STATIQUE CHIMIQUE DES ETRES ORGANISES. PROFESSEE PAR M. J. DUMAS I'OUli LA CLOTURE DE SON COl'Hs \ L'KCOLK DE MEDFCINE. DEUXIEIWE EDITION, augmentee de Documens aurneriques. PARIS, FORTIN, MASSON & Cie, LIBRAFHES. PT.ACE RE I/CrOLE-DE-MKULCIKE , 3° I. 1842. - . . * • • „ • a|,s .-,•"<'<. i jfc! J THE LIBRARY OF THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA PRESENTED BY PROF. CHARLES A. KOFOID AND MRS. PRUDENCE W. KOFOID ESSA.I STATIQUE CHIMIQUE ETRES ORGANISES. cur.z PAUL RKNQIJAKD, Rue Garanc'uVe, :>• ESSAI STATIQUE CHIMIQUE DES ETRES ORGANISES. LEQON PKOFESSEE PAR M. J. DUMAS I.K 20 AOl'T 1841 , POUR LA CLOTURE DE SON COV RS A L' EC OLE UE MEDECINE. DEUXLEME EDITION. augmcntec clc Docuiuciis nunicriijiics. /\f\ ny\ A/\ A/\ /\/\ A/\ A/\ /\y"s PARIS. FORTIN, MASSON & C% LIBR AIRES, PLACE I>E T^ECOLE-DE-MEDECINE, N° I. 1842. TABLE INTRODUCTION 7 Composition de 1'eau. i 12 — de 1'acide carbonique 14 — de I'runmoniaque Ib. — de 1'air i5 PHENOMEHES de la \egetation 22 Fixation dn carbone Ib. — de 1'hjdrogene 27 — de 1'azote 28 Origine des cendres 3* Chaleur des planles 3a PHENOMENES de la vie animate 35 Combustion dn carbone par les animaux Ib. Combustion de I'bydrogene par les animaux Ib. Cbaleur des animaux /^. Exhalation de I'azote par les animaux 3; Role de 1'uree . . 38 Digestion 40 Theorie de la respiration 43 Resume 54 DOCUMKNS 4 if I. Composition de Tacide carbonique 49 M370364 II. Composition de IVau 5o III. Composition de 1'oxide d'anmiouiujn 5'i IV. Composition del'air 53 V. Composition des principales matieres leruaires des plantes. . 64 VI. Composition des matieres quaternaires organiques neulres. . 5(> VII. Principaux effels chimiqnes de la germination 39 VIII. Principaux phenomcnes chimiques de la vegeiation. . . . 68 IX. Respiration de i'homme Si X. Exhalation d'a/ote par les uuimaux 83 XI. Role physiologiqne de I'uree 85 XII. Chaleur ties animaux et des planles Ib. XIII. De 1'origine des matieres mineralesqui existent dans les etres oriranises 87 L'Essai que no us sou met tons a u j ugement clu public, M. Boussingault et moi, reunit sous une fonnc sim- ple, les principaux traits dc la vie des auimaux ct des pla rites considered au point de vue chimique. II offre quelques aperqus nouveaux, qui fourni- ront a la physiologic general e , a la medecine et a ('agriculture des bases propres a les dirigerdansl'etude des phenomenes chirniques qu'on observe chez les etres organises. Nous avons la conviction profonde que les consi- derations exposees dans cet Essai , peuvent des a pre- sent etre mises a profit pour Fetude des questions les plus scrieuses de Feconomie publiquc. Non, que nous ayons developpe nos principes de maniere a les rend re tou jours applicables a la discussion des details , le temps seul pourra nous le permettre. Mais sur Fen- scmble, nos vues sont exposees d'une maniere suffi- sammcnt precise, pour qu'il soit facile d'en tirer les consequences propres a iriteresser le legislateur, en ce qui concerne 1'agriculture en general, et en particulier dans la question des cereales, celle desbestiaux, celle des sucres et surtout clans la question toujours si grave de Tali mentation cles classes pauvres. Quant a la forme, sous laquellc cet ecrit est public, lelecteur voudra bien rcmarquer, qu'apres avoir arrcte nos vues sur tous les points, Tun dc nous s'est charge de les developper dans son cours a TEcolc de meclccine et de les resumer en une derniere lec/m qui est rap- portee ici textuellement. Nous y avons joint sous forme dc notes, Tenonce exact dcs principaux faits ou des principales lois. Nous nous proposons de pufolier plus tard tous les developpemensquelesujet comporte, mais nous osons csperer qu'on nous pardonnera d'avoir devance cette epoque. T^e resume qu'on va lire moritre en effet aux jeunes savans unefoule de questions qui sembleraient tout-a-fliit sans importance, si on les envisageait iso- lement, etqui recoivent un vif interet deleur liaison avec la theorie generale. Puissions-nous leur avoir inspire le desir de s'oc- cuper de ces etudes si riches en consequences sociales graves et fe'condes^ et ou tous les genres d'activite trouveraient si facilement leur cmploi. ; • (' '. . ' - i < J. DUMAS. Paris, lo 20 deoembre ESSAI STATIQUE CHIMIQUE DBS ETRES ORGANISES. Lecon professee par M. Duinas a I'Ecole-de-Medecine , le 20 aoAt 1841, MESSIEURS , Parmi les phenomenes de la vie dont vous etes ap- peles a sender les douloureux mysteres , il en est qui se rattachent manifestement aux forces que la nature brute met elle-meme en jeu, d'autres qui emanent d'une source plus elevee , moins accessible aux har- diesses de la pensee. II ne m'appartenait pas de jeter avec vous un regard curieux sur toute cette partie de vos etudes ou vien- nent se ranger les faits qui se rapportent a 1'exercice normal ou irregulier des instincts de la vie. A plus forte raison , n'avons-nous jamais eu a nous entrete- 2 STATIQUE CHIMIQUE nir do ccs nobles faculties, par Icsquellcs 1'intelligence humaine, maitrisant tout ce qui 1'entoure, brisant tous les obstacles, pliant toutes les forces naturelles a ses besoins, s'est emparee peu-a-peu de la lerre, des mers, du globe tout entier; vaste domaine, que nos souvenirs, que nos pressentimens peut-etre nous font si souvent considerer pourtant comme une pri- son trop etroite. A d'autre? plus heureux , le soin dc yous initier a ces graves etudes, le privilege de deve- lopper dcvant vous ces nobles pensees; notre taclie , plus bumble, doit se renfermer dans le champ des phenomenes physiques de la vie, et encore en est-il qui n'ont pas du trouver place dans nos lemons. C'est surtout, en effet, le role de la matiere dans la production et raccroisscment des etres organises, la part qu'elle prend a raccomplissement des pbeno- menes de leur existence journaliere , les alterations qu'elle eprouve apres leur mort, que nous avions a etudier ensemble, et cette etude a bien suffi a elle seule a nos preoccupations de cette annee. Les plantes, lesanimaux, 1'hommc , renferment de la matiere. D'oii vienl-clle? que fait-elle dans lours tissus et dans les liquides qui les baignenl? ou va- DES &TRES ORGANISES. 3 t-elle quand la mort brise les liens par lesquels ses diverses parties etaient si etroitemerit unies? Yoila les questions que nous avons abordees en- semble avec hesitation d'abord , car le probleme pou- vait etre bien au-dessus des forces de la chimie mo- derne; puis avec un peu plus de confianee, quand nous avons senti a cet accord tacite et secret de nos intelligences que la route etait sure, et que nous pou- vions en voir le but se degageant peu-a-peu de tous les obstacles. Si de ce travail, auquel vous avez as- siste , auquel vous avez pris part , dois-je dire plulot ; si de cet effort scientifique sont sorties quelques vues generates , quelques formules simples , je devais m'en faire 1'historien : mais laissez-moi le plaisir d'ajouter qu'elles vous apparliennent, qu'elles appartiennent a notre ecole, dont 1'esprit est venu s'exercer sur ce ter- rain nouveau. G'est 1'ardeur avec laquelle vous m'avez suivi dans cette carriere qui m'a donne la force de la parcourir ; c'est votre interet qui m'a soutenu , votre curiosite qui a eveille la mienne, votre conflance qui m'a fait voir, qui me prouve en ce moment encore-que nous sommes dans la route de la verite. Ces mots vous rappellent avec quel etonnement nous avons reconnu ensemble qu'a ces nombreux ele- mens de la chimie moderne, la nature organique n'en emprunte que trois ou quatre; qu'a ces matieres vegetales ou animales maintenant multipliees a Tin- STATIQUE CHIMIQUE fini, la physiologic generate n'emprunte pas plus de dix a douze especes , et que tous ces phenomenes de la vie, si eompliques en apparence, se rattachent , en ce qu'ils ont d'essentiel, a une formule generate si simple , qu'en quelques mots on a , pour ainsi dire , tout enonce, toutrappele, tout prevu. IN'avons-nous pas constate, en effet, par une foule de resultats que les animaux constituent au point de vue chimique de veritables appareils de combustion , au moyen desquels du carbone brule sans cesse re- tourne a I'atmosphere sous forme d'acide carbonique ; dans lesquels de 1'hydrogene brule sans cesse, de son cote, engendre continuellement de I'eau; d'ou enfin s'exhalent sans cesse par la respiration de 1'azote librc, de Tazote a 1'etat d'oxide d'ammonium par les urines ? Ainsi , du regne animal considere dans son ensem- ble s'echappent constamment de 1'acide carbonique , de la \apeur d'eau , de 1'azote et de 1'oxide d'ammo- nium , matieres simples et peu nombreuses, dont la formation se rattache etroitement a I'histoire de Fair lui-meme. IN'avons-nous pas constate d'autre [)art que les plan- les, dans leur vie normale, decomposent 1'acide car- bonique pour en fixer le carbone et en degager 1'oxi- gene; qu'elles decomposent 1'eau pour s'emparer de son hydrogene et pour en degager aussi 1'oxigene ; DES ETRES ORGANISES. 6 qu'cnfin elles empruntent tantot directement de 1'azote a Fair, tanlot indirectement de I'azote a 1'oxide d'am- monium, ou a 1'acide nilrique , fonctionnant de tout point ainsi d'une maniere inverse de celle qui appar- tient aux animaux ? Si le regne animal constitue un immense appareil de combustion , le regne vegetal , a son tour, constitue done un immense appareil de re- duction, ou 1'acide carbonique reduit laisse son char- bon ; ou 1'eau reduite laisse son hydrogene ; ou i'oxide d'ammonium et 1'acide azotique reduits laissent leur ammonium ou leur azote. Si les animaux produisent sans cesse de 1'acide car- bonique, de 1'eau , de 1'azote, de I'oxide d'ammonium , les plantes consomment done sans cesse de I'oxide d'ammonium, de I'azote , de 1'eau , de 1'acide carbo- nique. Ce que les uns donnenta Fair, lesautresle re- prennent a 1'air , de sorte qu'a prendre ces fails au point de vue le plus eleve de la physique du globe, il faudrait dire qu'en ce qui touche leurs elemens vrai- ment organiques, les plantes, les animaux derivent de 1'air, nesont que de 1'air condense; et que, pour se faire une idee juste et vraie de la constitution de 1'at- mosphere aux epoques qui ont precede la naissance des premiers etres organises a la surface du globe , il faudrait rendre a 1'air, par le calcul, 1'acide carboni- que et I'azote dont les plantes et les animaux se sont approprie lei> elemens, o STATIQUE CHIMIQUE Les planles et les animaux viennent done de Fair ety retournent done; cesont deveritables dependan- ces de ('atmosphere. Les plantes reprennent done sans cesse a 1'air ce que les animaux lui fournissent , c'est-a-dire du char- bon, de 1'hydrogene etdel'azote, ou plutotde 1'acide carbonique, de 1'eau etde 1'ammoniaque. Reste a preciser maintenant comment , a leur tour, les animaux se procurent ces elemens qu'ils restituent a 1'atmosphere , et Ton ne pent voir sans admiration pour la simplicity sublime de toutes ces lois de la na- ture , que les animaux empruntent toujours ces ele- mens aux plantes elles-memes. Nous avons reconnu , en effet , par des resultats de toute evidence, que les animaux ne creent pas de ve- ritables matieres organiques , mais qu'ils les detrui- sent; que les plantes, au contraire, creent habituelle- ment ces memes matieres , et qu'elles n'en detruisent que peu et pour des conditions particulierfcfc et deter- minees, Ainsi , c'est dans le regne vegetal que reside le grand laboratoire de la vie organique; c'est la que les ma- lieres vegetales et animales se forment , et elles s'y forment aux depens de 1'air ; Des vegetaux , ces matieres passent toutes formees dans les animaux herbivores, qui en detruisent une partie et qui accuinulerit le rcsle dans leurs tissus ; DES fcTRES ORGANISES. 7 Des animaux herbivores , elles passent toutes for- mees dans les animaux carnivores, qui endetruisent ou en conservent selon leurs besoins ; Enfm , pendant la vie de cos animaux ou apres lour mort, ces matieres organiques , a mesure qu'ellcs sc detriment, retournent a I'atmosphere d'oii clles pro- viennent. Ainsi se ferme ce cercle myslerieux de la vie orga- nique a la surface du globe. L'air contient ou engen- dre des produits oxides, acide carbonique, eau , acide azotique, oxide d'ammonium. Les plantes, veritablcs appareils reducteurs, s'emparent de leurs radicaux , carbone , hydrpgene, azote, ammonium. Avec ces radi- caux, elles fagonnent toutes les malieres organiques ou organisables qu'elles cedent aux animaux. Ceux-ci , a leur tour, verilables appareiis de combustion , repro- duisent a leur aide 1'acide carbonique, Teau , i'oxidc d'ammonium ct 1'acide azotique, qui retournent a fair pour reproduire de nouveau et dans l'immensite des siecies les memes plienomenes. Et si Ton ajoute a ce tableau, deja si frappant par sa simplicite et sa grandeur, le role incontcsle de la lumiere solaire , qui seule a le pouvoir de mettre en mouvcmcnt cet immense appareil , cetappareil inimile jusqu'ici, que le regne vegetal constitue et ou vient s'accomplir la reduction des produits oxides del'air, on sera frappe du sens de ces paroles de Lavoisier : 8 STATIQUE CHIMIQUE « L'organisation, le sentiment, le mouvement spon- « tane , la vie n'existent qu'a la surface de la terre et « dans les lieux exposes a la lumiere. On dirait que la •« fable du flambeau de Promethee etait 1'expression «< d'uneverite philosophique qui n'avait point echappe « aux anciens. Sans la lumiere, la nature etait sans « vie, elle etait morte et inanimee : un Dieu bienfai- « sant , en apportant la lumiere , a repandu sur la sur- « face de la terre 1'organisation , le sentiment et la « pensee. » Ces paroles sontaussi vraies qu'elles sont belles. Si le sentiment et la pensee , si les plus nobles facultes de 1'ame et de I'intelligence ont besoin , pour se manifes- ter, d'une enveloppe materielle, ce sont les plantes qui sont chargees d'en ourdir la trame avec des ele- mens qu'elles empruntent a 1'air, et sous 1'influence de la lumiere que le soleil , ou en est la source inepui- sable, verse constamment et par torrens a la surface du globe. Et comme si , dans ces grands phenomenes , tout devait se rattacher aux causes qui en paraissent le moins proches, il faut remarquer encore comment Toxide d' ammonium , 1'acide azotique , auxquels les plantes empruntent une partie de leur azote, dcrivent eux-memes presque toujours de faction des grandes etincelles electriques qui cclatent dans lesnuees ora- geuses, et qui, sillonnant 1'air sur une grande eteri- DBS fcTRES ORGANISES. 9 due, y produisent 1'azotate d'ammoniaque que 1'ana- lyse y decele. Ainsi, des benches de ces volcans dont les convul- sions agitent si souvent la croute du globe , s'eehappe sans cesse la principale nourriture des plantes , 1'acide carbonique; de 1'atmosphere enflammee paries eclairs et du sein m6me de la tempete descend sur la terre celte autre nourriture non moins indispensable des plantes, celle d'ou vient presque tout leur azote, le nitrate d'ammoniaque , que renferment les pluies d'orage. Ne dirait-on pas com me un souvenir de ce chaos dont parle la Bible , de ces temps de desordre et de tu- multe des elemens qui ont precede 1'apparition des etres organises sur la terre? Maisapeine Tacide carbonique et 1'azotate d'ammo niaque sont-ils formes qu'une force plus calme , quoi- que non moins energique, vient les mettre en jeu : c'est la lumiere. Par elle , 1'acide carbonique cede son carbone, 1'eau son hydrogene, 1'azotate d'ammonia- que son azote, Ces elemens s'associent, les matieres organisees se forment et la terre revet son riche tapis de verdure. C'est done en absorbant sans cesse une veritable force, la lumiere et la chaleur emanees du soleil, que les plantes fonctionnent et qu'elles produisent cette immense quantite dc matiereorganisceou organiquc. 10 STATIQUE CHIMIQUE pature deslinee a la consommation du regne animal. Et si nous ajoutons que les animaux produisenl, de leur cole, de la chaleur et de la force en consommanl ce que le regne animal a produit et a lentement accu- mule, ne semble-t-il pas que la fin derniere de tous ces phenomenes , que leur formule la plus generale.se revele a nos yeux ? L'atmosphere nous apparait comme renfermant les matieres premieres de toute 1'organisation ; les volcans et les orages comme les laboratoires ou se sont fac.on- nes d'abord 1'acide carbonique et 1'azotate d'ammo- niaque dont la vie avail besoin pour se manifester ou se multiplier. A leur aide, la lumiere vient developper le regne ve- getal , producleur immense de matiere organique ; les planles absorbenl la force chimique qui leur vient du soleil pour decomposer 1'acide carbonique, 1'eau et 1'azotale d'ammoniaque, comme si les plantes reali- saienl un appareil reduclifsuperieur a tous ceux que nous connaissons 5 car aucun d'eux ne decomposerait 1'acide carbonique a froid. Yiennent ensuite les animaux , consommateurs de rnatiere el producteurs de chaleur ct dc force, \6ri ta- bles appareils de combustion. C'est en eux que la ma- tiere organisee revet sa plus haute expression sans doute 5 mais ce n'est pas sans en souftVir (ju'elle dcvient I'instrument du sentiment et de la pensee; sous cello . DES ETRES ORGANISES. u influence, la matiere organisee se briile, et en repro- duisant cette chaleur, cette electricite qui font notre force et qui en mesurent le pouvoir, ces matieres or- ganisees ou organiques s'aneantissent pour retourner a 1'atmosphere d'ou elles sortent. L'atmosphere constitue done le cbaihon mysterieux qui lie le regne vegetal an regne animal. Les vegetaux absorbent done de la chaleur et accumulent done de la matifcre qu'ils savent orga- niser. Les animaux par lesquels cette matiere organisee ne fait que passer, la brulent ou la consomment pour produire a son aide la chaleur et les diverses forces que leurs mouvemens mettent a profit. Permettez done, qu'empruntant aux sciences mo- dernes une image assezgrande pour supporter la com- paraison avec ces grands phenomene.s , nous assimi- lions la vegetation actuelle , veritable magasin ou s'alimente la vie animale, a cet autre magasin de charbon que constituent les anciens depots de houillc, et qui brule par le genie de Papin et de Watt , vient produire aussi de 1'acide carbonique, de 1'eau, de la chaleur, du mouvement, on dirait presque dc la vio etde 1'intelHgenee. Pour nous le regne vegetal constituera done un im- mense depot de combustible destine a etrc consomme- par le regne animal , clou ce dernier trouve la source* 12 STAT1QUE CHIM1QUE de la cbaleur et des forces locomotives qu'il met a proiit. Ainsi, un lien communenlre les deux regnes, 1'at- mosphere ; quatre elemens dans les plantes et dans les animaux , le carbone, 1'hydrogene, 1'azote et 1'oxi- gene ; un tres petit nombre de formes sous lesquelles les vegetaux les accumulent, sous lesquelles les ani- maux les consomment; quelques lois tres simples que leur enchainement simplifie encore : tel serait le ta- bleau de 1'etat de la chimie organique la plus elevee, qui resulterait de nos conferences de cette annee. Vous avez compris comme moi qu'avant de nous separer nous avionsbesoin de nous recueillir en nous- memes, de preciser tous les fails, de rapprocher et de resumer les opinions qui expliquent et developpent ces grands principes; enfin , qu'il etait utile a vos etudes futures de vous donner par ecrit et sous une forme plus nette 1'expression de ces vues nees en par- tie sous Texcitation de vos regards, et par consequent formulees avec 1'besitation qui accompagne si sou vent le premier jet de toutes nos perisees. II. Puisque tous les phenomenes de la vie s'exercent sur des matieres qui orit pour base le carbonc, 1'hy- drogene, I'azote, 1'oxigerie; puisque ces matieres pas- DES ETRES ORGANISES. 