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Mala- chie pulicaire ; mais il en diffère par le corcelet entièrement rouge. : Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs. 11. MaraAcu1e thoracique. MWMaracarvs thoracicus. Pl. 2. fig. 10.4. b. M. D'un noir bleuâtre ; corcelet rouge ; élytres sans taches. M. Nigro-cæruleus , thorace rufo , elytris immaculatis. Cicindela viridis , thorace rubro immaculato. Gxorr. Ins. tom. 1. pag. 177. 10: 19. La Cicindèle verte à corcelet rouge. Grorr. Ib. Cicindela thoracica. Fourc. Entom. par. 1. pag. 63. n°. 13. Magnitudo et statura Mal. pedicularii. Antennæ nigræ, articulo secundo tertioque flavis. Corpus nigro-cæruleum, glabrum. Thorax rufus, immacu- latus. Elytra lævia, immaculata. Pedes flavi, femoribus nigris. Variat elytris cæruleis aut viridibus. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Malachie pédiculaire. Les antennes sont noires , guère plus longues que le corcelet , avec le Coléoptères. Tome II. B 10 NX 57.4 M À Er A CHAUME second et le troisième articles jaunâtres. Tout le corps est d’un noir bleuâtre , et entièrement glabre. Le corcelet est rougeâtre , sans taches. Les élytres sont ou vertes, ou bleues , ou d’un noir bleuâtre , sans taches. S Il se trouve aux environs de Paris, sur les fleurs. 12. MALACHIE fascié. Mazracarivs fasciatus. Pl. 1.fig. 2. a. b. M. D'un noir bronzé ; élytres noires , avec deux bandes rouges. M. Nigroæneus, elytris nigris, fasciis duabus rubris. Malachius fusciatus, elytris nigris, fasciis duabus rubris. Far. Syst. Entom. pag: 208. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 262. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 8. Cantharis fasciata , thorace subrotundo virescente , elytris nigris, fasciis duabus rubris. Lin. Syst. Nat. pag. 648. n°. 10. — Faun. suec. n°. 711. Cicindela elytris nigris , fasciis duabus rubris. Grorr. [ns. t. 1. pag. 177. no. 12: La Cicindèle à bandes rouges. Grorr. Ibid. Telephorus fasciatus , thorace obscurè viridi-nitido, elytris nigris , fasciis duabus transversis rubris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 76. n°. g. Cantharis valdè exigua. Ras. Ins. pag. 102. no. 22. 8 Scuarrr. Icon. ins. tab. 1809. fig. 3. a. b. Cantharis fasciata. ScoP. Ent. carn. no. 1 29. Magnitudo Mal. pedicularii. Antennæ nigræ , thorace vix longiores. Caput et thorax nigro-ænea, immaculata. Elytra nigra, fasciis duabus rubris, altera ante medium, altera in apice. Corpus subtüs pedesque nigra. Abdominis la- tera rubra. Il est de la grandeur du Malachie pédiculaire. Les antennes sont noires ; à peine plus longues que le corcelet. La tête et le corcelet sont d’un noir verdâtre. Les élytres sont noires , avec deux bandes rouges , l’une un peu au-devant du milieu , quelquefois interrompue à la suture , & l’autre à l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Les bords latéraux de l'abdomen sont rouges. Il se trouve en Europe. N°:20207.0 9 MA AN TAF AM CONHERT TE 11 13. MALACHIE équestre. Maracuivs equestris. PI. 2. fig 11. a. b. M. D'un noir bronzé ; élytres rouges , avec la base et une bande d’un noir bronzé. M. Viridi-æneus , elytris rubris, fascia viridi-ænea. Fas. Spec. ins. app. pag. 500. — Mant. ins. tom. 1. pag. 169. n°. 0. Meloe Gouani alatus ater , elytris fascia apiceque sanguineis. Lin. Syst. Nat. add. pag. 1068. no. 11. Statura et magnitudo omnind Mal. fasciati, at elytra sanguinea , fascia versus apicem viridi-ænea. Fas. Basis' elytrorum viridi-ænea. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Malachie fascié. Les antennes sont presque en scie, guère plus longues que le corcelet , noires , avec le second et le troisième articles jaunâtres. Le corps est glabre , d’un noir bronzé. Les élytres sont rouges , avec une large bande d’un noir bronzé un peu au-delà du milieu , et une tache triangulaire , de la même couleur , autour de l’écusson. Le dessous du corps et les pattes postérieures sont d’un noir bronzé. Les quatre pattes antérieures sont jaunes , avec la base des cuisses noirâtre. Il se trouve dans toute la France , en Italie, sur les fleurs. 14. MaracH1E pallipède. Mazacaiuspallipes. Pl 2. fig. 7. a. b. M. Bronzé , lisse ; jambes pâles. M. AEneus , immaculatus , glaber , tibüis pallidis. Cicindela plumbeo - cuprea , tibiis pallidis : abdomine subrotundo. GEorr. Ins. tom. 1. pag. 179. no. 17. La Cicindèle bronzée. Grorr. Ibid. Cicindela rotundata. Fourc. Ent. par..1. pag. 64. n°. 17. Præcedentibus pauld minor et convexior. Antennæ nigræ, articulo secundo tertioque pallidis. Corpus glabrum , fusco-æneum , immaculatum. Pedes ni- gri, tibiis pallidis. Il est un peu plus petit et plus convexe que les précédens. Les an- tennes sont un peu plus longues que le corcelet, noires , avec le second B ij 12 N°. 27. NM A) LL ANC HS IE et le troisième articles pâles. Tout le corps est glabre ; bronzé , sans taches. Les pattes sont noires , avec les jambes pâles. Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs. 15. Mazacu:te lobé. Mazacxivs lobatus. Pl. 2. fig. 8. a. b. M. Noir; extrémité des élytres jaune ; corcelet lobé et bordé de jaune postérieurement. M. Niger , elytris apice flavis, thorace postice producto flavoque marginato. Præcedentibus minor. Antennæ nigræ, basi pallidæ. Corpus nigrumñ, niti- dum. Os flavum. Thorax postice productus flayoque marginatus. Elytra apice flava. x Il est un peu plus petit que les précédens. Les antennes sont noires, päles à leur base. Le corps est noir luisant , avec la bouche et l’extré- mité des élytres , jaunes. Le corcelet a le bord postérieur avancé , arrondi, un peu relevé ; bordé de jaune, Les pattes sont noirâtres. Il se trouve aux environs de Paris, sur les fleurs. 16. Maracu:Ee céphalote. Mazracuivs cephalotes. PI. 3. fig. 15. a. b. M. Noir luisant ; tête grosse , déprimée , fauve. M. Niger nitens, capite magno depresso rufo. Magnitudo Mal. pulicariü. Antennæ filiformes , corpore breviores , nigræ, basi rufæ. Caput magnum , depressum, rufum, oculis prominulis nigris, thoracis margine postico rufo. Elytra lævia immaculata. Pedes nigri, tibiis quatuor anticis rufis. Il est à peu près de la grandeur du Malachie pulicaire. Les antennes sont filiformes , un peu plus courtes que le corps , noires, avec la base fauve. La tête est grande , déprimée , fauve. Les yeux sont noirs , ar- rondis , saillans. Le corcelet est noir luisant , avec le rebord postérieur fauve. Les élytres sont lisses, noires, luisantes , sans taches. Le dessous du corps est noir luisant. Les pattes sont noires , avec les quatre jambes antérieures fauves. NO. 0.- Mon ALMA CENTRE. 1 3 Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 17. MaraAcute tête-blanche. Mazacxrvs albifrons. Pl. 3. fig. 16. a. b. M. Noir; tête, bord antérieur du corcelet et extrémité des élytres , blanchâtres. M. Niger , capite , thoracis margine antico elytrorumque apice albidis. Mal. pulicario minor. Antennæ filiformes, fuscæ , basi pallidæ. Caput albi- cans , oculis prominulis nigris. Thorax niger, macula utrinque antica albi- cante. Elytra lævia, nigra , apice albicante. Corpus subtüs nigrum. Pedes al- bicantes. Il est un peu plus petit que le Malachie pulicaire. Les antennes sont filiformes , obscures à leur extrémité, blanchâtres à leur base. La tête est blanchâtre, et les yeux sont noirs , arrondis , saillans. Le corcelet est noir luisant , avec une tache blanchâtre de chaque côté. Les élytres sont noires , avec l'extrémité blanchâtre : on apperçoit à l’extrémité de chaque élytre, un avancement recourbé , bidenté. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont blanchâtres. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 18. Maracx1E prolongé. MaracHivs productus. Pl. 3. fig. 17. a. b. M. Noir; base des antennes, jambes antérieures et extrémité des élytres, jaunâtres. M. Niger , antennarum basi, tibiis anticis elytrorumque apice flavescen- tibus. Mal. pulicario minor. Antennæ filiformes , nigræ. Corpus nigrum, nitidum. Elÿtra postice flavescentia. Apex elytri productus, recurvus. Pedes nigri, tibiis quatuor anticis flavis. Il est un peu plus petit que le Malachie pulicaire. Les antennes sont noires , jaunâtres à leur base. Le corps est noir , luisant. Les élytres ont 14 NE G7.0, M AVE VAUACNH NE leur extrémité jaunâtre , et un prolongement recourbé , à l’extrémité de chaque. Les pattes sont noires , avec les quatre jambes antérieures jaunâtres. Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs. Du Cabinet de M. Bosc. 19. MaraAcx1eE flavipède. MWMaracxivs flavipes. PI. 3. fig. 19. a. b. M. Noir ; base des antennes et jambes jaunes. M. Niger, antennarum basi tibiisque flavis. Far. Mant. ins. tom. 1. p. 169. n°. 10. Corpus parvum, nigrum, nitidum, immaculatum. Antennæ nigræ , basi flavæ. Pedes flavi, femoribus nigris. Fas. Il est un peu plus petit que le Malachie pulicaire. Tout le corps est noir , luisant. Les antennes sont filiformes , noires , avec la base jau- nâtre. Les jambes sont jaunes, avec la base des cuisses noire. Il se trouve aux environs de Paris , sur les fleurs. NON N°06) LAON IPN R Et CL ARMPE TIR UNIS: , L>s Grecs donnoient indistinctement le nom de Lampyris ; et les Latins , ceux de Cicindela, Noctiluca , Lucio, Luciola , Lucernuta , Incendula , à tous les insectes qui ont la propriété de répandre, pendant la nuit, une lumière phosphorique. Cette même propriété les a fait connoître vulgairement sous le nom de vers-luisans. Les Ento- mologistes modernes ont dü sans doute s’appliquer à ne ranger les insectes sous une même dénomination, qu’autant qu’ils présentent les mêmes caractères génériques; mais comme ce n’est que par de longues ob- servations et des travaux soutenus que l’on peut parvenir à atteindre ce dernier but de la science , on a encore long-temps confondu les Lampyres avec les Téléphores et les Malachies, sous le nom de Cantharis. M. Geof- froy, en les séparant des Téléphores , les a néanmoïns placés avec les Lycus ; et Linné les a encore confondus avec les Lycus et les Pyrochres. M. Fabricius , éclairé par les erreurs mêmes de ceux qui ont précédé , est le premier qui ait bien distingué ce genre, et qui lui ait assigné les caractères qui lui sont propres. Les mandibules longues et les antennules sécuriformes , distinguent suffisamment les Téléphores des Lampyres, dont les mandibules sont courtes, à peine distinctes , et les antennules en masse. Le nombre des pièces des tarses ne permet pas de confondre les Pyrochres avec les Lampyres. Une bouche plus ou moins avancée, et terminée en forme de bec, et les antennes fortement comprimées , font encore fa- cilement reconnoître les Lycus. Les antennes des Lampyres sont filiformes , plus ou moins longues , composées de onze articles , dont le pragier un peu plus gros ; le on court et plus petit ; les autres presque égaux et cylindriques. Elles sont insérées à la partie antérieure de la tête. Quelques espèces ont les anten- nes en scie, ou plus ou moins pectinées. La bouche est composée de deux mandibules , de deux mâchoires, Coléoptères. Tome IL. A SAN ES NO 8 0 Er MA INT PV ORNE d’une lèvre inférieure, et de quatre antennules. La lèvre supérieure manque, ou n’est point du tout apparente. Les mandibules (PI. 1. fig. 1. à. a. a.) sont très-petites, cornées , minces , arquées + très- -pointues. Les mâchoires (b.b.) sont courtes, membraneuses , des Les divisions sont inégales : l’extérieure est un peu plus grande et arrondie. La lèvre inférieure ( c.) est courte, presque cornée , cylindrique , arrondie à sa partie antérieure. Les antennules antérieures (d. d.) sont composées de quatre ar- ticles , dont les premiers très-petits , et le dernier gros , renflé , ter- miné en pointe : elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (e.e.) sont petites , courtes, composées de trois articles , dont les deux premiers petits, et le troisième presque en masse : elles ont leur insertion à la partie antérieure de la lèvre inférieure. La tête est enfoncée et comme enchâssée dans le corcelet. Les yeux sont arrondis , presque globuleux, assez grands. Le corcelet forme une plaque très-grande , plate , demi - circulaire , rebordée , qui cache entièrement la tête , et qui est à-peu-près de la largeur des élytres. L’écusson est petit, arrondi postérieurement. Les élytres sont coria- cées, un peu flexibles , de la longueur de l’abdomen dans la plupart des espèces ; dans quelques autres , elles sont très-courtes et recouvrent à peine la moitié de l’abdomen. Les aïles sont membraneuses , repliées, guère plus longues que les élytres. Les femelles n’ont ni aïles ni ély- tres : on apperçoit seulement un petit moignon d’élytre à la base .su- périeure de l’abdomen. Les pattes sont simples et assez courtes. Les tarses sont composés de cinq articles, dont les trois premiers assez courts, presque égaux entr’eux ; le quatrième un peu plus large et bilobé ; le dernier est ter- miné par deux petits ongles crgius. Le corps est ovale, oblong et déprimé. Les anneaux de l'abdomen forment autant de replis qui se terminent latéralement en angles aigus. Si les phénomènes qui résultent des effets de la lumière ont, de tous les temps , le plus excité l'attention et l’admiration des hommes, N9 20) ‘Ti ANNE IP Ve R "Er 3 on peut présumer que parmi les insectes, ceux qui sont destinés à répan- dre un éclat lumineux au milieu de la nuit, n’ont pas dü être les derniers à s’attirer les regards qu’ils méritent. Les premiers observa- teurs de la nature ont fait mention de ces insectes ; et par tous les noms différens que les Lampyres ont successivement reçus, ‘on peut juger du grand nombre d’observateurs qui les ont distingués, et se sont occupés de leur existence. La poésie même devoit chercher à les parer de ses fictions ingénieuses : le célèbre Evêque d’Avranches, Huet, dans un Poëme intitulé Lampyris , fort estimé de ceux qui aiment la poésie latine, a chanté ce sujet aussi singulier qu’intéressant. Depuis des temps très -reculés , on connoît les Lampyres parmi nous sous le nom de vers-luisans , parce que les femelles, qui sont les seules que lon rencontre le plus ordinairement , sont absolument dépourvues d’ailes , et ressemblent assez à des larves hexapodes , que l’on con- fond vulgairement avec les vers. Les femelles de toutes les espèces de Lampyres connues, brillent pendant la nuit; mais il est des mâles qui n’ont pas cette faculté. Les Lampyres luisans ont au-dessous des deux ou trois derniers anneaux du ventre, des taches jaunes, d’où part , dans l’obscurité, une lumière très-vive , vrai phosphore naturel, qui au loin présente une étincelle ou une petite étoile très-hrillante : elle est d’un blanc verdâtre ou bleuâtre, comme le sont toutes les lu- mières phosphoriques. Elle brille d'autant plus que linsecte est plus vigoureux et se donne des mouvemens plus vifs ; elle diminue avec ses forces, et s'éteint avec sa vie. On trouve les Lampyres , ou vers-luisans, par-tout à la campagne , dans les prairies et aux bords des chemins, près des buissons, particuliè- rement aux mois de Juillet et d’Aoùût. Lorsqu'on les cherche après le Soleil couché , la lueur étincelante qu’ils répandent au milieu des ténè- bres , les décèle bientôt à nos yeux , et les expose aisément à nos recher- ches. Les mâles paroissent rares , parce qu’on ne les rencontre pas faci- lement. Réaumur , qui avoit cru que les femelles n’avoient la propriété de luire qu’au moment où elles ont besoin de s’accoupler , et que c’étoit par cette lueur même que les mâles étoient attirés, avoit indiqué un moyen pour les prendre , qui consistoit à tenir les femelles sur la main. Ce moyen, quoique fondé sur une erreur , peut être cependant d’une À ÿü 4 No) PRSN D PA NI dE VB UUE grande utilité. La lumière que ces insectes font jaillir dans l’obscurité , ou dès qu’il fait nuit, a tant d'éclat, qu’elle peut éclairer un petit espace assez considérable , et une grande partie du poudrier ou vase de verre dans lequel on les renferme ; de sorte qu’on peut se passer d’autre clarté , quand on veut les observer ; ils éclairent suffisamment eux-mêmes l’Ob- servateur qui les contemple. L’exact et véridique de Geer , qui les a sou- mis à un examen suivi , a remarqué qu’ils peuvent tout-à-coup absorber la lumière et la faire disparoître aussi-tôt, pour la faire reparoître ensuite avec le mème éclat ; de sorte qu’on peut penser que cette faculté de luire dépend en quelque sorte de leur volonté , selon les affections qu’ils éprou- vent. On peut se donner un très-joli spectacle , en plaçant dans un pou- drier plusieurs Lampyres ensemble ; ils luisent alors tous à la fois, et leur lumière réunie est portée à une assez grande distance , et éclaire tous les environs. Ce beau phénomène , qu’on ne se lasse pas d’admirer , produit par un véritable phosphore naturel, est encore bien plus admirable dans certaines espèces étrangères, dont les mâles très-agiles ont la faculté de briller , et qui voltigeant rapidement et en grand nombre, présentent des milliers d’étoiles tombantes ou de sillons lumineux tracés dans les airs. Nous ne connoissons dans nos contrées que deux espèces de Lampyres: les pays plus tempérés ou plus chauds que les nôtres , sont à cet égard plus favorisés. Ces insectes y sont aussi plus grands , sans l’être cepen- dant beaucoup ; mais ils n’offrent en aucune part des couleurs riches et variées. On les rencontre en Italie, presque après avoir franchiles Alpes , et ils sont plus abondans à mesure qu’on approche davantage des parties plus méridionales. L’espèce de Lampyre de l'Italie, ou la Luciole , y est bien plus multipliée que notre espèce commune ; elle y répand aussi une lumière plus vive et plus constante. Ces insectes commencent à pa- roître au coucher du Soleil ; bientôt l’air en est rempli , la terre en est jonchée , les arbres, les plantes, tous les corps semblent en être couverts. Au milieu d’une belle nuit d’été, on ne peut faire un pas dans une prai- rie, sans voir ces petits animaux partir de côté et d’autre, voltiger de toutes parts , en illuminant toutes leurs traces. Leur vol est par élan, et les mouvemens qu’ils se donnent excitent leur effusion phosphorique. On les voit briller par intervalle. L’air étincelle de paillettes luisantes , NP 2208 "4 YANN Pi VO Ex 5 qui paroissent soudain s’éteindre et se reproduire sous toutes sortes de nuances. Ce spectacle ne peut qu’étonner ceux qui n’y sont pas accoutu- més , et surpasse tout ce que l’imagination en attend. On peut garder nos Lampyres femelles pendant deux ou trois semaines dans un vase, en ayant le soin d’y mettre un petit gazon et de l’arroser de temps en temps pour entretenir son humidité. Mais on a observé que de jour en jour éclat de leur lumière s’affoiblit de plus en plus, et à la fin elles ne luisent que très-foiblement; ce qui semble indiquer qu’elles souf- frent d’être emprisonnées , ou que le grand air leur est nécessaire pour renouveler leur matière phosphorique. Pendant le jour, on les trouvedif- ficilement , parce qu’elles se cachent dans l’herbe, où elles gardent un profond repos ; ce n’est qu’à l’approche de la nuit qu’elles commencent à se mettre en mouvement et à étaler leur lumière brillante. Leur dé- marche est lente, presque lourde, et elles avancent comme par secousses. Cependant les mâles jouissent de beaucoup d’agilité. Le naturel des Lam- pyres est très-pacifique et incapable de nuire ; aussi les parties de leur bouche sont-elles très-petites, et il est très-difficile d’y appercevoir les dents. Lesfemelles desLampyres d'Europe qu'ona observées, pondentun grand nombre d’œufs sur le gazon ou sur l’herbe où elles vivent. Ces œufs, assez grands , relativement au volume de l’insecte , égalent la grosseur des graines de navets; ils sontronds et de couleur jaune citron, À leur sortie , ils sont enduits d’une matière visqueuse ou gluante, jaune , qui les attache soudain à l’objet sur lequel linsecte les place. Leur coque n’est qu’une peau molle et flexible , de sorte qu’on les écrase au moindre attouchement. La larve, longue d'environ un pouce, et large detrois lignes, a le corps applati ; et même a beaucoup de ressemblance avec la femelle de l’insecte parfait, qui, comme nous avons dit, a assez elle-même la forme d’un ver hexapode. Cette larve est garnie en devant de six pattes écailleuses, placées aux trois premiers anneaux. Le corps, divisé en douze parties an- nulaires , a le plus de largeur au milieu , diminue insensiblement vers le derrière, et il est comme tronqué ou coupé transversalement , à cette ex- trémité. Le premier anneau, auquel la tête est attachée , a un contour arrondi par-devant , et son bord postérieur estcoupé transversalement en ligne droite. Le second et le troisième anneaux ont à peu près la figure 6 INCU Pet E À NB UE 0 d’un quarré long ; le quatrième et les suivans, jusqu’au pénultième inclu- sivement , sont moins longs et unis entr’eux par une membrane flexible qui leur permet de renirer un peu lun dans l’autre. Par cette conforma- tion , la larve peut aussi s’alonger ou se raccourcir , et courber son corps de toute façon. Le contour de ces anneaux est irrégulier et angulaire. Ils sont couverts en-dessous d’une plaque horizontale assez unie , coriacée, et qui, de chaque côté du bord postérieur, fait une pointe saillante, ou un angle assez aigu , sur les derniers anneaux , mais plus arrondi sur les trois premiers. Chaque côté du corps est garni de deux rangs de plaques coriacées , brunes, formant tout autant de pointes angulaires ; la plaque du pénultième anneau est d’un blanc verdâtre , et le dernier n’a aucune de ces pointes. Au milieu du dessous du corps , les huit anneaux à plaques ont encore chacun une pièce irrégulière , écailleuse , presque noire , qui se termine en deux pointes saillantes , garnies d’un poil roide , et plus longues sur les derniers que sur les premiers de ces anneaux. Les trois 8 premiers anneaux du corps ont aussi entre les pattes quelques petites pièces écailleuses ; et la peau qui couvre le dessous des anneaux, entre les plaques écailleuses, est membraneuse et un peu ridée. Le dessus du corps est d’un brun obscur , presque noir et mat , maïs les angles pos- térieurs des anneaux sont d’un jaune livide et sale ; ce qui forme des taches très-propres à faire reconnoître cette larve. Le dessous des huit premiers anneaux , excepté les plaques écailleuses , est d’un blanc sale tirant sur le brun , mais les neuvième , dixième et onzième anneaux y sont d’un blanc verdâtre, et c’est de là que part la lumière que répand aussi la larve dans l'obscurité. L’anneau qui termine le corps est brun et dur au toucher, formant deux pointes garnies au bout d’un poil roide ; la fente transver- sale est l’ouverture de l’anus. Sur toutes les parties qui sont écailleuses ou coriaces , on voit, à l’aide de la loupe , un grand nombre de très-petits poils, qui n’empèchent pas la larve de paroître toute rase. Elle a dix-huit stisomates en forme de petites taches, d’un brun clair , percées au milieu , comme dans les chenilles, et arrangées de même. La tête est très-petite par rapport au volume du corps; elle est presque de figure ovale et de couleur brune: la larve la retire entièrement dansle premier anneau du corps en-dessous , aussi-tôt qu’on la touche , et dans cet état elle paroît sans tête, quand on la regarde en-dessus. Elle est atta- N°. f28t OL LA MI MP UT 7 chée au corps par une espèce de col membraneux , qui est la partie dans laquelle elle rentre au gré de l’insecte. Elle a deux petites antennes, assez grosses, courtes, coniques divisées en trois articles , et de couleur brune obscure , placées vers les côtés. Au devant elle porte deux longues dents écailleuses , d’un brun clair et transparent, déliées, courbées et très- pointues , qui se rencontrent par leurs pointes, sans se croiser. En des- sous de ces dents , il y a une partie en forme de lèvre inférieure, garnie de six petites parties coniques, semblables aux barbillons des chenilles. Les pattes sont assez longues , écailleuses , et de couleur brune , divisées chacune en trois parties jointes par une membrane flexible et blanchâtre, et terminées par deux petits crochets; elles ont, par-ci par-là, de petits poils courts. Cette larve marche fort lentement ; elle s’aide deson derrière dans la dé- marche ; à chaque pas elle raccourcit le ventre , le retire , le recourbe en dessous , appuyant le bout contre le plan de position , et ensuite elle se pousse en avant avec les pattes. Quoique la forme de ses dents püt la faire soupçonner carnacière , elle vit cependant sur de la terre fraîche , avec de l’herbe et des feuilles de différentes plantes; mais l’on a remarqué qu’elle devient foible et languissante , quand on la laisse manquer de terre hu- mide. Elle est très-pacifique et paroït craintive : dès qu’on la touche , elle retire la tête , et reste long-temps immobile. Quand les insectes ont à se transformer en nymphes , ordinairement la peau se fend ou se brise au milieu du dessus de la tête et du dos, et laisse ainsi une ouverture suffisante pour donner passage à tout le corps; cette larve a paru prendre une autre manière de se défaire de sa peau, qui se fend de chaque côté du corps , dans toute l’étendue des trois pre- miers anneaux. Le dessus de ces anneaux se détache tout-à-fait du des- sous , et la larve tire la tête hors de la peau qui la couvre , à peu près comme on tire la main hors d’une bourse. Les deux fentes latérales donnent une ouverture très-spacieuse à l’insecte pour sortir de la vieille peau, et il en vient aisément à bout dans l’espace de quelques minutes, en contractant et en alongeant les anneaux du corps alternativement. La nouvelle peau, dont il est alors couvert , est d’une couleur bien différente de celle de la vieille ; elle est d’une couleur de chair très-pâle , et le dessous du corps est teint de jaune clair. Peu-à-peu le dessus du corps devient d’un brun 8 N2. 287 CU VA NME UP IV VE" pâle verdâtre ; les côtés sont de couleur de rose pâle, et le dessous est d’un blanc sale tirant sur le jaune ; la tête et les pattes sont colorées d’un céladon grisâtre , tirant sur le vert. Dès que la larve est dégagée de sa peau , elle courbe le corps en arc, ou en demi-cercle , et se trouve alors dans un état de véritable nymphe ; mais on lui voit encore remuer et alonger la tête, de même que les an-. tennes et les pattes, quoique lentement; elle donne aussi des mouvemens au corps. Quoique cette nymphe ait beaucoup de ressemblance avec la forme qu’elle vient de quitter , on remarque cependant que la tête, les pattes et les antennes ont beaucoup changé , qu’elles sont grosses, do- dues , enflées et comme engourdies , n’ayant qu’un mouvement lent et difficile. On ne trouve plus à la tête ces deux dentsaiguës qu’elle avoit avant la métamorphose , mais deux barbillons courts et gros à leur place. On voit ensuite que le mouvement de la tête , des antennes et des pattes cesse ; que les antennes se rangent et s'appliquent de chaque côté de la tête contre le dessous du corps, et qu’il en est de même des pattes, qui se placent régulièrement contre le dessous de la poitrine , comme on est ac- coutumé de les voir sur les nymphes ordinaires , avec cette différence , qu’elles n’y sont pas si exactement appliquées ; il y a du vuide entr’elles et le corps. L’insecte ne remue plus aucune de ces parties : le seul signe de vie qu’il donne , c’est par le mouvement du ventre, qu’il courbe en arc, qu’il redresse ensuite , et auquel il donne des inflexions de côté et d'autre. Le corps , de même figure que celui de la larve , est seulement un peu plus court. La tête est baïissée et repose contre le dessous du corcelet ou du premier anneau , dans lequel elle est un peu enfoncée. Les antennes sont divisées en plusieurs articles , et les pattes, grosses et O dodues , ont leur extrémité arrondie et sans crochets ; elles sont placées ? régulièrement et avec ordre ;, de sorte que la première paire repose sur la seconde , et celle-ci sur la troisième. Le bout du corps ou le dernier an- neau du ventre a souffert quelque changement ; au lieu de deux pointes qu’on y voyoit auparavant , on y en observe alors huit , posées tout autour de l’anneau, au milieu desquelles on voit deux tubercules charnus , qui ont un petit mamelon au bout , et qui sont placés dans un petit en- foncement. Cette nymphe , après avoir quitté la peau de larve’, répand une lumière très-vive et très-brillante , qui a une teinte d’un beau vert. On NON 592 DEMAIN T PME" PO Fe 9 On a remarqué que toutes les fois qu’on remue le vase qui la renferme, elle fait paroître une lumière très-éclatante , qui ensuite diminue peu-à- peu, jusqu’à disparoître ; ce qui annonce que la nymphe a aussi la fa- culté de luire quand elle veut. Les observations de de Geer, qui méritent sans doute la plus juste confiance , prouvent donc que le Lampyre femelle luit, et dans l’état de larve et dans celui de nymphe , comme dans l’état d’insecte parfait. Mais quoiqu’on reconnoisse par-là que la nature ne l’a pas douée de cette faculté spécialement pour attirer le mâle , il n’en est pas moins certain qu’elle peut la destiner aussi à cet usage, et que le mâle sait en profiter , pour chercher et trouver sa compagne. Moi-même je me suis souvent servi de cette ressource pour l’attirer sur ma main , et rarement elle a été sans succès. Je n’ai pu encore m’assurer , il est vrai , si le mâle de notre espèce commune a la propriété de luire , mais plusieurs Auteurs attestent qu’il en jouit , quoiqu'il ne laisse échapper qu’une lumière plus ou moins foible. Il est certain que dans les pays plus chauds , tels que ceux de l'Italie et de l'Amérique méridionale , les Lampyres mâles bril- lent avec le même éclat que les femelles ; maïs on ne peut s’en apperce- voir que lors qu’ils volent : la partie brillante de leur corps est cachée par les ailes et par les élytres pendant qu’ils sont en repos. Ces insectes lumineux ont donné à quelques personnes lespérance d’en former un . phosphore perpétuel. On a fait bien des épreuves pour cet effet; mais quoique la partie postérieure de l’animal coupé en deux, conserve encore quelque temps sa lumière , elle s'éteint peu-ä-peu , et tous les efforts tentés jusqu’à présent pour la conserver , ont dû être et ont été inutiles. Les recettes que quelques Auteurs ont voulu donner , pour parvenir à cet objet , ne peuvent être que l’ouvrage de l'ignorance ou du charla- tanisme. En présumant , avec raison, que cette matière phosphorique ne peut être que le produit naturel de la vitalité même de l’animal , et doit nécessairement se dissiper plus ou moins promptement dès que Pa- nimal n'existe plus pour la reproduire , on sera peu jaloux sans doute de courir après des recherches aussi vaines. Coléoptères. Tome IT, B se Nr 10 TARA CNT PRE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , simples , ou en scie, ou pectinées , compo- sées de onze articles : le premier un peu renflé; le second petit, les autres égaux. Point de /vre supérieure. Mandibules très-petites , très- courtes , cornées , arquées ; poin- tues , simples. Mächoires courtes, membra- neuses, bifides ; divisions inégales : l’extérieure plus grande , arrondie, Lèvre inférieure courte , pres- que cornée ; cylindrique, arrondie à sa partie antérieure. Quatre antennules inégales. Les antérieures un peu plus longues , quadriarticulées : premiers articles petits; le dernier gros , terminé en pointe. Les postérieures petites , courtes , triarticulées: premiers ar- ticles petits ; le dernier assez gros. AT PISTON RNQUETS CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , simplices , interdiüm serratae , autpectinataæ', undecimarticulatae : articulo pri- mo crassiori ; securdo minimno ; aliis aequalibus. Labium swperius nullum. Mandibulæ brevissimae, tenuis- simae | COrneae ; arcuatae ; Sint- plices. Maxillæ reves ,; membrana- ceae , bifidae ; laciniis inaequali- bus ; exteriore majore ; rotun- data. Labium znferius breve , sub- corneurt , Cylindricum , apice ro- tundatum. Palpi guatuor inaequales. An- teriores longiores , quadriarticu- lati : ultimo majori, subulato. Poste- articulis primis minimis ; riores triarticulati : articulis duo- bus primis minimis ; ultimo ma- jori, subclavato. N°28: , LH iNaMiP Ye, E: 11 ES PACS * Antennes filiformes. 3, LamPyee luisant. LamPyarrs splendidula. PI. 1. fig. 1. à. b. c. d. L. Oblong , noirâtre ; corcelet d’un jaune presque transparent anté- rieurement. L. Oblongiuscula, fusca, clypeo suprà oculos fenestrato. Lin. Syst. Nat. pag. 644. no. 3. Lampyris sp/endidula oblonga fusca , clypeo apice hyalino. Far. Syst. Ent. pag. 200. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 251. no. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 2. Lampyris foœmina aptera. Grorr. Ins. tom. 1. pag. 166. no. 1. Le Vert-luisant à femelle sans aîles. Georr. Ibid. Lampyris zoctiluca communis oblonga , suprà nigro-fusca , subtus albido- flava. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 31. n°. 1. pl. 1. fig. 19. 20. 21. Scarabæus Lampyris sordide nigricans , corpore longo et angusto , seu Ci- cindela mas. Ras. Ins. pag. 58. no. 15. Movurr. Theat. ins. pag. 109, fig. 1 et 2. Branr. Works of Nat. tab. 26. fig. 3. 4, fœmina. B, mas. Philos. transact. abridged by Lowrunorer. Vol. 2. pag: 761. pl. 10. fig. 183. 104. 185. mas. Cassida noctiluca. Scor. Ent. carn. n°. 118. Lampyris splendidula. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 321. Scuarrr. Elem. ins. tab. 74. fig. 1 et 2. Similis Lamp. noctilucæ, sed thoracis clypeus suprà utrumque oculum hyalinus et pellucidus, quo facile distinguitur. Pedes lurido - ferruginei. Abdominis segmenta 2. prostrema lucentia. Lin. Thorax fuscus , margine pallido , antice punctis duobus albidis subhyalinis. Elytra punctata , striis duabus elevatis. Le corps est oblong , un peu déprimé. Tes antennes sont noirâtres , filiformes , plus courtes que le corcelet. La tête est d’un jaune fauve , avec les yeux noirs , arrondis , très-grands. Le corcelet est noir , avec B ij 12 ON DS TE MON PU vb UES les bords jaunâtres , et deux points plus clairs, presque transparens , sur le bord antérieur. Les élytres sont noirâtres , légèrement chagrinées, marquées chacune de deux ou trois lignes élevées. Les aîles sont obscures. La poitrine et les pattes sont d’un fauve ‘obscur. L’abdomen est obscur , avec les derniers anneaux plus pâles. La femelle est beaucoup plus grande que le mâle. Elle est d’une cou- leur obscure , avec les trois derniers anneaux de l’abdomen jaunes en ‘dessous. On la trouve communément pendant l’été dans presque toute PEurope. L’éclat vif et lumineux qu’elle répand le soir, par les trois derniers anneaux de l’abdomen et par les côtés , l’a fait distinguer de tous les tems , et c’est l’espèce la plus connue. 2. LampPyre lumineux. LamPyxeis noctiluca. PL 1. fig. 2. L. Oblong , noirâtre ; corcelet cendré. L. Oblonga, fusca, clypeo cinereo. Lin. Syst. Nat. pag. 643. no. 1. — Faun. suec. n°. 699. Lampyris noctiluca. Far. Syst. Ent. pag. 200. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 251. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 1. Cantharis mas coleopterus. Lecme. Nov. Spec. 25. 47. Similis omnind præcedenti, et fortè mera varietas. Differt clypeo fusco- cinereo nec pellucido, corporeque fusco-cinerascente. Il ressemble entièrement au Lampyre luisant , dont il n’est peut-être qu’une variété. Il en diffère en ce que le corcelet est d’une couleur cen- drée noirâtre , un peu plus claire vers ses bords , sans taches transpa- rentes. Le corps est moins obscur. Il se trouve au nord de l’Europe. 3. Lampyre maculc. Lampyris maculata. Pl. 1. fig. 3. L. D’un jaune testacé ; corcelet et élytres avec des taches noires. L. Flavo-testacea , thorace maculato , elytris maculis duabus marginalibus nigris. Magna. Caput sub thorace reconditum. Thorax testaceus , nigro maculatus, N°2 8 N 0 LEA IMANP OV MR TE 13 maculis transversim positis. Elytra testacea , basi nigro maculata , maculisque duabus marginalibus nigris. Il est assez grand. La tête est cachée sous le corcelet. Celui-ci est anguleux de chaque côté, testacé , avec une rangée transversale de taches noirâtres. Les élytres sont testacées , avec un peu de noir à leur base et deux taches noires sur chaque , placées vers le bord extérieur. : I sertrouver Leu Du Cabinet de M. Dufresne. 4. LamPvre glauque. Lampyris glauca. PI 1.fg. 4. L. D'un jaune verdâtre en-dessus ; extrémité de l’abdomen noire , avec une tache jaune. L. Glauca, abdominis apice nigro , macula flaya. Lamp. mauritanica pauld major et latior. Corpus suprà glaucum immacu- latum , subtus flavum , abdominis apice nigro , macula flaya. Oculi nigri. Ely- tra lævia. Il est un peu plus grand et un peu plus large que le Lampyre mauri- tanique . Tout le dessus du corps est d’un jaune un peu verdâtre. Le corcelet est grand , arrondi , rebordé. Les élytres sont lisses. Le dessous du corps et les pattes sont jaunes. L’extrémité de l’abdomen est noire, avec une tache jaune. Les yeux sont noirs. Il se trouve à Saint-Domingue. Du Cabinet de M. Dufresne. 5. LAmPyYRE mauritanique. LamPryris mauritanica. PI, 1. fig. 5. a. b. c. L. Jaune ; élytres d’un jaune livide , avec trois lignes longitudinales élevées. L. Elytris lividis corpore flavo. Lin. Syst. Nat. pag. 645. n°. 10. Lampyris mauritanica. Fas. Syst. Ent. pag. 202. n°. 13. — Spec. ins. t._1. pag. 254. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 18. Duplo major prima. Clypeus seu thorax, pectus, abdoraen obsolete flava. 14 N°. 887 L A0 Me YORUE Elytra exolete subfusca. Fœmina seu aptera triplo major nostrate cum puncto flayo ad angulum anteriorem cujusvis segmenti corporis. Lis. Il est un peu plus grand que le Lampyre luisant. Tout le corps est jaunâtre. Le corcelet est jaune , arrondi antérieurement. L’écusson est jaune et triangulaire. Les élytres sont d’un jaune un peu obscur : elles ont chacune trois lignes longitudinales un peu élevées. La femelle , deux fois plus grande que le mâle, est d’un fauve plus ou moins rougeûtre. Elie est sans aîles ; et n’a que des rudimens d’élytres. Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, sur la côte de Barbarie. , 6. Lampyre Hesper. Lamryrris Hespera. PI 1. fig. 6. L. Ovale ; élytres obscures , avec une tache marginale , triangulaire, . Jaune. L. Ovata, elytris fuscis : macula marginali triangulari flava. Lin. Syst. Nat, pag. 644. n°. 6. Lampyris Hespera. Fas. Syst. Ent. pag. 200. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 252. n°. 9. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 10. Lampyris surinamensis ovata , elytris fuscis : macula marginali triangulari flava , abdomine subtus fusco apice flayo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 48. nt play Mig Corpus ovatum fuscum. Antennæ filiformes nigræ , thorace breviores. Tho- rax flavescens, macula media nigra. Elytra fusca, macula marginali flava. Corpus subtus pedesque fusca , abdominis apice flavo. Il est un peu plus grand que le Lampyre enflammé , auquel il res- semble beaucoup. Les antennes sont noirâtres , filiformes, plus courtes que le corcelet. Le corcelet est grand , arrondi antérieurement , jaunâtre, avec une tache au milieu , quarrée , noirâtre. Les élytres sont obscures , avec une tache sur le bord extérieur , triangulaire , jaune. Le dessous du corps et les pattes sont d’un fauve obscur. L’extrémité de l’abdomen est jaune. Il se trouve à Cayenne , à Surinam. IN O6 2672 00 TN ANNEE RUE 15 7. LAMPYRE enflammé. LamPrers ignita. PI 1. fig. 7. L. Ovale ; élytres obscures ; avec une tache marginale , ovale, jaune. L. Ovata, elytris fuscis : macula marginali ovata lutea. Lin. Syst. Nat. pag. 645. no. 7. Lampyris ignita. Fas. Syst. Entom. pag. 201. no. 7. — Spec. ins. tom. 1. pag. 252. n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. no. 11. Lampyris ovata, elytris fuscis : macula maärginali ovata flaya , abdomine subtüs toto flavo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 49. n°. 2. pl. 17. fig. 2. Vorr. Coleopt. par. 1. tab. 48. fig. 3. Corpus ovatum. Antennæ filiformes, fuscæ, thorace breviores. Caput fuscum , oculis nigris. Thorax antice rotundatus fusco-luteus , maculis dua- bus fuscis. Elytra fusca, macula marginali oblonga lutea. Corpus subtüs fuscum , abdomine flavo. Le corps estovale, déprimé. Les antennes sont courtes , obscures, fili- formes. La tête est obscure , avec les yeux noirs , arrondis , un peu sail- lans. Le corcelet est d’un jaune obscur, avec deux taches obscures , peu marquées, au milieu. Les élytres sont d’un jaune obscur ; avec une tache ovale, jaune , sur le bord extérieur. Le dessous du corps est obscur, avec l’abdomen jaune. I] se trouve à Cayenne, à Surinam. 9. Lampyre pensylvanique. Lampyris pensylvanica. PI. 1. fig. 8 L. Oblong ; corcelet jaune , noir au milieu , avec deux taches fauves. L. Oblonga , fusca, thorace flavo , macula media nigra , puncetisque duo- bus rufs. Lampyris pensylvanica oblonga, elytris pallidè griseo-testaceis, thorace intra marginem nigro : maculis binis rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 52. nw10. a 17. fig. 6. Pyralis minor, subcinerea oblonga, alis et oculis nigricantibus. Browx. Hist. of jam. pag. 431. tab. 44. fig. 9. a. b.? Corpus oblongum , depressum , ele Lampyridis mauritanicæ. Anten- -næ filiformes, fuscæ, thorace longiores. Caput flavum, oculis prominulis 16 NS 00 8 RL MANMENTMEP OV MNRNRE nigris. Thorax flavus, in medio macula nigra, punctisque duobus oblongsis . A 2 . 0 . rufis. Elytra fusca. Corpus subtùs fuscum, segmentis quatuor ultimis abdo- minis flavis. Le corps est oblong , de la grandeur du Lampyre mauritanique. Les antennes sont obscures , filiformes , plus longues que le corcelet. La tète est jaune, un peu plus avaricée que dans les autres espèces , avec les yeux noirs, arrondis , saillans. Le corcelet est jaune , avec une tache noire au milieu , et deux petites taches oblongues , rapprochées , rougeâtres. Les élytres sont obscures. Le dessous du corps est obscur. Les trois ou quatre derniers anneaux de l’abdomen sont d’un beau jaune. Les pattes sont jaunâtres , avec les tarses , une partie des jambes et une tache sur les cuisses , noirâtres. Il se trouve dans la Pensylvanie. Du Cabinet de M. Bosc. 9. LamPvre fuloide. LampPyerrs fulgida. Pl. 2. fig. 9. a. b. L. D'un jaune fauve ; extrémité des élytres et de labdomen noirätre. L. Rufescens , apice elytrorum abdominisque fusco. Magnitudo et statura Lamp. ignitæ. Antennæ filiformes , longitudine thora- cis. Thorax rufescens , immaculatus. Elytra lævia, pallida, apice fusca. Corpus subtüs rufescens, abdominis segmento penultimo flavo, ultimo nigro. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Lampyre enflammé. Les antennes sont fauves, filiformes , de la longueur du corcelet. Le corcelet est fauve , sans taches. Les élytres sont d’un jaune pâle, noi- râtres à leur extrémité. Le dessous du corps est fauve. Le pénultième anneau de l’abdomen est jaune , et le dernier est noir. Il se trouve à Saint-Domingue. Du Cabinet de M. d'Orcy. 10. LAMPYRE pâle. Lampyrirs pallida. PI. 2. fig. 10. L. D'un jaune pâle , sans taches ; abdomen jaune. L. Pallidè NS. 4287 0 LU AC ME PVO ER) Ei 17 L. Pallidè flavescens , abdomine flavo. Statura et magnitudo ferè Lamp. ignitæ. Corpus flavescens , immaculatum , abdomine flavo. Il est presque de la grandeur du Lampyre enflammé , auquel il res- semble beaucoup. Les antennes sont un peu plus courtes que le corce- let. Tout le corps est d’une couleur jaunâtre ; l’abdomen est d’un beau jaune. Il se trouve à Cayenne , d’où il m'a été envoyé par M. Tugni. 11. LAmPyRE pyrale. Lampyris pyralis. PI. 2. fig. 11. L. Oblong ; chaperon fauve , noir au milieu ; élytres noires , avec les bords et l’extrémité de l’abdomen jaunes. L. Clypeo rufo medio nigro, elytris nigris , marginibus abdomineque albis. Fas. Syst. Entom. pag. 200. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 251. n°. 85. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 5. Lampyris pyrals oblongiuscula fusca , elytris margine rufescentibus, cly- peo intra marginem purpurascente. Lin. Syst. Nat. pag. 644. n°. 4. — Mus Lud. Ulr. pag. 78. | Lampyris oblonga, elytris obscurè fuscis margine rufescentibus, abdomine atro postice flavissimo , pedibus fuscis. Dec. Mém. Ins. t. 4. pag. 52. n°. 7. pl.17. fie. 7. Magnitudo Lamp. noctilucæ. Caput nigrum. Antennæ nigræ , filiformes, longitudine thoracis. Thorax fuscus, marginibus rufig. Elytra lævia fusca, margine exteriori rufescente. Abdomen nigrum , apice flavum. Il est de la grandeur du Lampyre luisant. Les antennes sont noires et filiformes. La tête est noire et cachée sous le corcelet. Le corcelet est assez grand , aplati , rougeâtre , avec une tache noire, au milieu. Lé- cusson est noirâtre , coupé postérieurement. Les élytres sont noirâtres , avec la suture et les bords extérieurs jaunes. Le dessous du corcelet est rouge. La poitrine est noire. L’abdomen est noir , avec l’extrémité jaune. Les pattes sont noirâtres , avec la base des cuisses livide. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. 12. LaAmPyre italique. Lampyeris italica, Pl, 2. fig. 12. 4. b. cd. Coléoptères. Tome IT. C 16 Ne: 15600 LE PA UND 0 NEMRNE L. Noir ; corcelet fauve ; extrémité de l’abdomen jaune. L. Nigra , thorace rufo , abdominis apice flavo. Lampyris éralica elÿtris fuscis , clypeo antice transverso rufo : medio nigro. Lin. Syst. Nat. pag. 645. no, 11. Lampyris /alica elytris fuscis , thorace transverso rufo. Fas, Syst. Ent. pag. 202. n°. 12. — Sp. ins. tom. 1. pag. 253. n°. 16. Lampyris australis flavicans , capite elytris fuscis, abdomine apice albissimo. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 17. Lampyris oblonga, elytris nigro - fuscis , thorace rufo : macula nigra in medio, capite nigro. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 53. no. 9. pl. 17. fig. 9 et 10. Lampyris italica. Surz. Hist. ins. tab. 6. fig. 5. Mém. de l’Acad. des Scienc. de Paris 1776, pag. 345. pl. 10. fig. 4. 8. 6. Minor reliquis. Fusca sunt elytra, caput , antennæ , abdomen , exceptis duobus ultimis segmentis flavis. Thorax antice etiam truncatus rufus, medio macula nigra. Pectus et pedes lutea. Femina nigra, singulo segmento supra ad 8 angulum marginalem macula testacea , in segmentis tribus primis majore. Lin. Variat thorace immaculato. Il varie un peu pour la grandeur : les antennes sont noires, filiformes. La tête est noire. Le corcelet est fauve, sans taches , ou avec une tache noire au milieu. Les élytres sont obscures. Le dessous du cor- celet et la poitrine sont fauves. L’abdomen est noir , avec les deux derniers anneaux d’un jaune blanchâtre. Les pattes sont noires , avec les cuisses fauves. Il se trouve en Italie , et dans les Provinces méridionales de la France. 13. LamPpyre obscur. LamPyrrs obscura. PI. 2. fig. 1 3 L. Noir; corcelet avec une tache rouge de chaque côté ; antennes comprimées. L. Nigra , clypeo utrinque macula rufa. Fas. Syst. Entom. pag. 200. n°. 5. Er Q rene 2e MENT s O7 Spec. ins. tom. 1. pag. 251. no. 4. Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 4. Statura et magnitudo omnind Lamp. noctilucæ. Clypeus rotundatus , integer, niger , lateribus depressis, macula magna rufa. Elytra fusca , immaculata. Abdo- men et pedes nigra, immaculata. Fas. IN 70% 6: CAIPAUNSNT PAIVENT RUE 19 Il ressemble beaucoup au Lampyre luisant , maïs il est un peu plus petit. Les antennes sont noires, filiformes , de la longueur de la moitié du corps. La tête est petite, noire et cachée. Le corcelet est noir , avec une tache rouge de chaque côté. L’écusson est noir. Les élytres sont noires , très-finement chagrinées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve à la Terre de Feu. Du Cabinet de M. Banks. 14. LAmPpvyre éclatant. Lampyais corusca. PI. 2. fig. 14. L. D'un noir obscur ; chaperon avec une ligne longitudinale , arquée, de chaque côté. l L. Obscurè nigra, clypeo utrinque lunula rosea. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 251. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 5. Lampyris corusca oblongiuscula fusca , clypeo utrinque intra marginem fulvo. Lin. Syst. Nat. pag. 644. no. 2. + Upnpm. Diss. 47. Magnitudo Lamp. noctilucæ, vel pauld latior. Clypeus intra margines late- rales utrinque arcu connivente croceo seu luteo-rubro. Lis. Duplo major ex America occidentali. Fas. Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La iète est noire et cachée. Le corcelet est assez grand , noir, avec une raie longitudinale, courbe , de chaque côté , vers le bord extérieur. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont noires, avec quelques lignes longitudinales , peu élevées. Tout le dessous du corps et les pattes sont noirs. Les tarses sont courts , composés de cinq articles , dont le pénultième est bilobé. Il se trouve en Finlande , en Russie, et dans l’Amérique sepien- trionale. r! 5. LampPyre nitidule. Lampyears nitidula. Pl 2. fig. 15. L. Oblong , noirâtre; corcelet jaunâtre , avec une tache noire ; ab- domen avec deux taches jaunes à l'extrémité. 20 NOR 288 SEPT A SAMI EP OVAIRES L. Oblonga fusca , thorace flavescente , macula media nigra , abdomine apice maculis duabus flavis. Fas. Spec. ins. tom. 1. p. 253. no. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 13. Statura præcedentium. Caput atrum. Clyp> flavus macula media fusca. Elytra vix striata , fusca , immaculata. Abdomen fuscum apice sive ultimo seg- mento subtùs maculis duabus flavis. Fas. Il ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Lampyre luisant. Les antennes sont noires et filiformes, La tête est noire et cachée. Le corcelet est d’un jaune pâle, obscur au milieu. L’écusson est noir. Ls élytres sont noirâtres , avec trois lignes longitudinales, peu élevées, sur chaque. Le dessous du corps est mélangé de noirâtre et de livide. L’extrémité de l’abdomen a deux taches jaunes. Les pattes sont mélangées de noirâtre et de jaune livide. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale. Du Cabinet de M. Banks. 16. Lampyne caligineux. LampPyeis caliginosa. PI. 3. fig. 21. a. b. L. D’un fauve obscur ; abdomen noirâtre , avec l’extrémité jaune. L. Fusca , abdomine nigro apice flavo. Magnitudo Lamp. italicæ. Antennæ filiformes, fuscæ , thorace pauld longiores. Thorax fuscus, marginibus pallidioribus. Elytra fusca, basi pallidiora. Pectus fusco-rufum. Abdomen nigrum, apice flavum. Il est de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes sont noi- râtres , filiformes , un peu plus longues que le corcelet. Le corcelet est noirâtre au milieu , avec les bords d’un fauve obscur. Les élytres sont obscures , d’un fauve obscur à leur base. La poitrine est d’un fauve obscur. L’abdomen est noir , avec l'extrémité jaune. Il se trouve à Cayenne , d’où il m’a été envoyé par M. Tugni. 17. LAMPYRE marginé. Lampyrrs marginata. Pl]. 2. fig. 16. L. Noir; bords du corcelet et des élytres , suture et extrémité de l’abdomen , jaunes. NOT 2 82 AE ANIME NP E EN UR VE 21 L. Oblonga nigra, thoracis elytrorumque margine omni, scutello abdomi- nisque postica flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 644. n°, 8. Lampyris marginata. Fas. Syst. Ent. p.201. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pag. 252. n°. 6. — Mant. ins. tom. I. pag. 161. no. 7. Corpus nigrum , magnitudine Lamp. noctilucæ. Caput et pectus flavo macu- lata. Antennæ basi flavæ. Elytra fusca margine undique flavo. Alæ nigræ. Scu- tellum flayvum. Thorax marginibus flavis disco macula magna triangulari fusca. Femora tibiæque flavo nigroque dimidiata. Abdominis segmenta intermedia flava. Lix. Il est un peu plus petit que le Lampyre splendide. Les antennes sont noirâtres , pâles à leur base , sétacées , de la longueur de la moitié du corps. La tête est jaune , et les yeux sont arrondis , un peu sail- lans , assez gros. Le corcelet est noir au milieu , jaune sur ses bords. L’écusson est jaune et triangulaire. Les élytres sont noirâtres, avec la suture et le bord extérieur , jaunes. Le dessous du corps est noir, avec la moitié de l’abdomen jaune. Les pattes sont noires , avec la base des cuisses et des jambes jaune. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. 18. LawupPvrEe du Cap. LampPyrrs capensis. PI]. 2. fig. 17. L. D'un jaune livide ; corcelet fauve , avec deux points noirs ; extré- mité de l’abdomen jaune. L. Livida , thorace flavescente, abdomine postice flavissimo. Fas. Syst. Entom. pag. 201. n°. 10. — Spec. ins. tom. 1. pag. 253. n°. 14. — Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 16. Magnitudo Lamp. noctilucæ. Antennæ filiformes, fuscæ. Caput nigrum ore livido. Thorax transversus , flavescens. Scutellum flavum. Elytra livida, macula baseos fusca , margineque flavescente. Alæ nigræ. Subtüs livida , abdominis ultimis duobus seomentis flavissimis. Pedes lividi , plantis fuscis. Fas. Variat thorace maculis duabus fuscis. Fas. Il est à-peu-près de la grandeur du Lampyre luisant. Les antennes sont noirâtres et filiformes. La tête est assez grande , noire , avec ie front fauve. Le corcelet est fauve; sans taches, ou avec deux points noirs. L’écusson est fauve. Les élytres sont obscures, livides, fortement 22 NC 2 000 NI AS ANT SE VERRE" pointillées , avec quaire lignes longitudinales , élevées, sur chaque. Le dessous du corps est fauve , avec les deux derniers anneaux de l’ab- domen jaunes. Les pattes sont fauves, avec les tarses noirs. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Banks. 19. LAMPYRE japonois. LampPyris japonica. Pl. 2. fig. 18.a. b. L. Jaunûtre ; abdomen avec une raie transversale noire , et l’extré- mité d’un jaune blanchäire. L. Flava, segmento abdominis antepenultimo nigro. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 162. n°. 15. Lampyris japonica flava cingulo abdominis antepenultimo nigro. Tuuxs. Nov. Sp. ins. 4. pag. 70. Tota flava, antennis , oculis , alis segmentoque abdominis antepenultimo nigris. Fag. In specimine nostro , elytra fusco-lutea , abdominis apex albo flavescens. Il est de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes sont obscures, filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête est d’un jaune fauve , avec la partie supérieure et les yeux noirs. Le cor- celet est d’un jaune fauve. Les élytres sont jaunâtres , ou d’un jaune obscur. Le dessous du corps est d’un jaune fauve , avec une ligne transversale au milieu du pénultième anneau de l’abdomen , et l’extrémité de l'abdomen d’un jaune blanchâtre. Les pattes sont d’un jaune fauve, avec les tarses noirâtres. Selon M. Thunberg , on le trouve en grande quantité au Japon, jetant , vers le soir, un éclat phosphorique, et formant des milliers d'étoiles brillantes qui semblent voltiger dans les aïrs ; ce qui offre un très-beau spectacle. Du Cabinet de M. Bosc. 20. LaAmPYRE brillant. LamPryars lucida. P]. 2. fig. 19. L. Obiong; élytres obscures, avec la suture et le bord extérieur jaunes ; abdomen entièrement jaune. IN M PO ON AE M ANNNTOMP ENS RRN SEX 2 3 L. Oblonga, elytris fuscis margine exteriore luteis, abdomine toto subtus flavo. Lin. Syst. Nat. pag. 645. n°. 8. Lampyris lucida. Fas. Syst. Ent. p. 201. no. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 55. n°.11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 12. Lampyris lucida. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 51. n°. 6. pl. 17. fig. 8. Cantharis lucida. Suzz. ins. tab. 5. fig. 22. Magnitudo et statura Lampyridis italicæ. Antennæ filiformes , fuscæ, thorace longiores. Caput fuscum, oculis nigris. Thorax flavus, macula media fusca. Elytra fusca, sutura marginibusque flavis. Corpus subtüs fusco-rufum , abdo- mine toto flavo. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Lampyre italique. Les antennes sont obscures , un peu plus longues que le corcelet. La tête est noirâtre , avec les yeux noirs. Le corcelet est d’un jaune fauve. Les élytres sont obscures , avec la suture et le bord extérieur jaunes. Le dessous du corps et les paites sont d’un fauve obscur. L’abdomen est entièrement jaune. Il se trouve dans l'Amérique méridionale , à Cayenne , à Surinam. Du Cabinet de M. Bosc. 21. LAMPYRE rayé. LampPyaris vittata. Pl. 3. fig. 20. L. Jaune ; élytres avec la suture et une large raie , noires. cris. L. Flavescens , elytris sutura vittaque media nig Magnitudo et statura omnind Lamp. cinctæ. Thorax scutellum corpusque subtüs flava , immaculata. Elytra pallidè flava , sutura vittaque media nigris. Il ressemble au Lampyre bordé. Le corcelet , l’écusson , le dessous du corps et les pattes sont jaunes, sans taches. Les élÿytres sont d’un jaune pâle , avec la suture et une large raie au milieu, noires. Il se trouve à Saint-Domingue. Du Cabinet de M. Dufresne. 22. Lampvre bordé. Lampyars cincta. PI. .5 fig. 22. L. Obscur ; corcelet , suture ; bord des élytres et extrémité de l’ab- domen , jaunes. 2 4 NO 08 DA PANNE IP INMARONE" L. Fusca, thorace elytrorum margine omni abdominisque apice fnlvis. Faz. Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 6. Magnitudo et summa affinitas Lamp. pyralis. Caput fuscum immaculatum. Thorax marginatus , fulvus , omnind immaculatus. Elytra fusca margine omni fulvo. Abdomen nigrum, segmento penultimo albo , ultimo fulvo. Pedes nigri femoribus fulvis. F48. \ Il est à-peu-près de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes sont noirés , filiformes. La tète est noirâtre. Le corcelet est fauve, sans taches, marqué d’une ligne longitudinale, pen enfoncée. L’écusson est fauve. Les élytres sont noirâtres , avec la suture et le bord extérieur jaunes. Le dessous du corps est fauve. L’abdomen est noirâtre à sa base , et jaune à son extrémité. Les cuisses sont fauves ; les jambes et les tarses sont noirs. Il se trouve à Pulicander. Du Cabinet de M. Banks. 23. Lampyre livide. Lampyars livida. PI. 3. fig. 25. L. D'un jaune livide ; milieu du corcelet et poitrine obscurs L. Lividè flavescens , thoracis dorso pectoreque fuscis. Magnitudo et statura Lamp. splendidulæ. Antennæ filiformes , pallidè flavæ. Corpus lividè flavescens, thoracis dorso , pectore abdominisque basi, fuscis. Il est de la grandeur du Lampyre luisant. Les antennes sont fili- formes, d’un jaune pâle. Tout le corps est d’une couleur jaune et livide, avec le milieu du corcelet, la poitrine et la base de l’abdomen, obscurs. Les élytres sont lisses. Il se trouve à Cayenne, d’où il m’a été envoyé par M. Tugni. 24. LAMPyRE occidental. LamPryeris occidentalis. PI. 3. fig. 24. à. b. L. D'un jaune obscur ; corcelet et extrémité de l’abdomen jaunes. L. Fusca flavescens , thorace abdominisque apice flavis. Magnitudo ferè et statura Lamp. splendidulæ. Antennæ fuscæ , filiformes, thorace N° 900 AU PA MANTEAU VASE ETES 25 thorace pauld longiores. Thorax flavus , marginatus. Elytra lævia , fusco-fla- vescentia. Corpus subtùs pedesque fusco-testacea. Abdomen basi nigrum , apice flavum. Il est presque de la grandeur du Lampyre luisant. Les antennes sont noirâtres , filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête est obscure. Le corcelet est jaune , arrondi antérieurement , rebordé. Les élytres sont d’un jaune obscur. La poitrine et les pattes sont d’une couleur testacée obscure. L’abdomen est noir , avec les trois derniers anneaux d’un beau jaune , d’où part un éclat très-lumineux. Il se trouve à Cayenne , où il est très-commun. 25. LaAmpyrEe hémiptère. Lampyris hemiptera. Pl. 3. fig. 25. a. b. L. Noir ; extrémité de l’abdomen jaune ; élytres courtes. L. Nigra , abdominis apice flavo , elytris abbreviatis. Lampyris hemiptera. Georr. ins: tom. 1. pag. 168. n°. 2. Le Ver-luisant à demi-fourreaux. G£orr. 76. Præcedentibus multd minor. Corpus oblongum nigrum. Antennæ filiformes, thorace longiores. Elytra brevissima. Alæ nullæ. Ultimum abdominis segmen- tum flayum. Il est petit, alongé , très-noir. Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que le corcelet. Les élytres sont très-courtes, et on ne trouve point d’ailes au-dessous. Le dernier anneau de l’abdomen est d’un jaune obscur. Il se trouve en France. Il est très-rare aux environs de Paris. * # Antennes en scie ; ou pectinées. 26. LamPyre flabellicorne. LamPyais flabellicornis. P1. 3. fig. 26. L. Noir ; corcelet avec une ligne courbe vers le bord, élytres avec une ligne courte , jaunes. L, Nigra , clypeo ante marginem, elytris lineola marginali baseos abdomine- Coléoptères. Tome II. D 2 6 NC Be LA ANT MP OV IE que apice albis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 252. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 161. n°. 9. c Magna. Antennæ maximæ valdè pectinatæ vel potius flabellatæ. Clypeus niger ante marsinem exteriorem et anticum pallidus. Elytra vix striata , nmigra lineola pallida ante marginem exteriorem baseos. Corpus nigrum , ano albo. Fas. Il est un peu plus grand que le Lampyre luisant. Les antennes sont noires , très-pectinées , assez grandes. La tête est noire et cachée. Le corcelet est assez grand , noir, avec le bord d’un jaune päle et le rebord noir. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont légè- rement chagrinées, avec deux ou trois lignes longitudinales , peu elevées , très-peu marquées : elles sont noires , et ont une ligne longi- tudinale , pâle, courte, vers le bord extérieur de la base. Le dessous du corps est noir, avec l’extrémité de l’abdomen d’un jaune pâle ; les pattes sont noires. Il se trouve au Brésil. Du Cabinet de M. Banks. 27. LaAmPyrE plumeux. LampPyrris plumosa. PL 3. fig. 27. L. D'un jaune fauve ; antennes obscures , très-pectinées ; élytres courtes , amincies. L. Fulva , antennis fuscis valdè pectinatis, elytris abbreviatis attenuatis. Facies Telephori. Antennæ valdè pectinatæ fuscæ. Palpi antici filiformes posticis longiores. Corpus totum pallidè fulyum. Oculi prominuli rotundati nigri. Thorax marginatus , minor quäm in reliquis speciebus. Elytra brevissima attenuata apice fusca. Tarsorum articuli quinque. Fortè proprii generis insectum. Il est de la grandeur du Téléphore livide. Les antennes sont obscures et très-pectinées. Les antennules antérieures sont filiformes et beaucoup plus longues que les postérieures. Tout le corps est d’une couleur jaune fauve. La tête n’est pas cachée sous le corcelet. Les yeux sont noirs, arrondis , saillans. Le corcelet ressemble à celui des Téléphores. Les élytres sont courtes , d’un jaune fauve à leur base , obscures à leur extrémité : elles s’amincissent et se terminent en pointe. Les pattes No. 29% ML IAUINT NP2 VHARUIE 27 ont chacune cinq articles filiformes aux tarses : le pénultième est plus court que les autres. Les mandibules sont simples, arquées , très- pointues , assez grandes. Le corcelet donne à cet insecte l’air d’un Téléphore ; mais les antennules , les tarses et les côtés de l’abdomen doivent le faire ranger parmi les Lampyres , en attendant un examen plus détaillé, . Il se trouve dans l’Amérique septentrionale , la Georgie. Du Cabinet de M. Francillon. 28. LAmPyrE atre. LamPyers atra. PI. 3. fig. 28. L. Très-noir , bords latéraux du corcelet rougeûtres. L. Atra, thoracis margine exteriore rubro. Antennæ compressæ, nigræ, longitudine dimidii corporis. Corpus atrum, thoracis margine exteriori rubro. Il est à-peu-près de la grandeur du Lampyre italique. Les antennes sont comprimées , noires , de la longueur de la moitié du corps. Tout le corps est d’un noir très-foncé, avec les bords latéraux du corcelet rouges. L’abdomen est sans taches. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale, la Georgie, et m’a été en- voyé d'Angleterre par M. Francillon. 29. LAMPYRE thoracique. LampPyris fhoracica. Pl. 3. fig. 29. a. b L. Très-noir ; antennes comprimées ; corcelet fauve. L. Atra , thorace rufo , antennis compressis. Similis Lamp. atræ , at pauld minor. Antennæ nigræ, compressæ ; thorace Jongiores. Thorax rufus, immaculatus. Elytra atra. Abdomen deest. Il est nn peu plus petit que le Lampyre atre, auquel il ressemble beau- coup. Les antennes sont comprimées , très-noires , un peu plus longues que le corcelet. La tête est noire. Le corcelet est fauve , sans taches. Les élytres sont très-noires. L’abdomen manque dans l’individu que je décris. Il se trouve à Cayenne, 28 No 60 L A6 NT P MUR € 30. LamPyre fauve. Lampyeris rufa. Pl. 3. fis. 30. L. Fauve ; extrémité des élytres noire. L. Rufa, elytris apice nigris. Magnitudo et statura Lamp. ignitæ. Thorax rotundatus , marginatus , rufus, immaculatus. Elytra lævia , rufa, apice nigra. Corpus subtüs pedesque rufa immaculata. k Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Lampyre enflammé. Le cercelet est arrondi, rebordé, fauve , sans taches. Les élytres sont lisses , fauves , avec près de la moitié postérieure noire. Le dessous du corps et les pattes sont fauves, sans taches. Il se trouve à Saint-Domingue. Du Cabinet de M. Dufresne. N°29: A LE mot Lycus, Avzxo6, a été appliqué par quelques auteurs Grecs, à _ plusieurs êtres différens. Il a été employé par Hézychius, pour désigner une espèce d’Araignée. Il signifie dans Athenée, une espèce de Poisson ; dans Aristote , une espèce d’Oiseau. Mais Homère et les Grecs en général ont désigné , par ce mot, le Loup. Les insectes qui com- posent ce genre, ont été confondus par tous les Entomologistes, avec les Lampyres et avec les Pyrochres. M. Fabricius , en les séparant des Lampyres , et en leur assignant le nom générique de Lycus, a cepen- dant laissé plusieurs espèces parmi les Pyrochres. Les Lycus ont beaucoup de rapports avec les Lampyres; mais ils en sont suffisamment distingués par les antennes comprimées ; par la partie antérieure de la tête, en forme de trompe plus ou moins avancée ; par les antennules en masse , et par les mâchoires simples. La forme des antennes et de toutes les parties de la bouche , et sur-tout le nombre de pièces des tarses , ne permettent pas de confondre les Pyro- chres avec les Lycus. Les antennes sont filiformes, fortement comprimées , composées de onze articles , dont les deux premiers petits, les autres égaux , quel- quefois presque en scie. Elles sont plus ou moins longues , rapprochées à leur base , et insérées à la partie antérieure de la tête ,; au - devant des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure ; de deux mandi- bules , de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de quatre an- tennules. La lèvre supérieure ( PI. 1. fig. 1. a. a. ) est assez grande , cornée , arrondie et fortement ciliée antérieurement. Elle est insérée vers l’extré- mité de la trompe, Les mandibules (b. b.) sont courtes, très-petites , à peine apparentes, cornées , arquées , pointues, simples. Coléopières. Tome IL. PA 2 NP 20e EN C U2SS: Les mâchoires (c. c.) sont membraneuses , assez courtes , simples, arrondies , fortement ciliées. La lèvre inférieure ( d. ) est courte , étroite , membraneuse , simple. Les antennules antérieures ( e. e. ), plus longues que les postérieures, sont composées de quatre articles, dont le premier petit ; le second et le troisième courts , égaux entre eux ; le quatrième plus grand , un peu comprimé, coupé à l’extrémité. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures ( f. £. ), plus courtes et plus petites que les antérieures , sont composées de trois articles, dont le premier petit ; le second conique ; le dernier gros, comprimé , coupé à l’extrémité ; ? ; ? presque sécuriforme. Elles sont insérées à la partie antérieure de la lèvre inférieure. La tête est petite , inclinée ,; plus ou moins avancée antérieurement en forme de bec ou de trompe , à l’extrémité de laquelle se trouve la bouche. Les yeux sont petits , arrondis, un peu saillans , et placés à la partie latérale de la tête. Le corcelet est applati, rebordé , ordinairement anguleux de chaque côté postérieurement , et beaucoup plus étroit que les élytres. L’écusson est petit, tronqué postérieurement. Les élytres sont cornées, un peu flexibles , plus ou moins réticulées , quelquefois larges et très- dilatées. Les pattes sont de longueur moyenne, simples et fortement compri- mées. Les tarses sont composés de cinq articles assez courts : le dernier est presque cylindrique , légèrement arqué , et terminé par deux crochets assez forts. Ces insectes ont la forme du corps alongée , déprimée. Quelques e) ? espèces étrangères ont les élytres si singulièrement dilatées, qu’on pourroit les prendre pour des ailes étendues. En général , les couleurs des Lycus sont renfermées dans le noir violet et le fauve. Ils fréquentent les fleurs : le corcelet étroit ; la tête petite , et terminée par une espèce de trompe, leur permettent de pénétrer au fond des corolles , pour en retirer les sucs. L'Europe ne fournissant que très-peu d’espèces , les larves , qui probablement vivent dans la terre , nous sont encore inconnues. L Y CUS. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes , compri- mées , assez longues , composées de onze articles , dont les deux pre- miers plus petits que les deux autres. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie , fortement ciliée. Mandibules courtes , petites , cornées , arquées , aiguës, simples. Mächoires membraneuses, ar- rondies , ciliées , simples. Lèvre inférieure membraneuse , courte , étroite , simple. Quatre antennules inégales. Les antérieures un peu plus longues, quadriarticulées : premier article petit ; le second et le troisième courts , égaux ; le quatrième plus grand , tronqué. Les postérieures triarticulées : article premier petit ; le second conique ; le troisième plus gros , comprimé , presque sé- curiforme. E H Q ( CE) © L'EMVACRU;S: CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , compres- sæ , thorace longiores , undecim- articulatae : articulis duobus pri= mis brevioribus. Labium szperius corneum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ brevissimae, tenuis- Siniae ; COrI1EGe ; ATCUQIGE ; ACu- tae , simplices. Maxillæ membranaceae , rotur- datae , ciliatae , simplices. Labium znferius membrana- ceum , breve , £enue , simplex. Palpi quatuor inaequales. An- teriores longiores , quadriarticu- lati : secundo tertioque brevibus , aequa- articulo primo minimo ; libus ; ultimo majori, compresso , truncato. Posteriores triarticulati : articulo primo minimo ; secundo co- nico ; lertio ma/ori ; COMPTESSO » subsecuriformi. Er SP FAC UELS 1. Lycus sanguin. Lrcus sanguineus. PI. 1. fig. 1. à. b. c. L. Noir ; bords latéraux du corcelet et élytres d’un rouge sanguin. L. Niger, thoracis lateribus elytrisque sanguineis. Lampyris sanguinea. Lin. Syst. Nat. p. 646. n°. 17. — Faun. suec. n°. 704. Pyrochroa sanguinea. Far. Syst. Ent. pag. 202. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 254. no. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 163. n°. 4. Lampyris elytris rubris , thorace rubro, nigra macula. Georr. Ins. tom. 1. pag. 168. no. 5. Le Ver-luisant rouge. GEOFr. Ibid. Lampyris vi/losa nigra, thorace elytrisque villosis rubris medio thoracis nigro. Dee. Mém. ins. tom. 4. pag. 47. no. 4. Cantharis prioribus similis. Ras. Ins. pag. 101. no. 4. Scarabæus arboreus parvus ruber, elytris longis, clypeo pectorali linea nigra. Friscx. Ins. 12. 40. pl. 3. tab. 7. fig. 2. Cassida sanguinea. Scor. Ent. carn. n°. 119. Cantharis sanguinea. Pon. Mus. Græc. pag. 40. Cantharis sanguinea. Scnrank. Enum. ins. aust. no. 322. Vosr. Coleopt. par. 1. tab. 46. fig. 8. F oi 5 : NS Lampyris coccinea. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 287. no. 7. tab. 1. fig. 34. Scxagrr. Îcon. ins. tab. 24. fig. 1. Corpus atrum. Antennæ filiformes , longitudine dimidii corporis. Thorax marginatus , subtetragonus , niger , lateribus sanguineis. Scutellum nigrüm. Elytra sanguinea , sub:triata. Alæ nigræ. Il varie beaucoup pour la grandeur. Le corps est très-noir. Les an- tennes sont filiformes , de la longueur de la moitié du corps. La tête est un peu avancée antérieurement , en forme de bec. Le corcelet est presque quarré , noir, marqué , au milieu , d’une ligne longitudinale peu en- foncée , avec les côtés d’un rouge sanguin. L’écusson est noir, coupé posté- rieurement. Les élytres sont d’un rouge sanguin , et on y remarque des lignes longitudinales peu élevées. Les ailes sont noires. La couleur rouge de cet insecte est couverte d’un léger duvet cout, serré. Ne 90 LD % ChURS 5 Cet insecte ne doit point être confondu avec le Lampyris coccinea de Linné , qui appartient au genre Pyrochre. Il se trouve dans toute l’Europe ; il est très-commun dans les provinces méridionales de la France. 2. Lycus large. Lrous latissimus. PL 1. fig. 2. L. D'un jaune fauve en dessus ; élytres dilatées , avec une tache mar- ginale et l’extrémité , noires. L. Flavus, elytris macula marginali posticeque nigris, margine laterali maximo dilatato. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 163 n°. 1. Pyrochroa latissima. Far. Syst. Ent. pag. 203. n°. 5. — Spec. ins. tom. 1. pas 2550919: Lampyris /atissima flava, elytris postice nigris margine laterali maximo dilatato. Lin. Syst. Nat. pas. 646. n°. 14. Magnitudo Lyc. proboscidei, at latior. Antennæ compressæ , nigræ. Tho- 5 rax semiorbiculatus , fulvus, linea longitudinali nigra. Elytra dilatata, fulva, macula in medio marginis exterioris apiceque nigris. Corpus subtüs pedes- que nigra. grand. Les antennes sont noires, filiformes , un peu comprimées , plus longues que le corcelet. La tête est noire , petite, Il est assez terminée antérieurement en forme de bec. Le corcelet est un peu dilaté, noir au milieu , avec les côtés fauves. L’écusson est noir , presque coupé postérieurement. Les élytres ont chacune quatre lignes longitudinales , élevées ; elles sont dilatées et larges vers leur extrémité : elles sont fauves, avec une tache noire sur lé milieu du bord extérieur , et toute l’extrémité noire. La tache est souvent réunie avec le noir postérieur , et il y a un peu de noir à la suture. Dans quelques espèces , l’extrémité postérieure est presque coupée et munie d’un léger rebord. Les pattes et tout le dessous du corps sont noirs. Les côtés de l’abdomen sont quelquefois rougeûtres, Il se trouve dans PAfrique équinoxiale. 3. Lycus emmantelé. Lrcus palliatus. Plus fig. 3h 6 NS. on dE Y GC US: L. Noir ; élytres coriacées , larges , bossues, fauves , avec l’extrémité noire. L. Elytris coriaceis, latissimis, testaceis, apice nigris. Fas. Mant. ins. tom: 1..pas. (169: n°12 Pyrochroa palliata. Far. Syst. Ent. pag. 203. no. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 255. n°. 6. Statura et summa affinitas Lyc. latissimi. Corpus nigrum. Rostrum cylindri- cum, uti in congeneribus. Thorax niger , antice macula utrinque testacea. Elytra striata , latissima , coriacea , testacea , apice nigra. Alæ apice fuscæ. Fas. Il n’est pas si long , mais il est presque aussi large que le précé- dent. Les antennes sont noires, filiformes , presque en scie, comprimées , . A û . un peu plus courtes que la moitié du corps. La tête est noire, petite, terminée en forme de bec. Le corcelet est petit , noir , avec une tache testacée de chaque côté. L’écusson est noir, presque coupé postérieu- rement. Les élytres sont larges, presque circulaires , bossues , coriacées, réticulées , marquées de quatre ou cinq lignes ; elles sont fauves, avec l’extrémité noire ; tout le dessous du corps et les paites sont noirs. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 4. Lycus dentelé. Lycus serratus. PI. 1. fig. 8. ‘ L. D'un jaune fauve ; élytres réticulées , avec trois bandes noires. L. Elytris reticulatis flavis, fasciis tribus nigris : prima abbreviata. Cantharis serrata flayescens, elytris striatis fasciisque tribus nigris , antennis serratis. Lin. Syst. Nat. pag. 649. no. 16. Lampyris flavo - testacea , elytris striatis reticulatis : fasciis tribus nigris , antennis longissimis serratis nigris. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 55. n°. 10. tab. 17. fig. 12. Magnitudo Lyc. proboscidei. Antennæ compressæ, serratæ , nigræ, fere longi- tudine corporis. Thorax flavus dorso linea nigra. Elytra striata reticulata flava fasciis tribus nigris, prima versüs basin abbreviata, secunda in medio, tertia in apice. Corpus subtüs pedesque nigra , femoribus basi flayescentibus. Il est de la grandeur du Lycus muselier. Les antennes sont noires, 0 4 . A comprimées, un peu en scie, presque de la longueur du corps. La tête est No 229 AT GT UMRS: 7 noire. Le corcelet est d’un jaune fauve , avec une ligne longitudinale, au milieu, noire. Les élytres sont d’un jaune fauve , avec trois larges bandes noires , l’une vers la base, qui ne va point jusqu’au bord exté- rieur , la seconde au milieu , et la troisième à l’extrémité : on remarque sur les élytres plusieurs nervures élevées longitudinales , et d’autres plus petites ; plus nombreuses , transversales. Le dessous du corps est noirâtre. Les pattes sont noires , avec la base des cuisses d’un jaune fauve. Il se trouve à Cayenne , à Surinam. 5. Lycus réticulé. Lrcus reticulatus. Pl. 1. fis. 7. L. Noir; bords du corcelet fauves ; élytres fauves , avec une bande et l'extrémité noires. L. Ater, thoracis margine rufo , elytris rufis fascia apiceque nigris. Pyrochroa reticulata, thoracis margine flavo , elytris flavis fascia apiceque . e Lo] e PC e le] nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 205. n°. 4. — Spec. ins. tom. 1. pag. 255. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 165. n°. 8. Statura Lyc. bicoloris, at duplo major. Antennæ serratæ , compressæ , atræ. Clypeus rotundatus, planus, niger, margine lato , flavo. Elytra plana, pos- tice latiora , nervis elevatis quatuor strigisque numerosis transversis reticula- ta, flava, fascia media apiceque latè nigris. Subtus ater , sterno flavo. Fas. l est un peu plus grand que le Lycus bicolor. Les antennes sont noires , comprimées , un peu plus longues que la moitié du corps. La iète est noire , et la bouche est peu avancée. Les antennules antérieures ont leur dernier article en croissant ; elles sont mélangées de jaune et de noir. Le corcelet est noir , avec les bords extérieurs fauves. L’écusson est noir. Les élytres sont fauves , avec deux bandes noires , dont l’une transversale , en deçà du milieu, et l’autre grande , à l’extrémité ; il y a un peu de noir sur la suture à la base. Les élytres sont un peu dila- tées vers l’extrémité ; elles ont chacune quatre lignes longitudinales saillantes , avec de petites lignes transversales entre chaque ligne élevée. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. 8 N°: #20 MACMUMS: 6. Lycus muselier. Lrcus proboscideus. PI. 1. fig. 6. L. Noir ; côtés du corcelet fauves ;. élytres fauves , avec l’extrémité noire. | L. Niger, thoracis lateribus elytrisque flavis postice nigris. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 164. n°. 4. Pyrochroa proboscidea. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 255. n°. 8. Statura et summa affinitas Lyc. rostrati , à quo tamen differt elytris mins dilatatis , apice tantüm nigris. Fas. Il est un peu plus grand que le Lycus bicolor. Les antennes sont noires , comprimées , en scie. La tête est noire ,; et terminée en forme de bec. Le corcelet est noir au milieu, d’un jaune fauve de chaque côté. L’écusson est noir. Les élytres sont d’un jaune fauve, avec l’extré- mité noire : elles ont chacune quatre lignes longitudinales élevées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale ; le Sénégal. 7. Lycus rostré. Lrcus rostratus. PL. 1. fig. 4. L. Noir; bords du corcelet fauves ; élytres fauves , avec la base et l'extrémité noires. L. Niger, thoracis lateribus elytrisque dilatatis fulvis, antice posticeque nigris. Lampyris rostrata elytris testaceis antice posticeque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 646. n°. 15. — Mus. Lud. Ulr. p. 78. Pyrochroa rostrata. Far. Syst. Ent. pag. 203. n°. 7. — Spec. ins. tom. 1. pag. 255. n°. 7. Lycus rostrata. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 163. n°. 3. Lampyris rostrata ovata, elytris flavo-fulvis antice posticeque nigris, tho- race flayo macula nigra , capite rostrato. Dec. Mém. Ins. tom. 7. pag. 622. n°. 19. pl. AO ELTe Lampyris rostrata. Wuzr. Ins. cap. tab. 1. fig. 0. Antennæ nigræ, longitudine ferè dimidii corporis. Rostrum porrectum, cylindricum nigrum. Thorax niger, marginibus fulvis. Elytra fulva basi api- ceque nigra, lineisque tribus eleyatis. Corpus nigrum , abdominis lateribus dilatatis rufis. Pedes nigri. Les N20) L'AVICL UNS: 9 Les antennes sont noires , en scie. La tête est avancée , presque cylindrique , noire. Le corcelet est dilaté , plus étroit que les élytres, noir au milieu , avec les côtés et le bord antérieur d’un jaune fauve. L’écusson est noir et petit. Les élytres ont trois lignes longitudinales élevées ; elles sont d’un jaune fauve , avec une grande tache noire, à la base et à l’extrémité. Le dessous du corps est noir , avec les côtés de l’abdomen dilatés et fauves. Les pattes sont noires et comprimées. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 6. Lycus fascié. Lrous fasciatus. Pl. 1. fig. 8. L. Noir ; bords latéraux du corcelet jaunes ; élytres dilatées , avec une bande blanche. L. Ater, thoracis margine flavo , elytris fascia media alba. Pyrochroa fasciata atra, thoracis margine flavescente , elytris fascia lata alba. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 163. no. 9. Corpus atrum , depressum. Antennæ compressæ , corpore breviores. Tho- racis latera flava. Elytra dilatata , reticulata, lineis longitudinalibus elevatis fasciaque media alba. Femora basi flava. Les antennes sont noires, filiformes , comprimées, un peu plus courtes que le corps. Le corcelet est petit, noir , avec les bords latéraux jaunes. Les élytres sont dilatées , réticulées , noires , avec une bande au milieu, blanche : on apperçoit aussi quelques lignes longitudinales élevées. Le dessous du corps et les pattes sont très-noirs. La base des cuisses est jaunâtre. Il se trouve à Cayenne. 9. Lvycus bicolor. Lrcus bicolor. Pl. 1. fs. 9. a. à. L. D'un rouge sanguin ; élytres d’un noir bleuâtre postérieurement, L. Sanguineus , elytris postice nigro-cæruleis. Lampyris #icolor sanguinea , elytris postice violaceis. Lin. Syst. Nat. pag. 646-016: Cantharis bicolor. Lix. Amæn. acad. tom. 6. pag. 395. n°. 21. Pyrochroa bicolor. Far. Syst. Ent. pag. 203. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pa8- 255. n°.3:/=Mhant. ins. /tome.1. pag. 163. n°. 7. Coléoptères. Tome IT. DE ?- 10 NO. 020 NE GUITE: Corpus rubrum. Antennæ compressæ. Plantæ alæque nigræ. Elytra rubre , angulato-striaia ; dimidia parte postica atro-violacea , nitidissima. Lix. Il est à-peu-près de la grandeur du Lycus sanguin. Les antennes sont noires , comprimées , de la longueur du corps. La tête est noire. Le cor- celet est rougeâtre. Les élytres sont rougeâtres , avec la partie postérieure d’un noir bleuâtre. On remarque sur chaque trois lignes longitudinales élevées. Le dessous du corps est rougeâtre. Les pattes sont noires , avec la base des cuisses rougeâtre. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale. 10. Lycus tricolor. Lrovs tricolor. PL 1. fig. 10. L. D'un fauve obscur ; élytres obscures à la base , jaunes au milieu, 0 \ 6} 14 or noires à l’extrémité. L. Elytris basi fuscis , medio flavis, apice nigris. Similis omnind Lyc. bicolori. Antennæ compressæ , nigræ , basi pallidæ, ferè longitudine corporis. Corpus fusco-rufum. Thorax marginatus, postice utrinque angulatus, linea media elevata. Elytra reticulata , lineisque quatuor elevatis , basi fusca, apice nigra, ponè medium fascia lata flava. Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Lycus bicolor. Le corpsest d’une couleur fauve obscure. Les antennes sont noires, pâles à leur base, comprimées , presque de la longueur du corps. Le corcelet est rebordé, terminé en pointe aiguë , de chaque côté , postérieu- rement, et marqué d’une ligne longitudinale élevée, au milieu. Les élytres ont chacune quatre lignes longitudinales élevées et de petites lignes trans- versales , moins marquées , qui forment une espèce de réseau ; elles sont obscures depuis la base jusques vers le milieu; elles ont ensuite une bande jaune et l’extrémité noire. Les ailes sont obscures. Il se trouve à Cayenne. 11. L'ycus ponctué. Lyrcus punctatus. PI. I. fig. II. L. Jaune ; élytres d’un noir violet postérieurement ; avec quelques points blancs. L. Flavus, elytris postice nigro-violaceis , albo punctatis. N°2" 20 L'UNMITOCUNTS: 11 Magnitudo et statura omnind Lyc. bicoloris. Antennæ compressæ , nigræ ; basi pallidæ. Corpus flayum. Elytra postice nigro-violacea , albo punctata, Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Lycus bicolor. Les antennes sont comprimées, presque de la longueur du corps , noires, avec la base jaunâtre. Tout le corps est jaunâtre. Les élytres ont quelques lignes longitudinales peu élevées , et presque la moîitié postérieure d’un noir violet, marqué de quelques points blancs. Les pattes sont d’un jaune fauve. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de M. Pâris. 12. Lycus nigripède né Ercous nigripes: Pl 1:fig. 12. L. D'un rouge sanguin ; antennes et pattes noires , rouges à leur base. L. Sanguineus , antennis pedibusque nigris. Pyrochroa rigripes sanguinea , antennis pedibusque nigris. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 163. no. 5. Statura et magnitudo omnind Lyci sanguinei, at corpus uti et thorax tota sanguinea. Elytra substriata , immaculata. Antennæ et pedes nigra , basi rufa. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Lycus sanguin. Les antennes sont noires , filiformes , presque en scie, fauves à leur base. La tête est fauve , terminée antérieurement en forme de bec. Les antennules et la lèvre supérieure sont noïres. Le corcelet est d’un rouge fauve. L’écusson est fauve, presque coupé postérieurement. Les élytres sont d’un rouge de sang ; elles ont chacune quatre lignes longi- tudinales élevées , et sont très-peu dilatéees vers leur extrémité. Le dessous du corps est rougeâtre. Les pattes sont noires, avec la base des cuisses fauve. Il se trouve à Siam. Du Cabinet de M. Banks. 13. Lycus nain. Lrcus minutus. PI. T. fig. 13. L. Très-noir ; élytres rouges ; extrémité des antennes fauve. L. Ater, antennarum apice rufo , elytris sanguineis. 12 Ny-- 020: Ne GRAS Pyrochroa minuta atra, antennarum apicibus elytrisque sanguineis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 163. n°. 6. Lampyris zigro-rubra nigra , thorace toto nigro, elytris rubris : venis reti- culatis. Dec. Mém. Ins. tom. 4. pag. 46. n°. 3. Statura Lyc. sanguinei, at pauld minor. Antennæ nigræ , apice rufæ. Co pus atrum. Thorax ater immaculatus. Elytra sanguinea , reticulata. Il est un peu plus petit que le Lycus sanguin. Les antennes sont filiformes , noires , avec l’extrémité fauve. Le corcelet est rebordé , noir, sans taches, presque quarré. L’écusson est noir et coupé postérieurement. Les élytres sont d’un rouge sanguin ; elles ont chacune quatre lignes longitudinales élevées , entre lesquelles il y a deux rangées de points enfoncés , très-serrés , assez grands. Il se trouve au Nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 14. L YCUS serraticorne. Lzrcus serraticornis. PI. I. fig. 14. L. Noir ; corcelet et élytres fauves ; élytres noires à l’extrémité. L. Niger, thorace elytrisque rufescentibus , elytris apice nigris. Far. Mant. ins. tom. 1. pag: 164. n°. 5. Pyrochroa serraticornis. Fas. Syst. Entom. pag. 205. no. 8. — Spec. ins. tom. 1. pag. 256. n°. 9. Statura præcedentis (Lyc. rostrati), at triplo minor. Antennæ valdè com- pressæ, serraiæ, nigræ. Thorax rufescens, marginibus subreflexis. Elytra sulcata , sulcis rugosis, rufescentia , apice nigra. Abdomen et pedes nigra. Femora basi testacea. Faz. Il est plus petit que le Lycus sanguin. Les antennes sont noires, comprimées, en scie. La tête est noire et n’est point avancée. Le corcelet est d’un fauve testacé. L’écusson est noir, coupé ; presque échancré posté- rieurement. Les élytres sont testacées fauves, avec l’extrémité noire. Elles ont chacune trois lignes longitudinales élevées , et deux rangées de points enfoncés , assez gros, entre chaque ligne. Le dessous du corps est noir , avec un peu de fauve sous le corcelet. Les pattes sont noires , avec la base fauve. Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande. Du Cabinet de M. Banks. N2%50; N° 30 ML A S LS Em Sins a ———— Laine a placé parmi les Taupins , et M. Fabricius , parmi les Hispes ; l’insecte qui doit constituer ce nouveau genre, et que nous désignons sous le nom de Mélasis , tiré du mot grec Meaç qui signifie noir , parcequ’en effet c’est la couleur propre à la seule espèce qui nous est connue. Le Mélasis diffère du Taupin par les antennes pectinées ; par les mandibules et les mâchoires simples , et par les antennules filiformes : caractères bien différens de ceux que nous avons déjà donnés aux Taupins. Il ne doit pas plus être confondu avec les Hispes, qui ont les antennes filiformes , rapprochées à la base, les mâchoires bifides , et les articles des tarses au nombre seulement de quatre. Ce genre au- roit plus de rapports avec ceux de Ptilin et de Bupreste; mais il en est suffisamment distingué par les mandibules bifides de lun, et par les mâchoires unidentées de l’autre. 3 Les antennes (PI. 1. fig. 1. a. a. a.) sont pectinées, de la lon- sueur du corcélet, et composées de onze articles , dont le premier est alongé ; les deux suivans sont courts , simples ; les autres sont courts et latéralement prolongés. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure, et de quatre an- tennules. La lèvre supérieure (b.) est cornée, courte, presque arrondie. Les mandibules (c.c.) sont courtes, cornées, un peu arquées, pointues , simples. Les mâchoires (d.d.) sont petites, presque cornées, simples, arrondies , et légèrement ciliées. La lèvre inférieure (e.) est presque membraneuse , étroite, un peu avancée, entière. Les antennules antérieures (/f./f.) sont une fois plus longues que les postérieures , et composées de quatre articles, dont le premier est Coléoptères. Tome IT. A : N°30: 00 VIE MALUS US: petit; les autres sont arrondis ; le quatrième est plus gros et ovale. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (gg) sont courtes ; filiformes, et composées de trois articles, dont le premier est petit, le second arrondi, et le dernier ovale. Elles sont: insérées à l’extrémité latérale de la lèvre inférieure. La tête est assez grosse , et à moitié enfoncée dans le corcelet ; ce qui donne à cet insecte la forme d’un Bupreste. Les yeux sont ar- rondis et peu saillans. Le corcelet est de la largeur des élytres ; il est terminé , de chaque côté , postérieurement , en pointe avancée; ce qui a sans doute posté Linné à placer cet insecte parmi les Taupins. Les élytres sont dures , coriacées ; de la grandeur de l’abdomen. Elles cachent deux aîles membraneuses , repliées. L’écusson est petit, arrondi postérieurement. Les pattes sont de longueur moyenne. Les jambes sont simples et comprimées. Les tarses sont composés de cinq articles, qui diminuent progressivement de longueur et d’épaisseur : le dernier est très-mince, et terminé par deux ongles crochus. Le Mélasis est rare et peu connu. La forme de son corps est alongée et cylindrique. Il doit être rangé parmi les insectes dont la grandeur est au-dessous de la moyenne. Il ne paroît pas voler fréquemment. Le vol léger n’est ordinairement l’appanage que des insectes qui vivent sur les fleurs, Sa larve est inconnue : nous ne pouvons que soupçonner qu’elle est logée et se nourrit dans la substance du bois mort ou carié, sur lequel on trouve toujours l’insecte parfait. N?:130: M É L'A SI.S! 3 a —— NN ÉD A S\IS. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes pectinées d’un seul côté, de la longueur du corcelet, composées de onze articles : le pre- mier long ; les deux suivans courts, simples ; les autres latéralement prolongés. Lèvre supérieure courte, cornée, arrondie, ciliée. Mandibules courtes, cornées , arquées , pointues , simples. Mächoires courtes ,; presque membraneuses , simples , arron- dies, un peu ciliées. Lèvre inférieure avancée, pres- que cornée , entière. Quatre antennules. Les anté- rieures une fois plus longues , qua- driarticulées : premier article petit; les deux suivans arrondis ; le troi- sième un peu plus gros et ovale. Les postérieures , filiformes , cour- tes, triarticulées ; le premier article petit; le second arrondi ; le troi- sième ovale. MR EMI ENS ITES: CHARACTER GENERIS. Antennæ 710 versu pectinatæe , longitudine thoracis , undecimar- ticulatæ : articulo primo longiori; À secundo tertioque simplicibus ; aliis lateralitèr productis. Labium sperius breve, cor- neurn , rotundaturn , ciliatum. Mandibulæ breves , cornea , arcualaæ , acutae, simplices. Maxillæ reves, submembra- 71aceae ; simplices » rotundafae , ciliataæe. Labium zrferius porrectum , subcorneum , intesrum. Palpi quatuor. Anteriores du- pl longiores , quadriarticulati : articulo primo minimo ; secundo tertioque rotundatis ; ultimo cras- siori,ovato. Posteriores filiformes, breves , articulo triarticulati : primo minimo ; Secundo rotun- dato ; ultimo ovato. 4 NS ASP AUTRE AN SES" RS ———— ENS PE C ÆE:6! 1. Mérasis buprestoïde. ME tas rs Mbuprestoides MEL re Na Die (de e. fug. et Taupin , pl. 1. fig. 8. M. Noir; antennes et pattes d’un brun ferrugineux ; élytres striées. M. Nigra, antennis pedibusque fusco-ferrugineis, elytris striatis. Elater bzprestoides thorace caput recipiente, antennis pectinatis, corpore toto nigro. Lin. Syst. Nat. pag. 656. n°. 37. — Faun. Suec. n°. 742. Elater ézprestoides cilindricus niger immaculatus, capite retracto. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 175. n°. 55.? Hispa fabellicornis antennis pectinatis, elytris lævibus atris. Far. Syst. Ent. pag. 7o. n°. 2. — Sp. ins. tom. 1. pag. 81. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 47. n°. 2. Corpus totum cylindricum, atrum. Caput globosum, antennis uno latere valdè pectinatis. Thorax cylindricus , basi utrinque terminatus dente valido acuto. Elytra scabra vix distinctè striata. Fas. Antennæ pedesque fusco -ferruginei. Variat maonitudine. Mas fœmina duplù aut tripld minor. Il varie pour la grandeur. Le mâle est ordinairement une ou deux fois plus grand que la femelle. Les antennes et les pattes sont d’un brun ferrugineux. Tout le corps est noir, sans taches. ‘ Le corcelet est pointillé , presque chagriné, et légèrement cannelé. Les élytres sont striées et presque chagrinées. Il se trouve en Europe, N°67 No. 25. CE BRITON CArrrO a ——— — — 15 Grecs désignoient sous le nom de Cébrion, KeGpior , quelque espèce particulière d’animal qui nous est inconnue. Ce nom nous a paru convenir à un nouveau genre d'insectes , et en le restituant à des êtres animés , nous croyons le rétablir dans sa destination primitive. M. Fabricius a confondu ce genre avec celui de Cistèle. M. Rossi en a fait de même, en indiquant cependant qu’il appartenoïit peut-être à un genre nouveau ; très-voisin de celui de Taupin. Trompé par les premières apparences ; nous avions d’abord figuré le Cébrion parmi les Taupins ; mais un examen plus réfléchi, en nous manifestant, dans le Cébrion , une espèce particulière, qui n’appartient qu’à eile- même, doit nous engager à rectifier, dans le discours , l’erreur qui se trouve dans les planches. Le Cébrion diffère du Taupin par les antennes longues , presque sétacées , légèrement en scie ; par les mandibules et les mâchoires simples , et par les antennules filiformes. Le nombre des pièces des tarses doit suffire pour ne pas le confondre avec la Cistèle. Les antennes sont filiformes , presque sétacées , légèrement en scie, presque de la longueur du corps. Elles sont composées de onze arti- cles, dont le premier assez court, arrondi ; le second et le troisième très-courts ; les autres presque égaux, un peu comprimés : le dernier est terminé en pointe. Elles sont insérées au devant de la tête, à l’angle antérieur des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules, de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure , et de quatre an- tennules. La lèvre supérieure (TaupP:in. Pl. 1. fig. 1. a. a.) est cornée, large , courte, presque échancrée et ciliée antérieurement. Les mandibules (b. b.) sont avancées, cornées, arquées, poin- tues, simples. Les mâchoires (c.c., et Cébrion, pl. 1. fig. 1. c.) sont courtes, Coléoptères. Tome IL. À 2 NS 32. sc IC ENB IR TION presque membraneuses , ciliées, bifides: la division intérieure est pe- tite et pointue. La lèvre inférieure (e.) est courte , presque cornée , simple, un peu velue antérieurement. Les antennules antérieures (d. d.) sont filiformes , assez longues, et composées de quatre articles, dont le premier est court; les autres sont longs , presque égaux, et un peu renflés à leur extrémité : elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures ( f. f.) un peu plus courtes que les autres, sont filiformes et composées de trois articles, dont le premier est court, et les autres sont longs, peu renflés à leur extrémité. Elles sont insérées à l’extrémité de la lèvre inférieure, une de chaque côté. La tête est courte, assez large, un peu plus étroite que le corcelet, légèrement inclinée. Les yeux sont arrondis ,; un peu luisans. Le corcelet ressemble entièrement à celui des Taupins. Il est ter- miné, de chaque côté de sa partie postérieure, en un angle avancé, très-aigu , et le dessous est de même muni d’une pointe qui s’enfonce dans une cavité. L’écusson est petit, peu apparent. Les élytres sont coriacées , un peu flexibles , de la grandeur de labdomen. Elles cachent deux aîles membraneuses, repliées. Le corps est oblong. Les pattes sont un peu plus longues que celles des Taupins : on remarque une appendice ovale , à la base interne des cuisses postérieures. Les tarses sont filiformes ; et composés de cinq articles presque égaux ; le dernier est terminé par deux ongles crochus. Nous n’avons encore que deux espèces connues de ce genre, et nous n'avons aussi que très-peu de détails à donner à leur histoire. Les Cébrions de la première espèce ont un vol brusque et impétueux. On ne les rencontre, le plus souvent, que pendant la nuit, et sur- tout après une grande pluye. On trouve rarement ces insectes dans les champs. Ils volent ordinairement au milieu des chemins, et heur- tent aveuglément contre tous les corps. Quelle que soit leur ressem- blance avec les Taupins , par la forme de leur corcelet, on ne les voit pas cependant faire le même usage de leur organisation à cet égard, et exécuter les sauts dont nous avons fait mention à l’article T'aupir. Cependant, cette même conformation doit annoncer toujours que ces N°. 30. bis CÉBRION. 3 deux genres sont très-rapprochés l’un de l’autre. La larve est encore inconnue. e La seconde espèce de Cébrion diffère tellement de Pautre par la forme des antennes , qu’on seroit porté à la regarder elle - même comme un nouveau genre, si la forme de la bouche et de toutes les autres parties du corps , ne lui donnoit la plus grande ressemblance avec la première espèce , et n’obligeoïit de les placer ensemble. M. Rossi, n’osant pas faire un genre nouveau, et ne pouvant faire appartenir cet insecte à aucun des genres connus , quoique lui trouvant des rap- ports avec plusieurs, s’est enfin décidé à le ranger parmi les Téné- brions. On ne doit pas, sans doute, multiplier les genres sans néces- sité, mais on ne doit pas craindre d’en venir à cet expédient, lors- qu’il est nécessaire. | Les antennes (PL. 1. fig. 2. a. a. a.) sont plus courtes que la tête, et composées de dix articles : le premier est un peu renflé , et presque aussi long que tous les autres ensemble; les autres sont courts, per- foliés , progressivement plus gros ; le dernier est arrondi à l’extrémité. Elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la tête ; un peu au-devant des yeux. La lèvre supérieure (b.) est large, courte, cornée, presque échancrée. Les mandibules (c.c.) sont grandes, avancées , très - arquées , pointues , simples. Les mâchoires (d. d.) sont courtes, ciliées, bifides: la division interne est très-petite. La lèvre inférieure (e.) est courte , étroite, simple. Les antennules antérieures (/.f.) sont filiformes, assez longues, composées de quatre articles, dont le premier est le plus court, et le second est le plus long. Les postérieures (g.g.) un peu plus courtes que les autres, sont filiformes et composées de trois articles, dont le premier est le plus court. On voit, par les détails que nous venons de présenter , qu’il n’y a de différence bien marquée entre les deux espèces , que la forme des antennes , et nous ne savons pas même si le mâle de la seconde espèce, que nous ne connoissons point, n’auroit pas ses antennes semblables à celles de la première. A ij 4 N°. 30. buis. CE Be CO 0. Em CÉBRIO N. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes ; presque en scie, un peu plus courtes que le corps , composées de onze ar- ticles : articles second et troisième très-courts. Lèvre supèrieure cornée, large, courte, antérieurement ciliée. Mandibules avancées, cornées, arquées, pointues, simples. Mächoires courtes ; presque membraneuses, simples ; arron- dies , ciliées. Lèvre inférieure , courte , pres- que cornée, entière. Quatre antennules filiformes, inégales. Les antérieures un peu plus longues , quadriarticulées : premier article court; les autres égaux. Les postérieures triarticu- lées : premier article court ; les autres égaux: CRE ERP O! CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes , subser- rataæ ; corpore pauld breviores , undecimarticulatae : articulo se- cundo tertioque brevissimis. Labium superius corneumt , breve , latum , antice ciliatum. Mandibulæ porrecta , corneae, arcuatae , acutae ,; simplices. Maxillæ breves , szbmembra- naceae ; simplices , roturdataæ , ciliatae. Labium znferius breve , subcor- 71EUT » WEST. Palpi quatuor , filiformes , in- æquales. Anteriores longiores , guadriarticulati : articulo primo breviori ; aliis aequalibus. Poste- riores triarticulati : articulo pri- mo breviori ; aliis aequalibus. N°. 3e. bis. CÉBRION. LS A ES PAM ES) 1. CÉsrion longicorne. Crsrro longicornis. Pl. 1. fig. 1. a. b.c. , et Taupix, Perth tirra tbe C. Pubescent, noirâtre ; élytres , abdomen et cuisses testacés. C. Pubescens fuscus, elytris, abdomine femoribusque testaceis. Cistela gigas villosa fusca , elytris abdomine femoribusque testaceis. F4. Mant. ins. tom. 1. pag. 84. n°. 1. Cistela gigas. Ross. Faun. etr. tom. 1. n°. 256. tab. 7. fig. 9. Antennæ fuscæ, filiformes, subserratæ, corpore pauld breviores. Caput thoraxque fusca pubescentia. Elytra testacea , punctata, striata , pubescentia. Pectus fuscum. Abdomen testaceum. Pedes fusci, femoribus testaceis. Les antennes sont filiformes , comprimées , presque en scie, un peu plus longues que la moitié du corps. La tête est noirâtre, pubes- cente. Le corcelet est noirâtre , couvert de poils roussâtres, terminé gu. Les élytres sont tsstacées , pointillées , presque striées, pubescentes. postérieurement , de chaque côté, par un angle avancé, très-ai La poitrine est noirâtre. L’abdomen est testacé. Les pattes sont noi- râtres, avec les cuisses testacées. Les élytres sont quelquefois plus ou moins obscures. La grande ressemblance de cet insecte avec les Taupins , lavoit d’abord fait placer parmi ces derniers, mais un examen plus attentif nous a démontré qu’il devoit former un genre particulier. Il se trouve au midi de la France , en Italie , dans les mois d’Aoùt et de Septembre. 2. CéÉBrion brévicorne. Crzrro brevicornis. PI. 1. fig. 2. a. b. c. C. Aptère , testacé ; mandibules avancées, noirâtres ; antennes très- courtes. C. Apterus testaceus, mandibulis exsertis nigricantibus , antennis brevis- simis,. 6 N°. 630. Mis ACOË BE DO Tenebrio dubius. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 234. n°. 583. tab. 1. fig. 2. Præcedente paul major, cui exceptis antennis alisque omnind similis. Man- dibulæ porrectæ, apice nigræ, basi ferrugineæ. Caput punctatum , ferrugi- neum, oculis nigris. Thorax ferrugineus , punctatus , subcanaliculatus, : ; à : glaber , postice utrinque acutè angulatus. Elytra testacea , striata , punctata, abdomine breviora, apice dehiscentia. Alæ nullæ. Corpus subtus pedesque testacea. Antennæ capite breviores, decemarticulatæ : articulo primo lon- siori, aliis brevissimis, perfoliatis, extrorsum crassioribus. Marem non vidi. An fœminæ diversus ? Cet insecte ressemble entièrement au précédent, par les parties de la bouche et par la forme du corps; il n’en diffère que par les an- tennes et le manque d’aîles. Il est un peu plus grand. Les mandibules sont grandes, arquées, pointues, noires à leur extrémité , ferrugi- neuses à leur base. Les antennes sont plus courtes que la tête, un peu velues , et paroïssent composées de dix articles, dont le premier est alongé , et les suivans sont progressivement plus gros. La tête est pointillée , ferrugineuse , avec les yeux noirs, un peu moins saillans que dans l’espèce précédente. Le corcelet est ferrugineux, glabre, fi- nement pointillé, presque cannelé au milieu, et terminé postérieure- ment , de chaque côté, par un angle avancé , très-aigu. Les élytres sont testacées, glabres, pointillées , striées, plus courtes que Pab- domen , flexibles et écartées l’une de l’autre à leur extrémité. Point d’aîles. Le dessous du corps et les pattes sont testacés. Les tarses sont un peu plus courts que dans l’epèce précédente. Je n’ai vu que la femelle, et je n’ai pu m’assurer si le mâle n’au- roit pas des aïîles, et les antennes semblables à celles de Pespèce pré- cédente. Il se trouve dans les lieux humides, à Florence, à Pise, doù il a été envoyé à M. Bosc. Ne INSEE Lab IA Cr: P- TAN: ED ANT ER: Os a donné aux insectes qui Composent ce genre, le nom d’Ælater ou de Notopeda , à cause du saut qu’ils font, lorsque , renversés sur leur dos, ils veulent se remettre sur leurs pattes ; ce qui les avoit aussi fait appeller Scarabés à ressort. M. Geoffroy leur a donné le nom de Taupin, formé du mot Notopeda. Ces insectes ressemblent beaucoup aux Buprestes : ils ont, comme eux, les antennes en scie, la tête enfoncée dans le corcelet, et le cor- celet presque de la largeur des élytres : ils en diffèrent par les mandi- bules plus minces, par les mâchoires unidentées , et par les anten- _ nules sécuriformes. Les antennes des Taupins sont filiformes , plus ou moins en scie, quelquefois pectinées , à peine de la longueur du corcelet ; et com- posées de onze articles, dont le premier est allongé, un peu renflé; le second est petit et arrondi, les suivans sont égaux entr’eux et en forme de scie: elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la tête, à peu de distance des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure , de deux mandi- bules , de deux mâchoires, d’une lêvre inférieure et de quatre anten- nules. La lèvre supérieure (PI. 1. fig. 2. a. a. et pl. 2. fig. 9. &.a.) est cornée, courte, assez large, tronquée ou presque échancrée, et forte- ment ciliée antérieurement. Les mandibules (PI. 1. fig. 2. b. b., et pl. 2. fig. 9. b. b.) sont cor- nées, arquées , pointues, renflées à leur base , simples ou munies d’une dent vers leur extrémité. Leur partie extérieure est quelquefois couverte de poils serrés. es mächoires (Pl 1. fig. 2. c. c., et pl. 2. fig. 9. c. c:)sont courtes , presque membraneuses, arrondies et fortement ciliées à leur extrémité , munies d’une petite dent pointue vers leur base interne. Parlèvre intérieure, QPL. Vue fig 2. de, et pl 229 d)rest Coléoptères. Tome II. À 2 IN CN8 1. CT IA NP STONE avancée, cornée à la base , membraneuse et bifide à l’extrémité : les divisions sont égales et tronquées. Les antennules antérieures (PI. 1. fig. 2.e.e., et pl. 2. fig. 9. e.e.) sont courtes et composées de quatre articles , dont le premier est petit; le second et le troisième sont égaux et presque coniques ; le dernier est comprimé , triangulaire, dilaté, sécuriforme. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules postérieures (PI. 2. fig. 9. f.f.) sont plus courtes que les antérieures, et composées de trois articles, dont les deux premiers sont petits, et le troisième est grand ; triangulaire , comprimé, sécuriforme. Elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la lèvre inférieure. La tête est petite, presque entièrement enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont ovales, très-peu saillans ; appuyés contre le bord an- térieur du corcelet. Le corcelet est assez grand, presque aussi large que les élytres, rebordé , terminé de chaque côté , postérieurement , par un angle avancé , plus ou moins aigu. Le dessous est muni pos- térieurement, d’une pointe, qui est reçue dans une cavité placée à la partie antérieure de la poitrine. L’écusson est presque carré , quelquefois plus large à sa partie postérieure , assez élevé ,; ordinairement marqué longitudinalement d’une ligne enfoncée , qui le fait paroître double. Les élytres sont coriacées , très-dures, un peu convexes , ordinairement de la lon- gueur de Pabdomen. Les aîles sont membraneuses , repliées et pla- cées sous les élytres. Les pattes sont assez courtes. Les tarses sont filiformes , et com- posés de cinq articles ; dont les quatre premiers sont courts et pres- que égaux entr’eux; le cinquième est alongé, arqué , un peu renflé à extrémité, et terminé par deux ongles crochus. Les Taupins ont le corps alongé , un peu déprimé. On les trouve par-tout à la campagne , sur les fleurs, sur les plantes , sur le tronc et sous l’écorce des arbres cariés. On les prend assez facilement , mais souvent ils se laissent tomber, pour éviter la main prête à les saisir. Ils sont tous pourvus d’aîles ; et s’en servent quelquefois pour se transporter d’un lieu à un autre. Ils marchent toujours avec beaucoup de lenteur , et semblent ne se servir qu'avec peine de NO SN NAT UPEL, TPNE 3 leurs pattes. Nous devons. ici faire connoître ces insectes par le don particulier qui leur est propre, et qui ne leur a pas été accordé inu- tilement. Le premier devoir et le plus doux de tout naturaliste, doit être de rendre à la prévoyance et à la bonté de la nature dans ses ou- vrages, l'attention et admiration qui lui sont dues. Nous avons déjà dit que le nom latin du Taupin désigne la faculté qu’a l’insecte de sauter ou de s’élever en l'air , comme par une espèce de ressort, quand on le met sur le dos, et jamais autrement. Il saute perpendiculairement à une certaine hauteur ; de sorte qu’il retombe à-peu-près au même endroit où il est placé. Son but, en faisant ce saut , est de se re- mettre sur ses pieds ; ce qui seroit autrement pour lui un travail pé- nible et difficile à exécuter , à cause du peu de longueur de ses pattes. S'il retombe sur le dos, ce qui n’est pas rare, ïl réïtère les sauts jusqu'à ce qu’il se trouve sur les pattes. Après avoir fait con- noître le motif de ces sauts, nous devons en expliquer la mécha- nique, en parlant des parties qui doivent y concourir. Les deux angles extérieurs du corcelet sont terminés en pointes avancées et plus ou moins aigues. En dessous et éxactement au mi- lieu du bord postérieur, une troisième pointe longue, roide et fort duré, placée dans une même ligne avec le corps, s’avance vers la poitrine, beaucoup au-delà du bord du corcelet. Cette partie large à son origine, diminue peu-à-peu de grosseur, pour se terminer en pointe mousse ou un peu arrondie. En dessous et proche de son extrémité, on remarque une petite éminence en forme de dentelure. Sur la poitrine en dessus, entre son bord antérieur et les deux pattes intermédiaires , se trouve un trou ovale ; assez profond , garni de substance lisse et cornée. (C’est dans cette cavité que s’enfonce la longue pointe du corcelet , quand Pinsecte baisse la tête ; ce qui est sa position naturelle , soit qu’il marche, soit qu’il se tienne en repos. Tels sont les principaux instrumens qui doivent servir au Taupin pour s'élever en Pair: voici la manière dont il exécute sa petite ma- nœuvre. L’insecte placé sur le dos ; baïsse la tête et le corcelet vers le plan de position ; par ce mouvement, la longue épine sort entiè- rement hors du trou ovale dans lequel elle est logée. En même tems, il applique toujours les pattes contre le dessous du corps et les y A à % Ne. 32. OU ANU PT ON tient fortement serrées; ce qui doit les mettre à l’abri des dangers de la chûte. Ensuite, rapprochant le corcelet de la poitrine, il pousse fortement et rapidement, contre le bord du trou , la longue pointe, qui retombe comme un ressort en rentrant dans sa cavité; le corcelet avec ses pointes latérales ,; la tête et même le dessus des élytres , toutes ces parties heurtant, avec force, contre le plan de position , concourent aussi , par leur élasticité ; à faire élever le corps en l'air. En tenant insecte par le ventre et renversé entre les doigts, on peut aisément se convaincre de lPexactitude de ces observations. Plus le plan de position est ferme et dur ; plus le saut doit être élevé. On a encore remarqué que l’insecte appuye les deux épines latérales du corcelet contre le bord inférieur des élytres, et qu’il les débande en même tems qu’il fait rentrer la longue pointe dans le trou ; ce qui est bien capable d'augmenter la force élastique qui le porte en haut. Il est nécessaire que le corcelet ait un mouvement et un jeu libre sur la poitrine ; aussi est-il très-mobile , et l’insecte peut le baisser con- sidérablement. è | En pressant le ventre du mâle entre les doigts ; on fait sortir trois parties, dont celles des côtés servent d’étui à celle du milieu, et sont concaves antérieurement. Dans leur situation naturelle ; ces trois parties sont enfermées dans un second fourreau , qui s’ouvre vers les côtés, et qui est soutenu par deux lames concaves, écailleuses, for- mant comme un troisième fourreau. La partie alongée du milieu est sans doute celle qui caractérise le sexe du mâle. Du ventre de la fe- melle on fait sortir, par la même pression, des parties toutes diffé- rentes. C’est une longue pièce cylindrique ; au bout de laquelle se trouvent deux autres pièces alongées , coniques et pointues , entre lesquelles on en voit une troisième qui paroit être creuse. Toutes ces parties rentrent dans une espèce de fourreau , qui, à son tour, trouve place au dedans du ventre. La partie creuse doit être le conduit des œufs, dont on trouve un assez grand nombre dans le ventre de ces femelles : ils sont très-petits , ovales, blanchâtres et luisans. Les larves des Taupins sont assez peu connues. On sait qu’elles vivent, en général, dans le bois. De Geer a donné la description de la larve d’une espèce de Taupin : elle a non-seulement la tête , maïs en- NOM 38 AU IR AT UPPL NE 5 core tout le corps couvert d’une peau écailleuse. Aux trois premiers an- neaux du corps, sont attachées trois paires de pattes écailleuses , di- visées en articulations et terminées par un assez long crochet pointu. La tête est de figure presqu'ovale , garnie de deux petites antennes coniques , divisées en articulations et placées vers les côtés. Deux dents noires, qui se rencontrent avec leur pointe , sont situées au devant de la tête, et on voit en dessous quatre barbillons qui ont leur attache à une espèce de lèvre inférieure. Ces barbillons sont coniques et divisés en articulations, comme les antennes. Le dernier anneau du corps est couvert en dessus d’une plaque à - peu - près circulaire, qui a, de chaque côté, trois petites pointes mousses, et vers le derrière, deux longues parties écailleuses , divisées cacune de même en deux pointes mousses et arrondies. (Ces deux parties sont en opposition l’une de l’autre, en forme de croissant , et la larve paroît avoir comme une courte queue fourchue. Cet anneau a encore en dessous un gros mamelon charnu que Pinsecte retire ou fait sortir de son corps à son gré, comme le Limaçon fait de ses cornes. Ce mamelon sert à la larve de septième patte, en le posant et appuyant contre le plan où elle marche. Selon l’auteur , qui l’a décrite et suivie dans ses métamorphoses , on la trouve dans la terre et sous les pierres. Nous ferons mention ici de deux espèces de Taupins qui ont, comme les Liampyres , la faculté de briller , mais qui, par cette fa- culté particulière , ne doivent point être exclus du genre auquel ils appartiennent par tous les autres caractères. Le premier ,; que nous avons appelé Taupin lumineux ; se trouve en Amérique, et particuliè- rement à la Jamaïque et à Saint-Domingue. Selon le témoignage de plusieurs Auteurs, cet insecte luit dans l’obscurité , pendant sa vie, par les deux taches jaunes du corcelet, qui sont alors transparentes. La lumière qu’il répand est si forte et si brillante, quelle permet de lire l’écriture la plus fine , sur-tout quand on tient huit ou dix de ces Taupins dans un vase de verre. Brown dit que toutes les parties internes de l’insecte sont lumineuses , mais que la lumière ne peut s’échapper que par les deux taches jaunes du corcelet. Pour s’en convaincre , il sépara un peu les anneaux du ventre les uns des au- 6 Ne ST. CON ASAU AP STONE tres, et alors la lumière se fit voir à travers la membrane qui joint ensemble les anneaux. Pendant le jour, ces Taupins se tiennent en repos et sont comme engourdis ,; à la manière des Phalènes : on les rencontre rarement alors. (C’est pendant la nuit qu’ils se mettent en mouvement ; ils volent et luisent de tous côtés; ils sont aisés à at- traper à la lueur d’un flambeau qu’ils suivent tout comme les Pha- lènes. Les Indiens s’en servent dans leurs voyages nocturnes , et les attachent à leurs souliers : les femmes font aussi leurs ouvrages à la lueur qu’ils répandent. Brown ajoute en outre qu’ils ont le pou- voir de luire et de ne pas luire à volonté , nouvelle convenance qu’ils ont avec les Lampyres. l’autre espèce de Taupin, appelé phospho- rique , plus petite que la précédente , se trouve à Cayenne et à Surinam. À juger par analogie, on croit que les deux taches que cet insecte a sur le corcelet, jettent le même éclat lumineux que le premier. On peut se rappeler qu’un de ces Taupins, dont la larve se trouvoit dans du bois venu d'Amérique , et qui avoit subi sa métamorphose à Paris, fut reconnu par M. Fougeroux , qui dissipa l’étonnement que la vue d’un insecte aussi singulier avoit dû occasionner. HAUT P ADN CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes en scie, de la lon- sueur du corcelet, composées de onze articles : le premier assez gros ; le second petit; les autres égaux entr’eux. Lèvre supèrieure cornée, courte, assez large, arrondie ou légère- ment échancrée et ciliée antérieu- rement. Mandibules courtes , cornées, arquées , simples ou bifides. Mächoires presque membra- neuses, arrondies, ciliées, uni- dentées à leur base. Lèvre inférieure avancée, cor- née, membraneuse et bifide à l’ex- trémité : divisions courtes , égales, tronquées. Quatre antennules. Les anté- rieures courtes, quadriarticulées : premier article petit; le second et le troisième égaux et coniques ; le * quatrième plus grand ,; sécuri- forme. Les postérieures très-cour- tes , triarticulées : premier et se- cond articles courts , égaux ; le troisième plus grand ; sécuri- forme. ELEMENT CHARACTER GENERIS. Antennæ serratae, longitudine thoracis , undecimarticulatae : articulus primus crassior ; se- cundus rotundatus , brevissimus ; alii acquales. Labium sperius corneum , breve, antice ciliatum , rotun- datum aut subemarginatun. Mandibulæ breves, cornea , arcuatae , simplices , aut apice Jissae. Maxillæ szhbmembranaceae, ro- tundatae , ciliatae , apice uniden- lalae. Labium inferius porrectum , basi corneum ; apice membrana- ceumn , bifidum : laciniis brevibus, aqualibus , truncatis. Palpi quatuor inaeguales. Ay- teriores breves , quadriarticulati : articulo primo minimo ; securdo tertioque aequalibus , conicis; ul- timo majori, securiformi. Poste- riores brevissimi , triarticulati : articulo primo secundoque aqua- libus ; tertio majori, securiformi. 8 N°.233 0477 ANUMPNTAN ECS PE ChERS 1. Taupin flagellicorne. EzatTenr flabellicornis. Pl. 3. fig. 28. T. noirâtre ; élytres lisses ; antennes flagelliformes. £. Niger, antennarum fasciculo flabelliformi. Lin. Syst. Nat. pag. 651. Mode Elater flabellicornis. Fas. Syst. Ent. App. PSS: 824. — Sp. ins. tome 1. pag. 265. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 171. n°. 1. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 34. Elater flabellicornis. Daurv. Il. of ins. tom. 3. tab. 47. fis. 1. Corpus inter maxima generis, nigrum totum. Elytra nervis tribus obscuris. Antennæ breves : tertio articulo et ultra ornantur extrorsum ingenti , ex lamellis octo constructo , flabello. Lrx. Il a environ deux pouces de long. Tout le corps est noir , légé- rement couvert d’un duvet très-court , cendré. Les huit derniers arti- cles des antennes sont comprimés, très-prolongés , en forme de fouet. Le corcelet est un peu plus étroit que les élytres , et il est terminé de chaque côté, postérieurement, en un angle avancé , aigu , un peu crochu à l’extrémité. Il se trouve aux Indes orientales. Taupix fasciculaire. ELATER fascicularis. PI 06064010 T. soirâtre; élytres pâles, avec des lignes transversales , ondées ; D antennes pectinées. €. Thorace murino, elytris pallidis fusco undatis , antennarum fasciculo flabelliformi. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 171. n°. 2. Pauld major Elat. æneo. Antennæ flabellatæ , nigræ. Caput et thorax lævia, murina, nitida. Elytra striata, pallescentia, basi striga unica, apice plurimis undatis fuscis. Corpus murinum. Pedes picei. F4s. Il est de la grandeur du Taupin ferrugineux. Les antennes sont noires , N°. 3H AN UMP TON. ; noires , avec les neuf derniers articles alongés latéralement, en forme de peigne. La tête est noire , couverte de poils courts, grisâtres , avec un enfoncement assez grand. Le corcelet est noirâtre, mais couvert de poils fins, grisâtres. 1’écusson est triangulaire et couvert de poils grisâtres. Les élytres sont noirâtres , avec un enfoncement autour de l’écusson ; elles sont striées , pâles, avec plusieurs lignes transversales très-ondées, placées principalement depuis le milieu jusqu’à l’extré- mité. Le dessous du corps et les pattes sont noirâtres. Il se trouve en Amérique. Du Cabinet de M. Hunter. 3. Tauprn spécieux. ErzaTrer speciosus. Pl. 7. fig. 7o. T. Cendré; corcelet avec une raie longitudinale et deux points noirs ; élytres avec des taches noires. E. Albus, lineis, punctis maculisque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 651. n°. 2. Elater albus nigro maculatus. Fas. Syst. Entom. pag. 210. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 265. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 3. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 32. 4 Corpus album, majus Elat. noctiluco. Thorax linea longitudinali , cui utrinque adstant vel adhærent puncta duo. Elytra margine laterali maculis nigris tribus et suturæ communi macula una scutellari et una in medio ; - præterea punCtum solitarium juxtà anteriorem partem suturæ communis, in utroque elytro. Lrx. Il est de la grandeur du Taupin oculé. Les antennes sont cendrées. La tête est cendrée, sans taches. Le corcelet est cendré, avec une raie longitudinale au milieu, et deux petites taches de chaque côté, noires. Les élytres sont cendrées , avec une-tache sur la suture et deux ou trois taches sur les bords extérieurs, noires. Le dessous du corps et les pattes sont cendrés. Il se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet de M. Dufresne. 