13 sent du regne animal au regne vegetal par des formes intermediates , 1'acide carbonique , 1'eau et 1'oxide d'ammoniunr, puisqu'enfin 1'air est la source ou le regne vegetal s'alimente, qu'il est le reservoir dans lequel le regne animal vient s'aneantir, nous sommes conduits a etudier rapidement ces divers corps au point de vue particulier de la physiologic generale. Composition de Teau. — L'eau se forme et se decom- pose sans cesse dans les animaux et les plantes ; pour apprecier ce qui enresulte, voyons d'abord quelleest sa composition. Dek experiences fondees sur la com- bustion directe de 1'hydrogene, et ou j'ai produitplus d'un kilogramme d'eau artificielle , experiences tres difficiles, tres dedicates, il est vrai , mais dont les er- reurs seraient , du reste, sans importance pour les cir- constances qui nous occupent, rendent tres probable que 1'eau est formee, en poids , De 1 par tie d'hydrogene Et 8 parties oxigene , et que ces nombres entiers et simples expriment le veritable rapport suivant lequel se combinent ces deux elemens pour constituer 1'eau. Comme les matieres se representent toujours aux yeux du chimiste par des molecules, comme il cher- che toujours a rattacher dans sa pensee, au nom meme de chaque matiere , le poids de sa molecule , 14 STATIQUE CH1MIQUK la simplicite de ce rapport n'est pas sans quelque im- portance. En effet, chaque molecule d'eau se trouvant ibr- mee d'une molecule d'hydrogene et d'une molecule d'oxigene, on arrive a ces nombres simples qui nc s'oublient plus. line molecule d'hydrogene pese 1 ; une molecule d'oxigene pese 8 , et une molecule d'eau pese 9. Composition de I' acide carbonique. — L'acide car- bonique se produit sans cesse dans les animaux et se decompose sans cesse dans les plantes ; sa compo- sition meritait done une attention speciale a son tour. Or 1'acide carbonique comme 1'eau se represente par les nombres'les plus simples. Des experiences fondees sur la combustion directe du diamant et sur sa conversion en acide carbonique m'ont prouve que,cet acide se forme de la combinai- son de 6 parties en poids de carbone pour 16 parties en poids d'oxigene. On est done conduit a serepresenter 1'acide carbo- nique comme etant forme d'une molecule de carbone pesant 6 pour deux molecules d'oxigene pesant 16, ce qui constituerait une molecule d'acide carbonique pesant 22. Composition de I'ammoniaque. — Enfin, 1'ammo- niaquc , a son tour, semble forme en nombres en- m 1)ES fcTRES ORGANISES. 15 tiers de 3 parties d'hydrogene pour i4 d'azole, ee qui peut se representer par 3 molecules d'hydrogene pe- sant 3 et par une molecule d'azote pesant 14. Ainsi , comme pour montrer mieux toute sa puis- sance, la nature n'opere, quand il s'agit de 1'organi- sation , que sur un tres petit nombre d'elemens com- bines dans les rapports les plus simples. Tout le systeme atomique du physiologiste roule sur ces quatre nornbres : 1,6,7, 8. 1 , c'est la molecule d'hydrogene ; 0, celle du carbone; 7 , ou deux fois 7, c'est-a-dirc 14 , celle de J'azote; 8, celle de 1'oxigene. Qu'il rattache toujours ces nombres a cesnoms, car pour le chimiste, il ne saurait exister ni hydro- gene, ni carbone, ni azote, ni oxigene abstracts. Cc sont cles etres dans leur realite qu'il a toujours en vue; c'est de leurs molecules qu'il parle toujours, et pour lui le mot hydrogene peint une molecule qui pese 1 , le mot carbone une molecule qui pese 6 , et le mot oxigene une molecule qui pese 8. Composition de I3 air. — L'air atmospherique, qui joue un si grand role clans la nature organique , pos- sede-t-il aussi une composition simple comme 1'eau, 1'acide carbonique et 1'ammoniaque? Telle est la ques- tion que nous avons r<3cemrnent etudiee , M. Boussin- gault et moi. Or, nous avons trouve, comme le pen- 10 STATIQUE CHIMIQUE saientle plus grand nombre deschimistes, ct contrai- rement a 1'opinion du docteur Prout , a qui la chimie doit tant de vues ingenieuses , que Fair esl un me- lange, un veritable melange. En poids, 1'air renferme 2,300 d'oxigene pour 7,700d'azote ; en volume , 208 du premier pour 792 du second. L'air renferme en outre de 4 a 6/10,OOOe d'acide carbonique en volume , soit qu'on le premie a Paris , soil qu'on le prenne a la eampagne. Ordinairement , 11 en renferme 4/10,OOOe. De plus, il contient line quantite presque insensible de ce gaz hydrogene earbone , qu'on nomme gaz des marais , et que les eaux stagnantes laissent degager a chaque instant. Nous ne parlons pas de la vapeur aqueuse si va- riable ; de 1'oxide d'ammonium et de 1'acide azotique, qui ne peuvent avoir dans 1'air qu'une existence mo- mentanee a raison de leur solubilite dans 1'eau. L'air constitue done un melange d'oxigene, d'a- zote , d'acide carbonique et de gaz des marais. L'acide carbonique y varie , et meme beaucoup , puisque les differences y vont presque du simple au double de -4 a 6/10,000°. Ne serait-ce pas la preuve que les plantes lui enlevent cet acide carbonique et que les animaux lui en redonnent, ne serait-ce pas, en un mot, la preuve de cet equilibre des elemens de DES &TKES ORGANISES. 17 1'air attribue aux actions inverses que les animaux et les plantes produisent sur lui ? 11 y a long-temps, en effet, qu'on l'a remarque; les animaux empruntent a 1'air son oxigene et lui ren- dent de 1'acide carbonique ; les plantes a leur tour decomposent cet acide carbonique pour en fixer le carbone et restituent son oxigene a Fair. Comme les animaux respirent toujours, commeles plantes ne respirent que sous 1'influence solaire ; comme en hiver la terre est depouillee, tandis qu'en ete elle est couverte de verdure, on a cru que Fair-de- vait traduire toutes ces influences dans sa constitution. L'acide carbonique devait augmenter la nuit et di- minuer le jour. L'oxigene a son tour devait suivre une marche inverse. L'acide carbonique devait aussi suivre le cours des saisons et 1'oxigene subir le meme sort. Tout cela est vrai, sans doute, et tres sensible pour une portion d'air limitee et confinee sous une cloche , mais dans la masse de 1'atmosphere , toutes ces va- riations locales se confondent et disparaissent. ll faut des siecles accumulespour que cette balance des deux regnes, au sujet de la composition de 1'air, puisse etre mise en jeu d'une maniere efficace et necessaire; nous sommes done bien loin de ces variations journa- lieres ou annuelles , qu'on etait dispose a regarder comme aussi faciles a observer qu'a prt3voir. * > HB STATIQUE CHIMIQUK - < Relativement a Foxigene, le calcul montre qu'en exagerant toutes les donnees , il ne faudraitpas moms de 800,000 annees aux animaux vivans a la surface de la terre, pour le faire clisparaitre en entier. Par consequent, si Ton supposait que 1'analyse de fair eul ete faite en 1800 , et que pendant tout le sie- cle, les plantes eussent cesse de fonctionner a la sur- face du globe entier, tons les animaux continuant d'ailleurs a vivre , les analystes en 1900, trouveraient I'oxigene de 1'air diminue de 1/8000" de son poids , quantite qui est inaccessible a nos methodes d'obser- vations les plus dedicates, et qui, a coup sur, n'in- lluerait en rien sur la vie des animaux ou des plantes. Ainsi , nous ne nous y tromperons pas, I'oxigene de 1'air est consomme par les animaux , qui le convertis- serifc en eau et en acide carbonique ; il est restitue par les plantes qui clecomposent ces deux corps. Mais la nature a tout dispose pour que le magasin tfair fut tel relativement a la depense des animaux, que la necessite de 1'intervention des plantes pour la purification de I'air ne se fit sentir qu'au bout de quel- ques siecles. L'air qui nous entoure pese autant que 581,000 cubes de cuivre d'un kilometre de cote ; son oxigene pese autant que 134,000 de cesmemes cubes. En sup- posant la terre peuplee de mille millions d'hommes , et en portant la population animale a une qunnlilr DES £TRES ORGANISES 19 equivalente a trois mille millions d'hommes , on trou- verait que ces quantites reunies ne consomment en un siecle qu'un poids d'oxigene egal a 15 ou 16 ki- lometres cubes de cuivre, tandis que 1'air en renferme 134,000. 11 faudrait 10,000annees pour que tousces hommes pussent produire sur 1'air un efFet sensible a 1'eudio- metre de Volta, meme en supposant la vie vegetale aneantie pendant tout ce temps. En ce qui concerne la permanence de la composi- tion de 1'air , nous pouvons dire en toute assurance que la proportion d'oxigene qu'il renferme est garan. tie pour bien dessiecles, memeen supposant nulle 1'in- lluence des vegetaux , et que neanmoins ceux-ci lui res- tituent sans cesse de 1'oxigene en quantite au moins egale a cellequ'il perd, et peut-etre superieure 5 car les vegetaux vivent tout aussibien aux depens de 1'acide carbonique fourni par les volcans , qu'aux depens de 1'acide carbonique fourni par les animaux eux- memes. Ce n'est done pas pour purifier 1'air que ceux-ci respirent que les vegetaux sontsurtout necessaires aux animaux; mais bien pour leur fournir, et pour leur fournir incessamment , de la matiere organique toute prete a 1'assimilation; de la matiere organique, qu'ils puissent bruler a leur proli.. 11 y a done un service necessaire sans doute , mais 2. 20 STATIQUE CHIMIQUE si eloigne que notre reconnaissance en est bien petite, que les vegetaux nous rendent, en purifiant I'air que nous consommons. II en est un aulre tellement pro- chain que si, pendant une seule annee , il nous fai- saitdefaut, la terre en serait depeuplee, c'est celui que ces memes vegetaux nous rendent en preparant notre nourriture etcellede toutle regne animal. C'est en cela surtout que reside cet enchainement des deux regne's. Supprimez les plantes et des-lors les animaux perissent tous d'une affreuse diselte; la nature orga- nique elle meme disparait tout entiere avec eux , en quelques saisons. Cependant, avons-nous dit, 1'acidecarbonique de Fair varie de 4 a 6/10, 000e. Ces variations sont tres fa- ciles a observer et tres frequentes. ]N'est-ce pas la un phenomena qui accuse Tinfluence des animaux qui introduisent cet acide dans Fair et ceile des vegetaux qui le lui enlevent? Non , vous le savez , ce phenomene est un simple phenomenemeleorologique. 11 en est de 1'acide car- bonique commede la vapeur aqueuse, qui se forme a la surface des mers , pour se condenser ailleurs , re- tomber en j)Iuie et se reproduire encore sous forme de vapeur. Cetteeau qui se condense et tombe, dissout et en- tralne Facide carbonique ; cette eau qui s'evapore abandonne ce intone gaz ;i I'air. DES £TRES ORGANISES. 21 11 y aUrail done un grand interet meteorologique a inettre en regard les variations de I'hygrometre et celles des saisons ou de 1'etat du ciel avec les variations de 1'acide carbonique de l'air, mais jusqu'ici tout tend a montrer que ces variations rapides constituent un simple evenemenl meteorologique , et non pas comme on 1'avait pense un evenementphysiologique qui, con- sidere isolement, produirait a coup sur des variations infinimentplus lentes que celles qu'on observe en rea- lite tant dans les villes qu'a la campagne elle-meme. Ainsi l'air est un immense reservoir -ou les plantes peuvent long-temps puiser tout 1'acide carbonique necessaire a leurs besoins , ou les animaux, pendant bien plus long-temps encore, trouveront tout 1'oxi- gene qu'ils peuvent consommer. C'est aussi dans I'atmosphere que les plantes pui- sent leur azote, soit directement, soil indirectement : c'est la que les animaux lerestituent en definitive. L'atmosphere est done un melange qui regoit et fotirnil sans cesse de i'oxigene, del'azote ou de 1'acide carbonique, par milleechangesdont il est maintenant facile de se former une juste idee, et dont une analyse rapide va nous permettred'apprecier les details. 22 STATIQUE CHIMIQUK III. Que Ton jette une semence en terre, et qu'on la laisse germer et se developper ; qu'on suive la nou- velle plante jusqu'a ce qu'elle ait porte fleurs et grai- nes a son tour, et 1'on \erra, pardes analyses con- venables, que la semence primitive, en produisant le nouvel elre, a fixe d« carbone, de I'hydrogene , de I'oxigene, de 1'azote et des eendres. Carbone. — Le carbone provient essentiellement de 1'acide carbonique, soit qu'il ait ete emprunte a 1'acide carbonique de Fair, soit qu'il pro\ienne de cette autre partie d'acide carbonique que la decompo- sition spontanee de& engrais developpe sans cesse au contact de racines. Mais c'est dans i'air surtout que le plus souvent les plantes puisent leur carbone. Comment en serait-il autrement , quand on voit i'enorme quantite de car- bone qu'ont su s'approprier des arbres seculaires par exemple, et I'espace si limite pourtant dans lequel leurs racines peuvent s'etendre? A coup sur, quand a germe le gland qui a produit , il y a cent ans, le chene qui fait notre admiration maintenant , le terrain sur lequei il etait tombe ne renfermait pas la millionieme partie du charbon que le chene lui-meme renferme aujourd'hui. C'esl 1'acide carbonique de Fair qui a DES ETRES ORGANISES. va fourni lereste, c'est-a-dire la masse a-peu-pres en- tiere. Mais quoi de plus clair et de plus concluant d'ail- leurs que cette experience de M. Boussingault, ou des pois semes dans du sable , arroses d'eau distillee et alirnentes d'air seulement, ont trouve dans cet air tout le carbone necessaire pour se developper, fleurir et fructilier. Toutes les plantes fixent du carbone, toutes I'em- pruntent a 1'acide carbonique, soit quc celui-ci soit pris directement a 1'air par les feuilles, soit que les racines puisent dans la terre les eaux pluviales impre- gnees d'acide carbonique, soit que les engrais , en se decomposant dans le sol, fournissent de 1'acide carbo- nique dont les racines s'empareritaussi pour les trans- porter aux feuilles. Tous ces resultats se constatent sans peine. M. Bous- singault a \u des feuilles de vigne enfermees dans un ballon prendre tout 1'acide carbonique de 1'air qu'on dirigeait au travers de ce vase, quelque rapide que ful le courant. M. Boucherie a vu a son tour s'echapper du tronc coupe des arbres en pleine seve des quantites cnormes d'acide carbonique evidemment aspire du sol par les racines. Mais si les racines puisent dans le sol cet acide car- bonique, si celui-ci passe dans la tige et de la dans les feuilles, il finit par s'exhaler dans I'almospliere, sans 24 STATIQTJE CH1MIQUE alteration, quand aucune force nouvelle n'intervient. Tel est le cas des plantes vegetant a 1'ombre ou dans la nuit. L'acide carbonique du sol filtre au travers de leurs tissus et se repand dans Fair. On dit que les plantes produisent de 1'acide carbonique pendant la nuit ; il faut dire que les plantes , en pareil cas , laissent passer de 1'acide carbonique emprunte au sol. Mais que cet acide carbonique venant du sol ou pris a 1' atmosphere se trouve en contact avec les feuilles ou les parties vertes , que la lumiere solaire inter- \ienne d'ailleurs, et alors la scene change tout-a- coup. L'acide carbonique disparait; des bulles deliees d'oxigene se developpent sur tous les points de la feuille , et le carbone se fixe dans les tissus de la plante. Chose bien digne d'interel> ces parties vertes des plantes, les seules.qui jusqu'ici puissent manifester cet admirable phenomene de la decomposition de Tacide carbonique, sont aussi douees d'une autre propriete non moins speciale, non moins myste- rieuse. En effet , vient-on a transporter leur image dans 1'appareil de M. Daguerre , ces parties vertes ne s'y trouvent pas reproduites, comme si tous les rayons chimiques, essentiels aux phenomenes daguerrieris, DES £TRES ORGANISES. 25 avaient disparu dans la feuille , absorbes et retenus par elle. Les rayons chimiques de la lumiere disparaissenl done en entier dans les parties vertes des plantes, ab- sorption extraordinaire sans doute , mais qu'explique sans peine la depense enorme de force chimique ne- cessaire a la decomposition d'un corps aussi stable que 1'acide carbonique. Quel est d'ailleurs le role de ce carbonc fixe dans la plante? a quoi est-il destine? Pour la majeure partie sans doute, il se combine a 1'eau ou a ses elemens , donnant ainsi naissance a des matieres de la plus haute importance pour le vegetal. Que 12 molecules d'acide carbonique se decompo- sent et abandonnent leur oxigene, et il en resultera 12 molecules de carbone, qui , avec 10 molecules d'eau , pourront constituer soit le tissu cellulaire des plantes, soit leur tissu ligneux, soit 1'amidon et la dextrine qui ( n derive. Ainsi, dans une plante quelconque, la masse pres- que entiere de la charpente formee comme elle Test par du tissu cellulaire, du tissu ligneux, de 1'amidon ou des matieres gommeuses, se representera par 12 molecules de charbon unies a 10 molecules d'eau. Le ligneux , insoluble dans 1'eau; 1'amidon, qui fait empois dans 1'eau bouillante , et la dextrine, qui so dissout si bien clans 1'eau a (Void ou a cliaud , con- 26 STATJQUE CH1MIQUE stituent done, comme l'a si bien prouve M. Payen , trois corps doues exactement de la meme composition, mais diversifies par un arrangement moleculaire dif- ferent. Ainsi , avec les memes elemens , dans les memes proportions , la nature vegetale produit ou bien les parois insolubles des cellules du tissu cellulaire et des vaisseaux, ou bien 1'amidon qu'elie accumule comme aliment autour des bourgeons et des embryons , ou bien la dextrine soluble que la seve peut transporter d'une place a 1'autre pour les besoins de la plante. Admirable fecondite , qui sait du meme corps en faire trois differens et qui permet de les transmuter Tun en 1'autre avec la plus faible depense de force , toutes les fois que 1'occasion 1'exige. C'est encore au moyen du charbon uni a 1'eau , que se produisent les matieres sucrees , si frequemmenl deposees dans les organes des plantes pour ties besoins speciaux que nous rappellerons bientot; 12 molecu- les de carbone et 11 molecules d'eau formenl le sucre de canne; 12 molecules de carbone et 14= molecules d'eau font le sucre de raisin. Ces matieres ligneuses, amylacees, gommeuses et sucrees, que le charbon, prisa 1'etat naissant, peut produire en s'unissanta 1'eau , jouent un rcMe si large dans la vie des plantes , qu'il n'est plus difficile de s'expliquer. quand on lesprenden consideration, le UES ETKES ORGANISES. 