4. TaAvwpPin tricolor. ELATER tricolor. PI. 5. fig. 49. Coléoptères. Tome IT. B do Ne. 22 LCA NU PTE T. Roussâtre ; corcelet avec une tache et deux points noirs; élytres avec des taches noires et ferrugineuses. E. Fulvus, thorace macula punctisque duobus nigris , elytris ferrugineo nigroque maculatis. Antennæ nigræ. Caput fulvum immaculatum , oculis nigris. Thorax fulvus , dorso macula punctisque duobus nigris. Elytra striata fulva, maculis tribus nigris : prima minori ante medium versus suturam ; secunda major in medio ad marginem exteriorem; tertia transversa versus apicem : maculæ aliquot ferrugineæ inæquales glabræ etiam conspiciuntur. Corpus subtus album. # Il est presque de la grandeur du Taupin spécieux. Les antennes sont noires, en scie, très-légèrement couvertes d’une poussière écail- leuse blanche. La tête est fauve, sans taches , avec les yeux noirs. Le corcelet est fauve, avec une tache noire à sa partie supérieure et deux points noirs. Les élytres sont légèrement striées, fauves, avec trois taches noires : la première petite, en-deçàa du milieu ; la seconde assez grande, placée au milieu, vers le bord extérieur; la troisième transversale ; placée à quelque distance de l’extrémité : on y apper- çcoit aussi quelques taches ferrugineuses , inégales , irrégulières ; qui proviennent de la poussière écailleuse détachée. Le dessous du corps est blanc. Les couleurs de cet insecte ne sont dues qu’à une poussière écail- leuse qui recouvre tout le corps. Il se trouve à Cayenne. Du Cabinet de M. Millin. 5. Taupin rayé. EzarEr lineatus. Pl. 6. fig. 63. T. Noir; tête roussâtre ; corcelet et élytres avec des lignes rous- sâtres. E. Niger, capite rufo sericeo , thorace elytrisque rufo lineatis. Elatere sulcato pauld longior. Antennæ serratæ nigræ. Caput rufum seri- ceum. Thorax sericeus, niger, marginibus vittaque media rufis. ÆElytra striata , nigra, basi lineaque media elevata, rufis. Corpus subtus pedesque nigra. NP AT MAP IUNPE ANT 11 Il est un peu plus alongé que le Taupin silloné. Les antennes sont noires, en scie. La tête est roussâtre et soyeuse. Le corcelet est soyeux, noir, avec les bords et une ligne longitudinale , au milieu, noirs. [’écusson est noir et arrondi. Les élytres sont striées, noires , avec un peu de la base et une ligne longitudinale , élevée , sur chaque, noirs. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve au Brésil d’où il a été apporté par M. Dombey. Du Cabinet du Roi. 6. Taupin oculé. FrraTeRr oculatus i\Pl.t3, fo) 344,.a.b. T. Noir , pointillé de blanc ; corcelet avec deux taches oculées, très-noires. E. Thorace ocellis duobus atris, corpore nigro albo maculato. Fas. Syst. Ent. pag. 210. n°. 2. — Sp. ins. tom. 1. p. 265. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. DU 0 00 Elater oczlatus thorace ocellis binis atris, iridibus albis , corpore nigri- cante. Lin. Syst. Nat. pag. 651. n°. 3. — Mus. Lud. Ulr. pag. 81. Elater niger, thorace maculis binis ovatis villosis aterrimis. Dec. Mém. SL IS OM NPA. O9 NN. 1. pl: 17: fo. 20: Scarabæus elasticus major , capite bimaculato. Perry. Gazoph. tab. 10. fig. 4. ACL Ansl 246: 396. n°:113..et 271. 042. 19.132: Vogr. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 33. Magnitudo Elat. porcati. Corpus supra nigrum, punctis albis adspersum, subtus nigrum, rore albo obductum. Thorax oblongus , maculis duabus ocel- laribus notatus , iride alba, pupilla magna, ovata, atra. Elytra striata. Il est de la grandeur du Taupin verdoyant. Les antennes sont noires, en scie. Tout le corps est noir, parsemé de points blancs en dessus , recouvert d’une poussière blanche , en-dessous. Le corcelet est remarquable par deux grandes taches ovales , très-noires ; entourées d’un anneau blanc, et semblables à deux yeux. Les élytres sont légèrement striées. j Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. Bi 12 NS. MOT EMA AU MP STNE 7. Taupin louche. Pa Ter dluscus NPINGOME NCA) ab: T. Noir; corcelet avec deux taches ovales oblongues , très-noires ; élytres striées, sans taches. E. Thorace ocellis binis atris , corpore nigro immaculato. Fas. Syst. Entom. appendix. pag. 824. — Spec. ins. tom. 1. pag. 265. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 171. n°. 6. Affinis Elat. oculäto, at duplo ferè minor. Ocelli thoracis absque iride et corpus immaculatum. Far. Il est à-peu-près de la grandeur du Taupin oculé, dont il est peut- ètre une variété. Tout le corps est noir, un peu brun. Le corcelet a deux taches ovales oblongues, entourées d’un cercle blanchâtre peu marqué : elles ne diffèrent de celles du Taupin oculé, qu’en ce qu’elles sont un peu plus petites. Les élytres sont striées, sans taches. Les pattes sont d’un noir un peu brun. L’insecte figuré, pl. 6. fig. 64. b., diffère beaucoup plus que le précédent, du Taupin oculé. Le corcelet est plus étroit, plus an- guleux postérieurement. Tout le corps est couvert d’un léger duvet court, cendré, et les taches noires du corcelet sont très-petites et peu marquées. Il se trouve en Amérique. Du Museum Britannique. 8. Taupin brillant. EzATER fulgens. PI. 4. fis. 43. T. Violet, très-brillant en-dessus, cuivreux en-dessous ; côtés du corcelet verts. E. Supra violaceus nitens, infra cupreus, thoracis lateribus viridibus. Elater auratus. Drüny. Ill. of ins. tom 2. pl. 35. fig. 3. Antennæ nigræ, filiformes , subserratæ , thoracis longitudine. Thorax lævis, violaceus, nitens, lateribus viridibus. Elytra lævia, violacea, apice acuta. Corpus subtus pedesque cuprea nitida. Il est un peu plus grand que le Taupin fuscipède. Les antennes N°4 3404 AN UNIPL TON. 1 3 sont noires, filiformes , un peu en scie, de la longueur du corcelet. La tête est verte foncée, brillante. Le corcelet est lisse, violet, bril- lant au milieu , d’un vert foncé brillant de chaque côté. L’écusson est arrondi, violet. Les élytres sont violettes, brillantes, avec un reflet verdâtre et les côtés un peu verdâtres : leur extrémité est pointue. Tout le dessous du corps et les pattes sont cuivreux , brillants. Il se trouve dans la Chine. Du Museum Britannique. 9. Taup»ix silloné. BC ATER SulIcatus |) Pl. 2.68.) 10.10: T. Noir; couvert d’un duvet blanchâtre ; élytres avec trois stries LA 4 élevées , glabres. E. Villoso albidus, elytris striis tribus elevatis glabris atris. Fas. Gen. ins. Mant. pag. 234. — Sp. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1-,pas: 172. n°116. Elater porcatus fuscus , elytris nigris porcatis : sulcis elevatis glabris. Lin. Syst. Nat. pag. 652. n°. 6. Magnitudo et summa affinitas Elat. porcati, cujus fortè junior varietas. Caput atrum, obscurum, antennis brevibus serratis. Thorax villoso albidus antice nigricans. Pectoris sutura atra, glabra. Elytra villoso albida, striis tribus elevatis, atris, nitidis. Abdomen subtus uti et pedes villoso albida. Fas. Variat corpore nigro, immaculato. Il est plus grand et beaucoup plus large que le Taupin oculé. Les antennes sont noires, en scie. La tête est noire. Le corcelet est noir, avec les côtés et les angles postérieurs , couverts d’un duvet coton- neux ; blanc. L’écusson est noir. Les élytres ont chacune quatre sil- lons assez larges , couverts d’un duvet blanchâtre : au milieu de chaque sillon , il y a une ligne longitudinale , peu élevée, et deux sur le sillon qui se trouve à côté du bord extérieur ; entre chaque sillon se trouve une élévation longitudinale , assez grande , lisse , noire. Le dessous du corps est couvert d’un léger duvet cotonneux , blanchâtre, avec le milieu de la poitrine et du corcelet, noir, glabre. Cet insecte est quelquefois entièrement noir. 14 INC à CNURISAREUT SÉP OMS 1”Ælater porcatus de Linné nous paroît être la variété noire dont nous venons de parler. Il se trouve dans l'Amérique méridionale , à Cayenne. 10.. TaAupin à côtes. EzaTEeRr porcatus. PI 7. fig. 74. T. d’un vert bronzé ; élytres sillonées , couvertes d’un duvet blan- châtre. E. Viridi-æneus , elytris sulcatis, sulcis villoso albis. Far. Syst. Ent. p. 211. n°. 8. — Sp. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 19. Elater porcatus. Drurv. Ill. of ins. tom. 3. pl. 47. fig. 6. Antennæ nigræ serratæ. Caput æneum. Thorax viridi-æneus , lateribus fla- vescentibus. Elytra sulcata, nigro-ænea, marginibus flavescentibus. Corpus subtus pedesque nigro-ænea , sterno atro nitido. Il est de la grandeur du Taupin silloné. Les antennes sont noires, en scie. La tête est d’un noir bronzé. Le corcelet est d’un vert bronzé au milieu, avec les côtés jaunâtres. L’écusson est noir. Les élytres sont fortement striées , couvertes d’un duvet jaunâtre ,; avec l’éléva- tion des stries bronzée, et les bords latéraux jaunâtres. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés , avec le sternum noir et luisant. Il se trouve dans l’Amérique méridionale, à la Baye de Honduras. 11. TaAUpPinN strié. ÆÉrsnekiStriaius. Pl a hp 214 "bac T. Noirâtre; élytres striées, couvertes d’un duvet d’un gris fer- rugineux; anus velu. E. Niger opacus ; elytris striatis; striis subpubescentibus; ano villoso. Lrx. Syst. Nat. pag. 652. n°. 8. Elater virescens, elytris atris sulcis albis striatis, ano barbato. Gron. Zooph. pag. 475. Elater maximus. Suzz. Hist. ins. pl. 6. fig. 7. Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 3. et 5. Magnitudo ferè Elat. oculati. Thorax lævis, vix carinatus. Elytra exarata N°3 SAT 4 À UP TAN: 110 striis novem cavitatibus non lævibus. Antennæ serratæ. Anus pilis brevissimis hirtus. Lin. Il a environ un pouce et demi de long. Tout le corps est noir et plus ou moins couvert d’une poussière d’un gris ferrugineux. Les an- iennes sont noires, en scie. Le corcelet a une ligne longitudinale, peu élevée, à peine marquée. Les élytres ont chacune neuf stries cou- vertes d’un léger duvet grisâtre. On apperçoïit une raie noire au-des- sous du corps , au milieu du corcelet, de la poitrine et de l’abdomen. Celui-ci est velu à son extrémité. Il se trouve dans l'Amérique méridionale ; à Cayenne , à Surinam. 12. T'AuUPIN verdoyant. ÉLATER) Virens. | PL 2. fig. 19., et pl. 5; fg:55. T. couvert d’un léger duvet verdâtre ; antennes noires , en scie. E. Villoso viridis , antennis serratis nigris. Fas. Mant. ins. tom. 1. p. 172. n°: 7. Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 4. Statura præcedentium. Corpus totum viride , villosum , immaculatum. An- tennæ serratæ nigræ. Elytra striata. Fas. Variat corpore cæruleo. Il ressemble beaucoup au Taupin strié. Les antennes sont noires, en scie. Tout le corps est noir , mais couvert d’un léger duvet très-court , d’une belle couleur verte ou bleue. Les élytres sont striées. Les pattes sont de la couleur du corps, avec les tarses noirâtres Il se trouve dans l'Amérique méridionale , au Brésil, à Carthagène. : L 19. Taupin lumineux. EZLATEeR, roctiucus. Pl 02e 9.) 4. 1e. T. D'un brun noirâtre ; corcelet avec une tache jaune , glabre, de chaque côté. E. Thoracis lateribus macula flava glabra. Lin. Syst. Nat. pag. 651. n°. 4. — Mus. Lud. Ulr. pag. 82. later noctilucus. Fas. Syst. Ent. pag. 210. n°: 3. — Sp. ins. tom. 1. pag. 265. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 8. 16. NO) ir. CAT A SUP TAN, * Elater fuscus, thoracis lateribus macula flava glabra convexa nitida. Dsc. Mém. ins. tom. 4. pag. 160. n°. 2. pl. 16. fig. 1. Elater major fuscus phosphoricus. Brown. Hist. of Jam. pag. 432. tab. 44. fig. 10. Scarabæus medius fuscus, thorace angulato lucem emittente. Sioux. Hist. of Jam. tom. 2. pag. 206. tab. 237. fig. 1. Cocujus. Mourr. Theat. ins. pag. 112. fig. 1. 2. Grox. Zooph. pag. 474. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 16. - Hist. Nat. de Saint-Domingue. PI. 8. fig. 3. Magnitudo Elat. sulcati. Corpus nigro-brunneum, pilis brevissimis cine- reis tectum. Thorax utrinque macula rotundata elevata , glabra , flava. Elytra substriata. Il est à-peu-près de la grandeur du Taupin silloné. Les antennes sont petites, en scie. Tout le corps est d’un brun noirâtre , légère- ment couvert d’un duvet très-court, cendré. Le corcelet est convexe, orné de chaque côté, vers Pangle postérieur, d’une tache ronde, con- vexe, glabre , jaune. Les élytres sont presque striées. Il se trouve dans l'Amérique méridionale , aux Antilles. Cet insecte répand, pendant la nuit ,; une lumière phosphorique très-brillante ; par les taches jaunes du corcelet. 14. Taupin phosphorique. ÆEr2TpRr phosphoreus. Pl. 2.fg. 20:, et fig: :14 18: T. Noirâtre; corcelet avec une petite tache postérieure , glabre, A jaune, de chaque côté. E. fuscus, thorace postice maculis duabus flavis glabris. Lrn. Syst. Nat. pas. 652. n°. 6. Elater phosphoreus. F4s. Syst. Ent. pag. 210. n°. 4. — Sp. ins. tom. 1. pap. 266. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. ©. 9. Elater fusco-castaneus , thorace postice maculis duabus flavis glabris, an- tennis pedibusque rufo-fuscis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 161. n°. 3. pl. 18. fig. 2. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 17. Elater phosphoreus. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 110. n°. 1. tab. 27. fig. 2. Similis præcedenti, sed dimidio minor. Antennæ setaceæ. Elytra pilis ads- persis fusca, striata. Maculæ seu puncta lutea thoracis, non ad latera , sed : intrà NO Nr 0 RASE) OPEN 17 intrà marginem posticum seu inter dentes thoracis posticos, noctu etiam lucent. Lin. Il est une fois plus petit que le précédent auquel il ressemble P P q P , q beaucou et dont il n’est peut-être qu’une variété. Tout le corps est P) P P d’un brun noirâtre, léscèrement couvert de poils très-courts , cendrés. 9 5 P , Le corcelet est orné de chaque côté ostérieurement , d’une petite , , P ! L4 œ J tache ronde, un peu élevée, convexe, glabre , jaune. Les élytres sont lisses, ou légèrement striées. Il se trouve dans l’Amérique méridionale , à Cayenne ; à Surinam. Il répand, comme le précédent , une lumière phosphorique, par les taches jaunes du corcelet. 15. Taupin enflammé. ELATER ignitus. Pl. 8. fig. 78. T. Noirâtre ; corcelet noir , avec les cotés jaunes. E. Fuscus, thorace nigro margine flavo. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 10. Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 43. n°. 18. Elater indicus. Fussr. Archiv. ins. pag. 110. n°. 2. tab. 27. fig. 3. Minor præcedentibus et distinctus.. Corpus totum fuscum. Thorax nigre margine inprimis postico flavo. Elytra striata. Fas. Il est un peu plus petit que le précédent. Les antennes sont noi- râtres ; légèrement en scie. La tête est noire , sans taches. Le cor- celet est noir , luisant, avec les bords latéraux jaunes. Les élytres sont noirâtres , Striées. Le dessous du corps et les pattes sont noi- râtres. Il se trouve à Cayenne , à Surinam. 16. TaAupPin canelle. ELA TERMoneus. NPl/2.l 6. 15. T. Ferrugineux ; élytres striées , mucronées ; antennes noirâtres. E. Ferrugineus , elytris mucronatis , antennis nigris. Lin. Syst. Nat. p. 652. n°. 7. — Amoœænit. Acad. tom. 6. pag. 395. n°. 24. Elater ligneus. Far. Syst. Ent. pag. 211. n°. 6. — Sp. ins. tom. 1. p. 266. n°. 10. — Mant ins. tom. 1. pag. 172. n°. 13. Coléoptères. Tome II. C 18 INC. 03. CINE ABU PS TRN: Elater testaceus, thorace antice truncato, elytris postice acuminatis. Gronov. Zooph. pag. 477. Elater serraticornis. Drurv. Ill. of ins. pl. 47. fig. 4. Vorsr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. o. Corpus magnitudine ferè Elat. oculati , at multd angustius. Antennæ ser- ratæ , fuscæ, articulo primo ferrugineo. Corpus ferrugineo-testaceum , ni- tidum, thoracis marginibus lineisque duabus pallidioribus. Elytra mucronata, striato-punctata, vitta media marginibusque pallidioribus. Les antennes sont noirâtres, presque de la longueur du corcelet, un peu en scie, avec le premier article ferrugineux. La tête est fer- rugineuse, et les yeux sont bruns. Le corcelet est pointillé de chaque côté; il est ferrugineux , avec les rebords latéraux et deux lignes lon- gitudinales , d’un jaune plus clair. L’écusson est en cœur et ferrugi- neux. Les élytres ont des stries formées par de petits points légèrement enfoncés ; elles sont ferrugineuses , avec les rebords et une ligne lon- gitudinale sur chaque, fauves ; lPextrémité est quelquefois fauve, et toujours terminée en pointe aigue. Le dessous du corps et les pattes sont ferrugineux ; les tarses sont un peu obscurs. Il se trouve à Cayenne, à Surinam , au Brésil. 17. TAUPIN sutural EraTeR Suturalis. Pl. Wie hp 9. abc td. T. Jaunâtre ; corcelet avec une raie et deux points, élytres avec la suture et une raie marginale , noirs. E. Flavescens, thorace vitta media punctisque duobus, elytris sutura vit- taque marginali, nigris. Elater angulatus. Daury. Il]. of ins. tom. 3. tab. 47. fig. 8. Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 7. 8. Variat magnitudine. Corpus elongatum, flavescens. Antennæ valdé serratæ, nigræ. Caput nigrum , antice bidentatum. Thorax utrinque unidentatus , linea media punctisque duobus nigris. Scutellum nigrum. Elytra apice mucronata, sutura vittaque marginali nigris. Subtus vittæ duæ nigræ in abdomine ma- culæque duæ oblongæ in thorace. Il varie beaucoup pour la grandeur. Le corps est alongé, d’un jaune plus ou moins roussâtre. Les antennes sont noires, fortement ] P « N°13. 060 T0 AE UNE? T'PINE 19 en scie. La tête est noire, armée antérieurement de deux pointes courtes, avancées, aigues. Le corcelet a une dent de chaque côté, une raie noire au milieu ; et un point noir placé entre la dent et la raie ; les angles postérieurs sont très-aigus. T’écusson est noir. Les élytres sont terminées en pointe; elles ont la suture et une raie sur le bord latéral, noires : cette raie s’amincit antérieurement, et ne parvient point jusqu’à la base de l’élytre. On remarque deux raies noires sur l’abdomen, et deux taches oblongues , de la même couleur, à la partie inférieure du corcelet. Il se trouve dans l'Amérique méridionale , à Cayenne, à Surinam, au Brésil. 18. TauPin maculé. EzaTrer, maculatus\ Pl. 2. fig. 16. T. D’un brun ferrugineux ; élytres sanguines, avec des taches obs- cures. E. Fusco-ferrugineus, elytris sanguineis fusco-maculatis. Elat. ferrugineo ferè duplo major. Antennæ serratæ nigræ. Caput ferru- gineum immaculatum. Thorax ferrugineus, dorso vitta punctisque duobus fuscis. Scutellum fuscum. Elytra sanguinea maculis tribus quatuorve fuscis. Corpus subtus fusco-ferrugineum. Il est un peu plus grand que le Taupin ferrugineux. Les antennes sont noires, en scie. La tête est ferrugineuse , sans taches: Le cor- celet est ferrugineux ; avec une raie longitudinale, noirâtre , assez large , et un point de chaque côté, de la même couleur. L’écusson est obscur. Les élytres sont lisses ,; d’un rouge sanguin , avec trois ou quatre taches obscures. T’extrémité a deux dents, dont lune interne, plus longue que lautre. Le dessous du corps est d’un brun ferrugi- neux. Les pattes sont obscures. Il se trouve dans l’Amérique méridionale. Du Cabinet de M. France. 19: TaupPrin luride. EzarTer luridus. PI. 5. fig. 57. Ci 20 NC. NNCNAIU SPAIMENE T. Noirâtre, couvert d’un léger duvet cendré ; élytres légèrement striées. E. Cinereo tomentosus, elytris substriatis, plantis fuscis. Fas. Sp. ins. tom. 1. pag. 265. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag: 171. n°. 4. Corpus magnum totum cinereum ,subtomentosum, plantis solis fuscis. Thorax punctatus. Elytra substriata. Fas. Il est un peu plus petit que le Taupin fuscipède. Le corps est d’un brun noir, et couvert d’un léger duvet très-court, cendré. Les élytres sont légèrement striées. Les antennes et les pattes sont brunes. Il se trouve aux Indes orientales, sur la Côte de Coromandel. 20. Taupin fuscipède. ( : 2 ErAaTERr fuscipes.\PI.e3 Mfig.2n T. Noir; pattes brunes ; élytres finement striées. E. Niger, pedibus fusco-ferrugineis , elytris striatis. Elater fuscipes ater, antennis pedibusque fuscis. Far. Syst. Ent. pag. 211. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 9. — Mant. ins. tom 1. pag. 172. n°. 11. Elater fuscipes. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 110. n°. 3. tab. 27. fig. 4. Magnitudo et statura omnind Elat. luridi. Corpus glabrum nigrum , an- tennis pedibusque fusco-ferrugineis. Elytra striata. Il ressemble beaucoup au Taupin luride. Tout le corps est noir, glabre. Les antennes et les pattes sont brunes. Les élytres sont légè- rement striées. Il se trouve en Afrique, au Cap de Bonne-Espérance. 21. TaAupiN quadrimaculé. ELATER guadrimaculatus. Pl 6-87 9. T. Cendré ; corcelet avec quatre taches ,; élytres avec deux bandes ondées, noires. E. Cinereus, thorace maculis quatuor elytris fasciis duabus undatis nigris. Elater fasciatus. Drury. Ill. of ins. tom. 3. pl. 47. fig. 2. Magnitudo Elat. ferruginei. Antennæ nigræ. Thorax cinereus , maculis quatuor nigris, anticis rotundatis, posticis minoribus quadratis. Elytra ci- N°13, LAN UP TON 21 nerea, macula scutellari fasciisque duabus undatis, nigris. Corpus subtus pedesque nigra. Il est de la grandeur du Taupin ferrugineux. Les antennes sont noires , légèrement en scie. La tête est cendrée , sans taches. Le cor- celet est cendré , avec quatre taches noires, dont deux antérieures plus grandes , arrondies , et deux autres presque carrées , vers le bord postérieur. L’écusson est noir. Les élytres sont cendrées, avec une tache commune , noire , autour de l’écusson , et deux bandes ondées, noires, dont l’une un peu en de-çà du milieu et l’autre au-delà. Le dessous du corps est noir et légèrement couvert d’un duvet cendré. Les pattes sont noires. Il se trouve dans l’Afrique équinoxiale. 22. Taupin ferrugineux. HraTERr jerrupineus, Pl 3,f5.195 T. Ferrugineux en-dessus ; dessous du corps et bords postérieurs du corcelet, noirs. E. Thorace elytrisque ferrugineis, corpore thoracisque margine postico nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 654. n°. 20. — Faun. Suec. n°. 729. Elater ferrugineus. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°. 7. — Sp. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 11. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 14. Elater thorace elytrisque rubris. Grorr. ins. tom. 1. pag. 130. n°. 1. pl. 2. fig. 4. Le Taupin rouge. Grorr. ib. ScHAgrr. Îcon. ins. tab. 19. fig. 1. Plerisque nostratibus major ; totus niger exceptis thorace et elytris ferru- gineis. Thorax margine postico , vix manifesto ater, dentesque thoracis pos- tici obscuri sunt. Scutellum nigrum est. Antennæ serratæ , thorace pauld longiores. Lin. Il a environ dix lignes de long. Les antennes sont noires, en scie. La tête est noire. Le corcelet est convexe , très-finement pointillé , d’un rouge ferrugineux, avec le bord postérieur noir. Les élytres sont d’un brun ferrugineux , légèrement striées. L’écusson est noir. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve dans toute l’Europe, sur le tronc carié des Saules. 22 INC: Puce DEA AU dE CNE 23. Taupin inégal. EzaTsr inaqualis. Pl. 5. fig. 47. T. Noir; corcelet inégal; élytres striées , d’un rouge brun. E. Ater, thorace inæquali, elytris striatis fusco-ferrugineis. Elat. ferrugineo pauld minor. Corpus atrum. Thorax inæqualis. Elytra striata, fusco-ferruginea. Pedes corpore concolores. Il est un peu plus petit que le Taupin ferrugineux. Les antennes sont noires, en scie, un peu plus courtes que le corcelet. Tout le corps est noir. Le corcelet est inégal. Les élytres sont striées, d’un brun ferrugineux , sans taches. Les pattes sont noires. Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. 24. Taupin charbonnier. EzATER carbonarius. Pl]. 2. He LE T. Très-noir, raboteux ; couvert de quelques écailles blanches. E. Rugosus ater, squamis minutissimis albis irroratus. Elater carbonarius ater, atro farinosus, punctis minutissimis albis inter- jectis, antennis serratis. ScHRanx. Enum. ins. aust. n°. 343. Elater carbonarius. Vie. Ent. tom. 1. pag. 315. n°. 32. tab. 1. fig. 38. Magnitudo Elat. pectinicornis. Antennæ serratæ , articulo primo crassiort. Corpus atrum, rugosum, squamosum, squamis aliquot albis irroratum. Il a environ sept lignes de long. Les antennes sont noires ;, en scie, plus courtes que la moitié du corcelet, avec le premier article assez gros. Le corcelet est un peu déprimé vers la partie postérieure. Tout le corps est très-noir , chagriné , couvert d’écailles noires et de quel- ques-unes blanches : ces dernières ne sont apparentes qu’à la loupe. Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, à Vienne, sur le tronc carié des Saules. 25. Taupirx rhombifère. Ez4TER rhombeus. PI. 2. fig. 16. T. Brun ; élytres obscures , striées , avec deux bandes plus obscures. NO. + 322040 EAU UN IPE TON. 23 E. Fusco-castaneus, elytris striatis fuscis, fasciis duabus obscurioribus. Elat. aterrimo oblongior. Antennæ fusco-ferrugineæ. Corpus fusco-casta- neum. Thorax lævis, nitidus. Elytra striata, fusca, fasciis duabus posticis obscurioribus. Il est un peu plus alongé que le Taupin atre. Les antennes sont d’un brun ferrugineux , de la longueur du corcelet. Le corps est d’un brun marron. Le corcelet est lisse, luisant. Les élytres sont striées, noirâtres , avec deux bandes postérieures peu marquées, plus obscures. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 26. Taupin pectinicorne. Er4TERr pectinicornis. Pl. 1. fig. 4. et pl. 6. fig. 4. b. T. Bronzé; antennes noires, pectinées dans le mâle. E. Thorace elytrisque æneis, antennis maris pectinatis. Lin. Syst. Nat. pag. 665. n°. 32. — Faun. Suec. n°. 741. Elater pectinicornis. Far. Syst. Ent. pag. 212. n°. 14. — Sp. ins. tom. 1. pag. 268. n°. 19. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 23. Elater aeneo-pectinicornis viridi-æneus obscurus nitidus, antennis pecti- natis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 145. n°. 2. pl. 8. fig. 3. Scarabæus antennis articulatis septimus. Ras. ins. pag. 92. n°. 7. Scarabæus è nigro-virens , corniculis altero tantum versu pectinatis. List. ins. Angl. pag. 387. tit. 10. Vort. Coleopt. pars 1. tab. 45. fig. 31. Suzz. ins. tab. 5. fig. 36. Berosrr. Nomencl. 1. tab. 13. fig. 11. Scuarrr. Elem. ins. tab. 11. fig. 1. et tab. 60. fig. 1. — Icon. ins. tab. 2. h5.,b- Elater pectinicornis. Scop. Ent. carn. n°. 278. Elater pectinicornis. Por. Mus. græc. pag. 41. Elater pectinicornis. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 338. Mas thorace et elytris magis saturate viret et angustior est, antennis valdè pectinatis. Faemina magis ænea: thorace latiore nitidiore virescente : elytris magis nigricantibus ; antennis filiformibus minimè pectinatis. Lin. Il à de six à sept lignes de long. Le mâle est un peu plus étroit 24 N°5 UD AI PRTNE que la fémelle. Les antennes sont noires et pectinées.. Le corps est dun vert bronzé luisant. Le corcelet est pointillé , marqué d’un enfoncement longitudinal , à la partie supérieure ; les angles posté- rieurs sont très-aigus. Les élytres sont striées et pointillées. Les an- tennes de la femelle sont légèrement en scie. Le corps est d’une couleur bronzée noiratre. Il se trouve dans presque toute l’Europe , sur le tronc carié des Saules. 27. Taupin germanique. ELATER germanus. Pl2 ete T. Bronzé; antennes et pattes noirâtres. E. Thorace elytrisque æneis, antennis pedibusque nigris. Elater germanus thorace elytrisque atro cæruleis , corpore toto pedibusque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 655. n°. 30. — Faun. suec. n°. 730. Elater aeneus thorace elytrisque æneis , antennis nigris simplicibus. Faz. Syst. Ent. pag. 202. n°. 13. — Sp. ins. tom. 1. pag. 267. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 22. Elater fusco viridi-æneus. Grorr, ins. tom. 1. pag. 133. n°. 7. Le Taupin brun cuivreux. Grorr. ib. Elater nitens. Scor. Ent. carn. n°. 279. Elater nitens. ScHranx. Enum. ins. aust. n°, 240. Elater latus. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 8. Vogr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 25. Flat. pectinicorni pauld major et latior. Antennæ serratæ, nigræ. Corpus suprà æneum , subtus nigro-æneum nitidum. Thorax punctatus. Elytra punc- tata striata. Pedes nigri. Il est un peu plus grand et plus large que le Taupin pectinicorne. Les antennes sont noires ; légèrement en scie. Le dessus du corps est bronzé luisant ; le dessous est d’un noir bronzé luisant. Les pattes sont noires. Le corcelet est convexe, finement pointillé et strié. Les élytres sont striées et pointillées. Il se trouve en Europe. Il est assez commun aux environs de Paris, dans les broussailles. 28. TaupPin bronzé. EzaTer aeneus. PI. 8. fig. 83. N°. 0310 TS AR UMR PS TAN, 25 T. Corcelet et élytres bleus; pattes rougeûtres. E. Thorace elytrisque cærulescenti-æneis, pedibus sanguineis. Lin. Syst. Nat. pag. 665. n°. 31. — Faun. Suec. n°. 740. Elater aeneus rufipes viridi-æneus seu violaceus nitidus , pedibus fulvis. Dec. Mém. ins. tom 4. pag. 149. n°. 8. Vorsr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 24. Elater æneus. Scmranx. Enum. ins. aust. n°. 330. Elater æneus. Vizz. Ent. tom. 1. pag. 311. n°. 22. Similis præcedenti, at tamen distinctus. Antennæ nigræ. Caput, thorax et elytra cærulea nitida. Corpus subtus nigro-æneum. Pedes sanguinel. Il est un peu plus petit que le Taupin germanique , avec lequel M. Fabricius l’a confondu. Les antennes sont noires, un peu plus courtes que le corcelet. Tout le dessus du corps est d’un bleu foncé luisant, quelquefois un peu verdâtre. Le dessous est d’un noir bronzé. Les pattes sont d’un rouge sanguin. Le corcelet est finement pointillé , et les élytres sont striées. Il se trouve en Allemagne, au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. d’Orcy. 29. TaupPin nébuleux. rire crurinusi Pl 2.480 ab: T. Obscur, mêlangé de cendré ; corcelet avec deux tubercules peu élevés ; antennes et tarses rougeûtres. E. Fuscus, cinereo-nebulosus, thorace bituberculato , antennis tarsisque rufis. Elater #urinus thorace obscurè cinereo, elytris cinereo nebulosis , plantis rufis. Lin. Syst. Nat. pag. 655. n°. 28. — Faun. Suec. n°. 738. Elater murinus. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°. 10. — Sp. ins. tom. 1. p. 267. n°. 15. — Mant. ins. tom. 1. pag. 172. n°. 19. Elater nigro-fuscus cinereo-nebulosus. Gsorr. ins. tom. 1. pag. 134. n°. 8. Le Taupin brun nébuleux. Grorr. ib. Elater rufipes nigro-fuscus , maculis nebuloso-villosis viridi-sriseis, plantis rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 150. n°. 10. ScHagrr. Icon. ins. tab. 4. fig. 6. Elater murinus. ScaraAnx. Enum. ins. aust. n°. 346. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fis. 26. Coléoptères. Tome IT. D 26 N°3. TE ADUNPÉEMANE Magnitudo et statura Elat, ænei. Corpus fuscum , thorace elytrisque ci- nereo variegatis. Antennæ ferrugineæ. Thorax suprà bituberculatus, tuber- culis approximatis , rotundatis. Elytra substriato-punctata. Pedes nigri, tarsis rufescentibus. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Taupin bronzé. Les antennes sont ferrugineuses plus ou moins obscures. Tout le Corps est noirâtre , mélangé à sa partie supérieure, de cendré , un peu rous- sâtre, luisant. Le corcelet a deux tubercules peu élevés, arrondis, rapprochés, placés à sa partie supérieure. Les élytres ont des stries pointillées, à peine marquées. Les pattes sont noires , avec les tarses ferrugineux obscurs. Il se trouve dans presque toute l’Europe. Il est très-commun aux environs de Paris. 30. TauPpin marqueté FLA2TER tv tessellatuss Pl 3. 622 T. noirâtre ; corcelet et élytres mélangés de gris roussâtre ; ongle des tarses rouge. E. Thorace obscurè æneo , elytris fuscis : maculis pallidioribus confertis, unguibus rubris. Lin. Syst. Nat. pag. 655. n°. 29. — Faun. Suec. n°. 739. Elater tessellatus. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°. 11. — Sp. ins. tom. 1. pag. 267. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 20. Elater niger villoso undulatus. Gsorr. Ins. tom. 1. pag. 155. n°. 9. Le Taupin à plaques velues. Grorr. ib. Elater rzfo unguiculatus fusco-æneus nitidus , maculis villosis viridi-gri- seis, antennis nigris, unguibus rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 148. n°. 7. Elater niger pilis minimis flavo-æneis junctim intermixtis. Gap. Sat. 8o. Scnagrr. Icon. ins. tab. 4. fig. 7. Vorr. Coleop. pars 1. tab. 44. fig. 27. Fussr. Archiv. ins. pag. 111. n°. 7. tab. 27. fig. 5. Corpus mediæ magnitudinis, subtus nigrum, suprà etiam nigrum , sed quasi ex cinereo variegatum seu murinum ex pilis vario ad lucem adspectu nitentibus. Lrx. Il a une forme plus alongée que celle du précédent. Tout le corps est noirâtre, un peu cuivreux. Les antennes sont noires. Le corcelet No 3. D AT Ü (BE DNN 27 est finement pointillé , légèrement couvert de poils fins , cendrés. L’écusson est grisâtre. Les élytres sont striées , et légèrement cou- vertes de poils cendrés, qui y forment quelques plaques peu mar- quées. Les pattes sont de la couleur du corps ; mais les ongles qui les terminent sont rougeûtres. Il se trouve en Europe. 31. TaAuUpPIN soyeux. EraTrer holosericeus. \Pl. 3. fig: 33. et pl..7. fig. 69. T. Noirâtre ; corcelet et élytres couverts d’un duvet soyeux , cendré. E. Thorace elytrisque murinis sericeis. Elater niger , elytris villoso murinis. Grorr. ins tom. 1. pag. 135. n°. 10. Le Taupin gris de souris. Georr. ib. Vorr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 27. Sou4rr. Icon. ins. tab. 4. fig. 7.? Præcedenti pauld minor. Antennæ nigræ. Caput thoraxque murina, se- ricea. Elytra murina, sericea, fusco undulata, vix striata. Corpus subtus nigrum. Pedes fusci. Il est un peu plus petit et moins alongé que le Taupin marqueté. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont noirs et légère- ment couverts de poils cendrés, soyeux. Les élytres sont légèrement striées, couvertes d’un duvet soyeux cendré, et marquées de quel- ques bandes obscures. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont brunes. Il.se trouve en Europe. Il est assez commun aux environs de Paris. 32. Taupix fuligineux. EIzATER fuliginosus. Re Rae T. Noirâtre; corcelet et élytres mélangés de noir et de cendré. E. Fuscus, thorace elytrisque nigro cinereoque variis. Magnitudo et statura Elat. tessellati. Antennæ nigræ , subserratæ. Caput fusco-cinereum. Thorax cinereo nigroque variegatus. Elytra striata , cinereo fuscoque variegata. Corpus subtus pedesque nigra. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Taupin marqueté. Di 28 No. 1317 CNP ASE PT Ne Les antennes sont noires, filiformes , légèrement en scie. La tête est d’une couleur cendrée obscure. Le corcelet est mélangé de cendré obscur et de noir. Les élytres sont striées et mélangées de cendré obscur et de noir. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve aux Îndes orientales. Du Cabinet du Roi. 33. TAupPiN atre. ÉraTER aterrimus. PI. 5. fis. 53. T. Très-noir ; corcelet pointillé ; élytres striées et pointillées. E. Ater, thorace opaco punctato , elytris striatis. Lin. Syst. Nat. pag. 653. n°. 17. — Faun. Suec. n°. 726. Elater aterrimus, thorace atro nitido, elytris striatis nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 211. n°.9. — Sp. ins. tom. 1. pag. 267. n°. 14. — Mant. ins. tom. 1. pas. "172. n°0. 10. Elater aterrimus. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 344. Magnitudo media. Corpus totum carbonis instar aterrimum. Thorax sca- briusculus. ÆElytra profondiüs striata cavitatibus quasi crenulatis. Lin. Il a un peu plus de six lignes de long. Les antennes sont noires , légèrement en scie. Tout le corps est noir, un peu luisant. La tête et le corcelet sont fortement pointillés, et on apperçoit , au milieu de celui-ci, une ligne longitudinale peu élevée et peu marquée. Les ély- tres sont pointillées et sttiées : il y a, dans chaque sitrie, une suite de points enfoncés. Les pattes sont noires. Il se trouve aux environs de Paris et au nord de l’Europe. 34. Tauwupin noir. ErarTer niger. Pl6. 5165 T. Entièrement noir, sans taches ; corcelet lisse ; élytres striées. E. Thorace lævi, elytris, pedibus corporeque nigris. Lin. Syst. Nat. p. 656. n°. 33. — Faun. Suec. n°. 745. Elater totus niger nitidus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 136. n°. 13. Le Taupin en deuil. Grorr. ib. Elater totus ater nitidus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 151. n°. 12. ScxAzrr. Icon. ins. tab. 174. fig. 4. NE 2.0 DA UNE DIN. 29 Scarabæus minor, longo et angusto corpore , totus niger saltatrix. Ras. ins. pag. 70. n°. 14. Magnitudo media. Antennæ serratæ, thoracis longitudine. Corpus nigrum. Thorax lævis nitidus. Elytra striata pubescentia. Pedes nigri. Variat pedibus fuscis. Il est de grandeur moyenne. Les antennes sont en scie, de la lon- sueur du corcelet. Tout le corps est noir luisant. Les élytres sont striées , et légèrement couvertes de poils très-courts , un peu cendrés. Les pattes sont noires, et quelquefois brunes. Il se trouve dans toute l’Europe. 35. Taupi:x obscur. EzaTer obscurus.. PI. 8. fig. 76. T. Noirâtre , peu luisant; élytres striées. E. Piceus, thorace elytrisque obscurè nigris. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 21. — Sp. ins. tom. 1. pag. 269. n°. 26. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°, 30. Elater obscurus , thorace fusco obscuro , elytris obscurè testaceis. Lrx. Nat. pag. 665. n°. 25. — Faun. Suec. n°. 735. Elater obscurus. Scor. Ent. carn. n°. 384. Syst. Elater obscurus. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 347. Scnasrr. Icon. ins. tab. 19. fig. 2. Magnitudo media. Antennæ fusco-testaceæ. Corpus totum fuscum, pilis brevissimis cinereis undique tectum. Elyÿtra striata. Il est un peu plus petit que le Taupin pectinicorne. Les antennes sont d’un brun testacé obscur. Tout le corps est noirâtre , et légère- ment couvert de poils courts, cendrés. Les pattes sont de la couleur du corps, et les tarses de la couleur des antennes. Cet insecte n’a rien de remarquable, et peut être facilement con- fondu avec le Taupin noir. Il se trouve dans toute l’Europe. 36. TaAupPin testacé. ErzaTenr testaceus. PI. 8. fig. 82. T. Corps légèrement pubescent, testacé ; élytres striées. 30 NC 291. CAT A AU AP TAN: E. Corpore subpubescente testaceo, elÿtris striatis. Magnitudo et statura Elat. nigri. Corpus totum subpubescens pallidè tes- taceum, immaculatum. Elytra striata. Il ressemble ; pour la forme et la grandeur, au Taupin noir. Tout le corps est légèrement pubescent et d’une couleur testacée pâle. Il se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet de M. d’Orcy. 37. Taupin flavipède. Er4TER flavipes. Pl 2. fig. 17. T. Noirâtre; pattes jaunâtres; élytres striées. E. Thorace obscurè nigro, elytris striatis fuscis, pedibus testaceis. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 22. — Sp. ins. tom 1. pag. 270. n°. 27. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 31. Simillimus Elat. obscuro ; pedibus tamen flavescentibus facillimè distin- guitur. Fas. Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Taupin obscur. Tout le corps est noïirâtre, un peu luisant , légèrement cou- vert de poils fins, très-courts. Les élytres sont striées. Les pattes sont jaunâtres. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. Du Cabinet de M. Bosc. 38. Taupin sputateur. ELzATER sputator. PI. 3. fig. 31. T. Corcelet noir, luisant; élytres d’un brun marron ; pattes fauves. E. Thorace fusco nitido , elytris testaceis , pedibus rufis. Elater sputator thorace fusco nitido, elytris testaceis, corpore nigro. Lrx. Syst. Nat. pag. 654. n°. 24. — Faun. Suec. n°. 734. Elater sputator thorace fusco nitido , elytris cinereis, corpore nigro. Fas. Syst. Ent. pag. 215. n°. 31. — Sp. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 39. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174. n°. 44. Elater /scus flavipes capite thoraceque nigris, elytris rufo-fuscis, pedibus flavis, antennis rufis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 151. n° 11. Elater sputator. Scor. Ent. carn. n°. 265. Scuazrr. Icon. ins. tab. 19. fig. 5. NS 20, MD AM UMPENTANE 3a Totus niger, sed elytra fusca seu cinerascentia. Pedes rufi, adhuc an- tennæ magis rufæ. Lin. Il est plus petit que le Taupin obscur. Les antennes sont fauves, ou d’un brun noirâtre. La tête et le corcelet sont noirs, luisans. Les élytres sont striées, d’un brun marron plus ou moins foncé. Le des- sous du corps est noirâtre ; mais la partie postérieure de l’abdomen est quelquefois testacée. Les pattes sont noirâtres , ou brunes , ou fauves. Linné rapporte que lorsqu'on inquiète cet insecte , il fait sortir, par la bouche , une liqueur gluante. Il se trouve dans toute l’Europe. 39. Taupix fascié. EraTrer fasciatus. Pl 1. fig. 8., et pl. 8. fig. 46. T. Très-noir ; corcelet mélangé de pâle ; élytres avec une bande ondée, blanchâtre. E. Thorace nigro pallidoque vario , elytris nigricantibus : fascia alba undu- lata. Lin. Syst. Nat. pag. 656. n°. 27. — Faun. Suec. n°. 737. Elater fasciatus. Fas. Syst. Ent. pag. 212. n°. 12. — Sp. ins. tom. 1. p. 267. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 21. Elater fasciatus. Scop. Ent. carn. n°. 281. Corpus nigrum majusculum. Antennæ breves. Thorax inæqualis, ex nigro et pallido variegatus. Elytra nigra , non striata, sed atomis nigris punctata ; pone medium fascia pallida undata, sæpius interrupta, et anterius macula pallida laterali. Lrx. Il est à-peu-près de la grandeur du Taupin pectinicorne. Le corps est noir, chagriné, recouvert de petites écailles. Le corcelet a quel- ques écailles blanchâtres vers ses bords latéraux. Les élytres ont, au- delà du milieu, une bande étroite, ondée, formée par des écailles blanchâtres, et deux ou trois autres bandes moins marquées, dont une vers la base, une autre vers le milieu, et une autre vers l’ex- trémité. Les pattes sont noires. Il se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 2e N°: 12, AA QU PME Nr 4o. TAUPIN varié. Fraser varus El SV 66 126%, leripl7-bhe 100 T. Noir; corcelet mélangé de roussâtre ; élytres avec une bande e A postérieure , roussätre. E. Thorace nigro griseoque vario, elytris nigris, fascia postica grisea. Elater querceus. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 113. tab. 27. fig. Tite Similis Elat. fasciato , at duplo minor. Antennæ rufæ, subserratæ , thorace breviores. Caput nigrum. Thorax niger , lateribus pilis cinereo-rufescentibus hirtis. Elytra nigra, postice fascia cinereo-rufescente. Corpus subtus nigrum. Pedes rufi. Il est une fois plus petit que le Taupin fascié. Les antennes sont légèrement en scie, un peu plus courtes que le corcelet, d’un brun ferrugineux. La tête est noire. Le corcelet a un enfoncement longitu- dinal à sa partie supérieure; il est noir, avec les côtés couverts de poils courts d’un gris roussâtre. Les élytres sont noires ; légèrement chagrinées, avec quelques poils courts , à la base, et une bande d’un gris roussâtre , vers Pextrémité. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 41. Taupin porte-croix. EzATER cruciatus. PI. 4. fig. 40. T. Noir; côtés du corcelet rouges ; élytres jaunes, avec une croix noire. E. Thorace nigro lateribus ferrugineo , coleoptris flavis : cruce margineque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 650. n°. 12. — Faun. Suec. n°. 722. Elater cruciatus. Fas. Syst. Ent. pag. 212. n°. 16. — Sp. ins. tom. 1. p. 268. n°..21. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 26. Elater thorace nigro, circulo rubro , elytris fulvis, cruce nigra. Georr. ins. tom. 1. pag. 133. n°. 6. Le Taupin porte-croix. Grorr. ib. Elater pedibus rufis, thorace nigro lateribus rubro , elytris fulvis: cruce maculisque binis nigris. Drc. Mém. ins. tom. 4. pag. 149. n°. 9. Elater cruciatus. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 10. Vozr. Coleopt. pars 2. tab. 43. fig. 12. Magnitudo NON S a PM ANEUMPANT NE 33 Magnitudo ferè Elat. pectinicornis. Antennæ serratæ, sanguineæ, articulis apice fuscis. Caput nigrum. Thorax punctatus, niger, utrinque vitta rubra, marginibus tamen nigris. Elytra striata , flava, sutura vittaque pone medium nigris : margo à fascia ad apicem niger, macula etiàäm oblonga nigra, versus marginem exteriorem baseos. Corpus subtus nigrum , abdominis lateribus ru- bris. Pedes rubri, geniculis nigris. Il est un peu plus petit que le Taupin pectinicorne. Les antennes sont légèrement en scie, rougeâtres, avec un peu de noir à l’extrémité de chaque article. La tête est noire. Le corcelet est finement pointillé, noir, avec une raie longitudinale rouge , vers le bord extérieur. Les élytres sont siriées , jaunes , avec la suture et une bande un peu au- delà du milieu , noires : le bord est noir depuis la bande jusqu’à Pex- trémité, et on voit une tache noïre qui s'étend de l’angle extérieur jusqu’auprès de la bande. Le dessous du corps est noir, avec une raie longitudinale de chaque côté du corcelet, et les bords de l’ab- domen rouges. Les pattes sont rouges, avec l’extrémité des cuisses noire. Il se trouve dans presque toute l’Europe. TL est rare aux environs de Paris. 42. TaupPin érugineux. ELATER aeruginosus. PI. 8. fig. 75. T. Noir luisant; corcelet et élytres d’un noir bronzé. £. Niger-nitidus, thorace elytrisque nigro-æneis. Magnitudo Elat. cruciati. Antennæ nigræ. Caput nigrum. Thorax punc- tatus nigro -æneus, dorso linea vix impressa. ÆElytra striata nigro - ænea. Corpus subtus pedesque nigra. 4 Il est de la grandeur du Taupin porte-croix. Les antennes sont noires , filiformes. La tête est noire. Le corcelet est d’un noir bronzé, pointillé , avec une ligne longitudinale peu enfoncée. Les élytres sont striées , d’un noir bronzé. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir luisant. Il se trouve aux environs de Paris. Coléoptères. Tome II. E 27 N°: 34 MANU PIN 43. Taupin marginé. Erarrr marginatus. PI 3. fig. 20., et pl. 8. fig. 29. b. T. Corcelet noirâtre ; élytres testacées , entièrement bordées de noir. E. Thorace subfusco , elytris testaceis margine undique nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 654. n°. 23. — Faun. Suec. n°. 733. Elater marginatus. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 24. — Sp. ins. tom. 1. p- 270. n°. 30: — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 34. Elater niger , elytris fuscis , singulo fascia longitudinali fulva. Grorr. ins. tom. 1. pag. 133. n°. 11. Le Taupin bedeau. Grorr. ib. Act. Nidros. 3. 16. tab. 6. fig. 6. Elater marginatus. ScHrank. Enum. ins. aust. n°. 352. Corpus minoris magnitudinis , subtus fuscum. Caput nigrum ; thorax fuscus, lateribus ferrugineus. Elytra pallidè testacea , margine omni nigra. Pedes pallidè testacei. Antennæ fusco-testaceæ. Lrx. Il varie beaucoup pour la grandeur. Les antennes sont noires, fili- formes. La tête et le corcelet sont noirs. Les élytres sont pubescentes , striées, d’une couleur testacée plus ou moins obscure , avec la su- ture et le bord extérieur noirs. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. Il se trouve en Europe. 44. Taupix mésomèle. EraTrr mesomelus. Pl. 5. fig. 54. T. Noir; corcelet et bord des élytres rougeûtres. E. Thorace margineque elytrorum ferrugineis, corpore elytrisque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 653. n°. 16. — Faun. Suec. n°. 725. Elater mesomelus. Fas. Syst. Entom. pag. 214. n°. 25. — Spec. ins. tom. 1. à à pag. 270. n°. 31. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 55. Corpus nigrum mediæ magnitudinis, angustius. Os ferrugineum. Thorax ferrugineus , linea longitudinali excavata. Elytra nigra, punctis exCavatis striata , margine exteriore testacea, undè insolita facies. Scutellum pnigrum, glaberrimum. Lan. Il a une forme un peu plus alongée que le Taupin sanguin. Les antennes sont noires , un peu en scie, presque de la longueur de la NOR 4912 MEGA (UMP. PEN: 29 moitié du corps, avec les deux premiers articles un peu ferrugineux La tête est noire, avec la bouche fauve : il y a une ligne très-saillante , transversale , fauve . à Pextrémité, sur le front, entre les deux an- tennes. Le corcelet est rougeâtre, avec une ligne longitudinale en- foncée , bien marquée. T’écusson est noir et luisant. Les élytres sont noires , Striées , avec les bords extérieurs rougeâtres. Le dessous du corps est noir, avec l’anus fauve. Les pattes sont testacées, avec les cuisses noirâtres. Il se trouve au nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Smith. 45. Taupin pyroptère. ErATER pyropterus.» Pl. 7. fig. 66. T. Noir; corcelet et élytres rougeâtres ; antennes pectinées. E. Ater, thorace elytrisque pallidè sanguineis , antennis pectinatis. Similis Elat. lineari, at pauld major. Antennæ nigræ , pectinatæ, longi- tudine dimidii corporis. Caputnigrum. Thorax ruber , margine postico nigro, dorso linea impressa. Scutellum nigrum. Elytra striato-punctata , pallidè sanguinea. Corpus subtus pedesque nigra. Il ressemble beaucoup au Taupin linéaire ; mais il est un peu plus grand. Les antennes sont noires , pectinées , de la longueur de la moitié du corps. La tête est noire. Le front a un avancement tran- chant. Le corcelet est rouge, avec le bord postérieur noir : le dos est marqué d’une ligne longitudinale enfoncée , et les deux angles posté- rieurs sont très-aigus. L’écusson est noir. Les élytres sont d’un rouge sanguin , pâle, et marquées de stries fortement pointillées. Le dessous du corps et les pattes sont noirs. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. 46. Taup:n linéaire. ErsTrr linearis. Pl. 7. fig 67. à. b. T: Noir ; corcelet fauve, obscur au milieu; élytres testacées , li- néaires. E i 36 NO. CNT AVAL BP RUN E. Thorace nigro lateribus rufis, elytris testaceis linearibus. Lin. Syst. Nat. pag. 653. n°. 13. — Faun. Suec. n°. 723. Elater thorace rubro , elytris griseis. Lin. Faun. Suec. Ed. 1. n°. 582. Elater linearis. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 20. — Sp. ins. tom. 1. p. 269. n°, 25. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 20. Elater variabilis thorace rufo , capite corporeque nigris , elytris mari flavis, fœminæ fuscis flavo marginatis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 154. n°. 17. Ponror. Atl. Dan. tab. 16. Elater linearis. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 349. Corpus elongatum. Antennæ thorace longiores, filiformes, subserratæ, nigræ , articulo secundo rufescente. Caput nigrum. Thorax rufus, macula media fusca. Scutellum nigrum. Elytra testacea, striato - punctata. Corpus subtus nigrum , abdominis apice tenuissime nigro. Pedes testacei, femoribus nigris. Variat thorace immaculato. Il est beaucoup plus alongé que le précédent. Les antennes sont plus longues que le corcelet , filiformes , légèrement en scie, noires, avec le second article fauve. La tête est noire. Le front a un avance- ment tranchant. Le corcelet est fauve, avec une tache obscure au mi- lieu ; il est un peu plus étroit que les élytres , et les angles postérieurs sont très-aigus. L’écusson est noir. Les élytres sont testacées , et ont des stries formées par des points enfoncés , assez gros. Le dessous du corps est noir, avec le bord postérieur de lPabdomen rougeâtre. Les pattes sont testacées , avec les cuisses noires. Le corcelet est rougeâtre , sans taches , aux individus qui se trou- vent aux environs de Paris. Il se trouve en Europe. 47. Taupin cantharoïde. EzaTzRr cantharoïdes. PI. 3. fig. 23. T. Noir; élytres pâles ; front et genoux fauves. E. Niger, elytris pallidè testaceis, fronte genubusque rufis. Magnitudo et statura omnind Elat. linearis, cujus fortè varietas. Antennæ nigræ , filiformes , subserratæ , longitudine dimidii corporis. Caput nigrum, fronte porrecta, apice rufa. Os rufum. Thorax niger , linea dorsali impressa. N°03 1 AN UNE: -TENE 37 Scutellum nigrum. ÆElytra pallidè testacea, striato-punctata. Corpus subtus nisrum. Pedes nigri, genubus rufis. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Taupin linéaire , dont il n’est peut-être qu’une variété. Les antennes sont noires ,; filiformes, légèrement en scie , de la longueur de la moitié du corps. La tête est noire , avec la bouche fauve. Le front a un P , avancement tranchant , fauve à l’extrémité. Le corcelet est noir, avec les angles postérieurs aigus, quelquefois fauves, et une ligne longi- tudinale enfoncée, sur le dos. L’écusson est noir. Les élytres sont d’une couleur testacée pâle, et elles ont des stries pointillées. Le ? P dessous du corps est noir. Les pattes sont noires, avec les genoux fauves. IL se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 48. Taupin livide. Er2nre livers Pl 15.08.82, T. Noirâtre ; antennes et corcelet rougeâtres ; élytres testacées. ° E. Niger, thorace glaberrimo rubro, elytris testaceis. Far. Syst. Ent. pag. 213. n°. 19. — Sp. ins. tom. 1. pag. 269. n°. 24. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 28. Elater livens niger , thoracis glaberrimi margine antico rubro , elytris tes- taceïs. Lin. Syst. Nat. pag. 654. n°. 19. — Faun. Suec. n°. 728. Similis omnino Elat. lineari. Antennæ filiformes, rufæ , thorace longiores. Caput nigrum, fronte oreque rufis. Thorax rufus, immaculatus, linea lon- gitudinali vix impressa. Elytra testacea, punctato-striata. Corpus subtus ni- grum, thoracis abdominisque marginibus rufis. Pedes rufi. Il ressemble beaucoup au Taupin linéaire. Les antennes sont fili- formes , plus longues que le corcelet, et d’un jaune fauve. La tête est noire, avec le front et la bouche fauves. La partie supérieure du front est avancée. Le corcelet est rougeûtre , sans taches , marqué d’une ligne longitudinale, peu enfoncée. Les élytres ont des points enfoncés , assez grands , rangés en stries. Le dessous du corps est noir , avec les bords latéraux du corcelet et de l’abdomen , fauves. Les pattes sont fauves. 38 N°89 1. OUT A NU PÈT NS Il se trouve en Europe. 49. TAUPIN longicolle. EzaTenr longicollis. PI. 8. fig. 81. a. b. T. Testacé; corcelet alongé , fauve ; élytres pubescentes, striées. E. Testaceus , thorace elongato rufescente , elytris striatis pubescentibus. Antennæ rufescentes , filiformes , thorace longiores. Caput rufescens, oculis nigris. Thorax rufescens , elongatus , pubescens , linea dorsali vix im- pressa. Elytra testacea , pubescentia , striata. Corpus subtus pedesque pallidè testacea. Variat corpore nigricante, elytris fusco-testaceis , margine omni nigro. Il est presque de la grandeur du Taupin livide. Les antennes sont fauves , filiformes , un peu plus longues que le corcelet. Tout le dessus du corps est pubescent. La tête est fauve, avec les yeux noirs. Le corcelet est fauve, alongé, avec une ligne longitudinale, à peine .en- foncée, à sa partie supérieure. Les élytres sont striées et entièrement testacées. Le dessous du corps et les pattes sont d’une couleur tes- tacée pâle. Celui qui est représenté, fig. b., a tout le corps noir; les élytres seules sont d’une couleur testacée noirâtre , avec la suture et le bord extérieur, noirs. Il a quelquefois l’abdomen testacé: du reste, il res- remble parfaitement à Pautre. Il se trouve aux environs de Paris, sur différentes plantes. 50. T'AuwPIN cuivreux. EZATER.cupreus., Pl 56550: T. Bronzé ; élytres moitié jaunes , moitié bronzées. E. Cupreus, elytris dimidiato flavis. Fas. Syst. Ent. pag. 212. n°. 15. — Sp. ins. tom. 1. pag. 268. n°. 20. — Mant ins. tom. 1. pag. 173. n°. 24. Scxazrr. Icon. ins. tom. 1. tab. 38. fig. 2. ? Elater castaneus. Scor. Ent. carn. n°. 286. Elater castaneus. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 337. Statura omnind et magnitudo Elat. pectinicornis, obscurè cupreus, seu rufo- æneus. AÂntennæ nigræ, pectinatæ. Elytra striata, basi testacea, apice cu- prea. Fas. Ne 032 'TMADUM PE TONE 39 Il ressemble au Taupin pectinicorne. Les antennes sont noires , pec- tinées. La tête et le corcelet sont bronzés , fortement pointillés, un peu pubescens. Le corcelet à un enfoncement longitudinal, et les angles postérieurs sont très-aigus. L’écusson est noir. Les élytres sont striées, jaunes, avec leur partie postérieure d’un noir bronzé. Le dessous du corps est bronzé luisant. Les pattes sont noires. Il se trouve en Angleterre. 51. TAUPIN marron. EziTrr castaneus. Pl. 3. fig. 25., et pl. 5. fig. 5@. T. Noir; corcelet couvert d’un duvet roussâtre ; élytres striées , jaunes , avec l’extrémité noire. E. Thorace testaceo pubescente , elytris flavis apice nigris, corpore atro. Lin. Syst. Nat. pag. 654. n°. 18. — Faun. Suec. n°. 727. Elater castaneus. Far. Syst. Ent. pag. 213. n°. 18. — Sp. ins. tom. 1. pag. 269. n°. 23. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 27. Elater thorace villoso , elytris testaceis apice nigris. GEorr. ins. tom. 1. pag. 132. n°. 4. Le Taupin à corcelet velouté. Grorr. ib. Elater f/avo pectinicornis thorace fusco pilis rufis , elytris flavis apice nigris, corpore subtus nigro, antennis pectinatis. Dec. Mém. ins. tom, 4. p. 153. NO ATOS Scarabæus antennis articulatis sextus. Ray. ins. pag. 92. n°. 6. Scarabæus ex fusco rufescens seu castaneus. Lisr. ins. Angl. pag. 387. tit. 16. Scuagrr. Icon. ins. tab. 11. fig. 9. et tab. 31. fig. 4. Pedes , alæ , antennæ ramosæ et elytrorum apices, nigra. Thorax villis sub- cinereo-testaceis tectus. Elytra rubicunda seu pallidè incarnata, tenuissimè striata, apice nigro. Lrx. Il est plus petit que le Taupin pectinicorne. Les antennes sont noires, pectinées dans le mâle, simplement en scie dans la femelle. La tête est noire. Le corcelet est noir et couvert de poils roussâtres. L’écusson est noir. Les élytres sont jaunes, avec l’extrémité noire ; elles ont des stries pointillées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir luisant. Il se trouve dans presque toute l’Europe, sur différens arbres. 7) Ne 84% Ur AËD Pt Ne 62. Taur:w hémaiode. | | EraTrr haematodes. PI. 1. fis. 6. T. Noir ; corcelet couvert d’un duvet fauve ; élytres rougeâtres. \ E: Niger, thorace pubescente fulvo, elytris sanguineis. Fas. Gen. ins: Mant. pag. 235. — Sp. ins. tom. 1. pag. 271. n°. 35. — Mant. ins. tom. 1. p-173. n°. 39. Li, | Scuarrr. Icon. ins. tab. 2. fig. 6. Elater purpureus. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 350. Pauld minor Elat. sanguineo. Antennæ serratæ , nigræ. Thorax pubescens, fulvus. Scutelluni nigrum. Elytra substriata, sanguinea. Fas. Il est de la grandeur du Taupin sanguin. Les antennes sont noires , fortement en scie, presque pectinées. La tête est noire. Le corcelet est noir et couvert d’un duvet soyeux, fauve. L’écusson est noir. Les élytres sont pointillées , striées , d’un rouge sanguin , avec deux lignes longitudinales , plus ou moins élevées ; elles sont quel- quefois d’un rouge pâle , avec un peu de l’extrémité noire. Il se trouve en France, en Allemagne. Il est rare aux environs de Paris. 53. Taupin sanguin. EraTERrR sanpuineus. Pl°1. fig. 7,1 et pl: 5: hs-#/0a T. Très-noir, luisant ; élytres d’un rouge sanguin. E. Ater, thorace atro, elytris rubris, corpore nigro. Lan. Syst. Nat. pag. 655. n°. 21. — Faun. Suec. n°. 731. Elater sanguineus. Far. Syst. Ent. pag. 214. n°. 29. — Sp. ins. tom. 1. . pag. 271. n°. 56. —. Mant, ins. tom. 1. pag. 173. n°. 40. Elater niger , elytris rubris. GeEorr. ins. tom. 1. pag. 131. n°. 2. Le Taupin à étuis rouges. Grorr. ib. Elater sanguineus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 151. n°. 13. ScHarrr. Elem. ins. tab. 60. fig. 2. — Icon. ins. tab, 11. fig. 8. Tim Arc 4 / Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 44. fig. 21. Variat magnitudine, Antennæ serratæ , nigræ, Caput, thorax, corpus subtus pedesque glabra, nigra, nitida. Scutellum nigrum. Elytra striata, sanguinea, immaculata. Il varie par la grandeur. Les plus grands ont au moins six lignes de NS QU D AT UMP: MEN: 41 de long. Les antennes sont pectinées, noires. La tête, le corcelet, le dessous du corps et les pattes sont glabres, noirs, luisans. Les élytres sont striées , d’un rouge sanguin , sans taches. Il se trouve dans prèsque toute l’Europe , sur les Saules et sur différens arbres. 54. Taupin harnaché. ELATER ephippium. PI. 5. fig. 48. b. T. Noir luisant ; élytres striées , d’un rouge sanguin, ayec une tache oblongue, noire , commune. E. Niger nitidus, elytris striatis sanguineïs, macula oblonga communi nigra. T Es o Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 11. Elater sanguinolentus. Fussr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n$. 24. tab. 27. fig. 0. Scarrr. Icon. ins. tab. 31. fig. 5. Elater sansuinolentus. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 341. 5 Fortè varietas præcedentis , cui similis magnitudine et statura. Differt tantüm macula magna oblonga nigra communi. Il ressemble beaucoup au Taupin sanguin, dont il n’est peut-être qu’une variété, et avec lequel il a été confondu par la plûüpart des Entomologistes. La tête, le corcelet et le dessous du corps sont d’un noir luisant. Les élytres sont striées , d’un rouge sanguin , avec une tache oblongue , noire ; commune aux deux élytres, et placée au milieu. Il se trouve en Europe. 55. Taupix mélanocéphale. EraTzr melanocephalus. PI. 4. fig. 36. à. b. T. Rougeâtre ; tête, tache oblongue sur le corcelet et extrémité des élytres, noires. E. Sanguineus, capite thoracis linea dorsali elytrorumque apicibus nigris. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 38. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174. n°. 43. Elater melanocephalus ruber , capite , linea thoracis apiceque elytrorum ni- gris. THUNS. nov. Sp. ins. diss. 3. pag. 63. Coléoptères. Tome II. EF 42 N°1 84.0 AU, PÈ LC IE Magnitudo et statura Elat. balteati. Caput et antennæ nigra , immaculata. Thorax lævis , nitidus, sanguineus, linea dorsali nigra , quæ tamen basin haud atiingit. Elytra punctato-striata , sanguinea, apice nigra. Corpus san- guineum , abdominis apice nigro. Pedes sanguinei. Fas. Il ressemble entièrement , par la forme et la grandeur , au Taupin ceint. Les antennes sont noires et en scie. La tête est noire. Le cor- celet est rougeâtre , avec une tache oblongue noire. L’écusson est rou- geâtre. Les élytres sont striées , rougeâtres , avec l’extrémité noire. Le dessous du corps est rouge , avec un peu de noir à l’extrémité de lab- domen. Les pattes sont rouges. Il se trouve sur la Côte de Coromandel. Du Cabinet de M. Banks 56. Taupin ceint. EzarTEer balteatus. PI. 8. fig. 77. T. Noir, luisant ; élytres rougeâtres à leur base , d’un noir bleuâtre à l’extrémité. E. Thorace atro, elytris antice dimidiato -rubris, corpore nigro. Lrx. Syst. Nat. pag. 654. n°. 22. — Faun. Suec. n°. 32. Elater balteatus. Fas. Syst. Ent. pag. 215. n°. 30. — Sp. ins. tom 1. p. 271. n°. 37. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174. n°. 41. Elater niger , elytris dimidiato-rufis , postice nigris. Dec. Mèm. ins. tom. 4. pag: 152 n°14. Scarabæus minor, longo et angusto corpore, elytris bicoloribus à fulvo et nigro, saltatrix. Ras. ins. pag. 78. n°. 15. Scuazrr. Icon. ins. tab. 77. fig. 2. T / T n " 2 Vorr. Coleopt. pars 1. tab. 43. fig. 10. Statura Elat. sanguinei, at duplo minor. Antennæ nigræ, subserratæ. Caput thoraxque nigra , nitida. Elytra basi rufa , apice nigra. Corpus subtus nigrum. Pedes fusco-ferruginei. Il ressemble au Taupin sanguin ; mais il est une fois plus petit. Les antennes sont noires, légèrement en scie. La tête et le corcelet sont noirs , glabres, luisans. L’écusson est noir. Les élytres sont poin- tillées , striées, rougeâtres depuis leur base jusqu’au milieu , et quel- quefois jusqu'aux deux tiers, avec le reste noir. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un brun rougeûtre. N°.: 31.0 D À UP IN. 43 Il se trouve en Europe. 57. TauriN alongé. EraTEer elongatulus. PI. 6. fig. 58, T. Noir luisant; élytres d’un rouge testacé, avec l’extrémité noire. E. Ater elytris testaceis apice nigris. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 174. n0:2/42: Statura et summa affinitas præcedentis. Caput, thorax, scutellum atra , nitida, immaculata. Elÿtra punctato-striata, testacea apice nigra. Corpus nigrum , pedibus apice testaceis. Fas. Il est une fois plus petit que le Taupin sanguin , auquel il ressemble beaucoup, et dont il n’est peut-être qu’une variété mâle. Tout le corps est noir, glabre, luisant. Les élytres sont striées, rougeâtres, avec l'extrémité noire. Il se trouve en France , en Allemagne. Il est commun aux environs de Paris , sur les Saules , les Bouleaux. 58. TaupPin brun. EzATER brunneus. PI. 3. fig. 30. T. D’un brun ferrugineux ; corcelet rougeâtre, avec le milieu noir. E. Thorace rufo medio nigro, elytris corporeque ferrugineis. Fas. Syst. Ent. pag. 214. n°. 28. — Sp. ins. tom. 1. pag. 271. n°, 34. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 37. Elater érznneus thorace nigro utrinque rufo , elytris corporeque ferrugineis. Lix. Syst. Nat. pag. 653. n°. 10. — Faun. Suec. n°. 721. Elater brunneus. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n°. 17. tab. 27. fig. 6. Corpus mediæ ferè magnitudinis. Caput et antennæ nigra. Thorax niger, utrinque linea lata rubra longitudinali. ÆElytra lurido -testacea , obsoletè striata. Pectus rubrum, medio nigrum. Abdomen nigrum , medio rufum. Pedes ferruginei. Lis. Il est de la grandeur du Taupin thoracique. Les antennes sont noires , lécèrement en scie. Le tête est noire. Le corcelet est d’un brun rougeâtre , avec une grande tache noire, au milieu. Les élytres 8 sont striées, d’un brun ferrugineux. Le dessous du corcelet est noir Fi 44 ENS. 0e QUTR AND | PAT au milieu , d’un brun ferrugineux sur les côtés. La poitrine est noire. L’abdomen et les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve au nord de l’Europe, en Suède. 89. TAUPIN thoracique. EraATer.thoracious. Pl 3. fig. 24. T. Noir; corcelet lisse, entièrement rouge. E. Niger, thorace toto rufo. Fas. Syst. Ent. pag. 214. n°. 26. — Sp. ins. O2 Va . 2 D] tom. 1. pag. 270. n°. 32. Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 36. Elater niger, thorace rubro. Grorr. ins. tom. 1. pag. 132. n°. 8. Le Taupin noir à corcelet rouge. Gxorr. ib. Scxazrr. Icon. ins. tab. 31. fig. 3. Vorr. Coleopt. pars 1. tab. 42. fig. 6. Elater gramineus. Scor. Ent. carn. n°. 290. Nimis affinis videtur Elat. ruficolli, at pauld major. Caput atrum, antennis nigris, serratis. Thorax pubescens, totus rufus, nec uti in ruficolli postice niger , sola linea intermedia pectoris nigra. Elytra subpubescentia, striata, atra. Pedes nigri, plantis piceis. An mera varietas Elat. ruficollis ? Faz. Il est presque une fois plus grand que le Taupin ruficolle. Les an- tennes sont noires, légèrement en scie , presque de la longueur du corcelet. La tête est noire. Le corcelet est rouge ; sans taches. Les élytres sont d’un noir un peu bleuâtre , et ont chacune neuf stries finement pointillées. Le dessous du corcelet est noir au milieu , rouge sur les côtés. La poitrine ; Pabdomen et les pattes sont noirs. Il se trouve fréquemment aux environs de Paris , sur le tronc carié de différens arbres. 6o. TaupPin ruficolle. EÉLATER ruficollis. PI AG Se ORLia be T. Noir, luisant; moitié postérieure du corcelet rouge. E. Niger, thorace postice rubro nitido. Fas. Syst. Ent. pag. 214. n°. 27. — Sp. ins. tom. 1. pag. 270. n°. 33. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 37. Elater 7z/icollis thorace rubro nitido antice nigro, elytris corporeque nigris. Lin. Syst. Nat. pag. 653. n°. 14. — Faun. Suec. n°. 724. Elater ruficollis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 153. n°. 16. NS aa NT EL AUTO BEL Ne 45 Elater ruficollis, Scaæranx. Enum. ins. aust. n°. 351. Inter nostros minimus vel reliquis ferè dimidio minor. Totus ater, sed elytra, quæ etiàm striata, parum ad cæruleum vergunt colorem. Thorax maxima ex parte ruber , sed antice niger ; in medio tamen magis : postice lævissimo margine elytra spectante etiàm niger, hinc thorax quasi fascia trans- versali lata , rubra , lunulata , cavitate lunulæ caput spectante. Antennæ nigræ, non pectinatæ , sed articulis parum antice gibbis. Lin. Il a environ trois lignes de long. Les antennes sont noires, légè- rement en scie, de la longueur du corcelet. La tête est noire. Le corcelet est lisse , rouge , avec la partie antérieure noire. Les élytres sont striées, d’un noir un peu bleuâtre. Le dessous du corcelet est noir au milieu , rouge sur les côtés. La poitrine ; l’abdomen et les pattes sont noirs. Il se trouve au nord de l’Europe. 61. Taupin ensanglanté. Æiz 2 TER, cruienius. M El. 4.0 fo. 40;,a.1D. T. Très-noir; tête et bords du corcelet rouges ; élytres pointillées. \ E. Ater, capite thoracisque lateribus rubris, elytris punctatis. Statura et magnitudo Elat. thoracici. Antennæ nigræ. Caput rubrum. Thorax ater , lateribus rubris. Elytra atra, punctata. Corpus pedesque atra. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Taupin thoracique. Les antennes sont noires , en scie, et un peu plus courtes que le cor- celet. La tête est couverte de poils très courts, d’un beau rouge carmin. Les élytres sont noires ; avec les bords extérieurs d’une couleur rouge , due à des poils courts et serrés. Les élytres sont très-noires, point du tout luisantes , et fortement pointillées. Le des- sous du corps est très-noir et luisant. Les pattes sont noires. Il se trouve sur la Côte de Barbarie. Du Cabinet de M. Marsham. 62. TaupPin rufipède, ELATER rufipes. Pl. 7. fig. 72. a. .b. T. Noir luisant , partes fauves. 46 NS. 810 UTAAÏU PT Ni E. Niger nitidus, pedibus rufis. Elater niger , pedibus rufs. Grorr. ins. tom. 1. pag. 136. n°. 14. Le Taupin noir à pattes fauves. Grorr ib. Elater rufipes. Fourc. Ent. par. 1. pag. 38. n°. 14. Magnitudo et statura Elat. ruficollis. Antennæ subserratæ, nigræ, longi- tudine thoracis. Corpus nigrum nitidum. Thorax lævis. Elytra striata. Pedes ruf. 11 ressemble au Taupin ruficolle. Les antennes sont noires, lésè- rement en scie, de la longueur du corcelet. Tout le corps est noir, luisant. Le corcelet est lisse, de la largeur des élytres. Les élytres sont striées. Les pattes sont fauves. Il se trouve aux environs de Paris , sous l’écorce des arbres. 63. Taupin linéé. EratTenr lineatus. PI. 3. fig. 32. T. Noirâtre ; élytres obscures, avec des stries disposées par paires. E. Niger, elytris obscurè lividis fusco sublineatis. Lin. Syst. Nat. p. 653. n°10: Elater striatus niger, elytris fuscis, lineatis. Fas. Syst. Entom. pag. 215. m°. 32. — Spec. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 4o. — Mant. ins. tom. 1. p. 174. n°. 47. Medius. Caput et thorax obscurè nigra. Elytra fusca, lineis quatuor pal- lidis, ad apicem coeuntibus. Antennæ ferrugineæ. Pedes fusci. Fas. Il est de la grandeur du Taupin sanguin. Les antennes sont fili- formes , ferrugineuses. La tête et le corcelet sont noirâtres, couverts d’un duvet court, cendré. L’écusson est obscur. Les élytres sont obscures , avec des lignes longitudinales un peu élevées et un peu plus claires: entre chaque ligne il y a deux stries qui se réunissent pos- térieurement. Le dessous du corps et les pattes sont noirâtres. Il se trouve en Allemagne , en Suède. Du Cabinet de M. Smith. 64. TaAupPIn triste. EzaTeR tristis. Pl 4. fig. 39. a. b. T. Noir ; base des élytres et bord extérieur d’un jaune pâle. N° 124. (TA ANU) PÉTINE 47 E. Thorace atro , nitido, elytris basi margineque exteriore lucidis. Lin. Syst. Nat. pag. 655. n°. 26. — Faun. Suec. n° 736. Elater tristis. Fas. Syst. Ent. pag. 213. n°. 23. — Sp. ins. tom. 1. p. 270. n°, 29. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 33. . ScHAgrr. Îcon. ins. tab. 194. fis. 1. Elater linearis thorace nigro margine flavo-fusco , elytris pallidè flavo- fuscis : sutura nigra. Dzec. Mém. ins. tom. 4. pag. 158. n°. 20. Corpus nigrum minoris magnitudinis. ŒÆElytra ad basin macula oblonga tristè flava et margine exteriore pallido seu flavo. Plantæ ferrugineæ. Lin. Il est presque de la grandeur du Taupin sanguin. Les antennes sont en scie, noires, avec les 2. 3. 4. 5. et 6°. articles ferrugineux. La tête et le corcelet sont noirs, sans taches. L’écusson est noir. Les élytres sont striées , noires , avec le bord extérieur et la base jaunâtres : la couleur de la base descend un peu à côté de la suture. Le dessous du corps est noirâtre. Les pattes sont noirâtres , avec le bas des jambes et les tarses ferrugineux. fé Il se trouve en Europe. 65: Taur»1x filiforme. ErATER j'hformis. Pl. 4. fig. 41. a. B. T. Alongé, d’un gris cendré , sans taches. E. Cinereo-fuscus immaculatus. Fag. Sp. ins. tom. 1. pag. 170. n°. 28. — Mant. ins. tom. 1. pag. 173. n°. 32. Corpus filiforme , Elat. obscuro duplo minus, totum cinereo-fuscum, im- maculatum. F4s. Il est une fois plus petit et plus étroit que le Taupin obscur. Tout le corps est d’une couleur cendrée obscure , sans taches. Il se trouve en France, en Italie. 66. TaupPin bimoucheté. EraTERr biguttatus. PI. 6. fig. 59. T. Noir, luisant ; élytres striées , avec une tache rouge sur chaque. E. Niger nitidus, elytris striatis macula rubra. Magnitudo et statura Elat. thoracici. Antennæ serratæ, nigræ. Thorax lævis. Corpus nigrum, nitidum. Elytra striata, macula media rubra. 48 NS. 856 AND AU P ÉTUNE Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Taupin thoracique. Les antennes sont noires , en scie. Tout le corps est noir, luisant. Le corcelet est lisse. Les élytres sont striées . et ornées d’une tache rouge , placée au milieu de chaque. Il se trouve fréquemment en Provence , sur les feuilles du Chêne’, dans les mois de Mai et de Juin. 67. TaAUpPIN noté. ? Er4aTERr notatus. PI 4. fig. 37. a. b. T. Corcelet rougeâtre, avec deux taches noires ; élytres noires, rougeâtres à leur base, avec deux taches blanches sur chaque. E. Thorace rufo nigro bimaculato , elytris basi rufis, apice nigris, ma- culis duabus albis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 273. n°. 45. — Mant. ins. tom. 1. pag. 175. n°. 57. Statura parva Elat. pulchelli. Caput atrum , fronte cinereo villoso. Thorax rufus, antice maculis duabus magnis atris, annulo cinereo tomentoso cinctis. Elytra striata, basi rufa, ultrà medium nigra, maculis duabus transversis Aile Abdomen nigrum cinereo nitidulum. Femora nigra , tibiæ palles- centes. Fas. è Il est un peu plus petit que le Taupin ruficolle. Les antennes sont noires. La tête est noire , avec un léger duvet cendré. Le corcelet est rougeâtre ; avec deux grandes taches noires, à la partie antérieure, entourées d’un cercle cendré. L’écusson est rougeâtre. Les élytres sont striées, noires, avec la base rougeâtre ; et deux taches blanches sur chaque , placées sur la partie noire. Le dessous du corcelet est rou- geâtre. L’abdomen et la poitrine sont noirs. Les pattes sont fauves, avec les cuisses noires. Il se trouve à la Côte de Coromandel. 68. Taupin marqué. EzarTer signatus. PI. 7. fig. 71. à. b. T. Noir; corcelet rougeâtre postérieurement ; élytres avec six points et l’extrémité cendrée. E. Niger , thorace postice rufo, elytris punctis sex apiceque cinereis. Magnitudo NP A34 CE TL'AN UPS TONE 49 Magnitudo Elat. notati. Corpus nigrum. Antennæ filiformes , thorace lon- giores. Thorax posticè rufus. Elytra striata, puncto baseos, puncto parvo marginali, macula media apiceque cinereis. Pedes rufescentes. Il ressemble au Taupin noté. Les antennes sont noires , fili- formes, un peu plus longues que le corcelet. La tête est noire. Le corcelet est lisse , noir, luisant, d’un rouge brun à sa partie postérieure. Les élytres sont striées , noires, avec un point à la base, un autre plus petit vers le bord extérieur, une tache ronde au milieu , et l’extré- mité d’une couleur cendrée. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. Il se trouve en Espagne. 69. TaupPix bipustulé. EzaTEeRr bipustulatus. PI 2. fig. 13. à. b. T. Noir, luisant ; élytres avec un point rougeâtre, à leur base. E. Niger nitidus , elytris puncto baseos rubro. Fas. Syst Ent. pag. 215: n°. 36. — Sp. ins. tom. 1. pag. 273. n°. 47. — Mant. ins. tom. 1. pag. 175. OS Elater bipustulatus. Lin. Syst. Nat. pag. 652. n°. 0. Elater niger, elytorum basi maculis rubris. Grorr. ins. tom. 1. pag. 136. HO #19. Le Taupin noir, à tache rouge. Georr. ib. Elater bipustulatus. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n°. 23. tab. 27. fig. 8. Vosr. Coleopt. pars. 1. tab. 44. fig. 22. ScHazrr. Îcon. ins. tab. 104. fig. 6. a. 6. Corpus magnitudine Elat. brunnei seu medium. Caput, antennæ, thorax, elytra, abdomenque atra , nitida. Thorax glaber. Elytra striata, ad basin puncto sanguineo. Pedes picei. Lix. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Taupin brun. Tout le corps est noir, luisant. Les élytres sont striées , et ont chacune, à leur base, une tache d’un rouge sanguin. Les antennes et les pattes sont brunes. Il se trouve en Europe. 70. Taupin bimaculé. EzaTERr binaculatus. PI. 5. fig. 45. a. b. Coléoptères. Tome IL. G 50 NS 5432: VER AUBIN T. Noir; élytres rouges à leur base, noires postérieurement, avec un point blanc sur chaque. E. Ater, elytris sanguineis , postice nigris puncto albo. Elater bimaculatus. Ross. Faun. Etr. tom. 1. pag. 182. n°. 453. tab. 3. fig. 10. Similis Elat. notato, at pauld minor. Antennæ nigræ. Caput thoraxque nigra, nitida, immaculata. Scutellum nigrum. Elytra striata, à basi ad me- dium sanguinea, dein nigra , puncto albo notata. Corpus subtus nigrum. Pedes rufi, femoribus nigris. Il est un peu plus petit que le Taupin noté. Les antennes sont noires , légèrement en scie, un peu plus courtes que le corcelet. La tête et le corcelet sont noirs, luisans, sans taches. T’écusson est noir. Les élytres sont striées, rouges depuis la base jusqu’un peu au delà du milieu, ensuite noires, avec un point blanc sur chaque : le noir s’avance un peu le long du bord extérieur , et vient former une dentelure vers le milieu de Pélytre. Le dessous du corps est noir, luisant. Les pattes sont fauves , avec les cuisses noires. Il se trouve en Provence , d’où il m'a été envoyé par M. Danthoine. 71. Taupin latéral. Eater lateralis. Pl 8. fig. 80. a. b. T. Noir ; élytres testacées ; bords du corcelet rougeîitres. s CT ; 5 E. Niger, elytris testaceis, thoracis marginibus fusco-sanguineis. Elat. limbato pauld major. Antennæ rufæ, filiformes , thorace longiores. Caput nigrum, fronte fusco-sanguinea. Thorax niger , marginibus fusco-san- guineis. Elytra striato-punctata, testacea, sutura fusca. Abdomen nigrum, marginibus rufis. Pedes testacei. Il est presque une fois plus grand que le Taupin bordé. Les an- tennes sont fauves, filiformes , un peu plus longues que le corcelet. La tête est noire, avec la bouche et le front d’un rouge brun. Le corcelet est noir au milieu, avec les bords d’un rouge brun. Les ély- tres sont striées , testacées, avec la suture obscure. L’labdomen est noir, bordé de fauve. Les pattes sont testacées. Il se trouve aux environs de Paris. N°21 D AU Ur D LeNr 51 72. Taupin du Chêne. EzarTEer Quercäs. PI. 6. fig. 60. a. b. T. Noir; élytres d’un noir bronzé ; base des antennes et pattes fauves. E. Niger , elytris nigro-æneis, antennarum basi pedibusque rufis. Elater fzscus niger , elytris nigro-æneis. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 353. 5 Elat. ruficolle pauld minor. Antennæ nigræ, basi rufæ. Caput thoraxque nigra nitida. Elytra nigro-ænea , striata. Corpus nigrum. Pedes rufi. Il est un peu plus petit que le Taupin ruficolle. Les antennes sont filiformes , noires ,; avec la base fauve, La tête et le corcelet sont noirs luisans. Les élytres sont striées , d’un noir bronzé, luisant. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont fauves. J’ai trouvé cet insecte en Provence, sur différentes plantes, mais plus ordinairement sur le Chêne. -73. Taupin gentil. Er ner) pulchelts. VA. he. 38. 1@: b. T. Tête et corcelet noirs ; élytres noires, tachées de jaunâtre ; pattes jaunâtres. E. Thorace capiteque atris, elytris nigris: maculis flavicantibus, pedibus flavis. Lin. Syst. Nat. pag. 656. n°. 35. — Faun. Suec. n°. 745. Elater pulchellus. Far. Syst. Entom. pag. 215. n°. 34. — Sp. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 44. — Mant. ins. tom. 1. pag. 175. n°. 53. Elater pulchellus. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 354. Elater pulchellus. Fussr. Archiv. ins. 5. pag. 112. n°. 22. tab. 27. fig. 7. Parvus, niger. Elytra nigra striata , versus basin fascia repanda , subinter- rupta, flava, ponè medium punctum flavum, prope apicem macula flava. Pedes flavi. Il est très-petit. Les antennes sont noires , en scie. La tête et le corcelet sont noirs, sans taches. Les élytres sont striées, noires, avec une bande sinuée , presque interrompue , jaune, à la base, un point au-delà du milieu, et une tache de la même couleur, vers l’extrémité. Le dessous du corps est noir. Les pattes sont d’un jaune fauve. G ij 52 N°35. ER AMUMPBMEUN: Il se trouve au nord de l’Europe, à Vienne. Du Cabinet de M. Banks. 74. TAUPIN crucifère. ErzaTer crucifer. Pl. 5. fig. 44. a. b. T. Corcelet jaune , avec une tache, et les bords noirs; élytres noires ; avec une raie jaune , interrompue. E. Thorace flavo , lateribus maculaque dorsali nigris, elytris nigris, vitta interrupta flava. Elater crucifer. Ross. Faun. Etr. tom. 1. pag. 183. n°. 454. tab. 5. fig. 9. Magnitudo et statura Elat. pulchelli. Antennæ flavæ , longitudine thoracis. Caput nigrum, ore pallido. Thorax flavus , lateribus maculaque oblonga dor- sali nigris. Scutellum nigrum. Elytra striata nigra, vitta media punctoque versus apicem flavis. Pectus et abdomen nigra. Pedes flavi. Il ressemble ; pour la forme et la grandeur ,; au Taupin gentil. Les antennes sont jaunes, de la longueur du corcelet. La tête est noire, avec la bouche pâle. Le corcelet est jaune , avec les bords la-. téraux et une tache oblongue , placée au milieu, noirs. L’écusson est noir. Les élytres sont striées, noires ; avec une raie longitudinale , courte, jaune, au milieu, et un point jaune vers l’extrémité. Le des- sous du corcelet est jaune, avec les bords latéraux noirs. La poitrine et l’abdomen sont noirs. Les pattes sont jaunes. Il se trouve en Italie. Du Cabinet de M. Bosc. 75. Taupix bordé. EzratTen limbatus.. Plir:.fis.73:a. bic T. Noir luisant ; élytres testacées , bordées de noir. E. Thorace atro nitido , elytris testaceis limbo nigro. F4s. Gen. ins. Mant. pag. 235. — Sp. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 42. — Mant. ins. tom. 1. pag. 174. n°. 49. Elater limbatus. Tauxs. Nov. Sp. ins. diss. 3. pag. 64. Statura et magnitudo Elat. minuti, cui valdè affinis, at elytra testacea margine omni nigro. Fas. Variat elytris immaculatis. NP AU) UE PUITS NE 53 Il n’est guères plus grand que le Taupin gentil. Les antennes sont noires, filiformes , de la longueur du corcelet. La tête et le corcelet sont noirs luisans , sans taches. Les élytres ont des stries pointillées ; elles sont testacées , avec la suture et le bord antérieur noïrâtres. Les pattes sont fauves , avec les cuisses obscures. Cet insecte varie. Les antennes sont quelquefois fauves , et les ély- tres sont plus ou moins obscures, ou entièrement testacées. Il se trouve en France, en Allemagne. IL est très-commun aux en- virons de Paris, sur différens arbres. 76. Taupin nain. ELATER minutus. Pl. 6. fig. 62. à. b. c. d. T. Corcelet très-noir, luisant ; élyires noires, striées. E. Thorace nigro nitido , elytris nigris obscuris. Lin. Syst. Nat. pag. 656. n°. 54. — Faun. Suec. n°. 744. Elater zzinutus thorace atro nitido , elytris nigris. Fas. Syst. Ent. p. 215. n°. 33. — Sp. ins. tom. 1. pag. 272. n°. 41. — Mant, ins. tom. 1. pag. 174. n°. 48. Præcedente dupld minor. Corpus totum nigrum. Thorax glaber , nitidus. Elytra striata. Pedes fusco-ferruginei. Variat macula testacea, baseos elytrorum. Il est une fois plus petit que le précédent. Les antennes sont fili- formes , noirâtres, avec le premier article ferrugineux. Lie corps est noir ; luisant. Le corcelet est lisse. Les élytres sont striées, un peu moins luisantes que le corcelet ; elles ont quelquefois une tache plus ou moins marquée et plus ou moins alongée, à leur base. Les pattes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve Europe. Il est commun, sur différens arbres , aux environs de Paris. 77. TAUPIN sinué. EzarTer flexuosus. PI. 8. fig. 84. à. b. T. Noir; élytres avec deux bandes ondées , blanchätres. E. Niger, elytris fasciis duabus undatis albis. Elat. pulchello pauld minor. Caput thoraxque nigra. Elytra brevia, fasciis 54 Ne. 1300 0 NAN UN RRDINE duabus undatis pallidis: prima antè, secunda pone medium. Corpus subtus nigriCans ; pedibus pallidioribus, Il est un peu plus petit que le Taupin gentil. La tête et le cor- celet sont noirâtres , luisans. Les antennes sont filiformes. Les élytres sont lisses, noirâtres, avec deux bandes ondées , pâles , dont l’une en-decà et l’autre en-delà du milieu. Le dessous du corps est noirâtre. Les pattes sont pâles. Il se trouve à Pise. Du Cabinet de M. Bosc. , 78. Taupin clavicorne. EzareEr clavicornis. PI. 8. fig. 85. a. b. T. Noirâtre ; antennes en masse perfoliée. E. Fuscus, antennis clavatis perfoliatis. Elater fuscus, antennis serrato-clavatis. GEorr. ins. tom. 1. pag. 137. n°. 16. Le Taupin à antennes en masse. Georr. ib. Elater clavicornis. Fourc. Ent. par. 1. pag. 39. n°. 16. Parvus. Corpus ovato-oblongum nigricans. Antennæ thorace breviores , ar- ticulis tribus ultimis clavatis, perfoliatis. Thorax lævis , postice utrinque angulatus. Elytra striata. IL est très-petit, et d’une forme ovale-oblongue. Tout le corps est noirâtre. Les antennes sont un peu plus courtes que le corcelet 3 Avec les trois derniers articles perfoliés , un peu en masse. Le corcelet est terminé postérieurement ,; de chaque côté, par un angle aigu. Les élytres sont légèrement striées. Les pattes sont de la couleur du corps. Cet insecte diffère un peu des autres Taupins, par le corps moins alongé et par les antennes presque en masse. Il se trouve aux environs de Paris, dans les bois , sur les feuilles de différens arbres. = — N°32: Nos Me BU PRE SIREN PR Dr AIRE SUR a 1 LE Grecs donnoient le nom de Bèæpusc , d’où on a fait Buprestis , en latin , à des insectes auxquels ils avoient reconnu la qualité mal- faisante de faire périr les bœufs , ainsi que le mot même le désigne. Ce nom ne peut convenir aux insectes dont nous allons parler, qui n’ont rien de malfaisant , et il auroit dû être appliqué plutôt aux insectes appelés Carabes par Linné. Cest cet auteur qui, oubliant ce qu’il devoit à la vénération de l’antiquité et à la justesse de l’expres- sion , s’est permis le premier une transposition aussi inutile qu’in- exacte. M. Geoffroy a donné à ce genre-ci, en françois , le nom de Richard , en latin , celui de Cucujus, et il a eu la sage attention de conserver le nom de Bupreste aux insectes ainsi désignés par les Anciens. Pour ne pas ajouter à la confusion de la nomenclature , nous sommes forcés de suivre les traces de Linné, qui ont été sui- vies par le plus grand nombre des Auteurs. Ce genre est très-distinct et très-facile à reconnoître. Les insectes auxquels les Buprestes ressemblent le plus , sont les Taupins. Les uns et les autres ont les antennes filiformes et en scie , la tête un peu enfoncée dans le corcelet; mais le corcelet du Bupreste n’est point terminé , à sa partie postérieure et latérale , par deux angles aussi aigus que dans le Taupin, et le dessus n’a pas cette pointe qui entre, comme par un ressort, dans une cavité pratiquée dans la partie antérieure de la poitrine, et qui sert aux Taupins à exécuter leurs sauts, lorsqu'ils sont renversés sur le dos : les Buprestes ne sautent point. Les parties de la bouche présentent aussi des différences remarquables, comme on le verra bientôt. Les antennes (PL. 1. fig. 1. a. b. b.) des Buprestes sont fili- formes , c’est-à-dire , à-peu-près de la même grosseur depuis leur base jusqu’à la pointe ; elles sont composées de onze articles très-apparens , dont le premier est un peu alongé, presque cylindrique , un peu renflé à son extrémité; le second est beaucoup plus court , plus petit, et Cléoptères. Tome II. À À N°2 32 BU PR ES DE presque sphérique. Les autres ont une forme triangulaire , moins mar- quée dans le troisième et le quatrième ; ils sont applatis , et leur partie interne s’avance en pointe et représente les dents d’une scie: ces dentelures sont plus où moins marquées dans les différentes espèces. Le dernier article a une figure ovale, applatie. Les antennes des Bu- prestes sont également plus courtes que le corcelet: elles ont leur in- sertion sur le front , à une petite distance de la partie antérieure et inférieure des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux man- dibules , de deux mâchoires, d’une lèvre inférieure et de quatre an- tennules. La lèvre supérieure (PI. 1. fig. 1.4. c., et pl. 2. fig. 8. a. a.) est coriacée, courte, arrondie , ou échancrée et ciliée. Les mandibules (PI. 1. fig. 1. a. d. d., et pl. 2. fig. 8. a. b. b.) sont courtes , assez grosses et creusées intérieurement en forme de cuiller ; les bords sont tranchans et unidentés. Les mâchoires (PI. 1. fig. 2. a. e.e., et pl. 2. fig. 8. à. c. c) sont courtes , presque coriacées , ciliées, dentées à leur base. La lèvre inférieure (PI. 1. fig. 1. à. f., et pl. 2. fig. 8. a." d‘}rest courte, cornée , petite, échancrée ou arrondie. Les antennules antérieures (PI. 1. fig. 1. a. g.g., et pl. 2. fig. 8. a.e.e.) sont courtes et composées de quatre articles, dont le premier est très-petit, à peine apparent ; les trois autres sont coniques et pres- que égaux entr’eux ; le dernier est tronqué à son extrémité. Elles ont leur insertion au dos des mâchoires. Les antennules postérieures, (PI. 1. fig. 1. à. h. h., et pl: 2. fig. 8. a. ff.) un peu plus courtes que les antérieures, sont composées de trois articles , dont le premier est à peine apparent ; les deux autres sont coniques et égaux entr’eux. Elles ont leur insertion à la partie latérale de la lèvre inférieure. La tête est assez grosse, à moitié enfoncée dans le corcelet. Les yeux sont grands , ovales, très-peu saillans. Le corcelet est beaucoup plus large que long : dans plusieurs es- pèces , il est presque aussi large que les élytres. Il paroît comme coupé transversalement à sa partie antérieure, et il se termine postérieure ment en trois angles peu saillans : l’un, placé au milieu , s’avance N°2 2 PEN UN ENS EF SUTIÉE 3 vers l’écusson ; les deux autres sont à la partie postérieure et latérale, un de chaque côté. La partie supérieure est assez applatie dans le plus grand nombre, et il se termine quelquefois latéralement par un rebord tranchant ; mais dans quelques espèces , le corcelet est convexe, très- élevé , arrondi, et terminé alors par des angles moins saillans : Pangle du milieu est souvent avancé, et tient lieu d’écusson. En dessous, il se prolonge postérieurement en une pointe plus ou moins marquée dans les différentes espèces, qui va s’enchasser dans une cavité placée à l’origine de la poitrine , à-peu-près comme on le voit dans les Tau- pins; mais cette pièce n’est point à ressort, ni aussi grande que dans ces derniers insectes. L’écusson est ordinairement très-petit , et ne paroît que comme un point un peu élevé et arrondi. Les élytres sont très- dures, striées, pointillées, souvent couvertes de rugosités. Elles recouvrent tout l’ab- domen, et sont arrondies à leur extrémité , ou terminées en une, deux ou trois pointes aigues. Elles ont quelquefois de petites dentelures , de- puis le milieu de la partie externe jusqu’à l'extrémité, qui les font ressembler à une scie. Les aîles qui se trouvent au-dessous, ne sont point repliées , mais étendues et placées en recouvrement l’une sur l’autre ; elles sont à-peu-près de la longueur des élytres. Les pattes sont de moyenne longueur : les cuisses sont un peu renflées , et les jambes sont cylindriques, tant soit peu plus grosses à leur partie inférieure. Les tarses sont composés de cinq articles , dont les quatre premiers vont en s’élargissant de la base à la pointe ; ils sont courts, larges, figurés en cœur, convexes en-dessus, et ap- platis en-dessous ; le dernier , presque aussi long que les quatre au- tres ensemble, est un peu courbé et applati ; il est plus étroit à sa base qu’à sa pointe, et il est terminé par deux crochets assez forts , re- courbés et distans. Ces insectes se servent plus souvent de leurs ailes que de leurs pattes ; on les voit peu courir , mais ils volent avec beaucoup d’agilité. Le Corps des Buprestes a une forme plus ou moins alongée. L’ab- domen est convexe en-dessous , un peu applati en-dessus, et de fi- gure conique. Il est composé de cinq anneaux très-apparens , et d’un sixième renfermé dans le précédent, de sorte que, pour le faire pa- A ij ñ nous DBIUPAIRNE SUT 6! roître , il faut presser assez fortement le ventre. En continuant la pres- sion , l’on fait sortir de Pouverture de ce dernier anneau , les organes qui constituent le sexe. Dans le derrière du mâle , deux parties se mon- trent alors. L'une , placée en dessus , est longue et membraneuse , for- tifiée par des pièces écailleuses , et terminée par une lame mince et ovale , aussi écailleuse. L’autre partie est en forme de long stilet roide et de substance cornée, qui augmente un peu de volume près de son extrémité ,; mais qui se rétrécit ensuite pour se terminer en pointe mousse. Dans endroit où elle commence à se former en pointe, elle a, de chaque côté, un très-petit crochet, tant soit peu courbé. Le bout de cette partie est garni de quelques poils, et accompagné de deux petits tubercules latéraux , qui ont aussi quelques poils. Cette partie . placée en-dessous de la première et de même longueur , est apparemment celle qui caractérise le sexe du mâle, ou est le fourreau qui la renferme. En pressant le ventre de la femelle , on fait sortir du derrière une partie coriace, plate, en forme de lame , composée de trois pièces, dont les deux latérales servent ensemble comme d’étui à la pièce du milieu, et elles sont toutes trois pointues au bout. Cette partie est une espèce de tarière propre à percer le bois, pour la ponte des œufs. Ce genre fournit les plus beaux insectes coléoptères qui puissent parer le domaine de la nature, ainsi que les cabinets des naturalistes. La plupart des espèces sont ornées de si brillantes, de si riches cou- leurs, que M. Geoffroy a cru devoir les toutes désigner sous le nom générique de Richard : c’est l’éclat de or poli sur un fond d’émeraude, ou l’azur qui brille sur l’or, et souvent le même individu présente le mêlange et l'éclat de plusieurs couleurs métalliques qui forment le plus beau vêtement. Ces insectes sont peu variés, peu nombreux au nord de PEurope, plus abondans vers nos provinces méridionales, et très-variés , très - communs aux climats les plus chauds des deux hé- misphères : c’est aussi de ces contrées qu’on nous apporte les plus grandes et les plus belles espèces. Les Buprestes marchent assez lentement, mais ils ont le vol très- agile , lorsque le tems est beau et pendant la chaleur. Quelques-uns se laissent tomber dans les broussailles , lorsqu'on approche pour les N° 92212877 UN PP Re: EF) SPAIMRE® 5 saisir. On les trouve ordinairement sur les arbres, sur les buissons , sur les plantes et sur les fleurs. La larve de ces insectes n’est pas encore connue. Il est cependant probable qu’elle vit dans le bois. J’ai trouvé le Bupreste Mariane sur le tronc d’un Pin maritime mort et percé de gros trous , et le Bu- preste huit-taches mort dans un trou fait à un Pin sylvestre. De Geer a trouvé pareillement le Bupreste rustique mort dans les trous d’une poutre. De plus, on rencontre assez souvent ces insectes dans les chantiers et les magasins de bois. 6 N°. 32. BUP RUE SUNES = — BUDSP OR ETISAMIRE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes en scie, presque de la longueur du corcelet, compo- sées de onze articles : le premier un peu renflé ; le second petit et arrondi ; les autres en scie, pres- que égaux. Lèvre supérieure courte, cornée, arrondie ou légèrement échancrée, et ciliée antérieurement. Mandibules courtes , grosses , voütées , presque dentées. assez Mächoires courtes ; presque membraneuses , ciliées , arrondies, unidentées à leur base. Lèvre inférieure courte, cornée, échancrée ou arrondie antérieure- ment. Quatre antennules filiformes, inégales. Les antérieures courtes, quadriarticulées : premier article petit ; les autres coniques , presque égaux. Les postérieures très-cour- tes, triarticulées : premier article très-petit ; les deux autres coniques, égaux. ID HOUGPIR CE CS TICINSI CHARACTER GENERTIS. Antennæ serrataæ , ferè longi- £udine thoracis , undecimarti- culatae : articulo primo crassiori ; securdo brevi, rotundato ; aliis subaequalibus , serratis. Labium superius breve ; cor- neumt , antice rotundatum ; aut subemarcinatum , ciliatum. Mandibulæ breves , crassæ , corneae , fornicataæ , subdentatae. Maxillæ reves , submembra- zaceæ, apice rotundatæ , ciliatae, basi unidentatae. Labium zrferius breve , cor- neur ,; antice rotundatunt ; aut emarginatum. Palpi quatuor filiformes , in- aquales. Anteriores breves, qua- driarticulati ; articulo primo mi- rimo; aliis subaequalibus, conicis. Posteriores breviores , triarticu- lati : articulo primo minimo ; aliis æqualibus , conicis. NoU32.4 B0 PAR ENS. 7 or — — ES PHÉ CCUENS. * Élytres unidentées. 1. BUPRESTE unidenté. BuPprEsTIs unidentata. PI. 8. fig 86. B. D'un vert cuivreux; élytres unidentées , avec les bords latéraux d’un rouge doré. B. Elytris unidentatis æneis, margine aureo. Dict. ins. Bupreste, n°. 1. Buprestis unidentata. Far. Syst. Ent. pag. 216. n°. 1. — Sp. ins. tom. 1. pag. 273. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 175. n°. 1. Magna. Antennæ breves, nigræ. Caput viride, fronte canaliculato, aureo. Thorax viridis , lineis tribus latis, cupro-aureis. Elytra glabra, viridia , ni- tida , margine aureo , apice unidentata. Corpus viride , nitens, plantis fuscis. Fas. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bu- preste bande-dorée. Les antennes sont brunes et en scie. La tête est d’un vert doré ou cuivreux: le devant est enfoncé. Le corcelet est pointillé , un peu raboteux , vert doré , avec les bords latéraux et une large raie longitudinale lisse, d’un rouge cuivreux. L’écusson est im- perceptible. Les élytres sont cuivreuses , un peu verdâtres, avec les bords latéraux d’un rouge cuivreux ; elles sont très-finement pointil- lées , et elles ont chacune quatre lignes longitudinales peu élevées : Vextrémité est terminée par une dent pointue. Le dessous du corps est d’un vert cuivreux, avec le milieu du corcelet, de la poitrine et de l’abdomen , d’un rouge cuivreux très-brillant. Les pattes sont vertes, brillantes. HMse trouve. : AN: Du Cabinet de M. Banks 2. BurREsTE changeant. Burr£esrTis mutabilis. Pl. 8. fig. 78. a. b. 8 N°:#62- BAUME PRSE) SITES B. D'un vert bronzé brillant; élytres lisses , unidentées ; corcelet avec quatre points enfoncés. B. Elytris unidentatis lævibus viridi-æneis nitidis, thorace punctis quatuor impressis. Dict. ins. Bupreste, n°. 3. Bup. unidentata minor. Corpus suprà viridi-æneum nitidum, subtus vi- ridi-cupreum nitidissimum. Antennæ serratæ, nigræ, articulo primo viridi- æneo. Caput canaliculatum. Thorax punctis quatuor impressis. Elytra lævia, apice unidentata acuta. Pedes viridi-ænei. Il est presque une fois plus petit que le Bupreste unidenté. Tout le corps en-dessus est d’un vert bronzé brillant ; un peu changeant, suivant le reflet de la lumière. Les antennes sont en scie , noirâtres, avec le premier article verdâtre. La tète est creusée antérieurement. Le corcelet a quatre enfoncemens disposés en quarré : les deux posté- rieurs sont plus grands que les deux autres, et un peu en croissant. L’écusson est très-petit. Les élytres sont lisses , très-finement poin- tillées, unidentées et pointues à leur extrémité. Le dessous du corps est d’un vert cuivreux très-brillant. Les pattes sont vertes Il se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet du Roi, x % Elytres bidentées. 3. BUPRESTE géant. Burresris gisantea. PI. 1. fig. 1. « b. B. D’un vert cuivreux ; corcelet avec deux taches bronzées ; élytres raboteuses , bidentées. B. Elytris bidentatis rugosis, thorace lævi maculis duabus æneis, corpore inaurato. Dic. ins. Bzpreste, n°. 4. Buprestis g/gantea elytris bidentatis rugosis, thorace lævi , corpore inau- rato. Far. Syst. Ent. pag. 216. n°. 2. — Spec. ins. tom. 1. pag. 273. n°. 3. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 3. Buprestis gigantea elytris fastigiatis bidentatis rugosis, thorace marginato lævi, corpore inaurato. Lin. Syst. Nat. pag. 659. n°. 1. — Mus. Lud. Ulr. pag. 95. Buprestis viridi-ænea nitidissima, elytris rugoso-sulcatis , thorace maculis binis nigro-æneis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 134. n°. 1. Carabus N°. 32 BUPRESTE. 9 Carabus Indiæ orientalis maximus. Grew. Mus. pag. 165. tab. 13. Cantharis maxima , elytris cuprei coloris, sulcatis. Sroan. Hist. of Jam. tom. 2. pag. 210. tab. 236. fig. 13. Surz. ins. tab. 6. fig. 38. Merran. Surin. tab. 50. Sea. Mus. tom. 3. tab. 84. fig. 12. Vorrt. Coleopt. tab. 48. fig. 1. Mordella gigantea. Scor. ann. 5. Hist. Nat. pag. 104. n°. 84. Maxima. Corpus viridi-æneum nitidum. Antennæ æneæ, serratæ, thorace breviores. Thorax lævis, convexus, marginatus , maculis duabus nitidioribus. Scutellum minimum, elevatum. Elyÿtra viridi-ænea , in medio cuprea , ru- gosa , lineis tribus elevatis, apice bidentata. Il est irès-grand , un peu déprimé. Les antennes sont plus courtes que le corcelet, en scie, noirâtres , et verdâtres à leur base. La tête a un léger sillon à sa partie supérieure. Tout le corps est bronzé, un peu cuivreux , brillant. Le corcelet est lisse, rebordé , marqué à sa partie supérieure , de deux grandes taches lisses et brillantes. L’écusson est petit, relevé, arrondi. Les élytres sont d’un vert cuivreux à leur bord extérieur et à la suture ; d’un rouge cuivreux plus ou moins bril- lant au milieu; elles sont raboteuses, et ont chacune trois ou quatre lignes longitudinales ; leur extrémité est bidentée. La femelle est remar- quable par deux taches oblongues , velues , placées à la partie posté- rieure de la poitrine. Il se trouve très fréquemment à Cayenne , à Surinam. Je doute que cet insecte se trouve aux Indes orientales , comme la plüpart des Auteurs le prétendent. 4. BurrEsTE bande-dorée. BurRestais Vitara, Pl, 3 fe: 7. ad be. d: B. D'un vert bleuâtre ; élytres bidentées , pointillées , avec quatre lignes élevées et une raie longitudinale, dorée. B. Elytris bidentatis punctatis, lineis elevatis quatuor viridi-æneis, vitta lata aurea. Dict. ins. Bzpreste , n°. 5. Buprestis vittata. Far. Syst. Ent. pag. 216. n°. 3. — Spec. ins. tom. 1. pag. 274. n° 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 4. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 14. Coléoptères. Tome II. Von 30 N°.:35. Æ BEU: PIRE: SULPER Vorr. Coleopt. tab. 48. fig. 11. Statura Bup. ignitæ. Caput canaliculatum, viride, fronte aurea antennisque nigris. Thorax punctatus , macula utrinque aurea baseos. Elytra apice biden- tata, subænea, nitida, tomento ferrugineo tecta. Fas. Corpus subtüs aureum nitidissimum , tomento rufescente tectum. Il a une forme alongée. Les antennes sont noires, bleuâtres à leur base, un peu en scie ,; de la longueur de la moitié du corcelet. La iète est verte, raboteuse , couverte d’un duvet roussâtre, avec un en- foncement assez large, à sa partie supérieure. Les yeux sont bruns, ovales , un peu saillans. Le corcelet est pointillé , d’un vert bleuâtre, tres-brillant , avec une tache dorée, lisse, de chaque côté, à sa partie postérieure. L’écusson est imperceptible. Les élytres sont d’un vert bleuâtre , très-brillant, avec une raie longitudinale, d’un rouge doré ; elles sont pointillées, avec quatre lignes longitudinales élevées , et l'extrémité bidentée. Le dessous du corps est doré, très-brillant , et couvert d’un duvet cotoneux , roussâtre. Il se trouve aux Indes orientales. 5. BuPrrEsTE brillant. BurresTrs fulgida. PI. 7. fig. 69. B. D'un vert doré brillant, nuancé de cuivreux ; élytres striées, bidentées. B. Elytris bidentatis striatis, corpore viridi-aureo , sterno cupreo. Dict. ins. Buprestle , n°. 6. Magnitudo et statura Bup. collaris. Antennæ æneæ. Corpus scabrum, vi- ridi-inauratum , sterno cupreo. Thorax suprà impressus , viridi-cupreoque va- rium. Elytra striata , subrugosa, apice bidentata. Il ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Bupreste collier-bleu. Les antennes sont bronzées , en scie. Tout le corps est un peu raboteux, d’un vert doré, brillant. Le corcelet a une impres- sion à sa partie supérieure; il est raboteux, vert, avec les parties lisses , d’un rouge cuivreux. Les élytres sont un peu raboteuses , striées, d’un vert doré ; avec les élévations des stries d’un rouge cuivreux : leur extrémité est tronquée et bidentée. Le dessous du corps est rabo- NP M BEURPRNEANEr SURNE: =. LA teux, brillant, avec le milieu d’un rouge cuivreux très -brillant. Les pattes sont vertes, avec les tarses bleuâtres. Il se trouve à la Guadeloupe , d’où il a été apporté par feu M. de Badier. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy 6. BurrEesTe collier - bleu. Bupresris collaris. PI. 2. fig. 9. B. D'un vert doré brillant ; élytres bidentées , striées ; corcelet ra- boteux , avec une large bande lisse, d’un vert foncé. B. Elytris bidentatis, viridi-aureo cupreoque nitentibus , thorace scabro aureo, fascia fusca lævissima. Dict. ins. Bzpreste. n°. 7. Bup. fastuosa pauld major. Antennæ nigro-æneæ, filiformes , subserratæ. Caput viridi-aureum , scabrum. Thorax fusco-viridis , lævis , antice posticeque scaber , aureus. Elytra bidentata, striata, scabra , viridi-aureo cupreoque nitentia. Corpus subtüs scabrum, viridi-aureum , in medio cupreum , niti- dissimum. Pedes viridi-aurei, tarsis fuscis. Il est plus grand que le Bupreste fastueux. Les antennes sont fili- formes , légèrement en scie, d’un noir bronzé. La tête est raboteuse et d’un vert doré. Le corcelet est lisse, et d’un vert foncé au milieu, raboteux et d’un vert doré à sa partie antérieure et à sa postérieure. L’écusson est très-petit. Les élytres sont d’un vert doré très-brillant, avec les élévations d’un rouge cuivreux ; elles sont raboteuses , striées et bidentées. Le dessous du corps est raboteux, d’un vert doré très- brillant, et d’un rouge cuivreux au milieu du corcelet, de la poitrine et de l’abdomen. Les pattes sont d’un vert brillant, avec les tarses noirâtres. ‘Il se trouve à Cayenne, sur différens arbres, et m’a été envoyé par M. Tugny, Ingénieur-géographe du Roi. 7. BUPRESTE fastueux. Burresris fastuosa. Pl. 8. fig. 81., et pl. 4. fig. 32. B. Vert doré; élytres tronquées , bidentées , avec des stries de points et la suture dorée. Bi 12 N°: N932) PB NUMEMRPE SAMIR B. Elytris truncatis bidentatis variolosis viridibus, sutura aurea. Dict. ins. Bupreste. n°. 8. Buprestis fastuosa. Far. Syst. Ent. pag. 216. n° 4. — Sp. ins. tom. 1. pag. 274. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 5. Minor Bup. vittata, at statura eadem ; oblonga. Caput planum, scabrum à antice aureum, emarginatum. Thorax rotundatus , punctatus, viridi-æneus. Elytra bidentata, viridia , splendida , sutura aurea, punctis majoribus, ci- catrisantibus, impressis, at lineæ elevatæ nullæ. Subtüs æneus, punctatus, sterno antice posticeque emarginato. Fas. Il est plus petit et plus court que le Bupreste bande - dorée. Les antennes sont bronzées, en scie. La tête est raboteuse , cuivreuse, avec une élévation saillante au-dessus de la base des antennes. Le cor- celet est pointillé ; avec deux petits enfoncemens près de l’écusson ; il est vert , cuivreux , brillant. T’écusson est vert et petit. Les élytres sont vertes extéricurement, et d’un rouge cuivreux à la suture ; elles ont des points enfoncés, assez gros, rangés en stries. L’extrémité est tronquée, presque sinuée , avec deux dentelures très-petites. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert cuivreux brillant. Il se trouve en Amérique. Du Cabinet de M. Banks. 8. BUPRESTE cicatrisé. Burresris morbillosa. PI. 8. fig. 84., et pl. 4. fig. 31. he: Élytres bidentées , d’un bleu bronzé ,; raboteuses , avec des points et des taches blanchâtres. B. Elytris bidentatis scabrosis cæruleo -æneis , albo punctatis. Dict. ins. Bupreste. n°. 9. Bup. Mariana pauld latior. Caput violaceo-æneum , scabrosum, fronte impressa, cinerea. Thorax violaceo-æneus, valdè punctatus. Elytra scabra , cæruleo -ænea, punctis irregularibus, impressis, albis, apice bidentatis. Corpus subtùs æneum , albo pulvere tectum. Pedes cæruleo-ænei. Il est de la grandeur du Bupreste Mariane. Les antennes sont en scie et d’un bleu bronzé. La tête est bleuâtre bronzée , raboteuse, avec un grand enfoncement sur le front, couvert d’un duvet cendré. Le corcelet est fortement pointillé , presque raboteux et d’une couleur EN 320 TB UUPI I E SC'DNE, 13 bleuâtre bronzée. L’écusson est petit et bronzé. Les élytres sont ra- boteuses, bleuâtres , bronzées, avec des points irréguliers , enfoncés, blanchâtres : l'extrémité est munie de deux petites dentelures. Le des- sous du corps est cuivreux , et couvert d’une poussière blanche. Les pattes sont d’une couleur bleuâtre bronzée. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de M. Banks. 9. BuPrEsTE chevalier. BurresTrs equestris. Pl. 9. fig. 103. B. Vert, doré en-dessous ; élytres bidentées , striées ,; avec des taches vertes obscures. B. Elytris bidentatis striatis fusco-viridi maculatis, corpore viridi-aurato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 10. Bup. fastuosa pauld major. Antennæ nigro-æneæ, serratæ. Caput viride, scabrum, oculis testaceis. Thorax scaber, viridis , postice impressus. Elytra bidentata, striata, viridia, maculis innumeris fuscis. Corpus subtüs sca- brum, cupreum, nitidissimum. Pedes viridi. Il est un peu plus grand que le Bupreste fastueux. Les antennes sont en scie, d’un noir bronzé. La tête est verte et raboteuse. Le cor- celet est vert, raboteux , avec un enfoncement assez grand, au mi- lieu de la partie postérieure , et un autre plus petit, moins marqué, de chaque côté. L’écusson est très-petit et arrondi. Les élytres sont bidentées à leur extrémité , striées , d’un beau vert, avec beaucoup de petites taches irrégulières, d’un vert foncé. Le dessous du corps est raboteux, d’une couleur de cuivre , dorée, brillante. Les pattes sont vertes. Il se trouve à Cayenne. Du Cabinet du Roi et de celui de M. Gigot d’Orcy. 10. BUPRESTE porte-or. BumrEsTis aurifer. Pl. 9. fig. 95. B. D'un vert brillant ; élytres bidentées, presque striées ,; avec des taches irrégulières , dorées. B. Elytris bidentatis substriatis viridibus aureo maculatis, pedibus cya- neis. Dict. ins. Bupreste. n°. 11. 14 N°. 32 BUPRESTE., Bup. equestri ferè dupld minor. Caput viride , rugosum, antennis nigro- æneis oculisque testaceis. Thorax rugosus, viridis, maculis duabus viridi- cæruleis , lævibus fossulisque tribus, dorso canaliculato fossulaque utrinque obliqua. Elytra apice bidentata, substriata, viridia, maculis plurimis irre- gularibus ; impressis , aureis. Corpus subtàs cyaneo-cupreum , scabrum. Pedes cyanei. Il ressemble un peu au Bupreste chevalier ; mais il est presque une fois plus petit. Les antennes sont petites, un peu en scie, et d’un noir bronzé. La tête est raboteuse, verte ; avec les yeux testacés. Le corcelet est raboteux , silloné au milieu , avec un enfoncement oblique , de chaque côté ; il est vert, avec deux taches obliques, lisses, d’un vert bleuâtre. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont bi- dentées à leur extrémité ; légèrement striées , presque raboteuses, d’un beau vert, avec des taches irrégulières , un peu enfoncées , d’une belle couleur d’or. Le dessous du corps est raboteux , cuivreux , presque violet. Les pattes sont violettes. Il se trouve, je crois, à Cayenne: il est cependant marqué, au Ca- binet du Roi, comme venant des Indes orientales. 11. BUPRESTE pointillé. BuPrrEsTiISs punctatissima. PI. 7. fig. 76. B. Elytres bidentées , striées, d’un vert brillant, avec des points violets. B. Elytris bidentatis cupreis, punctis violaceis numerosis. Dict. ins. Zz- preste. n°. 12. Buprestis punctatissima. Fas. Syst. Ent. pag. 217. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 274. n°. 6. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 6. Magnitudo et statura Bup. Marianæ. Corpus cupreum, nitidum, maculis plurimis violaceis sparsis. Fas. Il est de la grandeur du Bupreste triponctué. Les antennes sont cuivreuses , légèrement en scie. Le dessus du corps est d’un vert très- brillant , parsemé de points violets. La tête et Le corcelet sont un peu raboteux. L’écusson est très-petit et arrondi. Les élytres sont striées, et ont des points enfoncés: leur extrémité est bidentée. Tout le des- N°09. 41/80 UP) CE NSMRRE. 15 sous du corps et les pattes sont d’une couleur de cuivre rouge, très- brillante. Il se trouve à Sierra-Leona. Du Cabinet de feu M. Hunter. 12. BUPRESTE marginal. BUPRESTIS marginalis. PI. 6. fig. 6o. B. D’un vert bronzé ; élytres bidentées, striées, avec le rebord grand et lisse. B. Elytris bidentatis striatis, margine reflexo lævi, viridi-ænea , thorace canaliculato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 13. Bup. rustica major. Antennæ fusco -æneæ. Corpus suprà viridi-æneum, subtüs æneum. Thorax punctatus, subrugosus , in medio canaliculatus. Elytra apice bidentata, striata, versus marginem, lævia, margine reflexo. Pedes ænel. Il est presque une fois plus grand que le Bupreste rustique. Les an- tennes sont en scie, et d’une couleur bronzée obscure. La tête est un peu raboteuse. Tout le dessus du corps est d’un vert bronzé ; le des- sous est bronzé, peu brillant. Le corcelet est pointillé , presque ra- boteux , rebordé, de chaque côté, silloné au milieu. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont striées ; elles sont presque lisses vers le bord extérieur , et le rebord est assez grand : l’extrémité est bidentée. Les pattes sont bronzées. Il se trouve à Madagascar. Du Cabinet du Roi. 13. BUPRESTE strié. BupPrresrTis striata. Pl 7. fig. 77. B. Cuivreux, élytres tronquées , presque bidentées, bronzées , avec quatre lignes élevées. B. Elytris truncatis subbidentatis cupreis, lineis elevatis quatuor. Dict. ins. Bupreste. n°. 14. Buprestis striata. Fas. Syst. Ent. pag. 27. n°. 18. — Sp. ins. tom. 1. p. 274. n°. 10. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 16. 16 IN0: 232. BU PART EL SMINES Media. Antennæ breves, nigræ. Caput et thorax obscurè cuprea , scabra. Elytra lineis quatuor elevatis, quarum exteriores apice coeunt , interiores abbreviatæ. Fas. Il n’est guères plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes sont noirâtres, en scie ,; avec les trois premiers articles cuivreux. La tête et le corcelet sont bronzés, pointillés. T’écusson est arrondi, déprimé, cuivreux. Les élytres sont bronzées ; elles sont fortement pointillées, et ont chacune quatre lignes longitudinales , élevées : l’ex- trémité est tronquée , presque bidentée. Le dessous du corps et les pattes sont de couleur de cuivre rouge, foncée, brillante. Il se trouve en Pensylvanie. Du Cabinet de M, Banks. 14. BUPRESTE rufipède. Boire rsnrserufpes Pl 7.675 :1a Nb: B. Elytres bidentées , violettes, avec des taches jaunes ; corps mé- dangé de vert et de fauve ; pattes fauves. B. Elytris bidentatis cæruleis flayo maculatis, corpore variegato , pedibus rufis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 15. Corpus oblongum. Antennæ rufæ. Caput thoraxque viridia, punctata. Elytra striata, violacea , basi macula oblonga, pone medium maculis duabus, apex ipse flavus bidentatus. Corpus subtüs viridi rufoque variegatum. Pedes rufi. Il a une forme alongée. Les antennes sont roussâtres. La tête et le corcelet sont pointillés et d’un vert plus ou moins foncé, brillant. L’écusson est petit et violet. Les élytres sont striées, violettes , avec deux taches oblongues, jaunes à la base, quatre au-delà du milieu, de la même couleur : l’extrémité est jaune et bidentée. Le dessous du corcelet, la poitrine et le premier anneau de lPabdomen sont verts, avec des taches roussâtres ; l’extrémité de l’abdomen et les pattes sont roussâtres. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale, la Caroline. Du Museum Britannique , et du Cabine de M. Gigot d’Orcy. 15. BUuPRESTE bronzé. BurrssTIs anea. PI. 6. fig. 57. N°35 MPBLRUNPIRTE SUDRE 17 B. Raboteux , bronzé en-dessus, cuivreux en- dessous ; élytres striées, bidentées. B. Elytris bidentatis striatis scabris, suprà ænea , subtüs cuprea. Dict. ins. Bupreste. n°. 16. Buprestis aenea elytris emarginatis, punctis excavatis cicatrisantibus : apice striatis. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 19. — Faun. Suec. n°. 758. Corpus majoris magnitudinis , suprà griseo-æneum , subtüs cupreum nitidis- simum. Thorax et elytra inæqualia punctis excavatis confluentibus in cica- trices variolaceas , undè elytra striata sunt, præsertim suprà dorsum et ad postica. Lrx. Similis Bup. accuminatæ, at pauld minor; elytra truncata, bidentata. Il est à-peu-près de la grandeur du Bupreste pointu. Tout le corps est raboteux , bronzé en-dessus, cuivreux en-dessous. Les antennes sont bronzées, en scie. La tête et le corcelet sont chagrinés. [L’é- cusson est petit et arrondi. Les élytres sont striées et les stries sont mieux marquées vers la suture : l’extrémité est bidentée. Les pattes sont cuivreuses. Il se trouve, rarement, dans presque toute l’Europe. 16. BuPREsTE reluisant. BuPRESTIS corusca. PI. 9- fig. 99. B. D’un vert brillant ; extrémité des élytres et abdomen dorés. B. Elytris bidentatis, ænea nitidissima , elytris apice abdomineque aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 17. Buprestis corusca. Fas. Mant ins. tom. 1. pag. 176. n°. 8. Buprestis £ereticollis crassiuscula , aurato-viridissima , polita ; thorace an- tice cylindraceo ; elytris lævissimis præmorsis, apice aureo-rutilis. Parras. ins. Sibir. pag. 75. tab. D. fig. 18. Minor Bup. vittatæ. Antennæ cyaneæ. Caput, thorax, elytra lævissima, viridi-ænea , nitidissima. Elytra apice bidentata et antè apicem macula magna aurea. Abdomen auro splendet. Pedes viridi-ænei. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste rustique. Tout le corps est d’une belle couleur verte, dorée, brillante. Les an- tennes sont d’un vert foncé luisant. La tête est pointillée. Les yeux Coléoptères. Tome II. G 15 N°: 232, MDBAUS RARNE SAVE sont bruns. Le corcelet est lisse, et, vu à la loupe , il paroît avoir quelques petits points enfoncés. Les élytres sont lisses, avec deux taches oblongues , d’un rouge doré, vers l’extrémité extérieure , une de chaque côté : extrémité est munie de deux pointes égales. On voit, aux côtés de l’abdomen, une belle couleur rouge dorée. Il se trouve à la Jamaïque. 17. BUPRESTE décoré. BiriPirEes Tu st decor. \PI 0" hs 1062! B. Cuivreux ; élytres striées , bidentées , verdâtres , avec les bords dorés et une raie bleuâtre. B. Elytris truncatis bidentatis viridibus vitta cærulescente marginibusque aureis. Dict. ins. Bzupreste. n°. 18. Buprestis decora. Fas. Syst. Entom. pag. 217. n°. 6. — Spec. ins. tom. 1. pag. 274. n°. 7. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 9. Simillimus Bup. fastuosæ , at triplo minor. Caput viridi-aureo nitens, sca- brum. Thorax aureus, postice rotundatus. Elytra truncata, subbidentata , viridia, vitta cærulescente in medio , margine exteriori et sutura aureis. Subtüs aureus, punctatus, sterno antice posticeque emarginato. Far. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , au Bupreste rustique. Les antennes sont noires , en scie. La tête et le corcelet sont cuivreux, presque bronzés ; peu brillans , pointillés. L’écusson est cuivreux. Les élytres sont striées, verdâtres , avec la suture et le bord extérieur d’un rouge cuivreux , et une raie longitudinale bleuâtre , au milieu de chaque élytre : l’extrémité est bidentée. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux, brillans. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de M. Banks. 18. BUPRESTE surdoré. BurresTis aurulenta. P]. 9. fig. 98. B. Vert cuivreux brillant ; suture et bords des élytres d’un rouge cuivreux très-brillant. B. Elytris bidentatis viridibus , margine corporeque auratis, thorace sub- punctato. Dict. ins. Bupreste. n°. 19. NPSI3SN 1 BAURENRO EY-STETIPE* 19 Buprestis aurulenta. Lrx. Syst. Nat. pag. 661. n°. 10. Corpus oblongum, angustum, viridi inauratum. Thorax teretiusculus , vix marginatus , obsolete punctatus. Elytra cærulea, nitida, punctis excavata, striata , sutura et margine exteriore auricoloria. Subtüs tota nitidissima aurea, uti etiäm pedes. Lin. Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Bu- preste rustique. Les antennes sont en scie et d’un noir bleuâtre. La tête et le corcelet sont pointillés et d’une belle couleur verte cuivreuse. L’écusson est d’un vert bleuâtre brillant. Les élytres sont un peu cha- grinées , et elles ont chacune quatre lignes longitudinales élevées : elles sont d’un vert un peu bleuâtre cuivreux , avec la suture et le bord ex- térieur d’un rouge de cuivre très-brillant. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert doré très-brillant. T’extrémité de chaque élytre a deux petites dents. Il se trouve dans la Caroline. Du Cabinet de M. Smith. 19. BUPRESTE maure. BurresrTis maura. PI. 8. fig. 47. B. Elytres bidentées , striées ; corps d’un noïr violet ; corcelet sil- lonné. B. Elytris bidentatis striatis, corpore nigro-violaceo, thorace sulcato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 20. Magnitudo Bup. austriacæ. Antennæ serratæ, nigræ. Corpus totum nigro- violaceum. Thorax canaliculatus. Elytra striata bidentata. Il est de la grandeur du Bupreste autrichien. Les antennes sont noires, en scie. Tout le corps en-dessus est violet noirâtre. Le cor- celet a une ligne longitudinale enfoncée. L’écusson est petit, arrondi. Les élytres sont bidentées et striées. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. 20. BuPprESTE autrichien. BurrzsTirs austriaca. Pl. 10. fig. 115. B. Elytres bidentées , bronzées ; tête et corcelet verts ; abdomen violet. Ci sa NC. 333 MBNUIPURIE SIDE B. Elytris bidentatis striatis æneis, capite thoraceque viridibus, abdomine violaceo. Dict. ins. Bupreste. n°. 22. Buprestis austriaca. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 9. Buprestis austriaca elytris integris sulcatis æneis, capite thoraceque viri- dibus. Fas. Syst. Entom. pag. 221. n°. 26. — Spec. ins. tom. 1. pag. 279. no. 36. — Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 53. Corpus magnitudine Bup. rusticæ. Caput et thorax viridia, nitida, lævia. Elytra non serrata , sed apice fastigiata, bidentata , immaculata , ænea. Ab- domen violaceum nitidissimum. Lin. Il ressemble beaucoup ; pour la forme et la grandeur, au Bupreste rustique. Les antennes sont en scie, noires, avec le premier article verdâtre. La tête et le corcelet sont verts, et finement pointillés. 1/é- cusson est bronzé. Les élytres sont striées, bronzées , terminées par deux petites dents. Le dessous du corcelet et la poitrine sont verts. L’abdomen est violet ; très-brillant. Les pattes sont violettes. Il se trouve en Autriche. Du Cabinet de M. Smith. 21. BuPpresTE luride. BurrEesTis lurida. PI. 8.f fig. 83. B. Bronzé ; élytres bidentées ; anus tridenté. B. Elytris bidentatis, corpore obscuro , ano tridentato. Dict. ins. Bzpreste. 01229. Buprestis lurida. Fas. Syst. Ent. pag. 217. n°. 7. — Sp. ins. tom. 1. p. 274. n°. 8. — Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 10. Statura Bup. rusticæ. Thorax elytraque Tugosa , æneO cinereoque variegata. Elytra apice bidentata, subtüs ænea. F4s. Il est de la grandeur du Bupreste rustique , mais il est un peu plus alongé: Les antennes sont en scie, d’un noir bronzé. La tête et le corcelet sont pointillés ; presque raboteux , bronzés. L’écusson est petit, arrondi, cuivreux. Les élytres sont cuivreuses , presque striées , un peu raboteuses : on y remarque quelques. petites élévations longitudi- nales : elles ont leur extrémité un peu alongée et bidentée. Le dessous du corps est bronzé , ainsi que les pattes. Il se trouve en Amérique. Du Cabinet de M. Banks. N° 324 Bi UP) Rt E, Sk'DrE. 21 22. BuPRESTE fascié. BurrEsTrs fasciata. PI. 9. fig. 92. B. Vert brillant; élytres striées, bleues à leur extrémité , avec deux bandes fauves , interrompues. B. Elytris bidentatis viridi-æneis apice cyaneis, fasciis duabus ferrugineis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 24. Buprestis fasciata. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 13. Magnitudo præcedentis (Bup. punctatæ). Antennæ nigræ. Caput et thorax viridi-ænea , nitida. Elytra striata , viridi-ænea , nitida , apice cyanea puncto medio fasciisque duabus pone medium ferrugineis, anteriore sinuata, pos- teriore margines haud attingente. Corpus æneum nitidum. Affinis videtur Bup. tæniatæ et elytra bidentata. Fas. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Bupreste éclatant. Les antennes sont d’un noir verdâtre , filiformes, à peine en scie , un peu plus courtes que le corcelet. Tout le corps ; excepté lextrémité des élytres , est d’un vert un peu bleuâtre luisant. Le corcelet est pointillé. L’écusson est petit, arrondi. Les élytres sont striées, bi- dentées à leur extrémité ; elles sont vertes, bleues à leur extrémité, avec deux bandes fauves, dont la première est sinuée et interrompue à la suture, et l’autre n’est formée que par deux petites taches trans- versales, qui ne touchent ni la suture , ni les bords extérieurs : on voit quelquefois un point fauve vers le milieu de chaque élytre , en- touré de bleu. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve dans l’Amérique septentrionale. Du Cabinet de M. Hunter. 23. BUuPRESTE indigo. Burresris cacrulea. PI. 4. fig. 35. . B. Bleu ; élytres bidentées , stfiées, d’un vert doré, avec les côtés bleuâtres. B. Elytris bidentatis striato-punctatis viridi-aureis , margine corporeque cæ- ruleo. Dict. ins. Bupreste. n°. 26. Magnitudo Bup. rusticæ. Corpus cæruleum, nitidum. Thorax punctatus, cæruleus. Scutellum minimum rotundatum , cæruleum. Elytra bidentata striato-punctata, viridi-aurea , marginibus cæruleis. N°29 07 BB AUNMPMRNMETOMTRUE Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont noi- râtres. La tête est bleue, légèrement raboteuse. Le corcelet est poin- tillé. L’écusson est petit, arrondi, bleuâtre. Les élytres sont biden- ttes, striées, d’un vert doré, avec les côtés bleux. Le dessous du 22 corps et les pattes sont d’un bleu très-brillant. Il se trouve aux Indes orientales. 24. BUPRESTE ponctué. BuPrrEesTis punctata. PI. 10.fig. 114. B. Bronzé ; élytres bidentées, striées ; tête et abdomen avec des points jaunes. B. Elytris subbidentatis striatis, ænea , capite abdomineque testaceo macu- latis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 27. Buprestis punctata. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 176. n°. 12. Media. Caput æneum, punctis ad os duobus aliisque duobus inter antennas orbitaque oculorum testaceis. Thorax punctatus , æneus, macula utrinque apicis testacea. Elytra striata, ænea, immaculata. Abdomen æneum, punctis utrinque quatuor testaceis , ultimo majore. In speciminibus nostris puncta duo rufa versus apicem abdominis. Il ressemble beaucoup au Bupreste rustique. Les antennes sont d’un noir bronzé. La tête est bronzée , avec la lèvre supérieure jaune , deux points jaunes sur la bouche , deux autres entre les antennes, et le tour des yeux jaune antérieurement. Le corcelet est pointillé, bronzé, avec un peu des rebords latéraux d’un jaune fauve. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont bronzées, striées , bidentées. Le dessous du corps est bronzé , avec huit points d’un jaune fauve sur l’abdomen , et quelquefois seulement deux petites taches sur le dernier anneau. Les pattes sont bronzées. Il se trouve en Barbarie, au Levant, dans les provinces méridio- nales de la France. 25. BUuPRESTE villageois. BurrEesTis pagana. PI. 6. fig. 55. B. Noir; élytres ponctuées , bidentées ; corcelet anguleux, avec un enfoncement ferrugineux de chaque côté. No 35:41 Bt Ùr RP) KP FE: 52 TE. 23 B. Elytris bidentatis punctatis, nigra, thorace angulato utrinque puncto impresso ferrugineo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 28. Bup. tenebriosa minor et angustior. Corpus suprà nigrum. Thorax punc- tatus , angulatus, dorso canaliculato , utrinque macula impressa, ferruginea. Scutellum inconspicuum. Elytra fortiter punctata, substriata, apice biden- tata. Corpus subtüs nigro-æneum , cinereo squamosum , abdomine utrinque macula ferruginea. Il ressemble un peu au Bupreste ténébreux. Les antennes sont noires , en scie. Tout le corps en-dessus est noir, peu luisant. Le corcelet est presque anguleux , ponctué , un peu déprimé en-dessus, avec une tache enfoncée, ferrugineuse, de chaque côté. L’écusson est à peine apparent. Les élytres sont ponctuées , presque striées , bi- dentées à leur extrémité. Le dessous du corps est bronzé, légèrement couvert d’écailles blanchâtres, avec une tache ferrugineuse , de chaque côté, sur les anneaux de l’abdomen. Les pattes sont bronzées, avec quelques taches écailleuses, blanchâtres , sur les cuisses. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet du Roi. 26. BUPRESTE purpurin. BurrEesTis purpurea Pl. 10. fig. 106. B. Purpurin ; élytres bidentées, vertes , avec deux raies purpurines; corcelet vert sans taches. B. Elytris bidentatis viridibus vittis duabus purpureis , thorace viridi. Dict. ins. Bupreste. n°. 29. Bup. rustica pauld minor. Antennæ fusco-æneæ. Caput thoraxque punctata viridi-aurea. Scutellum rotundatum. EÆElytra bidentata , punctata , viridia, vitta purpurea quæ nec basin nec apicem attingit. Corpus subtùs purpureum, pectore pedibusque virescentibus. Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes sont bronzées. La tête et le corcelet sont d’un vert doré et finement pointillés. T’écusson est arrondi. Les élytres sont pointillées , biden- tées , d’un vert doré, avec une large raie sur chaque , d’une couleur un peu pourpre, qui ne touche ni à la base ni à l’extrémité. Le des- 24 N°. 35.9 BIU PRE STE sous du corps est un peu pourpre, mais la poitrine et les pattes sont verdâtres. Il se trouve à l’Isle-de-France. Du Cabinet du Roi. **X% Elytres tridentées. 27. BUPRESTE chrysis. BrreesrTis chrysis. Pl. 2. Gg. 8. a, de, et pl: 122102 0e B. D’un vert doré brillant; élytres tridentées , d’un brun marron. B. Elytris serrato-tridentatis castaneis, sterno conico porrecto. Dict. ins. Bupreste. n°. 31. Buprestis chrysis. Fas. Syst. Ent. pag. 218. n°. 13. — Spec. ins. tom. 1. pag. 275. n°. 18. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 24. Buprestis szernicornis viridi-aurata, elytris fusco-castaneis serrato-triden- tatis, thorace punctato , sterno porrecto. Dec. Mém. ins, tom. 4. pag. 136. n°, 2. Buprestis chrysites crassa , aureo viridissima , elytris apice serratis , rubris, basi inæqualibus , sterno antrorsum producto, conico. Parras. ins. Sibir. pag. 62. tab. D. Hp: Bup. sternicorni pauld major. Antennæ fuscæ, serratæ. Corpus crassum , elevatum. Caput thoraxque viridi-inaurata, fortiter punctata. Elytra lævia , castanea, apice tridentata. Corpus subtüs viridi-inauratum , nitidissimum. Sternum antice porrectum. Variat elitris viridi-cæruleis. Il est presque une fois plus grand que le Bupreste sternicorne. Les antennes sont noirâtres, en scie , un peu plus courtes que le cor- celet. Le corps est renflé, très-éleyé à sa partie supérieure. La tête et le corcelet sont d’un vert doré très-brillant, couverts de points en- foncés, assez gros. Les élytres sont très-finement pointillées , lisses, d’un brun marron , avec un reflet verdâtre à leur base. L’extrémité est tridentée. Le dessous du corps est d’un vert doré très-brillant. Le sternum est avancé et conique. Les pattes sont brunes, et les cuisses sont d’un brun violet. Il se trouve aux indes orientales. BUPRESTE. NP 20 BA UN PUR ET SMIRNE: 25 28. BUPRESTE marron. BurrEsTIs castanea. PI. 2. fig. 8. b. c. B. Noirâtre ; élytres tridentées , d’un brun châtain , avec une tache velue à leur base. B. Elytris serrato-tridentatis castaneis, basi macula villosa, thorace ob- longo punctato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 32. Magnitudo et statura omnind Bup. Chrysidis, attamen differt. Antennæ serratæ , Castaneæ, thorace pauld breviores. Caput nigricans. Thorax fuscus, elevatus, postice sublobatus, punctis oblongis , impressis , castaneo-tomen- tosis. Scutellum nullum. Elytra rugosa, castanea, apice tridentata , basi ma- cula impressa, castaneo-tomentosa. Corpus subtüs nigrum. Pedes castanei, femoribus fusco-maculatis. Sternum antice porrectum. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bupreste Chrysis. Les antennes sont en scie , d’un brun marron, avec les den- telures noirâtres . La tête est noirâtre , légèrement raboteuse. Le cor- celet est élevé, noirâtre, avec des points enfoncés ; assez grands, couverts d’un duvet fauve ; il est un peu lobé postérieurement. Point d’écusson. Les élytres sont un peu raboteuses , avec quatre lignes lon- gitudinales , peu marquées, et une tache enfoncée , ronde, couverte d’un duvet fauve, placée vers la base de chaque élytre : leur extré- mité est tridentée. Le dessous du corps est noir, avec un peu de fer- rugineux sur l’abdomen. Les pattes sont d’un brun marron, avec un peu de noirâtre sur les cuisses. Le siernum eët avancé. Il se trouve au Sénégal , d’où il a été apporté par M. Geoffroy de Villeneuve. 29. BUPRESTE Sternicorne. BurRrESTIS sternicornis. PI. 6. fig. 52. a. B. D'un vert doré brillant ; élytres tridentées , avec des points cen- drés , enfoncés ; sternum avancé. B. Elytris serrato-tridentatis viridibus, punctis cinereis impressis, sterno porrecto conico. Dict. ins. Bzpreste. n°. 353. Buprestis sternicornis. Fas. Syst. Ent. pag. 218. n°. 12. — Sp. ins. tom. 1. pag. 275. n°. 17. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 23. Buprestis sternicornis elytris serrato-tridentatis, thorace punctato , sterno Coléoptères. Tome II. D 26 N°: 54 MBAU TP RME) SITE porrecto, corpore inaurato. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 5. — Mus. Lud.- Ulr. pag. 88. Carabus orientalis crassus. Grew. Mus. pag. 167. tab. 13. Cantharis major , Capite et thorace cavitatibus donatis, elytris Iævibus. Sroan. Hist. of jam. tab. 236. fig. 8. Vozr. Coleopt. tab. 48. fis. III. Corpus gibbum, viridi-inauratum nitidissimum. Antennæ fuscæ, serratæ. Thorax punctis excavatis. Elytra apice tridentata , punctis impressis cinereiïs, punctoque baseos majore. Pedes viridi-inaurati, tarsis fuscis. Sternum an- ticè porrectum. ‘Il est un peu plus grand que le Bupreste fasciculé. Les antennes sont noirâtres , en scie, un peu plus courtes que le corcelet. Tout le corps est d’un vert doré très-brillant. Le corcelet est élevé et couvert de points enfoncés. Point d’écusson. Les élytres ont plusieurs rangées de points peu enfoncés, cendrés, et un point beaucoup plus grand à la base de chaque élytre ; lextrémité est tridentée. Les pattes sont vertes , avec les tarses noirs. Le sternum est avancé et conique. Il se trouve aux Indes orientales. 30. BuPRESTE interrompu. BurREsTIS interrupta. Pl. 4. fig. 28, a. b. c: B. Elytres noires, presque tridentées, avec des lignes longitudi- nales blanches ; sternum avancé. B. Elytris subtridentatis, lineis abbreviatis impressis albis, sterno anticè porrecto. Dict. ins. Bupreste. n°. 34. Statura'et magnitudo Bup. sternicornis. Caput nigro-cæruleum , canalicu- latum. Thorax niger, punctis impressis albis. Elytra nigra subtridentata, basi lineis duabus tribusve abbreviatis impressis albis , aliaque ponè medium interrupta. Corpus subtùs æneum, griseo-tomentosum. Sternum anticè por- rectum , Conicum. Variat rarids elytris immaculatis. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Bupreste sterni- corne. Les antennes sont noires , en scie. La tête est d’un noir bleuâtre, pointillée, avec un sillon couvert d’un duvet blanchâtre. Le corcelet est noir luisant, avec des points enfoncés, blanchôâtres. Les élytres NOUS LU BI UN PL VEN SYIDUES 27 sont légèrement chagrinées, presque tridentées , avec quelques lignes oblongues , enfoncées , couvertes d’un duvet blanchâtre , à la base, et une autre plus longue interrompue , au-delà du milieu. Le dessous du corps est bronzé, brillant , et couvert d’un duvet blanchätre. Les pattes sont bronzées. Le sternum est avancé et conique. Il se trouve au Sénégal, d’où il a été apporté par M. Geoffroy de Villeneuve. 31. BuPrEesTE oculé. BiirrEeSrns ocellara Eli. fs.,3. 4. b. B. D'un vert brillant ; élytres tridentées, avec deux taches oblon- gues dorées , et une autre jaune presque oculée. B. Elytris tridentatis viridibus, maculis duabus aureis ocellarique flava. Dict. ins. Bzpreste. n°. 36. Buprestis ocellata viridi nitens , elytris tridentatis, maculis duabus aureis ocellarique flava. Fas. Syst. Ent. pag. 218. n°. 11. — Sp. ins. tom. 1. p. 275. n°. 14. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177..n°. 19. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 15. Statura Bup. ignitæ. Caput canaliculatum. Thorax punctatus , aureus , linea lonsitudinali cærulescente. Elytra tridentata, lineis tribus elevatis, viridia, maculis duabus aureis, altera ad basin , altera ad apicem, in medio vero macula magna subocellaris, flava, quæ in quibusdam in fascium ferè excurrit, margines tamen haud attingit. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bupreste enflammé. Les antennes sont noirâtres , en scie. La tête est verte, petite et can- nelée. Le corcelet est pointillé, vert doré , avec une large raie longi- tudinale bleue , lisse. Les élytres sont tridentées ; d’un vert doré, avec deux taches oblongues , d’un rouge cuivreux , et une grande tache jaune, au milieu, entourée d’un cercle bleu. Le dessous est doré très- brillant. Les pattes sont d’un vert doré. Il se trouve aux Indes orientales , à Chandernagor. 32. BurRrESTE verdelet. BuPrRrEsTIs viridula. Pl 10. fig. 112. B. D’un vert doré; corcelet en cœur ; élytres striées , tridentées. Dj 28 NES 2 NS BU APURME. SAME B. Elytris tridentatis striatis, scutello cordato, corpore viridi-inaurato: Dict. ins. Bzpreste. n°. 36. Bup. rustica pauld major. Corpus totum viridi-inauratum, immaculatum ,: oculis solis brunneis. Thorax punctatus, dorso sulco punctisque quatuor vix impressis. Scutellum cordatum. Elytra striata, apice tridentata. Il est un peu plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes sont vertes, en scie. Tout le corps est d’un vert doré, brillant; les yeux seuls sont bruns. Le corcelet est pointillé ; il a un sillon et deux points de chaque côté, très-peu enfoncés. L’écusson est assez grand et en cœur. Les élytres sont striées, tridentées à leur extrémité. Il se trouve dans la Caroline. | Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 33. BuPRESTE rayé. BuPrresTis lineata. PI. 8. fig. 80. B. Cuivreux ; élytres presque tridentées , bronzées , avec deux raies longitudinales ferrugineuses. B. Elytris truncatis subtridentatis nigro-æneis, vittis duabus ferrugineis. Dict. ins. Bupreste. n°. 37. Buprestis lineata. Fas. Syst. Entom. pag. 217. n°. 10. — Sp. ins. tom. 1. pag. 275. n°. 13. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 19. Statura et magnitudo Bup. rusticæ. Caput obscurè æneum, margine antico pallido , fasciaque media rufa. Thorax punctatus, æneus , margine exteriori antice rufo. Elytra terminata denticulis tribus obsoletis , obscurè ænea , vittis duabus rufis, quarum extèrior ad basin flexuosa , interior basi latior apicem elytri haud attingit. Subtüs ænea , gula rubra. Sternum antice posticeque emarginatum. Primum abdominis segmentum sulco exaratum. F4s. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste rustique. Le corcelet est cuivreux, pointillé , avec un peu de fauve à la partie antérieure et sur les côtés. L’écusson est petit, arrondi. Les élytres sont d’un vert foncé , un peu bronzé , avec deux raies longitudinales, dont l’extérieure va de la base à la pointe, et l’intérieure , un peu plus large vers la base, ne descend pas jusqu’à la pointe : l’extrémité de chaque élytre est terminée par trois petites dentelures. Le dessous du corps est d’une belle couleur cuivreuse, avec un peu de rougeâtre en- é” N°03 20 PB MUMP HR M ENS HATMES 29 dessous du corcelet, et deux petits points rougeâtres sur le dernier anneau. Le premier anneau du ventre a un sillon longitudinal au mi- lieu. Il se trouve dans PAmérique méridionale. Du Cabinet de M. Banks. 34. BuPREsTE tricuspidé. BurRrEsTIs tricuspidata. PI. o. fig. 87. B. Cuivreux, brillant ; élytres bronzées , striées, tridentées. B. Buprestis elytris tridentatis, ænea immaculata , scutello tricuspidato. Dict. ins. Bupreste. n°. 38. Buprestis area elytris tridentatis, corpore æneo immaculato. F48. Spec. ins. tom. 1. pag. 275. n°. 15. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 20. Minor. Corpus totum æneum obscurè nitidum. Elytra striata apicè triden- tata. Fas. Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont cui- vreuses ,; un peu en scie. La tête et le corcelet sont cuivreux , bril- lans , pointillés. L’écusson est tricuspidé , cuivreux. Les élytres sont striées et bronzées : leur extrémité est munie de trois petites dente- lures. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux, brillans , mais un peu couverts d’une poussière jaunâtre. Linné ayant donné le nom de Buprestis anea à une autre es- pèce , nous avons cru devoir changer le nom de celle-ci. Il se trouve à la Côte de Coromandel. Du Cabinet de M. Banks. 35. BuprEsTE maculé. BuPrrEesTrs maculata. PI. 6. fig. 61. a. b., et pl. 10. 1 OS EE B. Élytres tridentées , striées, bleuâtres , tachées de jaune. B. Elytris tridentatis cyaneis flavo maculatis. Dict. ins. Bzpreste. ne. 30. Buprestis maculata. F4g. Spec. ins. tom. 1. pag. 275. n°. 16. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 21. Media. Caput cyaneum ore flavo. Frons flavus punctis duobus nigris ma- 30 INC 32: BAD PRRNENSMIRE culisque duabus cyaneis margine flavo. Elytra tridentata, striata, cyanea, maculis duabus magnis, lunatis, flavis, quarum posterior interdüm in duas divisa. Corpus subtüs æneum , abdomine utrinque serie punctorum flavorum. F8. Il est à peine plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes sont noires, un peu en scie. La tête est d’un bleu foncé, jaune antérieu- rement , avec des points d’un vert noirâtre. Le corcelet est bleu foncé , avec les bords latéraux et un peu du bord antérieur latéralement jaunes. L’écusson est petit et bleu foncé. Les élytres sont bleues, avec deux taches oblongues, irrégulières, quelquefois divisées , sur chaque : elles sont striées , et leur extrémité est munie de trois pe- tites dentelures. Le dessous du corps est noir bronzé , avec une suite de taches jaunes, de chaque côté de l’abdomen. Il se trouve en Sibérie, à Tripoli. Du Cabinet de M. Banks. Celui qui est figuré à la pl. 6. est du Cabinet du Roi et vient de Tripoli. Il diffère de l’autre en ce que le bord antérieur du corcelet est entièrement jaune , et que le corcelet a un point jaune vers l’écusson. 36. BurresTe huit-taches. ù ; o BuPrEsTis octoguttata.\\ Pl. 4! fo. 36% Met plie fig. 126. B. bronzé ; élytres coupées, quadridentées, striées, d’un noir bleuâtre, avec quatre taches jaunes. B. Elytris truncatis quadridentatis striatis nigro-cæruleis maculis quatuor flavis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 40. Buprestis octoguttata elytris fastigiatis muticis maculis quatuor albis, cor- pore cæruleo. Lrx. Syst. Nat. pag. 659. n°. 2. — Faun. Suec. n°. 753. Buprestis octoguttata. Fa. Syst. Ent. pas. 220. n°. 23. — Spec. ins. tom. 1. P 5 3 pag P pag. 175. n°. 32. — Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 48.P Buprestis a/bo punctata cæruleo-violacea nitida, thoracis lateribus albis, elytris striatis : maculis quinque albis. Dxc. tom. 4. pag. 132. n°. 5. pl. 4. fig. 20.? Buprestis octoguttata. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 327. n°. 1. Magnitudine cedit nostratibus majoribus. Antennæ nigræ , longitudine tho- [e] racis. Caput nigrum aut cæruleum, lineola alba antè oculos. Thorax.niger N°: 132 MBNUMPNERMELSEENE 23 aut cæruleus margine albo. Elytra nigra aut cærulea striata , obtusissima, maculis octo albis longitudinaliter digestis. Abdomen cæruleum cum lineä albâ utrinque versus basin transversâ, et in singulo segmento utrinque par punctorum alborum, ut sint sub abdomine maculæ 18 albæ. Pedes cærulei cum puncto albo in femoribus quatuor posterioribus. Variat colore cæruleo, nigro, aureo, absque vel cum maculis. Lin. Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont noires, presque de la longueur du corcelet. La tête est pointillée, noirûtre, avec quelques points et quelques lignes jaunes à la partie antérieure. Le corcelet est pointillé , noirâtre, avec le bord latéral et un peu le bord antérieur jaunes. Les élytres sont d’un noir un peu bleuâtre, avec quatre points jaunes , placés sur une ligne longitudinale. Elles sont pointillées, striées, tronquées à leur extrémité , et munies de quelques petites dentelures. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés , avec quelques points jaunes. L’abdomen a quatre rangées de points jaunes. Il se trouve en Europe. Je l’ai trouvé aux Isles d’Hières, dans un Pin carié. L’insecte figuré , pl. 11, fig. 126 , est presque une fois plus petit, et le dessous du corps a un plus grand nombre de taches jaunes. Il a été trouvé dans les Alpes méridionales. KXIX X Élytres en Scies 37. BuPREsSTE enflammeé. BurrEesTrs ignita. PI. 4. fig 33. B. Vert brillant en-dessus , vert doré très-brillant en-dessous ; ély- tres tridentées, pointillées. » B. Elytris serratis viridibus , corpore subtüs aureo, splendente. Dict. ins.” Bzpreste. n°. 43. Buprestis zgnita elytris serratis, thorace impresso, corpore inaurato , ti- biis teretibus. Lin. Syst. Nat. pag. 659. n°. 3. — Mus. Lud. Ulr. pag. 86.? Buprestis onita elytris tridentatis, thorace impresso , corpore inaurato. Fas. Syst. Entom. pag: 217. n°. 9. — Spec. ins. tom. 1. pag. 274. n°. 12. — Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n° 17. Magnitudo et statura Bup. vittatæ. Antennæ serratæ nigræ, articulo primo « 32 N°: ABAEUMPURMENSORME" æneo. Caput sulcatum viride , oculis testaceis. Thorax lævis, punctatus, Scu- tellum inconspicuum. Elytra lævia, punctata, apice serrata. Corpus subtüs viridi-aureum, nitidissimum. Pedes viridi. T1 ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste bande- dorée. Les antennes sont noires, en scie, avec le premier article bronzé. La tête est verte .et profondément sillonée. Le corcelet est vert, lisse , très-finement pointillé. Point d’écusson apparent. Les élytres sont vertes, lisses, très-finement pointillées, légèrement en scie à leur extrémité. Le dessous du corps est d’un vert doré, un peu cui- vreux , très-brillant. Les pattes sont vertes. Il se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. Je doute que cet insecte soit le Bzprestis igrita de Linné. 38. Bupresre fuloide. Brurres ris) fuleida,, PL; fig 124. B. Elytres en scie, d’un vert doré; corcelet et élytres avec deux raies pourpres. B. Elytris serratis , viridi-aurea , thorace elytrisque vittis duabus purpureïs. Dict. ins. Bzupreste. n°. 44. Statura et magnitudo omnind Bup. vittatæ. Corpus viridi-aureum. Caput ca- naliculatum. Thorax lævis, versus margines scaber , dorso vittis duabus pur- pureïs. Elytra serrata, in singulo vitta lata, purpurea, lineisque tribus ele- vatis. 11 ressemble beaucoup au Bupreste bande-dorée. La tête est d’un vert doré ; avec un sillon longitudinal ; à sa partie antérieure. Le corcelet est lisse au milieu, un peu raboteux sur les côtés, d’un vert doré brillant , avec deux larges raies longitudinales pourpres. L’écusson est imperceptible. Les élytres sont en scie à leur extrémité , d’un vert doré brillant, avec une large raïe longitudinale pourpre . au milieu de chaque élytre. On voit aussi quelques lignes peu élevées et peu mar- quées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert doré brillant, Il se trouve à Cayenne. Du Cabinet de M. Geoffroy. 39. NP: 1320 BEAUTE) RUE SPIPE 33 39. BUPRESTE iris. BorrEesTIrs iris. PI. 5. fig. 39. B. D’un vert doré brillant; corcelet trilobé; élytres striées, en scie, tachées de jaune. B. Elytris serratis striatis viridi-auratis flavo maculatis , thorace trilobo. Dict. ins. Bupreste. n°. 45. Magnitudo Bup. unidentatæ. Antennæ serratæ , nigro-æneæ. Corpus viridi- auratum nitidissimum. Thorax elevatus, lævis, posticè trilobus. Elytra ser- rata, striata, macula magna communi fasciaque postica abbreviata, flavis. Sternum anticè porrectum. Il est de la grandeur du Bupreste unidenté. Les antennes sont pe- tites, en scie, d’un noir bronzé. Le corps est d’une belle couleur verte, dorée, brillante. Le corcelet est élevé, étroit antérieurement, trilobé, et large postérieurement. L’écusson est en cœur. Les élytres sont en scie depuis la pointe jusques vers le milieu ; elles sont striées, vertes, avec une très-grande tache commune , jaune , vers la base , sur laquelle s’avance, de chaque côté, un peu de vert en arc; un peu au-delà du milieu , il y a une bande courte, jaune. Les pattes sont de la couleur du corps. Le sternum est très-avancé. Il se trouve à Cayenne , d’où il a été apporté par M. de la Borde, Docteur en Médecine. Du Cabinet de M. de France. 40. BurrEsTE doré. BurrEesTrs aurata. PI, 9: fig. 95. B. Elytres en scie, d’un vert doré, brillant; corcelet et abdomen cuivreux. B. Elytris serratis, viridi-aurea, thorace viridi-æneo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 46. Buprestis aurata elytris serratis aurea , thorace æneo. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 33. Magna. Caput valdè inter oculos sulcatum, æneum oculis testaceis. An- tennæ serratæ æneæ dentibus nigris. Thorax lævis, obscurè æneus. Elytra serrata, Vix Striata, aurea, nitida. Corpus aureum, nitidum. Far. Coléoptères. Tome IL. E 32 N°. 32 BUPRESTE. Il ressemble beaucoup au Bupreste enflammé. Les antennes sont d’un vert foncé brillant, avec les dentelures très-noires. La tête est verte, avec un large sillon a la partie antérieure. Le corcelet est vert, moins brillant que les élytres. On ne voit point d’écusson. Les élytres ont des stries peu régulières, formées par des points enfoncés ; leur extrémité est dentelée. Le dessous du corcelet est vert brillant. La poitrine et l’abdomen sont d’une couleur de cuivre rouge très - bril- lante. Les pattes sont d’un vert cuivreux. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. 41. BUPRESTE mariane. BupresTis mariana. PI. 1. fig. 4. B. Cuivreux, brillant, raboteux ; élytres en scie, avec des enfon- cemens inégaux. B. Elytris serratis longitudinaliter rugosis, maculis duabus impressis tho- race sulcato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 47. Buprestis mariana. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 6. — Mus. Lud. Ulr. pag. 89. — Faun. Suec. n°. 754. Buprestis mariana. Fas. Syst. Ent. pag. 219. n°. 21. — Sp. ins. tom. 1. pag. 276. n°. 20. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 27. Cantharis marianus viridis perelegans , vaginis sulcatis signaturis flaves- centibus notatis. Prrrv. Gaz. tom. 2. fig. 2. Buprestis /izlca fusco-ænea depressa , scabritie subtùs aurata , thorace ely- trisque longitudinaliter rugoso-hiulcis, areolis elytrorum geminis impressis cupreis. Parras. Icon. ins. Sibir. pag. 68. tab. D. fig. 8. Buprestis virginiensis. Drurv. Illust. of ins. tom. 1. tab. 30. fig. 3. Scuazrr. Icon. ins. tab. 49. fig. 1. Buprestis mariana. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 362. Buprestis mariana. Vrrr. Ent. tom. 1. pag. 328. n°. 2. Magnitudo Bup. Tenebrionis. Corpus scabrum suprà cupreum, nitidum, subtùs rubro-cupreum. Antennæ nigræ, filiformes, subserratæ. Caput canalicu- latum. Elytra subserrata, lineis tribus elevatis maculisque duabus impressis. Variat corpore suprà fusco. Il est de la grandeur du Bupreste Ténébrion. Les antennes sont filiformes, presque en scie, noires, avec le premier article cuivreux. Tout le dessus du corps est raboteux , cuivreux, brillant. Le dessous NP:132 40 BUUMErRRME, SHERE 35 est raboteux, d’un rouge cuivreux très-brillant. La tête est sillonée. Le corcelet a des enfoncemens irréguliers, et une raie longitudinale, lisse, au milieu. L’écusson est petit, arrondi, élevé. Les élytres sont un peu en scie; elles ont trois ou quatre lignes longitudinales, peu élevées, et quelques impressions, dont deux plus marquées forment deux espèces de taches. Les pattes sont raboteuses , cuivreuses. Cet insecte varie pour les couleurs. Le dessus du corps est quelque- fois noirâtre , obscur , et le dessous est cuivreux , peu brillant. Il se trouve dans presque toute l'Europe ,; dans la Sibérie, dans l'Amérique septentrionale. Je lai souvent trouvé en Provence , sur les troncs vermoulus des Pins, et dans les chantiers de l’Arsenal de Toulon. 42. BUPRESTE farineux. BuPrrEsTIs farinosa. Pl. 7. fig. 7o. B. Elytires d’un vert foncé, en scie, avec un sillon court, doré, près de la suture. B. Elytris serratis viridibus sulco abbreviato suturali impresso. Dict. ins. Bupreste. n°. 49. Buprestis farinosa. Fas. Syst. Entom. pag. 219. n°. 16. — Spec. ins. tom. 1. pag. 276. n°. 21. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 28. Magnitudo media. Antennæ nigræ, caput canaliculatum, fuscum, orbita oculorum aurea. Thorax obscurè æneus, dorso canaliculato , marginibus lu- nula impressis. Elytra rugosa, viridia , sulco longitudinali à medio ad apicem impressa. Corpus æneum polline ferrugineo adspersum. F4s. Il est beaucoup plus petit que le Bupreste raié. Les antennes sont noires et en scie. La tête est bronzée, avec un enfoncement à la partie supérieure. Le corcelet est bronzé, presque quarré , avec une impression longitudinale au milieu , et deux enfoncemens irréguliers , dorés, de chaque côté. L’écusson est bronzé et petit. Les élytres sont d’un vert foncé ; elles ont beaucoup de points enfoncés, et un sillon enfoncé , doré, depuis le milieu jusqu’à extrémité , près de la su- ture ; les côtés extérieurs sont un peu en scie vers l'extrémité. Les pattes et tout le dessous du corps sont cuivreux , et couverts d’une E ï 36 NON 2 EN BAUPEMAMENSMENE poussière fauve. Le premier anneau de labdomen a une élévation lisse, brillante , au milieu. Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande. 43. BUPRESTE ventru. BurresTis ventricosa. PI. 6. fig. 63. a. B. B. Vert foncé, brillant ; élytres en scie, ponctuées ; corcelet avec des enfoncemens dorés ; abdomen renflé à sa base. B. Elytris serratis punctatis , viridis nitens , thorace basique elytrorum ma- culis impressis aureïs. Dict. ins. Bzpreste. n°. 5o. Magnitudo et statura Bup. farinosæ. Antennæ nigræ. Caput æneum , cana- liculatum. Thorax fusco-viridis, dorso sulco aureo et utrinque maculis tribus impressis aureis. Elytra apice serrata, punctata, fusco-viridia , nitida, basi punctis maculisque impressis aureis. Corpus subtüs viride nitidissimum. Ab- domen basi ventricosum. Il ressenrble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste farineux. Les antennes sont noires. La tête est bronzée et sillonée à sa partie antérieure. Le corcelet est d’un vert foncé , luisant , avec un large sillon doré ; à sa partie supérieure , et trois taches dorées , enfon- cées , irrégulières, de chaque côté. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont en scie à leur extrémité , fortement pointillées, d’un vert foncé brillant, avec des taches et des points enfoncés, dorés, très- brillans, à leur base. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert très-brillant. L’abdomen est un peu renflé vers sa base. Il se trouve à Madagascar. 44. BUuPRESTE émeraude. BurrEsTIs smaragdula. PI. 1. fig. 2. B. D'un vert doré très-brillant ; corcelet avec deux taches enfon- cées ; élytres en scie , avec trois élévations longitudinales. B. Elytris serratis, lineis tribus elevatis, viridi-aurea nitidissima , thorace maculis duabus impressis aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 52. Bup. farinosa pauld minor. Antennæ nigræ , articulo primo et secundo viridibus. Corpus viridi-aureum nitidissimum. Caput anticè impressum, li- neaque longitudinali impressa. Thorax punctatus, subscaber maculis duabus impressis aureis. Elytra serrata subscabra, lineis tribus elevatis. N°.132.1 BAUER IAE SEE 37 Il est un peu plus petit que le Bupreste farineux. Les antennes sont en scie, noires, avec les deux premiers articles verts. Tout le corps est d’un vert un peu bleuâtre, doré, très-brillant. La tête est un peu enfoncée antérieurement, et marquée d’une petite ligne longitudinale enfoncée. Le corcelet est légèrement raboteux, avec deux taches en- foncées , dorées. T’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont en scie, un peu raboteuses ; avec trois ou quatre élévations longitudi- nales. Les pattes sont d’un bleu verdâtre, brillant. Il se trouve aux Indes orientales. 45. BuPRESTE élégant. BurresrTrs elegans. Pl. 8. fig. 89. B. Vert doré brillant; élytres en scie, avec quatre lignes élevées et une raie dorée. B. Elytris serratis, ænea nitida , thorace lineis duabus elytrorumque unica aureis: Dict. ins. Bzpreste. n°. 53. Buprestis elegans. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 24. — Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 35. Media. Caput viride , nitidum, scabrum. Thorax punctatus et ferè vario- losus æneus, nitens, lineis duabus approximatis, dorsalibus aureis. Elytra valdè serrata lineis quatuor elevatis interstitiisque punctatis ferè variolosis viridia, nitida linea longitudinali aurea. Subtüs ænea nitida. Fas. Il est de la grandeur du Bupreste ponctué. Les antennes sont en scie, d’un noir bleuâtre, avec les deux premiers articles verts. La tête est verte, dorée , raboteuse. Le corcelet est pointillé , presque rabo- teux, vert doré, avec deux raies cuivreuses. T’écusson est vert et petit. Les élytres sont d’un vert doré , avec une raie longitudinale, peu marquée, cuivreuse : elles sont fortement pointillées , presque rabo- teuses , avec quatre lignes longitudinales , élevées, sur chaque ; l’ex- trémité est en scie. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert doré très-brillant. _ Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Banks. N 46. BuPRESsSTE trilobé. Burrzsrrs triloba. Pl 1. fis. 5. et fig. 7. à 38 Ni 22 NP UN PERS EMSINME B. Vert; corcelet lisse, trilobé; élytres obscures ; en scie vers l'extrémité. B. Elytris serratis fuscis, corpore viridi, thorace trilobo. Dict. ins. Bz- preste. n°. 54. Variat magnitudine. Antennæ nigro-æneæ. Caput viride, oculis testaceis. Thorax lævis viridis, posticè trilobus. Scutellum triangulum acutum , viride. Elytra fusca, versus apicem serrata. Corpus subtùs pedesque viridia. Ab- domen lateribus serratum. Il varie pour la grandeur. Les antennes sont d’un vert bronzé. La tête est verte, et les yeux sont grands et testacés. Le corcelet est vert, pointillé, trilobé postérieurement. L’écusson est triangulaire, pointu et vert. Les élytres sont lisses, noïirâtres, un peu en scie vers l'extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont verts : Les côtés de l'abdomen sont en scie. Il se trouve dans l'Amérique méridionale , à Cayenne. Du Cabinet de M, Pâris. $ 47. BurrEesTe hémorrhoïdal. Burresris haemorrhoidalis. PI. 10. fig. 109. B. D’un bleu verdâtre, très-brillant ; élytres avec quatre points et une bande ferrugineux ; anus ferrugineux. B. Elytris serratis cæruleo-viridibus , punctis quatuor fasciaque postica fulvis ; ano ferrugineo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 55. Magnitudo Bup. marianæ. Antennæ nigræ, serratæ. Caput viride. Thorax viridis , linea longitudinale impressa. Elytra substriata, serrata , cærulea , punctis quatuor transversalibus in medio fasciaque postica fulvis. Sternum por- rectum , villosum. Corpus subtüs viridi-cæruleum , abdominis segmentis tribus ultimis ferrugineis. Pedes cærulei. Il est presque de la grandeur du Bupreste mariane. Les antennes sont noires , en scie. La tête est d’en vert bleuâtre , brillant. Les yeux sont bruns. Le corcelet est d’un vert bleuâtre , finement pointillé, avec une ligne longitudinale au milieu , légèrement enfoncée. L’écusson est bleuâtre , ne large que long , Res postérieurement. Les ély- tres sont d’un bleu verdâtre es ble avec quatre points fauves N°1#33. 0 ETURPIREE SÉRIE 39 placés sur une ligne transversale, vers le milieu, et une bande de la même couleur vers l’extrémité : elles sont très-légèrement striées, et leur bord extérieur est en scie depuis un peu au-delà du milieu jusqu’à l'extrémité. Le dessous du corps est d’un vert brillant , un peu bleuâtre, mais les trois derniers anneaux de l’abdomen sont ferrugineux. Les pattes sont d’un bleu verdâtre. Le sternum est avancé, et il est cou- vert de quelques poils très-fins, assez longs et grisâtres. IseYtrouve 20 7ên Du Cabinet de M. Francillon. 48. BuPRESTE Cyanipède. Biir2EesT1s cyanipes. Pl.:,9:-fis. 104. B. Vert brillant; élytres en scie, striées ; corcelet applati, bleu. B. Elytris serratis striatis viridi-æneis, thorace plano cæruleo. Dict. ins. Bupreste. n°. 56. Buprestis cyanipes. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 30. Magnitudo Bup. marianæ. Caput cum antennis cyaneum. Thorax dorso plano punctatus, cæruleus, immaculatus. ÆElytra striata , striis crenatis, apice valdè serrata. Corpus viridi-æneum, nitidum, pedibus cyaneis. F4s. Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bu- preste silloné. Les antennes sont d’un noir bleuâtre , filiformes, à peine en scie, plus courtes que le corcelet. La tête est bleue et les yeux sont bruns. Le corcelet est bleu au milieu, vert sur les côtés, fortement pointillé , applati à sa partie supérieure. Les élytres sont vertes , bleuâtres à leur suture , cuivreuses sur les bords extérieurs : elles ont des stries crénelées, et sont en scie vers leur extrémité. Le dessous du corps est d’un vert brillant. Les cuisses sont vertes, et les jambes et les pattes sont bleues. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de M. Hunter. 49. BuPRESTE déprimé. BouPpresTis depressa. PI. 2. fig. 15. B. Cuivreux, déprimé ; élytres finement en scie, avec des points très-enfoncés , en stries. 7 N°.235. DB AURELRNE STE B. Elytris serratis porcatis punctis impressis , corpore depresso æneo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 57. Buprestis depressa elytris subserratis æneo-ferrugineis nervoso punctatis , thorace depresso. Lin. Syst. Nat. Mant. 2. pas. 535. Buprestis depressa elytris serratis sulcatis, corpore depresso obscuro. Fas. Syst. Entom. pag. 219. n°. 14. — Spec. ins. tom. 1. pag. 276. n°. 19. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 26. Buprestis porcata elytris serratis porcatis , thorace angulato , corpore fusco nitido. Fam. Syst. Ent. pag. 219. n°. 17. — Spec. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 25. — Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 36. Major Bup. chrysostigmati. Thorax canaliculatus , punctatus , obscurus, utrinque angulatus. Elytra apice subtilissimè serrata , sulcis octo exarata , subtüs magis cuprea. Fas. Magnitudo et summa affinitas Buprest. porcatæ, sed elytra striata punctis excavatis. Il ressemble beaucoup au Bupreste cyanipède , pour la forme et la grandeur. Il est entièrement d’une couleur verte , très-foncée et cuivreuse. Le corps est un peu déprimé en-dessus. Les antennes sont d’une couleur bleuâtre foncée. La tête est fortement pointillée. Le cor- celet est fortement pointillé , un peu chagriné ; déprimé supérieure- ment. L’écusson est petit. Les élytres ont des stries régulières , for- mées par des points enfoncés très-rapprochés. L’extrémité extérieure est légèrement dentelée. Les pattes sont d’un bleu foncé. Le Buprestis depressa et le Bup. porcata de M. Fabricius m’ont paru être le même. Il se trouve dans l'Amérique méridionale , aux Antilles, à Cayenne. Du Museum Britannique. 50. BuPrRESTE nègre. BurRrEsTISs nigrita. PI. 9. fig. 96. B. Bronzé , noirâtre ; corcelet trilobé ; lobe intermédiaire échancré; élytres en scie, avec trois lignes élevées. B. Elytris serratis, lineis tribus elevatis ; thorace posticè trilobo , inter- medio emarginato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 58. Similis Bup. canaliculatæ, attamen differt. Corpus suprà fusco-æneum, subtùs æneum nitidum. Thorax lævis, posticè trilobus, lobo intermedio lon- giori, apice emarginato. Scutellum elongatum, acutum. Elytra à medio ad apicem N°82 :BAUWPIRIE SUIVE 41 apicem serrata, suprà lineis tribus longitudinalibus elevatis, lateralibus bre- vioribus. Pedes ænei. Il est un peu plus grand que le Bupreste cannelé. les antennes sont noires , en scie. Le corps est bronzé , noirâtre, peu luisant en-dessus, bronzé , luisant en-dessous. Le corcelet est lisse, trilobé postérieure- ment , avec le lobe du milieu un peu plus long que les autres et échancré. L’écusson est alongé , très-pointu , enchassé par sa base dans l’échan- crure du lobe intermédiaire du corcelet. Les élytres sont en scie depuis le milieu du bord extérieur jusqu’à l’extrémité ; elles ont chacune trois lignes longitudinales élevées. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve au Sénégal. Du Cabinet du Roi. 51. BUuPRESTE modeste. BurREsSTISs modesta. PI. 7 fi. ,7 2 B. Vert doré, très-brillant ; élytres en scie, moins brillantes , avec trois impressions dorées, B. Elytris serratis corpore obscurioribus, maculis tribus impressis aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 59. Buprestis modesta. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 276. n°. 22. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. n°. 31. Magnitudo præcedentis (Bup. farinosæ). Caput impressum, viride , nitidum, oculis testaceis. Thorax punctatus , æneus, nitidus, maculis tribus impressis. Elytra serrata, subsulcata, obscuriora , basi nitidiora, maculis tribus im- pressis aureis. Fas. Il est un peu plus petit que le Bupreste mariane. Les antennes sont d’un vert bleuâtre , foncé, en scie. La tête est verte, dorée, avec le front un peu enfoncé. Le corcelet est doré , brillant, très-finement pointillé, avec cinq impressions , dont deux, vers les angles postérieurs, moins marquées. L’écusson est vert. Les élytres sont d’un vert doré obscur, brillant à la base et à la suture: elles sont presque striées , et ont chacune trois enfoncemens dorés , dont l’un plus petit, en-deçà du milieu , et les deux autres en-delà, vers l’extrémité : l’extrémité laté- Coléoptères. Tome IL. F Je N°. 32. BUPRESTE. rale est en scie. Le dessous du corps et les pattes sont dorés , très- brillans. Il se trouve au Brésil. Du Cabinet de M. Banks. 52. BuPprEsTE alongé. _Burrzesris elongata. PI. 9. fig. 102. B. Cuivreux, corcelet bronzé; élytres en scie, striées, d’un vert cuivreux , rougeâtres à l’extrémité. B. Elytris serratis, elongata cuprea, thorace æneo , elytris striatis vires- centibus, apice cupreis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 63. Antennæ nigro-æneæ serratæ. Corpus elongatum. Caput fusco-æneum , ca- naliculatum. Thorax fusco-æneus, lævis, posticè subtrilobus. Scutellum in- conspicuum. Elytra striata , apicè serrata, viridi-ænea, versus apicem cu- preo nitentia. Thorax subtüs virescens. Pectus, abdomen pedesque cuprea. Ce Bupreste est plus alongé que les espèces précédentes. Les an- tennes sont d’un noir bronzé , en scie. La tête est bronzée , et elle a un large sillon à sa partie antérieure. Le corcelet est lisse, bronzé, presque trilobé postérieurement. Point d’écusson. . Les élytres sont striées , légèrement en scie vers extrémité : elles sont d’un vert bronzé, et ont un reflet cuivreux brillant , sur-tout vers extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux, mais le dessous du corcelet et de la tête sont verdâtres. Il se trouve sur la Côte de Barbarie, et m’a été donné par M. Marsham. 53. BuPrRESTE triponctué. BuPRESTIS tripunctata. PI. 2. fig. 10. a. b. B. D'un vert bronzé en-dessus ; élytres striées , en scie, avec trois points enfoncés, dorés , sur chaque. B. Elytris serratis striatis cupreis : punctis tribus impressis aureis. Dict. ins. Bupreste. n°. 64. Buprestis tripunctata. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 170. n°. 34. Statura omnind Bup. blandæ. Corpus subtüs aureum, nitidum. Caput et Ne.\32 BRUMPI RUE SRE 43 thorax cuprea, obscurè nitida, immaculata. Elytra serrata striata punctisque tribus dorsalibus, parvis, impressis , aureis. Anus bidentatus. Fas. Il est un peu plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes sont bronzées , un peu en scie, guères plus longues que la tête. Tout le dessus du corps est bronzé. La tête et le corcelet sont pointillés. L’écusson est petit. Les élytres sont striées, et ont chacune trois points enfoncés, plus ou moins marqués, d’un vert doré ; elles sont en scie à leur extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert doré très-brillant. Il se trouve fréquemment à Cayenne, à Surinam. 54. BuprEesTE éclatant. BorresTis rutilans. Pl 5. fie. 45. ab. B. D'un vert bleuâtre, brillant; élytres en scie, striées, avec des points d’un noir violet, et le bord doré. B. Elytris serratis viridibus nigro-punctatis, margine aureo. Dict. ins. Bupreste. n°. 65. Buprestis rutilans. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 177. n°. 16. Buprestis rutilans, depressa , cyaneo-viridissima, lateribus aurea, splen- dida , thoracis elytrorumque punctis nigro-æneis glabris. Parras. Icon. ins. Sibir. pag. 71. tab. D. fig. 12. Buprestis fastuosa. Ja. Misc. austr. 2. tab. 25. fig. 2. Buprestis rustica. ScHranx. Enum. ins. aust. n°. 563. Bup. rustica pauld minor. Corpus viridi-cæruleum , nitidissimum. Thorax punctulatus , lateribus viridi - aureis, dorso punctis nigro - violaceis. Elytra SrO- striata , apicè tridentata, lateribus viridi-aureis, punctis numerosis, nig violaceis. Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes sont noirâtres. La iête est légèrement raboteuse, d’un vert doré. Le cor- celet est légèrement raboteux , d’un vert bleuâtre, avec les côtés d’un vert doré , et quelques points d’un noir violet. Les élytres sont striées, tridentées , d’un vert bleuâtre , avec les côtés dorés, et plusieurs points d’un noir violet. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bleuâtre , brillant. Il se trouve dans les Provinces méridionales de la France et d’Al- Fi 44 N°. 32 BUPRESTE. lemagne. Il m’a été envoyé de Provence, par M. l'Abbé de Leoube. 55. Burreste noble. PTPRES TISNrobiIS. Pl ,5 fn 42 B. D’un noir bronzé ; élytres en scie, noires, avec trois bandes et une ligne vertes ; tête et corcelet avec des taches obscures. B. Elytris serratis, viridi-ænea , capite thoraceque fusco-maculatis , elytris atris : fasciis tribus lineolaque apicis viridibus. Dict. ins. Bzpreste. n°. 66. Buprestis nobilis. Fa. Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 43. Parva. Antennæ nigræ , basi æneæ. Caput œæneum, anticè impressum, fuscum. Thorax viridi-æneus, nitens, maculis duabus magnis dorsalibus fuscis. Elytra lævia, nitida, subtilissimè serrata, atra, fasciis tribus , ante- rior baseos , secunda interrupta , tertia retrorshm arcuata lineolaque apicis viridibus. Corpus æneum. F4. Il est de la grandeur du Bupreste chrysostigmate. Les antennes sont noires , d’un vert bronzé à leur base. La tête est d’un vert bronzé, un peu enfoncée et noirâtre antérieurement. Le corcelet est vert bronzé, brillant, avec deux larges raies longitudinales d’un noir violet. L’é- cusson est vert, petit et triangulaire. Les élytres sont en scie, d’un noir violet, avec deux bandes arquées, vertes, quelquefois interrom- pues , au milieu, une tache verte à la base, et une ligne longitudinale vers l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bronzé brillant. Il se trouve à Cayenne. Du Cabinet de M. Pâris. 56. BuPRESTE enfoncé. BuPrEesTis impressa. PI. 5. fig. 42. à. b. B. D’un vert bronzé ; élytres en scie, obscures , avec troïs points enfoncés, brillans. B. Elytris serratis, punctis tribus impressis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 67. Buprestis impressa. Fas. Syst. Entom. pag. 220. n°. 19. — Spec. ins. tom. 1. pag- 277. n°. 27. — Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 40. Magnitudo et statura Bup. rusticæ. Totum corpus obscurè æneum. Punctum N°32. : B'UJPIR E SET E 45 thorace utrinque impressum. Elytra margine toto serrata, punctis tribus dis- tinctis impressis. Linea unica ad suturam elevata. F4z. Thorax posticè trilobus. Elytra in speciminibus nostris integerrima. Abdo- minis segmenta margine alba. \ Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont vertes ; un peu en scie. La tête est verte, et les yeux sont grands et testacés. Le corcelet est vert, un peu cuivreux, trilobé postérieurement , avec ° P 9 9 un point enfoncé de chaque côté. L’écusson est triangulaire , pointu. Les élytres sont bronzées , et marquées chacune de trois points en- Yi ° P foncés , brillans : on remarque une ligne peu élevée, de chaque côté de la suture , depuis le milieu jusqu’à l’extrémité : le bord extérieur , | est entier , sans crénelures , dans les espèces que j'ai vues. Le dessous du corps et les pattes sont verts , un peu cuivreux , avec le bord des anneaux de l’abdomen quelquefois blanchâtre. Il se trouve dans l’Amérique méridionale , à Cayenne, à Surinam. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 57. BuPprestTe frontal. BourresTis frontalis. PI. 5. fig. 44. B. Bronzé ; corcelet mélangé de vert et d’obscur ; élytres en scie, obscures, avec des taches vertes. B. Elytris serratis fuscis viridi maculatis , thorace fusco viridique vario. Dict. ins. Bupreste. n°. 68. Magnitudo et statura Bup. chrysostigmatis. Antennæ fusco-virescentes, ser- ratæ. Caput viride, punctatum , fronte impressa, vertice linea longitudinali viximpressa. Thorax posticè lobatus , lateribus angulatus , suprà punctatus, viridi fuscoque varius. Scutellum fuscum, triangulum, acutum. Elvtra ser- rata, puncCtata, fusca, maculis sex viridibus, duabus ad basin , duabus in medio , duabus pone medium. Corpus subtüs viride. Pedes fusco-virides, fe- moribus anticis dentatis. Corpus totum nitidissimum. Il est à peine plus grand que le Bupreste chrysostigmate. Les an- tennes sont en scie et d’un vert foncé. La tête est verte, pointillée, avec le front enfoncé, un avancement saillant à la partie antérieure , et une ligne longitudinale peu enfoncée , à la partie supérieure. Le corcelet est pointillé , lobé postérieurement un peu anguleux sur les 46 Ne. 33 BU PRIE S TE. côtés, et mélangé de vert et d’obscur. TL’écusson est petit, triangu- laire, pointu, noirâtre. Les élytres sont en scie, d’une couleur noi- râtre, bronzée, avec six taches vertes sur chaque , deux petites à la base, deux vers le milieu , dont l’une en croissant, deux autres rap- prochées , au-delà du milieu. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert foncé. Les cuisses antérieures sont dentées dans l’un des deux sexes. Tout le corps de cet insecte est très-brillant. Il se trouve à Cayenne et aux Antilles. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy 58. BuPprRESsTE bifascié. BurresrTis bifasciata. Pl. 11. Hg. 1213. B. Bronzé, très- brillant; élytres en scie, cendrées postérieure- ment , avec deux bandes noirâtres. B. Elytris serratis, ænea nitidissima, elytris posticè cinereis fasciis duabus undatis nigris. Bup. undata pauld major. Corpus æneum nitidissimum. Elytra serrata , pos- ticè cinerea , fasciis duabus undatis apicèque nigris. Il est un peu plus grand que le Bupreste ondé, Tout le corps est d’une couleur bronzée , très-brillante. Les élytres sont légèrement en scie, d’une couleur bronzée , un peu cendrée postérieurement , avec deux bandes ondées, et l’extrémité noirâtres. Il se trouve sur les Alpes, aux environs de Grenoble, où il a été trouvé par M. de la Billardière. 59. BurrEsTE chrysostigmate. BuPrRESsTIS chrysostigma. PI. 6. fig. 54. B. Bronzé ; élytres en scie, avec trois lignes longitudinales, éle- vées, et deux points dorés, enfoncés. B. Elytris serratis longitudinaliter sulcatis, maculis duabus aureis impressis, thorace punctato. Dict. ins. Bupreste. n°. 69. Buprestis chrysostigma. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 7. — Faun. Suec. n°. 755. Buprestis chrysostigma. F4s. Syst. Ent. pag. 219. n°. 18. — Sp. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 26. — Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 30. N°1 32.11 BL UMP BE SUD EP 47 Cucujus aureus, elytrorum fossulis quatuor impressis nitentibus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 125. n°. 1. ; Le Richard à fossettes. Grorr. ib. Buprestis fusca , elytris singulis maculis tribus rubro-aureis impressis, ab- domine subtüs viridi-aureo : margine purpureo nitido. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 129. n°. 3. Buprestis chrisostigma depressa , elytris quadrinerviis, areolis impressis au- reis, femoribus anticis crassis, unidentatis. Pazzas. Icon. ins. Sibir. pag. 74- tab. D. fig. 16. Scnarrr. Elem. Ent. tab. 31. fig. 1. 2. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 39. Magnitudo ferè et statura Bup. maculatæ. Corpus supra æneum subtüs cu- preum nitidum. Antennæ æneæ, serratæ, longitudine dimidii thoracis. Scu- tellum viride, minimum, acutum. Elytra serrata , lineiïs tribus elevatis, punc- tisque duobus impressis , aureis. Femora antica in uno sexu crassiora , den- tata. Il est presque de la grandeur du Bupreste maculé. Tout le dessus du corps est bronzé , obscur; le dessous est cuivreux et brillant. Les antennes sont en scie , de la longueur de la moitié du corcelet. La tête, le corcelet et les élytres sont très-pointillés. L’écusson est petit, triangulaire , pointu , et d’un beau vert. Les élytres sont en scie, et ont chacune trois lignes longitudinales élevées , deux petites taches en- foncées , dorées. Les cuisses antérieures sont grosses et dentées, dans l'un des deux sexes. Il se trouve dans presque toute l’Europe , dans les Bois. 60. BuPrrEesTE fémoral. BuprresTis femorata. PL 11. fig. 121. B. Bronzé ; élytres avec deux impressions transversales presque on- dées ; cuisses renflées. B. Elytris serratis maculis duabus undatis impressis , corpore æneo ; femo- ribus crassis. Similis omnind præcedenti. Corpus æneum, subtüs nitidissimum. Elytra serrata, lineis duabus tribusve fasciisque duabus interruptis, undatis, im- pressis. Femora crassa , antica unidentata. Il ressemble beaucoup au Bupreste chrysostigmate. Le corps est 48 N°92 BE UT PRRMENS ÊTES bronzé en-dessus, un peu cuivreux et brillant en-dessous. Les élytres ont deux ou trois lignes longitudinales élevées, et deux bandes courtes ; interrompues à la suture , un peu ondées, enfoncées, cuivreuses. La partie supérieure de l’abdomen est d’un vert brillant. Les cuisses sont . un peu renflées. Il se trouve dans l'Amérique septentrionale , la Georgie, et n’a été envoyé de Londres par M. John Francillon. 61. BuPRESTE bossu. BorresTIs pibbosa. Pl)6. 65150. ah; cc: B. Vert foncé , brillant ; élytres striées, en scie; corps bossu. B. Elytris serratis striatis, corpore viridi gibbo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 71. Bup. rustica pauld minor. Corpus suprà viridi-cæruleum, nitidum, basi elytrorum elevatum , subtüs cæruleum. Thorax punctatus | canaliculatus, posticè punctis duobus impressis. Elytra striatà, à medio ad apicem leviter serrata. Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique. Les antennes sont noires, en scie. Tout le dessus du corps est d’un vert foncé , avec un reflet bleu : il est élevé à la base des élytres, et paroît bossu. Le cor- celet est pointillé , avec un sillon longitudinal, et un point enfoncé de chaque côté, vers le bord postérieur. Point d’écusson. Les élytres sont striées , et les stries sont fortement pointillées : elles sont en scie, de- puis le milieu jusqu’à leur extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont bleuâtres. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 62. BuPRESTE ensanglanté. BurrEesTIs cruenta. Pl. 3. fig. 21. B. Noir; élytres en scie, striées, avec des taches jaunes et deux taches rouges à l'extrémité. B. Elytris serratis striatis nigris flayo-maculatis, apiceque macula rubra. Dict. ins. Bupreste. n°. 72. Statura singularis. Caput nigrum , immaculatum. Thorax posticè latus, ñiger, punctatus , utrinque macula rubra punctoque impresso: Elytra serrata, striato- N°. 32 BUPRESTE. 49 striato-punctata , basi lata , apice acuta, nigra ,:maculis plurimis luteis sparsis, maculaque majori ad apicem. Corpus subtüs pedesque nigra, immaculata. Ce Bupreste a une forme singulière. Les antennes sont noires, en scie. La tête est petite, d’un noir un peu bronzé. Le corcelet est large postérieurement , plus étroit antérieurement; il est pointillé, noir, avec une tache rouge, de chaque côté , et un point assez grand , en- foncé , à côté de la tache. Les élytres sont en scie, striées, avec les stries ponctuées : elles sont larges à la base, pointues à l’extrémité, noires , avec plusieurs petites taches jaunâtres, et une tache plus grande, rouge , à l’extrémité de chaque. Le dessous du corps et les pattes sont noirs, sans taches. Il se trouve dans l'Amérique méridionale, à Saint-Domingue. Du Cabinet de M. Bosc. 63. BuPrrEsTE neuf-taches. k BurRrEsTIS novem-maculata. PI. 4. fig. 30. B. D’un noir bleuâtre luisant ; presque cylindrique ; élytres en scie, avec trois taches jaunes. B. Elytris serratis, nigra, fronte puncto unico , thorace duobus, elytris tribus flavis. Dict. ins. Bupreste. n°. 73. Buprestis zovem-maculata elytris integerrimis maculis tribus longitudinali- bus, fronte thoracisque lateribus luteis. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 17. Buprestis zovem-maculata elytris serratis nigra , fronte puncto unico , tho- race quatuor , elytris tribus flavis. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 179. n°. 36. Buprestis zovem-maculata elytris integerrimis nigris, maculis tribus flavis. F4s. Syst. Ent. pag. 223. n°. 44. — Spec. ins. tom. 1. pag 282. n°. 62. Suiz. Hist. ins. tab. 6. fig. 17. Buprestis novem-maculata. Naturf. 24. pag. 33. tab. 1. fig. 48. 0. Buprestis novem-maculata. Prrac. Spec. ins. Calab. pag. 22. n°. 109. ScHazrr. Icon. ins. tab. 204. fig. 4. à. b. Corpus cylindricum, nigro-cæruleum. Antennæ nigræ. Caput nigrum, puncto flavo in medio frontis. Thorax punctatus, linea longitudinali vix im- pressa, utrinque macula flava oblonga. Elytra punctata , serrata, in singulo maculis tribus flavis ; prima lunata, aliis transversis. Abdomen in specibus nostris immaculatum. Variat corpore pauld minore, et capite thoraceque immaculatis. Coléoptères. Tome IL. G 5o N°:032. M BAUSPRRNE /SNDNE Il est un peu plus petit que le Bupreste rustique , et il a une forme presque cylindrique. Il est noir, luisant , avec un reflet bleu , plus marqué sur les élytres et sur l’abdomen. Les antennes sont noires, en scie , plus courtes que la moitié du corcelet. La partie antérieure de la tête est marquée d’un point jaune. Le corcelet est pointillé : il a une ligne longitudinale à peine enfoncée, et deux petites taches oblongues jaunes. L’écusson est très-petit et arrondi. Les élytres sont légère- ment en scie, pointiilées, avec trois taches jaunes, dont l’une vers la base, presque en forme de croissant, et les deux autres transvér- sales. l’abdomen est sans taches. Tout le corps est légèrement pu- bescent. L'espèce que Linné a décrite, avoit quatre points jaunes sur chaque anneau de l’abdomen. La tête et le corcelet sont quelquefois sans taches. Il se trouve en Afrique et dans les provinces méridionales de la France , sur différens arbres. 64. BüPRESTE orné. BurresTis ornata. Pl. 7. fig. 67. B. noir, pubescent ; élytres en scie ; d’un noir violet, avec des points irréguliers, jaunes. B. Elytris serratis nigro - violaceis flavo punctatis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 74. Buprestis ornata elytris serratis, obscuris, albo maculatis. F4s. Syst. Ent. pag. 220. n°. 20. — Spec. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 28. — Mant. ins. tom. 1° pag: 180. n°. 41. Minor. Antennæ breves. Caput et thorax nigra , immaculata, punctata. Elytra margine toto serrata, punctata , striata, obscura, maculis plurimis albis sparsis. Corpus nigrum. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste bandé. Les antennes sont noires , un peu en scie. Tout le corps est noir et pubescent ; les élytres seules sont d’un noir violet , avec de petites ta- ches irrégulières , jaunes. Le corcelet est pointillé et presque plus large que les élytres ; il a trois impressions peu profondes , une de N°. 132400 BAUX PET E SUR 51 chaque côté, et la troisième au milieu , vers la partie postérieure. L’écusson est à peine apparent. Les élytres sont striées , et leur bord latéral est en scie, vers l’extrémité. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve en Pensylvanie. Du Cabinet de M. Banks. 65. BurresTe bandé. BuPrrEsTIs taniata. Pl. 5. fig. 41. à. b. c. d. e. f. —- fig. 48. a. b. B. Noir, couvert d’un duvet blanchâtre ; élytres noires, en scie, striées , avec deux bandes jaunes. à B. Elytris serratis cinereo-villosa, elytris nigris : fasciis duabus ferrugi- neis. Dict. ins. Bupreste. n°. 75. Buprestis tæniata. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 42. Buprestis 2zrta elytris fuscis, maculis flavis variegatis et pilis albis rigidisque hirsutis. Vrcz. Ent. tom. 1. pag. 338. n°. 35. tab. 2. fig. 42. ? Parva. Antennæ nigræ. Caput et thorax villosa obscurè grisea. Elytra ser- rata , substriata fasciis duabus ponè medium ferrugineis , quarum postica mar- gines haud attingit : antè fascias punctum unum alterumve ferrusineum. Corpus cinereo villosum. Fas. Variat elytris flavo-punctatis et elytris immaculatis. Il est plus petit que le Bupreste neuf-taches. Les antennes sont noires , filiformes , plus courtes que le corcelet. Tout le corps est noir, plus ou moins bronzé. La tête et le corcelet sont chagrinés , pubescens ; le corcelet est relevé ; et aussi large que les élytres. Les élytres sont en scie, légèrement pubescentes ,; striées, avec deux bandes d’un jaune fauve , dont la première est placée vers le milieu de l’élytre : il y a quelquefois un point jaune fauve au-devant et au derrière des bandes. Le dessous du corps est couvert d’un duvet blanchätre. Les élytres varient quelquefois ; elles ont des points jaunes au lieu de bandes, ou elles sont sans taches. Il se trouve au midi de l’Europe. Je l’ai trouvé fréquemment en Provence, sur différentes plantes. 