27 role important que joue dans les plantes, la decom- position de 1'acidecarbonique. Hydrogens. — De meme que ies plantes decompo- sent 1'acide carbonique pour s'approprier son carbone, et pour former avec celui-ci , lous les corps neutres qui composent leur masse presqueentiere, de meme, et pour certains produits qu'elles forment en moindre abondance, les plantes decomposent 1'eau eten iixent 1' hydrogene. C'est ce qui ressort clairement des expe- riences de M. Boussingault, sur la vegetation des pois en vaisseaux clos. G'est ce qui ressort plus clairement encore de la production des Imiles grasses ou volatiles si frequentes dans certaines parties des plantes, et toujours si riches en hydrogene. Celui-ci ne peut ve- nir que de 1'eau , car la plante ne rec.oit pas d'autre produit hydrogene que 1'eau elle-meme. Ces corps hydrogenes, auxquels donne naissance la fixation del'hydrogene emprunte a 1'eau, sont em- ployes par les plantes a des usages accessoires. Us con- stituent en effet , les huiies volatiles qui servent de defense contre les ravages des insectes; des huiles grasses ou des graisses, dont la graine s'entoure, et qui servent a developper de la chaieur en se bridant au moment de la germination -r des cires dont les. feuilles ou les fruits se revetent pour devenir imper- meablesa 1'eau. Mais tous ces usages n.e constituent que des acci- 28 STAT1QUE CH1MIQUE dens de la vie des plantes ; aussi les p rod u its hydro- genes sont-ils bien moins necessaires, bien moiris communs dan& le regne vegetal que les produits neu- tres formes decharbori et d'eau. ^4zote. — Pendant sa vie, touteplantefixede 1'azote, soil qu'elle emprunte de 1'azote al'atmosphere, soil qu'elle le prenne aux engrais. Dans les deux cas, il est probable que 1'azote n'arrivedans la plante et ne s'y uti- lise que sous forme d'ammoniaqueou d'acide azotique. Les experiences de M. Boussingault ont prouvc que certaines plantes, comme les topinambours, emprun- tent a 1'air unegrande quantite d'azote; que d'autres, comme le froment , ont, au contraire,besoin de lirer tout leur azote des engrais ; distinction preeieuse pour I'agrieulture , car ilfaut evidemment, dans toute cul- ture , commencer par produire les vegetaux qui s'as- similent 1'azote de i'air, elever a leur aide les bes- tiaux qui fourniront des engrais et tirer parti de ces derniers pour la culture de certaines plantes, qui ne savent prendre 1'azote que dans les engrais eux-mernes. L'un des plus beaux problemes de I'agrieulture re- side done dans 1'art de se procurer de 1'azote a bon marche. Pourle carbone , il n'y a pas a s'eri inquie- ter 5 la nature y a pourvu ; I'air et 1'eau pluvialey suf- lisent. Mais 1'azote de I'air, celui que 1'eau dissout et cntrainc; les sels ammoniacaux que 1'eau pluviale re- DES ETRES ORGANISES 29 cele elle-rneme, ne sont pas toujours suflisans. Pour la plupart des plantcs de culture importante, il faut en- core entourer leurs racines d'un engrais azote , source permanente d'arnmoniaque ou d'acide azotique, dont la plante s'empare a mesure de leur production. C'est la , comme on salt , une des grandes depenses de 1'a- griculture, un de ses grands obstacles, car elle ne re- trouve que Tengrais qu'elle produit elle-meme. Mais lachimieest assez avancec sur ce point pour que le probleme de la production d'un engrais azote pure- ment chimique ne puisse tarder a etre resolu. M. Schattenman , 1'habile directeur des usines de Bouxvillers, en Alsace, M. Boussingault, M. Liebig, out fixe 1'attention sur le role de 1'ammoniaque dans les engrais azotes. Des essais recens montrent que 1'acide azotique des azotates merite aussi une atten- tion particuliere. Mais a quoi sert done cet azote dont les plantes semblent avoir un besoin si imperieux ? Les recherches de M. Payen nous 1'apprennent en partie, car elles ont prouve que tous les organes de la plante , sans exception, commencent par etre formes d'une matiere azotee analogue a la fibrine a laquelle viennerit s'asso- cier plus tard le tissu cellulaire , le tissu ligneux , le tissu amylace lui-meme. Cette matiere azotee, veri- table origine de toutes les parties de la plante , ne se (letruit jamais; on laretrouve toujours, quelque abon- •30 STATIQUE CH1MIQUE dante que soil la maticre non azotee qui esl venue s'interposer entre ses propres particules. Get azote, fixe par les plantes, sert done a produire une substance fibrineuse concrete qui fait le rudi- ment de tous les organes du vegetal. 11 sert a produire en outre 1'albumine liquide que les sues coagulables de toutes les plantes recelent, et le caseum , si souvent confondu aved'albumine, mais si facile a reconnaitre dans beaucoup de plantes. La fibrine , 1'albumine, le caseum existent done dans les plantes. Ces trois produits, identiques d'ail- leurs dans leur composition, ainsi que M. Vogel 1'a prouve depuis long-temps, presentent une analogic singuliereavec le ligneux, I'amidon et la dextrine. En effet, la fibrine est insoluble comme la matiere ligneuse; 1'albumine se coagule a chaud comme I'ami- don ; le caseum est soluble comme la dextrine. Ces matieres azotees sont neutres d'ailleurs aussi bien que les trois matieres non azotees paralleles, et nous verrons qu'ellesjouent^ par leur abondance dans le regne animal, lememe role que ces dernieresnous ont otfert dans le regne vegetal. En outre, de meme qu'il suflit, pour former les matieres non azotees neutres, d'unir du carbone a Teau ou a ses elemens ., de meme, pour former ces ma- tieros azotees neutres, il suffit d'unir le carbone el I'aimnoniuin aux elemens de 1'eau; /i8 molecules de DES ETKES ORGANISES. 31 carbone, 0 d'ammonium et 15 d'eau constituent on peuvent constituer la fibrine , 1'albumineetle caseum. Ainsi, dans lesdeux cas, des corps reduits, carbone ou ammonium, ajoutes a de 1'eau suffisent pour former les matieres qui nous occupent , et leur production rentre tout naturellement dans le cercle des reactions q ue la nature vegetale semble sur tout proprea produire. Le r61e de 1'azote dans les plantes est done digne de la plus serieuse attention, puisque c'est lui qui sert a former la fibrine qu'on retrouve comme rudiment dans tous les organes , puisque c'est lui qui sert a pro- duire 1'albumineet le caseum , si largement repandus dans tant de plantes, et que les animaux s'assimilent ou modifient pour leurs propres besoins. C'est done dans les plantes que reside le veritable laboratoire de la chimie organique; le carbone, 1'hy- drogene, I'ammonium et 1'eau sont done les principes que les plantes elaborent; la matiere ligneuse, I'ami- don, les gommes et les sucres d'une part, la fibrine , I'albumine, le caseum etle gluten de 1'autre, sont done les produits fondamentaux des deux regnes ; produits , formes dans les plantes et dans les plantes seules, et transposes par la digestion dans les animaux. Cendres. — Une immense quantite d'eau traverse le vegetal pendant la duree de son existence. Cette eau s'evapore a la surface des feuilles et laisse necessaire- ment pour residu , dans la planle , les sels qu'elle con- 32 STAT1QUE CHIMIQUE tenait en dissolution. Ces sels constituent les eendres, produits evidemment empruntes au sol , et qu'apres leur mort les vegetaux lui restituent. Quant a la forme sous laquelle se deposent ces pro- duits mineraux dans le tissu vegetal, rien de plus va- riable. Remarquons toutefois que, parmi les produits de cette nature, Tun des plus frequens et des plus abondans consiste en ce pectinate de chaux , reconnu par M. Jacquelain dans le tissu ligneux de la plupart des plantes* IV. Si, dans I'obscurite , les plantes fonctionnent comine de simples (litres que traversent 1'eau et les gaz ; si , sous Tinfluence de la lumiere solaire, elles fonction- nent comme des appareils reducteurs qui decompo- sent 1'eau, 1'acide carbonique et roxided'ammonium, ii estcertaines epoques et certains organes ou la plante revet un autre role, un role tout oppose. En effet, s'agit-il de faire germer un embryon, de developper un bourgeon , de feconder une fleur, la plante qui absorbait la chaleur solaire, qui decompo- sait 1'acide carbonique et 1'eau, change tout-a-coup d'allure. Elle brule du carbone et de 1'hydrogene; elle produit de la chaleur, c'est-a-dire qu'elle s'approprie les principaux caracteres de 1'animalitc. DES ETRES ORGANISES. 33 Mais ici une circonstance remarquable se revele. Si Ton fait germer de Forge , du ble , il se produit beau- coup de chaleur, d'acide carbonique et d'eau. L'ami- don de ces graines se change d'abord en gomme, puis en sucre, puis il disparait en produisant 1'acide car- bonique observe. Une pomme-dc-terre germe-t-elle , c'est encore son amidon qui se change en dextrine , puis en sucre , et qui produit enlin de 1'acide carbo- nique et de la chaleur, Le sucre senible done 1'agent an moyen duquel les plantes developpent de la chaleur au besoin. Comment n'etre pas frappe des-lors de la coinci- dence des fails suivans : La fecondation est toujours accompagnee de chaleur; les fleurs respirent en pro- duisant de 1'acide carbonique. Elles consommentdonc du charbon, etsi Ton se demande d'ou vient ce char- bon , on voit que dans la canne a suere, par exemple , le sucre accumule dans la tige a disparu en entier quand la floraison et la fructitication sont accomplies. Dans la betterave, le sucre va de meme en augmenlant dans la racine jusqu'a la floraison 5 mais la betterave portegraine ne contient plus trace de sucre dans sa racine. Dans le panais, le navet , la earotte , les memes phenomenes se reproduisent. Ainsi done , a certaines epoques, dans certains or- ganes, la plante se fait animal ; elle devient, comme lui, appareil de combustion; elle brule du carbone 3i STATIQUE CHIMIQLE et de 1'hydrogene ; elle developpe de la clialeur. Mais, a ces memesepoques, elle detr uit en abondance des matieres sucrees qu'elle avail lentement accumu- lees et emmagasinees. Le sucre ou 1'amidon convert! en sucre sont done les matieres premieres au moyen des- quelles les plantes developpent au hesoin la chaleur necessaire a I'accomplissement de quelques-unes de leurs fonctions. Et si nous remarquons avec quel instinct les ani- maux , les hommes eux - memes , vont precisement choisir pour leur nourriture cette parlie du vegetal ou celui-ci avait accumule le sucre et 1'amidon qui lui servent a developper de la chaleur, ne devient-il pas probable que , dans 1'economie animale , le sucre et 1'amidon sont aussi destines a jouer le meme role , c'est-a-dire a se bruler pour developper la chaleur qui accompagne le phenomenede la respiration. En resume, tant que le vegetal conserve soixcarac- tere le plus habituel, il emprurite au soleildela cha- leur, de la lumiere et des rayons chimiques. 11 recoil del'air du carbone, il prend de 1'hydrogene a 1'eau , de Tazote ou de I'ammonium a 1'oxide d'ammonium, au sol divers sels. Avec ces malieres mineralesou ele- menlaires, il faconne des mafieres organisees qui s'accumulenldans ses lissus. Ce sont des matieres ternaires: ligneux, amidon , gommes , sucres. DBS fcTRES ORGANISES. 35 Ce sont des matieres quaternaires : fibrins, albu- mine , caseum , gluten. Jusque-la le vegetal est done un producteur inces- sant; mais si par momens, si pour satisfaire a cer- tains besoins, le vegetal se fait consommateur, il rea- lise exactement les memes phenomenes que 1'animal va nous offrir. V. Un animal, en effet, constitue un appareil de com- bustion , d'ou se degage sans cesse de 1'acide carbo- nique , ou sans cesse se brule par consequent du car- bone. Vous save/ que nous n'avons pas ete arretes par cette expression ftanimaux a sang froid , qui sem- blerait designer des animaux depourvus de la pro- priete de produire dela chaleur. Le fer qui brule avec eclat dans 1'oxigene , produit une chaleur que per- sonne ne voudrait nier; mais il faut de la reflexion et quelque science pour s'apercevoir , que leferquise rouille tentement a 1'air en degage tout autant , quoi- que sa temperature ne varie pas sensiblement. Le phosphore, enflamme, brule en produisant une grande quantite de cbaleur , personne n'en doule. Le phos- phore, a froicl, brule encore dans 1'air, et pourtant la 3. 36 STAT1QUE CH1MIQUE chaleur qu'il developpe en pareil cas a ete long-temps contestee. Ainsi est-il, des animaux ; ceux qu'on appelle a sang chaud brulent beaucoup de charbon dans un temps donne , et conservent un exces sensible de chaleur sur les corps environnans; ceux qu'on nomme a sang froid brulent beaucoup moins de charbon, et conser- vent consequent! ment un exces de chaleur si faible , qu'il devient difficile ou impossible a observer. Mais neanmoins, le raisonnement nous fait voir quc le caractere le plus constant de 1'animalite reside dans cette combustion de charbon , et dans le developpc- ment d'acide carbonique qui en est la consequence, partant aussi dans la production de chaleur que toute combustion de charbon determine. Qu'il s'agisse d'animaux superieurs ou inferieurs ; que cet acide carbonique s'exhale du poumon ou de la peau , il n'importe, e'est toujours le meme phono- menc, la meme fonction. En meme temps que les animaux brulent du car. bone, ils brulent aussi de 1'hydrogene ; c'est un point protive par la disparition constante d'oxigene qui a lieu dans leur respiration. En outre, ils exhalent constamment de J'azote. J'insiste sur ce point, et c'est surtout pour faire dis- paraitre une des illusions que je croirais parmi les plus facheuses a \osotudcs. Quelquos obsorvateurs on tad- DES £TRES ORGANISES. 37 mis dans la respiration, une absorption d'azote qui ne se presente jamais qu'avec des circonstances qui la rendent plus que douteuse. Le phenomena constant, c'est 1'exhalation de ce gaz , com me 1'a tres bien re- marque M. Despretz. 11 faut done en conclure avec certitude, que nous n'empruntons jamais de 1'azote a 1'air ; que Tair n'est jamais un aliment pour nous ; que nous nous bornons a lui prendre 1'oxigene necessaire pour former avec notre carbone de 1'acide carbonique , avec notre hy- drogene de 1'eau. L'azote exhale provient done des alimens, et il en provient toutentier. Celui-la, dans i'economie gene- rale dela nature, pourra dans des milliers de siecles, etre absorbe par des plantes qui, comme les topinam- bours, empruntent directement leur azote a 1'air* Mais ce n'est pas la tout 1'azote que les animaux exhalent. Chacun de nous rend par ses urines, terme moyen, comme 1'a constate M. Lecanu, quinze grammes d'azote par jour , d'azote evidemment emprunte a nos alimens, comme le carbone et I'hydrogene que nous brulons. Sous quelle forme cet azote s'echappe-t-il ? Sous forme d'ammoniaque. Ici se presente meme une de ccs observations quine manquent jamais de nous pe- iK'trer d'admiration pour la simplicitc des moyensquc la nature met en oeuvrc. 38 STAT1QUE CH1MIQUE Si dans 1'ordre general des choses , nous rendons a I'airl'azote que certains vegeiaux pourront utiliser di- rectement unjour, il devait arriver que nous etions tenus de lui rendre aussi de 1'ammoniaque, produit si necessaire a 1'existence , au developpement de la plupart des vegetaux. Tel esl le principal resultat de la secretion uri- naire. C'est une emission d'ammoniaque, qui retourne au sol au a 1'air. Mais est-il besoin d'en faire ici la remarque , les or- ganes urinaires seraient alteres dans leurs fonctions et leur vitalite , par le contact de 1'ammoniaque ; ils le seraient meme par le contact du carbonate d'ammo- niaque. Aussi la nature nous fait-elleexcreter de 1'uree. L'uree, c'est du carbonate d'ammoniaque, c'est- a-dire de 1'acide carbonique com me celui que nous expirons , et de 1'ammoniaque tel que le veulent les plantes. Mais ce carbonate d'ammoniaque a perdu de 1'hydrogene et de 1'oxigene, ce qu'ii en faut, pour constituer deux molecules d'eau. Prive de cette eau le carbonate d'ammoniaque de- vienl del'uree; alors il est neutre, inactif sur les membranes animates, alors il peut traverserles reins, les ureteres, la vessie, sans les enflammer. Mais parve- nu a Fair , il eprouve une fermentation veritable, qui lui restitue ces deux molecules d'eau et qui fait de cette meme urcc de veritable carbonate d'ammoniaque: DES ETRES ORGANISES. 39 volatil pouvant s'exhaler dans 1'air; soluble, pouvant 6tre repris par les pluies; destine en consequence a voyager ainsi de la terre a Fair et de 1'air a la terre , jusqu'a ce que , pompe par les racines d'une plante et elaborepar elle, il se convertisse de nouveau en ma- tiere organique. Ajoutons un trait a ce tableau. Dans I'urine, a cole de 1'uree, la nature a place quelques traces de matiere animale albumineuse ou muqueuse, traces presquc insensibles a 1'analyse. Celle-ci pourtant, parvenue a 1'air, s'y modifie, et devient un de ces fermens comme nous en trouvons tant dans la nature organique; c'est lui qui determine la conversion de 1'uree en carbonate d'ammoniaque. Ces fermens qui ont si vivement attire notre atten- tion et qui president aux metamorphoses les plus re- marquables de la chimie organique, je me reserve de vous en faire 1'annee prochaine une liistoire plus spe- ciale encore et plus developpee. Ainsi nous emettons de 1'uree accompagnee de ce fer- ment , de cet artifice qui , jouant a un moment donne , va transformer cetteureeen carbonate d'ammoniaque. Si nous rendons au plienomene general de la com- bustion animale cet acide carbonique du carbonate d'ammoniaque qui lui appartient de droit , il resle de ramiiioniaque comme produit caracteristique des urines. 40 STAT1QCE Ainsi, par le poumon et la peau, acide carbonique, eau, azote ; Par les urines, ammoniaque. Tels sont les produits constans et necessaires qui s'exhalent de 1'animal. Ce sont precisement ceux que la vegetation reclame et utilise , tout comme le vegetal rend a son tour a Fair 1'oxigene que 1'animal a consomme. D'ou viennent ce carbone, cet hydrogene brides * par Tanimal , eet azote qu'il a exhale libre ou con- verti en ammoniaque? lls viennent evidemment des ali men s. En etudiant Fa digestion a ce point de vue , nous avons etc conduits a la considerer d'une manierebien plus simple qu'on n'a coutume de le faire, et qui va se resumer en quelques mots. En effet, des qu'il a ete prouve pour nous que 1'animal ne cree point de matiere organique; qu'il se borne a se 1'assimiler ou a la depenser en la brii- lant, il ne fallait plus chercber dans la digestion tous ces mysteres qu'on etait bien sur de n'y point trouver. C'est qu'en effet, la digestion est une simple fonc- tion d'absorption. Les matieres solubles passent dans lesang, inalterees pour la plupart; les matieres inso- lubles arrivent dans le chyle, etant assez divisees pour etre aspirecs par les orifices des vuisseaux chyliferes. I)ES ETRES ORGANISES. 