52 IN°.532+ MBAUTPMERRET SNPLUES 66. BurrEsTE biponctué. BurresTis bipunctata. P1. 6. fig. 56. a. b. B. Noir, pubescent; élytres en scie , striées , avec un point jau- nâtre. B Elytris serratis striatis nigris puncto flayo, corpore nigro pubescente. Dict. ins. Bupreste. n°. 76. Similis Bup. tæniatæ , at tripld minor. Corpus nigrum pubescens , subtùs nitidum. Elytra serrata, striata, puncto flavo ponè medium. Il ressemble au Bupreste bandé ; mais il est deux fois plus petit. Tout le corps est noir , pubescent , luisant en-dessous. Le corcelet est élevé , aussi large que les élytres. L’écusson est imperceptible. Les élytres sont en scie, striées, avec un point jaune placé entre le mi- lieu et l’extrémité. Les pattes sont noires. J'ai trouvé cet insecte sur différentes fleurs, en Provence. 67. BuPprESsTE agréable. BurrEesrTrs festiva. PI. 9: fig. 100. B. Vert brillant; élytres en scie , striées , avec six taches bleues. B. Elytris serratis, viridis nitens, elytris maculis sex cæruleis. Dict. ins. Bupreste. n°. 77. Buprestis /estiva elytris integerrimis maculis sex cæruleis, corpore viridis- simo elongato. Lin. Syst. Nat. pag. 663. n°. 27. Ë Buprestis festiva. Fas. Syst. Entom. pag. 225. n°. 41. — Spec. ins. tom. 1. pag. 282. n°. 57. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 66. Corpus magnitudine Bup. viridis, undique sericeo-viridissimum , subtüs magis nitens. Thorax non glaber, punctis impressis 2. seu 3. cæruleis. Elytra striata. Singula notata cæruleis punctis: 1. ad basin exteriorem ; tüm 2., demüm 2. subconfluentibus ; ultimo apice cæruleo ; his accedit punctum cæ- ruleum ad scutellum. Lrx. Il est un peu plus large que le Bupreste vert. Les antennes sont d’un noir verdâtre , luisant, et en scie. Tout le corps est d’une cou- leur verte , brillante, plus brillante encore en-dessous. Le corcelet est fortement pointillé ; ila deux petites impressions un peu bleuâtres, placées vers le bord postérieur. L’écusson est petit. Les élytres sont N°32 BUT RER EE SUIME: 53 striées et un peu raboteuses ; elles ont chacune six points bleus, un vers la base, un autre vers le milieu , deux placés transversalement , un peu au-delà du milieu , un large au-delà , et un autre à Pextrémité: on en voit encore un petit, commun, placé sur la suture, en-dessous de l’écusson. Il se trouve en Barbarie. Du Cabinet de M. Smith. L . RTE Elyrres entières. 68. BuPprEsTE d'André. BuprrEesTis Andreæ. Pl. 1. fig. 6. B. Bleuâtre , bronzé ; élytres entières, raboteuses , avec des lignes enfoncées , blanches. ; B. Elytris integerrimis cæruleo-æneis scabris lineis impressis albis. Dict. ins. Bupreste. n°. 79. Statura et magnitudo ferè Bup. chrysidis. Antennæ nigræ, serratæ. Caput thoraxque fusco-ænea , scabra. Scutellum nullum. Elytra cæruleo-ænea, scabra, in singulo lineis quatuor impressis albis. Corpus subtüs violaceo- æneum , abdomine utrinque punctis quatuor albis. Pedes nigro-violacei. Il ressemble au Bupreste chrysis , mais il est un peu plus petit. Les antennes sont noires , en scie. La tête est bronzée, obscure , ra- boteuse. Le corcelet est bronzé, obscur, raboteux , avec quelques points lisses, cuivreux. Point d’écusson. Les élytres sont entières, d’un bleu verdâtre, bronzé , raboteuses, avec quatre lignes longitudi- nales , enfoncées , blanches , sur chaque. Le dessous du corps est d’un violet foncé , cuivreux , avec quatre points blanchâtres de chaque côté de l’abdomen. Les pattes sont d’un violet noirâtre. Il se trouve dans l’Amérique septentrionale , d’où il a été envoyé à M. Bosc, par M. André. 69. BuPRESTE variolé. BurrEesrTis variolaris. Pl. 8. fig. 85. B. Bronzé ; élytres entières, obscures, avec beaucoup de taches en- foncées ; corcelet carené. 54 N9-092% 2 BU: PRE SET B. Elytris integris obscuris , punctis impressis numerosis, thorace carinato. Dict. ins. Bupreste. n°. 80. Buprestis variolaris. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 50. Buprestis variolaris crassa , ænea, pubescenti-scabra , elytrorum maculis impressis tomentosis , sterno mutico. Pazr. ins. Sib. pag. 63. tab. D. fig: 2. — Itin. 1. app. p. 464. n°. 37. Similis Bup. fasciculari. Antennæ nigræ. Corpus æneum, cinereo tomen- tosum. Thorax scaber , linea dorsali elevata. Elytra scabra , maculis impressis cinereis. Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur, au Bu- preste fasciculé , dont il paroît , au premier aspect , n'être qu’une variété. Les antennes sont noires et en scie. Tout le corps est bronzé, couvert de quelques poils cendrés. Le corcelet est un peu raboteux, et il a une ligne longitudinale relevée, ce qui le distingue le plus du Bu- preste fasciculé. L’écusson est très-petit. Les élytres sont raboteuses , et marquées de beaucoup de taches arrondies , un peu enfoncées. L’ex- trémité est simple. Il se trouve au midi de la Russie. 70. BuPpRESsTE fasciculé. BurrzsrTrs fascicularis. Pl. 4. fig. 38. a. b. c. B. Cuivreux, velu ; élytres entières, pointillées, couvertes de fais- ceaux de poils roussâtres. B. Elytris integris punctatis, punctis fasciculato villosis, corpore inaurato hirsuto. Dict. ins. Bupreste , n°. 81. Buprestis fascicularis. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 12, Buprestis fascicularis. Fas. Syst. Ent. pag. 220. n°. 24. — Sp. ins. tom. 1. pag. 278. n°. 33. — Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 49. Buprestis viridi-aurata obscura, capite , thorace elytrisque scabris hirsu- tissimis, villis fasciculisque flavis et rubris. Dec. Mém. ins. tom. 7. pag. 629. n°. 26. pl. 47. fig. 6. Bupreste velu à touffes de poils, d’un vert doré très-foncé, à tête, cor- celet et étuis chagrinés, très-raboteux , tout velus de poils jaunâtres, et de quelques touffes jaunes et rouges. Dec. ib. Buprestis fascicularis. Wuzr. ins. cap. pag. 21. tab. 1. fig. 12. a. 6. Scarabæus amboïnensis. Ses. Mus. tom. 2. tab. 20. fig. 5. NOUS 2 BRUR PRES PTE 55 Scarabæus viridis aureus , papulis pilis albis obtusis undique hirtus. Prrrv. Gazoph. 4. tab. 13. fig. 5. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 4. Similis Bup. sternicorni, at pauld minor. Caput scabrum. Thorax scaber , œueus, villosus. ÆElytra integra, ænea, scabra, punctis minutissimis im- pressis et insuper punctis latis quintuplici serie longitudinaliter digestis, fas- ciculato-villosis. Corpus subtüs æneum. Abdominis segmenta utrinque puncto fasciculato-villoso. Variat corpore nigro-cæruleo. Il est un peu plus petit que le Bupreste sternicorne. Le dessus du corps est bronzé, un peu verdâtre. Les antennes sont noires. La tête est raboteuse. Le corcelet est élevé, raboteux, velu. Point d’écusson. Les élytres sont entières , raboteuses, avec cinq rangées de points en- foncés, d’où partent des faisceaux de poils cendrés, un peu roussâtres. Le dessous du corps est d’un noir bronzé, un peu velu, avec un faisceau de poils de chaque côté des anneaux de Pabdomen. ‘Le corps est quelquefois d’un noir bleuâtre. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. 71. BuPRESTE pubescent. Burr£zsTis pubescens. PI. 2. fig. 16. B. Bronzé , pubescent; élytres entières , raboteuses. B. Elytris integris, corpore æneo pubescente. Dict. ins. Bzpreste. n°. 82. Similis Bup. fasciculari, at pauld minor. Corpus totum æneum, pubescens, suprà scabriusculum. Scutellum nullum. Elytra integra. Il ressemble au Bupreste fasciculé. Les antennes sont bronzées , en scie. Tout le corps est bronzé en-dessus . noirâtre en-dessous , un peu velu. Le corcelet est élevé, raboteux. Point d’écusson. Les élytres sont entières, raboteuses. Les pattes sont noirâtres. Il se trouve dans le Levant, et m’a été envoyé par M. de Jonville. 72. BupresTe de l’Onoporde. BurrrsTis Onopordü. Pl. 11. fig. 222. B. Bronzé ; élytres entières, avec des stries et des points enfoncés, blancs. 56 N°23, BAUIPIRÉE SET B. Elytris integris cupreis: sulcis punctisque numerosis albo villosis, tho- race scabro. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 191. n°. 51. Pauld Bup. fasciculari minor. Corpus æneum, nitidum, albo villosum. Thorax punctis elevatis scaber. Elytra ænea sulcis punctisque pluribus magnis, impressis, albo villosis. Pedes cuprei. Fas. Il ressemble au Bupreste fasciculé , mais il est une fois plus petit. Les antennes sont noires , en scie. Tout le corps est cuivreux, légèrement couvert d’un duvet blanchâtre. Le corcelet est raboteux. Les élytres sont raboteuses , et ornées de stries et de poinis enfoncés, couverts d’un duvet cotoneux blanc. Les pattes sont cuivreuses. Il se trouve en Espagne , sur différentes fleurs. 73. BuPRESTE équinoxial. BurrEsTis equinoctialis. Pl. 10. fig. 115. B. D’un noir bronzé ; élytres entières , presque raboteuses, corcelet élevé. B. Elytris integris, fusco-ænea , thorace elytrisque elevatis subscabris: Dict. ins. Bupreste. n°. 84. Similis Bup. sternicorni , at duplà aut tripl minor. Antennæ nigræ. Thorax gibbus vix scaber. Elytra integra vix scabra. Corpus totum fusco - æneum. Sternum subporrectum. Il ressemble ; pour la forme du corps, au Bupreste sternicorne, mais il est une ou deux fois plus petit. Les antennes sont noirâtres , en scie. Tout le corps est bronzé, noirâtre en-dessus, un peu bril- lant en-dessous. Le corcelet est élevé, un peu raboteux. L’écusson est en cœur et un peu enfoncé. Les élytres sont entières , à peine rabo- teuses. Les pattes sont de la couleur du corps. Le sternum est très- peu avancé. Il se trouve au Sénégal. Du Cabinet du Roi. 74. BUPRESTE tomenteux. BuprEsTis tomentosa. PI. 4. fig. 37. B. Bronzé ; corcelet cuivreux ; élytres entières , testacées, avec des raies tomenteuses , interrompues. B. N°: 1320404 BAUN PMRME SAUVE: 57 B. Elytris integerrimis, thorace cupreo villoso, elytris castaneis, lineis fasciculato-tomentosis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 85. Bup. hirta pauld major. Antennæ nigræ, serratæ. Caput æneum. Thorax elevatus, cupreus, posticè lobatus. Scutellum nullum. Elytra integra, versüs apicem subdentata, castanea , lineïis impressis , fasciculato-tomentosis albis. Corpus subtüs pedesque nigro-ænea. Il ressemble au Bupreste velu , mais il est un peu plus grand. Les antennes sont noires. en scie. La tête est bronzée. Le corcelet est élevé, pointillé, cuivreux, presque glabre , souvent marqué de trois lignes longitudinales, formées par un duvet blanchâtre : la partie pos- térieure est un peu lobée. Point d’écusson apparent. Les élytres sont d’un brun marron, assez clair, avec des lignes longitudinales , peu enfoncées , couvertes d’un duvet blanchâtre, fasciculé : il y a une dentelure peu marquée ; vers l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet du Roi. 75. BuPRESTE velu. B'urrEesTrs hirta. Pl. 3. fig. 18. a. b.c., et fig. 19. B. Vert bronzé ; pattes testacées ; élytres entières. B. Elytris integerrimis, pedibus ferrugineis , corpore hirsuto. Dict. ins. Bupreste. n°. 86. Buprestis hirta. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 13. — Mus. Lud. Ulr. pag. 91. Buprestis hirta. Fas. Syst. Entom. pag. 221. n°. 25. — Spec. ins. tom. 1. pag. 278. n°0. 35. — Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 52. Corpus magnitudine media, hirsutum , thorace , elytris abdomineque albis villis. Caput subrotundum , parvum. Antennæ nigræ , pectinatæ , breves. Thorax subrotundus , convexus viridi-æneus, lana alba tectus. Scutellum nullum. Elytra ovato-oblonga, hirsuta. Abdomen viridi nitens, hirsutum. Pedes ferruginei. Lin. Variat thorace cupreo, elytris virescentibus ; elytris testaceis , lineis ele- vatis virescentibus aut cærulescentibus ; thorace elytrisque albo lineatis. Il est deux ou trois fois plus petit que le Bupreste fasciculaire. Les antennes sont noires , en scie. La tête et le corcelet sont d’un Coléoptères. Tome II. H 58 N°. 32: BU PRE SD vert bronzé, et couverts d’un duvet blanchâtre. Point d’écusson. Les élytres sont entières, testacées, un peu velues, avec trois lignes lon- gitudinales sur chaque , élevées, vertes ou bleuâtres, qui ne vont pas jusqu’à l'extrémité. Le dessous du corps est d’un vert bronzé. Les pattes sont testacées. Le corcelet est souvent cuivreux , et les élytres sont verdâtres, avec trois lignes peu élevées , de la même couleur (fig. 19.). Le corcelet et les élytres sont quelquefois d’un bleu foncé , avec des lignes lon- gitudinales velues , blanchâtres ( fig. 18. c.). Il se trouve fréquemment au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet du Roi. 76. BUPRESTE raboteux. BiTerRESTISISCAbrA ls, 98-20 B. Cuivreux, raboteux; élytres entières ; tête sillonée. B. Elytris integris, fronte sulcata, corpore scabro , aureo. Dict. ins. Bz- ? preste. n°. 87. Buprestis scabra. Fas. Syst. Ent. pag. 220. n°. 22. — Spec. ins. tom. 1. pag. 277. n°. 30. — Mant. ins. tom. 1. pag. 180. n°. 45. Magnitudo ferè Bup. ignitæ. Corpus totum cupreo-aureum , scabrum , im- maculatum. Caput sulco profundo exaratum. Oculi testacei. Fas. Antennæ nigræ : Corpus subtüs cinereo tomentosum. Il est presque de la grandeur du Bupreste enflammé. Les antennes sont noires. Tout le corps est cuivreux, brillant. La tête est large- ment sillonée. Le corcelet est raboteux. T’écusson n’est point appa- rent. Les élytres sont raboteuses, presque striées ; avec une petite dent à leur extrémité. Le dessous du corps est couvert d’un duvet cendré. Les pattes sont cuivreuses , avec les tarses d’un noir bronzé. Il se trouve au Sénégal. 77. BUPRESTE dilaté. BurrEesTis dilatata. PI. 3. fig. 24. a. b. B. D'un noir bronzé; corcelet déprimé, dilaté de chaque côté; élytres striées, bossues. N°32. 1 BRULE RE SVINE 59 B. Elytris integris .striatis, nigro-ænea , thorace depresso utrinque dila- tato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 88. Magna. Antennæ serratæ, nigræ. Corpus nigro-æneum. Thorax canalicu- latus , utrinque depressus, dilatatus, rotundatus. Elytra striata, pone me- dium ad marginem lateralem gibbosa, apice acuminata. Corpus subtüs sca- brum, æneum, abdominis apice lævi nigro, maculis duabus fulvis. Le dessus du corps de ce Bupreste est d’un noir un peu bronzé. Les antennes sont noires , en scie. Le corcelet est un peu rabo- teux : la partie supérieure est sillonée ; les côtés sont déprimés, di- latés , arrondis extérieurement. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont striées , ponctuées à leur extrémité, avec une élévation sur chaque, au-delà du milieu, vers les bords latéraux. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés, raboteux ; l’exirémité de l’abdomen est lisse, noire, avec deux taches fauves. Il se trouve au Sénégal. Du Cabinet du Roi. 78. BUPRESTE rouillé. BurresrTrs ochreata. PI. 6. fig. 64. B. Bronzé, couvert d’une poussière grise, ferrugineuse ; corcelet avec une tache oblique , rouillée, de chaque côté. B. AEneus, griseo pulverulentus , thorace canaliculato utrinque macula obliqua ferruginea. Dict. ins. Bupreste. n°. 80. Major Bup. Mariana. Antennæ serratæ, nigræ. Caput æneum, rugosum. Thorax canaliculatus, æneus, pulvere cinereo tectus , utrinque macula magna, obliqua, ferruginea. Elytra integra , Subbidentata , scabra, ænea, pulvere cinereo tecta. Corpus subtüs cupreum pulvere cinereo tectum. Il est presque une fois plus grand que le Bupreste Mariane. Les antennes sont noires, en scie. La tête est bronzée , raboteuse. Le cor- celet a un sillon longitudinal au milieu; il est bronzé, couvert d’une poussière grisâtre, avec une grande tache de chaque côté, oblique, formée par une poussière rouillée. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont raboteuses , presque striées, entières , presque bidentées à leur extrémité , cuivreuses et couvertes d’une poussière grisâtre. Le H ji 60 N°.%32, BU PRE SCT EE: dessous du corps est cuivreux et couvert d’une poussière cendrée. Les pattes sont -cuivreuses. Il se trouve au Sénégal. Du Cabinet du Roi. 79. BuPRESsTE lugubre. BurrEesTis luoubris. PI. 10. fig. 106. __ B. Obscur en-dessus, cuivreux en-dessous ; élytres entières , avec des élévations longitudinales. B. Elytris integris obscuris nigro scabris, corpore subtüs cupreo. Dict. ins. Brupreste. n°. 90. Buprestis lugubris. Fas. gen. ins. Mant pag. 2356. — Spec. ins. tom. 1. pag. 280. n°. 42. — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 62. Corpus magnitudine et statura Bup. Tenebrionis. Caput obscurum, griseum, antennis nigris. Thorax obscurus , griseus, lævis, margine auro pauco ni- tidulo. Elytra integra, obscura , grisea, punctis plurimis , elevatis, oblongis, glabris scabra. Corpus subtüs cupreum, nitidum. F4as. Il est de la grandeur du Bupreste Ténébrion. Les antennes sont noires , en scie. La tête et le corcelet sont obscurs , très-légèrement raboteux. L’écusson est imperceptible. Les élytres sont entières , obs- cures, avec des élévations longitudinales plus obscures , rangées en stries. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux. Le sternum a une ligne longitudinale enfoncée. Il se trouve en Allemagne. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 80. BUPRESTE carié. BurrEsTIs cariosa. PI. 7. fig. 68. B. Noir, parsemé de points blancs ; élytres entières ; corcelet avec quelques taches variolées, très-noires. B. Elytris integris, nigra , atomis albis, thorace varioloso. Dict. ins. Bz- preste. n°. 91. Buprestis cariosa. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 63. Buprestis cariosa depressa , atra nitida , thorace dilatato albido-scabro, N°32. ,Bt UP RUE ISUÈME. 61 maculis lævigatis pluribus, elytris albido-lituratis. Parras. Itin. 3. app. pag. 708. n°. 52. — Ins. Sibir. pag. 66. tab. D. fig. 6. Buprestis bruttia nigra punctis albicantibus maculata, thorace varioloso dilatato albidiore maculis quinque nitidis nigris notato. Pzrac. Spec. ins. Cal. pag. 22. n°. 108. tab. 1. fig. 20. Statura omnind Bup. Tenebrionis , at dupld major. Corpus nigrum , atomis albidis adsparsum. Elytra substriata. Thorax maculis plurimis elevatis , gla- bris. Fas. Il ressemble beaucoup au Bupreste Ténébrion , maïs il est une fois plus grand. Tout le corps est très-noir et parsemé de petits points blancs. Les antennes sont noires , en scie, presque de la longueur du corcelet. Le corcelet est presque aussi large que les élytres , raboteux , blanchâtre , avec plusieurs taches élevées, lisses, très-noires. Les élytres sont entières , avec des\stries pointillées. Il se trouve en Italie, sur le Lentisque , dans la Russie méridio- nale, sur le RAus Cotinus. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 81. BuPprEsTE Ténébrion. Burresrris Tenebrionis. PI. 4. fig. 27. a. b. B. Très-noir ; élytres entières , avec des points en stries ; corcelet dilaté , variolé. B. Atra elytris integris lineato punctatis, thorace varioloso dilatato. Dict. ins. Bupreste. n°. 92. Buprestis Tenebrionis. Lin. Syst. Nat. pag. 661. n°. 11. — Faun. Suec. n°. 761. À : Buprestis Tenebrionis atra , elytris integris truncatis, thorace varioloso di- latato. Fas. Syst. Ent. pag. 221. n°. 29. — Sp. ins. tom. 1. pag. 280. n°. 43. — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 66. Buprestis Tenebrioïdes depressa, nigra, thorace dilatato scabro, areolis quatuor politis, antennis incrassatis. Parzas. Icon. ins. Sibir. pag. 67. tab. D. fs. 7. Cucujus ater , thorace scabro , pulvere albicante consperso, elytris obsolete striatis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 128. Tenebrio variegata. Lepecu. itin. 1. pag. 373. tab 17. fig. 7. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 16. Scuazrr. Îcon. ins. tab. 204. fig. 5. 62 INC: 092 MB MUMEMANE OSIMEME Vriz. Ent. tom. 1. pag. 330. n°. 6. Corpus ferè Bup. Marianæ, statura Tenebrionis, totum triste atrum. Thorax ferè elytris latior, lateribus rotundatis, superficie cicatricibus variolosis. Elytra vix conspicuis punctis excavatis lineata, nec striata. Lin. Il varie beaucoup pour la grandeur. Les antennes sont noires, en scie, guères plus longues que la tête. Tout le corps est d’un noir très- foncé. Le corcelet est large, variolé : les élévations sont lisses et noires, les enfoncemens sont raboteux et blanchâtres. Les élytres sont en- tières, et ont de petits points enfoncés. Les pattes sont très-noires.. Cet insecte a les élytres très-dures , difficiles à percer avec une épingle. Il se trouve sur la Côte de Barbarie, dans les provinces méridio- nales de la France , sur le Prunier épineux et sur le Poirier sauvage; en Italie, en Allemagne, dans la Sibérie. 82. BUuPRESTE ténébreux. BurrEsTISs tenebricosa. PI. 5. fig. 48. B. D’un noir bronzé ; élytres entières , avec des points en stries ; dessous du corps avec des points enfoncés ;, dorés. B. Elytris integris punctato-striatis, nigro-ænea, subths punctis impressis aureis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 03. Similis Bup. Tenebrioni , at pauld minor. Corpus totum nigro-æneum. An- tennæ serratæ, capite vix longiores. Thorax punctatus, scabriusculus, sub- variolosus. Elytra integra, striata, punctata. Corpus subtùs punctis im, pressis , cupreis. Il ressemble un peu au Bupreste Ténébrion. Tout le dessus du corps est d’un noir bronzé, peu luisant. Les antennes sont en scie, guères plus longues que la tête. Le corcelet est aussi large que les élytres. Il est pointillé ,; légèrement chagriné , un peu variolé, avec un point très- enfoncé à sa partie postérieure. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont entières, pointillées , avec quelques points enfoncés, rangés en stries , et quelques légères impressions bronzées. Le dessous du corps est d’un noir bleuâtre , avec des points enfoncés , dorés , bril- lans. Les pattes sont noires , avec quelques points dorés , brillans, sur les cuisses. N°32. } BLUNB RUE SITE: 63 Il se trouve en Provence, en Corse. 83. BUuPRESTE triste. BurresrTrs tristis. Pl 7. fig. 71. B. Bronzé ; élytres entières ; abdomen cuivreux, avec huit à dix taches violettes. B. Elytris integerrimis marginatis, corpore cupreo , abdomine punctis decem nigris. Dict. ins. Bzpreste. n°. 96. Buprestis tristis. Lin. Syst, Nat. pas. 662. n°. 18. — Mus. Lud. Ulr. p- 93. Buprestis tristis. Fam. Syst. Ent. pag. 222. n°. 32. — Spec. ins. tom, 1. pe 282. n°. 47. — Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 70. Magnitudo media. Antennæ nigræ, serratæ. Caput thoraxque scabra ; ænea. Elyira integerrima , striata , scabra , ænea, margine exteriore distincto sulco latiore cupreo. Abdominis segmenta subtùs utrimque puncto nigro notata. Il est un peu plus petit que le Bupreste Mariane. Les antennes sont noires, un peu bronzées , en scie. La tête et le corcelet sont bronzés, un peu raboteux. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont un peu raboteuses , striées , avec des points enfoncés dans les stries ; elles sont bronzées, avec une raie cuivreuse, longitudinale , un peu en- foncée , près du bord extérieur : l’extrémité est simple. Le dessous du corps et les pattes, ainsi que la raie des élytres, sont d’une couleur de cuivre non poli. On voit, sur l’abdomen , huit ou dix petites ta- ches violettes , sur deux rangées longitudinales. Il se trouve aux Indes orientales. 84. BurRESTE unicolor. BurrEesTirs unicolor. PI. 8. fig. 91. B. Entièrement vert doré, chagriné; élytres entières. B. Elytris integris, corpore viridi-aureo scabro. Dict. ins. Bzpreste. n°. 97. Statura et magnitudo Bup. tristis. Antennæ virides , serratæ. Caput aureum, oculis testaceis. Thorax punctis excavatis. Elytra rugosa, substriata, inteora. Scutellum minimum. Corpus totum viridi-aureum, immaculatum. Il ressemble , pour la forme et la grandeur, au Bupreste triste. IL est entièrement d’un vert doré, plus brillant en-dessous qu’en-dessus. 64 N° 132 MB DIP RTE SERIE Les antennes sont vertes, en scie, et plus courtes que la moitié du corcelet. Tout le corps, en-dessus ; est comme raboteux. L’écusson est très-petit, et les élyires sont entières. Tout le dessous du corps est pointillé. T1 se ttouve en Barbarie. Du Cabinet de M. Marsham. 85. BurrEsTE obscur. BurrEesTrs fusca. Pl. 8. fig. 88. B. Bronzé, obscur en-dessus; élytres entières , striées ; abdomen avec des taches fauves , de chaque côté. B. Elytris integris obscurè fuscis, subtüs ænea , abdomine punctis latera- libus fulvis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 99. Bert À A Da : Buprestis fusca. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 279. n°. 39. Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 46. Magnitudo et statura præcedentium. Caput rugosum fuscum , oculis flayes- centibus. Thorax obscurè fuscus, lateribus scabris impressis. Elytra subtilis- simè punctato-striata , fusca , obscura. Corpus subtùs æneum , utrinque linea macularum fulvarum. Il est presque de la grandeur du Bupreste Ténébriôn. Les antennes sont noirâtres, un peu en scie. La tête est raboteuse. Tout le dessus du corps est bronzé, obscur. Les yeux sont testacés ; obscurs dans Panimal mort. Le corcelet a un large sillon raboteux de chaque côté, près du bord. L’écusson est petit. Les élytres ont des stries peu mar- quées, formées par de pétits points enfoncés : on voit aussi quelques points entre les stries. Le dessous du corps est raboteux et bronzé » avec une suite de taches fauves de chaque côté de labdomen. Les pattes sont bronzées. J’en ai vu deux individus au Cabinet du Roi, dont le corcelet avoit au milieu, un sillon longitudinal enfoncé ; ils ressembloient du reste entièrement à celui que nous venons de décrire. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Banks. 86. N°:132, TBUUPIRNE ST EF: 65 86. BuPrrEsTE bioculé. BurresTis bioculata. PI. 8. fig. 90. C. Bronzé, noirâtre ; élytres striées ; corcelet avec deux taches noires, oculées. B. Nigro-ænea , elytris striatis, thorace maculis duabus ocellaribus atris. Dict. ins. Bupreste. n°. 100. Magnitudo et statura Bup. striatæ. Antennæ serratæ nigræ. Corpus totum nigro-æneurn. Thorax subscaber maculis duabus atris lxvibus , annulo cuprea cinctis. Elytra striata, integra. Il ressemble, pour la forme et la grandeur, au Bupreste strié. Les antennes sont noires , en scie. T'out le corps est bronzé , noirâtre. Le corcèlet est légèrement raboteux ; il a deux taches noires, lisses, luisantes , entourées d’un cercle cuivreux. L’écusson est arrondi et très- petit. Les élytres sont striées. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés , un peu cuivreux , peu brillans. Jai vu chez M. Dupuis, un individu envoyé du Sénégal, dont le dessous du corps étoit bronzé , couvert d’une poussière grisâtre , avec quelques points noirs , de chaque côté de l’abdomen. Le corcelet avoit quatre taches oculées ; dont une très-petite , de chaque côté. Les élytres avoient quelques points oblongs , violets , lisses, placés entre les stries. 11 se trouve au Sénégal. Du Cabinet du Roi. 87. BuPrresre latéral. BuPrrEesris lateralis. PL. 10. fig. 108. B. Noir; élytres lisses , entières ; corcelet cannelé , raboteux et doré de chaque côté. B. Elytris integerrimis, nigra thorace sulcato utrinque scabro aureo. Dict. ins. Bupreste. n°. 101. Similis Buprest. fuscæ , at differt. Corpus nigrum. Caput rugosum. Thorax trisulcatus , utrinque scaber aureus. Elytra lævia. Corpus subtüs nigrum im- maculatum. Il ressemble au Bupreste obscur. Les antennes sont noires , en Coléoptères. Tome IT. I 66 N° 32 BUPRESTE. scie. La tête est raboteuse , noire. Le corcelet est noir . avec les bords latéraux raboteux et cuivreux ; le milieu à trois sillons ; dont deux petits et peu marqués. L’écusson est très-petit. Les élytres sont noires et lisses. Tout le dessous du corps est noir, sans taches. I1 se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 88. BUPRESTE pointu. BurrEesTis acuminata. PI. 5. fig. 46. B. Cuivreux ; obscur en-dessus, brillant en-dessous ; élytres en- tières , pointues. B. Elytris integris attenuato-acuminatis obscuris , corpore cupreo. Dict. ins. Bupreste. n°. 102. Buprestis acuminata. Fa. Mant. ins. tom. 1. pag. 181. n°. 59. Buprestis æneo-nitida , suprà cinerea, coleoptris apice attenuatis. Lix. Faun. Suec. ed. 1. n°. 557. Buprestis nitida suprà fusco-ænea , subtüs rubro-cuprea , elytris rugosis pos- Gr : . / 2 ticè dehiscentibus. Dec. Mém. tom. 4. pag. 128. n°. 1. pl. 4. fig. 18. Buprestis acuminata oblonga ænea, punctis carioso-aureolis varia , thorace dilatato , obsoletè rugoso , elytris longè acuminatis, truncatis. Pazr. ins. Sibir. pag. 69. tab. D. fig. 10. Periv. Gazoph. tab. 2. fis. 2. Scxagrr. Icon. ins. tab. 35. fig. 7.? Corpus rugosum , suprà obscurè cupreum, subtüs cupreum , nitidum, An- tennæ serratæ , æneæ. Thorax suprà obsoletè canaliculatus. Elytra striata, integra , apice elongata, attenuata. Pedes cuprei. Il ressemble au Bupreste bronzé. Les antennes sont bronzées , en scie. Tout le corps est cuivreux, obscur en dessus, brillant en-des- sous. La tête et le corcelet sont un peu raboteux ; on apperçoit, sur le corcelet, en sillon longitudinal, peu marqué, peu enfoncé. L’é- cusson est petit et arrondi. Les élytres sont raboteuses, striées, en- tières , alongées et pointues à leur extrémité. Les pattes sont cui- vreuses. Le dessous du corps est raboteux. Il se trouve rarement dans presque toute l’Europe, en Russie, en Sibérie. J’en ai trouvé deux ; dans l’Arcenal de Toulon , sur des pièces de Chênes venues du Levant, et d’où ils étoient vraisembla- blement sortis. N° 32% 0B' UN P RUE SUITE 67 89. BurrEesTE bordé. BuPrrESsTIs marginata. PI. 5. fig. 51. B. D'un vert doré ; élytres striées, vertes, avec les bords dorés. B. Elytris integris subbidentatis striatis viridibus, margine aureo , corpore viridi-inaurato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 103. Buprestis aurulenta supra obscurè viridis , elytrorum margine aureo. F43. Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 67. Magnitudo Bup. rusticæ. Antennæ nigro-æneæ. Caput et thorax viridia, nitidissima. ÆElytra subbidentata, striata, viridia , margine exteriore latè aureo. Corpus subtüs pedesque viridi-cuprea, nitidissima. Il est de la grandeur du Bupreste rustique. Les antennes sont d’un noir bronzé. La tête et le corcelet sont d’un vert brillant , légèrement pointillés. L’écusson est arrondi. Les élytres sont striées, presque bidentées , vertes, brillantes , avec le bord latéral doré. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert cuivreux, très-brillant. 11 se trouve dans les provinces méridionales de la France, et en Allemagne. 90. BuPRESTE rustique. D'or estrais(-rusrica: El 966.20; B. d’un vert bronzé ; élytres entières , striées , corcelet pointillé. B. Elytris integris striatis, viridi-æneis, thorace punctato. Dict. ins. Bz- preste. n°. 104. Buprestis rustica elytris striatis fastigiatis, thorace punctato. Lin. Syst. Nat. pag. 660. n°. 8. — Faun. Suec. n°. 756. Buprestis rustica elytris emarginatis striatis obscurè æneis. Fas. Syst. Ent. pag. 221. n°. 28. — Spec. ins. tom. 1. pag. 279. n°. {o. — Mant. ins. tom. 1. pag. 191. n,. 57. Cucujus viridi-auratus , oblongus , thorace punctato , elytris striatis. Grorr. ins. tom. 1. pag 120400. 9 pl..2. Hp 2. Le Richard doré à stries. Grorr. ib. Buprestis violacea viridi-ænea seu cærulea nitida, elytris striatis. Dre. Mém. ins. tom. 4. pag. 130. n°. 4. Bupreste azuré , d’un vert foncé , luisant , couleur de bronze ou bleuâtre, à étuis canelés. Dec. Mordella rustica. Scor. Ent. carn. n°. 158. T ij 68 INC. 92 AB AU IP RUE) SMS Scnarrr. Icon. ins. tab. 2. fis. 1.? Cucujus rusticus. Fourc. Ent. pars. 1. pag. 33. n°. 3. Buprestis rustica. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 329. n°. 4. Magnitudo media. Corpus viridi-æneum, subtüs nitidissimum. Antennæ nigro-æneæ. Thorax punctatus. Elytra integra, striata, corpore obscuriora. Il est de grandeur moyenne. Les antennes sont d’un noir bronzé. Tout le corps est d’un vert un peu bronzé, très-brillant on-dessous. La tête et le corcelet sont pointillés. L’écusson est arrondi. Les ély- tres sont entières , striées, d’un vert bronzé, moins brillant que celui du corps. Il se trouve dans presque toute l’Europe. 91. BUPRESTE sibérien. BorRrEsTIS sibirica PI. 8. fig. 79: B. Noirûtre ; élytres entières ; avec deux raies longitudinales cen- drées. B. Elytris integerrimis atris vittis duabus cinereo tomentosis impressis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 107. Buprestis sibirica. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 279. n°. 37. — Mant ins. tom. 1. pag. 181. n°. 54. Buprestis /atarica crassa, ovata ænea , elytris integris canaliculatis, sulcis tomentosis subobliquis. Parras. ins. Sib. pag. 64. tab. D. fig. 3.14. 6-itin. r: app. pag. 464. n°. 38. Corpus medium at latiusculum atrum, subtùs cinereo villosum. Caput et thorax scabra, immaculata. Elytra glabra, atra vittis duabus impressis to- mento cinereo repletis, interiore obliqua à margine exteriori baseos ad su- turam apicis ducta, exteriori marginali. Fas. Il est de grandeur moyenne et assez large. Les antennes sont noires, un peu en scie. La tête et le corcelet sont noirs et pointillés. I’é- cusson est noir et très-petit. Les élytres sont simples, noires ; avec deux raies longitudinales enfoncées ; couvertes d’un duvet cendré : L’une au milieu, part obliquement de la base extérieure à l’exirémité, à côté de la suture ; l’autre , un peu plus petite, s’étend tout le long du bord extérieur. Le dessous du corps est noir , avec un duvet cendré. Il se trouve en Sibérie. | N°7 32. BU P: RE SIT, 69 Du Cabinet de M. Banks. 92. BuUPRESTE métallique. BoPrrEsTIs metallica. PI. 11. fig. 120. B. Cuivreux brillant; côtés du corcelet et dessous du corps rabo- teux. B- Elytris integerrimis , cupreus , immaculatus , thoracis lateribus scabris. Bup. chrysostigmate pauld major. Corpus totum cupreum nitidissimum. Caput rugosum. Thorax lævis, punctatus, lateribus scabris. Scutellum mi- nimum, rotundatum. ŒÆElytra integerrima, striato-punctata. Corpus subtüs pedesque scabra. An Bup. cuprea cel. Linneï? Differt abdomine suprà et pedibus cupreis. Il n’est guères plus grand que le Bupreste chrysostigmate. Tout le corps est cuivreux, très-brillant. La tête est raboteuse. Le corcelet est lisse, pointillé , raboteux de chaque côté, de la largeur des élytres. L’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont entières , marquées de petits points enfoncés , rangés en stries. Le dessous du corps est rabo- teux. Les pattes sont cuivreuses et raboteuses. La partie supérieure de l’abdomen est bronzée. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance , d’où il a été apporté par M. Dumas. 93. BurrEesTE large-col. BoPrrEesTis laticollis. PI. 7. fig. 66: B. Cuivreux , sans taches ; élytres entières ; corcelet plus large que les élytres. B. Elytris integris cupreus thorace lato. Dict. ins. Bupreste. n°. 110. Magnitudo Bup. chrysostigmatis Antennæ nigræ serratæ. Thorax punctatus, elytris latior. Elytra integra, substriata punctis oblongis impressis. Totum corpus æneum. Les antennes sont en scie, noires, cuivreuses à leur base. La tête est enfoncée dans le corcelet : celui-ci est plus large que les élytres et pointillé. L’écusson est petit e plus large que long. Les élytres sont entières , elles ont des stries très-peu marquées , formées par une suite 70 N°30 BU PI PRISE SUR de points oblongs, peu enfoncés. Le dessus du corps est d’une cou- leur cuivreuse, un peu bronzée. Le dessous est cuivreux et brillant. Il se trouve en Barbarie. Du Cabinet de M. Marsham. 94. BuprEsTEe moucheté. BurresTis guttata. PI. 6. fig. 58. a. B. B. D'un vert bleuâtre en dessus ; corcelet trilobé , avec deux taches dorées. B. Viridi-cærulescens, thorace trilobo, maculis duabus aureis. Dict. ins. Bipreste ns a3: Bup. manca pauld major. Antennæ serratæ , nigræ. Caput viridi-cæruleum. Thorax lævis, posticè trilobus, viridi-cæruleus , anticè maculis duabus au- reis. Scutellum minimum triangulum. ÆElytra viridi-cærulea, lævia, apice integra. Corpus subtüs pedesque viridia, nitentia. Il est un peu plus grand que le Bupreste rubis. Les antennes sont noires , un peu en scie. La tête est d’un vert bleuâtre. Le corcelet est lisse, trilobé postérieurement, d’un vert bleuâtre, avec deux taches dorées. L’écusson est très-petit et triangulaire. Les élytres tont lisses , entières, d’un vert bleuâtre, sans taches : elles ont à leur base un petit point enfoncé. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert brillant. Il se trouve à Madagascar. Du Cabinet du Roi. 95. BurrREsTE sutural. BorrESTIS suturalis. Pl: 6.hg.162. a. pb. B. Vert ; corcelet enfoncé de chaque côté ; élytres entières, avec la suture d’un rouge doré. B. Elytris integerrimis, thorace utrinque impresso , viridis, sutura aurea. Dict. ins. Bupreste. n°. 115. Magnitudo Bup. mancæ. Antennæ viridi-æneæ , serratæ. Corpus suprà vi- ride, subtùs cupreum. Thorax punctatus utrinque puncto magno impresso. Scutellum minimum triangulum. Elytra integra , obsoletè striata, striis per paria dispositis : sutura cuprea nitidissima. N°::32: 4 B'U P' RE STE: 71 Il est à peine plus grand que le Bupreste rubis. Les antennes sont d’un vert bronzé, en scie. Le dessus du corps est vert. La tête est pointillée. Le corcelet est pointillé , et il a un enfoncement assez grand , de chaque côté. TL’écusson est petit, triangulaire et lisse. Les élytres sont entières ; elles ont des stries peu marquées, disposées par paires. La suture est d’un rouge cuivreux , brillant. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux. Il se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet du Roi. 96. BuPRESTE Cyanicorne. BuPREsTIS 'cyanicornis. PI. 2. fig. 11., et pl. 3. fig. 20. B. Vert ; corcelet avec deux lignes parallèles, obscures ; élytres en- tières , légèrement chagrinées. B. Elytris integris viridibus, thorace lineis duabus fuscis, antennis cæru- leis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 116. Buprestis Szephanelli viridi-aurea nitens, thorace lineis duabus fuscis , ely- tris integris. PreraGn. specim. ins. Calab. pag. 23. n°. 110. Buprestis femorata tota aurato-viridis , femoribus posterioribus crassis , pe- dibus villosis. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 338. n°. 34. tab. 1. fig. 40. Similis Bup. mancæ, at pauld major. Antennæ serratæ , cyaneæ , articulo primo viridi. Corpus suprà viride, scabriusculum. Thorax lineis duabus pa- rallellis, obsoletis, fuscis. Scutellum cordatum, cyaneum. ÆElytra integra. Corpus subtüs pedesque viridia, nitidissima. Femora postica incrassata ; fe- mora antica macula purpureo-aurea. Alter sexus differt : corpus subtüs rubrum , aureum , nitidissimum : thorax rubescens : pedes virides, femora postica simplicia. Il ressemble au Bupreste rubis, mais il est un peu plus grand. Les antennes sont d’un bleu foncé, avec le premier article vert. Tout le dessus du corps est vert , peu brillant ; légèrement ra- boteux , avec deux lignes longitudinales, obscures ; peu marquées, parallèles , sur le corcelet. L’écusson est petit, triangulaire, lisse et bleuâtre. Les élytres sont entières ; mais vues à la loupe, l’ex- trémité paroit légèrement crénelée. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert très-brillant, avec une tache d’un rouge doré au-devant des cuisses antérieures ; les postérieures sont un peu renflées. N°32. 4 BRU PIRUE SN L’autre sexe varie. Le corcelet est rougeâtre, avec deux lignes obs- cures. Tout le dessous du corps est d’un rouge doré, très-brillant. Les pattes sont vertes , sans taches , et les cuisses postérieures sont 72 simples. J'ai trouvé abondamment cet insecte sur une montagne très-élevée , à l’est de Frejus, en Provence, vers la fin de Juin. Il se trouve aussi en Calabre. 11 vole, avec ia plus grande légèreté, d’une plante à l’autre. 97. BuPREsTE rubis. BurresrTis manca. PI. 2. fig. 12. D B. D’un rouge cuivreux ; corcelet avec deux raies obscures; élytres entières, obscures. B. Elytris integerrimis fuscis , corpore cupreo , thorace lineïs duabus fuscis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 117. Buprestis zanca aurata , thoracis lineis duabus elytrisque fuscis. Lin. Syst. Nat. Append. pag. 1067. n°. 10. Buprestis bistriata elyiris integris, obscuris , thorace aureo, striis duabus nigris. Fam. Syst. Ent. pag. 222. n°. 37. Buprestis manca. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 281. n°. 52. — Mant ins. tom. 1. pag. 183. n°. 77. Cucujus æneus , elytris fuscis, thorace rubro fasciis fuscis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 127. pl. 2. fig. 3. Le Richard rubis. Gsorr. 1b. Buprestis elegantula. Scaranx. Enum. ins. austr. n°. 365. Cucujus rubinus. Fourc. Ent. pars 1. pag. 33. n°. 4. Inter minores numeranda, oblongiuscula, tota subtüs nitidissimè aurea. Frons virescens. Thorax fulgidè aureus, sed lineis duabus latis nigris. Elytra fusca vix aureo interlucentia. Antennæ nigræ , subserratæ. Lin. Le corps de cet insecte est un peu déprimé. Les antennes sont noires. La tête est chagrinée , d’un vert doré. Le corcelet est cha- griné , d’un vert doré, avec deux lignes longitudinales assez larges, obscures. L’écusson est petit, obscur. Les élytres sont entières, cha- grinées, obscures. Le dessous du corps et les pattes sont d’un rouge cuivreux , très-brillant. Tout le corps est légèrement pubescent. Il se trouve en France, en Espagne , en Italie , en Allemagne, sur les buissons. 98. Ne132. BU B/RE SRE 73 98. Burresre linéaire. BurrEesrTis linearis. Pl. 5. fig. 40. a. b. B. Alongé, d’un noir bronzé ; élytres coniques, nébuleuses. B. Lineari-oblonga murino-ænea , thorace posticè trilobo. Dict. ins. Zz- preste. n°. 119. Buprestis linearis. Lrx. Syst. Nat. pag. 663. n° 28. Buprestis lineari- oblonga nigro-ænea cinereo maculata, elytris carinatis, thorace rugoso posticè trilobo. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 137. n°.3. pl. 17. fig. 26. Magnitudo Bup. biguttatæ , elongata, nigro-ænea. Antennæ breves , nigræ, serratæ. Caput canaliculatum. Thorax rugosus , nebulosus, posticè trilobus. Elytra integra , versus apicem angustiora , cinereo nebulosa , in medio linea longitudinali elevata. Cet insecte est alongé , presque linéaire. Les antennes sont courtes, noires, en scie. La tête a un sillon à sa partie supérieure : elle est bronzée et mélangée de grisâtre. Le corcelet est raboteux , inégal, tri- lobé postérieurement , bronzé et mêlangé de grisâtre. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont alongées, minces à leur extrémité, munies d’une ligne longitudinale élevée ; bronzées et mélangées de grisâtre. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir bronzé. Il se trouve à Cayenne , à Surinam. Du Cabinet de feu M. Renault. 99- Buprresre de la Ronce. BurrEesrTis Rubi. Pl. 4. fig. 29. B. Noir, cylindrique ; élytres entières ; avec quatre bandes ondées, grisâtres. B. Nigra, elytris fasciis cinereis undulatis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 121. Buprestis Rubi. Lix. Syst. Nat. pag. 661. n°. 14. Buprestis Rubi. Fas. Syst. Ent. pag. 221. n°. 30. — Spec. ins. tom. 1. pag. 280. n°. 44, — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 66. Buprestis Rubi. Perac. Spec. ins. Calab. pag. 25. n°. 111. Magnitudo Bup. mancæ. Corpus cylindricum, suprà nigrum , subtüs nigro- æneum, nitidum. Scutellum cordatum. EÆElytra punctata, integra, strigis quatuor undatis, cinereis. Coléoptères. Tome II. K. } 74 N°. 32 BUPRESTE. Il est de la grandeur du Bupreste rubis. Le corps est presque cylin- drique, noir en-dessus , d’un noir bronzé luisant en - dessous. Les antennes sont noires, en scie, guères plus longues que la tête. Le corcelet est chagriné. L’écusson est bronzé, en cœur. Les élytres sont chagrinées , entières ; presque en scie , avec quatre lignes transversales, ondées, noirâtres. Les pattes sont d’un noir bronzé. Il se trouve dans les provinces méridionales de la France, sur les feuilles de Ronce. 100. BUPRESTE sinué. BuPprEsTIs sinuata. PI. 10. fig. 111. B. Linéaire ; élytres entières , pointillées , d’un rouge violet obscur; dessous du corps bronzé. B. Elytris integris punctatis purpurascentibus , corpore lineari subtüs æneo. Dict. ins. Bupreste. n°. 122. Statura et magnitudo Bup. biguttatæ. Antennæ nigro-æneæ. Corpus lineare suprà obscurè purpureo -æneum , subtùs æneum nitidissimum. Caput punc- tatum , in medio canaliculatum. Thorax punctatus. Elytra punctata, integra. Pedes ænei. Il ressemble beaucoup ; pour la forme et la grandeur , au Bupreste deux-points. Tout le dessus du corps est d’une couleur un peu pour- prée, obscure. Les antennes sont d’un noir bronzé. La tête est légè- rement chagrinée, avec une ligne longitudinale , enfoncée. Le corcelet est légèrement chagriné. L’écusson est pointu , large et quarré à la base, avec une ligne transversale , enfoncée. Les élytres sont légère- ment chagrinées : elles paroissent entières ; mais , avec la loupe , on voit l’extrémité un peu en scie. Le dessous du corps est bronzé, bril- lant. Les pattes sont bronzées. J’ai trouvé cet insecte en Provence, sur différens arbres fruitiers, dans le mois de Juillet. 101. BUPRESTE pensif. BuPrrEesTis meditabunda. PI. 10. fig. 107. B. Vert cuivreux ; élytres entières, bronzées ; tête et corcelet d’un rouge cuivreux. Ne:P35. BRU PIRE SNDE 75 B. Elytris integris fusco nitidis, capite thoraceque cupreis , corpore æneo. Dict. ins. Bupreste. n°. 123. Buprestis meditabunda. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°, 8o. Statura Bup. viridis at pauld major. Caput et thorax cuprea, immaculata, lateribus depressis. Elytra ferè linearia , integra , fusca , nitida, puncto majori aliquotque obsoletis dorsalibus , impressis. Corpus æneum, ano integro. Fas. Il ressemble au Bupreste vert; mais il est beaucoup plus grand. Les antennes sont d’un vert bronzé. La tête et le corcelet sont d’un rouge cuivreux brillant. Les côtés du corcelet sont un peu déprimés. I’é- cusson est court, très-large, sinué postérieurement. Les élytres sont bronzées , pointillées , entières à leur extrémité. Tout le dessous du corps et les pattes sont d’un vert cuivreux, très-brillant, Il se trouve dans l'Amérique septentrionale. 102. BuPRESTE pectoral. Burresris pectoralis. Pl. 9. fig. 97. a. b. B. Noir ; corcelet avec les bords et un point jaunes ; élytres avec trois bandes et la base jaunes. O B. Elytris integris, niger, thoracis marginibus punctoque flavis, elytris basi testaceis fasciisque tribus flavis. Dict. ins. PBLPrESTO NN 220; Similis Bup. novem-maculatæ, at pauld minor. Antennæ nigræ , serratæ. Caput nigrum , punctis duobus frontalibus flavis. Thorax niger , margine punctoque postico flavis. Elytra striato-punctata , nigra, basi testacea , puncto laterali fasciisque tribus flavis, interruptis. Corpus subtùs nigrum , macula pectorali flava. Pedes nigri. Il ressemble au Bupreste neuf-taches , mais il est un peu plus petit. Les antennes sont noires , un peu en scie. La tête est noire, avec deux points ronds , jaunes, sur le front. Le corcelet est noir , avec les bords latéraux et le bord antérieur , jaunes : le jaune du bord latéral est un peu interrompu , et celui du bord antérieur l’est d'avantage: on voit un point arrondi, vers le milieu du bord extérieur. L’écusson est im- perceptible. Les élytres ont des stries très-marquées , dans lesquelles il y a des points enfoncés ; elles sont noires , testacées à leur base , avec une petite tache jaune, de chaque côté, et trois bandes jaunes in- terrompues à la suture, placées sur la partie noire. La première est K i 76 N°:532. W'BENUNEMRI E STE à-peu-près vers le milieu des élytres. Le dessous du corps est noir, avec une grande tache jaune sur la poitrine. Les pattes sont noires. LPSétrouyves AISNE Du Cabinet de M. Smith. 103. BUPRESTE quadrimaculé. BUPRESTIS guadrimaculata. Pl T0: fig. 110. B. Vert; élytres entières, vertes, avec quatre taches d’un rouge doré. B. Elytris integris , viridis, thorace posticè elytrisque maculis duabus au- reis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 126. Buprestis quadrimaculata, Far. Gen. ins. mant. pag. 236. — Spec. ins. tom. 1. pag. 280. n°. 46. — Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 609. Statura parva nostratum. Thorax viridis posticè latè aureus. Elytra integra viridia maculis duabus magnis aureis. Fas. Les antennes sont noirâtres , légèrement en scie. La tête est d’un bleu violet , très-foncé. Le corcelet est violet, avec une bande verte au bord antérieur, et une rouge cuivreuse , vers le bord postérieur: ce bord est sinué. Les élytres ont leur bord , leur suture, la base et une bande au milieu, verts ; le reste est violet, avec deux taches d’un beau rouge cuivreux, au milieu de la couleur violette. Le dessous et les pattes sont d’un violet foncé. Il se trouve dans l’Inde. Du Cabinet de M. Hunter. 104. BuPpRESTE deux-points. BurrEesTis biguttata. Pl. 7. fig. 75. B. Linéaire ; élytres entières , verdâtres , avec un point blanc ; ab- domen d’un vert bleuâtre, avec trois points blancs. B. Elytris integerrimis linearibus viridibus puncto albo, abdomine cyaneo punctis tribus albis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 127. Buprestis biguttata. Fas. gen. ins. Mant. pag. 237. — Spec. ins. tom. 1. pag. 281. n°. 55. — Mant, ins. tom. 1. pag. 184. n°. 82. Cucujus viridi-æneus, punctis quatuor impressis albis. Gsorr. ins. tom. 1. pag. 126. n°. 2. Le Richard à points blancs. Gxsorr. ib. NX 3251 5 Ù P À ES TE. 77 Scæarrr. Icon. ins. Tab. 67. fig. 9.? Pauld major Bup. viridi. Caput viride , fronte impressa, antennis brevibus nigris. Thorax cylindricus, viridis, immaculatus. Elytra linearia, viridia puncto parvo albo ad suturam. Abdomen suprà cyaneum , nitidum , utrinque punctis tribus albis , quorum anteriüs parüm remotum. Subtüs itidem cæru- leum, utrinque punctis tribus albis. Fas. Il est deux ou trois fois plus grand que le Bupreste vert. Le corps est alongé , d’un vert un peu bronzé , ou d’un vert bleuâtre. Les an- tennes sont bronzées, en scie. Le corcelet est rebordé latéralement , sinué postérieurement , un peu chagriné. L’écusson est pointu, tra- versé vers sa base , par une ligne enfoncée. Les élytres sont un peu en scie à leur extrémité , légèrement chagrinées , et marquées postérieu- rement d’un point blanc , de chaque côté de la suture. Le dessous du corps est brillant. L’abdomen a six points blancs , de chaque côté , dont trois supérieurs et trois inférieurs. Il se trouve en France , en Angleterre. 105. BUuPRESTE porte-croix. BurresTis cruciata. Pl. 7. fig. 74. B. D’un rouge doré en-dessus ; élytres entières , avec deux points et une croix d’un noir violet. B. Coleoptris inteserrimis aureis punctis duobus cruceque postica nigris. Dict. ins. Bupreste. n°. 198. Buprestis cruciata. Fas. Syst. Ent. pag. 222. n°. 56. — Spec. ins. tom. 1. pag. 281. n°. 51. — Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 76. Corpus parvum. Caput aureum, splendens, canaliculatum, antennis ni- gris. Thorax aureus , nitens , immaculatus. Coleoptera integra , anticè punctis duobus et posticè cruce lata nigris. Corpus subtüs viridi-aureum. Fas. Il est de la grandeur du Bupreste de la Ronce. Les antennes sont en scie et d’un noir bronzé. La tête est d’un rouge doré, un peu rabo- teuse, avec un enfoncement au milieu. Le corcelet est un peu rabo- eux, et d’un rouge doré. I’écusson est triangulaire et d’un rouge doré. Les élytres sont d’un rouge doré , avec deux points, en-decà du milieu , et une croix au-delà d’une couleur violette, foncée. L’extré- 78 N°32 6 BU PR EST mité des élytres est entière. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert doré brillant. Il se trouve dans la Nouvelle-Hollande. Du Cabinet de M. Banks. 106. BUuPRESTE ruficolle. BUrRESTIS rufccollis. PI. 9. fig. 101. B. Linéaire, d’un noir bronzé ; élytres entières ; corcelet d’un rouge Cuivreux. B. Elytris integerrimis nigra , thorace cupreo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 120. Buprestis ruficollis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 85. Statura parva præcedentium. Corpus totum obscurè nigrum , minimè ni- tidum , thorace solo obscurè cupreo. Caput parvum æneo colore nitet. Pedes atri. Fas. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bupreste vert. Les antennes sont noires, légèrement en scie. La tête est noirâtre, un peu cuivreuse. Le corcelet est d’un rouge de cuivre : il est un peu sinué postérieurement. L’écusson est plus large que long. Les élytres sont noirâtres , peu bronzées et pointillées. Tout le dessous du corps et les pattes sont noirâtres, bronzés, brillants, Il se trouve dans l’Amérique. Du Cabinet de M. Hunter, 107. BUPRESTE joyeux. BurrEesTis læta. PI. 5. fig. 5o. B. Doré brillant; élytres entières , vertes , avec la suture dorée. B. Elytris integris viridibus, capite thoraceque aureis. Dict. ins. Bupreste. n°, 130. Buprestis /aeta elytris integris, linearibus, viridibus, capite thoraceque aureis. Far. Syst. Ent. pag. 223. n°. 42. — Spec. ins. tom. 1. pag. 282. n°. 59. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 66. Scuarrr. Icon. ins, tab. 67. fig. 4. Corpus lineare, magnitudine et statura Bup. viridis. Caput et thorax rubra, aurea, mitida. Elytra viridia, integerrima , sutura aurea. Pedes rufescentes. Fas. : No 32.) BU PR E S\TIE: 79 Il ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur, au Bupreste nitidule. Les antennes sont noirâtres. La tête et le corcelet sont dorés, très-brillans. Les élytres sont entières , légèrement chagrinées, vertes, avec un peu de la suture doré. Le dessous du corps est doré. Il se trouve en France, en Allemagne. 108. BupresTEe du Saule. BourresrTrs Salicis. Pl. 2. fig. 13. à. b. B. Vert brillant ; élytres entières, cuivreuses, vertes à leur base. B. Elytris integerrimis, viridis nitens, elytris cupreis, basi viridibus. Dict. ins. Bupreste. n°. 131. Buprestis Sa/icis elytris integerrimis viridis nitens, coleoptris aureis basi viridibus. Far. gen. ins. Mant. pag. 237. Scuarrr. Icon. ins. tab. 31. fig. 12. Buprestis Salicis. Vrzz. Ent. tom. 1. pag. 337. n°. 26. Statura et magnitudo Bup. nitidulæ. Caput viride , pubescens , antennis fuscis. Thorax depressus , marginatus, viridis maculis duabus cyaneo - im- pressis. Elytra integra , rufo-aurea, basi imprimis ad suturam viridibus. Subtùs viridis immaculata. F4s. Il ressemble , pour la forme et la grandeur ; au Bupreste nitidule. Les antennes sont d’un noir bleuâtre, en scie, de la longueur de la moitié du corcelet. La tête est verte ou bleuâtre. Le corcelet est vert ou bleuâtre , avec deux taches d’un bleu foncé. Les élytres sont entières, pointillées, d’un rouge cuivreux , avec la base d’un vert doré. L’é- cusson est triangulaire , obscur. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bleuâtre, luisant. Il se trouve en France, en Allemagne, sur les Saules. Je lai trouvé fréquemment en Provence , sur les fleurs des plantes chicoracées. 109. BUPRESTE nitidule. BurresTis nitidula. Pl. 11. fig. 119. à. b. B. D’un vert doré, sans taches ; élytres entières , vertes, légère- ment chagrinées. B. Elytris integerrimis, thorace marginato utrinque depresso , corpore vi- ridi nitido. Dict. ins. Bupreste. n°. 132. 80 N°32. BU PRE SEMNES Buprestis nitidula . Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 15. Buprestis nitidula. Fas. Gen, ins. Mant. pag. 237 — Spec. ins. tom, 1. pag. 282. n°. 58. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 87. Scxagrr. Icon. ins. tab. 5o. fis. 7. Buprestis nitidula. Scaranr. Enum. ins. aust. n°. 368. Corpus totum viride, nitidum. Elytra pauld obscuriora , attamen nitida. Il est deux fois plus petit que le Bupreste rubis. Les antennes sont vertes , presque de la longueur de la moitié du corcelet. La tête est légèrement chagrinée. Le corcelet est chagriné , et presque aussi large que les élytres. L’écusson est obscur, petit, triangulaire. Les élytres sont entières, légèrement chagrinées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert brillant , un peu doré. Il se trouve en Europe. Il est assez rare aux environs de Paris. 110. BUPRESTE quadriponctué. BurresTrs quadripunctata. Pl. 10.'fig. 117. a. b. B. Obscur ; élyires entières, pointillées ; corcelet avec quatre points transversaux , enfoncés. B. Elytris integerrimis punctatis, thorace punctis quatuor impressis , cor- pore obscuro. Dict. ins. Bzpreste. n°. 155. Buprestis quadripunctata. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 22. — Faun. Suec. n°. 759. Buprestis quadripunctata. Fas. Syst. Entom. pag. 222. n°. 35. — Spec. ins. tom. 1. pag. 201. n°. 5o. — Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 75. Buprestis subviridi-nigra, thorace punctis quatuor impressis. Dec. Mém. tom. 4. pag. 134. n°. 6. Buprestis quadripunctata. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 366. Hæc species parva est tota fusca seu atra. Thorax à tergo quatuor punctis depressis seu concavis transversim positis notatus. Antennæ thorace bre- viores , filiformes. Elytra non striata , sed punctis excavata minutissimis. caput obtusissimum , retropressum. Lin. Il ressemble, pour la forme et la grandeur , au Bupreste des Om- belles. Tout le corps est noirâtre , sans taches. Le corcelet a quatre points enfoncés , placés sur une ligne transversale. Les élytres sont entières , très-légèrement pointillées. Il N°0132.4 BU P'& ESMDUE. 81 Il se trouve aux environs de Paris , et vers le nord de l’Europe. Du Cabinet de M. Dantic. 111. BUPRESTE biponctué. BurrEesTis bipunctata. PI. 11. fig. 1:18. a.b. B. D'un vert bleuâtre , très-brillant ; élytres entières ; corcelet avec un enfoncement assez grand, de chaque côté. -B. Elytris integris , viridi-cærulea nitidissima , thorace punctis duobus magnis impressis. Magnitudo et statura omnind Bup. quadripunctatæ. Corpus totum viridi- cæruleum immaculatum. Thorax puncto utrinque magno impresso. Elytra in- tegra. Il ressemble beaucoup au Bupreste quadriponctué. Les antennes sont noires. Tout le corps est d’un vert un peu bleuâtre , très-brillant. Le corcelet est de la largeur des élytres , et marqué d’un enfoncement assez grand , de chaque côté. Les élytres sont entières. Il se trouve sur les Alpes, aux environs de Grenoble où il a été trouvé par M. de la Billardière. 112. BuUPRESTE des Ombellifères. BurresrTis Umbellatarum. PI. 3. fis. 23. a. b. B. D'un noir bronzé ; élytres entières, légèrement chagrinées. B. Elytris integerrimis Iævibus , corpore obscurè cupreo immaculato. Dict. ins. Bupreste. n°. 134. Buprestis Umbellatarum. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 74. Magnitudo et statura Bup. quadripunctatæ. Corpus totum obscurè cupreum, minimè nitidum absque ullo charactere. Fas. Il ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur , au Bupreste quadriponctué. Tout le dessus du corps est chagriné , d’un noir bronzé, peu luisant. Le dessous est d’un noir bronzé brillant. Les antennes sont noires , un peu plus longues que la moitié du corcelet. Les élytres sont entières. Il se trouve en Afrique , sur les fleurs en Ombelles , selon M. Fa- Coléoptères. Tome IT. L 82 N°32 LBAUNPARE STE: bricius. Je l’ai trouvé fréquemment en Provence , sur différentes fleurs, et plus souvent sur celles des plantes chicoracées. 113. BUPRESTE discoïde. BurrzsrTis discoidea. PI. 7. fig. 65. a. b., et pl. 10. fig. 65. c. B. Légèrement velu, bronzé ; élytres entières ; avec le disque testacé. B. Elytris integris ænea villosa, elytrorum disco testaceo. Dict. ins. Bz- PrESLE- na 95) Buprestis dioscoïda. Fam. Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 90. Parva. Caput et thorax ænea, cinereo villosa. Elytra testacea disco omni œænea. Corpus æneum villosum. F4s. Il est deux fois plus petit que le Bupreste neuf-taches. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont bronzés, et légèrement velus. Le corcelet est aussi large que les élytres. L’écusson est très-petit. Les élytres sont presque en scie , striées , pubescentes ; bronzées , avec le disque testacé, sinué. Le dessous du corps est bronzé, brillant. Les pattes sont d’un noir bronzé. Il se trouve en Provence et sur la Côte de Barbarie, sur différentes fleurs. 114. BuprEesTE bleu. BurrEesrTis cyanea. Pl-11.fg. 125. B. Tête et corcelet d’un vert bleuâtre ; élytres entières , bleues. B. Elytris integerri nis cyaneis , corpore viridi-æneo. Buprestis cyanea. Fursr. Archiv. ins. 5. pag. 120. tab. 28. 6. fig. 16.? Antennæ serratæ, viridi-æneæ. Caput thoraxque punctata, viridi-ænea. Elytra integra, cyanea. Corpus subtüs pedesque viridi-ænea. Il est un peu plus grand et plus large que le Bupreste vert. Les an- tennes sont d’un vert bronzé ; un peu en scie. La tête et le corcelet sont pointillés ; d’un vert bronzé , luisant. Les élytres sont entières , lé- gèrement chagrinées et bleues. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bronzé. N°55: MBNUX PRRFEUSITR ES 83 Il se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 115. BUPRESTE amethyste. BurRrEsTIs amethystina. Pl. 11. fig. 128. a. b. B. D’un violet pourpré ; antennes et pattes noires. B. Violaceo-purpurascens , antennis pedibusque nigris. Magnitudo Bup. viridis. Antennæ nigræ , serratæ. Frons canaliculata, Thorax utrinque linea arcuata impressa. Corpus violaceo-purpurascens. Elytra scabriuscula integra. Pedes nigri. Il est un peu plus large que le Bupreste vert. Les antennes sont noires , en scie. La tête a une ligne longitudinale enfoncée. Le corcelet a, de chaque côté , une ligne enfoncée , arquée. Tout le corps est d’une couleur violette, un peu pourprée, avec quelques petites écailles do- rées. Les élytres sont entières, chagrinées. Les pattes sont noires. Il se trouve en Espagne , sur différentes plantes. 116. BUPRESTE vert. BurresrTis viridis. Pl. 11. fig. 127. à. b. B. Alongé, vert bronzé ; élytres entières, linéaires, pointillées. B. Elytris integerrimis sublinearibus punctatis, thorace deflexo , corpore viridi elongato. Dict. ins. Bzpreste. n°. 136. Buprestis viridis. Lin. Syst. Nat. pag. 663. n°. 