41 D'ailleurs, la digestion a evidemment pour objet do restituer ausang une matiere proprea fournira notre respiration ces dix ou quinze grammes de charbon ou 1'equivalent d'hydrogene que chacun de nous brule a 1'heure, et de lui rendre ce gramme d'azote qui s'exhale par heure aussi , tant par le poumon ou la peau que par les urines. Ainsi, les matieres amylacees se changent en gom- me et sucre ; les matieres sucrees s'absorbent ; Les matieres grasses se divisent , s'emulsionnent , et passent ainsi dans les vaisseaux , pour former en- suite des depots que le sang reprend et brule au besoin. Les matieres azotees neutres , la fibrine , 1'albu- mine et le caseum, dissoutes d'abord, puis precipi- tees, passent dans le chyle tres divisees ou dissoutes de nouveau. Ainsi , 1'animal recoit et s'assimile presque intactes des matieres azotees neutres qu'il trouve toutes for- mees dans les animaux ou les plantes dont il se nour- rit; il recoit des matieres grasses qui proviennent des memes sources; il regoit des matieres amyiacees ou sucrees qui sont dans le meme cas. Ces trois grands ordres de matieres, dont 1'origine rcmonte toujours a la plante , se partagent en produits- assimilal)les, fibrine, albuminc, caseum, corps grasy o .liipie ol>|pnu. ft Ir rui-li 0,708 2,59* 8 : 2,997 0,864 3,16 5 8 : 3,000 1,219 4,465 8 : 3,004 1,232 4,517 . 8 : 3,000 1,375 5,041 8 : 3,000 Moyenne 8 : 3,0002 Ces experiences reprises en Allemagne par deux chimistes habiles et exerces, MM. Erdmann et Mar- chand ay ant fourni exactement les m ernes resultats, je considere comme demontre que Foxigene et le carbone se combinent dans le rapport simple de 8 : 3 on de 1 6 : 6 pour former Facide carbonique. II. COMPOSITION DE L'EAU. — Nous neconnaissons aucun procede qui permette de peser quelques gram- mes d'hydrogene et de peser Teau qu'ils pourraient former par leur combustion, seul moyen d'atteindre, relativement a la composition de Feau, le haut degre de precision auquel on arrive, en brulant le diamant, quand il s'agit de la composition de Facide carbo- nique. DOCUMENS. 51 Les experiences que j'ai faites avec M. Stas ont done ete fondees sur la reduction de 1' oxide de cuivre an moyend'une quantite d'hydrogene indeterminee. On pesait 1'oxigene fourni par 1' oxide, et d'un autre cote on pesait 1'eau formee. Voici les nombres obtenus : fourni par 1'oxide de cuhre. Eiui obtenue. Fi.ipport cntre 1'oxigene et llijdrogen'e. gr. gr. gr- 13,179 14,827 8 1,0004 20,362 22,905 8 0,9992 20,495 23,053 8' 0,9998 57,004 64,044 8 1,0004 76,364 85,960 8 1,0049 43,571 49,047 8 1,0050 34,811 39,178 0 1,0036 45,887 51,623 8 1,0000 60,031 67,586 8 1,0066 51,838 58,322 8 1,0003 52,508 59,078 8 1,0009 59,789 67,282 8 1,002« 62,090 69,899 8 1,0061 51,838 58,390 8 1,0068 56,483 63,517 8 1,0046 36,789 41,390 8 1,0005 34,162 38,458 8 1,0058 32,133 36,175 8 1,0060 30,827 34,677 3 0.9990 841,161 945,441 Moy enneS 1,002 D'apres lamoyenne de ces experiences, 1'eau serait done formee de 8 d'oxigene et de i d'hydrogene. En les publiant prochainement avec tous les details ne- cessaires a leur repetition, nous exprimerons le voeu qu'elles soient bientot controlees par des moyens phis 4. 52 DOCUMENS. delicats encore. Au point de vue philosophique, comme au point de vue pratique, il est du plus haut interet que la composition de 1'eau soit a jamais fixee par des operations d'une precision irreprochable, re- sultat qu'on ne pent atteindre qu'en executant quel- ques series de syntheses analogues a celles que Ton vient de rapporter. III. COMPOSITION DE L' OXIDE D' AMMONIUM. — M. Am- pere a propose de considerer les produits ammonia- caux , comme etant formes par une espece de metal compose, TAMMONIUM. C'est une des plus belles pen- sees que cet homme illustre nous ait leguees. Uni a une molecule d'oxigene, 1' ammonium forme 1'oxide d' ammonium ; ce dernier se transforme tou- jours , quand il est libre, en une molecule d'eau et une molecule de gaz ammoniac. La composition de 1'eau etant connue , il reste a fixer celle de I'ammoniaque pour avoir celle de tons les composes ammoniacaux et de rammonium lui-meme. Or, l'ammoniaque est evidemment formee de 3 vo- lumes d'hydrogene pour i volume d'azote. Nous avons trouve, M. Botissingault et moi, que la densite de Tazote est egale a 0,972, et celle de Fhydrogene a 0,0693. Il en resulte que le gaz ammoniac doit con- tenir Hydrogene 3 X 0,0693 — 0,2079 oubien 3 Azote IX 0,9720 ~ 0,9720 14, 02 Gaz ammoniac -fffvv? • 1,1799 17 DOCUMENS 53 Ainsi 3 d'hydrogene et i4 d' azote, constituent le gaz ammoniac. Des-lors, on a 4 hydrogene et 14 azote = 18 ammonium. soxigene,4 hydrogene et 14 azote — 26 oxide d'ammoriium. Ce qui fixe a \l\ ou a -r- — 7 le poids de la mole- cule d' azote. IV. COMPOSITION DE L'AIR. — Par le precede que nous avons recemment mis en usage, M. Boussingault et moi, nous avons pu soumettre 1'air a une analyse tres rigoureuse. Ce procede consiste a fixer sur du cuivre metal lique I'oxigene de Fair et a le peser, tan- el is que son azote se rend dans un ballon ou on le pese egalement de son cote. Voici les nornbres obtenus dans nos diverses expe- riences. 1000 parties d'air contiennent en poids: Azote. 27 avril. Beau temps .... 229,2 770,8 Paris. Id ........ .{?f. fV. 229,2 770,8 id. 28 avril. Beau temps . . . . 230,3 769,7 id. Id ............ 230,9 769,1 id. 29 avril. Beau temps .... 230,3 769,7 id. Id ..... • ...... 230,4 769,6 td. 29 mai. Pluie ........ 230,1 769,9 id. 20 juillet, midi. Pluie . . . 230,5 769,5 id. 21 id., minuit. Ciel serein. 230, o 770,0 id. 24 id., midi ........ 230,7 769,3 id, Moyenne. .... 230,2 769,8 D'apres la nature du procede, les erreurs possibles tendent a diminuer la proportion d'oxigene. Ainsi, nous pouvons dire qu'il y a au moins a3o,2 d'oxi- gene dans i ,000 parties d'air en poids, a Paris. 54 DOCUMENS. Du reste, 1' analyse donne les memes resultats avec de Fair pris a une hauteur de 2,800 metres environ. Gomme on est habitue a considerer la composition del'airau volume, il faut ajouter a ces renseignemens que 1'air serait forme en volume d'apres ces nombres et d'apres les densites de 1'oxigene et de Fazote de 208 oxigene. 792 azote. 1000 air. V. COMPOSITION DES PRINCIPALES MATIERES TER- NAIRES DES PLANTES. — Ces matieres constituent essen- tiellement le tissu cellulaire ou le tissu ligneux, Fa- midon , la dextrine. Par une suite de belles recherches sur le tissu cel- lulaire et le ligneux, M. Payen est parvenu a un re- sultat de la plus haute importance physiologique. Ce tissu s'est toujours montre avec la meme composition, quand on 1'a debarrasse des produits qui viennent apres sa formation se deposer dans Finterieur des cel- lules ou des vaisseaux qu'il forme. 11 renferme a cet etat de purete 12 molecules de carbone = 72 10 molecules d'hydrogene = 10 10 molecules d'oxigene = 80 162 En d'autres termes 100 parties de ce tissu que j'ai tippele CELLULOSE contiennent Carbone. , :*'''*' 44,4 VOiiI Jjt\ /5. 7 '. f ' ' . 55,0 100,0 . DOCUMENS. 55 Telleest done la composition de la trame des plau- tes, telle est aussi celle de Famidon pur et de la dextrine ou amidon devenu soluble. Le sucre de Cannes considere a Tetat de sucre candi, renferme une molecule d'eau de plus. 11 con- tient en effet d'apres les analyses de MM. Gay-Lussac et Thenard : 12 molecules decarbone. ... 72 11 — d'hydrogene ... li 11 — d'oxigene .... 8& 171 Ou bien encore en considerant i oo parties de ce nieme sucre : Carbone 42,1 Eau ... I; •*•'*# •;»/ . 57,9 100,0 Le sucre de raisin plus connu maintenant sous le nom de sucre de fecule et que j'ai appele GLUCOSE r contient encore 3 molecules d'eau de plus , savoir : 12 molecules decarbone ... 72 14 d'hydrogene ... 14 14 d'oxigene . . . . 112 198 Ou bien en rapportant cette composition a i oo par- ties de sucre : Carbone 36,3 Eau ........ 63,7 100,0 Eii resume , avec 72 parties de carbone provenant 56 DOCUMENS de la reduction de 1'acide carbonique, les plantes peuvent former les produits suivans, en se combi* nant avec diverses proportions d'eau : 72 carbone et 90 eau = CELLULOSE , trame du tissu cellu- laire et du tissu ligneux. 72 et 9) — :rrAMIDON et DEXTRINE. 72 et 99 — = SUCRE DE CANNES. 72 — Ct 108 — = SUCRE DE LAIT. 72 — et 126 — —SUCRE DE RAISIN OU D'AMIDON. Sans nous preoccuper de 1'arrangement de ces ele- mens, nousvoyons qu'avec un radical, LE CARBONE, etde 1'eau, les plantes peuvent produire toutes ces matieres si repandues dans leurs organes. VI. COMPOSITION DES MATIERES QUATERNAIRES ORGA- NIQTJES NEUTRES. — Celles-ci constituent la fibrine, Talbumine, le caseum. Ces matieres ne sont pas difficiles a analyser, mais comme elles ne sont pas cristallisables, leur purete est toujours tellement equivoque, qu'ilrestera desdoutes sur leur composition veritable, tant qu'une etude ap^ profondie de leurs reactions n'aura pas conduit a les representer par leur formule rationnelle certaine. Nous les representons par deux radicaux CARBONE et AMMONIUM, plus de 1'eau; ce qui donne la formule suivante : 48 molecules de carbone .... 288 54,2 39 — d'hydrogene .... 39 7,3 12 d'azote 84 15,8 15 d'oxigene 120 22,7 531 100,0 DOCUMENS. 57 Ces nombres reproduisent la composition genera- lenient assignee a ces corps. Cette for mule pent se convertir d'ailleurs en la suivante : 48 molecules carbone. 6 ammonium. 15 eau. Depuis que la premiere edition de cet opuscule a paru, M. Liebig a public de savantes recherches sur la composition de la fibrine, de f albumine et du ca- seum pris dans les animaux et dans les plantes. Il a trouve ces corps identiques de composition , qnelle que fut leur origine, comme nous 1'avonsadmis nous- meme. Airisi , ce point ne pent plus faire question, les recherches de M. Liebig ayant porte d'ailleurs sur une grande variete de produits ; mais il paraitrait, d'apresles experiences faites dans sonlaboratoire, que nous aurions evalue 1'hydrogene un peu trop haut , dans ces matieres. En effel, ces analyses s'accorde raient mieux avec la formule suivante : 48 molecules de carbone. . . . 288 54,9 36 hydrogene. . . 36 6.8 12 azote. .... 84 15,9 15 — oxigene. . . .120 22,4 100,0 En admettant cette formule , on aurait mi defini- tive : 48 molecules carbone. 3 ammonium. 3 ammoniaque. 15 — eau. 58 DOCUMENS. G'est a une etude ulterieure a prononcer entre ces deux formules. Nous publierons ailleurs les expe- riences que cette circonstance nous a fait entreprendre. II est d'autant plus interessant de fixer cette com- position d'une maniere precise que les modifications de la matiere fibrineuse , albumineuse ou caseeuse , jouent un grand role dans 1'economie generate du regne organique. Ainsi, par exemple, tout porte a croire que les fer- inens ne sont que des modifications de ces memes ma- tieres , et cette presomption semble bien confirmee par 1'analyse de celui d'entre euxque Ton connait le mieux, la levure de biere. II renferine, eneffet, abs- traction faite des cendres : Carbone 5o,6 Hydrogene ^7,3 Azote 15,o Oxigene 27,1 100,00 Composition qui s'exprime dela maniere suivante: 48 mol«3cules de carbone 228 5o,3 41 hydrogem- 41 7,1 12 azote 84 14,7 20 oxigene ... .160 27,9 513 100,0 Or, d'apres la formule que nous avions donnee a la matiere animale qui s'ert evidemment d'origine a la levure; celle-ci eut exige pour se developper : 1 molecule albumine =r- C48 H39 Az 12 O'3 2 molecules eau. . . rr H2 0 2 3 molecules oxigene = O3 1 molecule ferment = C*a H41 Az-()-f) DOCUMENS. 59 D'apres la composition donnee par M. Liebig, il suffirait d'une fixation d'eau pour convertir la ma- tiere albumineuse en ferment, ce qui expliquerait mieux sa production, peut-etre, quoiqu'on sache que le premier developpement du ferment soit tou- jours accompagne d'une fixation d'oxigene. Voici, en eftet la transition des deux formules : 1 molecule albumine- = C43 H36 Azla 0" 5 molecules eau H 3 O 6 1 molecule ferment = C*8 H41 Azla 0*9 Quoi qu'il en soit, il estbienclair que 1' analyse, d' accord avec 1' observation microscopique , nous montre que la production du ferment est suscep- tible de s'expliquer par des modifications tres sim- ples des matieres aniniales qui lui donnent naissance. VII. PRIWCIPAUX EFFETS CHIMIQUES DE LA GERMINA- TION.— Les experiences suivantesde M. Boussingault, montrentde quelle manierelesplantessecomportenl aux diverses epoques de leur germination, et quels ele- mens elles empruntent a Fair ou a 1'eau, etaussi quels elemens elles perdent elles-memes. I. Germination et culture du Trefle (Trifolium pratense). / Pour determiner la composition des graines et des recoltes, M. Boussingault a fait usage des methodes ordinaires de Fanalyse organiq ue ; voici les resullals aukquels il est arrive : 60 DOCUMENS. Graine de Trefle seche. i. '•>-. 3. Moyetme. Carbone 0,4965 0,4930 0,4910 0,494 Hydrogene 0,0583 0,0600 0,0549 0,058 Azote 0,0699 00699 0,0699 0,070 Oxigene 0,3468 0,3486 0,3557 0,350 Cendre 0,0285 0,0285 0,0285 0,028 Graine de Trefle exempte de cendres. i. 2. 3.- Moyennc. Carbone 0,511 u,507 0,505 0,508 Hydrogene 0,061 0,062 0,062 0,060 Azote 0,072 0,072 0,072 0,072 Oxigene 0,356 0,359 0,361 0,360 1,000 1,000 1,000 1,000 II. Germination da Trefle. Preiirere periode. On a fait germer la graine sur une assiette de por- celaine ; a mesure que la radicule avail atteint une lon- gueur de 1/2 a i centimetre , chaque graine etait portee dans une etuve chauffee a 100 degres. La dessiccation complete a ensuite ete faite dela maniere ordinaire : les graines qui on t refuse de germer ont ete recueillies et dessechees a part. La graine gennee seche, soumise a 1' analyse, a donne : i. a. Moycnne. Carbone . . . 0 497 0,501 0,499 Hydrogene. . . . . 0,064 0,060 0,062 Azote. . . . ,t * . 0,078 0,078 0,078 Oxi irene . 0 331 0,331 0,331 '. ?( . 0 030 0,030 0,030 1 ,000 1 ,000 DOCUMENT 61 Grain e germee privee de cendres. i, 2. Moycnnr. Carbone 0,513 0,517 0,515 Hydrogene 0,066 0,061 0,063 Azote 0,080 0,080 0,080 Oxigene 0,341 0,342 0,342 1;000 1,000 1,000~ II resulte de ces analyses (}iie : Carb. Hyclr Oxig Azote, i de graine contcnant O,5o8 0,000 o,3Go 0,072 a Jonne, graine gerraee o,g32, conlenant . 0,480 o,o5y o,3ig 0,074 Difference 0,028 0,001 0,041 -{- 0,002 L' analyse indique que pendant la premiere periode de la germination, le trefle a perdu du carbone et de 1'oxigene III. Germination du Trefle Deuxienie periode. M. Boussingault a nomme deuxieme periode de la germination du trefle, 1'epoque a laquelle les parties vertes se sont manifestoes". Chaque graine germee a ete portee a 1'etuvo, lorsque les feuilles seminales etaient developpees; fe test de chaque graine a ete recueilli et reuni a la semence germee. La graine germee seche a cette epoque , a donne a Fanalyse : i, 2. Moyerme. Carbone 0,458 0,457 0,458 Hydrogene .... 0,060 Azote. . .... . 0,084 Oxigene o,364 Cendres 0,034 1,000 1,000 62 UOCUMENS. Graine germeeprivce de cendres. Dtnixi&ne pcriodc. d' Garbone . . . 0 474 0,472 0,058 0,087 0,383 0,472 0,060 0,087 0,380 Azote- 0,072 0,072 Hydrogene.. . . . 0,062 . . 0 087 Oxiffcne • . . 0 377 oil il resulte que 1,000 1,000 Garb. Hydr. o,5o8 0,060 o,3g4 o,o5o 1,000 Oxig. o,36o o,3 1 7 a donne, en germant , o,833, Difference. contenant . 0,1 r/i 0,010 o,oi3 o.ooo Pour arriver a cette periode le trefle a perdu du carbone et de 1' oxigene, comme dans 1' experience precedente; mais ici la perte en carbone surpasse celle en oxigene. De plus, on decouvre une perte en hydrogene non equivoque. Enfin , on retro live dans la graine germee, 1'azote qui existait dans le trefle avant la germination. Les analyses du trefle germe et non germe semblent montrer que le phenomene de la germination n'est pas aussi simple qu'on le suppose generalement. On sait par les beaux travaux de M. de Saussure, que les graines transforment, en germant, F oxigene en acicle carbonique. De plus, on a reconnu que, dans la plu- part des cas, le gaz acide forme, presente un volume egal a celuidel'oxigene qui a contribue a sa formation; d'ou Von a conclu que les sernences, pendant qu'elles germent , perdent une partie de leur carbone, sans DOCUMENS 83 absorber ni emettre d'oxigene. Gependant, des ses premieres recherches surce sujet, M. de Sanssure a observe que la perte totale eprouvee par une graine sonmise a la germination, surpasse toujours celle que 1'on pent attribuer au carbone qui s'unit a 1'oxi^ne, pour le changer en gazacidecarbonique. Ge savant chimiste explique 1'exces de perte, par le degagement d'une certaine quantite d'eau qui, devenue libre , se degagerait pendant la dessiccation de la graine germee. L' analyse ne confirme pas celte explication. Elle indique une perte tres notable en oxigene, pendant la germination du trefle, et elle montre que, pendant la premiere periode, cette perte ne peut etre due a 1'eau degagee , puisqu'il n'y a pas eu de changement sen- sible dansrhydrogenedelagraine.Durantladeuxieme periode, ily a eu, a la verite, elimination d'hydrogene, mais la qnantite eliminee n'est pas proportionnelle a la disparition de Toxigene ; elle est trop faible pour changer en eau tout V oxigene perdu. Au reste, on a trouve dans ces derniers temps queles graines ont une action assez variee sur Fair ambiant. Gertaines semences changent en germant, exactement 1'oxigene de Fair en acide carbonique ; il en est d'autres qui fournissent tantot plus, tantot moins d'acide qu'il n'y a d'oxigene consomme. Ges resultats varient meme pour une meme espece de graine, selon 1'etatpliis on moins avance de la germination. L' analyse rend assez bien raison deces variations qui 04 DOCUMENS dependent probablement des phases par lesquelles passe success! vement une graine quigerme. II suffit,par exemple , de comparer le trefle non germe an produit de la premiere periode, et ce dernier au produit de la deu^ieme. Onreconnait alors quelaperte en carbone est commune aux deux epoques ; mais on voit en meme temps que la perte en oxigene semble s'arreter dans 1'intervallequi separe la premiere de la deuxieme periode. En comparant ces epoques , on a : Carb. Hydr. Oxig, "legume. - -°'5°8 °'°6° °'36° 1 D.ffer. -o,o/l r ireperiode devieut o,og'3 et contient . 0,480 0,069 °i'^lQ ' 2'»e periode devient o,833 . . . 0,394 o.o5o o,3i7 ) Dlff6r* " °'°0<* Experiences sur le Froment. Le froment qui a servi aux experiences qui suivent, a ete cultive dans un bon terrain de jardin. Cette cir- constance doit etre notee, parce que 1'analysedece froment prouve 1'influence des engrais sur la quan- tite des substances azotees, contenues dans les ce- reales. Le meme froment recolte dans les meilleures terresa ble, ne contient que 0,026 d'azote, tandis que celui dont il est question ici par le seul fait d'avoir cru dans tin sol plus fertile, en renferme o?o35. DOCUMENT. 65 I. Composition du Froment. Sec. Prive de cendres Carbone. . 0,453 0,455 0,458 0,455 0,464 Hydrogene. 0,059 0,055 0,056 0,057 0,060 Azote. . . 0,034 0,034 0,034 0,034 0,045 Oxigene. . 0431 0,433 0,429 0,431 Cendres. . 0,025 0,0123 0,023 0,023 3. moyenne. i. a. 3. moyenne. 0,465 0,469 0,466 0,056 0,058 0,058 0,0345 0,0345 0,0345 0,4315 0,4445 0,4385 0,441* 4,000 1,000 1,000 1,000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 II. Germination du Froment. Premiere periode. La .germination a ete arretee aussitot apres 1'appari- tion des radicules; les jeunes tiges etaient a peine visibles. Composition dn Froment germe. Sec. Prive de cendres. i. ?.. moyenne. i. a. moyenne. Carbone . . . 0,457 0,4 60 0,459 0,467 0,472 0,470 Hydrogenc . . 0,057 0,058 0,057 0,059 0,059 0.059 Azote . . . 0,036 0,036 0,036 0,036 0,037 0,037 Oxigene . . . 0V426 0,422 0,422 0,436 0,437 0,437 Cendres. . . . 0,024 0,021 0,024 • » » 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 Resume : Carh. Hydrog. O*ig. Azote. Idefroment 0,4H6 O,058 0,441 0,035 adonnefromentgermeO,974 conten. . 0,458 0,057 0,423 0,036 Difference. .-—0,008 — 0,001 — 0,018 -f 0,001 Pendant la premiere epoque de la genniriation , le tromentparait done avoir gagne une eertaine quan- I Off DOCUMENS. tite d' azote; mais la quantite en est si petite, que ce gain estau moins douteux. La perte essuyee par la graine se porte presque entierement sur le carbone et I'oxigene. Comme dans la premiere germination du trefle, le poids de 1'oxigene perdu est beaucoup plus fort que celui du carbone. La perte en hyclrogene est comprise dans la limite possible deserreursd 'analyse. Les elernens perdus pendant cette premiere periode , peuvent se representer par de 1'eau et de 1'oxide de carbone. . III. Germination dn Froment. Deuxieme periode. La germination a ete suspendue lorsque les jeunes tigeseurent acquis la longueur des grains. Composition du Froment yerme. Deuxii'me periode. Sec. i. a. moyeime. Carhone . . 0,4 i 56 0,4390 0,4123 Hydrogene . 0,0583 0,0576 0,0580 Azote . . . 0,0356 0,0356 0,0356 Oxigene . . 0,4418 0,4441 0,4404 Ccudres . . 0,0237 0,0237 0.0237 Prive de cendres. 2. moyen 1,0000 1,0000 1,0000 0,4569 0,4489 0,4529 0,0593 0,0590 0,0592 0,0554 0,0354 0,0354 0,4194 0,4557 0,4515 1,0000 1,0000 1,0000 Resume : 1 de froraeut contient. domic 0,966 conteuant. Carb. Hydro"1. Oxig. Azote. 0,466 0,058 0,411 0,055 0,439 0,057 0,434 0,036 Difference. . . .— 0,027 — 0,001 — 0007 -f 0,001 Pendant cette seconde periode, lefroment a perdu en germant les memes elemens qui ont disparu dans DOCUMENS. 67 la premiere; mais les rapports entre les elemens sont differens. L'hydrogene et 1'azote n'ont pas varie sensi- blement; la quantite decarbone perdu est 5 fois-raussi forte que celle de 1'oxigene. La perte eprouvee est par consequent presque entierement supportee par le carbone ; neaninoins, il y a une legere perte d'oxi- gene. Bien mieux , si Ton compare entre elles les ana- lyses du froment germe de chaque periode, on trouve que, dans le passaged' une periode a Fautre, il y a eu fixation d'oxigene. Grain germe. Garb. Hydrog. Oxig. Azote. lve Periode. 1 de grame donne. . 0,974 0,458 0,057 0,423 0,036 ac Periode 0,966 0,439 0,057 0,454 0,03(i Difference. . . . —0,008—0,019—0,000-4-0011 0,000 IV. Germination du Froment. Troisieme Periode. On a mis fin a la germination quand les parties vertes dominaient dans la graine germee. Les tiges avaient une longueur de 3 a 5 centimetres; les grains, apres la dessiccation , etaient extremement rides , presque vides, et en les broyant on n'apercevait presque plus d'amidon. Composition du Froment germe, Toisierne Periode. i. 2. moyenne. i. 2. moyenne. Carhone . . 0,461 0,457 0,459 0,474 0,470 0,472 Hydrogen*-. . . 0,060 0,060 0,060 0,061 0,061 0,061 Azote . . . . 0,041 0,041 0,041 0,042 0,042 0,012 Oxigeiie . . . 0,410 0,414 0,412 0,423 0,427 0,425 Cetidres . . . 0,028 0,028 0,028 >' » " 1,000 1,000 1,000 1,000 1 ,000 1,000 5. 68 DOCUMENT. Resume : Carl*. llyilr Oxig, Azote. 1 tie froment coDticiit 0,466 0,058 0,411 0,055 nt 0,8 H, rontcnant . . 0,397 0,051 0,357 0,036 Difference . . . .—0,069— 0,007— 0,084-f 0,001 On voit que, pour parvenir a cette epoque avancee de la germination, la graine a eprouve une perte de 16 o/o , en ceclant a 1' atmosphere du carbone , de rhydrogene et de 1'oxigene. L'analyse ne signale en- core dans cette circonstance qu'un tres leger change- ment en plus dans la proportion d'azote. VIII. PRINCIPAIIX PHENOMKNES CHIMIQUES DE LA VEGETATION. — C'est encore an moyen de 1'analyse organiqne que M. Boussingaull a reconnu que les plantes en pleine vegetation empruntent toujours du CARBONE a Facide carbonique, de VIIYDROGKNE a 1'eau, et souvent de F AZOTE a 1'air. 11 a employe pour sol du sable siliceux. Ce sable a d'abprd ete passe au tamis , puis chauffe" et en- tretenu a la chaleur rouge, afin de lui enlever toute trace de matiere organ! que On riiiunectait alors avec de Teau distillee , pour le disposer a recevoir les semences. An bout de quelques jours on en- levaitles graines qui n'avaient pas germe. Les vases en porcelaine qui contenaient le sable ensemence ont ete deposes dans un pavilion situe a 1'extremite d'un grand jardin. Durant tout le temps de la culture , les fenetres sont restees conslamment fermees ; mais leur hauteur et leur position permettaient an soleil de DOCUMENS. 69 penetrer dans la piece pendant le jour. Pour enlevtr les recoltes on dessechait ces vases a line douce cha- leur. Les plantes sortaient aisement du sable, et pour debarrasser leursracines du sable adherent, on lesagi- tait dans 1'eau. Les plantes recoltees etaient alors sechees a 1'etuve, et la dessiccation s'achevait ensuite au bain d'huile etdans le vide. En determinant le poids du sable et de la cendre, on connaissait celui de la recolte seche et privee de cendre ; on comparait ce poids a celui de la graine semee, deduction faite de la graine non germee. Le sable dans lequel la vegetation avail eu lieu, etait tamise de nouveau; on recueillait de la sorle quelques debris de la plante et particulierement le test des graines. Le sable etait lessive et 1'eau de la- vage evaporee a 1'etuve ; mais a 1'exception de quel- ques matieres salines dont on ne pent s'expliquer Forigine, on n'a pas obtenu de residu qui meritat la peine d'etre pese. I. Culture du Trefle. Le trefle, recolte apres deux mois de culture dans le sable, etait d'un beau vert; mais, eu egard a ce qu'il aurait ete si on reutcultive dans une terre fumee, on pent dire qu'il etait chetif. Sa hauteur moyenne ne depassait pas 5 centimetres; ses racines, fort minces d'ailleurs, avaient environ 6 centimetres. 50 DOCUMENS. f'ompositio/t de la rccoltc. i. a. Moyeimc. Carbone 0,508 0,504 0,506 Hydrogene 0,057 0,058 0,058 Azote 0,047 0,047 0,047 Oxigene 0,388 0,390 o, 89 1,000 1,000 1,000 Resume de 1' experience : i de graine , contenant. . Recolle 1,649, contenant. . Difference. . . -f- 0,326 -j- 0,035 -|- 0,281 -f- 0,0o7 Ainsi , pendant deux mois de culture, le trefle a fait un gain en azote* La quantite d' azote trouvee en exces est assez forte pour qu'on ne puisse pas 1'attri- buer a line erreur ordinaire d'analyse. La graine on plus exactement la plante qui en est issue , a pris a 1'eau et a 1' atmosphere du CARBONE, de 1'hydrogene et de 1'oxigene. II est a remarquer que le rapport, dans lequel se trouvent ces deux derniers ele- inens, est precisement celui dans lequel ils consti- tuent Feau. La recolte, apres trois mois de culture , a presente une assez bonne apparence, le trefle ayant acquis 8 a 9 centimetres de hauteur. La chaleur d'aout avait fait developper assez rapidement cette culture; on remar- quait quelques feuilles seches. Les feuilles les plus grandes pouvaient etre circonscrites dans un cercle de 5 centimetres de diametre ; la longueur des racines DOCUMENS. 71 variait tie 6 a 1 1 centimetres ; mais elles etaient tres minces. La recolte dessechee et broyee avait une cou- leur vert fonce. Composition de la recolle. i, a. Mnycnn-?. Carbonc 0,606 0,508 0,507 Hydrogene .... 0,066 0,065 0,066 l Azote 0,038 0,038 0,038 Oxigene. 0,390 0,389 0,389 1,000 1,000 1,000 Resume de Y experience : Garb. Hydr. Oxijf, Azof.-.. l de graine contient 0,508 0,060 0,360 0,032 a doiine, recolte , 2,580, conteuant 1, 313 0,171 1,007 0,098 Difference -|-0.805-hO,lil-|-o,647-fo,026 !!(.r;Jj;Hj>OV f,l Jm>ba'Kj 'rAllt^r.btett alfe'up fjlfXtli*f Pendant nne culture de trois mois, la graine deve- nue plante a acquis environ i/5e du poids de TAZOTE qu'elle renfermait avant d'avoir etesemee; en outre, le CARBONE a augmente dans le rapport de 5 a 8. L'hy- drogene etl'oxigene out presque double; mais ici ces deux substances ne se trouvenl pas dans la propor- tion voulue pour former de 1'eau. L'HYDROGENE est en exces , et cet exces est tel qu'on ne pent Tattri- buer a une erreur d'analyse. II semble resulter des experiences sur le trefle, que pendant la germination de cette graine, il n'y a pas d'azote fixe; mais il parait que pendant la vegetation, la plante prend a 1'air une certaine quantite de ce principe. 72 DOCUMENT De toutes les objections qu'ou pourrait elever sur 1'exactitude ties experiences que nous venons de de- crire, il n'en est qu'une qui paraisse de quelque im- portance; elle a ete faite toutes les fois qu'on a voulu fixer Je poids des elemens que les vegetaux emprim- tenl a Fair et a 1'eau , c'est celle qui attribue line partie des elemens acquis par la plante, aux poussieres qui voltigent dans 1'air. On ne pent nier la presence de ces poussieres, et Ton peut soutenir qu'elles in- terviennent en agissant jusqu'a un certain point, comme le ferait un engrais , et comme il n'est pas douteux qu'une partie de ces poussieres ne soit d'o- rigine animale , on pouvait supposer jusqu'a demon- stration du contraire, qu'elles fournissenta la plante 1'azote qu'elle s'est assimilee pendant la vegetation. Pour lever toutscrupule a cet egard, M. Boussin- gault a fait germer et vegeter du trefle dans un appa- reil qui mettait la plante completement a 1'abri des poussieres qui sont tenues en suspension dans 1'at- mosphere, et il a obtenu exactement les memes resul- tats. Ainsi , en germant en vase clos comme en ger- mant a 1'air, le trefle n'absorbe pas une quantite notable d' azote, tandis que , pendant sa vegetation , il en gagne une quantite tres sensible. DOCUMENS. 73 JI. Culture $u Froment pendant les mois de septembre el d'octobre. 87 semences de froment ont ete semees clans le sable; toutes out germe. Les tiges, lors de la recolte, avaient 20 a 1$ centimetres. Elles etaient fort greles , se courbant sonsleur proprepoids ; quelques feuilles placees vers le bas de la tige, se trouvaient complete- ment decolorees ; les racines avaient pris un develop- pement extraordinaire en longueur, mais elles etaient minces et chevelues. La recolte contenait i Carbone 0,495 Hydrogene. . . . 0,064 Azote 0,022 Oxigene 0,419 1,000 Resume : i de froment contient . . . 0,466 o,(>58 0,441 0,035 a produit 1,462, contenant . 0,724 0,094 0,612 0,032 Difference. . . . —0,258 — 0,036 — 0,171 -+- 3,003 Pendant ces deux moisde vegetation auxdepens de I'air et de 1'eau, le poids du froment a augmente dans le rapport de i a i -I-. Gette augmentation a lieu par une assimilation de carbone, d'hydrogene et d'oxi- gene; F analyse indique en outre une tres faible perte d' azote, 74 DOOUMENS. Culture du Frame nt pendant les mot* daout , de septembre et d'octobre. 46 grains de froment ont ete semes dans le sable ; tons ont leve. A 1'epoque de la recolte, les tiges avaient une hauteur de 36 a 38 centimetres ; la plupart des feuilles inferieures etaient jaunes, les racines avaient pris une extension considerable , et formaient un espece de tissu, ce qui a rendule lavage fort difficile. Composition de la recolte. i: ». Moyenne. Carbone ...... 0,482 0,482 0,483 Hydrog4ne .... 0,057 0,059 0,058 Azote ....... 0,020 0,020 0,020 ...... 0,441 0,439 0,440 1,000 1,000 1,000 Resume : Carb. Hyilr. Oiig. Aa«>te. 1 de froment con lien t. . . o,460 0,058 0,441 0,035 a produit 1,838 ....... 0,880 0,105 o,8io 0,037 Difference. . . . -j-o,42o + 0,047 + 0,369 -f 0,002 Ainsi, apres trois mois de culture , le poids du froment a pour ainsi dire double; le carbone, 1'hydro- gene et Toxigene, sontaussi dans la recolte dans une proportion a-peu-pres double : 1'analyse indique un accroissement d'azote tout-a-fait insignifiant. Les resultats obtenus avec le froment , relativement a la germination, ont ete analogues a cetix qui ont ete fournispar letrefle. llparaitconstantque, pendant ce phenomene , il n'y a ni perte ni gain en azote. DOCUMENS. 75 III. Culture des Poix. En cultivant des pois semes dans des conditions semblables, on a obtenu les memes resultats , et de plus on a constate un fait assez inattendu, c'est queles pois, sousl' influence de ce regime, n'ayant pour tout aliment qtie Feau et 1'air, ont fleuri et donne des se- mencesd'une maturite parfaite. Composition des rois sonmis a I' observation . Cendres comprises. Cendres deduites. Carbone. . :K '. :, 46,5 48,0 Hydrogene . . . . «,i 6,4 Oxigene 40, i 41,3 Azote 4,> 4,:i Cendres 3,1 » 100,0 100,0 Cinq pois pesant ensemble 1,211, et ayant cha- cun le meme poids, a o gr., 002 pres, ont ete semes le 9 mai dans de F argil e cuite, calcinee au rouge, puis humectee avec de Feau distillee. Le 1 6 juillet, ces pois dont la vegetation avail une fort belle apparence , etaient en fleurs ; chaque grain a fourni une tige, et a chaque tige se trouvait une fleur. Le i5 aout, les gousses etaient mures; on cessa d'arroser, et a la fin d'aout les plantes avaient seche. La longueur des tiges recoltees variait de i me- tre a i metre -f; mais ces tiges etaient fort greles. Les feuilles ne representaient guere que le tiers de 76 DOCUMENS. la superficie des feuilles de pois , venus dans nn sol fume. Les gousses avaient une longueur de 35 milli- metres, sur 10 a 12 millimetres de largeur, Quatre des gousses renfermaient chacune deux semences; lacinquieme n'en contenait qu'une; mais cette semence avail un volume presque double. Composition des Pois recolles. Genc'.res comprises, Ceudros deduiles. Carbone 53,5 64,9 Hydrogene. ... 6,6 6,8 Oxigerie. .... 33,8 34,7 Azole 3,5 3,6 Cendivs. • 26 » 100,0 100,0 Composition des tiges et gousses , cendres deduiles. Carbone 62,8 Hydrogcne. ... 6,2 Oxigene 39,4 Azole 1,6 100,0 Resume de 1'experience : Carb. Hydr. Oxig. Azote POJS semes, 1,072 gr., cont. o,5i3 o,069 0,440 o,046 KeCOlte, 4,441 2,376 0,281 1,680 0,101. Difference. . . . -|-i,86i + 0,215 + 1,237 -j- 0,055 II resulte de cette experience que igr ,072 de pois ont gagne 3gr',369 de matiere organique, en 99 jours de vegetation , accomplie pendant les mois les plus chauds de 1'annee ; on voit, en outre , que le poids de Fazote primitivement contenu dans la semence se trouve plus que double dans la recolte. DOCtTMENS. 77 Le resteclela mat i ere elemental re, assimilee pendant 1'accroissement de la plante, ne se represente pas exactement par de 1'ean et du carbone ; Fhydrogene s'y tronve dans un tel exces, qu'il est impossible de 1'attribuer a line errenr d' analyse. IV. Culture du Trefle dans un sol sterile. Dans un champ de trefle, ensemence au printemps, on a choisi plusietirs plants de meme hauteur; trois plants ])esant 6gr ,75o a 1'etat vert out ete mis de cote et conserves pour 1' analyse; trois antres, qui pesaient Gs' ,820 ont ete immediatement plantes dans du sable recemment calcine et humecte avec de Feau distillee. Le trefle a ete plante le 28 mai et mis aussitot a 1'abri des poussieres de 1'atmosphere. La vegetation a langui dans les premiers jours, mais bientot apres elle a pris unevigueur remarquable. Aubout d'un mois, la hau- teur du trefle avait double; les feuilles avaient nne belle couleur verte; la plante paraissait aussi belle que le trefle du meme age qui avait continue sa croissance dans les champs. Vers le 8 juillet, les fleurs commen- cerent a se mana fester. Le i5? ces fleurs etaient d'un beau rouge incarnat; le ieraout on cessa d'arroser pour laisser secher la plante. Les racines avaient pris tres pen de developpement; les extremites etaient tres chevelues, mais 1'espece de fuseau qui constitue le corps de la racine n'avaitfait aucun progres. 78 DOCUMENS. Analyse du Trefle avant 1' experience. Les trois plants cle trefle reserves ont donne a 1'a- nalyse : Garbone ........ 43,42 Hydrogene ..... . . 5,40 Oxigene ....... 47,43 Azote ........ L 3,75 100,00 Composition du Trefle en fleur recolte. Le trefle recolte desseche a la temperature de i io(> dans le vide a pese 2er,754- 11 a donne a Fanalyse : Carbone ....... 53,oo Hydrogene ...... 6,41 Oxigeiie ....... 38,14 Azote ......... 2,45 100,00 Resume de 1'experience : Le trette transplante, prive de cendres , pesait . . . Ogr-,884 Apres soixante-trois jours de culture, il a pes6 2 ,264 Gain pendant la culture. . . . . i ,380 Carb, Hydr. Oxig. A/.otc. Le trefle avantla culture contenait 0,384 o,04S 0,419 0,033 apres la culture 1,200 o,!4fc 0,863 0,05ft Difference. . . . -f- 0,8i6-}-0,097-j-°>444-j-0,023 Ainsi, apres ces deux mois de vegetation, aux de- pens de Fair et de Feau, le trefle aurait, pour ainsi dire, triple le poids de sa matiere elementaire, et Tazote se trouverait double^ a fort pen de chose pres. DOCUMENS. 70 V. Vegetation de Pavoitie dans Veau pure. Le 20 juin on a pris dans im champ de jeunes plants d'avoine. Trois tiges mises de cote pour 1'ana- lyse ont pese ioer-,3oo. Quatre des memes tiges, des- tinees a 1'experience, pesant i48r',37o, ont ete dispo- sees a 1'abri des poussieres, les racines plongees dans Teau distillee. Vers la mi-juillet, la longueur des tiges avait presque double. A cette epoque, 1'avoine avait F aspect de celle qui etait restee dans les champs. A la fin de juillet, les grappes etaient formees, la plante se trouvait en fleurs. Vers le 10 aoiit, le grain parti t mur, et Ton fit secher la plante entiere a Fetuve. Composition des jeunes plants reserves. Carbone. . . f. 1 !. 63,0 Hydrogene . JvUpi 6,8 Oxigene. f !.',|; . . . 36,4 Azote 3,8 100,00 Composition de 1'avoine receltee( Plante enliere). Carbone. . . .-/ *;»:,< 48,1 Hydrogene.. ... ^ , 6,2 Oxigene 44,0 Azote 1,7 100,0 Resume de 1'experience : Les jeunes plants d'avoine soumis a ^experience pesaient. . . '." . ^ ls>-,56(t La plante recoltee a pese 3 ,4is Guin pendant la culture, l ,158 80 IMMHTMENS. Caib. Hydr. Oxig. Azoic. Avant IVxp6rierice , la planle cont. 0,^27 0,106 0,5(58 0,069 Apres 41 jours tie vegetation. . . . 1,500 0,193 1,373 o,053 Difference. .... -j-0,67 t-fo,087-)-0,804— 0,006 Dans cette experience, 1'analyse, loin d'indiquer qu'il y ait eu. gain d' azote durant la vegetation, signale an contraire une legere perte de ce principe. Les experiences que nous venons de decrire out de- montre , i ° Qu'en germant, le trefle et le froment ne gagnent ni ne perdent une quantited' AZOTE qui soit indiquee par T analyse; 2° Que, pendant la germination, ces grains perdent du CARBONE, de FHYDROGENE, de FOXIGENE, et que la perte absolue de chacun de ces elemens, ainsi que le rapport suivant lequel les pertes ont lieu , varient aux differentes epoques de la germination ; 3° Que, durant la culture du trefle, dans un sol absolument prive d'engrais, et sous la seule influence de Fair et de 1'eau, cette plante prend ducARBONE, de THYDROGENE, de FOXIGENE et une quantite d' AZOTE, appreciable par 1'analyse ; 4° Que le froment, cultive exactement dans les memes conditions, em prim te egalement a 1'air et a 1'eau du CARBONE, de THYDROGENE et de TOXIGENE, mais qu'apres la culture de cette cereal e, 1'analyse n'a pu constater un gain ou une perte en AZOTE ; 5° Que les pois semes dans un sol absolument ste- rile et arrose avec de 1'eau pure, peuvent acquerir un DOCUMENS. 