25. — Faun. Suec. n°. 762. Buprestis viridis. Fas. Syst. Ent. pag. 223. n°. 39. — Spec. ins. tom. 1. pag. 281. n°. 54. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 81. Cucujus viridi-cupreus , lævis oblongus. Grorr. ins. tom. 1. pag. 127. n° 5. Le Richard vert alongé. Grorr.ib. Buprestis viridis nitida, corpore elongato , elytris linearibus scabris inte- serrimis. Dre. Mém. ins. tom. 4. pag. 133. n°. 6. pl. 5. fig. 1. 2. Bupreste vert alongé, alongé, d’un vert luisant, à étuis étroits, chagrinés et arrondis au bout. Dec. ib. Scxazrr. Icon. ins. tab. 67. fig. 5. 6. Mordella rosacea. Scop. Ent. carn. n°. 190. Buprestis viridis. Scæranx. Enum. ins. austr. n°. 367. Corpus elongatum, viride aut viridi-æneum , subtüs nitidissimum. Antennæ L ij 84 Ne: 132. (BRUT PAR EISOTNE æneæ, capite pauld longiores. Caput, thorax et elytra punctis confertis ele- vatis scabriuscula. Thorax posticè sinuatus. Elytra apice subserrata. Il est deux fois plus petit que le Bupreste deux-points. Tout le corps est vert, OU Vert bronzé, ou bronzé, plus brillant en-dessous qu’en-dessus. Les antennes sont bronzées, un peu plus longues que la tête. Le corcelet est aussi large que les élytres , légèrement cha- griné , sinué postérieurement. L’écusson est triangulaire, pointu, marqué d’une ligne transversale enfoncée. Les élytres sont chagrinées, linéaires , très-légèrement en scie à leur extrémité. Il se trouve dans presque toute l’Europe, sur différentes fleurs. Il est aussi très-commun aux environs de Paris, dans les chantiers. 117. BuprEesTE échancré. BurrEesrTis emarginata. PL 10. fig. 116. B. Linéaire , bronzé ; élytres entières ; tête sillonée , presque échancrée. B. Elytris integerrimis , ænea linearis , capite sulcato subemarginato. Ent. Dict. ins. Bupreste. n°. 140. Bup. viridi triplo minor. Corpus lineare, æneum, immaculatum. Caput anticè sulcatum, emarginatum. Thorax lineis duabus transversis, impressis. Elytra punctata, integerrima. Il est deux fois plus petit que le Bupreste vert. Les antennes sont d’un noir bronzé. Le corps est alongé , linéaire, entièrement bronzé. La tête est profondément sillonée , et elle paroït comme échancrée an- térieurement. Le corcelet a deux lignes transversales, enfoncées. Il est un peu lobé postérieurement. L’écusson est petit et triangulaire. Les élytres sont pointillées, entières. Les pattes sont de la couleur du corps. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Bosc. 118. BUPRESTE nain. BurresTrs minute: ENS er A4. tb: B. Bronzé; élytres entières , noirâtres , avec des bandes cendrées, ondées. N°03 22 BU) PLU) EN SMENES QUE 85 B. Elytris integerrimis fuscis strigis undatis cinereis, corpore æneo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 141. Buprestis »inuta elytris integerrimis transverse rugosis , thorace subtrilobo lævi æneo. Lin. Syst. Nat. pag. 663. n°. 23. et n°. 24. — Faun. Suec. n°. 760. Buprestis z1inuta elytris integerrimis transverse rugosis , thorace subtrilobo lævi, corpore ovato nigro. Fas. Syst. Ent. pag. 223. n°. 38. — Sp. ins. tom. 1. pag. 281. n°. 53. — Mant ins. tom. 1. pag. 183. n°. 70. Cucujus fusco-cupreus triangularis , fasciis undulatis villoso albidis. Crorr. ins. tom. 1. pag. 128. n°. 6. Le Richard triangulaire ondé. Gxorr. ib. Buprestis minuta. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 370. Cucujus minutus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 34. n°. 6. Corpus minimum. Antennæ nigræ. Caput æneum nitidum , antice exca- vatum, subemarginatum. Thorax æneo-violaceus, posticè sublobatus. Elytra integra, nigro-cærulea, basi utrinque gibba, strigis quatuor undatis albis, Corpus subtüs pedesque nigro-æneo nitida. Il est petit, et il a presque une forme triangulaire. Les antennes sont noirâtres. La tête est bronzée , brillante, enfoncée à sa partie an- térieure. Le corcelet est bronzé , un peu violet, presque lobé posté- rieurement. L’écusson est très-petit. Les élytres sont entières, un peu bossues à leur base latérale , d’un noir bleuâtre , avec quatre lignes transversales , ondées , cendrées. Le dessous du corps et les pattes sont d’un noir bronzé. On le trouve dans presque toute l'Europe, sur les fleurs. 119. BUPRESTE pigmée. BurrestTis pygmæa. Pl. 4. fig. 34. a. b. B. Bronzé ; tête et corcelet cuivreux ; élytres entières, bleues, poin- tillées. B. Elytris integris cyaneiïs, capite thoraceque æneis nitidis. Dict. ins. Bv- preste. n°. 142. Buprestis pygmæa. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 183. n°. 78. Statura et magnitudo Bup. minutæ. Caput et thorax lævia, ænea, mitidis- sima. Elytra cyanea , nitida, immaculata. Corpus obscurum. Fas. Elytra punctata. Corpus subtüs æneum. Il est de la grandeur du Bupreste nain. Le corps est large et assez 86 NAT 2% B'UNIPIRVE SM E court. Les antennes sont noires. La tête est cuivreuse , légèrement sil- lonée antérieurement. Le corcelet est cuivreux , un peu lobé postérieu- rement. L’écusson est très-petit, Les élytres sont entières ; marquées de points enfoncés, et d’un bleu luisant. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés. Il se trouve en France, en Barbarie , sur différentes fleurs. SUPPLÉMENT. x % Élytres bidentées. 120. BurrEsTE scutellaire. BurrzesTrs scutellaris. PI. 12. fig. 134. a. b. B. D'un vert doré; élytres bidentées, striées, écusson cuivreux , en cœur. B. Elytris bidentatis striatis, viridi-aurea, scutello cordato cupreo. Magnitudo et statura Bup. austriacæ. Corpus viridi-aureum. Antennæ nigro- cæruleæ. Scutellum oordatum, cupreum. ÆElytra striata, apice bidentata. Il ressemble , pour la forme et la grandeur , au Bupreste autrichien. Les antennes sont d’un noir bleuâtre. Le corps est d’un vert doré bril- lant. L’écusson est cuivreux, en cœur. Les élytres sont striées , biden- tées. Les pattes sont d’un vert bleuâtre. Il se trouve. . ... Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy 121. BuprEsTE multiponctué. BurRESsTIS multipunctata. PI. 12. fig. 137. B. Vert bronzé; corcelet avec quatre points blancs ; élytres biden- tées, avec plusieurs points blancs. B. Elytris bidentatis viridi-æneis punctis plurimis albis, thorace punctis quatuor. Magnitudo Bup. undatæ. Caput æneum immaculatum. Thorax æneus punctis quatuor albis. Elytra bidentata, ænea , lineis duabus tribusve elevatis punc- tisque plurimis impressis albis. Corpus subtùs pedesque cærulea nitida. N°. 133: MBAULPURUE) SÉLVES 87 Il est de la grandeur du Bupreste ondé. La tête est bronzée , sans taches. Le corcelet est bronzé et marqué de quatre points blancs. Les élytres sont bronzées , bidentées , avec deux ou trois lignes élevées et plusieurs points blancs, un peu enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont bleus luisans. Il se trouve en Suède? Du Cabinet de M. Raye. XX *x Élytres tridentées. 122. BuPrREsTE lisse. BUPRESTIS laevigata. Pl 2% 601030 B. Lisse, cuivreux , brillant ; élytres tridentées ; sternum avancé. B. Elytris tridentatis, cuprea nitidissima , sterno porrecto. Statura Bup. sternicornis , at pauld minor. Corpus cupreum , nitidissimum. Elytra lævia, tridentata. Pedes cærulescentes , sternum antice porrectum , obtusum. Il est un peu plus petit que le Bupreste sternicorne. Tout le corps est lisse, d’une couleur cuivreuse, un peu verdâtre, brillante. Les élytres sont tridentées. Les pattes sont d’un noir bleuâtre. Le sternum est avancé. MPSe trouves EAN Du Cabinet du Prince d'Orange. , A FRE % ) Elytres entières. 123. BUPRESTE syrien. BuUPrRESTIS syrinca. Pl 12. fig 136. B. Cuivreux ; élytres avec des lignes élevées, lisses et des enfon- cemens couverts d’un duvet blanc. B. Elyÿtris integris cupreis , lineis elevatis nitidis punctisaue impressis albo tomentosis. Magnitudo ferè et statura Bup. fascicularis. Antennæ serratæ, nigræ , ser- ratulis cinereis. Corpus æneum , plus minusve albo tomentosum. Thorax 88 N° Bo IBAUMPURGETSUTNE scaber. Elytra integra, lineis quinque elevatis nitidis, in quibus puncta im- pressa albo tomentosa. Il est un peu plus petit que le Bupreste fasciculé auquel il res- semble beaucoup. Les antennes sont noires, un peu en scie , avec les dentelures cendrées. Tout le corps est d’une couleur bronzée, un peu cuivreuse , et plus ou moins couvert de poils blancs. Le corcelet est raboteux. Les élÿtres sont entières et ont chacune cinq lignes longitu- dinales, un peu élevées , luisantes , sur lesquelles se trouvent des points enfoncés , couverts d’un duvet cotonneux blanc. Il se trouve en Syrie ,; d’où il a été apporté par M. la Billar- dière. 124. BurrEesTEe bimaculé. Buprresris bimaculata. PI. 12. fig. 140. B. Elytres entières , siriées, violettes , avec une grande tache rouge; corps d’un vert bronzé. B. Elytris integris striatis violaceis, macula rubra, corpore viridi-æneo. Dict. ins. Bzpreste. n°. 106. Buprestis bimaculata elytris integerrimis striatis : macula rubra, corpore fusco-viridi. Fas. Syst. Ent. pag. 222. n°. 31. — Sp. ins. tom. 1. pag. 280. n°. 45. — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 68. Buprestis bimaculata. Lin. Syst. Nat. pag. 662. n°. 16. — Mus. Lud. Ulr. pag. 92. Magnitudo et statura Bup. depressæ. Caput thoraxque viridi - cærulea ænea. Elytra subserrata , violacea , macula magna rufescente , striisque ele- vatis glabris, quibus interjectæ striæ minores crenulatæ. Corpus subtùs pe- desque ænea. Il a environ dix lignes de long. La tête et le corcelet sont d’un vert bleuâtre bronzé. Les élytres sont violettes, avec une grande tache d’un rouge foncé au milieu , elles sont striées , et les lignes élevées sont alternativement lisses et plus élevées : l’extrémité est presque en scie. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés. Il se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet de M. Raye. 125. N°.732, HBIUGPURNE SU E: 89 125. BuprEsre plébéien. BuPrrzsris plebeia. PI. 12. fig. 135. B. Elytres entières, striées , tronquées , bronzées , avec de petites taches cuivreuses. B. Elytris marginatis cupreis fusco maculatis. Dict. ins. Bzpreste. n°. 94. _Buprestis plebeia. F4as. gen. ins. Mant. pag. 236. — Sp. ins. tom. 1. p. 280. n°: 41. — Mant. ins. tom. 1. pag. 182. n°. 60. Corpus magnitudine et statura Bup. rusticæ. Antennæ nigræ. Caput et thorax obscura , scabra. Elytra emarginata , obscurè cuprea maculis plurimis subcon- fluentibus fuscis. Corpus cupreum, nitidum. Abdomen suprà viride. Fas. Il est un peu plus grand que le Bupreste rustique. Les antennes sont noires et en scie. La tête est raboteuse ; bronzée. Le corcelet est bronzé , un peu raboteux , avec une ligne longitudinale , peu élevée , lisse. L’écusson est large et bronzé. Les élytres sont striées, un peu raboteuses , bronzées , avec de petites taches ou points cuivreux. L’ex- trémité est un peu coupée. Le dessous du corps et les pattes sont d’une couleur cuivreuse foncée, peu brillante. Il se trouve aux Indes orientales. 126. BUPRESTE quatorze-taches. : BUPRESTIS guatuordecim-Suttata. Pl NS. 38. B. Bronzé , corcelet sans taches ; élytres entières , d’un noir bleuâtre, avec quatorze taches jaunes. B. Elytris integris nigro-cæruleis maculis quatuordecim flavis, corpore æneo immaculato. Magnitudo ferè Bup. octoguttati. Caput , thorax corpusque subtüs ænea im- maculata. Elytra integra nigro-cærulea singula maculis septem flavis, postica majori didyma. Il est un peu plus petit que le Bupreste huit-taches. La tête, le corcelet et le dessous du corps sont bronzés , sans taches. Les élytres sont entières , d’un noir bronzé , avec sept taches jaunes sur chaque. Les trois premières sont très-petites et oblongues ; les trois suivantes sont un peu plus grandes et arrondies ; la septième est plus grande et formée de deux taches réunies , dont une arrondie et l’autre oblongue. Coléoptères. Tome IT. M ne N°. 32 BUPRESTE. Il se trouve. . ... Du Cabinet du Prince d'Orange. 127. BUPRESTE ceint. _. BurPrzesTirs cincta. PI. 12. fig. 130. B. Bronzé ; bords latéraux du corcelet et de l’abdomen couverts d’un duvet blanc ; élytres entières , sillonées vers la suture. B. Elytris integris sulcatis, ænea, thoracis abdominisque marginibus albo tomentosis. Statura Bup. viridis, at major. Corpus æneum. Thorax læviter sulcatus, utrinque impressus , albo tomentosus. Elytra integra, versüs suturam sulco uno albo tomentoso. Pectoris abdominisque latera albo tomentosa. Il est un peu plus grand que le Bupreste vert. Tout le corps est bronzé , brillant en-dessous. Le corcelet a une ligne peu enfoncée, au milieu, et une autre de chaque côté, couverte d’un léger duvet blanchâtre. Les élytres sont entières, finement chagrinées , marquées d’un sillon vers la suture , couvert de quelques poils blanchâtres. Les côtés de la poitrine et de l’abdomen sont couverts d’un léger duvet blanchâtre. Il se trouve à Brive-la-Gaillarde , et nv’a été donné par M. La Treille. 128. BUPRESTE perlé. BouPrrEsTIs gemmata. Pl. 12. fig. 129. B. Bronzé, très-brillant, sans taches ; élytres entières, avec quel- ques lignes peu élevées. B. Elytris integris lineis duabus tribusve vix elevatis, corpore æneo niti- dissimo. Bup. manca pauld minor. Corpus totum æneum nitidissimum , immacu- latum. Thorax lævis. Elytra integra, lineis duabus tribusve vix elevatis. Il est un peu plus petit que le Bupreste rubis. Tout le corps est bronzé , très-brillant , sans taches. Le corcelet est lisse , convexe. Les élytres sont entières , et ont chacune deux ou trois lignes longitudi- nales, peu élevées. N°. 32 BUPRESTE. 91 Il se trouve en Corse. Du Cabinet de M. Gigot d’Orcy. 129. BUPRESTE de la Chicorée. BurrEesrTis Cichorüi. Pl 12. fig. 131. à. b. B. Bronzé; élytres entières, cuivreuses , chagrinées. B. Elytris integris scabris cupreis, corpore æneo. Similis omnind Bup. Salicis. Antennæ nigro-æneæ. Caput thoraxque viridi- ænea immaculata. Elytra integra, scabra , cuprea. Corpus subtüs pedesque ænea nitida. Il ressemble beaucoup au Bupreste du Saule. Les antennes sont d’un noir bronzé. La tête et le corcelet sont chagrinés et d’un vert bronzé. Les élytres sont cuivreuses, entières, chagrinées. Le dessous du corps et les pattes sont bronzés , luisans. J’ai trouvé cet insecte en Provence, sur les plantes chicoracées. 130. BuPprEsSTE bleu. BuPrREsTIS cyanea. Pl 12680952 Vas pb: B. D’un bleu violet, sans taches ; élytres légèrement chagrinées, entières. B. Elytris integerrimis rugosis , corpore cyaneo. Fas. Syst. Ent. pag. 223. n°. 43. — Sp. ins. tom. 1. pag. 282. n°. 61. — Mant. ins. tom. 1. pag. 184. n°. 91. Statura et magnitudo Bup. viridis. Corpus totum cyaneum , oculis testaceis. Fas. Il ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur , au Bupreste vert. Tout le corps est d’un bleu violet, luisant. Les élytres sont en- tières , légèrement chagrinées. Les yeux sont testacés , dans l’insecte mort. Il se trouve en France ; en Allemagne. 131. BUPRESTE pusille. BuPrrEesrrs pusilla. PL. 12. fig. 133. a. b. B. Oblong, bronzé ; front silloné ; élytres entières, pointillées. 9 2 INC 3 2 B U P R E S T EF. B. Elytris integris punctatis , fronte sulcata , corpore æneo. Magnitudo pediculi. Corpus oblongum , suprà æneum , subtüs nigro- æneum. Frons valdè sulcata. Thorax lævis, marginatus. Elytra intecra, punctata. Il est plus petit et beaucoup plus étroit que le Bupreste nain. Le dessus du corps est d’un vert bronzé, et le dessous, d’un noir bronzé. Le front est largement silloné. Le corcelet est lisse , rebordé. Les ély- tres sont entières, pointillées. Il se trouve aux environs de Paris. Du Cabinet de M. Lermina. OM: TS Sul ON (En) FA El yrrestersete. D 132. BUPRESTE uni. Bupresris plana. PI. 6. fig. 53. a. b. B. d’un vert cuivreux, déprimé ; élytres en scie, vertes, pointillées. B. Elytris serratis punctatis virescentibus , corpore depresso viridi-au- rato. Dict. ins. Bwpreste, N°. 60. Bup. Mariana paulo minor. Corpus planum, depressum. Caput scabrum , æneum. Thorax punctatus, viridi-aureus. Elytra serrata, punctata, viridi- ænea. Corpus subtus pedesque cuprea , nitidissima. Il est plus petit que le Bupreste Mariane. Le corps est un peu déprimé. Les antennes sont bronzées , en scie, presque de la longueur de la moitié du corcelet. La tête est raboteuse, cuivreuse , avec les yeux noirs. Le corcelet est d’un vert-doré et pointillé. T’écusson est petit et arrondi. Les élytres sont verdâtres, peu brillantes au milieu, un peu cuivreuses à la suture; elles sont un peu en scie , . presque bidentées à leur extrémité, et marquées de beaucoup de petits points enfoncés. Le dessous du corps et les pattes sont dorés, brillans, un peu rabotteux. Il se trouve en Provence, sur la côte de Barbarie. 133. BuPrresre charmant. Burresris blanda. Pl. 9. fig. 94. B. vert-cuivreux ; élytres en scie, amincies, avec des sillons cuivreux. B. Elytris serratis attenuatis sulcatis viridi-æneis , sulcis cupreis. Dict. ins. Bupreste, N°. 61. Buprestis blanda. Fab. Sp. ins. tom. 1. pag. 276. N°. 23. — Mant. ins. tom. 1. pag. 178. N°. 32. x (x) Le genre Bupreste ayanc été imprimé pendant mon voyage en Hollande , on avoit oublié d'insérer dans le manuscrit , les deux descriptions que nous allons donner en forme de supplément, M ij 94 NO 25 BU PRE SEE Corpus medium, subtus viridi-æneum, nitidum. Thorax lineâ dorsali, impressà , viridi cupreoque rutilans. Elytra serrata, apice attenuata, sulcata, lineis elevatis, viridibus sulcisque depressis cupreis. Fab. Il est de grandeur moyenne. Les antennes sont noïres, luisantes à en scie, un peu plus courtes que la moitié du corcelet. La tête est verte, Cuivreuse, pointillée, avec une ligne longitudinale enfon- cée. Le corcelet est cuivreux , avec un enfoncement longitudinal au milieu, et une élévation longitudinale de chaque côté. L’écusson est petit, cuivreux et arrondi. Les élytres sont amincies et en scie à leur extrémité; elles ont des sillons cuivreux; les élévations sont d’un vert cuivreux. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert-clair, un peu cuivreux. Il se trouve dans l'Amérique méridionale. Ces deux espèces doivent être placées après le Bupreste modeste, = no... 21.4 Lorsque nous avons fait l’article Bupreste, nous avons omis quelques synonymes que nous croyons devoir ajouter ici. Bupreste géant. pag. 8. N°. 3. après le synonyme de Voet, ajoutez : Buprestis gigantea. Fursr. archiv. ins. 5. pag. 116..N0. 1. tab. 28. à, TE € Bupreste bande-dorée. pag. 9. N°. 4. après le synonyme de Voet, ajoutez : Buprestis ignita. Fuesc. archiv. ins. 5. pag. 117. N°. 3. tab. 28. a. fig. 3. le] Buprestis vittata. Tuuns. nov. Sp. ins. diss. 5. tab. 8. fig. 100. Bupreste Chrysis. pag. 24. NO. 27. après le synonyme de Pallas, ajoutez : Buprestis Chrysis. Fuesr. archiv. ins. 5. pag. 116. No. 2. tab. 28. a. fig. 2. Bupeste sternicorne. pag. 25. No. 29. après le synonyme de Voet, ajoutez : Bupestis sternicornis. Fuesz. archiv. ins. 7. pag. 173. N°. 25. tab. 46. fig. 2. IN°.#32, & BAUX PU RME STE: 95 Bupreste huit-taches. pag. 30. No. 36. après le synoyme de de Geer, ajoutez : Buprestis octoguttata. Fussr. archiv. ins. 5. pag. 118. N°. 7. tab. 26. a. fig. TAN EL: Bupreste fulgide. pag. 32. N°. 38., ajoutez : Buprestis elesans. Tunes. nov. Sp. ins. diss. 5. tab. 5. fig. 101. Bupreste Mariane. pag. 34. N°. 41. après le synonyme de Schaeffer, ajoutez: Buprestis Mariana. Fussr. archiv. ins. 5. pag. 117. N°. 4. tab. 28. à. fig. 4. Bupreste chrysostigmate. pag. 46. N°. 59. après le synonyme de Sulzer, ajoutez: Buprestis chrysostigmata. Fussc. archiv. ins 5. pag. 117. N°. 6. tab. 28. a. fig. 6. _Bupreste variolé. pag. 53. N°. 69. après le synonyme de Pallas, ajoutez : Buprestis variolaris. Fuesr. archiv. ins. 5. pag. 118. N°. 10. tab. 28. 4. fig. 10. Bupreste fasciculé. pag. 54. No. 70. après le synoyme de Sulzer, ajoutez : Buprestis fascicularis. Furss. archiv. ins. 5. pag. 118. N°. 9. tab. 28. 2. fig. 9. Bupreste lugubre. pag. 60. N°. 79. après le synonyme de Fabricius, ajoutez : Buprestis lugubris. Fussc. archiv. ins. 5. pag. 119. n°. 14. tab. 28. 8. fig. 14. Bupreste Ténébrion. pag. 61. n°. 81. après le synonyme de Schaeffer , ajoutez : Buprestis Tenebrionis. Fuesz. archiv. ins. 8. pag. 119. n°. 15. tab. 28. 8. fig. 14. 96 N°. 32. WBIUMPOIR IE STE Bupreste sybérien. pag. 68. n°. 91. après le synonyme de Pallas, ajoutez : Buprestis sybirica. Fuesz. archiv. ins. pag. 119. n°. 11. tab. 28. £. fig. 11. Bupreste rubis. pag. 72. n°. 97. après le synonyme de : Geoffroy, ajoutez : Buprestis manca. Fussr. archiv. ins. pag. 120. n°. 16. tab. 38. 8. fg. 16. Bupreste pectoral. pag. 75. n°. 102. ajoutez : Bnprestis trifasciata. Tauxs. Nov. Sp. ins. diss. 5. tab. 5. fig. 108. Bupreste deux-points. pag. 76.n°. 104. après le synonyme de Geoffroy, ajoutez : Buprestis biguttata. Fursr. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 22. tab. 26. 4. fig. 22. Bupreste nitidule. pag. 79. n°. 109. après le synonyme de Schaeffer , ajoutez : Buprestis nitidula. Fuesr. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 20. tab. 28. 8. fig. 20. Bupreste quadriponctué. pag. 80. n°. 110. après le synonyme de Geer, ajoutez : Buprestis quadripunctata. Fursr. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 17. tab. 26. &. fig. 17. Bupreste verd. pag. 83. n°. 116. après le synonyme de Schaeffer, ajoutez : Buprestis viridis. Fuesr. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 21. tab. 28. 6. KSN2T Bupreste nain. pag. 84. n°. 118. après le synonyme de Geoffroy, ajoutez: Buprestis minuta. Fuesc. archiv. ins. 5. pag. 120. n°. 19. tab. 28. 2. fig. 19. N°55: ——— Avanr de commencer cet article, nous ne pouvons que nous livrer à quelques plaintes sur le sort des sciences, d’avoir d’abord à passer à travers une confusion de noms, qui est quelquefois l’ouvrage même des Savans les plus distingués. Quand un nom a été fixé par le choix du premier Auteur qui l’emploie , la recon- noissance seule devroit le faire respecter. Cependant nous ne pouvons nous empêcher de reconnoître et de publier , que lillustre Linné , trop jaloux peut-être de ne rien devoir aux autres, a souvent affecté de changer la nomenclature de ses prédécesseurs, et par conséquent de jetter quelques nuages au milieu de ses vérités. Ainsi, après avoir changé le nom de Bupreste, que M. Geoffroy avoit eu l'attention scrupuleuse de restituer aux insectes que les Anciens désignoient sous ce nom, et après l’avoir transporté sans motif à d’autres insectes , il a encore jugé à propos de donner le nom de Cicindele à d’autres insectes que ceux que M. Geoffroy avoit indiqués sous ce nom, et qu'il avoit de même pris des Anciens. Ces variations, ces transpositions inutiles ne peuvent qu’embarasser les Savans, et nuire aux progrès de la science. Forcé de suivre un Auteur , dont les ouvrages sont à juste titre les plus répandus, et de le concilier cependant avec les autres, qu’il me soit permis du moins de faire sentir quelquefois toute la gêne de mon travail, et de solliciter ceux qui cultivent les sciences, à se tenir en garde contre des changemens qui, lorsqu'ils ne sont pas nécessaires, ne peuvent être que nuisibles. Les Anciens avoient donné le nom de Cicirdela à différens insectes malfaisans, ou même à ceux qui brilloient la nuit. Linné s’en est servi pour désigner les insectes dont nous allons parler , quoique M. Geoffroy l’eut déja employé pour nommer les insectes que nous avons été forcés de faire connoître dans cet ouvrage , sous le nom de Téléphore et de Malachie. M. Geoffroy n’a point Cléoptères. Tome IL. A : No: 392 NC I CT ND PNR séparé les Cicindeles des Carabes; il a seulement établi, d’après la forme de la tête et du corcelet, trois divisions de ce dernier genre , dont les Cicindeles et les Élaphres forment la seconde. Les Cicindeles ont beaucoup de rapports avec les (Carabes. La forme des antennes, le nombre des antennules, lappendice. qui se trouve à la base des cuisses postérieures, rapprochent ces deux genres ; mais ils diffèrent par la forme de la tête, grosse et nullement applatie, par les yeux gros et saillans, par le corcelet presqu’arrondi et de la largeur de la tête, par les pattes longues et déliées , par les mandibules plus dentées, par les antennules fili- formes , qui sont autant de caractères distinctifs des Cicindeles. Les antennes (pl. 1. fig. 3. a. b. b. ) sont filiformes, de Ia longueur de la moitié du corps, et composées de onze articles, dont le premier est un peu renflé ; le second est court ; les autres sont cylindriques et vont en diminuant de longueur. Elles sont insérées à la partie antérieure, un peu latérale de la tête, au devant des yeux. La bouche ( fig. a. } est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandibules, de deux mâchoires , d’une lèvre inférieure et de six antennules. La lèvre supérieure ( c.}) est grande , coriacée ,; convexe à la partie supérieure, arrondie, presque anguleuse à sa partie antérieure. Elle cache une partie des mandibules. Les mandibules ( d. d. } sont longues , avancées, cornées , arquées , très-pointues , armées à leur partie interne , de plusieurs dents aigues , avec une éminence creusée en goutière et à bords tranchans vers leur base. Les mâchoires (e. e.) sont cornées, presque cylindriques , fortement ciliées à leur partie interne, et terminées en pointe longue, très-aigue , courbée. La lèvre inférieure ( f ) est courte, cornée, tridentée. La dent du milieu est avancée, mince, aigue ; les latérales sont dilatées et arrondies. Les antennules antérieures ( h.h. ) sont courtes , minces, filiformes, guères plus longues que la mâchoire, et composées de NS. 023 GT CPIVIN, DMELRLIE: 3 deux articles égaux. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les antennules intermédiaires (g. g. ) sont filiformes ; de la lon- gueur des postérieures ; et composées de quatre articles, dont le premier est petit ; le second alongé ; le troisième plus court et conique ; le dernier, un peu plus long que celui-ci, est presque cylindrique , légèrement aminci à sa base. Elles sont insérées au dos des mâchoires, à la base des antennules antérieures. Les antennules postérieures ( i. i. ) sont filiformes et composées de quatre articles, dont les deux premiers sont courts et égaux; le troisième est long, cylindrique et poileux; le quatrième est plus court et plus mince. Elles sont insérées à la partie antérieure de la lèvre inférieure. La tête est grosse, à peu près de la largeur du corcelet. Les yeux sont grands, arrondis , très-saillans. Le corcelet est plus étroit que les élytres, presque cylindrique, à peine rebordé, ordinaire- ment muni de deux plaques convexes, séparées par une ligne longitudinale enfoncée. On y voit deux autres lignes transversales, Vune à la partie antérieure, et l’autre à la partie postérieure. L’écusson est très-petit et triangulaire. Les élytres sont légère- ment convexes , assez dures , à peine rebordées. Elles cachent deux aîles membraneuses, repliées. Les pattes sont longues, minces et déliées ; elles sont couvertes de poils longs et assez fins. La jambe est terminée par deux longues épines droites. Les tarses sont filiformes ; composés de cinq articles longs , minces, un peu plus gros à leur sommet qu’à leur base : les quatre premiers vont en diminuant de longueur , c’est- à-dire que le premier est le plus long et le quatrième le plus court ; le dernier, un peu plus long que celui-ci, est terminé par deux petits crochets peu courbés. Les Cicindeles sont voraces et carnacieres ; elles vivent des différens insectes qu’elles attrapent , et auxquels elles font une guerre continuelle. La nature devoit leur donner une organisation propre à remplir de pareilles habitudes ; aussi l’appareil seul de leurs mandibules peut indiquer leur destination : elles sont grandes, courbées en are, et croisées lorsque la bouche est fermée ; mais À 2 à No. QC T GP ND crue lorsque l'insecte veut en faire usage , il les ouvre , les écarte considérablement l’une de l’autre , et pince très-fortement la proie dont il se saisit. Les Cicindeles sont très-agiles , courent avec beaucoup de vitesse ,; et s’envolent avec beaucoup de légéreté , surtout lorsque le tems est beau et la chaleur un peu forte. Mais leur vol n’est pas bien grand ; elles prennent terre à peu de dis- tance de l’endroit d’où elles sont parties. La plupart des especes habitent ordinairement les lieux secs , arides et sablonneux. Les larves de ces insectes vivent dans la terre ; et on ne peut les rencontrer que difficilement. Elles sont longues, cylindriques, molles , blanchâtres , munies de six pattes brunes, écailleuses. La tête ést aussi de couleur brune; elle a en dessus une espece de plaque ronde ; brune et écailleuse , au devant de laquelle est la bouche , armée de deux fortes mâchoires. Nous devons faire admirer , sans doute ; les ressources que la nature sait inspirer aux animaux dont le genre de vie est assujéti à des besoins plus difficiles à satisfaire. (C’est parmi les animaux carnaciers que Von trouve le plus d’industrie. Si l’insecte parfait nous a déjà présenté ce goût de chair, la larve , dont les appétits sont plus actifs et exigent d'avantage, doit , à plus forte raison, manifester les mêmes habitudes ; mais comme elle n’a pas la même faculté de courir après sa proie , elle sait y suppléer par une ruse qui lui est particuliere. Elle se creuse dans la terre des trous profonds, cylindriques ; et dont l’ouverture est parfaitement ronde. En se fabriquant un logement , elle tend non seulement a mettre à labri son corps mol et tendre , mais encore à se cacher pour dresser des pièges aux insectes dont elle se nourrit. (Cette larve se tient en embuscade précisément à l’ouverture ronde de son trou. Cette ouverture est exactement remplie par la plaque ronde, écailleuse, dont nous avons déja fait mention , et que la larve pose à fleur de terre ; c’est dans cet état qu’elle attend patiemment sa proie, à moins que quelque trouble ne la fasse retirer au fond de sa retraite. Les insectes qui rodent sur l’ouverture fermée de ce trou, sont saisis soudain par de fortes mâchoires , ou ils sont précipités dans le trou par un mouvement que fait la tête de la larve ; précisément INC: 3 3" CICI N D E L E. 5 comme celui d’une bascule , pour être ensuite dévorés à loisir. C’est ainsi que, sans sortir de leur retraite, ces insectes trouvent le moyen de faire tomber dans leurs pièges d’autres insectes, et de les faire servir à leur curée. C’est un spectacle même que l’on peut se donner. Ce n’est qu’au fond de son trou que l’on peut rencontrer ordinairement la larve des Cicindeles. Pour la trouver, il faut creuser peu-à-peu le terrain dans lequel ce trou est pra- tiqué. Mais comme souvent , dans cette opération , la terre en s’écroulant, remplit le trou même, et empèche de le reconnoître et de le suivre, il est nécessaire d’user d’une premiere précaution ; c’est de commencer par enfoncer dedans une paille ou un petit morceau de bois, qui , pénétrant jusqu’au fond , sert de guide , et empèche de perdre la suite du conduit. Lorsqu'on est parvenu au fond , on trouve la larve , qui, tirée hors de terre, se replie en zig-7ag. CHIGUAVNED EF CE: CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes, plus cour- tes que le corps, composées de onze articles : le premier un peu renflé ; le second petit; les autres cylindriques. Lèvre supérieure grande , avan- cée, presque angulaire, coriacée. Mandibules grandes, avancées, cornées, arquées , très-pointues , armées de plusieurs dents aigues. Mächoires droites , presque cylindriques , cornées , fortement ciliées , courbées , très - pointues à l'extrémité. Lèvre inférieure courte, cornée, tridentée; dent intermédiaire ai- gue ; dilatées , arrondies. Six antennules filiformes , iné- dents latérales gales. Les antérieures courtes , minces , biarticulées : articles égaux, presque cylindriques. Les intermédiaires quatriarticulées : article premier petit ; le second alongé ; le troisième court et conique. Les postérieures qua- driarticulées : premier et second articles très-courts ; le second alongé , cylindrique , poileux ; le dernier plus mince. CMROTIN CD EF LEA: CHARACTIERQGEN LA TNS: Antennæ fliformes , corpore breviores , undecimarticulatæ : articulo primo erassiori; Secundo mninimo ; aliis subaequalibus , cylindricis. Labium svperius magnum, por- T'ECELLTIL 3 SU bangulaturm 3 COTTLELUTIL. Mandibulæ e/ongatæ , exser- lae ,; COrr1ede ,; ATCUQËAe, ACUËGE , multidentatae. Maxillæ sbcylindricaæ,rectae, corneae , ciliata , risidae, apice iCUTUAe ; aCutae. Labium inferius breve, cor- neum , tridentatum : dente in- termedio , acuto ; lateralibus dilatatis , rotundatis. Palpisex/liformes,inaequales. Anteriores breviores , tenuiores , biarticulati : articulis acqualibus, subcylindricis. Intermedii qua- driarticulati : articulo primo mminimo ; secundo longissimo ; tertio breviori,conico. Posteriores guadriarticulati : articulo primo secundoque brevissimis , aeguali- bus ; tertio longissimo, cylin- drico, piloso ; ultimo elongato £er1ILLOr1. NS 2 CÉLÉ CHE NA DAMES 7 ——— E Sr PE CES; 1. CicINDELE aptere. CrCINDELrA aptera. PI. 1. fig. 1. C. Aptere, allongée, très-noire, sans taches. C. Aptera , corpore elongato atro immaculato. Dict. ins. Cicindele. n°. 1. Corpus magnum elongatum, atrum. Oculi valdè prominuli. Thorax sub- cylindricus. Elytra connata. Alæ nullæ. Elle est assez grande, d’un noir très-foncé, sans taches. Les yeux sont arrondis, très-saillans. Le corcelet est presque cylindrique, rebordé postérieurement. Les élytres sont réunies , légèrement cha- grinées. Point d’aîles. Les pattes sont assez longues. Elle se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet du Roi. 2. Cropsze longicolle. Crcrnpeza longicollis PI. 2. fig. 17.. C. D'un bleu violet foncé ; corcelet alongé, cylindrique ; euisses ferrugineuses. C. Thorace elongato cylindrico, cyanea, femoribus ferrugineis. Dict. ins- Cicindele n°. 2. Cicindela longicollis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pag. 185. n°. 2. Corpus magnum, valdè elongatum. Antennæ griseæ basi cyaneæ. Caput grossum, Cyaneum oculis valdè prominentibus. Thorax elongatus, tenuis cylindricus, cyaneus, immaculatus. Elytra punctata, cyanea immaculata , ginata. Pedes grisei femoribus ferrugineis. Fas. apice emarg Elle ressemble un peu à la Cicindele aptere, mais elle est une fois plus petite. Les antennes sont filiformes , brunes à leur extrémité , d’un noir bleuâtre à leur base. Tout le corps est plus allongé que dans les autres especes, et d’une couleur bleue-violette foncée. La tête est plus grosse que le corcelet , et les yeux sont ( N°53: G'TIAGVTINN DEV LE. arrondis, très-saillans , assez gros. Le corcelet est étroit, alongé, presque cylindrique , un peu plus étroit à sa partie antérieure. L’écusson est très-petit. Les élytres sont pointillées , presque cha- grinées. L’extrémité de chaque paroît un peu échancrée. Les cuisses sont ferrugineuses ; les jambes et les tarses sont obscurs. Elle se trouve aux Indes Orientales, à Siam. Du Cabinet du Roi. 3. Cicindele mégacéphale. Cicindela megacephala. Carase. PL. 2. fig. 12. à. b. C. Aptere, verdâtre; antennes et pattes ferrugineuses. C. Aptera virescens , antennis pedibusque ferrugineis. Dict. ins. Cicindele. n019: Corpus magnum , fusco-viride nitidum, antennis, ore pedibusque ferru- gineis. Caput magnum. Thorax rotundatus, canaliculatus. Elytra connata, punctata, apice rotundata. Elle est grande , d’un vert foncé brillant, avec les antennes, la bouche et les pattes ferrugineuses. La tête est grosse. Les yeux sont testacés, arrondis, un peu saillans. Le corcelet est arrondi et marqué au milieu, d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont finement pointillées, réunies, arrondies à leur extrémité. Elle se trouve au Sénégal, d’où elle a été apportée par M. Geoffroy De Villeneuve. 4. CicINDELE grosse. Crcinpera grossa. PI. 2. fig .23. C. Noire; élytres pointues , obscures, avec six taches blanchätres. C. nigra, elytris acuminatis, maculis tribus albis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 282. n°. 1.—Mant. ins. tom. 1. pag. 185. n°. 2. Cicindela grossa nigra, elytris maculis tribus albis. Narurr. 24. pag. 48. n°. 14. tab. 2. fig. 16. Cincidela grossa. Dict. ins. Cicindele. n°. 4. Maxima. Corpus maximum, fuscum pilis cinereis hirtum, labio flavo. Mandibulæ flayvæ apice nigræ. Thorax rotundatus, punctatus, fuscus , im- maculatus striga antica impressa. Elytra punctata, subhirta, maculis tribus flavis NO. 243.3) Cr ENT DNEL LUE: 9. flavis anteriore baseos, postes oblonga apicis. Corpus subtus cinereo hirtum. FA. Elle est à peu près de la grandeur de la précédente. Les antennes sont noires , de la longueur du corcelet. La lèvre supérieure et la base des mandibules sont jaunes. La tête est obscure, légèrement chagrinée. Les yeux sont bruns, arrondis et saïillans. Le corcelet est obscur, un peu chagriné , avec une impression transversale , arquée, à la partie antérieure, et une ligne enfoncée, droïte, transversale, à la partie postérieure. L’écusson est très-petit et triangulaire. Les élytres sont convexes, obscures, légèrement chagrinées , terminées en pointe et marquées chacune de trois taches d’un blanc jaunâtre. dont une vers la base extérieure, une autre au milieu, et la troi- sième alongée, vers l’extrémité. Le corps est noirâtre en-dessous, peu brillant et couvert de poils gris. Les pattes sont bronzées, un peu cuivreuses, et garnies de poils. Elle se trouve sur la côte de Coromandel. Du Cabinet de M. Banxs. 5. CiciNpeze chinoise. Cicenperz chinensis. Pl. 2 f6%30,,1et Pl 35% fr..30. C. Bleue, brillante ; élytres vertes, avec deux grandes taches bleues marquées de deux points blancs. C. Cæruleo nitens, elytris viridi-aureis maculis duabus cæruleis punctisque duobus albis. Dict. Ins. Cicindele. n°. 6. Cicindela chinensis capite corporeque subtus cæruleo-violaceis nitidis , elytris viridibus, maculis nigris punctisque quatuor albis. Dec. Mém. Ins. 1om.-4. pags 119-2n0."1/PlM17. f5. 23: Cicindela japonica violacea , cer basi, apice fasciâque cupreis, punctis duobus fasciâäque luteis. Tauns. Nov. Sp. Ins. Diss. 1. pag. 25. tab. 1. fig. 309. Cicindela campestri pauld major. Antennæ nigro-violaceæ. Caput viridi- cæruleum. Thorax antice posticeque cæruleum, in medio viridi-aureum. Elytra viridia, basi macula rotundata cærulea , macula magna ovata cærulea pone medium maculis duabus albis notata. Corpus subtus violaceum nitidum. Pedes virides, femoribus apice violaceis. Coléoptères. tome IT. B NO.233 CE CEN D Fe Elle est un peu plus grande que la Cicindele champêtre. Les antennes sont d’un noir bleuâtre. La tête est bleue en-dessus ; d’un vert bleuâtre en-dessous. La lèvre supérieure est terminée antérieurement par plusieurs dentelures. Les mandibules sont jaunes 10 à leur base extérieure , vertes au milieu , avec les dentelures noires. Le corcelet a ses bords antérieur et postérieur bleus ; avec le milieu d’un vert doré. L’écusson est petit, bleu, triangulaire. Les élytres sont vertes, avec une tache bleue, arrondie, vers la base, et une autre plus grande ovale, au-delà du milieu, sur laquelle sont deux taches blanches.Le dessous du corps est violet brillant. Les pattes sont vertes avec la base des cuisses bleue. Elle se trouve en Chine. Du Cabinet de M. Smith. 6. CiciNpeze ceinte. CrcIrNDELA cincta. PI. 3. fig. 33. C. Noire ; élytres avec une raie vers le bord et trois points bleus sur chaque. C. Supra nigra, elytris vitta marginali punctisque tribus albis. Dict. Ins. Cicindele. n°. 7. Cicindela sylvatica paulo major. Antennæ nigræ. Corpus supra nigrum , minime nitidum. Elytra vitta alba versus marginem punctisque tribus in disco. Corpus subtus viridi-cæruleum. Elle est un peu plus grande que la Cicindele sylvatique. Les antennes sont noires. La tête est noire, avec la lèvre supérieure jaune à sa base , noire à son extrémité. Le corcelet est noir, avec un enfoncement transversal, vers le bord antérieur et vers le bord postérieur. L’écusson est noir et triangulaire. Les élytres sont noires, avec le bord extérieur d’un vert bleuâtre , une raie longitudinale blanchâtre, vers ce bord, et trois petits points oblongs, au milieu de chaque élytre. Le dessous du corps est d’un vert bleuâtre brillant. Les pattes sont un peu cuivreuses. Elle se trouve dans l’Afrique équinoxiale. Du Cabinet de M. Hunter. N°53; CIC TEN VD VENL (Er 1 3 7. CrciN pere bicolor. Cicixpeza bicolor. PI. 2 fig. 14. C. Bleue ; tête et corcelet verts; élytres d’un, vert bleuâtre sans taches. C. Viridis nitida , elvtris obscure cyaneis immaculatis, abdominis marsine 3 N y ? 5 testaceo. Fas. Spec. ins tom. 1. pag. 283. n°. 2.-—Mant. ins. tom. 1 pag. 109. n°. 4. Cicindela bicolor. Dict. ins. Cicindele. n°. 8. Magnitudo et statura Cicind. campestris. Antennæ fuscæ , basi virescentes. Caput viride, nitidum, mandibulis albis , apice nigris. Palpi testacei, apice nigri. Thorax viridis, nitidus, immaculatus. Elytra obscure cyanea, imma- culata. Corpus subtus cyaneum , nitidum , margine abdominis testaceo. Fas. Elle ressemble à la Cicindele champêtre , pour la forme et la grandeur. Les antennes sont noires et de la longueur de la moitié du corps. Les mandibules sont jaunes à leur base , et noires à leur extrémité. La tête et le corcelet sont d’un beau vert sans taches. Les yeux sont bruns , arrondis & saïllans. Le corcelet a une impression transversale , à la partie antérieure , une autre à Ja partie postérieure , et une ligne longitudinale , enfoncée , au ‘milieu. L’écusson est petit , triangulaire & vert. Les élytres sont d’un vert bleuâtre sans taches. Le dessous du corps est bleu , irès-luisant, et l’abdomen est bordé de rougeâtre. Les pattes sont d’un vert bleuâtre : on y voit quelques poils gris, ainsi qu’au dessous du corps. Elle se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet de M. Banxs. 8. Cicinpece champêtre. CrcrNperalcampestris Pl" 1. fp.15/a bte: C. Verte; élytres avec cinq points blancs sur chaque. C. Viridis, elytris punctis quinque albis. Lin. Syst. Nat. pag. 657. n°. 1. —Faun. Suec. n°. 7465. Cicindela campestris. Fas. Syst. Ent. pag. 224. n°. 1.—Sp. ins. tom. 1. pag. 283. n°. 3.— Mant. ins. tom. 1. pag. 185. n°. 8. Buprestis inauratus , supra viridis , coleoptris punctis duodecim albis. B 2 12 N° 8%; CI CAT ND EME LEA Gsorr. ins. tom. 1. pag. 153. n°. 27. Le velours vert à douze points blancs. Grorr. ib. Cicindela viridis nitida , elytris singulis punctis sex albis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 113. n°. 1. tab. 4. fig. 1. \ Scarabæus viridis cui decem maculæ albidæ supra alarum thecas sunt. Lisr. Scar. Angl. pag. 386. tit. 17. Cantharis quarta. Movrr. Theat. ins. pag. 145. fig. 7. Cantharis Mouffeti minor quarta. Joxsr. Ins. tab. 15. Scuazrr. Icon. ins. tab. 34. fig. 8. 9. tab. 228. fig. 3. Suzz. Ins. 5. fig. 37. Vosr. Coleopt. pars 1. tab. 40. fig. 4. Ar Cicindela campestris. Scor. Ent. carn. n°. 181. Cicindela campestris. ScHranx. Enum. ins. Aust. n°. 357. Bercsrr. Nomencl. 1. 15. 8. 9. 10. 11. tab. fig. 8.—11. Cicindela campestris. Dict. ins. Czcindele. n°. 0. Antennæ nigræ , basi cupreæ. Labium superius flayvum. Caput thoraxque viridia, cupreo nitentia. Elytra lævia viridia, punctis sex albis : primum ad angulum baseos ; secundum rotundum propè marginem ; tertium lunulatum propè marginem ; quartum in medio elytri ; quintum propè marginem ; sextum in apice elytri. Corpus subtus viride nitidum, lateribus pectoris pedibusque cupreiïs. Les antennes sont noires, cuivreuses à leur base. La lèvre supérieure est jaune. La tête et le corcelet sont verts, avec quel- ques taches cuivreuses. Les élytres sont lisses, unies, vertes, avec six points blancs sur chaque, dont l’un très-petit, à l’angle externe de la base ; deux un peu plus grands, vers le bord extérieur ; le quatrieme arrondi, au milieu ; les deux autres vers l’extrémité. Le dessous du corps est d’un vert brillant, avec les côtés de la poitrine et les pattes cuivreux et un peu velus. Elle se trouve dans toute l’Europe, dans les endroits secs et. sablonneux. 9. Cicineze hybride. CrciNDrza hybrida. PI. 1. fig. 7. C. Bronzée en-dessus ; élytres avec une bande interrompue et deux taches en croissant sur chaque. C. Subpurpurascens , elytris fascia lunulisque duabus albis. Lix. Syst. Nat. pag. 657. n°. 2.——Faun. Suec. n°. 747. Not 367 CI TICVIIN, D8E ENE 19 Cicindela hybrida. Far. Syst. Ent. pag. 224. n°. 2.— Sp. ins. tom. 1. pag. 283. n°. 4.—Mant. ins. tom. 1 pag. 189. n°. 6. Buprestis inauratus, supra fusco-viridis , coleoptris fasciis sex undulatis albidis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 155. n°. 26. Le Bupreste à broderie blanche. Grorr. ib. Cicindela #aculata supra viridi-grisea nitida subtus viridi-aurea , elytris singulis fascia lunulisque duabus albis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 119, n°,3. tab. 4. fig. 8. Cicindela hybrida. Scor. Ent. carn. n°. 1835. Cicindela hybrida. Scmranx. Enum. ins. Aust. n°. 355. Scnazrr. Elem. ins. tab. 45.—Icon. tab. 35. fig. 10. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 40. fig. 53. Bercsrr. Nomencl. 1. 26. tab. 4. fis. 5. Cicindela hybrida. Dict. ins. Cicindele. n°. 10. Megnitudo et statura omnind Cicind. campestris, sed color supra viridi- æneus. Elytra in medio fascia alba , undata , ad suturam interrupia, et lunula alba ad marginem exteriorem baseos et alia ad apicem. Elle ressemble entièrement , pour la forme et la grandeur , à la Cicindele champêtre ; mais elle en diffère par la couleur d’un vert bronzé, au-dessus du corps. Les élytres ont une tache à leur base extérieure , une autre à l'extrémité , et une bande sinuée , interrompue à la suture ; et placée un peu au-delà du milieu. Elle se trouve en Europe, dans les endroïts secs et sablonneux. 10. CICINDELE némorale. CicrNpEza nemoralis. PI. 3. fig. 36. C. D'un vert bronzé ; élytres avec quatre points et deux taches en croissant. C. Viridi-ænea , elytris punctis quatuor lunulisque duabus albis. Dict. ins. Cicindele. n°. 11. Similis Cicind. campestri, et forte mera varietas. Antennæ basi æneæ, apice fusco-cinereæ. Labium superius flavum. Mandibulæ basi flayæ , apice nigræ. Caput thoraxque ænea. Elytra viridi-ænea, disco maculis quatuor , duabus marginalibus , macula lunata ad angulum baseos alteraque in apice. Corpus subtus cæruleum , thoracis pectorisque lateribus cupreis , griseo villosis. Pedes cuprei. > 1 4 No: 04 MONT ICT AN DE LE Elle ressemble beaucoup à la Cicindele champêtre, dont elle n'est peut-être qu’une variété. Les antennes sont bronzées à leur base, d’un noir cendré à l’extrémité. La tête et le corcelet sont bronzés , nuancés de cuivreux. Les élytres sont d’un vert bronzé, avec une tache en croissant, blanche, à Pangle extérieur de la base, une autre à l’extrémité, et quatre points au milieu, dont deux sur le bord extérieur. Le dessous du corps est bleu luisant, avec les côtés de la poitrine et du corcelet, cuivreux, Couverts de poils blan- châtres. Les pattes sont cuivreuses et couvertes de poils blanchâtres. Elle se trouve en Provence. Du Cabinet de M. Bosc. 11. CICINDELE purpurine. CrciNDEza purpurea. PI. 3. fig. 34. C. Purpurine en-dessus , d’un vert bleuâtre en-dessous ; élytres avec une bande courte et deux points blancs. C. Supra purpurascens, subtus viridi-cærulea nitida, elytris fascia ab- breviata punctisque duobus albis. Dict. ins. Cicindele. n°. 12. Magnitudo et statura omnino Cicind. campestris. Labium flavum, antice tridentatum, marginibus nigris. Caput purpurascens, lateribus viridibus. Thorax purpurascens antice posticeque impressus, viridis. Elytra purpurascentia , margine laterali viridi, fascia flexuosa abbreviata alba pone medium , dein puncto parvo versus marginem punctoque majori in apice. Corpus subtus viridi-cæruleum. Pedes cupreiï. Elle ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur, à la Cicindele champêtre. Les antennes sont noires, gueres plus longues que le corcelet. La lèvre supérieure est jaune, bordée de noir, tridentée à sa partie antérieure. La tête et le corcelet sont assez larges, presque purpurins, avec tous les bords verts. Les élytres sont d’un vert purpurin, avec tous les bords extérieurs verts brillants, une bande courte, un peu sinuée, blanche, placée vers le milieu, un petit point de la même couleur, vers le bord extérieur , un autre plus grand , à l’extrémité. Le dessous du corps est d’un vert bleuâtre , avec des taches pourprées ; de chaque côté du corcelet et de la poitrine. Les pattes sont d’un rouge cuivreux, légérement velues: NÉ 1:30 CYTICALEN) D'ELLES F5 File se trouve dans l'Amérique septentrionale , dans la Géorgie, et n’a été envoyée de Londre par M. John Francillon. 12 CiciNDELE sylvatique. CICINDELA sylvatica. LUE TO me Ce C. Noire ; élytres avec une bande ondée et deux points blancs, C. Nicra, elvtris fascia punctisque duobus albis. Lin. Syst. Nat. pace. gra, ElY P il y pas 658. n°. 8.—Faun. Suec. n°. 748. Cicindela atra , coleoptris maculis sex fasciaque albis. Lin. Faun Suec. Ed'91n°.%529. Cicindela sylvatica. Far. Syst. Ent. pag. 224. n°. 3.— Sp. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 5.—Mant. ins. tom. 1. pag 185. n°. 7. Cicindela supra nigra , subtus viridis nitida , elytris singulis fascia punc- tisque tribus albis. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 114. n°. 2. tab. 4. fig. 7. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 40. fis. 2 Le Cicindela sylvatica. Fuesr. Archiv. ins. tab. 27. fig. 13. Cicindela sylvatica. Dict. ins. Cicindele. n°. 13. Cicind. campestri paulo major. Corpus supra atrum , minime nitidum, subtus nigro-violaceum nitidum , albo villosum. Labium superius porrectum , angulatum, nigrum. Mandibulæ basi exteriore flavæ. Elytra subrugosa , fascia media sinuata, ad suturam interrupta , funula ad angulum baseos, puncto- que rotundato versus apicem , albis. Elle est un peu plus grande que la Cicindele champêtre. Le dessus du corps est d’un noir foncé mat. Le dessous est d’un noir violet brillant, couvert de quelques poils courts, blanchâtres. Les élytres sont légérement raboteuses etmarquées d’une tache en croissant, à la base extérieure, d’une bande sinuée , interrompue à la suture, et d’un point arrondi, vers l’extrémité, de couleur blanchâtre. Elle se trouve dans les endroits sablonneux et arides de l'Europe. 13. CIcINDELE triste. CICrN DELA tristis VP\N 5 fig. 25. C. Noire ; élytres avec une tache jaune, en croissant, sur chaque. C. nigra, elytris macula media flava. Fas. Syst. Entom. app. pag. 825. 16 INC. 92. C I CIN D'EVENE. —Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 6.—Mant. ins. tom. 1. pas. 186. no. 9. Cicindela tristis. Dict. ins. Cicindele. n°. 15. Magna , tota obscure nigra, elytris in medio macula flava , lunata. Fag. Elle est plus grande que la Cicindele sylvatique. Les antennes et tout le corps sont d’une couleur noire peu luisante. Les élytres sont pointillées, et ont chacune vers le milieu une tache en croissant, presque en forme de S , jaune. Le corcelet a une ligne longitu- dinale enfoncée. Elle se trouve dans l’Amérique septentrionale, la Caroline. Du Cabinet de M. Lee. 14. CiciNperE interrompue. CiciNpEez« interrupta. Pl..2 fig. 15. C. Cuivreuse en-dessous , obscure en-dessus ; élytres avec un point à la base, et trois bandes interrompues , jaunâtres. C. Elytris fuscis puncto baseos , fasciis tribus interruptis lineolâque apicis flavis. Fas. Syst. Entom. pag. 225. n°. 4.—Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 7.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 10. Cicindela interrupta. Dict. ins. Ccindele. n°. 16. Magnitudo Cicind. campestris. Caput fuscum, antennis maxillisque porrectis, nigris. Oculi magni, testacei. Thorax rotundatus, fuscus immaculatus. Elytra lævia, fusca nitidula, puncto baseos flavo. Fascia prima consistit à lunula punctoque ad suturam, secunda è strigà punctoque ad suturam et tertia denique è maculis duabus parvis. Lineola parva ad apicem. Subtus ænea, nitida. Fas. Elle est de la grandeur de la Cicindele champêtre. Les antennes sont noires. La lèvre supérieure est jaune. Les mandibules sont jaunes à leur base, et noires à leur extrémité. La tête et le corcelet sont obscurs. Les yeux sont bruns, ronds et saillans. L’écusson est très-petit. Les élytres sont obscures, et marquées chacune d’un point jaune, au milieu de la base : on y voit une bande arquée, inter- rompue, et un point à la suture, entre l'interruption ; une autre bande interrompue à la suture, et un point réuni à la bande; une troisième bande N°. :534L C'ÉCANIDAENLIE 17 bande interrompue, formée de quatre taches, dont deux trans- versales et deux obliques , enfin deux autres taches oblongues à l'extrémité. Le corps en-dessous est cuivreux, brillant. Les pattes sont d’un vert bleuâtre , cuivreux, avec les tarses noirs. Elle se trouve dans l’Afrique , à Sierra-Leon. Du Cabinet de M. Banks. 15 Croxpeze lunulée. CiciNprza lunulata. Pl. 2. fig. 24. C. Bleue en-dessous, obscure en-dessus ; élytres avec deux taches rondes sur chaque , deux autres en croissant , et une trans- versale. C. Nigra , elytris lunulis duabus maculisque duabus albis , anteriore transversa. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 8.—Mant. ins. tom. 1. pag. 106. n°. 11. Cicindela lunulata. Dict ins. Cicindele. n°. 17. Magnitudo et staturaCicind. hybridæ. Caput nigrum , labio flayo. Mandibu- 1æ valdè exsertæ, dentatæ, nigræ basi flavescentes. Thorax rotundatus, niger, immaculatus. Elytra nigra lineola baseos ad marginem exteriorem, macula transyersa in medio, tunc puncta duo parva et tandem lunula apicis albis. DSubtus cyaneo nitida. Fas. Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à la Cicindele hybride. Les antennes sont noires. La lèvre supérieure est jaune. Les mandibules sont assez grandes , jaunes à leur base, et noires à leur extrémité. La tête est obscure. Les yeux sont arrondis, saillans, bruns. Le corcelet est obscur ; ila une impres- sion transversale , à la partie antérieure, une autre à la partie posté- rieure, et une ligne longitudinale peu enfoncée, au milieu. L’écusson est obscur, petit, triangulaire. Les élytres sont obscures ; elles ont une tache en croissant, vers la base extérieure, une tache trans- versale |, presque didyme , vers le milieu ; deux taches presque arrondies, un peu au-dessous ; enfin une autre tache en croissant, sur le bord postérieur. Le dessous du corps est d’un beau bleu luisant, avec quelques poils gris. Les pattes sont d’un bleu verdâtre luisant. Coléoptères, tome IL. C 18 IN94 52: G'I GLEN) D EE. Elle se trouve au Cap de Bonne - Espérance. Du Cabinet de M. Banxs. 16. Cicinpezes luride. CicirNpeza lurida. Pl. 3. fig. 35. C. Bleue en-dessous, bronzée en-dessus ; élytres avec trois points blancs et trois taches en croissant. C. Obscura, elytris punctis duobus lunulisque tribus albis, intermedia flexuosa. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 284. n°. 9.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 12. Cicindela lurida. Dict. ins. Cicindele. n°. 18. Tuuxs. Nov. Spec. ins. diss. 1. tab. fis. 42. Caput et thorax obscure cuprea , immaculata. Labium flavum striga antica punCtorum migrorum impressa. Elytra nigra, puncto medio baseos et altero ante medium versus suturam. Præterea lunulæ tres , prima baseos ad marginem exteriorem, secunda in medio fere duplicata et tertia apicis. Fas. Elle ressemble beaucoup à la Cicindele hybride. La lèvre su- périeure est jaune, avec une rangée de points noirs, à sa partie antérieure. Les antennes sont noires. La tête et le corcelet sont d’une couleur bronzée obscure. Les yeux sont arrondis, saillans, bruns. Le corcelet a une impression transversale ,: à sa partie an- térieure, une autre à sa partie postérieure , avec une ligne longi- tudinale peu enfoncée. L’écusson est triangulaire. Les élytres sont bronzées, obscures, avec un point blanc, à la base; une tache en croissant , qui descend de la base extérieure et revient sur Vélytre ; un point vers la suture, une raie sinuée , oblique, un peu au-delà du milieu, une tache au côté extérieur de lextrémité de cette raie, souvent réunie à la raie ; enfin l’extrémité de l’élytre est blanche. Le dessous du corps est bleu luisant. Les pattes sont d’un bleu verdâtre, cuivreux. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Du Cabinet de M. Banxs. 17. CIcINDELE sinuée. CicrNDeza flexuosa. PI. 1. fig. 10. NE 1032; CHINCHMNNDHENIUPES 19 C. Bronzée en-dessus ; élytres avec quatre points et trois lunules, Vintermédiaire sinuée. C. Obscura, elytris punctis quatuor lunulisque tribus albis : intermedia flexuosa. Far. Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 13. Cicindela flexuosa. Dict. ins. Cicindele. n°. 10. Statura et summa affinitas Cic. luridæ. Caput obscurum, labio dentato albo margine nigro. Maxillæ nigræ. Thorax obscurus basi apiceque im- pressus, immaculatus. Elytra obscura punctis duobus baseos ad suturam oblique positis, tunc lunula ad marginem exteriorem, tunc punctum ad suturam, demum lunula in medio marginis flexuosa, et fere duplicata. Punctum magnum album ad marginem, et denique lunula elytron terminat. Abdomen æneum. Pedes cuprei. Fas. Elle ressemble beaucoup à la Cicindele luride. La tête est bronzée, obscure, avec la lèvre supérieure jaune, bordée de noir. Le corcelet est bronzé. Les élytres sont bronzées, avec deux petits points blancs, à la base, vers la suture ; une tache en croissant, à l’angle extérieur de la base ; un point oblong , à côté de la suture ; une tache sinuée , vers le milieu ; un point vers le bord extérieur ; enfin, une tache un peu en croissant , à l’extrémité. Le dessous du corps est d’un vert bronzé un peu brillant, avec les côtés couverts d’un duvet blanchâtre. Les pattes sont cuivreuses, avec les cuisses couvertes d’un duvet blanchâtre. Elle se trouve sur le rivage de la Mer , et dans les endroits sabloneux des rivieres , en Provence ; en Languedoc, en Espagne. 18. Crcxnece du Cap. CrcrNDELA capensis. PI. 1. fig. 11. et PL. 2. fig. 19. a. 6. C. cuivreuse; élytres blanches, avec une ligne longitudinale cui- vreuse , tribranchue. C. AÆnea, elytris albis linea trimarosa ænea. Dict. ins. Cicindele w. 20. Cicindela subænea, elytris albis linea fusca triramosa. Lin. Syst. Nat. pag. 657. n°. 3.—Mus. Lud. Ulr. pag. 84. e:.o 2 e) : Cicindela capensis. Fas. Syst. Ent. pag. 225. n°. 5.— Sp. ins. tom. 1. pag. 285. n°. 10.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 14. Cicindela capensis viridi-ænea, elytris aibis : lineis maculisque ramosis C 2 20 N°35. (CHCH IN D Eee æneis. Dec. Mém. ins. tom. 7. pag. 628. n°. 24. PI. 47. fis. 3. Cicindela capensis. Suzz.Hist. ins. tab! 6:\hs 17 Cicindela capensis. Wuzr. ins. cap. pag. 20. n°. 16. tab. 1. fig. 10. Vozr. Coleopt. pars 1. tab. 4o. fis. 5. Cicindela capensis. Naturf. 24. pag. 49 n°. 15. tab. 2. fig. 10. Cicindela capensis. Fuesr. Arch. ins. tab. 27. fig. 14. Magnitudo fere Cic. campestris. Corpus æneum. Labium superius album. Elytra alba, linea longitudinali extus triramosa. Elle est presque de la grandeur de la Cicindele champêtre. La tête et le corcelet sont bronzés , luisans. La lèvre supérieure. est blanchâtre. Les élytres sont blanches , avec une ligne longi- tudinale cuivreuse , d’où partent trois rameaux qui s’avancent un peu du côté extérieur. Le dessous du corps est d’un vert cuivreux, purpurin , très-brillant. L’insecte représenté , PI. 2. fig. 9., diffère en ce qu’il est une fois plus petit, et d’une couleur cuivreuse plus brillante, en-dessous. Elle se trouve au Cap de Bonne-Espérance , dans les endroits sabloneux. La variété est très-commune au Sénégal. 19. Cicinpere porte-chaîne. CicirNDEz« catena. PI. 1. fig. 12. C. Bronzée ; élytres blanches, avec six taches verdâtres en forme de chaîne. C. Viridi-ænea, elytris albidis, punctis sex viridibus concatenatis. Faz. Syst. Ent. pag. 226. n°. 11.—Sp. ins. tom. 1. pag. 286. n°. 18.—Mañt. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 22. Cicindela catena. Tuuxs. Nov. Sp. ins. Diss. 1. pag. 26. tab, 1. fig. 41. Cicindela catena. Naturf. 24. pag. 52. n°. 16. tab. 2. fig. 20. Cicindela catena. Dict. ins. Cicindele. n°. 21. Similis Cic. capensi, at paulo minor. Caput æneum , labio flavo, ma- cula alba infrà oculos. Thorax rotundatus, æneus, subtus tomento albo tectus. Elytra albida , punctis tribus in medio, et tribus ad suturam, omnibus concatenatis, et inter se,et cum sutura. Corpus subtus viridi-cæruleum , lateribus tomento albo tectis. Pedes cuprei. Elle ressemble à la Cicindele du Cap ,; mais elle est un peu N°1 3341 VICITIOMANPDEE "DRE, 2 1 plus petite. La tête est bronzée ; avec les côtés couverts d’un duvet blanc , au-dessous des yeux, et la lèvre supérieure jaune. Le corcelet est arrondi , bronzé en-dessus , d’un violet cuivreux en-dessous, avec les côtés couverts d’un duvet cotoneux blanchâtre. Les élytres sont blanchâtres , avec six taches vertes , alternes, disposées sur deux lignes, dont l’une au milieu , et l’autre vers la suture : ces taches sont réunies entr’elles par une ligne , et à la suture , par une autre. Le dessous du corps est d’un vert bleuâtre brillant , avec les côtés couverts d’un duvet cotoneux blanchâtre. Elle se trouve aux Indes Orientales, au Cap de Bonne-Espérance. 20. CICINDELE germanique. CrciNDELA germanica. Pl. 1. fig. 9. a. b. C. Cuivreuse ; élytres vertes, avec un point oblong et une tache vers l’extrémité, en croissant, blancs. C. Cuprea, elytris viridibus, puncto lunulaque apicum albis. Far. Syst. Ent. pag. 225. n°. 6.— Sp. ins. tom. 1. pag. 285. n°. 11.—Mant. ins. tom. 1. pag. 106. n°. 15. Cicindela germanica. Lin. Syst. Nat. pag. 657. n°. 4. Buprestis inauratus, supra fusco-viridis, coleoptris punctis sex albis- Georr. ins. tom. 1. pag. 155. n°. 20. Le Bupreste vert à six points blancs. Georr. ib. Cicindela obscurior viridis , elytris punctis quatuor lineolaque alba. ScuHREBER. ins. 10. n°. 5. Cicindela germanica. Scor. Ent. carn. n°. 182. Cicindela germanica. Por. Mus. græc. pag. 42. Cicindela germanica. Scurank. Enum. ins. Aust. n°. 358. Vozr. coleopt. pars 1. tab. 40. fis. 6. Cicindela germanica. Dict. ins. Cicindele. n°. 