81 developpement complet et accomplir toutes les phases de la vegetation, jusqti'a donner des graines d'une maturite parfaite. L' AZOTE fait partie des elemens pris a 1'eau ou preleves sur F atmosphere, qui se sont assimiles dans la plante ; 6° Que le trefle, developpe dans un sol fertile et cultive ensuite sans le conconrs de matieres orga- niqaes , fixe egalement de 1' AZOTE ; 7° Que Favoine, enlevee a un sol fume et placee dans les memes conditions que le trefle, a pris a Fair ducARBONE, del'HYDROGENE et de FoxiGENE, sans s'as- similer de 1' AZOTE, F analyse indiquant an contraire, une faible perte de ce principe. D'ou on peut coiiclure que dans certaines condi- tions plusieurs plantes sont aptes a puiser de 1' AZOTE dans Fair. Mais dans quelles circonstances, a quel etat Fazote se fixe-t-il dans les vegetaux ? c'est ce que nous ignorons encore. En effet, Fazote pent entrer directement dans For- ganisation des plantes, si leurs parties vertes sont aptes a le fixer. Get element peut encore etre porte dans les vegetaux, par Feau, toujours aeree, qui est aspiree par leurs racines. En fin il est possible, comme le pensent plusieurs physiciens, qu'il existe dans Fair une infmiment petite quantite de vapetirs ammonia- cales (Extrait des M^moires de M. Bqussing:aiilt7^/nn. de Chim'. et de Physiq., tomes 67 et 69). IX. RESPIRATION nr. L'HOMMI:. — D'apres des expe- riences faites sur moi-meme, cliacune de mes inspira- 82 DOCUMENS. lions introduit environ un tiers -de litre d'air dans mon poiimon ; je fais quinze on dix-sept inspirations par minute; 1'air expire renfermede 3 a 5 pour 100 d'a- cide carbonique : il a perdu de 4 a 6 pour 100 d'oxigene. Ces bases don nent pour chaque jourde vingt-qua- tre heures : 16 inspir. ^< 1/3 de litre = 51.3 air expire par minute. 318 air expire par heure. 7632 air expire par jour de 24 h. En admettant comme moyenne 4 pour o/o d'acide carbonique dans cet air, on aurait done 121. ,7 acide carbonique a 1'heure. 3051. ,8 par jour. Transfer mees en poids ces donnees fournissent 166 2/3 grammes de carbone brule par jour; 555/9 grammes de carbone qui representeraient Thydro- gene bru!6 par jour. 212 2/9 carbone total brule en 24 heures. Ge qui ferait a-peu-pres 9 grammes par heure, soit de carbone, soit de son equivalent en hydrogene. D'anciens observateurs ontporte cette quantite a 34o gr. par jour, ce qui ferait environ i4 grammes a T heure. En comptant sur une consommation de 10 a i5 grammes a 1'heure, on doit rester dans les li'mites dn vrai. Mais j'estime que la consommation de 1 5 gram- mes ne pent guere s'appliquer qu'a des individus ex- DOCUMENS. 83 ceptionnels pour Jeur taille, le developpement dc leur poitrine, leur appetit, etc. Tout compte fait, on regarde done la consomma- tion de 10 grammes a Tlieure, comrne la plus presde la verite pour la masse commune des homines adultes. La haute importance de cette determination a la quelle se rattachent les questions les plus serieuses de ralimentation et par consequent de I' economic pu- blique, exige qu'elle soit etudiee par des moyens plus corrects et sur un grand riombre d'individus. Nous nous occupons de cette etude. X. EXHALATION D' AZOTE PAR LES ANIMAUX. — Quand on etudie la respiration sur I'homme, 1' exhalation d' azote est tres difficile a constater, car on ne conriail pas la quaii tite d'air inspiree, et si Ton veut la conclure de 1'analyse de Fair expire, on s'apercoit que 1'exha- lation d'azote se confond avec la disparition d'oxi- gerie, qui correspond a 1'hydrogene brule. Ainsi, qu'on fasse 1'analyse d'un litre d'air expire par un homme, on trouvera, par exemple: Azote. . jl . . . 798 Acide carbonique . 16) f »)(!*"> Oxigene. , ; , . . 186 ( 1000 La somme de 1'acide carbonique el de Toxigene devrait produire 208; elle ne represente que 202. La difference pent s'expliquer , soit en supposant que 6 parties croxigen^ onl disparu pour former de Teau. 84 DOCUMENS. soit en supposant qu'il s'est degage 3o parties d'azote. II est impossible de savoir au juste ce qui s'est passe et de dire dans quelle proportion chacune de ces deux causes contribue au resultat final. L'ex halation d'azote ne pent etre reconnue qu'en faisant respirer un animal dans une quantite d'air determinee.Telestle cas des experiences de MM. Du- long et Despretz, par exemple. Or, elles presenter) t une exhalation d'azote notable et constante, car sur 17 experiences, M. Dulong a constate quatorze fois une exhalation notable d'azote et deux experiences n'ontdonneni exhalation ni absorption. D'un autre cote, M. Boussingault a fait voir que cette exhalation d'azote doit avoir lieu, puisqu'on ne retrouve pas dans les excreinens ni dans les urines, la totalite de Fazote fourni par les alimens. Ainsi, on pent affirmer que les animaux n'emprun- tent pas d'azote a Fair ; toutes les experiences tendant a prouver qu'ils en exhalent au contraire. Telle est du reste 1'opinion adoptee par Berthollet, Nysten, Dulong etDespretz, d'apres leurs experiences personnelles sur la respiration des animaux. M. Despretz a surtout insiste sur ce point d'une maniere tres particuliere , et il en a fait une loi gene- rale ; car cet habile physicien assure avoir toujours observe cette exhalation d'azote dans deux cents expe- riences an mains*. IJOCUMENS. 85 XI. ROLE PHYSIOLOGIQUE DE L'UREE. J'ai repre- sente la composition de Furee de la maniere suivante : 2 molecules de carbone . . . .^12 20, o 2 id. oxigene . . . . 16 26,6 4 id. azote 28 46,6 k id. hydrogene ... 4 6,6 fiO 100,0 En examinant Feffet que^>roduisijnt sur Furee les substances animales qui Faccompagnent dans Furine, on trouve que ces dernieres, se modifiant a Fair y deviennent de veritables fermens, et que I'uree , sous leur influence fixe de 1'eau, de man iere a passer a 1'etat de carbonate d'ammoniaque. 1 molecule uree = C 2 O2 Az4 H *' 2 molecules eau = O a H a 2 molecules carbonate d'ammoniaque . — C2O4 Az4H6 Ainsi , par la nature meme des urines , toute I'uree excretee par les animaux, doit promptement se con- vertir en carbonate d'ammoniaque. XII. CHALEUR DES ANIMAUX ET DES PLAINTES. — La chaleur animale etait consideree par Laplace et Lavoi- sier comme . entierement due a la combustion qui se passe dans lesanga la faveurdelarespiration. Nousre- gardons cette opinion comme 1'expression de la verite. Dans les experiences qui ont eu pour objet la me- sure de la chaleur animale, dans ses rapports avec la respiration, MM. Dulong et Despretz ont employe, r un calori metre a eau dans lequel se trouvait Fa- 86 DOCUMENS. nimal , 2° deux gazometres destines , 1'un a fournir, Fautre a recevoir Fair necessaire a sa respiration. Sur ioo parties de chaleur absorbee par le calori- metre, M. Dulong, en operant sur Feau, a trouve que la combustion du carbone ou de Fhydrogene dans la respiration en represente 7 5 ou 80. II attribue le reste a une cause inconnue. M. Despretz qui a oj>ere sur le mercurea recueilli plus completement Facide carbonique fourni par la respiration. Aussi, sur 100 parties de chaleur recueil- lie par le calorimetre, trouve-t^il que la respiration en represente 80 ou 90. On demeure convaincu que cette portion de cha- leur absorbee par Feau du calorimetre, et qui se trouve en exces sur celle que la respiration repre- sente, tient en grande partie a un veritable refroi- dissement de Fanhnal, quand on voit que ce sont les animaux dont la temperature propre est la plus haute et ceux qui se refroidissent le plus aisement, qui out presente les plus grands exces. On sait , en effet, par les experiences de M, Edwards, que les jeunes animaux perdent bien plus facilement une portion de leur chaleur que les animaux adultes , et il faut se rappeler ce resultat pour se rend re compte de quelques anomalies apparentes qu'on observe dans ces sortes de determinations. Voici le tableau des experiences de M. Despretz, qui meritent d'ailleurs toute confiance par le soiri avec lequel elles out ete execulees. DOCl'MENS. 87 Cliiilfiir produili- Chaloin reoucilli.- par la respiration, par it- culurinirlrf. ANIMAUX 12 petitschiensde5 sem. 100 135 jeunes. jj chienne de 8 mois. .100 135 /4 pies 100 133 14 chouettes 100 133 TEMPERATURE Grand due adulte . . 100 129 del animal, 42° ou 4V I3 pigeons adultes . . 100 126 [Cane adulte. . ... 100 126 Coq adulte 100 125 Idem. j Chat de 2 ans .... 100 123 38" ou 30°. | Chienne de 2 ans. > ;; ; . '" 100 123 ,'Lapin male 100 115 35/^360 3 cochons d'Inde adult. 100 112 [Lapine adulte. . . . 100 no Ce tableau montre clairement que 1'exces de cha- leur rectieilli par le calorimetre est cTaiitantplus con- siderable que F animal est plus jeune et que sa propre temperature est plus elevee. C'est-a-clire que la chaleur abandonnee par 1' animal a Feau qui Fenveloppe rend suffisamment compte des exces apparens cle chaleur observes dans ces expe- riences. 11 n'est done pas prouve qu'il existe dans les animaux une autre source de chaleur que la respira- tion elle-meme. La theorie de Laplace et Lavoisier qui attribue a la respiration toute la chaleur produite par les animaux constitue done encore F opinion la plus probable. XIII. DF. L'oRIGtNE DES MATIERES MINERALES QUI EXISTENT DANS LES ETRES ORGANISES. C'est line qilCS- tion souvent controversee que celle de savoir si les 88 DOCUMENS. plantes n'ont pascree des matieres minerales pendant la duree deleur vegetation, si lesanimanx n'en ont pas prodnit de leur cote pendant la duree de leur vie. Relativement aux vegetaux, les experiences de M. Lassaigne prouvent sans replique qu'ils n'ont pas cette faculte. A" l'egard des aniinaiix, j'ai fait en 1822 avec mon ami leDr. Prevost de Geneve des experiences stir le developpement des oeufs qui conduisent a la meine conclusion. 8 oeufs frais pesant ensemble 428 gr.65 ont laisse 40 gr.10 de ecndres ; 9 ceufs couves pres d'eclore , pesant ensemble 462 gr.53, ont laisse 51 gr.97 de cendres; 12 oeufs frais, pesant ensemble 676gr.37, ont perdu de leur poids pendant la duree de I'incubation une quantite egale a 92 gr. 75. On tire de la les restiltats suivans pour la composi- tion comparee des oeufs frais et des oeufs couves et pres d'eclore. OEufs frai». (F.ufs |.t es dc IVclosion . Matieres minerales. . . . 9,3 9,4 Matieres organiques . .. .• 23,8 21,2 Eau / . . .• . . .^f>. . 06,9 55,6 Perte pendant I'incubation. » 13,8 100,0 100,0 _, D' ou il suit que pendant le developpement du paulet, il y a destruction reelle de matiere organique el qu'il ne se prodnit pas de matiere minerale. FIN. — JANVIER 184 '2. — FORTIN , MASSON ET C", SUCCESSEURS DE CROCHARD ET C'% PLA CE DE L'ECOLE - DE- MEDECINE. 1 . LIBRAIRIE MEDICALE LIVRES DE FONDS. ADELON. Physiologic de Phomme, 2e edit. Paris, i83i, 4 vol. in-8. 28 fr. AJASSON DE GRANDSAGNEET J.-M.-L. FOUCILE. Nouveau Manuel complet de chimie generale appliquee a Ja medecine. Paris, i832, in-i8, fig. 3 fr. 5o ANDRAL. CJinique medicale, ou choix d'observations recueillies a I'h6pitalde la Charite, 4C edit., revue, corrigee et augmentee. Paris, 1840, 5 vol. in-8. 4° &• On vend separement: Tomes 3 et 4, maladies de 1'abdomen, 2e edit. Paris, i83i. 12 fr. Tome 5, maladies de 1'encephale, 1804. 6 fr. ANNALES de Chimie , ou Recueil de memoires concernant la chimie et les arts qui en dependent 5 par MM. GUYTON DE MORVEAU, LAVOISIER, MONCE, BERTHOLLET, FOURCROY, etc. Paris, 1789 a 1816 inclusivement, 96 vol. in-8, fig. 400 fr. 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BROXGNIART et DUMAS. i'e serie, 1824 a i833 inclusivement -3 3o vol. in-8, 600 planches en- viron , la plupart coloriees. 160 ir. On peut se procurer la plupart des annees separement. 16 fr. Table des matieres des 3o volumes qui composent cette serie. Paris, 184^, i vol. in-8. 8 fr. ANNALES des Sciences naturelles, seconde serie f comprenant la zoologie, la bota- nique, Tanatomie et la physiologic comparees des deux regnes, et 1'histoire des corps organises fossiles, redigees pour La Zoologiej par MM. AUDOUIN et MILNE EDWARDS ; pour la Botanique, par MM. BRONGNIART (^Ad.) et GUILLEMIN. Ces deux parties ont une pagination distincte, et forment, chaque annee, deu.\ volumes debolanique et deux volumes de zoologie, accompsgnees June et 2 Librairie medicale de FORTIN , MASSON ET cie, 1'autre de 24 a 36 planches gravees avec soin, et coloriees toutes les fois que le sujet 1'exige. Pour Paris, les departemens , 1'etranger, Pour les deux parties reunies : 38 fr. 4° fr- 44 fr' Pour une partie separdment : 26 27 3o ANNUAIRE medico-chirurgical des hopitaux et hospices civils de Paris, oil Recueil de memoires et observations, par les medecins et chirurgiens de ces etablissemens, MM. DUPUYTREN, BOYER, EsQDIROL, SfiRRES, LERMINIER, FoDQtilER, AtlBERT, INlCOD, BEAUCHENE, KAPELER, CULLERIER, etc. Paris, 1819, in-4, et atlas de 26 planches , gr. in-fol. 20 fr. ASSEGOND (A.). Manuel hygienique et therapeutique des bains de mer. Paris, i834, in-i8, cart. 5 fr. AUBRY. Les Oracles de Cos. Montpellier, 1810, in-8. 6 fr. AUDOUIN (Victor). Histoire des insectes nuisibles a la vigne et particulierement de la pyrale qui devaste les vignobles des departemens de la Cote-d'Or, de Saone- et-Loire, du Rh6ne, de 1'Herault, des Pyrenees-Orientales, de la Haute-Garonne, de la Charente-Inferieure et de Seine-et-Oise ; avec Vindication des moyens a 1'aide desquels on peut esperer de la detruire. Ouvrage public sous les auspices de M. Martin (du Nord), ministre des travaux publics , de I'agriculture et du com- merce, et de MM. les membres des conseils generaux des departemens ravages. 1 vol. in-4> avec atlas. L'ouvrage paraitra en 6 livraisons, chacune de 6 a 8 feuilles de texte, avec 4 ou 5 planches gravees et coloriees d'apres nature,representant 1'insecte a toutes les epoques de sa vie , et la vigne dans tous ses etats de devastation. II sera ter- mine le 3o juin 1842. Prix de la livraison. 12 fr. AUDOUIN ET MILNE EDWARDS. Rechercb.es pour servir a 1'Histoire naturelle du littoral de la France , ou Recueil de Memoires sur Tanatomie, la physiologic, la classification et les moeurs des animaux de nos cotes. Voyage a Grandville, aux lies Chaussey et a Saint-Malo; 2 vol. grand in-8, ornes de planches gravees et coloriees avec le plus grand soin. — Tome ier. Introduction. 17 fr. — Tome 2e. Annelides. Premiere partie. \ 7 fr. BABI N (A.) ET LENOIR. Manuel complet pour le baccalaureat es-sciences. Paris, i828,in-i8. 4fr. BAUDELOCQ UE . L'art des accouchemens, 7° edit. Paris, 1 833, 2 vol. in-8, fig. 1 8 fr. BAUDELOCQUE ( A.-C. ). Traite de la peritonite puerperale. Paris, i83o, in-8. 6 fr. 5o BAUME. Elemens de pharmacie,9e edition, revue par Bouillon- Lagrange. Paris, 1818,2 vol. in-8, figur. i3 fr. BAUMES. Precis theorique el pratique sur les maladies veneriennes. Paris, 1840, 2 vol. in-8. 12 fr. BECQUEREL (A.). Sem^iotique des urines, ou Traite des alterations de 1'urine dans les maladies, suivi d'un traite de la maladie de Bright aux divers ages de la vie. Paris, 1841, i vol. in-8, avec 17 tableaux. 7 fr. 5o BELL (B.). Traite de la gonorrhee virulente ou de la maladie venerienne , traduit de Tanglais par BOSQUILLON. Paris, an x, a vol. in-8. 12 fr. BERZELIUS. Rapport annuel sur les progres des sciences physiques etchimiques, presente le 3i mars 1840, a 1' Academic des sciences de Stockholm, traduit du suedois, sous l«s yeux de M. BERZELIUS, par PLANTAMOUR. Paris, 1841, i vol. in-8. Prix : 5 fr. BEUDANT (F.-S.). Cours elementaire de mineralogie et de geologic. Paris, 1841, i fort vol. in-i2 imprime avec luxe, fig. intercalees dans le texte. 6 fr. Ce volume fait partie du cours elementaire d'histoire naturelle, par MM. EDWARDS, DE JUSSIEU et BEUJUNT. 3 vol. BILLARD (C.). Dela membrane muqueuse gastro-intestinale, dans Tetat sain et dans 1'etat inflammatoire, ou recherches d'anatomie pathologique sur les divers aspects sains et morbides que peuvent presenter Testomac et les intestins; ou- trage couronnc par F Athene? de medecine. \ vol. in-8. Paris* i8-25. 7 fr. BOIV1N (Mm). Memorial de 1'art des accouchemens, ou principes fondes sur la pratique de 1'hospice de la Maternite de Paris, et sur celle des plus celebres place et rue do l'Ecole-de-Mcdecine , i . 3 praticiens de Paris ; ouvrage adopte corame classique pour les eleves de la Maison d'accouchement de Paris, 4e edition, augmentee. Paris i836, 2 vol. in-8 , avec i43 gravures. i4 fr. BON AMY ET BEAU. Atlas d'anatomie descriptive du corps humain. Get ouvrage , du format jesus in-8, renfermera 200 planches, dessinees d'apres nature etlithographiees. II est publie par livraisons mensuelles, a partir du i5 octobre 184.1. Chaque livraison contient 4 planches, accompagnees d'un texte explicatif raisonne . Prix de la livraison, fig. noires. 2 fr. — fig. coloriees. 4 ^r« BOUCHARD-CHA1MTEREAUX. Catalogue des mollusques terrestres et fluviatiles observes jusqu'a cejoura 1'etatvivant, dans le departement du Pas-de-Calais. Boulogne, 1 838, br. in-8, pi. 3 fr. BOURDON, Guide aux eaux minerales de la France, de 1'Allemagne, de la Suisse et de Tltalie , 2e edition. Paris, 1837, in-i8. 5 fr. BOURGERY ET JACOB. Anatomic eiementaire en 20 planches , format grand colombier , representant chacune un sujet dans son entier a la proportion de demi-nature , avec un texte explicatif a part, format in-8 , formant un Manuel complet d'anatomie physiologique j ouvrage utile aux medecins, etudians en medecine , peintres , statuaires et a toutes les personnes qui desirent acquerir avec promptitude la connaissance precise de 1'organisation du corps humain. Void la matiere des planches dans I'ordre suivant lequel elles se succedent : PLANCHES I ET II. — SUJET D'OSTEOLOGIE ET DE SYNDESMOLOGIE. — Planche I. Plan anterieur. — C6te droit : les os sees. — C6te gauche : les os revetus de leurs ligamens. On y a joint les gros vaisseaux des membres , pour montrer clairement leurs rapports avec les points d'appui et indiquer les lieux ou il faut comprimer dans les hemorrhagies. — Planche II. Plan posterieur. Meme disposition. PLANCHES III, IV, V, VI, VII, VIII. — SUJET DE MYOLOGIE ET D'APONEVROLOGIE: — Planche III. Plan anterieur. — C6te droit : muscles superficiels. — C6te gauche : apone vroses superficielles. — Planche IV. Plan anterieur. — Cote droit : muscles de la deuxieme couche. — C6te gauche : muscles de la troisieme couche. — Planche V. Plan posterieur. — C6te droit : muscles superficiels. — Cote gauche : aponevroses superficielles. — Planche VI. Plan posterieur, deuxieme et troisieme couches de muscles. — Planche VII. Plan lateral. Muscles superficiels et profonds. Muscles de 1'os hyo'ide. — Planche VIII. Details d'appareils partiels. Diaphragme , interieur du tronc. Muscles de la machoire inferieure, de la langue , du voile du palais et du pharynx. PLANCHES IX, X, XI, XII, XIII , XIV. — SUJET D'ANGEIOLOGIE. Poumons, cceur, arteres, veines et lymphatiques. Sur les diverses figures sont indiques les lieux ou se pratiquent la compres- sion ou la ligature des vaisseaux, et, pour les veines en particulier, les di- verses saignees. — Planche IX. Interieur du tronc. Cceur, poumons et leurs enveloppesj gros vaisseaux. — Planche X. Vaisseaux du thorax et de 1'abdomen , azygos , sinus veineux cerebraux et rachidiens. — Planche XI. Plan anterieur a deux couches, Veines sous-cutanees et yais- seaux profonds. — Planche XII. Plan posterieur a deux couches. Veines superficielles et vais- seaux profonds. — Planche XIII. Plan lateral. Details d'ang&ologie et de ne>rologiej sujet complet. — Planches XIV. Vaisseaux lymphatiques, XV, XVI, *VH.