22. Similis Cic. campestri, sed duplo aut triplo minor. Antennæ nigræ. Caput thoraxque ænea, labio flavo. Elytra viridia, puncto albo minimo ad an- gulum externum baseos , puncto oblongo majori ad marginem lunulaque in apice. Corpus subtus pedesque cæruleo-cuprea nitida. Variat colore viridi, nigro et cæruleo. Elle est une ou deux fois plus petite que la Cicindele cham- pêtre. Les antennes sont noires, avec le premier article bronzé. 22 NOT CI C'ECN D''ESLVE: La lèvre supérieure est jaune. La tête et le corcelet sont bronzés. Les élytres. sont veries, avec un petit point blanc, à l'angle extérieur de la base, un autre plus grand, oblong, au milieu, vers le bord extérieur, et une tache en croissant, vers l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bleuêtre, un peu cuivreux, brillant. Cet insecte varie. Il est ordinairement vert, quelqueïois bleu, et rarement noir. Elle se trouve en Europe , dans les endroïts sablonneux et humides. 21. Crciwnezr tuberculée. CrcrNprza tuberculata. PI. 3. fig. 28. C. Verdâtre en-dessus ; élytres avec une rangée de tubercules ; y 5 ; bord extérieur blanc, tridenté. C. Thorace fusco bituberculato, elytris fusco viridique variis, margine tridentato albo. Fas. Syst. Ent. pag. 225. n°. 7.—Spec. ins. tom. 1. pag- 285. n°. 12.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 16. Cicindela tuberculata. Dict. ins. Cicindele. n°. 23. Magnitudo Cic. capensis. Caput fuscum, labio albido. Thorax fuscus, tuberculis duobus magnis , obtusis , dorsalibus. Elytra fusca , punctis atomisque viridibus impressis variegata. Margo lunulis tribus concatenatis, albis, quarum media in medio strigam exserit, quæ tamen suturam non attingit. Subtus ænea. Fas. Elle ressemble , pour la forme et la grandeur, à la Cicindele germanique. Les antennes sont noires. Les yeux sont bruns, saillans, arrondis. La tête est d’un vert un peu bronzé. Le corcelet est d’un vert un peu bronzé , avec une impression transversale , à sa partie antérieure , une autre à sa partie postérieure , et une ligne longitudinale un peu enfoncée, au milieu. Les élytres sont vertes, bronzées, avec une suite de petits tubercules de chaque côté de la suture : le bord exté- rieur de l’élytre est blanc, avec trois dentelures internes, dont celle du milieu plus avancée et arquée. Le dessous du corcelet et la poitrine sont cuivreux, brillans. L’abdomen est bleuâtre, brillant. Les pattes NC0039 CT CHIN DELLE. 219 sont cuivreuses : il y a quelques poils gris, courts, sur la poitrine et sur les pattes. Elle se trouve dans la Nouvelle-Zélande. Du Cabinet de M. Banks. 22. CiciNDELE uniponctuée. CiciNpeza unipunctata. Pl. 3. fig. 27. C. Violette, brillante en-dessous , obscure en-dessus ; élytres avec un point blanc. C. Subpurpurascens, labio elytrisque puncto albo. Fas. Syst. Entom. pag. 225. n°. 8.—Spec. ins. tom. 1. pag. 285. n°. 13.—Mant. ins. tom. 1. pag 196. n°. 17. Cicindela unipunctata. Dict. ins. Cicindele. n°. 24. Statura et summa affinitas Cicind. hybridæ. Labium rotundatum , sinua- tum, album. Corpus purpurascens, elytris puncto unico laterali, albo. Subtus virescens. Fas. In specimine a me viso, in Museo D. Hunter , corpus supra obscurum , minime nitidum, subtus violaceo-purpureum , abdomine virescente. Elle ressemble entièrement, pour la forme et la grandeur, à la Cicindele hybride. Les antennes sont noires. Tout le dessus du corps est noirâtre, avec un point blanc vers le bord extérieur de chaque élytre. La lèvre supérieure et la base des mandibules sont jaunes. Le dessous du corps est violet, avec l’abdomen et les pattes verdâtres. Elle se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de M. Hunter. 23. CICINDELE cayénoise. CiciN DELA cajennensis. Pi. 1. fig. 2. C. Noirâtre, obscure en-dessus ; anus et jambes fauves ; élytres avec un point blanc latéral. C. Supra fusca subtus cyanea , ano tibiisque testaceis , elytris puncto late- rali albo. Dict. ins. Cicind. n°, 25. 24 Ne..128.0 ICHICTINND TE: - Cicindela cajennensis supra fusca subtus cyanea, ano tibiisque posticis tes- taceis. Fas. Mant. ins. tom. 1. pas. 107. n°. 28. Magnitudo præcedentium. Antennæ cyaneæ apice fuscæ. Caput, thorax, elytra Ho, lateribus cyaneo nitidis. Subtus cyanea , ano tibiisque posticis testaceis. FAs. ; Elytra puncto laterali albo. Elle est un peu plus allongée que la précédente. Les antennes sont bleuâtres à leur base, obscures à leur extrémité. Tout le dessus du corps est noirâtre obscur, avec les côtés de la tête, du corcelet et des élytres, un peu verdâtres, brillans. Les élytres sont légérement chagrinées, et marquées de chaque côté, d’un petit point blanchätre oblong. Le dessous du corps est d’un noir bleuâtre, brillant, avec l’extrémité de l’abdomen ferrugineuse. Les pattes sont déliées , assez longues, fauves, avec les cuisses noires. Elle se trouve à Cayenne. Du Cabinet de M. Paris. 24. CIcINDELE six-points. CrciNDEzA sex-punctata. PI 1. fig. 6. C. D'un vert bleuatre , brillant en-dessous ; élytres d’un vert bleuâtre obscur, avec six points blancs. C. viridi-ænea, elytrorum disco obscuriore , punctis tribus albis. Fas. Syst. ÆEntom. pag. 226. n°. 9.—Spec. ins. tom. 1. pag. 285. n°. 14.— Mant. ins. tom. 1. pag. 196. n°. 18. Cicindela sex-punctata. Dict. ins. Cicendele. n°. 26. Statura et magnitudo Cic. campestris. Caput viridi nitens , vertice obscu- riore. Thorax supra fuscus, lateribus, viridi pectore, cæruleo-nitidis. Elytra obliqua, disco fusco, punctis tribus albis. Abdomen et pedes viridia. Fas. Elle est de la grandeur de la Cicindele champêtre ; maïs les élytres ne sont pas si larges. Les antennes sont noirâtres et un peu plus longues que la moitié du corps. La tête est d’un vert bleu, un peu obscur. Le front est d’un bleu luisant, et la lèvre supérieure est jaune. Les mandibules sont jaunes à leur base, et noires à leur extrémité. Le corcelet est d’un vert bleuâtre obscur, un NO. 0h38: CICIN DE LE. 25 un peu brillant sur les côtés, avec une impression transversale, À sa partie antérieure, une autre à sa partie postérieure, et une ligne longitudinale , au milieu, peu enfoncée. Les élytres sont d’un vert bleuâtre obscur, plus clair et un peu brillant sur le bord exté- rieur, avec trois points blancs en ligne longitudinale, sur chaque élytre. Le dessous du corps est brillant et mélangé de vert, de bleu et de cuivreux. La poitrine et les côtés de l’abdomen ont quelques poils gris. Les pattes sont vertes, cuivreuses, brillantes, avec quelques poils courts, gris. Elle se trouve à la Côte de Malabar. 25. CIcINDELE quadrirayée. CiciNpeza quadrilineata. PI. 1. fig. 4. et fig. 8. à. b. C. Cuivreuse ; élytres bronzées, avec le bord extérieur et une raie au milieu, blancs. Ù © C. Viridi-ænea , elytris obscuris , margine lineaque media albis. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 285. n°. 15. — Mant. ins. tom. 1. pag. 106. n°. 19. Cicindela quadrilineata. Fursr. Archiv. ins. tab. 27. fig. 15. Cicindela quadrilineata. Dict. ins. Cicindele. w. 27. Magnitudo præcedentium. Maxillæ porrectæ , basi albæ, apice nigræ. Cäput viridi-æneum oculorum orbita aurea. Thorax rotundatus æneo nitens, subtus aureus hirsutie alba. Elytra obscura margine albo, qui versus apicem denticulum exserit. In medio elytrorum linea lata alba , quæ tamen apicem haud attingit. Abdomen subtus aureum nitidissimum lateribus hirtis. Fas. Elle a une forme un peu plus allongée que la Cicindele cham- pêtre. La Lèvre supérieure est jaune, courte, assez large. Les mandibules sont noires, avec la base extérieure jaunâtre. La tête est bronzée. Le corcelet est bronzé en-dessus, cuivreux, très-brillant en-dessous, avec les côtés couverts d’un léger duvet blanchâtre. Les élytres sont bronzées, avec le bord extérieur blanc, formant une tache en croissant, à l’extrémité : on voit au milieu de chaque élytre, un peu vers la suture, une raie blanche qui ne va point jusqu’à l’extrémité. Le dessous du corps est d’un rouge cuivreux Coléoptères. tome IL, D 26 No:2e & CTCUN D'ERE très-brillant, avec les côtés légérement couverts d’un duvet blan- châtre. Les pattes sont cuivreuses. Elle se trouve aux Indes orientales, 26. CiciNDere birameuse. CrcrNDEezA biramosa. PI. 2. fig. 16. a. b., et PI 3. fig. 20. C. Cuivreuse , presque bronzée en- dessus ; élytres avec le bord extérieur blanc, bidenté. C. obscure ænea , elytrorum margine biramoso albo. Fas. Spec. ins. tom. 1. pag. 206. n°. 16.—Mant. ins. tom. 1. pag. 186. n°. 20. Cicindela rridentata : purpurascenti-ænea , elytris linea marginali tridentata. Tauxs. Nov. Spec. ins. Diss. 1. pag. 26. tab. 1. fig. 40. Cicindela biramosa. Fursr. Archiv. ins. tab. 27. fig. 16. Cicindela biramosa. Dict. ins. Cicindele. n°. 28. Magnitudo præcedentis. Corpus totum supra obscure æneum, subtus au- reum, nitidum. Elytrorum margo exterior albus , ramos sive dentes duos emittens, altero in medio, altero versus apicem. Fas. \ Elle ressemble, pour la forme et la grandeur , à la Cicindele germanique. Les antennes sont noirâtres , bronzées à leur base. La tête est cuivreuse , plus ou moins brillante , souvent bronzée. La lèvre supérieure est jaune. Le corcelet est cuivreux, presque bronzé, avec une ligne transversale, enfoncée, à la partie anté- rieure, une autre à la partie postérieure, et une ligne longitu- dinale, au milieu, très-peu enfoncée. Les élytres sont cuivreuses, ou bronzées, avec le bord extérieur blanchâtre, et deux dentelures internes, une au milieu, arrondie, en forme de tache, et une autre plus petite, moins avancée, vers l’extrémité. La poitrine et le corcelet, en-dessous, sont cuivreux, brillants, légérement couverts de poils gris. L'abdomen est bleuâtre brillant. Les pattes sont cuivreu- ses, brillantes. Elle se trouve aux Indes orientales. 27. CiciNDeze sixmouchetée. CICINDELA sexguttata. PI. 2. bo. 21. a. b. No 334 1 Ch CR NIDIÉREULE 27 C. D'un vert bleuâtre brillant ; élytres avec trois petits points blanchâtres, sur le bord extérieur. C. Viridis nitida, elytris punctis tribus marginalibus albis. Far. Syst. Entom. pag. 226. n°. 10.—Spec. ins. tom. 1. pag. 266. n°. 17.—Mant. ins. tom. 1. pag. 166. n°. 21. Cicindela sexguttata. Fursr. Archiv. ins. tab. 27. fis. 17. Cicindela sexguttata. Dict. ins. Cicindela. n°. 29. Corpus viride, nitidissimum. Antennarum apex fuscus. Labium superius flavum. Fas. Statura et magnitudo Cicindelæ hybridæ. Elle ressemble beaucoup , pour la forme et la grandeur, à la Cicin- dele hybride. Les antennes sont noïres au milieu, obscures à l’ex- trémité, verdâtres à leur base. Le corcelet est d’un vert bleu , avec une ligne transversale à sa partie antérieure, et une autre à sa partie postérieure. L’écusson est très-petit. Les élytres sont d’un vert bleu, avec trois petits points vers le bord extérieur, un au milieu, un autre vers l’extrémité, et le troisième à côté de l’extrémité. Le dessous du corps et les pattes sont d’un bleu brillant, un peu verdâtre sur l'abdomen. Elle se trouve dans l'Amérique septentrionale, la Caroline, la Géorgie. 28. CICINDELE ponctuée. CiciNDeza punctulata. Pi. 3. fig. 37. a. b. C. Bronzée en- dessus. bleue en-dessous; élytres avec quelques , > CV points blancs, et une suite de points enfoncés brillans. C. Fusco-ænea subtus cyanea, elytris punctis albis punctisque seriatis impres- sis nitidis. Dict.ins. Cicindele. n°. 31. Cicindela sylvatica paulo major. Antennæ fuscæ. Caput thoraxque fusca æneo cupreoque nitida. Elytra fusco-ænea punctulata, punctis quatuor vel quinque minutis albis, postico lineari ; versus suturam, punctis impressis seriatis, viridibus, nitidis. Corpus subtus cyaneum nitidum. D 2 28 N°: 33: C TOP N D 'ENDIE" Elle est un peu plus grande que la Cicindele germanique. Les antennes sont obscures. La tête et le corcelet sont bronzés, nuan- cés de cuivreux. Les élytres sont pointillées, bronzées, avec quatre ou cinq points blancs sur chaque, dont le dernier linéaire, à l’extré- mité, et une rangée longitudinale de points enfoncés, verts brillans, près la suture. Le dessous du corps et les pattes sont bleus luisans. Elle se trouve dans l'Amérique septentrionale, à la Nouvelle-Jersey. Du Cabinet de M. Bosc. 29. Cicinpeze huit-points. CrciNpeza octoguttata. Pl. 3. fig. 32. C. Bleuâtre ; élytres obscures, avec quatre points et deux lunules sur chaque, blancs. _ C. Obscura, elytris punctis quatuor disci lunulisque duabus marginalibus albis. Far: Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 24. Cicindela octoguttata. Dict. ins. CZcindele. n°. 32. Parva. Antennæ maxillæque nigræ. Labium album. Corpus obscure fus- cum, elytris disco punctis quatuor albis lunulisque duabus, altera in medio margine , altera in apice. Fas. Elle est petite. Les antennes sont noires, avec le premier article cuivreux. La tête est bronzée, avec la base des mandibules et la lèvre supérieure, jaunes. Le corcelet est bronzé, plus étroit que la tête, presque cylindrique. L'écusson est triangulaire et bronzé. Les élytres sont bronzées , avec quatre points blancs sur chaque, et deux lunu- les blanches, dont l’une, au milieu du bord extérieur, s’étend un peu sur l’élytre, et l’autre sur le bord de l’extrémité. Le dessous du corps est bleu, avec les côtés cuivreux. Les pattes sont cuivreuses. Elle se trouve dans l'Amérique méridionale. Du Cabinet de M. Hunter. 30. CrciNDEzE trifasciée. CrcirNDEzA trifasciata. PI. 2. fig. 18. C. Cuivreuse, obscure en - dessus ; élytres avec trois lignes trans- versales, sinuées, blanches. No.1.334P CI TL. CI HNN D) FU L£E: 29 C. obscura, elytris strigis tribus albis, secunda flexuosa. Far. Spec. ins. tom. 1. pag. 2686. n°. 20—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 23. Cicindela trifasciata. Dict. ins. Cicindele. n°. 33. Parva , supra obscura , subtus ænea , nitida. Labium album. Elytra strigis tribus, prima abbreviata , lunata , secunda flexuosa, tertia in apice. Elle ressemble à la Cicindele luride, mais elle est plus petite. Les antennes sont noirâtres, verdâtres à leur base. La lèvre supérieure est jaune. La tête et le corcelet sont cuivreux obscurs. Le corcelet a une impression transversale, à la partie antérieure, une autre à la partie postérieure, et une ligne longitudinale enfoncée, au milieu. Les élytres sont cuivreuses, obscures, avec trois raies obliques, trans- versales, sinuées, dont lune part de la base extérieure ; l'autre est vers le milieu, et la troisième sur le bord postérieur : on voit une raie interrompue , le long de la suture, jusques vers le milieu. Le dessous du corps est d'un vert bleu, très-brillant, avec des poils gris, sur la poitrine et les côtés de l’abdomen. Les pattes sont vertes, cui- vreuses, brillantes. Elle se trouve dans l'Amérique méridionale, aux Antilles, à la Guadeloupe. Du Cabinet de M. Banxs. 31. CrcrNDezr carolinoise. Cicinpeza carolina. Pl. 2. fig. 22. C. D'un vert bleu, brillant ; extrémité des élytres, antennes et pattes, d'un jaune fauve. C. cyanea nitida, elytrorum apicibus, antennis pedibusque flavis. Lix. Syst. Nat. pag. 657. n°. 6.—Amoænit. Acad. tom. 1. pag. 305. n°. 23. Cicindela carolina viridis nitida, elytrorum apicibus , ore, antennis pedi- busque flavis. Fas. Syst. Entom. pag. 226. n°. 13.—Spec. ins. tom. 1. pag. 286.n°. 21.—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 26. Cicindela purpurea nitida viridi-aureo marginata , elytrorum apicibus an- tennis pedibusque flavis. Dec. Mém. tom. 4. pag. 120. n°. 2. PI. 17. fig. 24. Naturf. 24. pas. 53. n°. 17. tab. 2. fis. 21. Cicindela carolina. Dict. ins. Cicindele. n°. 34. 30 N°. 33. C?T CHIENS D'ENLRE Corpus magnitudine Cic. campestris , viridi-cæruleum æneo nitens, et os, oculi, antennæ, palpi, pedes toti et elytrorum apices flava. Elytrorum apices flavi macula sublunata laterali. Lix. Elle est de la grandeur de la Cicindele champètre. Les antennes sont fauves et un peu plus longues que la moitié du corps. La lèvre supérieure est jaune fauve. Les mandibules sont jaunes fauves, avec l'extrémité noire. La tête est verte, et les yeux sont bruns. Le cor- celet est vert, avec une impression transversale, à la partie antérieure, une autre à la partie postérieure, et une ligne longitudinale enfon- cée, bien marquée. Les élytres sont pointillées, d’un vert doré , vers la suture, d’un vert bleuâtre sur les bords extérieurs, avec une tache d’un jaune fauve, en croissant, vers l’extrémité. Le dessous du corps est d’un vert bleuâtre luisant. Les pattes sont d’un jaune fauve. Elle se trouve dans la Caroline. Du Cabinet de M. Banxs. 32. CicINDELE virginienne. CICINDELA Viroinica. Pl:23-#f2, 26. C. D'un bleu violet brillant; bouche, antennes et pattes testacées. C. Violacea nitida, ore, antennis pedibusque testaceïs. Dict. ins. Ccin- dele. n°. 35. Cicindela virginica. Lin. Syst. Nat. pag. 657. n°. 8. Cicindela virginica. Fas. Syst. Entom. App. pag. 825.—Sp. ins. tom. 1. î pag. 286. n°. 22.—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 27. Simillima Cic. carolinæ , at diftert corpore violaceo , elytris punctis excavatis apice pallidis, ore, antennis pedibusque testaceis. Elle ressemble beaucoup à la Cicindele carolinoïise ; elle en diffère principalement en ce que le fond de sa couleur est d’un bleu violet noirâtre. Les antennes, les antennules et la bouche sont jaunes. Les mandibules ont leur extrémité noire. La tête est d’un bleu violet. Le corcelet est de la même couleur, avec une ligne longitudinale en- foncée. Les élytres sont d’un bleu violet, avec l’extrémité testacée ; elles sont pointillées depuis la base jusqu’au delà du milieu. Le dessous du corps est violet, avec l’extrémité de l’abdomen pâle. Les pattes sont d’un fauve pâle. N°; CL CAN) D EUR Er 31 Elle se trouve dans l’Amérique septentrionale, à la Virginie, à la Caroline. Du Muséum Britannique. 33. CICINDELE maure. CrcrN nez maura- Pl. 3. fo 31. C. Noire ; élytres avec six points blancs, dont le quatrième et le cinquième sur une ligne transversale. C. Nigra, elytris punctis sex albis : tertio et quarto parallelis. Lin. Syst. Nat. pag. 658. n°. 9. Cicindela maura. Fas. Syst. Entom. pag. 226. n°. 15.—Spec. ins. tom. 1. pag. 287. n°. 24.—Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 30. Cicindela maura. Dict. ins. Cicindele. n°. 36. Statura Cic. campestris. Frons alba. Elytra punctis sex albis longitudina- libus ad marginem exteriorem : sed tertio et quarto transverse positis sæpe confluentibus. Lin. _ Elle ressemble, pour la forme et la grandeur, à la Cicindele hy- bride. Les antennes sont noires, filiformes, luisantes à la base, obscu- res à l’extrémité. Tout le corps est noirâtre. Les yeux sont bruns etsail- lans. Les élytres ont chacune six taches noires, presque rondes, une à l’angle extérieur dela base, une autre un peu plus bas, deux surune ligne transversale au milieu de l’élytre, üne cinquième ronde vers l’exiré- mité, et la sixième presque en lunule à l’extrémité. Elle se trouve à Alger. Du Cabinet de M. Smith. 34. CiCINDELE naine. CrcINDErzs minuta. Pl. 2. fig. 13. a. à. C. Bronzée; élytres pointillées, avec quatre lignes blanches sur chaque , dont la premiere en croissant. Cicindela ænea, elytris punctatis , lineis quatuor albis prima lunata. Dict. ins. Cicindele. n°. 37. Cicind. trifasciata paulo minor. Antennæ æneæ, basi virides. Corpus æneum, labio superiori mandibulisque basi flavis. Elyira pnnctata, lineis 52 N°39: CET CANIN OD EURE" quatuor marginalibus albis, prima lunata, secunda flexucsa. Pedes cuprei. Elle est un peu plus petite que la Cicindele trifasciée. Les anten- nes sont bronzées , avec le premier article vert. La tête est bronzée, avec la lèvre supérieure jaune. Les mandibules sont jaunes à leur base, noires à leur extrémité. Les yeux sont arrondis, très-saillans. Le corcelet est arrondi, pubescent, bronzé. Les élytres sont poin- tillées , bronzées, avec quatre lignes courtes, sur le bord extérieur , dont la premiere en croissant et la seconde sinuée. Le dessous du corps et les pattes sont cuivreux , pubescens. Elle se trouve aux Indes orientales. Du Cabinet du Roi. 35. Crcixpeze échancrée. CrciNpeza emarsinata. PI.5. fig. 58. à. b. C. Bleue luisante ; antennes et pattes fauves ; élytres avec des stries pointillées , et l’extrémité échancrée. C. Viridi-cærulea, antennis pedibusque rufis, elytris punctato- striatis apice emarginatis. Dict. ins. Cicindele. n°. 39. Facies Carabi. Antennæ rufæ, articulo primo elongato, apice nigro. Os rufum. Caput punctatum cyaneum. Thorax cylindricus, cyaneus, punctatus, dorso linea impressa. Elytra viridi-cærulea, striato-punctata, apice emar- ginata. Corpus subtus cyaneum. Pedes rufi. Elle ressemble un peu à un Carabe. Les antennes sont fauves, avec le premier article alongé, noirâtre à son extrémité. La bouche est fauve. La tête est bleue, pointillée. Le corcelet est cylindrique, bleu, pointillé, marqué d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont d’un bleu verdâtre, avec des stries fortement pointillées, et l’extré- mité un peu échancrée. Le dessous du corps est bleu luisant. Les pattes sont fauves. Elle a été trouvée le cinq juin , dans les bois, aux environs de Paris, par M. Bosc. 2 Em N°2 34 ELAPHRE. ELAPHRUS. a —— — — LL Elaphres ont été confondus avec les Cicindèles par Linné , et avec les Carabes par M. Géoffroy , qu’il désigne sous le nom de Bu- preste. M. Fabricius est le premier qui les ait séparés, et en ait formé un genre , sous Je nom d’Elaphrus, qu’il fait dériver du mot grec EAo, qui signifie marais. Si l’Auteur lui-même ne s’étoit pas ex- pliqué , j’aurois pensé plutôt qu’il devoit dériver d’Eaugpoc, qui si- gnifie en grec, léger, agile comme un Cerf, qualité assez propre à ces insectes. Les Elaphres ressemblent beaucoup aux Cicindèles , mais ils en diffèrent par les mandibules simples, et par la lèvre inférieure mem- braneuse, mince , terminée en pointe; les mandibules des Cicindèles sont multidentées , et la lèvre inférieure est large, cornée, tridentée. Les antennules filiformes empêchent de confondre ces insectes avec les Carabes dont le dernier article des antennules est large, triangu- laire , presque sécuriforme. Les antennes sont filiformes, de la longueur du corcelet, et com- posées de onze articles, dont le premier est le plus gros et le second est le plus court ; les autres sont presque égaux entr’eux , un peu plus minces à leur base qu’à leur extrémité. Elles sont insérées à la partie antérieure et latérale de la tête, à peu de distance des yeux. La bouche est composée d’une lèvre supérieure, de deux mandi- bules , de deux moRene d’une lèvre inférieure, et de six anten- nules. La lèvre supérieure (PL. 1. fig. 1. à. a.) est cornée , assez large, arrondie et ciliée antérieurement. | Les mandibules (b. b.) sont avancées, cornées , arquées, presque dentées au milieu de leur partie interne. Les mâchoires (c. c.) sont cornées, minces, avancées , arquées , très-pointues à leur extrémité , et munies de cils roides , à leur partie interne. Nas | A Coléoptères. Tome IT. A 2 N°: 34. E LA P HR'E La lévre inférieure (d.) est presque membraneuse, courte , étroite, pointue à son extrémité. Les antennules antérieures (e. e.) sont minces, filiformes, de la longueur des mâchoires , et composées de deux articles longs, cylin- driques, égaux. Elles sont insérées au dos des mâchoires. Les inter- médiaires (f.f.) sont filiformes, plus longues que les postérieures, et composées de quatre articles , dont le premier et le troisième sont courts , le second et le dernier alongés, presque cylindriques. Elles sont insérées à la base extérieure des antennules antérieures. Les an- tennules postérieures (g.g.) sont filiformes , et composées de trois articles , dont le premier est court, le second et le troisième sont très- longs , presque cylindriques. Elles sont insérées à la partie latérale de la lèvre inférieure. La tête est distincte, guères plus large que le corcelet. Les yeux sont arrondis , très-saillans. a Le corcelet est plus étroit que les élytres , à peine rebordé, quel- quefois figuré en cœur , et ordinairement cannelé à sa partie supérieure. L’écusson est petit, arrondi postérieurement. Les élytres sont dures, coriacées, peu convexes , de la grandeur de l’abdomen. Elles cachent deux aîles membraneuses , repliées. Les pattes sont de longueur moyenne, et un peu moins déliées que celles des Cicindèles : on remarque à la base des postérieures, une appendice oblongue , qui suit les mouvemens de la cuisse. Les tarses sont filiformes et composés de cinq articles , dont le premier est le plus long , et le dernier est terminé par deux crochets. Les Elaphres sont en général de petits insectes, mais assez bril- lans par les couleurs métalliques qui les décorent. Ils sont très-agiles , et leurs habitudes ont beaucoup de conformité avec celles des Cicin- dèles ; mais ce qui doit les distinguer , c’est que celles-ci ne se trouvent que dans les lieux secs , tandis que les Elaphres ne cherchent que les endroits humides. Ils sont carnivores, et se nourrissent d’autres in- sectes , et sur-tout de laives aquatiques. On les voit courir avec beau- coup de vitesse, sur le sable qui borde le rivage des eaux. Il y a une espèce dont on a dit qu’elle couroit sous les eaux mêmes , sans nager. La larve n’est point connue. N°!:34.0 EU Ab MERE. | 3 op © ÉLAPHRE. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Antennes filiformes, de la lon- sueur du corcelet, composées de onze articles, dont le premier gros, le second court, les autres presque égaux et coniques. Lèvre supérieure cornée, ar- rondie , ciliée. Mandibules cornées, avancées, arquées , pointues, presque den- tées. Mächoires cornées , arquées, très-pointues , ciliées intérieure- ment. Lèvre infèrieure presque mem- braneuse , étroite, pointue. Six antennules filiformes , iné- gales. Les antérieures plus courtes, plus minces , biarticulées : articles égaux , cylindriques. Les intermé- diaires longues , quadriarticulées : premier et troisième articles courts. Les postérieures triarticulées : pre- mier article petit, les autres longs et cylindriques. ET ASPIHNRUUS: CHARACTER GENERIS. Antennæ fliformes, £horacis longitudine, undecimarticulatæ, articulo primo crassiori, securdo breviori , aliis subconicis , aequa- libus. Labium szperius correum , ro- tundatum , ciliatum. Mandibulæ corzeae, porrectæ, arcuata , acutae, subdentatae. Maxillæ corzeaæ , arcuatæ, acutae , intus ciliatae. Labium inferius submembrana- CEUIN ; ANSUSEUTIL » ACULUTL. Palpi sex filiformes , quales. Anteriores tenuiores , bre- 271ae— viores , biarticulati : articulis ae- gualibus , cylindricis. Medii lon- giores, quadriarticulati : articulo primo tertioque brevissimis. Pos- teriores triarticulati : articulo pri- mo breviori, aliis longioribus, cy- lindricis. 2 Ai 4 N°. 34 ELAPHRE. a — — — EU SUP EI TES: 1. ÉLAPHRE riverain. Ér2PHRTS\rparius. Pl. 1: hp. a. bc die: E. D’un vert bronzé; élytres avec des taches rondes , enfoncées. E. Viridi-æneus, elytris punctis latis excavatis. Far. Syst. Ent. pag. 227. n°. 1. — Spec. ins. tom. 1. pag. 287. n°. 1. — Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 1. Cicindela riparia. Lix. Syst. Nat. pag. 658. n°. 10. — Faun. Suec. n°. 740. — It. Oelland. 38. 121. Buprestis viridi-æneus , elytris punctis latis excavatis mammillosis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 156. n°. 3o. Le Bupreste à mamelons. Gxorr. ib. Cicindela viridi -ænea , maculis rotundis excavatis griseo - viridibus. Dre. Mém. ins. tom. 4. pag. 117. n°. 4. pl. 4. fig. 0. Scarabæus parvus inauratus. Lrsr. Scar. angl. pag. 385. tit. 12. Scuazrr. Icon. ins. tab. 86. fig. 4. Suzz. Hist. ins. tab. 6. fig. 13. Cicindela riparia. Scaranx. Enum. ins. aust. n°. 350. Elaphrus riparius. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 193. n°. 477. Cicindela riparia. Vire. Ent. tom. 1. pag. 323. n°. 6. Buprestis riparius. Fourc. Ent. par. 1. pag. 6o. n°. 34. Est admodüm parvus , vix duo semina orizæ æquans. Os prominens. Caput, thorax, abdomen, femora (non tibiæ), pedes ex auro et cupro nitentia. Oculi nigri , prominentes. Thorax angustus, teretiusculus. Elytra viridi- ænea , punctis latis excavata ; in medio singuli puncti excavati punctum pro- minens. Puncta majora excavata connectuntur longitudinaliter linea elevata nigricante : quum superficies sit virescens , sed punctorum fundus æneus , ex- surgit singularis color. Lrx. Il a près de quatre lignes de long. Les antennes sont noirâtres, fi- liformes ,; de la longueur du corcelet. Le corps est d’une couleur bronzée , un peu cuivreuse , plus ou moins foncée. Les yeux sont noirs, arrondis , saillans. La tête et le corcelet sont pointillés. Les élytres ont des taches rondes, enfoncées, un peu mamelonées. Les cuisses sont de la couleur du corps ; les jambes sont d’un brun ferrugineux , et les tarses sont noirs. Il se trouve dans toute l’Europe , sur le bord des mares , des étangs. N°N3% © EF LI ATP HVR'E; 5 2. ELAPHRE paludier. ErzarHruUs paludosus. PI 1. fig. 4. à. b. E. D'un vert bronzé; élytres avec des taches enfoncées et deux points élevés , cuivreux. E. Viridi-æneus , elytris punctis latis excavatis, punctisque duobus elevatis cupreis. Similis omnind Elaph. ripario , at tamen differt ; pauld minor. Corpus vi- ridi-æneum. ÆElytra punctis impressis punctisque duobus elevatis ad suturam cupreis. Il ressemble beaucoup au précédent, mais il est un peu plus petit. Les antennes sont filiformes, noirâtres, d’un vert bronzé à leur base. Le corps est d’un vert bronzé. La tête et le corcelet sont légèrement chagrinés. Les élytres sont légèrement chagrinées, et marquées de points ronds , enfoncés , cuivreux : on remarque aussi un point élevé, cuivreux , lisse, brillant , de chaque côté de la suture. Les pattes sont d’un vert cuivreux , avec les jambes d’un brun ferrugineux. Il se trouve aux environs de Paris , sur le bord des étangs 3. EzLAPHRE caraboïde. EraPpHrus caraboides. PI 1. fig. 5. à. b. E. Bronzé ; corcelet et élytres finement pointillés. E. Aneus nitidus, thorace elytrisque punctatis. Cicindela caraboides , thorace cordato hemisphærico, marginato ; elytris nisro-æneis punctis copiosis impressis. ScHrANx. Enum. ins. aust. n°. 360. Elaph. ripario minor et angustior. Antennæ nigro-æneæ. Oculi prominul: nigri. Corpus æneum. Thorax cordatus , dorso canaliculato. Elytra æneo cu- preoque variegata, minutissimè punctata , punctisque majoribus impressis versùs marginem. Pedes ænei, tibiis fusco-ferrugineis. Il est plus petit et il a une forme plus étroite que l’Elaphre rive- rain. Les antennes sont filiformes , un peu plus longues que le cor- celet, d’un noir bronzé. Les yeux sont noirs, arrondis, saillans. Le corps est d’un vert bronzé. Le corcelet est en cœur, et marqué d’une ligne longitudinale enfoncée. Les élytres sont finement pointillées, presque chagrinées , bronzées , avec quelques reflets cuivreux : on re- marque , vers le bord extérieur, une suite de points enfoncés , assez gros. Les pattes sont de la couleur du corps, et les jambes sont d’un brun ferrugineux. 6 N°.#34 TENLEAPR ORNE fl se trouve en Europe. Du Cabinet de M. Bosc. 4. Erapuwre litoral. Érzarreausilitonals, Pl. 1. fs. 7.0a. D. E. D’un vert bronzé; élytres avec des stries pointillées et des points enfoncés sur chaque. £. Viridi-æneus , elytris striato-punctatis punctisque duobus impressis. Carabus speculifer. Vorr. Coleopt. pars 1. tab. 36. fig. 1. Buprestis fusco -æneus , elytris striatis, punctis duobus impressis. Gxrorr, ins. tom. 1. pag. 1056. n°. 335. Le Bupreste bronzé à deux points enfoncés. Grorr. ïb. Buprestis stagnorum. Fourc. Ent. par. 1. pag. 51. n°. 40. Elaph. aquatico pauld major. Corpus viridi-æneum , nitidum. Thorax mar- ginatus , canaliculatus. Elytra striato - punctata, dorse punctis duobüs im- pressis. Corpus subtüs pedesque nigro-ænea nitida. Il est un peu plus grand que lElaphre aquatique. Tout le dessus du corps est d’un vert bronzé, brillant. Le dessous et les pattes sont d’un noir bronzé très-brillant. Les antennes sont filiformes, un peu plus longues que le corcelet. Les antennules intermédiaires et posté- rieures ont le dernier article mince et court, Le corcelet est rebordé et cannelé. Les élytres ont des stries pointillées ; et chacune a deux points enfoncés ; vers la suture. Il se trouve aux environs de Paris, sur les bords de la Seine. 5. ELAPHRE aquatique. Erararus aquaticus. PI, 1. fig. 6. @. b. E. Bronzé luisant; partie antérieure de la tête striée. E. AÆEneus nitidus, capite anticè striato. Elaphrus aguaticus æneus nitidus , capite striato. Fas. Syst. Ent. pag. 227. n°. 4. — Sp. ins. tom. 1. pag. 288. n°. 4. — Mant. ins. tom. 1. pag. 188. n°. 4. Cicindela aquatica. Lin. Syst. Nat. pag. 658. n°. 14. Ed. 2. n°782: Buprestis fusco-ænea glabra nitida ; thorace submarginato. Lin. Faun. Suec. ed. 1. n°. 558. Buprestis fusco-æneus, capite profundè striato , elytrorum stria prima re- motissima. Grorr. ins. tom. 1. pag. 157. n°. 31. Le Bupreste à tête cannelée. Georr. ib. NC 3/4 en EX IE ANT PER TOR. 7 Vozr. Coleopt. tab. 36. fig. 25. Cicindela pusilla. ScmreBEr. ins. 6. Cicindela aquatica. Scuranx. Enum. ins. aust. n°. 361. List. mut. tab. 31. fig. 13. Buprestis aquaticus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 5o. n°. 36. Cicindela aquatica. Vrzr. Ent. tom. 1. pag. 325. n°. 10. Antennæ filiformes , thorace pauld breviores , fuscæ , articulis primis rufes- centibus. Corpus æneum nitidum. Caput magnum antice striatum. Oculi valdè prominuli. Thorax punctatus. Elytra striato-punctata , stria prima remotis- sima. Pedes corpore concolores , tibiis fusco-rufescentibus. Il est deux ou trois fois plus petit que l’Elaphre riverain. Les an- tennes sont filiformes , presque de la longueur du corcelet , noirâtres, avec les premiers articles d’un brun ferrugineux. Tout le corps est bronzé, luisant. Les yeux sont arrondis, saillans. La partie anté- rieure de la tête est striée. Le corcelet est pointillé , un peu plus large que long. Les élytres ont des stries pointillées au milieu, et sont lisses vers le bord postérieur et vers la suture. Les cuisses sont de la couleur du corps , et les jambes sont d’un brun ferrugineux. Il se trouve dans toute l’Europe , dans les endroits un peu humides. 6. ELAPHRE semiponctué. ErsParus semipunctatus. PI. 1. fig. 3. à. b. E. Bronzé, très-luisant; élytres pointillées , lisses vers la suture. E. AEneus nitidus, elytris punctatis dorso glaberrimo. Far. Syst. Ent. pag. 227. n°. 5. — Sp. ins. tom. 1. pag. 288. n°. 5. — Mant. ins. tom. 1. pag. 199. n°. 5. Cicindela sériata ænea nitidissima, capite striato : elytris dimidio striatis punctatis : intüs lævibus. Dec. Mém. ins. tom. 4. pag. 118. n°. 5. Elaphrus semipunctatus. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 194. n°. 479. Statura et summa affinitas Elaph. aquatici. Corpus totum æneum , nitidum. Elytra striato-punctata , in medio ad suturam quasi polita, glaberrima. Pedes nigri. Fa. Il ressemble beaucoup à l’Elaphre aquatique, dont il n’est peut-être qu’une variété. Les antennes sont filiformes , noires, d’un brun fer- rugineux à leur base. Le front est strié. Le corcelet est pointillé. Les élytres ont des stries pointillées, et sont très-lisses vers la suture. Tout 8 No S% M'EMENALP EURE le corps est d’une couleur bronzée , très-brillante. Les pattes sont noi- râtres, avec les jambes d’un brun ferrugineux. 11 se trouve dans presque toute l’Europe, dans les lieux humides. 7. ELAPURE flavipède. Erspzrus flavipes. PL. 1. fig. 2. a. b. E. Bronzé ; élytres mélangées de bronzé et d’obscur ; pattes jaunes. E. Obscurè æneus, elytris subnebulosis, pedibus luteis. Fas. Syst. Ent. pag. 227. n°.2. — Sp. ins. tom. 1. pag. 287. n°. 2. — Mant. ins. tom. 1. pag. 187. n°. 2. Cicindela flavipes. Lrx. Syst. Nat. pag. 658. n°. 11. — Faun. Suec. n°. 750. Buprestis cupreo viridique var iegatus ; DuRSUs quatuor MARINS , pedibus pallidis. Grorr. ins. tom. 1. pag. 157. n°. 32. Le Bupreste à quatre points enfoncés. Georr. ib. Cicindela capite thoraceque viridi-æneis , elytris pallidè fuscis nigro ma- culatis , antennis pedibusque flavescentibus. Dec. Mém. ins. tom. 4. p. 119. n°. (6: Elaphrus flavipes. Ross. Faun. etr. tom. 1. pag. 194. n°. 480. Cicindela flavipes. Vizr. Ent. tom. 1. pag. 324. n°. 7. Buprestis impressus. Fourc. Ent. par. 1. pag. 51. n°. 36. Statura et magnitudo ferè Elaph. aquatici. Antennæ fuscæ basi flavescentes. Caput læve. Thorax æneus , canaliculatus. Elytra æneo obscuroque variegata, in singulo puncta duo impressa versüs suturam. Corpus subtùs nigrum. Pedes flavi. Il est un peu plus petit que PElaphre aquatique , auquel il res- semble beaucoup. Les antennes sont filiformes , d’un brun obscur , avec la base jaunâtre. La tête est bronzée , pointillée , sans stries. Le corcelet est bronzé et rebordé , cannelé, en cœur. Les élytres sont finement pointillées , presque chagrinées, avec deux points enfoncés , sur chaque, vers la suture ; leur couleur est bronzée et nuancée de bronzé noirâtre. Le dessous du corps est noir luisant, et les pattes sont jaunes. Il se trouve dans presque toute l’Europe. Fin du Tome second. De l’Imprimerie du Cercze Socraz, rue du Théâtre François, n°. 4. Er XSP: 1 LG "ANT: TEOEN) D'RENS MPULPATN CT ESS DAUMEELONMMIRE EU TET Fioure Figure Figure 1. re SRE [ee RUB EEr No 0 DERMESTE. Priancue dl, a. D. Parties de la bouche grossies, du Dermeste du lard. 8. D. du lard. n°. 1. a. D. ondé. n°. 11.— 2. &. id. grossi. a. D. Souris. n°. 5. — 3. b. id. gressi. a. D. brun. 9.— 4. &. grossi. a. D. vingt-points. 12.— 5. 4. grossi. a. D. Renard. 4.— 6. b. grossi. — 6. c. id. grossi, vu en dessous. a. D. trifascié. 13. — 7. b. grossi. PrAEN CURE CITE a.-D. carnivore. 2.— 8. b. grossi. a. D. cadavéreux. 3. — 9. 6. grossi. a. D. nébuleux. 7. — 10. à. grossi. a. D. Pelletier. 10.— 11. 4. grossi. a. D. atre. 6.— 12. b. grossi. a. D. destructeur. 8. — 13. 4. grossi. a. D. scabre 17. — 14. 8. grossi. a. D. bordé. 18. ——. 15. à. grossi. a. D. bifascié. 14. — 16. 6. grossi. No. 10. NICROPHORE. Prancues I. a. Parties de la bouche du Nicrophore Fossoyeur.— 1. 4. grossies. c. N. Fossoyeur fem. 1. — 1. 4. mâle. 1. —e. dessous. a. N. germanique. 3. — 2. 4. dessous. c. N. inhumeur. 4: — 2. d. yar.— 2. e. dessous. N. américain. 2. No r1 BOL CLME RNB TANEeRE NT Parties de la bouche grossies, du Bouclier lisse. IMRMISSeN 19: B. échancré. 8. B. thoracique, 5.— 3. 4. dessous. Batre. 19: © œœu a RPRA Dust . quadriponctué. 7.— 7. b. déssous. ‘ marginal. 6. piémontois. 18. littoral. mâle. 2.6. D. fem. livide, 3. . américain. 4. — 9. . var. Prancne li. Figure 10. . granulé. 10. 11 . Surinamois, 1. 12. . sinué. 17. 13. a. B. ferrugineux, 20.—— 13. 2. grossi. 14. a. B. bordé. 21. — 14. 4. grossi. bi Q HW EE EE DE bb lévicolle. 9. oblong. 19. raboteux. 16. obscur. 14. . atre. var. 19. pointillé. 11. inégal. 12. No. NUCTMIDNUPTAENPT AN ctEx EE Figure 1. a. Antennes , bouche et pattes postérieures grossies , de la Nitidule bigarrée. 1. 4. N. bigarrée. 2. — 1. c. grossie. 2. a. N. bipustulée. 1. — 2 2. grossie. 3. a. N. obscure. 5. —3. 4. grossie. 4. a. N. Colon. 16. — 4. &. grossie. 5. a. N. raccourcie. 4. — 5. b. grossie. 6. a. N. sinuée. 6. — 6. b. grossie. 7. a. N. striée. 19.—7. b. grossie. Prancuell. Figure 8. a. N. discoïde. 21. — 8. 4. grossie. 9. a. N. unicolor. 24. — 9. 4. grossie. 10. a. N. variée. 15. — 10. 6. grossie. 11. &. N. bimaculée. 5. — 11. 6. grossie. 12. a. N. rayée. 17. — 12. b. grossie. TO: N. fasciée. 7. 14. N. sanguinolente. 8. 15. a. N. marginée. 13. — 15. #. grossie. Figure 16. Figure 17. 10. 19. 20. Figure 29. Figure 1. nnEwh Figure tif a. N. immaculée. 14. — 16. &. grossié. Pr ac reel ET a. N. ondée. 18. —- r7. 8. grossie. a. N. bordée. 31. —— 18. 4. srossie. a. N. quadriponctuée. 10. — 19. 4. grossie. a. N. bronzée. 25. — 20. 4. grossie. a. N. pédiculaire. 28. — 21. 4. grossie. a N. quadripustulée. 9. — 22. &. grossie. a, N. estivale. 23. — 23. 6. grossie. a. N. dix-points. 12.—24. b. grossie. a. N. quadrimouchetée. 11.— 25. 4. grossie. a. N. lunulée. 29. — 26. 6. grossie. a. N. Puce. 50.— 27. b. grossie. a. N. jaunâtre. 22. — 26. 4. grossie. Prancne I V. a. N. dorsale. 32.— 29. &. grossie. - a. N. verdâtre. 26.— 30. 6. grossie. a. N. atre. 27. — 51. 6. grossie. a. N. fervide. 20.——532. 4. grossie. “ NOT PAR RE NE IP ET AN eee a. Antennes , bouche et pattes antérieures grossies , du Byrrhe pilule. DV pilules 1: B. fascié. 2. a. B. bronzé. 6. —5. &. grossi. a. B. tout-noir. 5. — 4. 4. grossi. a. B. dorsal. 4 — 5. à. grossi. a. B. varié. 5.—6. Bb. grossi. — 6. c. dessous—=6. d. dess. grossi. SUITE DE LA PLANCHE I. a. B. fasciculé. 7.— 7. à. grossi. a. B. strié. 8.— 8. b. grossi. a. B. picipède. 9. — 9. 6. grossi. a. B. pygmée. 10.— ro. D. grossi. Figure 1. No. 14 ANTHRENE. Prance ll. . Antennes et bouche grossies, de l’Anthrène destructeur. iv Figure Figure Figure F iure I. 2 La . œ È) [ex b. À. destructeur. 3.— 1. c. grossi. a. A. fascié. 2.—2. b. grossi. — 2. c. dessous. = 2. d. dess. grossi. a. À. obscur. 5.—53. 4. grossi. a. À. brodé. 1.— 4. b. grossi. VA SA RENTRER . €. . «. A. ondé. 4. —5. b. grossi. No, 15. SPHÉRIDIE. Prancus. I. Antennes, bouche et pattes du Sphéridie scarabéoïde. S. scarabéoïde. 1.—— 1. c. grossi. — 1. d. dessous. — 1. e. dess. grossi. S. huméral. 8. — 2..4. grossi. S. marginé. 4. —3. 4. grossi. S. mélanocéphale. 9.— 4. 6. grossi. PéT A ENIC He l: S. atôme. 14. — 5. b. grossi. S. hémorhoïdal. 10.— 6. 4. grossi. S. ruficolle. 11.— 7. 4. grossi. S. uniponctué. 5.— 8. b. grossi. S. obscur. 12. — 9. b. grossi. S. dytiscoïde. 5. > S. bipustulé. 2. — 11. b. grossi. S? lugubre. 7. — 12. b. grossi. S. testacé. 13. —— 13. D. grossi. N°. 16. VR TI /D'E TI TÉE MP l'a NcEHe, Antennes, bouche et pattes de la Vrillette marquetée. . V. marquetée. 1.— 1. €. grossie. — 1. d. dessous. — r. €. dess. grossi. . V. marron. 3.— 2. b. grossie. V. lisse. 10.— 3. 6. grossie. V. opiniâtre. 2. — 4. 6. grossie. Pic AMNIC EI V. bidentée. 9.—5. 4. grossie. — 5. c. grossie et vue de côté. . V. brune. 4. — 6. b. grossie. V. striée. 6.— 7. b. grossie. . V. molle. 5.——56. 4. grossie. V. de la farine. 8.— 9. 4. grossie. . V.‘tricolor. 7.—— 10. b. grossie. No. 17. PTINE. Prancusl. Figure 1. a..bouche grossie , du Ptine voleur. 1. 2. P. voleur. 3.— 1. c. grossi. 2. a. P. Scotias. 9. — 2. 6. grossi. 3. a. P. larron. 4.— 3. 6. grossi. 4. a. P. impérial. 2.— 4. 6. grossi. — 4. c. dessous. — 4. d. dess. gosssi. 5. a. P. spinicorne. 10.— 5. 6. grossi. 6. a. P. germain. 5.-— 6. b. grossi. 7. a. P. pubescent. 1.— 7. 4. grossi. PÉD ANNICH ENT. 8. a. P. rufipède. 7.—8. 4. grossi. 9. a. P. testacé. 8. — 9. D. grossi. 10. a. P. bident. 6.— 10. . grossi. IN9 78 07S PTT DIN DEC aN CHE le Figure 1. a. bouche grossie, du Ptilin pectinicorne. 1. 6. P. pectinicorne, mâle. 1. — 1. c. grossi. — 1. d. vu de côté. — 1. €. grossi. — 1. f. fem.— 1. g. grossie. No. 18. IPS. Piancue I. Figure 1. a. bouche grossie, de l’Ips silloné. 1. à. I. silloné. 1.— 1. c. grossi. 2. a. Ï. taxicorne. 15.— 2. 6. grossi. 3. a. I. cellerier. 13. — 3. 4. grossi. 4. a. I. unidenté. 12.— 4. 6. grossi. 5. a. T. oblong. 8.—5. 4. grossi. 6. a. I. monile. 2.— 6. b. grossi. 7. à. I. tarière. 4. —7. b. grossi. Pranxcue II. Figure 8. a. I. unicolor. 16. — 8. &. grossi. 9. a. I. crénelé. 6. — 9. à. grossi. 10. a. I. resserré. 5.— 10. 4. grossi. 11. a. I. atténué. 11.— 11. D. grossi. 12. a. I. picipède. 7.— 12. 4. grossi.— 12. c. var.— 12. d. grossie. 13. a. I. fromentier. 14.— 13. à. grossi. — 13. c. var. — 15. d. grossie. b vj Figure Figure F ioure Figure 14. 15. 16. 17. mi Hé ue . ES OS b IDE UE = mn LA a. (22 a RRRRRERNR Sù RRARSR AH SRE R À I. bicolor. 17. — 14. b. grossi. I. alongé. 9. — 15. 6. grossi. I. cylindrique. 10.— 16. &. grossi. I. linéaire. 3. — 17. &. grossi. PSrta nice 0 le I. ruficorne. 18. — 18. 6. grossi. I. rugicolle. 19. — 19. à. grossi. I. transversal. 20.— 20. 4. grossi. I. enfoncé. 21.— 21. à. grossi. I. nain. 22. — 22. b. grossi. I. du Carex. 23.— 23. 4. grossi. I. du fumier. 24.— 24. b. grossi. — 24. c. var. — 24. d, grossie. N°. 10. TROGOSSTITE. PrancuEril. . antennes et bouche grossies, du Trogossite bleu. blau. 1.— 1. c. dessous. — 1. d. variété. . mauritanique. 2.— 2. b. grossi. . cuivreux. 3. . strié. 4. . verdâtre 5. No 20. SCA PAITD'IENMPTANCEHE l. . bouche grossie, du Scaphidie quadrimaculé. S. quadrimaculé. 1.— 1. c. grossi. Sd. quadripustulé. 2.— 2. b. grossi. S. immaculé. 3.—3. &. grossi. he , A S. agaricine. 4. — 4. b. grossi. No. 21. MÉLYRE. Prancus I. . antennes et bouche grossies, du Mélyre vert. Mivert: x. ——#+r. C idessous —+r1, © var: M. quadrimaculé. Ie — 210: grossi. Nino == #7; g1OsSI. M. aulique. 6. M. pubescent. 4.— 5. à. grossi. . M. rayé. 7.— 6. b. grossi. M. abdominal. 2. Figure Figure Figure Figure Figure F Lgure 8. 6. I. S S b. SE œ. vi Prancue Il. mandibules , mâchoires et antennules antérieures grossies, du Mélyre atre. M. atre. 9.—6. c. mâle grossi. — 8. c. d. e. patte. —8. c. f. tarse. — 8. e. fem. grossie. mâchoires et antennules antérieures du Mélyre vert, repré- sentées inexactement dans la Planche précédente. . M. bleuâtre. 8. — 9. 6. grossi. — 9. c. vu de côté. — 9. d. grossi. Mel ro "10:12: grossi. M cilié 0 Sr 6; grossi. . M. plombé. 12. —12. 4. grossi. PL AN CHE. M. floral. 13. — 13. 6. grossi. M. bronzé. 14.—14. b. grossi. . M. testacé. 15.— 15. 6. grossi. . M. flavipède. 16.— 16. 6. grossi. M. douteux. 17.— 17. b. grossi. No. 22. T'ILLE, Prancue I. antennes et bouche grossies, du Tille alongé. T. alongé. 1.—1. c. grossi.—1. d. dessous.—+r. e. dess. grossi. T. serraticorne. 2.—2. D. grossi.—2. c. vu de côté. —2. ze gro ssi. No. 23. DRILE. Prancues. I. . antennes et bouche grossies , du Drile jaunâtre. . D. jaunâtre. 1.— 1. c. grossi. — 1. d. dessous.—r. e. dess. grossi. N°. 24 OMALISE. Prancue I. . antennes et bouche grossies, de l’Omalise sutural. O.sutural, 1.— 1. c. grossi. — 1. d. dessous. — 1. e. dess. grossi. Nc. 25. LYMEXYL ON. PiraAnwncseE ll. bouche grossie, du Lymexylon dermestoïde. 1. 6. L. dermestoïde. 1.—— 1. c. dessous. —1. d. var. vi) Froure 2. L. printanier. 2. 3. a. L. barbu. 3.—— 3. b. grossi. 4. a. L. naval, mâle. 4.——4. 6. fem. 5. a. L. muselier. 5.——5. b. grossi.—5. c. dessous.— 5. d. dess. grossi. No. 26. TÉLÉPHORE. Praxcnesl. Figure 1. a. bouche grossie, du Téléphore ardoisé. 1. 4. T. ardoisé. r.——1. c. vu de côté. 2. a. T. thoracique. 10.— 2. 4. grossi. 3. a. T.atre. 12. ——3.:4. grossi. 4. a. T.. fuscicorne. 9.— 4. 6. grossi. 5. a. T.pallipède. 13.— 5. 0. grossi. 6. a. T.nain. 19.——6. b. grossi.— 6. c. var.—6. d. grossie. Pir. a n'cHes.0 ii, Figure 7. T. mélanocéphale. 8. 8. T. livide. 2. 9. a. T. pâle. 14. — 9. b. grossi. 10. a. T. obscur. 3.—— 10. D. grossi.— 10. c. var. — 10 d. grossie. 11 T. bimaculé. 8. 12. a. T. bimoucheté. 18.—12. 2. srossi.—12. c. var.—12. d. grossie. 19: T. émeraude. 6. Pér'a x c'es AIT Figure 14. a. T. fascié. 20. — 14. 6. grossi. 15. a. T. nain. var, 19.—— 15. D. grossie. 16. a. T. biponctué. 16. — 16. b. grossi. 17. a. T. latéral. 15. — 17. 4. grossi. 18 T. flavipède. 7. 19. a. T. testacé. 11. — 19. 2. grossi. 20. a. T. Puce. 17. — 20. b. grossi. 21 T. mélanure. 4. Nc: 272, MA DA /CHAIE Pacs: Figure x. a. antennes et bouche grossies, de Malachie bipustulé. 1. 6. M. bipustulé. 5. — 1. c. grossi. 2. a. M. fascié. 12. — 2. D. grossi. 3. a. M. pédiculaire. 8.—3. 4. grossi. 4. a. M. rougeûtre. 1.— 4. b. grossi. 5. a. M. pulicaire. 9.— 5. &. grossi. PLrancone Il. j= Prawcues Il. Figure 6. a. M. bronzé. 2.—6. &. grossi. — 6. c. dessous. — 6. d. dess. grossi. 7. à. M. pallipède. 14. — 7. 6. grossi, 8. a. M. lobé. 15.— 8. 8. grossi. 9. a. M. ruficolle, 10. — 9. 4. grossi. 10. a. M. thoracique. 11. — 10. &. grossi. 11. a. M. équestre, 13. — 11. d. grossi. Pr a Nc ae III: Figure 12. a. M. élégant. 4.— 12. à. grossi. 15. a. M. sanguinolent. 7. — 13. &. grossi. 14. a. M. vert. 6. — 14. b. grossi. 15. a. M. céphalote. 16. — 15. 4. grossi. 16. a. M. tête-blanche. 17. — 16. 4. grossi. 17. a. M. prolongé. 18.— 17. 6. grossi. 18. a. M. marginelle. 5.— 18. &. grossi. 19. a. M. flavipède. 19.— 19. à. grossi. No. 28. LAMPYRE. Prancxe ll. Figure 1. a. bouche grossie, du Lampyre luisant. 1. 6. L. luisant, mâle, 1.——1. c. fem.—1. d. var. fem. 2. L. lumineux. 2. 9: L. maculé. 3. 4. L. glauque. 4. 5. à. L. mauritanique, mâle. 5.—5. c. fem.— 5. a. var. mâle. 6. L. Hesper. 6. 7. L. enflammeé. 7. 8. L. pensylvanique. 8. Pr AtwcuHE ET Figure 9. a. L. fulgide. 9. — 9. 4. dessous. 10. L. pâle. 10. 11. L. pyrale. 11. 12. a. L.italique. 12.—— 12. 4. yvar.— 12. c. dessous. — 12. d. fem. 13. L. obscur. 13. 14. L. éclatant. 14. 15. L. nitidule. 15. 16. L. marginé. 17. 17. L. du Cap. 18. X Figure 18. a. L. japonois. 19.—— 18. 6. dessous. Figure Figure Tigure 19. Sp + oo œu a HO Oh a L. brillant. 20. PEL NACRE MINI L. rayé. 21. . L. caligineux. 16.— 21. à. dessous. L. bordé. 22. L. livide. 253. L. occidental. 24.—— à. dessous. L. hémiptère. 25.—25. 4. grossi. L. flabellicorne. 26. L. plumeux. 27. “ÿ L..atre. 26. . L. thoracique. 29.— 29. 6. var. L. fauve. 50. N°. 2020 Y CUS PLANCHE Bouche grossie, du Lycus sanguin. L. sanguin, fem. 1.—— 1. c. mâle. L. large. 2. L. emmantelé. 3. L. rostré. 7. L. dentelé. 4. L. muselier. 6. L. réticulé. 5. L. fascié 8. L. bicolor mâle. 9. — 9. 4. fem. L. tricolor. to. L. ponctué. 11. L. nigripède. 12. L'nain. 19: L. serraticorne. N°36 MÉLASIS Prasceædl, 1. a. Bouche grossie, du Mélasis buprestoïde. 1. 6. M. buprestoïde. 1. — 1. c. grossi. — 1. d. dessous. — 1.e. dessous grossi. —— 1. f. var. — 1. g. grossie. No. 30. bis. CÉBRION.Piancue l. 1. a. Mâchoires et antennules antérieures grossies, du Cébrion lon- g1CcOrTne. x) Figure 1. b. C. longicorne. 1,— 1. c. dessous. 2. a. Antennes et bouche grossies, du Cébrion bréyicorne, 2. b, C. brévicorne. 2. — 2. c. dessous. N°31 TA TPIN NPraNcCuE LL Figure 1. a. Bouche grossie, du Cébrion longicorne. Les mâchoires étant inexactes, on les a figurées de nouveau à la Plan- che Cébrion. 1. 6. Cébrion longicorne. — 1. c. var. a. Bouche grossie, du Taupin strié. D. T. strié. 11. — 2. c. dessous. a. T. sutural. 17.—— 53. d. var. — 3. c. dessous — 3. d. var. T'. pectinicorne , mâle. 26. 5 T. fascié. var. 39. 6. T. hématode. 52. 7. T.sanguin. 53. 8 Mélasis buprestoïde. PLVA NICE EN MINE Figure 9. a. Bouche grossie, du Taupin nébuleux. 9. 4. T. nébuleux. 29. 10. a. T. sillonné. 9.— 10. 6. dessous. 11 T. charbonnier. 24. 12. T.germanique. 27. 13. a. T. bipustulé. 69.— 15. 4. peu grossi. a. dE. lumineux. 19. 14. 6. T. phosphorique. var. 14. 15: T. canelle. 16. 16. T.rhombifère. 25. 17. T. flavipède. 37. 19. T. maculé. 18. 19. T. verdoyant. 12. 20 T. phosphorique. 14. Pér'AnN ce I Figure 21. T. fuscipède. 20. T. marqueté. 30. 23.) T. cantharoïde. 47. T. thoracique. 59. T. marron. 51. T . varié. 40. xi} Figure 27. 28. 29. a 90. Figure 56. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. Figure 44. 45. 46. Figure 58. A 4. 59. À RE eh RS 8 8 NH H 4 HHNHSHNEHE HANNAH 4H . fuligineux. 32. . flagellicorne. 1. . L 2 marginé. 49. . brun. 58. sputateur. 38. linéé. 63. . soyeux. 51. .oculé. 6.— 34. b. dessous. . ferrugineux. 22. Pan chReE LINE . mélanocéphale. 55.— 5. b. grossi. noté. 67. — 37. b. grossi. gentil. 75.— 58. d. grossi. triste. 64. — 59. 4. var. porte-croix. 41. . filiforme. 65.— 41. b. grossi. . ensanglanté. 61.— 42. 6. grossi. . brillant. 6. PERVA EN CE € VA . crucifère. 74.— 44. b. grossi. bimaculé. 70.— 45. à. grossi. . fascié. 39. . inégal. 25. . sanguin. 53. . harnaché. 54. . tricolor. 4. cuivreux. 50. . marron, mâle. 51. . livide. 46. atre. 33. . mésomèle. 44. . verdoyant. 12. . fasciculaire. 2. . luride. 19. Pir'A NC x 2 VI . alongé. 57.. . pectinicorne, fem. 26. . bimoucheté. 66. 60. Figure Figure F: LT Te Figure 60. G1. 62. 63. 64. 65. AMONCQUEE PEN re S) a) SH À & HHeNUSsEer 5 8 & À . du Chêne. 72. — 60. b. grossi. ii) . ruficolle. 60.— 61. b. grossi. . nain. 76.— 62. d. grossi. — 62. a. Var. —62. b. grossie. rayé 9: . louche. 7.—— 64. b. var. NOiT. 34. Pi AN c'e EUNTIT. . pyroptère. 45. . linéaire. 46.— 67. b. var. varié. 40. . Soyeux. 31. SPÉCIEUX. 9. . marqué. 68.— 71. d. grossi. . rufipède. 62.—72. b. gross. . bordé. 75.— 73. d. grossi. — 73. a. var. — 73. 6. grossie. . à Côtes. 10. PrancuHe VIII. . marginé. 43. . érugineux. 42. . obscur. 35. Cent 120: . enflammé. 15. . quadrimaculé. 21. . longicolle. 49.—— 81. 6. var. . testacé. 36. . bronzé. 28. . sinué. 77. — 84. b. grossi. iP T T T T dl . T. latéral. 71. — 80. 6. grossi. AE T T T Le B. B. B. B. B. B. B. clavicorne. 78.— 55. b. grossi. No. 32 BUPRESTE. Prancse I. . Tête, antennes et bouche grossies, du Bupreste géant. géant. 3. émeraude. 44. oculé. 31.—— 3. 4. dessous. Mariane. 41. trilobé. 46. d'André. 68. trilobé. var. 46. PrAancuHx II. Figure 8. a. Bouche grossie, du Bupreste chrysis. 8. d. B. chrysis. 27. — 8. e. dessous. 8. b. B. marron. 28.—6. c. dessous. collier-bleu. 6. 9. 10. a. B. triponctué. 53. — 10. 6. dessous. al . cyanicorne, fem. 96. è . rubis. 97. . du Saule. 108.—— 13. à. peu grossi. . nain. 110.— 14. b. peu grossi. . déprimé. 49. . pubescent. 71. P H © Et ti PiEta n'eme ll Figure 17. a. Bouche grossie, du Buprestre bande-dorée. 17. b. B. bande-dorée. 4. — 17. c. dessous. — 17. d. var. 19. a. B. velu. 75.— 19. 2. dessous. — 15. c. var. 19. B. velu. var. 75. 20. B. cyanicorne. mâle. 96. 21. B. ensanglanté. 62. 22 B. rustique. 90. 23. a. B. des Ombellifères. 112.— 25. 2. peu grossi. 24. a. B. dilaté. 77.— 24. b. dessous. 25. B. raboteux. 76. PAPA LN CEE EN: Figure 27. a. Tête, antennes et bouche grossies, du Bupreste Ténébrion. 27. b. B. Ténébrion. 81. 28. a. B. interrompu. 30.—— 28. . dessous. — 28. c. var. 29. B. de la Ronce. 99. 30. B. neuf-taches. 63. 31 B. cicatrisé. var. 8. 32. B. fastueux. var. 7. 33. B. enflammé. 37. 34. a. B. pigmée. 119.—34. b. peu grossi. 95. B. indigo. 25. 36. B. huit-taches. var. 36. 37. B. tomenteux. 74. 38. 6. B. fasciculé. 70.—— 38. c. var. — 38. a. var. Figure 39. 40. 41. Figure Figure B. PLrAncCcHEzr. NW. iris. 39. a. B. linéaire. 95. —- 40. b. grossi. a. B. bandé. var. 65.— 41. 6. var. — 41. c. dessous. — 41. d. © Huet EEE tt EE tt & & EE & © EE Et Hi & & & & EE Var. — 41. €. Var.— 41. f. dessous. . enfoncé. 66. —- 42. b. gsrossi. . noble. 55. . frontal. 57. . éclatant. 54. —— 45. b. dessous, - pointu. . 88. . maure. 19. . ténébreux. 82. . bandé. 65. — 49. &. peu grossi. . joyeux. 107. . bordé. 89. Prancæee VI. . Sternicorne. 29. . Chrysis. var. 27. uni. 132. —— 953. b. dessous. . chrysostigmate. 59. : villageois. 25. biponctué. 66.— 56. 6. peu grossi. . bronzé. 15. . moucheté. 94. — 58. b. dessous. . bossu. 61.— 59. à. dessous. — 59. c. vu de côté. . marginal. 12. . maculé, var. 35.— 61. #. dessous. . Sutural. 95. — 62. &. dessous. . ventru. 43.— 63. b. dessous. . rouillé. 76. PiTA NC me NA IE . discoïde. 113. — 65. peu grossi. . large-col. 93. . orné. 64. . carié. 80, . brillant. 8. . farineux. 42. . triste. 63. ESY XV) Fioure 72. Figure Figure Figure 105. 106. & & EE à ti Ed EE Eu Eo bu tn Eu bi to to &ù ty B B B B B. agréable. 67. B B B B . modeste. 51. . rufipède. 14.— 73. b. dessous. . porte-croïx. 105. . deux-points. 104. . pointillé. 11. SITE do PT AMNTCrE EE: NV EIAINTE . changeant. 2.-—— 78. b. dessous. . sibérien. 91. rayé. 33. . fastueux. 7. décoré. 17. luride. 21. . cicatrisé. 8. . variolé. 69. . unidenté. 1. . tricuspidé. 34. . obscur. 85. . élégant. 45. . bioculé. 86. . unicolor. 84. PME ENTOIH CETTE . fascié. 22. . charmant. 153. B B. doré. 40. B B . porte-or. 10. . nègre. 6o. . pectoral. 102.—— 97. 6. grossi. . surdoré. 18. . reluisant. 16. . ruficolle. 106. . alongé. 52. . chevalier. 9. - cyanipède. 48. PÉTAMRICORIENMENE B. purpurin. 25. B. lugubre. 79. 107 Figure 107. 108. G1. 109. 110. aa Te 112. 119: 114. TTO 116. 117. 65. Figure 110. 119. 120. 121. 122. D] 123. 124. 129. 126. 127. 126. Figure 129. 130. 191. 132. 133. 134. 135. 136. 137. 138. 130. 140. SAR RNA D EE Et En EE ES € EE Eu ti tu to tu Eu tu D Et EE EE xvi) pensif. oi. . latéral. 87. . maculé. 35. . hémorrhoïdal. 47. . qadrimaculé. 103. sinué. 100. . verdelet. 32. . autrichien. 20. ponctué. 24. équinoxial. 75. . échancré. 117. —— 116. b. grossi. . quadriponctué. 110.-— 117. D. grossi. . discoïde. 113. PTANECLHN EN XI : biponctué. 111.—— 119. 0. grossi. . nitidule. 109.— 119. 6. srossi. k . métallique. 92. Ë . fémoral. 60. . l'Onoporde. 72. . bifascié. 58. . fulgide. 36. . bleu. 114. . huit-taches. 36. . Vert. 116. 127. bd. — grossi. . amethyste. 115.—— 128. D. grossi. P'etaun CHE MXN perlé. 128. ceint. 127. de la Chicorée. 129. — 131. à. grossi. . bleu. 130.— 132. 4. grossi. . pusille. 131.—— 133. 6. grossi. scutellaire. 120. — 134. b. var. . plébeïen. 125. syrien. 123. multiponctué. 121. . quatorze-taches. 126. lisse. 122. . bimaculé. 124. Xx1i} No. 33 CICINDELE. Prancuez Il. Figure 31. C-aptère. 1. C. cayénoise. 23. . antennes, tête et bouche grossies , de la Cicindèle champêtre. b. C. champêtre, mâle. 8.— 3. c. fem. 4. C. quadrirayée. 25. 5 C. sylvatique. 12. 6. C. six-points. 24. 7. C. hybride. 0. 8 9 O ES er À S . a. C. quadrirayée , var. 25.—8. à. dessous. . a. C. germanique, fem. 20.— 9. à. mâle. : C. sinuée. 17. 11. C. du Cap. 18. 12. C. porte-chaîne. 10. Priancne Il. Figure 15. a. C. naine. 34. — 13. &. grossie. 14-00" bicolor: 17. 10: C. interrompue 14. 16. a. C. birameuse. 26. — 16. b. grossie. 17. C. longsicolle. 2. 18. C. trifasciée. 30. .19. a. C. du Cap. var. 18.— 19. 4. mâle. 20. C. chinoise. var. 5. 21. a. C. sixmouchetée. 27. — 21. . var. C. carolinoiïse. 31. 22 297 C. grosse. 4. 24. C. lunulée. 19. Pr AN cat: IT: Figure 25. G:'triste: 13: 26. C. virginienne. 32. 27. C. uniponctuée. 22. À { 28. C. tuberculée. 21. C. birameuse. 26. 29. 30. C. chinoise. 5. 31 C. maure. 33. 99: C. huit-points. 29. 20% C. ceinte. 6. 34. C. purpurine. 11. Figure SJ ak OP À C. luride. 16. C. némorale. 10, . a. C. ponctuée. 28. — 37. 6. grossie. . a. C. échancrée. 35. — 38. 4. grossie. No. 34 ÉLAPHRE. Piancue I. a. Bouche grossie, de l’Elaphre riverain. &. E. riverain. 1.—1. c. grossi. —1. d. dessous.— 1. e. grossi. a. E. flavipède. 7. — 2. 4. grossi. a. E. sémiponctué. 6. — 3. b. grossi. a. E. paludier. 2. — 4. b. grossi. a. E. caraboïde. 3.— 5. 4. srossi. a. E. aquatique. 5.— 6. b. grossi. a. E. litoral. 4. —7. b. grossi. Fin de l'Explication des Planches du Tome IL. ER RS CA ol D OM OZMEEANTUE Denmessre. pag. 10. au commencement de la page, lisez : D. oblong, couvert de poils obscurs et cendrés ; abdomen obscur. pag. 13. lig. $. basis, lisez basin. Ib. après la ligne 16. lisez: D. ovale, noir; élytres avec trois bandes ondées , cendrées. Ib. lig. 21. Vrillate, lisez Villètte. pag. 14. lig. 27. Antennæ, lisez Antennæ. NICROPHORE. pag PSE: . 4 lig. 6. granus, lisez grenus. 5. lig. 32. tectus , lisez tectum. pag. 7. lig. 34. fond, lisez front. BOUCLIER. pag. pag- Pag- PAS: pes, PÊs: pag: NITIDULE. pag. pag: pag: pag. BYRRHE. pag. ANTHRÈNE. pag. SPHÉRIDIE. pag. g. 8 Ib. bg. . lg. . Lg. . Lg. . lg. . Lg: . lig. Lg. . lig. 16. Spaerid. lis. Sphaeridui. . lig. 9. pointillées et terminées. lis. pointillés et terminés. très . lig. lig. 28. au-dessous, lisez au-delà. 2$. pointillées, lis. pointillés. 18. parrie. lis. partie. DO TOUS TZ D: 21. testacée. lis. testacé. 19. elavatæ. lis. clavatae. 27. enfoncées. lis. enfoncés. 12. dissinguées. lis. distinguées. Mipgor dis: or . Lg. 24. rebordces, très-finement chagrinées. lis. rebordes, -finement chagrinés. pénult. ciliato. Elytris. lis. ciliato, elytris. 9. articulus primus longior, crassior ; lizez articulo primo longiori , crassiori. lg. lig. Lg lg. lg. Lg. Lg. 3. minor. lisez minus. 13. Antennes. lis. Anthrènes. . 6. punetisque. lisez punctisque. 26. major. lis. majori. 19. Spéridie. lis. Sphéridie. 3. similis. lis. simile. 22. minor. lis. minus. Lo VRILLETTE. pag. 6. lig. 11. major. lis. majus. PTINE. PTILIN. Ps. MELYRE. LyMExyLon. LAMPYRE. Lycus. MELASIS. CEBRION. TAUPIN. pag- 9. lig. pag. 10. big. pag. 5- lig. pag. 3. lig. pag. 12. lig. pag. 14. lig. pag. 5. lig. pag. 12. lig. pag. PSe: PB: Pas; pag. pare pag- pese pag- 4 lg. s- lig. 20. lig. 10. lig. 4e Lg. 3. lig. s- lig. 31. minor. lis. minus. 17. minor. lis. minus. 13. fosse. lis. bosse. 4 duabus. lis. duobus. nigra. lisez nigro. 20. parvus. lisez parva. derniere , pubesceus. lisez pubescens. 8. ænea. lisez æneus. 27, niger. lisez nigrum. 22. affinis. lisez affine. 6. lig. 30. un. lisez une. 4. clypes. lisez clypeus. - 30.1Pl I fo. Téiis. Pl/r. fier. 20. grand. lisez petit. 32. que la. lisez que dans la. 17. tsstacées. lisez testacées. 6. lig. 24. l'épèce. lisez l'espèce. Ib. ligne pénultienne. doù. lisez d’où. pag. Fo. lig. 7. major. lisez majori. 17. lig. 19. nigre. lisez niger. 48. lg. 14 52. lig. Che Pag: pag: p°8; pas? pas; pag: PRE; peb;: Pa£: pag. pag. villoso. lisez villosa. L’labdomen. lisez L’abdomen. 53- lig. 20. retranchez la virgule. s4e Le TO: 72: lis. 178. 7. lig. 10. canaliculato, aureo. lis. canaliculata, aures. 13. lig. 17. viridi. lisez virides. 16. lig. 31. Cabine. lisez Cabinet. 17. lig. 18. lig. 21. lig. pag. 23. lig. pag. 24. lig. pag. 27. lig. pag. 29. lig. pag. 31. lig. ro. le. lisez du. pag. 38. lig. 24. longitudinale. lisez longitudinali. Tome Il. BUPRESTE. 11. accuminatæ. lisez acuminatæ. 15. simillimus. lis. simillima. 30. cæruleo. lisez cæruleis. 3° 24. elitris. lisez elytris. tenebriosa. lisez tenebricosa. ar. fascium. lisez fasciam. dernière. flavus. lisez flava. BUPRESTE Pas: pag- pag: pag: pag: pag: pag: Ib. lig. penultieme. e lisez et. = ir . lig. 11. chrysostigmati. lisez chrysostigmare, lig. 14 et 15 doivent être supprimées. . lig. 11. anterior. lisez anterioris : ©? . lig. 33: specibus. lisez speciminibus, . lig. 9.43. lisez 49. . lig. 7. adsparsum. lisez adspersum. . lig. 6. cupreus, immaculatus. lis. cuprea, immaculata. . lig. 25. cupreus, lisez cuprea. pag. 75. lig. 18. niger. lisez nigra. pag. 82. lig. 20. bleu. lisez azure. Ib. Lg. 27. cyanea. lisez azurea. pag. 84. lig. 13. après #16, ajoutez 2. 0. pag. 89. lig. 25. octoguttati. lisez octoguttatæ. Fir ‘de Perrata du Tone IT. 4 Le LE AE Ge WP Es k. LUE | ÉIO ji Fr à) , Z $ 24 z N Æ PERS + ' n para