~ SUJET DE NBVROLOGIE. 1. 4 Librairie medicalc de FORTIN, MASSON ET c*, — Planche XV. Cerveau , moelle epiniere et leurs enveloppes. Organe des sens, larynx. — Planche XVI. Plan anterieur. Nerfs encephaliques a deux couches; sujet complet. — Planche XV J I. Plan poslcrieur ; nerfs encephaliques a deux couches: su- jet complet. PLANCHES XVIII, XIX. — APPAREIL DIGESTIF. — Planche XVJll. Ensemble et figures partielles du canal alimenlaire. Esto- mac, intestins, vaisseaux chyliferes, peritoine. — Planche XIX. Foie, pancreas, rate, reins, capsules surrenales, vessie. Grand sympathiquc et nerfs visceraux. PLANCHE XX. Etude complete du perinee dans les deux sexes. Organes de la repro- duction de 1'homme et de )a femme. Embryotomie. Chaque planche se vend separement : noire. 6 fr. coloriee. 12 fr. L'mu>rage esttermine. BRACKET. Traite des convulsions dans 1'enfance, 2eed.P«r/s, 1887, i vol.in-8. 7fr. BRONGNIAKT (Ad.). Histoire des vegetaux fossiles, ou recherches botaniques et geologiques sur les vegetaux renfermes dans les diverses couches du globe. Paris, 1828-1889 ; ouvrage public en 2 vol. grand in~4 et 3oo planches , paraissant par livraisons de G a 8 feuilles de texte et de i5 pi. Prix de chaque livraisori i3 fr. Les livraisons 1 a informant le premier volume, etles trois premieres (i3e a i5e) du tome 2e sont en v&nte. BROUSSAIS. Examen des doctrines mcdicales et des systemes de nosologie, 3e edit. Paris, 1829-1834. 4 vol. in-8. 22 fr. BUCHAN. Medecine domestique, iraduit de 1'anglais par DUPLANIL. Paris, 1802, 5 vol. in-8. 20 fr. — Conservateur de la sante des meres et des enfans, traduit de 1'anglais par Du- VERNE DE PUESLE, rcvu et augmente de notes par Mallet. Paris, 1804, in-8. 5 fr. BUCKJLAND. De la geologic et de la mineralogie , considerces dans leurs rapports avec la theologie nalureile, traduit de 1'anglais par M.. DOYEUE, professeur au col- lege de Henri IV ; ouvrage adopte par le Conseil royal de 1'instruction publique et couronne par 1'instifeut de France, dans la seance du 3i mai i83g; 2 beaux volumes in-8,cartonnes, ornes de plus de 80 planches et d'une carte geologique coloriee. Paris, i838. 28 fr. CAPURON. Traite complet des accouchemens; Maladies des femincs et des enfans, etMedecine legate relative aux accouchemens. Par«, 189,3-1828, 4vol. in-8. 3o fr. Separement : Cours theorique et pratique des accouchemens. Parts, iSaS. 9 fr. Traite des maladies des enfans. Paris. 1821. 8 fr. 5o La Medecino legale relative a 1'art des accouchemens. Paris, 1821 . 5 fr. — Methodica chirurgice instituta. Parisiis, 1818, 2 vol. in-8. 12 fr. CARBON ELL. Element de pharmacie fondes sur les principes de la chimie mo- derne, traduits de 1'espagnol sur la 3e edition, et augmentes de notes par J.-H. CLOQUET, i82i,in-i2. 3 fr. 5o CHAPOTIN. Topographic medicale de Tile de France. Paris, 1812, in-8. 2 fr. CH EN U. Essai pratique sur Faction therapeutique des eaux minerales , suivi d'un Dictionnaire des sources minero-thernuiles. Paris, 1841, 3 vol. in-8. 24 fr. Essai sur 1'action therapeutique des eaux minerales ferrugineuses de Passy, pres Paris, i vol. in-12, 1841. 2 fr. CHOMEL (A.-F.). Elernens de Pathologic generale, 3e edit, consitierablement augmentee. Paris, 1841, in-8. 8 fr. — Des Fievres et des maladies rjestilentielles. Paris, 1821, in-8. 7 fr. — Essai surle rhumatisme. Paris, i8i3, in-4. a fr. So CIVIALE. Traite de 1'affeclion calculeuse, ou Recherches sur la formation, les caracteres physiques et cliimiques, les causes , les signes et les eflets pathologiques de la pierre et de lagravelle, suivies d'un Essai de statistiquesur celte maladie, avec cinq planches. Paris, 1 838, in-8. 1 1 fr. pratique sur les maladies des organes g^nito-urinaires. 3 vol. in-8. ai fr. place et rue de i'Ecote-de-Medccine , i . 5 Chaque partie se vend separement, savoir : Premiere partie, maladies de Puretre ; i vol. in-8, avec 8 fig. Paris, 1837. 7 fr. Deuxieme partie , maladies du col de la vessie et de la prostate ; i vol. in-8, avec 10 figures dessinees d'apres nature. Paris, 1841. 7 fr. Troisieme partie, vnaladies du corps de la vessie. Paris, 184 1, i vol., in-8. yfr. CIVI ALE. Traitement medical et preservatif de la pierre et de la gravelle, avec un memoire sur les calculsde cystine. Paris, 1840, in-8. 6 fr. 5o — Lettres sur lalithotritie,ou broiement de la pierre ; Ve Lettre. De la lithotritie urelrale et des calculs. Paris, 1887. 3 fr. 5o CLASSIQUES francais et etrangers; edition stereotype de Firmin Didot, in-i8 (Voirau folio ity. CLASSIQUES grecs et latins. V. DELAVIGNE. CLOQUET (H.). Faunedes medecins, ou Histoire des animaux et de leurs pro- duits, publiee en 3o livraisons de 6 feuilles de texte et deux planches. Prix de chaque livraison, fig. noires. 2 fr. — Figures coloriees. 3 fr. (// en parait 29 livraisons ; la 3oe est sous presse). — Traite d'Anatomie descriptive, redige d'apres 1'ordre adopte a la Faculte de m6- decinede Paris, 6e edition. Paris, i835, 2 vol. in-8. * 10 fr. — Planches d'anatomie, in-4, gravees en taille douce, pour servir de complement a 1'ouvrage ci-dessus : irc partie. Osteologie et Syndesmologie. . Mvolocie. . planches. . 66 36 fig. coloriees. 24 fr. 25 fig. noires. 17 fr. 10 30 . 36 25 10 4e An£(Jiolo>rie. . . 60 38 18 Splanchnologie et Embryologie. . 43 27 12 fi. _ Prix de 1'ouvrage complet. . 241 l39 C J.. * . 67 les planches, et se vend separement aux prix indiques ci-dessus. On peut retirer separement la Syndesmologie, 7 planches et lexte. Prix en noir. 3 fr. — colorie. 4fr. 5o CLOT BEY. Delapeste, observeeen Egypte. Paris, 1840, in-8, fig. 6 fr. COMTE (A.). Regne animal de Cuvier, dispose en tableaux methodiques , ouvrage adopte par le Conseil royal de 1'instruction publique pour Penseignement de Phistoire natiirelle dans les colleges. Chacun des soixante-dix-huit ordres du regne animal se trouve represente et decrit dans un ou plusieurs tableaux. La collection comprend quatre-vingt-onzc tableaux, sur grand colom bier, repnisentant environ cinq millejig. n3 fr. 75 Demi-reliure en 2 tomes, avec aos en maroquin. 25 fr. Chaque tableau se vend separement. i fr. 25 Les diverses classes dvi regne animal sont resumees en quelques tableaux et peuvent former des atlas separes , ainsi qu'il suit : Titre orne d'un beau portrait de Cuvier, et suivi d'un rapport fait a Plnstitut. i tableau. Introduction a 1'etude du regne animal. i Races humaines et Mammileres. 8 tableaux. 2e division. Mollusques. n — 3e division. j Crustaces, Annelides et Arachnides. 12 — Articules. 37 tableaux, j Insectes. a5 — 4e division. Rayonnes. 8 — gitabl. Le titre et le tableau general d'introduction pourront etre places en tete de chaque atlas, si cet atlas est pris separement. — On recevrait CARTONNK 1'atlas de Pune des divisions ou des sous-divisions , en ajoutant i5 centimes au prix de cha- cun des tableaux qui la composent. 6 Librairie medicate dc FORTIN , MASSON ET cie, COMTE (A.). Introduction au Regne vegetal de A.-L. DE Jussmu, disposee en ta- bleau methodique, une feuille grand colombier. i fr. 26 — Atlas methodique des cahiers d'histoire naturelle ou Introduction a toutes les zoologies , brochure in-4 , a deux colonnes , et cinq tableaux synoptiques ac- compagnes de plus de i5o vignettes gravees sur bois. -2 fr. 5o — Organisation et physiologic de 1'homme , expliquees dans un atlas de quinze planches, a 1'aide de figures coloriees, decoupees et superposees, 4e edition re- fondue etconsiderablementaugmentee. Paris, 1841, i beau volume in-4° de texte, et un de planches coloriees et retouchees au pinceau avec le plus grand soin. i5fr. COIUTE (A.). ET C. JUBE. Tableau des caracteres anatomiques. TV f Squelette humain , i feuille in-fol. Bimanes. -J ^ humaines ? , feuille in_foL — Ruminans et Cetaces , i feuille. — Marsupiaux et Rongeurs , i feuille. — Edentes et Pachydermes , i feuille. n. f Rapaces, Passereaux, Grimpeurs , i feuille. } Gallinaces, Echassiers, Palmipedes, \ feuille. — Quadrumanes et Carnassiers , i feuille. Chaque feuille se vend separement. » 4° COMTE (A.) ET M. EDWARDS. Cahiers d'histoire naturelle, a 1'usage des colleges et des ecoles normales primaires ; ouvrage adopte par le Conseil royal de Finstruction publique , pour servir a 1'enseignement de I'histoire naturelle dans les etablis- semens de PUniversite , 7 cahiers 111-12, avec planches gravees et color. Les 7 cahiers formantle cours entier d'histoire naturelle se diyisent ainsi qu'il suit: ier cahier. Zoologie. Notions geiierales. ae — Mammiferes. 3" — Oiseaux. 4e — Reptiles, poissons, mollusques. 5« — Articules, rayonnes. 6e , — Botanicnie. 7e — Geologic. Chaque cahier se vend separement. Prix. \ fr. 26 CORBIJM. Instruction pratique sur les diverses methodes d'exploration de la poi- trine ; Pauscultation , la percussion , la succussion , I'application de la main et la mensuration. Paris, i83i,in-i8. i fr. 26 CRANIOSCOPIE ET PHYSIOGNOMONIE DE NAPOLEON BONAPARTE et de ses principaux competiteurs : gr. in-plano, avec figures et cartes coloriees. 3 fr. CRUVEILHIER . Essai sur Panatomie path, en general et sur toutes les transforma- tions et productions organiques en particulier, 2 vol. in-8. Paris. 1816. 14 fr. CURY. Tableaux synoptiques des arteres , exposant avec la plus grande clarte la disposition generale de ce systems de vaisseaux et les rapports de ses parties entre elles et avec les troncs pulmonaire et aortique. in-4 oblong. Paris, i835. » 76 CUVIER (Le baron GEORGES). Le Regne animal distribue d'apres son organisation, pour servir de base a 1'histoire naturelle des animaux et d'introduction a 1'anato- mie comparee, nouvelle edition , accompagnee (le planches gravees representant les types de tous les genres, les caracteres distinctifs des divers groupes, et les mo- • dificaiions de structure, sur lesquels repose cette classification, publiee par une reunion d'eleves de G. CUVIER: MM. AUDOUIN, DESIIAYES, D'ORBIGNY, DUVERNOY, DUGES, LAURILLARD, MILNE EDWARDS, ROULIN et VALENCIENNES. Cette nouvelle edition se public, depuis le 25 mai 1806, a jours fixes, les 10 et 25 de chaque mois, par livraison de 4 planches et de 2 feuilles de texte in-8, sur grand jesus velin. On vend separement les diverses parties dont 1'ouvrage se compose et meme uneseule livraison comme specimen. Get ouvrage est divise ainsi qu'il suit : Mammiferes et races humaines (par MM. Laurillard , Milne Edwards et Roulin). 120 planches. Oiseaux f par d'Orbigny). 120 Reptiles (par Duvernoy). 46 Poissons (par Valwiciennes). 120 Mollusques (par Deshayes). 12* place et rue de l'Ecole-de-Medecine , l . Ho 3o 70 3o 100 2 fr. 5 fr. Insectes (par Audouin). Arachnides (par Duges). Crustaces (par Milne Edwards). Annelides (par le meme). Zoophytes (Idem). Prix de la livraison : Figures noires. Figures coloriees. La partie des reptiles est terminee; celle des oiseaux et celle des poissons le seront tres incessamment , elles forrneront chacune un traite complet qui se ven- dra separement, cartonne en un volume de texte et un volume de planches. CUVIER (Le baron GEORGES). Le meme outrage , 2e edition. Paris, 1829-1830, 5 vol. in-8, fig. 36 fr. — Les Reptiles j public par M DUVERNOY. i beau vol., atlas de 46 pi., litres graves: Figures noires- 27 fr. Figures coloriees. Go fr. — Regne animal dispose en tableaux methodiques. Voir A. COMTE. — Lecons d'anatomie. comparee, deuxieme edition, corrigee et augmentee par MM! Georges et Frederic CUVIER, LAURILLARD et DUVERNOY. Paris, i836 a 1809, 8 vol. in-8. Chaque volume. 7 fr. (Les tomes ier, 2% 4% en deux parties, 5e, 6e et jesont en venle. Le 3e et le 8e paraitront prochainement]. — Histoire des sciences naturelles depuis leur origine jusqu'a nos jours, chez tous les peuples connus, comprenant la philosophie de 1'histoire naturelle et un exa- men approfondi de la philosophie de la nature en Allemagne et en France, pro- fessee au college de France, par Georges CUVIER, redigee et completee par M. T. MAGDELEINE DE SAINT- AG\. Paris j 184.1, 3 vol., in-8. 21 fr. Chaque volume separement. 8 fr. Sous presse : les tomes 4 et 5 qui contiendront la continuation de 1'Histoire des Sciences jusqu'a nos jours. D'AVRIGISIY. Art de formuler d'apres 1'etat actuel de la science, 2e edition, avec une imitation latine en regard. Paris, 1818, i vol. m-iS. 3 fr. 5o DEBOUT (E.MILE). Tableau phrenologique exposant la classification des facul es morales etintellectuelles,etornedenombreuses fig. color., feuille gr.in-fol. 2fr. 5o — Tableau phrenologique du crane, i feuille iri-fol. jesus. 3 fr. — Tableau phrenologique du cerveau. i feuille in-folio jesus. 3 fr. DECANDOLLE(A.-P.) . Essai sur les proprietes medicales des plantes. 1 8 1 6;in-8.6 fr. DELAVIGNE. Bibliotheque des aspirans au baccalaureat es-lettres. 5o fr. Cette bibliotheque, composee d'ouvrages entieremeat speciaux pour le bacca- lauTeat es-lettres , comprend les ouvrages suivans, savoir : — Manuel complet des aspirans au baccalaureat. es-lettres, 8e edition, redigee d'a- pres lenouveau programme de 1840. 2 volumes in-ia, avec figures intercalees dans le texte. Paris, 1842. 10 fr. — Manuel d'hisloire universelle, a 1'usage des colleges, des institutions et des pe- tirs seminaires. Paris, i84o, i vol. in-i8. i fr. 5o — CLASSIQUES LATINS, avec traduction tres litterale en regard du texte,4 vol. in-i8 distribues, ainsi qu'il suit : — Discours lires de Salluste, de Tacite et Quinte-Curce, i vol. in-i8. 3 fr. — Discours tires de Tite-Live, i fort vol. in-i8. 4 fr. 5o — Discours de Ciceron, i vol. in-i8. 4 fr. — Poetes latins, i vol. in-i8. 4 fr. Prix de la collection complete. 14 fr. On vend aussi chaque auteur separement, ainsi qu'il suit : - i . Discours tires de Salluste. » 76 de Tite-Live. 4 fr. 5o de Tacite. de Quinte-Curce. i fr. 5o i fr. 8 Librairie medicale de FORTIN , MASSON ET cie, — 5. Discours de Ciceron. InVerremdeSignis. t fr. 76 — 6. In V err em de Suppliciis. i 7 5 — 7. Pro Milone. i » 5 fr. — 8. -- ' Pro Marcello. \ r — 9. Pro Ligario. ( — 10, 11, 1-2, i3. Episodes des Georgiques. » Go — i4- Premier livre de 1'Eneide. » Go \ , / — 16. Deuxieme livre de PEneide. » 60 — 16. Sixieme livre de 1'Eneide. :» Go — 17. Premier livre des Odes d'Horace. )> 6 18, Premier livre des Satires d'Horace. » 70 - I: — 19. Premier livre des Epitres d'Horace. » "5 j — 20. Art poetique d'Horace. » 60 / DELAVIG1\E. CLASSIQUES GREC3 adoptcs pour 1'examen du baccalaureal cs- lettres, traduction ties litterale en regard du texle, par VENDEL HEYL. 24 fr. Chaque auteur se vend separement, ainsi qu'il suit : — i. Dialogues desmorts, cie Lucien. 1 ft*. 5o 2. Cyropcdie de Xenophotij livre Ier. i fr. 76 3. Cyropedie de Xenophonf livre Ile. i fr. 26 i. Apologie de Socrate, par Platon et par Xeiiophon. i fr. 5o K Ff'e c?e Marias f par Plufarque. i fr. 76 — 9. Vie de Syllcij parle meme. i fr. Go — 10. Vie de Ciceron^ par le meme. i fr. Go — 11. Discours d'Eschine contre Clesipkon. 3 fr. — 12. Discours de Dcmoslhene : De Corona. 3 fr. ^5 — i3, 14. ire, ae et 3e Olynthiennesj de Demostheue. l fr. :>-o — i5. OEdipe roi, tragedie de Sophocle. i fr. Go — iG. Hecubej tragedie d'Euripide. . i fr. 5o — 17 a 20. Les quatre premiers livres de VILiade. 3 fr. DELESSERT(B.). Recueil des Coquilles decrites par LAMARCK, dans son Ilisloire naturelle des Animaux sans vertebres, etnon encore figurees. Get ouvrage es( public en 4 livraisons, comprenant chacune 10 pi. gr. in- fol., roagnifiquement gravees et coloriees, et accompagnees d'un texte explicalif. Pj-ix de chaqiie livraison. 45 fr. En noir sur papier de Chine. 3o fr. 11 a ete tire 8 exemplaires de luxe sur grand papier. 90 fr. L'ouvrage sera termine en juin 1842. DEMOURS. Precis thcorique et pratique sur les maladies des veux. Paris. 1821. in-8. • 7 fr. f,o — Traite des maladies des yeux, suivi de la description de Foeil humain ; trad, du latin de Soemmeririg. Paris, 1818, 3 vol. in-8, et i vol. in-4 de planches colo- riees d'apres nature. 65 fr. DESCHAMPS (d'Avallon). Traite des saccharoles liquides et des melioles, suivi de quelques formules officinales et magistrales modifiees. Paris, i vol. grand in-i8. 3fr. 5o DESHAYES. Traito elemenUfire de conchyliologie , avec 1'applicalion de cette science a la geognosie, 2 vol. et atlas grand in-8 de 100 planches environ, pu- blies.en 12 livraisons. Chaque livraison, fig. noires. 5 fr. — Le meme, fig. coloriees. 12 fr. 8 livraisons sont en vente. DESTREZ. Precis sur 1'origine des mouvemens du cceur, etc. Paris, 1814? in-8. 1 fr. 25 DEZEIMERIS. Resume de la mcdecine hippocraliqne, ou Aphorismcs d'Hippo- crale classes dans un ordre systemalique et precedes d'une iuiroduction histori- que. Paris, 1841 , i vol. in-3a de 320 pages, relie. 2 fr. 5o DICTIONNAIRE (Nouveau) de medecinc, chivurgie , phafmacie,. physique, chi- mie , histoire naturelle , etc. , par BECLAHD , CHOMEL , H. CI.OQI*KT, J. CLOQUET et .riLA; 2 forts vol. in-8 a 2. colonnes. Paris, 1826. 20 fr. Supplement par les mcmes autcurs. Paris f i834, in-8. i fr. 25 place et rue de I' Ecole-de-Medecme , l. 9 . Tableau des differens depots de rnatieres salines et de substances organi- sces qui se font dans les urines ; pre sentant les caracteres propres a les distinguer entre eux et a reconnaitre leur nature. Dedie aux professeurs de clinique et aux praticiens. Paris, i838, un tableau sur grand-raisin, avec fig. gravees. i fr. 5o DOUBLE. Seme'iologie. generale, ou Traite des signes et de leur valeur dans les maladies. Paris , 1811-1822, 3 vol. in-8. 22 fr. Le tome 3 separement. 7 fr. 5o DUCAMP. Recherches pratiques sur les desordres de la respiration , distinguant specialement les especes d'asthmes convulsifs,leurs causes et indications curatives, par Robert BREE, trad, de Panglais sur la 5e edit., avec addition de notes et d'ob- servations. Paris, 1819, in-8. Gfr. DUGES. Traite de physiologic comparee de 1'homme et des anirnaux, 3 vol. in-8, avec fig. Paris, 1839. if\ fr. — Manuel d'obstetrique, ou Traite de la science et de Part ties accouchemens , 3e edition corrigee par Pauteur, et revue par Lallemand et Franc, professeurs a Montpellier , in-8, avec 48 figures gravels. Paris, 1840. 8 fr. DUMAS. Lecon sur la statique chimique des etres organises, professee a 1'Ecole de medecine, 2e edition, augmente'e de documens. Paris, 1841, in-S. i fr. 5o DUVAL- JOUVE. Belemnites des terrains cre'taces inferieurs des environs de Gas- tellane (Basses-Alpes), considerees ge'ologiquement et zoologiquement , avec la description de ces/ terrains. Lu et presente a PAcademie des sciences dans la seance du 3o aout 1841. i beau volume in-4 cartonne , accompagne' de n pi. lithographiees par E. BEAU, et de 2 cartes coloriees. Paris, 1841. 17 fr. EDWARDS (MILNE). Elemens de zoologie, ou lecons sur Panatomie, la physiologic, la classification et les mceurs des animaux, 4 vol. in-8, avec plus de 5(>o figures intercalees dans le texte. 16 fr. On peut avoir separement : ire partie. L'anatomie et la physiologic , ae edition. 1840. 4 fr. 2e partie. Les marhmiferes, 2° edit., 1841. 4 ^r< 3° — Les oiseaux , reptiles et poissons, 2C edit., 1842. 4 fr. 5o 4e — Les mollusques , les articules et les zoophytes. 4 fr. — Cours elementaire de zoologie, Paris, 1841, l fort volume in-i 2 , imprime avec luxe, plus de 200 figures intercalees dans le texte. 6 fr. Ce volume fait partie du cours elcmentaired'histoire naturelle par MM. EDWARDS, A. DE JUSSIEU et BEUDA?»T, 3 vol. — Observations sur les Ascidies composees des cotes de la Manche, i vol. in-4 cartonne, accompagne de 8 pi. grav.et magnifiquement color- Paris, 1841.20 fr. — Manuel cPanatomie chirnrgicale. Paris, 1827 , in-i8. 6 fr. — ET COMTE. €ahiers d'histoire naturelle a 1'usage des colleges et des ccoles liormales primaires; ouvragc adopte par le conseil royal de 1'instruction publique, pour servir a Penseignement dc Phistoire naturelle dans les etablissemens de PUniversite ; 7 cahiers in- 12 avec planches gravees et coloriees. Les 7 cahiers , foimant le couvs entier d^histoire naturelle , se divisent ainsi : ier cahier. Zoologie. Notions ge'nerales. 2e — Mammiferes. 3e — Oiseaux. 4e — Reptiles, poissons, mollusques. 5° — Articules, rayonne's. 6e — Botanique. 7e — Geologic. Ciiaque cahier se vend separement. i fr. 20 EDWARDS ET VAVASSEUR. Manuel de rnatiere me'dicale, 4cedit. Paris, i836, in- 18. Gfr. — Nouveau formulaire pratique de? hopitaux, ou choix de foi mules des h6pitaux civils et militaiies de France, d'Anglelerre, il'Allemagnc, d'Ualie, eic., conte- nant Pindication des doses auxquelles on administre les substances simples, el les preparations magistrales et officinales du Codex ,Vcw.y\c>\. des medicamens nou- veaux et des notions sur Part de foimuler. 4° edit., eiUicvementrefondue, avc;- les formules exprimees en mesures decimates, ct augmentce-d'une noliccstalislique 1 o Librairie medicale de FORTIN , MASSON ET cie, sur les h6pitaux de Paris; par MIALHE. i vol. in-Sa. Paris, 1841. 3 fr. 5o EDWARDS ET VAVASSEUR. Lememe, avec un cartonnage elegant. 4 fr. L'execution typographique dc ce ibrmulaire, imprime sur papier colle et avec encadremens , a permis d'en faire un petit volume des plus portatifs , quoiqu'il renferme beaucoup plus de formules qu'aucun autre ouvrage de ce genre. EDWARDS (W. F.). De Finfluence des agens physiques sur la vie. Paris, 1824, in-8. 8 fr. FABRIZY. Resume des lecons de medecine operatoire acoustique , professees a 1'ecole pratique de medecine de Paris, i83g, 2 pi. 2 fr. FEE. Cours d'nistoire naturelle pharmaceutique , ou Histoire des substances usi- tees dans la therapeutique, les arts etl'economie domestique. Paris, 1887, 2 vol. in-8. f 10 fr. FODERE (E.-E.). Traite du goitre et du cretinisme. Paris, an vm, in-8, br. 4 fr. — Physiologie positive. Avignon, 1806, 3 vol. in-8. 12 fr. — Traite du Delire, applique a la medecine, a la morale et a la legislation. Paris, 1817, 2 vol. in-8. 14 fr. FOVILLE. Traite complet de 1'anatomie, de la physiologic et de la pathologic du systeme nerveux cerebro-spinal. 3 vol. in-Set atlas de 16 pi. petit in-folio , dessinees d'apres nature et lithographiees par MM. E. BEAU et BION, sur les pre- parations de M. FOVILLE , medecin en chef de la Maison royale de Charenton. Le premier volume, contenant la partie anatomique, paraitra, avec 1'atlas qui en depend, le ier mai 1842. FOY. Manuel de pharmacie theorique et pratique, 1827, in-i8, fig. 3 fr. 5o FRANC. Observations sur les retrecissemens de 1'uretre par cause traumatique, et sur leur traitement. Paris, 1840, in-12. 3 fr. FRANK (J.-P.). De Curandis hominum morbis, trad, en francaisavec le texte latin en regard, par L. LEDRU, D. M. P., Paris, 1840. ire iivraison (Fievres). 2 fr. a5 GALL. Precis analytique etraisonne de son systeme sur les facukes de Phomme et les fonctions du cerveau ; par N.-J. Ottin ; 5e edit. Paris, i834, in-i8, fig. 4 fr« — Tableau analytique de son systeme sur les facultes de 1'homme et les fonctions du cerveau, vulgairementcranioscopie, 3e edit. \ feuille gr. in-plano, fig. col. 3 fr. GARD1EN. Traite complet d'accouchemens , et des maladies des Giles, des femmes etdes enfans, 3e edit, augmentee. Paris, 1824 a 1826, 4 volumes in-8, fig. 26 fr. GAUD1CHAUD (Cn.). Recherches generates sur 1'organographie, la physiologie et Forganogenie des vegetaux. Paris, 1841, i vol. grand in~4 , papier velin car- tonne, avec 18 planches gravees et color. 28 fr. GENOUILLE (J.). Manuel elementairedechimie, ouvrage specialement destine a 1'enseignement des colleges royaux et des maisons d'education. Paris, i834, i vol. in-i8 avec figures. 3 fr. GEOFFROY SAlNT-HILAIRE. Principes de philosophic zoologique discutes an sein de 1'Academie des sciences. Paris, i83o, in-8. 4 ^r- ^° GERDY. Physiologie medicale , didactique et critique. Paris, i832, 4 vol. in-8, publics en 8 parties ; prix de chacune. 3 fr. 76 ( Les deux premieres parties sont en vente ). GIRARDIN. Considerations generates sur les volcans, et examen critique des di- verses theories qui ont ete successivementproposees pour expliquer les pheno- ' menes volcaniques, \ vol. in-8. Paris, i83i. t 5 fr. 5o — Lecons de Chimie elementaire faites le dinoanche a 1'Ecole municipale de Rouen, 2e Edition, i vol. iii-8,avec figures et echantillons de couleur intercales dans le texte, i83g. lofr. — ET JUJLLET. Nouveau manuel de botanique , ou Principes elementaires de physique vegetale, orne de 12 pi. color. Paris, i83i, in-i8, cartonne. 6fr. G1RAUDY. Manuel des phthisiques. Paris, 1806, in-i8. i fr. 26 HAN1N. Cours de matiere medicale. Paris, 1819-1820, 2 vol. in-8. 12 fr. HAREL DU TANCREL (A.). Therapeutique de la phthisic pulmonaire. Paris, i83o, brochure in-8. 2 fr. HATIN (J.). Cours complet d'accouchemens, etde maladies des femmes et des en- fans, avec 24 planches, dont tine coloriee et huit tableaux synoptiques, 2e edit, augmentee. Paris, i835, i vol. in-8. 9 fr. place et rue de I' Ecole-de-Medecine , i. il HATIN (J.). La Manoeuvre de tons les accouchemens centre nature , reduite a sa plus grande simplicite, et precedee du mecanisme de 1'accouchement , 2C edit., 1882, i vol. in-i8. 3 fr. 1IILDENBRA1VD. Medecine pratique ; trad, du lat. par GAUTHIEU. 2 vol.in-8.8 fr. — Du Typhus conlagieux ; trad, de 1'allemand par GASC. Paris, 1811, in-8, 5 fr. HIPPOCRATE. Aphorismes classes systematiquement et precedes d'une introduc- tion hisforique; par DEZEIMERIS, i vol. in-32. PariSj i835. a fr. 5o — Aphorismes et Pronostics; trad, par BOSQUILLON. Paris, i8i4,in-i8. 3 fr. — (Traduction des OEuvres d') surletexte grec, d'apres Pedit. de Foes. Toulouse, 1801, 4 vol. in-8. 20 fr. HIPPOCRATIS. Coi Aphorismi et praenotionum liber, gr. et lat.. Parisiis, 1814, in-i8. 3 fr. HUBERT. Manuel des lois et reglernens sur les etudes et 1'exercice des diverses par- ties de la medecine. Paris, 1827, in-i8, relie. 4 &• IMBERT-DELONNE. NouvelJes considerations sur lecautere actuel. Paris, 1812, in-8, figures. 6 fr. 5o ITARB. Hygiene domestique , ou 1'Art de conserver la saute j trad, de Panglais de WILLICH. Paris, 1802, 2 vol. in-8. 9 fr. JUSS1EU (A. DE). Cours elementaire de botanique. Paris, i83i, i fort vol. 111-12, imprime avec luxe, plus de 3oo figures intercalees dans le texte. 6 fr. Ce volume fait partie du cours elementaire d'histoire naturelle , par MM. EDWARDS, BEUDANT, DE JUSSIEU. 3 vol. KLAPROTH. Memoires de Chimie, traduits de 1'allemand par TASSAERT. Paris, 1807,2 vol. in-8. 10 fr. KLEIiNU Interpres clinicus, edente Double. Parisiis, 1809, in-32. 3 fr. 5o KUNHOLTZ. Cours d'histoire de la medecine etde bibliographic medicale. Paris, 1837,1 vol. in-8. 6fr. LAGMEAU. Traite pratique des maladies syphilitiques, 6 edition, Paris, 1828, 2 vol. in-8. 7 fr. LALLEMAND. Observations sur 1'origine et le mode de developpement des zoos- permes. Paris, 1841. . 2 fr. 5o LATERRADE. Code explique.des pharmaciens, ou Commentaire sur les lois et la jurisprudence en matiere pharmaceutique. Paris, i833, gr. in-i8. ^fr.5o LATREILLE. Les Crustaces, les Arachnides et les Insectes distribues en families natuvelles. Ouvrage formant les tomes 4 et 5 decelui de G. CUVIER, sur le regne animal, 2e edit. 2 vol. in-8, avec fig. Paris, 1829. 16 fr. LAVATER. Tableau analytique du systeme de Lavater sur les signes physiognomo- - niques, 2e edit., augm. Une feuille in-plano sur gr. colombier, fig. color. 3 fr. LEFOULON (J.). Nouveau Traite theorique et pratique de 1'artdu dentiste. i beau ' vol. in-8 de plus de 5oo pages, avec i3o fig. interc. dans le texte. /^AY'S, 1841. 7 fr. LEURET. Fragmens psychologiques sur la folie. Paris, i834, in-8. 6 fr. 5o — Memoire sur le Cholera-Morbus, contenant une analyse de tout ce queles au- teurs les plus estimes out ecrit sur les causes, les sy'mptomes, la nature , le trai- tement de cette maladie, et sur les moyeris de s'en preserver. Paris, 1 834, in-8. 3 fr. — ET M1TIVIE. De la frequence du pouls chez les alienes. Paris, i832, in-8, avec un tableau in-plano grave. 2 fr. 5o LIEB1G (J.). Traite de Chimie organique j 2 vol. in-8, accompagnes de planches. Paris, 1840-1842. 18 fr. — La Chimie organique appliquee a la physiologic vegetale et a Tagriculture. Paris, 1841., i vol. in-8. 7 fr. 5o L1EUTAUD. Precis de Medecine pratique, 4e edit. Paris, 1776, 3 vol. in-i8. 6 fr. LOUIS. Recherchesanatomico-pathologiques sur la phthisie. Paris, 1826, in-8. 7 fr. — Memoires de la Societe medicale d'observation, tome ier, contenant : Avertis- sement, par Louis, president perpetuelj — de 1'Examen des maladies et de la recherche des fails generaux, par lememe; — Essai sur quelques points de 1'histoire de la cataracte, par Th. MAUNOIR ; — Recherches sur TEmphyseme des poumons, par Louis; — Recherches sur le cceur et le systeme arteriel chez Phomme, parBizox; — Memoire analytique sur Torchite blennorrhagique, par ', i beau vol. in-8. Paris, i836. 8 fr. 12 Lib fame medicate de FORTIN, MASSON ET c^, MAGENDIE. Phenomenes physiques de la vie, lecons professees au College de France. Paris, 1889, 4 vol. in-8. 21 fr. Chaque volume separement. 5 fr. 5o MALEBOUCHE. Precis sur les causes du bcgaiement et le moyen de le guerir. Paris } 1841, brochure, in-8. i IV. 5o MANEC. Traile theorique et pratique de la ligature des arteres. Ouvrage couroniui par 1'Institut de France (Concoars MontyonJ. i vol. ill-folio, cartonne avec 14 planches coloriees, 2e edit. Paris, i835. 18 fr. MANUEL com pie t des aspirans au doctoral en inedecine, etc., par des agreges et docteurs en medecine, public sous la direction de M. P. Vavasseur, i833 et 1842. 5 volumes in-iS, avec frg. intercalees dans le texte. \ 28 fr. Chaque volume, contenant les matieres indiquees ci-apres , se vend separe- ment. 5 fr. 60 ier Examen. Botanique, zoologie, mineralogie, physique et chimie medicales et pharmacologie, 2° edit., 1837. 2<= — Anatomic .descriptive generate , topographique et comparee , phy- siologic, 2e edit., 1842. 3e — Pathologic generale, pathologic speciale, pathologic interne et pathologic exlerne, 2e edition, 1841. Medecine legale , hygiene el matiere rriedicale, i834- Clinique medicalect chirurgicale, acccuchemens, 1834. MANUEL e'lementaire de Chimie, ouvrage specialement destine a 1'enseignement des colleges royaux etdes maisons d'education, par J. G. Paris, i834, i vol. 3 fr. MARC. Nouvelles recherches sur les secours a donner aux noyes et aux asphyxies, i vol. in-8, accompagne de 16 planches. Paris, i835. 7 fr. — Examen medico-legal relatif a la mort du prince de Conde, in-8, fig. 3 fr. MARCEL DE SERRES. Essai sur les cavernes a ossemens et sur les causes qui les y ont accumules, 3e edit. i838, in-8. 7 fr. MARJOLIN. Cours de pathologic chirurgical», professe a la Faculte de medecine. Paris, 1839, tome ier in-8. ' 5 fr. 5o MASSON. Theorie physique et mathematique des phcriomenes electro-dynamiques. Paris, i838, in-8, tig. 3 fr. MASSON-FOUR.. Catechisme d'agriculture ou premiers P61<5mens d'agriculture, mis a la portee des onfans qui frequentent les ecoles primaires des campagnes, avec gravures. Paris, i836, in-i8. , » 3o MAYGRIER. Manuel de 1'Anatomiste, 4e edit. 1819. 3 fr. MERAT. Nouveaux Elemens de Botanique, a Pusage des cours du Jardin du Roi, 6C edit. Paris, 1829, in-12. 4 ^r- MONDAT. De la sterilite de 1'homme efc de la femme et des moyens d'y remcdier ; 5eedit., 1840, in-8, fig. 5 fr. MONTALLEGRI. Hypocondrie, spleen ou nevroses trisplanchniques ; observa- tions relatives a ces maladies et leur traitement radical. Paris, 1841 , in-8. 5 fr. MONTMAIIOU (E. de). Manuel medico-legal des poisons. Paris, 1824. i vol. in-i 8, avec planches coloriees. 6 fr. ORFILA. Elemens de Chimie medicale,6c edit. Paris, 1 835-36, 3 vol. in-8, fig. 22 fr. — Traite des poisons, ou Toxicologie generale, 3C ed. Paris, 1827^ 2 v. in-8. 16 fr. OTTIN. Precis analytique du systeme de Gall, sur les facultes de i'hornme et les fonctions du cerveau, vulgairement cranioscopie, 3C edit., considerablement aug- mentee. Une feuille grand in-plano, avec figures col. 3 fr. — Precis analytique et raisonne du systeme de Gall, sur les facultes de 1'homme et les fonctions du cerveau ; 5e edit. Paris, i834, 1 yol. in-i8 avec figures. 4 ^r- — Precis analytique du systeme de Lavater sur les signes physiognomoniques , ae edition augmentce, une feuille in-plano sur grand colombier, fig. color. 3 fr. PAIUSET. Eloges lus aux seances yjubliques de 1'Academie royaSe de medecine, precedes du discours d'inauguration et suivis de 1'histoire medicale de la fievre ^aune qui a regne en Catalogne en 1821. Paris, 1826, in-8. 6 fr. PETIT. Essaisur la medecine du cceur, 2° edit., 1823, in-8. 5 fr. POMMIER. Analyse et proprictcs medicales des eaux minerales et thcrmales des Hautes et Basses-Pyrenees, i8i3, in-8. a fr. ;5 place ct rue cie I' Ecnle-de-Medeci7ie , i . i3 PORTAL (A.). Observations sur la nature et le traitement de Fapoplexie. Paris , 1811, in-8. 6fr. — Considerations sur la nature et le traitement des maladies hereditaire. Paris, 1814, in-8. 2 fr. 5o —• Observations sur la nature et le traitement de la phthisie pulmonaire. Paris, 1809, -2 vol. in-8, i5 fr. PUJOL.OEuvresdiversesde medecine pratique. Casties, 1801-1802, 4 v. in-8. 10 fr. RASORI. Theorie de la phlogose, trad, de Pital. par PIRONDI, 1889, 2 vol in-8. 12 fr. R1CORD. Traite pratique des maladies ve'neriennes. Paris, i838, in-8. 9 fr. ROEDERBB ET WAGLER. Traclatus de morbo mucoso. Parisiis, 1810 in-3a. 3 fr. ROLLAND DU ROQDAN (O ). Description des Coquilles fossiles de'la famille des Rudistes, qui se trouvent dans le terrain cretace des Corbieres (Aude). i volume grand in-4 cartonne, accompagne de 8 planches. Carcassonne, 18 /> t. 9 fr. ROQUES (JOSEPH). Histoire des Champignons comestibles et veneneux, ou 1'on expose leurs oaracteres distinctifs, leurs proprietes alimentaires et economiques, leurs effets nuisibles et les moyens de s'en garantir ou d'y remedier; ouvrage utile aux amateurs de champignons , aux medecins , aux naturalises , aux pro- prietaires ruraux, aux maires, aux cures des campagnes ; 2e edit, revue ct consi- derablement augmentee. Paris, 1841, t vol. in-8, avec un atlas grand in-4 de 24 planches representant dans leurs dimensions et leurs couleurs nalurclles ceutes- peces ou varietes de champignons. 27 fr. On vend separement le volume de texte. 7 fr. 5o ROY. Traite medico-philosophique sur le rire, 1814, in-8. 6 fr. 5o SAVART. Traite d'acoustique, 2 vol. in-8, accompagnes de planches gravees. (Sous presse , pour paraitre prochainement). SCARPA ET LEVEILLE. Memoires de physiologic et de chirurgie pratique. Paris, 1804, in-8, figures. 6 fr. SCUDAMORE. Traite sur la nature et le traitement de la goutte et du rhumatisme, renfermant des considerations generales sur 1'etat morbifique des organes diges- tifs, quel.jues remarques de regime, des observations pratiques sur la gravellej trad, sur la 3C edit., par DESCHAMPS. Paris, 1820, in-8. 7 fr. SED1LLOT. Manuel complet de medecine lcgale,consideree dans ses rapports avec la legislation &ctue\\G.Second'eedit.j revue et augmentee. Paris, i836, iu-ir*. 5 fr. — Traite de medecine operatoire , bandages et appareils , r vol. in-8, avec fi- gures dans le texte, public en quatre parties. 16 fr. Deux parties sont en vente. Prix : 8 fr. — Campagne de Constantino de 1837, avec planche. Paris, i838, in-8. 5 fr. SOEMMERING. Description (iguree de 1'oeil humain , trad, par DEMONS, avec fig. color., 1818, in-4, cart. lofr. SOUBElRA.i\. Nouveau traite de pharmacie theorique et pratique, a1' edition dans laquelle les formules sont expriirees en mesures decimaies. Paris, 1840, 2 forts vol. in-8, avec figures imprimees dans le texte. 16 fr. — Precis elementaire de physique. Paris, 1842, i vol.iri-8, 12 pi. in-4- ^ ^r- 5° — Manuel theorique et pratique de pharmacie, avec pi. Paris, i83i , in-io. 6 fr. SPALLANZANl. OEuvres completes sur la physique animale et vegeiale, la diges- tion et la generation. Paris, 1787, 3 vol. in-8. iofr. STOLL (MAX). Medecine clinique, trad, par EOBE, 1798, 1 vol. in-8. 6 fr. TAJXCI10U. Nouvelle methode pour detruire la pierre dans la vessie sans opera- tion sanglante. Paris, i83o, in-8, fig. 8 fr. — Traite des retrecissemens du canal del'uretre et de Tin testin rectum, contenant 1'appreciation des divers moyens employes dans le traitement de ces maladies. Paris, i835, i vol. in-8, avec figures. 4 *r- 5o TARADfi (DE). Elemens d'anatomie et de physiologic comparees, dediees aux gens du monde, ou Etude succincte des ressorts et des phenomenes de la vie chez 1'homme et les animaux. i vol. in-8, avec 8 planches. Paris, 1841. 8 fr. TAVERN1ER. Manuel de therajjeutique chirurgicale, contenant un expose suc- cinct d.u traitement des maladies chirurgicales., etc. Paris, 1828,2 vol. in-i8. 4"'« TERMES ET MOftTFALCON. Histoire statistique et morale des enfa.ns-trouves, suiyie de 100 tableaux. Paris, 1837, in-8, crn Dr. tt srielen ^otjf^nitten unb 17 co^r. 5lB6Ubungeu bcv ^uttergvafer. gr. 8. gefjeftet, 1852. $rei« 2 IT, 42 fr. , ci>« 1 X()lr. 18 bet en unb @tdmme unb al& le be$ jufammengefiettt »cn Dr. 9Kit 6 colcrtrten gr. 8. gefjeftet. 1852. ^vet« 54 !r. ober 16 97gr. > offenfead^er • frf)en ^